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Ig- -^ ^
*
MEMOIRES
PQUB. S^RVfR A
L'HISTOIRE LITTERAIRE
mS J)IX-SEPT PROVINCES DES
PAYS-BAS,
P^ 14 fRlNÇIPAïrr^ DE
L I i; G E,
f r DZ QUELQUE^ CONTRÉES VOISItTE^f
TPM^ SI3^I|ME.
w
4 LO U FA I if,
pB. {.«IMPRIMERIE ACADEMIQyi^,
Ife
.\'. r-
Page t
MÉMOIRES
POUR SÊRFIR A
L'HISTOIRE LITTÉRAIRE
DES ÙIX-SÉPT PROVINCES DES
PAYS-BAS,
É)É LA PRINCIPAUTÉ DÉ
LIEGE,
kr DE (iUELQVEÊ CONTKÉEi VÔtStHÉSi
Jean Huyter^
!^*''^^»6nt le hom s'écrh âùffi Èmicf^
Y\^ ^" ^ Ifcy/er, étoit fils de Jcarâ
r • i Hùyur^ & ^Agathe Sônck, touâ
(e^^l^^g deux de familles nobles, (a) S£
defcendoit eu droite ligne de Nicolas Hu^*^
Tom. Vî. A
( tf ) Lti Armes do Huyttr ktii d'Or f a» cbli!fait à ritt«
ti^ d'awr.
/
5i Jean HuïTÈft.
uty mort en 1378. Il paroit jqu'ij nâcjuït i
Ddft vers Tan 1475*^, & il éfî certain
3u'il étoit en 1 500. Bailli , & Infpeâeur
es digues (.Dyckgraaf) du territoire del
cette ville* En 1536., & les deux an-
nées fuivantes il exerça dans Ddft la
charge d'Ecoutète j oui eâ la première
de la Magiflrature ; il la remplit encore
en 1540., & iufqu'ati i. oâobre i54i.^
mi'il mourut laifTant après lui pluiieurs en^
fans ^ qu'il avoit eus de fa femme Pctro^
nilU fan DUpenhorfi ^ dame de qualité. Il
avoit fait (& achevé en 1511.; le pélè-»
tinage de la Terre-Sainte , avec Jean Scho*
rcl , Chanoine éiUtncht^ & Lambert Fa^
nck ^ Licencié en Théologie , & Curé de
S. Hippolyte de Ddft; & c'étoît apparem-»
ment dans PEglife du S. Sépulcre de //«
rufaUm , qu'il avoit pris y fuivant l'uiagé
du tems , le titre de Chevalier ^ que lui
donne Lambert Snoy. Jean Huyter a laifle
Defcriptio JerufaUm & fanclorum tocorunié
Peut-être en flamand* Son pelit-^fils, qui
portoit le même nom que lui , en poué-^
doit le Ms. original ^ qu'il communiqua à
Chrétien Adrichomius y pour l'aider à faire^
fa defcription de la ville de Jirufakm.
W Adrichomii Urbis Bierofol defcr. éd. 1588V
p. 132. Lamh. Sno^y GénéaL HoUandoifesMfus^
fol. 19a. Befcbr. der fiadt Ddft, an. 1729. bh
123. 124.
$
i
Pontus Huyter, ou Heuterus y
PIls naturel du précédent i naquit à
Ddfi le 13. août 1535. à quatre heu*
tes après midi. Il commença Tes huma*
fûtes dans cette ville , & le^ continua â
Lcydcyàh il àflifla le 19. feptembre 1549*
aux cérémonies qui s'y firent ^ ainfi qu^
dans \ei villes voiiines 9 pour Tinaugura*
tien du Prince Philippe , dépuis Roi d'Ef-
{lagne, eh qualité de Comté de Hollande^
e jeune J?!;2//^n^5 mêlé dans là foule, leva
fes mains comme tous les autres , pour
prêter lé fermeiit de fidélité à ce Princëé
Ceft Itii-même qui nous apprend ce 6dt^
ajoutant que 9 ^par la grâce de Dieu j
il n'a jamais violé ce ferment. L'année
fuivante on l'envoyc^ pourfuivre fes étu-
des à Maiîms fous François PatUi ^ Prêtf c
lavant & vertueux. Le %6. août 155^^
il fe trouva à Bruxelles > & entendit ià
harangue que l'Empereur Charle-Quint y
prononça en cédant à foiï fils les Provin-
ces des Pays-Ba5. En 1560/ il voyageai
^n France , & fit quelque féjour à Parisi
Retourné en Hollande , i{ embraflk l'état'
Èccléfiaffique ^ & fiit pourvu d'un Cinti^
lûcat de Gorcdm. Les Hérétiques s'étant
rendu maitres de cette place en 1571. ,
HetUitùè y fut arrêté avec les Récollets
A i
*4 PONTÛS Heutèhus.
de la ville , & quelques autres tant
Religieux 9 qu'Eccïéfiafliques, puis conduit
à la Brille, &c jette dans un cachot avec
ces illuftres Confefleurs de J. C. : mais
il n'imita pas leur fermeté; interrogé fur
ùi religion le 7. de juillet dans l'Hôtel
de ville en préfence du fameux Comte
de Lummey ^ il biaifa, & tourna tellement
fes réponfes, que les Calviniftes efpèrè-
rent qu'il fe rangeroit de leur côté ; ainâ
tandis qu'on rémenoit la plupart de fès
compagnons dans leur cachot , on le fit
J>afrer avec deux autres ^ qui avoient tenu
a même conduite que lui , chez le Lieu-
tenant Criminel ^ qui le tint enfermé ju£>
qu'au 10. de juillet. Après cela J^an
d^Oumal le fit conduire avec le Curé de
Maefdam, dans le verger du monàftère de
Ruggcn , pour y être pendus tous deux :
Heuurus nit témoin du fupplice de ce mal'
heureux Pafteur, qui renonça à fa reli-
J^ion 9 fans pouvoir éviter la mort : pouf
ui j^ il employa lâchenient les promefTes
& l^s flatteries pour avoir la vie fauve ;
il l'obtint, & fut élargi au bout de 14.
jours , Jean tTOumal ayant jugé à propos
de fe fervir de lui en qualité de fon Secré-
taire & de fon Receveur , à caufe de la con-
noifTance qu'il avoit de la langue Fraih*
çoife; Heutems ayant trouvé quelque tems
après l'occafion de s'échaper des mains de
cet infâme Apoûat^ autrefois Chaaoiae de
PONTUS HeUTERUS. g
l^ge 9 fe retira dans les Pays-Bas Githo-
iiques^e reconcilia hautement avec TE-
giife qiron le foupçonnoit d'avoir aban*
donnée , & perievèra conftamment dans
la communion orthodoxe jufqu'à la fin de
fes jours. Dépuis lors il fit fa principale
étude de THiftoire de Bourgogne & de
celle des Pays-Bas. Dans cette vue il fe
rendit en Franche-Com.té vers la fin de
I^8^,9 & s'arrêta G[uelques jours à Dole,
ou il fit la connoifiance d'un Confeiller
nommé Claude Mujii de Morteau , & d'un pa*
rent de ce Magiflrat , nommé Pierre Saulgee,
fort verfé dans l'hifloire de (^ patrie,
Phifieurs perfonnes de diftinôion & de
iavoir dans les Pays-Bas, voulurent de
l^ur côté contribuer à fon deflein, Sc
Paider de leurs lumières. ( ^ ) Heute^
rus obtint en 1585. un Canonicat de la
Cathédrale de Dhenter ^ oui étoit alors
au pouvoir des Etats-Généraux ^ & qui
ne rentra fous Tobéiflance du * Roi que
le 31. janvier 1587. Le Prince Maurice
à^Orangç ^yapt repris la ville le onze
juÎQ i)9X*9 notre Auteur fe retira d'a«
A 3
(a) Tels furent le Préfident Guillaume de Pamele»Ckryi
iophe ^'Affonlev'dU , alors ConfeUler au Confeil Privé , Guu»
Uume Qritp, Chancelier de GueldVe» Régner Vand^rtUiyn,
Confeillcr â Spire» NieoUs Oudart, Otton Hdrts, Henri
Uwens, Luc van Opmeer» Jean Boot» 9iL Flaminius Gar»
nifp , tous deux Secrétaires du Confeil Privé » fhilippe Nw
pian ». Jean Gcpaerts » Adrien de Latre , de Antoine Roofi ^
^ ÇmÊrtrai^UyintJ^ftàffxùxt & Géaéalon;^ mort en ijSi*
PpNTUS H£UtERU9.
|>ord ^ Bruxelles ^ où il flit pourvu de la
Cure de l'Hôpital de S. Jean , ( ^ ) puis
à ^. Trond^ dans le pays de Liège ^ (m il
iftit Curé & Chanoine de N. Dame. Quel-
que tems fiprès , & -au plus tard vers le
commencement de 1598., pn lui donna
la Prévôté àiArnhem , qui ne fut pour lui
qu'un titre d'honneur. Enfin après avoir
v^çu en exil rçfpace de 28. ans, (c) &
reçu avec beaucoup de pieté les derniers
Sacremens , il mourut à S. Trond le 6^
fio^t i6ox* dans la iSy^ année de fon agQ
prefque accomplie. Nicolas Oudart ^ Of?
iiçiciV de MaUm$ j lui €t cette épitaphe :
Jlfuiero tribuunt Batavi cunahula Delphi^
Et fiudiis Chrijii PieHdumque dicant.
Jlœrejif extorremjed agit ^ laqueô anù necamm
Tantàm non; furiasjîc modérante Deo.
Bflgica confcnipJît:rigat ojfa CiJindriafunSi^
jp'iye ubi Sarçhinii mœnia Trudo foves.
On a fon portrait affez iwl gravé i/î-4?T
dans divers Recueils,
Catalogue de fes Ouvrages :
I. Traité de COrthographc Flamande. Eq
Flamand. ( ^ ) envers , Ckrijl. Plantin j^
(^) Paî li^ce fait & le fuivant dans un Ms. de Lamher^
$nWf qui nommt Heu^erus , {on bon ami.
' (ç) Et non pas de a;., comme le dit VaUrfAndrdm
Voyez la Préface du n. 3.
(<^') NUcrduytfchc Orthographia^
PONTUS HeUTERUS. ^
2< Rerum Burgundicarum librifiXfin quf
hi dcfcribuntur res gejla Regum^ Ducum ,
Comitumquc utnufqm Burgundia ; ac in pri^
mis Philippi audacisj Joannis intrepidi ,Phi*
lippi boni , imperii Belgici conditoris, Caro^
H pugnacis , qui c VaUjiâ Regum fcùnilid
^ud Burgundos imperarunt. Quorum pof*
tremus liber ^ qui ejlfextus^ eontintt G^nea^
logias familiarum , corum maxime Principum,
de quitus in univerjb Opcrc fit mentio ; do^
Uns quoque rationem Summatum ptr avità
infigrùa dijponendorum^ Jintv. Chrifi. Plan^^
anus ^ 1583, yô/. It. Hagce Comitis ^ Théo-'
4or. Maire ^ 1639. 8®* pp. 458, & 103»
belle édition. Dédié au Roi Philippe IL ,
Ïiii n'en témoigna aucun gré à F Auteur,
ette Hiftoire eft eftimée,auffi bien que
la fuivante , tant du côté de la fidélité ,
que du côté du itile , qui eft aifé & cou*
lant ^ fans être ni barbue 9 ni tout-à-fait
pur. Ce que j'y trouve à redif-e, c'eft
que Heuterus ne dit prefque rien dans
lune ni dans l'autre fur les affaires Ecclé-
iiaftiques, fur les mœurs, ni fur le gou^
vernement des peuples dont il parle , ÔC
u'on n'y voit guères que des féditipns,
es batailles, & des fièges. Il a répandu
beaucoup de )our fur les généalogies des
Princes de la Maifon de Bourgogne, &
de diverfes autres : mais il n'a pas laiffé
que d'y gliffer des fautes ; c'en eft une
groffière d'avoir confondu Henri I.Comt^
A4
i
9 PONTUS HeUTBRUS,
fie Luxembourg , avec Htnri IL fon fils ^
& d'avoir donné au dernier (a propre;
inèrç (e) pour féconde femme^
3» Rtrum Bçl^icarum Uhri quindtcim ^qui^
^us ^efcribuntur pace heUoqtu gejla à Princh
ffibi^ ^ujiriacis in Belgip^ nempc Max ami*
Uano primo Çafare , Philippo primo ÇaJlcUa^
Rtge , Carolo quinte Cafarc , Philippo Jècarif
4q Hifp^iarum Regp. Continentur hoc ope?f
fc ca, potij/îmàm qua hacienus ^ aliis Jiinl
pmijfa^ aut obiter t^ntàm narrata. Pramifi
Jus eji Operi libellus fingularis de vetujfate &
nobiUtatc familiœ Habjpurgica ac A^jiriacce^
Antv. Marp. Nutius ^ ^5^8. 4®' pp. 7^ If
fanç Ifi table des matières. Cçtte Hiftoire
va depuis Tan 1477. juiqu'en 1564. Il la
^édie à TArchiduc Albert ^ qui l'en jrecom-
penfa^ Quoique faite fur de bons mé-
moires, ^lle ne vaut pas la précédente;
j*y ai remarqué des anachronifmes , de$
fautes dç Géographie, & 4'^utres inexac-f
^itudes, ^
4. D$ Vetcnm ^ fui façuli Belg^o , lit
tri duo. Antv. Joan. Keerbcrgius ^ i6oo.
4^' pp. 176. Ce n'eft pas une defçrip-
tion de la Belgique ancienne £f moderne,
comme le titre l'infmue : ç'eft im Traité
fort feç , où l'Auteur tâche de fixer
la fituatipn & les limites des colonies
i^tablies dans ces contrées fous les Ror
niains , &c de les comparer avec les
{e) Marguerite dt Bût» Dame de Ligny*
PONTUS HbUTBRUS. p
$vifion$ modernes. Il y a bien du ha«
Tardé dans ce au'il avance ; auili les An«*
(iens nous ont taifle trop peu de mémoi*
res fur cet objet , dont ils n'ont eu que
4es rot'ons fort imparfaites,
5. J^jclaratio valons Moneta area 9 ar-
gcmeœ , & aurea , qua olim apud Htbraos^
Gmcos , & Latinos 9 pracipjiè in ufu fuît f
tjttfdemqiUy quantum JUri potuitj cum nofiri
ficuUf anni à nato Chrifio M. DC. mom>^
id, ^nalogica comparatio. Item TraSatus
de mtnjuris Longitudinum y quîbus olim Grct^
tt, Romani y Hebrœi, ac Pcreerini in/acien^
dis iiincribus pracipui funt ufi y Hifioriarum
kSoribus fçitu ptrquam neccjpmum. Â la
fuite du précédent p^ 177-^214. Ce Trai-
té eâ tire principalement de Budi^ & de
George jigticola ; Neutems ne rend point
vaifon de l'évaluation qu'il fait des mon-
Qoyes anciennes.
6. Veurum aliquot Germanpmm utriufquê
Jhçus hominum , propriorum nominum refii^
tudones , aç fignificationcs ex Etymis eorum
i/tfumptct. ibid. pag. 115-231. U y a
du bon dans ces Etymologies : mais en*
core plus de douteux, & même de faux,
Gotfijolc yOfxe r Auteur explique : Bene in re*
bus divinis verfatus^ Divind ratione cautus,
&e. figniâe conftamment Serviuur de Dieu.
GodcUven ne veut pas aire Mollis ^voluptu^
ria, comme il le prétend, mais Chérie de
Cieu. MaîfcalcustiLe& pas Limit^m Cujlo^^
niais Eqmli PrafiSus.
lO PONTUS HeUTERUS,
7. De libcrd Hominis nativitau y feu de
JLibcris Naturalibus. Ibid. p. 143—199. It.
à la fuite de Gabritlis Paùzoti traâatus de
Nothis Jpunifquc filii^. Haga. Com^ 1655,
I i^f Htuurus de fon ayeu n'a guères tait
ici qu'abroger le livre du favant Cardinal
FaUotti. Quelques-uns Tavoient blâmé
d'avoir dreffé les généalogies de quantité
de bâtards , & d'avoir raporté leurs grart:?
4es aâions, dans fon biftoire de Bour-
gogne ; c'eft , fi nous l'en croyons , le
motif qui lui a fait entreprendre ce Trai-
té; il y a tout lieu de croire que la qua!!'
lité de fa naifiance entroit pour quelque
çhofe dans pe motif. Au refte c'eft ua
ouvrage peu lié & peu raifonné : l'Aiûf
teur parle quelquefois comme s'il vivoit
fous quelqu'une des 'anciennes monar?*
chies : (/) il prétend thap. i€^ que le
nom de bâtard eft honorable, Çc le prouve
fort mal : s'il avoit mieux étudié l'Ecri-
ture Sainte, (^) il n'auroit pas avancé
çhap. 5). fi hardiment que Moyfe n'a porté
aucune loi pénale contre les bâtards^ A
fpn avis chap. 6. les anciens Allemands
^ les Francs ont été trop rigoureux à leur
égard : cependant il refpeâe les loix, (A)
(/) Comme quai)d il dit Chap.7. In HominU nativitau
mon tati^ Relligio, qiiâm Relligionis Prafiâi ( ^110^ ad nofi
tram attinet matenam) potejuuan habent, qui ttiam unam
fiu pîurcs finguUs y iris uxort* pirmàurtf, OM nk ducani
prohihtrt poffunt.
if) Voyez Veut. XXllI. t.
(a) Je lie fçais & Pon ea dpit due |u|ant d*ufi ^crtrain
PONTUS HeUTERUS. Il
7CUt {ch^ip. 7.) que fur ce point châ-
fuive les ufàges de Ton pays. Il ter*
e fon livre par une llile des bâtard^
ilres 9 il ne s'accorde ni avec foi mêr
(^voy€[fon chap. J.) ni avec la véri?
, en mettant de ce nombre les Patriar-
es Nephthali^ G^^st Af^^ 9 ^ Danf en«
i il montra peu de critique , en adopr
it le conte vulgaire , qui fait du Maitre
s Sentences 9 du moine Gratien , & de
erre Çome/ior trois bâtards 9 enfans d'unç
léme mpte.
Tous les Ouvrages , dont on vient
e parler, hors le premier», ont été réii?
nis ' fous ce titre : Opéra ffifforica om^
ma Burgundica , Aufiriaca , Éelgica 9 de
^bus à Prindpibus Burgundis ctque Aufiria^
çis , qui BelgU imperarunt ^ pace ielloqus
ÇeJHs» Infereuf ejl ejufdem 4^ vetuflate &
nohUitate familiçi Habsburgiça & Aujiriacm
âber JingularU. Açcejfereque de Veterum aç
fui faculi Belgiù libri duo ; aliaque nune
prtmiim Jtmul édita ^ opéra atque indujlrid
Viri doâi recenjîta & capitibus dijiincla. £di^
uo uUima & auSior. Lov. Judoc. 'Coppenius^
16^1. fol. pp. 263. 460. & 144. /e ne
compte pas une édition de la Haye, ijiy
foL, qm n'offre qu'un titre rçnouvellç,
fort €pnim« qui a publié en 1754, Le fils naturel , a» ^«
rtttves de la vertu ; Comédie ( larmoyante ) en cinq nâes ^
en profe. Taris i \u Amfi, 1754. 16^ Cette pièce a
fait &e>juix neurs que le Fus aati^el «fi uo ^ant quf
Im pèr« ma bien dt dévouer»
Ï2 PONTUS HeUÏERUS.
fuivant la fupercherie afiez ordinaire aux
Libraires,
8. Hifiona Sueffionis Belgica. Cet Ou-
vrage panit pour la première fois en 1649,
& tut imprimé fur le Ms. qui fe confer«
voit dans la Chambre des Finances à Bru^
xtlUs. Il a été fupprimé fur Tavis du
Procureur-Général de S. M. ( Fopp. )
»,^ Hjfloirt d^ Martyrs de Gorcom. En
vers flamands. Je ne la crois pas im«
primée.
Heuterus ^ifoit epcore elpèrer les Ou*
vrages fuîvans, qui n*ont point paru :
j3. LibcUus d^ OJ^cio Lcgati Cajinnfis ^
eu Traité du devoir d*un Héraut aÂrmes.
Voytrk n. 7. chap. XI.
y. Des Defcrîptions partiailières des
Pays-Bas , du Duché de Bourgogne , &
de la Franche-Comtë : Pierre Saulget lui
avoit promis d'amples mémoire^ pour les
dernièreçt
ttT* Foyez les Prdiminaires de [es diffirem ou*
vrages , & le n. 3- de la i.éd.p. 604. fif 676. Eflii
Htft. Martyr. Ùorcom. L. I. c. Q,i. L. IlL c. 04,
& L. W. c. 17. Petr> Opmeerus , de Martyrib.
holl. Dec. L lib. 3. Sweertius^ 64a 650. Fol.
/Indréyj^ 1 . 78a. Pétri Sweertii Necrolog. 649.
650. Fop. 1047 -1049. I^^^ftb. Smy , ubi [uf^
iitfchr. d^r^ladt Déifia 17^9./'. 706. 707.
**'ï*4^
«3
Benoit 'Canjuwel,
ÉToiT vl" Anvers, où il naquît veri
i607é II fe fit Dominicain dans la
tnêmë villel à Tage de li. ans. Après
fon noviciat 9 on I*eiivc3iya feire fes étu*
des de Philçfophie & de Théologie à Si*
Ville ; de retour dans fa province, il fiit
chargé de régenter les humanités au col«
lège de Lire} enfuite il s'adonAa à la Pré-
dication, & prêcha au moirïs feize ca*
rêmes en diâ^rentes villes flamandes;, il
employai les dernières années de fa viô
«iux fonâioris de ConfeiTeur & de Direct
teur, & mourut dani fon Couvent d'^/i«
Vers le 3. août 1685. âgé de 7^5. ans. Oâ
â de ce Père une
Couru Méthode pour tOraiJbn mentaU ^
tvcc une Pratique pour la Confejfion. An^
Hrsy Corn. Woùns , 16®: Il y a quatre
éditions de ce petit ouvrage^
as* Scriptotei Ord. Pfad. IL ôçR
N
Martin Uameg,
Aquit de par ens Catholiques & hou-
^ ,^nêtes \ Amfierdam le 6. mai 16^4.
Ayant £dt fes bafies-cMes, il vint étudier
i4 MÀktiN tlÀRNÈir.
en Philofophie au collège du Pore à Ia>i^
vain^ & il auroit pu efpèrer un rang ho^
Horable à la promotion générale, sM ne
fut forti avant la fin de fon cours , pour
fe faire Dominicain. Il en prit Thabit à
Bruxelles le ii. novembre 1650* j^ & il fit
fa profeffion Fannée fuivante; Deux ansi
après avoir achevé fes étydes de Théolo-
gie, il revint à Louvain, où on le chargeai
d'enfeigner la Philofophie aux jeunes reli-
gieux de fa province; il prit dans le mè^
me tems le grade de Licencié en Théolo-^
gie dans l'Uni verfité de cette ville; aprèsr
àuoi on le renvoya à Bruxelles , ou il
frt fait Régent d'Etude, & Profefleur en
Théologie II revint à Loiivain en i66q.^
& y reçut le bonnet de Doâeuf le 24. (ep-
tembre de cette année. Enfuite il conti-.
iiua fes fonôions à Bruxelles jufqu'eh 1672. ^
que le P. Jean-Thàmas de Rocaberti , Gé- -
nèral de l'Ordre (dépuis Archevêque de
Valence^ & Grand-Inquifiteuf d'Efpagne)
fappella à Rome ^ & le retint pour lui
fervir de focius & de Secrétaire par rap-i
port aux Provinces d'Allemagne. De
Rome il revint k Louvain en 1675., & y
fit la fonâion de premier Régent d*Etudè
dépuis le 6. janvier 1676. julqu'en 1679.
Cependant il fit un fécond voyage à Rome
Tan 1677. en qualité de Dénniteur géné-
ral de fon Ordre- & il y donna fon {v£i
frage pour Téleâion du nouveau Général^*
le p. Antoine de Monroy. En 1678. il fî^
élu Préfet ou Infpeâeur des MifEonaires
Dominicains en Hollande 9 & il eut cet
eniploi trois autres fois dépuis. Le Cha-
pitre de fa province tenu à Braine^U-Comu
en Hainaut , le troifième dimanche après
Pâques de l'an i68ô., Téleva à la chargé
de Provincial^ qu'il remplit tellement à
la fatiffaôion des iiens, qu'on la lui confia
de nouveau au Chapitre tenu à Louvain
le %6i avril 1692., & il Texerçoit, lort
qu'il affiila 4ti 'Chapitre général de Rome
en 1694. Il fuccéda au P. J tan- Antoine
SAubtrmàht^ (mort le 22. décembre 1686.^
en qualité de Régent, ou Âflefleur de 1'^
troiu Faculté de Théologie de Louvain^
étant dès lors Maitre de Théologie dans
fon Ordre. L'Archevêque Hiunbert de Pré-
eipien le nomma Cenfeùr des Livres dans
fon diocèfe. Enfin après avoir encore été
ptufieurs fois Définiteur de fa province ^
& une fois Prieur du couvent de Bruxelles^
ce Père mourut à Louvain âgé de près de
^o. ans le 22^ avril 1704. On voit fon
tombeau dans la fale du Chapitre des Do-
minicains de cette ville, avec l'infcrip-
fion fuivante-î
D: O. m. Hïc jacct adm. R^^ àc Èxî^
mus Pater F. Martinus Harney^ Amjlelù^
iamenfis^ conventûs l^ruxtUenJis fiâus y flu^
dU generalis Lovanienjîs Regens primarius^
linffMrum facrarum non ignarus, facrce for
lé Marti W ^IarneV^.^
cuUatîs Profeffor Regius, (a) Archî^pijcàpd^
Us Ubrorum Ccnfor, Bruxellis prior^ CapituU
gcmralis ^Definitor^ Revtrtndijfiîni Affificns^
Gcrmanm inferions iteratb Provim^ialis dig»
mffîmus j MiJ/ionum denique jipôjiolicarum
irinâ vice (b) PrafsSUs. Obi'u zz. aprilis
iyo4. Reqmcfcat in paca
Le P. Hamty ^ outre fa langue iriater-
tielle, entendoit le François, l'Italien , &
rErpagnol : il favoit auffi du Grec & dé
THebreu : il étoît bon Théologien; & fans
fe borner à la Scholaftique , cdmfhe lei
Profefleurs vulgaires, il fe mit au fôit dd
dogme, & fe lervit avanta^geûfemcht dei
cônnoiflànces qu'il acquit dans ce demiei*
genre, pour foûtenir les Décrets émanés
du S. Siège dans tes controverfes du tems«i
Par là il mérita les éloges des fouverains
Pontifes, qui répondirent honorablement
à its lettres par la plume de quelques
Cardinaux, NouS aVons du P. Harney
x/Epijiola apologctica ad R. admod. Pi
jt. Petrum dt Alva & Afiorga ^ UBortm jtt^
biiatum§
(a) n felloit dire 5. taéuU. Regini du Aâftgou tès
(P. Quitifti Eehard ont fait la même faute : Regiam ( di<«
lênt-iU } S, Facultatis Lovanitnfis catfudram pubueo expo»
fitam certatmài, eùm plurimi Uque tgngii viri éoncurrcrentf
hravio omnium calculo dignus juiicatus reportavit, &c. Cet
PP. ne Êivoient pas que les Chaires de Théologie « tant
Royales f^OrdinaireSf ne Ce donnent à Lowtùn qu*à des Ec'
ciébaftiques iëculiers. Il n'y a eu d*ekception dépu» pliit
dé trois fiècles que pour le P. Luputi Augufiin.
(b) Il 1*1 ixà quatre foiié . Vo/e< Uwnéméile
r Martin Harné^. 17
Mtdium, Juprema Inquifitionis Qualijicato^
nm, totius Rcligionis Minorum Patrem^ &
Exprocuratorcm gçnemUm in Romand çuriâ^
frovincu^ Limmfa filium,&c.. dt ftcundâ cdi^
donc ejus Nodi indiffbluhUis , & publUatio^
ne liSclU , tui titulum ficit : Ctrtum quidm
firux. Jo4n. Mommartius , 1664. 4^* pp^
80. Le P;. de Alva , dont j'ai déjà parlé
T. //. 2,j±. ^73^, avoit tâché de rabaiflèr
l'autorité de 5* Thomas ^ qu'il croyoit avoit .
été portée trop haut par les, Dominicains i,
fl avoir encore, entrepris de lui enlever,
l^s principaux ouvrages pour les do;iner
à d'autres Ecrivains. ; Le P. Hamey avoit
fondu fur ce Cordelier dans trois Orai-^
fons latines, qu'il prononça è Lomaïtf. \^
a8. janvier., le 7. mars , &. le 4. août;
1663., &.que l'on CQnferye en Ms. Le P.
it jilva dénonça ces harangues à l'Interr
nonce réi;dant à Bruxelles : fcm Ântago-i
çifte prod^ifit fes pièces, &.foûtint qu'if
9'étoit pas forti des bornes d'ime défenfii
légitime. Alors le P. de Alva p^blia fort
(^um . quid ,, oîi il pourfuivit fa pointe^'
Ce dernier ouvrage fut attaqué par. le P«
lanffens EUnga^ &c par la lettre du P. Han»
iuy, dont il s'agit ici* . ^ : ^j
; 2* Oratio in laudem DoSoris AngtUci D^
Thonuz Aqtânazis ^ diBa Loyanii iCySi &.
Bmxellis i]6y^.^ nuticauSa. Projl. Bruxel'^
h ap. Peir^.van dt Velde^ 1685.. i6®' pp.^;
I41. Le PV Hamey y montrç contre 1«
fom. Vt B
i8 Martin Harnev.
P. Paptnbrouk que S. Thomas eft le feu!
auteur de TOffice du S. Sacrement, Ce fa-
vant Jéfuite , qui ne cherchoit que la véri-
té, s'eft rendu aux preuves du V.Hamey.
3. UObciJfanct raifonnabU des Cathotiqius
des Pays-Bas par raport à la Ucturc de l'E"
criture Sainte en langue vulgaire ^ examinée à
fond y & démontrée contre les inadvertences &
les hardiejfes de MonJUur A. A. ( Antoine Ar-
muld) dans fon traité de la lecture de /'-£-
criture fainte ; avec quelques pièces autentiques
relatives â la matière. En flamand (c) An^
"vers, Henri van Dunwalt , 1686. ii°' II
parut de la part des Défenfeurs ^Arnaud
douze lettres flamandes contre le P. Har^
ney. Celui-ci compofa une Juftification de
fon Traité , mais il ne jugea point à propos
de la rendre publique; cependant il donna
enfuite,
4. De leHione GalUcce tranjlationis Novi
Tejlamentiy ceu Moruibus imprejpe. Fragment
tum è libro de leciione S. Scripturœ linguis
vulgaribus, edito Belgicè, & Latine edendo ^
adverfùs quadam Jcripta D.Aruonii Amoldi.
Lov. Joann.SaJJinus^ 16%^. il®* Ce mor-
ceau fiit attaqué par André van der Schuure^
déguifé fous le nom de Chrifiianus Philire^
(e) Redefyche gehoorfaemheyt der Cathofyeke Ncdcrlanitit
ht het Icfen der H, Schrifiuer in ghemeync tacU ttn ttroHàM
ondcrfocht, cnde bewefen teghens de hefiiehe onSedaeh'
tigheden van Monfieur A, A. in fyntn hoeck : De U ,Uciurë
de V Ecriture StùMe ; mes fimmight authentifie ftuckea hi4t
Ue dienende.
Martin HARf^EÏ^. 1^
kàs^ comme je le dirai ailleurs , & fuivi
de l'ouvrage entier du P. HanUy en La-
Éin , intitulé t
ç. De facrd fcnpturd tinguis vutgàrîbîis U^
^ndâ^ RadonabiU Obfêqumm Belgii Caihâ^
Sici. Lov» ffcnn van Overieke, 1693. ii*^
pp. 301.^ Je ne fçais fi c^eft 'contre cet
Ouvrage^ ou contre Tun des deux prçce-
dens, qu'il parut une brochure de 4. page^
to-4^- fans nom de ville, fans date^ &c*
fous ce titre : Provocatio ad Ex. Pé Mdr*
iinum Hamey proUBioru 5. Scriptum in lin^
plis vulgaribiiSy fa3a ab AUthophilo Onitrd^
jna Thcologo. L,a verfion dite de Mons^£at
l'occafion & Tépoque de cette difputéi II
n'y avoit eu- jufgués-là que des Protef-
tans, qui ei|flent blâmé l'Eglife de ne pas
mettre indifféremment la parole de Dieil
xntre les maiiis de tout le monde, Per-»
fonne, à mon fens, n'a parlé plus fage^
jDient fur ce fujet que M, de Fénèlon dans
tine Lettre qu'il adreffe à M. de Sévé^
Evêque ^Jrrasi Cet îlluflre Prélat ^
'prouve 1°' que tous les fidèles ne font ni
dignes ni capables de lire le texte facré
avec fruit. (^Z) 2°* que les Paileurs doi*'
vent travailler fans ceâe à les en rendre^
capables^ B l
(<{) jfe déman^erois volonders à ceux qui ne convient
Aent point de cette vérité, s^ils font bien perfuadés cme bi
^jkébirt du Cantique de Salomon ne peut nuire à wéfvmtitu
• S. Augîiftin ( de Spiritu ^ litt. e^ 4.) n*(hâit atturéinéat
f «s de cet «vb^
é6 Martin Haunbv.
6. Le P. Harmy a eu part à la pièce îm**
titulée : Dcclaraùo triiwi Pravincialium Ja^
tri Ordinis Prc^dicatorum in Bdpoy doSrù
nom Thomijlicam' txplkans contra DoSorii
Hmntbd & fociarum tjus de Gratiâ fenttn^
iiam. Datée de BruxtlUs le 29. maf
1693., Ç^) adreffée au £icré Collège^ &
£gnée des PP. Harnty , Janjfens Elinga,'
Philippe Durand, & Henri Collins, tous
Dodeur» ou Maîtres en Théologie. Ces"
Profeffeurs Dommicains foutiennent que
le Dofteur Gomfnar Huygens, qu'ils appel-
lent Caput eorum quitus doSrina nojlra dijpli^
cet, d'accord avec Hennebd fon collègue,
rCa pas craint d'enfeigner, que les BienheU"
reux , qui voyent clairement Dieu y àru Id
même liberté pour mériter, que ceux qui vi-
fcnt fur la terre ( Viatores : ) qu\ils en ont
mime une plus grande, & quil ne leur manque'
(pour mériter) que Vétat de yoye^ Ils ajou-
tent que les vrais Thcfmifles ont toujours^
requis , pour mériter,, la liberté d'agir ou de
ne pas agir pofitis omnibus ad agendum re^
quijitis, Gette Déclaration fe trouve dans'
\qs ReJUxîones ad nuperrimam Dedarationent
DbSoris Hennebd per Franc. Martin. Lovan.'
Henr. van Overbeke,- 1701. I2°- p. 42-47.
7. Oratio in exequiis R^ , Aràpliffinû, ^
Éximii Domini Martini Steyaert , S. Th. Fa*
(e) Pendant la fameufe dëputadon du Doâeur Hennebd!
i Rome , fur laquelle on peut confulter les Mém. Chrottùttf
ÊF Boffnati^ttu du P. d^Avrigny, T. lU* 4^4i0«
MAltTiN Harney. at
fubatîs LovanUnfis DoSoris 6^ ProfiJJorjif
regenûs y tum diœcefis Sylvaduunfis Apofiih
fici Ficaru^ tum Confirvatoris privUcgiorum
UnWerJitaûs ^ injignis Eçcltjm CoUegiata S.
fttri Lovanii cum pottftatt gradus Acadtmi*
cas confir^ndi Dccani , &c. Aat'ita Lovanii
i^. april» lyoï. per P. Mart. Hantey , O.
P. , dntehac bis Prufvincialem , Mijjiontw^
^uaicr PrafeSum ApoftoUcum. * . . . Lùvan.
1701. ii^- pp. II. Item à la fuite de$
^phorijmes Thiolo^quts du même St^atrt'^
dins les dernières éditions.
W Feuille mortuaire. Lifte Mit* des Prof.
Dominicaim de Louvain. Èchard^ //. 765^
^66.
Jean de Swaef^
NAtif de Middelbourg^ étoit Maître
d'Ecole dans cette ville en 1633.
lorfqu*il publia une
I. Explication de la Prophhde de Salomon^
ou du Cantique des Cantiques y traduite de
CAnglois de J. Cotton , Miniftre à Londre^.
En Flamand, (tf) Middelh. A. de Latre,
1633. Ii^* Le Traduôeiu" dédie cet ou-
yxage au célèbre lacàues Cats, Penfionairç
Bj
{a) SaUmons ProfhetU^dat h» LUd der Ludânn,ver^
Uaari door Mr J. Cotton , Pndikèr dii Goddtlykûn, fFoorié,
èintutt Londin*
lia Jean dp Swaef.
fie Dordrccht , ^ dit qu'il a été engagé â
le mettre en flamand par le Treforier
Evald Teellinçkj & par fon frère le Prédir
Çgnt Giiillaumt Tedlinck.
1. On a encore de /. de Swaefq^elque$
pièces de Poëfie flamande qu'on a infé-
rées dans le Raffignol de ZéUùtde, (£^ â^
fjans d'autres Recueils»
^pT ^Z]r^/ Rue ,99.
(t) Pen Zteufchéti NachtegacL
^i ' . ' LJ » ..'^ ' r T*-
Samuel de Swaefy
FRÈRE pu précédent, & rté comme lui
k Middelhourg , vivpit en 1626. Il fe
rendit habile dans la Typographie , dans
la Gravure , & dans l'art de peindre les
çaraâères. On a fon Portrait en taille?
fiouce avec cette-, infcription :
JEJl fuavls virtutis honos : fiibtimius effert
Pofi necis & Mo/ni tela cruema caput^
|St au deflbus :
Samuel de Sjtaaf : Se du la Mu s 4
FAVE.
Sedula Mufa fave cœptis juvenitihus ; otim
Te dt{ce , fub lucem nobiliom feram.
R. L. R rr.
^cire cupîs Suavi dotes? age^ rejpice vuUum^
Manumque Jîgna perjpicace lumint :
Samuel de Swaep. 23
Kirandam cernes S culpturamJcriptaquCyMyJlc^
Templis facraffent quœ Jiiis jEgyptiu
Jvfius Furtaus»
On a de lui :
I. Spécimen Artis Scriptonce; in ufum &
tommoditatem JiuSofa juventutis Scriptum ,
uzlatum , & impreffum, MiddUb. Â van
àr Hcllen , 16 19. fol.
1. Traité de V éducation des Enfans , par
fliuarque ; traduit du François (de Jacques
Amyot) en Flamand, (tf) A la fuite du
précédent.
ftj* La Rue^ 99. loa
{a) Traâact Plutarçhi V4n de Opvoedinght dêr KU^
éiren.
Jean van den Steen , ou Joannes
à Lapide,
NOmmé autrement Jean Morel, na-
quit à Anvers environ Tan 1596.,
y fut élevé dans une maifon de chari-
té , & entra enfuite dans l'Ordre de
Prémontré , auquel il s'engagea par les
vœux folemnels qu'il prononça dans l'Ab-
baye de Grimberg proche Bruxelles. Il
Înt dépuis le grade de Bachelier ea
'héologie à Louvain , & retourna à fon
Abbaye pour y enfeigner cette fcience.
Il y avait déjà aé chargé de la direâion des
B4
^ JOANNBS A ]LaPIDP.
Novices, & en 1636. on l'en fit Prieuf*
-e rz. avril 1636. il fut renvoyé à
Louvain pour y remplir la place de Pré^
jEdent du Collège de Prémontré, qui va-
ijuoit dépuis le 10. feptembre 1634. pa*
)a mort de Jacques Fait ^ Religieux dç
J*Abbaye de Nin^ove, A Lapide retourna ^
Grimbcrgle, ix. Juillçt 1644. ôf y exerçjj^
lie nouveau la charge de Prieur jufqu'à
j[a mort arrivée le 31. janvier 1654. dan$
fa 59« ai>né<ç, Il avoit accompagné Libcrt
de P'ajfe^ Abbé au Parc, d^ns la vifite d'un
inonaftère de filles nommé Aldenberg dans
le duché de Juliers , & Charles-Ferdinand
' ite Fetafeo fon Abbé dans celle de TAb-
})aye de S. Nicolas ûz. Fumes. On a d'-^
Lapide ^
' !• Comelîi Janfehii ^ Iprenjîs Epifcopi.*...
Laudatio funèhris diSa..... in injigni EccU^
J^â CoUe^atâ D* Pétri 4. :^aii anno iGj^i.
La)v. Jac. Zegers, 164I. 4®- pp. 42. Cette
harangue fiit prohibée à Romel^ 23. avril
1654. L'Orateur ne s'y borne pas à
faire l'éloge de Janfenius : il comble dé
louanges h Société des Jéfuîtes ; ce n'eit
point là une contradiâion; ce n'eft que l'in*-
trigue de la pièce: en voici le dénouement :
Les Jéfuites^ s'étoieht fait un hohneut in-
fini dans la république des Lettres qu'iU
avaient éclairée par d'excellens ouvres
de Grammaire 9 d'Eloquence, de Poëfié ,
d'Hifloire, & de Critique : ils avoient
JoAN?iBS A Lapida. 2$
fcodu à TÊglife les fervices les plus im^
poitans, furtout en la défendant par de
uvans Traités de controverfe, & en l'é-
tendant par leurs travaux ApoftoUques.
Tout alloit bien jufqu'en 1640. : mais cette
époque lut le terme fetal de leiir gloire :
elle alla malheureufement fe brifer contré
VAugufiinus Cj^ii parut cette année. En décla*'
tant la guerre à cet Ouvrage, les Jéfuites
ternirent en un moment Teclat de toutes
les grandes aôions qu'ils avoient exécu-^
tikts dépuis la naiflance de leur Compa«
gnie. Le P. ^Avripiy parlant des pre-
miers mouvemens que fe donnèrent à
iLouvain le; Défenfeurs de Janfcnius , dit
que >> le Père Jean de la Pierre , Préfident
>>du Collège de Prémontré à Louvain^ fe
>^ déclara hautement pour lui dans un dit*
» cours qu'il prononça le jour de fon an-
)>niverfaire, où. il préconifa fort fa doc-
»trine &' fe$ vertus. 'y> Cet Ecrivain
ajoute » qu'un Hybernois , nommé Jean
v^SyrinUh^DoSieuT Lovanifte , le fecon-
»da , &c. » Mais un. Préfidept d'un col-
lège alors peu coniidèrable , & fimple ^
Bachelier en Théologie , tel qu'étoit le
^. de la Pierre 9 avoit fans doute trop
peu de crédit poiu* contribuer beaucoup
à l'établiffement de la doftrine de Janfe-*
nius : ce furent les DoÔeurs Fromond\
Sinmch^ Van Viarun ^ &c. qui jouèrenf
les grands rôles dans cette afiaire.
»6 JoANNES A Lapide,
2. S. M. Tercjïa DoSricis Doclorum En^
tomium , dicium in umplo RR. PP. DiJ^
^Iceatorum iS* oSobris iS^i. Lavan. Jac.
Z^tgtrs y 1641. 4°' pp. 43. Ce difcours
ÎE valu à nôtre Auteur une place dans TOr^
dre des Carmes , que le P. Cofmt d< VU-
Ikrs lui a accordée fort gratieufement j
quand on réimprimera fa Bibliothèque ,
on y pourra rayer l'article Joujincs à La*
pidty fans que fOuvrage en fouiïire beau-
coup.
3. II a fourni des mémoires à Sandcrus
pour Thiftoire de TAbbaye de Grimbcrg.
KT' Sandcri Chorog. ô\ Brab. T.IIL ult. éd. p.
Ï47— 1 49. Le P. d'Jvrigfjy , M^m. Cbronol &
Dogm. IL 1-^7. I48, Mém. envoyé de Grimberg^
"^ean van Wanray 3
PRâxRE , ET Licencié ea Théologie ^
étoit Doyen de PEglife collégiale de
;$*. Martin de Cranenbourg dans le Duché
de Clèves en 1666., lôrfqu'il dédia à fon
grand bienfaiteur Philippc-Guillaume, Duc
de Juliers , &c, im ouvrage intitulé
Hifioire de la Croix miraculeufe de Crânera
hourg. Imprimie pour t Auteur^ En Fla-
inand, (tf) 1666. \%?* pp. z6o. Cette
(tf) Hifloria Sf Crufis Crarunhurgtnjts , cfit gronAêlick$.
^ifihryvingc van *x ofiiu mirakclcujc Çn^S'iêdt tçt Crt^
^fnburch..».9
Jean VAN Wanrav. £)r
Croix nit trouvée en 1308., & placée
àsBS l'Eglife , dont j'ai parlé. V/anray
pafle légèrement fur ce qui la regarde , &
«mploye les trois quarts de fon livre ^
prouver la préfençe réelle contre les Cak
yiniflés.
ttJ^* Tiré de cet Ouvrage^
Jacques Je Gat/3 ou Jac. Gaîus,
F Ils d'un autre Jacques de Gay , naquit
dans la petite ville de Hondfchot ea
Flandre avant la fin du XVI. fiècle. Il
^oit en 161 1; Régent d'humanités & Prin-
cipal du Collège de Fumes ; c'eft tout ce
5ue les Bibliothèquaires nous apprénent
e lui ; fon petit ouvrage nous en dit aut
tant : on m'a mandé de Fumes ^ mi'il en-
tra, dépuis dans la Magiftrature ae cette
ville 9 & que le 16. mars 1639. ^ ^^ ^^
premier Confeiller-Peilfioiiaire de la ville
& Châteleiinie de Furfies. Le 14. mai'$
1656. on le mit au rang des Confeiller^
de la ChambrerMipartie , établie pour un
tems à MaUnes en confèquence de la Paix
de Munjkr. Comme il étoit alors danS
Im âge aflez avancé, il y a lieu de croire
qu'il ne pouflk pas fa dafiiète beaucoupi
plus loin. Jacques de Gay étoit Poëte|
OratètiiTy & JurifccHiful^e^
»3 jACi^UES DE Gay.
On a de lui
JDics géniales f^ vulgb Bacchanalia Jacobi
4e Gay , JilU > Hondifcotam. Duaci ^ Pe^
trus Avrqy ^ 1611. ix?- Dédié à la Ré-
gence de Furnes. Cefi un Difcours élpr
iquent contre le luxe^ &: les excès de
pouche*
ff?*' Sweertius^ 36a. Vah André ^ 410. Mém.
envoyé de Furnes ; je crains que le Penfionaire
de Furnes ne foit wèrent du Kég^t dliumar
nités.
n
Nicolas Bonaertf
NE A Bruxelles en 1563. entra au
noviciat des Jéfuites à Trêves en 1 5834»
agç de 19. ans 9 & fe lia à 1^ Société
par la profeffion des qujitre vcpux en 1 599f
Après avoir epfeigné la Philofophie à
Douai y & la Théolode à Louvain^ il paflk
<en Efpagne , où il ht quelque féjour ; ôç
il étoit en chemin pour révenir en Flan-
dre, lorfque la mort le furprit à Fallor
dolid le 9. mars 16 lo. dans ia 46® année.
Ce Père avoit vécu d'unç n^anière fort
édifiante : il avoit beaucoup de mémoire
& de pénétration ; Sweertius , qui le coi\«
poiflbit pj^rticulièrement , & le P. jiler
eambe doutent {% perfqqne de fon t^ms V^^
Nicolas Bonaert. 29
tarpaSé du côté du génie. Nous avons
de lui
!• Concio funcbris in exequUs Scnnijpmm
GrcgoM Maximiliana , CàroU Archidudà
àufiriit filià , habita Bruxtllà iS. deccftiiris
anno iS^y. Brux. Rutgcn Velpius ^ '599*
4®« pp. 14. Cette Harangue fot pronon-
cée en préfence des Arcmducs jilbcrt &C
IfabelU. La PrinceiTe Grigoirù-Maximiliennê
étoit fiancée à Tlnfant PhiUppc ^ dépuiir
Roi. ,
. 2. Érihvé Apoloff,t iù cutit de N. D. de
Montaigu. Imprimée en Flamand & eh
François : mais fans nom d'Auteur ^ de
même que la pièce précédente.
3. Hiftoire de la Pajfiàti de K. S. /. Cj
iraduite de VEfpagnol du P. Lotus de la
PalmaQéMte de Tolède) en Flamand, {a)
Les Bibliothèquaires ne parlent point de
cette traduâion du P. Bonaert^ non plu!i
ipLC de la fùivante. Je ne fçais (juand el«
les parurent pour la première fois ; elles
eût été réimprimées à Anvers chez CorneilU
Woons ^ 1662^ I2<>'
4* Lt bon & le mawvais ufage de la Sainte
Communion^ traduit du P. Louis de la Pat^
ma. \by
A. Mare non liberum , Jive demonfiratio ju*
ns Lujitanici ad Oceanum & Comtntrcium
(4} HiJUrU van de PaffU Oiit Hêtre Ttfu Chrifi; over*
^fufet uyt Luiçvicûs de ^almd » door P. I^ieol, Bonaert,^
(h) Chebruyck en mishruyck van de H, Communie > ter*
éuii vyf£ud. de PMmâ, door P. Nie, Sonairi,
s© Nicolas JioNAfeRt.
Jndicum* En deux parties. Le I^. ^U^
gambc dit qu'on trouvoit dans cet ouvragé
une profoiide connoiflance du Droit , de
THiftoire , de la Théologie , & des bel-
les-lettres. Il n'a point vu le jour, &c
l'Auteur n'eut pas apparemment le tems
de l'achever, le Mare liberum de Grotiuê
qu'il attaque, n'ayant paru qu'en 16004
peut-être moins d'un an avant la mort au
JP. Bonacrt.
(
€26.
Euftache à Straax^
RELIGIEUX de l'Ordre de S. Benoît 4
& Prieur de l'Abbaye de S. Jacqiui
de Lïïgt^ vivoit vers le milieu du XV»
fiècle , autant que j en puis juger par lef
rang qu'il tient dans une lifte chronolo^
gique deS perfonnes diftinguées que ce
Monaftère a produites. Eufiachc a écrit
In Regulam S. BcnediSi. Ms. dans ctf
Monaftère.
^ 03=" Fomagc LitUr, de deux Dénèd. de S. Maur^
il. 174^
it
Jacques Dejpars, ou Jac. de
L'Un des plus anciens Médecins origi-
naires de nos Provinces, (a) nâauit k
Tournai (^) vers la fin du XI V, fiècle.
S'étant rendu habile dans la Médecine du
tems, il parvint à être Médecin de Char^
Us FIL Roi de France , & enfuite de
Philippe k Bon , Duc de Bourgogne ; ce
fiit' apparemment ce dernier qui le pour-
vût de la place de Chanoine & Trélorier
(a) Le pîus ancien <;ueje connoiiTe, eft Robert dt Douaig
Chanoine de Senlis » K Médecin de la Reine Marguerite dû
Provence » femme de S, Louis, Suivant TAuteur récent ,
fpie je cite au bout de cet article , "i\ fut alTez &ge pour
ne pas écrire dir la Médecine » & il eut le fecret de gagner
aflèz d'argent pour fonder la Sorbonne. Ce dernier point
éft faux : il eft vrat feulement qu^il fut Tun de ceux qui
contribuèrent le plus à rétabMement de cette Maifon devé*
nue fi célèbre : les autres furent Guillaume de Brai, Doyen
de LaoTi y Geoffroi de Bar , Doyen de N. D, de Paris , dé-
r s Cardinaux « & Guillaume de Chartres, Chapelain de
Louis i aidé de leur fecours Robert de Sorbonne , { vil*
lage du Rhételois , diocèfe de Reims ) Doéleur en Théolo-
cie, fonda le Collège qui porte fon nom, en lîn» Voyer
fe petit Di£Uonsûre Hiilorique de M. Ladvotat » r, Sor*
honne,
{b) Ceft ce qu*il dît lui-même dans l'Ôuyrage rt, 2. Eg»-
Jacobus De/pars de^ Tornaco , Magifter in Medicinâ Pari"
pus ^ expojul ad longum totuth primum Uhrum Canonis Avi-
€ennx» incipiens anno Domini 1432. , &fniens anno 14^3*
Ainfi Jean Kiolan ( Recherches fur les Ecoles" de Médecine
ée Paris & de Montpellier , p. 170.^ a tort de prétendre
qu'il étok Parifien.. fl eft miénx fonde à foutenir quM a eu
»our éditeur Jacques Poncedu , qu'il dit aufTi Parifien, , 6c
Médecin' de la faculté de Paris , quoique les Médecins d#
/ Montpellier foûtiennent qu*il étoic de la leur.
s* Jacques DbsparS. /
de la Cathédrale de Tournai. Quelqiiei^
iins (c) difent qu'il mourut dans cette
ville vers 1465. : d'autres prétendent qu'il
vivoit encore en 1480. Quoiqu'il eni
foit, dépuis la fondation de la Faculté de
Médecine de Paris jufqù'àu XV. fiêde ^
il n'en eft forti prefqu'aucun Médecin qui
ait mérité qu'on confervât fon norn^ (^J
& Defpars eft le plus connu de tous»
Nous avons de lui
I. Glojfa intcrlineaiis in PraSkam jilexàfp'
dri» Lugd. 1 504. jf*
• %• Expta^
ic) Manfftt. f
i \d) C'étoit quelque chofe ^'admirable que les Médeem^
^e Paris de ce tems-la : ils ëtoient célibataires, comme tous
les autres membres de PUniverfité, la plupart Prêtres, flc
prefque tous Chanoines. Ce ne fut qu*en 1305. qu'on ren
ïuCi aux Prêtres Tentrée de la Faculté. Eu y entrant , Ûf -
«bjuroient la Chirurgie comme un art indécent pour eux : ils
ne vi(ito!ent point les malades, & fe contentoient de don-/
ner des confeils fur les maladies^ Ils étalèrent d'abord leurf
fecours dans TEelire de N. D. Quelques malades s'y traî^
noient Jufqu'au Parvis : d'autres y envoyotent leurs urines^
6cc. d'autres enfin confultoient les Médecins par écrit , oa
Dar la bouché d'un témoin de leurs fouf&ances. On Uf
dans les Regitres des Chirurgiens de Paris que yets la fia-
^u XV* fiècle,. en portant nTurine à un Médecin pour en
^ juger, on lui bailloit un Carolus pour ce qu'il ordonnoit
tt médecine de ficco rofarum^ J'ai vu Maître Taequet, Doc-.
«i-teur.de Parix ,>« ajoute l'Auteur ,/» qui avoit trots crocs :;
M en l'un étoient enfilées des recettes de Médecin^ dt fueço
w> rofanm & de Diaearthami ; au fécond étoient des Or*
H donnances pour des (aignées , & au troifième pour des clîT*.
M tères. Or quand par une petite fenêtre qu'il avoit à fa (aie,
M il avoit jugé ce qu'il falloit au malade , u tiroit de l'un des
n crocs la recette pour la faignée» ou pour, la médecine |.'
•I aînii ils j^enoient leur vie honorablement » au lieu qu'aUf^
«^jourd'hm ils, veulent aller voir les malades; 8p poiv «M
n Carolus qu'ils «voient, ils ont un quart d^écu*»»
Jacques GbsparI 3^
i. Explanatio in Avicennam ^ unà currt
iexiu Aviccnna à fi cajiigato & cxpojîtoi
lugd. Jokari. Tfefchcl ^ 1498. foL 4. voL
Ce commentaire, où Ton ne trouve que
des fubtilités dignes d'un ignorant .Scho-
laâique , eft un tiflu de lambeaux pris de
^alun 9 de Rhafis ^ & de Haliabbas*
3. Expojitio fuptr CapituUs^ videlicei de
fegimînh ejiis , quod comcditur & hibitur ,
^/7. & de regimine aquœ & vihi VIII. Do3r.
il* fin j. primi Aviunnm : de quitus rmlld
ftr Jacobum ForoUvienfim iàventa ejl erudi-^
tio. A la fuite de Jac. Forolivienjîs Ex^
fôjîtib irl primum Avicenna canojiemé f^-
tut. OSav. Scotus y 1518.^/.
4. Sttmmuta Jacobi de Panibiis , per àU
fhabetam ^ fiiper plurimis remediis ex ipjîus
Mcfiie abris excerptis. DaniS un Recueil in-
titulé : Dhi Mefueviia» DoBorum drtis peo^
me (de la Médecine) cognominui Canônéà
UniverfaUs divi Mefiie de confôlationè medici*
narttm^ &c. Lugd. Anton, du Ry ^ Ï52.3*
petit inriT,. Goth. UOuvrsge, dont il s'a-
git ici, eft de 19. pages; e'eft un Diâio-
naire de Recettes , dont voici les deu:^
derniets articles 2 Fermes octidurUf qui
funt in auribùSj oleum de nucleis perjicorum^
& oleUm be/iediâié Fenarum orificia aperii
àlmm philofophxirum. It. réimprimé aved
Jficobi de Dofidis Promptuarium Medicina^
Vifutus^ apudJuntas^ 1576^/0/^ It. av«€;
Toifi. VU C
54 Jacques Despars.
Alphonfi Bertocii Mechodus curativa. LugiL
Jac. Fabcr^ 1589* ^^^"
5. Invtntarium feu ColUBotium Rccepta*
rum omnium medicaminum ^ confeclionum ^
pulverum^ pilularum^ tmplajlrorum ^ unguen*
torum , oUorum , & aUorum cuivis ufui rc^
ftryandomm. In-^^P' oblong , fans date ,
fans nom de ville, &c.
6. Excerpta di Balneis. Danjs le Recueil
de Fcnife , fur les Bains, p. 352.
fiy Préliminaires du n. 4. Mangeti Bibliotk
Script. Med. IIL 446. Hift. de V origine & de»
progrès de la Chirurgie en rrance^ Paris ^ 1749*
r. I. fio-aa- 39. 40. Le Moreri de 1760. letut^
f.ïoi.
Pierre van den Brugge, ou Petrus
de Ponte ^ ou Pantanus,
ÉToiT DE Bruges^ où it naquit danf
le XV. fiècle. Il firt furnommé VJ^
veugle , parce qu*il perdit la vue à Tage
de trois an? ; ce qui ne Tempêcha pas d*ac*
quérir beaucoup de favoir. Il parcourut
diiïcrentes provinces , tantôt fouffi^ant les
fuites de l'indigence dans laquelle il étoit
né, tantôt recevant des préfehs, ou gag-
nant à inftruire la jeuneile de quoi ie ti^
rer au moins de la mifère. Enfuite il s'é-
tablit à Paris, où il fe fit honorer & eC-
timer par fes travaux littéraires. Il y fleu«
^^ôk en 15 14. , & il y étoit mané dé-»
plis plufieurs années avec uile femmes
-"ien née , dont il eut quelaues enfans.
1 y avoit alors vingt ans qu'il enfeigqoit
publiquement dans TUniverfité de cettd
"^ille, employant chaque jour fix heurei
à fes leçons : il avoit déjà publié trente lî^
Vres , & n*avoit aucun Mécène eh Fran-^
^e , quoi qu'il eût fôuveint dédié fes Ou^
Vrages à des grands , & qu'il leur en eyit
t>ré(enté des exemplaires propreméiit i-e-«
liés , fans en avoir jaifiais reçu aùam bien*
fait. Ceft qu'il n'aimoit point à flatter^
iugeant ce métier indigne d'un efprit no-^
ble & bien fait , quoi qu'il n'ignorât point
<ïue c'étôit l'unique moyen de plaii'e^ Il
nous dit lui-même qu'il n'avoit point d^au^
tre proteâeur que J. C. j en qui il àvoit
tais toute fon efpèrance : qu'il ne poUtoif
déguifer la vérité , qu'il préfèroit lé Vrai
i Futile ) rélevoit la vertu ^ rabaîflbit iô$
"^ices , déclaroit la guerre aux voluptés ^
& recommandoit toujours la piété & l'a-^
mour dé la religion : enfin qu'Amateur'
de llionriêteté & de la probité, il ri'écri^
Volt rien qui pût bleffer l'une & l'autre ^
^ qu'il méprifoit fouverâînement toitt ce
JÀ eft vain & dangereux. Voici ceux dé
^es ouvrages qui font parvenus à tm QOtk*
'^iffance i
h Jinfuei Liicahl Phdffaiidi cuiti Adn(h
^îoncfamiliari &pcllucidd. Parif. 1 5 î x* i a«^
G %
36 Pierre Pontanus.
!• Pétri de Ponte , ceci , Brugenjîs , u
comparanda Genovefeum ; Poëma de laud
hus divce Genovefes. Parîf. G. h Rougt
1511. 40- Ceft ainfi que ce Poëme e
marqué dans le , catalogue de la biblioth
que du Roi de France Y rtSc^S. Dans
Moréri de 1760. on marque : Genovefc<
libri IX. j' Carmen. Parif. apud Dionyfiu
Rofcium , 1 5 1 !• in-S^'
3. Petii de Ponte, Cœci , Brugenjis , Eci
ga X, hecatojlicha , ad Carolum Archiducs
Aufiriœ. Gandavi y 1513. 4°' It. Par
Dionyf. Rofcius.
4. Petii de Ponte , caciy Brugenfis , p^
ma & fecunda Grammatica Artis Ifagoge;^
Felicem de Ponte , fuum primog^nitum , in
prejfa Parif. cùrâ & fumptibus Dionyjîi Rq
cii Bibliopolœ.^^.. 1514* 4^' It. fous ce t
tre : Duplex Grammatica artis Ifagoge , i
todem miiltis locupktata fchematibus. Pan
Ambrof. GyrauU y 1517. 4°* Oh lit dai
Touvrage même : P. Pontani.... Gran
maticce Artis pars prima , oHo fuccinSis à
rempta capitibus ; ejufdem nuper locupUtOi
cura, adJeSifque quarto (capiti), ubi opt
vifum ejlj tejlimoniisé Parif. Ambr. Gyrauà
1518. 4^- Pontanus adreffe ce livre
{^s écoliers; dans la Préface il attaqi
Defpautïre , qui l'avoit repris fur la quai
tité d'un mot. '- Ejufdem fecunda pa
Grammaiic(Zy undecim dirempta libris. Pan
1519, 40' Dédiée au Chancelier AntM
Pierre Pontanus. 37
<& hat. On trouve à la fin des vfirs de
l'Auteur à Jean de Bourbon^ où il apprend
par quel accident il avoit perdu la vue
à l'âge de trois ans. Ces vers font affez
mauvais , auffi bien que d'autres qu'il
adreffe à fon fils aîné , Parifien.
5. Apologia in cçs qui pUraquc divini Sa*
^rificii vocabula & finfa perperam ufiirpant ,
fi* ohjlinatis fuis crroribus pcrtinaciter inha^'
Ttnt. Parif. Joan. LambertuSy 1516. 4*^-
6. Pttri Pontani Ars Vcrjificatoria , Jîmul
6" Acuntuaria; adjbidiofam PoUmonii (Granv
matici) laboris juvmtam. Parif. 1510. It.
liid. 1519. & 1Ç38. & 1543* Les deux
dernières éditions font plus amples, &
plus correâes que les précédentes.
7» Pari Pontani liber Figurarum , tant
Oratoribus , quàm Po'étis , vel Grammaticis
^ceffariarum , duo JiiccinSh compleclens ca^
fita; cum recnminationc in Advcrfariitm,
fanf. Ambrof. Gyrault , 1 5 IQ- 4*^* L'Ad-
verfaire , dont il s'agit , eu encore Jean
Dcfpautère , qu'il pouffe avec beaucoup
de force, en lui adreffant à lui-même cette
feponfe, où il fait de grands éloges d'E-
''^fmc , & de Jacques le Febvre ô!Etaples*
J'ignore la date des ouvrages fuivans.
8. Carmen de ab'uu & reditu Pacis. Pa^
n/! Jod. Badius Afçenjîus.
9. ^Sabitifera Conjejfionis Erudido Pétri
fontani , cœci , Brugenjis , decem & oSo
pmita conjiderationibus ; ad Felieem Pon*
C 3
^8 PlERRlS PONTANU?.
fanufft^ fuum pnmqgcmtum. Pari/. Nic^^
Puprç^ fumptib. Joh. Parvi & Bern. Auhry^^
ffi'4^f pn vers & en profe.
IQ, Parœmia , Gallico §r Lapina f^mo'^
f^ç çQnuxm^ Parif. ^®t
05* Samferus, dç flrugenfib. 68. Sfuecrtius,
63% Fal, Andréa 757. 758, Le Moréri de
1760. Lett. P.p. 467. 468. citant l'AïS verfifii-
çatoria de IÇ Auteur ^ fes vers à [on fils imprimé^
dans fa a< partie de fa Grammaire , & D. Li*
fort , ^in^Hlartt^s liijl. & Litt. T. ///.
Henri-Phili^on de Hautecour,
F\is aîné de /etf/i PkiUpon , feigneur
de Moritç^r^cr , & ^Elifabeth Ba^in •
(oug deux de ramilles nobles & ancien-r
nés , pâquit à JP^cA^ ^ bourg de la baffq
Nprm^die à 3. ou 4. lieues SAyrançhts^
le ç. feptembre 1646. Ses parens , qu|
fuivpient 1^ religion P. R., l'envoyèrent
âgé de p. ans à Saumur ^ qù il fit en fijç ^
^ns fes humanités fous la conduite du fa? \
vant Tannegui le Febvre. Ayant été reçu ^^
^rAçadèmîe en 1661., il y étudia en Phi-?
lofopbie fous Edenne Gayjfîn » & Jtat%
pr}itty ^ y prit le grade de Maître-ès-Arts n
en 1664. ; après quoi il fit dans cettQ
Univerfité des leçops de Philofophie à la
place de Robert Çhoilet ^ qui fut appelle
\ Çénhe^ Enfuite il s'appliqua à la Thépr
^^:-W^f:
Henri-Philipon de Hautecour. %9
1^ & aux langues Orientales. On le
& AfiniAre de Saumur le iz. novembre
Ï671., & il exerça cette fonâion jufqu'au
18. mars lôyy, qu'on le donna pour Col*
lègue à Etienne de Brais ^ en qualité de
Profeffeur en Théologie. L'Académie de
Saumur ayant été abolie par ordre de
Lom XIV. au mois de janvier 1685.,
nôtre Auteur obtint le 21. février fuivant
la liberté de vendre fes biens, d'emporter
lt% rteubles , & de fortir du Royaume.
^ D arriva en Hollande le 7. février 1686.
On lui offrit bientôt une place de Minif-
tre à Déventer , & un pofte femblable , ac-
compagné d^une Profefïïon de Théologie,
. à Abddelbourg. Il préfera une chaire de
cette fcience, qu'on lui préfenta dans l'U-
oiverfité à^^Franequer le dernier mai de
la même année , & y prit le bonnet de
• Doâeur environ quinze joufs après.
J^y^xit rempli (es devoirs de Profeffeur
.teûpit par fes leçons, que par des exercices
pt^lics & particuliers l'eipace de 30. ans,
4 fut atteint le 25. oâobre 171 5. d'une
apoplexie, qui l'empprta le 30. du même
mois âgé de 69. ans. Campïge Fitringa
4i|i fit une Oraifon funèbre. U avoit
i^oufé vers 1673. Hélène Perroteau^ fille
\ yPun Avocat de Paris ^ laquelle mourut à
\ ''framqwr en 1689. lui laiffant plufieurs en-
' £tiis, dont il ne lui a furvécu qu'une fille,
" mariée en 1709. à Ifaac Lamigue , Minif-
^ C4
4© Henrt-Philipon de Hautecour.
tre de TEglife Wallone de Leuvardc. En
1696. il s'étoit remarié avec Louift-Maur.
fiutu VHuilliir ^ Dame de Chalandeufe,
Pourgiiignpne , qui mourut le 27. mars
171 1. Il a eu de ce dernier mariage
une fille nommée Hmr'utterSufann^^ Nous
^vons de H. P. de Hauueour :
!• Dijfenatio de Myfierio Pietatis ^ ad la-^
çum /• 77/72, ///• iC Franeq. JoK Gyftlaar^
1689. 4®'
2. Diffenatio ad Oraculum Gemf. Ilh
|i. Franeq. 1689. 4®-
3. Dijjertationes de Symholo Apofiolito^
Francq. 1691— 1692. 4^- It. fous le titre
de Difquifîtia de Symbolo f&ç. Âmjt. I702,
40- fans nom d'Auteur.
4. Diffenatio de Peccato in Spiritum Sanç^
tum , ad Marc. JIL 2,8^ %^. 30. Franeq^
1702. 4®*
5. Diffenatio ad hifioriam Damoniaci à
Çhrijlo fanati , Marc. Vh i-'ZO. Franeq^
1704. 4^- '
6. Differtatio de Lege. & Euangdio , ad
Joh. I. ly. Franeq. 1706. 4°* It. Ibid^
1710. 49-
7. Controverfiarum de Religione brevi£tnu^
^ynopjis^ Franeq. 1709. 12°'
}^ Vmmct^ Athcn.Frif.iA%''-({&'èx
)^^
4ï
Guillaume JJflorff,
RELIGIEUX de l'Ordre de S% Brigitte,
né vers 1650. > prononça fes rœiuç
au monaâèrë de N. D. du Mont-Sion ât
Ç^fu le 23. pôobre x667*, ôc fût long*
tcms employé ià enfeigner la Philofophi^
& la Théologie* dans cette maifon. Il fut
enfuite durant fept ans Procureur général
de fon Ordre à Rome y & il s'acquitta de cet
emploi avec beaucoup de foin. On lui
! cofifia encore la direâion des Brigittines
I ^ Koudtwaur (4) proche Boifltduc : mais
L fcs PP. Brigittins ayant été obligés tfabaiv*
i Amner ce lieu, &, s'étant retirés au vil-
\^t ^Hoboquc y OM Hobokeji près d^^-
^^s, fouhaitèrent de Tavoir pour leur
Siçèrieur : il fe rendit à leurs défirs,
l^ ^i qu'avec beaucoup de répugnance, &
^yant gouverné ce monaftère avec autant
^ charité que de zèle & de prudence Tet
; Nce de trente ans , il mourut d'une manière
^fiante le 13. août 1723. Il a publié
Saptia PcrjfkSionis y id tfl ^ Sentenna ex^
,^ta ex Revclasionibus Scraphica M. Bir^
^t<z ^ ifi hunç ordincm pra Jin^U^ anni
(«) Ce monaftère fut fondé en 1434. par une Dam«
^i&mée MUU de Camptn , qui en (ut la première Prieure,
' ^ ctojs qu'il étoit pour des Brigittins & des Brigittines^
: ySjJ« tous, ou prefc^ue to^9 cçii^ ^e cet Ordrç vrm ^
l
'Il
4ft Guillaume Alstorff.
diehus redaSa , & occurrend Euangclio adap*
tatiz per GuiL Aljlorff^ Ordinis S. Birgitia,
Monajleriorum S. Maria ad Aquas FrigidaSp •
& S. Maria ad S. Crucem in Hobokcn
Priorem ^ ^. Theologùe Profejjonm tmtritum.
Arav. Joanrus Paulus Robyns ^ 1711. 16®»
05* Hartzheim , 339. ex commentariis Pétri
Wacbterèdunck Birgittani Colonia profe0.
Henri Bat en y ou Henricus de Maliniss
AINSI NOMMÉ parce gu'il étoit na»
tif de MaUnes 9 vivoit vers la fin
du XIII. fiècle, comme il paroit par
la Lettre qu'il écrivit à Gui de Hai*
naut, Trèforier de la Cathédrale de Liège ^
qui fut élu Evêque SUtrecht en 1301.
Jienri fut Doâeur en Théologie , & Chan»
celier de l'Uni verfité de Paris. Le titre
d'un de fes ouvrages nous apprend qu'il,
étudia l'Aflronomie , & qu'il demeura
quelque tems dans la ville de Fe{ ^ oii
cette étude étoit fort cultivée de fou
tems. Il fut auffi Chanoine &: Chantre
de la Cathédrale de Lilge. Il paroit que
les Mathématiques & les matières de
Philofophie furent le principal objet de
fon application,
n, Speculurri Divinorum , & NaturaUum
^ fuommdam^ Ms, chez les Chanûines-Re*
^
Henri Baten. 43
fpSS0t9 <le s. Martin h Louvain. It. à
fMAxdcy^ ,de Tongtrloo , &c. Ceft un
Ouvrage, divifé en dix livres , oh TAu-
fetit(pour me fervir de fes termes) traite
lie la connoiflTance des Etns Divins intcl^
feSuels y & difcute les principales quef*
tiens de la Philofophie de Ton tems. Il
f Y traite auifi de la Mufique.
t . &. EpijloUi ( ou Epijiola ) ad Guidonem,
i ffannonia Comium. Ms. au Vatican T.
f fV. zi^i. avec TOuvrage précédent.
y. libif introdu^orius ad judicia Afirola^
ui à M. Hcnrico de Mattna in urbt Ftu
à l^àpjiç dans la Bibliothèque de «y,
/\q^ Ceft apparemment de cç livre
qu'qntend parler le Mariri de 1740., lorf-
^'ii dit que Hmri Battn démontra les
^^treurs 4ç^ TahUs Agronomiques du Roi
^^fhanfi.
fST Fah Andr6^ 34a. 343. Lt Moreri d^
1:^40. & IIÎ2. (Ces Auteurs difem peu de
j^tûTe.) Sandpri Bittkth. Be/gica Ms. IL 154,
fitôf Montfaucon^ Bibh Bibliotbccar^p. io6«
iPiern ^Dorés ou Pet, Auratus^
ou Deaurafusj
IIJ'ÊTOIT POINT de S. Pol en Artois^
JL^ comme Tout cni Fcni de Locre^Sweer*
^^ f^êlki Andri^ & ie ?• U Lon^^
44 Pierre Doré.
mais SOrUans ^ où il naquit vers 1^ ^
du XV. fiècle. U entra dans l'Ordre ^^
S. Dominique à Blois environ Tan 15' ^^*
Son noviciat fini , on l'envoya pourfiii ^^ ^^
fes études à Paris; il y étoit en Licer"^^^
en 1530. & 1531., & il eut le oJ^^i^^^^^^.
rang entre vingt-huit Licenciés le 30. j^^^^^
vier 1532. Après avoir enfeigné quelqr^
Uxù% ht Théologie au couvent de S. /<i^^'
ijucs y il fut élu premier Régent d*étud^^^^»
de la même maifon au chapitre tenu
JDinan en Bretagne le i. mai iî39* ^^^^A
ans après il affifta en qualité de fecon^^
Défimteur au chapitre tenu dans la vill^^^
du Mans , étant alors Prieur du couvenT
de Blois. Ces fondions ne rempêchè— -^-^
rent pas de vaquer au miniftère de la^^
Chaire , qu'il exerça dans les principales^-
villes de France , dans un tems où Thérè— ^^
fie commençoit à infefter le Royaume^-
Claude (U Lorraine j premier Duc de Guifc^
& ft femme Antointtxt dt Bourbon^ filles'
du Duc de Vendôme , prirent le P. Dor^
{)our leur Prédicateur & leur Confeffeurr
e Père après avoir prêché le Carêmes^-
dans une Êglife , faifoit fouvent le foir^
une conférence dans la Chapelle domef—
tique de fon patron. Son affiduïté & fs.
bonne conduite le firent chérir particulière-
ment du Cardinal de Lorraine (^Charles ^ kt'f^
chevêque de Reims,) & de fon frèr»
louis ^ Evêque de Troyes; il gagna mêm^
Pierre Doré. 45
l*rféaîon du Roi Hmri IL & de la fa-
mille Royale. En 1557. il prêcha un
Carême à Châlons-fur-Marru^ & il s'y infi-
flua fi avant dans Tamitié de FEvêque
hromt du Bourq y que ce Prélat vouloit
favoir continuellement chez lui. Vers le
même tems le P. Dort îxxi élu & inftallé
Prieur du Val-dts-Choux , Abbaye qui eft
Chef d'Ordre dans le diocèfe de Lan*
P^^ (w) près d^ Chdtillon. Il ne pa-
^oit pas toutefois qu'il ait quitté l'hàit
<le Jacobin ; car tandis qu'il jouïflpit
^e cette dignité, il alloit de tems en
^^ms au couvent de Chdlons y où il s'é-
toit refermé une chambre. Dans {q% def
^ères années il fe défit de ce Prieuré,
Ci fe retira au couvent de 5". Jacques de
^arii y oîi il mourut le jour de l'Afcen-
fion, 19* mai, 1569*
Lifte de fes Ouvrages:
ï. Les voyes de Paradis cnjiignées pat
nofirc Sauveur /. C etijbn Evangile. Lyon^
Franc. Jufl ^ 1537. i6°' It. Ibid. Jean PiU
lehofie^ 1586. i6^- It. Paris y Jean Petit ^
1538. 1 6^* It. Ibid. Ant. Bonnemire ,15 46W
x6^- It« Rouen y Romain de Beauvais^ i6lO«
^ x6®' avec le fuivant pp. 478.
(tf) Commencée eh 1193* par im frère Convers de îa
Cnartreufe de Louvigni, nommé Viard^ & dotée par Eu*
des lîl. Duc de Bourgogne. Vidrd donna à fes Religieux
des ConiHfutions fort relTemblantes à celles des Chartreux «
i^Wc furent dépub conârmées par le Pape Momrius lU^
4lS t^iÈfeRfc Dokii
2. Les Allumtttts dit feu divin peut faire
ardre Us cœurs humains en t amour & crainte
de DUué Paris, Jean Petite IJ[}8. i6®*
It. plufîeurs fols avec le précèdent, lu
Traduit en Latin : Scintilla Divini amôris^
hoc eji , fabriU Rédemptionis tioflra ekerci-^
tium.i... Colon. Conr. Butgenius , i6iié
^, Le Collège de Sdpiehce fondé eh tU^
niverjîté de Fer tu, auquel s*eji rendue Efcotr
liire Madelaine , difcipk & apoJloU de Jifusi
Paris ^ Ant. Bonuemïre ^ ïï39' ^*^' I^»
Ihid. Jean de BrouiÙy ^ 1546. i6^* pp^
400. It. Douay y Balth. BeUïrè^ ï598* ^6*^
It. Traduit en Latin : Collegium Sdpiendà
fundatum iri Univerjitate Virtutisé Colom
Richard. Kuickius, 1606. l6^*
4. V Image de Vertu , dlmdnfirarU la pet'
feBion & JainSe vie de la B. Vierge Marie f
Mire de Dieu ^ par Us Eferijftufes tant de Pan*
eien que du nouveau Tejlameni. Paris, Hie^
rofme de Gourmont , 1540. ii^* It. Ibidi
Oudin Petit ,& Jean Ruelle, IÇ49. ii°* It.'
Ibid. Gilles Courbin, 1559. I2^* It. Ibid*
Gabr. Buon, 1560. ii®- It. tbid. EJBenné
Grouleau^ ^559* & 'ï^9' '2^* I^* ^^^*
tlicolas Bonfons , 1588. liP' pp. 816.
J. V Arbre de vie appuyant les beaux lys
de France, ou font mis en lumière les hauùs
tiitres ^honneur de la Croix , avec les Odei
&^ Complaintes, &c. Paris, Jeary Foucherg
1541. IIP*
Pierre Doré. 47^
6. Dialogue inJlruSoirc des Chnjliens m
ta foy , ejpiranu , & amour en DUu. Par-
risj Denys Janot ^ ^542- '6®' Goth. pp*
551. non chiffirées. ' It. Avec la Pajîon
Je Jijus félon Us qiàure EvangcUJles.. Paris ^
f Jtan Ruelle j 1566. l6®- It. Ibid* Ara. Bon*
nemh-i, 16^* L* Auteur en parlant ici du
Sacrement de Pénitence, reconnoit là né-
ceffité de s'y difpofer par l'Amour^
7. La défloration de la rie humaine , avu
la àfpojhion à dignement recevoir le S. Sa^
trônent y & mourir en bon Catholique ; avec
U Sermon fiinUre faiB es exiques de feu Mef
fn Philippe Chabot y gra^ Admirai de Froncée
[ fms, Jean BrouUly, 1545. 16*^ It. Ibid^
,^ Cuil. Thibouji , 1548. l6°- ÎU Ibid. Jean
\Riulk^ 1554. & 1561. i6^* pp. 38}. It.
ilfU. EJlUnne Grouleauy 1556. 16®^ Dédié
à Loyfe de Bourbon , Abbeffe de Forucvraud.
8. La célejle Penfee^ des grâces divines ar*
^Jee y ou font déclare^ les fept dons du Se
offrit ^ & la manière de les demander à
Jiieu. Paris ^ Jean André y & Jean Ruelle f
1^43. Il®- pp. 318. It. Ibid. iidemy i')'^6^
Uo- Dédié à Marguerite de France y fille
•ïni^ue de François L Cet ouvrage eft
pieux, & bieA écrit pour le tems.
9. Paradoxa F. Pétri Aurati y DoBorîs
*ieologi ordinis Pradicatorii y ad profligandas
^refes ex D. Pauli ApofioU epijlolis feleclay
^^^ebtSabilibufque SS. Patrum firmata ujlimo^
^Wif, ^Parif.Joes de Brovilly y 1543, I2«-
V
48 Pierre DorÊ;
pp. 791, On trouve au bout r Ai Phi^
lofophiœ Chrijliand^ candidatos in Panjicr^
cœnobio Exhonatio , où le P. Dore dit qu^i^
avoit expliqué toutes les épitres de S. Pa^.
au couvent de S. Jacques. L'Ouvrage ^^
dédié au Cardinal François de Toumon.
10. Le Livre des divins tén^fices ^ ^nfi^^
, gnant la manière de les reconnoifire. Jv^^
C information de bien vivre ^ & la cohfoU^^^
tion des afflige^ j Jelon qu'il ejt comprins a^^
Pfalme XXXIII. de David , qiâfe commence •
Benedicam Donûnum. Paris ^ Jean Ruelle >
1544. ii<^- pp. 301. Jolie édition. UAu--;;^
teurdit nettement, au bout du livre, qu'i — *
t& natif d'Orléans , & profès -de Blois^
— Le fécond livre des divins bénéfices y ou ejT
amplement expliqué le Pfalme Davidique Cil.
Benedic anima mea Domino. Ibid. Idem
1569. ii«>v .
11. Le Cerf fpirituel exprimant lé faii
déjîr de Vame d'efire avec fon Dieu , felo
qu'il ejl injînué au 'Pfalme de David XLI^ ^
quife commence : Quemadmodum dejîderat cer — ^
vus. Suivi de FAdreffe de régaré Pécheur ^^
contenant Vèxpofîtion du Pfalme pénitentiel g ^
Miferere mei Deus. Paris ^ Jean Ruelle
Ï544. i6®- pp. 608. L'Auteur dédie 1
première- pièce à Sœur Renée de Lorraine
-Abbeffe de S. Pierre de Reims ^ dont il ù
dit le Père fpirituel : &C la 2^ â Sœîir Re-
liée de Bourbon y Abbeffe de Chelles, nièce
de Louifcj dontî'at parlé plus haut.
II. /-
jPiERRE DOR^. 49
' . ii. La Miditation devou du bon Chrejiun
jir k fainS Sacrifice de la Meffe. Paris -^
^emRutlU^ 1544. i6°*
\^ i^. La Croix de Pénitence^ enfeigna/u la
H^rmè dé Je corifèffer; avec U cry du Piratent
^fiunu au Pfalme Péniteneiel .* De frofiui'-
^bSs clàmari. Paris ^ Jean Ruelle ^ 15454
^ - 14* X^ première partie des Collations royal^
^c^i contenant Cexpojition de deux PJalmeS
P ^^ayiiéques j, e'éjl a fçavoir ^ du XXIV. &
i "fûsf xxrï. : en Pung U Chevalier errant
f ^^Ej^^ Jon bon chemin : en Vautre U Chtva^
I ^<Ker hardy fuit la lumière qtii le coruluiS. Pa*
l *3Èf , René Avril'i Jean André ^ & Jean Ruelle^
jk546. 16^' pp. 419. . Dédiée à Claude de
^^Hfhmnei ïhxi deGuifCé — ■ — Secondé partie é. é
^^^^nlénant le trefpas du Roy des Chevaliers
^hreJBwiSy mort au liS d^ honneur en la Croix ,
*'^iw? qtte David Fenfeigru au Pfeaume XXI.
-^eus, Deus meus y rejpice in me. Avec un
^NmvU Office de Defponfaâon de la B. Vé
^^téik. Ibid. lidem , 1546. i6®* pp. 308-
vèïÈéè h, Antoinette de Bourbon ^ femme
^ IXic de Giufe , qui avoit obtemi de
^^atJlIL qu'on chommât la fête des Fian-
;^i^es de la S*« Vierge. La dédicace
%W^& à^éttc lue pour les faits qu'elle ren^
ferme.
l^i Lé Papitagé de U Brebi humaine ,
l JuoH que fenjeigne k prophète David aii -,
^tîti Pfeaume : Dominus régit me, AveC
Tw. FJ. D
50 Pierre Doré.
Vanatomu & myjlique defcripdon des mem
ires & parties de nofire Sauveur Jefus-Chrijl
Paris y Jean Brouilfy , 1546. 1 6°' It. Ibid,
Jean Ruelle y 1554. 1 6^-
16. Les Triomphes du Roy fans pair ^ avei
r excellence de PEglife fon efpoufe , & leui
noble lignée , félon que David Venfeigru ai
Pfcaume XLIV^ : Eruclavit. Paris ^ Jeoîi
Grouilly y 1548* lé®-
17. La Conferve de grâce réquife par h
Prophète David au Pfcaume xv, : Confervû
me Domine. Avec un doux Chant confola*
tif de Pâme fidïle , extrait de UEfcrfptun
fainSe. Paris y GuiL Cavclat^ 1548- l6°v
1 8. Cantiques déchante:^ a rentrée du Trks;
Chreflien Roy Henry JI. & de la Reynefi
femme en la ville de Paris Van iS^S. Avîk
la Sympathie & accord des vingt lettres la>
tines de f Alphabet. Plus , Hymnes , Odes
Thrènes , & Cantiques du mefme Autheur
Paris y Jean Ruelle, 1548- i6°*
19. U Arche de V Alliance nouvelle ^ t
Tefiament de nofire Sauveur /• C , corae
nant la manne de fon précieux Cqrps ; con
tre tous Sacramentaires hérétiques^ Paris
Jean Ruelle, 1549. I2°- pp. 466. Bell
édition , avec une Dédicace au Roi Hen
ri IL , oîi Ton trouve quelques faits d
ce tems-là.
10. Le nouveau Tefiament d^amoùr d$ n%
tre Pert Jéfus-Chrifi ^ fîgné de fon fang : ai
trement fon dernier Sermon faiSt apre\^ la Céi
Pierre Doré. 51
fâ Paffion. Où font confiuécs plu-'
'rkfits. Pans , Jtan Ruelle , 1556.
654. Belle édition. Dédié à la
[de France,
j La Pifcinc de Patience : avec te Mi'^
Patience^ Paris , Benoifi Privoji ,
I i6o-
j Oraijbn panigiriqiie pleine de tônfola*
jfour trh-hauU & tris^puiffant Prince
de. Lorraine Duc de Guife ^ décédé
iSSo. ( pp. ^o. ) Avec la douce
Davidiqiie ouïe en Jbn Cantique
, y qui commence : In convertendo y
Le Remède falutaire contre les Jcrtl'»
confcienu. Paris ^ Jean Brbudly ,
ÏAnti'Calvin 9 contenant deà± Difenfes
mes de Ut vérité du S. Sacrement &
facrifice de r Autel ^ contre certains faux
wrtis de ta- boutique des Sacrameniaires
hérhiques y mis ait vent , & feme^^
ins lieUx de ce Royaume ^ au fcàn^
fidèles & pufUlts. Avec un Traiclé
}fur$ & Grâce J faici pdr manière- dt
y pour appaifer la confcience peu^
mort. Paris 1 5 5 1 . 1 1°' It. Ibid.
^velUy 1558. 11°- pp. r88,
VObJirvance de Relipon Chreflienne y
Vexpofition du Pfalmt Davidique
ïéy qui c&mmence : Dixiy cufiodiani
Reims y Nicolas Bacquenois ,
D 2
^^ PiERtLE Doré.
%^, Dialogue de la J unification Chrejlii
entre nofire Sauveur /. c. & la Samarita
Paris y Jean Ruelle j 1554* 16®*
26. Adunatio pracipuarum maxeria
fparfim contentarum in diverjîs lùcis Epi
larum D» Pauli Apàjlali^ &€• Parif. f
etnt. Sertenas y 1555.. i6®* lU Ibid. j
Bohnemirey 1557. i6^' Le 1?. Dorez
vaille ici iur k plan de Derus le Q
treux.
17. La vit & mort Chrejlienfie y extfi
des Epifires de S. Paul , contenant la c
trine plus neceffaire à un Chrejlien de fça
& pratiquer. Reims, Nie. Bacquenois, 15
1 1®-
18. La TourtereÙe de Fiduitéj en/iign
aux Veuves comment doivent vivre en
ejlat y & les confolani en leurs adverjîi
auffi les OrphUins^ Reims , Nie. Bac^
nois y 1557* i(P' Itr Paris , veuve J
RuelU y 1574. 16^*
29. La Victoire de toutes Trihûlatio,
extraiSe de lafainSe Efcripture^ & des L
ieurs de rEglife. Reims , Nie. Bacquem
1558. 16^' It. Anvers, 1558. 16®' It. .
ris , Sib. Nivelle, 16°' Pignare la i
des ouvrages fuivans :
30. Les Soupirs de Vame fiJ^U. Pari
3 1. Dialogue entre le Samaritain & Dii
32. VEfpirance djfurie. Paris.
\l. Le Pajfereau folitaire. Paris.
J4. VOraifon du Prophku David ^
Pierre Doré. 53
du Pfalmt LXXXVÎ. , qui ft com^
mm : Fundanunta tjus.
3J. Œuvres de Pinitence.
«. On çonferve dans la Bibliothèque de
fb J" Génhihe de Paris : La Fin du ton Ca-
Colique f montrant comme on hiy doit ayder
(n IZn mort. Par frire Pierre Dore , DoSeur
' «? Théçlogie. Cbmmenc. Le Sage en fin Ec^
(hfitftique àdmoiujlant un chafcun de ce que
ànit faire devant fa mort. Ms, in-S^' Cotté
M. /4. Cet ouvrage paroit être fait à
Fuiàge des Curés, &ç autres (jui exhor-^
tentles moribonds.
87" La Croix du Maine , 393. 394, Locrii
C4r(w. Belg. 693. Snvecrtius , 61 a. Val. ^n^
^6, 735. Scriptores Ord. Prad. IL 203—206
U Long , Bibl. Çacra , 703.
jP/>rr^ van Bafel, ou Petrus
JSa/elius,
AUtre Dominicain, natif de Gand,
& profes du couvent de la même
*îlle, pu U eft mort le 30. mars 1689.,
^é de 58. ans. Il a donné au public
Gloriojum iUufiris Ordinis Cifiercienfis Li^
'^^mtt iti utroque çrte fuaveoUnti virtutum
^^fihSitatis gtrmirie femper fioridum^ Gand^
^Édi^ M^}^9 1671. 40-
If*' De Jongbc , Bdgium Dominic. 109,
P 3
îïï*#-t*.
S4
François Joyeulx ,
TROISIÈME Dominicain 9 profès d'
couvent de Gandj d'où il étoit nati
jcomme }e précédent. Le P. Joy^ulx re
içut dans fon ordre le titre de Maitre ^
Théologie, & exerça quelque tems Teir
ploi de premier Régent d'étude au Cou
vent S Anvers. Il s'appliqua conftammen
aux exercices de pieté , & travailla beat::
foiip à étendre la dévotion du Rofair^
Ce Père mourut le ig. février 1707-
apr^s avoir publié
1. Jnfiruçlion pour réciter dévotement à
Rofairç. En Flamand. Gand, Jean Danc
kaert ^ 1696. iz^-
2. Nota in Tranfiationem Belgiçam Na^^
Tejlamenti nuper Embrica evulgatam. AntV
Ex offic. Cnçbbartianâ 9 apud Franc. Muf^
1er y 1701. Il®- pp. 171. Contre la ver
fion flamande du N. T. par Gilles de JPÎttc ,
^Ofit il fera parlé ailleurs.
83^ Dejonghe^ 186,
' ' . ' ,||.',P
Jacques de Heinricourt,
GENTILHOMME du pays de Z%S]
dont le nom porte à croire qtfil
étoit du village SHemricourt j ou ReM^
court en Jtïàsbaye proche Warern. Son père
Jacqots de Hemricourt. 55
éxoûGilUsy feptième fîls de Thomas d'Hcn>
ricmn; fa mère nommée Idi d' Abcès ^
était fille de Jacques d'Abits , & de M
Mofn* Jacques de Hemricourt fut marié
deux fois ; il -époufa en premières noces
Françoife y fille de Pierre Mifon^ drapier
46 Lii^j &c en eut un fils nommé Gilles ^
iQ[m lui a donné dès defcendans. (tf) Il
te remaria enfuite avec Agnès fille de Flr-
ry de Coir, Chevalier., feigneur de /îtf-
we&«, & veuve de Jean de Lavoir, dont
3 n'eut point d*enfans. Ayant perdu fa
;feconde femme, il demanda d'être reçu
parmi leç Chevaliers de S. Jean de Jim--
^w, que nous nommons aujourd'hui de
Maite , & obtint ce qu'il défiroit ; au refte
il ie contenta de pratiquer la régie, fans
participer aux révenus de l'Ordre. Ce
wn Chevalier mourut dans un âge fort
?van<;é le i8, décembre 1403. & fut en-
\ j terré k Liège dans une Chapelle de la Ca-
j Aèdrale , dite la Chapelle des Clercs , oh
ûa lui drefla un magnifique tombeau avec
hvL effigie , & l'Epitaphe fuivante :
Clâ^Jl mejjîres jakes de hemricourt , che^
Vafie 4^ lordene foins johan de jhUm , ki en
^ (i^y Gilles ëpo^Ta d'abord Jeanne fille de Jean Boeleau,
.^ Maiùg Chtvdliet , qui fut tué à la bataille de Baffe-^Ure»
fn ||7i,: eniuite il fe remaria* le même Jour que fon pè^
, ^9 arec Agnès d^ I^avolr » fille d'Agnès {a belle-mère , qui
<)ûl.(bnita un fils & une fiUe, Enfin il époufa en troifièmes
' p5fés marie Blehen , fœur du feigneur d'Abées , & fille de
Gôiefioit Chevalier , feigneur d^Abdes » Qc en eut encpr«
ij6 Jacques de Hemricourt.
fis veufvus & anciens Jours entra en la dur^
rpUgion fur fon propre patrimoine fans pren^
dre Us binfai de celi & trepaffat lan de
grce M. ÇCÇC. & trois le Ktlll. jour el moisi,
de deç^m.
Sts armes font : d'argent au f^utoir de
gueules , brifées en cœur d'un écu d'ar?
(;ent à la croii^ d'azur. Nous ayons de
ui :
Miroir des Nobles de Hasbaye, , compof^
$n fomie de Chronicque^ par Jacques de Hem^
ricourty Chevalier - de S. Jean de Jemfalem^
Van H* çcc. LUI. , où il traite des génial
logies de l'ancienne tj^oblejfe de %iige Qr des
environs, dépuis Van iioz. jufques en Van
9338. Avec Vhijloire des guerres civiles du*
dit pays , qyi ont duré Vefpace de quarante^
cinq ans j (^b) & le Traitfé de paix , qui
fut conclue enfiiite defdites guerres. Mis du
vieux en nouveau langage, enrichy d'un grand,
nombre d$ figures efi taille^douce , & dédié à,
Monfeigneur le Comt^ ( Jean-Gafpar-Ferdi-
nand) de Marchin, (& de Graville,) par
k S^ de Salbray. Brux. Eugène- ffenri Fricx,
16 j^, fol, pp, 375. Le texte de l'Auteur^
imprimé en Italique , occupe lès colonnei
extérieures : la verfion en ftile plus mp-
derne, forme les colonnes intérieures , &;
eft en petit Romain ; je ne la trouve
pas fort exaâe. V Abrégé des guerres d'A-t;
wans ^ & de Waroux , imprimé dç la xnê^
(^} Dépuis 1290. îuTqu'en 1331,
Jacques de Hbmrigourt. jjr
pme manière, prend depuis la p. 3x7,
ivfqa^k la p. j6i. Il eu Aiivi de quel^
3m traité^ de paix , &<p. L'Ouvrage de
. mriçQurt a été d'un grand fecour$ ià tou$
ittos Généalogiftes. Chrifiophe Butkcns avoit
«u deflein dç le publier avec ijne Pré-
^^ce, des notes , & un fùpplément de fa
^çon ; l'exemplaire , qui contient ces ad-
orions, eft entre les mains de M, Fer*
^upn )^ Echevin H Anvers.
85* Voy\ les Prélim. de cet Ouvrage , & les
/^.^ 38. 176. 177. fif^.
Nicolas Rofhameij
NE DANS le Comté de Henntberg en
Franconie, régentoit les belles-let-
ttes ï Dévemer V2Ln 1591.; il fut dépuis
Refteur de TEcole de Tiel dans la Guel-
A'e; eiifuite Précepteur des enfens d'un
pentiljipmme , nommi, Jean de Munjier à
^^ge. Après avoir beaucoup voyagé,
apparemment avec (t^ élèves , il fe reti-
ra à Voorburg près de la Haye ^ où i(
^ofeîgnoit encore les langues Latine Se
I^iançoife en 1650, dans un âge fort avan»
Oé^ liùihamel e^tendoit la Poëfie Latine,
coaiaie il Ta fait voir par les pièces
ayantes :
J. Pegajus Auriacus , Jive -P/acpnium in*
^ta & almc^ Açademm Ljfigdimo-BataYCf^
F
SS NiGOLAS ROTHAMEL.
Lugd. Bat. NicoL à Dorp , Anno cl
foc. XXX. III. Offob.
2. Triumphus in Naumachiam & mem
rahilem vicloriam , quam claffU Batava jj
Fœderata Refp. rcportabat ad Schaldis oflL
anno ch. hc. XXXlp X. fepumbris.
3. IJier triumphatus y id eji ^ continua
bclli Germanici , aufpicatb fufçepti & adti
nifirati à S^nnijfimo & inviSijJimo Su^cona
Gothorum , & Vandalorum^ Rcge Gujla
Adolpho y &€. Cum Expcditionc vern
(inni cIo. Ijc. XXXII. à Rheno per A
ricum agrum fufçcptâ ad Danubïum , vci
heroïco.... confcripta. Hagct Com. typ. l
dovici Beeckevclt.
4. Expeditio cajlrcnjis , fufcepta aujpii
tby vcrejam adulto j anno ch. loc. XXX II
pro Fbto*' gratuUuorio diSa illuftrijjimo
inviUiJfimo Principi Auriaco , x?. Fiidcn
fltnrico , Çomiti Najfovia , &ç.
fT' fleyii Daventria illufirata , p. 531,
Jojje Claerbouts
Oete Flamand, né à FUjpnguf^^ i
^ félon toutes les apparences , affo<
^ là Chambre de Wiétoriqiu ^ pu Soçi^
Poétique , établie danç ' çettç ville,
fileuriiToit après le milieu du dernier £
p
■r-
JossB Glaerbout.. 59
cle, & il a publié en fa langue les piè?
ces fiiivanteç.
l I. Rijouiffance au fujtt de la P^ix con*
^ fàu entre V Angleterre & les Provinces-U-
lïies des Pays-Bas. (tf) Flejfinfftty J. van
^den, 1654. 4P-
2. Le. Siège & la priji dç Middelbourg ^
^e. Relation Tragiçomique. (i) Middelb^
^•Smidt y 1661. 4^*
)• Le Veau y Comédie badlm*^ (^) Cht:^
^*Timmers y i66x. 4®*
4. Ore^o , ou rinnocenu opprimée , Çt
f Infortunée S itine 9 Tragédie, (d) Ibid. 4®-
ç. Chanfon fur tair : Quiconque a Dieu
' four lui 9 ne doit point craindre l'homme, {e)
6. Autre fur l'air r Cefi VEfptit faine
fui fait dire à DUu : Nôtre Pire. (/)
jy' LaRue^ 116.
^(tf) Bly-^^vndig Vertoogh of Vruie^Vnugt tufftn Engt*
f**/ tn de SederUndcn.
[hS PrQef'hly'tyndig Vertoog op U Btltgh en Owerg^ta^
f4tii tdiidplfiurgh , enu
UYKaff, Klupfpd.
• (rf) Oir</^, ofvçrdrukte Onnofelheyt» <a de famp{dlig€
^iiina, Treurfpel,
( g ) Jéiedt op den fin : Die Godt heeft tôt fyn huHp * «/«•
^^Mt hem'kmder doet.
{/) B^efereyn op den regel : T« U werck vad Godee
Çe^ te roepen Abha Vader,
4y J^aniel VincentiuSf
i, ""
ÀBiLE Avocat, naquit vers xôjS*
,^^ . apparemment à Middelbotirg , & s'ér.
||l>^ appliqué particulièrement à la Poëfiç
<îo Daniel Vincentius.
flamande y devint Tun des membres de
la Chambre de Rhétorique, ou Société Poë^r
tique de cette ville. U vivoit en 1730.
On a de lui
I. Une pièce en vers^ inierëe dans les
Etre^nes (tf) préfentées à la Société dont
je viens de parler, p. 50— 51,
. 1. Diverfes autres Poëfies flamandes ,
fur des morts, des mariages, &c. En feuil?
les volantes.
3. Un Remercîment en vqts à PUrrc
de la Rue , Auteur de la ZélanJe Lettrée ^
2ui avoit publié les Poëfies de fa fi}le^
n 1730.
85=' La Rue, 104.
{a) NUtnfJ4ersgifi aan MUttU Redenhofi
Annç-I^arie Flncentiusy
FIlle du précédent & de Marguhnte
van Berkel, naquit à Middelbourg le
18. feptembre 1697., & y mourut le 23.
mai 1739. Elle s'étoit mariée à Page de
l8. ans avec Jean Huyge , Négociant dç
la même ville , de qui elle eut une fille
qui a furvécu à fa mère. On a SAnne^
marie ViHcentius
Des Po'éfas poBhunus {a) qui ont été
publiées par les foins de M. Pierre la Ruc^^
Middelb. Michel Schryyer, 1730. 8^*
• ST' La Rue, 104,
(41) NagclatêM GcdîgtcM van Juffrwwe Anna ^arU
Vinccntiuf»
6i
Henri Schotanus,
TÏROir SON nom du village d'0/a#-
f€hoo£ dans la Frife feptentrionale ,
où il naquit le i< mai 1549* ou 1550.
Il portoit aufiï le furnom d'J^ Surringa i
Îiu venoit de {e% ancêtres. Son père
emardin , ou Baeimkc van Schoot j etoit
tm fermier 9 fils d'an Capitaine , qu'on fur-
nomma 9 à caufe de fa haute taille , le grand
Gabimus : (ce Capitaine périt avec ks gens
dans le lac de Slooun , & fa mort dé-
rangea beaucoup les af&ires de fa famille.)
Sa mère fe nommoit Jeanne Ruynen. Il
perdit fpn père fort jeime,,& donna dès
ion enÊince des marques d'un génie pré-
coce, ce qui engagea fon tuteur, nommé
Sarre Idcuii^es^k le taire fervir de Précepteur
à fes énfkns , beaucoup phis âgés q|ue lui,
iorfqit^Ù n'avoit que fept ou huit ans.
Ayant pris au logis quelque teinture de
Çtammaire, fà mère, qui alla s'établir
à Gfûningue , l'y mît au collège de S.
Martin 9 gouverne alors (a) par Nicolas N.
iu>mme tevant & éloquent, qui fut dé-
truis Profefleur à Marpôurg. Ses bafTes-
ââfles finies, if exerça durant quelques
jttmées la fonâion de Précepteur dans la
«1 iWoif U mort 4c Retnêr Pradiniut arritéc k iS.
^2 Henri Schotànus.
famille d^Iargci; après cela devenu Go-^
vemeur d'un jeune Gentilhomme ^ noi
mé Jean Coeners ^ il alla voir avec lui l^ ^^^i
Académies étrangères. D'abord il étucS^Sa
en Droit à Louvain , y prit le grade *^c3e
Bachelier en cette faculté , (^b) & y ^Fxif
Doyen des étudians de fa nation, qui c3é-
meuroient enfemble dans cette ville, ^^^
y formoient une efpèce de collège. .^\vt
bout de trois ans , il pàfla avec fon élè^'^^e
à Douai , & y continua fes études <Je
Droit fous les Profeffeurs Bo'ctius E^^d ^
& Vibrand Broufiin , fes compatriotes-
Dans le même tems il parcourut la plxi-
part des villes de Flandre , de Brabarm't 9
& d*Artois. De Douai il alla en Francre,
& il étudia quelque tems à Orléans , pÎE' it
s'entretint aux dépens de deux jeunes fisi-
gneurs, l'un Flamand, l'autre François 1
dont il.étoit Précepteur ; & il prit àa.'t^^
cette Univerfité le titre de Licencié ^n
Droit. S'étant mis en chemin pour iré^
venir en Frife , il s'arrêta à Paris ^ & X.
trouva le célèbre Cujas ^ qui voulut l'*^
procurer une place de Profeffeur à Boup^^^
deauàc ; je ne fçais S'il accepta ces offre ^ •
mais û eft sûr que s'étant mis eh me:^ 9
il fiit dépouillé de. tout ce qu'il avoit p^^
(i) M. Vriemott dit qu'il s'^toit attaché à la Relî^»^**
Prétendue Reformée dès fon féjour à Groningue ; (i cr^** ,
eft, il aura fait de faux fermens à Louvain & à Dw^^*^"'
où dès-lors les étudians étoient obligés* de jurer qu'ils ^V»*^
▼roieot toujours la foi de TEglife Catholique-Romaine. •
HéNRÏ SCttOTAT^ÙS. ^3
^^^ Armateurs qui le rencomrèrfent près
^Calais ; ce malheur Tobligea de fe re-
^0" à Anvers , oii il fiit quelque tems
^^i)rreôeur d'Imprimerie chez Plantin; il
^ en cette ville la coimpiflânce de quel-
^pes Minières, de quelques gens de let-
^es, & furtout du fameux Philippe Mar-
^^m de S^ Aldegbnde. Enfin en 1583. il
*^nha dans fa patrie , où Ton parloit
«iès-lors d'ériger une Univerfité, Il fe ren-
^t Tannée luivante à Leuvarde , s'y fit
Recevoir au nombre des Avocats du Con-*
^il fouverain de Frife, & fit pendant les
"Vacances de Pété des leçons publiques
*wî les Inftitutes dans la fale des Domini-
cains. La nouvelle Académie de France
1|««r ayant été ouverte le 29. juillet 1585.
"^choumus fut Tun des fept Profefleurs
^lî^n y établit , & il y enleigna le Droit
m& collègue durant près de onze ans. Au
tpmmencement on le chargea encore de VE^
ionamie publique , qu'il exerça en veillant en
ôiême tems fur les mœurs des étudians. (c)
En 1596. on lui aflbcia JuUs Beyma^ puis
fuccemvement Jtan à Sande , & Marc Ly-
Uama. H refufa une place de Confeiller
(r) B leur fûfoit réciter les prières publiques » & rendre
M^pte des prêches auxquels ils avoient aflifto ; il avoit aufli
. ^^ de là leébre de la Bible pendant les repas , & des
^Wlies (te CatèchiTme , qu*bn diftribuoit entre les écoliers.
I4 Succefleiir qu'on lui. donna, ne fut chargé qiie du ibin de
k tible; il s*éleva alors des brouïUerics» qui firent défertec
f«lipli tenis rUniveriîté.
^4 HÉNki SCHOTANUS.
à LcMvardcy & mourut après deux jdurii
de maladie le mardi li. janvier i6oj«
âgé dé 54. ou 55. ans. LoUius Adama^
Doâeui- en Droit, & Profeffeur en Phi-
lofophie , lui fit une Oraifon funèbre. Il
âvoit été Redeur de l'Uni verfité en 1 587.
& en ï 595. Sa femme Girtmdt Poil y fille
de Mtinard Poll^ ancien Echevin,& Bpu]>
guemaitre de Leuvarde^ Itd furvécut 15^
ans, & mourut le 15. mars 1620. , dansr
fa .6o« année. Il en eut fix enfans, entre
autres Mtinard & Bernard Schotanus^ cjuî
fui vent, & Marguiriu Schotanùs , qui épouia
tin Prédicant de Frife. Henri Schotanùs
étoit un homme d'un caràâère doux &
humain ; il étoit fort laborieux ; pendant
tout le tems qu'il fut feul Profeffeur en
Droit à Franequer, il faifoit deux leçons'
publiques par jour , & il exerçoit eiicoref
îes étudians par des thèfes qu'il faifoit foû-;
tenir au lo^is. Dans la fuite il fe bornsf
Î)refque uniquement à ces exercices, ôfi
es continua jufqtfà la fin dé (es jours.
On a de lui t
, I. Dijputatioms Jtiridica^ Frarieq. MffAi
Radaus , 1598. 4®* JuUus à Beyma eut
part à ces pièces.
2. Schdeamis redivivus j Jivé ComrnentariuS
Erotematicus aut Paratitla in très priores li*
hros Codicis. Franeq. ^gid. Rad<?us, lôio*
ii«* Publié par Timaus Fater, dont je
parlerai
Henri Schotanûs. 65^
parlerai ailleurs. Cet ouvrage fut mis
àiïndex à Rome le 17. février 1613.
BT Fal. André, 368. Vricmoet ^ Atbcn, Frif.
36-42.
Meinard Schotanus,
F Ils du précédent , naquit à Franequcr
le I3. oâobre 1593. Ses parens ré-
levèrent avec beaucoup de foin , & fa
itière le corrigea dans fon e;ifance du dé-
6ut qu'il avoit de bégayer, h force de
lui faire lire diftinâement dans la bible y
& en réciter des verfets. Il fit fes huma-
nités, c. d. qu'il apprit les élèmens des
langues Latine & Grecque , dans fa patrie
fous Simon Bernard y' 6c Jean Fungerus. Il
prit enfuite quelque teinture d'Hébreu fous
un étudiant de Théologie , nommé Jean
SckalichiuSé S'étant fait immatriculer dans
l*Univerfité de Franequer , il s'appliqua
d'aborci à fe perfeâionner dans ces trois
^ligues , & il fe mit tellement au fait de
'^Hébreu qu'il fçut par cœur tout le dic-
f^onaire de Buxtorf. Dans le même tems
jJ fit un cours de Philofophie ; après cela
^ étudia en Théologie dans la même Uni-
^erfité , & y fuivit les leçons de Sihranâ
^^bert, & de Jean Maccovius ^ fans pren-
^^e aucun parti dans les démêlés qu'eu-
^^m enfemble ces deux Profeffeiurs , dont
Tom. VI. E
66 Meinarï) Schgtanus.
l'un étoit Gomarifte , & l'autre Armîi
On ne laifla pas de le foupçonnei
quelque attachenrent au dernier, & c
qucftionna fur ce point le 7. nover
1616., lorfqu'il fe préfeftta à la claJJ
Frantqutr pour être reçu Propofant ; i
déclara pour le parti le plus fort, &
gna le Catèchifme de Éeiddbcrg ^ ô
ConfeÛion Belgique , dont l'autorité ,
les Contre-Remontrans, n'eft pas moi;
dans la pratique, que celle de la pa
de Dieu. Peu aprèâ il fut fait Min
de Sritium village de fon pays, où i
tin féjour de dix ans , qui lui fut ii ag
ble , qu'il réfufa , dit- on , plus de ^
places femblables qu*on lui offrit aille
Cependant en 1626. il accepta ïFram
une chaire ordinaire de Théologie ,
Tobligeoit de faire de» leçons fur l'E
ture & fur la Morale , & outre ceh
prêcher fréquemment dans le Tempk -
dïmique. Il paroit qii^il prit poffeffioi
ce double emploi le 8. novembre de c
année. Il fut élu Reâeur de l'Unive
lé I. juin 1629., & il étoit encore
charge le 21. janvier de Tannée fuivai
lorfqu'on le fît Bibliothèquaire de la
me Univerfité à la place de Sixtin A
fna. Il reçut cette année 1630. ime
cation de la part des Calvinifles dév<
maîtres de Roijkdw , pour aller exe:
le miniâère dans cette ville, où il y a'
4éja (quatre PrédicaAS i mm attachée à d'au-*
trcs iieux , & qui attendoient d'être r^
levés k Boificdue. Il refu(a cette offre ^
& accepta en 1631. celle qiie lui fireht
^ux de Lcuvarde ; cependant fa iaiîté n^l
lui permettant pas d'y continuer les fooc-^
ùoûs de Miniftre , il retourna à fôn poft«
'k Fmmqntr j qui lui fot rendu le ïj*
janvier 1^36. (ur le même pied qu'au*^
paravant. Il y reçut le titre de Doc-
t^r le 30. décembre (liivant : mais il
quitta cette Académie dès le mois d'avxil
1637,, ayant été appiellé le 6. de ce mois
ï Virtckt , pOur y être Profefleur en Tlshéo-
logie, aux gages de 1^0. francs ^ & à
la Aarge de partager les fonâions de
i^rédicateur avec le Profeffôur Gisbcn Vbtt^
<pîi en parle dans l'Oraifon funèbre qu'il
lui fit , comime on feréît d'un Saint du
1)iàaai©î: ordre. C'étoit au feitx^bourg dit
àeirem/;,qiie Schotanus prêchoit tous les
mardis, & Voct dit qu'il le faifoit avec
tant de fniit, qu'il attiroit môme k (ts
^îfcôurs des Catholiques, qui n'y alloient
pas &ns doute pour s'édifier* Outre ces
travaux , Sch&tantis tint encore pendant
^eJqiie tems à Utreoht des exercices ré*
ék^^ où 51 expliquait à quelques étudians
les principes de la langue Hébraïque. Il
eô mort en cette ville le 6. avril 1644e
<igé feulement de 50. ans & quelques
*ûois. Sa première femme avoit été ^-
E 2
'6Ô MeiNARD ScHOTANUflL
donic fille de Jean Schotanus y Miniftre cfe
Goutum près de Ltuyardt ; il ne Pavoit
gardée que trois ans & demi, pendant
lefqiteis elle lui avoit donné une fille
nommée Gtrtmdt , qui épouik GiUts dt
Racdt y petit-fils du fameux MffJius Ra-*
daus , Imprimeur â^ Anvers réfugié à /wi
ncquer. Schotanus s'étoit remarie à Utrcckt
-peu avant le lo. février 1639. ^^^^ Mcnjît
Winurs , qui lui a furvécu. Il a publié
1. O ratio in obitum Clarijf. Sixtini Ama--
ma. Francq. 1630. 4°*
2. Armlyfis 6* Cofnmentaria in Epifiolam
Pauli ad Philippenjcs. Franeq. 1637. 4®*
3. Conciones in Epijlolam primam Pctri.
Francq. 1637. 4®- It, Ibid. 1644. 4*** L'Au-
teur a mis à la tête im difcours de digni-
tatc Minijlriy qu'il fit à Franequcr lors de
fon inftallation en cette Académie.
4* Syjlcma Concionum ^ quibus doSrina
Chrifiiana y praxis fidciy & vera rcUgionis
iraditur. Traj. 1640. 4°- It, Fr^neq. 1644. 4^*
5. Diverfes Thèfes , qui ont pour ob-
jets : de Animâ^ dt Thcologiây de Religio*
n€y de feceffione ab EccUfiâ Romand y &c.
(t. Je ne fais s'il a fait imprimer la Ha-
rangue de Verbo Dei ^ qu'il prononça le
30. avril 1637. , lorfqu'il prit pbffeffion
de fa chaire àH/trtcht.
aj* Drakenborch , Séries Profcjfor. Vltraj. fi.
8.. Burmanni Traj. erud. 347. 348. Vricmo^,
Ath. Frifiaca y S46— ^53.
69t
Bernard Schotanus,
jCRÈRE DU précédent, naquît à Franc-'
Mj qucr le 7. oftobre 1598., & fit appa-
femment fes bafles-clafles dans cette ville;
^^rhs quoi il s*y fit infcrire dans TAcadè-'
^ie le 29, mai 16 14, Il y étudia d'abord
*^Philofophie, & les Mathématique^ , 8(
^Jt créé Maître-ès-Arts ; enfuite il s'atta-
cha au Droit , & fuivit principalement les
leçons du Profeffeur Timaus Fabcry pour
^ui il avoit conçu une afFeftion toute par-
ticulière. Après cela il alla entendre à
i^yde Jean Lindcrshujîùs , Corneille SUvius,,
pierre CunauSy & furtout Corneille Swanen-
hirch. Puis ayant reçu à Franequer îe bon-
net de Dodeur des mains HH^Uor Bouri^
f«tf le i2, avril 1611., il alla prendre
tdiig parmi les Avocatis de Leuvarde. A
peine y avoît-il été trois ans, que Timaus
tahtr vint à mourir ; fur le refus que fit
de fa chaire vaquante Jeaii Çoeddaus ,
Profeffeur de Marpourgf y on la donna à
Schotanus y qui en prit poffeflion en 1614.
Il remplit ce pofle durant près de onze
àns^ pendant lefquels on lui confia divers
autres emplois : il fût Confeiller de troi$
baillages ou Grétanies de Frife : Infpeûeur
ifie la Chambre des Orphelins, Ancien de
fe de Franeqûer^ & en 1627. Syndic
^3
jo Bernard Schqtanus. ^^^
OQ P cnfiontir c de h ville : mais il X,^ i
obligé de renoncer à cette dernière char^^ ^
auffi bien qu'j^ celle de CoofeiUer du b^^^E
lage de Fraoêqucr dès la même anné^^r^
parce qu'on les ji^ea incompatibles a^i^^^^
celle de Reâeur ck>nt on llionora en ^re
tems-lâ. Le 17. mars i6}x. Sçhotaw:^^:ds
obtint dans la même Univeriité la p:r^
mière chaire de Droit , qui vaqnoit p^r
la mort de Jujic Râfaâtrg , & il y ^^
infhllé le 7. mai fuivant. Quelque ho-
norable eue fîit cette place, il la quîrrq
pour une (emblable qu'on lui offiit à UtrecAi
en 1635., loifqu'on fongeoit à y érig^'
une Académie. On Vy fat premier Prc>^
feffeur en Droit aux gages de 1500. flo^
l-insy & on le chargea en même tems de
faire deux fois par lèmaine des leçons d^
Mathématiques , pour lefquelles on 1^
donna encore 300. francs. Il entra ^^
exercice par une harangue qu'il prononça
le 3. novembre de cette annnée ; il fti^
^lu Reaeur 4e TAçadètnie dès qu'elle ft^*
ouverte, ç. d, le ii. février 163 6., ^
cette charge lui ftit continuée pendant
cinq ans qu'il demeura à U^recht. On n«
le vit qu'avec peine fortir de cette vill*
çn 1641. ïorfque les Curateurs de l'Uni-
verfité dé Lcydc Taftirèrent en cette vill-"<
pour y occuper la chaire de Pierre Cumu^\
% laquelle ils joignirent la dignité i*
Çoiifçillcr pçrpétiiél ^t le\ir Acadèxriier \
Bernard Schotanus. 71
8c celle de Préfident du Collège Pratique,
3vec toutes les prérogatives dont fon pré»-
déeeffeur avoit Joui. On croit qu'il ftit
introduit dans fa chaire le 25. mai 164T,
il la remplit avec la plus haute réputation
pendant plus de onze ans , & mourut , ac-
^àblé des douleurs de la pierre, le 5. oc-
tobre 1651. jirnold Vinnlus fit fon Ofai-
fon funèbre. Son corps fut tranfporté à
f*ranequer y & inhumé dans l'Eglife de S^
Martin , oh on lui a mis cette épitaphc t
D. O. M. S. Clanffîmo & undequaque laU"
datijjimo viro , D. Bernhardo Schotano , Fri'
Jzo y religiojiffimi /. C, , primi & primarii in
-Academiâ Franekeranâ Anttcejforis ^ D. Heri"
fici Schotani p. m. filio , JO*^ fui temporis
^çUberrimo , & Mathematico infigni : primàm
in fupremâ Frijiorum çurid Advocato foler^
tiffimo per annos lîl. : pbjl in Academid
patrid Franekerand Juris per annos X. , exin-
de in Ultrajectind Juris & Mathefcos per ann.
V. , ad fxtrmum in LugdunQrBatavd Juris
per an. XI. Profejfori primario : m illd iis,
in ijld à cunabuUs Acadernice p^ quinquen-^
nium y in hac femel ReUori Mayiifica: Con^
Jîliario perpetuo , quondam civitatis patrice
Syndico , rei pupillaris Adminiftratori : in
Èçclejid tum patrid tum Batavâ Senion gra*
\iffmo : de Juventute fludi^que publias , qui
fucubrationibus , quà viva voce praclari meri^
ta ; viro cum primis humanitate promptifqui
pfficiis nudii non demi forifque grat&y rt<^rn\f
72 Bernard ScHOTANUiS.
nique moUfio ^ pojlquam ptrpttuis vigiliis ^
laboribus y tandem & ncphruicis dolonbus tma
ccratus piè placidèque txpirajfu Lugduni Ba^
tavorum anno M^ DC. LU. oSobris V. œtat,
fu(B II V. hoc monumcnttim P. P. mœJH£,
fuperJHus Vidua & FUius.
Schotanus , durant (on féjour à L^dc ^
avoit été Ancien de TEglife de cette ville , de
même qu'à Franequer , & Reâeur de TU-
niverfite en 1644. Il avoit époufé i®- en
l6zz., & lorfqu'il étoit à Leuvarde ^ Ma-
rie Schotana , fille de fon oncle Jean Scho-
tanus. 2^' à Franequer en 1617. Anne-Ca-
therine ^ fille de Jean Althufius ({avant Ju-
rifconfulte, alors Penfionaire iHEmbden^
autrefois Profefleur en Droit à Heriome)
& de Marguirife Naurath. De fon pre-
mier mariage il eut \\n fils, q\ii lui fur-
vécut , & qui fut bourguemaitrç de Fra^
nequer, & Député à Taflemblée des Etatç-
Génçraux : du fécond, il eut une fille
nommée Marguerite, qui mourut en 16461.
I7ùic Huberus Qa^ qualifie ainfi nôtre Au^
teur : Quantus Legum fcientia , tantus (tan-
ta ) ^endi fecundum Legcs dexteritate prce^
ditus. On a fon portrait gravé 9 avec
ces vers de PUrre Stra^nt^s^ au bas :
Hcec efi augufii faciès augujla Schotaniy
Quem Neryam veri Sulpiciumque feras : ^
Teliuremque petat demumjiDiyareliclam^
Ipfa alio yelUt nec Themis are loqui.
(n) FraUa. 4td fù. t. 4d S. C. TrekçU. ^. z. . .
Bernard Schotanus. 73
Ji a donné au public
I. Infiru3ion fondamentale Jiir CAfirono*
^ & far la Géographie ^ par le moyen des
Globes cilefa 6* urrejlre, Enfemble Us pria"
^pts de rare de la JVavigation; avec de nou*
^^^mx inftrumens , & de nouvelles régies. En
^iamand (^) Franeq. 1614. 4°- Ceft ime
^^duâtion du Traité di Adrien Menus ^ de
S^^mno uju utriufque GLobi.
1, Difputaâones Juridicce XXIII. Frar
-^«j. 1635. li®' .
3. Upotrcpavpjffiç (Alloaitio) Dans VAca-r
^^mia t/Urajeciina Inauguratio. Ultra) * 1636.
-<^'=^- Ceft un Difcours qu'il fît fur Térec-
^ion de TUniverfité ^Utrecht le 22. fé-
^^x*ier 1636., lorfqu'il en fut éli} Rèâeiir-
4. Oratio inauguralis de Scholarum hTod^iq^
V l)on ordre ) habita Ultrajecli in majori au-
^^^torio III. non. novembr. 16^6. chm profej^
•^onem Juris ac Mathefeos capejferet. Ultraj.
^'^gid. Roman y 1638. 4®- pp. 39.
5. Examen Juridicum , quo fundamenta
^wfprudentia fecundàm feriem Digejlorum ,
"^^bjeBis fuis locis titulis Codicis ^ explicanr
^^r. Ultraj. 1639. ^^°* ^^* Rtcognitum ^
^^que altéra ferï parte locupletatum. Ibid.
^645. I2<^' \i. Recognitum y & altéra ferï
^^(i) FunâamtnteeU Ondcrwy\ing van de Stcrre-honfi en
"^^tfekryvine der Aerde , door het gebruyek der kémelfche em
^^^rdfcke ôloben. Mitjgaders Onderrechtinghe van de konfi
^«r Zee^Vmêrt ; met nieuw gepraciifesrde injlrumenten ea
74 Bernaud Schotanus,
parte locupluatum. Lugd. Bat* Joh^ E^^
virius, 1657. 140- pp. 63 $• It. Cum j^n-
notaiiombits praSicis ab At^Sorc quonc^^^utt
diâaùs. Amfi. i66i. \(P* It. Ibii. 16 ^9*
& lyoi, 16^^ It. Cwn dijfertationibus Jo^^^n-
fus Schrmdtlii (Profeffeuir SErford y m.<yn
en 1669.) Unçty 1667. 4^* Cet ouvrage
eft commode, & aifé pour lés commun-
çans ; il nç renferme rien qui ne foit fort
cxaft tant pour les Maximes, que pour
les citations : mais il n'eft pas acheva >
& d'ailleurs il eft trop fimple , & trop ' ^
rempli de ces fortes de fubtilités qui tit <.
font bonnes que pour la difpute & poi"' s^
la chicane. {^Struvius y Mprhoffy Hubcrus*) ^
L'Auteur le dédia à la Régence â^Utrcchh ^
qui lui décerna (le 11. nov. 1639.) 11^
préfent de 250. florins.
6. Colleglum Quaftionum ad Infiîtutîoft^
Juris Civilis. Amfi. 1640. l6<>' UAute^t
a laifle cet ouvrage imparfait : il y pr<^
pofe un grand nombre d'argumens (af^
les réfoudre.
7. Impcratons Jujtiniani Injtitutioncs ct^^
Analyfi^nunc^ prîrnùm ad lotus pojitd , Sd^^"
ttfqut^ ac indicibus JuUi Pacii 9 JO^ celeb^^*
fimij ex rtctnfiont viri ÇL D. Bernardi Sch^^
tani Addita funt ab todcm Erotema^^
adjingulos PàragraphçSy & corundcm vcrfic^*
loSy quorum adjumçnto fefe quilibet poffit ^
ttxta examinarc y nu non Argumenta ^^
Axiomata nonnulla ; prœjix4 fingulis lihr^^
Bernard Schtotanus. 75
^i ufum jludioforum Anauphalaoji novd^
colleSorê Jlrn. S. Lugd. Bas. Offic. Liviana^
Uj^j. iio- pp. 844. & 1-^6. It. (bus ce
titre : JuUi Pacii Anafyjîs ai injluuta^ nunc
primùm F. Cl. D. Bemardi Schotani, Jut.
frimarii Profefforis in Acadzmid Lugduno*
jBatavdf Erùtkematibus, Argumentis, & Axi&'
jnmbus nonnulUs , Quorum adjamcmo fift
^alibtt peffu ex uxtu txaminart^ illujlrata.
Àcudunt Se/eSa; cum indicibus locupUtiJfi*
w«, prafixâ fiigulis lihris AnactphaUofi
mi, Lugd* B^» Abrak. à Getrvlitty 1649.
îio- pp. 844. & 1^6. pour les StUHa.
hUtis PaciuSf Chevalier de S, Marc, Phi-
jofophe LuUifte, & fameux Jurifconfultc
Proteftant, étoit de Viccn[t. Il enfeigna
Ja Philofophie à Hçidclbcrg^ & le Droit
^n Hongrie, à Sedan^ à Montpelie^r, à Aix^^
à Faïence y à Padouc j puis encore à Fa--
f^cty oii il mourut en 1635. âgé de 84.
aiïs.
8. Dijpûianones aaniverjaria ad Injfitu^
fa» Lugd. Bac. 1649. l6^* It. Cumfup^
fUmentis Joannis Sçkmiddii. hn<Zj 1667.
4^* It. Ac revijîonibus Jonathanis Clt^
Heu Btroliniy 1671.
9* Il a fait des augmentations & des
tcrreôîon; fur le Commentaire de Jtan
à Sanit y dû div€rji$ Rtgulls Juris antiqui.
^1652.
lô. Proceffus Judicialis , Jîve Methodus
prçctd^ndi judifialiur. Lugd. Bat^ ^^531^
?6 Bernard Schqtanus.
lé**' If. Hannovtrity 1653. l6<** It. Ibid^
Joh. Hcnricus Dunckcrus ^ i66i. 16^' pp,
161.
11. Difpiuationes Juridica ad fcriem mo'
ttriœ PandeSarum confiripue, quitus Jùnda^
nuata Juris pcr rationts decidendi ac difpur-
tandi expUcantur. Accedit O ratio fiincbris
in cxcquiis Auctoris recitata ab Amoldo Vin-
nio , DoEiore Juris & Ordinario Pro/effbre.
Amjl. Joan. Janjfonius ^ 165 3. Ii*^* pp.
(651., & 16. pour POraifon funèbre.
12. FundamcTua Juris. Lugd. Bat. 1653.
13. Dijputationes de Prctfumptionibus &
conjeSuris circa ultimas voluntatts. Je ne
fçais quand cela a paru.
05* Strateni Carmina , 158. L'Qraifon funè-
bre citée ici n\ ni Blaricardi Paneg. profefio
feculari Acad. Frantq, p. 85. Drakcnborch , Sé-
ries Profeffbr. Uhraj. n. 6. Burmanni Traj\ erud.
345—347. Vriemoet^ Atben.Frif.^OJS^-a'^i. .
Chriftlan Schotanus^
NEvEU à la mode de Bretagne des deux
précédens , naquit à Scheng ouSckin'
gen , village de Frife à une lieue de Frane^
qucry le i^. août 1603. Son père j Bernard
SchotanuSy étoit alors Miniftre de ce lieu;
il Tavoit été auparavant de Hattum^iX le fut
dépuis de Brid:^^rd & de Wiewerd:^ oîj il
Ghristiaî^ Schotanus. 77
«ourut le i8, février 1633. Sa mère fe
nommoit AUthéc Wiljing. (a) Il fit en deux
ans ks bafTes-clafles à Ltuvardt (bus la
conduite HEdo Nmhujius^ ayant apparem-
ment appris de fon père les premiers éle-
mens de la Latinité, & ayant été deiliné
Un peu tard aux études. Après cela il en-
tra dans TAcadèmie de Franequcr le 14.
niiai 161 1., & y étudia les langues fous
^ixtin Amama & Sixtus Arcerius , la Phi-
IfDfophie fous Arnold Ferhcly & la Théo-
logie fous SihrandLubbcrt j Jean Maccovius ,
^^uillaumc Amc/ius, &C Meinard Schotanus.
I-.e 14, mars 1617. il fut fait Miniftre dil
lieu de fa naiffance^ d'où il paffa en 1619.
^11 village de Cornjum , & y fit les mêmes
^nâions jufqu'au 15. mars 1639. que les
-Curateurs de TUniverfité de Franequcr lui
Confièrent la Profeffion de la langue Grec-
que, qui vaquoit pair la mort de George
-fafor^ & dont il prit poffeflion le i6. no-
vembre de la même année. Le 18. mars
^644. on le fit encore Profeffeur extraor-
dinaire de THiftoire Eccléfiaftique , & il
Alt inftallé pour cet emploi le 23. mai
fuivant; Jean Maccovius ^ qui en étoit Pro-
• (tfj GelUus Schotanus^ ayeul de nôtre Auteur» étoît frèrt
é^ Henri Schotanus, dont j'ai parle ci-deffus. Ce GelUus
étoit Prêtre , & Curé d*une é^life de Leuvardc dite Oldc^
hove» lorfau*il apofiaiia ; il devint enfuite ruccelTivement Mt«
nîftre de Mynshetrtnland ( dans la Sud-Hollande , ) de Bcu^
fiehem, 8c <ie SeAeUuyn, puis Ae Wons, & enfin de Goutum
en Friiè ; enfin il quitu le mêtitr de Prédicant > flt fit le
Médecin à Bolfwtêrd.
^S ChRISTIAîÎ ScHotANÙS.
feffeur ordinaire étant mort le 14. juin c3è ^
la même année, Schotanus lui fut donn*é -^
pour fucceffeur le 16. juillet, & il entx-a 'r\
en exercice le 14. ou le 17. feptembro* ,^
L*Eglife de Franequtr ^ qui Tavoit mis au ^
nombre de (es Anciens, & Tavoit députa ^
quelques fois au Synode, fouhaita en 1653* ^
de Pavoir pour Miniftre ; Schotanus y com* "t]^
fentlt, & abandonna fes charges Acadènai- *r
ques : mais il en reprit quelque chofe dè^ |f^
Tannée fui vante , & fe chargea de faire ch^^ \,
que femaine deux leçons. Il avoit été Reo- V
teur de l'Uni verfité en 1644., il refufa c^ \^
honneur le i. mai 1657., quelque înflanc<
qu'on lui fît, & encore en 1671., quoi
qu'alors il n'eût d'emploi que dans l'Ac^:*
demie. Le 24. juillet 1657. il prit le bo»^'
net de Doâeur en Théologie; en 166^*
il quitta fa place de Mîniftre. Une létha^'
gie caufée par le froid de l'automne ^"^
i'an Î671. l'emporta le ii. novembre <^^
cette même année. On l'enterra aupj'^^
de fon père dans le village de Bni^^tr^^^ ^
& Nicolas Arnold y Profefleur en Théol'^^i'
gie, fît Ton Oraifoh fimèbre. Il s'étoitir^^
îié trois fois. i°* avec Al^kécy fille ^^'^
Jean van Cuknburchy Miniftre de Mantgur^^ 5
& frère d'un autre de même nom , c^y^^
fut bourguemaître de Leuvarde^ & Dép^j^'
té à l'aflemblée des Etats de Frife. ^^^^^
avec une dame de qualité, nommée £j^^j^
dt Coçhoom y veuve de Tanimon van O^r^
Christian Schotanus. 79?
i4f{ée, Miniftre dans le territoire de Doc-
^ corn, ^o* avec Hilkie fferons van Felfum ,
veuve àiObbon Suffridi ou Sjourds , bour-
guemaître de Franequcr^ laquelle furvécut à
ion fécond mari. Schotanus eut de fon
premier mariage deux iilles, AUthk^ &c
Cathirincj dont la I* époufa Banhold Wiar»
da^ Miniftre de Worcum^ & la lA^ ^Théo*
ère Grotius, Miniftre de Winfum. U eut
encore quatre fils : i . Gtllius , qui étudioit
€n Théologie , lorfqu'il mourut âgé de
17. ans ; ce jeune homme promettoit
kaucoup, & fa mort fut très-feniible à fon
père. 2. Bernard^ Doâeur en Médetrîne.
J. han , dont je parle à l'article qui fuit.
4- Hobbo^ qui fut reçu Doâeur è^ Droits
^ô 14. décembre 1673.
Ouvrages de Cliriflian Schotanus :
I. Il a publié en 1^33. le Manuel Grec-
^atia du N. T. par George Pafor^ dont je
^Qflerai ailleurs ; fon fils GeUim Schota-^
^ns prépara l'édition , & Jtan Grtydanus
*aida à Tachever.
3b. Pmcomum doBa Sodalitaiis. Impri-^
feé vers 1639.
5. D^ertaàones duêe de veto finjîi j4rtU
^mii : Ùtfctndlt ad infema. Subjungitur
f'raSatiis de Literationt Gracorum^ pmcipui
ic Auentu. Franeq. 1644. iz°-
4. Nota ad Euangclia & Epijlolas dU»
^m DominUalium. Leovard. 1647. liP*
8o Christian Scmotanus.'
5. Certitude inébranlablt dû Baptême dti
Enfans. En flamand. (^) Franeq. i649«
Iio.
6. Nomenclator EHa Levita, in ordinem
alphabeticum redoBus ^ 6* Grmcis vocibiis auc^
tus à Joh. Drujio , Filio ; cum Cenfurâ &
Commentario Joh. Drujîi patns : editus à
Chr. Schotano. Franek. Id^ardus Albertus^
1652. 11°- ^ >
7. Catechejis ^ jîve EUmenta Theolopca»
Franeq. 1653. Ii°-
8. Une Préface à la tête de Joannis
Cloppenburgii Exercitationes ad locos commu'
nés Theologicos.
9. Collegium Mifcellaneorum Thtologica^
mm. Franeq. 1654. Il®-
10. Defcription & Chronique de la Friji
Jituie entre h Flie & les Louwers. En f^-
mand. (c) Franeq. 165 5. 4°- Ceft un A«
vant-Coureur de TOuvrage qui fuit.
11. Defcription de la Seigneurie de Frifc
Jituée entre le Flie , Çf les Louwers , oh ton
détaille les révolutions arrivées dans U fol f
dans tes mœurs , dans les richejfes , &
dans le gouvernement civil & Eccléfîajlique
de cette province ; avec um courte mais-
entière relation de tout ce qui s'y eft paffi
dès avant la naijfanu de /• C jujipià la
domina^
(h) Onheweeglyks vafiigheiâ ran itn Kinderdoop.
(c) Befehryving en Chronyk tan Fricfland sujfchen *i If Ut
€nd€ de Louwers,
J .Ck&lStlAN SCHOfANûi. ii
^mbianôn E/pagnole, contenant rhiftoin.Eà^
^UJtàjHqiu f & lUtat du Papifmc dani à€
fàyi rapôrtés dvec.plks d'étèndUé qu^on n*À
fm jifqu'à préftrU. •. En flaipând. {d} Leii^
^^dt, iéçô. 4<>* AvecJ des Cartel Se àtè
plans de Villes. It. Ibld: 1664. 4«- ,
II. Gcnahlia, & Pafcha. Franche' i6^6é
' ij. Condni^atld Hijlônd Sacré SiUpùii
^tvcri. Ftdheq.. 16^6. 16^' -
14. HcptaènUroh ^ fivc ffifiorim fâcra Ap^
J^aratus & veJHbUlurtt , ad principium^ W^fi^
^k Sulpiiii SevtrL Frànêà. 1658. 4^-
15. Il a mis^ une Préface à ta tkté dé
^iuL Eaiom dt onginc Sabbatfu , tf» Did
^^ominico y éx^nunu GiûL Amtfii Fra^
^tq. 1658. l6«-. . ' , . ,
16. Éifiôirt EcdiJiafHqiiô & Civile dé là
^^rifi OriintàU ^ OdcidcntaU ji^qu*en iSS$.
^n flamand. (^7 ^^^^^ i6^9. foL
17. Scholarum Theologicarum in Ubrurfl
-J^mi^npn Medùllœ Thtôlopa Giâlittmi Amtju^
'^àniuà & Anriûs primiis , qid tfi de ProUga^
' foih. ri: F
7 ^{d)>Befchrjfyuu;e vob dé Hèerlytiheid van Fritfiand tuf^^
^^m *t rm. en de Louwers , ycrtoonendt dt Vêranderlngejfl^,
^4» 'ic» hodêm , leden «' ryckdom , ynde ftaetjb nolityck ûts
^trfktfyek^ mgt cen kort tn volk^nen y'erhaU alUr ge/ehUi»
^jiiiftn vaUfV^r de ^en.ChrUU totçpde Spaenfché kur^,
'^tMpye '; âlwaer de Kerckelyekfi gefckie4enijlen en Aaêi vari,
^ rmmjdom hreder tertoont wortUn ,' dan soi noêk toe id'
^ a^ U gekcmen. > . « ;
^iy Ktrkelyke en ITeretdfyke gefduedenijftn vân Oèfi^n
9^0-rrièfiëndg $iit ïUt jfoar if fi*
92 CHkiSTlÀN SCHOTÀNUâ , ^
menis , & Je Sufficuntid Dû. An^. folm
Janfotùtis ^ 1659. 4^'
1 8. Tecralogin ,. ^U quatuor DiJJirtatiim
fus de Divinis Revelatiombtis j de errore ChS
liajiarum , de Foio Jephte y 6* dt orighi^
MuhammèdifmL Franek. JoJu WeUens^ 1662=
19. Bibliotheca Hijlorice Sacra Fetens Te^
iàmenùy Jîve Exercitationes Jkcnt in Hiflo^
tiam Sacram Sulpitii Se^eriy & Jofephî. FrM
neq. 1662— 1664. 2. vol. fol. Ces Com-
mentaires, qu'on peut regarder camaM
le réfîiltat des leçons de TAuteur y fini^
fent avec le règne des Afmônéens; il^
fentent le fatras : ce font plutôt des le^
çons Théôlogigues , & des recueils débi^
tés avec peu d'ordre & de choix à Too^
èafion de THiftôire de Sutpice 5cyire,qu'ur:
Commehtaire méthodique pour en éclaîr--
cir le texte - foivant les^^ régies de la Cri**
tique.r*
2*0. Diairiie dé aùthôriiate yerj^oms Gm^
éce , quce dicitur LXX. Imerpretum; ciùj^m^
jhijfa Defctijio pro veritate & caUulo Hebmm
hodierni Codicis , adversus Ifaacum Vojjium^
Item Expojîtio fententid Augujtinldc' Canà^
nicâ authoritate diSce verjiohis^ Franek. Jolu
WelUns ^ 1663. 4^*
. 21. Triumphns Çhrifiiorià veritatis. " Fr^'
riek. 1664, i6®- . \ \.
22. De Ethnicifmo ArlJloteUs , dohtra F0t^
tkniùm' Licetum. Fr^fiek. 1664^^ ix^*
. CHRiSJrtAI^ ScHÔÏÀNtJS. 83
ij. HtSas DifputanonuTti Tkcologicamm.
Franck. iiS64- 4^;
, 14, Pnnitionts Theologicà. Prantk. 166 5»
11»- .^\ . ]: ^ ^ .,, .,
, 15. triumphi S. Scriptum adverses înfi^
dtUs. Franck. i66j. iz®- .^
^ . 16. Progymnafma^a . Scholariim Judiuta^.
ffm , id^ft ,: Vindiçuz CkrifUiùuz vtruatii
contra Judao^. Frarick. i668. 4®v
ij. Excrcitationcs Hi/iorica-Thcologicà dd
Bàptijlnd. JFranck.x€6^. 4°'.. ; ,.
.2.8. Traité des fondcmcns dû McnndnifmCjf
^u AvtrtiJJc^cHt fuir le Théâtre tragique des
4nab'aptijks y publié par Tilerrian van BragK
|n fl^ttiand. .(/) Leuvarde ^ 1671. petit
i2-/2<»- Schôtanus publia cette brochure
à la prière des Synodes de Fnfç^ , v . ,
■ 1^. Diatribe îie ôÙo Sacrarrientis t^eteris
^ Novi Teflatnenti. Franek. i6%o. i6°*
Itapririié par les fôiiis de Jeafi SchQtanus. ;
, 30. Énfih il a. publié, uft très-granct
Nombre de Thèfes, ou Differtations Aca*
^miques. , ,.
, H avoir encore deffein de donner une
^oweile édition du hticicon ô^Hef^^chius:,
^ais là diftçulté de ^exécution Taura
^etrt-étre .rebutée
4 Les Ouvrages de Chnjlian Schôtanus
Montrent qtfii avôiît uh favoir aflez éten-
■'. ^ •...-, . ^ F 2 ■ , .
""//) Van de gràndtn dtr Mcntùficfyt , ofte fTaarfihoUr'
*•<« Jaûi. van Ëragt.
84 Christian ScHOTA^oa ^ ^
Avtf mais mal digère. Il ne s'attachoU à
aucune feâe en fait de Philofophie ; '4
fut élevé dans le Péripatètifme , il prit
énfùite du goût pour le Cartéfianifme ^
& à la fin ii fe dégoûta de l'un & àtr
Tautre.
fff^ Fricmaef ,^^6 "24^.'
j/^ean Schotanus ,
F Ils du précédent , Se SAUiUt vah Cuf
Unburch^ fa première femme, naquit
à Francqucr vers Tan 1643. , & fît tout le
coufs (k fes études dans cette viUe; il
fut reçu dari^ PUniverfité le 30. avril
x65i9.9 y étudiW la Philofophie fous -<rfr-'
7Ù)ld Vtrful &c Jean Gftyiafms y ,6c ne prit
le bonnet de Maitre-ès-Arts que le 21.
novembre 1664/ Ayant achevé fa Théo-
logie , il fut adinis en- qualité de Propo^
font : mais âVànt d^exercer le Wfiiiiflère,'
il accepta le Reâorat du collège de fra^
ntqûcf qu'on lui offrit au plus tard câ*
1670. Il étoit encore dans ce pofle le'
10. janvier 1^78., lôrfqùe les- GuratéUrs
ik PAcadèmie hu donnèrent une chaire
de Philofophie, dont il prit poCefllon lé'
i;8. du mois fuivant*' Quoi quô là foi'^
Bleâé dé fâ fante ne parût pas lui pirom^-
tre une longue jouïflance de cet einplbiV
il ne laii&- pas de l'exercer durant pluS'
de 20. ans. Û fe maria deux fois ^ maii*
i
Jean Schotanus, 85
2 n'a pas [àîffé de poAéritë ; fa féconde
femme ie nommoit Emilie TarquinH (ou
en jargon de Frife Imkc Tjcrks ) Bojhia. It
&t Reâeur de rUniverfitë en 16S4. , &
noumt le 5. mai 1699. jSernard FulU^
ws, Profefleur de Mathématiques, lui
& une oraifon fiiiièbre. * Jean Schotanus
Àplt zélé partifan du Cartéfianifme , comme
il l'a fait voir par les écrits qui fuivent.
!• Dijputatio Philofophïca inauguralis ad
Tke/es aUquoi tx variis Pkilofoplûx panibus
fdMas. Franeq. 1664. 8^- Ceft ce qu'il
h pour être reçu Maître-ès-Arts.
2, Exercitadones Philofophicx ^ argumenii
lapci pracipui & Metaphyjîci ^ AuUore &
rt^ndtme Joanne Schotano. Franeq. 1664»
^* Av^c la pièce qui précède,
f m Mânes Najfavii^ in obitum.... Prin-^
àpis Çuilielmi Frederici . .. . Franeq. 1665.
fm' En vers, de même que les nn. S. 14.
il^uS.\ que TAuteur déclama en public.
4* Oratio inauguralis de de/eSu Philofax
fUfg Gentilium , prœfenin^ PenpaMicotum ^
'Smkorum^ Pythagorceorum ^ & Épicuraorum.
tikniq. 1678. y&i
5. Frifia Triumpkans. Franeq. 1678.
^ib» Oràiio funebris in obitum Abrahami
Ci^chii^ Philojbphia Profeffons. Franeq^
ÇgF* Oratio de veritau & orthodoxid Philo*
Je^tt Novce prce ciuris Philofophamium
''(Ûm ^ habita m ; • an. iff^jf. quum ReSurawi
8if * Jean SeiiaTANUsi
\4cad€mi(e ' adgrcdemur. Trar^q. 1684. fif^
^ 8. ^xcf^s in primàm fy Jicundam Afe^^^
ditatiôneifii R, Çàruju; ùt & Qu(Bfiioncs JYll^^
Mctofhyfica^ in quitus A^ijiod^s Cafte/^ ^^^
ritur^... Francq. Joan.GyJiié^r], 1687. 4^ i^^
Prafixa cjt Jowûis Gàycri Diffiràmq Jç vinm»^
bus Rationis. Ajnf:. l'fàx. 4P* L'Aiiteùr p^^
ppbrafe ces i. MUkations en y ers, & -7
jojal yxt commentaire aflez re^embl^ -i
i:eux qu'on fait fur rEctitiùe. ^ '
^ 9. Èxtrcitatïoms Academicts ad ptimtmM
gtntfim rtrum. ' Franeq. 1687. 1 2°- Fi^tp
M. Pluçh a feit 'voir dans fon JKfimrt ^idu
Çiel„ que ce n^eft point dans les îf&hm^^^
lies Philofophes y inais dans Moyfe -^
idans ' les lumière? de Texpérienc^ ^^•-'^^
faut* cHerchér Porigine èw nioride. \
'■" 10. Analyfis' ^x^gçtîm in fex M§di.ta^£^
tus Rc^aù C^nejii, Franeq. 1688. 4P' '
^' II, Oradô ' in ' SxpeditiQn^m Britanr^^
cam • • • . Principis Arauficani , %hfihita^ ^^^*
Id. Apr. iSS^.' Franeq. i6S^. fol.
' \x. Exttafis (^Exàmen) Cenjura 9 fs4
Parus DaniU Huetius^ dejignatus Eptfc<^^^^
Sueffiortenjis ^ Philofophiam Carttfianam i^^
quh vtxavip, Franeq. Joan. Gyftlaary i(^ î*
\%^: pp. 441.* Coritre le X^nfura PhUç^/^^
phia Cartejiance de Ni, Hutt , dont la pl*^
ample édition eft celle de Paris çïiez /fe^^
Anijfon^ 1694. ii°- pp. 2.66. Dans cr^^t
onvrage, oui eft d'une latimté exquifie*
hUuftre Prélat portoit de rudes couj^ ^,
Cartéfiànîfn^e. Ayant Vu Técrit dé Cïon
Jean Schotanus. tf
^iverùirçj il en fit Téloge fuivant : (a)
JfSù opère Fhilojbpkia CorufidnceW.. lobes
pêrjèqtd inûit^ram , & ua quidcm ut lader
nmitemintm^ nullius nomen appttenm, Irir
fer complures tamen adverfarios exnetmfU
învertcundf nonnulli , rufiici^ & àbnormei ,
juUnis pfp argumenti^ makdiBa fuerunt. A
ïumtnt. verh malcdUentiâ fuperaii fe pajfus
ffi P^9fiJP>^ ^^fi^f^ m^ Franektranus , cujus
nomird y fortajje & rei^ meliàs confuluijfent
il ad ûuos ptrtinebat , Jl fUm pifcandis pO'-
fias in' Groenlandiâ lalanis ^ quàm tra3anr
dit PkUqfopkiœ dejiinajjint ; ta eji hominis
JbitaSy ea in hoc ipfd ^ quam profitttur y ar^»
'te y fatuitas & Jiupor.
^ 13. Paraphrafis poitiça prima Philofo'^
phia y quam Metaphyjicam apptllant ^ irtfi^s.
'partes difiributœ. Franeq. 1694. ii°-
'" 14. Votum Pacis ^Carmtn. trantq. 1694.
^^ "", ' '" * '*■../
'; l|. tlelgiurh exuhans ob dettSas injidia^
j^uilielmo IIL JlruSas^ Frantq. 16^6. fol.
16. Gregorii Cyprii y Maris y five univtrfa
Jtquamm natura Laudatio , Graçè ^ Loti-:
9^^ opéra Johanx^is Schotani. Frantq. 1697,
|o.' Cet ouvrage avoit déjà paru en Grec
oé: en Latin 5 traduit & imprimé par Fi-
jjMc Morel, Parif. 1597^ 8°-
17. Phyjica çjtUpis & terrefiris. FrMéq.
1700. 12.0* *^ r 4
,J^ Fricmoep^ 583"584
(a) Dans une Lettre imprimée à ta tête du II. vol. de|
|o«ies dtt P. ÇomnUrCf P^irif.J. Marbou^ ^T^S* Ur
JB!i?/^f7 JQfelitiSj ou Çhifeliusj
FIj,§ PE Barthikmi Ki/el ^ ffiyapt Ju-
*rijfconfxiltel naquît ï Anvers Pan 1583?
fit (es humanités chez les Jéfuiteç^e cette
yillç^^ & ïa Philofpphiè ^Loùyain. En*
fuite 3yàpt délibéré cleux'ans fur le parti
?[u*il "prendrôûY il fe détermina pour là
urifpruâènce V "& fe pndit ' dans l'Oni-
yeriite ^Thgotjlàâ ^^ pp il y avoit alor!|
de bons Profèflfeûrs ; cependant il ne put
fe plaire dans cette ville V & if pàfla ^
Rome j^ où le Vénitien Jean-BapéUieCobci"
/ïi, 'Auditeur de Rote Ça) le reçpt ave({
Beaucoup 'dé Bontf. Kifilius y prit le
bonnet de' poâeW psT)roits rpn ^ 607.
Vàts le commencement de l'année iôiOf
il fut atteint d*un catarrhe qui en vingiÉ
Jours dé téms lù^ fit perdre 'eiitiç^cem^
la vue. ' Son l^atron' ne rabânâonnà point
dans ce trifte'état'j il' v a même lieu de
croire que ce fut par lôn crédit <juè hô-
jtré Auteur pbtinj yerç 1615. liné chaire
^'Eloquence pu collège ie la S?ipïençe ^
dont fa capacité Tavo^t rei^du tri^ç-dighe.
Il l'occuppit encore' en 163?. Je ne fais
blus' rîen dé lui après cette année.
f4) Il fut depuis Doyen de |i |Lote» |c cnfoite Dim-
iet^ de U P^nitçiicerîe. ^ » : . ) . V .. '
Hb^jb^j Kifeliusl 89
Jiouj avQj^s de Kiftliu$
i* Lacippiados^ (^)7^^^ ^ ^^^<^ Grana^
fmfi ptr FtrJUmmdum Cofhql^cum gcjlo y Ubri
dm. Roma^ Guil. FranciottuSj 10 13. 11^
X'Aiiteu'r y ajouta dépws qi^tre nouveaux
livres.
X. Itamgytis de laudibus Pauli V. Pon^
^^cis Maximi. Romœ yiSi'^. j^'
3» Epithalamium Scnniffind Friderici dé
JRjimrt j Urbinatum Ducis filii , & Claudim^
JUidicea, Magni Etruria Ducis Jbrqris. Ko*
ma y Aloyf. Zanmui^ 1621. 4^:
4. Lucu Annœï Scnica Thebaïs ^ Chori
49iius , & ijuinn aSûs addùioné fuppkta.
"^I^nw 's Guil. Fianciottus , 1 6 1 5 • 1 1^*
, \. P:im$g/ricu$ de laudibus Ludovici Car'»
dinàUs Ludoviju. Komœ ^ ^p. Vaticanis •
iéiS. IIP* '
. 6. Pa^egyrîcus Franqfco Cardinali Barber
rino y S. R. E. J^ice-Cancellario. Ro^ta , ex
iypçgr. Cornera Apoji. 1635. 4®" '
' »^Sylvarum libri ires. "Je ne fais fi cet
ouvragé a pani.
^ fi. L'Auteur avoit fait dans fa jeunefle
dîverfes autres Poëiies, qu'il p'a pas ju^
gées dignes dé la prefle«
' &* Sweertius, 33 !• 33a. Val. André. 357,
Umoréridci7J^o.'k:27.\ ' '' ^^
(i) L'Auteur a fans cloute forfné ce mot du nom de L^
ïïtfpé, Tillé qui '^oit avoir ^té peu âoî^ée At Grinààê \
fu^que Pfolèméè la place tr^xxfi IlibtrU (l^lvire } & une au^
1k' ville qu'il nomme SaùU. Voyez auUi Pompon. Mêla L*
2^ f« ^, k, Pl^t X. ///• ç. i.j toHf dlrim v«rl U fin« V
McM Alford^
JÉsuiTO Anglois, dont le yi^ritable iu)ni
étoit Griffifhy & qui prit pendant quelr
'i^ue teilis celui de Jean Fl^y étoit ori-
ginaire du pays de Galles ^ mais né on
a Londres ou dan? le Comté de Surrey
en 1587. de parens nobles; il foriît m
ion pays à Tage de onze ans j & aUa
faire Tes humanités au Séminaire Anglois
de S^ Omtr^ où il arriva le ij* oâobré
içpé, Enfuite ayant adicvé ion cour^
de Phiflofopbie à SévilU^ il vint à Lomiain^
oà il étudia en Théologie au cpUège des
léAiites, & embrafla leur iniUtiit en 1607.
D'ici il pafTa à NapUs ^ oh il fit un fér
four de deux ans y puis à Rome ^ oii il
s'eiiigagea à la Société par la profei&oii
des quatre vœux , & fut durant cinq an$
Pénitencier du Pape dans la BafiUque dei
S. Pierre, & Adjoint du Makre de^ No^
vices du' Collège Romain. De Rams il
vint à L&gey & y fut Coadjutetir du Svl¥
J)èrieur du Collège Anglois.' De là on
'envoya à Gand ^ pour y diriger une
I>etite communauté de Jéfuites de £1 na;:
tion. Vers le tems que Richard Smith ,
^vêque de Calcédoine , fe rendit en An-
gleterre , pour y gouverner les Cafho%
flues de ce Royaunje , ^. d. vers lûl\*%
\i^.\4lM^ y &it envayé à là Mtffioi
(AbQrdé à JDouvns ^ U lut arrêté , & cob<^
fbk klj(n4fes :, xn^is, la Reine (^HtnrUttém
flktriê. 4q FKiflce) t'ayaitt fait âargir , à
jalla fe l^^r daiis )e Comté de Leioeâré^
bii il fut longtems Reâeur du collège dji^
% l!%ip^9CuleQ Q^nce^Ûon. L9 Gongrè-
jgatMwi. d^ fa ^oviftçe , tenue en Angle»-
^smpt^^é:^ 1^ députa deux fois à Romê^
k pi;r4lliièr^ &xis en iqualité de Preaireuir^
fe, Ja ?t(te ^5 poMir aflîfter à la 9* Con^
règstibft de k Compagnie, & y donner
•a/fiïflâ-agç po|ir réle^oQ du GénèrÉL
B e>cerça ks f<)^(^i0ns d^ Miffîonaire l'e^
p^e de 33, ans , ^laployant le tems
lp'elfe$ Ii^ii la^oient libi^e à fectièillir fiij
iifr^çg^r ^ mal^riaux de fes Annales Eo-
délîpi^qes; En i65x/iL rep^ la mer^
|k î«vi«K: à «S. 0/»ir pour mettre la dei^
iji|r<e main à for» ouvrage : mais il ^
l^^n^ bientôt d^ns une maladie 9 qui
f^tiâvia le onze août d^ la même annet
^ dfiiéf). ans. Nous ayoïis de ce Père;
ta vie df^ S^^ Wimfiidc , (raduU^ du
i 4^ Robert y Prieur de Skrojwbij^ry eii
Aqv^ par Ji F. (Jean Flood) {a) \6^l
Vp^ Cette même vie a pwi en Latin
ran 17 U* Elle n'eft pas authentique*
^ i. Briiannia illujlrat'a ; fiyt Lucii , ffkf
^à,y Conjtantirii j^ primorum TUgum & Âut
9^ Michel Alford*
gujlomm Chrijiianorum Patria & fides. Çum
Appendice dç triius hodU corurovcrjis : de
Pafchaît Bruannorum ^ de CUricorum nuptiis^
& num olim Briianma CQluerit Romanam
jEccUJiàm. Antv. Chrifioph. hghers ^ 16414
3* Fides Rt^ Bruannica f five Annaks
'EccUJia Britatmica , ubi potiffîmàm Britan*
norum CuthoUca , ' Romaha ^ & orthodoxe
fides per quinquc prima facula : i Regum ^
'^ Auguftorum /aàis ^ & atiorum SanSorum
rébus è vinutc gejlis, afferitun Ltodu^Joan.
Matthias ffovius , 1663. fol. 4. voL T. L
pp. 642. fans les préliminaires. T. !!•
p ab anno Dontini 600. ad Soo. pp.
^93. T. III. ab anno D. 800. ad
ÉoCC pp. 580. fans compter une table chro;
liologique des 3. premiers tomes, qui tieat
•156. pages : une i^« des controverfes du
tems : ime 3^ des Saints d'Angleterre juA
qu'en 1066., contenant un court éloge dcf
chacun : une 4? toute femblable des hom-
mes Apoftoliques du même pays , qui
ont porté la foi chez d'autres peuples :
enfin une 5* des macères. T. IV*
— — I ah (^nno 2). 1066. ad i/^g. en 4eux
parties^ pp. 318. 8c 336. (ans la table des
inatières. Il y a d(e profondes recherches
4ans ces Annales , .oîç l'Auteur a fuivi là
méthode de Baronxus* Le P. Strdn Crefjy^
Béhèdiâiiî Anglois de Douai j^ a fçu ei\
profiteur pour ion I|iitoire ^ccléfiattlqye^
, MiCHBL Alford. . 911
)e Toudrois que le P. jilford n'y eût point
îàèlé tant de chofes étrangères, à fon fu*
/et;- le i. volnme feroit réduit i moins
d'un (part 9 û on en retranchoit tout ce qui
À'a point de rapport à l'Angleterre;
(1^ Fbj. la Vréf. du n. 3. Akg. 34a. So- .
iuellus^ 610. 611. & Dodi Cburcb bifiorj of
Englàndi 111. 31a
Matthias van Wefikut//è',
DOcTEtTR en Médecine^ hâtif de Jlfû/-
detbourg^ mort le 29. mai i679«, ^
donné au public uiine
1. Paraphràfe fur cené PfcaUnki traduits
in vers d*une mimt nttfurty & mis en mujt^
fue à trois voix. & baffe èontiriue , partie
par AL Rémi Schfyver , en fon vivant M^^
àen & Organifte à Middtlboûrg , partie par
H. Pierre Bujfyn fon fuceeffeur. En Fla^-'
mand (^r) comme les iuivans; MiddM^
Verne de Rémi Schryi^er^ 1681. 4®*
2. Quelques Pàejîes^ contenant des EU»^
fis , des Epitkalames, Epitapkes^ &C. In^jf?*
On ne dit pas fi ces' pièces ont été re«
CtteiUie^^non plus que celles qui fui vent r
. («1} UithrtÙingi oVêt hêt héek der Pfalmên ^tot de loo* r
À êtnderUy dipmaat» op mu^yk gtfiiU met 3. JUmmut ««'
èâps êûntinuus , hegotùun dàor Mr, R, Schryver • • • . • ta
tSirMên dow Mr. F, Bufiyn . * . . •
s
f4 Jf/lArtTntAÈ VAN WESttlm?»lî. ^ ^
3 • Po^îcs tnéHes fur divers tyïtumtht. JÊh^^
8^* Le Sietir dt la Rue en a infère quel*»
ques échantillons dans fa Zilàndi Lettrées
87=** La Rue^ 109,110.
jM?t;Â^/ Fr anchois , où Michaél
Francifci ,
NOmmé aussi r>c Infulîs i i^ztCQ qu*iï ^
étoit de Ttmpkmàrs à une lieue ÔC^^
demie de Z/7/e / naquit en 1455. Ayant
achevé {^s premiers études , iî prit l'hà- _
bit de S. Dominique au couvent de LïUt^^ ^
& y fit profeffion vers Tan 14^. On
ïenvoya faire fa Philofiôphie > & m Théo-
fogie à Paris au couvent àt S. Jacques l ^
d^bii la pefte Fobligea de révenir à IMlâ
en 1458., n'ayant pas encore l'Ordre de
Prêtriie^ Il retourna peu après à Paris ^{
mais le Chapitre Provincial de. France ^^
ttu à Tours l'an 1460; , le frenvoya à fott
couvent prefque auffitot aprè^ qu'il fût.
fait Prêtre > pcwr y être Ddreâeur des'
Novices. Il remplit un an cette fûnâioiiv'
& expliqua à ks élèves, le Doënnal à'^
Uxartdre de VUle-Dieu^ Le 1 9. août i j^évJ
il retourna de nouveau à Paris > & y lia
une étroite amitié avec Alain de la Roche^
^ui y lifoit les Sentences dans Uis petites^,
icoUs. Le P. Cenrad étAfii , Général de
Michel FkANCisci. 95
tOtére , étant venu à Lille en 1464. , ôc
y ayant érigé là Congrégation de Hol<«
fande , (tf ) le P. Mithel quitta la France,
& s'employa le refte de fes jours à IW
vàncement de là reforme dans les Pays«
Bas , fie dans les contrées voifines , ians
Îue ce travail l'empêchât de vaouer à la
rédication, & à Tétude de la Théologie*
te Chapitre général de l'Ordre tenu à
Rmt en 1468. le deftina à Un un an la
B'éti j Se un an les Semences à Cologne ,
Ce qu'il fît en 1469. &c 1470. en qualité
de fubftitut du P. Jean Welsbdch. Il étoit
dè$ le 14. avril 14^3. Dodeur de l'Uni*
Verfité de cette ville, &c l'on trouve que
é mère avoit donné ou emprunté à cet
tfet iool livres, monnoye de Flandre*
^ù Chapitre général tenu, à Perouje en
147^. il fût élu Régent de l'Etude dfe Qh
lapu pour deux ans; Environ quatre ans
après, on te fit Prieur du couvent de
VaUnciennes i & le onze novembre i483*
H fiit choifi à Gani pour être Vicaire
général de la Congrégation dé Hollande^
à la charge de fe faire confirmer au Cha*
pitre général indiqué à R&me pour les fê-
tes de Pentecôte 1484* : on croit loute-
Ibis qu'il n'y reçut fa confirmation que
le 10. oftobre de cette année, quelques
dâ>ats, qui s'élevèrent entre les Votans^
ayant fait différer la ténue du Chapitre
p6 Michel F6.anciscY*
jufqu'à ce jour-là. Lorfqu'il eut ei
cette charge pendant fes trois ans ,
du couvent de LUlt réltireht pôujr
Prieur 9 & il tint cet eihploi jufqu'en i
Dès l'aii 1490. Maximitim^ d'Autrii
Roi 4qs .Romains, l'appella à Êi Coui
le fit Précepteur de TArchiduc Phù
fon fils unique ,' ce^ qui dônt^ .oCcafio
P. Joàchim Tiirfianàs y Général des' P
liicains,: dénommer en 149^^ le P.
ihel Iniquifiteur. général de la Foi
toutes^ies Provinces des Pays-Bas' foui
à ce jeune. Prince , qui voulut dàn
fuite .que fon Préceptçiu: devînt, foii!
mônier, fon Confeueur^ & fon^C^î
1er. Pour rtmplir ces emplois avec
de dignité, le"P. Michel fat fàcré.Ev
^tulâire. de Salubre^ .où plutôt de S.
hic Ch) en' vertu d'un bref ^Akx(.
VI, du 15. juillet 1-496. Xette promc
lie diminua en rien Taffeâioh q|u'il. s
toujours eue pour \e^^ Dominicains
cbnfrètes : il Ipgeoit ordinairement
eux, quand la; Cour fe tenoit k LilU
^ui atrrivoit fouvent,* & il leiir ,&
tout le bien qu'il pouvoit tant deâ
mônes du Prince, que dès^ bénéfices
\ih) L*ËTèque de Selinibrie {Selymhrunfis dans 1
pennes notUts , & dans le XIIL fiècle Solumbriinfis ,
le premier Suffragant^de fArchevè^ de CP.« le
toUs Éruf^ari tuomiiàciàxk mort le 25. aviÀ I493«
été Evè^ut de Saluhrc viuit U ?. MMi
. ^ Michel Franciscî; ^^
fimdoit. Philippe étant fur le poîm d«f
lé itndre en Efpagne Tan 1500., I6 P;
Midul s'excufa de le fuivre à caufe d^
fou grand âge, & lui offirit à fa place le
P. Jcdn LampUr. Il pafTa enfuhe à lai
Coti^ de la Princçfle Marguiriui ^éuvè
h Charles le Hardi, qui élevoit fes ne-
Veux 9 fils de Philippe, à Matines, &C it
fervît de Précepteur à ces Princes : mzii
il ne put remplir lohgtèms cette fonôiori^
àant moirt le 2^ juin 1501. Son corptf
fiit trânfporté deMalines à Tahcien cou-
Tdm.de Lille (^ûtué proche la porté de
S.Pwrè, mais détruit par les guerres, J
ftc Jnterré auprès de (ts parêns, avec
cette Epitaphe, qu*on a placée depuis
^0 le nouveau couvent :
Infignis divino murure Salubrieri/is EpiJ^^
ê^^ p. F. Michàel Francifci , Illufirijind
\ '^iiil^^i Aujhia, Aràhiducis i dc^ Jiifpania*
^ Prinâpis , 4igniffîmus Confejfor & Cqri^
fidj^de Ordine Pradicaeorum , ex ijlo con^
ifififà'lnfuUnJi affiimptus, dequefacrce Theo^
DoSorum numéro , TiUnc hic in terré
is , eàlorum régna eontingat amana^
tjiAno M. ccccc. II i die ll.juTÙi. On
Q| ^ de magnifiques funérailles , dont le^
^llft. forent partie tirés de fes legs pieuf^'
|àè payés par fa foéur nommée Cathi^
'^ I jflTouj; avons' jiu P. Miekel • ^
jÇ^dtibetufJi . de . i^eniatè Fraietkitatîf
J^fitrii ColûnUanrio M. cccCé tXXrU
7m. P^i. G
jfronunciatum* Colon. 1476. 4^' It, fôâ^^
ce titre : Quodl. de veritatt Fraumitatir
Kefaru , fm Pfaltmum B. M. V. convtmûi^
Colonitnfis Ordinis Pmdicatorum , prornm^
datum Colonie in Jckolis Artium , umpores,
Quodlibetormn 9 J. D. M.' ccçc. JLXXVI^
ftr f. MiehaeUm de Ihjklis j Sacn Theelo^
g^c Profcfforem ejufdem ordinis ^ nnovatum^
4fU€ pofita per iumdtrn ahào LXXIX* fiquen^
ii propter cèrtas caufas m Prologo contentas^
Ibid, 1479^ 4^' ^^^^ noi» d'Imprimeur. It^
ïbid. Arnold, iher Nurncm, 1480. 4®- Goth^
Jt. Lugd. Janon Carcalgniis ^^ 1488. I2^- It^
BoTionia y Joann. Amomus Platonidês Be^
û€di9iy 1500. 12^' par* les foins du P-
Etimm de Milan ^ qui y joignit un éiogtf
de Touvrage. It. Parif. Joah. Pesît ,1^04^0
1505^ 1514* & 1518. ri^- It. Avec lefi
Ôpmcules d^ Alain de là Roche y publiée
par le P. Jean- André Coppùi&cm : Piibur^
gi y 161$. 4?* & Co&>n. Petr^ Hennirais
r6i4. 8<»'- . .
2. Dderrrunatio Je tempore àdveruùs An^
^chnftiy ûC de ejus ingrejfû in mundam ^ pro>^
grejfur'y & egrtjfâ y atquc de novitatibus^^B
jam de eô curruni; qtiant habtdt AiùSor ^
pronunciavit in Aulâ F. Matiheï de AqmB
Colonît an.J^. eccc. txxvitl. Colonue^
1478. 4<>- pp. 38. Le Concile de Fhremê^
xiortvoqué par le Pape Pafcal II. en i io^«p
& cûmpofe dé 340. Evêques^^ coiidaÉi-«
ik FlmAdù^i Evêquè de cette vilfci
r
.- i
y
.^ . Michel Franciscl cf^
^^prétendoit que , rAntechriil ëtoit ÀéQ,
^•'L'Abbé Joachim (ôiiûnt vers li fin
># même . fiècle qu'il paroitroit dans Soi
-^^ Arnaud ^ de VilU'nmvi avolt fixé Ta
3fcntte en 1316. Le Cardîpal Pierre d^Ait-
y^f^ conclut de fes Obfervations Aftrolo-
^ques qu'il viendrôit e^ ijZ^)^ Nicolas dé
^ufie^ autre Cardinal & Mathématicien^
,|har une mauVaife analogie entré les 3 4J
.ans dévie, qu'il donnoit à N. Sl J. ,C.,*
^ la durée de fon Eglife , qu'il borfioit^
^jb ne ikis fiir qliel rondement, à autant
^9e Jubilés, prémma que l'Antechrifl & la
^^ du fiècle arriveroient en 1700. jear%
J^k de là Mirande mit la venue de l'An-
tedirilt en 1 994. : Français MeUty en i ^ 30*
J^ 4I540. 2 J^^^ de Paris , en 1560. :
Jffr^me Cardan , en i8oo« :. quelques Faf
jptiques d'Allemagne, en i^îî» * ^î ^^'»*
ipU Ferrier ^rivit le 17. juillet 1411. ^
jjtmoi^ XIIL que l'Antechrift étoit <iéJ2l
-^fCpjtii paroitrôit certainement danis très-t
^g^dé tems, & qu'il l'avoit appris, if
ig^ayoiï neuf ins, d'un faint Hermite. L'é-
jj^çinetot apnt réfut<^. une bonne partie^
4j^j€(BSjprédxiâi6ns', &t Içs autres n'étan^,
"^ mieu^ fpliàées , le cinquième Cçucile]
i^fran ( ^ ) fi défendu très-fagement â'
,t.l?r4(licateiir de dâterminei^ les tèms^'&I:
^QQiens de la' venue de l'Antechrïi^êiir
fii' fin dii monde. , G f
Icîo Michel FrancïscÏ.
'^. Dtcifio Quodlibetica fuper Fil. prifi^
tipalïhus B. Mariez Virginis Doioribus, quoi
in hoc miindo de fûo Unigcnita habùie, unâ
tum Officio dé Dolotibus ^ feu Compaffiond
B, V. Maria. j4ntv. Thiodork. Martinus\
1494. 4°' L'Office joint à ce Traité eft
de la compofition du P. Michel j qui Par
cheva à Lille le 15. juin 1494» Il fë
dreffa en faveur de la Confrérie des Sepé^
Douleurs . érigée par les foins de Philippe
d* Autriche.
4. Commentarius fuper Salve Re^nà. On
n'eft pas affuré que le P. Michel ait fait
Cet ouvrage, que Simkr lui attribue, ci-
tant pouï garant le ?• Arnold BoJHus ,
Carme.
«. Injirùmehtum Procuraeîonis pro oitiritûr
dâ revocaeione Linerarum unionis conventuum
Congregationis Hollandice cum ProvincidSdXo*
nia â Magijiro Ordihis^ fubréptitih emanA"^
tarutri. Sigilé par le R Michel au mois
de mar^ 1483., que l'on cômptoit alors
1482. Le P. Echard avoit entre les niains
( en 1710. ) une copie de cet Aâé , qui
cft, dit-il, une excellente preuve du zèle'
de notre Auteur pour la, régularité dé la^
difcipline. Ce Père âvoit auflî
/3. Une Requête du P. Michel i la Ré-^
gence de Leyde^oh, il démandoit une exetnp-
tiôn d'impôts pour les Religieufes DomK
tticaines de cette ville.
^k. De Abufibus Aulicorurtif ad Philippunf
\
Michel Prancisci. lot
^^ktMducem y Bdffi & HifparUa Principemm
jk Min àLii ( apparemment d'après le Ca-
fafegiié èaPliBunderius) que cet Ouvrage
;^eft trouvé en Ms. au couvent des Domi-
nicains' de Lille. On Fa laifTé périr, quoi^
^e ce fut vraifemblablement le meilleur
Ouvrage du P. MicfuL
Plufieurs lui ont attribué un Carême
& un Avent fur la. préparation à I9 Mort,
qui ont pour titre Mom'eellarium, aurcum:
Biais le V. Michel rfa été que l'Editeur de
cet ouvrage , qui parut pour la première
fois à Anvers chez Gérard Leeu > 1488.»
j^*, & dont TAutéur âvoit affifté au Con*
Wle de Çonfiançi*
(tT*^ Buzelini Gallo-Flandria L. L p. 31^
Sweertius , 567. Val. Andté , 67a. 673. £r
pbard^ ILj'-^. Harizheim , 0.50. 051.
- hn-^^ .■ , . . ' . ■■ =^^
^ntoinç Barhieux
DOMINICAIN , fit profeflîon au cou-?
vent de Lille fa patrie lé 4. août
16x4.9 & y mourut pieufement le 6. jati*
Vîef 1678. âgé de 71. ans, après avoir
^onnë au public t
U i4^tidm du Refaire contre la peJtCf
fdiU^ ^i^rre de Ràche^ 1646. i6^'
: %4 LOf Règle de$ Frcres & Sœurs de I4
pinifénce^ ou Turs^Qr4re de S. Domini^uu
$myl d'uti Alplu ^et des vertus , ûté def
CEiivres du B. jilierj U Crani ^ &r d*u4
^éàçndrier (peu exaâ) dts SS. bUn-biureàà
l^krtyrs , vérièrabUs &}. vertutux ptrfonnà^.
ide^un ^ Vautre fcx^ Je V Ordre de S. Do^
%iài^ue^ Uiû^ Pierre de Riche , i^J^S.
' j. lye fa Dévotiqn au trh-faint Cœur dtt
J^iU de Dieu , & de fa trh-jainte Mèrèé
%.iUe ^ Veuve Jean le Franc j 1661. if**
% Et d'autres Ouvrages , t^u'on ne dé-
Jîghé pas auttem^nt.
Henri JRhala^
ORIGINAIRE du quartier dît Bennarder
radeel en Frife , naquit à Lèuvarét
yers Fan 1591. de Jean Umdncx Rhalài
€{\XL étoit dépuis deuk ans Receveur desi
téyenus Ecçlefiaftiqueç <lé cette prpvinee y
%c ^Aletu de t^eno. On croit quîil tiroît
ion nom de la terre de Rhala , proche^
le village de Wyns ^ qui eft encore auf
jourd'hui poffédée par fes d<efcen4an$ y i^
rit avoir été parent de )Çecca Rhala ji
fut fait Confeiller au Cohfeil fuprèmé
Frife en i j;^^. , & qui fut fr^pé ffu^
ne mort fubite le 5. décembre i$^i> f}ai^|
Iç moment qu'il renonçoit folèmiieUe|ttÇii^*
Henri Rhala. wù$
W ibiment de fidélité <{u'îl avoit prêté au
Roi Philippe IL Le jeune Henri fe fit
îflfcrire d^$ rAçadèmie de Franequer le
ij. mai 160^.9 Se y fit Hn cours de Pfas^
Sophie. Après cela il fe livra à TétiKie
4e la jurifprudence , lur laquelle il pri^
}es leçons de Marc Ly clama ^ & apparent
;nent aui& celles de Timaus Fabtr^ & de Pm4
Bufius. Puis s'étant mis à voyager ^ il
^'arrêta à BaU , & ci> revint avec le ti-
tre de DoÛeur en Tun ôf l'autre Droite
jLe 28/ juin 16 14. il fe fit recevoir au
nombre des Avocats au Confeil de X«i^
yarde : mais ^u bout de quatre ans , il
fetoum^ à Franequer y 0% on lui confia le
yj. août 16 18. la chaire d'j^Lpquence &
^'Hiftoite , qui vaquoit par la mort de
'l'hcodore ùontiu$ f & dans laquelle il fut
jbfiallé le 5. novembre de la même an;-
fiée. U en remplit les fondons avec
beaucoup d'exaâitude , $c forma fes audi-
*eiirs à la péçlamatiôn par de fréquent
^xeT<^^. £11 x6i6* on joignit a ^^
^rofefijion c^Ûe des Injliuaes, dont il fe
idéfit an bout de quelques années pour fe
Îeiïfermer dans la première. Cependant
e a8. mai 1636^ lés Curateurs de TUm^
%erihé l'engagèrent à enfeigner de pour
Veau la jurifprudence, & même à 5'y bqr»
fieri il exerça 4onç 4e nouveau ceteqi*
ploi i'efpaçe de quatre ^n$ , ç. d. jufqii'à
\%,ffkf^Tt arrivée le' 18. novembre i^49f
P4
jp^ Henri Rhala.
^ns la 50^ année de fon âge. Il eA e%
jterré âans l'Eglife de S. Martin, oii Ton
Voit fon épitaphe en flamand, ^a) fiiivié
^e iquelqués vers Latins. Il avoit été Rec-
teur deTUniverfité en 161^. & en 1634.
^Ifni Ducrcop , fa femme, onrinaîre â^Emln
dcn yhxi furvéçut jufqu'au 3. décembre i66ç.
£lle lui âvoit dpnné trois fils : Philippe ^
Doreur en Droit à Leyde^ puis Secré-
taire du territoire dit Tiue^ercjieradeel en
Frife : Jean, qui fut fait Confeiller à Leu'
i^arde en 1667., puis l'un des quatre Cù«
fateurs de 1-Univerfité de Franequer en
^673. ou 1674., & qui mourut en i6%$.
& Frànfw. On a du père :
I. Difffrtatîo EoHtica ad Lih. L Annor:
lium Taciti , Jupcr Ulujlri fententiâ : Doruc
jéfigujlus cuncla difcordiis civilibus fejjfà ^ &Cm
jimkcmii j 1619. 4°*
X. pifputatioms adfcUBiora InfiitutiQnun^
loca, duBia maxime. Fratieq. 163 2. 4°-
3^ Oratio de Çalumnia & DeUui^ibus •
(«) Den iS. nùvemh, 1640. i* geftanfen HenrUus Rks»
la, dcr htydtti Réchien DoStor, tnie Profeffor ù^d'c Unif
rerfittU tôt Franektr » oùt 4^, jaer, Den 3. decemb, 166 y.
if gefiorvin Anna Jyn huijvrouw out 62. jacr. En Uggté
kifr btfrfaven, -.».':
**' Juris Confulti kïc Hcnrici Rhala fepulchrum 0,
' Incomparahilii vifi :'
Juri^ q^i in Frifiâ , & qui pntfiantifpmus oliw^
Profeffor Elpquentia,
No» frémit hune : at fama yirl pcfi fanera titUg
. ■',' Majorque pojf cineres venitm • •" ^
Pi F. I^R, ^. '
r
Henri Rhala. jog
' habiu dU XlX.junu M.DC.XIXX.
^^jFratuq. 1631. 4®'
4* Topica metkoMcè iraJUa , JuccinSè A
fJifùciJi €xpUcata , ixcmplijque €x omni an^
^upâtatt y maxmh vtrh ex Jure ^ depromptîs
^fUufiratà. Franiq. 1641. 8^*
5^ Oratio de origine, progrejh, & dignir
^Me Juri^rudentia Romana» A la fuite du
^p^édent. Cef( un nommé M^er, ami
^^ TAuteur, qui publia ces dernières piè-
ces incontinent après fa mort.
B^ PMeL Timaretis ColleÔio Mùnum^p* 43c.
^riemoet^ Atb. Frif. 193—198.
Gilles-Bernard Ra^uety
^^I^Ê A Namuk vers 1666. , fe rendît
J.^ jeime à Patis , oà il embraffa l'état
îccléfiaftique & prit les Ordres facrés^
Jlprès avoir demeuré plufieurs années dans
la Communauté des Prêtres de S. Sulpiup
jl 6it nommé Direâeur fpirituel de la
p>mpagnie Françoife des Indes, & en
17x2. il fut pourvu de TAbbaye de CAur
mène , dite le petit-Çitea^ux , clans le dio*
fèfe de Blois. Le 17* oâobrç de Tannéa
fuivahtç, après la mort de l'Abbé Fàunr^
Auteur de miftoire Eçcléfiaflique , on lui
^onn^' |e Prieuré ^Argenteuii j dans le
^èfç de }^aris^' U poif ét(é du no|iibf§
toS GiLL&S-BERNAItD RaGUBT^^
des gens de lettres employas à l'inftnief
jlion de S. M. Très-<Chrêtienne aâueUe*
ment régnante , fou$ les ordres & la di-*
reâion du Cardinal de FUury , premier
Précepteur, (tf ) H mourut à Paris le 2o#
juin 1748. âgé de Si. ans. L'Abbé Rague$
joignoit à ime connoifiànce imiverTelle de$
iciences^ furtout 4c I9 Théologie & d^
rHiâoire 9 beaucoup de goût & de natu^
rel pour les beaux-Arts. Il s^étoit applir
que particulièrement à Tétude des Mér
jdailles & des Antiques. On a de lui :
1^ La nouvelle Atlandde de François Ba^
fon^ Chancelier d^ Angleterre traduite en Ftari^
€ois j & continuée ; avec des Réflexions fu
tinjlitution & les occupations des Académie f^^
Françoife , des Scitpces , ^ des InferiptionSi ^ •
Faris^ /. MuJuryijo%. IV^ '^ '
X. Hijioire des contejlations fur la Dipt S f J
madqiu^ avec VAnalyfe de ut Ouvrage corner -
)^oje par U R* P* Dom Jean Mabillon. Paris ^^^
ïyoS. !!''• Cette Hiftoire eft partagée ei^^M
huit lettres , écrites en forme de Dialogues.
3» Explication d*un bronze (prétendu)
antique en bas reUtf du Cabinet de M. CAkr-^
ffé BignoTu inférée dans les Mémoires dç^
Trévoux, juillet, 1714. p. 1178-^1 l8o-—
Ce brpnzçi diiti^igué p^r 1^ l^eauté 4e 1^
(«Y Les Bënèdiâins Auteu|rs «lu CéOUa Ckrlfilmui ^éfie-^
neni la fonâion de M^, Ragu4ipBX le terme de f^^^ ^¥^
fihoUnus; jis veuleilt dire apniureminent que cet'^J)^ don^
«oit chaque jour i S. M. T. é. des mft|ruâioi>s poii^ U pfi»^
^«rer ^ox leçons du Cardinal U Tiikrf^ . » «
\
I
N
Giljlbs-Bernam> Raoubt. to?
^tdpture & par Tinvention , a été deffiné
J>ar Madame U Hay , ^c gravé par lïaufi
Jpat. U repréfente le moment oti Jhipiuf
\céde Thitis à P///^. On y voit Eaqu$ ^
Jroihu^ Amphitriic^ Ntpturu, Mars, Mer^
iun, Diane, &c. , 6^ dans le lointain
4leux Phrygiens/ *
a?" Mém. de Trévoux, ubiTup. GalL Cbriji^
^^* 515- & yill' 1401. Le Moréri de 1760. laf.
3Lp,tL\. ' ■•* '' ' ' ' '
■ ■'" ' . .... 1 !
4^0 de f roi Steeghs (a) pu SteeghiuSj
Aqxtit à Amrsford dans la feîgneu-
rie aUtruht avant le milieu du XVI.
fiacle. Ayant achevé fes premières étu-
des , il eut du goût potu* la Médecine, & il
j^rit â Louvain les leçons du Doâeur Ni^
içolàs Biejîus ; puis il paffa à MontpUUr ,
bù il continua cette étude foUs taurmi
Joubert ; il s*y perfeôiônna à Pife , oïi il
il^ntendit Fidus Fidius , Florentin , autre-
ifbis Profeffeur à Paris J & Médecin da
François L Èitcghius fut député vers le
Prince d'Orange durant le Siège SAmerJ^
jfbrd, & y raporta le 8. mars 1579. de$
|)romefles9 que l'évènièment démentit lé
même jour. )1 étoit alor^ Nfaitre-èk-Arts,
^ Dqâeur en Médecine; En 1595 • ^
ctoit Médecin de Tillvirtre Juks $chur d^
"McfptSfrunn , Evêque de^ ^Tirtibouf^; il 1^
(a) Ct& It non ^^il prend à la t^tf 4tt )i« l« ci-aprtt.
\- • * '■ ■ '^ »> ^«N ^ y '■■■ * - ' » ,• ^
I^ GODBFROI STEE6HIU5.
fitt dépuU de VEmpercur Rpdolphe JL9 iqp4
rhonora du titre de Comte Palatin. O^
dit que Sftçghius p outre la fçience dpnt
il faupit profeffion 9 entendQit bien la Poëii;
iDie Latine. Il a donné au public
7. DcfcriptiQ Fontis Medicafi KiffingcnJiSf
Wïrt[burgi ^ Gcorg. FUifchmannus y, I595.«
petit in-ix^' pp. <j. La fontaine , aoni
l'Auteur parle 9 eft à 6p. pas de la petite
ville de Kiffingcny qui eff à 7. lieues
d'Allemagne de ÏFirtibourg, & qui appàrr
tient à TEvêque de cette dernière viUe,
^ueghius ne fait pas proprement une Jefi
fription dç ççtte fontaine : il parle plûtôl
des e^ux minérales en génèrial^ & de Vuf
fage qu'on en peut faîrei
z. TraSatus de Ptjlc , in quo vffif prm*
fcrvandi & cur^ndi ratio rectnfctur. I^irt:^
furgi^ G$prg. FUifçhmannm 9 I597* l^-?'
3. Ar$ McdicUy tota çonfçripfa méthode
divijivâ à Galcno diverjis lacis prQpoJuâ^
commtndatay & exemplis iUiiflrat(i y û^ Jtc-
ceruioribus quibufdam çlarijjîmls inchoat^ yfcc
m ntmint haclcnus abjbfioa. Franco/. Ctaud.
MarniuSy & hcredes JoL Aubrii, 1606 ./ol
il y a là 9. livres pour la Médecii^e fpé?
çulative, & 15. pour la pratique.
65^ Prélimin. du n. 1. Val. Andréa 295
Vcrbocvcn , dans les Scriptores rer. Amersford
à'Ant.Afatthaus^ p, 5^, Mick. ab If eh y hijl.fu
temporis , p, 639, MangcH Dibliotb. Scrift^^
Mcdicor. ir. ^07^ • -
i
I09f
JBBBjpgg i' V ^ssasssssaBssssssaaBsi
TJbaud des Sarts^
C' Hanoine, & Doyen de la Cathèdraït
de Cambrai à la fin du XIII. iîècle.
.& ne m'eft connu que par une magnifique
Bible Latine, qu'il fit copier par un habile
Ecrivain' , & qu'il fit enfuite corriger
fixccefiivement fur un grand nombre d'£-
xexnpkires par les plus huiles Théo-
logien^ qui rufient alors à Cambrai. Cette
Bwle fut achevée en 1195.; elle fe con*
ferve à l'Abbaye die Ficognt , Ordre de
Prémontré proche VaUnci^nncs; on lit à la
^ nn : Ubaldus dt Sortis y Canonicus & Dt^
tonus ÈccUJuz ComerdccnJiS , hon^ Bibliam
* Jcribi ficit pcr Johonnem, fcriptorcm , diSum
àd Ovoj & eam quamplurimis vlcihus cmtn^
^^farificit ptr diverfas bibliotkecas cum maxi'*'
ma dHigentid^ & ptr Thcologps tuYic tempo-
ris peritiores in Comeraco commorantes. Di3a
éUiUm JBiblia perfeSa fuit anno Domini M.
ce. XCV* in die htàtoYum Dtonyju & G^
Çy Vojagô ÙttSr. de 2. Bénld. de S. MaUr^
pyij.J^art. II. p. 0.1%.
XIO
Laurent fumotomé k Pht/ficien, (a>
POeté et Wlédecih inconnu à not Bî—
bliothèquàires. H Yiroit rers le mi--
lieu du XV. iièclè; car fes yers fur le.
Hareng montrent qu'on favoit Part de faleir
ce poiffon : or ce fecrèt fiit irouré ver»
Tan 1416. (*) D'un autre côté il eft parlé"
ée nôtre Auteur dans la Chronique Ms*^
iie . Gueldre p^r GùillaurM vah Birchim ^
cm ne va pas au delà de l'année 1466 «..
Il y à beaucoup d'apparence >aue Laurtn^
vécut ii.Ninùguey & qu'il fut Médecin ^lAw^^
tiold {TEgmond, qui tint le Duché de Gueir-^
dre dépuis 1423. jufqu'en l^Ji* On s*
de lui
I. Un Eloge de la ville de Nimigu^
qu'on ne fera peut-être pàs^ factô de lir ^
Sunt Novimag/mfts fotarti j Mattiniinfts y ^1=
Et VencrisgfiTUtSj Ltopardum conJpicUntes. (c=^
Efi Urbs RegaliSf urbs nobilisy ImpttiaUs. -^ ^
àuic pars auftraUs f monstfi: vaUis^ boruUU\ ^ ^y
Urbs nimis & grata, pidains fiatis gradtuucs^^^
ÏOf
(a) Ce mot fignifioit autrefois Midiein, 6è les Anglo
lui ont confenrë cette fieiuiicatîon.
{h) Par Guillaume Sutckdd: ou Bêuckelts ^ îtft^wx P£
cheur, mort à BUrvUct en 1447. , & dont Charle-Quînt e^ — **
la curiofité d*allcr yoir le tombeau. _ '
( ce ) J'entends que Us Citoyens ds Nimègue fonf, <f>*tf> ^^^ ^/
réputation brillante, d^un courage mérûalp étun tarûSl^' '"^^
uuahU, &^éPun€ valeur iatr^idê*
Laurent le Physicîen, m
JBMus orhata^ pluraUttr ijl populata.
Bk némus & pratum^ bonus oir^ rus tint
fatum;
lUi cïajpuum (^) rivus ddt largifiuatum
À JtUio firatum y Carolo maffio rtparaium.
hmuriSf partis, foffis dtcoratur & hortis,
€tns inibifortis, anmo/a^ tonaquc cokortis .*
Qihs probdy fubtîlis, formofa , dtcins, &
hcrilis (^) .
Amis hofiiliSy in bdlis pojfi vintis.
Et pulchrum,' tUrUm genus tjl ibi laUdt ga^
marum; (/)
NtmpcDianaparumJupcràt virtutefuarum. (J^
Sunt Convivaks, hilares ibi vaÙcfodaUs;
NoSty die, qualts tu vis, nperis ibi taies;
Sufiicio mœfla rétro , murmura nuUa moltfié
Sunt ibi^ nec gejèà probra, fed funt femper
honejla.
Vrbs coUaudatuiy qùiadîffiè pëàrochiamr :
Ckrijlus honoratur m, cOlitus & veneratîtr
ipfc Johamùtis, Francifcitis , Jacobitis^
Canonicîs ritis, Mo/ïiaJibus au3a bagutisi
Batfua (^ g y confiras fibi fubjacet, afflua^
pinguis
frupbûs., & rïvis^, pîafruSibuf, & pecorinism
ÏJ[rbs fortunata fit projpera , laudxficata ;
fefiefuc munidta, fit ^ omni Va refecauu
fi") Anier ein Bttteaux*
\$j pQPt terparticuUert rirent en feîgneun*
^ Xfj) i)àmis\ùcé du erec Tàtiiot {Se marier») L'AuteuV^
y^t cne que Diane & tes Nynmhes n'offrent nen qui foie*
^^Ittt rûpèrieltr au beaû«feze de rànèg^ie*
(g) tè qn^rôcr dit ^hiir# fdocitctttt rlHé fft U capitidib'
112 LAureSiSît le PfllfsïcîÉisr.
1. Des vers fur le Hareng fâlé, qu*ofif
à placés diépuis dans le Théâtre Aftato^
mique de L^dc^ & qui méritoient d'être
comervés pour leur fingularïté. Les voîci :
HaUc falfatum , crajfum , Blancum ^ grav§ ^
. latum:
illud dorfatilnij fciffutrij ptrvtninficatuni ^
Huic caput ablatum y fie pdlibtis txconatum^
Intus mundatum ^ crudum ^ vcl irt ignc cttmé^
tuM :
un cœpt dation y ptr pantm rûfiificatum*
Et fie canatum^ dum tranfis noSc cuhatuhip,
Hoc thcriacatum vâUt Antidotum prctiatum^
i^od parai optatum putamth largifluàtum ;
Dans de manc ratum ^littur hibtndo paratuni^
Haûfiu profiratum^ reparai madidatqiu pA'^
latum y
Et capM 6* peUus deficcat phlegmatîfatum ^
Dans urinatum citb ^ mox deinde cacatumt
Dirigit infiatum : cibum pénétrât veteratunU
Hqf mtdeciriatum Laurens firt verj^caium»
Plufieurs Ecrivains difent que ces ve»'
fiirent trouvés i^zxmi les effets du Duc deT
Gueldre, dont j*ai parlé. On y trouva
auffi le diftiquè fuivant, qui eft apparent^
ment encore de nôtre Auteiir ;
Halcc ajjatum , convivis efl befu grdtum é-.
Defi>lo capïte fadunt bene fercula quinqui^
tt?» M. Z. Boxhornii Theat. tîolîand. p. 4SI'
J. Smith N&viomagum^ p. 153. 154.
iaequH
i
"3
Jacques Warner ^ ou Warneriusi
ÉToiT. àiElburgiVÛ^^ de Gueldre dani
lé Veluve , où il nâquh vers l'att
1569. S'étant rendu habile dans la Jurif*
pmclence Romaine, il en fit des Jeçonsi
dans Villujîrc Ecole de Hardcrwyk Tefpace
de 13. ans avec ilpe réputation^ qui le
fit inviter plus d'une fois à rAcadèmié
de L^dc , & au Confeil de la Gùeldrè
Kôllahdoife. Il refufa ces offres , & ni6u«
h», à Hardtrwyk le 14, février 1611. dans
la 53« année de fon âge. Son corps fiit
lîaporté à Elbûrg^ Arnold Slichtmhotfi fit
Ces vers fur fa mort :
' , .. • •
&ÔS cinirès hvcnkur habè , qui!i pràxinià Ftevàl
Parva licitf laiis Urbs domitiaris agriêi .
^oc mcruit Lcgum coluie qucm Gdria patrtm^
4 Atnbiit& totUs maximd Ltydajibu ,
^tfoboUm revertnur habe; Jîc mutua pofcuni
Vincula , Varntri nu moriturus honos.
'^ffiajot nafnqtu tûis non nàtus in adibus infatis^
Inqtu tua major çonditus œdefenex, .
_ n âvoit Conipôfé quelques ouvragé* f
^^Ire autres des
, Remarques JUr Us Comfhèntdires de Jiilcé*
^èÙ/afé MaÔÉ on rî'en â rien imprimé;
/ . tr SlUbtenhorfi ^ Toàncet vàn Getdcr ( iëéi
éssssssssssSsssssâssss^^
Adam Hut/geUs
JURiscONSULf E du dernier ûède , étoît
apparemment de Doesburg, ville du
Duché de Gueldre, fituée proche TYffel,
& dont il étoit Secrétaire en i6)x. Cette
charge lui procura la facilité de s'inftruirer
à fond de Thiiloire de cette viUe; il enr
profita pour ^ompofer
Un gros volume, qui cotnprènoit tous
Ibs évènemens' remarquables arrivés dans
Doesburg ; & il voulut bien le communi-^'
quer. à SUchtenhorfi pour fon Hiftoiré àsè
Gueldre*
fff* Sîichtenborjt ^ Toôncél van Gelder, 74*
François van Nieu/andf , ou Franc.
Novaterranus 9 ; ^
NÉ À Gand dans le XVL fiècle, fc
rendit habile dans les langues Grec*»'
que &c Latine , embrafia l'état ËccIèiiaAi^
que, fit apparemment fon coiu-s de Théo?;
Ibgie à Louvain , reçut POrdré de Prê-
trife, & fiit pourvu le 17. rtbvembre
ij6l. de la charge d*Ecolâtre dans la cé-
Iwre Collégiale de S; Pierre en cette ville.
Peu- auparavant il avoit entrepris d*y étu*»
ïi*RANÇOIS VAN NlEULANDT. llg
m collège d'humanités ^ & à cet ef-
ayoit préfenté à l'Uni verfité le 13.
14. février 15 59. une requête;
un Mémoire fur lai manière dont
tendoit.y faire inftruire la jeuneiTe;
i accorda Ta démande , & on lui per-
fouvrir la nouvelle Ecole ^ & de
des privilèges de l'Univerfité , qui
point d'égard, aux griefs préfentés
i Faculté des Arts, & par Nicolas df
y alors Ecolâtre de S. Pierre^ La
i Faculté revint pourtant à la charge^;
it aUx champs (on Sindic Théodore
ans > qui foûtint que l'oâroi , dont
ixis de parler, étoit nul & contraire
itatuts de l'Âcadèmie , laquelle avoif
fois promis à ladite Faculté de ne
s permettre qu'il s'érigeât K Louvain
EcoUs particiUârts. (tf) On répondit
repréfentat^ons , & la Faculté mieuic
illee confentit dépuis à l'étcd^liflement
bllège dont il s'agit; le Fondateiu*
ut le onze juin i^jj^.^\xn laiiTant.par
reûament fa maifon^ fituée dans la
ite den langhm Bruel, à l'endroit où
ijourd'hui im refuge de l'Abbaye du
d^s-Damcs, & lui donnant pour Provi-
les Anciens dés cinq Facultés-^le l'Uni-
H i
|*efltti)ds d(^ Ecoles; 4>^fentes <(es, clafTes d'huma-.
qui^iétoient alors établies Am$ les <]ù«urCol!è|{^« d#
il 6 François van Nieulandt^
Verfité, & les bourguemaitres de la vilfe^
mais comme il n'y attacha aucun révenu;
& que d'ailleurs les rédevances de là
maifon en excédèrent bientôt la valeur ,
la Régence de Louvain, craignant la rvant
d'un établiffement qui lui étoit utile , pria?
FUniverfité de le foutenir. Il arriva fort
à propos , qu'un gentilhomme Lillois y
nommé Jean de Faulx , qui s'étoit retiré
à Louvain chez les Bogards, pour y paf*
fer tranquillement fes deriiiers jours du-
rant les troubles que FHérèfie avoit fufci-'
tés dans prefque toutes les provinces desr
Pays-Bas, vint à mourir le 7. avril 1587.,
laiflant tous fes biens pour des caufes
pies , & nommant pour, exécuteur de fes^
dernières volontés Jacques Baîus , Doyenr
de* S. Jacques; ce Doôeur touché des
prières que lui firent les Provifeurs drf
Collège, & Uvin Gkoir, qui en étoit
Régent ou Principal, y appiiçfua le pro-
venu de l'héritage de De Vaulx , les Ma-
giftrats de Louvain dans cette vue ayant
cédé à Baïus (le 14. oâobre 1591.) tout
le droit qu'ils ^voient fur ledit Collège ,
& les Provifeurs en ayant ufé de même
le 25. avril de l'année fuivante. Cet éta-'
bliffement a fubfifté d'abord fous le nonr
de Collège de Nieulandt ou de Gond y en-
fuite (dépuis 1593.) fous le nom de CqI-
lège de De Vaulx (^Vaulxianum^ jufqii'eii
1658., que lès révenus en furent employée
François van Nieulandt. iijr
A h fondation de Tunique Collège d*Hur»
nianités, qui refte aujourd'hui dans Louvain^
& qu'on nomme U Nouveau Collège , ou U
Volage Je la S^ Trinité. (^) Nous avons
<ie François van Nieulandt
Pifdplina CkriJHanorum 9 omnibus fidclibu$
cnnos difcretionis habentiius fcitu necejjaria ^
w oriinem digefia pcr Franc. Novaterramim ,
Prtsbyterum Gandavenfem. AdjeBum efifer--
Vîtium MiJJk , quod Confaeor vocamus , cum
^uot Canticis Ecclcjiajlicis. Lov, Bartkf
Gravius j 1568. i2°r gros caraâ. pp. 48.
non chiffrées. J^alhre André ne parle point
de cette édition : il en marque une autre
publiée en Grec & en Latin chez le rxAr
ine Gravius , 1560. 8?*
05=" Vernulai Acad. Lovi a* éd. 76. 77. Val,
Andréa Bibl. Delg. ^37. & Faft. Acad. îi8<. 286.
^rcbivei de la Ville de Louvaiu ^ & du Cbap. de
S.Pierre.
(^VIl avoft pourtant été ordonné que ce dernier contf^
fiueroit d'être appelle le Collège de de V^uIm : mais c'cfl
If pieuple cpii hit les noms.
X , ■') II! ,1 ' J
Pierre Dorîant 3 ou DorJandus,
NAQUIT A Dieft en Brabant Tan 1454.,
& prit Thabit de Chartreux à Zeelr
hem proche cette ville. Son favoir ôf
ik piètç le firent nommer dans la fuitq
* prieur de cette maifoa ; il y mourut d'u^
|l8 PlEJlRE DORLANpUS.
pe manière édifiante après une longa^
imaladie le '25. août 1507. dans la 53^ an«
pée de fon âge, (a) Ses écrits font jugelr
iqu*il fit de fréquens fermons , ou exhor-
tation^ aux Religieux de fôn Ordre. Il
communiqua auffi {q$ lumières à diyerfes
Religieufes , qu'il conduifit dans Ta yoye
du mut. Nous avons de lui :
if. ' • • ' ,
I • DocHffimi Patris Dni Pctri Dorlandi d^
tnormi Propfutatis Monachorum vicia Dialo^
gus cuUiffimiis.J.. Profiant vcrmUs Lovanii
i regione fcholip Juris Qyilis in adibus TheO"
dorici Martini Alofienjîs qui^ typis toîjiatijji»
mis ixcujjit (excudit.) /«-4^* dcrh. figna-*
ture p j. après C j. Au bout : Abjolu^^
tus tfi hic lïbdlus dtvoû (b) Patns Pur\
Dorlandi. \..^ah Theodorico Martino.. • . . an^
no domini milkjuno quingentcjimo dccimo tery
fio y dit ycrb ftptciréris dccimâ tcrciâ»
1. Dfi NativitatCy convcrjotioru y & Fït4
fi. Cdtharinct Virginis aç Martyris ^ Orofiol
i^ûvan. 1513.
3. Explicatio myfiica habitas Çartufic^/is^
fjûvan. Theod. Martinus , 15x4, 8^* ''
4. Dialogus de opère amaris , & PaJ/ione
Çhrifti. Làvan. 15 16. S®- Il y en a un
Ms. à la bibliothèque Académique de Xotf«
(4) Et non pas dans U 5$e« comm« on lit dans ^^4/^
André. ' : . • : '■: ■ ♦ -i. -' : .
; ( b ) Cette àpkhète donnéf i un Chartreux , montre qu'elle
li'étoit pas 9^€Ùée aux Chanoiné^RéguIiers » comme !*« dit
^n Défenfevir &*A'Ktmpis par raport au livre de t!ImUéi
mn. ' ■■■■■'. ■■ . >'.^i
Pierre Dorlandus. 119
^tàn % fous ce titre : Dyalogus deyoius inr
f$r Chnftum & Françifçum fuptr Chantait
procuratricc ftdutis npfire atqiu opératrice Pa^
Jionis Salvatoris nofiri Jhtfu Chrifii qutm
fompilavit fraur Pttrus JOçrlam ad injian^
fiam fratris Francifci Cloetinghe (Francucaia
À Malines.) /«-/z^-^^un demi-doigt d'é-
paifleur. Parlant y fait parler /. (7. , J.
français , &C la Charité.
5. Fiolif animte. Antv. Martin* Cafatp
1533. l6®' It, .Ihid. Midi. HilliniuSp 1^4'^f
^4^' Ce font fept Dialogues , dont le der-
iiier eA du P. Darlandus : les fix premier^
font un Abrégé qu'il a fait de la Thialor
fgLt Naturelle de ^mmani de Séb^nde. (<;)
6* p. Pétri DorUmdi ..... Chronicon Car*
fufienfe ^ in quo de Firis fia Qrdinis illufiri^
Ifus j rebufque in eodèm praclarè gefiis ^ nec
non & admirandd plurimarum Canufiamm
çofJlruW^rie fcit\ pcrtraSatur ; ante annos
fuidem centum ah AuSqre canjcripium, nun^
futem prima i latehrii erutum , aç JUeSarum
quarundam adJeSione Notarum iUuJiratum^
puhlicaque^Qna prormUgatum fludio F. Théo--
jdorici Petreiiy Cdrtufim Colomenjis Alumni^
Colons. Agnpp. P4tr. ChoUms ^ i$o8. ix^?
H 4
^«) Profe(r«ur en Phitofop^teien Mé(kcînè,6c epThéor
logië à T<}vÎ0ufi * où il fiifoit des leçons fur l'Ecriture en
X436, U étott 4e Barcelone. Il y a de lionnes <^afes dans
fa TiUohgU Naturelle , nais eU^ ient trop le Lulli&ne. Le
fameux 'iS^Ae/ d^ Montaigne l'a traduit^ en François , 6c en •
il pris la Défeaft dans fe^ UgaU (Ur* II* ch* 12.} ôcail*
Ipun*
^fio Pierre Dorlandus.
f^p. 485. pour la Chronique, & 168. pou^
e^ Notes, It. traduit en François pai*
AdrUn Drifcan , Curé de N. D. de Tour^f
nai. Tournai, Adr. Quinque , 1644. 4^*
Cet Ouvrage eft écrit avec beaucoup de
fincèrité, & d'onéHon , mais avec peu de
critique ; le principal défeut confifte en
ce qu'il ne renferme pas affez de faits ;
c'eft à quoi le P. Petreius a voulu remédier
par fès notes : mais n'y ayant employé
que deux mois, il n-a pu donner un fùp-
plément fuffifant/
' 7. Fita ac rcs gejia B. Anna , libris
quinque, Antv. Jôan. Keerbergius , 1617.
fol. Il avoit déjà paru un Abrège de cette
Hiftoiré (ou de ce Roman fpirituel ) fait
par Jojje Baditis Afccnjius y avec des Re-
marques de Jean Dadmus : Parif. Gutr*
rauSy i^%l.foL It. Ihid. typïs BonèUianis,
1587. 4^- It; avec la vie de N. S. J. C;
par Ludolf dt Saxe , Chartreux Allemand.
i.ugd. içio. petit în-foL Voilà, je penfe;
tout ce qui s'eft imprimé des Œuvres du
P. Dorlant y hors une Lettre à Jean dt.
iSlatr y dont je parle ci-après, IL eft en-
core Auteur des pièces Tuivante^j qui fé
confervoient en Ms. à la Chartreule de
^^Ihem avant les rayagevdesCalviniftejp.
Sur les devoirs des Chrétiens
en général. ^
0. Spéculum humanm vita.
Pierre Dorlandus. ia|
p, Diaîogus de vcrd Amicitid,
y, Dialogus de remedio Amoris , praSicus.
}. Dialogus de remédia Amoris , heroïcus.
«. Dialogus de myficriis Pajfîonis Chrijti,
Z' Dialogus de extremis homirium calamir
iatibus.
If. Dialogus de daminatu Virtutum.
t. Dialogus de daminatu Vidarum.
/• Dialogus de yerâ hominis Sapicntid.
' X. Dialogus de verd kominis Bèaùtudine*
A. Dialogus de laudf & clàritate yera Jùf-
iUia.
fc. Dialogus inter Sapieniem & Injiiljumm
y. Dialogus y Inter Joannim Diejlemium
BUerum , & Servatium , de Cagnitione fui.
Jean de BÎaer^ dont j'ai parlé ci-devant
T. IL p. i^Gny étoitux^ des meilleurs amî$
du P. DorlarU.
f . Dialogus de Uniane.
i. Dialogus de verd Patientid > ex Chry» '
JoAomo ad Stagyrium y monachum obfcjjiim.
'^ it. Dialogus de duabus Viis. Ms. chez
les Chartreux de Cologne y ûn^, que lé$
nn. %. t//. & /3j3.
'^ p. De quàdruplici hominum génère a Jpirir
fuali PraUorevocanda.
■'C&'. De Pane Salutifiro vitce.
T. De laude Meditationis.
Sur les devoirs des Religieux»
y. Qupmodç façcia ntigia ^t iîijlituia ^
çorrufta & reformata.
«a Pierre Dorlaçidu^.
. 0' Dialogus dt pcrfcvcràmid Novinortfmf
%. Dialogus de jiabilitaet Mondchorum.
^. TràSatus de tribus Cartufianorum vous.
Sur les devoirs des Prêtres.
9ù. Dt Saccrdotum dignitatc.
ax. Dialogu^ dt infiitutioru optimi Pafiq^
fis.
Sermons.
Pfi. Strmonts dt tcmport ^ & San3is,
yy. Strmonts très y feu CoUationts de Pug*
nâyfeu Militid fpirituali.
23, TraBaeus de laudibus Spiritûs fan& ^
pradicaiilis.
€€. DifputatiQ Jtfur duodennls cum Doç-r
toribus in ttmplo.
^. Strmonts notahilts ^ t^ ftrmçnibus B^
Ltonis Papa dt Pajpjonc Domini,
m. De acUifis & laudiius S. Joa^nis^
'^pojloli & Euangclifiat^
àS. Dt yarfis S. AiaUonii Abbatis ttntaiio^
mbtts.
1/. Dt Paffiont B. Catharina, vifginis aç
martyrisy ex B^ptifia Mamuano , Carmtlitd.
XX. Strmonts dt S. Laurtntio.
AA. Dt ïnvquion€ & Pajfeom S. Laurent
fii martyris.
(ifji,. Fita S* Romand ^ piiliifs 6r tm^^
ris,
y^. Dialogus Dt S. ÇaçiUa; cur Phcmi^
çï comparttur?
; f$. Dialogus de S. ï/rfiil4^ & fodalibus
$Jus,
PjBRj^B DORLANDUS. WJ
e^ Dt S 9 Finantio FtrranOp ordinis Prqir
. Dévotions , &c.
mr. Ifymni aliquot dtvotu
pp. Liber Orationum ad SS. Trinitatcm,
as. Eduio (peut--étre: Co^difio) Philq^
mêla Chrijlo comparatœ.
TT. Pfaltcrium de Vitâ & Paffioni D. N.
Jtfu Chrijti.
' yv. Difeptem B. Maria gladiis»
^. Dialogus d^ Frattrrdtate CompaJ^oni^
JB y Maria Fïrgims.
- XX* Pfaltcrium B. Maria Firgims, ma/us.
^. PJaltirium B. Maria V. , minus,
iQ». Diàà Côrona rpfacea B. Maria. En
yers hexamètres.
êMix. Hojacea Çorona. Pecreîus dîitingue
cet opufcule des précédens.
^(3j3. Diadma S. Anna. En vers élh-
giaques.
yyy. Littr Epijlolarum.
' î». Quelques Traitas de piété pour des
p.clîgieufes , en langue flamande.
fl75? RareÙ bi^liotb. Carttjf 050—^7. Svf^tr-
l/«j, 613.614. FàLAndrà^ 7^5.7^7. Moiv-
iitbcafrum S. Cartuf. Qrd. 1 14-1 16.
^M^
m
»14
r ^ , > , gSg=BS=gBgga! , I , l,„l =^
^ean de Rych^ ou Joannes Divitis^
AUtre Chartreux, profès de Gond (%
patrie, & mort vers Tan 1470. (tf)
C'étoit un Religieux très-édifiant. Il a
compofé les Traités fui vans, cjui font tous
réftés en Ms,
a. De Indulgcntiif anni JtibiUi.
fi. De efu camium pro omnibus Ijicligiofa^
y. De participatione Mijfarum.
5. De Confeffionc SacramentaU ^ per qua^
tuor quajliones difcuffâ.
f. Dialogus mllifiuus Ti^nt^tuni int^r &
Confolatorem.
Ç. Sermones Capitulares^
yi. De Proprietate in r^lipofie yitandâ.
6. Quo pa3o fecularibus non femper conr
flucane libri facrce Scripturce j matemo idioj
mate tranJLui.
f. Liber diverfamm ^dhorfaHonum. ]£a
forme de Lettres.
X. Conciones aUquot.
h. Traité de la hrginité. En flamand. Et
quelques autres opmcules.
85* Petreii biblioth. Cartuf. 161. Sweertius^
410. De Rain'c^ in Append. ad Origines Car-
tuf. Val. André ^ ^93.
(il) VaL Àniri. Swurtius dit <n 1470., & D.cRaiff^^
fA 1440.
i2i
Antoine de le Gauchie,
CÏST-A-DIRÇ , de ta Chaufftt , naquît
à Mohs en Hainaut vers 1584. , âc
fe fit Jéfuite en 1605. âgé de vingt-un ans^
D étoit Coadjutmr fpiritud formi y lorfqu'il
mourut à Douai de la pefte, qii'il avoit
|agoée au fervice des malades, le 27I
rep^embre iféiç. Nous avons de ce Père
La picufi Aloûtut ay te fort drelirt, (a)^
Le petit cors & plumes de nôtre Alouette ^
font charbons fpirituelles qui toutes luy font
prendre le vol , & afpirer aux chofes celejlesp-
& éternelles. Elles font partie recueillies de
divers Authèurs , partie auffi compofées de
(a) Mot fonné par Onomattopie'f ou'nnitatîon du fon ,
^ur «xprimcT It chant de ctt Oifeau* Ceft ce que nôtr«
'Jkaxwx^ explique par ces vers Latins ;
Iffàftam tifeUr, tirtUr, tire, tir , tire traclim
Ingeminans, fecat afira levis i dein tramite reHo ^
Ima petens : Di, di, di, di, inquit Alauda; Valette
^ fuites Pelletier du Mans, ancien Poëte François > avoif
exprimé la même choie dans îbn Chant de VAlouetti :
Elu guindée ^un Zéphire,
. Suhlune en Vair vire & revire
Et y décUque unjoU crï»
Qui rit , guérit, & tire Vire
y Des efprits ,' mieux que' je rCéerïi^
n ;f a daii^ les Anciens des eç^mples de cette Jfigùre :
mais yt ne (aïs iî aucun d'eux' y â mieux réUfli que le même
Pelletier , qui nous repréfente ainfi les payiians battans io
frain dans les granges :
ConfequemmAu yont h hU battre ^
Avecque méfure & compas,-
COUT APRÈS COVr, ET ÇfVATtiS A UVATRBg
Sens fi déyknctr éHun fiul fat.
ïi6 Antoine de le Cauchib.
nauvuiU; U plus part fur Us airs mondains^
& plus communs , qm fendent aujp, de vois
à nôtre AloiutUp pour chanter Us louanges ,
du commun Crèateuri PartU premitre. Va*
UncUnnty Jean Vervlkt yi6l<)^ li^* pp;
400. Partie x*^ Ibidé 1621. i2«* Cet
Ouvrage eft tombé ayeç le itile furaimé
dans lequel il eft écrit. Voicî le *pf é^
mier couplet àz la L Chanfon :
Ce jour , qui joiir JCite vaut ^
Par Us chams me pourtnenant ^
Tay vçu VAlouete haut
Le Prinians nous ramenafU ,
Chantafit uti tel chant p
Que trC alléchant i
ÊUe a tàvy de moy ,
Et a de ce bai lUu ;
Tiré mçn cœur à.Joy ^
Et fait voler che[ Dieùé
O chant doux ! charure beaiii
Chante ainfi toujour , petit oifeau*
Une partie dés airs font de Jean Betti*
gny y Maître des Primtiérs de là Cathé-
drale de Tmmaî.
ffT*' Drafcur^ ilL Hanhonia Sjdera^ 6u CfL
^Ug. 37. ê in crratts. Sotuellus ,68*
1^7
Fâguier Joofiens > ou Pafchajïus
Juftus,
MAiTRÉ-is-ARTS, & Doéïeur eh Mé-
decine , étoit SEtcloo\ village du
Comté de FlandJre , où il ndquit vers le
commenceinent du }tVI. fiècle. Il fe fit
de la r^utation par fon grand faVoir , Se
£e concilia l'amitié des favans^ & reftime
des grands, non feulement par cet en«
droit y mais encore par la douceur & la
politdSe de fes moeurs. H avoit beau-
coup voyagé dans (a jeuneiTej & il avoit
Êarcouru en particulier la France , Tlta-
e , & TEfpagne. Le Marquis de Bcrgop^
7pm le prit pour fon Médecin; Pâquur
Jûfiui exerça cet art avec beaucoup de
Âiccès; mais rien ne lui -fit plus d'hon--
fleur qiie la guérifon de Guîllaùmt Prince
JTOréîtgti ce feigneur ayant été bleffé fous
P^^-eille di-oîte aun coup de piftolet, oui
lui fut tiré le iS. mars l^%xX Amm ^\a)^
ifendit une grande quantité de fang par
les veines jugulaires, fans que les Mé-
deciâ^ puffent l'arrêter ; Jùjlûs en vint à
]k>ut y &C ce fut apparemment ce qui en-'
j^ea le Duc à'ÂUnçoii à le prendre
i
.{à) VêT /uu$ fattreguy ^Bikiytn f natif dt Bitkao, ^e
lis i^as eu Prince luirent (ar le champ*
iaS Paquier jusTuii.
pour Ton Médecin. On ignore la fîfi <3
la vie. n refte de lui :
Alui ^ Jiv€ de curandâ ludtndi in pt^^
nimn ciipiditdu , libri duo. Priore ^ ihul^d,
plandqiu mtthodo omms, gravijpmc^ & ignc^^*
ufqtu ad hoc tempus affeSionis natura & ^
feSus y taiiqUam immanis & favi àUcu/i^
morhi , cxp^tiritur : alècro , qud potijjîmà^
cufàtioTU ddhibitâ infatiabilis fi^tiofaquc cu*^
piditas cvelli ex graviter ègrotantium animif
poffiCj expldnatur : tum ^ fi cbmumax èrit j
qud ratione edùmari 6* comprimi quMf^tdih
utur. Bafilea y Joan. OporinuSy 1561. 4^*
It. Franco/. 16 16. It. Amfi* Utdoy. El[evi*
rius y 164t. ii^' Cette dernière édition
eft due ^x foins de M. Z. Boxhormus ^
qui y a joint la vie de l'Auteur. Jufius
dédia fon ouvrage à Maximilicri de Bour^
gogne y feigneur de Waekene &c de CapptlUi
Grand-Amiral des Pays-Bas. Oa y trouve
beaucoup de chofe^ hngulières'y entre au*
très, que lesEfpagnols de fon tems étoient
fi adonnés au jeu , qu'il n'y ayoît dàhï
leur pays hameau fi chétif ^ oii Ton né
trouvât des cartes à vendre : & que biénf
des gens acceptèrent à Barcelone une coii*
dition propofée par la Régence dànji unf
tems où l'on manquoit de forçats; c'étoit
dç jouer une fomme affez légère, que XeS
Magifirats fournifToient à la charge d'ea»
céder la propriété à ceux qui la gagn^
roient, & d'envoyer ramer ceuîx qui ht
perdroieiît^
-^ . Paqcibr Justu«. iap
E^^crdroieht. Le àoQiQ Jcan^Baptific Thiers
■Si^^Vpue qu*il a beaucoup profite du livre
>S.<^ Juûus pouf {on TVtf/r^ des Jeux & dei
^^SS^eniJJhnens qui peuvent are permis, ou qui
^^aivent être défendus dux Chrétiens, &Ci Pa^
^'"àEsj jine. DenUlier ^ ,i6S^; ïi®*
^ Pdquier Jujlus avoit encore fait une ou
l^lufîeurs pièces , contenant lés Prières, &
^ms Fctfix , Q^i\ offrit longtems & férieu-
^^ôieAt à Dieu, pour être délivré de là
^Qiame du Jeu , qui le pofTéda lon^éms;
iUéfi dans fon AUai c'en im Médecm qiâ
parle d'expérience.
: tF* Voyez fon Alez , & Sanderus^ de Bni^
ykfib.6s. Sïveertius, 5^2. FaL/lndr^j 71U
^ et
Gafpar de S^^ Marie-Madeleim
de Pazzii
Arme de l'ancien infHtut^ nommé
dans le monde Bormans , étoit de
;y petite ville de la dmpine Lié^
où iLparoit être* né vers 1660»
r;Pire fiit Proféfleùr en Philofophie U
^;3f%éologie , & fè diftingùa par la xh^
forlté de fa conduite. Q vivok encore
^1716. On a de lui :
;; Bàha praxis Corifejfariùrum i Jhe Ûé^
hOu admimttrûndi PotniuntUs Sà^Jii
i-V / ■
i go GaspaS de S"- m. Madel. de Pazzu
mcntum. Amv. typ. Cnobbariams y I703V
ii^- Ce Traité eft eftimé.
2. TraSatus de^opinionc probabili ^ €j^p
que ufu. HajfclUti y Petr. van Langenaker i ' *
I716. Ii^-
iCf Cofmas de Fillcr$\ L 537a
Domimque de S. Nicolas,
NOmme dans le monde Bock y naquit "Z
de parens pieux & honnêtes daa$^
le Duché de Gueîdfe vers la fin du XVI.
fiècle , entra fort jeune chez les Carmes^
de l'ancienne Obfervance , & fit profeP
fion de leur régie : mais en ï 621. il pafls^ ;
dans rOrdre des Carmes Déchaufles, &
s'y engagea par de nouveaux vœux air
couvent de Bruxelles y dont il fut Prieui^
dans la fuite. En 1624. fes fupèrieurs^
l'envoyèrent en Allemagne , où il eut di^
vérfes fois le rang de Prieur. Etant all^ i
au Chapitre général de Rome en qualii^^ 1
de focius du Provincial d'Allemagne ^BSe'^
1647. , il demanda au Pape Innocem JSty-'i
la permiiîîon daller prêcher chez les Iil^'|l
fidèles ; cependant il fut élii Prieur dtaf^ ^
couvent de Malte y & il y avoit à peiiié^v^
nn an qu'il exerçoit cette charge, loi^^|
qu'on le nomma Vifiteur général de ton
ks Maifons que pofledent les Religie
de fqp Ordre dans le Levant; oa lui
Dominique de S. Nicolas, iiî
en même tems l'emploi de Vice-Pro-
'^rmciàl de > Perfe & des Indes. Eii
^649. après ^oir traverfé le royaume
^^€ Canara & la. ville de Mangalor fiir lai
^ôte de Malabar , il arriva -à Goa , in-
*«rrogea le P. Scbaft'un & le F. Jofiph
î^ 5. Sacrenunt fur le fujet de leur miA
fion , & dépuis il ne ceila de bénir
- l)ieu du fuccès 4e leivs travaux; Une
*îiialadie dangereulcT l'attaqua le i8. juiiï
de l'année fuivante : mais il en guérit l
Î: it acheva ^glife du collège de S^
érèfe , Commencée dans un j^uxbourg
le Goa. Le 24. janvier 1654. il s>m*
jb^qua pour aller* négocier c[t|elque$ af-j
jàires de (on Ordre à la Cont d^Lisbonnci
éiais une maladie mortelle l'ayant faifî
iWoche rifle de San-Miguel ou Se Michel^'
Tune des 'Atores, il s'y fît defcendre;
*& il fut reçu au collège d'^/7gr/a par les
IV. Jéfuites, qui exercèrent à fon égard
-WM ce que la charité pto leur fuggèrer.'
\^^mQ}irut pieufement en ce lieu le 14.
[^^raillet de la même année > & le P. Louis
pi Jifi^C ^ Kcâèur du collège , envoya untf
^^""'iUimne relation de fa 'mort au Général
^ilï^ Carmes Déchiauffés. On a du P. Do^
5^1. InfiruSîon pàur Us Novices , iraduué
**| JP. Mon dé JeJuS'Mami Général dis Car^
^^ ^ pichdu04 En Allemàindv
^i^^ii^ Abrijgi dei degrii d'Oraifon Gt dé èod^
IJl ï)OMINIQUB DE S. NiCOLAS.
iempUuion traduit du P. Thomas de JiJuS}
Carme Déchaujfl. En Allemand. Munich^
Berger^ 1634. Il^
3/ Il a traduit de rAlIemand en Latin i
Funiculus triplex ^ viginti quatuor prœcipuo^
tum bcTuficwrum nàdis Dcipara Firgini Car*
melitas fuos obUgans ad Fcptm Commemo^
tatiords foUmnis f iS. julii , vcl Dominicd
fubjcquenttf gratitudinh trgo infiituendum &
eclcbrandum^^ Imprimé à Prague^ &c ail^
leurs.
4* II a encore publié d'autres ouvrages
compofés par des Religieux de fon Or*
dre.
»• On conferve au* couvent S Anvers
quantité de Lettres du P. Dominique à ia
iœur 9 écrites en Sourie ^ en Perfe ^ &c
dans les Indes.
07* Hartzbeim , Bibliothé Colon. 71. Cifauf
dcFiUicrs, /.417.
Jean Lanceaus ou LanceUi^
PRit l'habit de .Domimcain à
le onze novembre 1500., fît fk PI
lofophie & fa Théologie au couvent
S. Jacques de Paris ^ puis enfeigna Tu
& l'autre dans fôn couvent , où il mf
fut le 9. janvier 1534. Il a publié c
j^intement avec le P. Nockart qui fuitj
F, Antomi de A^aro j Parmenfa^
Jban Lancrau» 133
i Sermonum , rupgnita & tmtndaia. Fof
\tginald. Chaudière f 1 5 1 5 • 11^* pp« 2 1 5^
une dédicace du P. Lanceau au Fp
de Calcar^ Provmj:ial de la Bafle^
agne.
Echardf IL ^. & L ad ann, 1314,
^ " I II'
Jean Nockart s
JAtif de Lilfe^ entra chez les FF*
Prêcheurs de cette ville , & y fit
bffion'le 6. mai 1498. On l'envoya
|er en Philofophie & en Théologie
>uvent de S. Jacques à Paris. De re-
à Lille en 1^15.» il V fiit fait pré-
I Leâeur en Théologie Tan 1 5 lo, , puis
lir de la même maifon, enfuite Pé-
de fa Province en 1530., & peu
Inquifiteur pour le diocèfe de Tour^
Ayant été une féconde fois Prieur
(ouvent de Lille , ^il mourut le i8.
3re 1540. Outre ce que j*ai mar*
Farticle précédent » il a publié
hmmentaria Magifiri Ordinis ^ Thomm
lia ^ Cajetani > in /• partem $ummœ S.
fée de \Aqtdno. Parif. Claud. Cheval^
1514. 8®* Un Religieux ne rifque
là publiçr |es Ouvrages de fon'Gé«
vivant,
Mcb4rd, IL 108.
I3
134
François Vermeil ^
NÉ A Douai vers 1597., prit rhabîf
de Dominicain en cette ville Tan
ï6ii. 5 <& y fît fon cours de Philofophici
il vint éniuite étudier en iThéologie au
Couvent de Louvain fous le P. François
Çaprpens ; a^rès quoi il enfeigna Tune 6è
l'autre fcience pendant plufieurç années à
)f^QuUrs & à Uoual , & prit dans la pre-
mière de ces Univerfités la grade de Ba-
chelier, ïl fiit enfuite Maitre d'Etude ^
Douai , puis en 1650. licencié en Théo^
îogie , & enfin Dôâeut, ( j'entends dans
fon Ordre.) Ge Père mourut à Douai
le 4. février 1657. âgé de 60. ans du en-
viron. Il à été l'un des plus ardens Dé-
fenfeui:? 4^ la Graçe efficace , & du Tho-i
inifm'e, & ce fut à cette fin au'irraffem^
bla tout ce qu'il put d'Aftes des Congre^
fations de auxiliis y pour en faire pari
des Théologiens du même Syftèmei,
l\ -a pubhe ,.
Çlavis regia ad primant partent Summm ♦
jp. Tkomce. Duaci, Balth. Bi^rus, ^^fp*
4®! pp. 479. ' L'Auteur j a joint aej|
Thèfes foûtenues fous Im à Doud m| >;
I|y^ Scriptam Ord. Prad, IL 5S6.
Î85
yean van Havre ^ ou Joan,
Havraus ,
CHEVALIER, feigneur de W^alle, naquît
à Gond en 1549. vers le commeii*
I peinent d'oâobre. JDès fa plus tendre
\ /eunefle il montra une forte pailîon ppur
les belles-lettres , qu'il ne cefla de cultir
ver toute fa vie. Jl s'appliqua auili à I9
^lïnfprudence, & fe fît recevoir Doâeur
en Fun 6c l'autre Droit , apparemment
4^uis quelqu'ime des Univerfites qu'il vijt
jdans le cours de Tes voy^ases , qui duré-
Tcnt onze ans , & qui liii firent çonnoitre
prefque toute l'Europe^ * Rendu à fa pai-
rie j il entretint une correfppndance lui-
yîe avec quantité de Savans qi^'il avoif
fréanentés , & fçut fe confervcr la bien-
UteiUânce de quelques Princes , chez qui
a s'étoit infmué^ Il entra dans la Ma^
.^ fniture en 1593.9 & fut onze fois Echevin
y àà Cand dépuis cette année jufqu'en 1609.
1/ ïrois ans après , il fut nommé premier
""^^ ^chevin des Parchons dans la même ville^
& il remplit ces charges avec la réputa-
V ,1^0it d'un Maeiflrat qui favoit allier une
ntdence confomniée dans les aâ^resi^
reç Hïne droiture & une franchife inal-
.^^rable. II ^ montré fa tendrefle pour
^5w P*>^vfei ça leur IjufTant par foï> çe^
fS<^ Jban van Havre. /^
iament un révenu de i6oo, florins. Fajf^
Havre mourut k 'Gond le 6. mars l6ik.
%é de 74. ans , & fut f^nterré dans la
paroiffe de S. Mjiclul, QÙ l'on voit TEpî-
jtaphe fuîvante :*
D. O. M. V. N. Joanni Havrao, Wat^
lai topdrchk^ Arijlidi Fl^ndrico ^ qui conr
fiilari apud Gandenfes digniuuc , fummd
"^prudtnùa & intcgritatis famâ ^ perfUhSus p
'fupremi$ tejlamenti tabulis , bis miUc & fcx^
cent, fiorcri. ann^is inpaupercs rard UberaU»
rate trogatisy deccffît annù M. DC. XXV^
prid. non. Mart. H. M, P. Fixic annoÈ
zxxir. M. r.
Sa dévife étoijt : Nefcit labi yirtus. Q
pile de lui : '
Arx Fïrtutis 9 Jîvc^ de vtrâ animi Tran^
millitate^ Sazyra. Antv. Joach. Trognœjîuu «
tu^Gandavi^ Joan. Kerchovius , 1611. 4^^
h. Ipris, Franc. Belicty 1623. il*'- pp. çi.
It. Satyrœ très • • opéra Cajperii GevartU
S. P. q. Aruv.abAais. Aritv:. Oj^.Plan^
iin. 1617. 4P- Ce petit ouvrage relpire par^r [,
tout une faine philofophie; TAuteur y dé-\^ ^
clame avec beaucoup de feu contre la va?'' ^
nité , l'ambition ; Tavarice , le péculat ^
&c. Voici le début de la première pièce î ^t ;-
Diverjo fe qi^ifqu^ ^Oifo Jiquiturque Jiigitque;l^m^
^icque hominum dubias deludit Opinio meaieSjj^^^
"Ut fi>rtun<aMn auttriflem forment ^bijbr$^^l^
Jean van Havre. 137
Qmkmcunquc tanun , fcqmtur dolor atqu$
volupta^ ,
^tjut aàematîm in gyrum dtcurrert gaudtifi^
Bine càm dijjidtat variis mens anxia votisp
ffanofud vivit conumus Jbru , fuamquc
^ccufant omncs Ncmtjin; Quin fapius ipji
Dt régna Reges , fupremaquefcepera ^ueruntur»
^aujiae omne avum, & çunâis fua difpUcU
aeas.
Vfjuc adeb nikil injerris Jinit effc beatum
*^iutumumqut DtuSy quàm qua calejiiajpiranim
Au reâe cette première fatire dévoit
^ le Prélude d'un Traité^
«. De bono Senatorfp ^ n*a pas vu
«e jour. .
, lt7* Sanderus^dô Gahdaveofib.72. 73. Sweerr
^*'^ 435' ^^'* j^ndré^ gio, Fojp.654.
Paul van Croonendael ,
NAtif d^ Anvers, Seigneur de Hie^
ringhe eh Hainaut j étoit fils de Jean
^ Croonendaely Ecuyer, (f«) & Capitaine
^^ 300. hommes de pied dans le régiment
«^ ( tf ) Les armes de Croonendail étoient écartelëes , au u
r^ <4« de raîr : au 2. & }• de gueules, à la couronne ducalq
^^* Henri» arrière-petit-fls de nôtre Auteur, ohtint aug-
J^^ntation 4*arfnes en 1651. 6c 1660. MarU'Emcftinc'Auflrc-
tÇ^^» Vîçomteffe de VlUringht 6c de Brttthout» dame d«
^5^Ydre de la Croix étoilée» rcuYe d*un Crand-Baiili de
^^mai, 6c ]a dfnûère de cette famille» eft motte le 17.
^3^ Vilul van Croonbndacx««
du Comte de Buren ^ & de Cathïrîm it,
Nys , mariés en 1540^ II prit dans ùl
jeuneiTe le parti des armes , & fe trouva
en i 568. à la bataille d^Hciligerléc en Frife^
où le Comte SAnmbcrg fut tué, & ie|.
gens défaits par Adolphe de Naffau; le
mauvais fuccès de cette journée le déter^
mina à quitter Tépée , & à fe jetter dan^
la robe ; il obtint quelque tems après la
place de Greffier, puis en 1604É. le rai^
ide Commis ou Confeiller des Domaine^
& Finances à BruxclUs. Il mourut ei|
i6xi. laiâant de fa femme Cathirine Guç
Ils morte en 1597. , un fils nommé Hcf^
ri, né de même à Anvers, feigneur
de Flierin^ht , Breethout , Scç,\ Greffier
ides domaines & finances des Pays-Bas ^
créé Chevalier par patentes du 20* aou|
i6ii.y &ç mort en 1643. ^^ fili -dé
ïïenri & ^Adriennc Jmmeloot , dame de
Steenbrugghç , fut auffi créé Chevalier éa
1644., oc Henri y feigneur de Bevercn, Cf,
jPruyire , & Sourbife , fils de ce demie
Paul, le fiit Tannée fuivante, & mour
en 1665. Nôtre Auteur a laiffé
L'HiJioire des Comtes de Numur ,
Grammaye vit l'original entre fes msuinj^
Faul le petit-fils le confervoit en i^^î^
jiubert le Mire avoit en 1640. Exaim^
ITifiorice Comitum Namurcenjium ptr '#i
Uppum Çroonendalium , Scribam Fin ''"
rum, qui étoit apparemment Iç
Paul van Croonendael. ijsf
ouvrage. Je crois que c^eft encore la
même chofe que VHifioirc de Namur di»
puis fin irtSion tn Comte par CharUmagnc
Fan 8io^jufqu\à tan i^xi., àont M. Vtr^
iujfcn , Echevin ô^ Anvers , poiTéde aâuel*-
letnent un Exemplaire Ms, irp^foL Cette
Piftoire eft en Frapçoîs.
^ Gramayô , Namurcum uh. éd. p. a8.
^eertiusy 593. SanderiBibUotb.Belg.Ms.lt.
159. Fak Andréy 714. Note écrite fur Sweer^
tius en i630, Chrifiyn , Jurijpr. heroïca , p^
196. 4W» rcpttitâ. Nobiliaire des Pays-Bas^
\ ^iSi.ajS. a86.fi? 515.
Louis Wohogen, ou de Wblzogue^
ORIGINAIRE d'une i&miUé noble de
Pologne 9 & parent du Baron Jean*
louïs de Wol[ogue^ (tf) dont il Y a deç
ouvrages dans la Bibliothèque des frïres Po*
hnois , naquit en 1631. à Amersfard ^ 6k
fes parens, habitués en Autriche, s'étoient
tetirés pour profeffer en liberté la reli-
Ijon Proteftante. Son père Jean-Louïs de
'^ol^ogue f Baron de Nieuhaujen , étoit un
N)ile Mathématicien/ Le jeune Louis ^
^y«uit achevé fon cours d'humanités, fiit
f ^ypyé à l/treçht pour y étudier en Théo-
p (4) Ké en Autriche vers 1594. , il en fut banni comme
^^oteftant, & fe retira en Pologne , où U fe fit Socinien, \\
f ^ttrut près de J^tefian vers i6j8.
I
14® LOUÏS DE WOLZOGUE.
logie. Après avoir été reçu Propoiânt , îl
fe mit à voyager, & commença par I9
France , afin de fe rendre la langue Fian-,
çoife plus familière; enfuite il pafla à
Cénhe ^ & en Suifle » pu il entendit le$
plus célèbres Profefleurs de Théolc^e.
Révenu en Hollande par TAllemagne , il
fut fait Miniftre de TEglife Wallpne àe
Groningue, & enfuite de celle de Middel^
iourg;.aumintems de Tan 1664. il quit-
ta ce dermer pofte, pour aller être Mi-
niftre, & en même tems Profefleur ex-
traordinaire de l'Hiftoire Eccléiiaftique à
Vtruht ; il exerça cette profeffion fans
appointemens jufqu'au 2. décembre 1667.,
qu'on lui décerna 300. florins de gages.
L'année précédente il avoit fervi d'Au-
snônier dans les armées. Quelque tem^
après , il refufa une chaire de Inéologie
qu'on lui offrit à L^dc ; ceux àH/truht
lui en donnèrent ime d'Hiftpire facrée le
5* feptembre 1670. ^ & augmentèrent fes^
Sages de 300. francs. Lç dernier oâobre
e la même année il quitta Utrtcht^ & fe
rendit à Amfitrdam 9 où il fut Miniftre de
rcglife WaUone, & Profefleur en Hif-
toire Civile & facrée. La Régence fiit
fi fatisfaite de h manière dont il s'acr
quitta de ces emplpis , qu'elle voulut le
(aire Confeiller , & même Penfionaire
de la ville : mais fes amis le détourné*
rent d'accepter ces charges. Wol^ogut mpu^
LOUÏS DE WOLZOGUB, I4I
^fbt à Ampcrdam le 13. novembre 1699*
^j|^ de 55. ans. Il a publié
I* Orado de Sole Jujlitia* Traj. oiRhe/i.
^ ^4. 4^* Ceâ la harangue qu'il pronon*
^^ en prenant pofTeflîon de fa chaire è
^^tnchi; le titre fait alluTion à la déyifc
\ ^ï|Ee' cette Académie.
,2« Orthodoxa fidts j five de Scripturamm
^nurpretc Ubri duo ^ adversàs Exercuatorem
» -^a radoxUmm Traj. ad Rhen. i668. ix^?
\ ^pet ouvrage , le feul de qyelque impor*
l JÊoice que Wol[ogue ait publié ^ lui attira
'^âes affidres. Il y attaque ifExercitatio p^
^f^aioxa de Phitojbphid Scriptura interprète ^
^ije Spinofa , ou plutôt de Louis Meyer*
3|i fut attaqué à ion tour ^ comme don«
trop à la raifon en matière de Reli«
i, par Jean van der Watyen ^ par Mat-^
Pahinui y par Geor^ de Ratdt ^ par
J ^^-M^^^ Foffliangy par Jacob Koelman^ ^on
"^^^^ rlcra ailleurs die ces Ecrivains) par
wne , Miniftre Ecoflbis , qui publia
Satyre intitulée : JToIiogius caufa pro^
r$ & par un fi grand nombre d'autres,
ion dit qu'il parut contre lui dès écrits
; phis de vin|^ langues différentes. ( ^)
'le plus aimné de fes adverfaires fut
eieux Jean de Labadie , alors MiniC-»
ÀÙddeliourg , qui a voit infatué mille
par fon air hypocrite^ & par fes
Î42 Louis DE WOLZOGUB.
déclamations vaines & emportées. Wot^
[omé \\À répondit dès Tan i668. Uan«
hee fuivante il parut une brochure eil
François & en Flamand 9 ( c ) conte-»
nant les AvU de divers ProfeJJèUrs & JDoc*
ieurs en Théologie en faveur de nôtre Au-
teur. Gisbert Voet ^ qui y étoit attaqué
dans la Préface , fe défendit dans VAdden^
da du Tome V. de fes Difputei Théologie
Îmes. D'un autre côté on vit paroître,
a même année ^ Thtolqgorum quommdam
Judicium deïihro Ludovici JFol^ogeti de Scrif
turarum Interprète , où ce livre étoit cen-
furé fort vivement : mais ÎFol^ogue ayant
été juftifié au Synode SUtrtcht y ou i(
avoit beaucoup de crédit, la Régence de
cette ville arrêta le débit du Judicium; 6c
Simon de Frics , qui Pavoit imprimé , enf
ayant nommé les Auteurs (^Cotonius, &i
KyjfemuSy Minières de Ueventer) elle ëcrî-
vit le 14. juin 1669. aux magiftrats de
cette ville , pour faire impofer filence à
ces Miniftres. Venons à l'ouvrage de
fTol^ogue. Il y pofe pour fondement
qu'on peut entendre l'Ecriture , fans quoi
elle feroit inutile , & Dieu fe feroit joué
des hommes en la diâant : d'un autre cô*
té Dieu n'a pas enrichi l'homme du donf
de la raifon , fans lui permettre d'en faire
' (e) Advyfen van ytrfchtyàt Troftffortn % &e, dît htî
$oeck van lud. Wolîogin van de UytUgpr dêr Sfhrift» «■•
LOUÏS DE WOLZOGUE. I45
■rf^c; c'eft, fclon l'Auteur, la Raifon
^ &it le premier pas vers la Religion :
^e& rcnvcrfer celle-ci, que de vouloir
Rétablir fur les ruines de celle-là : & s'il
^ a dans les livres facrés des pafTages
I ^explicables , il en faut accufer nos paf-
iSons & nôtre ignorance, fan9 rien ad-
aaettre dans l'Ecriture qui répugne à lar
^oite raifon. Après ces généralités, TAu-
^exu" convient que l'autorité de Dieu eft
<|hinique motif de la foi : mais pour pé-
nétrer les vérités révélées, il feut étudier
V le langage de l'Ecriture : l'incertitude >
^p partage les Interprètes, vient des dif*
Urentes idées , qu'ils attachent aux mêmes
«xpreffîons. Qui décidera entre eux ? les
^mfaoliques^ ne font point embarafles fur ce
I ^^"ïi : mais IFoliogue propofe trois Interprè*
- tt5S iïirs : le S.Efprit^ la Raifon , & tufaç€
^ iff Luigiu avec les régies de la Criti-
-. gue*^ Ce dernier Interprète n*eft intelli-
^o^ble qu'aux Savans;^ & né fiiifira jamais
^ 4:fQia; les mettre d'accord; auffi nôtre Au*
^ ""^"nir s?y arrête peu. Pour le premier ,
- d'icarter la préfomption des Enthou*
; , il fe borne à dire que le S. Efprit
"e le cœur, & qu'il écarte les om-
quî ofRifquetit la raifon; Cela ne
i^tifs» LahadU lui a repfochév
ftér^précifément il ne laiflbit rien
(att S* Êfprit ; alnfi les Proteftans
if (Tâtitre reffî>urce que le Fanatifme
i44 Louis DE WOLZOGUÉ. ,
tout pur , ou , ce qui revient au même ^
ttfprit particulitr , & le 20Ut intérieure
D'un aiftrë côté l'Auteur au PhiloJbpUd
inurpra ayant demandé à Wol^opu û jupé
voix intetne avertiffoît qu'il Êilloit ^en
tenir à un tel fens d'un paâàge ? celui-,
ci répondit nettement que le S« Efprit ne
fe fert d'aucun moyen détaché de rEcrl*
ture, & qu'il prête fon concours à la
Raifon, en la préparant feulement , &
en l'illuminant. Sur ' cela on Taccufa dé
renvoyer la parole dé Dieu au ^tribunal
de la Raifon , à qui il donnoit plein pou-^
voir d'en expliquer le fen^ , & de n'a-
voir parlé de rEfprit faint que pour là
forme 9 à l'exemple d'Epicure, qui fsa*
foit fonner les Dieux bien haut , màà
crui les anéantifToit dans le fond , en leii
cépouïUant de toute providence.
3. Fidcs àrihodoxd ; fivt adversùs Johm^
mm de Labadit Cenfura Ctnfura Mtdiobur^
gtnjis in libcUum de Imerprcu Scripturammi
Traj. ad Rhm. 1668. 12^* Pai déjà psu^lil
de cet écrît,
4. Orator facer ; fivt dé raiione tùn^é^
nandi , Artis praccptioms. Acceffit ejufdtm £'
Oratoris Idta. Traj. ad Rhin. J6an. Bâk^
Hus^ 1671. li®* pp. 882- Cet ouvrs^;
partagé en deux livres ^ eft le ré&lfiit;
des leçons particulières , que PAtÉteèri^^
faifoit à quelques élèves. II y fuit «^
manière de Defcarus ^ & s'étend fort ait
^mw;
inouïs DE y/OLZOGVEi î^^
Ui^fat ïes fentimens que TÔrateur "àoij
ê^ràter. Ce qu'il avance fur la méthode
analytique, Synthétique^ 6cc. ne peué
guères être d'ufagé cnez les bons ï^rédi*
çateursj quoi que les Proteftàns^ayeût
longtems employé , même dépuis lui 1
ce fatras d*anaïyfes & de divifionâ , u
(bontraires à la véritable Eloquence. Aii
refte Wol[bgui emprunte ici beaucoup dé
çhoTes (iiËrafmc y &C du P. Louis it Crlfa^
h^(^d) mais il fe garde bien de les citer*
5. Apologie pour ta (le) Synode de Naer^'
im. i6j^9« li®: Ce 3ynodé avoit ôté le
^lùiù&hxQ k Labadie. , , • » .
6. DiJJertaiio Critico-Theotogic^ de Correct
tàonc Scrikarum in oSodecim Scriptura dic^
UOttibus adhibitây quas aUi à Judais cohup*
èas, aiii mutatàs^aut tditer fcriptas ^ aliter-»
que téSaS , alii mertdaS matmerifium incurià
iUapfas , dlii paires y alii pàuciorês éjfe pù^
éam, Harderoviciy 1689. 4*^*
7. Explication de la Prière , qu*on apr
pelle la Confeffion des peche^; avec la Di^
mande d^un^ bonne conjcience devant Dieu^
PdrfeuMr de Wol^ogue. Amji. 1700, ii®*
' 8, Diâioridire de la Langue Jointe , conte^^
nane toutes fes origines ^ ou les mots Hébreu^ i
àoM primitif s que dlrive^y du Vieux Tefia^\
^ient. . Avec des obfervaiiojis philologiquelf
Tom.fi: K
,^Xd)JéMtt nitif de Bretagne, Viin des jpt6àd»iê Ù^'
"^mn éê ion tems» li p^ mort en 1634*
blv:-;,.
^4^ Louis tt iVoLTfoouB,
& théologiques. Ouvrage tris-^curicux , iAé^
propre & tres-nectJJMre à ceux mémts qtd
H^entendent pas les langues favarites. Ecrié
en Artgbis par le Chevalier Leigh , traduit
en français , & augmente de diverfes rtmar^
fues par feu M^ Louis dt JFol:(ogut. Amfti
Pierre Mortier ^ îjoj. 4°' pp. 8}o. y com-
pris un Supplément dépuis la p, 763. H
y a du bon dans ce diftionaîre , TAuteuf
y ayant inféré des explications tirées dé
pluheurs favans commentateurs: mais it
y auroit beaucoup à retranchet* , & en-
core plus à ajouter pour en faire Un boii-
ouvrage. Ce n'eft après tout qu'une coiti-
jpilâtion, que Wol^ogue a mile en* âflez
inativais François.
(17=* Lettres fur la vie & fur la mort de Mr
houh de IFolzogue , Pafleur de l'Egltfe Walonn$
d'Amfterdam , & Prof, en Htjloife Civile & Sa-
êrée dans r Ecole illuftre de la mêffie ville. Amfi.
Jean Garres., 1692. iso- (On lui donne làder
louanges peu méritées.)- Burmannt irajcS.
érud. 457— 460*
<i 1 II I I I I I i i iiÉi inn i ii 'wi II M i l V i t
Guillaume van Allers
JURiscïonsùlte Hollaridoiis du dernîeir
fiècle, étoit en 1656. Procureur à Ter^
Veere en Zéladde, & en même tems Péri*
fionnaire du Sas-de-Gand haut & bas, dtf
Fort de Philippine , &c. On a de lui
1. La Procédure criminelle y partage' ifi
i -i
; , Guillaume VÀn HallèRJ i4f
4^ iivrei , dbnt U premier traiu dts Crimes i^
sf tofttiprthd' tes Apptndicts & Us divifioni
^ l'ouvragé. Le ficond comte nt r ordre 8^
*j^ii3i6n dès procès (jûi roulent fur ces ma-*
^es;k tout régie Jur les Loix Civiles & Ca^
^mquesl fa^ ^^ Arrêts , tfr fur Ordonnancée^
^aùx. . Traduit du Trançois de Claude di
Ai« dt la Rothute^ Avocat y ^c. En Fla-
iî^d. (<î) Fleffinguej Jacob Pick^ Ïj556.
il*»- pp, 163. & 178.
a. Traité des Tefiamens^ Codicilles ^ &cl
iomme auffi des Aaions Te/lamentaires , &ci
Avec un Difçours fur les moyens de jufHfi-»
iatipn,& diverse Arrêts, &c. Rotterdam^ ib^6l
ii^' (i) C^eft encore une tradùaion,
tF' Préliminaires du n. i.
, (à) Jiet Procès erinànui, vtritylt iri twêé hoecheh; heé
tjfffit htkciftiUé^e Misdaditi, AenhangftUn^ tnic vtrdttUn»;
pn : htt. tweedc, d^ ordre tnde infirucHe y an proctdcren idi
éUk dcUlvên* By CUudius de Brun de la Rocnètee, Rechu-"
gflurdè, JFi .de .francoyfihe in de Nederduytfche fpraht.
jovergehraeht, 1— ' Het tweede hoeçk van *t Crimineel PrO'.
'ils » inhoudcnde de ordre: ende manière van procederen iri
ifis crànintel voïgais de Civile ende Canonique wettenf Àt»
refien, ende Coninckhcke Ordénnantien,
, (b) Traâaet van Tefiamenten, CodiciUen, enu; als rhede-
MA de Teflamentaire Aâien^ en\.. Nog een Verh^ndcling;.
rM mddeleû eH.Jaecken.eenig feyt ontfchuldigende^ en ver^
p^ic ^tre Arrefien» Ùetrânfiateert door IT, van Aller,
JèteggBttg' I II II ' '• ' ■ L'
. Louh-JoTeùh de JBaillieûr;
TT' Toit é'AÉrEÂs ,' oîi il naquit yers^
JlLi le milieu du dernier fiècle, 4 Après
rss' premières étiidés il entra dans laGonl-
K z
K48 LOUÏS-JÔSEPH DE BaILLIEOR. ^ ^^
pagnie de Jélus, qu'il quitta dans la fiiîté
après avoir été ordonné Prêtre. En i69o^^
ou Tannée fuivante , il devint Direâeiïr
des Religieufes Âuguftine^ de la Maifon
dite dcn Fredcnberg ^ on k Mont de Paix
dans la ville de Lire ^ & il ne contribua
|>as peu à y faire 'fleurir la piété. Ses
infirmités l'ayant obligé d'abandonner ce
pofle au bout de. trois ans, il fe retira
a Anveri ^ y traina une vie languiflËuit^
Tefpace dis deux ans , & mourut à la
fleur de fon âge en 1685. On a de lui
Le foin dufalut^ où la fortune fpirituelU^
0ttvrage utile à toutes fortes des performes ,
maisfurtoût aux Ecclijiajtiques & aux R^
ligieux ^ qui miprifent les biens temporels g
pour Je procurer Us fpirkttels y & pour amaj^
fer des trifors furahondans dans le ciel ^ oà
tfi leur patrie & leur dirheure éternelle. Err
Flamand. (^) Amfi. Jean Sûchur ^ \(Aj^
II©, pp. 366. Dédié à la Mère Jeanne
van der Donck , Prieure de Fredenberg^
Hy Mémoire envoyé de Lire.'
(fl) $Qrfjki der Saligheye, ofiê gheeftttyc^ foriugm; ffû» j
fftigh v6or allé mtnfihen , maer bejfbndertyck voor Reù^eUf^ r
fin enie Gheeftelycke perfoanen, de weuke atU iydayckê '
goederen ende fortunen van dcfe wereldt verachten , om eem r
eeuwighe fortuen aen haere \iel te heforghenf ende avtrrt^»' !
dighe fchatten te vergaederen in den hemil § datr hoir fêM' ]
étrlandt is endê altydt hlyvende ftadt. r
1
H9
Corneille de JBLehnare p
HUMANISTE du XVI. & du XVn. fié.
cle. Il étoit liatif de Gand^ &ç ayant:
embrafle le Calvinifme , ou peut-être
jayant été élevé dans cette Religion ^ il
paflk en Hollande^ âf^y obtint le Reâo^
rat du Collège ^Amfi^rdam; il étpit dan$
ce pofte en 1597., & il vécut encore
longtem^ dépuis. panUf H^njius fiit l'un
de les meilleurs ai^ ; il logea chez Rç*
kmarc pendant tout le tems qu'il apprêta
fon édition 4^ Thcocrite ^ (en 1603. ou
ijéo4.) & il en a fait l'éloge en difïerens
émdroits de feç ouvrages. David Linda'
ms le vante aiiffî dans fpn Ode fiir lé$
Poètes de Gand. Rckemre a ppbli^
Quantité de Poëfies Latines ^ & flaman-
des : mais on ne croit paç qu'elles ayent
^ j-ecueillies. J'pn ai va une affez bien
feite fur le départ de Paul TouJJain, Rec-
teur du collège de Dcvmur , appelle à
Frankenthal ; Revins l'a infèrée dans fon
JDavenerià illujlrata \ p. 544. & fuiv.
Feu iA. Emtinckj ieigneur de Noordwy'»
kuhottty avoit dans fa Bibliothèque (ven-
due en 1753.) Fragmema Poctarum vctc^
nm Latinomm^^.^. digcfta^^.^ ai ffcnrica
Suphanoj &.... iltufirata, de l'impreffion
^ même Henri Efiiwne, 1570. 8^- ç\i;^^
^ 3
IKQ Corneille de Rbkbnarb.
g€s aux niargps de qiiantitié 4e nptes Ml^ff
jde JHekenare , & cTun autre Savant.
>i. I346,
■f ••
T^j^
Daniel Jongtys .
OcTEUR en Médecine, & fil$ d*i?r
V4/^ Jonpys , étoit natif de Dor^
drtçht .• mais il paflà une partie confidè^
ïable 4e fa vie à Roturdcmi > où il xnour
irut en 1654. , après avoir eu le rang d?E-
jbheviiî dans là liiême ville, tes fonâioné
de cette charge ctoient fort compatibles
avec la pratique 4e la Médecine : cependant
je doute que nôtre Auteur Tait beaucoup-
exercée , vû le tems qu*il a dô mettre à ^
compofer iès ouvrages de gafaAterîe , &îi
quelques autres, qtie nous avqns de îi!
f^çoii. En voici la liile , il$ font tOtii|
en flamand :
I. Traiti de pEnJbrciUment : de ÇOf^gp^^Â
ftux armes : de la Magie de P^tacelfe >
Le tout recueilli & traduit de divers ouvra
Latins de Daniel S enntrt. (tf) Dordredk
(fl) VtrhandiUng der Toaver'iUku. Gefehîî ran de Sci
M Suek'vryt» &tjchil van de ÎTapen-mLve, Far4
rryc^konft,,,,, uyt vtrfctieydt Latyn{t hêi^tn 2>4U
Stnncrti vtrualâ , €h hy ien gtfchiktm
Pahibl Jongtys. X5I
fimivanJSfch^ 1638. iz^- It. Amfi. 1^4^
120.
2. An^omic des beaux yeux de Rofa*
fU. (^) Dordrecht, Henri yan^Efch^ ^639,
.4°- It. -^/T?/?. 171^. ix«>f Cette z« édi-
^n a occafionné une plaifaoterie intitur
/ée : /^/« ^<K Philologue Jean Hilaridh^
fier la nouvelle édition des beaux Yeux d%
Jtofality & fur les pidans modernes ^ corrupr
^curs de la langue Hollandoife. (c) Amfi^
Ikjw. 12®-
3. La Vinus & la Minerve moderruSj ou
JDifpute entre ces DéeJ/is. (4) JDordreçhi ,
r^enri van Efch ^ 1641. 4^* En vers.
4. Apologie , ou jufiification de C Ouvrage
f^titul4 : L^ Vinus & la Miherve mofltr-
'i'^. (<) 1642,
ç. Défcnfe de la Jupirioriti du fexe mafcu^
^i^4n fur le féminin contre le DoHçur Jean van>
-JBeverwyck. (/) Roterd. Thomas Dirkf^ Cet-
^orn , 1646. j\P' En vers.
6. Traité contre Cufage de la Torture, (g)
^'^RQterd. Jean Naranus^ 165 1. jx^v ]|^ Am^f
-iiî. Schouteny 174Q. ii^'
K 4
( ç ) Britf'vmn dtn taalkundigen Johannes HiUriits , orêf
^^ nUuwe htrdruku Bjoo\elyns cogjtt. > tn hêdiudaagfehe pê^
-^lautfeht taalbâdtrytrs,
(d ) Hedcndaagii Venus tn Minerva ; ^ Twifi'gtfpnk
'êujjpim die \elfd.e,
( # ) Apoloût , (^eedrot^g^n Qn/chul4 ^ rçerctuff iy« 'nâ^
^ydé he4€n£ta^e Kenus tn ^ilneryâ,
Xf) Dcr Manntn Oppûr-wdardigheyi , hewetrt tegtn if
ff0uwtlykt hof-redtnen van DoSior Johan ve^ Btt§m^k^
,. (f ) rynbvik wtdtrfprêhn €n hiaatî^dw
/
Î5» pANl^t JONGTYS.
' 7. Poîfies galantes fur les charmes de Bmf
mahlf Rpfalie. (A) Dordr^cht^ 1660. 4*-
Z. Théatrç^de la Jaloujîè ^ oà Çori répré^
Jente diverfes avaniures tragiques caufies par
-^cette vaffion. (i) Roterd. Jean Naranus \
Ï666. ii°- x^ vol. It. 2^ édition j enrichie
'de fibres en taUfc-doucf. Amjl. GuiL de
V^up y 1699. ii«^ Xé vpl. pp. 746. &
8^0, fans les tables. '
ay M?«. £<i/1j/i , *<^Ar, van Dordrecbt, f^
/A) Minnt'Dickun gtftfi op de hevalUfheêden van 4ê
/enoon§ RofilynJ ^ ' ' ' ' '■
« ( i ) Tooneêl dtr lalou\ytn , w^Af op vertoont weerdèm
^e'et tnurigt fevallm , ^¥onderlyk€ ge/eniedeniffen > Scbrik*
itlyke en wrede uyhverhfeUh dtr Jaloersheid ,- \eer geU^f
kily^ be/chreven door Daniel Jongtys^ in {yn leven der
Wedicynen Doclor» < , ■ J^ea tweeden dttât ^ikoperepùi»
t<&ii vereiertf*' ■^* ' **■ • ■'' • ^- • . -/ ;. •
P/^rre franfz^ ou Francius^
ÉToiT xfJnisTEjiDAMy OÙ U naouît
le 19. août 1^45. tl fit fes battes^
clafles fous la fconduite Ôl Adrien Junius •
Keftèur du Collège 4è cette ville, <m
lui recommanda fort la leûure é^ Ovide -^
& lui çonfei|la de (e propofer d4n$ fes
écrits ce Poëte pour modèle. On poumf
|uger par les ouvrages de Francius s'il a
fuivi fort fcrupuleufement ire confeil, Quo^
gu'il en foit, ^^mJUrdam il paffii à t^é^à
Pierre Prancius. ^$
fA 11 continua fes études fous Gronovius
le père, qui le diftineua bientôt du refte
de fes écoliers » â( f e conûdèra comme
im ami; ce que fit encore plus particur
iiérement dans la fuite Gronovius le fils^
Françius ayant terminé le cours de (ts
études fcholaftiques , fe mit à vpyagetf.
, n vifita d'abord l'Angleterre , puis la Franr
ce, & prit à Angers le bonnet de Docr
teur en l'un & l'autre Droit. Le féjour
èn'il fit à Paris , lifi procura la cpnqoif-
. unce de pluiieurs Savans, &l entre au^
très celle du P. Rapin , J^uite fi célèbre
par fes Poëfies Latines , H par divers
traités de Littérature; Oe France il pafla
en Italie» & fut très-bien reçu- du Grand-
Doc Cofm III. f ainfi c[ue des Sayans de
Rome , ^ des autres villes qu'il parcour
rut. Lorfqu'il fut de rétour à Amjlcrdam^
les Magiftrats lui donnèrent en 1674. la
Chaire de Profeffeur d'Eloguence & d'Hif-
loire à laquelle ils joigmrent en i686.
celle de Prdfefleur en.Xangue Grecque^
1^ t6i)%. les Curateurs de l'Univerfite dç
t^de voulurent l'attirer chez eux en lui
0ffi:ant une de leurs Chaires : tnai^ ceu]|ç
<$jimfitrdam^ craignant de perdre un Pror
fefleur de ce mérite , trouvèrent moyea
^c ie rattacher po\ir toujours, en aug-
li^efitant {t% appomtemens. C'eft dans cett^
ville qu'il eft mort le 19. août 1704. lori*
V^ii «Btrpit dans fii 60^ ?nnéet
154 PifiïlRg FRAIfCIUS*
lÀûp de fe5 Ouvrages :
I. Poi'/72e fiirùbrc fur U fnûrt de Ciltufir^
]Àmiral Michel- Adrien de RuyUP. En rlar
ihand (^ ) Amji. 1677. ^^*^'
2« Encomium Galli Gallinacei. <^^*
/iéSo. 4^- It. dan5i le n. S. Francim pro*
nonça ce difcours le 4. mars ié8o. C'efi
im badinage , comme V Encomium Ovi d'-C*
r^^nW Puteanus, &c d'autres femblables*
3 . Poemaea^ jfccejfemnt Ejngrammaùt
€r<eca, ab todêm Latine verja, Amjl. vidf
Thcodori Boom^ 1681. Il®' It, Ibid. Hcar^
WetfieniuSy i6^j. II®? Ce Recueil conr
tient des Poëfies Héroïques , qin ne font
ni afTez châtiées , ni aiTez relevées , ni aifez
polies : des Egtogues : des Elégies : def
Epigrammesi. Francius a réiiiïi dans ces deux
derniers genres ; il a peut-être égalé les
Anciens dans (es Epigrammes, &: il mé*
rite par là une place parmi les bons PoëteSi
Quelques pièces avpient déjà paru fépairé^
lisent. Là x« édition eft plitô ample qut
la première , quoi qu'on en ait ôeé ie^
traduâions de rAntnologie , parce ^ue
Francius en vouloir donner une t^aduôioii
entière : mais il n'a pas exécuté ce deÇ-
lein.
4. Laurus Europxzay ftu celébns ChrijU^'
notum de Turcis FiSoriaj; çutn annôtoacmip
{a) Pet. Francius lyl^'$e\an^ ur nytv^r^ if 49 din VQgx
un Zu'UU M. A de Ruyuu ^ ' '
PiçaRB Fraîîciu$* Ï5|
hs. Jmji. 1687. 12^» It. dans le n. pré^
cèdent, i* édition.
J^ F. Francu Oraeioms. jlmfi. Ihnr.
Wttfimius, 1691. 11^* It. Edit. a' , hn^
îmmdatiar À maffia parte auBior, Amjlm
SranCéVander Plaats^ Ï7^Ç- l^*^* PP« 61 !•
Ce ou'on a blâmé dans ces pièces, c^eft
çie r Auteur s'y montre trop fcrvil imi^
tatéur de Cicèron. La 2* édition contienl
45. harangi^es , dont quelques-unes avoiefiC
JB^ impiÎBïées à part.
6. Orntio habita in fuiurt Smmff. Maris
Siuartis 9 Maefue Britannia... JRcgirut^ Amfi^
2697« foL It. dans le n. 6é 1® édit. It.
Traduite en HoUandpis ; (^) Amfi. And.
ihucij in'4^:
7. Oratio de ràfionp declarrumdi. ^mjt.
16^6. 1 2^* It. dans le n.S. ^^ édit. It.tradutt^
«n flamand , fousce titre : Trotté de ia fron&r^
uarion\ & du gejk Oratoire, (c) Amjh
if. Fisrcm , 1741. 120* j* Jdition.
8é P. Francii Epifiola prima ai C. VaU^
fiifim Accittâum , vero nopù^^ Jacobum Pcrù
^onium , Prof^ffottm Ltydenftm , ^ vtra
iksitfa obortoi inter eos Inimicitia^ & nuda ac
JlSmpieJis faSi narratio continetur^ Amjl. 169^
^4<>* Cette Lettre roule fur un différend pef^
Ibmel & peu intèreâant; Francitts y e»
liromet deux autres qui n'ont pas paru.
^ Ih) Lyk^reitn oyfr dç dood r<fi.ir. Ma^^ Stu^t,,»
{e) Vtrhandding v^dc Ûytffraah tn Crdfq^rmâkin^ n^
f e«t 'Ridtn^éir^
fS^ Pierre Francius.
Peri^anius lui a répondu; il n'avoît garde
jd'y manquer.
r 9» Spccimin Eloqucntia cxterioris , ad Oror
ûoném M. Tullii Ciccronis pro A. Licinio
Archiâ accommodatum. Amfin Henu Wctjier
mus y 1697. 1x9- pp. 131. It. avec le iiii-
yant & deux difcours que l'Auteur avoit
prononcée lui-même fur la manière de dé*
clamer : Edith alura auSior. Ibid. Idcm^
J700. 11°' pp. 400.
10. Spécimen Eloquentia exunons , ad
Ordtîonem M. Tullii Ciceronis pro M. Mar^
^ello acçompiodatum. Amfi. 1609. I2^f
Francvus excelloit . dans la Déclamation.
Adrien Junius lui en avoit fait des leçons;
il s'y étoit perfeâionné en étudiant un
habiip Âôeur Tragique, nommé AdamKa^
tels ^ qu'il dit lui avoir été auffi utile ^
2ue le fut autrefois à Ciceron le Comér
icn Rojcius. Francius formoit fes difcir
pies à cet Art, en les plaçant devant un
miroir, & leur montrant comment ils de-
voient remuer les yeux , la bouche ,. &
les mains , ( fur quoi on l'a raillé dan^
la Charlaïa^eria des Savaàs ; ) quand ils
avoient fait quel<][ues progrès dans cet ex?
ercice, il leur faifoit déclamer en public
quelquQ harangue de Cicèron. Des perr
tonnes judicieufes croyent qu'il auroit dû
emprunter de la Mufique l'art de noter le^
dineren$ tons de voix, & du célèbre Beau^
champ y celui de marquer fur lé papier Içf
(di^rens mouveme^s du corp$t
PlBRRB FRANCIU* Î57
i . il. Homiât de S. Grégoire de Nà[iani(€
fur la Charité envers U prochain j traduite du
Grec en Flamand^ avec des remarques. (</)
1699. Il®*
ix. Difcours fur U JubiUs prononcé ea
Latin dans le ChaUr de VEglife Neuve U u
janvier lyoo.j & traduit en flamand» (^)
Amfi. 1700. 4^*
13. Ôratio habita in fiinere y. CL Stephani
Morini^ liftguarum Orientalium in Atheneeo
Hmjleladamenfi Profeiïoris. Amjè. 1700. 4^*
It.. dans le n. 3. i^ edit. On ra aufll don-
ttée en flamand.
14. P. Franeii Opéra pofihuma; fciliui
^fotiones.tres y &^Pôematum reliqua; adjectm
Junt eruditorum Virorum ad eundèm EpifioUu
^mfi. Off. Wetfienianay 1706. ii*'* Les'
lettres des favans, zàttSltik.Francius^
'Êont au nombte de cent^dix-hilit.
15. Mufki Grdmmatici deHerone & Leafk'
^rp Carmen y cum ConjeSuris ineditis Pétri
JFraàcii^ & Joannis Schraderi variis leQioni^
Stts, notis, & animadverfionum lihro. Leov.
1742^ ii^* Publié par les foins de ce
^erniçr 9 qui a été fait dépuis ProfefTeuf
^tk lliftoire & eii Eloquence kFranequtn
^ Feu M. Simon Êmtinck , feigneûr de
Jlo^rdwykerhottt ^ dont la riche bibliothè-
{i) Otef^orîui Naiian\€fiu$ van di Meicietlfaamhêyd ,
JNt hit Griêkâ ytrtM^t , en ma achtteJwUngin tan Ptt,
françius.
158 Pierre FRANciuà
i^e îfeft vendue à Amprècm en 1753.^
pofledoit
». T^ Lùçndi Cari de nrum Hutmâ lîiH
jèx j tmcndati & rejiituti àb Oberio Gipha^
nio j4ntv. Chri^. Pidntinùs, 1 565 . 8<>*
avec des correâionis de Scaliger^ copiées
de là main de Nicolas Hiinfius , 6c quan-
tité de Notes Ms*®^ de FranciàSé
0. Q. Curtii Rufi hifioria AUxandn Mag-^
ni ^ citm notis.^.., variorum,»,J accuranu
Corn: SchreveUo. Jimfi. 1684. 4®- ÇoIlâ-
tioné par FtaHcîus fur deux Mss# , & cor*
rigé en une infinité d'endroits.
y. Démojikénii Ordnones ncognitâ & emtti'
Hâta. En Grec. £a/iL 1547.. 3. vol. S^*
Avec quelques remarques de Francius.
î. AphthoniuSp Hermogmés ^ & Dionyjîui,
Jjonginus , opéra Franc. Porti iltufiràti dique
éxpoliei. En Grec. Gemvâe ^ 1570. 8^-
Avec quelques notes d'un^liabilç hommes'
& un grand nombre de correâions faites'
par Fruncius d'après Urt ancien Ms.
^ Niceron^ Xtl. a38.-.a44. & XX. 54. Le,
Moréri de 1740. Ittt. F. p. 173. ex FUdOperibùs
fofthumu prétfistâ. Bibhoth. JtÙmtinckiana , 7\ ïll/
p. 304. ô* r. IV^ pp. 5412. a5a.'fi? 300.'
Uffingus, Uffingius, ou Ufo,
Cri VAIN du X. fièele, étoit natif ide^
.«^ ITbHum en Frife. Il prit Thabit de'
Bénèdiain à TAbbaye. de Werdin eii We^
E
VftîVGvs^ OU Uf»a iç^
(ftiàlié; (a) & il parle à la fin de (a vW
de S^* Id€ , comme ayant affifté avec {t%,
toAfrères à la tranilation de quelques-
unes de fës reliques en ce monaftère Id
i. décembre 980. Uffingus a écrit
!• Vita S.îd& Vidu<Ej OU comme porte
fe titre : Incipit Proïmium t/ffingi y cœno^
hita S. Liudgtri , de converfationt & mirà-^
mlis fanSà Yda. Dans Sttrius fur le 4*
feptembre , Tomes IV. & VIL It. dans le*
Scriptûres rer. BrunfviUnfium de G. G. Ldb^
iM{yftannovtm ^ tjoj. foL Tonte I. pé
I71-181. h* dans les Bdllandiftes Tomi;
IL Septemb. p. %6o"X6^. 5'« Idé mourut
TCrs Tan 814.
2. Vita S. Ludgtriy Epifiùpi Mimigàrdc^
^dricnfisi Cette pièce eft perdue, hôri
^ fragment , qui contient trois miracles
<lu Saint, & que les Bollandiftes ont cori*
fervé fur le 26. mars T. ÏII. p. €6^. CSo.
^^ rie de ce S.Evêque avoit déjà été écrite
par S. Alfrldc , troifième Evêque de Mun-
fi^ : un troifième Ecrivain , contempo-
rain de S. Bernard y la mit en rimes Latines.
itan €ihcinmis , Prêtre & Garde des Archi-
ves de JVerdenj qui vivoit vers Tan 14^0.^
Compofa une 4^ vie de S. Lùdger, qu'il tira
^es précédentes, comme il le marque dans
ftl préfece adreffée aux moines de Wetdcn.
Cette ctetlîière fut imprimée à Cologni
{«) Fondée en 797*. par 5.
Ludg€r. EUt eH Qur.Ia Rour?^
il*.
ï6o ÛrpïSrousi ou Vtrûi
chez QueTuel avant Tan Ï5i39« UAutetûr
y a inlèré
3* UffingU Carmen in laudcm Monafterii
Venhinen/u^ qui commence par Ces vers :
Singula di pràpnisJigàudenimcemaSanSis^
Si tollunt animas^ illos kahiturd patronos ;
Werikina curjîmiièm nofijiimiiin àrdincjbrunif^
Les BoUandiftes ont auffi raport4 Ces vers^*
^i font au nombre de Sy* Ibid. p. SJ^.,
. »• HiJloriaS, Lûciij Régis Britannia, Je
ne crois pas que cette pièce exiAe : aui
refie on a bien débité des Êlbles fur le
S^ Roi Lucius, qui demanda des Prédi-
cateurs de l'Evangile au Pape S. Éleutkèrêé
Le peu qu'on en lait d'affuré , eft ce qu'en:
dit le Vénérable Bède , Hifi. L. /. à. 4.
\ 87" iSi#r. ?ctri de Scriptorib. Frif. éd. a« , p:
61. Voffius^ de Hifi. Latinité a« cdép. 357J
Aàa SS., ubifup.
Barhe de Forqmn^
DAme Liégeoise 9 diftinguée pair toà
favoir, & encore plus par fon émî,'?
nente piété. Elle étoit fille de Bernardin
no dc^ Porckini, gentilHomme Italien, 'que
fonda en 1566. l'Hôpital de S. Dizier prcn»^
che la porte de S. Léonard à Liège ^ ^^
Marguerite Ruftique, Barbe époufa Jeak
Ckïgtiçur) de koUv prôChe PAi&//«^îZ&, fit
^ m
Barbe de Porquin. i(Çi
lui laiflk des defcendans. Elle avoit une
fosoTj nommée Margtâriu^ qui fut mariée
à Girard de ToUUy ieigneur ^Otrange^ de
GutfchovcTiy à& Bcaufroipont j &c.y bour-
guemaitre de Li^gc en 1598. & en i6ou
Barbe de Porquin mourut vers 1621* Elle
avoit compofé
». Le Jardinet de VAmt ^ inuùlU de diverfeS
oraifons. En François.
/S. Et divers autres livres de piété, dont
on fouhaitoit la publication. On ne dit
pas qu'ils ayent paru.
S^ Val Andréa 103. 104. Recwril béraU
digue des bourguem.de Liège , 343. Sf 349. G^
néahgic Msf*»
Gafpar Sevenflern,
NE A Gronikgue, vers 1616., fefit
JéiTuite en 1647. âgé de 20. ans; fes
études finies, on le chargea d'enfeigner
fiicceflivement les humanités^ la Philofo*
l phie 9 les Mathèmati(^ues, & la Contro-
( verfe. Ce Père vivoit encore au collège
^ ^fjitdeshdm en 1674.9 lié à fa Société par
[ ]& profeflion des quatre vœux. Il a pu-
I MbI fous le nom de Ludovicus Elpidius :
■ à; lUne Apologie pour le P. Pierre Bruxe*
l Uu$ contre Us Çalvinifies de Duisbourg^ &c.
k Ea Allemand. Cologne, Guill. Friejfem^
\ Tom. yï. *L
\
\
i6l GASPAR SEVBNStB&«r.
1. RtpUqutr à Vùuaji^n de ccite Quêfion i
Faurquoi ne ^ouUi-vous pas tire Catholique^
èomme vos Ancêtres Vont iti f £h^ei£K par-
ties y la i^ : Kann&vre , Imprkneru de la
Cour y 1669. 4*^* La 1* i Cologne y GmL
Friejfem , 1^670. 4<>* Je crois que Cet ou*-
Vrage eft auffî en Allemand»
B7* SotueUus , ^â.
m I •• i I .1 .I... ..'■.■■.. J^jaiLii
Antoine Melis^ ou Aat. Mmilius^
NAQUIT A Aix-la-Chapelle le ^o. dé-
cembre i$8o. Son père, Jean Me^
lis, étoit un N^ociant élevé dans le
commerce â Anvers , puis à Rome , qfji
s'étoit d'abord fixé à Hajfelt dans la Cam-
pine liégeoîfe, & (jui venoit d*étre élu
pour la féconde fois bourguemaitre de
cette ville , lor^tfil fe vit obligé d'eA
fortir pour profeâer librement la KelidoA
P.R. Sa mère, EUfabeth vafi HoubràS(m^
étoit d'une fàmiHe diftinguée, & fille du
nommé Antoine van Houbraeke^. Le jeune
MéUs commença fes études à Aix-la-CÂ^
pelle fous la conduite de Jean Kuàîùs ,
Reâeur du collège Proteftaht de çetfe
ville : mais ce collège ayant été fétitii
en IÇ98. par ordre de PEmpereur jfto-
dolphe ILy\a) il fuivit fon maitre au pays
(tf) n y avoit 18. ans que la ville i^AiX'U'Cktmdle
4totc remplie de Protefians . que les Empereurs n'svâMâil
Antoine iEMitiûif. i6^
At JuËers ;cn(mte fes paff ens étant allé
Rétablir à Dôrdrtchi , il y acheva (es hi-
miantités fôiis AdrUh MarccUus ^ Reâèùr de
FEcolé Latine de la ville y & fous (od
foteeffettr> le célèbre Gérard- Jean Vojpusi.
Eli idob., ou environ y il fe fit interiré
dan$ rAcàdèmie de Leyde ^ où il prit les'
te^n^ de Jofeph Scaliger fur les belles-
lettres, de Domitdqùt Boudins fur THif-
toîre j & de Rodolpht SntUiùs fur lés, Ma-
âièmatiques. Après cela s^étàht mis à
voyager pour voir les Académies étran-
gères, il fe rendit d'abord à Ifùdclberg,
àh il fe logea chez Bavid Paràus^ fameux*
Profefleur de Théologie , & profita des;
lâréfors dé la Bibliothèqtre Palaitiné pour
\à lalh^ue Grecque, dont il fàifoit alors
ime étude particulière. De Hcidelherg ï\
dèi k Strasbourg ^ puis en France, où it
jwi^courut la plupart di^s' Uni verfitéi. tt
s^frêfa principalement dans celle dé Saur
Hèér^ dont le fieur à\x Pleffis-Monud avoit
L i
pflt; engager k Ce réunir à TEglIfc Catholique* L*£le^ur
Wntfi id Sa.¥îïre', Archev. àt Cologne» Evèque 6è Liège,
fiSc* fit proicrire les. hibhans par -Rodolpht n.,(^ les
^NUidomia à la diJCcrétion des Eleveurs de Cologne &
4& trèiftsp & du Due àe Julien* Les uns prirent là
^ite» d'auttet le fournirent à leur £v6((iie. Ce Prélat
l^tanlt les hérétiques > rappella les Catholiques exilés^
^émrdyà dans W Wlie foii fuffi^gant Aàdré Sireignart , 6c
/ma ChapeaviUe, fon Grand-Vicaire » pour y rétablir la
£fiBi|line & la Relkion CathoUmie ; comme iU n*y trouvé*
104 Antoine ^Emilius.
rinfpeâion : il pafla quatre mois dans
celles de Montauhan & de Touloufi: il fit
quelque féjour à Ginèyt^ traverfa Bâlt y
Cologne , & Louvain , & revint à Dor^
drccht après quatre ans de voyages en
1615. Il y obtint la place de FoJJitis ,
qui étoit paiSe à Leydc , & il la remplit
}ufqu'en 1619. ^ qu'on lui confia le Reâo^
rat du collège de S. Jérôme à Utrecht,
Le I. juillet 1630. il renonça à cet em-
ploi, pour aller vivre plus tranquillement'
a Ddfu Jujhis Lymus y qui le remplaça,
fe fit des afiaires auprès de la Régence
àiUtncht , qui ayant appris qu^jErniUus
s'étoit repenti de fa renonciation, le rap-
pella, & le fit Profeffeur en Hiftoire & en
Politique le 30. décembre 1633. ^n mê-
me tems elle fçut contenter Lyraus en le
nommant Profefieur d'Humanités dans fE*
colc illufirCf qu'on étoit réfolu d'ériger.
jEmilius prit pofiefiion de fa chaire le 17.
}uin 1634. Environ quatre ans auparavant
ceux de LeyJe lui avoient offert un pofte
femblable abandonné par FoJJîus. Ils l'au-
roient encore appelle chez eux après la
mort de Danid Heinfius : mais ceux àiU*
treckt avoient trouve le moyen de rétenir
Mmilius ^ en augmentant fuccefiivement
fes gages. (^) Il exerça tranquillement fe$
(^) On yt% ayoît mis à looo. fbrins le onze mars 16)9.:
on les porta à iipo. francs 1& 22. février 16421 6c dépub
k 1300.
Antôjne Mnihivs, 165
^nâîons jiifqu'en 16 54., qu'étant allé à
-^ix-la^Chapcllc , pour revoir fa patrie , &
accompagner fon père, qui y venoit j)rendre
les bains ^ il fe lentit tout-à-coup incom-
modé des douleurs de la pierre : l'année
iidvante une hernie fe joignit à ce mal :
la goutte furvint en 1657. • ^^^^ *"^^ ^^""
dîté d'eftomach le tourmenta trois mois de
fiilte, & l'emporta le 11 novembre (c)
¥660. âgé de près de 71. ans. JEmîUus
avoit été Refteur de TUniverfité ^Utrecht
en 1644. & en 1650. Il s'étoit marié en
l6x3. avec la fille d^m Prédicant de la mê-
^le ville, nommée Agnh van Langin de Vol-
lenhovcn; cette femme mourut peu après ion
mari , elle en avoit eu deux filles 9 qui mou-
rurent en bas-âge , & un fils (^Jarius JEmi"
lius ) qui a furvécu à fes parens.
Ouvrages SAnt. Mnûlius.
I, Ùrado habita in illufiris Gymnaju Ut-
trajeS. Inauguratiom \ de novp hoc & lau-
idabili Senatûs injlituto , nu non de ufu Uc--
eionis Hijlorica , XV. cal. Quinçlil. cIo*
ïjc. xxxiv. Ultraj. 1634. 4<*- It. dans
le Recueil, que je marque ci-après n. 6\,
page 1-.31.
' 1. Dt politicis arnhus Prindpis Augufii
( qtdbus in liierd Rep. Jibi & fuccefforihus
L 3
{c) Je fuisTOraiiôn funèbre (i*.<£flw^ ^ & Z>r<i^n^4rc& :
fêtrman manpie le xi. décembre.
i66 Antoine ^Emilius.
principatum peperit ) Oratio habita Tll^ ddj.
Manias Ch\ loc. XXXriI. (pofi aifolu^
fum Annal. //) (rf) ÙUraj.jÈmd. Roman^
1637. 4®* pp. 26. it. dans le Reçveil^
p. 78-104.
3. Oraûo fambris di3a honori & memotyf
clariffi & doBiJfîmi viri Henrici Renerii^ Lib^
Artium Mag. & Phil. Profijforis in Açadm
UltrajtU. , habita in templo maximo pofirid*
€xcquianwi p XV. KaL Aprileis ch. loc.
JfXXXX. Vltraj. Î639. 4^' '^' ^^^* ^^
Recueil^ p. loj— 124, Cet éloge 4*uii
Philofbphe Cartefien procura à TOrateur*
l'amitié de Defcartes.
4. Ad Cafarcm Germamcum jam mori"
bundum AUocutio , recitata pojl. ahfolutum
iTaciti AnnaUm IL cIo. loC. XL. Ultraj.
1640. 4°' It. dans le Recueil, ?• 179—
aoi.
5. Oratio de ciyili Ambitioruy Jibi non
minus qitàm Rcip. exitiofd ^ récitât^ çiim
aufpicaretur Taciii AnnaUm If^. ÇÎD. I:>Çp
JÇL. UUraj. 1640. 4®' ît. dans le RecuieiL
jp. 241—264.
6. A^ojùi Mmilil OrofionfiS ^ quatup^
pUmque traâant argumentum PoUticum. Aç*
ctdunt nonnuUa yufdem in utrâquc Unigti^
Poïmatia. Traj. ad Rhen. Gisb. a ZyU^
^ Thtod. ^ Ackerfdyck^ 165 1. i6®' pp,
^o8. fans les préliminaires. Jolie édition.
Outre les harangues 9 dont je vieûs de
{d) Le I. Livre des Annales de Tacite.
f
Antoine Mkilivs, ^6?
I^ler 9 OQ ea trouve ici huit autres , fa«
Voir (/^. SZ-'SS. ) la 2« : Babita in novc^
^UrajtSt. Academia Jnai^rofion^m , in Wfy^^
j/^Jq maximo y pofirid. cuL Mort. cJj^ loCm
^xxri. La 3* {p. ij)-//.) Ad Romop
^^um txcrcitum , a Gcrmanis duce Arminio
^fgmdiqiu cirtumventum^ AUocutio , qua prctr
~^pua compUcUtur incitanunta pugnaturi mi'^
^JUtis; proprid. eid. Sepumb. cIo. hc. XLIU
Xa 6^ (/• '^"•'45-) De argumento Anr
malis IL (de Tacite) hijlorica & polUic^
J}iJJIinaûo 9 recitata cum iMum librum aujpi*
€iireiur. La 7® (/^. i49''i78.^ DiJJenaiio
jolitica de maximis momemis rd Manùma
in noftrâ R&p. ^ ad S. P. Q. Batavum , VI.
àd. uBobreis cIo. Ijc. XLIIJ. La 9* (.p.
20/— 24/«) Dijfertatio poUtiça adversàs iror
cundum Recbrem popuU^ pridn nonas decem^
brus ch. hc. XLir. ad cap. LXix. An^
-nal. III. Tac. La ii« (/^. a 615-2^3 •)
De &ejanoflorente & eyerfb , recîtata pojl ab* ^
foliuum Jaciti Anhalem V. cIo. loC. XL! m
La t2« (/^. 25)4-327.) Politica Diffcrtatio
de Bello & Pace , recîtata non muhb anU
cbnciliatam pàcem inter Regm Hifpamar.
fy Fcederatam Bel^cam cIo. loc. XIVII.
La 13« (^Vé^xy-'^Sy^ Dijfertatio politica de
mordus êr vitd Caligula , recitata cum aup'
puantur (Suetonii) TranquilU lib* IV. Ces
harangues font fuivies de fept Lettres d^:^-
rnUkis, apj:ès^ quoi viennent (/^ 370—
Sq8n)i^ Anf, ^^ilii Gmca 4t Liifyui Pair
I-*4
i68 Antoine .^milius.
mata , quorum nonnuUa mine primum vuU
gantur : cœura antchac fiorjîm cdita facrc ,
vel conJunSa cum Orationibus. Ces Poëfîes
font des Epigrammes : des Elçgies entre-
mêlées de quelques pièces en vers héroï-
ques fur des doôorats^ fur des difputes
Académiques , &c. : des vers où l'Auteur
}>araphrafe lés fentences attribuées aux
ept Sages de la Grèce : enfin quelques
Odes fur des fujets de morale. Je n'y
trouve rien de fort remarquable , ni pour
l'élégance , ni pour l'élévation. Je dis la
même chofe à^s Harangues qui précèdent;
l'Auteur les a gâtées d'ailleurs en affec-
tant le ftile pointilleux ^Erycius Puuanus,
dont il copie quelquefois des phrafes en-
tièreSf
». Mmilius avoit préparé un autre vo-
lume de Harangues politiques fur des paf^
fages importans de Taciu, de Suitoru, &
de FhruSn
(3, Il avoit ébauché des notes critiques
fur le texte de Lucien , qu'il avoit beau-
coup lu dans fa jeuneffe,
y. Feu M. Emtinck avoit un Exemplaire
des Œuvres Hlfocràtt de l'édition de Franc-
fort, l'^^o. 8°', avec quantité de notes ma-
nufcrites de notre Auteur. ( BibUoth. Em^
finckiana, T. JK p. zSz. n. 8iC. )
JErnilius étoît lié d'amitié avec Lambert
Barlie, Corn.TolUus, Adr.Hogerbeus^Gtr^
Antoine Mmilivs. 169
Jean FoJJms^ Paul Vou^ & d'autres gens
de lettres. Nous avons fon Oraifon fu-
nèbre fous le titre de DanUlis Perckrmgeri
Parmtatio profaka fuptr lu3uofi(pmo obim
undiquc cdebarrind^ & undecunqui doSiJpmi
viri jintonii JErnilii, Hijloriarum & PoUticm
Eximplaris in Acaiemiâ UUrajc3nd Pro-^
fiffbris ordinariî, Polyrhctoris , & Pofyhifio^
ris incomparabilîs. Hcnning Witun a inieré
cette harangue dans fes tiemorim Pkilofo*
phorum, &c. Decad. VIII. p. 4oS''424*
C'eft un Chef-d'œuvre de Pédanterie , &
je doute férieufement qu'il s'en puifle éure
de plus achevé.
87" Prélimîn. du ^. 6., & ibid. p. a6±. L'O-
raîlbn que le viens de citer. M. Baîen^ bc-
fcbr. van Dordrecbt , 674. Burmanni TraL
crud. 3-6. Drakcnborchy Séries Prof e for. Ul-
traj. n. 2. ^
Gafpar Pardut/n, ou Perdut/n,
NAQUIT à Middelbourg vers la fin du
XVI. fxècle. Il étoit d'une famille
confidèrable , & dont plufieurs avoient
rempli des charges honorables dans la robe
& dan$» l'épée. S'étant deftiné aux fonc-
tions dé Miniftre, il fe fit recevoir Propo-
ùaH^i mais avant d'entrer en exercice, il
obtint le Reâorat du collège de TcrGocs;
il eiifdans la fuite un pareil emploi à Mid^
lyo Gas?ar Parduvn.
4cltourg, & enfin à Dordrccht^ oùitfe-fit.
de la réputation par (a capacité. C'eft
4ans cette dernière ville qu'il mourujt Iq
la. août 1644. On peut voir dans M;
la Rue les vers flamands que fit fur ik
niort Pierre van Godcwyck^ qui étoit'alar^
Con-Reâeur du même collège. Par4uyik
s'étoit marié , & fa femme lui furvécut ^
^vec trois en^ns nés à Dqrdrecht : . i. J<h.
fine y qui époufa dépuis un veuf, nommé
Arnold van Cours , Ambafladeur des Etats-^
Généraux en Angleterre & en Efpagnç.
%. Adrien Pa^duyn^ qi^û devint lieutenant-r
Colonel 9 Capitaine, & Commandant 4<^
FUffîngue. 3. Simon Parduyn^ qui fut reçu
Maitre-ès-Ârts à 14. ou 15. ans, enfuite
Doâeur en Médecine, Candidat en Théo-
logie, ou Propofant, puis célèbre Médeçia,
à Dordrtcht. Ce dernier faifoit de hqt^
vers Grecs, Gafpar leur père en faifoit
àuflî, & il réiifTîfToit également dans la
Poëiie Latine ^ Flamande. Mais on v(z
pas recueilli ce qu'il avoit fait en ce genre;
çn peut tovte&is e^ voir des échantilloi^^
au dçvant des Heures de r^crpatiqn (iz) ds
hanLydim^ & de h 9ouJ^lefpiniiH§lU (J^
4$ Gode/roi f/^demans^
AT" La Rue, Gcletterd Zeeland , 344-34^,
1
h) Bu gkee/Ulyck Coowau ^
l?i
GuiJJ^in Pardui/nj on Perdut/n.
ISsv PE LA même famille que le préc^
deitf, mais d'une branche qui eft de-
meurée attachée à la Religion Catholique
naquit à Middilbourgl^ 13. oâpbre 1 630*9
fit feis humanités en fix ans, & les en-
seigna dui^t un pareil efpaïc^ après s'être
fidt Jféfuite. il employa, fuivant la cou-
tume, deux ans à l'^de de la Philofo-
pfaie, & quatre à la Théplpgie, après
quoi il fut ordonné Prêtre le 24. mars
i^i* Enfuite ayant é%i pendfUi^ fix ^^
l^réf^ djss bafTes-clafles, il fe livra aux
fon^oo$ de Prédicateur , & les exerça en
i^ r^fpape de 29. ans : il fut auilî pen-
i^ i^euf ans Direâeur des Congrigamftcs
de la S« Vierge, Rçâeur d'une maifoa
de'& Compagnie durant trois ans, & huii;
a^s- Çoiifeu^url Dans fa vieilleiffe il s'ap-
pïiqiia principalement à cpmpofer des oùr
vrage de piété en fa langue. Ce Père efl
SBOit à Bmx^U^ le 17. août 1708. On
a de lui
I. Les Exercices fpirimek de S. Ignace de
JLoy^^ Fondateur de la Ç. 4e Jifas^ (4}[
jETj^e^, Pierre van Pée, 1681. iiP*
" 2.' RI^P/ucifiTis fur Us demie articles du S^mr
{h\ D^g^ftefycki Oé^^Mingkin vm itn N. Imatuts de
172 GUISLAIN PaRDUYN.
hoU^ avec desftntimcns de piété , & de belles
figures pour chaque Myfiirt^ &c. (^) An*
vers y Veuve Florent Willemfen , 1700. 8®*
3* Réflexions fur tOraifon Domirâcalc^
avec des fentïmens de pieté &c. fur chaque di-
mande.... (c) Bruxelles , François Foppens,
1705. 8°-
4. Réflexions fur la Salutation Angeliqiu,
&c. (^d) Brux. Franc. FoppenSy 1706. 8<*-
jjp. 81. Et peut-être d'autres Ouvrages >
dont \t n*ai point jf^onnoiflance*
VT La Rue^ 347. 348,
{h) Godtvruehtighc hemerckinghen op dt twdf artik^Um
et s Gheloofs, vtrcurt metfihoone hteldtn, tndt gotdt ght-»
mgfuntkeiUn « . volehtns lut Myfleru ; un cyndt men foo
Ckrifielyck Uve» Mfmen Chrifidyck gheloofi,'
(e) Godtvruchtight hemerckinghcn op het Ghthtdt dgs
Hterm , doorgacns ghtnocmt .den Vader ons , vercUrt met
kcddtn, endc gocdc gheneghentheden, volghens eicke Vraegke
des Ghebedts; un eyndc men dit ghthedt Ufi acndachtiglyckp
gadtvruchtielyck , cnde met gheefi^yck voordeel.
(ff ) Goatvruchtighe bem^ekinAen op de Engel/che Groe»
unijfe, doorgaens ghenoemt den Weefl Gegroet, verciert ma
, heeUen en goede gheneghentheden : ten eynde men de H.
Maeghet grotu met eerhUdinghe en vreught, ghelyck fy ran
den Engd ende EUfaheth U gegroet gheweeJL
Jean-Pierre Zaman^
ECuYER, feigneurde Ten-Berghen &de
Solacker^ étoit de Saint-Nicolas , riche
& célèbre bourgade du pays de Waes en
Flandre, oUU naquit vers ran 1659. ^^"
père 9 Jacques Zaman, étoit Greffier de CQ
Jean-Pierre Zaman. 17J
£eu, & du village de Nieukcrcke, & com-
mis à la recette générale du pays dont
j'ai parlé. Sa mère fe nommoit Térifi
van dtr Eljl. /• P. Zaman ^ après fes
J»rémières études, s'attacha à celle de la
urifprudence, & fe fit recevoir Licencié
en Tun & l'autre Droit. La charge de
Haut'Echevin du pays de Waes étant ve-
nue à vaquer par le décès de fon oncle
JacqueS'Augujlin van Scliavcrbccke , Ecuyer,
&C.9 il en fut pourvu par lettres patentes
du 3* avril 1697.9 & il prêta le ferment
accoutumé le onze du même mois. Il a
confervé ce pofle jufqu'à fa mort, arrivée
le 12. avril 1718. dans la 69* année de
fon âge. Son corps repofe dans TEglife
paroimale de S^ Nicolas j proche Tautel de
la Vierge 9 9Ù Ton voit un marbre blanc
avec fes armoiries, & Tinfcription fui-
vante :
D. O. M. Hic requie/cU a lahorihus fuîB
Pmnobilis Dormmis Joanncs Parus Zaman^
Toparcha de Tenterghc & Solackcr, unus ex
Archifcabims Wajîœ , qui obut duodtcimâ
aprilis iyx8. R.LP.
Nous avons de lui :
I. Ûiî Mémoire imprimé en 1707. in-foL
pp. .38. , tendant à taire caiTer im Règle-
ment pid>lié par les Etàts-Génèraux le 6.
oâobre 1706., qui portoit préjudice non
JÉÀN-PlEiRi ZAMÂN.
lëiiiément atnt privilèges & ufages éiips^i :
de Wzcs^ mais encore aux trafifaffîoiii ;
.& accords fkits par lés Princes prâfé*
téfleur^ de Chàriés IlL alors régnaift, et
^àr confèqiient à la Capitulatioii c(ûéf lëi^ .
dits Ëtats-Gënèraiix avoiéiit accordée Hxi
iiom de S. M. aux États At Fl^dire, éi
fighée au Aïois de jmïi de là iifiêmé aiînéè
170e. Ce Mémoire renferme diveifes pîéî
ces juftifieativés.
2. Bxpojition des trois États dû Ptâs ^ .
Comté de Flandres^ fçavoit du CUf^i^ de ta
tfàhUffè, & des Communes, tjit ^* ÛÀi
îiom de ville, &c. pp. 344. faifs tbihptéi
les préliminaires. Le Confeil d*Erat com-
iriis au gouverrteitieiit géhèraf des Payis-
Bas avoît fîgtxé le ±%. avril 1769. une L^i
tre adreffée auit Députés du Côfps Edclé^
fidtique & atîtres M^inbTes &ts Etats dé
Flandre, où il les requèroit de doïmtêé
kurs voix déliber anves y n'attribuant aux vU»
tes y pays & ChatetUnks fubaUertus qu'une
voix confultative. M. Zaman fut chargé
par fes collègues de compofer ri?;ir/'^/&ioA
dont il s'agit ; il (t propofe d^y prouver
que les villes, pays, & ChateÙénies de
Flandre, qui o!nt coutume d^éti^e appellées
aux AfTemblées de la Province, y ont
voix déïibèrattive dans le TierirEtitt, dé-
ptds environ Tail 1300., que leis Comi|fili<^
nés firrent aggrègées aux Etats , qui jlrf-
^alors n'ayèient éi& cdn^ofês que iU
Jf^
JfiAR-PlBRRÊ ZaMAI^. Î75
Cleifé & de la Noblefle. Ce Traité mon*
tre une cohnoiflànce profonde du Droit
public & de THidoire des Pays-Bas^ c'eii
dommage que le ftile n*ait pas été retou-
3. M. Zaman a £ut divers autres Ml^
tlmres^ Requêtes^ Jttpréfcntations ^ &c.^ md
font des preuves incontefbbles de fon zèle
pour le oien de (a patrie.
HT** Mitrmrt fourni far M. de Caftro , B*
eiijer^ ancien Haut-Ecbcvin du Pays de fFaes ^
yijgssagiàsssBaaÊtBÈÊSÈBBËÊBSiaaaé
Gaude Oiafpuifoti
NÉ EN Franche-Comté avant la fin dtt
XVI. fiècle, s^établit dans les Pays^
Bas 9 & £t fon féjour ordinaire à BruxclUs.
Suivant les titres qu'il prénoit en 1619.,
il étoit Prêtre, Maître-ès^Arts , Dbûeur
éa Théologie, & es Droits, Doyen de
PEgUfe Collégiale de N. D. de CaUemof^
ikr, {a) Prédicateur ôrdindte de là cha-
pelle de S^ Marie*Made!^e èdxii SHixeU
les, & de rEgKfe de N. D. de laken pro-
che la même ville, & admis à confefler
dans tout le diocèfe de Malines. Outre
cela il étoit en 1621. Prùtonotaire Âpoflo*
(d) Ou Câhnoutitr, petit chapitre du diocèfe de Btfan^
Sun , compofé d'un Doyen & dé huit Qianoines, fondé à la
«campagne en lo^i^ & tramfèré depuis à SalUt.
1^6 Claude Chappuisot.
tique, & ConfefTeur de U paroifle de À
Jacques , ou de Coudenberg. Il étoît encore
à Bruxelles en 1614. On a de lui
1. Prœdejiinatioms Nota, cui via, qu4.
UTiufquifque facillinà falutem confequi qucat^
adjunSa efi; ex Scripturâ facrd, & JfanSis
PatribuSy & Ecclejîa DoHoribus exurpta.
Antv. Hieron. Verdaffius , 161 9. i6*^- pp.
126- Dédié à l'Archiduc Albert. Ceil
un Traité fiir le culte de la S** Vierge.
2. Oraifon furùhre fur la mort de ce tris*
haut ,' trhS'puiffant , & tris-Catholique Prin*
cCf Albert, Archiduc d^Aufiriche, Duc &
Comte de Bourgongne, &c. Brux. Jean Pe-
permansy 1621. i6<^- pp. 57. Dédié à Tin*
fente Ifahelle.
3. Tris'brief Traité de t honneur & de la,
dévotion, que tous Chreftiens & Catholiques
doibvent avoir à la TreJjfàinSe , tris-glorieufe ,
& tris-facrée Vierge Marie, Mère de Dieu,
Brux. Govart Schovaerts, 1625. i6®* pp.
129,
(ET" Voyez les Prélimîn. de fes Ouvrages.
M. Papillon a oublié cet Auteur, comme bâu*
coup aauures, dans fa Bibliothèque de Bour-
gogne.
«Vu/»
Gérard
Gérard Boot^ ou BootiUs;
ISsu d'une famille nobles & des plus
anciennes de la. Hollande, Ça) était
fils de Godefroi Boot , Chevalier ^ &é*
çiort k Londres en 1625-,, & de Chrijlinc
van Loon. Gérard naquit à Gorcorh Tari
1604., & s'étant appliqué à la Médecinç^^
il prit quelque part le bonnet de Doâeur,
Qn cette Facultev II étoit encore e^i Hot
lande Vzïi 1630. : mais quelque .tenis.
^près il s'établit en Angleterre, pratiqua
la Médecine à Londres , & dévint Méde*-^
<:in dé Charles /. Ge Prince . infortuné
^tânt mort,' de la manière que tout le
monde fait , le 9. février 1649; >i ^^^^
j^aila en Irlande (fi toutefois il ne s'y
^oit pas rendu auparavant ) & mourut
â, DiâilinVan 16 fo., laiffant quelques en-
&ns que lui avoit donné fa femme Ca^
éhèriné Manning^ àdixàe de qualité. Nous
avons de G. Boot les deux ouvragés fui-^
Tantes : ^ >^.
; I. Heures de recriatiori. En flamand. (^)
1:630. 4°-
Tom. FI. M :
r(tf ). Elle, déicend de Gisbcrt Boot ou Booth , (ejgneuè'
éfi Laeft mott à Utrecht en 1123. On y Uo\ive Gérar4i
9oot , ou Botho y Maitre-d'Hôtel des Comtes de Hollande,'
v«r$ II 50. Arnold Boot, Prévôt de N, D. èi*Utrtcht éà
1^45, Girard Boot, Ecoutète de Dordrccht en 1243.»
8cc.^ Cette famille porte d'Or , au cerf de iable«
{l) Vrolychê Vurtn.
ift GérXr6^ Boôt* _\
2. Pkilojiphia Naiuralis reformata^- îd tp,*
Philofophice AnSotcUcà acturata Examina^''
iioy acfolidd Confatàdo^ & nova & vcriorié
JntroduSio. DûiUniiy 1641. 4®^ Arnold
Boot^ qui fuit , eût part à là- eompofition-
de cet Ouvrage.
Oy VnL Andréa 269» Bûlm^ befcbr. vàn
Dordrecbt^ 997, & looa.
Arnold Boot , om Booms ^
FRÈRE PUïSNÉ dit précédent , liàquit ,^
apparemment à Gorcom ^ 6c ^rement
en Hollande , ver^ Tan i6o6: Il fit de^
bonnes études, & H apprit les langues^
liatine, Grecque, Hébr^u^iie , Syriaque ^^
& Chaldaïqiie : enfuite tl^ s^attadià a la'
Médecine , & fe fit recevoir Dôâeur en^
cette Êictdté : maisi it ne difcontihua pas^
i)pur cela de s-appliquer à Tétude des'
àngues (kvantes, & de la Critique facrée.^
JÊn réjb* il pâfla eii Angleterre ^ prati-^
qua quelque tems là Médecine kija^dres^'
& dévint Médecin du Çonite de Leiçeftrei^^
Vice-Roi d'Irlande, aihfi que des Etats >*
& dés armées du pays; Cet emploi Fo^
bligea de fe fixer à Dublin y oh itfcia^'
ria avec une démoifelle, nommée' Afyq^!^
rite Donganj de qui il eut ime fille notà^iî;
ihée Marie- Anne Boot, qui épouâi Mi^;
Beyermany Miniûre à VTognum. Le^flOiK
r
A R N O L D ' B d O t. 175^
Ud &.les guerres, qui furvinrent dans
iettc Iflè ^ èc qui lui caufèrent à lui-même
des pertes ^onudèrables , le forcèrent d'ea
ibrtir en 164:4. Il fe retira à Paris ^ oîi ii
ténonca preiquVntièrenient à la pratique
âe la, Médecine , pour n'être pas' détourné
; 4c fei travaux littéraires, & il y moùr-*
tut éii 1653.; après avoir publie les
Ûuyfàge^ qui fùîvent;
^I. Frdkcifci Taylor (^a)l,& Arfi. Booiii
Èjtdmen Pràfàtio/iis joannis Morini in Bi^
hÛd Grdcdf de Tcxtûs Ebrdîci corrûpnoncp
^ Gmd aiiHàritau. Liigd. Bai. Jddni Maire^
ï6jtf. petit in-iz''* La Bible Grecque du
J^. Morid avôit paru en i6iS. {^Varijiis ,;
f • ydi./ol. ) Dans la Préface ce I^ère a voit
^fi^t tout fon poj^bïe pour rélever là ver-*
$M des S^eptante, &C diminuer celle dU
l f^c original j qu'il prét^ndoit avoir été
/ -^cèrtompù par les JuifsV 11 foûtinît la mê- '
'"': 3ÉM5\d^^ (es. Exercitadones Ecclcfiap-
r' è40 in uirumque Samaritahomm Féntatm--
^^ émi: Panf. 1631. 4^v Taylouf &t Boot
\^'^éÂva^ venger le/ texte Hébreu. Jcan-^
-i* Ékâri Èomnscr^ fameux Proféffeur de Zu^
l i|f . ^'iièl, & Simhn dt 4ïà/5, Proféffeur en Hé-'
'^p^t^ zk coilèjgfi Royal de France ^ atta^qtië-
V— M %
^^m^ .H(4^XjÛb tûyUuTé Mimftré Presbytérien à CUphaHi piki
Mt'Simdréi^^yài k TaUlng ,éan% le Comte de.|Lénf. \t
"f^ltjIdn/Tjera'daaj» ta Ua^t HâiraiqUe» & dans Uvm
f 86 A R iQ 6 L î> B o' t1 ^
tent auffi le P. Moriri, qui fe défendit dànV
plufieurs ouvrages qu'il publia fuccéffive-
ilnent.
2. J'ai déjà dit cp^ Arnold Boôt aida fon'
frère pour la compofition de fa Philofopida
Naturalis reformata.
3 . Animadverjioncs facrée ad Textum He^
hràicum Vturis Tejlamenti. Londiniy' 1644»
4®- fans nom d'Imprimeur. Boot continue
ici de défendre l'intégrité du texte Hé-
treu; il a joint, ^ cet ouvrage un Index
AuBorunij où en parlant des Bibles dô
VatahUy & de Robert Etienne y i\ a fait
Quantité de bévues, que le P. U Long,'
e l'Oratoire, a rélevées dans fa Biblio-
thèque Sacrée, p. xc^o^. z^ié
4. Obfervationes Medicce de AjjeSiSus ( i
Veteribus ) omiffîs : videlicet , de ahfcejfu
hypocraneo j, de Vomicâ hypocraneâ\ de f^a*^
mica cerebri^ de Suturarum difcejjione^ de
Capitis dijlortione^ de Epilèpjîâ procurjivd ,'
de oris hœmorrhàgiâ periodicdy de lingua ar^
dore & Jîçcitate extra febres , de lippitudini
mucaginoja, de labrôfùlcio feu Cheilocacc g;
de S terni dolore^ de tabe pectoreâ. Londirii^
Thomas Whhaker^ 6» Thom. N^ucomb, 164^^
II®' It. avec une Préface de Henri MelJk^^r
mius , Heîmflad. Hénningus Mulùfus\ l664*].
4°- It, dans Pétri Borelli Hijloriarum 6^
Obfirvationum Medico^Phyfiearum Cenêurm
quatuor. Francôf & Lipjîa, Laurent. Sifffm}f
6ornerus, 1696. 8^»
Arnold B o g t. iQi
jÇ« Epifiola de Textûs Hcbraïci Fcteris
^ejiamenti ctrtitudint £* authtntiâ^ contra
JLudovici Cappelli Criticam. Parijl Fldua
Theod. Pepingué, 1650. 4®* Louis Cappel,
le jeune, né à Sedan en 1585., & mort
ven 1658. à Saumur y où il fiit fucceflî ve-
ulent Erofeffeur en Hébreu & en Théolo-
gie, avoit achevé dès Tan 1640. fa Critica
Jacra^ feu de variis , qua in Jfacris Feteris
Tejlamenti lit ris occurmnt ^ lectionibus^ libri
Jcx , &c. Ce favant ouvrage ,• qui mettoit
en poudre P infaillibilité Nfaflbrètîque , &
.qui repandoit des incertitudes fans nombre
lur le texte Hébreu moderne , unique fon?
dément de la foi des Proteft^ns , déplut
Il étrangement aux Calviniftes, qu'ils en
lempêchètent pendant dix ans Timpreflion,
& que TAuteur ne put parvenir à le faire
imprimer dans aucune ville Proteftaate.
Mais Jacques Cappely fon fils aine, s'étant
fait Catholique , obtint par le moyen du
P. Petauy du P. Morin, & du P. Merfennc
un privilège pour Timprimer à Paris. C'eft
cet ouvrage qu'attaque Arnold Boot; Jac^
quts Ujferiusj Archevêque;» d'-^r/fe<î^A , V^tr
taqua auflî par fa Lettre (^ad Lud. Cappel^.
lum^ de Textûs Hebraici Feteris Tejiamenti
yariantibus lecHonibus : cui addita ejl & con-
Jinùlis argumenti altéra ante annôs XLV. 4
GuiL Eyrio ad eundem Jacobum data Epifi
tola. Londinij Joan. Flesher y 1651. 4®?
pp. 36. Et Jean BHxtorf le fils publia
■ M 3
\
j8a A R N p L D B p O T.
Anti-Crinca , fiu Fmdiàtt vcnta^is Hibraic^^
advtrjhs lAidovici CappiUi Criticam Sacram,
aufquc JDèfcnJiofum* Bafikm, Ludoy. Rex^
165 3 • 4?' ées pièces, quoique plus fa^
yantes que celle de Boo(, n'ont pas fait
grand toirt à la Critiqua Saçrie dé Capptl^
iqui oppofa à fes Advérfaires la lettre in-
j(itulée : De Cnticâ nupcr à fc cditd^ ad
Jacobum Ujftrium^ Armacatmm Epifcopum^
JEpijlola Apologeûca , in qud AmoÙi Bootu
iemeraria Criticx unfura refélliair. Salmurii^
Jfaacu^ Des-Bordes , 1651. 4*^- & énfiiite ï
t^zid, Cappcfii JUcJponJio ad Jacobi l/Jfcrji
!Ppifiolam; & àd furiofam Amol4i Bootii
App^ndiatm^ Ejufiem Admoninô. S^Umu-
ru, P^ GirarduSy 1652. 4^- Boot répliqua
par W petit ouvrage pep efîime, qui
parut ibus le titre de '
' 6. Vindicue^fcu Apo^fixis (Démpnfb'a-
tion )' Apologuiçà pro ffebraïcâ verUaie,
çomra.Jçh, Morinum, & Lud. CapptUutn.
farif. Th. PulUn, ï i$ 5 3 . 4®; L'Auteiu* y nie
( chap. dérn.) avoir été torreâeur d'Im*^
primerie, comme Cappd lui avoit repfo*
j:hé. On attribue encore à Arnold Bout
/ 7. Èpitomç ÇQncordanùarum Çrœcarum
Çonradi Kircherî. Je ne fais quand cet At
))règé a paru. Enfin le P. U tàng donne i
iiotre Auteur deux ouvrages qui n^oiit pa$
été imprimés, favoir ^
^^ tt. VicHonarii Hcbraki partes du^» Msff
dans la bibliothèque de M. Seguier^ cotte
P^ 37-
A R N o j. D B o .0 T. i8$
fi. Commentarms injobi Tcxium HchraipUp
^ollatum cum Syriaçâ & Chaldaïcâ vcrjîoni'
J>us; cum Expofitionibus Rabbinorum ^ &
fiommentariis Jofia Mcruri y Luctd OJiandri^
§r Joanms Cocceu» Ms. ibid»
85* Mcrcklini Lindânius rcttov.^ p. 8$. Ba-
Icn^ bcfcbr. van Dordruht, lopa. Th. Crcnii
Animadv. Philol. parte V. p, ïoa. Le Long^
Bibliotb. S, 185. 745. 74$. J. C. Z(Utncri
Thôa$. viror. eruditor. &c. 90—95. VaUrc An-
dré marque le non) d^ Arnold Boot àdns h
table de fa Bibliothèque Belgique , mais il Vz
publié dans le corps de l'Ouvrage.
Jean Tack, oujoan. Ramusy
NÉ A T^R'Gpss en ZéUnde le xS^
février 1535., ^'appliqua de bonne
heure aux bellesrlettres, & avoit à peine
vingt ans^ lorfqu'il ife mit à enfeigner la
Rhétorique & la langue Grecque à Vienne
en Autriche. Dans le même tems il étu-
dia la Jurifprudence ; puis il quitta l'Alle-
magne, & prit à touyain le bpnnet de
Poâeur en l'un & Tigiutre Proit le 3. oc-
tobre 1559. Dès Tannée fui vante il pt-
tint la chaire Royale des Inftitutes» Ea
1562. il paffa à Doua}, oh le pLoi Phir
Ùppe U. venpit de fonder une Univerfité,
Ipc il y prpfefla le droit pendant trois ^ns,
gut bo}it defquels il fut rgppellé à Louvain
p^r les Etats dç Prabant, qui Je charger
M 4 /
x94 Jean Ramus.
rent d'expliquet le Digeftè, & lui affig--
hèrent des appointemens confiderable#«
Ramus exerça bet emploi extraordinaire
ayçc beaucoup de réputation, & eut en-
tf d'autres auditeurs lé célèbre Denis Go^
dcfrpL ' Les mifères occafionnées. par les
Stfoûbles du pays l'obligèrent d'abandonner
rUniverfité de Louvain en i^jS., & d- ac-
cepter une chaire de Droit , qu'on lui of-
frit, à Doie : mais avant d'en avoir com- .
mericé les fonâions,il mourut en cette ville
le 25, novembre de la niême àppée, âgé
feulement dé 43, ans & 9. mois , moins trois
jours; ' Il s'étoit marié avec Adildidt Go"
vaerts^ qui mourut le 3. août 16 13., &
qui lui donna deux enfans : /dr/z Ramus l
bàptifé à S\ Pierre de Louvain^^w mois dé
mai 1566*, & Catherine y bâpfifée dans la
mêmç ëglife en janvier 1570. 'Le Doc- ,
teur B^mus étbit éloquent ôf* métho-
dique; (iz) d'ailleurs il a voit étudié l'Anti- ,
ijuité, & les principes du Droit naturel ;
& dàns'ies leçons j comme dans Tes écrite,
il fil ufagè de ces connoiffances, nécef-
feires à tout ProfefFéur , qui ne veut '
J)as fe borner à une explication fèche &;
jnéchanique de la Jurifprudence Romaine.
Ramus s'étoit joint à Jean Molinœus fon
collègue, ten défapprouvant avec lui l'érec-
^^ {a^ Ramus, dum amplifTimam Jiirîs cognitionem articula-
til£ina methodo difponeret , ôc promptUTimo éloquio illuûrM
^et^.unicè aptus ad docendum erat. DUd. Tulicnus- ia -
0rai, funcbri Steph. Wtymjii, A ^
Z;^'"
Jeajm Ramus. 185
^pn (Jes nouveaux Evêchés dans les Pays-^
«as, lorfque le Roi Philippe IL eut dé-
'nandé Tavis de TUniverfité de Louvaih
jen 1562. Il fut encore Tun des cina Pro-
ifèfleurs de Droit de la même Univerfi^
le, (^) qui confultés fur la P^î/fc^o/t de
^^z/z^ répondirent te 16. décembre 1576*,
^ue ce Traité ne renfêrmpit rien de con-
trairç à la Religion Catholique , & qu'au
contraire il lui etoit avantageux. Ce dou-»
ble procédé de Ramus déplut fort au Roi,
& nt naitre des foupçons fur la foi du
Dodeur.
Ouvrages de J. Ramus;
I. n a traduit du Grec en Latin U Bou^
ilier d^HtrcuU , Poëme mythologique dé
480. vers, attribué à Héjiodc.; &c cette
traduâîon a été inférée dans l'édition de ce
Poate faite à Bdlc chez Jean Oporin.
2; Il a fait quelques Epigrammes, &
quelques Elégies de Gejlis Archiducum jiufi
tria , qui fe ^ trouvent dans les Delicié
Paetarumt Belgarum , Tome III.
3. n a' augmenté de deux livres l'Ou-
vrage intitulé : Nicolai Secundini rerum
Tùrcicarum lihri. Ramus publia tout ce
qu'on* vient de dire pendant fon féjbur à
vienne.
42 Œconomia y feu difpojitio Regularum
Uirmfyuc Juris. Lovan. Barth. Gravius , 1 5 57«
' ^î) Le& autres furent Jtan Wamefius, PUrrc Peckius^
MkhdH^rtnbauty & fêan dt Sitvcnei ils fournirent leur avil
|,^ <^ive du s. Sièçe. . *i
fSi6 Jean Rawu?,
petit ifi'ti^' It. Colon. Agripp. 1592. Ii^*
^. Commtntanus ai eitulos uruUcim df.
Tuulis, ex Ub. Infiituf^ ImpcriaUum» I^an^
JSareL Gravius, 1 5 57. petit i/^-ia^-
6. Commentarii methodià ad Régulas /•
£^. ^ nova (Economid ^ feu difpojiuone per,
Iqcos communes atque axipmata incedcntes ^
in libb. IV. dijlnbuti. Item Trai^atus d§
Ânalogiâ jufis & faHu Et Oratio apola^
jgetica pro Jurijpfudentia. Omnùf nunc
primàm irp lucefn édita j cum fummariis §t
indicibîis^ curd & indujtrid Vaiau Andrece...p
Lovan. Comel. ÇoenePenius^ 164I. 4^* pp.
372, jLa harangue 9 qui termine ce Ke«
jCueil 9 eft intitulée dans œuvre : Apologui
Jurïfprudent}^ adverfî^s. nojlri temporis calor
mitâtes j habita in Aulâ, ut vocant, Doct
torali an. ch. ïo. UX. V. non. OUob.
7. Joannis Malcotl ad tit. XVIII. lib. If
Çod. de juris 6* faSi ignorantid Praleçlio, . • •
Accedit Joannis Rami /• C. Comment, ad
tumdem tit. in D, Et Tra3atus de Ana*
logid juris & facli. Lovan. Joan Vtyer^'^
borçh, ï6ji. petit //z-/;i^ Ceft encore ^tf-
fère André qui a mis ces opufcules au jour;
ce qu'il y ^ ici de Ramus prend dépuis la
pape 141. jufqu'à la p» 236. M» Èatbnans^
Echevin de la ville de Louvain^ç.OTSsxwf^ en
Ms. les ouvrages fuivans de nôtre Auteur:
«,. Imperialium Infiififtion^m çla^ca,Jaf
per locos fy feUiones divifa InurpretaWk^
In- fol. de neut quatcrnions^ ftii^tfiu ^*
\iide FaUis.
Jean Ramus. i8jr
j8. //s feniumUbràmlrMtutionum^iUuJlnJ^
fim /• CT. 27. JoannU Kami Di3aià. In--^^*
ode fept qMaternions, Cette partie eâ conik
plette^
' y. /« àtultim dt Vcfborum Obligiuionibus
Annota^a prœclara Z>. Joannis Rami. Petit
fa-4** Il y a ici ièpvàs'h Loi I* jufqu'à
ïaXXXVIe.
2> j^xpàcationes tipulorum J'^VII. libri
XyiîL, & i-r. libri XIX., & l'^ri.
VM XX. TT. InrfoL d'un demi-pouce d'é-
paifleur.
«. Annotata in /• tit. ff. Infortiati , So^
bào matrim. quemadfi. dos pctàtur. In-foL
de même grofleur.
f^aUrc André dit fimplement que Ramus
^ laMTé en Ms, des Leçons fur îe Digéflé
luf^'au titre de TuttUs , (lignes de voir
le )ourt
Oy* p. Bor^ ffederlantfcbe Oorhgcn , éd. i6ai.
r. //. lib. X, feuillet ao8. verfo. A. Mirai Di-
phmaia^ult.ed.III./^7ii. SiueertiuSy3i62. Fal.
4ndréy 551. fif Faft. 195. Rfigttrcs de laparoiffk^
. Uc S. Pierre de Louvain.
Corneille Schrt/ver, ou Corn. Scri-
boniusy ou Grapheus,
G Es DIFFÈRENS furnoms iignifient Ii|
même chofe^le premier en flamand!
I9 «<^ àl||ktin^ & le 3« en Grec; ce^
|88 Corneille Schryver,
lui qui les porta, naquit à Alojl en Flao.^
dre Tan 1481. Il fit Tes humanités à Anr
vers , §c fç rôjidit habile dans la Ppëfie
& la Rhétorique. 'Sa capacité engage^
la Régence £ Anvers à lui accorder lé
droit de bourgeoifie , & enfuite la charge
de Greffier ou Secrétaire de la ville.
Cet emploi , qu'il obtint vrai-femWable-
?nent en 1533. , après la mort de Pierre
Gilles^ arrivée le onze novembre de cette
année , ne Tempêcha pas de s'appliquer
à la Mufique , pour laquelle il avoit dii
goût, ni de cultiver les belles-lettres,
cjui firent toujours fa principale occupa-
tion. En 1515* il fe maria, $c épouiâ
Adrienne Philips j dont il eut un fils, qui
fait le fujet de l'article fuiyant. Les err
reurs de Lmher ayant pénètre dans la ville
ai Anvers environ l'an 1520., Grapheus s'y
laifia furprendre, & donna des marques
de fon attachement à la npuveautç. La
ehofe étant connue , on le contraignit
de fe purger par un défaveu public ; pour
cet efFet, le 6. mai 1522., jour auquel
on brula dans cette ville les écrits de Lip^
therj notre Auteur monta fur le jubé de
TEglife de N. D. , où il rétfaâta ea pré-
fence du peuple accouru en foule tout
ce qu'il avoit dit & fait en faveur du
parti Luthérien, Grapheus ayant vécu 41^ ,
ans en mariage , perdit fa femme le 17.
?put 1556. Il la iuiyit 9u#Éibeàu tî^
Cô'Rr4ÉïLLE SchîivVer. ï8^
19. décembre 1558., âgé de 76. ans.' Oii
^oit fon tombeau dans là Cathédrale d^jén^
w^. vis-à-vis Tautel de S. Chriftophc^avéè
cette infcription :
Corncl. Scrib. Graphtus , praclara hujus
Ufbis à Sccrctis y Jibi ^ fuifque ,6* Hadrianct
Philipp'm , dutcijf. uxori , vivcns pof. Ipfd
quidem vixit an, LXXI, ydecejfit auttm x;VII.
augujlî M. D. LVI. y uno & XL. ahn, ma^'
ritUy matrona & prudcntiffi ^ & pietatis cul*
trix eximia : ille vcrb caram ftquutûs conju^
gem , migravit XIX. decem. M; D. LVlIIm
curti vïxiffd ahn. LXXVt.
Les Ouvrages de Graphtus ^ qu'on au-
roit bien fait de recueillir en uh volume,
font : '
i.' Exprobraiio in DiocluianUm , pro DU
yo Pancratio. Lovan, Thcodoric. Martinus ,
Ï5M-
1. Conjugandi & Declinandi Régula, AntVé
1519. ii^* Cet Ouvrage me fait con-
jeâurer que Graphtus tint école d'huma-
liités , où qu'il fut PrécepteuJ: de quel-
ques jeunes gens.
3. ConjlagraJtio Ttmpti D. Marîd Aruutr-
pitnjîsi Antv. Joan, Graphtus^ 1534. 4<'-
It. dans les Monumtnta ftpulcralia de Fran*
çots Swttrtius , (^Aniv. 1613. ii°*)/'*45*
63. L'accident dont il s'agit dans ce Poë-
Ae, arriva le 5, oâobre 1533. Je plaça
«'90 CoRNElLLfc ScflRVVER. .^
ici èette pièce , (^ ) afin que l'on puiâe^
fnieiùc juger du talent de Gràphtus pour
là Poëfîèé
(«) (c^fiw es, hÀc UgUû; horrauto fie ômnidvérjk
Ardent, ut coram eernere cunâa putes» . .
J7 St urhe in mediâ moles vaflijjmat Temptum
M2é Aufpiflum, fublime » alto, if que ai fyièra duShim^
CctUcoUm Domina ftcrum , toti unique mundo
PerceUbn i imtnenfis opuler^tum dotihus ^ auro »
ArgentOf gemmis^ are, omnigenoque mfitallo,
StruHurâ, ftatnis » fimptu, multa arie flupendiâ
PiBuris , tabutis, varianti fi^ marmore mire
Conjpiçuum , Turris cui multh attiffima furgens g
Afirigerum aûràto eontingit.vertice camm f
Arte laborata infigni , tratucida , crehris
A fundo ad funmumdoclè calata fenefiris i j.^
Tota quidem vivo ( res pulchra) è marmore dttSd #
SpeSaclum infi^ne & patria ingens glorià » toti
(Tanta efi nuqeftas ) lat%fpeaahiUs orhié ■
^epten^ & quinquaguua atta hïc altaria Jk
'epten^ & quinquagjjua aua hic altaria fofnaht ^.
Quotidie , & totidem multo haud finç lumine fiint
Sacra Deo, totidem conduSis rite nûmpris »
Qui adfifiant arte « & Divis ùhamina pokànt»
nucfefeignipotens.denfâfuinoHereducçns
Vulçanus , Joçus iterope » ataue Pyragmone » ^ a&é
Èronte , & pfanigro multâ fidigine Capno,
Circuit immenfi tacitus Ifltera ardua tempUi
Omnia perlufirat , ritnatur fingula , & acri
Ohfervat vifu , fibi tantâ in mole vel uUam
Se inventurum optans -efiam.. Videt omniâ tuitSm
Opprejfos fomno vigiles , omtU hofie remoto
Niipiuam effe infidiàs ; tanta illum occafio». & éUroè ,
£juries facit audacem, hortamrque cupitam
Ad pradam ficios, furtim interrumpit» 6* ûUd
iontiguam tu'rri confeftîm corripit aram»
îndigetis Gommari aram > primàmque voraci
F;auce rapit pingû^ cerato ftipite tadani p
'Liciaque immani depafcit gutture ; deinde
Cortinas , Divûmaue pet^t fmulatra , pUtmqite
Impius açcendif ùommarum , ac dejicit. ipfam
Cum ftatuis aram indignons ; tum deinde per ûUïïfk^^
SubfiUens claudus, murum , latamque fenejham $
Ardua pervadit teHonim ad culmina, l-utia
Lumina fuh den^s Juhith enigruire tenebri* :'
Ablata ftelU : tûtum jiib mti'ê profindâ i
Corneille ScHRYyEit. ioi
4. Ex P. Ttrentu Comœdiis Latinij^i
Colloquiorum fiofculi y ordiru fcUSi ; unà
ium ejufdcm Poiea . injigmoribui finuntiiSm
Fmmantm Urnii témphani i^afHjJimà m/f^udm
Apparu turrîs r msgniu toti. urhe tumultus» •
Jamque ferojt UcUs trumpUpunnim , tinelrné
Imitr fumorum médias ,' ingetifiut relusit
Imptu pr^rapido >. improvifi fihninis inftar»
Primùm ergb » iffraStià. hngâ ufiudini valvW
P^iorum « ^ipiunt aHi facra yafa * facrèfqua
£» adyiis calices ,' alii Jimutacra > piafqut
CàUcolûm êjjîtie^, divinâqnt àriit décoras , ,
Exportant Mutas , argentum, aurumpte, ommem^Êê
Tarn ptdckrï orhaûan ttn^li , aueM quifque periclà'
Tarn urterui graviter potuit fuiducere. Porrà
Hine Mil ». admàtis ad teSa àideruia fctàit»
Cùuantur longis nixi harpagonihus arfas
Et tegulas , & fimufto laqtuaria ligna
ÙejUere » infitfis alii re/ungture flanûndt
Àdniiuntur aquis. In vOnum quîfyue laborat ;
Pfamtmt urgent jUùamas, cohaerjo turbine fianî
ïmpedium fimos , ttfbis fitperatur ah étftu,
Stridor firidorem 9 firepuus cum murmure longo
Confitndii flrepitum', Jam intus' facra omnia diris
Vajtantur ûammis*, Tabut» & mulkâ arte dieeorus
Pikorum fahor ilïe avido confumitur ignim
IHç giganutù frmcdfûs. corpore » cehtum
Plus minus (horrendum vîfu) proienfiu in uliuù
ii^finophorus , cui voxolim ejt mutata ferendo
A muro Chrifio, hinc ûammis rallatus & illina » '
Adjianti populo horribtU ac miferabile yifi
SDeâaclum prahu j totis incendia membris
âava micant , ardet feStus , proUxaque barba 9
Ingens in manibus ptnus ,'JimUl & mare raftis
Suod calcat pedibus, pajfuque injgfnte fatigat :
rdet & infetix Monachus cum lampàde^ parvam
Dum fugit in' cetlam f notumque recurrit in antrum^
JU tandem nu gravi fubfidens corpore , magno
Cwir ifonitu cadit, O medlos turbatur in igneis p
Ut qùàndam Rhodius pritgrdhdi mole Coloffus
« , Câfruit » & latos concujfu pondère campos.
Juream interea ttmpeftas màxima turrim
Ovpugnat i furgunt certamna maxima, torvms
JfifiUdf^r huctotam extremâ vi contrakit iram :
Ba grayem^ oLjeSo accipieàs tela omnia dorfo
Sufienint pugaam»'^ auto fùb Marte laboranM
ix
192 Corneille Schryver\
Parif. Chrifiian. Wuhïlus j 1533. ii^* ItJ
— — Jam , dtnuh recognkis ^ atqiu nttnA
ttuSario iUuJlraiis. Antv, .Maninus Cœfarj
1535. i6®- dern. fîgnature -STi. lx.Ibid.Joan.
Loeus, ï^ffi. ii°- pp. I48i non chiffrées.
Dans la Préface , datée de i j 3 5 . , Graphcus
dit qu'il a donné ce Recueil à imprimer
à Jean fon frère ; jnarqueroit-il par là une
édition antérieure faite à jénvers ?
^. Monjlrum Ànabaptijlicum y ni CkriMa^
mz pcrnicUs. Carmen htroicum. Antv. Joan^
nés Grapheus ^ ï535' ^2.*^* Les Anabaptis--
fes s'étoient rendu maitres de Munjier en
1534. On avoit tout à craindre de la,
part de ces furieux; ils s'emparèirent de^
' l'HÔtef
Difficili ohnixu , tanto in certamine fudat.
Hic plane ingenuam virtutcm animumqut virilem^
Jlle Deûm cura , & patria pUtatis alumnus ,
Urfulus f*) oflcndit > cupiens fervare pound
Jam prope dcviclam bello , obfidiont molffiâ»
Q^ia non conficiat prafentia fanBa magiflri ?
icrcentena adfunt interrita péclorà., fortes * *
Jmmotâ virtuu viri , inftaurantque çruenta
Pralia, confiictuque novo nova bella laccjfunt :
Opponunt hoftl imprimis magno aggere magnam
l/ndarum molem. e puttis & fontihus aSlam,
Vim vi propellunt , & forti Marte retundunt •
HofliUs animos, Savum in certamine vulgus .;
Vùlcanum infequitur i tandem illi in peHore magmtm
Dat vulnus, pâtre Neptuno adjutante tridente :
Infperatum alacres referunt ex hofte triumpkum^
Sic ieitur fummo turris fkrvataldbore ^ -
Evafit flammas & dira incendia, duclu^
Urfule magne , tuo ; quod ni tua maxima fariSté
Hortatu pietas , & verè heroïca'^ virtus
Feciffet , nunc illa folo profirata jacerttJ . .
irfy.Ladifias van Urfine» Q\3L tm Urfil 9 éiQÎt hmit^to^
maître i* Anvers en i;33, , *
l'Hôtel de ville d!4nvers le onze mai àè
VztméQ fui vante ^ & l'on çùt beaucoup de
pleine à les eh déloger. (^) :
6. Sàcromm Bùçolicorum Eèhgé ifiSé
Àntv. Jodn. Gn^heus y 1536. li?-
7. Pacis inttr ÇarolUm f^. > //»/* Cie/i
^Mg. y ^ Francifcum L Rtgtm^ Chri^niffi*
mum i ad Âqiias Mornias^ in agro NqrbQnii
infta Defcriptio ^ per Corri. Scrihànium Gta*
fheum* Ejufdcm 6b Cœfyriunitx HifpAnïii
iter per médias GalUas in patriam^^i aç prct^
ùpuï in Jua^ Majejl^ ûrbem Antutrpiam Gra^^
tuladoi ^His acceffere aâa hàiid injiuûnda^
Àntv. Joan. Coccius ^ 1540. 4°' feuillets
3^. Outré les deux Poëmes marqués dani
le titre, on e;i troiiyè , ici . un 3* ^ ihti-
tulé r, Pro Z>. Caroli V. Imperatoris ex Hif^
paniU pif, Btitanniam in patriani teditu ^
Jiiggratulatio» , ,^ .^ , . ,
8. Enchiridioti . PrincipiÉ de MagiflratuS
Çhriflîani ;Jiye Pra^cepHones quadàm ad d<h
éfndqs Principes ac Magijlratûs ii Viteruné
Èbris. Colon. EuchariUs Cirvieornus^ .M4^*
jf>r Çrapheus cçm^ofa cet ouvrage àveC
PUrre Gilles ^ dçnt j'ai, parlé cî-déflUs. .
9. Defcriptio Sènatùs Antuerpiàni i à
èàrolà Vf infiituùi Antf. Joari. CocciusJ
10. Querela proditi Chriffi pif nùvos hû^
Tom. rï. N
^02 Voyet M. DUreifiàs , ArUYcrpia Chrifio Ààfané
194 CotlNËiLtE ScHkï^ÈR.
jus ttmporis Ifchariotas Turco-ChriJUanQ^i.'
Antv. Joan. Grdphtus y 154}. 4®* Je -crois
Gue ce titre fe raporte à rciftreprîfe
faite fur AnPirs par Martin vnut Âoffèm ,
partifan du Duc de Gueldre , & de Fran-^
^ois /. ^ qui s'étoit allié avec le Sultan.
Voici une autre pièce Contre lui :
II. Paraphrajis Pfalmi CXXIFI.y in /kr-
-piffîmUm fuUfiijJimi cujufdam pradoms Mar^
tint à Roshcm GelrO'GMU hatrodhiam^
1543. i2*>-
II. SpcSacûtorûm in Jufiépttonc PhiRppi,*
Éfijpaniarum Principis ^ CaroU K.Imp.filu^'
anno M. D. XLIX. jintucrpub aditorum
mirificus apparatuSy defcriptus pcr Corn. Scribe
-Gràphtum. Antv. pro P^rrd ( Cocdce ) ^-
-iofittiji y 1550.^0/. It. en Frâriçéîs : Là
érhS'agréabUy tres^magnijiquc & friumpkanU'
Entrée du Prince PhiUpes d^E/paighc; cn^
fenélc la vraye Defcription des SpeSacUs f
théâtres y Archs triumphaùlx ^ &c. Ikfqtutt
^ht ejié jm3i en fa réception en la ville d*An»
vers 164^. Par Corn. Grapheus Greffier dé
bi diSe ville. Ibid 1550. fol. It. en flâ-
ihaitid; (c) Ihid. Gilles van Diefi: ^ pour
Pierre Coecke , f^^o. fol. dern. fignàture'
O iij.' Ces trois éditions font ornées' dfe-
planches gravées en bois.
fip) De fier vfQné^erlytkt-tfclwoiUy'trUmplulycktmecmp/^
tàn den^ hoofftiogehden Prince Philips, Prince van Spaig»
neny CaroU det' vy/Hen] Keyfirs fine , in de fiadt van Am» I
vftrpen anno M, ccccci XLix,j duer Grapheum^ àtt fihtUf' ,^
" % Sieréuwis waràduelyek in '1 Latyntefihrêvnu
Corneille SçHRYVEft. içg
^; l'^. .Hijbria de Gcndbus fepuntrion^bus ^
duchre^Otao Magno^ Gofho^ ArçhUpifcopii
Upfahnfiy S^ctiœ & Goehia Primate; a Cor^^^
nelio Scritonio Graphçù..... Jic in epitomtrii
redaSa^ ut non minus clari quàm bnviter
qmcqtdd apud S^cpuntrionales fçitu^Mgniint
èfi ^ CompUâatUf. Antv, Joan.^ BtUehis l
1561. Il®- feùjfllets 192. avec de mau-
yaifes eftampês en bois. Il ç'eni éà feit
Une autre édition chez Chrifiophe Plaruik l
m-iff^' On en a auffi ung traduétipn fla-
Àiande. (^d^ Anvers ^ JcahBellini i^6xi
:ijP^ Grapheus en abrégeant le gros ou*
yrage d!Olaiis Màgnus ^ en a ôté quotité
4e reii(iàrques Aftronomiqucs/ & Tliéolo-
Ipiques, dçplacéçs dans un Traite; de cette
içature, , Il en a encore retranchiê les i^a-
^es qu| n^étpieht point particuliers au3t
peuples du^Nord, & diverfes ^hiftoiresi,
49U inutiles, ou fabuleufes ; s'il eût été.
|lu$ critique, il en auroit làifTé beaucoup
moins de la dernière forte. _ . , , ,,,
; i4/^I]i a mis des Argumens à là tête dé'
h Chrifiiade de Jeréme Vida de rédîtion de
-Uarim yX^^in ii®' ,,; v^ /^
r i j(, De Nativitate Ckrijii Carmen Pàfiotalàl
e ne. fais quand cela parut. ,; . .,
' ^i€» Àntyerpice Bncomiumi Petite : pièce'
«n Vers ïambiqiies. .îî^^rriii Ta infèréiè
ésMsÛiMoniim.feputir.i^.'^y N 1
j:;{i)Jiiftorie du ifoorjêrjhht lanitn» ioor Oûus Ma^
i
iÇl6 CoRNElLtE-SGHRYVE^^
(Ef" Âniwerpfch Cbronych^ Leydert^ Peettf
van dtr Ejck^ 1743. 4**' P^ê* ^o* Swccrtiui^
î?5- 196. V(il* Andréa igo* ï^i. Niceron,
XL. 260—264.
r ' • • I l I I '1 1 ' III j " I i .i.' / • ■ ' i
jUexanàte Schryver, Ou Gfapheus,
F lis Dtr {ifrécédent 5 naquît à Amers,*
s'appliqua aux belles-lettres à l'exem-
ple de foR père, qui fut apparemment
fbn maitre y & dévint comme lui S^ecrè-'
taire de la ville d^ Anvers. Il fe lia d'une'
amitié étroite avec Loua Gùkkio'din 6c
zv^c* Abraham OrteUns y & fe fit connoi*'
tre principaleâient par Tes Poëfies Latines^
qui font pourtant mfèrieures à celles de
ion pèrè^ Je ne trouve poiiit la date de'
fa mort : mais il eâr probable qu'elle ar<^
riva avant l'an i5^s.i que le Secrétariat
^Anvers fut confié a Jean Bochius , après
là réduâion de la ville par le Prince de
Parme. On a de lui
i. Aiexandri Graphtî ,a feeretiî àmplijj^mm
Rtipub. Antuerpiarice jiria Orbis terrarum civi-^
Éates CôUoquium. Ifiterloquùtores Thanmaf^
tes , Panoptes. A latête des Civitates O/^
bis terrarum de George Bruin, (dont je
parlerai ailleurs. ) Cohn. Agripp. Theodor.
Graminaus , 1571. /&/. Ceft un Poëme^ 1
de plus de 600. vers, où Grapkeus fait Vé^
loge de ce Recueil ^ & une courte do^l
Alexandre Schryver, ii)f
fçti^ûon des principales villes qu'il ren^.
^erme.
2. Diverfes autres Poëfies imprimée*
ien feu^les volantes.
fis. Il a laiiTé divers opufcules imparfaî|^>
que fes héritiers epnfervoient en 1627.
jR5* S^certius^ 115. 116.
Charks PEn^rand,
NAtif de s. Orner ^ paffa ime partie
de fa vie à Gènes, où il étoit le
). décembre 1602. Je ne le connois que
i)ar la Lettre fuivante , qui i>rouve qu'il
avoit le Grec, ^ qM'il ,^VQit étudia la
philofçpt^e des Ançienç^
Carpà J^ngrar^ Epiftpla ad Fortumum
l^icetum, de fftcejjit^tis impefip ; an violent
tum fiierit in Givi^is apud Platonem ? Dans
le Recueil intitulé ; Z>« auf^ffs per £pifi
tolas à çL yiri^, l^eJpQnfa Fortumi Licen
Genuenfis. Èonon. NicoL T^aldinus, 1640.
j^* pp. Si. Sdf.. Avec fa Répopfe de îzV
çeti, (a) d^tée 4e Pyis. fbid. fp. iz-r
S4,
M3
(a) $|iTin( Médecin , (latîf de Rappalo dans les Etats 4«
Ciiu; il prohthi la Phîlofophîe à Pifes, puis la M^decin^
» Pâdoue, où il mourut en 1656. agë de près de So. ans^
Il a laiflé 50* traités kf9D% & '€\incttx fur dîfiheAU 1 mn
f9f ^^ _^
«^''■--v i-^'^- ■ ..... ^ . ..... ^^
Pierre Lokeman 9
"É x'BoisiEDUC vers 1578., fit
_ fes études de Théologie à Louyam^
r oh il demeura dans le Séminaire Paftbralj»
ijue l'on nomme aujoiird'hui lé CoUigç
du Roi. ' On djt qu'il apprit àiiffi les lan^
jgues Grecque & Hébtaique. ( tf ) Sorti
de Louyain y il fut pourvu de la Curé
de tioJmaUn'j ou Rofmatl proche \Bo//Zf-.
duc , & gouvern^ cette patfôiffe avec
beaucoujp de zèle juTqu'à fa mort arrivée
en 1633. dans la 54^ ^néç de ip|i âge.
|1 a publié ' '■■ • ^ ^
^^ir^ OMNXA TfiJNUS,
' Pctrus cfi oris Loketnan fanantis
ABa RiSoris ccl^brans tonantïs ^
Patris àutoiisj SoboUs beantis , '
Mefi$is amantïs. ' '
^yiyœ4. loan. à Turnhout^ i6z2. jf* dern.
âgnature T ij. Ceft une efpèce de Poe-i
inç drafnatiqûe en. vers Elègiaques , qui.
iie peut tout au plus que placer P!^^^^
au rang des Poètes mçdioçres,
(t^ Smcrtius^ 623, FaL André ^ 746,
(a) Jç do^te de ce dernier fait; il n*^ eut point ^
ProfefTeur en Hébreu à Louvain dépuis 15S4. ]uijpi*c& i6ia«#~
« il pa^oit que Lokiman n'y fut 91^ dans cet tntenrali^* \
«9?
^r^
fjOMs de la Tour 3 91* Jjudov.
Turrianusj
SE HT Chartreux dans la Maifon de$
douze Apôtres près de Uig^^ verç
1590., & y demeurqit encore en 1607.
il pa^ dépuis à la Chartreufe de Lin
dans le Brabant, & y mourut félon M^
Foppens en 1631. (a) On a de lui une
pièce intitulée : ' .
Gtnttalcs omnes Ordinis Canufiani^ A
4ivo Brunow ad noftra ufque ttmpora. En
vers numéraux. Colon. Lambcrtus Andréa^
1597. It. d'ime édition plus belle & plu$
correâe^ Wirçeburgi^ Gcprg. flcifcfmuf^ms ^
1606.
05" Petrtii Biblioth. Cartuf. ^35. Morotil
fbcatrum Cariùf. ordinis , .133, foppsm , H^^r
( a } MoroHuf dit » vers 1636.
Jean Sweerts, o\x Sweertiusy
TfLJEvEV DE François Sv^uruus ^ dont
X^ j'ai parlé ci-devant T. IF. p. zSz.
Naquit à DUfi en Brabant vers 1560.9
J9c fe fit Chartreux ^ Cq/b^ en i^8i*
S&% Supérieurs renvoyèrent d^uis à la
Ç|i^feufe de X%e^ oii il étoit efi 1608^
N4
pQÇf Jb&n Swéejjltijljs.
|Ce Religieux eQ maft le 8. ayri) léijt
Qn a de lui
f. Quelque^ opuicules 4u P. Louis df
fr//2<i^e traduits en flamand ,»& imprimé^
Liège, au plu§ tard çn l6Q§^ '
"^ 1. Ludovici Granatfnji^ Concion^s de ie^^
on, & Sanclis. in$puomçn rçdaSœ* Côn
]on. Joàn\ Âlbinus, iôiil /^* Cet Abrège
vaut Ke^aucdup mjieux que celui qu*eii
àvôit donné Pitijr^ Çrafepgify dpnt je par-^
îerâi àîlleurs. * "^ • / ' s
'^. Meditanones de feptem Pajjioms Do^
mim^c^myfiiriis i ex LUcâPihelld' Soc. MJu^
& Henr. Cuydiio Epifc* Rutœ^undenfi coh
leSa. Colon. Conrad. Butgenius ^ i6ii,
i6q- \ y ;'r >: '; ; s-. /^ >■ <■ »\
fl^ Petmi Biblioth. Cartuf. %ij. âi8. S^ecr*
tius, 475. '^'-^*
Gérard de Vivre,, pu <^ Vivier,
DONT LE véritable nom étoit fans
doute Vm iie ^ver^i naquit à Qand
é^nê le XVL'iîèclé^, fe Vendit habile dans
Ip Frai^çois du tems, & démanda à^ Mà-
giftr^t 4^' 'Cologne la peÉmiflioij <Py ou-
vrir iifie école pour ehfeigner cette langue •
& les principes de KArithmètiqiie, ce qui
liii fut accordé en 1563. Il ej^ôrçoit ^fr*
C'pre cet emploi en 1578.9 & il pareil
- GÉRARD DE Vivre* aof.
^tpfH pou& fa carrière au moins jufqu'en
J59I. On a de lui
X. Briçfvc InJUtutiçn dt la Langue Fran^
^oifi, expUqué^ en jileman ^ pour injtruirê
^fa Jcuneffi 4^ la yiïlc dç Çoloigne en la fa^g^e
^rançoiji. (a) Cologne, Guill. van Lia^en-r
^rcherf^ Ïj6^- IX^' O^û là 2« édition,
It. J596. 11^' pp, 99. ian3 ï? Préface 6c
|a table.
i.Comidif def amçurs d§ Théfius & Dio;
nira (péjanire,) compojee m profe Fran^^
foifi par Gérard de f^iyre^ Gantois. Ar^-^
vt$s\ Henri Hendrick, l^iJl* ^2.®- It. Pa^^
ris, Nicolas Bonfons, tjyS. ii*^-
%^ Çomldi^ de f(i fidèUeé nuptiale^ Eq
profe.' Anvers, 1577. 1%^' tt* Paris, Ni^
colas Bonfons, 1570. 11°'
. i|.. Lettres miffives ^ familières , &c. An^
vers, 1591. ii*^*
5. Comidie d^ Abraham &: de Hagar. Pig-
nore la daté de cçtte pièce, & de TOu-
y rage qui fuit.
è. S^noiiyrnes; cUfi-à-d^re^ phifieurs Pnh
pas, prqpris tant en efcrivant quUn parlant ,^
fecudl&s en François & Aleman. Anvers,
ftT* La Croix du Mai ne ^ laa. Du Verdier^
Biblipth. p. 46a. 463. iîartzhcim , Bblioib.
Ùolçh. loi.
* •
{a) Le titre Allemand porte : KurM Unterrichtung dgr
ftmnt^ffciun firach in Teutfch » aufgtU^ht durch Ghera(«
fiwi viVier » ffMU^fihér Sehùimiftér "in télUn.
V
Onulphe, & Mverhlme^
TOuT CE qu'on ùkt du premier de ces
Ecrivains 9 c'eft qu'H fut Moîhe k
Stablo dans la forêt d'ÂrdenuiS fous l'Abb^
S. Poppon^ qui y mourut Iç x'^. janvier
1048. , & fous Us fucceffeurs P'urrc ôç
Tfdary:. ' Onulph^ entreprit, à là prière
^Evcrhelmc qui fuit , la vie de «î. Poppon :
mais naturellement léger ^ inconilant, ^
te dégoûta du travail; de forte qu'iJver-
helme fut obligé de reprendre l'Ouvrage ^
fie de l'achever, ou même de le faire eii
entier. Il a cependant confervé 1^ Préfeçç
^Ont^lphc y avpit mife.
jfe FERHELME^ççxe qyçlques-un$ nom^
ine^t Evertin^ ou, Everhclin^ (étoit peyeif
4c S. Poppon^ & apparemm^ent originaire
tcomme lui du pays des Mprins, ou dç
rÉvêçhé de Tcrqi^ane, " l\ embraffa la vie
religieufe à Stablo; au bout de quçlâiie^
années S. Poppon s'ét^nt charge de lad«
ininiftration 4e T Abbaye de KofiirMoa^
dans le Hainaut proche Mauicugê, lacon«
£a enfuite à Everhclm^; ce fiit aii plus tar<i
en 1047. l"^ nouvel Abb|^ dégénéra d^
la vertu que fpn oncle lui ^yoit infpirée^
fie ayant fait quelque féjour au inonaâère
du Mont Bùfndinj qu de S. Pierre» \ ^f^|
fit fi bien par jfes pratiques iirnonia(]pies9
fu'après la mort de TAbbé Guichard , il
ut choifi pour le remplacer le iç, jajivier
de Tamièe 1059. A ce premier crime il
ajouta eeux de la diiCpatipn des biens du
toonaflère, & de l'inhumanité envers les
Moihes y qui y fervoient pieu. Au moins
ftit-il accufé ae ces excès ^ Sç de quelques
autres encore plus grofliers , auprès à^jiU^
ocandre II. Ce pontife renvoya Texamen
de là chofe au Métropolitain, je vcixk
^r^, à Gavais Archevêque dp Reim^
Oiiqe (ait quel tour elle prit; peut-étrf
£ut^elle arrêtée par la mort d'JEvcrhcùf^^
^'ofx place en 1969. On a (l^ lui
Fîia -?• Popponis Abbatlf. Dqins le 9;%»,
cueil de Surîus, T. I. furie 2.5. de janyier^
irft^. iSyi. p. CzSrS4S. mais avec les chag?
jpmens ordinaires à cet Editeur. It. dans
les Bollandifies, qui l'ont rétablie daps %
juireté à l'aide de deux anç^i^ iMs. 9 â( y
o^t joint leurs remaraues : 7^ //« Ji^mutc^
e^S^'ÇSz, it. danç les ASa SS. Ord. S.
JE(ene4. du P. MaiUIon , T. VIII. 569-59^,
avec de nouvelles obfervations. Çptfe
yie eil bien écrite pow le tems , int^re^r
iante par fon fujet^ <S^ ufile px^ur l'hif^
toire du XI. ii^çle, (wtout p;ir rapport â(
1$ ba^e Lorraine , qui cot^préj^it m^Q
tewde p^e (^^^ Pays-Bas.
i04 OnULPHE & EVERHELME.
(17* Wion, Lignum l^iUy /• 415. SanderWj
dô Gandavcnftb. 39. Q Fland. iUu/i. uh. éd. 4
'flSi. aSa. Swcertius^ 234. /^«A Andréa aig.
Mabilion^ ubi pp. Gallia Chrifl. UU 116. ^
545. fi? r. 190. p. Rcmi Cpillier , Bfi^ génèr,
ftcs Auteurs Ecckf. XX. 467. 468. D. Rivet ^
flifi. Lin, delà France ^FlL^f^j-^^i^).
IJ I ri- ^ ,. ' ■^. > . ,1 ■ g
Jacques d'Jlnguieny Jacobus de An-
gia r ou d§ Bruxelljs ,
DOMINICAIN Flamand^ qui portoît
ces difièrens npmSy parce qu'il étoit
profès du CQUvent de Bruxelles , & natif
de la petite ville â^Angtucn en Hainautr
II entra en religion vers le commencer
ment du XVL fièçle , & il piaroit qu'il fît
fà Philofophié , & peut-être une partie
de fa Théologie à^CoA?^ fous le V.LaU'
nnt Hoffkircher , dépuis Provincial d'Al-
lemagne; qiioi qu^il en foit , il eft cer-
tain qu^il acheva fes études de Théologie
au couvent de S. Jaques de Paris, où il
eut pour niaitre le P. Pierre Crockatrt ^
dont ^e parlerai ailleurs^ De retour dan^
\^% Pays-Bas , il trouva que fon couvenf
de Bruxelles s^étoit féparé de la Province
d'Allemagne , ou dé Saxe , pour fe join-
dre à la nouvelle Province de la BafTe-
Allemagne; cela Rengagea de paiTer au
fDouvent de Grômngue, oîi il s'arrêta quel:
^e$ années. U étoit Terminaire de lf|
JaCOBÙS de l^RUXELtlS. aô^f
Ville de Matines (tf) en 1553., lorfqû*U
y môurtit âgé de 8}* an^. Le P. Jacquu
i publié
I. SanBi DoUàris D\ Thomtt Àquinatis^
Ptadicatorii Ordinis ,• Ùbcr nominc Stcundm
fccunda i at méritis facile primas , nufquatn
ciira montes (A) hdScnus imprcjfus^ gcmino
ÎTùtitc iÙuJtratàs , attifa ànuqùo ilto artîcu^
latim matcrias dijlingutntc , aitero atphabtti^
co fin nunç primùm adjcSo ^ & à R. A^
P., & DoSorc optimi mtr'uo , F. Pciro Btu^^
ktlUnfi acéufatiffirûe cajiigatus § ac de novaf
Tçyifiis. Parif^Ctaud. ChcvaUon^ ïjïf* 4^'
FEpitre t)édiçatpire* a pour titre : F. Ja^
tobus de BruxctHs ^ dliàs de Angid, coten*
dijjimo Provinciali Prcvîncid Teutonicé Or*
dinis Prœdicatorii F. LaùrerUio Hoffhirchèr
patri fuo & Praceptori^ Satutem. Ce qu*il
y a' de cpmmode dans cette édition , c'éft
?ue vis«^à-yis^ de tous les eh^froiàr, où S.
"ttomas dit : Utfupra dïûùni efi j ou Ui
irtfra diutur ^ le P. Jacques a marqué les
Sueftions & les articles, auxquels éelà
ôit, fe raporter. Ce travaiP a été pèr*
feâionné par Te P. Anïoinc de Siennes^
. {a) Les Dominicains n'ont commencé de s*étaMîr à Ma*
&ie« qu'en 1651. 3 ie Couvent qu'y ont ces PP., a été fubfti*
tué à celui de J^oi^i/c» qu'ils furent .obligés de quitter»
lorfm cette ville fut priiè pïr lès Hollandais en 1629.
.(9) EHe avoit pourtant d^a paru' chez U même Claude
CJmvaUon» 15I2, 4. par les foins du P. PUrrt Crockatrt,
ùQdê BruxeUis » & de François dé J^iHôria, fon difciple;
^éft qu'on aufa rétetiu mal- à-propos lé titre de cette.
pilMère édltieii^dani la ffcoode.
àb6 Jacôbus de Bruxei.lis. r,^
2. On croit qu'il a publié de même la
première partie ^ & la prçmià-e-feconde
de la Somme de S. Thomas : çelle^la avoit
déjà été imprimée avec des renvois aux
âiarges par le P. Matthieu de Sicile : V€nt^
ius , Giuntini de Gitmta^ ^5^9* fa^* Goth*
, HT* De Jonghe ,' 344. Échdrd , //. 151. Q
02.
Alain BouchoUtj
/,
NOmmé au batême Jacques Bouchoué^
naquit ^Bruges vers Tan léic^âc
entra dans TOrdré de S, Dominique au"
couvent dé cette ville, oîi il prononça
les vœux folemnèls le 18, décembre i638,^
11 y étoit Préfet de là Confrérie du Ro-"
faire , & en mêmfe tems Prieur dé la maî-
fpn en 1669. 1^ ^^ ^^ ^^^ ^^^^ ^^^
Sous-Prieur; enfin on le chargea pendant
quelque tems de la Direâion des Sœui^,
du Tiers-Ordre dans la même ville. Ce
iPère eft itîort le 5. décembre 1676. s^rès^
avoir publié
I. Le Guide de VAme ^ ou ton montré
'fépt rertikdes efficaces pour fi garder du pe^
ché. En Flamand. Bruges^ Luc van dm
Kerdiove^ 1660., & 1664. ^ & 1670. i6^ /
z. Lux SS. Rofarii in omnes totius anm
Dominicds, ac pradpua Re^nàSS. Rt0^,
Alain Bouchout. aojr
rii Fefla. Brugis ^ Fidua Joannis Chwct ,'
1667. 4^-
3. Ltix Si. Rofarii ^ propoTuns varia in
éjus propagationcm yocpluribus conupàbus ex
'Variis AuHoribus dtfumpùs omata ; ad ma^
jorem Dci..\.^ ghriam > nec non in gra^
iiam Concionatorum ^ quorum commodo ad^ ^
junBus ejl faùlis Index Item TraBam*
bis de ArchicoHfraternitàte SS. Nominis Deim
*Lovan» Jlierôn. Nempaus , 1669. 4*** pp.'
Â12. & 69* Cet ouvrage efl écrit d'une
manière fort fîmple, & affez fèche : TAu-
féur y rapôrte beaucoup d'Hiftoires , qu'il
croyôit fans doute véritables ; il lui {uffi«
ifpit pour cela de les avoir lues dans ^-
tùn de la Rockc^ ou dans d'autres £cri«
^aiiÀ auflî peti fùrs.
4, Lé Miroir des filles dévotes '^ pour letir
'éifugner la maruère de fe perfiSHonntr dont
leur itàt. En Flamand. Bruges , Vcuvi
Jean Clamé ^ 1669. ii^^
'tr^ De ^onghie 4 1%^.
Chrétien Majjeeim^ ou Chtift.
Majpeus.
E DÔi^A lui^mêm^ le furtiom de Ca*
ràeracenaS k caufe du long féjour qu'il
ft 4' Cambrai.- H étôit né à JVameton^
Ibui^/ de Flandre fur la Lts^ le 13; Mai
146^. Après fon cours d'éfûdes il entra
dàtïs ta Côngf égatiôiî des^ Qercs dé Se
Jcrâmc, ou de la vie Commune , & reçut
f ordre dé Prêtfîfe. Prèfque toute fa vi^
fé pafTa à régentef. It étifeignà tes hu«
inanités à Gond jufqu'én 1569.9 que TEv^-
épè Jacques di Crôy l'âttita a Cambrai
?' bur y exercer ta riiême fonâion; ce
rélat eut fùjef d'être fatisfait des foins &
de l^ailîduïté dé Maffkûs^ qui s'appliqua
infatigablement à ihitmiré fa jeûnefle de
fôii diôcèfe ^anst té$ beIïéS;-lettrés ^ danî;^
\ts bonnes moeurs durant près dé quarante
aiis; Epuifé. dé vieillelTé & de ttavau:!:
it mourût î Cafnbrdî ïé 15. fèi^tembré
1546. âgé de 76. ans 9 tt fut enterré danà'
la Maifon dé hà Ccfiifréî"eà; Tun' d'eux ,
nommé Godefroi Rcgnîcr^ natif de cette'
Ville, liii ût une Èpitaphe, qu'on y lifoît
dans lé dêfhiéjr fièclé. Nous a^ons dé
Màjjkiis :'
I. Une Grammaire Latine, que f^aûrt
André intitule : GrarhmatUa Prauptiorus ^
carminé. Il eft fur qu'elle fiit imprimée
k Paris ^tiSadiûs^ lous le titre de Gram^
matijlice.
1. Ars P'crfijicazorid. Pârif. Jod. Éadiui
Afcmjîus. In-^^' Je n'ai' pas vu les pré*
mières éditions de ces deux ouvrages v'û
y éii a une. plus correÔe fous ce titre :
Ckrijiiani Majki , Camcracenjis Schola Pa*
dago^p prima pars Grammatic€S rurfum r€^
Chrétien Mass^eus. «209
pifgt & adauSœ y adeb ut nihil prattritum
fit y qûod hue pcrtincns videbatur. In fronu
prafertfui AuSoris Encornions cum duplici
kttionis cxercitamento , authorc Godtfrido
Regnerio. Antv. GuiL VorfitrmannuSy 1536.
4°- feuillets 94. Les trois éloges de Maf"
jfotûsi un en profe & deux en vers, par
God^ Régnier, & les deux Exercitamenta ,
par le même, tiennent 6. pages, Se*
cunda pars Grammatices diligenter & recog^
Ttita & adauclce y ex Gçllioy Vallâ, Manu^
tiOf Diomede, Prifciano , aliifqUe fide dig*
ms^ *tam Poëtis quàm Oratoribus: De Fi^
guris Opufculum fanï quàm eruditiffimum.
Item Dialogus , & Gratiarum actio. ( Parif, )
Éeginald. Chaudière , 1534. 4°* fF. 61.
Tertiapars Grammatices diligenter & recog^
nitœ èr^adauBce y in quâ Syllaharum Quan^
tiuues fie declarantury ut difficilUmum fuerit
tas vel apertiîis difiingui y vel cùpiofiiis ap^
pràban. Item Ars Metrica, prijhna digni-^
tati ex Divi Augufiini^ tibris de Muficd refii-^
tuta. Ibid. Idem y 1535. 4°- ff. 71* Cet-
Ouvrage occafionna un violent démêlé
<între nôtre Auteur & Dèfpautire; ce der^
nier publia gue Majjaus Tavoit pillé dans
fa Grvnmatifiice y le trsuta de Hâbleur ( Ra*
bula^ ) le qualifia feroculus i Diyi Hiero»
j^mi CucuUatis Latrator y fe jetta même ,
^ns fa mauvaife humeur, fur tous les Ec-
CÏ4fî^ftiques & les Religieux, & conclut fa
déclamation par ces paroles : Valeat cum
Tçm. FI. O
©TO Chîiêtien Mass/eOs,
Jiiis afaniis Barkarid Injiaurator EccUfiapU
eus. Mijfœus lui réponail aflez lolidtn*tnt^"
& en mcme tems avec beaucoup de mo*
dertie , par le Gratlarum aSio , qui ter- •
mine la i^ partie de (a Graniiiiaire.
3. Contra Jacohiim Merlinum Diatogantnr
Ëber unus. Je ne Içais li ceci eft autre
chofe que le Dialogue y qui précède le Gra*.
tiarum acïio , dont je viens de parler.
4. Chronicorum multlpUcls Hiflpn<z utriuj^
que Tefiamenti lïhri XX, Antv, Joan. Cru
nïtus ^ 1540» petit ' /V/c?/. Cette Chroip
nique, qui eft eftimée, (û) commence à
la naiflance du monde, & va jiifqu'à rati-*'
liée 1540; L'auteur y employa cinquante'
ans, comme il lé marque dans lia Pré*
face, (i) Il a mis à la tête : CaUndariurié
quadruplex : jEgypdum > Hchraïcurg. , M^
cedonicum f Romanum ; ce qui montre qu'il'
s'étoit exercé dans les Mathématiques ,
auffi bien, que dans l'Hiftôire & les bel-''
lès- lettres. Majfœus a laiflé en Ms;
a. Fita S. HieronymL L'Auteur parle'
(<i) Maflaeus..'.'. . Chronico , quod j^ope omne punc*'^
tùm tulit , abunHe fibi gloriae acquilivit. Vojjhts,
h H y avait déjà 16. ans qu*U y travaiUoit\ lorf^'
Trithèirc /û/ en écrivit en ces- termes : Memor eftoi, Cnrif»"'
tiane , in edîtione Chronicorum tuorurn , quôcî omnes fermé .
Chronogrnphl in fupputatione annorum Domini graviter
erraverunt ,• on-ittentes xxiv. snnoi ,- qui fub Confulibiuf*
non reftè rupput..tî' friinfiernnf ;^ quod ex 'Mariano ScoW* '
Wonacho ^'& Auguftino Weftgal^o, Lovanienfi Theologo»;*
fubtiliter inventes caUulatum. Trithcm* ep, ûd Chr{fi, M^'
. Chrétien- Mass/buS. sii
ëe cette vie dans l'ouvrage précédent
fous Pan 420.
, (3. Brève Chronicon Camtracenfe. Ms. ^
PAbbaye du S. Sépulcre de Cambrau On
n'auroit pasf du priver le public de cette
partie de nôtre Hîftoire.
, y. De Pfalmorum titûUs , & Aucloribus.
Cité par Trithèmc. Perfonne n'a traite
S lus favamment ce qui regarde les Titrée
es Pfeaumes, que Richard Simon dans fa
jRibliàthique Critique^ T, III. p. I99-113J
ï^our ce qui eft des Atueurs du Pfeau-
tier, on peut fe contenter de ce qu'ont
écrit fur cette queftipn M. BoJJiiet & D.
Calmei ; ce dernier dit qu'il ne paroit pas^
.^lifBnSemene dans les Ouvragés que nous
ayons d^ Origines , que cet ancien Ecrivain
^ été du fentiment de ceux, qui ne
croyent pas David Auteur de tous les
'Pfeaumes : mais il tCy a qu'à lire la nou-
velle édition donnée par le P, de la Rue,*
ï*. II. p. 514. 515. , & ce qu'on y cite pJ
Siu de S. Jérôme î. /. adv. Rjifin.y pour
â^aflïirét qu'Origènesa fuivi ce fentiment.
.. 27" Sweertius^^ 175. I76. Voftus de Scient.
ikafSm. cd. 1660. p. n^o. FaLJndr^, 125'.
flI2
. Guillaume Philippe
ÉToiT DE Halles, ville du Halnaut
flamand, où il naquit vers Tan 1600*
Il vint faire fa philofophie au collège du
Lys à Louvairiy & il remporta la troifiè»
me place de fon cours à la promotion
générale qui fe fit le 30, odobre 16 17.
Dès l'année fuivante on le rappella dans
ce collège pour y enfeigner la philofophie.
Il y occupoit Tune des deux premières
chaires , & il étoit Licencié en l'un &
l'autre Droit l'an 1619. , lorfqu'il fe mit
à étudier la Médecine. Trois ou quatre
ans après, il alla prendre le grade ae Li-
cencie en cette dernière Faculté à Douaî^
enfuite ayant obtenu à Louvain la chaire
Royale des Inftitutions de Médecine, il
prefenta fes patentes à la Faculté de cette
ville le 23, janvier 1635/ On fit quel-
que difiîcuké de l'admettre, comme ayant
pris (qs dégrés ailleurs; cependant le 13^.
de février on lui permit de commencer
fes leçons , à condition qu'il fe feroit ag-
grèger à la Faculté de Louvain. Philippi
délivré dfe cet embarras , tomba dans un
autre plus confidèrable au fujet de fy
chaire de Philofophie. Il s'étoit' marie
avec une démoifelle nommée 'Elifabuh
Luyckx^ fans en faire part à fes confrères
Guillaume Philippl aij
clu Lys : ceux-ci l'ayant appris par occa-
fîon, le pourfui virent devant le Confeil
. de Brabant , prétendant que fpn mariage
étoit incompatible avec une prôfeffion de
Philofophie ; Philippi fe défendit , & ob-
tint le dernier de feptembre 1630. une
fentence en fa faveur. ( tf ) Pour lo^
ger fon ménage il loua le 25. août 1640.
une maifon appartenante à la Faculté
' des Arts , dans laquelle il demeura tou-
jours dépuis. Le 9. mai 1650. il fe dé-
fit de fa chaire de Philofophie , & fe
.contenta de fa Prôfeffion de Médecine,
qu'il exerça jufqu'à fa mort arrivée le 20.
'. mai 1665. On Ta enterre à *$*. Michel. II
lû&L de fon mariage un fils nommé Adrien^
lin autre (^) qui fe fit Doâeur en Droit,
03
, * ^{«) La Faculté obtint cependant que les ProfefTeurs»
^ fe marierQÎent à Tavcnir , feroient privés de leur chaire;
1^9 am a toujours été obfervé dépuis.
{ 0) han»Antoine Philippi , qui fut d*abord Fifo & Doyen
' .^ ^f Bacheliers de Droit , puis. Licencié en cette faculté
r: fon frère Aérien le 6. feptembre 1661. La Régence
Laavain le reçut dans ce qu^on appelle la Décante le
\<\ -"ê»^ ^âobre 1663.^ 11 prit le bonnet de Douleur en Tun &
^U. £èmre Droit le 2/ mars 1666. Le 18. avril 1672. il fut
' f.""/-*^ il% CÎoidjuteur du Dofteur Antoine Pere\, Profeffeur Ordi-
^A^^^f »1*^* en Droit Civil , à qiji fon ^and âge ne permettoit
L%|yW ^\ ^^^^ ^^' ion^lions ; il fuccéda à ce Dodeur le der-
C^ m^' <nA> d^ Tannée fuivante ; mais il eut à foûtenir fur ce
\ un procès qui ne fut terminé que le 31. mai 1679.
\^\Flulippi eft mort vers la fin dé l^année n^i* laîflànt
U feoinle « Jeanne^Martint van den Bojfche , qui étoit
£amiUe patricienne de Louvain , une fille nommée
; 9 qui époufa Jean-Franfois van Buggenhout , Licen-
_^_,_ Droits, Receveur du Duc d*Arfchot, & Greffier Je-
|Î;Ç^ féodalf , de <|ut fUe <|ut feu M, Amold-Jo/eph vm
?ti4 Guillaume Philippi. ■
& une fille , nomihée Barbe Philippi j qui J
^époufe Albert Simons ou Symoms , Bailli ]
îde Galkmart. Philippi avoit eu autrefois
un Canonicat de la Cathédrale de Bruges^ \
dont il avoit pris poffeffion le 24. jan^
yier lôiz., & on lui avoit intenté à ce
fujet un procès , qu'il gagna au Parle-
•jnent de Malines le dernier de feptem-
bre i6xj. Il refte de lui ; ' ^?
I. Medulla Logica. Lovan. Petr. Safjc- t
nus y 1661. 40- pp. 445, Pour faire len-
tir le mérite de cette Logique, il fuffit
d'en tranferire un endroit , qu'on verra
au bas de la page, (c)
Buggenkûut i né k Louvain le 6. feptembre 1693. Ce der-
fiier fut fait Dofteur en Droit le 13. octobre 1721. * II ob*
tint en 1719. la chaire du Dieefte, que fon ayeiil Philippi
avoit occupée , & la garda julqu'en 173 1. qu'il fuccéda au /*
'Ek)fteur Jean-Antoine Brenart dans la première chaire dti r-X-
Proit Canon. M. van Buggenhouî eft mort* le 19. juillet .^
1756., étant alors Reûeur de l'Univerfité pour la 18e fois, ' '.' \
On voit fon épitaphe à S. Pi&rre proche 1* Autel du S. Sa<* ';
crement. J^/^
(c) Jndividuum perfectiim inte^raliter tantàm, eft haceeU '-^k
tas natura totalis materia prima Pétri. ,, .• Individuum . ,.V
perfecium logicè & phyficè tantùm , eft hac natura humana ^.>* ,^
capitis Pétri, Individuum. perfêclum Ugicè & mètaphyfeci . ,V*;
tantùm , eft hac anima càpitis ÉucephalL Individuum perftc-Ji -• -/ >^ '
ium logicè & intégraliter tantùm , eft hetc totalis nàtura ituf,* ..^
^teria prima Pétri. Individuum perfecium phyficè & meta'^\''^i
phyfice tantùm , eft hacceïtas capitis Pétri', Inaividuum ptrr* > ^"'
feHum phyficè & intégraliter tantùm, eft haccéi^ai totalis i[..^^^
natura humana Pétri, Individuum ptrfeHum )netaphyficè ^''\^,^
Intégraliter tantùm, eft hacceïtas totalis materia prana Pttiiy^.-^)}
individuum perfecium logicè, phyficè & metaphyficè tantùnà^^Z^xM
eft hoc caput Pétri, Individuum perfeHum logicè , phyficè À - ^ :'>^"
intégraliter tantùm , eft hac totalis natura hùmana Pe^ii^^ ,:; '
Individuum perfeBum logicè^ métaphyficè ^intégraliter tanm^'l^/f-l^
tùm 3 eft hac materia prima totalis Pétri. Jndividuum att^ h -li^^k
... ^»*ï*l
GUII-LAUME PniLIPPI, 2%S
a. Medulla Mctaphyjic(^. Lovan, Pur.
Sajjenus^ 1663. 4<!^-
3. Medulla Phyjica. Ibid. Idem ^ 1664^
4**- Ces derniers ouvrages font aufîi moïl^
feux , & aufli intèreflans que le premier.
a:?* Vnl. Andréa Fa/f. 223. Il ne dit qu'itU
mot de Philippin ']h\ tiré le refte des Régître$
de la Faculté de Médecine, du Collège du Lys^
jde la paniifle de S. Mtchel de Louvain , Cfcc.
fkclttm'phsficï ,m£taphyjice & integral'fter tantian y efi hacce'î-
fds Pétri, Individuum logrci , phyfic&y mctaphyfice 6* inter
graliter five omn'mods , vtl etiam-fimpUciter perfeciu/n t ejl
retrus. Individuum omnimodc impcrft^Hum , fivc impcrfec^
ium lo^'ee , phy/îcè , m&taphyficc & inte^ralitcr , eft hxcceitas
natura materia prima capitis Pétri, ( Pk^lippi Medulla Lof^i"
IM, pp, 80. 81.) Voilà ce qu'on trouvoit admirable pour
Ibrmer le goût des jeunes gens.
m
Courto's d^Arras^
p
|Oete François, natif de la ville
dont il portoit le novu, yivoit yer$
Tan 1300. Il a .compofé le
' Fabel (le Conte) de Faucher Boy -vin ^
"".' J5p4 contrefit le payfan niais comptant foa
>•! :^rg^nt k Provins dans un lieu de débauche,
*-^:iv*^f«j& par cet artifice trompa Mabille ^ rufée
'^4^^3pnzelle, qui en fut à lui donner un bon
^ "^I^Ç^s, §C à lui livrer fa foubrette, . Les Fa*
'^^mx de ce tems-là n'étoient pas moins U"
^^^Ç<BI$iei*ac que le^ Contes de h Fontaine.
'n^^'^^ la Croix du Maine, ôj. Du Merdier,
04
Ql6
Jean de Mouronval
ÉToiT Curé de TEgllfe Cathédrale &
paroiffiale de N. D. de ^ Tournai en
1 574., lorfqii'il publia l'Ouvrage intitulé:
Bajliment de Rcceptes fpiritutlUs contre
Us plus dangcrcufis maladits des humains y
ajfavoir contre toutes maladies en gênerai,
reprefentées par la Lïpte : puis contre fln^
jlation (Tefprity repréferi^tée par tHydropiJîe :
contre C Altération d^iceluy : contre la puante
haleine du Ckîimel, repréfentée de mejme par
Hydropijie : contre Ingurgitation , repréfentée
par Fiebvre continue : contre Efchauffement
de fang y repréfenté par chaude maladie :
contre Déjection d^efprit , repréfentée par Pa^
raLyfie : contre Malcontentement de félicité
iTamruy, repréfenté par palle couleur de faCe.
Paris, GuilL Chaudière, 1574. i6®r
05* Du Verdier^ bibliotb. 730,
Jean Cloppenhurch,
EToiT jy^ Amsterdam , où il naquit
le 13. ou le 14. mai 1592. de Thierri
Cloppenhurch , & de Jeanne Janffoon tous
deux de bonnes familles. Il commença
fes études dans fa patrie ^ & alla les ççn*;
Jean Cloppenburch. nif
tînuer a Leyde , où dans un féjour de plu^
ûeurs années il s'appliqua furtout à la
Théologie, & prit les leçons de* François
Comar^ & de Jean Polyander. 11 quitta
cette Univerfité en 1612., & après avoir
vu celle de Franequer^ il paflk au com-
mencement de Tannée fuivante à Sedan ^
pti il s'arrêta quelques mois ; de là il
^ alla voir Hcrbomcy Marpourgy & Hùdtl'
bcrg, (tf^ Pendant l'année 1614. il vifita
les Académies de Berne & de Zurich ^
puis celle de Baie y oîi il demeura douze
mois entiers chez Jean Buxtorf, & fit
durant les vacances de feptembre douze
leçons publiques fur le chap. un. d'Ifaïe.
£n 1615. il féjourna . cinq mois à Gi'
nève , ( ^ ) d'où il paffa en France , &
vit les Académies d^ Maruaubany de Aï-
meSf & de Saumûr. De retour en Hol-
lande, on le fit d'abord Miniftre extraor-
dinaire des Gomariftes à Bleiswyck proche
Roterdam , puis en 16 16. Miniftre ordi-
naire A^Jaïburg y qu'il quitta en 16 18.
pour paffer à l'Eglife voifine de Heufden ,
OÙ il eut pour collègue Gifbert Voet. Au
\ mois de janvier i6zi. il fut appelle à Am^
j fierdam y & inftallé dans le Miniftère de
>; c^€ ville le 17. juin de la même année.
^%:Vt garda ce pofte l'efpace de huit ans, &
\ .•^j[iî) Il ]r ibûtint le 04. juillet 16 13. une'thèfe à€ filU
* * /)#! Divinitûtê fous Barthelemi Copptnius,
th) Oà il foûtint UM Thèf« ic CKrift» Strvêtêft i9M
^mM Ifitrrêtin.
fti8 Jean Gloppênburch,
il y leroit demeuré (ans un événement
qui le força d'y renoncer. Quelques per-
sonnes à* Amjlcrdam avoient propoié à la
Faculté Théologique, de LeyJe certains cas
de confcience touchant le ferment qu'oi>
exige de la milice' bourgeoife, & avoient
engagé les Députes des deux Synodes de
Hollande à figner fa décifion ( datée du 6.
décembre 1628.,) qui fut confirmée par
le fynode de Groningue le 9. mai, & par
la Faculté de Théologie de Franequcr le 6.
juillet de Tannée fuivante. Cloppmburch^
qui. avoit été l'un des Députés du Synode
de la Nord- Hollande, encourut par cet en-
droit l'mdignation du Magiftrat ^AmfitPr
dam ; ii étoit alors au Synode, diont je
viens de parler, & averti fous main qu'il
n'y avoit point de fureté pour lui dan?
cette ville, il n'ofa y retourner, & il
s'arrêta quelque tems à LeyJc. On lui
offrit alors le Miniftèriat de la Brille , qu'il
accepta après avoir reçu du confiftoirç
m Amflcrdam un congé honnête figné le 9*
novembre 16 19. De la Brille il fut ap^
pelle en 1640. à Harderwyk^ pour être
tout à la fois Prédicant & Profefleur ei|
Théologie dans cette ville, oii il n'y avoit. .
point encore d'Univerfité. Le 8, déceinf .,
bre 1643. l^s Curateur^ de celle de Fnr-V
nequer l'invitèrent à y aller prendre la
5 lace de Nicolas V^defms^ Profeffeur e4
. 'héologie , & Prédicateur de l'Açâdèi^^Pi; .
' Jean Cloppenburch. Û19
II accepta leur offre, & prit poffeffion dé
ce double emploi le 11. mai 1644. On
l'élut Reâeur de ^'Uxiiverfité en 1649,
Epuifé par une fièvre continue, par des
puftules {aphthœ ,) & par une efquinancie , il
tnourut dans cette yîlle le 30. juillet (c)
1652. âgé de 6o, ans. Chrijiian Schotaniâ
lid fit ime oraifon funèbre. On l'enterra
avec cette épitaphe :
« •
Hoc tumulo conditus ejl Rcver. ac clarijf.
vir, D. Johannes Cloppenburgy S S, TheoU
'P^ & Prof. , olim Pajior Aelburgcnfis M. DC.
. XVI.^ HmÇdanus ah M. DC. XVIII., Am^
Jlclnd. ab M. DC. XXI. 9 Brielanus ab M.
DC. XXX. y SS. TheoL in Acad. Hardtrc^
vîccna Prof. & verbi divini Minifi. ab M.
DC. XL. y & pojiremb ThcoL Prof, ac verbi
fimni Minijler Acad. Frijiorum FrantkcrancR
ab M. DC. Xliv. Natus Amjlclredamî
M. D. XCII. Xiii. mail y denatus Franc--
Urcc M. DC. LU. xxx. juliL
H ne laiffa après lui aucun garçon, maïs
ifept filles, qu'il avoit eues de deux femr
: - 'ôies natives à'AmJlerdamy qu'il avoit épou-
^ -iEëes fncceflivement; la i® le nommoit Lea
1; îfLià) CaJieUyn : la féconde, EUfabcth Bcf
^:^^bj ou W^jffils; celle-ci mourut en oâo-
ïÉ%Êîe lôjT'. âgée de 56. ans. Les Ecrits
V^^ Cloppenburch montrent qu'il entendoif
*Hj' {.c) Je fuis ici fon Epitaphe, HeHning ÎFitte , & Nf#
.#>>"■?>':- ■ ' ' • '- "'■■ '■
ôao Jean Clôppenburch.
. fort bien les langues Latine, Grecque-, &
Hébraïque, & qu'il étoit exercé dans la
Critique facrée ; on eftime affez ce qu*il
a publié en ce genre : on fait moins de
cas , même chez les Proteftans , de fes
écrits Polémiques. J,ean de Marck, fon
petit-fils , a recueilli la plupart de fe*
Ouvrages fous le titre de
Joannis Cloppcnburgii Theologica Opéra ,
cmnia, nunc demum conjun3im édita. Anût»
1684. 4^-. 2. vol. On y trouve, Tom, L
1, Sacrificiorum Patriarchalium Sckolajk^.
crUy in qud examinatur Sacrificiorum anti^
quitas , ufus , & antiquatio ; cum fpicilegio.
Première édit. Lugd. Bat. off. Elievirior*
2. Epijlola ad Ludovicum de Dieu^ de
die quo D. N, J. C. y & quo Judcei corne»
derint Agnum Pafchalem. Et TraSatio de
Sabbato AsvTspoTrpccrcf) (Second -premier)
Ac Jiiper utrdque arnica CoUatio^ epUlolica .
cum Ludovico Cappello. Item Lud. CappeUi
Epicrijîs. Nec non Examen fententice Hu^ >
gonis Grotii de utroque. A part Amji. 1634.
l6°- It. Ibid. Joan. Blaeu^ 1643, ^^^' ï^»
Groninga, 1660. i2^- Il a voit encore paru
féparément Lud. CappeUi E"mxpi(nç ( Jiige- *
ment ultérieur ) ad amicam fe inter & Joh^
Cloppenburgium epijlolicam Collationem d$y
Ultimo Chrifii Pafchate çxvpuvlf^ ( qui pré-
céda fon crucifîment, ) & Sabbato ^^trr^:
Jean Cloppenburch. 221
fCTrpârifi. Amjl. 1644. i^®- Cloppenburch
croit que le Sabbat ftcond-prémitr ( Luc.
VL 1.3 étoit du mois de Nifan : mais je
ne penfe pas que les difclpies de J.C,
euuent pu trouver alors des épis mûrs.
3, Êxercuationes juvéniles ^ nempe Enar»
raùo LUI. capitis Ifaice : atque Difputatio'
nés duoe de Deitate Filii Dei, & de Chrijlo ,
Servaeore : accedunt Delicia Biblicce BneUnr
fis , Jîve Collaiiones cridcce cum Ludovico de
Dieu. Franeq. 1652. ii°' Les Delicia
avoîent déjà paru à Brime, 16} 2. & fuiv.
in-tz^' On les a aufli inférées dans le der-
nier vol. des Cridci fiicri (Ed. de Londres,
p. 3968-3004. Ed. HAmfi. p, 1427. &
îuiv.; Ce font de petites Differtations fur
vingt-cinq paflages difficiles des Pfeaumes^
& fur vingt autres tant de l'Ancien que
du N. Teftainent
4. Jo. Cloppenburgl de Fœnore & Ufiiris
brevis InJHtutio ; cum ejufdem Epijiold ad '
Claudium Salmafium. Imprimé auparavant
Lugd. Bâté Offic. El[eviriorum ^ 1640. 12°*
pp. 176. L'Auteur avoit donné d'abord
cet ouvrage en flamand fous le titre d'//î-
Jhuclion fiir £Ufure y les Intérêts, les achats
de rentes , & toutes Us manières de faire pro^
fur tardent, (d^ Amft. 1637. I2^' Il
Tavoit compofe à la prière du Synode de
la Sud-Hollande.
{à) Onitrwyfinf^e van Wotker , Jnureffiu» toop r4M
Bmhu, €n ûUirUy winJU van gelt mtt g«U.
id2 Jean CloppenbuRch.
ç. Syjlema Ex^rcitationumfeUSarum y que
kontintntur Protheoria Tkeologia Chrijiianœ :
cum inaugurali Oratiom habita Frantktrà
/2. maii 162^^. ( Cette harangue a pour
fujet : dt Cathedrarum Euangdicarum Liber"
tau Chrijtiand : ) Difputationts X.I. de Fœ^
dere Dei y & Tejlamento Veure & Novo :
Fafciculus Dijputatiohum ' fekEtarum oSodc"
dm. Toutes ces pièces avoient paru en-
femble à Francqucr 1655. 4*^- Le Fafciculus,
à Harderwyky 1641. 4^- & les onze Dif-
putes de Fœdere Dei, Ibid. 1643. 4°* Q"^^'
aues-uns ont cru que Cloppmburch & le
fameux Cocccïus avoient été des premiers
qui enflent fait naitre parmi les Galvirtiftes
la querelle fur V Alliance des Œuvres éta*
blie entre Dieu & le premier homme :
mais on a montré que d'autres en avoient
parlé avant eux. (^)
6. Exercitaiiones fuper locos cornmunèi
. Theologicos , guibus prœcipui Rcligionis Chrif"
tiance articuli lucide explicantur j ac aJb Ad-
verfariorum corruptelis nervosï vindicanturJ
Accedunt Aphànfmi Theologia Chrijiianœ ,*
éx Scripturâ Propheticd & Apojlolicâ di"
tîonfiratu Tout ceci fut publie à Frane^
quer y 1653. 4^* par les foins dé Chrifiian
Schptanus : les Aphorifmes avoient vu lev
îbur dès 1648.
Joh, Cloppenburgl Theologicorunî Operurd
; . (e) Voyez T. H, van dcn Honert, Adam en Chri/hiSg 14»'
HoojJfi,, & Vriimotti Athtn. frif, p. 378-38o« .
J^EAN CtOPPENBURCH. M3
Tamus alufy contintns EUnchtica ; cum Trac*
tutu novo dt Sabbato Chrijliano. Ce vo-
lume renferme
7. Difputationes Xv. de Canont Theolo^
gia , & Judicio Controvcrjiarum fuundiim
Canoncm. Déjà publiées avec le n, 5. en
8. Gangranà . Theolo^ia Anabaptijlicœ ,
Difputationibus XLVIU. olim publiée ven*
iilata in illuftri Gytnnajio Gclro^ffdavico
( c. d. à Hardcrwyk, ) Acctdii Frederici
Spahhcmii Diatriba hijlorica de origine i pro*
grejfu ^ & JèSis Anabaptijlarum, Franeq,
1645. 14°* It. Ibid, Joan, Arcerius , 1656.
4^- La première pièce avoit d'abord pa-
ru en flamande (/) Amji, Jean Walfchaert^
r6i5. ii°-
9. Difputationes feptem ad r. Articulas
Éemonfirantium. Auparavant Franeq. 1656.
Iq\ Comptndiolum Socinianifmi confuta^
ium. Prœmijfa ejl Prœfutio hijlorica de ori"
pné & projrejlfu Socinianifmi. A part Fra^
neq./l6'^i. 4°- Le Compendiolum , dont il
s'agit, avoit paru en 1630., & on Ta-
Ypit mis dépuis en Hollandois ; Cloppen*
iW'^-Pattribuoit à Chrijlophe OJiorode , MW
iliilre ie Dan^ig , & à fon compagnon
André Foidàvius , Miniftre de Racovie :
iteis il y a lieu de croire que Conrad
Jtorftîus en étoii le vérit..ble Auteur. (^San*
^) K^kk9f van de Uirt dd- Jf^id^rdoopcnn . .\ .\
M4 Jean CLOPPENBûRctt.
dius f Biblioth, Aneitrinit. p. 5)0—^2.) Lai
Préface hijiorique de Cloppenburch a été pu-
bliée en flamand (^) iDordrccht^ ^^^^*
1 1®' Ceft une pièce utile & curieufe ;
le petit ouvrage qui la fuit, eft un Efïài
de VAnti-Smalcius ^ ci-deflbus n. /2.
II. Vindicia pro veritaee Spiritus SanSi^
adverfus Pneumatomachum (Spiritus Impug-
natorem) Joanntm Bidellumy Anglum. Au*
paravant Franeq^ 1651. ii°- Jean Bidell ^
Antitrinitaire , né dans le comté de Gloctf-
ter y étoit un Maitre-d'Ecole de cette ville,
cjiii fe fit emprifonner pour i^s erreurs , &
pour fes écrits impies ; Cromwell le tira
de prifon ; Charles IL Vy fit remettre ,
& il y mourut en feptembre 1661. Il
nioit la divinité de J. C. , & foûtenoit
3ue le S. Efprît n'étoit que le premier
es Anges..
II. AmiSmalcius y de-Divirdtate CkrtJHé
A part Franeq. 1651. 4°* Contre le Trai-
té de Divmuau /. Chrijli j imprimé en
1608. in'4**'y puis traduit en Polonois, en
Allemand, & en Flamand (1623. 4^*)
Ge Traité étoit de Fakntin Smalcim , fe-
meux Socinien, né en Turinge, & mort
à Racovie le 4* (ou le 8.) décembre 1621.
Cloppenburch a infère cet ouvrage par Ar-
ticles féparés dans fa Réfutation*
13. Reis
{g) Korthewys van de ovkomJU €ndê Uir$ i<r Sçûniâf
«M • door JoM ChpptnbureL
.Jean Cloppenburch. m^I
K^ 13. Res Judicata ^e falce mi/fd in meffirf^
jTheologicam ab Amonio Deufingio ^ . Phyjîf
ces & Maehefeos ProfeJJorc in gymnajîo Har^
4erwiceno. Ceft un Recueil de pièces
relatives à iin différend que Cloppenburck
eut avec Dcujin^us en 1643. ^^^ 4es hy-
^pothèfes un peu métaphyfiques de ce Mé-
decin ^ qui prétendit tfavoir pas été jjieri
compris par fon Ântagpnifle \ les Ûniver-
fités dé Hollande firent paroitre leurâ ju-
cemens fur ce démêlé en 1643. .^ '644«}
\3L querelle duroit encore en 1646. ^
14. Traâatus brcvis deSabbaeo Chrmianop
. €x Belgico tranjUtus (par l'Editeur Jean de
MarcL) Cloppenburch VzYoit écrit en ûar
xnand. Ceft la dernière pièce du RécueiU
On a encore féparément . , ,
if}, Poppius a la Parce large j^ ou Usfu*
percheries ac ta prétendue Porte étroite d'E'^^
douard PoppiuSy 6r dt fa Confolation deé^
Malades ^ mifes au Jour. En flamand (A)
1626. fai parlé .de Pàppiui ci-devant TV
. p. 341,
16. Expojîtion JiTuire dc^ raifons Théblo^
^ues, jui empêchent là réiinion des Remon^
irons avec Us Côrure-Rémontrans. En fla-
mand (i) Amfi. 16I7. 4®- Jacques Leidik^
Tom. VI . ^
/ ( ^} Poppius Eurypylus , of koru Ontdekking der bedritg-*j
l^fàuid van. de ooghhyntndt Enge Fbort Eduardi Poppii » êii
^yncn Zieken troqfi,^ .. ^.. ., ... -- . .«, < u„ .
V Çiy.^Tràuwhiriigè 4^niiyfin^e vùn Thcologifckt ridenen/,^
waarom hit immirs foo \ecr fsn de \j/dt der Rimonfir^ntens
ôî6 Jean CLOtt^NtoORcM.
kcr a donné quelques -Extraits de Ce iivre
dans fon Apalogit flamande du Synod$ di
Dordrtcht ( Part. IL p. 19a. & ^^^^ )
Ceft Clopptnburch^ qui étudiant en Théo*
fogie à Ltydc^ fit les Extcrpta tx Conrad
FbrftU libro de Dec, auxquels yorfiius 00-
pofa fon Apologitica ^Extgefis y précédée
d'un Abrégé de cette pièce. Il fiit auili
l'un des 55. ou 56. étudians, €• d. de pref^
que tous ceux de cette Faculté, qui pré-
ientèrent le 16. odtobre 1610. une requête
aux Etats de Hollande , pour les détourner
d'appeller Fôrftius à Leydi.
a. Fafciculus fupputatiùnum Chtonolo^cà*
fum juxta Paraphndim Perjicam librorum
Gcnejîs & Exodi. Jean de Marck dit avoir
vu cette ébauche chez Michel Buffcfdus,
ProfefTeur de FraneqUer^ dont ]% parlerai
ailleurs.
67" Ifitte, Diar* biographe ad an. idgû- iVi-
ceron , XL. 1 84—190. ex vHâ Operibus prafixd^
atiSou Jo. Marckio. t^rUfnôet^ Ath. Frijtaca^
373-386.
àU van de ^dc dtr Gtrtformttrd* Ktrken» o/unogdyk y
t$ tredcn in Vrcde^handeUngt tôt ytreenigiag der JUmon*
firanum met d$ Genfrr/iuttic Kerkt.
Bauduin Cahilîiau
ÉToiT jy'YPKEs^oh il naquît en iç68.
Il entra dans la Compagnie de JféfiiS
M i592«^ & s'/ engagea ààM k fidte
pàf h ptùfe&oti deS quatre vœux* Aptèê
^ilte occupé dnq Ms à fégeiffeï led ^
manltés , & qitilfize àtls à ex6tcet la cWgè
de Préfet des baffei^l«^es, il employa
le 4^. dernières Mnées de ât vie aisl
foiïÉbons de Miffionaire à la campagne^
A c^ travaux, cm foumlfene ime ▼afl»
carrière à fon zèk 5 fes fupèrieiirs joig-
nirent remploi de Reôéur du collège de
Caffct ^ (0) dont Péreâion fut en partie
dœ à (es ibins. Tout cela n'empêcha
pas le P. CaUlliau de vaquer à Tétude i
il s'appliqua preique à toittes lés fcienCes:
il fit des recueils conâdèrables pour l'HiA
toife : mais il s'attacha furtout k la Poe»
fie, pour laquelle il avoit du talents Une
piète folide anitnoit toutes fes océi^a'^
éoos , & il porta l'humilité fi loin , qu'à
Tage de 80. ans il fe plaifoit aux iervi^
ces les plus bas de la cuiiine. Ce Père
àïoûftit à Jnvers le 13. novembre 1651*
àâtis^ ÛL 85^ aitfiée, après avoir été affli-
gé des petites- véroles , d'une goutte uni*
verfelle , & d^atutre^ incommomiés. D à
dOftdé au public les Poëfies furvàntes , qui
roidenf ïa plupart ftir des fojefs de piété*
t. Lmmàtà tmo-amuiua paticarpia ^ e^
P 2
. j(«) Les }é(aite9 f ont eiifèigné ks Huitittiltés «lépuls i'à*
161^. îufqù*au I. avril de cette année 1765., que la dérnîèrtf
tivoluaon arrivée dans leur Compagnie les a obligés i^à^
Wéonniff les d^x« Collèges outils avaient dtai £ t>arti€i
«tel Pays-ft^ Mmife à %. \A, T« t.
à^i BÀUDUiN Cabilliàu;
fïaturây Hiflorid ^ Moribus ^ illigata tara*
fiichis. Ipris , Franc. Belluus ^ i6i4« ï6®*'
yoici trois de ces Quatrains :
Cetus.
Ingtns ingénus provolvie belluà fiucbis ^
Totafonant monfiro faxà jLutnûfono z
Objlttpuit Doîis , totfmjit ut aquorc motus.
Et vivum fcopulum cndidie ke mari,
TOÂPÊDÙ.
^AfcanaS hiémts^ & caca papavcra ponti
' Abdojinu^ ac ccUrtm (^frigida vincld) ncccm T
Et nbi dicor iners Torpédo Jepultavaerno ,
Tarn citb qucefurdo ciirro per offa gelû.
Magnes.
'^olo/i, jifirœofque (^maris bella horrida^
fratrés
NumfragiU polies in trabe? Temne minas i-
Me duce ^ mortis iter mare tutus & invia currasg
Hocegofum terris fida quod Urfapoh.
2. ÊpigrammatafeleSai Antv. Baàh. M<h
i^etus j Vid. Joan. Moreti\ & Jo. Meurfius^'
1620. i6®- pp. 78.
3* MagdaUna. Ibid. Iîdem\ 1625. i6®»'
pp. 229. Ce (ont quatre livres d'Elégies ,
& une Silve fur S^« Marie-Madeleine, L'Au-
teur les dédie au Cardinal François Bar^
èeriri.
4, Êpifioue Heroiim 6f Éeroidum\ car^
ffiihe Elegiacoi Amv. HenK Amjfens,^ 1^36;
'- 5i Phofphorutj fiye JoahrUs Bapàfiaimii^*
Bauduin Cabilliau. 229
évitas , vita ^ mors , Lyrica , Symbolica y
Epigrammata, EUgia. Lov. CorncL Cocrufi
tcnius^ 1641. petit in-iz^- pp. 206, Avec
quelques notes pour l'eclairciflement de
ces pièces.
6. Vtnatio facra y jivt Pmr anùffus^ Ibii.
Idtm^ 1642. petit in^iz^* pp. 70. Les ti-
tres intérieurs portent : V^natio facra^fm
Puer à B. Vïrgine amiffiis; Liber primus :
Amittitur. Liber fecundus : Quarimr. Li"
bcr tertius : Quœritur & invenitur. En Elè?
gies. Dédié à la Régence SYpres.
7. Agar fecundb exuL Ibid. Idem y i642«
petit in-tx. pp. 51. Ce font deux livres
d'Elégies, Il y a beaucoup de fel, d'in-^
vention, de naïveté & d'élégance dans
jtoutes les Poëfies du P. Cabilliau.
dT' Sweertius , 151. Al^g^f^be , 52. S(h
tuellus , 98.
F^ico^ OM Frédéric y. ah Inthiema/
GENTILHOMME Frifon, ;iacmit vers le
milieu du XVI. fiècle a Çoudem^
village du Geefterland proche Hemelen^
Son père, Régner ai Intkiema, étoit fils
de Tibère on TJebbe, petit-fils de Tkéodard^
& arrière-petit-fils d'un autre Régner aA
fntkiem0. Sa mère, SibylU ab Hancama^
étoit fille de SchoUer. & petite-fille df
^39 FrÉPEJULP a? iNTHï^iMfA.
/w? 0f> flam^maî çç dçrnier ppfl^dolt
jin ch^tçaw à »y<î(ir/i, proche $m^r^9 ^
il ieitf la gl0ir€ de içrvir fa pptrie e^ mftr
tant gî^ d^rputç ime troupe 4ç gen$ ds
fuerre, que Ton riominoit Varm^ n<nH9
^ihirt^ 4opt j'^i parl4, tenoit ^iiflî 4e )fe$
ancêtrf^^ un château trçs-bien fortifté»
çonftniit à Worcam de pierr€$ d^ ftrf, H
r^QVamk laforfcnj/i d'Infkifima ^ nviis il ept
U chagrin de le voir démolir pendant h^
gyçrre qui fe fij en Frife au conuT^eiic^^
ment dii règne d^ Cbarle^Quint. {a) JR^
venons à Fridmc. Û témoigna dès ion
enfance une grande pafHou pour l'étude ^
& il fe mit lui-même au collège contrg
\^ grédç fe$ paren$, qui vivoient de U Qih
ture d^ leurs terreç, ^ qui le nialtiiairèrent;
fouvent pour avoir abandonné la charrue,
Ayant achevé (ç% Kumanité^ , pour lefquel^
les on ne lui fourniflpit le néce(&ire qu'a^
vec beaucoup de répugnance , ^ efîçpuragé
Ear ks premiers progrès, il vint étudier
i Jurifprudençe à Ipuvam $ ôf il p?iit dans
cette Ûniverfité le grade de Licencié en
|*un igc rentre Droit, R^touriié dans fo»
pays, il ejferçii la profçffiou d'Avpcat daqii
Worçom» Sf dévint bourguemaitre de çett«
petite ville^ U fe fit enfuite recevoir ^^
rang des .Avocats de Leuvard^y 1^ s'y éta?
^Ut en épouiànt AtarguhiH ai H^Jliuga\
{a)Ct furent uA5cAe«rft>6c un Waftnûw^q^i firent cctff
Fr^eric ab Inthiema. a$t
qui lui donna fix garçons ^ tous vivans ea
1^93. Les troubles qui ftirvinrent dans
laFrife, roblieèrent de chercher un azile
en Hollande, aoii ilpailà enfuite en Oofl-
frife, &; fe fixa, dans la petite ville d^
Uer^ auprès du Comte Jean d^Embdcn^
frère à!id{ard ; il fiit Confeiller de ce
Prince, & le fervit arec beaucoup de
lèlc au moins jufcju'en 159^. Uépoque
de ià mort m'cA inconnue; feulement it
eft certain qu'elle arriva après la prife de
JUngen par le Marquis de SpinoU en 1(^05 a
Cet Auteur a publié
i^ Querela Batavoam. Imprimé»
2, Çamun de nativUaJtCj fcputturâ^ & rt^
fiirrtSom ÇliriJK. Il paroit que ce Poëme
a été aufli imprimé.
3. Fred. ab Inthiemd dt arcis Lynga^te dc^
ditionis caufd, ejufdemque in pojlerum évitant
dc^ cautddf & de confequcntiâ probabili ; ad
fynctros & prudentes iLeQvarduma civitati^
Çonfules. 16 10. 4*^^
et. De malorum Regum gubemationi^j libri
très. On croit que cet ouvrage & le
fuivant font reftés en Ms,
0. Conjilia Juris. C'étpit un gros Re-^
cueil, que FAuteiir deftinqit h Timpref^
ly iSmi^. B^i, Dec. Xf^l n. %. ed, a* p,
^4^456« Friima, Jtlm. Fr/yT 883. 884^
? 4
f3^
Hero ah Inthiema.
F Ils du précédent , naquit dans TOoft-
Frife veîrs Tan 1576., & pafla le gros
de fa vie auprès de fes frères dans ce
pays-là. Il paroit toutefois ' qu*il fit une
jpartie de fes études à Franequerj & qu'il
s'y fit reci3voir dans PUniverfité , aveé
Guiliàumc iovi, frère le x%. juillet 1593^
IQuoI qu'il en foit, ayant pris le bonnet
iie Dodeur en droit , il retourna dani
i'Ooft-Frife , qu'il quitta depuis pour
éxer^r l'emploi de Juge ( Cmfor militarisa
jdans les troupes du Gomte de Naflau^
iGouverneur de Frife. En 16 18. il obtin^
ies charges de Bibliptbèquaire & de Se-
crétaire de rynivjerifité de Frantqutty &
il en préfenta les patentes au Sénat Aca-
démique le 3. novembre de cette année,
U exerça ce double emploi jufques vers
le milieu de l'année 161 1., cjuW lui don-
na un fuccéfleur ; cependant il paroït qu'i|
vivoît encore le 1^. novenibre 16^3 •
Pn:a^dç lui
I • Circa geneilieias familiarum domos , ea^
rumquc appendentes prœrogativas tdafculas ^
& defunSorum fupremas fupcr iifdem volun^
tates^y malaquc fidei pojjcffbruîti machination
nés i l^ifquyîiio juridica , pro Z>. Gcorgio à
^iaukcma, Chiliarcho Brabamia Archiducisl
Hbro ab Inthiema. S33
fQTtira nobiUs CamJUranos. Leovardut ^ A*
J?rah. Radaus ^ 1 6 1 9. 4^* Après la dédicace y
on voit ici le portrait de l'Auteur : Anl
1S14. atat* ^8.
i. Difuptatio juiidica faper litc inter Co^
mitcm Frijîa Orientalis E/inonem, & Fridc-'
ricurhy Uberum baronem in Schwareieniorckg
&c. Leavard. 16 19. 4^*
3. Ccnfura^ Judicium^ fiy^ Opinio^ fuptr
C««. & contra attocijfimos EuangeUi im^
placaiiles, infàtiabilcs hàjles bclligeran^U fidc^
quftm EmeJiuSy Princeps & Cornes Manjvtt^
dià y & ChriJÛanus J^mnfi/icenfis ^ praJRte^
Tunty &c. i6iî. 4P' Dédié au Magiftrât
^^Arhfitrdam,
4* EUffMj m quâ ex caujis probabilibus,
per inconjîderatam Bergopi^mce faBam objt^
dioiiem^ regni Hijpanici periodus pradicitur..
161 1. 4®' Adreffée à George-Frédéric^ Comte
de Hohtnlooy & aux bourguemaitres ^Emb*
den. Tous ces ouvrages font padablement
mal écrits.
BT* Val' Andfi^ 385. Vrlàmoct , Athen.
jFr#y: 883-885.
François Vervoort ,
GOrdelier de l'étroite obfenrance ,
né à Malirus vers le commencement
du XVI. fiècle, & mort dans la même
ville ^le 24. novembre 1555. Ce Père
avoit de fon tèms la réputcLtipn 4e It^Qi)
f34. François Vbrvoort.
Prédicateur 9 & il foûtenoit cette qualité
par h régularité de fa conduite. Il fut queU
que tems Provincial d# la Bafîe Allemaene,
Ayant compôfé divers ouvrasses de pieté ,
il trouvai un Eccléfiaftîque zélé » qui prit
iîir lui les frais de Timpreflion ; ce fut
/iM ytrbruggen , fofi compatriote j Curé
de Neckerfpocl , dont TEglif^î parqiffiaU
fut muiéiç {tendant les troublçs des Pays-
Bas ; ce qui a fait réunir cett^ paroiffe \
wll^ de J, Picm U Sf Pwl de Malina
en 1603.
Ouvrages du P. Vtrvoort.
i« Ze //f/ de tEnmmi , tes œuvres de
fJEJpni malin 9^ fe^ çonfeils^fes appi^r^tions ^
fy $ous fis anijSces» Ouvrage où Von en^
fiignç ç0mm$n$ nou§ pourrons triompher du
M^ndç 9 du Diable ^ & de nous-mêmes. ( a)
Àwers, J^an à Uesvelt ^ 1551. ii®- \U
êUgmenU ^ corrigé en divers endroits , avee
des iclaircijjemens fur chaque mati^rç ^ ^juP* ^
tis au fins de F Auteur» Jbid. , Simon Cock,
1556. ii^* dern, figm L ij. après K /y.
2. Le Pain des Anges ^ ou iraitl du S.
(*) Dût Vjants Ntt» éUr Boùptr werck^n» raet, vifioe^
nên, tndt m$t 0l4€r finier vtrhaUnd^ firUken; UtnntU
ko€ wi diê Wcrelt^ den Vyamt tnde ons felvtn fttUen ft^r"
VM» kitMêH, êndt vêrmnntn . ■ Nufetr îofilyck wedtw
99m ¥irmur4fn $n44 .vtrhefêrt . mU fkke m^irU htfond$f
wcreUert op *r fim vûn den AuBotr des haccx D<m^
dem Etrweerdigken Mitfter Jan Verhugffun Ut Ueht gêm
ty n^ Symon Cock^ Au boiit : ht jatr ^ns Heir§m fiff
fçeeç êMdc m*
François Vjbrvoort, »|5
^0n jOUJi, 155*. li^* It. 4;orri^^ epcageimni
par VAutiu^ m^mt, 4nv€rs , Nkolas v^^
4tn Wouwvrt^ 1563» \%^^ C^û ici U }^
3, jE,ff Cojfeffi<m$ fk S. Augufiin^ fr^flif
fement traduites €n\Janguc jlamand^' d4^S f4
4^rmir^ pcifi^on. {ç) Ç^t fluvrago & les
fi^uf fuiyar» pfit été iipprimés à -rfww
avant ï55§,
4, /.«i S^rm^t^ 4c S, Bernard fur U$ Çarh
flqms^ traduits ênfiamwd- (^) •
5» La livre des Évangiles , ^viç 4^ €QUiW
^^cplimions tir^ des SS, DcSeun, pour
§ws les diwmchif dp fanni»* (0
4 l» ptm J^rdm 4$ t4m» (/) Impdf
fffé vers 155:^. 1%^- It. Corrige & mgfneft^
Ç»VÎKW, |i«' ft. Brux. 1601. U^/^-
7, Z(P Manuel dpf t;hr4tims , (p^i^er^m
comment nous 4^on$ vivre j 4^vfic qgianMf
dç hlles praijbns. (^)
(^) D^hhtt bû^k yanden Miyfiffhtn Secramente, fhtm
fiMm« De Pan« Atieelorum i » -y« »«« nfcrJUeheyt ur*
fitcrt van dtn Auao^r felvt*
/c) ^£n«« AuEufyns hoechen r^ni^r • BUcht^n ^ nu tetr
ftfcomen ovtrj^fitlt in onfer Jprakçr^.
{d) Sintc Bern^çrt opt oquk Cantlti Canticorfm dir
UMtn » fter nae den fketfldyektn fin rerçla^u
{ê) Ùat Eyangelie Soeekjtfu Chr^,mtt een cortt h^rfii"
fyçkevfreljftringhç der h^yligher doctpçrfin ^ifirn^oç^^n g^fi^^
ff «Ûc de /bridagen binntns Jaers,
jf/) Ortuhis anime; he$ Hçfktn der ZUkn; dffor framt
^ervûort» It. Nu verbetert» nucr inkou4«nde 4^n diç yerfi^
4rtt^^ dede»
{g) t)i4 hanthoee 4^ Kerftenen Mfinfihen, kçç 197 ^/Wft
T€n u krcn i aoiff fit( fihooru gUh^dên.
^1^6 François Vervogrt.
S. La Montagne de la Myrrhe , ou Exer^
cices & prières pour entendre dévotement la
Mejfe chaque jour de la femame y & pom
U$ fept heures de TOfficç. ( A )
9^ La Figne du Seigneur ^ ou InJlruBions
myjliques fur les fouffrances de VAdorabU
Jefus. (i) ' ^
lo. Le Cellier du Roi ; Traite fort con^
folant pour les âmes affligées , les fouffrances
étant une marque de prédeftination. (/:)
IK Le livre doré des Prières. (/) Impri-
mé deux fois avant 15^8., la 2^« fois
fort correSement.
I it Le Médecin des Arrus , Ouvrage très*
utile à toutes perfonnes féculières où Ecclé*
fîajiiqucs ,oà le Chrétien apprendra Us moyens
de fe préparer à une heureuje mort ^ & où
Von erfeigne là manière de fortifier & d'irir
firuire les malades dans leurs derniers mo^
mens. Xm) Anvers y Jean Ghelen ^ i^66m
II®- dern. fignature ///(/*
(h) Dcn berch van. myrnn , dat oeffeninge Jy op de da*
ghen dit wekefiinder MiJJknu oeffenen ofi te Uefin. Au-
jtrement Çefferùnghc op die feyen daghen der weken ^
tnde op die feven getiden,
\i) Den Wyngaert des Heerett, Icerende feer itvùghlyet^
rander Paffyen Jhefu ghçhenedyt,
(k) Cottincx Wynkelder , voor nUe hedroefde herten fier
trooflclyck, want drue enlyden ^n teeckenen der SaHekenJ"
(l) Dat Guide Ghehede boec ^ nu wederonme met aida
meerfiicheyt verhetert,
(m) Medeeyn der \ielen, roor aile menfihen gheeftelycktm
cft weerlycke fier profytelyek, leerènde hoe ken elckKerfien
menfihe Jal fihieken , om een filighe doot te fterven; en Aof
men die fiecken fil ftcrcken , leeren en vermanen in haef;
wterfte; door nuefter Jan Verbrageen int licht ghcbrockt'm
£r/prochiaen van Ncckerjpoel titt fiieçh^n^ }
François V ervoort; 2:37
13. Les Sermons, & U Réglemtht iU
iit adrejfés par S. Bernard à fa fœur. Ou^
frage qui renferme en abrège toutes les ver*
tus y & qui ejl très'neeejjaire à tous Us Chri*
titns qui veuunt plaire à Dieu, («) Anvers^
Jean van GheUn , ^Ï57» P^^^^ i/^-/ 2. Go-
thique , feuillets 129.
. 14, Ld Robe nuptiale , ou Traite de VA"
inour de Dieu ^ oit Von enfeigne la niceffiti
àbfolue de la charité^ & fes effets admirables;
compofé par le P. Franc. Vervoort , & publii
par U R. P. Henri Pippinckj Provincial
des Reû^ux de S. François dans la bajji"
Allemagne. (0) Anvers j Pierre van Keer^
herghtn j 1566. il®- feuillets 144. Les?
huit Traités qui fuivent , paroiflent être
du même Auteur. Dans im Avertiffement
qui fe trouve à la fin du n. z., édit. dé
^563., on promettoit de les publier; jç
ne fais (i on l'a fait.
15. ie PJèautur de David ^ Jiiivant lUx"
(n) I)e Sermoffeti ende manière van levens des Godlyeh^
flc ende keylichfU Bernaerts , alreelaerfte Do^oor ende honich»
floyende Iteraer » endi Aht van Clarendale , tôt lynder fufttr»
waer innc. gehouden wofdt die Somme ran aile dueckden,'
feer nootelyc totter Chriften Religie^ die God hegeeren ta
hehaghen»
(oj Het hfuyloft eteedt der Liefden Gods, vtrclarenda
hoe feer dat een yegelyck Chriften menfche van nooie is tôt*
tir Jalicheyt f ende wat groote wonderlycke vruchten die cha"
fitate in die fidt der menfchen is werchende. Ghemaect
hy broeder Frans Vervoort, ende int licht ghebracht by den
Éerwïerdighen' htere broeder Hendrick Pippinck, NUtUfter
frêvinciM. van N$dtrduytjlant*
piicdiiùn dis SS. DoSmts ; à^u Un Str/nôri
À ta fiâtt de chaque Pftaume. (p)
1 60 Edèplicàtion du Cahiique deSdUmon^ M
17. Ëxpludiiôà dti Lâttierttathtis de Ji^
Amity & de rÈuUfi^t. Ou Difctmrs in^
fimSifi pour i'octupir durant les jours fiàftii^
& dans la Converfation^ (r)
18. Traité du mépris du Monde , tiré des
quatre Docteurs de la fainte EgUfe; avec les
Lettres de S* Jérôme à Népotien, À «S'* Paakg
â S'' Ëu/iochie , &c. (i)
19. Les Lettres de S. Augu/tin au Comié
Aurélien; avec divers autres Traités du mêmi
Pire y entre autres fes Sermons de verbis Dû*
minii (/)
XO. La Clef de la foi Chrétienne > ùu tofi
met au jour toutes les erreurs qu'elle Qost-
damne. {y\
%\. La Théolo^e naturelle de Raimond dé
Sébonde^ traduite en flamand, (x)
Z2. La Vallée des Lys , où Traité de la
I (£} D avide PfàUnen nà die wtlegghi/^i der Heyliget
Z}oaoreit, met eert Sermomn ini eyfkh vém eMSen PfàÎMù
(9} ^P Cantien.
(r) Op het boec dér Trânen Jetemiê, tnde Ecelefié^
pfcreven ; dat leerlytke Serm^onen \yn op dh Heylige Ùa^
9«a» 00e om te fpreken,
(s) Van de Fer/madeniffe des Weretis , wt die vUt
Docloren der Heyliger Kercken > Sinte Jeronymtu Ep^hl
foi Hepotiaûumj Paulam, Eufloelnumi ùe,
(r) Die Epiftelen van S, Auguftyn totte/t Grève AurtUa*
mm ; in^, vèel meer atiderr ( aU de verbis Dominî } overgke^
fit, &c.
(v) Den Slotel des Kerfien CeUofs » waer inné am
doUngen verclaert vforden,
{») Ra^mundi de Sabundê ho€€ der natutrlik* WyékêiH
îfftANÇOtS VÈRVOOftf. 2J9
Càftttltiplatiùn imiriéurt^ qui dpptitidà CÏIom^
me la manière de sUntritenir avu Diiu. Oih
Hfrâgi qui nnfemtt des traits tnfiatnmis pùut
les omis Chfêtienrtes. (>^ Il y a dans Mà^
Unes une Abbaye nommée U Fat dis Lysj
FAuteuf ëtôit peut-être DireÔeur de cettô
lïiâifôiî , fituée alort près de k ville.
Tôui ces ouvrages Dâfoiffent aujôur-
dliui fort gtoffiers; G*eft que datis k laft-
gué Flamande , comme dans toutes le$
autres 9 il ed arrivé de grands changement
dépuis deuK fiècles.
W Les Avertiffemens qui fe trouvent à la fin
des fin.fU&Lt'^ SiffeeftiuSi 05^. Fdl. Anâréi
H46* IFaddlng^ 138. *Ces Auteurs ne difent
pref(|Uerien : M. Z^/^^^m fait encore pis ^. 316^
& j/^h il attribue les mêmes livres à TAuteur
& à rËditeur, outre qu^il eftropie étrangement
les titres du peu d'ouvrages qull leur donne.
{y) LêîUndad dêt Iruiigen CûntenfSaciifi , hùt eêh ïdéAf:*
nui God faVUeren fpreken i tndt heé ^n vUrigs gi/ekus^
Un der fiêUn,
jirnold de KerWiHa,
Il AHON DE Wièr^ né d'un famille des
W Oltts anciennes du pays de Liifft {a)
éoit nls de Guillaume de Kerkhem^ feigneur
iitttareny Wyer^ Cù£em^ &C. Lieutenant
féodal du Comté de Looz^ & de ia fe-
condë hmsa^ Anne de Glimes, fille é^An^
Éoine de Glimes, feigneur de Lymelette, &
(«} Elit j^orte d'arj^eat itmi de fleurs de lys de gueules.
^40 Arnold db Kerckhbm. . ^
cle Claudine d^atix-^ Brebis. .Arnold fiit,
d'abord deftiné à Tétat Eccléfiaftiqiie , &
9près quelques difficultés , il fut reçu
Chanoine de S. Lambert de Lïege le i8.
inars 1639. I^^P^is il reprit Ttabit fécu-
lier^ & époufa fa coufine germaine -^/^/ze-
Marie j Dame de Wyer^ fille de Robert de
Kerckem , baron de Wyer ^ & de Marie
van den Bofch de Mélin. Il étoit Commif-
vrage fuivailt :
Repartie dû jieur Amould de Kerkhcm y
contenante la réjblution de plufieurs belles &
remarquables quejlions en matière de NobUffe^
d^ armoiries y de bafiardife ^ de légitimation,
& autres fommairemtnt cottees par les feiiil^
lets fuivants. Coiure la Rejponfe confuta^
ioire du très^illujlre Chapitre de la Cathédrale
Êglife de Liège. Liège , ChrijUan Ouwerx ^
16^6. 4°- pp. II 8, gros caraâ.
ay Rec. Héraldiq. des Bourgucm. de lÀégti
440. 441.
Jacques Raetjmokny ou Reimolanuss
APPELLE par corruption Kymolanus J
ou Kermolanus, & né à Gand, entra
dans l'Ordre des Carmes, dont il prif
l'habit^
i"habi
JACQUIÇS RÈIMOLANUS. Ji^I
iit au Couvent de cette yille. Quel-
ques-uns difent qu'il fut. reçy Doôétir.
I&n Théologie à Paris. : niais le P. LouU
Jfacob , doute dç ce fait* Quçi qu'il en
ibit le P. Rdmolanus fe diftingua par
ion érudition & par fa pieté, & ^ rendit
trèsrs^réable à fpn Général le .?• Pitrrt
Tcralfc. Il mourut à Rome en 1508. Ce
"Religieux avoit un favoir fort étendu pour
le tems : il étoit Philofophe , Mathéma-
ticien , Théologien , ' & furtout PoëteJ
Robert Gaguin dit de lui dans une Lettre
au P, Arnold Bàjlius : ^
Tamproculejl noflrumy mi Bojii^ carmen ahitlàl
Quàm Utitam amicipat concita urva bovtml
UAbhé Trithimt lui addrerf^ la lettre
que je raporte au bas de cette page (tf )
On Rdix P. ^Reimôlanus
De S. Jôàchimo Odd. Il y en à deusi:
qui fe trouvent vers la fin de TOuvrage
Tôm. Fi: Q
• ( tf ) Joannes Trithemius Âbbas S. Jacobî Aérbîpolenfis »
lacobo Kimolano, Carmelitani Ordinis Theologo 6c Mathe*.
ipadcp, S. Ârs ,quam impreiforiam vocant, tempore infan^^
làat mes apud Moguntiam, metropolim Francorum , inventa»'
inftaîta.penè ^ veteram & fiovorum volumina quoddte pro«f
4ucit in lacem. Joannes, Amorbachius, ctvis Balileenfisy vir
doâus ^ integerrimus , dnno praeterito omnes Divi Xuguftî-^.
lii Ubros^ quotquot invenire pptQÎt, inr quindecim volumini-
fm Cads «mendat^ împreflit. Simili diligei\tià formis excuffit;
tjl faut f tut* être lire : excudît) omnia opéra fanélorumi
fiBefOnvfnf .âc Apibroiii/: impreffiiru; etiaifi de novo Divi,
^^U|B Greeorii ppufcula». quorum aliqua malè^ alimia ierà^.
Ji^^lçteâm,{ue^iù^ Jrt|freffrf^^^ XVt dit
ÎHMËs Adsgufiî» amK^ Cim&ux^ranr m. iti yiu
de Ludolpkc de Saxi, de Fita Chrifii^ îtfjk
primé en 1529. &c. tt. dans le SpecuUtm
Càrmclitarum^TALp.yio. Les autres ont
péri pendant les troubles âxk XVL fiédey
de même que tous les Ouvrages fwvans.
«. In Magijhum finumiarum Commemana.
p. De £. Maria puritau. Ceft un 9<}èf
tne, en un livre.
y. Fiia S. Soaàhim. Ëft^ce autre diofe
<jpie les Odes marquées ci^defTus?
% EpithaUmium ad Amaldum Bofiium
Carmditam*
€. IdyUion de bono eonjugàÛ.
X» Ifagoge ad Exhortationes*
}i. Exhortationes ad Chrifixanou
6. Epi^ola. En vers.
4. Epigrammata & Poemata qimdam^
ay Sandtr^ de Gandav. 6a. Sweertius Vf^u
, Val. André 427* Cofma de Voiliers BibSotb^
' Carm. L 697.
NJcaife Bacx , ou Nie. Baxius^
EToiT T? Anvers , oîi il naouit d'uive
famille honnête le i . novembre 1 58 1 •
Jean Bacx fbn père étott Echevin de
cette ville, fa mère fe nommoit Marié
Matekys. H y fit k% premières études^
y acheva fes humanités fous Caugencus
Rhius j & y apprit le Grec fous k F*
^Andri Schottus Jefuîte. Ayant atteint fa
t6^ année ^ il entra dans Tordre des Her-
NicAiSE fiAXîus; 44^
§^es de S. Auguftin , & fit fa prdfeiTioii
i BrUxdUs le 9. iuillet 1598. , JLorfqu'iî
eut fini fon cours de Philofophie & dé
Tfiéologie , fes fupèrieurs le deftihèrent
à régenter les bafles-claiTes dans les col-
lèges de fon Ordre nouvellement établisi
è Bruxelles & à Anvers; il^ s'acquitta avec
la plus grande afiiduïté de ces fondions
pendant environ vingt ans. Quoi qu'il
n'^t que de l'éloignement pour les em«
ploi$9 oh lui en confia quelques-uns^ en?
(re autres celui de Vicaire du couvent de
Bruxelles ;ïi eut la même charge à Anvers i
où il iut aufli Sous-Prieur pendant dix«
huit ans, Ceil dans cette ville qu'il
mourut après une longue maladie le xi;
0âobre 1640. 9 âgé de 59^ ans & demi ^
fl^oins quelque$ jours. Quelques-uns di*
fem que durant fa maladie il fiit empoi*
ibnné par un Juif Portugais , qui contefTà
iivoir commis Ce crime en haine de lai
lUligion Chrétienne , à laquelle il préf
voyoit que ce Père rendroit un jour dé
f^màs fervices : mais ce fait ne me pa-
rok pas fufEfamment attèâé. Le P, BaxiuS
4foit un Religieux attaché à ks devoirs ^
jH^prochabte dans fa conduite ^ humble ^^
ttOfè^ftc,^ d'une converfation charmante.
^ti ouvrages montrent qu'il étoit habile
4aiis la Littérature Grecque & Latines
£a voici la lifte :
X* Panegyricus Çyn^hap. Au^^im^tj^
é44 NicÂisÈ Baxius.
jintuerp; in R^ atqtu Ampt^ Profitas ^ rué
fion S. Th. DoBoris vtrï dociifftmi Joannii
Maldtri y Vi Aniutrpîtnfiùm Epifiopi , felid
inaugUratiùnc; Jàatints MaLDerVs PrafUL.
Antv. Hieron. VcrduJfiuSy i6i i. 4^- pp. 13.
2. Nicdf. BaxI j Aûgufiiniard PoemaiiU
Antv. Hitroh. Vcrdujfiùs ^ 16 14. ii®- pp«
211. Ceft un mélange de petites piè-
ces , divifées eh neur livres , gui por-
tent en tête les noms des heùt Mufes.
La plupart jôulent fur de^ fujets de piété.
On y trouve auffi quiantité d'Epigrammes
traduites de rAnthologie , quelques Epî-
thalames , une Tragédie intitulée Thcopki^
lus , ( c'eft S. Théophile , le pénitent ,
(Econome de TEglife d'Adanâ en Cilicie,)
&c. Le P. Baxius dit dans^ fa dédicace
qu'il avoit fait huit Ou neuf autres tragé-
dies. Toutes ces poëfies font d'un ftile
aifé 9 mais' peu élevé ; les conceeti, & les
jeux de mots qu'on y trouve , peuvent
paffer pour un tribut que l'Auteur payoit
au mauvais goût de fon tems.
3. CorneUi Vaterii Rhtioricà^ verjibûs &'
excmplis Ulujlrata. Anty. Ituron. Vtrduf-
Jîusy 1615. 11^- pp. 113. G'eft la l« édi-
tion. It. Ibid. Hieron. 6* /. B. Ftrdujfcn ^
1658. 11*^- pp. 200. It. Ibid. Henr. &
Corn. Vtrdu^tny 1691- %^^ pp. 2ÔO. if
i'eli eft fait d'autres éditions à Ativtrs , à^
LilU , &c. Cette Rhétorique a été long-
fcms d'ufage en divers collèges des Pay$-^
NicAiSE Baxius. fl45
fteis Catholiques : on s*en fert encore dans
quelques-uns. Daniel Heinjîus l'ayant vue»
accourut expreffément de Leydc à Anvers
pour en féliciter TAuteur.
4. Il a augmenté le Thefaurus Phrajium
Po'èticarum de Jean Buchler ^ dont je par-
lerai ailleurs. Antv. 1616. i6®* &c.
5. Thefaurus Elegantiarum , feu Latinm
Phrafes ex AUo Manutio , aliijque optimis
Phrafîologis eleSa , & Jam au3a per P. F,
Nicaf Baxium Aug. ; cum Indicibus Latina
fynonymo , Gallico , 6* Teutonico. Antv.
Hieron. Verduffius^ 16 17. ii^« Après deux
autres éditions il en parut une 4*- Ibidj.
Idem, 1623. ii^* avec une dédicace de
TAuteur datée ^Anvers le i. février de
cen^ année , & adreffée à Arnold , Edouard,
& Lancelot de Cordes , tous trois difciples
du P. Baxius , & fils de Jean-Charles de
Cordes j feigneur de Wichelen & de Caef
cam. It. Editio nova & corre3ior* Ibid.
Idem y 1641. 11^* pp. 416. fans les trois
tables. Ces fortes d'Ouvrages ont leur
utilité : mais il en faut ufer fort fobre-
0ient , comme on Ta très-bien remarqué
idans la Préface de la Méthode Latine de
Port'RoyifL U y a de bonnes chofes dans
jcelui dont je parle : mais j'y ai aufli re-^
inarqué des fautes. Page 35;. éd. de iC^Zf
l'Auteur donne Refpiçere pour fynonyme
^Afpicerty 6c au même endroit à cette
phrafe : Me truci vultu intuebatur^ il joif^l
9?
^4^ NiQAXSE BhXlVS.
fbelU-^i : Tr^nfverfa tu$nnbus hirqms me ^
ficié0\o\xxxt> qu|S lit dernière ti'efl guèreif
/upportabl)? len profe \ il eâ très douteux
qu'^i^ ait le même fens que U première,
fà^, igy. \\ 4onne au mot Jndufirius le fens
j^^Indu/lrieux^ ingénieux i au lieu quHl ne figr
nifie c[ue Lahritux, Page ^oS. il expliqua
To'fjis par Ars yerj^candi , qui eft une chofe
fort difièrente. Ce font là des minuties^
dira-t'on; j'en conviens : mais hm nugm
Jim ducuntj & il eft plus important qu'on
fie s'imagine d'être très>çirconfpeâ dançf
jes premières nptipnf qu'oii donne ^ 1^
jeunefle. .
6. J^legantia Rhetoricœ.k\.. EjufdemOrà^
tiones aUquoty ^ Logidia (petits diipourç)
pa^keeica. Anv. Hier. Verduffius 9 l6l8»
i^X^^ pp, 314. Voyez les JB/?. /• & ix.
7. Atnpiificandi Formula Oratùrice ^ ^
Figura aÛiqûoe Rhetorica ex M. T. Çiceronei
foncinnatà. Antv.Hieron. Verdujjius^ I^^9t
12^ It. A là fuite de EUganùarum eux.
R^la par Jean B^chler. Antv. ffcnfi
A^nffens^ I|540. i8®* pp. Î04. It. A part^
Jbid. Arn. à Brakel , 1653. l6®- pp. 104^
fans le^ Tables. It. fous ce titre : MedulU
^hquenti^y & Figure Pramiffa eÛDé^
nielis Çeorgii Morhc^ Prafatio\ qud de omni
in Elofuentid excerpchdi ratiçne agitur. KH^
jonii ^ Joach. Reumannus 9 1685. 11*^! TAo**
ifnas Crenius loue ce petit ouvrage dan^
^^s Çon/iiia 4c ratiùnc ^udU $ ?*• /• /^. if (h
8. Carmm de dcyi3o PalaUno anu frop
gam* Afuv. i6ao.
9, B.Thomas à FUld nova ^ EUimoJyrmr
rius , Ordinis Enmitarum S, Âugufiini, j^r*
içhiepifcopus Fdemiœy EccU/îaflcs Caroli V.^
in Synopjim contraSus à P, F. NUaf. Baxio
efufttm Ordims. lum Oraùorus aliquoi
Jacre. Antv.HUron. VirdufftUy i6l22. li®»
pp. 288. La Vie de S, Thomas de VilUsf
iume va jufqu'à la page 142.; elle eft ti-
rée de rÉfpagnoI du P. Michel-Thomas Sa*
Ion. (tf) On l'a aufll imprimée en âa-
imand. Ibid. 1622. 12^' Les Oraifons
/qui fuirent font au nopibre dç huit , {bus(
ces titres : i« in laudem S. Augufiinim ii«....
S» Monica. m. S. Catharina. iv. S. ApoU
loniœ. V. in taudcm Sactrdodi» • vi. Nata»
fis Dùpara^ vil. pro Socictau Corrigiatd,
Vin. encore in laudem S. ApollonuB. £a*
fuite viennent Logidia aliquot pathetica,
10. yita B. Johannis Sagahuntini y €m
Ordinc Eremitamm S. P. Augufiirà , h GaU
lica Latink reddita. An^^ Kuron. Verduf'
Jms y 1625. 12®*
11. Preces AuguSiniana, ex Médit ationi^
hus j Soliloquio ^ & Manuali S* P. Augufi
pm colUSœ^ Anty. H^nr. Aenffens ^ x628»
>4«- pp. 423.
IX, Orationes facm in laudtm SaWa$ons
Q4
(«) Auguftin» DoéUuF tn Théol. , & ProfeiTeur <!ani
^VUnîv. de F4l€n^€$ & p»trie^ o4 U mourut en i$:^i« 9^4
dSo Jean tfOvf.
TraJt^Xon^ de C Italien ic Silvefin Franffpaà^
Mais cela ne (e lit point 4ans le titre.
Le P. d'Oye defcendoit apparemment dt
la famille du Doâeur Jean à^Oye^ qu|
<&oit du village d'Owtfi/x^ proche Valent
fiennes. Celui*-ci fut 4^ de Philofophie à
liouvain en 1504.; Licencié en Théologie
Tan 15 16. 9 Chanoine du fécond rangea
$, Pierre, & Profeffeur en Théologie raa
1515. Doâeur le 14. juin 15304 Reâeuir
de rUniveriité en 1535. S Ait aufEi Di?-
reôeur de la Maifon de Standonck, oiitf
Itvoit demeuré pendant fa Philofophie»
puis Préfident du collège des Théologiens^
nommé aujourd'hui le Grand- Couège»
enfin Curé du Grand -Bé^inage de h
inême ville, & Chanoine de Harleb^cK^
On voit fa pierre fépulcrali^ derrière le
Maitre-Autel de l'Eglife de S. Pierre \
JLouvain, avec fon effigie en bronze, fi(
cette infcription au bas ; VemrabiUs vir
JPominus & Magifter Joannes Doyt a V^f
iencenis, hyus EccUju S. Pétri nove Jun^
datioms Canomcus , Artium & facre TheOf
iogic Profejjhr clariffimus , vir multe erudi"
iionis ac pietatis hlcfepultus efi anno Domitu
M. D. XLIX. xxiiu. Apiili^ ^ lUqmf
€ai I pau. (a)
as?" Ecbard^ IL 554. Val. 4ndr$^ Faji^
Acad. 42. 78. 106. %^l^ a88.
(«) V0I. Anâri n*a pu bien rappné cette Epit^ht Va/j^
Dominique Ouérard,
DOMINICAIN 9 profès dn viem cou-
vent SArras fa patrie^ moiirut dam
le nouveau ccnivent de la même ville I#
7. mars 1671. à Page de 6;. ans# Ge
Pèfe avoit été aggrègé à la maifon de S^
Honoré ê^e, Paris y où il demeura quelque;
arniées, après y avoir recommencé ion
poviciat en 1641. Il étoit Doûeur en
Théoloeie , &, il avoit été reconnu fur
ce piec^là au Chapitre général de Rome
en 1671. Les PP. Quétif&c E'chard difent
qu'il n'étoit pas Doâeur de Paris ^ j'ajoute
qu'il ne i'étoit pas de l^uvai/té U a pUf
I. Abrhgi dts IndulginaSy Priyilkges , &
f^gl^ de rArchiconfrairie du S. Roféùrt^
Tournai y Adr. Quiaque, 1639. lu Douai,
fum de Fampoux 9 1640. pp. X4. It. Se
Quentin, Charles le Queux , 1656e It. Fa*
feneiennes 3f Jefn Boucher, i66i. It. Ar^
ras , Gérard de Rai/mes, 1663. toûjoiU'S
fi-/£«* Opus exile , difent les PP. Echard
H Qf^^iff fid laudaûffimum^ On doit fans
doute louer les viies d'im Ecrivain qui
îe propofe de contribuer au culte de lat
Mère de Dieu : mais il ne me paroit pa$
fpf il ait ffillu beaucoup de recherches 9 ni
ija gran4 çffort de génie pour produira
e.$2 Dominique Guérard.
iine brochure tellç que celle dont il s'jy
git.
2. La Guide JpirieuelU pour conduire U^
fîmes à une bonne Confejfion. Tournai j^
Adr. Quinqucj 1639. î2.°* It. Douai y Jean
de Fampoux y 1640. ii®- It. Arras ^ G.
de Raifmes y 1653. il®.- It. Ibid. Idem\
J663. iio- pp. 140.
«. Sermons. Mss. en ii. vol. ^•4<'- chez
les Dominicains ô!Arras.
05* Scriptorcs Ord, Pradlc IL 638.
y^^« Storms^ ou 5^^^«. Sturmius,
NAQUIT à MaUaes le 29. août 15 59.
Il paroit qu'ayant achevé fes huma«T
nités , il étudia en Philofophie au collège du
Xys à Louvain. Après cela il fit un cours de
Médecine dans la même ville , prit le grade
de Licencié en cette Faculté, & fut admis
comme tel au Confeil de TUniverfité le
7. février 1591^ Il étoit dèsJors, ou il
(dévint très-peu de tems après Profeffeur
len Philofophie au Lys, Vers l'an 1593.
il joignit à cette charge celle de Régent
pu Principal* du même collège 5 dans Ia«r
quelle il fuccéda à fpn compatriote Jean
y an den Eyndcj ou Joanms à Fine, qui
fut fait Curé du grand Béguinage de Ma-t
Unes, & enfuite Chanoine & Pénitençie|r
Jean SturMius. isj
Aé la Métropole. Le 9. novembre de là
inême année Sturmius fe fit recevoir Doc-
teur en Médecine, & vers le même tems
on le choifit ponr remplir là chaire Royale
des Maîthèmatiques , qui vaquoit par le
départ HAdrianus Ràmarius appelle à Wirts*
bourg j & dont il exerça les fondions pen«
dant plus d'un demi-fiècle. H quitta la
régence du Lys vers i6o6«, s'étant marié
quelque tèms auparavant^ avec Françoift
van Thicnerij fille de Roland van Thiencn^
& de Catherine WilUmacrs; il eiit de ce ma-
riage une fille, nommée Cathkrlnty qui
ëpoufa Sasboid Buggen , &c en 1619. il
perdit fa femme , qui fut enterrée à S.
Quendn le ri. avril de cette année. Peu
après il embrafTa l'état Eccléfiaftique, Se
au mois de mars 1622. il fut pourvu d'un
taiîonicat de la Métropole de Camhrai,qa*ii
réfigna enfuite fous peniion au nommé
Jacques de la Rille. En 1634. il obtint une
Profeflîon Ordinaire en Médecine, à la-
i^udle eA attachée une Chanoinie du fé-
cond rang dans la Collégiale de S. Pierre y
& il conferva ce pofle julqu'a fa mort arrï^
vée le 9. mars 165a. dans là 91^* année
de foii âge. Son corps repofe auprès de
celui de fa femme. Cétoit im homme
vertueux , & d'un caraftère plein de cail-
deur &Cr de modeflie. Je lie fais s'il s'ap-
pliqua beaucoup à la Médecine : mais il
îfamufà iongtems à faire des vers Latins
ftii Jean Stuiimiu$.
fur tous les fujets qui fe préfentoient i
foa efprit, &C il s'en fit vue habitude £
forte qu'il répondoit fouvent eh vers à
ceux qui lui parloient; au refte borne à
la qualité de verfificateur j il n'atteignit
jamais celle de Poëte. On a de lui
1, De Rofd Hurichuntini y liter unus, iM
ijuo Je ejus naturdj proprietastbus , motibus^
fy caujis diffcrittir. Lovan. Girard. Biv'msi
.1607. 1 x«^- pp. 96. j'ai vu plus d'ime fois
ide ces fleurs , que d'autres appellent TUafin^
elles n'ont rien de commun avec la Rofi^
jBc je ne fais pourquoi on leur en a donné
le nom. Il ne paroit pas qu'on foit mieux
/onde à les^ faire originaires de /ewAo ; Iqs
meilleurs Voyageurs difent qu'on ne les:
:trouve nulle part dans ce pays-là, mais
^uiement dans l'Arabie déterte, & dans
les fables qui bordent la Mer rouge; celks
Ïi'on m'a montrées venoient de l'Egypte.
u refte Smrmius ne parle pas feulement
4e cette fleur en Naturalifte , mais encore
^n Doâeur myftique; il affure Aap. viil»
^qu'elle eft une ttïs-belle image de la S*f
TriniU.
2. Theormata Phyjices y five Philofophm
^N^amraUs, vtrfu.turoîco defcriptay & brevibtU
/choiiis illufirata. Lov. Gérard. RJvius^
3* Joannis Storml^ de Cometiy Cornu»
itcdprùcutn ., namram prodi^i, & ^eBum conr
trmp fmfii eupp&cm^. A la fmte d'£tycu
Jean Stùrmiùs. ti^i
P4êiiâmde CoT^tta anni i6i8.... Paradoxih
hffa. ÇoloTu 1619. i8®' p. 163-167. Ceft
ime EJègie cle Stormius en vers rétrogra*
des; la Luneétoit en décours quand il
fit ceku
4. PfaUavm B. Mariœ Vir^nis ^ & Mù^
dUadants pia % verjîbus ttochaids dimetris il^
lijgat^. hofvan. Franc. Simonis. 1633. 4^*
5. Ludus Fortuni^ ad rurtandam Socic"
Éattm ^ lad/lis verjîbus y omnibus in contraria
fenfù ^arofftadis^ exhibitus, & in trcs libros
difiributus. Lov. Franc. Simonis , 1633»
4^ pp. 196.
. 6« De accuratd Grcuti dinunfione^ &
Quadwurd. Lov» Franc. Simonis , 1633. 4^-
dem. figoature j. On cherchera encore
fongtems la QuaKirature du Cercle.
7. Sylvula Epiff^immatum f JErùgntatuM^
^diommquc verfiium de Numéris , ad animtun
famm infimtndum^ pamm rureandmn, io-
^veneisé A la fuite du précédent 9 pp. yi.
liCS gens de goût ne trouveront pas là
de quoi fe divertir , fi ce n'eft peut-être
aux dépens de l'Auteur.
8. Fafdcubis vtrfuumy tam numeraUum^
,fuÀm aâorum ho^. FroJic, Simôms^ 1^3 $i*
^o. pp. jg.
9 jid SanSij^m^ Trinkatis ghriam^ Fet^
*fits tkgiaci varii generis & artifim. Lor.
Jufius Coppenivs^j 1639. 4°- pp. 18. 0o'
trouve au bout Cktomci & UturaUs y^fat
i^6 Jean Sturmiû*.
ad Dti glonam ab anno t6^y. ptt totuni fSè^
culum ufque dd annum lyoo. Ce font 64*
diiliques , qui fignifient tous la làêine
chofe , favoir : Gloria Patri & FiUo &
Spiritui S. ex citharâ^ cùrdt, vcl ^elo r^in
net.
^ Val. Andréa biblioth. 1$. & 5^8. , ôf
Fa/L 47. 222. 237. 249. & 407. Divirs pa^
fiers S RxgHrcs du tems.
Servals Galle , où Gallaus,
AUteur oublié par M. de la Rue dans*
fa Zélande Lettrée y naquit à Ziric:^^ ,
vraifemblablement vers 1630. Ses étiiaei
finies, il fut admis au Miniftèré, & il
Pexerçoit dans FEglife Wallone dé fa ville
natale en 1659. Il étoit dans une foncr
tion femblable à Harlem en 1688. , & il
mourut à Campen dans la province d*0*
ver- Yffel vers la fiii de 1709. Nous avons'
de lui
I, Lucû Couilii Laciantu FirmianL Opéra
jûa extantj cum feleBxs Vdriomm comment
tariis; opéra & Jludio Ser^atii Gallaî. Lugd*
Bat. Francifc. Hackius & Pïtnis Leffen^
r66o. 8®- On trouve dans cette édition :
jo- Une dédicace à la Régence de Zirîe-
[ié en date du 8. novembre 1659. i®-
Une vie de Laâance* 3*^' Les Témoî- .
gnages^"
Servais GALL-«uà i$f
^nages des Anciens & de quelques mo^^
dernes fur cet Ecrivain. 4°- Des Vers k
la louange de l'Editeur. 5<>- Une lifté
des Mss. ôt de$ éditions de Laâance* 6^*
La table de^ Chapitres de fës Œuvre jL'
Ces préliminaires font 30. pages.. Enfuitô
yiennent les Œuvres de Laâancé p. 1*^
8.9*3 • avec des. notes en deux colonne^
^u bas des pages , dans le goût de celle!{
qui accoiÀpagnent les autres éditions f^a^
riorum. Ges notes ,, fouVent affez inutiles^
font des Extrmts de Xiflus BauUîus i det
Michel Thfymajùls ^ de Jean Ifaus ^ à^An^
toine Thyjius , & de Saumaijè j; tous Edi-
teurs de Laôance , 6c d^autres recueillie^
de divers ouvrages de Bochare ^ de Girard^
Jean Voffiiu i A' André Rivet j de Friie-^
fifi Gronovius , &c. Nôtre Auteur y i
joint lel iiennes , oîi il fait ce qu'il peut,
pour réfuter celles di I faits j &c pouf nié-
lamorpbofer Laâance en Huguenot. ^ là
page 894. commence Synthcfii DoÉrind
£^antii : fuivi pp. 924--938. du Poëmè
• de Phœnice^ de celui de PafcKâ (de Vé-^
nance-Fprtunat) & enfin de celui de PaJ^
fione Donânii tous trois <:«/» notis yario^
rum. . Après viennent Faria LeSiones , qiùd
èk éUverJîs LaSantii. côdicibus proferuntwfi
{>p* 47. non chiffrées : puis deux tables^ i
'une des Auteurs ancieils & moderne^ ci^'
tés dans éette éditioh i Paûtre des' iMiè*^
i^i qtfeUe' fetffeftrté. X^iù Éuitéaii i^Âëiê
TUrhi VU R
agS' Servais GALzmvSè
tonfuré , & Commis (a) de la Congrègap
tion de S. Maur y, a montré que Gallœup
prête à Laâance des fentimens fur TU-
îiire^ auxquels cet Orateur Chrétien n'a
^mais pemé; e'eft- àaxis fà Défenfc des^fai*
timens de LaBanctfur k faja de VUfisrt ^
€ontr0 la Ctnfurc d'un MinifirCé Paris ^
1671. IIP'
%. Strv. Gaticd Diffinatianes dtSibyUis^
uvrumquc OracuUs; eum figuris amis. Amfi^
Htnu & vidua Theodorf Boom , t6^%. 4^*
pp. 658. L'Auteur y renfenne dans 25.
differtations prefque tout ce qa'on^ peut
dire fin: les Sibylles î il croit qpe leur
nom fut tf^ord: celui d'une d'entre elles y
qu'on donna aux autres : il prouve leur
exiftence contre Socin : t3l icmtient- qu^cT-
ï^s ont été infpirées pat le Bémon : it
nie kûr Virginité : il montre qu'il n'y ar
rien de fixe fur leur nombre : cependant
il raporte & il difcute tout ce qui regarde
les dix Sibylles, qu'on admet ordinaire^
ment 9 & pafie à quelques^ autres^ dont
Kafron & LaQance n'ont rien dit, comme
tEpiroù , & rE^ptiennié Après eete
il diftillé fa médifance (nt la Pucelle'
d'Orléans , & ftir quelques Saintes , ^
<jui l'on a attribué le don de Pfophè^
tie; puis après avoir traité des Oracles di^
^a) Ces Commiâ font desAggrègés à^Ia Cofi^règ^tioii ^.
qui font deux ans d'épreuve, & ne portent poat i*habit
Dftooaft^ue.-
4^ , & àe ceux deis Payeiïs^ il ^appl^
que à montrer là fbppofîaod dé ceit^ dei
S&ylks, & finit par répondre au livre
du 9. Craffie contre Jea/i dé Match. If
ajoute à la fin du livre une Diflertaâoit
vit TÂntique de Hercule Magufinu^, (âC
y montre très-peu de Critique;) il y parlé
aufii dé là DeeiTe NéhaUnnU, &c prouvé
à cctrx qui Pen voudront croire , que cette
Déefle étoit celle de TEfcaut, & que
le$ Phéniciens , .qid introduifireiit fofi
culte en Zélande^rappelloient ainfi^par^é
que c'étoit elle qui conduifoit heureufe^
inent les vaifleaux fur cette rivière;
i* 2tfiux}jxx(i Xfnjcrtfiâf hoc ejl , Siiylu^
mi OroQuia tx veierihus co£cibu$ tmmdata^
ac reJBtutà , & commentarus Diverforum il*
ùfirata y opcrd & fiudio Serv. GauœL Ac^
ceduni uUm Oracula Ma^ica Zoroafhis^ Jo^
fis y ApoÛinis ^ &ci Aprampfycû Ontiro^
tnticum j &c* Grad & Lasini ; tum notii
Varionim^ Amji. Hehr. & vidua Theodô-^
H Boom ^ 1689. j^- pp. 918. Ce Conï-
inentaire reflemble fort a xxà Commen-^
faire fiir TEariture • on y voit de longues
notes 9 qui peuvent paffer pour des I)if^
fprtations fur PArche de Nbë, fur ïa cori-
fbiion deis langues ^ &c. C'eA-àniire^qué
PEdîteùr a gro(ÎI fon ouvrage dfe beaucoup
dé ctlEofes^ qa'bfi lïe s^'avifera pas^ #/
chercè'eir*.
Gallatis àvoxt ericorè travaîlïé peti avarie
ù^o Servais Gall/rvsj
fa mort à une édition de Minueius Félix:
& en avoit prefqùe achevé une nouvelle
de LaUanct : il laifTa le foin de celle-ci
à un de ks^ amis de Campm. Ni Fune
ni l'autre n'a paru^*
\[^ Prélim. des nû. x. ê? ^. Le Moréri.dc
17/^o.Len.G.p.iB.
Jean TJlparts Philibert Sikman^
. ^ & Ê^egnatit Clotairej
JE NE connois ces Êcrivainis que par'
un pafTage de SibaftUn éCAmafml^
Champeiitoi^ , qui a drefié une. Généalogie
de la Maîfon dé U Fiefvilit^ & qui paroif
être un Auteur exaâ. Après avoir décrit
tn Toxu-noi doiuié par Robert ^ Roi de*
France, à Montmartre l'an loi3« où Jean^
Sire de la FiefvUle^ eut tout l'avantage fur'
Simôn^ dit le bégué, de Habarcq, il ajouter
>>rai Couché cefte hifloire enmeûne ftil,
» crue je Fay receu des Mémoires defcrites'
>> de Jean Ûlpatt^ Phifibert Sileman, Reg»
' $> naut Clotairé, perfonages d'Arthois, tous^
» trois bien eiKteodus es Antiquitez des
» Maifons nobles de Pays-Bas ^ efquels
^ Mémoriauj^ eftoit noté cr^ondànt, &c.
Sf Tiré éPuii Ms. de D. Philippe ffMgnieif
iloine de Cambron dans le dernier pich^
5<Sî
Gilles du Monin,
NÉ A BEAVBJifNG^ bourg du duché
de Luxembourg, en i^6^.^k deftina
à l'état Ecclefiaftique, & prit le grade de
Licencié en Théologie. Vers Tan 159^.
il fut pourvu d'un Canonicat de la Ca-
thédrale de Namur. En 160}. il fe fit
dreffer un monument dans cette églife : (a)
«niais dès la même année, il quitta fou
Canonicat pour entrer dans la Compagnie
de Jéfus, èc il fut dans la fuite Reâeur
des Collèges de Namur & de Liige. Il
rempliflbit à LilU la charge de Préfet fpU
rituel^ lorfqu'il n^ounit en cette vi^le le
17. feptempre 1614. âgé de 59. anç, ou
environ. Ce Père avoit du jugement Si^
de la Littérature; il s'étoit beaucoup ap*
pliqué à THifloire Belgique. On a de luî^
1, Sacrmun Lcodifnfç, l6;S. l^n pla-
card. .
2. Sacrarium perantiqui Comitatus Namuf^
fcnjis; in quo' jintifiitcs ^SanBi ^ SanSaquç
ifiius provïncuBj Canonlcorum & Canonica^'
fim Collegia^ lui Gt fixû^ utriufqm Cœnobia^
R3
(a) Avec cette infeription : Rtv, Dnus MgUius Monin,
faer» TheologM Lictntiatus « hujus EçcUfiît CflthedraUê
Çanonicus , vivens ^ roUiU ^ fihi moniu^çmum fpjkjt
êimo M, J>ç» nu
f.6!» GILÏ.ES BU MONIN,
fliaûuc avUa in San3os ^ & vera prjfca^
in î)mm rdigionîs majorum nofirorum mor
fiumenta compendiose recenjintur^ Lcod. Joan^
puwerjçy 16 19. 12^? pp. 47. Dédié à
Jc09 Da^uvmp Evêqu^e de Namur. Ce pCr
^it ouvrage €& bien écrit, & fort cxzGt^
^ Texception de deux ou trois fautes de
critique, par ex. fur la Collégiale de N.
p. à Namur j^ dont TAuteur attribue la fott-
fdation à S» Maurm , difcipU de S. Pierre ^
fuîvant l'opinion vulgaire , qui n'a pas huât
iiècles d'antiquité.
3* Le P. du Mo/lin a aidé Arri^ld de
lliaij/i pQur fon AuSarium ad Natales SS.
JSel^. Il lui a fourni les Saints du Con?
ICr Vai, Andréa 57. De Raife^ Pr^rf. ai
AtiSar. Molam. A/eg. 8. SotuctJus , 14.
Màm* éiivoyé dç Namur.
Çmtr Pnettrs 3 ou Cmerus Pétri j^
NAquït de parons pauvres â Duyven-^
dyck^ village de fifle d^ Scbouwen
en Zélande, vers Pan 1530. Ayant fait
fcs baffeç-claffes à Bwuwcrshaven , petite
ville de la même iHe, il vint çhercheç
à Lou^iiain les moyens de continuer fe^
^udes. £iu de Schore^, gentîlhoiiime de
ççtte yiUe, dpnt j'ai parlé çi-devwt T\
Cutï»liu« Pétri, çiJ6^
iV. p. 123. , lui trouvant d'heureufes dif
|>ofitioiis pour les fciences ^ le mit au
nombre de fe$ domeftiques, & lui permit
ile fréquenter les écoles. U fît fa Philo^
Sophie au collège du Château , &c remporta
la douzième place à la promotion géné-
rale de l'an I5$Q. Après cela il étudia
jen Théologie , & fuivit les leçons de$
Doâeurs Ruard Tapper, & Joffc^ Ravefieia.
jSon cours fini , il wt appellera TAbDaye
du Parc, pour y enfeîgner la Théologie
aux jeunes religieux de la maifon. U étoit
.dans ce pofte l'an I559. 9 lorfqu'il flit fait
Pléban de S. Pierre de Louvain. Le 12.
novembre de l'année fuivante , il reçut
4es honneurs du Doâorat dans l'Univers
fité de la même ville, & il en fiit élu
îleâeur en 1^68. Philippe JI. le tira de
JLouvain l'année d'après , 6c lui donna le
liouvel Evêché de Leuvardç, dont il prit
pofieflion le i. février 1570. Il fut fa-
cré au mois de novembre de la mêmç
année par Louïs de Berlaimont , Archevêque
de Cambrai y affifté de François Sonmus ,
Evêque i! Anvers , & de Corneille Janfe^
jiius , Evêque de Gand. Le premier foin
de Cunerus , lorfqu'il fe vit fur ce fiège,
fut d'ériger dans la Cathédrale de S^ Vit^
un chajpitrè de feize Chanoines , dont les
dix premiers furent des Religieux de l'Abi*
baye de Marun-Garde ^ qu^il revêtit de
l'habit C^nonical ; \^% iix autre» furent
r64 CuNERUS Pétri.
ides Eccléfiaftîques féctiliers, & Cuncruf
iat lui-même de ce nombre. Il remplit
iavec tout le zèle d'un bon Pafteur fes de-
voirs Epifcopaux, tant que la ville de
Leuvardc demeura fidèle à fon Prince :
mais les Ânabaptiftes & les Calviniftes
s'y étant rendus les plus forts en 1578.,
il tomba entre leurs mains, fiit conduit
dans la fçrtereffe de Harlingue , puis ren-
voyé au monaftère de Bcrgum (a) aycc
8oo, francs de penfion. Enfuite (A) ban-
ni de la FrîTe , il fe retira à Munficr , oîi
il fit quelque tems les fonâions de Su£-
fragant. Enfin il alla fe fixer à Cologne^
oîi il inftruifit le peuple par fes prédica-
tions , & ne fit point de difficulté d'enr
feigner gratuitement la Théologie, en pu^
blic. Ceft dans cette ville qu'il mourut
le 15. février 1580. âgé de 48. ans. Son
corps repofe dans l'Èglife métropolitaine
devant l'Autel des SS. Rois fous une tombç
baffe , où l'on voit cette infcription :
Pictati facrum.
Occidua FriJicB Cumnis Epifcopus (^HoJfe$ j)
PrimuSy & cxtorris y dormit in hoc tunèulo.^
Cduko Gaukema , Frijms, Canonicus Aquifgranenfii , ponehai
Jnltlç 4nnl UnDcCm£
r: I. P.
( a ) De l'Ordre de S. Auguftin proche Lcuyaric ; ctttp
Abbaye avoit été aflîgnée pour dot à TEvétiue, avec celle
, de Marien-Garde de l'Ordre de Prémontré , & la Prévôtfi
de N. D. de Bolfweerd.
.(h) Van Hcitjfen dit que ce fut deux ans après » ce qut
je ne puis accorder avec U date de & ntoxt.
CuNERus Pétri. fi6s
jOn voit par les ouvrages de ce Prélat,
jqu'il fit Ùl principale étude de la contror
Verfe , en quoi il s'accommoda aux cir-
confiances de fon tems. Il s'<^pofa auâi
aux erreurs de Baîus ^ & les attaqua de
vive voix & par écrit.
Lifte de fes Ouvrages :
1. Courte dimonjlraàon du Purgatoire f
avec ta riponft à tout ce qu*on Qpppfe au^
jouriPhm à cette vérité. En flamand, (c)
Louvain, Rutger Velpïus^ I566. IX^V pp.
42. Goth.
2. Vent ac germance Domini noffri Je/k
Chijli EccUJùe (qu(e columna & firmamen-^
fum ejl yçritatis ) dcjîgrtatio ^ a$que ejufdem
per quatuordficim proprietates ojienjio. Lovan.
Kuron. Wellœus^ ^^^7* I^.®» pp. 199. It.
Colon. Petrus Haaçh^ 1*5 ^3- i^^* feuillets
33. It. dauç la Bibliotheca maxima Pontifi*
fia de JfeanrThom^ de Roçaberti^ Tome
VU. p. 79§-8i9.
3. Bouclier contre Us Anabaptifijts ; o^
fon éclairât la doBrine ancienne & Catholique
coritre certains articles , par Ufquels les Ana-
haptifieSy & en particulier lès Mènnomjles^
troublent aujourd'hui la fainte Eglije, Ou"
yrage qui peut, aujjî Jervir contre toutes
(c) Een feker hewys y an dcn Vaghevier, ende folutU
fim al dat mcn bedpns datchs daçr tc^m c* roortbrtngkeri'^
fi66 CuNEitus Petiii.
Us nouvelles hérijtes. En flamand, ^i/)
liOuvain^ Rutger Felpius, I568, I2^* feim-
iets 171. Goth, Dédié au Magiftrat & î
ia boiirgeoifie de Brouwershaven.
4* Statutd Synodi ^io^cefarm Leovardm i
/?*»*> Cunero Pétri anno M. D. LXX. di§
XXV. xxri. & XXriI. apHlis çeUbrata. Lor
van. Hier, WeUàus , 1 570. 8®^ It, dans )!Hifi^
torui Epifcopatâs Leovardienjis de Van Heuf*
fin y p. 43-47. Voici ce que j'y trouve
de plus remarquable : Can. z. Défenfe
îiux Curés, fous peine de fufpenfe encou-
rue par lefeul fait, dWminiftrer les Sa?
cremens^ ni de donner la fépulture Ecclér
^aftique à aucun hérétique, pu autre no^
toirement coupable db grands crimes , ^
moins qu'ils ne fe fpient cpnfeiTés. Can. eu
JDefenfe à un Prêtre qui i^ fera enyvré,
de célébrer la Mefle le lendemain, Dé-
fenfe aux Gères, qui ont eu des Concur
}>ines , de faire aucune cérémonie wx
baptêmes, ni aux mariages. Can. t^*
Ordre d'exécuter les tefiamens dans l'an
après la mort du Teftateur , autrement
1 exécution en fera dévolue à l'Evêque»
Çan, zi. Ordre de fe conformer, par
raport ^ux livres .prohibés , à YJnikx ^
(d) Den Schilt ughen dit JTtdtrdooptrt » w4<r ift rcfr
fUert wordt die oudc ende Çatholyckt ieeringht ughen fif
lere érùcûUn, daer die ÏTidcrdoopcrs ^ byfondtr du Mem^
'fon^tn, nu ter tyt die heyUghe Kereké m$de Jyn bcroer
'fende. Dienendc ooek te^n 4UIÇ .Keiurym 4*^ nu ft^rtt
IfF gf^re/enfif^f
ma vnM hé publié par Titiitorité du
^ape & de Sf M* Cadipliqise asreç un
Appendix^.
5. JJc Mi£k Sacrijicio^ tra3ams. Eodan
^ikorc^ dt Mtritorum Çhrifii & SanSorum
^mfenfuM Jttm Quœjiamcs PafiorMlu^ Et,
de Caiiimt Sacerdotum, AdmoB^tio, Lovant
Jfoau. Sagardus, 1771. la®* feuilldte 67.
.6. Dt Chrifiiani Priacipis officia , & qum
fiejmdMm co^cicnûam €x façris Uteris <ù dt^
huur otedUima» Colpn. Maumus £boUnui^
f 5&o« la.^* k. Mofuihis, Rudgtm f^xipius^
«581. 13^- pp. I31J*
7» Tra3aw aUqmt infigfiiGtas dt^M^ffin
fnis Thtoloàm Chrijliana Controyerfiis. Opus
fMvum , Joâum, .6* tlaboratum; in qu9^
gm de Pjùccato onginali, Gmiiâ% Jihcro mpt
iitriû^ Chantât^ ^ Jufiijicmonc , nlii/fm Im
wnport dijputamur, mm ad ^onfinm^utdosî
pios in doàrind Catkolicd, tum ad privatas
pericuhfafqtte quorunddm opinioncs conytUen-^
4^ 9 tlcgantcr Çr fuitilitçr ixcutiuntur. Co-
lon» Agrip* Parus Haach Novcfianus, 1 583^
i^ ^p* 415» Ootsre les iujâs énoncés
dbos le rître^ l'Auteur traite de la Prér
iilieâination» des Indulgeoces, & 4e Vxa^
totUâé du Pape* Par les .opinions p^rticu^
J^HS §f dangawfis dç q^itlqup^ms ^ il «n?
i£jid celles de Bdus.
$. De Curd Corpons hunam, pro CHaicis
ioBi^qiie piis bomimtusj i Sacra Scnfiuni #
f0Qius. QUtlfif i^Bj^
ft66 CuNERUs Petrl
9. Curfiis B. Maria Virginis in ufian Rtr
Ugioforum Ordinis S. BenediSi auSus &
tmcndatus. Ingoljladii^ ^5^7*
»• Le ?• Gtrbcron ( Bajanor. pag. 202*
0^2 i. 236^.) dit qu'il a eu entre les mains
un gros Ouvrage de Cuncrus Pari, écrit
ou de fa main, ou.de celle de quelque
autre de fon tems, & achevé à Leuvardc
«n 1571^ Cet Evêque s*étoit propofé d'y
montrer que les 76. propofitions, conr
.damnées en 1567. par la bulle de 5. Pi^
F. contre 5j«/5, étoient toutes ou héré-
tiques, ou erronées, ou fcandaleufes^ ou
toffenfantes les oreilles pieufes.
85* Gazet, Hiji. £ccl du P. B. 494. 495.
Fal. André, Biblioth. 167. S? Faft. Acad. 4I
116. 117. Caflillion ^ facra Belgii Cbronol^
489.490. Van Hcujfcn, Hift. Epijçopatûs Léo-
vard. 40 -43.
Gîlks Burs^
NAQUIT A Fleffingut en Zélande vers
Tan 1570. S'étant deftiné aux fonc-
tions du MiniAère , il fut appelle pour
les exercer à Middclbourg le iS. janvier
1^89. , & on le compte pour le fixième
Miniftre de cette ville. Il y fut auffi
Reâeur du collège d'humanités, & il fe
maria fivec Gcrtrudc Moels^ qui lui donna
deux fils dont les a^çles ûiivent^ GilU^
Gilles B UR s. 267
ButÈ mounit en 1634. On a fon por-
trait gravé avec cette infcription : -^gï-^
^us Burfius 9 EdcUJiafies Midddbwgenfa y
ac iUufiris' SchoUe RcHor , atat. LXX. A^
cjo. hc. xxxir. (tf) & cette dévife :
Prudenur & fynceri. Il a publié , avec
une Préfece de fe façon
VEpuhalamc chanté à la gloire de /• C
dans U Pfiaumc XLV. par Htrman Fau^
kicl. En flamand. (^) 1618. 4^^
jy La Rue , 309. 310. €? aj.
{a)i\4URuc lit ch. hc. xxxru Si cela eft linfît
U a tort de meàre la mort en 1634.
( h) Herm. Faukèds BruylùfisUét > tir ùrcn Jefu Chrt/6
ghefonghen , in den XLV%. Pfalm , en{.
Jacques Burs ,
FÏLS Jiht du précédent, à natif de Mîd^
dclbourgj fut fait Prédicant de la ville
ék Tokn en ilLélande , au plus tard en-
i6^J. , & y fut député au dernier Sy-
node provincial tenu en 1638. Il vivoit
encore eii 1649. ^^ ^ ^^ ^^^ *
X « CompUdntc douloureuft fur Us misïru
dt la patrie y & fur la violation du Sabbat;
ou il cjl traité en détail des diffhrens qui fi
font éUvés fur Pobfervation du Sabbat y ou
du jour de repos des Chrétiens. £n flamand, (â)
•; : {.ay Threnos , ofte Wttcl^he »- atnwy finit de oorfdken
à$s jammrlyéktn fiûna van ht Lant , end* de omheyling0'
comme tons les fuivaiiSé Toia$f i6lf;^
*^*' ..• .
!• fatù de ta Éoi^ ôà paf^ diftrfcf pfù^
pofiùons paratÛUs* en montre hidmmtnt U
diffireme qutil y a entre ta dôBrint de t%^
émmc fdànUj ou tancknm doSrine Cathù*'
lîquc enfeignic par les SS. Jpotres & ptat
fEglife dathoâqtit y & la nounlle dcf&ine
kimairté imrûduite dans tE^ifi de /; d
par les faux DoSeurSi (*) TùkÂ^ 161:9-
3. tnjlm^n courte ^ utile Jur tinvoea*'
iSorr dès Saints , des Reliques % des Imag^ ^
4fde ta Cmix^ (^) Dordreehi^ J.Rffytr$^
1640. ii^»
4. Dtfiinft de tÀffhnHée témic em ZMofttk
Fan iSi^. contre les accufations maUJbndui
de Pierre Lambèrghen , préfenéement Mede^^
tbu (d) Middelb. Jac. Fiererts, 1648. «<>•
éksSnhhitdmchi ; dder m tyfiniertîci ferianielt worité
es verfoftiiitn van het ondtrhouden des Sabbaths tfie-Ràfi^
éaedu der Chriflcncn, Ghedruckt binrttn ThôUn mtt confiné
yJBi de burghettteefitrs der felper fladt*
th). Tafrl des Geloofs,in de weicke io^r fikêre ugeneMH
fieuinghe blyckelyck gerfiaeckt won het onderfcheyt , iatet ii
tujfchen de Itère der Heyliger Schrifturt , dwelcht is de o«-
ét: CatkolyeJ» lèere door de HtyligHe Apoftdeti geleert sfi
4e Catholycke Kerck ; endc tuffchen- de nieuit^ menfchtlytikâ^
ttere ioor de*yalfche Leeraars in dï KerilU /. €•. ingefOèrt
«R dêU mmfihm geleert^
(e) Kori aide dienftich Èereeht ûttr de Mnro^ng^ ékt
tteylighen , Reliauien , Beetden , ende van het Kruys,
{d^ VinHeie Co(tûsZ«landtcî , ofte Mefcherminfke roed
tende . den Cœtum gthcuden in Zeelandt in den jare x6l|*
Mgfftm d^' cn^kegronde' erghfiUcke- Uefikiddirtfjkm- van fittit
ÂiàêUri^^ ÉstJdâdt^nmt^^-
te parlerai ailleurs ie Lansicrghcn, qui
iHi demeura pas muet dans ce démêlé.
^é Rifttiation dtS calomnies avancits con^
tn rOuvrage précédent, (e) Middelb.Jac^
Fiercns^ 1^48* I25>-
6. Balai pour enU^tr Us fakUs crachitf
par Mn Pierre Lansbêrghen ^ & mettre une
troi^hne fois au grand jour Ja longue file di
menjbnges^&c. (/) Toten, 1649. ^^^' ^^^
MM. ne ie piquoient pas de politefFe.
S^ La ItuâyO^^^aj^
f e ) Expurgatîo calumniarum 9 àfie l/ytfuyveringhe é»
la^inéun tn. fi>iu§n itytgeghâvên tegens den Viadex Ccm»
^ Zeundici, eni*
(f) Goejchen StiUepdeffhef , eftt Beefim cm Mr Pieter
LMnsitrghens biiter'kUdden ëf te rntgén , en Jyae wtfieken-'
Ae Uugenfirepen voor de derdemael cprechtelyck en naeckte»
fyck te rerthgoaen > en^*
Mèkhiof Burss
FRÈRE DU précédent, & né comme
lui à Mddeibourg y fiit Mîniftre dtt
village de Wejl^ouburg avant le milieu du
dernier fîècle. H a publié un
Abrig^ de la Religionr Chrétienne, pour
ceux qui Je préparent à participer pour là
première foiar a la fainte Cène, tiré en grande
parÉié lÉi Catéchi/me Belgique. Par démnn'
des & par réponfes , &c. En flamand. (/«)
( a) KoH hegrîp êer Chrtfidyéker ReUpe» geflelt în yfé-^
gen en antworden, tôt cndtrwyfingt d*r genner ^ ^6 hmr''
17^ Melchior Bufts.
Middclb. B. de Lattr^ il®» La i* ëdîtioii
parut en 1646. Elle a été fuîvie de plu«
ueurs autres. Buts fit cet ouvrage à Ù
réquifition de la CLajfc de Walcheren. Le
Miniftre François FaUntyn Ta: traduit ta
langue Malaye,
(tT* La Ruc^ ^4. S* 34Ï.
c>r/? willcn hegtven tôt he$ gehruytk tan éts Ùcertn Éi
Avontmàtl t'fnûtrdtrendûcl getrocken uyt icn Nedtrlandfcktn
Chriftclycken Cattchifmo, Nu mcermatU netr/iig orerficn i
nurckèlyck vtrnutrdert , endc verbetert; ailes natr de nitu»
W€ overfettinghe des Byhels, Niet alUen dienjHgh dpi kin*
dcren» maer oock den meerderjarigtn tôt pootit licht foti
de gronden der Chrifielycke Religie»
ItichaH Luhhaus^-
REcTEUR du collège de Bcrgop[om^
étoit natif de Wibdsbuyrcn ^y^iàfj^ de
rOoft-Frife dans le Broeckmarlant à 3.
lieues A^Embdèn^ & vîvoit au commence^
ment du XVII. fiècle. U fe rendit fort
Habile dans les langues Latine, Grecque,
& Hébraïque. Nous avons de lui
" I. Des Poëiies Latines, imprimées en
feuilles volantes.
!• Dcfcripûon & reprifintation dts douH
Sibylles y traduite du Latin en Flamand, (tfj
Amfi. Chfijlophe van Sichem, 160%. fol. fig.
3. Defcrip^
{a) Befchryvinghe tnde deerelycke afheeldinght der twaetf
Sihyâen..,. uut den Latyne in buytfcktr fprMcke ^tranp
Iciurt doQf BdCh Jéubbaui,
RicriARD LuôbAus. d72Î
V 3. iJcfcripiion hijiorique, & nprijintatiod
kôs principaux Hlrefiarqms, En flamand, {f)
Jiimjl. Chriji. van Sichem, i6o8, foL figi
Cet ouvrage, & le précédent ne forment^
^nfemble qu'un volume f6rt mince; le^
defcriptions ne tiennent éhacunë qti'envi-
fon 25. Ughes, & n'ont été faites que
pour les Eftaçfipe^, qui font de X^rifiophé
van Siphcfh^
4. EmbUmata de iiftl Opûrhj & eâturrl
àbufu, vàrio carminuni génère rhythmis «c-
fUcata à. Thiodoro Corhhertiôé ArHhemi ^
1609. 4^'
Luhbaus a encore faifle un Traité dà
$yJlemaU mundi ^ ex fententiâ Moyjîs ^ Rab'
hinonim, Çoperniciy Galilcei^ TyChonis^ &ei
le ne fais s'il à vu le jour.
{ET* Val. An4ré^ 794*
,, (h ) HifiàriCclu befchryvinghê tndt afbeeldlnghc der voor*
katnfit Hooft^Kcturtn.
Nicolas Turlot;
NÉ A ÈÉAVkSNtj petite villW de
Hâinaiit, vers la fin du XVI. fiècle/
émbfaffa l'état Éccléfiaftique , étudia ei?
Théologie / & fe fiS: Recevoir Licencié eit'
éette faculté y probablement à LèuifàinL
k^Titai été pôaïVû. d'ùh Cânoi?iieat gradua
et la Cathédrale àè liamùfi it dé^âf M^
tmirii s
f74 t^lç^^,^$ TuijLtoT.
|I lefi ftît ftommé Prwôt ^pfès U mort
de P/Vire ^ifpitnms, arriv-ee JiB ^i* d^^
f imbre i64Q?i> ^ it fot feij Vjc^ire général
# rjEyêgy^ Sng^iAm /?«r^w, an p}u$
t?rd len i$39. te 7, juin 4i^ ç^m 9mk
iJ gflifl^ au Synode tem p?r ps Pr4lat,&
îiy ht ch®i§ i*piî des %§(i Synodaux
du diocèfe, Turlot eft mort U 17. jaJH
vi#f lôçi, après aveir publié
A Tlftr^r ( dans qwalqweç édit. -i^ vr^gf
en Jonc qiUil n'cji befoin d'aucune qutrç r$t
cherche pfi^r reTffeigffer ou Çapprendrç^ re*
cfiefffy Qr rni^ çn lumière par Me. Turlot. . . ,
LilsCj 163 1. 4<^' ît....«f*' ^'^^* Ibid.Jeat\
Tourna/, 1640. 4®* pg^ 917. h. J^eyu &
mis en meilleur François qu'auparavant par
lejîeur dt Balefdan, ffV^' ^ 4i^(tf 4^iHon»
Rouen f & fi vend à Pans çhe^ Pi^rr^. 4^
V Aulne, 1681. 4*>- pp. 34^, ^ 4^' ït^
Bjsvû & mis, en meilkur ordre par le S. de
Bakfdahy XV'* édition. Lyon, Ant. Beau^
jollin, 1684. 4®' 0p. 73^* ?t, Théfaurus
doSrina Chrtjliance , five Caeeckijmus Catho^
Mcçrum, in gr^ijtupri Bç^rv^ ^ quSP/^n^T
h^mm^ 9Pv4 NM- T^f^, fi§^omçmm»
S. T. l..... m^^ f^4k>^ï coUe^, £(
fext^ i^: lufen^ e^im •: ^¥ff^ W^m primn
e^ Çfjiifç^idipmf^ f^ ^4mw» p^ ^w^
Nicolas Turlot. 375^
iatus. Montib. Pfdlipp. WaudrauSj. 16 5 3,
4^ pp. 751. It. Èrux. Franc, Foppens ^
16 56. 4^- fa^iffe édition, o^ \V i?*y a qu'un
rafraîchiflement de titre. On en marque
^mi^en i Ikkt^ I4m^ 1^68, 4<^ It. Jity,
Ifm^ ftc Çqm^ y«dugyii, 17^0, 4ÇV, fcç.
Ççfl;* Yffftpn, ^ îes édiïions. r^iièrées de
rpiigillîi, pwj-foigpt perfiwdlw quç ce
Ç^tèçhffeç jfeîoit f ULQ^lent dan$ fon genre.
9dur 4t)^, tfi» CQ dffvr^it élF? UA Recueil
e*»è Â( mftAodifi^e ck^ pUî? importantes
véïitf ç 4« la Fqi 4t d^- la MQi?aIe Chr^,.
tispng, puij^e$ ^$. Picii'iturej dans le&
Çpp^f^Uof 9 §£ 4%»% Iqs, 9mre$ monuipena
qi^î IWMS ^nâ§t§At b Tradition,, & ex^
P(^ée$ d'uR ôite pri?p«r^io«»é à k ca-^
PMi|é ^e« p}y$ finiple« 9 mzijk ej^emt cte
haflfeffe. C« IP'ôft p»* là Fidéç ijue Tur^
l^fi s'étcât fenné<5 d'i» Qtfèçbi/w* ; il ne
iWli» Uwf^ bftÇn ipi}Y^ja$ qii^ d^s opinions
d%glf , fe d#s fé(pjutian$ de Cafoifies,
(mm 4'Wôaif es ^ prife^; k plupart dans
If ^^^ 4^ ^JK^^V^y ^^ ^AS quel-
4^ iftmé^hV^^ ikm^MU- le ae dis rien
«; I9 »Qi5èf§t4 d* fort ftiJi?; c'eA plû-
têt 1» ^Qt 4« f:>9 iièçle, que le iien.
p* PrjiUipio- d^ fou Catèchifme. Dscu^a
Sy/iodi 4i(tçcf. N.qmf*rc* 16551. edih ejufcf. qaid
/^Vill- & i/^S' ^^/'' Ctinfl. IIL 449.
s 2
iJ/6'
François BuiJJeret
NAQtJiT d'une faHlilte honnête kMonf
en Hainaut dans le nx^is de feptem-
bre de Tan 1549. Son père fe nommoit
George Buifferet , & fa mère Catherine Ici
Barre. Il fît fort cours d'hiimanités au
collège ^Houdain dans fa ville natale, &'
vint enfuite étudier en Philofophife au cok
lège dii Lys à Louviùn, oh il eut le fé-
cond rang à là promotion générale de
1^)6^. Il rentra dans ce coll«e en 1571.
pour y profeffer la Philofophie, s*aj>pli-*
qua cependant à la Jurifprudenoe , & prit
un 1574. le grade. de Licencié en rim'
& l'autre Droit. La même année eft ver-
tu- des privilèges de TUniverfité il fiit
poui*vtl d'un Gaftoiiicat de la Métropole"
d,e Cambrai. Alorsr ayant obtenu la per-
miffîon de s'abfeiiter de Louvain pendant
deux ans , il alla recevoir en 1575. le
Soûdiaconat & le Diaconat des maiiis de
Louis de Berlàimone (on Archevêque, &
fe rendit enfuite k Rome pour profiter du
Jubilé de l'année fainte ; en chemin il
s'arrêta â Bologne ^ oîi il reçiit l'Ordre de
Pyêtrife , & le grade ' de Doâéur es Droits.^
Ce fuf appafèmtnent à fon' fetoùr qu'il
féjourna quelque tems à Parts y où l'on''
dît q;i'ii fit des leçons de Droit Canoir
François S^isserbï. £77
devenu dans lés Pays-Bas, il abanr^
4onna fa ProfeiSion de Philofoohie , &
:itrouva la ville de CamBrai eptre les mains
^u Baron (Tlnchy^ ce qu^ l'obligea de fe
jcetirer k.Monszvtc fon Archevêque, &
jtout fon Chapitre ; ce Prélat lui donna
peu après le rang d'QiEcial, .ôf en I583.
celui d'Archidiacre. Le 29. avril i\%^.
Buijfejrct flit élu Doyen de Cambrai , &
'Vicaire général dii dioçèfe par les voix
junanimes' de fes confrères , & il répondit
fi bien à leur attente ,* que rArcheyecKé
^tant venu a vaquer, ijs l'élurent en
ijçS, à cette haute (Jigriîté : mais laGpur
ayant priç d*auj:res deffeins par raport à
la création ç^s Archevêques de Cambrât y
Puifferct renonça à fon éleâiori , & fé mît
par ce moyen dans les grâces des Archi-^
ducs Albert &C IfabelU y qtii Je nommà^
rent deux ans après à l'Evêché deNartiur.
11 fiit facré ' dans lïglife: de : 5'^ raudm dfe
Mons le 10.- février 1601. j>zr Çnillaiéme
fie Skrgts , Archevêque de Cambrai , afCiâé
(de Michel d'Efne , EvÊque 4e Tournai ^ &
^e Jean du Ploichj Evêque d'-^^r/r^», JLe
nouveau Prélat ayant gouverné foi) dio*»
cèfe de la manière la plus louable , pafia
en 16 14. à l'Archevêché de Cambrai^ Si;.
fit fo(i entréjçt en cette yîll? 1? ?•!• Vf\^^
1615. mais le i. mai de la mêm^ ^^
née , un mal d^eftoniach , accompagné d^
palpitations de cœur ^ l'enleva dan^ i'Alhr
1p7^ .FRAIfÇT)TS BuiS>ft&Bf«
làye de «S*, /«â/rde Fahhcienms , penêék
^'il £à>3it fa première ViTitè Archiiû^
copale. ( 12 ) Sc<i coi^s fuit ràporcé à
îEiokbrvii & inhumé dads le cboelâr de
Ik m^opote i cot^ du grand èutçl ^ avec
Tûi&ription qui iHit :
P. H* 11!^^ k^i frahçfd Èu0cm ,pi
nutràpolààh^ hiijus Ec^èjîà /Huniîs fiâimU
fratipuis ab ahho W. b. t^kiv. Cànp^cuSy
Ûj^cialis 9 Archiiiàcànûs màjôr > tfècâhùs
& JSedis P'icarihs ginéraîis^ ihdç ahnîs qïïin-^
4cdm Èpifcbpus Nkmurun/îs , tanâ^fh Af^
çniepifcopus & Duk Càmi^ràccfijî^ jS<c. agump*
fus 3 primo Ppnil^ttitus ahho ohuf , t^ààs
IJcP'ï. , jahitis tiùmahi iit. bc. jiv, rhi^
'Jii ficiihd^. Âhimàj Le^or ie/iê âppfecârt,
- la déVifa de Si^em énoniA Non ficun^
-^kmfacum. \Gc Préktfe rôniiit 4*ès-«tite
•à foh dtecèie de iAfe/wKr c il y xvA d«tiiç
Synodes { il y 'émblit tthe £lx>te Domini^
<»ilc : y y érigea on ^iniéèire^ qu'il ddfti
idhb fes pro|>réà l^ns : il y toilCribua b^ai!^
l^up à fonder le Ct^lège dès Muitesi
i;iifutoi!ivèrtèe iidâobre t6ito.,&rA]|r
iniî^ éis Bënèdtâînes réforiàéês ^ qui y
vinrent é'j/ir^as en 1614^ : il y blltit U
V^\^%% EpiîtofKal : etilm il exigea à fes
(tf) Il àiQunit eiilfè lès kVàs<Ièfôn teë ùeàrgc Èûilfcrtï^
fèl V/f^ «JK t^vtt ^oln^ te ^n4dlre ft »hns^ rkfêSk
^ifSUk^ me 4e et dernier, fic^ f%in«ie^ de Çâ/ww de
Jioujfu t'ft^oh les prepaWiî& pour là recépâon lie l'Ar^è^
fltjute (iÀis ti^te TÂlet,
dépens le Sé^iriairë de NlvUks. (^) Si
une tttoft pi'écîpitëe lie l'eût fàvi à foii
didl:èfe de Caihbr(& > il y a tout liéli
de .croire qu'il i^V aufcât pas fait fhoini
de biéh. Il aVôit été ramé du Concile
PfdViticiâl temi à Mohs éh 1586., &: ii
stvoit crféfenfé dUl^rêrts iMéittoireé dtit
Péfés de cette aiTêiâblée , c[ùi le .détHftô'*
rent à Roifit , vers le Prtete dé Pâf rtiê ,
& vef$ le Général Cofhté de Fmntts; ce
fttt eiicofé lui difi deMandà att Roi PAr^
"/çp/e //. la çorinrrtteltî<*h -dé ce Concile.
Par recôlirioiâàncê potif le Collège du
Zj^i à Leuvàih , îl y fit éléVér uh corjili
4b bâtiment, èc y fonda tréfeé bourléà
pour des Etudians de Phiidfôphié : il ë
0nc<3ff e laiflé en diflfèrenS endroks dèi fon*
dations cônfidèràblés p^our ceux de fa pa^
rente. Buiffirét avoît là fnémoire fort
hétlfetifé ^ & pafibit de f6n feftis pour
boii Prédicatéuh On a dé hii les Où*.
vrages fuivàits :
I. Difcours adfnirabU 6^ i^tritabk des chofi$
advenues en ta yiUe de Mons en tiainaut m
P endroit dune Èdigieuft ( profeffe du cou-
vent des $œurs noires') pojfejfee & depuis
délivrée. Mife en lumière par ordonnance de
Mâ/f/iigneur illufiris"^^ ^ ^évirend^ Arch^
' f i^) Ce SéhiiMfré èd t«Hv«Mé ^éit la (fîSHpltilé & Ur
ptnomé fUt êéiÈjt féètièS fêè^aSéis t ie% ff. JfLih^ V tir
f^npenx les baffes-cWes»
refque 4^ Çambray^ §fç. Douay,^ Jean Mor
gan, 1586. }i^' pp. 137. It. Traduite c^
jFlamand. (f ) Louvain, Jean v^ dçn Boor
gaerde, ^5^7* n®* pp. ,293.
! 2. Oraijon funèbre fur le frejpas $• inhuy
matiçn de tris-iUufire & eoçcelUfU Jiigneuir
Mejffire JSmanuel de Lalaing , Marquis d^
^enty , Barori de Montigny.*^. Çhevalht
de C Ordre du Toijbn d'Or , Admirai & Ca-
piiaine général de la Mer^ Gouvernefir , Ca^
fUainf général , & Grand-Bailly de Hay^
nault..... prononcée en téglife çolligiale de
N. D. de Condet le xxix. jour de décembre
M. D. LXXXX. par Maifr^ François Suif
feret , Doyen & Chanoine de CEgUfe Métrés
politaine y Ficaire général de Monfeigneur le
Rmc ^ Ifluffrijpm^ Archevefque & Duc dk
Çambray. Mojfs ^ Charles Michels ^59^?
î2°' pp. 67. gros caraôère,
3. Décréta Synpdi Diœcefanc^ N(^murcen^,
ûs c^nnç Domini M* DC. IIII. in Ecctefî^.
\Cathêdrali célébrât ce .... prajidente R^^ . . . . >
D. Francifco BuiJ/eret , ^pifcopo Namurcenji:
Lovardi^ 1665. It. Dans un Recueil inti-
^lé : Decreta^Synodi Diœç* Narriurç. habita...:
^iey.junuan.iS^^. Namurci ^ Joan* varf
{c) Een vqnderîyek tndt waerachtich Verhael van *t ghe*
ncydatur géfbhiu lis u Bepghen in Henegouwe , ra^ een'
fitligieufe, dit van deti Vyant hefeten was, endc naemael^
i^erlôft. In *t licht ghebrocht door d*ordinantie van MyM
J{eer ;4^n doorl, ende Een», Aertshiffehop tndt Hertôgh
van Cà^eryck, &c, ende nu uyt het rrancoys overghtfitU^
in onfe NederUuttfcht talc. :'^
François fiuissBRjPT- oBt
MUft^i6'i^. 4^' p. 179-179. Voici ce iquç
fe trouve (fe plus remarquable dans et
Synode y qui commença le 17. , & unît
le 10. oâobre 1604. On fonnera la clo-
chette au SanSuSy &C dès ce moment l'af»
iiflance fe mettra à genoux , & ne fe la-
cera qu'après la communion. Le. vin ^
qui doit fervir au Sacrifice, fera de très-
bonne qualité, &, s'il eft poiSiblé , du
vin d'Elpagne. Défenfe de reciter de méi-
jnoire les paroles de la Confecration ; le
Célébrant les lira dans le Mittèl , ou dan$
une tablette placée devant lui. Défenfè
aux fidèles de s'abfenter trois dimanches
confécutifs de leur paroifle fous peine
d'une amende arbitrée par les OfEciauxl
On chommera les jours de S. Aubin^^
|>atron de la Cathédrale , de S. Martin^
& de S. Nicolas. On fe conformera au
Rituel de Cambrai ^ tant qu'il n'y en aura
point de propre pour le diocèfe de. A^/xr
mur. On dénoncera chaque dimanche
comme excommuniée ceux qui empêchent
l'ufage du mariage par des ligatures où,
autres maléfices. Le Synode condamne
fous peine d'excommunication un ^u$
qui s'étoit glifle dans le diocèfe; c'eft que
les nouvelles mariées fortant dé la méfie
le lendemain de leurs noces étoient eur
levées par des hommes mafqués^ de qui
leurs maris dévoient les racheter. Lei
Clercs ipajéursy & les béçèficiers porte|
ilfh. FRANÇOiS BuiSSEREt.
xont la fouiane, ou biennme robe làA^
avec une vefîe qui deicende au moins
îufque^ fous les genoux. On leiu* défend
4l'àvoir des habit6 bigarrés ou déchiquetée.
lU fe feront rofer tous lès niois » ou Au
thoins poiteront la barbe courte & Aè'
cente. Ils ne pourront avoir des fervant^
âgées de ilioins de 40^ ans ou environ.
Les Ciirés fe cotifeiTeront iii moins une
ibis Tan à leur AfchipfStre. Les Abbés
il'auront point de itnciublels précielut : les
Religieux {otûfont rarement dé leurs mal-
fons : il y dura dahs tous les ifndhailères
tin Leôeiir en Théologie, Les Cimetières
feront fermés de muraillds, de hayeà, ou
de foflés , pour en empêcher la profana»
tioil^ A la tête de ce Synode 9 îl 7 & uii^
harangue de TEvêque } elld eft aflez bien
faites
4. Decroa faS» per R^^ D. Franc. Bni^
fiftt.è... in Cdpituimi Congngationt Conc»
m GtUonien/is in Galtiti Brabantiâ^ codtm
Hme j9, pmfinu ... 4 * die 4* mmfis junu ai»
no i€ii. Dan$ le recueil marqué atl hf
précédent 9 p. I57-**I77. Ces nouveaux
décrets tendent principalement à faire (^
fcrvér ceux du fyrtode dont je viens de
parler. On y eh ajoute quel^ue^ now>
veaux; ehtre autres il eft ordonné à toui
les Curés d'avoir un fuirplis, (plufieiirl
fi'en avoient point ) 6c de s'en fcrvi*
pour confeiTer^ pour çdmmimier^ ôç^poii^
François BuI^berbI^. t8|
Admihklf^r IVxtrèmts Dnâion. (ti tk'm
rkn dit du Baptême.) On déftild âulft
Viséigé intitRluit 6atis beaimotip^jd'eftdn$îtl
lée faire porter la Croix aux proctffiôM
pfiir des Ùké nubile^; on leur periftet t^
pendàht tl'y porter unfe image ite k S^
Viel|pB , ou de quelque autre Sàintôi
Nicbîàs de Ùul/i , dont fài parlé ci-'dô-'
Valît T.i^.p. ii^., publia ch iÔiS. ufac
Vie de François Buiyirct ^ dont il àvôié
été Secrétaire. Il y dbhnè béàucpiip d'éxer-
tiëë au Diable; ce malin Ëfprit. penddhi
le téjbur. dé hôire Autfeur à Mans y lui
ënlévoit lôûvènt la croix , & Tàlloit plà*
£ér au haut du clocher dés BéguiilèS i
H^âtlj fpfcé par des êxôrCitméi , ifralloit
M^YérAxé^ tt là ràpoftoit le lendemain.
iCr Okf^et , flï/?. £tàf. du P, S. ^. içft 0&
fÙifc^ BHgic9 Ghrift. ^à^^wS, G. Oolvmmt
- iSSmon PêJgrâmj ou Pelegromius ^
ÉTOtt fi« Bvi/kdûc, où II naquit Ve«f
l*an 1507. Ayartt achevé tes prêt
g ièfes études , il emi-a daUU^rOrdlft des
uilielniiieày $^ ^V engagcii par les ytçuj|
|t84 Simon Pelegromius;
folemnels dans la maifon de Bafeldonck , (fà
jlont il fut fait Prieur en 1541., lorfqu^H
étoit à peine dans fa 35^ année. A cette
cluirge qu'il remplit durant trente ans, ott
joignit en 1557. celle de Provincial de
fon Ordre dans la Province de France
ou des Pays-Bas, Il conferva celle-d
Fefpace de quinj^e ans , ^ mourut en
1571!, environ daijs fa 65* année. Nou^
avons de lui :
I. Synonymorum Sylva ^ F. Simonls P^
Icgromi opcrâ atque laborc , in ufum corum^
^ui compojitioni Jludent Epîjlolaru/n 9 cànf
^^fta. I^ i« édition doit avoir paru en
vM37* ?^* Recognita & au3a. l^ufçiducis^
Joan. Schœffcriis l i^4fi. il®- dern. ligna;
iure Bb 6.\. Antv. M^d. Radàus, 1555»
8®* pp. 411. Ces éditions font* en Latu^
iSc ep Flan^and feulement.. It. avec le
François : Recognita & auSà; ad/eSa Jiirà
in cake libri Synonyma quadani Poetica ex
diverjîs AuSonbm Scripforibufque , tant ChriJ»
(ianis qt^àm Gentilibus ^ 4^ligçnter feUSa.
Jbid. Idem ^ '556. 8<*- dern. figriature ^^
1///. It. Antv. Nicol. Soolmanius ^ ^577:
$^" It. fous ce titre : Sylva Synon ... i\
(a) Fondét fous le titre de la Porte du Ciel hors Boijy
leduc en 1105., & dépuis transférée en cette ville. Ce»
toit la plus ancieohe dç la Province des Pays fjas ou d^
France , qui comprénoit quatorze maîfons , toutes iitué«|
«Ums les Pays-Bas , & dans T Allemagne en deçà" du Rhin*^
^ors celle de Paris, & une autr^ pr^s de Moufon ei{
Champagne. Il n'en refte plus que treize» dépuis que |e|
HoIUndois font m/iues dç Boifl^duc. '■■ \ ^ ' ■ * ' ' >
SlMnN'PEX'fedTlOMIlJ*. àSj
ih ufum corum,qui compojttioni Jiudtnt Epifi
tùlarum atquc ' Carminum ^ congtjia ^ recog**
hita , 6* multis in lacis au3a, Ferfie funi
hac tditione Bdgicà tiim diSiones , ium
phrafes in GàlVicum firmontniy iri quem edi^
tus ep Index tocupUtiJfimus y ordine atpha^
bctico digejlus. Jimji. Hmricus Laurcntît^
1615. 8^- pp. 41a. fans la table, lu Jbid.
1635. ^^* ^ dédicace de Pclegromius
dàn^ la 2^ édition eft adreflec à Philippe
Niger , ou Nigri , Doyen de S** GuduU
ëe Bruxelles ^ &c. y & datée de Boifleduc
le I. janvier 1546. L'ouvrage peut, être
utile pour la variation du flile Latin :
mais il y faét apporter un difcernement,^
dont tous ne font pas capables t les phra**
fes Oratoires & Poétiques y font con-
fondues- avec les plus amples , & les ter*
ihes barbares' avec ceux de la bonne la-
tinité : d*ailleurs on vous y donne quel-
quefois pour Synonyme , ce qui ne, Teft
pas : Au mot i^ebecpne / après Medi^
camentum y Medicamen , &c« Ventrivm pro
eodemy ajoute-t'on. D'après cela un en-
fent écrira : Venmum haufi y pour dire t
Toi pris médecine.
. 1. Defcriptio Originis Urbis Syhceducen^
^. fanprimée ou compofée en Latin l'aa
1540; Jh. traduite & publiée en Fla-
mand. (^) Jmfi. 1629.^ 4P- avec un Jour*'
{h) Oorfpronck 'pan s^HtrtQfHktnhofçh » lefihrtvin' ioéi
B9I du fiègç de ^oifieduc » ^ de la |edb
f^ioa qui 1^ fuivit c€lite arniaet.
07" V0YÇ9 U Dédie du nni..!it ^jj. ^j^^^/v
ha^ fixplar^. VHa A Ç^fA Magni^ 545, 3^46.
ÉToiT DÉ /fil/», ville de W«ft^
phatie , ûii il nâqyit ^s 1^ mpis da
Rovefiibre 1693. ^s, pr^i\ièret aftidet
finies 9 l\ s'appliqua à 1^ Théologii^ ]\xÛ
ques vers Tan lyii.yt^Hl changea 4e de^
f^in, & fe livra tout cahier à h Jufifpran
dencç. Il eut peur Maitres i Maifmtrg H^
RNnictjàus , eofuite à Duo^bêurg Mmutrér^
Henri Mehiûl^ & tmrgad Qttou. En I71(it
il vint en Hollande ^& fut durant quelques
^ànéfis Profeiieur d'Humanités à JmfiftK
dam 9 oîi il fit en m^me tems d^s kçona
pàniculière$ fuf le E^okt \^ célèbre Bya^
ker^hoêk, qui lui avcût procuré cet eoiploi^
hii fit obtenir au mois d^aout 1717»
la duiire 4^ I^^oit qui vaquoit à Fran^
qucr par le départ du favaat Jfeime^cms^
WieÙmg entra en exercice te 3. ^ars ij^^.y
ic la manière, dont il remplit ce pofte^
engagea les Curateurs de œtte Acad^
mie à y joindre cçkii de Pf ofeflj^ur ea
prpit p^Uc qi4 lui fiit confié 9U tx^ç\s
de mars 173^- î-'année fwvMtg iPfiUX.
Ab»aham Wiëlino. a2f
4ftltpô€lu Patl^rèrent chez eux, en hii doiH
nant la ProfçâÎQn de droit Civil & Féo-^
daly qu-avoit occupé EvtfOfd Ot$on, nou^
YdUement appelle à la charge de Confeit«
lerrPenfiotiaire ou Syndie de Bfèms* Wlê^
Ung prit pgfleflion de (p; chaire la 14^
ieptembre f7}9. On le in encore Pro-
fisfieur en Pfoit Publie Romain^erma'
nique le 12. juillet 174}* Mais il n0
)ûià pas longtems de ee dernier- emploi ^
une chute qu^l fit en defcendant de chaire^
^ ayant cauie une maladie qui renv*
porta au bout de cinq fémaines le onsef
janvier 174^. Il avoit été Rç^eur de
rijniverfité ^e FrMêqu$f en I7j6. & de
celle d*l/s»cii en {749^ Sa femme Lou^
Amclie, WïiUt lui 9 fi^vécii , de même*
quHin fils nommé €hafhS'Bahhaiar Witling^
qui fe fit recevoir Doâeur en l'un te
rautre Droit 1\mi I7f2« 9 êi qui entra
4ans la M^^idrature if^Utnchf vers 1757.
Wiêâng étott égalenrent verfé dans les
belles-lettres &l dans la Juri^rudenee. Il
a 4^i><^ su public
I. Du^mU de fumf /«r Umum & Hcium
conupto. Marpum^ 1710^. Ii<>*
1. Hijjcniaiia m juh antique visa & zre«
cis partntum in Libtros. Amfi. 17^5. 49*
UAuteur y promet Air Iç même fujet cing
Diâertations^ qui v^tA pas vu le jour.
3» U a fourpi des Notes pour corriger
le texte y il expliquer ks enctnoits 6b«
488 Abraham WielingJ
feurs de T^rence, lorfcpie JFefttrhxmus pii^
blia cet Auteur à la Haytj 1716. 4^^*
- 4» Itirifprudcntia nflituta ^feu Jndtx Chro:
nologicus in totum Juris Jufiiniand corpus /
4i4 modiim Jacobi Labitti , . Antonii Aw^
guftini^ & W. FrçymQTiiL Acujftrutit Opufi
cula ir. in ujhm . Audkorum. . Animadver*
fionts paffîm adjicia Abri ÏTi^lingj /. l/^Dl
& ProreSor. Amfl. .ijvj.%^* ,
^5. Oratio inauguralis de Naturd^ unâ
omnis Juris ac virtutis normâ , habita, a. d*
ixi. martii cIo. !:)€€. Xxrill. Francq:
1728. foL , . ^ y , :^ ^
6. Jurijpriideàda JuMniânea ficiindàm IV l
Infiitutionum Lihros Éptcimina^ rue non. fi"
Uha^ Juris cdntr&ytrfi capita toc L, I. Pan^
de3. Tit. I. ^ Francq^ 1728. & fuiv.
7. Diffcrtatiù de Jufiirdatio & Thtodorâi
Framq., 1729. . . ,
; 8. ÇùmrntritatioTus ad Audiiorti fms de
Lege Furid Tcfiamentariâ ^ dz Ltgt Vocorùdî
de Ediclis Prcetorum perpetuis , de EdiSis'
eranjlatinis , de Lisge artnud ^ de ServuSul'i
pitii & Auli Ofilii, ntc non Marci Antijlii
IfObeonii ad EdiSum Uiris. Frarieq. 1729^
1730-173 1. 3> vol. 4<î- , . .
.,9. Fraffncnta EdiSi Perpttwu Franeqi
^33- 4^- ....
IO« Rtpttitià Injlitutionum Juris CivilisJ
Accêdunt Jujliniam Çonjiitutio Omnem , Ed*
^undi McrÛlii Oratio de tempore in fiudui
jfftris prorogando ^ & Joannis Gotttob Hei4,
necàl
Abraham Wieling. à8j>
keccii Oratio de JurifconfuliU Jinudo^Sé
Franeq. 1733. 8®*
II. Pqjînones Juris Uaturà et Gentiutri
Grotiana ad Librum L cum Notis* Frahafé
1734^ .... ;
.12. Leciionum Juris Civitis Liiri //. i/i
quitus vulgata quorundam capitum fcriptutà
defenditur. Amji. 1736. 8®* Wieling avoit
deflein de joindre à cet Ouvrage une fa-»
vante DifTertation de Jure Amelandite, oui
eft reflée Ms^® entre les mains du leU
Prince d'OràngCi
13. Oratio de Jmbùs jurijhrudentuè règuti*
dis. Franeq. 1737. 4®' Dilcours qu'il pro-
nonça en fortant de Reâofàt. .
14. Doclrina Proœniii Infiitutionum. Frà*
neq. 1737. L'Auteur y parle (^%. /j,) dei
la Loi des douze Tablés, & fait quelques
remarques qui ont échapé à Jacques Go*
defroii
15. poçirina PandeUarUni Juris Civîlii
ad L. i. fit. I. & lié Franeq. 1737.
16. Animadverfa de Romano Germanôfunà
Imperioi Franeq^ 1738-1739*
17^ Oratio pro Glojfatoribus , habita Tfd^
jeSi a. d.XlV.feptemb. clo. hcc. XXXIXi
Ultraj. 1739* 4^* W^^^^S Y foûtient qudt
lés Gloflateurs du Ûroit , en commençant
par tmerius , méritent k tout prendre plu^
d^ louange que de blâme.
ï8. Ofatio de Sarulione Prdgmàtiùà Càrùti
yi. împeratorisé Ultraj. l^J^Oi 4*' En qùit*
Trnn, VL T
!Û9Ô AfiRAtiAM WlELINiS.
tant lè Reâorat. It. augmentée , & pô-
bliée avec une autre qu'il fit fur le même
fujet en prenant pofleflion de fa Chaire
de Droit public à Utrccht. Ihid. 1743. 4®-
19. Oratio dt Logomachiis JurifcofifultA^
mm. UUraj. 1744. 4®- Plroiloncée à Too-
cafion d'une Promotion publigue.
20. Quelques écrits Polémiques du fil^
)êt d'une Difputé inaugurale de N» J/on'-
dcL En. 1746. in*iz^'
II • Quelques Remarques fur la Par»
phrafi Grecque des Injlittues par ThiopiuLt.
Dans l'édition qu'en a donné M. Giàl"
ùuant^Otton Reit^us ^ Hagce Com. 1751.4^
12. DeduSion du Droit de Pardon qui
appartient auùc Stadhouders de Friji. En Fia*
xnàxld. (if ^ Wieling ne mit pas fbn xMtk
à cette pièce.
13. Il avoit commencé de publier leâ
Opmcules ÇOpera minora & rariora^ d^W*
ne Huber ^ mais il moutut avant que
llmpreflîon en fût achevée.
UT* Opéra Min. Ulr. Hubert ^ in Prof. & wh
fis ad p. 171. 0* 370. Tom. L Vriemoet , Atb,
/>//. 814-818.
(a) DciuSUt van V Rcchi van Patdùti dtr Si
fch vàn FrieJUnd.
à9t
François Hamus,
DOKt lé nom peut avoir été indifïê*
remment dt Htm , JU Haymt , Hums,
^ovi vàn dtr Htm y (car on trouve toui
céâ noms-là dans nos provinces) naquit
à LiUe en 1511. d'une famille noble ^
inais peu avantagée de la fortune ; il fut
\c dei-nier enfant de fa mère , & il vint
au inonde après la mort de fon père*
Ayant encore perdu fa mète lonqu'ij
ti'avoit que quatre ans , il' alla demeU*
rer quelques années chez ime fœur qu^il
avoit à Tourcoin , & y apprit à lire & à
étrire. Lorfqu'il eut atteint Tage de dht
ani, fôn* Tuteur le conduifit k Courtrai,
où il fit fes humanités avec diflinâion
fous Jean Hantfamt , habile Reâeur dé
l^cole de cette ville, & fe mit au fait
des langues Latine & Grecque & de
la Poëfie. En 1536. il vînt à Louvain ,
pour y continuer fes études, & il alla
enfuite les achever à Paris &c à Orléans.
S'étant fuffifamment inftruit dans les bel-
les^ettres , il fut rappelle à Courtrai pour
y diriger les baffes-clafTes en qualité de
Vîcé-Refteur fous Hàntfamt ; il remplit
t^ttè fonâion pendant iix ans & quelques
mois; enfuite il ouvrît lui-même une autre
écok dans un fauxbourg de cette ville
T 1
a()2 François Iîa'.mvb.
vers 1 546. , & y régenta les humanités ateC
beaucoup de uiccès pendant plus de 3d«
ans , ayant pris les Ordres Sacrés pouf
exercer cet emploi avec moins de diftrac-
tion. L'an 1576.^ fon âge qui commet*
çoit à baiiTer, &: les ravages continuels
des Calviniftes aux environs de Courtraif
qui firent déferter une partie de fes éco-
liers y l'obligèrent lui-même à chercher
tme demeure plus fûre ; il loua donc une
petite maifon dans la ville même , s'y
borna à rinflruâion d'nn petit nombre
de difciples y & s'occupa en même tems
à revoir fes écrits pour les mettre eu
ordre. Les troubles civils venant à
s'augmenter^ il prit le parti de fe reti-.
rer à Arras chez Antoine Meyèr , (ba
ami & fon compère. Enfin le calmé s'é-
tant rétabli dans . Courtrai rentré fous
l'obéiflance du Roi, Hamus y retourna^,
& y finit (es jours le 3. feptembre 1585.,
âgé de 63. ou 64. ans. Hubert U Clerc,
fon compatriote lui fit cette Epitaphe : _
Dum tcneras juvenum mentes virtutibus Htemm
Palladia format gloria magna domûs , - ,
In tantum peracuta decus fua Jpicula torquU
AhJ truculenta nimis de tribîis una foror.:
Anne îdeOy quia fubUuum fit funtre corpus ,^ ,
Candida non vivet fama per or a vïrûm^
Pars , corpus , minor interiit : cum lande tnumr
phans
Cotlica pars majot Spiritus aflra c^lït^
François H^emus, 293
Hàmus étoit lié d'amitié avec divers
gens de lettres de fon tems & de fou
pays 9 comme Jacqius d$ Mcyer , l'Anna-
lifte de Flandre , & Antoiiu de Meycr fon
petit-fils : Jean LaBcus , Régent d'humani-
t€S à Lille: Pierre de Paep y Régenta iVfe-
nin : Jean van Gkeefdael , à Anvers : Si*
mon Mant^us y Prêtre, qui lui envoypit
diverfes fortes de vers de fa compo-
fition : Jacques Sluperus , autre Poëte ,
dont je parlerai ailleurs , auffî bien que
à^ Adolphe van Meetkercke : Jean CajleUus ,
Curé de Somerghem^ qui vivoit en 1578.,
& qui faifoit efpèrer de publier des Epi-
grammes Grecques, qu'il avoit traduites
en vers Latins , & accompagnées de far
vantes remarques: Arnold Catoùer, autre
habile Poëte , &c. Jean van Loo , Pré-
vôt HEverfame proche Fumes , fut le prin-
cipal l^roteâeur de Fr.-HcemuSj de qui
nous avons :
!• Sacrorum Hymnorum libri duo ; cuni
Sylva variorum Carminum. Infulis y 1556»
2. Poemata Francifci Hanû ^ Injulani ^ ad
R. Pn D^ Joannem Loceum , Prapojuum
Everfamenfem , jam primant in lucem édita.
Antvi Chrijloph. Plantinus ^ 1578. 18°' pp.
298. petit caraft. italique.... It. ^^ xdi*
no. Çortraçiy 1630. 8<'* On y trouve :,
Funebrium lUni duo ; prior Eccle/îajiicorum
habet tumulos , alter Laicorum. Mifcellaruo^
t3
f94 François Hjbmu^.
mm Çéfrmuium likcr prmusfacra compieUcnsr
Liber fccundus cominens profana. La pioH
part de ces poëfies font à la louange det
amis de l'Auteur; il y en a quelques-^unesy
qui regardent des perfoiines de rang , quetr
ques ferfions de Pfeaumes, &c. Les piè^
ces les plus confidèrables font des pann
phrafss de la Comparai/on d'un ReligUim
avec un Roi par S. Jean Chryfofiome , dc
|a Déclamation SErafine en faveur de k
Paix ^ & de fon Traité de la Civilité des
çnfans : lin Poëme fur la mort de Rud
4c Naffau , Prince d'Orange , tué au fiègô
de S^ Didier le 14. juillet 1544. : une
Ode fur la bataille àç, Lépante. Je joins
ici une Elégie qu'il a faite fur la deftruc»
(ion dç Terouane. (*) Hamits avoit en*
(h) In excî^um Taruannae Morinorum anno I55|.
TTT tncritb : quid enim durahiU, quod nimU^aît^
JCj Captât» 6* txtdfum toUit in ajha caput?
Et merito Taruanna jaces, cui Cctfar % & omnU
Ridicultis miles Cafaris effe foUt.
N^r^e dabant animosi firmiSùHa. maiûa, turfû*
învicia» prmecps fojfa, fitufqut loci^
Terreus & nuUi tormento pervius agger»
Liligero quo nil craffius orbe fuit.
Adfice prétftantts 4quituM , peditumque mansjplù^t^
BeUigeri doclos munerafavaDei^'
Jttviclos juvenesy JpcBàtos Mart$ cruentot
QuaUs non habuit Gallia tota, viros,
His confifa opibus, cah ft fus viribus ttquanst^
Vicinos dubio tcjritat ufquê inetu :
Çtt/àreijque adth nuptr circumdàta fignis
Cafiream n^u<ci vimqt/ie mina/que /acit :
, fnqut aquilas jaBat digna atque inmgna rtlatm^
Ad cidum mmidii Lifia.voee ftrins.
flon tuHt hune N^nufis fafium : gravis uhi^ f*^0t
i$^ j^ihus, iongas nên facit ira morau
François H/emu«, ^^95
^re CQinpofé en cinq volumes les Ou^
yr^ges fuivuns, qu^il laifla à Ton anu jin-^
ioine de Meyer :
06. Fortuitum Injulcnps urbis Incendium ,
trecentarum para adium anno cIo. lo. XLV.
m. non.fcptembris. En. vers.
i3. Dès notes fur toutes les Œuvres
^Horace : fur les Bucoliques , les Geor^
giques , & TEnéide de VirgiU : fur les
Tnftes, & les Elégies de Ponto d*Ovide :
^ Vi capitur non aufa aquo fe credtrt eampo ,
Signaque in ûdverfos obvia ferrt viros :
yï capitur , magni fuccumbens Câfaris armis «
Momentoque atros vcrtitur in cintres :
■ Vtrtitur in cintres » flammifqut ultricihus ardais ,
Antiquum rapido perdit in igné decus.
Ah vêtus urbs , muttos olim regnata per annos,
Urbs celebris multâ relUgione Dei :
Ah nimium conûfa armis ^ nimium inclyta btUop
Débiteras ifemefm pertimuiffe gravent*
Jam toties everfa olim, totiejque refeHa,
Tu tibi debueras impojhijfe modum,
Dehueras veterum exempUs prudentior ejfe»
Queis fuit exitio non tenuiffe nu4um.
Sic ceci£t dominée Carthago iîla amula Romte ,
Sic quét de cafiâ Pallade nomen hahêt :
Sic Sparte i fie îdtaJTyroSf Cadmeaque Thehe,
Sic quam de gemino verherat unda maris :
Sic aliâ ( quis enim numéro comprenderit omneis } )
Funditus ob faftns interiere fuos,
Difeite qua. celfo Fortuit JUttis in orbe,
l/rhes magnanime rite tûnere modum :
DÙcite quia damni ventofa fuperbiajecum . .
rortet, ^ invito ^Ua mavere jSeo,
QvM modo dives opum, ftudHs qua ajherrima heîli,
Quet vifa efi mûris tam bene tuta fuis y
Enjacet. Hoc potuit temo^a^ unica belU :
rr^Jlitit armorum tam brevis ille furor^
Nil nifi de totâ Morinorum eft t^rbe reliHum
Fréter nomen îmts , nUer^ , fax4 i film*
fî9<5^ François U/emvs.
& fur la Chriftiade , les Hymnes , & le?
Bombyces de Vida. Une chofe très-louable
4anls nôtre Poëte , c'eft qu'il ne fit jamais
dç vers qui pûiTent bleflçr le moins ^a
moi^^lç là pudeur,
fly Tiré principalement de TOuvrage n. %
p. 8.r-i5, 1 i 1. 1 15. & 205. SvjeerUus, 044. fiç
YaL Andréa agi. difent peu de chofe.
•Laurent de Voz,
OU PLUTÔT de Vos , c. d. U Renard^
Muficien , qui vivoit vers Tan 1 580,
|1 étoit Maitre des enfens de chœur ; ou
4t la S^lcttc de la Métropole de Cam^rd^
On a 4e lui plufieurs
Çhanfons & Moûts j^ mis en Mufique|
(^ imppmés,
^ f^a Croix du Maim , 287.
Auguftin BontempSy.
ÉToiT d'Jrras , où il naquit vêts le
milieu du XVI. iiède, U entra dan$
VQx^re de S. Benoît ; & en fit profef-
fion dans la célèbre Abbaye i^ Lothes
^u pays de Liège, Comme il avoif fait
fie bonnes études, & pris du goût pou»
}f§ I^eUes-Iettr^s , il cultiva dans ce qigt
Augustin Bontemps. ^«97
naftère le talent qu'il avoit pour là Poë»
fie Latine 9 & y compofa l'Ouvrage in^
titulp : i
SanBa Tefrarchia fanSorum quatuor Cœna*
' biarcharum yfivc Vita ^S. Landelini, Urjmari^
JSrmini , Podofiif ^ Ahbatum & Pontificum
Lobicnjmm. I?uaci, Joan. BogardifS^ '594'
I2°- En vers héroïques,
U a encore laifle d'autres Poëûes, que
Pon garde en Ms. à Lobbes^
tt5* Gazet^ Bibfioth.facréc du P. B. 109. Fah
^Claude Daufque,
SEIGNEUR de Floytcque & de Lufquetf
né d'une famille noble à S. Omcr le
3. (^Swecn.) ow le 5. (^VaL And.) dé-
cembre 1566., entra dans la Compagnie
de Jéfus en 1585. âgé de dixhxiit ans. (tf)
Après fon noviciat, il fut chargé de régen-
ter les humanités fuivant la coutume 9. &
enfeigna aiTez longtems la Rhétorique âc
la langue Grecqi(e ; il fut enfuite Préfet
4es baffe^-claffes & en même tems Prér
dicateun Dépuis il quitta la Société, prit
je grade de Uçeqciç çn Théologie |
ffft
f «} Ct Qcfa pas 4e f«ize , cpmmt le dit le Pt Sç^u^
fiçS Claude Dausque.
JDouai; (^) & fut pourvu d'un canonîcat
de la Cathédrale de TtmrnaL Ce chaoge-r
ment d'état ne tdiminua en rien fon goût
pour les études , non pUis ^ue fon :jèle
pour la Prédication. II fe nt une richç/
bibliothèque , & continua de s'appliquer aux
belles-lettres jufqu'à fa mort arrivée Iç
17. janvier 1644. dans la 78* année de
fon âge. Son corps repofe à N. D* de
Tournai , où Ton mit cette bizarre Epi-
taphe , qu'il s'étoit faite lui-même 5
Claudius Daufyuc f vir nobilis ^ domimiS
de Floyccque , toparcha de Lu/quel^ Ecckfit^
Romance Sacerdos , Can&nicia beatœ Maria
Tornaciy in Theologicis Licentiatus , hac in
EccUfîâ ^ pluribufque BelgU locis Conciona"
tor^ yivus videnfque, ex L. Platonis , Epi"
faphium Jibi hocce ponebaf.
Spirat adhiu ^ licït exanimijk marmore imago ^
S,ii Ucit & muti; linguis micat ore mfulds
ifacidum , Argivûm 5 Lat^i; bent cactus orbi,
jOanfque libros ^ cujus loquiturre/bnabilis EchOf
Decejpt xrUf Januarii M. DC. XUV.
En mourant il légua fes Mss. , qui étoîent
fort nombreux, ainfî que fes autres livrea,
au Chapitre dont il étpit membre : c^
livres jointe à ceux de Denis de Fillers ^
. (^) M. Fopptns dit que ce fut en ï6io, le crobcp^ .
le trompe ; car notre Auteur prend dëia le titre de Ttté*
logus à U tête de fon édition de S, BapU de SéUucU, quH ,
|»ublia en 1604., & ce terme chez les Puriftftf iipilâe lir
fçnciéi ou Poseur en Théologie. •
Claude Dausque. ^99
dont je parlerai ailleurs, & de JcrSmc van
Winghc 9 autre Chanoine de Tournai > ont
commencé à former la Bibliothèque de
cette Cathédrale. Les ouvrages de J>aufi
qiu montrent une leâure prodigieufe , &C
ime profonde connoifTancç des lan^e^
latine & Grecque ; il entendoit suffi
l'Hébreu, la Critique, THiftoire naturelle^
& la Théologie. L'Antiquité profane fit
fa principale étude , & il y pénétra ion
avant. Avec tout cela il a cent affez mal,
parce qu'il manquoit d'ordre, & qu^il af«
feôoit de fourrer partout des termes in-
folîtes , & fouvent de l'érudition perdue;
en un mot il avoit plus de favoir que de •
jugement. Ses ouvrages font :
I. B, Bafîlii, Seleucia IJaufia Epijçopi ,
Oraûoms XLir. CL Daujqueim^ Audonuirius^
Theologu$ y nunc primum Latine ficit & illuj^
travit notis* (Heidelb.) in BifUopoUo Ooni'
mdiniano, 1604. 8°- Les harangue^ de *$".
BaJîU de Séleucii ne fe trouvent ici qu'en
Latin, (c) hors la dernière que l'Editeur
donne auffi en Grec ; elles tiennent 417. pa*
ges , fans compter les tables. On ne croit
Îas qu'elles foient toutes de ce Saint ,
^kotius ne lui en ayant attribué que quinze.
Le P. ComBejls a remarqué les fautes de
la verfion de Daufque ^ dont quelques^
unes viennent de ce qu'il n'avoit pas le
(ç) Cmnm^n U% avoit pubU^es en Çrec : ij^é. i%. f|.
goo Claude Dausque.
texte de fon Auteur dans fa pureté ^ ne
l'ayant pu confronter fur des Mss. Ses
remarques , qui viennent à la fuite en
204. pages , font favantes *: mais il y en
a beaucoup que le ^exte ne demandoît
pas ; telle eu par exemple la longue note
qu'il fait fur le mot Salvator, page 84. &
(uiv. Les Harangues ont reparu à la fuite
des Œuvres de S. Grégoire U Taumaturgt
& de S. Macain j Parif. 1611. It. da^ .
les Bibliothèques des PP. de Cologru y &
de Lyon. Jufie^Lipfc ayant reçu de DaufqiU
le Ms. de cet ouvrage , Teh félicita par
une lettre , à laquelle il joignit les yei^s
fuivans :
Graca vertcrt , vcrtit in frequcnum
Ufum nunc hodie , fid annt laudtm ?
Non herclcs ; neque vcrjio omnis audii '
Fida finjibus , aut polita vtrhis ;
Quod qui praftitit , illc laudis omne
Vunflum y judicc me , tulit^ Tuâfii ,
Omni judice tu y erudiu Daufqui ,
Qui facrum Bafilii & eUgantem
Librum vejle décerner induiJU . ^
Romand, atque adeb deunter , inquam^
Ut jam pallia fpernat , & Seleuci ^ ,
f/rbem pra Latiare mutet orbe. . '*
2. Diva Maria Afpricollis Scuium , à
Cl. Dmifquèio : alterum. item Jujli hipsi Sgu^.u
$um , ai eodcm ÇL Daufqmïo ; ' utntmqikè
4idversà$ A^icola Thiaci fatyrica$ petiiiomsal}
JPuaçiyJoan. BogarduSj 1610» li^* ^^^^
M^
Claude Dausquê. 301
^ue venge ici la gloire de la Mère de
Dieu, & l'honneur de lufle-Lip/e, contre
George Thomfon , fameux Proteftant Ecof*
fois 9 grand chicaneur , & vrai Pédant ^
qui avoit publié : Findex veritatis adversàs *
Jufium Lipfium y libri duo : prior infanam
ejus RtUgionem poluicam^ fatUam nefariam-
que dt Fato y Jceleratijffimam de Ftaude doc^
trinam refellit : pojierior Vsv^o^xpiivov Si--
chemienfis y id eji , Idoli ' Afpricollenfis , &
Dece ligruce miracula convelUt ; uterque Lip-
Jtum ah àrco Genàlifmum revocaffe docet.
AuBore Georgio Thomfono y Andreapolitana ,
Scota-Britanno. Londiniy ojffîc» Nortoniana,
1606. IX®* pp. 166.
3. Nota in Q, Calabri llxpx%.si7ro[i6¥»^ &
Cointhi Smyrnai Vxlotj SiKmiv ( Trojae exci-
dium. ) Franco/, av. Aubrios y 16 14. 8^*
Dédiées à Charles de Par y Abbé de S*
Amand. Ces notes peuvent paiTer pour
un Commentaire, Jean^ComeÛle de P'auw ,
a fait entrer ce qu'il y a trouvé de meil-
leur dans fon édition de Quimus Calaber
publiée eil 1734.
4. C. Silii Italici y Viri Confularis y Pu-
nicayfeu de bello Punico ficundo libri xril.f
& in eos CL Daufqudi Commeritarix. Parif.
, David Douceur y ij6i8. 4°'
5. De Sanclitudine S. Pauli Apojloli ift
utero ^ extra y in folo , in ccelo y libri III.
Pmf. JEgid. Blaifot y 1617. 8®-
. 6. Afcia Conciliabuli Dordrauni. AtreK
1619. ,8^
802 Claude DAusQUÈé ^
7. •$*. Jofiphi fanSificatio extra uiifum >
fiu BinoSium adverses Fr* Petrum Mardiam
imm\ Minoritam. Lug(L 163 1. 8^**
8. Antiqui noviquc Ladi OrthagrapUeà^
' Tornaci Nervior. Adr. Quinqtu ^ î6^%*fiL
X. vol. It. Parif. Joan. Léonard , 1677*
fol. 1. vol. (Mais ce n'dl ici qu'un ûm^
pie renouvellement de titré. ) Daufqut « \
infère dans cet ouvrage des remarques ]
(\xr le Traité de Falerius Probus , de NùHs ,
Romanorum.
9. Claudl DaufquI SanSomarl Can. Tor.
Terra , & Aqua, feu Terra fiuitantes. Ttn^
naci Nerviorum y Adr. Quinque ^ ^^SB» 4^
pp. 160. gros caraâ. It. Parif. Joan, Lia-'
Hard^ 1677. 4*^ (Titre rafraîchi.) L'Au-
teur dédie cet ouvrage à Chrijiophe Mm^
ht y £vê(|ue de 5é Orner. Les iiles flot^
lantès qui fe trouvent dans TAbbaye dt
CUr-maréts proche S. Qrrury ifles que CW- .
Its V.y Philippe IL y TArchiduc Albeiti^
&C l'Infante Ifobellc eurent, la curiôfité d'aï-
Jer voir, ont donné occafion à Daufqut
d'écrire fur cette matière. Il parle de toutes
les ifles femblables qu'il a pu trouver,
dans les Hifloriefts & les Géographes j ^
en même tems de diverfes autres tàeP-
veilles naturelles qiii ont raport à la mef^
aux rivières y & aux fontaines. Son lir;
vre eft rempli d^érudition : mais le bà» ]:
iens n'y domine pas toûjpurs. P<»Ét/
de méthode^ & partout des termes ex*>^
- v^l:
Claude Dausque. 303
traôrdinaires : dulcitudo ^ pondmtas ^ uni^^
nr^ laph ^ iraxian ^ p^rniciakilis , & je ne
fçais combien d'autres.
10. Oraiio de Divi Thoma Aquinaùs tor^
n. Duaci^ 1635^ 4°* ^^^ ^^ manière dont
ce Saint fe défit d'une courtifane envoyée
pour le réduire.
11. Spongia libdli Audomartnfium Mino^
ntarum. Je ne fçais quand cet ouvrage a
{>aru. L^Auteur promettoit en 1641. les
Juîvans , qu'il n'a pu achever : . '
tt. Quafiionutn Theologicarum libri quirf'
fut.
0. Dt aru Pofci^nummiâ , libri duo.
. 7. Reliquia lingua Grcica^ tx facris Aiic<
toribus.
2. Reliquia Ungua Latina , ex Prifcis.
85* Li^fius^ cp. 62. cent. L ad Belgas. Siveer^
tins , 178. 179. Sanderi bihlhth. Belg. Ms. L '
so8. Val. Andréa 140. Aies. 80. 81. SùtueU.
151. fbp. 183. 184. Notes mttu
Jean van Gheefdael^
NE A Berchem proche Audenarde en
Flandre, profeflk les humanités en
fécond ^.Anvers fous Guillaume Fabius ,
& eut pour difciple François Sji^eertius. Il
fut dépuis Reûeur de l'Ecole de N. D.
dans la même viUe^ Ôc moiurut dans cette
«04 Jban van Gheesdaél.
.tonâion vers la fin du XVI. fiècle. Sait
corps repofe dans le cimetière de la Ca^ ;
thèdrale. Swunius ^ & FaHre André di*
fent qu'il excella dans la Mufique , & dans
la Poëfie. Maximilun de VrUndt^ fon an%
fit pour lui cette Ëpitaphe :
Quod filtrat j Gheefdalc ^ tui rhortdlt ^ JkpUtcrù
Hîc jacct : atfolus non ianitn ipfi jaces.
Quin quod habentfancii Libcthrils , & Hamui^
& Aon 5
Cirrhaquc , & atetfiis fôntîbtis Afcra modcris^
Omnefimul tecumjacet hocfihufdaU,fepulcro:
Totjugay tôt fontes tam brevis iirna t^té
Douteroit-on après cela qu'il ait été grand
Poëte, fi fes vers ne prouvoient le con-
traire? On a de f^an Gheefdaeli
I. Cateckifinus, feji tapita doSrime Chfif»^
tiana ad juvandam puerorum memoriam fa-
cili & perfpicuo carminé reddita ^ & in qtdn?*
quaginta titulos digefa^ Antv. Chrifl^ Plan*
tinus, 1580. 8°- pp- 46. Voici comment
TAuteur rend la Salutation Angélique |,
/• 7- <?.
Firgo mater ave^ attejii pUna favori ^
Cui Dominus prœfens tempus in omne manfié
Tu mulierfumml benediSa es : quemque tuUfÊi
Ventre iuo fruUumy fit bentaiBus. Athené*
Et Ton nous donnera cet homme ponfa
Un excellent Po'ëte ! -
2. Stichologia^ Jive de Syllabatwn & Car^
nànum
Jean van Gheesdael. 305-
ntinum rations , varia mctri génère explicatai.
AuSorè Jo. Ghufdalio. Antv. Chrijl. Plan^
tinusy 1591. 12^*
3. In NatâUm D. Jejii Chrijli^ varii ge^
ncris Camdruu Gond. \iP*
a. Epigrammoia jocoja, Swunius les
avoit en Ms«
. ttJ* Swcertius^ 429; Fal. André y 506.
Venceflas Goberger 9
EToiT d'Jnfers , où il naquît vers
Tan 1560. Dès fa jeuhefTe il mon*
tra d'heuremes difpofitions pour les beaux^
arts ; après s'être applique quelque tems
à la Pemture &c à l'Architeâure fous la
direâion de Martin de Fo$ , il fit un
voyage en Italie dans le deflein de fe
perfeâionner fous les meilleurs maitres ,
& d'étudier les anciens monumens , qu'on
trouve ii abondamment dans cette partie
de l'Europe, Après avoir fait . quelque
fëjour à Rome ^ il paila à NapUs ^ où il
fe lia d'amitié avec im Brabançon nommé
Franco , qui Jevint dépuis fon beau-père»
De retour à Anvers il s'y arrêta quelque
tems , & vint enfuite fe fixer à Bruxelles,
où les Archiducs Albert & Ifabelle , infor-
més de fes talens, l'honorèrent des titres
de leur Confeiller domeftique , de leur
Tom. VL V
gp6 Vbmceslas Coitergeii..
Peintre , & de leui premier Architeâe.
Encouragé par leurs bienâùt»^ Cobtrgêr ft
rendit très-utile à fa patrie ; \\ coiuiuifii
le )>âtimeot d^ T^Iife de N. D. de Mprt^
iaigu fur le deâein de la BafiUque de S^
9'um à Rmme^; il bâdt à MmxelUs TEglife
des Auguûins, & un grand nombre Vau-
tres tant dans cette ville , qu'à Louvain ,
â Anvers y & ailleurs. U defiëcha aux
environs de Dunqucr^u &c de Bcrpies-^^
Winoc des marais infeâs , dont il fît de
bonnes terres. Il faigina encore en Flan-
. dre quantité de mares & d'eaux bourbeu-
fes, qu'il conduiiit dans la mer. H eni'-
bellk de fontaines & d*autres ornement
h, Maifon des Archiducs à Tcr-Fuerm
(village entre Bruxelles Se Louvain.^ Mais
à s'appliqua furtout à Fétabliffement & à
la conftruâîon des Monts de fièté , qm
furent érigés de fon tems dans la plupart
des villes des Pays-Bas fous Pautanté des
mêmes Archiducs , qui l'en firent Surin-
tendant général. Cober^tr mourut à Bru^
jçelks en 1650. âgé oe 70. ans, & fut
enterré chez les PP. Reoolléts^ dans la
chapelle de N. D. de la Portioncnle j oh
Fon voyoit l'Epitaphe fuivànte avant le
Bombardement de 1695.
Hït jacafipulius />"«* Wtnctftaus de Co^
berger^ Eqms auratus , toparcha S. Amonn, Af*
chiduçum ArcfûteShiS , & Moneium picuuis m
Bclgio Gcneralis^ mortuus anrw M. DC. XXX ,
VeNCBSLAS CoBBROBtt. gOJT
Quelqu'un .fit à (a louange ces vers gt*
{^axkeTqube^ :
Qùa vatUo unius molimihe Cobergeri
Fiùni , non homims crede fed effe Dti : ,
Jmpofuit montem monti, ccu Pelion OJJa,
Atqiu gigantaam Jlernit ad ajlra viam.
Êrro ; piam fiernit ; valcat Titània pubcs :
Quarîtur hk pietaS , fed pietatc Dtus.
Nuhc minus cji migrart lacuSy & cedere terra:
Montes qui rhovit ^ nonne movebit aquds f
Oti a fon portrait gravé en grâftd^
»avec cette Infcfîpfion : Wencejlaus Coeber^
ger y PmfiBUs gèneratis Mômmm pieiatis ,
JSruxellis jilberiï ArchidUcis quondam PiSor
'kumanamm figurarUm. Ant. van Dyck pinxiu
'L.VoefiermànS fculpfit. Goberger tVX àQ ion
jnariagê des ènfans dé Tun & de Fautre
fexe ; dé Ce nombre fut peut-être Jacques
Côbergher , qui de Capitaine au fervice de
Philippe IV. ^ fe fît Chartreux, ôç à qui
\t P* WaÙius adreila une Elégie^ lorfqu'il dît
fa première meffe. Goberger le Père étoit
eftimé particulièrement de rArchiduc Al-
bert^ à caufe de la connoiâance qu'il avoic
des Médaillés, On lui attribue : («)
ApologU des Monts de Pihti contre ceux
(^ui les attaquent & tn ditonfeillem Firéctiori.
Avec iin Avertijjement aux perfonnù rmfon-^
V 2
( 4 ] Je dis qu'on hd àttr'Atu cet Ourrage ; car It tttrt
if mbie mdiquer quli vient di'.UBe autre main.
308 VbNCESLAS CoBBROEIt.
nabUs touchant ces Maifons établies nouveU
ùment dans Us Pays-Bas fous Cautorité de
LL. A A. par V. Goberger .... Ouvrage mis
en vers récréatifs par un Amateur de U Pâ-
té^ En flamand, (^) Maûnes, Henri Jaye,
1621- 4^' pp. 55. II fàlloit autre chofe
que ces vers , pour réfuter ceux qui
prévoyoient que les Monts de pîèté n'au-
roient pas le niccès, qu'en attendoient les
pieux Princes 9 qui les ont établis.
Goberger avoit encore compofé un Ou-
vrage confidèrable , divifé en quatre par-
ties , ol\ il traitoit : i^ de ArchiteSurd.
iP de Piciurd & Scripturd (peut-être Sciûp-
turd) antiqud. 3^ de Imaginibus Deorum*
jf^ de Numifmatis ^ feu mavis , Medalus 5
aut MetaUicis œneis, à Julio Gafarer ad Gai"
lienum ufque. On ignore le fort de cet
Ouvrage.
Oy Ifaac BuUartyAcad. IL 479-480. Fopp^
1 16:2. Le Moreri de 1740. Lett. K. p. 38. Jac
Wallii Elcg, 8. libri L éd. 1656.^ 017.
{h) Apologia, ofie Bt/cherm-redenen teghen het KtktUm
^an de •nrcdÏLycke vyatidtn » eade oock de tegenracders vMm
de Berghen yan bermertieheyt. Mit/gaders Vertooch aem de
redelyeke perfoonen t aengaende de vootjghenoemde Berghen»
^nlanckx ovgerecht in de NederUntfchc urov'mcUn onder de
gehoorfaemheyt van haere doorluehtichJU Hoogkeden door
Vencejl, C^her^er • • • • In vermaeckelych dicht g^fidt doêr
Amator Picutu.
S09
Le B. Luc du Mont-Corni/Ion^
NÉ VERS le commencement du XII.
iiècle, fe mit ibus la conduite de
S. Norbert 9 fondateur de l'Ordre de Pré-
montré , ou plutôt fous celle de Richard,
fon difciple, qui fut le premier Abbé de
Florcffe proche Namur. Dépuis il pailk
de cette Abbaye à celle du Mont-ComU"
Ion près de Uigt , que Ton dit avoir
commencé par une Chapelle dotée par
TEvêque Otbcrt , & dédiée aux SS. Apô-
tres en iii6. Luc fut élu Abbé de (;ette
maifon, & il obtint, non en 1138»^
comme on lit dans le Gallia Cknjliana ,
mais en ii43. 9 ^^^ bulle d^Innoceru IL ,
4atée du 4. mai de cette année, par la-
quelle ce Pontife confirme le vœu que
Luc Ça) & (es confrères avoient fait de
vivre Juivant la Riglc de S. Augujlin , &
les fiatuts de PEgUfe de Premontrt. Le
Îrieux Abbé fît fleurir la difcipline régu-
ière dans fon monaflère pendant plus de
3^. ans , quUl fiit à la tête , Sji y mourut
laintement le %4» oâobre de Tannée
1178. (^) ou de quelqu'une des neuf
V)
(«) H y eft nommé Lucm Ahhas BceUfiét SS, Apoftolo*
rum in monu Comelio juxta Leodium ; Se l'on n*a pas <!•
f lus ancien monument où il ioit parlé de lui.
(^) Il TÎToit encore cette année» comme on le Toit par
«ne cnartre de Sifroi^ Doyen de S* Serrait de Mafirithi^
reportée par le P. Hugo.
Stô Le B.Luc du Mont-Cornillon.
^vantes. Son corp y demeura jï^f^w
1287. 9 que les Relkieux du ^am-ÇornU'
ion, (e voyant tous les jours expofés aux
brigandages des nobles du ducbe de limr
èonrg , cédèrent leut monaftère à Jeam di
FUmdrty Evêque de Lihgt, qm leur donn^
çn échange fa maifioa dite BiaiinRepam,{cy
ai^ourd'hux Bam'Ritpart , fituée dans V'mâ
de Liège, &L leur permk d^y joindre um
autre maîfon , qu'ils açbetèrem de PAb«
baye et Fiorcnms pour s'y étahlin (//)
On croit qu'ils tranlportèrent dans ce mm»
veau monaftère te corps da & Luc. On
attribue à ce S* Abbé
«(. In EuqngeUum Matthc^i Uher unus.
0, In Euangelium Joannis lib^r unu$.
y» Scrmoncs muUi ad Fràtns^
5. EpiJloUe^ Tout çel^ eft perdu ; mais
on a çonfervé
Summariola Luca ^bbads. S. Corneliî i/{
^ponii Comm^tada in Cantica. Imprimé
{c) C. d. BtlU Rctrai$^. Qtn la nomme en Latin Bdm
lus Reditust & ce mot (é trouve d<ins un a£le de Tari 12^8^
OiY aaroit dft plutôt FappelUr JW^mj Sûc^us. Cette mai*
fe^ avoit été peu auparai^t la pféni&re. h«^ttatipH^ des RE.
Mineurs » nommée préiéntement Conventuels ^ qui venoiêot
fie ie loger au pied* du Hont^Pit^nux. '
(^} Ce changement de demeive ît, fit fous Henri 4f
Ftxht y onzième Abbé du Mont-ÙirtuUon , qui mofurut le 27*
juillet 1289. Itan de Flandre fit du. vieux roonailère une
citadelle, qui ful^fifta iuTqu'en I3T7*^^ que l^fivêquer £fi^<lft'f rt
49 la> Marck la donna aux Chartreux. Q y a au psé de |t
même monta/fne un; autre monaftàre, nommé aufli dut. ifoefai
Çp'nillon^ & habité par des Relu^euies de l^Ofdre dé S^
^guâin ; cft fut d'abori. ua hâpitaf bâtî par k. Maf^lbat ^
if peuple de Xif^< vers Tas i^8o.
Le B,Lix: du Mont-CornIlix»». 31.x
ti'abord à Friboutg «Vec les fix livres d'^«
jwUus fur le Cantique , en 1538. ^ râm-
primé dans la Bibliothèque des PP. T. IX.
de redit, de Colopu , i6x8« U Tome
XIV. (p. il8-i}^9^) de celle de Lyom^
1677. Cet Âbiègé\ efl purement afi::o-
tique , de même que fon original* Lmc
Padrefla à MUon /» , Eyêoue de Tsmuam,
qui occupa ce fiège dépms 1131. jufqu'en
1158.
Mais eft41 bien certain que côt Abrégé
ibit de Luc du Mùnt^Cornillon ? Prefque
tous les modernes le lui attribuent de-
puis deux fiècles , même les Bénèdiâiils
Auteurs du Gallia Ckri/Hana, T^ IIL xo4^*
Mais les Continuateurs de cet Ouvrage
T. X. 1S48» le donnent à Lue , Abbé
d*lndif ou de S*'CqrruUs^Munfiif , Ordre
de S. Benoit 9 à %. lieues H Aix^la-ChêPêlU.
Ce qui favorife leur ientiment , c'ett i^^
que dans le titre , qu'on vient de rapoiv
ter, rAutew eft qualifié Abhi dt S. Cc^
ndllt. %^' que Trufûmc, Abbé Bénèdic*
tin^ dans fes Annales d'iR/j^2f|^#, ait Aui-
teur de cet Abrégé Lucas Monafierii S.
Cùmdii noflri Ordinis Abbas^ ou, comme
il s'exprime dans fes Ecrivains Ècclifia^
quts ^ clmp. 369. LuCds Abbas momis Se
Cffrnelii , Ordinis divi Paeris BtmdiSi. Je
cronts, malcré côs raifons, qu'il faut à'ën
tenir au tentiman commun^ t^* parce
que l'Auteur de PAppendix fur Hmri dt
V 4
3ia Le B. Luc du Mont-CorNexon.
Gond, Auteur qui pafoit beaucoup plus an-
cien que TrkKème , donne l'Ouvrage , dont
r il s'agit, à Luc Abbé du Mom-CornUlon. («)
io* Trithème aura d'autant plus facilement
pris le monaftère de S. Corneille , ou
é^InJe f pour celui du Mont'Cornillon,c{VLe
ce dernier ne fubiiftoit plus de fon tems,
& que le premier ^toit de fon Ordre,
& beaucoup plus célèbre. 3°- - Que veut"
il dire dans le dernier paffage, que j'ai
cité de lui , par Mons S. Comelii ? ce nom
ne peut convenir ni au monaftère d^Inde,
qui devroit plutôt être appelle Falli^ S*
CornelU^ puifqu'il eft iitué dans un vali-
lon : ni à celui àw Mont-CormUon ; ce der-
nier ne tirant pas fon nom de S^CaméUlc,
qui n'y a aucun culte particulier , mais des
cornouillers , qui font fort communs dans
les environs , comme l'a remarqué le P.
Fifiny qui écrivoit fur les lieux. 4®* On
-ne connoit aucun motif qui auroit pu porter
un Abbé Hilnde à dédier fon ouvrage à
l'Evêque Milan , au lieu qu'il y en a un
très-naturel pour im Abbé du Mont^Cor»
mllon; c'eft que Mihn étoit de l'Ordre
de Prémontré, & qu'il avoit même été
Abbé de S. Jo/Jcrau-Bois , monaflère de
cet Ordre , avant de monter fur le liège
de Terouane. 5^- Le Luc, Abbé ai Inde,
a bien la mine d'un Abbé imaginaire ;
Oabriel Bucclin n'en parle point dans fa
(t) Lucas M MotUis Canulu Abbar^
Le B.Luc du MôNx-CoRNiLLot*. 313 '
lifte des Abbés de ce monaftère^ & les
Auteurs du Gallia Chrijliana ne fondent
*fon exiftence que fur le paflage que j*aî
raporté des Annales d'Hirfauge par TW-
-tKcmt. Pour le titre qu'on a donné dans
la Bibliothèque des PP. à J'Ouvrage qui
nous occupe , il paroit avoir été pris
du même TritKtmtj de iqui l'on a em-
prunté ce qu'on dit de l'Auteur â la tête
de l'Ouvrage.
Parmi les Œuvres de Philippe de Bonne
Efpïrance^ imprimées à Douai i6xi. fol.^
on trouve p. z86— 344. In Cantiça Can^
ûcorum HorcUitates , précédées du Com-
mentaire du même Philippe fur ce livre ^
mais écrites d'un flile fort diffèrent, &
partagées en fept tomes : Luc du Hont^
Comillon pourroit bien être l'Auteur de
ces Moralités^ i®- elles font dédiées , comme
l'Abrégé ^Aponius \ à Milon , Evêque de
Terouane , & à Hugues de Floreffe. %^' L'Au-
teur dit que fon nom étoit contenu dans les
cinq premières lettres des cinq premières
parties du I. tome ; cela ne matque pas pril^^
cifément comment il s'appelloit , parce qu'il
manque une partie de ce i. tome dans l'im*
prime : mais on voit du moins que fon
nom s'écrivoit en cinq lettres , ce qui
convient à celui de Lucas , & non pas à
celui de PUlippus.
07*' ^ppend. ad Htnr. Gandàv. de Sçrittorihs
I^chf p. lapi éd. Fabric. TrHbem. de ôcriftth
/
814 ^^ ^ Lu^ ^^ MONT-CORNILLOM.
rib. Eccl. ejufd. ed.p.Q£^. & ad eum Mirdus : IL
^nnalium Hirfaug. T. Lp. 398: Bartb. Pifen^
Fhfés Ecclcf. iMd. 461. €f Ottg. fefli Ccrp.
Cbrifti , p. a^8. 059. & Hift. Eccl. Leod. ult. éd.
pal. Pramanftr.Tomo /. in Monum.pP. ccvxxah
ccLxxxL QM. Cbrift. T. IIL 733. & 1043.» ^
T. X. 1546—1548.
Robert Servatii^
PRÊTîtE, & Chanoîne-Régulîer de Tc^
grès, vivoit apparemment dans le
XVL iîècle On comerve dans fon inor
naftère
Robeni StrvatU Can. Reg. Tung. Presk
Serments. Ms.
87* Sandiri biblkib. Bdgica Ms. IL 195.
g,' ■ ' ' ' ,' ■— g aasgf
MarieSbfflle Mèrian^
NAQUIT A Francfort le i. arril i6yfk
Son père 9 Msuthim Mirian\ né à
BdU en 1^93*9^ & mort à Schwalbach et
165 1*9 étoit libraire 9 très^habile Grafyenri
& favant Géographe. Sa mère étoit filk
de Théodore de Èty, autre Graveur fort
célèbre. Parvenue à l'âge de onze ams^
^lle fe détermina à fuivre le talent qu'elle
1^ fentoit pour la Peinture , ^ fe mitaifr
MAaiB-SlBYLLE MéaîAK %l]f
deflus des reproches &(; des mauvais trai^
tesnens, qu'elle eut à fbuffrir de la part
de fa mère 9 qui cédant en^n aux exho(«
tations de Jacques Munl^ boau<-père de I4
^eune Mirian^ lui permit de ie livrer è
ion goût. (4) Pour la faire réiiifuy Mm4
lui donna pour m^itre un dç fes élèves 1
nommé Ahr^kam Mifnon, fous qui ell#
atteignit le plus haut degré du g^ire 4f
Peinture qu'elle s'étoit propofé» S'étaii(
sqsperçue^ au milieu de fes vaftes projets »
qu'il y avoit de l'indècencie à faire de çet^
taxas ^ogrès dans foiiart^ &C %ue labiei^
féaflce lui interdifoit le fiud» elle prit If
parti de fe marier en i66\.^ {k fUf
qK>ufa Jean Jndmfi Graff^ habile Peit>*
tre & Ârchiteâe de Nunmbergf^ avec qôi
elle continua fon application à l'étude des
Infeâes, des Fleurs , & des Friûts^ &ns
que les heures réglées^ cpi'ils y en^>lo)FOÎQi^
enfemble, leur fiflent négliger le ioin df
leur Êunille. Les réflexions ^ les expé-
riences que fit Madame Midan^ iat ï^t^
put y l'accroîUement , la iiourriii>re, les
métaunorfAkofes, & la d^ruôk>» des che-
nilles ^ des mouches^ &Ct la mirent en
(tf) Oii conte oue TobCtinatlon de la Me, fîr reffouvenfr
1» mèra <{u'étant «ac«»t«v elle avoifi reffentl une e^éae 4»
fiqdaftiei qui étoU un àAt confiait d^^xammei; le^ ioreftei
6c toutes les^-autres meques curiofités de la nature; & qu'ellli
w^.<Ât même feit pendant (» grofleflè un amas de chcttUesTit
de papillons » de coquillages , de pétrifications , &c. , donf
«lie (ù&Àt ion. pliM gcand «nufiioient. VolU d< <|uoi
>joût^ au« Traités ic At ^/-«< <ic ^imaguu^t'iQn.
hi6 Marie-Sibyllb Mérian.
état de publier dès l'an 1679. ^^ ^^ P^^
de fon Ouvrage fur les chenilles, qui fut
également admirée par. les Sa vans & par
les Artiftes. Ceux de Hollande , par leurs
éloges & par leurs offres , attirèrent les
deux époux chez eux. Madame Alcrian
ne quitta fa patrie , que parce qu'elle
n'avoit plus rien à y obferver; il luifel-
loit un autre pays, & même un autre
monde; car elle eut le courage d'affronter
les dangers & les incommodités de la mer,
pour aller chercher en Amérique les nou-
velles connoifTances , dont elle a enrichi
l'Europe. Ce fiit en 1698., qu'elle s'em-
barqua pour Surinam , accompagnée de
Dorothée- Marie "Henrietu, fa fille cadette.
Elle s'arrêta deux ans entiers (A) fur cette
côte, & s'occupa à deffiner tout ce qu'elle
y put trouver de reptiles &c d'infeâes,
de même que les plantes, les fleurs, &
les fruits, qui lew fervent d'alimens. Elle
peignit tout cela fur le velin; & les con*
noifleurs conviènent qu'il ne fe peut rien
ajouter à foii travail, foit pour ui correc-
tion, foit pour le fini, foit enfin pour la
fraîcheur oc la vérité du coloris. Les
Originaux de ces defleins fe confervent
pour la plupart en Hollande; Madame
Mérian y fut de retour en 1701., & elle
mourut k Amfierdam le 13. janvier 1717»
(M Et non pas deux moîs« comme çn It dit dansl*
MorirU
Marie-Sibylle Mérian. 317
dans fa 59^ année, laifTant deux filles, à
qui elle avoit fait apprendre à peindre
des Fleurs, &C qui reiiffifToient parfaite-
ment dans la peinture à gouafle. On a
de la mère
I. Ori^m des ChemlUs ^ Uurs nourritures p
& leurs changcmens. En Allemand. Nu^
Ttmb. 1679. 4°' fis^ Cette i* partie con*
tient les développemens de quantité d'in-
feâes , leurs aiimens , leurs différentes
formes, les tems & les lieux où ils nair*
fent, leurs propriétés, &c. La impartie
parut, aûffi en Allemand. Ihid. 1688. ^*
On les a traduites toutes deux en Latin
fous ce titre : Erucarum ortus^ alimentum^
& paradoxa metamorphojîs ; per Mariam SiB.
Merian.Amfi. 1705. ^' fig* It.eni flamand,
imprimées fgus les yeux de TAuteur (c)
Ihid. 1705. 4°' fig. Madame Mérian avoit
50. planches préparées pour une 3* partie,
lorfque la mort l'enleva : fa fille cadette
a rédigé & fini cette partie, & l'a pu*
bliée, comme l'Ouvrage pofthume de fa
mère, en langue Flamande. Nous avons
le tout en François fous le titre fuivant :
Hifioire des InfeBes de V Europe^ dejpnie
iPaprhs nature j, & expliquée par M. S. Mé»
rianj où ton traite de la génération^ & des
différentes métamorphojis des infectes^ & des
plantes dont ils Je nourriffent. Ouvrage tra^
{c) Dtr Rypftn hêfin, r9€d\clf $» W9ni€rharê vtréin*
dêring.
JlS MAtlîfe-SiBtLLE MÊRÎAJft*
duie du Hollandais en François par Suâ
Mamt ^ DocUur m Midccinc. Amfi. 17301
fùL M. Mamt a joiht à fa traduâion 364
Îdanches expliquées, & des notes qui ont
eur mériter outre cela il a augmenté IW
rrage de la defcription tf'environ loo.
plantes, dont les Imeâes fe nourrirent,
CL que Mad. Mirian^ qui n'âvoit point (te
tonnoiiTance de la ^tanique, s'étoit cofi*
tentée de defliner, en y ajoutant feulement
leurs noms; quelques-unes de ces plante)
font fort rares : mais M. de HaUtrtltA
trouve pias les e:isplications fort exaôes.
2. DiJJertation fur là ginh-ation, & ks
iransjbrmàtions dis JnfiBts de Surinam ; avec
un Traité du changement des Poiffons en
grinouïUes , & des grenouilles en poiffons*
En flamand. Amji. 1705. 4^- It« en Latin:
Metamorphôjis înfeaorum Surinamcnfim^
ad vivum natutali magnitudine pi3a éàqiU
defcripta à M. S. Meriand. Amfl. fumpàm
Autoris^ 1705. grand 'm-foL d'environ ixî.
pages, avec 60. magnifiques planches. It.
fous ce tifre ; Differtatio de generatione &
metamorpho^ Infe^rum Surinamcnjmm. Ibid*
Eind in-fol. fig. On attribue la verfion
tîne à Gajpar CommeUn , dont jç par»
lèrai ailleurs. It. François-Latin. Amfi. &
la Haye^ 1716. grand in- fol. fig. Cet ou-
vragé traite des cràpaux, des lézards,
des ferpens, des araignées &c« de Suri-
nam, mais futtout dçs vers âc des chè'
Marxs-Siayllb Mé&iAN. $t9
miles de cette contrée ^ ainû que des flears^
& des plantes qui leur fervent de nourri-
ture, &c qui jttfqu'alors avoieot été ou
inconnues ou mal décrites*
Les deux Ouvrages précédens ont été
téunîs en François fous ce titre : Hijioir^
des InfiBts dt VEuropt & dt VAmïnam %
deffinis d'aprh k naturel expliques &
enrichis dt oj, planehes^ Amfi. 17)0. foL
forme d*Âtmas.
(ty Defcamps , Fie des Peintres flam. ÇfCé
IIL 009-005. avec le portrait de t Auteur.
Le Moreri de 1760. Lett. M* p> 481. 480.
Jean Mormenting
DOMINICAIN Flamand jrptofès du coii'
vent de BerguesS-Winoc ^ fa patrie,
& mort dans un a]ge peu avancé le ii« fé^
vrier 167a, a laiflé dans cette maifon
Un volume de Sermons* Ms« i/r-f^*
jy Ecbard, U. 634.
Philippe .y oîUn ,
ETôiT EN 1^87. Reâeur de TEcofo
Latine de Wufp , ou Wefope , petite
ville de Hollande peu éloignée é^Amfier*
320 Philippe Jollin/
dam , lorfqu'il mit au jour le livre intH
tulé :
La grande voix de Jugement & de Graui
ou Us pieufes P enfles de Ph. Jollin.é.. fin
les quatre fins de C Homme, la Mort^ le Ju*
gement , V Enfer ^ & la gloire de Paradis,
joints au grand Myjlire de notre Prédefii-
nation. Amfi. Ahtah. Wolfgang, 1687. 4***
85" Voyez cet Ouvrage.
. Gilles Muifiss ou.// Mujfis, ou
Mgid. Mucidus,
PRiT L*HABiT de Ëénèdiain à PAbbaye
de S. Martin de Tournai, &c en «é«
vint Prieur fous le XYII* Abbé, Tkierri
du Parc, vers Tan 1326. Tkierri étant
mort le 18. avril 133 1., Gilles fut élu
unanimement pour lui fuccéder; le Pape
Jean XXII. déclara d'abord fon éleôiori
nulle, mais il la confirma motu proprio en
1332., & le nouvel Abbé reçut la bénè*
diûion à TAbbaye à^Meckkoutprès de Bruges
le 25. oâobre de la même année. £n
1333. il obtint du même Pape rabfolution
de fon prédéceiTeur ( qui étoit mort dans
Texcommunication , pour n'avoir pas payé
l'argent qu'il devoit , & rendu les fervices
qu'il avoit promis à la Chambre Apofio-
lique ) &c il l'enfèvelit derrière le maîtrep
autel
Gilles Muisis, 321
autel fous le tombeau de l'Abbé précédent
GUUs de Waman. Muifis réuffit à rétablir
foh monaftère , fort déchu tant pour le
ipirituel, que pour le temporel; & après
ravoir gouverné d'une manière fort louable
Tefpace de 13, ans, il y mourut en 1351.
& fitt' enterré dans Péglife au côté droit
du grand- Autel. Philippe (TArboysj^vècfa^
de Tournai j fit la cérémonie de (qs flinè*
railles , aâiilé de fix Abbés« On conferve
dans cette Abbaye les Opufcules fuivans
de Gilles Muifis^ en fix volumes:
^ Liber primus Chronicarum JEgidii li
Muffis, jibbatis XVIL hujus cœnobii poj'
refiauranoncm. Ce volume commence à
naidànce de N. S.
/S. Liber fecundus Chronicarum jEgidii U
Mujps. Avec de belles mignatures; ce
volume finit à l'an 1348. L'Auteur s'eft
attaché furtout à l'hiftoire de France, &
à celle des Pays-Bas, particulièrement à
ce qui regarde le diocèîe de Tournai.
y. De rébus gejiis annis is^d^i^io. 13^1.
& 13S2.. C'eft la fuite de fes Chroniques;
L'Auteur y parle fort au long de la de-
ftruâion des Juifs, '& de la feâe desFla-
gellans; il a mis à la tête de l'hiftoire de
ces hérétiques une vignette, où ils font re-
préfentés le fouet a la main, le dos, le
ventre, & les bras nuds, la tête & les
épaules couvertes d'un capuchon fous un
bonnet ; im jeune honune qui marche à
Tom. VL X
"m
522 Gilles Muisis.
leur tête , portant un drapeau fans ctw^
eA fuivi de deux autres qui portent del
flambeaux : l'un des deux, qui yienneot
après, porte un grand crucifix. : j>
i. TraSatus de kis^ qux ttmporibus fi&^
antt & pofi promotionem fuam, in amùlih
S. Martini acciderunt. ~' '^
£. Traclatus de confuetudinibiis apprcéè&tf
antiquitus in cœnobio S. Martini obfervàri^ \
litis, \it i
^. Le Livre des Complaintes de GilUf^i {
Mujjis. En vers François, de même (pè |
les trois (uivans; dans celui-ci TAuteBri;^
déplore fes péchés. '^'
%i. Traité des divers itats desfktdicrs^ ik$
EccUJiaJiiques i & des Relipeux* /'-
$. Des Papes qui Ont vécu de fm ièfRl
^ Martin IV, , Honorius IV. , Nicolas IPj^
S. Pierre CéUfiin^ Boniface VIII. ^ le R "^
Benoit XL, Clément V., Jean XXII. ^ Of^/
ment VI. ^ Innocent VI.) - P
W Voyage Littir. de 2. BénèdiSins de^S»
Maur, IL 105. Gall. Cbrift. IIL 278. . : "
TJrfnur Naréz ^ \'L,
NAQUIT DE parens peu riches, rofil ,
pieux ykBinche ènHainaut Tan lé^^
Lorfqu'il fiit en état d'étudier ,un Prêtire^*
fa parenté le mit au collège )& reotretifll
m
Ursmer Narë2* 34^
durant fes humanités. En 1696. il vint
à Louvain, fiit reçu dans la Maifon de
Standonck ^ fit fa Philofophie au collège du
Farc, &c remporta la 3* placera la pro«
motion générale du i6. novembre i6^Sé
Après cela il s'attacha à ][a Théologie :
mais à peine avoit-il commencé Ton cours^
qu'il fut rappelle au Porc pour y enfeigner
la Philofophie; cet emploi ne Tempecha
pas de continuer le genre d'étude qu'il
avoit embraiTé; il prit le grade de Bache-
lier en Théologie, & il fe préparoit à
aller recevoir les Or'dres facrés à Cam^
irai, lorfqu'il apprit que l'Archevêque
( M. Je Fénèhn ) etpit abfolument réfolu
de ne les conférer qu'à ceux qui auroient
été éprouvés quelque tems dans fon Sémi«
mire. L'abfenCe que demandoit cette épreu«
ve étant incompatible avec une Prôfeflîon
de Philofophie , M. Nare^ prit le parti de re*
noiicer à l'état Eccléfiaflique,& aétudier la
Médecine; & en même tems il réfignaun
tanonicat de S. Paul de Liige , qu'il avoit
€>btenu en vertu des privilèges de la Faculté
des Arts. Il fe fît recevoir Licencié en Mé-
decine le 23. feptembre 1706., & fuccéda
k Jean-Français^FaveUt en qualité de Profef^
feur de Botanique en 17 10. Il prit poiTeflion
de cette chaire le 3. mars de cette année »
&la remplit jufqu'au 10. mai 1717. , qu'il
fut inftallé dans celle des Infiitutions dé
. X 2
824 Ursmér Narez.
Médecine f (tf) de laquelle il paSkleéù^
nier mars 17 19. à celle d'Ânatomie 8c M i
Chirurgie. (*) Il étdit alors Doâeur in
Médecine; ayant prjs ce titre le 18. |5î
vrier de Tannée précédente* Enfin, tp>é
juillet 1743. M. Narei fut choifi pOi|r i
remplacer M. Faveltt^ dont j*ai parlé aàl? j
leurs , dans Tune des deux premières chaires :
de Médecine , ainfi que dans la direâioQ \
de THôpital de Louvain : mais il ne joiÉ ]
pas longtems de ce doid>le emploi, un qal
d'eflomach l'ayant bientôt jette dans ipf;'
langueur, qui le mit au tombeau le 6«^^
cembre 1744. Son Oraifon funèbre fut (^
noncée par l'Auteur qui fuit. Il avoit^Ofu^l
une honnête démoifelle de Louvaht^nM^
mée Elijàbeth Joris , que ne lui a point dooilt
d'enfans; c'efl ce qui Ta engagé à faire ii« ^
verfes fondations utiles & pieufes. (c) M^
Nare[ étoit grand homme de bien, plein
de droiture & d'équité, comme il le £t
voir toutes les fois qu'il eut part à la col-
lation de quelque emploi : Ennemi* da
fafle, de la médifance, & de la flatterie»
il ne laifTa pas de gagner l'eftime & la
confiance des Grands avec qui il eut à
faire. Il fît du bien à beaucoup 4^ ^milles
{a) Qui vaquoit depuis le 21. iriars par la mort da-U* ,
cencié Pierrc^Atitoinc Thitmas, • ""
(b) Celle-ci vaquoit par la cefllon de feu M. R^$^ tnà
venoit d*obtènir une des deux premières chaires d« w W ' ,
culte. .
{e) Entre autres il a biffé une rente de 6o« francs fom
Tentretten du Jardin des Plantes.
Ursmer Narez. 325
indigentes, & fe montra toujours kifini-
ment éloigné de ces déguifemens poli-
tiques , &de ces cabales lourdes, qui ne
fe gliffent que trop fouvent dans les Uni-
verfités, & qu'il regardoit comme la ruine
des études & du bon ordre. Pour ce qui
eft de la fcience , dont il ^ifoit profes-
iioà , les guérifons fréquentes opérées par
{es foins font des preuves fuffifantes de
ia capacité. Il fuivoit la Phyiique de Def'
cartes^ il regardoit le Méchanilme & les
Erincipes de l'Hydraulique , comme la
afe de l'Economie animale , & ne vou-
loit ni des fermensj ni des orga/mes, encore
moins Aes facultés & des puiffances de Tan^
cienne Ecole, dont on n'étoit pas encore
bien revenu à Louvain , lorfqu'il com«
mença d'y enfeignen Nous n'avons de
M. Nare[ que Ig pièce fuivante ;
Lettre d^un. Midedn de Louvain à un de
jimLsj a Voccafion dun livret intitulé : Preu^
vc de la necejfité de regarder les Urines y &c.
par Jean François du Brœucque^, &ç. dans
laquelle on montre le peu dutilité de fin-'
JpeSion des Urines en général y & F inutilité
de uUes qu^on apporte aux Médecins pour
la guérifon des maladies. Louvain y Martin
van Overbekey 1733. ix^^ pp. 40. fans la
Préâce. Le livre de M* du Brœucque^^
dont je parlerai ailleurs, avoit déjà re-
mué la bile de notre Auteur , lorfqu'uno
petite avantujre engagea le combat en«
X }
$^S Ursmer Narez.
tre eux. Un Médecin , établi à 14;
lieues de Louvain , avoit envoyé à M»
Hart[y pendant une grande chaleur, le dé-
tail d'une maladie qu'il traitoit, & de
l'urine du malade : l'ouverture de la phiole
remplie de ce liquide, infeâé parle tems
qu'il faifoit, penfa faire tomber en fyncope
le domeâique qui l'apportoit, & affeôa
il vivement les organes du Doâeiu* , qu'il
réfolut fur le champ de défabufer une
bonne fois le public de la confiance qu'il
met dans l'Infpedion des Urines; j'ai pref-
que dit dans VUromanch : mais d'habiles
Médecins prétendent que M, Nart^^ a trop
rabaifTé la pratique dont il s'agit , comme
fon adverfaire i'avoit peut-être trop ré^
levée.
07" Régttres de la Faculté de Médecinf,
Fcuilh* mortuaire, &c.
ServaiS'jiuguflm de Villers
ÉToiT DE la ville de Huy ^ fur la
Meufe, où il naquit le 28. août
1701. Son père Servais de Villers fiit
Major d'un régiment de Cavalerie, &
tfrois fois bourguemaître de Huy ^ quoi
qu'il n'eût point d'inclination pour cette
charge; il tut auâi député de la part des
moindres villes de la Principauté de JJiff
Servais-Augustin de Villers. 327
auprès des Etats du Pays , & c'eft prin«
cipalement à fes foins que fa ville natale
en, redevable de la reftitution de fes pri-
vilèges, qu'il obtint du Prince Jojeph^
Clément de Bavière, (tf) Sa mère étoit de
IJige , & fe nommok Marie-Jeanne de Sanà.
Le jeune de VilUrs ayant achevé {^s baf-
feS'Claffes chez les PP. Auguftins de Huy^
fe rendit à Louvain en 1720., & fît fa
Dialedique au Collège de la S*« Trinité,
& {a Philofophie dans celui du Porc. Quoi
qu'il eût été fort valétudinaire pendant
un an entier, il ne laifTa pas de rempor*
ter la huitième place de fbn coqrs à la
promotion générale de ijzi. Des écoles
de Philofophie il pafTa à celle de Méde-
cine , & s'appliqua à cette fcience avec
tant de fuccès, qu'après avoir rempli avec
<iiftinâion les fondions de Fifc & de Doyen
des Bacheliers de cette Faculté , il reçut
le grade de Licencié dès le 14. oâobre I7i5«
Cet aôe eut une circonftance favorable pour
le Candidat : l'Archiducheffe Marit^Èlifa*
ieth'LucU, Gouvernante des Pays-Bas ,
qui Êiifoit ^lors fa première entrée à
Louvain j honora M. de VilUrs du préfent
d'une chaîne d'or ornée d'une médaille de
fon aygufte frère l'Empereur CA^r/ei FI. Le
nouveau Licencié paiTa d'ici à Uègc, & s^y
X 4
(a) Le Prince Emtfi de Sav'ùrt avoit dépouillé la vittf
de Huy de fes privilèges en Iî95.t pour avoir favorifé Ten*
Irée des HoUaadois , 9Û s'en rendirent omitres par furpriiè.
328 Servais-Augustin de Ville&s.
exerça près de deux ans à la pratique d&
la Médecine ; au bout de ce tems il reviift ,
^ Louvain pour prendre pofieffion de k
Chaire des Infitutions ^ (|ui lui fiit don*
née par S. M. I. le 7. juillet 1717. Il
prit le bonnet de Doâeur le 14. avril
1733. • La ProfeiSon de la langue Frao-
çoife ayant vaqué plus de fix ans dépuis
la mort H Antoine^Franqois de Pratcly M;
dt VilUrs l'obtint le 5. juillet 1740. La
même année il fut député par l'Ârchidii^
cheffe-Gouvernante pour examiner & ana-
lyfer les eaux minérales de la fontaine da
Château Royal de Marimont en Hainaul^
conjointement avec MM. Rcga^ & Sa^
nus y Profeffeuis de la même Faculté; &
ayant fait fon rapport au Miniftre ( M. k;^
Comte de Harrach) il fut fait Profeffcip
des Eaux minérales, cet emploi ayaijt é»
créé en fa faveur. Enfin après la mort
de l'Auteur qui précède, il lui fuccédà
dans Tune des deux premières Chaires^
de la Faculté de Médecine le 11. décemr* .
bre 1744. , & il la remplit jufqu'à Ùl
mort, qui fiit accélérée par une chute de .
cheval, & qui arriva le 3. décend>ré '^
1759. M. Fan Rojfumy fon collègue, prq- : ,
nonça fon Oraifon fimèbre. Son corps rèt .
pofe dans le petit cimetière de S. Pler^%^;;
pîi (q^ héritiers lui ont fait drefler r^piiî ^^
|aphe fuivante : i,,^
D. O. M. Hicfip. cfi NobiOff: jimp^%
Servais- Augustin de Villers. S29
ac Clarijf. /?««* Serrât. AuguJlL de Villers^
Hutnjis^ Med. Do3. & Prof. Prim. , ntc non
Unguœ GalL & Aquar. MincraL Prof. Reg.9
ex antiq. nobilitat. Jam à jrib. quatuorvefe-i
cul. familiâ patriœ Leod. natus, plurib. illufi
tiib. tjufd. patria FamiLjunSdj Sertnijf. ac
Cdfijf. Princ. Arch. Mar. Eliiab. Belg. Aup
Gub. caunâ aureâ , unàq. effigie Augujliffi
Imp. CaroU VI. anno lyzS. condecoratus ^
vir Jummi ingenii & judicii^ rarm & mirari'^
dte eloquentice , artis Medica verè peritiffi ,
SchoUe Medica & Univerjùatis perpet. Duus
& omam. , in pauperes liberaliff. , omnib^
obfeq. y & finur. , long, œvo fané dignijf. At
bienrùp languore fatali preffus , i vitâ univerfi
pUnB. ereptus e. In memor. tanti ,excell. Viri
, Nob. Dna Maria Elifab. de Rorive uxor ejus
& liberi eorum mœfiijj. hoc^ monum. ei & fîbi
pofucr. Obiit iUe 3. Xbris lyS^. atat. 68.
lUa verh R.I.P.
n s-étoit marié en 1715. avec Marie--
EUfabeth de Rorive^ démoifelle de cjualité,
native à^Ama 9 petit bourg à une lieue au
defibus de Huî fur la rive gauche de la
meufe, & il a eu de Ton mariage huit
enfans, tous vivans aujourd'hui : deux
de fes fils, MM. Servais- Augujiin , & l^rf
mer ont pris le parti de Tépée : les deux
autres, MM. Henri- Jojèph, & Tbiodore-r
Guillaume y ÎQ font mis (Jbas la robe, Ses
quatre filles , font Mefdem. Anne-Cathi-t
fine , Bënèdiâine à Cortenberg^ qui a pror
ieflf^ le j. o'aohre 1749. ^ Marie-^Thér^e j,
^3^ Servais- Augustin de Villbrs. '
Marîe^Emilit-Jofiphc ^ & Rofe^Jofkphint. Mf
de yilUrs étolt un homme de probité 8t
d'honneur, ailidu^aux devoirs de la Re- .
ligion , & qui prénoit un grand foin de
veiller fur fa famille. ^ On peut juger de
fon favoir en Médecine par les ouvrages
fuivans , qu'il a donnés au public :
I • Inflitutionum Mûdicarum libri duo y com»
plcSentes Phyjîologiam & JTygieincn, Vciê"
rum placuis , Rccentiorum inventis y me nou
folidis ae dcmonfirativis inde deduSis ratiadf»
mis innixL Lov. Mort, van Ovcrbckè , ij^i.
4®* pp, 410.
2. Vtmilabri , ptr CL ae Ampliffl D. Fa^
velet Med. DoS. & Prof. Prim.. . . printf, kun •
jus anni pro Strtnâ & Antidoto exhiiuiy in^ ^
ehoata Fentilatio ptr S, A. de Villers. . . . cum \
adjeSd Epijlold per modum S trente reciproeê \
ad eumdem CL D. FaveUtyin quâ Jïibfignams
tum rogat & enixè hortatur j tu reli3isJutMi i
Jiigiis 6* ambagibus univerjis ptde firmo «j/§P ]
tere dignctur principdlioribus puncîis natœ im J
eerfe eoneraver/ice 9 quce erit Antidomm AnA \
don. Lovanii 9 Mart. van Overbeke , lyyôé
II*'* It, parmi les Opufcules doM.FayeUi
mentionnés ci-devant T. III. p. 34/. jç. i
ÏI3-I32, .
3. Analyfe des eaux Minérales quifetrom
vent au Château Royal de Marimone m
Hainauty faite par les ordres & fous U$
aujpices de S. A. S. Marie-Elifabeek , GfiÊ^
vemante générale des Pays-Bas Autrichuas^'^
&c^ &c^ Où on examine là nature & Ut
Servais-Augustin de Villers. 331
preuves des principaux principes , qui carac*
tarifent les eaux minérales en général , &
celles de Marimont en particulier : on y
joint une expojîtion fuccinjSe & raifonnée
des cas auxquels les eaux minhrales foru cofi^
venables ou nuejfaires , avec la man^fi de
les boire ^ & le régime qu^il faut obferver
pour lors. Louv. Martin van Overbekcp
1741. ii®^ pp. 95.
4. Supplément aux Traités précédens des
Eaux de Marimont y ou Von confirme leurs
qualités minérales & vertus falutaires y tan$
par des nouvelles preuves faites à Louvain p
que par plujieurs Cures communiquées par le
Jieur Delval j Médecin & DireUeur de ces
eaux. On y joint VAnalyfe des deux au^
très Fontaines du même endroit^ dont tune
eft appellée la Roidemont & t autre la Mon*
tidgUy avec le détail des maladies ^auxquelles
tlles font convenables. Dédié à fon Excel^
lence Monfeign. le Comte de Harrach. Par
les DoSeurs & ProfeJJeurs Rega & de Vil-
lers. Louvain j Martin van Overbeke y 1741*
120* pp* 96.
5. Differtatio Medica de HamorrhoîdibuSy
excerpta ex thejîbus quondam compojîtis à S.
A. de Fillers .... nunc ab eodem revifa y in
gratiam Jbidiofa juventutis Foc. Médita Lo*
vanienjis prelo commiffa. Lov. JE^d. Petm
Denique, 1748. ii*'* pp. 99.
; fly Régttres de la Foc. de Médecine de Lou*
vasn. Mém. fourni par rjuteur mime pendant
fa vie , Sic.
$3^
Guillaume van Lake^
NATIF DE Middclbourgy vivoît à la fin
du OCVII. fiècle , & au commence-
ment du XVIII. Il étoit Propofant , &
c'en tout ce que nous favons de fa vie.
U a publié un Ouvrage anonyme
1. Sur la Rcmiffîon des pichis accordée aux
Pires de F Ancien Tejlàment ^ (a^ dont on
ne marque ni la date, ni le lieu de Tim-
prefGon , &c. On a encore de lui
2. Dimonjlration & Défenfe de la virid
■^ & de la divinité de f Ecriture Jainiç , & de
la Bxlzgion qui y pfi comprife. (i) Mid^
delb. /. Noenaert j 1676. i>®*
j. Le cfi des fleuves & des Orphelins ^ pç^
fàtrane jufqu^au ciel j &c. (c) Flejpngue,
Abraham van Laren^ 1678. 11^*
4* Les Jîgnes des tims 9 divijls en trois
périodes ayanp , durant , & dépuis la venue
du Mefficy &c. (i/) Middelb. J. Noenaertf
168}. iio-
{a) Ovtr dé Vcrgevingt der fonéUn d$u VoéUrtn» otUtt
htt Oude Tefiamcnt van God gefehUdu
(h) Btwys en Verdedingh van de waerheyt en godlyekv
heyt der H, Sckrifiuere , en der Religy daer in ^egreven»
(c) Het Geroep van Weduwen en Veefen ten kernel 9
\d) De Teychenen d^r tyd^n , ia drie pnderfihtyd^ne fe*
fioodcn., loojpende foo vQor^ met» aie OQck jta de kot^^
f4n den Mejjiae , «i{,
Guillaume van Lake. 333
5. La Confolation (TlfraUj &c. (e) Mid»
delb. J. Noenaert y 1684. il®-
6. Lès fouffrances du Meffît ^ & la gloire
qui Us afuivicSj &c. (/) Middclb, M.van
JSockke, lyoït ^i®*
ttJ*' La Ruô , 46.
(e) Z>« Vertrooftinge Tfiaels , enu
If) De Smerten des Mejfiê^ en dejfelfs Heerlyhheyt éa»
0p volgende, «n^.
9
Sébafîien Scheikens
NAQUIT à Francfort le 20. mai i634.
i! Abraham ScheÛce/îs , & de Marie de
NeuJvillCé Son père étôit feigneur de New^
Hahrij S AUm'IIahn y & de Schnddhdm y
& Réfident des Etats-Généraux à Francfort.
Sa mère étoit fille de N. dt NmfvilUy
Négociant qui s'étoit réfugié de Flandre
en cette ville pour la liberté de teligîon.
HeSor Scheikens ^ fon ayeul paternel, s*étoit
retiré à Francfort avec fa famille pour la
même raifon, ce qui ne l'a voit pas empê-
ché d'obtenir , de même que (es trois
frères, des lettres de Nobleffe fignées à
Prague en 1598. par l'Empereur Rodolphe
IL Ce mémo ^Hector avoit été le chef des
Flamands réfugiés, qui bâtirent la ville
de Manau. Sébajtien Scheikens j qui fait
le fujet de cet article, fut envoyé à Ut
Haye y lorfqu'il avoit à peine iix ans, âc
é34 SÉBAStîEN ScteLKEMS*
y fut élevé fous la conduite de N. Spîna^
allié de fon oncle maternel , & autrefi^s
Médecin de la Maifon d'Orange, &c. A
14. ou 15. ans, on l'envoya à Herbome^
où il étudia principalement fous Cjrriacus
LcntuluSy puis à ffeiJelberg, où il prit les
leçons des Jurifconfultes Hcnri-David Chu^
-no, &C Lùnefcklojffius. En 1655. il fe mit
à voyager. Ayant vu en paffant les Aca»
demies de Marpourg & de Strasbourg ^ il s'ar-
rêta à BdUy & y féjourna deux ans, logé
chez Jean Buxeorfle fils, & continuant
de s'appliquer à la Jurifprudence & aux
belles-lettres. ^Après cela il paffa en Italie,
vit deux fois Ror^e^ parcourut Napks^
Florence, & d'autres villes, & revint pat
Vienne & Ausbourg dans fa patrie, où
il aiGifla aux cérémonies du Couronne* ,
ment de l'Empereur LéopoU en juillet
1658. St% voyages n'étoient pas encore
finis : il voulut voir la France, & il fit
affez de féiour à Paris ^ pour s'y mettra
au fait de la langue Françoife } ayant tni*
Verfé plufieurs provinces de ce royaimie^
il s'embarqua pour l'Angleterre, & re*
tourna en Allemagne par la Hollande. Peit
après il alla s'exercer à la Profeffion d'Avo^
tat à Spire y où étoit alors la Chambre
Impériale. Enfuite il revint en Hollande^ '
s'y maria, & obtînt en 1663. ime chafl^, : ,
de Droit à Boijleduc, à laquelle on )oignk :4
l'année fuivante une profeffion dePhilofo* '
#>
Sébastien Schfxkens. §35
ptue morale. La guerre de 1672. Tobligea
de fe retirer avec ik Emilie dans la province
de Hollande, pu il demeura près de 6. ans.
Alors , fur la recommandation de la Prin-
ceffe Albertinc de Naffau, les Curateurs de
l'Académie de Franequcr lui confièrent la
chaire de Droit qui vaquoit par le départ
deSilvefirt*Jacques Danckelmann, appelle à
Spire , & qui avoit été refufée par Arnold^
Maurice HoUermann , Jurifconfulte de Mar*
pourg^ & par Philippe Burchard* SchtlkenS
prit poffemon de fon pofte le 19. février
1678., & reçut les honneurs du Doâorat
le 27. février de Tannée fuivante. Il fut
encore Intendant de la table des Pauvres,
& pendant 4. ans l'un des Anciens de
TEglife de cette ville ; en cette dernière
qualité oA le députa au Synode de Sneeck
ran 1684. On IMlut Refteur de PUni-
verfité en 1682. 87. & 96. Après avoir
fouffert pendant 20. ans les douleurs dé
la goutte, & diverfes autres maladies, il
mourut fubitement le 15. mai 1700. Z^-
charie Hid>tr j fon 'collègue, lui fit une
oraifon fimèbre. Il avoit d'abord époufé
f enoâobre 1661.) Marie van Cattenhurg^
fille d*un Préfident de Boifleducy laquelle
inounit en 1670., après lui avoir donné
ùeuf enfans, dont il lui refla une fille,
nommée Catherine , mariée en 1697. à
Jean Lembnon ^ natif du Pont^de-Vele en
firefTe, qui après avoir étudié à Biieg en
^^6 Sébastien Schelkens.
Silèfie, à Cracovie^ à Francfort fur COitr^
à Berlin y à Hambourg y & à Franeqtur^
fut fait Miniflre des François réfugiés dans
cette dernière ville en 1686., Profefleur
extraordinaire en Langue Françoife Fan
1688., Précepteur du Prince Jcan^Gml^
laumc^Frifo de Naffautn 1693., & mourut
le 16. janvier 17 16. âgé de 6z. ans. Si^
bajlien Schelkens s*étoit remarié en 1671.
avec Elifaieth Kyper^ fille ai Albert Kyper^
dont il fera parlé dans ces Mémoires ; cette
femme furvècut à fon mari, & lui donna,
comme la première , neuîf enfans , dont
il ne furvècut au père gue CorhèlU-Gtr*
trudey mariée à un Miniflre de village ,
& un fils nommé Sébajiien-Jean , qui s'ap-
pliqua aux Mathématiques* On a de Schei^
kens : ,
1. Spéculum Juridicum Hifiorico^Polki^
cuTUy exhibens Explanationem Procemii^ &
tituli L Infiitutionum. 1677.
2. Elementa Jurifprudentuz Romance; ao^
cefjit âber de Succejjîone ab intejlato y ex N(h
vellâ CXVIIl. Franeq. 1681. 4®*
3. Paratitla PandeSarum. Frcmek. Joan.
Gyfelaary 1686. ii^- pp. 144. C'eft un
Abrégé du Digefte, avec de courts 'édaifr
ciflemens fur chaque titre.
4. Differtatioy univerfi Juris Fcudalis de&
neatioTum exhibens. Franek. 1693. 8°* Thèfe
foutenue par le célèbre Bynkershoekm ,5
5. Dijputationes Juridica ad libros ljif&^
^ tutionum^
SÎbaiStien Schelkens. à.3f
àutiàmmij anno clo. loC XCix. dpmtjlicii
excrckiis vcntilari cœpia. Franck. 1699. Sc
fuiv.
fiy Vriemoet^ jlthen. Frif. 577—582. d
689—691. & in Addendis^ P* ^Z*
Corneille tan Geftel
NAQUIT DE parens honnêtes à Mdlinei
fous la paroifie de S. Rombaut le 84
décembre 1658. Son père, qui portoit
le même nom que lui, étoit un Orfèvrcî
& un Joiiallier de cette ville, fa mère îe
nommoit Marie Maes. Ayant fini fon cours
de Philofophie à Lauvain en 1678e, il
entra au Séminaire Archiépifcopal de Ma^
Unes le dernier mars de Tannée fuivante^
fl fut ordonné Soûdiàcre & Diacre à jin*
vers Ip XI. décembre 1680. & le 21 fep-î
tembre i68i., puis Ppêtre à Matiries lel
19, décembre 1681. Ayant continué deî
fe prépai'er aux foriâiorisi paftorales , il
obtint au concours du 13. juin 168^. \à
Cure A^MuniCj village à deux lieues de
Gond fous le Doyenné A'Oordeghtm^ d'oî*
le 23. juin 1688. il pafla par la même
voye à la Cure de Wefirem entre Alofi &é
Gond y & fe chargea en même tems dd
deffervir la paroiffé voifine de Majfemé ^
4ont il laiiTa le foin à un autref eà 17194
Tçm. FI4 Y
S^a Corneille Van Qssrs^.
Sche ans après il fe démit des fonâions
paftorales ^ayant été pourvu d'un Canonîcat
de N. D. de MalincSj dont il prit pofleffio»
le 13. juin 1716. En i733.^luivant Tu&ge
reçu dans cette Collégiale, il quitta û
première prébende, qui portoit le xiire
de S. Nicolas , pour y prendre celle dé
S.SulplUf & il garda la dernière jufqu'à fa
mort arrivée le 19. janvier 1748. dans la
90® année de fon âge. Elle lui ftit cau-^
l6ée pac ua froid, qui l'avoit &iâ deut
jpurs auparavant dans le moment qu'il
youk)it faire fon aumône ordinaire à une
pauvre vieille. On l'a entenré fous b
pierre fépulcrale de Jojfc vm Atuvooriy foo
parent > autrefois Chanoine de la même
églife, & l'on a ajouté à Pépitaphe de
cehii-ci les mots fmvans :
Et hïcy quod mortalt era$^ deponi voluU
ejuJUtm cognatus Rev. D^' CorneUus vari
Gejltl, AUchlinïa nMus*8.dtc. 1668.^ annU
in Muntej.j dcifide ^8. PaRor in Wtftreniy
unà & in Maffemc 22. Dejtrvitor y ah ann^
ijxS, in hac Ba/illcd CanonicuSj eruditui
juxta ac curiofus patriarum rtrum indagfitQf^
Obyt i^.jan*^ ly^S.yfaurdoûifiâA^ LXVU
Requiefcant in paUy Amcn^^
M. Van Gefid a publié
Hiftoria facra & profana Arcbiepifiopaiéi?
Mechlinimjis , Jtyc Defcriptio AiMduu^
illius, item urbium, oppUorum^ pagorumf
CôltNEILLE VAN GeSTBL. ^39^
éomimêrum ^ mûnaflxriorum , caficUommqut
fub té y in XI. Dtcanatus divifa; cum To^
parchartpri m/ignibiis fipulchratibus y vc Mo^
nafieriortim tabuUsj Prinàpum Diplomatibus
imirdiy & infpeSiombus iocarum verificata...é
Cum figuris aneis. ffaga Corn. Chrijiianus
van Lontj ï7^5* fo^^ ^* voL pp. 289. &
Jt i8. II y a des défauts dans cette hifloire :
e ililë en eft plat, & fouvent même vi-
cieux, lorfque TAuteur n'emprunte pas le
langage de fes Originaux, c'eft ce qu'on
apperçoit dès Tentrée de iâ préface. Jfô
lui pardonnerois quelques fautes de Chro-
nologie, elles font inévitables dans un
ouvrage auffi rempli de dates : mais avec
un peu plus d'attention il les auroit ren-^
dues moins fréquentes. Au portrait qu'il
nous trace de rArchevêgue Jacques Boo^
mn, on prendroit ce Prélat pour un autre
Borpomk ': Boonen peut avoir reffemblé à
S. Charles par quelque endroit : mais il ne
Vu euères imité du côté de la docilité &C
ée la foûmiflion à l'Eglife. Ces défauts
n'empêchent pas que le travail de M. Fm
Gcfià ne foit fort louable ; il a raffemblé
un grand nombre de faits épars dans des
livres, dont chacim n'efl pas fourni, il
nous* en apprend quantité, dont la connoif-
ïance n'efb due qu'à fes recherches , & il
ai rangé le tx>ut dans une fort bonne mé-
thode , excepté toutefois qu'il aurait
4nleux fait de renvoyer les pièces juftifî-
Y 2
y^ CORNEIÏXE VAN GeSTBL.
catives à la fin de Touvrage, pour ilepa$
interrompre fi fouvent le fil de fa narra*'
tion. M. rart Gejiel avoit encore ébauché
les ouvrages fuivans :
a. Belgium purpuratum , contenant les
éloges d'un grand nombre d'Archevêques ^
& Evêques des Pays-Bas^ avec des por«
traits.
/3. Abrégé du même Ouvrage en Fran^
çois.
r. Continuation des FaJH Acadtnuci fiuJu
gcneralis Lovanitnjîs de Falirt André. Pai
eu entre les mains cette Continuation ^
qui étoit fort courte, & fort peu exaâe.
X Sttmma Bmholdorum^ Les Benhoud$
ont eu beaucoup d'autorité dans Malincs,
pendant les fiècies XII. & XIIL, & s'en
font même dits Seigneurs.
è. Continuation du RertPi^ Belguarm
Chronicon ^Auben U Mire depuis i6}6«
jufqu'en 1738.
Ç. Elogia brevioravirorum McchlinUnfiumf
quifamâ vtlfcriptis clanurunt, i variis Auc
soriius contcxta.
ff?" Table Généato^quc de la famille de Cor*
ten^ par M. J. F. A. F. de Azevedo CoutifU»
y Bernai, Mém. fourrai par M. fon frère ( Gé-
rard -Dommique ) Prévôt de N. D. de Uo'
Unes, Ce dernier a demeuré huit ans avec
M. van Gefiel^ & après fa mort , il Ta ftil
peindre & tirer en ^avure.
34t
Pierre Goeyvaerts , ou Petrus
Qodefridi^
Fks d'un autre Herrc Goeyvaerts ^ &
pelit-fils de CorneilU Goeyvaerts y na-
r't à Jnvers environ Tan 1491- A Page
(£x-fept ans il entra chez les Religieux
du Tiers-Ordre de S. François (a) dans
la même ville, & fut ordonné Prêtre fix
ans après. En 1527. il flit élu Gardien
de fon couvent, & en 1551. Miniftre-
^énèral, ou, ce qui eft la même chofe.
Provincial du Chapitre de Zepperen. (i)
Le P. Godefridi remplit tout à la fois ces
deux charges avec beaucoup de zèle &
de fuccès. Il fit de bons réglemens pour
maintenir Peiprit de régularité dans fes
Religieux « fe fit confioèrer même des
Y3
(yi ) Auttiement les Fxères 4e la Pénitence ; les Flamands
les nomment Biguards , Beggards, ou Boggards, Oc les Fran- '
çoU Picpus i à caufe de leur établiffemeot dans le fauxbourg
4e ce nom à FarU,
(^) Ce Couvent eft à une lieue de 5. Trcnd , & la ré-
fidence ordinaire du Miniftre général, dont la iuriCdi^tion
s'étend fur toutes les maifons de TQrdre , tant de Tun que
de l'autre (exe y dtuées dans le Brabant » & dans quelques
Ji9àt% voîfines. Les Statuts des Religieux de cette pro»
rince (ureht confirmés en 1450. par le Pape Nicolas V* »
am voulut que le Miniftre général fôt élu dans le couvent
fle Ztpp^rtn au. Chapitre qui s'y tiendroie tous les ans^
Avant cette époque Us n'etoient mie des frères lais » qui
yljrpient 4e leur travail» 6c dont la plupart étoient Drav
34^ Pierre Godefridî^
Grands , & s'attira PefUme & rafiTeftion
de tous ceux qui le connurent , particu-
lièrement par la promptitude à voler au
fervice du prochain. Il fit deux fois le
voyage de Rome pour les affaires de ùl
Province. Vers la fin 4e fes jours , im
Evêque de Cambrai (c) fouhaita de ra-
voir pour SufTragant^ & de le diaiger
des fondions Epiicopales pour la partie
du firabant qui dépendoit de cet Ev^ché:
mais le P. Godifriii refiiTa cet hoaaeur,
^ mourut en réputatipn de faiateté â
jlnvers le 14. novembre 1558. ^é de 67.
ans. Il ftit inhumé auprès de foa père
dans le Chœur de TEglife de Ton Ordre,
oii on lui dreffa cette Epîtaphe , que les
Calvinifles eâacèrent ou briiereot dans \t
XVI. fiècle y mais que des curieux nous
ont confervée :
Cuju^ in hoc umplo^L€S^r^v€nerabik iufim
officies , monitis ccrtior ejlo meis ;
Nempc Paur tumulo requiefcu Petrus in ifio^
Cui cognomcntum gens Godefrida dédie.
Çuiquefuit genitor Cornélius , ^iis Urbis
Indigena : ùe matus , Cœnàfiarcba Domâs^
In qua Francifa refidu fpuiofa propage
' SanSi ; cognomen tertius Ordo facit.
Jf^ixit in hac lujlris yJanSi[pma voui profeffus^
Bi^ qyinquey haud muUo plufyc mi(iujveji
pius.
(<) Robert ât Croy qui mourut !e denier aoât I5j4i
^ JfdtuwmUem dé Bier^» ion ^oefleuc
PlEH&E GOD^VRIDL 343
J}ivomm faâus Myfics , ^hrijiiqiu Sacerdos^
Quattuor a^éUts f dàndc quattrquc decem
£xegit , faSo tmnquam reprchenjus in ullo^
Inuger ufque adtb morigerufpu fuit,
^rgo illum ^ probitas ni non dotata manerct,
rracipuo ornavit Jtmpcr honore Dois.
Principio hanc (zdcmjujlà moderaminc rcxit ,
PrafiSus JanSi bis tria lufira lod.
Jffocqtu gradu afçen/b^ meritis pqfçentHnis ,
idem
Ordinis Aruïflts totius inde fiât ;
In quo fie pictas cunSis innotu'u illis ,
Concilii tUtio quos Ztptrmfis habet ,
f/tfibi noTi alium optartnt habuije Magijirum^
Prafuit annosfex quinquc quaterque, quibus^
ExpUtis doTuc vita féliciter annis
Septem, fix decies addidit ttjqiu bonus;
Càm Deus j atemi moderator& arbiter orbis ,
Evocat ad grati pramia eerta poli*
Sol ter quingentosfere ab orto ut volverat annos
Jam Chrijlo ^ & decies quinque quaferque
duos y
Dena prmnofi nam lux erat orta Novembris
Quarta; nunc anima faufta precams obi.
On a du P. Godefridi les ouvrages fui^-
vans , qui font tous en langue flamande.
I. Le Défert du Seigneur; Traité où Von
apprend 4 un Chrétien comment ildôitfui'^^
yre /• C. , qui eft la lumière de la vérité^
dans U d{fm ténibreux de ce monde Jeduc"
Ifpm^f pour pratiquer toutes les vertus qui
Y 4
544- Pierre Godepridi.
çonduifcnt à la pcrfeSion. (</) jinvers^
J^an Lusvdty 1 5 5 1 . i x*^* It. Louvain y PUm
^n Smith ^ '57Î- ï^^' feuillets 299. avec
4e mauvaife^ gravures en bois. L'Auteur
y explique dans un (ens moral les qua-
fante campemens d'Ifraël dans le Défert.
2. Sermon fur la RifurrtSwn de J.C.{^
envers , 1551. l^^'
3. Le Pain des jtngcs y où il tft traité dt
f amour que le Seigneur nous témoigne en fe
livrant à nous dans le S. Sacrement de VAu*
fel ; avec la manière de fe préparer pour ty
recevoir dignenient & avec fruit. (/*) Lou"
vain y Régner van Dieji y 1552. 12®- dem.
iignature Z inj. Avec quelques figures
en bois.
4. Le Manteau de V Epoux ^ ou Traité de
fa nécejjîté d'imiter la vie & de fuivre la
(if) Ptn Wotflyne des Hurtn, lètrtridc A04 içn go^
Kerftcn mcnfckc Chriftum dlicht dcr waerheyt fid navolfhtB
in dcfê duyfter woeftyne des Bedroefder wcreldt » in alUa
^ucchdcn der volmaeHheyt.
(e) Sermoon van de Verryfeniffe Chrifii.
(/*) Panis Angeïorum Leerende van der grooter Uefkn
ff/tf ons die Heere hewefen heeft , hem felven ons gèrendt
tnde latende inden weerdighen heylighen faeramente, Endt
(Loe my ans daer tpe w^erdelyck Julien hereyden om dit
V ru chien te ontjanghen, Int ucht voorghebracht van den,
ferweerdighen ôenerael Minifier van den broeders tnàe fûf'
ters der derden regultn finu Francifci van het cappittel van
^epperen, ende oyerfte van Tconvent van Antwerpen dtr fel*
ver Oordenen. Au bout : jGheprint bimnen Loven in die L^
gherftrate by my Reynier vkn Diefi ghefworen Boeck-'printtr.
Jnt jaer oni heeren M, D. endt LlL den xxfien dach Au^ .
gufii. Et au verfo du même feuillet : Men vintfe te coopa
tôt den huyfc van Aert Peeters , woonende tôt Meehelt» iif
fUe Eeghemflrau , teghen over het huys van dir AA*
Pierre Godefridi. 34J
Croix dtj. C.pour arriver à la perfiSion. (g\
envers y Gtltnius y \^(>y n®* It. Ibid.
Henri Aertjfens y 1646. il®*
Le^ Père Haniheim dit que le Vicariat
de PArchevêché de Cologne y , for Tavis de
la Faculté de Théologie de la même ville,
défendit par Ordonnance du 8. août 1735.
Peiri Godefridi y Ordinis S. Françifci Gene^
ralisy Thalamus Sponjiy qu'on avpit réim-
primé à Cologne en 1713. Peut-être faut-il
lire ChUtmys Sponji; en ce cas ce ferolt
le livre que je viens de marquer.
07" Svjcertius , 617. ^ in Monum. fcpulchr^
176. 177. Fal. Andréa 740. 741. Hartzbcim^
Prodr^hijh Univ. Colon. 38. 39.
(^) Dcn Bruygoms Mantelken , van de inwendighe noo»
dinghc de* Uvcns ende Cruys Chrifii tôt de volmaecktheydt^
Léonard van Ryffen , ou Ryjfenius^
ÉToiT D*l/TRECHTy ûîi il nâquit vers
Tan 1630. Lorfqu'il eut fini fes pré-^
mières études, il alla étudier en Théo-»
logie à L^de fous Gisbere Voety &il s'im-
but tellement des fentimens de ce Profef^
feur, qu'il fe fit up devoir de les défendre
toute la vie. Ayant achevé fon cours , il
prit le bonnet de Doâeur en Théologie 9
fe fit admettre au Miniftère, & l'exerça
ik% 1655. dans les villages de TulUn âç
^e TinfooL de 1^ province ^Utreçht, QiwtTQ
S4^ LÉONMD VAN RySSBSS.
ans 2près il pafla à Hmfden^ ( ^ ) & éa
i668. à DevtnUT. Ceux de JatufiUn Iç
rappellèrent en 1674.9 & il ccmtimia d'être
leur Mimftre )ufqu'à fa mort arrivée vers
la £n du dernier fiècle.
Catalogue de fes Oiivn^es.
1. Amoldi Rtyfftnu ( Nom anagramma^
tîque ) JuJidum dt Exercuaùonibus S^tais
' Martini Schoockii. TraJ. ad Rhcn. 1658.
Il®* Tai parlé ailleurs de SchoockiuSy &
4e fes démêlés avec GUben Voct.
2. Di£inatiodc JuJHficaiionc inunjivi adatir
ffcndd. Contre le même Schoocfdus^ qui
lui répondit dans imè féconde édition de
les Exercitationcs Jacra en 1663. ( Exercitf
XXXI.)
3. Fcricas fccundùm phtattm ^ de Ivfii
AUiz; à clarijjimo Theologo Gulidmo Amt^
Jioy lib. 2. Mtdull<z cap. ii.folidh drftnfa^
& nunc ab impugnationibus Thoma Gotta^
ficri vindicata. Ultraj. Joan. à Wacsbcrgt^
.1660. 16^* pp. 140. GauAxr ^ natif de Xt>/i«
dres^f\xt longtems Minière du village de R(h
êhcrithy près de cette ville, & moiuiit ea
1654. à 80. ans ; il a publié entre divers
ouvrages un TraiU de la natun du Sort en
Anglois. Londres y 16 19. 4^* & Antithefis
Ameju & Foetii Thcjibus de Soru. Ibid.
1637. 4^- C'eft à ce dernier cj^ç Ryjfenius
l^n veut^
(a) Où CUb€rt Voit avoit été Mînîilre^ ce fut lui ap«
l^eoiment qui y fit «ppeUer |bf| difciple^
LéONARD VAN RVSSBTI. ^f
4* ^y^^Vifi^ imjmm Thcologim Aemênjhan'
dum^ ipfomm verbis tum txprtffa^ twnfaf^
rcfiitata. Ultraj. Henr. Vcrfiôegh , i66t^ *iifi*
5* R(^nfitm ai Epiflolam Amoldi Poe^
fc^iiurgiL A la ilike dtt précédent, ie par-»
Jerai ailleurs de Padcnburg,
6. Extràêoiio de Jufiificataont P^anan^&
j^tmi£ion€ pcccoiorum in Vc^eri Tffiùmmt9^
Trof. ad khen. i666. ii^-
7« Summa Theolagia DidfiBko^EUmckùûéB^
tx Franàfçi Turretini InjtitutianBas. Da^
vcntri^y 1671. il®* It. Edk. x^ aUcla &
Mi^rata. 169 Ç. iz®- It. Ed. 3** , aàSior.
Berna , Dan. Tfchiffilius ^ ^7^1» ^^^ ^
vol. François Turrain^ fils de BénidiS ,
fiit Profeffeur en Théologie à Genh^e à,
|>atrie pendant 34. ans ^& mourut pn cette
ville le 18. ieptembre 1687. Byfeaim
^rège ici fon Jnflituùo Ticalagiœ Elench^
iicm^ qui eâ en trois volumes.
%. Viuiàmnc & pure Veriti otfiurcu par ^
JDefcartes^ Coculus^ &c^ , & éclaircie par Léo^
pard RyJJenius. En flamand. ^^) Middclb.
1674. j^' Un Anonyme publia, apparem-
ment contre cet ouvrage , une brochure
intitulée ; VEfprit Satyrigue & Schifmatiquc
de Léonard van Ryjfen. En flamand, (c)
Middelb. 1675. '^^' Pierre AlUnga j dont
il fera parlé ailleurs , attaqua ^uifi çe|
puvrage, &ç celui qui fuit.
{h) De 4>Hdd rtgtfinnigc Waerheyt verd9ndeert doorD^
fërtes , Coccejus , &c, en oDgeheldert door L^MjiJfen^u^
^/fi LÉONARD VAN RySSEN.
9* Les Convuljions morttUes des Canèfieiu
& des Cocciïens. En flamand, (c) Utrecht,
1675-1676. 4®* %• vol.
10. Dijjirtatio Tkeologiea, quâ orthodoxa
fentenùaj qubd Fides non Jîi Amor y oftcndl-
tur & defenditÛT contra improbas criminatio'
nés Ceplûe PUlophili; ad ceUberrimum Gisb.
f^oeiium, iraj. ad Rhen. i6y6. 4®* L'Au-
teur déguifé , dont il efi parlé dans ce
titre, a publié entre autres : Cepha Pijlophîli
Refponjîo brcvis ad quatuor interrogaia. Lugd.
Bat. 1677. 4***
11. Dijjertatio de Pradejiinatione. Gorin^
chemuy 1679. ^^°'
II. Jujla detefiatio fechraiiffimi libelli ^-
driani Beverlandiy JO'*^ , de Peccato originali;
qud agitur de Jlylo hominis ^ ( Ifaïe , VIII^
1,^ de arbore vita^ fcUntia boni & maU,
&c. Accedit Defcîiptio poetica Creatioms &
lapfus, &c. Gorinchemii j 1680. il®* Cet
ouvrage de Van Ryffen fut prohibé à Rome
le 11. décembre 1700.
fly*' Burmanni TrajeB. ert^ditum^ 318. 31a
?33- 334' 6? 336. Il n'eft pas exaft fur les
ouvrages de Ryfenius.
(c) Doopfluypen der Cartefianen en Cocecjârun»
Jean â^Anly^
HISTORIEN inconnu à nos Bibliothè-
quaires, ctoit de Mont^medy y petite
yilie du D^ché de Luj^embourg ^ Ipup^fç
Jean d'A n l y. 549^
aujourd'hui à la France, &c non pas de
Malmedy j comme le dit Dom Calmcté
Jean d'Anly florit dépuis le milieu juf-
ques vers la fin du XVL iiède. Il eft
auteur d'un ouvrage qui a pour titre :
a. Recueil & Abbrlgc deplujuurs Hijloires,
contenant Us ftdt^ & gejies des Princes d^Ar^
denne ^ fpicudement des Ducs 6* Comtes de
Luxembourg & Chiny ; avec Vautres entrt*
mefie:{^y dignes de mémoire & remarcables. En*
fimbU une Table génialopque de la pofiiriti
de Clodion le Chevelu y à fçavoir de la lignic
de Charlemaigne y des Comtes d^Ardenne, dt
Hainaut y Namur y Durbuys ^ Mofelaîne ,
Luxembourg y Lorraine y Bar, Verdun ^ Chiny .
Par Jean d^Arily. Ms. à l'Abbaye d'Oryal.
Taî vu cet ouvrage qui forme un volume
inrfoL d^environ deux pouces d'épaiffeur^
écrit en caraâères afTez modernes , &peu
ferrés. L'Auteur l'adreffe de Mont^medy
au Gouverneur, Préfident, & Gens du Con-
ftil de Luxembourg. Il dit qu'il l'a entrepris
i> à l'inftigation & perfiâfion de Memres
v^de Naves y Malandry y d^Êcry, Prévoft de
if^ MorU'-medy y & autres fes bons feigneurs
»& amis, tous amateurs de bonne doc-^
» trine , & vertueux aâ. ff Cette Hiftoire
eft écrite d'an ftile péfant & greffier; elle
eft affez fidèle pour les derniers tems, &
même pour le moyen âge, mais fort fécfae^
& peu circonftanciée ; Jean d'Anly débute
par la prife de Troye^ & les proiiefTes
étFranois^ msSHêSar, de aui il ne iotïé
pas ^e ks François ne aefcendent en
droite t^ne; dès la 2^« page il vient k
Phammond^ & anivé à la 13^ , il parle
de JL^nuf 9 ( fib A*Oiton^ï>txc de Lorraine,)»
à qm FEmpereur S. Htnri laifTa pour toute
poflei$ptr le Comté de Chifty en looy.
/3; .^Atf^r/ U Mire pofledoit en 1641. un
awtre Ms. intitulé ': Sommaire & hrirf Dif^
cours des Troubles & guerres civiles du Pays^
Bas y octroie de plujieurs ITifioires & Mi*
moires y par Jian d^Anly, a Mont-medy^
I>Qm d£r««£ avertît qu^îl ne âut pas coa-
fisodre Jean £Anly avec Jean d^Auky^
d^Aucy^ ou d'Auxy, Cordelier Lorrain,.
Çonfeifeur des Ducs François L & Charles
JH. Ce dernier à compofé F Abrège , ou.
Epiiûme des vies & gejies des Ducs de Lor^
raina, &6. imprimé k Nancy ea i^â., qui
a!eft qu'un Roman mal aflbrti, oh Richard
de Waffebourgy & Edme du Boulay ont
puifê fesr g^éaloçies bazardées, & les
sutres fables, qu'ils ont débitées fur les
anciens Ducs de Lorraine.
{Cr* Berthokt , Hift. du Duché de Luxemb.
Préiim. du L Tome , p. xxxm. Calmet , BibU de
lî^rr. ^- 6a. 63, Sanderi Bibl. Belgica Ms. IL
268; Ces Ecrivains difent peu de chofeé
âst
Jacques Bernard ^
\^ Ils de Salomon Bernard ^ Minifke Cal-^
L viniâe , & de Madeleine Gnùuini , qui
tok d'une bonne £imille de Genève , na-'
uit à Nions en Dauphiné le i. feptem-*
re 1658. 9 & fit {es pré];nière$ étucfes à
7i£ , Yille de la même province , où les
^. R. avoient ime petite Académie. Aprèsr
ela on Tenvoya étudier en Rhétorique
ù e» Philofbpme à Genève^ foa cours
ni, il y foutint des thèfes avec Jean U
'hrcy ion parent & ion ami ^ avec qui il
t auffi Êi Théologie fous les Profèueiirs
^hilippe Meftre^at y François Turredn , iSft
fOuis Tronchin , s'appliquant en même
mis à la lac^e Hœraïque fous Michel
^urretin^ MiniAre, Profefleur en Hébreu^
c cou&^-germain de François. De re-
;>ur en France , il fut admis au Miniftère .
D 1679^ ^g^ ^^ ^'* ans 9 & il Texerça
'dx>rd à Peneeroly puis à Vinfobre, \iU
^es du E^uphiné : mais s'étant • trouvé
u nombre oe ceux qui avoient prêché
ans des lieux interdits par les Edits di&
Loi Tjès-Chrêtien , il fut <M\^é de quit-*
*r le Royaume en 168 j., & il fe retira
Génhfe ^ & de là à Laufonru, où il àé*
!ieura jufqu'après la révocation de TEdit
e Nanus. en 1685» Âlor^ il vint en Hbl*
â5^ Jacques Bernard.
lande, où à la follicitation de Jean U
èltrc il fut mis au raiig des Miniflres dé
Gouit ou Tcr-Gow. Vers 1690. il fe
maria , &: s'établit à la Haye » où il de-
meura plufieurs amiées , prêchant quelque'
fois en cette ville , & allant prêcher à
ion tour à Goude : mais faifant fa princi-
pale occupation d'inftruire la jeiinefle par
des leçons particulières fur les belles-let-
tres , fur la Philofophie , & fur les Ma-
thématiques. Au mois d'oâobre 1705^
il obtint une place de Minifh-e dans TEglife
Wallone de Leyde. Burcker de VoUeti
dont j'ai parlé ci-deffus T. I. p. 33 4. , ayant
été dans le même tems déclare Emèrite ,
& difoenfé d'exercer fes fondions, Ber-^
nard nit nommé Leâeur en Philofophie ,
& joignit cette charge à celle de Miniftres
mais il n'eut le titre de Profeffeur que le
12. février 17 12. près de trois ans après la
mort de de Volder. U fe bornoit à expliqueif
la Logique de Port-Royal & la Phyfique de
Rohaut yvCzyzxit pas poufie fes connoiflances
plus avant , tandis cj|u'il étoit en France ;
dépuis il lut les Philofophes Ânglois, &
profita ^e leurs lumières ; il faitoit auffi
des leçons Elémentaires de Mathématique
fur les fix premiers livres d'EucUde &
fiir l'Algèbre, Pour fes prédications,
3uoi qu'habitué à cet exercice dépuis Tage
e 21. ans, il les écrivoit & les appré^
noit par cœur j afin de les rendre plti9
exaâes}
Jacques Bernard. 553
exaâes ; il y mettoit de Tordre, du rai-
fonnement , & des détails de morale l
mais il n'ayoit pas des expreffions heu-
reufes ; il péchoit même fouvent par ded
baflefles^ qu'on eût à peine foufFertes
dans la converfation ; en un mot il man-
.^uoit ^'éloquence , & il s'eft rendu juf-
tice en ne publiant aucun de fes fermons;
il voulut fuppléer à ce défaut , en pre-
nant foin de s'informer fort exaâement
de tout ce qui fe paflbit parmi fon trou«
peau : mais cela le rendoit incommode
à bien des gens , qui n'aimoient pas tou^
tes ces recherches fur leur conduite &
fur leur ménage* Bernard donnoit encore
une partie de fon tems à former de jeu-
nes, gens à la prédication ; il leur expli«
quoit VOratorfacer de Guillaume Saldenus,
ou plutôt il fuivoit la méthode de cet
ouvrage; car pour le fonds il ne s'y at-
tachoit gùères, & il le réfiitoit prefque
par .tout. Une inflammation de poitrine ,
qui lui furvint au mois de mars 17 18;,
l'emporta le 27. avril fuivant dans la 6o«
année de fon âge. 11 laiâa en mourailt
fa veuve , avec un fils & deux filles
qu'elle lui avoir donnés.
Lifte de fes Ouvrages ;
I. Epijiola de Tolerantiâj ad ctariffi W-
mm T. A. R. P. T. O. L. A. , fcripta ad P*
A. P. O. J.L. A. Gouda , Jùjlus ab Hoevif
i689# 11°* pp. 96* Le P. Nictron tt*a
Tom. VL 2
ZS^ Jacques BEitNAii<>*
point tonntt cette pièce , où TAuteirf né
fait mie rebattue des argumens cent foiy
répètes eii faveur de ia Tolérance ^ÔC cooh
battus autrefois par la conduite & par le9
écrits des premiers Auteurs de fon p«urtf }
car ces MM. ont changé de doârine fâivait
les diflerentes circonf lances où ils fe font
trouvés. Bernard ri'exchit de la Tolérance
que les Athées,. & les Intolèrans ; c. dL
qu'il veut que les Souverains pernlettefiC
aux Déïftes, aux Idolâtra, aux Mahomè'
tans 9 aux Sociniens, & à tous les Hérètîi'
ques de s'établir chez eux : mais qu'ils fé
^dent \ntn d'accorder la même lâ>erté il
«ne Société d' Athées(qtii n'exiftera jannas^
ni à une Eglife de Papifies^ toujours iticoot^
modes aux Huguenots & aux Libertkfs.
%. Eh iS^i.Jcan le Clerc ^ qui avôit fêà
fiifqu -alors la Bibliothèque VniverfeUe, âTsM
abandonné cet ouvrage^ pour travailla àf
fon Commentaire flir la Génèfe, Benmd
fe chargea de la continuation ; il fît la p\M
grande partie du tome xx. , 6c les fuivan»
jufqu'àu xxv^* , qui parut à la firi de t69Jii
& qui &t le dernier, la mort du libMU»
ayant fait difcontinuer ce Journal.
3* Au mois de janvier 1699. il èiilf^
prit de continuer ks Nouvelles de ta Ri^
pitbUqm des Laires j interrompues dépuis
dix ans, & il y travailla jtifcpi'én décebilOT
1710. Alors Ife JLibraire dyant vetidii Us
estem^aires qtii lui reftoiént^ & Bemài
Jacques Btek^Ako. 355
ft'âyahtpti s'accbihhibder avec l'acïieteufi
rÔuvrage ceffa jufqu'etl lyié.^qûe nôtre
Aiiteuir 16 Ireprît, & lé jpouffà jùfqù'ajLl
hibii àt mari & d'avril 17 18., c. d. jiiiP-
tiu^â fa niort. Écrnard avoit du talent pour
bfte ehtrépHfe de ciettë nature :' niais féà
feftibàits jJatoiffént fôùVëht faits à la hâté.
4. Théâtre des Etats de S, A. R. le Duc
lie Sàvoyey traduit du Latin en François.
La Haye y 1700. 2. vol. fol. Cet ouvragé
àvoit paru en Latin l'an 1682., & en
fiàiiîànd Tan 1697.; cette verfion & celle
ée Èérnafd n'ont été faites apparemment
<itie p'ôiir le débit des planches, qu'oii
avôit fait graver pour TOriginal.
ç. Recueil de Traite^ de Paix y de Trivc,
Éè ffèUtràliti ^ de fufpenjions d^ Armes , Al'
iianceiy & d'autres ASespuMcs , &c. faits
tàtti les Empereurs, Rois, Républiques^
Prince^ ", autres Puijances de r Europe , &
âù autres J>àrties du monde , dépuis Pan de
J» C. 6^6^. jufquà preftht ; le tout rédige
par ofdrè chronologique , iS* auompaghe^ de
notes. Là iTaye, 1700. 4. vol. fol. Èer^
nàrd )3L foigné rédition d^e ce Recueil,
iraduit quelques-unes des pièces qui lé
tofe^fènt, K fait la Préface.
6. ÉemdrqUes fur les différentes éditions
ies Livres. t>àûs îeS i^ouvelles de la Rép.
des. Lettres y novembre , 1/0^. p. ji 1^^344»
• VÂùtetït y montre que les derhièreé édi-
tions des livret né font , pas toujours
Z 2
356 Jacques Bernari>.
préférables aux premières; c*eft ce qw
perfonne n'ignoroit.
7. DiJJination... où Von fait voir par tidU
que ton donne d'une Socihé toute compafit
de vrais Chrétiens quelle feroit tris-propre a
fe maintenir , quoi qu entourée de peuples <m
Infidèles f du Chrétiens à la Mondaine. Dans
les Nouv. de la Rép. des Lettres , Jtdllet ,
1707. p. 6^Q — «?2. Bernard attaque va
l'infenfé paradoxe avance par Bayle dans
le IV. tome de fa Réponfe aux Quef»
tions d'un Provincial; il Tavoit déjà, ré-
futé dans fix Extraits de cette Réponfi
publiés la même année , & il acheva de
le faire dans deux autres , qui parurent ]
dans les Nouvelles d'Août & de Septembre \
8. Lettres â M, Btrnard ^ Pafieur it
Leyde , fur V Apologie ,de Fréderic-Aupip
Gabilton , moine défroqué. Amfi. 1708.
iio. Je parlerai ailleurs de cet Apoftat, ^
qui s'étoit fait paffer en Angleterre. poiiT
Jean le Clerc. On attribue les Lettres ^
dont il s'agit , à Bernard lui-même.
9. Traité de la Repentance tardive. AmfL
Rud. & Gér. Wetfiein^ 171 2. il®- pp. 400.
Bernard foûtient que la converfîon dPua
grand pécheur à la mort eA moraUmua -
i/^/yo^/e 9 & fans exemple. Les Joumaliifiès *
de Leipfic firent un extrait de ce Tndl^
(1714. p. 101-203.) qui déplut, à TÂtt*
teur ; il leur répondit par une Lettre vùp .
fèrée dans le Journal Littéraire , T. IIL
p. 4*3' é-yi/V. • ;
Jacques Bernard. 357
io. Dt C Excellence de la Religion ; à
guoi on a joint quatre Difcours, i. fur les
vrais & les faux caractères de C Amour de
Dieu. II. fur les difpofîtions dans lef quelles
doit être le Chrétien par raport à fes ennemis •
m. du Martyre, iv. du Menfonge. Amjl.
R. & G. Wetjlein y 1714. 8°- 2. vol. pp.
^56. en tout. Dans le Traité, qui pré-
cède ces Difcours , l'Auteur s'attache fur*
tout à prouver que la Religion n'a rien
que de doux & d'aimable : l'animoiité
• qu'il y montre contre les Catholiques ,
nous empêche de donner ces càraftères
à la fienne.
II. Supplément au DiSionaire de Moréri.
Amjl. iji6,foL 2. vol. Ceft une augmenr
tation du Supplément imprimé à Paris en
1714. n y avoit, & il y aura toujours des
Supplémens à faire à ce Diâionaire : mais
il me femble qu'il feroit encore plus né-
ceffaire d'y faire des correâions , & même
des retranchemens. On pourroit en ôtér
les articles qui concernent la Fable , hors
ce qui peut fervir à l'Hiftoire. Les defcrip-
tions purement Géographiques, & les Gé-
néalogies (excepté celles des Maifons fou-
veraines) pourroient être réfervées pour
les Diâionaires' faits exprès fur ces ma-
tières. Il feroit bpn d'y faire entrer Thif-
toire de chaque Science , & de cliaque
Art , comme on l'a fait pour quelques^
uns, & de renvoyer des articles génè*
Z3 .
955 jACQVfiS BÇÇLÇÎA?:»-
raux aux particuliers, où Ton donnçroît
r^iiftoire des parties tnemes ^es J^rts^ ^
des Sciences; ce qu'il ierpif égalç^ment \
fropos d'obferyer pour Ips fuccefÇons ^es
apes, des Rois^ &c. Enfin \1 f^udrqit
^idiquer plus exa^emept tputes les four^
ces où Ton a puifé ; les inçlicaûpi^s, e^-
nèrales n'^ant bien fouvpnt qif ui> ^rtifcfi
pour cacher qu'oa n'a vii que ^çs ex-
traits. (<i)
12. 13» Bernard 9 eu part au Jpur^l
intitulé : ffijioirp aifregéç 4^ C Europe . ^
çnfuite ^ux Uttres Jujim^^çs ^ ^ç>nt 4 a
fait les premières années.
ttF^ Son Eloge par J. k Clerc , dans les Non-
veU. de la RéfJdes Lettres , 1718. Mai & Juin.
Nice^ofi 1 /. 130—135. &. X. af partie , 78.
(a) Voyez par ex. rAtticlc Quakers , où Ton ci^e PHif-
foi^ç éç ùérard Croefi, Sl VHiJL génèr, des Omtr. dti
Sayans par B^n4g<r Janvier, 1696., quoi ^u'çn o'ait lÂ
que ('Anaiyfe du premier par lé fécond.
wmmÊmmmmmmammBBÊmBmÊmaaaiaBmBÊm
Jean ^0 Moracmrt ,
y^ Ue Petkeivs appelle m^l-à-proppç
\^ Joannes Marocurtiiis^ ^tpît un^ Çharr-
treux , natif de Tournai 9 qui ftit Jongr
çe^s Priçur de la: Çhartreule 4^ Mf^rils
proche Falcuciennes ^ & y WîOur\it le i^*
oôphre de Tan 1548. Cç Religiçm;
avpi^ d^ goût ppur |a Ppëûe L^^n^*
.\
Jbaçî de ^oBLOcpuar. 359
U R pwbUç
1. Fratris Jçianfiis de J\fyrçcQurt, Neryif,
Chartujîi ^ T^ui^noçiffi 4flversùs Luf^afwf*
1534. i/2-4«« dernière fignature £) j. fans
nom de ville ni d- Imprimeur, (tf) L'Au-
teur dédie ce Poëme à Jean ^racquius ,
Abbé de Vicogne ^ & à fon frère Guil-
laume BracqMus j Abbé de S. Jean-Bap-
tiiîe à Valenciennes. Sa Lettre efl datée
de la Chartreufe de cette ville le 30. mai
1Ç33. L'Ouvrage eft en bon Latin, iSc
l'on V voit de l'élévation, & de la vraye
Poëfîe.
2. Jo. Morocurûi Brunpniados libri quar
fuor , in quâ divi Brunonis , Carthujianor'
Tum Patri(irçh<e vitam , juxta narrationem
Bl^ P, Domini Françifci à Puuq (^) car^
piine non contempto perfequitur; in quâ quo-^
que nihil fabulojiim aut vanum reppries , fed
jphnjiiano peciore Carmen digniJJiTnuni. Antv.
Petr. CrinituSy 1540. grand 4*?- En vers
hexamètres, qui ne valent pas ceux de
l'ouvrage précédent.
3. Hugoniados libri auaiuon A^tv. Petr.
Crinitus y 1Ç4Q. 4®' t'eft la Vie de S.
Hugues ; Evêque de Grenoble.
j^. De Nativitau Domini.
Z 4
{a) Sweertîus, Val, André, ^ Morçt ne parlent point
4e cette édition ; ils en marquent une Aniv, typ, Crimti »
if4o. Mais |e crois que cette annonce e(l hyjJS&. '
"(2^) Prieur de la grande Chartreufe, mort le 17. fep«
Unibre 1511. '
3<îo Jean de Morocourt,
y Zfi rébus gejiis S, Laurtnt'd Martyris,
Toutes ces pièces font en vers; je ne
fais quand les deux dernières ont paru.'
(ly^ Petreii bibliotH. Cartuf. 009. Swurtim^
454. UOu\trcman\ hifl* de Falcncicnncs^ 380.
©^483, Val. Andréa 54a,
■■■ , 1 ■ Il I \ ■ . a^
Ange Hennotellè^
LIli^oîs, fe fit Dominicain à Tourna
en 1637., étudia en Philofophie '&
(^n TheQlogie à Douais & enfeigna Tune
Çc l'autre (cience dans la même ville açi
collège dç 5, Thomas (f4^uin^ dont iljfi^
deux fois Régent. Il prit le bonnet d^
Doâeur dans cette Univerfitç en 1642^1
fut deux fois Prieur k Tournai, une fois|
Douai y 8^ mourut dans fon couvent leicj.
jnai 1678. âgé de 59. ans. Il avQÎt et|
vne fois député à Paris avec le P. Ani-
toine de Boulogne , Jéfuite, pour y fouteii^
la caufe des Religieux contre M. de ChoU
feul du PleJpS'Praflain , Çvêque de Tournai^
tes deux pièces fui vantes, qu'oQ a de lwi|
vont au même but ;
Rejponfe à un Ecrit intitulé : Memoin
fur k différend y qui cft entre Mgr tEvtfqm
d^ Tournay^ & les Réguliers de Jbn diacè/L
Paris , i672, 40' It. lilU, Ignace </? -^cAe^
\
' Ange Hennotelle. 361
». Refponfe à la Réplique du R^ Evefquc
4e Tournay. Ms. à Lille, & ailleurs.
85=' Echardj IL 675.
Louis Berfha,
NOmmÉ dans le monde Daniel Benha,
naquit à Bruges en 1620,, y prit l'ha*
bit de Dominicain, & fit fa profeffion le
19. oâobre 1644. Pans la fuite il devint
fucceffivementSpus-Prieur, Chantre, Pro-
cureur, & Syndic de fon couvent; ilétoit
Prédicateur général, lorfqu'il y mourut Iç
li, août 1697. âgé de 77. ans. Le ?•
JEçhard dit qiLekÈ ouvrages font despreuve$
de fon favoir & de fa pièté. Les voici :
1. Origo plagarum Chrijlianum orbem </e-
voflamium , ab uno ex familiâ Pradicatortim
Opus colUBum. Briigis j Alexander Michieb ,
1658. i2°' pp, 156. Cet ouvrage ano-
nyme roule fur les Jéfuites ; je doute que
ceux-ci conviennent qu'il foit une preuve
de la pièté de TAuteur.
2. Le chemin court du falut par les œuvres
de charité très-néceffaires en ce tems. En ila«
mand. Bruges, Alex. Mickiels^ ^^59* ^^®*
C'eft un Traité des fept Œuvres de mi-
ièricorde corporelles.
3. Medicus Chrijlianus detegms fangidneis
facrymi^ deplorandam ferrei hujus fieculi car.
$6^ Lpuiis Bertha.
fifofcm^, pmjf^j;^ivm & imminçmium pl^gà'
rum onginem £ prafcriffc^s r^cdi^^ tam ex S.
Scripturd quàm ex SS.Patribus defumpta^d
omnem Chnjliance Reipublicœjlatumfanandunu
Qpus quadripanuumj univerfis propriam vd
alienam falutem quarentibus utiliffimumt
maximi tamen CoHcioaasarikus j Coa/iffariis,
cœicrijque, de quorum manibus jujlus Judcx
requiretfangulnisfuipruwm , fidcUum animas.
Antv. Enwtlb. Gymnicus 1665. 4*^- pp. 461.
& 131. Dédié à Charles Geteyns, premier
Abbé mitre du monaftère de S. Pierrç
è^Oudenburg y Ordre de S. Bepoît près de
Bruges. UAyteur y traite i. du nooîbrp
éç de la grandeur de nos msfiux fpirituels,
a. des remèdes que Dieu nous a donnés
contre l'aveuglement de Tefprit. 3. des Sa-
çremens de Pénitence & d'Eucfaariitie. 4.
de la vie Religieufç.
4, VEpoux de mifiricorde fofcç dans a
J^cU pervers de punir h mond^ à caufe des
l^qrribles péçhis ^impuruL En F^maiid. Brur
ges, AU3Ç. Michielsy 1659. ix^- Le V. Berx
tha exhorte les fidèles à entrer dans la Conr
frèrie de S. Thomas d'Aquin , pour Qbtèmf
4e Pieu la graçe d'éviter ces péchés.
5. l^aVh de S. touïsrBersrand , de COrin
dûs FF. Prêcheurs y canomfi par N. S. ^t
U Pape Clément X. En Flamand, ^wers,
Çom. JFoons , léji. jèPr
^ DfJongbU Ï84. î95- ^Çb(ir(fy fh 745^
««s
F Ils de Jean , & petit- fils de Jacques
Lernoutj naquit à Bribes \ç 13. no-
vembre I545t Ayant f^it ïçs humanités
partie à Gan4 , partie à Anvers , il vint. à
JLouvain ^ ph il continu^ 4^' s'appliquer
aux belles-lettres Teipace de fçpt ^s. A^
tout de ce tems ^ U voulut vqy^gpT? ^
coQuoitre les pnnçipalç^ Académies de
Fr^nice , d*It^ie ^ $f d'AUepî^gne. D^n^
ce defla?! il fç joignit à /ujl^rtip/c^ ^ à
F/^or Gifilin ^ partit dçs fays-rPas en
Ï567-» yU i'^rii, fadoue , iiomc ^ & dir
yenes autres villes , & s'pççi^pa envirpa
jr^euif an^ à étudier les ^n^iquçs ^ Içs r^^
tetés de tous les liç^ix par pu il pafl^^
Va/kre André f^it dv^^T VQ^^ ahijÇencè dç§
Pays-Bas ii. ans , Si; fenible V^Slqçicx pe%
dant tomt ce t^ms à J^jiç-ljffi: (^) mai^;
ççia ne peut ^tre ; oir ce dernier cpçir
inenç^ fes vpyages w 1^67,, §C Içs. tçrr
piina çn 1576., pu plûtpî en ?574-.> kir(-
qu'il (p rendit à Cfe4pg??^ wrès ayoir q^if|^
J'Univf rfité d'-*^^ ^ d'§i"eufs \\ ejl çerr
(?jn <p^çî Urnutm étpit d^s f? p^trîç ?^
^pn]inienççna\ent de T^no^ç ï577-« lo^-
Îerum admirandarum infpcBioni fi t^^itm fiLçrayi^ » V^9^
'. Lipfii, GaUUf ItaiM, Germanùèque j(ç§dei^ias ^gu€
jÂntiauttat tut lÛAr/UUii . ittdtVtdlUU. CÊtBÊMm
364 Janus Lernutius.
qu'il y epoufa une démoifelle de Bruga^
nommée Marie Torulboom , dont il eut
douze enfans , quatre fils , & huit filles.
Ni les embarras inféparables du mariage,
ni la charge d'Echevin , que Lernutius
exerça plufieurs fois avec honneur, ne
purent le détourner des études dont il
faifoit toutes fes délices. Cependant un
malheur, qui lui arriva en 1587. , penfa
Vy faire renoncer. Révenant de TArtois,
où quelques af&ires l'avoient appelle,
des loldats de la garnifon ^Ofitnde Tarr
rêtèrent à trois lieues de Bruges. , & Iç
jettèrent dans une cafemate ; Tinfeâion
de ce lieu lui caufa un ébranlement d'ef-
prit, qui engagea le Gouverneur d'O/
tende à le faire tranfporter en Angleterre,
où il fut rétenu cinq mois , c. d. jufqu'î
ce qu'on eut pu trouver la fomme ex-
ceflive qu'on exigea pour fa rançon. Im^
nutius de retour dans fon pays , fe dé*
goûta entièrement des af&ires , & fe re-
tira dans une maifon de campagne afin dç
j'y livrer plus tranquillement à fon in-
clination pour les Mufes. Il retourna à
Bruges fur la fin de fes jours , & il y
mourut le 19. feptembre 16 19. âgé dç
près de 74. ans. Son corps repofe dans
TEglife de 5. Sauveur ^ où Ton voit fa
tombe dans l'un des collatéraux avec
cette infcription :
D. O. M. Sacr. , & memoruz Jani Lermh
Janus Lernvtius. 3^5
Éii ^ vîfi clarijf. y qui tmdiùont . 6» famâ
magnus ^ candort incomparabiUs 5 nuUi un*
quam gravis y omnibus autptus y in doSo-^
Tum ammis y dum vixity quamdiu vixerunt,
fidtm hahuit y in dtmortuorum Ubris y àt &
ftds y etiam pojl obitum cum ipfis victurus
cjl : tam ab omni ambitionc alienus y quàm
virtute verâ pmditus ; quo faSum ut opibuS
À panntib. reliSis honejlijffimè ac modefiijpmh
ad txemplum ufuSy in bcatijimis Jiudiis ata»
tint cgtrit y publica non affeSavcrit y tdam
oblata refpuerit y uno Scabinatu urbis patruB
content US y quo & fape & diligmtir ejlfunc'
tus y liberojq, utriufq. fexus ex Maria Jacobi
Tortelboomii filiâ fujlulit XII. Quam non
ambiit nobilitatem , Rudolphus Imperator
anno cIo. loLXXXI. ipfi pojlerifq. cpntulit^
Vidua & liberi viro & patri Jiiavijf. M. Hm
P. C. Natus anno clo.lo. XLV. idib. X^^^'
Armo cIo. loc XIX. III. kal. 03. denatus.
Hune tumulum afpicimSy nï multa querare ,
fed.illud
Ingeme : Lux Morinis ultima rapta fuiu
Juftus Ryckius , Gandenfis , & C, R.
Amico magno fof*
Lemutius fe fit aimer par les qualités
du cœur ; ennemi du fafte &: de la mag^
nificence, il ufa honnêtement des biens
que fes parens lui laiflerent , & n'afpira
point à une plus haute fortune ; poli ,
doux , fincère , & modefte , il prévint
tout le monde en fa faveur, & jamais
peribnnè n'eut à fe pkûndrë de liii. B^
qualités fi aimables , qui lui gagnèreM Fà-
initié des Savans ^ & le firent edtknëitré
à Rodolphe IL, ne purent le gâitmtir èèi
injures du fort ; èc les lettres ék ^UéiSb
que l'Empereur lui donna éti 15 Si., pôuir
lui & pour fes défeendans j faM quK
les eût démandées , lui viil)-(&nt moins è
]lro^bs,aue n'auroieht fait quelques pm^
du métàii qui procure toutes chofes. Lcr-
nutius tient fon rang parmi tes bbh^ Poë^
tes Latins. On a dé lui :
I. Bafia^ Oidlif & aUàPàcmata. Jnm
Chrifi. PUnnnus^ 1579* I2.<>- Il parut à ii-
jfim;^vers 1603 .une ^*. édition de cesPbë*
nés jointes à celles de jamà GuiJSelmiits ^k
dé hrUns Acidatius; cfeuit qui la jifbciirè-
réht, crurent que Lernutiûs étbit nlort; Il
en donna lui-même unfe ^« fort àtigtaentce
fous ce titre : Jàni Lcrkutii Initia y BafA\
Ocelli^ & aliaPoemtuai.^.. ai ipfb AuSon
publicata. . Lugd. Bat, Ludcv. jEl^evirius^
1614. il®* Gélle-ci coritient '
Pag. I. Initia j atcmi Numihis omnîpih
tentia dèvota. Ge^ vers roulent fur la
Gréatioh de l'Univers.
P. 43- Epigrammatum Rbii dua.
P. Iby. Tropkttà Jtt/lriàca, yiSànts Al^
têrti Àtchîducis ercBa.
P. 1^6. Fax Beipca....i Ambrôfio' Sjï*
kklài.i... tonjecrata. Gé font 14. Elèjgié^
& utie Ôde fut les exploits de cet illufbé
Janus LfcRNWtlUS. ^èf
Gùéhîer. Il en avoir déjà paru quelque
chofe : j4mv. ffenr. VerduffîuSy 1607; 4®*
L'Auteur n^étoit pas à fbti aife quàil il les
fît, témoins ces vers 2
Cvpia u cornu ptmo ditàvit^ & tindàt
Te ptfàs Ubtrtas aurta : at unà mihi
Vtna domifcaut in numéros. Tufiumi'jui nofirà
Mujica âmes; recteet me Taj^s imbretuoi
Jfôcy fi dijplicui 5 préîio folàre dàUnitm :
Hmc nua fa- mtrces ^ Spinula^ fi plaùâL
P. 183. IdylUùtum fitcforum décades duém
Publiées d'abord : Lov. Joàn. Mafius , i 601. ,
& adreflees au Fils de Dieu ^ & à fa (âihté
Mère.
P; 155. Prisetoqma^ quihus Inventa ^ jiVe
fitipta urtorum leSàn commendaruûr. Aâreï-
ië$ aux Etats de Flandre, & iihptimés fé-
parement à Bruges chez Soèiàeri, 1664. 49*.
P. 301. Bafia^ genio geniali cafia Venériè
facra.
P; 326. Bdj/m Grœcorum^ exfeptirào Ubrb
iCvioT^lo^ vetfà Latine à Jano Lér^uno -^
& aliis.
P. 341. OeellL Quoique Lernuiius ait
ménagé la pudeur dans ces pièces , il âtf^
tcfît entoile mieux fait de ne les pas ccfiii^
pofer , & )e m'étonne que Samkrus les
ait louées.
P. 369. Elegia. Il y en a ici quatre.
P. 383. Oda^ ad bofiàhi Fàlèiudmèm.
P. 38<. Epigrammàta.
P. 3<^é»-^40i. Deux petites Elègiëi ibili
g68 Janus Lernutius*
le titre S Addenda. Celle qu'il a ^t0
iiir la mort de JufiirLipfi , fe trouve dan^
le Fama pojihuma J. LipsL (Edit. de 16151
p. 11—25.;
2. Commtntarius de naturâ & cuUu Qb*
roli Flandria Comitis , rue non de cœdt ip^
Jîus , & vindiâd in percujjorcs mox ftciuL
Bmgis , 1611. 8o- Falère André s'eô
trompé en difant que Lcmutius avoit pth
blié cette vie à Paris ; elle- n'a paru qu'a^
près fa mort par les foins de Jacques ùa
fils qui y a fait des correâions & d^
augmentations. Elle eft remplie de fs»
blés que l'Auteur avoit puifées dans des
Chroniques Flamandes, fans avoir coih
fuite aucun des Hifloriens originaux::
mais en revanche on y trouve des citt*
tions de Terence^ de SaUujle ^ àiApulUi
de Cujas j &c. Il paroit cpxe Lemuuus
avoit écrit -cette vie pour exercer, (oit ^
ftile pendant fa jeuneffe , & qu'il l'avoit
abandonnée dans un âg& plus mur; on Im
a fait*tort en la publiant.
(15* Lipjii Epiftolar. Cent. L ep. 3. Sandem^
de hrugcnftb. ^T. Sweertius ^ 381.382. V^
André ^ù^. Aâa ^S. a. Martii^ î^^- 154. IS5» ,
Jacques Lernout^ ou Lernutius^'
F Ils du précédent, né à iffr//g?x,an.plfif>j
tôt en 1 577. , & mort après Tan i6x3M ^
montra beaucoup de goût pour les fciences,^
&
JAdQUES Lernutiùs. séjl
et cultiva particulièrement le$ Mufes La-^
tines à l'exemple de fon père , à qui il reA
fembla auffi du côté de la candeur, de la
douceur^ & de la politefle. On a vu à
l'article précédent qu'il avoit publié fà
Vie de S. Charles UBon^ Comte de Flandre^
il a encore donné
Pteces metrica à Sato^ohé Macrino^ Pt^
troAuratOi Puro Bachcrio y ViSorc GifcUno ^
& aliis Poetisy cxercuUs Ckrijiiana putatii
aptatœ. Brugis, l6l6. 12^»
Il avoit lui-même compofé quelques piè*
ces, qu'il fe propofoit en 1613. de corn-
mimiquer au public.
Ennn il préparoit une édition de quelques
Poëfies de MaximiUen de Vriendt^ qui fe
eonifervoient chez les héritiers de cet ÂtN
teur. Mais on n'a rien vu de ceké
KT" Sander. de Brugehfib. ^%;
. Pierre & Girard von Maflrichti
LE PREMIER de ces Ecrivains étoit dé
Cologne^ où il naquit au mois de no-
vembre 163c. de Thomas von Mafiricht^
gui fut quelque tems Ancien de TEglifef
prétendue Réformée de cette ville ^ & dé
Jeanne le Plancq^ fille d'un Bûurguemaitré
HAth^ qui s'étoit réfugié à Anvers i^oxxt -f
Irivre en Calvinifle. Les Aneêtres dé
iiôtre Auteur étoient de Majiricht^ & por^*
T0mé Fh A à
870 Pierre fi? Gérard von MASTRicar.
toient le nom de iComngy ipii eft iàài
d*une famille cUftinguée de cette viflet
mais Ton ayeul n'y pouvant vivre e& flk
reté fous le Gouvernement du Duc^AObd^.
parce qu'il avoit embraffé la npuvdle l^i^}
forme, fe retira à Colore avec fa feiÉa^j
& {ts enfanSy & y prit le nom de l^f
Majhicht, que fes defcendans ont ccHifer*'
Le jeune Ae/re, après, avoir appris^
principes des langues .Grecque & L
a Duysbourg^ fut envoyé à Utrec/u^
continuer les études dans cette Acadâd^i
Au bout de quelque tems il alla voir (
celles de Leydc & de Hcidclbcrg:; et
ayant fait un tour en Angleterre, il
^ Utrtcht^ & y acheva ton cours de '
logie fous les Profeffeurs Gisben
Charles de Macts , &: Jean Hoon
S'étant fait recevoir Propofant ^n i€\
il fut d'abord employé au fervice î^
glife Calvinifte de S amen ^ d'où il
dans le HoUlein, & fiit durant fept'
Miniflre d'une Eglife ( a) de ce pajr»?^
Après ce terme , il fut appelle a Ftnif^^l
fort fur rOder^ pour y profeffer la Hiâ^^
logie praticpe & la langue Hébraïque. Aj '^
rempli trois ans cette chairei^ çn '
(il) Eeclefitt TyekopoUnfis ;' yt ne ûis qndie EfiSiAii
#x>iilu déiigner car ce mot; je conjeâurai d'abord, iffi^
vouloit dire TeciUmbourg': «nais ce lieu eft dans Iti EtaÊ$à
Comtes de Bentluim en Weftpbalie» & non pas dttis k a^^ .
ftein. Je crois qu'il s*agit plutôt de Luchfiadi» proche 1^0
bouchure de TElbe, ^
PlBRBB & C£»ARX) VON MaSTRICHT. 3^1
^nna une de Théologie à Duysbourg, o&
il étoit venu prendre le titre, de Maître^
ès-Arts & de JDoâeur en Théologie Tan
1^69. Enfin, le 12. juin 1677 ^ Us Cura^
teurs de TUniverûté HUtrccht lui confiè-
rent la Profeffion qui vaquoit par la mort
{le Çhbtrt Foa, & il comerva cet emploi
|ufqu'à fa mort arrivée le 10. février lyoé.
dans fa 7^ année; elle lui ait caufé^ par
' iine bleuure qu'il s'étoit faite ^ tombant, Se
où la gangrène fe mit. Henri rontanus , foa
collègue 5 prononça Ton Oraifon funèbre
le 24* du même mois. PUm von Mafiricht
' 9Voit tpûjours eu une fanté languiâiànte, ce
qui i'avoit obligé de cefler ^elque tems
v^ leçons dans fes derniers jours; ce fut
peut-âre la même raifon qui le détourna
de fe marier fuivant la coutume des Pro«
feflburs Proteflans. Par fon Teftament il
légu^ 1^ fomme de 20,000. florins pour
entretenir à perpétuité un ou deux étu-
dians en Théologie dans TUniverfité d'i/-
incht. Nous avons de lui
I. Thcolo^ ThcorcdcO'Prai^ca. 1655. 2.
yoL 4^- It. Amft. 1682. 2. vol. 4®* It.
Traj. ad RJun. 1699. 2. vol. 4®* L'Auteur
y attaque fortement le fyflème de Coccdus;
c^ qui n'a pas empêché que cette Théolo-
. i^e n'ait été louée par des CocctUns. ( Voyei
, Sol. van TU, Biblioth. feUSe p. 18. )
2* Vïndicia vmtatis Sacra Scripturm con-
tré^ CkifiopKamm Wmchium. Vers. 1659.
Aa 2
«74 Pierre & Gérarb von MÀmicer^
Traj. ad Rhen. in-iz'^* Je pailend aiBeiirt
de Winichius.
3. De fidt falvîficd Sy magma The^té»'^
praSiciim; in quo fidd Jalvifictt mm
tum praxis univcrjk^ txpomtur; eufn
tione Je membris EccUjiâs vifîbilis^ Jeu
mittendis y feu rcjicitndis^ Diùshurff,adT
Franco Sas, 16'fl. 8^-
4. Nùvitatum Carufianarunt GàngréÉé%
torporis Th^ologici nobiliores pUrafqut \
arrodtns ; feu Tkeologia Canefiana
Duisturgi, 1677, It. Amft. 1678^ 4^'?*
5. Academice UUrajeBna Votum SytUit^^
licum : Sol jufiitia^ Traf. ad Rhgju
40. Je crois que cfeft la harangue
prononça , qu^id il prit poffei&oa éi^
chaire à Utruht. La dévife de cette
demie eft : Sol jujtitia , illujira nos.
6. Un Ecrit Latin contre le Monde En
téàe Bekker. Traj. ad Rhm. 16^X4 tt^'i
Pierre von Majlfickt étoît appare ^^
frère ^ ou du moins proche parent de /l
Gérard von Mafiricht,
G^ DERNIER naquit à Colog^ le
feptembre 1639. 9 & fit une partie^
fes études à BâU, oti il fîat reçu
tew es Droits le 7. avril 166 f. api
avoir foutenu une thèfe dt Adukems. * i
l669<r il obtint à Dnysbourg une ^
Droit 9 dont il prk poâSsffîon par
PffiRRE & GÉRARD VON MaSTRICHT. 373
cours ik Barbarie. Il fut élu Ancien Penfio*
i: naire (^Senior Syndicus^ de Brime le 14»
i décembre lôSy,, & prêta le ferment ac*
1' coutume pour cette cierge le 8« juin de
I l'année fuivante ; il la rempliflbit encore
I en 1708., & il paroit qu'il pouiTa fa car-
|: rière au moins jufqu'en 171^* On a de
|; lui
I', !.. Gcrh. von Majlriche Sufceptor , feu de
f^, Su/ieptorOfus Infantium ex Baptifmo, eorum
^.; ori^ney uju, & ahufu^ Schediajma. DuiJ^
I hir^^ Franco Sas^ 1670. 8®'-
I 2. Aru. Augufiïrà^ Arehiep, Tarracon. , de
I' Emendatione Grat'umi libri duo. Gerkp von
I Majiricht, /. C^ edidUiterum, reun/ùu, in
i hancformam digtjjity & Suph. Batu^ii/uaf-
^^ que notas in eundem & Gratiamm^ ium in
P firu Orationem Andr. Schottiy dç vitâ &
firiptis AuSoris i adjecit. Duiskurgi ad RJun,
Joh. Frider. Hagcn^ 1677. ii°* z. vol. pp»
I 926. en tout. Avec une Dédicace de rÊdi-
i feur au Prince Jean-Maurice de Najfau^
Ç datée, de Duisbourg, le 31. avril 1677.
t Les notes de Fbn Majhich font mêlées avec
ï celles de Baluie pp. 6^4''/i%. mais diflin*
^ guées par les noms de l'un & de l'autre.
f -' 3. Hijloria Juris EcckfiaJUci & Pontifieii,
^ Jeu de ortUy progrejfu^ incremcntis^ collecHo'^
nUfUS, auSoribufque Juris Eccle/iafiici & Pon»
fificU^TraSams. Amji. 1686. 12°' It. Cun$
; ^rafaûone ChriJHani Thomajii* H^ Mag^
4^f ZdtUr^ J691. 1%^*
A? 3,
%7^^%ViXE, & Gérard vom BIaStricb^
4. 'H Kctivii A/«^xjf. Novum TefimoÊ^
pofi priores Suph. CurctUedy tum & îiJfk}
Oxomenjuim labores; quitus parallcla SaS^
iura locaj ntc non variantes le^nesexfki
C. MJs, Coda. & antiquis vcrjianibus cottm^\
exkibentur; acccdit tantus locor. paralL niàÊf^
rus, quantum nulla adhuc^ ac ne vix ftéMif
ipfa profert pmfiantiff. Editio Milliana; f^
nantis prtucna ex Ms9 Firuhbone^i^Éi^
tandem Cfifis perpétua y quâ Jingulas l^aà^
ees , earumque valorem aut onginem ad XÉ^ÎBk
canones examinât G. D. T. M. D. ( jQf^,
nudus de Trajcâo Mofe, Doâor ) ^
ejufdem Prolegomems , & Notis in Juu
jt3is. Amfi^ Offic. Wet^tniana y 1711. iift
i>p. 88. pour les Préluninaires^ 56o^p0|d
e N. T., & 37. pour les notes cridqvÉ
cfui ibnt à la fin. Cette édition eit fu
Le Texte y eft imprimé en deux cqi(
fdns ligatures de caraâères : les v^
font au bas 9 aufli en deux colonnes,
en caraâères plus petits : les endroit^ \
lèles font immédiatement au deficg^
texte 9 & traverfent la ps(ge. Les I^râ^
tninaires contiennent des rï^ Crii
auxquelles TEditeur renvoyé à d
des variantes imprimées ibus le texte. £ei
Règles (bqt iiiivies des Prolègom^^s dîé
Von Mafirichty où après avoir parlé !«•
Recueils des Variantes du N. T.^ &
Auteurs de ces Recueils, x®* deia
des Mfs. exiftans du N. T. , 3®r 'Â
'1?^*
Pierre & Gérard von Mastricht. 375
firme fes RigUs Critiques^ &c 4^* il en
montre Tufage, Après ces Prolégomènes
viennent les Préfaces du N. T. ^Etienne
de CourceUes , & de TEdition ai Oxford en
1675., enfuite le plan d'mi Ouvrage de
Dormi Whuky^ Chahtre de TEglife de Sa^
lisbury^ intitulé Examen variantium IcSio^
num Joannis Millii in Novum TeJlamcnturfKy
& imprimé à Londres y 17 10. joL^ où cet
Anglois prétend montrer cfue le texte du
N. T. eft parvenu jur^u'a nous dans fa
pureté 9 & que les diverfes leçons ramaf-
fées par Jean Mill ne font propres qu'à
îetter des (bupçons fur l'autorité de l'Ecris
ture. Enfin l'on trouve ici des plans &
des cartes pour l'intelligence de la partie
Géographique du N. T*
. 5* Mofis AmyraldX de Jure natura quoad
Connubia; cum notis Gerardi von Majlricht.
Traj. ad Rhen. 17 14. ii®*
87" Henr. Pontani Orat. funeb. Pétri von
fifafiricht , Traj. ad Rhen. 1706, 40* Burmanni
Trap erud. ^la. 5113. Brema Litterata^ 1708,
lao* p. 7. Le Long 9 Bibliotb. Sacra, f. 0.25,
Jean Braun^ ou Braunlus,
NAQUIT en 1618. k Kaijer/lauter, ville
du bas Palatinat à neuf lieues de
Worms. A l^ge de fept ans, il eut le
Aa 4
Tean Braunius.
iiîalheur de perdre foa père ^ qia hek ,
bourguemaitre de cette ville dans le teoii ]
«pi'elle Ait pri(e &C pillée par les tfoimet |
Impériales. Alors il pafla à MeiSj^ ^ff"^
accoutuma tellement à parler Fraaç(»$|'|
3ii'à fon retour il fut obligé d^apprenèfe^^
e nouveau PAllemand au colley ; ^I^J
peu d'inftruftion qu'il avoit reçu , êà;^^
caufe qu'il abandonna les études pour ifj(
mettre au négoce; dans cette vue il i^;
rendit à Leyde 9 &c y demeura un aQ sbé 1
Comptoir^ Çonjlamin rEmpercur lui 2cpiBLt
trouvé des difpofitions favorables pottr.
les belles-lettres , lui fit reprendrcf fi%.
études. Braunius par fa grande appliCiiH^
tion S' attira bientôt Teflime de Coccàus^x^}^^
enfeignoit la Théologie dans cette Univ^^/
iitéi & Cqus €|ui il acheva fon cours Aci* j
dèmique en an(| an$. Après cela il.6^>
niit à voyager ; il alla d'abord en Fram^^
& s'arrêta principalement à Pans j & i||
Saumur ; tn 16 y. il parcpurut 1*AU4^;
magne hç 1^ Suifle. De retour en ^^ï
lande, il pbtint une plaçç 4e M'
dans TEglife Wallone de Nimigtu.
François s'étant rendus maitres de . ci
ville en 1671., Braunius y fot fort i
traitç; çntre autres vexations , on lui
payer , fur je ne fais quel prétexte , 1
amande de mille bajoires^ En i68c(«
Ïiitta ^im^gue, & accepta une chaire!: ^^
rhéologie Se de lan^e !l[iéi)raïquej^ ^piâk^
Jean Braunius. 377
lui of&it à Groningut ^ & à laauelle on
^ année. Cétoit un homme d'unç affiduïté
extraordinaire a^ travail ; aiiilî fe ren^-
dit-il fort habile dan$ la Philologie facrée^
: . dans le Rabbinifme ^ & dans Içs Ântiqui-
{ tés Judaïques , ians négliger celles de
': Rome & de la Grèce : mais il fe sâta par
< fon attachement aux imaginations des Coc?
céiens , & cet attachepiënt fournit contre
lui' des armds à fon collègue Jean de
Marcky avec qui il s'étpit brouillé pour
• une ràifon> que j'ai rapoitée dans la vie
de ce dernier. Nous avons de/. Braur
nîus : '
I. La véritable Religion des Hollaniois i
avec une Apologie pour la ReUgion des Etats*
Généraux des Provinces^Umes ; par Jeajt
Brun y contre le Libelle diffamatoire de Stoope^
imitule : Religion des HoUandois. De plus
le Confeil^extorjion^ou la volerie desPran^
fois exercée e/i la ville de Nimegue , &ç.
Amfi. 1675. ^^^' I^^s i^ premier opuf*
cule^ Braunius fait ce qu'il peut pour ré-
futer un livre de N. Stoupe y ou $tuppa j,
oui après avoir été Minifbe de l^glife
ce la Savoye à f^ondres , dévint Brigadier
dans les troupes de France , & fut tué à
la bataille d^ Steinqturque en 1692. Ce
livre intitulé : La Religion des ffollandois^
078 * Jban B&AUNius.
& compo^ en 1673. à Utrukt ^ lôrs qoe
les François s'étoient emparés de cette
ville 9 tendoit à prouver que les Etat»*
Généraux étoient très-indifierens fur rar*^
ticle de la Religion , puUqu'ils donnoiaU
retraite chez eux à toutes les feâes, cdOfiH
mêmes qui font les. plus oppofées au Otiifir
tianifme , qu'ils permettpient le dâ>it ^
livres Sociniens, &c. Braumus redréd*
fon Adverfaire fur quelques faits ^Si0\
peu important 9 fait lui-même des fauK^^
& laiiie en leur entier les princmÉi^
objeâions de l'écrit c[u*il attaque^ Dafll^
le petit ouvrage, qui fuit^ il ie veii||'^
des mauvais traitemens, qu'il avmtlff^
çus des François , maîtres de Nimkm^
Au refte ces pièces font écrites e^ Wfà
mauvais François. f *
2. O^JHD nj3, id êfl, Vefiitus Sa€€^i
tum Hcbmorum j Jivc Commentarius tf^^^i
Jimus in Exodi cap. xxrill. ac XJtXfjf^s]
& Levitici cap. XVI. , aUaque loca S^ S^f^^}^
tum quampbinma ; cum indicibus hct^k^f^
Jwiis^ & tabulis ands eUganti£îrm$. Ijfft^i
Bat. i68o. 2. vol. 4^^* It. Secunda etSiê0^
auS^ior & cmcndaiior. Amfi. Jean, 'à Spmf^i
nuy 1698. 2. yôl. 4<^- tt. Ibii. 170K
vol. 4«^- Poiu* bien traiter ces ibrtes
matières , il faut voir le texte fie
anciennes veriions de l'Ecriture , Jo^
Philon, les PP. les plus verfés daoi
Antiquités Judaïques ^ & ce quQ le»
Jean Braunius. 379
oens Grecs & Romains nous ont laiâ^
fur l'habillement des peuples yoifms dç
|a Judée : confronter les paâages de r&*
criture ^ où il eft parlé de chofes. apprO"»
diantes : &ç après avoir difcuté le tout
felçn les régies de la Critique, prendre
fon parti fur ce qui paroit certain^ Se
demeurer indécis fur le refte ; c'eft ce
<]u'a fait Brauniusy &c perfonne avant lui
n'avoit répandu tant de jour fur la matière^
«îont il s'agit : (tf) je voudrois qu'il eût moins
déféré à Tautorité des Rabbins , qui font trop
tnodemes, trop grands rafineurs, & trop
jgnoirans dans l'Antiquité, pour mériter
qu'un les écoute fur la plupart des fu)ets
qu'ils traitent. Au yefte cet Ouvrage dcf
Èraunius ne devoit être ou'une partie
d'un ample Traité, qu'il preparoit fur le
Sacerdoce des Hébreux 9 mais qui n'a
point paru.
3. Joh. Braunii neccffana Defenjio contra^
Proujtationem & Narrationem Apologcticam
Johanms MarckiL Ventilantur quajlioncs
Thcologica diffiçillim^ : i* Je PerfonaUtau.
%. de Uniom hypojlmcd* 3* dç Chrifto , qu4
(«} M^ Huit ayant reçu de TAuteur un exemplaîiè d«
cet ouvrage , Ten remercia par une Lettre» où il dit : /«•
£undiffinmm fuit mihi egregium illud & lueuUntwn munus,
^uo nos tibi nk de facic quidtm notoê UhcraUter profeeutus
€St Opus tuum Ht vtflitu, Uehraorum Sactrdotum , vtl /»?
câffUtiJvnum potiàs Antiquitatum Hebraïcarum ptnus . • • • •
Sic hâeto tamdiu fore id in pretio ,juoad Litteris faerU
/iuu honùTi fua dignitas confiabunt, Tantum €nim iis intum
Jifii lueîs hac fcriptione » quantum à nuUo illatum ^t f Vf
toc garum parttm iUuftrartfit aggreffut^
sSo Jean Braunius.
Mtdiatorty adorando & pajfo. 4. de Confum* ;
tid ff. de Judicc Contrcvtrfiarum. 6 de paît* .
ùficaùom fadcris Gratis. Gnmingœ , CêTp ,
JPiemany 1687. 4P* PP«.50. Le lo. inan i
16S6. Jean de Marck, & N. Bertling, PlO* ^^
fefleurs, Tun en Théologie 9 & Tautre en \
Philofophie à Groningue, préfentèroit ait ^!
Sénat Académique une Protejiation publique ,;
contre des thèfes que Braumus de voit foiF j|
tenir le lendemain, les regardant comMf i
contraires aux Conférions de foi de Hûl? ^
lande. Ils raportérent ainfî ces thèfes (q# f
font infèrées dans TAbrègé Théologi^^j
de BrauniuSj Dift). 37.) i. Que la perfi[^4
Balité dans TEtre (uprème n*eft (ju^ine Ipâf^
négation , & que mettre en Dieu qudqM^J^
chofe de pofitif outre fon Effence, ce& €i%|
^re un Etre compôfé. i. Que la perfbiiaMj
du Fils de Dieu a été échangée avec la per^
fonalité de l'Homme-Dieu, enforte qtieiîi;^!
perfonaiité de J. C. n'apartient pas çiu^ f ^
fà nature divine qu'à la nature humaiai^:.^
3. Que J.C. n'a pas foufTert en qualité^!
Médiateur^ Braunius ayant fait une Pi#<>
teftation contraire le i6. du même.moiSf
DcMarck publia : ATitïnrtf/io apologedca /^^J
fe/ianonis atque oppojînonis J. Marddiy
il avoue qu'il croit fon adverf^îre orf
doxe : mais ajoutant qu'il s'eft exprimé de Vf^
nière à fe faire foupçonner.dé Sabelliai:^
Ç'eft de quoi Braunius fe défepd idu
Marck fit paroitre peu après : Àpf^ndi^*
^\
Jean Braunius. 381
tàtioràs Apohgttic^ ^ quâ Dcfinjio Joannis
Braunii ad txamtn vocatuTé Grôn. 1687^
I2<>* pp. 190. oii il blâme encore Brau>*
nius d'avoir avancé que la Conicience ou
la Raifon ne peut ni tromper ni être trom-
pée ^ & que dans l'état de la nature cor*
rompue 9 on peut fort bien dire que nous
pouvons éviter ce à quoi' nous ne fom*»
mes pas contraints. Braunius fe défendit par
récrit fuivant.
4é Refponjio ai Appendlcem Narrànonis
jtpologence Joh. Marckii. Groningœ^ Car.
PUman, i687< 4^' pp. 104. où il ibûtient
ou'il n'a rien ei^eigne contre la corruption
& ritoipuiilance de l'homme , s'étant con-
tenté de fQÛtenir avec les Philofophes
modernes oue c'eft la volonté, & non
pas rentenoement, qui eft la fource de
toutes les erreurs; d'où il fuit, dit-il , que
tout homme peut fe garantir de l'erreur ,
pourvu qu'il le veuilfe, & qu'il attende ,
pourjuger des chofes, qu'il en ait des idées
claires & àiflinâes. Il y a beaucoup de
-vivacité dans cet opufcule^ & dans le
précédent.
^. Doffrina Fœderum , five Syjiema Thcch
iogia DUaSica & EUnchtica^perfpicuâ àtqut
facili methodo, Jmjl. Abr. van S orner m ^
j688. 4®' pp. 706. L'Auteur diftingue
dans les Alliances divines i^' U ContraS^
ou l'inftrument , qui éft l'Ecriture S^«^ x^
k$ panUs ûontraSUntcs , Dieu & l'Homme.
382 Jean BuAuNius^
y* les claufis du Traité, qui totà àm
V Alliance des Œuvres^ ou celle de Pi>
tat d'innocence 9 Tobéiâ^ce parÊute <pe
Dieu exigeoit de l'Homme , & la râ;
étemelle qui en devoit être le prk:^
& dans V Alliance de Grau, qui fmvit iak,\
médiatement la chute ai Adam ^ la F<^ tàf
Rédempteur, âc le falut éternel. 40- j^:
mefures prifes pour l'exécution des clan£s% '
ou pour rendre les promefles de SSet:
efficaces; & ce font les différentes QUi4
^ fiomies j fous lefqùeiles l'Alliance de G^fii^
a été diverfement difpenfée. Tout ïQéA
vrage eft réduit à vmt-dnq lieux. coii^;|
muns , qui forment un fyftème çx ' '
de Théologie Coccéïenne. Braunius
d'abord de l'Ecriture , de Dieu, de H
me, & des deux Alliances, ce qui £
première & la plus confidèrable partie <
ion livre : il employé toute la 2^ à eM^I
pliquer Us diffïrenus Œconoîmes de 'tJ^]
liance de Grâce. La i^ de ces (Sa
eft celle de la Pramejfe ^cfui eut lieu
Adam jufqu'à Moyfe : la 2* , celle de i-
cien Teflament depuis Moyfe jufqu^à Jé^
La 3« eiï celle du N. TcÔament, qui
finira qu'avec le Monde ; l'Auteur ter»'
ce qui regarde la dernière en traitant '
Sacremens, de l'Eglife & de fes Minif
de l'Antechrift, du Régne glorieux de 1
^r la terre , qu'il place après la ^àfyàkl^'^
i'Antechrift, enfin de la Ré&rreâioa, i| \
Jean BuAUNius. 3^^
rloîre célefte. Voici quelques-uns de
êntimens : il foûtient qtie tout ce que
infère de l'Ecriture par des comè-
ices néceflaires^n'éft pas moins de foi^
ce qui s'y trouve en termes formels :
les caraâères Hébreux d'aujourd'hui
plus anciens que les Samaritains : que
points-voyelles oht été inventés peu
m dépuis la captivité de Babylohe , 6c
m n'acheva d'en fprmer un fyftème
plufieurs iiècles après J. C. Il admet
ivifion de la durée de l'Eglife en fept
iodes 9 conime très-commode pour ex-
[uer les Prophéties , & la fonde fur
]ue le S. Efprit femhle lui-même avoir
-que cette divifion dans l'Âpocalypfe
les fept EglifeSy les fept Sceaux , lés
t Trompettes , &c. ( Il n'eft donné
lux Cocçéïens de voir là des figures de
lurée de l'EgUfe.) Braunius croit que le
ythéïfme tire fon origine des diiferens
as que l'Ecriture donne à Dieu, & que
ceux de Jehova, d^jidonai, d^Elohim ,
baôth, HeliÔTij &c. les Payens ont fait
r Ju-pittry leur Adonis y leur Saba^ius,
t Helios , &c. Il veut concilier les
)ratepfaires & les Sublapfairès, en difant
5 fi l'on confidère la fin que Dieu s'eft
ipofée dans fes décrets , l'objet de la
ideftination e(b l'homme criabU & labiU,
is qu'à l'égard de l'exécution, c'eft
>mme <:réé & tombé. Il eft tout Car-
^84 JBAN BaAUNÏUS.
téfien fur la nature de TÂme. Il nie qitf
le précepte de la (anôificatioii du Sabbat
ait rien de moral, & que le Dîmanche foif
d'inftitution Apofiolique. Il prétend que
fous la Lx)i de Môyfe Dieu ie eontentoit
de ne pas imputer les oâenfes atix jm6y
c. d. qu'il paflbit les fautes fans les relever^
ni les punir 9 6i que les Juifs , quoi (M
délivres comme nous de la peine eterpdBe
en vue de J. C^n'étoient point délivrés
du riat par un payement etteôif : aulieii
que fous k nouvelle Loi les fidèles reçoi-
vent une rimiJRon pleine & emOrc de latn
péchés. G'eft là cette diftinâion qu'il pls^
aux Coccéïens de fuppofer entre âcpe^sç ic
vripmg^ &C dont ils font encore dxqom'
d'hui tant de bruit.
6é SeleSa Sacra ^ abri qtdnqiU; cum i»
dicibus locupletijjimis , & tabulis œneis élê^
ganti/pmis. Amji. Henri Wetfieràus ^ ijcOi
4^* pp. 805.9 8f 53. pour les Préliminaire^
ians compter ïes tables qur font plus db
éent pages. Dans le i. livre Bratawà
examine à qui s'adreflent les Epitre$de&
Paul &i des autres Apôtres; il préténi
que ce n'eft pas feulement à des Geittils^
mais auffi à des Juifs difperfés, qn^îl croit
avoir eu plus de difpoiition à enioràflbrto
ChriitianiuHe, que ceux qui vivoieat da^ \
la Judée. Il croit mêmQ qu:e rçpitre ian
Galates ne regarde que des Juifs. Dans 1#
%^ livre il emlique le feptième Sceau JpoGi
ritii
Jean Bràunius. 385
yill. i-S. de la 7* & dernière période do
TEglife , ou du règne de J. C. fur la terre :
c*eit lui, dit-il, qui eft défigné par TAnge
qui offre de l'encens fur Tautef d'or : le
feu qu'il jette fur la terre, ce font les dons
que le S. Efprit répandra abondamment fur
l'Eglife en ce tems-là : les tonnerres, les
foudres 5 & les éclairs marquent l'Evangile
qui fera alors prêché par tout le -monde.
Ici Braunius donne là %ure de l'Encenfoir
du Temple, qui ne diffèroit de nos béni-
tiers portatifs, qu'en ce qu'il étoit fermé
en haut d'une platine percée, par oii la
fumée paffoit. Dans le 3* livre, intitulé
de fanàitatc & pcrfe3ione fummi Pontifias
Novi Teftamcntiy AS. FIL 2S. , l'Auteur
traite au long du Grand-Prêtre de l'Ancien
Teftament, comme figure de J. C. Dans
le 4* livre, de Planclu ob Thammu[^ E^cch.
yiIL 14. il prétend que Thammui n'eft
autre cp^ Adonis : que Ce faux Dieu fe nom-
moit autrement OJiris, Serapis ^ Bacchus ^
Jupiter Hammon^ Pluton^ Pan y Saturne, Be^
lus, &c Moloch : &'que tous ces noms
défignoient au fond le Patriarche Jofeph ;
il va jufqu'à dire p. 448. que le BœufOJîris
eft évidemment une image de Jofeph. Le 5*
livre contient : Page '542. Oratio I. de Sa-'
pientiâ veterum Hebraorum ufque ad captivi-^
tatem Babylonicam; habita in choro templi a»
d. IV. non. decembris CIO. 10 C. LXXX. cùm
S S. Theologiam & Hebraam linguam doctrê
Tom.VI. Bb
3*86 Jean Braunius.
figgrcdtnr. P, 585. Oratio IL de Sapientii
yu&nm Htbn^orum pojl capùvitaum Baèy'
lonkam ujqut ad ftptimum fcadum pofi mb-
tum Chrifium, habita XXllI. augufii CIO»
JOC. LXXXir. çàm Acadcmicum Magijhatm
fufciptrem. Ces deux harangues* renferment
i'Hiiloir^ Littéraire des anciens Hébreux;
TAuteur y vaiue fort Tutilité du Taliiiii4
pour l'intelligence de l'Ecriture; félon Iw
on peut en tirer plus de lumière que <fe
tous les Ecrivains Grecs & Romains; m
coofèquence il fe déchaîne vivement cootr^
Ouwm &c I/aac Voffîus^ qui faifoient peu d^
cas de ce livre. P. 637. Orado III. de ^aur
ùdflyli Btbrei Vtu Tcfiamemi , habita XXI Jh
augufii CID.IOC. LXXxr. cum Magijir^tm
Acadenàcum dtpontnm. Il attaaue ici cçtti
C|ui prétendent que le fiile Hçbraïqtie de '
lEctiture eft bas, rampant, obfcur, &&
U en veut furtout à Ifaac Voffius &c aufc
Morin. U y joint p. 675. Nota ad §. rih
fub fintm y de Bahourii Galli ignorantid & nur
Jedicentid; c'eft le P. Bouhours qu'il eiMflji
parBahourius; il le maltraite extrèmemcfltt
6c foutient contre lui que la Langue Al-
lemande eft beaucoup plus parfaite que H
Françoife, P. 6S6. Oratio IV. Sonupm
de Deltd ^gyptiaco; habita XXIJI. augijM \
£10. 10 C. XCII. càm fccundàm fufup^m
Maffftratum Academicum. C'eft une deferipi*
tion de la bafle Egypte, que l'Auteur coUr
pare aux Proviacjes-Uniçs. P. 746, Ont
Jean BraunîUv^. jSf
tiû V. il Impojuiont manuum càm Doc^
iûrcm Théologie nnunciarcm CUriff. Francip^
Qim Baringium y in illufri Schold BrcmcnJÈ
ab aJLiquot annis Gr^taz Unguœ & Thtùlogm
Profcjjbnm uUbtru j atque ibidem EccUfi^
Pajlonm digmffimum ^ habita a, d, XXI.
maji anno ch. loe. X€ir. P. 768. Epif^
toU 1. ad ampliffi virum Gysb. Cuperum., é.
de Infcriptiofu ^ ubi de Zafifiaéiic^. l\ foû^
tient que ce mot (qu'on lit <iait$ une
infcription trouvée près de Thyatire) lig-
nifie une Synagogue 9 ou un Oratoire.
P. 779. EpifioU II. (au même) w^i de
alid infcriptioru Grœcd repend Paimyra , in
fud de eécç txptlid)?,^; il. croît que le Dieu
Jariiole étoit celui des fontaines èc des
rivières.
7. Commentarius in Epiftolam adHebraos}
cum indicibus locupletiffimis , & quibufdam
tabulis aneis, Amjl. Henr. & vid. Théodore
Boom, 1705. 4^- pp. 900. ou enviroUé
Braunius s'y attache furtout à montrer
la liaifon de chaque partie de cette épitre
avec ce oui précède ou ce qui fuit , &
avec le eut de TApôtre ; il ne néglige
point la fignification propre des termes ;
îiir le chap. XL 3 5 . il veut que TvfATrxyi'-
^av iîgnifie le Tupplice de, la haftonade;
il' mêle beaucoup de Coccéïanifme dans
fes remarques ; ce qu'il a de meilleur ,
c'eft la réflitation qu'il y fait des erreurs
des Sociniens, en pariiculier de SchliShing.*
Bb X
388 Jean Brauniui?.
8. Avmijfcment néuffmrc aux Eglijcs fur
les Entretiens de M. Joncoun ^ Mimjbt à
la Haye^ contre Coccijus ^ & les CoccéJenSf
& fous leur nom y contre les yoetienSy &
tous les plus excellens Théologiens de [£•
glife. Réformée; par Joh. Braunius , DoStÉt
& Profeffeur en Théologie y & Pafleur à Grth
ningue. jivec une Lettre de r Auteur aux
Eglijes JFalones 9 pour répondre ,â la Letin
de la prétendue RétraSation de M. Joncomt*
Amft. Henri Scherpenieel , ijo%. il®- pp.
198. On trouve à la fuite de cet ou-
vrage : Jujiification de feu M. Coccéjus &
de fa doSrine contre un Livre intitulé En*
tretiens fur Us différentes Méthodes d^exp&^
quer t Ecriture ^ & de prêcher des Coccejens
& des Foétiens dans les Provinces-l/mes §
dont le fieur Joncourt y Minijlreà la Hajti
fe dit V Auteur. In-iz*** pp. 82.
Braunius eut encore defTein de pu-
blier une verfion du Talmud^ qu'il au-
roit apparemment accompagnée de Notes»-
il efl à croire que la difEcidté de l'océ-
cution Taura rebuté.
^3^ Adamus MenfoIfinck^Orat.fun.J.Bra»'
niiy Groninga^ 1708.40. Huet , Dif.fur^* '
fèrens fujets^ recueillies par M. de TiUadU^ éd.
de Florence , 1 738. , T. //. Q06. ^07.
^»^
\
389
Pierre Cuypers ^
DOnt les Ancêtres fe nommoient
indifïèreinment de Cupere ^ de Cuy-
père , &c. , étoit fils de Daniel Cuypers ,
&C de Comilie van dm Nieuwenhuyfcn. Il
defcendoit d'une famille noble , & an-
cienne , (^) & il naquit le ii. août
1620. à Roojindaelj, bourg fitué à z. lieues
de Bergop[om^ oit fon père, originaire
de Brabant, s'étoit. réfugié pendant les
^roubles qui défploient fa patrie. Lorf^
qu'il eut près de 13. ans, on l'envoya
faire (es humanités chez les PP. Jéfuites
à^ Anvers. Pe là il paiTa k Douai , y fît fa
Philofophie au collège du Roi , & y
remporta la première place de fon cours
en 1630. Enfuite s'étant déterminé pour
la Jurifprudence , il vint l'étudier à Lou-i
vain 9 où il prit le ^rade de Licencié
en l'un & l'autre Droit le 30. feptqmbre
1641. S'étant fixé à Matines^ il conr
Bb 3
{a) Ses armes ëtoîent ëcai:tèiées , au i. & 4. d'Or à
une trèfle de (inople , parti pallê de gueules & d'or de 6.
pièces , & coupé d'Azur à l'étoile à 6. rais d'argent : au
2. & 3. d'Argent à trois fafces ondoyées d'azur* furmont^
en chef de 3. merlettes de fable : le timbre d'argent, grillé
& Uferé d'or , au bourrelet d'or & d'azur * ayant pour ci-
mier une tète & col de coq de iàble , crête , barbe , & al-
lumé de eueules , entre un vol à dextre d'or & à féneftre
4'azur. Rùuwenhuyfin ^QitQ d'Aijgent au lion de iable ar^é
^ lampaffé de gueules.
3$o Pierre Cuypers.
tinua de s'appliquer au genre d'étude
qu'il avoit embraffé , & ne tarda pas
d'y acquérir de la réputation. Il fe vit
confulte par des peribnnes de la pré-
tnière qualité dans des cas fort épineuti
& fiit en liaifon avec quantité de ge«
diftingués par leur rang & par leur fe*
voir, (.b) Au mois de décembre' i66t.
il fut nommé Subftitut du Procureur ge*
tiètal du Roi au Grand-Confeil , ou Far»
lement de Matines : le 14. août de ran»
née fuivante , S. M. ordonna au Marqià
de CaJieURodri^o , Gouverneur des P^Ji^
Bas , d'avoir foin que Cuyptrs fut pouttCl
du premier emploi digne de fés taleris,
2ui vîendroit à vaquer, foit au Grand*
lonftil , foit ailleurs. En confèqiieficé
il fut marqué le premier dans l'éleâbâ
du 11. décembre t668. & nommé le 13*
mai 1669. pour remplacer le Gonfeillér
/Pierre- François Blondel ^ Baron A^Oudùûuh
ye , qui venoit de paffer du Parlement
de Matines au Confeil Privé. Cuypef$i
après avoir reçu pieufement les derniers
Sacremens , mourut le 24. mai 1669»
dans fa 49® année. Sa vie fédentaire,
& fon application Continuelle ayoient
abrégé fes jours : il fiit fort regretté du
(h) Tels eurent Simon 4e Fieflant» àém&i ChO^lkÊ
et Brabant, Grégoire Piera de Mttlines , Abbé dtf ToUgm
loo p qui lur attribuoit fon élèvatidn , tPilUhord BeftiiÊm
lavant ReKgieux de la même Abbaye, TkéoéUur9 fmi^.Ç^
winckel» dont je parlerai ailleurs, &c«
Pierre Cuypers. 391
pubHc, à qui il Vétoit rendu utile en
plufieurs manières. Son corps flit en*-
terré dans la nef de TEglife métropoli-
taine de S. Rombauty où on lui drefla
cette épitaphe :
Z). O. M. & Nobili Domino Petro Cuy'*
pers , in Jupremd Régis Curiâ ConfîUario ,
dtfiinBo XXir. maii M. DC. LXIX. & Do^
mina Maria van der Hofjjiadt ejus uxori ,
defunSa Vil. augujii M. DC. LXXXV^ , fi^
lia D. Anthonii van der Hofjiadt , TopoT"
cfuB de Muyfilwyck j qui obiit XXIX. au*
guJH M. ne. LXX. & D^ Anna Lanvyn
ejus conjugis 9 mortua Xii. aug. M. DC.
LXXV. Qui omnes hoc tumulo clauduntur^
quem pofuitj & eodem quoque clauditur maf-
tus hares , & pradicli Pétri filius Nob. Donu
JDankl Francifcus Cuypers. Requiefcant in
puce. '
Sa dévife.étoit : Jure, non vi. Il avoit
la phyfionomie heureufe , comme on ent
peut juger par fon portrait, qui fe con-
ferve chez MM. fes arrière-petits-fîls ; il y
eft peint à mi-corps, vêtu en Jurlfconfulte,
Ce pottrait eft de la main de Pierre Frcui'
çois. Nous avons de Pierre Cuypers :
Traité des procédures réelles , ou de Cexé"
çution des AÙions hypothéquaire$ yConfifianteS
dans révision des biens héréditaires par ror
port aux cens\ rentes , & charg/is , fuivam
Bb 4
39^ PlERRB CUY1^ER$.
l'ufagc & la Coutume de Malines , avu t^
Traité de la prife de pojfejpon , dont il èf
parlé fous le XIII. titre de cute Coutume.
Ouvrage divife en huit parties , comnum
par feu Pierre CuyptrSj achevé 6* augmenté par
Guillaume Cuypcrs. On y ajoiru raccord de
la Coutume de Malines , avec celles de quel'
ques villes & Tribunaux voi/ins en matiht
de procédures réelles , quelques formules de
^ ces fortes de Procédures , & deux Tables^
' Vune des quettions , Tautre des matières. Eà
Flamand, (c) Malines ^ Jean Jaye, 1679^
4"' PP* 744- ^^^5 ^^5 Prélimiîiaires , &c.
Cet Ouvrage eft fort effimé de nos Pra-
ticiens ; il coûta vingt ans de travail à
FAuteur, qui y montre une profonde
connoiffance du Droit Belgique , jointe
à beaucoup de jugement & de Tagacité.
Perfonne n'avoit traité avant lui des dtf-
ferens Tribunaux & jurifdiâions de Bi
Province de Malines. Il dit dans fa Pré-
face qu'il avoit d'abord copipofé près de
( c ) TrAclaet van Grondt'Proceduren > ofie van ék Vy>
werckinghe van de Aclie Hypothécaire 9^ hcfiàcnic in uyt'wàk'
ninge van Erffclycke goederen voor Chynfen\ Renten^ id-
de Laften, volgens den S ty Vende Cofiuymen van MeeheUn'$
met Verhandélinge van het tweede Deel van BtUide va»
éen 13. Titel. Verdielt in acht deelen , begonjl ioor wf-
len Peeter Ctiypers , op-gemaeckt endt vermeerder't met adiir
tiendoor GuilUam Cuypers,.,, Waer-inneoockvoor-gejhltw^r'
éen 13. Titel. Verdeelt in acht deelen , begonfi
len Peeter Ctiypers , op-gemaeckt ende vermeerder't i
tien door GuilUam Cuypers,.,, Waer-inne oock voor-gi^
àen de Over-een-comingen van eenige Cofiuymen van om^U^
fende S te den ende Hooft-Bancken , in mater ie van Grùnit' ^
^roceduren , met de gène vàn Afechelen , Tltl 13.' X^
dien oock eeni^he FormuUeren vanfoo-daenighaProceduir^
Met eene dobbele Taefel fjôo van de Quefiien, als vM i^ •
Materie da€r in verhandeli. ' - *
Pierre Guypers. 393
la moitié de ce Traité, en Latin, lotf
qu'il jugea (& avec raifon) qu'il feroit
d'un ufage plus commode en laqgue vul-
gaire. Les ouvrages fuivans fe confervent
en Ms. dans la famille de l'Auteur :
^. CoUcBama notabilia ex Jure Civili in
nnâquâqut materiâ. In-foL commencé en
1647. Ce Recueil eft rangé en ordre Al-
phabétique.
/S. Obferyiuiones rerum Judicaeanim, & in
judiciis circa confuetudines & mores , & Jfy"
lurk hujus patria (Mechlin.) obfervatarunif
nec non praciicorum circa illa cohJîUorum;
ad ufum Pétri CuyperSy /. U. L. In-foU
pp. 916. daté de l'an i)S5o.
y. Divers Motifs de Droit, qui pour-
roient former trois ou quatre in-folio.
S. Quelqjues mélanges de Droit joints
à 'un Imprimé in-foL^ qui concerne les
villages de la dépendance de Htremhah
dans le diocèfe H! Anvers ; l'Auteur les
dédia à Hro^nata Crils ^ Abbé de Tonget^
^o 3 le. 7. juillet 1668.
5. Il a voit ébauché un Traité de la
pratique civile des petits Tribunaux, voi-
fins de Matines, en matière de procédure
réelle.
Ç. Enfin il avoit fait des notes , & des
augmentations fur 'la Pratique du Droit BeU
gique de Bernard van Zutphén , dont il
iera parlé dans ces Mémoires.
gSi4 Pierre Cuvpers*
On a vu que Pitm Cuypcrs avoit époo*
fé MAfiz fan der Hofffiadt , dame hirmhc
de Muyfclwyck; {J) elle lui doima quatre
enfans : i^ Antoine- Hyacinthe ^ feigneur de
Muyfelipyck &c de Soeting/un, né à Ms^
Unes le i6. juillet 165 1., mort en célibat
le 18. janvier 1696. 9 & enterré à S.
Rombaut. Celui-ci étoit grand amateur
des beaux-arts. Il compofa : Quadam
motiva (Juris) ac Refponfa.^.: cum idbh
rum quommdam JQor^"» fiiptr eâdem matcnd
Difcurpusy qu*il dédia à l'Abbé Pktéu
i®- DanUl'François , qui fuivra. 3®- Pian^
Godefroi y né le 19. août 1661.^81 moft
le 15. août 168 1. C'étoit un îeuœ
homme de grande efpèrance. 4^* Mam^
Anne , née a Matines le 3. avril 1664*1
& morte dans la même ville le xS. dé-
cembre 1687. Cette démoifelle prit'l'ba*
bit de fille dévote ; on garde un Uvre
de piété écrit de fa main en treize camo
tères difïerens 9 qui forme un i/2-4^ ob*
long ; il eft d'une beauté admirable.
Œ?" Voyez fous Tarticle DanUl- Franfûis
Cujpers.
{d) Vecéktmâns , Poète étabU à Bruxiltis » û^ oa f&è*
me funèbre à la louange de cette IXatne, où fl précooiâ
fes vertus. Son ayeul Henri van der Ha0adi^ OficiH
de la Chambre de Cfmrlcs V.t «voit obtenu de c» PllKt
de porter d*Or à Taigle éployé naiflànt de l'Empire , cfMmé
d* Argent à deux ^creviffi» <r gneules pofée» ta fcfee : t»
le tout d'Argjent' à deux fleiirs-de-lj» aw pUs coupét^ uM
au canton dextre du chef» & une en pointe» anfiancqpac*
4er de même* '
395
Guillaume Vuîjpers ,
FRÈRE DU précédent, naquît comme
lui à Roofindael le 28. oâobre 1631.
S'étant mis de bonne heure à voyager, il
vit PEfpagne, & fiit à Madrid en 1651.;
enfuite il parcourut la France , TAUemagne,
& l'Angleterre , & fiit de retour dans les
Pays-Bas vers 165^., lorfqu*il apprit la
mort de fon frère CorntilU CuyptrSy arri-
vée le 15, août de cette année dans Tlfle
de Tcrnau. Pour lui , s'étant fixé à Ma^
Unes , il s'y fit tellement eftimer par fa ca-
pacité, 6c par fa bonne conduite, ^ue la
chargé de Syridic , ou Confeiller-Penfion-
naire de la province , étant venue à vaquer,
on la lui confia le 28. oâobre 1686. avec
difpenfe du médionat. Il la remplit avec
applaudiffement jufqu'en 1700., que fes
infirmités ne lui permettant plus d'en faire
les fondions, on lui donna pour adjoint
l'Avocat Horace-Nicolas van Milacnen , dont
je parlerai ailleurs. Cuyptrs ne furvécut pas
longtems à cette afibciation; il mourut le
14. mars 170^. dans fa 70* année, & fut
«nterré fous la tombe de fon frèr« Pitrrt^
gui précède. Guillaume Cuypers étoxt ver-
lé dans le Droit & dans les Mathéma-
tiques. Outre fa langue maternelle , il
poiTédoit l'Efpagnol, Ôc entendoit le Franh:
39^ Guillaume Cuypers.
çois & le Latin. On conferve dans fa Êh
mille fon portrait bien exécuté, où il eft
peint à mi-corps. II ne laifTa de ion époufe
Maru Moermans (tf) que deux filles : i***
Maric^Jnne, qui mourut au Parç-des-Dum^
proche Louvain le 22. feptembre 1714.
âgée de 52. ans; cette dame étpit veuve de
Gérard-Norbert £eiçkens ^ Confeiller au Con-
feil de Brabant , & auparavant Peniionaire
de la ville de Bruxelles, r\é cafuellement
à R/uty dans la Campine, & mort le i6.
juillet 1722. (/?) 2°- Térife Cuypers , dame
ê^AlJîngcn & de s^ Hertogjicn ^ fille dévote,
qui a fait beaucoup de bien aux pauvres &
aux PP. Dominicains de la ville de Bru»
xtUts y oîi elleeft morte le 8. juillet 17JO.
à près de 80. ans. (?. Cuypers a publie
Un Traite^ où il examine, fi un feigneuf
peut refufcr à un yaj/al la permi0on falih'
ner un fief. En flamand, (c) Malines^
Jeah Jaye. In-I2°* pp. 40.
Cefl: à Guillaume Cuypers que le Publîc
doit l'Edition du Traite des Procédures reeJks
de fon frère; il y a fait quelques légers
changemens , 6c diverfes additions pour
éclaircir les endroits obfcurs : il y a trur
\a) Elle portoit d*Arg^nt, à 3. pals de (able, à U ftlbc
de même brochant fur le tout. '
(A) Il portoit d'Or, au lion de fable armé & lampâflëdQ
gueules : pour cimier» un lion naiflant de Técu.
(c) Verhandeling , ofie den Icenhtcr vtrmach eti ean weyi
gheren hit confent, van ttntn Vafal ^evracght, om Jyn làiii
U mogen alUnceren. T
Guillaume Cuypers. 397
core ajouté quantité de citations : eniin il
y a joint un Apptndïx contmant t accord de
quelques Coutumes de la Fille de Matines
avec celles des villes & Tribunaux voijins en
matière de Procédure réelle^ en commençant
par r article i^i du Titre XIII. (^) Malines,
Jean Jaye^ 1679. 4°' P* 6^7"744» ^^ ^'^u-
vrage dont je viens de parler. Il dédiai
le tout au Magiftrat de Matines y qui lui fit
préfent d'une eguière & d'un plat d'argent
gravé aux armes de la ville : on y lit
cette infcription : Nobili viro Guilâelmù
Cuypèrs J. d S; P. Q. M. D. D. avec la
dévife de la ville : In trauwen vajl, c. d.
Ferme dans fa fidUitL
fiy V<y3e% fous P Article fulvanti
(if) Appendlxy oft By-vocgh/el, behel/eridc âe Owér-ee/i"
€ominge van cenige Cofiuymen van om^Uggende Steden endc
Hooft'banektn in materie van Grondt-rroccduren , met de
genc van defc Stadt MecheUn Tît. XUI, van Stûyde % bt*
ginnendc van dtn 19. Art, te weten van Lovén^ Bruffel^
Antwerpcn, s^Hertagen-bo/chy Bergen op Zoom 3 Breda, Lier,
de Hooft'bancke van Santhoven , de Camer van Uccle, het
Hoffvan Befferen. Door GuiUiam Cuypers Advotaet in den
Orooten Raede,
Daniel-François Cuypers ^
NEvF.u DU précédent, naquît à Malines
le 22. novembre 1653. de Pierre Cuy^
pcrs y & de Marie van der Hoffjladt. A
rage de dix ans , on lui fit commencer fes
humanités* chez les Jéfuites de cette ville.
398 Daniei>François Cuyp^ms.
Ayant achevé fon cours d^ Philofophie è
Louvain en 1673. ^ il étudia en Drou dam
la floême Univerfité, & ie mit en&ke à
voyager ; il traverfa la Fraoce , le Piémoor»
le Milanois, la Tofcaoe, &c s'arrêta à
Rûinuj où il prit le bonnet de Dpôeurea^
V\m &c Tautre Droit le 19. aput 1^77.
Révenu dans fa patrie, il fut élu Echevin
de Malints en 16S1., & continué en cette
charge Tannée fuivante. £0 1706. il dé^'
vint le chef de la Chambre de Rhkonqm^
dite dt U Piont ^ & il obtint la confirmaùoa
des privilèges de cette fociçté en 17XU
Parvemi à Tage de 71. ans, il mouniti
Malints le 4. mars 1 7 1 5 • Son corps fut tian^
porté dans l'églife paroifliale de fa feig^
neurie à^ Rymtnam^ & inhumé dans le
caveau de fa famille fous une pierre bloue»
^ porte cette infcription : ' ^
Ofiium monumemi prœnob. familia Cuyw .
pers, Toparcha JcRymenam, OpJiaUe, May*
fclwyck, Zutingen, &c. '
On y voit auflî fes armoiries, (a) &
fes quartiers : CuyperSy van dcn Nieuwtn^
huyftn : van dtr Hoffjladt^ Lanvyn.
{a) Ayant remontré les mérites de fon ancienne & weèt^'
txtraSion, U obtint , pour lui.& cour (es de(cendans, pat pftr
tentes lignées i Madrid le 17. janvier 1695. de porter for
le timbre de fes armoiries une couronne d*or, au liett dit
bourrelet . & pour Supports deim tigres tenants chacun ime
bannière f à dextre aux armes du premier quartier it b^
to« 6C à iéacÛK à €€lUs du fecomU
Daniel-François Cuypers. 399 *
On garde dans fa Êimille ion portrait
& celai de fa femme en deux avales :
un autre portrait en payfage , où il paroit
avec ion épouie & deux de fes enfans:
& un troifieme, où il eil repréftmé étu-
diant dans un cabinet : ces deux derniers
ibnt de la main de Jacques Smtytrs^ bon
Peintre de Matines ^ mais le fécond retou-
ché par M. (^Gilles-' Jojiph) fon fils. Daniel-
François Cuyptrs étoit un homme labo-
rieux, & zélé obfervateur des devoirs de
la reliçioa. U fit fa prindpale étude de
l'Hiâoire de ia patrie , des généalogies 3^
& du Blafon. Sa maifon étoit im vrai tré-
for de raretés : médailles antiques & mo-
dernes , reptiles , infeâes , coquillages ^
minéraux 9 outils étrangers, tout étoit du
reâbrt de ia curiofité ; il Tétendit aux
plantes &: aux fleurs, & fut peut-être le pre-
mier il^iriile de fon tems. il n'étoit pas de
ces Curieux peu communicatifs , oui fem-
blent n'avoir -amaâfé des chofes de prix ,
que pour la: gloire d'en être les uniques
po&fleurs : au contraire il cherchoit la
compagnie des favans & des gens de goût,
& s'empreffoit de leur faire part de fes lu- .
mières. Sa bibliothèque remplie de livres
choiiis , & de Mfs. fort rares , principalement
fur THiftoire des Pays-Bas, étoit ouverte,
auâi bien que fon cabinet , à tous ceux
qui étoient en état d'en profiter. U ^avoît
lié une amitié particulière avec le P. du
400 Daniel-François CuyperiS.
SbllUr, Jéfuite BoUandifte, qu'il aida pour
les jéScs de S. Rombaut : avec feu M. Fah
Loon^ qui le confulta fouvent pour ion
Hijioirc Métallique de Hollande : avec Hmi
de Wurt^ Jurifconfulte établi à RourdoRi
3ùi récounit à lui en 1/15. pour rHiftoiw
e nos Evêques, qu'il préparoit, &c. PAt-
lippe^Fraûçois de Mirode (Comte de Mdni"
fort y dé venu par alliance Prince de Ak-
bempre), qui âimoit les beaux-arts, Pho-
nora d'une eftime fingulière. M. Cuypm
avoit eu pluiieurs enfans de fa femme Jeanm»
Marie Hamers , (^) qui fe remaria aVec
MarC'Antoine van der Vekehe , (c) feigneor '
de Watfmondty âcc, & qui mourut le 2«
oâobre 17^4. : mais il ne lui a furvéca
qu'im fils , nommé Jean'François^Damel'Jo^
fephy né à Matines le 24. janvier 1700*1
Licencié es droits à Louvain le 17. août
1723., Lieutenant de la Cour Féodale du
territoire de Matines le 2. mai 1749., "*®^ ♦
le 8. juillet 1762., après avoir obtenu (i)
de S. M. I. R. & A. le titre de*Comte pouc
lui & pour les trois fils, {e) que lui dônoa
{h) Cette dame portoit de Gueules , à la fafice d*Qr» ac*
çompagnée de 3. maillets de même.
(c) Dont les armes étoient : d'Argent, au maiUet pMi*
chant de (àble. . .
^d'j Par patentes données à Vienne le 30. Juin vj^t^
qui lui permettent de porter amplement d*Âzur à rm3e.i
6. rais d'argent, au chef d*or à 3. pals de gueules Ttag^
vers le iénedre : au franc quartier d*or à une tréfie de «»
nople, la bannière à dextre au blafon de Tëcu.
(e) MM. les Comtes Guillaume-Jean' Jofipk^GuiJUimf «kf
de Rymenam : FrançoiS'CorneUU^GuiJlain , Sr d^OffiéJk^i '
Jofeph- Ferdinand- Guifiain, Sr ^Alfingcn, & de s*Hcrtogh$iu
pÀNIEL-^FRANÇOiS CuYPERS. ^^>;40^C
tfL première femme Claire- Jeanne \Gielis{
Jfujoel, (/) monè le 25. juillet 1737. Il
^voit époufé en fécondes ^npces Mack
Lomfe'-Térije van Jer Meere^.d^mç .àe Ter^^
Mljl^ (S") aqjourd'hui vivante. (- A) pi f*i
Cuypers a làilTé en Ms. les Ouvragés fui*
vans, qui fe confervent chez MM* fespe-*
tits-fîls : , , . .. .; , ,
»• Clironique , ù Hifioiré des principaùoç
evhnemens de là viUe de MaÙnes , & dei
invitons; où il eji traité en particulier de$.
conditions auxquelles tout le territoire qui en
dépend y^ a été annexé en no^i, & de Vt*
reclion dé cette ville en Comtfyfaite par CEm*
pereiir Frédéric III Ae 10. janvier '4^0. Eri
Flamande (i) iri-foL pp. Îi6.fig. L'Auteur
Tom. ri. Ce
(/) Q^ portoit d* Argent, i 3. rofes dé' gueules bou^
{ônnëes d*or, feuillées de (inople , & accompagnées en coeur
^uh.cor de (àble virole d*or & Uë de gueules.
(s) ÇL'^ Pp'^ écartelé : aui. & 4. d*Azur au chef d*ai!^
gent, i iy pals de gueules' : au 2. & 3. d'Argent,' à 3.
2eurs-de4y$ de gueules. '
; ( A V Ce 3eigneur fit f^nouveller les^ Regjtres de la Cour
féodale, qui coinpofent 2. gros vol. \n-foL II avoit pour
^viie : h maintiendrai Cuyperté Son corps rcpofe à Ryi
t^nam d^ns le caveau de fa tamille : oi> y voit cette infci^
non : D, Joannes'-'FranciJcus' Daniel' Jofiphus , Corne* i Cuy-
pers, Topahha dt Rymenamy de Opfiaue, de Muyfiîwyck'^
Ht ZaetinMn, &c,, Stùt Majeftatis A, Lqcum teneris in Cu-
riâ Feudau regionis Mechlinienjîs xet, fiM 62é menf, 5. die^
14. Avec les écu(fons' fuivanst enluminés de même. que tes
«rmoqrieS' : Van der Duyne» Vdn àen Hieuwenkttyfen^ Vad
ier Hoffladtt Hamers,
• ( i ) Ckronyik , ende- Béfchryfinghe v«t de ^efikiederàjfefi
^oorgevaUen in en entrent de Stadt Mechelen^ Wannâer»^
in op, wat éondifi*n het difiriH dàer aengecomen is ftndmffi^
haè Sti Païkwèls J^fkieriruehe XJo^^i et^ Jure b/keehiei^^iter*
'^iii U iy fréderict tUomfihen Keyfir tôt îiti Oràe^
ïjôat Daniel-François Cotticfts.
acheva cet Ouvrage le 8. décembre iH^.
^. Vcrdujftn^ Echevin à^Anvtrs , ^wat
tm in^/ol. en flamand, contenant ime ik^
feription des Antiquités de Malims difés
6Gî. jufqu^m iS^4. tirée du p'tffi de ittti
yilUparD. F. Cuyptrs. Ce Ms. doit^
im autre Exemplaire de IXhivtage oue jt
viens de marquer; l'Auteur s'y en âm ^
d'ùfte Chronique Ms*«, qai fe confem
chez les Chanoines-Réguliers de 7V)/i^,
& dont parle Sandcrus, Kbl. Belg. lib.
II. ^60.
i3. Idca Hicrarchix Setgicx y Jîvc Bi^fiÊÊ
ficrum, de Epifcùpatibtcs Btl^carum ptû^
ciarum , rebuj^ue ab Epifcopis pmclàti nf
tis , dedu3d Jeric ad noflram ufque MUÊÊU
Opus Jîngulart tribus tomis d^inSttili^ in
-quo EccUjtarum , ColiegiorufTi ^ Monàfitàit
Tunij locorum facrorum origines ^ inenmUh
^a , Principum fitndationes y & dùtéààmsi
item fidti ChriJIiana initia, Sanâomm^g^
irentium tonvttfi&neSj &c. ex àutkààkii
manumtntiS'j probatijque fcriptoriius vatm
•in hanc luctm prof erre cùnatttr Ptcen^ B*
Daniel Franc. Cuypers..... In-foL
7. Une lifte chronologique des lifa^
ttâts de Matines dépuis iz6o. jufqu'râii 191
août 171 5. avec quelques remarques w
les changemens arrivés dans c^tte ville.
£n flamand in-foU
•fchap icn ïo^january 1490.; hy een vergadèn^ iHài'é
fya order ghifiM iàor Undc$r f>.F. Cû^s.
^- .ÇjQ0i.e die$ fS/ifaph^ les pliais rfmj^--
œ^^s qui f^ l^rp^vpnt dans malins. 14'^
Jp^ iQp y iVpU BÎçft^H^i^ Epîtapih,es <juî
nie fuhfift^t ^y$.
*. Divçaç(e$ pjççes aijthie^tiqijes pouif
feryir à un Hlftpii^e cc^mplette de la ville
4e fif4li}tcs. Çuypers a' encore laiffé cçf
<ql^. .(wt.\;' ''■'" ' ' , ' " . '"'.'
Ç. ,tJ(l^Reç^eil 4çs privilèges de la ville
âe Malifics cap[^neaçant en 870. S>t fimif*
^nt en 1706. Ce font fix gros i/î--yô/f(>^
dits /c^ X/vrei' rouges y reliés en maroqùirt
Vpugè , $c écrits fur velin en caraâèreà
d'ij^prii^erie li^tine pzxJcan-paptiJleZv^^^
Jwrec les fceàux levés fur les originaux'^
j&c deffinés par Pi^m y an dm Moyt^ .adroit
Enlumineur. Ce fut à la follicitatiqn du
jh^iftrat dé Malints que D. F. Cùypcrs
tïàvaii^la à ces recueils. Il fit à cet ejflfet les
techérches les plus fcfupuleufes dans lat
Slup^rt des Archives de cette ville,' & de
radies j & y enaploya au lirtipins &e.
heures par jour Pefpace de cinq ans.
.j;.,yn .Inventaire dçs Privilèges, Ar-
rêts , & Chartres, de la Ville &: Pro-
jriiîce ^e Malims , qui fe trouvent d^ns
la Tour proche le Trèfpr de ladite Ville,
renouvelle &i mis en meilleur ordre. En
..FJtajf^nd. 4*}
{k) Invtntâris van dg • VrîviUgUn, 'vonnifftn. ^ endê hê*
4ô4 I5aniel-Êrànçois Cuypêrs.
6' Un Recueil des Oârois accordés ed
. faveur de la Ville' & Province de MaSmsi
dépuis 1151. iùfqti'à p^éfônt. En flamand. (/).
Cet ouvrage & les deux précédens fe gar-^
dent dans \tt Archiver de Malincs.
[15*' Voyez les Prélim, & ïes pp. 71. & 17L
de rOuvrage mentionné à Tart. Pierre Cuyfm*
Théâtre de la Nobl. de Brabant^ part. III . aJU-
rifque 47. pase 1. & a. Le Roux, Recumdê
de la Nobl. de Bourgogne y 367.368^ y^&
Rumoldi^ auSore J. If. Solerio , in Indice. J^
B. Jofroy , hift. van Mtcb$kn^K%. 69. 91. iS^
deri Cborosr. S. Brab. ait, éd. îll. \ 9^ Tro^)ikl
facrés de Brabant , Suppl. IL 351. 35a. mè-
tre fopré du D. de Brab. I. 44. Fan Giftâ^
hift. Arcbiep. Mechl. L 117. Siré^ Hanfimdt^ .
7. 8. 10. 3&. 65. 88. 91. M. 96. 145. Ëoff^
97 ï' i Cet Auteur eft (autit en plufieurs pcwijf )
Généah de la famj de Cotoma , . '
uliaire des P. B. fart. IL 503.
GénéaL héraldique &c. Suppl. , w T. IF.^ j.
Nobiliaire des P. B. fart. IL 593. 594,
Généal. héraldique
53^, Pièces Mstés.
ffi hêruJUnit in den tHoren; neffcns de trtfory m ^tè^
jche layen , vcrni'euwt en op ordtr gheJUlt doûr JMv
DanUl-Fr. Cuypers ^ hter Vâu Rymenam, &c. j
(/) OSroyen verUent aen de ftadt ende Dr&vincie fté
Mechehn door huniU fowtre^e Hegren , feicrt lijl* ttt
nu toe.
Lévold de Nonhof^
NAQUIT d'uKE famille tf^-diflîngi^
mais qui ne fubfifle plûî?^ dans le
Comté de la Mark en Weflph^e le xu
'pmm 1278. On le mit aux études d^
Lévold de Northof. 405
/a plus tendre jeunefle, & lorfqu'il eut
atteint (a feizième année, on l'envoya conp
tinuer d'étudier à Erfori : mais au bout
4e dçux ans Ru^cr (TAltcna, Drpflarddu
Comté de la Marlç, le rappella malgré
lui , vraifemblablement pour le faire Pré-
cepteur des jeunes Comtes, fils ^l^ngelberCp
Au mois de mai de Tan 1308», Levold fç
rendit à l'Académie ai Avignon^ qui étoit
très-floriflante depuis que les Papes y
lavoient transfère le S. Siçge^ & s'y apK
pliqua apparemment ^ la Théologie; du
moms il eft certain qu'il embrafla l'état
JËccléfiaftique , & que dès l'an 13 10. A^
dolpfuyQomXz de la Mark, Prévôt de Worms^
}e pourvut d'un bénéfice de l'Eglife dç
JBoppardf diocçfe de Trh^cs. Adolphe lui
^confia aufli l'adminiflration de fa Prévôté^
if, ayant été élu Evêque de Lihge en 13 13.,
il lui dqnna l'année luivante un Canonicat
de la Cathédrale de 5*. tamben^ dans la«
quelle Lévold fut Abbé féculier de Vifa (a)
Le même Adolphe le députa en i3X2,.
avec fon Suffraeant, pour affifler au Conr
çile Provincipf de Cologne. En 1326,
notre Auteur fe vit obUgé de faire unç
féconde fçiç Iç vpyage à! Avignon (*) ôc
Çc î '
(a^ Petite ville dur la rire droite de la meufe entw tîhg€
9l Maftrickt » ayeç un Chapitre » t^ Adolphe d* l^ Mark y
transféra de CcUcs proche Din^nt en lyyj.» lor(qu*il fit ea«.
lourer Vifa de muraîUés,
V {k\ £t i]»on pa> de ^ft/fUt ÇQmvie. le. dît Meih^aiiui,
ffic&HSp^i^ei Ehgmm dé k Miuki qi<^
PbW Im it déhièiira el^të i^ demi M I
^^piony dû n éfbit chëi^é âe àeâMili^
ià Prévoie dé Bàppird pdiètt I^ âé$ ft^
^^hjgeilierti 6c dés CàiJoniÈâfei de Iil|K <|!
de Cofo^ Wobi- iih âiitrë. Il nV féUÉ:
«ju^slptôà s*éie èt>nti^ hUxticdiè^ die âMfr
vemëns , & loH^u'il filt d& ^ëidâ^ ^
foii Wys, il fe vit dBli|ê de foateHfrl
fes fkis iih j)r6cè$ fdrt !^tiëûjk: afi filjét
de ladite Pk;ëv6të; Wàîii il le ^à^ Il
iBbut de quelles àîfjflëes. Eh 131^^ à
«:diife^éÎÀèht à*J^!plie i Icfjai éVèit M'
cédé, à foh pâ'è Er^elSéh lAbrt te 4
)qiitet de cette àhiiéé'; il ifië)îê& uhlê l|ri(i
à PréfS^ i>o"ur fefi ^fria^^é âiiràift'i «
vobliît <)à*âprèis fô Jân'éfti èUé tbùifiât ii|
^rbHt de l'Eglife d'^/&^^ dont éÙçi^é
j)é$ éloigriée. bn lie ikit ptéi b\x jvÉt
tpjahd il niohhit^ Aiais fedlëmèttt ^ifS i^)'
voit jenfcore en 1358. âgé de 8c>. âfi»V#
du'il y àvb^ àlfori; Qh déihi-fîècle <]^ iS^
m ïeMte de là Mâifoii iU k 9iàif^, m»
aViânis.de Lévold:
I. ÇhràHiîàtm ComttuM dt MArfa ^' '^
(eaa, Publié pdur la première fois (vu %»
M(i-» mais en changeant le iUle, psf.JSQni/il
MdkçimiUs l'àyetd> Samhfhe , lypii tFÎitit
yi4nis épiid hthâis Jbh. Jlf^rH, 161^..^
LivOLD DE NORTHOF. 4Q7
Marcani j Canonici Lcodicnfis & Abbatis fccu^
laris Vîjutnfis\ Orients Màrcana ^fivt Chro*
nicon Conùtun^ d,t Marca & Aligna y à qui"
bus dtfccndunt Duces Juliaunfes ^ Clivmfis
& Bcrgcnfcs , &:• quorum familia nuper in
Johannt Wilhtlmp dejiit. Henri MeibarrUus
le petit-fils l'a fait reparoitre dans fon L
tome Rer. Gcrmanicar. p. 3 77-»4 05). avec
tme continuation de deux pages ^ & les
remarques de fon ayeul fur la Chronique
de Livoldy qui en tiennent 14. dans cette
édition. Lévold s'eil aidé d'anciens mé-
jnoires qu'il troiiva au monaftère à^Alten-^
bcrgh de rOrdre de Cîteaux. Il dédie Aji
Chronique au Comte Engelbert. - Elle com-
' jnence au tems de TEmpereur Ouon IIL
& finit à l'an 1358. M. Dithmarus avoit
defTein de la publier conformément à l'O-
pginal dans les Scriptons nrum WeJiphaU'
çarunif qu'il préparoit en 1749. Ukiç
Keme , Chapelain de l'églife de Ham , 1*^
traduite en mauvais Allemand. Jean Kurt[ ^
Maitre des; Comptes de la Chambre de
Clèves, a raccommodé cette traduâion»^
2. Archiepifçoparum Colorfimfium C(^alo^
gus. Dans le i. vol. Rer. Germanicar^ d^
M^il'omius le jeime, p. 4^10. Ce Cata-
logue prend dépuis S. Materne jufqu'à Giùi^
iaume von Gennep élu en 1449*
^ Tirf d^ fa Chronique^ dern* édition ppf
«77- 381- 391- 397- 399- 400, Voye:ç aulfi
ffart^im , M4. Ce P. a fait quelques fautes,.
Cç 4
4o8
^ean Mqonfen , pu Joatk
Toit p^Amsterd^m ^ o\x il nâqiih
vers Iç commencement du XVl. fièclè,
É
Aprèç s-étre diftingué dan? fes humamtés^
îl fe détprmina pour l^ét^t Eccléfiaifiquéi
& étudia en Théologie, apparemment
rUnî verfîté de Cologne , où il paroît avoir
pafle le ^ros de T^ vie/ \\ portoît en
1546. le titre de Licçnçié ^n cette faculté^
On nç fait rien de lui 3u çlçl^ de çett^
année. Ses écrits montrent ' qy'il fit fa
principale étude de b ControvèriTe. Il <i
publie
I. Dtloco ah hac vitâ purgatorio ^ Oraào
Cotonia pùBïich habita. Colon. Joan. Rare'
hiundunûs^ 1540. ii^* pp. 10. non chif-
rrees.- ' ' -,. • ^ , •
1. Ohfcnrorufh aliquot Saçrœ Scriptura hh
corum , per àlïas tjufdtm j[)ivih(t Scriptura
Jènten^ias claripres ^- lucuUnta Inurpraàiia*
X)ûlon\ Joan, Riirtmunêànus , î 54O. 1 1®'
3 . Finitlva fcrîptis i C-arioriicis Dtcijîo , ai
ApôfiolorjiTn vènire corifuttudint y populo fvh
panis tantùm fptciminè facram' Syààxim ^
cnbnendam, Auctort Joh. Monjino , Amfief'
damerifi , S, T\ Lictntiato. Colon. Jafpat
Gcnncpaus ^ 1546. 4°' dern. fignature G.
Jean Monsenus. , 40e
jr;//. Ceft une Queftion QubilïbklqiU ^
c[ue l'Auteur avoit dédamée à Cologne.
>- • . . ' ,•■...••
85* Prdlimin. de fes ouvrages. Je ne fais où
fizveerfius, ( p. 453. ) a été prendre que Monr
fifdus fut ProfeUeur à Dot^flif
Nicasfevan EJkbode^ ou Eikhdius^
NAtif- DÇ Cafel en Flaiulre, fît fes
principales études <}aïis rUniverfité
île Padoiie , où il prit le grade de Maîtrer
ès-Arts/ & celui de Licencia, ou de T>qçp
teur, en Médecine. Son habileté dans
cette fcience,&furtbut dans la langue Gfeç-
ijue, & dans la Phïlofophîe, lui procura
la bienveillance du Cardinal de Granvelle\
& Tamitié de Paul Manuce^St ai autres
ïavans Italiens , qui corîtribuèreht à fa re^
putatfon. Il s'attacha furtoiit à Jcan-Finr
cent PinclU^ doâé Gentilhomme Napoli-
tain, (tf) qui , parmi Une infinité de raretésf
3u'il avoit affemblées de toutes pans,poffé^
ok un grand nombre de Mfs. Grecs , qu'il
avoit achetés dans la Grèce même. Enfin
s'étant fëit connoître à Etienne Radecius ,
(a) Mort en t6oi. à Pailoiîe, où U s*ëtoît établi dès
.|5y3. Peu de fav.ins égalèrent PinsUi dsns la fcience di|
T)roîti outre cela il excella dans la cônnoiffance des Mé-
dailles, de rHiftoire, de la Médecine, des Mathématiques»
rfes belles-lettres , &c. On le confultoit de toutes parts ,
& il n'avdit p^s de plus grande' {atisfa£iion que de conunvi^
niquer in lumières aux autr<;j*
4IO NiCAiSE Ellrbodios.
Vice-Roi de Hongrie, & £vê(jue SEffr^
eu Agria y dans le même Royaume , ce Pi:é-
lat 9 oui aunoit les gens de lettres , Tattin
chez lui, Tadmit à ia table, & k pourvût
d'un Canonicat de fa Cathédrale. Aprb
avoir joui quelques années des bienndts
de cet illuflre Proteâeur, E lUbo M u s mourut
à Prcsbours le 4. juin 1 577. emporté d'une
^vre peftUencîeUe. Il ^t extrêmement
regretté de FEvêque Radccius, & de dÇr
Vers amis qu'il s'étoit conciliés. ChaÀs
Clujius lui rendit les honneurs funèbres,
& deux autres lui dreflerent des Epitaphe^
Nous avons de lui
(pùffecaç A\ipu7ro\f fiifixiov iv. Ntnujii , Epif-
copi & Philofophi, de naturâ Hominis likr
tinusj nunc primàm & in luctm cditus &
Latine convcrfus à Nicajio ElUbodio Cafkf
tano. Antv. Chrifi. Plantinus, '565. il^
pp. 181. pour le texte, & 142. pour la
verfion, qui le fuit, en beaux caraâère$
italiques. Cette édition eft très-nette, (i)
It. dans la Biblioth. des Pères, (é(Ut. <te
Lyon^ T. VIII. p. 618-649.) It. Cwn Am
hotationibus. Oxonii, 1671.8®* Cette verr
fion d'un ouvrage favant & utile eft faite
de main de maître. Le Traduâeur la
dédie au Cardinal de GranveUe par UQf
(b) Je remarque cependant qu*il faudroît cpzxiger à |a ff
141. de la verfion : QttomodQ çrgo firi/ku^f aulU^.^I
J^modo crgo viri funt.
NlCAI,SE ElLEBODIUS. 4I{
4pitre Grecque, datée de Padoiic le J*
pÊiiSt if 5 64. H y rf k qu^ i/a recouvré
qu'avpç beaucofuj> de pein^ les deux exem-
plaires, fur lefquels il a préparé fon édi-
tiofifv qire'roes. exempbires étoîeiù jffMft
kotrç^f\iSy mm 4u'î{ s'eft eâbrcévdâ l0$
corriger; 3 ajoute 4^e Gtotgç FalU {$)
aVoit déf a • tntrëpri» î^oè/ vc^ikti de cet
Aittetirv tii^^ que hë fâchant pas bien t^
Grec, ilTavoit dâSgoréndîcdjefneiit^ Ne^^
Ifhcjim yivoit vers la fax du IV. fiàcle^
il étoit ^Èhù^j ville célèbre de ^yrié âur
VOromii & ron croit au'il en fiit JËvêquew
i. Quelques Lutns Lad/us & favantes)
àiùs 'le$ Épijlbia iUufiriam Btigzrm^ pvt^
bliées par Daniel Heinjîus.
. 3 • Epifiotà éd £xtrokm Ciufiùrik \ Dans
^hoina €ftnU Eofcrckk //• dé oft. lUris,, p^
6^, ■..
: 4* Quelques Pvtfiss Ldtîmés ^ <lans ks
Dçlicici Poctarum Bdgamm de Gnmmté
■ . CET G/ïr. CA</î/ E^ ^d J. Lipfium, dans le
&jlllogè Èpiftoiarum de P. ^«/fwdw, T. t. |î.
gii— 315. Marchant. Déjcr. flanârid^ 7. /. K
63. jSandcr. d<^ Scriftorib. flaf^dria ^ îtio.
SwèefHus, ^Yî. i^ah ^fhèlrg, 6fB. P.^ualdi,
f^im f^c. 'pintlll.'ed. t(^.^p^
(e) Médecin 'He flaîfi/ùe, qui enleigna les WUes-Iettre^
à V^ifi vers le imlieti du SCV. 'fièch. $a yeriitn'ftit iiàr
4"
TouJJaint Bridoul,
NE A Lille en 1505-9 entra dans h
Compagnie de Jefus en 161 8. âgé
4e 21. ans 9 hit Coadjuteur fpirîtuel, paâa
le gros de fa vie dans les exercices du
Confeffional, auquel il fe rendit fort affidu,
& mourut pieufement dans fa ville natale
le 28. juillet ii672. âgé de 77. ans. Il
étoit apparemment parent de la.vertueufè
mère M. A. Bridoul , AbbefTe des Bat
gittines HArras , dont la vie édîi^te a
été donnée au public. On a du P. J7nr
doul :
u Le Triomphe annuel de Nofire DMmu
IdlU f Pierre de Roche ^ 1640. 12^* Cefl
un Recueil de miracles opérés par Tinte»
ceffîon de la S^^. Vierge, pour ctluHjae
jour de l'année*
2. La vie de François Cajetan de la Comp*
de JifuSy traduite de V Italien du P. Alphai^
Çajetan. Lille , Pierre de Rache , iS^U
12®-' '' • ' • <
j. La Boutique facrée d^s Saints & v«r?
tueux Artipms , dre£eè^ eu fav^r des péri
Jonrus de cette vacation. Lille ^ Nicolas J4.
^cAe, 1659. i($^ pp. 37J.
4. UEfcole de rEucharifiie , , efiaiUe fit
le refpeS miraculeux ^ue les beftes^ Us oifeaux^
& les infeSes ^ oni rendu çn diffhr^m^ o(^
Toussaint Bridoui\ 4ij^
tafions au S. Sacrtmtm de C Autel. LiÛc\
167%. I2®* C'eft un Recueil de mira-
cles tirés de cliâerens^ Auteurs > &C difpo»
tés fuivant TOrdre Àlpbabètiaue des am-
inaux en qui ils fe font opères , en com-
mençant par les Abeilles , 6c finiflknt vdx
les Fïpires. Je ne puis que louer le but
de celuâ qui les à raflemblés : mais je
fouhaiterois qu'il y eût apporté plus de
àifcefnement. On veut fervir ITEglifeT,
& on la defTert en effet ^ quand on foû-
tient fa caufe avec plus de zèle que de*
iûmières. Le livre dont je parle, eneft
un exemple déplorable. Un Proteflant
Ançlois le traduifit en fa langue , (^ ) &
y joignit une Préface fur les miracles ,
où il s'efforce de jetter du ridicule fur
tous ceux que des Auteurs Catholiques
ont allégués en faveur de leur croyance^
& en prend occafion de repréfenter PE-
glife Romaine, comme une Société d'Im->
pofleurs , qui fe jouent de la crédulité
des peuples. D'autres Proteflans fe font
rendus l'Echo de cet Anglois ; ce qui
iiiontre la mauvaife foi de ces MM., c'efl
qu'ils favent bien que l'Eglife Catholique
n'efl pas refponfable des défauts de Çxï^
tique qui fe trouvent dans des particuliers :
(tf) Thê Schooi of the Eucharifl , efiahUshii upon thê
nùrûcuUtts refvtHs , and acknowUdgements , wich heaftsp
hirds , and in/eâs , upon feveral occafionsy havc rcndred io
ghc holy Satrtntni of thê Akar , &c* London, l688. X2.
pp. ^%4
<jii;eHe rfadopte pas leurs ouvrages : ç^
tes fevans Je ftàtre communion n'y &ià
aucun fonds, & que ,<!eux-*ci >ont iooat
des pf^uvqs die la préfence réelle , ^
tàudroit renverfer, ^yant de ^en preadte
%, un P. BfidouU
^ "M>" ^ "-^
Jean dé Dur en ^
R'EupîÉùx. de i^Oidre de ^. -Fi^mçois»
ttroit'fon nom de la ville «de Z>iimi^
dans^f-Archev^hé de Co/ogwe,.d?où a^é^^
<natif. Martin EÎfengrèin, ïavant Profeffei^
mngolfiadt^ dit qd^il n'étoit infè'rîcuri
•tiucun Théologien de ibn-fifcle ; il leAit
♦florir.en 14^., ^ il parôit que 'P4^wny
^& Vàttrt André s'en font tenus à e^
/épomie. (â^ Quoi qrfil en- foit , -le -P. Jê/ffL
lit 'Ihirtn U dklingua par fes, prédicétioafy
;& compofa les ouvrages fiiiiv^ns, pour
; Tânftrtt^on^des Prêtres & des Prédiea^esrSy
incapables .de fe livrer à de -prc^Midcs
.étucles :
«. 'Scrmones de umpore.
j3. Strmones de SanSis.
. (tf> Sweenius rept, qu'H ait vécu fous /eM iXJSffll €•
; 14;^. Je. crois qu'il s'cft fondé uniauei|ient fur ce ^
' Jritftètfu pUce , Cous cette année le Mééttm ^NtcfUtiit
^Florence, qui pir«cède immédiatement Jcsadt iDùri» ém
fon Giulogue.
Jean de Duren. 415
% {^nadragtjmak. Commençant par ces
mots : SànHificate Jtjufâum.
S* Dcfepttm Peccatis màrtolibus. Comm«^
Càm Confeffbr idoneus.
ê. De vccttkis vitiis. Comm. Efi vta
ipiœ vidtmr homiTn.
Ç. De Confejpone.
Ces ouvrages exîftoîent du tems Se Tiî'-
thème; on en attribiioit d'autres à Jean de
Durerij qui ire vinrent point à la connoif^
fance de cet Abbé.
ty" Tritbêffu Script. Eccl. c. 699. cd. Fabric
p. i6a. IPadJèvini kpparatus^ éd. 1608./. 871.
iSweertius^ 4112. Val. Andréa 498. Les FF,
Waddwg & fiartzhcim ne dîfcnt rien de par-
ticulier, ^on plus <fat M. Foppcns.
Tierr^ Ma^jjemln
NAotTîT A Bruges de parens hon-
nêtes & vertueux en 16^4. Après
Vétre difHngué dans fes baffes-claffes, chez
les PP. îéluites de cette ville, il vînt
faire fon cours de Phiïofopbie à Louvain:
il y lÀudia auffi en Théologie, & il prît
dans la "fuite le grade de Licencié en cette
faculté. Vers 1 690. il fut ifait Curé de îa
Ville de Damme près de Bruges; de là fli
|>afFa au village de Dudieek, à une Jîeue
de IHme & tle l'autre ; purs à Bruges même ,
ch il iut Curé de lajeconie portitm à -Mfe^-
'I>anu. Le ïèle avec lequd il remplit^
4i6 Pierre^ Massèmin.
devoirs, furtout par raport à la Prédîça*
tion , engagea l'Evêque Henn-Jofiph van
Sujlcren à, lui donner, la Théologale de Ùl
Cathédrale vers Tan 1713. Cet empiof
J'obiigeoit jàfa^Q des leçons d'Ecriture dans
le Séminaire Epifcopal nouvellement ri*
tabli; fort peu de tems ^près, M. Maffia'
min fe chargea : encore de rArchijprêtnfe
du Doyenné de Damme, fans que cef
.différentes fondions rempecïiâflent de va-
quer au miniftère de ïa Chaire. Dans k
iuite les Chanoines, de S. Donatien relu-
rent toiiï d*^tite voix Chanoine-Gradué
'de leur églife', & ta placé d'Archidiacre
ly étant venue â vaquer peu après, on
lui confia cette nouvelle charge y qu'il
exerça avec le défmtèreflement , & la
fermeté néceflaires dans un pofle qui a fes'
épines 9 & qui, loin d'être pour lui une
.occafion de relâchement, ne fit que k'
rendre plus aflîdu au travail.' Il fut encoit
Examinateur & Juee Synodal de diocèfe
de Bruges. Enfin l'Evêque Fan Sufienà
étant venu i mourir le 24. février 1740^'
M. Maffemin fut l'un des quatre V'icaires*
{;énèraux qii^on choifit pour gouverner
e diocèfé durant la vacance du fiégé :
mais il ne put s'occuper longtems de cis
foîn, une mort fubite l'ayant enlevé le
i6.. mai 1742. dans la 78* année de fon?
âge. Son corps repofe à S. Donatien p
proche l'entrée de î'églife^ fous un marj-;
PlERUft MassemiM. 4If
hte blanc 9 où Ton a gravé riafcription
fuiyante t
^ Nifùt l
r>«f.>«;vt-wr.>«;jî|
^ _ lilfc' JACÊt
à^>:>c^>n;.;è NIHIL,
NiHIL
««./«
n^^
i Pulvis >/
II
içw'-s«.>«:,w::M>«.'jf
/£> -Eir ANIHM SOCIVS €INIS
Pétri Maffeniifi^ S. t. Xé, priJèm Pajloj
fis Dammerijîs , I>ud{teUnJîs^ & B. M. ,Ké
Brugis ^ dpin hu/us EçcUfia Canonici Theo^
iogir, Scholajlicif Chrijliamiatis Dtcani^ £xa^,
minaioris ac Judiqs $ypodaUs, Arcfùdiacont
& vacante fede Èpifiopali Vicarii GcneraHs^
Fundatâ JU>i ^ fuis Mijfd htbdomadaU pet
2?ï)^* Archidiaconoi cdcbrandâ , àbiu zSl
mau iy42é atatis anno ySi
Avitum ejus fiemmd a/picUi^
Ac vejltum in eo conjîdtratci
Inde vmitis qub nunc itis;
' EJiis quod fuit^ eritis juod €fii
ORAT£ FRATRÊS:
fom VL D à
4i8 FiERHB ni ASS«Mi:N.
Outre là fondation marquée dans ctttM
épîtaphe, M. Majfcmin en a laifle une de
deux bourfes au Séminaire de Bruges. On
a publié après fa mort
1. Les Sermons de M. Majfemin pour tous
les Dimanches de Vànnee^ En Flamand, (tf)
Bruges^ Jofeph van Praet ^ ^765. 11®' }•
voL pp. 483. 501. & 569. Dédies à Moih
feigneur Jean-Robert Cdimo , Ëvêque de
Bruges.
2. Sermons pour ks Fêtes. (£) Ibid. Idem^
•1765. ii^« 2. vol. pp- 461. & 470.
3. Sermons fur Us Myjlires de la vie de
N.S.J.C, avec^ Quelques autres pour les
Fèces de la S^^ Fierge. (c) Ibidéldem^ 176 J.
11^- 2. vol. pp. 554. & 485.
j^ Sermons fur di'^ers fujets. Çd^ Ibidé
tdem^ 1765. ii^* 2. vol. pp. 352. j& 199.
ç. Méditations fur la PaJJion^ (tf) Ihiié
Jdem^ il^^. Il®- pp. 499. On avoit
déjà un grand nombre de Sermons fth
mands fur toutes ee« matières : mais il y'
en ayoit peu qui puffent fervir de modèle^
Vn moyen aiféd'y fuppléer, feroit de tra-
duire les meilleurs Sermons de Bourda^
hue, de Maffillouy de Cheminais, de J^
(â) Semoenen,.i,. op it Sçndagf/t,-
Ci) Sermo€nenm,*'m op de Fccfldagen.
(c) Serthoenen op de Myftcrim van ûftfen HeêrtJf
fis Çhr'ijhts, Watr hy gevQCgt lyn etnige Strmotntn » dioor
denfelven gepredikt op ^ommige Fceft-dagen van de ditt*
ktiliffit Maegd Maria,
(d) Sermocncn op verfchcidc materun*
\*) MtiUutien op ha biner lydcu van Chrifitu^
ikèr, de Fénclon, &c. dont plufieurs ont
déjà été mis en Italien ^ en Efpagnol, & eil
AHemand. M. Maffèmin a voulu donner des
pièces de fon fonds, & le prompt débit qui
s*én eftfait, femble prouver quelles font
parquées au bon coin. Il né s'y eft point
afliijetti airt cfîvifions ordinaires, qui né
font fduvént qu'affbiblir le difcours; Il
foit Tuf^e de fa nation, en traduifant
tout de mite les paffages qu'il à cités en
Latin : au lieu que les Prédicateurs Fran-
çois trouvent plus beau de paràphrafer
d'abord ces pai&gës en leur langue^ puis
de les i'âporter en original;^ comme là
preuve & le précis de ce qu'ils viennent
d'expliquer. Il cite ordinairemenit l'Ecri-^
ture dans lé fen^ littéral : quelquefois ce-
pendant il donne dans des fèns détournés^
qu'on pardonite aux Prédicateurs, mai^
dui après tout ne fatisfont pas ceux qui né
cherchent que des preuves folides. (/)f
85* Prélimin. du n. i. '
{/) Par ex. «, i, T. Lv. ^^$^ it applique aux dJ^cou^ .
desnonnètes ces mots du Plalipiile : GUdium €¥aginaveru/i
ptceatores. Et Ihid, p. S^J- il cite ceuK-çi : Ùahit va
fua. vocem virtutis, comme s^il s'agiffoh là de l'efEcacell
la Parole de Dieu prêchée en 'chaire.
Henri de Bukentopi
ÉToif B^Jj^rERSl éh il naquît vèti
1654. Après les études ordinaires , ii
èflira dans l'Ordre des Récollets, âgé è'eâ .
Dd »
420 Henri de Bukentop.
viron vingt ans; enfuite ayant fait fon çouri
de Théologie ^ reçu l'Ordre de Prêtiife,
appris les langues Grecque & Hébraïque,
& continué de s^appliquer k l'Écriture
Sainte, il en fut fait Leâeur au grand Gm-
vent de touvain en 1689. U Succéda en
cet emploi au P. André van Houten, ficil
le remplit jufqu'en 1701., qu'on lui donna
pour fuccefleur le P* Matthias Crouwcls^
dont il fera parlé dans ces Mémoires. Le
P. de Bukentop exerça auflï les charges de
Définiteur de fa province en 1703. &
1704. , de Gardien du couvent de Louvàh
dépuis 1701. jufqtfen 1714., & enfin de
Cuftpde & Vifiteur de la province de Saxe,
pu de la S^« Croix. Ces difierentes fonâion»
ne rempêchèrent point de continuer fon
travail fur les livres facrés, dont Tétude
faifoit toutes fes délices. Après avoir
vécu 41. ans en religion, & montré en
toute occasion une pieté exemplaire, &
une humilité auflî rare qu'édifiante, il
mounit à Louvain le 17. mai 1716. dant
la 63^ année de fon âge.
Catalogue de fes Ouvrages:
t. Padagogiis ad SanSà SanSorum^ frf^
I)ux fidcCis ingrtdi cupientibus ptnetralia S,
Scripturût ; tractans dt eju/d^m dignitau ^
effintiây cxijlcntiâ^ Libris , Au3arihus ', fin*
JîbuSj intcrpretatione ^ ac variis texiibns§
prfefcrtim- de Latinâ editUnc Fulgatd. Lav*
Henri de Bukentop. 421
Hmr. van Overbeke, 1696. ii^- pp.^ 4^0
C'eft iine Thèfe que TAuteur fit foûtemr
par un de (es difciples le 16. août de cette
année. It- EJUio z^ Ibid. Franc, van dt
Vclds, 1706. 11^* pp. x^i. La i« édition
eft dédiée à la mémoire du P. jidam Saf-
bout : la z^, plus ample & plus belle > au
P. Corneille de Vroom^ Provmcial des Ré-
collets de la Baffe-Allemagne. L'Ouvrage
renferme des Prolégomènes courts, aifés^
& méthodiques fur rEcriture Sainte; TAu*
teur y montre du favoir & de la leâure ;
Ton' mie n'eft pas a£(ez châtié, mais il n'eft
ni fec, ni rebutant,
2. DicUonarium., in quo voces omnes difi
ficUioris Jignificationis ^ qua in Viilgatâ nojlrâ
S, Scripturce Latinâ tranjlationt occurruru^
dilucidè expUçantur. Lov. Htnr. van Over^^
b^ke, 1696. 12°' pp. 256. It. Edieio :i*-
Ibid. Franc, van de Velde^ 1706. I2®* pp.
35 2. Cette édition eft augmentée. L'Ou-
vrage eft utile , agréable , & curieux :
TAuteiu- $*eft mépris dans la traduâion
Françoife de quelaues mots. Il explique
d'une manière facile , & fà vante en même
tems, les termes les plus extraordinaires
de la Vulgate, fur leiquels on ne trcmve
>as toujours affez d'éclairciffement dans
es meilleurs Commentateurs. Le P. de^
Bukentop n'a pas refléchi qu'il étoit encore
pliis néceffaire d'expliquer les termes,
^^l'on ne $'ayife pas de chercher, piircQ
le
qu'on croît ks entendre : il y en a pois^
tant un grand nombre de cette iorte danf
ia Vulgate 9 &c j'oie même, avancer ^
p'efl là une des principales fources dç
l'abus qu'en font quotité de Théolo^^
& de Prédicateurs ignorans, fans çompleff
beaucoup 4'lnt^rprètes §C de Traduc*^
(eurs. (iz)
3 . Canones ^ feu Régula ^ pro imtlUgtndi
S. Sçriptura unli/^ma, ex SS^ Pauibus coû
lecle, ^ov.Henr.van Ovsrl>cke, 1696.11^*
pp. 8ô. îtf Eïiuh ^"^ auHior & exa3u>r^
fbid. Franc, van de Vildc^ 1706» ii<>* ppf
81. Ces Règles font au nombre de i05,|
& recueillies av^ choix; TAuteur eq
inontre Tufage pour rexpliçation destrope$
{a) ?6u de gens par ex. favent qoe daos la VpSgerte In
fgnifiç Je Chaçrin : Melior efi ira rifu, f Eccle. Vfl. 4.)
Srafcit Etre trifte, afHieé , ei^r^yé : Irajcimini , & miit^
ftceart ( PC IV. 5. ) Uominus regnavit, irafcantur ffopidSi
\ Pf. XCVill. I. ) Çorrigefey Etablir fermement : Cmtm
prbiftt Urrtt (PC XCV. lo» ) ou, Relever ; ConfideraMcrâ
2>«i^ qubd n^mo pojjit cotrigere, ijuem ille dcjpgxtrh, (^cùîj
Vu. 14. ) Cànféffw, Eclat, magnificence : Corifijio ^ m^
nificentia opu^'tjus ( Pf. CX. 3* ) Se$ oeuvres font écu*
tantes & magnifimies. Honeftas, HOpulence : Pauptrtms &
hone/èas à îSeo junt ( Eccli. XI. 14. ) Vtgtliâ Iton^ds^
\lbid, XXXL I. ) Les peines qu'on fe donne pojiir t'enricfaiff
peaucoup ignorent que Tccum Principhun ( PC ClX. 3t|
iignifie : l'Empire vous appartient , quoique ouètcftie «tpns
flans ce fens là le iinot de Principiumi ' Et quel Commentateui!
1 obfcrv^ que i^ particule In fc prend fouvent dans 4« Vol^
gâte pour ad infiar ? JànÇ\ ( PC LXXVI. 19. ) Ko* t<mftm,
fui in Tçtd, veut dire ; Le bruit de vôtre tonnerre eft cofpm^
éelui des chariots de guerre. (PC CXVHL 89. ) Veéw^
ïuum vermantt in ctûo : Vôtre parole » vôtre Loi eft aoffi
^ab}é qiift If cieÇ {Pf, LXX)(VIII. 3. ) In «i^rmm m^i
Yicoriia t^dificabitur in ealis : Vôtre bQiité fubftilei^ ijsjf^
ï|«îiejnen^ ^omifie les çieuX| Çcç, ' ' *"
.Henm de Bukentop/ 4^5
4c rEcriuire, des Hébraïimes qui fe reo«
<:ontrent le plus communément dans la
Vulgate, ôcc,
. 4. Thtfcs in EuangcUum MatthaL^*. Lov^
ffenr. van Oycrb^ke , 1697. il®- A la fuite
de cesThèfes^ que l'Auteur foûtint le 15.
juillet de cette année, on trouve Rç/pûnfio
ad Epifiolam Apàlogmcam pro Tranjloiiont
Pmbricmji. Voyez le n. fuivant.
5* Examen iranjlationîs Flandrien Navi:
Teftamcnti, Embrica nuper impfeffœ ^ quade*
monfiratw Tranjlatioms illius multipUx dem
fcBuSf & à Vulgaxâ Latïnâ Editions diffor^
mitas ^ ac cum damnaiâ Gallicâ Verjiow
fonformitas. Lov» Hcnr. van OverbekCff
1698. ii°' pp. 244. Le V^deBukcmop re-
lève ici les défauts. & les infidélités de la
verfion du N.T. par GilUs de Wi^t^, dont
il fera parlé ailleurs.
6. Nota in PfaUcrii Davidici^ ium lïhri
AUuum Apofiolorum Tranflanontm Flandri^
çam^ ht prafcrtuTy Embrica imprejfam» Lov^
Hmu van Overbeke^ 1699. 12^' pp. 55. La
verfion, dont il s'agit ici, étoit encore
de de Witu^ qui oppofa dnV*dc Bukentop
une brochure de 38. pages, que ce Pèrç
jréfuta par la pièce qui luit.
7. Diatribe, pro PJhlfmi Verfione Embri^
ç^nji facile , Rcfutçitiq^ Lovan^ Htnr. van
Overbekc, 1700. ii^- pp. 79, Il y a au
bout -un Appendix intitulé : Hymni Ec^^
$leji^ de Jî5. Flrginç Matid^ brevifer ajfer^
Dd 4
^4 Hbnri de Bukentop.
fi, & exflicaiiy contra JSatayof TraduSorcs^
pp. i6, .
9. M$duUa Tritici , Jivt Juhfiamia toûus
S. Scriptura vcrjîbus comprchenfa. Lov. Htar.
yjin Ovfrtcke; l'/o'^. ii^- pp. 119. Dédié
au Ddâeur Guil. Renardi. UAuteur ren?
ifenne pn un difHque la fubftance de chaque
chapitre de l'Ecriture; voici l'abrogé de
TEpltre à Tite :
l.QuaUs Pnshyuri dcbtnt^ & Epifiopus cfe.
Cm piger ^ mendax. Omnia murida boms^
%.Pro vqriis Jlatiius hona dogtnata : ÇfiW
• monjlrat •
Vitajit ut cunSisJbhia , jufia, pia*
^•Umca nos Domim fccit mifiratio Jklvos.
V^rborum pugnaSj Handcofqi^e fiigc.
Je fie vois pas bien Tutilité de ces for*
tes d'ouvrages, &c je ne confeillerois à per:
fonne cette manière d'étudier TÈcriture.
9. TrdSams d$ Smjibus S. S^riptum, 6
Ç(d>ald Judœoxum. %ov. JEgid. Deniqutf
1 704. 1 1^1 pp. i 3 8. Dédié à Antpiru Pifh
çhare. Abbé de Vilkrs. Il y a peu de chofe; ,
à apprendre utilement fur la Cabbale des
Juifs, qui revient à l'art des Preuves par
Anagrammes : pour ce qui' regarde' les
Sen^ do l'Ecriture, le P. de Bukemop 9,
traité cette' matière fort méthodiquement,
& 4émelé avec beaucoup dé fagacit^ les
équivoques qui s'y étpient gliflees.
IQ. Alphabetum Grœcum & Hebraîcùm^
Henri de Bukentop^ 4a^
figunt proponitur ^ genuinus fonus adjhuuup,
legendi methodus traditm. Lov* Vïdu<i Hetir
rici van Ovcrteke^ 1704* 129* pp. 41.
II* IWD ")1M Lux de Luce, liAri trtSj^
in quorum primo ambigu^ U&ones , in faf
€un4p varice ac dubia USioneSj qua in Vul^
gatd Latind S. Scripeurœ ediiione occurrune^
€X originalium linguarum uxtibus illufirantur^
^ ita ad dturminatum clarumque fcnjiim
€ertamquc aut ' verifimiliortm leSionem redu*
cuntUr : in tertio agitur de Editioru Sixti
y.facld anno iS^o.^ muUaque alia traSan-^
iur^ qua (faftem pleraque ) omnes haSenus
buu€runt Theologos y & S. Scripturce Inter'^
frètes* Collent & digejpt F. Henricus de Bu-*
'kentùp Colottp Agripp. JFilh. Friejfem
j^Bnix. Franc. Foppens ) 1710. 4*^- pp.
530. Dédié aux Dqâeurs-Régens de la
Faculté de Théologie de Louvain. II y
a beaucoup^ de bonnes chofes dans cet
4>uvrage. Dans la i*r partie TAuteur em?
ployé les textes originaux pour fixer le
fpns des expreflîons ambiguës ou équivo-
ques de la Vulgate : il me femble qu'il
^n omet un graqd nombre, &c qu'il met
dans ce rang des phrafes, ou des termes
qui ne font ni équivoques, ni ambigus,
quoi que quelques Traduûeurs, & quel-
ques Commentateurs 'les ayent ipal ex-
pliqués, comme i. Par. I. 36. FiUi EUpha^:
Thcman 3 Omar , Sephi , Gathan , Ctne[ ^
^hamne^ AmaUç. Matth. XXVI. 50. Amicc^
4^6 Henri de Bukbntop.
W qtùd vcnijli ? !• Tim. L lo. PlapariiSt
La 1^ partie efl toute çrltio[ue ; le P^ i^
Bukctttop y examine les Variantes les plus
confidèrables de la Vulgate, & y prouve
ordinairement la juftefle du choix qu'ûo
a fait de ces diverfes leçons pour les édi-
tions de Sixte V. & de CUmmt VUl. Dan»
la 3^ partie il compare ces deux édi-
tions 9 en marque exaâement toutes les
dîfierences, qui ibnt aflez peu importantes»
& réfute ainii le livre intitulé : Btlbm
PapaUf Jîvc Concordia difcors Sixti V. &
démentis VIIL circa Èieronymi^nam târ
fionem; cum utriufque ediùords f^ulgatm d*
lorum Pontificurriy ù po^remce luwamajfm
fomparatione. Londini^ i6oo» 4^*. &C 1678*
lio- (^) Le P. de Bukentop ftk enfidte
dès remarques judicieiifes fur les variaitf^s
4e ces deux éditions, & fur les difierence»
( ^ ) Cet ouvrage fut compofié par Thomas James ^ DQCr
tcur à*Oxford, mort à 58, ans en 1619. après ^oir étéU
premier bibliothèquaire de la Bibliothèque publique étabi»
en cette Univerfité par Thomas BodUy, James s'étoit nif
en tête que les Catholiques avoient corrompu l*£critute» H
Conciles, & les Pères pour les ajuiler à leurs fentiilio»}
il écrivit prefque toute la vie pour montrer ces prétendues
corruptions , voulut même engager le Parlement d* Angleterre
à le féconder dans fon entreprife, & ne fit que proiiverfll
public fon étrange prévention fur cet ob)et. JéOtiis du feaf
4t Longuerue, Abbé des Sept-Fontaines, diocèfe de Rdm»
^ 6m far, dioc. de Stns, mort à Si. ans en 1733.» rm»M
( Voy. le Longeruana ) le Bellum papale » cpmme un ou«
^rrage utile & important: cet Abbé, homme fort iâvauiti
fnàis téméraire dans ies critiques» & demi-Proteftafxt, ^b9?
roit que ce qu'il peut y avoir de bon dans l'Ouvrage de/#?
mes , fe trouve beaucoup plus exa£¥emept d^as celui ^ ff
^ Bukentoj^^ .
HenKT de Bokbntoi?. 4*7:,
i|ui retrouvent entre celle de CUnunt VllIé
ide Tan i59Z. & celle dç 1593^^ de tnê-^
me qu'entre ces derniçre^^ ^ celles cW
PlantiQ.
Outre ces Ouvrages , le P. dt SuhMfp.
^voit mis au net les iuâvans^ qm n'ool
pas été publiés :
Ci. De Pondcnbus & Menfuris { facrîs)
. /3. EJUras ^five de genumd Fulgaç^ Latifw
tS, Scrîpcung kcliùne.
y. Qiu^iones EiumgelU^^ deUerodc : Na^
$kanaiU : Zacharid : Jeanne Euangclifid^
an fuem Sponfus in nuptiis in Cand ùaii^
laa : MagdaUnd^ una Jky an Innte, vd
fres l/nSnces Ckt^i : de Sabbatho ( peuC^
^tre fecundo'primo : ) quoi annis Chyiuê
nrœdicaverit : de Chrijli Gencalogid , fratîiâus ,
avoy avid : de Pochait : de Re^nâ Auftri^
ffe Templo Hïerafolymitano.
tt/* Préliminaires de fes ouvrages. Feutlh
fnortuaire. Sandcri Cboro^. Brab. ult. cd. IIU
Î59- i63, 165, .
Jean, de Marnix,
^fS Aron de Pattes , qui eft un village de
£) la châtellenie de Lille outre TElcaut^
p^feigneur àiOgimont^ autre village de Flaur
dre, naquit, apparemment dans la châteïle-?
pie fufdite, vers Fan 1580. Son père, GJ^
jf/^ de Marnlxy bàrpii de F^/fw, feigne wr dç§
4a8 Jean de Marnix.
J?cux''TreiIl€s , fut créé Chevalier le 21. juin
1590. (tf) Sa mère , nommée S alomc Gail-
lard de S. Claude^ étoit dame diO^montfàQ
CrhUia ( en Françhe-Gomté , ) « de Bou*
[Mlles. Celui qui ftiit le fujet de cet ar-
ticle, fut créé Chevalier le 30. mars 1617.,
& fa feigneurie HO^mont fiit érigée enVi-?
comté le 18. feptembre lézo. Il vivoit
encore deux ans après. Sa femme , 3&r?
guérite de Haudion^ fille de Pierre de Haur
dion, & de. Florence de Bernemicourt , liii
donna deux enfens : i. NicoUs-^FrançoiSf
Vicomte ^Ogimonty baron de Pottes, &c.,
qui époufa Ifabelle-Claire d^Ongnyes, fille
de Claude d^Ongnyes^&C SAnrude Croy{b)
3.. jigrùs' Florence de Marnix , qui fut ma-
riée à Fmi de la Hamaide^ Chevalier, feîg-
neiir du Fay. Nous avons de Jean de
Marnix l'Ouvrage fuivant, qui montre dans
l'Auteur du favoir & de la piété :
!• Les Rejblutions politiques & Maximes
d*EJiat dujieur Jean de Marnix ^ &c. Bru*
xeUeSy Jean Mommart ^ liSix. 4^* gros €9"
(tf) Girard ëtoît 61s ^ô Jacqt^es dfi Marnix ^ baron dt
Votus , feigneur de Toulouft » 6c Commiflàire général des
Pays-Bas, oc de fa féconde femme, Marie dt Bonnicr^di
^ouâtrc ( en Artois, ) dame d^O^imoAt, 6c des Dgux-TrtùUi»
Jacques étoit ûh de Je^n de Marnix » feieneur de Toulou/k»
6c de Jeanne de. Cerf^ 6c defceiidoit de Hugues dt Marnix 9
Gouverneur du Château de Selles, qui vivoit du tems db
Godefroi de Fontaines Evêque de Camhrai*
(b) Nicolas- François de Marnix» Vicomte ^Ogèmont^
baron de Pottes, feigneur de Germignies, 6ec,- vivant en
1663., ^^oit chef du nom Ôc deç armes de Marnix, (]ul
toBt d'Azur, à la bande "d'argent» accoAée de 2« étoiles d'or^'
Jean dé Màrnix. 429
.raÛ. pp. 495. Dédiées à T Archiduc Mbcrt.
It. Rouen , Jacques Çailloùi ,16 24. i iÇ^
ppé 467. It. Revues , & augmentées Je
quantité d'autorités, d'inJlruclioTis, & £ exem-
ples. Jbid. Jean Cailloiié^ 163 !• 4®* Cette
édition eft dédiée à l'Infante tfahilU. C^t
ouvrage contient de fort bonnes choses;
TAuteuf s'y montre zélé Catholique : fon
François eft affez pur pour le tems auquel
il écrivoit; il jette dans les' marges les
fentences Latines , qui lui fervent de
preirvres. l'ai vu un autre Ouvrage écrit
entièrement dans le même goût, il a pour
titre : EJJais Politiques & Militaires , enrichis
de diverfes Maximes & remarques tirées des
anciens Auuurs; par le Jieur de Mouchant
bert. Paris, Nicolas Buon , 1627. 8°* pp.
596. C^s fortes de livres font trop né-
gligés aujourd'hui.
%. yi. Foppens donnô encore h* Jean dt
Manûx des Repréfintations ^ imprimées à
Bruxelles en 1622. Je ne fais ce que c'eft.
ftf* DcScur^ ia Flandre iiluftrée^ &c. ^40.
Mirais Scriptorès faculi XFIL éd. Fabric. 330.
Carpcntier^ Hiji. de Cambrai^ IL 767. 7o8.
Foppcns^ 688. C H ft trompe , lorfqu'il con-
jefture que nôtre Auteur étoît frère du fa*
mtuxPbihppô Marnix de S^^ Aldegonde^ quoi
que celui-Gi ait eu' un frère, nommé Jean^
leigneur de Touhufe^ qui époufa Catherine
van Gboeu van Caldcnbroeck ^ de qui il n'eut
qu'une fille. ) Nobiliaire des Pays-Bas, 84. &
i*J04 GéiiéaL Ms^* & authentiqua.
^ean Caîigator^
ECRIVAIN da XIV, fiècle , dont le lioflf
doit avoir été Jtan CaufftmatcktTy ftf)
c. d. Chaujfetier y (i) ee qui peut feire
croire que lui / ou fes parens , exerçoieni
le métier ^nifié par ce . terme. Qu<»
qu'il en foit, Caligator naquit à Louvaifi
vers Tan 1526., & fut élevé aux dépensf
des Magiftrats de la ville, qui reconnu»
rent en lui d'heureufes difpofîtions poui'
les fciences. Ils l'envoyèrent faire au
moins une pattîe de fes études dani une'
Univerfité , apparemment dans celle de
Pans y (c) & l'on trouve dans les Ar-^
(a) Califa (îgnîfioît chez les Romains une chauflure con^
fùîée ci*une iémelh attachée par-defTus le pied y & le loaç
<|e la ïambe , avec des courroies ,* ou quelc^e choie dt
fcmblable ; i*ai vu des foldats François qui portoient encore' .
cette forte de chaqffure i ils Tappelloient des BfpadrtUai
Mais dans la baffe Latinité on s'efi fervi du mot CaUga pour
fignifier des culottes/ ou des bas.
(^) Ce mot fe prend aujourdShui pour ûxi marchand U
bas y ou pour un ouvrier qui en fait : autrefois oh ap^
loit Chauffeturs ceux oui faitoîent & vendoient des OuMJtti
Cp d. de ces longues brayes i oui prénoient depuis la ceis-
fure jufqu'aux pieds , comme ront encore celles des Hitfi
^rds , des Uhlans y &c. Dans le XVI. fiècle on a parta|jS
communément cet habillement en Haut-dt'ChauJfes « ou eu*
Iptte» & en Bûs-^dt'^chauffts , que nous nonmions fimj^
IMat Bas»
($) Cétoit aîors la plus voifine de Louvaini d*aillearf
Caligator parle dans fon Spéculum de l'Unive^té dç Parif»
•d'une manière à înfinuer qu^il Tavoit fréquentée ; royet ci^
après page 44;. vers 4,
JeAW CALIGATOfC 4^1
Êihiyei de Louvmn, qu'il prit en 1347.1e
Î;rade de Bachelier en Théologie , & que
a Régence lui fit à cette occafion un
préfent de 60. écus. (J) Caligator ne
fe borna pas à la qualité de Théologien^
il afpira a celle de Poëte, & il y reuffît.
Ses tajens éclatèrent fous le Duc Vcnctf*
las y qui avoit fuccédé dans le Duché de
Brabant à Jêon IIL Ton beau-père mort
le 5. décembre 1355- > & qui mourut
lui-même le 7. décembre 1383* Caliga^
tor dédia à ce Prince un Poëme intitulé
». Spéculum Prindpis; & il paroit que ce
fut cet ouvrage , qui lui procura la Cou-
ronne de Laurier , reeompenfe ordinaire
des Poètes de ce tems-là , & dont Tufage
a fubfifté longtems dépuis. Nous n^avoni
pluij ce Poëme , dont le but étôit de re-
?réfenter à Ftnajlas les vertus dont un
rince doit être orné , & les vices qu'il .
doit fuir : mais Jean Molanus, Pierre Di^
yaus , & furtout Philippe de Leyde, nous
en ont confervé dçs morceaux çonûdèra*
blés ; on y voit que l'Auteur avoit étu-
dié rEcriture,les Pères, les Philofophes»
& les Poëtes anciens. On juge bien cju'il
n'a pas égalé les derniers : fa Latinité
n'eflr pas toujours pure , il a peu d'éléva-
tion, il n'obferve pas exaôement la quan^
tité : cependant on peut avancer fans
43* Jean CalIgato*.
crainte qu'il eft fort au-defiîis des Poëtëi
de. fon fiède , & j'ai trouvé fa morale fi
belle 9 que j'ai cru &ire plaifir à mes
Leâeurs^eii recueillant les lambeaux épan
de rOuvrage dont je parle, &c en les
leur mettant ici fous les yeux. .
0. Caligator avoit encore écrit quelque
chofe en profe^ adrelTé au même Duc de
Brabant; Fhilippe de Leydt en cite ces par
rôles : Uoli ergo conumrurtfiaturam parym
in hominibus; or quem videris diligcrc fapia^
iiom, dcclinarc fimitam vitiorum, taUm ergo
* diligc, & habeas juxta tt. Enfin il avoit
donné : •
"y. Vità & Paffio Si. Apoftotohim Petn&
fautif liber unus. Cet ouvrage étoit eii
Irers ^ & commençoit ainfi :
Roma caput mundif primo Pajiorc bcauu
tt5* Philip, de Le^'dis^ lib. toto dé cura Reip:
' Pet. Divaus , Rer. Lùvanienf. lib. IV. c. L fi
Il 3; foan. Molanus^ lib; de fidc & jurami
quét à Tjjranno exiguntur^ Colon. 1584. Pagi
^14. Guil. BSbn y , Annales de la ville de Lm*
vain^ Mstet à rHételde-ville en flamand ^feuiUd
398, verfo.
MAg.
Jean CALifeAToft. 4311
F R A G M E N S
hv Spéculum Principis
de Jean Caligator.
ous lé titre : De Tunica ViktutuM^
%^iSjA!MNDUE mente virùm, yinutes indue
J / X mentem,:
I .,j-,K Indue mente virum } non ejl prk^
P» CKflé dofior ulla
lac^ quam depinxi, tunica vejlis pofymîtai
7am funt calcjlis illius fila colons ^
Zt fua materia gemmas praceUit & aiirumm.
nclyte Dux , ergh^Ji non. indiiius es y ifiani
ndue; namque potes. Si fit matura yoluntaf^
\Iateriam virtutis haies ;.rlm profer in aSum*
^am potes, ergo velis;fivis f efi prœfiopoteftas i
rrandc aliqiad, fi velle-unes , & pojje uncbis i
^ofie voluntatem fifciet fiti fixdere firmoi
Sous le titre : De Constantia.
[n fiudiisfit certa fiiis mens , non vdga;ficiûfi
Tonfifiat, nunquam titubans a tramite Veri^
^cttayvirens/fiorenSy non cutis anxiaprayis^
2iue fitnt fibrentis animi quafi tinta mordàKé
Sec fiuat in motui varios : fed firmiter uni
^npftat mens fixa hono; ni ,Jingula tentons ^
Vk uneat. Necfic animus decurrat ubique^
2uàd nufqtiam ; ni planta recens , tranfiatd
fréquenter ,
âreat, & 9 varu tentons medicaminis ufum^,
^nvaUat morbus; nec mens fie omnibus afifit^
Joni. FI. E «
A34 JsAti Caligatoo.
Qu^mUli; fie CftnSa yrobct^ ^ihi fiiffh
ptrdae.
Sur la Raiibti*
O j^Jmu humanm mentis , précclara luumaî
O feintiUa mieans , & lampas jugùer ardens !
Qud^ modus , ordo , bonum qmdj^^paut bh
diec tanaim :
Quid deeu indiSis vel faSUs ^ ptavida diSanu
Garder fe$ fens.
He vUanda foris oeulus venetttr, & amis 9
Mellifiiœ vocis duici fiduSa canore ^
PiefUutt in luxus y vifum eafiigat O aums;
Fmnae 4}doratum ; iù vel dukorc fapons
Dtfifitns ffiSuSy menton nimium fafkni»
Dedfiat , finfum gu/ius contempenu; c^
TiLEtus eomponity ne devins trree^ & inms
MtnsemfoUiçitct, Veneris pré^UuUa ^umtnsJH^
Exuriàs turpi concludens omnia l$ido.^.*.
Princeps illujhis ^ qui fe volet eff^ poteneemf
Rex p Duxyjive Cames, animas damée iUefr
races ,
LegHus infiidans ; nu vi3a liiidine eatlap
Cum Sardanapala, fœdis /iiimiteae hahms,
Nh contemnatur. Etenim liât Indica leàigt
A nabis pofita teUus Jîia jura tremifcae$
Daque tributafi}i ; feu firviae tdtimà TIadh
Infula parva maris : tamtn atraspellert coroh
Qua vitam brevianty mijirajquefiiga^ querdaSf
Qum car dilaeerane, nan poffi ^paeentia non ^«
Sous le titre : De Prudektij.
Prudentis titulum cupiens,Jîc {î)juffteriicm:
(•) Autremem : Quttroi. ( £) Peut^étrt z Siu
Jeak Calioator. 43jf
Utnune txtenfa manus, & contraSa deincepsf
AUtr^ ttonalius : rùfi rts fi muut ad horam^
Unumfi y mis Princeps accommodai hùris.
Fropojuum ytl dtcrttum pro temport mmans^^
Ttmporibus mores SapUnsfint criminc mutât ^
f^d Scas^aptat jquia congndt hoc magU illu..f
Prettcrai memor ,ad pr^tns intcndt;fiuuni
frctmttirt procul ; fptculart quod ey^nit; tfio
Arffu & argutus ; oculis circumjpiu m^nasp
Syrems exemplar habc ; docçaris in iiiU ^
Cajibus in lotis fimper pejora cavcrc.
Ealâ yix poterit Sapiens , nufaUen teruaif.».i
Si Fortuna Duci, nudans adyerfa^ (g^ r^r
pugnat,
CedatDuxjpatiçns modicum; yirefque refumens^
Acrior infurgat ^ turbam Jlemendo minacem.
Si Fortuna Duci micans , adverfa probetur
HofiibîiSj ad tempus fi yitrea fpUndcat , eju^
Sit confions animas } animofum Numina mi^i
Propofimm juyere Ducis, tefiante Poëtd.n...
Çorporis . exigui vires contçmmre noU;
ConfiUo poUetyCui yim natura negavit (h)
Con/iâum fi forth datur , Difiretio prudent
Livra , & examen rationis tranfea$ anti
Quàm fihi fivt vigor^fin plena licenfia deturf
ConfiUe naturam j pretium qui vis dore rébus jf
Spcrnixur4 Ptrfis ducibuSj cùm (î) inutiUidoâi
Confilium Thimodis : (k^ Prudenti^ fid $iH
fiuidei : E e 5t
ie) Lui tournant le dpi.
n ) Jis ne fuis pas (ûr <{ae ces deux vers foieat de CalignptTf
i) P^ut-étre : Quafi.
43^ Jean Caligatosl
UdU confilium , Dominus, ni defpicc ftrvu
Non ùbi Jirmo gravis crtdatur yfcd gravis 06"
tor; (1)
Nec tam quoSf (m) quàm quld^ boneDux^
ûbi fiiadtat • audim
A grOvibus prolaia tamtny graviora videntur;
Et movet ordo , * graves gravis ut Dax confidaté
Unde^
Magnus\ (n) ut acapit Darii refponfa^ citons
In cœtum ducibus ,quid tifuptr hoc fa agtrf
dam j
Confulit ; ecce duces Dux & Domitor vocat
, orbis.....
Limitibus contenta fuis Pruderuia fa^ ni.
Si nimis exudat y det ei f^erfutia nomeru
DiBi vel faâi caufam cujufqtu requiras;
Quicquid' agis f prtidenter agas ; & refila
faum.
Sous le titre : De Jvstitia.
Jufiitiam foveat f & jujlus arbiter eequi
Dux ; ni fubjeSi fua jttra périr e querantur^
Pemùttente Duce : ntc judiàariits ordo
Dicatur vireis tanti reSoris in aulâ
Amififfe fuas j & Lex langutre; qtiod abfa.
Jufios perficiens jufius : perfeEtus eorum
Et Pater y & Dominus^ & eorum meta recùrsusué
Dilige, quajb, bonos : miferere malis : mala
puni ;
Inflar habe Medici feirtm ; non fibricitantem
Odit, & in/iquitur:fugat kanc, ut liberet illum*
(1) Peut-être : AuBor. (m) Je mettrob : QuU^
(n) Aiexanclre*
Jean Caligator. 437
Vitia funt hominum pUEUnda Duci : fid
amaïuU
Sunt homines,quibus ejlfimlis natura tributa^..
Mùnus tnim confirt morts , irretit avaros ^
Occultât vititmiygenus augttyfubjicithojitm
A Duce proUuum Jiabit imvocabile verbum ,
Improvifa quidem fùji paffîojit cornes iUL.^.
Carta JîgiUata débet verbum pucis effe :
Simpiex , EJly Non ejl: Erit hoc y & , Non
erit iltud. • • « •
FierbaDucis vailatafidejmt , &Juafacia ,
Nh vocét hune fidei fraBorem fama verenda.
Sic Patron , Grctci dux agminis , integer œvo ,
JEt Jlabilis fidei ^ Veri non fiSus amicus^
Ad nofirum merïth dicetur clima redijfe.
Sous le titre : De Clei^entia.
Et nh plus aquo rigidas miffura fagittas
Arcum Jujiitice tendat ^ mellita rigorem
Temperet iUius Clementia Principes y una
Jnter vînmes pretiofa columna Ducatûs ,
Imb bafis , fi Jufiuice det bafia grata.
Non Jiabile efi regnum ^ quod non Clementia
firmat.
Hcec docet u( pœriis hominum ^ vtl fanguine
pafci,
Turpeferumqueputet PrinctpSy &parcere difcat;
Sic tanieri ut nunquamfirmce confiantia mentis
Deyiet à reclo ; ni fi y pietate remiJfuSy
MotUfcat nimiàmy magnos effœminet aSus
MoUities , perdaique viri mens fracta vigorem.
ficec docet ut mijeri lachrymas , incommoda,
cafiis
E e 3
430 HaïI CALIÔATOtt.
Judicei €ffeJuos;mcfi pma tjfc beatum^
Dum Jupenjjc vida in miUiis ^ undc doUn»
dum tfi :
btftndàt viduas, mifiws pUiUr ^ egenos
Sf^ma, pafcat inopes, Jbveatque pupUloU
Firgiheas habeat turmas in honore paumo^
Prinàpis impictas rcs tfi miranda; fiupet^
Et timct y & duhiuu , in Principe quilibet illmj
Hinc aity^gno/cens hanc Agnes in Duufavot
Qiutfiupeo f duo funt: ubi DuxfavuSy pius
ignis
Nonne Poita canit : Eftô tu^ Cœfar , amicus;
Nulla Ducis virtiis dulcior efle poteft»
Dulds Amiciiia , virtutum filia , diilci
Fœdere confocians cives , 6* perpett nexu
Jufiitia pralata , liât fit Lucifer orbis :
Principiitts copulans fiibjeclos fum trichorêi^
Ore 9 manu, fimper & puro corde para$os.
Dulcis Amicitia jfiiperans duUedinc cunBai
Dulce quidem lignUm , mira virtute , cupitum
DuUorem quo quis (o) quondam transfiiJit
amaris ;
Planta virtns ^fcintilla calens y fadiciius olim
. Mentibus inferta , reprobis in cordibus àrens :
Aurea conneSens numens(p) elementa cathena:
Qud fifù vita, labor, rue opes ^ nu glonà
profiim :
Quam qui de vit a toUit, Solare vidaur
Tottere de mùndo jùbar. Ergo pareruur AnUà^
VtiUus regno efi , meritis acquinre arnicas. .
, (o^ Jt corrigerois t (^uod mfuit. II y t îd «M cOiifit*
lia bois qui idoucît les eaux de Mars*
( p ) Peut-être : Vipérfi.
Jean Calioator» 4^9^
Sûr h Volupté.
Tra Duces vcxae^ dum corfubit atra Fbluptas s
Et rapUur rabk , vexante libîdine; pcBus
JExuit humanum, vivens de more ferarum.^..^
jinxiat y accendU , turbot cor cctca Libido....^
Non Superûm retrahit àmor , aut reyerentU
famcty '
Dum fiiror Me vemt Feneris^ dum dulce v€^
Tunum ^
Quant timet alla Ducum , fervitquc poteruia
Regum.
Urit Amor Paridemy fit lisyTrojam rogus urit.,.m
Hos très infefios Rationis apex kabet hojies :
Bella vacare vêtant^ vetat Ira^ vetatque Vo*.
luptas ^
Quid deut 5 injpicere ^ ficrique quid expédie.
Ergb
Parca voluptates fit eisexpUre voluntas.
Qui Uges hominum , mundi modcrantur ha^
benas.
Sous ce titre : Epitaphium Beat m
FlRGINIS.
Prok dolor ! in nofiris quem ( q) dominarier
annis
Luxttria portenta queror. Fax criminis omniSp
Fermentumque nocens, unà cumpUbe Tyranms
Imperat y& totam^proUuocrimine ytnafffun
E e 4
((() Autrement : Chau On peut corr%er : Ç^tùm^
440 JfcAN CaLI6AT0R«
Çommaculans ^jfurifc nominc vcjht amons;{A
JSt ( quod non doUo folàm, fid abkomo\
* fummos
Subdola Prttlatos fubi^t ^ laiafque coronas,
Ftlatofqut pedi ; (s) àafH pairimoma ChriJB
Diflipat^ obfcanûmpafuns hoc dote lupanar^.
Sonne Voluptad carnis ftrvitur ab omni
Sexu^Jivtfiatu? Si quempouSy excipt; nonne
Se3à Voluptaum quigyis toûc, & veneratur
Fenalcm vtntrtmjam cum majore pufiUusi
Toia Fçluptate fadatur machina mumU.
Mundi fiint paucif quod ciim lachrymis rtfc*
rcndum.
Undt iibi tànta vis f aUelHva Volupias^
Si JHmuUs aptes té cum fervore fruentes ?
In te magnifia y jocundi ^ Jtve decori^
Nefcio qmd lajteaty quafi qùodjic alâcit ommL.%
lUa columhadeuns y turtur fpeciofa ^ pudica
UxoTy lux patriaj cafio redametur amore :
Germinèfœcundus ager y & vaUis tenediSa,^
Sentiat agricolafiudium yfrontemquefirenam...
Eçce volupt4tis res pùrandct , fed honefUt ;
NobiUs Auipitety FalcOy Venatio^ Scacus; (v)
Sum cornes his ludis. Sit circumjlantia maris ^
Hoc ejly ipfi moduSy qui format & mclyiûM
aShiSy
Quofinh nil pulchrum^ Jkà quo nil carême
dignum
(ir) Jç croi$ 'qu*il s*a^it îcî des ibominatioRS reprocbkt
aux Bégiurds & aux Bégiiihcs. Voyez ci-defliis T. 1. p. 205.
(sWe corrigerols : Velatafiuc petit,
(t) Ce vçeu n*eut point d^eiFet; la Duchefle /«fm pf
^nna point de poftèrité au Duc FencefUs^ * '
(v) Le ji»u des Echecs.
Jean Caligator. 441
iStffit AUxandcr^ totius malkus orbis;
Mt tamtn à muUisScaçusfufpechis (yf) hatetur..
Ludtrcjam vidtor^ dum ludos prajtro vàa
yïrtiaum^ cui mira dtccns innata voluptas
Efi, cujus tomnte pQtabit cas Dominus^ qui
Moncjitiunt y fi ( diço )fçiunt ad tant proptrare.
Sur la Grandevir 4*ame , d( fur l'Orgueil» •
Maffiammum dtctt tjjc Duum ^ procul txuU
Dijplicet ijtc tumor in Principe : fid Unor iJU ^
ii meias uruat^ fedcmfibi vendicas aptàm.
j4bfit ut in Capitis tant fubUmis refont
Apoficma quidcrn nafci tam turpt finatur*
Sempcr , virtiuiim corrumpcns caura rrumbra^
Inquinat egregios adJunSa potentia mores.
Scrutator Logica , tua definitio qua fit y
fnjpice; mortalem te prt^diçat iUa patenter ;
Pone fupercilium , fajlum fiibmitte ; ruina
Efi prope y vita brevis ^ fortuna Icvis , pie
Princeps.
Mortis ad imperium^ eejfat mundana potejlas ;
Mortis ad imperium ,fiiblimia colla tremifiunt;
Mortis ad imperium jjfiigitivi culmen honoris
Difparet fiibith j vefiigia nuUa relinquens ;
Exanimat Comités y Reges calcat fiiribunda y
involvitque Ducum Mors uno turbine turbam.
Sur la Modeftieé
^rincipibusfiuis apta quidem;procedat in ufi^m,
iw) ^tuficurt Condlff l'ont interdît aux EcdéfiaiU^es.
44^ Jean Caligatqr^
Prodtat in médium muum (x) Modefita; Cfqn$i
Hoc ùgfU in métro Princeps infiffâa ^ qui vuU.
Singula dejcribii ceno moderamne finis ^
Toium componens hominem ; comemperat aStaSf
Verbaque metitur^ librat(pu fiUmia ^
Syfenfufi
Pondéral ^appendit hahituSyferifiifqiu refr(Matt
Defcrib'u gefium capitis ^ faciemquc venujli
Svfcitat ad libram reSi; nè^ fronu fuperbus
Ad Supcros tendenSf videatur fpemtre nop9$
MorudtSj nofiram dedîfftans viferc yiùan:
Au$^ nimis in urram vuUus demijjus^ irnrtem
Dcfertumqut notez animum; moderantiùs ergtl
Eri^tur; nec enim/urgit, nec decidie ultra
Menfuram^Jîgnans mentem conjianda vuUûs^*
Non habitîtm cultus nimio fplendort ferenâtf
Nonfqtuilorepremit;mediocriter omrûaper^.^
Scwriles prohibée gejius^ nimiumque feveros
Abdicat incejfus , rà vel Lafcivia Jcurram \
Pruedicu ^ aut Fafius mmius rigor exprimai
ufum;
Et fà dégénères fcurriU more lacertos
Exerat , & turpi vexetfua membra rotatUf
Aut^fafiumJignanSy ulnas exemptée in arcunu^
Ne cultu mmio crinis lafcivus adaquu
Fœmineo (y) luxus Jexûfque rectdat honorenif
Aut nimis incomptusjaceatjqualoreprqfipubf
Philojbphum quajî prtetendens i tenu intef
utrumque
lUa modum^ proprioque lùcat dt mon capilbu
l;i
Peut-être : Ni$tiva.
Pcut-Àre : Famitiecs»
JBAi« Calioatoiu 445
Sous le titre : De vitandis Assen^
TATORIBUS.
ïtuUa duffc putans Ducïbus , ncc Régit us g
tmm6
CunSafuptrflttttc g cùvtaSy dula dejîdi unum
Porrd nccej/arium : Qid verbum dîcat apeni
Promût & intrépide; cum tempus pofcit, & ordo
£xigieg & ratio diSat; Rogo^ die, ubi tatis
Rara motaturavis? Dic^ & laudabimus iUum;
Et mérita, vivens cur mirahiâa fecit.
Quid colitur? Qmbus obfequitur vaga turbi
clientûm?
Quid Seneca (z) palpo y quid odorat ? Quid (aa J
refrequentat ?
Dentur in exemplo tibi Régis equus, Ducis auUi
Multo Jlipati jlant blanditore Barones,
ji fpecie tôt a, càm hos odire tenentur
tnclyta corda Ducum , nhjibilus ille fuavis,
MdU venenojiis, bibutas intoxicet aureis^
Humana taudis & inebriet illicà mentem^
Ut meminiffe Jii<z non poffit ùriginis, unde ^
Fhixerit infuja : vel cujus Ima^nis infiar
FaSaJu, & quorfum refoluto corpore tendet.
Sur TA varice^ & la Libéralité»
Si femel inferta radix radenda malortim
Agrofit mentis, morUmfruges necat omneS^ '
Hancypie DuxyfpernaSy ntjit tibi tongiarafos.
Hanc DeuSy hanc homints odere boni, quà/i
pejtemy
{x) Peut-être: Sentcé*
444 Jean Caligator,
f/i Jepafccmcm, ridcritia prat^, locuâam^
Ut baratrum triftt. Quart , ^ milita in te^
Duxy prias iUujbis ^ cxofus redderis indc;
Nec levé (bb) eft, odiié multprum objijlen duris;
Gaudia fie pereunt, vitam fie Atropos ocuu^
Non mufus^ non armaDuccm tutantur avartm.
Non Ducis hoc chiragrd tam turpi dçxtra (or
bont.
Mac ergo carie tp, Dux ô care^ çarçrt
Depofcit Ratio ; namqut^ in te certh (ce) noSs
Monfirifira , monfiro nikil efi corrupdus ijio»
Jiy drops in capitc nunquid mirabile monfinm ?
Nonftupct, in mediis tenebris qui viderit illamf
Sedjtupor accélérât y quando Caput occupât urKs
Jfia voragç rapaxy & abyjjus multa bonortm^
Qua datfors, & quœfi)rdenty nififit bonus u/uf,
Parca manus fi dedneat , fi clau/irit arca,,»*
Promittas raro : des crebriùs; imb peteruem
MuTure pravenias ^nifit res empta rogatû...**
Pondère majore res taxât opinio plcbis^
Çuàm ruuura petit : qua parvi ponderis infi^
Solafibi fecit hominum pretiofa cupido.
Hctc tibi prudent i non fine miranda caducai
Sub quibus infplras ^ ndrarevobiminacali^
Artifjcemqm fimm ^ quo mirabilius efi nil*
Non fis talpirU generisjed vir Galiheus(àé).i^
Efidarepro muro & folidi muniminis inflm***
/bb) Expreflion Flamande, pour F^ci/is.
I ce 1 Je corrigerais : Inur cuera,
(Hd) On voit bien que GaliUus' âoit îcl (tg^ûfier Ctsir*
voyant , pénétrant : Je ne iâis d*oii l^Auteur a pris cette
fig^ificatioo ; peut-être quelqu'un aura voulu dériver ce iMc
Jean Caligator. 445
HéSis laiitia, lux ona fiudcndhus tfi jam :
JDifccdat gcmtus ^ quaimonia ccffct; & omnes
Ad morts propcratc bonos jfiudiumqut colatis i
Plangcrc Pari£is nolite fiedfft tôt annis , (ee)
j4c cxpcndiffc patrimomay fivt parentum
Sudorcs; vemct inopiné phira refundens
Una dûs tandem 9 quam vos optarc potcJlU.
Principis adjbidium pietas vos incita; imm^
AUeSva Duds bonitas & dexterd larga,
Quam cUmcns aptnt, dicans^ (fF) ut vtdt^
fiudiofos..4*i
Stdfi décrit Jibi dandi fortï fdcultas
Et pdjfi expUndiy tum virtus cxigit ijldi
Cafarco placide moyeat fermonc Smatums
Cafaris hac tradit Hifioria vcrba fidffc :
Dux propriè {gg) viâor, mimus, quod
qusiity babeto;
Dux ego 9 viâor ego, mimera qusro;
date.
Muncra quaro; date; quia vcftrd negotia traSom
Unus ego Princeps vobis dcjîido, laboro.
Ufibus in licitis mea gens & rébus honeJHs*
Prafio fit , &prajiet animo prafianda libenti ;
ImmimtarticuiuSytèmpus depojcit^ honorque;
JSxigit & commune boiium , quodpeftinet ad me
Dijpenfare quidemj coeunte juvamine vefiro^
Quorum res a^tur^ paries dumproximus ardet.
(ee) L*Unîirerfit(é de Paris étoit du teins de Caligétor
prèfque la feule, ou ceux des Pays-Bas alloient faire leurs
études. Oh commençoit alors à recompenfer les bons étw
dians par des bénéfices.
ffF) Corrigez ; Ditaas.
fg) Peut-être : PopuU*
446 Jean €aliqator«
Montra^ quafo^Jau^ cur ? quanùs ; m dm
poffim.
Efi dore rtsf(mBa, rue nbhBcnûttàswgmiopL;
Crede mihi , res eâ, ingenioia daere.
Admiranda facU ^ immb miracula çlaraj
NutrUamidtias^ confirmât faukra; fiutaiios
Inclinons animos^ claros procurât honores,
Aru purans aditus ad inautffihiU culmuL.^^
Eccc modum, fi vis, Sapientcs mulitpBcattJi
lïgulus cffi potes j fi vis, Saior,& Pater ionim
Abfquc latort gravi. Forfan tbio /unt ibi,vd
très:
Hune dkansy Uhunme vocans ad ConJUioi^
num, (hh)
Exaltons ifium , revenns (Jkut decee ) omnesf
i)ans animos aliis, ac înceruha laboris,
Ï7t fiudeant hilares fui fpe tantœ pietatis.
Nonr^ pufiUanimis, (ii) ubifptmitut: ac,
ubi Virtus
Fortis honoratur,uH Qui) fortes invemtntBri
Crefiùt ibi Clems, ubi dignus honordaturilUf
Ac ibifrucHficat, ubi non privatur hortçre^
Sur la Difcrétion.
Ergo nunc audi, pie Dttx; peccata loftunâ
Sunt; Muldhquium Stultilofuium comitatur;
Sine Tujpiloquium , tcncris annis cokiieadumf
Incitât adfaUum pucros quandoquc loqucUu
(bh) Je D*entends pas ce tccme ; peut'étre fi|iit-9 IN I
Ai confiUanHum.
* 1 Peut-être : PufiUanmus.
c) Je corrigeroU : Ai»
%\
JltAN CALIOATOi. 447
Pbjl Vaniiaqmum; vicimus ^ & quaji ffater^
£â S£urrUoqmum 9 qubdfcurris approprutwg
Et Soliloquium p qtiandoquc MclancoUcomm
JDicimus, aut kominum quos foUiçitudo rt»
mordct :
fSed S^Uloqtm fi fit Devotio mater,
In.Duu nwi reprobo : fibi fid qtiandoquc
loquatur.
Temporis atquc loci fervatd congruitau,
jirguat, accufu, & fi cafiiget ad ungucm^^^i
Et precibus puris difiat placarc Tonantem;
Sic placatur enim, plaça & talis fibi cukus.
Laudo Breviloquium , quanqtiam modus ifi$
periti^ (U)
Dimdio verio totam vim elaudtrt vcrbU
Philofophi n&ftn praclari, patUa loquuti^
MuUaJkbefft fids voJucrunt pondéra vtrbis.
EfiRaiiloquistm decus in Duce; tue dtut iltum
Sape loqui, nififi>nï Deo, danfortiter orat^
CoUoqmo fie Ja affabîlis inter utrumque^ v
Ne famam Uzdai fibi Jpes dilata loquendi,
Tadia parturitns : vel deroget ejus honoti
Mobilis & prxceps obtata Ucentiafandi.
Eloquio clanis y fiabiUs ; ni praçipiéanter
Verbapluat, nimis aut tepidh; nequis référât fi
DejeBum vuSffi Ducem^mifirhque loquentem....
Ni peccet lingua, cu/iodiafirmafit on.
Cor difponit homo :Jed linguam, rémige jufio^
Arteque mirandd, Pietas diyina gubernat y
Dupliee muraU cingens hoc nobile membrum,
Dentibus , & labris. Nec ab hoc erumpere cejfat,
( U ] /# mot fit pcriiQnah
448 " Jean Caligator*
Cufiodifqut iati ^ Raùoms fcilicu ; uUrh
Jmpcrium fpernit vana ^ (mm) gamUa mari
ciiodai
âùr la Sobriété.
Officium lingiue dicunt gufiarcJUundum^ (ofl)
Quo variis peccan modis novcrc modemi.
Et Gula^ quam gîadius ^ plurcs interficit; erg^
Os cohibere fiudc^ Diùc, frano fobrittaûsi
Nonfapùr, {^immhfamts^^adftrculautrar
hat unquam.
Quando famcm rejicis dapibus ^ non fs M
pknus j
t/t nihil apponi queat Mipliùs ; tfto reféSui
Plus fcmipUnô T»pUnô minus ingère PentrL
Sic ctiam potansy potum raùone rrfrmmsi
Non quantum pojUîsyfidqttantumprofiiyakndâf
( Non oncranda quidem, ) natura ^ Jid inté
mrumqiUf
Et circa nctarum fab/iflert^ fanior ufus^
finm) Peut-être ; 9agû»'k. Uàpià*
nn ) La Ceconde fon^oo de la Uague* efi céII« de goAlIff
les alimens.
FIN DU TOME SIXIÈME.
44^
TABLE
DES AUTEURS.
Contenus dans ce Volume.
ALiMILIUS(Ant.)wMEUS.pag. i6a
ALFORD (Michel) 90
ALLER ( Guillaume van ) I4<^
ALSTORFF (Guillaume) 41
ANGUIEN (Tàcq.d') ^v.BRt/XELLIS.
ANLY(Jeand*) 34^^
ARRAS (Courtois d') si^
AURATUS (Petr.) Foyfz DORÉ*
feAILLIEUR ( Louis- jofeph de ) 147
BARBIEUX (Antoine) ïoi
BASELIUS ( Petrus ) ou van BASEL. ^3
BATEN (Henri) ou de MALINIS. 4a
BAXIUS(Nicaife) . _ - 24a
BERNARD (Jacques) 551
BËRTHA (Louis) 361
BONAERT (Nicolas) 28
BONTEMPS (Augiiftin) S95
Tom,VL Ff
4<0> t A É i É
BOOT (Arnold) o« BOOTAjS. ifg
- - - - (OdiaiA) m
BOUCHOUT (4aa^> so6
BR AUNIUS ( Jean ) où BRAÛÎJ. 375
BRlDOUt (tpufiMiit) 4ÏS
BRUXELUS r Jaeoius de V m d'AN-
GUIEN o« dé ANGIA.' 304;
BUISSERET (I^ancôis) ^
BtJKENTO? (Heniî de>- 419
BURS (Gmas) . . s68
- - - -Ocqùeff)- aé?
( Mekhior ) ^\t
c
CÀBiLLIAtf (Bauduîtf) 8?^
CAUGATOR (Jean) ÀSfS
CANJUWEEL ( Benoît) li
CAUCHIE ( Antoine de te>' Vi$
CHAPPUISOT ( Chude ) 17^
CMFELIUS (Henri) royézI^t^M.
GLAERBOUT (Joiîfe) à
CLOÏ^ÏNBURCH ( Jeân> Si6
CLOT AIRE (Régnant) a6o
GOBERGER (Venceflas) 30*
ÇORNILlJÔN ( Eue du Mbrif) ftjtt
MONT-CORNILtON.
GROONENDAEL (Paul van) ij?
eUYPERS^ ( Daniel-FRiiiçoîs ) $^
-f - ( Guillaume)' |M
(Pierre) fy
tfAVSqm, (Claadfr) fi^
, : . ■ b à é 'À ù T à u k è, if/
DESPARS ( Jacq.) o« de PARTIBÙS. ai
DXVITIS CJoan.) Fofez RYCKE.
DORÉ. ( Pierre) ou AURATUS,' m ma
AUtlATUS. 43
gORLANDUS (Pierre) ii?
UREN fjeïnde) 414
■ E ,
EtLEèODiUS (Nfcai(i) 40»
ÉNGRAND (Chaitesl*) iQi
EVERMEUVIE. soi
F
IfRANCISCI (Midieî) , ^. , ., oÀ
FRANCIUS (Pierre ) ou FRANS2J. 15»,
(S
OALLMXJS (Sévms) ou GALLE. 056
GAY ( Jacques de) <»« GAIUS". a/
OEStEJ^ rCoraeiUevaiî) 33?^
OHËESDÀEL (Jean^n) ,. . goj
SODEFRlDi (P.) ou GOËyVAÉR'ÎS.34t
RAPHEUS ( Corn. & ^exandré) hvêii
. SCHRYVEIt.
OUÉRARD (Dominique) s5X
n
tùkUiiS (#rân(^ii> ôpt
HARNEY (Martin') ...... ,. . ij
HAVRE (Jean, van) ou îtAVtUÈVè. iz$,
BAUTÊCQUR- ( îfenri.Philippon de ) 3»
HEMUCÔUkT ( Jacques de ) $4
F fa-
4<» T J B L E
HENNOTELLE ( Ange ) 360
HEUTERUS ( Pontus ) Foyez HUYTER.
HUYGEN (Adam) 114
HUYTER (Jean) i
(Pontus) ou HEUTERU& 3
I
INTHIEMA (Frédéric ab) 229
- - (Hero ab) 232
70LL1N (Philippe) 315^
JONGTYS (Daniel) 150
JOYEULX (François) 54
JUSTUS (Pâquier) ou JOOSTENS. 127
K
ItERKHEM (Arnold de) 239
KIFELIUS (Henri) oaCHIFELIUS. 88
L
LAKE (Guillaume van) 332
LANCEAU (Jean) ou LANCELLI. 132
LAPIDE ( Joan. à ) o« van den STEEN. 23
.LAURENT/ar«ow«7^1ePHYSICIEN.iio
LERNUTRJS (Jacq.) ou LERNOUT. 368
- - - (Janus) 363
LOKEMAN (Pierre) 198
LUBBiEUS (Richard) 272
LUC (leB.)%^2M0NT-C0RNILLpN.
M
MALINIS (Henr. de) royez BATEN.
MARIE-MADELEINE de PAZZI (Gaf-
pard de S*) 129
Des a V t b V k s. 4*»
MARNK (Jeande) 427
MASS-^US (Chrêt.) 0«MASSEEUW.2O7
MASSEMIN (Pierre) 415
MASTRICHt ( Gérard von ) 372
- (Pierre von) 369
MELIS (Antoine) Voyez iEMILIUS.
MÉRIAN (Marie-SibyUe) 314
MONIN (GiDes du) 261
MONSENUS ( Jean ) ou MOONSEN. 408
MONT-CORNiLLON ( le B. Luc du) 309
MORMENTIN (Jean) 319
MOROCOURT ( Jean de ) 358
MOURONVAL (Jean de ) 2i5
MUISIS (GiUes) ou U MUSSIS, ou MU-
CIDUS. 320
N
NAREZ (Urfmer) 322
NICOLAS (Dominique de S.) 130
NIEULANDT (François van) ou NO-
VATERRANUS. 114
NOCKAERT (Jean) 133
NORTHOF ( Lévold de ) 404
NOVATERRANUS ( FrancO%. NIEU-
LANDT. •
ONULPHE. Û02
OYE (Jean d') 248
P
PARDUYN (Gafp.) ou PERDUYN. 169
.... (Guiflain) 171-
PARTIBUS (Jac. de) Voyez DESPARS,
Ffj
fS^EGROMlUS (Simon) 983
PERDUYN ((Mm âP Guiflate) PM
^ PARDUYN. ■ ' '
PETRI ( Cûnerua ) ou PEETERS, s&
PHILIPPI (Guillaume) aià
PHYSICIEN (L. le) royez hAimmt-
PONTANIJS (Pime) «» db POr^TE, tf
• van dfer BRUÔGE. * ' U
pORQUIN (Barbe dô) ^U
8.
RAGUET (Gilles^Bermrïl) |o$
RAMl/S ( Jeah ) ou TACK. 183
REIMOI^ANUS ( Jacj^ç ) ri« RAE^MO^
tEN, • . ' J4q
REKENARE ( Comçflle de ) 140
RHALA (Henri) M
ROTHAMEL (Nicolas) 5»
ilYCKE ( Jean de) w DISfl^TIS. jaij
^YSS^ISÎ (î^onard v?n) " ' ^4^
S
SÀRTS (Ubaud des) 109
^CHÊLKENS (Sébaftien) «ijl
pCHO:rANUS (Bertard:) '(Jj)
. l...I( Cbriftian) ^ 7^
-,-- (Henri) 61
- fjean) 84
(Meinard) 64
SCHRYVER ( Alex.) ou GRAPHEUS. t^
: ( ConieiUç ) m SCRIBCK
NIUS, ou GRAPHEUS. ij|/
«ÇRIBONlUSt Corn. ) %» SCHRYVEIC
SERVAtU (Robert) 314
SEVENSTCRN (Gafpâc) i6t
SILEMAN (Phflibeït) • 260
STEEGHIUS (Gode^fd) ou STEEGH. 107
STEEN (Jean vat» 4e^nJ%. à ^iAPi^>E^.
STRAAX ( Çuftache à ) 30
STURMiUS ( Jean ) ov STORMS. B5a
SWAEF(Jean de) , 21
- (Samuelde) . 2a
SWEERTS ( j?an) o« SWEERTIUS. ï99
T
TOUR ( Louis de \t\ Foy. TURRI ANUS.
TURLOT ( Nicolas ) 273
TURRIANUSl(Louïs)i)rafelaTOUR.i99
c y
VERMEIL; (François) / 134
VERVOORT (François) 233
UFFINGUS eu UFtO. 158
VILLERS (S/ervIîs-Aoguilindç) 326
VINCENTIUS ( Anne-Marie ) 60
( Daniel ) 59
VIVRE ( Gér. dç ) ott di» VIVIER, aoo
ULPART (Jean) 260
yOZ (î^urentde) 296
w
WANRAY (Jean van) a5
WARNER( Jacq.) o« WARNERIUS, 1 1 3
Ff4
WIELING (Abraham) ^ il
WOLZOGUE ClxHiïsde) . îjj
;5AMAN (Jean-Kenç)
If»
!^â^^f:3«i||i<fiVà^
TABLE
G -É N È R A LE '■
DES AUTEURS
Contenus dans ces (ix Volumes»
X A ' ^
JL%, Brahamfen (Ifaac) Tom. V. p. 379
^^j^//«;y (Guillaume ) IV. 411
Acojia ( Gabriel ) IV. 1 1
4^^^/»/3f (Théod.) Voyez Vyhh.
Aàriani ( Adrien ) II. 298
.....(Henri) V. 68
JEger ( Henri ^ Voyez Calcar.
Mgidil C]^^*J Voyez Gillis.
Mmilius (Antoine) ou Melis. VI. 162
éderts (Philippe) IV. 49
édplaus (Henri) II. 416
^ la Chapelle ( Tilman d') Voy, Aquenfis^
Alardi (Antoine) IV. 43
Alhric (S.) I. 161
Alcmar (Henri d') . IV. 370
Alenus (And. ) ou van AUn. III. 345
-r///^r^ (Michel) VI. 90
4lkr (Uuilteume van) VI. 14^
TjBtE Ctvk9LAtE
Aima (Eilard) ou ab Aima. IL 401
ftlmelùveen (Tbéod. JàûjBba vw) L. $^4
;/f/yî(?ffr Guillaume) VI. 41
Altarius ( GuiL ) l^d^iz Abt^elz.
/lluinus; - ^ IV. 292
4mmonius (Gafpar) . IV. 408
Amore ( Heimic de) ou H. Amorti. M, 6q
Andala (Ruard) IL 214
!^«ir^'(Tob.)où Anirea^lp vieujf* IVi 3^9
- - - (Tobîe) le jeune. IV. 333
Angelîs (Guillaume ab) \ . V- s?!
Anglicus (^chel) bu TAnghls. 1. 6?
Anguien (Jacques d') Voyez BruxtXih.
-rf«/v(JeandX . . VJ. ^8
Anfon^ ou ^«yS, ou -^^/«f? ^.^
Antoine ( Jacques de S. ) ' JIL ' îj'^
^e?//(?«// (Guillaume V ? V. idi
^auenfis (Tilmannusj ÏV* ï^
Aquifgrano. Voyez Textarb^
Arckel (Cctfndlle van) V. «nof
Arents (Themias) V. mÇ
Àrminius (Jacques) ou Herman^ H- I*
Arnage- i^àc. ab) yoyt% Cbeitteités. -
^rr^ (Courtois d') YL M$
-..-rjeand^) U. 4^
AfomptfonCÇh^xlosd^V^ H ^
Aueama (Fiene ab) . . JV. ôjfj
Audejamius (Hubert) Y. ^
Auguftin (Michel de S.> ÏV. m
Aula ( Bartholomaeus de ) ji f5^
Aùfatus CPetr.) Vi^yez Dprf,
A^tdz ( ÙuU. des ) ou Altarius- IV. 308
Jyala CBalthafar d') lit lojr
;^-..(P#kj jîf) m. ?9|5
B
^erfdorp (Corneille van) JV. 103
Baeru (JjdiVfihtn^ U. i%y
Baggàert rjean) V: ^7^
Bailliâur (Lcmis-Jok^ di^^ VL 14}^
'Balduinus (VdÎQ.) ou Haufduin. II. 391
^flr/^« ( Matthias ) IV. ioo
Barbleux (Antoine) VI. loi
Bafelius (Fttxixs^ ou van Safel. VI. 5$
S^j^ ( Bonaventiire de la ) I. 3 1 1
48^^» ([Henri ) ou de Malinfs. VI. 41*
Baudoum CFîdhç.^ ou Balduims. III. 7^
Bauldri Alberville (Paul) IV. 104
^axius (Nicaife) ou 3^^^^, Vl. 244
J5ér^««^»/ (Simon yan) * ïll. 4ôjf
ftecaniis (Guîl.) 'lï. 74.
(^ Joah. Gorçfpîus) III. sf
jB^^^tf (Livin van der) Voyez rw«»/w^.
B^/%A<?/w (Perfevald van) IV. asgf
BellocaJJîus ( Steph. ) Voyez Q????^^.
Bendixius (Dominique) V. 273
Bentzna (PieiTe Poëtînà) IV. 290
BerUcom ( André van ) IV. 1 1 1
----- (Baudouin van) IV. m
Bernard C'i^c({\xQs') VI. 35^
fierotius (Jean) 111. 408
lïs) yi, 361
Table Gèn èrale
Billick (Ever. von) ou Billicus. V. i8i
Binsfeld (Pierre von) IL 311 n
Blaer (Jean de) ou Blarus. II. 196
Biockland (Corneille de) IV. 12a
Blondel (Jacques) IV. 195
Bocborlnc (Henri) I. 410
5(?f* (George) . H. 405
Bockenberg (Kerre van) 111. 132
Boe SylvtUs. Voy^z Syhius.
Bois ( Jean & Franc. ) Voyez Syhius.
Bonaert (Nicolas) VL 28
Bonomonte (Robert de) V. 168
Bontemps (Auguftin) VI. 296
Booms (Wbrin) V. 394
Boort f Henri) H. 20
Boot (Arnold) ou Bootius. VI. 17B
- < - (Gérard) . VI. 177
Boreel ( Abraham ) J. 172
TAdam) 1. 107
- • - - tJp^ï^) !• 17^
- - - - (Pierre Refen) L 172
BorgeÇtus (Jean) Voyez Bourgeois.
Borjfelen ( Tean vau) I. 3a
Bofauier (Philippe) V. 293
Bofemius (Matthias) I. 407
Bojfes (Barthèlemi des) IV. 17a
Boubereel ( Corneille ) V. 289
Bouchout (Alain) VL 206
Bouckhorft (Florent van der) V. 210
Boucquet (Jean) III. 329
Boudart (Jacques) . IV. 133
Boudev}yns(MichsX^ I. 3a
D £S JUTEURSi
)gne (Adrien de) I. 3î8
geots (Jean) Jéfuite. III. 68
Médecin à Ypres. lII. 62
- - ProfefTeur de Groningue. III. 65
%ognô (Antoine de) ou à Burgun-
^ I- 393
- - - (François de) I. 395
- - - (JG\!à.ts^O}XBurgundiu$.l. 392
- - - (Herman) I. 395
Ç'Nicol.) ou Burgundius h 385
"uf (Nicolas de) II. 353
Hier (Jean) IV. 45
ornius (Marc Zuerius) I. 416
\ts (Jean) I. 297
nius CJe^n) ou Br a un. VL 375
enbach (Jtm^ V. 37
(Matthias) V. 37
. - . .(Tilman) V. 41
il (Jean Tronchin du)- IV. 112
7ul (ToufTaint), VI. 412
lof (Jean) IV. 38
^^lius (Jean) III. 333
:borfi rEverard) I. 88
(Jean) Voyez Noviomagus.
'juer (Jacques de) II. 317
^yîi/^ (Pierre) IV. 253
lanus (Henri) III. 211
(Jérôme le) II. 124
? (Jean de) V. 227
elius (Philibert) III. 403
^///^.( Jacobus de) ou dfAnguîen^on
Jngia. VI. 204
. Table G tkk àÂià
UruxeHis (" Joan. de ) Voyez Mauburm. .
Bruyn (Corn, de) ou le Brup. V. ai 3
Bruzen de la Ma ff insère yVoy.Martinièn:
Bucerus (Gerfon) IV. 3S5
Bucbelius (Arnold) L 17Î
BuJelfus (Régnier > tÛL 346^
Buiferù (Thierri) V. 30a
But fer et T François )^ I^L 476
Buijjon (Jean dii ) où Aubuù II. 411
Bukentûù (Henri de) Vl. 419
jB«///«y (Nicolas) ou ^of/ZiyàV ly. i55.
Bunderius ( Jean ) IV. 23^
Buretius (Pierre) Voyet Moht de BurctJ
Burgerfdicius ( Franco ) ^ D. 040
Bûrgundia ( Ant. à) Vcjyez Bourgogne.
Murgundius {Amà. & Nie.) V.Boùrgiff^^
Burs (Gilles) , VL 26ff
- - - (Jacques) . VL 269-
.-^ (Melchior> VL ayt
Bufée r Gérard) L ià
- - - ( J^^^) « ?^
-. . (Pierre) ^ L W
J^ftf^i&d ( Alexandre van' den) fli» 6^
-B«zé?//V(Jean) IL 4rf
Bynaus (Antoine) F^. 14 J
if^w (Anne) V. 40^
Cahil^iau ( Bauduin J VJ. ia*
Ç^/c/?r CHeitri de ) ou Bger. IV. 8*
Çalçificis (Gérard) Voyez Hatn^maimj
. JDE^ AVtÈU RS.
CaUgator ( Jean ) VI. 43<3»
Campcfier QL.") ou van deFelde. IV. %%%
ÇampQ CHeimèricde) V. 13^
Çandidus ( Gérard ) ou de tVitte. L 71
Çanjmveel (Benoit) VI. 13
Canu ( Robert le > iV. 63;
Çappel (^Loxxissy V. I39
Cardevacque (Fei-dinand de)' V. oi
Carolu$ (Joan.) Voyez Charles,
Cafleel (Gérard) IL 8sr
Caftello (Am.de) ou du CbafieL IL 395
Gauchie (Antoine de le) VI. 125
Cbappuijot ( Claude ) VL 175
Charles (, J^an) ou Carolus. II. 125
Çbafiel ( Amànd du ) Voyez de Caftello.
Cbaftel (Rfedekine du) III. 286
Çbeineius Q^icq.y ou Cheiney. V. éji
Chifelius (Henri) Voyez Kifelius.
Claerbout CJofle)
VI. 5«
Claude (Jean-Jacques)
ÏÏI. 103
CWc? (j^cquies du>
n. 408
Cleynen (Chrétien)
HL 428
Ctoobaerd (Pierre)
_I. 49
Cloppenburcb (Jean)
VL ai6
Çlotoîre (Regnaut)
VI. a6a
Clou (Etienne Je)
V. 376
Clagn'y (Ferride)
IV. 16
Cluton (Jean)
!1L 120
Ç«#(Jean)
11. lay
Coberger (Venceflas)
Cocbeîet (Anaftafe)
VL 30^
I. â/
€o$k (David) ou Kock,
IV. 8/
Taélé Càa kRALÉ
Cocq (Florent de) V. 27I
Codde ^Guillaume van der) IV. 32e
Coens C Tean) L ai8
* - - (Pierre) I. 220
Coetier (Guillaume) III. 766
Cornes Bcllocajjtus (Stephanus) I. ^83
Cotnines (Philippe de) VL l
ContraQus (Joannes) IIL 26^
Cordes (Eùtyche de) V. 395
Cornillon (Luc du Moût) Voyez Maai"
Cornîllon.
Cofpeau (Philippe) H. 23
^ ^ (Pierre) U. 29
Cotwyek ( J. van) ou CototîcUs. El. 378
Coulture ( GiUes de la) H. 268
Couvin ( Simon de ) IV. %it
Crabbe QV\&nt^ IV. 258
Cramer (Jean-Fréderic) IV. 230
Croefe ( Gérard) ou CfoeftU^. V. 283
Croonendael (Paul van ) VI. 137
Cruefen (Nicolas) ou Crufônius. IV. 182
Calembour g (Sueder de) V. 218
CuUrificis (Engelbert) V. 91
Cunaus f Pierre) IV. 240
Curtius (Corneille) ou de Corte. III. 37I
Cujiis (Charles-François) H. 307
Cuypers TDanîel-Fmnçôis) VI. 395^
(Guillaume) Vl. 395
(Pierre) VI. 389
Cyprianus (Abraham) • II; 351
Damnu
i)'ss Àiti ÈV àïï
D
tiammU CGilles ^<?) tt. 26^
Daufque (Claude) , Vï. 29^
ïklvauix ( André ) Voye^ Falknfis.
DcS'Lions (Ailt.) Voyez Liens.
PeS'Maréss (Sam, ) au Marefius. VU. ai5
DefparsÇ^ Jacques) ou de Partibus. Vf. 3 1
jp/V^ (Lou&de) ï. 103
Dinterm. WoyQZ Dynter:
DivitU (Joan.) Voyez Rychei
Dominikel ( Guillaume ) V. 96I
X)omym (Jean) I. 2Q4
Doneâu ( Hugues ) ou DonelîUs. IH. 42
ëonselber^be ( Henri-Chiaiies de ) lU. i (Jgr
ore ( P/^rr^ ) ou Auratus, ou Deaura-
, tusf. yi. 43'
Ùorlandus CVitnt^ adDorlant. VI. 11/
Douillet (Chryfoftome) V. 34f
Douma (Jenco^) IV. 303
/)r^*^^/ (Corneille van)' HI. 387
Drùfîus i Jean) lé Père. V. îQf
- • - - - O^^^) ^^ Fîls. ; V. layt
Dumaus ( Jean ) atf «?. d. Haghèrt. IV. 23 1
Dumbar ( Gérard > HI. i8$
Dumoht (Gabriel/ V* 35
jD^rd» (Jean de )^ tTI. 414/
Dyemenus ( Guil. ) oW £;iifij Dyémehi II.- 1 4s
2)jff//^r (Eraond de)^ ï.
fa/o,
FÏ^ èjf
Table Générale
E
Eger (Henri) Voyez 'Calcar.
Elinga (François Janffens} H. aji
Ellebodius C Nicaife ) VL 40^
Empereur (Conftanrin 1') III. 411
Engelen (Guillaume van). Voyez JÎngek.
Engelgrave C Henri) Ifi. 27%
l]çzn'^zaà&,t^ ÏIL 273
Engrand ((Jharies ri VI. 197
Èrkeiens (Géiard d') V. 234
Erp ( Henriette van ) ÎV. 67
Efcaillef (Antoine r) II. a68
Efne (Michel d') ffl. a88
Efpinoy (Charles de r> V. 19a
(Philippe de T) V. 19Z
Everaerts (Antoine) ffl. 59
Everbelme. Vl. aiàr
Eynatten (Masdmilien d') V. 76
Eyfcben ( Georjge von ) V. oj
F
Falais X Franc, de Ôonrg. de ) V^t^urgogst*
Fatou ( Nicolas ) IL .157
Favelet (Jean-François) III. 337
Feith (Everard) IV. 388
i^(?//m^^ ( Auguftîn de> ffl. 41»
Feuguières (Guillaume) IL 278
Fiep>et ( Hyacinthe ) ÎV. 158
Fienus (Jean) ou t'yens^ IV. an
. (Thomas) IV. 213
FleJJers ( Henri ) IV. %7i
FkraWt (Jean) Voyez t^àderàckitii' '
FoçJiMroch ( Gufflauirié 'i'iiti') \ V; gj
Formarioir (Meolas dfe) ^ ^' V}'^
F^tekan ( Solco ) . ■:' ^ " - , ' Wi^l
Fortius Ringelbéfgitlsi Yof. RmfteWéfgP,
Francien,
li Ëcolâtre de Uègisj ) IL' ^91
Ffdnê^uer (Meip«dde) ; ' ) "iVi^^Ô
Fu^bi ÇG^htxt^ ou à^Unibmhyy^ï'^^
; o.,.AViv.
■;_ . : }. ... . ^ ...a-i.
.■.■',, •.■■•.. . . ' rf,u , b. ■ . . i ^; t).\X':"-^"<'^
àalllàrd (Gautier) ^ : ■ ': > M.'«3^'i'
Galldus ( Servais) ou^ ©<»//?; ' ) Vii'^ajè
Çaukéma (Gattco) - • M*^'r^'5?'
é/*y Chèques de) ou GaïuSé VJ.v^^aj^
G<î««w CGiSni;)6tto4«G*»^« 'Hv î^s*
Gejlel C CorneiUe van) ( ■ ■ VI;; 33J1»
GieefÂael ( Jean ^) ■ ^- i Vli 36^
GbifeliH(,Y\&oî) VoyéGifeMuii V ,' ■ '
Çi(J/ée. { Jaquemars)i 1V>' 36^»
G///w.;(Jaqqœs) oiï ^^/Wi7; Y; 37!2
-, - - .-(Xivin) V. 37Î2?
Gi/«/i««/f C Vidor ) ou GbifiKHj . JI. î3r
Glapfoti ÇJcm) v- IV. -405
Sodefiridi (Kerré) ou GoeyvaertsiVii-^^t
odewyck (Pierre va») IIL 214
Godin (^FicoIas) ÎV/ lo^
G<?er<fe (Guillaume) . iV. ^62i
' - - - (Hugués^GruiBauffie^ IV. 26e
i»/jyr ( Ai>g»^r4e &>' - ti. 9««
Withr. Voyez Guvtberià/ ^
WawCJeanvàn) ^ .• h ; ..t.Jl..<J
f<l«ft^!^ Voyez ii^c^tnmf. ■ ' \ v ,
l;^WrfewCHehnMe)ou<fe<5ii»*w»43L »*»
(^»</MïcGérai:àiVa9;(Jer> i.-;;/. ..¥..8it
^M'ire CmikéX' .. . : • .1 Ifl. - ^
Çd«/i&Wtfe» CGautiet)Vi».> I Jl. 18
^fp^tKs (Coriî.â? Alexafidlft>VjiScJry»«r,
Grafius ( Corneille ),ou Cr/?5. IV. ao?
Gravius (Idfatd) oii de Grauvo, IV. 302
Ç>rg/<^«f (Jean) ' •;)" EL 38^
gfréptWCJean^Qtt-ife Grwr* V« 404
ë^Éjfjïr ( Abraham van der > . ; IL^ 34
èrimjflâ, . ;> ■■•; r-L: v.'BI. g^f
Ç^fo^.rt Gérafd,î.y©y;ez èr^«*fc- -' .
Qffpm (Jean) ( ^ ' i V; 4i«f
GfMtiUKrdt (Ferdinand) - ^ ISLu^
Grjfpeer (Pi^B: > / ! .' IVv 3^
Çitk^i (Dominique) . . . Vl-ft^
Gftm<^0mé^ Ali>bé'de S-Tyorry;.' )L.Aei^
QuUl^$me , fumommé fFakum • IV. 341
Ç^^«. i( Jacques dtr> . ^ • iV. isftf
* ... .;(?Nicolas de) , IV. a^
|^Wî( François) - ■ t^«0
HagV^ (Jean van à^vyv^^ Bmm^
^ -r-.r - (Michel van de^) IV. a-àji
Hamal '■ ( François de )■ -i - H. -31 5
IlamcomusilSlbMûyonff^ 3^
/faw^f (Henri > iffi, 53
r r- r; (Pierre) Bl. 55
fiamonianus ( Ger^u3 ) Ât s^^
ffanzm (Florent) Voyez 'iKwr.
ffardsrwyck (Gérard de> V. 40
ffaren (Jean) iV. iM
fJhrney (Martia) VI. 13
flafcbaen ( Kerre > R^;. 2^56
/ïi^c;r^(Jean van) ouiiWr^i//. W. 135
fiautecour ( Henri-Philippon de ) VL 38
ifot/^i» (Jacques) li 155
flautfcbilt (Lubert) V. 365^
/foj^ (Guiflebeitde la> . i 2,73
^^tf/(i (Jean van) liH.-rç8
Heerâ (Luc de) IV, 35 1>
Beligmus (Pierre) ' Hi 125
ffeilemans (Pierre) JV. 75
Hamricourt (Jacques de) VL 54
Hmnegukr (Jérôme) HL 194
Hanmielle (Ange) Vf. 360
Hensbettcb (Vincent) H^ 159
fferbaius (Tliomas) HL 29^7
Herentbals ( Thoraa& de ) J V. 40^
flerlin (Marie-Claire) IL 15I}
Hermans ( Jacques ) Voye? Armimus.
Herre ( Dominique de ) . L 320
Iiertftv(^ms (Amoid) ¥. 31^
Gg 3
T4BLE GÈH àRjéZS
fkvmtn (Jqm'van) QL 2ûd
ff^iurhius ( lesiXi) IQ. 15a
l . ... . (Othon} IIL î6x
Heutfifus (Vommj Vqyez Huyter.
Ueymbacb (Bernard von) ' V. 274
g;^y5 (Jean) ' \L ^
iHiqu^us ( Antoine ) ou Hicki. IV. 324
'Hoelzlin ( Jérèmie ) " V. 166
poffjladius (AcUien) t 35
fJolognèi (George de) V. 263
Hoornbeeck (^çzn^ P* 43^
Horr.eo ÇG.ah^ Voyez von dôr Scùuercn^
Horflius. Voyez Merler,
flortenfius (Martin) * D* 354
p(^cbius\S\A£ovms^ H. 70
floubahker (Jean) ^ I. 235
fioute (Pierre van lien )YQyQz JUgneus.
r . .-(Zoëvanden) II. 33
f foyer (Michel) L 157
fluart (Ignace) V.-290
Hugenoys (Livin) IV. 437
JiunniUs ( Baudvfirf) V. 147
Huit en (Alb. van) pu Huttenus. V. 303
J%3^g^» ( Adam ) VL 114
Huygens (Martin) IV. 48
tiuyter T Jean) VL i
r T - - (Pontus) ou Heuteryt^^ VI. 3
}.acea Ç Gérard de) ou ife Jauche, IL flsg|
Des Auteurs:
adun (^Jean dey V. iff
}anfens EHnga. Voyez EHnaa.
ianfonlus (Jacques) ou Janfon. V» 196
fardin (Jacques du) IV^ 4
fauche (Gérard de) Voyez "^aoea.
Jaupen (Henri) V. 413
Iberville ( Piul Bauldri dV) Voyez Bauldri.
Jeofroy ( Jean^Barthélemi ) III. 423
^éfus ( Cyrille de TEnfant) V- 34
Jifus (Thomas de^ I. 248
Jeune (Claudinle) JV. 162
Jlfl (Martin d' S IV. 2^i
Intbiema (Frédéric/?*) VI* ^%9
i- - - - - (Hero ab^ VL 23^2
Jollin (Philippe) VL 319
?oncheere (Jacques de) II, 310
ongama TÊdo ^) IV. 297
Jongtys r Daniel) VI. 150
yayeuix Q François) VI. 54
/^«^^e>r« (Gisbert van) IV. 54
JJle (Richard de r) IV, 15^
Ifrael. Voyez Menajfeb.
Jujius (Pâquier) ou Joojiens^ VI. 157
K .
Kalckbrenner ( Gérard ) Voyez Hckmmtanu$.
Kalkarienfis ( Henr. ) Voyez Calçar,
Kerckboven ( Jean van à^Yoy,PQlyaf2der.
Kerkbem (Arnold de) VI. 239
ifi/^/mj (Henri) ou a//tf/i«^. VI. 88
i3//^/?«f (Corneille) ou«;^» KieU I. i\^
Gg4
"^Jèiot ("François de)' jV. km
r CGa%r«tey . SV.a^
----- (Henri de J W. a!fo
iKnaeP ( Jean ) Voy«ç SemOùis.
'Kuk i David ) Voyez Céçk^
^Kuùhiitnits ( Jean > ou Kûc^ilep$, |L fo^
If
^csber (Pierre) iy ^if^^
'Lagendaal ( Jean ) "V* xuq
JLàinet ( Alexandre | & 1144
Làif^éls (Servais de ) y. a64
jLd*<î (Guiliaume yan) VL ^3»
Lambertini (Je^^ptifl») vV. 75
Hjumormaini ( GuîL Gernieaiit ^p) V. f^
. ^ - - - - . (Henri de) ' V. Jioi
Lan^éau ( Jean ) ou LancdU^ Yi i^^a
X^/î^ ( Sébaftien tsran dq:) V. se»
■^Lan^'Cruys (Jean/van3) ^,. 7I
Xkipide ( Joan^à 3 ^pu w^ndm^^gm. VJ. 03
%appius à fTaveren (Gisbert} d'Utrechtj
•■■'■■• y . * - • ^t 1^7^
r - - - - (Gisbert) de Wefop. L 177
Laurent ^Lëon ide S. ) W. g?^
f au rem mrnommé ie Sày/icien* ^. >fcXQ
ammannus (Corneille) î^. gfii
J^Autie (Jean) ( Vr ï?^
Lauwtrman (Corn.) Vqy, Laurimanntf$.
Leene (Jôfe^ van deia) lU. 99
L^uwen ( Simon yan ) I V, vJqjl
JLemmege Hean van ) ou f^ntigQ. IIL 401?
Lemnius Ç André)' , ; t 3^9
T - -. ^ - ( Guillaume ) ï. 363
r - - - - (Uvin) î. 3<Jj
i^^» (iElfius Eduairdus) IV. i2q
Léopard (Paul) IV. i
Lernutius (Jacques) pu Lfermut. VI. 36^
- (Janus) VL a<l3
lefcailk (X^thèrinç) V. 7i?
r ^ (Jacques) V- 71
itf^i^ (Jacques) IL 35.^
X^ti (Gregorio) II, 37.1
lM(fé (François) I|f> 3a.;
Xig*^ ( Julien de ) 1-33
XigneMs (Petrus) UL X|8
limborcb (Gilb. ô? Rém.) V©ypz /Wf*/t
Lknbcrcb (Philippe van) V# 434
l^impem (Ferdinand) L -a3
jÀom (Antoine des) JI. 138
Z^ftpfi/i^^ (Zacharie) IV. ^^cj^
jLhineius ( Jean ) ou Liepem» IV. 7.1
ii€?/w (Gérard) ou Li^^ns. ' JH. 333
Zc^rn? (Fenyde) ou Locrius. il. 357
Zrfl»^ (l>3iothée)^9^ V. 35^
Lokeman (PifiEre) Vf. 198
Loré (Guillaume) III. 2^
Iff^ (Louïs-Beftta^ci) Vf î§q
T À B L B G È N k K À L E
Loycx (Pierre) H. 276
Luibaus (fâchard) ^ VI. 27%
Luc ( le B. ) Voyez Mont-CorniUm.
Luxembourg (Bernard de) V. 342
Luytens (Henri) v^^ L lâ^
Luyts (Jean) ;^. ' V. S^
Ly clama (Marc) ( ^ IV. 412
Lymburgus ( Ilemaclus ) Voyez Fucbs.
M
Madeleine (Paul de Ste) l, aas
Magijler ( Guil. ) Voyez Maiftre.
MaŒfius ( Gérard ) Voyez Grande
Major (Joannes) H. 195
Maire (J^^n le) . m. i
Maiftre (Guill. le) ou Magifter. IV. 400
Makeblyde (Loim) V. 26
Malapert (Charles) n. 141
Malen ( Michel van der ) lU. 342
Malinis ( Henr, dé ) Voyez jB^^/^/h.
Mander (Adam van) IV. 400
^ - • . -(Charles van) IV. 1J7
Mangot (Adrien) UL ^
Mansfelt (Charles de) IV. 169
(Pierre-Erneft, Comte de) IV. 167
Marcile (Théodore) I. 570
Marckius ( Tean ) ou ^ Marck. IL 3^9
Marefius (&îpuel) Voyez Des-Marits.
Marie-Madeleine de Pazzi (Gs^ de
S» ) VI. ^9
' f!f0nn ( Jacques ) ou Marinus^ V, 495
Mtarnkc (Jean de) VL é^^^
Martena ( Keiàpo à) IV. 306
Martinez de JVaucquier ( IVbtdiias) I. 1 26
Martimère ( Ant. Aug. Bruzetî de la ) I. 236
MaJjTaus {Ctaèt.)G\xMaJ/feemv. "VI. 207
M^femin (Pierre) VL 415
iWi?/^ (Batth. j Voyez Latomus.
Màftficbt ( Gémà von ) > VI. 37a
f - - - - -(Pierre von) VI. 369
jUattbys ( Affuerus ) ou Mattbifius. I. 382
Mauburnus (Jean) ou Momboir. III. 361
Meer ( Arnold van der ) IV. 1 36
Meerlô (Ange van) VoytzMerula.
Mêlas (Jean) ou Scbtvartz. IV. 110
Melis ( Antoine ) Voyez MmiUuSé
Mellema i^ldt^lSÂoxmdAAovi) IV. 121
iMenaJJeb Ben Ijrael. I. 396
ifc/(^r/V« (Marie-Sibylle) VI. 314
Merïer (J^^^q.) om MerkHorflius. I. 285
Mer on (Philippe van) IV. 163
Merula (AngQ) V. 316
-(Paul) I. 116
Mefdacb (Adrien) V. 3<^i
Mejfemakers (Engelb.) Voy. Cultrificis.
Micloi (Jean) IV. 152
Middelbourg (Barthèlemi de) I. 200
r - (Paul de) V. I
Middelboven (Daniel van) II. 148
^ . - . (Michel van) II. 148
Mire (Aubert le) ou Miraus. I. X37
r - - (Jean le) I. 132
li^oby (nçjm) oij jyfob^us. V. 26?
Ifc^CRémacle) .f . V. «lll
MUmhir ( Jean ) Voy»? MaMlmrtmt^
^<min{(m»M) • Vï. af i
4l«f7MX (TbQim$) IV. i|l
Mmttier (JRiwre le) 10. »09
^oftfim/s (Jean) ou il/ao»^»^ ; Vi 4«*
Mont-CornMhtt (Je R Luc da) Vt jep
il#«i}f <i^ ^«r« ( Pieme d» ) V, >i»5
piànmorency ( François <te;> ïïL Ï6i
-------- (Nicolaç de) W. i«S
Momwtin (Jeftn) Vl^ îw
iMbr<M?wr< (Jean de) VI. SS»
ilfor;/^r (terûmedu) U. «
^t^cbvt (Fr^nçw) V, s»
Moullart (f/kttUdex^) U< 41^
Mwnuàe. Wojçg ff^azeii»,
M^arçnval (Jean de ) VL 8IJ6
ptuciflus ( iËgidius ) Voyez iMh^
MuàdL ( (h\itm d# ) ow A Mityéen. V, 9n
Muelen (Jean-André wn de»)' H. ii^l
Mmfis ( Qilles ) ou li Mugtf , ou Jiimkt,
VI.- 320
;Wi»»;«!r<:* (Abraham) * V* r?4
r (Heori) V, w
Mufart (Charles) V* 9
Maftca (Antoine de) IJ. Jitf
^ujfu ( Gilles U ) Voyea M^i^tSr
Mus^ffi ( Gautipr de ) V«yez 4? AfMSff* '.
il%f (Wyer-Guiilîmme) IV> 9»
^af^e ( Ifaac vMï dÇf ) fti 5^4
: . ;\ N ^--■'- ■.: ..-
^elmàecker (îjtxxvtnt) . . . ï. zàt
ret (Urfmer) . VI. gûiï
^J^^^ (Jean) bu tan NaerJJhn.VH. 17 î
:^//?x ( Uotninique de S, ) VI- 130.
'.îtiandt (François van) ou Notaterra^
us, VI. 114
^uiûnt (Tacquès^Pâquîer) V. 95
lerAus (Jean). KL 36
:ka'erî (Jean) VI. 135
^wirellesXJt^ti de) IV. 44
?^(Gérard) I. i8j
^/èô/ (Lévold de) VL 404
'jaterranus ( Franc. ) Vôye^ Nieulanàt.
mmagus {}amaQè) ï* ïfâ
O
er (Simon) ou Ogerius^ Û* 41^
ilpbe. VL 20»
^ervuyck (le B.Jean d") IV. ^zt
»<?^r (Pierre van) IV. 30
fmieux (François d') ï. 305
ando di Laffh. IV. 15$
?;f (Thomas) IV. 50
îegherfi (Pierre d^) III. 9.6^
^enhQven (Jacques van) V. 373
Un fCafimir) IV. 417
^rbwe (Bonaventure van) IV^ a|
Ôutrèin (Jean tf ) iV. 42 J
Qytf(Jcantf) ¥1.24»
Paets (Adrien vah) oxiPaiiusi IV. (^4
^afenrode ( Jean v^n ) ï^ i^
Pape ( Libert de ) oud^Jpaep. % 281
parduyn ( Gafp. ) ou Perduyn^ Yî» ^^
. (Guiflain) vl >7i
Partibus ( Jac. i^) Voyez De/pars.
Pdrvus ( Lambertns ) ou P<?/iV. ^ Itt. ai
Pafcbafius ( Jean ) où Pafcha^ V. ad
Paffton (Jacques de la) V. xSH
Patm ( Adr. ) Voyez; Paetsi
PiM//(SébaftiendeS.) A^
;?;?«// (Matthias) . V. 83
PetegfomiusX Simon) VL a$3
Pellefier (Ù^.) Voyez PilUfhr. .
Parduyn (Gafpar & GvàMti)\f.Parduyné
Petipas ( Hippolyte ) H. 395
Petit (Jean-Fïançoîs le) H. 369
P^///(Phffippe). .^ V, 169
Petreïus (Théodore) mPèeiers. IL 220
Pétri ( Cunenis ) ou Peeters* VL a&
^.- (R\ïd.) Voyez /'/V/^r/x^
(Simon) . V- éo
Pbilaretus (Gisbeftus) Voyez P'ucbs.
Pbilippi ( Guillaume ) " VL 4I2
Pbwcien ( Laur. le) Voyez Laurem.
PiSforiiis (Alhttt) X ^71.
Pierart (Guillaume) IV. il?
Pieterfz (Raoul) ou Rud. Pétri. tStù 839
Des Av t evks.
Pi€fin (François) . IL 3931
Pigbius (M)èTt) ÏL i?^
- - . - (Etienne-Winand) IL 18/
Piltetier (Gafp.) ou Pelletier. IL 17
Placeniius (foan.) ou le Plaifani.llL 262
Paetm ( Guillaume de ) IV. 8
Polyander (Jean) V. 331
Potaanus ( Jacques ) où du Pont. H. 259
- ( Pierre) ou 4e Ponte ^ ou van
àer Èrugge. Vl. 34
P^(?; (Hubert) V. 235
Poppius (Edouard) L 342
porauin (Barbe de) VL 160
Préjentation ( Timothée de la ) IL 324
Pretere (Guillaume de) lï, 167
Prévoji ( Barthel. ) ou Pravofiiusé V. 282
Pybès de Adama (Théodore) II. 23g
Quadm (Matthias) ou Quaden. ÏL 265;
(Matthieu) IL 267
Quarré (Jean-Hugues) L 256
Quartemont (QsSp^) IL 239
R
Raedt ((5ér. de) Voyez Harderwyck.
Raguet (Gilles-Bemard) VL 105
Ramus (Jean ) ou Tack. Vï. 183
il^;>^tfr/ (François) IV. 255
Ratbode (St. ) Evêque dlTtrecht. IL 425
fAÈLE ÙÈIfàÀjiÈM
ktffbode , Evêque de TourfiaL tt 4iî^
ke^ner. BL ar
Rettrtolanus Q^cxi^) m Raeytnofen.yi. H40
Rekeftarâ ( Coiiieflfe de ) VI. î4ff^
Réland ( Adrien ) on Keelandi 1 ^
■1 - - - (Pierre) I. aj
kenefe ( Louïs-Gérard de) ÏV. 75r
^ Ketbùan ( Anne ) ) ÏH. 6a
kbala (Henri) VL lOiJ
Ricqtùus; Voyez Rycquius.
Ringelberd> ( Joachim Sterek Vàâ)iy. 440
Rùbertiiitm) V. 347
jR(?ri&è ( Laurent de ïa ) I. 295
i - - - (le B. Alain de h) HI. 144
Rocoles ( Jêan-Baptifte dé ) IH. 410
Roel ( Conrade vân) IV. 198
Roger (Jacques) L 4»
jR(?/7j7^«/^ (Baudouin) HI. iio ^
Rofcius (Antoine Jacobsz)* II. 136 |
Rofemondt (Godefcalc) V. 58 i
Rofentbal ( Jean ) SI. i5i
Roîhamel {mcolzs) Vl. 57
JR(?//^r^^w (Anne van) .11. 33
Rou{]&iri) !V. 15 ^
Routart (Michel) IV. 82
(Richard) , IV. 86 '
jR«*r«(7«/V (Guillaume dé) I ^1%
Rubus ( Jéatf) Voyez du Buîjfon.
Rudolpbi ( Sufiridus ) Voyez StcrtkenBurp
Rueus (ï^rançois) ou de la Ruei ï. 165
A/z/zè f Lambert le). IH. su
Rupe ( Alanus de ) Voyez de la Rocbe.
Rusbrock
Des Auteurs.
Rusbhcb (]t2Ln) ou Rusbroquius^ ou ife
Rftyihroetk. L ù,o$
Rycàe ( Jeto d6) ou £>it;/m* VI. 124
RycqùiUs ( Juftus) III. 188
Ry/en(lJ6oïMdyM)àùRyffâmus.Yl. 545
Ryfiius iV2LVl) I. 47
S
5^////y (Thomas) oii Saillins. IV. 315
Salle/îgnis (Marie-Catherine de h) UI. 287
Samerius (Henri) ou dt Samrez. II. 269
Sandèrus (Jean) ou Sanders. IV. 404
Sandiui (Chriftophe) m. 392
Santx^oort ( Cîodefïoî van ) V. 14$
5ir>-^;^ ( Alphonre-Antoine de ) IV. 8
iS«f/x (Ubauddes) VI. 109
^carle ( Occo de ) IV. 291
4S^i&^i?fe(Rabode-Herm.)ou5ri^^/î^j.III. 140
Scbelkéns (Sébaftien) VI. 333
Scbeueren ( Géiîâtd voîi der ) III. 24
Scholiôr ( Pierre ) ou Scbolirius. I. 263
Scbolitrs (Adrien) ou Scboia/licus. I. 262
Scbotktûs ( Corn. ) ou de Scboon. II. 443
Scboockius ( Martin ) * III. 304
Scboohboven (Jczhdt) IV. 250
^cborâ[AhtxÂhtdt) on Scborus. IV. 128
- -^ - -(Henri) ou Scborus. IV. 131
- - - -(Loufede) IVé 123
SciotàHus (Èemard) Vï. 69
----- -(Chriftian) VL 76
•^ - -- -. (Henri) VI. 61
u ^ (Jean) Vï. U
Tom. VL H h
Table Gèn èkàle
Scbotanus (Mtimxd) VI. 6i
. Schryver (Alex.) ou Grapbeus. VI. 196
( Corneille ) ou Scribonius , ou
' Grapbeus. VI. 187
Scburenius ( Gér. ) Voy. von der Scbeueren.
Scribani (Charles) ffl. 348
Scribonius (Corn.) Voyez Scbryver.
Scrieckius ( Adrien ) H. 170
Sebaftianus ( Joannes) . IV. 151
Segers (Jacques) IIL 272
Serrano ( Tofeph Franco ) V. 97
Servais (Saint) HL 293
Servant (Robeit) VI. 314
Servilius (Jean ) ou Knaepy I. 301
Sevenftern (Gafpar) VI. 161
Sibranda (Jean) IV. 153
Siccama (Sibrand) I. 347
Sileman (Philibert) VI. 260
Simonis ( Folkerus ) IV. 295
' ( Guillaume ) ou Simons. V. 18
Simons ( Jofeph) ou Simonis. H. 322
Sixtinus ( Régnier) IV. 52
Sluyter ( Gertrude ) IV. 437
Somere {]^cc^ts) V. 81
Someren ( Corneille van ) HI. 251
(Jean van ) de Dordrecht.III; 254
(Jean van) dTJtrecht. III. 258
Sopinga (Godeftoi) ou Sopingius. I. 129
Sorbais (Paul de; IV. 115
Spigelius ( Adrien ) . 11^ 234
SpitboUt ( Egbert van) Ou SpHÉoidius. I. 1 5$
Staifir (sPkne} I. 32^
Des ^Aur eu ks.
Staveren ( Cappîdus de ) I\^. 290
Steegbîus (Godefroi) ou Steegb. VI. 107
Bteen ( Jean van den ) Voyez à Lapide. ^
Sfeengracb f (Aàxien) V. 340
r---.— -(Jean) V. 338-
- r - (Jean) le petit-fils. V. 341
Sterck (Pierre) Voyez Falens^
Sterckenbur^ (SufiFridede) ÏV. 299
Stocbius (Nicolas) III. loi
Stockmans ( Kerrè ) / I* 49
Straax ( Euflache à) VI. 30 •
Sturmiùs ( Jean ) ou Storms. VI. 252
Surius ( Bernardin ) IV. 69
Sufius (Nicolas) ou Suys. I. 26
*^/i&^// (Bernard) IV. 96
iSw^^/( Jean de) VI. 21
w (Samuel de) VI. 22
Sweertius (François) JV. 282
Sweerts ( Emmanuel ) V, 54
•^ (Jean) ou Sweertius. VI. 199
Sylvain ( Alex, le ) Voyez van den Bujfche^
Sylvius (Ynnçois) II. 285
- - - - ( Joannes) ou J. du Bois. II. 283
Sylvius ('François de Je Boe) I. 163
^ynnama (Hsiingus Sifridi) . |. 350
Tantius ( François ) ou Tanf. V. 89!
feellinck (Comèlie) ^ V. 247
----- (Evald) V. 247
T - - T - (Guillaume) V. 2^1
T r - - - ( Jean ) V. 26Q
Table Gémèr^ib
TeêUiffck (Maxiinflien) V«i^9
Térifi (ElfedcSt^) Il 319
(ThicmdôSt») V. s6f
Te/ibenmacber (EngçSxxt) IS. J9
- r (Garnier) IQ. i5
Têxtoris ( GuSbuine ) IV- 376
Tbabor (Henri du) csxWkakwiijC^.lV. ^l
(Vorperdtt) ' IV. 308
Tbklt ( Thomas van ) V. 155
Tbienr^ ( Gufl. Abbé de & ) V. GuiUame.
Tirin (Jacques) ou Tirinus^ V. l6ï
Tûtnbeur { Nicolas de ) IV. «aô
Tofigres ( Lucius de ) IV* ^H
Torrentinus ( Herinannus ) V. * ig
Terrantius (Livin) U. 9i
Tour ( Louis de là ) Voye» Turtianm.
Tronmiîus (Abraham) V. 241
Tulp (Nicolas)' l. e^i
Tttr/o/ (Nicolas) VI. ^7S
Turrianus ( Look) ou ds /4f îb«r, VI. lyjA
rj^«^^(Jean) ' III, ^
T^pel (Marc van den) HL ^&
Tz&vD^rs (Guillaume) Voyez Textoris.
y
Vaernewyck ( Marc van ) I. 265
P'aillani (André le) I. 304
r^/i&d//^ ( Lquï^AIpbçml^ â« > Ht 35«
f^^A?»^ (Pierre) pu Sfdrci. IH* 077
^aUenfis (Andreds) oxiDehaux, IDL 389
yarennm *( Jean j| ' * H. 305
J?tf3> <;Nathan) Y- 3©q
VeÂelm (Nicolas) ÏH n\
VeUe ( ï-aurent van de ) Veyez Çampejïçr^
Verdure (Nicdas-Jqf^ <teb) I. 314
Verepims {Smon) IJ, it%
Fereycken (Godefroî) V. 39a
Vermander. Voyez véin Mander.
Vermeil (FruçoU) VL X34
Vemukeus (Nicolas) Kt 4?8
r^r/7«y^(Çorneflïei W. 3?»
VçrvoQrt (François) VI. »â$
t^f^/^ (Jean van) IV, l^
mnsu$o\x Ufo. VL Ï5?
]Klf^q{ Henri de ) ou T/Vf/^. li, 851
VUrgeiThoxm^h) Hï. sftr
^/V/^ff ( Servais- Augufti» 4e) - VL %%€
Vin£ett$iu5 ( Anne-rlMUiie ) ^ VI. <Sq
.-. -. -(Daoiçl) * VI. 59
^»^^ ( Joannes à) m. 368
r/wîw (Arnold) Hr l^l
.,-,.-. (Simon) II. i6j^
Vif cher (Jean) V. 89
Vtuîlius ( Régnier ) JV, 381
Vitus (Richardus)' I, 41
Vives (Jean-Louïs) II. 34
Vi'&re ( Gérard de ) ou du Vivier, VI. . 2qq
jT/^z/er^c*^» (Chrillophe) J. 323
-— G^^n) on Ffor4lger. h ^îj^j
.......... (Pierre) I. 3!^»
Vleefcboudere (Pierre 4e ) IV, 198
Vlieterp ( Jean van ) IV. «94
t//jMnr (Jean) VI. aôq
fôkarf t Pieire-Martyr.) V. a?^?
TÀ9LE GÉNÉRALE .
Vptder (Burcherde) L 33*
yoz (Laurent de) VI. 290
Vranx {^ Corneflle-Golomban ) V. 397
Urjioh. V. 361
W
fFalaus (Antoine) ou de fT^le. H. 196
- (J^^) \i.m
fTalhurge ( FéKcien de S^ ) V. 34
fTalhus ( Théodore ) ' V. 411
fTalon. Voyez Guillaume.
fTanray (Jean van) VL a6
/r^W/ï(Jean) IL 30
Warner ( Jacq. ) ou Warneriu$. VL 1 13
Wajfenaer{Qirxi\vm) L (Sf
Waflelm ( le R. P. Charles ) IL 231
Waucquier. Voyez Martltiez.
Waudri ( Julien ) ou Waulàret. V. 12
fVaveren ( G. Lappius ^ ) Voyez Lappius.
fTauUe (GUles) IV. 438
fVazelm de Moumale. L s^îf
fFeidmar ( Abdiaç von ) Voyez Wïdmarm.
fTemmers (Jacques)
Werteho ( Georgç )
ir^/tf/ (Abraham /i)
ffeftbuyfe (Matthias van )
Wefîon {momxd^)
Weyer (Ism)
fFbiîe (Richard) Voyez n$us.
^*^^r^ ( Jean^Baptifte )
fVicqn^ort ( Abraham de )
Widmarius (Abdias)
V.
230
a 465
ILÏ53
vr.
9à
u.
25II
HL
2^
I.
25;
I.
35Ï
IV.
ir<^
t> ES Au t EU AS.
ng (Abraham) VL û85
ts (Jean ) I. 24
ers (Jean) II. 103
r/( Vincent) ÏV. 406
mfen (Jacques) H. 396
(Jean) n. 397
que ( Grégoite de le ) III. 370
(Arnold) ïV. 59
(Herttian) ou fFitftus. II. 327
(Nicolas) IL 326
j ( Gérard de) Voyez Cànâidus.
t (Corneille de) III. 332
iwrongel (Pierre; lll. 335
^/(Godefroi) V. 31
ogue (Louïs de) VI. 139
7nts (Eûtnm) Voyez Pigbius.
Y
vetrfs (Jacques) I. 319
Z
r; ou Zacuto* ,IÏ. 3(^3
<?/; (Jean-Pienre) VI. 17a
t;/f^/ (Corneille) HI. 23
r^ ( Tacite-Nicolas ) L i
co/tf (Jacques van) 1.^30
en (Franc, van) oti'Zicbemus.V. 410
lart (Jean) V. 16