Skip to main content

Full text of "Diccionario vasco-español-francés 2"

See other formats


A propos de ce livre 

Ceci est une copie numerique d'un ouvrage conserve depuis des generations dans les rayonnages d'une bibliotheque avant d'etre numerise avec 
precaution par Google dans le cadre d'un projet visant a permettre aux internautes de decouvrir 1' ensemble du patrimoine litteraire mondial en 
ligne. 

Ce livre etant relativement ancien, il n'est plus protege par la loi sur les droits d'auteur et appartient a present au domaine public. L' expression 
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n' a jamais ete soumis aux droits d'auteur ou que ses droits legaux sont arrives a 
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays a 1' autre. Les livres libres de droit sont 
autant de liens avec le passe. lis sont les temoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont 
trop souvent difficilement accessibles au public. 

Les notes de bas de page et autres annotations en marge du texte presentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir 
du long chemin parcouru par 1' ouvrage depuis la maison d' edition en passant par la bibliotheque pour finalement se retrouver entre vos mains. 

Consignes d 'utilisation 

Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliotheques a la numerisation des ouvrages appartenant au domaine public et de les rendre 
ainsi accessibles a tous. Ces livres sont en effet la propriete de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine. 
II s'agit toutefois d'un projet couteux. Par consequent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inepuisables, nous avons pris les 
dispositions necessaires afin de prevenir les eventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des 
contraintes techniques relatives aux requetes automatisees. 

Nous vous demandons egalement de: 

+ Ne pas utiliser les fichier s a des fins commerciales Nous avons congu le programme Google Recherche de Livres a l'usage des particuliers. 
Nous vous demandons done d' utiliser uniquement ces fichiers a des fins personnelles. lis ne sauraient en effet etre employes dans un 
quelconque but commercial. 

+ Ne pas proceder a des requetes automatisees N'envoyez aucune requete automatisee quelle qu'elle soit au systeme Google. Si vous effectuez 
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caracteres ou tout autre domaine necessitant de disposer 
d'importantes quantites de texte, n'hesitez pas a nous contacter. Nous encourageons pour la realisation de ce type de travaux 1' utilisation des 
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous etre utile. 

+ Nepas supprimer V attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet 
et leur permettre d'acceder a davantage de documents par 1' intermediate du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en 
aucun cas. 

+ Rester dans la legalite Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilite de 
veiller a respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public americain, n'en deduisez pas pour autant qu'il en va de meme dans 
les autres pays. La duree legale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays a l'autre. Nous ne sommes done pas en mesure de repertorier 
les ouvrages dont l'utilisation est autorisee et ceux dont elle ne Test pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google 
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut etre utilise de quelque facon que ce soit dans le monde entier. La condamnation a laquelle vous 
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut etre severe. 

A propos du service Google Recherche de Livres 

En favorisant la recherche et l'acces a un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le frangais, Google souhaite 
contribuer a promouvoir la diversite culturelle grace a Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet 
aux internautes de decouvrir le patrimoine litteraire mondial, tout en aidant les auteurs et les editeurs a elargir leur public. Vous pouvez effectuer 



des recherches en ligne dans le texte integral de cet ouvrage a l'adresse |http : //books .qooqle . com 




This is a digital copy of a book that was preserved for generations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project 
to make the world's books discoverable online. 

It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject 
to copyright or whose legal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books 
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover. 

Marks, notations and other marginalia present in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journey from the 
publisher to a library and finally to you. 

Usage guidelines 

Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the 
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we have taken steps to 
prevent abuse by commercial parties, including placing technical restrictions on automated querying. 

We also ask that you: 

+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use these files for 
personal, non-commercial purposes. 

+ Refrain from automated querying Do not send automated queries of any sort to Google's system: If you are conducting research on machine 
translation, optical character recognition or other areas where access to a large amount of text is helpful, please contact us. We encourage the 
use of public domain materials for these purposes and may be able to help. 

+ Maintain attribution The Google "watermark" you see on each file is essential for informing people about this project and helping them find 
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it. 

+ Keep it legal Whatever your use, remember that you are responsible for ensuring that what you are doing is legal. Do not assume that just 
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other 
countries. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can't offer guidance on whether any specific use of 
any specific book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner 
anywhere in the world. Copyright infringement liability can be quite severe. 

About Google Book Search 

Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps readers 
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full text of this book on the web 

at http : //books . google . com/| 



Digitized by VjOOQIC 



Digitized by VjOOQIC 



Digitized by 



Google 



Digitized by VjOOQIC 



Digitized by VjOOQIC 



Digitized by VjOOQ IC 



Digitized by VjOOQIC 



DICCIONARIO 

VASCO-ESPAftOL-FRANCES 

DICTIONNAIRE BASQUE-ESPAGNOL-FRANCAIS 



Digitized by VjOOQIC 



DICCIONARIO 

VASCO-ESPAfiOL-FRANCES 

POR EL PRESBfTERO 

RESURRECCION MARIA DE AZKUE 

PROFESOR DE VASCUENCE EN EL INSTITUTO DE BILBAO 
MIEMBRO DE LA SOCIEDAD LINGUfSTIGA DE PARfS, DOCTOR EN TEOLOGfA 



DICTIONNAIRE 

BASQUE-ESPAGNOLFRANCAIS 

PAR L'ABBfi 

RESURRECCION MARIA DE AZKUE 

PROPB8SBUR DB BASQUE A LA FACULTB DB BILBAO 
MBMBRB DB LA SOCIBTB LINOUISTIQUB DB PARIS, DOCTBUR BN THBOLOOIB 



Tom. II. — (M-Z) 



BILBAO 

DIRECCI6N DEL AUTOR. CHEZ L'AUTEUR 
15, Campo Volantin, 15 



PARIS 

PAUL GEUTHN ER 
68, rue Mazarine, 68 



1906 



Digitized by VjOOQLC 



INDICE DE ABREVIATURAS 

DE NOMBRES DE LOGALIDADES ORDENADAS POR DIALEGTOS 

TABLE DES ABREVIATIONS 

DES NOMS DE LOCALITES CLASSES PAR DIALECTES 



(c) Esta letra indica siempre aue las palabras a que afecta son comunes : a toda la lengua, si viene sola ; a un dialecto, si 
sigue a una inicial. Bed (c) es palabra comun a toda la lengua ; belo (Sc) es comun al dialecto suletino. Cette lettre indique 
toujour* que les mots auxquels elle est affectie sont communs : a toute la langue, lorsqu'elle est seule; a un dialecte, si elle suit 
une initiate. Bed (c) est un mot commun a toute la langue; belo (Sc) est commun au dialecte souletin. 

(c,...) Indica crae una palabra es casi comun. Indique qu'un mot est presque commun. 

(arc) Es abreviatura de voz arcaica 6 anticuada. Cette abrtooiation est celle d'un mot archatque ou vieilli. 





AN 


ond 


Ondarrabia ( Fuenterrabia , 
Fontarabie) 


Alto Nabarro, Haut-Navarrais. 


or 


Oriz 






OS 


Osakar 


als 
arak 
arb 
arez 
a rib 


Alsasua 

Arakil 

Arbizu 

Arezo 

Aribe 


osi 

ulz 

"g 
zu 


Osinaga 

Oyarzun 

Ulzama 

Zi«a 

Zunaire 


ariz 


Arizkun 






art 


Artikutze 






azp 


Azpirozo 




B 


b 


Baztan 






bas 


Basaburua 




Bizkaino, Biscay en. 


ber 


Berrueta 






bera 


Bera (Vera) 


a 


Arratia 


bet 


Betelu 


ab 


Abando 


bizkar 


Bizkarret 


abad 


Abadiano 


elk 


EJkano 


agill 


Agifiaya 


eras 


Eraso 


ai 


Aiangiz 


eraz 


Erazun 


alb 


Albia 


erro 


Erroibar 


am 


Amailo 


est 


Esteribar 


amor 


Amoroto 


etS a 


EtSalar 


an, ang 


Angiozar 


g 


Gofli 


ar 


Araba 


goiz 


Goizueta 


ara 


Araoz 


iris 


Irisarri 


aram 


Aramayona 


iru, iron 


Irun 


arb 


Arbazegi (Munitibar) 


irufi 


Irufla ( Pamplona , Pampe- 


aretS 


AretSabaleta 




lune) 


arr 


Arrankudiaga 


iruz, irurz Irurzun 


arrig 


Arrigorriaga 


lab 


Labayen 


art 


Arteaga 


lak 


Lakuntze 


b 


Bermeo 


lar 


Larraun 


bak 


Bakio 


lat 


Latasa 


bal 


Balzok 


leiz 


Leiza 


bar 


Barina^a 


lek 


Lekunberri 


baran 


Baranbio 


lez 


Lezaka 


bas 


Basauri 


lezo 


Lezo 


bed 


Bedia 


n, narb 


Narbarte 


bedar 


Bedarona 


ol 


Olague 


beg 


Begofia 


olz 


0h * > u 1 


ber 


Berango 



V 










berg Bergara 

berr Berriz 

berri Berriatua _ 

bil (Areatza) Bilaro (Villaro) 

bilb Bilbao 

bol Bolibar 

bust Busturia 

d Durango 

deust Deusto 

di Dima 

ea Ea 

eib Eibar 

el, elor Elorrio 

elan ElantSobe 

elg Elgeta 

elos Elosua 

er Errigoitia (Rigoitia) 

erand Erandio 

ere Ereifio 

erm Ermua 

esk Eskoriatza 

etS EtSebarri 

frun Fruniz 

g Gernika 

gal Galdakano 

gat Gatika 

gatz Gatzaga (Salinas) 

gaut Gautegiz 

get GetSo 

gor Gorliz 

l Izpaster 

ibar Ibarruri 

ibarra Ibarrangelua 

1 Lekeitio 

laid Laida 

lar Larrabezua 

laud Laudio (Llodio) 

lauk Laukiniz 

le, lein Leintza (Leniz) 

lej Lejona 

lem Lemona 

lez Lezama 

m Markina 



702174 



Digitized by 



Google 



— VI — 



mal Malabia 

man Mafiaria 

mend Mendeja 

mond (Arrasate) Mondragon 

mu Mundaka 

mun Munitibar, Arbazegi 

mung Mungia 

mur Murelaga 

nab Nabarniz 

o Orozko 

oken Okendo 

oil Ofiate 

ond Ondarroa 

otS OtSandiano 

pi Plenzia 

plaz Plazenzia 

tg Tsorierri 

u, ub Ubidea 

urd Urduliz 

urr Urrejola 

yu, yur Yurre 

zald Zaldua 

zam Zamudio 

zean Zeanuri 

zear Zearrotza (Cenarruza) 

zeb Zeberio 

zig Zigoitia 

zor Zornoza 



BN 

Bajo Nabarro, Bas-Navarrais. 

aezk Aezkoa 

aih Aiherre 

aid (Zamukain) Alduda (Las Aldu- 

des, les Aldudes) 

am Amikuse (Mixe) 

arb Arberatze (Arberats) 

arm Armendaritze 

arn Arnegi 

arr Arrosa 

aur Auritze (Burguete) 

baig Baigorri 

beh Behautze 

bes Beskoitze (Briscous) 

bid Bidarrai (Bidarray) 

don Donestehiri (Saint-Esteban) 

donaiz Donaizti - lbarre 

donaz Donazaharre (Saint- Jean -le- 

Vieux) 

ezp Ezpeleta (Espelette) 

gab Gabadi (Gabat) 

gar Donibane-Garazi (Saint-Jean- 

Pied-de-Port) 

get Gerezieta (Greciette) 

az (Hazparne) Hazparren 

hel Heleta (He'lette) 

ihol Iholdi 

iri Irisarry 

irul Irulegi 

ist Iaturitze 

itz Itzaltzu 

ka Kanbo 

lab Labetze 

larr Larrazabale (Larceveau) 

larres Larresoro (Larressore) 

lek Lekuine (Bonloc) 

luh Luhosoa 

luk Lukuze (Luxe) 

luz Luzaide (Valcarlos) 

mug Mugerre 



or 

orab 

orre 

orz 

osti, ozt 
otSa 

8 

s : eaur 
s : esk 
ur, urk 
ust 



Oronz 

Orabarre (Oregue) 

Orreaga ( Konces valles , Ron- 

cevaux) 
Orzaize (0ss4$) 
Ostibarre, Oztabarre 
OtSagabia 

iSaraitzu) Salazar 
Saurta (Jaurrieta) 
Eskaroz 
Urketa (Urcuit) 
Ustaritze 



Guipuzkoano, Guipusco&n. 

aiz Aizarnazabal - 

al Alegi (Alegria) 

alzo Alzo 

alzol Alzola 

am Amezketa 

and Andoain 

ano Anoeta 

anz Anzuola 

ast , azt Asteazu 

asti Astigarraga 

ata Ataun 

aya Aya 

azk Azkoitia 

azp Azpeitia 

beas Beasain 

bed Bedayo 

ber Berastegi 

berr Berrobi 

bet Beterri 

bid Bidania 

bur Burunda 

deb Deba 

don Donostia (San Sebasti&n, 

Saint- Sibas tie n) 

eld Elduayen 

elg Elgoibar 

era Ernani 

erni Ernialde 
err, rent Errenteria (Renteria) 

erre Errezil (Regil) 

et§ EtSarri-Aranaz 

ez Ezkio^a 

gab Gabiria 

gai Gaintza 

get Getaria 

poi Goierri 

lg Igeldo 
ik, ikaa Ikastegieta 

irur Irura 

its ltsasoasu 

itsas Itsasolegor 

itur Iturmendi 

iz Iziar 

1 Legazpia 

leg Legorreta 

mats Mat§ in ben ta 

mend Mendaro 

mot Motriko 

ol Olaberria 

ord Ordizia (Villafranca) 

orend Orendain 

ori Orio 

orm Ormaiztegi 
pas Pasai (Pasajfis) 

s Segura 



t 


Tolosa 


ur, urn 


Urnieta 


urr 


Urrestila 


us 


Usurbil 


zal 


Zaldibia 


zar 


Zarauz 


zeg 


Zegama 


ziz 


Zizurkil 


zumar 


Zumarraga 


zumay 


Zumaya 



ahetz 

ain 

arbo 

arr 

azk 

bard 

bid 

bir 

c6te 

donib 

end 

get 

its 

8 

sar 

urd 

urru 

zib 

zug 



bid 
pard 
iz, is 
urz 
uzt 



Labortano, Labourdin. 

Ahetze 

Ainhoa 

Arbona 

Arrangoiz 

Azkain (Ascain) 

Bardos 

Bidarte 

Biriatu 

costa, cdte 

Donibane ( Saint- Jean-de-Lux) 

Endaya (Hendaye) 

Gethari 

Itsasu 

Senpere (Saint-Pie) 

Sara (Sare) 

Urdazuri (Urdax) 

Urr una (urrugne) 

Ziburu (Ciboure) 

Zugarramurdi 



Roneales, RoncalaU. 

Bidankoze (Vidangoz) 

Garde 

Isaba (haba) 

Urzainki 

Uztarroz 



S 

Sulctino, Souletin. 

at, tard Atharratze (TardeU) 
bark BarkoSe (Barkus) 

bas Basaburua 

esk Eskiula (E$quioule) 

gar Santa Grazia, Garazi (Sainte- 

EngrAce) 

Garindain 

Kamu 

Lakarri 

Larraun , Larraine (Larr an) 

Ligi (Lica) 

Maule (MauUon) 

Ordinarbe (Ordiarp) 

Santa Grazia (Sainte-Engriee) 

Zalgize 



garind 

kam 

lak 

l,lar 

li 

maul 

ordifia 

s (V. gar) 

zal 



burg 
santu 
git 



Divers. 

Burgos 
Santurce 
gitano, bohimien 



Digitized by 



Google 



INDICE DE ABREVIATURAS 

DE NOMBRES DE AUTORES 

TABLE DES ABREVIATIONS 

DE NOMS D'AUTEURS 



d'Ab. 
A P . 
Aizk. * 
Alth.* 
Afl. 3 
Ant. 
Ar. 
Aran. 
Araq. 4 
Archu 
Arr. 
Ast. 
Ax. 5 
Azk. E.-M. 

Bart. 6 
Belap. 
Bonap. 
Bust 

Capan. 7 

Card. 

Cas. 

Chah. 

Chou. 

Darth. 
Dasc. 



d'Abbadie 
Aguirre 
Aizkibel 
Althabe 
Afiibarro 
Antia 
Arrese 
Aranzadi 
Araquistain 
Archu 
Arrue 
Astarloa 
Axular 
Azkue E.-M. 

Bartolome 
Belapeyre 
L.-L. Bonaparte 
Bustinza 

Capanaga 

Cardaberaz 

Casenave 

Chaho 

Chourio 

Darthayet 
Dasconaguerre 



t Se ha empleado esta abreviatura como llamada 
al Diccionario de este autor. Cette abrtviation a 
4U employie pouY le Dictionnaire de cet auteur. 

« Se ha empleado erta abreviatura como Uamada 
a su Ziber. Hot. (V. etta palabra.) On test tervi de 
cette abreviation pour ton livre Tiber. Bot. ( V. ce 
mot.) 

' Se ha empleado, acompaftado de cifras, como 
llamada a su Etku-lib. (V. esta palabra.) Ce nom, 
torsqu'il ett suivi de chiffret, renvoie A Esku- 
lib. 

* Se ha empleado como llamada a su Apendice al 
Diccionario UilmgHe. Ce nom renvoie d VAppendice 
au DieHonnaire trilingue. 

* Se ha empleado como llamada a su Ouero. (V. 
esta palabra.) Ce nom d'auteur renvoie A ton Guero. 
(V.cemot.) 

* Se ha empleado como llamada a la obra de Olg. 
(V. esta palabra.) Ce nom d'auteur renvoie au livre 
inHtuU Olg. (V. ce mot.) 

' Se ha empleado como llamada a so Doktr. (V. 
esta palabra.) Ce nam d'auteur renvoie a Doktr. 
(F. ce mot.) 



Dechep. ! 

Duh. 

Duv. 

Echav. 
Etcheb. 
Etchev. 
Etchen. 

Geze 

Goy., Goyh. 
Guer. 

Har.* 

Harr. 

Harizm. 

Herv. 

Hirib. 

Humb. 

Inch. 

Ipar. 

Irib. 

Itur. 

Iturr. 

Izt. 8 

Jaur. 
Joan. 

Lacoiz. 4 

Lar.* 

Lard. 



Dechepare 

Duhalde 

Duvoisin 

Echave (Baltasar de) 
J. Etcheberry 
Etcheverri 
Etchenique 

Geze 

Goyhetche 

Guerrico 

Haraneder 
Harriet 
Harizmendi 
Hervas Panduro 
Hiri barren 
Humboldt 

Inchauspe 

Iparraguirre 

Iribarne 

Iturriza 

Iturriaga 

Iztueta 

Jauregui 
Joannateguy 

Lacoizqueta 
Larramendi 
Lardizabal 



i Se ha empleado como llamada a su Lingum 
Vatconumprimitim. Ce nom d'auteur renvoie d ton 
ouvrage LiogucB Vasconum primitiae. 

* La edicidn de que se ha servido el autor de este 
Diccionario no es la original , sino la arreglada por 
dos presbfteros de la diocesis de Bayona. L'4ditton 
de ton Testamentu berria dont on t'ett terxi ett celle 
qui a 4l4 arrangie par deux prHret du diocete de 
Bayonne et non Veaition originate. 

* Se ha empleado como llamada a su libro Cond. 
Ce nom renvoie a ton livre Cond. 

* Se ha empleado como llamada a la obra Die. de 
Plant. Ce nom renvoie au Die. de Plant. 

* Se ha empleado como llamada a su Diccionario 
trilingue. Ce nom renvoie au Dictionnalre tri- 
lingue. 



Larreg. 
L.deIs.,L.deIsas. 
Leiz. 
lAcl. 
Liz. 1 

Mant. 
Mend. ' 
Micol. 
Mog. 
V« Mog. 

Oih. 8 

01. 

Olg. 4 

Rodr. 8 

Sal. 
F. Seg. F. 

S. P.« 

Ubil. 
Udab. 
Ur. 
d'Urt. 

Van Eys 7 
Vilinch 

Zabala 



Larreguy 
Lope de Isasti 
Leizarraga 
Lecluse 
Lizarraga 

Manterola 
Mendiburu 
Micoleta 
Moguel 
Vicenta Moguel 

Oihenart 
Olaechea 
Olgeta 

Rodriguez 

Salaberry 
?. Segura 

Silvain Pouvreau 

Ubillos 
Udabe 
Uriarte 
d'Urte 

van Eys 
Vilinch 

Zabala 



i Se ha empleado como llamada a su obra Urteco. 
Ce nom renvoie A ton ouvrage Urteco. 

* Se ha empleado como llamada a los tree tomos 
de Otoltz. Ce nom renvoie aux troit tomes de Otoits. 

> Esto, cuando no le sigue la abreviatura Prov. t 
sirve de llamada a las paginas de sue Poetiat. 
Ce nom , lorsqu'il n'ett pat accompagni de Vabr6- 
riation Prov., renvoie aux paget de tet Poesies. 

* Esta citacidn debiera siempre haberae hecbo asf : 
Olg., indlcando que es una obra y no nombre de 
autor. Cette citation devralt toujourt t'Scrire 
ainti : • Olg., > indiquant par IA que e'ett un 
ouvrage et non un auteur. 

5 Se ha empleado como llamada a la obra Rodr. 
(V. esta palabra.) On I'a employe" comme appel A 
Vouvrage Rodr. ( V. ce mot.) 

6 Se ha empleado como llamada a su Diccionario 
manuscrito. Ce nom renvoie a ton Dictionnaire 
manutcrit. 

i Se ha empleado como llamada al Diccionario. 
Ce nom renvoie au Dictionnaire. 



En este fodice no se citan mas que los autores que suministran datos para el lexico de la obra. Los demas seran indicados en el 
tomo de la Introduccidn. Seals lee nom* d' auteur t qui ont fourni de* donnies an lexique de cet ouvrage ont iU citie dans cette table. 
Lee autres eeront indiqutt dans le tome eoneacri a ^'Introduction. 



T. II. 



Digitized by 



Google 



ABREVIATURAS DE LAS OBRAS' 

GITADAS EN ESTE DICCIONARIO 

ABREVIATIONS DES OUVRAGES 1 

CITtiS DANS CE DICTIONNAIRE 



Abd. Abdias. (Bibl.) 

Abisu. Abisu osasunsuac eta egoquijac batez 

bere lenengo comulguetara doaza- 
nentzat. — Bilbao, 1860. 

Hechos de los Ap6stoles, Actes de$ 
Apdtres. (Bibl.) 

Ageeo, Aggie. (Bibl.) 

Fableac edo aleguiac Lafontenetaric 
berechiz hartuac, eta Goyhetchk 
aphecac franxesetic escoarara ber- 
xutan itculiac. — Bayonne, 1852. 

Almanaque bilinqUe erderaz eta eus- 
queraz para el aho 1879. — San 
Sebastian, 1878. 

Almanak Uskara. — Paris. 1887- 
1905 ss. 

1886**** -11 urterako egunaria. — San 
Sebastian, 1886. 

Am6s. (Bibl.) 

Andere Dona Maria, scapularicoua- 
ren confrarioco , bulla, decreta, 
statutac eta maniac edo chediac. 
Mercy. — Pau, 1780. 

Anecdota oxoniensia, texts, docu- 
ment*, and extract* chiefly from 
manuscripts in the bodleian and 
other Oxford libraries. D'Urtb. — 
Oxford, 1894. 

Apocalipsis, Apocalypse. (Bibl.) 

Arima penitentaren occupatione devo- 
taq, orationa, barura eta amoyna. 
Tartaz. — Orthez, 1672. 

Atheka-gaitzeko oihartzunak. J.-B. 
Dasconaourrrb. — Bayonne, 1870. 

Aufiemendiko lorea. D. Aguirre. — 
Bilbao, 1898. 

Baruch. (Bibl.) 

Baserritar nequezaleentzaco escolia, 
edo icasbidtac, guraso justu , ta 
Jaquitun familija ondo aziebeeneen 
exemplu ta eracutsijetan. Moguel. 
— Vitoria, 1845. 

* El tftulo de las obras va acompaftado del nombre del autor, fecha y lugar 
de su pyhU c aci fo . Le Htre dee ouvroget est tuivi du nom de Vauteur, de la 
date el du lieu de lew publication. 



Act., Act. Ap. 

A99- 
Aleg. 



Aim. bil. 
Alman. 



Am. 

Andere Dona Maria. 



A nee. oxon. 



Apoc. 
Arim. 



Atheka. 
Aufl. 



Bar. 
Baser. 



Beder. 

Bihotz. 
Bisil. 



Cane. bas. 

Cant. 

Cant, de Altab. 

Cant, de Lelo. 

Catkl. de leng. 



Catech. 

Coloss. 

Cond., Kond., Gip 



Conf. 
Coplac. l 



Euscaldun onaren viciera, mezaren 
enlzun-vide labur erreza, errosa- 
rioco amarrecoen asiera, eta cem- 
bait bederratz-urrun edo novena, 
Jesusen Compahiaco. Mbndiburu. 

— Pamplona, 1762. 

Jesusen Bihotz sakratuaren alder ako 
debocionearen Exercicio Izpiri- 
tualac. Jaureoui. — Bayonne, 1831. 

Jesus sacramentaduari eta ama don- 
cella Mariari Visitaac illaren egun 
guztietaraco san Alfonso Ligorioc 
iminiac. J. A. de Uriartb. — Bil- 
bao, 1856. 

Cancionero basco. Mantbrola. — 
San Sebastian, 1877-1878. 

Cantar de cantares, Canlique des 
cantiques. (Bibl.) 

Altabisftarco Cantua; Cancionero 
basco, H-3°-48. 

Canto de Lelo; Cancionero basco, 
II-3M8. 

Catklogo de las lenguas de las nacio- 
nes conocidas y numeracidn, divi- 
sidn y clases de estas segun la diver- 
sidad de sus idiom as y dialectos. 
Hbryas Panduro. — Madrid. 
1800. 

Catechima laburra, eta Jesus-Christ 
goure ginco jaunaren ecagutcia, 
Salvatu icateco. Belapbyrb. — Pau. 
1696. 

Eplstola a los Colosenses, itpitre aux 
Colossiens. (Bibl.) 
Kond. Guipuzcoaco provinciaren condaira 
edo his tor ia. Iztubta. — San Sebas- 
tian, 1847. 

Confesio ta comunioco sacramentuen 
gafiean eracasteac. J.-A. Moguel. 

— Pamplona, 1800. 

Jesus. Copla guisa batzuc molde guti- 



1 Entre eata obra y Urteco igonde guxtietoraeo platicoc edo Uxaldiae del 
mismo autor media una notable diferenda d i alectal. II exiete entre ee litre et 
rUrteco Igande guztietaraco platicac edo itialdiac, du mime auteur, une 
remarquable diftrenw dialectale. 



Digitized by 



Google 



Cor. 
Corog. 

Cur. 



Dan. 
Deut. 
DUl. bas. 

Die. 

Dice. 

Die. de Plant. 

Ditc. 

Discurs. 

Doctr. 

Doktr. (S) 
D. T. 

Duv. 



Eccl. 
Eccli. 
Elizar. 



El Verbo. 

Eph. 
Eracus. 

Esdr. 

Eskaraz., Euskeraz. 

Eskuald., Eskuald. on. 
Esku-lib. 



Est. 
Eucolog. 



Euskal. 

Euskalz. 

Eusker., Eusquerar. 



tacoac. J. Liza rr ag a. — Londres, 
1868. 

Epfstola a los Corintios, ttpitre aux 
Corinthiens. (Bibl.) 

Corografia 6 descripcidn general de 
la muy noble y muy leal provin- 
cia de Guipuzcoa. Larramendi. — 
Barcelona, 1882. 

Curutze santearen Aita Gure ta Ave 
Marian ganeco eracusaldiac, Aita 
Frai Pedro Antonio A&ibarroc 
ifiniac. — Durango, 1897. 

Daniel. (Bibl.) 

Deuteronomio , DeuUronome. (Bibl.) 

Dialogues basques. — Londres , 

1857. 
Dictionnaire Basque-Frangais. J. van 

Eys. — Paris, 1873. 
Diccionario basco-espaflol. J. F. de 

Aizkibel. — Tolosa, 1885. 
Diccionario de los nombres euskaros 

de las Plantas. J. M. de Lacoiz- 

queta. — Pamplona, 1888. 
Discursos de la antiguedad de la len- 

gua cantabra bascongada. Bal- 

THASAR DE ECHAVE. Mexico, 

1607. 
Discursos filosdficos sobre la lengua 

primitiva. P. P. de Astarloa. — 

Bilbao, 1883. 
Exposition breue de la Doctr ina 

Christiana. Capanaga. — Vizeu, 

1893. 
Doctrina kristia. (Souletin.) — 

1869. 
Diccionario t riling tie del Caste llano, 

Bascuence y Latin. Larramendi. — 

San Sebastian, 1853. 
Ebanjelio saindua euskaraz. Duvoi- 

sin. — Pau, 1898. 

Ecclesiastes, Eccltsiaste. (Bibl.) 

Eclesiastico . EccUsiastique. (Bibl.) 

Elicara erabilceco liburua Joannes 
Etgheberri Dotor Theologoac egui- 
Fia eta iaun Noble Bertrano de 
Etchaus TurscoAphezpicu digneari 
dedicatua. 

El Verbo regular vascongado del dia- 
lecto vizcaino. J. M. de Zabala. — 
San Sebastian, 1848. 

Epistola a los Efesios, tpttre aux 
Eph4siens. (Bibl.) 

Confesioco eta comunioco sacramen- 
tuen gaflean eracusaldiac. J. B. 
Aguirre. — Tolosa, 1900. 

Esdras. (Bibl.) 

Eskaraz eguia. Hirjbarrbn. — 
Bayonne, 1858. 

Eskualduna. Eskualdun ona. Journal 
basque-francais hebdomad aire. — 
Bayonne, 1887 ss, 1904 ss. 

Esculiburua eta berean eguneango 
cristiflau-cereguiflac. P. A. AAiba- 
rro. — Tolosa, 1827. 

Ester, Esther. (Bibl.) 

Eucologia-ttipia edo elicaco liburua 
Bayonaco diocesacotz. Ceifietan 
baitdire, Breviario eta Missel Z>e- 
rrien arabera cantatcen - diren 
guciac. Yaun-apphezpicuaren ma- 
nuz imprimatua. — Bayonne. 
1817. 

Euskal-erria. — San Sebastian, 1870- 
1890. 

Euskalzale. — Bilbao, 1897-1899. 

Eusquerar en berri onac eta ondo 



Euzk. 

Ex. 
Ez. 

Gal. 
Galbar. 



Gen. 
Gid. 
Golfe. 

Gram. 



Guero. (!■) ■ 
Guero. (2») 

Guero. (3») 



Hab. 
Hebr. 

Hist, de Vizc. 



Ibaiz. 
Ikas. 

Imit. (S) 

Imit. 

Imit. 

Imit. 

Ipui. 

Ipuifi. 

Is. 

Jer. 
Jac. 

Jes. Biotz. 



Jesus. 
Joan. 

Joan. ep. 

Job. 

Joel. 

Jon. 

Jos. 

Jud. 



escribitceco , ondo iracurtceco, ta 
ondo itzeguiteco Erreglac. A. Car- 
daberaz. — Pamplona, 1761. 

Euzkadi, revista trimestral de cien- 
cias, bellas artes, letras. — Bil- 
bao, 1901 ss. 

Exodo, Exode. (Bibl.) 

Ezequiel, Eztchiel. (Bibl.) 

Epistola a los Galatas, ipttre aux 

Galates. (Bibl.) 
Jesu Chris to gure jaunaren Galba- 

rioko bidea. F. L. Jaurbgui. — 

San Sebastian, 1844. 
Genesis, Genese. (Bibl.) 
(V. Manuel.) 
Le Golfe de Gascogne. J.-B. Dasco- 

naguerre. — Pau, 1880. 
Grammaire cantabrique - basque. 

Pierre d'Urte. — Bagneres-de- 

Bigorre, 1900. 
Guero bi partetan partitua eta bere- 

cta. Axular. — Bordeaux, 1643. 
Gueroco guero edo gueroco lucamen- 

dutan ibiltceac. Axular. — Bor- 
deaux, s. d. 
Gueroco guero edo arimaren eguite- 

coen gueroco utzteac cenbat calte 

eta corigaitz dakharquen. Axular. 

— Bayonne, 1864. 

Habacuc. (Bibl.) 

Epistola a los Hebreos, tipttre aux 

Hibreux. (Bibl.) 
Historia general de Vizcaya. J. R. 

Iturriza. — Barcelona, 1884. 

Ibdizabal, Bizkaitarrez eta Gipuzkoa- 

rrez egifia. — Bilbao, 1902-1903. 
Jangoicuaren amar aguindubeetaco 

azqueneco bosten icasiquizunac. 

Bartolome. — Pamplona, 1818. 
Jesu-Kristen imitacionia. Maistbr. — 

Pau, 1757. 
Jesu-Christoren imitacionea. Chou- 

rio. — Bayonne, 1825. 
Jesu-Kristen imitacionia. Inchauspb. 

— Bayonne, 1883. 
Jesu-Kristoren imitazionea. Duvoisin. 

— Pau, 1896. 

Ipuiac eta beste moldaera batzuec. 

Iturriaga. — Tolosa, 1884. 
Ipuifiak, ms. de la Bibl. Nat. de 

Paris. Zabala. 
Isalas, Isale. (Bibl.) 

Jeremias, Jirimie. (Bibl.) 

Epistola de Santiago, Epttre de saint 
Jacques. (Bibl.) 

Jesusen compafiiaco A. Sebastian 
Mendiburug euscaraz eracusten 
duen Jesusen Bihotzaren devocioa. 

— San Sebastian, 1900. 
(V. Coplac.) 

Evangelio de S. Juan , iZvangile de 

S. Jean. (Bibl.) 
Epistola de S. Juan, £ pit re de S. 

Jean. (Bibl.) 
Job. (Bibl.) 
Joel. (Bibl.) % 
Jonas. (Bibl.) 
Josue\ (Bibl.) 
Judith. (Bibl.) 



* La edicion de Gueroco guero que pasa por ser la primera en etta obra , 
en realidad es la segunda. L'tdition du Gueroco guero qui, dans cet ouvrage, 
pane pour Sire la premiere, riett en rialili que la deuxieme. 



Digitized by 



Google 



— XI 



Jud. ep. Epistola de S. Judas, £pttre de S. 

Jude. (Bibl.) 
Judic. Libro de los Jueces, Livre des Jugas. 

(Bibl.) 

Kant. Felipe Arresb ta Beitiak egihiko 

ama euskeriaren liburu kantaria. 

— Bilbao, 1900. 

Konf. Konfesitio ona. Mogubl. — Bilbao, 

1898. 

Kristau. Kristau doktrih berri-ekarlea kristau- 

ari dagozkan egia siniz-bearren 
berria dakarrena Jaun Klaudio 
Fleuri abadeak argilara atera zua- 
netik Fray Juan Antonio Ubilos- 
koak euskerara itzulia. — Bilbao, 
1897. 

Kristau. Gatzag. Cristau-doctrina jesuita Aita Gaspar 

Astetec erderaz escribidu, ta guero 
D. Gabriel Menendez de Luarca, 
canonigo jaunac gauza ascogaz 
gueitu ebena, oraifi Gatzagako 
abade jaunac erri onetaco eusque- 
ran ar guitar a ataraten dabena : 
azquenian. D. Juan Bautista de 
Albgbia. — Vitoria, 4862. 

Kur., Kuruli. Kurutchiaren bidiaren debozionia. 

— Bayonne, 1862. 

Lab. Escualdun laboriaren ad is kid ea. 

Etchkbbrry. — Bayonne, 1848. 

Labor. Laborantzako liburua. Duvoisin. — 

Bayonne, 1892. 

Lam. Kant. Lamiaren Kantua. 

Lev. Levitico, Livitique. (Bibl.) 

Lig. Andre dena Mariaren Botherea, edo 

Salve Regina, san Alfonso Ligorioc 
hedatuki chehatua. — Bayonne, 
1854. (W) 

Ling. Lingua, Vasconum primitim. Dechb- 

parb. — Bordeaux, 1893. 

L'Office. L'Office de la Vierge Marie. C. Hariz- 

mbndi. — Chalon-sur-Sa6ne , 1901. 

Lor. Lora Sorta espirituala. P. A. Aniba- 

rro. — Tolosa, 1803. 

Luc. Evangelio de S. Lucas, Evangile de 

S. Luc. (Bibl.) 

Luis. biz. Jusluen Ispillu arguia Santuen Erre- 

trato bicia : Santucho gazte biren: 
S. Luis, ta S. Estanislaoren mira- 
garrizco, bicitzaren Berrion Labu- 
rrac. A. A. Cardabbraz. — Pam- 
plona, 1764. 

Math. Macabeos, Machabtes. (Bibl.) 

M. Magd. Maria Magdalaren canlica. 

Mai., Maiatz., Marijar. Marijaren ilia, edo Maijatzeco ilia. 

J. A. db Uriartb. — Bilbao, 1885. 
Mai Malaquias, Malachie. (Bibl.) 

Manuel. Guidaria edo escu liburua frantse- 

sez eta escuaraz. Darthaybt. — 

Bayonne, 1861. 
Marc. Evangelio de S. Marcos, Evangile de 

S. Marc. (Bibl.) 
Matth. Evangelio de S. Mateo, Evangile de 

S. Malthieu. (Bibl.) 
Mich. Miqueas, Michie. (Bibl.) 



Nah. 
Neh. 
Noel. 



Num. 



Nahum. (Bibl.) 

Nehemias, Nthimie. (Bibl.) 

Noelaeta berce canta spiritual berriac 
Jesus Christoren misterio principa- 
len gafiean eta sainduen ohoretan 
betta buruetaeotz. J. Etchebbrri. 
— Bayonne, 1700-1736?. 

Numeros, Nombres. (Bibl.) 



Olg., Olget. 
Ongui. 

Oroim. 



Os. 

Othoitz. 

Otoitz. 



Pack., Pais. 

Paral. 
Parn. 

Pas. Sant. 
Pelr. 

Per. Ab. 

Phil. 

Philem. 
Philip. 
Piar. Ad. 

Platic. 

Preg. 

Pr teres. 

Prop. 
Prov. 
Prov. 

Ps. 

Refranes x . 

Reg. 

Rev. Eusk. 

Rodr. 

Rom. 

Ruth. 

Saind. 

Sakram. 



Euscal-errijetaco olgueeta, ta dan- 
tzeen neurrizco - gatz - ozpinduba. 
Bartolomb. — Pamplona, 1816. 

Vici bedi Jesus. Ongui bizitzeco, ta 
ongui illceco laguntza. Es caintcen- 
dio Jesus onari escaldunen oneraco 
Aita Frai J. C. db Echbvbrria-c. 

— Tolosa, 1824. 
Oroimengarria uri ontako bilguma 

bereziaren erabakiz argitaratua. — 
San Sebastian, 1894. 

Oseas, Ose'e. (Bibl/) 

Othoitze eta cantica espiritualac. — 
Tolosa, 1823. 

Jesusen amore-neaueei dagozten cem- 
bait otoitz-gai. Mendiburu. — Pam- 
plona, 1760. 

Pachico cherren. Apaolaza. — Ver- 

gara, 1890. 
Paralip6menos, Para/fpomtf /ies.(Bibl.) 
Parnasorako bidea. E.-M. de Azkub. 

— Bilbao, 1896. 

Pasifio Sanlua. — Bilbao, 1865. 
Epistola de S. Pedro, ipttre de 

S.Pierre. (Bibl.) 
El doctor Peru Abarca. Moguel. — 

Durango, 1881. 
Philotea edo debocioneraco bide era- 

cuszaillea. J. db Haranbdbr. — 

Bayonne, 1853. 
Epistola a Filem6n , tpttre a Phili- 

mon. (Bibl.) 
Epistola a los Filipenses , £pttre aux 

Philippiens. (Bibl.) 
Piarres Adame Saratarraren zembait 

hitztorio lapurdiko eskuaran. J.-B. 

Elissamburu. — Pau, 1888. 
Jesu-Cristoc bere elizari utzi ciozcan, 

zazpi sacramentuen gafiean eracu- 

saldiac. J.-B. Aguirrb. — Tolosa, 

1850. 
Pregariac bayonaco diocezacotz. J. 

d'Olce. — Bordeaux, 1651. 
Othoitce eta Cantica espiritualac. 

Qubero Herrico. — Pau, 4734. 
Fedearen prooagacionea. — 1877 ss. 
Proverbios, Proverbes. (Bibl.) 
P rover bes basques suivis de potties 

basques. A. Oihbnart. — Paris, 1 847. 
Libro de los Salmos, Livre des 

Psaumes. (Bibl.) 

Refranes y Sentencias comunes en 
Baacuence, declaradas en Romance. 

— Geneve et Bale, 1896. 
Reyes, Rois. (Bibl.) 

Revista Euskara. — Pamplona, 1877- 

1883. 
Alphonso Rodriguez. Jesusen com- 

panhaco (sic). — Avignon, 1783. 
Epistola a los Romanos, 6pitre aux 

Romains. (Bibl.) 
Ruth. (Bibl.) 

Sainduen bizitzea. B. Joannateguy. 

— Bayonne, 1890. 
Sacramentu Saintiaren aurhidegou- 

aco maniac eta chediac. — Pau, 
1758. 



i La numeracidn de que me be servido para exponer estos refranes esta des- 
graciadamente mal becha. E3 que empieza con las palabras doneaneko euria 
Ueva el niiraero 255 y el siguiente refran doiLorra otuago esta numerado de 
la misma manera. Los refranes siguientes al 850 que es gordbiten dauenak, 
en vex de los nuneros 851 , 852 , etc, tlenen 960, Sol, etc La numtration dont 
je me $uit servi pour presenter ces proverbes est nuUheureueement fautte. Le 
proverbe commencant par let mots doneaneko euria porte le numero 255 , 
et le tuivant, doiLorra otuago, est numiroU de la mhne f aeon. Les proverbes 
qui suivent le 350 , qui est gordeiten dauenak , au lieu des numeros 851 , 
862, etc., portent 880, 801, etc. 



Digitized by 



Google 



ABREVIATURAS 



ABRfiVIATIONS 



Bot. 

conj. 

conjug. 

Contr. 

deriv. 

Dimin. 

?*,- 

indet. 

interj., interjec. 

iron. 

lit. 

onomat., onomatop. 

Pleon. 

pop. 

p. ej., por ej.;p. ex., 

par ex. 
Prov. 
Sin. 
Var. 

Voc. puer. 
V. 

vulg. 
D. al. 
D. angl. 
D. ar. 
D. bearn. 
D. bret. 
D. esp. 
D. fr. 
D. gasc. 
D. gr. 
D. got. 
D. hebr. 



Botanica, Botanique. 
coniuncion, conjunction. 
conjugaci6n, conjugation. 
contracci6n, contraction. 
derivativo, dirivatif. 
diminutivo, diminutif. 
figuradamente, au figure*. 
indeterminado, indttermine*. 
interj ecci6n , interjection. 
ironicamente, ironiquemenl. 
literalmente, UtUralement. 
onomatopeya, onomatopte. 
pleonasmo, pUonasme. 
popular, populaire. 

por ejemplo, par exemple. 

proverbio, proverbe. 

sin6nimo, synonyme. 

variante, variante. 

vocabulario pueril, vocabulaire puiril. 

vease, voir. 

vulgarmente, vulgairement. 

del aleman, de Vallemand. 

del ingles, de r anglais. 

del arabe, de Varabe. 

del bearnes, du b4arnais. 

del bret6n, du breton. 

del espanol , de Vespagnol. 

del frances, du francais. 

del gasc6n, du gascon. 

del griego , du grec. 

del ffodo, du gothiaue. 

del nebreo, de Vheoreu. 



D. iat. 
D. pers. 
D. prov. 
D. sir-cald. 

An. ms. 

AN-ma 

B-ms 

ms-Bibl. Nat. 

Chah. ms. 

Duv. ms. 

ms-Haz 

ms-Lond 

Oih. ms. 

ma-OtS 

S-ms 

mt-Zab 

m«-Zar 



del latin, du latin. 

del persa, du persan. 

del provenzal , du provencal. 

del siro - caldaico , du syro - chal- 

dien. 
manuscrito de Afiibarro, manuscrit 

de Afiibarro. 
manuscrito alto nabarro, manuscrit 

haut-navarrais. 
manuscrito bizkaino, manuscrit bis- 

cayen. 
manuscrito de la Biblioteca Nacional 

de Paris, manuscrit de la Biblio- 

theque Nationale de Paris. (V. ms~ 

Zab.) 
manuscrito de Chabo, manuscrit de 

Chaho. 
Diccionario manuscrito de Duvoisin, 

Dictionnaire manuscrit de Duvoisin. 
manuscrito de Hazparren, manuscrit 

de Hazparren. 
manuscritos de Londres , manuscrits 

de Londres. 
manuscrito de Oihenart, manuscrit 

de Oihenart. 
manuscrito de OtSandiano , manuscrit 

de OtSandiano. 
manuscrito suletino, manuscrit sou- 
let in. 
manuscrito de Zabala, manuscrit de 

Zabala. (V. mt-Bibl.) 
manuscrito de Zarauz, manuscrit de 

Zarauz. 



Digitized by 



Google 



Digitized by 



Google 



DICCIONARIO 



VASCO-ESPANOL-FRANCfiS 



DICTIONNAIRE BASQUE-ESPAGNOL-FRANCAIS 



M 



M. Decimacuarta letra de nuestro al fa- 
be to. 

Su uso no ofrece duda entre los tra- 
tadistas : todos la transcriben de igual 
manera. No sufre jamas alteraci6n eufd- 
nica , ni ejerce funci6n alguna en la aglu- 
tinaci6n. 

Dice Bonaparte que en Ergoyen , junto 
al valle de Orozko (B), se usa como 
consonante epent£tica, y en sustitu- 
cidn de la letra b de este valle, entre 
las voqales o y a : Arto -f- a = artoma , 



« el malz , » por artoba ; beso -\- a = be- 
soma, « el orazo, » en vez de besoba 
de Orozko. No es capaz de terminar ni 
silabas ni palabras. Por esto pronun- 
ciamos Adan, Jerusalen, Ranses; y los 
rusticos pronuncian, aun en espanol, 
solene anistla por solemne amnistla. El 
unico sufijo de bue forma parte es -men 
(que es sin6nimo de -pen), y sus variantes 

-MENDI, -MENDU. 

Muchos, por influencia de las lenguas 
que rodean a la nuestra, sustituyen con 
esta letra la n que viene antes de b y p : 

AlMBAT por AINBAT , « Unto J » ZEIMBAT 

por zeinbat, « cuanto; » aimbeste por 
ainbeste, « mucho, tanto , »... etc.; y 
si no escriben ezim balitz por ezin balitz, 
« si no pudiera, » es sin duda porque 
tampoco leen ellos « som buenos » en vez 
de « son buenos », « sam Benito » por 
« san Benito ». No hay duda de que la n, 
cuando esta seguida de b y p, participa 
de la resonancia de estas dos letras, 
perdiendo su caracter de sonido sordo, 
como lo hace igualmenle ante ga, go, 
gu, ka, ko, ku, ... etc., en luzanga, 
« larguirucho; » angoa, « el de alii; » 
errbnka, « cojeando , » ... etc., cuya n 
resonante es bien distinta de la n en an , 
« alii ; » erren , « cojo ; » ona , « lo 
bueno, » ... etc. Cuando en los alfabetos 
haya una letra especial para indicar la 
resonancia de n ante g y k, apliquese 

T. II. 



(pues su sonido es el mismo) a b y p en 

AINBAT, ZEINBAT, ... etc. 

M. Quatorzieme letlre de noire alpha- 
bet. 

Son usage n'offre aucun doute parmi 
les auleurs : Us licrivenl tous de la mime 
maniere. Elle ne souffre jamais d' a Itera- 
tion euphonique, de mime qu'elle n'exerce 
aucune fondion dans V agglutination. 

Bonaparte dit qu'a Ergoyen, dans la 
valUe d' Orozko ( B), elle s'emploie comme 
une consonne ipenthitique , en se substi- 
tuant a la letlre b de cetle valUe, entre 
les voyelles o et a : Arto + a = artoma, 
« le mats, » pour artoba; beso + a = 
besoma, « le bras, » au lieu de besoba 
d 1 Orozko. Cette letlre ne peut terminer ni 
une syllabe ni un mot. Cest pourquoi nous 
prononcons Adan , Jerusalen , Ranses ; et 
les pay sans prononcent, mime en espa- 
gnol, solene anistia pour solemne amni- 
stia. V unique suffixe dont elle fait partie 
est -men (qui est synonyme de -pen), et 
ses variantes -mendi , -mendu. 

Un grand nombre de personnes , par 
suite de I' influence des Ungues avoisi- 
nantes, subsliluent cetl lettre a 1'n devant 
b et p : Aimbat pour ainbat, « autant; » 
zeimbat pour zeinbat, « combien ; » aim- 
beste pour ainbeste, « beaucoup, tant, » 
... etc.; et s'ils n'tcrivent pas ezim balitz 
pour ezin balitz, « si cela ne sepeut, » c'est 
sans doute parce qu y ils ne lisent pas som 
buenos pour son buenos, et sam Benito 
au lieu de san Benito. // est certain que 
lorsque la letlre n est suivie de b ou de p, 
elle parlicipe de la resonance de ces deux 
lettres en perdant son caractere de son 
sourd, comme elle le fait igalement devant 
ga, go, gu, ka, ko, ku, ... etc., dans 
luzanga, « fluet; » angoa, « celui de la; » 
errenka , « boitant , » ... etc., dont I'n 
risonante se diffkrencie de /'n dans an, 
« la; » erren, « boiteux; » ona, « le 
bon, » ... etc. Lorsqu'il exisle dans les 



alphabets une lettre spiciale pour indiquer 
la resonance de /'n devant g et k, il faut 
Vappliquer (les deux sons Hant iden- 
tiques) a b et p dans ainbat, zeinbat, ... 
etc. 

MA (c, ...), beso, baiser. (Voc. puer.) 

MAHAI (BN), mahain (BN, L, S), 

mesa, table. Goibeldu zen errege; bai- 

NAN, ZIN EG1N ZUELAKOTZ ETA MAHAINEAN 
BEREKIN ZITUENBN-GATIK, ETZIOEN NAHI 

izan egin damurik i y el rey se entriste- 
ci6; mas por el juramento, y por los 
que con 61 estaban a la mesa, no quiso 
aigustarla : et le roi ful contristi; n£an- 
moins, a cause de son serment et des 
convives qui Haient a table avec lui, il 
ne voulut pas Vaffliger oVun refus. (Har. 
Marc, vi -26.) Mahain -azpitik Siztu (L- 
ain) : dejar a alguien sin comida, por 
haber llegado tarde; lit. : silbar por 
debajo de la mesa : laisser quelqu'un 
sans nou r ritu re , parce qu'il est arrivi trop 
lard; lit. : siffler par-dessous la table. 
(V. Maipe.) 

Mahain - arthatzaile (?), maestre- 
sala , mattre d'hdtel. ( Duv. ms.) 

Mahainburu (BN, L, S), cabecera 
de la mesa , puesto de honor entre los 
Vascos : haul bout de la table, place 
d'honneur chez les Basques. 

Mahaindar (BN, Van Eys), convi- 
dado, comensal : invito, commensal. 

Mahaineratu (BN , L , S) , ponerse en 
la mesa, llegar a la mesa : s f atlabler, se 
mettre a table. 

Mahain -oial (Sc), mantel, nappe. 



Mahainta (S). (V. Mahaintara.) 

Mahaintar (BN?). (V. Mahaindar.) 

Mahaintara (BN, L, S), mesa llena, 

por ejemplo de cubiertos : table garnie, 

par exemple de couverts. Mahaintaraka , 

or grupos de mesa, par groupes de table. 

RDUAN AGINDU ZAROKN JAR-ARAZ ZETZATELA 
MAHAINTARAKA BBLHAR PHERDEAREN GAI- 

nean : les mand6, que los hiciesen 



K 



Digitized by 



Google 



MAHAIN-ZANKO 



MAGAL 



recostar todos por ranchos sobre la 
hierba verde : il leur command a de les 
faire tous asseoir, par groupes, sur 
Vherbe verte. (Har. Marc, vi-39.} 

Mahain - zanko (Sc), pi£ de la mesa, 
pied de la table. 

Mahaitra (BN , Sal.) , mesa llena de,... 
tabUe. (V. Mahaintara.) 

MAALTZ (G-and), guadapero, peral 
silvestre, poirier sauvage. (Bot.) 

Mahanka (Sc), manga, manche. Var. 

de MAHUNGA, MAHUKA, etc. (?) AlTA, £ZER 
EKARRI? BESOA MAIIANKAN , EZIN UTZIZ 

han (S, pop.): padre, J,qu6 me trae? — 
El brazo en la manga, no pudiendo 
dejarlo alii : pere, que m*apportes-tu? 
— Le bras dans la manche, ne pouvanl 
le laisser Ih-bas. 

Maas, Var. de maats en los derivados, 
Var. de maats dans les de'rive's. (V.Mas.) 

Maasbiltze (AN-b), mahasbiltze (BN, 
L, S), vendimia, vendange. 

MahasburuSka (BN-am, S), racimos 
que no se han recogido en la vendimia : 
allebote, grappe de raisin qui zi'a pas €16 
vendangie. 

Mahaska (Sc), vendimia, vendange. 

Mahaskari (Sc), vendimiador, ven- 
dangeur. 

Maasma (B-m), arafla, araigne"e. 
(Contr. de marasma.) 

MaasU (AN-b, B-m), mahasU (BN- 
aid, L), vifla, vigne. I rag an nintzen gizon 

NAG1ARBN LANDATIK ETA ERHO GOBERNU- 
GABEAREN MAHASTITIK (DIO SpIRITU SaIN- 
DUAK), ETA GUZTIAK Z1REN HASUINBZ , ELHO- 
RRIZ ETA BELHAR GAI§TOZ BETHBAK I pas£ 

por el campo del hombre perezoso y por 
la vifla del fatuo sin gobierno (dice el 
Espiritu Santo) , y todos estaban cubier- 
tos de ortigas , espinas y malas hierba s : 
je passai par le champ ie Vhomme pares- 
seux et par la vigne du fat sans gouver- 
nement (dil le Saint- Esprit) , et tous deux 
Haient couverts d'orties, d'e* pines et de 
mauvaises herbes. (Ax. 3»-19-14.) Sartu 

BGIZU ZEURE IGITAI ZORROTZA ETA BATU 
EGIZUZ LURREKO MAASTIKO MORDOAK (B, 

Apoc. xiv- 18), mete tu hoz aeuda y ven- 
dimia los racimos de la vifla de la tierra, 
mets ta faucUle aigue* et vendange les 
grappes de la vigne de la terre. 

Mahastiratu (BN, L, ...), Uevar a la 
vifla , porter a la vigne. 

Maaatitsu (AN-b), abundante en vifle- 
dos : vignoble, abondanl en vignes. 

Mahastlzain (AN-b, BN, L, S), guarda 
de la vifla, gardien de la vigne. 

Mahaatoi (BN-am) , vifla , vigne. 

MaaSuSa (BN-ald), mora, mdre sau- 
vage. (Bot.) 

MAATA (AN-ond), palo para levan- 
tar mas facilmente una red muy cargada, 
biton servant a soulever plus facilement 
un filet ires charge". 

MAATS (B-m, ...), mahats (BNc, 
Sal., Lc, Sc). (V. Mats.) 

Mahatsa laSaprenatzen (BN-haz), 
acci6n de la uva que brota en pampanos, 
action de la vigne qui pousse toute en 
pampres. 

Maatsadar (AN-b, L-get), mahats- 
aien (L-ain), sarmiento, sarment. 

Mahatsano (BN-am, S, Geze), ma- 
hats -arno (BN), vino de uvas, vin de 
raisins. 

Maatserako (? ms) 9 uvea, tercera 
tunica del ojo : uvee, U troisieme enve- 
loppe de I'oeil. 



Mahats -lapa (AN, L), orujo de uva, 
marc de raisin. Oiloek on dute mihura 

EGOSIRIK ; TOMATEA, MAHATSA ETA MAHATS- 

lapa gaisto : bueno es para las gallinas el 
mue>dago cocido ; malo el tomate , la uva 
y el orujo de la uva : le gui cuit est bon 
pour les poules; la tomate est mauvaise 
de mime que le raisin et le marc de rai- 
sin. (Duv. Labor. 140-33.) 

Mahatsondo (AN, BN, L), cepa 6 vid, 
ctpage ou cep de vigne. 

Mahatstei (BN,*Sal.), vifla, vigne. 
= Debe de ser mahastei. Ce doit itre 
mahastei. 

MADARI : 1<> (AN, Be, BN, L, S), 
pera , poire. = He aqul los nombres de 
algunas variedades..., void les noms de 
quclques varies de poires : a) Basama- 
katz(B), makatz (B), Sermen (BN-s), 

ZERMENA ( R ) , EZTITZAGAKO MADARIAK ( B- 

mu), peras ae arbol no ingertado, poires 
d'arbre non grejfe". — b) Doniane-madari : 
peras de San Juan ; las hay tambien de 
San Pedro, Santiago, Nuestra Seflora 
del Carmen, etc., y se designan ante- 
poniendo cadauno de estos nombres a ma- 
dam : poires de Saint-Jean ; il y a aussides 
poires de Saint-Pierre , de Saint-Jacques, 
de Nolre-Dame du Carmel, etc., que Von 
dtsigne en placant un de ces noms devant 
madari. — c) Erle- madari (B) : peras de 
abejas; son pequeflas, rojas y sabrosas : 
poires d'abeilles; elles sont pelites, rouges 
et savoureuses. — d) Madari -latz, pera 
aspera imperial, poire aigre impdriale. 
— c) Kalabazila- madari (B-t§), tSilin- 
madari (B-m), tSintSiLo (?), peras de 
campana 6 calabacln, poire en forme de 
courge. — f) Gabon -madari (Bg), peras 
de invierno que se conservan largo 
tiempo, poires d'hiver qui se conservent 
longtemps. — g) ISurri-madari (Be, ...), 
tSingurri-udare (Gc, ...), peras que 
saben a hormiga , poires ay ant un gout 
de fourmi. — h) Gozo -madari (B-ar), 
secas, a prop6sito para conservarlas en 
dulce , poires se"ch6es au four. — 2° (AN- 
narb, L-bir), guadapero, peral silvestre, 
poirier sauvage. — 3° ( AN , Araq.), c£n- 
timo (moneda), centime (monnaie). — 
4° (B-l), eufemismo de madarikatu, 
« maldito : » euphe"misme de madarikatu, 
« maud it. » j Madari -madaria! ederra 

EG1N DEUSTE '. NEU ETSEAN NAZAN BITAR- 
TEAN, KORDELETA OSTU. J NoR DAN BANEKI ! 

] Maldito ! me han hecho una mala pasada : 
mientras yo he estado en casa, me han 
robado el aparejo. j Si supiera quien es! 
Malediction! Us m'ont fait un vilain tour: 
tandis que fai H6 dans la maison, Us 
m'ont void mon engin. Si je savais qui 
e'est! 

Madari- arno, vino de peras : poire", 
vin fait avec des poires. (Duv. ms.) 

Madarikagarri (c, ...), quien merece 
maldici6n, celui qui me* rile la maledic- 
tion. 

Madarikatu (AN-b, Be, BN, Sal., 
Gc, Lc) : 1° maldecir, maudire. Orrako 

TABERNETAN, ORRAKO JOKOETAN, ... ASKOK 
DAUKE IZKUNE MADARIKATU A BLASPEMIAKO 

berbak esateko : en esas tabernas, en 
esos juegos, muchos tienen la maldita 
costumbre de blasfemar : dans ces 
tavernes, dans cesjeux, un grand nombre 
ont la maudite habitude de blasphemer. 
(Bart, i-143-ll.) — 2° maldito, mau- 
dit. (ft) (D. lat. maledicere.) Eta esan 
zjon Jaun Jaungoikoak suqeari : au bgin 



DEKALAKO , MADARIKATUA IZANGO AIZ ABERE 
ETA LURREKO PIZTI GUZTIEN ARTEAN I y dijO 

el Seflor Dios a la serpiente : Por cuanto 
has hecho esto , maldita eres entre todos 
los animates y bestias de la tierra : el le 
Seigneur Dieu dit au serpent : Parce que 
tu as fait cela, sois maudit entre tous les 
animaux et les bHes de la terre. (Ur. 
Gen. ni-14) 

Madarikatzaile (L) , madarikatzale 
(AN-b), maldiciente, el que maldice : 
maudisseur, celui qui maudit. 

Madari -makatz (B-ar), peral bravio, 
poirier sauvage. 

Madari -ondo (AN, B, L), peral, 
poirier. t 

Madari- sagar (B-l-mu, ...), pero, 
manzana de forma prolongada, grosse 
poire allonge"e. 

MadaritSa (L-ain), peral silvestre, 
poirier sauvage. 

Madari -tSirri (B-i), palo nudoso : 
gourdin, biton noueux. 

Madaritze ( BN ) , peral , poirier. 

Madril (AN, Be, Gc. L-get), Madrile 
( BN-ald, R), Madrile (Sc), Madrid, 
Madrid. ^Zer esango litzate, entzungo 

BAL1TZ BASERRITAR BATEK BEDEINKATUTEN 
DABELA MAIA J EZ JAKINARREN BARBERU AIN 
APAINDU TA MADRILEN URTEAK BGIN DITUA- 

nak? ^que se diria si se oyera que un 
aldeano bendice la mesa, por no saber 
hacerlo un cirujano tan elegante que ha 
pasado aflos en Madrid? que dirait-on 
si on avancail qu'un paysan bdnit la table, 
parce qu'un chirurgien Ires dUgant qui 
a passe" quelques anntes a Madrid ne 
savait pas le faire? (Per. Ab. 57-2.) 

MADURA (B-berg-ot§), terreno llano 
a orillas de arroyos y rios : noue, terrain 
plat a V embouchure des fleuves et des 
rivieres. Var. de fadura, padura. 

M AH EI LA (Sc) , personas 6 animales 
flaquisimos, personnes ou animaux ma- 
lingres. 

MAHEL: 1° (S), lo que estate tra- 
vel, ce qui est de travers. — £* Mael 
(Duv.), estanque, agua muerta : Hang, 
eau dormante. (D. bret.?) Nahiz itsa- 

SOAN, NAHIZ UIBAIETAN ETA UR-MAELETAN, 

tanto en el mar como en los rios y 
estanquesj autant dans la mer comme 
dans les rivieres et les Hangs. (Duv. Lev. 
xi-9.) 

Maes (B-m), ajado, fane". Var. de 

MAIZ. 

Maesu (B, Ur. Bisit. 176-5), maestro : 
professeur, mailre. (D. lat. magister.) 

Mafrondi (L, Van Eys), mairundi 
(L-get), constipado, rhume. (D. fr. 
morfondrel.) 

MAGAL : 1° (Be, R), ruedo de la 
ropa, bordure du velement. — 2° (B, 
Aft., Gc, R), regazo, giron. Sartu zaite 

BERAGANA , AUR EGIN DEZAN NERE MAGALEAN 
ETA IZAN DITZADAN BERAGANDIKAN SBMEAK .' 

entra a ella , a fin de que para sobre mis 
rodillas, y tenga yo nijos de ella : va 
vers elle, a fin qu'elle en f ante sur mes 
genoux et que faie des enfants oVelle. 
(Ur. Gen. xxx-3.) — 3° (B-a-g-1-o), 
protecci6n, protection. Magalpean (Be), 
bajo la protecci6n, sous la protection. 
— 4° (B-g, G-and), falda, trozo de carne 
entre la ubre y las piernas, morceau de 
viande place" entre le pis et les paltes. — 
5° (BN-s, R), ala, aile. Magal-autsia 
(R) , se dice de las mujeres que se mue- 
ven con mucha moneria , lit. : de ala rota : 



Digitized by 



Google 



MAGALA 



MAILA 



se dit des femmes qui ont des mouvemenls 
pleins de gentillesse , lit,: d'aile brisie. 

MAGA£A ( R-bid-uzt) , fabuco , fruto 
de la haya : faine, fruit du hitre. 

Magaladar (B-oft), verduguillo, rama 
que se deja sin cortar al podar un arbol, 
a fin de que suba la savia y no se pudra 
el tronco : courson, vergelle, branche 
qu'on laisse a un arbre tailie, afin que 
la seve puisse monter et que le tronc ne 
pourrisse pas. 

MAGALO (BN-gar), debil, debile. 

Magalpeko (R), benjamin, el mas 
amado de una familia : benjamin, le plus 
aime d*une famille. 

MAGARDA (R-uzt), cambr6n, ronce. 
(Bot.) 

Magarda-lili (R-uzt), mosque ta rosa, 
flor de cambr6n : rose muscatel, fleur de 
la ronce. ( Bot.) 

Magardatze (R), cambronera, ronce. 
Magardatzeak pintSo anit§ ditu (R-uzt), 
la cambronera tiene muchos pinchos, la 
ronce a de nombreux piquanis. 

MAGAURI (AN, Araq.), fresa (fruto), 
f raise. (Bot.) 

Magina : 1° (ms-Zar, Ail., Ax.), vaina 
de espada, fourreau d'e'pe'e. (??) Maiz 

BILUZTEN ETA ERABILTZEN DEN EZPATA PREST 
DA, MANUKOR DA, BA1NA GUT IT AN DABILANA, 
ZOKHOAN DATZANA, HERDOILTZEN DA, MAGI- 
NAREKIN JOSIA BEZALA DA, GAKHOAZ DAGO- 

ela erraiten da : la espada que se desen- 
vaina y se mueve con frecuencia esta* 
dispuesta, es manejable; pero la que se 
mueve pocas veces, la que yace en el 
rinc6n, se enrofla, queda como cosida a 
la vaina, se dice que esta baio Have : 
V4p4e que Von dtgaine et que Von agite 
friquemment est prite et maniable; mais 
de celle que Von remue peu souvent, de 
celle qui git dans un coin, qui reste comme 
cousue a son fourreau, on dit qu'elle est 
sous clef. (Ax. 3«-526-16.) — 2° (S), 
mujer desen vuelta , descarada : hom- 
inasse, virago. 

MAGINSA (Leiz.), magintSa (BN, 
am, Oih. ms), mondadura, vaina de 
habas : epluchure, gousse de feves. Urdek 
jaten zuten-maginsetabjk, de las mon- 
daduras que comian los cerdos , des 4plu- 
chures que mangeaient les cochons. (Leiz. 
Luc. xv-16.) 

MAGITSA: 1° (BN-am, Sc), vaina : 
cosse, gousse. Var. de magutSa. — 2° (Sc), 
epiteto de mujer desenvuelta, 4pithete 
que Von applique a une femme Ugere. 

MAGURI (AN-narb), fresa, f raise. 
(Bot.) 

MAGURIO (B, G), helice, genero de 
concbas univalvas 6 caracolillo de mar: 
helice, genre de coquillages univalves 
analogues a Vescargot. 

MAGUTSA (R-uzt), vaina : gousse, 
cosse des plantes. 

Maguza-beltz (G-deb), mujarra, cola 
negra, perperute (un pez): queue-noiret, 
(poisson). 

MAI (ANc, Be, BN-s, Gc, R), mahi 
(BN-ald) : 1° mesa, table. Mai zabala 
(Be, G-and) : a) la mesa ancba, la grande 
table. — b) la mesa opipara, abundante : 
la table somptueuse , abondanle. Orrek 
eztagoz gero zblan-nai azita : orren 

ETgEA ET3e ZABALA IZAN DA TA MAI A MAI 

zabala (B-l): esos no han sido criados 
comoquiera ; su casa ha sido casa franca, 
y su mesa abundante : ceux-la n'ont pas 
ete Aleve's comme on le doit ; leur maison 



a ete une maison ouverte, et leur table, 
une table copieuse. — 2° (Gc), hecha 
6 puesta del juego, gage ou enjeu. = 
Hace veces de maiz, « maiz, » en el 
compuesto mailasto. II remplace le mot 
maiz, « mais, » dans le compost maiIasto. 
— 3° (AN-b), mahi (BN-ald, Sc), hUera 
de hierba que se va haciendo a medida 
que se siega , rangte d'herbe que Von fait 
au fur et A mesure du fauchage. 

Mai-adar (B-ts), pie de la mesa, 
pied de la table. 

Majadera (Gc), pesebre : ritelier, 
mangeoire. 

Maialen (B-a-m-o), el primer dia de 
mayo , le premier jour de mai. ( Contr. 
de maiatz-len, Gc, R-uzt.) Maialen bguna, 
ezne-eguna (B-mu) : el primer dia de 
mayo, dia de leche : premier jour de 
mai, jour de lait. = Este dicho viene 
de una superstici6n , de que quien 
toma leche el primer dia de mayo no 
sufre mai de cabeza todo el ano. Ce die- 
ton lire son origine de la croyance supers- 
titieuse, que celui qui boit du lait le pre- 
mier jour de mai ne souffrira pas du mai 
de Ute toute Vanne*e. 

MAIAN (BN) , a>bol que puede servir 
para maderamen : merrain, arbre qui 
peut Sire employe' comme bo is de cons- 
truction. (Contr. de mairan.) (?) 

Maiandu (BN). (V. Mairandu.) 

Mai-anka (B-i-m, Gc), pig de la 
mesa , pied de la table. 

Maiaro (AN-b, R), palo que se pone 
debajo del cedazo al cerner, baton qui 
se place sous le sas pour tarniser. 

Maiastru (BN), maiastflru (Sc), 
carpintero , charpentier. = Voz derivada 
del sufijo -duru. Mot derive du suffixe 

-DURU. 

Mayasturugo (S, Catech. n-35-17), 
oficio de carpintero, metier de charpen- 
tier. 

MAIATZ (c,...), maihatz (Duv.), 
mayo, mai. (??) Maiatz otz, ez autz ez 
biotz (R): mayo frio, ni paja ni dura- 
men, lit. : ni coraz6n : mai froid, ni 
paille ni bois, lit.: ni cceur. Maiatz pardo, 
ogitan ardo ; maiatza otz , ez oarj ta ez 
agotz (BN-s) : mayo pardo (produce) pan 
y vino ; mayo frio , ni trigo ni paja : mai 
sombre (produit) pain et vin; mai froid, 
ni bU ni paille. Maiatza , erdiz otzak ila 

TA ERDIZ BEROAK ERREA (B-a-Hl-O-ub) : 

mayo, 6 medias muerto de frio y a 
medias abrasado de calor : mai, (est) A 
demi mort de froid et a demi grille de 
chaleur. Otzak il egian mayatza ta ni 
ase nenzan, el frio mat6 6 mayo y me 
harto a mi, le froid tue mai et me ras- 
sasie. (Befranes, 537.) Maiatzbko arto- 

ARBN ARDUREA TA BOST SEMEALABA DAUKA- 
ZANA BZTABIL MUSIKA-BILA (B-g), la que 

cuida del maiz de mayo y de cinco hijos 
no anda en busca de musicas (para pasar 
el tiempo), celle quiprend soin du mais de 
mai et de cinq fits ne va pas chercher des 
musiques (pour passer le temps). « Mai- 
atzbko ZAZPI EGUN ZAZPI ILABETEREN LA- 
GUN J » ERRAN NAI DU , GARIA , MAIATZBKO 
ZAZPI EGUNEZ, OBRO AZKATAN DELA BZ1K EZ 

antzineko zazpi ilabetez (R) i « siete dias 
de mayo competidores de siete meses ; » 
quiere decir que el trigo crece mas en 
siete dias de mayo que en los siete meses 
precedentes : « sept jours de mai comp4- 
titeurs (sic) de sept mois; » ce qui veut dire 
que le bU pousse plus pendant sept jours 



de mai que dans les sept mois precedents. 
= Por mas que esta" en uso la palabra 
lor ail 6 loril y por extrafia que parezca 
esta palabra 6 nuestra lengua , su uso en 
ella es muy antiguo y extendido en deri- 
vados como arramaiatz (S), « junio, lit.: 
re -mayo, » y en buena porci6n de dichos 
y proverbios. El dicho suletino maihatza 
bezain luzb, « tan largo como mayo, » 
coincide con la opini6n de que la pala- 
labra latina maius, que parece la fuente 
de esta voz, tiene la misma radical que 
el te>mino comparativo major. Bien que 
le mot lorail ou lori soit usite et que ce 
terme semble etranger a noire langue, 
son emploi y est pourtant tres ancien et 
etendu dans des derives comme arra- 
maiatz (S), « juin, lit. : re -mai, » et 
dans un grand nombre de die tons et pro- 
verbes. Le dicton sou le tin maihatza bezain 
luzb, « si long que mai, » coincide avec 
Vopinion que le mot latin maius, qui 
semble it re la source de ce mot, a le mime 
radical que le terme comparatif major. 

Maiatz-bazko ( L ) , pascua de Pente- 
cost£s, jour de la Pentecdle. (?) Sin. de 
Bazko- maiatzbko (AN-b, BN). 

Maiatz-belar (AN-b, L-ain), la pri- 
mera cosecha de hierba , lit. : hierba de 
mayo : la premiere coupe d'herbe, lit. : 
her be de mai. 

Maiatzeko - bazko (R-uzt), maiatz- 
pazko (AN-b, Be). (V. Maiatz-bazko.) 

Maiburu (B, G), cabecera de la mesa, 
presidencia hasta nuestros dias : bout de 
la table, place d'honneur jusqu'a nos 
jours. 

Maida (G-don), artesa, huche. Var. 

de MAIRA. 

Mai din (AN-ond), madrina, marraine. 
(Contr. de amaidin.) 

MAIDUBI (AN-lezo), fresa, f raise. 

MAIER : 1° (S), diestro, h6bil : adroit, 
habile. — 2° (S, Inch. Matth. xm-55), 
carpintero, artesano : charpentier, arti- 
san. 

Mai-erroda (Sc), remolino de viento, 
tourbillon de vent. (?) 

Mai-ilar (AN, L-ain), judia, lit. : ar- 
veja de mesa : haricot, lit. : vesce de 
table. (Bot.) 

Mai-kadera (B-g), pie* de la mesa, 
pied de la table. (?) 

Maikatu (AN-b), amontonar la hierba 
en hileras , metlre Vherbe en file. 

MAIKOL (L-donib-end), habichuela, 
haricot. (Bot.) 

MAIL (G-and, Lc, S), peldafio, grada : 
marche, degre. Var. de mail a. Dio hunbk 
bzen beuin gizon saindu batek ikhusi 
zuela... eskalera haren lehen maiLean 
zegoela jaun handi bat : dice este , que 
una vez un hombre santo vi6... que en la 
primera grada de a quell a escalera estaba 
un gran seflor : celui-ci dit qu'une fois 
un saint homme vit... que sur le premier 
degre de cette echelle il y avail un homme 
grand. (Ax. 3«-362-17.) 

MAILA, maila : 1<> (AN, B, G, L), 
grada 6 peldafio de una escalera y cual- 
quier grada, p. ej. de cabeza mai pelada, 
de terreno costanero : degre, marche 
d'un escalier et aussi degre quelconque, 
comme p. ex. de cheveux mat coupes, de 
terrain montueux. Etzera igoko nbre 

ALDARERA MAI LET ATI KAN , nO SubiraS por 

las gradas a mi altar, tu ne monteras 
point par des degres a mon autel. (Ur. 
Ex. xx-26.) — 2° (AN-b, Be, BN, Gc, L, 



Digitized by 



Google 



MAILADI 



MAINA 



Sc), malla de la red, maille de filet. (?) 
— 3° (AN-b, Be, Gc), grado de paren- 
tesco, degrt de parents. — 4° (AN-b, BN- 
ald), pisos de las montafias, stages dans 
les montagnes. — 5° ( AN-b, Lc), tabas, 
osselels. — 6° (G-ana, L-ain), mont6n 
largo de helecho 6 hierba, long monceau 
de fougere ou d'herbe. — 7° (AN-ond, 
L), paludina, genero de conchas unival- 
vas : bigourdinl, paludinet, paqurel, 
valvdel, certain coquillage univalve. — 
8° (B-t§), decena de rosario, dizaine de 
rosaire. Bost mailako errosarioa ta ama- 
dost maiLakoa : rosario de cinco misterios 
(decenas), de quince misterios : rosaire 
de cinq mysteres (dizaines) , de quinze 
mysteres. — 9° (R), animal de diversos 
colorcs, animal bigarre'. — 10° (B-m- 
mond, G-and), rla, hilera de granos en 
la espiga, rangte de grains dans V4pi. — 
41° (S), agalla de roble, noix de galle 
du chdne. — 42° (BN-am, R, Sc), mancha 
de la retina, taie de la ratine. — 13° (Be, 
Gc, Sc), posici6n que uno ocupa en la 
sociedad , position que quelqu'un occupe 
dans la socittt. — 14° (AN-b, Be, Gc, Lc), 
eslab6n de la cadena, chatnon. — 45° (AN- 
b-lezo), cierta cuerda de pescar, certaine 
cordelle de p&che. ( V. PotSera.) 

Mailadi (B-m), escalera, escalier. Egun 

BAT EDO BI GKROAGO KATALINBN ETSEKO 
MAILADI ILUNEAN GORA BABETSE EDO ASTIRO 

joian Anton, un dia 6 dos mas tarde An- 
tonio subia lentamente la oscura esca- 
lera de casa de Catalina , un jour ou deux 
plus tard Antoine montait lenlement 
I'obscur escalier de Catherine. (Ibaiz. 
1-34-4.) 

Maila-maila (Sc), con mucha pausa 
y sosiego, trks pos£ment. 

Mailar (Izt. Cond. 40), mailhar (L), 
judia, haricot. (De mai -f- ilar.) Ogi- 
piiuska batbn ordb, balinbadu mailhar- 
piiuska bat, dirutuko du ogia beza1n 
ongi : si en vez de un poco de trigo, 
tiene un poco de judia, lo vendera tan 
bien conio el trigo : si au lieu d'un peu 
de bU, il a un peu de haricots, il les ven~ 
dra aussi bien que le btt. (Duv. Labor. 
53-47.) 

Mailarazi, hacer to mar prestado, faire 
emprunter. (De maileatu.) 

Mailarte, meseta 6 descanso de la 
escalera, pa lie r d'un escalier. (Duv. 
ms.) 

Mailaako (B-l). (V. Mailasto.} 

Mailasto (B-eib-1-m-ond), tallo de 
maiz, tige de mats. Var. de maiz-lasto. 
Mailasto -tSorta (B-m), carguilla de 
tallos de maiz, petite charge de pousses 
de mats. 

Mailatu: 4° (B, G), abollar : bossuer, 
cabosser un objet. — 2° abolladura, 
bosse. Ardura geiago emoten deuste 

BESO ATERBAK TA BURUKO MAlLATU, TONTOR 

ta epaiak ; me 11a man mas la atenci6n el 
brazo dislocado y la abolladura, chich6n 
y cortadura de la cabeza : le bras dislo- 
que* et la bosse, Venflure et une coupure 
k la Ute allirent davantage mon atten- 
tion. (Per. Ab. 77-7.) — 3° (G-and), poner 
el heno en pequeflos montones en las 
operaciones ae la siega, metlre le foin en 
moyettes lors de Vop4ration de la fenaison. 

Mailatu -une (B), abolladura, bosse. 

MaiLburu, lo alto de la escalera, le 
haul de Vescalier. (Duv. ms.) 

Maileatu (BN, L, S), pedir prestado, 
emprunter. (Gontr. de mailegatu.) Eska- 



TZEN DAROTZUNARI EMOZU J ETA EZTIOZOZULA 
BERTZE ALDERAT EGIN MAILEATU NAHI DARO- 
TZUNARI : da al que te pidiere; y al que 
te quiera pedir prestado, no le vuelvas 
la espalda ; donne a celui qui te demande y 
et ne cherche pas a tviter celui qui peut 
te faire un emprunt. (Har. Matth. v-42.) 

ADISKIDEA MAILEATU DUE, ADISKIDBA GALDU 

due : has tornado prestado a tu amigo , 
has perdido el amigo : tu as emprunU a 
ton ami, tu as perdu Vami. 

Mailebatu (Har.), Var. de maileatu. 
Baldin mailebatuz emaiten badaroezue, 
bihurtuko darotzuetela uste duzuenei , 
;,zer eseer dukezue? si prestareis a aque- 
llos de quienes esperais recibir, £qu£ 
me>ito tendreis? si vous prHez a ceux de 
qui vous espe'rez recevoir, quel gr6 vous 
on saura-t-on? (Har. Luc. vi-34.) 

Mailebu (Har.), Var. de mailegu. 

Mailebuz, a pr^stamo, a litre de prH. 
(Har.) Adiskidea, eman dietzadazu maile- 
buz hirur ogi : amigo, prestame tres 
panes : mon ami, prtte-moi trois pains. 
(Har. Luc. xi-5.) 

Mailegari (BN, L, S), el que pide 
prestado : emprunteur, celui qui em- 
prunte. 

Mailegatu (BN-am-haz,..., L, S), 
tomar prestado, emprunter. 

Mailegatzaile. (V. Mailegari.) 

MAILEGU (BN-am-haz, L, S), pres- 
tamo : prU, credit. 

Maileguz, a pr6stamo, a titre de prit. 
(Duv.) Jaunak populuari grazia eman 

ZIOEN EJIPTOARREN AITZ1NEAN MAILEGUZ 

eman zezatentzat hari : el Sefior di6 gra- 
cia al pueblo delante de los Egipcios para 
que les prestasen : le Seigneur leur avait 
fait trouver faveur aux yeux des Egyp- 
tiens, afin qu'ils leur prHassent. (Duv. 
Ex. xii -36.) Maileguz hartu, tomar a 
pr^stamo, emprunter. Maileguz eman, 
prestar, prater. 

MAILKA (BN-ezp), taba, osselct. 

Mailkako, huesecillo, osselct. (Duv. 
ms.) 

Mailkatu (L-ain), poner el heno en- 
pequeflos montones en las operaciones 
de la siega, meltre le foin en meulons 
lors du fauchage. 

MAlXO (AN-arak), prado, herbal : 
pre", herbage. 

Mailo-mailo (BN-s, R-is-uzt), poco 
a poco, lentement. 

MailtSor (L-its). (V. Mailka.) 

MAILU : 4° (AN-b, Be, BN, Sal., Gc, 
S), mazo, marteau. (?) Mailu beraz joak 
(BN-ald), semejantes, lit. : golpeados por 
el mismo mazo : sctnblables, lit. : frappds 
par le me* me marteau. Mailu az arrainea 
ari aiz hi (BN-am), pescas (sic) con el 
mazo , tu pGches (sic) avec le marteau. — 
2° (AN , L-ain) , piedra cilindrica con que 
se aOrma el suelo de una nueva carre- 
tera , rouleau de pierre utilise' pour a/fer- 
mir le sol d'une nouvelle route. — 3° (G- 
and), matadero , abattoir. Abere alperrak 
mailura bialtzen dira (G-and), a ani- 
mates haraganes se les envia al mata- 
dero, on envoie les animaux faineants a 
Vabattoir. — 4° (AN, Lacoiz.j, un para- 
sito de plan las, un parasite des planles. 
— 5° (B-mu), abolladura, bosse prod uite 
par un coup. Mailu bat be et§ako egin 
arrautzbari, goitSutik jausi da BAiftA : 
no se le ha hecho al huevo ni una abo- 
lladura, eso que ha caido de un punto 
bastante elevado : Voeuf ne s'est pas fait 



une bosse, bien qu f il soil tombi d J un 
point assez e'levt. 

Mailuari (B-mond), martillador : mar- 
leleur, personne qui travaille avec le mar- 
teau. 

Mailugai (B-otS), mailu gi (B-o), fresa, 
fraise. = Hay dos clases..., il y en a 
deux espkees : a) Basamailuki (B, ...), 
larre-malubi (AN-b), larre-marrubi 
(G-and, L-ain), fresa silvestre, fraise 
des bo is. — b) Baratze-malubi (AN-b), 
baratzb-marrubi (G-and, L-ain), ortu- 
maiI.uki (B-a-m, ...), fresa de huertas, 
fraise des jardins. 

Mailuka: 4° (AN-b, Be, Gc, L-ain], 
martillo, marteau. — 2° (c, ...), danao 
golpes de mazo, martelant. 

Mailukari (AN-b, B-ar-b-el-m, Gc), 
martillador, marteleur. Gogortueo da 

ONELAKOEN BIOTZA ARRIA BEZALA, ETA MAI- 
LUEARIA ARI ZAION INGUDEAREN ERAN '. Se 

endurecera el coraz6n de tales persona s 
como la piedra y como el yunque gol- 
peado por el martillador : le cceur de 
telles pcrsonnes s f endurcira comme la 
pierre et comme Venclume frapp6e par le 
marteleur. (Ag. Eracus. 428-24.) 

Mailukatu : 4° (AN-b, BN, Sal.), 
martillar, marteler. — 2° hacer sufrir el 
suplicio de la rueda : rouer, faire subir 
le supplice de la roue. (Oih.) 

Mailukatzale ( AN - b) , martillador, 
marteleur. 

MaiIuketa(B, G), martilleo, martelage. 

Mailuki (B-l-m-mu, G-goi), fresa, 
fraise. (Bot.) (V. Mailugai.) 

Mailumari (B-a-otS...), martillador, 
marteleur. 

MAlLURA (G-and), podredumbre, 
pourriture. 

Mailuska (BN-ald), martillo, marteau. 
Var. de mailuka (4°). 

Mailuskatu (Be), calcar, aplastar : 
pi4tiner, aplatir. 

MAIMEN: 4° (B-mu), mimbre, osier. 
— 2° (B-b-mu, G), cordel, cuerda blanca 
que forma parte del aparejo de pescar 
merluza y otros peces : cordonnet, cor- 
delle blanche qui fait partie de la ligne 
a pScher la morue et autres poissons. 

Maina : 4° (L), gusto, inclinaci6n : 
gotit, inclination , tendance. Jesusi medi- 

TAZIONEAN BEHATUZ, IKHASIKO DITUZU HAREN 

mainak eta BiDBAK : considerando a Jesus 
en la meditaci6n , aprenderas sus gustos 
y medios : en considtranl Jtsus dans la 
meditation , vous apprendrez ses godls el 
ses voies. (Har. Philol.) — 2<> (L), mirada, 
regard. Neure begien maina, la mirada 
de mis ojos, le regard de mes yeux. 
(Harizm. VOffice, 65.) — 3° (BN-ald, L- 
donib, ...), mimo, g&lerie. Maina sobera 
egiten diozu haur horri , mima usted 
demasiado a ese nifio, vous faites trop de 
g&teries a cet enfant. (Duv. ms.) — 4° (L), 
mafia, destreza, diligencia : adresse, habi- 
lete", diligence. Gauza minbrrak behar du 
mainarekin erabili, un objeto delicado 
debe tratarse con diligencia, un objet 
frele doit $tre dtlicalement manid. (Duv. 
ms.) (V. Maina, i°.) — 5° (L ?), donaire : 
gentillesse, grdce. Han gure ona dugu 

LEHEN-LEUENIK BILHATZEBO , ETA EZ HIZKUN- 

tzaren maina eta edertasuna : alii hemos 
de buscar lo primero nuestro bien , y no 
el donaire y hermosura del lenguaje : la 
nous devons chercher premieremenl notre 
bien, el non la gentillesse et la beautt du 
langage. (Duv. Imit. 44-40.) 



Digitized by 



Google 



MAINA — MAIRANDU 



Maina : 1° (ANc, Be, Gc, Lc, Sc), 
treta, astucia, destreza, mafia : ruse, 
asluce, adresse, habileti. (D. lat. ma/ius?.) 

— 2° (B-l-mond), recreo de nifias, simulan- 
dose reinas, tenderas : amusement de fil- 
lettes jouant aux reines, aux marchandes. 

— 3° (c) murria , lloriqueo , pleurniche- 
ment. — 4° ( AN-b, B), habito, costumbre, 
mania : habitude, coutume, manie. Ostuta 

EDO ALPERRERIAN EDO BESTE MAINA T§ARRE- 
TAN GURASOAI KASTAU ERAGITEN DEUTSEN 

umeak : los niflos que hacen gastar a los 
padres, 6 robando 6 en la ociosidad 6 en 
otras malas mafias : les enfants qui font 
dtpenser les parents soit par le vol, soit 
par paresse ou par toule autre mauvaise 
habitude. (Bart, n-143-23.) 

MAINADA (S. P.), familia, famille. 

Mainada, criado : serviteur, domes- 
tique. Var. de mainata. Jainkoak orai 
GURI emaiten derauzkigun onak eta onta- 

SUNAK, 1IETARIK GEURE MAINADAREN MAN- 

tenatzeko : los bienes que ahora nos 
otorga el Sefior, para mantener con ellos 
nuestro criado : les biens que Dieu nous 
accorde mainlenant, pour nourrir notre 
serviteur. (Ax. 3 a -343-13.) 

Mainaka (B-l, ...), recreandose, ju- 
gando a algo los niflos : s'amusant, jouant 
a quelque chose, en parlant des enfants. 
(V. Maina, 2°.) 

Mainari (R-uzt), murcielago, chauve- 
souris. Var. de gai-j-in\a ri ?- 

MAINATA (Sc), criado : serviteur, 
domeslique. Mainata etSekoari, berzega- 

TIK GALDO ARI BADA , HIRE DIRUTI EDO Bl- 

iiiti..., si tu criado te pide dinero 6 grano 
para otro..., si ton serviteur te demande 
de I argent ou du grain pour un autre... 
(Oih. Prov. 313.) 

MAINATERA: lo(BN-ald-gar, L-ain), 
balaustrada que se fija sobre el pesebre A 
la altura de la cabeza del ganado, rdtelier 
qui se place sur la mangeoire du be" tail a 
hauteur de IHe. Hainitzek bazka-zilhoak 

EGITEN DITUZTE ERRE§TASUN BATENGATIK 

maiSateren gainean : muchos , para faci- 
litar la faena , abren agujeros en el piso 
que cae sobre el pesebre : un grand 
nombre, pour faciliter le travail, ouvrent 
des trous dans I'itage qui se trouve sur le 
rdtelier. (Duv. Labor. 109-13.) — 2° (BN, 
Sal.), pesebre : creche, mangeoire. X at. 

de MANJATERA. 

Mainatsu (AN-b, B-m-o, L), inge- 
nioso, spirituel. 

Mainatu : 1° (BN-haz), mimar, cuidar 
en extremo : g&ter, dorloter, soigner avec 
exces. Eztio lorik egitera uzten; gau eta 

EGUN HAREN MAINATZEN ETA ERREKAITATZEN, 
BERE BURUA DESEGINIK, HARI BEHAR DU : no 

le deja dormir, noche y dia tiene que 
estar, deshactendose , cuidando y aten- 
diendo a aquel (al nifio) : il {V enfant) ne 
laisse pas dormir, nuit el jour on doit 
itre a le dtfaire, a le soigner et a le sur- 
veiller. (Ax. la-490-25.) — 2° (L), mainatu 
(AN-b), bafiarse, se baigner. (?*?) 

MAINDERE (AN-lez) , sabana , drap 
de lit. 

Maindereko (AN-lez, G-etS), saba- 
nilla, pafial : langes, couches. 

Maindira (G), maindire (AN-b, G- 
and, ...), maindre (AN -elk), sabana, 
drap de lit. Var. de maindere. Josek ero- 

SITAKO MAINDIRE BERRI BATEAN BILDU ZUTEN, 

le envolvieron en una sabana nueva 
comprada por Jos6, Us Venvelopperent 
dans un drap nouvellement achete' par 



Joseph. (Lard. Test. 504-12.) Artu zute 

BADA JESUSEN GORPUTZA TA INGURATU ZUTE 
MISEZKO MAINDREEZ AROMAEKI , NOLA DUTEN 

Judioek usanza ortzitzea : tomaron el 
cuerpo de Jesus, y lo ataron en lienzos 
con aromas, asi como los Judios acos- 
tumbran sepultar : ils prirent le corps de 
Jtsus et Venvelopperent dans des linges, 
avec des aromales , selpn la maniere dVen- 
sevelir en usage chez les Juifs. (Liz. Joan. 
xix-40.) 

Maingeria (L-ain), cojera : claudica- 
tion, boiterie. 

MAIN6I (AN-arak, G-ber), cojo, boi- 

MAINGU (AN-arak-b-lez, ..., BN- 
ald-s, ..., Sal., G, Itur., L), cojo, boileux. 
Hala non miretsi baitzuten, zakhuske- 
tenean mutuak mintzatzen, mainguak 

§U§EN IBILTZEN, ITSUAK IKHUSTEN : de ma- 

nera que se maravillaban las gentes , 
viendo bablar los mudos, andar los cojos, 
ver los ciegos : de sorte que la multitude 
Mail dans Vadmiration en voyant les 
muets parler, les boiteux marcher, les 
aveugles voir. (Har. Matlh. xv-31.) — 
2° (AN, BN, L),manco, manchot. Ekusiko 

DEZUB ZEIN ARIN DABILTZAN URGUNAK, ZEIN- 
BAT LAN EGITEN DITUZTEN MAINGUAK ETA 

eskurik etzutenak : verdis cuan ligeros 
andan los cojos , cuanto trabajan los 
mancos y los que no tenian manos : vous 
verrez combien les boiteux marchent Uge- 
rement, comment les manchots et ceux 
qui sont prive"s de mains travaillent. 
(Mend. 1-156-15.) — 3° (BN, Sal.), cojera, 
clochement. 

Maingu egin (AN, BN, L), cojear, 
boiler. 

Maingueri : 1° fAN-b, BN-gar-s, Lc), 
epizootia, enfermeaad del ganado : 6pizoo- 
lie, maladie des bites a laine. — 2° (BN, 
L), cojera, claudication. 

Mainguka: 1° (BN-s), al cox-cox, a 
cloche -pied. — 2© (AN-b-lez, BN-ald-s, 
L), cojeando, boilant. „ 

Maingutasun : 1° (AN, BN, L), cojera, 
boiterie. — 2° (AN, BN), manquedad, 
Hat de celui qui est manchot. 

Maingutu (AN, BN, L), quedarse cojo, 
devenir boiteux. 

Mainka (L-ain?, R), manga, manche. 
Var. de maunka. Mainka luzeago ezik 
besoa, la manga mas larga que el brazo 
(se dice de un afanoso que se encarga 
de cosas que estan fuera de su alcance) , 
la manche plus longue que le bras (se 
dit d J un homme affaire' qui se charge de 
choses au-dessus de sa porte"e). Mainka- 
zabal (R), de manga ancha, indulgent. 

Mainkhatu (BN-am), hacerse dafio, 
mancarse : se faire mal, prendre mal. (??) 

Mainkerdi (R, S), manguitos hasta el 
codo, para trabajar : manchettes pour 
travailler, qui n'arrivent qu'au coude. 

Mainkeria (R-uzt, S), cojera : claudi- 
cation, boiterie. 

MAINKU (R) , cojo , boiteux. Mainku- 
dangala (R-uzt), renqueando mucho, 
boitant tres fort. Mainku f ika bat ( BN- 
haz) , una lijera cojera , Ugere boiterie. 

Mainkuka (R), mainkuzka (R), ren- 
queando : boitant, clochant. 

Mainontzi (AN-lez) , murriatico , tre- 
toso : grognon, hargneux, bougon. 

MaintSura (B-o), indisposici6n , mal 
interior del hombre : indisposition, ma- 
laise inUrieur. Var. de mantSura. 

MAlftU : 1° (AN-ond, L, ...), manjua, 



aglomeraci6n de anchoas, sardinas, etc., 
en el mar : banc, agglomeration de certains 
poissons dans la mer. — 2° (AN-b, B-l, 
BN, L), mainhu (BN, L), bafio, bain. (??) 

Mainuazi (AN-b), caprichoso , capri- 
cieux. 

Mainuntzi: I; (AN-b, BN-ald, L-ain-s), 
ma no so, llor6n, impertinente : maniaque, 
pleurnicheur, capricieux. — 2° Main- 
huntzi (BN, L), bafiera, baignoire. (??) 

Mainhutsu (L), mafioso, ingenioso : 
ingtnieux, habile. (?) 

Mai-oial (AN-b), mantel, nappe. 

Maiolatu (AN-b-elk), envoi ver en pa- 
fiales, emmailloter. (?) Maiolaturik edo 
trotsetan bildurik, envuelto en pafia- 
les, emmaillote'. (Liz. 42-16.) 

Maiorana (B, ...), mejorana, almora- 
dux, marjolaine. (Bot.) (??) 

Maipe (AN-arak, B-m, BN-s, R), sin 
comer, vulg. capote : sans manger, vulg. 
capot. Eztatorrenari , maipe, a quien no 
viene (se le condena a estar) sin comer, 
celui qui ne vient pas (est condamn4 a 
rester) sans manger. 

Maipetik uSti (R-uzt), maipetik 
tSistu (BN-ald), sin comer, lit. : silbar 
por debajo de la mesa : sans manger , lit.: 
siffler par-dessous la table. 

Maipolisa (L) , maipulisa (BN) , cha- 
quetilla de aldeanos vascos, petite veste 
des pay sans basques. (?) Maipolisa ere 

HARTA GUTIREKIN SORBALDAREN GAINEAN 

emana , tambi£n su chaquetilla esta puesta 
al desgaire sobre el hombro , sa veste est 
aussi nigligemment posie sur son dpaule. 
(Dasc. Atheka. 46-19.) 

Maipuru (AN-b, Be, ..., Gc, ...), pre- 
sidencia, cabecera de la mesa, place 
d'honneur a table. Var. de maiburu. Ezte- 

GUETARA DEI EGIN DEIKEZUENEAN , ETZAITE- 

kez maipuruan jarri : cuando os llamen 
a bodas, no os coloqu^is en la presiden- 
cia : lorsqu f on vous appelle aux noces, 
ne vous meltez pas h la meilleure place. 
(Ast. Urt. I, pag. lii-1.) 

Maipuruko (AN, BN, G), presidente, 
celui qui tient la place d'honneur. BaiSa 
maipurukoak tSastatu zuelaik ur ardo 
egina, ezpaizekie nola zen, balsu bazektte 
serbitzukoek atra zutenek ura , deitzen 
du e9posoa maipurukoak i v luego que 
gusto el maestresala el agua hecha vino, 
y no sabia de d6nde era, aunque los que 
Servian lo sabian, porque babian sacado 
el agua, Ham6 al esposo el maestresala : 
des que le mailre du festin eut gouU 
Veau changte en vin, car il ne savait d'ou 
venait ce vin, bien que les servileurs qui 
avaient puisc" Veau le savaient, il inler- 
pella Vepoux. (Liz. Joan, n-9.) 

MAIRA (AN-b-lez, BN-ald, G-and-us, 
..., Lc), maire (AN-b) : 1° artesa, huche. 
— 2° (AN, B, G), a la mesa, a table. 

(De MAI-f-RA.) 

Mairakondar (G-and), masa que se 
recoge con el hierro con que se limpia 
la artesa , pdte que Von recueille avec la 
racle dans le pHrin. 

Mairamain (L-ain), artesa, huche. 

MAIRAN (BN-gar, ..., L-donib-get- 
zib), madera de construcci6n , bois de 
construction. (D. fr. mer rain, mairain.) 

Mairandu (BN), transformar un arbol 
en madera de construcci6n , aserrarlo, 
hacer tablas, vigas, etc. : de" biter un arbre 
en bois de construction ; le scier pour en 
faire des planches, des poulres f etc. Mai- 
randu behar diat gereziondo hori, tengo 



Digitized by 



Google 



MAIRAONDAR — MAIZEKO 



que la bra r ese cerezo, je vais d 4b iter ce 
cerisier. 

Mairaondar (AN-b, L-ain). (V. Mai- 
rakondar.) 

Mairarraska (ANc, ...), raspador, 
pieza de hierro con que se raspa y limpia 
la artesa : racle, ou tilde fer avec lequel on 
nettoie le pttrin. (De maira -f- arraska.) 

Mairatara (L) , artesa Uena de masa , 
ptlrin rempli de pile. 

Mairause, raspador, racle. (S. P.) 
(De maira -f- hause.) = El mismo Pou- 
vreau da como variantes mairauzba y 
mairask. Le mime Pouvreau donne comme 
variantes mairauzea et mairase. 

Mairetra (AN). (V. Mairatara.) 

MAIRU : 1° (AN, L), Moro, Maure. 
Mairu beltzak bere larru beltza eta 
tigrb arrak ere bere nabardurak alda , 
utz eta muda ditzanean : cuando el negro 
moro mude su piel negra, y el tigre 
cambie su color pardo : lorsque le noir 
Maure change sa peau noire, et le tigre 
sa couleur grise. (Ax. 3a-267-10.) = El 
mismo Axular dice a veces mahiru por 
mairu. Le mtme Axular dit quelquefois 
mahibu pour mairu. — 2° (AN-b, BN, Sal.), 
persona de coraz6n duro e inflexible, per- 
sonne dure et sans pitie. — 3° (BN-ald, 
R), almirez, mortero : mortier, egrugeoir. 

Mairudantza, especie de baile vasco : 
mauresque, sorte de danse basque. 

Mairu-ilhar, garbanzo, lit. : arveja de 
moro : pois chiche, lit. : vesce de Maure. 
(S. P.) 

Mairukeria, acci6n barbara, action 
barbare. (Duv. ms.) 

Maisaran (R), arafi6n, ciruela silves- 
tre : prune sauvage, fruit du crtquier. 

Maisatu (G), estrujar : presser, serrer 
quelqu f un. 

Maisealari (G-ber), critico, censor, 
mas bien critic6n, que todo lo censura 
y moteja : critiqueur, censeur, gloseur, 
personne qui censure et critique tout. 

Maiseatu ( AN-arak-lez , G-and-ber- 
don),censurar,criticar: censurer,critiquer. 

Maiseatzaile (AN, G), critic6n, cri- 
tiqueur. 

Maiseo (AN-arak-oy, ..., G, ...), cri- 
tica, censura: critique, censure. Maise- 
oan ari da, esta censurando, il censure. 

Maiseria (B-eib, ...), caprichos, golo- 
sinas : caprices, gourmand ises. 

MaiSiatu (G, ...), murmurar, criticar : 
murmurer, critiquer. Var. de maiseatu. 

MaiSi egin (AN?, G?, m«-Lond), 
motejar, railler. 

Maidka (R-uzt), lombriz de tierra : 
lombric, ver de terre: 

MAISKAR (G-and), ruin, despre- 
ciable : vil, me'prisable. 

MaiSko (AN, L), un poco frecuente- 
mente, un peu frtcfuemment. Mai§koto 
(AN-b) , con demasiada frecuencia , trop 
fre'quemment. 

Maistar (B-m), Var. de maister (1°). 

Maister: 1° (AN-b, BN-ald-s, Gc), 
inquilino, locataire. — 2° (BN-s), mayo- 
ral, zagal mayor, mattre -berger. 

Maistru (BN-baig), maistttrii (BN- 
am) : 1° carpintero, charpentier. — 
2° (AN-b) , maestro , mallre d'teole. 

Maiau : 1° (AN, B, G), maestro, insti- 
tuleur. — 2° (B-bergh parroco, curt. 
(D. lat. magister.) — 3° (L-get, ...), patron 
de barco, patron d f une barque. 

Malta ; 1° (c), Var. de maite en los 
derivados, Var. de maite dans les de" rive's. 



— 2° (G), indet. del infinitivo maitatu, 
indH. de Vinfinitif maitatu. EspaiSian da 
gizon bat bear deguna maita..., hay en 
Espafia un hombre a quien debemos 
amar, il y a en Espagne un homme que 
nous devons aimer. (Ipar.) 

Maitaarazi (BN-am, L, ...), maitae- 
razi (BN-ald, S), hacer amar, faire aimer. 

Maitagarri : 4° (c), amable, simpa- 
tico : aimable, sympalhique. Jakin egizu 
badireala Erromako urian gure irudi- 
koak ta eztagoala lurraren gainean 
bildurgarriago bat arerioentzat ta mai- 

TAGARRIAGORIK AD1SKIDEENTZAT : Sabed qUC 

en la ciudad de Roma hay hombres como 
nosotros y que sobre la tierra no hay na- 
die mas terrible para los enemigos ni mas 
amable para los amigos : sachez que dans 
la ville de Rome il existe des hommes 
comme nous, et que sur la terre il n J y a 
personne deplus terrible pour les ennemis 
ni de plus aimable pour les amis. (Per. 
Ab. 211-23.) — 2° hada, ser fabuloso : 
fte, itre imaginaire. (Araq. Trad. 27-7.) 

Maitagune, maithagune, cariflo : 
affection, tendresse. (Har.) 

Maitakari (BN?), amor, amour. Ge- 

ROZTIK ESPARANZAZ HAZI DUT NEURE MAITHA- 
KARIA, EGUNEZ EGUN IRABAZI USTEZ ZUTAN 

ordaria : despues yo he alimentado de 
esperanza mi amor, creyendo dia por dia 
que mereceria vuestra correspondencia : 
ensuite fai alimente* mon amour d'espt- 
rance, croyant chaque jour que je rniri- 
terais le vdtre. (Oih. 171-2.) 

Maltakeria, amor ilicito, amour illi- 
cile. (Oih. Voc.) 

Maitaki ( B-o ?), padre , pere. 

Maithakunde (L?), amor, amour. 
Bere maithakundean eta bere berazta- 
sunean berak ditu berrerosi eta soinean 
ekharri eta jasan ditu mendeko egun 
oroz : con su amor y con su clemencia 
el los redimi6, y los llev6 sobre si, y los 
ensalz6 todos los dias del siglo : dans son 
amour et son indulgence il les a rachetis, 
il les a soutenus et porUs pendant tous 
les jours d f autrefois. (Duv. Is. lxiii-9.) 

Maitalari (B?, G), amante, amant. 

Maitarasun (L?, Van Eys), amistad, 
a mi tie. 

Maitarazi (AN-b). (V. Maitaarazi 

Maitari, amante, amant. (Oih. Voc 

Maitasarre ( BN ) , cariflo : affection , 
tendresse. Nik, zuphertuz, badut gertuz 
maitasarre zugana : si yo, excesivamente, 
tengo por ventura cariflo hacia vos : si, 
par hasard , je vous aime excessivement. 
(Oih, 103-9.) 

Maitatasun : 1° (AN), amor, amour. 
Mai tat as un EDBRRAREN ama, madre del 
amor hermoso, mere du bel amour. 
(Mend.) — 2° (L ?, Van Eys), amabilidad , 
amabiliU. 

Maitati (B-a-m-o-u, G), amoroso, 
amante : amoureux, amant. 

Maitatu (AN, B, G, ...), amar, aimer. 

Maitazale (AN-b), maithazale (S), 
amante, amant. Maithazalerik , ez othoi- 
turik ez bortSaturik (S) : amante, ni ro- 
gando ni violentando : on ne se fait aimer, 
ni par la priere ni par la violence. 

MAITE: 1° (c), cariflo, amor: affec- 
tion, amour. Maite izan (AN, B, G), 
maite ukhen ( S , Geze ) : tener cariflo , 
amar : avoir de la tendresse, aimer, che- 
rir. — 2° (c), amado, aimi. Maite bat 
maitatzen det maitagarria, yo amo a un 
amado amable , j'aime un aime" aimable. 



(Izt.) = Sucede con esta palabra lo que 
con gose, que significa « hambre » y 
« hambriento »; egarri, « sed » y « se- 
diento » ; nai, « voluntad » y « cosa que- 
rida » ; bizi , « vivir » y « vida » ; nagi , 
« pereza » y « perezoso » , etc. 77 arrive 
avec ce mot ce qui a lieu avec gose, qui 
veut dire « faim » et « a/fame »; egarri, 
« soif» et <( assoiffi »; nai, <c volont4 » et 
« chose voulue »; bizi, « vivre » et « vie »; 
nagi , « paresse » et « paresseux », etc. 

Maite -bedar (B), bardana, bardane. 
(Bot.) 

Maitegarri (c, ...), Var. de maitagarri. 

Maitekeri (G), chicoleo, amor ilicito : 
galanterie , amourette. Neska bat bi edo 

IRU, MUTIL BATEGAZ, B1GAZ EDO IRUGAZ , 
ALKARRI BERBETAN TA MAITEKERI ET AN DA- 

gozala : una , dos 6 tres muchachas con 
uno, dos 6 tres muchachos hablandose y 
diciendose chicoleos : une, deux ou trois 
jeunes filles avec deux ou trois jeunes 
gens se causant et se disant des galante- 
ries. (Bart. Olg. 64-16.) — 2° (AN?, B-i), 
caricia, caresse. 

Maiteki (L), amorosamente : amou- 
reusement, avec amour. Bi kusinekelkhar 
zutbn maiteki besarkatu, las dos prima s 
se abrazaron amorosamente, les deux 
cousines s'embrasserent amoureusemenL 
(J. Etcheb. Noel. 213.) 

Maitekor (B-o) , amante , amant. 

Maitekuntu ( R ) , amar, aimer. 

Maiten ( S ) , amadisimo , predilecto : 
bien~aim6, priftre'. 

Maiteri (Oih. Voc.) : 1° enamorado, 
amoureux. — 2° amor, amour. 

Maitetasun (c, ...), amor, amour. 
= Entre maitetasun y maitekeria hay la 
misma diferencia que entre labantasun 

y LABANKERIA, ANDITASUN y ANDIKERIA, etc. 

II existe entre maitetasun et maitekeria 
la mime difference qu' entre labantasun 

et LABANKERIA, ANDITASUN et ANDIKERIA, 

etc. (V. -Keri.) 

MAIZ : 1° (AN, BN, Gc, Lc), con fre- 
cuencia , fr&quemmenU NeskatSa maiz 
ederra, jaiean kakatsu (G-and): la mu- 
chacha que de ordinario se viste bien, 
parece desaliflada el dia de fiesta : la 
jeune fille qui est ordinairement bien 
vStue, semble ntqlige'e le jour de fite. — 

— 2° (Be, G-aya-bid), ajado : fUtri, fane. 

— 3° maiz, mats, (ft) Maiza-t§uriketa 
(AN, Gc, ...), deshoje de maiz, effeuillage 
du mats. = A pesar de la palabra comun- 
mente usada arto, ha quedado la voz 
maiz, permutada por algunos en mai, en 
ciertos derivados. Bien que le mot arto 
soit ordinairement employe, maiz est resU, 
change par quelques-uns en mai, dans 
certains derives. 

Maizain ( B ) , maestresala , mattre 
d'hdtel. Esan eutsen Jesusek : Atera 

EGIZUB ETA EROAN BIOZUB MAIZAIN ARI I leS 

dijo Jesus : Sacad y llevadselo al maes- 
tresala : Jesus leur dit : Puisez etportez-en 
au mattre d'hdtel. (Ast. Urt. ix-16.) 

Maizalasto (G-ord, ...), tallo de maiz, 
tige de mats. 

Maizandre (G-and-don-etS-us) , zona, 
cierta erupci6n cutanea : zona , eruption 
cutanee. 

Mai-zango (AN-b, BN-ald-am-s, L), 
mai-zanko (R), pie de la mesa, pied de 
la table. 

Mai-zapi (B-i, Gc), mantel, nappe. 

Maizeko, frecuente, frequent. (Duv. 
ms.) 



Digitized by 



Google 



MAIZENIK — MAKINA 



Maizenik (AN,L), generalmente, g4n6- 
ralement. i Badakizu non aurkitzen ohi 

DIREN HOLAKO BIHOZDUNAK? MAIZENIK JENDE 

jakitate gabekotan : i sab&s d6nde se en- 
cuentran (hombres) de tan gran coraz6n ? 
generalmente entre gentes ignorantes : 
savez-vous ou Von trouve tous ces beaux 
denouements ? cest souvent par mi des 
gens obscurs et ignorants. (Dasc. Atheka. 
19-14.) 

Maizgona (B), hoja que envuelvc la 
panoja , gaine de te'pi de mats. 

Maizkar (Gc) , maiz ruin , pequeflo : 
mats pauvre, menu. 

Maizki , frecuentemente , frtquem- 
ment. (Duv. ms.) 

Maizkur (R), azimo, pan no fermen- 
tado : azyme , pain non ferments. 

Maizorri (G-and), hojas del maiz, de 
espiga abajo , feuilles du mats qui se 
trouvent au-dessous de Ve'pi. 

Maizteko (BN-s : otSa), dedo anular, 
doigt annulaire. 

MaiztSe , un poco frecuentemente , 
assez fre'quemment. MaiztSe ikhusten 
zaituztet elkharrekin, os veo con alguna 
frecuencia juntos, je vous vois un peu 
trop souvent ensemble. (Duv. ms.) 

Maiztu : 1<> (Be, ...), ajarse, gastarse 
una cosa de puro vieja : se friper, s'abt- 
mer par un long usage. — 2° frecuentar, 
frequenter. (S. P.) 

Maka : 1° (BN), indet. de makatu, ama- 
gar : feindre, faire semblant. Hik maka, 
nik saka : tu amagas, yo golpeo : tu fais 
semblant de frapper, et moi je frappe 
effectivement. (Oih. Prov. 232.) — 2° (BN, 
Sal.) , abolladura , bosse. 

Makadura (Sc), contusi6n, abolla- 
dura : contusion, bosse. 

Makailao (B, ..., BN-ald, L), makailo 
(B-b-1) : 1° bacalao, morue. (?) — 2° (B, ...), 
colgajo de camisa que con frecuencia se 
les ve k los niiios , pan de chemise que Von 
voit fre'quemment aux petits enfants. (??) 

Makaka-orroe (B-mond) , dando bali- 
dos, bilant. 

Makakarrao (B-m), rugido del buey 
azorado , mugissement du bosuf effrayt. 

Makako (B-mu), mono, macaco: 
singe, macaque. (??) 

MAKAL : 1° (ANc, Be, G), d£bil, 
enfermo : d6bile, malade. Makalik dago, 
esta enfermo, il est malade. Igarteko 
zanak igituten etedirean makal, bizkor, 
bardin edo desbardin : para conocer si 
las venas (sic) se mueven d^biles 6 vivas, 
iguales 6 desiguales : pour connattre si 
les veines (sic) s'agitent faibles ou vives, 
tgales ou non. (Per. Ab. 83-23.) — 2° (AN- 
arak-goiz, B-ang-ofi, G-ber-gaintz), 
chopo, peuplier. (Bot.) Makal biguna, 
el chopo blando 6 comun, le peuplier 
mou ou commun. Makal garrazti, el 
chopo alto 6 real, le peuplier haut ou 
royal. — 3° (B-mond, G), fusil, fusil. 
= Es una adaptaci6n familiar del caste- 
llano chopo, que tambien tiene esta 
acepci6n. Cest une adaptation familiere 
de Vespagnol chopo, qui possede 4gale- 
ment cette acception. — 4° (Be), cobarde: 
Idche, capon. 

Makalaldi (AN, B, G), temporada 
de debilidad , p&riode de faiblesse. 

Makaldu : 1° (AN, B, G) , debilitarse, 
s'affaiblir. — 2° (B), acobardarse, se 
dtcourager. ^Zer egin, bad a, estura 
onetan? I makaldu, larga guztiari ta 
ighb egin? £que hacer, pues, en este 



apuro? £ acobardarse, abandonar todo y 
huir? que faire done dans cette extre"- 
miU? se dtcourager, abandonner tout et 
s'enfuir? (Per. Ab. 204-28.) 

MAKAR: \° (B-g-mu), delgaducho : 
fluet, tres mince. — 2° (AN-arak-b-lez- 
oy, G-bet) , legafla dura , chassie durcie. 
Makar-jario bat (AN-oy, G-bet), un 
leganoso, un chassieux. 

Makara, mariposa nocturna, papil- 
lon nocturne. (Duv. ms.) 

Makartsu (AN, G), leganoso, chas- 
sieux. Lia zan begi-makartsua, Rakbl 
arpegi ederrekoa eta liraiRa : mas Lia 
era tierna de ojos , Raquel de rostro her- 
moso y de lindo semblante : mais Lia 
Halt chassieuse, Rachel avait un beau 
visage et une jolie physionomie. (Ur. Gen. 
xxix- 17.) 

MakatS (G-and), animal de cuernos 
torcidos, bite qui a les comes tordues. 

Makatu : 1° (BN-am, Sc), abollar, 
bossuer. — 2° (BN?), amagar, amenazar 
con la raano : feindre, menacer avec la 
main. (V. Maka.) 

MAKATZ : 1<> (AN-lez, B-m, Gc), 
arbol frutal bravio : sauvageon, arbre 
fruitier sauvage. Madari-makatz, peral 
bravio, poirier sauvage. Sagar-makatz, 
manzana bra via , pomme sauvage. Gerezi- 
makatz, cereza bra via : merise, cerise 
sauvage. — 2° (B), peruetano, peral sil- 
vestre, poirier sauvage. — 3° (B?), toda 
pera, en general : poire, en general. — 
4° (B-i, arc), dalle, guadana : dail, faux. 
— 5° (G-its), especie de cereza, espece 
de cerise. — 6° (G-and), regoldo, cas- 
taflo borde 6 silvestre, chdtaignier sau- 
vage. — 7° (G-and, Araq.j, mella : 
encoche, dent. Var. de akatz. 

Makatz - makila (B-m) , palo nudoso : 
trique, bdton noueux. 

Makaztu (G-and), desportillar, rom- 
per el morro de un jarro : igueuler, briser 
le goulot d'une jarre. Var. de akaztu. 

MAKER : 1° (B, arc), contrahecho, 
contrefait. Eikek senar makerra ta ak 
aukakb andera, hards marido contra- 
hecho y aquel te tendrA estimada seflora, 
prends un mari contrefait et il te con- 
sidtrera comme une dame distingue' e. 
(Refranes, 290.) — 2° ( AN ?) , desabrido, 
&spero, grufibn : hargneux , reviche, gro- 
gnon. (V. Moker.) 

MAKERA : 1° (B-a-g-o-tS) , cerda con 
crias, truie suitte. — 2° cerda no cas- 
trada, truie non chdtrte. (ms-Zar.) — 
3° (G-al) , arco de madera flexible que se 
fija en los carros para evitar que caiga 
la carga de hierba, arc de bois flexible 
qui se place sur les charrettes afin d'em- 
picher V her be de tomber. 

Makestu (L-ain,...), Var. de makaztu. 

MAKET (B-i), porra, palo muy 
grueso : massue, gros bdton. 

MAKETS: 1<> (B-deust-erand), ma- 
chete, coutelas. — 2° (L-ain), cosa inso- 
nora, apagada, chose qui Sonne faux. 
Boz makets, voz apagada , voix iteinte. 
Urhe maketsa, pieza de oro falsa 6 que 
suena mal, piece d'or fausse ou qui sonne 
faux. Var. de markets. — 3° (G-aya-don- 
et§-t-us), cosa deforme, defectuosa, p. 
ej. jarro desportillado : chose difforme, 
dtfectueuse, p. ex. une cruche 6gueuUe. 

MAKETS : 1° (G-and, L), ruin, des- 
preciable : vil, mtprisable. — 2° (B-tS), 
machete, coutelas. Var. de makets [1°). 

Makeztu (G-al), atascarse, coniun- 



dirse : s'embrouiller, se tromper. Bbrez 

BEAR BERSOLARIA, BBSTELA LAIZTER MA- 
KEZTU : el versificador tiene que serlo 
por naturaleza, de lo contrario pronto se 
atasca : le versificateur doit Vitre natu- 
rellemenlf car autrement il s'embrouille. 

MAKI : 1° (B-oft-urr), derrengado, 
rendido de cansancio : 6reinU, ext6nu6 
de fatigue. Maki-maki egin, rendirse de 
cansancio, Stre fourbu de fatigue. (F. 
Seg.) — 2° (G), cojo, boiteux. Batzuek 
biLatu izan zuten makiak zuzentzeko, 
besteak itsuak argitzeko : los unos le 
buscaron para enderezar cojos, los otros 
para dar vista & ciegos : les uns le recher- 
chaient pour redresser les boiteux, les 
autres pour rendre la vue aux aveugles. 
(Lard. Test. 432-36.)— 3° (BN-s), pese- 
bre de madera para los cerdos, baquet en 
bois servant d'auge pour les cochons. (?) 
— 4° (G-orm), lisiado, imposibilitado : 
paralysi, immobilise'. 

MAKILA, makila : 1° (c), palo, 
bast6n , bdton. Esku orotako makila da : 
es bast6n que anda en todas las manos; 
es decir, se acomoda (una persona) & 
toda clase de gentes : il est bdton a toutes 
mains; e'est-a-dire, il s y accommode avec 
toule sorte de gens. (Oih. Prov. 691.) — 
2° (BN-s , R) , jugada en que se tienen tres 
reyes en un tiempo : coup, au jeu, dans 
lequel on a trois rois en mime temps. 

Makilaka (c, ...), apaleando : bdton- 
riant, frappant a coups de bdton. Maki- 
laka BANATUARREN UGAZABAK, INZIRI ILE- 

tazkoak egingo ditu : aunque el amo le 
hunda a palos, (el perro) dara aullidos 
de queja : bien que le mattre le frappe a 
coups de bdton, (le chien) ne pousse que 
des aboiements plaintifs. (Per. Ab. 92-12.) 

MakiIakarl(B, G,...), makilarl (B), 
apaleador, celui qui donne des coups de 
bdton. MakiLakariak,... austen dabe bos- 
karrbn agindua, los apaleadores infrin- 
gen el quinto mandamiento, les donneurs 
de coups de bdton enfreignent le cin- 
quieme commandement. (Bart. 1-251-31.) 

Makilate, paliza : bastonnade, rosste 
de coups de bdton. (An. ms.) 

Makilatu (B, G, ...), apalear : bd- 
tonner, frapper a coups de bdton. Alper 
da Maria makilatu, ezpada berez biurtu 
(Be, ...): es inutil apalear & Maria, si de 
grado no se reduce : il est inutile de 
frapper Marie, si elle ne se rteignedc bon 
gr£. = Se dice para mostrar la inutilidad 
de insistir en algo. Se dit pour montrer 
Vinutiliti d'insister sur quelque chose. 

Makila ztatu (AN, Araq.), apalear: 
bdtonner, frapper a coups de bdton. 

Makilka (AN, G), 6 palos, a coups de 
bdton. Var. de makilaka. Begira, borro- 

KA , UKABILKA EDO MAKILKA IBlIl ZERAN ETA 

zeinbat lagunen aurrean i mira si has 
andado a cachetes , A pufietazos 6 a palos 
y delante de cuantas personas : examine 
si tu as donne des soufflets , des coups de 
poing ou des coups de bdton. et devant 
combien depersonnes. (Ag. Eracus. 68-20.) 

Makilkari (AN, G),Var. de makilakari. 

Makilka tu (AN, G), Var. de makilatu. 

Makilurtika (G, Izt.), apale6ndose, 
se bdtonnant. = De makilaurtika , como 
(comme) ostikurtika, ukabilurtika , etc. 

MAKlftA: 1° (ANc, Be, Gc), multi- 
tud; se usa en frase admirativa : multi- 
tude; est usite en phrase admirative. 
I Makina bat dira ! J cuanto ! combien ! 
\ Makina bat kostu egin dira ! ; cu&ntos 



Digitized by 



Google 



8 



MAKITO — MAKURRALDI 



gastos se han hecho! combien de frais 
ont-ils faits! (Per. Ab. 191-18.) = En 
B-l se dice hasta con el diminutivo, 
dando mas bien que quitando fuerza a la 
expresi6n. En B-l on emploie igalement 
le diminutif, qui donne plus qu'il n'enleve 
de force a I'expression. jMAKi5iAT§u bat 

BIDAR 1BILI GARA OR ITSASTSORITAN ! j CUan- 

tas veces hemos andado ahi cazando 
gaviotas! combien de fois y avons-nous 
chassi les moueltes! — 2° Makhixia (BN, 
Sal., Sc), duerna, pesebre para cerdos, 
auge a cochons. 

Makito (B-g), tonto, majadero : sot, 
bite. 

Makitsu, rauermoso, morveux. (D'Urt. 
Gram. 12.) = ^SerA errata de mukitsu? 
Serait-ce un erratum de mukitsu? 

Makitu (B-oft-urr) , derrengarse, 
s'ireinter. 

MAKO : 1° (B-a) , circunfercncia de la 
rueda del carro , circonfirence de la roue 
de la charretle. Burpil batentzako gau- 

ZARIK BEARRBNAK D1RA I MASTERRA , ERRAI- 

lak eta makoa (B-a) : las cosas mas nece- 
sarias para constituir una rueda son el 
cubo , los radios y la circunferencia : les 
choses les plus nicessaires pour constituer 
une roue sont le moyeu, les rayons et la 
jante. = Algunos flaman mako a cada 
uno de los seis 6 siete arcos de que habi- 
tualmente se compone esta circunferen- 
cia. Quelques-uns nomment mako chacun 
des six ou sept arcs dont se compose 
ordinairement la jante. — 2<> (B-a-o-tS) , 
todo arco, tout arc ou cintre. Zubi- 
makoak (B-o), arcos de puente, arches 
de pont. Sudurra mako du (BN-ald), 
tiene nariz aguilefia, il a le nez aquilin. 

— 3° (AN-arak-b, Lc), horca u hor- 
c6n , fourche ou itai acec leauel on sou- 
tient quelque chose. — 4o (AN-b-lez, G- 
ber, L, Duv., S. P.), ganchos, crochets. 

— 5° (L), arrejaque, vencejo, atadura : 
hart, lien, attache. Eta hartako zerbitzuko 

TRESNAK, HAUTS-UNTZIAK, TRUKBSAK, SUHA- 
TSAK, MAKOAK ETA SU-UNTZIAK KOBREZ EGIN 

zituen : y para los usos de £1 dispuso 
diversas vasijas de cobre , calderas , tena- 
zas, arrejaques, garfios y braseros : et 
pour son usage il fit divers vases d'airain, 
des bassins, des tenailles, des attaches, 
des crochets et des brasiers. (Duv. Ex. 
xxxvm-3.) — 6° (BN-ald-am-hazp, L,...), 
baculo, biquille. — 7° (L-get, ...), pua 
de tenedor, de horquilla : fourchon, 
pointe de fourchette, de fourche. — 
8° (R), cayado, houlette des bergers. 

Makoatu (BN-s), entumecerse los 
dedos : s'engourdir , en parlani des 
doigts. 

Mako-burdi (B-g), rueda con radios, 
roue a rayons. 

MAKOL (Duv. ms) : 1° palo termi- 
nado en gancho , con el cual se siega el 
junco y el helecho : sorte de biton a croc, 
servant a tailler Vajonc et la fougere. — 
2° ganchos de madera que llevan las 
ac£milas para transporter cargas : caco- 
lets (mot usiti dans les Pyrinies, d'apres 
Littri), crochets de bois qu f on adapte 
au b&t des bites de somme pour trans- 
porter des charaes. 

MAKON (B-l), guaito, cabruza, pece- 
cillo de entre pefias, negro y malo para 
comer : petit poisson noir et non comes- 
tible, qui vit entre les roches. 

MAKOR (L, Van Eys), callo : cal, 
durillon. 



Makotu ( B , BN , L-ain ) , encorvarse , 
arquearse : se courber, s'arquer. Sudurra 
makotu (BN-ald), arquearse la nariz, 
s'arquer (le nez). 

Makulo (BN-s), baculo, houlette. (??) 

Makulu (B-a, G-and), muleta, bi- 
quille. (??) 

Makume ( AN-ariz-b, . . .), mujer, /emme. 
Var. de emakume. 

Makur, makhur : 1° (AN-b-est, Be, 
BNc, Gc, Lc), inclinado, arqueado : 
incline", vodti. Hala gizon koleratuak 

ERE EZTU EZAGUTZEN NOIZ M1NTZO DEN ONGI 
ETA NOIZ GA1ZK1 \ NOIZ DOHAN ARTEZ ETA NOIZ 

makhur : asi tampoco el hombre encole- 
rizado conoce cuando habla bien y cuando 
mal, cuando va recto 'y cuando descami- 
nado : ainsi I'homme en colere ne recon- 
naitpas, lui nonplus, lorsqu'il par le bien 
et lorsqu'il parle mal, lorsqu'il va droit 
et lorsqu'ils'iqare. (Ax. 3M 08-23.) Maku- 
rrean (B-m), luchando a derribarse, lut- 
tant a se terrasser. — 2° (AN-arez-b- 
lez-oy, B-m , L-ain) , perverso , pervers. = 
Como casi todo adjetivo puede tambi£n 
este emplearseen sentido adverbial, signi- 
Ocando : « perversaraente , sin raz6n. » De 
mime que tous les autres adjectifs, celui-ci 
peut s'cmployer adverbialemenl en signi- 
fiant : « perversement , sans raison. » Ez 

ERRAN NIHORTAZ GAIZKIRIK , EZ SuSEN EZ 

makhur : no hableis mal de nadie , ni justa 
ni injustamente : ne parlez mal de per- 
sonne, ni justement ni injustement. (liar.) 
Nahiago dituzte bertzeren onak zuzen 
edo makhur hartu eta bereak ere bahitu 
eta saldu , prefieren adquirir bienes aje- 
nos justa 6 injustamente y los propios 
empefiar 6 vender, Us priferent acqui- 
rir les biens d'autrui justement ou non et 
engager ou vendre les leurs. (Ax. 3*-22- 
14.) _ 30 (AN, BN, Lc), adversidad, con- 
tratiempo : adversiti, contretemps. Ma- 
khur GAIZTORIK GABE EGIN AHAL IZAN DUT 

ene itzulia, sin ningun mal contra- 
tiempo be podido hacer mi viaje , j'ai pu 
faire ma tournie sans encombre. (Prop. 
11-49.) Makhur Sume bat gertatzen ba- 
zaiku ere, lasterregi erortzbra uzten 
dugu gure gogoa i si nos acontece algun 
ligero contratiempo, dejamos que nues- 
tro animo desfallezca demasiado pronto : 
s'il nous survient quelque Uger contre- 
temps, nous laissons notre courage faiblir 
trop vile. (Duv. Imit. 20-JO.) — 4° (BNc, 
L), torcido, contrahecbo, falso, hablando 
de la voz : torte, contrefaite, fausse, en 
par Ian t de la voix. Badu boz bat kakola 
bezen makurra i tiene una voz tan falsa 
como ganchos de acemila : il a une voix 
horriblement fausse, lit.: aussi tor tuequ'un 
crochet a abaisser les branches. Akerra- 

REN ADARRA BEZEN MAKURRA (BN-ist), eXCe- 

sivamente torcido , lit. : tan torcido como 
el cuerno del chivo : de travers , tortu , 
lit. : aussi tortu que la come d'un bouc. — 
5° (AN, BN, L), yerro, diferencia : icart, 
difference. Eztaiteke SuSen SuSena eza- 

GUT IDIBN ADINA, ... BAINA MAKHUR GUTI 
BATEKIN (BAl) URTHE BATENA EDO BIRENA 

GORENBTiK i no se puede conocer a punto 
fijo la edad de los bueyes, pero si con 
poco yerro, todo lo mas de uno 6 dos 
a ft os : on ne peut connaitre exactement 
I'dge des bceufs, cependant cela est pos- 
sible a environ un an ou deux d'erreur. 
(Duv. Labor. 117-25.) — 6° (BN), perse- 
cuci6n , persecution. = He oido decir que 
en algun pueblo de B se ha usado esta 



palabra para designar la moneda de cinco 
pesetas, en algun otro la de una : no lo 
he podido confirmar. J'ai entendu dire 
que dans une locality de B ce mot a iU 
usiti pour designer la piece de cinq francs, 
dans une autre celle d'un franc : je n'ai 
pu le con firmer. — 7° (AN-b, BN-ald-s, 
L, R), errado, equivocado : trompi, 
erroni. Makhur zabiltzate, andais erra- 
dos, vous ites dans Verreur. (Har. Malth. 
xxn-29.) — 8° (AN, G-orm), perillan, tra- 
vieso, picaro : fripon, malicieux, coquin. 
— 9° (AN, L), desavenencia, desacuerdo : 
dimiU , disaccord. ^Zer da zuen arteko 
makhurra? £cual es el desacuerdo que 
hay entre vosotros? quel est le difjfirend 
qu'il y a entre vous? (Duv. ms.) Han ere 

MAKHURRA BIZTU ZIOTEN (JeRARAKO ABTZAI- 

nek Isaakenei), tambi£n alii les pusieron 
rencillas (los pastores de Jerara a los de 
Isaac), la-bas igalement Us leur cher- 
cherent querelle (les pasteurs de Jerara 
a ceux d 1 Isaac). — 10° zambo, bancal. 
(Oih.) Zangoak behar ditu SuSenak maku- 
rren eskarniatzen ari denak , el que se 
burla de los zambos debe tener derechas 
las piernas , il faut que celui qui se moque 
des jambes tordues ait les siennes droiles. 
(Oih. Prov. 532.) 

Makurbide: 1° (AN-b, L-ain), oca- 
si6n de pecar, objeto de discordia : occa- 
sion de picher, objet de discorde. ^Non 

DA BI HAUZOEN MAKHURBIDEKO LUR-POZIKA? 

£d6nde esta el pedazo de tierra que oca- 
siona la discordia de los dos vecinos? 
ou se trouve le lopin de terre qui cause 
la brouillerie des deux voisins? (Duv. 
ms.) — 2° (L?), imperfecci6n, defecto : 
imperfection, difaut. Ohart emazue eta 

IKHUS ENE KONTRA MAKKURBIDEKETA DERA- 

bilala , considerad y ved que anda bus- 
cando defectos que imputarme, considi- 
rez et voyez qu'il cherche des difauts 
pour me les attribuer. (Duv. IV Beg. 
v-7.) — 3° (L-ain, R-uzt), jugarreta, 
mauvaise farce, 

Makurdura (AN-b), inclinaci6n, torce- 
dura : inclinaison , torsion. 

Makhurgune : 1° (AN-b), curva, punto 
de desviaci6n : courbe, point de deviation. 
(Duv. ms.) — 2° (L?), reveses, contra- 
tiempos : revers, contretemps. Nihork 

BEHAR DU EMEKI JASAN BERE ADISKIDEA 

bere makhurgunetan , cada uno debe 
sostener delicadamente a su amigo en 
sus reveses , chacun doit supporter dou- 
cement son ami dans ses revers. (Har.) 

Makhurgunetsu, tortuoso, tortueux. 
(Duv. ms.) 

Makurka: l°(AN-b, BN-s, R), (andar) 
oblicuamente, (marcher) obliquement. — 
2° (L), injustamente, a tort. 

Makhurkatu, encorvar, torcer : cour- 
ber, tordre. 

Makurkeri : 1° (AN-b, B-oft) , doblez, 
engafio, perversidad : dupliciti, trom- 
perie, perversiti. — 2° Makhurkerla, 
disensi6n, rifta : dissension, querelle. 
(Duv. ms.) — 3° (L?, Larreg.), injusti- 
cia, acto contra el derecho <T la raz6n : 
injustice, acte contraire au droit ou a la 
raison. 

Makurki (AN-b) , perversamente , per- 
versement. Makhurki ibiltzea, ir contra el 
derecho, alter contre le droit. (Duv. ms.) 

Makhurphizle (L?, Duv. ms), refli- 
dor, camorrista : querelleur, celui qui 
cherche noise. 

Makurraldi (c, ...), acceso de mal 



Digitized by 



Google 



MAKHURRARAZI — MALGUTU 



humor, de perversidad, de desavenencia, 
de mal tiempo, de postraci6n : acces de 
mauvaise humeur, ae perversity , de dis- 
corde, de mauvais temps, de prostration. 
Makhurrarazi {AN, BN, L), desviar, 
apartar : de'vier, dUourner. Makhurra- 

RAZTEN DITUZTB GARBITASUNETIK , leS hacen 

desviar de la pureza, Us les dttournent 
de la pudeur. (Har.) 

Makhurrarazle, el que desvia, aparta, 
altera : celui qui dirange, dHourne , 
brouille. (Duv. ms.) 

Makurtasun : 1° (G, Arr.), afici6n, 
apasionamiento : affection, attachement. 
— 2° (c, ...), torcedura, torsion. — 
3° car&cter reflidor, caractere reviche. 
(Duv. ms.) 

Makurtu, makhurtu: 1° (c, ...), tor- 
cer, encorvarse, inclinarse : tordre, se 
courber, s'incliner. — 2° (AN, B, L), 
pervertirse, se pervertir. — 3° (AN, BN, 
L, R), equivocarse, se tromper. — 4° (AN- 
b), decaer (un enfermo), empirer (un 
malade). 

MALA (G-deb, Sc), tierra arrastrada 
por un torrente, terre entratnte par un 
torrent. 

Mala, bigornia pequefia : bigorne, petite 
enclume. 

Malagako (G-and), enfermedad del 
pecho de la mujer, endurecimiento del 
pez6n : maladie du sein de la femme, 
endurcissement du mamelon. 

Malapartatu (Duv. ms), malapar- 
teatu (BN-am), dispersar, malbaratar : 
disperser, dissiper (?). Malapartatu du 
bbre izaite guzia , ha malbaratado toda su 
hacienda , il a dissipe" tout son avoir. 

Malardatz (Gc) , molinillo que se usa 
para retorcer el hilo, moulinet employe' 
pour tordre le fil. = Se diferencia de 
tsabila en que el primero se mueve con 
las dos manos, como el molinillo de cho- 
colateras, y este otro con una mano. Ce 
moulinet differe du tSabila en ce que, 
comme celui des chocolatieres , il fonc- 
tionne avec les deux mains, el ce dernier 
avec une seule. 

MALATO : 1° (B-ar, Araq.), acha- 
coso : maladif, inprme. — 2° roble his- 
torico en las Encartaciones (Bizkaya), 
chine historique dans les Encartaciones 
(Biscay e). 

MALATS : i° (B-i-m), robusto, ro- 
buste. J Zelango kolatsa okozpkan ! j zein 
guri, gori ta malats a guztia ! \ que* papada 
baio la barbadilla ! j que rolliza , lozana y 
robusta toda ella! quel double menton 
sous le menton! qu'il est potel4 t plan- 
tureux et robuste! (Per. Ab. 193-2.) — 
2° (B-otS), fertil, hablando de la tierra : 
fertile, en parlant de la terre. — 3° (B- 
otS), persona agradable, afable : personne 
avenante, a/fable. — 4° ( AN-b , B-mond, 
G-and), batidor, molinillo que se usa 
para remover la leche al hacerqueso, la 
cal, el yeso, etc. : batle, instrument qui 
est employ 6 pour remuer le lait a fin de 
faire du fromage, la chaux, le pldtre, 
etc. (D. fr. malaxerl.) 

MalatSa (G-and), batidor, molinillo 
que sirve para remover la leche y hacer 
queso : batte, petit instrument qui sert a 
remuer le lait pour faire du fromage. 
Var. de malats (4°). 

MALATU (B-mond-on), saetin, cauce 
demolino 6 ferreria : bief, canal qui con- 
duit les eaux a un moulin ou a une 
forge. 

T. II. 



Malha-zilho (Sc), marisma, vega : 
noue, varenne, terrain humide et fertile. 

Malba : 1° (c, ...), malva, mauve. (Bot.) 
(??) (V. Mamukio.) — 2° (L, Van Eys), 
debil, faible. 

Malbabera, d&bil, enfermo : faible, 
maladif. (Oih. ms.) 

Malba Suri (S, Alth.), malvabisco, 
guimauve. (Bot.) 

Malbu (BN?, L?), enfermo, d^bil : 
maladif, dGbile. = Duvoisin atribuye a 
Oihenart esta palabra. No la he visto 
confirmada. Duvoisin attribue ce mot a 
Oihenart. Je ne I'ai pas vu confirm^. 

Malbutu, debilitarse por efecto de 
una enfermedad, s'affaiblir par suite 
d f une maladie. 

MALDA : 1° (ANc, BNc, Gc, LcK 
cuesta : cdte, montte. Malda bera (G), 
cuesta abajo, descentc. Maldetako belha- 
riiak du indarrik gehiena, la hierba de 
terreno costanero tiene m£s fuerza que 
ninguna otra, I'herbe d'un terrain en 
penle est beaucoup plus forte qu y une 
autre. (Duv. Labor. 22-19.) — 2°* insec- 
tillo, petit insecte. (F. See.) — 3° (BN-s), 
mata, nom q6n6rique ae toute petite 
plante. — 4° (BN-ald), abrigo, refugio : 
abri, refuge. — 5° (L-ain, S. P.), rofia, 
sarna : rogne, gale. 

Malda -maats (G-etS), uva silvestre, 
raisin sauvage. 

MALDAR (Har.). (V. Malkar.) 

Maldatsu (c, ...), lleno de cuestas : 
cdtier, montueux. 

Maldatu : 1° cubrirse de sarna, se cou- 
vrir de gale. (Oih. ms.) Gorotzez malda- 
tuak, embadurnados de fiemo, barbouiU 
Us de saleU. — 2° (L-ain), salpullir: se 
couvrir de boutons, en parlant de lapeau. 
Maldatu zaio esku guzia, se le ha sal- 
pullido toda la mano, il a la main cou- 
verte de boutons. — 3° (BN-am), prole- 
ger, protiger. Mendiek maldatzen dituzte 

ETA ERROIZUAK BEZALAKO PENDOITZ BATZUEK 

ematen diote bbren indarra : los montes 
los defienden, y unos collados que parecen 
precipicios les dan su fuerza : les mon- 
tagnes les dtfendent , et quelques monti- 
cules qui paraissenl des precipices leur 
donnent leur force. (Duv. Jud. vn-8.) 

M ALDER (AN), desvalido, desampa- 
rado : pauvre, d4nu6, d£laiss6. On guzia 

BERORI, NI MALDER ETA GABEA ) todo lo 

bueno sois vos, yo desvalido y pobre : 
vous Ues la bont4, et moije suis d6laiss4 
et pauvre. (Liz. Coplac. 238-4.) 

Maldiztu (B-o), atarazar las castafias, 
mordre les chdtaignes. 

MALES (BN-haz), pe>fido, perfide. (?) 
Gaitz males bat, una enfermedad pe>fl- 
da, une maladie dangereuse. 

Malestruk (BN, Sal., L), torpe, mala- 
droit. (??) 

MALET (AN-b, L), flojo, muelle : 
faible, mou. Sukhar maleta (L), fiebre 
lenta, fievre lente. Jale maleta (AN-b), 
melindroso en comer, fine bouche. 

Maletaldi (AN-b, L), acceso de ener- 
vamiento, acces de mollesse. 

Maletarazi (?), hacer marchitar, faire 
d^ptrir. Oiniiazez halaber larderiatzen 

DU BERE OHEAN, ETA MALETARAZTEN DITU 

haren hezur guziak : le corrige asimismo 
con dolores en la cama y hace que todos 
sus huesos se marchiten : par la douleur 
aussi il (Vhomme) est corrigt sur sa 
couche, et tous ses os d6p6rissent. (Duv. 
Job. xxxm -19.) 



MALGOR: 1<> (BN, Sc), entumecido, 
engourdi. — 2° (BN-s), a>bol hueco, 
arbre creux. 

Malgorki (BN-s, S-gar), leflo seco, 
bois sec. 

Malgortu : 1° (BN-s), enmohecer, 
moisir. — 2° (Sc), entumecerse las manos 
por el frio, s'engourdir (les mains) par le 
froid. — 3° TBN-s), secarse completa- 
mente (un a>bol), se desstcher complete- 
ment (un arbre). 

Malgor-zilazale (BN-s), pico carpin- 
tero (pajaro), pic (oiseau). 

MALGU: 1°(BN?, L-ain), muelle, 
fofo, afeminado, flexible : mow, souple, 
e/f£min6, flexible. Ha la dira bad a jende- 

THAILU BATZUK ERE I HASTEN DIRA ONGI , 
ORDEA EZTIRA AITZINATZEN J DEN TRABURIK 
f IPIENEAN BEHAZTOPA J KANABERA BEZALA 

malgu eta plega : asi son en efecto cier- 
tas clases de gente : empiezan bien, pero 
no adelantan ; tropiezan en el menor 
obst&culo, flexibles como la cafta : ainsi 
sont en effet certaines classes de gens : 
Us commencent bien, ma is Us n'avancent 
pas; Us trtbuchent au moindre obstacle, 
flexibles comme le roseau. (Ax. 3 a -536-5.) 
— 2° (G), suave : suave, doux. Istbrrak 
eta belaunak bear ditu (zezenak) biribi- 
lak, oinak alderaginak, ilea laburra 

ETA LODIA BAINA MALGUA I el torO debe 

tener los muslos y las rodillas redondas, 
los pies separados, el pelo corto y grueso 
pero suave : le taureau doit avoir les 
cuisses et les genoux ronds, les pieds 
s6par6s, le poil court et gros mais doux. 
(Iturr. Euskalz. n-211-42.) 

Malguarazi: 1© (L?), hacer plegar, 
faire plier. Gaztetan malguaraz diozozu 

BURUA ETA HAUR DENO ZAFRA DIOZOTZU 

sakhatsak : d6blale la cerviz en la juven- 
tu d» y ^olp^ale los costados mientras 
que es niflo : fais plier sa tUe pendant sa 
jeunesse, et ne lui manage pas les coups 
parce que c'est un enfant. (Duv. Eccli. 
xxx-42.) — 2° (L?), inclinar, incliner. 

BAINAN BERE ALDERAT MALGUARAZ BETZA 

gure bihotzak, sino que incline hacia si 
nuestros corazones , mais qu f il incline 
vers lui nos cceurs. (Duv. Ill Beg. vm-58.) 

Malgudura, inflexi6n, dobladura : 
inflexion, courbure. (Duv. ms.) 

Malguki (L, Ax., S. P.), blandamente : 
doucement, aHicatement. Hasuinak signi- 

FIKATZEN DU NAGITASUNA I BALDIN MALGUKI, 
LEUNKI, EMEKI, NAGIKI ETA BALAKUZ BEZALA 
HAZKATZEN , FEREKATZEN ETA ERABILTZEN 
BADUZU, ERREKO ZAITU J BAISa EZ, NABASIKI 
ETA AUSARTKI HERSTEN ETA MARRUSKATZEN 

baduzu : la ortiga significa la pereza : os 
quemara si la levant&is, la froWis y la 
traeis muellemente, blandamente, sua- 
vemente, con pereza y como halagandola ; 
pero no, si la apretdis y la manose6is 
familiarmente y con firmeza : Vorlie reprt- 
sente la paresse; elle vous brdlera si vous 
la prenez, la frottez et I'emportcz molle- 
ment, doucement, Ugerement, paresseuse- 
ment et comme en la flattant; mais elle 
ne vous brtllera pas si vous la prenez et 
la maniez familierement et fermement. 
(Ax. la-41-H.) 

Malgutasun, flexibilidad , blandura : 
flexibility mollesse ou douceur. (S. P.) 

Malgutu: 1° (L-ain), doblarse, se plier. 

— 2° doblar, plegar : ployer, plier. (Ax.) 

— 3° (L), encorvar : courber, incliner. 

USTARRIAK ETA HEDEAE HEZTEN DUTE LEPHO 
GOGORRA ETA LAN JARRAIKIAK MALGUTZEN 



Digitized by 



Google 



10 



MALI — MALTZUR 



du gathibua : el yugo y las correas do- 
blan el cuello duro, y las tareas conti- 
nuas encorvan el siervo : le joug et les 
lanieres font plier le cou, et les travaux 
continue Is inclinent le serf. (Duv. Eccli. 
xxxin-27.) 

MALI (BN-am), malino (BN, Sal.), 
d6bil, de pocas fuerzas : de'bile, faible, 
affaibli. 

Malkadura, herida, blessure. (Oih. ms.) 

MALKAR, malkhar: 1° (AN-b, BN- 

ald, Gc, ..., Lc), terreno muy costanero 

6 infructifero, escabroso : terrain escarpe', 

infructueux et raboteux. Zeren ezta bide 

BAT BAIZIK, ETA BAT UURA ERE GUZTIA DA 
MEHAR, MALKHAR, BURUZGORA '. porque DO 

hay mas que un camino y aun 61, todo 
61, es angosto, escabroso, muy pen- 
diente : parce qu'il n'y a qu'un chemin, 
et quHl est partout Hroit, scabreux, tres 
enpenle. (Ax. 3*-453-4.) — 2° (BN-s, R), 
paja de beza y ger6n (sic), paille de vesce, 

Malkhartsu (AN, BN, L), terreno esca- 
broso, de muchas pendientes : terrain 
raboteux , accidents. 

MalkatS (G-and), Aspero, quebrado 
(camino) : scabreux, raboteux (chemin). 

MALKO : 4" (AN ?, Be, Gc), lagrima, 
larme. JetSiko naiz obira negarrez nere 
seme ag an a. eta zirauela berak malkoe- 
tan, Madiantarrak saldu zioten Jose : 
descendere a mi hi jo Ho ran do hasta el 
sepulcro. Y perseverando 61 en el llanto, 
los Madianitas vendieron a Jos6 : je des- 
cendrai vers mon fils en pleurant jusqu'au 
stpulcre. Et persive'rant dans les larmes, 
les Mad Unites vendirent Joseph. (Ur. Gen. 
xxxvii -35 -36.) — 2° (AN-b), variedad 
de pera muy pequefta, varie°M de poire 
tres petite. 

MALKOR : 1<> I AN, G, L), esteril, 
sterile. — 2° (AN-b, G), despefiadero : 
gouffre, precipice. Bertze guztiak dira 

BIDE3KAK, BIDE 3IDORRAK, HERTSIAK, MEHA- 
RRAK, MALKHORRAK ETA PERILEZ BETEAK I 

todos los demas son senderos , caminitos 
estrechos, angostos, escabrosos y llenos 
de peligros : tous les autres sont des sen- 
tiers, des petits chemins Hroits, resserre's, 
scabreux et remplis de pe'rils. (Ax. 3«- 
453-4.) = Tal vez malkhor sea en este 
ejemplo errata de malkhar. No es equi- 
vocaci6n de la edicidn tercera, como 
pudiera creerse. Peut-4tre que dans cet 
exemple malkhor est un erratum de mal- 
khar. Ce n'est pas une faute de la troi- 
sieme Edition, comme on pour rait le croire. 
— 3° (AN), joroba, bosse. — 4° (AN-bet), 
penasco, roca : roche, rocher, roc. 

Malkortegi (AN), precipicio, precipice. 
Non-nai arki dezakegu guk geren mal- 
kortegia edo amildu-lekua, en cualquier 
parte podemos encontrar nuestro preci- 
picio 6 derrumbadero , partout nous pou- 
vons trouver notre precipice ou notre 
chute. (Mend. 1-100-33.) 

Malkortu (AN), precipitarse, despe- 
fiarse : se pre'eipiter, se Jeter du haut en 
bas. Erortzen bein asiezkero, ezta gel- 

DITZEN AZPIKO ERREKA , LEKU ZELAIA EDO 
BESTE ZBRBAIT ARKITUARTEAN J TA ATSEGIN 
GAIZTOEN MENDITIK MALKORTZEN DEN GAZTE 
T§ARRA GELDITU BZ OIDA SULEZIAN SARTU- 

arteraiSo : en empezando a caer no se 
detiene uno hasta encontrar el barranco 
de abajo, un lugar llano 6 alguna otra 
cosa; y el infeliz joven que se precipita 
del monte de lascivos placeres no para 
hasta me terse en el infierno : lorsque 



quelqu*un commence a choir, il ne s'ar- 
rUe qu'en bas, sur un lieu plat ou sur 
quelque autre chose; et le malheureux 
jeune homme qui se pre'eipite de la mon- 
tagne des plaisirs voluptueux ne s'arre'- 
tera que lorsqu'il sera dans Venfer. 
(Mend. 1-35-5.) 

MALKOTS (B-a ?), pan de otana, pain 
bis. 

Malma (B-ang-ar, G-gab, R), malva, 
mauve. (Bot.) (Tl) 

MALMAI (G-gab-iz), especie de ce- 
reza negra , espece de cerise noire. 

MALMETIDU (B-ond), malmetitu 
(AN, Liz., G-gab) : 1° apurarse, alte- 
rarse : s'alarmer, s'emporter.T amar etzan 

MALMETITU, ATZERATZEKO BIDEA ESKUAN ZEU- 

kalako : Tamar no se apur6 , pues tenia 
en la mano medio para recular : Tamar 
ne s'effraya point, car il avait sous la 
main un moyen de reculer. (Lard. Test. 
59-24.) — 2° (BN-s, R), despreciar, md- 
priser. Baina baldin erriak malmetitu 

GABE ETA GUTSlTAN IDUKIRIK BEZELA NERE 

agintea... ez baldin balu nai il : si el 
pueblo de la tierra, no haciendo aprecio, 
y como teniendo en poco mi manda- 
miento..., no quisiere matarlo : si le 
peuple du pays ne fait pas cas de mon 
commandement ou le mdprise..., et ne le 
tue pas. (Ur. Lev. xx-4.) 

MALMOZ ( B-a-mu-o-tS ) , socarr6n : 
sournois, finassier. 

MALMUTZ : 1° ( AN-arez, B-ang-d-i- 
m ) , gordinfl6n , fofo y sin consistencia : 
joufjlu, mou et sans consislance. — 2° (B- 
1-morg, G-al), taimado, socarr6n : rus6, 
malin. I, gaisto malmutza ta asmari utsa, 
abil isiltSurik buruz beeraturik : tu, 
picaro marrajo, terriblemente astuto, 
andas callandito con la cabeza gacha : 
toi, rust fripon, terriblement astucieux, 
tu marches silencieux et la tite batiste. 
(Ur. Cane. bas. in-90-2.) Emen bertan 

EZARTEN DEUSKUZ BERE BEGI MALMUTZAK TA 
EBAGITEN DAU NORTZUK GURE ARTEAN ARTU 

bear dabbn ERiOTZEA : aqui mismo fija en 
nosotros sus ojos taimados, y resuclve 
qui6nes de nosotros han de ser condena- 
dos & muerte : ici meme il fixe sur nous 
ses yeux ruse's, et il decide lesquels de 
nous doivent 4tre condamnts a mort. (Per. 
Ab. 212-21.) 

Malmuzkatu (B), enganar, tromper. 

BERBAKAZKO ERRIZALETASUNAZ INOR MAL- 
MUZKATU GURA IZANEZKERO, ARTUIZU BIDEA 

egoi-aldera : si quieres enganar 6 la 
gente con patriotismo de palabreria, 
encaminate hacia el sur : si vous voulez 
tromper le monde avec voire patriolisme 
de parade, allez-vous-en vers le sud. 
(Ibaiz. 1-65-3.) 

Malmuzkau (B-a-o), faltar a la pala- 
bra : se parjurer, manquer a sa parole. 

Malmuzkeri (B, Mog. Baser.), soca- 
rroneria, fourberie. 

MALO : 1° (B-ang-m-ofi-ub), espan- 
tajo, tpouvantail. Lekuan lekuan maloa 
gurean andiagoa : en todas partes hay 
espantajos, en nuestra casa los hay ma- 
yores : partout il y a des tpouvantails , 
dans notre maison ils sont plus grands. 
(Per. Ab. 122-12.) = De aqui vienen las 
palabras tsorimalo (B-ang-m-mond-ub), 
« espantapajaros , » y katamalo (F. Seg.), 
« mascara. » De Ik viennent les mots tSo- 
rimalo (B-ang-m-mond-ub), « dpouvan- 
tail a moineaux, » et katamalo (F. Seg.), 
« d6guis6. » — 2° (B-mond-on, F. Seg.), 



alimana : carnassier, bite nuisible. — 
3° (B-leinz-ot§), duende, fantdme. — 
4° (G-al), muchacho gordo, rollizo : 
enfant gras, potett. — 5° (Gc), copo de 
nieve, flocon de neige. 

MALOlft, gaviota, mouette. (Duv.) 

MALOKA : 1° (AN-b, B-ar, L-ain), 
seco y podrido por dentro (arbol) : mou- 
line', sec et pourri en dedans (arbre). — 
2° (B-a-o), mal temple de cuerpo : 
malaise, mauvaise disposition du corps. 

Malokatu: 1° (AN-b, B-ar, L-ain), 
secarse un arbol : se desstcher, en par- 
lant d'un arbre. — 2° (B-a-o), estar de 
mal temple : tprouver un malaise, itre 
mal en train. 

MALOTSA (B-ang), gorgojo, cha- 
rancon. 

MALPUTZ (Sc), gordinfl6n, fofo y sin 
consistencia : joufflu, mou et sans consis- 
lance. 

MALSIN (B), malsin, maldiciente : 
ddtracleur, gloseur. (?) 

Malsindu, hacerse malsin, maldi- 
ciente : gloser, d4nigrer, me" dire. ^Zelan... 

BETI ARERIOTURIK, BERBARIK EGIN GURA- 
EZIK, IGESI EURETARIK, BIALSINDURIK , GO- 
RROTO BIZIAN EURAKAZ BAZAGOZ? ^,c6mO (OS 

perdonara los pecados) , si siempre estAis 
con ellos como un enemigo, sin querer 
hablar, huyendo de ellos, hecho un mal- 
diciente, odiAndoles crudamente? com- 
ment (vous pardonnera-t-on vos ptche's), 
si vous agissez toujours envers eux comme 
un ennemi, sans vouloir parler, les 
fuyant, detenu mddisant et les haissant 
violemment? (An. Cur. 21-49.) 

Malso : 1° (BNc, G, Ur.), manso, doux. 
— 2° (G, An.), lento, lent. (??) 

Malio (AN-b). Dimin. de maltzo, malzo. 

MALTA : 1° (R), mata, mont6n : amas, 
groupe, reunion. Odoi-malta bat, un 
mont6n de nubes, un amas de nuages. 
Ke- malta bat, una columna de humo, 
une colonne de fumte. — 2° (S), jaro, 
brousse. 

MALTSA (BN-am) : 1° lodazal, bour- 
bier. — 2° cama del ganado impregnada 
de orines, litiere imprtgnte d' urine. 

Maltsatu (L-ain), calmarse, tranqui- 
lizarse : se calmer, se tranquilliser. (?) 

Maltsin (B-a-o), malsin, mal inten- 
cionado : dUracteur, dtnigreur. (?)Var. 

de MALSIN. 

Maltso (BN, Sal., L-ain), manso, ha- 
blando de animales : apprivoist, en par- 
lant d'un animal. (?) Var. de malso. 

MALTSOR (Gc), est6ril, sUrile. 

MALTSOTU (BN, Sal.), enervar, de- 
bilitar, hablando de hombres : s'4nerver, 
s'affaiblir, en parlant des hommes. (?) 

M ALTZIK A ( AN - b ) , montoncito de 
hierba : meulon, petit tas d'herbe. 

MALTZO (AN-b, L-ain-s), montoncito 
de helecho 6 de junco que se hace al 
segar estas plantas : meulon de fougere 
ou dejonc que Von fait, lorsqu'on fauche 
ces plantes. 

Maltzokatu (L-ain-s, ...), poner el 
heno 6 el helecho en montoncitos, mettre 
en meulons le foin ou la fougere. 

MALTZUR (AN-arak, BNc, Gc, L), 
astuto, socarr6n, marrajo : roublard f 
rus4, malin. Bada sugea zen Jainko Jau- 

NAK EGIN IZAN ZITUEN LURREKO ABERE GU- 

ziak baino maltzurragoa , pero la ser- 
piente era m&s astuta que todos los ani- 
males de la tierra que habia hecho el 
Seftor Dios , mais le serpent ttait le plus 



Digitized by 



Google 



MALTZURKERIA— MAMURTU 



11 



rust des animaux de la terre qu'avait fails 
le Seigneur Dieu. (Duv. Gen. in-1.) Erra- 

TEN DAUT IRRI MALTZUR BATEKIN , me dice 

con una maliciosa sonrisa, il me dit 
avec un sourire de malice. (Prop. 1883, 
pag. 245.) Egun on, jaun belb, maltzu- 
rrak diotso : buenos dias, seftor cuervo, 
le dice el astuto : bonjour, monsieur le 
corbeau, lui dit le rus4. (Goy. Aleg. 1-14.) 
Maltzurkeria , maltzurreria (AN, 
BN, G, L), astucia, malignidad : astuce, 
finasserie, malignite". Jesusek ikhusten 

BAITZUEN HEKIEN MALTZURKERIA I JeSUS , 

entendiendo la astucia de ellos, les dijo : 
Jisus, comprenant leur astuce, leur ait. 
(Har. Luc. xx-23.) Jesusek ordean bza- 

GUTZEN BAITZUEN HEKIEN MALTZURKERIA '. 

Jesus, conociendo la malicia de ellos, les 
dijo : JHus, connaissant leur malice, leur 
dit. (Duv. Matth. xxn-18.) 

Maltzurki (AN-b, L), insidiosamente, 
insidieusement . 

Maltzurtasun, caracter insidioso, ma- 
ligno : caractere insidieux, malin. (Duv. 
ms.) 

Maltzurtu (AN, BN, G, L), vol verse 
malicioso, insidioso : devenir malicieux, 
insidieux. 

Malubi (AN-b, BN-s: ot§a), fresa, 
fraise. (Bot.) Var. de maiLuki, etc. 

MALURA (B-i-l-mu, L-ain), podre- 
dumbre : putrefaction, pourriture. (?) 

MACURA (G-and), escozor, d£man- 
geaison. 

Malhuri (BN-ist), fresa, fraise. Var. 
de malubi, etc. 

MALUSKATU: 1° (AN-b, B-a-m), 
masticar, mastiquer. — 2° (B-l-otS), es- 
trujar, estropear, embrollar : chiffonner, 
estropier, embrouiller. — 3° (G-al), estro- 
pear algo, desvirtuar : abimer, gdter. 
Onek kemen bageturik maluskatzen da- 
belako : porque esta ( el agua ) , quitan- 
dole fuerza, le desvirtua (a la sidra) : 
parce que celle-ci (I'eau), lui enlevant de la 
force, le gite (le cidre). (Izt. Cond. 138-29.) 

Maluskau (B-i-m), estrujar, chiffon- 
ner. Var. de maluskatu (2°). 

Maluso (B-o), espantajo, 4pouvantail. 

MALUTA : 1<> (B-1-m-o-ond), perfolla, 
envoltorio de la espiga de maiz, gaine de 
Vtpi de mats. — 2° (B-m-ofl), edur-maluta, 
copo de nieve, flocon de neige. 

MALUTZ : 1° (B-mond-o), regordete 
(cosa 6 persona) : poteli, gros. — 2° (B- 
mond), iertil, hablando de la tierra : fer- 
tile, en parlant de la terre. 

Malzo, haz, manojo : gerbe, faisceau. 
(Oih. ms.) Othe-malzoa, manojo de ar- 
goma, poignte d'ajoncs. Var. de maltso. 

MAMA: lo (AN-b-lez, ..., Be, BN, 
Sal., Gc), agua 6 todo liquido potable, 
eau ou tout autre liquide potable. (Voc. 
puer.) — 2° (G-and), sidra 6 vino de pri- 
mera clase, cidre ou vin de premiere 
qualHt. 

Mamanton (G-and, L-ain), (nino) grue- 
so, gordin£16n : (enfant) poteli, joufflu. 

MAMAR (G?, Van Eys), cierta clase 
de pez marino, certaine espece de poisson. 

MAMARRA (B-t§), mujer torpe, za- 
fla : maritorne, femme maladroite, gros- 
siere. = £ Sera un femenino , a la moda 
extrafia , de mamarro ? Serait-ce un f6mi- 
nin, a la mode Hrangere, de mamarro? 

MAMARRAO (B-o), oruga, chenille. 

MAMARRO : 1° (B-a-g-m-o), el Bu, 
ser imaginario que asusta a los nifios : 
croquemitaine , 4tre imaginaire dont on 



effraye les enfants. — 2° (B-a-o-oii), in- 
sectos subterraneos cualesquiera , toute 
espece d'insectes souterrains. — 3° (Be,...), 
baldragas : mazette, homme indolent et 
nonchalant. 

MAMARRU : 1<> (G-and), elegante, 
peripuesto : Mgant, dandy. — 2° (G-ori), 
marrajo : malin, roublard. 

MAHAU, tonto, imbecile. (An. ms.) 
MAMI : 1° (AN, Lacoiz.), albumen, 
materia feculenta de algunas plantas : 
albumen, matiere fe"culente de certaines 
plantes. (Bot.) — 2° (ANc, B-o, BNc, G, 
L, R, Sc), came, parte blanda y mollar 
de pan, tierra, fruta, viandas, peces : par- 
tie molle et lendre, mie du pain, humus de 
la terre, chair des fruits, des viandes, des 
poissons. Surruan Sehatzen da mamia eta 
irazten zurdazko bahe batean (L) : se 
machaca la carne en un mortero, y se 
pasa por un cedazo de cerda : on en tri- 
ture la pulpe dans un morlier, et on la 
passe dans un tamis de crin. (Dial. bas. 
103-44.) — 3° (AN-b, Gc, L), intimo 
(ami go), Mime (ami). Lehiatu zezan bere 

ADISKIDE MAMIETARIK BAT, TREBEN ZE1KANA, 
ARRASPAS ZER1TZAN BAT, ERRAITERA : ErRE- 
GE , EZTA EGUNDAINO LURRAREN GAINEAN 
HA1N EMAZTE EDERRIK SORTHU I a II i m 6 a 

uno de sus mas intimos amigos, al que 
le era mas fiel, uno llamado Arraspas, a 
decir : Rey, todavia no ha nacido sobre 
la tierra mujer tan hermosa : il encoura- 
gea un de ses plus inlimes amis, celui qui 
lui Uait le plus fidele, appeli Arraspas, 
a dire : Roi, il n'est pas encore n6 sur la 
terre de femme aussi belle. (Ax. l»-394-7.) 

— 4° (G), cuajada, cailU. — 5° (AN-b), 
tierra buena, gu&ret. 

Mami-jarlo (G-and), persona obesa, 
personne obese. 

Mamiki , intimamente , intimement. 
(Duv. ms.) 

MAMIN : 1° (Be), carne, parte blanda 
y mollar de pan, frutas, viandas, peces : 
parlie molle et tendre, mie du pain, chair 
des fruits, des viandes, des poissons. Euri 
mamin , lluvia abundante y buena , pluie 
abondante et propice. Lur mamin, tierra 
feraz, terre grasse. — 2° (B), intimo 
(amigo), intime (ami). — 3° (B-i), cuajo, 
cailU. Var. de mami. 

Mamindu (B-ofi), acedarse (la leche) : 
s'aigrir, tourner (le lait). 

Mamintsu (Be), carnoso, charnu. Be- 

GIRATU BASERRI-MUTIL TA GIZON GAZTEAI , 
ZEIN MARDO TA MAMINTSUAK DAUKEZAN MA- 

trailalde ta zankoak : mirad a los mu- 
chachos y hombres j6venes de las aldeas 
cuan rollizos y carnosos tienen los carri- 
llos y pan tor rill as : regard ez les jeunes 
gens et les jeunes hommes des campagnes, 
comme Us ont les joues et les mollets 
charnus. (Per. Ab. 59-10.) 

Mamitasun, intimidad, intimiti. (Duv. 
ms.) 

Mamltsu (AN, BN, G, L, ...), Var. de 

MAMINTSU. 

Mamitu : 1° (BN), golpear, f rapper. 

— 2° (L, Van Eys), cuajarse, se cailler. 

— 3° (AN-b, L-ain), labrar bien (la tierra), 
labourer bien (la terre). — 4° (G-aniez), 
acedarse (la leche), s'aigrir (le lait). 

MAMO (L-ain), piojos y pulgas : ver- 
mine, poux_et puces. (Voc. puer.) 

MAMOILO (B-o), mascara : travesti, 
masque. 

MAHOLA (BN-s), parte carnosa , par- 
tie charnue. 



MAMOfiA (Lc), gato : minet, chat. 
(Voc. puer.) 

MAMOR : 1° fragil, ligero : fragile, 
Uger, friable. (Oih. ms.) Lur mamorra : 
tierra ligera, facil de labrar : terre I6gere, 
aiste a labourer. — 2° (BN?..., L?), 
tierno, joven : jeune, en bas Age. Haur 
mamorra zblarik oraino, siendo todavia 
tierno infante, Hant encore jeune enfant. 
(Duv. I Paral. xxix-1.) Berehala han sar 
LUR ONETIK beldu den landare mamorra 
eta buztin hotz puska batez estal, en 
seguida m£tase alii tierna planta proce- 
dente de buena tierra y cubrase con un 
poco de arcilla fria : ensuite qu'on place 
la une jeune plante venant de bonne terre, 
et que Von couvre avec un peu d'argile 
froide. (Duv. Laoor. 165-7.) — 3° (BN, 
Sal.), brasa ardiente, braise ardente. 

MAMORRO (AN-lez-oy, B-ond, G- 
etS) : 1° insecto, insecte. — 2° coco, bu : 
loup-garou, croquemitaine. 

Mamortasun , cualidad de la buena 
tierra vegetal, del pan tierno : quality de 
la bonne terre ve'ge'tale, du pain tendre. 
(Duv. ms.) 

Mamortu : 1° (B, ms-Lond), quedarse 
estupefacto, at6nito : rester bouche b4e, 
stuped fait. — 2° (L ?), aligerarse la tierra, 
devenir Ugere (la terre). 

MamoSo (R-uzt), gorgojo, insecto que 
destruye las habas : cosson, insecte qui 
dHruit les feves. 

MAMU: lo (B-i-1, BN-ald), insecto 
grande, en general : gros insecte, en gtn6- 
ral. — 2° (AN-b, B-l-ofi, BNc, G, L), 
espantajo, fantasma : ipouvantail, fan- 
tdme. Asaldatu zirkn, zbrratelarik, ma- 
mua edo zerbait itSura da ( L , Matth. 
xiv-26) : se turbaron, y decian : ^Que es 
fantasma ? its se troublerent et dirent : 
Cest un fantdme. — 3° (B-m, L-ain), dis- 
frazado, mascara : diguise', masque. = 
En L es voz pueril. En L e'est un mot 
enfanlin. — 4° (B, Aft.), boba, niaise. — 
5° (L), monstruo, monstre. Erran liteke 

LUR-BEHERE HUNTAKO MAMU 1KHARAGARRI 
GUZIAK MARRUBIAKA, BAT BERTZEAREN GAI- 
NEAN MULTZOKA, BERE ERRAYEN ZARRAZTA- 

katzbn hari direla : podria decirse que 
todos los espantosos monstruos de la 
creaci6n se aesgarran las entrafias ru- 
giendo y amontonados unos sobre otros : 
on dirait le rugissement de to us les 
monstres de la creation, entassis les uns 
sur les autres, se dtchirant les entrailles 
avec fureur. (Dasc. Atheka. 57-6.) 

Mamuka : 1° £L?, R), espantajo, 
tpouvantail. — 2° (AN-b), diversi6n de 
niflos, cubriendose la cara : jeu d y en- 
fants, A ce couvrir le visage. 

Mamukio (B-i-1), malva, mauve. (Bot.) 

MAMUL (BN-ald-am, L-ain, R), parte 
carnosa, par tie charnue. (V. Mami, 1°.) 

HAHURLO (Lc), cucaracha (insecto), 
blatte (insecte). 

MAMURRU (AN-b), insecto, insecte. 

Mamurtu : 1° (B-mu-tS), masticar, 
mdcher. Ondo mamurtu barik sartzen 
dozu barrura jatekoa ta gero egon bear 
zu eio EziftiK (B-mu) : engullis la comida 
adentro sin haberla masticado bien, y 
luego no es extrano que estels sin po- 
derla digerir : vous avalez la nourriture 
sans V avoir bien mastiqute, et puis il 
n J est pas ttonnant que vous ne puissiez la 
dige"rer. — 2° (AN-b), volverse insecto, 
formarse la crisalida : se me'tamorphoser 
(un insecte), se former (la chrysalide). 



Digitized by 



Google 



12 



MAMUTS — MANDATARI 



Mamuti (BN-aih-ald-baig), insecto 
pequeflo, petit insecte. Dimin. de ma- 

MUTZ (2°). 

Mamutu: 4° (AN, BN, Sal., L-ain), 
enmascararse : se masquer, se travestir, 
se dtguiser. — 2° (B, An. ms), embobarse 
una mujer, asi como kokotu es embo- 
barse un hombre : devenir sotte (une 
femme), de m€me que kokotu signifie 
devenir sot (un homme). 

MAMUTZ: 1° (B-l-m-mu), gordinfl6n, 
mafflu. — 2° (BN-ald), insecto, en gene- 
ral : insecte, en gtntral. 

MAN : t° (B-i-l-mu), potestad, auto- 
rizaci6n, facultad : puissance, autorisa- 
tion, faculty. [. Noen manez egin da ? ( B- 
mu), ;.con autorizaci6n de qui6n se ha 
hecho ? avec quelle autorisation a-t-il 
He" fait? — 2° (B-i-l-mu), consenti- 
miento, consentemenl. — 3° ( AN-b-ulz), 
Contr. de eman, dar, donner. Andiak 

ZIRAN, ONAK ZIRAN ETA BIOTZ ONEZ MANAK '. 

eran grandes, eran buenos y dados de 
buena voluntad (los regalos de los reyes 
magos): Us itaient grands, Us e'taient 
bons et donnts de grand cceur ( les 
cadeaux des rois mages), (Mend. 1-269-9.) 
MAN A : 1° semblante, aspecto : mine, 
aspect. (Oih. ms,) Saindu-mana, otso- 
hatzana : aspecto de santo, obras de 
lobo : il a la contenance d f un saint et les 
actions d'un loup. (Oih. Prov. 665.) — 
2<> ( B , Mog. ) , cosa buena y agradable , 
chose bonne et agreeable. Manan dago 
garia (B-i) , el trigo esta en saz6n , le bU 
est mur. Gauza manea esaten dogu gauza 
on ta gogokoa gaiti, decimos que una 
cosa es mana por la que es buena y agra- 
dable, nous disons qu'une chose est mana 
lorsqu'elle est bonne et agreeable. (Per. 
Ab. 483-20.) - 3o(B-mu, G-urr, F. Seg.), 
cachaza, tranquilidad : calme , tranquil- 
lite'. Manatan dago (B-l), esta con gran- 
disima cachaza, il est tr&s calme. — 
4° (B-mu, G-urr, F. Seg.), calmoso, tran- 
quilo : calme, tranquille. Eguraldi manea 
(G), tiempo calmoso, temps calme. — 
5» (B-mond-ofi), est^ril, hablando de 
animates : sterile, en parlant des ani- 
maux. Be i guztiak zoritSarrean mana 
dauzkagu, todas las vacas las tenemos 
por desgracia sinproducir crfas, toutesnos 
vaches sont malheureusement sUriles. — 
6© (BN?), propiedad, caracter, condi- 
ci6n : propri6l6, caractere, condition. 

BEHARRAK IZURRIARBN MANAK D1TU ] ASKAZI- 

adiskidez gabetzen gaitu : la necesidad 
tiene las mismas propiedades que la 
peste; nos priva de parientes y amigos : 
la ntcessitt fait comme la peste; elle nous 
prive de parents et amis. (Oih. Prov. 82.) 

— 7° (L-get,...), vastago, pimpollo : 
brout, jet. Mana gizen abiatzen da aurten, 
el pampano brota lozano este alio, la vtgi- 
tation pousse abondamment cette annte. 

— 8° (L-ain?), proclama, monici6n de 
matrimonio: ban, publication de mariage. 

— 9° (AN, BN, L, R), indet. de manatu 
(2o, 3°). — 40° (c, ...), el mana, la manne. 

MAI* A: 4° (BN, Sal.), cuidado de su 
persona, soin de sa personne. — 2° (B- 
a-m, G-and), modo, artificio : mode, arti- 
fice. = Se usa en la palabra compuesta 
BiziMAiNA, que, como se dijo en su lugar, 
significa « manera de vivir » y tambien, 
en cierto modo, « alimentaci6n. » Ce mot 
est usiU dans le compost bizimaiSa, qui, 
comme il a d6ja He" dit en son lieu et 



place, signifie « maniere de vivre » et 
aussi, d'une certaine facon, « alimenta- 
tion. » — 3° (B-berri), burbujas de aire 
que se forman dentro de una botella, 
bulles d'air qui se forment dans une bou- 
teille. = Para otras significaciones v^ase 
maina, pues muchos pronuncian como si 
fuera mai^a, ma^a. Pour les autres signi- 
fications, voir maina, car un grand 
nombre prononcent mana comme si c'ttait 

MAlftA. 

ManaerreS (BN-ald, L-get, ...), obe- 
diente, obtissant. 

Managaitz (BN-ald, L-get, ...), deso- 
bediente, d&sobtHssant. 

Manaiatu (?), gobernar, gouverner. 

Manakuntza , manamendu ( Duv. 
ms), mandamiento, commandement. (??) 

Manhaspen (BN-am, S), autoridad, 
dependencia : autoritt, dtpendance. Ho- 
rren manuaspenean gira , estamos bajo 
la dependencia de ese, nous sommes sous 
la dipendance de celui-la. = Hay quien 
dice manazpen. II yen a qui disent manaz- 
pen. 

Manhaspeneko (S, Sen Grat, 5-45), 
dependiente, dependant. 

MANASTA (B-el), banasta, cesto que 
se lleva al hombro : banne, banneau, 
panier qu'on porte sur V6paule. (D. got. 
banstl.) 

Manata (BN-ozt, S), sirviente, domeV 
tico : serviteur, domestique. (V. Mai- 
nata.) 

Manatera, pesebre, mangeoire. (Duv. 
ms.) Var. de manjatera. 

Manatu: 4° (B-a-o-tS), golpear, estro- 
pear a alguno : frapper, estropier quel- 
qu f un. — 2° (AN, Ail., L), mandar, hacer 
mandas : Uguer, donner en legs. (??) — 
3° (BN-s, R), ordenar, commander. (??) 
— 4° (BN-haz), permitir, permetlre. 
Haren elheak hala manatzen du : sus 
palabras lo permiten asi, hacen suponer 
de ese modo : ses paroles permettent de 
croire ainsi, laissent supposer de cette 
facon. 

Manatu (BN, Sal.), cuidar con esmero : 
mignarder, soigner avec beaucoup d'at- 
tention. 

Manatzaile (BN, L), manatzale (AN- 
b), el que manda : chef, celui qui com- 
mande. 

MANBUL ( L ?) , parte carnosa, par- 
tie charnue. = Esta palabra, dice Duvoi- 
sin, no se usa sino en estos dos casos... 
Ce mot, dit Duvoisin, ne s'emploie que 
dans ces deux cas : Haragi manbula , la 
carne de los muslos, la chair des cuisses. 
Balak haragi -manbulan jo du : la bala le 
ha herido en las carnes, es decir que no 
ha interesado ningun hueso : la balle Va 
bless6 dans les chairs, c'est-a-dire qu'elle 
na affects aucun os. = Anade Duvoisin 
que con el nombre de sagar manbula se 
designa una manzana grande, blanca, 
jugosa y dulce. Duvoisin ajoute qu'on 
de"signe sous le nom de sagar manbula 
une grosse pomme blanche, juteuse el 
douce. 

Manda (B, G, R), Var. de mando en 
los derivados, Var. de mando dans les 
d drive's. 

Mandabela (B-m), cuervo grande, 
gros cor beau. 

Mandabelar ( AN - b ) , hierba dura y 
gruesa como la paja, her be dure el grosse 
comme la paille. 

Mandaberra (R), rebanada tan ancha 



como el pan mismo, lit. : herradura de 
macho : tranche de pain dans toute sa lar- 
geur, lit.: fer de mulet. Ferra-gisa ogi 
zerra bat hautsi ditak ( Sc ) , me ha cor- 
tado el pan como herradura, il m'a 
coup& le pain en forme de fer a chcval. 

Mandabide (G-and), camino abrupto, 
de machos : chemin abrupt, muletier. 

Mandaburu (L-ain, Duv.), una varie- 
dad de manzana, lit. : cabeza de macho : 
variHt de pomme, lit. : tele de mulet. 

Mandaeme (AN, B, G), inula, mule. 

Mandagare (AN-b). (V. Mandarran.) 

Mandaguraiza (Gc). (V. Mandar- 
tazi.) 

Mandaitu (B, ms-Ots), majar manza- 
nas , piler des pommes. 

Mandaiztur (AN-b-lez). (V. Man- 
dartazi.)' 

Mandaka (AN-b), variedad de man- 
zana muy amarga , varidle de pornme tres 
amtre. 

Mandako (ANc, Be, Gc), muleto, 
mulo pequeflo: muleton, petit mulct. 

Mandalora (Be), flores blancas que 
crecen en los ribazos, fleurs blanches qui 
poussent sur les talus. 

Mandamaats (G-etS), uva de granos 
muy grandes , raisin a grains tres gros. 

Mandamutil (B-a-m-o, Gc), zagal, 
aide -muletier. 

Mandar: 4° (ANc, Be, Gc), macho, 
mulo, mulet. — 2° (AN, Araq., L-get- 
s, ...), bizma, emplasto : ciroene, em- 
pldtre. — 3° (G-et§, R-uzt), delantal, 
tablier. (??) Var. de mantal. — 4° (BN-s), 
escob6n, estropajo para limpiar el homo, 
balai servant a nettoyer le four. Ezpelez 

SU JAGOENETAN LABA SAUTZEKO MANDARRAK, 

los escobones que se emplean para lim- 
piar el horno por lo general son de boj , 
les bala is qui s'emploienl pour nettoyer 
le four sont g6n£ralement en buis. 

Mandarran (Be), cencerro grande que 
cuelga del macho ultimo de la recua, 
grosse clarine que porte le dernier mulet 
d'un convoi. 

Mandarri (B-erand), rodillo, piedra 
de pulverizar terrones y asentar carrete- 
ras : rouleau de pierre qui sert A tmotter 
les terres, a affermir les routes. 

Mandartazi (B), tijeras que se usan 
para esquilar machos, grandes cisailles 
servant A tondre les mulets. 

Mandaska ( B-m ) , pesebre para ma- 
chos, mangeoire pour les mulets. 

Mandatalgo (BN-ald, Leiz. Matth. 
xi ), comisi6n, commission. Mandatal- 
goan igorri dute , le han enviado en 
comisi6n, Us Vont envoys en commission. 

Mandatari (c), comisionado, mensa- 
jero : commissionnaire, messager. (??) 
Izotz zuria, eurien mandataria : hielo 
bianco, mensajero de lluvias : gelte 
blanche, messager de pluies. (Refranes, 
513.) Jaungoikoaren mandatari arek 
euren liburuetan esanda it§i eben kris- 
tinau guztientzat, aquellos mensajeros 
de Dios dijeron en sus libros para todos 
los cristianos , ces messagers de Dieu 
parlerent dans leurs livres pour tous les 
chrdtiens. (Olg. 85-43.) Mandatari hotza, 

BERANT ABIA, BARATS JOAN ETA ITZULI HU- 

tsa : el mensajero frio sale tarde, va 
lento y vuelve vacio : le messager froid 
s r en part tard (sic), marche lentement et 
revient tout vide. (Oih. Prov. 642.) Eta 

ITZULI ZIRAN MANDATARIAK JaKOBGANA , y 

volvieron a Jacob los mensajeros, et les 



Digitized by 



Google 



MANDATEGI 



MANERALA 



13 



messagers retournerent vers Jacob. (Ur. 
Gen. xxxn-6.) Mihia da bihotzaren man- 

DATARIA ; MIHIAN DA BZAGUN NOR DEN BAT- 

bedera : la lengua es la mensajera del 
coraz6n; por la lengua se conoce quien 
es qui£n : la langue est la messagere du 
cceur ;*par la langue on connait quelqu'un. 
(Ax. 3«-208-24.) 

Mandategi (AN-b, B, BNc, Gc), mula- 
dar, cuadra de mulos, 6curie de mulets. 

Mandatresna (AN-b, B-zig), arneses, 
aparejos del macho, harnais du mulet. 

MANDATU (c), recado, misiva, men- 
saje : commission, missive, message. (?) 
Asi zan biraoka ta araoka mutila ta iges 
eban mandaturik itSi baga : empez6 el 
muckacho a maldecir y a imprecar, y 
huy6 sin hacer la comisi6n : le garcon 
commenca par blasphemer et par faire 
des imprecations , et il s'enfuit sans s'ac- 

Juitter de la commission. (Per. Ab. 107-1 .) 
ARRAITUNIK IZAN EZTUENA , MANDATURIK 
EDO SALIIORIK EG1N ETZAIKANA, NEHORK 
ERNATU, ORHITU ETA BEHARTU EZTUENA, 
BADAUKE ERORI ETA LINBURTU GABE I la que 

no ha tenido cortejantes, aquella a quien 
no se ha solicitado y a quien nadie ha 
animado, instigado y obligado, puede 
tenerse sin caer ni resbalar : celle qui 
n J a pas m eu de courlisans, celle que Von n'a 
pas sollicite'e, et que personne n'a encou- 
rage"e, excite' e et obligee , peu I rester sans 
tomber ni glisser. (Ax. 3M69-4.) = Hay 
en este capitulo veintiseis renglones en 
la edici6n tercera que no constan en la 
segunda edici6n ; y en ellos esta incluido 
esle ejemplo. Dice, sin duda por errata, 
irraitunik en vez de jarraitunik. // y a, 
dans ce chapitre, vingt-six lignes de la 
troisieme edition qui ne fig urent pas dans 
la deuxieme; cet exemple en fait partie. 
II y est dit, sans doute par erreur, irrai- 
tunik pour jarraitunik. 

Mandatu egin (AN-b, Be, BN-s, Gc, 
Lc, ...), pedir la mano, invitar a casa- 
miento : demander la main, demander en 
mariage. 

Mandatu isil (BN, L), isileko man- 
datu (Be), secreto, confidencia : secret, 
confidence. 

Mandatu-iSilka (L, ...), mandatuka 
(L), cuchicheando, chuchotant. 

Mandatzar (R-bid), mulazo, mulo 
grande, grand mulet. 

Mandazai (AN, ..., BN-s, Gc, R), 
mandazain (AN-b, B, BN-ald), arriero, 
machero, mulelier. 

Mandelbi (G-and), mandelu (R), 
mosca de mula, llamada tambi£n de bu- 
rro : mouche de mule, appelte aussi 
mouche dniere. Var. de mandeuli. 

Manderresa (AN, Araq.), avantal, 
delantal : tablier, devanliere. 

Mandeuli (Be, Gc), mosca grande 
negra, muy zumbadora, que dafia las 
carnes : grosse mouche noire, qui bour- 
donne Ires fort et gale les vianaes. 

MANDIKA (BN-s) : 4° estomago, eslo- 
mac. — 2° cuajo del ganado, caillette des 
animaux. = Su diminutivo manDika se 
usa para signiGcar las tripasde la oveja. 
Son diminutif manBika est usite pour 
designer les tripes de la brebis. 

Mandikaki (BN-s), grosura, came del 
vientre : graisse, viande du ventre ou de 
la panse. 

MANDIL(AN-b), haragan y despilfa- 
rrador : mange-lout, faineant et gaspilleur. 

MANfilL (BN-luh), pafiales de mule- 



ton con que se envuelven los infantes, 
maillot de mollelon qui sert a envelopper 
les petits enfants. (?) 

MANDIO : 1° (G-and), granero, gre- 
nier. — 2° (AN-d), estacada gruesa de 
los fosos, gros pieu des fosses. — 3° (BN- 
am, Sal.), cuadra cubierta de balago, 
etable couverle en chaume. — 4° (BN- 
gar-haz, L, ...), tejavana, hangar. 

Mandiota (G), Var. de mandio (1°). 

MANDIRA (G-bet), sabana, drap de 
lit. Var. de maindira, maindire, etc. 

Mandiru (BN-am), muladar, ecurie 
de mulcts. 

MANDO : 1<> (c), mulo, mulet. Man- 
doak umerik ez, umearen minik ez : la 
mula no tiene crias, ni dolores consi- 
guientes a ellas (se dice de hombres de 
coraz6n duro) : la mule n'a pas de petits, 
et elle n'eprouve pas les douleurs qui les 
accompagnent (se dit des hommes au 
cceur dur). Mando handiak basta handia 
(BNc) : el mulo grande, grande albarda : 
au grand mulet, grand bit. Asto izan, 
da mando bizi (B, ...) : viven aun masgro- 
seramente que lo que pide su estado, 
lit. : ser burros y vivir machos : its 
vivent encore plus grossierement que leur 
etat ne le demande, lit. : Sire dnes et vivre 
en mulets. Mandoak ilda dago ori (B- 
mu, ...) : ese esta abatido de tristeza, lit. : 
esta (como si se le hubieran) muerto los 
machos : elle est constemee (de trislesse), 
lit. : elle est comme si ses mulets etaient 
morts. = Esta palabra se dice del mulo 
6 mula en general. Algunos lo concre- 
tan a significar « mulo » , valtendose de 
mandaeme para designar « mula » ; otros , 
al contrano, se valen de mando para 
designar la mula,y de mandar para deno- 
tar el mulo. Ce mot est usite pour desi- 
gner en general le mulet et la mule. 
Quelques-uns lui pretent seulement la 
signification de « mulet », reservant man- 
daeme pour designer la « mule »; d'autres, 
au contraire, se servent de mando pour 
designer la mule, et de mandar pour le 
mulet. — 2° (BN-gar, L-ain), este>il, ste- 
rile. = Esta voz se aplica propiamente 
a los animales hem bras; tambieri a la 
mujer en sentido de desprecio. A las mu- 
jeres esteriles si son pequeftas, se les 
llama manBo. Ce mot s' applique princi- 
palemenl aux femelles d' animaux et aussi 
a la femme, dans un sens pejoratif. Les 
femmes pelites et steriles sont appeUes 
mando. Ardi-mando (BNc, Sc) , carnero y 
cabra desmochados 6 desprovistos de 
cuernos, mouton ou chevre decornes ou 
depourvus de cornes. — 3° (AN-b, BN, 
L-ain, R, S), grietas en el tal6n, mano, 
etc. : gercures au talon, a la main, etc. 
— 4° (AN, BN, L, S), duro para la fatiga, 
insensible de coraz6n : dura cuire (pop.), 
dur a la fatigue, insensible de cceur. — 
5° tierra que se desprende, terre qui 
s'eboule. Mandoa erori da (BN-ald), ha 
caido la tierra, la terre s f esl eboutte. — 
6° (L-ain), madreque cria durisimamente 
a sus hijos : mardtre, mere qui eleve du- 
remenl ses enfants. — 7° (Be), grande, 
abultado : gros, grand, volumineux. Uso 
mando, paloma grande, gros pigeon. EtSe 
mando bat, una casa muy grande, une 
grande maison. = Se usa en contraposi- 
ci6n de zorri, « pequeflo, » cuya signifi- 
caci6n primordial es la de a piojo ». 
S'emploie en opposition avec zorri, « pe- 
lit, » dont la signification premiere est 



« pou ». EtSe zorri -zorri baten bizi dira 
orrek (B, ...), esos viven en una casa 
muy pequefia, ceux-ci vivent dans une 
maison trts petite. 

Manclo : 1° ( BN-ald -gar), macho, 
mulet. (Voc. puer.) — 2© burro, dne. 
(Voc. puer.) — 3» (BN-gar, L-ain), mujer 
pequena esteril y petite femme sterile. 
Dimin. de mando. — 4° (Sc), pajaro hi- 
brido, hijo, p. ej. de canario y jilguera : 
mulard, oiseau hy bride, ne de deux espdees 
diffe rentes. 

Mando-belar (AN, Lacoiz., Sc), car- 
tamo silvestre, carthame sauvage. ( Bot.) 

Mandobide , camino de mulos aonde 
no es posible llevar cargas de otra ma- 
nera, chemin muletier par lequel il n'est 
pas possible de transporter des charges 
oVune autre facon. (Duv. ms.) Var. de 
mandabide. 

Mando -f err a (L-ain). (V. Manda- 
berra.) 

Mandoka (Duv. ms) , mandoko (AN- 
b, BN-s), manaoko (BN, R-bid, S), 
muleto, muleton. 

Mandoketa (BN, L) : 1° en busca de 
mulos, a la recherche de mulets. — 2° una 
carga sobre mulo, la charge d'un mulet. 
Mandoketa bat ikatz (BN-ald) : una carga 
de carbbn, lo que pueda llevar un mulo : 
une charge de charbon, ce que peut por- 
ter un mulet. — 3° (AN-b), multitud de 
machos, nombre de mulets. 

MandomoStale (AN-b), mandomozle 
(L?), esquilador, tondeur. 

Mando-perresil (AN-narb, Lacoiz.), 
geranio robertiano, hierba de San Ro- 
berto : her be a Robert, bec-de-grue. (Bot.) 

Mandorapilo (BN-s), nudo fuerte, 
especial : nceuffort, special. 

Mando9ko (R-uzt), muleto, muleton. 

Mandots (BN-s, Sc), erizo de castana, 
bogue de chdtaigne. 

Mandotu ( AN-b, BN, L), vol verse duro, 
insensible : s*endurcir, devenir insensible. 

Mandouli (AN-b, L-get, ...), Var. de 

MANDEULI. 

Mandozain (AN, BN, S), mulero 6 
arriero, mulelier. Var. de mandazain. 

Mandozaingo (AN-b, BN?), oficio de 
arriero, metier de muletier. 

MANDRAN , holgazan : faineant, pa- 
resseux. (Duv. ms.) 

Mandrankeria , holgazaneria : fai- 
neantise, paresse. (Duv. ms.) 

Mandre ( BN-s ) , sabana , drap de lit. 
Var. de maindire, etc. 

Mandren (L-ain). (V. Mandran.) 

Manduli (AN-b). (V. Mandeuli.) 

MANEA (B-mu,...), indet.de maneatu 

(1°). EA, ENE UMEAK, MANEA, MANEA, AMAR 
ORDUAK JAUSTEKO DAGOZ DA I ea , hijos 

mios, aprestaos , pues las diez, nada 
menos, estan al caer : allons, mes enfants, 
appritez-vous, car dix heures sont bien 
pres de sonner. 

Maneatu: 1° (B, G), aviarse, dispo- 
nerse: se preparer, se disposer. (D. esp. 
menear ?. ~" ""*" 

conduire. 



f pre} 



menear ?.) — 2° (BN, Sal.), conducir, 



Manent (S), sumiso, obediente : sou- 
mis, obeissant. (??) 

Manera : 1° (AN-b-lez, Be, Gc), 
manera, abertura lateral de la saya, 
ouverture laterale de la jupe. (??) — 
2° (AN-b), modo, manera, traza : mode, 
manidre, apparence. (?) 

Manerala ( AN-goiz ) , instrumento de 
herreria que sirve para hacer la berola u 



Digitized by 



Google 



44 



MANERRES 



MANTHARTU 



ojo de azadas, hachas : outil de forgeron 
qui sert a /aire les douilles des ploches, 
des co gates. 

ManerreS (AN-b), dadivoso, gintreux. 
(De man, 3°.] 

MANES (Sc), nombre con que se 
designa al natural del Labord y de la Baja 
Nabarra, en contraposici6n al de uSkal- 
dun, « Vasco , » con que se nombran a si 
m ism os los Suletinos. Parece diminutivo 
de Joanes, « Juan. » Nom par lequel on 
d6signe un Individ u originaire du Labourd 
et de la Basse- Navarre, par opposition 
a OSkaldun, « Basque, » nom que les 
Souletins se donnent a eux-mSmes. II 
semble un diminutif de Joanes, « Jean. » 

ManaBina (Sc), mujer del Labord y 
de la Baja Nabarra, femme du Labourd 
et de la Basse-Navarre. = Femenino ex6- 
tico de maneS. F6minin exotique de manes'. 
Ardi maneSina, oveja que los Suletinos 
compran en la Baja Nabarra, brebis que les 
Souletins achetent dans la Basse-Navarre. 

Manasku (AN-b), generosidad, g4n6- 
rosiU. (De emanesku.) Maneskua 5aku- 
rrak jana du orrek , a ese le ha comido 
el perro la generosidad , le chien lui a 
mangt la ge'ne'rosite'. 

M ANGAlTZ : 1 ° (BN-s), precipicio, des- 
pefiadero : precipice, gouffre. — 2© (AN- 
b), cicatero, chiche. 

MANGALi (B-a) , pafio negro que cu- 
bria has la el pecho, al cadaver metido 
en el ataud , mientras el oficio de sepul- 
tura : drap noir qui recouvrail jusqu'a la 
poitrine le cadavre mis en biere, pendant 
I'office de V enter rement. 

Manga -tSori (B-b), cierta gaviota, 
una de las mas granaes y hermosas, 
gallo de mar : coq de mer, une des plus 
jolies mouettes. 

MANGEL, estropeado, llsiado : es tro- 
pin, blesse". (Duv. ms.) 

Mangaldu, lisiarse, perder el uso de 
un miembro : s'estropier , perdre V usage 
d'un membre. (Duv. ms.) 

MANGE LO (G-aya-ori-zumay), torpe, 
desgarbado : maladroit, de'gingande'. 

Mangaltasun, estadode lisiado, Hat 
d'un es tropin. (Duv. ms.) 

Mangara (G-don), manga, tromba 
marina, trombe marine. (?) 

Mangika (AN, Araq.), cojeando : boi- 
tant, clochant. 

MAN GO Lift O (B-ond), cierto cara- 
colillo de mar 6 concha univalva llamado 
helice : certain escargotde mer ou coquil- 
lage univalve, appeU httice. 

MANGU (B-a-1-m-o, G-aya-zumay), 
entumecido, engourdi. 

MANGUNA (AN-b, L-ain), rodeo, 
recodo de camino : detour, coude de 
chemin. Manguna bat egin, dar un rodeo, 
faire un dolour. 

Mangunatu (AN-b, L-ain), andar 
oblicuamente, obliquer. 

Mangunatuz (AN, L), en rodeos, 
bordeando, faldeando : tournant, contour- 
nant, dHournanl. 

Manguna (G-and), rodeo, dUour. 
Var. de manguna. 

Mangutasun (B, G), entumecimiento, 
engourdissement. 

Mangutu ( B-a-1-m-o , G-aya-zumay ) , 
entumecerse (los dedos), s'engourdir(les 
doigts). 

Manjatera: 1° (BN, S), pesebre 6 
comedero de carneros y ovejas, man- 
geoire de brebis et de mo u tons. (??) — 



2° (L-ain), trampas por donde se arroja, de 
un piso al pesebre de la cuadra, la comida 
del ganado : trappes par lesquelles on 
jette, de Ventage supe'rieur dans le rdtelier 
de VI 'table, la nourriture du bHaiL 

MANJOLA (BN-bard), red grande 
para lapescadel salm6n: maniolle, grand 
filet servant a la pSche du saumon. (?) 

MANIURA (BN?, L?), 6rgano he- 
braico, cierta harpa : orgue htbraique, 
sorte de harpe. Hau izan zen arrabita 

ETA MANIURA JOTZEN DUTENEN AITA , este 

fue padre de los que tocaban la citara y 
el 6rgano, celui-ci fut le pere de ceux qui 
jouaient de la cithare et de V orgue. (Duv. 
Gen. iv-21.) 
Maniurari, harpista, harpiste. (Duv.) 
Manjuret ( BNJ , especie de planta , 
espece de plante. ( Bot.) (?) 

MANKA: 1° (L-ain-s), alacena 6 apa- 
rador, buffet ou dressoir. = Es mas 
exactamente el armario cerrado que sirve 
de base al aparador. C'est plus exac- 
tement le buffet ferme" qui sert de base 
au dressoir. (V. Mankalase.) Benedika- 

TUA ZURE SELHARUA ETA BENEDIKATUA ZURE 

manka, benditos tus graneros y benditas 
tus sobras, be'nis soient tes greniers et 
bCnies vos huches. (Duv. Deut. xxvin-5.) — 
2°(B, ...),golpear,mancar: f rapper, meur- 
trir. (??). Manka- manka. eginda it5i nabe 
makiIaka, me han dejado estro peado a 
palos , Us m'onl estropi6 a coups de bdton. 

Mankal (B-ond), pafio de sepultura, 
drap de sepulture. Mankala jasotea : la 
funci6n de aniversario, lit.: el levanta- 
•miento del pafio funebre : la ce're'monie de 
l'anniversaire,lit.: la leve'e du drap funebre. 

Mankalase (L-ain), aparador, cuya 

f>arte baja, cerrada por puertecitas, se 
lama manka y la parte alta, abierta, 
alase : buffet, meuble dont la partie infe"- 
rieure, fermte par de pelites por tes, s'ap- 
pelle manka, et la partie suptrieure ou 
dressoir, alase. = Se usa en plural. S'em- 
ploie au pluriel. (De manka-alase.) 

MANKAR (BN-haz), bulto?, volume 
d'un corpsl. Harri-mankar bat, una pie- 
dra bastante grande que se levanta del 
nivel del suelo, une pierre assez grande 
qui de" passe le niveau du sol. 

Mankarro ( L-bir ) , terreno muy cos- 
tanero, terrain trds accident4. 

Mankatu (S), mankau (B), dar6 recibir 
un golpe, donner ou recevoir un coup. (??) 
(V. Manka, 2°.) Labanduta joko dau bba, 
mankauko da : resbalando caera al suelo, 
se estropeara : en glissant il lombera sur 
le sol, il s'eslropiera. (Per. Ab. 75-25.) 

Mankerdi (AN-b), manguito, rnan- 
chette. 

Manko- largo (Sc), de manga ancha , 
trop indulgent. (??) 

Manku (B-a-o), manco, manchot. (??) 

Mano (BN-s, R), macho, mulet. (Voc. 
puer.) Var. de man5o. 

MANSO : lo (BN, Van Eys), esUblo 
cubierto de balago, stable couverte de 
chaume. — 2° (AN-b), tardio, calmoso : 
tardif, calme. — 3° (AN-b), despacio, 
lentement. 

MANTA (B-m), saz6n, maturity. = 
Se usa en la frase mantan dago garia, 
« el trigo esta en saz6n. » S'emploie dans 
la phrase mantan dago garia, « le bU est 
mtir. » 

Mantal: 1° (G-deb), delantera, (le) 
devant. Aska-mantal, delantera del pese- 
bre, devant de la mangeoire. Atamantal, 



delantera de puerta , devant d'une porte. 

— 2° (AN, Gc, ...), delantal : tablier, 
devant. (D. esp. arc. avantall.) Ezagutu 
zutenean larrugorrian zeudbla, josi 
z1tuzten piku-osto batzuek eta egin zjtuz- 

TEN BERENTZAT MANTALAK I habiendo elloS 

echado de ver que estaban desnudos, 
cosieron unas hojas de higuera, y se 
hicieron delan tales : Us reconnurent qu'ils 
4taient nus, et Us assemblerent des feuilles 
de figuieret sefirent des devants. (Ur. Gen. 
m-7.) 

Mantanera (Sc), instrumento de ma- 
dera de que se sirven los pastores para 
mover las tortas de maiz que estan al 
fuego, instrument de bois dont se servent 
les pdt res pour remuer les gaieties demais 
qui sont au feu. (?) 

MANTAR: lo (Be, Gc), trapo, chif- 
fon. — 2° (AN-lez, BN-ald, L-ain), em- 
plasto, empldtre. Hunekin egiten dira 

SlRIOAK, TELA EZKODUNAK ETA ASKO MAN- 

thar-mota ( L ) : con esta se hacen velas, 
encerados y varias especies de emplas- 
tos : c'est avec elle qu'on fait les bougies, 
les toiles cir4es et diverses so r tes d'em- 
pldtres. (DM. bas. 11-11.) — 3<> (BN-s), 
camisa, chemise. = En BN-s y R-uzt es 
camisa de mujer, y atorra camisa de 
hombre. En BN-s et R-uzt c'est la che- 
mise de femme, el atorra celle de I'homme. 
Haurreki dena etziten, ezta bethi man- 
tarra §ahurik jeikiten : el que con nifios 
se acuesta, no siempre se levanta limpio : 
celle qui couche avec des enfants n'a pas 
toujours sa chemise nelle quand elle se 
Ikve. (Oih. Prov. 222.) Eliza-mantar (BN- 
am, S), elizatorra (BN-ald, L-get) : alba, 
cierto vestido sacerdotal : aube, certain 
vStement sacerdotal. — 4<> (B-l-mu, G-aya), 
cosa que no vale nada, chose qui ne vaut 
rien. \ Eguraldi onen mantarra ! | qu6 
mal tiempo hace ! quel mauvais temps il 
fait I \ Edan etedogu sekularean ardao 
mantarragorik ! | habremos bebido ja- 
mas vino mas malo ! nous n'aurons jamais 
bu de vin si mauvais! — 5° (G-zeg), 
mantas de abarca, guUres de brogue. 

— 6« (BN), endopleura, membrana inte- 
rior de la castafia : endoplevre , mem- 
brane interieure de la chdtaigne. Iru 

ESTALKI D1TU GAZTENAK '. KORMUTZA , AZALA 

ta mantarra : tres envolturas tiene la 
castafia : el erizo , la corteza y la endo- 
pleura : la chAtaigne possede trois enve- 
loppes : la bogue, la peau et I'endoplevre. 

— 7o (L-ain), legafia dura, chassie durcic. 

— 8° Manthar, mugre en los vestidos, 
crasse qui s' attache aux habits. ( Duv.) 

Mantarras (R-uzt), en mangas de ca- 
misa ( las mujeres ) , en manches de che- 
mise (les femmes). 

Mantarregal (R-uzt), pieza inferior, 
de cintura aba jo , de las dos de que se 
componia la camisa de mujer, piece inft- 
rieure de la chemise de femme. 

Mantar-soin (R-uzt), pieza superior, 
de cintura arriba, de las dos de que se 
componia la camisa de mujer, piece sup6- 
rieure de la chemise de femme. 

Manthartu ( Duv. ms) : 1° cubrirse de 
mugre : se crasser, se couvrir de crasse. 

— 2° hacerse semejante a una espesa 
mugre : s'encrasser, devenir semblable a 
une crasse fpaisse. — 3° (B-l-mu..., G- 
aya) , deteriorate , se giter. Atzotik ona 
asko mantartu jaku ogia, urun zarrkz 
egina dalako edo .( B ) i de ay er a hoy se 
nos ha deteriorado mucho el pan, tal vez 



Digitized by 



Google 



MANTENU — MARATZ 



15 



por estar hecho de harina vieja : depute 
hier notre pain s'est beaucoup q&te°, peut- 
Gtre parce qu'il est fait avec de la vieille 
farine. 

MANTENU : 1° (G-deb), paflo para cu- 
brir las tortas delgadas de maiz, morceau 
d*6toffe dont on recouvre les gaieties de 
mais. Talo-mantenu (AN-b-lez, Gc),opil- 
mantenu (L-ain), pieza de madera que se 
pone detras de la torta ya al fue^o para 
sostenerla , b&ton que Von place derriere 
la g alette de mais qui est au feu pour la 
mainienir. — 2° (AN-b), alimento, nour- 
rilure. (?) 

MANTETS (S, Geze), mantetS (BN- 
ani-gar, S), jambas y dintel de la chime- 
nea : manteau, montants et linteau de la 
chemine'e. 

MANTIO (R-uzt), corzuelo, espiga de 
trigo que ha quedado intacta en la ope- 
raci6n de trillar, Cpi reste intact apres le 
baltage. 

Mantoln ( L-ain], manthoin (Duv. 
ms), leche cuajada, lait cailtt. 

Mantoindu (L), cuajarse (la leche), se 
cailler (le lait). 

Manthointsu , leche rica en caseina, 
lait riche en ease'ine. ( Duv. ms.) 

Manire (R), sabana, drap de lit. Var. 
de maindire,... etc. 

MANTSAR: 1° fG-al),dispuesto, dis- 
pose*. — 2° (Gc), tardio, persona 6 animal 
3ue va siempre en pos de otras, sin po- 
er alcanzarlas : musard, tratnard, per- 
sonne ou animal qui va toujours apres 
les autres sanspouvoir les atteindre. 

MANTSO : 1° (Sc), manso, lento : doux, 
lent. (??] — 2° (AN-b), despacio, lente- 
ment. (??) 

MantSot (AN, L-ain). (V. MantSu.) 

MantSu (AN, B-a-l-m-t§, G-zeg, R), 
manco, manchot. (??) Beso-mantSu (B, 
G), manco a quien falta el brazo, man- 
chot a qui il manque un bras. Esku- 
mantSu (B, G), manco a quien falta la 
mano, manchot a qui la main fait d6faut. 

MANTSUNGA (AN-lez-oy, G-don- 
tol), ganga, suerte loca : veine, aubaine, 
chance folle. 

MantSura (B-a). (V. Matfiura.) 

MantSut ( BNc, ...) , i que* se ofrece ? 
&qu6 hay? lit. : ya lo oigo : qu f est-ce 
qu'on off re? qu'y a-t-il ? lit. : je Vai deja 
entendu. Var. de baantzut. = Es f6r- 
mula para responder a un llamamiento. 
C'est une formule usiUe pour Hpondre a 
un appel. 

MANTURIO (B), armadijo para atra- 
par las bestias feroces : chausse-trape, 
piege pour attraper les bites fe'roces. 
ASeriak manturioari palabras (sic), la 
zorra al armadijo palabras, le renard au 
piege mots (sic). (Prov. de Garibay.) 

MANTZANGA (BN-am), uva de clase 
superior para hacer vino , raisin de qua- 
lite' supirieure pour faire le vin. 

MANTZAR (G-aya-t, ...), mujer de- 
saseada 6 indolente : guenipe, femme 
sale et indolente. 

MANTZARDA (B-oft), mujer de 
mucha cachaza y poco fuste : guenipe, 
femme Ires indolente et sans maintien.= 
Es femenino ex6tico de la palabra si- 
guieute. C'est un fe'minin stranger du 
mot suivant. 

MANTZARDO (B-ofi), hombre cacha- 
zudo y sin fuste : mazelle, homme fai- 
neant et sans tenue. 

MANTZUR: 1° (AN-lez, G-us), avaro, 



avare. — 2° (G-bid-et§), huraflo : saw- 
vage, insociable. 

Mantzurkari (AN-lez), mantzurke- 
ria (G), avaricia, avarice. 

MANU : 1° (AN, BN, L, R, S), poder, 
autoridad : pouvoir, auto rite'. — 2° (AN, 
BN, L, R, S), orden, mandato : ordre, 
commandement. Konpli beza jainkoaren 
manua, cumpla el mandato divino, qu'il 
accomplisse le commandement divin. (Ax. 
3M28-5.) — 3° (B-l, G-zumay), flojo, no 
tirante : mou, dttendu. T§o, kordeleta 

MANUEGI BADARABIK, LASTER EGINGO JAKO- 

zak tsanbiurrak : tu , muchacho , si traes 
demasiado flojo el aparejo, pronto se le 
form a ran enredijos : toi, enfant, si tu 
tires trop mollement la ligne, elle sera 
vile entortillie. —4° (AN, Aft.), manda, 
oferta : promesse, off re. — 5° (Be, G), 
nombre equivalente a « Manuel », nom 
qui e'quivaut a « Manuel ». = Es voz 
familiar. En algunos pueblos de G manu 
se dice de la mujer en vez de « Manuela », 
dejando intacto el nombre de « Manuel » 
para los hombres. C'est un mot familier. 
Dans quelques localite's du G manu se dit 
pour la femme, au lieu de « Manoela », 
tandis que le nom de « Manoel » est re- 
serve' aux hommes. 

MANUAL ( Lc ) , parte carnosa de la 
mano, paume de la main. 

Manuerred (AN-b), manuerraz (BN- 
aid, L-get, ...), obediente, obe'issant. 

Manugaitz (AN-b), desobediente , 
de'sobe'issant. 

Manugin (L?, L^cl.),humilde,/iumZ>/e. 

Manugogor (R), desobediente, cfeso- 
b&issant. 

MANUILA (BN-haz), variedad de 
manzanas , sosa y dulce , pomme fade et 
douceitre. 

Manu-intSaur (B-l-m), nuez la m&s 
grande , la plus grosse espece de noix. 

Manukilar (G-iz), afaca, vesce. (Bot.) 

Manuko, subordinado, subordonni. 

(DUV. mS.) ZURE MANUKO NAIZ, NAHI DUZU- 

nean goan i cuando quiera usted ir, estoy 
a sus 6rdenes : quandvousvoudrez alter, 
je suis a vos ordres. • 

Manukor (L, R), obediente, obe'issant. 
Zeren behin handituz gero eztitutzu 
hobekiago manukortuko, eskuperako : 
porque una vez que crezcan, no les redu- 
cireis mejor a la obediencia , no les so- 
meter&s : parce qu'une fois grands, vous 
ne les rtduirez pas si facilement a Vobiis- 
sance, vous ne les soumettrez pas. (Ax. 
3«-262-8.) 

Manukortu (L, R) : 1° hacerse obe- 
diente, devenir obe'issant. — 2° reducir A 
alguien a la obediencia, re'duire quel- 
qu'un a Vobtissance. 

Manu-oneko (AN-b), obediente, 
obe'issant. 

Manupeko (AN, L), subdito, suye^. Eta 
Jaunak Israeldik egun batez ebakiren 
d1tu burua eta buztana j manupekoa eta 
aitzindaria i v- el Seflor destruira de 
Israel en un mismo dia la cabeza y la 
cola, al que obedece y al que manda : et 
le Seigneur dHruira d 'Israel dans le meme 
jour la tHe et la queue, celui qui obe'it 
et celui qui commande. (Duv. Is. ix-44.) 

Manuzpeko (S?, Inch. Malth. v-25), 
ministro, alguacil : ministre, agent de 
police. 

MANZEINKA (Sc), uva de buena 
clase para hacer vino, raisin de bonne 
quality pour faire le vin. 



MANZIN (B-ond), persona insustan- 
cial, sin fuste : mazette, personne sans 
valeur, sans maintien. (?) 

MAO : 1° (B), maullidodel gato, miau- 
lement du chat. — 2° (B-mu), secreto, 
secret. = Se usa en la frase maotan 
maotan bear egin dau ( B-mu ) : « ha tra- 
bajado bajo cuerda, en secreto. » S'em- 
ploie dans la tournure maotan maotan 
bear egin dau (B-mu) i « il a travail U en 
cachette, en secret. » — 2° Maho (S), 
clavel, oeillet. 

Maoka (B,...), mayando el gato, miau- 
lant (le chat). 

MARA (AN , B, G) , se usa en la ono- 
matopeya , sobretodo repetiendo la pala- 
bra para indicar suavidad de movimiento : 
s'emploie comme onomatope'e, surtout en 
re'pe'tant le mot a fin d'indiquer la dou- 
ceur du mouvement. Mara-mara nago 
izerditan (B-a-1-mond-o, G-aya-bid-don- 

t-US), IZERDI - MARATAN NAGO (B-mu), 

estoy sudando copiosamente , je sue co- 
pieusement. Mara-mara dago negarrez 
(AN-lez, G-et§), esta llorando copiosa- 
mente, il pleure beaucoup. Gure atsoa 

BETI DABIL ZIRI EDO MARA £ TA GUZTIA ZETA- 

rako ? gauza onik ez egiteko ( B) : nuestra 
anciana siempre est£ ocupaaa en nade- 
rias , i y todo para qu6 ? para no hacer 
cosa buena : noire vieille est toujours 
occupie a des futiliUs, et tout cela pour- 
quoi? pour ne faire rien de bon. Mara- 
mara DARIO ODOLA EBAGITIK (B), de la 

cortadura le mana suavemente la sangre, 
le sang coule doucement de la coupure. 

MARABIO (L, Van Eys), fresa, 
f raise. (Bot.) 

Maradikatu (BN, L, S), maldito, mau- 
dit. (D. lat. maledictus.) 

Maradizifio (BN, L, S), maldici6n, 
maUdiction (D. lat. maledictio.) 

Marai (Be), maravedi, marave'dis. 
(D. ar. { J*>\ j* f morabiti.) 

Marakilo ( B-bas ) , caracol , escargot. 

MARANBURU(AN?), fresa, /raise. 
(Bot.) 

MARAPlLO (B-eib-el), nudo, noeud. 

MARASMA (B-bust-m-ond), arafta, 
araign£e. 

Marasma-sara (B-bust), telarafta, 
toile d'araignte. 

MARATlCA : 1° (AN-lez, B-lib-1-m- 
mond-ofl, Gc, L-ain, R-uzt), tara villa, 
bobinette. — 2° (B-mond), trigo sin barba, 
bU sans barbes. — 3° (L-ain-s) , pasador 
de puertas de madera, mayor aue la tara- 
villa : sorte de targelte en hois, plus 
grande que la bobinette. — 4° (B-m, 
G-and,...), replica, excusas, pretextos : 
rfylique, excuses, prdtextes. Aterik ai^a 
maratiIa dauko orrek (B-m) : ese tiene 
pretextos 6 excusas para todo, lit. : ese 
tiene tantas taravillas como puertas : 
celui -Ik a des prHexles ou des excuses a 
tout, lit.: il a autant de bobinettes que 
de portes. — 3° (B-mond, G-gab-zeg), 
p£ndulo de madera, que hacen girar las 
hilanderas para retorcer el hilo, petit 
morceau de bo is que les /ileuses emploient 
pour lord re le fit. 

MARATZ (B-1-mu-ub), diligente, labo- 
rioso : diligent, labor ieux } travailleur. 
Ugazabandrea jasoa ta maratza eztanean, 
parasmak be igarri dakie egiten j eta 
gero or sare bat an amaraun bat '. j alako 
taiurik ! (B-l) : cuando la ama de casa 
no es hacendosa y diligente, hasta las 
araflas lo conocen ; y luego ahi ( se v6 ) 



Digitized by 



Google 



16 



MARAURI — MARIA 



una telarafia , alii otra : \ que gobierao ! 
lorsque la mattresse de maison n'est pas 
active et diligente, les araignees mdrne 
s'e/i apercoivent ; et alors (on voil) la une 
to He d'araigne'e , la-bas une autre: quel 
gouvernement ! 

MARAURI (AN, Araq.), fresa, fraise. 
(Bot.) 

MARAZ (B-a-o), ajado: fletri,fripe, use. 

Maraztu (B-a-o), ajarse una ropa, 
perdiendo de grosor : s'user ( un v4 le- 
nient), en perdant de son epaisseur. 

Marbalo (L), insecto, insecte. Zerga- 

TIK UTZ PARETETAN MARBALO -LAN HAUK 

dilindan ? i por qu6 dejais eivlas pare- 
des colgando estas labores de insectos? 
pourquoi laissez-vous pendre aux murs 
ces travaux d'insectes? (Goy. Aleg. 90-28.) 
= Van Eys dice que marbalo en L signi- 
fica « gorgojo » ; significacidn que no 
concuerda con el trozo de fabula que se 
ha citado. Silvain Pouvreau, de quien sin 
duda lo ha tornado Van Eys, traduce por 
gorgojo. Van Eys dit que marbalo en L 
de'signe le « charancon »; signification 
qui n'est pas d' accord avec le fragment 
de fable que je viens de citer. Silvain 
Pouvreau, auquel Van Eys Va sfirement 
emprunte, le traduit par « cosson ». 

MARDA : 1° (BN-s, R-uzt, S), panza, 
pause. Marda-handi (BN, R, S) , panzudo, 
ventru. — 2° (Sc), cuajo del ganado,caiZ- 
lette desanimaux ruminants. — 3° (BN-s, 
S), est6mago, estomac. 

MARDAlCA (S), murmuracitin , ca- 
lumnia : midisance, calomnie. Egiak sol- 

TATUREN DO INGANAZALETARIK ETA GAI§TOEN 

mardaiLetarik , la verdad le librara de 
los seductores y de las calumnias de los 
malvados , la ve'riU le deiivrera des s6duc- 
teurs et de la calomnie des me" chants. 
(Imit. 145-11.) 

Mardailer ( S ) : 1 ° embustero , men- 
teur. — 2° murmurador, medisant. = Es 
de las pocas palabras que terminan en r 
suave. C*esl un des rares mots qui se ter- 
minent par un r doux. 

MARDERA : 1° (B-l-m-mu), ruedo 
de la saya, lour ou bord de la jupe. — 
2° (AN?), pieza de lana burda colocada 
sobre la albarda del caballo, piece de 
laine grossie re place" e sur le bit du cheval. 

MARDIKA (BN-s), est6mago, esto- 
mac. 

MARDO : 1° (BN-s, R-uzt, Sc),blando, 
suave : mou, doux. Eztula mardotu zait 
(Sc), eztula beiLatu zita (R-uzt), eztula 

USTELDU EDO GURITU ZAIT (L), EZTULA 

bigundu jat ( Be ) , se me ablandado la 
tos, ma toux s'est adoucie. Sen Grat 

BESTERENTAKO MARDO BEZAIN BBRETAKO 

gogor zen, Sen Grat era tan benigno 
para los otros corao severo para si mismo, 
Sen Grat entail aussi doux pour les autres 
que severe pour lui-m€me. (Sen Grat, 8-2.) 
— 2° (Be, BN-s, R, Sc), robusto, rollizo : 
robusle, rondelet. Lur argaleko munte- 

GIAN AZI DIREAN LANDARA GAZTEAK IRAGO- 
TBN BADIRA LUR KOIPATSUKO BASORA , EZTA 
ESATEKOA ZEINBAT IRABAZI DAROEN J TA ZEIN 

mardoak gero azi : las plantas j6venes 
que han brotado en vivero de tierra 
ligera , si se pasan a un monte de tierra 
sustanciosa, no es para dicho cuanto 
ganan y cuan lozanas crecen : les jeunes 
plantes qui sonl venues en ptpiniere dans 
une terre ligere, et que Von transplante 
dans une motte de terre nourrissante, il 
est impossible de dire a quel point elles 



poussent et combien elles grand issent 
luxuriantes. (Per. Ab. 126-6.) 

Mardoera (Be,...), grosor: grosseur, 
epaisseur. 

Mardokeri (S?), molicie, mollesse. 

Mardoki (S, Inch. Matlh. xi-8), mue- 
llemente, con molicie : mollement, avec 
mollesse. 

Mardotarzun (S), estado y cualidad 
del aue esta grueso, blando , etat et qua- 
lity de celui qui est gros et mou. 

Mardots (Sc), erizo de la castafia, 
bogue de la chdtaigne. Mardotsa zabaltu 
(Sc), abrirse el erizo : s'ouvrir, en par- 
lant de la bogue de la chdtaigne. 

MardotU (S), ablandarse, s'amollir. 

Mardultasun (G), fertilidad, lozania : 
fertility, luxuriance. Lurrbko mardulta- 

SUNEAN ETA ZERUKO GOIKO INTZEAN IZANGO 

da zure bendizioa, en la grosura de la 
tierra y en el rocio del cielo de arriba 
sera tu bendici6n , dans la fertility de la 
terre et dans la ros6e du ciel sera ta bene- 
diction. (Ur. Gen. xxvn-39.) 

MARDUL (B-i-m, Gc), robusto, ro- 
llizo, lozano, sustancioso : robuste, 
ferme, gaillard, qui a de la valeur. 

Marduldu (G), engordar, engraisser. 

MARE (AN, Araq.), babosa, limaco, 
limace. Var. de bare. 

Marea-ero (B-tS), grulla, grue(oiseau). 

MARHEGA (BN, Sal.), cubierta 
burda , que sirve para las bestias , para 
los carruajes, etc. : couverture grossiere 
qui sert pour les betes, pour les voi- 
tures,etc. (V. Marraga, Marrega.) 

MARFUNDI (L-get, ..., S) : 1° ron- 
quera, rhume. — 2« ronco, acatarrado, 
enrhume'. = Van Eys y Duvoisin traen 
marpondi. Van Eys et Duvoisin donnent 
marpondi. 

Marfunditu (L, S), acatarrarse, s'en- 
rhumer. 

MARFUKA (R, Araq.), catarro, 
rhume. 

MARFUCA (S, arc,...), peinado espe- 
cial , arrangement special des cheveux. 

MARGIN : 1° (R-bid), limite, limite. 
Ugalteak erkin zrbn marginetarik , los 
rios salieron de sus limites, les rivieres 
sortirentde leu rs limites. (Matth. vn-25.) 
=: Duvoisin expone como del Roncal esta 
palabra, traduciendola fraise, indudable- 
mente en su significacidn de palizada y 
no de fresa. Duvoisin, qui traauit ce mot 
par « fraise » , le donne comme etant du 
Roncal, sans doute dans le sens de palis- 
sade et non du fruit du fraisier. — 2° (B, 
Aii. ms), cuadro 6 porcibn determinada 
de un campo labrado : car re" , planche ou 
portion determine d y un champ laboure. 

MARGINTSA: 1° (B-a-o). (V. Mar- 
gin, 2°.) — 2° (L-am), cacerolas de 
cocina , casseroles de cuisine. 

MARGO : 1° (?, Herv. Catkl. de leng.), 
color, couleur. = No dice el sabio lin- 
guista de d6nde tom6 esta palabra. Hay 
una palabra de uso corriente en B, y es 
margul con su derivado marguldu y su 
variante margol, que acusa la legitimi- 
dad de este vocablo que cay6 en desuso. 
En nuestros dias se ha usado mucho la 
palabra margo en esta acepci6n, habien- 
dola tornado de Hervas. Le savant lin- 
guiste ne dit pas ou il a recueilli ce mot. II 
exisle, enB, un terme usite couramment, 
margul avec son derive marguldu et sa 
variante margol , qui accuse la UgitimiU 
de ce vocable tombant en desuetude. De 



nos jours on a employe" beaucoup le mot 
margo dans cette acception, V ay ant em- 
prunte a Hervks. — 2° (Sc), gubio, pez 
de rio : goujon, poisson de riviere. 

Margol : 1° (?), almeja grande, grosse 
moule. — 2° (B-ond), helice, cierto cara- 
colillo de mar : hHice, coquillage marin. 
Margots (Duv. ms). (V. Mardots.) 
MARGU (R-uzt), mora, mdre. (Bot.) 
Margu gorri (R-uzt), chord6n (Ron- 
cal), mora roja?, mdre rouge. (?) 

Margul (B-g-mu-o) , descolorido, des- 
pojado de color: incolore, non colore. = 
Esta compuesta de margo y ul. Este 
segundo componente se usa en los deri- 
vados uldu, orriuldu, mutuldu, signifi- 
cando « despojado, privado ». Margul 
es , pues , no solo por el uso , sino hasta 
por su origen , « desprovisto de color. » 
Ce mot est compose de margo et de ul. 
Le second composant s*emploie dans les 
derives uldu, orriuldu, mutuldu, etsigni- 
fie « depourvu, prive ». Margul a done 
le sens, non seulement par V usage y mais 
encore par son origine, de « depourvu de 
couleur, incolore ». 

Marguldu (B-g-mu-o) , ponerse maci- 
lento, perder el color : pilir, perdre la 
couleur. 

Marguriol (B-er), hierba semejante a 
la planta pimienta : mercuriale, herbe 
ressemblant au piment. (Bot.) 

MARGUZI (BN-s), mora, mdre. (Bot.) 
Mari (c), Maria, Marie. = Hoy se res- 
tringe cada vez mas su uso, sustituyen- 
dole por Maria. Lo mismo sucede con 
otros nombres que en edades pasadas 
modificaron un tanto su correspond iente 
latino : Peru, MitSel, Manu, Anton, etc. 
Las lenguas contiguas nos imponen las 
variaciones que en ellas se han introdu- 
cido, haciendo que las nuestras pasen 
a la categoria de nombres populares, 
casi apodos, y no puedan emplearse en 
lenguaje serio. Actuellement V usage de 
ce mot se restreint de plus en plus, on le 
remplace par Maria. Le mime fait se 
produit avec les autres noms qui, dans 
les siecles passes, modifierent quelque 
peu leur correspondant latin : Peru, 
MitSel, Manu, Anton, etc. Les Ungues 
voisines nous imposent les variations 
qui se sont introauites parmi elles, de 
telle sorle aue nos noms passent dans la 
categoric des noms poputaires, presque 
des surnoms , et qu'on ne peul recourir a 
eux dans le Ian gage serieux. a Maria 

GUREA BEIN IOANGO ElIZARA TA BERTAN 
EPERDIZ ALTARARA, » BSAN EIBBAN PeRUK 

atSina (B-g) : « nuestra Maria ira una 
vez a la iglesia y entonces (se pondra) de 
trasero al altar; » dicen que dijo Pedro 
antiguamente ( se aplica a la torpeza de 
gentes poco avezadas a un trabajo) : 
« not re Marie ira une fois a Veglise, et 
alors elle tournera le dos a Vaulel, » 
d'apres ce que Pierre a dit autrefois 
(s'applique a la maladresse de personnes 
peu aptes a un travail). Maria gurba 

GORULB GAIZTO, ARBN ATORRBAK ZULORIK 

asko (G, Araq.) : a la vida holgazana 
siguen la pobreza y la miseria , lit. : 
nuestra Maria mala hilandera , sus cami- 
sas muchos agujeros : la pauvrete et la 
misere succedent a lavieoisive, lit. : notre 
Marie est une mauvaise fileuse , ses che- 
mises sont toutes trouees. 

MARIA : 1° (B-b-1), quin6n, ganancia 
correspondiente a cada tripulante : quote- 



Digitized by 



Google 



MARIA-BIDEETAKO 



MARKESTU 



17 



part, ce qui revient a chaque homme de 
Viquipage. — 2° (L-£et), pez pequeflo 
marino, sabroso , ae ojos grandes : tacot, 
petit poisson de mer, savoureux , qui a 
de grands yeux. 

Maria -bidaatako, mujer publica, 
ramera : femme publique, prostitute. 
(F.Seg.) 

Maria-gona-gorri (AN-lez, Gc), va- 
quita de San Ant6n : coccinelle, bite a 
bon Dieu. (V. Mari-gorri.) 

Maria- gora : 1° (B-ond), una almeja 

grande, sorte de grand coquillage. — 2° (6, 
r), marea arriba, marie montante. (??) 

Mariana gorri-gorri (AN-irun-ond). 
(V. Mari-gorri.) 

Mari-andres (B-i-tS), mari-andres- 
aurki (B-g), silleta con aguiero pequeno 
en medio del asiento,/>efil siege per ce" 
d'un petit trou an centre. 

Maria -panpalona (AN-ond), mari- 
posa , papillon. 

Mariarazi (L), hacer apagar, mezclar 
la cal : faire iteindre, faire dilremper de 
la chaux. Sutik khentzen da eta hartan 

MARJARAZTEN LAKHA BAT G1ZU BIZI , Se quiU 

del fuego (el agua) y en ella se mete un 
celemin de cal viva, on Venleve (I'eau) 
du feu et on jette dedans une mesure de 
chaux vive. (Duv. Labor. 34-6.) 

Mariardatz (G), especie de molinete 
cuyos moviraientos hacen que el bilo 
mal retorcido se endurezca, sorte de mou- 
linet utilise pour redresser le fil mal tordu. 
(V. Malardatz.) 

Mariaren khardia (S, Alth.), cardo 
santo 6 bendito, chardon binit. (Bot.) 

Maria-talako (B-l), estrella de mar, 
Hoile de mer. 

Mariatu : i° (L), apagar 6 remojar la 
cal, iteindre ou dilremper la chaux. — 
2° (L), desvirtuarse : s'a/faiblir, se giter. 

GlSUA, AZPIRA BZARRJ GABB LURRARBN GAI- 
NEAN UZTBN BAD A , BERB BALIOARBN ERDIA 
OALTZEN DU, ZBRBN MARIATZEN BAITA 
LURRAR1 BERB EOINBXDEA EGIN GABB '. la 

cal , si en vez de enterrarla se la pone 
a la superficie, pierde la mitad de su 
fuerza , pues se desvirtua sin comunicar 
a la tierra su eficacia : si au lieu d'enfouir 
la chaux vous la laissez a la surface, elle 
perd la moitii de sa force, car elle s'af- 
faiblit sans communiquer son efficaciti a 
la terre. (Duv. Labor. 93-21.) 

Mari-barna (R-uzt): 1° morcill6n , 
bo u din. — 2° panza, bedaine. 

Mari-burduntzi (B-b), libelula, in- 
secto neur6ptero llamado tambien don- 
cella y tambien caballito del diablo, 
notable por la belleza y elegancia de su 
forma, fuerza de sus alas y rapidez de 
su vuelo : libellule, insecte nivroptire, 
appeli aussi demoiselle, remarqu able par 
la beauti et Viligance de sa forme, la 
vigueur de ses ailes et la rapiditi de son 
vol. 

Marierdiko ( B - b - 1 ) , grumetes que 
ganan media raci6n 6 sueldo en la Ian- 
cha, mousses a demi-solde dans une 
barque. 

Mari-gorri (B-g, BN-ald), mari- 
gorringo ( B-a-m-o-tS ) , coccinela, vaca 
de San Ant6n : coccinelle, bite k bon 
Dieu. = El pueblo atribuye a este insecto 
la facultad de anunciar bueno 6 mal 
tiempo, segun vuele 6 deje de volar. He 
atrai alguna de las muchas Candidas f6r- 
mulas que se usan al efecto... Le peuple 
attribue a cet insecte la faculti d'annon- 

T.IL 



cer le bon et le mauvais temps, selon 
au'il vole ou non. Void une des innom- 
brables formules naives usilies a cet 
effet : Mari gorringo gorringo gaur ala 

BIAR EURJA BGINGO ? GAUR EDO B1AR EURIA 
BZPADA, MARIAK EPBRDIAN EMONGO (B-g) '. 

coccinela , coccinela <, hoy 6 mafiana Ilo- 
vera? si hoy 6 manana no llueve, Maria 
te golpeara en el trasero : coccinelle, coc- 
cinelle, pleuvra-l-il aujouroVhui ou 
demain? si aujourd'hui ou demain il ne 
pleut pas, Marie le frappera sur le der- 
riere. 

Mariguri (AN-irun), fresa, f raise. 

Mari-intSaur (B-mun-ond], nueces 
las mas grandes que hay , la plus grosse 
des noix. Var. de manu-intSaur. 

MARIKA (L-ain), espantajo, ipou- 
v an tail. 

Marikaka (B-b), gaviota cjue hace 
vomitar a otras lo que nan comido, para 
apoderarse ella , vulg. cagalos : mouette 
qui fait vomir aux autres ce qu'elles ont 
avali, pour s'en emparer. 

Marikalet (G-on-us), segundo dia de 
carnaval, deuxieme jour de carnaval. 

Mariko : 1° (AN-ond, B-l). (V. Mari- 
kaka.) — 2° (B-ond, G-don,...), cierta 
gaviota de tamaflo regular y pico ama- 
rillo, vulg. garray : goiland, certaine 
mouette de grandeur proportionnie et a 
bee jaune. 

MARIKO L (L-ain), arveja cuadrada, 
vesce carrie. = Duvoisin le hace signifi- 
car « judia, alubia », y Van Eys « gar- 
banzo ». Duvoisin lui aonne la significa- 
tion de « haricot, pois », et Van Eyscelle 
de « pois chiche ». 

Marikorkoila (L-get), marikurkuilu 
(L,...), caracol, escargot. =^ Pierre 
d'Urte, en su Gramatica, p. 8, le hace 
significar « limaco ». Dans sa Grammaire, 
p. 8, Pierre d'Urte luidonnela significa- 
tion de « limace ». 

MARlXO (B-l). (V. Mariko, 2°.) 

Mari-maisu (B-alb-ar), mari-sabi- 
dilla, bachillera, mujer presumida de 
sabia : bas-bleu, pironnelle, femme qui 
se pique oVitre instruite. 

Mari-matraka (Be, Gc), mujer muy 
bullanguera, femme tres tapaaeuse. 

Mari-mitilko (BN-s), hombruna, 
muchacha revoltosa, amiga de andar 
entre muchachos : garconniere , jeune 
fille turbulente, qui aime a friquenter les 
garcons. 

Mari - motrailu (B-on, Gc), mari- 
macho, mujer que en su corpulencia y 
acciones parece hombre : virago, horn- 
masse, femme qui par ses actions et sa 
corpulence ressemble a un homme. 

Mari-mutiko (AN, BN-ald, Lc), mari- 
xnutil (AN-b-lez , Be , Gc ) , mari - mu- 
tilka (R), mari-mutilko (S). (V. Mari- 
mitilko.) 

Marifiel (AN, B, G, L), marinero, 
marin. (??) Mari&el-emaztea goizban sen- 

HARDUN, ARRATSBAN ALHARGUN (L, pTOV.) : 

la mujer del marinero a la manana tiene 
esposo , a la tarde es viuda : la femme du 
marin a ipoux le matin, le soir elle est 
veuve. 

Marioilar (B-o), gallo de dos crestas, 
coq a double crite. 

Mariorratz (B), libelula, libellule. 
(V. Mari-burduntzi.) 

Mari-panparona ( G-ano ) , mariposa, 
papillon. 

MARIPUUS (BN, Sal., L-get), cha- 



queta, chaleco : veste, gilet. = Araquis- 
tain lo transcribe maripolisa, S. Fou- 
vreau maripoliza y lo traduce « especie 
de cintur6n ». Araquislain Vicrit mari- 
polisa, S. Pouvreau maripoliza, et le tra- 
duit par « sorte de ceinturon ». 

Mariskira (L, Van Eys), camar6n, 
quisquilla : crevette, crustaci marin. 

Mariaorgin (B, ms-Lond), mariposa, 
papillon. 

MARITS (BN-s), vaina, gousse. Mari- 

TSA 1DORRA DA J IDORTALZI^EAN LEKA Su .' 

la vaina llamada maritSa es seca ; antes 
de secarse es leka : la gousse appelie 
maritsa est seche; en vert elle se nomme 

LEKA. 

Mari-tSikar (B-bol), remolino de 
viento, tourbillon de vent. 

MaritSu-teiletako (B-tS), coccinela, 
coccinelle. (V. Mari-gorri.) 

Mari-urdin (BN-ald-s, L-ain, R), 
mari-zikin (AN-b, L-ain, R-uzt), mujer 
desaseada : marie-graillon , femme mal- 
propre. 

MARKA: 1° (B, arc), nave, barco : 
vaisseau, navire. Ene alabea, aiz on. — 
Am a, markak dabilz itSasoan. Hija mia, 
s£ buena. — Madre, las naves andan en 
la mar. Ma fille, sois bonne. — Mire, 
les navires vont sur la mer. (Refranes, 
453.) — 2° (AN-b, BNc, G-ern-us, L, 
Sc) , arado ae tres puas , charrue a trois 
pointes. — 3° (AN, G), arado de cuatro 
puas, charrue a quatre pointes. — 
4° (B, G), marca, senal: marque, signe. 

ETA EG1NGO DAU EUKI DAGIELA GUZTIAK , 
T§1KIAK ETA ANDIAK, ETA ABERATSAK ETA 
EZEUKIAK, ETA ASKATUAK ETA MENPBEOAK, 
MARKA BAT EUREN ESKUMAKO ESKUAN EDO 
EUREN BBKOKIETAN (B, ApOC. XIII -16) I 

y a todos los hombres pequenos y 
grandes, ricos y pobres, libres y sier- 
vos hard tener una senal en su mano 
derecha , 6 en sus frentes : el a tous les 
hommes petits et grands, riches et 
pauvres, libres et esclaves, on mil une 
marque sur leur main droite ou sur 
leur front. Eta ilagatik bztbzute pitza- 

TUKO ZUEN ARAGIRIK, BZTBZUTB ERE EGINGO 
ZUBN GAlftBAN IRUDIRIK , BZ MARKARIK '. m 

sajar&s vuestra carne por causa de un 
muerto, ni har&s algunas figuras 6 mar- 
cas sobre vosotros : vous ne ferez point 
d 1 incisions dans votre chair pour un mort, 
et vous ne ferez aucune figure ou aucune 
marque sur vous. (Ur. Lev. xix-28.) — 
4° Markha (L), aparador, dressoir. Mar- 

KHA-ALASBAK PORROSKATUAK DIRE , el apa- 

rador y la alacena son despedazados , le 
dressoir et le buffet sont mis en mor- 
ceaux. (Dasc. Atheka. 99-6.) 

Markari : 1© (AN-b), a^rimensor, 
arpenleur. — 2° (G-iz), regalos hechos 
a las reci^n paridas, cadeaux fails aux 
femmes en couches. (Contr. de emarkari.) 

Markatz (G?), panal de miel, rayon 
de miel. 

Markatzale (AN-b). (V. Markari, 4°.) 

Markauztarri (G-and), un instru- 
ment de labranza, yugo muy ancho que 
se usa para que entre los bueyes unciaos 
quede mucho espacio : instrument aqri- 
cole, sorte de joug tris large employi 
pour laisser plus oVespace entre la paire 
de bceufs. 

Markestu (AN-b, ..., L-ain), despor- 
tillar, romper el morro de un jarro, 
deformarse : igueuler, casser le bee oVune 
cruche, le goulot d y une bouteille. ' 



Digitized by 



Google 



18 



MARKETS — MARO 



MARKETS (AN-b, L-ain), markhets 
(L) : i°defectuoso, disforme, imperfecto: 
difectueux, difforme, imparfa.it. Lehen- 

80RTHUAK BALU NARRIO BAT, EDO MAINOU 
BDO ITSU EDO BERTZE NONBAITIK MARKHETS 

edo erphil balitz : si el primo^enito tu- 
viere una mancha , 6 si fuese cojo 6 ciego 
6 disforme de alguna otra parte : si le 
premier-ne' a quelque dtfaut, s'il est boi- 
teux ou aveugle ou difforme de quelque 
autre part. (Duv. Deut. xv-24.) Baina 

1TSUSIAK, MARKETSAK, BEHAR DU ANHITZ 
E8TALKI, ANHITZ APHAINDURA I peTO la 

(persona) fea, la deforme necesita mu- 
cnos paliativos, muchos adornos : mais 
la (personne) laide, celle qui est difforme 
a besoin de nombreux palliatifs et orne- 
merits. (Ax. 3>-489-41.) - 2° (BN-haz), 
cosa insonora, apagada : chose qui sonne 
faux, chose insonore. Boz marketsa, voz 
apagada, voix Heinle. Urhe marketsa, 
pieza de oro falsa 6 que suena mal , piece 
oVor qui sonne faux. 

Markilakatz (BN-s), escaramujo, 
iglantier. 

MARKIN (AN?, B?, G?, Afl. ms), 
tabla, cuadro de huerta 6 jardin, carre" 
ou planche de jardin. 

Markiriatti (S), cortar el pelo de cerca 
de la ubre de las ovejas, a fin de orde- 
narlas meior : couper le poil pres de la 
mamelle des brebis, a fin de les traire 
plus aistment. 

Markistu ( BN-ald-s ) , deformarse un 
objeto, se de' former (un objet). 

Markits (BN-ald), markhitS (BN, 
Sal.), deforme, defectuoso, imperfecto : 
difforme, d4fectueux , imparfait. Var. de 

MARKETS. 

MARKO (B-mond-o, G-gab), aparato 
rustico de madera de tres puas, se mueve 
a mano, arrastrando sobre la tierra; 
sirve para demarcar la tierra , abrirla en 
surcos : instrument rustique en bois, 
compost de trois pointes, que Von fait 
mouvoir a la main en le tratnant sur le 
sol; il sert a marquer la terre, a creu- 
ser des sillons. Var. de marka (2 # ). Mar- 
koan erein (B-mond), sembrar trazando 
con un lefio tres rayas en un sentido y 
tres en sentido contrario, semer en Ira- 
cant avec un morceau de bois trois raies 
dans un sens et autant dans le sens con- 
traire. Markoaz jo lurra (B-mond) , pre- 
parar la tierra con este instrumento, 
preparer la terre avec cet instrument. 

MARKOL (Gc), especie de castatta, 
de grano grande y corteza muy asp era, 
espece de chdtaigne a tres gros fruit et a 
peau rugueuse. = Se llama tambien, en 
ciertos pueblos de G, bbrandu-markol y 
markol-zarra. Elle se nomme igalement, 
dans quelques localiUs du G, berandu- 

MARKOL et MARKOL-ZARRA. 

MARLA (BN-ald,..., S), marga, cierta 
piedra friable : marne, certain ca lea ire 
friable. 

MAR£ASKA (AN-ond), cierta gaviota 
de pico amarillo, vulg. garray : got land, 
mouette a bee jaune. Var. de mariko, 
mariLo. 

MARLOI (AN-ond), gallo de mar, 
cierta gaviota de las mas grandes y her- 
mosas : coa de mer, une des mouettes les 
plus grandes et les plus belles. 

MARLOlft (L-get, ...), cerola, cierta 
gaviota de las mas pequenas : pygmie, 
une des plus petites mouettes. Itsas- 

MARLOIN SURI BTA POTORRO , UR GAINDI- 



TUBTARA LEHIATUAK, HEGALDAKA ZABIL- 
TZAN UR-HEGI BATETIK BERTZE : gaviotaS 

blancas y gallinas de mar, aficionadas a 
aguas desbordadas, se cernfan de una 
a otra orilla : des mouettes et des poules 
de mer, hdtes fideles des fleuves dibor- 
d6s, planaient d f une rive a Vautre. (Dasc. 
Atheka. 113-1.) 

Marmalaka (BN-s), murmujeo, mur- 
mullo, rumor de voces : murmure, ru- 
meur, bruit de voix. 

HARHALO (Lc), insecto, en general : 
insecte, en g6n4ral. Nik nahi dut herrau- 

TSAK ETA MARMALO GUZIAK KHEN DITEZEN 

beren sarbekin, yo quiero que se quiten 
el polvo y todos los insectos con sus 
telaranas , je veux qu'on enleve la pous- 
siere et ious les insectes avec leurs toiles 
d'araignGes. 

MARMAR : 1° (AN, ..., B-a-o, Gc), 
murmullo a solas 6 con otros : mur- 
mure, en giniral. Fariseoak zeuden 

MARMAR BEREN ARTEAN , ARRITURIK NOLA 
UZTEN ZION BERE OlffETAN PEKATARI ARI I 

los Fariseos estaban murmurando entre 
si, at6nitos de ver que permitia estar a 
sus pi6s a aquella pecadora : les Phari- 
siens murmuraient entre eux, stupe" f aits 
de voir qu'il permit a cette packer esse 
d'Stre a ses pieds. (Liz. 29-34.) — 2° (AN, 
B, G) , expresi6n vulgar del* maullido del 
gato, expression vulgaire du miaulement 
du chat. Amar, gurb katuak mar-mar 
(AN, B, G] : diez, nuestro gato maya 
fdicbo popular) : dix, notre chat miaule 
(dicton populaire). 

MARMARA : 1° arafla, araignte. 
(S. P.)— 2° (AN-b, L-ain), cuchicheo, 
mormojeo , murmullo, rumor : chuchote- 
ment, marmonnement, murmure, rumeur. 

HORI ZEREN ADITU BAITITU ZUEN ERASIAK, 
ZEINETAZ iiaren kontra marmaran HARITU 
baitzarete, por cuanto ba oido vuestras 
murmuraciones con que habeis murmu- 
rado contra el, parce qu'il a enlendu les 
murmures que vous avez 6lev6s contre 
lui. (Duv. Ex. xvi -8.) Marmaraka ari 
(AN-b), estar mormojeando, bougon- 
ner. 

Marmarati ( AN , L ) , grufi6n , grom- 
meleur. 

Marmaratu (AN-b, L-ain), cuchi- 
chear , gruflir : marmonner, grommeler. 

Marmaraunzi (AN-b), grufi6n, gro- 
gnon. 

Marmar egon (AN, B, G, ms-Lond), 
refunfuflar, grogner. 

Marmareta (B-ofi). (V. Marmalaka.) 

Marmarlo (AN, G, An. ms), marma- 
rita (AN, Mend. H-423-28), marmariza 
(L-get,...). (V. Marmalaka.) Ekusten 

BADITUZU ZUK LAG UN ONEN BIDERIK BAGBKO 
AUZIA, ... TA BESTS HARBN MARMAR! OA : si 

presenciais el pleito injusto de esta per- 
sona, ... y el murmujeo de tal otra : si 
vous assisiez au proces injuste d'uneper- 
sonne, ... et au murmure de telle autre. 
(Mend. 11-181-30.) 

Marmarketa (AN-elk). (V. Marma- 
laka.) ASI ZIRE BAD A MARMARKBTAN ELKA- 
RREKI JUDATARRAK, ZIOTELA : ^NOLA DBZAKE 
ONEK GURI EMAN BERE ARAGIA JATBKO ? 

Comenzaron entonces los Judios a alter- 
car unos con otros , y decian : i C6mo 
nos puede dar este su carne a comer ? 
La-dessus les Juifs commencerent a mur- 
murer entre eux, en d is ant : Comment 
cet homme peut-il nous donner sa chair 
a manger? (Liz. Joan, vx-53.) 



MARMARO (BN-baiff,...L), sorgo 
con que se hacen escobas, sorgho a 
balais. 

Marmarra (BN-s , R ) , marmarrada 
(AN). (V. Marmalaka.) Nausiak tSa- 

KURRA ZURRATZBAN INZIRIO EGITEA BTZAIO 
GAITZ , BAINA BAI MARMARRARAZ ORZKA EGI- 
TEA : cuando el dueno apalea el perro, 
no le incomoda que este aulle, pero si 
que refunfunando muerda : lorsque le 
mattre bat son chien, il lui importe peu 

!ju f il aboie, mais qu'il grogne et morde. 
Liz. 14-35.) 
Marmaua (S, Altb.), Var. de mar- 

MARO-j- A. 

Marmazika, refunfunando, grognant. 
(Duv. ms.) 

Marmazlkari , grufi6n , grognard. 
(Duv. ms.) 

Marmazikatu, refunfuflar, grogner. 
(Duv. ms.) 

MARMO (B-g-1), mascara, persona 
disfrazada : diguisi, masque. Marmo, 
karamelot§u bat : mascara, (dame) un 
caramelito : masque, (donne-moi) un 
petit caramel. = D. fr. marmot, figurilla 
grotesca , petite figure grotesque ?. 

MARMOKA : 1° (B-i), tiempo anor- 
mal, temps anormal. — 2° (B-l-m), cierto 
pez que, extraido del mar, va poco a 
poco derritiendose en aguaipoissonqui, 
sorti de la mer, se risout peu a peu en 
eau. — 3° (B-i), abatido de calor, accabU 
de chaleur. 

Marmokatu ( B ? ) , endurecerse la 
ceniza, se durcir (la cendre). 

MARMOTA : 1° (B-ar-el-on, Gc, ...), 
gorro de ninos infantes, es de lana, biret 
en laine des jeunes en f ants. = D. fr. 
marmotte, paftoleta de mujer, fichu de 
femmel. — 2° (BN-ist), melolonta, 
cochorro, hanneton. — 3° (B-a), per- 
sona que merece poca confianza, per- 
sonne qui mtrite peu de con fiance. 

Marmots (L), insecto, insecte. Var. 
de marmuts. Dbusik bz jatbko, ez 9i§ari 
ez marmotSa : (no tenia) nada que comer, 
ni lombriz ni insecto : (elle navait) rien 
k manger, ni vermisseau ni insecte. (Gov. 
Aleg. 3-5). 

Marmotz (G-al), taimado, socarr6n : 
sournois, chafouin. Var. de malmutz. 

MARMUKA : 1° (R), refunfuno, gru- 
flido, p. ej., de perro : grognement, 
p. ex., de chien. TSakur korrbn marmu- 
kak lotsatu nau, el grufiido de ese perro 
me ha atemorizado , le grognement de ce 
chien m'a effrayi. — 2° polipo, polype. 
(Duv. ms.) — 3° (L-ain), (nifio) grueso, 
gros (enfant). 

Marmurl (AN-b, L-ain), charla, 
mormojeo : babillage, murmure. Var. de 
marmareta, etc. 

MARMUS (B-o), persona muy silen- 
ciosa, personne tres silencieuse. 

Marmuta (R), marmutia (BN-s), 
mormojeo, murmullo : murmure, bruit 
de voix. Var. de marmareta. 

Marmutiaka, marmutiaz (BN-s), 
grufiendo, grognant. 

MARMUTS (BN-am), marmutB (Lc), 
marmutz (L), insecto, insecte. = Mar- 
mut5 es diminutivo de los otros dos. 
MarmutS est un diminutif des deux 
autres. Marmutzen arroltzbak, huevos 
de insectos, aeufs d'insectes. (Duv. Labor. 
49-1.) 

Maro : 4° (G-al), copo de nieve. flo- 
con de neige. Var. de malo. — 2° (AN , 



Digitized by 



Google 



MAROT — MARRIATU 



19 



B, BN, G-elg), paulatinamente , con 
calma : doucement, lentement, aveccalme. 
= Se usa sobre todo como superlative* , 
repitiendo la palabra. S'emploie surtout 
comme supertatif en ripttant le mot. 

M ARO - MARO DATOZ GIZONAK MENDI AN BERA 

(AN-lar), los hombres vienen suavemente 
monte aba jo, les homines descendent len- 
tement la montagne. Maro-marotSo bra- 
gin, mecer (la cuna) insensiblemente , 
bercer (le berceau) insensiblement. = 
Parece contracci6n, por lo m^nos en AN 
y BN, de bmaro. Ce mut semble Hre une 
contraction, au moins en AN et BN, de 

BMARO. 

MAROT (B-a-d-o-tS), guapo, her- 
moso : beau, faraud* 

Marota : \* (B-g). (V. Marot.) — 
2° (G-elg), perfolla, paja de maiz (envolto- 
rio de la mazorca), paille de mats (enve- 
loppe de V&pi). Var. de maluta. 

MARRA : 1° (AN, B?, BNc, G?, Lc), 
raya, en general; linea, trazo : raie, en 
giniral; tigne, trait, track. Aitzitik badi- 

RUDI BZBN ZUK SEDEA AITZINATU DUZULA, 

marra iraoan duzula : por el contrario, 
parece que habeis ido mas alia del fin 
y pasado la raya: au contraire, il semble 
que vous avez outrepassi le but et dipassi 
la raie. (Ax. 3a-xvi-13.) — 2° (BN-ald- 
gar, L, ...), raya que no debe pasar el 
jugador de bolos , raie que le joueur de 
quille ne doit pas dipasser. — 3° (L-sar), 
raya del peinado, raie de la coiffure. — 
4° (?), objeto, objet. — 5° (B?, G?, An., 
L, Duv.), senal, marque. ItSasoa egin 

BBANBAN AOINDU BUTBAN , DlSO JOB SAN- 
TUAK, NOGlftO ELDU BBAR ZAN , TA NBURRI , 
MARRA, MUGA, TA BAZTER ONETARIK URTETEN 

bztau : cuando hizo el mar le orden6, 
dice el santo Job , hasta d6nde habia de 
llegar, y no sale de esta medida, senal , 
limite y orilla : quand it fit la mer, dit le 
saint homme Job, il lui ordonna jusqu'ou 
elle devait ar river et lui di fend it de di- 
passer cette mesure, marque, limite et 
rive. (An. Cur. 84-20.) — 6° (B, arc), 
joya , bijou. Nbketan danak marrak ditu, 
quien se fatiga tiene ioyas , qui se fatigue 
possede des bijoux. (Refranes, 506.) 

Marrada : 1° (B-b), murmuraci6n, 
midisance. — 2° ( B-m ) , ruido al comer, 
bruit de la mastication. 

MARRAGA (AN-b,..., Be, G-bid- 
gab,..., R), marga, lana burda, jerga 
con que se hacen medias groseras, bas- 
tes, colchones: bouracan, itoffe de laine 
grossiere avec laquelle on fait des bas 
arossiers, des^bdts, des couvertures de 
lit. (D. ar. juu^a, mirfaca.) Praka odo- 

LBZTUAK, ABARKA TA DAGOKAZAN KALTZERDI 

marragazkoak : pantalones de pana, abar- 
cas y sus correspond i en tes medias de 
marga : pantalons de panne, brogues et 
leurs chaussettes cor respond antes en bou- 
racan. (Per. Ab. 117-14.) 

Marragero (AN ?, Be, G-bid), pelaire, 
artesano que hace la marga : cardeur, 
artisan qui fait le bouracan. 

MARRAlSU (Be), marraju (AN, Gc), 
marrajo, un pez : oxyrrhine, marra- 
chou, genre de requin. (?) 

Marralzkatu (AN), estrujar: expri- 
mer, presser forlement. 

If ARRAKA : 1°(R), bramido, es- 
truendo del trueno, fracas du tonnerre. 
— 2° maullido del gato, miaulement du 
chat. (S. P.) — 3° (AN, BN-s, G-and-us, 
L-ain, R, S), baliao de cabra, biguete- 



mentde la chevre. — 4° (BN-s), chirrido 
del carro, grincement d'un vihicule. — 
5° (R), rebuzno del burro, braiment de 
V&ne. — 6° (BN-ald-s), berrido de ninos, 
cris des petits en f ants. — 7° (BN-s, R), 
torrente de l&grimas , torrent de larmes. 
— 8° (R-bid), grito, en general, de ani- 
males : cri, en ge'ne'ral, des animaux. 
Animals, artza-otso-idi-ardi eta aintz, 
guzubn iragoari erra1tbn digu m arraka '. 
llamamos marraka al grito de todos los 
animales : osos, lobos, bueyes, ovejas y 
cabras : nous appelons marraka le cri de 
tous les animaux : ours, loups, bceufs, 
b re bis et chevres. — 9° (R), produciendo 
ruido de tripas : gargouillant, en parlant 
des intestins. 

Marrakari (c, ...), llor6n, hablando 
de un nifio; un gato que maulla mucho, 
etc. : piailleur, en parlant d'un enfant, 
d'un chat qui miaule beaucoup, etc. 

Marrakatu : 4° (G-ziz), enronque- 
cerse, s'enrouer. — 2° rayar, trazar 
lineas : rayer, tracer des lignes. (Duv. ms.) 

Marrakaz (BN-s). (V. Marraka, 9°.) 

MARRAKUKU (AN-b, BN-ald-ezp, 
L-ain), empanada de harina de maiz y 
de queso : galette de mats et de fromage, 
brisie et roulie en pelote. 

Marrakurrilo (G-zumay), caracol , 
escargot. 

Marra-marra : 1° (B-b, Gc), onomat. 
de murmurar, onomat. du murmure. — 
2° (B-eib-m, Gc), comer con torpeza pro- 
duciendo ruido : gargoter, manger gou- 
lument et en faisant du bruit. 

Marranga (AN, Liz., G), marranka 
(AN, Araq.) : 1° ronquido, ronflement. 
^Gari-lasto batekin ezintzan ibiltzen 
marrangaz jendeari iges eragiten ? i no 
andabas dando sonidos roncos con una 
paja y haciendo huir a la gente ? ne pro- 
duisais-tu pas des sons rauques avec une 
paille, et ne faisais-tu pas fuir les gens? 
(Itur. Cane. bas. 111-154-21.) — 2° ron- 
quera, enrouement. 

MARRANTA : lo (AN-b, G), ron- 
quera, enrouement. — 2° (BN-ald-luz, 
L), constipado, rhume. 

Marrantatu (AN, BN, G, L), acata- 
rrarse, s'enrouer. Konzientzia da behin 

ERE LOHAKARTZBN EZTEN ZERBITZAR1 BAT, 
MARRANTATZEN EDO BRLASTEN EZTEN PREDI- 

kari bat : la conciencia es un servidor 
que no duerme nunca, un predicador 
que no se enronquece : la conscience est 
un serviteur qui ne s y endort jamais, un 
pre'dicateur qui ne s'enroue point. (Ax. 
3*-324-2.) 

If ARRAO : lo (B-mu), mascara, di- 
guis4. — 2° (Be, G), maullido fuerte, 
miaulement prolongi du chat. 

Marrapida (AN-b), camino en zig- 
zag , chemin en zigzags, route en lacets. 

MARRAS (B-l-mu, ...), arpillera, 
trapo de cocina : serpilliere, chiffon de 
cuisine. 

Ifarraaka : 1° (L), grunido, grogne- 
ment. Urdeak, bbrtze abrek egitbn eztu- 

TENA, ORAINO MINIK HARTU GABE , UKITZBAZ 
BBRAZ EGITBN DU MARRASKA '. el Cerdo 

grune con solo to carle, antes de recibir 
dafio alguno ; lo cual no hacen los dem&s 
animales : le pore grogne rien qu'a le 
toucher, avant mime de recevoir aucun 
coup; ce que ne font pas les autres ani- 
maux. (Ax. 3»-330-7.) — 2o (AN, BN, L, 
S), berrido, chillido : cri, glapissement. 

ORDUAN TA GEROZ BRB GUK GBNEKIBNA ZEN 



OIALAK ETA SOINEKOAK ZIKINTZEA TA BAZTB- 
RRAK MARRASKAZ BETBTZBA, ent0nC6S y aUTl 

despue*s lo unico que sabiamos era ensu- 
ciar los pafiales y vestidos y Uenar los 
lugares de berridos, alors et mime apres 
Vunique chose que nous savions 6tait\ de 
salir les langes et les vilements et de rem- 
plir tout de nos cris. (Mend. 1-17-11.) 
Dbihadar bat entzuna izan da Erraman, 

MARRASKA ETA ORROBIA HAINITZ '. Una YOZ fue 

oida en Ram 6 , lloro y mucho lamento : 
une voix a 4t4 entendue dans Rama, des 
plaintes et des cris lame n tab les. (Duv. 
Matth. h-18.)— 3° (B-m, G-t-us), royendo, 
rongeant. — 4° (BN- aid -gar, Lc, Sc), 
torrente de lagrimas, torrent de larmes. 
Marraskaz hasten dira fS), se echan k 
llorar, Us se mettent a pleurer. 

Marra skatu (B-m, Gc), marraakau 
(B-m), roer, ronger. 

If arraskilo (B-b-el-mond-plaz), ma- 
rraakulo (B-m, G), caracol, escargot. 

Marrats (B-m?), arpillera, trapo de 
cocina : serpilliere, torchon de cuisine. 
Var. de m arras. SbrbiLeta oraingobn 
ordean eztaukazu imini baino aus-zapi 
bdo marrats bat loitu etzaxtean : no 
tenuis mas que poner, en vez de las 6er- 
villetas de ultima moda, un trapo para 
ceniza 6 una arpillera para que no os 
mancheis : vous n'avez plus qu f a placer, 
au lieu de serviettes a la derniere mode, 
un torchon pour la cendre ou une serpil- 
liere pour que vous ne vous tachiez point. 
(Per. Ab. 55-5.) 

Marratu (BN-s), hacer zig-zag : 
zigzaguer, serpenter. Marratzez doha 

BIDEHORI (Sc), MARRATUZ DOHA BIDEHORI 

(BN-baig), ese camino \a en zig-zag, 
ce chemin va en zigzags. MarratOz ebil- 
tea (Sc), andar haciendo eses : zigza- 
guer, marcher en zigzags. 

M arrau : 1° (B-mu), mascara, diguisi. 
— 2° (AN-b), maullido, miaulement. Var. 
de marrao (1°, 2°^. 

Marrauza (L), espada, cuchilla de 
verdugo, machete de carnicero : 4p4e, 
hache de bourreau , coutelas de boucher. 
Var. de marraza (1°). J OSala marrauza 
bat banu hire jotzeko ! j ojalA tuviera 
una espada para herirte ! puiss4-je avoir 
une ip^e pour te blesser ! (Duv. Num. 
xxii-29.) 

MARRAZA : 1* (BN-ald-am-baig), 
cuchillo grande, que no se cierra : grand 
couteau, qui ne se ferme pas. (D. pro- 
venz. ?) — 2° (BN-gar), manias que cu- 
bren la espalda de los bueyes, couver- 
tures qui couvrent le dos des bceufs. 

Marrazo, tibur6n, requin. (Duv. ms.) 
Marrazo biribil, tibur6n, requin. Ma- 
rrazo kanil, tibur6n de piel azul, requin 
a peau bleue. 

Marraga : 1° (BNc, S), colch6n de 
lana burda, matelas de grosse laine. Var. 
de marraga?. — 2° (BN?), cilicio, saco 
de tela burda : cilice, sac de grosse laine. 
Eta horien hilikitik edozbin gauzbtara 
zerbait eror badadi, khutsatua izanen 
da , nahiz zurbzko untzi , nahiz soineko , 
larru edo MARREGA : y aquello sobre que 
cay ere alguna cosa suya mortecina, que- 
dara inmundo, tanto vasija de maaera 
y vestido, como pieles y cilicios : et 
celui sur lequel il tombera quelque chose 
morte sera souille", autani ustensile de 
bois que peaux et cilices. (Duv. Lev. xi- 
32J 

Marriatu, pudrirse, sepourrir.( Humb. 



Digitized by 



Google 



20 



MARRO — MARTOPIL 



Mitrid.) = Debe ser mariatu. Ce doit 
itre mariatu. 

MARRO : 4° (AN-b, B-i-m-ond, BN- 
s), trampa, fraude : tricherie, tromperie, 
fraude. Marro egin, hacer trampa, tri- 
cher. ASariak zakurrari egin dio marro 
(BN-s), la zorra ha enganado al perro, le 
renard a berni le chien. Marroa sartu 
(G) : engafiar, sorprender : tromper, sur- 
prendre. Orduan, ... satrapak marro bat 

SARTU ZIOTEN ERREGBARI , entonces... 10S 

satrapas sorprendieron al rey, alors... 
les satrapes surprirent le roi. (Ur. Dan. 
iv-6.) — 2° (Gc), quejido de dolor, g6mis- 
sement de douteur. — 3° (R), insecto, in- 
secte. — 4° (AN-b, B-g), mascara, persona 
disfrazada : travesti, masque, personne 
de'guise'e. Var. de marrao. — 5° (G), mau- 
llido fuerte, miaulement prolong^ du 
chat. — 6° (AN, Araq., Gc), bramido de 
buey, toro , etc. : mugissement du bceuf, 
du taureau, etc. — 7° (BN-s), huero, vide. 
GaztaiSa kau marro due, esta castafia 
esta huera , cette ch&taigne est vide. — 
8° (BN-s), parte casi seca de un arbol, 
par tie a moitU desse'che'e d'un arbre. — 
9° (AN, BN-am-gar-baz, L-ain), morueco, 
carnero no castrado : bilier, rnouton non 
ch4tr4. — 10° se dice del que oculta sus 
planes, del astuto : se dit de celui qui 
cache ses plans, de Vastucieux. (Duv. ms.) 
Aspaldiko marroa nuan ORi (G-and), esa 
idea tenia de hace ya tiempo,f avals cette 
id&e il y a dfy'a quelque temps. 

Marroatu (AN, Araq.), bramar, 
mugir. 

MARROBI, fresa, fraise. (Duv. ms.) 

MARROIZ : 1° (B-i-1), andrajoso, 
desalinado : dtguenilli, sale. — 2<> (G- 
ord), balido, bilement. 

Marroizka (G-ord), balando, bSlanl. 

MARROKA, verruga, verrue. (S. P.) 

Marrokeria, dolo, trapaceria : dol, 
fourberie. 

Marrolari (AN, Araq.), bramador, 
celui qui mug it. 

Marro -marro (G), a horcajadas, a 
califourchon. 

Marro skatu : 4° (R), restregar las 
manos, frotter les mains. — 2° (BN-s, 
R), ajarse la ropa : se f riper, se d6frai- 
chir (le vStement). 

Marrosketa(Lc), cepillo, instrumento 
de carpinteria : rabot, instrument de 
menuiserie. 

Marrosudur (BN-gar), nariz aguilefia, 
nez aquilin. 

Marrotzaile (?). (V. Marrolari.) 

Marru : 1° (G-al-and), bramido, mu- 
gissement. Var. de marro (6°). — 2° ruido, 
chasquido : bruit, claquement. (Lacoiz.) 
— 3° aullido de lobos 6 perros, hurle- 
ment des loups ou des chiens. — 4° (G-t), 
balido, bilement. 

MARRUBI : 4° (Gc), fresa, /raise. 
(Bot.) — 2° bramido, mugissement. Oihu 

RAT AD ITU IZAN DA RAMAN , AUHEN ETA MA- 

rrubiazeoa : voz fue* oida en Rama , Uoro 
y mucbo lamento : une voix fut entendue 
dans Rama, qui pleurait et se lamentait. 
(Har. Matth. n-48.) 

Marrubiaka (L), bramando, mugis- 
sant. Erran liteke lurbehere huntako 
mamu ikharagarri guziak marrubiaka , 
bat bbrtzearen gainean multzoka , bere 
errayen zarraztaeatzbn hari dirbla : 
podria decirse que todos los espantosos 
monstruos de la creaci6n se desgarran 
las entraflas rugiendo y amontonados 



unos sobre otros : on dirait le rugisse- 
ment de tous les monstres de la creation, 
entasse's les uns sur les autres, se de*chi- 
rant les entrailles avec fureur. (Dasc. 
Atheka. 57-6.) 

Marrubi-intSaur (Gc), una variedad 
de nueces, une varie'te' de noix. Var. de 
manu-intSaur. 

Marru egin (G-al), bramar, mugir. 

Marruga (S), mora, fruto de la zarza : 
m&re. fruit de la ronce. 

Marruga -tSori (S), papamoscas, un 
pajaro : mirier, un oiseau. 

Marruiz (B-m), andrajoso, desali- 
flado : de'penaille' , sale. Var. de ma- 
rroiz. 

MARR&KA (Sc) : 4° verruga, verrue. 
— 2° verrug6n de arboles, broussin des 
arbres. 

Marruko (AN-lez), malicia, engafio : 
malice, tromperie, rouerie. 

Marrukuku (L-donib) , empanada de 
harina de maiz y queso, galette de mats et 
de fromage. Var. de marrakuku. 

MARRUMA (AN-b, BN-ald-gar), 
bramido, mugissement. 

Marrumaka (AN-b), bramando (las 
vacas), meuglant (les vaches). 

Marrumari, bramador, animal qui 
mugit. (Duv. ms.) 

MARRUN (git), marido, mari. 

Marruntsa (L?), bestezuela, bes- 
tiole. 

MarruS (B-g), andrajoso, dtguenille*. 
Var. de marruiz. 

Marruakatu : 4° (ANc, BN-s, G, L, 
R, S), frotar, restregar : frotter, ess uyer 
fortement. Baina ez (zaitu erreko hasui- 

NAK) , NABASIKI ETA AUSARTKI HERSTEN ETA 

marruskatzen baduzu : pero no (te esco- 
cera la ortiga) , si la aprietas y la restriegas 
con energia y firmeza : mais non (Vortie ne 
te brtilera pas), si lu la ser res et la frottes 
avec tnergie et fermeU. (Ax. 4«-44-45.) — 
2" (BN-ald-s, G-and, R), revolver, emba- 
durnar : remuer, brouiller. — 3° (BN- 
ald ) , apretar, comprimir : presser, com- 
primer, ser rer. — 4° (R), manosear, mani- 
puler. — 5° (Gc), ajarse la ropa, se 
dtfratchir (le vitement). — 6°(L?), expri- 
mir : presser, exprimer. Jedeonek ma- 
rruskatu zuen ilba, Jede6n exprimi6 el 
vellocino , Ge'de'on pressa dans ses mains 
la (oison. (Duv. Jud. vi-38.) 

Mar rusk et (BNc, L, R), garlopa 
pequefla, cepillo de carpintero, petit 
. rabot. (?) 

Marrusketatu (BN, L), pulimentar 
con el cepillo : raboter, polir avec le 
rabot. 

Marruza : 4° (L-ain), cuchillo grande 
que no se cierra , grand couteau qui ne 
se ferme pas. Var. de marrauza. — 2° (G, 
Araq.), bramido, mugissement. — 3° (AN- 
b) , rascador, cuchilla provista de mango 
por un extremo y fija por el otro, que 
se usa para hacer choclos : paroir, sorte 
de large couteau pourvu d*un manche a 
une extre'miU el fixe" par Vautre, employ 6 
pour /aire les sabots. — 4° (AN-b), ce- 
pillo, instrumento de carpinteria : rabot, 
instrument de menuisier. 

Marruzatu : 4° (G, Araq.), bramar, 
mugir. — 2° (AN-b), acepillar madera, 
raboter le bois. 

MAR§EL (Sc), higo de fruto pequefio 
y dulce, figue douce Ires petite. 

MARSOKA (L, Van Eys), lanzadera 
de tejeduria, nave tie du tisseur. 



MARTI : 4° (B), marzo, mars. (??) 

EOUZKIA TA EURIA, MART1KO EGURALDIA 

(pop.) : sol y Uuvia, tiempo de marzo : 
soleil et pluie, temps de mars. Andba 
Maria Martiko, artban udea tatiko, 
andik aurrbra betiko : Nuestra Senora 
de Marzo, hasta entonces el verano anda 
ofreciendo y negando ; en adelante para 
siempre : jusqu a Notre- Dame de Mars, 
rett s'offre et se retire; au dela, pour 
toujours. — 2° (B?^G?, Ast.), guerrero, 
guerrier. 

Martian! (B-pl), piedra cjue se arras- 
tra en pruebas de bueyes, pierre que Von 
tire dans les essais de bceufs. 

Marti-gari (B-ar-ofi-otS), trigo alieni- 
gena, lit. : trigo de marzo : bli tlranger, 
lit. : bl6 de mars. 

Marti mulo (AN-oy, L-ain -get), rodi- 
llo, rouleau. 

Martin: 4° (AN-ond, B-l-ond, G-don), 
cierta ave marina, vulg. rold6n, certain 
oiseau de mer. = Seguramente uno de 
los nombres bautismales que penetraron 
antes en el pais. C'est sans aucun doute 
un des noms de baptime qui pe'ne'trerent 
le plus vite dans lepays. — 2° (B-l, G-ori), 
martin pescador, martin- picneur. 

Martin adar-andi (G-and), un insecto, 
un insecte. 

Martinhar (BN-ka), cigarra, insecto : 
cigale, insecte. 

Martin arrantzale (G), martin pes- 
cador, martin-picheur. 

Martingarratz (B-tS), acedera, oseille. 

Martinklaska ( BN-s, R), una planta, 
une plante. Belar bat da, a dak ta lore 

ANlSKO DIONA, MORROINAK BERE LOREAE 
ESKUGAINEAN JO TA LERTARAZTBN DEI. L.ER- 
TERAN ARROITU BAT EGITEN DABEI LOREAE. 

Es una bierba que tiene much as ramillas 
y flores. Los mucbacbos golpean sus 
flores sobre la mano y las hacen estallar. 
Entonces producen un ruido. C'est une 
plante qui possede de nombreuses petiles 
branches et fleurs. Les enfants frappent 
celles-ci sur leurs mains et les font e'cla- 
ter. C'est alors qu'elles produisent du 
bruit. 

Martin -mongolo (G-ber), arador, 
insecto : ciron, insecte. 

Martin -mulo (Lc), tronco que se 
arrastra en el campo para desterronarlo, 
rouleau rustique que Von tratne dans un 
champ pour 1 4motter. 

Martin-ontz (AN-ond), martin pes- 
cador costanero y mas bianco que el 
ordinariamente llamado martin , martin- 
picheur cdtier et plus blanc que celui 
que Von appelle ordinairement martin. 

Martin -saltari fAN, ...), martin- 
Salto (AN-arak-oy), langosta de los cam- 
pos, sauterelle. 

MartinSuma (BN-besk), Martin, n om- 
bre bautismal : Martin, nom de bap- 
time. 

Martin-tSori ( B-l ) , martin pescador, 
marlin-pScheur. 

Martintzar ^BN-am, L, ...), palurdo, 
bombre de sentimientos poco delicados : 
rust re, individu de sentiments peu d4li- 
cats. 

Marti -oilar, gallo de marzo, coq de 
mars. = Se dice de a quel que canta a 
media noche en punto. Se dit du coq qui 
chante a minuit. 

Martopil (Gc), regalos que se bacen 
a la recien parida , cadeaux que Von fait 
a la femme en couches. 



Digitized by 



Google 



MARTOTS — MASKONDAR 



21 



Martotl (AN-b), marthotS (L), zar- 
zamora, ronce. 

MartSagari (BN-s), Var. de martSo- 

GAHI. 

MartBaita-sagar (BN-am), variedad 
de manzanas, vari6t4 de poires. 

MART3AL (R), cerdo de menos de 
un alio, pore de moins d'un an. 

MartSite (BN, Sal.), podadera del 
viflador, serpe du vigneron. 

MARTSO : io (jfr, BN, G, L, R, S), 
marzo, mars. (??) MartSoan airea gorri, 
ooizoro elurbbrri (R) : en marzo aire fino 
(lit.:rojo),todas las mafianasnuevanieve: 
en mars air fin (lit. : rouge), tous les 
matins nouvelle neige. — 2° (B-a-o), 
domingo anterior a carnaval : aimanche 
gras, qui precede le carnaval. 

Martiogari (R-uzt), martiogi (S), 
trigo de marzo, bU de mars. 

MARTSOI (Gc), tronzo 6 pedazo de 
pescado, como de bonito, merluza : 
tranche ou morceau de poisson, comme 
du thon, de la morue. 

MartSoka (L-am). (V. Martzoka.) 

Martfio - lifio ( Gc ) , bayal , lino de 
hilaza fina y blanda, tin supirieur comme 
quality. 

MartSoriol (B-i), hierba parecida A la 
albahaca, pero sin su aroma : her be qui 
ressemble au basilic, mais sans arome. 

Martsuka (L-s), martSuka (L-ain), 
morera, mdrier. Var. de martzoka (2°). 

MARTUSERA (L), martuts (AN, 
Lacoiz.), martuza (AN-ulz), mora, mdre. 
= En AN-luz se usa tamoten martuSa, 
dimin. de martuza. En AN-luz on emploie 
aussi martusa, dimin. de martuza. 

MARTZAL (B-ond), noble, noble. 

Martzoka ( Duv. ms ) : 1 ° canula pro- 
vista de hilo en la lanzadera del telar, 
tube garni de fit dans la navette du tisse- 
rand. — 2° morera , milrier. 

Martzuka : 1° (L-get), morera, md- 
rier. Erran ziniozakete martzuka hondo 
huni : Athbra hadi erroetarik : diriais A 
este moral : Arr£ncate de raiz : vous diriez 
a ce mdrier : De'racine-toi. (Har. Luc. 
xvii-6.) — 2° (L), cretino, crUin. Zaha- 

RRBAN UMEA, MARTZUKA I nifiO (hijo) de 

anciano, cretino : enfant de vieillard, 
critin. (Prov. Dascon. Golfe, 221.) 

MARU : 1° (B-i), poste: 6tai,soulien. 
— 2° (B-mona), suciedad que deja el 
pericarpio de la nuez , lache que laisse le 
brou de noix. 

Maruaga (B-i), Var. de maru (1°). 

Harubi : 1° (AN, Araq.), fresa, fraise. 
(Bot.) Var. de marrubi (1°). — 2° Ma- 
rhubi, aullido de lobo, hurlement de 
loup. (S. P.) Var. de marrubi (2°). 

MarubintSaur (G-aya-bid), cierta 
especie de nuez, la mas grande : cer- 
taine espece de noix, la plus grosse. (V. 
IntSaur.) 

Marhuga (S), mora , m6re. 

Marhugatza (S), morera, mtlrier. 

MARHUKA (S), verruga, verrue. 

Marhiika - belhar (S), ababol, planta 
con cuya savia se curan las berrugas : 
coquelicot, plante dont on emploie le sue 
pour gudrir les verrues. (Bot.) 

Marttkukii (Sc), Var. de marrakuku. 

Marzal (BN-s). (V. MartSal.) 

Marzusta (L, Lacoiz.), marzuza (R- 
uzt), mora, mtire. (Bot.) Erran ahal zine- 
zakbote marzuzer huni : Erroetarik ilki 
adi eta landa adi itsasoan : podriais 
decir A este moral : Arrancate de raiz y 



trasplantate en el mar : vous pourriez 

dire a ce mdrier : De'racine-toi et trans- 

plante-toi dans la mer. (Leiz. Luc. xvn-6.) 

MASA (G), raba, saviar. (?) 

Masa egln (G), ecbar la raba, jeter 

le saviar. 

MASAlLA : 1° (Gc), carrillo, joue. 

IftORK JOTZBN BAZAITU ZURE BSKUIKO MASAI- 
LEAN, BMAN ZAYOZU BESTEA ERE I si algUnO 

te hiere en la mejilla derecha, parage tam- 
bi6n la otra : si quelqu f un te blesse la 
joue gauche, pre'sente-lui V autre. (Ur. 
Matth. v-39.) — 2° (AN-goiz), hoja de 
hacha, tranchant de la cogne'e. 

Masailako (Gc), masaileko (G), bofe- 
tada , soufflet sur la figure ou sur la joue. 

MASAL : 1° (B-ot5), desvirtuado, 
affaibli. — 2° (B-a), noble, de caracter 
a bier to : franc, de caraclere ouvert. Var. 

de MAZAL. 

MASAL (R), cerdo pequeno, lech6n : 
cochon de lait,porcelet. 

MaSalasto (BN), hojas secas de maiz, 
feuilles seches de mafs.Var.de maizalasto. 

Masaldu (B-ot5), desvirtuarse : s'af- 
faiblir, perdre sa force. 

Masamorra ( B - b ) , raba 6 masa que 
se esparce como cebo para pescar sardi- 
nas, saviar ou pdte que Von jette comme 
appit pour picher la sardine. (?) 

Masanko (R) , racimO de uva , grappe 
de raisin. 

MaSaran (R-bid), endrino, ciruelo 
silvestre : agrasseau, crtquier. (Bot.) 

MASATI (L, Lacoiz.), sarmiento, sar- 
ment. 



Maabatzaite (B-o), masbatze (B-a- 
i, masbatzei ( B-i-i 

dange. 



g), masbatzei (B-i-ra), vendimia, ven- 



Masbilte (G), masbiltza (G?), mas- 
biltze (G), vendimia, vendange. Eztituzu 

BILDUKO MASBILTZA BEZELA ZURE AUTATUB- 

nen morooak, las uvas de tus primicias 
no las recoger&s como vendimia, tu ne 
recueilleras point comme vendange les 
raisins de la vigne non tailUe. (Ur. Lev. 
xxv- 5.) 

Masdui (B-a-o), vifledo, vignoble. 

MaSela (BN-s, R, S), carrillo , joue. 

MaSelatu f?), abigarrar, bigarrer. 

Masgiro (AN-b, G), buena tempera- 
tura para la uva, bonne temperature pour 
le raisin. 

Masgolko (BN-gar), racimo de uva, 
grappe de raisin. (De mats -|- golko.) 

Maaiatu (Gc), burlarse, se moquer. 

MaSikunka, a punetazos, a coups de 
poing. (S. P.) 

Masitu : 1° (BN-haz), untar de aceite 
6 de grasa en abundancia , oindre ou im- 
biber copieusement de graisse ou d y huile. 
Zapetak masitu ditut, ne untado bien de 
aceite los zapatos, y'ai imbibe" les souliers 
d'huile. — 2° (L-ain), ajarse un objeto,, 
se flHrir (un objel). 

Maskailu (ms-Lond), flomis encar- 
nada, phlomide rose. (Bot.) 

MASKAL: 1<> (Be, G-etS), cazcarria, 
barro recogido en el ruedo del vestido : 
crotte, saleU recueillie par le bord du 
vitement. — 2° (B), ubre de la vaca, ma- 
melle de la vache. — 3° (Be), trozo de 
carne entre la ubre y las piernas, mor- 
ceau de viande entre la mamelle et la 
cuisse. — 4° (B-ar-ofl), hoja seca, spe- 
cialmente del maiz : feuille seche, sp6cia- 
lement du mais. — 5° (B-oft), cana del 
maiz, canne de mais. — 6° (B-ar-ofl, Gc), 
d£bil, sin fuerzas : faible, affaibli. — 



7° ( B, Gc), estropeado , estropU. Maska- 
lak jan (B-p-l-mu) : roer los zancajos, 
murmurar de alguien : dichirer quel- 

?iu J un a belles dents, m&dire de lui, 
*4reinter. 

Maskal-adar (B-m ?-o), rama que se 
deja sin cor tar al podar At boles, A tin de 
que suba la savia y no se pudra el tronco : 
courson, branche laisste a un arbre lors 
de la taille, a fin de laisse r la seve circuler 
et d'6viter que le tronc ne pourrisse. = 
Llaman hoy mas generalmente maskal- 
errama. (?) On dil aujourd'hui plus ge'ne'- 
ralement maskal-errama. (?) 

Maskaldu : 1° (G), enervarse, s'tner- 
ver. — 2° (B-ofl ?, F. Seg.), ajarse, p. ej. 
la ropa , telas, etc. : se dtfratchir, p. ex. 
le vUement, les tissus, etc. — 3° (Gc), 
estropearse, s f estropier. 

Maskal - orri ( B-a ) , hojas producidas 
por las ramas que se dejan de cortar al 
podar un Arbol, feuilles qui poussent sur 
les coursons. 

MASKAR : 1° (G-gab-zeg), zarbo, pez 
de rio , poisson de riviere. — 2° ( AN , B, 
G, An.), alicaido, debilitado, desmedrado : 
avachi, abattu, dicrd. — 3° (G-t), (cara) 
compungida, (figure) contrite. 

Maskaratu (AN-b), tiznar, noircir. 

MASKARO : lo (BNc, L-ain, Sc), ani- 
mal abigarrado de pintas negras y blan- 
cas , animal barioU de laches noires et 
blanches. — 2° (R-uzt), animal que tiene 
pintas cerca del ojo, animal moucheti 
pres de Vail. 

Maskartu (AN, B, G), encanijarse, 
s'^tioler. Aragia gatzituten eztanean , 

USTBLDUTBN DAN LEGEZ, ALAN ARIMBA OTZI- 
TU, EPELDU, NAGITU, NASAITU TA MASKAR- 

tuten dala : que asi como la carne, 
cuando no se sala , se pudre, asi el alma 
se enfria, se entibia, se empereza, afloja 
y se encanija : de mime que la chair 
pourrit lorsqu*elle n'a pas Hi saUe, de 
mSme Vdme se refroidit, s'attMit, s'aca- 
gnarde, se reldche et s'4tiole. (An. Cur. 
142-26.) 

MaSkatu (BN-s), masticar : mdcher, 
masliquer. (?) 

MASKELU: 1° (B-ar-oft, F. Seg.), 
calderilla en que de ordinario se cuece 
la leche, petit chaudron dans leauel on 
fait bouillir ordinairement le tait. — 
2° (B-mu-on), torpe, sin destreza : mala- 
droit, gauche. Maskelutzar ori, iatzo 
edo baten be ausi ta gaur be bai ! bests* 
etSe askotan soiSa ta oiRa darabiLez guk 
katliu ta plateretan eralten dogun dl- 
ruen diruaz : torpazo , i ayer 6 un dia de 
estos rompiste y hoy rompes tambien ! 
En muchas otras casas costean el vestido 
y el calzado con el dinero que gastamos 
nosotros en tazas y platos : maladroit, 
hier ou un de ces jours tu brisas, el au- 
jourd'hui tu casses encore ! En beaucoup 
d'autres maisons on fournit le vStement et 
la chaussure avec V argent que nous dtpen- 
sons en tasses et assietles. 

MASKILDU (B-m), abollar, so bar, 
estropear : bossuer, f rotter, eslropier. 

MASKlf.0 : 1° (B-a), calderilla, petit 
chaudron. (V. Maskelu, 1°.) — 2° (B- 
mafi), tamboril en que se asan las casta- 
flas , sorte de gril a chAtaignes. 

Maskin (AN-b), llor6n , pleurnicheur. 

MASKLA (BN-s), brazado, ga villa 
de helecho) : brasste, glane ou fagot 
de fougere). 

Maskondar (G-and, L-ain), rebusco, 



Digitized by 



Google 



22 



MASKOR — MATANTA 



racimos que no se han cortado en la 
vendimia : allebote, grappe laissee en 
vendangeant. 

MASKOR (G?, L-get), maSkor (L- 
ain-get), concha, coquille. Maskor baten 

BARRKNEN ARKITZBN DA, ETA T3AKUR BATI 

zor zato (G) : se encuentra dentro de una 
concha , y se le debe a un perro : elle se 
trouve dans une coquille, et on en doit la 
dicouverte a un chien. (DiAl. baa. 20-13.) 

Maskorde (B-a-otS), racimo de uva, 
grappe de raisin. ( De mats -j- korde.) 

MaSkorreria (L-ain, Duv.), colecci6n 
de conchas, collection de coquillages. 

MASKUlXU: 4° (Gc), ampollas que 
se levantan en la piel, ampoule qui se 
leve sur la peau. Auts onbkin egiten dan 

BNPLASTOAK ERRS ETA MASKUlLUAK ATBRA- 

tzen ditu, el emplasto que se hace con 
este polvo quema y levanta ampollas, 
Vempl&tre qui se fait avec cette poudre 
br&le el fait lever des ampoules. (DiAl. 
bas. 17-9.) — 2° (AN, GcY burbujas a 
flor de agua , pompas de jab6n : bulles a 
fleur d'eau, bulles de savon. 

MASKULO : 4° (G-ord), granillos que 
salen por efecto del calor, tchauboulures 
que produit la chaleur. — 2° (G-zumay), 
ampollas producidas por la quemaz6n, 
ampoules produites par la cuisson. — 
3° (B-i-ond), caracol, escargot. (Contr. de 
marraskulo.) — 4° ( G ) , burbujas a flor 
de agua, pompas de jabon : bulles a fleur 
d f eau, bulles de savon. Var. de maskuiIu 
(20). 

MASKUR (BN?, L?), callo: cal, du- 
rillon, cor au pied. 

MASKUR : I* (R-uzt), pan mal hecho, 
pain mal fait. — 2° (L?), concha, coquil- 
lage. Var. de maSkor. Gogoetan pulun- 
patua zblarik, ikustbn du haur bat 1TSAS- 

BAZTBRRBKO ZILHO BATERAT UR ERAMATEN 

maSkur batean : estando con el pensa- 
miento fluctuante , ve a un nifio llevando 
agua en una concha a un agujero de junto 
al mar : sa penste vagabondant , il vit un 
enfant qui porlait de Veau dans un coquil- 
lage a un trou pres de la mer. (Hirib. 
Eskaraz. xi-11.) 

MASKURI : 1° sabafl6n, engelure. 
(Duv. ms.) — 2° (BNc, Lc), ampollas que 
por efecto de picaduras se levantan en la 
piel , ampoules produites par des piqUres 
sur la peau.' 

MASKURIO, chirlo de mar, sorte de 
coquillage univalve. (F. Seg.) — 2° (L- 
et, ...), pustulas de la piel, pustules de 
a peau. 

Malkuru (R), ampollas de la piel, 
ampoules ou papules Je la peau. Var. de 
maskuri (2°). 

Maskuritsu, propenso a sabaflones, 
porU a avoir des engelures. (Duv. ms.) 

Maskurtu : 1° endurecerse, entume- 
cerse : s'endurcir, s'engourdir. (Oih. ms.) 
Eskuak MASKURTZBN dira , las manos se 
entumecen, les mains s*engourdissent. — 
2° (L), encallecer : se durillonner, devenir 
calleuses, en parlant des mains. Hala- 

KOARI ETA HAlStARI ETZAITZA HAIN PITB ES- 
KUAK MASKURTZBN, IKORZIRINAK EGITEN, 
ETA KZ HARAGIAK ETBBNTZBN ETA EZ MINBE- 

ratzbn : a tal persona no se le encallecen 
tan pronto las manos , ni se le abren ni 
se le resienten las carnes : les mains de 
cette personne ne deviennent pas sipromp- 
tement calleuses, de m€me qu'elles ne 
s'ouvrent ni ne la font souffrir. (Ax. 3 a - 
264- H.) 



S 



MASMA (B-m), arafia, araignte. 
(Contr. de marasma.) Orduan asten dira 

BOTATEN ADURRA AOTIK MA8MEA LBGEZ, en- 

tonces empiezan a arrojar baba de la 
boca como la a raft a , alors Us commencent 
a jeter de la bave par la bouche comme 
Varaigne'e. (DiAl. bas. 6-1.) 

Masmolko (BN, L, S), masmorda 
(B-£-mu), masmordo (B-l, G, ...), racimo 
de uva , grappe de raisin. 

MASOKA, instrumento de ferreria, 
instrument ou outil de forge. (S. P.) 

MASON (BN-s, R), pan de com u ft a 
con un poco de harina , se hace para los 
perros : pain de mtteil avec un peu de 
farine, a I' usage des chiens. 

Masorka (L, Van Eys), lanzadera de 
tejeduria , navelle du tisserand. 

Ma8o8a ( BN - aid ) , mora , mtlre. Var. 
de marzuzta. 

Maspatze (B-deust), vendimia, ven- 
dange. 

MASPlL (B-mali-otS), acerolo, az4 ro- 
ller. (Bot.) 

Maspildu (B-a-ar-m-mond-o-ofi, G-and- 
zeg, L-ain), abollar, estropear, sobar : 
bossuer, abtmer, frotter. 

Maspildura , deformaci6n de una va- 
sija, deformation d'un vase. (Duv. ms.) 

Maspulo (G-ord) : 1° ampollas de la 
piel, ampoules de la peau. — 2° burbu- 
jas de flor de agua, bulles*a fleur d'eau. 
Var. de maskuilu (2°). 

MASTA: 1<» (B, G, L), mAstil, m&t de 
la barque. (?) — 2° (L-get, ...), mezclar, 
revolver, confundir : milanger, remuer 
ou brouiller, confondre. 

Mastakatu (BN-haz), besucar, besar 
repetidamente : couvrir de gros baisers, 
dtvorer de baisers. Haur hoi utzazu 
mastakatu gabs, deje usted a ese nifio 
sin devorarle a besos, laissez cet enfant 
sans le d&vorer de baisers. 

Masta-masta (S), a dos carrillos 
(comer) : (manger) a pleine bouche, gou- 
Itiment. 

MASTAR: 1° (B-o), divieso : clou, 
furoncle. Ma star itsu (B-o), divieso que 
no revienta , furoncle qui ne crevepas. — 
2° (Be), cubo del centro de la rueda, 
moyeu de la roue. 

Mafitaziri (AN-ond), cuftas con que se 
afianza el mastil de las lanchas, coins 
d'ttambrai qui soutiennenl le m&t. 

Mastei(B-g), vifia, vigne. 

MASTELAKA (R), ovillo que se for- 
ma dando muchas vueltas con el hilo en 
una direcci6n y luego otras muchas en 
sentido opuesto ; al rev6s de aiLiko , que 
se hace como la pelota : peloton que I on 
forme en faisant plusieurs tours dans un 
sens et autant dans Vautre; e'est le con- 
iraire de Z'ailiko, qui se fait comme la 
pelote. 

Mastekatu (BN-s, R, Sc), masticar : 
m£cher, mastiquer. (?) 

MaBter ( AN-b , G ) , colono , arrenda- 
tario : colon , fermier. Var. de maiztbr. 

MaBter -nausi (AN-b), administrador, 
vigilante de inquilinos : rigisseur, sur- 
veillant des fermiers. 

Mast! (AN-b, B-l-m, Gc), vifla, vigne. 
(De maats, mats-|-di.J 

MASTO (R), macho, animal mile. 

TSBRRI MASTO, MANDO MASTO, EPBR MASTO '. 

cerdo macho, mulo macho, perdiz ma- 
cho : verrat, pore m&le; mulel mile; gar- 
ron, perdrix mile. 
M ASTRA : 1° hojarasca en las plan- 



tas, touffe en parlant des plantes. — 
2° (B-m, L-ain), mAstil, mit. — 3° (AN-b), 
ape'ndice A modo de escalera que se pone 
at carro para transporter grandes cartas 
de helecho, sorte d'tchelette que Von 
place sur la charre tie pour transporter de 
grosses charges de fougere, 

Mastragei (B-m), troncos de que se 
hacen los mastiles, troncs avec les quels 
on fait les m&ts. 

Mastrakatu (G-and-t), mastrikatu 
(G, Arr.), manosear, estrujar : manier, 
tripoter, serrer, presser. 

MaSurka (G-ata), cafiuto, pedazo de 
cafia en que se recoge el hilo, morceau 
de roseau sur lequel on entortille le fil. 

MASUSA (S, Alth.), mora, fruto de 
la morera : mhre, fruit du mdrier. (Bot.) 

MaSuSe-Sori (BN-baig), curuja 6 cu- 
rruca, gorri6n del genero silvia : fauvette, 
oiseau de Vordre des passereaux. 

MASUSTA : 1« (Be, ..., Gc, ...), mora, 
mtlre. (Bot.) — 2° (L-s), granos de la piel 
que producen gran comez6n, boutons de 
La peau qui produisent une forte de*man- 
geaison. 

Masustabe (B, Mog., Ur.), morera, 
moral, mtirier blanc. (Bot.) Bai, tSiribi- 

RIBN ARRAK MASUSTABE -ORRIA LBGEZ I si, 

como los gusanos de las mariposas (co- 
men) la hoja de la morera : oui, comme 
les larves des papillons mangent la feuille 
du mtirier. (DiAl. bas. 16-1.) 

Masustra (B-d), Var. de masusta (1°). 

Masustrabaltz (B?, ms -Lond), mo- 
rera, moral, mtirier. (Bot.) 

Masustragorri (B?, ma-Lond), fram- 
bueso, framboisier. (Bot.) 

MATAHAMI (BN-am, S), especie de 
buftuelo, espece de beignet. 

MATADERA, ranura, encaje, canal 
que se abre en un madero , piedra u otro 
material para hacer un ensamble : feuil- 
lure, entaille dans laquelle lesportes et les 
fenfires sont encadr4es pour fermer juste. 

Matagin (G-etS), colmillo, dent canine. 
Var. de letagin. 

Mataka (BN-ist), luchando, luttant. 

(?) JOKA MATAKA ARI IZAN DIRA, 86 han 

pegado con furia, Us se sont battus fu- 
rieusement. 

Matakaldi (BN, L), lucha, lutte. (?) 
Dbbruarekin bbhar zubn oraino mata- 
kaldi bat bgin (L), todavia tenia que sos- 
tener una lucha con el demonio , toutefois 
il devait soutenir une lutte avec le diable. 

Matakatu, batirse, entregarse a* una 
lucha violenta : se battre, se livrer A une 
lutte violenle. (Duv. ms.) (?) 

Matalezur (AN-goiz), nueso maxilar, 
m&choire. 

Matalgi (B-g-om), matalki (B-ang- 
eib-m), palo sobre el cual se cierne el 
cedazo, b&lonsur lequel se meut le tamis. 
(Contr. de materalgi.) 

Mataluki (B-t§), chuleta, carne de 
costado : cdtelelte, viande du c6U. 

Matamataloka (L-ain), jue^o de mu- 
chachos , que consiste en arrojar uno de 
ellos una pelota contra los dem^s : balle 
au chasseur, jeu de gamins, qui consiste 
en ce que Vun d'entre euxjelte une ballote 
contre les autres. 

Mata-mulo (BN-gar), pis6n para 
a i us tar las piedras del pavimento : hie, 
demoiselle, instrument avec lequel on 
en f once les pavis. (?) 

MATANTA (AN-oy), lento, de poca 
actividad : lent, lambin, musard. = 



Digitized by 



Google 



MATAPISA — MATS 



23 



En varios pueblos de L llaman asi a 
la tia, tomando la palabra del francos 
« ma tante ». Dans quelques locality* du 
L, on disigne ainsi la tante, empruntant 
le mot au francais « ma tante ». 

MATAPISA (G), matapuBeta (B), 
mataputBeta (B-b), palo para ma tar 
merluzas y atunes, biton pour tuer les 
merlues et les thons. (?) 

MATARATZU (B, ms-OtS), estorbos, 
impedimenta : entraves, obstacles, empi- 
chements. (?) 

Matari: 1° (G-ata), recado, commis- 
sion. — 2° (B-i), recadista, commission- 
naire. (Contr. de mand atari?.) 

Matarla (B-i-1), carrillo, joue. Var. de 

MATRAILA. 

Mataro ( B, Afi. ms), papirote : nasarde, 
chiquenauae sur le nez. 

MATARRASKA: lo (B-and-d-m- 
mond-mur-on-ond), rasero, pieza de hie- 
rro para limpiar la artesa : racle, outil 
de fer pour netloyer le pitrin. — 2° (B- 
a-g-o), persona activa, trabajosa : per- 
sonne active, travailleuse. 

Matarraski (G, ...). (V. Matarraaka, 

Matasa (B-g-m), mataSa (BN-gar-s), 
mathaBa (S). (V. Mataza, 1°, 2°, 3°.) 

MataBaka (R). (V. Masteilaka.) 

Matasari (B-i-mu, G-and), matasa- 
kordel (B-a-g-mu), cuenda, hilo con que 
se envuelve la madeja : sentene, fil avec 
lequel on attache Vicheveau. 

MATAUSTA (G-zumay) , dep6sito en 
el centro de una lancha : title, demi- 
t iliac, compariiment au centre d f un bateau. 

MATAZA : 1° (AN-b, Be, Gc, S), ma- 
deja, icheveau. KotSkian haria harturik, 

EG1TEN DA MATHA2A, DOAN BEZBLA BARRBYA- 

tuz (S) : cogiendo el filamento en la aspa, 
se forma la madeja A medida que va sol- 
tandose : en d&vidanl le fil sur un divi- 
doir, Vicheveau se forme a mesure que le 
fil se developpe. (DM. has. 6-43.) — 
2° em br olio, asunto enredado : embrouil- 
lamini, affaire emmSUe. (F. Seg.) — 
3° (B-l, G-t), tempestad de granizo 6 
de nieve, tempite de grile ou de neige. 
— 4° (B, Sc), copo de lino, quenouil- 
lie de Un. — 5° (B-mu), tempestad de 
granizo, tempite de arile. = Al decir 
solo mataza, refiri6naose al tiempo, se 
entiende del granizo; siendo preciso 
anteponer la palabra bdur para referirse 
a la nieve : matazea da, « graniza copio- 
samente; » edur -matazea da, « nieva en 
abundancia. » Mataza seul, quand ce mot 
se rapporte au temps, s f entend pour la 
grile; il faut placer devanl le mot edur 
pour qu*il se rapporte a la neige: matazea 
da, « il grile fortement; » edur-matazea 
da , <c il neige en abondance. » 

Mataza-kordel (B-a-g), cuenda , hilo 
con que se envuelve la madeja, para que 
esta no se enrede : sentene, fil avec lequel 
on attache Ve'cheveau. 

Matazaxi: 1° (AN-oy, B-m). (V. Ma- 
taza-kordel.) — 2° (AN, Araq.), aspa 
para hacer madejas, dividoir pour faire 
des icheveaux. 

Mataznra (G, Ur.), matazuri (G-aya- 
bid-t-us), matazuzki (G-beas), aspa 
para enmadejar hilo, dividoir pour metlre 
le fil en icheveaux. Matazuran izpia ar- 

TUAZ, EGITEN DA MATAZA, ASKATZEN DIJOAN 

BEZBLA : cogiendo el filamento en la aspa, 
se forma la madeja a medida que va sol- 
tandose : en d&vidant le fil sur un divi- 



doir, Vicheveau se forme a mesure que le 
fil se diveloppe. (DM. bas. 6-11.) 

Matel(AN-b, BN, L-ain), matela 
(BN-ald-s), mathela (BN, Liz., Sal., S) : 
1° carrillo, joue. — 2° (BN-s, R, S), 
carrillo grande, a diferencia de mazela y 
maSbla, « carrillo pequeftito : » grosse 
joue, a la difference de mazela et maSela, 
« petite joue. » Matela ostokiak (BN-ger), 
carrillo s frescos y rollizos, joues fratches 
et rebondies. = Segun Araquistain , 
esta palabra signifies tambie'n « nalga ». 
D'apres Araquistain, ce mot signifie aussi 
« fesse ». 

Matela-gorri (BN), variedad de cirue- 
las , lit. : de carrillos rojos : variiti de 
prunes , lit. : a joues rouges. 

Mathelako (BN, S), mateleko (AN- 
b) , bofetada : gifle, soufflet. 

Matel-ezur (AN-b), mathel - hezux 
(BN-bard), mandibula, michoire. 

Matel-ezurreko (AN-b, BNc), bofe- 
tada : soufflet, gifle. 

Mateloski (BN-ald), carrillazos, papos 
grandes , grosses joues. 

Mater algi (B-g-i-mafi) , palo sobre el 
cual se agita et cedazo en la artesa, bdton 
sur lequel se meut le tamis dans la huche. 

Materia (AN-b, B), pus, pus. (??) 

Ma til a (B-o), tara villa, bobinette de 
porte. (Contr. de maratiLa.) 

MATO (BN-am), cierto juego, certain 
jeu. 

MA?0 (R-uzt), beso en la mano, bai- 
ser sur la main. = Se dice aun fuera del 
lenguaje infantil. Se dit mime en dehors 
du langage enfanlin. 

MATOI (G-bet, R), matoin (B-a-di), 
mathoin (BN, L, S) : 1° leche cuajada 
para hacer queso : cailli, lait cs.UU ser- 
vant a faire le fromage. — 2° (AN-b), 
matoin , queso fresco , fromage frais. — 
3° Matoin (AN-b, BN-ald), bodoque, 
persona de poca viveza : landore, per- 
sonne peu vive. 

Matoka (BN), mont6n compuesto al- 
ternativamente de capas de tierra y de 
estie>col, amas compost de couches alter* 
nies de terre et de fumier. Var. de matuka. 

Maton (BN-s). (V. Matoi, lo.) 

Matordu (B-b-1, G-mot), comida, en 
general : repas, en giniral. Var. de 
jatordu ?. 

Matorral (AN-lez, Be, Gc), ramaje 
corto y cerrado que nace de los pi6s de 
los arboles y arbustos cortados del pie* : 
ctpte, taillis,peliies branches qui poussent 
au pied des arbres et des arbusles coupis 
ras la terre. (?) 

MatotB (AN-b), mora, fruto de la 
zarzamora : mdre, fruit de la ronce. 

Matraila (L), quijada, mdchoire. (D. 
lat. maxilla ?.) Matraila-lekhura heldu 
izan zirenban eta filistindarrak marru- 
maka ethorri zibenean, Jaunaren izpiri- 
tua jauzi zen haren baithan : el cual al 
lie gar al lugar de la Quijada, habien- 
dole salido a encontrar los Filisteos con 
algazara, entr6 en 61 el Espiritu del 
Senor : lorsqu'il arriva au lieu de la 
Michoire, les Philistins vinrenl a sa ren- 
contre en poussanl des cris de joie; alors 
VEsprit du Seigneur enlra dans lui. 
(Duv. Judic. xv- 14.) 

Matraila (Be, ..., L-get, ...), carrillo, 
joue. 

Matrailalbo (B, ...), pomulo, pom- 
mette. Arpegi gorrista ta matraila- 
alboak gizen-gizenak, la cara rojiza y 



los p6mulo8 muy carnosos , la face rosie 
et les pommettes tres charnues. (Per. Ab. 
193-1.) 

Matrailagin (Be), muela, molaire. 

Matrailako (Be, ...), bofetada, moji- 
c6n : soufflet, taloche. 

Matrailazur (Be, ...), quijada, mi- 
choire. 

Matrailertz (Be), mejilla, joue. 

Matrailezur (AN-goiz), hueso maxi- 
lar, michoire. 

MATRAKA : 1<> (Be, G-bet), carraca, 
crtcelle. — 2° (Be, Gc), disputa, alter- 
cado : dispute, altercation. Gizon au beti 
dabil matrakan (B-d), este hombre siem- 
pre anda rinendo , cet homme est toujours 
a se disputer. — 3° (R), cencerrada, cha- 
rivari. 

MATRAN (L-get), cierto pez, la raya? : 
bilange, certain poisson. (V. Traznan, 
AN, B, G.) 

Matratzu (B, /rw-OtS), obstaculos, 
impedimenta, bagage : obstacles, bag ages, 
attirail. (Contr. de mataratzu.) 

MATRAZA : 1° (L-ain), arado de 
cinco, siete 6 nueve puas : charrue a cinq, 
sept ou neuf pointes. — 2° butrino, seine. 
(Darth. Manuel, 54.) 

MATRAZU (B, arc), virote, pieza de 
hierro mediante la cual se fija la cadena 
a la argolla, crochet de fer avec lequel 
on fixe la chaine a Vanneau. Urdben buz- 
tanez matrazu onie ez , de rabo de puerco 
no (se hace) buen virote, de queue de 
pore (on ne fait pas) un bon crochet. 
(Refranes, 51.) Matrazu orrek hurts 
bzeban karkaiz obretarean, ese virote 
no sali6 de esa aljaba, ce crochet ne sortit 
pas de ce carquois. (Refranes, 229.) 

MATS (AN, B, BN-s, G, R), uva, rai- 
sin. = Tiene por variantes maats (B), 
que parece ser la voz originaria, y mahats 
(BN, L, S). Le mot a pour variantes 
maats (B), qui semble Sire le mot origi- 
nal, et mahats (BN, L, S). Clases de uva, 
especes de raisins : a) Moskatel (Be, Gc), 
hay blanca y roja : muscat, sorte de rai- 
sin blanc et rouge. (??) — b) Astomats 
(B-a-1), kaskoi (B-m), mats-morba (G-tol), 
la especie mas grande y la m£nos agra- 
dable, la variiti la plus grosse et la 
moins agriable. — c) Azeri-mats (B, BN, 

Sc), BASAMAHATS (Sc), BERRO- MAHATS (L- 
get), MAT§AMAT§ (AN-b), SASI-MATS ( B-i- 

m), tsori-mats (BN-s, R), no madura y 
generalmente no se come, raisin qui ne 
mtiril pas et que giniralement on ne mange 
pas. — d) Mats baltza ta zuria (B), 
uva negra y blanca, raisin noir et blanc. 

— e) MantzaniLa, manzanilla, sorte de 
raisin d'Andalousie. (??) — f) Punuzuri 
(B), es de racimos ralos y muy dulce, 
raisin Ires doux a grappillons clairsemis. 

— g) Prantzesak (Be), franceses, raisins 
francais. — h) Bartolomes (Be), uva de 
racimo grande y bianco, raisin blanc a 
longue grappe. — i) Teturi (B), uva negra 
y redonda, raisin noir el rond. — j) Apri- 
ti, gardatS (AN, G-et§-t), uva de raci- 
mos bien apretados, raisin a grappes 
tres serries. — k) Torrontbsa (B), uva 
de granos gruesos, raisin a gros grains. 

— /) Berdeja baltz (B), berdeja bera 
(B-i) : uva de granos pequeflos, muy 
dulce : raisin tres doux, a pelits grains. 

— m) Mermiondo (Be) : uva negra, her- 
mosa y abundante para hacer vino, beau 
raisin noir et Ires juteux. — n) Bblarri- 
biko (B-i), uva de racimos pequeflos y 



Digitized by 



Google 



24 



MATSADALKO — MATURI 



apreciada para hacer chacoli, raisin a 
petites grappes apprede pour faire le 
chacoli. — o) KurruSka (BN-am) : cierta 
uva blanca, precoz y dulce : certain raisin 
blanc, prtcoce cl doux. — p) GarnatSa 
(R), uva de granos pequefios y vino no 
rauy tinto : raisin a tres petits grains, qui 
produit un vin rose*. (D. fr. grenachel.) 

— q) Mantzanga (BN-am), manzbinka (Sc), 
mazueka (R), uva de superior clase para 
vino, raisin de quality supirieure pour 
faire le vin. — r) Erle-mahats (BN-am), 
uva muy apreciada, raisin tres apprede. 

— s) Zozo-mahats (BN-am), lit. : uva de 
tordo, lit.: raisin de merle. — t) EskiAbot 
(BN-am , Sc], uva rara pero muy buena , 
raisin excellent mais rare. — u) Nardosa 
(R) : uva la mas dura, se conserva el 
invierno : raisin le plus ferme, qui se 
conserve Vhiver. = Althabe en su Cibe- 
rouko botanika expone, sin definirlas, 
estas variedades... Altha.be donne, dans 
sqn Ciberouko botanika , sans aucune 
definition, ces varietes : duSeta, iskiri- 
beta, kamalaua, klabbria, klamadana, 

KORBOA , §AR!>ELA , TANATA , KARNASa Va- 

riante de garnatSa , SoSo - mahats va- 
riante de zozo-mahats. 

Matsadalko. (V. Matsalko.) 

Matsaien (B, G, L), vid, vigne. (Bot.) 

MatSakaran (AN-b), endrino, prunel- 
lier ou prunier sauvage. (Var. de baSa- 
karan.) 

Matsakio (AN, Araq.), racimo de uva, 
grappe de raisin. 

MatSal (B-lem), v6mito, vomissement. 

MATSALEN (B, G), Magdalena, Made- 
leine. = Es nombre familiar. C'est un 
nom familier. 

Matsalko (R-uzt), matsanko (R?), 
racimo de uva , grappe de raisin. 

MatSa-mats (AN-oy), matSa-matS 
(AN-b), uva silvestre, raisin sauvage. 

MATSANGO (B-l), mono, singe. 

MATSAR : 1° (B-a-ang-ar-m-o, R-uzt), 
ruin, bajo, despreciable : vil, bas, mtpri- 
sable. — 2° (L-get], bezudo, hocicudo : 
lippue, en parlant ae la levre. = Se dice, 
no solo de personas, sino hasta p. ej. de 
jarras.Se dit non seulement des personnes, 
mais aussi p. ex. des cruches. — 3° ( B- 
el?-o?), enjuto, encogido : maigrelet, 
mince. — 4° (L-get), deforme, defectuoso : 
difforme, difectueux. — 5° (G-and, R- 
uzt), acial, tenazas de madera para abrir 
erizos de castafia : morailles, tenailles en 
bois pour ouvrir des bogues de cMtaigne. 

— 6° (B-el), mazorca desgranada de maiz , 
de mijo, etc.: garrouule de mats, dpi 
4gren4 de millet, etc. — 7° (B-el-o), cas- 
tafia hueca, ch&taigne vide. 

MATSARDA: i° (G-bet), acial, tenazas 
de palo para sacar del erizo las castafias : 
morailles, tenailles en bois pour dter les 
chAtaiqnes de leurs bogues. — 2° (G-al- 
aya-t), lenguaraz, criticona : gloseur, 
detracleur. — 3° (S, Geze), apoyo, horca : 
appui, 6tai, fourche. = Duvoisin dice que 
probablemente sera un apoyo 6 puntal 
con horquilla en su extremo para soste- 
ner las ramas de los arboles. Duvoisin 
dit que c'est probablement un appui 
pourvu d'une petite fourche qui serl a 
soutenir les branches d'un arbre fruitier. 

MATSARDE : 1° (AN, BN, L, R-uzt, 
S), puntal para sostener ramas abatidas, 
Hai soutenant les branches qui sont trop 
penchees. — 2o parrilla de mano en que 
se cuecen las tortas de maiz, gril a main 



sur lequel on cuit les gaieties de mais. — 
3° (BN, Sal.), ahorquillado , fourchu. — 
4° ( AN-b-lez , Gc) , acial , tenacillas para 
quitar el erizo de la castafla : morailles , 
tenailles servant a ouvrir la bogue de la 
chitaigne. — 5° (L?), tenedor, four- 
chette. (D'Urt. Gram. 24.) 

Mat8-arra (B?, ms-Lond), parra, 
treille. (Bot.) 

MatSarratu : 1° (L-get, ...), desporti- 
llar, romper el morro de un jarro : egueu- 
ler, casser le bee d'une Jarre. — 2° ( BN- 
ald, L-donib-get), hacer asar las tortas 
sobre una parrilla a mano, faire cuire les 
galettes sur un gril a main. 

MATSARRO (BN-ald, L-get, ...), pa- 
rrilla con mango y sin pies, en que se 
asan las tortas delgadas de maiz : gril k 
manche, sans pied, sur lequel on fait rdlir 
les galettes de mats. 

MatsatSur (B-d), bidente, azada de 
dos puas agudas , lit. : azada de vifiedo : 
bident, bSche a deux pointes, lit. : biche 
de vignoble. 

MatSatu (L-get), masticar : mdcher, 
mastiquer. 

Mats-egur (B-g), estacas de vifia, 
tchalas de vigne. 

MATSET: I (B-b), cierta vela muy 
pequefia , algo mayor que la Uamada 
burriketa tSiki : certaine voile tres petite, 
un peu plus grande que celle appeUe bu- 
rriketa tSiki. — 2° (B-i), zurdo, gaucher. 

MatSetin (G-and), camorra, gresca : 
boucan, tinlamarre. 

MatSikatu (L-get, ...), atarazar, dar 
un tajo a las castafias para que cuezan 
mejor, entailler les chdlaignes afin qu'elles 
cuisent mieux. 

MatSiko - salto (B-l), langosta de los 
campos, sail tere lie. 

MATSlN : 1° (Be), nombre familiar 
que se dice por Martin , prfnom familier 
qui se dit pour Martin. — 2° (B-m, Gc), 
nombre que se usa para llamar al car- 
nero , nom usite pour appeler le beiier. 

MatSinada (B-g, G-and), motin, suble- 
vaci6n, insurreccion : imeute, souleve- 
ment, insurrection. Igaro zirean egune- 
tan, Julio Cesarrek baketuteko berb 
soldaduen artean jagi zan matslnada 
osoa... : en los dias que pasaron, Julio 
Cesar para calmar la com pie ta insurrec- 
ci6n que hubo entre sus soldados : dans 
les jours precedents, Jules Cesar pour 
calmer la complete insurrection qu f il y 
eut entre ses soldats. (Per. Ab. 208-15.) 
Babiloniarrak Bel eta Dragoya Danie- 
lek ondatu zituela ikusi zutenean, matsr- 
nada gogor bat sortu zan : surgi6 un 
f uerte motin , al ver los Babilonios que 
Daniel habla derribado los idolos de Bel 
y el Drag6n : il s'eieva parmi les Baby- 
loniens une forte emeute, lorsqu'ils virent 
que Daniel avait renverse les idoles de 
Bel et le Dragon. (Lard. Test. 352-23.) 

MatSin-bedar (B-m), matSingar (B- 
ub), matSin-garratz (B-1-m-ofi-ub), ace- 
dera, hierba mala que abunda mucho en 
nuestros campos : oseille, mauvaise herbe 
Ires repandue dans nos champs. (Bot.) 

MatSin-gorri (B-ang-m-mu-ofi), coc- 
cinela , vulg. vaca de San Ant6n : cocci- 
nelle, bite a bon Dieu. (V. Mari-gorri.) 

MatSin-gorrigo (B-ofi), saltamontes, 
langosta de campo, sauterelle. 

MatSinkirrilo ( B - otS - ub) , caracol , 
escargot. = En B-ot§ se recrean los niftos 
dirigiendo al caracol esta f6rmula y ejecu- 



tandole... En B-otS les en f ants s'amusent 
a adresser cette for mule a l f escargot en 
le tuant : MatSin, adarrak ataraizak, 
bestbla ilgo aut : Machin (caracol), saca 
los cuernos 6 , si no , te ma tare : Martin 
( escargot ) , tire tes comes ou je te lue. 

MatSinmatS (G-and-don), nueva vid 
silvestre, nouvelle vigne sauvage. 

MatBino (B-ofi, F. Seg.), rebelde, 
levantisco, hurafio : rebelle, laquin, inso- 
ciable f hargneux. 

MatSino-saltalaii (G-zeg), matSin- 
saltari ( B-mond ) , matSin - salto ( AN- 
arez, B-m, G-and-gab), matSin saltulari 
(B-a-o), saltamontes, langosta de campo : 
criquet, sauterelle. 

MatSin- sukalde, matSin- suzede (Aft. 
ms) : 1° torreznero, persona que casi de 
continuo esta junto al fuego, personne 
qui est tou jours aupres du feu. — 2° (Gc), 
casero, el nombre que sale poco de casa : 
casanier, homme qui sort peu de sa mai- 
son. 

MATSlTA fG-etS), mariposa,papi//on. 

Matsoko (AN-b, BN-s), racimo de 
uva , grappe de raisin. 

MAT§OL (L-ain), acial, tenacillas de 
madera que sirven para abrir el erizo de la 
casta fia : morailles, tenailles de bois qui 
servenl a ouvrir la bogue de la ch&taigne. 

MatSola, muleta, hequille. (Duv. ms.) 

Matsondar (AN-b, Gc), rebusco, resi- 
duos de la uva en la vifia : allebote, 
grappilles de raisins dans la vigne. 

Matsondo (AN-b, B-g, BN, Gc), cepa 
de uva , cep de vigne. 

MATSOPETA (AN-ond), palo de que 
se sirven los pescadores para matar mer- 
luzas y atunes, b&ton en usage parmi les 
pecheurs pour tuer les merlues et let thons. 

(?) 

Mat8orko (B-g-urd), estacas metidas 
en tierra para hacer parra s, pieux ou echa- 
las piques en terre pour faire des treilles. 

MatSorra : i° (AN, B-m , Gc), macho- 
rra, femme sterile. (?) — 2° (BN-ozt), 
mujer que no tiene las reglas, femme qui 
n'a jamais de regies. 

Mats-pila (AN-narb, Lacoiz.), acero- 
lillo, sicomoro : azerolier, sycomore. (Bot.) 

MATSUKA (B-a-mu-o-tS), estacas 
metidas en tierra para hacer p arras, 
pieux ou echalas plan Us en terre pour 
faire des treilles. 

MATSUKO (B-a), picador, tajo de 
cocina , hachoir ou billot de cuisine. 

MatSunga (G-and), ganga, buena oca- 
si6n : aubaine, chance, bonne occasion. 
Var. de mantSunga. 

MATSURA : 1« (Be, ..., Gc), averia, 
avarie. (D. fr. mAchurel.) — 2° (B-g-i-m- 
ots, G-and), achaque, aje, mal interior 
del hombre : cachexie, malaise, affai- 
blissement. 

Matsurlo (B-i), matsurrun (B-mu). 
(V. Matsondar.] 

Mat8utsa (AN-lez), mora, mtire. Var. 

de MARZUZA. 

MATHU (S), mathuin (BN, Sal.), 
pasta separada del suero, que todavia no 
se ha hecho queso : cailU separe du petit 
lait , mais dont on n'a pas encore fait du 
fromage. 

Matuka (BN-am), tierra formada de 
abono, tierra y cal : compost, terre com- 
posee de fumier, de terre, de chaux. 

MATURI (G ?), Iampar6n, ecrouelles. 
Maturiak , tSoriak eta beste onelako 
aund1tsuak biguindu bear dira loizokia- 



Digitized by 



Google 



MATUTA — MAUTA-MAUTA 



25 



sin : los lamparones , lobanillos y otros 
tumores se han de ablandar con emplas- 
tos : les icrouelles, les loupes et autres 
tumeurs doivent itre amollies au moyen 
(Temptttres. (Dial. bas. 79-10.) 

Matuta ( G-aya-bid-ord-orm-us) , cam- 
pana del aloa, cloche du matin. (D. lat. 
matutinum 1.\ 

MATUTlffr (L-ain), gresca, camorra : 
boucan, dispute. 

MATZER, deforme, defectuoso : dif- 
forme, difectueux. 

Matzertu, deformar, dt former. (Duv. 
ms.) 

Matzikatu (L), aplastar y deformar 
un objeto con las manos 6 con las di eli- 
tes, de* former ou de°chirer un objet avec 
les dents ou les mains. (D. fr. vulg. masti- 
quer.) 

Matzinpelat, manchas en las piernas 
por haberse calentado demasiado cerca 
del fuego : zibrures produites auxjambes, 
lorsqu'on s f approche trop pres du feu. 

Matzitu (L-s), tajar, hacer muescas, 
p. ej. en una mesa : encocher, faire des 
dents, p. ex. a une table. 

MAU : 1° (Be), mordedura, morsure. 
( Voc. puer.) — 2° (AN-b, B-tS), accibn de 
comer, action de manger. (Voc. puer.) = 
La voz se repite en esta acepci6n. Le 
mot se rtpete dans cette acception. Mau- 

MAU JATEN DUTE ORTZIK G A BEAK (BN-ald), 

los que no tienen dientes comen masti- 
cando mucho, ceux qui n'onl pas de 
dents mangent en micnant beaucoup. — 
3° (AN-b, L), maullido, miaulement. 
Mauka habi da katua, est6 mayando el 
gato, le chat miaule. — 4<> (S), morde- 
dura del perro, morsure du chien. Gatiak 

NAU, TSAKURRAK MAU , ARNOAK HOLA BZARI 

nau (S) : el gato maya, el perro muerde, 
el vino me ha puesto asi : le chat miaule, 
le chien mord, le vin m'a mis ainsi. 
(Cane, pop.) — 5<> (BN, L, R), robo, vol. 
(Voc. puer.) — 6<> torcido, se dice de 
cosas mal colocadas : de travers, se dit 
de choses mal placies. TSapel mau bat, 
un sombrero viejo y mal puesto, un vieux 
chapeau mal post. — 7° (B-l, G), inter- 
jecci6n de incredulidad , de descon- 
fianza : interjection d'incrtdu lite", de doute. 

£ ASMATUKO DUELA IGARKIZUNTSO AU LEN- 
GOA BBZIN BRREZ BBARGIN BATEK ? j MaU ! 

I que « un trabajador » acertara esta 
pequefia adivinanza tan facilmente como 
la anterior ? Lo pongo en duda : (vous me 
dites) qu'un ouvrier va trouver cette petite 
devinette aussi facilement que la pre'ee'- 
dente? Ten doute. (lbaiz. 1-56-2.) = Tam- 
bien en esta acepcibn se repite la pala- 
bra como en la acepci6n segunda. Dans 
cette acception, ce mot se re'pete de mime 
que dans la deuxieme. 

Mahua (S, Alth.), clavel, ceillet. (Bot.) 

Maubatu (?), ladrar: abover, japper. 
(Humb. Mitrid.) * " W 

Mau egin (Be) , morder, mordre. (Voc. 
puer.) 

MAUGURIO (G, Araq.), cierto cara- 
colillo de mar, petit escargot de mer. 

MAUKA (c) , mahuka (S) : 1° manga, 
manche. Mauka-laSo ( AN), mauka-zabal 
(AN-b, B, G), mauka-largo (BN-ald), 
persona de manga ancha, personne trop 
indulgente. Gipuzkoako baserritarrak 

JATORRITIK DUTE OITURA , T§AMARRAK JAN- 
TZI BAGE BIZKARRBTIK ZINZ1LIKA DITUZTELA, 
MAUKA-UTSBAN PLAZAN EGOTEA I 10S aldea- 

nos de Guipuzkoa tienen por tradici6n 
T. II. 



la costumbre de estar en la plaza en man- 
gas de camisa, teniendo las chaquetas 
colgadas del hombro : les paysans du 
Guipuscoa ont Vhabitude d'etre sur la 
place en manches de chemise, avec la veste 
sur Utpaule. (Izt. Cond. 254-1.) EltSo 
bat pasatzeko, mauka-bila, para pasar un 
mosquito (andais) en busca de mangas, 
pour avaler un moucheron vous cherchez 
une manche. (Liz. 243-26.) Maukak jaso 
(G-and), maunkak goititu (L-ain), arre- 
mangar, retrousser les manches. Mau- 
kautsik (B, G), en mangas de camisa, 
en manches de chemise. — 2° (G-and- 
don), ganga : aubaine, chance. £ Zer da 

AU? DIO OJUKA, | AU BAI DALA MAUKA ! 
I ONELAKO FORTUNA MUNDUAN NORK 

dauka ? i qu£ es esto ? dice gritando , 
j que* ganga ! i quien tiene en el mundo 
fortuna como esta ? qu'est ceci ? criail- 
il, quelle aubaine! qui possede dans le 
monde une fortune comme celle-ci? (Itur. 
Ipui. 15-12.) — 3° (G), voz onomatopica 
que denota el ruido de devorar, mot ono- 
matopique qui exprime le bruit de man- 
ger gloutonnement. Mauka -mauka ari 
zbra jaten (G-orm), est& usted comiendo 
a dos carrillos, vous mangez gloutonne- 
ment. — 4° (R), mayando (el gato), (le 
chat) miaulant. — 5° (AN-b), ganancia 
ilicita , gain illicite. 

Mauka -mauka, comer a dos carri- 
llos, manger gou Id ment. 

Maukari, mayador, (gato) que maya 
con frecuencia : miauleur, qui miaule 
souvent. (Duv. ms.) 

Maukerdi (AN-b), manguito, demi- 
manche. 

MAUKI (B-d-mafi), hierba de San 
Bonifacio, herbe de Saint -Boniface. 

Mauki-mauki (B-m-ond), zampar, 
comer A dos carrillos : s'empiffrer, man- 
ger en goinfre. 

Maukutsean (AN, B, G), maukutsik 
(B, G), en mangas de camisa, en manches 
de chemise. (De mauka- uts.) Zu maite 

ZAITUZTEN SAGARDO-ZALE BE RED IN IRTETZEN 
DIRA IGANDERO, SAGARDO ASI-BERRIA MAU- 
KUTSIK ... EDAN NAI LUKETELA '. mUChOS afi- 

cionados a la sidra, que a usted le tienen 
carino, salen cada domingo queriendo 
beber en mangas de camisa ... la sidra 
reci6n empezada : de nombreux amateurs 
de cidre qui vous aiment bien, dtsirent 
boire chaque dimanche en manches de 
chemise ... le cidre nouveau. (Ibaiz. 
1-73-1.) 

MAULA (L ?), fraude, engafio : fraude, 
tromperie. (D. lat. mangularel.) Maula- 

RIK EDO BIDEGABERIK EZ EGIN, nO bagaS 

engafio, ne trompez pas. (Duv. Marc. 
x- 19.) Zeren maulaz altsatua izatu bai- 
naiz Hebrearren lurretik , porque a 
hurto me han arrebatado de la tierra de 
los Hebreos, parce qu'ils m'ont enlev4 
secretement de la terre des Hibreux. 
(Duv. Gen. xl-15.) 
Maulati (L?), doloso, trompeur. 

LEKHUKO ZINAK EZ DIO GEZURRIK, GEZUR 
BARRAIATZEN HARI DA LEKHUKO MAULATIA : 

el testigo fiel no miente , mas el testigo 
doloso profiere mentira : le Umoin fidele 
ne ment pas, mais le faux ttmoin dit des 
mensonges. (Duv. Prov. xiv-5.) 

Maulazko (L?), fraudulento, fraudu- 
leux. Maulazko irabaziak, ganancias 
fraudulentas, les gains frauduleux. (Duv.) 

MAULI (AN-b), mauliki (B-ar), 
maulubi (BN-aezk), fresa, f raise. (Bot.) 



M AHUM A (BN-ald), pesadilla, opre- 
si6n del corazon y dificultad de respirar, 
durante el sueno : cauchemar, oppression 
du cceur et difficult^ de respirer, pendant 
le sommeil. 

Mau-mau : 1° (AN, Be, BN-ald, G, L- 
ain, R-uzt), comer, manger. (Voc. puer.) 
— 2° (AN, B-l, Gc), exclamaci6n de 
sospecha vehemente 6 de incredulidad, 
exclamation de fort soupcon ou d'incre'- 
dulite". 

Mauna (G-zeg), campanada del alba, 
cloche de Vaube. (D. lat. matutinuml.) 

MAHUNGA: lo (BN-am), la manga, 
la manche. — 2° (BN-am), remanga para 
pescar , filet de pSche. 

Maun -maun (AN-b). (V. Mauka- 
mauka.) 

MAURGI (BN-s: eaur), mauri (AN- 
b), fresa, fraise. (Bot.) 

MAURRE : 1« (BN-s), bramido delas 
bestias^ mugissement des animaux. Mau- 

RRE EGITEN 5u LOTSATURIK DAGONEAN , 

martzaka bertzaiSez (BN-s) : (el ganado) 
brama cuando esti espantaao , por lo 
demas muge : (le be'tail) mugit quand il 
est e'pouvante'f autrement il beugle. — 
2° (BN, Sal.), ruido intenso del mar, del 
agua de una presa, del trueno, del fuego 
en los incenaios : grondement de la mer, 
bruit d'une chute d'eau, fracas du lon- 
nerre, ronflement du feu dans les incen- 
dies. 

MAHURRI (BN-ald), maurri (BN-s), 
fresa, fraise. (Bot.) 

MAURTU (B, arc), desierto, d4sert. 
Zeeikek maurtuti oeanean, eder eztanik 
kalean, no ha gas cuando fueres por el 
desierto lo que no fuere hermoso en la 
calle, ne fais pas dans le desert ce qui 
ne serait pas beau dans la rue. (Refra- 
nes, 36.) 

Maura (B-m?, Mog.), Moro, Maure. 
Begiratu egiezu ondo buruti beatzetara : 
eztabe agiri ez begi ez betulerik , bal- 
tzen baltzaz '. ederrak dira mauruak 
onen aldean i miradles bien a la cara : 
de puro negra no se les v6 ni ojos ni 
pestanas ; los Moros , comparados con 
estos, son hermosos : regardez-les bien 
en face : Us sont tellement noirs, qu y on ne 
leur voit ni yeux ni sourcils ; compare's 
avec eux, les Maures sont beaux. (Per. 
Ab. 124-18.) 

MAUS (B-m), mausa (B-elg-m-ond, 
G-elg), sauquillo, hieble. (Bot.) 

Mausa -bedar (G-elg), sauquillo, 
hieble. (Bot.) 

MAUSAR (Gc), tierra de aluvi6n, 
tierra de buena calidad arrastrada por 
el agua & las orillas de los arroyos : 
alluvions, terre de bonne quality que les 
ruisseaux entratnent a leur embouchure. 

ARBOLA ORREK EMATEN DIK , MAUSARRA DIK 

eta : ese arbol produce buenos frutos, 
como que tiene tierra buena : cet arbre 
produit de bons fruits, parce qu'il est en 
bonne terre. 

Mausarl (B-d), salteador, brigand. 
Zblataka egoan nozbait basoan ezku- 

TAURIK AZBRIA, GAISTO MAUSARIA l en cierta 

ocasi6n acechaba la zorra escondida en 
la selva , salteadora infame : en certaine 
occasion la renarde 6pie, cachte dans la 
forit, brigande inf&me. (Cane. bas. III- 
84-5.) 

Mauta-mauta (B-a-1-m-o), onomat. 
del acto de devorar la comida , comer a 
dos carrillos : onomat. de faction de 



Digitized by 



Google 



26 



MAUTS — ME 



devorer la nourriture, de manger goulfi- 
ment. Var. de mauka-mauka. 

MAUTS: i° (B-l), pececillo negro, de 
entre pefias ; vulg. guaito escama : petit 
poisson noir, qui vit entre les roches. — 
2° (B-a), hormiguero, fournache. — 
3° (B-l, ms-Ot3), mujer gordinflona, 
femme grassouillette. — 4° (R), vaina : 
coase, gousse. (Contr. de maoutSa.) 
Mautu, mahutu (git), morir, mourir. 
Mazadura (AN-b, Lc), contusi6n, abo 
lladura : contusion, bosse. 

MAZAL: i° (B-a-1-o-tS), persona a fa- 
ble, de buen caracter, noble : personne 
aimable , de bon caractere, franche. — 
2° (B-l), tierra lozana, terre fertile. 

MAZAPLA (R-uzt), cuadril, pedazo 
de tela que ponen las costureras en el 
sobaco por evitar frunces : gousset, mor- 
ceau de lissu que les couturieres mettent 
sous I'aisselle pour iviter les plis. 

Mazatu : i° (BN), cerner, bluter. (De 
maze.) — 2° (AN-b, L-c), abollar, bossuer. 
— 3° (G-goi), espadar el lino, battre le 
Un. (?) — 4° (AN-b, L-s), causar contu- 
siones, contusionner. 

MAZE (AN, BN-ald, ...), tamiz, 
cedazo : tamis, sas. Okhin berriak ma- 
zea Sum, el nuevo panadero (tiene) 
bianco el cedazo ; es decir, la gente con- 
curre & la novedad, le nouveau boulan- 
ger (a) un tamis blanc; c'est-a-dire, tout 
nouveau, tout beau. 

Mazehaga (BN-ald), palo sobre el 
cual se cierne el cedazo, bdton sur lequel 
se meut le tamis. 

Maze agile (BN), cedacero, tamiseur. 

MAZELA : 1° (AN-b, BN-ald, ..., G, 
Araq., Lc), carrillo, joue. — 2o (AN, BN- 
ald , Lc ) , vertiente , ladera de montafia : 
versant, flanc d'une montagne. (D. lat. 
maxilla 1.) Mkndi-mazela (L-ain), ladera 
de montafia, /Zanc de montagne. Phentze- 
mazbla (L-ain), borde de un prado, bord 
d'unprt. Larre-mazela (L-ain), linderode 
un pastizal, lisiere d'un p&turage. Sorho- 
mazela (L-ain), porcion de un campo 
cultivado , portion d'un champ cultive'. 

Mazelako (BN, Sal.), mazeleko (AN- 
b), bofetada, soufflet sur la joue. 

Mazga-mazga (BN-s), onomat. del 
acto de comer, onomat. de taction de 
manger. (V. Mauka-mauka.) 

MAZI (B, G, L-get), raba, saviar. 
Maziko tSalupak (B-I), lanchas que van 
a echar raba a altar mar, bateaux qui 
vont jeter le saviar en haute mer. 

Mazi egin (B-l, L-get), echar la raba, 
jeter le saviar. 

Mazltu (B, G), arrojar la raba para 
atraer peces, jeter du saviar pour atlirer 
les poissons. 

Mazizatu (G-iz), critical*, murmurar : 
critiquer, murmurer. Var. de maiSeatu. 

MAZKA (S), montoncito de forraje, 
meulon de fourrage. 

MAZKAL (AN, Gc), debilitado, desfi- 
gurado, decaido : de'bilite', affaibli, 
abattu. = Hay quien dice maskal. II y 
en a qui disent maskal. Aragi mazkalak 
ditu gizon ORREK (G-and), ese h ombre 
tiene blandas carnes, cet homme a la 
chair molle. 

Mazkalaldi (G), decaimiento : de'bi- 
lite' , abattement. 

Mazkaldu ( G ) , ponerse descolorido , 
decaer, desmedrar : se de'colorer, d4- 
crottre, s'abatlre. 

MAZKAR : 1° (G-orm, Araq.), 1am- 



prea pequefiita de los rios, petite lam- 
proie de riviere. Arrai£ari dagokan alde- 

TIK PROBINZIA ONEK BZIN NAIKIDATU DEZAKE 
DAUKAN BAlRO DITSA GEI AGO J ZERGAITIK 
IBAI ANDIAKIN ERRBKA ZISTORRETARAl5fOKO 
GUZTIAK DITUEN EZKALU , MAZKAR, AINGIRA 
TA AMORRAIZ OSOTORO JOSIAK ! por lo que 

hace al fresco (al pescado) esta provin- 
cia no puede anhelar mas dichas de la 
que tiene : porque tiene los grandes rios 
y hasta los arroyos m&s pequefios llenos 
de bermejuelas, lampreas, anguilas y 
truchas : en ce qui concerne le poisson 
frais , cette province ne peut dtsirer plus 
de bonheur que celui qu'elle a; car elle 
possede de grandes rivieres et jusqu'a 
des ruisselels remplis de goujons, de 
lamproies, d'anguilles et de truiles. (Izt. 
Cond. 202-1.) — 2° (G-and), (cara) co- 
mida de viruela : (visage) variola, rongt 
par la petite vtrole. — 3° (G-and), arbol 
nudoso, arore noueux. 

MAZKARA : 4° (B-l-mu), atrevido, 
desvergonzado , cinico : hardi, d6ver- 
gonde', cynique. (D. ar. Sji/***"*, m£c- 
jara.) — 2° (BN-s), ganado vacuno de 
hocico negro , be'tail A comes a mufle 
noir. 

Mazkaratu ( R ) , tiznar : charbonner, 
barbouiller de suie ou de charbon. (De 

MAZKARA ?.) IKATZEZ MAZKARATUA DAGO ENE 

begitartba, mi car a esta tiznada de car- 
b6n , ma figure est toute charbonnte. 

MAZKARO H°(S, Geze), abigarrado, 
se dice del carnero cuyo hocico es de 
diferentes colores : bigarre', tavelt, se 
dit du be' Her qui a le museau de diverses 
couleurs. — 2° (S ?), sucio, sale. — 3° (R), 
tiznado, manchado : barbouilU, char- 
bonne', tach6. 

MAZKELO : i° (B-a-l-mu), torpe, 
desgarbado : maladroit, balourd. — 
2° (B-ar-ofl) , fuente de madera , fontaine 
en bois. — 3° (B-g-mond), caldero, chau- 
dron. (V. Mazkilo.) 

Mazkilada (B-mafi), tiznadura, acci6n 
y efecto de tiznarse : maquillage, action 
de se farder. 

Mazkildu : 4° (B-m-mu, BN-s], revol- 
ver, embadurnar : milanger, barbouiller. 
— 2° (B-mafi), tiznar, charbonner. 

Mazkilkatu (BN-s), tajar, hacer 
muescas por ejemplo en una mesa : 
encocher, faire des encoches A une table. 

MAZKILO ( B-a-o ) , caldereta en que 
se cuece la leche, petit chaudron dans 
lequel on fait bouillir le lail. 

MAZKOR (L-s), huero, vide. GaztaiBa 
mazkorrak, castafias hueras, chitaignes 
vides. 

MAZKULU (Gc), ampolla que levanta 
un insecto en la piel, ampoule prod uite 
sur la peau par un insecte. 

MAZKURI : 1» (AN-arak, ..., Gc), 
vejiga, vessie. — 2° (AN-b, BN-ald, L|, 
ampolla que levanta un insecto en la piel, 
ampoule produite sur la peau par un 
insecte. 

Mazkurio (L-get, ...). (V. Mazkurl, 
2° .\ 

MAZO : 4° (B-m), torpe, maladroit. 
(?) — 2° pan reciente muy levantado, 
pain frais tres lev6. (Duv.) — 3° (B-m, 
Duv.), regordete y fuerte : rondelet et fort, 
dodu. — 4° (B-i-tS), palo que se emplea 
para destripar terrones, b&ton que I'on 
emploie pour tmolter. (??) 

MAZOPA(B-b-l, G-don), mazopla 
(AN-ond), peces grandes, negros, malos, 



vulg. arroaque : gro$ poissons dangereux, 
de couleur noire. 

Mazpildu (G-ber-don-ori-oy-t , Lc), 
tajar la castafia para que al asarla no 
estalle 6 cocida se pele mas facilmente : 
entailler la ch&taigne a fin qu f en grillant 
elle n'iclate pas, ou qu elle se pele plus 
facilement 6tant cuite. = En G-and dis- 
tinguen entre mazpildu , « dejar las cas- 
tafias medio peladas, » y koSkatu, 
« tajar castafias. » En G-and on dis- 
tingue entre mazpildu, « laisser les ch4- 
taignes a moitie' peUes, » el koSkatu, 
« entailler les chitaignes. » 

Mazte (BN-ald, R-uzt), mujer, femme. 
Var. de emazte. ^Mazte SIoa beti gazte 
(R-uzt), la mujer pequefia siempre joven, 
la femme petite est toujoursjeune. Mazte 
erdi-bbrri (R-uzt) , mujer recie*n pari da, 
femme nouvellement accouche'e. 

Maztekari (R), (hombre) mujeriepo, 
tratandose de personas adultas; a dife- 
rencia de nbskatSbkari, que esmujeriego, 
hablando de menores ijuponnier, enpar- 
lant d'adultes; a la difference de neska- 
tSekari , qui veut dire juponnier en par- 
lant de mineurs. 

MAZTRANGA (B-l), pez semejante 
k la raya , mds dafiino , tiene un aguij6n 
muy duro sobre la cola , vulg. chuchu : 
mastrame, poisson ressemblant a la raie, 
plus dangereux; il possede un aiguillon 
tres dur sur la queue. 

M AZUEKA (R), cierta clase de uva muy 
apreciada, certain raisin tres recherche. 

Mazukari : l°(B-a-m-o),paloscomo de 
un pie de largo que se njan al mazo 
(gabi-ardatz) de las ferrerias, chevilles 
d'un pied de long qui se fixenl au marti- 
net des forges. — 2° (B-m), macero, mas- 
sier. (??) 

Mazura : 1° (BN, Sal.), zarzamora, 
fruto de la mora : mfire, fruit de la mfire. 
(Bot.) — 2° (R-uzt), fresa, f raise. (Bot.) 

MAZURKA: 1° (AN-b, B-m), ca- 
nuto de lanzadera , iuyau de navelte. — 
2° (R-uzt), gorro de lana de nifios, bfret 
de laine des enfants. — 3° (AN-b), lana 
en carrete , lame en bobine. = A dife- 
rencia de astari, que es la lana en madeja, 
y muilo en ovillo. Ce mot dijfere de 
astari, « laine en icheveau, » et de muilo, 
« laine en peloton. » 

Mazuza ( R ), Var. de mazuzta. 

Mazuz-8ori (BN), papamoscas, un 
pajaro : mdrier, un oiseau. 

MAZUZTA (BN), zarzamora, fruto de 
la zarza : mtire, fruit de la ronce. (Bot.) 

ME : 1° (AN, Be, BN-s, Gc, R), del- 
gado , sutil : mince, subtil. ( Contr. de 

MEE.) BESTB AINBESTE GALBURU ERE ERNE- 
TZEN ZIRAN, MEAK ETA ERREAK JOAK I J 

otras tantas espigas nacian tambi£n del- 
gadas, y picadas de tiz6n : et autani 
d'tpis naissaient, aussi maigres et pique's 
par le charbon. (Ur. Gen. xli-6.) — 
2° (AN-b), mineral, minerai. Urtzaileak 
bete bear dau sutegia meaz ; ezarri , 
bear dan ikatza ; ta egin, bear dan guz- 
tia : el fundidor debe llenar de mineral 
la fragua, colocar el carb6n que se nece- 
site , y hacer cuanto sea preciso : le fon- 
deur doit remplir de minerai la forge , 
meltre le charbon n4cessaire, el faire tout 
ce qui sedoit. (Per. Ab. 126-24.) — 3° (AN, 
B, BN-s, G, R), poco profundo, peu pro- 
fond. Kan ura me dago , kantik igan gi- 
tian ( BN-s ) : alii el agua esta poco pro- 
funda, pasemos por alii: la-bas Veau est 



Digitized by 



Google 



MEA — MEHEGO 



27 



peu profonde, passons par la. — 4° (BNc, 
L), oveja, brebis. (Voc. puer.) — 5° (AN-b), 
escaso de recursos, court de ressources. 

MEA (Be, Gc), mineral, mineral. 

Mehagune (BN-am-gar): i° v&do, gue. 
— 2° rato de escasez, p. ej. en ciertos 
meses del aflo; trecho de delgadez,p.ej. 
en la extremidad de un palo , etc. : mo- 
ment de rarete, p. ex. dans certains mois 
de Vannie; etroitesse, p. ex. a Vextre'mite' 
d'un bdton. 

Mehaieri (BN-ald-baig), disenteria, 
dysenteric 

Mehail (BN), delgado, mince. 

Meaila (B-m), meaile (G), mealola 
(B-a), criado de ferrones, encargado de 
desmenuzar mineral : homme de peine ou 
manouvrier de forges, charge' de pulve- 
riser le minerai. 

Mehaka : 1° desfiladero, camino an- 
gosto : defile, chemin Hroit. (Oih. ms.) 
= Algunos dicen que significa una « emi- 
nencia». Quelques-uns disent que ce mot 
signifie une « Eminence ». — 2° Meaka 
(B-a-g-i-mu-o-t§, BN-gar-s), ijada de ani- 
males 6 peces, flanc d'animaux ou de 
poissons. = Muchos en B pronuncian 
esta palabra mieka, en virtud de cierta 
eufonia de que se hablara en la Intro- 
ducci6n. Beaucoup, en B, prononcent ce 
mot mieka, en vertu oVune certaine eu- 
phonie dont on parlera dans Vlntroduc- 
tion. — 3° (B-i-t5), puesta de tocino, 
capa delgada carnosa del tocino : quar- 
tier ou tranche de lard, tranche assez 
mince de lard. Zango- mehaka, empeine 
del pie, cou-de-pied. (Prop. 11-35.) 

Mehakoil (BN-ald-am), esbelto, del- 
gado : svelte, mince. 

Mealkatu (R), hilvanar, fau filer. 

MEAN ( G-iz-zumay ), ijada de peces, 
flanc de poissons. = For cierta eufonia 
pronuncian mian. En vertu d'une cer- 
taine euphonie on prononce mian. 

Mehankoil (BN-am) , descarnado, de- 
charni. 

MEAO (B-a), maullido, miaulement. 

Meaoka (B-a), mayando, miaulant. 

MEAR (AN-b, B-g-l-m, BN-ald-s, R- 
uzt),mehar (BN, L, S), estrecho, ajustado, 
angosto : Hroit, juste, r6tr6ci. \ ZeiA 

ESTUA TA MEARRA DAN BIZITZARA DABAMAN 

bidba I ; que estrecho es el camino que 
lleva a la vida ! combien est Hroit le chemin 
qui mene a la vie ! (Ur. Matth. vn-14.) 

EG IN AHAL ZITBZKEYEN GORENAK , ONDOAN 
ZABAL ETA PUNT AN MBHAR I laS (tumbas) 

mas altas que era posible hacer, anchas 
en la base y estrechas en el veVtice : les 
( tombeaux) les plus hauls qu'il Hait pos- 
sible de faire, targes A la base ei Hroits 
au sommet. (Ax. 3*-6-H.) 

Mehardura , meharpen , adelgaza- 
miento, amincissement. (Duv. dis.) 

Meargune (AN-b), sitio angosto, 
endroit Hroit. 

MEARREI (G-and), enfermedad de 
oveja s : se les cura poniendolas boca 
arriba y refre scan doles con agua : ma la- 
die des brebis, que I* on soigne en les 
tenant couchies sur le dos et en les rafrat- 
chissant avec de Veau. Var. de meabreri. 

Mearrera (AN-b), angostura : etroi- 
tesse, qualitS de ce qui est Hroit. 

Mearreri (AN-b), meharreri (BN- 
ald-baig), disenteria, dysenteric 

Meartasun : i° (AN, B, G), angos- 
tura : defile, passage Hroit. — 2°Mehar- 
tasun, aelgadez, finesse. (Duv. ms.) 



Meartu, mehartu (c, ...) : 1° adelga- 
zar, amincir. — 2° estrechar, rHr4cir. 

ME ASINTSA ( B - m , G - zeg ) , aforo , 
prueba de alimentos : degustation, action 
de gotiter les aliments. MeasintSan dabil : 
anda probando, aforando : il degustait, 
goHta.it. 

Measta (AN-b), mealta (G-and, L- 
ain), delgaducho, fluet. 

Mehastn (BN, Sal.), adelgazar, amin- 
cir. 

Meate, morcillon que no es de san- 
gre, boudin dans lequ/l n'entre pas de 
sang. (Araq.) 

Meatoki (AN, B, G), paraje minero, 
endroit minier. 

MeatB (BN-s), mehats (BN-gar-ist, 
S) : 1° delgado, estrecho : mince, Hroit. 

LBPHOA MEHATSA ETA ZALHUA,el CUello del- 

gado y flexible, le cou mince et flexible. 
(Duv. Labor. 121-27.) — 2° (BN-s, R), 
empanada, torta hecha con algo de came 
6 de pescado: tourte, sorte de p&te com- 
post de viande ou de poisson. — 3° Meats 
(AN-b), raquitico, rachitique. 

MeatSa: 4° (G, Araq.), amenaza, me- 
nace. (??) — 2° (R) , hilacha, filoche d'une 
toile. — 3° (Sc), delgado, mince. 

Mehatsagarxi , amenazador : mena- 
cant, celui qui menace. (Duv. ms.) 

MeatSatu (AN, BN-s, G), mehattatu 
(BN, L, S), amenazar, menacer. Hainak 

ETA HALAKOAK MEHATSATZEN TU JEREMIAS 

profetak : el prof eta Jeremias amenaza 
a aquellos y a los que son como ellos : 
le prophHe Jtrtmie les menace, et ceux 
qui sont comme eux. (Ax. 3 a -54-3.) 

MeatSu, mehatSu ( AN - b , BN-gar, 
Sc), amenaza, menace. MehatSu poru- 
zuak gupida ditu eskuak, la amenaza rui- 
dosa se compadece de la ejecuci6n (lit. : 
de las manos) : celui qui menace avec 
grand bruit veut tpargner ses mains, 
e'est-a-dire qu'il n'apas envie de f rapper. 
(Oih. Prov. 315.) 

MehatSuzko (AN, BN, S), conmina- 
torio, comniinatoire. (?) Halaber badira 

BEBTZE JURAMENTU BATZUK MEHAT§UZKOAK , 

hay tambi£n otros juramentos conmina- 
torios, il y a aussid'aulres sermentscom- 
minatoires. (Ax. 3 a -85-13.) 

Meatu (AN-b, B-mu, ..., BN-ear-s, G, 
Lc), mehatu (BN, ..., S) : 1° adelgazar, 
amincir. Uholde hartaz, urbn gaziduraz, 

LURRA GAISTOTU ZEN : MEHATUA ETA FLAKA- 

tua gelditu zen : por aquel diluvio , con 
haberse salado las aguas, la tierra em- 
peoro : qued6 delgada y ilaca : par suite 
de ce dHugeiHparcequeleseauxs'Haient 
saltes, la terre devintpire : elle resla mince 
el maigre. (Ax. 3*-291 -20.) — 2° limar, 
afilar, preparar las herramientas para 
operar : timer, aiguiser, preparer les outils 
pour travailler. (Duv. ms.) — 3° (c, ...), 
enflaquecerse, samaigrir. 

MEATZ : 1° (Be), ralo, escaso : rare, 
clairseme'. Ule meatz : pelo ralo , poco 
espeso : cheveux rares, clairsemts. — 
2° (BN-s), una torta pequefia, un petit 
p&tt. 

Meatzazi (G ?, Van Eys), minero, 
mineur. 

Meatze (AN, G?), paraje minero, 
parage minier. Var. de meatoki. 

MEAU (BN-s, G), onomat. del mau- 
llido del gato : miaou I miaou ! onomat. du 
miaulement du chat. 

Meauka (BN-s, G), maullando, miau- 
lant. 



Meaukari (BN, G), maullador : miau- 
leur, qui miaule souvent. 
Meazkl ( B-a ) , flacucho, malingre. 
Meazkin (G-deb), hiel, fiel. Var. de 

BEAZTUN. 

Meazti (B-oft, G-zeg), flacucho, ma- 
lingre. 

Meazulo (B, G), galeria de mina, 
galerie de mine. 

Medar (AN, Liz., Gc, ...), angosto, 
rHrtci. Var. de mear. Baldin obdeka ba- 

ZAN MEDABRA , DEITUKO ZIOTEN IBARRA : si 

la llanura era angosta, la Uamarian 
vega : si la plaine Hait Hroite, on Vap- 
pellerait prairie. (Izt. Cond. 22-16.) 

Medea (L?), indet. de medeatu, corre- 
gir, enmendar, reparar : corriger, amen- 
der, amtliorer, rtparer. Zeren jakinez 

GEROZ NOLA EGINAK DIREN LUR ONAK, HAR- 
TARIK EZAGUT BAITITAKB NOLA MEDEA DAI- 

tekeen lur tsarra i porque sabiendo 
c6mo se han formado las buenas tierras, 
de ahi se puede conocer c6mo puede 
mejorarse la mala tierra : parce que sa- 
chant comment se sont formtes les bonnes 
lerres, on peut des lors savoir comment 
on peut amHiorer la mauvaise. (Duv. 
Labor. 15-7.) 

Medeagarri (?), cosa que debe ser 
reparada , chose propre a 4tre r6par£c 

Medeakizun, reparable, cosa que 
puede ser reparada: reparable, qui peut 
Hre rtparc (Duv. ms.) 

Medeantza, reparaci6n, reparation. 
(Duv. ms.) 

Medeapen, satisfaccibn, reparacibn : 
satisfaction, reparation. £ Zer izanen da 

ZUEN BIDEGABBABEN MEDEAPENA ? 4 qil£ 

sera la satisfacci6n de la injuria que ba- 
bels recibido? quelle sera la reparation 
de V injure que vous avez recue? (Duv. II 
Reg. xx i-3.) 

Medeatu ( L ? ) , corregir , enmendar , 
reparar : corriger, ameliorer, reparer. 
(Contr. de mederatu, 2°.) Eskualduna 

BBTHI UBI-ESKE EDO ATHBBI-ESKB DAGO 
ZBRUABI, ZEREN BEBB LUBBAK EZTITU ONGI 

medbatzen i el Vasco esta siempre pi- 
diendo al cielo 6 lluvia 6 serenidad, por- 
que no repara bicn sus tierras : le Basque 
demande loujours au ciel pluie ou beau 
temps, parce qu'il n' amende pas ses terres. 
(Duv. Labor. 16-7.) 

Mederatu: 1° (L-get, ...), enflaque- 
cerse, ir a menos : s'affaiblir, deperir.— 
2° aprovecharse , enmenda rse : profiter, 
s'amender. (Oih. ms.) 

Medrakaitz (G-and -don -t-us-ziz), 
animal que crece 6 medra poco : animal 
chetif, qui se dtveloppe peu. = D. esp. 
medrar , lat. meliorare ?. 

MEE (AN-b, B, ...), mehe (BN, L, S) : 
1° delgado, sutil: mince, fin, subtil. Joa- 

NETAK ZAIA OIAL MEHEZ , JAKIA EKOSABIZ, 

salda ehez: Juanita hace de paflo lino la 
saya, de habas la comida, de lejia el 
caldo : Jeannette a sa robe de drap fin , 
sa pitance e'est de la fdve, son potage 
comme Veau de lessive. (Oih. Prov. 268.) 
— 2° (BN, L, SJ, abstinencia de carnes, 
comida de vigilia : abstinence de viande, 
repas de vigile. Mehe-egun ( BN , L , S ) , 
dia de abstinencia de carnes, jour d f abs- 
tinence de viande. — 3° (AN, BN, L, R, S), \ 
paraje poco feVtil , endroit peu fertile. — 
4° (B-ofi), pobre, pauvrc Meea, meia, el 
pobre, le pauvrc — 5° (c,...),flaco, ma i'grre. 
Mehego (BN, R, S), flacura, delgadez, 
sutileza : maigreur, finesse, subtilite. 



Digitized by 



Google 



28 



MEHEGUNE MEN 



Mehegune (BN-ald). (V. Meha- 
gune.) 

Meen: 1° (AN, B, G), (lo) mas del- 
gado, (le) plus mince. — 2° (Be), (lo) mAs 
baraio, (le) meilleur marche'. 

Meesko (AN-b), mehesko (BN-gar), 
flacucho, malingre. 

Mehetasun : !• (AN, BN, L, S), debi- 
lidad, estado de flaqueza : dtbilitt, 6tat 
de faiblesse. — 2° (AN, Be, Konf. 218), 
penuria, escasez : ptnurie, disette. 

MeetSa (B-m), delgaducho : mince, 
fluet. 

Meetu (AN, B), mehetu (BN, L, S), 
adelgazar, amincir. = En virtud de cierta 
ley euf6nica se dice mucho meatu, me- 
hatu. En vertu d'une certaine loi eupho- 
nique, on dit beaucoup meatu, mehatu. 

MegatS : 1° (B, Micol.), delgado, mince. 

— 2<> (B-a-o-t§), demasiado delgado, 
trop mince. = Es derivado de me y el 
sufijo bizkaino -gat§, « demasiado. » 
C'est un de'rive' de me et du su/fixe bis- 
cayen -gat5, « trop. » 

Megune (AN-b, BN-s) : 1° vado, gu4. 

— 2° rato de escasez, p. ej. en cierta 
epoca del afto ; trecho de delgadez, como 
en la extremidad de un palo, etc. : mo- 
ment de disette, p. ex.* a une certaine 
dpoque de Vanne'e ; minceur, comme A 
Vextre'mite' d'un bdton. 

Mei : 4° (G-gab-zar), heces, lies. — 
2° (B,...), Var. de mee en sus diversas 
acepciones, cuando le sigue alguna vo- 
cal : mbia, « lo delgado; » meien, « lo mas 
pobre: » Var. de mee dans ses diverses 
receptions quand il est suivi d'une voyelle: 
meia , « le mince ; » meien , « le plus 
pauvre. n 

Meiar (AN-ond), Var. de medar. 

Meilatu (S?, d'Ab., L6cl.), empren- 
der, entreprendre. 

Meiloratu (BN), volver en si, reco- 
brar el sentido: revenir a soi, reprendre 
ses sens. (D. fr. s'ame'liorerl.) 

Meilu (B-tS), hinojo, fenouil. Var. de 

MIILU. 

MEKA(BN-bard), gangoso, nasillard. 

MEKEL (B-m), d6hi\:dtbile, faible. 

MEKELEMUS (G-elg), canijo, cha- 
fouin. = Se dice en sentido burlesco y fa- 
miliar, sin articulo, como nombre propio. 
Se dit dans un sens burlesque et familier, 
sans article, comme nom propre. Ara or 
mekelemuS : be abi el flaco, el canijo : 
voila le faible, le chafouin. 

MEKERO (AN-lez), legafia dura, 
chassie durcie. 

Meki (R-uzt), (vivir) apuradamente , 
(vivre) chichement. 

MEKO : 1° (B-a-ar-o-tS), enclenque, 
d«*bil: maladif, de'bile. — 2° (B-ofi-otS, 
G-zeg), quiebra, faillite. 

Meko egin, hacer quiebra , detenerse 
en medio de un trabajo, negocio, ... etc., 
faltAndole fuerzas para continuar la tarea 
emprendida : (aire faillite, s'arrUer au 
milieu d J un travail, d'une affaire,... etc., 
manque de moyens pour continuer la 
t&che entreprise. 

Meku (B-ang-tS), Var. de meko (2°). 

Malar (G-gab-ord-orm-seg), angosto, 
Hroit. Var. de medar. 

MELDO (Sc), menta, mastranzo, ne- 
vado, nevadillo : menthe, menthe sauvage, 
fleur de neige. ( Bot.) 

Meleka-meleka (AN-b), (comer) sin 
ganas : (manger) sans envie, du bout des 
dents. 



MELENGA (BN-haz, L-get), empala- 
goso, dulzarr6n : doucereux, douce&tre. 
Mintzo melenga, manera de hablar dul- 
zarrona y empalagosa, maniere de parler 
mo lie et trainante. 

MELENGE, melange: 1° (BN-s), 
parco, de poco comer : frugal, sobre, 
personne qui mange peu. — 2° (BN-s, 
K), Var. de melenga. 

MeletSiko (B-a-ar-o-tS), vencejo, 
martinet. 

MEIiGA (S, Altb.), especie, espece. 

MELGERA (B-mu), comida poco sus- 
tanciosa , sosa , insipida : nourriture peu 
substantielle , insipide, fade. = Se dice 
tambien de personas zonzas, poco gra- 
ciosas, ap£ticas. Se dit aussi de personnes 
indolentes, peu gracieuses, apathiques. 

Molina ( BN-am ) , melinga ( BN-ist ) , 
ap&tico, muelle, empalagoso : apathique, 
mou , doucereux. Denbora melinga (BN- 
ist) , tiempo caracterizado por Uoviznas 
de larga duraci6n : temps mou, caracUris6 
par de petites pluies assez friquenles. 

Melingatu (BN-ost), debilitarse, fisica 
6 moral 6 intelectualmente : s'affaiblir, 
moralement, physiquement ou intellec- 
tuellement. 

Melino (BN, Sal.), debil de caracter : 
pusillanime, faible de caractere. Var. de 

MELINGA. 

MELKA (L), mielga, pez marino del 
orden de los selacios : chien de mer, 
poisson du genre squale. 

Meloe, meloi (B, G, ...), melua (S, 
Alth.), melbn, melon. (??) 

MEMEL (B, All.), insignificante, insi- 
gnifiant. Euri memel, llovizna , bruine. 

MEMELA (B-m), memelo (Be), fatuo, 
lelo, insustancial : fat, niais, saugrenu. 

Me-men (B, Ast.), ultimo precio, el 
mas barato: le dernier prix, le meilleur 
march4. 

MEMENTO (B-a-o-mu), momento, 
moment. (??) jO memento ikaragarria, 

ZEINETARIK DAGOAN ESKEGITA , DINGILIZKA 
LEGEZ, BATEN BETIKO ZORIONA EDO ZORIGAIS- 

toa ! i oh momento terrible del cual estk 
colgaao, como pendiente, la felicidad 6 
la desventura de uno ! 6 moment ter- 
rible auquel est suspend u , comme pen- 
dant, le bonheur ou le malheur de cha- 
cun! (Aft. Esku-lib. 26-14.) Mbmentoko 

IRUNTZIKO DOGU OKELA-ZATI ORI, j AIN GARA 

gose ! devoraremos al instante (lit. : para 
el momento) ese pedazo de came, j tan 
hambrientos estamos ! nous dtvorerons k 
I'instant (lit. : pour le moment) ce mor- 
ceau de viande, lellement nous sommes 
a/fame's ! 

MEMOR (G-deb?), orzuelo : orgelet, 
compere -lo riot. 

Memoratu (BN-haz), volver en si, 
cobrar el sentido despu^s de un des- 
mayo : revenir it soi, reprendre ses sens 
apres un ivanouissement. 

MEN : 1° (AN, Liz., Be, G-aya-bid), 
d6cil, fino, obediente : docile, fin, obtis- 
sant. Bests bdozein bere seme umilena 
BAifto bere menago, m&s obediente que 
cualquier otro hijo el m&s humilde, plus 
obiissant que le plus humble des autres 
enfanls. (Ast. Urt. l-vm-25.) — 2° (G- 
goi), mina, mine. — 3° (L), trance, apre- 
mio: iranse, contrainte. Orduan da mena, 

ORDUAN DA MINA, ORDUAN DA AZKEN ADINA I 

entonces (el dia del juicio), es el trance, 
entonces es el momento critico, enton- 
ces es la epoca final : alors ( le jour du 



jugement) c'est la transe, alors c'est le 
moment critique, alors c'est Vipoque 
finale. (Ax. 3*-50-9.) Zurubitik brortzbko 
menean izan naiz , he estado a punto de 
caer de la escala , j'ai H€ sur le point de 
tomber de Ve'chelle. (Duv. ms.) Enazazula 
utz gaizki-erraiIeen mbnbra, no me de- 
j^is k merced de maldicientes , ne me 
laissez pas a la merci des mauvaises 
Ungues. (J. Etcheb. Elizar. 238.) Men- 
menean (B, ms -Zar) : cabalmente, d 
punto : tout juste, a point. Men -mbnbra 
gaitbzinean : cuando lleguemos al ex- 
tremo, a la indigencia : quand nous arri- 
verons au bout, a Vindigence. (Ax. 1«- 
137-2.) Atzbmateko mbn-menean (BN-ald- 
gar, L, R), k punto de cogerlo, sur le 
point de le prendre. — 4° (ms-Lond), ten 
con ten, justamente : cahin-caha, tout 
juste. Mbndian gora zoan ta, men-menban 

ZELARIK , ERROIZTU TA AMILDU ZEN (L-ain) I 

iba monte arriba y, estando k punto de 
llegar, se precipito y se derrumb6 : il 
montait et, sur le point d'arriver, il se 
pre'eipita et de*gringola. — 5° (L-get), 
con grandes ganas de hacer, avec un 
grand d4sirdefaire.—<&°(AN, BN, L, R, S), 
potencia, poder : puissance, pouvoir. Ezta 

HAREN MENEAN HORREN EGITBA, DO esta en 

su poder el hacer eso, il n'esl pas en son 
pouvoir de f aire cela. — 7°(BN, Sal., L, R), 
(al) arbitrio , a lea nee : (h la) merci, porte'e. 
Eskuaren menean, al alcance de la mano, 
a porte'e de la main. Hunen arauaz ihar- 

DETSI ZUEN KlEOMENES SpARZIAKO HARK 
ERE, GALDBGIN ZBRAUKATENEAN BA ZERGA- 
TIK, HALA BERE MENERAZ GERO , BTZITUEN 

bere btsai Arjiboak desegin '. al tenor 
de esto respondi6 aquel Cleomenes de 
Sparcia, cuando le pre^untaron por qu£ 
no deshizo k sus enemigos los Arjivos, 
puesto que los tenia k su disposicion : ce 
CUomene de Sparle respond it de cette 
facon, yuand on lui demanda pourquoi 
il n'avait pas vaincu ses ennemis les Ar- 
giens, qu'il les tenait a sa disposition. (Ax. 
3*-9-13.) — 8° (B-m-mu), serio, formal; 
seriedad, formal id ad : sirieux, correct; 
gravity, correction. Lengo gurasoak gaur 
BAINO ASKOTAZ menago azi eroezan euren 

UMBAK; ETA GERO BESTS ATZERIK IZATEN 

eben onek (B-mu) i los padres de otros 
tiempos educaban a §us hijos con mas 
seriedad que hoy , y luego estos tenian 
otro resultado bien dfiferente : les parents 
dejadis ilevaient leurs en f ants plus s6rieu- 
sement qu'aujourd'hui; et alors ceux-ci 
obtenaient un risultat bien different. Men 

MENETIK DAKI BERBA EGITEN (B-m), Sabe 

hablar con toda formalidad , il sail par- 
ler avec tact. — 9° (BNc), necesidad, 
n£cessit6. Men izan (BN), tener necesi- 
dad, avoir besoin. Hori ezta nehoren 
men, no tiene necesidad de nadie, il 
n'a besoin de personne. Nehoren men 
gabe , sin necesidad de nadie , sans be- 
soin de personne. (Ax. l«-190-4.) — 
10° (R-uzt), cargo, charge. Karen menean 

EZTUR UTZUREN GAIZA KORREN EGITEA , nO 

dejar£ k cargo de aquel el hacer eso , ie 
ne lui laisserai pas le soin de faire cela. 
-Men (AN, B, G, L), sufijo derivativo 
de nombres verbales, suf fixe dtrivalif de 
noms verbaux. = Denota esta palabra, 
por lo general, sencillamente la accibn; 
y con ciertos verbos indica hasta cierta 
potencialidad. Esta segunda acepci6n no 
es tan popular como la primera. Este 
sufijo admite tres variantes : -mendi, 



Digitized by 



Google 



MENA — MENDETASUN 



29 



-mendu, -pen ; no siendo posible, al pare- 
cer, establecer diferencia esencial entre 
las cuatro. Indudablemente alcanza mas 
palabras que -mendi y -mendu. Ce mot 
denote tout simplement faction, et avec 
certains verbes il indique mSme une cer- 
taine puissance, Cette deuxidme acception 
n'est pas aussi courante que la premiere. 
Ce suffixe admet trois variantes : -mendi, 
-mendu, -pen. // n'est pas possible, a ce 
qu'il semble , d'etablir une difference 
essentielle entre les quatre. II fait sans 
doute partie d f un plus grand nombre de 
mots que -mendi et -mendu. Aipamen ( AN , 
G), aiphamen (BN, L, S), menci6n, men- 
tion. Eramen (B-mu) : insistencia, obsti- 
naci6n : insistance, obsiination. Galmen 
(AN, BN,G, Ur.Ex. xxxiv -12, L, ...), 
perdici6n, perdition. Ondamen (G), ruina, 
ruine. Pairamen (BN, L),-sufrimiento, 
sou /Trance. Entzumen (?) : oido, sentido 
auditivo : oule, sens auditif. Ikusmen (B, 
Mog., G): vista, potencia visiva : vue, 
puissance visuelle. Irudimen (B?, G),ima- 
ginaci6n, imagination. 

MENA: 1° (B-m), cubierta interior 
del colchbn , enveloppe interieure du ma- 
telas. = No se suelta sino para lavar la 
lana. II ne s'enleve que pour laver la 
laine. — 2° (AN, B, G), el dbcil, le docile. 
= Significa asimismo cualquiera otra de 
las acepciones de men seguida del arti- 
culo. // signifie tgalement n'importe quelle 
autre acception de men suivi de Varticle. 
— 3<> (S, Archu.), pero, mais. Var. de 

BBNA. s> 

MEN ATS (BN-s),cabellera, chevelure. 

Menatura (L-ain), vulva, abertura 
externa de la vagina : vulve, ouverture 
externe du vagin, vulg. nature. 

Menaz (G), seriamente, strieusement. 
Var. de bbnaz. Gogoz eta menaz jartzen 
zitza yozkala , reconoci£ndole de buen 

frado .y seriamente , le reconnaissant de 
on gr6 et strieusement. (Lard. Test. 
409-4.) 

MENDA : 1° (AN, B, G, L), menta, 
hierbabuena, menthe. (?) (Bot.) Zubn 

ZORIGAIZTOKOAK... AMARRENTZEN DEZUTENAK 

menda eta ezamilua... : ay de vosotros,... 
los que diezmais la hierbabuena : malheur 
a vous,... qui payez la dtme de la menthe. 
(Ur. Matth. xxni-23.) — 2° (Be, ...), ma- 
quila, barato que cobra el molinero : 
mouture, salaire du meunier. Gariari, 

LAROGETA AMASEI LIBRAKO ZAZPI KENDU OI 
DBUTSEZ MENDATZAT, ARTOARI BARRIZ EU- 

nbko amar (B-mu) : la maquila de trigo 
es de siete por cada noventa y seis libras, 
mas por el maiz exigen el diez por ciento : 
la mouture du bie est de sept livres 
pour quatre -vingt- seize, mais pour le 
mats on exige le dix pour cent. — 3° (B- 
a-m-o), venda, bandage. (??) — 4° (B-a), 
ingertar, greffer. Var. de mendau. Men- 
dabako aretSa : arbol bravio, no inger- 
tado : sauvageon, arbre non greffe. 

Mendabal (AN-b), Var. de mbnde- 
bal. 

Menda beltz (AN, G), menta negra, 
menthe noire. (Bot.) 

MENDAL (B-a-ar-mu-t3), honda, 
fronde. 

Mendaro (?, ms-Lond), mayorana, 
marjolaine. (Bot.) 

Mendarrosau (?, ms -Lond), balsa- 
mi ta, balsamite. (Bot.) 

Menda-samur (?), sandalo, menta 
de Arabia : santal, menthe d' Arabic (Bot.) 



Mendau: 1° ( B-a-g-m-o-t§ ) , vendar, 
bander. (??) — 2° (B-a), ingertar, greffer. 
Var. de mentau. 

MENDE : 4° (Be, Gc), dominio, auto- 
ridad : domination, autorite. Oyen men- 
dean ipiSi zituen, les puso bajo el domi- 
nio de estos, il les mit sous la puissance 
de ceux-ci. (Lard. Test.) — 2° (AN-b, 
BN, L), siglo, siecle. Menderbn mende- 
tan, en la noche de los tiempos, dans la 
nuit des temps. Mendez mende, mende- 
rbn mende, de siglo en siglo, de siecle en 
siecle. £ Zer da bbirazko untzia baiSo 

GAUZA SAMURRAGORIK ETA HAUSKORRAGO- 
niK? ETA ALABAI5U AILT§ATZEN ETA BEGI- 
RATZEN DBNEAN, IRAUTEN DU MENDEZ MENDE : 

£qu6 hay cosa mas efimera y mas fragil 
que un vaso de cristal ? con todo, cuando 
se cuida y se conserva , dura de siglo en 
siglo : qu'y a-t-il de plus fragile qu'un 
verre de cristal? et pourtant , lorsqu'on y 
prend garde et qu'on le conserve, il dure 
d'un siecle a un autre. (Ax. 3*-236-23.) — 
3° tiempo, temps. Ikhusirik ezen ber- 

TZELA GALDUA ZOAZILA , EGITEN DUZU URRI- 
KIMENDU HANDI BATEKIN KONFESIONE JENE- 
RAL BAT, ZEURE MENDEAN EGIN DITUTZUN 

palta guztiaz : viendo que de lo contra- 
rio vais perdido, haceis una confesi6n 
general, con mucha contrici6n, de todas 
las faltas que habeas cometido en vues- 
tro tiempo : voyant qu'au contraire vous 
Hes perau, faites une confession generate, 
avec beaucoup de repentir, de toutes les 
fauies que vous avez commises dans voire 
temps. (Ax. 3M87-42.) — 4° (L?), Tes- 
tamento (antiguo 6 nuevo), (nouveau ou 
ancien) Testament. Mende zauarrean 

ETZIREN §OILKI JuDUAK IGUR1KITZBN ZUTE- 

nak zeruko norbait : en el viejo Testa- 
mento, no eran solo los Judios los que 
esperaban a alguien del cielo : dans le 
vieux Testament , les Juifs n'etaient pas 
seuls a attendre quelqu'un du ciel. (Hirib. 
Eskaraz. 49-1.) 

Mendebal : 4° (AN, B, G, L), venda- 
bal, vent d'ouest. — 2o (B, G), oeste, 
occidente : ouest, Occident. (D. fr. vent 
d'aval.) 

Mendekaldi (AN-b, L) , acto de ven- 
ganza, acte de vengeance. 

Mendekarl ( BN , L, . .. ) , mendekati 
(AN, BN, L, ...), vengativo, vindicatif. 

Mendekatu : 4° (AN, BN, L, R, S), ven- 
garse,se venger. (??) Indar-gabeko, ...ase- 

RREA ETA MENDEKATZEKO DBSIRA , C6lera 

sin fuerza y deseo de vengarse, colere 
sans force et de"sir de se venger. (Ax. 3a- 
1 53-4.) —2° (AN, BN-ald-gar-s, L-ain, R, S), 
merecer por su trabajo, m6riter par son 
travail. Sehi horrek bbre soldatak on- 

TSA MENDBKATUAK DITU , ese doiU^sticO 

tiene bien merecidos sus gajes, ce domes- 
tique a bien me'rite' ses gages. Ogia ontsa 

MENDEKATURIK JATBN DU HORREK, ese COme 

el pan bien ganado, celui-la a bien gagni 
le pain qu'il mange. — 3° (BN), tomar el 
desquite, prendre la revanche. Mahatsbz 
mbndekatzea i comer mucha uva, saciar 
este deseo : manger beaucoup de raisins, 
se rassasier de raisins. 

Mendekatzaile ( BN , L , S ), mende - 
katzale (AN-b), vengador, vengeur. 

Mendekhide (L),contemporaneo,con- 
temporain. 

Mendekio (BN-ald). (V. Mendeku.) 

Mendeko : 1° (Be), subdito, sujet. = 
Afiibarro, en la frase mende ta bskupb- 
kobn bizitzea (Cur. 64-3), pone mende 



por mendeko, evitando asi con mucha 
eracia la repetici6n del sufijo -ko , en vez 

de MENDEKO TA ESKUPEKOEN BIZITZEA , a la 

vida de los subditos y de los vasallos. » 
Afiibarro, dans la phrase mende ta esku- 
pekoen bizitzea (Cur. 61-3), met mende 
pour mendeko, ivitant ainsi avec beau- 
coup de grdce la repetition du suffixe -ko , 
au lieu de mendeko ta eskupbkoen bizi- 
tzea, « la vie des sujets et des vassaux. » 

MADARIKATUA IZAN BEDI KANAAN , BERE 
ANAYEN MBNDBKOEN MBNDEKOA IZANGO DA I 

maldito Canaan , siervo sera de los sier- 
vos de sus hermanos: maudit Chanaan, 
il sera le serf des serfs de ses freres. 
(Ur. Gen. rx-25.) — 2° (L), (cosa) tem- 
poral, (chose) temporelle. — 3° (AN-b), 
del siglo, du siecle. 

Mendekoste (BN, L, S), Pentecostes, 
Pentecdte. (??) Baskoz, Mendbkostez eta 
Eguberriz : por Pascuas , por Pentecos- 
t6s y por Navidad : pour Piques, pour 
la Pentecdte et pour Noe*l. (Ax. 3*-520- 
27.) Mendekoste zAHAR(BN-am),domingo 
siguiente al de Pentecoste*s, le dimanche 
apres la Pentecdte. 

Mendeku: 4° (AN-b, BN, L, S), ven- 
ganza, vengeance. (??) Mendekuz, por 
venganza, par vengeance. (Ax. 3M05-44.) 
— 2° (BN), desquit^, revanche. 

MENDEL: 4° (B-a-g-l-m-o, G),orillo, 
una tira de pafio de distinto color que la 
pieza a que se agrega : lisiere, liteau, bande 
d'une autre couleur que celle de la piece 
dont elle fait partie. Zelan baizta oiala, 
alakoa mendel a '. cual es el pafio , tal es 
el orillo : telle est VHoffe, telle est la 
lisiere. (Refranes, 20.) Gonamendel (fi- 
ts), ruedo ae la saya, tour de la jupe. — 
2° (B-g-l-m), faja de nifios, ceinture 
d'enfants. — 3° (B-a?), honda , fronde. 
Var. de mendal. — 4° (B-a), arpillera, 
serpilliere. — 5° (R), (cosa) efimera, 
(chose) ephtmere. 

Mendemal ( R), Var. de mendebal (1°). 

Menderatu: 4° (B, G), dominar, so- 
juzgar, subyugar : dominer, soumeltre, 
subjuguer. — 2° (B-g), pagar las deudas 
de una casa, payer lesdettesd'une maison. 

Menderatzaka (G), independiente , 
indtpendant. Banaka batzuek or-emen 

MENDERATZAKA GERATU ZITZA YOZKAN , unOS 

cuantos se le quedaron diseminados sin 
haberles conquistado, quelques-uns res- 
terenl disse" mints sans Hre conquis. (Lard. 
Test. 435-9.) 

MENIERE (BN-s, R), melindroso, 
delicado, impertinente : frile, dtlicat, 
difficile. Haur mbndere, gurentu denban 
alper da : niflo criado delicadamente , 
cuando crece es inutil : V enfant 6lev4 
deiicatement , est inutile quand ilgrandit. 
= Oihenart dice haur merda, etc. Oihe- 
nart dit haur merda, etc. (Prov. 220.) 

MENDERTSl (AN-elk), trillar, dtpi- 
quer. Gariak... mbndbrtSi, jo edo irindu 

ERROTAN, ORATU ORAMAIAN ETA AZKENEAN 
ERRS BEAR DU LABEAN '. el trigO... debe 

trillarse, molerse, hacerse harina en el 
molino, amasarse en la artesa y por fin 
cocerse en el homo : le bit... doit itre 
dtpiqut, moulu, transform^ en farine 
dans le moulin, pUri dans la huche et 
enfin cuit au four. (Liz. 73-8.) 

Mendetasun: 4° (Gc, ...), autoridad, 
autoriU. — 2° (B, Mog. ), acatamiento, 
consideration. Gura badbutsazubz biurtu 

BaTZARRARI BBRE BIALKlSiAK , AGINTARI NA- 
OUSIARI zor dbutsazubn MBNDBTASUNA, 



Digitized by 



Google 



30 



MENDI — MENGO 



NIRI NEURE BMAZTB TA UMEAK : si quer&S 

devolver al senado sus embajadores, al 
emperador supremo el acatamiento que 
le aeb&s y a mi mi mujer y mis hijos : 
si vous voulez rendre au sEnat sesambas- 
sadeurs, a Vempereur supreme Vattache- 
ment que vous lui devez, et a moi ma 
fetnme et mes enfant*. (Per. Ab. 210-20.) 
MENDI (c), mon tafia, montagne. Men- 

DIAK MENDIAEZTAU BEAR, BAI&A GIZONAK GI- 

zona bai ( pro v., B, G) : el monte no nece- 
sita del monte, pero el individuo del indi- 
viduo si : la montagne n'a pas besoin de 
la montagne , mais Vindividu a besoin de 
I'individu. Mendirik mendi (Be), mendiz- 
mendi (AN, BN, Gc, L, R, S), de monte 
en monte, de montagne en montagne. 

-Mendi (Be), sufijo derivativo equiva- 
lente a -men, suffixe dirivalif Equivalent 
a -men. = Se usa con m£nos palabras. 
S'emploie avec moins de mots. Galdu- 
mbndi (sic), perdici6n, perdition. Gal- 
mbndi (R), laberinto, labyrinthe. Itsumendi 
(Be), ceguera, ce'eite'. Ondamendi (Be, G- 
and), ruina, ruine. Itomendi (B-mu) : prisa, 
ahogo : presse, diligence. 

Mendialde : 1° (c), parte montafiosa 
6 prdxima a las mon tafias , partie mon- 
tagneuse ou proche des monlagnes. — 
2° (AN - b) , grupo de montafias , groupe 
de montagnes. 

Mendiarro ( B - g - m - oft ) , mendi - 
arroska (B-ub), barranca, ravin. 

Mendi -behi (Sc), vaca silvestre, vache 
sauvage. 

Mendi -bitarte (B, G), hondonada : 
enfoncemenl, fondnere. 

Mendibizkar (c, ...), loma : terre- 
plein, petit plateau. 

Mendidi (B?), mendidui (B?), Cor- 
dillera, cordillere. Mendidiak lautu, 
allanar las Cordilleras, aplanir les cordil- 
leres. (Bart. 11-295-15.) 

Mendi-herroka (Sc), cordillera : cor- 
dillere, chatne de monlagnes. 

Mendi -etSe (G-aya-bid-t), casa de 
aldea, maison de campagne. 

Mendigain (c, ...), cima del monte 
con superficie plana : plateau, sommet de 
montagne formant une surface unie. 

Mendi- gurrioi (AN-ond), un pajaro, 
un oiseau, « cynchranus schoeniclus. » 

Mendikari (AN, R), montaraz, aficio- 
nado al monte : sauvage, attache a la 
montagne. Eperraren umea, mendikari : 
la cria de la perdiz (es) montaraz , le petit 
de la perdrix (est) sauvage. 

Mendiko urso-belhar (S, Alth.), 
cuernecillo, lotier cornicuU, « lotus cor- 
niculotus. » (Bot.) 

Mendikume (B-mu), colina, colline. 

Mendi-lan (c, ...), trabajo de afuera, 
y mas generalmente, trabajo campestre : 
travail exUrieur, et plus ge'ne'ralement 
travail champitre. 

Mendilepo (AN-b, BN, L, S), vertiente 
de una montafia , versanl d'une montagne. 

Mendi -lerro (BN-ald), cordillera : 
cordillere , chatne de montagnes. 

Mendi-mutil (G, ...), muchacbo mon- 
taraz : gamin sauvage, qui fuit la sociHi. 

Mendi -oilar (G, R-uzt), abubilla, 
cogujada : huppe, aigrette des oiseaux. 

Mendirakoi (AN, B, G), montaraz, 
sauvage. Probinzia onbtako nekatzailb 

ZINTZO ARGIAK JAIOTZATIK DIRA MENDIRA- 

koiak , los labradores sinceros preclaros 
(sic) de esta provincia son montaraces 
por nacimiento, les laboureurs sinceres 



illustres ( sic ) de cette province sont sau- 
vages de naissance. (Izt. Cond. 169-5.) 

Mendiratu (c, ...), ir 611evar al monte, 
alter ou porter a la montagne. 

Mendiri (BN, ...), cerca del monte, 
pres de la montagne. 

Mendi-saldo (BN-luz,..., Sc), cordi- 
llera, cadena de montafias : cordillere, 
chaine de montagnes. 

Mendiska (B-el, BN, G, L), men- 
diSko (BN-s, R), mendiSkot (Sc), colina, 
monticulo : colline, petite montagne. 

Mendiskatsu, montuoso, montueux. 

Menditalde (AN), Var. de mendialde 
(2o). 

MendiBorrotS (AN, BN, L, ...), pico, 
monte puntiagudo : pic, montagne tres 
pointue. 

MendiSut (c, ...), monte de mucba 
pendiente , montagne abrupte. 

Menditar (c), montafies, montagnard. 

Menditarro (B-a), barranco, ravin. 
Var. de mendiarro. 

Menditartu (c) , hacerse montafias 6 
establecerse en la montafia, devenir mon- 
tagnard ou s'ttablir dans la montagne. 
_ Mendi -tontor (B, G). (V. Mendi- 
tuuirru.) 

Menditsu (c), montafioso, montagneux. 

MenditSut (R-uzt), Var. de mendiSut. 

Mendi -tSutSurru (R-uzt), mendi-tu- 
turru (AN, BN-ald, L-ain), cima de mon- 
tafia , cime de montagne. 

Mendiume (R) , animales silvestres : 
fauves, animaux sauvages. 

Mendiur (BN-am), agua torrencial 
que baja de los montes, eau torrentielle 
qui descend des montagnes. 

Mendi-uso (AN, L-ain, R-uzt), paloma 
torcaz, lit. : paloma de montafia : pigeon 
ramier, lit. : pigeon de montagne. 

Mendi-zakon (G-zeg), barranco, ravin. 

MENDOI (BN, ...), mont6n, tertre. 
Elhur-mendoi bat erori da (BN-ald) , ha 
caido un mont6n de nieve , il est tombi 
un monceau de neige. Lur-mendoi (BN- 
baig), mont6n de tierra en lo alto que 
amenaza derrumbarse, amas de lerre sur 
une hauteur qui menace de s f e"crouler. 

Mendoitz ?BN-donaz), talud, talus. 

Mendotz(B?, Afi. ms), cerro, collado: 
monticule, coteau. 

Mendratu (Duv. ms) : 1° debilitar, 
dtbiliter. — 2° desacreditar, discre"diter. 

Mendre (AN-b, BNc, L-ain, Sc), debil, 
faible. Var. de menders. = Segun Ara- 
quistain, significa agalla (?) del atun, y 
parece puede significar los menudillos 
de los peces, aunque los de la merluza 
se llaman benuziak. D'apres Araquistain, 
ce mot signifie les branchies du thon, et 
il semble qu il peut signifier les tripailles 
des poissons , bien qu y on appelle celles de 
la morue benuziak. 

Mendretasun (AN, BN, L,...), debi- 
lidad, dmiiU. 

Mendretu (AN, BN, L, ...), enflaque- 
cerse , desmedrar : s'affaiblir, s*amaigrir. 

MENDREZKA : 1° (B, G), iiada de 
atun, /Zanc du thon. — 2° (AN-lez), panal 
de miel, rayon de miel. 

MENDU : 1° (Be), caracter, carac- 
lere. Azeri zarrari ulea joan, menduak 
ez (B, ...) : al raposo viejo se le va el 
pelo, las inclinaciones no : le vieux 
renard perd son poil, mais non ses ins- 
tincts. — 2° (AN-b, L-ain), someterse, 
se soumettre. — 3° (Be, ...), educar, 6du- 
quer. — 4° ( B-a-alb-m-o-tS , G-iz ) , pua 



de ingerto : greffe, ente de greffage. — 
5° (B-get-tS), ingertar, greffer. —6° (AN- 
eraz), veneer, vaincre. Loaz mbndua, ven- 
cido del suefio, accabU de sommeil. 

-Mendu (AN, BN, L), sufijo derivativo 
equivalente a -men y -mendi, suffixe de*ri- 
vatif Equivalent a -men et -mendi. = 
I Qu6 relaci6n podra haber entre este 
sufijo y el latino « -mentum »?. Quel rap- 
port peut-il y avoir entre ce suffixe et le 
latin -mentum? Aphalmendu, humildad, 
humility. (Joan. Saind. 1-10-9.) Barka- 
mendu. perd6n, pardon. (Joan. Saind. 
1-7-34.) Gutiziamendu , codicia, cupiditi. 
(Ax. la-555-28.) 

MENDUL (B-mur), robusto, rollizo : 
robuste, rondelet. 

MENE (AN), estado?, posici6n?, cau- 
ci6n? : Etatl, position*}, caulionl. Naiago 

IZANDU ZUBN JUDA8EK , ZERBAIT GALTZEN 
ZUELA BAZEN ERE, GALDURIK EKUSI JbSUS, 
EZEN EZ BERE AMARBN , MARIA MaDALBNA- 
RBN EDO DIRU ANITZ BMAIN ZION EDOZEIN 
BESTEREN BAITAN , EDO MENS ONBAN I Pre- 

firi6 Judas, aunque en ello perdiese 
algo, ver a Jesus condenado que no en 
poder de su Madre 6 de Maria Ma^da- 
lena 6 de otra persona que (por el) le 
diese mucho dinero; es decir (a verle) a 
buen recaudo : Judas pr6fira, bien qu'U 
y perdit quelque chose, voir JEsus con- 
damnE au au pouvoir de sa Mere, de Marie- 
Madeleme ou de toute autre personne qui 
lui donn&t pour cela beaucoup oVargent; 
c f est-a-dire (le voir) en stirele*. (Mend. 
II-246-7.) 

Meneko (AN-b, L), subdito, sujet. 

Mene-menetan (G), de todas veras, 
en v4ril4. Var. de bbne-bbnbtan. Mbne- 

MBNETAN ESATBN DIZUT, JeSUSEK BRANTZUN 
ZION, BBRRIZ JAYOTZEN EZTANAK JaINKOAREN 
BRRBI^UA BZTUBLA IKU8IKO ! OS digO de 

todas veras, le respondi6 Jesus, que no 
vera el reino de Dios sino aguel que 
renaciere : en vEriti, en viriU je vous le 
dis, rEpondit le Seigneur, celui qui ne 
nattra pas une second e fois ne verra pas 
le royaume de Dieu. (Lard. Test. 408-20.) 
Meneratu : 1° ( L) , ponerse 6 poner a 
pun to de, en situacion de, bajo el poder 
ae : se mettre ou placer au point de, dans 
la situation de , sous le pouvoir de. Zeren 

EZTERRAKBTB ELKHARRBZ ONGIRIK ITSURA- 
PENEZ EDO BAIZEN, O BRET AN ERE BLKHARREN 
BEHARTZEN ETA MENERATZBN D IRENE AN , 
ELKHARRI AHALEZ HELTZEN ZAITZA : CODIO nO 

pueden hablar bien el uno del otro (los 
enemistados) sino en apariencia, tam- 
bi^n en los hecbos se v^ que el uno al 
otro se dafian a ser posible , cuando se 
ven obligados a juntarse : comme (les 
ennemis) ne peuvent bien parler Vun de 
V autre qu*en apparence, dans les fails 
mime on voit qu'Us se font du tort le 
plus possible, quand Us sont obliges de 
se r6unir. (Ax. 3M46-14.) — 2° (AN-b), 
sujetar, assujetlir. 

MENGEL (AN-b, B-a-o-otS, G-and, 
L-ain) : 1° cosa efimera, chose 4ph4mere. 
— 2<> persona d£bil , personne cMtive. 

MENGlXA (B-er), nudo, roseta : 
nceud, rosette. 

Mengo (S), necesidad, necessity. Ezkj- 

R1BA ITZATZO ZURE BIHOTZEAN ENB HITZAK, 
ETA ARDihlA HBTAN ETSeKI BZAZO ZURE 

gogoa; ezi hen mengoa handibat UKBE- 
nen Dtizu : grabad mis palabras en vues- 
tro coraz6n y meditadlas con diligencia , 
porque tendr&s una gran necesidad de 



Digitized by 



Google 



MENGOA — MEREZIMENDUTSU 



31 



ellas : gravez mes paroles en voire cceur 
et miditez-les avec soin, car vous en 
aurez grand besoin. (Imit. 142-29.) 

MENGOA (BN-am, S-li), necesidad, 
nicessiti. Baina Jesusek brran ziezen : 

EZTUTE JOAITRKO MBNOOARIK , EYBZUE ZEU- 

rok jatbra : pero les dijo Jesus : No tie- 
nen necesidad de irse; dadles vosotros 
de comer : maw Jisus leur dit : lis n'ont 
pas besoin des'en aller, donnez-leur vous- 
mimes a manger. (Leiz. Matth. xiv-16.) 
Barur eouna mengoa-gabe hausten dute, 
infringen sin necesidad el dia de ayuno, 
ila enfreignent sans besoin le jour de 
jetine. (Ax. 3«-233-3.) Mbngoa da egin 

DETZADAN EGORRI NAUENAREN BGIN-BEHA- 

rrak, eguna dutano : es necesario que 
yo haga las obras de aquel que me envi6, 
mientras que es de dia : il est nicessaire 
que je fasse les ceuvres de celui qui m'a 
envoy 6, pendant qu'il est encore jour. 
(Har. Joan, ix-4.) 
Mengoatu, obligar, obliger. (S. P.) 

NlHORK ENAU MENGOATZEN HALA BGITBRA , 

nadie me obliga a hacer asi , personne ne 
m' oblige a agir ainsi. 

MENI { B, arc) , tregua : trive, armis- 
tice. BUTROEKO MENIAK-GAITI EZ ISKJLOSAI 

et3i, por las treguas de Butr6n no dejes 
las armas, malgri les trives de Butron 
ne depose pas les armes. (Refranes, 412.) 

MENKAIO (B-ofl), persona debU, 
enclenque : personne chitive, maladive. 

Menpe (B, G) , subordinaci6n , subor- 
dination. EZTBZAZUTELA IDUKJ ZUEN MBN- 
PBAN URRBR1K, EZ ZlLARRIK , EZ DIRURIK 

zubn ziskubtan : no pos£ais oro ni plata, 
ni dinero en vuestras fajas : ne possidez 
ni or ni argent, ni monnaie dans votre 
ceinture. (Ur. Matth. x-9.) 

Menpeko (B, G), subdito, sujel. = 
Segun algunos signified tambien « siervo, 
esclavo ». D'apres quelques-uns, ce mot 
signifie igalement « serf, esclave ». Zu 

ZARA DEMON JO AREN SBRB1TZARI TA MENPEKO A, 

vos sois servidor y esclavo del demon io, 
vous ites le serviteur et V esclave du di- 
mon. (Ur. Maiatz. 39-23.) 

Menpekotarzun (R), tutela, tu telle. 

Menperatu (B, G), dominar, subyu- 
gar : do miner, subjuguer. Eztala beiS 

ERE IZAN ERBBSTEKOEN UZTARRIPERA MEN- 

peratua, que nunca ba sido sometido a 
yugo extrano , qu'il n'a jamais Hi soumis 
a un joug stranger. (Izt. Cond. iv-5.) 

Menpetason (B, G), obediencia, subor- 
dinacibn : obiissance, subordination. 
iTa nok ezagutu eztau, jarri bajakon 

DOMINIKARI, AMA-ORDBKO BGlftlK, IZAN ZALA 
MENPETASUN EDO OBEDIBNZIAREN SARITZAT? 

y quien no ba de conocer que si a Domi- 
nica se le present6 como madre, fiie" 
como recompensa de su obediencia? et 
qui ne reconnaCtra que si elle se prisenta 
k Dominique comme mere t ce fut en 
recompense de son obi Usance ? (Ur. Maiatz. 
142-22.) 

Menpetu (B, G), subordinar : sou- 
mettre, subordonner. Doatsuak malsoak, 

ZERGATIK BBRAK MENPETUKO DUTEN LURRA I 

bienaventurados los mansos, porque ellos 
subordinaran la tierra : bienheureux les 
doux, parce qu'ils subjuqueront la terre? 
(Ur. Jiatth. v-4.) 

MENS: 1° (BN-s), imblcil, d^bil 
de espiritu : imbecile, faible d f esprit. — 
2°(BN, R-uzt, S), deficit, falta : deficit, 
manque. Mens izan (BNc, Sc), faltar, 
ftumguer.MBNB DiAT,me falta, il me manque. 



Menta (BN-haz , L-ain) , curso , boga : 
cours, vogue. (D. esp. vental.) Gauza 
horrek badu menta : esa cosa esta muy 
en boga , es muy buscada : cette chose 
est tres en vogue, elle est tres recherchie. 
= Tanto mas creible es que menta venga 
del espanol « venta », cuanto que aun se 
da este n ombre a casas que un tiempo 
fueron indudablemente mesones 6 para- 
dores publicos. // est d'autant plus admis- 
sible que menta vient de Vespagnol venta , 
que Ion donne encore ce nom a des mai~ 
sons qui autrefois furent assuriment des 
auberges ou hdtelleries. 

Mentadun (BN, L), loque tie ne boga, 
ce qui est en vogue. 

Montana, tripas del abadeio, tripailles 
de la morue. (S. P. ?) Var. de bentana, 
bentaniSa. 

Mentasun (AN, B, G), docilidad, doci- 
lity. 

Mentatsu ( BN , L ) , lo que tiene mu- 
cha boga , ce qui est Ires en vogue. (?) 

Mentatzaga: 1° (B-el), una vanedad 
de cereza , lit. : no ingertada : une espece 
de cerise, lit. : non greffie. — 2° (B-el,...), 
arbol bravio : sauvageon, arbre sauvage. 

Mentau (B-o-on), ingertar, greffer. 

MENTE : 1° (R, S), tiempo, vida : 
temps, vie. Ene mente guzuan, en toda mi 
vida , du rant toute ma vie. — 2° (S), siglo, 
siecle. Mentian mente (Sc), por los siglos 
de los siglos, dans les siecles des siecles. 

Ments (BN, R-uzt, S), Var. de mens. 
Buru-ments (R-uzt), idiota, lelo: idiot, 
toque". 

MENTU : 1° (B-o-ofi-ub, Gc), pua 
de ingerto : greffe, ente de greffage. 

— 2° (R-bid), juicio, entendimiento : 
jugement, bon sens. (?) j Gizon korren 
mentua zer tSiki da I ; qu6 escaso es el 
entendimiento de ese bombre! que le 
bon sens de cet homme est done borntl 

-Mentu : 1° (R-bid), £poca, 4poque. 
Ene aurmentuan, en mi ninez, dans 
mon enfance. = Se emplean, tambien 
como sufljos, significanao lo mismo y 
en el mismo valle del Roncal, los nom- 
bres zaro y zutu : aurzaroa , aurzutua, 
« la infancia. » On emploie aussi comme 
suffixe, avec la mime signification et dans 
la valUe du Roncal, les mots zaro et 
zutu : aurzaroa, aurzutua, « Venfance. » 

— 2° (AN, BN-s, R, S), sufijo deriva- 
tive variante de -mendu, suffixe dirivatif 
variante de -mendu. Ezagumentu (R), eza- 
gumbntO (S) : a) conocimiento , connais- 
sance. — b) gratitud, reconnaissance. 
Merbzimentu (BN-s, R), merezimentC (S), 
me>ito, mirite. 

Mentugorri ( B-o-otS , G-bid ) , varie- 
dad de castafias, lit. : de pua roja : variiU 
de ch&laigne, lit. : a greffe rouge. 

Mentu -larri (AN-goiz), variedad de 
castafias, variiti de ch&taigne. 

Mentumotz (B-o-otS, G-bid), otra 
variedad de castafias, lit. : de pua corta : 
autre espece de chdtaigne, lit. : a greffe 
courte. 

Mentura (BN, L), ventura, casuali- 
dad : hasard, chance. (??) 

Menturako, incierto, i nee r tain. (Lecl.) 

(W) 

Menturatu (BNc, Lc, Sc), atreverse, 
aventurarse : se hasarder, se risquer, 
s'aventurer. (??) 

Menturaz (B, BN, G-and, Lc, Sc), 
quizas, por ventura : peut-itre, par 
hasard. (??) Erranen duzu menturaz 



BTZARELA EZ HASERRETZBN ET8AIAREN KON- 
TRA, EGITEN EDO ERRAITEN DERAUSK1TZUN 

gaizkiakatik , dir^is tal vez que no os 
incomodais contra el enemigo por mal 
que obre 6 hable contra vos, vous direz 
peut-Hre que vous ne vous f&chez pas 
contre Vennemi pour le mal qu'il fait ou 
dit contre vous. (Ax. 3«-i31-10.) 

MentutSe (AN-goiz), variedad de cas- 
tafias, varUti de chdtaigne. 

Mentzutu (AN-lez, G-don, L-ain), 
bumillarse, s'humilier. (D. esp. vencerl.) 
Arroa zan, baina mentzutu da (AN-lez) : 
era orgulloso, pero se ha humillado : il 
Ha.it orgueilleux , mais il s'est humilii. 

MENUS (Sc), casquivano : icerveli, 
braque. 

Menzaki fG-als), levadura, levain. 

MERDA ( BN ) , melindroso , alimen- 
tado demasiado delicadamente : douillet, 
nourri trop dilicatement. Haur merda, 
gurentu denean alfer da, el niflo me- 
lindroso es haragan cuando crece, Ven- 
fant douillet devient fainiant en grandis- 
sant. (Oih. Prov. 220.) 

Merdekatu (BN-haz), aplastarse, se 
dice de frutas : s'icrabouiller , se dit des 
fruits. Adanak merdekatu dira zare hor- 
tan, las ciruelas se han aplastado en ese 
cesto, les prunes se sont 4crabouill6es 
dans ce panier. (D. fr. m....?.) 

Merekaitz (AN-lez-oy, G-don), ani- 
mnl que crece 6 medra poco, animal qui 
croit ou se d&veloppe peu. (?) Var. de 

MEDRAKAITZ. 

Merelu (B-g), hinojo, fenouil. (Bot.) 

MereSi (ANb, BN, L-ain, R) : 1° me- 

recer, miriter. (??) Var. de merezi. — 

2° (lo) merecido, (le) miriti. Ebastale 

BATEK ZANKOA AUSTAN DIONEAN BRRAITAN 

da : Karek BERB mereSia BKUN DIK 
(R): cuando un ladrbn se ha roto la 
pierna, se dice : Aquel ha tenido su 
merecido : quand un voleur s'est cassi 
la jambe, on dit : II a eu ce qu'il mi- 
rite, il ne Va pas voli. 

Merezdun (L?), digno, digne. Merez- 

DUN BALINBADA ETSE UURA , ZUBNGANIKAKO 
BAKBA HAREN GAINERA DA JAUTSIREN : si 

aquella casa fuere digna, vendra sobre 
ella vuestra paz : si cette maison est digne, 
que votre paix vienne sur elle. (Duv. 
Matth. x-13.) 

Merezi (c), merito , mirite. (??) Merezi 
onez, meritoriamente, a bon droit. (Leiz. 
Prol.) Jesu Kristo gure Jaunaren mere- 
zietan , por los m£ritos de nuestro Seflor 
Jesucristo, par les mirites de Notre-Sei- 

fneur Jisus-Christ. (J. E tcheb. Elizar. 
92.) 
Merezi izan (AN, B, G, L) , merecer, 
tener 6 haber merito : miriter, avoir 
miriti. Merezi du ta eman bear zayo (G), 
lo merece y se le debe dar, il le mirite 
et on doit le lui donner. Merezi izan du, 
lo ha merecido , il I' a miriti. 

Mereziki (AN, BN, L, S), merecida- 
mente : a bon droit, auec raison, miri- 
toirement. 

Merezima (R), lavativa : lavement, 
clystire. (fl) 

Merezimendu (AN, BN, L), merezi- 
mentu (B, BN-s, R) , merezimentu (Sc), 
merito, mirite. (fl) Zeren utzirik aldb 

BATETARA ZURE MEREZIMENDU HANDIAK, pOr- 

que dejando & un lado vuestros grandes 
meritos, parce que laissanl de cdti vos 
grands mirites. (Ax. 3«-xvi-19.) 
Merezimendutsu (L), persona de 



Digitized by 



Google 



32 



MEREZI UKAN — METARRI 



mucho merito : miritant, person ne de 
grand mirite. 

Merezi ukan (BN), merezi iikhen 
(S). (V. Merezi izan.) 

Merged ( B - bas ) , fragil , quebradizo : 
fragile, cassant. 

MER6ATZ (B, arc), desabrido: insi- 
pide, fade. Egia da latz ta garratz ta 
meroatz, la verdad es aspera y agria y 
desabrida : la viriU est ipre, aigre et 
sans go fit. (Refranes, 520.) 

Merikarrain (B-l), un pez pequefio, 
bianco, de barras negras, lit. : pez de 
America : petit poisson blanc rat/4 de 
noir, lit.: poisson d'Ame'rique. 

Merifiake (Be, G), lancha parecida a 
la trainera , algo menor, vulg. cachalote : 
barque semblable au chalutier, un peu 
plus petite, vulg. cachalot. (D. esp. miri- 
haquel.) = De treinta alios a esta parte 
esta en desuso. Depuis une irentaine d'an- 
n6es V usage en est disparu. 

Merka : 1° (c), Var. de merke en los 
derivados, Var. de mbrke dans les d&ri- 
v4s. — 2° (G-et§), saetin, bief. 

Merkatalgo (AN, BN, L, S), comer- 
cio , commerce. Baldin merkatari batek 

EMAN BALIAZO BERB SEMBARI DIRU-SUMA BAT 
BERE ESKUKO, MANA1A LEZAN,... ETA MER- 
KATALGOAN ERABIL LEZAN '. si Un COITier- 

ciante diese a su hijo una suma de dinero 
a su disposici6n, para que lo manejase 
y lo emplease en el comercio : si un 
commercant donnait a son fils une somme 
d' argent a sa disposition pour qu'il Vem- 
ploydt et qu'il s'en servtt dans le com- 
merce. (Ax. 1M64-4.) 

Merkatari : 1° (AN, B, BN-s, G, L r 
R), mercader, comerciante : marchand, 
commercant. (??) Neguan hotzari eta 

UDAN BBROARI BELDUR ZAYONA , EZTA EZ 

zaldun ez merkatari ona : el que teme el 
frio en invierno y en verano el calor, no 
es ni buen ginete ni buen comerciante : 
celui qui apprShende le froid en hiver et 
le chaud en 4U, n'est ni bon cavalier ni 
bon mercier. (Oih. Prov. 546 bis.) — 
2° (B-ber), comprador, acheteur. 

Merkataritza (B, G), comercio, com- 
merce. PlLIPINASKO MERKATARITZAK BEAR 
ZITUEN ONTZIAK EGITEKO BERE GAIN ZEU- 

kana, el (astillero) que el comercio de 
Filipinas tenia reservado para hacer los 
buques que necesitaba , /' (atelier) que le 
commerce des Philippines avail re'serve' 
pour construire les navires dont il avait 
besoin. (Izt. Cond. 127-11.) 

Merkatsari (Sc), objeto de venta : 
merchandise, objet de vente. 

Merkatu, merkhatu : 1° (c), abara- 
tar, baisser le prix. (De merke, 1°.) — 
2° (c,...), mercado, marche". 

Merkhatukari (BN, S), merkatulari 
(L), el aficionado a frecuentar los merca- 
dos, celui qui aime frequenter les marches. 

Merkatzale (BN-gar, ..., S), comer- 
ciante, mercader : commercant, mar- 
chand. 

MERKE : 1° (c), barato, bon marcht. 
(?) Merkezaroan oiLaskotSu bi erosiko 
doguz (B-mu) , comprarenos dos pollitos 
cuando est£n baratos , nous achdierons 
deux pouleis quand Us seront bon mar- 
ch4. Bbrba- merke (B, vulg.), lit. : pari a 
barato, se dice de un charlatan, a moao de 
apodo : lit. : il parte bon marcht, se dit 
en maniere de surnom des charlatans. 
— 2° (BN-ald), especie de bufiuelo, 
espece ae beignel. 



Merke -sur (AN-b), husmeador de lo 
barato, fouineur de choses a bon marcht. 

MERKURIOL (B-i), mercurial?, 
planta de bayas negras, parecida a las 
del pimiento : mercurialei , plante dont 
les bales sont noires, comme celles du 
piment. (Bot.) (?) 

MERLA (AN-b, BN-gar, L-ain), 
marga, tierra calcarea mezclada de ar- 
cilla : marne, terre calcaire mSl4e d'ar- 
gile. (?) Gisukiak dira gisu-harria, egun 

OROZ IKHUSTEN DUGUNA; MERLA, LAPHITZA, 

igeltsua : son calcareas la piedra caliza, 
que vemos todos los dias; la marga,... y 
el yeso : sont calcaires, la pierre k chaux 
que nous voyons tous les jours, la marne... 
et le pUtre. (Duv. Labor. 15-14.) 

Merlatu (L ?), hacer secar los frutos, 
faire s4cher les fruits. Ez dute janen ez 

MAHATS FRESKORIK EZ MERLATUR1K , no 

comeran uvas frescas ni pasas, Us ne 
mangeront ni raisins frais ni raisins sees. 
(Duv. Num. vi-3.) 

Merlaztatu (AN, BN, L), margar, 
echar marga a los terrenos : marner, 
marler, rtpandre de la marne sur les 
terres. 

MERLENKA (B-ond, G-don), mer- 
linka ( AN-ond ) , un pez marino , la pes- 
cadilla? : un poisson de mer, le mer/a/i?. 

Mermiondo (Be), una clase de uva 
negra, hermosa y abundante en zumo : 
variHi de beau raisin noir, tres juteux. 

MERO ( Be , Gc ) , mero ( pez ) , mer let 
(poisson). (?) 

Merreka (L-s), balido, bilement. 

MERRO (B-a-o-otS, G-al), pilongo, 
persona delgada y d£bil : gringalet, per- 
sonne maigre et faible. = Segun F. Seg. 
es persona de caracter agrio y vivo. 
D'apres F. Seg., c f est une personne de 
caraclere hargneux et vif. 

MertSede (AN-b, R), favor, faveur. 
(D. lat. merces.) 

MERTSlKA (AN-b, BN-gar, G, L- 
ain), alberchigo, abricot. (Bot.) = AJgu- 
nos llaman asi al melocotdn. Certains 
nomment ainsi la pSche. 

Meru (Duv. ms). (V. Mero.) 

MERZIL (BN-gar), blando, flojo : 
mou , flasque. 

Merzildu (BN-gar), reblandecerse , 
aflojarse : s'amollir, s J affaiblir. Mahatsa 
beroarekin mertziltzen tzu, la uva se 
reblandece con el calor, le raisin s'amol- 
lit par la chaleur. 

Me Sana ( AN-goiz ) , toca 6 roseta que 
las nodrizas llevan en la cabeza, toque 
ou nceud que les nourrices portent sur la 
tite. Dimin. de mezana ?. 

Mesede (Be, Gc), merced, favor : ser- 
vice, faveur. (D. lat. merces.) Mesedez, 
por favor, par faveur. Beti azkanerako 
egin barik isten dozuz gauzak ta gero 
or ibilten zara jo ta su , meseteskean , 
iffoR gogaituten (B-mu) : siempre dejais 
las cosas por hacer hasta el fin y luego 
ahi andais revolviendo cielos y tierra, 
pidiendo favores, incomodando a otros: 
vous laissez toujours les choses a faire 
jusqu'au bout, et alors vous remuez ciel 
el terre, qutmandant des faveurs, impor- 
lunant les autres. 

Meskabatu (BN-am), meskabitu 
(Sc), experimentar una desgracia, 4prou- 
ver un accident. 

Meskabi (Sc), desgraciarse , avoir un 
accident. Indet. de meskabitO ?. 

Meskabu (BN, Sal., S, Geze), desgra- 



cia, accidente : malheur, accident. = 
D. esp. menoscabol. D. fr. arc. meschiefl. 
Meskabuz hil tziku-zun semea, se nos 
murid el hijo por accidente, notre fils 
est mort par accident. Bbgira, othoi, 

MESKABUTIK ENB GORPUTZ POBREA I guar- 

dad, os lo suplico, de la desgracia mi 
pobre cuerpo : priservez du malheur, 
je vous en supplie, mon pauvre corps. 
(Dechep. 23-4.) 

MESKI (Sc), goloso, gourmet. 

Mesmeru (B), nispero, ne" flier. (Bot.) 

(??) EZTAU NAI BERARRIK I EZ ARAN, BZ 

mesmbru, ez BASO - SAGARRiK : no quiere 
hierbas, ni ciruelas, ni nisperos, ni man- 
zanas silvestres : il ne veut pas d f herbes, 
ni de prunes, nide ntfliers, ni depommes 
sauvages. (ms-Z&b. Ipuifi. xx.j 

Mesta (BN-s, R), cualquier reunidn, 
reunion quelconque. 

Mesto (All. ms), legumbre, ttgume. 
(V. Mestura.) 

MESTURA : 1° (R-uzt), legumbres, 
en general : Ugumes, en ge'ne'ral. — 
2° (AN-b, BN-s, ..., Sc), borona, pan de 
maiz fermentado : mature, pain ae mats 
fermente". (?) Mestura jan eta tristura 
(BN-s), se come la borona y se siente la 
tristeza, on mange la mature et on res- 
sent de la tristesse. = Algunos lo usan 
en diminutivo, meStura. Certains Vem- 
ploient comme diminutif, mestura. 

Me sura (B-tS, Sc), medida, mesure. 

(«) 

MET A (c), montbn, acervo, fagina : 
monceau , las, amas. Garimeta, egurmbta, 
bedarmeta, irameta, lastometa, arri- 
meta, olmeta, zurmeta, zulmeta '. montbn 
de trigo, lefia, hierba, helecho, paja, 
piedra , tabla , madera : tas de bU , de bois 
a br filer, d'herbe, de fougere, de paille, 
de pierres , de planches , de bois. Ongarria 

MBTAN UZTBN BAD A , ARROLTZEAK BZTIRA 
GALTZEN I BAI ORDEAN HEDATZBN BADA I si 

el abono se deja amontonado, los huevos 
(de los insectos) no se pierden; pero si 
si se extiende : si le fumier reste en tas, 
les ceufs des insectes ne sont pas perdus; 
mais its le sont si on l'e*lend. (Duv. Labor. 
19-1.) 

Metahaga (L, S), palo vertical a cuyo 
rededor se forma la pira de lefia desti- 
nada a carb6n, perche verlicale autour de 
laquelle on forme la meule de bois desti- 
ne' e a faire du char bon. 

Metadura (AN-b, L), apilamiento, 
empilement. 

Metaka (AN-b, BN-ald), en grandes 
grupos, par grands groupes. 

Metal (Be, G), mineral, hablando de 
aguas : minirale, en parlant de Veau. (??) 
Ur metala , el agua mineral , Veau mini- 
rale. = Algunos, tal vez los mas, dicen 
metalura. Quelques-uns , peut-itre le 
plus grand nombre, disent metalura. 

Metale : 1° (BN-gar-s, R, S), campa- 
nula 6 cencerro de vaca : clarine, son- 
nette que porte la vache. (??) — 2° (AN-b, 



BN-ist), alhaia, prenda : bijou , piece. (D. 
esp. metal ?.) = Se dice de persona s en 
sentido irdnico. Se dit des personnes dans 
un sens ironique. \ Zu, zer mbtalba! jva- 
liente alhaia esta usted ! quelle bonne 
piece vous etes ! 

Metaledun (BN, R, S), julo, animal 
que lleva el cencerro : sonnailler, ani- 
mal qui porte une clarine. 

Metarzi (B-d?, Aft.), columna de pie- 
dra , colonne de pierre. 



Digitized by 



Google 



METASUN — MIEKA 



33 



Metasun (AN, B, G), delgadez, esca- 
sez : maigreur, rareU. 

MetatSiki (L-s), cerro : colline, hau- 
teur, coteau. 

MetatSoe (B-m), meta-tSorro (G- 
and), moatoncitos de hierba, meulons 
d'herbe. 

MetatBu (Be), pequefio monton de 
trigo , petit tas de btt. 

MetatSurru (G -bid -us). (V. Meta- 
tloe.) 

Metatu (c,...), metattt (BN-am, S), 
amonionar : entasser, amonceler. 

Metaziri (AN-b, BN-ald, ...). (V. 
Metahaga.) 

Metol : lo (B?, An., G?, Lar.), poste, 
columna de madera : 6tancon, colonne de 
tois.) — 2° (B ?, G ?), monton de tablas, 
tas de planches. = Es mas conforme al 
genio ae la lengua la palabra olmeta y 
ademas usual por lo menos en la segunda 
acepci6n. Le mot olmeta est plus con- 
forme au g6nie de not re langue, et il est 
en outre usuel au mo ins dans la seconde 
accept ion. 

Metta : 1° (AN, Be, Gc, R-uzt), me- 
cha, torcida, meche. (??) Kanabbra kirri- 

KATUA EZTU AUSIKO BTA KBA DARIAN MET3A 

eztu iTZALiKO : no quebrar& la cafia que 
esta cascada, ni apagara la torcida que 
humea : il ne brisera point le roseau casst, 
et il n'e'teindra point la meche qui fume 
encore. (Ur. Matth. xn-20.) — 2° (AN-lez- 
oy), hilacha, effilage. 

MetSabedar (B?, ms-Lond), candi- 
Uera, lucernule. (Bot.) 

MetSal ( B-mafi), baladi, cosa de poco 
valor : bagatelle, futility, chose frivole. 
Ur metSala , agua desvirtuada , eau insi- 
pide. Ari metSala, hilo que se rompe 
pronto, fil qui se rompt aistment. 

METSURA : 1° (B-a-mafi), avena, 
avoine. (Bot.) — 2° (B-alb-tS), averia, 
avarie. Var. ae matSura. 

METU : 1° (G-zeg), pua 6 brote de 
la vid, pousse ou verge de la vigne. — 
2° (G,...), pua de ingerto, bouture de 
greffe. 

Mehula (BN), hinojo, fenouil. (Bot.) 

Meune (B-g, G-and), mehune (S) : 
4° vado , gut. — 2° (S) , trecho de estre- 
chez 6 delgadez, p. ej. de un palo : por- 
tion petite ou re'tre'cie, p. ex. crun bdton. 
— 3° (G-and), parte delgada de cuerdas, 
patios : partie mince des cordes, des 
Uoffes. 

Meza (c), misa, messe. (??) Meza nago- 
S1A (B), MEZA nagusia (G), meza nausia 
(BN, L), la misa mayor, la grand' messe. 

Meza-diru (Be,...), estipendiodemisa, 
honoraires de messe. 

Meza-lagun (B), meza-laguntzaile 
(Gc) , meza-laguntzale (AN-b) , meza- 
mutil (Be, ...), monacillo, monaguillo, 
ayudante de misa : enfant de chceur, ser- 
vant de messe. 

MEZANA, banda de tela flna que las 
mujeres llevan en la frente por encima 
de su tocado cuando van por la calle, 
bandeau de toile fine que les femmes 
mettent sur le front par-dessus leur coif- 
fure quand e lies vonl par la rue. (Oih. ms.) 

Meza-sari (c,...), estipendio de misa, 
honoraires de messe. 

Mezatakoan, mi£ntras 6 a la hora 
de la misa , a Iheure de la messe. Eska- 

TZEN BALITZAJO BEAR BEZELA MEZATAKOAN, 

Jainkoak bmango luke : si se le pidiera, 
como se debe, a la hora de la misa, daria 

T. II. 



Dios : si on le lui demandait , comme il 
faut, a Vheure de la messe, Dieu Vaccor- 
derait. (Mend. Jes. Biotz. 285-6.) 

Mezerdiko (B-m, G-ord-t-zeg), con- 
sagracion, consecration . 

Meztidu (Be,...), meztitu (B-eib), 
amortajar, ensevelir. (??) i Zegaz meztidu 

BTA JANTZITBN DABE ? 1L-JANTZI ZANTAR 
ETEN BATEGAZ EDO ABITU ZAR BATEGAZ I 

^con qu6 le amortajan y le visten? con 
una sucia rota mortaja 6 con un habito 
viejo : on les ensevelit et on les revit avec 
quoi? avec un linceul sale et de'ehire' ou 
avec un vieil habit. (Aft. Esku-lib. 32-10.) 

Meztidura (Be,...), mortaja : linceul, 
suaire. (??) 

Meztitzaile (Be,...), amortajador, ense- 
velisseur. 

MEZU : lo (AN-b-elk, BN, L, R, S), 
aviso, mensaje, comision : avis, message, 
commission. — 2° mensajero, messager. 
(Oih.) Mezu egin nbzan herabea, berant 

JOAN ZBDIN ETA BARATS ETA ITZUL DEUS 

gabea : envi6 como mensajero al pere- 
zoso , se ftie" tarde y lentamente y volvi6 
sin nada : femployai pour messager le 
paresseux, il par lit tard et marcha len- 
tement, et s'en retourna les mains vides. 
(Oih. Prov. 316.) 

Mezudun (AN, BN, L, R, S), mensa- 
jero, comisionado : messager, commis- 
sionaire. 

Mezu egorri (L), mezu igorri (AN-b), 
avisar, enviar aviso : aoiser, envoyer un 
avis. 

Mezuka : 1° (BN-gar, L-ain, S), ha- 
blando en secreto 6 al oido : chuchotant, 
par Ian t en secret ou a Voreille. — 2° (BNc, 
R, Sc), enviando recados, envoyant des 
commissions. 

Mezulari (AN-b, L), mensajero, 
messager. Ikusten du bgun batez korua 

ESKAINTZERAT ETHORRI ZITZAYON MEZULARIA, 

ve al mensajero que un dla se le pre- 
sented aofrecerla corona, ellevoit ce mes- 
sager quivint unjour lui offrirune cou- 
ronne. (Dasc. Atheka. 83-9.) 

Mezutu (AN-b, BN, L, S), avisar, 
enviar aviso : aviser, envoyer un avis. 

Mezutzaile (L), mezutzale (AN-b), 
el que da una advertencia : avertisseur, 
celui qui donne un avert Use ment. 

Mi (AN, G, R-uzt), lengua, 6rgano 
muscular situado en la boca : langue, 
organe musculaire place* dans la bouche. 
(Contr. de mihi.) 

Mia : 1° (BN-ald), ternera, g6nisse. = 
Se dice tambi£n de la came de ternera , 
en vez de miaki. Se dit aussipour la viande 
de ge"nisse, au lieu de miaki. — 2° (B, BN, 
Sal.), mina, mine. Var. de mba. Miaz en 
lugar de meaz, « con mineral : » miaz au 
lieu de meaz, « a«ec miner ai. » (Per. Ab. 
426-24.) — 3° (B, G), lo delgado, ce qui 
est maigre. Var. de me -(-a. 

MIAO (Be, Gc, ...), maullido : miaou, 
miau lenient du chat, 

MIARMA (B-d-el-mafl), arana, arai- 
gnte. 

MIARRITZ : 1° hortelano, un pajaro 
muy apreciado por lo delicado de su 
came : ortolan, oiseau de Vespece des 
bruants, tres recherche* pour sa chair 
dilicate. — 2° (B, G), Biarritz, Biarritz. 
= En L dicen Miarritzb. En L on dit 
Miarritzb. 

Miaska, miaskau (Be,...), lamer: 
Ucher, sucer. Var. de miaskau. Ezkota- 

SUNA MIASKETAN DABE MUSTURRBAN DAUKBN 



tronpa bategaz, el jugo lo chupan con 
una trompa que tienen en el hocico, 
elles aspirent le sue avec une t rompe dont 
leur bouche est munie. (DM. bas. 12-9.) 
Miats ( B ) , raro , ralo , poco espeso : 
rare, clairseme', peu ipais. Var. de meats. 
= Se usa tambi^n como adverbio. S'em- 
ploie aussi comme adverbe. Ijeleak bbrb 

URAGBAZ DARAB1L GABIA MIATS EDO SARRI 

zblan gura daben : el laminador mueve 
el mazo con la bomba rara vez 6 con fre- 
cuencia, segun como quiera : le lami- 
neur meul le martinet avec la pompe rare- 
ment ou frtquemment, a sa guise. (Per. 
Ab. 127-12.) 

Miatu: 1° (BN-ald), probar, calcular, 
tantear : essayer, calcuter, 4prouver. — 
2° (BN-ald, Gc, ...), examinar, escudri- 
flar : examiner, scruter. (De miratu.) — 
— 3° (R-uzt), azuzar, p. ej. los perros : 
exciter, aslicoter, p. ex. les chiens. 

Miatze (BN-gar), vifla, viane. (??) 

Miau : 1° (B, G, L), maullido : miaou, 
miaulement. — 2° (?Afi. ms, L?, Ax.), 
pedigueflo, qutmandeur. Amorante miaua 
BTA eskalea huntz-adarra bezala da, la 
enamorada pediguefia y demandadora es 
como la ram a de yedra, Vamoureuse qui 
sollicite est comme la branche de saule. 
(Ax. 3M79-3.) — 3° (BN-s), gato : miaou, 
minet, chat. (Voc. puer.) 

Miauka (Be, Gc, R-uzt), mayando (los 
gatos), miaulant (les chats). 

MIAU LI (AN-lez-oy), grano de cas- 
tafla, fruit de la chdtaigne. Miaulitan 
dago, esta desgranandose, (la chdtaigne) 
8'6grene. 

Miauri (AN-b), mihauri (L), grano 
de castafia , fruit de chdtaigne. Var. de 
miauli. Mindegia egiterakoan hezkurra 
eta gaztalsu-mihauria buztantzbra uzten 
dira, gero haizturrez mozten dira buzta- 
nak : al hacer el vivero se deja que la 
bellota y el- grano de castafia germinen, 
luego se les corta la pua con tijeretas : 
pour faire la p6piniere, on laisse germer 
le gland et la chdtaigne, puis on coupe la 
pousse a»ec des ciseaux. (Duv. Labor. 
164-3.) 

Mihauritu (AN, L),desffranar.despojar 
las castaflas de su erizo, las juaias de la 
vaina, el maiz del panizo : 4grener, 4cos- 
ser; enlever les chdtaignes de leur bog ue, 
les haricots de leur gousse, le mats de l'4pi. 

Miazetu (R), lamer, Ucher. 

Miazkatu (G), miazkau (B-m), lamer, 
chupar : Ucher, sucer. Miazkauko dituzu 
atzak gozoaren gozoz, de puro sabroso 
lamera usted los dedos, vous vous Uche- 
rez les doiqts simplement par goilt. (Per. 
Ab. 70-2.) Irureun izan ziran, ura eskuan 

ARTUTA , MIAZKATU ZUTENAK \ ETA GAINBBA- 
KOAK, EDATEKO, MAKURTU ZIRAN I fueron 

trescientos los que lamieron recogiendo 
el agua en las manos, y los demas se 
agacharon para beberla : il y en eut trois 
cents qui Ucherenten ramassant Veau dans 
leurs mains , et les autres se baisserent 
pour la boire. (Lard. Test. 143-22.) 

Miaztu : 1« (B-a-mond, G, Aft.), pro- 
bar con la lengua, gustar algo : godter 
avec la langue, diguster. — 2° (Be), enra- 
recer, se rar6fier. Var. de meaztu. 

Miaztun (B), hiel, fie I. Var. de beaz- 
tun. 

Midura (G), muerdago, gui. (Bot.) 
Var. de mi gura. 

Mieka (B-mu), ijada de peces, flanc 
ou filet des poissons. Var. de mbaka. 



Digitized by 



Google 



34 



MIELGA 



MIKO 



Mielga (B-l), mielka (Gc), mielga, 
pez marino del 6rden de selacios, sin 
escamas, comestible, pero poco apre- 
ciado : chat de mer, poisson sans 6cailles 
de Vordre des se'lace's, dont la chair est 
peu estime'e. (??) 

Mieloi (B-m), mielu, hinojo, fenouil. 
Var. de mierlu. 

Miena (B-mond), puesta del tocino, 
capa delgada del tocino, morceau ou 
tranche de lard. 

Mierdi (R), tartamudo, lit. : de media 
lengua : begue, lit. : de demi-langue. 

MIERLE (B-a-o), marta, alimaila 
de lomo negro, pecho bianco, ojos vivos : 
martre, carnassier a ftanc noir, ventre 



blanc ei yeux vifs. 
----- jfe.i), 

(Bot.) 



MIERLU (] 



hinojo , fenouil. 



Miermalora ( B ? , ms- Lond ) , nigila , 
arafia : adiante, capillaire. (Bot.) 

MIES A (Be), lienzo, tela : toile, tissu. 

EZTOT EZ EUNEZKO EZ MIBSAZKO IZARARIK 
BEAR, EZ ARTULBZKO BURRUKOR1K, no nece- 

silo ni sabanas de lienzo 6 de tejido ni 
almohadas de lana , je n'ai besoin ni de 
draps de toile ou de tissu ni d'oreillers 
de Line. (Per. Ab. 66-6.) 

Mieta (AN-lez), fagina, mont6n : tas, 
monceau. Var. de mbta. 

Miets(B, ...), raro, ralo, poco espeso : 
rare, clairseme*, peu dense. Var. de meats. 

Miezkau (B-m), lamer, Ucher. Var. de 

MIAZKAU. 

Miezki ( B-m ) , miezti ( B ) , flacucho , 
efflanquk. Var. de meazki. 

MIGA fAN-b-lez-oy, BN, ...), ternera, 
gtnisse. £ Beraz mioak edo ergiak eros- 

TEN DITUENAK, ORDUDANIK JAKIN DKZAKE 

zer abbre mot a hartzen duen ? i de modo 
que el que compra terneras 6 terneros 
puede saber desde luego qu6 clase de 
animal recibe? de sorte que celui qui 
achete des g£nisses ou des veaux peut des 
lors savoir le genre d'animaux quHl re- 
coil? (Duv. Labor. 122-13.) 

Migadoin (BN-gar), arrendamiento 
de ganado : cheptel, affermage de be" tail. 

Migatsa ( L ) , ternera joven como de 
diez meses : vavelle, jeune ge"nisse d'en- 
viron dix mo is. 

Migar (B-er?), delgado y seco, grin- 
galet. Var. de migor, mear. 

Migodoin, arrendamiento de ganado : 
cheptel, affermage du bitail. (Duv. ms.) 
Var. de migadoin. 

Migor (B-m), flacucho, gringalet. 

Migronelatze (S, Alth.) , granado, 
grenadier. (Bot.) 

MIGURA (B-m-ofi, G-al,...), muer- 
dago, gui. (Bot.) 

MIGURU : 1<> (B-i-mu), codicioso, 
avido : convoiteur, avide. — 2° (B?, Mog.), 
codicia : convoitise, cupidity. 

MIHI H8N, L, S), mU (G) : 1<> lengua, 
langue. Mxhi dubna, hbltzen Parisera 
(S|, quien tiene lengua llega a Paris, qui 
a langue arrive a Paris. Horak non mina, 
han mihia, el perro Ueva la lengua alii 
donde tiene dolor, le chien porle sa 
langue la ou il sent son mal. (Oih. Prov. 
249.) Heybn bizitze bbrria guzien mihian 
laudagarria zen ( L ) , su nueva vida era 
laudable en opinion de todos, aw dire de 
chacun leur nouvelle vie 6tait digne 
dPHoge. Mihiz errozu, decidlo de viva 
▼oz, dites-lui cela de vive voix. Eztue 

DENPORA ONBTAN INORBN BBLDURRIK , BZ 
BBGIAK, MIIAK, BZ BELARRIAK, BZ ESKUAK .' 



entre tanto no tienen miedo de nadie ni 
los ojos, ni la lengua, ni los oidos, ni 
las manos : entre temps n'ont peur de 
personne ni les yeux, ni la langue, ni les 
oreilles, ni les mains. (Ag. Eracus. 145- 

21.) MlHI-LUZEAK ESKUA LABUR (S), el de 

lengua larga tiene corta la mano, celui 
qui a la langue longue a la main courte. 
— 2° ( BNc, L ) , chaflan , espiga de mor- 
taja : chanfrein, tenon de moriaise. Dor- 

NADURAKO TAULAK MIHIETAN SARTHU BEHAR 
DIRA ETA ARTBKAK TAPATU , las tablaS del 

piso deben meterse en los chaflanes y 
cubrir los canales , les planches du par- 
quet doivent se mettre dans les chanfreins 
et couvrir les rainures. (Duv. Labor. 109- 

10.) MlHIETAN EZARRI (BN-baig) , MIHIETAN 

sartu (L-ain), ensamblar tablones, lit. : 
meterles en sus canales : emmortaiser, 
assembler des planches, lit. : les mettre 
dans les rainures. — 3© (BN-ald), len- 

fiieta de cerraia, pene de la serrure. — 
o (BN, L) , badajo de una campana 6 de 
campaniila, battant d'une cloche ou d'une 
clochette. 

Miiarl(Gc), mihi-azpiko (L), frenillo 
de la lengua, filet de la langue. 

Mihidura (Sc), lengueta de la cerraja, 
pene de serrure. 

Mihi-galzto (BN-ald-gar-s, Lc), mur- 
murador : gloseur, mtdisant. 

Mihiki-saltsa (Sc), reprensi6n, lit. : 
salsa de came de lengua : semonce, 
riprimande, lit. : sauce de langue. 

Mihiko ( BN-gar), enfermedad del 
ganado ; se les hinchan los ojos , orejas 
y sobre todo los cartllagos de la nanz : 
ma la die des animaux domestiques ; leurs 
yeux enflent ainsi que leurs oreilles, et 
principalement les cartilages des naseaux. 

MIlXU (B-l-m-o, Gc), hinojo, fenouil. 
(Bot.) 

Mihi-luze (BN-s, ..., L, R), persona 
sin secretos, de lengua larga : bavard, 
personne sans secrets, qui a la langue 
longue. 

MIHIMEN (BNc, Sc), mimbre, osier. 

Mini - motS ( BN-ara ,...),' mihi-motz 
(Lc), balbuciente, naturalmente 6 por 
efecto del vino, bredouillant ou bal- 
butiani naturellement ou par Veffet du 
vin. 

MIIN (B-m), lengua (6rgano oral), 
langue (organe oral). Auzo miin gaisto- 
dun batbk, un vecino de mala lengua, 
un voisin mauvaise langue. (Bart. 11-212- 
15.) 

Miinazkatu ( B , m« - OtS ) , lamer , 
lecher. 

Miinpeko (B), mihipeko (BN, S), 
frenillo de la lengua , filet de la langue. 

Miisa (G-aya-ern), mihise (BN, L, S) : 
1° lienzo, tela : toile, tissu. Var. de mibsa. 
Eta gorphutza harturik, mihise Suri ba- 
tean inguratuzuen Josepek : y tomando 
Jos6 el cuerpo, le envolvi6 en una sa- 
bana limpia : Joseph prit le corps, Ven- 
veloppa a'un linceul blanc. (Duv. Matth. 
xxvn-59.) Mihistoihalez, con lienzos y 
paftos, avec des linges et des tissu s. (Leiz. 
Joan, xix -40.) — 2° (BN, L), sabana, 
drap de lit. 

Miise-bazter(R-uzt), orillo del lienzo, 
lisiere de toile. 

Mihiskando, lienzo pequeno, petite 
toile. (Oih. Voc.) 

Mihitsu (Sc), hablador, lit. : de mucha 
lengua : hdbleur, bavard, lit. : a grande 
langue. 



Mihi-zabal (BN-ald-s, Sc), de lengua 
trabada , por el vino 6 naturalmenle : la 
langue emp&Ue, par le vin ou naturelle- 
ment. 

Mihiziki (L-ain, S), maldiciente, 
mtdisant. 

Mihizko, oral, verbal : oral, verbal. 
(Duv. ms.) Mihizko othoitza, oraci6n 
vocal, priere orale. 

Mihi-zorrotz (L-ain), murmurador, 
maldiciente : murmurateur, midisant. 

Mihiztadura, ensambladura , uni6n, 
a muesca y lengiieta, de los tablones, 
assemblage d'un tenon avec la mortaise. 
(Duv. ms.) 

Mihiztatu : 1° (BN-ald-gar), reunir 6 
ensamblar tablones a muesca y lengueta: 
emmortaiser, rtunir ou assembler des 
planches. — 2° (BN, L, S), poner badajo 
a una campana 6 campanilla 6 cencerro : 
mettre un battant a une cloche, a une 
clochette ou a une clarine. 

MIKA : 1° (Be, Gc), picaza, pie. Indak 

MIKA BAT ORBAN BAGA, DIADA NESKBA GAIZ- 

paga : dame una picaza sin mancha, te 
dar£ una moza sin defecto : donne-moi 
une pie sans tache, Je te donnerai une fille 
sans difaut. (Refranes, 175.) — 2° (B-a- 
g-m-o), Uor6n, pleurnicheur. — 3° (B-l- 
m), pepita, gramllo que a las gallinas les 
sale en la vena de la lengua : p4pie, ma- 
ladie qui vient sur la langue aes poules. 
— 4° ( Be , G ) , la gallina misma que es 
enferma a consecuencia de la pepita, 
poule atteinte de la pipie. 

MikatS (G-gab-zeb), amargo, amer. 

Mlkatu : 1° (B, G), ponerse una gallina 
enferma de pepita : avoir la p6pie, en 
parlant d'une poule. — 2° (B-ar), mimar, 
cajoler. 

Mikatz (G), amargo, amer. Var. de 

MINKATZ. NEGARRA BZTA AIN MIKATZ A ONDA- 

sunarekin danean , el lloro no es tan 
amargo cuando esta acompafiado de 
bienes, les pleurs ne sont pas si amers 
lorsqu'ils sont accompagnis de biens. 
(Pach. 12-25.) 

MIKELA (B-ond), congrio, pez de 
mar : congre, poisson de mer. 

Mikelete : 1° (AN, B, G), miquelete, 
militar dependiente de las Diputaciones 
vascas : miquelet, militaire a la solde 
des Deputations basques. — 2° (B-ar), 
amapola, coquelicol. (Bot.) 

MIKEIiU (L-get, ...), espantajo, ipou- 
vantail. 

MIKI (AN-b-lez-oy), piltraja, poquitin : 
miquette, menu debris de quelque chose. 
Ogi-miki baten idurian, bajo la especie de 
un poco de pan, sous Vespece ovun peu 
de pain L (Mend. 111-109-19.) 

Mikita (BN-gar-s), un poquitin, un 
tres petit morceau. (Dimin. de miko.) 

MIKO : 1° (BN-ald-am-gar, L), un 
poco, pizca : miette, pincie, peu, petite 
par tie. Miko bat, un poquito, une miette. 

] HOLAKO ZENBAT, BEREZIKI BRLISIONB-MIKO- 

rik ez duten hoitan I j cuantos ( acciden- 
tes) de esa naturaleza, especialmente 
entre esos que no tienen pizca de reli- 
gi6n ! combien ( d f accidents) de cette na- 
ture, sptcialement parmi ceux qui n'ont 
pas une pinc6e de religion 1 [Eskuald. 16- 
xn -1904.) Mikorik bztu fBN-haz) : no 
tiene nada, ni pizca : il na rien du tout, 
pas un fifrelin. —2° (B-tS), excusas, 
excuses. — 3° (R-uzt), fiebre puerperal, 
fievre puerp4rale. —4° (R-uzt), carbun- 
clo, charbon (maladie). 



Digitized by 



Google 



M1K0R 



MIN 



35 



MIKOR : 1° (BN-s, R), salvado fino, 
moyuelo : bisaille, recoupe. — 2° (R), 
granos de la piel, boutons de la. peau. 

Mikots (G-zeg), amargo, amer. Var. 

de MINGOTS. 

Mikuiii (BN-am), codicioso, cupide. 

Mila, mlla (c), mil, mille. (D. lat. 
mille.) = Es cifra agena a la lengua ; pues 
no hay en ella mas numeraci6n que la de 
nueve unidades, una decena, cuatro vein- 
tenas y luego las centenas, repittendose 
en ellas las cifras anteriores. Amarreun, 
« diez cientos , » es el nombre genuino 
de « mil ». Hoy es de uso comun la 
palabra mila, habiendo hecho caer en 
desuso su correspondiente. C'est un 
nombre etranger k la langue ; car il 
n'existe pas d'autre numeration que celle 
des neuf unite's, une dizaine, quatre ving- 
taines et puis les centaines, rtpHant avec 
elles les chiffres precedents. Amarreun, 
« dix cents, » est le nom original de 
« mille ». Le mot mila, aujourd hui usiU 
couramment, a fail tomber en desuetude 
son correspondant. Mila bskbr (L), bskbr 
mila (BN, L), mil gracias : mille gr&ces, 
mille fois merci. = Son f6rmulas de gra- 
titud. Ce sont des formules de gratitude. 

Milabarrika (B-b-l-mu, G-don), golon- 
drina de mar ; en el dorso , cerca de la 
cola, tienen plumilla blanca : slerne, 
hirondelle de mer qui a sur le dos, pres 
de la queue, des plumes blanches. Mila- 

BARR1KAK T§ALUPATZEAN DABIZANEAN , BKA- 

tSa da ganban ( B-b ) : cuando las golon- 
drinas de mar andan detras de las lan- 
cbas, el temporal viene encima : lorsque 
les hirondelles de mersuivent les barques, 
le mauvais temps vient dessus. 

Milaka (c, ...), a miles, par mi I les. 

Milakada ( B , . . . ) , millarada , millier. 

MlLAKADA AINGERUAK JAUSI ZIREAN INFER- 
NURA PEKATU BAKAR BATGAITIK , millara- 

das de angeles cayeron al infierno por 
un solo pecado, des milliers d'anges torn- 
berent dans Venfer pour un seul peche. 
(Ur. Maiatz. 40-4.) 

Milaorriko (ms - Lond ) , milenrama , 
mille- feuille. (Bot.) 

Milasilo (S, Alth.) , corazoncillo, hipe- 
ric6n, mille-pertuis. (Bot.) 

Milatan (c, ...), mil veces, es decir 
muchisimas veces : mille fois, c'est-h-dire 
tres souvent. \ Baina ai , ai , ai eta mila- 
tan ai ! | pero ay, ay, ay y mil veces ay! 
mais ale , ale, ale et mille fois ale I (Ax. 
3«-36-4.) 

Milatari (?), tribuno, tribun. Dabidek 

BATZARRE EGIN ZUEN MILATARIEKIN , EHUN- 
TARIEKIN ETA AITZINDARI GUZIBKIN I David 

tuvo su consejo con los tribunos, con 
los centuriones y con todos los princi- 
pes : David eut son conseil avec les tri- 
buns, les centurions et avec tous les 
princes. (Duv. I Paral. xin-1.) 

Milazka (ms-Lond), taray, tamaris. 

Mileka (git), maiz, mals. 

Miletan (AN-b), Var. de milatan. 

MILGOR (BN, S), sebo, suif. 

MILIKA : 1° (B), melindroso, inape- 
tente : douillet, delicat, sans appetit. 

MAISUA , ONDO MILIKA TA BUPBREA ZAGOZ *. 

maestro, estais bien melindroso e imper- 
tinente : mattre, vous ites bien difficile 
et delicat. [Per. Ab. 58-21.) Milika- 
milika (BN- aid -gar, L), miliki - malaka 
(AN-b-oy , G-t) : andar con impertinencias, 
comer sin ganas : faire des manieres, 
manger sans appetit. — 2° (L), pro- 



bando cosas, sirotant quelque chose. — 
3° (B, ...), desperdicio, residuo : rebut, 
residu, detritus. Egur-milika (B-i), des- 
perdicios de lena, rebuts de bois. Ona 
milik, Sarra muthur (BN-haz) : lo bueno 
lame, lo malo rechaza : il leche le bon, il 
repousse le mauvais. — 4° (B-mu), andar 
con impertinencias, quejoso : devenir 
impertinent, plaintif. 

Milikaka (AN-b), lamiendo, Uchant. 

Milikari (AN-b, L-ain) : 1° lamedor, 
Ucheur. — 2° lisonjero, flatteur. 

Milikatu: 1° (AN-b, BN-ald-gar, G, 
Lc), golosmear, lamer : humer, lecher. 
— 2° (G), hacerse melindroso, devenir 
difficile. Non arkjtu zituen, lenago mundu 

OSOA BELDURRAZ IKARA LARRIAN ZEUKATEN 
BERE GUDARI OTS ANDIKOAK ERKINDU, KOL- 

dartu eta milikaturik : donde encontr6 
acoquinados, acobardados y degenera- 
dos a aquellos sus celebres guerreros 
que en otro tiempo tenian espantado al 
mundo entero : il trouva des decourages, 
des Idches, des degeneres la ou avaient 
ete ces guerriers fameux qui, autrefois, 
avaient epouvante le monde enlier. (Izt. 
Cond. 250-29.) 

Milikatuz (AN, BN, L), lamiendo, 
Uchant. 

Milikexia (Be), impertinencia , exi- 
gencia pueril : impertinence, exigence 
puerile. Milikerien artean ezta aragi 
sbndorik egiten, entre impertinencias no* 
se crian carnes fuertes, avec des imper- 
tinences on n'eleve pas de chairs fortes. 
(Per. Ab. 59-8.) 

MlLlN (BN-haz), endeble, sin ener- 
gia : chetif, sans energie. 

Milina (BN-ald-gar, R), apocado, de- 
bil de caracter : lAche, faible de caractere. 

MILINGA (BN-ald-gar), milinka (L- 
get,...), parco, de poco comer : sobre, 
frugal, mangeant peu. Mintzo milinga 
(BN-ald), conversaci6n languida, conver- 
sation languissante. 

Milinoe, milinoi (B-m), millbn, mil- 
lion. (??) (V. Mila.) ' 

Miliakatu (AN -elk), lamer, lecher. 
TSakurrak miliskatutzen zizkaten BERE 
zauriak, los perros le lamian sus heri- 
das, les chiens lui Uchaient ses blessures. 
(Liz. 77-15.) 

MILIZKA : 1° (B-a-o, Gc), (andar) 
probando cosas, picando en un plato 
y picando en otro : godter les choses, 
piquant dans une assielte et dans une 
autre. — 2° (B, Gc), lamer, lecher. — 
3° (?), pellizcar, pincer. 

Milizkatu (G-and), miliztu (G) : 
1° lamer, lecher. — 2° chupar, sucer. 

Miloka (BN-bard), sorgo de escobas, 
sorgho a balais. (Bot.) 

Milosto (S, Alth.), milenrama, planta 
agreste : mille -feuille, plante agreste. 

MlLU : 1° (B-l), pececillo de entre 
peflas , no se come , se pega & la pefla por 
una sustancia del vient re ; vulg. sapo : 
petit poisson non comestible vivant entre 
les roches, quise colle a la pier re au moyen 
d'une substance flu ant du ventre; vulg. 
crapaud. — 2° (AN-goiz, Lacoiz., B-l, G), 
hinojo, fenouil. (Bot.) (Contr. de miilu.) 

Milura (L-get, ...), hinojo, fenouil. 

Mimakaro (git), la santisima Virgen, 
la sainte Vierge. 

MIMAU (BN), se dice de la mujer 
que, bajo pretexto de debilidad, come 
casi siempre las mejores tajadas : se dit 
de la femme qui, sous pretexte de debi- 



lite, mange presque toujours les meilleurs 
morceaux. 

Mimaukeria (BN), vicio de comer 
golosinas, gourmandise. 

MIMEN (Be, BN, R), mimbre, osier. 
(Bot.) 

Mimenar (B-a, R-uzt), mimbre aspero 
y rompedizo , lit. : mimbre macho : osier 
rude et cassant, lit. : osier mdle. = Hay 
en Bilbao un paraje llamado por los 
naturales mimenarreta ypor los advene- 
dizos « los Mimbres ». II y a a Bilbao 
un lieu appele par les indigenes mime- 
narreta el par les immigrants « les 
Osiers . 

MIMI (BN-s, L, R, S), dolor : bobo, 
douleur. (Voc. puer.) 

Mimiko (B?, ms-0t5, G-and), calizde 
la flor, calice de la fleur. 

Mimin (B-a, Ail.), mimbre, osier. (Bot.) 
Var. de mimbn. 

MIMITSA, comadreja, belette. (S. P.) 

MIMOR (B-mond), orzuelo, orgelet. 

MIMURRETA (BN-baig), mosto, 
mo&t. 

MIN: 1° (c), dolor : douleur, peine, mal. 
Min baino ilkta geiago (B, ms-OtS), mas 
lamentos que dolores, plus de lamenta- 
tions que de douleurs. = En muchas 
variedades dialectales pronuncian miS, 
como toda n precedida ae i. En de nom- 
breuses varietes dialectales on prononce 
Miff, comme tous les n precedes ae i. Min- 
min egin (B-l), resentirse en lo vivo : se 
piquer au vif, se fdcher. Neskazar-kon- 

TUA AITATU DEUTSANEAN, MIN -MIN BGINDA 
ERANTZUN DEUTSE : £ NeSKAZARRA NEU ? 

baita i barrjz atso gaztea : cuando le ha 
mencionado el asunto de solteronas, le 
ha respondido resentida en lo mas vivo : 
^Solterona (muchacha vieja) yo? y tu 
anciana joven : quand on lui fit part de 
V affaire des ceiwataires , elle a repondu 
piquee au vif : Moi eelibataire (vieille 
fille)? et toi vieille jeune. — 2° (Be, ..., 
G-goi), lengua (6rgano oral), langue 

Sorgane oral). (Contr.de miin.) — 3°(BN- 
>aig-s, ..., G, L, R), amargo, amer. Kan- 

PORAT ILKHIRIK, 1SURI ZITUEN NEGAR MI- 

nak : habiendo salido fuera , lloro amar- 
gamente : etant sorli dehors, il pleura 
amerement. (Duv. Matth. xxvi-75.) — 
4° (c), picante, piquant. Piper gorri 
minak, pimientos rojos picantes , piments 
rouges piquants. — 5° (AN-b, BN-ald- 
gar-s, ...,Lc, R), hiel, fiel. Urzoak eztbi 
minik (R) , las palomas no tienen hiel, les 
pigeons n'ont pas de fiel. — 6° ( BNc , L , 
R), intimo, intime. AdiSkide min, intimo 
amigo, ami intime. — 7° (B), brote, pua : 
pousse, rejeton, bourgeon. Ernemin, ger- 
men, germe. — 8°(AN,L), crisis, momento 
critico : crise, moment critique. Uda- 
minean : en lo mas caluroso del verano , 
en el vigor del verano : au plus chaud de 
Vete, au cosur de Vete. Orduan da men a, 

ORDUAN DA MINA, ORDUAN DA AZKEN ADINA '. 

entonces (el dia del juicio) es el trance, 
entonces el momento critico, entonces 
es la epoca final : c'est alors ( le jour du 
jugement) celui de la crainte, c'est alors 
le moment critique, c'est alors Vepoaue 
finale. (Ax. 3«-50-9.) = Indica tambien 
la suma intensidad, por decirlo asl, de la 
manifestaci6n de un ser. Ce mot indique 
egalement la grande intensite, pour ainsi 
dire, de la manifestation d'une chose. 
Gau minban, a media noche, a minuit. 
(Duv. Tob. ii -9.) Elur mina bbzin tSuri 



Digitized by 



Google 



36 



-MIN — MINDUN 



(BN-ald, L-get,...) : tan blanca como 
la nieve, ... en su extrema blancura : 
aussi blanche que la neige, ... dans son 
immacutte blancheur. Etorri joakon 
gau minbz sarri, se le venia mucbas 
veces en nocbe cerrada , il arrivait sur 
lui souvent a la nuil noire, (ms -Zab. 
Ipuifi. xxvin.) — 9° (B-eib-el), citola de 
molino, tablita de madera, pendiente de 
una cuerda sobre la piedra del molino 
harinero, para que la tolva vaya despi- 
diendo la cibera , y para conocer que se 
para el molino, cuando deja de golpear : 
claquet de moulin, petit morceau de bois 
place' sur la trtmie, qui bat conlinuel- 
lement avec bruit et qui sert, lorsqu f il 
cesse de frapper, a faire connattre quand 
le moulin s'arrSte. — 40° (c, ...), planta 
tierna, jeune plant. (V. Mintegi.) 

-Min (c, ...), es el nombre min tornado 
en su primera acepci6n de « dolor » y 
aplicado como sufijo a ciertas palabras, 
significando « ansia, deseo penoso » : 
c'est le mot min pris dans sa premiere 
acception de « aouleur » et appliqut 
comme sufjixe a certains mots, dans le 
sens den d6sir,convoitise, envie p6nible ». 
Errimin (Be, ...) : nostalgia, ocasionada 
por la ausencia del pueblo, lit. : ansia 
de pueblo, mal de pueblo : nostalgie 
occasional par I' absence du pays, lit. : 
envie du pays, mal dupays. = Hay quien 
dice erriko min (BN, L, S). II y en a qui 
disent erriko min (BN, L, S). EtSemin 
(B?), etSeko-min (BN, L, S) : nostalgia, 
deseo de llegar a casa : nostalgie, d£sir 
d*arriver a la maison. Gizonmin (L?) : 
concupiscencia , deseo de nombre : con- 
cupiscence, dtsir d'homme. Badakizu, 
Jauna, bgundaino ez dudala gizonminik 
izatu : ya sabeis, Sefior, que hasta hoy 
no he codiciado hombre : vous savez, 
Seigneur, que jusqu'a ce jourje n f ai con- 
voitt aucun homme. (Duv. Tob. in- 16.) 
Ikusmin ( L ) , ansia de ver, dtsir de voir. 
S em em in (B-mu, ...), nostalgia producida 
por la ausencia de un hijo, nostalgie pro- 
duite par V absence d'un fils. 

Minantz (G?), dolencia , souff ranee. 
Jai-eguna joan-orduko, gaiSo, elbarri, 
rrsu, mutu, gor eta beste miKantzik zeu- 

KAN GUZIA JESUSERONZ (sic) ABIATU ZAN I 

antes que transcurriese el dia festivo, 
todo enfermo, manco, ciego, mudo, sordo 
y cualquiera que tuviese alguna dolencia 
se encamin6 6 Jesus : avant qu'etit lieu 
le jour de la fite, tout malade, manchot, 
aveugle, muet, sourd et quiconque avail 
quelque sou /Trance, s'achemina vers Jtsus. 
(Lard. Test. 412-6.) = Minantze guzia dice 
Uriarte (Matth. iv-23) por « toda enfer- 
medad, cualquier dolencia ». Bonaparte, 
en el eiemplar de que 61 se servia , tach6 
la palabra minantze, poniendo min en su 
lugar. Yo tacharia, si a ello me pusiera, 
la palabra guzia, pues solo por barba- 
rismo le cabe la acepci6n de « cual- 
quiera ». Ni guzi en cualquiera de sus 
variantes guzti, guzu, ni sus sindnimos 
pueden sustituir en pureza de lenguaje 

a EDOZEIN, ZEINNAI, ZEINGURA , BAT ZEIN 

bat, etc. Uriarte dit (Matth. iv-23) minan- 
tze guzia pour « toute maladie, toute 
souffrance ». Dans Vexemplaire dont il se 
servait, Bonaparte ray a le mot minantze 
et le remplaca par min. Je bifferais, si je 
m*adonnais a cette t&che, le mot guzia, 
car V acception de « quelconque » lui vient 
d f un pur bar bar is me. Ni guzi en quel' 



qu'une de ses variantes guzti, guzu, ni ses 
synonymes ne peuvenl se substituer dans 
toute la pureU du langage a edozbin , 

ZEINNAI . ZEINGURA , BAT ZEIN BAT, etc. 

MlftARDA (BN-ist), exigente, deli- 
cado, melindroso : exigeant, dtticat, ma- 
ni6r6. Ezta miSUrda : no es exigente , no 
es delicado : il n f est pas difficile, exigeant, 
dtlicat. (D. fr. mignardl.) 

Mln-artu (AN, B, G, R), minhartu 
(BN, L, S), hacerse mal, lit. : tomar daiio : 
se faire mal, lit. : prendre dommage. 

Minat (BN, S), minata (L), mlnatS 
(G, Araq., L), vinillo que se obtiene mez- 
clando con agua el residuo de la uva ya 
estrujada en el lagar, piquette qui s'ob- 
tient en jetant de Veau sur du marc de 
raisin dija pressure'. (D. lat. vinumt.) 

Minatz : 1° (B-a-o), hedor que se des- 
pide de la boca, odeur qui se dtgage de 
la bouche. — 2° (G ?, Izt. Cond. 220-26), 
dolencia : souffrance, malaise. 

Minauri, minaurri (AN-b?). (V. 
Miauli.) Lurra miSaurri dago, la tierra 
esta cubierta de castafias, la terre est 
couverte de ch&taignes. 

Minauta (?, Duv. ms), avefria (ave), 
vanneau (oiseau). 

Minaztu (G-goi), lamer, ttcher. 

Minbera: 1° (c), delicado de carnes, 
quejumbroso : dilicat, personne delicate, 
frSle. Aragi minbera ta guperak bide- 
daukazuz, debris de tener carnes delica- 
das y sensibles, vous devez Hre dtticat 
et sensible. (Per. Ab. 69-24.) Erresina 

OTZA BEZIN MINBERA DUE HORI (S-gar), ese 

es tan delicado como la resina fria, celui- 
ci est aussi frile que la rtsine froide. — 
2° (AN-b, L-ain), ganado cosquilloso, 
betail chatouilleux. — 3° (c), quisquilloso, 
susceptible : vHilleux, susceptible. 

Minberadura , remordimiento , re- 
mords. (ms-Lond.) 

Minberakor (AN, B-m-o-ub, Gc), 
xninberati, delicado de carnes, quejum- 
broso : dtlicat, dolent. 

Minberatasun (c, ...), sensibilidad , 
susceptibilidad : sensibility, susceptibility. 

Minberatu (c, ...), minberatu (BN- 
am, S) : 1° hacerse delicado : devenir dif- 
ficile, dHicat. Presuna ZAHARRA hozpera- 

TZBN, M1NBERATZBN, IDURIKORTZEN , HASE- 
RRBRORTZEN ETA ALDE GUZIZ ONBEHARTZEN 
ETA URRIEALKIZUN EGITEN DA : la perSOHa 

anciana se hace friatica, impertinente, 
recelosa, iracunda y enteramente mise- 
rable y digna de piedad : la personne 
dgte devient frileuse, exigeante, inquiete, 
irritable, enlierement miserable et digne 
depitit. (Ax. 3»-44-26.) — 2° (B-t§), en- 
conarse una herida : s*envenimer t en par- 
lant d f une blessure. — 3<> (AN-b, B), 
lastimar, blesser. Zapatak zangoa minbe- 
ratu dibtak, el zapato me ha lastimado 
el pie , le Soulier m'a blesst le pied. 

Minberor (S), delicado de carnes, que- 
jumbroso : dHicat, dolent t faible. 

Minbizi : !•( AN-b, BN-s, Gc, L, R), can- 
cer, lit. : dolor vivo : cancer, lit. : vive 
douleur. Santa KataliSa Senakoak ser- 

BITZATZEN ZUEN , ... MIN BIZIA BULARREAN 
ZUEN BAT, BOTATZEN ZUEN USAIAGATIK MUNDU 
GUZIAK UTZI TA DESANPARATURIK ZEGOANA I 

santa Catalina de Sena servia a una que 
tenia cancer en el pecho , la cual estaba 
abandonada y desamparada de todo el 
mundo por el olor que despedia : sainle 
Catherine de Sienne servait une personne 
qui avait un cancer a la poitrine 9 et qui 



Ha it abandonn4e et dilaissie de tout le 
monde a cause de I'odeur qu'elle d4ga- 
geait. (Liz. 377-5.) — 2° (L), ulcera, ulcere. 

MIND A : 1° (BN-baig), suciedad que 
deja el hilo recien hecho en el agua en 
que se lava, salcU que laisse le fil rtcem- 
ment fait dans Veau ou on le lave. — 
2° (BN), jugo negro del castaflo, jus noir 
du chdtaignier. — 3° (BN), parte llquida 
del estidrcol, purin. 

Mindagei (Sc), nariz larga , long nez. 

Mindarl (AN?), punzante : piquant, 
mortifiant. Hrrz cogorrez, erribrta min- 

DARIZ EDO TSARKERIZ BETE BERB GAIZKIGI- 

Ieak : llenar de palabras duras , punzan- 
tes reconvenciones 6 jugarretas a los que 
le hacian mal : accabler de paroles dures, 
de piquantes taquineries ou de mauvais 
tours, ceux qui lui faisaient du mal. 
(Mend. 11-128-37.) 

Mlndegi (AN, BN, L), semillero, p4pi- 
niere. Ez laiteke bazterrbtSerik nahi min- 
degi rik gabe, no se quisiera (que hubiera) 
casa de aldea sin semillero , on ne vou- 
drait pas (qu'il y efit) une maison de 
campagne sans ptpiniere. (Duv. Labor. 
H-25.) 

Mindegizain, arbolista, el jardinero 
que cuida de los semilleros : p6pini6riste, 
jardinier qui cultive des ptpinieres. (Duv. 
ms.) 

Mindegizaingo , oficio de arbolista, 
metier de ptpinitriste. (Duv. ms.) 

Mindei (AN-b), lengQeta de la cerraja , 
pene de la serrure. 

Mindeitze (AN-b), semillero, p4pi- 
niere. Var. de mindegi. 

Mindera (B-i-m), lengiieta de cerraja, 
pene de la serrure. Var. de mingera. = 
Generalmente pronunciamos en diminu- 
tivo : mindera. G4n6ralemenl on prononce 
a la facon d'un diminutif: mindera. 

MINDRIN (L-s), se dice de las 
mujeres que llevan vestidos sucios y en 
desorden : souillon, se dit des femmes 
qui portent des vitements sales et en 
dtsordre. 

Mindu : 1° (c), dolerse, resentirse : 
souffrir, 4prouver la douleur. Ezteutsut 

NIK LOTSARIK GALDU EZ GALDUKO BERE ', 
BAINA BAI EGIA GARBIAK ESAN, TA MINDUTEN 
BAZARA , ZEUREA IZANGO DA ERRUA I JO DO 

os he faltado ni os fa Hare* al respeto ; 
pero si os he dicho verdades limpias ; y 
si os resentis, vuestra sera la culpa : je 
ne vous ai pas manqut ni ne vous man- 
querai de respect; mais je vous ai dit de 
pures viritts, en effet; et si oous souffrez, 
ce sera de votre faute. (Per. Ab. 47-12.) — 
2° ( BN-s , G-ber, L ) , cortarse la leche : 
tourner, en parlanl du lait. — 3° (c, ...), 
ranciarse , agriarse un manjar 6 una be- 
bida : rancir, s'airjrir (un aliment ou une 
boisson). — 4° (B, G), atormentar, tour- 
menter. Zerren igarla bi onek mindu ten 

ZITUEZAN LURRAREN GANEAN BIZI ZIRANAK , 

porque estos dos profetas atormentaban 
a los que moraban sobre la tierra , parce 
que ces deux prophetes tourmentaient 
ceux qui demeuraient sur la terre. (Ur. 
Apoc. xi-10.) — 5° (AN-b, B,...), incomo- 
darse , se fdcher. 

MINDULIN (BN-ger), canijo : sour- 
nois, chafouin. Gatu minduun ohoin bat, 
gato canijo y ladr6n, chat sournois et 
voleur. 

Mlndun (c, ...) : 1° resentido, souf- 
frant. — 2° atormentado, tourmenU. 
Zure muthila etSetik khendu duzun egu- 



Digitized by 



Google 



MINDURA 



MINKI 



37 



NBTIK, GOOOA BETHI MINDUN GBLDITU ZAYO '. 

desde el dia en que despachasteis al 
criado, se le ha quedado el animo muy 
afectado : du jour ou vous avez renvoyd 
votre domestique, son esprit est toujours 
reste* affecte*. (Duv. ms.) 

Mindura: 1°(AN, L), amargura, amer- 
tume. — 2° acritud contra alguien, aigreur 
contre quelqu'un. (Duv. ms.) 

Minduri (L, S), plafiidera, persona 
encargada de presidir el duelo : pleu- 
reuse, personne charged de prSsiaer le 
deuil. = Aplicase no solo a las antiguas 
planideras de oOcio, sino tambi6n a los 
deudos que van junto al feretro. On 
applique ce mot non seulement aux an- 
ciennes pleureuses de metier, mais aussi 
aux parents qui accompagnent le cercueil. 

Mlndurika , jeremiada , j6r6mia.de. 
(Duv. ms.) 

Mindurikari, el quejumbroso, le 
geignard. 

Mindurikatu (L), plafiir, lamentarse : 
ge°mir, se lamenler. Emazteki hori niga- 

RRKZ URTZEN ZEN SaMSONEN AITZINEAN ETA 

mindurikatzen, esa mujer se ponia a ilo- 
rar delante de Sams6n y se le quejaba, 
cette femme pie u rait et g€missait devant 
Samson. (Duv. Judic. xrv-16.) 

Minduru: 1° (BN-haz-izt, L-ain), 
persona que esta de duelo , personne en 



grand deuil. (V. Minduri.) — 2° (R|, 
amargura, amertume. — 3° (L, arc, ...), 
endecha que se cantaba a la muerte y 



entierro de una persona , complainte qui 
se chanta.it a la mort et a Venterrement 
oVune personne. 

Min eman ( AN , G ) , min emon (B) , 
ofender, causar resentimiento : offenser, 
causer un ressentiment. Jaungoikoari min 
ematba, ofender a Dios, offenser Dieu. 
(Lard. Test.) 

Miner! (AN-b), nostalgia, nostalgic. 

MINETA : 1° (L-ain, S, Alth.), ace- 
dera , oseille. (Bot.) Minbta-relarra, 
landetan nunnai bltzen da, kardabera- 
rbn ostoak bezalakoduna da , goSoa , 
aurrak jaten duk haukien ostoak, lilia 
gaiRean bat o du (L-ain) : la acedera brota 
en los campos, dondequiera ; tiene hojas 
como las del cardo fino, es agradable, 
los ninos comen sus hojas; tiene unica 
flor en la punta : Voseille pousse dans les 
champs, n*importe ou; ses feuilles res- 
semblent a celles du chardon fin et elle est 
aore'able, les enfants mangent ses feuilles; 
elle a une seule fleur au sommet. (D. fr. 
vulg. vinettel.) Mineta Sehe(S, Alth.), 
acederilla : oxalide, petite oseille. — 
2° (BN-ald-gar, L-ain), aguapte, piquette. 

Minez : 1° (AN-ond, Be, G,...), enfermo 
(estar), malade (Ure). — 2° (c,...), de do- 
lores (Ueno),c/e douleurs (plein). Minez be- 
terik, Ueno de dolores, plein de douleurs. 

Mingain : 1° (AN-b, Gc), lencua (6r- 
gano oral), langue (organe oral). Zure 

SERBITZARI ONI ITZ EGITEN DIOZUN-EZKERO, 
ARKITZEN ERE NAIZ MOTE LA GO ETA MINGAIN 

ASTUNAGOREKiN : despu£s que has hablado 
a tu siervo, me hallo mas tartamudo y 
pesado de lengua : depuis que vous avez 
parli a votre serviteur, j'ai la bouche et 
la langue embarrasses. (Ur. Ex. iv-10.) 
— 2° (AN-b, G-zeg, ...), badajo de cam- 
pana y campanilla , battant de cloche ou 
de clochette. — 3° (AN-b), lengiieta de 
cerraja, pene de la serrure. 

Mingain- azpiko (AN-b, G-and), fre- 
nillo de la lengua , filet de la langue. 



Mingain -gaizto (AN-b), maldiciente, 
de mala lengua : midisant, de mauvaise 
langue. 

Mingain-luze (AN-b, Gc), persona 
sin secretos, lit. : de lengua larga : ba- 
vard , personne sans secrets, lit. : a langue 
longue. 

Mingain -sdkin (AN-b), de lenguaje 
indecente, de langage lascif. 

Mingain-zorrotz (G-and), murmura- 
dor, lit. : de leneua afilada : m4disant, 
lit. : a langue affui l e. 

Mingain-zuri (G-bet), mentiroso, lit. : 
de lengua blanca : menteur, lit. : a langue 
blanche. 

Mingaizto : \ ° (BNc, L-ain, Sc), cdncer, 
cancer. — 2° (AN-b, BN-gar), carbunclo, 
charbon. 

Mingaizto -be lar (BN), eteboro negro, 
elUbore noire. (Bot.) 

Mingar : 1° ( BN - s , S ) , gusto agrio , 
amargo, picante, mortificante : goilt aigre, 
amer, piquant, mortifiant. ... Hala iza- 

NEN DELA HOTZ HANDI BAT, IZOTZ, ORMA ETA 
ELHURRAREN HOTZ A BAINO MINGARRAGOA '. 

que asimismo habra un gran frio mas 
mortificante que el frio de la escarcha, 
hielo y nieve : que de mime il y aura un 
grand froid plus dur que le froid du 
givre, de la glace et de la neige. (Ax. 3 a - 
418-11.) Khe mingarra (Sc), humo inc6- 
modo a los ojos, fumde qui incommode 
les yeux. — 2° (B-otS, R), detractor, 
dttracteur. 

Mingarki (S, Matth. xxvi-75), amar- 
gamente, ambrement. Zure zihauren ez- 

DEUSTARZUN HANDlAK BIHOTZA HUNKI DIAZA- 

zula mingarki : que vuestra extrema 
bajeza os haga objeto de confusi6n, lit. : 
os toque el coraz6n amargamente : que 
votre extreme bassesse vous soit toujours 
un sujet de confusion, lit. : vous louche 
amerement le ccsur. (Imit. 146-29.) 

MINGARRATZ : 1° (?), sidra agria 
mezclada con dulce , cidre aigre mitt de 
doux. — 2° (G-etS-mot), acedera, oseille. 
(Bot.) — 3° (G-etS), cierta cereza agria, 
certaine cerise aigre. 

Mingarri (c, ...), mortificante, morti- 
fiant. i Badago zeruan santurik... guk 

DAUKAGUZAN BAlffO ( ARERIO ) GAISTOAGOAK 

ta mingarriagoak euki eztituanik ? i hay 
acaso en el cielo algun santo que no ha 
tenido (enemigos) mas malos y mortifi- 
cantes que los nuestros? y a-t-il peut- 
Ure dans le ciel un saint qui n'a pas eu 
(d'ennemis) plus michanls et plus morti- 
fiants que les n&tres? (Olq. 204-12.) 

Mingartu (BN-s), ranciarse, se rancir. 

MingatS (S), cierta cereza agria : 
guigne, sorte de cerise aigre. 

Mingatz: 1° (S, Leiz. Vbc), amargo, 
amer. — 2° (S, Geze), acidez, acido : 
acidite", acide. 

Mingera (Be, ...), lengiieta de cerraja, 
pasador de puerta : pene de la serrure, 
verrou d'une porte. 

Mingi , amargamente , amerement. 
(Leiz.) Var. de minki (1°). Eta kanporat 
ilkirik nigar egin zezan mingi : y habiendo 
salido fuera, llor6 amargamente : et Hant 
sorti dehors, il pleura amerement. (Matth. 
xxvi-75.) 

MINGIL (BN-ald), cosa efimera, 
chose tphimere. 

MINGlLA (B-ar-tS), lazada, nceud. 

Minginota, un peinado, especie de 
cubrecabeza de las mujeres : une coiffure, 
especedecouvre-chefdesfemmes. (Oih. ms.) 



Mingor : i° (B-a-tS, L), dolorido con 
dolor sordo, endolori. — 2° (Be), descon- 
tentadizo , micontent. — 3° ( BN , L , S ) , 
agrio, aigre. — 4° (R-uzt), amargo, amer. 
— 5° (Be), becada, btcasse. 

Mingorri (G-aya), sarampion, rougeole. 

Mingortu (BN-s, R), mingortu (S), 
agriarse , ranciarse : s f aigrir, rancir. 

Mingostasun (Be, G), amargura 
(fisica 6 moral ) , amertume (physique ou 
morale). 

Mingostu (Be, G), amargar, s*aigrir. 

^AlLAGlffA MINGOSTU BERB BIOTZ GUZTIZ 

majtagarria ? ^ amargar en todo lo posible 
su corazon amabilisimo? aigrir autant 
que possible son cceur tres aimant? (Ur. 
Maiatz. 75-8.) 

Mingots (Be, G), mingotS (B, ...) , 
1° amargo, amer. — 2° (AN, Lacoiz., 
Araq., BN-ald, G-and, R), mingotS (AN- 
b, BN, Sal., RJ, acedera, oseille. (Bot.) 

Mingrana (G?, Izt., L?, Duv.), gra- 
nada, grenade. (VI) (Bot.) 

Mini (BN-gar), gato : chat, minet. 
(Voc. puer.) 

Min-jale (AN, Afi., BN-ald), cancer, 
cancer. 

Minima (?, Duv. ms), (color) castafio, 
moreno : chdtain, brun. 

MinirLa (BN-s), mifiini (BN-ald) : 
1° cabra, cnevre. (Voc. puer.) — 2° (R, 
Sc), gato : chat, minet. (Voc. puer.) 

MINITS (BN, Lc), gato, chat. (Voc. 
puer.) 

Min izan (B, Micol.), sentir 6 tener 
dolor, Sprouver ou sentir une douleur. = 
Hoy, desgraciamente, nos valemos de la 
locuci6n min euki 6 iduki. En lugar de 
min dot, que se decia entonces, hoy deci- 
mos min daukat, « me duele, tengo dolor. » 
Aujourd'hui, malheureusement, nous em- 
ploy ons la locution min euki ou iduki. Au 
lieu de min dot, usite 4 alors, nous disons 
maintenant min daukat : « je souffre, je 
ressens une douleur. » 

Minkaitz (G, ...), minkhaitz (BN?, 
L?), amargo, amer. 

Minkhaitzaldi , mal humor, mauvaise 
humeur. (Duv. ms.) 

Minkhaitz izan (L ?, Duv. ms), ofen- 
derse, tener pena 6 dolor : s f offenser, 
6prouver de la peine ou de la douleur. 

Minkhaiztu, enfadar, irritar : fdcher, 
mettre en colere, irriter. (Duv. ms.) 

Minkar (AN-b), minkhar (Duv. ms), 
amargo, amer. 

Minkhardura, acidez aspera, acidite* 
dpre. (Duv. ms.) 

Minkarreko, ofensivo, offensif. (S. P.) 
Minkarreko armak , armas ofensivas, 
armes offensives. 

Minkhartu : 1° hacerse aspero, s' ai- 
grir. (Duv. ms.) — 2° (BN-don), in com o- 
darse, se vexer. — 3© avinagrarse, se 
changer en vinaigre. 

Minkats (B, G), minkatS (AN-lez, 
G-bid, L-ain), amargo, amer. 

Minkatz (Gc,...), agrillo, aigre-doux. 

Minkertu ( BN - haz ) , incomodarse , 
ofuscarse : se vexer, s y offusquer. 

Minki : t« (AN-b, BN-s, R), amarga- 
mente, amerement. — 2° (BN-ald, Lc), 
encarecidamente, instamment.ETA otuoiz- 

TEN ZUEN MINKI ETZBZAN HERRI HARTARIK 

etsa, y le rogaba mucho que no se le 
echase fuera de aquella tierra, et il le 
priait instamment de ne pas le renvoyer 
hors de ce pays. (Har. Marc, v-10.) — 
3° (L) , con dolor, avec douleur. 



Digitized by 



Google 



38 



MINKHOR — MINTZO IZAN 



Minkhor (BN, L-ain, S) : 1° agrio, de 
mal gusto : aigre, de mauvais gofit. — 
2° inquieto, inquiet. Gizon minkhor t§ar 
bat da ( L ) , es un hombrecillo inquieto , 
c'est un petit homme inquiet. — 3° Min- 
kor (R), descontadizo , me'content. 

Minkhor dura, acidez, acidiU. (Duv.) 

Minkhorraldi, mala ocurrencia, mal 
humor : mauvais esprit, mauvaise humeur. 

Minkhortu (BN-baig), enranciarse, 
agriarse : rancir, s'aigrir. 

Minkots (?), minkotS (B, Mog.), 
amargo , amer. Var. de mingots. Emoten 

DEUTSBZUEZ GAISOAI EDAARI SAMIN, MINKOT§, 

ATSITU ta errai guztiak irabildutekoak : 
les propinais a ios enfermos brebajes 
amargos , hediondos y capaces de revol- 
ver todas las entrafias : vous ad minis trez 
aux malades des boissons ameres, fHides 
et capable* de retourner toutes les en- 
trailles. {Per. Ab. 84-4.) 

Minkun (BN-ist, L-ain), iior6n, que- 



jumbroso : pleurnicheur, geignard 

Minkunkeri ' ' 
pleurnichemeni 



r, geig 

> L), 



lloriqueo , 



Minkiira : 1° (Sc), moho, moisi. — 
2° Minkhiira (S, Geze), enmohecimiento, 
moisissure. 

Minkurti (S-li), llordn, quejumbroso : 
pleurnicheur, geignard. 

Min-lotua (B, ms-Ot§), tartamudo, 
lit. : el de iengua atada : begue, lit. : de 
langue attache. 

Min-luze (AN?, Be), persona sin secre- 
tos, lit. : de Iengua larga : bavard, per- 
sonne sans secrets, lit. : a longue langue. 

Mino (R), gato : chat, minet. (Voc. puer.) 

Minondo: 1° (Be, BNc), base de la 
Iengua , base de la langue. — 2° ( Be ) , 
convaiecencia , convalescence. 

Minondoko : lo (R, S), frenillo de la 
Iengua, filet de la langue. — 2° (AN-b), 
cicatriz de una heridad cualquiera, cica- 
trice d f une blessure quelconque. 

Minondoko : 1° (B-g-m, ..., BN-s), 
frenillo de la Iengua, filet de la langue. 
Var. de minondoko. — 2° (Be), de la con- 
vaiescencia , de la convalescence. Minon- 
doko lorik bzak, los insomnios de la 
convalescencia , les insomnies de la con- 
valescence. 

Minontzi (R-uzl), persona muy enfer- 
miza , lit. : vaso de enfermedades : per- 
sonne tres maladive, lit. : recipient de 
maladies. 

Min-ori (G-and, R-uzt), min hori (S), 
ictericia : jaunisse, ictere. 

Min-otso (BN-am), lobanillo : loupe, 
tumeur sous-cutane'e. 

Minpeko (B-l, ..., BN-s), frenillo, 
membrana que sujeta la Iengua por la 
linea media de la parte inferior, y que, 
cuando se desarroDa demasiado, impide 
mamar 6 hablar con expedici6n, lit. : 
lo de debajo de la Iengua : filet, mem- 
brane qui tient la langue au milieu de 
sa par tie infirieure, el qui, lorsqu'elle 
se de'veloppe irop, empiche de tHer et de 
parler vite, lit. : ce qui est sous la langue. 
Minpeko zainak , etsakin zerbngatik , 
odol gaiztoz beltz ta antrik baratzbn 
t§u j saliaren kakoaz edo aizturrbz urra- 
tzbn dizib kiskilu kori ta bereala sen- 
dotzen t§u : las venas de bajo la Iengua, 
sin que se sepa por qu6, se ponen negras 
6 hinchadas de mala sangre; suelen 
(los aldeanos) rasgar con el gancho del 
cucharon 6 con tijeras esa pustula y en 
seguida se curan los pacientes : les veines 



sub - ling u ales, sans que Von en sache la 
cause, deviennent noires et gonfle'es de 
mauvais sang; ordinairement (les paysans) 
riclent cette pustule avec le crochet de la 
cuiller a pot ou avec des ciseaux, et ensuite 
les malades gue'rissenl. 

MINPER (BN-am), reverso del pafto, 
envers du drap. Minperrez, ai rev£s, a 
Venvers. 

MinSko (BN, L, R, S), persona muy 
enfermiza, personne tres maladive. 

Minsor (AN-iez, Be, ..., BN-s, Gc, ...), 
minsur (AN-b), dolorcillo, petite douleur. 

MinSuri (BN-haz), panadizo, panaris. 

Mintasun : 1° (?, Duv. ms), dolor, dou- 
leur. — 2° (L, Van Eys), acidez, aspereza, 
acritud : acidiU, &pret4, aigreur. 

Minte : 1<> (B, arc), peste, peste. Mi 
gbiztoa da minago mintea baino, la mala 
Iengua es mas doliente que la peste , la 
mauvaise langue est plus a craindre que 
la peste. (Refranes, 170.) — 2° amargura, 
amertume. (Lar. Supl. u. T.) 

Mintegi (B, G), semillero, pipiniere. 
TSirpi mbaztua da mintegi a (B-a) : el 
semillero es una chirpia enrarecida , me- 
nos espesa : une ptpiniere est un semis 
clairseme*, moins 4pais. 

Mints (R) : 1° ni mu, pas un mot. — 
2° ansia-, anhelo : envie, dtsir pro fond. 

Min-t9ingor (AN-lez-oy), orzuelo, 
orgelet. 

Mintsu (G-aya-bid-don-t), persona 
muy enfermiza, personne tres maladive. 

Mintu (R), mintu (S) : 1° dolerse, 
resentirse : se plaindre, souffrir. — 
2° cortarse la leche, tourner (le lait). 
(V. Mindu.) Ardoa mintu, apuntarse el 
vino, s f aigrir (le vin). — 3° Mintu (S), 
enmohecerse, moisir. 

Minthura, acritud, aigreur. (Duv. ms.) 

Minturrin (AN-b, L-ain), olor 6 gusto 
a rancio, odeur ou go tit de ranee. 

Mintz: 1° (ANc, Be, BN-s, Gc, R), 
dermis, endopieura, pelicula 6 mem- 
brana que envuelve el buevo, castafias, 
buesos : derme, chorion ou membrane 
qui enveloppe Vceuf, pellicule des chd- 
taignes, ptrioste des os. LauoiKeko batek 

BURUAN TA KORPUTZ-LEKU ASKOTAN DAU- 
KAZ AZALA, AZALTSU BAT TA GIZENTASUNA 

ta mintzak : un cerdo tiene en la cabeza 
y en muchas partes del cuerpo piel, una 
pelicula, carne y membranas : un pore a 
dans la tHe et ae nombreuses parties du 
corps la peau, une pellicule, de la chair 
et des membranes. (Per. Ab. 85-6.) — 
2° (B-mug-o), nata ae la leche, creme du 
lait. — 3° (AN, Araq.), cascabillo, grano 
de trigo con su envoltorio , grain de btt 
muni de sa bale. 

, Mintza (AN, BN, L, S) : 1« Var. de 
mintzo en algunos derivados, Var. de 
mintzo dans quelques dirive's. — 2° indet. 
de mintzatu. = Se usa en el juego del 
mus como fdrmula para cambiar de juego 
e indicar que « no hay mus » : mintza, 
« habla. » S'emploie au « mus » en guise 
de formulepour changer dejeu et indiquer 
qu'il n'y a pas « mus » ; mintza , « parle. » 

Mintzaera (AN-b,...), lenguaje, lan- 
gage. Var. de mintzoera. 

Mintzagura (AN-b), deseoso de ha- 
blar, de"sireux de parler. Eniz mintzagura, 
no tengo ganas de hablar, ye n f aipas envie 
de parler. 

Mintzai (L ?, Ax.), mintzaie (BN, Sal., 
S), lenguaje, langage. Biz zuen hizkuntza , 

SOLIIASA ETA MINTZAIA '. EZ , EZ 1 BAI . BAI '. 



vuestro lenguaje, conversacion y modo de 
hablar sea : no, no; si, si : que votre lan- 
gage, votre conversation et votre maniere 
de causer soient : non, non; oui, oui. 
(Ax. 3--80-20.) 

Mintzaide (?, Oih. ms, S. P.), abo- 
gado, avocat. 

Mintzaile, mintzaile (BN, L, S), 
hablador, parleur. 

Mintzaira (AN-b, L) , mintzaire (BN- 
aid, Lc, Sc), lenguaje, modo de hablar : 
langage, facon de parler. 

Mintzaldi (AN-b, L), coloquio, con- 
versaci6n : colloque, conversation. 

Mintza-molde (R-uzt), locuci6n, locu- 
tion. = Se entiende en mal sentido en 
general. S*entend ge'ne'ralement en mau- 
vaise part. 

Mintzapide (AN-b), motivo de habla- 
durias, sujet de parlottes. 

Mintzar (AN-b), llaga asquerosa, 
plaie rSpugnante. 

Mintzara (L?), lenguaje, langage. 

Mintzaraie (S), lenguaje, langage. 

Mintzarazi (L), hacer hablar, faire 
parler. 

Mintzari (AN?, An., L?, Hirib.), 
orador, oraleur. 

Mintzategi (AN?, All.), vocabulario, 
vocabulaire. 

Mintzatu (AN-b , BNc, G-and , Lc , R), 
hablar, parler. = Es un verbo que se em- 
plea por unos como transitivo , por otros 
como intransitive Este ultimo car&cter 
parece competerle originariamente. Oest 
un verbe employ 4 par certains comme tran- 
sitif, et par d'autres comme inlransitif. 
Ce dernier caractere paratt originaire- 
ment lui convenir. i Mintza ahal naki- 
keo? £le puedo hablar? pu is-Je lui parler? 
(D'Urt. Gram. 527.) 

Mintzatzaile (L) , mintzatzale (AN- 
b), orador, orateur. 

Mintzerdi (AN?, R), medias palabras, 
demi-mots. 

Mintzi ( R ) , membrana , membrane. 
Var. de mintz. 

MINTZO : 1*(AN, BN, L, S), conver- 
saci6n, conversation. — 2° (AN, BN, L, 
R-uzt, S), voz, habla : voix, parole. 
Hura zan ezik aiphatua Isaias PROPETAZ 

ERRATBN ZUBNEAN I MORTUAN OIHUZ DAGOE- 

naren mintzo a : puesto que este es , de 
quien habl6 el profeta Isaias , diciendo : 
Voz del que clama en el desierto : car 
e'est de lui que parle le prophete Isaie 
en disant : Voix de celui qui crie dans le 
desert. (Duv. Matth. in-3.) Mintzo bat 
aditu dut (BN-s, L, R), he oido una 
voz, fai entendu une voix. Mintzotik 
ageri da etzarela Prantzesa (BN-s, R), 
se conoce por el acento que no sois Fran- 
ces, on reconnatt a V accent que vous n'ites 
pas Francais. Mintzoa galdu du (AN-b), 
ha perdido el habla, il a perdu la parole. 
Mintzo -debekua (AN-b, L-ain), la tar- 
tamudez, le btgaiement. 



Mintzoduda (L-s), tartamudo, begue. 
Mintzoera (BN, " ~ 
langage. 



L, S), lenguaje, 



Mintzo izan (BN, L, S), hablar, par- 
ler. ZURE BIZITZEA ETA ZURE EGINTZA EDE- 
RRAK ETA HANDIAK BERAK DIRA BBRB BURUZ 

asko gora mintzo, vuestra vida y vues- 
tros grand es y hermosos actos hablan 
por si mismos bastante alto, votre vie et 
vos grandes et belles actions parlent elles- 
mimes assez haut. (Ax. 3»-xvn-4.) Mintzo 

DENEAN URHEA, iSlLTZEN DA MIHIA (S) I 



Digitized by 



Google 



MINTZOKI — MIRRI 



39 



cuando habla el oro, la lengua calla : 
quand Vor parle, la langue se tait. Min- 

TZO DBNAK ERBITEN , iSlL DAGOBNAK BILTZBN 

(SJ: el que habla siembra, el que esta 
callando recoge : celui qui parte seme, 
celui qui se tait amasse. 

Mintzokl (AN?, All.), homilia : homt- 
lie, instruction religieuse. 

Mintzun (AN, Afi.), elocuente, Elo- 
quent. (Contr. de mintzodun.) 

Mintzura : 1° (BN, Afi.), discurso, 
oracidn : discours, oraison. — 2° (G-and), 

VOZ , VOiX. \ ORREK DU MINTZURA I BESTBAK 
BAlftO NABARBENAGO TA EDBRRAGO DU I J qu6 

voz la de ese ! la tiene mas notable y mas 
hermosa que los demas : quelle voix que 
la sienne! il Va plus remarquable el plus 
belle que les autres. 

Min-uni (L-ain), dolorcillo, petite 
douleur. 

Minz (G, Araq.), Var. de mintz. 

Minzaera, minzaira (AN?), lenguaje, 
langage. Var. de mintzaera. 

Minzatu (AN?, BN, L, R), hablar : 
parler, causer. Var. de mintzatu. 

Minzka (BN-s), xninzko (G-t, R), per- 
sona enfermiza, personne malingre. 

Minzo (AN?, BN-s, L, R, S), palabra, 
habla, don de hablar : parole, action de 
parler, Elocution. Var. de mintzo. Minzoa 
badu , ya habla , il parle. 

Min-zorrotz (Be, BN-s), murmura- 
dor : mtdisant, attracteur. 

Min-zuri (G-al-and-t), dolor sordo, 
douleur sourde. 

Mior : 1° (B-t§), becada, bicasse. Var. 
de mingor. — 2° (B-m), flacucho, grin- 
galet. Var. de migor. 

Miondoko (BN-s). (V. Mifiondoko, lo.) 

Miotu-main (B-ond), mal dejo de 
la sidra, olor de la Data 6 de la flor : 
mauvais godt du cidre, odeur de la pelli- 
cule ou de lafleur. 

Mipeko (R), frenillo de la lengua, 
filet de la langue. 

Mira (c), admiracion, admiration. (??) 
= Se usa s61o en sus derivados. Ce mot 
n'est usite que dans ses dirivis. 

MIRABE (Gc), criado 6 criada, servi- 
teur ou servante.LOTAKo$B mirabb prbstu, 
gauza gitSietara gbrtu : Totica (es una 
sirviente) que vale mucho, aparejada 
para pocas cosas : Totica (est une ser- 
vante) qui vaut beaucoup, apte a peu de 
choses. (Refranes, 306.) TSiologa mira- 

BEAK GAU TSABURRA (sic) TA EGUN LUZEAE , 

la sirvienta del mes6n (tiene) las noches 
cortas y los dias largos, la servante d'au- 
berge (a) les nuit$ courtes et les jours 
longs, (Refranes, 489.) Eta izan zituen 

ARDIAK ETA IDIAK ETA ASTOAK ETA MIRABBAK 
ETA ASTAEMEAK ETA GAMELUAK '. J tUVO 

ovejas y vacas y asnos y siervos y sier- 
vas, y asnas y camellos : il y eut des 
brebis, des baufs, des dnes, des serviteurs 
et des servantes, des dnesses et des cha- 
meaux. (Ur. Gen. xn-16.) 

Miragarri (c, ...), admirable, admi- 
rable. Bl GAUZA OYETATIK £ ZEIN DERITZAZU 

miragarriagoa ? ( G ) , de estas dos cosas 
^cual os parece mas admirable? de ces 
deux choses laquelle vous parait la plus 
admirable? (Dial. has. 7-14.) 

Mirakuilu (AN, B, G-et3-o, L), mira- 
kulu (BN, L), mirakuru (B, Micol.), 
milagro, miracle. (??) 

Mlrapili (G?), curiosidad, curiosite 4 . 

£NORK ESANGO ZUBN... BBRB MIRAPlLlAK 
AINBBSTE KALTB BTA GAITZ BKARRI BEAR 



zrruELA? iquie'n hubiera dicho... que su 
curiosidad habia de acarrear tantos per- 
juicios y males? qui eUt dit... que sa 
curiositi d&t amener tant de prejudices 
et de maux? (Lard. Test. 53-28.) 

Mirarl (B, G), prodigio, milagro : pro- 
dige, miracle, i Bein banan aterako deu- 

TSUZ BGIN DITUAN OSAKINTZA MIRARIRAlftO 

jo eragitekoak? una por una os citara 
las curaciones, efectuadas por el, que 
rayan en prodigio : une par une il vous 
citera les guirisons effectue'es par lui, qui 
atteignent au prodige. (Per. Ab. 46-14.) 

Miraritu (B, G), aamirarse: s'tton- 
ner, s'e'merveiller. Eta esan eustan ain- 
geruak: ^Zegaitik mirarituten zara? (B, 
Apoc. xvi i-7 ) , y me dijo el angel : £ Por 
que* te mara villas ? el Vange me dit : 
Pourquoi t'6merveilles-tu ? 

Miratu: 1° (AN-b, BN-s, Gc, Lc, R), 
indagar, revisar: rechercher, s'enyue'rir. 
= EnG, porlo m6nos, se usa como mtran- 
sitivo; lo cual quita fuerza a la posibili- 
dad de que su origen sea el verbo espa- 
flol « mirar » : miratu naiz , « he revi- 
sado. » En otros varios dialectos se usa 
como transitivo : miratu dur (R-uzt), 
miratu dut (L ain), « lo he revisado. » 
En G, du moins, il s'emploie comme in- 
transitif; ce qui enleve de la force a ^opi- 
nion probable que son origine est le 
verbe espagnol mirar , « regarder : » mi- 
ratu naiz, « j'ai examine'. » En d f autres 
divers dialectes il est usilS comme transi- 

tif: MIRATU DUR (R-UZt), MIRATU DUT ( L- 

ain ) , « je Vai recherche'. » — 2° ( AN , 
Araq.), admirarse, admirer. (?) 

MIRAULI fAN-lez-oy, G-ano), cas- 
tafia bien maaura que cae del arbol , 
chdtaigne bien mUre qui se dtlache de 
Varbre. 

Miraz (BN-s, R-uzt), mirando, regar- 
dant. 

Mireiitzi (G), extrafiarse, admirarse : 
s'6baubir, s'&onner. 

Miresgarri (AN, BN, G, L), admira- 
ble, admirable. Gauzetan den miresga- 

RRIENA DA , EGIAZKJ MIRAKULU BAT DA I es 

la cosa mas admirable , es realmente un 
milagro : e'est la chose la plus admirable, 
e'est rtellement un miracle. (Jaur. 183.) 
Orduan Bayardo miresgarrizko somaz 
doaitua dago gbldi bta ardia bezin umil i 
entonces Bayardo, dotado de un instinto 
admirable ae adivinaci6n, permanece 
quieto y mas humilde que una oveja : 
alors Bayard , dou6 d f un instinct admi- 
rable de divination , reste tranquille el 
plus humble qu'une brebis. (Vilinch. 
Cane. bas. II-110-3.) 

Miresgarriki (AN, BN, G, L), admi- 
rablemente, admirablement. 

Miresgarritasun , mara villa , mer- 
veille. (Duv. ms.) 

Mireskunde (Duv. ms), mireskun- 
tza (Duv. ms), admiraci6n, admiration. 
Dezagun erran berriz ere mireskundb- 
rekin, digamoslo tambien de nuevo con 
admiraci6n, disons-le aussi de nouveau 
avec admiration. (Jaur. 2-19.) Nork erran 
dezakk aphbzbn mirbskuntza, aditzeare- 

KIN GAUZA BAT HOIN ESPANTITZEKOA, ^ quien 

pudiera expresar la admiraci6n de los 
sacerdotes, al oir una cosa tan estupenda? 
qui pour rait exprimer V admiration des 
prStres, en entendant une chose aussi slu~ 
ptfiante? (Jaur. 18.] 

Miresle, admiraaor, admirateur. (Duv. 
ms.) 



Miretsarazi : 1° (L-ain), causar asom- 
bro: effrayer, tpouvanter. — 2° (?), ha- 
cer sufrir,/aire souffrir. Garizumak mire- 
TSARAZTBN dio SABBLARi, la cuaresma hace 
sufrir al vientre , le carime fait souffrir 
le ventre. (Duv. ms.) 

Miretsi: 1<» (AN, BN-s, G, L-ain), 
admirarse, maravillarse : admirer, s'Smer- 
veiller. Aditurik ordea oyek, ikasleak 

MIRETSI ZIRADBN ANDIZKIRO '. loS discipU- 

los, cuando oyeron estas palabras, se 
mara villa ron mucho : en entendant ces 
paroles, les disciples itaient fort Honnks. 
(Ur. Matth. xix-25.) Mi rets dezagun bata 
nola bertzea, admiremos lo mismo lo 
uno que lo otro, admirons la mime chose 
autant Vun que V autre. (Jaur. 183.) — 
2° (L), admirar, extraflar : admirer, s'&ton- 
ner. Badakit anhitzekmiretsiko duela eta 

EDIRENEN ARROTZ, Nl LAN HUM LOTZEA I yO 

s^ que muchos admiraran, pareci^ndoles 
extrafio, que yo me dedique a esta labor: 
je sais qu'un grand nombre s'6tonneront, 
leur semblant Hrange que je me livre a 
ce labeur. (Ax. 3*-xx-10.) Jaun andi ura 

BERA ZUGANA BTORRI BADA ETA ZEREKJN 

badaukazu, ^etzera mirbtsiko? si aquel 
mismo gran Sefior ha venido a vos y le 
teneis en vos, £ no os asombrare*is ? des 
tors que ce mime grand Seigneur est 
venu k vous et que vous lepossidez, vous 
ne vous en Stonnez point ? ( Ag. Eracus. 
104-15.) —3° (BN, Sal.), despecharse, 
experimentar contrariedades : se dipiter, 
iprouver des contr ariUis. — 4° ( BN-ald- 
ist), sentir amargamente, sufrir, tragar 
saliva : regretter ameremenl, souffrir, 
avaler des couleuvres. Miretsi behar du, 
lo va a sentir de veras , il va regretter ame- 
rement. — 5° (Lc), apreciar, apprtcier. 

MIRGITSU (G-and), melindroso, 
regal6n : difficile, douillet. 

Mirigin (BN-s), escudriflar : scruter, 
examiner a fond. 

MIRIGOS, alimentado delicadamente, 
alfefiicado : 6lev6 trop dilicalement, douil- 
lelU y dorlott. 

MIRlLU (B, ms-Ot5), hinojo, fenouil. 
(Bot.) 

Miritza (B?, Mog.),unguento, onguent. 
Bazirean an lora bderrez eginiko aro 
EDO GIRNALDAK, baita berb gorputza erb- 

GETAKO MIRITZA EDO BUSTIGARRIAK , habla 

alii guirnaldas hechas de hermosas flores 
y tambien ungiienlos para regalar el 
cuerpo, il y avail la des guirlandes de 
belles fleurs et aussi des onguents pour 
mettre le corps a l'aise. (Per. Ab. 216-13.) 

Mirlakatu (BN-s, R), golosmear, la- 
mer los labios : se pourUcher , se Ucher 
les levres. 

Mir-mor egin (B, m«-Lond), regafiar: 
gronder, reprendre , /aire une observa- 
tion. 

MIRO (B-eib), hinojo, fenouil. (Bot.) 

MIROTZ (G), gavilan, ipervier. Sayea 

ETA ONTZA ETA GABIOTA ETA MIROTZA BERB 

motakin el avestruz y la lechuza v el 
laro y el gavilan segun su g^nero : Vau- 
truche, le chat-huanl, la mouette et toute 
espece d'tperviers. (Ur. Lev. xi-16.) 

MIRRI: 1° (B-eib-g-i-m-o), (cara) 
enjuta : (visage) morose, renfrognt. — 
2° (B), pifia, marro, faux coup. = Se 
dice, p. ej., de un trompo que en lugar 
de girar se mueve irregularmente y se 
aleja. Se dit, p. ex., d f une toupie qui, au 
lieu de tourner, a des mouvements irri- 
guliers et s'Hoigne. 



Digitized by 



Google 



40 



MIRRIKA — MITZ 



Mirrika (B-m), (comer) k pedacitos : 
(manger) par petits morceaux, en pigno- 
thant. 

MIRRIN : 1° (B-mond-ofi, G-zeg), 
persona endeble, raquitica : avorton, per- 
son ne malingre, rachitique. Ken adi or- 
tik, mirrin orri (G-zeg): quita de ahi, 
raqultico, rapazuelo: va-Ven de Ik, avor- 
ton, moutard ! — 2° (B-a, G-zeg), migaja 
de pan, mie de pain. 

Mirrlndu: 1° (B-a?, F. Seg., G-zeg), 
desmenuzar mucho : imieller, rtduire en 
miettes. — 2° (?), analizar minuciosa- 
mente, analyser minutieusemenl. 

MirriBti (L) , palabra sin significacion 
que se usa en un dicho de niftos, mot 
sans signification que Von emploie dans 
un dicton enfantin. 

MIRRIZ (Be, G-t), mirrizka (B-a, 
G, ...), raquilico, endeble : rachitique , 
chUif. Euri mirrizka (G-aya-don-us) : lio- 
vizna, lluvia fina : bruine, pluie fine. 

MlRRIZ-MARRIZ, ANON IZAN ? AmINANEAN. 

— I Zer bman ? — T§IT§I ta papa. — 

I NON DA ENE PARTEA ? — GaITZURUPEAN. 

— i gaitzurua non ? — suak erre. — 
; Sua non? — Urak il. — £ Ura non? — 
Idiak edan. — i Idiak non ? — Arto ERE1- 

TEN. — £ ARTOA NON ? OlLOAK JAN. 

I OlLOA NON ? ARROLTZE ERRUTEN. 

I Arroltzea non ? — Apezak JAN. — 
^Apeza non? — Ori kukula-kukulan 
meza ematen (BN-s) : « Mirriz-marriz, » 
^d6nde has estado? — En casa de la 
abuela. — £ Que" te han dado ? — Carne 
y pan. — i D6nde esta mi parte ? — 
Bajo el celemin. — i D6nde esta el cele- 
min ? — Lo ha quemado el fuego. — 
I D6nde (esta) el fuego ? — Lo ha apa- 
gado el agua. — ^D6nde (est &) el agua? 

— La ha bebido el buey. — £ D6nde 
( esto ) el buey ? — Sembrando maiz. — 
^D6nde el maiz? — (Lo ha) comido la 
gallina. — i D6nde la gallina ? — Po- 
niendo huevos. — i D6nde el huevo ? — 
(Lo ha) comido el sacerdote. — £ D6nde 
el sacerdote ? — En la punta de la cima 
del pico de Ori, diciendo misa : « Mirriz- 
marriz, » ou as-tu ite"? — Dans la mai- 
son de grand'mere. — Qu'est-ce qu y on 
Va donni ? — De la viande et du pain. 

— Ou est ma part? — Sous le boisseau. 

— Ou est-il? — Le feu Va brUU. — 
Ou est le feu ? — L'eau Va e'teint. — Ou 
est Veau ? — Le bceuf Va bue. — Ou est 
le bceuf? — A semer du mats. — Ou est 
le mats ? — La poule Va mange 4 . — Ou est 
la poule? — A pond re des ceufs. — Ou 
est Vceuf? — Le prUre Va mange 1 . — Ou 
est le prHre ? — Sur le sommet du mont 
Ori a dire la messe. 

Mirrizkau (B-ar-m) , roer, ronger. 

Mirriztu (B, G), extenuarse, dema- 
crarse : sireinter, de'pe'rir. 

MIRU : 1° (c, ...), milano, ave de rapi- 
fia : milan, oiseau de proie. Miruak errbta 
legez dago (B-mu) : esta como quemado 
por el milano (?), quiere decir muy apu- 
rado : il est comme brdli par le milan (?), 
ce qui veui dire qu f il est tres apeure*. — 
2° (G-gab), mueroago, gui. (Bot.) 

Mini aired (B-g|, milano pardo (ave), 
milan brun (oiseau). 

Miru-belar (AN-b), el hinojo?, le 
fenouill. (Bot.) 

Miru-buztan: 1° (B, G-and), cola de 
milano, queue du milan. — 2° (G-and), 
cierta marca que se hace a las ovejas en 
la oreja, certain ceillard que Von fait a 



Voreille des brebis. — 3° (B-g), vertiente 
pequefia, trasera de muchos tejados : petit 
versant, parlie posUrieure de nombreux 
toils. 

MIRUNI (git), mujer, femme. 

Mirusagar (B-d-ub), membrillo, coing. 

Mirusai (B-tS), gaviUn, tpervier. 

MiSain (R), lengua expedita, langue 
agile. (De mi 5ai 6 [ou] Sain.) Zer miSain 

DU KORREK ! ONKI GENTU ZABEIN BAI MIPE- 

koa : j que" lengua tan expedita tiene esa ! 
bien le quitaron, si, el frenillo de la len- 

fua : quelle langue agile elle a! on lui a 
ien coupi, enviriU, le filet de la langue. 

MlSAR (B, (Jr.), marmota, un mami- 
fero roedor : marmotte, mammifere ron- 
geur. AuSe berau jazoten da sugeakaz, 
misarrakaz ta beste abere askogaz: esto 
mismo sucede con las cuiebras, marmo- 
tas y otros muchos animales : cela mime 
arrive avec les couleuvres, les marmottes 
et beaucoup d*autres animaux.(Di£l.bas. 
29-12.) 

Mise (AN-b, R-uzt), lienzo, tela : toile, 
tissu. Var. de muse. 

MISERA : 1° (G), bogavante, iangosta 
verduzca, homard verddtre. — 2° (BN- 
ald,L-ain), anteojos, lunettes. (D. esp. 
visera ?.) = Se usa en plural. S'emploie 
au plunel. 

MlSlKA : l°(Lc, Sc), granos que 
tiene el cerdo en la boca, boutons que le 
pore a dans la bouche. — 2° ( BNc , L- 
get, ..., Sc), pequefios granos rojos sobre 
la piel, petits boutons rouges qui viennent 
sur la peau. = Duvoisin opina que es 
diminutivo de biSika. Duvoisin est d f avis 
que e'est le diminutif de biSika. — 3° (Sc), 
un poco, une miette. 

MlSlRIKOTE (G-elg), mariposa, 
papillon. 

MiSitSu (B), gato : chat, minet. (Voc. 
puer.) 

MISKA (B, Micol.), miskela (B-g), 
liga para coger pajaros, glu pour prendre 
les oiseaux. 

MISKANDI (BN, Sal., S, Matth. x- 
24), criado, serviteur. 

MlSKIRI (S), envidioso del bien 
ageno: envieux,jaloux du bien d'autrui. 

MiSkortu (AN-b, L-get), desgranar, 
igrener. 

MiSkurteria (BN, Sal.), pulla , afrenta 
ligera, pero picante : pouille, a/front peu 
important, mais mortifiant. 

Mismira (B-ub), nispero, nefle. (Bot.) 
(??) 

MiSmiSka ( G - and ) , cuchicheando , 
chuchotant. 

MIST (B-a-g-m-o), mu, ni palabra : 
ouf, pas un mot. Mistik egin bagarik, 
sin hacer 6 decir mu , sans faire ni dire 
ouf. (An. Esku-lib. 97-7.) 

MISTELA (B-a-m, Gc), licor suave, 
liqueur douce. 

MiStika (BN-am-bidar-orab, ...),melo- 
cot6n, piche. (Bot.) Var. de mert§ika. 

MISTILU : 1° (B-ofl, Gc), bolsilla de 
estopa para cerrar agujeros en vez de la 
espita, tapon d'Houpe avec lequel on 
fernie les petits trous au lieu du douzil. 
— 2° ( B-m) , canilla de las cubas , chan- 
tepleure des tonneaux. 

MISTO (B), bravo, brave. Ez natzak (?) 
ni eu baizen mistoa, yo no soy tan bravo 
como tu, je ne suis pas aussi brave que 
toi. (ms-Zab. Ipuiti. xxv.) 

Mistotu (B, ms-Ot§), bravo, lozano : 
cr&ne, vigoureux. 



MlSU (B?, Ur.), marmota, marmotte. 
Ogigaztaia ta basakatua, mi§u, kata- 
mielga ta otatua : la comadreja y el 
gato months, la marmota, la garduna y 
el erizo : la belette et le chat sauvage, la 
marmotte, la fouine et le hirisson. (Cane, 
bas. 111-92-15.) 

MISURKA (G -don?), nispero, nefle. 

Mitegi (AN-goiz), vivero, pipiniere. 

MITER, sabina, sabine. (ms-Lond.) 

Mitil (R), mithU (S) : 1° muchacho, 
garcon. — 2° (S), criado, serviteur. Var. 
de mutil. Mitilaren mitil dbabriaren 
mitil (S] : criado del criado, criado del 
diablo : domestique de domestique, domes- 
tique du diable. 

Mithiri (S): 1° atrevido, importuno : 
hardi, importun. — 2° violento, brutal, 
altanero: violent, brutal, hautain. Var. 
de muthiri. 

Mitra (R), capucha, capuchon. (??) 

Mitre (Duv. ms, S, Alth.), mirto, 
arraya, myrte. (??) (Bot.) 

MITS (AN-b), palabra que, repetida 
dos 6 tres veces, sirve para llamar al 
gato: mi-mi-mi, mot qui, re'pe'te' deux 
ou trois fois, sert a appeler le chat. 

MITSA: 1° (AN, BN, L, R, S), tor- 
cida, mecha, meche. Khanabera zartatua 
eztu hautsiko eta khea darion mitSa bztu 
iraungiko, garaia eman d1roeino zuzen- 
tasunari : no quebrara la cafia que esta 
cascada, ni apagara la torcida que humea, 
hasta que saque a victoria el juicio : il 
ne brisera point le roseau froiss6 et 
n'tteindra point la meche qui fume en- 
core, jusqu'a ce qu y il ait fait triompher 
la justice. (Har. Matth. xii-20.) — 2° (AN- 
b, BN-ald, L-s), hilacha, effilage.— 3* (L- 
ain). (V. MistBu, lo.) 

MITSAI (git) , hija , /?//e. 

MITSAR (B-o), tusa, zuro, mazorca 
desgranada de maiz , de lino : garrouille 
du mats , 6pi igrene* du Un. 

MITSEL: 1° (Be, G), nombre vulgar 
de Juan Miguel y Jos6 Miguel, nom vul- 
gaire de Jean-Michel et de Joseph-Michel. 

— 2° (G-and), mano de juego del true, 
en que un jugador tiene un tres, un dos 
y un as : mam du jeu de true, dans la- 
quelle un joueur a un trois, un deux et 
un as. 

MitSeleta (B-a -b-berg-eib-erm-mond), 
mitSelot (B), mariposa, papillon. 

MITSlGO (G-t), vencejo, martinet. 

MITSlKA: 1° (BN-s), porci6n pe- 
quefia, un poco: petite portion, miette. 

— 2° (B-a), granos de la piel que prece- 
den a una erupcidn , boutons de la peau 
qui precedent une iruption. 

MitSilote (B), Var. de mitSelbta. 

MITSlNA (AN-b, B, F. Seg.), nombre 
con que se le llama al gato en general : 
minet, nom que Von donne giniralement 
au chat. (Voc. puer.) 

MitSindor (AN-lez), mitSingor ( AN- 
lez -oy ) , orzuelo , orgelet. Var. de begi- 
tsindoh. 

MitSio (G-t), golondrina, hirondelle. 

MitSirka (G-don-ori), (comer) a peda- 
citos : (manger) en comptant les bouche'es, 
en pignochant. 

MitSirrika (G-al-bid-etS-t-zumay), 
mariposa pequefia , petit papillon. 

MITSOLETA : 1° (B-a), amapola : 
coquelicot, pavot. (Bot.) — 2° (B ?), mari- 
posa, papillon. Var. de mitSelbta. 

Mitz (B-zig), mem bra na, membrane. 
Var. de mintz. 



Digitized by 



Google 



MIUKITU — MOKIL-JAIKI 



41 



Miukitu (?m«), saborear una comi- 
da , savourer un plat. 

Miula (BN-s, Lc), mlhula (BN, Sal.), 
muerdago, gui. (Bot.) Var. de miura. 

Mihuli ( BN - gar) , ninojo , fenouil. 

Miura (AN, G, L-s), mihura (L), 
muerdago, gui. (Bot.) Oiloek on dute 
mihura bgosirik, el muerdago cocido es 
bueno para las gal Haas, le gui cuit est 
tr&s bon pour les poules. (Duv. Labor. 
440-32.) 

MIHURI: lo (BN-ald-am), grano de 
los frutos, grain des fruits. Mahats 
mihuri bat. un grano de uva, un grain 
de raisin. GaztaiSU-mihuri edbrra, her- 
moso grano de castafia, un beau grain 
de chitaigne. — 2° (BN-s), pequeflito (se 
dice de las puigas) : tres petit, minus- 
cule (se dit des puces). Kuso-miuri bat, 
una pulga pequeflita, une puce impercep- 
tible. 

Mihurtu (BN-ald), desgranar, despo- 
jar castafias, maices, judias : igrener les 
chAtaignes , le mats, les haricots. 

MIZ (AN, Be, Gc, R-uzt), interjeccion 
con la cual, repetida varias veces, se 
llama al gato : mi~mi-mi, interjection usi- 
tie pour appeler le chat. 

Mizabal (R), ceceoso: zizayeur, per- 
sonne qui prononce Z's comme le z en 
parlant ie basque ou Vespagnol. 

Miziiia (AN?, Be, Gc), mizintSo (G- 
zeg), nombre que por lo general se daal 
ffato : minet, nom que Von donne ginira- 
lement au chat. 

MIZKA (B-mu), regal6n, goloso : 
friand , gourmand. Doilorren emaztea, 
mizka : la mujer del ruin (es) regalona 
(abundosa de regalo, dice el autor) : la 
femme du miserable (est) a Vaise (Vau- 
teurdit: remplie d*aise). (Refranes, 522.) 

Mizkar (B-m), pa raj e poco fe>til, en- 
droit peu fertile. 

Mizkatu : 1° (B), hacerse regal6n, 
devenir friand. — 2° ( G ) , lamer, licher. 

Mizke (B, G) , mizkelo (B-a) : 1° go- 
loso, regal6n : gourmand, friand. — 
2° lozano, luxuriant. (Afl. ) Var. de 

MIZKA. 

Mizkeri (B-mu-tS), regalamiento , 
aisance. Mizkbriak eraSbgi deutso, la 
abundancia de regalo la ba encendido, 
Vabondance d*aisance Ua allumi. (Refra- 
7ie*,521.) £Eta gorputzoneri nabilko ni 
naybrak eta mizkbriak egiten? ^y me 
ocupo yo en proporcionar gustos y rega- 
los a este cuerpo ? el moi ie m'occupe a 
donner des joies et des satisfactions a ce 
corps? (Afl. Esku-lib. 33-2.) 

MIZKI (L-ain), bagatela, menudo 
objeto sin valor: bagatelle, menu objet 
sans valeur. 

MIZKIN (AN-b, B-el-m-mond-ofi, L- 
ain), goloso, friand. 

Mizkineri (B-el-m),mizkinkeri(AN- 
b, B-m-ofl) : 1° gula, gastronomia : 
gourmandise, gastronomic — 2° golo- 
siria , friand ise. PremiSa bako tSokolate, 
ardao... mizkineria : chocolate, vino..., 
golosinas superfluas : chocolat, vin..., 
gourmandises super flues. (Bart. 11-143-19.) 

Mizkinda (G-and) , ocuparse en picar 
de un plato y otro , pero sin comer nada 
en cantidad suficiente : pignocher , pi- 
quer dans un plat et dans un autre, 
mais sans rien manger en quantiti suffi- 
sante. 

MizkiiLo (B), mezquino, mesquin. (D. 
ar. ^ ^ ****** , mecquin 9 ..) 

T. II. 



Mizmira (B-ub, G-bid-don-iz-us-zeg), 
mizmiru (B-a), nispero, nefle. (??) 

Mizmizean (G-and), mizmize tan (G- 
t), mizmizka (G-us), juego que consiste 
en pegarse los mucbacbos con la pelota : 
balle au chasseur, jeu qui consiste a se 
frapper I'un Vautre avec une ballote. 

Mizorro (R), base de la lengua, base 
de la langue. (De Mi-f- izorro.) 

Mizpera (R-uzt), mizperu (B-a-o), 
mizperru (B-tS). (V. Mizmira.) 

Mizpiau (S, Altb.), sello de Salom6n, 
sceau de la Vierge. (Bot.) 

Mizpila (B-l-m). (V. Mizmira.) 

Mizpildu (AN-lez), atarazar las cas- 
taflas para evitar su explosi6n al asarlas, 
entailler les chAtaignes pour iviter qu'elles 
n'iclatent en cuisant. 

Mizpira: 1° (AN-b-lez-oy, B-ot5, 
BN, G-and, L, S), nispero, nefle. (??) 
(Bot.) Mizpira, agora gabe uzkira (dN- 
s), el nispero sin llegar a la boca esta... 
digerido , la nefle sans arriver a la bouche 
est... digirie. — 2° (AN-b-goiz, BN-aid- 
gar, L-ain), fosa nasal: narine, fosse na- 
sale. Mizpirak hats hartzeko, narices 
para respirar el aire, narines pour respi- 
rer Vair. (Duv. Sap. xv-15.) = Cuando 
no se ha hecho ya raenci6n de nariz, se 
dice mas sudur-mizpira. Quand il n'a 
pas dija iti fait mention de narine, on 
dit mieux sudur-mizpira. 

Mizpiraki (c, ...), madera de nispero, 
bois de niftier. 

Mizpira - sagar ( AN - b ) , variedad de 
manzana, variiti de pomme. 

Mizpira -salda (BN-ald), mano de 
varazos, lit. : caldo de nisperos : rossie , 
volte de coups de bdton, lit. : bouillon de 
nefles. 

Mizpiratze (S, Altb.), nispero (arbol), 
niftier. (Bot.) 

Mizpiribilo (Sc), bozo, primer pelo 
que brota en la cara : duvet, poil follet, 
le premier poil qui pousse sur le visage. 

Mizpirondo (AN, B, G, ...), nispero, 
ni flier. (Bot.) 

MIZTO: lo (AN?, B-ofl, Gc,...), agui- 
j6n, p. ej. de abejas, culebras : dard, 
par ex. des abeilles, des serpents. — 2°ve- 
neno, venin. (Vic. Mog.) — 3° (B-ofl), 
lengua murmuradora, michanle langue. 
Emakume onek mjzto t§arra dauko, esta 
mujer tiene mala lengua, cette femme est 
une mauvaise langue. (F. Seg.) 

Miztor (G-zumay), miztura (G-and). 
(V. Mizto, lo.) 

Moarratu (G-and), podar, imonder. 

Modorreria (BN-s), modorra, enfer- 
medad del ganaao lanar: tournis, maladie 
des bites a laine. (??) 

Modorro : 1° (B-g), animal que de- 
biendo tener cuernos no los tiene, ani- 
mal sans cornes. — 2° tonto, estupido : 
bita, stupide. (Oih. ms.) — 3° (BN, 
Dechep.), rustico, grosero : balourd, 
rustre. ^Nor da gizon modorroa harzaz 
orhit eztena? ^qui6n es el hombre rus- 
tico que de 61 no se acuerda? quel est 
Vhomme rustique qui ne se le rappelle? 
(Dechep. 33-1.) — 4° (L-ain), enfermedad 
del nabo, maladie du navet. 

Modu (AN-b, Be, Gc], modo, manera : 
mode, facon, maniere. (D. lat. moc/t/s?.) 

MODUA DAUKANAKJAN DAIALA OILOA J MODU- 
RIK EZTAUKANAK, ARTOA (B-mu) I el que 

tenga destreza, coma gallina ; el que no la 
tiene, borona : celuiquiest adroit, mange 
lapoule; celuiqui ne Vest pas, dela galette. 



Modutu (Be), aviarse, prepararse : se 
disposer, se priparer. 

Moduz (Be), con destreza, adroite- 
ment. 

Moduzko : 1° (Be, G), diestro, habil : 
adroit, habile. — 2°(B?), pudiente,pim- 
sant. — 3° (AN-b, B, G), de buen porte, 
de buenas formas, qui a un bon main- 
tien. 

Moduztasun : 1° (B, Mog.), modestia, 
modestie. Nauka zurtuta zurb sbmb-ala- 

BEN LOTSA ONAK TA MODUZTASUNAK , me 

tiene asombrado la buena crianza y mo- 
destia de vuestros hijos, la bonne Educa- 
tion et la modestie ae vos fils m*a sur- 
pris. (Per. Ab. 105-21.) — 2« (B, ...), 
prosperidad, riqueza : prospiriti, ri- 
chesse. 

Moduztatu , moduztau ( B , . . . ) , ali- 
flarse , prepararse : s'appriter, se pripa- 
rer. AlNBAT ONDOEN BURUTI BEATZBRA 
APAINDUTA, MODUZTAUTA,GARBITUTA, ORRAZ- 

tuta : engalanado de la cabeza a los pies 
lo mejor posible, aliflados, aseados, pei- 
nados : enguirlandis le plus possible de 
la tite aux pieds t appritis, nettoyis, pei- 
gnis. (Olg. 50-3.) 

MOGARRA (G-and), parte superior 
del tronco de un arbol, donde empieza a 
ramificarse, partie supirieure d'un arbre 
ou il commence a se ramifier. 

MOlXO (B-ofl), pell a, pelotilla : boule, 
petite boule. Edur-moiHoka dabiltza, se 
divierten arrojandose pelotas de nieve, 
Us s f amusent a se jeler des boules de 
neige. (F. Seg.) 

Moilorrada (B-a-o), banquete que se 
da a los operarios al echar tejado a una 
casa , repas offert aux ouvriers oVune mai- 
son lorsqu'on pose la toiture. 

MOlSAL : 1° (Be, G), potro, cria 
macho de yegua : poulain, petit mile de 
la jument. — ■ 2° (G-zumay), vdmito, 
vomissement. MoiSalak bota, vomitar, 
vomir. — 3° (B-m), borrachera, ivresse. 

Moifile (R), trasquilador, londeur. Var. 

de MOTZAILE. 

MOISO : lo (B-a-m-o, G, Izt.), mo- 
rueco, caroero padre : bilier, mouton 
reproducteur. — 2° (G-and), torete : tau- 
rillon, jeune taureau. 

MoiStale (AN-b, BN-ald). (V. MoiSle.) 

Moite (R-is-uzt), cariflo, amor : ten- 
dresse, amour. Var. de maite. Moite izan 
(R-iz-uzt), maite izan (AN, B, G, L), MAI- 
tekuntu (R-bid) : amar, tener cariflo : 
aimer, iprouver de la tendresse. 

Moiztu (G, Izt., R), podar, tailler 
un arbre. Var. de moztu. 
. MOKANES (BNc, G, Itur., L-ain), 
pafluelo, mouchoir. (?) 

MOKARRO (AN-b), estopa la mas 
ordinaria , itoupe tris ordinaire. 

Mokati (AN-b), yariedad de manzana, 
variiti de pomme. 

Mokau (G), bocado, bouchie. (??) 

MOKER (AN-b), duro, dur. = Se 
dice de la tierra, pan y aun del hombre. 
Se dit en parlant de la lerre, du pain et 
mime de Vhomme. 

Mokerraldi (AN-b). (V. Mokho- 
rraldi.) 

MOKIL ( B-a-ar-d-elan-mond-o-otS- 
tS-ub), terr6n, motte de terre. 

Mokil-jaiki (B-mond-ub), mokil- 
porra (B-a-o), mazo de mango largo que 
se emplea para pulverizar terrones : 
imottoir, massue a long manche qui serl 
a casser les mottes de terre. 



Digitized by 



Google 



42 



MOKO — MOKO-ZURI 



MOKO, mokho : 1<> (AN-b, BN, G, L, 
S), pico, bee. Nun-nahi ANTZARA bere 
mokoaz alha DUE (L) : cada cual vive de 
su trabajo dondequiera, lit. : en cualquier 
parte el ganso se alimenta valtendose de 
su pico : chaque metier nourrit son 
homme, lit. : partout I'oie se seri de son 
bee pour manger. — 2° (B-arc), leien 
mokoa, carambano de hielo, glaeon qui 
pend des goutti&res. (Micol.) — 3° (B), 
moco, morve. (??) — 4° (AN-b, BN-s, 
G, L), extremidaa, punta, crisis : extre*- 
milt, bout, point critique. Sudur-moeo, 
punta de la nariz, bout du nez. IpiRiko 
dbzu Aaron eta bere semeen eskuiko 
belarriaren mokoan, y la pondras sobre 
la extremidad de la oreja derecba de 
Aar6n y de sus hijos, et tu en mettras 
sur Vextre'mite' de Voreille droite d' Aaron 
et de set fits. (Ur. Ex. xxix-20.) Moko- 
begian (R), moko-mokoan (AN-b, BN, G, 
L), a punto de evacuar6 huevos 6 excre- 
mentos, sur le point de pondre ou d'iva- 
cuer des excrements. = En B casi ha 
desaparecido esta palabra. En B-otS lo 
decian hasta nuestros dias ; en B-ub aun 
se usa pero concretandolo al pico de la 
becada (sorda). En B ce mot est presque 
disparu. En B-otIS on le disait jusqu'a 
present; en B-ub il n'est usite" simplement 
que pour signifier le bee de la btcasse. — 
5° (L), un poco, un petit peu. £,Zer bada, 
Jaineoa izanen da hain idor eta one- 
duki, non utziko baititu bere adiskideak 
eta serbitzariak atsegintasun - mokho 
bat ere oabe ? £ pues qu6 , sera Dios tan 
seco y agarrado que dejara a sus amigos 
y servidores sin siquiera un poco de 
placer? quoi done ! Dieu sera-t-it si sec et 
si mesqum , qu'Il laissera de cdte 4 ses amis 
et ses serviteurs sans mime leur donner 
un peu de plaisir? (Ax. 3«-481-4.) — 
6° (BN, L), frente, fachada de una cosa : 
face, facade d'une chose. = Se usa en la 
frase mokhoz mokho, « frente por frente. » 
S'emploie dans Vexpression mokhoz mokho, 
« face a face. » Jondonb Paulok...bztu 

BRRAITEN HARMBTAN MOKHOZ MOKHO JAR 
GAK1TZALA, BAIN A DIO IHES DAK1GULA .* San 

Pablo no dice que nos pongamos frente 

Eor frente en armas, pero dice que 
uyamos : saint Paul ne ait pas que nous 
nous mettions face a face sous les armes, 
mais il nous dit de fuir. (Ax. 3a-210-23.) 

Mokobedar (B?, ms-Lond), grasilla, 
tirefla, sandaraque. (Bot.) 

Moko-belar (Lacoiz.), geranio, gera- 
nium. (Bot.) 

Mokodun (c, ...), provisto de punta 6 
de pico, qui est muni d'une pointe ou 
d'un bee. 

Moko-gabe (c, ...), sin punta 6sinpico, 
sans pointe ou sans bee. 

MOKOlLO : lo (B-m), meter todas 
las nueces, huesos ae fruta (segun sean 
las piezas de juego) en el bocbe : meitre 
toutes les noix, tous les noyaux (selon ce 
que Von joue) dans la poquette. = Se 
usa sin articulo. Ce mot est usit6 sans 
article. — 2° (B-l), mezcolanza, revoltijo 
que se hace con anzuelos y cordeles : 
embrouillamini , entortillement produit 
par les hamecons et les lignes. 

Mokoka : 1° (AN-b, BN, Gc, L, S), 
reprensi6n, remontrance. —2° (AN-b, Gc, 
L), riflendo, disputando : se baitanl, 
disputant. — 3<> (c,...), a picotazos 
(lucha de aves), (lutte d J oiseaux) a coups 
de bee. 



Mokokaldi (AN, BN, G, L, S), dis- 
puta, dispute. 

Mokokarl : 1° (AN-b, BN-s, Lc), re- 
prensor, el que reprende : rtprimandeur, 
celui qui rtprimande. — 2° (AN, G, L), 
pendenciero, camorrista : querelleur, chi- 
canier. — 3° (c,...), luchador, hablando 
de aves : batailleur,enparlantdes oiseaux. 

Mokokatu (AN-b, BN, ...) : 1° repren- 
der, rtprimander. — 2° reflir, se battre. 
— 3° picotearse las aves en lucha, se 
donner des coups de bee en se battant (les 
oiseaux). 

Mokoko (B-otS, arc), bofetada : souf- 
flet, gifle. 

HOKOL : 1° (B-a-mu-o), cascara de 
nuez, de castafla, ae huevo : coque de noix, 
de chitaigne , d'eeuf. — 2° (B-bas-g-otS), 
cosa floja, sin consistencia, hueca : chose 
flasque, molle, vide. Arto-mokol, borona 
de corteza gruesa y prominente, galette 
de mats boursouflte. — 3° (B-a-o), per- 
folla , envoltorio de maiz, gaine du mais. 

Moko-labur ( AN-irun) , chorlito real , 
pluvier dor6, « pluvialis apricarius. » 

MOKOLO : 1° (G-and), chocolate, cho- 
colat. (Voc. puer.) — 2° (B-a), perfolla, 
envoltorio de la mazorca de maiz, gaine 
de Ve"pi de mais. 

Mokoloe. (V. Mokolol, i°.) 

Mokoloi (B-ond) : 1° borr6n : p&tt, 
barbot, tache d'encre. — 2° mezcolanza, 
revoltijo que se hace con anzuelos y cor- 
deles : me'li-me'lo, entortillement d'hame- 
cons et de lignes. Var. de mokoiLo. 

Mokoplaust (B-mu), torpe : mala- 
droit, goujat. = Es palabra familiar. 
Cest un mot familier. 

MOKOR : i° (B-o), tronco de arbol, 
tronc d'arbre. — 2° ( B-a-bar-gald-m ) , 
ramas gruesas de arbol , branches prin- 
cipals d'un arbre. — 3° (Be, G-and-bid- 
us-zeg), nalga, fesse. — i° (L), mokhor 
( BN , L ) , adusto , hargneux. Akerra 
bezen mokorra : muy huraflo, huraflo 
como el cabr6n : tres hargneux, comme 
le bouc. — 5° (BN-ald-s, Lc, Sc), men- 
drugo : crodton, reste de pain. Ahalge- 
gabeak bitu epher erreak : zbr ahalgo- 
rrak? ogi-mokhorrak : el desvergon- 
zado tiene (en un festin) perdices asadas; 
qu6 el timido ? mendrugos de pan : Vef- 
fronti (dans un festin) se fait trailer 
avec des perdrix rdties, au lieu que le 
honteux n*a que les restes du pain. (Oih. 
Prov. 9.) — 6° (R-uzt), (arbol) recogido, 
casi en redondo: (arbre) rabougri,presque 
en rond. — 7° (BN-gar, Sc), nubarrones, 
nue'es. — 8° (L-get, ...), perverso, per- 
vers. — 9° (AN , BNc , L-ain , S) , terr6n, 
motle de terre. Beraz guk ere barna iraul 

DEZAGUN ; MOKHORRAK ONGI PHORROKA \ 
AHAL BALITZ, HERRAUTSA BEZALA EGIN : Cul- 

tivemos pues las tierras profundamente ; 
destrocemos bien los terrones, si posi- 
ble fuera, hasta pulverizarlos : cultivons 
done les terres profondiment ; brisons 
bien les mottes jusqu'a, s'il est possible, 
les pulveriser . (Duv. Labor. 19-27.) — 
10° (AN-b, BN-gar, L), disforme, dif- 
forme. Arri mokorra, piedra disforme, 
pierre difforme. Zur mokorra, madero 
disforme, bois difforme. — 11° (B-o), 
erizo de la castana, bogue de la chi- 
taigne. — 12° (L-ain), altanero : hau- 
tain, orgueilleux. 

MOKORDO, mokhordo : 1° (c), 
excremento duro, cada uno de los peda- 
zos del excremento humano : merde, 



excrement, chacune des parties de V ex- 
crement humain. — 2° (c), se usa como 
epiteto de desprecio, s'emploie comme 
6pilhete miprisante. 

Mokorka ( B-a-d-g-m-o-tS ) , a cula- 
das, a coups de sSant. 

Mokorkada (Be, ...), culada, golpe 
dado con el trasero : coup de se'ant, coup 
donne" avec le derriere. 

Mokorkatu : 1° (R-bid), amontonar, 
amasser. — 2° (B), dar culadas, donner 
des coups de se'ant. — 3° (BN-s), arre- 
glarse, s f arranger. Mokhorkatu nun lan 
korrek egitera, me he arreglado para 
hacer esos trabajos, je me suis arrangk 
pour faire ces travaux. — 4° dividir, 
desunirse : diviser, stparer. (Duv. ms.) 
— 5° (?, Duv. ms), formarse terrones , se 
motter (la terre). 

Mokhorkeria , accidn dura, brutal : 
action dure, brulale. (Duv. ms.) 

Mokhorkl, duramente 6 brutalmente, 
durement ou brutalement. (Duv. ms.) 

Mokor-mailu (BN, L), mazo que se 
usa para pulverizar terrones en los cam- 
pos : tmoltoir, masse donl on se sert pour 
briser les mottes de terre dans les champs. 

Mokhorraldi (BNc, Lc), rato de mal 
humor, moment de mauvaise humeur. 

Mokhortasun, rudeza de caracter, 
rudesse de caractere. (Duv. ms.) 

Mokhortsu, Ueno de terrones, rempli 
de mottes de terre. (Duv. ms.) 

Mokortu, mokhortu (BN-ald) : l°aco- 
quinar, se recroqueviller. Neguan hotzak 
mothortzen ditu erleak; HILAK BEZALA 
jan gabb egoten dira : en invierno el 
frio acoquina las abejas; estan como 
muertas, sin comer : en hiver le froid 
recroqueville les abeilles ; elles restent 
sans manger, comme si elles Haient 
mortes. (Duv. Labor. 145-3.) Horren 
bihotza mokhortua da harria bezala, el 
coraz6n de ese esta endurecido como la 

riedra, son cceur est dur comme la pierre. 
Duv. ms.) — 2° (BNc), huraflo, har- 
gneux. — 3° (R-bid, Sc), gordinfl6n, 
joufflu. Gatz mokhortu zen, se convirtid 
en estatua de sal, e//e se changea en sta- 
tue de sel. (Duv. Gen. xix-26.) — 4° (BN- 
ald-haz-s, L-ain), entumecerse, s'engour- 
dir. Erhiak hotzez mokortuak, los dedos 
entumecidos por el frio, les doigts en- 
gourdis par le froid. — 5° (AN-b), for- 
marse terrones, se motter Ua terre). 

Mokoru (G-us-ziz), colmo, rebasa- 
miento : comble, dibordement. 

MOKOTARRO (G-and-gaintz) , cuca- 
racha : blatte, cafard. 

MOKOTE : 1<> (AN-b), reneg6n, hu- 
raflo : grinchu, harqneux. — 2° (AN-b, 
G-ord), cierta variedad de manzana, cer- 
taine vari6t6 de pomme. 

Mokoti (Be), mocoso, morveux. (?) — 
2° (G-and, L-ain), canalla, mal hablado : 
canaille, mal embouche". 

Mokotin ( L-ain ) , colerico , irascible : 
coUreux, irascible. 

MOKOTS (Be), pan especial que las 
madrinas regalan a sus hijos por Pascua 
de Resurrecci6n ; generalmente es trian- 
gular : pain gtntralement triangulaire, 
dont les marraines font cadeau a leurs 
filleuls le jour de Piques. 

Moko-zorrotz (AN-b, BNc), de mal 
genio, lit. : de pico afilado : de mauvais 
caractere, lit. : de bee pointu. 

Moko-zuri (BNc, Lc), persona que 
solo sabe comer lo mejor : fine boucne, 



Digitized by 



Google 



MOKUSI — MONDOIN 



43 



personne qui sait uniquement manger le 
meilleur. 

MOKUSl (BN-bard), estopa de se- 
gunda calidad , a diferencia de 5kta, que 
Jo es de primera , y Sardanga , aue lo es 
de calidad inferior : Houpe de aeuxieme 
quality, qui diffhre de Seta, Houpe de 
premiere quality, et de Sardanga, celle de 
quality inferieure. 

MOLA: 1° (L), mont6n : amas, tas. 

— 2° (git) , vino , vin. 

Mold a (AN, B, G) ,Var. de molde en los 
derivados, Var. de molde dans les derives. 

Moldagaitz (G?, Mog.), moldagatS 
(Be, ...), torpe, desmafiado : maladroit, 
gauche. 

Moldagalztasun ( B , G ) , torpeza , 
maladresse. 

Moldagaiztu (B, G), entorpecerse , 
devenir maladroit. 

Moldakaitz (AN, G), moldakatS 
(Be, ...), torpe, de malos modales, 
brusco : maladroit, de mauvaises ma- 
nieres, brusque. Eztakite geldirik ego- 

TEN, INDAR GUTIKOAK DIRA TA MOLDAKAI- 
TZ A K : no saben estar quietos, son de 
poca fuerza y desmafiados : Us ne savent 
pas rester tranquilles, Us sont peu forts 
et maladroits. (Mend. 1-28-6.) 

Moldakaiztu (AN-b). (V. Molda- 
gaiztu.) 

Moldatsu (BN-s), diestro, adroit. 

Moldatu (AN-b, B, BN-s, Sal., G), 
moldau (B) : 1° amaftarse, darse traza 
para hacer algo : savoir faire les choses, 
devenir capable de faire quelque chose. 

— 2° arregiar, ordenar: arranger, ordon- 
ner. — 3° (BN-baz-ist), domar, llegar 
a sujetar: dompter, parvenir a subjuguer. 

MOLDE : 1° (c), traza, mafia, des- 
treza : habile U, dexter ite, adresse. Batbe- 

DERAK BBRE GISARA, ANZORA ETA MOLDERA '. 

cada cual a su manera, forma y traza : 
chacun a sa maniere, a sa forme et a son 
habilete. (Ax. 3»-xxi-li.) — 2° (AN, L), 
manera, modo : maniere, mode, facon. 

— 3° (B-ub, BN, Sal., S), corpulencia, 
corpulence. 

Moldedun (AN, BN,L,R,S), diestro, 
adroit. 

Moldegabe (AN-b, BN, L, R, S), 
torpe, maladroit. 

Moldegabekeria (AN-b, L), torpeza, 
des mafia : maladresse, gauche rie. 

Moldegabetasun (AN-b , L) , falta de 
destreza : manque de aexterite, d J adresse. 

Moldegaitz (AN, BN, L, R, S), mol- 
dagatS (R-uzt), torpe, grosero : mala- 
droit, grossier. 

Moldegaizki (AN, BN, L, R, S), tor- 
pemente, maladroilement. 

Moldegaiztaaun (c, ...), torpeza, 
maladresse. 

Moldagaiztu ( c , . . . ) , entorpecerse , 
devenir maladroit. 

Moldakaitz (AN-b). (V. Moldegaitz.) 

Molde - on ( AN - b ) , de buena figura , 
de belle prestance. 

MolderreS, manejable, d6cil : ma- 
niable, docile. (Duv. ms.) 

MolderreBtasun, docilidad, docilite. 

Moldatsu (c, ...J, diestro, adroit. 

Moldetsuki, diestramente : adroite- 
ment, avec adresse. (Duv. ms.) 

Molde-hun (BN, Sal.). (V. Molde-on.) 

Moldezki, de buena manera , de bonne 
maniere. (S. P.) 

Moldura, forma, conformaci6n, modo : 
forme, conformation, mode. (Duv. ms.) 



Moli-intSaur (B-d-o) , cierta variedad 
de nueces, certaine espece de noix. Var. 

de MANU-INT§AUR. 

MOLKO (BN-baig, L-sar), molkho 
(BN, L, S), racimo, grappe de raisin. 

MOliKO (R-uzt), penacho de abubilla, 
huppe ou aigrette des oiseaux. 

MOLOKOT : 1° (B-l), quiebra, banca- 
rrota en un negocio, atascarse en un 
trabajo, etc. : faillite, banqueroute dans 
un commerce, ne pouvoir se tirerd* affaire 
dans un travail, etc. — 2<> (B-g), meter 
todas las nueces en el boche, mettre 
toutes les noix dans la poquette. 

Molot (B-m). ry. Molokot, 2°.) 

Molorrika (G ?, Itur.), acanto, acanthe. 

MOLORRIKA EDERRAE BEREN KIRTBNETAN 
ZEUKAZKITEK BIAK ASKO tSiBISTETAN , loS 

dos (vasos) tienen bermosos acantos en 
sus asas en numerosas lazadas, tous deux 
(les deux vases) portent a leurs anses de 
belles feuilles d' acanthe entrelace'es. (Cane. 
bas. IIM58-9.) 

MOLSO(BN), molSo (Har.), monton, 
acervo : pile, tas, amas, monceau. Ikhus 

NEZAN ORRATZ-OHOINA AZOTATURIK , URRE- 
MOLSOARENA ALKHATETURIK .* yO vi aZOtado 

ai ladr6n de alfiieres , y hecho alcalde al 
ladr6n de un mont6n de oro :je vis celui 
qui avait derobe des epingles fustige", et 
celui qui avait vole" le tresor devenu 
maire. (Oib. Prov. 275.) 

Moltsa(BN-ald-gar, Lc),bolsa, bourse. 
(D. esp. bolsal.) 

MoltSaharri(BN-ald-gar), tabas, osse- 
lets. 

MoltSakada (B-ang-eib), porci6n, 
montoncito : portion, petit las. 

MOLTSO : 1° (Be), estropajo, toda 
clase de revoltijo : torchon, toute sorte 
de ramassis. — 2° (B, ...), grupo, tropel : 
groupe, rassemblement. — 3° (B, arc), 
cerco, asedio, siege d'une ville. Itsaso- 

TATI ETA LEORREZ IMINI DEUSKU MOLSOA , 

por mar y por tierra nos han puesto 
cerco, Us nous assiegent par mer et par 
terre. (Cant, de Lelo.) — 4° (G-bet), pala- 
bra que denota lo pudendo femenino, 
mot qui indique les organes genitaux de 
la femme. = Vale mas usar las palabras 
mortSaea, mordozka, para significar « gru- 
pito , montoncito » ; piLo , meta , mordo 
para denotar mont6n, y mostratSa en 
significaci6n de estropajo. II vaut mieux 
employer les mots mortSaea, mordozka, 
pour signifier « petit groupe , petit tas »; 
pilo, meta, mordo pour designer un 
« monceau », et mostratSa pour signifier 
« un torchon ». 

MoltSo : 1° (AN), montoncito : mon- 
ceau, petit taS. ISRAELDARRAE ERAMATBN 
ZITUZTEN BEREKInJeRUSALENGO ELIZARA,HOR- 
DUKO ERDI-ZORITUAK ARKITZEN ZIRAN GARA- 
GAR-GARI SORTAK, BALAK EDO MOLT§OAK : loS 

Israelitas llevaban consigo al templo de 
Jerusalen, las gavillas y fajos 6 montonci- 
tos de cebada y de trigo que para entonces 
se encontraban ya maduros : les Israe- 
lites apportaient avec eux, au temple de 
Jerusalem, lesjavelles et les fagots ou de 
petits tas d'orge et de btt qui alors se 
trouvaient dejk murs. (Mena. II-27-1.) — 
2° (BN), rebafiito, petit troupeau. 

MoltSoka, por grupitos, par petits 
groupes. Aberatsee eraehar balezate, 

BERTZEEK ERE ORDUAN BIDEA EDEKI LUTEKE, 

moltSoka elkhar iiartuz : si los ricos 
adquirieran (tales maquinas agricolas), 
tambien los demas abririan camino, con- 



viniendo por pequefios grupos 6 asocia- 
ciones : si les riches les achetaient (les 
machines agricoles), les autres ouvri- 
raient aussi le chemin, en se r6unissant 
par petits groupes ou associations. (Duv. 
Labor. 44-25.) 

MoltSokatu, dividir en grupos 6 en 
montones, diviser en groupes ou en tas. 
(Duv. ms.) 

Moltsotu : 1° (B-g), restregar una cosa 
entre las manos, bouchonner une chose 
entre les mains. — 2° (B-l-m,...), aglo- 
merar, agglom4rer. Ola-ijeleak burdiRa 

BIRIBILDU TA MOLTSOTUTA DAGOANA DAKAR 

meatuaz , el laminador de ferrerias adel- 
gaza cada vez mas el bierro que esta 
redondeado y a^lomerado, le lamineur 
des forges amincit chaque fois davantage 
le fer qui est en bloc et agglomire". (Per, 
Ab. 126-14.) 

Moltzatu, reunir, acumular, amonto- 
nar : rassembler, accumuler, enlasser. 
(Duv. ms.) 

MOLTZO : 1<> (AN, BN,...), grupo, 
montdn : groupe, tas. Adiskidb-moltzo 
handi bat deithurik, habiendo convi- 
dado a gran multitud de amigos, ay ant 
invito une grande multitude d'amis. (Duv. 
Gen. xxix-22.) — 2° (?), giro: revolution, 
giration. Izarren moltzoa, el giro de las 
estrellas , la revolution des etoiles. (Duv. 
Sap. xiii-2.) 

Moltzotu(B?), aplastarselasfrutas, for- 
mando como una pasta por su aglomera- 
ci6n : s'ecrabouiller (les fruits), en for mant 
comme une pite par leur agglomeration. 

MOLU(R), hinpjo, fenouil. (Bot.) 

MOMA (B-l), momar (B), un pez sin 
escamas, del tamafio de la merluza, muy 
poco sabroso ; vulg. pitarrosa : poisson 
sans ecailles, de la grosseur de la inerlue, 
Ires peu savoureux ; vulg. chassieuse. 

MOMO : 1° (BN-s), suefio : dodo, som- 
meil. (Voc. puer.) — 2° (Gc, R-uzt), pio- 
jos y pulgas, poux et puces. (Voc. puer.) 
— 3° (G-azp), fantasma, fantdme. 

MOMOLO : 1° ( B-l -oft), bobalic6n, 
tonto : niais, nigaud. = Se usa tambien 
(B-mu)el pleonastico momolo-morko, com- 
puesto de dos palabras casi sindnimas, 
sin que se le agregue nunca el articulo. 
On emploie aussi (B-mu ) le pUonaslique 
momolo-morko, compose de deux mots 
presque synonymes, sans lui appliquer 
jamais V article. — 2° (AN?, G-etS), 
suefio : dodo, sommeil. (Voc. puer.) — 
3° (G-ber), el bu, croquemitaine. 

MOMOR (B-mafi), cerezo borde 6 sin 
ingertar : merisier, cerisier sauvage ou 
non greffe. Lur momor (B-d), tierra con- 
vertida en pasta por las lluvias, terre 
changee en mortier par les pluies. 

MOMORRO : 1° (B-a-ar-mu, L-ain), 
bobalic6n, tonto : idiot, niais. — 2° (B- 
ofi ) , todo insecto no muy grande , pero 
negro y repuisivo : tout insecte assez 
petit, mais noir et repugnant. 

Momorrotu (B, ...), atontarse, embo- 
barse : s'abetir, devenir bite, nigaud. 
Bblarriak momorrotu, entorpecerse los 
oidos, s'engourdir (les oreilles). 

MOMOSO (R-uzt), gorgojo, insecto que 
destruye granos : charancon, insecte qui 
detruit les grains. Aba-momo3o, gorgojo 
de la haba : cosson, charancon de la feve. 

MomotSorro (G-als), careta, masque. 

MON A ( B-l-m ) , grano maligno de la 
piel, boulon d'humeur maligne de lapeau. 

MONDOIN (L-ain), lanza de carro, 



Digitized by 



Google 



44 



MONDOINATU — MOROKIL 



timon de charrette. Orgaren mondoina, 
el timon del carro, le timon de la char- 
rette. (S. P.) 

Mondoinatu (L), hacer mon tones de 
heno en el prado, mientras se seca la 
hierba : /aire des meulons de foin dans 
le pr4, pendant que Vherbe seche. 

MONDONGO (B-oft, Gc), mondrongo 
(B-a-oft) : 1° morcill6n, boudin. — 2° per- 
sona brusca, personne brusque. (F. S>eg.) 

MONI, menudo, abatis. (Herv. Cat&l. 
de leng. V-275.) Armonia, menudo de 
carnero, abatis de mouton. TSarmonia, 
menudo de cerdos, abatis de pore. Geli- 
monia, menudo de vaca, abatis de vache. 

MONJOR (B-g-1), monjorrada (B-a- 
o), banquete que se da a los obreros 
despu£s de puesto el tejado a un edificio 
nuevo 6 hechos los caleros : repas que Von 
donne aux ouvriers apres la pose de la 
toilure d'une bdlisse, ou apres Vacheve- 
ment des fours a chaux. = Todos pro- 
nuncian en esta palabra la j como la j 
francesa. Tout le monde prononce le j de 
ce mot comme le j francais. 

Monjorratz ( B-l , G-bid ) , alfileres de 
cabeza negra, 6pingles a tite noire. 

MONHO (BN, Sal.), cuspide 6 loma 
del terreno, sommet ou monticule de ter- 
rain. 

MONTH) (B-a-m), piano para la cons- 
trucci6n de andamios, casas, cimbrias : 
plan pour la construction d'tchafaudages, 
de maisons, de cintres. 

MONTOR (B-g), alud, avalanche de 
neige. 

MontSarratu , podar, quitar las ramas 
de un arbol : Cbrancher, 6monder, enle- 
ver les branches d'un arbre. 

MONTSOR : 1° (B,...), animal 6 vege- 
tal que crece poco, animal ou plante 
chUifs. — 2° (B, An. ms) , despreciable , 
me" pr is able. Zekor motSorrak, novillos 
despreciables , bouvillons miprisables. 
— 3° (B-ang-m-ofi), banquete, banquet. 
(V. Monjor.) 

MOOTELU (G) , canutos de hilo que 
se mueven en el telar, canettes de fil 
actionntes dans le metier a tisser. 

MORA (BN-s|, azul, bleu. (?) 

Moraiska (BN-s), azulado : bleudtre, 
bleuti. 

MORAGA, mondongo, Aoyau. (Herv. 
Catal. de leng. V-281.) 

Morakil (B-ofi), Var. de morokil. 

Morantza : 1° (?), violaceo, color que 
tira a violeta : violace', couleur qui tire 
sur le violet. — 2° (L), morado, violet. 

Morapil(B, ms-Otg), morapilo (B-a), 
nudo, noBud. Eun morapiIo (ms-Lond), 
centinodia, renou4e. (Bot.) 

MORDA (B-a-mu-o-ub), racimo, 
grappe. Maats-morda, ota-morda, larra- 
morda : racimo 6 porcidn de uva, argoma, 
abrojos : grappillon de raisin, branche 
de genH. 

MORDAZA : 1° (B-eib-mond, R), acial, 
pinzas con cme se abre el erizo de la cas- 
tafia : morailles, tenailles avec lesquelles 
on ouvre la bogue de la chdtaigne. — 2° (R- 
uzt), tenazas, en general: tenailles, en 
giniral. 

Mordaze (AN, Araq, B-ang-eib-oft, G). 
(V. Mordaza, 1°.) 

Morde (BN, Sal.), calificaci6n hono- 
rifica antepuesta al nombre, qualification 
honorifique plac4e devant le nom. = 
Viene del francos « monsieur de ». Vient 
du francais « monsieur de ». 



MORDINDU (B-a), ablandarse las 
tierras por efecto de lluvias continuas, 
s'amolhr (la terre) par Veffet de pluies 
continues. 

MORDO : l°(B-l-m, Gc), racimo, 
grappe. Larra-mordo , mats-mordo, ota- 
mordo : racimo de abrojos, racimo de 
uvas , racimo de argoma : brindille de 
chardons, grappe de raisin, grappe de 
fleurs de genH. Eta zure mastian ere 

EZTITUZU HILDUKO MORDOAK ETA ERORTZEN 
DIRADEN ALEAK, BAIZIK UTZIKO DITUZU, BEAR- 
TSUAK ETA ARROTZAK BILDU DITZATEN : ni 

en tu villa recogeras los racimos ni los 
granos que se caigan, sino que los 
dejaras para que los recojan los pobres 
y los forasteros : tu ne cueilleras pas les 
grappes et tu ne ramasseras pas les grains 
qui tombent, mais tu laisseras cela au 
pauvre et a VHranger. (Ur. Lev. xix-10.) 
— 2° (B-mond), revoltijo, mezcolanza : 
ramassis, me'li-mHo. Kazuelan erlea 

LBGEZ, MORDO BATEN GIZON TA ANDRA 

naastb : como la abeja en la cazuela, 
hombres y mujeres mezclados en un 
racimo : comme Vabeille dans le plat, 
hommes et femmes mile's dans une grappe. 
(Olg. 67-15.) 

MORDOILO (AN, Be, G-and), em- 
brollo, embrouillamini. Erdera-mor- 

DOILO, EUSKERA-MORDOILO (ANc, Be, Gc) I 

jerigbnza, lengua extrafla 6 propia mal ha- 
blada '.jargon, langue 4trangere ou mater- 
nelle malparlte. Ezeban Jesukristok eus- 

KERARIK BERBA EGIN. — EDERTO J EZTA ZURE 
ERDERA-MORDOILOAN BERB : JeSUCristO no 

habl6 en vascuence. — Muy bien; pero 
tampoco en vuestra jerigonza : J6sus- 
Christ ne par la pas en basque. — Tres 
bien; mais pas davantage dans votre jar- 
gon. [Per. Ab. 57-26.) 

Mordoilokatii (Sc), mordoilotu (AN, 
B, G), embrollar, embrouiller. 

Mordoketa (B-m, G-zumay), vendi- 
mia , vendange. Mordoketan diarduenar- 

TEAN, DAB1Z BASERRITARRAK POZEN '. KOLKOA 
LEGEZ BARRUA BETEARRBN GATSlK EZ. \ MOR- 

dokbtea beti balitz ! ( B ) : los aldeanos, 
mientras estan vendimiando, se mues- 
tran mas alegres que nunca : no les hace 
dafio la uva , aunque llenen la andorga 
como el seno. \ Si nubiera siempre ven- 
dimia ! tant que les campagnards ven- 
dangent, Us se montrent plus joyeux que 
jamais : le raisin ne leur fait pas de ma/, 
bien qu'ils se remplissent la bedaine 
comme le sein. SHI y avait toujours la 
vendange ! 

Mordoska: 1<> (ANc, B-a-i-1-m, Gc), 
grupo , ramillete , conjunto pequeno : 
groupe, bouquet, glane, petit assem- 
blage. EtSe-MORDOSKA , G1ZON-MORDOSKA I 

conjunto de casas, grupo de hombres: 
bouquet de maisons, groupe d' hommes. — 
2° ^G-and, R), un rebano pequeflo, un 
petit troupeau. 

Mordoakada (B-ang-m, G-orm), tro- 
pel, gentio : troupe, foule. 

More : 1<> (G ?, L?, Duv.), azul, bleu. 
Var. de mora. — 2° (AN-lez, G-etS-t), 
morado, violaceo : violet, violace'. 

Moregorri, (color) violaceo, (couleur) 
violac6e. (Duv. ms.) 

Morena (AN-ond), morena, una clase 
de anguila ae mar : murene, espece d'an- 
guille de mer. (??) 

MORETA (AN-ond J, un pajaro vul- 
garmente llamado chimbo, oiseau appeli 
vulgairement chimbo en espagnol. 



MORGIL : {o (B-a-o), tumor en la 
piel, tumeur sur la peau. — 2° (B-m), 
capullo de flor, bouton de fleur. — 3° (B- 
a-i-1), revoltijo, mezcolanza: ramassis, 
embrouillement. 

MORGOI (B-i-tS), morgota (B-m) ; 
capullo de flor, bouton de fleur. 

Morkaitz (AN, arc?, G-ori), pefia pro- 
minente, adiferencia de arkaitz, « pefia 
no prominente : » rocher proe'minent ; au 
contraire de arkaitz, « rocher non proi- 
minent. » 

Morkalatz (AN-lez) , castafia de puas 
asperas, chitaignes apiquants tres aurs. 

Morkil : 1° (B-m), torpe, maladroit. 
— 2° (B-i), vasija rota, vase bris4. — 
3° (B-m), revoltijo de hilos, embrouil- 
lement de (ils. 

MORKO : 1° (B-l-mu), vasija grosera, 
jarra desportillacia : cruche grossiere, pot 
e'gueulC. Sarri iturrira doan pitSarra, 
edo ausi edo morkotu (B), el jarro que 
va con frecuencia a la fuente 6 se rompe 
6 se desportilla, la cruche qui va souvent 
a la fontaine se casse ou s'tgueule. — 
2° ( B-l-mu ) , persona grosera , personne 
grossiere. — 3° (B-g), marro, picardia : 
dHour, rouerie. Morko egin (B-g) : hacer 
marro una iiebre, alterar el rastro y des- 
viarse : dtpister (un lievre) , faire un d6- 
tour et faire perdre la piste. — 4° Mor- 
kho (S), racimo, grappe de raisin. 

HORKOL : 1© (B-o-ub), astillas secas : 
copeaux, Eclats de bois. — 2° (G-zeg), 
mazorca de maiz, 6pi de mats. 

Morkolot (B-a), quiebra, bancarrota: 
faillite, banqueroute. 

MorkoSta (L), racimillo, grappillon. 

EZTERAUTATB MORKOSTA BAT ERE, ETA EZ 
BIKHOR BAT AHOAN EM AN AHAL DITEKEYENIK 

utzi : no me han dejado ni un racimillo , 
ni un grano de uva que pueda llevarse a 
la boca : ils n'ont laisse" ni un grappillon, 
ni un grain de raisin que je puisse por- 
ter a ma bouche. (Ax. 3»-36-l4.) 

Morkots (AN-b-lez, Gc,...), erizo de 
castafia , bogue de la chdtaigne. 

MORKOTS (B-i-1), acci6n de meter 
en el boche todas las nueces 6 cuescos 
de fruta que se arrojan a 61, action de 
mettre dans la poquette toutes les noix ou 
tous les noyaux qu'on y jette. = Se usa 
sin articulo. S'emploie sans article. 

MORLANT3, carnero mestizo , mou- 
ton m4tis. (Duv. ms.) 

Mormo (R-uzt), moquillo, muermo : 
morve, maladie des chevaux. (?) 

Mormorio (B-m-o), mormoriSeta 
(B-a), mormoSieta (B-a-m-ub), mur- 
mullo , murmure. \ Ze gizon galanta , 

ASEO NEKEZALEK JAZTEN D1TUAN MUETAKOAK 
BRABILTEKO MORMOSIETA BAGA ! que* guapo 

hombre, para llevar, sin refunfufiar, 
camisas como las que se ponen muchos 
artesanos! quel homme faraud, pour por- 
ter, sans rechigner, des chemises comme 
celles que portent de nombreux artisans ! 
(Per. Ab. 118-1.) 

MORO (B-a), muralla, muraille. 

Moroaga (B-g), pilar, poste central 
del zaguan : pilier, poteau central de Ven- 
tre 1 e. 

MOROE (B-l), cierto pez, vulg. lla- 
mado morena y tambi£n culebra : mora, 
certain poisson, appeU vulgairement mu- 
rene et aussi couleuvre. 

MOROKIL: 1° (B-l-m-ub, Gc), gacha, 
farineta, bouillie. Talo ondo egi3a aus- 

PEAN, MOROKILA, EZNBA, GAZTAI$AK TA 



Digitized by 



Google 



MOROKILO — MOS 



48 



SAGARHAK DAUKAZAN NEKEZALEA DONT8UAGO 

da andiki guztiak baino : el artesano que 
tiene torta de maiz bien hecha bajo la 
ceniza , farineta , leche , casta nas y man- 
zanas, es mas feliz que todos los magna- 
tes : Vouvrier qui a un pain de mats 
bien fait sous la cendre, de la bouillie, 
du lait, des chilaignes et des pommes, 
est plus heureux que tous les gentillitres. 
{Per. Ab. 59-6.) — 2° (B-t3), revoltijo, 
confusidn : melange, confusion. 

Morokilo : 1° (G-ern), Var. de moro- 
kil. — 2° (B-ub), nudo, nceud. 

MOROPIL (B-a-o) , nudo, nceud. 

Morosko, moreno, brun. (Darth. 
Manuel, 47.) 

Morraile (AN, Araq.), bozal de bes- 
tias, museliere des animaux. 

Morral ( AN , Be , G , R-uzt ) , morral , 
sac de soldat. (??) (D. esp. morral.) 

MORRALE : 1° (AN-b, BN-s, R), 
morral, sac de soldat. Var. de morral. 
— 2° (BN-s, G-and, R), bozal de bestias, 
museliere des bestiaux. 

MORRASA , bramido : mugissement, 
beuglement. (F. Seg.) Var. de murrusa. 

MORRIO (AN, Araq.), mugrdn, mar- 
cotte. 

M onion (BN-ald), borraja, bourrache. 

Morriztu (B-ofi), despojar, de'pouiller. 

MORRO : 1° (G-aya), vastago, reje- 
ton. Tip ula- morro, vastago de cebolla, 
pousse d'oignon. (V. Morron.) — 2° (AN- 
b), cierta enfermedad de los nabos y 
berzas, producida por el calor y la se- 
quia : certaine maladie des navets et des 
choux, produite par la chaleur et la 
s6cheresse. 

Morroatza (B-ub), servidumbre : do- 
mesticity, valetaille , ensemble des domes- 
tiques. 

Morrode (G?, Van Eys), demonio 



gar), pan que las 



familiar, demon familier. 

MORRODO (BN- L 
madrinas regalan al ahijado por Pascuas, 
pain dont les marraines font cadeau a 
Xeurs fi I leu Is a P&ques. 

MORROE, morroi : 1° (B-m, Gc), 
criado : serviteur, valet. Au da bbste 

GUZTIEN MORROE EDO OTSElftA LBGEZ , AGIN- 
DUTBN JAKON GUZTIA EGITEKO '. este es COmO 

el criado 6 servidor de todos los demas, 
para hacer lo que se le manda : celui-ci 
est comme le serviteur ou le valet de tous 
les autres, pour faire ce qu'on lui com- 
mande. (Per. Ab. 126-20.) Bera berriz 

JOAN ZAN KORRIKA ABERE - TALDERA , ETA 
ARTU ZUEN AND IK T§AL T§IT GURI ETA ON 
BAT, ETA EMAN ZION MORROI BATI I 61 fll6 

corriendo a la vacada ; y tom6 de alii 
un becerro muy tierno y muy bueno, y 
diole a un mozo : puis it courul au trou- 
peau, et, ay ant pris un veau tend re et 
bon, il le donna au serviteur. (Ur. Gen. 
xvni-7.) — 2° (B-b), mozo, mozaibete : 
garcon, adolescent. 

Morroi (R), niflo hasta los quince 
alios, enfant i'usqu f a quinze ans. 

MORROlL (AN-b, L-ain), cerrojo, 
verrou. Legorreko morroiIek etsi nin- 
duten sekulako, los cerrojos de la tierra 
me encerraron para siempre, les verroux 
de la terre m'enferm&rent pour toujours. 
(Etchen. Jon. n-7.) 

Morroilo : 1° (B, G), cerrojo, verrou. 
Lurraren morroiloak sartua utzi nautb 
an barrbnen betiko, los cerrojos de la 
tierra me encerraron para siempre, les 
verroux de la terre menfermerent pour 



toujours. (Ur. Jon. n-7.) — 2° (B-mu), 
nubes gruesas, nue'es epaisses. — 3° (B, 
G), casco : morceau, eclat. Arri-morroiLo, 
casco de piedra , Mat de pierre. 

Morroilope (B-ofi, Gc,...), carcel, pri- 
son. MorroiLopean dago, il est empri- 
sonne. 

Morroin: 1° (AN, BN, L, S), mozo, 
mancebo : garcon, jeune homme. Var. de 

MORROE. HlTZ HORIEK ADITU ETA JOAN ZEN, 
MORROIN HORI BIHOTZMINDURIK I CUando 

oy6 el mancebo estas palabras, se fu6 
triste : lorsqu'il eut enlendu ces paroles , 
le jeune homme s'en alia triste.CH.SiT. Matth. 
xix-22.) — 2o (AN-b, BNc, S), borraja, 
bourrache. (Bot.) — 3° (R), var6n, cria- 
tura racional del sexo masculino : mdle, 
creature raisonnable du sexe masculin. 

Morroin-adin , adolescencia , adoles- 
cence. (S. P.) 

Morroindegi, establecimiento para 
adultos, etablissementpour adulles. (Duv.) 

Morroindu (BN, L), hacerse adulto, 
deveniradulte. Morroindu zirenean, Esau 

IHIZTARI ANTZETSU ATHERA ZEN ETA BAZTE- 

rretan zabilana : los cuales habiendo 
crecido, se hizo Esau var6n diestro en la 
caza, y hombredel campo : lesquels gran- 
dissanl, EsaH devinl un habile chasseur 
et un homme des champs. (Duv. Gen. 
xxv-27.) 

Morrointasun (BN, L), mocedad, 
adolescencia '.jeunesse, adolescence. Haur- 

TASUNAREN ONDOAN HILTZEN DA MORROINTA- 
SUNA, MORROINTASUNAREN ONDOAN HILTZEN 
DA GAZTETASUNA, GAZTETASUNAREN ONDOAN 
HILTZEN DA ZAHARTASUNA, ZAHARTASUNAREN 
ONDOAN HILTZEN DA SENTONTASUNA : deS- 

pu£s de la infancia muere la mocedad, a 
luego de la mocedad perece la juventud, 
a continuacidn de la juventud muere la 
vejez, tras la vejez perece la decrepitud : 
apres Venfance meurt V adolescence, apres 
V adolescence s'eteint la jeunesse, apres 
la jeunesse meurt la vieillesse, apres la 
vieillesse peril la decrepitude. (Ax. 3»- 
238-23.) 

Morrointza, domesticidad, servidum- 
bre : domes ticite , valetaille. (Lar.) 

MORROIZ (?), sietemesino, enfant ne" 
au bout de sept mois de grossesse. 

Morroizko (R-uzt) , muchachito , gar- 
connet. 

Morrokaldi, rato de mal humor, mo- 
ment de mauvaise humeur. (Duv. ms.) 

MORROKO : 1° (BN), tumor, tumeur. 

— 2° ( BN - gar ) , haz de paja , fagot de 
paille. Bblarmorroko bat (BN-gar), un 
Drazo de hierba, une brasste d'herbe. 

— 3° (BN?), adusto, de mal caracter : 
rustre, d'humeur difficile. Gizonmorrokoa 
da kondbra alper bat, el hombre sin 
gracia es como una conseja vana, Vhomme 
sans gSne est comme un conle vide. (Duv. 
Eccli. xx-2t.) — 4° (BN-am), chich6n, 
tumor producido por contusion : bossc , 
enflure produite par un coup. 

Morrokokeria , acto grosero : gros- 
siereU, action grossiere. (Duv. ms.) 

Morrokoki (BN), groseramente, gros- 
sierement. 

Morrokotasun , caracter grosero , 
caractere grossier. (Duv. ms.) 

Morrokotu ( BN ) , volverse de mal ca- 
racter : s'aigrir, en parlant du caractere. 

Morron : 1° (B-ofi), vastago, rejeton. 
Kipula-morronak , cebollas que, cogidas 
cuando se maduran, se ponen por agosto 
6 septiembre en tierra para que den 



tallos : oignons qu'on recueille quand Us 
mUrissent et qu'on plante en terre en 
ao&t et en septembre, afin qu'ils poussent 
en tiges. (F. Seg.) — 2° (B-m, G, Lard.), 
Var. de MORROEenel derivadoMORRONTZA, 
« servidumbre. » Var. de morroe dans le 
de'rive' morrontza , « domesticity. » 

Morrondu (B,..., F. Seg.), echar vas- 
tagos : taller, pousser des rejetons. 

Morrontza (B-m,..., G,...), servidum- 
bre, domesticity. Israeltarrai eraso zien 
bederatzieun burdi-sega berekin zituela 
eta bereala menderatu zituen eta mo- 
rrontzarik gogorrenban ogei urtez iduki 
ere bai : atac6 a los Israel itas teniendo 
novecientas lanzas, y muy luego les some- 
ti6 y tambten les redujo a durisima ser- 
vidumbre por espacio de veinte alios : 
il atlaqua les Israelites avec neuf cents 
lances, et ensuile il les soumit a une dure 
servitude pendant Vespace de vinqt ans. 
(Lard. Test. 139-4.) 

MORROS (B-ang,...), mugido, mugis- 
sement. 

Morroskada (B-m), refunfuno, gro- 
gnement. 

Morrosko ( BcJ , mocet6n , muchacho 
robusto : gaillara, garcon robuste. 

MorroSta, racimo de uva, grappe de 
raisin. (Oih. ms.) 

Morrotu (AN-b), enfermarse el nabo 
por el calor y la sequia, devenir malade 
' le navet) a cause de la chaleur et de la 
secheresse. 

MORRU (S-gar), torta, tarte. 

Mortaira (R), morteiru ( BN-ald), 
almirez : tgrugeoir, mortier. (??) 

MORTIS (Sc), tenaza, tenaille. 

MortSada (B-a), mortsaka (B-g-l-m), 
porci6n, conjunto : portion, assemblage. 

MortSandu (Gc,...), dejarle a uno sin 
dinero, ganarle todo al iuego : ra*fler au 
jeu tout V argent de quelqu'un, le rnettre 
a sec. 

MortBokada (B-tS). (V. Mortsada.) 

MORTU: lo (AN-b, L), desiertoi 
desert. Var. de bortu. (?) Hura zan ezik 

AIPHATUA ISAIAS PROPETAZ ERRATEN ZUE- 
NEAN I MORTUAN OIHUZ DAGONAREN M1NTZOA : 

pues este es de auien habl6 el profeta 
lsaias , diciendo : Voz del que clama en 
el desierto : car c f est de lui que parte le 
prophkte Isale en disant : Voix de celui 
qui crie dans le de"sert. (Duv. Matth. 
in-3.) Basa-mortu (B, Gc), selva desierta, 
bois d4sert. Berbzi-mortu (B), jaro de- 
sierto , brousse dtserte. — 2° los montes 
Pirineos, les Pyrenees. Var. de bortu, 

PORTU. (??) 

Mortukara (L), inaccesible, inacces- 
sible. Maiz, itsas-hegietan sortzen dire 

MARINEL SUHARRAK, OIHANETAN IHIZTARI 
ZALHUAK, MBNDI MORTUKARETAN ETA HERRI- 
MUGEN AUZOAN KONTRABANDlgT ATREBITUAK : 

muchas veces, los bravos marinos nacen 
junto al mar, en los bosques los agiles 
cazadores, en montafias maccesibles y 

i 'unto a las fronteras los audaces contra- 
>andistas : souvent les rivages de la mer 
engendrent les braves marins, les vastes 
forMs font les braconniers, les montagnes 
inaccessibles et le voisinage des frontieres 
enfantent les contrebandiers audacieux. 
(Dasc. Atheka. 5-11.) 

Mortuliar (BN ?, L ?), solitario, soli- 
taire. 

MOS : 1° (G-and-t), palabra que, repe- 
tida dos 6 tres veces , sirve para Ha mar 
al gato : mi-mi-mi, expression qui sert a 



Digitized by 



Google 



46 



MOSAL — MOTELDU 



appeler le chat. — 2° (G-eld), el mismo 
gato : minet, chat. 

MOSAL (B-mond,..., Gc), potro, ca- 
ballo joven : poulain,jeunecheval. MoSal 
urruza (B-mond, Gc), potro hembra, 
pouliche. MoSal zaldi (B-mond, Gc), 
potro macho, poulain. 

MOSARRE , mosarre - arri ( R-uzt ) , 
pizarra, ardoise. Mosarrea arri bbltza 
da ta tSastaubn eoitbko ta aiztoen zorroz- 
tako ebiltan dugu , la pizarra es piedra 
negra y la empleamos para hacer limpie- 
zas y afilar cuchillos, V ardoise est une 
pierre noire que nous employons pour 
faire des nettoyages et aiguiser les cou- 
teaux. 

M OS ARRI (R-uzt), piedrecillas con 
que juegan las ninas, pierrailles avec 
lesquelles s'amusent les fillettes. Mosa- 
rriara (R-uzt): juego de ninas, a las 
cinco piedras: jeu de fillettes, aux cinq 
pier res. 

Mosgari (B-a-o), trigo chamorro, 
bU tuzelle. (Bot.) 

MOSKAN (B-ang-berg-m, G-aya), 
cascara verde de la nuez y tambien la 
mancha que deja en los dedos, brou de 
la noix et aussi la tache qu'il laisse sur 
les doigts. = En B-berg Hainan arta- 
moskan al tiz6n, enfermedad del maiz. 
En B~berg on nomme artamoskan le 
charbon, maladie des ce" re' ales. 

MoskatSa (B-i) , ruda , hierba medici- 
nal : rue, plante midicinale. Var. de bos- 
kotSa. 

Moakildi (AN, Araq., G), boscaje, 
conjunto de plantas espesas : bosquet, 
bocage, brousse. 

Moakildu (Gc), despoiarle de dinero 
a uno en el juego, rifter Vargent de 
quelqu'un au jeu. 

MOSKO (BN-am, Sc), pico, bee. 

Moskoka (BN, Sal., S), a picotazos, 
disputa ruidosa : a coups de bee, dispute 
bruyante. 

Moskokari (BN, S), disputador, pen- 
denciero : disputeur, querelleur. 

MOSKOL : 1° (B-ar), cascara de nuez, 
cas tafia, huevo : coquille de noix, de chd- 
taicjne, d'eeuf. — 2° (B, An.), coscoja, 
hoja seca de las encinas, feuille seche du 
chSne. — 3° (B-l-tS), mancha que deja 
en las manos el pericarpio de la nuez, 
tache produite sur les mains par le 
brou de noix. 

MOSKOR : 1<> ( AN-irun-ond , B, G), 
tronco de arbol, tronc d'arbre. — 2° (G, 
Araq.), verrug6n, tumor en los arboles: 
broussin, verrue des arbres. — 3° (B, G), 
borracho, Ivre. = En otros dialectos es 
mozkor. Dans d'autres dialectes e'est moz- 
kor. — 4° (G-orm-t), tronco de lefia desti- 
nado al fuego : bfiche, morceau de tronc 
de bois a br filer. 

MoSkor (AN, R, Sc), medio borracho : 
gris, a demi ivre. Dimin. de mozkor. 

Moskoron (B-ond),Var. de moSkol (3°). 

Moskorraldi (AN-b, L), moskorrera 
(G), borrachera, ivresse. 

MoSkor-salda (AN-b, BN-ald), caldo 
que se hace en un momento con ajo, 
aceite : bouillon fait en un clin d'ceil 
avec de Pail, de Phuile. 

MoSkortu (AN, R, S), emborracharse, 
s'enivrer. 

MOSKOTA (B-ond, G-don), moSkote 
(AN-ond), pez mayor que el tonino, muy 
grasiento, de cabeza roma y grande, 
llamado vulgarmente aguaje ipoissonplus 



gros que le thon, tr&s gras, ayant la ttte 
camuse et forte. 

MOSO (B-a), becacin, btcasse. 

MO§OLO (AN-arak), espantajo, dis- 
fraz : tpou van tail , diguisement. 

MoSolon (BN-gar, ..., Sal.), agarico 6 
seta, mousseron. (?) 

MO§ORKA (Gc), canilla provista de 
hilo, indispensable en el telar, canette 
de fit indispensable dans le milier a tisser. 

MOSORRO (G-zeg), gorgojo, insecto 
del trigo : charancon, insecte du bl4. 

MOSPEL: lo (AN-b-irun, G-don), 
sitio sombrio : endroit sombre, peu 6clair6. 
— 2° (AN-b), sabaft6n, engelure. 

MOSTA (R), pegujar, rebaflito como 
de cien 6 doscientas ovejas, troupeau 
de cent ou deux cents brebis. 

MostaSko(R), rebaflito, petit troupeau. 

MOSTARE (G-and) , jugarreta : fact- 
tie, farce, mauvais tour. Mostare bat 
egin dit, me ha hecho una jugarreta, il 
m y a jou6 un mauvais tour. 

MOSTRATSA : 1° (B-g-l-mu), estro- 
pajo, chiffon. — 2° (B-ar), sinapismo, 
sinapisme. 

MoStu: i°(L-ain),desbolsarleaalguien 
en el juego : vider la bourse de quelqu'un 
au jeu, le mettre a sec. — 2° (AN-b), cor- 
tar poquito, couper un petit peu. Dim. de 

MOZTU?. 

MOSU : 1° (B-b-g-mu), cara, rostro : 
face, visage. = Sin embargo no se dice ni 

MOSUKO MlftA, ni MUSUKO MINA, sinO ARPE- 

giko miSa (Be, Gc). Cependant on ne dit 
pas mosuko mi ft a , ni musuko miSU, mais 

ARPEGIKO Miff A ( Be , Gc). — 2° (B-b-g- 

mu), labio, levre. Mosuok astinduko 
deutsutaz, iSilik ezpazagoz (B-b) : le hin- 
char6 a usted los labios, si no se caila : je 
vais vous enfler les levres, si vous ne vous 
taisez pas. Mosu-belarriak (B-beg), las 
facciones, lit. : los labios y las orejas : 
les traits du visage, lit.: les levres et les 
oreilles. — 3° (AN, L-s), ceceoso, ztza- 
yeur. - 4° (Be), 6sculo, beso en la cara 
a diferencia de mun, « beso en la mano : » 
baiser, baiser sur le visage, A la diffe- 
rence de mun, « baiser sur la main. » 

Mosuetako (B-g-mu), mojic6n, bofe- 
tada : coup depoing, sou fflet sur la figure. 

Mosuger : lo (B-d), nadar bajo el 
agua, nager sous Peau. — 2° (B-a-o), 
zambullirse : s'immerger, plonger dans 
Peau. 

Mosu-gitarra ( B-a-p-1-m-o ) , mosu- 
muaika (B-d), trompa mglesa, pequefio 
instrumento de hierro provisto de una 
lengtieta que se mueve con el dedo al 
mismo tiempo que, puesto el instrumento 
entre labios, se le sopla : guimbarde, 
petit instrument de fer pourvu d'une Ian- 
guette, que Pon place entre les Idvres et 
fait mouvoir avec le doigt en me*me temps 
que Pon souffle. 

MoSu-Sarko (BN-s), careta, masque. 

MOTA : 1° (B-l-m), ribazo, porci6n 
de tierra , cubierta de hierba , al rededor 
de los campos sembrados : chaintre, 
bande de terre couverte d'herbe qui en- 
toure les champs. — 2° (AN, G, L), espe- 
cie, espbee. i Gauzbn ethorki eta motek 

ZER MENGOA DUTE GURBTZAT ? 1 qu6 necesi- 

dad tenemos de estas cuestiones acerca 
del genero y de la especie? qu'avons- 
nous a faire de ces disputes de l'4cole sur 
le genre et sur Pespece? (Duv. Imit. 6-16.) 
Bada inguma-mota bat zuria ta lodia 
(G), hay una especie de mariposa blanca 



y gorda , il y a une espece de gros papil- 
lon blanc. (Dtil. bas. 5-6.) — 3° (B-mu), 
capullo de flor, bouton de fleur. — 
4° (AN-b, BNc, G?, Lc, S>, casta, race. 

MOTA (AN?), penacho, huppe. 

Motabedar ( ms - Lond ) , tanaceto , 
tanaisie. (Bot.) 

Motail (BN-ald), mala casta, mauvaise 
race. 

Motaiaka (G ?, Afi. m«), cogollo, cceur 
de choux et d aulres plantes. 

Motatu (B), retonar, a bo ton arse las 
plantas : boutonner, bourgeonner, en par- 
lant des plantes. Ikondoak motatu zrru- 
zen berk usteikoakJ, la higuera brot6 sus 
brevas, le figuier developpe des fruits 
naissants. (Ur. Cant, n-13.] 

MOTE : 1° (G-us), capullo de la flor, 
bouton de la fleur. — 2° (Gc), retoiio, 
bot6n 6 yema de los arboles : pousse, 
bouton ou bourgeon des arbres. 
. Moteatu (G?), brotar, germinar : ger- 
mer, bourgeonner. Lurreko belar guztia 
moteatu baino lenago , toda hierba del 
campo antes que brotase, toute herbe 
champitre avant qu'elle pousse. (Ur. Gen. 
n-5.) 

MOTEL : 1° (AN-b, Be, BN-ald, Gc, R), 
sonido, apagado, poco sonoro : enroui, 
faux, Ueint, peu sonore. — 2° (AN-b, ..., 
Be, Gc), comida insipida, nourriiure 
fade. — 3° (AN?, ..., Be, Gc), licor de 
poca fuerza, flojo : boisson plate, fadasse. 
Ardao oni ezarri deutse ura, motbla 
dago , indarrik eztauka i a este vino le 
han echado agua, estd flojo, no tiene 
fuerza : on a mis de Peau dans ce vin, il 
est fade, il a peu de force. (Per. Ab. 
60-16.) — 4° (AN-b, Be, ..., BN-ald-gar- 
s, G, R), mothel (BN, S), farfullero, 
por efecto del vino 6 por naturaleza : 
bredouilleur, par Peffet du vin ou natu- 
rellement. Zure serbitzari oni itz egitbn 
diozun-ezkero, arkitzen ere naiz mote- 

LAGO ETA MINGAlff ASTUNAGOAREKIN I J aun 

despu^s que has hablado a tu siervo, me 
hallo mas tartamudo y pesado de lengua*: 
et mime depuis que vous parlez a voire 
serviteur,fai la bouche et la langue plus 
embarrasses. (Ur. Ex. iv-10.) 

Moteldu : 1° (AN, BN, G, L, R), apa- 
garse el sonido de una campana : dimi- 
nuer, en parlant du son d'une cloche. — 
2° (c, ...), farfullar, bredouiller. Eznau 
oraingino inok ikusi ardaoak igarota, 
gatS eginda, zabuka oinak lokaturik, ez 
miina motelduta : nadie me ha visto hasta 
ahora excedido de vino, habie"ndome 
hecho dafio, tambaleando, los pies titu- 
beantes, ni con la lengua farfulladora : 
jusqu'a maintenant personne ne m'a vu 
plein de vin, ni me faisant du mat, ni 
les pieds tilubants, ni la langue bredouil- 
lante. (Per. Ab. 43-20.) Ordenatu zubn 

SOLONEK BERB LEGEETAN , BALDIN HERRIKO 
KARGUDUN BATI GBRTHA BAZEKION SOBBRA 
EDATBRA, ETA HANDIK M1HIA MOTHBLTZERA 
ETA ZANGOBN KORDOKATZERA, EDEKI ZBKIOLA 

BBRBHALA BBRE KARGUA i orden6 Sol6n en 
sus leyes, que si algun empleado del 
pueblo, por haber bebido demasiado, 
llegase a tener farfulladora la lengua y 
flaqueando las piernas, fuese inmeaiate- 
mente privado de su empleo : Solon, 
dans ses lois, ordonna que si quelque 
employ^ du peuple, pour avoir bu outre 
mesure, avait la langue pdteuse, les 
jambes flageollantes , il ffit privt imm6- 
diatement de sa charge. (Ax. 3«-247-8.) 



Digitized by 



Google 



MOTHELDURA — MOZKOR 



47 



— 3° (G-and-etS), entumecerse los dedos, 
s'engourdir (les doigts). — 4° (c,...), tar- 
tamudear, bigayer. Motelduz ( BN , L ) , 
tartamudeando , en be* gay ant. 

Motheldura (BN, L), moteltasun 
(AN, B, G), tartamudez originada por 
causa accidental, como el frio, el miedo, 
la ira : bigayement occasionni acciden- 
tellement par lefroid, la peur, la colere. 
(Duv. ms.) = Es mas bien la « balbu- 
cencia pasagera ». Mieux, le « balbutie- 
ment passager ». 

Motetu (G, ms -Zar), abotonarse las 
plantas, boulonner (les plantes). 

Mothil, criado : domestique, valet, 
serviteur. (Oih.) Var. de mutil. Mothil 

NAGIAK, URHATS BATEN GUPIDAZ GOIZEAN, 
HAMAR BEHARKO DITU EGIN ARRATSBAN '. UI1 

criado perezoso, con pena de dar un paso 
a la manana, tendra que dar diez a la 
tarde : un serviteur nonchalant , pour ne 
vouloir pas faire un pas le matin, sera 
oblige' d en faire dix le soir. (Oih. Prov. 
648j 

MOTO : 1° (B-m), polea pro vista de un 
ojo, poulie pourvue d'un trou. (??) — 
2° (B-ofi, BN-ald, Gc, L-ain), motho 
(BN, S), mono, chignon. (?) — 3° (G), 
trenza, tresse. — 4° (BN-ald-s), penacho 
de aves, huppe des oiseaux. — 5° (BN- 
am-bard, S), gorro de niflo, toque ou 
bi ret d'eMfant. — 6° Motho (BN, L, S), 
paftoleta con que cubren el tocado las 
Vascongadas : marmotte, petit mouchoir 
avec lequel les Basquaises recouvrent leur 
coiffure. 

Moto (AN-b, L-ain, R), penacho, huppe. 

Mothodun, mofiudo, hablando de 
ayes : huppe" , en parlant des oiseaux. 
(Duv. msTj 

Motoi (Be, G), polea, vulg. mot6n, 
poulie. (??) 

Motolo, motolote (?), gordinfl6n : 
joufflu, mafflu. 

MOTOTS : lo (G-al), cabellera, che- 
velure. — 2° (G-and-aya-don-etS-t-us), 
mono, penacho, huppe des oiseaux. 

MototS (G-urn). (V. Motots, 2°.) 

Motrailu (B, G), motrairu (G) , mor- 
tero, almirez : igrugeoir, mortier, vase 
qui sert pour concasser, pulveriser ou 
icraser des substances. (??) Idortu ondo- 

REN , JOTZEN DIRA ALMERIZEAN EDO MOTRAI- 

ruan (G) : despu£s que se han secado, 
se les pulveriza en un almirez 6 mortero : 
quand elles sont seches, on les pulverise 
dans un mortier. (DUlI. bas. 17-7.) 

Motroilo (B-l-m), Var. de motrailu. 

MOTROTS (B-m-ond), rechoncho, 
trapu. 

MOTS: 1° (G-and), hueco en una mesa 
de juego, por la ausencia de un jugador, 
cuyas cartas las ve el compaflero del 
ausente ; tambi£n se juega asi sin cuarto 
compaflero : mort, vide produit A une table 
de jeu par Vabsence d'un joueur dont les 
cartes sont regardies par son partenaire; 
on joue ainsi igalement sans quatrieme. 

— 2° (c, ...), como diminutivo de motz, 
tiene todas las acepciones de esta pala- 
bra con la significaci6n naturalmente 
restringida : comme diminutif de motz, 
il a toutes les accept ions de ce mot avec 
leur signification naturellement restreinte. 

— 3° (H-uzt), mocho, animal descornado: 
disencorni , dicorni. 

MotSa (m*-Lond), bocha, lotier. (Bot.) 
Motfiada (B-m), grupo pequefio, petit 
groupe. 



MotSaila (B-m), motSale (AN-b, 
BN-s). (V. Motzaila.) 

MotSgu (R-bid), esquileo, tondage. 

MotSin (B-m), palabra torpe que indica 
con poco recato « verenda mulieris », 
mot grossier qui indique avec peu de res- 
pect les organes ginitaux de la femme. 

MOT§INO: l°(B-a-arrig), rebaflo de 
pocas reses, troupeau de quelques t€tes de 
bit ail. — 2<> (B-a-o), oveja este>il, brebis 
stir He. 

MOTSOTA : 1° pafioleta que guar- 
dando el mofio Uevan en la cabeza las 
mujeres de condici6n comun : marmotte , 
espece de couvre-chef des femmes de con- 
dition commune. (Oih. ms.) — 2° envol- 
tura del corcho de una botella, enve- 
loppe du bouchon d'une bouteille. (S. P.) 
Flaskoari motSota hauts eztakion, para 
que no se le rompa la envoltura al frasco , 
afin que Venveloppe de la fiole ne se brise 
pas. 

MOTURA (B-ang-on), maquila, cobro 
de los molineros : mouture, retribution 
du travail des meuniers. (??) 

MOTZ : 1° (c), romo, corto de talla : 
trapu, courtaud, petit de taille. Aari 
motz, auntz motz (AN, B, G), carnero y 
cabra desmochados , bilier et chevre di- 
cornis. — 2° (Be, G, L), hurafio, arisco : 
grinchu , hargneux. — 3° (Be, Gc), apodo 
con que se designa a gentes del Sur; 
usase tambi£n en el mismo sentido bela- 
rri-motz, lit. : « de orejas cortas : » 
sobriquet avec lequel on disigne les gens 
du Sud; on emploie aussi, dans le mime 
sens, belarri - motz , lit. : « a oreilles 
courtes. » — 4° (Be, L), desafilado, 
imoussi. — 5° (B, Matth. xix-22), triste, 
triste. — 6° (Be), feo, laid. — 7° (B, 
ms-Zar., Vbc), Vasco que ignora la len- 
gua de su pais, Basque qui ignore la 
langue de son pays. Kaskamotz (Be), 
pelado, ras. 

Motzaila (B-m, ...), motzaile (AN, 
B, Gc) : 1° trasquilador, tondeur. Fro- 

GUA EGlftEZKBRO, GOZARO JARRIRIK , IGO- 
TZENZIRAN TaMNASERA BERE ARDIEN MOTZAI- 

leakana *. recibido el consuelo despues 
del luto subia & Thamnas, a los esquila- 
dores de sus ovejas : lorsque Juda eut 
fini son deuil, il monta vers les tondeurs 
de ses brebis, a Thamna. (Ur. Gen. 
xxxvm-12.) — 2° (B-m, G-and-gab), gitano, 
bohimien. 

Motzako (Be, ...), muy hurafio, muy 
corto de car&cter : sauvage, insociable. 

Motzaldi : 1° (AN-b, B-l-m, G-and), 
poda, corte 6 esquileo : taille, coupe ou 
tonte. Phentze hunek baditu urthean 
hirur motzaldi , este prado tiene tres 
cortes cada alio, cette prairie a trois 
coupes dans Vannie. (Duv. ms.) — 2° (G), 
escasez, disette. — 3° (B-m, ...), rato de 
murria, cierto resentimiento que pone 
hoscos a amigos : bouderie, petite ran- 
cune entre amis. Batu dira lengoan 
pelota-tokian adiskide kutunok eta 
batak ona zala besteak etzala ona , 

ARREZKERO BEl5JlK BElR MOTZALDI ANDIA 
DABE ; BAlRA J GAZTEEN KONTU ORI I , ALKAR 
BARIK EZTIRA GAUZA TA BERE BEREALA ARGI- 

tuko jakez bekokiak i se juntaron el dia 
pasado en el front6n y el uno (sostenia) 
que era buena (la pelota), el otro (asegu- 
raba) que era mala, posteriormente tie- 
nen temporada de frialdad , pero ] cosas 
de j6venes ! no valen para estar aislados 
y muy pronto se les clarearan las fren- 



tes : Us se riunirent Vautre jour dans le 
fronton, et Vun (soulenait) que la pelote 
itait bonne, Vautre (assurait) qu'elle Hait 
mauvaise; depuis, il y eut une piriode de 
froid entre eux ; mais, ce sont des choses 
de jeunes! Us ne sont pas capables de res- 
ter isolis, et Ires prochainement leurs 
fronts s'iclairciront. 

Motzale (AN-b, BN-gar). (V. Motzaila, 

10.) 

Motzarazi (AN-b, L), hacer cortar 6 
esquilar, faire couper ou faire tondre. 

Motzegin (B-m), fallar : manquer, 
rater. Eztituak motz egin dau : el ingerto 
ha failado, no ha prendido : la greffe n'a 
pas riussi, elle est manquie. Tiroak motz 
egin dau , ha failado el tiro , le coup de 
feu a rati. 

Motz-gelditu (G-and), llevarse un 
chasco : se tromper, se mettre le doigt 
dans Fceil (pop.). 

Motzitu ( B-l ) , desmochar : imonder, 
tailler, couper. Var. de moztu, como 
otzitu de oztu, atsitu de astu, putzitu 
de puztu : Var. de moztu, comme otzitu 
de oztu, atsitu de astu, putzitu de 
puztu. 

Motzondo (AN-b, BN, L-ain), cepa, 
toc6n , io que queda en tierra, una vez 
cortados los arboies : souche, ce qui reste 
en terre des arbres coupis. 

Motzor : 1° (?), tosco : grossier, rus- 
firfue, __ 2° (G?, Lar., L?, Har., S ?, 
d'Ab.), tronco, tronc. 

Motzote, trozo de madera, troncon 
de bois. (Duv. ms.) 

Motzotondo (AN-b, BN-ald), cepa, 
lo que queda aespu£s de cortar una 
planta : chicot, ce qui reste du tronc 
d'un arbre coupi; trognon, ce qui reste 
de la tige d'une plante. Var. de motzondo. 

Mozketa (G), esquileo, tonte. Laban 

ARDI-MOZKBTAN ZAN ALDIAN , JAKOB MeSO- 

potamiatik irtbn zan i mientras Laban 
estaba esquilando ovejas , Jacob salid de 
Mesopotamia : pendant que Laban ton- 
dait ses brebis, Jacob quitta la Misopo- 
tamie. (Lard. Test. 47-9.) 

Mozki : 1° brevemente, brievement. 
(Duv. ms.) — 2° (R-uzt), bruscamente, 
brusquement. 

Mozkin: 1° (BN-ald, L-ain, Sc), pro- 
ducto, beneficio : produit, binifice. Ho- 

RRELA ORO MOZKIN DIRA HARENTZAT, asi 

todo es provecho para el, ainsi tout est 
profit pour lui. (Prop. III-324.) — 2° (BN- 
gar), recurso, medio : ressource, moyen. 

OlHANIK EZTUEN ETSaLDEA MURRITZIK DA- 
GO,... URTE T3ARRETAN, ARTHO EROSTBKO 
MOZKIN -BIDERIK NIHON EZ AGERI I Casa de 

aldea que no tiene bosque esta pelada, ... 
en los afios malos, no parece por nin- 
guna parte medio alguno de obtener 
recursos para comprar maiz : une maison 
de campagne sans bois est tondue, ...dans 
les mauvais.es annies il n'y a nulle part 
moyen d'obtenir des ressources pour 
acheter du mais. (Duv. Labor. 147-6.) — 
3° (BN-s, R, S), residuos de arbol cor- 
tado , dibris d'un arbre coupi. — 4° bar- 
bero, peiuquero : barbier, perruquier. — 
5° (BN, S), ahorro, iparane. — 6° (BN?, 
S?), renta, intereses del capital: rente, 
intirils du capital. 

Mozkindu (BNc), despojar de ramas 
un arbol , dejando la copa : ib rancher un 
arbre, en laissant la cime. 

Mozkor : 1° (AN?, Gc), zoquetes 
grandes del tronco de arbol, grosses 



Digitized by 



Google 



48 



MOZKOR-ARRAIL — MUGALDI 



bitches provenant du ironc d'un nrbre. — 
2° (c, ...), borracho, ivre. — 3° (AN, 
Araq.), trasnochado, personne qui passe 
une nuit blanche. — 4° (G, Araq.), ve- 
rrug6n, tumores de arboles: broussin, 
vermes des arbres. — 5° (BN, Sal., L- 
ain), rechoncho y corpulento; a dife- 
rencia de moSkor, que, como diminu- 
tivo, indica un ser rechoncho y pequefio : 
irapu et corpulent; differe ae moSkor, 
qui, comme diminutif, indique un Sire 
irapu et petit. 

Mozkor-arrail (AN-b, BN, Lc, Sc), 
borracho completo : completement ivre, 
saoul. 

Mozkorgarri (I,?, Har.), espirituoso, 
spiritueux. Eztu maiiats-arnorik edanbn, 

EZ ETA BBRTZE MOZKORGARRI ARNORIK ERE, 

lit. : no bebera vino de uva ni otro vino 
espirituoso, lit. : il ne boira pas de vin 
de raisin ni d'aulre vin spiritueux. (Luc. 
i-15.) 

Mozkorkerla (AN-b). (V. Mozkorre- 
ria.) 

Mozkorraldi (c, ...), borrachera, ivro- 
gnerie. Usu ditu mozkorraldiak , tiene 
borracheras con frecuencia, il s'enivre 
friquemment. (Duv. ms.) 

Mozkorrarazi (AN-b, BN, L), hacer 
embriagar, /aire enivrer. 

Mozkorrarazle (AN-b, BN, L), el que 
hace embriagar, celui qui fail enivrer. 

Mozkorreria (AN-b, L), vicio de la 
embriaguez , vice de I'ivrognerie. 

Mozkorro (R) : 1° descubierto de ca- 
beza, nu-tHe. — 2° bien pelado, bien ras. 

Mozkorrondo (c), malestar del cuerpo 
6 desmadejamiento despu^s de una bo- 
rrachera, malaise ou langueur iprouvi 
apres une godaille. 

Mozkor-salda (AN-b, BN), mozkor- 
zuku (BN-s), cierta sopa hecha de ajo, 
pimienta y reques6n, lit. : caldo 6 sopa 
de borracnos : certain potage a Vail, au 
piment et au fromage mou , lit. : bouillon 
ou soupe oVivrognes. 

Mozkortu : if (c,...), emborracharse, 
se saouler. — 2° (AN, Araq.), trasno- 
char, passer la nuit blanche. 

Mozkote (B-a-1-m-o), cortito, cour- 
taud. 

Mozle (Duv. ms). (V. Moztaile.) 

MOZOLO : 1° (Be), mochuelo, hibou.= 
Uriarte (Lev. xi-27) trae como sin6nimo 
mozoilo; pero es de temer no lo haya 
sacado de la etimologia de mozolo (motz 
oilo, « gallina roma »), que expone 
Moguel en su Per. Ab. 181-27. Uriarte 
(Lev. xi-27) donne mozoilo comme syno- 
nyme de ce mot; mais il est a craindre 
qu'il ne Vait tire' de VHymologie de mozolo 
(motz oilo, « poule camarde »), que Mo- 
guel expose dans son Per. Ab. 484-27 '. — 
2° (Be), hurafio, arisco : hargneux, grin- 
cheux. — 3° (G-t) , hombre de cara llena : 
poupin, homme a figure ronde. — 
4° enmascarado , masque'. — 5° (G-and), 
manzana de hermosa apariencia y de 
punta roja, se amarillea, pero siempre es 
amarga : pomme rouge de belle apparence, 
qui jaunit, mais reste toujours amere. 

MOZORKA (Gc), carretes del telar, 
bobines du mitier a tisser. 

Mozorkailu (G) , piezas de hierro del 
telar que se mueven dando vueltas, 
pieces de fer du mitier a tisser qui 
tournent. 

MOZORRO : 4° (AN?, B-ofl, G-beas), 
careta, masque. ^Inautbri-bgunetan mu- 



TIL BURU-ARlSf, KASKIL , UTSAK MOZORROZ 
BEZEL A, KALENDARIOZ BSTALIRIK BIZI OTB- 
ZBRA , UDABERRi MAITAGARRIA ? £ vivis 

acaso, amable primavera, cubierta de 
calendarios, como los dias de carnaval 
se cubren de careta los muchachos cas- 
quivanos, hueros, vacios de mollera? 
tu vis peut-itre, aimable prinlemps, cou- 
vert de calendriers, comme les en f ants 
dlourdisy ledgers, sans cervelle, qui, 
les jours de carnaval, se couvrent d'un 
masque? (Ibaiz. 1-73-1.) — 2° (AN-b, BN), 
espantajo de huertas, ipouvantail place" 
dans lesjardins. — 3° (AN-arak-b-lez-oy), 
el bu, el coco con que se asusta a los 
nifios : croquemitaine , Hre imaginaire 
avec lequel on effraye les en f ants. — 
4° (BN-s, R-uzt), fantasma, fantdme. — 
5° (AN-b), disfrazado, masqui. 

Moztaile (L-ain), trasquilador, ton- 
deur. 

Moztare (G-and), jugarreta, mala 
pasada : polissonnerie , mauvais tour. 

Moztasun : 1° (c, ...), cortedad de 
caracter, pusillanimiU. — 2° (Be), feal- 
dad, laideur. 

Mozte (AN-b, L) : 1° corta de Arboles, 
coupe d 'arbres. — 2° esquileo de ovejas , 
tonte des brebis. 

Moztu : lo (c, ...), rapar, cortar el 
pelo : raser, couper les cheveux. — 
2° (c, ...), desmochar arboles, imonder 
les arbres. — 3° (AN-b, B, G), desafilar 
un instrumento cortante, imousser un 
instrument tranchant. — 4° (c, ...), es- 
quilar, tondre. 

Moztura, cortadura, punta de in- 
tersecci6n : coupure, incision. (Duv. ms.) 

MU : 1° (B-m), mu, palabra : parole, 
mot. Murik esan ez, no decir mu, ne pas 
dire mot. Ez mu ez ma, ni fu ni fa, ni chair 
ni poisson. — 2° (AN-b, BN-ald-s, R, Sc), 
vaca 6 buey : moumou, vache ou boeuf. 
(Voc. puer.) 

MUDURRI (AN, Araq.), mustio, 
melancolico : triste, m&lancolique. 

Muekeri (B-mu-ot5?), sollozo, san- 
glot. 

MUETA (Be) , especie , clase : espece, 
classe, catigorie, genre. Bada tSiribiria- 
mueta bat zuria ta lodia, hay una espe- 
cie de mariposa blanca y gorda, il y a 
une espece de gros papillon blanc. (Di&l. 
bas. 5-6.) 

MUGA : 1° (c), termino, frontera, 
limite, linde : terme, frontiere, limite, 
borne. (D. lat. mugiumi.) Kenduko ditut 

PISTI GA1ZT0AK ETA EZPATARIK EZTA SARTUKO 

zuen mugetan : quitare* las malas bestias, 
y espada no pasara por vuestros tdrmi- 
nos : je ferai disparattre les bites ftroces, 
et Vtpte ne passera point a travers votre 
pays. (Ur. Lev. xxvi-6.) — 2° (L), esta- 
ci6n del alio , saison de V annexe. Lurrbko 

FRUITUAK ZUEK DITUTZUB GUARDATZEN BERE 
MUGETAN URIEZ ETA IH1NTZEZ FRESKATZEN '. 

vosotros (angeles) custodiais los frutos 
de la tierra, los refrescais de lluvia y 
de rocio en las estaciones : vous (les 
anges), vous soignez les fruits de la terre, 
vous les rafraichissez de pluie et de 
roste pendant les saisons. (J. Etcheb. 
199-1.) — 3° tempore, temps (les quatre-). 

BARUR EGIK JBIGE1BTAN, BBRROGE1AN, LAUR 

mugetan : ayuna en las visperas de fies- 
tas , en la cuaresma y en las cuatro t£m- 
poras : je&ne les veilles des files, pendant 
le carime et les quatre- temps. (Oih. 193- 
10.) — 4© (B-ofl), ribazo : berge, talus. 



Var. de muna. — 5° (AN, B?, G, L), oca- 
si6n, epoca, oportunidad : occasion, 
4poque, moment propice. Erho andia 

DA, BILDU BEHAR DEN DENBORAN ETA MU- 

gan, breitera dohana i es gran loco el 
que , al tiempo y en ocasi6n que se debe 
hacer la recolecci6n, va a sembrar : 
celui qui seme, au moment de la rtcolte, 
est un grand fou. (Ax. 3«-41-15.) Mug a 
deno, mientras haya tiempo, pendant 
qu'il est temps. (Duv. m«.) Urthe-muga, 
aniversario, anniversaire. (Duv. ms.) Muga 
hautsietan, & deshora, a des heures non 
rig lies. (Duv. ms.) Eta gbroztik biLatzbn 
zuen mugona bera eskuratzeko , y desde 
entonces buscaba oportunidad para entre- 
garlo, des lors il cherchait le moment pro- 
pice pour le livrer. (Ur. Mallh. xxvi-16.) 
EtSeko jauna baliz jakintsun zbr mugan 
ethortzekoa den ohoina , erne lagokb 
eiki (L, Matth. xxiv -43) : si el padre de 
familias supiese a que hora habia de venir 
el ladr6n, velaria sin duda : si le pere de 
famille savait a quelle heure doit venir le 
voleur, il veillerait s&rement. Zori onb- 

KOAK MUGA ONBZ OARTZEN DIRENAK , feliceS 

los que se acuerdan en buena ocasi6n, 
heureux ceux qui se souviennent au 
moment propice. ( Liz. 36-29.) Begi mugaz 
eta goiz, haga k tiempo y temprano, 
qu'il agisse tdt et a temps. (Ax. l«-210-27.) 
Mugazko eskaera zuzbn hau , esta opor- 
tuna correcta petici6n , cette opportune et 
cor recte petition. (Mend. II-226-6.) Muga 
gaitzean, a destiempo, a contretemps. 
(ms-Lond.) 

Mugabaga (B) , mugagabe (AN, BN, 
G, L, S) : l°inmenso, inGnito : immense, 
infini. & NozarteraiSo , onako zurb ase- 

RRE MUGABAGEAK, EUKIKO GA1TU A1N LOTU 

tamakal? ^hasta cuando nos tendrA tan 
atados y acobardados esta tu c6iera ili- 
mitada ? jusques a quand ta colere sans 
bornes nous tiendra-t-elle a ce point 
attache's et couards? (Per. Ab. 216-6.) 
— 2o ilimitadamente , infiniment. Bbste 

MUGAGABE DUTIAN PBRFEKZIONEGATIK (S, 

Prieres, 11-5), por otras perfecciones 
que tiene en grado infinito, par d'autres 
perfections qu'il possede a un degri infini. 

Mugaila (R), muro, muraiue. (?) 

Mugaintzin (L?), tiempo que precede 
a la saz6n , a la oportunidad : temps qui 
precede la saison, le moment opportun. 

Mugakabe (AN-b) : 1° prematuro, 
primaturi. — 2° prematuramente , pri- 
maturiment. 

Mugakide (AN?, Araq., S. P.), mu- 
gakin (R), fronterizo, limitrophe. Ira- 

BAZI ZUTENEAN LaZEDEMONIAKOEK BERE 
PRONTERAKO HIRI ETSAI BAT, MUGAKIDE 

zuten bat, cuando los Lacedemonios 
conquistaron una poblaci6n enemiga que 
les era fronteriza, lorsgue les Lacidi- 
moniens prirent une vilte qui leur itait 
limitrophe. (Ax. 3* -8 -25.) Mugakin gra 
Suberotarrekin (R), somos fronterizos 
con los Suletinos, nous sommes limi- 
trophes des Souletins. 

Mugalde : 1° (c, ...), confln 6 proxi- 
midad de la frontera, confin ou proxi- 
mitt de la frontiere. — 2° (AN, G, L), 
tiempo prdximo de la hora marcada, 
temps proche de I'heure marquie. 

Mugaldi (B, L, Har.), epoca, oca- 
si6n : ipoque, occasion. Onblakoak eztau 

ARDURARIK ARTZBN MUGALDI BDO OKASINOE- 

tatik igbs egitbko, los que son asi no 
se cuidan de huir de las ocasiones , ceux 



Digitized by 



Google 



MUGALSTATU — MUKETA 



49 



qui sont ainsi ne cherchent pas a fuir 
les occasions, (Ast. Urt. I-xlv-32.) 

MugalStatu (Sc) , fijar los mojones de 
un campo, fixer les homes d'un champ. 

M ugarraf anna ( ms - Lond ) , rabano 
rustico, navet sauvage. (Bot.) 

Mugarratoi (B-g), rat6n de agua, rat 
d'eau. Var. de ugarratoi?. 

Mugarri (c), moj6n, jal6n, piedra 
divisoria : borne, pier re limitrophe, de 
separation. Badu itsasoak berk Sedea, 

BBBB MARRA, BERE MUGARR1A ETA ZEDARRI 

jakina : el mar tiene su fin , 6u seflal , su 
limite y confin conocido : la mer a sa 
fin, son signal, sa limite et sa frontiere 
connue. (Ax. 3«-286-9.) 

Mugarritu (c, ...), acotar, limitar : 
borner, limiter. 

Mugarriztatu (AN-b, BN, Sal.), poner 
limites 6 mojones, 6 hitos en el terreno : 
placer des limites, des poteaux ou des 
bornes sur un terrain. 

Mugatar (R), babitante fronterizo, 
habitant limitrophe ou de la frontiere. 

Mugatsu (BN, L, S) : 1° casi en el 
limite , presque sur la limite. Bi erresu- 

MEN MUGATSU AN EM AN DA GUDUA , la bata- 

11a se ba dado muy cerca de la frontera 
de los dos reinos, la bataille s'est livrie 
au voisinage de la frontiere des deux 
royaumes. (Duv. ms.) — 2° 6poca no 
precisa, epoque non precise. Mugatsu 
hartan, en aquella 6poca poco mas 6 
m£nos , a peu pres a cette ipoque. 

Mugatu : 1° (c), limitar, poner limi- 
tes, mojones : limiter, poser des limites, 
des bornes. — 2° (L-ain, R-uzt), prohi- 
bir : prohiber, difendre. 

Mugaute (R-bid), frontera, frontiere. 

MUGAUTE EDO ALTAKAN (mS-Lotld , Matth. 

iv- 13), en la frontera 6 al lado, sur la 
frontiere ou a cdte. 

Mugaz(AN-b-oy, G-and), a tiempo, 
oportunamente : a temps, opportune' - 
ment. 

MUGER: 1<> (B-tS, BN-ald, L?), si- 
lice, pedernal : silex, pier re tr&s dure. 

HARRI MUGERRAREN PARE DIRA , BARRENS AN 
DUTE SUA, ASKO DUTB UKITZEA : SOD COmO 

el pedernal, dentro tienen fuego, basta 
que se les toque : Us sont comme le silex, 
Us possedent du feu en dedans, il suffit 
ju'on les choque. (Ax. 3*-114-28.) — 
2° (Sc), hombre 6 animal firme, corre- 
oso : homme ou animal ferme, solide. — 
3° (S), (lugar) abrupto, escabroso : (lieu) 



abrupt, scabreux. Lekhu mugerra, pa- 
raie abrupto, endroit abrupt. — 4° (fi- 
ts), grava, guija, piedrecilla menuda, 



que embucban las gallinas : gravier, 
pierraille menue que les poules avalent. 

OlIOENTZAKO LEKU ONA DA MUGER-LEKUA, 

para las gallinas es un lugar muy a pro- 
p6sito aquel en que hay guijas, un 
endroit pierreux est tr&s bon pour les 
poules. 

Mugerrarri fB-tS). (V. Muger, 4°. J 

Mugetatze (S, Alth.), lirio de los 
valles, muguet. (??) 

Mugida (AN-b. G, L), mugidura 
(Har.), xnugira (Gc) , movimiento, mou- 
vement. (??) 

MUGITA (AN, Be, Gc), grama , chien- 
denl. (Bot.) Gura leukee jakin, baina 

NEKE BAGA, ATSURLARI ALPERRAK LEGEZ \ 

zeinbn soloa dagoan laarrez, MUGITAZ, 

AZKIZ, GARDUZ, ZALGAZ, ZORAGARIZ BETE- 

rik : quirieran saber, pero sin fatiga, 
como los cavadores perezosos que tienen 

T. II. 



la beredad llena de abrojos , de grama , 
de cardo, de cizafia, de arvejana : Us 
voudraient savoir, mais sans fatigue, 
comme les bicheurs paresseux qui ont 
leurs biens pleins de tributes, de chien- 
dent, d'ivraie, de chardon, de vesceron. 
(Per. Ab. 195-13.) 

Mugite (AN-b), mugiti-belar (G-us). 
(V. Mugita.) 

Mugitu: 1° (AN-b, BN-ald, G, Lc), 
moverse, se mouvoir. (??) — 2°(B, Mog.), 
tronco podrido, tronc pourri. Mugitu 

EDO ARBTSONDO IROTU EDO USTBLDUTIK , de 

un tronco podrido , d y un tronc pourri. 

Mugon (S), oportunidad, opportu- 
nity 

Mugondo, tiempo posterior a la saz6n, 
despues de la hora senalada, temps qui 
suit la saison ou Vheure signaUe. (Duv. 
ms.) 

Mugonez (B?, G, Mog.), oportuna- 
mente, opportuniment. (Contr. de muga 
onez.) 

MUGURDI (R), frambuesa, fram- 
boise. (Bot.) 

MUGURRI (R-uzt), planta parecida 
a la batata, se desarrolla bajo tierra : 
los ninos la comen cruda : plante res- 
semblant a Vigname, qui crott sous terre t 
et que les en f ants mangent crue. (Bot.) 

Muguta (B-o), Var. de mugita. 

Muilo (AN-b), lana en ovillo, laine 
en pelote. 

MUIN (BN-ald-s), mulfi (AN-b, Gc, 
Lc) : 1° tuetano, Canada, moelle. — 
2© (AN-b), seso, cervelle. = Las dos 
acepciones se distinguen empieando, 
como se bace generalmente , con la pala- 
bra Muift una palabra aue concrete su 
significaci6n : burumuiS (AN-b, BN-ald), 
« seso , lit. : cafiada de la cabeza ; » ezur- 
muiS (AN-b, ...), « tuetano, Canada de 
los buesos. » Les deux acceptions se dis- 
tinguen t par Vemploi, comme on le fait 
gkntralement , d'un mot qui determine la 
signification de muin* : burumuiS (AN-b, 
BN-ald), « cervelle, lit. : moelle de la 
tite; » ezurmuiS (AN-b,...), « moelle, 
moelle des os. » — 3° (B, G), pua, ger- 
men : pousse, germe. din. de min. 

MUINO: l°(AN-b, G-goi), colina, cual- 
quier elevacidn de terreno : colline, toute 
6l6vation de terrain. Moises eta Aaron 

ETA HUR IGO ZIRAN MUINO AREN TONTORRE- 

rai^o, Moises y Aar6n y Hur subieron 
sobre la cumbre del collado : Moise, 
Aaron et Hur monterent au sommet de 
la colline. (Ur. Ex. xvn-10.) — 2° (BN- 
ald) , mofio , chignon. — 3° (AN-b) , crin, 
crin. 

Muintegi ( B , Gc ) , vivero , ptpiniere. 

ESKANDALUEO PEKATUA DA PEKATUEN MUIN- 
TEGI eta azitoki bat , el pecado del 
escandalo es un vivero y semillero de 
pecados, 7e p6ch6 du scandale est une 
ptpiniere et un semis de p£ch6s. (Ur. 
Maiatz. 75-22.) 

Multe (BN), grama, chiendent. (Bot.) 
Var. de mugite. 

MUJURI (Sc), mont6n ; tas, pile, 
monceau. Sator-mujuri (Sc), topera, 
taupinte. 

MUKA : 1° (BN, Sal.), pavesa 6 parte 
quemada del pabilo de una vela , m&che 
brdUe de la chandelle. — 2° (BN, L, R), 
indet. de mukatu, despabilar, moucher 
une bougie. Muka zak argi hori (BN-gar, 
L-ain), despabila esa luz, mouche cette 
lumi&re. 



Mukadera, despabiladeras , mou- 
che ttes. (Duv. ms.) 

MUKAIO (G-and), colmo, comble. 

Mukatu (BN-gar, L , R) , mukatu (S) : 
1° despabilar una vela, moucher une 
chandelle. — 2° sonarse las narices, se 
moucher. (Duv. ms.) 

MUKER: 1° (AN, Be, Gc), tematico, 
esquivo : tHu, entiti, revSche. Konpara- 

TZEN ERE DU KASKARABIL EDO ANPULU URB- 
TAN EGITEN DIRANAKIN: BEREALA EGIN ETA 
BEREALA DESEGIN '. LAUDATZEN BADUTB, ARROJ 
DESPREZIATZEN BADUTB, MUKER (AN, Liz. 

327-18) : tambi6n comparan (al vano) a 
las pompas 6 burbujas que se forman en 
el agua; al momento se forman y al 
momento desaparecen : si le alaban , (se 
muestra) hueco ; si le desprecian, esquivo : 
Us comparent aussi (le vaniteux) aux glo- 
bules ou aux bulles qui se forment Jans 
Veau; elles se forment en un instant et en 
un instant disparaissent : s'ils le vantent, 
(il se montre) bouffi; s'ils le mtprisent, 
il est reviche. — 2° (B-o), esquivez, mu- 
rria : renfrognement , air reviche, ennui. 

MUKER- MUKER TA ABEGI TSARRAGAZ BEG1- 
RATU ZEUNTSEN LBNBNGO SARRERAN PRAN- 

tzes-euskaldun ta kiputzari : con mucba 
esquivez y haciendoles mala acogida, les 
miraste en un principio al Vasco-F ranc£s 
y al Guipuzcoano: tu regardas le Francais 
et le Guipuscoan d f abord avec beaucoup 
de mauvaise humeur, et en leur faisant 
un froid accueil. (Per. Ab. 67-7.) Baya 

GALERAZOTEN DEUTSUNEAN BERE, EZ MUI- 

Singa ibili, mukerrak erakusten : pero 
aun al tiempo que (el confesor) os pro- 
biba algo, no and£is refunfufiando, mos- 
trando esquivez, lit. : esquiveces : mais 
mime au cas ou il (le confesseur) vous 
difend quelque chose, ne vous en allez 
pas en maugriant et en montrant un air 
reviche, lit. : airs reviches. (Aft. Esku- 
lib. 73-8.) Mukerrak artu (B-o), estar 
de murria , lit. : tomar esquiveces : itre 
milancolique , broyer du noir, avoir le 
spleen, lit. : prendre des airs reviches. 
— 3° (G-and, S. P.), soberbio, fastuoso: 
fier, fastueux. 

Mukerkl, fastuosamente , fastueuse- 
ment. (S. P.) 

Mukertasun: \* (AN, B, G), esqui- 
vez : froideur, air ribarbaiif. ^Zbtako 

ZABILZ BA ARPEGI TSAR, IGUINA TA MUKER- 
TASUNA AGERTUTEN , ERRETILU ONETAN BOTA 

deuskuezan lapikokoai? £pues para qu6 
mostrais mala cara, tedio y esquivez, al 
potaje que nos han echado en esta fuente? 
or pourquoi montrez-vous une michante 
figure, une ripugnance et un air reviche 
au polage qu'ils nous ont mis dans ceplat? 
(Per. Ab. 60-2.) — 2<> (G-and, S. P.), carac- 
ter soberbio, arrogante : caractere fier, 
arrogant. — 3° (Be, ...), resistencia, 
resistance. \ O eta zelan kondenetan da- 
ben Jesusbn obentasun onek gure muker- 
tasuna! job y c6mo condena esta con- 
descendencia de Jesus nuestra resisten- 
cia ! oh el comment cette condescendance 
de Jisus condamne noire resistance ! (Ur. 
Maiatz. 138-17.) 

Mukertu: 1° (B), resistir, oponerse, 
no condescender : risister, s'opposer, ne 
pas condescendre. — 2° (AN, B, G), 
hacerse esquivo, devenir ribarbatif. — 
3° (G-and, S. P.), volverse fastuoso, sober- 
bio : devenir fier, hautain. 

Muketa fBN, Sal., L-ain), despabila- 
deras, mouchettes. Halaber bginen dituzu 



Digitized by 



Google 



so 



MUKI 



MULO 



MUKBTAK, ETA MUKIAREN HILTOKIAK URHE 

garbienbtik : igualmente las despabiia- 
deras y los vasos donde se apague lo que 
se hubiere despabilado, se haran de oro 
el mas puro : ses mouchettes et ses vases 
a cendre seront en or le plus pur. ( Duv. 
Ex. xxv- 38.) 

MUKI: 1° (AN-b, BN-am-s, Gc, L, 
S, Msttth. xn -20), pabilo, torcida 6 
mecha : lumignon, m&che de chandelle. 
Mukia khen (BN), despabilar, moucher. 

— 2° (AN-b, G, ...) , moco, morve. (?) — 
3° (AN-b), goma, producto resinoso de 
los Arboles : gomme, produit rtsineux de 
certains arbres. 

MUKIDA (S, Archu), mueca, gri- 
mace. (?) 

Mukleri (AN-b) , romadizo : enchifre- 
nement, embarras nasal. (V. Mukueri.) 

Mukiki, cierto pez marino, certain 
poisson de mer. (Duv. ms.) 

MUKIL (B-otS-ub), peila, pelotilla : 
boule, boulette. Edur-mukilka , a pelota- 
zos de nieve, a coups de boules de neige. 

MUKIRIO (B , Mog.) , montoncito de 
haces de trigo , nueces : petit tas de gerbes 
de bl4, de noix. = Es menor monton que 
met a. C'est un tas plus petit que meta. 
Bero anditan ebaten dira ta egin azau- 
ak; onek lotu ta mukirioak egin : se 
siegan un dla de gran calor y se forman 
haces; se atan estas, se hacen montones : 
on les fauche unjour de grande chaleur et 
on les met en gerbes; on attache celles-ci 
et on en fait des tas. (Per. Ab. 151-3.) 

MUKIT (B-i), picador de lefia, tajo 
de cocina , billot de cuisine. 

Mukita (R), pabilo, lumignon. Var. 
de muki (1°). 

Mukitsu (AN, G), muldzu (AN), 
mocoso, morveux. (?) 

Mukitu (B, Mog.), tronco podrido, 
tronc pourn. Var. de mugitu. 

Mukolo (BN-lek), lobanillo, dureza 
que se siente bajo la piei : squirre, loupe, 
induration qu f on sent sous la peau. 

MUKU : 1° (BN, L), pabilo, mecha : 
lumignon, meche. Mukua ken (L), des- 
pabilar, moucher. (?) — 2° (BN-gar, L- 
ain), moco: morve, mucosiU. Muku-zi- 
lintzak (BN-ald), los mocos, la morve. 

— 3° (AN-b), oscuro (cielo), obscur (ciel). 
Muku ( BN , Sc) , pavesa 6 parte que- 

mada del pabilo de una vela , mouchon ou 
mouchure du lumignon d f une chandelle. 
Var. de muku (i°). 

Mukueri (BN-baig, G-and, L, R), 
romadizo, cierta enfermedad : coryza, 
vulg. rhume de cerveau. 

MUKUL: 1° (B-i-tS), corto de caracter, 
apocado : faible de caractere, pusilla- 
nime. — 2° (B-i), entumecimiento , en- 
gourdissement. 

Mukuldu (B, ...), entumecerse algun 
miembro del cuerpo : s f engourdir, en 
parlant d'un membre du corps. 

Mukultu (R?). (V. Mukurrutu.) 

MUKULU : 1° (R-uzt), trozo, tron- 

COn. GaTZ- MUKULU KORI §BTU BEAR DIAGU , 

tenemos que desmenuzar ese trozo de 
sal, nous devons icraser ce morceau de 
sel. — 2° (R?), banda de hierba que se 
forma a la izquierda del segador, a medida 
que este la corta, ranged d'herbe qui se 
forme a gauche du faucheur a mesure 
qu f il avance. — 3° (R), bulto, volumen 
ae un cuerpo, volume d f un corps. 

Mukulu: 1° (R), bulto, volume d f un 
corps. — 2° (R), mont6n, las. 



Mukuluka (BN-s, R), en grandes 
grupos, par grands groupes. 

MukuluSko (R), cerro : colline, hau- 
teur, coteau. 

MUKUR: lo (B-b-d-g-tg), base del 
Arbol , parte inferior del tronco : base de 
Varbre, partie infe'rieure du tronc. Mu- 

KUR-IKATZ (B-b-g), ENBOR-IKATZ (G-US), 

carb6n hecho de tronco de arbol, char- 
bon fait avec le tronc des arbres. — '■ 
2° (B-o), nalga, fesse. Epermukur (B-o- 
tS), epermokor (B-g), nalga, fesse. — 
3° (B,...), torpe, tosco, nablando de 
personas : maladroit, lourdaud, en par- 
lant des personnes. 

Mukurio (G, ms-Lond}, cierta varie- 
dad de manzana , variHe' ae pomme. 

Mukiirrika (Sc). (V. Mukurruka.} 

Mukurrikatu ( Sc ) , llenarse comple- 
tamente un arbol : se fruiter, se garnir 
de fruits a profusion. 

MUKURRU: 1° (AN-b, BN, L-ain, 
S?), colmo : comble, dibordant. Esker- 
dunari mukurru izari , al agradecido (se 
le da) colmada la medida , a celui qui est 
reconnaissant il faut donner la mesure 
comble. (Oih. Prov. 154.) — 2° hurafio, 
esquivo : sauvage, reviche. — 3° (BN- 
ald), enorme bulto, volume e'norme. 
Sator- mukurru, una topera, une taupi- 
niere. 

Mukurruka (AN-b,BN, Sal.), Uenar 
una medida colmandola , emplir une me- 
sure comble. 

Mukurrutu (AN, BN, L), colmar, 
combler. 

Mukuru (AN-b-lez, BN-s, G, L), 
mukhuru (BN, L, S) : 1° colmo, dibor- 
dant. Var. de mukurru (1°). — 2o (AN-b), 
mont6n, tas. 

Mukuruka (AN-b , BNc , Lc) , colma- 
damente , en abundancia : abondammeni, 
a profusion. 

Mukurutu (AN-b), colmar, combler. 
Mugatu du Jainkoak bekhatuen kontua , 
eta uzten du kontu haren konplitzera, 
neurriaren bbthatzbra eta mukurutzbra : 
Dios ha limitado la cuenta de los peca- 
dos y deja que esa cuenta se cumpla, 
que esa medida se Uene y se colme : 
Dieu a limiti la somme des pe'che's, et il 
attend que ce compte s'accomplisse, que 
cette mesure se remplisse et se comble. 
(Ax. 3a-285-15.) 

MUKUTS (AN-b) : 1° entumeci- 
miento, engourdissement. — 2° escarcha, 
givre. 

Mukutu (AN-b) : 1° entumecerse, 
s'engourdir. — 2° encapotarse (el cielo), 
s'obscurcir (le ciel). 

MUKUTZ: l°(B-m), mazorca, 4pi de 
mals. Artamukutz, mazorca de maiz, 
e*pi de mats. — 2° (?), erizo de la cas- 
tafla , bogue de la chitaigne. 

Mukuzu (BNc,...), mocoso, morveux. 
Var. de mukitsu. 

MULA (BN-gar) : 1° contera del bas- 
t6n : extre'mite', bout du bdton opposS A 
la poignte. — 2° parte del azad6n donde 
tiene el ojo , partie de la biche ou est la 
douille. — 3° tapdn, tampon. — 4°caga- 
j6n, crotte. 

MULAI (L), equilibrio, se dice de 
lanchas que se mantienen nsi en alta 
mar : iquilibre, se dit dts barques quise 
maintiennent ainsi en haute mer. (D. ir. 
mouillagel '.) 

Mulaian (L), en equilibrio, se dice 
de lanchas que en la pesca de altura se 



mantienen en un lugar, sin dejarse lle- 
var de la corriente, merced a un tripu- 
lante que rema en opuestos sentidos : 
en iquilibre, se dit des barques qui dans 
la piche de haute mer se maintiennent 
sur place, sans se laisser emporter par le 
courant, grice a un homme qui rame en 
sens oppose'. 

Mulatu (Lc) , estar quieta una lancha 
en alta mar , mantenerse en equilibrio : 
se maintenir en 6quilibre en haute mer, 
en parlant d'une barque. 

Mulakatu (G-and), desordenar, chif- 
fonner. 

MULASTI : 1° (Gc), copo grande de 
lino, grande quenouilUe de Un. — 2° (G- 
and), Var. de muLastin. 

MULASTIN : {o (G), copo de lino, 
quenouilUe de Un. — 2° (AN-oy), barra- 
gana, concubine. 

MULASTIN (Gc, ...), mujer desali- 
fiada : guenipe, femme ne'glige'e. 

Muldegaitz (Sc), torpe, maladroit. 

Mulikatu (AN-b, BNc, L), mulikatu 
(BN-gar, L-get, ...), calarse, mojarse 
completamente : se tremper, se mouiller 
entierement. (?) 

Mulitu: 1° (AN-b, BN-s), baldar a 
palos, estropier a coups de biton. (?) — 
2° (R-iz), calarse, se tremper. Var. de 

MULIKATU. 

Mulkhatu ( L-ain ) , acornear, se dice 
de bueyes : cosser, donner de la come, 
en parlant des bceufs. 

MULKO : 1° montdn : tas, monceau. 
(S. P.) — 2o (Lc), racimo, grappe. — 
3° enjambre, essaim. Andrea baratzen 

DEN TOKIAN , GELDITUKO DIRA GUZIAK MUL- 
KHOAN, ELKHARRI LOTHURIK I donde Se 

detiene la reina, se detendran todas (las 
abejas) en enjambre, pegadas unas a 
otras : ou la reine s'arrHe, toutes (les 
abeilles) s f arr4tent tgalement en essaim, 
se tenant les unes aux autres. (Duv. 
Labor. 144-30.) 

Mulkoka : 1° (BN-gar, L, ...), en 
grandes grupos , par grands groupes. — 
2° (Lc), lucha de animales cornudos, lutte 
de be*tes a comes. 

MULO: 1° (L), montoncito, meulon. 
Sathor-muloak barrayatzea eta landb- 

TAKO BRRBKAK ONGI EZARTZBA, esparcir las 

toperas y arreglar las acequias de los 
campos, tparpiller les taupinUres et 
arranger les fossis des champs. (Duv. 
Labor. 103-3.) — 2° parte del azaddn 
donde tiene el ojo, partie de la biche ou 
se trouve la douille. — 3° tap6n, tam- 
pon. — 4° (BN-ald), extremo del baston, 
bout du bdton. — 5© (BN), cubo, ojo de 
un instrumento por donde se mete el 
mango: douille, trou dans lequel se met 
le manche d'un instrument. — 6° Mulho 
(?, Van Eys), pequefla colina: petite col- 
line, Eminence, butte. 

MUI.O : 1° (G-and, R-uzt), cierta 
hierba sin flor que crece en sitios som- 
brios aunque abiertos : certaine plante 
sans fleur qui pousse dans des endroits 
sombres, quoique en plein air. — 2° (G- 
and), mata, buisson. Var. de mulu (4°). 
— 3° (AN-b, BN-ald, G, F. Seg.), 
copo grande de lino que se arrolla en la 
extremidad de la rueca, grosse poignie 
de Un que Von enroule a Vextr4miU de la 
quenouille. — 4° (G, Oih. ms), estopa, 
Houpe. Gaizto guztiak muloa bbzelakoak 
izango dirade, todos los impios ser6n 
como estopa , tous les impies seront 



Digitized by 



Google 



MULSA — MUNHUTS 



51 



comme de I'ttoupe. (Ur. Mai. iv-1.) — 
5° (BN-ald), la parte posterior del hacha, 
par tie postirieure de lacogne'e. — 6<> (L), 
terrones, mottes de terre. — 7© borla, 
fleco, penacho, cresta : pompon, f range, 
huppe, crite. (Van Eys.) — 8° (B-m), 
rami to s del racimo, grappillons de raisin. 

— 9° (AN-b), inutil (cosa 6 persona), 
inutile (chose ou personne). 

Mulsa (BN-am), bolsa, bourse. (??) 
(D. esp. bolsa, d. fr. bourse.) 

MulSo (BN, Sal.), mulSu (AN-b): 
1° un grupo pequeno, un petit groupe. — 

— 2° montoncito, petit tas. 
MULTSU : 1© (AN-b), estropajo, chif- 
fon. — 2° (L-ain) , montoncito : petit tas, 
meulon. 

MultSukln (BN-ald), estropajo, chif- 
fon. 

Multzatu (L), amontonar, acumular : 
accumuler, entasser, empiler. 

MULTZO (BNc, L), tropel, rebafio : 
bande, troupeau. 

Multzoka (BN, L), en tropel, por 
grupos : en troupeau, par groupes. 

Multzokatu (BN, L), amontonar, acu- 
mular: empiler, accumuler. 

Multzu: 1° (AN-b,BN-s, L), grupo, 
groupe. Ardi -multzu, rebafio, troupeau. 

— 2° (AN , Matth. ix-28, BN-s, L) , mon- 
t6n : tas, pile, monceau. Belhar gaiSto- 

ZAMAK, MULTZU AK, ESKUMENAK EDO BSKU- 
TARAK, ELKARREKIN ERRATZEKO , BILTZEA : 

juntar las malas hierbas, (en) cargas, 
montones, manojos, para quemarlas en 
conjunto : rassembler les mauvaises herbes 

Sen) charges , en tas, en poign6es,pour les 
yrHler ensemble. (Ax. la-593-30.) 

Multzuka : 1° (AN), a manojos, en 
poignies. — 2° (AN-b, BN-s, L), en mon- 
ton, en tas. Bil etzatzue belhar gaiz- 

TOAK, BIL ETZATZUE MULTZUKA ETA ZAMAKA, 
ERRATZEKO ELKHARREKIN I juntad todaS 

las malas hierbas, juntadlas por monto- 
nes y por cargas, para quemarlas todas 
juntas : ramassez toutes les mauvaises 
herbes, rassemblez-les par tas et par 
charges, pour les brtller ensemble. (Ax. 
3a-425-14.) 

Multzukatu ( AN-b, BN-s, L), amon- 
tonar, acumular: entasser, empiler. 

Multzuzka (L-ain), porci6n de ove- 
jas, tout petit troupeau dequelques brebis. 

MULHU : lo (Sc), tap6n de barricas : 
bondon, tampon de barrique. — 2° (Sc), 
cubo de la* rueda, moyeu de la roue. — 
3° Mulu (B-ond),copode lino, quenouil- 
tte de Un. — 4<> (B-m, Gc, ...), mata, 
buisson. Ota -mulu, mata de argoma, 
buisson oVajoncs. 

MULU : 1<> (L-get, ...), pella, peloti- 
11a : boule, boulette. — 2° (BN-am), 
cubo de la rueda , moyeu de la roue. — 
3° (git), mulo, mulet. 

Mulu-mulu (B-i), onomat. de la mur- 
muracidn, onomat. du murmure. 

Mulu-zakar (G-bid), tomento 6 
aresta, arestin : bourre, itoupe gross iere. 

Mulzo, mulzoka, mulzokatu (BN, 
Sal.), Var. de multzo, multzoka, multzo- 
katu. 

MUMU: I© (L),buey, vaca : moumou, 
bceuf, vache. (Voc. puer.) — 2o (BN-s), 
insecto, en general : insecle, en gintral. 
(Voc. puer.) 

Mumu-orratz (BN-s), libelula , libel- 
lute. 

MUN : 1° (Be), beso, no en la cara : 
baiser , non sur le visage, = El beso en 



la cara u osculo se llama mosu , musu , 
ma , pa. Le baiser sur le visage s f appelle 

MOSU, MUSU, MA, PA. NOZBAIT ZELATAU 

DITUT eta ikusi artoa EMON ta ESKUAN 

MUN EGITEN ESKALE GAISOARI : alguna VeZ 

las he acechado , habiendo visto que da- 
ban borona y besaban en la mano al 
pobre mendigo : quelquefois je les ai 
guetUes, ay ant vu qu'elles donnaient de 
ta galette de mats et qu y elles baisaient la 
main du pauvre mendiant. (Per.Ab. 106- 
2.) — 2° (B-g?}, colina, eminencia 
pequefia : colline, hutte, monticule. Muna 
urtu (B-g), desprenderse las tierras, 
s'tbouler (les terres). — 3° (BN-gar), tu6- 
tano, cafiada, moelle. — 4° (B-m), planta 
j6ven ? : plant, jeune planted. — 5° (B- 
g), limite, limite. Urtemun (B-g), aniver- 
sario, anniversaire. 

MUN : 1° (G), beso, baiser. Var. de 
mun. Muff egin, besar : baiser, donner un 
baiser. — 2° (ANc, G, Lc), tuetano, savia : 
moelle, seve. Eri-muS (BN-ald), yemas de 
los dedos, bout des doigts. Erimuinbtan 
zumez joiten ginitun jaun errientak, el 
sefior maestro nos pegaba en las yemas 
de los dedos, monsieur Vinstituteur nous 
frappait sur le bout des doigts. — 3<> (G- 
ana), cuerno interior 6 sustancia blan- 
quecina que esta dentro del cuerno, 
vulg. miojo, come inttrieure ou subs- 
tance blanchdtre qui se trouve a Vinte"- 
rieur de la come. Var. de muin. 

MUNA (B-a-g-1, ...), ribazo , porci6n 
elevada de un terreno : talus, parlie 4le- 
vie d'un terrain. 

Muna-bedar (B-l-mu), hierba ras- 
trera que produce granillos rojos a los 
que son muy aficionados algunos pajari- 
llos, lit. : hierba de ribazo: plante ram- 
pante qui produit de petites graines rouges 
dont les petits oiseaux sont tres friands, 
lit. : herbe de talus. Ardi bat sartu zan 

SOLOAN, EZEBAN BESTE GAT§IK EGIN AN 

ezpada jan munabedarra : una oveja en- 
tr6 en la heredad, en la cual no hizo otro 
dafio que el de comer hierba de ribazo : 
une brebis entra dans le bien, ou elle 
ne fit d'autre d6g&t que de manger de 
Vherbe de talus. (Ur. Cane. bas. fll-94- 
27.) 

Munaizka ( G ? , Izt. ) , cerro : mame- 
lon, hauteur. 

Munaka (Sc), mufieca, juguete : pou- 
pe'e, jouet. (Voc. puer.) 

Munarri: 1° (B-g-mu-tS), piedra divi- 
soria, de limites : borne , pierre qui dili- 
mite. Var. de mugarri. — 2° (B-ber-mafl), 
limite, limite. 

Munatz (G), colina, colline. MuSatz 
goitu batera eraman zuen , le llev6 a 
una colina elevada, il le porta sur une 
colline Heve'e. ( Lard. Test. 405-28.) 

Mundila (B-ond), boya de la cual 
penden los aparejos de pesca de besugo 
en alta mar, boue"e qui soutient les engins 
dans la pSche du rousseau en haute mer. 

MUNDOIN: 1° (L-ain), corpulencia, 
estampa : corpulence, stature. — 2° (L- 
ain), pertiga del carro, timon de la char- 
rette. 

MUNDOf, (S, Geze), mont6n de 
forraje , pile de fourrage. 

Mundrun ( BN-haz , L-ain , S ) , alqui- 
tr6n, goudron. (??) 

Mundrunatu (BN, L, ...), dar alqui- 
tran, goudronner. 

Mundu (c), miindii (S), mundo, 
monde. (??) Andiko mundua, la eternidad, 



ViterniU. Mundua mundu (B, BN-s),mun- 
durbn mundu (Lc), mOndian mundO (S), 
mientras subsista el mundo, tant que 
dure le monde. Munduan BATBKOA(B-eib- 
m, G-elg), excelente, lit. : unico en el 
mundo : excellent, lit.: unique au monde. 
Mundurik ara (B-i-m), mundurik arate 
(G-and), mundurik andar (sic) (B-g), mun- 
durik aztiazu (G-elg), munduz mundu 
( BN , L , R , S ) , de ceca en meca , par 
monls et par vaux. Ordua doanean doa 
mundua (B-mu) : cuando va la hora, va el 
mundo : lorsque Vheure passe, le monde 
passe. 

Munduaren beste bazter (AN-b, 
BN-ald-gar, L-get,...), pais muy lejano, 
pays tres lointain. 

Mundubarren (Be), mundubazter 
(BN-ald-gar-s), pais muy lejano, pays 
tr&s lointain. 

Mundukoa (AN, B, BN-s, G, R), exce- 
lente, lit. : lo del mundo : excellent, lit. : 
chose du monde. 

Mundukoi (c...), mundano, aficionado 
al mundo : mondam, attache au monde. 

MUNfiULU (BN-ald) : 1° cerro : col- 
line, hauteur. — 2° mont6n de forraje, 
tas de fourrage. 

Mundutar ( AN , B , G ) , mundutiar 
(BN, L, S), mundano, mondain. 

Mun egin (Be), besar (no en la cara), 
baiser (non sur le visage). 

Mungain (G-zeg), parte blanda del 
craneo , partie molle du cr&ne. 

Muni (B, ms-Ot§), ribazo, talus. 

MUNO (G, Itur.), munho (BN-gar, 
..., Sal.), colina : mamelon, colline. 

MUSrO: lo (G-goi), colina, colline. — 
2° Munho (BN, Sal.), dolorido, endo- 
lori. Zango-muturrak muRotuak ditzit 
(BN), tengo doloridas las puntas de los 
pi£s, fai la pointe des pieds endolorie. 

Muntegi (B-m), vivero de plantascre- 
ciditas, pe'piniere de jeunes plantes 
quelque peu pousse'es. Lur argalbko 
muntegian azi direan landara gazteak 
iragoten badira lur koipatsuko basora, 
ezta esatekoa zeinbat irabazi daroen : 
si las plantas j6venes que han brotado 
en vivero de tierra pobre se trasladan a 
un bosque (sic) de tierra sustanciosa, no 
es decible cuanto ganan : si les jeunes 
plantes qui ont pouss6 dans une pe'piniere 
de terre pauvre, sont transports dans 
un bois de terre nou rrissante , il est im- 
possible de dire combien elles poussent. 
(Per. Ab. 126-4.) 

Muntero (BN-haz), gorro de niflos 
mamones , petit bonnet des enfants a la 
mamelle. (?Y) 

Muntero t (S-gar), diablo, diable. 

Munto (BN-ald-gar, L-ain), se dice de 
la persona que v& arreglada con lim- 
pieza, se dit d 'une personne qui est pro- 
prement vitue. 

Munthoin (Duv. ms). (V. MuntSoi.) 

Muntoki (BN-ald-gar, L-ain), de un 
modo limpio y bien arreglado, d'une 
manierepropre et bien vStue. 

Muntotasun (BN, L), aseo, alifto : 
propretk, bon arrangement. 

Muntotu (BN, L), arreglarse bien, se 
vStir convenablement. 

MuntSoi (B-l-m), mont6n: tas, mon- 
ceau. (ft) 

MUSuSA (BN-ezp), cosa 6 persona 
linda y agradable , chose ou personne 
jolie et agrtable. (D. fr. mignon ?.) 

MUNHUTS ( BN, Sal.), topera u hor- 



Digitized by 



Google 



52 



MUR — MURRU 



miguero en una pradera, taupiniere ou 
fourmiliere dans une prairie. 

MUR : 1° (R), torcido : tors, tordu. — 
2° (R-uzt), indet. de murtu, torcer, 
torare. 

MURA (R-bid), fruto del pino y del 
abeto, pomme de pin ou de sapin. 

Mnrde (BN), titulo de bonor puesto 
ante un nombre, litre honorifique place' 
devant un nom. (D. fr. monsieur de.) 

Murdukatu, (BN-am-s, S), poner en 
desorden la ropa blanca u otros efec- 
tos : bouchonner , mettre le linge ou 
d'autres vitements en dtsordre. 

Miirdiirikari (S, Sen Grat, 19-2), 
revolvedor, embrouilleur. 

MURDUSA (S-gar), tenazas que se 
em plea n en el hogar, pincettes dont on 
se sert au foyer pour arranger le feu. 

Murduskatu (BN-ald, L-get, ...) : 
lo chafallar, hacer un trabajo sin cuidado 
y a medias : bousiller , gdcher, ex&cuter 
un travail sans gotlt, le /aire a moiti6. — 
2° cbapurrear una lengua, baragouiner 
une langue. Hitzak murduskatzea : tarta- 
mudear, pronunciar entre dientes, far- 
fullar las palabras : prononcer entre les 
dents, bafouiller, bredouiller. ^Badakizu 

ERDERA? BAI, MURDUSKATZEN DUT '. 

£sabe usted el espafiol? — Si, lo chapu- 
rreo : vous connaissez Vespagnol? — Oui, 
je le baragouine. 

MURGIL: 1* fB-a-g-1), capullo, bo- 
t6n de plantas, bouton des plantes. — 
2° (B-l-m-o), revoltijo, mezcolanza, 
p. ej. cuerda enroscada y enredada, 
trapo mal plegado, lecbe 6 cualquier 
otra bebida revuelta : melange, m6li- 
m4lo, p. ex. une corde entortiltte, enrou- 
Ue, un torchon mal pltt, du lait ou 
quelque autre boisson trouble. TSal ba- 

RRJDUN BEIARBN EZNEA LBNENGO EGUNE- 
TAN BZIN ARTU 1ZATEN DA, MURGILTASUNA- 

oaitik (B): no se puede tomar, a causa 
de su turoiedad, los primeros dias, la 
lecbe de una vaca que ha parido reciente- 
menie : on ne peut prendre, a cause de 
son trouble, dans les premiers jours, le 
lait oVune vache qui vient de mettre bas. 

— 3° (B-el-mond-otS, Gc), zambullidura, 

fUongeon. — 4° (B-ang-mond, Gc), ca- 
ado de agua, trempi par Veau. 

Murgildu : 1° (B), abotonarse las 
plantas : se boutonner, bourgeonner, en 
par lant des plantes. — 2° (B, ...), revol- 
verse un liquido, se troubler (un liquide). 

— 3° (B, G), zambullirse , plonger. — 
4« (B-ang-mond, Gc), calarse, se tremper 
jusqu'aux os. 

Murgilean (B-el-otS), (nadar) con la 
cabeza sumergida, (nager) sous Veau. 

M argil egin (B, G-and-orm), zambu- 
llirse : plonger, s'immerger. 

MURGOI (B-bar), capullo de flor, 
bouton defleur. 

MURINA (Sc), legafta, chassie. 

Murkaitz (G-and), roca saliente, 
rocher saillant. Var. de morkaitz. 

Murkatu (BN-ald), acornear: cosser, 
donner des coups de comes. 

Morkazale (BN), acorneador : cosseur, 
animal qui donne des coups de comes. 

Murkila, murkila ( BN-s, L, Van Eys , 
R), rueca parabilar lana, quenouille a filer 
la laine. 

MURKO: lo (B-a-g-o-t3, G), vasija, 
jarra, cantaro : vase, cruche, pot. Din- 

DIKA MURKO A BETATU DOA, goU a gOta 

se bincbe el cantaro, goutte a goutte la 



cruche s f emplit. (Refranes, 94.) = El 
original, sin duda por errata, dice beratu 
doa. V original dit, sans doute par 
erreur, beratu doa. Hurtea lango mur- 
koa : cual el aflo , tal el cantaro : telle 
annexe, telle cruche. (Refranes, 192.) Eta 

ONETARAKO IFINTZEN DA LURREAN LUR-KON- 
KETAN EDO LUR- MURKOETAN ( G] , y para 

ello se pone en la tierra en aljoiaina 6 en 
las botellas de barro, et pour cela on la 
met en terre dans une jar re ou dans des 
bouteilles de terre. (DM. bas. 406-14.) 

— 2° (B-a-g-o-tS), persona grosera : 
rustre, personne grossiere. — 3<> (B-tS), 
orinal, vaso de noche : urinal, vase de nuit. 

— 4° racimo, grappe (de raisin). (S. P.) 
MURKUILA (BN-s), murkbuila 

(Sc), rueca para hilar lana, quenouille a 
filer la laine. 

MURKUTS (AN-b), erizo de cas- 
tafta, bogue de chdtaigne. Murkuts ilupa 
(AN-b), erizo hueco, bogue vide. 

MURLA (AN-lez) , borla de albardas, 
floche des bdts. (?) 

MUR LAS A (S), carnero mestizo, 
mouton mitis. 

MURLAZA (L-get], jovenzuelo mal 
hablado, garconnet mal embouche'. 

MURLO : 1° (BN-s), borla, pompon. 
(?) — 2° mujol, un pez : muge, certain 
poisson. (Duv. ms.) 

MURMOI: 4° (B-mu), cerraz6n : em- 
brun, temps sombre. — 2<> (?), trincha 
de carpintero, ciseau de menuisier. 

Murmu ( Be , Gc ) , moquillo \ muermo : 
morve, maladie des chevaux. (??) 

MURMUR (AN, B, G, An. ms), mur- 
mullo de aguas , murmure des eaux. (?) 

MURMURA (AN-b), rumor, rumeur. 

Murmuria (B), murmullo, murmure. 
Entzunik ugazabak murmuria au, oyendo 
el amo este murmullo, le maCtre enten- 
dant ce murmure. (Ast. Urt. I-xv-16.) 

Murmurika (BN), murmullo, mur- 
mullo : murmure, rumeur. 

Murmurrots (BN-s), rumor, rumeur. 

Murmuzika (BNc, S), murmujeo, mur- 
mure. 

Murmuzlkatii (Sc, Matth. xx-11), 
murmurar, murmurer. 

MURRA (S, Geze), brasa ardiente, 
braise ardente. 

Murreta (Sc), vallado hecho de tierra, 
cldture en terre. 

MURRI : 4° (R-uzt), perverso: per- 
vers, dipravi. — 2° (R), banda de hierba 
que se va formando a la izquierda del 
segador a medida que va cortando , bande 
d'herbe qui se forme a gauche du fau- 
cheur a mesure qu'il avance. — 3° (Be, 
..., G-aya), despojado : dipouilU, privi. 

BURU-MURRI (B, ...), ilB-MURRI (G) , ULE- 

murri (G), calvo, chauve. Diru-murri 
(B, ...), sin dinero, sans argent. 

Murrika: l°(BN-ald, L-ain), risa bur- 
lona, guasa : ricanerie, gouaillerie. Irri- 
murrika (L-ain), sonri^ndose, souriant. 

— 2° (AN-b), movimientos de los caba- 
Uos, simulando querer morderse uno a 
otro : mouvements des chevaux, feignant 
de se mordiller Vun Vautre. 

Murrikaldi, rato de burla : moment 
de raillerie, de moquerie. (Duv. ms.) 

Murrikari (BN, L), el burlador por 
habito : le railleur, le aouailleur. 

Murrikatu (BN, L), burlarse : persi- 
fler, railler, se gausser. 

Murrikatzaile (BN, L), burlador: 
moqueur, railleur, persifleur. 



MURRIN (G-ol), melancolia, mflan- 
colie. Negar- murrin (G-ol), lloriqueo, 
pleurnichement. 

Murritu : 4° (B, ..., G), despojar : di- 
pouiller, priver. — 2° (B-a-m, G-aya), 
quedarse sin dinero en el juego : itre k 
sec, rester sans un sou, en par lant oVun 
joueur. — 3° (AN, Araq.), amohinarse, 
amorrar : se ficher, bouaer. 

Murrltz : 4° (AN-b, BN, Sal.), corto 
(de dimensi6n), court (de dimension). — 
2° (AN, BN, L), raso, desnudo, despo- 
jado, pelado : ras, d6nud6, d4pouilU, peU. 
Kalimurritz (AN-b, BN-ald), persona 
muy rapada, personne bien raste. Oihanik 
eztuen etSaldea murritzik dago, la casa 
de aldea que no tiene bosque esta pelada, 
la maison de campagne qui n*a pas de 
bois est peUe. (Duv. Labor. 147-3.) — 
3° (AN-b), huraflo, pero dadivoso, 
bourru bienfaisant. 

Murriun (L-ain), borraja, bour- 
rache. 

Murrizkeria (L-ain), acto de brus- 
quedad, de mezquindad : acte de grossie- 
reU f de dureU, de mesquinerie. 

Murrlzki: 4° (AN, BN), brevemente, 
mezquinamente : brievement, mesquine- 
ment. — 2° (AN-b, L-ain), con brusque- 
dad : avec durett, durement. 

Murrlztaile (L), murriztale (AN-b), 
podador, tmondeur. 

Murriztasun : 4© cortedad, petitesse 
en tant que longueur. — 2° desnudez : 
nuditi, p. ex. d'une montagne. — 3° (AN- 
b) , aspereza de un dadivoso , dpreU d y un 
homme g&ntreux. 

Murzizte (L), despojo, dtpouillement. 
I Zbr murriztb da haur ? x que despojo 
es este? quel est ce de'pouillement? (Ax. 
3*-294-8.) 

Murriztu: 4° (BN-ald, ...), despo- 
jarse, perder todo, p. ej. al juego : se 
dtpouiller, perdre tout, p. ex. au jeu. — 
2° (AN-b, BNc, G-ern-etS-iz-us, Lc), des- 
mochar arboles, dtnuder les arbres. — 
3° (BN, Sal.), acortar, raccourcir. — 
4°(L), despojar, dtpouiller. — D°(AN, BN, 
L), rapar, cortar el pelo : raser, couper 
les cheveux. Berb Sahupbnbko bgun 
berban ilea murriztu ko du, en el mismo 
dla de su purificaci6n raera el pelo, le 
jour mime de sa purification it rasera 
les cheveux. (Duv. Num. vi-9.) Gizona 

MURRIZTUKO DUTHE LEKHAT PLAPARBN TO- 
KIAN ETA BERTZE ZAZPI EGUNEZ HERTS I A 

izanen da ; se le rapara al hombre, fuera 
del lugar de la mancha , y se le encerrara 
otros siete dias : V homme sera rast, hor- 
mis Vendroit de la tache, et il sera ren- 
fermt pendant sept autres jours. (Duv. 
Lev. xin -33.) 

MURRU : 4° (B-t5), sonido de trom- 
petas , silbido de tren : sonnerie de trom- 
pettes, sifflement d'un train. — 2° (B-tS), 
rugido, mugissement. — 3° (BN, L, S), 
muralla, pared : mur, muraille. Ibenzue 

ZUEN ETA OKUASIONEAREN ARTEAN MURRU 

bat, ez elkhargana hurbil : poned entre 
vosotros y la ocasi6n un muro, no os 
acerqu&s : mettez entre vous et Voccasion 
un mur, ne vous approchez pas. (Ax. 3«- 
210-20.) Eta sartu ziraden Ibraelko se- 
meak itsaso leorraren erditik : zeren 
ura zegoen murrua bezela bbren eskui- 
tik eta ezeerretik '. y entraron los hijos 
de Israel por medio del mar seco , por- 
que el agua estaba como un muro a la 
aerecha e izquierda de ellos : les enfants 



Digitized by 



Google 



MURRtf — MUSAR 



53 



d*Isra€l entrkrent au milieu de la mer a 
pied sec, parce que Veau formait une 
muraille a leur droite et a leur gauche, 
(Up. Ex. xiv-22.) — 4° (AN-b), mont6n, 
tas. — 5« (AN-b, BN-s, L, R), bulto 
disforme , volume difforme. Hedoi-murru 
(L), nubes grandes, nuages e'pais. Ogi- 
murru (L), zoquete de pan, yuignon de 
pain. — 6° (G-and-ber), silencioso, hura- 
fio : silencieux, taciturne, bourru. — 
7° (AN-b), agarrado, mezquino : chiche, 
mesquin. — 8° (G, Echav. Disc. 25), 
colmo, comble. 

Murru (S), enorme bulto, inorme 
volume. Var. de murru (5°). 

MURRUlLU (BN-gar), cubo de la 
pueda, moyeu de la roue. 

MURRUlft : 1° (Sc), borraja, bour- 
rache. (Bot.) (?) — 2° (S-li), mancebo 
hasta los quince afios, adolescent jusqu'a 
quinze ans. 

Murruka : 1° (B-i), lucha de bueyes, 
lutte de boeufs. — 2° (AN-b), grandes 
nubarrones, gros nuages. — 3° (BN-ald- 
gar), peftasco, rocher. 

Murrukatu : 1° (R) , arrugar : rider, 
froncer. — 2° amontonar, entasser. (Duv. 
ms.) 

MURRUKO (BN-am), zoquete de 
arbol, 4cot ou bdche d'arbre. 

MURRUKUTUN (BN-ald, L-ain), 
hurafio, esquivo : sauvage, bourru, 
farouche. 

Murru -murru ( Gc ) , murmujeando : 
grommelant , marmottant. 

Murrun (Duv. ms), borraja, bour- 
rache. (Bot.) Var. de murriun, morrion. 

MURRUNGA (B-oli, F. Seg.), amo- 
hinado, esquivo: renfrogn4, ribarbatif. 

Murrungatu (G, Aft. ms) } regafiar : 
maugrier, rechigner. 

MURRUSA (Be), bramido, mugido : 
mugissement, beuglement. 

Murrusika (B-a) , refunfufio del gato, 
ronron du chat. 

Murruska (B, F. Seg.), amohinado, 
esquivo : r4barbatif, chagrin. 

Murruskada (B-leifi-m-ofl, G-and- 
bid - em - 1 , R - uzt ) , refunfufio , grogne- 
ment. 

Murruakaldi (AN-b, L), frote, frot- 
tement. , 

Murruskatu (AN-b, BN-ald-haz, 
L-ain), restregar : froisser, f rotter tres 
fort. Gbrthatu zen larunbat bigarren- 
lbhen batez, ogi - landetarik iragaiten 
zblarik Jesus, haren dizipuluek ogi- 
buruak hartzen eta bskubtan murruska- 
tuz jaten zituztbla : y aconteci6 un 
sabado segundo primero, que como pa- 
sase por los sembrados, sus discipulos 
cortaban espigas, y estregandolas entre 
las manos las comian : il arriva un jour 
de sabbat, appett second-premier, comme 
Jtsus traversait des champs de btt, ses 
disciples cueillaient des 4pis et, les frois- 
sant dans leurs mains, les mangeaient. 
(Duv. Luc. vi-1.) 

Murruskatzaile (BN-ald ) , murrus- 
katzale (AN-b), el que frota, frotteur. 

MurruSorl ( BNc ,...), gorrion , moi- 
neau. 

Murrustu (B, G), obstinarse, opo- 
nepse : s f obstiner, s'opposer. 

MurruStu (RJ, reftir, incomodarse : se 
quereller, se fAcher. 

MURRUTS (R), hurafio, que se resiste 
a hablar : insociable ou farouche, qui se 
refuse a parler. (D. fr. morose*!.) 



Murru - tSapel ( Sc), piedras ancbas 
que cubren un muro, pierres fattieres 
qui couvrenl un mur. 

Murruzkatu (L), chapurrear, hablar 
mal una lengua : baragouiner, mal parler 
une langue. Orai, frantsesa nolazpeit 

MURRUZKATZEN HASI-ORDUKO, ESKUARAZMIN- 

TZATZEKO ahalke : ahora , antes de empe- 
zar a chapurrear de algun modo el fran- 
cos, se tiene vergiienza de hablar en 
vascuence : maintenaht , avant de com- 
mencer a baragouiner de quelque facon 
le francais, on a honte de parler en 
basque. (Euskalz. 1-174-4.) 

MURT : 1° (B-a-m-mu), mu, jota : (ne 
pas dire) mot, ouf. Murt bztau egin : no 
ha hecbo ni mu, no ba dicbo palabra, ni 
jota : il n'a pas fait mime ouf, il n'a pas 
souffle* mot. Eta alan bere eztau murtik 

ATERATEN , EZJAKO AI BAT ENTZUTEN , EZ 

zotin bat ikusten : y aun asi no dice ni 

falabra , no se le oye un ay, ni se le ve 
sic) hipo : et meme ainsi il ne dit mot, 
on ne lui entend pas dire un hoik, on ne 
lui voit pas (sic) un hoquet. (Ur. Maialz. 
134-24.) — 2° (?), ansia, anhelo : angoisse, 
inquietude. 

Murtekatu (R-uzt) : 1° pellizcar, 
pincer. — 2<> retorcerse una cuerda, s'en- 
tortiller (une corde). 

MURTlSA ( Sc ) , tenazas que se em- 
plean en el hogar, pincettes en usage 
pour arranger le feu. 

MurtSatu: 4° (BNc, S), chupar, sucer. 
— 2° (BN, S), probar, saborear : godter, 
savourer. 

MurtSila (L?), alforja, mocbila : 
besace, havresac. Goan da gure murtSi- 
lbtako ogia, nos ha faltado el pan en 
nuestras a 1 fori as, le pain a manque* dans 
nos besaces. (Duv. I Reg. ix-7.) 

Murtsiieru (G-don), los vendedores 
ambulantes de carbon, les marchands 
ambulants de charbon. 

Murtu : 1© (R-bid), torcer, tordre. 
Korostia da zail murtako , el acebo es 
flexible para torcerlo, le houx est souple 
a tordre. — 2° (R), amontonar hierba en 
una larga fila & la izquierda del segador, 
& medida que la va cortando : mettre 
Vherbe en une tongue file a gauche du 
faucheur, a mesure qu'il la coupe. — 
3° (R), estirarse una vena, se rel&cher (une 
veine). — 4° (R), enredarse una cuerda, 
s'enrouler (une corde). 

Murtua, la torcida, mecha, la miche. 
= En R-bid hay una curiosisima eufonia 
por la cual murtua, guzua, eskuan, etc., 
se pronuncian murtiua, guziua, eskiuan, 
formando diptongo tiu, ziu, kiu, contra 
el caracter general de la lengua. II 
existe, en R-bid, une tr&s curieuse eupho- 
nie : murtua, guzua, eskuan, etc., se pro- 
noncent murtiua, guziua, eskiuan, en for- 
mant les diphtongues tiu, ziu, kiu, en 
opposition avec le caractere g6n4ral de la 
langue. 

Murtzatu, chupar, sucer. (Duv. ms.) 
Var. de murtSatu (4°). 

Murtzi : 1° (L-itsJ, pufio, poing. — 
2° (L?), obstaculo, obstacle. Eta eskub- 

TAN ERABILIKO ZAITUZTELA , MURTZI JORIK 

etzaiten eror : y que te sostendran en 
sus manos , para que no hieras tu pie en 
alguna piedra : et Us vous soutiendront 
dans leurs mains, de peur que votre pied 
ne heurte contre la pierre. (Har. Luc. iv- 

HO 

Murtzilo (BN-helet), murtzilokeria 



(BN-ist) , recurso , reclamaci6n del com- 
prador, por la cual trata de anular el 
contra to celebrado : recours t reclama- 
tion de Vacheteur apres une vente, ten- 
dant a faire annuler le marche". 

MURU : I* (B?, Mog.), muralla, mu- 
raille. (?) AZARTU, AZKOR TA BIOTZ ANDIKOA 
DANAK, BEREGAN DARABIL ORMA EDO MURU 
SENDO BURDINEAK IGAROKO EZIN DABBNA : 

el que es animoso, valiente y magna- 
nimo, tiene en si mismo una pared 6 
muralla fuerte que no podra atravesar el 
hierro : celui qui est courageux, vaillant 
et magnanime , a en lui-mSme un mur ou 
une forte muraille que le fer ne pourra 
traverser. (Per. Ab. 206-25.) — 2° (B?, 
Ur.), collado, col line. Nire maitearen 

BOZA, ORRA EMEN NUN SALTOKA DATORREN 
MENDIBTATIK, MURUAK IGAROZ '. la VOZ de 

mi amado , vedle que viene saltando por 
los montes , atravesando collados : c est 
la voix de mon bien-aimi, le void qui 
vient bondissant sur les montagnes, fran- 
chissant les collines. (Ur. Cant, n-8.) — 
3° (L?, Duv.), mont6n, monceau. 5in- 

HAURRIBN MURUAK ERE BARRAYATZBN DIRA 

orobat, igualmente se destruyen los 
montones de tierra hechos por hormi- 
gas, on d4truit 4galement les tas de terre 
faits par les fourmis. (Duv. Labor. 444- 
44.) 

MURULU (BN, Sal.), cubo de rueda, 
moyeu de roue. 

Muruts (Sc), mont6n : tas, pile, mon- 
ceau. 

Murzuxi (AN-bizkar), balido de oveja, 
bilement de la brebis. 

MUS : 1° (c), juego de cartas que tiene 
su origen en el pais vasco , jeu de cartes 
originaire du pays basque. — 2° (c), 
palabra con que en dicho juego se anun- 
cia el deseo de re no var cartas sin jugar 
nueva partida , mot avec lequel a ce jeu 
on exprime le d&sir de reprendre de nou- 
velles cartes sans recommencer la partie. 
— 2° (AN, BN-osti), capote : capot, bre- 
douille. — 3° (B-m-mu-ond, G), zambulli- 
dura : immersion, plongeon. = Algunos 
dicen muS. Quelques-uns disent mu3. 

MuS : 4° (B-a-mu-tS), lloriqueo, mu- 
rria ipleurnichement, ennui. MuSakartu, 
enfadarse, s'ennuyer. — 2° (B-l), volte- 
reta : tour, cabriole. — 3° (B-m) , cabiz- 
bajo, meterse de cabeza en el agua : 
plongeon, immersion, action de se jeter 
dans Veau la tite la premiere. MuSean 
(B-m), nadar bajo el agua, nager sous 
Veau. 

Musa : 1° (Sc), bolsa, bourse. (??) — 
2° (c), el mus, le « mus ». 

MUS AD A (B-mu), pedazo de tela que 
se cifie al cuerpo como abrigo, morceau 
de toile dont on ceint le corps pour le 
couvrir. 

MUSADERA: 4° (B-mu), balde, cubo 
para sacar agua de las lanchas , icope ou 
seau pour vider Veau des bateaux. — 
2° (B-m), alguna pieza del molino, cer- 
taine piece de moutin. 

MuSal (G-ori-ziz), potro, caballo 
jovencito : poulain, jeune cheval. Var. de 
moSal. 

MUSALO (AN-oy), refunfufio, gro- 
gnement. 

MuSaloka (G) , ganado cosquilloso en 
los cuernos , be'tail chatouilleux aux 
comes. 

MUSAR (AN-lez, B, Aft., G, L), mar- 
| mota, marmotte. Au berau obrtatzen da 



Digitized by 



Google 



54 



MUSAR — MUSKILDU 



SUGEAKIN, MUSARRAKIN ETA BESTE ASKO 

animalirekin (G) : esto mismo sucede 
con las culebras , marmotas y otros mu- 
chos animales : il en est de mime des 
couleuvres, des marmottes et de beau- 
coup d'autres animaux. (Dial, bas. 29- 
12.) 

MUSAR : 1° (G-deb-ori), gusana de 
marismas, carnada para coger peces : 
vermisseau, ver de maricage, appat pour 
prendre du poisson. — 2° (AN- and, fi- 
end, G-don), pececillo aplanado, como de 
media libra 6 tres cuarterones de libra , 
tiene pinta roja junto a la branquia, 
vulg. muj6n : petit poisson plat, pesant 
d'une demi a trois quarts de livre, et qui 
porte une tache rouge pres des bran- 
chies. — 3° (B-b), un pez marino, vulg. 
mujarrilla, un poisson de mer. — 4° (BN- 
s), gato months muy pequefio , tres petit 
chat sauvage. 

MuSaranga (B-a), muSaranka (B- 
ibar) : 1° mascara, masque. — 2° (B-t3), 
enmascarado, disfrazado : masqui, di- 
guisi. 

Musarradura (AN-b), muSarradura 
(L), escotadura, ichancrure. 

MuSarrakin (L-ain), recortaduras , 
rebarbas : rognures, ibarbures. 

Musarratu (AN-b), muSarratu (L- 
ain), desbarbar, recortar : ibarber, rogner. 

Musde ( Sc ) , calificacion honorifica 
antepuesta al nombre, qualification 
honorifique placie devant le nom. (D. fr. 
monsieur de.) 

Musean : 1° (c), (jugar) al mus, (jouer) 
au « mus ». — 2° (B-ond), muSean 
(B-m), nadar con la cabeza sumergida, 
nager sous Veau. 

Mu9 egin : 1° (B-i), tropezar, tribu- 
cher. — 2° ( B-l), dar una voltereta con 
la cabeza apoyada en el suelo : planter 
la poirie (pop.), pirouetter en posant la 
tite sur le sol. 

MUSERA (B-m?- 15), cubo de las 
muelas de un molino atravesado por el 
eje de la rueda, ceillard de pierre par 
lequel passe Vaxe de la roue d y un mou- 
lin. 

MU§ERKA (G-aya), brifion, bru- 
gnon. (Bot.) 

MuSeru (B-o), antojadizo, caprichoso : 
fantasque, capricieux. 

MUSI : 1° (S), migaja, miette. — 
2° (AN-b), mono, moisissure. 

MUSl : 1° (Sc), un poco, un peu. — 
2° (AN-b), mono, moisissure.— 3° (B-a), 
lloriqueo , murria : pleur niche ment , 
ennui. 

Musido (B-ar?), enmohecido, moisi. 

Musika (AN, L), burla, moquerie. 

MuSika : 1° (AN-goiz, G-and-aya- 
don-us), melocoton, piche. (Bot.) — 
2°(G-zeg), troncho de pera, de manzana : 
trognon de poire, de pomme. 

Musikatu (L-ain), burlarse : persi- 
fler, se moquer. 

Musika tzaile , burl6n : persifleur, 
moqueur. (Duv. ms.) 

MuSikin (B-a-o), troncho, residuo de 
fruta, como de pera y manzana : tro- 
gnon, reste de fruit, de poire, de pomme. 

Musikoka (AN-b). (V. MuSinkoka.) 

MUSlLA : 1° (B-m), contrabando que 
algunas mujeres sacan de su casa para 
venderlo y destinarlo a sus golosinas : 
consiste por lo general en trigo, maiz, 
etc.: denries que quelques femmes enlevent 
frauduleusement de leur maison pour lee 



vendre et satis faire ainsi leurs passions; 
ordinairement elles consistent en bli, 
mats, etc. — 2° (B-a-m-o), faltriquera, 
mochila : poche intirieure d f un vitement, 
gousset. Patrikaran edo muiSiIetan la- 

BORBA EDO AL DAGIENA ETSeTI OSTUTA , 

(llevan) en la faltriquera 6 en los bol- 
sillos cereales 6 lo que puedan robar 
en casa, (elles portent) dans les poches 
des grains ou ce qu'elles peuvent voter a 
la maison. (Olg. 201-18.) — 3° (B-mu), 
almeja, mojoj6n, cierto marisco : moule, 
certain mollusque. — 4° (B-g-1-m-mu), 
mujer casquivana , femme ligere. 

MuSilka (G-gab-zar). (V. MuSika, 

MUSIN : 1° mohino, boudeur. (F. 
Seg.) — 2° (B, Aft. ms), mono del pan, 
moisissure du pain. 

MU§IN : 1° (B-a-g-m-o, G-gab), llo- 
riqueo, murria : pleurnichement, digofit, 
repugnance. — 2° (AN-oy, G-and), adus- 
to, esquivo : bourru, reviche. 

MUSIN A (BN-am), lloriqueo, mafta, 
murria : p leu r niche rie, manie, digofit. 

Musindu (AN-b, F. Seg.), amohinarse, 
se chagriner. 

Musindu : 1° (B,...,G), Uoriauear, 
pleurnicher. — 2° (G), incomoaarse, 
enfurruflarse : se fdcher, se renfrogner. 
Bestela zapuztuko da euskara , MUSIN- 

DUKO DIRA EUSKALDUNAK ETA IGES EGINGO 

dute pueroak : de lo contrario se amo- 
hinara el vascuence , se incomodaran los 
Vascos y huiran los fueros : au contraire, 
le basque moisira, les Basques se fdche- 
ront, et les fueros fuiront. (Izt. Cond. vi- 
24.) 

Musin egin ( G ) , repugnar, hacer un 
mal gesto : ripugner, se digofiter, faire 
mauvaise figure. 

MuSin egin (B-mur), refunfuflar : 
g rogner, bougonner. 

MuSinga (B-mu, F. Seg.) , lloriqueando, 
pleurnichant. Baya galerazoten deutsu- 
nean bere, ez muSinga ibili, mukerrak 
erakustkn : pero aun al tiempo en que 
(el confesor) os prohiba algo, no andeis 
refunfuflando, mostrando esquiveces : 
mais mime dans le cas ou il (le confes- 
seur) vous difend quelque chose, ne vous 
en allez pas en maugriant ni en montrant 
un air reviche. (Aft. Esku-lib. 73-8.) 

MuSini (Sc), poquito, petit peu. Mu- 
SiSi bat, un poquito, un petit peu. 

MuSinka : 1° (S-li), comer a pedaci- 
tos : pignocher, manger par petits mor- 
ceaux. — 2° (Sc), un poco, un peu. — 
3° (G), haciendo muecas, grimacant. 
Oraindik are gogaikarriagoa da tSar- 
lari oek ikustea ta aditzea nola dauden 

iSeKAZ TA MU§INKA EUSKARAZ EDERKI DAKI- 

tenen jolasari , aun es mas enojoso ver 
y oir a esos charlatanes c6mo estan 
haciendo burla y muecas al modo de 
hablar de los que saben muy bien el vas- 
cuence , il est encore plus ennuyeux d'en- 
iendre et de voir ces charlatans qu f ils 
sont se moquer et grimacer de la maniere 
de parler de ceux qui savent tres bien le 
basque. (Izt. Cond. vin-15.) — 4° (B-a- 
i-m-mur). (V. Musinga.) 

Musinkexia, esquivez, hosquedad : 
froideur, air reviche, mauvaise gr&ce. 

MuSinkoka (G-bur), a cachetes, a 
coups de poing. 

Musitu (AN-b), enmohecerse, moisir. 
(D. fr. moisir 1.) 

MuSitSarko (AN-elk, G-et3), empa- 



lagoso : digofitant, ripugnant. Peni- 
tents mu§it3arkoa , . . . egozgalea , gora- 
galba bmatbn duena : penitente empa- 
lagoso, ... que da nauseas, ganas de arro- 
jar : pinitent digodtant, ...qui donne des 
nausies, des envies de vomir. (Liz. 29-4.) 

MUSK (S, Geze), pardo, brun. 

MuSkada (B-mu), prueba de alimen- 
tos, digustage d y aliments. 

Muskar (B-l, ..., Gc), lagarto, lizard. 

Muskartu ( B-d ) , dar frente : s f oppo- 
se r, faire face, tenir tite. 

MuSkau : 1° (B-mu), probar alimen- 
tos, gotiter des aliments. — 2° (B-g), 
chupar, sucer. 

MUSKENTRA (R), lagartija : lizard 
de muraille, petit lizard. 

MUSKER (Be, BN-s, ..., G, L-ain, R), 
lagarto, lizard. Muskerra da « musu- 

OKERRA », ZELAN ESKERRA « ESKU-OKERRA )> I 

el lagarto ( etimol6gicamente ) es « de 
cara torcida » , como el zurdo es « de 
mano torcida » : le lizard signifie (ity- 
mologiquement) « face tortue », comme 
le gaucher veut dire « main tortue ». 
(Per. Ab. 174-20.) 

Muskertu (?, ms), oponerse, s'oppo- 
ser. 

MUSKETA : !• (B-b-ol), pez grande 
que se coge con el harp6n como los toni- 
nos , vulg. aguaje : gros poisson qui se 
prend comme les marsouins, avec le har- 
pon. — 2° (L?), esencia, aceite volatil : 
essence, huile volatile. Ezta musket az, 

BALSAMOZ ETA HALAKO BERTZB USAIN ONEZ 

usainztaturik ibili behar i no se debe 
andar aromatizado de esencias, de bal- 
sa mo y de otros buenos olores : on ne 
doit pas se parfumer d'essences , de 
baume et d f autres bonnes odeurs. (Ax. 3*- 
224-10.) 

MUSKI (B-ofl), moco, morve. 

MUSKIL : 1° (AN-oy, B,...,Gc, Lc), 
vastago tierno que sale de la yema, 
renuevo de arbol : jeune pousse qui sort 
du bourgeon des arbres, rejeton, scion. 

HlRU EDO LAU ADAR HAUTATZEN DIRA MUS- 
KI LEAN , KAPETAKO MUTHURRETIK PIA BAT 

bezela beherago i se escogen con el 
renuevo tres 6 cuatro ramas, de la punta 
de la copa un pie 6 cosa asi mas aba jo : 
on c hois it au moment des bourgeons trois 
ou quatre branches, a environ un pied 
de la cime de Varbre. (Duv. Labor. 168- 
17.) — 2° (B-a-b-d-g-i-m-tS), troncho 
de una pera, manzana : trognon d*une 
poire, d f une pomme. Aurtengo sagarrak 
eztauko muskilik ( B-d-m ) : la manzana 
de este afto no tiene troncho (expresi6n 
que se usa para indicar que no se quiere 
aar lo que a uno se le pide) : la pomme 
de cette annie n'a pas de trognon (expres- 
sion employie pour indiquer que Von 
ne veut pas donner a quelqu f un ce qu f il 
demande). — 3° (B, G), moco, morve. 

SUURRA AZPITI AUTS GORRIZ BETE A , MUSKIL 

baltza dariola : la nariz llena de polvo 
rojo por debajo, manando moco negro : 
le nez plein de poussiere rouge en des- 
sous, dicoulant de morve noire. (Per. 
Ab. 72-27.) — 4° (B-laid, G-and), cosa 
insignificante : chose insignifiante , ba- 
biole. 

Muskildu : 1° (L-ain), entumecerse, 
s f engourdir. — 2° (B,...), dejar algo a 
medio comer, manger quelque chose a 
moitii. — 3° (B-ub), pelar, peler. —4° (B- 
otS), embrollar, deteriorar: embrouiller, 
ditiriorer, laisser perdre. — 5° (G-t), 



Digitized by 



Google 



MUSKILO — MUSUKUN 



55 



despojar, limpiar a uno al juego todo el 
dinero : deleaver, rdfler tout Vargent d'un 
joueur. — 6° (L?), desmochar com- 
pletamente un arbol, imonder complete- 
ment un arbre. — 7° (L?), florecer, fleu- 
rir. Hautatu dukboanaren zaharoa mus- 
kilduko da, florecera la vara del que yo 
escogiere, la baguette de celui que je 
choisirai fleurira. (Duv. Num. xvn-5.) — 
8° (AN, B, G, L), echar renuevos : bour- 
geonner, boutonner. Zekhalea, bphaitbn 
bada burutzkra dihoanean, muskiltzbn 
da bbrriz : el centeno, si se corta al 
espigarse, vuelve a echar renuevos : 
lorsqu'on Mite le seigle, il redonne des 
rejetons. (Duv. Labor. 57-30.) 

MUSKlXO (AN-ond), mojoj6n, 
moule. 

Muskin (B-ar-m-ofi, G-zeg), troncho 
de una pera, manzana : trognon d'une 
poire, d'une pomme. Var. de muskil 

(2°). 

Muskin du (B-ar-m-ofi, G-zeg), comer 

algo casi totalmente, manger quelque 

chose presque en entier. 

MUSKIRA (G-t), chicuelo : mou- 
tard, garconnet. 

Muskiri (G-zumay), moco, morvc. Var. 

de MUSKIL. 

MUSKO (S), aguij6n, aiguillon. ZOk 
ha uts e dOzO hbrioaren muskoa, vos ha- 
beas quebrantado el aguij6n de la muerte, 
vous avez brise" Vaiguillon de la mort, 
(Sakram. 50-3.) 

MU§KU (Gc), pezonera, instrumento 
de caucho 6 de cristal que se ponen las 
mujeres en el pecho para extraer la 
leche : Utin ou Utine, sorle oVinstrument, 
g6ne*ralement en caoutchouc ou en verre, 
muni d'une caviU oil s'adapte le Utin de 
la mamelle. 

Muskuldu (B-m), entumecerse un 
miembro, s'engourdir (un membre). 

Muskulio, modelo, figura : moule, 
modele, figure. (Duv. ms.) 

MUSKULU : 1° (G-don-ori), mojo- 
j6n, un marisco : moule, certain coquil- 
lage. — 2° (Gc) , burbujas que se levan- 
tan en el agua, bulles qui s'4levent dans 
Veau. 

MUSKUR (Oih. ms) : 1° grueso y 
gordinfton, gros et gras. — 2° corteza de 
pan, cro&te de pain. 

Muskurio (G-elg), Uoriqueo, pleurni- 
chemenl. 

MUSKURRlXO (B-pl), caracol de 
mar, mayor que el magurio : escargot de 
mer, plus grand que le magure. 

MUSKUTSA (B-ber), zuro, tusa, 
espiga desgranada de maiz : garrouille, 
e"pi de mats 4gr6n6. 

MUSOI (B-b-mu), pez marino, vulg. 
muj6n, poisson de mer. (V. MuSar, 3°.) 

MuSoin , clase de pez , esp&ce de pois- 
son. (Duv. ms.) 

MUST : 1° (B-m), zambullidura :plon- 
geon, immersion. — 2° (B, G), onomat. 
de la succi6n, onomat. du sucement. 

MUSTA (R), rebanito, petit trou- 
oeau. 

Mustada (B-m-mu , G ), aforo , prueba 
de algun alimento, principalmente li- 
quido : jaugeage, verification de quelque 
aliment, principalement des liquiaes. 

Mustar ( B-i-on ) , mosca , oarbilla de 
debajo del labio : mouche, barbiche de 
dessous la levre. 

Mustarda (BNc, Lc, Sc), mostaza, 
moutarde. (??) 



Mustatu ( G ? ) , mustau ( B-m-mu-tS- 
ub), aforar, pro bar : j auger, verifier. 

Must egin (B-m) , zambullirse : plon- 
ger, s'immerger. 

Mustela (B-m), comadreja, a diferen- 
cia de ogi-gaztab, que tiene bianco el 
pecho : belette; diff Grant de ogi-gaztab, 
qui a le ventre blanc. (D. lat. mustela.) 

Musterle ( B-i-1 ) , comadreja , belette. 
Var. de mustela. 

MUSTIKA (Sc), estropajo, toda clase 
de revoltillo 6 mezcolanza : mastic (pop.), 
toute esp&ce de melange ou d'embrouille- 
ment. 

Mustiko (B-ofi), muchachito : gar- 
connet, gamin. 

MUSTIO : 1° (AN, Gc), sidra hecha 
de sola manzana, sin mezcla de agua : 
cidre de pomme, sans milange d'eau. — 
2o (B-tS), mosto, rnoHt. (?) 

Mustraka(B-g-urd), estropajo, chiffon. 
Var. de mustratSa. 

MustratS (AN-b), bigote, moustache. 
= D. basq. musu?, d. fr. moustache*!. 

mustratSa (B-m), estropajo, 

chiffon. 

MUSTU (B, G), un pececillo negro 
de entre penas, que no es comestible : 
un petit poisson noir, qui vit entre les 
rochers et n'est pas comestible. (V. 
Mauts.) 

Mustuka : 1<> (BN-gar-s, Sal.), los 
zorros, plumero 6 rodilla con que los 
criados limpian los muebles y la vaji- 
lla : tpoussetle, plumeau ou poignte de 
vieux linges avec lesquels les domestiques 
enlevent la poussiere des meubles el de la 
vaisselle. — 2° (BN-gar, L), estropajo, 
toda clase de revoltijo : melange, mastic 
(pop.), toute espece d'embrouillement. — 
3° (BN-s), hozando, le van tan do tierra 
con el hocico : fouissant, fougeani, sou- 
levant la terre avec le groin. — 4° (BN- 
am|, ropa sucia, linge sale. — 5° (BN- 
am), hurano, bourru. 

Mustukatu (BN, Sal.), espolvorar 
muebles , tpousseter des meubles. 

Mustupil (AN, BNc, Lc), facciones, 
traits du visage. Mustupilak hanturik 
dago aper hori (BN-ald), ese perezoso 
esta con las facciones hinchadas, ce pares- 
seux a les traits enflis. Mustupilka brori 
da (BN-ald), ha caido de bruces, il est 
tombt sur la face. Dagon atzeman zuten 
mustupilka lurrban hbdatua , encontra- 
ron a Dag6n boca abajo tendido en 
tierra, Us trouv&rent Dagon Hendu sur le 
ventre. (Duv. I Reg. v-4.) = Hay quien 
dice mustupilaka (BN), en vez de mus- 
tupilka. 11 y en a qui disent mustupilaka 
(BN), au lieu de mustupilka. Mustupi- 
lan-behbra (BN-gar), cabeza abajo, 
tite en bas. 

Mustupileko : 1° (AN-b, BN, L), golpe 
en la cara, horion sur le visage. Mustupilb- 
tako bat bmanen dbi at (BN-ald-gar, Lc), 
te dar6 una bofetada , je te flanquerai une 
gifle. — 2° (L-ain), carota, cara grande, 
visage disproportion^. 

Mustur: 1° (Be), hocico, jeta : mufle, 
museau. Ezkotasuna miaskbtan dabb mus- 
turrban daukbn tronpa bategaz, el jogo 
lo chupan con una trompa que tienen en 
el hocico, elles aspirent le sue avec une 
trompe dont leur bouche est munie. (DM. 
bas. 42-10.) Musturrbz aurrbra jausi 

iBc) : caer de hocico, boca abajo : torn- 
er sur la figure, mordre la poussiere. 
= Usada esta palabra en plural significa 



tambi£n « labios, morros ». Ce mot, em- 
ploye" au pluriel, veut dire igalement 
« levres, lippes ». Neu nagosi eta mustu- 
rrak ausi (Be), yo ser6*superior 6 rom- 
per^ los morros, je serai vainqueur ouje 
briserai les lippes. — 2° (AN-b), corteza 
de pan, crofite de pain. — 3° (AN, B), 
extremidad : bout, extrimiU. Lukainka- 
mustur (AN, B), casco de longaniza, 
morceau de saucisse. Solo -mustur (B), 
esquina de la heredad , coin de propri6ti. 

GURB KALE-MUSTURREAN BIZI DAN ATSOA 

makalik eidago (B-l), dicen que esta 
enferma la anciana que vive en la esquina 
de nuestra calle, on dit que la vieille qui 
demeure au coin de notre rue est malade. 

MUSTURI (AN?, An. ms, B?, G?), 
enfado, ficherie. 

Musturka : 1° (B-el), mordiendo, 
mordant. — 2° (Be), nocicando, hozando : 
fougeant, fouissant la terre avec le mu- 
seau. 

Mustur-kako (B-m, pop.), nariz agui- 
lefla, nez crochu. 

Musturkari (B-el) : 1° hozador, cerdo 
6 jabali que hoza mucho : fougeur, pore 
ou sang tier qui fouille beaucoup. — 
2° mordedor, moraeur. 

MuSturko (BN-s), corteza de pan, 
crodle de pain. 

Musturrastun (B-i-m), hurano, ho- 
cicudo, esquivo : sauvage, hargneux, 
reviche. 

Musturreko : 1° (B-m), bozal, p. ej. 
de cerdos : museltere, p. ex. des pores. 

INUSKA EGIN EZTA1BN EZARTEN JAKE TSARRIAI 

musturrekoa : se les pone a los cerdos 
el bozal, para que no hocen : on met la 
muselUre aux pores, a fin qu'ils nefougent 
pas. — 2° (?), freno, p. ej. de caballos : 
mors, p. ex. des chevaux. — 3° (B-l-m), 
bofetada, mojic6n : gifle, mornifle (pop.). 
Musturtu : 1° (Be), amohinarse, eno- 

1'arse : se fdcher, bouder. — 2° (B-m), 
locicar : fouger, fouiller avec le museau. 
MUSU : 1° (AN-b, BN-gar-s, Sal., G, 
L), cara, visage. Musu-legun bat (BN- 
gar-s), una persona de cutis fresco, une 
personne qui a le teint frais. — 2® (G, 
Araq.), nariz, nez. — 3° labio, hocico : 
Uvre, museau. — 4° (AN, G, L), 6sculo, 
baiser. Eta bbrehala hurbildurik Jbsusi, 

BRRAN ZIOEN '. AGUR , NaUSIA. EtA MUSU 

bman zioen (L, Matth. xxvi -49) : y se 
\\eg6 luego a Jesus, y dijo : Dios te 
guarde, Maestro. Y lo beso : et il vint 
ensuite a J6sus, et il lui dit : Salut, 
MaUre. Et il le baisa. — 5° (G), punta, 
pointe. Beren amak atbra oi diotb eguz- 
kitan oRRATz-MusuARBKiN , sus madres se 
lo suelen sacar al sol con la punta del 
alfiler, leurs mires ont l' habitude de le 
leur tirer au soleil avec la pointe d'une 
aiguille. (Dtil. bas. 23-11.) 

Musuika (L), mordiendo, mordant. 

Musuka (c, ...), dandose besos, s'em- 
brassant. 

Musukatu, besuquear : baisoter, em- 
brasser souvent. (Duv. ms.) 

Musukeri: 4° (B-g), golosina, frian- 
dise. — 2o besuqueo, baisotement. (Har.) 

Musuko : 1° (G-gab), tragadera 6 
abertura por donde pasa el agua a la 
rueda del molino, rigole par oi) Veau 
s'tcoule sur la roue du moulin. — 2° (G), 
freno, bozal : mors, muselUre. 

Musukun ( BN ) , pufietazo dado en el 
rostro, coup de poing donnS sur le 
visage. 



Digitized by 



Google 



56 



MUSULOIN — MUTHIRIKERIA 



MuSuloin , agarico , seta : agaric , 
nwusseron. (??) (Duv. ms.) 

Musu-mintz (G-and-gab), morro del 
cerdo, groin du pore. 

MuSurdin : 1° (AN-ond), pez rojizo 
parecido al pajel 6 cabra de mar, de 
hocico afilado : poisson rouged tre, a mu- 
seau effiie, qui ressemble au pagre. — 
2° (AN-b), Var. de mutSurdin. 

Musuri (BN-ald, S), musurika (L- 
ain), hozaduras de los cerdos en la tierra, 
fouilles des pores dans la terre. Musu- 
ri ak egin tu t3arriak (BN-ald), el cerdo 
ha hozado la tierra, te pore a fouge* la 
terre. 

Musurka : 1° (BN-ald, R, S), hozando, 
levantando tierra con el hocico : fou- 
geant, sou levant la terre avec le groin. 
— 2° (L, R-uzt), hozadura, fouillure. 

MuSnrka : 1° ( G - gab ) , abridero , 
pa via, fruta parecida al melocot6n : 
alberqe, pavie, sorte de pSche. (Bot.) — 
2° (BNc, L, ScJ, hocicando, hozando : 
fougeant, fouillant la terre avec le 
groin. 

Muaurkadura, hozadura, fouillure du 
pore. 

Musurkan (Sc). (V. MuSnrka, 2°.) 

Musurkari (AN, BN, R, S), el cerdo 
muy hozador, le pore tres fougeur. 

Musurkatu (AN, BN, L, S) , hocicar, 
hozar : fouger, fouiller la terre. 

Muaurkin (Ft), hozadura, fouillure. 

Musurtekatan (R-uzt). (V. MuSur- 
ka, 2°.) 

Musutruk (L-ain, G-and), trabajar 
sin jornal, & morro libre (pop.) : travail- 
ler sans itre pay e, a Vceil (pop.). 

MuSu-tSabal (G-and), de cara ancha, 
a large figure. 

MusutSarko (AN, Araq.), enmasca- 
rado, masque'. 

Musututs (Duv. ma), musuthuts 
(Ax.), quedarse chasqueado, p. ej. sin 
Daza al juego, sin participacion en un 
reparto; vulg. quedarse zapatero, lit. : 
con solos los morros : iprouver un 
4chec, p. ex. n'avoir pas de levee au jeu, 
n'avoir pas de part dans une repartition ; 
vulg. rester coi, lit. : avec ses seules 

UppeS. BADIRUDI, ... SEKULAKOTZAT MUSU- 
THUTS GBLDITU BEUAR IKHUSTEAK, NEHORI 

buruko i Leak lazten dbrautzala : parece 
que el ver que debe uno quedarse chas- 
queado para siempre, ha de erizarle los 
pelos de la cabeza : il semble que de voir 
que Von doit itre trompi toute sa vie, les 
cheveux doivent se dresser sur la tUe. 
(Ax. 3»-412-26.) 

Musu-zabal (AN-b). (V. MuSu- 
ttabal.) 

Musu-zapi (G), panuelo moquero, 
mouchoir de poche. Eztulae bmaten badu^ 
estutasunen bat, artu diteke istua musu- 
zapian : si la tos produce algun apuro, 
puede recogerse la saliva en el panuelo : 
si la toux produit quelque angoisse, on 

f>eut recueillirla salivedans le mouchoir. 
Ag. Eracus. 49-5.) 

Musuz musu (L) , 
face. 

MuBUZulo(Gc),fosas nasales : narines, 
fosses nasales. 

MUT : 1° (B-ang-el-m), (ni) palabra, 
(ne pas souffler) mot. Var. de murt. — 
2° (Sc), ansia, anhelo : angoisse, inquie- 
tude. 

Mutidura, entumecimiento : engour- 
dissement, torpeur. (Duv. ms.) 



cara 6 cara , face a 



Mutiki (G-bur-itur), Var. de mutiko. 

Mutiko (AN-b, B-l-m, BN-haz,..., Gc), 
muthiko (BN, Sal.), muchacho, gamin. 
Mutiko hori ezta sosa moltsan baino 
gehiago handitzen (BN-haz), ese mucha- 
cho no crece mas que el dinero en la 
bolsa ; se dice de quien no crece A pesar 
de su edad : ce garcon ne grandit pas 
plus que I* argent dans la bourse; se dit 
de quelqu f un qui ne grandit pas en pro- 
oortion de son Age. 

Mutikokari (AN-b, BN), jovenzuela 
que tiene aficion A andar detras de mu- 
chachos de su edad : garconniere , jeune 
fille qui court apres les jeunes gens de 
son dge. 

Muthlkoki (AN-b, L), nifto, enfant. 

ZUETARIKAKO MUTHIKOKI OUZIAK IZANEN 

dira ingurebakiak , todo varon de entre 
vosotros serA circuncidado , tout enfant 
mdle parmi vous sera circoncis. (Duv. 
Gen. xvii -10.) 

MutikoSe (BN-am), muchachito : 
gamin, mioche (pop.). 

MTJTIL : 1° (c,...), muchacho, garcon. 
— 2° (AN, B, G), aprendiz, apprenti. Ar- 
ginmutil, aprendiz de cantero, apprenti 
carrier. Arotz- mutil, aprendiz de he- 
rrero, apprenti for geron. Zapatari-mutil, 
aprendiz de zapatero, apprenti cordon- 
nier. Erriko-mutil (BN-s, R-iz), algua- 
cil, agent de police. — 3° (BN, L, S), ofi- 
cial , obrero : ouvrier, artisan. — 4° (AN, 
BN, L, R, S), criado : serviteur, domestique. 

MUTHILNAGIAKURHATS BATBN GUPIDAZ GOI- 
ZEAN , KHUN EGIN BBHARKO ARRATSBAN (S) : 

el criado perezoso, por no dar un paso a la 
mafia na , tiene que dar ciento & la tarde : 
le valet paresseux , pour s'Stre epargni 
un pas le matin, devra en /aire dix le 
soir. = Es el proverbio 648 ae Oihenart, 
alterada la palabra motil en mutil. Cest 
le proverbe 648 de Oihenart : le mot motil 
a ete alUri en mutil. Etsaiak Jainkoaren 
justiziaren muthilak eta borreroak dira, 
los enemigos son los servidores y los 
verdugos ae la justicia de Dios , les enne- 
mis sont les serviteurs el les exicuteurs 
de la justice divine. (Ax. 3»-128-8.) — 
5° (B-a-m-o-t§), pelado, trasquilado : 
ras4, tondu. — 6° (G-ern), rodillo, rou- 
leau, __ 70 (AN, B, BN, G, L), sosten, 
sou tie n. (V. Argi- mutil.) ArraSin-mutil 
(AN-b) , palo qui sirve de candelero & la 
vela de resina, baton qui sert de support 
a la chandelle de risine. 

Mutildu : 1° (AN-b), chamuscar : 
flamber, faire brUler les plumules des 
volatiles. — 2« (L-ain), acoquinarse, se 
recroqueviller. — 3° (AN-b, B-m, Gc, 
...), desplumar un ave metiendola para 
eso en agua hirviendo, diplumer un 
oiseau en le mettant a cette fin dans Veau 
bouillante. — 4° (B-g,...), rapar, trasqui- 
lar : raser t tondre. Esker miLa, neseato 

EDERRAE, BENKTAN DANAU NOZUE MUTILDU '. 

mil gracias, hermosas muchachitas, de 
veras me habeis pelado completamente, 
lit. : todo lo que soy : mille remercie- 
ments, belles jeunes filles, vous m'avez 
bel et bien ras6, lit. : tout ce que je 
suis. (ms-Zab. Ipuiti. xxi.) Mutilae beti 
erabiLen burua mutildurjk, ta bmbndi 
etorken euren izena : los muchachos 
siempre traian rapada la cabeza, y de 
aqui les venia su nombre : les garcons 
portaient touiours les cheveux ras, e'est 
pourquoi on les appellait mutil. (Per. Ab. 
94-28.) — 5° (B, G), despojar, vulg. lim- 



piar : dtpouiller, vulg. rincer. Batak 
bestea joeoan mutildu dbzan-artban, 
hasta que uno le limpie al juego, jusqu'a 
ce que quelqu'un le rince au jeu. (Ag. 
Eracus. 124-16.) Be re uleak astindurjk 
itSi dau guztia mutildurjk : erizando sus 

Selos , ha dejado despojada toda la here- 
ad : hirissant ses cheveux, il a laisst 
tout le champ dipouilU. (Ur. Cane. bas. 
111-98-10.) 

Mutilaste (B-i), semana sin fiesta 
intermedia, semaine sans fite interme- 
dial™. 

Mutilgo (AN-b), servicio, servidum- 
bre : service, domesticity. 

Muthilki (L?), var6n, masculino : 
mdle, masculin. Lbhbnbizikorik amarbn 

SABELET1K ILKHIKO DEN MUTHILKIA, JAUNA- 

rena izanen del a, que todo macho que 
abriere matriz sera consagrado al Sefior, 
que tout mdle premier -ni sera consacri 
au Seigneur. (Har. Luc. n-23.) 

MuUlko, muthilko (c,...) : 1° mucha- 
chito : moutard, gamin. — 2° (AN, An. 
ms), criado, serviteur. 

Mutil-lagun : 1° (AN-b, L-ain), com- 
pafiero de boda : compagnon de noce, 
garcon d'honneur. — 2° (AN-b), com pa - 
fiero del mayoral en el basle, compagnon 
du premier danseur. 

Mutil nagosi ( B-i-m ) , mutil - nauai 
(AN-b), sobrestante, contremattre. 

MUTlLOI (B-l-ond), piezas de ma- 
de ra en que se a tan las cuerdas aue sostie- 
nen las velas de las lanchas, vulg. corna- 
musa '.pieces de bo is auxquelles on attache 
les cordages qui soutiennent les voiles de 
la barque, vulg. cornemuse ?. 

MTJTIN : 1° (BN-haz), esauivez, bou- 
derie. Mutinban da (BN-haz), pone 
mala cara, il boude. — 2° (BN), pega- 
joso, gluant. Lur mutina, tierra pega- 
josa, terre gluant e. (De muei, muejna?.) 

Mutinkeria (L-get, ...), mutismo, ter- 
quedad de no hablar : mutisme, obstina- 
tion a ne pas parler. 

Mutino (BN, Sal.), silencioso, taci- 
turno : silencieux, taciturne. 

MUTIRI : lo (AN?, Lc), serio, de 
pocas palabras : strieux, sobre en paroles. 
— 2° (AN-b, L), atrevido, importuno : 
hardi, determine. Miru mutiria, milano 
atrevido, milan hardi. — 3° (AN-b), des- 
vergonzado , descarado : devergonde , 
ehonte. Sbme mutiria, hijo desvergon- 
zado, fils devergonde. Otsoae mutiri, los 
lobos osados, les ours audacieux. Demos- 

TENEK ADITU ZUENEAN EMA-MUTHIRIARBN 

galdea, iuardetsi zion : Dem6stenes , al 
oir la pregunta de la mujer desvergon- 
zada, le respondi6 : Demosthene, en en- 
tendant la demande de la femme ihontee, 
lui repondit. (Ax. 3*-20t-24.) — 4« (BN- 
ald, Lc), violento, pendenciero : violent, 
querelleur. Gizon muthiria izanen da, 
sera hombre fiero, ce sera un homme 
intraitable. (Duv. Gen. xvi-12.) — 5° (BN, 
L), impetuoso, vehemente : impetueux, 
vehement. Haize handi muthiri bat jaiei 
zen mbndiae gainazpieatuz, se levant6 
un gran viento impetuoso que transtorn6 
los montes, il se leva un vent impetueux 
qui brisa.it les montagnes. (Duv. Ill Reg. 
xix- 11.) — 6° (BN-ald), impertinente , 
impertinent. 

Muthirialdi (AN-b, L, ...), acceso de 
violencia, de desvergGenza : acces de vio- 
lence, de devergondage. 

Muthirikexia, violencia, atrevimiento, 



Digitized by 



Google 



MUTHIRIKI 



MUTUR-APAL 



57 



desverguenza : violence, hardiesse, dever- 
gondage. (Duv. ms.) 

Muthiriki : 1° (BN, L), importuna- 
m ente , importuntment. Eta aitzinean 

ZIHOAZBNBK ERRAN ZIOTBN MUTHIRIKI, l3l- 

lik zegoela : y los aue iban delante le 
reman, para que callase : et ceux qui 
allaient aevant, le disputaienl pour qu'il 
se 11) t. (Har. Luc. xvin-39.) Ahalke-ga- 

BEKI, MUTHIRIKI, KANTOIN GUZTIBTARA BEOIAK 
DARABILTZALA DABILAN EMAZTEA , la HlUJer 

que anda mirando & todas partes desver- 
gonzada e* importunamente , la femme 
qui regarde de tous cdtis sans vergogne 
et importuntment. (Ax. l«-392-26.) — 
2° (BN, L), con vehemencia, vihimente- 
nxenl. Muthiriki bzbn hedatu zirbn, pues 
se extendieron con vehemencia, car Us 
s'&tendirent avec ve'he'mence. (Duv. Gen. 
vn-18.) 

Muthiritasun (AN, BN, L), importuni- 
dad, importuniti. Baldin ordban bbrtzea 
athbari joka badago, erraiten daro- 
tzubt bgia, bzpadibzo brb jaikirik eman 
bbrb adiskidea dublakotz, bederen haren 
muthiritasunagatik jaikiko da eta ema- 

NEN DIOTZA ESKAS DITUENAK ORO (Har. Luc. 

xi-8);... halerb haren muthirjtasunaga- 

TIK JAIKIRIK EMANEN DRAUKA ZENBAT ERE 

bbhar baititu (Leiz. Luc. xi-8) : si el otro 
perseverare liamando a la puerta : os digo, 
que ya que no se levantase a darselos por 
ser su amigo, cierto por su importunidad 
se levantaria, y le daria cuantos panes 
hubiese menester : si Vautre continue a 
appeler a la porte,je vous le dis, quand 
mime il ne se leverait pas pour lui don- 
ner parce qu f il est son ami, il se lever a 
a cause de son importuniti, et il lui don- 
nera autant de pain qu'il en a besoin. 

Muthiritu : 1° (BN, L), hacerse vio- 
lento, importuno : devenir violent, im- 
portun. — 2° Mutiritu (AN-b) , hacerse 
descarado : se d&vergonder , perdre toute 
pudeur. — 3° (AN-b), ladrar fuerte, 
aboyer fortement. Zakurrak mutiritu 
dira, zakurrak mutiri dira : los perros 
andan exaltados, ladran fuerte : les chiens 
sont excites, Us aboient fortement. 

MTJTITS (BN-haz-ist, L-ain), desafi- 
lado, imoussi. Kaniit mutits bat (BN- 
ist), un cuchillo desafilado, un couteau 
imoussi. 

Mutitu, entorpecer, perder el movi- 
miento por la acci6n ael frio 6 de un 
golpe : s f engourdir, perdre le mouvement 
par I' action du froidou d'un coup. (Duv. 
ms.) 

MutSarrexi (B-ond), aguacio, pece- 
cillo sin san^re, parecido a la anchoa : 
abusseau, petit poisson dipourvu de sang, 
qui ressemble a Vanchois. 

MutSatSo-asteak (B-g-m-o, G-and), 
semanas de julio sin fiesta intermedia, 
semaines de juillet n' ay ant aucune file 
inter mid iaire. Var. de mutil-astbak. 

MUTSeR (?, Afi. ms), mustio : triste, 
abattu. 

MUTSl (BN, L|, mutaldura(Duv. 
ms), moho, enmohecimiento : moisi, 
mo is is sure. 

MutSika : 4° (B-i), (comer) a pedaci- 
tos : (manger) en pignochant , par petits 
morceaux. — 2° (G-zeg), inclinando, pen- 
chant. Buru-mutSika (G-zeg), cabeza 
abajo, tite en bas. 

Mutfiikatu (G-and), tajar, hacer mues- 
cas, p. ej. en una mesa : encocher, faire 
des encoches, p. ex. a une table. 

T. IL 



MutSikau (B-m?), desordenar, bou- 
leverser. Ganadu guztiak sartuta, mutSi- 

KAUTA, ZAPALDUTA, ZIKINDUTA ITSl DITUEN 

ortuak : en los huertos que todas las 
bestias, entrando en ellas, han dejado 
revueltos, aplasia dos, sucios : dans les 
jardins que toutes /e* bites, apres itre 
entries, ont laissis bouleversis, piitinis 
et sales. (Bart. H-85-19.) 

MTJTSlKIN (B-a-m-mond-ub), tron- 
cho, residuo de fruta 6 de cualquier 
cosa ; lo que se arroja despues de comer 
lo utilizable : trognon, risidu de fruit ou 
de toute autre chose, debris que Vonjetle 
apres avoir mangi la partie comestible. 

MUT§IKO (Sc), cierta danza vasca, 
de la region suletina : certaine danse 
basque, de la region souletine. 

MutSikor, facilmente enmohecible, 
qui se mo is it aisiment. 

MutSilo (B-ond), helice, gSnero de 
conchas : hilice, genre de coquillages. 

MUTSlLOI (B-ond), mojoj6n, almeja, 
moule. 

MutSilo-tfiiki (B-ond), caracolillos 
muy pequefios de mar, que se usan 
como tantos de juego de mus : coquil- 
lages de mer tout petits, qui servent de 
jetons au jeu de « mus ». 

MUTSlN (G), enojado, incomodado : 
ennuyi, f&chi. jZergauza tristea dan... 
nerbtzat Amarilis mutSin egotea I ] qu6 
cosa tan triste es para mi... que Amarilis 
est£ enojadal quelle triste chose pour 
moi... qu* Amarilis soit ennuyie! (Itur. 
Cane. bas. Ill- 164-10.) 

MUTSlTALA, un instrumento pas- 
toril, un instrument de berger. (Izt. 
Cond. 224.) 

MUTSITSA (AN, Lacoiz.), pie de 
gallo, pied-de-coq. (Bot.) 

MutSitu : l°(B-a-m- ub) , quemarse 
todo el pdbilo, se consumer entierement 
(la meche). — 2° (BN-gar-ist, L), enmo- 
hecerse, moisir. Ogi mut§itua, el pan 
enmohecido, le pain moisi. 

MutSi-urrin, mutSi-usain (BN-gar, 
L-ainJ, olor de moho, olor pesado que se 
percite en una habitaci6n largo tiempo 
cerrada : renfermt, odeur spiciale que 
Von pergoit dans une habitation longtemps 
close. 

Miitaiika (Sc), & tientas, a tAtons. — 
Es lo mismo que esku-tSestuka, por mas 
que etimol6gicamente no lo parece. C'est 
le mdme mot que esku-t§estuka, bien qu'il 
ne le paraisse pas Uymologiquement. 

MttTSttKO : 1° (Sc), miope, myope. 
— 2° MutSuko (B-ereift), caracol de 
mar, escargot de mer. 

MUTSUR : i o (B-d-g, G-deb), pequefio 
mont6n de trigo, petit tas de bU. — 2° (B- 
o), mazorca , 4pi de mats ou d'autres 
plantes semblables. — 3° (B-o), erizo de 
la castafia , bogue de la ch&taigne. 

MutSurdin: 1° (B-gal-o, BN, L, Sj, 
solterona, y aun solteron en L-s : vieille 
fille, ou ceiibataire en L-s. — 2° salmo- 
nete, rouget. (Duv. ms.) 

MUTSURIO (Be,...), pequeflo mon- 
ton de trigo, petit las debU. 

Mut9utu (BN-am-haz), enmohecer, 
moisir. 

MUTU : 1° (c), mudo, muet. Jakinbz 
gero ere eginez jakin iduri,... egin bere 
burua itsu,mutu ETA gor i aun sabi£ndolo, 
hdgase como si no se supiera,... apar^n- 
tese ser ciego , mudo y sordo : meme en 
le sachant, qu'on fasse comme si on ne 



le savait pas, qu'on feigne d'etre aveugle, 
muet et sourd. (Ax. 3M37-5.) — 2° per- 
sona secreta 6 muy reservada , personne 
taciturne ou ires riservie. (Duv. ms.) Gizon 
mutua, hombre muy secreto : homme con- 
centre*, taciturne. — 3°(BN-s), sonido poco 
sonoro , son peu sonore. — 4° ( AN , BN- 
ald), puesto vacio en una mesa de juego por 
ausencia de un jugador, cuyas cartas las 
ve el compaflero del ausente : place vide a 
une table dejeu, causae par l' absence <Tun 
joueur dont les cartes sont regardSes par 
le compagnon du manyuant. — 5° (AN, BN, 
L, S), orificio obstruido, orifice obstrue*. 
Erro mutu ( BNc , Lc ) , pezon que no da 
leche, pis qui ne donne pas de lait. Trri 

MUTO (Sc), TITl MUTU (BN-S, R), TITI UTSC 

(Sc), pecho obstruido, sein obstrui. Han- 
ditsu mutua (BNc, R), hinchaz6n que no 
madura , enflure qui ne mdrit pas. Lilia 
mutuan dago (BN-ist) i la flor esta com- 
pacta, espesa : la fleur est compacte, 
serr4e. — 6° (BN-s, R-uzt), desafilado, 
4mouss4. Gaminta mutu bat (BN-s), un 
cuchillo desafilado, un couteau 4mouss4. 

Mutualdi (AN-b, B, G, L), rato de taci- 
turnidad, moment de taciturnity. 

Mutu-arazl (AN-b, L), hacer callar, 
faire taire. 

Mutukeri ( AN - b ) , mutismo , terque- 
dad de no haolar : mutisme, obstination 
k ne pas parler. 

Mutuldu (B-a-b-1-m-tS-ub), pelar, tras- 
<jtiilar, desmochar plan. tas : raser, tondre, 
tmonder des plantes. 

Mutnr, mtttfir, muthur : 1° (c), 
hocico, jeta, morro : museau, groin, muffle. 
Muturra tSerriabena bbzalakoa du (G), 
el hocico lo tiene parecido al del co- 
chino , la bouche ressemble au groin du 
pore. (DM. bas. 19-7.) Sudurra ebaki, 
muthurra odoltsu : se corta lanariz, 
se ensangrienta el hocico : nez coupf, 
visage sanglant. (Oih. Prov. 414.) Gure 

ZAKURRAK MUTURRA LUZE , BERTZEAK ALA 

dutela uste (AN, Liz. 331-9) : nuestro 
perro tiene el hocico largo, cree que los 
dem6s lo tienen asi : notre chien a un 
long museau, il croit que les autres Vont 
de mime. — 2° (AN-b, BNc, Lc , R), 
andar de morro, enfadado, bouder. 
Mutur da aspaldion (AN-b), esta eno- 
jado esta temporada, ces jours- ci il est 
ennuyt. — 3° (AN-b, Be, BN-ald, L), 
extremo, cabo : extrimiti, bout. Landa- 
mutur (AN, B), solq-mutur (B), extremo 
del campo, bout du champ. Lukainka- 
mutur (AN, BN-ald) , casco de longaniza , 
morceau ou bout de saucisse. Bkrbhala 
hekietarik batek laster eginik, hartu 
zuen esponja bat, minagrbz bbthbbta kha- 
nabera batbn muthurrean ezarririk, 

EDATERA EMAN ZIOEN (L , Matth. XXVII-48) : 

y luego corriendo uno de ellos, tom6 
una esponja , y la empap6 en vinagre, y 
la puso sobre una cafta, y la daba 4 
beber : aussitdt Vun d'eux courut prendre 
une iponge qu'il emplit de vinaigre, et, 
Vayant attache'e au bout (Tun roseau, il 
lui donnail a boire. — 4° (BN, G, L, R, S), 
enojado, incomodado: f&chi, contrarii. 
Mutur gelditu dira (BN-haz), han que- 
dado de esquina , Us sont restts en froid. 

Mutur- andi: 1° (B, G), bobo, niais. 
— 2° (AN-b), morrudo, lippu. 

Mutur-apal (S-gar), eufemismo de la 
palabra « cerdo » , lit. : de hocico bajo : 
euphtmisme du mot « cochon », lit. : a 
groin bas. 

8 



Digitized by 



Google 



58 



MUTUR-BALTZ — MUZTURKO 



Mutur-baltz (B), mutur-beltz ( c> ...), 
hocicudo, adusto : bourru, hargneux. 

Mutur-gaizto : 1° (R-uzt), laminero, 
gourmand. — 2° (AN-b), ceftudo, bougon. 

Muturgo (AN-b), muthurgo (BN?, 
L?) f enfurrufiamiento , rabieta : houde- 
rie, contrarUU ou impatience. 

Muturgorri (L-ain), jilguero (pajaro), 
chardonneret (oiseau). 

Mutur-joka (AN-b, G-and), lucha de 
hombres a pufietazos, lutte a'hommes a 
coups de poing. 

Mutur Izan (AN, BN, ...), estar mo- 
hino : bougonner, ronchonner. 

Muturka : 1<> (Lc), cabeza abajo, tite 
en bas. — 2° (AN-b-elk, Gc, L-ain), hoci- 
cando, hozando : fougeant, fouillant avec 
le groin. — 3° (AN-b), tropiezo : tr6bu- 
chement, heurt. — 4° (AN-b), hozadura, 
tierra levantada con el hocico : fouil- 
lure, terre souleve'e avec le groin. — 
5° (G-and), tropiezo con caida, achoppe- 
ment suivi de chute. — 6° boieando, 
dandose de pufiadas: boxant, donnant 
des coups de poing. 

Muturkari : 1° (AN, BN, G, L), hoci- 
cador, fougeur. — 2© bojeador, boxeur. 
(F. Seg.) 

Muturkatu (AN-b, BN-s) : l°hocicar, 
hozar : fouger, fouiller. — 2° tropezar, 
butter. 

Muturketan (AN-arak-b) , hocicando, 
hozando : fougeant, fouillant. 

Mutur-luze (AN-arak), desvergon- 
zado : e'honte', sans vergogne. 

Mutur- motz (L-get, ...), especie de 
dorada (pajaro), espece de d or ade (oiseau). 

Mutur -oker (G-don), licor que se 
toma en ayunas : tue-ver, liqueur que 
Von boit a jeun. = Se usa sin articulo. 
S'emploie sans article. Krak krak egin 
dio Muf ur-okerrek, el aguardiente le ha 
producido borrachera, U eau-de-vie Va 
enivr4. 

Mutur-on (BN-s), mutur- oneko (AN- 
b) , goloso : lichon , gourmet. 

Muturreko (AN-b, BNc, L-ain, R), 
muthurreko (Sc) : 1° bozal de bestias, 
muse lie re des animaux. — 2° (c) t bofe- 
t6n : gifle, claque. — 3° (AN-b), bozo, 
duvet. 



Muturretako (Be), bofeton, soufflet. 
Var. de muturreko (2°). 

Muturrez (Sc), encontrarse en un 
camino, lit. : de morros : se rencontrer 
dans un chemin nez a nez, lit. : bouche 
a bouche. Muturrez brori (c,...), caerse 
de hocico , tomber sur la figure. Mutu- 
rrez mutur (BN-s, R) : estar enojado, 
de esquina, de morros: itre ennuye*, 
f&ch4. 

Muturruts (AN, B, G,...), chasqueado : 
mystifie', dupe". Gblditu zirbn biak mutu- 
rruts, quedaron los dos chasqueados, 
its resterent tous les deux dupe's. (Liz. 
171-1.) 

Muthur-salda (BN, L, S) , rifia entre 
esposos , lit. : caldo de hocicos : querelle 
entre 4poux, lit. : bouillon de museaux. 

Mutur-Suri (Sc). (V. Mutur-zurl.) 

MuturtSa (G-al), hurafio, hocicudo : 
bougon, hargneux. 

Muturtu (c), amohinarse, se f&cher. 

ZEREN EZNAIZ NI UARGAT1K BBKHAIZTUKO 
ETA EZ MUTHURTURIK GAITZEZ JARRIKO : 

porque yo no me enojare* a pesar de ello , 
ni me pondre* mohino : parce gue je ne 
me fdcherai pas malgre* cela, ni je ne bou- 
derai. (Ax. 3«-xxn-10.) 

Mutur-zabal: 1° (AN), campandoja, 
variedad de manzana , espece de pomme. 
— 2° (AN, B, G-and), de cara ancha, 
de large visage. 

Mutur -ziznur (B, G), ruin, vil. 

Mutur -zorrotz (B, G) , irascible, de 
mal caracter : irascible, de mauvais 
caractere. 

Mutur -zuku (BN-s, R), rifia entre 
esposos , lit. : sopa de morros : dispute 
entre 6poux, lit. : soupe de lippes. 

Mutur-zurl (BNc, R), mutiirzuri (S), 



goloso, laminero : friand, bee fin (pop.). 

Mututasun (AN-b, B, G, ...), mudez, 
mutisme. 

Mututu : 1° (c, ...), volverse mudo, 
callarse : devenir muet, se taire. — 2° (R), 
mututu (S), entorpecerse , perder el 
movimiento por la acci6n del frio 6 de 
un golpe : s'engourdir, perdre le mouve- 
ment par V action du froid ou a la suite 
d y un coup. — 3° (AN-b), obstruirse un 
orificio, s'obstruer (un orifice). 



MTJTZULU (R), hurafio, esquivo* 
retraido : sauvage, farouche, solitaire. 

Mutzulzka (L-ain), grupo de hom- 
bres, de animales : groupe d'hommes, 
d' animaux. 

Mutzurketa (BN, R-uzt), hocicadura, 
fouille produite par le pore. 

Mixhulu (Sc), hinojo, fenouil. Var. de 
muLu. 

Muhuzi (S), grano (de uva) , grain de 
raisin.^MAHATS-MORKHO batbtan zbrikhus- 
TBN DA ? Bl GAIZA I MUH URIAH ETA MUHURI- 

lotugiak, Sankhoak : en un racimo de 
uva i que se ve* ? Dos cosas : los granos 
v los sostenes de los granos, las rami- 
11a s : que voit-on dans une grappe de rai- 
sin? Deux choses : les a rains et ce qui 
Us soutient, les rafles. (Eskuald. 17-xi- 
1905.) 

MttHttRtt (Sc), jugo de los granos 
de mue*rdago, jus des graines du gui. 

MUZA (BN-irul), borr6n, mancha 
negra, p. ej. en la cara, hecha de tinta, 
carb6n, etc. : m&chure, tache noire, p. ex. 
sur le visage, faite avec de Vencre, du 
charbon, etc. 

MUZANPA (G?, Ah. ms), chato : 
camard , camus. 

Muzikonka ( BN - s ) , muzikulnka 
(BN-am), muzikunka (BN-ald), 4 pufie- 
tazos , a coups de poing. 

MUZIN : 1° (G-and), mueca de dis- 
gusto, grimace de de'godt. — 2° (AN, Be, 
Gc), mohino, bouderie. 

Muzindu (AN ?, B ?, G?, Afi.), amo- 
hinarse : se f&cher, bouder. 

MUZKA (R-uzt), melindroso, regal6n: 
maniire', difficile. 

Muzkeri (AN-lez, G-and), jugarreta, 
broma pesada : farce, mauvais tour. 

Muzkin (Lc, Sc), provecho, utilidad : 
profit, utiliti. Var. de mozkin. 

Muzkur (L, ...), borracho, ivre. 

Muzorro (G, Afi. ms), careta, masque. 

MUZTER (R-uzt), es6fago, cesophage. 

MUZTIO (AN-b), mosto de sidra 6 de 
vino, mofit de cidre ou de vin. (?) 

Muztii (S, Matth. m-10), corter, des- 
mochar : couper, 4monder. var. de moztu. 

Muzturko (AN-b, BN-s), zoquete (de 
pan) , quignon (de pain). 



Digitized by 



Google 



N 



N. D6cimacuarta letra de nuestro alfa- 
beto. 

Su uso es uniforme en todos los tra- 
tadistas y escritores, observandose uni- 
camente cierta disparidad en el modo de 
transcribirla ante b y p, como se dira 
al exponer su tercera alteraci6n. 

Como elemento gramatical , es tal vez 
el que mas importancia tiene , no solo por 
lo irecuente de su empleo, sino hasta por 
la naturaleza de los afijos que forma : es 
el elemento vital por excelencia. Por lo 
mismo choca mas el humilde papel que 
desempefia en el 16xico de la lengua, 
como podra verse en las siguientes pagi- 
nas. 

Fbn6menos buf6nicos 

La letra n, en su fecunda y vital in- 
fluencia en la lengua, da lugar a dos clases 
de fen6menos eufonicos : de permutaci6n 
y de supresi6n. 

Tal vez pudiera calificarse fen6meno 
de agregaci6n su empleo cerca del deri- 
vativo verbal -tu, que se nota en algu- 
nas zonas del B : batun en vez de batu, 
« juntar, reunir; » artun por artu, 
« tomar; » sartun en lugar de sartu, 
« entrar, meter. » 

§ I. — De permutagi6n 

Tres son las principales alteraciones 
que sufre este sonido por influencia de 
los que le preceden 6 le siguen. 

1° Se convierte en ff, casi en todos los 
dialectos, despu£s de la vocal i, siendo 
esta su permutaci6n mas notable. Del 
suiijo numeral -na se forman ban a, « uno 
a cad a uno ; » bina , « dos a cada uno ; » 
launa, « cuatro a cada uno; » seina, 
« seis a cada uno; » amarna, « diez k 
cada uno; » ogeiKa, « veinte a cada 
uno, » ... etc. Igualmente suena como n 
en btorri daizan , « para que vengan , » 
y como n" en btorri dediA, « para que 
venga ; » en dakusna , « lo ves tu , hem- 
bra , » 6 ikusina, « velo tu, hembra. » Esto 
se observe no s61o cuando es sufijo 6 forma 
parte de 61, sino aun en casos que el 
pueblo, por lo menos en parte, considera 
como si realmente fuesen de aglutina- 
cion. ^Baki neuk? dicen muchos en B 
por i badakit nbuk ? « £ lo s6 yo ? » por 
mas que no dicen, p. ej. : baki Nikola- 
sbk, sino baki Nikolasbk, « lo sabe Nico- 
las. » EgiS 6 EifJ, por egin, es de uso casi 
general, como lo son baina, baiSIo, sziff, 
zonff, ... etc., en vez de baina, bajno, 
bun, zotin. Esto se advierte hasta en 



voces ex6ticas como erregi&a, Inazio, 
bioliRa, que originariamente son « reina, 
Ignacio, violin ». 

2<> El sonido n, cuando le sigue el 
naso-paladial g y el gutural k, pierde 
totalmente su car&cter de lingual y pala- 
dial y se convierte en sonido puramente 
nasal, casi una mera resonancia. 

Pronunciense separadamente an y an- 
goa, zin y zingoa, ... como tambten zan 
y zanko, arran y arrankari , y se notara* 
la permutaci6n del sonido n. Esta alte- 
raci6n, que por lo m£nos a nuestros tra- 
tadistas ha pasado inadvertida , no ha 
tenido aun representaci6n en la ortogra- 
fia. 

3° Cuando le sigue uno de los labiales 
explosivos b y p, el sonido n pierde su 
car&cter de linguo-labial para convertirse 
en nasolabial 6 mas bien mera resonan- 
cia ; y generalmente se ha transcrito (por 
mera imitaci6n de lenguas vecinas) como 
si fuera m. No suena asi. Anbotu no per- 
cibimos como ambotu, sino como a -f- una 
resonancia 6 zumbido -f- botu. Pronun- 
ciese bien la m de lembeste, dumbots, 
lambarri y se notarA lo duro, lo ineuf6- 
nico de mb, opuesto a una regla fone*tica 
nuestra, segun la cual « sonido que no 
pueda terminar una palabra est6 incapa- 
citado para ser final de una silaba » ; en 
cuyo caso se encuentran m, b, p, d, g, ... 
etc. 

Si la alteraci6n realmente perceptible 
de n ante b y p ha de indicarse en la 
ortografia, no se exponga con m que no 
la representa bien. Para esto haria falta 
nueva letra, como tambi£n para indicar 
la permutaci6n de n ante g y k ; pues las 
letras actuates tienen ya su representa- 
ci6n limitada A un sonido. Los que sean 
partidarios de representa r con letra espe- 
cial todas las alteraciones secundarias de 
cada elemento f6nico, no tendrian bas- 
tante para su objeto con veinte nuevos 
caracteres. No hay sonido que no admita 
gradaciones 6 degradaciones para Uegar 
& los que por su origen se le asemejen 
mas , siendo tal vez las mas numerosas 
las que separan a las vocales unas de 
otras. 

4° En cambio de estas tres permuta- 
ciones que sufre el sonido n, hay una 
quintuple que 61 mismo produce. Cada 
una de las cinco vocales se convierte en 
n, en casos de composicion y derivacidn, 
cuando terminan una palabra seguida de 
otra vocal; es decir que ao, ab, ea, ob, 
ai, au permutan con an, an, bn, an, an. I 
Los casos son muy raros, especialmente ' 



los tres ultimos. Ardanaska, ardanbera, 

ARDANDEGI, ARDANETSE, ARDANGELA, ARDAN- 
KOI, AROANOI, ARDANTEGI, ARDANTZALB , ... 

vienen de ardao. Gaztanapal, gaztan- 

ASKA, GAZTANBBRA, GAZTANDEGI , GAZTANEZ- 

pata, gaztangaSur, g azt angile , ... etc. , 
se originan de gaztae. Katbnbegi, katen- 
BIDE, KATENBIUR, katengi , katenmaiLa , 
katenorratz, katentSu, son compuestos 
de katea. Finalmente morrontza deriva 

de MORROE, URDANTZAKI de UROAI, GARANDU 

de garau. Conviene advertir que no es 
ley absolutamente general ; pues hay 
pnlabras como odei, zelai, garai,... etc., 
que tienen por compuestos odeiarte, 
zblaiaran, garaialde, en vez de odbnartb, 

ZBLANARAN, GARANALDE. 

§ II. — De supresi6n 

1° (c), la n final de preterito imper- 
fecto se elide al aglutinarsele un sufijo 
relativo cualquiera. De nintzan, « yo 
era, » nacen nintzala, nintzalako, nin- 
tzalakoan; nintzan, « que yo era, » de 

NINTZAN -f N 1 ; NINTZANEAN , NINTZANEKO , 

nintzanetik,... etc. , vienen de nintzan 

-f- NEAN , -j- NEKO , -j- NETIK. 

2° (c) , la n final del verbo infinitivo se 
suprime ante cualquiera de los sufijos 
derivatives. De egon, esan, erran, bgin, 
bntzun,... nacen egotaloi, bsakizun, 

ERRAPEN, EGILB, ENTZUTEA... 

3° (AN), se suprime asi mismo n ante 
la particula de futuro -en : emaen, izabn, 
permutados en emain, izain : emanen 
dut, u lo dar6; » izain da, « el sera. » 

4° (c), en composici6n se suprime la 
n final de algunos nombres, como jaun , 
egun ; de los cuales se originan jaubb , 
jabe , « duefio ; » jaurbgi , « palacio ; » 
eguerdi , « mediodia ; <> egubrri , egube- 
rri, « navidad, lit. : dia nuevo, »... etc. 

5° (B), se elide asi mismo la n del 
sufijo -gan antes de los sufijos -n y z : 
aitagan (B, G), en vez de aitagann, « en 
el padre ; » nigaz por niganz , « con- 
migo. » 

Esto se observa, si bien no general- 
mente ni con fuerza de ley, aun fuera de 
casos de aglutinacion. 

4° (AN , B, BN, ...), se suprime la n 
del infinitivo, cuando le sigue el auxiliar 
u otra palabra que empieze en vocal : lo 
cual pone en relieve su caracter antieu- 
f6nico. Si iz 6 ji iz (BN-s), por Sin (jin) 
iz, « has venido ; » basokoak bzibban por 

1 No fue tan delicado Quevedo al estam- 
par en El Gran Ttcafio la frase : « Pregun- 
tome que qud queria. » 



Digitized by 



Google 



60 



N 



bzin eban, « el de la selva no podia » 
(Per, Ab. 99-11); ila iza bz naz por iLa 
izan bznaz 6, retirando las licencias po^ti- 
cas , bnaz izan iLa, « no he sido muerto » 
(Per. Ab. 102-2); oles egi ebanban por 

OLBS BOIN EBANBAN , « CUando Saludo » 

(Per. Ab. 406-19); joadi por joan adi, 
« vete » (Ur. Maiatz. 55-14); y las con- 
tracciones de imperativo esaik , bgizu , 
emoidazu,... son tan corrientes que extra- 
naria tal vez, por afectado, el lenguaje 
en que se dijeren las verdaderas forma s 

BSAN BIK, BGIN EIZU , EM ON BIDAZU ; y a 

mas de uno les sera necesario, para con- 
vencerse de que es asi , ver las mismas 
formas precedidas de la negacion y 
usadas sin contracci6n alguna : ezeik 

BSAN, BZBIZU EGIN, EZBDAZU EMON I « nO lo 

digas, no lo hagais, no me lo deis. » 
Todavia son mas duras y licenciosas las 
contracciones en que ademas de la n del 
infinitivo se suprime algun trozo del 
auxiliar : amak bsautso lo eiteko se canta 
por ahi al Niflo Jesus en vez de amak 
bsan dbutso lo egiteko, que debi6 haber 
empleado el piadoso versolari. Son tam- 
bi6n corrientes f rases como neuk esoot 
(B-m), por neuk bsan dot, « lo he dicho ; » 

GEUK EDAAGU (B-Ond), por GEUK EDAN DOGU, 

« nosotros lo hemos bebido ; » i nok emo- 
ontso? (B-l), en vez de nok emon deu- 
tso, « £qui6n se lo ha dado? »... etc. 
etc. 

2° (Gc, ...), se omite la n final de una 
palabra cuando esta precedida de un 
diptongo, constituyenao ya estas pala- 
bras verdaderas variantes de las prime- 
ras : zai (G), zain (c,...), « vigilante; » 
artzai (G), ARTZAiN (c, ...), « pastor ; » 

ARRAI, ARRAIN, « pez J » ORAI , ORAIN , 

u ahora ; » igui , iguin , « tedio ; » usai , 
usain, « olor; » sui, suin, « yerno. » Aun 
en B se regis tra algun ejemplo como 

MAHAIN (BN, L, S), MAI (B, G), MAUAI 

(BN-am), « mesa; » gar aun (B),garau 
(B), « grano; » seizaro (arc), « infancia, » 
que viene de sein 4- zaro. 

3° En el valle de Zigoitia (B-ar) se 
elide la n final del gerundio : bztugu 
beketa por bbketan, « no solemos lie- 
narlo; » euri-boketa (por boketan) dago, 
« esta lloviendo , lit. : echando lluvia ; » 

OSASUNA GALGETA DUTen Vez de GALGBTAN, 

<( pierdo la salud; » zs oskarra atarata 
dau juzturiak en luff a r de ataratan, 
« qu6 ruido produce el trueno. » 

i° En AN-elk y BN-aezk,... se elide la 
n final del imperfecto : £ aita bin ze gi- 
zon? en vez de zen, « £el padre hizose 
hombre?)) (Bonap. Catec. 26-5.) Erran 
ziote bada Pilatosbk en lu^ar de zioten, 
« les dijo pues Pilatos » (Liz. Joan, xvin- 
31). 

5° Se elide esta misma n, en B-otS, en 
fiexiones de conjugaci6n familiar; siendo 
este uno de los casos mas curiosos que 
he visto en nuestra conjugaci6n. Nin- 
tzan, zan, giSean, zirban son formas 
corteses del imperfecto del verbo « ser » ; 
nintza , za , giSea , ziREA son sus familia- 
res respectivas : « yo era , el era , noso- 
tros e>amos, ellos eran. » Ezin aguan- 
tau (?) jburia, « no podian aguantar. » 

FUNCIONES GRAMATICALES 
N PREPIJO 

(c), es un elemento de conjugaci6n 
que representa al paciente (acusativo) de 



Erimera persona : significa en los ver- 
os transitivos « me », en los neutros 
« yo (me) » : nauko, « me tiene 61 » (Afi. 
Esku-lib. 132-9); narabil, « me mueve 
6\ » (Itur. Ipui. 69-2); nakus, « me ve 
el » (Ur. Maiatz. 103-5); natza, « yo (me) 
estoy acostado » (Per. Ab. 37-14); na- 
kion goza, « g6ce (me) yo de ello. »(Ax. 
3 a -37-9.) Es el mismo pronombre ni, € yo 
6, mas bien, me, » cuya i se elide; como 
se elide en el roncales yi (para decir 
yago, « estas » ) ; como se elide asimismo 
la u de gu y zu por ejemplo en gara, 

ZARA. 

N INFIJO 

1° (c), elemento de conjugaci6n que 
representa al recipiente (dativo) de se- 
gunda persona y significa « te » , refi- 
rie"ndose a mujer : othoitz egitbn drau- 
nat, « te suplico » (Leiz. 11 Joan, v-5); 
jainkoak obea diRaala , « que Dios te 
depare mejor (marido). » (Per. Ab. 
122-5.) Cuando el agente no esta expreso 
ni hay sufijo de relaci6n aglutinado al 
verbo, esta n, sin perder ni su caracter 
ni su significaci6n , pasa a ser sufijo, 
ocupando asi el mismo puesto que el 
agente n, « tu : » narrain, « te sigo. » 
(Oih. 115-12.) 

2° (c), se intercala en la conjugaci6n 
del imperfecto y los modos que de 6*1 se 
derivan, siempre que el objeto de la 
acci6n sea de primera 6 segunda per- 
sona : zbngozala, « estando vos enton- 
ces » (Ah. Esku-lib. 173-16); gengokez, 
« estariamos » (Olg. 1 68-1 ); jaube banintz, 
« si yo fuera duefio » (Per. Ab. 93-3); 
inzan, c eras » (Dechep. 51-10); nen- 
goan, « yoestaba » (Ur. Matth. xxv-36). 
Hay en B y G, pequefias zonas en que 
se dice nitzan, banitz,... en vez de nin- 
tzan, banintz... Cuando el objeto de la 
acci6n es de tercera persona, no se usa 
jamas la n como infijo : etozan, « ve- 
nian » (Aft. Esku-lib. 186-27), y zeto- 
zela, « que venian » ( Ur. Gen. xxiv-63) ; 

EGOAN (B, ApOC. IV-2), ZEGOAN (G, ApOC. 

iv-2), « estaba el. » Nunca se dice ento- 
zan, zentozela (en tercera persona), en- 
go an ( en tercera ) y zbngoan. 

N SUFIJO 

1° (c), lo es de posesi6n. Muchos 
creen que el sufijo casual de posesidn 
es en; cuando, en realidad, esta parti- 
cula se compone de la letra euf6nica b y 
el verdadero posesivo. Andres -f- n deci- 
mos Andresen. He aqui algunos ejem- 
plos tornados del pueblo en di versos dia- 
lectos respecto del uso de este sufijo : 
aitanak (B-m, BN-s, G-t, ...), aitabnak 
( BN-ald-gar ) , aitainak (AN-b, L-azk) , 
aitarenak (b?, L-get, ..., R-bid, Sc), 

AITARNAK (R-UZt), AITENAK (B-l, ...), ATAB- 

nak (G-urn), « los del padre. » Hay varios 
escritores que se han valido de -n en 
vez de -en en casos no euf6nicos, como 
se vale tal vez mas generalmente el 
pueblo. En el lindo librito Pachico Che- 
rren se registran estos ejemplos entre 
otros cien : umean ondasunak , « los bie- 
nes del nifio » (65-7) ; anaianak, « los del 
hermano » (12-9); patSin antz andirikan, 
« gran semejanza de Francisco » (58-9). 
Mi padre , cuando no incurre en la cos- 
tumbre de emplear la forma plural -en 
por el singular, se vale de sola la parti- 
cula -n para este objeto : agustuan azka- 



nerantz, chacia el fin de agosto» (Parn. 
288-13); parnosoko mendira Apolon au- 
rreti, « al monte Parnaso por delante 
de Apolo » (Parn. 295-12),..., a no ser 
que le obliguen a lo contrario las exigen- 
cies del metro : argiaren aita, « el padre 
de la luz » (Parn. 293-4). El que esto 
escribe seguia esta costumbre hasta que, 
habiendo notado que la generalidad 
escribla argiaren, Apoloren, PatSiren, 
umearen,..., en vez de argian, Apolon, 
PatSin, umean,..., se atuvo a la costumbre 
general. En el empleo de ren en vez de 
n, sucede exactamente lo que con bri en 
substituci6n de i : Agustineri por Agus- 
tini ; y es que se han incrustado en los 
sufijos posesivo y dativo dos letras eufo- 
nicas una en pos de la otra. 

2° (c), es sufijo locativo 6 inesivo; 
significa « en » : erreginaren gelan, 
« en el aposento de la reina. » (Lard. Test. 
345-18.) A veces le acompafla la vocal 
euf6nica e, como en sidonbn bginak, 
« hechos en Sid6n » (Ur. Matth. xiv-21); 
gaurko egunean, « en el dia de hoy » 
(Izt. Cond. 172-11); otras veces la par- 
ticula -ta : gauza artan , « en aquel asun- 
to l (Ur. Ex. xii -12); gaztetan, en la 
juventud >» (Per. Ab. 88-25) ; otras veces 
sigue al infijo -gan-, como en gizonagan, 
« en el hombre. » (Ur. Gen. vi-3.) 

En la Introducci6n se expondran minu- 
ciosamente estas lindas y filos6ficas com- 
binaciones. La elision de la particula 
-n, 6 de cualquiera otra que haga sus 
veces, es frecuente traUndose de nom- 
bres de tiempo, como sucede tambi^n 
en otras lenguas : gau ta egun, jai ta 
astb, uda ta negu : « noche y dia, (dia 
de) fiesta y (dia de) labor, verano 6 in- 
vierno. » (Bart. 1-264-2.) Podria decirse, 
aunque sin tal donaire, de esta manera : 

GABAZ TA EGUNAZ, JAI-EGUNEAN TA ASTEGU- 
NEAN, UDAN TA NEGU AN. 

Parece que no es solo el vascuence la 
lengua que se vale de la misma particula 
para indicar dos de los casos de su decli- 
nacion : el posesivo y el locativo. Dice 
al efecto Max M tiller (Science of lan- 
guage, 1 -332) : « Puede probarse que el 
locativo ha usurpado actualmente en 
algunas lenguas el puesto del genitivo. » 
En acadiano , el genitivo se forma de par- 
ticulas del locativo : rey de los dioses se 
dice rey entre los dioses. La particula se 
del genitivo latino originariamente fiie* 
&i, es decir el antiguo locativo i. « Rey 
de Roma, » expresado por rex Romse, 
significa en realidad « rey en Roma ». 
Notese que Max Muller habla de genitivo 
en general, cuando en nuestra lengua 
sucede que la particula -n, sufijo loca- 
tivo, es uno de los genitivos, el pose- 
sivo. Pocas lenguas habrA <jue posean la 
riqueza de nuestra declinaci6n , teniendo 
los sufijos que la constituyen cad a cual 
su funci6n bien determinada. El fine's, 
p. ej., se vale de nuestro mismo sufijo -n 
para indicar no ya solo el posesivo, sino 
todo genitivo : talon isanta , « el patron 
de la casa. » Nosotros para este caso, en 
que no hay posesi6n, nos valemos del 
sufijo -ko. Unicamente, por cierta proso- 
popeya, considerando « casa » como ser 
viviente, nos valemos del posesivo con 
dicha palabra : etSearen mozkinak , « las 
rentas de la casa; » pues etSeko mozki- 
nak indica las rentas « contenidas en » 
y no t< producidas por » la casa. 



Digitized by 



Google 



N 



61 



3© (c), elemento de conjugaci6n que 
representa al agente femeninode segundo 
grado « tu, hembra » : lurra jango den. 
« comer&s tierra. » (Lard. Test. 9-28.) 
Sin duda Lardizabal, al escribir esto, 
m6s bien que del epiceno vasco suge 
(como eon todos nuestros nombres) , se 
acordaba del femenino castellano « ser- 
piente » ; pues no babia , si no , raz6n de 
emplear el agente -n con preferencia al 
masculino -k. i Zer don bada ? « i qu6 
es pues? » (Per. Ab. 54-3.) Merece 
citarse un dicbo popular de G, del cual 
se valen , creo , los nifios en algun juego : 

ATSO ZARRA BBLBNDRJN, IRB BENTAK BGIN 
DIN, ORTZAK BRB JOAN ZAIZKIN , SORG1N 

zarra dirudin : « anciana vieja (belen- 
drin), tu venta (sic) termini, aun los 
dientes se te ban ido, pareces vieja 
bruja. » No bay en esta lengua ninguna 
otra particula que indique genero. 

Las terminaciones femeninas -sa y-SU, 
como tambien los adjetivos de igual 
g£nero, p. ej. santa 6 santka, bbdinka- 
tea,... etc., son de procedencia extrafia; 
con la diferencia de que las terminacio- 
nes supradichas ban tornado carta de 
naturaleza entre nosotros. 

Mucbos en B se valen de -na en vez 

de -N : EUK ESAN DONA, BARRITSU ORRBK (B- 

1), c tu lo bas dicbo, tu, babladora. » El 
duna de que se vale Oibenart por dun , 
en su proverbio 23, es resultado ae dun -)- 
el interrogative* -a. Amaizuna, erradan : 
No , bz : i Nahi duna ? Suegra , dime : 
Toma , no : £ Lo ouieres ? » 

Asi como el inujo -n- (primera acep- 
cion) puede accidentalraente parecer 
sufijo, como se advirtio ya, asi este 
sufijo parece que pierde su caracter de 
tal cuandose le agrega otro sufijo, p. ej., 
algun relativo de la conjugaci6n : beka- 
turik bztaginala, « que no cometas 
pecado alguno. » (Leiz. Joan, vm-H.) 

Acerca del tuteo se habl6 al exponer 
la signification de I ( tomo 1 , pag. 376 , 
col.2«). Conviene afiaair que por desgra- 
cia esta en desuso en algunas comarcas 
de B y G y en mucbas otras se usa cada 
vez me'nos. Los mismos vericuetos de 
B-l que oian nuestros i, bu, doe, ... etc., 
podrian testifies r la modernization de la 
generaci6n nueva, pues oyen con no 
poca frecuencia , de nifios que comienzan 
6 bablar, zu, zbu, dozu, aun hablando 
entre si. Me ban asegurado que en B-g- 
ond ya no se conoce el tuteo. 

4° (c), terminaci6n del prete>ito imper- 
fecto : bukbzan, « ellos los tenian » 
(Bart. II- 1-155); bbilzan, « andaban » 
(Per. Ab. 102-26); bbrb Jaungoieoa 
eban sbmea, « su bijo He) era su Dios » 
(An. Esku-lib. 195-1); bialdu zitubn, 
« les envi6. » (Lard. Test. 303-5.) 

Al tratar de los fen6raenos de supre- 
si6n de esta letra n , se ba dicho d6nde se 
elide esta particula final de conjugaci6n : 
zb por zbn, ziote en vez de ziotbn, ... 
etc. 

5° (c), elemento de conjugaci6n que 
pone en relacion el verbo conjugado, al 
cual se aglutina , con un nombre : es el 
relativo « que ». Arratobtzarrbz bbterie 
dagozan toki edo GELBTAN , « en sitios 6 
aposentos que estAn Uenos de enormes 
ratas. » (Per. Ab. 69-25.) Erran ditugun 
gauza hauk, « estas cosas que bemos 
dicbo. »> (Ax. 3«-296-24.) 

Cuando este relativo se aplica al pre- 



terito imperfecto, cbocan dos n y la 
una (la del tiempo) se elide siempre, 
como se dijo oportunamente : danak eta 
zanak (en vez de zannak) (B, G, Apoc. 
i-8), « el que es y el que era. » En tal 
caso, que es frecuentisimo , puede baber 
confusi6n con la mis ma flexion absoluta 
6 sin relation; es decir que, p. ej., zan 
puede significar « era » 6 « que era ». 

Veo en mis apuntes una frase tomada 
de un te6logo rigorista, si alguno, la 
cual puede encerrar 6 un dogma de fe 6 
una monstruosa beregia : Apostolu san- 

TUAK, ESPIRITU SANTUAK ERAKUTSITA , Jb- 

sus il eben Judeguakin (Bart. 1-177-3), 
puede significar « los santos Apostoles, 
instruidos por el Espiritu Santo , con los 
Judios que mataron a Jesus... », 6 bien 
« los santos Ap6stoles , instruidos por el 
Espiritu Santo, mataron A Jesus con los 
Judios... ». 

Para evitar esta confusion , podria po- 
nerse un gui6n entre el verbo y el nom- 
bre puestos en relation con este sufijo : 
ona zan gizona, « el hombre era bueno; » 
ona zan -gizona, « el hombre que era 
bueno; » il eben -Judeguakin, « con los 
Judios que le mataron ; » il ebbn Judegua- 
kin, « le mataron con los Judios. » Este 
guion no bace falta en el presente de 
indicative), pues no bay jamas lugar 6 
confusi6n , como sucede en el caso que se 
analiza de preterito imperfecto. 

El empleo de este sufijo es para los 
extranos el caso tal vez m&s dificil de 
nuestra construction. Hay, sin embargo, 
ocasiones en que por la claridad conviene 
invertir la construcci6n que de suyo 
exige el empleo de este sufijo. Jesusek 

GURI AGERTURIEAKO LbGEAK BADITU , BAI , 

bbre nekbak; baina nbkb, bkusi dugun 

BEZALA , GURB JaUNGOIKOAK ATSBGIN GABBIZ 

arintzen dituenak : « la Ley que nos 
revel6 Jesucristo tiene ciertamente sus 
penalidades, pero penalidades que, como 
nemos visto, aligera con puro consuelo 
nuestro Dios. » (Mend. II- 100-1.) 

El orden riguroso seria : Jesusek..., 

BAlffA BKUSI DUGUN BBZBLA , GURB JaUNGOI- 
KOAK ATSBGIN GARBIZ ARINTZEN DITUEN 

nekbak. Mendiburu, en la manera de es- 
cribir su parrafo, no solo contribuy6 & 
la claridad, sino 6 la elegancia de la 
expresi6n; pues de otra manera sonaria 
la misma palabra nekbak al final de dos 
miembros consecutivos de una frase. 

Barbarismo. — En lo que caen no ya 
gente extrafia tan solo, sino gente de 
casa y avezada a* escribir, es en el modo 
de emplear este sufijo tra tan dose de 
palabras como « quien, cual, donde, 
porque >», es decir, los interrogativos 
usaaos como incidentales y por lo mismo, 
en espafiol, sin acento. 

Es preciso convenir en que , asi como 
bay mucbas frases vascas literalmente 
intraducibles 6 otras lenguas, hay tam- 
bten frases de otras lenguas, y muy 
especialmente las de que bablamos, que 
no pueden traducirse sin alterar el giro, 
4 no incurrir en garrafal barbarismo. 
Estos giros son & veces tan dificiles , que 
se ve uno precisado a cortar la frase en 
dos, uniendo ambos miembros con alguna 
conjunci6n. 

La frase de Duvoisin(Gen. m-19): bi- 

HURTU ZAITBZEN ARTBO LURRERA , ZEINTARIK 
IZAN BA1TZIRB ATHBRATUA , y SU COrreS- 

pondiente de Uriarte : itzuli zaitbzen 



BITARTEAN LURRERA, NONDIK IZAN ZINAN 

artua, son traducciones literales de 
« hasta que vuelvas a la tierra, de la 
cual fuiste sacado ». Las traducciones, 
exentas de barbarismo, son : bihurtu zai- 
tbzen ARTEO ATHBRATUA IZAN ZAREN LURRE- 
RA , y ITZULI ZAITEZEN BITARTEAN ARTUA 

izan ziflAN (6 mejor zeran) , lurrbra. 
La frase de Uriarte (Gen. in-6) : bman 

ZION SENARRARI , ZEINAK ERB JAN ZUEN , y 

de Duvoisin (id.) : bman zion bere senha- 

RRARI , ZEINAK ERB JAN IZAN BAITZUEN , que 

son barbaras , podrian purificarse di- 
ciendo : eman zion senarrari eta ark ere 

JAN ZUEN. 

La frase d'Axular : nekhazalbrik eta 

LABORAR1RIK BAIZEN EZTBN HBRRIA DELA 

herririk hoberena (Ax. 3«-l 92-11) , dirian 
mucbos boy, sobre todo en B y G : brria, 

ZEINETAN EZTAN NEK AZALEA... BAIZIK , DALA 

brririk onbna : « que el pueblo en que 
no hay mas que artesanos y labradores 
es el pueblo mejor. » 

De esto convendra" tratar con cierto 
detenimiento en la Introducci6n al expo- 
ner la Sintaxis. 

6° (c), elemento de conjugaci6n que 
indica la relacion final de subjuntivo y 
signifies « para que » : btorri dakizun , 
« para que venga & usted » (Olg. 151- 
10); dazaugun, « para que lo conozca- 
mos (Aft. Cur. 97-8) ; ugaritu bztaitbkbn, 
« no sea que se mu.liplique. » (Ur. Ex. 
1-10.) 

Algunos autores , como el mismo Afii- 
barro y Leizarraga, se han valido del 
sufijo -NTZAT por -n v aun se usa esto en 
B-a-o-tS, habiendose valido de este 
sufijo en nuestros dias el malogrado y 
profundo vasc6filo Arana-Goiri : igon 
daikedantzat, « para que pueda yo subir » 
(Afi. Esku-lib. 91-3); izan daitbzantzat, 
« para que sean » (Afl. Esku-lib. 20-22); 
agbri bzakibntzat, « para que no te 
muestres A ellos. » (Leiz. Matth. vi-18.) 
Otros (BN-ald, G-get,...) se valen de 
-n-gatik : ikus DBZANGATiK, « para que 
61 lo ve. » 

7° (c) , el mismo sufijo anterior, indi- 
cando tambien fin u objeto, pero apli- 
cado al imperativo en su primera per- 
sona y no signiflcando precisamente 
« para que » : jetSi gaitezen , « bajemos » 
( Ur. Gen. xi-7) ; dakuskun , « veAmoslo » 
(Per. Ab. 112-16); goazan (Be,..., S-li), 
goazen (AN, B, Gc), gazen (BN-ald-gar), 
« vayAmonos. »> Estas mismas flexiones 
equivaldrian A « para que bajemos, para 
que lo veamos, para que vayamos », 
segun el contexto de la frase. 

8° (c) , sufijo de conjugaci6n que signi- 
fica « si » de averiguaci6n : ikusiko dogu 
zarban, « veremos 6i sois » (Per. Ab. 

149-28); GALDBTU ZIGUN... AITA BIZI ZAN, 

bestb anairik gknduen , « nos pregunt6... 
si vivla el padre , si teniamos otros ber- 
manos. » (Ur. Gen. xliii-7.) 

Al tratar del prefijo ba- en el tomo I , 
p. 122, se dijo que habia un barbarismo, 
por desgracia harto frecuente y empleado 
no por cualquier escritor rampl6n, con- 
sistente en el empleo de aquel prefijo en 
vez de este sufijo de averiguaci6n -n. En 
los dialectos AN, B y G, especialmente, 
se repiten mucho frases tan incorrectas 

COmO EZTAKIT BADATOR , BZTAKIT EKARRI 

badozu, ... en vez de eztakit datorren, 
« no s4 si viene ; » eztakit bkarri dozun, 
« no se si lo habeas traido. » 



Digitized by 



Google 



62 



N 



En algunas variedades de casi todos 
los dialectos y en algunos exclusivamente 
(BN-s, R, S), se usa -nez en vez de este 
sufijo -n con esta significaci6n : bztaki 
gb'rtako jakonbz, « no sabe si le corres- 
ponded » (Afi. Esku-lib. 25-9), en vez 

de GBRTAKO JAKONJ BEG IRA ONDO EGIN 

dozuzanez en vez de dozuzan, « mirad si 
hab6is hecho bien » (Afi. Esku-lib. 42- 

13); EZTAKIT BKHARRI DUZUNEZ ( BN , S), 

<( no s6 si lo habeas traido. » 

Axular usa profusamente el sufijo -nz 
en vez de -nez, variante de -n en esta 
8* acepci6n. 

9° (c), sufijo del verbo conjugado ; 
indica que el verbo a que se agrega es 
complemento de otra ora,ci6n y no tiene 
ni en espafiol ni en francos traducci6n 
di recta, por lo m6nos en la actualidad. 
Para esto la oraci6n que sirve de com- 
plemento lleva en si un interrogativo : 

EZTAKIT NIK NOZKOAK DIRE AN , en Vez de 

nozkoak dira, « no s6 yo de cuando son » 
(Per. Ab. 149-28) ; ona non datorren 
por dator, « he aqui d6nde viene » (Ur. 
Gen. xxxn-6); gogora ekazu zeinbat 

GAUZA ON ... EGIN BAGARIK ITSl DOZUZAN pOI" 

dozuz, « considerad cuantas cosas bue- 
nas...hab6is dejado sin hacer. » (Afi. 
Esku-lib. 34-16.) Ikhusiko duzu zenbat 

PBNA IRAGAITEN DUEN AMA BATEK, « Ver&S 

cuantas penas sufre una mad re. » (Ax. 
3a.465.25.) Eztakizue zeren bskez zaude- 
tbn, « no sab6is qu6 pedis. » (Leiz. Marc. 
x-38.) 

Muchas veces el verbo principal esta 
oculto y la oraci6n complementaria pa- 
rece que no lo es, como sucede en las 
admiraciones, en los titulos de los capi- 
tulos, etc. : ; zb ederra dan ! « (me ad- 
miro de) j cuan hermoso es ! » Nola luza- 
mendutan gbrotik gerora dabilanak egi- 
ten deraubn atsekabe aingiruei , « (se 
trata de) c6mo el que anda demorando 
de mas a mas tarde aflige a los angeles. » 
(Ax. 3»-305-21.) 

La frase antes citada de Quevedo : 
« Preguntome que qu6 queria, » demues- 
tra que por lo m6nos en otros tiempos 
se traducia literalmente este sufijo. Hoy 
se dice : « Preguntome qu6 queria. » 

10° (c), sufijo verbal de oraci6n com- 
plementaria regida del verbo « querer » 
y algun otro como « ser », etc. : gurako 
zendukb... egin daizun , « querria usted, ... 
que (61) os lo haga » (Per. Ab. 71-12) ; 

NAI DU ALABAINA GOAZKION GU , « quiere 

sin embargo que nos vayamos a 61 » 
(Mend, in-275-15) ; £nahi duzu bada goa- 

ZIN ETA GAISTO HURA ATHERA DEZAGUN , BIL 

dbzagun? « £quer6is, pues, que vayamos 
y arranquemos aquella mala (hierba) y 
la recojamos? » (Ax. 3«-292-10.) 

En vez de este giro se usa mucho en 
algunos dialectos una linda frase, po- 
niendo el verbo complementario en infi- 
nitivo nominal : £nai dozu gu joatea? 
(Be), « ^quer6is que vayamos? lit. : el 
ir nosotros. » Leialagoak izatea ezin 
braman zuen, « no podia 61 sufrir que 
fuesen mas leales (que 61). » (Lard. Test. 
8-4.) 

Dbrivados y modismos 

El sufijo -n, en su quinta acepci6n, da 
lugar a derivados y modismos muy deli- 
cados. 

Los principales derivados son : -na, 

-NAZ, -NBAN, -NEKO, -NBRA , -NBRAKO , 



-NETIK, -NBZ, -NEZ GBRO 6 -NBZKERO. Se 

analizaran oportunamente y por sepa- 
rado. Los modismos principales son : 
1° -n artean (c), « mientras (que); » 

GATZA LORA DITBAN- ARTEAN , BESTB GAUZA 

lekuske : « en tan to que la sal floreciese, 
otra cosa se veria » (Refranes, 145); lo 
nagoan- artean, « mientras estoy dor- 
mido. » (Per. Ab. 68-13.) 

Muchos en B y G se valen de este mo- 
dismo para significar « hasta que » , sus- 
tituyendo a -n arte : alaere dezutena 

GORDE EZAZUTE NI NATORRBN ARTEAN (G, 

Apoc. n -2b), « aun asi guardad lo que 
tengais, mientras yo venga. » 

Este modismo, aplicado a nombres, 
significa « entre » : nire etSean ta base- 

RRIKOBN ARTEAN BETI JAN-AURRETI ALAN 

egin oi da, « en mi casa y entre aldeanos 
siempre se guarda esta costumbre antes 
de comer. » (Per. Ab. 56-19.) 

De este modismo se origina -n arteko, 
que significa lit. : « para mientras » 6 « de 
mientras » , segun le siga un verbo 6 un 
nombre : negarrezko erri onetan erbes- 
tbturik nagoan -arteko, « (para) mien- 
tras (para todo el tiemjpo en que) est6 
yo desterrado en esta tierra de llanto » 
(Afi. Esku-lib. 9-1); neure bizi nazan- 
arteko egite guztiak, lit. : « todas mis 
acciones de mientras viviere. » (Afi. 
Esku-lib. 33-18.) 

2° -N BAKOITZEAN , BAKOTSEAN (c,...) I 

« cada vez que, lit. : en cada que ; » da- 
torren bakotSean (Be), « cada vez que 
viene. » 

3° -n baino geiago (Be), significa « en 
cuanto, al momento en que, ..., lit. : mas 
que (lo) que ». EtSera sartuten dan 
baiRo geiago, didarrbz asten jaku amaka 
(B-l) : « en cuanto entra en casa, empieza 
a gritar diciendo : Madre, madre. » Equi- 
vale al sufijo -neko (1°), y a los moais- 

mOS -N LEGEZ, -NAZ BATERA. 

4° -N GUZTIAN (AN, B, G), -N OROTAN 

(AN, BN, L, ...), « siempre que, lit. : en 
toda que. » En este modismo, como en 
el segundo, se omite la pa la bra bidar, 

BIDER, ALDI, « VeZ I » EREA DAN GUZTIAN, 

<( siempre que hay ocasi6n » (Per. Ab. 
45-26); jokatu duen orotan galdu du 
(L?), « ha perdido siempre que ha ju- 
gado. » 

5° -n legez (Be), « en cuanto, lit. : 
como que, segun. » Datorren legez, buru- 

BURUAN JOKO DOT KATU LAPURRA , (( en 

cuanto venga, golpear6 en la cabeza al 
gato ladron. » 

Hay otros dos modismos originados 
del sufijo posesivo -n. (V. la prime ra 
acepci6n.) Uno de ellos, comun a toda 
la lengua , es admirativo. ; Pontuarbn 

LATZA ! I PAUSUAREN GAITZA ! j EGITEKOAREN 
HANDIA ! j HERSTURAREN HERTSI ETA IZIGA- 

rria ! « j qu6 punto tan aspero ! \ qu6 
paso tan dificil ! j cuan grande tarea ! 
i qu6 apurada y espantosa angustia ! » 
(Ax. 3«-308-5.) j Zuen TRiSTEAK ! « j tristes 
de vosotros ! j qu6 miserables sois ! » 

(Liz. 197-9.) | IZATEAREN LUZEA I | IZATEA- 

ren ikaragarria ! « j qu6 larga es su 
existencia (la de Dios)! ;cuan terrible 
existencia! » (Mend. 1-51-15.) Maiatza 
i ire latza ! « mayo, ; cuan aspero eres ! » 
(Refranes, 269.) j Jan - bdanaren gozoa ! 
I kontu-bmonarbn gaiztoa I « \ cuan dulce 
es comer y beber ! j cuan malo es pagar 
la cuenta! » (Per. Ab. 122-18.) 
El otro modismo, casi comun, es enfa- 



tico y consiste en repetir una palabra, 
aplicandole primero el sufijo -n 6 -en 
posesivo, y luego por lo general el sufijo 
modal -z. Gozoaren gozoz : « de puro 
dulce, a fuerza de dulzura » (Per. Ab. 
131-2) ; MiftAREN miSez, « a fuerza de do- 
lores » (Joan. Saind. 1-372-8); zbrua 

IRABAZTEKO EGARRIAREN EGARRIZ, « & fuerza 

de sed de ganar el cielo » (Afi. Esku- 
lib. 43-13) ; ZARRAN ZARREZ IL SUNEN (BN- 
S), ZARRARBN ZARREZ IL ZEN (R), « muri6 de 

puro viejo. » 

N. Quatorzieme lettre de notre alpha- 
bet. 

Son emploi est uniforme chez tous les 
grammairiens et les 6crivains; on re- 
marque seulement une certaine diversity 
dans la facon de Vicrire devant b et p, 
ainsi qu'il sera dit en exposant sa troi- 
sieme alteration. 

Comme Mment grammatical, e'est peut- 
itre celui qui a le plus d' importance, non 
seulement par la frequence de son emploi, 
mais aussi par la nature des affixes qu f il 
forme: il est I '4 foment vital par excellence. 
Cest pour cette raison que Vhumble rdle 
qu'il remplit dans le lexique de la langue 
choque davantage, comme on pourra s f en 
convaincre dans les pages qui suivent. 

Phenombnes euphoniques 

La lettre n, dans sa ftconde et vitale 
influence sur la langue, aonne lieu a deux 
genres de phtnomenes euphoniques : de 
permutation et de suppression. 

On pourrait peut-4tre qualifier de pht- 
nomkne oVagre'gatvon (?) son emploi aupres 
du dtrivatif verbal -tu, que Von note dans 
quelques districts du B : batun an lieu 
de batu, « re'unir, assembler; » artun 
pour artu, « prendre; » sartun au lieu 
de sartu, « entrer, meltre. » 

§ I. — De permutation 

Les principales alterations que ce son 
4prouve, par suite de V influence de ceux 
qui le pre" cedent ou le suivent, sont au 
nombre de trois. 

1° // se convertit en ff, dans presque 
tous les dialectes, apres la voyelle i. Cette 
permutation est trks importante. Du suf- 
fixe numeral na on forme bana , « un a 
chacun; » bina , « deux a chacun; » 
launa, « quatre a chacun ; » sbina , « six 
a chacun; » amarna, « dix a chacun; » 
ogbiRa, « vingt a chacun, » ... etc. II 
a 4galement le son de n dans etorri 
daizan, « pour qu'ils viennent, » et de R 
dans etorri dediS, « pour qu'il vienne; » 
dans dakusna, « tu le vois, femme, » et 
ikusina, « vois-le, toi. » Ceci s $ observe 
non seulement lorsqu f il est suffixe ou fait 
par tie d f un suffixe, mais encore dans des 
cas que le vulgaire, du moins partielle- 
ment, considere comme s'ils 6laient riel- 
lement agg lit tin ants, i Baki neuk? est dit 
par un grand nombre en B pour £ bada- 
kit neuk ? « le sais-je, moi ? » bien qu'on 
ne dise pas, p. ex., baki Nikolasbk, mais 
baki Nikolasbk, « Nicolas le sait. » EgiR 
ou sift, pour egin, est d'un usage presque 
ge'ne'ral, de mime que baina, bai&o , Eziff, 
zoTift, ... etc., au lieu de baina, baino, 
ezin, zotin. Ceci se produit m4me dans 
des mots Hrangers comme erregina, 
Inazio , biolina , qui sont originairement 
« reine, Ignace, violon ». 

2° Lorsque le son n est suivi de la con- 



Digitized by 



Google 



N 



63 



sonne naso-palatale g et de la. gutturale 
k, il perd totalement son caractere de 
lingual et de palatal, et se change en son 
purement nasal, presque en une simple 
resonance. 

Qu'on prononce s6par4ment an et an- 
goa, zin et zingoa..., comme aussi zan et 
zanko , arran et arrankari , et on remar- 
quera la permutation du son n. Cette alte- 
ration, qui du moins est pass4e inapercue 
a nos grammairiens , n'a pas encore He* 
signaUe en orthographe. 

3° Quand il est suivi d f une des consonnes 
labiates explosives b et p, le son n perd 
son caractere de linguo-labial pour deve- 
nir naso-labial ou mieux une simple reso- 
nance , et g&ne'ralement on e*crit (par pure 
imitation des langues voisines) comme si 
c'e'tait un m. // n'en a cependant pas le son ; 
nous n'entendons pas anbotu de la mime 
facon que ambotu, mais comme a + une 
resonance ou un bourdonnement -f- botu. 
Qu'on prononce bien la letlre m de lbm- 
bestb, dumbots, lamb a rr i , et on remar- 
quera combien mb est dur et anti-eupho- 
nique, oppose" qu'il est a notre regie 
phonHique d'apres laquelle « un son qui 
ne peut terminer un mot ne peut terminer 
une syllabe » ; dans ce cas se trouvent m , 
b, p, d, g, ... etc. 

Si V alteration rMlement perceptible de 
n devant b et p doit s'indiquer dans Vor- 
thographe, elle ne doit pas itre repre- 
sentee par m, qui Vindioue mat. Pour cela 
il manque une nouvelte lettre, de mime 
egalement pour indiquer la permutation 
de Z'n devant Ge/K; car les lettres actuelles 
ont deja leur representation limitie a un 
son. Ceux qui seraient partisans de repri- 
senter avec une letlre spiciale loutes les 
alterations secondaires de chaque son 
n'auraient pas assez, dans ce but, d'une 
vingtaine de nouveaux caracteres. II 
n f existe pas de son qui n'admette des 
gradations ou des « degradations » pour 
ar river a ceux qui par leur origine leur 
ressemblent le mieux, eel les qui separent 
les voyelles les unes des aulres etant peut- 
itre les plus nombreuses. 

4° En echange de ces irois permutations 
que subit le son n, il en est une cinquieme 
qu'il produit. Chacune des cinq voyelles 
se change en n , dans les cas de composi- 
tion et de derivation, quand el les ter- 
minent un mot suivi d'une autre voyelle; 
e'est-a-dire que ao, ae, ea, oe, ai, au se 
changent en an, an, en, an, an. Ces cas 
sont tres rares, surtout les Irois derniers. 
Ardanaska, ardanbera, ardandegi, ar- 
danetse, ardangela, ardankoi , ARDANOI , 
ardantegi, ardantzale , ... viennent de 

ARDAO. GAZTANAPAL, GAZTANASKA, GAZTAN- 
BERA, GAZTANDEGI, GAZTANEZPATA , GAZTAN- 

gaSur, gaztangilb, ... etc., tirent leur 
origine de gaztae. Katbnbegi, katenbide, 

EATENBIUR, KATENGI , KATENMAILA, EATEN- 

orratz, katentSu sont des composes de 
katea. Finalement morrontza derive de 

MORROE , URDANTZAKI de URDAI , GARANOU 

de garau. // est bon de remarquer qu'il 
n'y a pas de loi absolument generate; 
car il existe des mots comme odei , zelai , 
garai, ... etc., qui ont pour composes 

ODBIARTB, ZELAIARAN, GARAIALDE , au lieu 
de ODENARTE, ZELANARAN, GARANALOE. 

§ II. — De suppression 

1° (c) , Z'n final de Vimparfait disparatt 
lorsqu'on lui agglutine un suffixe rela- 



tit quelconque. De nintzan, nfetais, » 
viennent nintzala, nintzalako, nintzala- 
koan, et nintzan, « que fetais, » de nin- 
tzan + N * J N1NTZANEAN, NINTZANEKO, NIN- 

TZANBTiK,... etc., naissent de nintzan -|- 

NEAN , -|- NEKO, -j" NETIK. 

2° (c), l'n final du verbe infinitif se 
supprime devant n'importe quel suffixe 
derivatif. De egon, bsan, erran, egin, 
entzun,... viennent egotaldi, esakizun, 

ERRAPEN, EGILE, ERTZUTE... 

3° (AN) , on supprime egalement n de- 
vant la particule du futur -en: emaen, 
izaen , changes en emain , izain : emanen 
dut, « je le donnerai; » izain da, « il 
sera. » 

4° ( c ) , dans les composes on supprime 
Vv final de quelques noms, comme jaun, 
egun ; desquels derivent jaubb, jabe, 
« mattre; » jauregi, « palais; » eguerdi, 
« midi; » eguerri, eguberri, « jour de 
Noil, lit. : jour nouveau, »... etc. 

5° (B), Z'n du suffixe -gan disparatt 
devant les suffixes -n et -z : aitagan ( B , 
G) , pour aitagann, « dans le pere; » ni- 
gaz pour niganz, « avec moi. » 

Ceci s'observe, quoique non d'une facon 
generate et sans force de loi, mime en 
dehors des cas d' agglutination. 

1° (AN, B, BN,...), on supprime la 
lettre n de Vinfinitif, lorsqu'il est suivi 
de Vauxiliaire ou d f un autre mot com- 
mencant par une voyelle ; ce qui met en 
relief son caractere anti-euphonique. Si 
iz ou ji iz (BN-s), pour Sin (jin) iz, « tu 
es venu; » basokoak ezieban pour ezin 
eban , « celui de la forit ne pouvait pas » 
(Per. Ab. 99-11) ; iIa iza ez naz pour iLa 
izan bz naz, ou, en bannissant les licences 
poitiques , enaz izan it a , « on ne m'a pas 
tue » (Per. Ab. 102-2) ; oles egi ebanean 
pour oles egin ebanean, « quand il sa- 
lua » (Per. Ab. 106-19); joadi pour joan 
adi, « va-t'en » ( Ur. Maiatz. 55-14); et 
les contractions de Vimperatif bsaik, 
egizu, bmoidazu,... sont aussi courants 
que le langage dans lequel on se servirait 
des formes pures esan eik, egin eizu , 
em on bidazu, nous etonnerail par son 
affectation ; et il serait necessaire a plus 
d'une personne, pour se convaincre qu'il 
en est ainsi, de voir les mimes formes 
precedees de la negation et employees 
sans aucune contraction : ezeik esan, 
bzeizu egin , bzeidazu emon : « ne le dis 
pas, ne le faites pas, ne me le donnez 
pas. » Toutefois, les contractions dans 
lesquelles on supprime, outre Z'n de I' in- 
finitif, quelque morceau de Vauxiliaire, 
sont encore plus dures et plus licencieuses 
( sic ) : amak esautso lo eiteko se chante 
par la a V Enfant- Jesus, au lieu de amak 
esan deutso lo egiteko, qu'a dfi employer 
le pieux barde. Des tournures comme 
celtes-ci sont egalement d'usage courant: 
neuk esoot (B-m) , pour neuk esan dot, 
« moi je I'ai dit; » geuk edaagu (B-ond), 
pour geuk bdan dogu, « nous Vavons 
bu; » ^nok emoontso? (B-l), au lieu de 
nok emon deutso, « qui le lui a donne? »... 
etc. etc. 

2° (Gc, ...), on omet l'n final d'un mot 
lorsqu'il est precede d'une diphtongue, 
ce qui constitue alors de veritables va- 

1 Quevedo ne fut pas aussi dilicat en gra- 
v&nt dans El GranTacano la phrase: Pregun- 
torae que qu£ (jueria, « il me demanda ce 
que je cherchais. » 



riantes des premiers : zai (G), zain (c,...), 
«gardien; » artzai (G), artzain (c,...), 
« pasteur; » arrai, arrain, « poisson; » 
orai, orain, « maintenant;» igui, iguin, 
« repugnance; » usai, usain, « odeur; » 
sui, sum, « gendre. » Mime en B on 
observe quelque exemple comme mahain 
(BN, L, S), mai (B, G), mahai (BN-am), 
« table; » garaun (B), garau (B), « grain ;» 
seizaro (arc), « enfance, » qui vient de 

SEIN 4" ZARO. 

3° Dans la vallie de Zigoitia (B-ar) on 
supprime I'n final du gerondif : eztugu 
bbketa pour beketan, « nous ne le rem- 
plissons pas ordinairement ; » euri-bo- 
keta (pour boketan), dago, « ilpleut, lit. : 
il jette de I'eau ; » osasuna galgeta dut 
au lieu de galgbtan, ujeperdsla sante;n 

ZE OSKARRA ATARATA DAU JUZTURIAK dU 

lieu de ataratan, « quel bruit produit le 
tonnerre 1 » 

4° En AN-elk, BN-aezk,... on sup- 
prime I'n final de Vimparfait : i Aita ein 
ze gizon ? au lieu de zen, « le Pere se fit- 
il homme? » (Bonap. Catec. 26-5.) Erran 

ZIOTE BADA PlLATOSEK aU UeU de ZIOTEN, 

« Pilate leur dit done. » (Liz. Joan, xvm- 
.31.) 

5° On supprime egalement I'n, en B- 
otl, dans des flexions de conjugaison 
familiere : ce cas est un des plus curieux 
que j'aie vus dans notre conjugaison. Nin- 
tzan, zan, giRean, zihean sont des formes 
courtoises de Vimparfait du verbe « itre » ; 
nintza , za , Gift ea , ziRBA sont les formes 
familikres respectives : nj'itais, il etait, 
nous etions, Us etaient. » Ezin aguantau (?) 
jeuri'a, « Us ne pouvaient supporter. » 

Fonctions grammaticales 

N prefixe 

(c), e'est un element de conjugaison 
qui represente le complement direct ou 
patient de la premiere personne : ilsiani- 
fie « me » dans les verbes transitifs, dans 
les neutres « je (me) » : nauko,« il me 
tient » (Afl. Esku-lib. 132-9); narabil , 
« il me bouge » (Itur. Ipui. 69-2); na- 
kus, « il me voit » (Ur. Maiatz. 103-5]; 
natza, « je (me) reste couche » (Per. Ab. 
37-14) ; nakion goza, « queje (me) jouisse 
de cela » (Ax. 3»-37-9). L'est le pronom 
mime ni, « moi ou plutdt me, » dont Vi 
s' elide, comme s' elide dans le roncalais 
yi (pour dire yago, « tu es »); de mime 
que Vu disparatt de gu et de zu, par 
exemple, dans gara, zara. 

N INPIXE 

1° (c), element de conjugaison qui 
represente le complement indirect de 
deuxieme personne et qui signifie « te », 
en se rapportant a une femme : othoiz 
egiten draunat, n je te supplie » (Leiz. 
II Joan, v-5); jainkoak obea dinaala 
« que Dieu te fasse trouver un meilleur 
(man). » (Per. Ab. 122-5.) Lorsque le 
sujet n'est pas exprime et qu'il n'y a pas 
de suffixe de relation agglutine au verbe, 
Z'n, sans perdre ni son caractere ni sa 
signification, devient un suffixe, occupant 
ainsi la mime place que Vagent n, « tu: » 
narrain, « je te suis. » (Oih. 115-12.) 

2°fc), ils'intercale dans la conjugaison 
de Vimparfait des modes qui en derivent, 
pourvu que Vobjet de V action soit de la 
premiere ou de la deuxieme personne : 



Digitized by 



Google 



64 



N 



zengozala, « vous itant alors » ( Afi. Esku- 
lib. 173-16); gbngokez, « nous serions » 
(Olg. 168-1); jaubb banintz, « sifitais le 
mattre » (Per. Ab. 93-3); inzan, « tu 
itais » (Dechep. 51-10); nbngoan, nj'itais. » 
(Up. Matth. xxv-36.) // existe en B et G 
de petite* zones dans lesquelles on dit 

NITZAN, BANITZ,... aU UeU de NINTZAN, 

banintz,... Quand Vobjet de V action est 
de la troisieme personne, on n'emploie 
jamais I' n comme in fixe : etozan, « Us 
venaient » (Afi. Esku-lib. 186-27), et zeto- 
zela, « qu'ils venaient » (Ur. Gen. xxiv- 
63); egoan (B, Apoc. iv-2), zbgoan (G, 
Apoc. rv-2), « il itait. » On ne dit jamais 
bntozan , zentozela ( a la troisieme per- 
sonne); engoan (a la troisieme) et zen- 
goan. 

n suffixe 

1° (c), c'est un suffixe de possession. 
Un grand nombre pensent que le suffixe 
easuel de possession est -en; land is que, 
en rialUi, cette particule se compose de 
la lettre euphonique e et du veritable pos- 
sessif. Nous disons andres -(- n , andre- 
sbn. Voici quelques exemples empruntis 
au peuple dans divers diatectes et relatifs 
a Vemploi de ce suffixe: aitanak (B-m, 
BN-s, G-t, ...), aitaenak (BN-ald-gar), 
aitainak (AN-b, L-azk), aitarenak (B?, 
L-get, ..., R-bid, Sc), aitarnak (R-uzt), 
aitenak (B-l, ...), ataenak (G-urn), « ceux 
du pere. » Divers icrivains ont eu recours 
a -n au lieu de -en dans des cas anti- 
euphoniques, de mime que le vulgaire en 
fait peut-ilre un usage plus giniral. Dans 
le joli opuscule Pacnico Cherren , on re- 
marque les exemples suivants parmi cent 
autres: umban ondasunak, « les biens de 
V enfant » (65-7); anaianak, « ceux du 
frere » (12-9); patSin antz andirikan, 
« de grande ressemblance de Francois. » 
(58-9.) Lorsque mon pere ne tombe pas 
dans I habitude d'employer la forme plu- 
rielle -en pour le singulier, il use de la 
seule particule -n pour cet objet : agus- 
tuan azkanerantz, « vers la fin d'aotit » 
(Parn. 288-13); Parnosoko mendira Apo- 
lon aurrbti, « a la montagne du Parnasse 
devant Apollo n » (Parn. 295-12),... a 
moins que les exigences du metre ne 
Vobligent au contraire : argiaren aita, 
« le pere de la lumiere. » (Parn. 293-4.) 
L'auteur de ces lignes avait contracts 
cette habitude jusqu'au jour ou, s'itanl 
apercu que la giniraliti icrivait argia- 
ren, Apolorbn, PatSirbn, umearen,... au 
lieu de argian, Apolon, PatSin, umean,... 
il se rangea alors a la coutume ginirale. 
Dans Vemploi de ren au lieu de n , il se 
produit exactement ce qui a lieu avec eri 
en remplacement de i : Agustinbri pour 
Agustini , et cela parce que, Vune apres 
I'autre, deux lettres euphoniques se sont 
incrusties dans les suffixes possessif et 
datif. 

2° (c), il est suffixe locatif et inessif, 
et signifie « dans » ; errbginaren gelan , 
« dans la chambre de la reine. » ( Lard. 
Test. 345-18.) La voyelle euphonique b 
Vaccompagne quelquefois , comme dans 
sidonen bginak, « faits a Sidon » (Ur. 
Matth. xiv- 21); garuko egunban, « au 
jour d'aujourd hui » (Izt. Cond. 172-11). 
Tant6t c'est la particule -ta : gauza artan, 
a dans cette affaire » (Ur. Ex. xn-12k 
gaztbtan, « dans la jeunesse » (Per. Ab. 
88-25). Tantdt il accompagne V in fixe 



-GAN-, comme dans gizonagan, « dans 
Vhomme. » (Ur. Gen. vi-3.) 

Dans V Introduction on exposera minu- 
tieusement ces jolies et philosophiques 
combinaisons. L Elimination de Xa par- 
ticule -n ou de tout autre qui la rem- 
place est friquente lorsqu'd s'agit des 
noms de temps, comme cela arrive igale- 
ment dans or autres langues : gau ta egun, 

JAI TA ASTE, UDA TA NEGU I « lOUr et nuit, 

(jour) firii et (jour) ouvrable,iti et hi- 
ver. » (Bart. 1-264-2.) On pour rait, cepen- 
dant avec moins de grice, s'exprimer 
ainsi: gabaz ta bgunaz, jai egunban ta 

ASTEGUNEAN, UDAN TA NEGUAN. 

II semble que le basque n'est pas la 
seule langue qui ail recours a la mime 
particule pour indiquer deux cas de sa 
diclinaison: le possessif et le locatif. Max 
MUller dit en effet (Science of language, 
1-232): « on peut prouver que le locatif a 
usurpiactuetlement dans quelques langues 
la place du ginitif. » En acadien, le gi- 
nitif se forme des particules du locatif: 
roi des aieux se dit roi parmi les dieux. 
La particule ae du ginitif latin fut origir 
nairement ai , c'est-a-dire Vancien locatif 
i. « Roi de Rome, » rendu par rex Rome , 
signifie en rialiti « roi a Rome ». 77 est 
bon de remarquer que Max MUller parte 
du ginitif en giniral, quand dans notre 
langue il arrive que la particule -n, suf- 
fixe locatif, est un des ginitifs, le posses- 
sif. Peu de langues possedent la richesse 
de notre diclinaison, car chacun des suf- 
fixes qui la constituent a sa fonction bien 
diterminie. La langue finnoise, p. ex., 
se sert de notre mime suffixe -n pour 
indiquer non seulement le possessif, mais 
toute espece de ginitif: talon isanta, « le 
patron de la maison. » Dans ce cas, nous 
employ ons , parce qu'il n'y a pas de pos- 
session , le suffixe -ko. Mais considirant 
uniquement, par une certaine prosopopie, 
la u maison » comme un itre vivant, nous 
recourons au possessif avec ce mot: btSea- 
rbn mozkinak, « les revenus de la mai- 
son; » car etSeko mozkinak indique les 
revenus « contenus dans » et non « pro- 
duits par » la maison. 

3° (c) , iliment de conjugaison qui re- 
prisente V agent ou sujet fiminin de 
deuxieme personne « toi, femme » : lurra 
jango den, « tu mangeras de la lerre. » 
^Lard. Test. 9-28.) Sans doute Lardiza- 
bal se souvenait, en icrivant ceci, au lieu 
de Vipicene basque suge (comme sont 
tous nos noms), du fiminin espagnol ser- 
piente, « serpent; » car, autrement, il 
n'y avait pas de raison d' employer le 
sujet -n de prifirence au masculin -k. 
I Zer don bada ? « qu'est-ce done ? » (Per. 
Ab. 54-3.) Ce dicton populaire de G, dont 
les enfants se servent dans un certain jeu, 
mirite d'itreciti: Atso zarra belbndrin, 

IRE BENTAK EG1N DIN, ORTZAK ERB JOAN 
ZAIZKIN , SORGIN ZARRA DIRUDIN I « vieille 

Agie (belendrin), ta vente (sic) est finie, 
mime tes dents sont parties, tu ressembles 
a une vieille sorciire. » // n'y a pas dans 
cette langue d'autre particule pour indi- 
quer le genre. 

Les terminaisons fiminines -sa et -Sa, 
de mime que les adjectifs du mime genre, 
comme santa ou santba, bedinkatea,... 
etc. , sont de provenance itrangire, awec 
la seule diffirence que les susdites termi- 
naisons se sont, pour ainsi dire, natura- 
lisies parmi nous. 



En B, on emploie beaucoup -na pour 

-N : BUK BSAN DONA, BABJUTSU ORRBK (B-l), 

« tu I'as dit, toi bavarde. » Le dun a d'Oir 
henart, au proverbe 23, est risulti de 
dun + V inter rogatif -a. Amaizuna, erra- 
dan : No, Bz : iNahi duna? « Mardtre, 
dis-moi : Prends, non : Le veux-tu ? 

De mime que Vinfixe -n- (premi&re 
acception) peut sembler aceidentellement 
un suffixe, comme il a dija Hi dit, de 
mime ce suffixe semble perdre ce carac- 
tere quand il s' adjoint un autre suffixe, 
p. ex., quelque relatif de conjugaison : 

BEKATURIK EZTAGINALA , « que tu ne COm- 

mettes aucun pic hi. » (Leiz. Joan, vm- 

On a parli du tutoiement en exposant 
la signification de la lettre I (tome I, 
p. 378, l pa col.). II convient cependant 
d'ajouler que malheureusement il est 
tombi en disuitude dans quelques rigions 
du B, du G, et que dans beaucoup d'autres 
il est de moins en moins usiti. Les sen- 
tiers mimes de B-l qui entendirent nos i, 
eu, dok, ... etc., pourraient timoigner de 
la modernisation de la nouvelle ginira- 
tion, car Us entendent tres friquemment, 
chez les enfants qui commencenl a parler, 
des zu, zeu, dozu, mime en conversant 
entre eux. On m'a assuri qu'en B-g-ond 
on ne connatt dija plus le tutoiement. 

4° (c) , terminaison de I'imparfait : eu- 
kezan, « Us les possidaient » (Bart. II- 1- 
15); ebilzan, « Us marchaient » (Per. 
Ab. 102-26); bbre Jaungoikoa bban sbmea, 
« son fits itait son Dieu » (Afi. Esku-lib. 
195-1); bialdu zituen, « il les envoya. » 
(Lard. Test. 303-5.) 

En traitant des phinomines de sup- 
pression de cette lettre n, il est dit ou 
cette particule finale de conjugaison s'i li- 
mine : ze pour zbn , ziote au lieu de zio- 
ten, ... etc. 

5° (c) , iliment de conjugaison qui met 
le verbe conjugui auquel il se joint en 
relationavec le nom: c est le relatif '« que ». 

ArRATOETZARREZ BET ERIK DAGOZAN TOKI EDO 

gelbtan, « dans des endroits ou des 
chambres qui sont pleines d'inormes 
rats. » (Per. Ab. 69-25.) Erran ditugun 
gauza hauk , « ces choses que nous avons 
dites. » (Ax. 3»-296-24.) 

Lorsque ce relatif s f applique a I'impar- 
fait, les deux n se rencontrent, et Vune 
(celle du temps) s'omet toujours, comme 
on Va dU en son lieu : danak eta zanak 
(au lieu de zannak) (B, G, Apoc. i-8), 
« celui qui est et celui qui itait. » Dans 
ce cas, qui est tris friquent, il peut y 
avoir confusion avec la flexion absolue ou 
sans relation; e'est-h-dire que, p. ex., 
zan peut vouloir dire « itait » ou « qui 
itait ». 

Je lis dans mes notes une phrase tirie 
d'un thiologien rigoriste, s'il y en e&t, 
et qui peut renfermer ou un dogme de 
foi ou une monstrueuse hirisie: Apostolu 
santuak, Espiritu Santuak brakutsita, 
Jesus il bbbn Judbguakin (Bart. 1-177-3), 
peut signifier: « les saints Apdtres, ins- 
truits par V Esprit -Saint, avec les Juifs 
qui tuerent Jisus, ... » ou bien : « les 
saints Apdtres, instruits par I'Esprit- 
Saint, tuerent Jisus auec les Juifs... » 

Pour iviter cette confusion, on pour- 
rait placer un trait d'union entre le verbe 
et le nom mis en relation par ce suffixe : 
ona zan gizona, « Vhomme itait bon; » 
ona zan-gizona , « Vhomme qui itait bon; » 



Digitized by 



Google 



N 



65 



IL EBBN-JUDEGUAKIN, « avec U$ JuifS qui 

le tuerent; » il bben Juduakin, « avec les 
Juifs Us le tuerent. » Ce trait d'union ne 
fait pas difaut dans le present de Vindi- 
catif, car il n'y a jamais lieu a confu- 
sion, comme cela arrive a Vimparfait dans 
le cas que nous venons d'analyser. 

L' usage de ce suffixe est peut-ilre pour 
les strangers le cas le plus difficile de 
notre construction. II existe cependant 
des occasions dans lesquelles, pour la 
clarti, il convient d f intervertir la cons- 
truction que Vemploi de ce suffixe exige 
de lui- mime. Jesusek guri agbrturikako 

LeGEAK BADITU , BAI , BBRE NEKEAK J BAINA 
NBKB, EKUSI DUGUN BBZALA , GURB JAUN- 
GOIKOAK ATSBGIN GARBIZ ARINTZEN DITUE- 

nak : « la Loi que Jisus- Christ nous 
rivila a certainement ses pinalitis, mais 
des pinalitis que, comme nous I'avons 
vu, Dieu allege par pure consolation. » 
(Mend. II -100-1.) 

L'ordre rigoureux serait : Jesusek, ... 

BAlftA EKUSI DUGUN BEZELA , GURB JaUN- 
GOIKOAK ATSEGIN GARBIZ ARINTZEN DITUEN 

nbkeak. Mendiburu , par la maniere de 
construire sa phrase, non seulement con- 
tribua A donner de la clarti, mais aussi 
de Viligance a Vexpression; car autre- 
ment on entendrait le mime mot nekeak 
a la fin de deux membres consicutifs 
d'une phrase. 

Barbarisme. — Le barbarisme dans 
lequel tombent non seulement les Gran- 
gers, mais les Basques eux- mimes habi- 
tue's a icrire, est dans la facon d'employer 
ce suffixe lorsqu'il s'agit de mots comme 
« qui, lequel , ou, pourquoi », c'est-a-dire 
les interrogatifs employe's comme « inci- 
dentels » et qui sont pour cette raison 
icrits, en espagnol, sans accent. 

II faut convenir que, de mime qu'il y 
a des phrases basques littiralement intra- 
duisibles en oVautres langues, de mime 
il existe des phrases d'autres langues, et 
particulierement celles dont nous parlons, 
qui ne peuvent se traduire sans en altirer 
la tournure, si Von ne veut pas tomber 
dans un barbarisme inorme. 

Ces tournures sont parfois si diffi- 
ciles, que Von est obligi de couper la 
phrase en deux, et d'unir ses deux 
membres par une conjonction. 

La phrase de Duvoisin (Gen. ni-19) : 

BIHURTU ZAITBZEN ARTEO LURRERA , ZEINTA- 
RIK IZAN BAITZIRE ATHERATUA , et Celle de 

Uriarte qui lui correspond : itzuli zaitezen 

BITARTEAN LURRERA, NONDIK IZAN ZINAN 

artua, sont des traductions littirales de: 
« jusqu'a ce que tu retournes a la terre, 
de laquelle tu fus liri. » Les traductions 
exemptes de barbarisme sont : bihurtu 

ZAITEZEN ARTEO ATHERATUA IZAN ZAREN LU- 
RRERA , et ITZULI ZAITBZEN BITARTEAN ARTUA 
IZAN ZINAN (OU mieUX ZERAN) LURRERA. 

La phrase d'Uriarle (Gen. in-6) : eman 

ZION SENARRARI, ZEINAK ERE JAN ZUEN, el de 

Duvoisin (id.) : eman zion bere senha- 

RRARI , ZEINAK ERE JAN IZAN BAITZUEN , qui 

sont barbares, pourraient se rectifier 
ainsi : eman zion senarrari eta ark ere 

JAN ZUEN. 

La phrase d'Axular : nekhazalerik 

ETA LABORARIRIK BA1ZEN EZTEN HERRIA DELA 

HBRRiRiK hoberena (Ax. 3M92-H), serait 
dite par un grand nombre, surtout en B 

et G : ERRIA, ZE1NETAN BZTAN NEKAZALEA,. .. 
BAIZJK, DALA ERRIRIK ONENA '. « que le 

peuple dans lequel il n'y a que des arti- 
T. II. 



sans et des laboureurs est le meilleur 
peuple. » 

77 faudra traiter cette question avec une 
certaine minutie, dans V Introduction, en 
exposant la Syntaxe. 

6° (c), iliment de conjugaison qui 
indique la relation finale du subjonctif, 
et qui signifie « pour que, a/in que » : 
ETORRi dakizun , « a fin qu'il vienne vers 
vous » (Olg. 151- 40 ); dazaugun, « afin 
que nous le connaissions » (Aft. Cur. 97- 
8); ugaritu bztaiteken, « pour qu'il ne 
soit multiplii. » (Ur. Ex. 1-10.) 

Quelques auteurs, comme Atiibarro 
lui- mime et Leizarraga, se sont servi du 
suffixe -ntzat pour -n, ce qui se produit 
encore en B-a-o-tS, et le regretli et pro- 
fond bascophile Arana- Goiri a eu recours 
de nos jours a ce suffixe : igon daike- 
dantzat, « pour que je puisse y monter » 
(An. Esku-lib. 91-3); izan daitezantzat, 
« afin qu'ils soient » (Aft. Esku-lib. 20- 
22 ) ; ageri ezakientzat, « afin que tu ne 
paraisses pas a eux. » (Leiz. Malth. vi- 
18.) D'autres (BN-ald, G-gel,...) em- 
ploient -n-gatik : ikus dezangatik , « pour 
qu'il le voie. » 

7° (c), le mime suffixe que le prici- 
dent. II indique igalement la fin, le but 
ou Vobjet, mais appliqui a Vimpiralif 
premiere personne, et ne signifie pas pri- 
cisiment « pour que, afin que » : jetSi 
gaitezkn, « descendons » (Ur. Gen. xi-7); 
dakuskun, « voyons-le » (Per. Ab. 112- 
16); goazan (Be,..., S-li), goazen(AN, 
B, Gc), gazen (BN-ald -gar), « allons. » 
Ces mimes flexions iquivaudraient a 
« pour que nous descendions f pour que 
nous le voyions, afin que nous allions », 
d'apris le contexte de la phrase. 

8° (c), suffixe de conjugaison qui si- 
gnifie le « si » d' investigation : ikusiko 
dogu zarean , « nous verrons si vous ites » 
(Per. Ab. 149-28); galdetu zigun... 

AITA BIZI ZAN, BESTE ANAIRIK GENDUBN , 

« il nous demanda... si le pere vivait, si 
nous avions d'autres freres. » (Ur. Gen. 

XLIII-7.) 

II est dit, en traitant du prifixe -ba 
dans le tome I, p. 122, qu'il existait un 
barbarisme , malheureusement trop fri- 
quent et commis, non pas par quelque 
vulgaire icrivain, dans Vemploi de ce 
prifixe au lieu du suffixe d' investigation 
-n. Dans les dialectes AN, B et G, sur- 
tout, on ripete tres souvent des phrases 
aussi incorrectes que eztakit badator, 

EZTAKIT BKARRI BADOZU , . . . aU lieU de EZTA- 
KIT datorren , « je ne sais s'il vient ; » 
eztakit ekarri dozun , « j e ne sais si vous 
Vavez apporti. » 

Dans quelques variitis de presque tous 
les dialectes et dans quelques -uns exclu- 
sivement (BN-s, R, S), on emploie -nez 
au lieu du suffixe -n avec cette significa- 
tion .' EZTAKI GERTAKO JAKONEZ , « je ne 

sais s'il lui adviendra » (Aft. Esku-lib. 
25-9), au lieu de gertako jakon; begira 
ondo egin dozuzanez, au lieu de dozuzan, 
« considirez si vous Vavez bien fait » 
(Aft. Esku-lib. 42-13); eztakit ekharri 
duzunez (BN , S) , je ne sais si vous Vavez 
apporti. » 

Axular use friquemment du suffixe -nz 
au lieu de -nez , variante de -n dans cette 
huitieme acception. 

9° (c), suffixe du verbe conjugui ; il 
indique que le verbe auquel il s'adjoint 
est compliment d'une autre proposition 



et qu'il n'a pas, en espagnol et en fran- 
cais, de traduction directe, du moins 
actuellement. C'est pourquoi, la proposi- 
tion qui serl de compliment porte en soi 
une interrogation : eztakit nik nozkoak 
direan au lieu de nozkoak dira, « je ne 
sais pas de quand Us sont » (Per, Ab. 
149-28) ; ona non datorren pour dator, 
« void d'ou il vient » (Ur. Gen. xxxu-6) ; 

GOGORA EKAZU ZEINBAT GAUZA ON... EGIN 

bagarik it§i dozuzan pour dozuz, « con- 
sidirez combien de bonnes choses ... vous 
avez nigligi de faire » (Aft. Esku-lib. 
34-16); ikhusiko duzu zenbat pena ira- 
gaiten duen ama batek , « vous verrez 
combien de peines souffre une mire » 
(Ax. 3 a -465-25); eztakizute zeren eskez 
zaudeten, >< vous ne savez pas ce que vous 
demandez. » (Leiz. Marc, x-38.) 

Tris souvent le verbe principal est 
sous-entendu , et il semble que la propo- 
sition complimentaire ne Vest pas, comme 
cela a lieu dans les admirations, dans les 
titres des chapilres, etc. : \ ze ederra dan ! 
« (j'admire) combien c'est beau! » nola 
luzamendutan gerotik gerora dabiIanak 
egiten derauen atsekabb aingiruei, « (o/l 
parte de) comment celui qui remet de plus 
en plus tard afflige les anges. » (Ax. 3«- 
305-21.) 

La phrase pricidemment citie de Que- 
vedo : Preguntome que que queria , d i- 
montre que, du moins autrefois, on tra- 
duisait littiralement ce suffixe. Aujour- 
d'hui on dit : Preguntome qu6 queria. 

10° (c), suffixe verbal de la proposi- 
tion complimentaire rigie par le verbe 
« vouloir » et quelque autre comme 
«itre», etc. : gurako zenduke, ... egin 
daizun, « voudriez-vous... qu'il vous le 
fit » (Per. Ab. 71-12); nai du alabaina 
goazkion gu, « il veut cependant que nous 
allions vers lui » (Mend. 111-275-15); £nai 

DUZU BADA GOAZJN ETA GA1STO HURA ATHERA 
DEZAGUN , BIL DEZAGUN ? « VOUleZ- VOUS , 

done, que nous allions el que nous arra- 
chions cette mauvaise (herbe) et que nous 
la ramassions? » (Ax. 3«-292-10.) 

Au lieu de cette tournure, on emploie 
beaucoup, dans quelques dialectes, une 
jolie phrase en placant le verbe compli- 
mentaire a Vinfinitif nominal : £nai dozu 
gu joatea? (Be), « voulez-vous que nous 
y allions ? lit. : le alter nous; » leialagoak 

IZATEA EZIN BRAMAN ZUEN, « U ne pOUVait 

supporter qu'ils fussent plus loyaux (que 
lui). » (Lard. Test. 8-4.) 

Derives et idiotismes 

Le suffixe -n, dans sa cinquiime accep- 
tion, donne lieu a des dirivis et a des 
idiotismes tris di Heats. 

Les principaux dirivis sont: -na, -naz, 

-NEAN, -NEKO, -NERA , -NERAKO , -NETIK , 
-NEZ, -NEZGERO OU -NEZKERO. lis Seront 

analysis en leur temps et a leur place 

respective. 

Les principaux idiotismes sont : 

1° -n artean (c), « tandis (que); » 

GATZA LORA DITEAN -ARTEAN, BESTE GAUZA 

lekuske, « tandis que le set fleurissait on 
voyait autre chose » (Refranes, 145) ; lo 
nagoan - artean , « pendant que je suis 
endormi. » (Per. Ab. 68-13.) 

En B et G, un grand nombre usent de 
cet idiotisme dans le sens de « jusqu'a ce 
que », et remplacenl ainsi -n arte : ala- 
ere dezutena gorde ezazute, ni natorren 



Digitized by 



Google 



66 



NA 



NAAR 



artban : « mime ainsi gardez ce que vous 
possidez, jusqu'a ce que je vienne. » 

Cet id io lis me, applique' a des norm, 
signifie « parmi, chez » : nire etSban ta 

BASERRIKOEN ARTEAN BETI JAN-AURRETI 

alan bgin oi da, « da as ma ma is on et 
parmi les campagnards on conserve tou- 
jour* cette coutume avant le repas. » 
(Per. Ab. 56-19.) 

De cet idiotisme provient -n arteko, 
qui signifie lit. : « pour tandis » ou « de 
tandis », selon qu'il est suivi d'un verbe 
ou d'un nom : negarrezko erri onetan 

ERBBSTETURIK NAGOAN-ARTEKO , « pour tan- 

dis que (pour tout le temps dans lequel) 
je suis exile* dans cette terre de douleur. » 
(Aii. Esku-lib. 9-4.) Neure bizi nazan- 

ARTEKO EG1TB GUZTIAK , Ut. .' « tOUteS meS 

actions de tandis que je viverai. » (Afi. 
Esku-lib. 33-18.) 

2° -n bakoitzean, bakotSean (c,...) : 
« chaque fois que, lit. : dans chaque 
que. » Datorren bakotSean (Be), « chaque 
fois qu'il vient. » 

3° -n baiFJo geiago ( Be ) signifie 
« lorsque, au moment ou, ..., Jit. : plus 
que (ce) que ». EtSera sartuten dan 

BAlffO GEIAGO, DIDARREZ ASTBN JAKU AMAKA 

(B-l) : « aussitdt qu'il entre dans la mai- 
son, il commence a crier : Mere, mere. » 
// iquivaut au suffixe -neko (1°), et aux 
autres idiotismes -n legez, -naz batera. 

4° -N GUZTIAN ( AN , B , G ) , -N OROTAN 

(AN, BN, L,...), « chaque fois que, lit. : 
dans toule que. » Dans cet idiotisme, 
comme dans le second , on omet le mot 

BIDAR, BIDER, ALDI , « fois. » EREA DAN 

guztian, « chaque fois qu'il y a occa- 
sion » (Per. Ab. 45-26); jokatu duen 
orotan galdu du (L?), « il a perdu 
chaque fois qu'il a joui. » 

5° -n legez (Be), « lorsque, des que, 
lit. : comme que, selon. » Datorren legez 

BURU-BURUAN JOKO DOT KATU LAPURRA , 

« des qu'il viendra je frapperai sur la 
tile le chat voleur. » 

// existe deux autres idiotismes pro- 
duits par le suffixe possessif -n. (V. la 
premUre acception.) L'un d'eux, com- 
mun a toute la langue, est admiratif. 

J PONTUARBN LATZA ! J PAUSUARBN GAITZA ! 
| EGITEKOAREN HANDIA ! J HERSTURARBN her- 

tsi eta izigarria I c< quel point rude I 
quel passaae difficile I quel grand tra- 
vail ! quelle terrible et ipouvantable 
angoisse! » (Ax. 3 a -308-5.) jZuen tris- 
teak ! « pauvres que vous ites ! quels 
misi rabies vous ites ! » (Liz. 197-9.) 

( IZATBARBN LUZEA ! j IZATEAREN IKARAGA- 

rria ! « combien son existence (celle de 
Dieu) est lonque! quelle terrible exis- 
tence! » (Mend. 1-51-15.) Maiatza, j ire 
latza ! « mai, que tu es Aprel (Refranes, 
269.) j Jan edanaren gozoa! ikontu- 
emonaren gaiztoa ! « qu'il est aoux de 
manger et de boire ! qu'il est mauvais de 
payer le comple ! » (Per. Ab. 122-18.) 

L' autre idiotisme, presque commun, 
est emphatique et consiste a ripiter un 
mot, en lui appliquant premierement le 
, suffixe -n ou -en possessif, et ensuite 
giniralement le suffixe modal -z. Gozo- 
aren gozoz : « de pure douceur, a force 
de douceur » (Per. Ab. 131-2); minaren 
MiftEz, « a force de douleur » (Joan. 
Saind. 1-372-8); zerua irabazteko ega- 
rriaren egarriz, « a force de soif de 
gagner le ciel » (Aft. Esku-lib. 43-13) ; 

ZARRAN ZARREZ IL SUNEN (BN-&), ZARRARBN 



zarrez il zen (R), « il mourut de dibiliti 
senile. » 

NA (AN?, Araq.), alguno, quelqu'un. 
— No dice mas Araquistain. Araquistain 
n' a joule rien de plus. 

-Na : 1° (c), distributive de numerales, 
distributif de numiraux. = En AN, BN, 
L, R, S, este sufijo s61o se emplea con 
numerales que no term i nan en i, como 
bat, amar, bost, lau... Con los termina- 
dos en i se usa -ra : bira , « dos a cada 
uno; » seira, « seis a cada uno. » En 
AN,..., B y G este sufijo se usa con todos 
los numerales. Ce suffixe seul s'emploie 
en AN, BN, L, B, S, avec des numiraux 
qui ne se lerminent pas en i, comme bat, 
amar, bost, lau... Avec ceux terminus 
par i on se sert de -ra : bira, « deux 
h chacun; » seira, « six a chacun. » En 
AN,..., B et G, ce suffixe est usiti avec 
tous les numiraux. Amarna beso, a diez 
brazos cada uno, a dix bras chacun. 
(Ur. Ex. xxvi-16.) Amasei laukoko bana, 
a cada uno una moneda de diez y seis 
cuartos (media peseta), a chacun une 
monnaie de seize quarts (demi- franc). 
(Per. Ab. 134-4.) Abere garbi guztieta- 

TIK ARTUKO DITUZU ZAZPlftA, ARRA TA EMEA J 
ABERE LOVETATIK BERRIZ Biff A , ARRA TA 

emba : de todos los animales limpios toma 
siete y siete, macho y hembra; mas de 
los animales inmundos dos y dos, ma- 
cho y hembra : prends de tous les ani- 
maux purs sept et sept, mile et femelle; 
mais ne prends seuiement que deux et 
deux des animaux impurs, mAle et fe- 
melle. (Ur. Gen. vn-2.) (V. la primera 
permutacion de n. V. la premiere per- 
mutation de n.) — 2° (B-l, ...), tu, hem- 
bra : toi, femme. = Es elemento de con- 
jugaci6n, agente femenino de segunda 
persona; variante de -n en su tercera 
acepci6n. C'est un ilimenl de conjugai- 
son, V agent ou sujel fiminin de deuxieme 
personne; variante de -n dans sa troi- 
sieme acception. i Nun daukana oiala ? 
ataraina argitara (B-l) : £ donde tienes 
la mantilla? sacala a la luz : ou est ta 
mantille? apporte-la a la lumiere. — 3° (c), 
el que, la que, lo que : celui que, celle 
que, ce que. Ene ondoan ethortbn dbna, 
el que viene en pos de ml, celui qui vient 
apres moi. (Leiz. Matth. m-11.) — 4°(c), 
el de, la de, lo de : celui de, celle de, ce 
de. Jaungoikoana, el de Dios, celui de 
Dieu. (Pach. 38-14.) Mnemosinanak , las 
de Mnemosina, celles de Mnemosina. 
(Azk. E.-M. Cane. bas. 111-14-14.) = Se 
usa mucho m6s -ena, -rena; p. ej. Jaun- 
goikoarena , con preferencia a Jaungoi- 
koana. (V. -n, 1°.) Por mas que se 
exprese siempre el articulo -a en vas- 
cuence, en otras lenguas suele muchas 
veces estar oculto. £ Norena zera?,... 

£ NORENAK D1RADE AURRBAN DARAMAZKIZU- 

nak? <( ^de qui6n sois?,... ^de qui^n son 
los que llevais por delante? » (Ur. Gen. 
xxxn-17.) On emploie davantage -ena, 
-rena; p. ex. Jaungoikoarena , de pr6f6- 
rence a Jaungoikoana. (V. -n, 1°.) Quoi- 
qu'on exprime toujours I'article -a en 
basque, dans d'autres langues il est 
ordinairement sous-entendu. ^ Norena 

ZERA? ... £ NORENAK DIRADE AURREAN DARA- 

mazkizunak? « a qui es-tu?... a qui appar- 
tiennent ceux qui vont en avant? » (Ur. 
Gen. xxxn-17.) — 5° (Be, R), sufijo verbal 
que vale por « que », suffixe verbal 
Equivalent a « que ». = Se usa con ver- 



bos como « saber, asegurar, negar, 
creer, conocer, ver, decir »,... y otros 
semej antes. No es exactamente lo mismo 
que el sufijo verbal -la, pues -na signi- 
fica mas bien « el hecho de que >». II 
s'emploie at>«c des verbes comme « savoir, 
assurer, nier, croire, connattre, voir, 
dire »,... et autres semblables. Ce n'est 
pas exaclement le mime que le suffixe 
-la, car -na signifie plutdt « le fait par 
lequel ». Augaiti esaten dira... au egin 

DABBNA... ONAN IBILI DANA... AN IZAN ZANA '. 

por esto se dice (se asienta el hecho de) 
que ha hecho esto... que ha andado asi,... 
que estuvo alii : pour cela on dit (on cons- 
tate le fail) qu'il a fait ceci,... qu'il s'est 
ainsi conduit,... qu'il s'est arriU lh. (Qlg- 
169-8.) Argiro dazaut, ondu-ezik, betiko 
galduko nazana : conozco claramente (el 
hecho de) que, si no me enmiendo, me 
perder^ para siempre : je sais clairement 
(le fait de) que si je ne m'amende pas, je 
me perdrai pour toujours. (Aft. Esku-lw. 
50-9.) Nik eztakit, baina bai zeu aitatu- 
ten zaituana, ta deabrua bbra bai 5k) 
gaisto gogorragotzat zaukazana : yo no 
se\ pero si (el hecho de) que le nombra 
a usted y que le tiene a usted por mas 
malo y cruel que el diablo mismo : je 
V ignore, mais je sais (le fait) que vous 
ites en cause, et qu'il vous estime plus 
merchant que le diable mime. (Per. Ab, 
63-5.) Artaz ekustan dud antzinatan 
diona uskarazko lan andi damanean ( r- 
bid), de aquella (carta) veo que adelanta 
usted en el gran trabajo vasco que lleva 
(entre manos), par cette (lettre)je vois 
que vous avancez dans le granct travail 
basque que vous avez (entre les t mains). 
N AH ABA (L), atolondrado, insen- 
sato : brouillon, insensi. Orduan itsu 

ZARA ERHO ZARA , NAHABA ZARA I entonces 

sois ciego, sois loco, sois insensato : 
a/or« vous ites aveugle, vous ites fou, 
vous ites insensi. (Ax. 3 a -123-15.) 

Naala (BN-ald), navaja de afeitar, 
rasoir. Var. de n aba la. 

NAAR : 1° (Be, G-bid), narria, rastra, 
trineo vasco 6 carro rustico sin ruedas, 
tratneau basque ou chariot rustique sans 
roues. = El diccionario de la Academia 
espaflola asegura que narria viene de 
« mierra ». Parece una seguridad no poco 
aventurada. Le dictionnaire de I'Acadi- 
mie espagnole assure que narria vient de 
mierra. C'est une assurance bien hasardie. 

EUREN GORPUTZAK, NAARRAK BALIRA LBGBZ, 

nekatuaz : mortificando sus cuerpos, 
como si fueran narrias : mortifiant leurs 
corps, comme s'ils ilaient des traineaux. 
fBart. 1-264-5.) — 2<> (BN-ald-gar), 
Contr. de nabar en sus diversas acepcio- 
nes, Contr. de nabar dans ses diverses 
acceptions. — 3° (B-ofi, BN-s, G?, Sc), 
abrojo, una plan ta rastrera : tribute, plante 
rampante. Naharra" ezari diogu (Sc), le 
hemos puesto el cambr6n, nous avons 
placi I'ipine. = Alude a una curiosa 
costumbre. Cuando un extra fio se casa 
a una poblaci6n, colocan en la entrada 
de la lglesia un cambron en forma de 
arco; sobre una mesa puesta en medio 
deposita el padrino ael recienvenido 
cierto dinero en el plato y rompe el 
cambron y entra el novio en la iglesia. 
El dinero recogido es para la gente moza 
del pueblo. En Roncal se cobran ciertos 
derechos en los limites del pueblo. Cet 
exemple fait allusion a une curieuse cou- 



Digitized by 



Google 



NAARBERA 



NABA 



67 



tame, Lorsqu'un itranger se marie dans 
une locality, on place a Ventre' e de Viglise 
une ipine en forme d'arceau. Sur une table 
placie au milieu leparraindu fianci dipose 
de Vargent dans un plateau, puis il brise 
V ipine, et le fianci entre dans Viglise. 
Vargent recueilli est destini aux fillettes 
de Uendroil. Au Roncal, on exige certain 
impdt aux con fins de chaque village. 

Naarbera (B-berg?), castafia de media 
clase, de pocas puas : ch&taigne d'espice 
moyenne, ay ant peu de piquants. 

Naardei (B-g-i-m), pertiga de narria, 
iimon du tratneau. 

Naardui, abrojal, terreno lleno de 
abrojos, lieu rempli de tributes. 

Naharo : lo frecuente, frequent. 
(S. P.) — 2° abundante , abondant. (Har.) 
— 3° (S, Leiz. Vbc), frecuentemente, 
friquemment. — 4° (?), abundancia, abon- 
dance. 

Naharoki : 1° frecuentemente, fri- 
quemment. (S. P.) — 2° en abundancia, 
abondamment. (Har.) Huntan guziz gorb- 

TSIA DA ENB AlTA, BALDIN EKHARTZEN BADU- 

zub naharoki : en esto es glorificado mi 
Padre , en que Uev6is mucho fruto : c'est 
la gloire de mon Pere que vous portiez 
beaucoup de fruit. (Har. Joan, xv-8.) 

Naharotu, bacerse frecuente, devenir 
friquent. (S. P.) 

NAARRA (B-m), trillo, parecido a 
la narria; con e*l se arrastran mad eras, 
con el se destruyen los terrones en los 
camp os cargandolo de piedras : sorte 
de herse ressemblant au traineau, avec 
laquelle on tratne du bois , on imotte les 
champs apres V avoir chargie de pier res. 

Naarras : lo (B-1-m-ofU, rastrero : vil, 
mesquin. — 2° (B-1-m-oli) , abandonado, 
poltr6n : l&che, poltron. — 3° (B-a), 
arrastrando, tralnant. Var. de naarraz. 
Idun-sokarik naarraska brabili eben 
ogeta bat aldiz , le arrastraron ventiun 
veces por la cuerda que le pusieron al 
cuello, Us le tralnerent vin^t et une fois 
par la corde qu'ils lui mirent au cou. 
(An. Esku-lib. 182-22.) 

Naarraz , naarrazka ( B , G ) , arras- 
trando, trainant. 

Naarrazki, rep til, reptile. (Ast.) 

Naarraztu (Be), arrastrarse, reptar : 
se trainer, ramper. 

Naarteka (B-i-m) , pe>tiga mas corta 
que el naardei, timon plus court que le 

NAARDEI. 

Naas (AN-b), nabas (BN, L, S), mez- 
clar, turbar, revolver : miler, troubler, 
remuer. Indet. de naasi, nahasi. Naha- 

SAGO, KARATS AGO (HORI BRRAITEN DA GAUZA 
SATSU ETA URRIN GAITZE KOAZ) : CUantO 

mas revuelto, mas hediondo (eso se dice 
de cosas sucias y de mal olor) : tant 
plus on la remue, et tant plus mauvais 
elle sent (se dit de choses sales etpuantes). 
(Oib. Prov. 323.) Jbsusbn etsayekin nahas 

SARTZBN DA APHEZ HANDIAREN BTSBAN I 

entra en casa del sumo sacerdote, mez- 
clado con los enemigos de Jesus : il entra 
dans la maison du grand pritre, mili 
avec les ennemis de Jisus. (Joan. Saind.1) 

Nahasarazi (AN-b, BN, L), hacer 
mezclar, faire milanger. 

Nabasdura (BN, L, S), mo tin, suble- 
vaci6n : imeute, soulevement, sedition. 

HAU ZEN ZEPHOETAN ZADUKATEN BAT , NOR- 
BAIT HIL ZUELAKOTZ, HIRIAN NAHASDURA 

bat izan zbn BATBz : este habfa sido puesto 
en la carcel por cierta sedici6n acaecida 



en la ciudad, y por un homicidio : celui- 
ci avait iti mis en prison a cause d*une 
sidition qui avait eu lieu dans la ville, et 
d'un meurtre. (Har. Luc. xxm-19.) 

Nahasgarri : 1° cucbar6n, cuiller a 
pot. (S. P.) — 2° (AN, BN, L), confuso, 
con f us. 

NAHASI : 1° turbarse, se troubler. 
(Har., Duv.) — 2° (S, Matth. xv-19), 
adultero, adultere. — 3° (BNc), revolver, 
mezclar : remuer, miler. Gero igorri 

ZITUEN LANERA IDURITURIK EZEN HALATAN 
ETZUTBLA KALTER1K EGINEN , MALIZIAR1K 
PBNSATUKO ETA EZ HERR1RIK NAHASIKO '. 

luego les envid al trabajo , figurandosele 
que asi no causarian dano, ni pensarian 
en cosas malas , ni revolverian pueblos : 
ensuite il les envoya au travail, se figurant 
qu'ainsi Us ne causeraient aucun dom- 
mage, qu f ils ne penseraienl pas a de mau- 
vaises choses et qu'ils ne remueraient pas 
les populations. (Ax. 3a-7-9.) — 4° (BN- 
aih, L-ain?), mezcla, milange. — 5° (BNc, 
Lc), enredador, embroll6n : tracassier, 
brouillon. Gizon nahasia, bombre enre- 
dador, homme brouillon. — 6° (S), ace- 
darse la leche, s'aigrir (le lait). — 7° (BN, 
S), espantarse, turbarse: sipouvanter, 
se troubler. Nahasi ziren hek eta harritu, 

ETA USTE ZUTEN ISPIRITU BAT ZAKHUSATELA.' 

mas ellos turbados y espantados, pensa- 
ban que veian algun espiritu : mais eux, 
troublis et ipouvantis , pensaient qu'ils 
voyaient un esprit. (Har. Luc. xxiv-37.) 
Trabailatzbak eztu eiSetzen, tinkatzeak 
bztu hersatzen, lotser1ak eztu nahas- 
ten : el trabajo no fatiga (al amor), la 
opresi6n no le estrecha , el pavor no le 
turba : le travail ne fatigue pas (I'amour), 
I'oppression ne Vitrcint pas, la frayeur 
ne le trouble pas. (Imit. t52-l.) 

Nahasiki (AN, BN, L), embrollada- 
mente, d'une maniere embrouillie. 

Nahasikeria (Duv. ma) : 1° enredo, 
embrollo : brouille, trouhle. — 2° en- 
redo, cnisme, tracasserie. 

Nahasitasun, caracter enredador, 
caractere tracassier. (Duv. ms.) 

Nabaskeria (AN-b, L), Var. de naha- 

SIEERIA (1°, 2°). 

Naaski (BIN -aid), probablemente, pro- 
bab lenient. 

Nabaakura (Sc), confusi6n, revuelta, 
mescolanza, embarazo : confusion, mi- 
lange, embrouillement , embarras. Var. 
de nahastura. Beldurrez orano zunbait 
abantaiIa tbnporalek zerbait nahaskura 
eman diazen, de miedo de que algunas 
ventajas temporales le causen algun 
embarazo, de peur que quelque avantage 
temporel ne Vembarrasse. (unit. 150-19.) 

Nahas-mahas : 1° (BN, L), desorde- 
nadamente : sens dessus dessous, disor- 
donniment. Oro nahas -mahas uzten di- 

TUZTE, GERTHATZBN DEINA GERTHA DADIELA \ 

todo lo dejan desordenadamente, suceda 
lo que suceda : Us laissent tout en Vair, 
arrive ce qu y il pourra. (Duv. Labor. 132- 
18.) — 2° (BN, L, Sc), mezcolanza : mi- 
lange, ramassis, pile-mile. Jende, nahas- 
mahas bat , un revoltillo de gentes , un 
pile-mile de gens. — 3° (L), juntos, en 
compania : ensemble, en compagnie. 

Nabasmabasi (L), desorden, disordre. 
Ikustearekin bne gelaeo nahas-mahasia 
bzagutuko dute aise enaizela urrun i 
viendo el desorden de mi aposento, cono- 
ceran facilmente que no estoy lejos : en 
voyant le disordre de ma chambre, Us 



penseront que je ne suis pas loin. (Dasc. 
Alheka. 414-5.) 

Naasmen ( B ) , nahasmen ( BN , L ) , 
mezcla , confusi6n : milange', confusion. 

Nahasmendu (L), turbaci6n, rebe- 
li6n : trouble, ribellion. Herodesen nahas- 
menduaren gainean , acerca de la turba- 
ci6n de Herodes, concernant le trouble 
d f Hirode. (J. Etcheb. 80-6.) 

Nahaspen, acci6n de mezclar, action 
de milanger. (Duv. ms.) 

Nahaspila (S), embrollo, enredo : 
embrouillement , entortill ment. 

Nahaspilatii ( S ), enredar, embrollar : 
embrouiller, entortiller. 

Nahaspilatzaile ( S ) , embroll6n : 
brouillon, cancanier. 

Naastaile (BN-s, R), nahastaile (Sc), 
enredador, entortilleur. 

Nahastakeria, embrollo, revuelta : 
embrouillem nt, brouillerie. (S. P.) 

Naastale (AN-b), nahastale (BN-ald, 
L), el que enreda, embrouilleur. 

Nahastapen (Duv. ms). (V. Nahas- 
pen.) 

Nahastari (BN-gar, Lc), embroll6n, 
enredador, entremetido : brouillon, em- 
brouilleur, rapporteur. 

Nahastatu , mezclar, revolver : miler, 
faire tournerou remuer vivement. (Goyb.) 

Nahaste (BN, L, S), naaste (B) : 
1° revoltillo, mezcla : milange, embrouil- 
lement. — 2° (S, Matth. xv-19), adulterio, 
adultire. — 3° enturbiar, revolver un 
liquido : troubler , faire tourner un li- 
quide. Nahasteak galtzen du arnoa, el 
vino se pierde con revolverlo, le vin se 
perd en le remuant. 

Nahasteka (L) : 1° mezcla, milange. 
— 2° mezclando, milangeant. 

Nahastekatzaile , mezclador, milan- 
geur. (Duv. ms.) 

Nahasteria (Duv.). (V. Nahaste, 1°.) 

Naastekari (BN-s, R), nahastekari 
(Sc), enredador, embrouilleur. 

Nahastekatu : 1° (AN, L), mezclar, 
miler. On da ematea noizean bein zahi 

BUSTIA BIHI-LIPHAR BATEK1N NAHASTEKATU- 

rik, bueno es darles de vez en cuando 
un poco de salvado mojado mezclado con 
algunos granos, il est bon de leur don- 
ner de temps en temps un peu de son 
mouilli mili de quelques grains. (DiAl. 
bas. 99-12.) — 2° (AN-b), cruzar anima- 
les de diversas razas, croiser des animaux 
de races diffirentes. 

Nahastura (AN, BN, L), confusi6n, 
revuelta, mescolanza : confusion, trouble, 
brouillerie. 

Nahatsale, pervertidor, corruptor : 
pervertisseur, corrupteur. Presentatu 
drautazub gizon uaur populuaren naha- 
tsale bezala, me habeas presentado este 
bombre como pervertidor del pueblo, 
vous m'avez prisenli cet homme comme 
corrupteur du peuple. (Leiz. Luc. xxiii- 
14.) 

NABA : 1° (AN, BN, G, R, S), gran 
llanura pr6xima a las mon tafias , grande 
plaine proche des montagnes. (Oih.) 

ANDIAK DIRA LURREKO NABAK EDO ZELAIAK, 
BAI TA ALDAPAK ETA MENDIAK ERE I grandeS 

son las Uanuras de la tierra, como lo 
son tambkm las pendientes y las mon- 
taftas : grandes sont les plaines de la 
terre, comme le sont aussi les versants et 
les montagnes. (Mend. 1-58-1.) — 2° (S- 
gar), vertiente, versant. — 3° (S), ba- 
rranco, depresidn de terreno entre dos 



Digitized by 



Google 



68 



NABADITU — NABARMENDU 



vertientes : ravin , depression de terrain 
cntre deux v rsants. 

Nabaditu (Duv.), Var. de nabaritu. 
Jakobek nabaditurik jatekoak Ejiptoan 
saltzbn zirela, erran zioten bere semeei ! 

J ZERTAKO ETZERATE ERNETZEN ? Oyendo 

Jacob, que se vendian alimentos en 
Egipto, dijo a sus hijos : i Por qu6 os 
descuidais? Jacob, entendant qu'on ven- 
dait des aliments en Egypte, dit a ses fits : 
Pourquoi vous nSgligez-vous? (Duv. 
Gen. xlii-1.) 

Nabaitu (AN-b-irun, G-bet, R), adver- 
tir, observar, notar : avertir t observer, 
noter. — 2° (R-uzt),oir, entendre. Contr. 

de NABARITU. 

NABAL, (AN-b, BN-haz), nabala (L), 
navaja, couteau. (?) Bizar-nabal, navaja 
de afeitar, rasoir. 

NABAR : 1° (c), pardo, abigarrado : 
tachete, bigarr6. Ardi guztiak egiten 
zituzten ume nabarrak , todas las ovejas 

Earian manchadas sus crias, toutes les 
rebis donnaient le jour a des agneaux 
tacheUs. (Ur. Gen. xxxi-8.) Goiznabar 
(B-o, L-ain), ma ft ana arrebolada, mati- 
ne'e rougedtre. Iluntzenabar , oscurecer 

gardo, coucher gris. Arri nabar (AN-b, 
i, BN-ald-s, L, R), arnabar (B-ar), 
jaspe y tambiSn cualquier piedra parda, 
jaspe et tgalement toute pier re grise. Eta 

JARRIRIK EGOANA ZAN, ERET§IAN, ARRI NABA- 
RRAREN TA ARAKAR GORRIAREN ANTZEKOA 

(B, Apoc. iv-3): y el <jue estaba sentado 
era, al parecer, semejante a una piedra 
de jaspe y de sardio : et celui qui Hait 
assis avait un aspect semblable a lapierre 
de jaspe et de sardoine. = En B-g se 
dice ilun- nabar aun el crepusculo de la 
maftana. Creo que Moguel deriv6 (no 
recogi6) la voz de goizabar, de iLun- 
nabar que el crey6 ser iLun-abar. En 
B-g on dit encore iLun- nabar pour le 
point du jour. Je crois que Moguel dtriva 
(et ne recueillit pas) le mot goizabar de 
iLun-nabar, qu'il croyait Sire ilun-abar. 
— 2° (AN, B, BN, G, R, S), reja del arado, 
soc de la charrue. Nabarra ta nabarska 
(BN-s, R), la reja y la rejilla, le soc et le 

petit SOC. GoLDEAREN AMOREKATI POT NABA- 

rrari, por amor del arado se besala reja, 
on baise le soc pour Vamour de la char- 
rue. (Oih. Prov. 204.) — 3° (G, R), surco 
abierto con este arado, sillon ouvert 
avec cette charrue. — 4° (?}, cuchillo, 
couteau. — 6° (Be, ...), lascivo, torpe : 
graveleux, grivois. = Se a plica a las 
palabras. S'applique aux paroles. 

NABARBEN (AN-b, R, S), sobre- 
saliente, raro, notable, extraordinario: 
saillant, rare, remarquable, extraordi- 
naire. = Se usa, asi como su variante 
nabarmen, generalmente en mal sen- 
tido : p. ej., persona desenvuelta, libre 
en sus acciones; escandalosa, desarre- 
glada, en el comer 6 vestir 6 andar,... etc. 
Podria acaso resumirse su significaci6n en 
las palabras « irregular » , tratandose de 
cosas, « desarreglada » reGriendose a per- 
sonas. He podido recoger los siguientes 
calificativos que, por mas que se aparten 
entre si , convienen en lo extraordinario. 
On I'emploie, de mime que sa variante 
nabarmen , gkniralement en mauvaise 
part : p. ex., personne Ugere, libre dans 
ses actions; scandaleuse, de*r&gUe dans la 
nourriture, le vHement, la d-marche,... 
etc. On pourrait peut-Hre rSsumer sa 
signification dans le mot « irrSgulier » I 



en parlant des choscs ; « d4re*gM » tors- 
qu'il s'agit des personnes. J ai pu re- 
cueillir les qualificatifs suivants qui, 
bien qu'ils different entre eux, se res- 
semblent dans V extraordinaire : 1° (B-g), 
muy salada (comida), tres sal4e (nourri- 
ture); 2° chocante , raro : choquant, rare 
(ms-Ot§); 3<> (AN, Araq.), sefialado, dis- 
tinguido : remarquable, distingu e* ; 4° (Be), 
descompuesto, aisoluto : ddcompose', dis- 
solu ; 5° ( G , Itur.) , goloso , laminero : 
gourmand , friand ; 6° escandaloso, las- 
civo, libertino : scandaleux , lascif, liber- 
tin ((Jr.); 7° (B, G), desalifiado, estrafa- 
lario : baroque, extravagant; 8° atrevido, 
desvergonzado : hardi, 4hont6 (F. Seg.); 
9° (B-m), glot6n, goulu; 10° (AN), eno- 
jado, encolerizado : morose, contrarii; 
H° indiscreto, descortes : indiscret, peu 
courtois (Duv. ms); 12° terco, aspero de 
caracter : hargneux, butor, de caractere 
rude (S. P.); 13° (BN-ald), vestigio, 
vestige. Lapikokoa nabarben daukagu, 
gazi dago-ta : el potaje lo tenemos 
fuera de lo ordinario, pues esta salado : 
le potage que nous avons sort de Vordi- 
naire, car il est tres salt. Sakerdia zama- 

RIEN TRESNA NABARBEN BAT DA ( AN-b) : la 

basta es un aparejo notable (saliente, 
distinguido) de las acemilas : le bdt est 
Vappareil notable (saillant, remarque*) 
des bUes de somme. Nehon ezta nabar- 
menik agertu (BN-ald), en ninguna 
parte ha aparecido vestigio alguno, nulle 
part il n'est rests un vestige quelconque. 
Nabarbendu (AN, B, G) : 4° escan- 
dalizar, scandaliser. Eta dizipuloek ori 

IKUSI ZUTENEAN, NABARBENDU ziREN, ZIOTE- 
LARIK J ZERTAKO GALTZE ORI? (AN, Matth. 

xxvi -8) : vieron sus discipulos, se indi- 
gnaron , diciendo : i A qu£ fin este des- 
perdicio? ce que voyant, les disciples 
dirent avec indignation : A quoi bon cette 
perte? — 2° enojarse, enfurecerse : se 
fdcher, se courroucer. — 3° poner en 
evidencia : montrer, dScouvrir, mettre en 
Evidence. Hobendun zela nabarbendurik, 
estalgunea bilhatu zuen i patentizando 
que era culpable, busc6 refugio : mon- 
trant qu f il Hait coupable, il chercha un 
refuge. (Ax. 3»-232-2.) Bere burua nabar- 
bendu, aescubrirse a si mismo, se d6cou- 
vrir soi-mSme. (ms-Lond.) Amatasuna 
nabarbenduaz (AN, Liz. 41-34), descu- 
bri^ndose la maternidad, la maternity se 
dScouvrant. 

Nabarbenkeria (AN, B, G,...), atre- 
vimiento, afan de figurar, escandalo : 
hardiesse, d£sir de se montrer, audace, 
scandale. Au ekarri deutsue bne beka- 

TUETARAKO NABARBBNKERIAK TA LOTSABA- 

geak, esto os han traido mi atrevimiento 
para pecar y mi desverguenza , mon au- 
dace a p6cher et mon dtvergondage vous 
ont ament ceci. (Aft. Esku-lib. 175- 14.) 

Nabarbenki (AN-b). (V. Nabar- 
menki.) 

Nabar dura (AN, L, R), pardura, cali- 
dad de pardo, quality de ce qui est gris. 
Mairu beltzak bere larru beltza eta 
tigrb arrak ere bere nabardurak alda 
ditzanean : cuando el negro Moro mude 
su negra tez, y el tigre macho sus man- 
chas pardas : quand le noir Maure change 
son feint noir, et le tigre mdle ses taches 
grises. (Ax. 3 a -267-41.) OraiRo ezabei 
jin nabardura biloan basantzbr (R), 
todavia no se les ha venido el color 
pardo en el pelo a los corzos, la couleur 



grise h*est pas encore venue sur le poll 
des chevreuils. 

NABARI (AN-goiz, BN, Oih.), noto- 
rio, evidente : notoire, Mdent. Nabari 
da, es evidente, c y est Evident. Nihaur 

NINZAN GELARI, ENE UZKIARI BAZBKION NA- 
BARI : yo misma era la camarera y se le 
conocia a mi trasero (por lo gordo que 
estaba) : j'itais moi-mime la femme d 
chambre, et on le reconnaissait bien a mon 
derriere (car il Hait bien gras). (Oih. Prov. 
336.) Nabari baleza gobernadoreak , 
eskuraturen dugu , eta gerizaturen zai- 
tuztegu : si llegare esto a los ofdos del 
gobernador, nosotros se lo haremos 
creer, y miraremos por vuestra seguri- 
dad : si le gouverneur vient a le savoir, 
nous Vapaiserons et nous vous mettrons 
a couvert. (Duv. Matth. xxvin-44.) 

Nabarigarri, notable, remarquable. 
(Duv. ms.) 

Nabari izan (BN-s, R, S), parecer, 
ponerse a la vista, avistar : apparattre, 
s'offrir a la vue. Bortuan otsorik na- 
bari da? — Ezta orai nabari otsorik : 
parece algun lobo en el puerto (de mon- 
tes Pirineos) ? — Ahora no parece ningun 
lobo : apparatt-il quelque loup dans le 
port (des Pyr6n6es)? — Ma in tenant on 
n'en voit plus. 

Nabaritu (BN-gar-s, Lc, S), advertir, 
observar : avertir, observer. Bain an 

1KHUSI BAITZITUZTEN JOAITEN BATZUEK , ETA 
BERTZB ANHITZEK ERE NABARITU., LASTER 
EGIN ZUTEN HARA BBRERA OINEZ HIRI GUZIE- 

tarik : los vieron muchos c6mo se iban, 
y lo conocieron : y concurrieron alia 6 
pie de todas las ciudades : y Uegaron 
antes que ellos : on les vit partir, et 
beaucoup de gens ay ant devini ou Us 
allaient, de toutes les villes on accourut 
par terre en ce lieu et on y arriva avant 
eux. (Har. Marc, vi-33.) 

Nabaritza (?, Duv. ms), notoriedad, 
notoriHe*. 

Nabarkara ( AN , L ) , parduzco , gri- 
s£tre. Bihi arrataila da ogirik tSarrena; 

NABARKARA DA, SlMUR, MEHATS ETA ERRBKA 

barnenarekin : el residuo del grano es 
trigo de inferior calidad; es parduzco, 
arrugado, delgaducho y con ranura la 
mas profunda : le risidu du grain st du 
bl4 ere quality infirieure; il est gris&tre, 
ridk, effUS, et possede une rainure tres 
profonde. (Duv. Labor. 30-44.) 

Nabarkeria(BN-gar), acto de doblez, 
acte de duplicity. 

Nabarki, con doblez, hypocritement. 
(Duv. ms.) 

Nabarmen (AN, B, BN-ald, Gc, L), 
notable, extraordinario, incivil : remar- 
quable, extraordinaire , incivil. (V. Na- 
barben). MiLa zazpireun ta amalauga- 

RREN URTEAN BIZI ZIRAN FlANDESEN MU- 
TIL GAZTE BI '. BIAK ASKATU TA NABARME- 

nak : el aflo de mil setecientos catorce 
vivian en Flandes dos muchachos, los 
dos desenvueltos y libertinos : Van mil 
sept cent quatorze vivaient en Flandre 
deux jeunes gens , tous les deux ledgers et 
libertins. (Ur. Maiatz. 65-23.) 

Nabarmendu : 4° (B, G), distinguirse, 
sobresalir : se dislinguer, surpasser. Onb- 
lako gauzetan Pedro beti nabarmentzbn 
zan eta erantzun zion i zu zera kristo , 
Jainko biziaren Semea : en cosas como 
esta Pedro siempre sobresalia y le res- 
pondi6 : Tu eres el Cristo, Hijo de Dios 
vivo : dans des choses comme celle-ci 



Digitized by 



Google 



NABARMENKERIA — NABUSI 



69 



Pierre 6tait toujours en tite, et lui rdpon- 
dit : Tu es le Christ, Fils du Dieu vivant. 

SLard. Test. 441-1.) — 2° recelar, conce- 
>ir sospechas : soupconner , se mifier. 
(Duv. ms.) — 3° (L-ain) , hacer una des- 
cortesia, commettre une grossierett. — 
4° (B, G,...), escandalizar, scandaliser. — 
5° (B, G,...), enojarse, enfurecerse : se 
f Acker, se mettre en colere. — 6° (L?), 
sospecha, soupcon. Nabarmendutan sartu 
zbn, entro en sospechas, il eut des soup- 
cons. (Jaur.) 

Nabarmenkeria, desarreglo : <fe>e- 
glement , disordre. (Duv. ms.) (V. Na- 
barbenkexia.) 

Nabarmenki, descort£smente : inci- 
vilement, grossierement. (Duv. ms.) Neure 

BBGIAK NABARMENKI ERABILI DITUT , yO 

he paseado la vista descaradamente , 
fai promene mon regard d'une maniere 
inconvenante. (J. Etcheb.) 

Nabarmenkiro (G), desmesurada- 
mente, de'mesure'ment. Izango dira iLak 

ERRI GUZTIAREN AURREAN , BATAK BESTEA 

ezagutu duelako nabarmenkiro : seran 
muertos a la vista de su pueblo, porque 
recfprocamente se han descubierto sus 
vergiienzas : Us seronl retranche's sous 
/es yeux des enfants de leur peuple, car 
ils ont de'couvert re'ciproquement leur 
honte. (Ur. Lev. xx-17.) 

Nabarmentasun (c, ...), defecto del 
indiscreto, del descortes : de'faut de Vin- 
discret, de Vincivil ou du grossier. 

Nabaro (BN-gar), notorio, publico : 
notoire, public. Buhambrik geiena Baz- 
tan-aldean dela Euskalerri orotan 
nabaro da (BN-gar) : es publico, en todo 
el pais vasco, que hacia el Baztan es 
donde mas gitanos hay : il est notoire, 
dans tout le pays basque, que c'est vers 
le Baztan qu'il y a le plus de bohe"- 
miens. 

Nabarreko (B-o), plantade un vivero, 
plant d'une pfyintire. 

Nabarreri (AN-b-lez, BN-s, R), 
viruela, variole. 

Nabarrezko (B-i-ub) , pasable, tra ta- 
ble : passable, traitable, aimable. 

NABARRI : 1° (G-and), lugar donde 
hay muchas piedras, lieu pierreux. — 
2° (G?, Izt., Afl.), marmol, jaspe : 
marbre, jaspe. 

Nabarritu(B, Aft.), jaspear, jasper. 

Nabartasun: 1° (L?, Van Eys), ter- 
quedad : opini&trete' , enlitement. — 
2° (AN,...), color pardo, couleur bigarre'e. 

Nabartu : 1© (AN, B, L), pintar de 
diversos colores : marbrer, bigarrer de 
diverses couleurs. Gaur dantzuguz bira- 

OAK AURREZ, NASTUAZ DOA GURE ODOLA, TA 
GURE IZKETEA DAKUSKU ZIKINDU TA NABAR- 

turik : hoy oimos blasfemias con profu- 
si6n, nuestra sangre se mezcla de dia 
en dia, y vemos que nuestra lengua 
contiene impurezas y tachas : aujour- 
oVhui nous entendons des blasphemes a 
profusion, notre sang se mile de jour en 
jour, et nous voyons que noire langue 
contient des impureUs et des laches. 
(Bust. Euzk. 195-14.) — 2° (AN, B, G- 
and, S), perder el color (se dice por lo 
menos hablando de castaflas) : perdre la 
couleur, se de'colorer (se dit du moins en 
parlant des ch&taignes). GaztaiSak nabar- 
tzen ari dira (G), las cas tanas estan per- 
diendo el color (comienzan a madurar), 
Its ch&taignes perdent leur couleur (elles 
commencent a m&rir). — 3° (BN-ald), 



manifestar, mani fester. Var. de naba- 
ritu ?. Ama dala nabartzen ari da : em- 
pieza a manifestar que es madre, esta 
embarazada : on commence a voir qu'elle 
est mere, elle est enceinte. 

NABAS : 1° (B-i-m, BN-s, R), arado, 
instrumento de labranza : charrue, ins- 
trument aratoire. Nabasen ibiLi, andar 
labrando, labourer. Nabasera etorri, 
venir a labrar, alter labourer. Nabasetik 
joan, ir de labrar, revenir de labourer. 
Nabas-laian (B-m), layar dejando la 
tarea del medio y empezando de nuevo 
como antes, b€cher en laissant le travail 
a moitti et en le recomm ncant ensuite. 
Obeto gordeko ebbla (edo pekatu gitSia- 
gogaz) judeguak zapatua nabasen edo 
goruetan eginagaz , dantzan eg1nagaz 
baino : que mejor hubieran guardado 
(6 con m&nos pecado) los Judios el sa- 
bado labrando 6 hilando que bailando : 
que les Juifs auraient mieux observe" (ou 
moins ptche') le sabbat en labourant ou 
en filant, qu'en dansant. [Olg. 81-8.) — 
2° (L?), torpe, desordenado : grossier, 
malhonnete. = Lo usa Axular en el deri- 
vado nabaski. Axular Vemploie dans le 
dtrive" nabaski. — 3° (G-t?), melindroso, 
laminero : dtticat, lichon. 

NABASAGI (AN, Araq.), nabasai 
(B-g-1-m-tS), arado de cuatro piias, 
charrue a quatre pointes. 

NABASI (S), familiar, intimo, franco : 
familier, intime, franc. Aiz kortes guzie- 

KIN, ETA NABASI GUTIREKIN .' se COrt^S COD 

todos, y familiar con pocos : sois cour- 
tois avec tous, et familier avec peu. (Oih. 
Prov. 543.) Emaztbki zunbateki etzitiala 
nabasi izan ( S, Imit. 19-25), no seas 
familiar con algunas mujeres, ne soyez 
pas familier avec certaines femmes. Aur 
nabasia (S) : niflo atrevido, entremetido : 
enfant hardi, terrible. Ororentako kari- 

TATB tlKHEN BEHAR DA, BENA EZTA HUN 

ororeki nabasi izatea (S, Imit. 20-7) : se 
debe tener caridad con todos, pero no 
es bueno familiarizarse con todos : il 
faut avoir de la chariti pour tout le 
monde, mais il n f est pas A propos de se 
rend re familier avec tout le monde. 

Nabasiki : 1» (Sc), familiarmente , 
familierement. Sobbra nabasiki kanpo- 
tiko konsolazionetarat okher ditian , 
para que no se tuerzan demasiado fami- 
liarmente a consolaciones exteriores, 
afin qu'ils ne d6vient pas trop familiere- 
ment vers les consolations extirieures. 
(Imit. 53-22.) Hasuinak... baldin mal- 

GUKI... ERABILTZEN BADUZU, ERREKO ZAITU J 
BAINA EZ, NABASIKI ETA AUSARTKI UERSTEN 
ETA MARRUSKATZBN BADUZU I la Ortiga... si 

la manejais blandamente, os abrasara; 
pero no, si la apretais y la restregais 
familiarmente (con firmeza?) y con reso- 
luci6n : si vous maniez Vortie doucement, 
elle vous brUlera; mais ce sera le con- 
traire si vous la saisissez et la frottez 
familierement et rtsolument. (Ax. 3*-20- 
12.) — 2° (S ?), probablemente, prooa- 
blemenl. Var. de nabaski. 

Nabaski (BN?, L?), quiza, tal vez : 
peut-itre, probablement. Bana, nabaski, 

ZURETAKO ASKl ENAIZELA SINETSIRIK, ZUK 
NI ZURETI (AIHER NAIz) BETI NADUKAZU 

bbrezirik : pero, tal vez, creyendo que 
no soy bastante para vos, me tenuis 
(supongo) siempre apartado de vuestro 
lado : mais peut-Stre, croyant que je ne 
suis pas assez pour vous, vous me lenez 



(je le suppose) toujours 6loign6 de vous- 

(Oih. 117-14.) NlRI NEURE A1TZINEKOAK* 
UTZI DERAUTAN HAZIENDA HAUR , NABASKI > 
GAIZKI ETA BIDE GABEKI BERETAKOTUA 

zuen : esta hacienda que mis antepasa- 
dos me dejaron , la adquirieron , tal vez, 
mal 6 ilicitamente : ce bien, que mes 
aieux m'ont laisst , fut peut - Ure acquis 
par eux d'une maniere mauvaise et illi- 
cite. (Ax. 3«-361-25.) 

Nabas-taket (B-m), esteva de arado 
pequeno, mancheron d'une petite char- 
rue. 

Nabastarre (Sc), familiaridad, fami- 
liarili. Debetu da^iari (eskumukatuari) 

MINTZATZEA, HAREKI J ATE ETA ED ATE A, EGO- 
TEA eta gaSelako nabastarre : est A pro- 
hibido hablar a aquel (al excomulgado), 
comer y beber en su compania, el morar 
y demas familiaridades : il est difendu 
de lui parler (a Vexcommunie"), de boire 
et de manger en sa compagnie, de demeu- 
reravec lui el autres familiariUs. (Catech. 
115-26.) Nabastarre uandiegier ihesi 
egiteaz, se debe evitar la demasiada 
familiaridad, qu'il faut tviter la trop 
grande familiarite'. (Imit. 19-1 3.j 

Nabastatu (R, S), nabastu (B-i-m), 
labrar, abrir la tierra con el arado , labou- 
rer la terre avec la charrue. 

NABAZA (B-ang), forraje para el 
ganado, fourrage pour le be'iail, 

NABELA (Lc, Sc), navaja, couteau 
de poche. (?) 

Nabela-puskaka (Sc) , llevar palillos 
a distancia sin mover los pies y alar- 
gando y estirando el cuerpo en el suelo : 
pousser de pelils morceaux de bois A 
distance sans bouger les pieds, en allon- 
geant et en 6tirant le corps sur le sol. 

NABESA : 1° (B-i), cocido de ver- 
dura, bouillon de verdure. — 2° (B-ond), 
confusi6n, batahola : confusion, cohue. 
Var. de anabasa. 

NABEZI (G-and), gloton, glouton. 

Nabla (BN-s), cuchillo, couteau. Var. 

de NABELA. 

Nabo (Be), nabo que se da al ganado, 
navet que Ion donne au bttail. (??) = 
Arbi se usa en B para significar « el 
nabito ». Arbi est employ 4 en B pour 
signifher « le petit navet ». 

Nabojorrai (B-m), escardillo aue se 
usa para escardar el nabo, tchardonnet 
dont on se sert pour sarcler les navels. 

Nabot (B-i-1), cierto nabo que brota 
de simientes viejas, mas grande y blando, 
pero menos sabroso que el nabito : cer- 
tain navet qui pousse de vieilles semences; 
gros et doux, il est moins savoureux que 
le petit navet. (??) 

Nabusi (BN), superior, suptrieur. 
Var. de nagusi. Nabusitzeko bidean 

JARRIKO ZIRELA ETA HANDIK BEUAR ETZENA 

sortuko zela, que se pondrian en ca- 
mino de ensefiorearse y que de alii nace- 
ria cosa desagradable, qu Us se mettraient 
en voie de s embourgeoiser et qu'il sor- 
tirail de Ik une chose d4sagr6able. (Ax. 
3a-6-l.) Nabusitarik gertatzen da serbi- 

TZARI, BERE SEKRETUA AGERTZEN DUENA 

motilari : de amo llega a ser servidor, 
quien confia su secreto al criado : de 
maitre devient serviteur, celui qui confie 
son secret a son domestique. (Oih. Prov. 
321.) Nehork bi nabusi ezin zerbitza 
ditzake, ninguno puede servir a dos 
senores, personne ne peut servir deux 
matt res. (Leiz. Matth. vi-24.) 



Digitized by 



Google 



70 



NABUSTU — NAI 



Nabustu, ensefiorearse , elevarse de 
condici6n : s'embourgeoiser , s'ilever en 
condition. (S. P.) 

NADI (S-bark-maul), cepa, parte del 
tronco del arbol que queda bajo tierra : 
souche, partie du tronc de Varbre qui 
est sous terre. j Ze nadi lodia dian ! \ qu6 
cepa tan gruesa tiene ! quelle grosse 
souche it a ! 

NAE (B-a-o-t§), palabra con que se 
llama a los cerdos, mot mitt pour appe- 
ler les pores. 

NAFAR (B-a-o, BN, L), Nabarro, 
Navarrais. 

Nafar-ilhar, garbanzo, lit. : arveja 
de Nabarra : pois chiche, lit. : vesce de 
Navarre. (S. P.) 

Nafarrei (AN, G-als), nafarrerl (AN}, 
viruela, variole. Nafarrei-gorri (G-als), 
sarampi6n, rougeole. 

Nafarroa (AN, B-a-o, BNc, Lc), Naba- 
rra, Navarre. Nafarroa garaian, Nafa- 
rroa beherean : en la alta Nabarra , en la 
baja Nabarra : dans la Haute -Navarre, 
dans la Basse-Navarre. (Ax. 3»-xvi-5.) 

Nafilhar (BN-haz), judla, haricot. 

NAGA (Gc, ...), asco, nausea : digodt, 
nausie. 

Nagakin (ms-Lond), fumaria, palo- 
milla, fumeterre. (Bot.) 

Nagagarri (G), abominable, detes- 
table: abominable, detestable. 

Nagatu (G), asquear, detestar : ripu- 
gner, d Hester. Ukitze utsak ere naga- 
tzen zituen, solo el tocar les producia 
asco , Us ripugnaient rien qu y a le toucher. 
(Lard. Test. 290-2.) 

NAGI : 1° (c), pereza, paresse. = 
Lease la advertencia que se hizo al expo- 
ner las significaciones de « amor » y 
« amado » de la palabra maite. Se usa 
mas el abstracto nagitasun para signifi- 
car « pereza >». Lire I' avertissement du 
mot maite aux significations de « amour » 
et de « aimi ». On emploie davanlage 
Vabstrait nagitasun pour signifier « pa- 
resse ». Nagiak atara (Be), nagiak atera 
(G), estirarse, lit.: sacar las perezas : 
s'e'tirer, lit.: iirer les paresses. Nagiak 
errs eieban erria (B-m), dicen que la 
pereza auem6 la villa, on dit que la 
paresse brula la ville. — 2° (c), perezoso, 
paresseux. Jaigi zidin nagia, erra (sic) 
zizan uria: levant6se el perezoso, y quem6 
la villa : le paresseux, se levant, brdla 
la ville. (Refranes, 294.) Nahi du eta 
eztu nahi nagiak, el perezoso quiere y 
no quiere, le paresseux veut et ne veut 
pas. Nagia beti lantsu, el perezoso siem- 
pre lleno de quehaceres, le paresseux 
est toujours remplideprojets. (Oih. Prov. 
322.) Soldautegia nagi, buruginta lepo- 
zalea bada, irauntsi ta jardun guztia- 
kaz leena geratuko da : si el ej^rcito es 
perezoso , vividor y cobarde , quedara el 
mismo de antes, a pesar de todos los dis- 
cursos, arengas 6 insistencias : si Varmie 
est compose" e de paresseux , de viveurs et 
de liches, elle restera la mime qu'aupa- 
ravant, malgri tous les discours, les 
harangues et les remontrances. (Per. Ab. 
204-1.) Nagi-epelik, ganora bagarik, 
erdi lo , albora adi , barreka , barrike- 
tan, ta gogoa beste lekutan dogula : 
perezosos v tibios, sin facba, medio dor- 
midos, mirando al lado, riendo, char- 
lando y teniendo el animo distraido : 
paresseux et tiedes, sans maintien, a moir 
tie" endormis, regardant de cdli, riant, 



parlant et ay ant Vesprit distrait. (AC. 
Esku-lib. 80-7.) — 3« (B-tS), (dedo) 
anular, (doigt) annulaire. — 4° (R-uzt), 
ven, venga : viens, venez. Var. de enaugi. 
— 5° (git), no, non. 

Nagialdi (c, ...), acceso de pereza, 
acces de paresse. Baditu noiztenka nagi- 
aldi batzu , tiene de vez en cuando unos 
accesos de pereza , il a de temps a autre 
des boutades de paresse. 

Nagi-arazi, emperezar, hacer pere- 
zoso : paresser, devenir paresseux. ( Duv. 
ms.) Adinak nagiaraztbn du gizona, la 
edad empereza al hombre , I'&ge rend 
Vhomme faineant. 

Nagidura (?, Duv.), se dice de cierta 
pereza momentanea , no habitual : se dit 
d y une certaine paresse momentanie, mais 
non habituelle, flemme (pop.). 

Nagi izan (c), tener pereza, itre 
paresseux. Nagi da, tiene pereza, il est 
paresseux. 

Nagikeri (c), pereza, indolencia, flo- 
jedad : paresse, indolence, mollesse. 

Nagiki (c, ...), perezosamente, pares- 
seusement. 

Nagitasun (c), pereza , paresse. 

Nagito (B, Afi.ms), flojazo, indolente : 
mou, indolent. 

Nagitu (c) , emperezarse, hacerse pe- 
rezoso : s f acagnarder, devenir paresseux. 

ALABAINAN THOILDU EDO NAGITU DA POPULU 

hunen bihotza (L, Matth. xni-15), porque 
el coraz6n de este pueblo se ha engro- 
sado, car le cceur de ce peuple s'est appe- 
santi. 

Nagi-urtika (B-mond), desperezan- 
dose, se digourdissant. 

Nagosi : 1° (B-l-o-tS), superior, jefe : 
supirieur, chef. Var. de nagusi(1°). Neu 
nagosi edo musturrak ausi ( pop.) , yo 
mando 6 rompo los morros (a quien se 
oponga) , je commande ou casse les m4- 
choires (k quiconque s y y oppose). — 2°(B), 
vela de lanchas, voile des barques. 

NAGUSI : i° (AN, B-m, BN, Gc, Lc, 
S), superior, jefe : supirieur, chef. — 
2° (AN, B, BN, G, L, S), amo, mattre. 
Nagusiaren begiak gizentzen tu abbreak 
(S), el ojo del amo engorda las bestias, 
Vceil du maitre engraisse le bitail. Naou- 
siak ezagutu bear lukete gauza bat (G), 
los amos debieran conocer^una cosa , les 
propriitaires devraient connaitre une 
chose. (DM. bas. 64-4.) Seme nagusiak 

BALEKI TA BALEZAU GURA TA EZ IZANGO 
DALA ONDASUNEN JAUBB , EGIN LEI OTUTEN 

jakona : si el hijo mayor supiera y cono- 
ciera que sera dueflode los bienes, quien 
quiera que se oponga , pudiera hacer lo 
que se le antojara : si le fits atni savait 
et connaissait qu'il sera le mattre des 
biens, quel que soit celui qui s'y oppose, 
il pourrait (aire ce qui lui semblera bon. 
(Per. Ab. 408-6.) — 3° (G), la vela 
mayor de las lanchas, la grande voile des 
barques. 

NAI (AN, B, BN-s, G, L-end, ..., R), 
nahi (BN, L, S) : 1° voluntad, volonti. 
= Usase casi exclusivamente en el sen- 
tido de « (tener) voluntad, querer »; 
pues para indicar meramente la volun- 
tad como nombre , se comete la anoma- 
lia de recurrir al latino voluntas, de donde 
se ha hecho borondate con algunas va- 
riantes. II s y emploie presque exclusive- 
ment dans le sens de « (avoir] volonti, 
vouloir »; car, pour indiquer s implement 
la volonti, comme nom, on commet f ano- 



malie de recourir au latin voluntas, du- 
quel on a fait borondate avec quelques 
variantes. Nai bako ezkontzea, nekea ta 
kaltea : casamiento sin voluntad, tra- 
bajo y daflo : mariage sans volonti, tra- 
vail et dommage. (Refranes, 282.) Ezkon 
ezak semba nai doanean, ta alabba al 
dagianean : casa al hijo cuando quieras, 
y a la hiia cuando puedas : marie ton 
fils quana tu voudras, et ta [die quand 
tu pourras. (Refranes, 390.) Zeren har- 

TZBN DUGUN GOGO ETA BORONDATE HURA 
bzpaita zinezkoa; NAHIKUNDBA BAITA BTA 
ez nahia : porque aquel deseo y volun- 
tad que adquirimos no es formal; pues 
es ansia y no voluntad : parce que le 
dtsir et la volonti que nous avons ne sont 
pas formels; car e'est de Venvie et non 
de la volonti. (Ax. 3«-26-9.) Ene janha- 

RIA DA BGIN DBZADAN EGORRI NAUENAREN 

nahia, mi comida es que haga la volun- 
tad del que me envi6, ma nourriture 
est de faire la volonti de celui qui m'a 
envoyi. (Har. Joan, iv-34.) — 2° (Be), 
conjunction disyuntiva que significa « sea... 
sea » 6 « ya... ya, ora... ora », conjunc- 
tion disjunctive qui signifie « soit... soit » 
ou « tantdt... tanldtn. Nai dala doan nai 

ALOGEREZ EDO SAR1Z, NAI EZTARIAN NAI AGI- 

rian : ora gratuitamente , ora mediante 
salario 6 recompensa ; sea en secreto , 
sea en publico : soit gratuitement, soit 
moyennant salaire; tantdt en secret, tan- 
tdt en public. (Aft. Esku-lib. 117-10.) 
Edo bgiaz nai guzurraz blikatuko naiz, 
6 con verdad 6 con mentira yo me man- 
tendr£, avec viriti ou avec mensonge 
j'e me maintiendrai. (Refranes, 57.) = 
Usase tambi£n como conjunci6n ad ver- 
sa tiva , significando « aunque » ; pero en 
tal caso no se repite y le sigue la con- 
junci6n -ta. Su sm6nimo naiz, nahiz de 
otros dialectos, se usa mas generalmente 
sin esta conjunci6n. En K toma otro 
giro. // s f emploie igalement comme con- 
jonction adversative, signifiant « bien 
que »; mais, dans ce cas, le mot ne se 
ripete pas, et il est suivi de la conjonc- 
tion ta. Son synonyme naiz, nahiz des 
aulres dialectes, est usiti davantage sans 
cetle conjunction. Dans le R ilprend une 
autre tournure. Nai ta galdu, jokatu 
daigun onezkero i aunque perdamos, 
juguemos ya : bien que nous perdions, 
jouons encore. Nai-bbda bnazala abrats, 
bear diak erosi (R) : aunque no soy rico, 
ten go que comprarlo : bien que je ne sois 
pas riche,je do is Vacheter. Nai ta ez (B), 

NAI TA NAI EZ (AN, B, G) , NAHI EDO NAHI 

ez (Har.) : quiera que no , forzosamente : 
qu'il le veuitle ou non, forciment. — 3° (Be), 
flexidn verbal del auxiliar en subjuntivo, 
flexion verbale de I'auxiliaire au subj'onc- 
tif. Etorri naiIa , que venga yo , que je 
vienne. Eldu najReko, para cuando lle- 
gue yo, pour quand f arrive. — 4° ( B-b- 
mu), soy, tengo : je suis , j'ai. = Se usa 
en indicativo como flexion verbal del 
auxiliar. S f emploie k Vindicatif, comme 
flexion verbale de I'auxiliaire. ^Nor nai? 
£ quien soy? qui suis-je? Neu nai, 
yo soy, je suis. — 5° Nahi (L), aspi- 
rante, pretendiente : aspirant, priten- 
dant. GaniSek erregb-nahi bat lagundu 

DU, IMPERADORB NAHI BAT OROBAT LAGUN- 

duko zuen : GaniS ha servido & un aspi- 
rante a rey, lo mismo hubiera servido 
k un aspirante a emperador : Ganich a 
servi un aspirant roi, de mime il aurait 



Digitized by 



Google 



NAI NAIKUNDE 



71 



servi un aspirant empereur.CDsiSC.Atheka. 
173-16.) jNahi badu ba! (BN,...), frase 
que equivale a « de todas maneras, como 
quiera que sea, en ultimo caso » : locu- 
tion iquivalant a « de toutes manures, 
n'importe comment, apres tout ». 

Nai- ( B-a-o-ot§ ) , prefijo de palabras 
interrogativas, significa lo que el sufijo 
« quiera » del castellano : prifixe des 
mots inter rogatifs, qui a le mime sens 
que le suffixe francais « conque » de 
« quelconque, quiconque ». Nainor, quien- 
quiera, quiconque, Naixoz, cuandoquiera, 
n*importe quand. Naizer, cualquier 
cosa, chose quelconque. Nainun, donde- 
quiera, n'importe ou. Naizbtako, naizeta- 
rako, h&bil, habile. 

-Nai (AN, B, G), -nahi (BN, L), su- 
fijo de palabras interrogativas, que signi- 
fied lo mismo que cuando, por inversi6n, 
se emplea como prefijo : suffixe de mots 
interrogalifs , qui a la mime significa- 
tion que lor squHl s'emploie, inversement, 
comme prifixe. Nolanahi , como quiera , 
n'importe comment. (Joan. Saind. 1-36- 
18.) Nonnai , dondequiera, n'importe ou. 
(Lard. Test. 10-18.) Nunnai ta nosnai, 
dondequiera y cuandoquiera, n'importe 
ou el n'importe quand. ( Per. Ab. 68- 
25.) 

NAI A: 1° (Sc), ola, vague. Naia bat, 
una ola, une vague. — 2° filas de hierba 
que se van formando & medida que se 
siega, range* e d'herbe que Von fait a 
mesure que I'on fauche. — 3° (c, ...), la 
voluntaa, la volonti. (Dcnai.) 

Naiago izan, nahiago izan (c), pre- 
ferir, querer mas : prifirer, vouloir ou 
disirer davantage. Nahiago dut asto 

JASAN NAZANA, EZINEZ ZAMARI BOOTS NA- 

zana ( S ) , prefiero el asno que me ha de 
llevar al caballo que me ha de arrojar, 
j'aime mieux Vine qui me portera que le 
cheval qui me jeltera par terre. Naiznago 
(sic) eta gaiztoago (R): cuanto mas se 
quiera, peor: on a d'autant moins, qu'on 
aisire plus. £ Nork erranen zuen nahia- 

GOKO ERE ZITUZTELA EjIPTOKO PHORRUAK 

eta tipulak ? Ji qui£n hubiera dicho que 
habian de preferir los puerros y las ce- 
bollas de Egipto? qui aurait dit qu'ils 
prifirer aient les poirenux et les oignons 
d'Egypte? (Larreg.) • 
Naiari (B-a-o-ub), deseo, disir. Nundi 

BTORREN TA ZER ZAN MUSIKA BARRIA APO- 
LOK JAKITEKO BUEAN NAIARIA , el deseO 

que tenia Apolo de saber de d6nde 
venia y que* era la nueva miisica , le disir 
qu'Apolton avail de savoir d'ou venait et 
quelle itait la nouvelle musiqueM Azk. 
E.-M. Cane. bas. III-14-2.) 
Naihaga (Be,...), disgusto, digofit. 

ESKINITEN DEUTSUDAZ JAYO ZANIK ETA KURU- 
TZEAN IL-ARTBKO BKRE ATSAKABA, NAIBAGA, 
LARRITASUN TA NBKALDI EZIN GEIAGOKOAK '. 

yo os ofrezco sus aflicciones , disgustos , 
angustias y penas inmensas que sufri6 
desde que naci6 hasta que muri6 en 
cruz : je vous off re les afflictions, les 
digoGts, les angoisses et les peines qu'il 
a soufferts depuis sa naissance jusqua ce 
qu'il mourGt en croix. (Ah. Esku-lib. 
153-3.) 

Naiera : 1° (B-a-o-m, Gc), convenien- 
cia, agrado : convenance, agreement. 
Naierara (B, G) : a placer, a pedir de 
boca, « ad libitum : » a plaisir, a voire 
goGi, tant que vous voudrez, « ad libi- 
tum. » Aragia naierara sbrbidutea gaiti, 



por servir a la carne 6 su antojo , pour 
servir la chair a son caprice. (Bart. II- 

53-29.) ^GORPUTZ ONERl NABILKO Nl NAYE- 
RAK ETA MIZKERIAK EG1TBN ? £ me OCUpO yO 

en proporcionar a este cuerpo gustos y 
golosinas? m'occupi-je a donner a ce corps 
des jouissances et des gourmandises? (Afl. 
Esku-lib. 33-1.) — 2° (G), volunUd, deseo : 
volonti, disir. Naierara gozatzeko poz- 
kida bete-betean, para gozar a placer 
con plena satisfaccidn, pour jouir k plai- 
sir avec entiere satisfaction. (Izt. Cond. 
421-12.) 

Nalez : 1° (B, G), disgusto, contra- 
riedad : ennui, contrariiti. Ostatu baten 

NAIEZIE DAGOANARI ATEA ZABALDUTEA GAU- 

zarik onena (B) : a quien esti a disgusto 
en una posada, lo mejor (que se le puede 
hacer es) abrirle la puerta : a quiconque 
se morfond dans une auberge, le mieux 
(que Von puisse luifaire) est de lui ouvrir 
la porte. — 2° (AN-b), queriendo, voulant. 

Naigabe (AN, BN, G, L, R, S), dis- 
gusto, disagriment. Naigabbrik andiena 
onek ematen zien, esto les daba el mayor 
disgusto, ceci Hail pour eux le plus grand 
disagriment. (Lard. Test. 10-19.) 

Nahigabeko, involuntario , involon- 
taire. (Duv. ms.) 

Nahigabetsu (AN, BN, G, L), lleno 
de disgusto , plein de disagreements. 

LABURRA ETA NAHIGABETSUA DA G1ZONAREN 

bizia, la vida del hombre es corta y 
llena de disgustos, la vie de Vhomme est 
courte et pleine de disagriments. 

Naigabetu (AN-b, BN, G, L), apesa- 
dumbrarse, afligirse : s'ennuyer, s'affli- 
ger. 

Naigarri (AN?, Be, G), estimable, 
estimable. 

Naigo (?), anhelo: disir violent, envie. 

Nai izan (AN, B, G), querer, vouloir. 

Nahikabe , des?racia: accident, mal- 
heur. (Har.) Var. de naigabe. 

Naikar (B-ar), retraimiento , falta de 
voluntad : indolence, manque de volonti. 
Var. de nakar. 

Nahikara (BN?, L?), conforme, A 
satisfacci6n : conforme, a souhait. Nahi- 
kara GARENEAN EZTUGU IZAN BEHAR BILDU- 

rrik gabe: cuando estamos a gusto, no 
debemos estar sin temor : lorsque nous 
sommes satis fails, nous ne devons pas 
rester sans crainte. (Har.) 

Nahikarako ( L ) : 1 ° agradable , 
agriable. Hango egoitza gozoa zela eta 
nahikarakoa, que la estancia de alii era 
dulce y agradable , que le sijour de la- 
bas itait doux et agriable. (Har. Phil. 
6-4.) — 2° apetecible , appitissant. Bizki- 
tartean gerlari oarraizko ohore handi 
nahikarakoak , sin embargo a la guerra 
le estan a pa re j ados grandes y aprecia- 
dos honores, cependant la guerre pro- 
cure souvent des honneurs tris enviis. 
(Dasc. Atheka. 130-19.) 

Naikari (BN-gar, L-get,...), nahi- 
kari (Oih. ms) : lo deseo, codicia : disir, 
convoitise. — 2° (AN?, Oih. ms), afec- 
ci6n, simpatia : affection, sympalhie. 
Nauikariak edertaratzen ditu gauza 
itsusiak, la afecci6n hace que parezcan 
hermosas las cosas feas, V affection fait 
parattre belles les choses laides. (Oih. 
Prov. 650.) — 3° (?), voluntad, volonti. 

BADA GIZON BAT, ZB1NAREN BIDEZ GALDA 
BAITBZAKEGUKE J A UNA REN NAHIKARIA, aqul 

hay un hombre por quien podemos in- 
quirir la voluntaa del Sefior, ici il y a un 



homme par qui on pourrait consulter 
Jihovah. (Duv. II Paral. xvin-7.) — 
4° (BN, L), placer, plaisir. Eta haina da 
egiaz jakintsun, zbinak bere nahikariak 
utziz, Jainkoaren nahi a egiten baitu : 
y es verdaderamente sabio aquel que, 
dejando sus propios placeres, hace la 
voluntad de Dios : celui qui, laissant ses 
propres plaisirs, fait la volonti de Dieu, 
est vraiment sage. (Duv. Imit. 9-30.) — 
5° golleria, friandise. (Araq.) 

Nahikatu (L-donib-zib), querer, vou- 
loir. = Segun Duvoisin , no se usa m6s 
que con negaci6n. D'apris Duvoisin, ce 
verbe ne s'emploie plus qu'avec une niga- 
tion. Eztu nahikatu izan, no ha querido, 
il n'a pas voulu. 

Naikeri (AN-b, BN-a-1-o-ofl, R), 
nahikeri (BN-ald, S): 1° capricho, me- 
lindre, deseo : caprice, fantaisie, disir. 
Naikeribtan azi (B-i), criar entre melin- 
dres,^/ewer capricieusement.hERAK barriz, 

EZ BRREGE MIRARI IKUSI GURA ONBRI LAKETU 
EUTSAN BERE NAIKERI ZOROA , EZ JUDEGU 

salatzaiLeai ao bete arnasa atera : mas 
61, ni otorg6 su capricho loco k este rey 
curioso de ver milagros , ni a los judios 
acusadores les sac6 una bocanada de 
aliento : mats lui, ne satis fit pas le caprice 
insensi de ce roi disireux de voir des 
miracles, de mime qu'il ne souffla pas 
mot aux juifs accusateurs. (Afl. Esku- 
lib. 188-18.) — 2° (B-el-o),competencia, 
compitence. 

Nahiki (?), voluntad d6bil y de poco 
efecto, veleidad : volonti faible et de peu 
d'effet, velliili. 

Naikida (G ?, Izt.), deseo, disir. 

Naikidatu (G ?, Izt. i-14), desear, 
disirer. 

Nahikide, competidor, rival: compi- 
tileur, rival. (Oih.) Nahikide ezta adis- 
kide, el competidor no es amigo, ton 
compititeur n'est pas ton ami. (Oih. Prov. 
325.) 

Naikin (R), competidor, rival : con- 
current, rival. 

NAIKOA (AN, Be, Gc), bastante, 
assez. = Se usa siempre con articulo 
singular, y exige que la palabra a que 
se agrega lleve tamWn su articulo ; y se 
pospone siempre. Ce mot s'emploie tou- 
jours avec Varticle singulier et exige que 
le mot auquel il s'ajoute porte igalement 
Varticle; il se place tou jours apres lui. 
MutiLa naikoa, bastantes muchachos, 
assez d' en f ants. 

. Naikotan (B-a-o-tS), bastantes veces, 
assez souvent. 

Naikotu (B-a-m-ot3), satisfacerse, se 
satisfaire. 

Naikunde (AN, G), nahikunde (BN, 
L), voluntad, volonti. = Axular (3«-26-9) 
concreta la significaci6n de esta palabra 
a un « mero deseo », excluyendo la idea 
de voluntad, como puede verse en el 
eiemplo expuesto en nai (1°). Axular ne 
donne a ce mot que la signification de 
« simple disir », excluant Viaie de vo- 
lonti, comme on peu t le voir a Vexemple 
citi a nai (lo). Zein ere ez odoletatik, 

EZTARE ARAGIAREN NAIKUNDETIK , EZ ETA 
ERE GIZONKIAREN NAIKUNDETIK, BAIZIK 

Jangoikoaganik jayo baitirb : los cua- 
les son nacidos no de sangre, ni de 
voluntad de carne, ni de voluntad de 
var6n, mas de Dios : lesquels ne sonl 
nis ni du sang, ni de la volonti de la 
chair, ni de la volonti de Vhomme, mais 



Digitized by 



Google 



72 



NAIKUNDERI — NARDAGARRI 



de Dieu. (Liz. Joan. i-13.) Jesusbn bula- 

RRBRAKO LANTZ EDO BURDIN URRATZAILEA 
DA BEKATARIEN NAIKUNDE BIDEGABEKOA , la 

injusta voluntad de los pecadores es 
lanza 6 hierro desgarrador para el pecho 
de Jesus, Vinjuste volonte des ptcheurs 
est une lance ou vn fer d&chirant pour 
la poitrine de Jesus. (Mend. Ill -355- 
28.) 

Naikunderi , afici6n desordenada , 
affection dteordonnte. (F. Seg.) 

Nahikttnte (S) : 1° voluntad, volonte. 

EmAGOzO BERERE NAHIKUNTEA ETA INDARRA, 

dadnos siquiera voluntad y fuerza, don- 
nez-nous au moins la volonte et la force. 
[Kur. 9-1.) — 2° placer, plaisir. Ehine- 

RAOO JARRAIKITBN DIRA BERE ARAGIAREN 
nahikOntbari EZI EZ JINKOAREN PLAZER 

hunari, mas facilmente se avienen al pla- 
cer de su came que a la voluntad de Dios, 
Us suivent plus facilemenl le plaisir de la 
chair que la volonte de Dieu. (Imit. 141-3.) 

Naimen ( AN ? ) , voluntad , volonte. 
Joan zen Ijitartera naimen edo borondate 
oso-osoarekin, fu6 a vivir entre Egipcios 
con plenisima voluntad, il alia vivre 
par mi les Egyptiens avec une entiere 
volonte. (Mend. 11-15-14.) 

Nalmendu (G ?, Ubil.), voluntad, 
volonte*. 

NAINA, naina: 1° (B-arab), abuelo, 
aleul. (Voc. puer.) — 2° (B-a-l-o), cas- 
tafia, chitaigne. (Voc. puer.) 

NAlfiTO : 1° (G-and), persona que no 
tiene fundamento para hacer las cosas : 
goujat, personne qui n'a aucune adresse 
pour faire les choses. — 2° (B?), enano, 
nam. (??) 

Nainor (B-ots-zor), quienquiera, qui- 
conque. Bururaten jat eta nire ustez 

NAINORI BURURATUKO JAKO , Hie OCUITe y 

a mi juicio le ocurrira a quienquiera , je 
pense et a mon avis tout le monde pen- 
sera. (Ibaiz. 1-65-2.) 

Nainoratu (B-zor), llevar a cualquier 
parte, porter n'importe ou. 

Naiodura: 1° (BN-s), hambre canina, 
faim canine. — 2° (BN-s), deseo vivo, 
vif dtsir. 

Nahira (BNc), a gusto, a souhait. 

Nairik (Be), queriendo, deseando : 
voulant, de"sirant. 

Naita : 1° (Be, BN, ...), queriendo, 
voulant. Nahitara da (BN-haz) : es 
voluntario, intencional : e'est volontaire, 
inteniionnel. — 2° (Be), aunque, bien 
que. = Se usa mas separando los com- 
ponentes : nai ta. (V. Nai, 2°.) Ce mot 
est davantagc usite en stparant ses deux 
composants : nai ta. (V. Nai, 2°.) Naita 

ONETARAKO GALDU NEURE OSASUNA , ONDA- 

sunak eta bizitzea bbra : aunque para 
esto pierda mi salud, mis bienes y la 
mis ma vida : bien que pour cela je perde 
ma sante, mes biens el ma vie mime. (Ur. 
Bisit. 157-20.) 

Naltasun (Be) , satisfacci6n , satisfac- 
tion. 

Naitu (AN, R), nahitu (BN, L-ain, S), 

?[uerer, vouloir. Var. de nai, nahi izan. 
bili-naitua nindioken (AN-b) , yo estaba 
ansioso de andar, favais envie de marcher. 
Naiz (AN, G), nahiz (BN, L, S): 
1° aunque, malgri. Egin behar diat alor 

HAU LANDATU, NAHIZ GOSTAKO ZAIDAN ANITZ 

(BN-gar) : debo labrar este campo, aun- 
que me cueste mucbo : je dois labourer 
ce champ, bien qu'il m'en cotite beaucoup. 
Naiz gal, ariko nauk (L-get, ...) : aunque 



pierda, me ocupar^ : bien que je perde, 
je m'occuperai. Naiz jaia izan (AN, Liz. 
54-13), aunque sea dia de fiesta, quoique 
ce soil jour de fUe. Nahiz zahar eta 

JAKINTSU, ZUHURRAK HARTZEN DU ABISU (S) '. 

aunque sea viejo y sabio, el prudente 
toma consejo : quoiqu'il soit vieux et 
savant, le sage prend conseil. Eznaizbla 

HIK USTE DUKAN GIZON ABERATSA , NAHIZ NI 
BAINO BEHARRAGOKO HAINITZ BADEN I que 

no soy tan rico como lo crees, aunque hay 
muchos mas necesitados que yo : que je 
ne suis pas aussi riche que vous le croyez, 
bien qu il y ait beaucoup de plus malheu- 
reux que moi. {Piar. Ad. 12-16.) — 2° (AN, 
G, ...), ya, sea, ora: tanldt, soit. Var. de 
nai (2°). Atera itzatzu ere zurekin dauz- 
kazun aberb guztiak, kasta guztikoak , 

NAIZ BGAZTIAK NAIZ PISTIAK ! todoS 10S 

animales, que estan contigo de toda 
came, tanto de las aves como de las 
bestias, y de todos los reptiles, sacalos 
contigo : tous les animaux qui sont avec 
toi, de toute esptce, tant des oiseaux que 
des betes, et de tous les reptiles, prends- 
les avec toi. (Ur. Gen. vm-17.) Naiz dala 
zakurra ta naiz dala katua : ya sea perro, 
ya sea gato : qu'il soit chien, qu'il soil 
chat. (Itur. Ipui. 8-19.) — 3° (AN, G,...), 
voluntariamente, deliberadamente : volon- 
tairement, dHib&rkment. Ororen nahiz 
oro gal, quien todo lo quiere, todo lo 

f>ierde : en voulant tout, on perd tout. 
Oih. Prov. 378.) 

Naizetako ( B-otS-ub ) , naizetarako 
(B-a-o), habil para todo, habile ou adroit 
a tout. (V. Nai-.) 

Naizu-naizu (G-t), en extrema abun- 
dancia : a profusion, trks abondamment. 

GUDA MUTIL EDO SOLDADUAK DIRUA NAIZU- 

naizu zebilkiten, los soldados manejaban 
dinero en extrema abundancia, les sol- 
dats avaient de Vargent en tr&s grande 
abondance. (Euskalz. 11-148-23.) 

NAKA (BN-am), burla, moquerie. 

NAKAITZ : 1° (L), repugnancia, re- 
pugnance. NAKAITZEZ EZ OHORATU EDO KON- 
TUR1K EDUKI BERE OHORATZBKOEZ, no hon- 

rar por repugnancia a los que debe hon- 
rar, ne pas honorer par repugnance ceux 
que Von doit honorer. (Harizm. VOffice , 
101.) Nakhaitz zait jatea, me repugna el 
comer, la nourriture me digotile. (Duv. 
ms.) Jaki on-zalb da eta nakhaitz zaizko 
gaistoak, le gustan las buenas viandas y 
le repugnan las malas, les bonnes viandes 
lui plaisent et les mauvaises le degofitent. 
(Har.) — 2° (L-ain), pequefio, sin valor : 
petit, sans valeur. Mutiko nakhaitza, 
muchacho medianejo , garcon douteux. 
Bei nakhaitza, vaca de poco valor, vache 
de peu de valeur. — 3° (AN, Araq., BN- 
ald), sucio, desaliflado, hediondo : sale, 
neglige, infect. — 4° (AN, BN), feo, raqui- 
tico : laid , rachitique. 

Nakbaizgarri, repugnante, desagra- 
dable : repugnant , d&go&tant. (Duv. ms.) 

Nakhaizgo (Duv. ms), nakbaizke- 
ria (Duv. ms), nakhalztasun (Duv.), 
disgusto, repugnancia : degofit, repu- 
gnance. 

Nakaiztu: 1° (BN, L), sentir repu- 
gnancia, iprouver de la repugnance. 
Nakaizten nu (BN-ald), me da asco, 
ca m'ecaeure. — 2° (AN-b) , nacerse raqui- 
tico, devenir rachitique. 

Nakhaiztura (Duv.). (V. Nakalzgo.) 

NAKAN (G?, AC. ms), peca: ephe- 
lide, tache de rousseur sur la peau. 



Nakandun (G?, Afi. ms), pecoso, 
rousselet. 

NAKAR (B-a-g-1-m-mu), desganado, 
sin voluntad : degotite, sans volonte. Arre- 

BBA AINBAT NAKARRAGO TA GOGO BAGEAGO 

egoten zan , tanto la hermana solia estar 
mas desganada y desanimada , autant la 
sosur etait plus degotitee et decouragee. 
(Euskalz. 1-131-24.) 

Nana (L-bid-donib, ...), ven, tu, hem- 
bra ; a diferencia de tana, « ven, tu, 
hombre: » viens, toi, femme; contraire 
de tana, « viens, toi, homme. » = De 
to + UNA (hunat), no + una (hunat)?. 

NANO (B-a-lein-m-otS), nanu (B- 
m?), enano, nain. 

NAPAR (B, G) : 1° Nabarro, Navar- 
rais. — 2° pardo, brun. Var. de nabar. 

Napar-ego (G-and), napar-egoi (B- 
g), viento sur fresco en invierno, vend 
froid du sud en hiver. 

Napar-min (G-and), epizootia, epi- 
zootic 

Naparreri : 1° (B-1-m-ofi, G-et5-ori- 
orm), viruela, petite verole. — 2° (G-bet), 
sarampi6n, lit. : enfermedad abigarrada : 
rougeole, lit. : maladie barioiee. 

Naparri (B-ot§), viruela, petite verole. 
Var. de naparreri (1°). 

Naparroa (B, G), Nabarra, Navarre. 

NAPILDA (BN-s), pafial exterior 
de niflo : maillot, lange exterieur d y un 
enfant. 

NAPUR: 1° (AN-b), merodeador, 
ganado que invade los cercados : marau- 
deur, en parlant du betail qui s-introduit 
dans les enclos. — 2° (R, S. P.), goloso, 
laminero : gourmand , friand. 

Napurkezi (AN-b), merodeo, vicio de 
invadir los cercados : maraudage, vice 
de s'introduire dans les enclos. 

Napurtu (AN-b), invadir, robar : 
marauder, voter. 

NAR : 1° (B-otS, R), espino, zarza: 
epine, ronce. Var. de laar. Nar bat 

SARTU DA ENE ERINKOAN (R), Una espina 

se me ha elavado en el dedo menique, 
une epine m'est entree dans le petit doigt. 
Var. de lar. — 2° (Be, ...), narria, tri- 
neo, tratneau. — 3° (B-ub?), rabia, 
rage. — 4° (pop.), deuda, dette. = Es, 
sin duda, alusion a la zarza que se nos 
enreda en la ropa y sigue, que tambien 
se llama asi. Cest, sans doute, une allu- 
sion a la ronce qui s'entortille au vitement 
et s'y attache, et qu'on nomme ainsi. 

Narbide (B-a-o), sendero por donde 
se conducen cargas en trineos 6 narrias, 
sentier par lequel passent les charges des 
tratneaux. 

NARDA (AN-b, Lc), asco, abomina- 
ci6n : degoHl, abomination. 

Nardaarazi (AN, L), causar repu- 
gnancia : degoHter, provoquer de la repu- 
gnance. 

Nardabera, facil dedisgus tar, prompt 
a se degoHter. (S. P.) 

Nardaberaki, con inclinaci6n al dis- 
gusto, avec un penchant au degoHt. (S. P.) 

Nardaberatasun, inclinaci6n al dis- 
gusto, penchant a se degotiter. (S. P.) 

Narda egin (AN, L) , despreciar, me- 

S riser. Berak narda egin badio , si el le 
a despreciado, si lui Ua meprise. (Duv. 
Ex. xxi-8.) 

Nardagarri (AN, L), repugnante, abo- 
minable, nauseabundo : repugnant, abo- 
minable, nauseabond. Dakhusatzuenean 
bada nardagarrizko dohakabeak bbhar 



Digitized by 



Google 



NARDAGARRIKERIA — NARRIO 



73 



BZTEN TOKIAN ( IRAKURLEAK ADI BEZA ) J OR- 
DUAN JUDBAN DIRENEK, MENDIETARAT IHES 

begite : cuando verbis la abominaci6n 
de la desolaci6n estar en donde no debe 
( quien lee , entienda ) ; entonces los que 
est£n en Judea huyan a los montes : 
lorsque vous verrez I 1 abomination de la 
desolation 6 tab lie ou elle ne doit pas itre 
[que celui qui lit comprenne) ; alors que 
ceux qui seront en Jud4e s'enfuient sur 
les montagnes. (Har. Marc, xm-14.) 

Nardagarrikerla, acci6n repugnante, 
action repugnante. (Duv. ms.) 

Nardagarriki (AN-b), de manera 
repugnante, d'une maniere repugnante. 

NARDAI : 1° (AN, Araq.), pedazo de 
cadena grosera con su nerron en la 
lanza que sirve para acarrear maderos : 
morceau de chatne grossidre qui, attache' e 
au timon, sert pour trainer les madriers. 

— 2° (Be, Gc), palo, ordinariamente de 
fresno, que se aplica a la p^rtiga de la 
narria para arrastrar piedras , maderas : 
perche, ordinairement en frSne, qui se fixe 
au timon du tralneau pour charroyer des 
pierres, des madriers. — 3° (B-a : zean), 
palo que se pone sobre la carea de un 
carro para estibarlo , perche qu on place 
sur la charge d'une charrette pour la 
comprimer ou la presser. 

Nardaka : i° ( B-t3, G-deb ) , suciedad 
6 costra de platos, fuentes, cara : sale 14 
ou crotile des plats, des vases, de la figure. 

— 2° ( B ) , pertiga de la rastra 6 narria 
mas pequena que nardei , vara del arado : 
timon du tratneau plus petit que le nar- 
dei , perche de la charrue. — 3° (B), esteva 
del arado , mancheron de la charrue. 

Nardakeria (AN-b). (V. Nardaga- 
rrikeria.) 

Nardatu: 1° (BN, L), disgustarse, se 
dtgofiler. Eskualdunak iduri du onthasun 
sobbraz dagoela; beren baitharik heldu 
dirbn onez nardaturik , hekietarik baz- 
terrerat uzten duela , sobera bezala '. 
parece que el vascongado tiene bienes 
de sobra, y que bace asco de los que 
brotan espontaneamente , dejandolos a 
un lado , como si tuviera en exceso : il 
semble que. le basque a des biens de trop 
et qu'il ne fait pas cas de ceux qui lui 
poussent spontane'menl , les la is s ant de 
c6U, comme s'ils etaient super flus. (Duv. 
Labor. 72-10.) — 2° (AN-b), causar asco, 
inspirer de la repugnance. 

Nardei (B-m). (V. Nardai, 2°.) 

Nardeka (AN, Araq., B-m). (V. Nar- 
daka, 2°.) 

NARE (BN, Sal.), tranquilo, tran- 
quille. Ur narea, el agua tranquila, Veau 
tranquille. So narea : la mirada tran- 
quila, serena : le regard tranquille, sans 
vivacite. 

NAREA (B-o, arc), linaje, lignage. 
Narea onaganik ezta gauza gaisorik, de 
buen linaje no hay cosa perversa, de 
bonne Ugn4e il n'y a pas de chose perverse. 
(Refranes, 303.) Izkbtba da bere narea - 
ren agiria, la lengua es la patente de 
su linaje, /a langue est le brevet de son 
lignage. (Bust. Euzk. 195-21.) 

Naretu (BN, Sal., S) : 1<> tranquili- 
zarse, se tranquilliser. — 2° entornar los 
ojos, entr'ouvrir les yeux. Haurra, zuaza 

OHERAT, BEGIAK NARETUAK DITUZU I niflO , 

ve a la cama, los ojos tienes entornados : 
enfant, va au lit, tu as les yeux a demi 
fermts. 
NARGA (BN, Sal.), desd^n, dedain. (?) 

T. II. 



Nargatu (BN, Sal.), desdenar, dedai- 
gner. 

Narkate ( Be , G ) , cierta especie de 
cadena , certaine espece de chatne. 

Narkexia ( AN ) , tonteria , necedad : 
niaiserie, balourdise. \ Zer tonteria (sic) ! 
j zer narkeria ! j que* tonteria ! j que 
necedad ! quelle niaiserie ! quelle bitise ! 
(Liz. 18-13.) 

Narnakatu (R-bid-uzt), quedarse dor- 
mido un miembro, rester engourdi (un 
membre). Zankoa narnakatu zaitad, se 
me ha dormido la pierna , fai la cuisse 
engourdie. 

Nar-nar (BN-s, R), onomat. del dolor 
sordo, onomat. de la douleur sourde. 

NARO : 1° (R), a menudo, souvent. — 
2° (AN, G), abundante, abondant. — 
3° (?), fructuoso, feYtil: fructueux, fer- 
tile. ( Humb. Mitrid.) — 4° (G-zumay), 
muy maduro, tres mdr. — 5° (BN-s, RJ, 
frecuentemente, frtquemment. — 6° (G- 
don-ori), tranquilo, tranquille. Itsasoa 
naro -naro dago, la mar esta muy tran- 
quila, la mer est tres tranquille. 

Naroro ( B ) , a placer , a plaisir. \ Ze 

LATZ ETA GARRATZ EGINGO JAKAN ANGO BIZ1- 
MODU ASERREA, EMEN NARORO TA GOZARO 

bizi izan zanari 1 { que* aspera y agria le 
parecera aquella manera de vivir a quien 
aqui vivi6 a placer y dulcemente ! com- 
bien parattra dure et aigre cette maniere 
de vivre a quiconque vit ici A son aise et 
doucement I (An. Esku-lib. 49-4.) Jan eben 

GUZTIAK NARORO EDO NA1KO BESTB , todoS 

comieron a satisfacci6n 6 cuanto querian, 
tous mangerent a leur contentement et 
comme Us voulurenl. (Ast. Urt. I-xxm-25.) 

Narotasun : 1° (AN, G), abundancia , 
abondance. — 2° (G-zumay), madurez, 
maturity. — 3° (G-don-ori), tranquilidad, 
tranquilliU. — 4° (BN-s, R), frecuencia, 
frequence. 

Narotu: 1° (AN, G), hacerse abun- 
dante, fertil : devenir abondant, fertile. 
-— 2° (G-zumay), madurar, mfirir. — 3° (G- 
don-ori), tranquilizarse , se tranquilliser. 

Naroz (R-bid), frecuentemente, fre- 
quemment. Jangeiko Jeinari otoi egiten 

DAUD NAROZ EMON DAZTAN ILTEA ON BAT, 

brigua luzerik bage : ruego al Senor 
Dios frecuentemente me de* una buena 
muerte, sin enfermedad larga : je prie 
le Seigneur Dieu qu'il me donne une 
bonne mort, sans une longue maladie. 

NARRA: 1° (B, G), arrastramiento, 
entratnement. Narra eragin, mover, p. ej. 
una piedra arrastrandola , trainer une 
pierre. Narran atara, sacar un objeto 
arrastrandolo en linea recta; a diferen- 
cia de ausian , « oblicuamente : » tirer un 
objet en ligne droite; a la difference de 
ausian, « tirer de travers. » Narra egin 
(B-i-mond,G), correrse el terreno, s'ebou- 
ler (le terrain). Lur narratua (Be), la 
tierra corrida, la lerre ebouUe. — 2° (G), 
tonto, bobo : nigaud, dadais. jNarratzar 

ASTOA ! EZTIGUK GAUR EGIN SERBITZUGAIZTOA I 

I burro bobalic6n ! no nos has hecho hoy 
mal servicio : grand dne ! vous ne nous avez 
pas rendu aujourd'hui un mauvais service. 
(Itur. Cane. bas. III-62-4.) — 3° (B-m), 
movimiento, mouvement. — 2° (B-l, ...), 
narria, trineo rustico, tratneau basque. 
Narrabide (G-gai), sendero por donde 
se acarrean cargas de helecho, etc. : sen- 
der par lequel on charroie, en traineaux, 
les charges de fougeres et autres. Var. de 

NARBIDB. 



Narrarri (B-t§), piedra grande que 
se arrastra en apuestas publicas, grosse 
pierre que Von tratne dans les paris 
publics. 

NARRAS (AN, Be, Gc), arrastrado, 
abandonado, desalinado : traine, aban- 
donne, defait. Mendietakoa euriduna da 
LAiffo narrasa (B-m) : se llama nube 
arrastradora la de los montes, la que 
trae lluvia : on appelle « nuee tratnante » 
les nuages des montagnes , ceux qui 
amenent la pluie. 

Narras egin (B-a-o,...), correrse la 
tierra, s'ebouler (la terre). 

Narraskeri (AN, B, G), desalifio : 
negligence , manque de soin dans le vite- 
ment. 

Narrastu : 1° (B-m), entumecerse un 
miembro por un ligero calambre : s'en- 
gourdir (un membre), a cause d'une 
simple crampe. — 2° (Be) , hacerse tardo 
y arrastrado (el paso), s'appesantir et 
devenir lourd (le pas). — 3° (Be,...), 
hacerse harag6n : s'acagnarder, devenir 
faineant. 

Narratz (AN), abandonado, desali- 
nado : neglige, ma Iprop re. Var. de narras. 

Narraz : 1° (B-el,...), arrastrando, 
entrainant. — 2° (Be), ju^ar a resbalar 
por un piano inclinado , jouer a glisser 
sur un plan incline. 

Narrazko ( B-a-m-o-ub ) , especie de 
narria que se hace con unos palitroques, 
para acarrear helecho, piedra : sorte de 
tratneau construit avec des branches ou 
des perches, pour transporter de la 
fougere, des pierres. 

Narrazti, reptil, reptile. (Ast.) 

NARRIA (BN-s, H), carrito sencillo 
que se lleva a mano, para transportar 
piedras grandes , petite charrette a main 
pour transporter de grosses pierres. 

Narriadura, deterioro : tare, defaut. 
(Duv. ms.) 

Narriapen, acci6n de manchar, dete- 
riorar : action de tacher, de souiller, de 
deteriorer. (Duv. ms.) 

Narriatu : 1° ponerse delicado de 
salud, etre deiicat de sante. (Oih. ms.) = 
Oihenart anade que se equivoc6 al decir 
que narriatu es « d^gouter ». Oihenart 
ajoute qu'il commit une erreur en disant 
que narriatu signifie « degoflter ». — 
2° manchar, deteriorar : tacher, deterio- 
rer. (DUV. mS.) NOLA GURE LBHBNBIZIKO 
AITA HARK GURE NATURALBZA HAUR BERE 
BEKHATUZ NARRIATU , . . . BAITZUEN , HANDIK 
GARA HAIN ARRANKURATSU, INSIRINATSU ETA 

onbehar : como aquel nuestro primer 
padre deterior6 esta nuestra naturaleza 
con su pecado, por lo mismo somos tan 
quejumbrosos, descontentadizos y mise- 
rables : c' est parce que noire premier pere 
deteriora noire nature par le peche, que 
nous sommes si plaintifs , mecontents et 
mUerables. (Ax. 3*-78-19.) 

NARRIO (G, Ubil., Li ...), mancha, 
tacha, deterioro : defaut, tache, tare. 
Etzuen utzi bere konzientziak sose- 
gatzera, anarteraino bethi eman zioen 
garri eta narrio i su conciencia no le 
dej6 sosegar, hasta entonces le di6 
siempre escrupulo y tacha : sa conscience 
ne le laissa pas en repos, jusqu'alors elle 
lui causa toujours scrupule et faute. (Ax. 
3a-328-ll.) = En la tercera edici6n hay 
dos erratas en este parrafo ; en la se- 
gunda hay una. Gari eta nario dice la 
tercera ; garri eta nario la anterior. Sil- 

10 



Digitized by 



Google 



74 



NARRIODUN — NASKADURA 



vain Pouvreau, sin duda traduciendo de 
otra manera, dice que narrio significa 
« escrupulo ». La troisi&me Edition a 
deux errata dans ce paragraphe ; dans la 
deuxieme il n'y en a qu'un. Gari eta 
nario, dit la troisieme, et la pre'ce'dente : 
garri eta nario. Silvain Pouvreau , sans 
doute en le traduisant d'une autre fagon, 
dit que narrio signifie « scrupule ». Arra- 
zadura urthatua, narrio zahartua, zauri 
gaizkoatua : pasi6n inveterada, dete- 
rioro envejeciao, Uaga agravada : passion 
enracine'e, defaut invHire", plaie aggra- 
ve'e. (Ax. 3«-266-23.) Hain urrikalkizun 

NON BALD1N NEHON ERE GORPUTZAK NARRIO- 
R1K, ARRAZADURARIK EDO PALTA ESTALIRIK 
BALDIN BADU, ORDUAN GUZTIAK AGERTUKO 

baitira : (se hace) tan digno de compa- 
si6n que si el cuerpo tiene en alguna 
parte tacha, defecto 6 falta oculta, en- 
tonces apareceran todos (los defectos) : 
(il se fait) si digne de compassion, que si 
le corps a quelque part une tache, un 
defaut ou une faute cache 4 e, alors Us appa- 
rattront tous (les defauts). (Ax. 3*-45-3.) 

Narriodun, defectuoso, manchado : 
defectueux, tache'. (Duv. ms.) 

Narriogabe, narriogabeko , inma- 
culado, integro : immacuie, in teg re. (Duv. 
ms.) 

Naniotsu, lleno de defectos, de man- 
chas: pleinde defauts, detaches. (Duv. ms.) 

Narriotu (L?), profanar, profaner. 

HORI NARUIOTUKO DUENA , HERIOTZEZ HT- 

len da : el que lo profanare , morira de 
muerte : celui qui le profaner a, mourra 
de mort. (Duv. Ex. xxxi-H.) 

NARRITA (AN-b), broma, incitaci6n : 
plaisanterie, goguenardise. Narritan, bro- 
meando, plaisaniant. 

Narritadura , excitaci6n, irritacibn : 
excitation, irritation. (S. P.) 

Narritagarri , excitante, irritante : 
excitant, irritant. (S. P.) 

Narritagura (AN-b) , bromista , bla- 
gueur. 

Narritaldi, acci6n de irritar, movi- 
miento de irritaci6n : action d'irriter, 
mouvemenl d'irritation. (Duv. ms.) 

Narritamendu (L), incitaci6n, exci- 
tation. Gauza ona da koleraren lehen- 

BIZ1K0 NARRITAMENDUARI , MUGIDARJ ETA 

abiadurari begiaren edukitzea : es bueno 
pre star atenci6n a la primera incitaci6n, 
movimiento 6 impulsi6n de la c61era : il 
est bon de faire attention a la premiere 
excitation, mouvemenl ou emporlement 
de la colere. (Ax. 3«-97-4.) 

Narritaxi (Duv. ms). (V. Narrita- 
tzaile.) 

Narxitatu (AN-b, L-ain), excitar, 
irritar : exciter, irriter. Haur da etSeko 

OHOINA ... GAU TA EGUN ALHA ZAIKUNA \ TEN- 
TATZEN ETA NARRITATZEN GAITUENA, GEURE- 
GANIK EZIN EGOTZ DEZAKEGUNA : este eS el 

ladron domes tico ... que nos atormenta 
nocbe y dia , que nos tienta y excita , 
que no le podcmos echar de nosotros : 
celui-ci est le larron domestique ... qui 
nous tourmente nuil et jour, qui nous 
tente et nous excite, et que nous ne pou- 
vons chasser hors de nous. (Ax. 3*-i6J-6.) 

Narritatzaile (L), narritazale (AN- 
b), excitador, provocador : excitateur, 
provocateur. 

NAURU (Be), cuero, piel : cuir t 
peau. Atorra bajzen urrago narrua, el 
cuero mas cerca que la camisa , la peau 
est plus pres que la chemise. ( Befranes , 



281.) Euki bear ditu saietz-azur zaba- 

LAK, NARRU LODIA ETA GITSI IRATSIA '. debe 

tener costillas anchas y cuero recio y 
poco adherente : il faut qu'il ait les cdtes 
targes, la peau epaisse et peu adherente 
k la chair. (Dikl. has. 92-10.) 

Narrugin (B), curtidor, tanneur. Sal- 

DUTEN DAU ZORIONBZ EDO OBETO ADlft ONEZ 
| TA ZELANGO JABEARI ! NARRUGIN ATSITUARI, 

nor ilgo eztan emonez : vende el asno 
felizmente 6 mejor dicho oportunamente, 
I y a que duefio ! a un curtidor hediondo, 
el cual no morira de prodigar dadivas : 
vends 1*4 ne heureusement ou mieux en 
temps opportun, et k quel mattrel k un 
tanneur puant qui ne mourra pas de pro- 
diguer des cadeaux. (ms-Zab. Ipuiti. x.) 

Narrugorrian (Be), desnuao : nu, 
deshabille-. 

Narrumintz (B-a-m-o), cutis, teint. 

Narru - oratua ( B-g ) , reuma del ga- 
nado, fluxion d'humeurs du be* tail, 

Narsosa (R), la clase de uva que mas 
dura ; se conserva el invierno : espece de 
raisin k pellicule ferme, qui se conserve 
lout Vhiver. 

Narteka (B-berri-i-1). (V. Nar- 
daka, 2°.) 

Nartu (B-mafi, ...), impedir con zarza 
el acceso a arboles y paso por cancillas : 
empe*cher, au moyen de ronces, qu'on 
grimpe aux arbres et qu'on passe par des 
portes k claire-voie. 

NASA : 1° (B-l,...), muelle : mdle, 
quai. — 2° ( B-a-o), cestos grandes para 
coger barbos y anguilas : nasses, sorte de 
grands paniers en osier servant k prendre 
des barbeaux et des anguilles. — 3° (B- 
mu), cesto grande para coger langostas de 
mar : easier, grand panier pour prendre 
les langoustes. — 4° (S-gar), barranco, 
ravin. Nasa dOzu mbndiarte handiena , 
arroiLa f ipibna, artea sakoa (S-gar) : el 
barranco mas grande se llama nasa, 
arroiLa se llama el mas pequeno, el me- 
diano es sako : le plus grand ravin se 
nomme nasa, le plus petit arroiLa, et 
le moyen sako. 

NASAI : 1° (Be), flojo, holgado, c6- 
modo : ample, large, commode. — 2° (BN, 
L, S), abundante, abondant. Boz zaitezte 

ETA JAUZ ZAITEZTE , ZBREN NASAIA BAITAGO 
ZUEN SARIA ZERUETAN (L, Matth. V-12) I 

gozaos y alegraos, porque vuestro galar- 
d6n muy grande es en los cielos : re- 
jouissez-vous et soyez dans Valttgresse, 
car voire recompense est grande dans les 
cieux. — 3° (R-gard-iz), camisa de mu- 
jer, chemise de femme. — 4° abundancia, 
abondance. — 5° (BN-s), cosa 6 persona 
que promete crecer mucho, chose ou 
personne de belle venue. — 6° (Be, ...), 
lascivo : lascif, fornicateur. Barriz kol- 

DARRENTZAT ETA SIN1STB BAGENTZAT ETA 
MADARIKATUENTZAT ETA ERAILENTZAT ETA 
NASAIENTZAT ETA SORGlSfENTZAT (B, ApOC 

xxi-8) : mas a los cobardes 6 incr^dulos, 
y malditos, y bomicidas, y fornicarios, 
y hecbiceros : mais pour les Idches, les 
incrtdules, les abominable*, les meur- 
iriers, les impudiques et les sorciers. 

Nasaidura, abundancia, abondance. 
(Goyh.) 

Nasaikeria (B), liviandad, lascivia : 
luxure , Use iv it 6 , impudiciU. Orditu 

ZIRAN LURREAN BIZI ZIRANAK BERE NASAIKE- 
RIA AGIRIKO ARDAOAZ (B, ApOC XVII-2), Se 

embriagaron los moradores de la tierra 
con el vino de la prostituci6n , les habi- 



tants de la terre se sont enivrSs du vin 
de Vimpudiciii. 

Nasaiki: 1° abundantemente, amplia- 
mente : abondamment , amplement. (Duv. 
ms. ) — 2° con frecuencia , fre"quemment. 

Nasailora (m«-Lond), ulmaria : ul- 
maire, reine-des-pr^s. (Bot.) 

Nasaitasun (BN, L,...), abundan- 
cia, amplitud : abondance, ampleur. 

Nasaitu : 1° (Be), afloiar : l&cher, 
desserrer, flotter. — 2° (Be), relajarse : 
se rel&cher, se dHendre. — 3° (BN, L, 
S), abundar, hacerse abundante : abon- 
der, devenir abondant, 

Nasaizia (L-get,...), abundancia, 
abondance. Zazpi behi bdbrrak eta ogi- 

BURU BETUEAK, DIRA ZAZPI NAISAIZIAZKO 

urthe, las siete vacas hermosas y las 
siete espigas llenas son siete anos de 
abundancia, les sept belles v aches et les 
sept 4pis pleins sont sept annies d y abon- 
dance. (Duv. Gen. xli-26.) 

Nasakatu (R) , revolcarse , se vautrer. 

Nasapuntako (B-l), cucana maritima, 
mit de cocagne horizontal place sur 
Veau. = Llamase asi porque el mastil, 
a cuyo extremo se enarbola un pafiuelo, 
se coloca norizontalmente en la punta 
del muelle. On I'appelle ainsi, parce que 
le mAt au bout duyuel on arbore un mou- 
choirest placi horizontalement k lapointe 
du mdle. 

Nasgarri( AN-est-lar ?, R-uzt), cucha- 
r6n y todo obi e to que sirve para revol- 
ver una masa liquida 6 semiliquida, cuil- 
ler ou tout autre objel qui sert k remuer 
une masse liquide ou k demi liquide. 

NASI : 1° (AN-b, B-ot3-ub, BN-s, G, 
L ) , revolver, mezclar : remuer, milan- 
ger, miler. Zeren nasi ziranbzkero Jaun- 

GOIKOARBN SEMEAK GIZONEN A LAB AKIN, por- 

que despu£s que los bijos de Dios se 
mezclaron & las hijas de los hombres, 
aprts que les enfants de Dieu furent 
miUs awec les filles des hommes. (Ur. 
Gen. vi -4.) Euren erdian igo zinaian 

IZARRBZ GORA, EURAKAZ NASI KANTU-AR- 

tean bizitera i para que en medio de 
ellos pudieses subir estrellas arriba a 
vivir junto con ellos entre canticos : 
afin qu y au milieu d'eux tu puisses gra- 
vir les etoiles, pour vivre uni avec eux 
parmi les cantiques. (Ar. Euskalz. 1-339- 
40.) — 2° (AN-lez), presa que se hace 
para pescar salmones , barrage que Von 
construit pour picher les sa unions. — 
3° (R-uzt) , amasar el pan, pttrir le pain. 
Nasiera : 1° (G, Van Eys), mezcla, 
milange. — 2° (u?), coito, acto carnal : 
colt, acte charnel. Eta gertatu zan nasie- 

RAKO BEROTASUNEAN BBRJAN BEGIRATZBA 

ardiak zigorrai, y asi fue que en el 
mismo calor del coito las ovejas miraban 
a las varas, et alors pendant la chaleur 
de I'accouplement les brebis regardaient 
les baguettes. (Ur. Gen. xxx-39.) 

Nasitu (G?, Izt.), mezclar, miler. (V. 
Nastu.) 

NASKA : i° (Gc), repugnancia, repu- 
gnance. — 2° (G?, Ur.), abominaci6n, 
abomination. Ikusten dbzutbnean bada 

TOKI SANTUAN DAGOALA GALDUMENEKO 

naska, por tanto cuando verbis que la 
abominaci6n de la desolacibn esta en el 
lugar santo, quand done vous verrez 
l y abomination de la desolation e tab lie 
dans le lieu saint. (Ur. Matth. xxiv-15.) 

Naskadura (?), repugnancia, repu- 
gnance. 



Digitized by 



Google 



NASKARI — NAUSI 



75 



Naskari : 1°(R), pan grosero, co- 
mufia, sorte de pain bis. = Ya no se 
hace. II ne se fail plus. — 2° (B) , escri- 
bano, icrivain. = Lo trae Larramendi en 
el pr6logo del Diccionario, xxv. Larra- 
mendi le donne dans le prologue de son 
Dictionnaire , xxv. 

Naskarri (AN-b), asqueroso, abomi- 
nable : digoMant, abominable. (Contr. 

de NA8KAGARRI.) KbN ZAZU GIZON NASKARRI 

orj emendik, quitad de aqui a ese hom- 
bre repugn ante, sortez a'ici cet homme 
repugnant. 

Naskatu (Gc), repugnar, ripugner. 
Naskatu naiz ori ikusita : me he revuelto 
al ver eso , su presencia me ha causado 
repugnancia : je me suis trouvi mal en 
voyant cela, sa presence m'6cceure. 

Nasketa (G, Arr.), confusi6n, confu- 
sion. 

Naskl : 1° (AN-b, BN-ald-gar, L, R), 
probablemente, probablement. ^Zertako 

HAR BI LAN ? HOBE DELAKOAN NASKI I £ a 

que" tomarse dos trabajos? tal vez cre- 
yendo que es mejor : a quoi sert-il de 
prendre deux travaux? peut-itre en 
croyant que c'est mieux. (Duv. Labor. 
19-15.) _ 2<> (G, Vic. Mog.), sin duda , 
seguramente: sans doute, assuriment. — 
3° (B-ub), enredo, emmilement. — 4° (G- 
azp-zumay), comufia, pan grosero, gros- 
sier pain bis. 

Naskiko (BN, L), contingente, for- 
tuito : contingent, fortuit. Ez, ene seme a, 

EZTA HORI EZ GAUZA ITSUA, EZ EIKIKOA , EZ 

naskikoa : no, hijo mio, eso no es cosa 
ciega, ni aventurada, ni contingente : 
non, mon fils, ce n'est pas une chose 
aveugle, ni aventurie , ni forluite. (Duv. 
Labor. 68-4.) 

Naskildu (B), revolver, embadurnar: 
miler, remuer, barbouiller. 

Naskiro (G, An. ms), probablemente, 
probablement. 

Naalika(L?), betun, bitume. Zure- 

TZAT ARKHA BAT EGIZU ZUR APHAINDUZ I 
EGONLEKUAK EG1NEN DITUZU ASKHAN ETA 
NASLIKAZ FEREKATUKO DUZU BARNETIK ETA 

kanpotik : hazte una area de maderas 
labradas : haras apartamientos en el area , 
y la embetunaras por dentro y por fuera : 
fais-toi une arche de bo is travailli : tu 
feras des appartements dans V arche, et 
tu la bilumeras en dedans et en dehors. 
(Duv. Gen. vi-14.) 

Nasmas ( BN-s ) , desordenadamente , 
disordonniment. 

Naspil (G-t-us), enredo, mezcolanza : 
entortillement, mili-milo, confusion. 

NaspiIatu(G-t-ern, ...), naspildu(G- 
t-us,...), enredar, mezclar : emmiler, 
milanger. 

Nasta : 1°(B-1), mezclar, revolver, 
confundir : miler, remuer, confondre. 
(Contr. de nastatu, nastau.) — 2° (B,...), 
Var. de naste en los derivados , Var. de 
naste dans les dirivis. 

Nastagarri (B, ...), confuso : con f us, 
mili. 

Nastakatu (G-and), aplastarse, for- 
mar una compota; se dice de frutas : 
s'icrabouiller, faire une marmelade, en 
parlant des fruits. 

Nastari (B?, Lar. Prol. xxv), escri- 
bano, icrivain. Var. de naskari. 

Nastatu : 1° (AN, Araq.), murmurar : 
murmurer, gloser. — 2° (G), mezclar, 
miler. 

Nastau (B), mezclar, miler. Ondo da 



NOSIK BE1NEAN EMOTEA ZAI BUSTI-PISKA BAT 

garau batzukaz nastauta, bueno es dar- 
les de vez en cuando un poco de salvado 
mojado mezclado con algunos granos, il 
est bon de leur donner de temps en temps 
du son mouilli milangi de quelques 
grains. (Dial. bas. 99-7.) 

Naste (AN-b, Be, Gc), mezcolanza, 
revoltijo : fatras, ramassis, me'lange de 
diverses choses. 

Naste-borraste (AN-b, Be), revoltijo 
grande : macidoine, grand melange de 
diverses choses. 

Nasteka (AN-b, G, Arr.). (V. Nas- 
keta.) 

Nasteka-masteka (AN,..., BN-s, R), 
confundiendo , confonaant. Dabiltzala- 

RIK INGURA-MINGURA, NASTEKA-MASTEKA, 
EZIN INORK EZER ADITU DEZAKEALA '. an- 

dando ellos en ambajes y rodeos, con- 
fundiendo, sin que nadie pueda com- 
prenderles : allant de detours en dolours, 
con fondant , sans que personne puisse les 
comprendre. (Liz. 133-36.) 

Nastekatu (R), revolver, batir : miler, 
batlre. 

Nastitu (B, Afl. ms), mezclar, met- 
ier. 

Nastor (B-a-g-o), pegajoso, conta- 
gioso : visqueux, gluant. 

Nastu : 1° (G-and), mezclar, miler. 
— 2° (G), turbarse, azorarse : se trou- 
bler, s'effarer. Maria , berez ezin umiLa- 
goa izanik, nastu zan : Maria, siendo 
humilde en grado sumo, se turb6 : Marie, 
humble enire loutes, se troubla. (Lard. 
Test. 395-17.) — 3<> (G), confundir, con- 
fondre. AZTI OYEK NASTUAK GELDITUKO 

DiRADE, esos adivinos se veran confundi- 
dos, ces devins seront confondus. (Ur. 
Mich, ii i-7.) 
Nastura(AN), tumulto, tumulte. Baino 

BRRATEN ZUTEN : Ez BESTA -EGUNEAN , BEL- 
DURREZ NASTURA ZENBAIT GERTA ZADIBN 
PUEBLOAIN ARTEAN (AN, Matth. XXVI - 5 ) I 

mas decian : No en el dia de la fiesta , 
porque acaso no sucediese alboroto en 
el pueblo : mais, disaient-ils, il ne faut 
pas que ce soit pendant la file, de peur 
qu'il ne s'ileve quelque tumulte parmi le 
peuple. 

NATA : 1° (R), peca : iphilide, tache 
rousse de la peau. — 2° (BN-s, R), man- 
cha, tacha : souillure, tache. 

NATO (B-g) : 1° corteza exterior de 
la nuez, brou de la noix. — 2° maiicha 
producida por esta corteza, tache pro- 
duiie par le brou. 

NAT§A (BN-gar), eje, essieu. Orga- 
natSa(BN), eje del carro, essieu de char- 
rette. 

NATU : 1° (B-m, ..., G?), tacha, man- 
cha : tache , difecluositi. Ondo dakie au 

PIZTIA ZITAL ONEK DAGOZAN GELETAN LO 
EGITBN DABENAK, TA T§IMURT§I -NATU EDO 
ZETAKA GORRITUAK AGERTUTEN DIRA ALANGO 
TSlMURTSlTUEN SAMA, BESO EDO GORPU- 

tzean : esto lo saben bien los que duer- 
men en aposentos en que abundan estos 
canallescos insectos, y en el cuello, bra- 
zos 6 cuerpo de los asi picados (de chin- 
ches] aparecen tachas 6 manchas de 
picaaura : Us le savent bien, ceux qui 
couchent dans des chambres ou abondent 
ces canailles (sic) d'insectes ; sur leurcou, 
leurs bras et leur corps apparaissent des 
taches de piqtlre. (Per. Ab. 179-24.) Aur 

BATZUEK NATURIKAN BAT ERE BTZEUKATE- 

nak, nifios en que no hubiese defectos, 



enfanls sans aucun defaut. (Ur. Dan. 
i-4.) — 2° (G, Aft. ms), peca, rousseur. 

Natudun, pecoso : rousselet, celui 
qui a des laches de rousseur. (Afl. 
ms.) 

NATURA (AN-b, G, L, R-uzt, Sc), 
vagina, parte del utero visible en la vaca, 
perra, etc. : vulve, par lie de I uterus 
visible chez la vache, la chienne, etc. 
(D. fr. vulg. nature.) 

Natutu, manchar, tacher. (Afl. ms.) 

NATZA (Sc) : i° eje, pieza de hierro 
en sentido vertical, que sostiene la viga 
sobre la que se apoya la rueda inferior 
del molino : axe, piece de fer placie dans 
le sens vertical, et qui soutient la poutre 
sur laquelle s'appuie la roue gisante du 
moulin. — 2° eje, en general : essieu, en 
g4n4ral. 

NATJNA : 1° ( B-1-otS-ub ) , sacerdote 
6 toda persona respetable, prUre ou 
toule personne respectable. (Voc. puer.) 
— 2° (L), llordn, aescontento : pleurni- 
cheur, grimaud. 

NAUNAU (AN-b, B-a), perro : lou- 
tou, chien. (Voc. puer.) 

Nauritu, notar, distinguir : remar- 
quer, distinguer. Var. de nabaritu. Ilkiii 
direnean dute bazterrbra behatu eta 
apartban etSe Solabak nauritu, al salir 
miran al rinc6n y advierten a lo lejos 
chozas, en sorlant Us regardent vers le 
coin et Us avertissent au loin les cabanes. 
(J. Etcheb. 46-18.) 

Naus (B-a-m-o, BN, L, S), Var. de 
nausi en los derivados, Var. de nausi 
dans les drive's. 

NAUSA (AN, Araq., S), burla, mo- 
querie. Aditzen eztuan gauza eztezala 
phusta ez nausa : lo que no entiendas, 
no lo vilipendies ni te mofes de ello : ne 
te moque, ne te gausse pas de la chose 
que tu n'entends pas. (Oih. Prov. 483.) 

Nausale(S, Geze), burl6n : gouailleur, 
persifleur. 

Nausatu (Sc), burlarse : railler, 
gouailler. Igaraileak aldiz nausatzen ari 

ZEITZON, BL'rOa 1HARRAUSTEN ZIELARIK (S, 

Matth. xxvn-39) : y los que pasaban lo 
blasfemaban, moviendo sus cabezas : el 
lespassants Vinjuriaient, branlant la lite. 
Halaber aphezen gehienak ere nausaz 
ari zeitzon, lege-erakasleki eta zaha- 

RREKI, ZIUELAR1K (S, Matth. XXVII-41).* 

asimismo insultandole tambi£n los prin- 
cipes de los sacerdotes con los escribas 
y ancianos , diciendo : les princes des 
pritres, avec les scribes et les anciens, le 
raillaient aussi, disant. 

Nausatzeko, para burlarse : risible, 
ridicule. (Andere Dona Maria, 39-1.) = 
Dice, por errata, nousatzeko. // est dit, 
par erreur, nousatzeko. 

Nausaz (L?, Har., S), mofandose, se 
moquant. Beha zegoen oste guzia, eta 

AITZINDARIEK BERTZEKIN BATEAN NAUSAZ 
ERRAITEN ZIOTEN (S, Matth. XXVII-41) .* 

lit. : toda la muchedumbre estaba atenta, 
y los jefes juntamente con los otros le 
decian mofandose : lit. : toule la multi- 
tude Hait attentive, et les chefs avec les 
autres lui disaient en se moquant. 

Nausi: 1° (AN-b, BNc, G, Lc, R, Sc), 
superior, supirieur. (Contr. de nagusi.) 
Nausi berri, lege berri (BN-am) : nuevo 
jefe, nueva ley : nouveau chef, nouvelle 
loi. — 2° (L-get,...), maestro, instilu- 
teur. — 3° (AN-b, R), dueflo, amo : 
maitre, propriitaire , patron. 



Digitized by 



Google 



76 



NAUSI-ARAZI 



NEGAR 



Nausi-arazi (AN-b), hacer predomi- 
nar, hacerle superior : faire predominer, 
faire devenir le suptrieur. 

Nausigai (AN, G), nauaigei (BN-s, 
R), heredero, heritier. 

Nausigo (AN-b, Sc), autoridad, 
mando : autorite, command ement. 

Nausikara (L?, L£cl.), como duefio, 
en mattre. 

Nausikeri, alcaldada: arbitraire, abus 
d'autoritt. (F. Seg.) 

Nausitasun (AN, BNc, Lc, R) , auto- 
ridad, superioridad : autorite, superiorite. 

Nausitu : lo (AN, B, G, L, ...) , predo- 
minar, bacerse amo : predominer, devenir 
patron, — 2° (B-m), avanzar en edad, 
avancer en dge. — 3° (AN, L), apoderarse, 
s'emparer. 

Nausituki (?, Duv. ms) , independien- 
temente , que rechaza toda autoridad : 
indSpendant , qui repousse toute autorite. 

Nausizko,magistral,magrislra/.(D'Urt. 
Gram. 51.) 

Nauskeri : 1° (B-a-m-o), autoridad 
usurpada, Urania : autorite usurpte, 
tyrannic. — 2° alcaldada, despotismo : 
arbitraire, despoiisme. — 3° (Be), hom- 
brada que bacen los nifios , acte de vail- 
lance des en f ants. 

Nauski (BN-s), nauskiro (BN-s), pro- 
bablemente, probablement. 

Nausna(L-get), burla, moquerie. Var. 

de NAUSA. 

Naustasun ( v B-ang-m), autoridad, 
autorite. Kristinauak sinistu, egin, es- 

KATU TA ARTU BEAR DABEN GUZTIA, ARRIGA- 
) RR1ZKO ESABRBAGAZ, NAUSTASUNAGAZ TA 

indarragaz erakutsita : mostrando con 
dicciones admirables, con autoridad y 
peso, todo cuanto debe el cristiano creer, 
obrar, pedir y recibir : montrant en des 
termes admirables , avec autorite etpoids, 
tout ce que le chre'tien doit croire, tra- 
vailler, demander et recevoir. (Bart. II- 
m-3.) 

Naustu (B-ang-m) : 1° revestirse de 
autoridad, revHir Vautorite. — 2° crecer, 
avanzar en edad : grandir, avancer en 
dge. Zubi atan umeak labandutbn oira, 

NAUSTUAK KOLPE ANOIAK ARTUTEN DITUE : 

en aquel puente resbalan los nifios, los 
crecidos reciben fuertes golpes : sous ce 
pont les en f ants glissent, les grands re- 
coivent de forts horions. (Bart. 11-10-26.) 

NAZ (AN-lez-oy, Be, L-ain, R), 
flexi6n del verbo izan, que significa « soy, 
me be, suelo, tengo » : flexion du verbe 
izan , qui signifie « je suis, fai, j'ai cou- 
tumc, j'tprouve, je ressens ». Joaten naz 
(B) , suelo ir, fai V habitude d'aller. 

-Naz : 1° (c, ...), con el que, con la 
que : avec lequel, avec laquelle. Datorre- 
naz, con el que viene, avec lequel il 
vient. — 2° (B-m, BN, L, R, S), sufljo 
relativo de conjugaci6n, significa « Be- 
gun » : suffixe relatif de conjugaison, 
qui signifie « d'apres, selon ». Dakusta- 
naz, segun veo, d'apres ce que je vois. 
(Per. Ab. 129-15.) San Pedrok dionaz, 
segun dice san Pedro, selon saint Pierre. 
(Mend. 11-184-18.) Diotenaz (BN-ald-gar, 

L-get), DIOIBNAZ (S), ERRAITEN DEINAZ 

(R), segun dicen, d'apres ce qu f on dit. 

NAZA : 1° (AN-b), casta, lo mismo 
hablando de personas que de animates : 
race, se dit en parlant des personnes et 
des animaux. — 2° ( BN-ald-baz-s , Sc), 
presa en los rios, digue ou barrage dans 
les rivieres. — 3° (AN-b, BN-gar-s, S-gar), 



saetin , cauce del molino : bief, canal du 
moulin. 

Naza-bulhar (BN-haz), parte del 
dep6sito de un molino, tangente a la 
presa, partie du reservoir d'un moulin 
qui touche au barrage. 

Nazan (AN, B, L, R), todo, tout. = 
Asi como dan -f- a es « todo aquello, lit. : 
lo que es », asi nazan -f- au es « todo yo, 
lit. : este que soy ». De mGme que dan -f- a 
veut dire « lout cela, lit. : ce qui est », 
de mime nazan -f- au signifie « tout moi, 
lit. : ce que je suis ». Nazan guzi hau 
nago ni, todo estoy yo, tout ce que je 
suis. (Mend. 11-272-15.) Utzi naute ni 

NERE BURUTIK OINBTARAKOAN ALKBZ TA 

lotsaz nazan hau, me han dejado desde 
la cabeza a los pies todo avergonzado y 
temeroso, Us m'ont laisse' tout honteux 
et craintif de la tUe aux pieds. (Mend. II- 
357-24.) 

Nazaro (git), enfermo, malade. 

Nazi (B-tS), gente, raza : famille, 
race. (?) 

Nazierde (R-uzt), ven, venid vos : 
viens, venez (au singulier). =■ No se em- 
plea mas que en el imperativo, exacta- 
mente como el bizkaino erdu. II ne s'em- 
ploie qu'a Vimp6ratif, exactement comme 
le biscayen erdu. 

Nazierdei (R-uzt), venid vosotros, 
venez (au pluriel). 

Nazka ( AN ? , Gc , ... ) , repugnancia , 
asco, abominacion : repugnance, degout, 
abomination. (V. Naska, 1».) Galmeneko 

NAZKA BERE LEKUAN JARRIKO DUTE, en SU 

lugar pondran la abominaci6n de la deso- 
laci6n , elles mettront a sa place V abomi- 
nation de la desolation. (Ur. Dan. xi-31.) 
Nazkagarri : 1° (AN, G) , abominable, 
abominable. \ Bazenekus zein itsusi-naz- 

KAGARRIA ZAUDEN JaUNAREN BBG1ETAN ! j si 

vierais cuan fea y abominable estais a 
los ojos del Sefior ! si vous voyiez com- 
bien vous Hes laide et abominable aux 
yeux du Seigneur! (Ag. Eracus. 78-19.) — 
2° (AN, G), repugnante, repugnant. Zauri 

NAZKAGARRI ONEK AINBBSTE ESTUTU ZITUEN, 

NON Faraon JARRI zan Moises eta Aaroni 
eskatzera : esta plaga repugnante les 
angusti6 tan to que Fara6n se puso a im- 
plorar a Moises y Aar6n : cette plaie 
repugnante les effraya tant, que Pharaon 
se mil a implorer Mo'ise et Aaron. (Lard. 
Test. 78-36.) 

Nazkatu (G-t), repugnar, sentir repu- 
gnancia : rtpugner, eprouver de la repu- 
gnance. 

NAZKI (B-o), cierta hierba cuyo 
cocimiento se da a las mujeres reci£n 
paridas , certaine plante donnee en infu- 
sion aux femmes en couches. 

Neabe (R), soltero, joven no casado : 
eelibataire, jeune homme non marie. 
Var. de nerabe. 

-Nean : l°(c), sufijo relativo de la 
conjugaci6n, que significa « cuando, 
lit. : en el que » : suffixe relatif de 
conjugaison , qui signifie « quand, lit. : 
dans le que ». = Se sobreentiende la 
pa la bra « tiempo ». Se pluraliza netan, 
« en las (veces) que. » On sous-entend le 
mot « temps ». it se pluralise en netan, 
« dans les (fois) que. » Argia egin bedi, 
Jainkoak esan zuenean : cuando dijo Dios : 
La luz sea becba : lorsque Dieu dit : Que 
la lumiere soil. (Lard. Test. 6-25.) Baka- 
rrik gagozanetan (Be) : cuando esta- 
mos solos , las veces que estamos solos : 



quand nous sommes seuls, les fois que 
nous sommes seuls. ^Erantzun diot nik 

ERE NERE JAUNGOIKOAK DEITU DIDANETAN ? 

I le be respondido tambien yo las veces 
que mi Dios me ba llamado? ai-je ega- 
lement ripondu toutes les fois que mon 
Dieu m'a appeie't (Mend. 11-11 -30.) — 
2° (c), en casa de, lit. : en el de, en la 
de : dans la maison de, lit. : dans le de, 
dans la de. Sartu zanean Rakelenean, 
cuando entr6 en casa de Raquel, quand 
il fut enlre dans la maison de Rachel. 
(Ur. Gen. xxxi-33.) Ez nire gelan ez aita- 
renean eztabil sagurik ( Be, ...), no hay 
ratones ni en mi cuarto ni en el del padre, 
il n'y a de sour is ni dans ma chambre 
ni dans celle du pere. = Asi como gene- 
ralmente se sobreentiende la palabra 
« casa », puede tambien el pronombre 
a de nean referirse a otra cosa 6 lugar 
de que se haya hecho menci6n. De mime 
que Von sous-entend ordinairement le 
mot « maison », le pronom a de nean 
peut se rapporter a une autre chose ou a 
un autre lieu dont on ait fait mention. 

Near (BN-s), Uoro : pleur, larme, 
action de pleurer. (Contr. de negar.) 

Neharrointasun , estado de miseria, 
etat de misere. ( Duv. ms.) 

NEBA (Be), hermano, respecto de 
una mujer; a diferencia de anae, anai, 
que es hermano respecto de un hombre : 
frere, par rapport a une femme; a la dif- 
ference de anae, anai, qui signifie frere 
par rapport a un homme. Ezteusku iSos 

T5lT BAT ERANTZUN , EZTOGU IKUSI ASERRA- 
TUTA EZ BERE NAUSIAGOAZ , EZ BERE NEBA- 

kaz : no nos ha respondido jamas una 
palabra, no la hemos visto nunca inco- 
modada ni con mayores ni con sus herma- 
nos : e//e ne nous a jamais repondu un 
mot, nous ne Vavons jamais vue f&chee 
ni avec les atn.es ni avec ses frkres. (Per. 
Ab. 106-17.) 

Nebarrebak (Be), los hermanos de 
ambos sexos, hermanos y hermanas, 
les freres et sceurs des deux sexes. (De 

NEBA -|- ARREBA.) 

Neiar (R, S), Nabarro, Navarrais. 
Var. de nafar. 

Neiarroa (R, Sc) , Nabarra , Navarre. 
Var. de nafarroa. 

Negakin (AN, Lacoiz.), fumaria, palo- 
milla , fumeterre. (Bot.) 

NEGAL : 1° (AN-b, BN-ald, L-ain), 
sarpullido , herpe , erupci6n de la cara : 
dartre f herpes, eruption de la peau. — 
2° (AN-b), rana, grenouille. 

Negaldun (AN, BN, L-ain), empei- 
noso, herpetico, el que padece sarpulli- 
dos : darlreux, herpetique, celui qui 
souffre des dartres ou de Vherpes. 

Negaltsu (AN-b, BN, L), empeinoso, 
lleno de sarpullidos : dartreux, couvert 
de dartres. 

NEGAR: lo JAN, B, BN-s, G, L), 
llanto : pleurs, larmes. Demanak bizian 

BEREA BESTERI, DOKE NEGARRA BETI I quien 

diere en vida lo suyo a otro , tendra Uoro 
siempre : celui qui donnera son bien a 
un autre pendant sa vie, pleurera tou- 
jours. (Refranes, 325.) Negarrez bildu 
ta parrez jan (G-al), recoger llorando y 
comer riendo (se dice del pan del men- 
digo), ramasser en pleurant el manger en 
riant (se dit du pain du mendiant). Nega- 

RRARI EMON (Be), NEGARRARI EMAN (BN, 

G, Lc, R), echarse a llorar, se mettre a 
pleurer. — 2° (B-ub), cuajo, prtsure. 



Digitized by 



Google 



NEGAR-ANPULO — NEKALDU 



77 



Var. de legar (1°). — 3° (Be), lagrimas de 
las velas , gouttes de cire ou de suif qui 
tombent des bougies ou des chandelles. 

Negar-anpulo (B-o), negar-anpulu 
(B-a-g-i-1), lagrima, larme. 

Negar-arazi, hacer llorar, faire pleu- 
rer. (Cane. has. III-422.) 

Negar -aste, semana santa , semaine 
sainte. 

Negarbide (?, ms-Ot§), p'enitencia, 
penitence. 

Negar - burbula ( BN - s ) , lagrima , 
larme. 

Negar-egun ^B-g-ofi), dia de lagri- 
mas, dia de animas : jour de larmes, 
jour des Morts. 

Negargale (AN-elk, ...), ganas de 
llorar, envie de pleurer. Jesus or beira- 

TURIK GAI§TO GONEN AMAZALB , BIOTZA 
PRBNSATURIK ELDU ZAIDA NEGARGALE : al 

ver ahi a Jesus juguete de estos malva- 
dos, oprimi£ndoseme el coraz6n se me 
han presentado ganas de llorar : la, n 
voyant Je'sus le jouet de ces me'ehants, 
une envie de pleurer m'oppressait le 
cceur. (Liz. Coplac. 221.) 

Negargarci (c), lamentable, lamen- 
table. 

Negargile (AN, B,G), llor6n, pleureur. 

Negargura (AN, B). (V. Negargale.) 

Negar-ezti (Be,...), goma, producto 
resinoso de los arboles : gomme, produit 
risineux des arbres. 

Negar -maiko (AN, B, G), lagrima, 
larme. 

Negar-marraka (BN-s, R), negar- 
marraaka (BN-ald-gar, Lc, Sc), lamento, 
lamentation. 

Negarmen (G-iz), llanto : pleurs, 
larmes. 

Negar-ontzi (BN-s), Uor6n, pleurni- 
cheur. 

Negar-ptdo (B-o), lagrima, larme. 

Negar-samur (Be, Gc), llor6n, tierno 
6 facil en llorar : pleurnicheur, lar- 
moyeur, qui pleure facilemenl. 

Negar -soifiu (B-a-m-o), lamento, 
lamentation. 

Negar -tanta (AN-b, Be), lagrima, 
larme. 

Negarti (AN, B, BN-s, G), negartsu 
(BN-ald), llor6n, pleurard. 

Negar-tSorta (BN-s), lagrima, larme. 

Negar -turruaka (BN-ald-gar, Sc), 
negar -zurrusta (BN-s, R), negar - 
zurruta (L-get), torrente de lagrimas, 
torrent de larmes. 

Negar-zinuka (B, G), gimoteando, 
fingiendo llanto : pleurnichant , lar- 
moyant, simulant les pleurs. 

Negar -zuzmur (G-and), lloriqueo, 
queja 6 lamento sin motivo y casi fin- 
gido : pleurnichement, geignement. 

Negel: 1° (AN-lez), rana, grenouille. 
— 2° (BN-gar, ..., L-get, S), sarpullido, 
herpe : dartre, herpes. Var. de negal (1°). 

Negelar (S. P.), Var. de negel (2°). 

NEGU : 1° (c), invierno, hiver. Negua 
elhurte, uda ogite (S) : invierno de 
mucha nieve, verano de mucho trigo: 
abondance de neige en hiver amene abon- 
dance de bit en 414. Huda ta negu, 
eguzu (sic) ogi ta su : verano 6 invierno, 
dadnos pan y fuego : 4t4 et hiver, donne- 
nous pain et feu. (Refranes, 304.) — 
2° seta blanca que viene despues de los 
demas en los sitios aridos, champignon 
blanc qui vient apres les autres dans les 
landes a rides. (Duv. ms.) 



Neguantz : i° (B), otofio, automne. 
Arbolearen orriak jausten diran legbz 
neguantzean, como caen las hojas de 
los arboles en otofio, comme tombent 
les feuilles des arbres en automne. (Mog. 
Baser. 264-16.) — 2° (AN, B), traza de 
invierno, trace de I'hiver. 

Neguara (R), (jugar) al marro, (jouer) 
aux bar res. 

Negu-aurren (G-and), comienzo del 
invierno, commencement de I'hiver. 

Neguazken (AN-b, BN-s, G-and, L, 
R ) , fin del invierno , fin de I'hiver. 

Negubide (Be), provisiones para el 
invierno , provisions pour I'hiver. 

Negu-biotz (AN-b, BNc, R, Sc), cora- 
z6n del invierno, cceur de I'hiver. San 

BlZENTE OTZA , NEGUAREN BIOTZA ( Be , R ) : 

san Vicente frio (22 de enero), corazon 
del invierno : Saint- Vincent froide (22 Jan- 
vier), cceur de I'hiver. 

Negudare : i<> (G-and), membrillo, 
coing. — 2° (AN-b, G), pera de invierno, 
poire d'hiver. 

Negu-etSe, casa de invierno, maison 
d'hiver. (Duv. ms.) Dio Jaunak : Joko 

DITUT NEGU-BTSEA ETA UDAKO ET§EA I dice 

el Seflor : Castigare la casa de invierno 
y la casa de verano : le Seigneur dit : 
Je punirai la maison d'hiver et la mai- 
son d'4t4. 

Negugo (BN-s), invernada, temporada 
de invierno : hivernage , saison d'hiver. 

Negu -bile (BN-ost), coraz6n del 
invierno, cceur ae I'hiver. 

Negu-lan (c, ...), trabajos de invierno, 
travaux d'hiver. 

Negu-lehen (AN, L-ain), negu-lein 
(BN-s, R), comienzo del invierno, com- 
mencement de I'hiver. 

Negu -lino (AN-b), lino bayal, tin 
sup4rieur. 

Negu-min (AN-b, BN-s, L-ain, R), 
coraz6n del invierno , cceur de I'hiver. 

Negu-mutil i B-m, Gc), mucbachos 
que s61o en invierno sirven de criados, 
por andar ausentes el verano : garcons 
qui se g agent en hiver comme domes- 
tiques , pour s'en alter a l'4t4. 

Negu-ondar (AN-b, L-ain). (V. Negu- 

SLZkfiU ^ 

Negurri (AN-b, BN-s, L), medida, 
mesure. Var. de neurri. Arima negurri- 
koa, alma justa, dme juste. Negurri 
tSarrean dago, esta embarazada, elle est 
enceinte. Eta neurtuko duzuen negurri 

BERA1KIN, IZAIN ZATE NEURTUAK (AN, Matth. 

vii- 2) : y con la medida con aue midie> 
reis , os volveran a medir : et de la m4me 
mesure dont vous aurez mesur4, on vous 
mesurera. 

Negurtu (AN-b, L-sar) : 1° medir, 
mesurer. — 2° probar vestidos, calzado : 
essay er des vHements, des chaussures. 

Negu-sagar (AN-b, BN-s, R, S), 
manzanas conservadas, lit. : manzanas 
de invierno : pommes conserv4es, lit. : 
pommes d'hiver. 

NEGTJTA (B-ofl-otS), cbonta, pinz6n, 
pinson. Kukuak, ku-ku ; zozoak, zor-zor ; 
negutak, tSuin-tSuin : el cuclillo (hace) 
cu-cu; el tordo , zor-zor; la chonta, 
cbuin-chuin : le coucou (fait) cou-cou ; le 
merle, zor-zor; lepinson, tchouin-lchouin. 
(Ar. Euskalz. 1-203-46.) 

Negute (AN, B, BN-ald, G), inver- 
nada , temporada de invierno : hivernage y 
p4riode d'hiver. Negute gaiztoa egin du 
aurten (BN-ald), la temporada de in- ' 



vierno ha sido mala este alio, la saison 
d'hiver a 4t4 mauvaise cette ann4e. 

Negu-tSori (G-et3), un pajarito que 
pasa el invierno en nuestro clima, un 
petit oiseau qui passe I'hiver dans notre 
clima t. 

NElSTA (B-a-l-ofl-t§|, nene, nifio : 
b4b4, enfant. (Voc. puer.) 

Neitu, terminar, acabar : finir, ache- 
ver. (Oih. ms.) 

NEKA: lo (BN, Sal.), mecha que- 
mada de una vela, meche bruUe d'une 
chandelle. - 2° (AN-b, B, G, R), nekha 
(BN, L, S), Var. de neke en algunos 
derivados, Var. de neke dans quelques 
de'rive's. 

Nekabiur ( Be ) , nekabiurkal ( Gc) , 
ataduras hechas con ramas de arboles, 
en las cuales se sujetan y sostienen los 
palos de un carro : rouettes ou harts de 
branches d'arbres, dans lesquels on fixe 
et soutient les ranchets de la charrette. 

Nekhadura, efecto de la fatiga, effet 
de la fatigue. (Duv. ms.) 

Nekagarri, nekhagarri : 1° (c), fati- 
goso, fatigant. — 2o (G?), mortifica- 
ci6n, mortification. Gorputza ere ezi 

EDO MORTIFItfATU BEAR DALA BARAUR EDO 

beste nekagarriekin , que tambi^n el 
cuerpo se debe domar 6 mortificar con 
ayunos u otras penitencias, qu'on doit 
mortifier le corps par le jedne et autres 
penitences. (Conf. 2-29.) 

Nekagiro : 1° (AN?), sufrimiento, 
tormento : sou ff ranee , tourment. Jeru- 

SALENDIK ATBRATA GeTSEMANIKO BARATZEAN 

belaunikatu-horduko, ekusi zituen gure 
Jesus maitagarriak anitz gauza ta neka- 
giro : al salir de Jerusalen antes de 
postrarse en el huerto de Getsemani, 
sufrio nuestro amable Jesus muchas 
penas y tormentos : avant de sortir 
de Jerusalem et de se proslerner dans 
le jardin de Gethsimani, notre aimable 
Seigneur souffrit beaucoup de peines et 
de tourments. (Mend. 11-282-25.) — 
2° (AN-b), tiempo a prop6sito para tra- 
bajar, temps a souhait pour travaill r. 

NEKAITZ : l°(BN-am-baig-gar), tem- 
pestad de lluvias, tempHe de pluie. — 
2° (AN-b), incansable, inlassable. 

Nekaldi : i ° ( B ) , mortificacidn , mor- 
tification. Kaleti at§ina bazoaz, begiak 

BATUTA JOAN *, ETA BESTE ONELANGO NEKALDI 
ASKO, BURUAK EMONGO DEUTSUZANAK, NAI 
ESTARIAN ZUREZEAN EGITEKO, NAI AG1RIAN 

bestek zakusala i si vais calle adelante, 
idos con la vista recogida; y (haced) 
otras mucbas mortificaciones a este 
modo, que os sugerira el animo, ya en 
secreto en vos, ya al publico, vi6ndoos 
los demas : si vous allez dans la rue, 
ayez le regard recueilli; et (faites) 
d'aulres nombreuses mortifications de ce 
genre, que I'dme vous sugge*rera , que ce 
soit en vous-mime ou en public , a la vue 
des autres. (An. Esku-lib. 56-5.) — 2° (B), 
padecimiento , sou ff ranee. Eleiza san- 

TUAK 1MINTEN DBUSTAZ BBGIBN AURREAN 
ZBURB UMILTASUN, NEKALDI ETA PEN1TENZIA 

arrigarriak i la santa Iglesia me pone 
ante los ojos vuestra humildad, padeci- 
mientos y estupendas penitencias : la 
sainte iglise me place devant les yeux 
voire humility, vos souffrances et vos 
dtconcertantes penitences. (Afl. Esku-lib. 
12-17.) — 3° (c,...), fatiga, fatigue. 

Nekaldu (?, Ail. ms), martirizar, mar- 
lyriser. 



Digitized by 



Google 



78 



NEKALE — NEHON 



Nekale (AN?), dificil, difficile, Naiz 

NEKALEA GBRTA DEDlLA, NAIZ ERRAZA, 8UI1- 

que resulte dificil 6 facil , soit qu'il 
rtsulte difficile ou facile. (Mend. 11-208- 
21.) 

Nekaporratu (AN, Araq.), aporre- 
ar$e, s'appliquer forlement a quelque 
chose. 

Nekarazi (AN, G) , nekharazi (BN, 
L), nekarazo (B), hacer fatigar, faire 
fatiguer. 

Nekati (AN ?), paciente, patient. Zori 

ONEKO DOATSU NEKATI A ZARA , S01S UEl 

paciente feliz y dichoso, vous Hes un 
patient heureux et privittgtt. (Mend. II- 
180-8.) 

NekatS (R), tempestad de lluvia, 
viento : tempite de ptuie , de vent. Var. 

de NEKAITZ. 

Nekatu (AN-b, B, BN, Sal., G), 
nekhatu (BN, L), fatigarse, padecer : 
se fatiguer, p&tir, souffrir. = Algunos, 
aunque impropiamente, le dan el sentido 
de « aburrir, aburrirse ». Quelques-uns, 
bien qu'improprement , lui donnent le 
sens de « ennuyer, s'ennuyer ». Atsegin 

ANDI BATEKIN JARRA1TUKO DIOT , NEKATZEN 
ETZAITUDALA IKUSTEN DEDAN-EZKEROZ I COU 

mucho gusto la continual, ya que veo 
que no te canso : je la continuerai avec 
ieaucoup de plaisir, puisque je vois que 
je ne vous fatigue pas. (DiAl. bas. 48-5.) 
Nekazale (AN , Be, BN, Sal., G), 
nekhazale (BN, L), artesano, artisan. 
Bere Jainkoa zerbitzatuz bizi den ne- 
khazale HUMILA, HOBEA DA SEGURKI EZEN 

ez jakintsu hanpurutsu bat : el humilde 
artesano que vive sirviendo a su Dios, 
es mejor seguramente que el sabio alta- 
nero : l' humble artisan qui vit en servant 
Dieu, vaut mieux silrement que le savant 
hautain. (Duv. Imit. 3-28.) Halatan 

ERRAITEN DU ARISTOTELEK .' NEKHAZALERIK 
ETA LABORARIRIK BAIZEN EZTBN HERRI A 

dela herririk iiOBBRENA : asi dice Aris- 
t6teles que el pueblo en que no hay mas 
que artesanos y labradores es el pueblo 
mejor : ainsi Aristote dit que le peuple 
chez lequel il y a davantage d* artisans 
et de taboureurs est le meilleur. (Ax. 
3 s - 192- 1 1.) = Algunos concretan su 
significado a « labrador ». Quelques-uns 
bornent sa signification a « laboureur ». 

Nekazalgo (AN-b), agricultura, oficio 
de agricultor : agriculture, me 4 tier d'agri- 
culteur. 

Nekazari (AN, B, BN, G), labrador, 
laboureur. Karba ugari dagoan lekuan, 

NEKAZARI ONAK BOTA BEAR DAU KAROBI- 
ZULORA BATUTBN DABEN GUSTIA I donde la 

cal abunda , el buen labrador debe echar 
al horno de cal todo cuanto coge : Ik ou 
la chaux abonde, le bon laboureur doit 
jeter au four a chaux tout ce qu'il 
ramasse. (DM. bas. 50-12.) Nekazariak, 

AROTZAK, ARGI&AK, ARDAZLEAK , OKINAK , 
ITZ BATEAN, BAKOITZAK BERE BIZIMODUAN 
EGITEN DITUAN LANETAN IRABAZI DBZAKB 

zeruko brreinua : el labrador, el carpin- 
tero, el cantero, la hilandera, el pana- 
dero, en una palabra, cada cual en los 
trabajos que hace en su estado puede 
ganar el reino del cielo : le laboureur, 
le charpentier, le macon, la fileuse, le 
boulanger, en un mot chacun dans les 
travaux de son me' tier peut gagner le 
royaurne des cieux. ( Ag. Eracus. 206-4.) 
Nekazarigo (AN-b), agricultura, agri- 
culture. 



Nekazaxitza (B, G), labranza, agri- 
cultura : labourage, agriculture. Gaur 

NBKAZARITZAREN GAlSfEAN JARDUN BEAR 

degu (G), hoy nos hemos de ocupar de 
labranza, aujourd'hui il faut que nous 
nous occupions de labourage. (DM. bas. 
43-2.) 

Nekazuri (AN, Gc), artesano flojo, ha- 
ragan : ouvrier mou, faineant. = Se dice 
en son de burla; jugando con la palabra 
nekazari , « artesano , » y zuri , « pere- 
zoso. » Se dit par plaisanterie, en jouant 
avec le mot nekazari, « ouvrier, » et zuri, 
« paresseux. » 

NEKE (AN-b, Be, BN-s, ..., G, R), 
nekhe (BN, L, S), trabajo, fatiga, can- 
sancio : travail, fatigue, lassitude. Maite 

DEN GAUZAN , EDO EZTA NEKERIK EDO MAITE 

da NBKEA ere : en lo que se ama , 6 no 
hay cansancio 6 el mismo cansancio se 
ama : dans ce que Von aime , ou il n'y a 
pas de lassitude, ou cette lassitude mime 
est aimte. (Ax. 3*-465-22.) 

Nekegarri : 1° (B?, Ur.), mortifica- 
ci6n, mortification. Emon daikiozu zeure 

GORPUTZARI LAZTASUN TA NEKEGARRIREN 

bat, dad a vuestro cuerpo alguna aspe- 
reza y mortificaci6n , donnez a votre 
corps quelque dprett et mortification. (Ur. 
Maiatz. 34-20.) — 2° (BN), penoso, pe'nible. 
= Es mas corriente y mas conforme al 
caracter de la lengua su variante neka- 
garri. Sa variante nekagarri est plus 
usiUe el plus conforme au caractere ae la 
langue. 

Nekepean (G?), so pena, bajo la 
multa : sous peine, avec V amende. Sei 
miLa marabediren nekepean, bajo la 
multa de seis mil maravedises, sous 
peine d'une amende de six mille maravt- 
dis. (Izt. Cond. 139-26.) 

Nekez, nekhez : 1° (c), fatigosa- 
mente, ptniblement. Nekezenik jasaiten 
zuen gauza, lo que con mas pena sufria, 
ce qu'il souffrait le plus ptniblement. 
(Prop. H-67.) — 2° (Be), tarde, tard. — 
3° (AN-b, B, G), dificil, difficultueux. 
Asi zan peligroan egoten aurgite neke- 
zagaitik, comenz6 a peligrar por la difi- 
cultad del parto, il commenca a craindre 
a cause de la difficult^ de I 1 accouchement. 
(Ur. Gen. xxxv-17.) — 4° (AN-b, BN, L), 
dificultosamente , difficilement. Izpirituz 
malbu dena,... nekhez lurreko irritse- 
tarik athera daitekb : el que es debil 
de espiritu,... dificilmente puede ser 
arrancado de los placeres de la tierra : 
celui qui est faible d 'esprit, peut diffici- 
lement ttre arracht aux plaisir s de la 
lerre. (Duv. Imit. 12-25.) 

Nekezale (B), artesano, artisan. Var. 

de NEKAZALE. ONDO GAUTU-ARTEAN DAUKE- 

zanban etSean nekezalbak, cuando tie- 
nen en casa a los artesanos hasta que 
anochezca del todo, lorsqu'ils ont dans 
leur maison des ouvriers jusqu'a ce qu'il 
fasse tout a fait noir. (Per. Ab. 44-4.) 

Nekezari (B?), labrador, laboureur. 
Var. de nekazari. Nekezarien saraua da 
bigirea , el sarao de los labradores es la 
tertulia, la soirde des laboureurs est la 
veillte. (Olg. 116-6.) 

Nekezia : 1° (BNc, R), miseria, mi- 
sere. AUZILARIA NEKEZIAREN ESKUTARIA, el 

pleitista (es) el escudero de la miseria, 
le plaideur est Vtcuyer de la misere. 
(Oih. Prov. 58.) — 2° (S], impedimento, 
empichement. — 3° (S, Geze), dificultad, 
difficult^. 



Nekezko (c, ...), penoso, pe'nible. 

NEKEZKO NEKBZ BETERIK BIZI DIRANAK, lOS 

que viven llenos de toda clase de penas, 
ceux qui vivent ptniblement. (Mend.) 

Nekizate (S), posici6n penosa, posi- 
tion pe'nible. (De neke -|- izate.) 

Nekizerdi (BN, S), trabajo fatigoso, 
travail fatigant. 

-Neko : 1° (c), sufijo relativo verbal 
compuesto de n, de la vocal euf6nica y 
ko; significa « para cuando, lit.: para (el 
tiempo en) <jue » , si le sigue un verbo : 
suffixe relatif verbal compost de n, de la 
voyelle euphonique et de ko; il signifie 
« pour quand, lorsque, lit. : pour (le 
temps dans) lequel », si un verbe le suit. 
Bekhatuan erori zeneko, para cuando 
cay6 en el pecado, lorsquHl tomba dans It 
p6ch4. (Joan. Saind. 1-1-16.) Ikusi nendua- 
neko , para cuando 6 en cuanto me vi6 , 
lorsqu il ou des qu'il me vit. (Per. Ab. 
198-1.) Bataiatu zeneko, en cuanto fu6 
bautizado, lorsqu'il ftit baptist. (Mend. II- 
52-8.) Adiskide egik ez bbhar duanean, 
bana bbhar duaneko i haz amigos no 
cuando los necesites, sino para cuando 
los has de necesitar: fais aes amis non 
pas lorsque tu en auras besoin , maispour 
lors que tu en auras affaire. (Oih. Prov. 
4.) — 2° (AN-b, B), sunjo lo mismo que 
el precedente, signiGcando « de cuando », 
por seguirle un nombre : me* me suffixe 
que le pr6c6dent, sianifiant « des lors 
que », s'il est suivi d'un nom. Dantzan 

TB1LT NAZANEKO DENPOREA , el tiempO de 

cuando he andado bailando, le temps 
ou j'ai danst. [Olg. 163-11.) — 3° (AN- 
b, B, G), sufijo relativo nominal com- 
puesto; significa « de casa de, lit. : de 
de » : suffixe relatif nominal compost, 
qui signifie « de la maison de, lit. : de 
de ». Neure etSeko kea laguneneko sua 
baiSo obe da, el humo de mi casa es 
mejor que el fuego de la casa del vecino, 
la fumte de ma maison est prtftrable au 
feu de la maison du voisin. (Refranes, 
475.) 

Nekor (All. ms), tardo , pesado , rudo : 
lent, lourd, rude. (De neke?.) 

Nekos (AN-b, BN- aid, Lc), dificil, 
difficile. 

NEKOTS (S-maul), lugar sombrio en 
que se refugia el ganado , gite ou se 
rtfugie le bttail. 

NENE ( B-g-inond ) , leche : lolo, lait. 
(Voc. puer.) 

Nehoiz (AN, BN), nunca, jamais. = 
Significa mas bien a vez alguna » que 
« nunca ». Acerca de esto puede verse 
la e como prefijo, torn. I, pag. 210. // 
signifie plutdt « quelque fois » que « ja- 
mais ». Sur cette question voir I'e pr6- 
fixe, tome I, p. 212. Hobe da orduan ere, 
ez nehoiz baino, es mejor aun entonces 
que nunca , alors e'est encore mieux que 
jamais. (Ax. 3*-48-6.) 

Nehola, neholatan (AN, BN), de nin- 
guna manera , en manera alguna : nulle- 
rnenl, d'aucune facon, en aucune manikre. 
Etzutela neholatan ere hiria dbsegin 
bbhar, que en manera alguna no debian 
quemar la ciudad, aue d'aucune facon Us 
ne devaient brdler la ville. (Ax. 3M0-10.) 

Nehon (AN, BN), en parte alguna, 6 en 
ninguna parte, si la frase es negativa : 
quelque part ('I), ou nullepart,si la phrase 
est negative. (V. E-.) Nehon ezta nabar- 
menik agertu (BN-ald) , no ha aparecido 
vestigio en ninguna parte, il n'est apparu 



Digitized by 



Google 



NEHOR — NESKASO 



79 



de vestige nulle part, Hain urrikalkizun 

NON BALDIN NEHON ERE GORPUTZAK NARRIO- 
RIK, ARRAZADURARIK EDO FALTA ESTAL1RIK 
BALDIN BADU, ORDUAN GUZTIAK AGERTUKO 

baitira : (se hace) tan digno de compa- 
si6n que si el cuerpo tiene en alguna 
parte tacha, defecto 6 falta oculta, en- 
tonces apareceran todos (los defectos) : 

Sil se fait) si digne de compassion, que si 
e corps a quelque part une tache, un 
d6faut ou une faute cachie, alors Us (les 
difauts) apparattront tous. (Ax. 3«-45-3.) 
Nehor: 1» (AN, BN, L), nadie, per- 
sona alguna, personne. (V. E-.) Eztu 

NEHORK ZER ZINGITBN ARI, EOIA LAKET ETZAI- 

onari , nadie tiene por que ocuparse en 
jurar a quien no le agrada la verdad, il 
ne sert a rien d'affirmer avec serment a 
celui qui n'est pas aise d'entendre la 
viriti. (Oih. Prov. 167.) — 2° (AN, L), 
persona : individu , personne. Nik daki- 

DANA DA HAREN ETA HALAKOEN GAISTAKERIAZ 
NEHOR GUTI ENTZUNEN DUZULA MINTZO , lo 

que yo s£ es que a pocas personas oirels 
hablar de la maldad de aquel y de sus 
semejantes : ce que je sais, c'est que vous 
entendrez peu de personnes parter de sa 
michanceti et de ses semb tables. (Eskuald. 
24-H-1905.) — 3° (BN), la persona inde- 
terminada, un tercero, que en espafiol se 
ezpresa por el numeral « uno » y a veces 
con el reflexivo « se » : personne indUer- 
minie, un tiers, que Von exprimeparu on ». 

ETSEAK SU DUENEAN , NEHOR URKETA ABIA- 

tzbn da : cuando la casa arde, se empieza 
a acarrear agua : quand la maison br&le, 
on commence par apporter de Veau. — 
4° (BN), persona, horn ore de ciertas 
prendas ; personnaliti , homme de qua- 
lite'. HORI BZTA NEHOR GU HORRELA MIN- 

TZATZEKO : ese no es nadie, no es per- 
sona, no es h ombre ( suGcientemente 
reconocido) para hablarnos de esa ma- 
ne ra : ce n'est pas une personnaliti , ce 
n'est pas un homme (suffisamment qua- 
lifii) pour nous parler de cetle maniere. 

Nehorarazi, nacer entrar a alguien 
en buen camino, corregirle : faire entrer 
quelqu'un dans le bon chemin, le corri- 
ger. (Duv. ms.) 

Nehorat (AN-b, BN, Sal.), a ninguna 
parte, & parte alguna, nulle part. 

Nehortu : 1° constituirse persona de 
cierta respetabilidad : se personnaliser, 
devenir une personne d'une certaine qua- 
liti. — 2° atender A otro, seruir con- 
sejo : icouter un autre, suivre le conseil 
d'un autre. Hilen da hura, zerbn ez den 
nehortu : morira aquel, porque no abraz6 
la amonestaci6n : celui- lit mourra, parce 

?u'il n'a pas icouti I'admonestation. 
Duv. Prov. v-23.) 

Ner- (AN, G), Var. de ni en la declina- 
ci6n ; se compose de n y del infijo -er-, 
« mismo : » Var. de ni dans la diclinai- 
son; il se compose de n et de Vinfixe -er-, 
« mime. » Nerau, yo mismo, moi-mime. 
Nbre : mi, de mi : moi, de moi, a moi. 
Nbrb kaiola, mi jaula, ma cage. Nere- 
gan, en mi : dans moi, en moi. (Ur. 
Matth. xviii-28.) Nerekiko, para con- 
mi go : a mon igard, pour moi. Neri, a 
mi, it moi. Neroni : a) (G, L), yo mismo, 
moi- mime. — o) a mi mismo, & moi- 
mime. (Ax. 3«-xix-13.J Neronek, yo 
mismo (activo|, moi-meme (actif). (Ur. 
Gen. ui-15.) Neror, yo mismo, moi- 
mime. (Har. Luc. i-18.) Neroi (AN), yo 
mismo, moi- mime. 



-Nera: l°(Bc, R), sufijo relativo verbal, 
que significa « a cuando, al (tiempo) en 
que » : suffixe relatif verbal, qui signifie 
« a quand, au (temps) dans lequel ». 
Gaurtik datorrenera (Be), de boy a 
cuando venga, d'aujourd'hui jusqu a ce 
qu'il vienne. — 2° (c), a lo que, a ce que. 

NERABE (AN-b), nerhabe (Har.) : 
1° criado, domestique. — 2° (BN-s), sol- 
tero, ce'libataire. — 3° (BN-am-gar), 
nifio, enfant. — 4° (BN-s, R), muchacho, 
garcon. Nerabe -gentea edo morroiSak 
eta neskaSeak (R-bid), la juventud 6 los 
muchachos y las mucbachas, la jeunesse 
ou les garcons et jeunes filles. — 5° hija 
casa d era , jeune fille a marier. (Har.) 

-Nerako (B), es el mismo relativo 
-neko (1°) acompafiado, sin necesidad, 
del directivo ra : mime relatif que -neko 
(1°), accompagne', sans qu'il soil nices- 
saire, du directif ra. Damutasuna artu 
gura danerako, para cuando se quiere 
concebir dolor 6 pesar, pour quand Von 
veut concevoir douleur ou regret. (Afl. 
Esku-lib. 184.) 

Nerau (G), yo mismo, moi- mime. Ni 

NERAUGATIK JURAMENTU EGIN DBT , he 

jurado por mi mismo, ye Vai jure" par moi- 
me*me. (Ur. Gen. xxn-16.) 

Nere (AN, BN, G, L, R, S), mi, mio : 
mon, mien. 

Nerebe (AN-osi), criados : domestiques, 
serviteurs. Var. de nerabe (1°). 

Nerekiko : 1° (G), a mi parecer, a mon 
avis. Bere baratzan lurpetu zuten, nere- 
kiko, berak ala agindurik : le enterra- 
ron en su huerta , A mi parecer, habien- 
dolo el ordenado asi : Us Venlerrerent 
dans son jardin, parce qu'a mon avis il 
Vavait ordonni ainsi. (Lard. Test. 303-24.) 
— 2<> (AN, G), para conmigo, envers moi. 

Nerenaz (L), de mio, por mi natura- 
leza : de moi- mime, par mon naturel. 

AlTHORTUKO DAUZUT, BADA, HASTEKO LAI- 
ftOKl , NBRBNAZ KARATE R A ASKI ALEGERA 

dudala : os confesar£, pues, ingenua- 
mente para empezar, que por naturaleza 
tengo bastante alegre el caracter : done, 
je vous confesserai inge'nument, pour 
commencer, que de mon naturel j ai le 
caractere assez gai. (Goyb. Aleg. vm-13.) 

Neretu (AN, BN , G, L) , apropiarme, 
hacer mio : m'approprier, faire mien. 

Neretzat (c, ...), para mi, pour moi. 

Nerez (AN-b) , Var. de nerenaz. 

Neronek (AN, G, L), yo mismo (tran- 
sitivo), moi- mime (transitif). ^Zergatik 

NERONEK JAKIN GABE NAI 1ZAN DEZU IGES 

egin ? £ por que has querido buir sin 
saberlo yo , y sin avisarme ? pourquoi 
as-tu voulu fuir sans que je le sache , 
et sans me privenir? (Ur. Gen. xxxi-27.) 

Neronekilako , mi companero , el 
que esta conmigo : mon compagnon, 
celui qui est avec moi. ( Duv. ms.) 

Neroni : 1° (G, L), yo mismo, moi- 
mime. — 2° (AN, G, L), a mi mismo, 
a moi- mime. 

Neror (L), yo mismo, moi-mime. (V. 
Or en haur beror.) Neror zaharra naiz 

ETA ENS EMAZTEA ADINETAN IRAGANA DA, 

yo soy viejo y mi mujer avanzada en 
dias, je suis vieux et ma femme est avan- 
cie en dge. (Har. Luc. i — 18.) Ni bertze 

GUZTIAK BAINO TRABAILATUAGO NAIZ, EZ 
ORDEA NEROR, EZJ JaINKOAREN GARAZIA 

enekin : yo estoy mas trabajado que todos 
los demas , pero no yo mismo : la gracia 
de Dios conmigo : j'ai travailli plus que 



tous les aulres, mais pas de moi- mime, 
la gr&ce de Dieu (est) avec moi. (Ax. 1«- 
496-19.) 

Nerrabe (L-get), soltero, j oven no 
casado : ce'libataire, jeune homme non 
mari4. Var. de nerabe, nerhabe. 

Nesaki (G-bur-itur), mucbachuela, 
fillette. Var. de neskato. 

NeSar (R) : i° llanto, pleurs. Var. de 
negar. — 2° quejido lastimero del perro, 
gimissement plaintif du chien. 

NeSarmin (R), sollozo, sanglot. 

NeSar-ontzi (R), lloron , pleurard. 

NeSarrez (R), gritando en llanto, 
s'tcriant en larmes. 

NESKA (c,...), mucbacha , jeune fille. 
= EnR solo 1 la man asi a la de servicio. 
En AN, G, L, R, S y en algunas zonas de B 
es algo mal sonante; como que las mozas 
en B tienen un dicbo traaicional para 
replicar & quien las llama asi : neskak 
Araban, « las mozas en Alaba. » Ellas 
se llaman y quieren ser llamadas neska- 
tila; en cambio en BN-ald neskatiLa 
es « mucbacba de mala conducta ». Hoy se 
usan varias palabras , segun los diversos 
dialectos, para evitar la aspereza de la 
palabra neska : neskatiLa (Be, BN-s, S), 
neskato (R), neskatSa (G, L). Dans le H 
seulement on nomme ainsi la domestique. 
En G, L, R, S et dans quelques districts 
du B, ce mot est quelque peu malsonnant; 
les jeunes filles de B ont un dicton tra- 
ditionnel pour rdpliquer a qui les appelle 
de ce nom : neskak Araban , « les filles 
en Alaba. » Elles se nomment et veulent 
Ure appeUes neskatiLa. Par conlre, en 
BN-ald, neskatiLa signifie « fille de 
mauvaise conduite ». Actuellement on 
use de divers noms selon les dialectes, 
pour iviter la dureU du mot neska : 
neskatiLa (Be, BN-s, R), neskato (R), 
neskatSa (G, L). Neskea ta eskea, 
nekea ta kaltea : moza y demanda , tra- 
bajo y dafio : fille et demande, travail et 
peine. (Refranes, 274.) Neskeak iru hitz 
egunean ta biak bere kaltean, la moza 
tres palabras al dia y las dos en su dafio : 
la fille dit trois mots par jour, dont deux 
pour son malheur. (Refranes, 382.) 

NeSka (AN-b, BN-ald, L-get,...), 
muchacbita, fillette. 

Neska- dantza (B), contradanza (au- 
rresku) bailada por mujeres, co/i/re- 
danse (aurrksku) dansie par des femmes. 

Neskame (G), criada, servante. Re- 
beka bada eta bere neska meak , igorik 
gameluetan, jarraitu zioten gtzonari : 
con esto, Rebeca y sus criadas, subiendo 
en los camellos, siguieron al bombre : sur 
ces entrefaites, Rebecca et ses servantes 
monterent sur les chameaux et suivirent 
Vhomme. (Ur. Gen. xxiv-61.) Neskame- 
morroiak (G-and), los criados, lit. : 
criada y criado: les domestiques, lit.: 
servante et valet. 

Neskanegun (BN-ihol, R, S), sabado, 
lit. : dia de mucbachas : samedi, jour de 
jeunes filles. 

Neska pazka ( G-ern ) , nifiera , bonne 
d'enfants. 

NeSkaSa (G-etS), neSkaSe (R-bid), 
muchachita , fillette. Eskutik artu zaun 

ETA NE3KA3eA AZKATU EDO T3UTITU ZEN .* 

la cogi6 de la mano, y se levant6 6 se 
enderez6 la nifia : il la prit par la main, 
et la fillette se leva. (ms-Lond, Matth. 
ix-*25.) 
Neskaso ( BN ? ) , virgen , doncella : 



Digitized by 



Google 



80 



NESKATEKO NEZ 



vierge, pucelle. Neskabo bat amatako, 
Galileako Nazareten hazia : para madre 
una doncella, criada en Nazareth de 
Galilea : pour mire, une vierge ilevie a 
Nazareth en Galilie. (Oih. 195-13.) 

Neskateko (AN-b), neskatiko (AN- 
b), muchachita : fillette, gamine. 

Neskatila : i° (Be, S), muchacha : 
fillette, gamine. = Es diminutivo de 

NESKA, COmO LEIOTILA de LEIO, ATETILA 

de ate, orkatila de orko,... etc. C'est 
un diminutif de neska, comme leiotila 

de LEIO, ATETILA de ATE, ORKATILA de 

orko,... etc. (V. Neska.) Elkhi-erazi 
zienean jente-ozte hura , sartht) zen 
Jesus; hartO zeyon eskua eta jaiki zen 
neskatila (S, Matth. ix -25) : y cuando 
fue echada fuera la gente, entr6 : y la 
tom6 por la mano , y se levant6 la mu- 
chacha : lorsqu'on eul fait sortir cette 
foule, il entra, prit la main de la jeune 
fille, et elle se leva. — - 2° (BN-ald), mu- 
chacha de mala conducta , jeune fille de 
mauvaise conduite. 

Neskatiiakari (Sc), mujeriego, cou- 
reur de filles. 

NeskatilaSkot (S), muchachita, ga- 
mine. 

Neskato,neSkato: 1° (BNc, L-get,...), 
muchachita , fillette. — 2° (R-bid), sol- 
tera, ciliba ta ire. Arrebak, ... bordaltu 

DRENEZ ALA NESKATO DAUDEN '. laS herttia- 

nas,... si se han casado 6 si estan sol- 
teras : les sosurs,... si elles sont marie" es 
ou si elles sont cilibataires. — 3° (AN-b, 
BN, Gc, ..., S), criada, servante. Neska- 

TOA EZ MOTILA, EZ ABERATSA EZ KISKILA , 

la criada ni el criado ( no han de ser ) ni 
ricos ni pobres , la servante et le domes- 
tique (ne doivent itre) ni riches ni 
pauvres. (Oih. Prov. 333.) — 4° (AN, BN, 
R ?) , muchacha , en general : jeune fille, 
en giniral. Halaber saindu hark be- 

RAK, IKHUSIRIK EZEN NESKATO BAT KOPE- 
TAREN EDERTZEKO, SBRLOAK GOITI THIRATU- 

rik, pbnatzen zela : de igual manera 
viendo el mismo santo aue una mucha- 
cha, por hermosear la irente, se ator- 
mentaba, tirando de las trenzas hacia 
arriba : ainsi, le mime saint, voyant 
qu'une jeune fille, pour s'embellir le 
front, se tourmentait, en tirant ses 
tresses jusqu* en has. (Ax. 3*-492-2.) 

NeSkato (AN-goiz), muchachita, fil- 
lette. Dimin. de neskato (1°). 

Neskatoko (AN), neskatoSe (BN- 
am), neskatotSe (BN), muchachita : fil- 
lette, gamine. Ez estupa itSindien al- 

DEAN, EZ NESKATOT§EA MOTIL GAZTEEN 

artean : ni la estopa entre tizones , ni la 
muchachita entre muchachos j6venes : 
ni I'itoupe entre les tissus, ni la fillette 
entre les garcons. (Oih. Prov. 458.) Eta 
neskatokoa jeiki zen, y se levant6 la 
muchacha , et la jeune fille se leva. 
(Matth. ix-25.) 

NeskatSa (AN, BN, G, L), muchacha : 
jeune fille, fillette. Korrika joan zan 

BADA NESKATSA, ETA BERE AMAREN ETSEAN 
ESAN ZUEN ADITU ZUEN GUZTIA I COm6 

pues la doncella, y cont6 en la casa de 
su madre todas las cosas que habia 
oido : alors la jeune fille courut conter 
dans la maison de sa mire tout ce qu'elle 
avait entendu. (Ur. Gen. xxiv-28.) 

NeskatSa -lagun (AN-b), compane- 
ras de la esposa cuando se casa, les 
compagnes de la marine le jour des 
noces. 



NeskatSekari (R), mujeriego, ha- 
blando de muchachas, coureur de filles. 
(V. Maztekari.) 

NeskatSi (B, ms-Zab. IpuiflX Var. de 
neskatSa. = Lo emplea repetiaas veces. 
II Vemploie a plusieurs reprises. 

NeskatSo (B-otS), neskatSu (Be,...), 
muchachita, fillette. Onhets nezan gure 
atsoa , iduri zekidan neskatSoa : ame" a 
nuestra anciana, se me figurd mucha- 
chita : j'eus de Vamour pour notre vieille, 
et je la pris pour une jeune pucelle. (Oih. 
Prov. 368.) 

Neskatzar (AN, BN, S], muchacha 
de mala conducta, jeune fille de mau- 
vaises mceurs. 

Neskazar : 1° (AN-b, B, G), solterona : 
cilibataire , vieille fille. — 2° (AN-ond), 
pez parecido al besugo, mas roio y de 
ojos grandes : poisson ressemblanl au 
rousseau, plus rouge et avec de gros 
yeux. 

Neskenegun (S), sabado, samedi. 
Var. de neskanegun. 

Net (BN, Sc), enteramente, muy : 
entierement, tres, tout A fait. Net huna , 
muy bueno, tres bon. (D. fr. net.) 

-Netan (c), cuando, quand. = Es plu- 
ral de -nean, como puede verse al tra- 
tar de este sufijo. C'est le pluriel de 
-nean, comme il est dit en parlant de ce 
suffixe. Elizan sartzen zeranetan, cuando 
(las veces que) entrais en la iglesia, 
quand (les fois que) vous entrez dans 
Viglise. (Mend. 1-260-2.) 

-Neti (B), netik (c,...| : 1° suGjo rela- 
tivo verbal, compuesto de n, « que, » y 
del ablativo ti , tik : suffixe relatif ver- 
bal, compose" de n, « que, » et de I'ablatif 
ti, tik. Etzun nintzaneti ona, desde que 
me acoste hasta ahora, depuis que je me 
suis couchi jusqu y k maintenant. (Per. 
Ab. 115-10.) Erori nintzenetik (BN, L), 
desde que me cai, depuis que je suis 
tombi. — 2° (c,...), sufijo casual de nom- 
bres, compuesto del posesivo y del abla- 
tivo ; significa « de casa de », cuando no 
se refiere taxativamente a un lugar ya 
designado; en estecaso significa « dela, 
p. ej. pared de » : suffixe casuel de 
noms, compose" du positif et de Vablatif; 
il signifie « de la maison de », quand il 
ne se rapporte pas absolument a un lieu 
deja disigni; dans ce cas, il signifie « du, 
p. ex. mur de ». Markosenetik dator, 
viene de casa de Marcos, il vienl de la 
maison de Marc, i Zein ormatatik jausi 
nazan ? Markosenetik (B) : ^(pregunta V.) 
de qu6 pared he caido ? de la de Marcos : 
(vous aemandez) de quel mur je suis 
tombi ? de celui de Marc. 

NetSale (BN, Sal.), muleto de seis 
meses, muleton de six mois. (D. esp. 
lechal.) 

Neu (Be, BN, S), yo mismo (acusa- 
tivo 6 paciente), moi-mime (patient ou 
compliment). (Contr. de nerau.) Neuk 
(Per. Ab. 77-11), neurk (R-iz, Ax. 3«- 
293-7), yo mismo (sujeto transitivo, 
nominativo) : moi-mime (sujel transitif, 
nominatif). Neure arteko (B,...), resen- 
timiento, lit. : lo de mi interior : ressen- 
timent, lit. : ce de mon intirieur. Neurez 
(Be) : de mio, por mi mismo : de moi, 
par moi-mime. Neukezeztot; balinoe, 
banikezu : de mio no tengo ; si me die- 
sen , os daria : de par moi je n f ai rien ; 
si on me donnait, je vous donnerais. 
(Refranes, 91.) 



Neur (AN, B, G, L), indet. de neurri. 

Neurdin (B-m, arc), como quiera, 

puesto que : car, puisque. ItSi egiozu 

ERDBRATI EUSKERARA BIURTU GURA IZATEARI, 
NEURDIN GAUZA GARBIRIK EGINGO EZTOZU '. 

deje V. de querer traducir de extrana 
lengua a la propia, como quiera que no 
har& V. cosa limpia : abandonnez l'ide"e 
de vouloir traduire d'une langue itran- 
gere en la vdtre, car vous ne ferez rien de 
propre. (Per. Ab. 199-10.) 

Neurendakotu(BN-s), neuretu (Be, 
BNc,...), apropiarme, hacer mio : 
m'approprier, faire mien. 

Neuronek ( B ) , yo mismisimo , moir 
mime. Neuk neuronek esan oi dot igarri 
barik egan egiten dabela egunak , yo 
mismisimo suelo decir que los dlas vue- 
lan insensiblemente , moi-mime je dis 
ordinairement que les jours s'envolent 
insensiblement. (Ur. Maiatz. 35-12.) 

Neurpen (?, Duv. ms), accion de 
medir : mesurage, action de mesurer. 

Neurraldi (AN-b), medici6n 6 rato de 
tomar medidas , mesurage ou temps pen- 
dant lequel on mesure. 

Neurrarazi (AN-b), hacer medir, faire 
mesurer. 

NEURRI (AN, Be, BN-ald, ... Gc, L, 
R ) , medida , mesure. Neurri batean ( B, 
ms-OtS), completamente, completement. 
Zbr nburriz ere neurtu baitukezue, har- 

TAZ NEURTUAK ZARETEKE (L, Matth. VII-2) I 

con la medida con que midiereis, os 
volveran a medir : avec la mime mesure 
que vous aurez mesuri, on vous mesurera 
i voire lour. Eta ain andia izan zan ga- 

RIAREN UGARITASUNA, NON BERDINTZEN ZUEN 
ITSASOKO ONDARRA, ETA ZAN NEURRIZ GAI- 

netikoa : y fue tan grande la abundan- 
cia de trigo , que igualaba a la arena de 
la mar, y la copia excedia toda medida : 
et Vabondance de bli fut si grande, 
qu'elle igalait le sable de la mer, et la 
ricolte excidait toute mesure. (Ur. Gen. 
xli-49.) 

Neurridun, (el h ombre) mesurado : 
(I'homme) modiri, pondiri. (Duv. ms.) 

Neurrigabe: 1° (AN, B, BN, G, L), 
inmenso, immense. — 2° (AN-b), inmo- 
derado, immodiri. 

Neurrigabekexia , acci6n inmode- 
rada, action immodirie. (Duv. ms.) 

Neurrigabeki (AN-b), inmoderada- 
mente, immodiriment. 

Neurritu (B-mu, ..., BN, Sal.), medir, 
mesurer. 

Neurxitzaile, el que mide : mesureur, 
celui qui mesure. (Duv. ms.) 

Neurtarazi (Duv. ms). (V. Neurra- 
razi.) 

Neurtitz, verso, vers. (Oih. Voc.) 

Neurtu (AN, B, BN, G, L, R) : 
lo medir, mesurer. — 2° moderado, 
mesurado : modiri, mesuri. 

Neurtuz(AN-b),neurtuzki(L), mesu- 
radamente : mesuriment, pondiriment. 

Neurtzaile (AN, B, G, ...), neurtzale 
(AN-b), medidor, mesureur. 

-Nez : 1° (AN, B, G, L, R), sufijo relativo 
del verbo conjugado, que se compone de 
n y z con la euf6nica e, y significa « se- 
gun, c6mo, lit. : de que » : suffixe rela- 
tif du verbe conjugui, qui se compose de 
n et z avec Veuphonique e, et signifie 
« selon, comme, lit. : de que ». Irakur- 
ten danez : seguu se lee , como se lee : 
d'apres ce qu'on lit. (Bart. 11-46-27.) 
Erraitan deinez (R), segun dicen, comme 



Digitized by 



Google 



-NEZKERO — NINIKA 



81 



Von dit. Ekus zaoun jitbn zaunbz Eli as 
(R-bid, Matth. xxvn-49, ms-Lond), vea- 
mos si le viene Ellas, voyons si ]&lie 
vient. Gizon denez jakiteko, blhe hura 

ARRERRAN - ERAZI BEHAR ZIOK ( S-li) I para 

saber si es hombre, bay que hacerle 
volver a decir aquella palabra : pour 
savoir si c'est un homme, il n'y a qu'a 
lui faire ripiter ce mot. = Se usa tal vez 
mas su variante -naz. En B se hace boy 
un empleo desmesurado de -n legez, en 
vez de -nez, sin que se vea con claridad 
la pureza de su origen : bsatbn daben 

LEGEZ por ESATBN DABENEZ, « SegUn di- 

cen. » On emploie peut-itre davantage sa 
variante -naz. En B, on fait actuellement 
un usage hors de propos de -n legez au 
lieu de -nez, sans que Von voie claire- 
ment la pureti de son origine : esaten 

DABEN LEGEZ pOUr ESATEN DABENEZ , 

« d'apres ce qu y on dit. » — 2° (c), sufijo 
relativo verbal, que signified « si » de 
averieuaci6n : suffixe relatif verbal, qui 
signifie « si » d' investigation. = Es va- 
riante del sufijo -n (8°). (V. este sufijo.) 
C'est une variante du suffixe -n (8°). IV. 
ce suffixe.) — 3° (B, ...), el mismo sufijo 
significanao « en cuanto, desde ei punto 
de vista de que » : mime suffixe signi- 
fiant « en tant que, au point de vue du- 
quel ». Egun onetan begiratuko dbutsagu 

ALTARAKO JaUNARI ErREGEA DA NEZ , eStOS 

dias consideraremos al Senor de los alta- 
res en cuanto que es Rey, ces jours -ci 
nous considirerons le Seigneur des autels 
en tant qu'il est Roi. (Ur. Bisit. 168-18.) 
Ene brosla eta Errbdbntorb danbz, en 
cuanto es mi Redentor, en tant qu'il est 
mon Ridempteur. (Aft. Esku-lib. 40-4.) 
-Nezkero : 1° (Be, G), sufijo relativo 
verbal, compuesto de -n y ezkero 6 mejor 
de nez -f- gero ; significa « ya que, puesto 
que » : suffixe relatif verbal , compost de 
-n et ezkero ou mieux de nez -f- gero ; il 
signifie « des lors que, puisque ». = En 
otros dialectos no se aglutinan nez y la 
variante gbroz. Dans d'autres dialectes, 
nez et la variante geroz ne s'agglutinentpas. 
Baketu gareanezkero, ya que nos bemos 
•reconciliado,puisqrue/ious sommes ricon- 
cilies. (Per. Ab. 55-26.) Eskolarik eztau- 

KAGUNEZKBRO OLGAU NAI DOT GEIAGO : ya que 

no tenemos escuela, quiero divertirme 
mas : puisque nous n'avons pas d'icole, je 
veux me diver tir davantage. (Ur. Maiatz. 
37-14.) = En otros dialectos se diria 

GARANBZ GEROZ, GIRANEZ GEROZ y EZTUGU- 

nbz geroz, etc. Da.ns d'autres dialectes on 
dirait garanez geroz, giranez geroz et 
eztugunez geroz, etc. — 2° (B, G), tiene 
el mismo origen que el anterior, signi- 
fica « despu£s que » : il a la mime ori- 
gine que le pricident, et signifie « depuis 

que ». LURRIKARA BAT 1ZAN ZAN , EGUN- 
DAINO GIZONAK LURRAREN GAINEAN ZIRAN- 
EZKBRO, IZAN ETZAN ALAKO LURRIKARA ANDI- 

rik (B, Apoc. xvi -18) : hubo un gran 
temblor de tierra ; tal y tan grande 
terremoto, cual nunca fue, desde que los 
bombres fueron sobre la tierra : U y eut 
un grand tremblement de terre, tel et si 
grand qu'il n'y en a jamais eu depuis 
que les hommes sont sur la terre. 

NI (c) : 1° yo (con verbos neutros), 
moi (avec les verbes neutres). Ni noa, yo 
voy, je vais. Nitzaz bestbak (Sc) : no yo 
que los demas, los demas excepto yo : 
pas moi mais les autres, les autres sauf 
moi. — 2° me, a mi (con verbos transiti- 

T. II. 



vos) : me, moi (avec les verbes transi- 
tifs). Ni il naute, me han matado a mi, 
Us m'ont tui. Nitzaz denaz bezanbatban, 
por lo que a mi toca, pour ce qui me 
touche. [ms -Lond.) 

Nihau (BN), niaur (BN-s), nlhaur 
(BN, S), yo mismo, moi-mime. Zurega- 

NAKO AMURIOAK N1HAUREN EZDEUSTARZU- 
NEAN, BARNA BENO BARNAGO SARRERAZI 

nizu (S, Imit. 164-10), mi amor para con 
vos me ha hecho entrar mas profunda- 
mente en mi nada , votre amour m'a fait 
rentrer plus profondiment dans mon 
niant. Izeba, enea nihaurentzat ; zurea 
elgarrbntzat : tia , lo mio para mi mismo ; 
lo vuestro para ambos : ma tante, mon 
bien sera pour moi seul ; le vdtre pour 
nous deux. (Oih. Prov. 509.) 

Niaurendakotu (BN-s), apropiarme, 
hacer mio : m'approprier, faire mien. 

Nigar (AN-b, BN-aezk-ald, Lc, S), 
llanto : pleurs, larmes accompagnies de 
plaintes. Var. de negar (1°). Nigar-aiarjan 
(L-get,...), llorando a lagrima viva,/)/eu- 
rant a chaudes larmes. 

Nigar -bide, motivo de llanto, motif 
de larmes. (Duv. ms.) 

Nigargale (S), llor6n, larmoyeur. 

Nigargarri I AN-b , BN , L , S) , lamen- 
table, lamentahle. 

Nigar -iturri (AN-b, BN-ald-s, R), 
llor6n , lit. : fuente de lagrimas : pleu- 
rard, lit. : source de larmes. 

Nigar-ontzi (BNc, Sc), llor6n, pleur- 
nicheur. 

Nigar-punpuila (L-get), nigar-pun- 
pula (BN-ald), lagrima, larme. 

Nigarreri (AN-b). (V. Nigarte.) 

Nigarreztatu (L), mojar con lagri- 
mas, mouiller de larmes. ^Nork bmanen 

DIOTZATE NERE BEGIEI NIGARRAK , BGIN DIO- 
TZADAN LAIDOEN NIGARREZTATZEKO ? £ qUl£n 

dara lagrimas a mis ojos para llorar los 
ultrajes que le be hecho? qui donnera 
assez de larmes a mes yeux pour pleurer 
les outrages que je lui ai fails? (Goyh. 
Visit. 173.) 

Nigarte, llanto publico con ocasi6n 
de la muerte de un rey, por ejemplo : 
effusion de larmes publique ou ginirale, 
a Voccasion de la mort d'un roi, par 
exemple. (Duv. ms.) Erregeren hilrerria 

BKHARRI ZUTENEAN, NIGARTE HANDIAK IZAN 

ziren hiri guzian : cuando trajeron la 
noticia de la muerte del rey, hubo gran 
llanto en toda la ciudad : quand Us 
apporterent la nouvelle de la mort du 
roi, il y eut d'abondantes larmes dans 
toute la ville. 

Nigarti (BN, L, R, S), llor6n , plew 
rard. 

Nigar - Sopin ( L ? ) , sollozo , sang lot. 

HANGO KANTUAK , LBLOAK ETA BOZKARIOAK 
IZANEN DIRA HEYAGORAK , AYAK, HATSBEHE- 
RAPENAK, INZIRINAK, NIGAR- SOPINAK , ETA 

arrenkurak : los cantos, estribillos y 
jubilos de alii seran gemidos, ayes, sus- 
piros, chillidos, sollozos y quejas : les 
chants, les refrains et les jouissances de 
la-bas seront des gimissements , des sou- 
pirs, des sanglots et des plaintes. (Ax. 3 a - 
422-20.) 

Nigar-Sorta (BN, L), nigar-tSortola 
(S), nigar -tzorta (Sc), lagrima, larme. 

Nigar-untzi (AN-b). (V. Nigar- 
ontzi.) 

Nigar-uri, llanto, lluvia de lagrimas : 
pleurs, pluie de larmes. Eta gibelbtik 

HAREN OINETARA ZEGOELA, HAS ZBD1N NIGA- 



RREZ ZEGOELA HAREN OINBN NIGAR -URIZ 

arregatzbn : y poniendose a sus pies en 
pos de 61, comenz6 a regarle con lagri- 
mas los pies : et se tenant derriere lui a 
ses pieds, tout en pleurs, elle se mit a les 
arroser deses larmes. (Leiz. Luc. vn-38.) 
Nigarzu, llor6n, pleurnicheur. (Oih.) 
Nik (c) : 1° yo (transitivo) , moi (tran- 

Sitif. Ez HEK NI , BAINA NIK HBK GARAITZBN 

ditut : no ellos a mi , sino yo a ellos les 
venzo : ce n'est pas eux qui me vainquent, 
mais moi qui les vaincs. (Ax. 3*- 104- 
30.) Nik neurorrek : yo, yo mismo : moi, 
moi- mime. (Leiz. Joan, i-l.) Nik jauzi, 
orok jauzi (BN-ist) : soy independiente , 
lit. : yo salto, todos saltan : je suis inde- 
pendent, lit. : je saute, tous sautent. Nik 

BAI&O ANAS GEIAGO DAUKA (B-mur), duelos 

con pan son menos, lit. : tiene mas Her- 
man os que yo : deuils avec nourriture 
sont moindres, lit. : il a plus de freres 
que moi. — 2° por mi (cuando el verb© 
esta en forma de adjetivo), par moi 
(quand le verbe est sous forme d'adjectif). 
Nik erosiriko oiala, el pafio comprado 
por mi, le drap acheti par moi. Nik 
entzuna, lo oido por mi, ce qui a iti 
entendu par moi. 

-Nik : 1° (B), sufijo equivalente a 
netik, neti (1°) i suffixe Equivalent a 

NETIK, NETI (1°). SORTU NINTZANIK A*NA , 

desde que fui creado hasta ahora, depuis 
que j'ai iti crii jusqu'a maintenanl. 
( Afl. Esku-lib. 11-3.) — 2° (Be), sufijo 
relativo verbal, compuesto del rela- 
tivo n (en su acepci6n octava signifi- 
cando « <jue » y en la novena signifi- 
cando « si ») y el articulo abstracto -ik : 
suffixe relatif verbal , composi du relatif 
n (dans sa huitieme acception signifiant 
« que » et dans la neuvieme « si » ) et de 
V article abstrait -ik. Eztago gizonik, 
gizonaren bildur EZTANiK , no bay hom- 
bre que no tenga miedo del hombre, il 
n'y a pas d'homme qui n'ait peur de son 
semblable. (Baser. 173-10.) — 3° (Be,...), 
sufijo equivalente a -na (5°) ; -na se usa 
en casos meramente afirmativos, -nik en 
los demas : suffixe Equivalent a -na (5°) ; 
-na s'emploie dans des cas purement 
affirmatifs, -nik dans les autres. Ez ne- 

BAN USTE ORREN KONPIAUA ZINEANIK , UO 

creia yo que era V. tan confiado, je ne 
croyais pas que vous fussiez si confiant. 

NIK A (S, Geze), signo de intehgen- 
cia, signe ef' intelligence. (D. fr. niquet.) 

Ninguno ( B-lem-mond-ofi ) , inconve- 
niente, reparo : inconvenient, obstacle. 
Ningunorik EZBBBN ipiffi , no pusieron 
reparo, Us ne mirent pas d'obslacle. 
(F. Seg.) (?) 

NINI: 1° (AN-b, L-ain), niflo, enfant. 
(?) - 2o (AN-b, BN, Sal., Gc, S), nifla 
6 pupila del ojo, prunelle ou pupille de 
rail. (?) — 3° ( AN-b ) , mufieca , juguete : 
poupie, jouel. 

Ninika : 1° (BN), pupila 6 nifia del 
ojo, prunelle ou pupille de Vail. — 
2° (AN, Lacoiz., BN-ald, G), caliz de la 
flor, calice de la fleur. Eztia berriz lo- 

REARI NINIKATIK ATERATZEN DIOTBN EZADE- 

arekin, la miel con el jugo que sacan 
del caliz de la flor, le miel avec le sue 
qu'elles extrayent du calice de la fleur. 
(Dial. bas. 12-1.) — 3° (AN, Araq., BNc, 
G-zeg), fruto reci^n formado, yema, bul- 
billo: nouure, bourgeon, germe. Ninikea 
etara (G-zeg), brotar (una planta), 
bourgeonner (une plante). Aza-ninikak, 

11 



Digitized by 



Google 



82 



NINIKADURA — NOBERA 



arbi-ninikak (BN-ald-gar, R) : bertones 
de berza, bertones de nabo : rejetons de 
choux, rejetons de navel. 

Ninikadura, brote, acto de brotar las 
yemas : bourgeonnement, action de bour- 
geonner (les germes). (Duv. ms.) 

Ninlkatu (BN, Duv.), brotar, hour- 
geonner. Adarra ninikatzbn dbnban , 
cuando la rama de brotes, quand la 
tranche bourgeonnera. (Leiz. Matth. 
xxiv-32.) 

Ninikeria (G, Card. 49-25), puerili- 
dad, enfantillage. (?) 

Niniketazi (AN-b), aficionado a 
juguetes, qui aime les jouets. 

NINIKO : 1° (BN-gar-s, L), bot6n, 
yema de flor : bo u ton, germe d'une fleur. 

NOLA HARTZEN BZTBN LOREAZ , ATSEKITZBN 
EZTENAZ, BOTE AN EDO NINIKO AN GALTZBN 

DBNAZ ezpaita probetSurik : como no bay 
provecho de la flor que no prende, que 
no agarra, de la que se pierde en el 
brote 6 yema : de mime qu'il n'y a pas 
de profit de la fleur qui ne prend pas, 
qui ne s'enracine pas, de celle qui se perd 
en bouton ou en bourgeon. (Ax. 3»-28-8.) 

— 2° (AN, Lacoiz.), embridn, embryon. 

— 3<> (L), caliz de la flor, calice de la 
fleur. — 4<> (L), pupila, prunelle de Vail. 

NlffrRIKU (AN-b) : i<> pupila del 
ojo , pupille de Vceil. — 2° yema , bulbi- 
llo : germe, bourgeon. 
NintSa (G-zumar), cuajado, cailtt. 
Nioiz (AN-b), nihoiz (L). (V. Nehoiz.) 
Niola (AN), nihola (L). (V. Nehola.) 
Nion (AN-b), nihon (L). (V. Nehon.) 
Nioneko (AN-b), nihonereko (BN, 
L ) , nionereko ( BN - s ) , extraordinario , 
sorprendente : extraordinaire, surpre- 
nant. Zoroen ostea nihonbrekoa da, el 
numero de necios es infinito, le nombre 
des idiots est infini. (Duv. Eccl. i- 15.) 

Nihonguti, en pocas partes, en peu 
d' end roils. Eta bad a gure tokietan 

NIHONGUTI D1RA HEYAK GARBIRIK '. y en 

efecto, entre nosotros, en pocas partes 
estan limpias las pocilgas : et en effet, chez 
nous, dans peu cVendroits, les pore her ies 
sont propres. (Duv. Labor. 108-9.) 

Nior (AN-b) , nihor (L). (V. Nehor.) 

Niora (AN) , nihora (L), niorat (AN- 
b) , a ninguna parte , nulle part. Niora 
bzin eskapa , nion ezin gorde : a ninguna 
parte puede escapar, no puede escon- 
derse en ninguna parte : il ne peut 
s y 6chapper nulle part, il ne peut se cacher 
nulle part. (Liz. 6-3.) 

Nirnir (L), fulgor : lueur, e"clair. 
Ohartu nintzbn ere... Piarresen bbgibk 
nirnir bgiten zutbla , advert! tambien 
que los ojos de Pedro fulguraban , fai 
remarque" moi aussi que les yeux de 
Pierre fulguraient. (Piar. Ad. 32-25.) 

NIRRO (BN-s), persona deojoshabi- 
tualmente entornados, personne qui tient 
habituellement les yeux presque fermts. 
Nirrotu bbgiak (BN-s), entornar los ojos, 
entr'ouvrir les yeux. 

Nis-naska (R-uzt ) , correr atropella- 
damente, counr brusquement. 

Nistiki-nastaka (G-and), confun- 
diendo : metlant sens dessus dessous, 
con fondant, brouillant. 

Nitan (AN-b, BN, S), en mi, en moi. 

Nitaratu, venir a mi, venir a moi. 
(Duv. ms.) 

Nitaz (AN-b), de mi, acerca de mi : 
de moi, sur moi. 

Nitazko (AN,...), lo que concierne 



respecto de mi, ce qui concerne par rap- 
port a moi. Nitazko inbideak, las obliga- 
ciones que (le) conciernen respecto de 
mi, les obligations qui (le) regardent 
envers moi. 

Nihun (Lc), en parte alguna, nulle 
part. (V. Nehon.) 

Nihunereko (BN). (V. Nihonereko.) 
Nizaz (B, BN, G), de mi, de moi. ^Zer 

IZANGO ZAN NIZAZ, EZAGUTU , ARTU , LOTU 

ta eroan banendu ? i que bubiera sido de 
mi, si me bubiera conocido, cogido, 
atado y Uevado ? que serait-il advenu de 
moi s'il m'avait reconnu, pris, attache' et 
emporU? (Per.Ab. 192-22.) Arte hartan 

£ZER EZTUT EGIN ZUREKI ADISKIDBTZBKO ? 
ZUK NIZAZ, NIK ZUZAZ ATSEGIN BIEK OROZBAT 

HARTZBKO? en aquel intervalo £que no 
he hecho yo para reconciliarme? para 
que nos embelesemos vos de mi, yo de 
vos? dans cet intervalle, que n'ai-je pas 
fait pour me re'concilier, pour que nous 
nous charmions vous de moi, moi devous ? 
(Oih. 99-1 6.) 

NO: 1° (c,...), palabra con que se 
llama a una mujer, asi como to sirve 
para llamar la atencidn de un bombre. 
Ambos son del trato familiar. En B casi 
han desaparecido , por mas que el tra- 
ta mien to familiar se desicrna con el 
nombre de i-ta-to, reflri^ndose a bom- 
bres, y de i-ta-no reGrtendose a muje- 
res. En los demas dialectos se dice to 
ta no comprendiendo los dos sexos : no , 
ator ona : « tu, mujer, ven aca. » Mu- 
chos se valen de esta palabrita , en vez de 
emakume, emaztbki,... etc., para designar 
la muier, aun sin ser vocative Mot avec 
lequel on appelle une femme, comme on 
se sert de to pour atlirer V attention de 
Vhomme. Les deux sont d 1 usage familier. 
En B Us ont presque disparu, bien qu'on 
disigne le traitement familier sous le 
nom de i-ta-to , en parlant des hommes , 
et de i-ta-no lorsquil s'agit des femmes. 
Dans les autres aialectes on dit to ta no 
pour les deux sexes : no, ator ona : « toi, 
femme, viens ici. » Un grand nombre ont 
recours a ce petit mot au lieu de ema- 
kume, emaztbki,... etc., pour designer la 
femme, sans que ce soit un vocatif. Mari 
Migelen etSean no da to, bmaztba gizon, 
oiLoa oiLar (B, ms-Lond) : en casa de 
Maria Miguel £1 es ella y ella es £1 , lit. : 
la mujer (es) hombre, la gallina (es) ga- 
llo: dans la maison de Marie- Michel lui 
est elle, et elle est lui, lit. : la femme (est) 
homme, la poule (est) coq. = El autor de 
esta frase (que debe de ser Afiibarro), 
parece que la tom6 de Axular. L'auteur 
de cctte phrase (qui doit Stre Afiibarro), 
semble Vavoir emprunUe a Axular. Amo- 
rantba zen nabusi : no zen tho : emaztea, 
gizon : oiloa, oilar : la concubina era 
jefe ; la mujer, bombre; la gallina, ga- 
llo : la maitresse itait le chef; la femme , 
Vhomme; la poule, le coq. (Ax. 3«-164- 
H.) Zeatre yut, no (BN-s) : te casti- 
gare , nifla : je vais te punir, fillette. — 
2° (c, ...), toma, ten : prends, tiens. 
Amaizuna, brradan : No, bz : Nahi 
duna : suegra , dime : Toma , no : £ Quie- 
res ? belle-mere, dis-moi : Prends, non : 
Tu veux? (Oih. Prov. 23.) — 3° (?), Var. 
de arno, ano, ardo, vino, vin. (Humb. 
Mitrid.) — 4° (Be, G-goi), Var. de nor en 
la declinaci6n ante los sufijos cuya ini- 
cial es consonante, Var. de nor aans la 
dMinaison devant les suffixes dont Vini- 



iiale est une consonne. Nogana (con direc- 
ci6n) a qui£n, (en s'adressant) a quel- 
qu'un. (An. Esku-lib. ??, Ag. Eracus. 103- 
1.) Nogaz, con qui en, avec qui. Nogaitik, 
por qui^n, par qui. Nok : quien, por 
quien : qui, par qui. (An. Esku-lib. 2(£t.) 
ISontzat (B-l), para quien, pour qui. — 
5° (B-a-o), Var.de non, « d6nde, » en 
algunos casos de la declinaci6n : Var. de 
non , « ou, » dans quelques cas de la dicli- 
naison. NoGifto, hasta d6nde, jusqu'ou. 
(All. ms, Micol. 43-3.) Norjk, desde 
d6nde, d'ou. (Micol. 28.) — 6° (c), radi- 
cal de la mayor parte de los interroga- 

tivOS : NOR, NOIZ, NOLA, NON, NORA, NO- 

lako,... etc. : radical de la majeure par- 
tie des interrogatifs : nor, naiz, nola, 
non, nora, nolako,... etc. = Es lo mismo 
que la radical sanscrita ka, de la cual se 
originan kas, « quien, » que equivale a 
nuestro nor; katam, « c6mo, » que vale 
nuestro nola ; katas, « de d6nde, » como 
el vasco nondik,... etc. C'est le mSme 
radical que le radical Sanscrit ka, duquel 
sont dtrivis kas, « qui, » Equivalent a 
notre nor; katam, « comment, » qui est 
notre nola; katas, « d'ou, » semblableau 
basque nondik, ... etc. — 7° (S), mientras, 
pendant. Entzunen tuguno holako elhe 

BDBRRAK, EZDOA GALTZBRAT CSKARA OR ANO '. 

mientras oigamos palabras tan hermosas, 
el vascuence no se perdera : lant que 
nous entendrons vos si belles paroles, le 
basque ne se perdra pas. (Ziber. 94-8.) 

Noa (AN, B, BN, G), noha (L), « voy, » 
flexidn de conjugaci6n del verbo joan : 
u je vais, » flexion de conjugaison du 
verbe joan. 

NOHARROIN (L, arc], menesteroso, 
indigente: nicessiteux , indigent. Bbthi 

DIRA ERRUMES, NOHARROIN ETA ON-BEHAR \ 

siempre son pobres, indigentes y mise- 
rables : ils sont tou jours pauvres, indi- 
gents et mise* rabies. (Ax. 3«- 350-3.) Ez- 

TIOZU ZORRA UKHATUKO ZURE ANAYA NOHA- 
RROIN BBHARRARI, EDO ARROTZ ZUREKIN 
DAGOBNARI ZURB TOKIAN ETA ZURE ATHBBN 

barnran i no negaras la paga a tu ber- 
mano menesteroso y pobre, 6 al foras- 
tero, que mora contigo en la tierra; y 
esta dentro de tus puertas : tu ne refu- 
seras pas le salaire a ton frere ntcessi- 
teux et pauvre, ou a Vitranger qui de- 
meure avec toi et qui reste dans tesportes. 
(Duv. Deut. xxiv-14.) 

Nohairoindu , caer en la miseria, 
tomber dans la misere. (Duv. ms.) 

Noaskl, noaskiro (AN, G), aca so, tal 
vez: par hasard , peut- Eire. Guzien ar- 

TBAN BRRAZBNA DA NOASKI JbSUSEN NEKE- 

oiAazb eta gurutzbko briotza gogoan era- 
biltzea : entre todos (los m6todos de oir 
misa ) , el mas facil es acaso el meditar 
los tormentos de Jesus y su muerte en 
cruz : entre toutes (les mHhodes d y entendre 
la messe), la plus facile est peut-Ure de 
me' d iter les tourments de J4sus et sa 
mort sur la croix. (Ag. Eracus. 301 -23.) 
Nobera (Be,...), uno mismo, la per- 
sona que habla : chacun, la personne 
qui parte. (De nor -|- bera.) Nobbrak 
obbto ezpadaki , an ikusiko dau : si uno 
mismo no lo sabe mejor, alii lo ba de 
ver : si chacun ne le sail pas mieux, il 
le verra la-bas. (Olg. 120-5.) Orduan 
BA ardau-eguna izatbn dogu ta nobera 

KRISTlftAU ONA EDO { TIRA ! LAGUN-ABARRE- 
KOA IZANARRBN, ARDAUAK A1TA BANTU 
GARBALA BE SINIZTU ERAGITBN DBUSKU I 



Digitized by 



Google 



NOBIZTO 



NOR 



83 



entonces suele ser para nosotros dia de 
vino, y aunque uno sea buen cristiano 
\ vamos ! el vino nos hace creer que 
somos papas : alors c'est pour nous ordi- 
nairement jour de vin, et bien que Von 
soit ton chrHien, allons ! le vin nous 
fait croire que nous sommes papes.(Ibaiz. 
I-34-3-.) 

NOBIZTO (B-i), afan, exageracidn : 
affairement, exaggeration. (?) 

Noia (B-berg-1). (V. Noa.) 

NOI&UA (G-iz-t-zeg) , cualquier ani- 
mal cuadrupedo, animal quadrupede 
quelconque. (Voc. puer.) 

NOIZ : 1° (c,...), cuando, quand. Noiz 
BAifto noiz, cuanto antes, le plus t6t pos 
sible. (J. Etcheb.) — 2° (AN, L), conjun- 
ci6n disyuntiva que equivale a « ora, a 
veces » : conjonction disjunctive qui 6qui- 
vaut a « tantdt, soit ». Noiz batentzat 

EHUN, NOIZ HIBUR HOGOI, NOIZ HOGOI ETA 

uamar : cuando cien para uno, cuando 
sesenta, cuando treinta; es decir, a veces 
cien,... a veces sesenta , etc. : tantdt cent 
chacun, tantdt soixante, tantdt trente; 
c'est-a-dire quelquefois cent,,., quelque- 
fois soixante, etc. 

Noizarte (c,...), noizarteo (L), noi- 
zartio (AN-b, BN-s, L, R), hasta 
cuando , jusqu'a quand. 

Noizaz-geroz (AN-b, R-uzt, Sc), 
desde cuando , depuis quand. 

Noizbaiko (AN-b, BN, Sal.), de los 
tiempos antiguos : des temps anciens, 
d autrefois. 

Noizbaikotu, anticuar : considdrer un 
mot ou une locution comme anciens, vieil- 
lis. (Duv. ms.) 

Noizbaisteko (S), (V. Noizbaiko.) 

Noizbait (c,...) : 1° alguna vez, en 
epoca indeterminada : quelquefois, a une 
ipoque inde'terminie. — 2° en fin, enfin. 

Noizbaiteko (BN-s). (V. Noizbaiko.) 

Noizbeit (L). (V. Noizbait.) 

Noizbeiteko (L). (V. Noizbaiko.) 

Noizdanik, desde cuando, depuis 
quand. (Duv. ms.) 

Noizdino, hasta cuando Jusqu'a quand. 
(Duv. ms.) 

Noizean-bein (c, ...), de vez en 
cuando, de temps en temps. Noizean be- 
hinka (L, Dasc. Atheka. 137-19), de vez 
en cuando, de temps a autre. 

Noizeanka (BN-s), Var. de noiztanka. 

Noiz edo noiz (AN-oy, Be, BN), 
alguna vez, quelquefois. 

Noizetik noiz (BN), noizetik noizera 
(L) , de vez en cuando, de temps en temps. 

Noiz - ezkero (Gc, L-ain), desde 
cuando, depuis quand. 

Noizik bein (Ax.), noizik beinean 
(B, ...), noizik noiz (B-a), noizik noi- 
zera (B-l), de vez en cuando, de temps 
en temps. 

Noizkin (G), t6malos, mujer : prends- 
les, femme. Var. de notzin. 

Noizko : 1° (c,...), para cuando, pour 
quand. Noizkotsu (AN-b) : para cuando, 
poco m6s 6 m6nos : pour quand, a peu 
pres. — 2° (c, ...), de cu^nao, de quand. 
= En el primer caso le sigue un verbo ; 
en el segundo , un nombre. Dans le pre- 
mier cas il est suivi d'un verbe; dans le 
second, d f un nom. 

Noiznai, noiznahi (c,...), cuando- 
quiera, n'importe quand. 

Noiznaiko (AN-b, B?), comun, ordina- 
rio, lit. : de cuandoquiera : commun, ordi- 
naire, lit.: de n'importe quand. (F. Seg.) 



Noiz nola : 1° (AN, BNc, Lc, R), 
segun sea : c'est selon, ca de'pend. — 
2° (AN-b, R-uzt), alternando, alternant. 

Noizpait (BN), Var. de noizbait. 

Noizpaiko (BN, Lc). (V. Noizbaiko.) 

Noiztanka (BN-gar, R),noiztenka 
(BN-ald), noiztinka (BN, Sal.), de tarde 
en tarde : rarement, ae loin en loin. 

Noiztarik as (R-uzt), (empezando) 
desde cuando, (commencant) depuis quand. 

Noiztsu (AN-b,...), cuando, poco mas 
6 m6nos : quand, a peu pres. 

Nok (Be, BNc), qui£n, por qui£n : qui, 
par qui. = Es activo de nor y variante 
de nork. C'est un actif de nor et une 
variante de nork. Nok edo ak (B-i-m) : 
alguno, uno u otro : quelqu'un, Vun ou 
V autre. Argizai urtua jaurti eutsan nok 
edo ak , beiS edo BEiff : alguien , alguna 
vez, le arroj6 cera derretida : quelqu'un, 
une fois, lui jeta de la cire fondue. 
(Euskalz. 11-270-55.) 

Noka (AN, BN, L, S), noketan (BN- 
s), nokez (R), tuteando 6 mujeres, 
tu toy ant les femmes. 

NOKHU (BN-am), noku (S), defecto 
fisico, difaut ou imperfection physique. 

AlTA TA AMEK MAITHATU (JSKARA NOKU GABE 

heltu da gOtara, el vascuence amado 
por los padres ha llegado a nosotros sin 
tacha, le basque aim£ de nos peres est 
arrive" sans tache jusqu'a nous. (Ziber. 
93-12.) 

Nola (AN, BN, G, L, R). c6mo, de qu6 
modo : comment, de quelle facon. Nola 
bear, kala nai (R) : c6mo se necesita, asi 
se quiere : comme on a besoin, ainsi I'on 
veut. Nola jin, kala pan (BN-s, S) : se- 
gun vienen, asi van : comme Us viennent, 
Us s'en vont. Nola ordua, ala meza 
(G-t) : segun la hora, asi la misa : selon 
rheure, ainsi la messe. Nola soiffu, ala 
dantza : segun el son , asi el baile : selon 
le son, ainsi le bal. (L. de Isas.) 

Nolabait (AN, BN, G, L, R), de 
algun modo, de quelque maniere. 

Nola hel (BN-arm), segun sea: ca 
de'pend, c'est selon. 

Nola ere (G, ms-Lond), ; ciertamente, 
yo lo creo ! certainement, je le crois ! 

Nola gerta (AN-b). (V. Nola hel.) 

Nolako (AN, BN, G, L, R), c6mo, de 
qu6 calidad : comment, de quelle qua- 
UU. Nolako soiAua, kalako dantza (R- 
bid); sonua nolako, dantzara kalako 
(BN-s) : cual la musica, tal la danza : 
telle musique, telle danse. Nolako egu- 
rra, kalako sua (R) : cual la lefia , tal 
el fuego : tel bois, tel feu. Nolako 
bztbiak , alako zopa (BN-ald) : cuales las 
bodas, tal la sopa : telles noces, telle 
soupe. 

Nolakoabait (AN, BN, G, L, ...), re- 

?;ular, pasable, de alguna calidad : r4gu- 
ier, passable, de quality quelconque. 

Nolakoa dan (AN-b, L-ain), segun 
sea : c'est selon, ca depend. 

Nolakoanai (AN, BN, G, ...),de cual- 
quier calidad, de n'importe quelle quality. 

NolakoSe (BN, L, R), c6mo, con poca 
diferencia : comment, a p upres, avecpeu 
de difference. ^NolakoSea da? £c6mo 
es? £poco mas 6 m£nos? comment est- 
ce? un peu plus ou moins? 

Nolakotu ( BN, L), venir a ser c6mo, 
cambiar hasta : devenir comme, changer 
jusqu'a. = Se usa en frases admirativas. 
S'emploie en phrases admiratives. \ Gizon 
hori nolakotu den ! (BN, L-ain) : jc6mo 



se ha puesto ese hombre! comme est 
devenu cet homme I 

Nolanai (AN, BN, G, R-uzt), como 
quiera, n'importe comment. 

NolaSe (BN-ald, R), c6mo, comment. 
Dimin. de nola. 

NolaSeko (BN-ald) . Var. de nolakoSe. 

Nolatan (BN, G, L), c6mo, comment. 
Pleon. de nola. £ Nolatan ahal datbke 
bbraz egia ? i pues c6mo puede ser ver- 
dad Ipuis comment peu t-il Ure vrai ? (Ax. 
3«-64-25.) 

Nolatsu (AN, BN, L), c6mo, poco mas 
6 menos : comment, unpeu plus ou moins. 

Nolaz (AN-b, BN-ald-s, R), c6mo, 
por qu6 : comment, pourquoi. 

Nolazbait (BN, Sal.), nolazpait 
(AN-b). (V. Nolabait.) 

Nolerebait (G), Var. de nolazbait. 

NON (AN, B-a-mu-o-t§, Gc, ..., L, R), 
d6nde, ou. Ain,... non,... (AN-b, G) : 
tan,... que,... : autant,... que. Non dan 

NERE GOGOA, AN DA NERE ZANKOA (G, Araq.) I 

donde esU mi deseo, alii tengo mi 
pierna : ou est mon dtsir, la se trouve 
ma jambe. 

Nonago (BN-s, ...), lit.: m^s d6nde, 
lit. : plus ou. Gorago, mas arriba, plus 
haut. 

Nonbait : 1° (AN, B, BN, G), en alguna 
parte, quelque part. — 2° (AN, B, G), segu- 
ramente, sin duda : sHrement, sans doute. 

NONBAIT A1TEAK AU IRAGARRI NAI JEUSKUAN, 

ez BESTERiK i seguramente el padre quiso 
anunciarnos esto , no otra cosa : le pere 
voulut nous annoncer sans doute ceci,pas 
autre chose. (ms-Zab. Ipuih. xxxiii.) Lan 

AU, NONBAIT, GEROKO UTZI ZUEN I este tra- 

bajo, sin duda , lo dei6 para despues : ce 
travail, sans doute, il le laissa pour plus 
tard. (Lard. Test. 116-32.) 

Nonda (B-ofi, ...), a m^nos que, a 
moins que. = Equivale a zeinda. // iqui- 
vaut a zeinda. Nonda egiten ezpadau : si 
no lo hace, a m6nos que no lo haga : s'il 
ne le fait pas, a moins qu'il ne le fasse. 
(F. Seg.) 

Non edo non (AN-b, BN, Sal.), en 
alguna parte , quelque part. 

Non ez (L) , a no ser que , a moins que. 

Nongura (B) , dondequiera , n'importe 
ou. 

Non -nai (AN, B, BN, G), non-nahi 
beita (BN, S), non-nai den (BN-s, R), 
non-nahi den (BNc, Lc), en cualquier 
parte, n'importe ou. 

Nontsu (AN. BN, R, S), d6nde poco 
mas 6 menos 6 d6nde aproximadamente : 
ou a peu pres, ou approximativement. 

Nonziela (BN-s : eaur) , palabra pleo- 
nastica que se agrega a una, « he aqui: » 
mot pUonastique qui s'ajoute a una, 
« void. » Una nonziela non urrandu 
zitzaizkon aingruak (BN-s, Matth. iv-11, 
wis-Lond), he aqui que se le acerca- 
ron los angeles, void que les anges s'ap- 
procherent. Una nonziela nola mago 
batzu Sin zren orientbtik, h^ aqui c6mo 
algunos magos vinieron del Oriente, 
tjoici comment quelques mages vinrent de 
I'Orient. (Matth. n-1.) 

Noonor (B-l, ...), alguien, quelqu'un. 
(Contr. de nor edo nor.) 

Nopera (B-mu, BN-ald) , uno mismo , 
la persona que habla : quelqu'un, la per- 
sonne qui parle. Var. de nobera. 

NOR(c),qui6n,o;u£. = NoR quiere decir 
propiamente « persona »; no se usa tan to 
como zer designando « cosa », pero en 



Digitized by 



Google 



84 



NORA — NOZKO 



algun modismo se ye claramente esta su 
significacidn. Nor signifie proprement 
« personne » ; il s'emploie moins que zer, 
qui veut dire « chose », maw dans quelque 
idiotisme on voit clairement cette signi- 
fication. Nor balitz (AN-b, B, Gc, L, R, S), 
si fuera capaz, s'il itait capable. Nori 
berea (AN-b, BN-ald, Gc), a cada uno lo 
suyo, a chacun le sien. Nor bazara zu, si 
eres capaz, si tu es capable. (Mend. 1- 
100-1 .) Nor bere ostatu jakinean bezala, 
como la persona en su posada conocida, 
comme la personne dans son hdtel tres 
connu. (Ax. l«-39-24.) Yi eiaz i$or korren 
eragutbko (BN-s), tu no eres persona 
para traer eso, tu n'es pas I'inaividu a 
apporter cela. Nor bagiSa, aisa egin ge- 
nezake nai dugun guzia : si fueramos per- 
sonas, facilmente podriamos hacer todo 
lo que queremos : si nous etions des per- 
sonnes, nous pourrions facilement /aire 
tout ce que nous voulons. (Mend. Jes. 
Biotz. 203-5.) Zeren eztezun begiratzen 
gizonetan nor nor dan, porque no mi- 
ras a la persona de los hombres, car 
vous ne regard ez pas a la personne des 
hommes. (Ur. Matth. xxn-16.) Bera da 

NORGAITIK DAGOAN ESANIK I OrRA NUN NEUK 
BIALDUTEN DODAN NEURE AINGERUA : £1 eS 

(aquel) por quien esta dicho : He ahi que 
yo envio mi angel : il est (celui) par qui 
U est dit : Void que j'envoie mon ange. 
(Ast. Urt. I, p. in-iO.) 

Nora : 1° (c), a qu6 lugar, a d6nde : 
a quel endroit, ou. — 2° (Be), remedio, 
remede. Semeak baki norarik bztaukana, 
el hijo sabe que no tiene remedio, le 
fils sail qu'il n'a pas de remede. (Eus- 
kalz. 11-298-18.) Eztago nora (B-etS) : no 
hay remedio , recurso : il n'y a pas de 
remade, de recours. Nora bzban (Be) : sin 
remedio, por necesidad : sans remede, 
nScessairement. 

Norabait (AN, B, BN, G), a alguna 
parte, quelque part. 

Noradino (L) , Var. de noragino. 

Noragino (B) , hasta ddnde, jusqu'ou. 

£NUN DAUKEZ BTSBAK, ETA NORAGINO JOAN 
BEAR DABE, ABBMARIETAN TANBOLINA 1SIL- 

duarren ? i d6nde tienen las casas y 
hasta d6nde tienen que ir, aunque cese 
el tamboril al dar las Ave -Marias ? ou 
sont leurs maisons et jusqu'ou doivent-ils 
alter, bien que le tambour cesse de son- 
ner I'Angtlus? (Olg. 62-19.) 
Norhabe : 1° (BN), esclavo, esclave. 

ASPALDI NOLA ZUBN NORHABE IZAN BAINAIZ , 

como hace tiempo he sido vuestro es- 
clavo, comme il y a long temps j'ai iU 
voire esclave. (Oih. 187-11.) — 2° (BN), 
inuchacho, criado : garcon, serviteur. 

BADA HBMBN NORHABE BAT, BAIT1TU BORTZ 
GARAGAR-OGI ETA BI ARRAIN, aqul hay 

un muchacho que tiene cinco panes de 
cebada y dos peces, il y a ici un jeune 
homme qui a cinq pains d'orge et deux 
poissons. (Har. Joan, vi-9.) 

Noraez: 1© (B, G), desocupaci6n, lit. : 
a d6nde no, no (saber) a adnde (ir) : 
dtsceuvrement , lit.: ne pas (savoir) ou 
(alter). — 2° (Be), ocupaci6n mediana 
por no tener otra mejor : bricolage (pop.), 
occupation peu importante a defaut d'une 
autre. — 3° (Be), necesidad casi inevi- 
table , ndcessiti presque inevitable. 

Noraezean: 1° (B), sin rumbo, a la 
ventura: sans but, a I'aventure.— 2° (Be), 
por necesidad, forzosamente 6 inevitable- 
mente : ntcessairement, par force ou in6- 



vilablement. Ez oi naz sartu ardantegib- 

TAN NORAEZEAN, PRBMI&AZ TA EZIN BBSTEZ 

BAifto : no entro en las tabernas no siendo 
forzosamente, por necesidad y por no 
poder otra cosa : je n'entre dans les au- 
berges qu'en y Hant force", par n4cessiU et 
quand je ne peux Teviter. (Per. Ab. 43-15.) 
Noraezeko ( B ) , cosa de rigor, inevi- 
table : chose de rigueur, inevitable, obli- 
gee. GAUZA SIKU BAT, OTZ BAT, DERRIGO- 
RREZKO BAT EDO NORAEZEKO BAT BALITZ 

legez : como si fuera una cosa seca , fria 
y forzosa 6 imprescindible : comme si 
c'itail une chose seche , froide et forcte 
ou indispensable. (Bart. 11-39-23.) 

Noraino (L), noraino (AN, B, G), 
Var. de noragiRo. 

Noranai (AN, B, BN, G), noranahi 
(BN, L), a dondequiera, n'importe ou. 

Norapait (AN-b, BN, S), a alguna 
parte, quelque part. 

NoraSe (R), ad6nde, ou. Dimin. de nora. 

Norat (AN-b), Var. de nora (1°). 

Norbait (AN, B, BN, G, L,...), alguien, 
quelqu'un. 

Norbaitzuek (G-goi), algunos, quel- 
ques-uns. GitSiena uste zanean , norbai- 
tzuek KONTRA JAIKIKO ZITZAYOZKALA , que 

cuando menos se creia se le levantarian 
algunos contra 61 , on croyait qu'a I'im- 
proviste quelques-uns se leveraient contre 
lui. (Lard. Test. 277-5.) 

NORBEL (AN-b), lugar desembara- 
zado de nieve , lieu debar rassi de neige. 

Norbeldu (AN-b), desembarazarse de 
nieve un lugar, se debarrasser de neige 
(un endroit). 

Norbera (B, G, R), cada uno, uno 
mismo, la persona que habla : chacun, 
soi, la personne qui parte. 

Norberagandu ( B , G ) , atraer : atti- 
rer, tirer a soi. 

Nore (R, Sc), Var. de nere, mio, mien. 
Nore etSiala, a mi casa, a ma maison. 

Nor edo nor (AN-b, B, G, L-ain), 
alguien, quelqu'un. 

Norez (Be), necesidad, necessite. (De 

NORA -j- EZ.) 

Norezean, ine vi tablemen te , inevita- 
ble merit. 

Norik(B-a-o, Micol.28), de ddnde, d 'ou, 

Nork (AN, BN, 3, L, R), qui£n, por 

auien : qui, par qui.= Es activo de nor. 

C'est Vactif de nor. i Nork esan, ikusten 

D1RAN SEDAZKO JANTZI BDERRAK ZOR ZAIZ- 

kala ingumari ? i quten dijera que los 
hermosos vestidos de seda que se ven 
son debidos a la mariposa? qui dirait que 
les beaux v^tements de soie que Von voit 
sont dus au papillon? (Dikl. bas. 6-14.) 

Nork ere (BN, L), Var. de nork-brenai. 

Nork-erenai (G), quienquiera, qui- 
conque. Komunio-ondoan nork-erenai 
egin bear LUKEANA, lo que debiera hacer 
quienquiera despues de la comunidn, 
ce que lout le monde devrait faire apres 
la communion. (Ag. Eracus. 102-1 5. J 

Norknai (AN), nornai denek (BN-s), 
nornaik (R), nornahik (BNc, Lc), 
quienquiera (azente), quiconque (sujet). 

Norontz (Gc), hacia d6nde, vers ou. 

NORRONDO, una especie de arbol, 
une espece d'arbre. (S. P.) 

Nortzuk (Be, G-ffoi), qui6nes, les- 
quels. = En otros dialectos el mismo 
nor se usa en singular y pi u rial. Nor 
s'emploie au singulier et au pluriel dans 
les autres dialectes. Nortzubn pekatuak 

PARKATU DAIKEZUEZAN, PARKATUKO JAKEZ J 



ETA NORTZUENAK GERATU DAIKEZUEZAN, GERA- 

tuak izango DiRA : los pecados de quie- 
nes perdonareis seran perdonados, y 
aquellos de quienes retuviereis seran 
retenidos : les pe'ehe's de ceux a qui vous 
les pardonnerez seront pardonnts , et 
ceux que vous retiendrez seront rete- 
nus. (Ast. Urt. I, p. xxvm-22.) 

Nos (B, ...), noS (B-l), cuando, quand. 
Var. de noiz. i NoS egingo dot ? i cuando 
har£ (la penitencia)? quand ferai-je (la 
penitence)? (An. Esku-lib. 35-7.) Obe da 
i5ios baiNo nos (B, An.), mas vale tarde 
que nunca, mieux vaut tard que jamais. 

NOSAL (B, arc), vaca con cria de dos 
aflos, vache suite" e d'un veau de deux ans. 
Ain da ona noSala ze eztakit noiz doke- 
dan, es tan buena la leche de la vaca que 
esta criando que no s6 cuando la tend re, le 
lait de la vache suiUe est si bon que je ne 
sais pas quand j'enaurai. (Refranes,$01.) 

Noabait (B, ...), alguna vez, quelque- 
fois. Salbetako ezta asko nosbait ona 
izatea, para sal var no basta ser bueno 
alguna vez, pour Hre sauvd il ne suffit pas 
d'etre bon quelque fois. (Ur. Maiatz. 20-1 1.) 

Nob edo nos, nos edo nosko baten, 
alguna vez, quelquefois. 

Noski: 1° (AN, G-and), sin duda : 
sans doute, certainement. £ Joanen otegi- 

ftAKE GU ALA BBRAGATIK ETA GBURBN GATIK 

ere? Ez noski : ^iriamos nosotros acaso 
asi por £1 y aun por nosotros? No sin 
duda : est-ce que par hasard nous irions 
ainsipour lui et me* me pour nous ? Non, 
sans doute. (Liz. 99-3.) — 2* (B-l, L?), 
tal vez, peut-itre. 

NOSPEL(AN-b) : 1° sabafl6n, enge- 
lure. — 2° sombrio , sombre. 

Nostra!, indigena, hablando del trigo : 
indigene ou du pays , en parlant du bli. 
( S. P.) (?) Ogi nostraia, trigo del pais, 
oU du pays. 

NOTHA (BN, Sal., Lc), mancha, 
tacha : souillure, tache. Badakigu parabi- 

SURAKO DBNAK BZTUBLA BEHAR BBKHATURIK 
ETA EZ BEKHATUAREN NOTHARIK ETA BZ 

zimurdurarik i sabemos que el que ha 
de entrar en el paraiso no debe tener 
ni pecados, ni mancha, ni arruga peca- 
minosa : nous savons que celui qui doit 
entrer en par ad is ne doit avoir ni pechts, 
ni tache, ni ride. (Ax. 3«-54-26.) 

Notzan ( S ) , notzin ( AN-b , L-ain ) , 
tdmalos, mujer : prends-les, femme. 

Noz (Be, ...), cuando, en que 1 tiempo: 
quand, a quelle ipoaue. 

Nozdanik, desde cuando, depuis 
quand. (Ah.) 

Nozean bein(B,...),de vez en cuando, 
de temps en temps. 

Noz edo arren (ma-OtS), noz edo 
bein (B-mu), noz edo noz (Be, ...), noz 
edo nozko baten (B, /iw-OtS), alguna 
vez, quelquefois. 

Nozezkero, desde cuando, depuis 
quand. (An.) 

Nozitu (G-am), padecer, sufrir : 
pdtir, supporter, souffrir. Ni neronek no- 
zitu det, yo mismo he sufrido, moi~m4me 
j'ai soujfert. i Nolakoak izango oteziran 

GERALDI ONETAN NOZITU Z1TUANAK ? ^ de , 

que genero habran sido los padecimien- 
tos que sufrid en esta estaci6n ? de quelle 
sorteauront 6t& les sou/jfrances qu'U endura 
dans cette station? (Galbar. 31-9.) 

Nozkin (AN-b, BN-ald), t6malo, 
mujer : prends-le, femme. 

Nozko (B), Var. de noizko (1°, 2°). 



Digitized by 



Google 



-NTZAKO NZ 



85 



-Ntzako (B, G), sufijo casual, com- 
puesto de -ntzat y de -ko y significa 
« destinado para » : suffixe casuel, com- 
post de -ntzat et de -ko, qui signifie 
« destine' a ». = El sufijo -ntzat (2°) se 
emplea cuando se refiere a un verbo; 
este otro, cuando va seguido de nombre. 
Le suffixe -ntzat (2°) est usite" quand il se 
rapporte a un verbe; celui-ci, lorsqu'il 
est suivi d'un nom. Onan Jaungoikoak 

IMINI DAU ZERU ALTUTI LEGE ZUZENA, MUN- 
DURA ETORRI DIRBAN TA ETORRIKO DIRBAN 
GIZON TA EMAKUME GUZTIONTZAT : asi Di0S 

ha puesto desde el alto cielo (una) ley 
justa para todos los hombres y muie- 
res que nan venido y vend ran al mundo : 
ainsi Dieu a donnt, du haut du ciel, une 
loi juste pour tous les hommes et les 
femmes qui sont venus et qui viendront 
au monde. (Bart. II-239-2.) Gizon ta ema- 
kumk guztiontzako legb zuzbna, ley justa 
destinada para todos los hombres y mu- 
jeres : loi juste destinte a tous , hommes 
et femmes. 

-Ntzat: 1° (B-a-o-otS, BN?), sufijo 
relativo verbal que significa « para que , 
a fin de que » : suffixe relatif verbal, qui 
signifie « pour que, a fin que ». Ezagut 

DADINTZAT ZUETAN DEN ON GUZIA JESUS 

Kristez, para que todo lo bueno que 
hay en vosotros sea conocido por Jesu- 
cristo, pour que tout le bon qu'il y a 
en vous soit connu par Jtsus- Christ. 
(Leiz. Phil, 1-6.) Jarraitu negioentzat, 
para que yo imitase , pour que je vous 
imitasse. (An. Esku-lU). 11-26.) Argitu 
zagibntzat, a fin de que os iluminen, afin 
qu'ils vous illuminent. (Afl. Esku-lib. 18- 
10.) Dbnbora gaiStoari itzur nakiontzat, 
para que yo me escape del mal tiempo, 

four que j'ichappe au mauvais temps. 
D'Urt. Gram. 423.) — 2° (c, ...), sufijo 
casual de nombres, destinativo ; significa 
« para » : suffixe casuel de noms, desti- 
natif, qui signifi « pour ». TSakurren- 
tzat, para los perros, pour les chiens. 
(Per. Ab. 151-22.) Zuentzat, para voso- 
tros, pour vous autres. (Ur. Ex. xn-2.) 

Nuetsi (BN-haz), en absoluto, absolu- 
ment. (De nora -f- etsi ?.) Nuetsi eztakit 
norat joan : yo no s6 en absoluto a 
d6nde encaminarme, estoy completa- 
mente desorientado (se dice cuando uno 
anda perdido de noche 6 a oscuras) : je 
ne sais pas du tout ou me diriger, je suis 
completement disorients (ne s'emploie que 
lorsqu'on est 6gar6 la nuit ou dans Vobs- 
curiU). 

Nuiz (Sc), cuando, quand. Var. de 
noiz. Nuiz nula (Sc), segun sea, cela 
depend. Nuiztarik nuiztara (S), de vez 
en cuando , de temps en temps. 

Nulzere (S?), cuandoquiera , n'im- 
porte quand. 



Nuiztenka (S), de tarde en tarde, de 
loin en loin. 

Nula (S), nulaz (S), c6mo, comment. 
Var. de nola. Nula-hala (Sc), a la 
buena de Dios : de brie ou de broc, a 
la grice de Dieu. Nulaerebait (S), (ir) 
vacilante, (alter) en chancelant. 

Nulaz (S), c6mo, porqu6: comment, 
pourquoi. Ene sbmea, etzirade orano 

MAITHAZALE AZKAR ETA ABISATUBAT. £ NuLAZ, 

Jauna ? hijo mio, aun no amas con firmeza 
y con prudencia. ^Por qu6, Sefior? mon 
fits, vous n'aimez pas encore avec force et 
avec prudence. Pourquoi, Seigneur ? (Imit. 
154-5.) 

NUMAKA (Sc), bebe, mufieca, pou- 
pte. 

Nun (B-d-1-m-ond, BN, G-and, S), 
d6nde, oil. Au jazo zan Betanian Jorda- 

NBKO (sic) IBAI ALBOAN, NUN BATEATUTEN 

eban Juanek : esto sucedi6 en Bethania 
junto al rio Jordan, donde bautizaba 
Juan : ceci arriva A BHhanie pres du 
Jourdain, ou Jean baptisait. (Ast. Urt. I , 

?. iv-15.) Nun bere 3oko, an bbrb goSo 
BN-baig) : donde (esta) su rinc6n, alii 
su dulzura : ou (est) son coin, il trouve 
son plaisir. = Inutil seria repetir aqui lo 
que se ha dicho en la pag. 64, col. 2°, de 
este mismo volumen acerca del barba- 
rismo que encierra el primer ejemplo. 
II serait inutile de r&pMer ici ce qui a 
iU dit a la pag. 65, col. lr% de ce mSme 
volume, sur le barbarisme contenu dans 
le premier exemple. 

Nunbait (Be, ...) : 1° en alguna parte, 
auelque part. — 2° probablemente , pro- 
bablement. 

Nunbeit (BN-haz), poco mas 6 me- 
nos : a peu pres, environ, approximative- 
ment. Zazpi urte nunbeit, siete afios 
poco mas 6 m£nos, sept ans environ. 

Nundi edo andi (B-b-mu, ...), nundi 
edo nundi (Per. Ab. 80-14), de alguna 
parte, de quelque part. 

Nundik nora (Be), c6mo, lit.: de 
d6nde a d6nde : comment, lit. : d'ou a 
ou. £ Etzenduan zuk azi ona erein zeure 

SOLOAN ? I NUNDIK NORA DAUKA BADA ZORA- 

garia ? i no sembuasteis buena simiente 
en vuestro campo? ^Pues c6mo tiene 
cizana? ne semez- vous pas de bonne se- 
mence dans votre champ / Comment y a-t-il 
de I'ivraie? (Ast. Urt. I, p. xn-27.) 

Nunebeita ( S ) , probablemente , pro- 
bablement. Beranto orai mahatsez min- 

TZATZBKO , ERRANBN DO NUNEBEITA IRAKUR- 

zale batbk beno haborok i es ahora algo 
tarde para hablar de uvas, dira proba- 
blemente mas de un lector : il est main- 
tenant quelque peu tard pour parler de 
raisins, dira probablement plus d'un lec- 
teur. (Eskuald. 17-xi-1905.) 
Nun edo nun (B, BN, Sal.), en 



alguna parte , en un lugar u otro : quel- 
que part, dans un lieu ou dans un autre. 

Nunnai (B, ...), nunn ahl-beita (Sc), 
en cualquier parte : dans un endroit quel- 
conque, dans n f imporle quel endroit. 

NUNU (S), nodriza : nounou, nour- 
rice. (?) 

Nun-ze-barri (B-a-m-o-ts), curioso, 
correve-y-dile , lit. : d6nde-qu6-noticia : 
curieux, lit.: ou quelle nouvelle.' 

Nunzio (R-uzt), alguacil, agent de 
police. (??) 

Nur (Sc), qui£n : qui, lequel. Var. de 

NOR. 

Nurainik (S, Oih. ms), de mi pro- 
pio movimiento, deknon propre mouve- 
ment. 

Nurbait (S), alguien, quelqu'un.Var. 
de norbait. Nurbaiten kholkoko izaitea 
(S) , ser simpatico a alguno , itre sympa- 
thique a quelqu'un. 

Nurbera (Sc), uno mismo, la persona 
que habla : cnacun, lapersonne qui parte. 
Var. de norbbra. Nurbera nulako, uste 
bbsteak halako (Sc) i como es cada uno, 
se cree que son los demas : chacun 
croit que les autres sont comme soi. 

Nur -ere (S), nurnahi (Sc), quien- 
quiera : n'importe qui, quiconque. Nur- 
nahi-beita (Sc),quienquiera que sea, quel 
qu'il soit. 

Nustenean (Sc), hace poco tiempo : 
nag u ere, il y a peu de temps. 

Nuzpaiko (S), antiguo, ancien. EntzOn 
dOzie orano nuzpaitkuer erranik izan 
dela : eztuk zina hautseko : ademas ois- 
teis que fue dicho a los antiguos : No 
perjuraras : vous avez encore appris qu f il 
a M6 dit aux anciens : Tu ne parjureras 
point. (Matth. v-33.) 

-Nz (L, arc), sufijo relativo verbal, 
que significa « si » de averiguaci6n : suf- 
fixe relatif verbal, qui signifie « si » d 'in- 
vestigation. Var. de -nbz. ^Nork daki,... 

ITZULIKO DENZ BERTZB ALDERA , EMATUKO 
ZAIKANZ BERE KOLERA ETA UTZITUKO GAI- 

tubnz gaztigatu gabe? i qui&n sabe,...si 
se volvera al otro lado, si se le calmara 
su c61era y si nos dejard sin castigar- 
nos ? qui sait,... s'il se retournera de 
Vaulre cdtt, si on calmera sa colere et s'il 
ne nous chdtiera pas? (Ax. 3 a -245-15.) 

ZOAZ ETA GALDEGIOZU EMAZTE IZORHARI , EA 
BEDERATZI HILABETBAK BETHEZ GERO, EDUKI 
AHAL DEZAKEYBN HAURRA SABELEAN I idOS y 

preguntad a la mujer embarazada si, 
pasados los nueve meses , puede retener 
al niflo en el vientre : allez et demandez 
a la femme enceinte si, les neuf mois pas- 
ses, elle peut retenir Venfant dans le sein. 
(Ax. l»-H9-4.) = Al que hizo la tercera 
edici6n (3«-291 -1 ), se le escap6 la z de deza- 
kbyenz. Celui qui fit la troisieme edition 
(3»-291-l) omit le z de dezakeyenz. 



A 



Digitized by 



Google 



N 



Hf. Decimaquinta letra de nuestro 
alfabeto. 

Representa uno de los seis sonidos 
diminutivos de la lengua. Muchas veces 
es permutaci6n de n por influencia de la 
i precedente , como en bina de bi -|- na , 
« dos a cada uno; » lo cual, como se 
dijo al explicar la permutaci6n de n en 
ff (pag. 59), se nota hasta en palabras 
de procedencia extrangera, tales como 
errbgiSa, « reina. » Despu^s del dimi- 
nutivo 3 , es el sonido de igual clase que 
mas palabras cuenta en su l£xico ; la 
mayor parte de ellas diminutivas 6 del 
lenguaje infantil. De todos los dialectos 
el B es el mas refractario al empleo de 
los diminutivos como tales, aunque como 
modificaciones ocasionadas por la letra i 
los admite tal vez mas que ningun otro 
dialecto. Muchos, por influencia del cas- 
tellano, escriben bana, ona... en lugar 
de baina, oiffA, permutaciones de baina, 
oina ; como si la i se dejara de oir en 
casos semejantes. Lease lo que mas ade- 
lante se dice, respecto de esto, al expo- 
ner la pa la bra oin, oiff. 

St. Quinzieme lettre de notre alphabet. 

Elle repre"sente Vun des six sons dimi- 
nutifs de la langue. Tres souvent c y est 
une permutation de n par Vinfluence de 
Vipre'ce'dent, comme dans Biff a, de bi -\- 
na, « deux a chacun; » ce qui, comme il 
a He' dit en expliquant la permutation de 
n en n" (page 62), se remarque j usque 
dans les mots de provenance Gtrangere, 
tels que erregina, « reine. » Apres le 
diminutif 5, c f est le son du mime genre 

?rui possede le plus de mots dans son 
exique ; la plus grande partie de ceux-ci 
sont des mots diminutifs ou appartiennent 
au langage en fan tin. Le B est de tous les 
dialectes le plus rtfractaire a Vemploi de 
diminutifs sem blab les , bien que, comme 
modifications occasionntes par la lettre 
i, il les admet peut-Hre plus qu y aucun 
autre. Plusieurs, influence's par Vespa- 
gnol, tcrivent bana, ona... au lieu de 
baina, oifi a, permutations de baina, oina; 
comme si Vi ne s y entendait pas dans des cas 
semblables. Lire ce que Von dit plus loin, 
a ce sujet, en exposant le mot oin, oiff. 

-Sfa (BN-s, R, S), terminacidn gen£- 
rica, sindnima de -sa y femenino de -Bo : 



terminaison g6n£rique , synonyme de -sa 
el fiminin de -So. (T?) Astana, burra, 
a*nesse. 

ftABAR : lo (AN, L , R, S), abigarrado, 
de di versos colores : barwU, de diverses 
couleurs. Dimin. de nabar. Bada ioeltsu 
Suria, bada Sabarba, hay yeso bianco 
y lo hay tambien abigarrado , il y a du 
plitre blanc et il y en a aussi du bariolA. 
(Duv. Labor. 98-4.) Pikaren umea, nabar 
(S) : la cria de la picaza, abigarrada : le 
petit de la pie, (est) barioU. — 2° (S), 
persona falsa, ae mala fe : personne 
fausse, de mauvaise foi. 

Sabarkeria (S), acto de doblez, 
atec de fausseU. 

ftabarska (AN-b, BN-s, R), par- 
duzco, grisdtre. Dimin. de nabar. 

STabartasun (S), falsedad, doblez : 
famsetf, hypocrisie, duplicity. 

Sabla (R), navaja, cuchillo que se abre 
y cierra : couteau de poche, qui s'ouvre 
et Re fermt. Dimin. de nabla. 

Nabo (S), nabito, petit navet. 

STaflatu, comer saboreando, manger 
en savourant. (D'Ab., Har.) 

STago (BN-am, Sc) , nabo que se da al 
ganado , navet que Von donne a manger 
au bttail. (??) 

SAEA : 1° (AN), genuflexidn, genu- 
flexion. Bera adoratzeko Saka iten dute 
burlerian, hacen burlesca genuflexi6n 
para adorarle, Us font une genuflexion 
burlesque pour Vadorer. (Liz. Coplac. 
548-3.) — 2° (Gc), vestido, ropas : v€te- 
ment, nippes. (Voc. puer.) — 3° (Gc), 
si6ntate (se dice a los niflos), assieds-toi 
(se dit aux en f ants). — 4° (AN), remedo, 
contrefacon. — 5° (AN), jugarreta, enga- 
fio : mauvais tour, tromperie. Salerosian 

KONPONDU ZIREN, BAINAN BATEK BERZEARI 

sarian eoin zion 5Jaka (AN-b) : se arre- 
glaron en la compra , pero el uno al dar 
el dinero al otro le hizo una jugarreta : 
Us s f arrangerent dans V achat , mais Vun 
en donnant Vargent a Vautre lui joua 
un mauvais lour. 

Sakako (AN-b, BN-ald), jugarreta, 
broma, mala pasada : farce, polisson- 
nerie, coup fourri. 

ftAKO, jugarreta, mala pasada: mau- 
vais tour, mauvaise plaisanterie. Eskua 
nako du (BN-ald) : tiene la mano poco 



limpia, es ladronzuelo : il a la main peu 
nette, c*est un petit voleur. 

Sa& (Sc), comer, manger. (Voc. 
puer.) Dimin. de jan. 

S AN A : 1° (R-bid), sacerdote 6 una 
persona respetabl e, pritre ou personne 
respectable. (Voc. puer.) — 2° (AN- 
b, BN-s, Lc, R, Sc), queso, fro- 
ntage. (Voc. puer.) — 3° ( B-1-m-mond) , 
casta fta, cMtaigne. (Voc. puer.) — 4° (Gc), 
cualquier comida, aliment quelconque. 
(Voc. puer.) — 5° (BN-gar), legafia, 
chassie. — 6° (BN-s), cosa bonita, chose 
jolie. (Voc. puer.) — 7° (BN-s), iglesia, 
iglise. (Voc. puer.) 

ftANDRO (git), huevo, ozuf. 

fiAfil (L-ain, R-uzt), ofrecer y no 
dar : nenni, offrir et ne pas donner. = 
Se hace esto con los niflos y se pronun- 
cia la palabra naRi para distraerles. On 
fait ceci avec les enfants, el on dit le 
mot ffAfii pour les distraire. 

ftan-iian (Gc), comer, manger. (Voc. 
puer.) Dimin. de jan. 

Nailo : *• (AN-b, BN-ald-gar-s, G- 
and, Lc, R, S), enano, nain. Dimin. de 

NANO. Nl BENO TSlPIAGO , NANO J NI BENO 
HANDIAGO, BANO; ENE HElffEKOAK ERREOB 

(S-li) : los que son mas pequeflos que yo 
son enanos ; los mas grandes que yo , 
vanos ; los de mi rango, reyes : ceux qui 
sont plus petits que moi sont des nains ; 
les plus grands, des fats; ceux de mon 
rang, des rois. — 2° (G-zeg), caduco, 
can uc 

ftAPILDA (BN-s), pafial exterior de 
niflos : maillot, tloffe enveloppant ext6- 
rieurement les poupons. 

ftAPUR, fiaphur : 1° (BN, R, S). 
goloso : gourmand , friand. = Se dice 
no solo de las personas, sino aun de las 
bestias que cobra n aficion a hierbas que 
hayan comido en algun cercado, del cual 
es diflcil luego alejarles : se dit non seu- 
lement des personnes, mais aussi des ani- 
maux qui ont pris godt a Vherbe de 
quelque clos ou jnrdin, d f ou on ne peui 
les eloigner. (Oih. ms.) — 2° (BN-ald- 
am, S), ganado que invade terreno ageno, 
betail qui envahit le terrain d'autrui. — 
3° (Sc), hombre que busca mujer agena, 
homme qui recherche la femme de son 
prochain. 



Digitized by 



Google 



NAPHURDURA 



NOTO 



87 



ftaphurdura, concupiscencia , deseo 
6 anhelo : concupiscence, d6$ir, disir vio- 
lent. (Duv. ms.) 

fifaphurkeria, acto de concupiscencia, 
arte de concupiscence. (Duv. ms.) 

ftaphurki, con concupiscencia, sin 
verguenza : avec concupiscence, sans 
vergogne. (Duv. ms.) 

ftapurtu (BN-s, R), fiapiirtii (S), 
iiaphurtu (BN, S), engolosinarse , 
afic ion arse : prendre goUt, affection- 
ner. 

Sfar : 1° (BN-s, R), abrojo, zarza : 
tribute, ronce. (Bot.) — 2° (R), brizna 
de lefia, bdchette ou m&chure de bois. 

ftardetai ( R - uzt ) , responder, rt- 
pondre. 

fiaxra (G-and), persona pequefia y 
desaliflada, femme petite et ntgligie. 

Sarrat (S-bark), laminero, bee fin. 
Var. de Aarro (2°). 

ftARRE : l°(R-uzt), lefio propiamente 
dicho, albura de arbol : bois proprement 
dit, aubier de Varbre. — 2° (R), magra 
de la came, maigre de la viande. 

ffarreki (R-uzt) : 1° trozo de lefio, 
bdehe. — 2° pedazo de magra , morceau 
de maigre. 

ftARRO: 1° (BN-am, L-get, ..., R), 
pequefiito de estatura : marmouset, trks 
petit de taille. — 2° (BN-haz, S-gar), 
goloso, laminero : gourmet, lichon. 

Sarrotu (R), entornar (los ojos), 
entr'ouvrir (les yeux) . 

ftartSatSori (R-uzt) , reyezuelo, paja- 
rito : roitelet, petit oiseau. (De Aartze- 
tSori?.) 

ftartze (R), zarzal, ronceraie. 

ft AST A : 1° (Sc), mueca de disgusto, 
grimace de digotit. — 2° (BN-ald, R, S), 
ruido de la _ masticacion , bruit de la 
mastication. Nasta-nasta (R-uzt), (comer) 
sin ganas, (manger) sans envie. 

»AU (AN-b, BNc, L-ain), maullido : 
miaou, miaulement. Katuak Sau, zaku- 
rrak tau : el gato (hace) 5Uu; el perro, 
tau : le chat (fait) miaou ; le chien, f aou. 

ffauka : 1° (BN-gar), andar a gatas 
los nifios, marcher k quatre pattes (les 
enfants). — 2° (AN L b, L-ain), mayando (el 
gato), miaulant. Nauka katuak, tauka 
zakurrak ( BN-ald ) : los gatos mayando , 
los perros ladrando : les chats miaulant, 
les chiens aboyant. 

Sraukaii (AN-b, BN, L), maullador, 
miauleur. Gatu Saukari ezta izango 
eiztari, gato mayador no sera cazador, 
chat miauleur n'esl pas chasseur. 

ftauna (BN, L, S), sacerdote 6 una 
persona respetable, pr&tre ou personne 
tres respectable. (Voc. puer.) Dimin. de 

JAUNA. 

Saunal (R-bid), ladrido, aboiement. 
TSakurrak Kaunsi egiten du, el perro 
ladra, le chien aboie. 

fiaur ( R-bid ) , yo mismo , moi^mSme. 

BAIA GUNBAN NIK BRRANEN DABEID : SEKULA 
ERE BZ DAIZEID IZAGUNTU ENETAKO EDO 

naurnak : y entonces yo les dire* clara- 
mente : Nunca os conoci para mi 6 como 
mios : alors je leur dirai hautement : Je 
ne vous ai jamais connus pour moi ou 
cpmme miens. (ms-Lond, Matth. vn-23.) 
Nauren baitan (R), dentro de mi, en 
moi. 

fifanrentu (R), conseguir : obtenir, 
atleindre un but. 

fifaztnra (R-uzt), relampago, iclair. 
Var. de oiSeztu. 



fifekato (BN), muchachita : gamine, 
fillette. Dimin. ae neskato. 

ftEfto (BN-s), nifia, infante, enfant. 
(Voc. puer.) 

Si (BN-s), vaca, vac he. (Voc. puer.) 

-8l(Sc),diminutivo, dimmutif. EtSiRj, 
no del todo , pas tout a fait. Dimin. de 
etSit (ez tSit). AbantSuBi, casi tocando, 
presque touchant. Dimin. de abantSu. 
AitaAi : abuelo, lit. : padrecito : grand- 
pkre, lit. : petit pere. 

fifierzi (R), linar, tierra sembrada de 
lino : liniere, terre seme'e en Un. Var. de 

LIGBRRI. 

RlKA : 1° (R), mirada, regard.— 
2° (R), puiflo, clignement d'ceil. — 3° (BN- 
£ ar )> jugarreta, mala pasada : niche, 
mauvais tour. (D. fr. nique.) = Se usa 
tambi6n como indeterminado de Aikatu 
en las tres acepciones. S'emploie e'gale- 
ment comme inde'termine' de Aikatu dans 
les trois accept ions. 

fifikada (BN-am, Sc), guifio, signo de 
convenci6n : clignement d'ceil, signe con- 
ventionnel. 

Srika-naka (R-uzt), parpadeando : cli- 
gnotant, cillant. 

ftikatu : 1° (R), mirar, reluquer. — 
2° (R), guifiar, parpadear : ciller, cligno- 
ter, cligner. — 3° (BN-gar), hacer una 
jugarreta, jugar una mala pasada : faire 
une niche, turlupiner. 

Siki-fiaka : 1° (AN-b, BN-ald-s, 
G-don, R, Sc), empujAndose, azuzando : 
se poussant, s'excitant. — 2° (AN-b), 
haciendo jugarretas, faisant des farces. 
Niki-5Jaka biziziren, vivian hactendose 
uno a otro malas partidas, Us vivaient 
en se turlupinant. 

Siki-nakaka (AN, R-uzt, Sc) : i°estar 
de esquina : Stre brouilUs, f&che's. — 
2° (estar) empujandose, codeandose : 
(Stre) se poussant, se coudoyant. 

ffrku-xiakuka (S), dandose golpe- 
citos , luchando en broma : se don- 
nant de petits coups, luttant pour s'amu- 
ser. 

ftlMI&O (AN, BN, L), pequefio, 
petit. Han salto, hemen salto, Maria 
Sim i So belt3 (L) : salto aqui alii, salto 
aqui, Maria pequefia negrilla : un saut la, 
un saut ici, Marie petite ntgresse. = Es 
un acertiio de la pulga. C'est une devi- 
nette de la puce. 

fftmifioiio (BNc), muy pequefio, tres 
petit. 

ffrimiiiotu (AN-b, BNc), empequefie- 
cer, empequefiecerse : rapelisser, se rape- 
tisser. 

SlfiA (Sc), dormir, dormir. (Voc. 
puer.) 

SriSl : 1° (BNc, Gc, Lc, R, Sc), niflo, 
enfant. (Voc. puer.) — 2° (BN-ald), 
juguete, b£be" : poupte, jouet. (Voc. 
puer.) 

ftlSriKA (L), pupila del ojo, prunelle. 

SlSriKU (L-ain), pupila del ojo, pu- 
pille de I'ceil. 

Sir-iiir (BN-am, S), fulgor : lueur, 
4clat. Haren begiak Air-Air egiten dizie, 
los ojos de aquel fulguran, ses yeux 
lancent des lueurs. 

Sttrfiir egin (BN, S), fulgurar, fulgu- 
rer. 

ffrrnirika (BN-am), miope, myope. 

SriRRO (BN-s), iiirro-fiarro (R-uzt), 
miope, myope. 

ffriska-fiaska (R-bid), ruido de la 
masticacitin, bruit de la mastication. 



SriU (L), nada, rien. 

SO : 1° (R-uzt), pequefio, petit. Nota- 
rik (R-uzt), desde la infancia, des Ven- 
fance. No eta andi (R-uzt) : contando 
todos, pequeftos y grandes : comptant 
tous, petits et grands. — 2° (AN-b, G, 
R-uzt), repitiendo este vocablo 11a man 
carinosamente los pastores a las ovejas, 
les p&tres rfyetent ce mot pour appeler 
doucement leurs brebis. — 3° (BN-s), 
llamamiento al ternero, a la vaca : appel 
au veau, a la vache. 

-STo (AN, BN, L, R, S), sufijo que 
denota el diminutivo, suffixe qui denote 
le diminutif. ZaldiRo, caballito, petit 
cheval. HaurSo, nifiito, petit enfant. 
Ahono, mihi ozena, hortzik den aratz- 
ena, begi bizi, so hutsaz maitharazi 
diroena : boca pequefia, lengua sonora, 
dentadura la m£s nitida, ojos vivos, que 
podian enamorar con solo mirar : bouche 
petite, voix sonore, dents d'ivoire, yeux 
vifs dont le regard seul inspire Vamour. 
(Oib. 143-49.) /,Unsano zirea? (BN-am), 
^ est£ V. bonitamente ? vous vous portez 
joliment bien? 

Soiz ( R) , vez alguna , jamais. (V. E-, 
torn. I, pag. 210-212.) Noiz ez, Aoiz-ere 
( R) , nunca , jamais. 

Nokorro (R-uzt), pequefio de esta- 
tura : crapoussin, petit de taille. 

Nola (R), en manera alguna, en au- 
cune maniere. Nola ez, 5Jola ere (R), de 
ninguna manera, d'aucune facon. (V. E-, 
torn. I, pag. 210-212.) 

Son (R), en parte ajguna, en aucun 
endroit. Indet. de non. Non ez, Son ere 
(R), en ninguna parte, nullepart. (V. E-, 
torn. I, pag. 210-212.) 

STono : 1° (R), dormir : dodo, dormir. 
(Voc. puer.) — 2° (R), sueno : dodo, som- 
meil. (Voc. puer.) — 3° (BN-ald, G-and), 
buey y vaca , bceuf et vache. — 4° ( BN- 
mug), leche : lolo, lait. (Voc. puer.) — 
5° (BN-ald), cosa de comer, chose a man- 
ger. — 6° (R-uzt), otro nifio, autre 
enfant. (Voc. puer.j — 7° (AN-b), oveja, 
brebis. (Voc. puer.) 

Sonorro (BN-s), pequefio de esta- 
tura : marmouset, petit de taille. Var. de 

NOKORRO. 

8or (R), persona alguna, personne ou 
quelque personne. Indet. de nor, Var. 
de nehor, nihor, iffoR, etc. (V. E-, torn. I, 
pag. 210-212.) Nor ere (R), nor ez(R), 
nadie , personne. 

ftora (R), a parte alguna, presque 
nulle part. Indet. de nora, Var. de ne- 

HORA, NIHORA, iNORA, etc. NORA ERE ENAZ 

panen (R), no ire" a ninguna parte, je 
n'irai nulle part. 

8ore(R), mio, mien. Nore uskaraz 
(R), en mi vascuence, dans mon basque. 

I El DOKEDA OTB NIK EGIN ftORIATAZ NAI 

duana? (R, Matth. xx-45, ms-Lond), ^no 
me es licito hacer lo que quiero de lo 
mio? ne m'est-il pas per mis de faire ce 
que je veux de mon bien ? 

SToretu (R), apropiarme, apoderarme, 
hacer mio : m f approprier, m'emparer, 
faire mien. 

SToto (R-uzt), pequefiito, diminuto : 
tres petit, menu. Olomoloa da belar bat 
orri-Sba, baratzetan erkitan da, Roto 

DAUDELARIK ETA AZA BSKAS BADA, GENTEK ERE 
JATAN DEI NASTEKA BBSTE BERDURARBKI ( R- 

uzt) : la avena loca es una hierba de hojas 
diminutas, brota en los huertos ; estando 
tiernecita y si hay escasez de berza, aun 



Digitized by 



Google 



88 

las personas la comen mezclada con otras 
verduras : la folle avoine est une herbe a 
tres petiles feuilles, qui pousse dans les 
jardins ; ses feuilles sont tres tendres, 
et, lorsqu'il y a disette de choux, on la 
mange mttangte avec d'autres verdures. 

Sototuf R-uzt), agravarse mucho un 
enfermo : saggraver, empirer (VHat d f un 
ma lade). 

Sotu (R-uzt) : 1° entornar (los ojos), 
entr'ouvrir (les yeux). — 2° empeque- 
fiecer, reducir : rapetisser, rend re petit. 

SU (L) : 1° vaca, vache. — 2° buey, 
bcBuf. (Voc. puer.J 

NUKU (L-ain), bodoque, especie de 



- NOTOTU — NUNUKATU 

tonto , sin energfa , muy parado : go- 
diche, espece de benit, sans e'nergie, 
gauche. 

Nukndura, efecto de la boberia, effet 
de la niaiserie. (Duv. ms.) 

STukukeria , accidn desprovista de 
energia, action dipourvue oV e'nergie. 
(Duv. ms.) 

Sukuki, de un modo tonto y sin 
vigor, d'une maniere sotte etsans vigueur. 
(Duv. ms.) 

ftukntasun, defecto de caracter del 
que vive como un vegetal : manque de 
caractere de celui qui vil sans\vigueur, 
comme une plante. (Duv. ms.) 



Sukutu, caer en la miseria, tomber 
dans la misere. (Duv. ms.) 

SU»A (Sc), gato, chat. (Voc. 
puer. ) 

SuSrU : 1° (BN-gar), buey y vaca : 
moumou, bceufet vache. (Voc. puer.) — 
2° (Lc, Sc), repitiendo este vocablo 
11a man carinosamente los pastores a 
sus ovejas : les p&tres, en rtpitant ce 
mot, appellent a/fectueusement teurs bre- 
bis. 

ftunuka (L), persona sin energia, 
obtusa : bon a rien, personne sans iner- 
gie, obtuse. 

ftunokatn (L), enervarse, s'tnerver. 



Digitized by 



Google 







O. D6cimasexta letra de nuestro alfa- 
beto. 

(Vdase, en la pag. 374 del primer 
volumen , la raz6n de por qu6 las pala- 
bras que empiezan por ho se deben 
ordenar como si la h no existiese.) 

Ejerce esta letra poca influencia en la 
vida de la lengua. Apenas merecen con- 
tarse los fen6menos euf6nicos A que da 
lugar en la aglutinacidn : alteraciones en 
a y en u, y supresion en un solo caso. 

1° (c), se cambia en a, en casos de 
derivaci6n y composicidn , cuando va 
seguida de consonante : asta£a, « burra, » 
y astanaparrbri , « viruela loca, » de 
asto ; besaganb, « bolea ; » bbsapb, « so- 
baquillo, » de beso, « brazo ; » osagarri, 
« remedio, salud, » y osatu, « curar, 
castrar, » de oso ; zoragarri , « delega- 
ble, » y zoratu, « enloquecer, » de zoro. 
No todas las palabras, cuya final es o, 
sufren esta transformacion , no siendo 
posible , al parecer, establecer la raz6n 
de esta anomalia. De lauso , « niebla , » 
se forma lausotu, « anublarse los ojos » 
(Per. Ab. 216-22), y no lausatu. De 
gaizto, « malo, » se forman indistinta- 
mente gaiztokbri y gaiztakbri , gaiztatu 
y gaiztotu. 

Tambi£n se observa este fendmeno en 
el verbo, especialmente en B : de dauko, 
« tiene, » se forman daukaz, daukala, 
daukanban, daukagu; de deutso salen 

DBUTSAZ , DBUTSAGU , DEUTSALAKO J de JA- 

torko se derivan jatorkaz, jatorkanban, 
jatoreana, babiendo tambien quien dice 

JATORKOZ , JATORKONEAN, JATORKONA. 

2° (c, ...), cambia en u, en la declina- 
ci6n, ante las vocales a, e, o : de beso, 
bbsua , « el brazo ; » bbsubtan , « en los 
brazos ; » bbsuok, « estos brazos. » Estos 
cambios de declinaci6n, por ser fen6- 
menos nada mas que de algunas varie- 
dades (excepto en S, que son comunes), 
no se han observado en la transcripcitin 
de pasajes tornados de diversos autores , 
por evitar la baraunda que babria resul- 
tado de escribir la misma palabra de 
varias maneras. La misma combinacidn 
de beso + a tiene, segun las diversas 
exigencias, estas variantes : bbsua, be- 
sub, besoba, bbsoma, bbsoo, bbsuu. 

Se suprime , en composici6n , ante las 
vocales : bbsazpi, « sobaco; » besbrdi, 
« medio brazo, cierta medida; » oili- 
star, « pata de gallina; » besondo, 
« humero ; » bbsutsik , « en mangas de 
camisa. » 

Ideol6gicamente significa : 

1° (c), interjecci6n de admiraci6n. 

T. II. 



2° (c), exclamaci6n para detener un 
animal de carga. 

3° (B-g), anillo de la cadena llamado 
asi seguramente por su forma circular 
como la de la letra o. Tsakurrak eta 
bbiak lotuteko kataiak, guztiak eukiten 
dabb oa (B-g), « las cadenas que sirven 
para sujetar perros y bueyes, todas ellas 
tienen el anillo, lit. : la o. » 

4° (AN-b, G-zeg), ho (BNc, ...), « este 
6 ese , esta 6 esa , esto 6 eso ; » pero se 
usa siempre en plural, ok, hok : ok ( ook) 

ESAN DUE (G-Zeg), OK ERRAN DUTB (AN- 

b), « estos lo han dicho. » Se usa en este 
sentido, casi exclusivamente aglutinado, 
como se vera A continuacitin. . 

O SUFIJO 

1 ° ( c , . . . ) , pronombre demostrativo 
que indica proximidad. 

De el han salido, indudablemente , el 
primero y segundo grado de demostra- 
ci6n : « este, » mediante la particula n 

(ONEK, ONENTZAT, ONIK AURRERA, ONAGlffO, 

ontSe, etc., V. On); « ese, » mediante 
la particula r, rr (ori, or, orrek, orra, 
orrbra, etc., V. Or). 

Ya en otra parte se advirti6 que muy 
probablemente el demostrativo actual au 
es a -j- o , es decir intensivo del demos- 
trativo o , significa ndo « esto mismo » ; 
como aor 6 aur significa « ahi mismo » ; 
amen , « aqui mismo ; » aonan , aunan , 
« de esta misma manera ; » aolan , au- 
lan, « de esa misma manera. » En algu- 
nos dialectos no queda rastro del sufijo 
-o. En B, BN y G es donde mAs se usa, 
sob re todo en el primero. Los escri tores 
antiguos de BN y L lo emplean con 
profusi6n en sus obras. El que arregld 
la tercera edici6n de Gueroco guero no 
entendid en este punto A Axular. He 
aqui algunas de las muchas correcciones 
(r?) de la edici6n de 1864. Orai bereon 

PRESBNTBON (Ax. l»-53-24), BERBAN PRE- 

sbntean (Ax. 3*-32-19), « ahora mismo, 
al presente. » Mundu haur ezta bbrtzb 

GAUZARIK GURB HERIOTZERA KONDENATURIK 
GAUDBNON GARTZELA BAT BAIZIK (Ax. 1MS9- 

13), ...gaudbnen ... (Ax. 3«-235-8), ueste 
mundo no es otra cosa que una carcel 
nuestra de los que estamos condenados 
a muerte. » La frase gerotik gerora 
gabiltzanoi , « a los que andamos demo- 
rando de mas a mds tarde » (Ax. 1«- 
67-21), aparece gerotik gerora zabil- 
tzanari, « a vos que andais, » etc. (Ax. 
3*-243-6.) Por justificar este estropicio, 
hay cuatro 6 cinco verbos en que gu esta 



alterado en zu. No se* que" quiso decir el 
editor al transcribir la frase de Axular 

URTHEOTAN ( Ax. l«-82-l ) COmO URTHEKO- 

tan (Ax. 3«-256-9). En verdad que al fin 
debio caer en cuenta del valor de o (tal 
vez debido a la lectura de obras bizkai- 
nas impresas por el principe Bonaparte), 
pues en la pag. 476 ae su edici6n (corres- 
pondiente A la 502 del original), trans- 
cribe literalmente : zatoztb bnegana nb- 
katzen zarbten guztiok eta kargaturik 
zaudbtenok. La unica alteraci6n que hizo 
fiie" la de trabaillatzbn por nbkatzbn. 

Leizarraga hace frecuente uso de este 
sufijo. Eta diotsubt zubi neure adiski- 
dboi , « y os digo a vosotros mis ami- 
gos. » (Leiz. Luc. xu-4.) Geurok entzun 
dugu BERAREN ahotik, « nosotros mismos 
lo hemos oido de su boca. (Leiz. Luc. 
xxii -71.) Guztiok il bbar dbgu, « todos 
tenemos que morir. » (Ur. Ex. xii-33.) 
Dakustazanok , « estos aue veo. » (Per. 
Ab. 124-12.) Batzuok, « algunos de ellos; 
es decir, de estos de que hablamos. » 
(Micol. 26.) Gizonak (B, G), « los hombres 
(en general); » gizonok (B, G), « los 
hombres (estos 6 esos, de que se ha- 
bla, ...). » Gaudenok (BNc, ...), girenok 
(BN-am), « los que estamos. » Pena dio- 
zunok, « las penas que decis. » (Dechep. 
41-12.) 

2° (c), recipiente 6 dativo de tercera 
persona. 

Se agrega A los reflexivos tsi y ki, 
transitivo y neutro respectivamente. Al 
primero le suprime la i final, no al se- 
gundo. Solo en B existe el reflexivo 
transitivo tsi , y aun en el se limita su 
acci6n al indicativo. Mizkbriak eraSegi 
dbutso , « la abundancia de regalo le ha 
encendido. » (Refranes, 521.) Emango 
dizkio neskatSari sbnarra eta soiRekoak, 
« darA A la muchacha marido y vesti- 
dos. » (Ur. Ex. xxi -10.) Lagundu daio- 
gula, « que le acompafiemos. » (All. 
Eiku-lib. 96-2.) Zuzendu nengiola, « que 
yo se lo enderezase. » (Per. Ab. 1 98-20. ) 
Heuskarari bman dio , « le ha dado al 
vascuence. » (Dechep. 53-5.) 



(Be), infijo de conjugaci6n familiar del 
verbo izan. 

De etorri nintzan (forma cort^s) se 
forma etorri nintzoan (forma familiar), 
« yo vine; » de il naz, il nok, « he 
muerto ; » de jausi balitz, jausi balitzok, 
« si hubiera caido. » Parece contracci6n, 

12 



Digitized by 



Google 



90 



_ OHAIDEKO 



en este caso, de au : nok, de nauk ; gin- 

TZOAZAN, de OINTZAUAZAN. 

O. Seizieme lettre de noire alphabet. 

(Voir, & la page 374 du premier vo- 
lume, la raison pour laquelle les mots 
commencant par ho doivent se classer 
comme si Z'h n' exist ait pas.) 

Cette lettre exerce peu d'influence dans 
la vie de la langue. Les phe'nomenes eu- 
phoniques auxquels elle donne lieu dans 
V agglutination : alterations en a et en u 
et suppression en un seul cos, m4ritent a 
peine d'Stre compters. 

1° (c), elle se change en a dans des cas 
de deprivation et de composition, quand 
elle est suivie d'une consonne : astaKa, 
« Anesse, » et astanaparreri , « petite 
v6role, » de asto; bksagank, « votee ; » 
bbsape, « par-dessous le bras, » de beso, 
« bras ; » osagarri, « remede, sante, » et 
osatu, « guirir, ch&trer, » de oso ; zora- 
oarri, « delectable, » et zoratu, « deve- 
nir fou, » de zoro. Tous les mots dont o 
est la finale ne souffrent point cette 
transformation ; et il n'est pas possible, 
a ce qu'il me semble, d'etablir la raison 
de cette anomalie. De lauso, « brouil- 
lard , » on forme lausotu, « s'embrouil- 
ler (les yeux) » (Per. Ab. 216-22), et non 
lausatu. De gaizto, « mauvais , » se 
forment indistinctement gaiztokbri et 

GAIZTAKERI, GA1ZTATU et GAIZTOTU. 

On observe egalement ce phtnom&ne 
dans le verbe, spe'cialement en B : de 
dauko , « il a, » on forme daukaz , dau- 

KALA, DAUKANEAN, DAUKAGU J de DEUTSO 

de'rivent deutsaz, deutsagu, dbutsalako; 

de jatorko viennenl jatorkaz, jatorka- 

. nean, jatorkana, mais il y en a qui disent 

JATORKOZ, JATORKONEAN, JATORKONA. 

2° (c, ...), cette lettre se change en u, 
dans la dedinaison, devant les voyelles 
a, e, o : de beso, besua, « le bras, » 
besuetan , « dans les bras ; » besuok , 
« ces bras, » Ces changements de de'cli- 
naison, puisqu'ils ne sont que des phe'- 
nomenes de quelques varietes (excepts en 
S, ou Us sont communs) , n'ont pas ete 
observes dans la transcription des pas- 
sages emprunUs aux divers auteurs, a fin 
d'eviter fa confusion qui serait rdsultee 
d f 4crire le mime mot de difterentes ma- 
nures. La mime combinaison de beso -f- a 
possede, selon les diverses exigences, ces 
variantes : besua, besub, besoba, bbsoma, 
bbsoo, besuu. 

L'o se supprime, dans les composts, 
devant les voyelles : bbsazpi, « aisselle; » 
beserdi , « demi-bras, certaine mesure ; » 
oiListar, « patte de poule ; » besondo, 
« humerus; » besutsik, « en manches de 
chemise. » 

Ideologiquement il signifie : 

\o (cj, « 6 ! » interjection d y admiration. 

2° ( c ) , « ho I » exclamation servant a 
faire arriter un animal. 

3° (B-g), anneau de la chatne, appele 
ainsi sdrement a cause de sa ressemolance 
avec la lettre o. TSakurrak eta beiak 
lotuteko kataiak, guztiak eueitbn dabe 
oa (B-g), « les chatnes qui servent a atta- 
cher les chiens et les bceufs ont toutes 
V anneau, lit. : Vo. » 

4° (AN-b, G-zeg), ho (BNc, ...), « ceci 
ou cela, celle-ci ou celle-la f celui-ci ou 
celui-la; » mais on Vemploie toujours au 
pluriel, ok, hok : ok (ook) esan due (G- 
zeg), ok erran dute (AN-b), « ceux-ci 
Vont dit. » Dans ce sens, il s'emploie 



presque exclusivement agglutine, comme 
on le verra par la suite. 



1° (c, ...), pronom dtmonstratif qui 
indique la proximite. 

De lui sont sortis, indubitablement , le 
premier et le second degre de demonstra- 
tion : « ceci, » moyennant la particule n 

(ONEK , ONENTZAT, ONIK AURRBRA, ONAGI&O, 

ontSe, etc., V. On) ; « cela, » moyennant 
la particule r, rr (ori, or, orrek, orra, 
orrera, etc., V. Or). 

On a deja observe, autre part, que tres 
probablement le d6monstratif actuel au 
est A-f-o, J est -h- dire I'intensif du d6- 
monstratif o, signifiant « celui-ci mime »; 
comme aor ou aur signifie « la mime »; 
amen, « ici mime ; » aonan , aunan , « de 
cette mime maniere; » aolan, aulan, 
« de cette mime maniere -la. » Dans 
quelques dialectes, il ne reste pas trace 
au suffixe -o. II est le plus usiU en B, 
BN et G, surtout dans le premier. Les 
anciens tcrivains du BN et du L Vem- 
ployaient avec profusion dans leurs ou- 
vrages. Celui qui arrangea la troisieme 
edition de Gueroco guero n'a pas com- 
pris sur ce point Axular. Void quelques- 
unes des nombreuses corrections (??) de 
V edition de 1864. Orai berbon presen- 

TEON (Ax. i«-53-24), BEREAN PRESENTEAN 

(Ax. 3»- 32-19], « maintenant mime, pre- 
sentement. » Mundu haur ezta bertze 

GAUZARIK GURE HERIOTZERA KONDENATURIK 

gaudenon gartzela bat baizik (Ax. l*-59- 
13),...gaudenbn, ...(Ax. 3«- 235-8), « ce 
monde n'est pas autre chose que notre 
prison a nous autres qui sommes condam- 
nes a mort. » La phrase gerotik gbrora 
gabiltzanoi , « A ceux de nous qui ajour- 
nons deplus en plus tard » (Ax..l»-67-21), 
devient gerotik gerora zabiltzanari , « i 
vous qui, etc. » (Ax. 3»-243-6.) Pour justi- 
fier ce ravage, il y a quatre ou cinq 
verbes dans lesquels gu est altere en zu. 
Tignore ce que voulut dire Vediteur en 
transcrivant Vexpression urtheotan (Ax. 
ia-82-1) comme urthekotan (Ax. 3«-256-9). 
// est vrai que vers la fin il dut se rend re 
comple de la valeur de l'o (peut-itre 
grice a la lecture des ceuvres biscayennes 
imprimees par le prince Bonaparte), car a 
la pag. 476 de son edition (correspondant 
a la page 502 de V original), il transcrit 
litteralement : zatozte enegana nekatzen 
zarbten guztiok eta kargaturik zaude- 
tenok. Vunique changement qu'il fit fut 
celui de trabaillatzen par nekatzen. 

Leizarraga use frequemment de ce suf- 
fixe. Eta diotsuet zubi neurb adiskideoi, 
« et je vous dis a vous mes amis. » (Leiz. 
Luc. xn-4.) Gburok entzun dugu beraren 
ahotik, « nous -mimes nous Vavons en- 
tendu de sa bouche. » (Leiz. Luc. xxn-7i.) 
Guztiok il bbar dbgu, « nous devons tous 
mourir. » (Up. Ex. xii-33.) Dakustaza- 
nok, « ceux que je vois. » (Per. Ab. 124- 
12.) Batzuok, « quelques-uns d'eux, c'est- 
a-dire de ceux dont nous parlons. » ( Mi- 
col. 26.) Gizonak (B, G), « les hommes 
(en general); » gizonok (B, G), « les 
nommes (ceux-ci ou ceux-la, ceux dont on 
parle). » Gaudbnok (BNc, ...), girenok 
(BN-am), « ceux que nous sommes. » 
Pena diozunok, « les peines dont vous 
parlez. » (Dechep. 53-5.) 

2° (c), aatif de troisieme personne. 



II s y ai'oute aux reflexifs tsi et ki , Vun 
transiiif et V autre neutre. II supprime Vi 
au premier et non au second. Le reflexif 
tsi existe seulement en B, et encore son 
action y est -elle limitee a Vindicatif. 
Miskeriak eraSbgi dbutso , « Vabondance 
d'aisance Va enflammi. » (Refranes, 521.) 
Emango dizkio neskatSari sbnarra eta 
soinbkoak , « il donnera a la jeune fille 
mari et vitements. (Ur. Ex. xxi-10.) La- 
gundu daiogula, « que nous Vaccompa- 
gnions. » (All. Esku-lib. 96-2.) Zuzendu 
nbngiola, « que je lui redressasse. » (Per. 
Ab. 198-20.) Heuskarari eman dio, « il 
Va donne au basque. » (Dechep. 535.) 



(Be), infixe de conjugation familHre 
du verbe izan. 

De btorri nintzan (forme courtoise) on 
forme etorri nintzoan (forme familiere), 
« je vins; » de il naz, il nok, « je suis 
mort; » de jausi balitz, jausi balitzok, 
« s f il etait tombe. » // semble 4tre une 
contraction, dans ce cas, de au : nok, de 
nauk; gintzoazan, de gintzauazan. 

OA, oha : 1° (c,...), radical del verbo 
conjugable joan, « ir : » radical du 
verbe conjugable joan, « alter. >» Doa, 
va, il s'en va. Noa, me voy, je m'en 
vais. — 2° (AN, B, G). imperativo del 
mismo verbo, imperatif du mime verbe. 
Oa eure lagun dongakaz, vete con ius 
malvados compafieros, va-Ven avec tes 
mechants compagnons. (Ur. Maiatz. 82-5.) 
Oa, mutil, nai badek : vete, muchacho, 
si quieres : va-t'en , garcon, si iu le veux. 
(Itur. Ipui. 16-14.) — 3o (B, G,...), indi- 
cative del mismo verbo, indicatif du 
mime verbe. £Eta, Mariaren kopradia- 

KOA IZANIK , OA GAISTAKERIA ORI EGITERA ? 

I y siendo de la cofradia de Maria , vas 
a ejecutar esa maldad? et faisant par tie 
de la confrerie de Marie, tu vas faire 
cette michancete? (Ur. Maiatz. 116-20.) 
Baoake, ya puedes ir, lu peux fen aller. 
(Itur. Ipui. 74-17.) — 4° (c, ...), Var. de 
oe, « cama , » en los compuestos : Var. 
de ob, lit, » dans les composes. 

Oabete (AN, Aracj.), cubiertas de 
cama , cout> A rtures de lit. * 

Ohaide (BN, arc), concubina, concu- 
bine. = Oihenart en su Yocabulario dice 
haber sido muy usada antiguamente 
esta palabra , como podia verse en mu- 
chas canciones populares viejas ya en 
su £poca. Dans son Vocabulaire, Oihe- 
nart dit que ce mot etait tres usite an- 
ciennement, comme onpouvait le constater 
dans de nombreuses chansons populaires, 
vieiUies deja a son epoque. Ohaidea eder- 

ARIAZ, EZKONT1DEA ZUHUR-ARIAZ '. (elige) tu 

concubina por su beldad, y tu esposa 
por su bondad : (choisis) ta fille de joie 
pour sa beaute, et ton epouse pour sa 
bonte. (Oih. Prov. 350.) 

Ohaidego (BN). (V. Ohaidetaran.) 
Ohaidekari (BN, arc), lujurioso, con- 
cubinario : luxurieux, concuoinaire. Eza- 
dila erhaiten ari ; ezizadila ohaide- 
kari, EZ OHOINKERI-EGILE, EZ GEZURREZKO 

jakilb : no te ocupes en matar; no seas 
concubinario, ni { autor de robos, ni falso 
testigo : ne lue point, ne sois point con- 
cubinaire, ne commets point de vol, ne 
dis pas de mensonge. (Oih. 191-21.) 

Ohaideko (BN?, Ax. 3M70-14), con- 
cubina , concubine. Var. de ohaide. 



Digitized by 



Google 



OHAIDETASUN — OATU 



91 



Ohaidetasun , concubinato, amance- 
bamienio : concubinage , commerce Mi- 
cite entre gens non mane's. (Duv. ms.) 

Ohaka ( Sc ) , hornada , fournie. Var. 

de ORHAKA. 

Ohakaldi ( Sc) , amasamiento , petris- 
sage. Var. de orhaealdi. 

OHAKAR ( BN - s ) , v6mito , vomisse- 
ment. 

Oako (AN), ohako (BNc, L-ain), 
cuna, berceau. Ohakoan dbna ieastbn, 
nbkbz da gbro ahaztbn : lo que se aprende 
en la cuna , despues se olvida con dificul- 
tad : ce qui s'apprend au berceau, s'ou- 
blie apres malaisement. (Oih. Prov. 655.) 

Oalarru (AN-b-lez), funda de colcha, 
enveloppe de courtepointe. 

Oale (AN-b, BN-ald, R), comida del 
cerdo, manger ou nourriture du pore. 
Var. de ogale. 

Ohantze (BN-baig, L-ain), nido, cubil, 
lecho : nid , repaire, grabat. 

Oape, ohape (c, ...), bajo la cama, sous 
le lit. Oapean, ohapean (c,...), (estar) bajo 
la cama, (etre) sous le lit. Ohapean nago 

GORDBRIK , ENIROZU ED I REN .* estoy eSCOn- 

dido bajo la cama , no me hallariais : je 
me tiens cache sous le lit, vous ne sauriez 
me trouver. (Oib. Prov. 352.) 

Ohapeko (BNc, ..., Sc,...), ohapeko- 
untzi (Sc), orinal : urinal, vase de nuit. 

Oapuru (G), cabecera de la cama, 
chevet. Aren oapuruan eserita zegoen 

ANDREAK ZEUEAN BESTS AUR JAIO-BERRI 
BAT BERE BULAR LEGORTUETAN : la miljer 

que estaba sentada a la cabecera de su 
cama , tenia otro nifto recien nacido en 
sus agotados pecbos : la femme, qui 
etait assise a son chevet, avait un autre 
nourrisson a son sein e"puis€. (Ant. Eus- 
kalz. 1-389-8.) 

OAR (AN, B, G, L), ohar (BN-ald, L, 
S), advertencia, avertissement. Ohar nai- 
zela : advertidamente, advirti£ndolo yo : 
atlentivement , moi Vavertissant. (Har. 
Phil. 41-3.) Oarrez ta arretaz, con 
advertencia y atenci6n, avec remarque et 
attention. (Izt. Cond. 22-11.) = Dice 
artbzaz, indudablemente por errata. II 
dit artezaz, sans doute par erreur. Itz 
kgiteko asiera naturalezak, artearbn 

ASIERA OARRAK BMAN ZUELA I que el piin- 

cipio de la elocuci6n dio la naturaleza, 
y que el del arte lo dio la observaci6n : 
que le commencement de Velocution fut 
aonne par la nature, et que celui de Vart 
fut donne par V observation . (Card. Eus- 
quer. 40-28.) 

Oara (AN-b), ohara ( L-ain), celo de 
la perra 6 gata, chaleur ae la chienne ou 
de la chatte. Var. de ogara. 

Ohar-antz (L?, Goyh. Visit. il$), aviso, 
observaci6n : avis, observation. 

Oar-arazi (AN-b), advertir, hacer 
observar : aviser, avertir, (aire observer. 

Ohar-arazle, el que advierte, el que 
bace no tar : avertisseur , celui qui fait 
remarquer. (Duv. ms.) 

Ohar-arazpen, advertencia, avertis- 
sement. (Duv. ms.) 

Ohardun, lis to, perspicaz : intelli- 
gent, perspicace, avise. (J)uv. ms.) 

Ohargailu, observacifcn , signo para 
llamar la atenci6n : remdrque, signe ser- 
vant a attirer ^attention. (S. P.) 

Ohargarrl, notable, lo que es apa- 
rente, lo que merece ser observado : 
notable, remarquable, ce qui mirite 
d'Ure remarque'. (S. P.) 



OARKA : 1° (R), voz con que se 
incita a retroceder al ganado, mot avec 
lequel on incite le betail a reculer. — 
2° (B-a-g-1-m-tS), catre, chdlit. (De oe 

-f- AREA.) 

Oarkabe (AN-b, An. ms) t oharkabe 
(Duv.), inadvertencia, descuido : impro- 
viste f mtgarde, inattention. Etsaya ohar- 
kabean ethorri da, el enemigo se ba 
presentado inadvertidamente , Vennemi 
est arrive^ a Vimproviste. 

Oharkabeko , desapercibido , ina- 
percu. (Duv. ms.) 

Oarkabez (AN-b), al azar, inadverti- 
damente : au hasard , par inadvertance. 
Oharkabez utzi du dutSuloa idekirik, 
por descuido ha dejado abierta la Have 
de la fuente, e'est par mfyarde qu'il a 
laisse" le robinet ouvert. 

Oarkari (G?), preceptista : celui qui 
donne des pr4ceptes , des regies. Oareari 
jaeintsu oien bien erreglarin, con las 
reglas de estos dos sabios preceptistas, 
avec les regies de ces deux savants gram- 
mairiens. (Card. Eusquer. 21-5.) 

Oharkera (AN), advertencia, aten- 
ci6n : avertissement , attention. Ezin da- 
gore HURA ENZUTEN, EZPADA BELDUR, IEARA 
TA OHAREERA ANDI BATEKIN .' no puede 

estar oyendola (la misa), sino con temor, 
temblor y una grande atenci6n : il ne 
peut entendre {la messe) si ce n f est avec 
crainte, frayeur et une grande attention. 
(Mend. Jes. Biotz. 289-3.) 

Oarketa : 1° (B?), meditaci6n, medi- 
tation. (F. Seg.) — 2° (AN-b, BN-ald), 
observaci6n, advertimiento , examen, 
escudrifiamiento : observation, remarque, 
examen, recherche. 

Oarketan : 1° (AN-b), advertida- 
mente, perceptiblement. — 2° (AN-b, 
BN-ald), observando, observant. 

Oarketu (AN ?, BN ?), meditar, obser- 
var : mediter, observer. 

Oharkor, vigilante, advertido, obser- 
vador : vigilant, avise, eveille, observa- 
teur. (S. P.) 

Oharkortasun , vigilancia, vigilance. 
(Duv. ms.) 

Oharkortu, hacerse vigilante, deve- 
nir vigilant. (Duv. ms.) 

Oarkuntza (B?, F. Seg.), meditacidn, 
meditation. 

Oarxnen : 1° (AN?), atencidn, atten- 
tion. BaiBa zer gauzae ote dira , OAR- 

MEN TA INDAR GUTIZKO BEEATARIAE EGIN 
BEAR DITUEN GAUZAE? £ peTO qu£ COSaS 

son las que deben hacer los pecadores 
que tienen pocas fuerzas? mais quelles 
sont les choses que doivent faire les 
pecheurs qui ne sont pas bien forts ? 
(Mend. 11-194-32.) — 2<> Oharmen (L?), 
consejo, conseil. Jauna, zorazazu, othoi, 
Akitopelen oharmena : Senor , entonte- 
ced , os ruego , el consejo de Aquitofel : 
Jehovah, reduisez a neant, je vous prie, 
les conseils d J Achilofel. (Duv. II Reg. 
xv-31.) 

Oarpe (?, An. ms), reserva, cautela : 
reserve, precaution. 

Oarpen (?), nota, anotaci6n : note, 
annotation. 

Oharpide, indice, observacidn, ad- 
vertencia : index, observation, remarque. 
(Duv. ms.) 

Oharrazpen (L?), recuerdo, souve- 
nir. HOSTOTAN EZAR DITZAN..., SEINALB 

eta oharrazpbnetan : para que los ponga 
en laminas..., en sefial y recuerdo : pour 



qu'on les etende en lames, en signe et en 
souvenir. (Duv. Num. xvi-38.) 

Ohartasun, vigilancia, vigilance. (S. P.) 

Oharteman, observar, advertir : obser- 
ver, remarquer. ( Duv. ms.) 

Oharti, dotado de penetracidn, de 
sagacidad : doue de penetration, de saga- 
cite. (Duv. ms.) 

Oartu, ohartu : 1° (c), advertir, no- 
tar, observar : s'apercevoir, noter, remar- 
quer. NOIZ ERE NORBAIT OHARTZEN BAITA 
BERTZE BATEK, BNGANATZEEOTZAT , ZBRBAIT 

ebagin nahi diola : cuando quiera que 
alguien se acuerda de aue otro, por 
engaflarle, le quiere obtigar a algo : 
lorsque quelqu'un s'apercoit qu'un autre 
exige de lui quelque chose a dessein de le 
tromper. (Oih. 64-7.) ^Zergatie beha- 

TZEN DUE EURE ANAYAREN BEGIEO F1TSERA 
ETA EURE BEGIEO GAPIRIOARI EZATZAYO 

ohartzen? £ por qu6 , pues, ves la pajita 
en el ojo de tu hermano y no ves la 
viga en el tuyo? pourquoi regardes-tu 
la paille qui est dans I ceil de ton frere, 
et ne remarques-tu pas la poutre qui est 
dans le tien? (Leiz. Matth. vn-3.) — 
2° (B-d, BN-ald-gar, L, R, S), acordarse, 
caer en cuenta : se rappeler, se rend re 
compte. Oartu naz rala DBLA(R-uzt), 
me he acordado de que es asi, je me 
suis rappele que c'esl ainsi. — 3° (c,...), 
prudente, advertido : prudent, avise. 
Gizon oartua, el hombre prudente, 
Vhomme prudent. 

Ohartu gabeko (L, Goyh.), desaper- 
cibido, improvisado : inapercu, impro- 
vise. 

Ohartuki (L, Goyh.), atentamente, 
con conocimiento de causa : attentive- 
ment, en connaissance de cause. 

Oartzaka (B, G), inadvertidamente, 
d'une facon inapercue. Aingeruae Lot, 

ONEN EMAZTE ETA BI ALABAE BSEUTIE OAR- 
TZAEA ARTU TA URIAZ EANPORA ATERA ZITUZ- 

ten : el angel cogiendo inadvertidamente 
de la mano a Lot , A su muier y A sus 
dos hijas, les sac6 fuera de la ciudad : 
I'ange prenant par la main, sans qu'ils 
s'en apercussent, Lot, sa femme et ses 
deux filles, les emmena hors de la ville. 
(Lard. Test. 26-20.) 

Oasabai (AN, Araq.), cielo de la 
cama , ciel de lit. 

Oasare : 4° (AN), red para sostener 
la cama, sangle qui soutient le lit. = 
2° (AN?), hamaca, hamac. 

Ohaska (BN-ald-am) , artesa , amasa- 
dera : male, petrin. (De ore -f- asea.) 

Oasun (B, arc), bien, hacienda : bien, 
propriete. Oasun ezein baino obea zar- 
zaroeo alabea, mejor que cualquier 
bien (es) para la vejez la hija, la fille 
vaut mieux pour la vieillesse qu'aucun 
autre bien. (tie franes, 533.) 

Oategi (B?, ms -OtS), alcoba : alcdve, 
chambre a coucher. 

Oatu : 4° (B, ..., G, ...), imposibili- 
tarse, paralizarse, lit.: encamarse : 
devenir impotent, se paralyser, lit. : s'ali- 
ter. = Muchos, eufonizandolo a su ma- 
nera, dicen uetu. Un grand nombre, 
I'euphonisant a leur facon, disent uetu. 
Jauna, enb muthila bt3ban da ohatua 
paralitieo, eta oinhazeae ematen dio 
gogorei : Sefior, mi siervo esta paralitico 
postrado en casa y es reciamente ator- 
mentado : Seigneur, mon serviteur est 
couche dans ma maison, frappe de para- 
lysie, et il souffre cruellement. (Duv. 



Digitized by 



Google 



92 



OATZE - OB'ENDU 



Matth. vni-6.) — 2° (AN ?), levantarse 
sic), se lever (sic). — 3° Ohatii (Sc), 
amasar, petrir. (De orhe.) — 4° Ohatii 
(S), fundar, fonder. Hek berkn odolaz 

GORRITURIK ERRUMEKO ELIZA HAUR OHATO , 

estos ( los martires ) han fundado la Igle- 
sia romana enrojecida con su sangre, 
ceux-ci (les martyrs) ont fonde VEglise 
romaine apres Vavoir rougie de leur sang. 
— 5° (BN-am, L, S), hablando de un 
enfermo, acostarse sin esperanza de 
salir vivo de la cama : en parlant d un 
malade, s'aliter sans espoir de sortir 
vivant du lit. — 6° (?) , arreglar 6 dispo- 
ner las cosas , colocandolas en sus sitios 
respectivos : arranger ou disposer les 
choses, en les mettant a leurs places res- 
pectives. — 7° (B-g, G-and), invalido, 
invalid e. Oatua (B-g, G-and), el invalido 
que no sale de la cama : V impotent, Vin- 
valide qui ne sort pas du lit. 

Oatze, ohatze : 1° (AN?, BN-aezk-s), 
cama, lit. = En BN-am, ohatze es cama 
de animates y ohb lo es de personas. Salla- 
berry lo traduce por « camistrajo, lecho ». 
En BN-am, ohatze est la liliere des ani- 
maux, et ohe le lit. Sallaberry le traduit 
par « grabat ». Besominduna bulharrean, 
zanoo eria ohatzban : el brazo dolorido 
(se tiene) en el pecho; la pierna dolo- 
rida, en la cama : le bras malade , il le 
faut reposer sur la poitrine, et lajambe 
dans le lit. (Oih. Prov. 97.) — 2° (L-ain- 
get-sar, ...), nido, nid. Ethorten baiti- 
radb zeruko Soriak eta ohatzeak egi- 
ten baitituztk haren adarretan , vienen 
las aves del cielo y hacen nidos en sus 
ramas, les oiseaux du del viennent et 
font des nids dans leurs branches. (Leiz. 
Matth. ziii-32.) Bertze muthikoak, ikhus- 

TEN ZUTENBAN SORI-OHATZE BAT ARBOLARIK 
DEN GORENEAN, BBREHALA NBRB BILHA 

hbldu z itu an : los demas muchachos, 
cuando veian un nido de p&jaro en el 
arbol mas alto, venian a buscarme : les 
auires gamins, lorsqu'ils voyaient un nid 
d'oiseau place" sur rarbre le plus tleve', 
venaient tout de suite me chercher. (Piar. 
Ad. 36-15.) — 3° (c, ...), acto de enca- 
marse, action de se coucner ou de s'aliter. 

Oatzepe (AN, ..., BN-s, G-ets), bajo 
la cama , sous le lit. 

Oatzeratu (AN, BN, ..., G, L, ...), 
acostarse, se coucher. 

Oatzestalgi (AN, Araq.), cubiertas de 
cama , couvertures de lit. 

Oazal : 1° (AN-b-lez, B-ar-m-tS, G- 
et5-gab-iz), funda de colcba, enve- 
loppe de la courtepointe. = Se usaba 
mucho en otro tiempo. Autrefois ce mot 
eta it fort en usage. — 2° (ANc, Gc), 
sabanas y fundas : liter ie, draps et couver- 
tures. = En B-mu,... Hainan oien azal 
descomponiendo la palabra. En B-mu,... 
on decompose le mot en d is ant oien azal. 

Oazelii (Sc), oazera ( AN-b, B-t5, G- 
ori, Lc), pabell6n de la cama, baldaquin 
de lit. = El tipico del pais es de madera 
colocado sobre cuatro pies. Le type du 
pays est en bois et soutenu par quatre 
pieds. 

Ohazpiko (BN-ald, L-get), orinal, 
vase de nuit. 

Oaznr (AN, B, BN-ald, Gc, Lc), catre, 
lit. : madero de cama : ch&lit, lit. : bois 
de lit. 

Oba (Be), mejor, meilleur. Var. de 
obe. { Jaunqoikoak oba ! (ms-Ot§), j no 
faltaba mas ! lit. : Dios (haga) mejor : (7 



ne manquait que cela! lit.: (que) Dieu 
(fasse) meilleur. \ Oba ez! (Be) : claro 
esta sin duda , lit. : j mejor no ! (es frase 
ir6nica) : e'est clair sans doute, lit. : 
mieux non I (e'est une locution ironique). 

Obaasun : 1° (B, Mog. Baser. 8-4), 
mejoria, p. ej. de salud : amelioration, 
p. ex. dans la sante. — 2° (B), correc- 
ci6n , enmienda en la conducta : correc- 
tion, amendement dans la conduite. 

Obakuntza (B,...), mejoria, amelio- 
ration. 

Obal (AN-lez), honda, fronde. Var. de 

HABAL,... etC. 

Obari (B, G) : i° ventaja, provecho, 
producto : avantage , profit, produit. — 
2° interes de capital, inttrU de capital. 
— 3° (B-d), ganancia, gain. — 4° (B, G), 
gaje que se da en un contrato ademas 
de un objeto cambiado 6 vendido , 
arrhes que Von donne dans un contrat 
outre I'objet 6 change' ou vendu. Buruz 

BURU BARIK ZER EDO ZER , OAUZA BATBN 
GANERA, BESTE BATEN TRUKE EMOTBN DAN 

dirua; au3b da ouretan obaria (B-m) : 
cosa 6 dinero que se da sobre una cosa 
al cambiarla por otra , en vez de contra- 
tar a la par; esto es, entre nosotros, lo 
que se llama obari : objet ou argent que 
Fon donne sur une chose en I'tchangeant 
pour une autre, au lieu de faire un con- 
trat au pair; e'est ce que, chez nous, on 
appelle obari. — 4° (B, G), regalo, 
presente, dadiva : cadeau , present , don. 

Obato (Be,...), mejor, de un modo 
mejor : mieux, d'une facon meilleure. 

Obatu : 1° (B,...), mejorar, enmen- 
darse : s'ameliorer, s'amender. Dagoana, 

BELAUNEAN OINATU J DABILENA , SABELEAN 

obatu : el que esW se cansa en la rodilla ; 
el que anda mejora en el vientre : celui 
qui reste se fatigue dans la cheville; 
celui qui marche se fait du bien au ventre. 
(Refranes, 373.) — 2° (B-otS-zig), aga- 
rrar, asir : empoigner , saisir. Var. de 

ORATU. 

Obauba (B), canci6n cunera, berceuse 
(chanson). Var. de u-au-a. 

Obazko (B-a), mejoria de un enfermo, 
amelioration d r un malade. 

OBE (AN, B, BN, G, R), hobe (BN, 
Sal., L, S) : 1° mejor (adjetivo), meilleur 

(adj.). HOBEA MAIZ ONAREN ETSAI (S), lo 

meior (es) much as veces enemigo de lo 
malo, le mieux souvent est ennemi du 
bien. Hobe da bbrotzbN duen su tipia, 

EZIN EZ ERRATZEN DUEN SU HANDIA (S), 

mejor es el fuego pequefio que calienta 
que no el fuego grande que quema, 
mieux vaut le petit feu qui chauffe que 
le grand feu qui brdle. Hobe due aza- 

ZOPA ADISKIDEAREKI , EZIN EZ OILO-SALDA 
ONERIZTEN EZHAIANAREKI (S) I mejor eS 

sopa de berzas con amigo, que caldo de 
gallina con quien no te ama : il te vaut 
mieux manger de la soupe aux choux 
avec ton ami, que du bouillon de poule 
avec celui qui ne t'aime pas. Obe die on 

ETA GUTI, EZIK EZ A NITS ETA GAIZTO (BN-s), 

mejor bueno y poco que no mucho y 
malo, bon et peu vaut mieux que beau- 
coup et mauvais. = Esta palabra admite 
grados de comparaci6n, como lar (B), 
« demasiado, » admite el pleonastico 
larregi , lit. : « demasiado demasiado. » 
Ce mot admet des degris de compari- 
son, de mime que lar (B), <c trop, » 
admet le pUonastique larregi, tit. : 
« trop trop. » Obbago, hobeago (c, ...), 



mejor, lit.: mis mejor: meilleur, lit.: 
plus meilleur. Hobbrbna (BN, L, S), el 
mejor, lit. : el mas mejor : le meilleur, 
lit. : le plus meilleur. Abbrats izaitea 
bai&o hospb ona obeago, mejor (es) 
buena fama que ser rico: bonne renom- 
mie vaut mieux que ceinture dorte, lit. : 
qu'Ure riche. (Refranes, 2.) Ho been a 
gogoan dago (BN-haz) : tiene malas 
intenciones, pero no puede realizarlas; 
prepara una jugarreta , lit. : lo mejor 
esta en el animo : il a de mauvaises inten- 
tions, mais il ne peut les rtaliser; il 
rumine un mauvais coup, lit. : le meilleur 
lui reste dans I'dme. Jo zazu bururik 
hobbenbtik (BN-haz), arr6glese usted 
como mejor pueda, arrangez-vous comme 
vouspourrez. — 2° (AN, Araq.), cama, 
lit. Var. de oe. 

Obeagotn (B, G), hobeagotu (Duv. 
ms), mejorar lo que ya es bueno : rabon- 
nir, amtliorer ce qui est deja bon. 

Obe -bearrez (G-and), de buena fe, 
de bonne foi. 

Obeki (AN-b, G-etS), hobeki (BN, L, 
S), mejor, de una manera mejor : mieux, 
d une maniere meilleure. 

Hobekien (AN, BN, L, S), mejor 
(que nadie), mieux (que personne). 

Hobekltu, salir de una enfermedad, 
hallarse mejor : relever de maladie, se 
trouver mieux. (Duv. ms.) 

HOBE Li (BN-haz), nebuloso, cubierto : 
nuageux, couverl. z= Se dice del tiempo. 
Se dit du temps. 

OBEN : 1° (B), decaimiento, d6ch6- 
ance. Pekatura obbndu ta makurtua, 
decaido e inclinado al pecado, dtchu et 
incline au peche. (Ur. Maiatz. 144-19.) 

— 2° (AN-b-oy, B, ..., BN-s, G, R), 
hoben (BN-ald), vicio, defecto, culpa : 
vice, defaut, faute. Ordba bneae dira 

FALTAK, BNEA DA HOBENA I emperO SOU 

mias las faltas, mia es la culpa : toutefois 
les fautes en sont a moi, je suis le cou- 
pable. (Ax. 3«-xiii-11.) EtziSituzten egun- 

DAI&O KONDBNATUKO OBBNIK GABEAK, 

jamas condenarlais 6 los inocentes , vous 
n f auriez jamais condamne des innocents. 
(Ur. Matth. xn-7.) — 3° (B-ofl), dafio, 
molestia : tort, derangement, ennui. — 
4° (B, G), condescendencia , condescend 
dance. — 5° (B-ar), quiebra, deconfiture. 

— 6° (c,...), (lo) mejor, (le) meilleur. 
(Contr. de oberen.) 

OBEN A! (R), exclamaci6n indicando 
« ojala », exclamation equivalant a « plaise 
a Dieu ». 

Obenbaga (B), inocente, innocent. 
Obenbagak zainduteko lagunduko dbu- 
tsat nik pozik, ez it§iten zuei bizirik i 
para cuidar de los inocentes, yo la ayu- 
dar^ contento A no dejaros con viaa : 
volontiers je vais V aider, pour garder 
des innocents , a ne pas vous laisser vifs. 
(Ur. Cane. bas. HI-102-6.) 

Obenda (Sc), ofrenda, offrande. (??) 

Obendattt (Sc), ofrecer, offrir. =■ 
Se dice propiamente de los panes que 
se ofrecen en el templo. Se dit, dans le 
sens propre, des pains qu'on off re a 
I'eglise. Hun har dbzan bihotzbz obbn- 
datzbn dbron lan Sipi hau, para que. 
tome a bien este pequeflo trabajo que 
se le ofrece de coraz6n , pour qu'il fasse 
bon accueil a ce petit travail qu'on lui 
off re de bon cceur. 

Obenda : 1° (B, G), inclinarse, ladearse, 
ceder, viciarse : se laisser aller, cider, 



Digitized by 



Google 



OBENDUN - OBO 



93 



devenir vicieux, se vicier. Erantzun nbu- 

TSAN ERRAZAGO ZALA ZIMKNTUTI ET§E BARRI 
BAT JASOTEN, ET3b OKERTU, OBENDU TA ABE 
ERDI-USTELDUEN ARTEAN ZUR BARRI TA 
ORMA BARRIAK EGITBA BAINO I le respond! 

que era mas facil levantar una nueva 
casa de los cimientos que pouer nuevos 
maderos y uuevas paredes en una casa 
torcida , viciada y de vigas medio podri- 
das : je lui ai rtpondu qu'il etait plus 
facile de bdtir une nouvelle maison en 
ciments que de mettre de nouvelle* poutres 
et de nouveaux murs a une maison tor- 
tue, penchee, et dont les chevrons sont 
k demi pourris. (Per. Ab. 198-24.) = 
2° (G-and), dafiarse, s'endommager. 

LiANDARAK UGAR1BGI DAUDBNEAN , BAT A 
BESTEA OBENDU EG I TEN DUB (G-and) *. 

cuando las plantas estan demasiado 
abundantes (espesas), una a otra se da- 
flan : quand les plantes sont trop denses , 
elles s'endommagent les unes les autres. 
Obendun, hobendun (c, ...), culpa- 
ble, reo : coupable, criminel. Aditu zen- 

DUTEN ESAN ZITZAYELA ANZINAKOAI : EzTEZU 
ILKO ETA ILTZBN DUBNA IZANGO DA ESERTO- 
K1KO EPAYAREN OBENDUN I oisteis que 

fue" dicho a los antiguos : No mataras , 
y quien ma tare , obligado quedara a jui- 
cio : vous avez appris qu'il a He" dit aux 
anciens : Tu ne tueras point, et celui qui 
tuera me'rite d'etre puni par les juges. 
(Ur. Matth. v-21.) Hobendun zerori 

BAZAR A, ORDUAN ZU ZARA OBLIGATU AITZIN- 
TZERA ETA HITZ-ESKE JARRAIKITZERA '. si 

sois yos el culpable, entonces estais 
obligado a adelantaros y a ir en pos a 
hablarle : si vous ites le coupable, vous 
ites oblige" de prendre le devant et de 
vous presenter pour lui parler. (Ax. 3«- 
119-8.) 

Obenduri (BN, L?), reo, culpable : 
coupable, criminel. Bbrtzb guztiak kon- 

PLITUAGATIK, BATETAN BEHAZTOPATZEN BAD A, 
GUZTIBTAN EGIN DA HOBENDURI I a pesar 

de cumplir todos los demas (mandamien- 
tos), si tropieza en uno, se hace culpa- 
ble en todos : malgri Vobservance de tous 
les autres (commandements) , si on en 
enfreint un, on se rend coupable dans 
tout le reste. (Ax. 3«-453-14.) Aitzitik 

IZANEN DA HOBENDURI NEUOIZ IRAGANEN 

btzaiobn hoben batbz, sino que ser£ reo 
de eterno delito , au contraire il est cou- 
pable d'un peche eternel. (Har. Marc, m- 
29.) 

Obenean (BN-s, R), en lo mejor, 
cuando menos se espera : inopintment , 
quand on s'y attend le moins. 

Oben egln : 1° (B, G), condescender, 
condescendre. Oben zakizkiq zure etsa- 

YARI, BBREALA BERARBKIN BIDEAN ZAUDEN 

bitartban : acomddate luego con tu con- 
trario, mientras que estas con 61 en el 
camino : accorde-toi au plus tot avec ton 
adversaire, pendant que vous allez en- 
semble (au tribunal). ( Ur. Matth. v-25.) 
= Bonaparte corrigi6 este pasaje asi... 
Bonaparte corrigea ce passage ainsi : kon- 

PON ZAITE ZURE BTSAYAREK1N. — 2° (B, G), 

decaer, ceder : dechoir, ceder. — 3° (B- 
ar), quebrar, derrumbarse : faire faillite, 
s'ecrouler. 

Oben email ( AN - b , L ?) , inculpar : 
inculper, accuser. Etzayo hargatik hoben 

EMAN BBHAR, J A Kl TATE EDO ZERBAIT GAU- 

zaren ezagutza laiSoari , no es que se 
deba vituperar la ciencia 6 el^mero cono- 
cimiento de las cosas, ce n'est pas qu'il 



faille bUmer la science ou la simple con- 
naissance des choses. (Duv. Imit. 8-14.) 

Obenena (BN-s, R), bobenena (BN- 
am), el mejor, le meilleur. 

Obenga (B-b), obenques, haubans. 
(??) = La palabra genuina debe de ser 
estai. Le mot indigene doit Sire estai. 

Obengabe (AN-b), hoben -gabe 
(L, ...), inocente, innocent. 

Obentasun (B, G), condescendencia, 
condescendance. \ eta zelan kondbnb- 

TAN DABEN JeSUSEN OBENTASUN ONEK GURE 

mueertasuna ! J oh y c6mo condena esta 
condescendencia de Jesus nuestra esqui- 
vez ! oh et combien cette condescendance de 
Jesus condamne notre mauvaise volonte ! 
(Ur. Maiatz. 138-15.) 

Oberako ( B) , oberanzko ( B), mejo- 
ria, amelioration. 

Oberen (AN-b, BN-s) , hoberen (BN, 
L, S), mejor, meilleur. 

Oberenean (AN-b),Var. de obenean. 

Hoberentsu (AN, BN, L, S), casi el 
mejor, presque le meilleur. 

Oberuzko (B-m), mejoria de un 
enfermo , amelioration de Vetat d'un 
malade. 

Oberta: 1° (Sc), ofrenda, pan que se 
ofrece al sacerdote en los bautizos y 
bodas : offrande, pain qu'on off re au 
pritre aux ba.pt4m.es et aux noces. (??) 
— 2° (BN-s, R), pan del ofertorio, pain 
de Voffertoire. (?? 

Hobespen (BN?), p referenda, pr^/2- 
rence. (De hobetsi.) 

Hobeste (BN?), preferencia, acto en 
que se prefiere : preference, acte que Von 
prtfere. 

Obeta (S), serenata , alborada : sere- 
nade, aubade. (D. fr. aubadel.) 

Obeto (Be, Gc), mejor, de una manera 
mejor; a diferencia de obe, que es mejor 
(cosa) : mieux, d'une maniere meilleure; 
a la difference de obe, qui signifie meil- 
leure (chose). = Obeto es adverbio; obe, 
adjetivo. Obeto est un adverbe; obe, un 
adjectif. 

Obeto-bearrean (B, ...), de buena f£, 
de bonne foi. 

Hobetsi (BN ?), preferir : preferer, 
choisir. Herriz kanpoan nenbilano , ber- 

TZEN KOBITAK NEUREAK BANO HOBETSI Z , 
HEIBR JARRAIKITBN , HARK ZAUZTAN NEUREAK 

egiten : mientras andaba yo fuera, prefl- 
riendo las cuitas agenas a las mias, se- 
guia en pos de ellas y esto me las pro- 
ducia : pendant que j'errais au dehors, 
prefer ant les chagrins d'autrui aux 
miens, je les suivais derriere, et cela m'en 
produisait. (Oih. 187-5.) 

Obetu, hobetu (c, ...), hacerse mejor: 
s'anteliorer, devenir meilleur. 

OBI, hobi: 1° (c), concavidad, conca- 
vite. Arrobi, cantera, carriere. Karobi, 
calero, four a chaux. Ikaztobi, carbonera, 
meule de charbon. — 2° (c), fosa, fosse. = 
En algunos dialectos, como B y G, es voz 
casi anticuada ; siendo, al contrario , muy 
corriente en AN, BN-ald-am-gar-s, L, R, 
S. Dans quelques dialectes, comme B et G, 
e'est un mot presque vieilli; mais il est, 
au contraire, tres courant en AN, BN- 
ald-am-gar-s, L, R, S. Kalizak (adiera- 
zoten dau) Jesus imini eben obia; pate- 

NEAK, OBI ORREN GANEKO ARR1A I el CallZ 

(significa) la sepultura en que pusieron 
a Jesus; la patena, la piedra de sobre el 
sepulcro : le calice (signifie) la sepulture 
oil Von a mis Jesus; la patene, la pier re 



placee sur la sepulture. (An. Esku-lib. 
83-2.) uztarri pisua darabilate soinban 
Adanen umek, sortzen dirbn egunetik 
heriotzeraino , bere amen sabeletik ilki- 
tzen direnetik hobira , guztien amagana 
bihur-arteino : los hijos de Adan condu- 
cen a cuestas yugo pesado , desde el dia 
en que nacen basta la muerte, desde que 
salen del vientre de su madre al sepul- 
cro, basta volver A la madre de todos : 
les enfants d'Adam portent sur leurs 
epaules un joug pesant, depuis le jour de 
leur naissance jusqu'a celui de leur mort, 
des qu'ils sortent des entrailles de leur 
mere jusqu'a leur sepulture, jusqu'a ce 
qu'ils retournent a la mere de tous. (Ax. 
3a_454-i5.) Urte gaitza aldirano, izen 
gaitza hobirano '. el mal alio se cambia 
con el tiempo; el mal nombre (dura) 
hasta el sepulcro : une mauvaise annee se 
change en meilleure, mais une mauvaise 
renommee dure jusqu'au tombeau. (Oih. 
Prov. 469.) — 3o (AN, B-l) , Var. de ogi, 
pan, pain. — 4° (BN-am), hobi (BN, L, 
S), encia, gencive. Var. de oi, hoi. 

Hobi el (BN, Sal.), oscuro, cubierto, 
sombrio, triste, hablando del cielo : obs- 
cur, couvert, sombre, triste, en parlant 
du ciel. Var. de goibel. 

Hobieldu (BN), oscurecerse, cubrirse 
de nubes : s'obscurcir , se couvrir de 
nuages. Tormentzako egun hetarik ber- 

HALA, BKHIA HOBIELDUKO DA '. y luegO 

despu£s de la tribulaci6n de aquellos 
dias . el sol se oscurecerd : aussitdt aprds 
ces Jours d' affliction, le soleil s'obscur- 
cira. (Matth. xxiv-29.) 

Hobil (BN-ost). (V. Hobiel.) 
Hobildu (BN-ost). (V. Hobieldu.) 
Obipetu (B?). (V. Obiratu.) 
Obiratu (AN, B, BN, G, R), hobiratu 
(BN, L, S), sepultar, enterrer. Zu berriz 

JOANGO ZERA ZURE GURASOAK GANA PAKE- 
TAN, ETA IZANGO ZERA OBIRATU A , ZARTZA 

onean : y tu iras en paz a tus padres , y 
seMs en terra do en buena vejez : toi, tu 
t'en iras en paix vers tes peres, tu ser as 
mis en terre dans une heureuse vieillesse. 
(Ur. Gen. xv-15.) ILa eta obiratua izan 
zan, fue muerto y sepultado, il mourut 
et fut enterre. (Ag. Eracus. 265-8.) 

Obita (L-ain), funerales, service fu- 
nebre. Ilta geroko egunetan egiten dan 
ooreak obita du izena , las honras que se 
celebran los dias inmedia tos al de la muerte 
se llaman funerales , les honneurs qui se 
rendent les jours quisuivent celuide la mort 
s'appellent service funebre. (D. fr. obitl.) 

Obitegi, cementerio, cimetiere. (F. Seg.) 

ObitSiatu , orar sobre la tumba de 
alguien, prier sur la tombe de quelqu'un 
(S. P.) 

ObitSiu, oracidn sobre una tumba, 
priere sur une tombe. (S. P.) 

Obita (B?), enterrar, enterrer. Eta 

BERE 1KASLEETATIK BESTE BATEK ESAN EU- 
TSAN I J A UNA, IT§I EGIDAZU LBLENGO JOATEN 
ETA OBITUTEN NEURE AITA I y OtrO de SUS 

discipulos le dijo : Sefior, dejame ir pri- 
raero, y enterrar a mi padre : un autre, 
du nombre de ses disciples, lui dit: Sei- 
gneur, permettez-moi d'aller auparavant 
ensevelir mon pere. (Matth. vin-21.) 

OBO : 1° (B-eib-el-ofi), circulo, cercle. 
— 2° (B-m), argolla, anillo de hierro, 
anneau de fer. — 3° (B, ...), circulo de 
hierro puesto en el yugo, al cual se 
adhiere la cadena : anneau de fer place 
sur le joug, et auquel on fixe la chaine. 



Digitized by 



Google 



94 



OBOEN — ODOL-BILDU 



Oboen : i° (B-g), circularmente, circu- 
lairement. — 2° (B-a-beg-o-tS), a penas, 
trabajosamente : a grand'peine , pinible- 
ment. Oboen dabil, anda muy trabajosa- 
mente, il marche tres piniblement. Oboen- 
oboen (B, ...) : balanceandose , andar a 
duras penas : clopinant, marcher pini- 
blement. 

Oboro (BN), mas : plus, davantage. 
Var. de aboro, obro. Orogatik bano 

OBORO HARK ERE DAIDI ZUGATIK , tambi6n 

£1 hace por vos m6s que por todos, il 
fait igalement pour vous plus que pour 
les autres. (Dechep. 9-2.) 

Obrada (BN-bard), obradatze (BN- 
bard), especie de sauce, espece de saule. 

Obrera (Be, ..., G), camis6n de ofi- 
ciales de ferrerias, sorte de chemise gros- 
siere dont se servaient les ouvriers des 
forges. (??) 

Obro (R), mas, plus. Var. de oboro. 
ObroSbago , un poquito mas , un peu 
plus. Obroago bage (R-uzt) : sin mas ni 
mas, sin fundamento : sans plus ni moins, 
sans fondement. Obro ezik ein mendioi- 
Lar il dito aurten jein batek gore 
idian (R-uzt), mas de cien abubillas ha 
matado este alio un sefior en nuestra 
villa, un monsieur de notre ville a tui cette 
annie plus de cent huppes. — Esta pala- 
bra, a semejanza de obb y lar, siendo 
esencialmente comparativa, admite, por 
pleonasmo, grados de comparaci6n : 
obroago, « mas cantidad , lit. : mas mas ; » 
obroenak, « los mas. » Ce mot, de mime 
que obe et lar, itant essentiellement com- 
paratif, admet, par plionasme, des degris 
de comparaison : obroago, « davantage, 
lit.: plus plus; » obroenak, « laplupart. » 

Obroena (R), obroenaz (R), a lo sumo, 
tout au plus. 

ODAI : 4° (B, G), nube, nuage. = Hay 
nubes de varias especies. II existe des 
nuages de divers genres : a) Galarren 
buru ( B-l ) , galerna buru ( G ) : nimbus , 
nubes negras arrastradas por el venda- 
val : nimbus, nuages noirs qu'amene le 
vent d'aval. — b) TSanbolin-odai (B-l): 
cumulus, nubes altas, precursoras del 
viento noroeste : cumulus, nuages tres 
hauts, pricurseurs du vent nord-ouest. — 

CJ IPAR-ODAI (G), IPAR-ARRAKA (B-l) I 

cirrus, nubes precursoras del viento nor- 
deste; tienen forma de barras blancas : 
cirrus, nuages pricurseurs du vent nord- 
ouest, qui ont la forme dc barres blanches. 

— d) Baldar (B, G) : cumulo-nimbus, 
nubes bajas que pasan lamiendo los 
montes, los trae el vendabal : cumulo- 
nimbus, nuages bas qui rasent les mon- 
lagnes et sont poussis par le vent d'aval. 

— e) Balen-odei (B, G) : nubes muy 
lisas ; su forma es de pez , traen consigo 
viento sur y son seftales de lluvia ; lit. : 
nubes ballena : nuages tres riguliers, en 
forme de poisson; Us annoncent le vent 
du sud et la pluie ; lit. : nuages baleine. 

— f) Traganarru (B, G), tromba marina , 
trombe marine. — a) Burduntzi (B-ond) , 
burruntzi (G-don) : stratus, nubes ae 
forma de cintas largas negras que gene- 
ra 1 men te traen consigo lluvias : stratus, 
nuages en forme de longues bandes noires 
qui amenent ordinairement la pluie. — 
n) Kaiman (B, G), nubes que van poco 
a poco de noreste al norte; anuncian 
mares alborotados y aparecen en otofio : 
nuages qui vont peu a peu du nord-est au 
nord; its annoncent une mer agitie et se 



montrent en automne. — i) Laiatu (B, G), 
nubes precursoras del vendabal ; su forma 
es de terreno layado : nuages pricurseurs 
du vent d'aval; ils ressemblent a un terrain 
bSche". — j) Tsaramel (B-ond, G-don), 
nubarrones lluviosos, nuages pluvieux. 

— k) Enbat (G-don), viento entre nor- 
deste y norte, aparece al mediodia en pos 
del viento norte : vent nord-nord-est ; il 
se montre vers midi apres le vent nord. 

— /) Zaldizko (B-1-m-mond, G) : colum- 
nas Uuviosas, mangas de agua : colonnes 
pluvieuses, trombes d'eau. = En BN-ald 
llaman hbdoi a los nubarrones del N : 
zbihar-lanho, « nubes del oeste ; » iphar- 
lanho, « nubes del este; » hego-lanho, 
« nubes del sur. » En BN-ald on appelle 
hedoi les nuages du nord ; zbihar-lanho, 
« nuages de Vouest ; » iphar-lanho, 
« nuages de Vest; » hego-lanho, « nuages 
du sud. » — 2° (B-a-o), trueno, ton- 
nerre. 

Odaiatu (B-l), nublado, nuageux. 

Odai-erru (B-l), nubarr6n, manga de 
lluvia, trombe d'eau. 

Odaiertz (B-l , G-ori) , horizonte, hori- 
zon. ODAIERTZEAN AGIRI DAN ONTZIA, DANA 

dalakoa dala, arina da : IRU ordu-barru 
Miarritz ikusita dauko (B-l) : el buque 
que aparece en el horizonte, sea cual 
fuere, es bien ligero : dentro de tres 
horas, habra visto Biarritz : le bateau qui 
paratt a V horizon, quel qu'il soil, est 
bien tiger : en trois heures il aura vu 
Biarritz. 

Odai-laifio (B-mond), nubes negras 
arrastradas por el vendabal, nuages noirs 
entratnis par le vent d'aval. 

Odaiots (B-a-o-tS), trueno, cstruendo 
del trueno : lonnerre , grondement du 
tonnerre. 

ODAK (?, ms-Lond), sanguinaria, san- 
guinaire. (Bot.) 

Ode (BN-otSa-s) , Var. de odei (1°). 

Odei (AN, B, BN-s, G, R), hodei (BN- 
am-gar, S) : 1° nube, nuage. — 2° (AN, 
B-ofi, BN-s, G, R-bid), trueno, tonnerre. 
(V. Odai, 2°.) Odeiak Jakara, tbnprak 
kakara (R, ...) : las nubes (con direccidn) 
a Jaca, los tiempos se revuelven, lit. : a 
la m.... : les nuages (se dirigeant) a Jaca, 
le temps se brouille, lit. : a la m.... 
Odei gorri, aize bdo buri, egoa ezpalbdi 

SG-al) : nubes rojas, viento 6 lluvia , si no 
lace viento sur : nuages rouges, vent ou 
pluie, a moins que souffle le vent du sud. 

Odeiarte (BN-s), momentos de des- 
pejo del cielo : iclaircie, moment d'iclair- 
cie du ciel. 

Odei-asots (AN-b), ruido del cielo 
que precede al pedrisco, bruit du ciel 
qui precede la grile. 

Odei-erori (BN-s, R), hodei-erresta 
(BN-ald-s), nubes bajas que pasan la- 
miendo los montes, los trae el vendabal : 
nuages bas entratnis par le vent d'aval, et 
qui rasent les montagnes. (V. Odai, 1°.) 

Odeigari (AN-arak, G-gai) , trieo que 
dan los aldeanos como estipendio de con- 
juros, bU que donnent les pay sans comme 
honor aires des conjurations. 

Odei-garraska (BN-s), ruido del 
trueno, bruit du tonnerre. 

Odei-jasa (G-aya-bid), nublado, ntbu- 
leux. 

Odei-marraka (R), ruido del trueno, 
bruit du tonnerre. 

Odei-murru (BN-s, L-get, ...), nubes 
gruesas en forma de pefiascos, que van 



poco a poco del noreste al norte; anun- 
cian mares alborotados, aparecen en 
otofio : gros nuages en forme de rochers, 
qui s'avancent lentement du nord-ouest 
au nord; ils annoncent une mer agiUe et 
apparaissent a Vautomne. 

Odei-saka (R), nubes gruesas, nuages 
e'pais. 

Odeite (Aft. ms), odeitza (An. ms) y 
nublado : couvert, nuageux. 

Oderril (B-m), regiieldo del ganado, 
Eructation du be"tail. 

ODI, odia: t° (B, G), cafio, canal de 
tejado : conduit, canal qui recoit les eaux 
d'un toit. Arako odi edo urbide zorione- 
koa, aquel cafio 6 canal dichoso, cette heu- 
reuse gouttiere ou canal. (Ur. Bisit. 44- 
14.) Zazpi oditSo, esan djraden kandele- 
robn zazpi argientzat, siete canales para 
las siete luces de los mencionados can- 
deleros, sept conduits pour les sept 
lumieres desdits chandeliers. (Ur. Zach. 
iv-2.) — 2° (AN, BN-s), duerna, pesebre 
de madera : creche, rktelier, mangeoire. 

MlHISKANDO OIHAL LODIZ ABELODIZ OHA- 

koa zegion, con pafio grueso de franja 
de lienzo le hizo cuna de pesebre de ani- 
males, avec du linge grossier on lui fit 
une creche a bestiaux. (Oih. 201 -b.) 
Abere flakoa, odia Silo (BN-s) : bestia 
flaca , el pesebre agujereado : la bite 
cf\itive, la mangeoire percie. — 3° (AN, 
Oih. Voc, S-li), encaflada, barranco, 
ravin. — 4° (BN-ist), anillo de hierrodel 
yugo en el cual se introduce el tim6n, 
anneau dc fer du joug dans lequel on 
introduit le timon. 

Odoi: 1° (B-a, BN-s), nube, nuage. 
Var. de odei (1°). — 2° (B, An., R), 
trueno, tonnerre. 

Odoi-adar (R-uzt), odoi-bilima (S-li), 
nubecilla, petit nuage. Kan-kebenka er- 

KITAN DRBN ODOI ME KURAK ODOI-ADARRAK 

dra (R-uzt), aquellas nubes delgadas 
que salen aaui y alii son los odoi-adar, 
lit. : ramas ae nubes : ces nuages minces 

?ui sortent ca et la sont les odoi-adar, 
it. : branches de nuages. 

Odoi-malta (R-uzt) , nubarrones, gros 
nuages. (V. Odai, i°.) 

ODOL : 1° fc), sangre, sang. Odolak su 
gabe diraki, la sangre hierve sin fuego, 
le sang bout sans feu. (Oih. Prov. 347.) 
Odolbz ta garup.z, a sangre y fuego, a 
feu et a sang. (Aft. ms.) — 2° (AN-b), 
morcilla, boudin. 

Odolaldi (B-g), acceso 6 flujo de san- 
gre, pletora : flux de sang, pUthore. 
Garramaztuta gagozanean izbrdi likiNe- 
tan egoten gara ta be1ngoan igaroten 
jaku odolaldia (B-g) i cuando estamos 
acatarrados, nos ponemos d sudar en 
abundancia, y al mom en to se nos pasa la 
pletora de sangre : lorsque nous sommes 
enrhumis, nous nous faisons suer abon- 
damment, et ensuite nous nous guirissons 
de la pUthore de sang. 

Odol-batu (B, ...), odol-batun (B-l), 
roncha, sangre coagulada : caillot, sang 
coagute. 

Odol-belar (BN-gar-s, L, R-bid), 
odol-belbar (L, S) : i°culantrillo, parie- 
taria, sanguinaria : capillaire, pariitaire, 
sanguinaire. (Bot.) — 2° (S, Alth.), dora- 
dilla, una clase de helechos : doradille, 
asplinie, sorte de fougere midicinale. 

Odol-bildu (Gc), odol-biltu (R), 
ron-cha, sangre coagulada : caillot, sang 
coaguli. 



Digitized by 



Google 



ODOL-BIZI — OE 



95 



Odol-bizi (c), nervioso, lit. : de san- 
gre viva : nerveux, lit. : de sang vif. 

Odol - burutu ( R - uzt ) , coagularse la 
sangre, se coaguler (le sang). Odol buru- 
ttja , la sangre coagulada, le sang coagule". 

Odoldi : 1° (B, R), musgo, mousse. 
(Bot.) — 2° (B, ...), alga marina, algue 
marine. 

Odoldu (c), ensangrentar, ensanglan- 
ter. Garbitu daiogun lbnbngo arpegi 
odoldua, limpiemosle primero la cara 
ensangrentada , nettoyons d'abord sa 
figure ensanglanUe. (Per. Ab. 78-5.) 

Odoldun : 4° (c, ...), quien tiene san- 
gre : sang u in, celui qui a du sang. — 
2° sensible a la afrenta , sensible a I'af- 
fronl. (Duv. ms.) — 3° (c, ...), vivo de 
caracter, vif de caractere. 

Odol-edale (L), sanguijuela, sangsue. 

Odoleko ( c ) , consanguineo , consan- 
guin. Baita, geienbn iritzian, (bsan bear 

DU) AIDETASUNA, ALA ODOLBKOA , ALA BRA- 

tsia : tambien, a juicio de la mayor parte, 
debe decir el parentesco , asi de consan- 
guinidad, como de afinidad : e"aalement, 
d'apres I' opinion ge"nirale, il aoit decla- 
rer la parente" , aussi bien de la consan- 
guinity que de Vaf finite". (Conf. 118-30.) 

Odol - heldura ( L - ain ) , hemorragia , 
he"morragie. 

Odolera, hemorragia, derrame de san- 
gre : himorragie, perte de sang. (All., 
ms-OtS.) 

Odol-erio (B), flu jo de sangre, flux de 
sang. Eta orra nun andra bat amabi 

URTEAN GEISORIK EGO AN A ODOL - ERIOAGAZ , 
ELDU JAKON ATZBTIK , ETA UKUTU E UTS AN 
BERB SOlftEKOAREN ERTZEAN '. y he" aqui 

una mujer, que padecia flujo de sangre 
doce aflos habia, y llegandose por detras, 
toco la orla de su vestido : et voila qu'une 
femme, afflige"e d'un flux de sang pendant 
douze annexes, s'approcha par derrikre et 
touch a la f range de son manteau. (Matth. 
ix -20.) 

Odoleste (B-m), morcilla, boudin. 

Odolestu ( B , G ) , nervioso , nerveux. 

Odoletan (c), sangrando, sanglant. 
Odoletan dago, esta sangrando, il saigne. 

Odoleztatn (AN-b, L-ain, R) , ensan- 
grentar, ensanglanter. 

Odolgabe (c, ...) : 1° exangtte, exsan- 
gue. — 2° insensible, apatico : insensible, 
apathique. 

Odolgaitz (BNc, Lc, Sc), violento, 
persona de caracter duro : violent, per- 
sonne dure de caractere. 

Odol-gaizto ( L-ain J, violento, de 
caracter duro : violent, ae caractere dur. 
= Sin el gui6n, que indica que es pala- 
bra compuesta, significaria sencillamente 
a mala sangre » y es de uso comun. Ce 
mot, sans le trait d* union qui indique 
un mot compose", sin ni fie rait simplement 
« mauvais sang » ; il est d'un usage ge"n&- 
ral. Odol-galduak (B) , los malos humo- 
res, les humeurs mauvaises. 

Odol-galtze (AN, BN, G, L), flujo de 
sangre , flux de sang. Eta uaba emazteki 

BAT, HAMABI URTHE HART AN ODOL-GALTZE 
BATEK HBSTUTZBN ZUENA, HURBILDU ZITZAIOEN 
GIBELETIK ETA UK1TU ZIOEN SOINBKOAREN 

litba : y he aqui una mujer , que pade- 
cia flujo de sangre doce aflos habia, y 
Uegandose por detras, toc6 la orla de su 
vestido: et voila qu'une femme, affligie 
d'un flux de sang depuis douze anntes , 
s'approcha par derriere et toucha la f range 
de son manteau. (Duv. Matth. ix-20.) 



Odol garbiko (AN , G) , noble , noble. 

TSOTg EGIN ZUTEN BBREN GIZON ODOL GAR- 

bikoen gainban, sobre los nobles de ellos 
echaron suertes, on a jete" le sort sur ses 
nobles. (Ur. Nah. in-10.) 

Odol-gatzatu (AN-b), sangre coagu- 
lada, sang coagule". 

Odol-geldiak (B-el, G-iz, ...), los 
malos humores, les mauvaises humeurs. 

Odolgi (BN-ald), morcilla, boudin. 

Odolgiro (B?, G?, L?), sanguinario, 
sanguinaire. Bere burdi&a odolgiroa 

BZTA IGAROKO CURE KORPUTZ-ALBOETATIK , 

su hierro sanguinario no traspasara nues- 
tro costado , son fer sanguinaire ne per- 
cera pas notre cdte". (Per. Ab. 214-16.) 
Giristinoen persegizaile odolgiro hark, 
erromako andre noblenak desohoratuz 
geroz : aquel sanguinario perseguidor de 
los cristianos, despues de haber deshon- 
rado las matronas mas nobles de Roma : 
ce perse" cut eur sanguinaire des chre"tiens, 
apr$s avoir dtshonore" les matrones les 
plus nobles de Rome. (Ax. 3»-17* -2.) = 
Este ejemplo no es del mismo Axular, 
sino del que arregl6 la tercera edici6n. 
En el capitulo xx de ella, correspon- 
diente al numero xxxii de la primera y 
segunda, faltan frases enteras del au- 
tor, habiendo en cambio el corrector (?) 
agregado otras. Es muy creible que la 
palabra odolgiro haya nacidoen el Dic- 
cionario trilingvie de Larramendi. Cet 
exemple n'est pas d' Axular lui-m4me, mais 
de celui qui arrangea la troisieme Edition. 
Dans le chapitre xx de celle-ci, qui cor- 
respond au xxxii* de la premiere et de la 
seconde, il manque des phrases entieres 
de I'auteur, le correcteur (?) en ay ant, 
en e" change, ajoute" d'autres. Peut-6tre que 
le mot odolgiro est venu du Dictionnaire 
trilingue de Larramendi. 

Odol-girotasun, caracter del hombre 
sanguinario, caractere de I'homme san- 
guinaire. (Duv. ms.) 

Odol gogortua (B-m), roncha, la 
sangre coagulada : caillot, le sang coagule". 

Odolguxi (AN-b, BN-ald, L-ain), car- 
denal, coagulo de sangre : meurtrissure, 
amas de sang. Edozein uspelek eztu egiten 

ODOLGURIA .' ODOLGURIAREN EGITEKO ARRIU- 
EALDI HANDISKO BAT HARTU BEHAR DA (BN- 
ald ) : cualquier contusi6n no produce 
cardenales; para hacerlos es preciso re- 
cibir una fuerte pedrada : toute contusion 
ne produit pas de meurlrissures ; pour les 
produire, il faut itre frappe" d'un fort 
coup de pierre. 

Odol - jarietea (d'Urt. Gram. 36), 
odol-jario (G, ...), hemorragia, he"mor~ 
ragie. 

Odol-jauste (Duv.), odol-joaite (R- 
uzt), hemorragia, he* mor ragie. 

OdoliStu (AN-b), Var. de odolustu(1°). 

Odolki (AN, G, L, R, S), morcilla, 
boudin. Odolki itsu (BN-s, R), morci- 
116n, gros boudin. 

Odolko (R-uzt), morcilla, boudin. 

Odolkoi (?), sanguinario, sanguinaire. 
Eta errege madarikatzban , hunela min- 
tzo zen Sembi : Habil, gizon odolkoya, 
belialbn gizona : Semei , al maldecir al 
rey , hablaba de esta manera : Ve , hom- 
bre sanguinario , hombre de Belial : Se"- 
mii par la it ainsi en maudissant le roi : 
Va-ten, va-t'en, homme sanguinaire, sce"- 
Urat. (Duv. II Reg. xvi-7.) 

Odol-naaate (BN-luz), coito, cott. 

Odoloste ( B , G ) , morcilla , boudin. 



Batalako bbste, auntzaren odoloste : el 
uno como el otro, morcilla de cabra : 
Vun comme I'autre, boudin de chevre. 
(Prov. Per. Ab. 423-22.) 

Odol otzean (c), Var. de odol otzik. 

Odol otzik (c), a sangre fria : de 
sang-froid, froidement. Erregba odol 

OTZIK ALA ILDA, ONEN AULKIAN ILTZAlLEA 

jarritako orduan i el asesino , habiendo 
matado asi a sangre fria al rey , a la hora 
de sentarse en su trono : I' assassin, ayant 
ainsi tue" leroide sang-froid, lorsqu'il a I la it 
s'asseoir sur le trdne. (Lard. Test. 269-4.) 

Odoloztu: 1°(AN, BN, L, S), tranquili- 
zarse, calmarse : se tranquilliser, se cal- 
mer. — 2° (R), pariente lejano , parent 
iloigne". Odoloztuak, los parientes leja- 
nos, les parents e"loigne"s. 

Odolstatu (BN, S), ensangrentar, 
ensanglanter. 

Odol-iuri (S?, Chah. ms), la linfa 
(humor), la lymphe (humeur). 

Odolti (AN?), sanguinario, sangui- 
naire. Otso gaiztoak aienatzeko ta orien 

ORTZ ODOLTI ETATIK BERE ARDIAK GORDE- 

tzeko, para espantar los daflinos lobos 
y salvar sus ovejas de los dientes san- 
guinarios de estos, pour ej>ouvanter les 
loups nuisibles et sauver ses brebis de leurs 
dents sanguinaires. (Mend. III-284-2.) 

Odoltsu ^c, ...), sanguineo, sanguin. 

Odoltza (AN, B, G) , masa de sangre, 
masse desang. = Esta palabra, como todo 
derivado de -tza , indica en admiraciones 
gran cantidad. Ce mot, de me*me que tout 
autre derive" de -tza, indique en admira- 
tion une grande quantity. \ A zan odol- 
tzea! (B-l,...), il que cantidad de san- 
gre, aquella !! que de sang I que de sang ! 

Odoluri (AN, BN-am , G-aya-don-ori- 
us, L-ain, R, S) : 1° cardenal, roncha, 
sangre coagulada : meurtrissure, bleu 
(pop.), sang coagule". — 2° equimosis, 
ecchymose. 

Odoluritu (L-ain, S, ...), contundir, 
golpear : contusionner, frapper. 

Odolurra (ms-Lond), sanguinaria, 
sanguinaire. (Bot.) 

Odol-ustu: 4°(c,...),desangrarse,*e*at- 
gner. — 2°(c, ...), sangrar, saigner. Barbb- 

RAK PENATZEN DU ERIA, EBAKITZEN DU, ODOL- 
HUSTEN DU, BTSA1 BAT BEZELA ERABILTZEN 

du : el barbero atormenta al enfermo, le 
corta, le sangra, le trata como a un ene- 
migo : le barbie r tourmente le malade, 
F incise, le saigne, le traite en ennemi. 
(Ax. 3M02-21.) — 3° (G), ensangrentar, 
ensanglanter. 

Odol-utsitu (B-a), desangrarse, se 
saigner. 

Odolutsu (R), morcilla, boudin. 

Odoluzki(Aft, B, ms-Ot5, G, Afl.), 
almorrana , he"morroldes. 

Odolzale (c, ...), cruel , sanguinario : 
cruel, sanguinaire. 

Odolztatu (BN, L, S), ensangrentar, 
ensanglanter. Liburu eta ezpatekin oro 
nahasi eta odolztatu, con los libros y 
las espadas (lo habeis) todo trastornado 
y ensangrentado, avec des livres et des 
e"pe"es (vous avez) tout bouleverse" et ensan- 
glante". (Hirlb. Eskaraz. ii6-14.) 

Odolzu (BN, S), sanguineo, sanguin. 

Odots, trueno, tonnerre. (Afl. ms.) 

OE, ohe, hoe (c,...), cama, lit. Var. 
de obb, ofe, ogb, oi. = En B-l, o es tam- 
bien variante de oe en la expresi6n ora , 
« a la cama, » en vez de ogera, oera, oira. 
En B~l, o est ^g a lenient variante de oe 



Digitized by 



Google 



96 



OHE-AINTZINEKO — OGENDUN 



dans P expression ora, « au lit, » a la 
place de ogbra, oera, oira. Ohe bbroak 
askari otz (Sj, la cama caliente (produce) 
el almuerzo rrio, le lit chaud (produit) le 
dejeuner froid. Oea ataostban deunga, 
la cama detras de la puerta (es) mala, le 
lit est mal place derriere la porte. (Re- 
franes, 223.) Zur baten edo harri baten 
gainean, ohbtan sartu gabe, etzain zin- 
deziLa : que os acostaseis sobre un madero 
6 una piedra, sin meteros en cama : que 
vous vous couchiez sur un hois ou sur 
une pierre, sans vous mettre dans un lit. 
(Ax. 3«-233-15.) 

Ohe - aintzineko (BN), alfombra de 
cama, descente de lit. 

Ohe-aldagarri, par de sabanas, paire 
de draps de lit. (Duv. ms.) 

Ohe-burukita, cabecera de la cama, 
chevet. (Duv. ms.) 

Oegi (BN-s), encia, gencive. Var. de 

OGI, OBI, 01. 

Oe gorri (B, ms-Ot§), cama no prepa- 
rada, lit defait. 

Oek (G), estos, ceux-ci. 

Ohekoi (L-ain), enfermizo, maladif. 

Oelagun (G?), concubina, concubine. 
Eta berb oelagun Roma zeritzanagandik 

IZAN ZITUEN TABEE ETA GaHAM , V de SU 

concubina Uamada Roma tuvo a Tabee y 
Gaham, et de sa concubine nomme'e Roma 
il eut aussi Tabee et Gaham. (Ur. Gen. 
kii-24.) 

Ohelarru ( BN-ald ) , funda de colcha , 
enveloppe de la courtepointe. 

Ohe-paramenta (BN-gar), pabelldn 
de la cama, baldaquin du lit. (x) = Es 
de madera, colocado sobre cuatro pi£s. 
II est en bois, soutenu par quatre 
pied s. 

Oeratu (B, G), oheratu (BN, L, ...), 
encamarse : se mettre au lit, s'aliter. Eta 

ORRA NUN lMlfflKO DODAN OERATURIK , h£ 

aqui la reducir6 a una cama, voici que je 
vais la jeter sur un lit. (Apoc. n-22.) 
Ohereskattt (S), ofrecer, offrir. Enb 

ARRANKURAK DBIZUT ORO, JAUNA, OHBRESKA- 

tzen : os ofrezco , Seftor, todas mis pe- 
nas : jevous off re, Seigneur, toutes mes 
peines. (Othoitz. 66-3.) Erakusteko jin- 

KOARI OHERESKATZBN DERITZOGULA GURE 
GOGOAK , HITZAK ETA BIUOTZAK I para mOS- 

trar que ofrecemos A Dios nuestros pen- 
samientos, palabras y corazones : pour 
montrer que nous offrons a Dieu nos 
pensies, nos paroles et nos cceurs. (Catech. 
45-71.) 

Oheresku ( S ) , ofrenda , offrande. 
Othoitze, barur, amoina, oheresku eta 
bests obra honbz : con oraciones , ayu- 
nos, limosnas, ofrendas y con otras bue- 
nas obras : avcc des oraisons, desjeiines, 
des aumdnes , des o/frandes et avec 
d y autres bonnes ceuvres. (Prieres, 31-13.) 

Oesare (B, G, ...), catre de tijera, lit 
de sangle. 

Ohestalgi (S), funda de co\ch6n, enve- 
loppe de mate las. 

Oheta (BN-am), hornada, panifica- 
ci6n : fourn4e, panification. = De orhe, 
masa , pdte. 

Oeti (B, G) : 1° enfermizo, maladif. — 
2° dormil6n, dormeur. 

Oetoki (B, G), alcoba, dormitorio : 
alcdve, dortoir. Erdu nbugaz onen oeto- 
kia ta oea ikustera, ven conmigo a ver 
la alcoba y cama de estos, viens avec moi 
voir leur alcdve et leur lit. (Per.Ab. 129- 
25.) 



Ohezango (BNc, Lc), ohezankho 
(Sc), pies de la cama , pieds du lit. 

Oezeru (B, G), ohezeru (BN, L, ...), 
pabell6n de la cama, lit. : cielo de la 
cama: baldaquin du lit, lit.: ciel du lit. 

Ohe-zilo (S-li), dormil6n, lit. : agu- 
jero de la cama : dormeur, lit. : trou de 
lit. 

Oheznr (L-ain, ..., Sc), catre : bois de 
lit, chdlit. 

Oe-zuri (B, ms-OtS), cama preparada, 
lit prepare". 

Ofe (BN-ald-baig), cama, lit. Var. de 

OB. 

Oiestali (BN-ald), funda de colchdn, 
enveloppe du matelas. 

Oga (BN-ezp, S), celo de la perra, 
chaleur de la chienne. (Contr. de ogara.) 

Ogale: 1° (AN-lez-oy, BN-gar-s, Lc, R), 
comida de cerdos u otras bestias, nour- 
riture des pores ou des autres animaux. 
Ordutik Serriak jateko guziak egosiak 
behar ditu ', azkenekotz ogale huts a : 
desde entonces el cerdo necesita que todos 
los alimentos este"n cocidos ; al fin solo 
su comida especial : des lors il faut don- 
ner au cochon des aliments cuits ; apres 
seulement sa nourriture sptciale. (Duv. 
Labor. 137-17.) — 2° (BN-ald-gar, Lc), 
indolente, indolent. Gizon ogale, hom- 
bre indolente, homme indolent. 

Ogalekeria (BN, L), indolencia extre- 
mada, indolence extreme. 

Ogaletu (BN, L,...) : 1° enfangarse 
los caminos, devenir boueux (les che- 
mins). — 2° volverse indolente, devenir 
indolent. 

Oganik , en adelante , dortnavant. 
(Aft. ms.) 

OGARA (AN, Araq., L-ain, S), celo 
de la gata y tambi£n de perra , chaleur 
de la chatle et aussi de la chienne. (V. 
Ara, 1°.) 

Ogaratu, entrar en celo la perra, 
itre en chaleur (la chienne). (Duv. ms.) 

Ogarri (R), dia muy caluroso, journ4e 
tres chaude. \ Zer egun ogarri izan da 
egunkoa ! ( R) , i qu6 dia tan caluroso ha 
sido el de hoy! que la journte a 416 
chaude aujourd'hui ! 

Ogarro (B-on), comufta, pan de infima 
calidad : pain bis, pain de qua lite infe- 
rieure. (De ogi-|- arro?.) 

Ogartu : 1° (BN-s), acordarse, se sou- 
venir. Var. de oartu. — 2° (BN-s), adver- 
tir, notar con los ojos u oidos : observer, 
remarquer ou noter. — 3° (BN-s, R), 
subirse 6 mayores un mozuelo, p. ej. fu- 
mando : imiter les plus grands (un gar- 
con), p. ex. en fumant. Morroin ogartua 
(R), mozuelo despierto , garcon deiure. 

OgaSo (git), hombre, homme. 

Ogasun (B, arc), haberes, hacienda : 
avoir ou biens, domaine ou propriety 
rurale. Gosaldu, barazkaldu, askaldu ta 

APALDU, TA HOGASUNA GALDU I almOTZar, 

comer, merendar y cenar y perder los 
haberes : dejeuner, dtner, gotiter et sou- 
per, et perdre les biens. (Refranes, 
161.) 

Ogatu ( B-aram-otS ) , agarrar : saisir, 
agripper. Var. de oratu. 

Ogatze (BN-s), cama, lit. Var. de 

OHATZB. 

Oge (B, G), oghe (L), cama, lit. Var. 
de oe. Madril-alde ortan Sagastak ogb- 

RAKO TSAPELA BART AZTU ZUBLA TA GAURKO 
GOIZALDEA EZTULKA TA EtSUNKA IGARO 

duela : que en esa regi6n de Madrid Sa- 



gasta olvid6 anoche el gorro de dormir 
y o;ue ha pasado el amanecer de hoy 
tosiendo y estornudando : que dans cette 
region de Madrid Sagasla oublia hier 
soir le bonnet de nuit, et qu f il a passe la 
jour nee d'aujourd'hui a tousser et a eter- 
nuer. (Ibaiz. 1-29-3.) Parbta kisuz 3uri- 

TUAK OIHAL ABBRATSEZ GORDB ZIREN , OGHEAK 

sederia ederrez estali : las paredes 
blanqueadas de cal estaban ocultas bajo 
ricos tapices, las camas estaban cubier- 
tas de tejidos de seda : les murs blan- 
chis a la chaux etaient caches sous de 
riches lentures, les lils etaient recouverts 
de tissus soyeux. (Dasc. Atheka. 16-2.) 

OGEI (AN, B, G, R), hogei (BN-am, S), 
veinte, vingt. Ogeiren bat, unos veinte, 
une vingtaine. (Izt. Cond. 267-20.) = 
Este numeral pierde en B la i cuando le 
sigue la conjunci6n ta en los compues- 
tos : ogeta lau (B, Apoc. iv-4J , « veinti- 
cuatro; » ogetaz lagunak (Be), « veinti- 
tantas personas. » Ce numeral perd V\ , 
en B, lorsqu'il est suivi de la conjunc- 
tion ta dans les composes : ogeta lau (B, 
Apoc. iv-4), « vingt -quatre; » ogetaz 
lagunak (Be), « vingt et quelques per- 
sonnes. » 

Ogeiko (B), onza, moneda : once oVor, 
monnaie. = Un tiempo hubo onzas de 
oro que valian veinte duros. A las de 
diez y seis se les llama indistintamente 
ogeiko y amaseiko ; y A las medias onzas 
AMARREKO, sin que, por lo m^nos que nos 
conste, se les llame zortziko. Autrefois 
il y avait des onces d f or de la valeur de 
cent francs. Les monnaies d'or de quatre- 
vingts francs sont appeUes indifferem- 
ment ogeiko et amaseiko ; et les demi- 
onces, amarreko , personne ne leur ayant 
donne, du moins que nous sachions, le 
nom de zortziko. 

Ogei otSineko (AN-b). (V. Ogeiko.) 

Ogeita lauoreneko (L-ain), ogeita 
lau orduko (AN-b), escorpi6n, scorpion. 

OGEN : 1° (B, arc), engafio, trompe- 
rie, Naztauenak (nai eztauenak) ogbnik, 
inez bbgi gbiztoaganik , quien no quiere 
engafio huya del perverso, que celui qui 
ne veut pas 4tre trompe fuie le pervers. 
{Refranes, 244.) - 2° (BN, S), injuria, 
injure. Ogen bat paira bertzba gaira, 
una injuria sufrida llama pronto a otra, 
une injure sou/fprte en appelle aussitdt 
une autre. (Oih. Prov. 343.) Haybtarik 

BATI IHARDETSI ZEYON BTA ERRAN I ADISKI- 
DEA, EZTBIZUT BGITEN OGBNIK (S, Matth. 

xx-13) : mas 61 respond i6 a uno de el los, 
y le dijo : Amigo , no te hago agravio : 
mais il repondit a Vun d'eux : Mon ami, 
je ne te fa is point d f injustice. — 3° ( BN- 
am -gar, R, S), culpa, falta, pecado : 
faute, peche. Eztuzue irakurri Legban 

NOLA SABAT - EGUNBTAN SAKRIFIKADORBK 
TENPLEAN 8ABAT-EGUNA HAUSTEN DUTEN BTA 

hogen-gabe diraten ? ^ no habels leido en 
la Ley que los sacerdotes los sabados 
en el templo auebrantan el sabado, y 
son sin pecado* n'avez-vous pas lu dans 
la Loi que, le jour du sabbat, les pr4lres 
violent le sabbat dans le temple sans com- 
mettre de peche? (Leiz. Matth. xn-5.) 
Bertzez gaizki mintzo denak adi ditzake 
berb ogenak, el que habla mal de otro 
puede oir sus faltas, celui qui parlera 
mal des autres sera sujet a entendre ses 
fautes. (Oih. Prov. 562.) 

Ogendun (S, Othoitz. 38-28), ogenduru 
(BN ?) , reo , culpable : fautif, coupable. 



Digitized by 



Google 



OGENGABE — OGI-OPHIL 



97 



EZTUZU ZBR UKHA ZARBLA OGENDURU, no 

tenuis que negar que sois culpable, vous 
n'avez pas a nier que vous 4tes coupable. 
(Oih. 429-5.) 

Ogengabe, hogengabe (BN, S), ino- 
cente, innocent. Eta baldin bazinakite 

ZER DEN : MlSERIKORDIA NAHI DUT ETA EZ 
8AKRIFIZIO , BTZINTUKEZTEN KONDEMNATU 

hogen-gabeak : y si supieseis que es : 
Misericordia quiero y no sacrificio, jamas 
condenariais a los inocentes : si vous 
compreniez cette parole : Je veux la mis6- 
ricorde, et non le sacrifice, vous n'auriez 
jamais condamne" des innocents. (Leiz. 
Matth. xn-7.) 

Ogentsu ( L ) , culpable , coupable. 

Ogerleko (Be), peso, duro, moneda 
de cinco pesetas : douro, monnaie de 
cinq pincettes, cinq francs. 

Ogerren (BN-s), periodo de veinte 
dias, pe*rioae de vingt jours. Elizako 

OBIALAT ARZAGIA ERMATEN QINlSuN LENAGO 
OGEI EGUNEZ ILARIETAN I OEITZEN BAITZEN 

ogerrena : antes llevabamos cera a la 
sepultura de la iglesia, durante veinte 
dias en los funerales; esto se llamaba 
ogerren : nous portions autrefois de la 
cire a la sepulture de Ve'glise durant les 
vingt jours des fune'railies ; cela s'appe- 

lait OGERREN. 

Ogeta (B), Contr. de ogei ta. Ogeta 
bat, veintiuno, vingt et un. Ogeta bi, 
veintidos, vingt-deux. 

Ogetaz (B), veintitantos, vingt et 
quelques. 

OGI: 4° (c), pan, pain. Ogi gogo- 
rrari hagin zorrotza , a pan duro diente 
afilado, a pain dur des dents aigu€s. 
(Oih. Prov. 348. Refranes , 541.) Ogi 
bezanbat gazta izan din (BN-s), has 
tenido tantos quesos como panes , tu as 
eu autant de fromages que de pains. = 
Quiere decir : « Tu hablas mal de otro, 
otro habla mal de ti. » Ce qui veut dire: 
« Tu paries mal d'un autre, un autre 
parte mal de toi. » Ogi-idorrban (BN-s), 
ogi-utsean (BN, L, S), a pan y agua 
( estar condenado ) , (itre condamne") au 
pain et a I'eau. — 2° (AN, BN, L, S), 
trigo, btt. Ordu hekietan larunbat edo 
sabat-egun batez Jesus iragan zen ogi- 
landa batzuetarik, en aquel tiempo 
andaba Jesus un dia de sabado por unos 
sembrados (de trigo), en ce temps- la 
Je'sus traversait des champs de me' un 
jour de sabbat. (Duv. Matth. xn-1.) Ezta 
ogirik neke gaberik ( S.) , no hay trigo 
sin fatiga, on ne ricolte pas de btt sans 
fatigue. — 3° (AN-b), encia, gencive. 
Var. de oi (2°). 

Ogi ailesa (AN-b), ogi ailisa (L-s), el 
pan mal ferraentado, lepain mal ferments. 

Ogiaire (BN-baig), trigo que se da a 
los sacerdotes por bendecir los campos , 
froment qu'on donne aux prilres pour 
b6nir les champs. 

Ogi ala ardao (B-a), ogi ala ardo 
(G-iz-ord, S), juego infantil de azar equi- 
valente al de « cara 6 cruz », con la dife- 
rencia de que en vez de moneda se echa 
al aire una piedrecilla plana mojada por 
un lado : jeu enfantin de hasard , ana- 
logue a cetui de « pile ou face », avec cette 
difference qu'au lieu d'une monnaie on 
jette en Vair un petit caillou plat mouiltt 
d'un cdtt. ( Sin. ogi edo ardo (AN-b), 

OGI ALA ARNO (L). 

Ogi-ale (AN, G), trigo, lit. : grano de 
pan : btt, lit. : grain de pain. 

T. II. 



Ogi-ardao (BL ogi-ardo (G), ligera 
refaccion , comiaa ligera de funerales : 
ttgere collation, repas ledger des fun6- 
rallies. 

Ogi-arrap#a (Lc), el pan esponjado, 
le pain spongieux. 

Ogi-arraultze (AN-lez), empanada, 
torta : pitt, tarte. 

Ogi arro (AN-b). (V. Ogi-arrapo.) 

Ogi-askari (R), merienda ligera, p. 
ej. de pan y tocino : godler ttger, p. ex. 
de pain et de lard. 

Ogi-aste (B-g-m), primer funeral, 
premieres funtrailles. 

Ogibala : 4° (B-mond-ofl), cesto para 
llevar panes al homo : paneton, corbeille 
pour mettre les pains au four. — 2° (AN- 
lez), montoncitos de trigo, petits tas de 
bU. 

Ogibegi ( AN, BN, L, R, S), ojos del 
pan , yeux au pain. 

Ogi-belar (Sc) : 4° corteza de pan, 
croUte de pain. — 2<> planta de trigo, 
plante du btt. 

Ogibide : 4° (Sc), buena cosecha, 
bonne r6colte. — 2° (B, G, R), oficio, 
medio de subsistencia : gagne-pain, 
metier, moyen de subsistance. Izurriak, 

GATSAK, ET5e EDO SENITARTEKO NA1BAGEAK 

kbndu deutsuen egikizun ta ogibidea : el 
empleo y medio de subsistencia de que os 
han privado la peste, el mal , la aflicci6n 
de casa 6 de familia : Vemploi et le 
moyen de subsistance dont vous avez 6tt 
privt par la peste, la maladie, les cha- 
grins domestiques et de famille. (Ur. 
Maiatz. 44-18.) 

Ogibigi (AN-b, R), grano de trigo, 
grain de btt. 

Ogibii (AN-b-lez), ogibihi (BN, L, S), 
trigo, froment. Bere bahea bere eskuan 

DU ETA GARBITUREN DU BERE LARRAINA; ETA 
BILDUREN DU BERE OGIB1HIA GRANERERA l 

su bieldo en su mano esta; y limpiara 
bien su era, y recogera su trigo en el 
granero : 8a main tient le van; il net- 
toiera son aire, il amassera son froment 
dans le grenier. (Leiz. Matth. m-42.) 

Ogi-bizardun (AN-b, R), espiga de 
trigo con barbas, 4pi de btt barbu. 

Ogiboska (BN-baig), sopas de pan, 
soupes au pain. 

Ogi-biirno (S), carguilla de trigo, 
petite charge de btt. 

Ogiburu : 1° (AN, BN, L, R, S), espiga 
de trigo, 4pi de btt. — 2° (BN, L), cierta 
marca del ganado vacuno bajo el rabo : 
icusson, marque que les be*tes a comes 
ont sous la queue. 

Ogi-buztina(BN-s), pan mal fermen- 
tado, pain mal levt. 

Ogi-ebakitzale (AN-b), segador, mois- 
sonneur. 

Ogi-emaile, panadero, repartidor de 
pan : panetier, celui qui est charge^ de 
distribuer le pain. (Duv. ms.) 

Ogi-ephaile. (V. Ogi-ebakitzale.) 

Ogi-ephaite (Duv. ms), ogi-ephaita 
(Duv. ms), siega, moisson. 

Ogi-erauztale (AN-b), Var. de ogi- 
joile. 

Ogi-erdiko: 4° (B?), medio racionero, 
antiguo beneficiado de la iglesia : ecctt- 
siastique quijouissait, dans une 6glise, de 
la moittt de la pr6bende appette raci6n en 
espagnol. — 2° (B-agifi), funerales de 
infima clase, fune'railies de derniere classe. 

Ogierre (AN-b, R), pan de trigo, pain 
de froment, 



Ogi ertsia (BN-s), pan mal fermen- 
tado, pain mal levi. 

Ogigaztae (B-b-g), ogigaztai, coma- 
dreja, belette. = En R llaman Satandre, 
que quiere decir « seflora de ratones », 
y en su romance , que contiene un ciento 
de palabras no inctuidas en el Dicciona- 
rio de la Academia, la llaman « pan y 
queso » , que es precisamente la traduc- 
ci6n literal de ogigaztae. Dans le R on 
Vappelle Satandre, qui veut dire « dame 
des rats », et dans leur roman, qui con- 
tient une centaine de mots ignores du 
Dictionnaire de UAcadtmie espagnole, on 
Vappelle « pain et fromaae », qui est pr6- 
cistment la traduction titttrale de ogi- 
gaztae. 

Ogigin (B), panadero, boulanger. 

Ogi-joile (L-ain), trillador, batteur de 
btt. 

Ogi-jorra (AN-b), escarda del trigo, 
sarclage du btt. 

Ogi-jotze (AN-b, L-ain), trilla : battage, 
action de battre le btt. 

Ogi itsu (BN, L), espiga muerta de 
trigo, £pi vide de btt. 

Ogi iztina (BN, S), pan mal fermen- 
tado, pain mal fermentt. 

Ogika (S), mi^s de trigo, moisson du btt. 

Ogikari (S), segador, moissonneur. 

Ogiketa (AN, BN, L) : 4° cantidad de 
pan 6 de trigo, quantity depain ou de btt. 

— 2° recolecci6n del trigo, rtcolte du btt. 

— 3° transporte de pan 6 de trigo, trans- 
port de pain ou de htt. 

Ogiko (AN?), criado, domestique. 
EtSeko andrenagusiak beren ogikoekin , 
el amo y ama con sus criados, le mattre 
et la maltresse de ma is on avec leurs 
domestiques. (Mend. Ill -8 -4.) 

Ogi-kozkor: 1° (AN, B, G), corteza 
de pan, crotite de pain. — 2° (AN-b), 
mendrugo de pan , resle de pain. 

Ogi-kuzkur : 4° (Lc), rastrojo de trigo : 
Heule. chaume de btt. — 2° (B-a-1). (V. 
Ogi-kozkor, 1°.) 

Ogi-landare ( AN-b). (V. Ogi-belar, 2°.) 

Ogimeta (BN, L, S), mont6n de trigo, 
(as de btt. Ogimeta - gaineko Sori (BN), 
lit. : pajaro que vive sobre un monl6n 
de trigo, lit. : oiseau qui vit sur un tas 
de btt. = Se dice de persona que no ha 
tenido sufrimientos ni ha conocido la 
desgracia. Se dit d'une personne qui n'a 
pas connu la sou ff ranee, qui n'a pas 
6prouv6 de malheur. 

Ogi-mokor (BN?), mendrugo de pan, 
croHtonde pain. Ahalge gabeak bitu epher 

ERREAK; l ZER AHALGORRAK? OGI-MOKHO- 

rrak : el desvergonzado tiene (en un 
festin) perdices asadas; Aque" el timido? 
mendrugos de pan : Vejfrontt (dans un 
festin) se fait trailer avec des perdrix 
rdties, au lieu que le honleux (ou le dis- 
cret) n'a que des restes de pain. (Oih. 
Prov. 9.) 

Ogi-muskin (B-i), mendrugos de 
pan, borona, etc. : crodtons de pain, de 
mature, etc. 

Oginostrai, trigo candeal, froment. 
(D'Urt. Gram. 20.) 

Ogi-ondo : 1° (AN?, L-ain), rastrojo 
6 tallo que queda en tierra despues de 
segado el trigo : Ueule, chaume , tige de 
btt qui reste en terre apres la moisson. 
— 2° (AN-b), tierra en que se ha segado 
el trigo : chaume, terre dans laquelle on 
a faucht le btt. 

Ogi-ophil, galleta 6 torta de harina 

13 



Digitized by 



Google 



98 



OGI-ORE — OIHANERATU 



de trigo, g alette ou tarte de farine de 
froment. (Duv. ms*) 

Ogi-ore (AN-b, R), masa de harina de 
trigo, p&te de farine de hie". 

Ogi-osoko (B-agifl), funeral de pri- 
me ra, lit. : de pan entero : funirailles de 
premiere classe, lit, : de pain entier. 

Ogipe (AN, BN, L, S) , interior de un 
trigal, intirieur d'un champ de hie". 

Ogipeko : 1° (B-a), criado, sirviente : 
domestique, serviteur. Emen entzuna, ira- 

KATSI GAU ATAN ZEURE UMEA1 TA OGIPE- 
KO A I : lo que habeas oido aqui (en la 
iglesia), ensefiad aquella noche a vues- 
tros hijos y criados : ce que vous avez 
enlendu ici (dans Viglise), enseignez-le 
le soir mime a vos enfants et a vos do- 
mestiques. (Aft. Esku-lib. 74-5.) — 2o (B, 
ms-OtS), comensal, commensal. 

Ogipila (AN-b). (V. Ogimeta.) 

Ogirune (G, Araq.), sepultura, sepul- 
ture. Errat. de obirune?. 

Ogisalutadu (B-g-tS), pan que se 
guarda la noche de Navidad, al cual se 
le atribuye la virtud de curar la rabia : 
pain qu'on conserve la nuit de Nodi, et 
auquel on attribue la vertu de guirir la 
rage. 

Ogitako (B-g), criado, domestique. 

Ogite: 1<> (AN-b, L), epoca del trigo, 
temps de la moisson. — 2° (BN, S), reco- 
lecci6n abundante, ricolte abondante. 
Maiatz eurite, urte ogite : mayo llu- 
vioso, aflo de abundancia : mat pluvieux, 
Vannie abondante en grains. (Oih. Proo. 
308.) 

Ogitsu ( BN , L ) , abundante en trigo , 
abondant en bli. 

Ogituko (B-a?-m?), criado, sirviente : 
domestique, serviteur. Guraso edo etseko 

BURU BAZARA, BEOIRA ONDO BA ZBLAN ETA 
NONDI DABILTZAZAN ZURB UMB , OTSBIN TA 

ogitukoak : si sois padre 6 jefe de fami- 
lia, mirad bien como y por donde andan 
vuestros hijos, criados y servidores : si 
vous ites pere de famille ou chef de mai- 
son, regardez bien comment et par ou 
vont vos enfants, vos domestiques et vos 
servileurs. (Aft. Esku-lib. 119-6.) Da- 

KUSTAZ NIK 1RU TA LAU ETSaQUNTZARBN 
JAUBE D1RBANAK, ZOORREZ BETBTA, BURURIK 
JASO BZINDA, GOSBA EMOTEN DBUTSELA EU- 

rbn ume ta ogituko ai : yo veo personas 

Sue son duefias de tres y cuatro caserios, 
enos de deudas, sin poder levantar 
cabeza, teniendo con ham b re a sus hijos 
y criados : je vois des personnes qui sont 
propriitaires de trois ou quatre fermes, 
accablies de dettes, sans pouvoir lever la 
tite, leurs enfants et leurs domestiques 
itant a/fame's, (Per. Ab. 93-16.) 

Ogitz (B-el), calostro, leche primeriza : 
calostrum, premier la it. Var. ae oritz. 

Ogitza (AN-b, R), monton de granos 
de trigo, tas de grains de bid. 

Ogitze (AN - b , L) , cantidad de trigo , 
quantity de bli. Ogitze Sumea dugu aur- 
tiibn, tenemos poca cantidad de trigo este 
aflo , nous avons peu de bli celte annie. 

Ogl-uste (G-aya-ori), funeral llamado 
vulg. quitapan, fune'railles appelies vulg. 
quitapan en espagnol. 

Ogi-titsii (Sc), espiga muerta de trigo, 
ipi vide de bli. 

Ogi-zati (B-a), mendrugos de pan, 
crotitons de pain. 

Ogi-zerra (AN-b, G-and, L-ain, R), 
rebanada de pan , tranche de pain. 

Ogizu (AN-b), Var. de ogitsu. 



Ogizun , en demanda de pan, en quite 
de pain. Ogizun joatea, ir a buscar pan, 
aller chercher du pain. 

Ogi-zurra (B-t§), pan no fermentado, 
pain non fermenU. 

Ogoi (L-urru), hogoi (BN- aid -gar, 
Lc), veinte, vingt. Var. de ogei, hogei. 

Ogol (AN ?), tabla, planche. Var. de ol. 

HogotSineko, moneda de ochenta 
francos, monnaie de quatre-vingts francs. 
(Contr. de hogoi otSineko.) 

OI: 4° (AN, B, G), interj. de dolor, 
de sorpresa : ale ! interj. de douleur, de 
surprise. — 2° ( B-1-m-ofl-otS , G), encia, 
gencive. Betazpiak baltzituak, ortzak 

ANT3lNA JOANAK , OI UTSAK AGIRI DITUALA I 

ojeras ennegrecidas, dientes desapareci- 
dos tiempo ha, ensefiando las encias 
vacias : cernes noircis, dents depuis long- 
temps disparues, montrant les gencives 
dicharnies. (Per. Ab. 72-26.) — 3<> fB, 
G, R), Var. de oe, cama, lit. — 4<> (B, 
G), ohi (BN, L, S), costumbre, habito : 
coutume, habitude. = Se usa con el verbo 
izan expreso 6 tacito. S'emploie avec le 
verbe izan exprimi ou sous-entendu. Oi 

BA1NO BERANDUAGO (Be), OHI BAlffc) BBRAN- 

tago (BN-ald), mas tarde que de cos- 
tumbre, plus tard que de coutume. £ Zer- 

GATIK DAUDB GAUR ZUBN ARPEGIAK OI BAINO 

tristbagoak? £ por qu6 vuestro rostro 
esta hoy mas triste de lo acostumbrado ? 
pourquoi avez- vous le visage triste au- 
jourahui (plus que d'habitude)? (Ur. 
Gen. xl-7.) — 5° Ohi (BN, L, S), adje- 
tivo equivalente a la particula ex; p. ej., 
nausi-ohia, « el ex-dueflo ; » bUtor-ohia, 
« el ex-cura : » adjectif Equivalent a la 
particule ex; p. ex., nausi-ohia, « Vex- 
mattre; » ertor-ohia, « Vex-curi. » 
Ohiko gbrlariek hatsa hartzen zuten 
bedbrbn ilhunduta , los guerreros de 
tiempos pasados siquiera de noche repo- 
saban , les guerriers d'autrefois se repo- 
saient au moins la nuit. (Eskuald. xi- 
1905.) — 6© habitualmente , habituelle- 
ment. (Duv. ms.) 

-Oi (B-o, S), sufijo derivativo que 
denota aficion, tendencia; de aqui nace 
-koi : suffixe dirivatif qui denote V affec- 
tion, la tendance, la preference ; de la 
vient -koi. Elizoiak, los devotos, les 
divots. Aroanoi (S), aficionado al vino, 
amateur de vin. Ordioi, bbrracho, po- 
chard. Mutioi, rebelde, mutin. Lotioi, 
dormildn, dormeur. Burhoi, terco, 
entiti. Hbrostioi, bullanguero, tapageur. 
Handioi , altanero , hautain. Bihoztoi , 
valiente, courageux. Suhoi, inflamable, 
inflammable. Hustioi, cagon, foireux. 

Oiada (BN-s, R), encafiada, ravin. 

OIAL (AN, B, G, R), oihal (BN, L, S) : 
1° pafio, drap. Aitzinetik behar du oi- 
hala bkharri, neurria hartu eta jostera 
eman : de antemano debe traer el pafio , 
lomar la medida y darlo a coser : il doit 
a Vavance porter le drap, prendre les 
mesures et faire coudre. = En algunos 
pueblos, como B-l, llaman hoy oial 
solo la mantilla con que se cubren las 
mujeres en el templo. En otros de BN y 
S extienden su significacion a todo tejido, 
sea de lana , de cafiamo 6 de lino. Dans 
quelques localiUs, comme B-l t oial ne 
disigne aujourd'hui que la man title avec 
laquelle les femmes se couvrent dans 
Vtglise. Dans d'autres de BN et S, on 
4lend sa signification a un tissu quel- 
conque, qu'il soit de laine, de chanvre ou 



de Un. — 2° (B-ar-t3, G), mantillas de 
niflo, langes d'enfant. — 3° (B, G), 
cuerpo, estampa ae un animal 6 de un 
hombre : corpulence, stature d'un ani- 
mal ou d $ un nomme. Negu gogorra oinbn 

GANBAN 1GAROTEKO, OIAL GITSlKOTSUA DA 
ORI, BBRORI BERB, NIRB ANTZEAN (B-mu) I 

fara pasar crudo invierno sobre los pies 
sin encamarse), es de muy poca es- 
tampa ese, asi como lo soy yo : pour 
passer un dur hiver debout (sans s'ali- 
ler), celui-ci off re peu de surface, ainsi 
que moi. 

Ohialako ( L ? ) , de marras , oV autre- 
fois. = El autor del Eucologio emplea 
esta palabra en el mismo sentido que bbi- 
halako. Vauteur de VEucologe emploie 
ce mot dans le mime sens que beihalako. 
Orhoit zaitb, Jauna, ohialako misbri- 
kordiaz : acordaos, Seflor, de vuestras 
misericordias de otro tiempo : souvenez- 
vous, Seigneur, de vos misiricordes d f au- 
trefois. (Eucolog. p. 37, 4817.) 

Oialbazter (AN, BN, L, S), orillo de 
pafio , lisiere de linge. 

Oihal-buruko (BN, Sal.), parte de la 
trama de la tela unida al plegador, partie 
de la trame de la toile jointe au plieur. 

Oihaldu : 1° (BN), tejer, tisser. — 
2° (L-ain), medio secarse la ropa de la 
colada, sicker a moitii (le linge de la les- 
sive). — 3° enfajar un niflo, emmailloter 
un enfant. (Duv. ms.) 

Oih alexia, pafieria : draperie, fabrique 
de draps. (Duv. ms.) 
. Oialgile (G), oialgin (B), fabricante 
de paflos : d rapier, fabricant de draps. 

Oialgintza (B), pafieria, fabrica de 
paflos : draperie, fabrique de draps. 

Oialitsu (AN, Araq.), alamares, bran- 
debourgs. 

Oihalkin (Duv. ms). (V. Oialgile.) 

Oial-puzka (AN-b, G, L), retazo de 
pafio, coupon de drap. 

Oihalto (S), cuadrado de mule ton para 
envolver los niflos, lange de molleton 
pour envelopper les petits enfants. 

OIAN (AN-arak-b-lez, G-et5), oihan 
(BN, L) : 1° bosque : bois, forit. Oian 
orotan otso bana , en cada bosque su 
lobo, a chaque bois son loup. (L. de 

IS.) OlANA OIANAZ EZ BE ART ZEN , JBNDBA 

jbndeaz bai ( BN-s ) : la selva no necesita 
de la selva, el hombre del hombre si : 
la forit n'a pas besoin de la forit, mais 
Vhomme a besoin de Vhomme. i Zbrtako 

BARTZEN NAIZ NI ... BZIN AT HERA NA1TBKEYBN 
OIHANEAN, ZURE LAUDORIOEN AIPHAMBNEAN? 

a para qu^ me meto yo en un bosque, 
de donde no puedo salir, en la citacion 
de vuestras alabanzas? pourquoi m'en- 
foncer dans une forit , d'ouje ne puis sor- 
tir, en parlant de vos louanges? (Ax. 3»- 
xvn -1.) — 2° (B, arc), desierto, disert. 
Otsoa senar dagianak beti oianbra be- 
gira, la que hace marido al lobo siem- 
pre mira al desierto, celle qui se marie 
a un loup regarde toujours le disert. 
(Refranes, 337.) 

Oiandar (AN, Afi. ms) t rustico, rus- 
tique. 

Oihan di, gran extension de bosques, 
grande itendue de bois. (Duv. ms.) 

Oiandu (AN-b, BN-s,...), oihandu 
(BN, Lc, S), cubrirse de monte un 
terreno : se boiser, en parlant d f un ter- 
rain. 

Oihaneratu (AN-b, L), irse al bosque, 
aller au bois. 



Digitized by 



Google 



OIANISATS — OILANDARRAUTZA 



99 



Oianisats (L-ain) : 4° retama, genH. 

— 2° escoba ae mano, balai a main. 
Oihanpe (AN, Lc, Sc), interior de 

un bosque, milieu d'un bo is. Oihanpkz 
oihanpb goan zsN, se fu£ atravesando 
bosques, il s'en alia au travers des bois. 
(Duv. m&.) 

Oihanperatu (AN, L), emboscarse 6 
meterse en el bosque, s'embusquer ou 
s? en f oncer dans le bois. 

Oihantar, habitante de los bosques, 
habitant des bois. (Goyh.) 

Oihantsu (L), lleno de bosques, boisi. 

Oihantzain (BN), oianzai (BN-s), 
oianzain (AN-b), oihanzain (Duv. ms), 
montero, garde forestier. 

Oihanzaingo (BN, L, Sc), guarderia 
forestal, cargo de guarda campestre, 
emploi de garde forestier ou de garde 
champtitre. 

Oianzu (AN - b) , Var. de oihantsu. 

OIARZUN, oiharzun (BNc, L), eco, 
4cho. = Se lee mucho mas que se oye. 
Ce mot se lit plus qu'on ne Ventend. 

Oiatu : 1° (B-tS), encamarse, s'aliter. 

— 2° Oihatu ( BN-gar, ...), espantarse, 
encolerizarse (los animos) : stpouvan- 
ter, s'irriter (les esprits). 

Oihatua (BN, ..., Sal.), el fogoso, vio- 
lento : le fougueux, le violent. 

Hoibel (BN-ald) : 1° riube, nuage. — 
2° triste, triste. Var. de goibel , etc. 

Oidura (BNc>; ohidura (Duv. ms) : 
4° costumbre, habitude. — 2° (R-uzt), 
movimiento, refiri^ndose a rebafios : 
mouvement, en parlant des troupeaux. 
Aroiak, otsoen lotsa drelarik, oidura 
bat boitan dei i las ovejas , cuando tie- 
nen miedo de los lobos, hacen un movi- 
miento (de inquietud) : lorsque les brebis 
ont peur des loups, elles font un mouve- 
ment (d' inquietude) . 

Ohidurazko, habitual, habituel. (Duv. 
ms.) 

Oiegi (BN-s), encia, gencive. Var. de 
oi (2°), ogi (3°). 

OIEI I J ah ! Dios mio ! ah ! mon Dieu ! 
(Duv. ms.) 

Oiek (AN, G), hoiek (S), esos, ceux- 
la. = Se usa tambien en el sentido de 
« vosotros ». S'emploie tgalement dans 
le sens de « vous ». (V. Au, 2°.) = Algu- 
nos, en S, lo usan significando « estos » 
y « nosotros ». Quelques-uns, en S, Vem- 
ploient avec la signification de « ceux-ci » 
et de « nous ». Guri hainbeste gaizkiegi- 

NBZ O GEN DUN GIREN BEKHATORE HOYER I a 

nosotros, a nosotros los pecadores que 
somos reos de tantas maldades : a nous , 
a nous les pteheurs qui sommes coupables 
de tant de me'chancete's. (KhurQti. 8-17.) 

Oihen : 1° ( B-am-orab ) , selva, forU. 
Var. de oihan (1°). — 2° Oien (AN, G), 
hoien (Sc), de esos, de ceux-la. 

Oihendu (BN-am), cubrirse de matas 
un terreno, s'embroussailler (un terrain). 

OIENERI ( L, arc) , oh ! interjecci6n 
de sorpresa : oh! interjection de surprise. 
| Oienbri ! goan da : j a prop6sito ! se ha 
ido : a propos, il s'en est alUl (DTJrt. 
Gram. 465) \ Oibneri ! gizona, zato : \ a 
proposito ! hombre , ven : a propos ! 
I'homme, viens. (D'Urt. Gram. 466.) 

OIHER : 4° torcido, oblicuo : tor- 
tueux, oblique. (Oih. ms.) Oiherrbko 
bidea (S. P.), bide oiherra (Oih.), el 
camino torcido , le chemin tor tueux. — 
2<> lugar apartado, lieu retire. (Duv. 
ms.) 



Oihertu, desviar, desviarse : dtvier, 
obliquer. (S. P.) 

OIES, oihes (BNc), rustico, grosero, 
raro : rustique, grossier, extravagant. 

Oieskeria, acci6n grosera, acci6n 
extrafia : action grossiere, action extrava- 
gante. (Duv. ms.) 

Oieski: 4<> groseramente, torpemente: 
grossierement , ridiculement. (Duv. ms.) 

— 2° Oiheski (BN-gar-s), tierra fria, 
poco expuesta al sol : terre froide, peu 
exposte au soleil. 

Oiestasun, caracter grosero, carac- 
lere grossier. (Duv. ms.) 

Oieatu (Duv. ms), oiheatu (BN) : 
4° volverse grosero, devenir grossier. 

— 2° Ohiestu (BN-am) , espantarse , en- 
colerizarse : se gendarmer, s'irriter. 

Oiez (B-m-mu-t5), regularmente, pro- 
bablemente, probablement. Gaur ilgo 
da oiez, hoy morir& probablemente, il 
mourra probablement aujourd'hui. 

Ohi ez bezalako (L), extraordinario, 
extraordinaire. 

Oiezki (BN-s), paraje sombrio, endroit 
sombre. 

Ohigabeko, inusitado, inusitt. (Har.) 
Izan dituzkete Sede ohigabekoak , han 
podido tener miras extraordinarias , Us 
ont pu avoir des vues qui ne sont pas 
ordinaires. 

OikaSal (R), funda de colchon, enve- 
loppe de malelas. 

Ohiko, de uso antiguo, d'usage an- 
tique. (Duv. ms.) Bere ohiko urhatsbtan 
dabila, sigue los pasos de costumbre, 
il suit ses anciens errements. 

Oikoi, oikor (B) : 1° enfermizo, mala- 
dif. — 2° (G), dormil6n, dormeur. 

Ohikunde (L), costumbre, coutume. 
Ikhusazue, jaunak, zein indar handia 
duen hazkuntzak,... eta ohikundeak : 
ved , seftores , cuan grande fuerza tiene 
el habito, ... y la costumbre : voyez, mes- 
sieurs , quelle grande force possede V ha- 
bitude , ... et la coutume. (Ax. 3«-261-24.) 

Oikuntza (B), obikuntza (BN, L), 
oikura (AN?), costumbre, habitude. 

OhOI&AK, BZ-A§OLATUAK , BADITUZTB BASA- 
GIZONBN AZTURA ETA OHIKUNTZA GUZIAK I 

ladrones, disolutos, tienen todos los 
vicios (y habitos] del estado salvaje : 
voleurs, dissolus, lis ont tous les vices (et 
les mceurs) de V6tat sauvage. (Dasc. 
Aiheka. 48-8.) ^Zertako publikanoekjn 

ETA OHIKUNTZA GAlSTOKOBKIN JATEN DUZUE 
ETA BDATBN ? £ DOT qu£ COED^is COD loS publi- 

canos y con los de malas costumbres ? 
pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec 
les publicains et les p4cheurs? (Har. Luc. 

V-30.J OlKURA GAISTOBN BIHI GALDUA , 

semilla perdida de depravadas costum- 
bres, mauvaise semence de mceurs d6pra- 
vtes. (Mend. II-35-6.) 

OHIL : 1<> (BN-gar, S], salvaje, feroz : 
sauvage, f4roce. — 2° (d), lugar inhabi- 
tado : lieu inhabits, fcarte". Herri ohile- 
trano , basta los lugares apartados , jus- 
qu'aux lieux e'carte's. (Catech. 11-147-49.) 

— 3o (BN-am-gar, S), oil (BN-s, R), 
espantadizo , ombrageux. — 4° ( BN - s ) , 
desertor, diserteur. — 5° (R-bid, S), 
indet. de oiltu, ohiltO : echar, arrojar : 
jeter, lancer au dehors, rejeter. EgotStan 

BAGUTZU KEMENTIK, OIL GIZAZU T§ERRI-SALDO 

kortra ( R, Matth. vih-31, ms-Lond): si 
nos echais de aqui, enviadnos a esa piara 
de cerdos : si vous nous chassez d'ici, 
envoyez-nous dans ce troupeau de pores. 



Gathua ohoin izanagati, EZTEZALA OHIL 
sure gblati i aunque el gato sea ladron, 
no le eches de tu aposento ; es decir, con- 
viene sufrir alguna incomodidad por una 
comodidad mayor : encore bien que ton 
chat soit larron, ne le chassepas de ta mai- 
son ; e'est-a-dire, il faut souffrir quelque 
incommodiU pour une plus grande corn- 
mod it4. (Oih. Prov. 697.) ooriak nik ohil, 
bertzek hil i jo es pa nte los pajaros, 
otro los mat6 : fai fait lever les oiseaux, 
et un autre les a pris. (Oih. Prov. 482.) 
HOILA : 1° (BN), vanagloria : glo- 
riole, vaniti. — 2° (BN), indet. de hoi- 
latu, vanagloria rse, s'enorgueillir. Loila, 

EZADILA HOILA, ONDOTIK DARRAIK BARAN- 

daila : enero, no te glories (de tus bue- 
nos dias), porque te sigue de cerca 
febrero : Janvier, ne te glorifie pas (pour 
tes beaux jours), car fivrier te suit de 
pres. (Oih. Prov. 303.) — 3° (AN,...), 
Var. de oilo en los derivados, Var. de 
oilo dans les de* rive's. 

Oila (c, ... ) , Var. de oito en los deri- 
vados , var. de oito dans les de" rive's. 

OlXABA : 4° ( G-gab-zeg-zumay ) , oio 
del lazo , boucle d'un nceud. — 2° ( R ) , 
yesca, amadou. 

Oilabara : 4° (R-uzt), a la yesca, nom- 
bre de un juego de nifias : a V amadou, 
nom d'un jeu de fillettes. Joko kontan 
batak besteari 01 lab a bmoitan dio, en este 
juego una da a otra (un pedazo de) yesca, 
dans ce jeu une fillette donne a une autre 
(un morceau d') amadou. — 2° (S, Alth.), 
cambron : bourdaine, nerprun. (Bot.) 

Oilagor (Be, G), becada, sorda : bicasse, 
« scolopax rusticola. » ^,Uste zbnduan 

IPlSlKO BUSKUBZALA BPERRAK , Oil ANDAK , 
OILAGORRAK TA ANDIKIBN MAIBTAKO JANARI 

gozoak? icreiais que nos pondrian per- 
dices, poflas, sordas y otros dulces man- 
jares dc mesas de gente principal ? 
croyiez-vous qu'on allait nous presenter 
des perdrix, des poulettes, des brasses et 
autres doux mets des tables du grand 
monde? (Per. Ab. 58-23.) 

OlLAKA : 40 (BN-ezp, R-uzt), celo de 
la perra, rut de la chienne. — 2° (BN-s, 
Sc), perra , chienne. 

OlLAKABAR (BN, L), oilakaran 
(AN-b, BN-ald-gar), bonetero, espino cer- 
val, arraclan : fusain, 6pine noire, prunel- 
lier. = Esta palabra « arraclan » viene de 
oilakaran, segun la Academia espafiola. 
Ce mot espagnol arraclan viendrait de 
oiIakaran, d apres VAcadtmie espagnole. 

Oilaki (c, ...), came de gallina, viande 
de poule. Ass oiLakiz, bildoskiz ta eper- 

KIZ TA BETl ARAGI T3ARRA BGITEN DOALA .* 

hartarte de carne de gallina , de cordero 
y de perdiz y haciendo siempre mala 
carne : te rassasier de viande de poule, 
d'agneau et de perdrix, et tu te fais tou- 
jours de mauvaise chair. (Per. Ab. 89-9.) 

Oilako : 4° (G-ori), pez sin escamas, 
azulado ; es de rios , parecido al mujol : 
poisson bleudtre d'eau douce, sans Gcailles, 
qui ressemble au muge. — 2o (AN-lez), 
polluelo, poussin. 

Oilakolka, oilaloka (G), gallina 
clueca, poule pondeuse. 

Oilaltegi (a-li), gallinero , poulailler. 

Oilanda (BN, L), oilanda (AN, B, BN, 
G), polla : poularde, poulette. 

Oilandaki (c,...), carne de polla, 
viande de poularde. 

Oilandarrautza (AN-b, B-t3, BN-s, 
Gc), huevo del cual, a pesar de la incu- 



Digitized by 



Google 



too 



OILANTA — OILOKUNDE 



bacidn, no ha salido polluelo : ceufclair 
ou couvi, ceuf duquel, malgrt Vincuba- 
tion, n'est pas sorti de poussin. 

Oilanta (R, Sc), Var. de oilanda. 

Oilar, oilar : 1° (c) , gallo, coq. = De 
oilo-(-ar, gallina macho, poule mile. 

OlLARREN BEGIA BAINO ILARGI EDERRAGOA 

egoan ( B ) , habia una luna mas hermosa 
que el ojo del gallo, il y avait une lune 
plus belle que I'ceil d'un coq. — 2° (B-l- 
ond), gallo marino, pez de cabeza grande, 
came blanca , boca ancha : coq de mer, 
poisson lun6 , caracte'rise' par une grosse 
tile, une large bouche et la chair blanche. 
— 3° (G-don, L-zib), platija, g6nero de 
peces pleuronectos de cuerpo ovalado 
y piano : limande, genre de poisson de 
Vordre des pleuronectes, a corps ovale et 
plat. — 4° (AN-b, L-ain), gatillo de 
escopeta, chien de fusil. — 5° (AN-b), 
la parte mas elevada de la cola de ani- 
mates , la partie la plus e'leve'e de la 
queue des animaux. 

Oilaran (BN-s), espino cerval, ala- 
cran : Gpine noire, prunellier. Var. de 
oilakaran. 

Oilarazi (BN-s), hacer huir : faire 
fuir, chasser. 

Oilar-bedar (B-m), planta perjudicial 
que crece con la patata y maiz, plante 
nuisible qui pousse avec la pomme de 
terre el le mats. 

Oilar -buztan : 1° (AN, Lacoiz.), 
garranchuela, sanguinole. (Bot.) — 2° (S, 
Alth.), gladiolo, glaleul. (Bot.) 

Oilar -dantza (AN-b), danza cuyos 
principales bailarines son los dos mu- 
chachos que con los ojos vendados han 
tocado a un gallo metido en tierra : danse 
dans laquelle prennent la principale part 
deux garcons qui ont, les yeux band&s, 
frappi un coq A mo it it enter r^. 

Oilarite (BN-s), aurora, hora en que 
canta el gallo : aurore, point du jour, 
heure a laquelle chante le coq. Beila 

EZAZUE BERAZ, ZBREN EZTAKIZUE NOIZ ET§EKO 
JAUNA ETHORRIREN DEN, ARRAT8EAN , ALA 
GAUHERDITAN, ALA OILARJTEAN , ALA GOI- 

zean : velad pues, porque no sabeis 
cuando vendra el duefto de la casa : si de 
tarde, 6 a media noche, 6 al canto del 
gallo, 6 a la mafiana: veillez done, car 
vous ne savez quand viendra le mailre de 
la maison, le soir, ou au milieu de la 
nuit, ou au chant du coq , ou le matin. 
(Leiz. Marc, xin-35.) £ Nola erori zinen 

ARTIZARRA, GOIZEAN GOIZ, OILARITEAN SOR- 

tzen eta ilkitzen ohi zinbna ? i c6mo 
caiste , lucero del alba , que nacias y sa- 
lias muy de mafiana, al canto del gallo 
(en la aurora)? comment tombais-tu,6toile 
du matin, qui naissais et so rials au chant 
du coq (a Uaurore)? (Ax. 3a-394-H.) 
Oilarltza (Har. Phil. 17-13). Errat. de 

OILARITEA ?. 

Oilarki (AN-b, L), carne de gallo, 
viande du coq. 

Oilarko (R), Var. de oilasko. 

Oilar-meza (BN-s, R, Sc), misa del 
gallo : messe de minuit, lit. : messe du coq. 

Oilar osatua (BN-s), el cap6n, gallo 
castrado : le chapon, coq chdtrt. 

Oilarrasiki JBN?), gallardamente , 
gaillardement. Ezta izan ehon hesirik 

HANBAT GORAKI HBRSIR1K, NON EZTITUZTEN 
GAINTITU OILARRASIKI JAUSIRIK I no ha 

habido en ninguna parte seto tan elevado 
que ellas (las hilanderas) no hayan tras- 
puesto saltando gallardamente, nulle ' 



part il ne s'est rencontre" de haies assez 
Mevtes qu'elles n'aient franchies gaillar- 
dement. (Oih. 235-12.) 

Oilarrauzka : 1° (Be), pelea de gallos, 
combat de coqs. — 2o (B-l), la ultima 
parte del baile del aurresku , en la cual 
el delantero y el postrero bailan entre si : 
derniere figure de /'aurresku, dans la- 
quelle le premier danseur et le dernier 
danse nt Uun devant V autre. 

Oilarreta (AN, Araq.), la aurora, hora 
en que canta el gallo : aube, heure a la- 
quelle chante le coq. Var. de oilarite. 

Oilarri (B-a), piedrecillas que engu- 
llen las gallinas, pierrailles avaUes par 
les poules. 

Oilarrite (S. P., Har. Marc, xin-35), 
Var. de oilarite. 

Oilartu : 1 o ( c , . . . ) , enorgullecerse , 
levantarse a mayores, gallear, engreirse: 
se rengorger, se dresser sur ses ergots, 
faire le coo;. — 2° (AN-b) , imponerse A 
otro, en imposer a un autre. Zakurra 
oilartu zayo, el perro se le ha impuesto, 
le chien lui en a impose . 

Oilaska (G-don), olas pequenas : houle, 
petites vagues. 

Oilasko (c, ...), polio, poulet. 

Oilaskoki (AN-b, L), carne de polio, 
viande de poulet. 

Oilategi (AN-b, BN- aid), gallinero, 
poulailler. 

Oilategi-haga ( BN - aid ) , alcandara , 
percha en el gallinero en que reposan las 
gallinas : perchoir, juchoir, perche sur 
laquelle juchent les poules dans le poulail- 
ler. Garbia aiz, bai, oilategiko hagak 
bezela ( BN-ald ) : eres limpia, si, como la 
percha del gallinero : tu es propre, en 
effet, comme le perchoir d f un poulailler. 

Oilaur : 1° (AN, Lacoiz., B, G), posti- 
llas, ampollas acuosas de la piel : cloques, 
ampoules aqueuses de la peau. — 2° (AN, 
Lacoiz.), costra formada por un conjunto 
de pecas, croUte forme'e par un ensemble 
de taches rousses sur la peau. 

Oilautegi (S), gallinero, poulailler. 

Oildu (AN?, BN-s), ohildii (BN-am): 
1° expulsar, echar : expulser, chasser. 
Ardiak ez oiltzeagatik artzaina egoten 
da ekin : por no echar las ovejas, el pastor 
suele estar con ellas : pour ne pas chas- 
ser les brebis, le pasleur demeure avec 
elles. — 2o Ohildu (L-ain), acometer, 
lanzarse : assaillir, s*e"lancer sur, atta- 
quer. Tsakurra ohildu zaio , bidera atb- 
rarik : el perro se ha echado sobre 61 , 
saliendole al camino : en sortant dans 
le chemin, le chien s'est jete" sur lui. — 
3o Ohildii (BN-am), aullido de lobo 6 de 
perro, hurlement du loup ou du chien. — 
4° (AN-b), espantarse, s'effaroucher. 

Oilerea, alcuza, huilier. (Lard. Supl. 
D. T.) 

Oiiitsu (AN, Araq.), becada, btcasse. 

Ohilkor ( BN-gar-s , S ) , espantadizo , 
facil de espantar : ombrageux , facile a 
effrayer. 

OILO (AN, B, BN, L), oilo (c,...): 
4° gallina, poule. Sorgin-oilo (B-a), ga- 
llina enferma, poule malade. Oilo gosba 
kantari, neska gosea dantzari (AN-b, 
B-ofi, Gc, R-uzt) : la gallina hambrienta 
(es)cantora; la muchacha hambrienta, 
bailarina : la poule affamie (est) chan- 
teuse; la jeune fille affamte (est) dan- 
seuse. Oiloa eta emaztea galtzbn dira, 
etSetik urhun ebilten badira (S), la ga- 
llina y la mujer se pierden si andan lejos 



de casa, la poule et la femme se per dent en 
s'tloignant de la maison. Oiloak zorri- 
ketan, ardiak zintzarri-dantzatzen, oiLa- 
rra goizean kukurrukuka asten danean, 
beiak dardaSatzen diranean , tSitSarba 

LUZE LUZB LURRAREN GAlftEAN DABILBNEAN , 
ENARAK LURRA IA-IA-JOAN DUOAZENBAN , 

euria lastbr (G-and) : cuando las gallinas 
picotean, las ovejas hacen danzar el cen- 
cerro, el gallo empieza a canta r a la 
mafiana, las vacas se aeitan,la lombriz se 
alarga mucho sobre la tierra y cuando 
las golondrinas vuelan casi pegando el 
suelo, pronto empezara a Hover : lorsque 
le matin les poules picorent, que les bre- 
bis font danser leurs sonnettes, que le 
coq commence a chanter, que les vaches 
s'agitent, que le ver satire fort sur la 
terre et que les hirondelles frdlent le sol, 
il ne tardera pas a pleuvoir. Oilo kan- 
poan errulb (BN-am): andariego, poco 
asentado ; lit. : gallina que pone fuera de 
casa los huevos : bougillon, per son ne 
toujours en mouvement; lit. : poule qui 
pond hors de la maison. — 2° (c, ...), 
cobarde, Idche. 

Oilohaga (BN-gar, Sc) , Var. de oila- 
tegi-haga. 

Oilo-arrazi (B), par rill a del saetin en 
los molinos y ferrerias, que impide el 
paso de la broza : grille du bief dans les 
moulins et les forges, qui empSche le pas- 
sage des detritus. 

Oiloarri (B-i-m-mond). (V. Oilarri.) 

Oilo-begi (L-ain), cierta ampolla ma- 
ligna : ceil-de-perdrix , certaine ampoule 
maligne. 

Oilo-busti (BN, L, R, S), cobarde, 
lit.: gallina mojada : couard, poltron, 
lit. : poule mouillie. 

Oilogari, fago piro, lit. : trigo de 
gallinas, lit. : bl4 de poules. (m*-Lond.) 

Oilo j ale (BN-s, R-bid), milano, milan. 

OlLOAK OlLOJALEAREN uStUAREN SENDITBARI 

ezkapatan dra, las gallinas huyen al sen- 
tir el silbido (sic) del milano, les poules 
fuient en entendant le sifflet (sic) du milan. 

Oilo-irrintzi (G-?ai), cacareo de la 
gallina, gloussement de la poule. 

Oilokabar, un arbusto, un arbuste. 
(Duv. ms.) Var. de oiLakaran. 

Oilo-kafl (AN-b), oUo-kaflra (BN- 
baig), nidal, huevo que se deposita en 
el nido para excitar a la gallina k que 
pon^a : nichet, ceuf que Von depose dans 
le nid , pour exciter la poule a pondre. 

Oilo-karaka (AN-b). (V. Oilo-irrintzi.) 

Oilokeri (c), cobardia : couard ise, pol- 
tronnerie. 

Oiloki (c, ...), carne de gallina, chair 
de poule. 

Oilo-koloka (AN, L), oilo-koroka . 
(BNc) : 1° gallina clueca, poule pondeuse. 
— 2° Oilo-koroka, cacareo de las galli- 
nas, gloussement des poules. (Duv. ms.) 

Oitokunde (R-bid), dia de gallinas, 
jour des poules. Oilokundb-egunean, 

OILOA MAKILA BATBN PUNTAN LOTRUK , MO- 
RROINBR BEGIAK BSTALTZEN ZIOZKAN MAI- 

suak; gunban, iru MAKILUKALDI ALDI 

BAPANBAN EMON TA ILTAN ZIONA MAISUAKIN 

faitan zen oiLoAREN jatra : el dia de 
gallinas, atando la gallina en la punta de 
un palo , el maestro vendaba los ojos a 
los muchachos; entonces, dando cada 
vez tres golpes con el palo, el que ma- 
taba la gallina iba a comerla con el 
maestro : le jour des poules, Vinstituteur, 
apres avoir attache' la poule au bout d f une 



Digitized by 



Google 



OILO-LOKA — OINAZKATU 



101 



perche, band ait les yeux des garcons; 
alors ceux-ci donnaient trois coups, et 
celui qui la tuait s'en allait la manger 
avec Vinstituteur. (V. Orakunde.) 

Oilo-loka : to (Be, BN-s, G, R, Sc), 
gallina clueca, poule pondeuse. — 2© (S), 
grupo de cinco estrellas, groupe de cinq 
4 to iles. 

Oilo-lur : 1° (B, G), pueblo natal, vil- 
lage natal. — 2<>(BN-gar), tierra habitada, 
no desierta : terre habitte, non denser te. 

Oilo - mika ( B , G ) , gallina enferma , 
poule ma lade. 

Olio - oiloka ( Be , .. . ) , juego infantil , 
jugar a las gallinas : jeu enfantin , jouer 
aux poules. 

Oilo-Sitoak (Lc), oilo-SitSak (BN- 
am ) , oiio - tSitoak ( AN - lez ) , grupo de 
cinco estrellas , lit. : la gallina y los 
polluelos : groupe de cinq Hoiles, lit. : 
la poule et les poussins. 

Oilotegi (L) , Var. de oilategi. 

Oilotu , oilotu : 4 £ ( c , . . . ) , acobar- 
darse : caponner, s f apeurer. — 2° (BN- 
ald), acordarse: se souvenir, se rappeler. 
Var. de oroitu. 

Oilo-zale : 4° (R), galfarro, ave de 
rapifia : tpervier, oiseau de proie. — 
2° ( AN , B , G) , persona A quien gusta la 
gallina , personne qui aime la poule. 

Oiltu (R), ohilttt (S) : 1° enviar, 
envoyer. Oiltu nian nbskato bat kara, 
envil una muchacha all£ , fenvoyais une 
fille la-bas. — 2° (BN-s), ahuyentar, es- 
pantar : effaroucher, faire fuir. — 3<> (R, 
a), expulsar, desterrar : expulser, ban- 
mr, exiler. Yore bizikoz oiltan yair 
etse kontarik (R-uzt), para toda tu vida 
te despacho de esta casa , pour toute la 
vie je te bahnis de cette maison. HanitSek 

ERRANEN DEITAYB EGUN HARTAN .' JaUNA , 
JAUNA , I EZKIRA ZURB IZENEAN MINTZATO , 
BZTCtCgIA ZURE IZENEAN DEBRCAK OHILTU, 
BZTCgIA ZURE IZENEAN MIRAKULU HANITS 

egin? (S, Matlh. vii -22) : muchos me 
diran en aquel dia : Seftor, Seftor, £ pues 
no profetizamos en tu nombre, y en tu 
nombre lanzamos demonios, y en tu 
nombre hicimos muchos milagros ? plu- 
sieurs me diront en ce jour-la : Seigneur, 
'Seigneur, n'est-ce pas en votre nom que 
nous avons prophe'tise' ? n'est-ce pas en 
votre nom que nous avons chasse' les 
demons, et n'avons-nous pas en votre 
nom fait beaucoup de miracles? 

OIN, oifi : 1° (c), pie, pied. = La 
prueba concluyente de que se debe es- 
cribir asi y no , como muchos lo hacen , 
off, es aue en muchos lugares dicen 
oiffs, « el pie, » en vez de oina; siendo 
de advertir que la a no se transforma en 
b sino despues de i y de u. Mine por 
mffA, « el dolor; » biribile, « lo re- 
dondo; » eskue, « la mano. » Offs, « el 
ie; » lastalb, « el mes de octubre, 
it. : de las pajas , » no se dirian , si no 
sonara en ellos la vocal i. Debe, pues, 
escribirse oiff a, lastaiLa, baina, maila, 
gorooiLa, etc., y no ona, lastaLa, bana, 
maLa, gorgoLa. La preuve concluante 
que Von doit 6crire de cette facon, et non 
off comme le font beaucoup, est que dans 
nombre d'enaroits on dit oiffE, « le pied, » 
au lieu de oina ; car i7 est bon de remar- 

?ruer que a ne se transformeen e qu'apres 
es voyelles i et u. Mine au lieu ae Miff a , 
« la douleur ; » biribile, « ce qui est 
rond; » bskub, <« la main. » OffB, « le 
pied, » et lastalb, « le mois d'octobre, 



E 



lit.: des pailles, » ne se diraient pas, si 
en eux ne sonnait pas la voyelle i. On 
doit done 4crire oiff a , lastaiLa , BAiff a , 
maiLa, gorgoila,... etc., et non off a, las- 
taLa, BAffA, MALA, GORGOLA. Oiff OlffEAN 

ibiLi dira (B-ang-m), han andado muy 
competidos , la partie a 4U chaudement 
disputte. OiffEz oin (R) : andar uno en 
pos de otro, « pisando los talones : » 
marcher Vun apres I'autre, « se brdlant 
les talons. » — 2° (c), pie del monte,pie</ 
d'une montagne. — 3° (B-l-m, Gc, ...), 
capital para emprender un negocio , 
capital pour entreprendre un commerce. 

— 4© (B-g), coste: cofit, prix d f achat. 
Oiff andiko bbiak, vacas de mucho coste, 
vaches d f un prix e'leve'. — 5° ( B, G-don), 
ahora, maintenant. (Contr. de orain.) — 
6° (B-m), estampa de un animal, corpu- 
lence d'un animal. — 7° (R-bid), planta 
de arbol, plant d'arbre. Ein lerroin (R), 
cien plantas de pino, cent plants de pin. 

— 8° (R), piso, Mage. Lein oina, primer 
pi so , premier Hage. Bigarren oina , se- 
gundo piso , deuxieme e'tage. Irurgarrbn 
oina, tercer piso, troisieme Uage. — 
9° Hoifi (BN-gar), de estos, de ceux- 
ci. —~ 40© (AN-b), ocasi6n, occasion. 

Hoin (BNc, Gc, Lc), tan (como esto) , 
autant (que ceci). 

Oinakeri (AN ?, Afl. ms), latrocinio, 
la rein. 

Oinaldi (G-alzo-don) , agitacion de 
arboles para recoger fruta, secouemenl 
des arbres pour en recueillir les fruits. 

Oinalkhi (L?, Duv.), oinalki (AN?, 
G?, m«-OtS), escabel, escabeau. Ene 

ESKUINEAN JAR ZA1TE , ZURE ETSAYAK ZURE 
OINALKHI EZAR DETZADAN - ARTEO I si£ntate 

&. mi derecba, hasta que ponga 6 tus 
enemigos por peana de tus pies : assieds- 
loi a ma droite t jusqu f a ce que je fassede 
tes ennemis Vescabeau de les pieds. (Duv. 
Matth. xxn-44.) 

Oinar (B-a-o-t§), planta del pi6,plante 
du pied. 

Oinaro (AN-b, BN-ald, Be, ...), estado 
del piso, Hat de la chausste. 

Oinarran, oifiarrankan (B-a-o), al 
coxcox, andar sobre un pi£ : a cloche- 
pied, marcher sur un pied. 

Oinarraato ( AN ? ) , oinarrastu ( G ) , 
huella, rastro, pista: vestige, empreinte f 
piste , trace. 

Oin-arre (B-tS), planta del pi6, plante 
du pied. Var. de oinar. 

Oinarri : 4° (B-m), posici6n, empla- 
cement. OlffARRI ONEKO SOLOA DAUKAGU , 

tenemos una heredad que ocupa buena 
posicion , nous avons un champ qui 
occupe un bel emplacement. — 2° (AN, 
Araq.), pertiga del carro, timon de la 
charrette. — 3° (G-eld), estado del camino, 
Hat du chemin. 

Oinaaka : 1° (Lc), huellas de patas 
de animales , empreintes de pattes aani- 
maux. — 2° (AN-b), escalones form ados 
a fuerza de andar en un camino pen- 
diente y barroso, marches forme'es a 
force de passer dans un chemin raboteux 
et boueux. 

Oifiaakatu (BN-ald, L-get), emba- 
durnar, revolver : brouiller, mHanger. 

Oinastarri (B, G), oifiastu (B-g), 
relampago, e'clair. 

Oinatu (B, arc) , cansarse , fatigarse : 
se fatiguer, se lasser. 

Oixiatz ( B-g-m-ond ) , oinhatz ( L-s ) , 
huella del pie , empreinte du pied. Orain 



ZEURE OINATZAI JARRA1TURIK EGIN DAGIZU- 

dantzat gero beti lagun , para que si- 
guiendo vuestras huellas os haga luego 
siempre compafiia, afin que je fasse par- 
tie de votre compagnie en suivant vos 
traces. (Afi. Esku-lib. 42-20.) Auntza 
igarota oiSatza agiri, batak dagiana 
bestbk igini: pasada la cabra, descubrese 
la pisada; lo que hace uno, otro lo en- 
tiende : la chevre passe" e, on dtcouvre sa 
trace; ce que Von fait, un autre le com- 
prend. (Refranes, 420.) Anhitz ibiltzen 

DA BIDE HARTAN ETA BAI ATHEAN ERE SAR- 
TZEN I BADA HAN OINHATZA FRANKO I HIU- 

chos andan en aquel camino y tambi£n 
entran en la puerta : alii hay abundantes 
huellas : il y en a beaucoup qui passent 
par cette route- la et qui entrent par le 
portail: il y a la des traces nombreuses. 
(Ax. 3«-457-44.) Urten egizu eta zoaz 

ALDREN OINATZEN ONDOREN , Sal y Ve traS 

de las huellas de los rebaflos, sors sur les 

traces de tes troupeaux. (Ur. Cant. i-7.) 

Oifiaz (B, Mog. Baser. 269-9), Var. de 

OlffAZE. 

Oinazagarri (B, ms-OtS), atormenta- 
dor, tourmenteur. 

OlRAZE (AN, B, G, L),oinhaze (BN, 
L, S), tormento, tourment. Aurrena 

EMAZTEARI BSAN ZION I OlffAZE ETA ARAZOAK 

askotu edo ugarituko dizkizut *. primero 
dijo k la mujer : Multiplicar6 tus tormen- 
tos y fatigas : il dit d'abord a la femme: 
Je multiplierai tes tourments et tes fa- 
tigues. (Lard. Test. 9-33.) Oinhazezko 
marrasea (L), grito de dolor, cride dou- 
leur. Ekharri ziozkatbn zerbait eritasun 
zutenak oro, edozein gaitz eta oinhazez 
hartuak zirenak (l, duv.) j eearri ziz- 
kioten gaizki zeuden guziak , eritasun 

ETA OlffAZE BATZUEK ARRAPATUAK (G, Ur.)*, 
EKARRI EUTSBZAN TSARTO BGOZAN GUZTIAK , 
GATS TA OlffAZBN BATZUEKAZ ARTUAK (B), 

le trajeron todos los que lo pasaban 
mal poseidos de varios achaques y do- 
lores , on lui prtsentait tous les malades 
atteints d' in fir mites et de souff ranees 
diverses. (Matth. iv-24.) 

Oifiazetu (AN, B, G), oinhazetu (BN, 
L, S), atormentar, tourmenter. Jauna, 

NERE MORROYA DATZA BtSbAN BLBARRITUA , 
ETA GAIZKI OlffAZBTUA DA I SeflOT, mi 

siervo esta paralitico postrado en casa y 
es reciamente atormentado : Seigneur, 
mon serviteur est couch£ dans ma mai- 
son, frappt de paralysie, et il souff re 
cruellement. (Ur. Matth. vui-6.) 

Oifiazgarri(AN-b). (V. Oinazagarri.) 

Oinazkai (G ?), rayo, foudre. 

Oinazkal (B-oft, F. Seg.), pezufla, 
sabot du bitail. 

OI^AZKAR (G), relampago, telair. 

ISRAELTARREN ALDETIK ZEGOAN ODEYA BAT- 
BATETAN LERTU ETA BOTA ZITUBN OlffAZKAR 

eta iffusTURi izugarriak, los relampagos 
y truenos que despidi6, una vez que esta- 
116 , la nube que estaba del lado de los 
Israelitas : les Mairs et le tonnerre que 
produisit le nuage qui Halt a c6U des 
Israelites, aussitdt qu'il telata. (Lard. 
Test. 84-17.) 

Oinazkatu : 1° (L-eet), ablandarse el 
piso de un camino, se S^f oncer (le sol d'un 
chemin). (V. Istikatu, 3<>.) — 2° Oinhaz- 
katu (L), atormentar, tourmenter. £Etho- 

RRI ZARA HUNAT ORDU DEN BAINO LEHEN , 

gurb oiNHAZKATZBRA ? ^ has venido acA A. 
atormentarnos antes de tiempo? 4tes- 
vous venu icipour nous tourmenter avant 



Digitized by 



Google 



102 

le temps? (Har. Matth. vm-29.) — 
3° (AN-b) , pisotear, piHiner. 

Oifiazki (B-l-mu), manchas de lodo 
que se dejan en un piso , taches de boue 
qu'on laisse sur un parquet. 

Oifiazkitu (B-l-mu), ensuciar el piso, 
salir un parquet. 

Oifiazpi : 4° (B, G), planta del pie, 
plante du pied. — 2° (AN, B, G), bajo el 
pie , sous le pied. 

Oifiazpiko, alcaiifa, especie de alfom- 
bra: tapis fin, sorte de tapis. (ms-OtS.) 

Oifiazpitu (G), pisotear: pUtiner, fou- 
ler au pied. 

Oinhaztadura ( Duv. ms ) , oinhazta- 
pen (Duv. ms), tormento, tourment. 

Oifiaztar ( AN-lak, G-zumay ) , relam- 
pago, iclair. OiSaztarrakan ari da (AN- 
lak) : despide rayos, esta relampa- 
gueando : it projette des e'clairs , il jette 
des lueurs. 

Oifiaztargi (G?, Lar.), relampago, 
Mair. 

Oifiaztarri (B, Ur.), rayo, foudre. 
oaain aituko dozu zelan sortuten diran 
oiSaztarriak, oiRaztuak ta trumonadak : 
ahora comprender&s c6mo se forman los 
rayos, relampagos y truenos: maintenant 
vous comprendrez comment se forment 
la foudre, les e'clairs et le tonnerre. (Di&l. 
bas. 418-5.) 

Oinhaztatu, atormentar, tourmenter. 

OlftAZTU (B), relampago, Mair. 
Eta jarlbkutik urtkten bben oiAaztuak 
eta bozak eta trumonotsak (B, Apoc. IV- 
5), y del trono salian relampagos y voces 
y truenos : du trdne sortent (lit. : sortaient) 
des e'clairs, des voix et des tonnerres. 

Oinhaztu, dar zancadas, enj amber. 
(S. P.) Oinhazturen du , dar£ zancadas, 
il enjambera. 

Olfiaztura (AN, G), relampago, 4clair. 
OiftAZTURA andi ta euri gitSi (G, Araq.) : 
mas el ruido que las nueces, lit. : mucho 
relampago y poca lluvia : plus de bruit 
que de Eesogne, lit. : beaucoup d'tclairs 
et peu de pluie. 

Oinbardin (Be), (sal tar) con los pies 
alineados, (sauter) les pieds joints. 

Oinbardinka (B-maflj, al galope, an 
galop. = Se dice de los jabalies y otros 
animales salvajes; de los caballos se dice 
oalapan (??). Se dit des sangliers et 
autres ammaux sauvaaes; pour les che- 
vaux on dit oalapan (Tl). 

Oin-barru (B, G), salto cuya longitud 
se cuenta desae la punta de los pies, al 
arrancar, hasta los talon es, en el punto de 
llegada : saut dont la longueur est comp- 
ile depuis la pointe des pieds au depart, 
jusqu aux talons a V arrived. 

Oinbide (AN, B, Gc, Lc), caminos veci- 
nales , chemins vicinaux. 

Oinbitor (B, ma-OtS), oinbitur (B- 
zig), tobillo, cheville du pied. 

Oin-bizkar (S-li), oin-bular (Be, Gc), 
oin-balhar (AN-ist, L-ain), empeine del 
pie , cou-de-pied. 

Oin-burdina (?, Duv. ms), grillos : 
ceps, fer. 

Oinburu (L-ain), tal6n, talon. 

Oinburoak (BN-ald-s, R), las patas 
y cabeza de cerdo , pieds et tite de pore. 
= Se usa inseparablemente. S'emploie 
instparablement. 

Oindagora (AN, L), tal6n, la/on. Ene- 

KIN JATEN HARI DENAK, EMANEN DAROT OIN- 

daooraz : el que come el pan conmigo , 
levantara contra mi su calcanar: celui 



OINAZKI — OINON 

qui mange le pain avec moi, a tev6 lepied 
contre moi. (Har. Joan, xm-18.) 

Oindiko (B-otS) , oindio (B) , oindio- 
karren (B, ...), todavia, encore. 

Oindo (AN, G), hongo, champignon. 
(ft) 

Oindu (B ?), pisotear : piHiner, fouler 
aux pieds. 

OlftE-OlftE (B-g), andar, marcher. 
(Voc. puer.) 

Oineko , heredero , sucesor : he'ritier, 
successeur. (ms-Ot3.) 

Oifiekoaka (B-e), andar al coxcox, 
sobre un pie\ marcher a cloche-pied. 

Oifiengo (B-tS), lo m6s recientemente, 
le plus re'eemment. 

Oineri (R-uzt), dedos del pie* : orteils, 
doigts de pied. 

Oifierran (B-a), oifierren (B-a?), 
andar sobre un pie, marcher a cloche- 
pied. 

Oinerresto (AN-b), oifierrestu (G- 
and), huelladel pie, empreinte du pied. (?) 

Oineaitu (B-t§), relampago, Eclair. 



\ 



Oifkeatu : 1° (B-l), relampago, Eclair. 

- '- (B, ~ .- ■;. • " 

se de'ehausser. Var. de oiSustu. 



— 2° Oinestu (B, G, R-uzt), descalzarse, 



Oin-eakuka, 6 gatas, a quatre pattes. 
(m»-OtS.) 

Oifieatarri (B-m-tS-ub). (V. Oixie- 
aitu.) 

Oinestura (G-et5), rayo, foudre. 

Oifietako (ANc, B, G), calzado, chaus- 
sures. = Esta palabra, en vascuence y 
en francos, se usa generalmente en plu- 
ral ; en castellano, se emplea siempre en 
singular. Ce mot s'emploie ge'ne'ratement 
au pluriel en basque et en francais; en 
espagnol, il est toujours au singulier. Ez 

ALDERATU ONBRA , RENDU ITZATZU ZURE 

oiRktakoak : no te acerques aca ; desata 
el calzado de tus pies : n'approche pas 
d'ici, 6te tes sandales de tes pieds. ( Ur. 

EX. III-5.) EZTABIL ZU LBGEZ BA8ATZARIK 

basatza oiSetako meiakaz: no andacomo 
usted con calzado delgado, de lodazal en 
lodazal : celui- la ne marche pas, comme 
vous, de bourbier en bourbier, avec de 
minces chaussures. (Per. Ab. 45-20.) 

OifietBe : 1° (B-m, G-aya-us), casa 
solariega, maison anceslrale. — 2° (B-m), 
horma de zapato, forme de Soulier. 

Oinetsitu (B-a-o), relampago, 4clair. 

Oifietz : 1° (B, An. ms), relampago, 
Mair. — 2° (B) , desequilibrio, eses que 
traza una rueda por no estar bien ajus- 
tada al eje, zigzags aue trace une roue 
qui n'est pas d'aplomb dans Vessieu. 

Oinez (B-o-zeb, ..., BNc, Lc), oinez 
(AN, B, BN-s, G, R, S), a pi6,apied. 
Eta abiatu zbn bbrehala oinez, untzirik 

ETA SaLUPARIK EDO BATELIK O ABE , LEIHO- 

rrean izan bailiz BEZALA : v empez6 en 
seguida k andar a pie, sin lancha ni 
bote , como si hubiera sido en tierra : et 
il se mit tout de suite a marcher a pied, 
sans bateau ni chaloupe, comme s'il exit 
4t4 a terre. (Ax. 3*-386-23.) 

Oin-ezbardin (B), (saltar) con los pies 
no alineados, (sauter) les pieds disjoints. 

Oinezko (B-zeb, BN, L), oixiezko (AN, 
B, BN, G, L, R), peeitdn, pit ton. Gasture- 

KIKO HANKORTARZUNAE OINEZKO EGITBN DITU 

zaldunak , la vanidad acompaftada del 
dispendio hace peatones & los caballe- 
ros, la vaniU accompagne'e de dipenses 
rend les cavaliers ptitons. (Oih. Prov. 
518.) Oinezko rik gura ez, zaldizkorik 
etorri ez (Be) : se dice de la mujer que 



quiere novio poderoso y no lo consigue , 
lit. : no quiere gente de a pie, los de a 
caballo no vienen : se dit de la femme 
qui veut un fiance' puissant et ne le trouve 
pas, lit. : elle ne veut pas de gens a pied, 
ceux qui vont a cheval n'arrivent pas. 

Oingaixietu (ma-OtS), oinganetu (B, 
ma-Lond), apearse, mettre pied a terre. 

Oin-garbian (BJ, medir los saltos 
hasta el talon del pie, lit. : 6 pie limpio: 
mesurer les sauts jusqu'au talon dupied, 
lit. : a pied net. 

Oin-geldi (B, G), (saltar) a pie quieto, 
(sauter) a pieds joints. 

Oingiro: 4° (AN, B-ofl, G-and), esta do 
del piso del camino, 4tat de la chaussie du 
chemin. — 2° (B-ond), tiempo propicio 
para andar, temps propice a la marche. 

Oinik: 4<> (AN-d), todavia, encore. — 
2° (c), pies, pieds. (V. -Ik, 4<>.) 

Oinka: 4° (AN, R), por pies (medicion), 
par pieds {mesure). — 2° (BN-ald-s, ..., 
R, S), k pie, a piefjl. 

Oinkada (B, G), pa so, pas. £ Nola igo 

AL ZITEKEAN JESUS MAITAOARRIA, ... ERORKA 
BAIZIK, OINKADA BAT BAKARRA ERE AURRERA 

bzin emanik ? ^ como podia subir el ama- 
ble Jesus sino tropezando y cayendo , no 
pudiendo dar ni siquiera un solo paso 
adelante ? comment Vaimable Je'sus pou- 
vait-il monter sans butter ni tomber, 
puisqu'il n'Hait mime pas capable de faire 
un pas en avant? (Galbar. 42-5.) 

Oinkapen, pisoteo, accion de piso- 
tear : pUtinement, action de pUtiner. (Duv. 
ms.) 

Oinkari: 1° (AN-b, L-ain), andarin, 
marcheur. — 2° bailarin, danseur. (ms- 
Ot§.) 

Oinkaritu (?, ma-Ot3| , bailar, danser. 

Oinkatu (AN - b , Lc \ , pisar , calcar : 
piitiner, fouler aux pieds. Oinkatzen du- 
zun lurra (izan bedi) burdinaz , ( sea ) de 
hierro la tierra que pisais, que la terre 
que vous piitinez (soil) de fer. (Duv. Deut. 
xxvm-23.) Dbusbtako ezlaite gehiago 

BAIZIK ERE KANPORAT ARTHIKIA ETA GIZONBZ 

oinkatua izATBKO (L, Matth. v-43), no 
vale ya para nada sino para ser echada 
fuera y pisada por los h ombres, il n'est 
plus bon A rien qu'a itre jeU dehors et 
fouU aux pieds par les hommes. 

Oinkatzaile, el que pisotea, el que 
conculca : celui qui piitine, celui qui 
foule aux pieds. 

Oin-lepo (B-alb, ...), empeine del pie, 
cou-de-pied. 

Oinlodi (ma-Lond), peonia, pivoine. 
(Bot.) 

Oinmindu (B, m*-OtS), aspearse, avoir 
les pieds meurtris par la marche ou le 
mauvais Hat du chemin. 

Oino (BN-gar), oino (AN-b), aun, 
encore. (Contr. de oraino.) 

Oin-oial (B, ma-OtS), alcatifa, espe- 
cie de alfombra : tapis fin, espece de tapis. 

Oinol (AN, B, G), pedales, table tas 
que movidas por el pie, a manera de 
fuelles de harmonium , imprimen movi- 
miento A la maquina de tejer : pedales, 
planchettes qui, mues avec le pied, a la 
facon des soufflets d'harmomum, im- 
priment le mouvement au mHier a tisser. 

Oifiolari ( B , An. ms), murmurador : 
murmurateur, mtdisant. 

OlftON : 4° (B-tS-urd-zam), porfiar : 
disputer, contester. OiRon ta oiSon egin 
( B, ma-OtS ) : porfiar, hablar demasiado : 
se disputer, parler trop. — 2° (B-g-zam), 



Digitized by 



Google 



OINOTEN — OIU EGIN 



103 



grufiir, refunfufiar, murmurar, replicar : 
grogner, bougonner, murmurer , r4pli- 
guer. Idiak oinon-bidean , ourdiak : en 
lugar de grufiir los bueyes, (grufie) el 
carro : an lieu que ce soit les bceufs qui 

frognent, c'est U charrette. (Refranes, 
05.) 
Oifioten : 1 ° ( B , ms - OtS ) , porfiando , 
se disputant. — 2° (B-tS), murmurando, 
murmurant. Ezkagoz iRori oinoten (B- 
gat), no estamos murmurando de nadie, 
nous ne murmurons de personne. Dau- 

KAT EMAZTE BAT AIN M1N LUZBKOA, AIN IRRI- 
TUA, AIN JBNIO ZITALEKOA ZB BZTEUST INOIZ- 
BBRB BAKBTAN ISTBN; BETI-BETI DAOO OlfiO- 

tbn : tengo una mujer de lengua tan larga, 
tan cascarrabias y tan terca de caracter, 
que no me deja nunca en paz; siempre 
esta mormojeando : fai une femme de 
langue si longue, si acaridtre et si sotte 
de caractere, qu'elle ne me laisse jamais en 
paix; elle bougonne toujours. (Ast. Urt. 
1-240-8.) 

Oifiorde: 1° (B-ond). heredero natu- 
ral, es decir quien tiene facciones, dolen- 
cias, prendas de caracter, etc., como los 
antepasados : htritier naturel, c'est-a- 
dire celui qui a les traits, les de'fauts, 
les quality's de caractere, etc., des aieux. 
— 2° (B), sucesor, successeur. Erromako 

AITA SANTUA DA SAN PbDRORBN OINORDEA, 

el Padre santo de Roma es el sucesor de 
san Pedro, le Saint- Pere de Rome est le 
successeur de saint Pierre. (Mog. Raser. 
44.4.) — 30 (AN?), substituto, substitut. 
Etzitbrakoan bskatuko diozu zurbkin 

DABllBN AINGBRUARI, DAGOBLA GOIZKRAlftO 

blizan Jaunarbkin zurb oiRordb : al acos- 
taros, pedir&s a vuestro angel custodio 
este* hasta la mafiana en el templo con el 
Senor como vuestro substituto : en vous 
couchant, vous demanderez a votre ange 
gardien qu'il reste jusqu'au matin dans 
le temple avec le Seigneur comme votre 
substitut. (Mend. Jes. Riotz. 376-6.) 

Oinordeko (Be, ..., Gc, ...), heredero, 
sucesor : htritier, successeur. Urte 
askoan oybkin bizi izan zan, bbrb egu- 
nbn ondorbrako esau oinordeko uzteko 
asmoan : vivid largos aftos con estos, con 
la idea de dejar para despu6s de sus dias 
como heredero a Esau : il ve'eut de 
tongues anne'es avec eux, dans Vide'e de 
laisser apres sa mort Esaii comme hiri- 
tier. (Lard. Test. 38-33.) Il jatan anaia 

A ; TA GURASOAK ITSl NBNDUBN BURBN OI- 

nordekotzat ta btSe-jaubb : se me muri6 
. aquel hermano, y los padres me dejaron 
como heredero suyo y amo de la casa : 
ce frere mourut , et les parents me lais- 
serent comme leur htritier et le mattre de 
la maison. (Per. Ab. 152-46.) 

Oixtorrafi (AN-b) , Var. de oinorratze 
(4o). 

Oifiorratze : 4° (AN, Araq.), car- 
cola, cierto liston de telares : carqueron f 
instrument faisant partie du metier a 
tisser. — 2° (BN-s), pa tin, cierta pieza 
hecha de tablas de madera que los cam- 
pesinos atan baio los pies para andar 
sobra la nieve : ski, patin, planchette que 
les campagnards s'attachent sous lespieds 
pour marcher sur la neige. 

Oiflorrazi (B, G), metatarso, parte del 
pie comprenaida entre los dedos y el 
tarso : mitatarse, partie du pied situie 
entre les orteils et le tarse. 

Olfkote (B-a), porfia : dispute, contes- 
tation. (V. Oifion, 4o.) 



Oifi-ots (B, G), ruido de pasos, bruit 
de pas. 
Oifioztura (R), rayo, foudre. Var. de 

OINAZTURA. 

Oinpeko : 4° (R), pedales, tablas cuyo 
movimiento impreso por los pies activa 
el telar : p4 dales, planches qui, mues par 
lespieds, actionnent le mHier a tisser. — 
2° (AN-lez), arruinado, ruine". — 3° (AN- 
b) , despreciado , me'prise'. Guzien oinpeko 

JARTZBN DBNA MUNDUAN , GORBNIK IZANEN 

da zeruan : el que se pone baio los pies 
de todos en el mundo, sera de los mas 
elevados en el cielo : celui qui dans le 
monde se placera au-dessous de tous , 
sera le plus e'leve' dans le ciel. (Duv. ms.) 
— 4° (?, Duv. ms), taburete, tabouret. 

Oinperatu : 1° (c), poner bajo los pies, 
mettre sous les pieds. — 2° (c, ...), des- 
preciar, mtpriser. — 3° (AN, ...), arrui- 
narse, se ruiner. 

Oin-sabai (B-tS, G-zeg), planta del 
pie , plante du pied. 

Oin-sabel (B), hueco de la planta del 
pie, vide de la plante du pied. 

Oinsari, peaje, derecho de transito : 
p4age, droit de passage. (Afi. ms.) 

Oinsarizain , peajero , p4ager. 

Ointhustu (BN), descalzar, dtchaus- 
ser. Eta harbn etsbaren izena Israelen 

IZANEN DA OINTHUSTUAREN BTSbA : y SU 

nombre sera Uamado , en Israel , la casa 
del descalzado : et sa maison sera appe- 
tte, en IsraSl, la maison du de'ehausse'. 
(Duv. Deut. xxv-10.) 

Ointhuts (BN, Sal.), delcalzo : 
nu- pieds, de'ehausse'. 

Oifiugal (B), correas del calzado, 
lacets de chaussure. 

Oifiustu (B, G), descalzarse, sede'ehaus- 
ser. 

Oinuts (AN-b, B, G, L), oifiuts- 
gorri (G-and), descalzo : nu -pieds, 
de'ehausse'. 

Oinzkatu (AN-b), apelmazar, calcar 
con el pie : ptetiner, comprimer ou pres- 
ser avec les pieds. 

Oin-zola (AN-lez, G-ern-etS, L), 
planta del pie, plante du pied. Eztoela 
latsara, gatzbz duena oinzolara : que 
no vaya a la var la lejia, quien tiene la 
planta del pie hecha de sal : que celui 
qui a la plante du pied faite de sel, n'aille 
pas laver la lessive. (Oih. Prov. 166.) 

Oinzpekatu (BN-s), apelmazar, cal- 
car con el pie : piHiner, presser avec les 
pieds. 

Oin-zubi (B-m), pasarela, puente 
rustico y muy estrecho de madera, 
passerelle Hroite et rustique en bo is. 

Oiolko (R-uzt), morcilla, boudin.Var. 

de ODOLKO. 

OiolkoSuri (R-bid), embuchado, em- 
butido no hecho de sang re : andouille, 
sorte de saucisse remplie de boyaux et de 
chair hachis. 

Oiondarpeko (R-uzt), bordaduras con 

2ue se cubren los huecosdel c&tve, petite 
ordure avec laquelle on cache le dessous 
du lit. 

Oipe (B, G, R), bajo la cama, sous le 
lit. 

Oipeko (R), orinal : urinal, vase de 
nuit. 

OiSal (R), pafio, drap.Var. de oial (4°). 
OiSal-puska (R-uzt), retazo de pafio, 
coupon de drap. 

Oiian (R), selva: forit, bo is. Var. de 

OIAN (4°). 



OiSatu (BN-s), espantar, ipouvanter. 

HOISDUR (BN-ald, L-ain), hombre 
vigoroso, constante en el trabajo : homme 
vigoureux, constant dans le travail. 

OiSezki (R-uzt), paraje sombrio, tie- 
rra fria, poco expuesta al sol : endroit 
sombre, terre froide peu expose' e au 
soleil. 

OiStu (R), espantar, abuyentar, p. ej. 
aves : e/faroucner, ejfrayer, p. ex. les 
oiseaux. Var. de oiSatu. 

Oitaztu (R), pasar mucho tiempo en 
la cama, passer beaucoup de temps au 
lit. 

Oitian (S-li), por favor, os lo suplico : 
par faveur, je vous en supplie. Var. de 
otian (4°). 

Oitu, ohitu (c) : 4° acostumbrarse : 
s'accoutumer, s'habituer. — 2° Ohitu 
(BN-ain-gar), acordarse, se souvenir. 
(Contr. de orhitu.) 

Ohituki (BN-am), en el mom en to pre- 
ciso en que uno se acuerda de algo, au 
moment prtcis ou Von se rappelle quelque 
chose. Egiten dizit ohituki , me aprove- 
cho de lo que pienso para hacerlo en 
seguida, je profile de ce que j'y songe 
pour le faire aussitdt. 

Oitura (AN, B, G), costumbre, h£bito : 
coutume, habitude. Eta oitura zan aldk- 

RAGITBA ARRIARI , ARDI GUZTIAK BILDURIK '. 

y era costumbre de no revolver la piedra, 
hasta que estuviesen juntas toaas las 
ovejas : et on avait I'habitude de ne pas 
lever la pierre, jusqu'a ce que les brebis 
fussent ensemble. (Or. Gen. xxix-3.) 

Oiturazko (AN, B, G), habitual, habi- 
tuel. Zein gauza gaitza dan zuritzea be- 

KATU ASKO TA OITURAZKOAKIN BELTZITU DAN 

anima, cuan dificil es que se purifique (se 
blanquee) un alma ennegrecida con mu- 
chos pecados habituales, au'il est diffi- 
cile de purifier (de blanchir) une a* me 
noircie par de nombreux pe'ehe's habi- 
tuels. (Conf. 81-34.) 
Ohitza (L), costumbre, coutume. 

HORRELETAN HUTSALTZBN EDO BZEZTATZBN 
duzue Jainkoaren MANAMENDUA ZUBN OHI- 
TZA delakoz , hab&s hecho vano el man- 
damiento de Dios por vuestra tradicidn , 
vous Hduisez ainsi a niant le commande- 
ment de Dieu par votre tradition. ( Duv. 
Matth. xv-6.) 

OIU (AN, B, L), oihu (BN, L, S), 
oju (G) : 1° clamor, clameur. Boza Raman 

IZAN ZAN ADITUA, NEGARRA ETA OJU ASKO I 

voz fue oida en Ram4, lloro y mucho 
lamento : une voix a He' entendue dans 
Rama, des p leur s et des cris lamentables. 
(Ur. Matth. n-18.) Oihu baten bidban 
( BN-ald), oihu baten menban (L-ain), al 
alcance de la voz, a porUe de la voix. — 
2° (Be), relincho de mozos, hennissement 
de garcons. — 3° (c?), canto, chant. = 
No Be" si es voz popular; por lo m£nos 
es muy propia. / ignore si e'est un mot 
populaire; il est du moins bien approprie'. 

Oihualdi (BN-am), proclama, publica- 
cion : proclamation, publication. 

Oihuantz (L?, Humb.), voz, voix. 

Oiu egin (c, ...), clamar, exclamar: 
crier, appeler. Haizba hazkarra ikhusi- 

RIK , BELDURTU ZEN ETA ONDORAT ABIATZEN 
BAITZEN , OIHU EGIN ZUEN , ZIOELARIK I JaU- 

na, salba nezazu : mas viendo el viento 
recio, tuvo miedo; y como empezase a 
hundirse , di6 voces diciendo : V aledme, 
Sefior: mais voyant la violence du vent, 
il eut peur, et comme il commencait a 



Digitized by 



Google 



104 



OIHU-EGILE — OKER 



enfoncer, il cria : Seigneur, sauvez-moi. 
(Duv. Matth. xiv-30.) 

Oihu-egile, heraldo, /i^rau/.(Etcheb.) 

Oihukatu (S), gritar, publicar : crier, 
publier. 

Oiulari (AN-b), oihulari (L), grita- 
dor, pregonero : criard, clabaudeur. 

Oiu mln (AN-b), oihumin (S, Geze), 
gemido, gtmissement. 

Oihu - patarraka , a grandes gritos, A 
grands cris. Hekiek ordean hertsatzen 

ZUTEN OIHU -PATARRAKA GALDATUZ I maS 

ellos insistian, pidiendo a grandes gri- 
tos : mais eux insistaient, demandant a 
grands cris. (Duv. Luc. xxrn-23.) 

Oiu saxnin (AN-b), oihu saxnin (S), 
gemido, gtmissement. 

Oiuska (Gc,L), suspiro, gemido : sou- 
pir, g4m issement. . Umezurtza, osotoro 

AULDUA ERORI ZAN ONDARDIAN, OIUSKA HAT 

emanaz : el hu^rfano cay6 en la playa 
compleiamente debilitado , dando un 
gemido : Vorphelin tomba sur la plage 
completement abattu , en poussant un 
ge'missement. (Ant. Euskalz. 1-389-52.) 

Oihustu (S), gritar, crier. 

Oihuztatu (S), publicar, publier. 

Oizanko (R), pie de la cama, pied du lit. 

Ohiz-kanpoko, extraordinario, extra- 
ordinaire. (Har.) (?) 

Ohizpen (S, Arch.), recuerdo, souvenir. 

OK : 1° (B, BN, G), empacho, hastio : 
indigestion, dtgotlt. — 2° (B), fallo, 
manque. = Se dice del que hace un 
jugador de bolos cuya bola se detiene a 
medio camino. Se dit en parlant d y un 
joueur de quilles, dont la boule s'est arres- 
tee a mi-chemin. — 3° (AN-b], hok (BNc), 
estos, esos : ccux-ci, ceux-tk. Ok erran 
dute, estos lo han dicho, ceux-ci Vont dit. 
= Se usa mucho mas como sufijo.S'em- 
ploie davantage comme sufjixe. 

-Ok : 1° (c, ...), articulo especiflco que 
significa « los , las , estos , esos » : article 
sp6cifique, qui signifie « les, ceux-ci, 
ceux- la ». (V. O, 1°.) Gareanok, estos 
que somos, ceux que nous sommes. = 
Esta expresi6n espafiola consta en el 
Quijote, II, cap. xm. Cette expression 
espaqnole fait partie du Don Quichotte , 
II, chap. xm. — 2° (AN, B, G), nosotros, 
vosotros : nous, vous. = Por el contexto 
se distingue cuando tiene la primera y 
cuando la segunda acepci6n. C'est par 
le contexle que Von distingue les deux 
acceptions. Gaztelan izan gareanok, 
nosotros que hemos estado en Castilla, 
nous qui avons He en Castille. (Per. 
Ab. 81-26.) Aita-sbmeok, vosotros pa- 
dre 6 hijo, vous pere et fils. (Per. Ab. 
103-20.) Onek, soinbko zuriakaz estal- 

DURIK DAGOZANOK (B, ApOC. VII-13) I estOS, 

estos que estan cubiertos de vestiduras 
blancas : ceux-ci, ceux qui sont vStus de 
vHements blancs. Baina zuek... artuez- 
kero ainbeste mesbde Tibbrioren eskue- 
tatik, batorrek bandbrak artuaz ta bes- 
tbok bere lagun izanezkero : pero voso- 
tros,... despu£s de haber recibido tan- 
tos favores de manos de Tiberio, el uno 
con empunar sus banderas y vosotros 
los demas con haber sido sus compafle- 
ros: mais vous,... apres avoir recu tant 
de faveurs des mains de Tibere, Vun en 
portant ses drapeaux et les autres en ay ant 
M6 ses compagnons. (Per. Ab. 209-9.) 

OKA : 4° (BN-s), empacho, hastio : 
empiffrement, degoht. Var. de ok (1°). — 
2<> (6), ohka, vomito, vomissement. 



(Etcheb., S. P.) Zure gloriaren gai^era 

LOTZARIZKO OKA BAT ETORRIKO DA, y v6mitO 

de ignominia (vendra) sobre tu gloria, et 
un vomissement d'ignominie (viendra) sur 
ta gloire. (Up. Habac. n-46.) — 3° (B-a- 
bed), fallo, faux coup. (V. Ok, 2°.) — 
4° Okha (BN, L), indet. de okhatu, vomi- 
tar, vomir. Okha eztagizun, ahotik bihur 
eztezazun : para que no vomit£is, para 
que no lancets de la boca : pour que vous 
ne vomissiez pas, pour que vous ne rejet- 
tiez pas de la bouche. (Ax. 3«-392-6.) 

Oka e gin : 1° (BN-s), empacharse, 
ahitarse : se dtgohter, manquer d'appe*- 
tu, — 2° (B-a-bed), fallar, no llegar a un 
fin propuesto : rater, faillir, ne pas arri- 
ver au but propose. — 3° (G), vomitar, 
vomir. Onek oka eginda aurtiki zuen 
Jonas leorrera , y el pez vomit6 a Jonas 
en tierra, et le poisson vomit Jonas sur la 
terre. (Ur. Jon. n-14.) 

Okabil (AN), pufio, poing. Var. de 
ukabil. Geienaz ere okabil bat adinakoa 
ta ori ere baldan , loi , itsura gaistoz- 
koa : a lo m&s (era tu cuerpo al recibir 
el alma) tamafto como el pufio y aun 
eso (siendo) inutil, sucio, fachudo : (ton 
corps Halt en recevant l'£me) tout au 
plus de la grosseur du poing, et encore 
(il Halt) inutile, sale et de mauvaise 
allure. (Mend. Ml-29.) 

Okada (B-mafi), nausea: naus6e,haut- 
le-cceur. 

Okagaka (R-uzt), con nauseas, dese- 
ando vomitar : auec des nausees, ayant 
envie de vomir. 

OKAlXA (B-ar, G, Izt.), papo, 
papera, enfermedad de ovejas produ- 
ciaa por un tumor maligno en la gar- 
ganta : jabot , goitre, maladie des brebis 
produite par une tumeur maligne de la 
gorge. 

Okaka: 1° (AN-b, L-ain), c61ico seco, 
colique seche. — 2° (AN-b, BN-s, L-ain, R), 
okhaka (BN-ald), con nauseas, deseando 
vomitar : avec des nausees, desirant vomir. 

Okakar (BN-s), v6mito, vomissement. 
Okakarrak egotzi nat : he vomitado, 
lit. : he arrojado v6mitos : fai vomi, lit.: 
fai rejetd des vomissemenls. 

Okakatu (R), repugnar, rtpugner. 

Okanai (BN-s), asco, nauseas : 
digofit, nausees. 

Okaran : 4° (Be, G-et§), ciruela, prune. 
= A las especies de ciruelas que se expu- 
sieron en la palabra aran, hay que agre- 
gar las siguientes... : il faut aj outer les 
especes de prunes qui suivent, a celles qui 
sont d4jk exposes au mot aran : a) Baso- 
lapatz (B-oii), tSarri- okaran (B-bas), 
endrino, prunelle. — b) Okaran baltz 
(B) , aran beltz (AN , G) , ciruela negra , 
prune noire. — c) Mairu-aran (AN-b) : 
ciruela gorda , dificil de digerir : grosse 
prune, difficile a digger. — 2° (B-t§, ...), 
moquita, roupie. 

Okatu : 1° (B, G), empacharse de 
comida, s'empiffrer de nourriture. — 2° (B, 
G, Araq.), darse por vencido, rendirse : 
s'avouer vaincu , se rendre. — 3° vomi- 
tar, vomir. (Araq.) — 4° Okhatu (BN, 
L), saciarse, llenarse : se rassasier, se 
remplir. Sagarrak fruituz okhatuak 
dire, los manzanos estan llenos de fruto, 
les pommiers sont cousus de fruits. 

Okaztadura (BN-s), okhaztadura 
(BN, L), repugnancia, repugnance. 

Okhaztagarri (BN, S), nauseabundo : 
naustabond, dtgodtant. 



Okaztatu (L-mug-sar), okhaztatu 
(BN, L, S) : 4° cubrir de vomito, couvrir 
de vomissements. — 2° (BN, L), repug- 
nar : rtpugner, d^goHter. 

Oke (L-urd), cama, lit. Var. de ohe. 

Ok egin: 4° (B, BN, G), empacharse, 
ahitarse : s'empiffrer , se gorger. — 
2° (B, ...), fallar, desfallecer: manquer, 
dd faillir. 

Okeka (L-mug), vomitando, vomis- 
sant. 

OKEL: 4° (AN-b), bizco, louche. — 
2° Okhel (?), pedazo, morceau. Var. de 
okela (4°). Idiki brrb okhbl bana , a cada 
cual un pedazo de came asada de buey , 
a chacun un morceau de boeuf rdti. (Duv. 
II Reg. vi -4 9.) 

OKELA: 4° (B, G-al), carne ordina- 
ria que sirve de alimento, viande ordi- 
naire qui sert de nourriture. Katuak 

DAROBAN OKELEA GEIAGO DA BEREA ZB EZ 

eurea, la carne que lleva el gato es mas 
suya que tuya, la viande que le chat 
emporte est mieux sienne que tienne. 
(Refranes, 470.) — 2o (AN, L, S), pedazo 
grande de cualquier comestible, gros 
morceau d f un aliment quelconque. Oke- 

LAKA EMATEN DA ET§E HORTAN OGIA ( L ) , 

en esa casa se da el pan a grandes peda- 
zos , dans cette maison on donne le pain 
par gros morceaux. Sagarra lau kCrre- 

TAN BRDIRA ZAK, ETA EMAK OKELA BAT HAUR 

horri (S), parte en cuatro pedazos la man- 
zana y da & ese nifto un cacho, partage la 
pomme en quatre et donnes-en un mor- 
ceau a cet enfant. Eskurean haora oke- 
lba galdu doa , de la mano a la boca la 
tajada se suele perder, de la main a la 
bouche la tranche peut seperdre. (Refra- 
nes, 477.) — 3° (AN-b), el bizco, le 
bigle. — 4° ( G-and ) , rebanada de nabo , 
tranche de navet. 

Okela -bela (B-maft), cuervos gran- 
des, gros cor beaux. 

Okeladun ( Be) , repartidor de carne , 
fournisseur de viande. 

Okelagintze (B-m), carniceria, bou- 
cherie. 

Okelames (B-tS), yerro, no dar en el 
bianco : rate, coup manqu4. = Se con- 
crete al jueffo de la tofia, cuando uno 
no acierta el golpe que se debe dar al 
palillo con el palo grueso. S'applique 
uniquement au jeu du bistoquet, lors- 
qu f un des joueurs manque le coup dont il 
doit frapper le bdtonnet avec le plus gros. 

Okhelatu, tronzar, hacer pedazos : 
trdnconner, trancher, morceler. (Oih. 
ms.) 

Okelerre (Be), carne asada, viande 
rdlie. = Muchos llaman asi A la chuleta. 
Un grand nombre donnent ce nom a la 
cdtelette. 

OKE£U, rinc6n, escondrijo : coin, 
encoignure, cachette. (m»-OtS.) 

Oken (AN-b), de estos, de ceux-ci. 

Okendu: 1° (AN-oy), masa de injerto, 
mastic a greffe. — 2° (G, All. ms), 
unguento, onguent. (??) 

OKER (AN, B, BN-s, G), okher (BN, 
S) : 4° torcido, tordu. — 2« (B,...), 
picaro : coquin, filou. Arrotz ta erbeste- 

KOAK MAKAL, BALDAN, BALDRES, MOTZ , 
OKER, ZITAL. ASTO TA DONGAK DIREALA : que 

los extranieros son cobardes, inutiles, 
groseros, nuraflos, picaros, ca nail as, bu- 
rros y malvados : que les Strangers sont 
Uches, inutiles, grossiers, reviches, co- 
quins, canailles, niais et merchants. (Per. 



Digitized by 



Google 



OKERBIDE — OKUILU 



105 



Ab. 167-1 i.) — 3° (B, G, S), equivocado, 
trompE. Okbr zagoz (B), oker zaude (G), 
okher ari zira (S), esta usted equivo- 
cado, vous vous trompez. — 4° (B-m), 
mal bote de la pelota , mauvais but de la 
pelote. — 5° (BN-ald, L-get, ..., Sc), 
eructo, regiieldo : Eructation, rot. — 
6° (AN-b, BNc, Lc), tuerto, borgne. 
Okher hobe itsu baino, mejor (es ser) 
tuerto que ciego, mieux vaut Eire borgne 
qu'aveugle. (Ax. 3«-l 67-26.) Zure begiak 
behaztopatzen bazaitu , iraiz ezazu : 
hobe duzu jainkoaren erresuman okher 
sar zaitbzen ezbn ez bi begiekin izan 
zaitezbn aurthikia ifernuko surat i v 
si tu ojo te escandaliza, exhale fuera : 
mas te vale entrar tuerto en el reino de 
Dios que tener dos ojos y ser arrojado 
en el fuego del infierno : et si ton ceil te 
scandalise, arrache-le; mieux vaut pour 
toientrer dans le royaume de Dieu avec un 
seul ceil, que oVEtrejetE, ay ant deux yeux, 
dans le feu de Venfer. (Har. Marc, ix- 
46.) — 7° (c, ...)» contrahecho, contre- 
fait. — 8° (Sc), inclinado, desviado : 
dEviE, oblique. 

Okerbide (B?, G?) : 1° peligro , pEril. 
Jagon eta gordb nagizu estukuntza eta 
okerbide guztietan, cuidadme y guar- 
dadme en todos los apuros y peligros, 
prenez soin de moi et gardez-moi dans 
toutes les craintes et les perils. (A&.Esku- 
lib. 12-6.) — 2° jugarreta, farce. 

Okerka : 1° (B, G), tambaleando, chan- 
celant. — 2° (B, G), al rev&>, a Ven- 
vers. — 3° (G-aon), rehuyendo la carga, 
andar torcidos (se dice de los bueyes) : 
esquivant la charge, marcher de guin- 
gois (se dit des bceufs). — 4° (AN-b), de 
reojo, du coin de Vail. 

Okerki (S), oblicuamente, de travel : 
obliquement , de travers. 

Okerkuntza (B), yerro, erreur. Ene 

BIZI GUZTIKO GAISTAKERIA ETA OKERKUNTZA 

bskbrgak, las maldades y enormes 
yerros de toda mi vida, les mEchancetEs 
et les Enormes erreurs de toute ma vie. 
(Afi. Esku-lib. 27-24.) 

Okherrarazi : 1° (AN-b, L), hacer 
tuerto a alguien, Eborgner quelqu'un. 

— 2° (S), hacer desviar, faire dEvier. — 
3° (BN, L), pervertir , pervertir. 

Okerreri (AN, B, G, ...), picardia : 
friponnerie, filouterie. 

Okerretara : 1° (B, G), torcida 6 equi- 
vocadamente, par erreur ou tromperie. 

— 2° (B, G), al rev6s, a Vinverse. Zuk 

OKERRBTARA EGIN DOZU , BADA AZKENERAKO 
GORDB DOZU ARDAORIK ONBNA : VOS hab&S 

procedido al rev6s, pues hab&s reservado 
para el fin el mejor vino : vous avez pro- 
cEdE a Vinverse, vous avez rEservE pour la 
fin le meilleur vin. (Ast. Urt. I, p. ix-22.) 
Okerrane (Be), tortuosidad, tortuo- 
sitE. Bbste pekatuen okerrune ilunak 

BUKEN IT§UTURIK BIDE AU, las OSCUTaS tOr- 

tuosidades de los demas pecados tenia n 
obstruido este camino, les obscures tor- 
tuositEs des autres pEchEs avaient obstruE 
ce chemin. (Ast. urt. I, p. v-23.) 

Okertaaun: 1<> (AN, B, G,...), tor- 
cedura : tordage, torsion, courbure. — 
2° (AN-b), cualidad de tuerto, quality de 
borgne. 

Okertu, okhertu : 1° (c, ...), torcerse, 
se tordre. — 2° (c, ...), hacerse picaro, 
devenir fripon. — 3° (AN, BN, L), ponerse 
tuerto, devenir borgne. — 4° Okherttt 
(S), desviarse : se dEtourner, devier. — 

T. II. 



5° (AN-b, B?, ms-Ot§), poner k uno mal 
con otro, brouiller deux personnes. — 
6° (AN-b, G-zar), desavenirse, se brouil- 
ler. Okertu giSan (G, ms-Lond), nos 
descompusimos, nous nous dEtourn&mes. 

Okertzaile, okhertzaile (c, ...) : 
1° torcedor, tordeur. — 2° pervertidor, 
pervertisseur. — 3° (AN, G), discordante, 
semeur de discorde. 

OKETA (B-ub), arandano : airelle, 
myrtille. = Esta palabra esik tomada 
quiz6 del nombre del monte en que crece 
la planta. Ce mot vient sans doute du nom 
de la montagne sur laquelle pousse cette 
plante. 

HOKI : 1° (Sc), estado normal, Hat 
normal. Gizon hori eztuzu bere hokiala 
jin , ese hombre no ha venido k su es- 
tado normal , cet homme n'est pas arrivE 
a son Mat normal. — 2° (S), taburete pe- 
queno de tres pies, petit tabouret a trois 
pieds. — 3° Old (B-mu), tener, possEder. 
Var. de euki. 

OKIL (Be, ..., Gc, ...), okhil : 1° pica- 
tronco, pic (oiseau). OkiLa kantetan, 
euria atetan (B-ar, G-iz) : el picatronco 
cantando, lluvia en el portal: quand le 
pic chante, il pleut dans le portail. — 
2° (B-mond), pisaverde, afeminado : 
petit-mattre, godelureau. — 3° (AN-b), 
ganar un partido, sin que el adversario 
haya hecho tan to 6 quince alguno : 
gagner une partie, sans que Vadversaire 
ait fait un seul point. 

Okhil, bizco, bigle. (S. P.) Var. de okel. 

Okhilabiraso (Duv. ms), okhilaso 
(BN-ald -gar), tatarabuelo, trisaleul. = 
Voz popular. Ce terme est populaire. 

AlTAREN AITA, AITASO J AITASORBN AITA , 
ARBASO *, ARBASOREN AITA , OKHILASO *, OKHI- 
LASORBN AITA, TOKABILASO (BN-ald-gar) .* 

el padre del padre (es) abuelo ; el padre 
del abuelo , bisabuelo ; el padre del bisa- 
buelo , tatarabuelo ; el padre del tatara- 
buelo es... el cuarto abuelo : le pere du 
pere, (est) grand-pere ; le pere de Valeul, 
bisaieul; le pere du bisaieul, trisaleul; 
le pere du trisaleul est... le quatrieme 
aleul. 

Okil beltz (G) , ave que pertenece al 
g£nero zygodactyli macroglossi, familia 
picida , especie martius : oiseau du genre 
zygodactyli macroglossi, de la famille 
picida , de Vespece martius. 

Okildu (G-t) , acoquinarse , s'acagnar- 
der. 

Okhilo ( BN -am - gar , S ) , picatronco , 
pic. Var. de okil (1°). 

Okin (AN, B, arc, BN-s, G, R), okhln 
(BN, S): 1° panadero, bou langer. = Hay 
pueblos en que llaman okin k « la pana- 
dera », y panadero a « al panadero » , 
como jostun con sus variantes « a la 
costurera », y « al sastre », sastrea. 
Viene esto, sin duda, de que un tiempo el 
oficio de hacer panes , como el de coser, 
estaria encomendado k la mujer, y la 
moda nueva impuso nuevo nombre. // y 
a des endroits ou Von appelle okin « la 
boulangere » f et panaderoa « le bou lan- 
ger », comme jostun et ses variantes, 
« la couturiere, » et sastrea, « le tail- 
leur. » Ceci provient, sans doute, de ce 
qu'autrefois il aurait HE d 'usage de riser- 
ver aux femmes le soin de faire le pain 
et de coudre; et la nouvelle mode imposa 
un nouveau nom. Neguan hokin, hudan 
tSiribogin : en invierno panadero, en 
verano tabernero : en hiver boulanger, 



en HE aubergiste. (Refranes, 381.) Batak 

DIO NEKAZARIA, BBRTZBAK ARGINA, EDO ZUR- 

Giff a, edo okiRa : el uno dice ( tengo por 
oficio el de) labrador, el otro cantero 
6 carpintero 6 panadero : Vun dit (fai 
pour mEtier celui de) laboureur, tautre 
macon ou menuisier ou boulanger. ( Liz. 
85-11.) Okin berriak baia zuri : el nuevo 
panadero , bianco cedazo : nouveau bou- 
langer, blutoirblanc. (L. de Is.) — 2° ( B-b), 
tener, possEder. Var. de euki, bduki, oki. 

Okhindegi (AN-b, L), panaderia, 
boulangerie. 

Okhinsa (BN, Sal.), panadera , bou- 
langere. = La terminacion generica -sa 
es extrana a la lengua. La terminaison 
gEnErique -sa est Etrangere a la langue. 

Okintegi (AN-b). (V. Okhindegi.) 

Okhintza (AN-b, L), arte y profesi6n 
de panadero, art et profession de bou- 
langer. 

Okinza (AN-b), okhinza (BN, Sal.), 
okhinzo (d'Urt. Gram. 35), oficio de 
panadero, mEtier de boulanger. 

Okitu: 1° (G), hastiarse, se dEgoilter. 
Okitu nau (G-and), me ha hastiado, il 
m'a dEgoiJtE. — 2° (AN, R-uzt), okhitu 
(BN, L), okhitu (S), lleno, repleto : plein, 
comble, replet. = Se usa con algunos 
nombres. S f emploie avec quelques noms. 
Aberats okitua, millonario, lit. : rico 
repleto : millionnaire, lit. : riche replet. 
Jakitun okhitua (L-ain), sabio repleto, 
grand savant. Zahar okhitia (okhitua) 
(S), viejo decrepito, vieux dEcrEpit. 

OKO ( AN-b, Araq., Lacoiz., BN-s), 
racimo ae cualquier planta, grappe de 
n'importe quelle plante. Matsoko, racimo 
de uva, grappe de raisin. 

OKOlf-U (B-d-el-o-tS), okolo (B-mu), 
rinc6n , coin. 

OKOLU (G T als), okholtt (BN-am, Sc), 
prado junto a la casa , prE joignant la 
maison. 

Okondo : 4° (B-d-m-mu), mendrugos 
de pan, de borona : crofitons de pain, de 
mEture. — 2° (B-mu), rincon : coin, 
encoignure. 

Okondo-zulo ( AN-lez), rinc6n : coin, 
encoignure. 

OKOR (G, All. ms) t rebanada, tranche. 

Okore (?, Afi., m*-OtS), em panada, 
pilE. 

OKORRO (G, m«-Lond), rebuzno, 
braiement. 

Okorroata(G, ms -Lond), rebuznar, 
braire. 

OKOTZ (Be), hocico, barba, barbadi- 
11a : museau , mufle, menton. 

Okotz-bedar (ms- Lond), barba ca- 
bruna, barbe de bouc. (Bot.) 

Okoz (B, ...), Var. de okotz en los deri- 
vados, Var. de okotz dans les dErivEs. 

Okozpe : 4° (Be), bajo la barbadilla, 
sous le menton. = Le sigue siempre un 
sufijo. // est toujours accompagnE d'un 
suffixe. Okozpbra joan jako bltSoa, el 
mosquito se le ha ido (k) bajo la barba- 
dilla, le moucheron lui est allE sous le 
menton. — 2° (B, Aft.), papada, double 
menton. Okozpe ederrbko gizona, hom- 
bre de hermosa barbadilla, homme a beau 
double menton. 

Okozpeko ( B - g - m ) , okozpiko ( G ) : 
1° papada, double menton. — 2° (B-bas), 
perilla, barba bajo el labio inferior : 
impEriale, royale, barbiche qu'on laisse 
pousser au menton. 

Okuilu : 1° (G-and-iz) , cuadra, Ecurie. 

14 



Digitized by 



Google 



106 



OKUILU-AIZTUR — OLARRO 



Var. de ukuilu. — 2° (G), tumor de gar- 
ganta, tumeur de la gorge. 

Okuilu-aiztur (G-iz), azada de dos 
puas, biche a deux pointes. 

Okuntza : 1° (B), tierra escogida, 
buena, bonne terre. — 2° (B?), ocurren- 
cia, pensamiento : occurrence , saillie, 
ide*e. — 3° (G), tierra de sembradlo, 
terre d'ensemencement. Oloa egiten da 
zerbait, baina ezokuntzetan, ezpadalaba- 
kjbtako oalondoetan; batbtik okuntza- 
lurrak bbgiko ninia bbzain maitb dauzka- 

TBLAKO ARTO-GARIENTZAT ! Se COSecha algO 

de avena, pero no en tierras de sembra- 
dlo, sino en rastrojeras de artigas; por 
un iado, porque las tierras de sembra- 
dlo las aprecian para trigo y maiz con 
tanto carifio como la nifia del ojo : on 
re'colte un peu d'avoine, non dans des 
terres d'ensemencement, mais dans des 
chaumes de novale; d'une part, parce que 
les terres d'ensemencement sont estime'es 
pour le ble" et le mats avec autant de ten- 
dresse que la prunelle de I'ceil. (Izt. Cond. 
30-1.) 

Okuntzatu (G), preparer tierras de 
sembradio, preparer des terres pour 
la sentence. Arrotzak etzieten em an nai 

IZAN BERENTZAT NAI BTZUTENA BAIZIK , ETA 
LABAKIAK JOAZ ETA OTADIAK OKUNTZATUAZ 
LUZARO TSAOLETAN B1ZI IZAN ZIRAN : IOS 

extranjeros no les quisieron dar sino lo 
que no querian para si, y vivieron largo 
tiempo en chozas abriendo artigas y ha- 
ciendo de argomales tierras de sembra- 
dio : les strangers ne voulurent leur don- 
ner que ce dont Us ne vou latent pas pour 
eux, el Us ve'curent longtemps dans des 
cabanes en essartant et en faisant de jon- 
chaies des terres d'ensemencement. (Lard. 
Test. 355-21.) 

OL (AN, B, BN-s, G), 51 (R), tabla, 
planche. = Como las tablas son gene- 
ralmente de raadera , de ahi que muchos 
llamen ol a la madera misma en vez de zur 
y digan olezko oiAetakoak por zurezko 
oinbtakoak, <( calzado de madera, »... etc. 
Comme les planches sont gtneralemenl 
en bois, un grand nombre appellent ol 
le bois lui-m4me au lieu de zur, et disent 

OLEZKO OINBTAKOAK pour ZUREZKO OINBTA- 

koak, « sabots, chaussures de bois, » etc. 

IoO ZA1TE NIGANA MENDIRA ETA ZAUDB AN ; 
ETA EMANGO D1ZKIZUT ARRIZKO OLAK : Sube 

a mi al monte, y estate alii; y te dar£ 
unas tablas de piedra : monte vers moi 
sur la montagne, et restes-y; je te don- 
nerai les tables de pier re. ( Or. Ex. xxiv- 
12.) 

OUL (AN, B, G), olha (BN, S) : 1° fa- 
brica, fabrique. = Se concretaba a las 
de hierro, a las f errerlas. Ne s'appliquait 
uniquement qu'aux fabriques de fer, 
aux forges. Balizko oleak burdinarik ez, 
la herreria hipotelica (la herrerfa de si 
fuese) no hace hierro , la forge hypothi- 
tique (la forge de si elle Hail) ne fait pas 
de fer. (Refranes, 15.) = El original, 
seguramente por errata , dice burdiarik. 
L'original porle, sdrement par erreur, 
burdiarik. Olatik berri onik ez, de la 
fabrica no hay buenas noticias, il n'y a 

f>as de bonnes nouvelles de la fabrique. 
L. de Is.) — 2° Sla (R-bid), olha(S), 
cabana, cabane. — 3° Olha (L), habita- 
ci6n, morada, tienda de campafia : habi- 
tation, demeure, tente de campagne.Mon- 
tuan eman diot etSea eta gatz-lurrban 
olhak, al cual di casa en el desierto y 



sus moradas en tierra salobre, 4 qui fai 
donne" le desert pour maison et pour 
demeure la plaine saUe. (Duv. Job. xxxix- 
6.) Nausia, ongi gara hbmen; egin detza- 
gun bada hirur olha, zuretzat bat, moi- 

SESENTZAT BAT , ElIASENTZAT BAT '. MaeS- 

tro, bueno es que nos estemos aqui, y 
hagamos tres tiendas, una para ti, y otra 
para Moists, y otra para Ellas: Maitre, 
il nous est bon d'itre ici; dressons trois 
tenles, une pour vous, une pour Motse et 
une pour tilie. (Har. Luc. ix-33.) — 
4° (c, ...), ol y el articulo a, « la tabla: » 
ol et Varticle a, « la planche. » — 5°(G), 
hola ( BN , L , S ) : asi , de esa manera : 
ainsi, de cette maniere. = Axular (3 a - 
226-19) lo emplea tambi£n en el sentido 
de interjecci6n de extrafieza, exacta- 
mente el « hola » espafiol. Axular (3*- 
226-19) I'emploie tgalement comme inter- 
jection d'Uonnement, exactement le « hoik » 
francais. — 6° (?, Duv. ms), pulso, pouls. 
= Aludiendo sin duda al golpeo de la 
citola del molino y de las ferrerias. C'est 
probablement une allusion au bruit du 
claquet de moulin et des forges. — 
7° Olha (BN-am-gar, S), ballueca, avena 
silvestre, folle avoine. — 8° (L-get, ...) , 
jadeo, haletement. 

-Ola (c), sufljo derivativo local, suf- 
fixe dtrivatif de lieu. Urkiola, lugar ae 
abedules : boulaie, lieu planti de bou- 
leaux. Arriola, pedregal, endroit pier- 
reux.= Segun Astarloa (Discurs. p. 654), 
este derivativo se distingue en que in- 
dica « lugar redondo » , a diferencia de 
otros locales como -di (ti, dui, tui), -aga 
y -eta, que denotan « paraje acomo- 
dado, estrecho y suave » respectiva- 
mente. No he tenido ocasion de com- 
probarlo. D'apres Astarloa ( Discurs. 
p. 651 ), ce de'rivatif se distingue en ce 
qu'il indique un « lieu rond », h la diffe- 
rence des autres locatifs -di (ti, dui, tui), 
-aga et -eta , qui dinotent un « endroit 
approprit, Hroit et agreeable » respective- 
ment. Je n'ai pas eu occasion de le con- 
trdler. 

Ola-atorra (AN-b-lez), camis6n de 
oficiales de ferreria, longue blouse des 
ouvriers des forges. 

Olabae, olabai (BN-s), criba, crible. 

Olabe : 1° (R), criba, crible. Var. 
de olabai. Larnean olabbaz igarten da 

GARIA, AUTZ LODIAREKIN NASTB DAGOA- 

nban (R) : en la era el trigo se pasa 
con la criba , cuando esta mezclado con 
paja gruesa : le btt se passe dans I'aire 
avec le crible, lorsqu'il est mil4 degrosse 
paille. — 2° (B-ar-zig) , tejavana, hangar. 

Olabeor (BN-s, R-bid), olabeur (R- 
uzt), cizafta, ballueca, avena loca : ivraie, 
folle avoine. (Bot.) 

Ola-berreta (R), olha-ferreta (Sc), 
dep6sito de madera para guardar la 
leche : baratte, us tens He en bois ou Von 
garde le lait. 

Olabior (AN-arak-elk), ballueca, avena 
silvestre : ivraie, folle avoine. (Bot.) Var. 

de OLABEOR. NO LA EZTUENAK BBRTZERIK 
ALORREAN BAIZIK OLABIORRA TA ILINDIA , 

como aquel que no tiene en el campo 
otra cosa que ballueca y cizafta, comme 
celui qui n'a dans son champ que folle 
avoine et ivraie. (Liz. 286-8.) 

Olhagarri (?), amansable, domestica- 
ble: apprivoisable , qui peut itre domes- 
tiqut. 

OIiAOARRO (B-l-ond, G-ori-zumay), 



pulpo, pulpe. Olagarroen erro brrea 
larra errban gora : formula que pone a 

Erueba la expedicion de la lengua y signi- 
ca « el tentaculo asado del pulpo arriba 
del prado quemado » : formute uaite'epour 
mettre k Vipreuve la facility d'ilocution, 
et dont le sens est : « le tentacule grille" du 
poulpe en haut du pre" brdle'. » 

Olagarru (AN-ond), ola grande, grosse 
vague. (?) 

Oihagin, constructor de tiendas de 
campafia, faiseur de tentes. (Duv. ms.) 

Olagizon (AN, Be, Gc) , ferr6n , oficial 
de ferrerias: forgeron, ouvrierdes forges. 

OLAGIZONAK ETA BRREMENTARIAK , PRAKA- 

t3u zarrak eta begiak gorriak (B-ub), 
los ferrones y herreros (tienen) pantalo- 
nes viejos y los ojos rojos, les forge- 
rons et les forgeurs (ont) de vieux panta- 
lons et les yeux rouges. = En B-m, en 
vez de begiak gorriak ponen samak ega- 
rriak, « las gargantas sedientas, » en 
este dicho. En B-m, au lieu de begiak 
gorriak on dit samak bgarriak, « les 
gosiers sees , » dans ce dicton. 

Ola-jaun (Be, G), olha-jann (Sc;, 
duello de ferreria, maitre ou patron de 
forge ou d'usine. 

Ol-aiztur (AN-b). (V .Ol-urka.) 

Olhakatu ( BN -am] , olhftkatii ( S ) , 
arrancar la avena silvestre, arracher 
Vavoine sauvage. 

Olako (AN, B, G), holako (BN, L) : 
1° asi, de esa calidad : ainsi, de cette qua- 
lite.— 2° (AN, BNc, G*bet, Lc, S), fulano : 
tel, chose. Holakoak brran zion hala- 
koari , fulano dijo a zutano , chose dit a 
machin. Olako egunbtan (G) , en tal dia , 
a tel jour. Zohaztb hirirat holakoaren- 

GANAT ETA ERROZUE : NAUSIAK DIO : EnE 

ordua hurbil da i id a la ciudad a casa 
de cierta persona y decidle : El Maestro 
dice : Mi tiempo esW cerca : allez A la 
ville chez un tel, et dites-lui : Le Maitre 
te fait dire : Mon temps est proche. 
(Har. Matth. xxvi-48.) Holako eta hala- 
kokeriak (BN-ost) , propositos insignifi- 
cantes : balivernes, propos insianifiants. 

Olamai (R-uzt), artesa: huche, maie. 
Var. de oramai. 

Olan ( B ) , de ese modo , asi : de cette 
maniere, ainsi. 

OLAN A (B-l), lona: olonne, toile a 
voile. (D. fr. olonne.) 

Olanazko (B-l), cierta vela muy 
pequefta , certaine voile tres petite. 

Olandra (B-m), mujer corpulenta y 
s61ida, lit. : sefiora de ferreria : luronne, 
femme corpulenle et solide, lit.: femme 
de forge. 

OLANDRIKO (BN-am-gar), correc- 
ci6n violenta a golpes : rosse"e, voUe de 
coups. 

Olango ( B ) , de esa calidad , de cette 
qualite-la. 

Olanik (B-b-mu), pleonasmo de olan, 
« asi, de ese modo: » pUonasme cfeoLAN, 
« ainsi, de cette maniere. » 

Olantz-gau (AN,G-urn),noche buena, 
noche de la vispera de Navidad, veilUe 
de Noil. (Contr. de olentzaro-gau.) 

Olarotz (AN-b-lez), olharotz (S), 
herrero en los establecimientos de meta- 
lurgia-, forgeron dans les Hablissements 
de mttallurgie. 

Olharozgo (Sc), oficio de herrero 
metalurgico, metier de forgeron mHal- 
lurgiste. 

Olarro : 1° (B-b), mareton, olas 



Digitized by 



Google 



I 

OLAS — OLES EGIN 



107 



pequenas en mar abierto : houle, petites 
vagues an large. — 2° pulpo, poulpe. 
(Duv. ms.) (Contr. de olagarro.) 

OLAS : 4° (AN, Araq.), saludo al lie- 
gar a una casa, salutation a Ventrie 
dans une maison. (D. esp. hola ?.) — 
2° (B-a-art), tertulia : soiree, reunion. 
Olas bat, arkalboaz bgotaldi bat egin 
dogu Simonbnean (B-a): hemos hecho 
una tertulia, una sentada en la casa de 
Simon : nous avons fait une soiree, une 
pause dans la maison de Simon. 

Olhasarl (S), majada de ovejas, ber- 
gerie. 

HolaSe (AN, BN, L), de esa misma 
manera , de cette mime maniere. 

Olasi (AN-oy, Be, ...), seto de palos, 
palissade. Var. de olbsi. 

Olasta : 1° (G-ori), pequefio oleaje que 
levanta el viento , petite houle que sou- 
live le vent. (?) — 2° (R-uzt), tanda de 
golpes, volte de coups. 

Olata: l°(AN-b-goiz-lez, Be, G-et§), 
pan ofrecido en la iglesia , pain offert a 
Viglisc — 2° (AN, B, G) , cierto paneci- 
llo que se hace para niflos , certain petit 
pain que Von fait pour les enfants. (D. 
lat. oblata ?. ) — 3° zurra : volte , rossie. 
Olatak ematea, dar una paliza, adminis- 
trer une rossie. 

Olatfia (B-l), pequefio oleaje, houle. 

Olatsu (AN, G-ol), holatsu (BN, L), 
casi de este modo, asi poco m&s 6 m£nos : 
presque de cette maniere, a peu pres de 
cette facon. 

OLATU: lo (B, G), ola : vague, flot, 
lame. (?) — 2« (BN, Sal.), olhatu (BN- 
gar), olhatU (S), golpear fuertemente, 
con violencia : assiner, f rapper forte- 
menl, avec violence. — 3° Olhatu, aman- 
sar, apprivoiser. (S. P., d'Urt. Gram. 
384.) — 4° (Sc), llevar al monte el 
ganado : transhumer, mener le bitail a 
la montagne. 

Olazi: 1° (B-g), vallado de madera 6 
palizada que suple al seto en la heredad, 
cldture en bois ou palissade qui remplace 
la haie dans les propriitis. — 2° ( B-a) , 
estrobo, collar : entrave, collier. — 3° (B- 
i-mond), estacas de villa, ichalas de 
vigne. — 4° (BN-s, R),siembra deavena, 
semaille d'avoine. Olazia egin dugu ongi, 
hemos llevado a cabo felizmente la siem- 
bra de la avena, nous avons meni a bonne 
fin la semaille de Vavoine. 

Olazorrotz (B-l), mar movida de olas 
agudas, houle de vagues aiguis. 

OLBEIA (AN?, Araq.), zaguan, corri- 
dor. 

OLDAR: 1° (L), migaja, miette. — 
2° (BN-bard,..., L), momento, poco de 
tiempo : moment, instant, peu de temps. 

ETA OLDAR BATEN BURUAN HAN ZIRBNBK 

brran ziotbn Piarresi : Egiazki HETARIK 
zara : y poco despu£s los que alii esta- 
ban, decian a Pedro : Verdaaeramente tu 
de ellos eres : un peu apres, ceux qui 
itaient la dirent a Pierre: Tu es certai- 
nement des leurs. (Har. Marc, xiv-70.) 

ZER EGIN ZIROBN OLDAR BAT BOON ZEDIN 

pbnsaketan , estuvo pensando un mo- 
mento que* podria hacerle, il pensa un 
moment qu'est-ce qu'il pourrait lui faire. 
(Oih. 243-1.) Oldarrban (L, Matth. Vm-32), 
al momento, au moment. — 3° (BN, L-ain), 
acometida , impetu : altaque, Han. Ezin 
jasanen zutela haren oldarra, que no 
podian sostener su impetu, qu f ils ne 
pouvaient soutenir son 4 Ian. ( Duv. Num. 



xxn-3.) Oldar harturik, tomando im- 
petu, prenant de Vilan. ( Har. Luc. vm- 
33.) Oldarrban joan da (BN-ald, L-ain), 
ha ido impetuosamente, il est alii impi- 
tueusement. 
Oldargune, impulsi6n, impulsion. 

0THO1TZ BIZI EDO BARRENEKO OLDARGUNE 

horietan , en esas fervientes oraciones 
6 impulsiones interiores, dans ces fer- 
ventes oraisons ou impulsions intirieures. 
(Har. Phil. 410-10.) 

Oldarka (BN-haz), a borbotones, d'une 
facon saccadic Mintzo zen oldarka, el 
hablaba a borbotones, il parlait d'une 
faqon saccadic 

Oldarkoi (L-ain), audaz, audacieux. 

Oldarkoitaaun, audacia, audace. (Duv. 
ms.) 

Oldarkor (L), osado : osi 9 hardi. 

BlDEAN BZ IBIL GIZON OLDARKORRAREKIN , 

con el osado no vayas camino, ne fais 
pas chemin en compagnie de V audacieux. 
(Duv. Eccli. vin-18.) 

Oldarkunde , impetu : ilan, effort, 
impulsion. (Duv. ms.) Barreneko oldar- 
kundeak, las impulsiones interiores, les 
ilancements intirieurs. 

Oldarraldi, movimiento de ataque 
6 de resistencia, mouvement d'attaque ou 
de resistance. (Duv. ms.) 

Oldartu: 1° (BN, L, S), lanzarse, pre- 
cipitarse , echarse : s'ilancer, se pricipi- 
ter, se jeler. Urdalde hura guzia ol- 
dar ZEDIN GARAITIK BEHBRA 1TSASORA ETA 

hil zitbzen URETAN : toda la piara corri6 
impetuosamente, y por un despenadero 
se precipit6 en la mar y murieron en las 
aguas : tout le troupeau, prenant sa 
course, se pricipita impitueusement dans 
la mer, et Us pirirent dans les eaux. 
(Leiz. Matth. vm-32.) — 2o (BN-ald, L- 
get, S), hacer frente, afrontar : faire 
face, affronter. — 3° (BN, L, S) , acome- 
ter, assaillir. Begira duzuela gauza sain- 
duak emaitetik orei eta eztetzazuela 
et3a zuen harri baliosak urdeen aitzi- 
nera : beldurrez ostika ditzaten eta 
zuek, oldartur1k, zathika zaitzatbn i no 
deis lo santo a los perros, ni echeis vues- 
tras perlas delante de los puercos : no 
sea que las huellen con sus pies, y revol- 
vi£ndose contra vosotros os despedacen : 
ne donnez pas aux chiens ce qui est saint, 
et ne jetez pas vos perles devant les pour- 
ceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux 
pieds, et que, se tournant contre vous, Us 
ne vous dichirent. (Har. Matth. vn-6. ) 

OTHOITZ EGIZUB OLDARTZEN ZAIZKIZUENAK- 

gatik, rogad por los que os persiguen, 
priez pour ceux qui vous persicutent. 
TLeiz. Matth. v-44.) — 4° ( BN ?, L ?) , ca- 
lumniar, calomnier. Onedas ezazue gaizki 

ZUETAZ MINTZO DIRANENTZAT, ETA OTHOITZ 
EGIZUE GEZURRBZ OLDARTZEN ZAIZKITZUBNEN- 

tzat : bendecid a los que os maldicen , y 
orad por los que os calumnian : binissez 
ceux qui vous mau dissent, et priez pour 
ceux qui vous calomnient. (Har. Luc. vi- 
28.) 

Oldartzaile (BN, L, S), acometedor, 
hablando de los perros y bueyes que se 
tiran a la gente : assaillant, en par Ian t 
des chiens el des bceufs, qui se jettent 
sur les gens. 

OLDE : lo (L-get, Oih. ms), voluntad , 
gusto, designio, fantasia: vouloir, goiit, 
volonte 4 , dessein, fantaisie. Ene oldez, 
por mi voluntad, de mon vouloir. Hire 
oldbz, por tu voluntad, par ta volontc 



Haren oldb gabe egin da, esto se ha 
hecho a pesar de el, ceci a Hi fait malgre" 
lui. Bere oldez ethorri da, ha venido 
por su voluntad, il estvenu de sonpropre 
chef. BakotSak du bere oldea , cada uno 
tiene su gusto, chacun (a) songotit. Olde 
onean atzeman badezazu , si le hallais de 
buen humor, si vous le trouvez de bonne 
humeur. Eztugula gure oldez bekhatu 
benial batbtan ere bgotbko borondate- 
rik kontserbatu behar : que en cuanto 
de nosotros dependa , no debemos tener 
voluntad de estar ni en un pecado 
venial : qu'autant qu'il dtpend de notre 
volonti, nous ne devons mime pas rester 
avec un piche" viniel. (Har. Phil. 69-27.) 
— 2° (AN, BN, L), espontaneidad, sponta- 
ne"ilc Zuen oldez emaitzak eskaintzean, al 
ofrecer dones por vuestra espontaneidad, 
en off rant des dons spontaniment. (Duv. 
Num. xv-3.) — 3° (BN, Sal.), gran masa 
de algo, grande masse de quelque chose. 

HUROLDE HANDIAN NOE ETA AREN PAM1LIA 

salbatu ziren arkhan i en el diluvio uni- 
versal , Noe" y su familia se salvaron en 
el area : dans le deluge universel, NoS 
et sa famille se sauverent dans Varche. 

Oldei (B-el), musgo, mousse. (Bot.) 
Var. de oroldio. 

Oldetsu, sometido a caprichos y sali- 
das de pie de banco : sujet aux caprices, 
aux boutades. (Duv. ms.) 

Oldoztu (AN, ms-Lond), pensar, Den- 
ser. 

Oldu : 4° (B-ar), podrirse un arbol, 
pourrir (un arbre). — 2° (B-ar, ...), exte- 
nuarse , rendirse de fatiga : s'extinuer , 
s'ireinter. Gorputza olduta daukat, 
tengo extenuado el cuerpo,,/>8iiis^ bout 
de forces. — 3° (AN-b), aserrar maderas, 
hacer tablas : arbiter du bois, en faire 
des planches. 

Ole (Sc), voluntad, agrado, gusto, 
humor : volonti, agrtment, goiit, hu- 
meur. Var. de olde (1°). Bere olez jin da, 
ha venido por su gusto, il est venu pour 
son agriment. 

OLHE, manso, pacifico : doux, apprir 
vois4. (S. P.) 

Olheki, apaciblemente, mansamente : 
paisiblement , doucement. (S. P., Har.) 

MlRETSTEN NUEN, ...NOLA ASTOREAK BIHUR- 

tzen dirbn hain olheki esku-gainbra : yo 
admiraba... como los halcones vuelven 
tan mansamente sobre la mano,y , admire 
comme les faucons volent si doucement 
sur la main. (Har. Phil. 414-26.) 

Olentzaro, olentzero TAN-lez), noche 
buena, vigilia de Navidaa: nuit de No€l, 
veille de la NativiU. 

Olenzaro (AN-irun-ond, G-don-t). (V. 
Oleatzaro.) Olenzaro-moskor (G-andJ, 
tronco que arde por las fiestas de Navi- 
dad : bdche de NoSl, que Von brfile pour 
les fStes de Noil. 

OLES (Be, Gc): 1° invocaci6n, invo- 
cation. Olesa ta ate-jotea da, A nor btb 
dogu ? oigo que llaman y golpean la 
puerta, 1 qui£n nos serA Y jentends 
qu'on appelle et qu'on frappe a la porte, 
qui serait-ce? (Per. Ab. 453-11.) — 2°pa- 
labra que se pronuncia para llamar a 
uno cuyo nombre se ignora : hoik I inter- 
jection servant a appeler quelqu'un dont 
on ignore le nom. 

Oles egin (G), invocar, invoquer. 
Zoaz lbnbailbn begira dagokizun Jauna- 
gana, eta tbntazioa oles egiten asitzen 

BADA-ERE BIOTZAREN ATBBTAN , BZ ERAN- 



Digitized by 



Google 



108 



OLESI — OLUTS 



tzun : idos cuanto antes al Sefior que os 
llama y aunque la tentaci6a comience & 
golpear las puertas del coraz6n , no res- 
pondais : allez le plus vile possible au 
Seigneur qui vous appelle, et bien que la 
ten tat ion commence a frapper aux portes 
de votre cceur, ne rtpondez pas. (Ag. 
Eracus. 464-27.) 

Olesi (B-m, G-aya), palizada, seto de 
palos : pa lis sad e, haie de pieux. 

Holetan (L),asi,de esa manera: ainsi, 
de cette maniere. Holetan bizi da labo- 

RARIA JAINKOAREN BEOIEN AZPIAN , as! el 

labrador vive bajo los ojos de Dios, ainsi 
le laboureur vit sous les yeux de Die a. 
(Duv. Labor. 11-12.) 

Olga (Be), divertirse : s f amuser, se 
divertir. Contr. de olgatu, olgau. (D. 
esp. holgarl.) 

Olgeta (Be), diversidn, chanza : diver- 
tissement, amusement. Olgeteak benetea 
ekarten dau (B-l, ...), las chanzas sue- 
len traer las veras, les amusements 
amenent ordinairement les rialitis. (?) 

EUSKALBRRIBTAKO OLGETA TA DANTZEN NEU- 

rrizko gatz-ozpindua, Salpimienta mesu- 
rada de las diversiones v danzas de los 
pueblos vascos ( titulo de la obra Olg. 
de Fr. Bartolom6), Assaisonnement me- 
surt des divertissements et danses des 
populations basques (litre de Vouvrage 
de Fr. Bartolomi, Olg.). Olgetan-bbnb- 
tan (Be), entre chanzas y veras, entre 
amusements et sirieux. 

Olgura (Be), distraccion , recreaci6n : 
distraction , re* creation. Euki begiz onda- 

SUNIK UGARIENAK, JAN-EDANIK GOZOENAK, 
ETA OLGURARIK ATSEGINTSUENAK ! tenga los 

bienes mas abundantes, los banquetes 
mas sabrosos y las diversiones mas pla- 
centeras: qu'il ait les biens les plus abon- 
danls, les banquets les plus savoureux et les 
amusements les plus ricrtatifs. (Ast. Urt. 

I, p. 1-9.) j ZORIGALDUKOAK ORDUAN MUNDUAN 
BIZI ZIREAN ARTEKO OLGURA, SOLAS, ATSE- 
GINTASUN TA ERAKERIA ZITELAK ! J mala- 

venturados entonces los recreos , diver- 
siones, placeres y bajas locuras en que 
se complacieron mientras vivieron en el 
mundo I alors seront maudits les amuse- 
ments, les divertissements, les plaisirs et 
les basses folies dans lesquels ils se com- 
plurent tandis qu'ils vivaient dans le 
monde. (Afi. Esku-lib. 38-10.) 

Oliata (BN-am, Sc), caldo de cebolla, 
aceiie, ajo y puerro : bouillon d'oignon, 
cThuile, d f ail et de poireau. (??) 

Oliatu (AN, BNc, R, S), oliau (Be, ...), 
dar la Extremauncion , administrer VEx- 
trime-Onction. (??) 

Olibadi, olivar, olivaie. (Duv. ms.) (??) 

GeLDITZBN DAN GUZTIA JAN BEZATE KANPOKO 
PIZTIAK; ALA EGINGO DBZU ZURE MASTIAN 

eta zure olibadian : y lo que quedare , 
c6manlo las bestias del campo ; lo mismo 
haras en tu vifla y en tu olivar : et tes 
bites des champs mangeront ce qui res- 
tera; tu feras de mime pour ta vigne et 
ton olivaie. (Ur. Ex. xxui-44.) 

Olibaki , madera de olivo , bois d J Oli- 
vier. (Duv. ms.) 

Olibo, olivo, olivier. (ms-Lond.) 

Olidi (Be), bueyes destinados a ali- 
mento de los ferrones; eran los mejores 
de las ferias : bceufs destines a V alimen- 
tation des forgerons; ils itaient les meil- 
leurs des foires. (De ola + idi.) 

Olio (AN, BN, G, S), aceite, huile. (D. 
lat. oleum. } Olio ziatua , aceite helado , 



huile gette. (Araq.) Olioa eta egia doha- 
tza gainera (S), el aceite y la verdad 
van a la superficie, Vhuile et la viritt 
montent a la surface. 

Oliodura (L), unci6n, onction. 

Oliokara (AN-b, L), aceitoso 6 pare- 
cido al aceite, huileux ou ressemblant 
a Vhuile. 

Oliondo (?, Duv. ma), olivo, olivier. 

Oliotegi, almacen de aceite : huilerie, 
magasin d huile. (Duv. ms.) 

Olio-tSarro (AN, G), aceitera, alcuza : 
huilier, vase a huile. (??) 

Oliotsu, aceitoso 6 con mucho aceite , 
huileux ou contenant beaucoup d y huile. 
(Duv. ms.) 

Olio-zopa (AN, BN, L, S), caldo de 
aceite, bouillon a Vhuile. (??) 

Olhiri : 4° (BN?), cabana, cabane. 
Bbrtarik olhirietan, nekotbbtan, artal- 

DBAK UTZIRIK, JeSUSEN ADORATZERA BeTLE- 

mera joan zitezen larririk : dejando de 
pronto sus rebafios en las cabanas, en 
los sesteaderos, fueron sin otro que hacer 
a adorar a Jesus en Bel£n : laissant aussi- 
tdt leurs troupeaux dans les cabanes, dans 
les pares, ils s f en allerenl sans autre but 
que d'adorer Jtsus a BethUem. (Oih. 201- 
13.) — 2° rentas de las ferrerias, reve- 
nus des forges. (Oih. ms.) 

OLITZ (BN-haz, S. P.), calostro, leche 
primeriza : calostrum, premier lait. 

Oliuntzi (AN-b, L), aceitera , alcuza : 
huilier, pot a huile. 

OLO (c), olho (S) : 1° avena, avoine. 
OiLoari OLOA, astoari lastoa : a la 
gallina avena , al asno paja : a la poule 
avoine, a Vine paille. (Refranes, 345.) — 
2° ( B-mu ) , flema de la garganta , pituite 
de la gorge. — 3° (AN?, L-s), sien, 
tempe. Itzea Sisari ezarri zioen buruko 
oloan, aplic6 el clavo a Sisara en la sien 
de la cabeza, elle enfonca le clou dans la 
tempe de Sisara. (Duv. Judic. iv-24.) — 
4° (c, ...), zurra, rossie. = Se usa en 
plural. S'emploie au pluriel. \ Ze oloak 
hartu ditibn ! \ que* zurra ha llevado ! 
quelle volte il a recue I Oloak emon ( B , 
R), olhoak eman (L), golpear fuerte- 
mente, flanquer une volie. Olhoak ukhen 
(Sc), recibir palos, recevoir une rossie. 

Olo-azi (AN-b), olo-hazi (BN-am), 
simiente de avena , semence d'avoine. 

Olodun (c, ...), cosa que tiene avena, 
chose qui contient de Vavoine. Ogi olo- 
duna, trigo mezclado de avena, bit 
milangi d'avoine. (Duv. ms.) 

Olo-gaizto (B, G), ballueca, avena 
loca : folle avoine, sortede graminie. (Bot.) 

Olokatu (BN-s), golpear con violen- 
cia, frapper avec violence. 

Olomolo ( R ) , avena loca , ballueca : 
folle avoine , sorte de gramine'e. (Bot.) Olo- 

MOLOA BELAR LUZE BAT DA J KAPARRON TA 
PATATA-ARTEAN ASTAN DA *, EZTU JATEN KABA- 
LEAK, ASIA ANlSKO TA MUKULu-MUKULU DU '. 
LORE TA BERA ERE AUSKOLOREAK DRA , ON- 
DOEN ALTAKATIK PUNTARANO (R) '. eS Una 

hierba larga; crece entre habichuelas y 
patatas ; no la come el ganado,la simiente 
es abundante y est* formada de bulti- 
tos; es de color ceniciento, como tam- 
bi£n su flor , desde junto a la raiz hasta 
la punta : plante herbace'e qui pousse 
entre les haricots et les pommes de terre, 
et que le be' tail ne mange pas; sa semence 
est abondante et formie depetites graines ; 
elle est depuis la racine de couleur cen- 
drie, de mime que sa fleur. 



Olorra (B-l), olas gruesas que se rom- 
pen en alta mar, grosses vagues qui se 
brisent au large. 

Olotsu (AN-b, L), abundante en avena, 
abondant en avoine. 

Olo zoro (m«-Lond), ballueca, cugula, 
avena loca : folle avoine, plante. (Bot.) 

Olhoztatu (Sc), oloztatu (R) : 4° ali- 
mentar al ganado, nourrir le be" tail. — 
2° darpaliza a alguien, rosser quelqu f un. 

OlSa ( AN-b ) , tabletas de madera que 
se usan en algunas com areas en vez de 
tejas : lavaillons, lattes employees dans 
quelques contries au lieu de tuites. = En 
K-uzt llaman sencillamente ol. En R-uzt 
on les appelle simplement ol. 

HOLTZ : 1° tabique hecho de tablas, 
cloison faite de planches. (Oih. ms.) Zin- 

ZARRI MIHI-GABEA HOLTZBAN HIGA , el Cen- 

cerro sin badajo se deteriora en el muro, 
la sonnette sans battant se ditiriore au 
mur. (Oih. Prov. 436.) Oltzak, begiak; 

SASIAK, BELARRIAK (BN-ms) I el mUTO 

tiene ojos, la zarza orejas : la muraille a 
des yeux, les haies ont des oreilles : on 
est vu ei entendu quand on y pense le 
moins. Zetabea berri deno holtzeko, 

GERO ERE SAGUABEN HORTZBKO '. el CedaZO , 

mientras es nuevo, es para el muro (para 
colgarlo en £1 ) ; luego para el diente de 
rat6n : un sas neuf est pour le mur (pour 
itre suspendu a lui); mais ensuite il est 
pour la dent de la sour is. (Oih. Prov. 
435.) — 2« (BN ?), cielo, del. = Se usa 
en los derivados y compuestos, y es 
variante de orz. // s'emploie dans les 
de" rive's et composts et est une variante de 
orz. — 3° alacena, aparador : dressoir, 
vaisselier. (S. P.) Holtzari gurutzea, 
hacer la cruz a la chimenea («ic), faire la 
croix a la cheminie. (S. P.) 

OLTZA: 4° (c), monton de tablas, tas 
de planches. — 2° (BN-s), tabique 6 muro 
de madera, cloison ou mur en planches. 

Oltzadar (AN-b, BN-am] , holtzadar 
(S. P.), arco iris, arc-en-ciel. Oltzadarra 
bdaten, enb kalitSa eihartzen (BN-am), 

gara curar verrugas se dice tres veces : 
1 arco iris bebiendo, mi verruga secan- 
dose : pour gutrir les verrues on dit trois 
fois : L' arc-en-ciel buvant, ma verrue se 
sichant. 

Oltzaldapa (B-i-m) , trozo de pared 
hecho con tablas en la parte superior de 
una casa, troncon de mur fait en planches 
dans la partie suptrieure oVune mai- 
son. 

Oltzar : 4<> tablon : ais, grosse planche. 

Au DA, TABBRNAKULOA , ETA BERE TElLA- 
TUA, ETA BSTALKIA, ERAZTUNAK, ETA OLTZA- 
RRAK AGAKIN, ESTAKAK BTA ONDOAK : eS 

a saber, el tabernaculo, y su techo, y 
cubierta , las argollas , y loS tablones con 
los travesafios, las estacas y las basas : 
A savoir, le tabernacle, sa tente et sa cou- 
verture, ses anneaux, ses ais, ses tra- 
verses, ses colonnes et ses socles. (Ur. Ex. 
xxxv-14.) — 2° (AN-b), tabla vieja, vieille 
planche. 

Ol-urka (B-mend), cruce de tablones 
que se ponen a secar, planches que Von 
croise pour les faire sicher. 

Ol-usain (AN-b, B, ms-OtS), dejo 
de barricas, moisi des futailles. 

Oluts ( B-m ) , al lanzar la bola no dar 
con ella contra la tabla puesta en pri- 
mer t£rmino : en lancant la boule , ne 
pas toucher avec elle la planche situie an 
premier plan. 



Digitized by 



Google 



OLZ — ONA 



109 



Olz, muro, mur. (Card., Lar.) Var. de 

OLTZ (lo). 

Olzadar, arco iris, arc-en-ciel. (Oih., 
Lar.) Var. de oltzadar. 

Holaska (Sc), holasta (S),hoIats 
(S), amarillento, jaun&tre. 

Holi (Sc), amarillo, jaune. (Dim. de 

ORI.) 

Holi -aire (Sc), amarillento, jau- 
n&tre. 

OlJN ( B-a-tS ) , tinaja en los lagares , 
grande cruche des pressoirs. 

OMA (?), collado : coteau, monticule. 
(Herv. Catal. de leng. V-54.J 

OMEN : 1° (AN-b-lez, BN-ald, L-get), 
fama : renommie, reputation. Edireiten 

DBLARIK LIBURUTO HUNETAN EtSaUS ETA 
Et§AUSBN OMENA ETA 1ZBNA, HALATAN ETA 
HAREKIN BATE AN,... BURUA GORA EKHARRIKO 

du : encontrandose en este librito Echaus 
y la reputacion y nombre de Echaus, 
asi y junto con £1... erguira la cabeza : 
trouvant dans ce petit livre Etchaus et la 
reputation et le nom d' Etchaus, ainsi et 
avec lui... il relevera la tite. (Ax. 3«- 
xvn-49.) Eta Siria guzira goan zen haren 
ombna, y corrio su fama por toda la 
Siria, et sa renomme'e se ripandit dans 
toute la Syrie. (Duv. Matth. iv-24.) 
Gauza horrbk omen handitan ezarri nin- 
duen, eso me dio una gran fama, cela 
me mit en grande reputation. (Prop. Ill, 
p. 165.) — 2° (AN-ond), aqui, ici. 
j Ekusi duzia omen nbre ata ? £ na visto 
V. aqui a mi padre? avez-vous vu mon 
pire par ici ? 

Omen- (AN, G, L, ...), prefijo modal 
del verbo conjugado; significa « dicen 
aue, segun es fama, parece que » : pre- 
face modal du verbe conjugui; il signifie 
« on dit que, il pa rait que, le bruit 
court que ». Lbhen nitzaz gaizki brrai- 
ten zutenbk erraiten omendute orai 
onoi, los que antes hablaban mal de mi 
parece que hablan bien ahora , il parait 
que ceux qui auparavant parlaienl mal de 
moi parlent bien maintenant. (Ax. 3»-503- 

26.) Au, ASKOK DIOTBNEZ, JAIOTZAZ EDO BERE 
JATORRIZ CURE EsPA^AKO SBMEA OMENZAN '. 

segun dicen muchos, parece que este, por 
su nacimiento u origen, era hijo de 
nuestra Espana : d'apres ce qu f on dit, 
celui-ci itait, parait -il, par sa naissance 
ou son origine, fits de notre Espagne. 
(Card. Eusquer. 4-4.) = Hay por lo 
menos un derivado de este prefijo, 
tornado como sustantivo, significando 
« referenda ». Aun con el verbo algunos 
lo separan , posponiendole : berant ibili 
dira omen (L), en vez de berant ibili 
ombndira, « dicese que han andado 
tarde. » // existe au moins un dirivi de 
ce prifixe, qui, pris comme substantif, 
signifie « out -dire ». Mime avec le verbe 
quelques-uns le siparent, en le mettant 
apres : berant ibili dira omen (JL), au 
lieu de berant ibili omendira, « on dit 
qu y ils ont marchi tard. » 

Omenaya (?, Etcheb.), celebridad, 
celibriti. Omenaya handi bat utziko dugu, 
dejaremos una gran fama, nous laisse- 
rons un grand renom. (D. fr. hommagel.) 

Omenka (AN, L), por referencias , par 
out- dire. Omenka mintzo dire haren 
mirakulubz, por referencias hablan de 
los milagros de aquel, ils parlent par 
oul-dire des miracles de celui-la. ( Hirib. 
Eskaraz. 67-5.) 

OmentS ( L ) , parece , paratt-il. 



Omia aaindu (BN), omnia saindu 

(BN-ald), fiesta de todos los Santos: 
Toussaint, file de tous les Saints. (D. lat. 
omnium Sanctorum.) 

Omon (B-b), dar, donner. Var. de 
emon. 

Omore (BN-ald), humores, humeurs. 

Omoreotz (BN-ald), escrofulas, scro- 
fules. 

Omoreur (L-ain) , meteorismo , hidro- 
pesia en el ganado : memorisation, hydro- 
pisie du be tail. 

ON : l°(c,...), bueno, bon. Egun on, 
buenos dias, bonjour. Arratsalde on, 
buenas tardes, bonsoir. Ontzat emon 
(B, G), aprobar, approuver. Bere one- 

TARA ITZULI ZEN (G-and), BERE ONEARA 

itzuli zen (R), vino a su ser, il revint a 
son naturel. Bere onetan dago (G-and), 
esta de buen humor, il est de bonne 
humeur. Bere onean (BN-am-gar, L, 
R), ON-usTEz (G-and), de buena f6, de 
bonne foi. — 2° (c,...), bienes, hacienda, 
bienestar: biens, propriitis , avoir, bien- 
itre. Bakhotsak bere ona bilhatzen du, 
cada cual busca su bienestar, chacun 
cherche son bien- itre. On-gaitzak (L) : 
los bienes y males, las ventajas 6 incon- 
venientes : les biens et les maux, lesavan- 
tages et les disavantages. Miresten zin- 

DUEN IRAGAN-EGUNEAN IKHUSTEAZ ZENBAT 
ON DIOZKATEGUN ZOR ABBRE §EHB BATZUEI 

(L), te admiraste el dia pasado al 
ver cuantos beneficios debemos a unos 
animalitos, vous vous itonniez V autre 
jour en voyant de combien d'avantages 
nous sommes redevables a certains petits 
animaux. (Di&l. bas. 26-4.) Harekin 
gastatzen tu bere onak, con ella gasta 
sus bienes , il dipense ses biens avec elle. 
(Ax. 3M 78-24.) —3° (c), provecho, pro- 
fit. On egin, aprovechar, profiler. Zeure 

OSASUNERAKO TA NEURE ONERAKO (B-mU, . . .), 

para vuestra salud y para mi provecho 
(f6rmula de brindis), a voire santi et a 
mon profit (formule de toast). Zurb ta 

BESTE ERDERARIK EZTAKIENEN ONERAKO, 

para provecho vuestro y de otros que 
no saben el castellano, pour votre profit 
et celui de ceux qui ne savenl pas Vespa- 
gnol. (Aft. Esku-lib. 5-13.) Bataren 
gaitzaz, besteak ona, del mal de uno 
otro saca provecho, du mal de quelqu'un 
un autre tire profit. (Prov. Echav. 44.) 
Hon deiala , GaniS 1 Sarriko hon dukek 

BIHOTZA ETA ODOLA BERO UKHEITEA : que 

te aproveche, Juan. Te vendra bien para 
dentro de muy poco tener calientes el 
coraz6n y la sangre : qu'il teprofite, Jean. 
Tu [eras bien d'avoir pour tout a Vheure 
le cceur et le sang chauds. (Ziber. 144-9.) 
— 4o (AN, B, G), hon (BN, L), este, 
esta, estos, estas : celui-ci, celle-ci, 
ceux-ci, celles-ci. Var. de gon (BN-aezk), 
kon (BN-s, R). = Es el demostrativo o, de 
primer grado cuando le sigue n, y de 
segundo cuando va seguido de r. Es 
preciso que se le aglutine algun sufijo 
casual : oni, honi, goni, koni, « a este; » 
onbntzat, « para este; » onek, « este..., 
estos, » ... etc.; onan (B), onela (G), 
« de este modo; » onen (6, G), « tan y 
tambien tal; » onen ederra, « tan her- 
moso; » onen btsetan, « en tal casa, »... 
etc. C'est le dimonstratif o , de premier 
degri quand il est suivi de n, et de 
deuxiime quand il est suivi de r. // est 
nicessaire de lui ajouter un suffixe casuel 
quelconque : oni , honi , goni , koni , « a 



celui-ci; » onbntzat, « pour celui-ci; » 
onek, « celui-ci,... ceux-ci, » etc.; onan 
(B), onela (G), « de cette facon; » onen 
(B, G), « tant etaussitel; » onen ederra, 
« si beau; » onen btSbtan, « dans une 
telle maison, » ... etc. — 5° (c, ...), en 
este (se entiende en lugar y tiempo), 
dans celui-ci (en parlant de lieu ou 
de temps). = Cuando se refiere a lugar, 
significa « aqui 6 ahi, lit. : en este 6 ese 
(lugar) »; si se refiere a tiempo, quiere 
decir « ahora, lit. : en este (tiempo) ». 
En uno y otro caso se le agrega algun 
prefijo 6 sufijo : berton (B,...), « aqui 
mismo, ahi mismo; » ona (B), onara, 
onbra (G,...), « aca mismo, lit. : a este 
mismo lugar; » onagino (B), oneragi5To 
(G), « hasta aca; » onago (B), « mas 
aca; » onerban (B, arc), onerik (B, 
ms -OtS), onik (B-a-o), « desde aqui; » 

ONANTZ (B), ONANTZA (B), ONUTz(B-l), 

« hacia aca ; » ona , « (a) hora , a este 
momento; » ordutik ona, <^ de entonces 
ahora; » ondi^o (B), « toda via, lit. : hasta 
ahora; » onazkbro (B-a-t§), onezkero 
(B-l-m,...), « ya, despu^s de ahora; » onik 
aurrera (B-a,...), « de ahora en ade- 
lante; » ont§e (Be,...), « ahora mismo; » 
onik eta ordurartb (Be, ...), « desde 
ahora hasta entonces; » ona emen,... ona 
an, « he aqui, he alii. » (Ur. Marc, xni-24 .) 
Quand il se rapporte a un lieu, il signifie 
« ici ou la, lit. : dans ce lieu-ci ou Ik »; 
si c'est au temps, il veut dire « mainte- 
nant, lit. : dans ce (temps-)ci ». Dans Pun 
ou Vautre cas, on lui ajoute quelque pr£- 
fixe ou suffixe : berton (B,...), « ici 
mime, la mime; » ona (B), onara, onera 
(G,...), « ici mime, lit. : a ce mime lieu; » 
onagiRo (B) , ONBRAGifto (G), ^jusqu'ici; » 
onago (B), « plus prts, plus ici; » one- 
rban (B, arc), onerik (B, ms-OtS), onik 
(B-a-o), « c/'ici; » onantz (B), onantza 
(B), onutz (B-l), « vers ici; » ona, « (a) 
cette heure, a ce moment; » ordutik ona, 
« d'alors a maintenant ; » ondino (B), 
encore, lit. : jusqu'a maintenant; » onaz- 
kbro (B-a-tS), onezkero (B-l-m,...), « a 
partir de ce moment; » onik aurrera 
(B-a,...), « dorinavant; » ontSe (Be,...), 
« maintenant mime; » onik eta ordu- 
rartb (Be,...) « des a prisent jusqu'a- 
lors; » ona emen,... ona an i voici, voila. 
(Ur. Afarc. xin-21.) Ona bada, naikundb 

ETA ATSEGIN GUZIEN LEKU ARTATIK GURE 
LENENGO GURASOAK NOLA IRTEN ZIRAN *. he 

aqui, pues, c6mo salieron de aquel lugar 
de delicias y placeres nuestros primeros 
padres : voici, done, comment nos pre- 
miers parents sortirent de ce lieu de dilices 
et de plaisirs. (Lard. Test. 10-40.) Ona 

EMEN LAPIKO GALANTA TA PITSAR BETE 

ardao , he aqui gentil puchero y una 
jarra de vino , voici un gentil pot-au-feu 
et une jarre de vin. (Per. Ab. 55-23.) 

Ona : 1° (B, G), ne aqui, voici. = Se 
hace mal uso de ara sustituyendo a esta 
exclamaci6n. Ara emen y ara or dicen 
muchos confundiendo con ona emen y 
orra or, expresiones pleonasticas de 
ona y orra. Algunos, especialmente en 
B-m,... se valen de ona como muletilla 
para empezar y reanudar una conversa- 
ci6n , y vale tan to como « pueeees ». On 
abuse de ara en le substituant a cette 
exclamation. Certains disent ara emen 
et ara or, en les confondant avec les 
expressions plionastiques ona el orra. 
De mime, en B-m,... spicialement , on 



Digitized by 



Google 



no 



ONA-ONA — ONBIDETSU 



se sert beaucoup de ona en maniere de 
cheville pour commencer et renouer une 
conversation, ce qui equivaut a « et 
puis, eeeee ». — 2° (Be), aca, a este 
(lugar) : ici t a ce (lieu-)ci. Erdu ona, 
ven aca, viens ici. Jakin gura neuke nor 

DAN TA ZEK BKARRI DABEN ONA, quisiera 

saber yo qui£n es y que* le ha traido aca, 
je voudrais savoir qui il est et ce qui Va 
amene ici. (Per. Ab. 44-40.) — 3° (Be), 
(a) ahora, a este momento : maintenant, 
A ce moment-ci. Igaztik ona urtebete da 
I dbnpora onen luzea ! ( B ) : del afto 
pasado aca (ahora) ha transcurrido un 
alio, J que* tiempo tan largo 1 (cane, pop.) : 
de I'annte passte jusqu'a maintenant il 
s'est e'coule' un an; quel temps long I 
(chant pop.). Esker andiak emoten 

DEUT8UDAZ SORTUA IZAN NINTZANBTIK ONA 
EOIN DEU8TAZUZAN MESBDBAK GAITIK , OS 

doy mil gracias por los favores que me 
habeas dispensado desde que naci (hasta) 
ahora , je vous remercie pour les faveurs 
dont vous m'avez combie depuis ma nais- 
sance jusqu'a maintenant. (Ur. Bisit. 250- 
24.) — 4° (c,...), lo bueno, la hacienda, 
el provecho : le bon, la propriete, le pro- 
fit. (V. On, 4°.) Ona gorputzari, gatSa 
aizbari (B-mu, pop.) : lo bueno al cuerpo, 
lo malo al viento : le bon au corps, le 
mauvais au vent. 

Ona-ona (Be, BN, Gc, L, R, S), cosa 
buena, chose bonne. (Voc. puer.) Dimin. 
de ona. = Palabras que muchos escri- 
ben sin i como off, onaze,... etc. Veanse 
en oiff, oinazb. Mots qu'un grand nombre 
e'erivent sans i comme on, onaze,... etc. 
Voyez a oifl , oinazb. 

Onagixio (Be,...), hasta ackijusqu'ici, 
jusqu'a ce (lieu-)ci. Onaoinoko ailarik 
bztaukb BARRi orrek (B-mu), no me 
alcanzan esas noticias, lit. : esas noticias 
no tienen rabo de hasta mi (que llegue 
hasta mi) : ces nouvelles ne me touchent 
pas, lit. : ces nouvelles n f ont pas de 
queue jusqu'a moi (qui arrive jusqu'a 
moi). 

Onago (Be), mas aca, plus par ici. 

Onalk (R-bid), ven tu, vardn : viens, 
toi, homme. 

Onain (R-bid), ven tu, hembra : viens, 
toi, femme. = ^Cual ser£ la radical? 
Es muy posible que sea el verbo jaugin ; 
del cual, por metam6rfosis que se ven 
mejor que se razonan, sacan en R-uzt 
nagi, « ven, » y en BN-s enaugi con 
identica significacidn. Quel est le radi- 
cal? II est trts possible que ce soil le 
verbe jaugin , duquel, par des metamor- 
phoses que Von constate mieux qu'on ne 
les raisonne, on tire en R-utz nagi, 
« viens, » et en BN-s enaugi avec la mime 
signification. 

Onako : 4° (Be), para aca, pour ici. 
— 2° (Be), el de marras, el de esta cues- 
tion : un lei, celui dont il s'agit, la 
personne en question. = A diferencia de 
orrako y arako , que significan tambien 
« el de marras » , pero en el sentido de 
« el de esa, el de aquella cuesti6n ». 
Toma parte en frases punto menos que 
intraducibles... Ce mot differe de orrako 
et de arako, qui veulent dire aussi « celui 
en question », mais dans le sens de « celui 
de cette, celui de cette question- Ik ». // 
fait par tie de phrases a peu pres intra- 
duisibles. \\ Onako neu mandazainkume 
bategaz bzkondu II j| yo (nada menos que 
yo...) casarme con una cria de arriero II 



moi (rien moins que moi...) y me marier 
avec un petit de muletier I £ Nor eteda 

ONAKO AIZB ETA ITSABOA BERE AGINDURA 

DAUKAZAN au ? quien sera este que tiene 
bajo su mandato el viento y el mar? 
qui peut Sire celui qui commande au 
vent et a la mer? (Ast. Urt. I, pag. 

XII- 1.) I NoZARTERAINO ONAKO ZURB ASE- 
RRE MUGABAGBAK BUKIKO GAITU AIN LOTU 

ta makal? i hasta cuando nos tendra 
tan a tad os y d£biles esta (de marras) 
vuestra colera ilimitada ?yusqr{ies a quand 
votre colere illimiUe ( celle en question ) 
nous tiendra-t-elle si attache's et si 
debiles? (Per. Ab. 212-6.) — 3° (Be), 
de hasta ahora , de jusqu'A maintement. 
Alargundu nintzanik onakoak dodaz 
belarritako baltzok , estas pendientes 
negras las tengo desde que enviud£, y'ai 
ces boucles d'oreilles noires depuis que 
je suis veuve. — 4° ( Be ) , tal , tel. Onako 

ORDUTAN ALKARTU GINEINDEZ , podrlamOS 

juntarnos 4 tal hora, nous pourrions 
nous rtunir a telle heure. — 5° (B, ...), 
como este, comme celui-ci. |0 zb gitSi- 

JAKINAK ZIREAN SAN AGUSTIN BAT,... TA 

bests miLa onako I | oh , que* ignorantes 
eran un san Agustin,... y otros mil como 
este I oh I combien ignorants etaient un 
saint Augustin,... et des milliers d'autres 
comme celui-ci! (Olg. 480-49.) — 6° (G- 
zeg,...), fulano : un tel, chose, machin. 
Onakok esan zion alakori , fulano le dijo 
a mengano , machin le dit h chose. 

Onan (Be, ...), asi, de este modo : 
ainsi, de cette facon. (Contr. de on el an.) 
Onan galdu dituzu lagunbn arimak, asi 
hab&s perdido las almas de los compa- 
neros , ainsi vous avez perdu les imes des 
compagnons. 

Onango : 4° (B), como este, comme 
celui-ci. { Bbrein onango gizonen ar- 
tean I i cuantos asi entre los hombres ! 
combien comme celui-ci parmi les 
hommes ! (m*-Zab. lpuifi. xm. ) — 
2© (B,...), tal, tel. Var. de onako (4°). 
Onango lekutan, en tal sitio, en un tel 
endroit. 

OnantSa (B-a-o), onantz (B-b-mu), 
hacia aca, vers ici. 

Onantza : 1° (B-tS,...), hacia aca, vers 
ici. Var. de onantz. — 2° bienestar, bien- 
Stre. (Goyh.) Imit. de esp. bonanza ?. 

Onantzaldi (B-b-mu), regreso, visita: 
retour, visite. OnantzalditSu bat bgingo 
dozu basbrrira-orduko, antes de salir 
para la aldea ya nos hara us ted una 
pequefta visita , avant de parlir pour la 
campagne vous nous ferez une petite 
visite. 

Onara : 4° (G,...), acd : ici, a ce 
(lieu-)ci. Var. de oner a. ^Etorri bai al 

ZERA ONARA DENBORA BAINO LENAGO GU 

oiRazetzera? ^ has venido aca a atormen- 
tarnos antes de tiempo? ites-vous venu 
ici pour nous tourmenter avant le temps? 
(Ur. Matth. vni-29.) — 2° (G), hasU esU 
hora f jusqu'a maintenant. EtSe onetara 
sartu danetik onara, desde que ha 
entrado en esta casa hasta este momento, 
depuis qu'il est entrt dans cette maison 
jusqu'a maintenant. (Ur. Luc. vn-45.) 

Onaro (AN-oy), disposici6na obrar el 
bien , disposition a pratiquer le bien. = 
F. Seg. lo traduce por « caridad ». 
F. Seg. le traduit par « chariU ». 

Onarte (Be), hasta ahora, jusqu'a pre- 
sent. 

Onarti, onartsu (AN-oy), caritativo, 



dispuesto a lo bueno : charitable, dispose 
au bien. 

Onartu : 4° aceptar, accepter. (Lar. 
Supl. D. T.) — 2° Onhartu (AN, BN, L, 
S), agradar, aprobar : agrier, approuver. 
Eta baldin bzpaditu zeurb deliberamen- 
duak onartzen, harekin hautsi bzazu i 
y si no aprueba vuestras resoluciones, 
romped con tal persona : el s'il n'ap- 
prouve pas vos resolutions, rompez avec 
une telle personne. (Ax. 3M89-19.) 

Onhartze (BN, L, S), aceptacion, 
acceptation. Ebparantza dut onhartze 

HUNEK ENE GAINERAT JAUTSARAZIKO DUELA 

zuRE miserikordia , yo espero que esta 
aceptacion hara descender sobre mi 
vuestra misericordia, j'esptre que ce con- 
sentement fera descend re sur moi votre 
mis4ricorde. (Jaur. Bihotz. 446.) 

Onharzun (BN ?), hacienda : domaine, 
proprUU, bien. Onharzunak galduz ge- 
roz dira ezagunak, los bienes se cono- 
cen despu^s de haberlos perdido, on ne 
reconnait les biens qu'apres les avoir 
perdus. (Oih. Prov. 364.) 

Onhasun, bien, riqueza : bien, ri- 
chesse. (S. P.) 

Onhasun dun (BN), hacendado: riche, 
proprUtaire. \ O zbin nekhez onhasun- 

DUNAK JAINKOAREN RESUBfAN SARTHUREN 

DiRADBN I ; con cuanta dificultad entra- 
ran en el reino de Dios los que tienen 
riquezas ! quHl est difficile a ceux qui ont 
des richesses d'entrer dans le royaume de 
Dieu I (Leiz. Afarc. x-23.) 

Onaurki (B-m, G-and) , las cosas pro- 
vechosas, utiles: les choses profitables, 
utiles. Onaurkiak batuta tSitSapurrak 
itSi ta goazen btSera : recogiendo las 
cosas utiles y dejando los residuos, vaya- 
mos a casa : ramassant les choses utiles 
et laissant les risidus, allons a la mai- 
son. 

Onazkero (B-a-tS), ya, para esta hora : 
deja , des a present. 

Onbarri (B-oft), recien embarazada, 
enceinte de aate recente. (F. Seg.) 

Onbehar (L), misero, necesitado, 
menesteroso : pauvre, miserable, neces- 
siteux. Tantalo onbehar hura gose eta 

EGARRl ZEN ETA BAZUBN OINEN AZPIAN UR 
FRANKO ETA BURUAREN GAIN BAN ZUHAITZ 

bat fruituz bethea : aquel misero Tan- 
talo sentia ham b re y sed, y tenia sin 
embargo abundante agua baio los pies 
y sobre la cabeza un arbol lleno de 
fruta : cet infortune Tantale avail faim et 
soif, et il avail cependant de I'eau abon- 
dante sous les pieds et sur la tete un arbre 
rempli de fruits. (Ax. 3«-4 98-20.) 

Onberri (G-al), recien prefiada, 
enceinte d'il y a peu de temps. 

Onberritu (G-al), ponerse en cinta : 
concevoir, devenir enceinte. 

Onbidatu, edificar por el ejemplo, 
por la palabra : edifier par l'exemple f 
par la parole. (Duv. ms.) 

Onbide : 1° (B?, Ur., BN ?, Oih.), 
virtud, vertu. Jesusek gaztea zanean emon 

EUSKUZAN ONBIDE TA EJBNPLOBN GOMUTB A , 

recuerdo de las virtudes y ejemplos 
que nos dio Jesus cuando era ioven, 
souvenir des vertus et des exemples que 
Jesus nous donna dans sa jeunesse. ( Ur. 
Maiatz. 438-4.) — 2° beneficio, buen 
ejemplo, edificacion : bien fait, bon 
exemple, edification. fS. P.) 

Onbidetsu (B?, BN?), virtuoso, ver- 
tueux. Eder bbzain onbidetsu, tan vir- 



Digitized by 



Google 



ONBOR — ONDAR-MONDAR 



111 



tuoso como hermoso, aussi vertueux que 
beau. (Oih. 169-8.) 

ONBOR : 1° (AN-b-irun-lez, L-ain), 
tronco cortado, tronc coupe". Ageri da 

ONBOR ZAUAR KOZKORTUEK EZIN BMAN DEZA- 
KETELA HAIN URTHUMB EDERBIK , Se COnOCe 

que los troncos viejos verrugosos no 
pueden producir renuevos tan hermosos , 
on voit que les vieux troncs pleins de 
broussins ne peuvent produire de si belles 
pousses. (Duv. Labor. 176-4.) — 2° (AN-b), 
paton, persona de poca agilidad : pataua, 
personne peu agile. 

Onborki (AN-b, L), madera del tronco, 
bois du tronc. 

Onda : 1° (B, G), Var. de ondo, 
« fondo, residuo, » en los derivados : 
Var. de ondo, « fond, reste, risidu, » 
dan* les de"rive"s. — 2° Honda (AN, BN, 
L, S), indet. de hondatu, destruir, arrui- 
nar : ditruire , ruiner. 

Ondagarri (AN, B, G), hondagarrl 
(BN, L, S), destructora (cosa), divasta- 
trice (chose). EbiLenean zabaldu-gura- 

RIK, OAIZTAKERIA UTSEZ , OURASOERRIAN 

izurri ONDAGARRiA : cuando andaba que- 
riendo esparcir, de pura maldad, peste 
destructora en la patria : quand il vou- 
lut, par pure micnancete", ripandre une 
peste devastatrice dans sa patrie. (Per. 
Ab. 214-9.) 

Ondagei (B-ofi), palo para hacer flejes, 
bois pour faire des cerceaux. 

Ondagin (G-iz), perdulario, prddigo, 
despilfarrador : dissipateur, prodigue, 
viveur, 'mange -tout. 

Ondagora (AN -lei, G-etS, R-bid), 
ta!6n, talon. Var. de oindagora. 

Onda jo (G?), vado, gue". Eta goiz 

JAIKIRIK, ARTU ZITUEN BERE EMAZTE BIAK, 
ETA BESTS AINBESTE NBSKAME AMAIKA 
SEMEAKIN, ETA IRAGO ZUEN YaBOKEKO 

ondajoa : y como se hubiese levantado 
temprano, tom6 sus dos mujeres, y otras 
tantas siervas con sus once hijos, y 
pas6 el vado de Jaboc : il se leva dans la 
mime nuit, et ay ant pr is ses deux femmes, 
ses deux servantes et ses onze en f ants, il 
passa le gue" du Jaboc. (Ur. Gen. xxxn- 
22.) 

Ondaki (BN-s), parte de la madera 
del tronco , partie du bois du tronc. 

Ondakilo (AN-b), pieza de acero 
sobre que gira el palo en que se apo- 
yan las muelas del molino : coussinet, 
piece d'acier sur laquelle tourne le mor- 
ceair de bois qui sert d'appui aux me u les 
du moulin. 

Ondakin (AN, B, G, L), despojo, 
reliquia , residuo de fruta 6 de cualquier 
cosa, p. ej. colilla de cigarro, que se 
arroja despues de consumir lo utilizable : 
rebut, restes, risidus de fruits ou de n'im- 
orte quelle autre chose, p. ex. me" got 

iop.), bout de cigare que Von jette apres 
'avoir consomme" en partie. 

Ondakizun (B?, Aft.), ruina, ruine. 
£Nazu alde egin pekatuetarik , ibiIera 
deungetarik, ondakizun, arrisku ta 
galbide guztibtarik? ^quereis alejaros 
de los pecados, de las malas andanzas, 
de todas las ruinas, riesgos y pecados? 
voulez-vous vous eloigner des pe"che"s, des 
mauvaises rencontres, de toutes les 
ruines, des risques et des faules ? (An. 
Cur. 13-3.) 

Ondakulo (AN-b), eje de la piedra 
del molino, axe de la meule du moulin. 

Ondalan (AN, R), doble trabajo de 



laya, por el que se remueve aun la 
segunda capa de tierra, despu6s de haber 
removido la primera : double travail de 
fouilleur, qui cons is te a retourner la 
second e couche de terre apres avoir re- 
tourne" la premiere. 

Ondalan egin (R), ahondar, excavar : 
approfondir, creuser, excaver. 

Hondale (L), fondo (del mar), fond 
(de la mer). Hobe litzate hainarentzat 

BALDIN IHARA-HARRI BAT EZAR BALAKHIO 
LBPHOTIK DILINDAN ETA ITSAS- HONDALERAT 

bgotz baladi : mas le valdria, que le 
pusiesen al cuello una piedra de molino, 
y le lanzasen en el mar, que escandali- 
zar a uno de estos pequefiitos : il vau- 
drait mieux pour lui qu f on lui mil au 
cou une meule de moulin, et qu*on le 
jet&t dans la mer, que de scandaliser un 
seul de ces petits. (Har. Luc. xvn-2.) = 
En el Vocabulario del mismo Haraneder, 
mejor dicho, de los dos sacerdotes que 
publicaron la nueva edici6n corregida de 
su obra, consta que hondale quiere decir 

HONDOA, ITSAS BARNE-BARNEA , « el fondo 

del mar. » Dans le Vocabulaire du mime 
Haraneder , ou mieux des deux pritres 
qui publierent la nouvelle edition corri- 
ge"e de son ouvrage, on note que hondale 
veut dire hondoa, itsas barne-barnea, 
« le fond de la mer. » 

Hondalza, barranca, hondonada : 
ravine, fondriere. (Oih. ms.) 

Ondamai (AN-b), viga sobre la cual 
se apoya la rueda inferior del molino, 
poutre sur laquelle s'appuie la roue infe"- 
rieure du moulin. 

Ondamen (ANc, B, Gc, ...), ruina, 
desolaci6n, perdicion : ruine, desolation, 
perdition. Jerusalen-ondoan izan zuen 

ONDAMEN ANDIAREN ONDOREN , a COntinua- 

ci6n de la gran derrota que tuvo junto a 
Jerusalem, apr&s la grande diroute qu'il 
y eut pres de Jerusalem. (Lard. Test. 
304-34.) Jo zuten agitz et5e hura, eta 

ERORI ZAN, ETA 1ZANDU ZAN AUNDIA BERE 

ondamena : dieron impetuosamente sobre 
aquella casa, y cay6, y fue su ruina 
grande : ils soufflerent impilueusemenl 
sur cette maison, elle s'icroula, et grande 
a He" sa ruine. (Ur. Matth. vn-27.) 

Ondamendi (Be, G-and, ...), perdi- 
ci6n, ruina : perte, ruine. Goitu ta gal- 

DUTZAT DAUKADAZ ARBRIOAK , ETA DERITSAT 
ESKURA LEGEZ JATORKULA EUREN ONDAMEN- 

dia : ten go por vencidos y perdidos a 
los enemigos , y me parece que su ruina 
se nos viene como a la mano : je tiens 
les ennemis pour vaincus et perdus, et il 
me semble que leur ruine vient comme a 
la main. (Per. Ab. 207-3.) Eta jatsi zan 

BURIA, ETA ETORRI ZIRAN IBAIAK , ETA PUTZ 
EGIN EBEN AIZBAK , ETA BSETSI BUTSEN 
SENDO ETSE ARI, ETA JAUSI ZAN, ETA IZAN ZAN 

bere ondambndia andia (B) : que descen- 
di6 lluvia, y vinieron rios, y soplaron 
vientos, y dieron impetuosamente sobre 
aquella casa, y cay6, y fue su ruina 
grande : la pluie est tombie, les torrents 
sont venus, les vents ont souffle" et se 
sont pricipitis sur cette maison, et elle 
a He" renversie, et grande a He" sa ruine. 
Ur. Matth. vn-27.) Ondamendiko iguiNa 
B ) , abominacion de la desolacidn , abo- 
mination de la desolation. 

Ondamu (B, ..., G), envidia, envie. 
= Tal vez sea pa la bra creada por algun 
traductor de catecismo. Lo cierto es que 
se ha divulgado no poco. C'est peut-itre 



un mot cre"i par quelque traducteur de 
catichisme. En tout cas , son usage s f est 
beaucoup ripandu. Argatik bere onda- 
muan jarririk Palbstinatarrak , por esto 
teni£ndole envidia los Palestinos, les 
Philislins leur porttrent envie de cela. 
(Ur. Gen. xxvi-i4.) 

Ondar, hondar : 1° (c), residuo, 
heces : re's id us, lies. (De ondo, 8°.) Dbus 
gelditzbn bazaika ere, bilondokoak, on- 
darrak, zahartzbkoak gelditzbn zaitza : 
y si algo queda, son los residuos, los 
restos, los que habrian de envejecerse : 
et si quelque chose demeure, ce sont les 
risidus, les restants, ceux qui doivent 
vieillir. (Ax. 3«-36-18.) — 2* (B-i-l-m- 
ond, Gc,...), hondar (Har.), arena, 
sable. = En B-m , ondar es arena de rf o 
y are lo es de la mar. En B-m, ondar 
est le sable de riviere, et are celui de la 
mer. Ugarituko det zurb jatorria 

ZBRUKO 1ZARRAK BEZELA BTA ITSAS- BASTE- 
RREAN DAGOAN ONDARRA BEZELA *. multipli- 
es^ tu descendencia como las est re lias 
del cielo y como la arena que esta a la 
ribera del mar, je te donnerai une pos- 
tirite" nombreuse comme les Hoiles du 
ciel et comme le sable qui est au bord de 
la mer. (Ur. Gen. xxn-17.) — 3<> (B-l,..., 
G), playa, plage. Var. de ondartza. 

GOSEAK E RAM AN ZUEN ONDARRERA ETA ASI 

zan maskor JATBN (G, Di&l. bas. 21-4) : 
el hambre le llev6 al arenal, y empez6 
a comer conchas : la faim le poussa vers 
la greve, et il se mit a manger des coquiU 
lages. — 4° (c) , borra de liquidos , espe- 
cialmente del cafe : marc des liquiaes, 
spicialement du cafe". — 5° (AN, BNc, Lc, 
R, Sc), ultimo, dernier. Ondarreko 
embn nintzalarik (BN-auritz), estando 
aqui por ultima vez, Hant ici pour la 
derniere fois. Aide ondab (ms-Lond), 
pariente remoto, parent Hoigne". — 
6° (Sc), retal, coupon. — 7° (AN, BN, L), 
fondo , fond, i Zbrtako sartzbn naiz ni 

ITSAS HONDAR GABB HUNETAN ? £ para que 

me me to yo en este mar sin fondo? 
pourquoi me jette" -je dans une mer sans 
fond? (Ax. 3 a -xvi-24.) Mundu hunek 

DIDURI ITSASOA J IGERIKA EZTAKIBNA ONDA- 
RRERA doa : este mundo se parece al 
mar; el que no sabe nadar se va al 
fondo : le monde ressemble a la mer, on 
y voit se noyer ceux qui ne savent pas 
nager. (Oih. Prov. 320.) 

Ondarbe (R), criba, crible. Garia 
Saintakoa da kau, esta sirve para lim- 

Eiar el trigo, ceci sert pour nettoyer le 
le". 

Ondardl (G), arenal, playa : grkve, 
plage. 

Ondariela (B-l), la reserva de los 
padres, V heritage des ancitres. 

Ondarki (AN-b), retal, coupon. 

Ondarkin : 1° (BNc, G-ord, Lc, R), 
residuo, re"sidu. Var. de ondakin. — 
2° (BN-baig), retal, coupon. 

Ondar-kirri (B-m), guija, piedrecillas 
que se encuentran en el higado y mo- 
ll ej a de aves , pierrailles qui se trouvent 
dans le foie et le gisier des volatiles. 

Ondarleze, las profundidades del 
abismo, les profondeurs de Vabime. 
(Duv. ms.) 

Ondar -mondar (BN-s, R), hondar - 
mondar ( L ) , ultimos residuos, derniers 
restes. Ni egin naiz bertzbren bil-on- 

DOAN, M AH ATS HONDAR -MONDARREN BILHA 

dabilhana BBZALA '. yo me he hecho seme- 



Digitized by 



Google 



112 



ONDAR-MUNO — ONDIOLAN 



i'ante A aquel que, despu6s que otros 
tan hecho la vendimia, anda en busca 
de racimillos desperdigados : je suis 
devenu semblable A celui qui, apris que 
les autres ont vendangi, va recueillir les 
grappillons igaris. (Ax. 3«-36-12.) 

Ondar-muno, duna, dune. (Lar.) 

Ondarpe, barra de rios, mascaret ou 
bar re de riviires. (ma-Lond, An.) 

Ondarpeko (G-zumay), traquino, 11a- 
mado tambien vulrarmente « escorpi6n, 
salbadeo » y por la fantasia de los rao- 
dernos escabecheros « salm6n de mar » : 
vive , poisson appeli aussi vulgairement 
« scorpion » et par la fantaisie de nos 
modernes fabricants de conserves « sau- 
mon de mer ». = Es un pez de came 
fina y sabrosa, temida por los Pescado- 
res 6 causa de su aleta dorsal. El de 
nuestras costas debe de ser el traquino 
vibora, no el traquino dragon que habita 
otras aguas. C'est un poisson a chair deli- 
cate et savou reuse; mais il est redouti 
par les picheurs a cause de sa nageoire 
dorsale. L'espice qui friquente nos cdtes 
doit itre la vive-vipire et non la vive- 
dragon, qui habite d'autres eaux. (V. 
Saburdin.) 

Ondarpila, encalladero, ichouage. 
(ms-OtS.) 

Ondarragifi (L-ain), muela del juicio, 
dent de sagesse. 

Ondarraldi (BN), una reprimenda 
fuerte : semonce, une forte riprimande. 

Ondarrazpiko (AN -and), pez muy 
parecido al traquino, aunque m&s 

Eequefio : poisson semblable a la vive, 
ien que plus petit. (V. Ondarpeko.) 
Ondarrean (AN-b-lez, BN), al fin, a 
la fin. Erhoak egiten duena ondarrean, 

ZUHURRAK EGITEN DU HATSARREAN I lo que 

el loco hace al fin, el cuerdo hace al 
principio : ce que le fou fait A Vextri- 
miti, le sage le fait des le commencement. 
(Oih. Prov. 581.) 

Ondarreko (AN-b-lez), final, ultimo : 
final, dernier. 

Ondarrertze ( AN?), recto (intestino), 
rectum. 

Ondarrota (AN-ond), quisquill6n, 
camar6n grande , grosse crevetle. 

Ondartu : lo (c), gastarse un liquido, 
quedarse en las heces : lourner (un 
liquide), Ure tout en lie. — 2° tocar a 
su fin, hablando de rentas : toucher A sa 
fin, en parlant de rentes. (Duv. ms.) — 
3° (G?), encallar una embarcaci6n, 
embarrancar : ichouer, toucher le fond, 
en parlant d'une embarcation. 

Ondartza (B-l-ond, Gc), arenal, playa : 
terrain sablonneux , plage, grevc. 

Ondaska, cierta pieza de ferreria, 
certaine piece de forge. (Lar. Corog. 68.) 

Ondasun(AN, B, 6), hacienda, bienes : 
domaine, biens. Asko legez euren osa- 

SUN , ONDASUN TA ARIMEN KALTEAN : COIHO 

muchos en perjuicio de su salud , de sus 
bienes y de su alma : comme beaucoup 
au prejudice de leur santi, de leurs biens, 
de leurime. [Per. Ab. 43-21.) 

Ondasundun (AN, B, G), propieta- 
rio, hacendado, propr#/aire d'immeubles. 
Neskame izatbtik igaro diranak etSe- 
koandra izatbra, pobrezatik diru edo 
ondasundunak : las que de ser mucha- 
chas de servicio han pasado A ser seflo- 
ras y de la pobreza nan llegado a adi- 
neradas 6 hacendadas : celles qui de ser- 
vantes sont devenues des dames, et qui de 



la pauvreti sont arrivies A Ure riches et 
propriitaires. (Conf. 168-27.) 

Ondasuntegi (B), tesoro, trisor. 

ETZAITEZ NAGl IZAN , ELDU ZA1TBZ ONDASUN- 
TEGI edo tesoru onbtara : no seais pere- 
zoso, Uegad A este tesoro : ne soyez pas 
paresseux, allez vers ce tre'sor. (Ast. 
Urt. I, p. xxvi-32.) 

Ondatu, hondatu : 1° (c,...), hundirse : 
s'enfoncer, s'engloutir. Han bere lagun 

GUZTIBKIN ITHO ETA HONDATU ZBN , all! COn 

todos sus companeros se ahog6 y se 
hundio, c'est IA qu'il se noya et s'englou- 
tit avec tous ses compagnons (Ax. 3*-72- 
3.) Bere agintari autatuak izan ziren 

ONDATUAK ITSASO GORRIAN , SUS principeS 

escogidos fueron sumergidos en el mar 
Bermejo, re' lite des princes a iti englou- 
tie dans la mer Rouge. (Ur. Ex. xv-4.) 

KALTE ANDIAK BTORTEN EDOD1RA LUIKARB- 
TATIK ETA GARMENDIETATIK , URIAH TRISKAU 
TA ONDATUTERAlftOKOAK ( B, DiAl. baS. 

120-14) : parece que resultan grandes ma- 
les de los terremotos y volcanes, hasta 
arruinar ciudades y hundirlas : des trem- 
blements de terre et des volcans risultent 
de grands maux, a ce qu'il paraCt, jus- 
qu'A ruiner et engloutir des villes. — 
2° (AN-b-lez, B, G, L, R), arruinar, per- 
derse : ruiner, se perdre. Bestelan 

EURETATIK BAT EDO BI ILTEN BAJAKBZ, DAGO 
ONDATUR1K NBKAZARIA (B, DiAl. baS. 66-7) '. 

en lo demas , con que mueran una 6 dos 
de ellas, esU arruinado el labrador : 
autrement , le laboureur se trouve ruini 
s'il en perd une ou deux tiles. — 2° (AN- 
b, BN, Sal.), echar A perder las cosas 
por falta de cuidado, de orden : laisser 
perdre les choses par manque de soins, 
d'ordre. — 4° (AN-b, B), prodigar, 
derrochar : prodiguer, dissiper. Zai-apur 

BAT GALDU EZTEDIN , BILDUR TA IKARA J TA 
URUNA ONDATUAGAITI ARDURARIK EZ '. tie- 

nen miedo y tiemblan de perder un poco 
de remoyuelo , y no les importa por 
prodigar la hanna : Us ont peur et 
tremblent de perdre un peu de son, mais 
il leur importe peu de dissiper la farine. 
(Per. Ab. 121-12.) 

Ondatz (S), consecuencia ? , conse- 
quence ?. Hire bakeak bztik ondatz 3uSe- 

N1K, ETZIAN BALIO JIN HBNDIN HORTAKO : tU 

paz no tiene buena consecuencia, para 
eso no valia (la pena de) que vinieses': 
ta paix n'a pas de bonne consequence , 
cela ne valait pas (la peine) que tu vinsses. 
(Ziber. 54-7.) 

Ondatzaile (AN, B, G), ondatzaila 
(B-m,...), ondatzale (AN-b), honda- 
zale (BN, S), derrochador, arruinador, 
pr6digo : dissipateur*, prodigue f gaspil- 
leur. Ebanjelioko seme ondatzaiLbaren 
gisan nator zugana, vo vengo a vos 
como el hijo pr6digo ael Evangelio, je 
viens a vous comme Venfant prodigue de 
VEvangile. (Ur. Bisit. 179-3.) 

Ondazare (AN-lezh cesto grande 
como de dos fanegas ae cabida, grand 
panier de la contenance d'a peu pres deux 
fanegues. 

Ondaztatu ( BN - s ) , atetillar, rodear 
de tierra las plantas : butter, entourer 
de terre les plantes. 

Ondeaitzur (G?), azada de puas 
grandes, biche a deux tongues pointes. 

Ondeatu (Be, Gc), ahondar, cavar las 
tierras : def oncer, creuser la terre. Naba- 

SAIAZ IGARO TA LAIAKAZ ONDEATUTEN DA, 

se pasa con el cutre y se ahonda con 



las lay as, on passe avec le soc de la char- 
rue et on difonce avec la biche. (Per. Ab. 
150-17.) 

Ondertze (AN-b, BN-ald-s) , onderze 
(R), ondeste (Gc), intestino recto, 
rectum. 

Ondez (Be), malestar, indisposici6n : 
malaise, indisposition. (Contr. de ondo 
bz.) Bbnetako ondbza daukanak bztau 
orrbnbeste EDATBN ( B, ...), el que de 
veras estA indispuesto no bebe tan to, 
celui qui est vraiment indisposi ne boit 
pas tant. 

OndiatSur (B), azada de puas grandes, 
biche a deux tongues pointes. Var. de 
ondeaitzur. 

Ondiatu (B-g), Var. de ondeatu. 

Ondikatu (S. P., S), afligir, repro- 
char : affliger, reprocher. OrdOan hasi 

ZEN ONDIKATZEN HIRIBN , ZUlRTAN HANIT8 
MIRAKOLC EGIN BEITZIAN , ETZIELAKOZ PENI- 

tentzia egin '. entonces comenz6 a recon- 
venir A las ciudades, en que fueron 
hechas muy muchas de sus maravillas, 
de que no habian hecho penitencia : 
alors il commenca A reprocher aux villes 
ou il avail opiri le plus grand nombre 
de ses miracles, de n' avoir pas fait p&ni- 
tence. (Matth. xi-20.) 

ONDIKO : 1° (AN, BN, L), infortu- 
nio, miseria : in fortune, misere. Erran 

BEHAR DA HANDIA DELA IPERNUAN DAUDBNEK 
DUTEN MISERIA ETA ONDIKOA, es preciSO 

decir que es grande la miseria 6 infortu- 
nio que tienen los que estan en el 
infierno , il est nicessaire de dire q:ue la, 
misere et Vinfortune de ceux qui sont 
dans Venfer sont grandes. (Ax. 3«-427- 
14.) _ 2° (B-tS),todavia, encore. 
Ondikotz (AN, L), jay! hilasl Herio 

LAZGARRI ETA BZIN TRIKATUAK JO DUBNA 
SUNTSITZBN ETA DESEGITBN DA { ONDIKOTZ ! 
GIBBLBRAT ITZULTZBRIK GABE I lo que la 

terrible 6 inevitable muerte ha herido 
desaparece \ ay ! sin esperanza de que 
vuelva : ce que la mort inexorable a 
frappi disparait, hilas! sans retour. 
(Dasc. Atheka. 106-16.) 

Ondikoz (AN-b, L-get,...), j ay ! por 
desgracia : hilas ! par malheur. j Ondi- 
koz ORDEAN ! GAIZKIA BGIA BAINO ERRES- 
KIAGO SINHESTBN ETA BRRATEN BAITA MAIZ, 

hain baikare izpirituz ERi : j pero ay ! 
pues frecuentemente lo malo se cree y 
se dice con mas facilidad que la verdad, 
] tan enfermos de espiritu somos ! mais, 
hilas! Iris friquemment le mal se croit 
et se dit plus facilement que la viriti; 
nous sommes si ma lades d'esprit I ( Duv. 
Imit. 10-7.) 

Ondikozki , desgraciadamente , mal- 
heureusement. (Goyh.) 

Ondikozko (AN, BN, L), infortunado, 
nefasto : infortuni, nifaste. Zeren badira 

JBNDE BATZUK HAIN OKHASINOTSUAK , 
ARRUNKIDB GA1TZAK, BATKARI ONDIKOZKOAK, 
NON HOBS BAITA HALAKOBI ALDB EG I TEA I 

porque hay ciertas gentes tan penden- 
cieras, malos companeros, nefastos cole- 
gas, que es mejor separarse de ellas : 
parce qu'il y a certames gens si que- 
relleurs, mauvais compagnons , nifastet 
colligues, qu'il vaut mieux s'en iloigner. 
(Ax. 3M47-17.) 

Ondizlo (B-l, ...), ondiziokarren 
(B,...), todavia, hasta ahora : encore, 
jusqu'A prise nt. 

Ondiolan (G-and), doble trabajo de 
laya, por el que se remueve aun la 



Digitized by 



Google 



ONDO — ONDORE 



113 



segunda capa de tierra, despu6s de 
haber removido la primera : double tra- 
vail de la biche, par lequel on retourne 
la seconde couche de terre apres avoir 
retourne la premiere. 

ONDO: lo (c), lado, cdte. Gurb 
ondora, a nuestro lado, a notre cdte. — 
2° (c), luego, a continuaci6n : ensuite, a 
la suite, apres. = Se usa con algun rela- 
tive S'emploie avec un relatif. Jaurbgiko 
bmaitzak , bskba ondoan : los regalos de 
palacio (tienen] peticiones 6 continua- 
ci6n, en seguiaa : le cadeau de gentil- 
homme est bientdt suivi de quelque 
demande. (Oih. Prov. 264.) Gero oaria 

ERNE- ONDOAN BEAR DA JORRATU , luegO Se 

debe escardar a luego de brotar el trigo, 
ensuite on doit sarcler le btt apres qu'il 
a pousse*. (Per. Ab. 150-25.) Gero azke- 
nban, bgin-ondoan : luego al fin, despue*s 
de hacer : ensuite a la fin, apres avoir 
fait. (Ax. 3«-3-12.) — 3° (AN-b, BN-haz), 
consecuencia , efecto : consequence, effet. 

UsU 1IOSKORTZEAK ONDO EOITBN DU , el 

emborracharse con frecuencia produce 
consecuencias : la frequente ivrognerie 
a des suites, produit des consequences. 
— 4° (c, ...), planta de Arbol, plant 
d'arbre. = Con esta terminaci6n dis- 
tin?uimos, cuando es menester expre- 
sarlo asl, un Arbol de su fruto. Nous dis- 
tinguons au moyen de cette terminaison , 
lorsqu'il est nicessaire de Vexprimerainsi, 
un arbre de son fruit. Sagar, manzana, 
pomme. Sagarrondo (B, Ur. Cant, n-3), 
manzano , pommier. Ikondo (B-a-o-tS), 
pikhondo (Har. Marc, xi-2i), higuera, 
figuier. — 5° (L-ain), tronco, tronc. Hirur 

PRESUNA ZARETB BA1NA JaINKO BAT SOLKI , 
HAIN ONDO ETA AKARRAK NOLA ZUAITZ BAT 

bbthi : sois tres personas , pero solo un 
Dios, lo mismo como el tronco y las 
ramas forma n siempre un Arbol : vous 
Ues trois personnes, mais un seul Dieu, 
de mime que le tronc et les branches 
ne forment to u jours qu'un seul arbre. 
(J. Etcheb. 175-8.) — 6° (R, S), cepa, 
toc6n, parte subterr&nea del arbol : 
souche, chicot, partie enterrie du tronc 
d f un arbre. — 7° (ANc, Be, Gc, Lc), 
tierra segada de..., terre fauchee de... 
Artondo , tierra segada de maiz , terre 
fauchee demats. Galondo (B, G), ogiondo 
(AN-lez), tierra segada de trigo : chaume, 
terre fauchee de btt. Idarrondo (B), 
iLarrondo (G), tierra sembrada de arveja, 
terre ensemence'e en vesce. — 8° (c), 
fondo, fond. Luzaro berotu eta uztbn 

DA OZTUTZEN ETA GATZA GELDITZEN DA 
ONDOAN (G), URA LUZEZ BEROTU ETA UZTEN 
DA BOZTBRA ETA GATZA ONDOAN GELDITZEN 

da (L) : despu6s de haberla calentado 
largo rato, se deja enfriar y la sal queda 
al rondo : apres qu'on a longiemps chauffe 
Veau , on la laisse refroidir et le sel 
reste au fond. (Di&l. bas. 113-5.) — 
9° linaje, raza : lignie, race. (ms-Ot§.) 
Judasen ondokoa, del linaje de Judas , de 
la race de Judas. == No ser& confusi6n de 
bnda ? Ne serait-ce pas une confusion de 
end a? — 10° (c,...), raiz, racine. Zuhaitz 

BAT BERK DBNPORA GUZTIAN ONDOZ ETA 
ERROZ ZURE BARATZEAN EDO LURREAN EGON 

dbna, un arbol que ha estado todo su 
tiempo radicalmente en vuestro huerto 
6 campo, un arbre qui a ete radicalement 
tout le temps dans voire jar din ou dans 
voire champ. (Ax. 3«-74-9.) — 11° (BN- 
ald, R, S), residuo, resto : risidu, reste. 

T. II. 



Ondo-moko guziak (R, S), todos en abso- 
lute* , lit. : restos y puntas : tous absolu- 
ment, lit. : restes et pointes. = En AN-b 
y G se ha modificaao afortunadamente , 
en esta acepci6n, en kondo. En AN-b et 
G, on I'a heureusement modiftt, dans cette 
acception, en kondo. — 12° (BN-s, R), c6n- 
cavo, concave. (?) — 13° (Be, G), bien, 
buenamente : bien, de la bonne maniere. 
( De on + to. ) Ondo edo obbto , bien 6 
mejor (mente), bien ou mieux. (Per. Ab. 
49-7.) Ondo egiSen pagoa, atondoan 
paloa ( Be ) : el pa go del beneficio , palo 
detr&s de la puerta : en recompense d f un 
benefice, coup de biton derriere la porte. 
Ondo-bearrean (Be), de buena W, de 
bonne foi. = Por extension, tal vez & 
imitaci6n de otras lenguas, se emplea 
esta palabra para significar « muy ». 
Par extension, peut-4tre en imitation 
des autres Ungues, on emploie ce mot 
dans le sens de « tres ». Ondo galanta 
da zubn mutikoa, muy guapo (bien 
guapo) es vuestro muchachito, tres joli 
Tbicnjoli) est votre garconnet. — 15° (BN, 
S), hongo, champignon. Var. de on5o. 
-Ondo : 1° (c,...) lado, cerca : aupres, 
a c6te. Itsasondoan: junto al mar, al 
lado de la mar : pres de la mer, a cdte 
de la mer. Ondoratzban ikhusi nuen 
bbzala, como vl al acercarme, commeje 
vis en m'approchant. (Piar. Ad. 4-lo.) 
— 2° (c,...), despu£sde, a continuaci6n : 
apres, a la suite. Bazkalondoan , des- 
pue's de comer, apres avoir mange. — 
3° (c,...), planta, tronco: plant, tronc. 
Madariondo, peral, poirier. Gereziondo, 
cerezo, cerisier. Sagarrondo (Be), man- 
zano, pommier. Zelan sagarrondoa 

BASOETAKO AREtSeN ARTE AN , CODIO el 

manzano entre los a>boles de las selvas, 
comme le pommier entre les arbres des 
forets. (Ur. Cant, n-3.) — 4° (AN, B, G, 
L ) , tierra segada , terre fauchee. Ar- 
tondo, tierra en que se ha recogido el 
maiz, terre ou le mats a ete ramasse. — 
5° (Be), se usa en una frase popular 
despectiva, como sin6nimo de oste : 
s'emploie igalement dans une locution 
populaire meprisante, comme synonyme 
de oste. { Ze PatSi ta PatSiondo ! | qu6 
me hablas de) Francisco y ocho cuartos 
vulg.) , lit. : raiz de Francisco ! qu'est-ce 
jue (tu me paries de) Pierre et ie Paul, 
it. : racine de Francois I— 6°(AN, BN, S), 
equivale al prefiio latino ex, significando 
uno « que ha siao » : equivaut au prefixe 
latin ex, qui signifie « ce qui a ete ». 
Errientondo, exmaestro, ex-professeur. 
Alkateondo (AN-b), exalcalde, ex- 
maire. 

OnSo (AN, B-g, Gc), honSo (L), 
hongo , champignon. (?) 

Ondoan ibili (BN) , buscar, chercher. 

EZNABILA NEURE BORONDATEAREN ONDOAN, 

no busco mi voluntad^'e ne cherche pas 
ma volonte. (Leiz. Joan, v-30.) 

Ondoanko (S) , siguiente, inmediato : 
suivant, immediat. Ondoankoak (S, 
Doktr. 50-24), los inmediatos, les imme- 
dials. 

Ondo-ertze (R-uzt), hondo-ertze 
L), ondo-erze (BN-s, R), ondo-este 
B-mond), intestino recto, rectum. 

Ondo-gabe (c, ...), sin fondo, sans 
fond. 

Ondogora (L-s), tal6n, talon. Var. de 

ONDAGORA. 

Ondoi (?, m«-Ot5), fondo, fond. 



% 



Ondo-igiri (B-ofi), nadar bajo el agua, 
nager sous Veau. 

Ondoil (BN-haz), Ul6n, talon. 

Ondoki ^ANc, BNc, Lc, Sc), parte de 
la madera ael tronco, partie du hois du 
tronc. 

Ondokin (G,..., Oih.), reliquia, relique. 

Ondoko : 1° (c, ...), posterior, posted 
rieur. Eta zure prestutasunaz , oho- 

REAZ ETA AITZINEKO ETA ONDOKO FAMA 
ON PAMATUAZ l NORK ZBR ERRANEN DU ? y 

de vuestra nobleza , de vuestro honor y 
de vuestra fama bien adquirida anterior 
y posterior £ qui£n podrA decir nada ? 
et de votre noblesse, de voire renommee 
bien acquise avant et depuis, qui pourra 
n f en rien dire? (Ax. 3«-xiv-10.) — 2° (AN- 
b), heredero, heritier.— 3° (AN, BN, S), 
sucesor, successeur. — 4° (c,...), descen- 
diente , descendant. Zure ondokoai 

EMANGO DIET LUR AU EjIPTOKO IBAITIKAN 
EUPRATES IBAI ANDIRAINO , a tu pOSteH- 

dad dar^ esta tierra desde el rio de 
Egipto hasta el gran rio Eufrates, ye donne 
a ta posterite ce pays, depuis le fleuve 
oVEgypte jusqu'au grand fleuve de VEu- 
phrate. (Ur. Gen. xv-18.) — 5° (AN-b, 
B-g-m, G-and), (fruta) caida, (fruit) 
tombe. Ondoko ta ganbko , sailean erosi 
ditu (B) : ha comprado fruta, caida y en 
las ramas, indistintamente : il a achete 
des fruits, tombes et sur V arbre, sans 
distinction. — 5° (AN, BN, L, R, S), secun- 
dinas de la mujer, second ines de la femme. 

Ondokoi (G), profundo, pro fond. 
Zbren etzuten lur ondokoirik, porque 
no tenian tierra profunda, parce qu'ils 
n'avaient pas de terre prof onde. (Bonap., 
Parabola del sembrador, Parabole du 
semeur, Lond. 1878.) 

Ondo-kuntsu (Sc), tronco de Arbol, 
tronc d' arbre. 

Ondo-mokor (R-bid), por menudo, 
en detail. 

Ondope (B-a-m-o), base, base. Berb 

ANKAK MARMOLBZKO ABEAK, IMlftlRIK DAGO- 
ZANAK URREZKO ONDOPEBN GAINBAN I SUS 

piernas columnas de marmol, que estAn 
fundadas sobre basas de oro : sesjambes 
sont des colonnes de marbre , placets sur 
des bases d'or. (Ur. Cant, v-15.) 

Ondoraldi, liauen, lichen. (ms-Lond.) 

Ondoramen f BN, S), resultado, con- 
secuencia : resultat, consequence. 

Ondoratu : 1° (BN-haz), entornar, 
entr*ouvrir. Bortaren ondoratzea, entor- 
nar la puerta, entr'ouvrir la porte. — 
2° (cj, acercarse, s*approcher. — 3° (c,...), 
hunairse, ir al fondo, naufragar : s'en- 
gloutir, alter au fond, naufrager. 

ONDORE : 1° parada, posta : relais, 
poste. (Oih. ms.) Ondore on egitea, 
tener un ^xito, avoir un bon succes et 
une suite. (Oih. ms.) — 2° (B-otS, G, L), 
descendencia, descendance. Argatik artu 

ZUBN BERAI GERRA BMATEKO ETA LENBIZIKO 
GURASOBTAN OYEN ONDORE ETA ETORKIN 

guzia galtzbko asmoa i por esto, (el dia- 
blo) se propuso hacerles guerra y per- 
der en los primeros padres toda su aes- 
cendencia y linaje : pour cela, (le diable) 
se proposa de leur faire la guerre et de 
perdre dans les premiers parents toute la 
descendance et lignee. (Lard. Test. 8-6.) 

NORBAIT HAURRIK GABE HILTZERA HELDU 
BADA, HAREN ANAYA EZKON BEDI HAREN 
EMAZTEAREKIN ETA ONDORE EM AN BIOZO 

berb anayari i si muriere alguno que no 
tenga hijo, su hermano se case con su 

15 



Digitized by 



Google 



114 



ONDOREGO 



ONEGIN 



mujer, y levanie linaje 6 su hermano : 
si un horn me meurt sans laisser oVenfant, 
que son frere Spouse sa femme et suscite 
des enfanis a son frere. (Duv. Matlh. 
xxn-24.) — 3° (BN, G, L, R), consecuen- 
cia, consequence, Baina are da gaiStoago 

BTA PBRJLOSAGO USANTZA HAREN ONDOKO 
ONDOREA, HAZI HARTARIK SORTZEN DEN 

bihia : pero aim es mas mala y mas 
peligrosa la consecuencia que se des- 
prende de aquella costumbre, el grano 
que broia de aquella simiente : ma is la 
consequence qui decoule de cette coutume, 
le grain qui pousse de cette sentence, est 
encore plus mauvaise et plus pirilleuse. 
(Ax. 3«-270-ll.) Eri-ondore (BN-s, R|, 
convalescencia, convalescence. — 4° (BN- 
s?, L?, R?), fruto, fruit. 

Ondorego : 1°(BN?, L?), herencia, 
heritage. Hau da premua, dezagun hil, 

GELD I DAK1GUN ONDOREGOA '. este eS el 

heredero, matemosle, para que sea 
nuestra la herencia : celui-ci est VMritier, 
tuons-le, afin que Vhe'ritage soil a nous. 
(Duv. Luc. xx-14.) — 2° (BN?, L?), des- 
cendencia, descendance. Huna Adamen 
ondoregoaren liburua, este es el libro 
de la generaci6n de Adam , ceci est le 
livre de la generation d'Adam. (Duv. 
Gen. v-i.) Bainan aita-aldeko osabarik 

EZPADU, ONDOREGOA HAREN AHAIDE HURBI- 
LBNEI BMANA IZANEN ZAYOTB '. perO si DO 

tiene tios de parte del padre, la heren- 
cia sera dada a sus parientes mas pr6xi- 
mos : mais s'il n'a pas d'oncles du cdte 
paternel, V heritage sera attribue a ses 
plus proches parents. (Duv. Num. xxvn- 
H.) 

Ondorekhide, coheredero, coheritier. 
(Duv. ms.) 

Ondoren : 1° (B,...), convalescencia, 
convalescence. — 2° (B-m, G), conse- 
cuencia, consequence. — 3° (AN, B, G), 
a continuaci6n, en pos : a la suite, apres. 
Ondoren ilen naute, eta irugarren egu- 
neko piztuko naiz berriro : a continua- 
cion me mataran, y de nuevo resucitare* 
para el tercer dia : ensuite Us me tueront, 
et de nouveau je ressuscilerai pour le 
troisieme jour. (Liz. 98-9.) Baneuko ta 

BALITZ ALKARREN ONDOREN DAB1LZ ( Be ) I 

« si yo tuviera » y « si ello fuera » 
andan una en pos de otra; es decir, 
las hipdtesis no se llevan gran ventaja 
una & otra : « sij'avais » et « s'il etait » 
vont Vun apres V autre; c'est-a-dire f les 
hypotheses n'apporlent pas grand avan- 
tage Vune a V autre. Onen ondoren bialdu 

ZUEN USOA ERE, IKUSI ZEZAN AITU AL ZIRA- 

den urak lurraren gai$ean : envi6 tam- 
bien despues de dl la paloma , para ver 
si habian cesado las aguas sobre la haz 
de la tierra : il l&cha ensuite la colombe 
d'aupres de lui, pour voir si les eaux 
avaient diminue de la surface de la terre. 
(Ur. Gen. vm-8.) — 4° (B-i,...), rastro, 
trace. 

Ondorengo : 1° (AN-lez, B-m, Gc), des- 
cendiente, descendant. Beren ondorengo 
guztien patu onerako , para dicha de 
todos sus descendientes, pour le bon- 
heur de tous leurs descendants. (Izt. 
Cond. 12-3.) Jagiko balira lurpetik 
ant§inako asabak, ezleukke SIN1STUKO 

BlZKAITAR TA EUREN ONDORENGOAK DI- 
REALA GAURKO JAUN , ANDIKI TA ANDIKI- 

gurak : si se levantaran del sepulcro los 
antepasados, no creerian que son Bizkai- 
nos y descendientes suyos los seflores 



y ambiciosos de hoy : si les ancitres se 
levaient du sepulcre, Us ne croiraient pas 
que les messieurs et les ambitieux d'au- 
jourd'hui sont des Biscay ens et leurs des- 
cendants. (Per. Ab. 94-27.) — 2° (G?), 
consecuencia, consequence. — 3° (AN-b), 
heredero, heritier. 

Ondoretasun (?), herencia, heritage. 

Nl NAIZ ZURE ZATHIA BTA ONDORETASUNA 

Israblgo semeen erdian, yo soy tu por- 
ci6n y herencia en medio de los hijos de 
Israel, je suis ta part et ton heritage au 
milieu des enfanis d'lsraGl. (Duv. Num. 
xvni-20.) 

Ondoretsu, prenado de consecuen- 
cias, gros de consequences. (Duv. ms.) 

Ondoriengo (B, Mog.), Var. de ondo- 
rengo (1°). 

Ondorik (B-m, ...), en pos, a conti- 
nuaci6n : apres , a la suite. Onen ondo- 
rik ENTZUN NEBAN ALDRA ASKOREN BOZA 

lakoa zbruan (B, Apoc. xix- 1), despues 
de esto oi como voz de muchas gentes 
en el cielo, apres cela j f enlendis dans le 
ciel comme une grande voix d'une foule 
immense. Bigirak egiten dira baserrie- 

TAN,... GAZTKEN APARI-MER1ENDA BATEN 

ondorik : las tertulias se hacen en las 
aldeas,... a continuaci6n de una me- 
rienda-cena de j6venes : les reunions ont 
lieu dans les campagnes,... apres un 
dejeuner dtnaloire de jeunes gens. ( Olg. 
110-10.) 

Ondorio (AN, BN, L, S), consecuen- 
cia , consequence. Mozkorkeriaren ondo- 
rio, BIARAMONBAN BURU AUNDI (AN-b) I la 

consecuencia de la borrachera, al dia 
siguiente la cabeza pesada : la conse- 
quence de Vivresse, le lendemain la 
tete lourde. Azienda... lakhetzen ezte- 
nak eztu ondorio onik , el ganado... que 
no se encuentra a gusto no da buen 
resultado, le betail... qui ne se plait pas 
ne donne pas de bons resultats. (Duv. 
Labor. 114-11.) 

Ondoriotasun (L-ain), herencia, heri- 
tage. 

Ondotik: 1» (AN-b, BNc, L, R, S), 
despues, inmediatamente : apres, imme- 
diatement. Bernard phartitu da bere bi 
anaien ondotik (BN, Sal.), Bernard se 
ha marchado en pos de sus dos herma- 
nos, Bernard est parti apres ses deux 
freres. — 2° (c,...J, por junto 6 : pres de, 
lit. : par pres ae. Neure ondo- ondo- 
tik J PLAUST ! JAUSI DA ARRIA URETARA (B), 

rozando conmigo ha caido ; pum ! la piedra 
al agua, la pierre m f effleuranl est tombee 
a Veau en faisant poufl 

Ondotsu (AN, BN, L), casi junto a, 
presque a cdte de. Zango hori behar izan 

Z10TEN MOZTU BELHAUNAREN ONDOTSUTIK, 

esa pierna se la tuvieron que cortar por 
casi junto & la rodilla , on fut oblige de lui 
couper la jambe presque a cdte du genou. 

Ondo-ustei (BN-gar), tronco de 
Arbol, tronc d'arbre. 

Ondozkatu (S, Inch.), poner los obje- 
tos unos seguidos de otros, ranger les 
objets a la suite les uns des autres. 

Ondozki (S, Catech. 20-6), sucesiva- 
mente, successivement. Hirur igantez 
ondozki egiten ezpadeie hura , si no lo 
hacen en tres domingos sucesivamente , 
s'ils ne le font pas en trois dimanches 
successivement. 

Ondozko : 1° (B-i-m, G),plantajoven, 
jcune plant. — 2° (G-and), arbol, cada 
planta : arbre, chaque plant. 



Ondoztatu (BNc, Lc, Sc), rodear de 
tierra las plantas : butter, entourer de 
terre les plan les. 

Ondu : 1° (AN-b, B, G), mejorar, 
s'ameiiorer. — 2° (AN, B, G), ponerse 
bien de salud, sebien porter. — 3° (Be,..., 
Gc), curar longanizas, quesos : conser- 
ver des saucisses, des fromages. — 
4° (AN-b, B, BN, L, R), madurar, mtlrir. 
Ospela ondurik dauka (G-bur), tiene el 
divieso maduro, son furoncle est mtir. 
= Algunos concretan esta madurez a la 
de las uvas £ higos. Otros extienden 
aun a la madurez 6 enconamiento de 
tumores,... etc. Quelques-uns bornent 
cette maturite aux raisins et aux figues. 
D'autres I'etendent encore a la maturite 
ou a I' inflammation des tumeurs,... etc. 
— 5° ( Be , Gc) , cubrir marcas 6 sobre- 
pujar a otro en habilidad, depasser le but 
ou reussir a faire mieux qu'un autre. — 
6° (B, ms -OtS), pagar, abonar : payer, 
acquitter. — 7° (c), abonar tierras, fumer 
les terres. — 8° Hondu, componer ver- 
sos : versifier, composer des vers. (Oih. 
ms.) 

Ondugura, ondunai (B), prop6sito 
de enmienda, resolution d'amendement. 

Ondura (B, ms-OtS), fondo, fond. 

Onean (Be, G-and) , & buenas, de bon 
gre. « To-to » bat esan-orduko, entzu- 
ten dau ta igarten dau ardi, auntz, idi 
edo beiren bat dabiLbla soloan ta atb- 
raten ditu arin onean : en cuanto se le 
dice « to-to », oye y conoce que en la 
heredad anda alguna oveja 6 cabra 6 
buey 6 vaca y los saca pronto a buenas : 
des qu'on lui dit « to-to », il entend et 
il comprend que dans la propriete il y a 
une brebis, une chevre, un bceufou une 
vache, et il les en chasse vite de bon gre. 
(Per. Ab. 92-16.) 

Oneara (R), caridad, disposicidn a 
obrar el bien : char it e, disposition a faire 
le bien. 

Onedas, indet. de onedatsi, bendecir, 
benir. (liar.) Onedas ezazue gaizki zuetaz 

MINTZO DIRENENTZAT ETA OTHOITZ EGIZUE 
GEZURREZ OLDARTZEN ZAIZKITZUENENTZAT I 

bendecid a los que os maldicen , y orad 
por los que os calumnian : benissez ceux 
qui vous maudissent , et priez pour ceux 
qui vous perseculenl. (Har. Luc. vi-28.) 

Onedatsi (L?), bendecir, benir. 

Onedeki (L ?), sin bondad, sans bonte. 

^JAINKOA IZANEN DA HAIN IDOR ETA ON- 
EDEKI ? i sera Dios tan seco y sinbondad? 
Dieu sera-t-il si rude et sans bonte? (Ax. 
la-507-3.) 

Onegi (c), demasiado bueno, trop bon. 
Onegi dena beretzat, ezta aski besteren- 
tzat (S, Inch.) : el que es demasiado 
bueno para si, no lo es bastante para los 
demas : celui qui est trop bon pour lui, 
ne I' est pas assez pour les autres. 

Onegin : 1° (Be), beneficio, bien fait. 
Oneginaren pagoa, atondoan paloa :• 
el pa go del beneficio, palo junto & la 
puerta : la recompense du bien fait, un 
coup de biton derriere la porle. — 
2° (c,...), aprovechar, profiler. Ondagi- 

ZULA (B-m,...), ON DAIKIZULA (AN-b), ON 

daizula (B,..., BNc, G, Lc, Sc), on daki- 
zula (R-uzt), que le aproveche A usted, 
grand bien vous fasse. On daikala (BN, 
G-don), que te aproveche (frase que se 
dice a una bestia cuando estornuda), 
a ton profit (locution adressee a un 
animal lorsqu'il eternue). — 3° (c, ...), 



Digitized by 



Google 



ONEGITASUN 



ONERITZI 



U5 



hacer beneficios, /aire des benefices. — 
3° (AN-b), abonar, pagar : allouer, payer. 
Onegin dio unenbertzez, le ha abonado 
tan to, il lui a accordi tant. 

Onegitasun (B), paciencia, lit.: de- 
masiada bondad : patience, lit. : bonte 
trop grande. Eskerrak emon egiozuz 
nekezaleen onegitasunari , dad gracias 
a la paciencia de los artesanos, remer- 
ciez la patience des artisans. (Per. Ab. 
51-10.) 

Oneik ( B-a-leinz-o-ond-ot3 ) , estos , 
ceux-ci. Var. de onek. 

Onek, onekaz, onekan, onekana,... 
declinaci6n del demostrativo au, dicli- 
naison du demonstratif au. (V. Introd.) 

Oneko aide (AN-lez), an verso, car a 
de un objeto : endroit, face d'un objet. 

Onela (AN, BN, G) , onelan (B), asi, 
de este modo : ainsi, de celte maniere. 

Onelako (AN, B, G), onelango (B) : 
1° de esta clase , de cette classe. — 2° tal 
(como este), tel (que ceci). 

Onen : 1° (AN, B, G), tan (como este), 
aussi (que ceci). Onen zuria, tan bianco, 
aussi Blanc. £u, ...zbre Jaun onarekiko 

ONEN EPEL, ONEN OTZ GALDUA I VOS , ... 

tan tibio, tan frio y desvirtuado para 
con vuestro Dios : vous, ... si tiede, si 
froid et si affaibli pour votre Dieu. 
(Mend. 1-175-37.) — 2° (AN, B, G), tal 
(como este), tel (que ceci]. OnenetSetan, 
en tal casa, dans telle maison. — 3°(c,...), 
(el) mejor, (le) meilleur. Larrurik onena 
da zilar-kolorekoa (G, DUl. bas. 99-9), 
la mejor piel es la plateada , la peau qui 
a le plus de valeur est celle qui est argen- 
Ue. Onena da donga asko (B-m, pop.), 
(en ciertas familias) aun el mejor es no 
poco malvado , ( dans cerlaines families ) 
le meilleur est encore assez mauvais. 

BAINA ON1K ONENEAN DAKUS ZORIONEKO 
BEG1TANDU ONEK BERE BURUAREN GAINEAN 
BURDJNA ZORROTZ LEUNAREN LEUNEZ ARGI 

egiten ebana : pero de repente, lit. : a lo 
mejor de lo bueno ? ve este bienhadado 
(sic) iluso suspendida sobre su cabeza 
una espada afilada que de puro lisa res- 
plandecia : mais lout a coup, lit. : au mieux 
du bon, cet heureux (sic) trompe' vit sus- 
pendue sur sa tite une tpie aiguS qui 
brillait par son simple polL (Per. Ab. 
216-15.) = Muchos, valiendose del tan 
usado y tan caracteristico y tan elegante 
superlativo de repetici6n, dicen onen- 
onbnean (B, G), lit. : « alo mejor-mejor. » 
Un grand nombre, employ ant le si usite, 
si caracUristique et si elegant superla- 
tif de repetition, disent onen-onenean 

iB, G), lit. : « au mieux mieux. » — 
(AN, B, G), de este, de estos : de ceci, 
de ceux-ci. 

Onenbat (AN, B, G), tanto, autant. =. 
Es la palabra correspondiente al interro- 
gativo zeinbat (de ze-j- enbat), « qu£ 
cantidad; » onenbat, lit. : « tanto (como 
esto), esta cantidad; » orrenbat, a tanto 
(como eso), esa cantidad; » ainbat (de 
a-|-enbat), « tanto como aquello, lit. : 
aquella cantidad. » Estos tres partitivos 
se usan menos que sus correspondien- 
tes onbnbeste, orrenbeste y ainbeste, a 
pesar de que su interrogativo zeinbeste, 
« cuanto , » ba desaparecido. C'est le mot 
correspondant a V inter rogatif zeinbat 
(de zb -f- enbat), « quelle quanliU; » 
onenbat, lit. : « aulant (que ceci), cette 
quantiti; » orrenbat, lit. ; « autant (que 
cela), cette quantity- la; » ainbat, (de 



a -f- enbat), « autant que celui-la, lit. : 
cette quantity la- bas. » Ces trois parti- 
tifs s'emploient moins que leurs Equiva- 
lents, ONENBESTE, ORRENBESTE et AINBESTE, 

malgre la disparilion de V interrogatif 

ZEINBESTE, « COmbien. » ^NONDIK NIRI, ASI- 
TZE LOIA, JAIOTZE ZIKINA TA BIZI URRATU 
GALDUA IZANDU DUDANARI , ONENBAT ONDA- 

sun ta ontarte ? i de d6nde a mi, que he 
tenido concepci6n impura, nacimiento 
mancillado y vida desastrada, tantos 
bienes y favores ? d'ou me viennent, moi 
qui ai eu une conception impure, une nais- 
sance tachie et une vie desastreuse, tant 
de biens et de faveurs? (Mend. 1-22-7.) 
Onenbeste (B, G), tanto (como esto) , 
autant (que ceci). Onenbeste atsegin 

EMOTEN BADEUTSU NIRE BIZITZA DONTSUAK , 

si mi dicbosa vida os da tanto placer, si 
mon heureusevie vous donne tant de plai- 
sir. (Per.Ab. 215-24.) 

Onentzaro (Gc, ...), onentzero (AN- 
lez), onenzaro (G-and), nocbe de Navi- 
dad, nuit de Noil, = Uno de los com- 
ponentes de esta palabra es sin duda 
zaro, « epoca. » i Cual sera el otro ? Un 
des composants de ce mot est sans doule 
zaro, « epoque. » Quel peut itre Vaulre ? 
Onenzaroz leyoan , Paskoetan sua : por 
Navidades en la ventana, por Pascuas 
(haras) fuego : a la fenitre a Noel, pres 
du feu a Pdques. (Aim. bil. 1879.) 

Onera : 1° (B-m ?), provecho, profit. Ez 

AZIENDAN EZ OSASUNEAN ONERARIK EDO PRO- 

betSurik eztaukela, no teniendo ellos pro- 
vecho ni en la hacienda ni en la salud, eux 
n 1 ay ant de profit ni dans le bien ni dans la 
santi. (Olg. 101-11.) Bada zuk, onerarik 
buki ezarren, lapurreta atati pagau 
bear dozu, lapurraren paltan, ak ostuai 
pues vos, aunque no hayais tenido pro- 
vecho, debris pa gar de aquel robo, a 
falta del ladr6n , To robado por aquel : 
bien que vous n'en ayez pas profits, vous 
devez payer a defaut au voleur ce que 
celui-la a vole. (Bart. IM54-3.) — 2o(B?), 
virlud, vertu. Bearra da onera guztien 

SUSTRAIA, TA ALPERRBRIA GAISTAKERIA GUZ- 

tiena : el trabajo es la raiz de todas las 
virtudes, y la ociosidad (lo es) de todos 
los vicios : le travail est la source de 
toutes les vertus, et la par esse celle de 
tous les vices. (DUl. has. 27-14.) — 
3° ^c), a lo bueno, au bon. Onera egin : 
mejorar, pasar la crisis (se dice de un 
enfermo): alter mieux, passer la c rise 
(se dit d'un malade). Zeren baitakigu 

EZEN ADI SKIDS D1RENAZ GEROZ, HBK GUZTIAK 
ESTAL1KO ETA ONERA HARTUKO DERAUZKIGU- 

tela : pues sabemos que, puesto que son 
amigos, todas estas cosas nos las disi- 
mularan y las tomaran a bien : car nous 
savons, puisqu'ils sont amis, qu'ils nous 
cacheront et nous arrangeronl toutes 
ces choses au mieux. (Ax. 3«-8-i.) — 
4° (B?, G?), honra, honneur. Opa bgiozu 

ONERA EGIAZKO BAT, EDERTASUN EGIAZKO 
BAT ; ONERA BAT ETA EDERTASUN BAT BBTIKO 

zoriontasunban '. deseadle una honra 
verdadera , una verdadera hermosura , 
una honra y una hermosura en la felici- 
dad eterna : disirez-lui un honneur veri- 
table, une veritable beaut4, un honneur 
et une beauti dans la fe'liciU Hernelle. 
(Ur. Maiatz. 31-19.) Sinistu zion Abra- 
ham bk Jaungoikoari eta onera egokia 
izan zitzayon : crey6 Abraham a Dios, y 
fue imputado a justicia : Abraham eul foi 
en J6hovah, et Jehovah le lui imputa en 



justice. (Ur. Gen. xv-6.) •— 5° (Gc), aca, 
ici. Atoz onera , ven aca, viens ici. 

Oneraspen (Be, ...), devoci6n, devo- 
tion. = Es palabra muy corriente en los 
pulpitos y devocionarios. No sera facil 
probar que sube mas arriba de Moguel. 
Se compone de on -)- eraspen , « apega- 
miento a lo bueno. » Si nunca ha estado 
en boga la palabra oneratsi, de la cual 
se deriva la primera , es sin duda por- 
que el castellano no tiene una palabra 
simple para decir « tenerdevoci6n ». Cest 
un mot tres courant dans le langage de 
la chaire et les livres de piete. II ne 
serait pas facile deprouver qu'il remonte 
plus loin que Moguel. II se compose de 
on -{- eraspen , « attachement au bien. » 
Si le mot oneratsi , duquel derive celui- 
ci, n'a jamais ete en vogue, c'est sans 
doute parce que Vespagnol n'a pas de 
mot simple pour dire « avoir de la devo- 
tion ». Mariari etsigitasun, oneraspen 

ETA DEBOZINOBRIK GBIBN EUKI E UTS AN AG A I- 

tik, por la que tuvo mas inclinaci6n y 
devoci6n a Maria, pour celle qui cut le 
plus d' inclination et de devotion a Marie. 
(Ur. Maiatz. 9-15.) 

Oneratsu ( B ?) , provechoso , profi- 
table. 

Oneratu , llevar al bien 6 ir al bien : 
mener a bien, alter vers le bien. (Duv. 
ms.) 

Onerazko (B), mejoria, p. ej. en una 
enfermedad : amelioration, p. ex. dans 
une maladie. 

Oneraztu (B), mejorar, s'ameliorer. 

Onerean (B, Micol.), desde aqui, d'ici. 
= El sufijo casual -REANesta anlicuado; 
solo se conserva como incrustado, por 
decirlo asi, en tres 6 cuatro locuciones. 
Le suffixe casuel -rban est vieilli; il ne 
reste plus qu'incruste, pour ainsi dire, 
dans trois ou quatre locutions. 

Onereste (B-a, ...), aprecio, amor : 
affection, amour. Nburb bizian ezin aztu 

NBI NIK ERAKUTSI DEUSTAZUN ONERESTE 

gozo au, en mi vida (no) puedo yo olvi- 
dar este dulce amor que me habeis mos- 
trado, je ne peux oublier de ma vie le 
doux amour que vous m'avez montre. (AH. 
Esku-lib. 149-11.) 

OneretSi : 1° (B,arc, ...), amor, amour. 
Baya bestbren aztu zengia nigazko onb- 
retSia, pero por otro olvidaste el amor 
que tenias conmigo, mais par ailleurs lu 
oublies Vamour que tu as pour moi. 
(Micol. 34-48.) — 2* (B,arc, ...), amante, 
amant. OneretSien bbgietan gauza ezai- 
rik eztan, en los ojos del amante no hay 
cosa fea , dans les yeux de V amant il n'y 
a pas de chose laide. (Refranes, 243.) = 
Ezairik eztan parece errata de bzainik 
ezta. Ezairik eztan semble Sire un erra- 
tum pour ezainik ezta. — 3° (B, arc, ...), 
aficionado, a^ec/iort/ie*.ONERET5iAK urru- 
tirean dakus , el aficionado ve de lejos , 
Vaffeclionne voit de loin. (Refranes, 326.) 
— 4° (B, arc), amar, aimer. 

Oneretsu (G?), provechoso, profi- 
table. Var. de oneratsu. Janari onere- 
tsu naigarri au, este alimento prove- 
choso apreciable, cet aliment profitable 
et appreciable. (Izt. Cond. 28-23.) 

OneritSi (B-a-o) : 1° aprobar, approu- 
ver. — 2° aprobaci6n, approbation. — 
3° amar, aimer. Var. de onerbtSi (4°). 

Oneritzi (L, arc ?, ...), amar, aimer. 
Var. de oneritSi (3°). = Se compone de 
on y el verbo conju gable britSi, eritzi : 



Digitized by 



Google 



116 



ONERIZKO — ONGI-ETORRI 



« parecer, estimar. » Ce mot est compose 4 
de on et du verbe conjugable eritSi , eri- 
tzi : « sembler, estimer. » Misbrikordios 
da Jainkoa, maite gaitu, onderjzku, be- 
reak , bere odolaz erosiak gaitu i di0s 
es misericordioso, nos ama, nos aprecia, 
somos suyos , redimidos con su sangre : 
Dieu est mistricordieux , il nous aime, il 
nous apprtcie, nous sommes siens, rache- 
tts avec son sang. (Ax. 3»-391-12.) Gaitz 

DERITZANAK IRRI DERAIDIK, ONDERJTZANAK 

hasperren : el que te aborrece te hara 
reir, el que te ama te hara suspirar : 
celui qui te hait te fera rire, celui qui 
Vaime te fera soupirer. (Oih. Prov. 176.) 
= La palabra hasperren de este ejemplo 
debe de ser errata de haspbren. Le mot 
hasperren de cet exemple doit ttre un 
erratum de haspbren. 

Onerizko (L, arc, ...), placer, plaisir. 

HA RAG I ARE N ATSEGINBTAN EZ OHI DA DAN- 
TZAR IK ETA IRRIRIK BAIZEN J JATERIK , EDA- 
TBRIK BTA ONERIZKORIK BAIZEN I en loS pla- 

ceres de la came no suele haber sino 
bailes y risas , nada mas que comilonas , 
libaciones y placeres : dans les voluptis 
de la chair, il n'y a ordinairement que 
des danses et des rires, rien autre chose 
que banquets, libations et plaisirs. (Ax. 
3«- 175-25.) Onherizkoatik gaitzerizkoa , 
... atheratzen du : del placer, ... saca el 
digusto : du plaisir, ... il tire le digodt. 
(Ax. 3M76-1.) 

Onerizte, a fee to, affection. (Har.) 

Onesdamu (G?, Ubil.), contricidn, 
contrition. 

Onesgarri (F. Seg. ms), onhesgani 
(Duv. ms), aceptable, apreciable : accep- 
table, appreciable. 

Onhesgarriki, aceptablemente, accep- 
table merit. (Duv. ms.) 

Onhesgo : 1° acto de consentimiento, 
de aceptaci6n: acceptation, consentement, 
action d'approuver, de consentir. (Duv. 
ms.) — 2° (L?, Har.), caridad, charilt. 

Onheski, honradamente , honorable- 
ment. (Duv. ms.) 

Onheski t:ti n , aceptable, acceptable. 
(Duv. ms.) 

Onheskuntza, aceptacidn, accepta- 
tion. (Duv. ms.) 

Onhesle (BN?) : 1° amante, amant. 
Gauza onhetsirik ezta onheslearentzat 
itsusirik, para el amante no bay cosas 
feas amadas por el, il n'y a point de laidcs 
amours pour celui qui aime. (Oih. Prov. 
186.) — 2° aquiescente, contemporiza- 
dor: acquiescant, accommodant. 

Onhesmen (Duv. ms), onespen (AN, 
BN, L), aceptaci6n, acceptation. 

Onestaxi (L), amante: amant, amou- 
reux. Guziak izan zitezen aren onesta- 
rjak, para que todos fuesen sus amantes, 
afin que tous fussent ses amants. (Mend. 
Jes. Biotz. 224-21.) 

Onhestasun, honradez : honorabilitt, 
honnttett. (Duv. ms.) 

Onheste, aprobaci6n, approbation. 
(Har.) 

OnetSe (G-and), palo colocado verti- 
calmente que sirve de eje a la pira de 
iena en una carbonera, perche placie 
verticalement au milieu de la pile dechar- 
bon pour la soulenir. 

Onetsi: 1° ( AN-b-lak-lez, BN-aezk-s, 
L), amar, aimer. Onhetsiren due eure 
Jainko Jauna eure bihotz guziaz, a mar as 
al Sefior tu Dios de todo tu coraz6n , tu 
aimer as le Seigneur ton Dieu de tout ton 



cosur. (Leiz. Matih. xxn-37.) — 2° (AN, 
BN, L), aprobar, aceptar, acceder : 
approuver, agrier, accider. — 3° (L-ain), 
alcanzar, conseguir : obtenir, atteindre. 
— 4° Onhetsi (L), bonrar, honorer. 
Gazteei dagotb zaharrak onhestea , a los 
j6venes les corresponde honrar a los 
viejos, e'est aux jeunes gens d' honorer 
les vieux. ( D'Urt. Gram. 444.) 

Onez : 1° (B ?, G ?), inutil, perjudicial : 
inutile, prejudiciable. — 2° (B-m) , males- 
tar, malaise. — 3° (G) , a buenas , de bon 
gri. Onez onean (AN-b-lez, BN, G, L, R), 
oenz on (BN-s) , a buenas , de bon grt. 

Onezdamu, contrici6n, contrition. 
(Mend. Pr6l.\ 

Onezia (BN-haz), bondad, bonlt. Zvrr 
oneziaz biziki hunkitua niz , estoy muy 
entusiasmado de vuestra bondad, je suis 
trts touchi de voire bontt. 

Onezkero (B-l-m, ...), ya, en llegando 
a esto : dtsormais, pour le coup. 

Onezko (G-and), paces, paix. Onez- 
koak egin giSituen (G-and), bicimos las 
paces, nous nous sommes rtconciliis. 

Ongai (G?), util, utile. Aberet§o gayo- 
nak dira erleak, animalitos utiles son las 
abejas, les abeilles sont de petites bites 
utiles. [Dial. bas. 10-4.) 

Ongailu (AN, L), condimento, assai- 
sonnement. Gosea ongailu handia da, el 
bambre es un excelente condimento, la 
faim est un excellent assaisonnement. 
(Prop. 1883, pag. 37.) 

Ongaitz : 1° (AN?), comufta, pain 
bis. — 2° (AN, BN, L), bienes y males, 
virtutes y vicios, ventajas y desventajas : 
biens et maux, vertus et vices, avantages 
et disavantages. = Palabra compuesta 
de on -{-gaitz, a semejanza de goi-[-beak, 
« los vecinos de una casa ; » saldu-|-erosi, 
« compraventa, » etc. Mot compost de 
on -j- gaitz, de mime que goi -j- beak, « les 
habitants d y une maison; » saldu -|- erosi, 
« trafic, » etc. Aldiz brrbgb dabitek 
nahiago zuen, jbndekin baino, Jainkoa- 
rekin iharduki ', nahiago zitubn berb 

ONGAITZAK HAREKIN IRAGAN I el rey David 

al contrario preferia arreglarse con Dios 
a hacerlo con las gentes ; preferia arreglar 
con £1 sus inconstancias , sus virtudes y 
vicios : le roi David, au contraire, prift- 
rait s 1 arranger avec Dieu que de le faire 
avec les gens; il prtf trail arranger avec 
lui ses inconstances , ses vertus et ses vices. 
(Ax. 3«-400-13.) 

Ongaizkatu ( BN ) , mezclar lo bueno 
y lo malo, milanger le bon et le mauvais. 
= Se dice, por ejemplo, de un comer- 
ciante de frutas que vende de todo a su 
parroquiano : buenas y medianas frutas. 
Se dity par exemple, d'un marchand de 
fruits qui vend a son client, tout a la fois, 
des fruits bons et midiocres. 

Ongarri : 1° ^AN, B-g-mu, G), condi- 
miento, pepitoria : condiment, assaison- 
nement. — 2° (c, ...), estiercol, abono : 
fumier, engrais. Autsa da ongarri one- 
netatik bat (G, Di&l. bas. 51-15), la 
ceniza es uno de los mejores abonos, la 
cendre est un des meilleurs engrais. Bes- 

TERIK EZPADA, TOKIR1K AGORRENBAN BILATU- 
TEN DA IRAURKINA TA EGITBN DA SIMAUR 
EDO SATSA LURRAREN ONGARRITZAT I si no 

hay otra cosa, se recoge en el lugar mAs 
Arido el helecho y se hace estiercol para 
que sirva de abono A la tierra : s'il n'y a 
pas autre chose, on ramasse dans Vendroii 
le plus aride de la fougere et on en fait 



du fumier pour quHl serve d'engrai*. 
(Per. Ab. 129-10.) — 3° Hongarri, agra- 
dable, agr table. (Oih. Voc.) Begi-hontga- 
rri, agradable 4 los ojos, agr table aux 
yeux. Gogo-hontgarri, agradable al espi- 
ritu, agrtable a V esprit. (Oih. Voc.) = 
Oihenart pone el antieuf6nico hontgarri 
por hongarri. Oihenart met Vanti-eupho- 
nique hontgarri pour hongarri. 

Ongarri -aitzur (AN?), azada de dos 
puas, btche a deux pointes. 

Ongarrlketa: 1° (AN, BN, L), aca- 
rreo de abono, charroi d'engrais. — 
2° (AN), mucho fiemo, beaucoup d'engrais. 

Ongarri-marro ( R- bid ), escarabajo , 
scarabte. 

Ongarritegi (AN, BN, L), estercolero, 
cour a fumier. 

Ongarritu ( AN-b). (V. Ongarriztatu.) 

Ongarri- zilho, cloaca: cloaque,igout. 
(Duv. ms.) 

Ongarriztadura , estercoladura , fu- 
mure (de la terre). (Duv. ms.) 

Ongarriztatu (AN, BN, L, ..., R-uzt), 
abonar las tierras, fumer les terres. 

OngatS : 1° (R-uzt), verde, no maduro : 
vert, pas mtir. Ongat§ daude aurten ara- 
nak, bortSa ontan dra \ verdes estan este 
a Go las ciruelas, se maduran de mala 
gana : les prunes sont verles cette annie, 
el(es mdrissent difficilement. — 2° (B- 
zear), malestar, malaise. Gure beiak 
gaur ongatSa dauko , nuestra vaca tiene 
hoy cierto malestar, notre vache est in- 
disposie aujourd'hui. 

Ongi (AN, BN-s, ..., G, L), bien, bue- 
namente : bien, bonnement. Ongi bea- 
rrez (BN-s), de buena fe, de bonne foi. 
Ongi nai uenak near egin araziren dauk, 
gaizki nai uenak barra egin araziren 
dauk ( BN-s) : el que bien te quiere te 
hara llorar; quien mal te quiere te hard 
reir : celui qui te veut du bien te fera 
pleurer; celui qui te veut du mal te fera 
rire. Ongi eginari ondoan iLiti (AN, 
Araq.), a muchos beneficios se responde 
con la ineratitud, lit. : al beneficio tiz6n al 
lado : a beaucoup de bienfaits on rtpond 
par de V ingratitude, lit. : au bienfait 
tison au edit. 

Ongialdi (AN , L) , reparaci6n 6 com- 
postura hecha a algun objeto , mejorfa de 
la salud : rtparation ou raccommodage 
fait a quelque objet, amilio ration de la 
sanli. 

Ongiegi (AN, BN, G, L), bienestar 
excesivo, demasiado bien : bien-itre 
excessif, trop bien. 

Ongiegile (AN, BN-s, L) , bienhechor, 
bienfaiteur. Ongi - egileak ongi - egilb 
(BN-s), el bienhechor (encuentra) bien- 
hechores, le bienfaiteur (trouve) des bien- 
faiteurs. 

Ongi -egin (AN, L), beneficio, buena 
obra, hacer el bien : bienfait, bonne 
osuvre, faire le bien. = Sin el gui6n 
significaria « hacer bien ». Sans le trait 
d'union, il voudrait dire « faire bien ». 

Ongiena (GK lo mejor (posible), le 
mieux (possible). 

Ongi-etorri (ANc, BN-s, ..., Gc, Lc), 
bienvenida, bienvenue. = Sin el gui6n 
significaria « venir bien » y tambien 
« sea usted bienvenido ». Sans le trait 
d'union , ce mot signifierait « venir 
bien » et aussi « soyez le bienvenu ». 

NOLA BAITUTB AMAIZUNA , BAITAKITE BZTU- 
KETELA HARBNGANIK BEGITARTER1K ETA EZ 

ongi-ethorrjrik : como es su suegra (la 



Digitized by 



Google 



ONGILA — ONSTU 



117 



ociosidad, de las virtudes), saben que no 
tendran de ella ni buena acogida ni bien- 
venida : comme elle est leur belle -mere 
(Voisivete, des vertus), elles savent qu'elles 
ne recevront (Telle ni bon accueil ni bien- 
venue. (Ax. 3a-18-13.) 

Ongila (B, ...), onglle (B, G), bienhe- 
chor, bienfaileur. 

Onginai (AN, G), cariflo, amor: ten- 
dresse, amour. Il da Jesus guri zigun 
onginai eta AMonio geiegiz , ha muerto 
Jesus del excesivo cariflo y amor que 
nos tenia, Jesus est mort a cause de la 
tendresse excessive et de Vamour qu'il 
avait pour nous. (Ag. Platic. Ill -3 -9.) 
Ongi nai (AN, G), querer bien, aimer. 
Ire ongi naiez niabilek (AN-b), ando por 
tu bien , je le fais pour ton bien. 

Ongiratu (BN?, L?), edificar, dar 
buen ejemplo : edifier , montrer le bon 
exemple. Mintzatzea haizu eta egoki 
denean, ongirateko gauzbz solas egizu: 
cuando est£ permitido y sea conveniente 
hablar, hablad de cosas edificantes: s'il 
vous est permis et avantageux de parler, 
parlez de choses qui servent a voire edi- 
fication. (Duv. Imit. 18-20.) 

Ongiro (G, Air.), bonanza, bonace. 

Ongisko, bastante bien, assez bien. 

Ongitu : 1° (AN, BN-s), mejorar, 
bacerse bueno : s y ameliorer, se rabonnir. 
— 2° (AN, Afl. ms), remendar, rapUcer. 

Hongiz (BN),con ventaja, muy : avan- 
tageusement, tres. Berthuteak behar 

LUKE GIZONETAN HANDIAGO', BMAZTEAN NIK 
DAKUSAT HONGIZ ERE GEHIAGO I la virtud 

debiera ser mas grande en los bombres ; 
yo la veo mucho mas en la mujer : la 
vertu devrait Hre plus grande chez 
Vhomme ; moi, fen vois beaucoup plus 
chez la femme. (Dechep. 31-21.) 

Ongo: 1° paz, acomodamiento : paix, 
accommodement. (Oih. ms.) — 2° (B-l, ...), 
(lo) de ahora, (celui) de maintenant. 
(Contr. de oraingo.) Ongora (B-l), al de 
ahora, a celui de maintenant. == £s palabra 
que usan los muchachos cuando, igua- 
landose ambos bandos de un partido de 
pelota en el ultimo tan to, deciden no 
alargar la partida, sino jugar a un solo 
tanto, « a la polla. » Cest un mot dont 
se servent les gamins lorsque, les deux 
camps d y un jeu de pelole etant 4gaux au 
dernier point, Us deddent de ne pas pro- 
longer la partie, mais de la jouer a un 
seul point, « a la belle. » 

Ongose : 1° (BN, arc), avaricia, ava- 
rice. Ongoseak, gizon bat hilik, ihes 

ZBGIN BLIZA-BARNERA ETA EZTA GEROZ HAN- 

tie athera: la avaricia, habiendo matado 
6 un hombre, se refugi6 en el templo; y 
despues no ha salido de alii : V avarice, 
ay ant tut un homme, se rifugia dans 
Vdglise, et depuis elle n f en est pas sortie* 
(Oih. Prov. 366.) — 2o (L-ain), goloso, 
gourmet. 

Ongosetu, hacerse ambicioso (sic) t 
devenir ambitieux. (S. P.) 

Ongunde : 1© (AN-b, L), alianza, con- 
trato, convenio : alliance, contrat, traite*. 
Eta hala, baldin haserre direnbn eta 
hauzitan dabiltzanartean , ongunderik 

ETA ABENIKOARIK EGIN NAHI BAOUZU I J asi, 

mientras estan reflidos y andan en 
pleito, si querela hacer una alianza y 
convenio : et ainsi, tandis qu'ils sont 
brouilUs et en proces, si vous voulez 
faire une alliance et un contrat. (Ax. 
3M26-14.) — 2° comodidad de la vida : 



con fort , commodiUs de la vie. (Har.) 
Aberastasunen ongundbak baditu mundu 
huntako, tiene para este mundo las co- 
modidades que proporcionan las rique- 
zas, il a pour ce monde les commodiUs 
que procurent les richesses. (Har.) 

Ongune, avenencia, contra to, acuerdo : 
accommodement, contrat, accord. (S. P.) 

Ongura (B), benevolencia , bienveil- 
lance. Ezta em en geratuten bere guga- 
naeo ongurea, no queda aqui su cariflo 
para con nosotros, sa tendresse envers 
nous ne se iermine pas ici. (Asl. Urt. I, 
p. liv-25.) 

HONI: 1° (BN, Sal.), completo, nu- 
mero completo : complet, nombre com- 
plet. — 2<> (BN-bard), horno, four. Sor- 

TZBN DIRE HONI EDO LABS GORRITIK BBZALA, 

nacen como de horno rusiente, Us naissent 
comme d'un four rougi. (Hirib. Eskaraz. 
61-34.)= En el ejemplo siguiente parece 

?ue honia es la palabra, sin el articulo... 
/ semble que honia soit , dans Vexemple 
suivant, le mot sans V article : Honia go- 

RRIKO KHARRA ZAZPIETAN GEHIAGO BERRA- 

razten du erregek, el rey hace septupli- 
car la llama del horno incandescente , le 
roi fait septupler la flamme du four incan- 
descent. (Hirib. Eskaraz. 17-23.) 

On-ibar, bienes raices consistentes en 
fundos y herencias : biens-fonds, biens 
immeubles consistant en fonds et en heri- 
tages. (Oih. ms.) 

Onideki (AN, Araq.), privado de lo 
bueno, priv6 du bon. Hirin onideei (AN, 
Araq.), soma: gruau, farine ordinaire. 

Honigailu (?), complemento, comple- 
ment. 

Onik: 1°(G), bien,oien.ZuRE serbitzar. 

GURE AITA ONIE GBLDITU DA , VUestTO Ser- 

vidor nuestro padre ha quedado bien, 
votre serviteur noire pere va bien. (Lard. 
Test. 66-10.) — 2o (c,...), indet. de on. 

ONIL (AN-lez, B-ab-1-m-mu-ts, G- 
bet), embudo, entonnoir. (V. TSonil.) 

Onila (B-d), embudo, entonnoir. Var. 
de onil. 

On in ( AN - b ) , recompensar, re*com- 
penser. Var. de onegin (3°). On in dio 
(AN-b), le ha recompensado , il Va 
recompense. 

Oniraun (L, arc), perseverar en el 
bien, perseverer dans le bien. Behar dela 
oniraun, que se debe perseverar, qu'on 
doit perseverer. (Ax. 3«-534-l.) 

Oniriste ( L ? , Har. ) , afecto , amor : 
affection, amour. Erranen darotzute 
menturaz eztuzula hartu behar oniriste 
bakhartiarrie , tal vez os diran que no 
debris contraer amistades particulares , 
on vous dira peut-Stre que vous ne devez 
pas contracter d'affections pa rticu litres. 

OniritSi (B, G), cariflo, agrado : affec- 
tion, tendresse.Yar. de oneretSi (i<>). Ogi- 

PUSKA BATEGAITI £ ZELANGO ONlRITSi TA 
ASEO-GURBA ARTUTEN EZTEUTSA BERE UGA- 

zabarj ? por un pedazo de pan i qu£ 
cariflo no le cobra & su amo? pour un 
morceau de pain, quelle tendresse n'a-t-il 
pas pour son mattre? (Per. Ab. 92-10.) 

Oniritzi (G),aprobar,aceptar: approu- 
ver, accepter. 

Onirizgarri (G),aceptable, acceptable. 
Baldin balu mantSarik, eztezute eseei- 

fflEO, EZTA ERE IZANGO ONIRIZGARRIA : si 

tuviere mancilla, no la ofrecer&s, ni sera 
aceptable : vous n'en offrirez aucune qui 
ait un defaut, car elle ne serait pas accep- 
table. (Ur. Lev. xxn-20.) 



Onirizko (L), amor, amour. Onirizko- 

TAN EDO AMODIOAN IDUE ZATZUE ZUEN BTSA- 

yak, amad a vuestros enemigos, aimez 
vos ennemis. (Duv. Matth. v-44.) = Las 
dos palabrejas edo amodioan son de la 
edicion de Pau. Les deux petits mots edo 
amodioan sont de V edition de Pau. 

Onhirizte, benevolencia, buena aco- 
gida : bienveillance , bon accueil. (Ax., 
Etcheb.) 

Honitu (?), completar, completer. 

On izan : \o (c, ...), gustar, agradar : ai- 
mer, agreer. Enue paten elizalat, maingu 

NIZALAEOTZ J PATEN NUE TABERNALA , ARDOA 

on zaidalaeotz (BN-s) : no voy a la iglesia, 
porque estoy cojo; voy& la taberna, por- 
que me gusta el vino : ye ne vais pas a 
leglise parce que je suis boiteux ; je vais 
a Vauberge parce que j'aime le vin. On 
zaizeit (BN, L, SK me gustan, Us me 
plaisent. — 2° (c,...), ser bueno, etre bon. 

Onka (Sc), robo, medida de granos, 
certaine mesure de capacite equivalant k 
un peu plus de vingt-huit litres. (V. 
Gonga.) 

Onkailu (AN-b-lez, G-etS, L-s), con- 
dimento, pepitoria : condiment, assai- 
sonnement. ; Emak diozu oneaiLurie 
eltze oni ? i ha puesto usted condimento 
en este puchero? vous avez assaisonne 
ce pot-au-feu ? 

Onkerdi (Sc), medio robo, mesure 
de capacite d'environ quatorze litres. (V. 
Onka.) 

Onketari (AN-b, L), goloso, deli- 
cado : gourmet, deiical. 

Onki : 1° (B-ar?, arc?), postre en una 
comida, dessert d'un repas. — 2° (R), bien, 
buenamente : bien, bonnement. 

Onkide (BN?, L?), socio para el bien, 
associe pour le bien. Onae nbeezago bat 

DIRO ONE1DEA, EZI EZ GAIZTOAK GAIZTOEI- 

dea : a un hombre de bien le cuesta mas 
encontrar un colega como £1, que al 
malo un c6mplice : un homme de bien a 
plus de peine a rencontrer son pareil, 

?ue n'a le mechant a rencontrer le sien. 
Oih. Prov. 362.) 

Onkiegile (R), honkigile (S), bien- 
hechor, bienfaiteur. 

Onki-jin (R-uzt) , bienvenida , bienve- 
nue. Onei-jina egin, dar la bienvenida, 
souhaiter la bienvenue. 

OnkiSka (R-uzt), bonitamente, joli- 
ment. 

Onkitu: 1° (BN-s: eaur), tocar, tou- 
cher. — 2° (BN-s), apuntarse, hablando 
del vino : s'aigrir, en parlant du vin. 

Onla (AN?, G), asi, de esta manera: 
ainsi, de cette maniere. (Contr.de onela.) 
Onlatsu ta orlatsu ( AN ? , G ) , de ma- 
nera muy parecida, d'une maniere tres 
semb table. 

Onlako (G,...) y de esta clase, de ce 
genre. Onlaeo menditan, en tal monte, 
dans telle montagne. 

Ono (G-al-am), toma, tome usted : 
tiens f tenez. Var. de no?. 

Ononeo (B-tS), intacto, entero, sin 
estrenar : intact, entier, neuf. Guztia 
gura dozu ononeo, todo lo quiere usted 
de nuevo, tout ce que vous voudrez de 
neuf. 

Onontzero (G-ern), noche buena, vigi- 
lia de Navidad : nuit de Noel, veille de 
la Nalivite. Var. de onbnzaro. 

Honpatu, hincharse, se gonfler. (Oih. 
ms.) 

Onstu ( B , arc ) , robar, voter. = Sera 



Digitized by 



Google 



118 



ONTHALDI — ONURA 



errata de ostu ? Serait-ce un erratum de 

OSTU? EZTAGIGULA EZER ONSTU , que nO 

robemos nada, que nous ne volions rien. 
(Capan. 108-2.) 

Onthaldi, mejoria, amelioration. (Duv. 
ms.) 

Ontarte (AN?, G?), favor, faveur. 
Ontarte bat noiznai da ontarte, un 
favor siempre es favor, une faveur est 
tou jours une faveur. (Mend. 1-191-19.) 

Ontartetu, favorecer, ayudar, prote- 
ger, socorrer : favoriser, aider, proteger, 
secourir. (Duv. ms.) 

Ontarzun (BN, L), bondad, bonte. 

Ontasun: lo (Be, Gc), bondad, a dife- 
rencia de ondasun : « bienes, hacienda : » 
bonte, a la difference de ondasun : « biens, 
heritage. » Jesus edadean aurreratuaz 

JOIAN LBOEZ, ALAN J01AN AZIAZ ONTASUN TA 

arimako ondasunetan : Jesus , a medida 
que iba adelantando en edad , asi crecia 
en bondad y en los bienes del alma : a 
mesure que Jesus avancait en Age, de 
mime il croissait en bonte et dans les 
biens de I'dme. (Ur. Maiatz. 139-6.) — 
2° (ANc, BNc, L), bondad y tambien la 
hacienda 6 bienes materiales, bonte et 
aussi la propriety ou les biens materiels. 

^NoRAKO DUT HUNBNBAT OGI , ARNO , BIHI , 

fruitu eta ontasun? £para q u ^ quiero 
tan to trigo, vino, £rano, fruto y hacienda? 
pourquoi de'sire'-je lant de bie, de vin,de 

frain, de fruit et de propriety? (Ax. 3«- 
50-5.) 

Onthasundun (AN, BN, L), rico en 
fincas, riche en terres. 

Onthasunketa : 1° (L), investigaci6n 
de bienes, recherche des biens. — 2° (AN, 
L), cantidad de bienes, quantiU de biens. 

Onthasuntsu, rico en propiedades, 
riche en proprietes. (Duv. ms.) 

Onthasuntze, cantidad de bienes, 
quantity de biens. (Duv. ms.) 

Ontsa (BNc, L), bien, bien. Ontsa 
gertha dakidan zugatik, para que yo haya 
bien por amor de ti, pour qu'on me fasse 
du bien pour Vamour de toi. ( Duv. Gen. 
xn-13.) 

Ontsaldi, mejoria : mieux, change- 
ment favorable dans une maladie. ( Duv. 
ms.) 

Ontsatu ( BN ?, L ?), curar, restituir : 
gue'rir, reslituer. Dio Jesusek gizonari : 
Heda ezazu bskua. Hbdatu zuen eskua 
eta ontsatu zitzaioen : Jesus dice al 
nombre : Extiende tu mano. Y la extendi6, 
y le fue restablecida la mano : Jesus dit 
a cet homme: E tends ta main. II Veten- 
dit, et sa main redevintsaineJHar.Marc. 
ni-5.) 

OntSe (AN?, Be, ...), ontSek (B-b), 
ahora mismo, maintenant mSme. (Contr. 
de oraintSe.) 

OntSi (AN-lez), acetre, vasija pequena 
para agua : gobelet, petit vase a eau. 

ONTSON (BN-s, R), sosiego, tranqui- 
lidad : quietude, tranquillite. Eutz ni 
neronbn ontsonban, dejadme a mi en 
mi sosiego, laissez-moi dans ma quie- 
tude. 

Ontsu: 1° (B, ms-Ot3), provechoso, 
profitable. Ontsuak , probbtSugarriak 

DIRA BEREZ TENTAMENTUAK : prOVechoS8S 

son de suyo las tentaciones, les tenta- 
tions sonl profilables par elles-m^mes. 
(An. Cur. 141-25.) = No puedo creer 
que esta obra de Anibarro, Curutze san- 
tearen Aita gure ta ave Marien ganeko 
eracusaldiak, impresa unos setenta aflos 



despu6s de su muerte, no haya tenido 
algun colaborador ; pues no pueden ser 
obras de una misma mano esta , tal cual 
sali6 de la prensa, y la castiza y ele- 
gante Eskuliburua. Je ne puis croire que 
cet ouvrage d'Aflibarro, Curutze santea- 
ren Aita gure ta ave Marien ganeko era- 
cusaldiak , imprime environ soixanle-dix 
ans apres sa mort, n'ait eu quelque colla- 
borateur; car le cMtie et elegant Eskuli- 
burua et le livre ci-dessus, tel qu'il sortit 
de la presse, ne peuvent provenir de la 
m£me main. — 2° (B-l-mu), reciente- 
mente, recemment. (Contr. de oraintsu.) 

I NOZ IKUSI GENDUAN BBRA ONTSUENGO ? 

astelenban edo (B-m) : i cuando le vi- 
mos a 41 mas recientemente ? probable- 
mente el lunes : quand Vavons-nous vu 
le plus recemment ? probablement lundi. 

Ontu (BN-s, L?, R), ontii (S), empe- 
zar a madurar la fruta : verdeler, com- 
mencer a milrir (le fruit). = Se dice, 
sobre todo , de higos y uva. Se dit prin- 
cipalement des figues et du raisin. 

Onthuruntza (BN?, L?), comida, 
repas. Var. de othuruntza. Onthuruntza 

HASIRIK, JATEN ETA EDATEN EGON Z1REN HAN 

elkharrekin : hecho un convite , estu- 
vieron alii juntos comiendo y bebiendo : 
ensuite its firent un repas ta ensemble, 
mangeant et buvant. (Duv. Gen. xxiv- 
54.) 

Onthuruntzatu (BN?, L?), hacer la 
comida, comer, cenar, almorzar : faire 
le repas, manger, diner, dejeuner. 

ONTZA: 1° (AN-lez, Be, ..., Gc), 
lechuza, chouette. Ontzari bz begiratu 
lumara , 6 la lechuza no se le mira a la 
pluma, qu'on ne regarde pas la chouette 
a la plume. (Per. Ab. 121-27.) — 2° (AN- 
goiz, G-and-ber, L-ain), gozne, gond. — 
3° (AN, B, G, L, R), pulgada : pouce, 
sorte de mesure. — 4° (AN, B, BN, G, L, 
S), onza, once. (??) 

Ontzaki (B, ms-Lond), jam6n, jam- 
bon. 

Ontzako : 1° (AN-lez), nuez la mas 
grande, la plus grosse noix. — 2° (AN, B, 
G ) , onza de oro , moneda de diez y seis 
duros : once d'or, monnaie de seize douros. 

(??) Au AUDITU ZUBNBAN PATglK BOTA ZUAN 

azkbnbko ontzakoa : al oir esto, Francisco 
ech6 la ultima onza de oro : en entendant 
cela, Francois jeta la derniere once d'or. 
[Pach. 53-9.) 

Ontzale (AN-b), goloso, gastr6nomo : 
gourmet, gastronome. 

ONTZI : lo (AN, B, BN-s, G, R), 
receptaculo, vaso : recipient, vase. Eta 

BSAN ZION MoiSESEK AARONI : Ar ZAZU 

ontzi bat : y dijo Moises a Aaron : Toma 
un vaso : et Molse dit a Aaron : Prends 
un vase. (Duv. Ex. xvi-33.) — 2° (c, ...), 
buque, navire. Ontzia galdubzkero guz- 
tiok piLotu : despu^s de perdido el 
buque, todos pilotos : quand le navire 
est perdu, tout le monde devient pilote. 
(L. de Is.) 

ONTZIA (L-s), aguazal, marecage. 

Ontzi- arriko (B-zig), friega de pla- 
tos, de cazuelas : lavage d'assiettes, de 
casseroles. 

Ontzidi (B ?, Ur., G ?, Izt.), escuadra, 
flota, armada : escadre, flottille y flotte. 
Eta begiratu rik euren jbndedi eta ontzi- 
di ari, zoraeeria bat zirudian arberi jar- 
kjteko asmoak artutea : y mirando a sus 
tropas y armada, parecia locura proyec- 
tar atacarles : et en regardant ses troupes 



et sa flotte, il semblait folie de tenter de 
les attaquer. (Ur. Maiatz. 112-11.) 

Ontzdgile (AN-lez), ollero, alfarero : 
potier, celui qui fait ou qui vend de la 
poterie. 

Ontzdgin: 1° (B, G-ori), constructor 
de buques, constructeur de bateaux. — 
2° (B-ar-ofl), ollero, alfarero : potier, celui 
qui fait des pots. 

Ontzimutil, grumete, matelot de troi- 
sieme rang. (Ah. ms.) 

Ontziska (S), lancha: canot, barque. 
Hori entzOn zianean Jesusek, abiatu zen 
hantik ontziska batetan , basa-bazter 
batetarat bera : y cuando lo oyo Jesus, 
se retir6 de alii en un barco a un lugar 
desierto apartado : Jesus, V ay ant appris, 
partit de la dans une barque et se retira 
a Vecart, dans un lieu solitaire. (Inch. 
Matth. xiv-13.) 

Ontzitegi : 1° (B-zig, BN-s, R), ala- 
cena, aparador : dressoir, buffet. — 
2° (B, G), astillero, lugar de construcci6n 
de buques, chantier de construction de 
navires. 

Ontzoeri ( B , arc ) , logrero , usurero , 
usurier. Otsailgo euriak eraiten dituz 
ontzoeriak, la lluvia de febrero mata a 
los logreros, la pluie de fevrier tue les 
usuriers. (Hefranes, 89.) 

Ontzori (B, arc), innecesario?, non 
necessaire*!. = Tal vez sea errata de on- 
tzoeri y el proverbio est£ mal traducido. 
Peut-itre est-ce un erratum de ontzoeri 
et le proverbe est-il mal traduit. Ontzori- 

TZAT NEUKAN, BAYA OPARINAK EROAN EUS- 

tan : tenialo para no menester (sic) ( por 
innecesario), mas Uev6melo la necesiaad : 
je Vavais pour sans besoin (sic) (pour 
non necessaire), mais la necessite me 
Venleva. (Refranes, 245.) 

Ontzu : i°(B-l-mond-ofi), jam6n, t /am- 
bon. Urdai-ontzu (B-g, F. Seg.), jam6n, 
jambon. — 2° (B-l-mu), carnazas, em- 
bonpoint. — 3° (B-ofi), adobo, assaison- 
nement des viandes. 

Ontzutu (B-ofi), adobar, assaisonner 
les viandes. 

ONTJA (B, arc), consejo, conseil. 
Onuarik eztau inok beretzat ta bai bes- 
tbentzat, nadie tiene consejo para si 
mismo y si para otro : personne n'a de 
conseils pour soi-mSme, mais pour les 
autres. (Refranes, 153.) = Hon huaric 
dice el original y parece errata. Uorigi- 
nal donne hon huaric, qui semble itre 
un erratum. 

Onuntza (B-otS) , hacia aca : vers ici, 
par ici. i Ezetejat norbait onuntza urrb- 

RATUKO, JAGIKO BANAZ , LUZATUTERA HERE 

eskua ? i no vendra hacia aca alguien 
que me alargue su mano, si me he de 
levantar? est-ce que quelqu'un ne viendra 
pas par ici me tend re la main, pour que 
je me Itve? (Euskalz. 11-357-51. ) 

Onura: 1° (B, ...), pro vecho, profit. 
Gerobnean erregutu... lagun dagizuela 

FRUTU ETA ONURA UGARI EDERRAK ORAZlftO- 

rik atbrateko I al fin rogad... que os 
ayuden a obtener de la oraci6n abundan- 
tes y hermosos frutos y provecho : enfin 
priez... qu'ils vous aident a obtenir 
d f abondants et beaux fruits, et profit de 
Voraison. (An. Eskulib. 16-15.) — 2° (B- 
mu, ...), sustancia, gusto : substance, 
1 go&t. Onura gitSiko saldea daukagu 

| GAUR. TSALKIAK AUSE DAUKO : SAMURRA TA 

gozoa ; baiSa kitu gbiago : hoy tenemos 
caldo de poca sustancia. Es lo que tiene 



Digitized by 



Google 



ONURATSU — OPAIL 



H9 



la came de ternera : tierna y sabrosa, 
pero nada mas : aujourd'hui nous avons 
du bouillon peu corse". C'est bien Veffet 
de la viande de veau : tendre et savou- 
reuse, mais rien de plus. 

Onuratsu (B), sustancioso, sucu- 
lento : substantiel, succulent. 

Onutz (B-l), hacia aca, par ici. 

Oho I es la interjecci6n «; oh! » c'est 
I' interjection « oh ! » 

Ooin (AN-b,...), ohoin (BN, L, S) : 
1° ladr6n, voleur. Ohoin handiak urkae- 
raztsn tSipiak, el gran la^lr6n hace 
ahorcar a los pequefios, le grand larron 
fait pendre les petits. (Oih. Prov. 657.) 
Ohoinak aserratO, ahari-ebaslea agertO 
(S) : los ladrones refiidos, aparece el 
robador del carnero : les voleurs se sont 
querelas, et celui qui a volt le mouton a 
ttt dicouvert. Azken pinban erremedia 

BAITITEKE, OHOIN ONA EGIN ZEN BEZALA I 

al fin puede remediarse, como se hizo el 
buen ladr6n : enfin on peut se corriger, 
comme fit le bon larron. (Ax. 3«-75-79.) 
Pentze ohoina (BN-haz), lit. : prado 
ladr6n, prado que por su posicion topo- 
grafica parece no tan grandecomo lo es en 
realidaa : prairie trompeu'se , qui n'estpas 
si grande qu'elle le parait par suite de sa 
conformation topograph ique. — 2° (BN- 
haz), bardana, especie de bola espinosa 
que se adhiere a los vestidos : bardane, 
espece de boule tpineuse qui se colle aux 
vttemenls. 

Ohoindu, hacerse ladr6n, devenir 
voleur. (Duv. ms.) 

Ohoin - estalgi , encubridor, rectleur. 
(Duv. ms.) 

Ohoingo (BN, Sal.), profesidn de 
ladron, me" tier de voleur. Alabainan 

BIHOTZETIK DATHORTZI ASMU GAI§TO, GIZON 
HILTZE,... OHOINGO, GBZURREZKO LEKHUKO- 

tasun eta burhoak : porque del coraz6n 
salen los pensamientos malos, homici- 
dios,... hurtos, falsos testimonios y bias- 
fern i as : car c'est du cceur que viennenl 
les mauvaises penstes, les meurtres t ... les 
vols, les faux ttmoignages et les bias- 
phemes. (Duv. Matth. xv-19.) 

Ohoinkeria (AN, BNc, Lc, S), robo : 
larcin, vol. Ohoinkeria oroz kontC hertsi 
bat eman bbhar da , hay que dar cuenta 
estrecha de todo robo, il faut rendre un 
compte stv&re de tout larcin. (Belap. I, 
p. iOi.) 

Ohoinkide, c6mplice en el robo, com- 
plice de voleur. (S. P.) 

Ohoinkide tasun:, complicidad en el 
robo, complicilt avec les voleurs. (Duv. 
ms.) 

Ohoin-sakel (BNc, Lc, Sc), bolsillo 
interior, pochette inttrieure. 

Ohointegi, ladronera 6 lugar de 
ladrones, repaire de voleurs. (Duv. ms.) 

Ohointza (BN, Sal., L-s), robo, latro- 
cinio: vol, larcin. 

Ook (G-zeg), estos, esos : ceux-ci, 
ceux-lh. 

Ohol (BN-ald-gar, ..., L, S), tabla, 
planche. Var. de ol. = En BN y S, lo 
concretan a significar las table tas que 
sustituyen a las tejas en ciertas comar- 
cas del pais vasco para cubrir las casas. 
En BN et S, il signifie seulement les ta- 
vaillons qui remplacenl les tuiles et avec 
lesquels on recouvre les toils dans cer- 
taines contrtes du pays basque. Zur- 
puska bati lotzba, thaula baten EDO 
ohol baten atrapatzea, eta harekin 



batban, hari daSbkala, ieri kostaren 
irabaztba : agarrarse a un pedazo de 
madero, asirse a una tabla, y con ella, y 
asiendole firmemente, ganar la costa 
a nado : se cramponner a un morceau 
de bo is, saisir une planche, et avec elle, en 
la tenant fermement, gagner la cdte a la 
nage. (Ax. 3»-517-i7.) Hark, eskaturik 
iskiribatzeko ohola bat : pidiendo una 
tableta, escribi6 : demandant une tablette, 
il tcrivit dessus. (Har. Luc. i-63.) = En 
esta frase se emplea ohola como si a 
no fuese articulo. Dans cetfe phrase on 
emploie ohola comme si a n'ttait pas 
article. 

Ooldi (S, Alth.), musgo, mousse. (Bot.) 
Var. de oroldi. 

Oholeztatu, entarimar : planchtier, 
parqueter. (Duv. ms.) 

Oon : 4° (BN-ald), hora, heure. Var. 
de oren. — 2° (BN-baig?), estar, rester. 
Var. de egon. — 3° Hoon (BN-ald-am), 
de estos, de ceux-ci. 

Ohondikatu ( BN ) , pisar : pittiner, 
fouler aux pieds. Ezta gbhiagorik deus- 

GAI, KANPORAT IRAIZTBKO BTA GIZONBZ 

ohondikatu izateko baizen : no vale ya 
para nada , sino para ser echada fuera , 
y pisada por los hombres : il n'est plus 
bon a rien, qu'a ttre jelt dehors et foult 
aux pieds par les hommes. (Leiz. Matth. 
v-13.) 
Oono (BN-ald-am), aun, encore. Var. 

de ORAINO. 

Ohoragarri (AN, L), honorable, hono- 
rable. 

Ohoragarrikl (AN, L), honorable- 
mente , honor ablement. 

Ohoratu (AN, L), honrar, honorer. 

Ohoratzaile (L), ooratzale (AN-b), 
el que honra, celui qui honore. 

Oore (AN), ohore (BNc, Lc, Sc), 
honor, honra : honneur, respect. (??) Aita 

PRESTU OHOREZKO BAT HILTZEN DENEAN , 
ONDOTIK GBLDITZEN DEN SEME BMAZURTZA 
ANH1TZ LEKUUTAN DA , BERE AITAREN AMORE- 
KATIK, ONGIETHORRIA ETA ARRA1KI ERRBZI- 

bitua : cuando muere un padre noble y 
honorable, el hijo hu£rfano que le sucede 
es saludado y afablemente recibido en 
muchas partes por consideraci6n a su 
padre : quand un pere noble et honorable 
meurt, le fils orphelin qui lui succede 
est salut et affablement recu dans beau- 
coup d'endroits par consideration pour 
son pere. (Ax. 3«-xiv-l.) 

Ohoredun (AN, BN, L), honrado : 
honors, honntte. 

Ohore- gab e (AN, BN, L), sin honor, 
sans honneur. 

Ohorezki (AN, BN, L), honra damente : 
honnttement , honorablement . 

Ohoreaku (Sc), homenaje, hommage. 

Ohorgo (?), robo, vol. Harbngana 

BILDU ZIREN GIZON ERROMES ETA OHORGOAN 

hari ziren batzuek, a £1 se juntaron unos 
hombres pobres y que se ocupaban en 
el robo, a lui se joignirent quelques 
hommes pauvres et qui s'adonnaient au 
vol. (Duv. Judic. xi-3.) = Si fuera, como 
pudiera creerse, errata de ohoingo, no 
la repetiria el mismo autor en otros 
pasajes, p. ej. Gen. xxxi-39. Si ce mot 
ttait, comme on serait tentS de le croire, 
un erratum de ohoingo , le mtme auteur 
ne le rtpeterail pas dans cTautres pas- 
sages, p. ex. Gen. xxxi-39. 

Ohortzi (BN), sepultar, enterrer. Var. 
de ehortzi. Permiti jezadak bbhin joan 



nadin nburb aitaren ohorztbra , dejame 
ir primero y sepultar a mi padre, permet- 
tez-moi d'aller auparavant ensevelir mon 
pere. (Leiz. Matth. vin-21.) 

OHOTSA: 1° (BN-gar), pan de maiz 
crudo en forma de bola, pain de mats 
cru en forme de boule. = Lo hacen los 
pastores para sus perros. Ellos comen 
la misma masa , pero ya pasada por 
el fuego, y Hainan talo-ohot§a. Les 
p&tres font ce pain pour leurs chiens. lis 
se nourrissent eux-mtmes de cette pite, 
mais cuite, et Us Vappellent talo-ohotSa. 
= De ORA,pero, chienl. De ore, orhb, 
masa, p&tel. — 2° OotSa (BN-ezp), ani- 
mal macho, mile chez les bites. (Contr. 
de orots.) 

OotSineko ( BN , L ) , Contr. de hogo- 
tSineko. 

OP (BN-s) : 1° grito de desafio : hop! 
cri de dtfi. — 2° repetida esta palabra se 
usa en momentos de apuro extremo, ce 
mot re'pe'te* est employe' dans les moments 
de dttresse extreme. 

OPA: i° (ANc, B-a-tS, Gc), ofrecer, 
offrir. Ez galdu zeurb bizitza gaistoa 
ondutbko Jaunak OPA DBUTSUN abegune 
edbr au, no perdais esta hermosa coyun- 
tura que el Seflor os ofrece para mejo- 
rar vuestra mala vida, ne perdez pas 
cette belle occasion que le Seigneur vous 
off re pour amtliorer voire mauvaise vie. 
(Aft. Esku-lib. 23-48.) £ Eztakizu etSa- 

KOLA iftORI GATSlK OPA BEAR, GEURE KAL- 

tbgiLa ta arerioa bada bbrb ? i no sab&s 
que a nadie se le debe desear mal , aun- 
que sea nuestro ofensor y enemigo? ne sa- 
vez~vous pas qu'on ne doit disirer du mal 
a personne , bien que ce soit notre off en- 
seur et notre ennemi? (Per. Ab. 81-12.) 
— 2° (G-ata), cola, rabo, queue. — 3° (G- 
and-iz-ord), intencion, intention. Opa 
tSarrekoa ta onbkoa, de mala y buena 
intenci6n, de mauvaise et bonne inten- 
tion. Bere buruari opa ez (G-and) : vivir 
miserablemente , no tratarse convenien- 
temente : vivre mist r ablement , ne pas se 
Iraiier convenablement. 

Opaari (B), oferta, offrande. Var. de 
opari (2o). Artu egizu biotz-biotzetik 
egiten deutsudan opaari au, aceptad esta 
oferta que os ha go de lo intimo del 
coraz6n, acceptez cette offrande que je 
vous fais du plus intime de mon cozur. 
(Ur. Maiatz. 167-3.) 

Opa egin (B-otS), gustar, satisfacer : 
plaire, satis faire. EtSat opa egiten, no 
me satisface, cela ne me satis fait pas. 

Opaeste (B-a-o), ofrecimiento , off re. 
Var. de opeste. 

Opaetai (B-a-o), ofrecer, offrir. Ire- 

TZAT NAZTOANA BESTERI EZ OPAETSI .' lo que 

no quieras para ti, no lo ofrezcas A otro : 
ce que tu ne veux pas pour loi, ne Voffre 
pas aux autres. (Refranes, 472.) 

Opagarxi (G ?), agradable , aeseable : 
agrtable, desirable. Ogi opagarririk ez 
nuen jan , pan no comi agradable , je ne 
mangeai pas de pain agr table. (Ur. Dan. 
x-3.) 

Opagei (B), victima, victime. 

Opal (G ?), generoso, gtntreux. \ O 

ZBIN OPAVA TA SARI- EMAILS PRESTUA DAN 

gure Jauna I { oh cuan generoso y cuan 
noble recompensador es nuestro Sefior! 
oh ! combien gintreux et noble ricom- 
penseur est notre Seigneur I ( Galbar. 
19-5.) 
Opail (?), abril (mes de regalos), avril 



Digitized by 



Google 



420 



OPA IZAN — OPILDU 



(mois des cadeaux). (Humb. Mitrid.) Var. 
de opbil. 

Opa izan (Be,..., G), desear, disirer. 
Berri onak izan ombnditu ; izan bitza ; 
opa dizkat (G-and) : dicen que ha tenido 
buenas noticias; que las tenga; se las 
deseo : on dit qu'il a recti de bonnes nou- 
vellcs; que cela soit vrai; je les lui 
disire. 

Opaitzur (G-zeg?), azuela, instru- 
mento de carpintena : herminette, outil 
de menuisier. 

Opakei (B-mu), de venta, objeto de 
ofrecimiento, disponible : en vente, objet 
a offrir, disponible. Or dago baserri- 
bt3ea opakei , ahi esta de venta la casa 
de aldea, la maison de campagne est Ik 
en vente. 

Opa-opaka (B-g), ofreciendo, off rant. 

OPAR (AN -lez), regiieldo , rot. 

Opari : i° (B, G), regalo, cadeau. 
Opariak bialduko dbutsez alkarri ( B , 
Apoc. xi-10), y se enviaran presentes los 
unos a otros, Us s'enverront des presents 
les uns aux autres. — 2° (B), ofrenda, 
offrande. Ezpada zoaz, brakutsi zakioz 

SAZERDOTEARI, ETA ESKlftl BGIZU, MOISESBK 
AGINDU EBAN OPARIA, EZAGUNGARRITZAT 

burari : mas v6, mu£strate al sacerdote, 
y ofrece la ofrenda , que mand6 Moists, 
en testimonio a ellos : mais va te mon- 
trer au pritre, et off re le don prescrit 
par Moise pour attester au peuple la gue*~ 
rison. (Matth. vin-4.) — 3° (B), sacrifi- 
cio, sacrifice. Errukia gura dot, eta ez 
oparia (B) : misericordia quiero y no 
sacrificio : je veux la mistricorde , et non 
le sacrifice. (Ur. Matth. ix-13.) 

Oparin (B, arc), necesidad, ne*cessit6. 
Tamal eukok tSiroari ta sorosi aen opa- 
rinari, ten lastima del pobre y atiende 
a su necesidad, aie pitte du pauvre et 
reme'die k sa nicessiU. (Refranes, 78.) = 
El original, sin duda por errata, dice 
opanari. L f original dit, sans doute par 
erreur, opanari. Oparinak nbngian bear- 
gin ta alpbrkeriak AuzKiN : la necesidad 
me hizo trabajador, y la vagamundez 
pleitista : la necessity me fit travailleur, et 
le vagabondage plaideur. (Refranes, 75.) 
Oparina jakindun, la necesidad sabia 
enseftadora, la nicessite" est une savante 
mattresse. (Refranes, 140.) = En el ori- 
ginal se lee opara ynajaquindun : indu- 
dablemente hay erratas. Dans Voriginal 
on lit opara ynajaquindun ; ce sonl assu- 
re ment des errata. 

Oparo : 1° (B, ...), opiparamente : 
largementy abondamment. — 2° (B), opi- 
paro, abondant. Jan-bdanetarako mai 

OPAROBTAN BAlftO OBETO ELIKATUTBN DA 

arimba il-obietan, el alma se alimenta 
en, los sepulcros mejor que en mesas 
opiparas de banquetes, V&me s'alimenle 
mieux dans les tombeaux qu'aux tables 
abondamment servies des banquets. 
(Euskalz. III-338-4.) — 3° (Be, Gc), con 
afluencia, con abundancia, francamente : 
avec grande affluence, abondamment, 
franchement. Oparo berba bgin (B-m), 
nablar con afluencia, parler beaucoup. 
Ile bbltz bdbr dizdizaria oparo dbzu 
buruan, tenuis abundante cabellera ne- 
gra y hermosa en la cabeza , vous avez sur 
la tite une abondanle et belle chevelure 
noire. (Vilinch. Cane, bas.) — 4©(G), 
generoso, gSnireux. Guziz eskbrgabea 

ETA DOlLORRA IZAN BEAR DA , ALAKO BRAN- 
TZUPIDEA AIN ONGILE OPAROAREKIN GORDE- 



tzeko, es preciso ser muy ingrato y 
ruin para corresponder de tal suerte a 
un bienhechor tan generoso, il faut Ure 
tres ingrat et vil pour rSpondre d'une 
telle facon k un si gintreux bienfaileur. 
(Lard. Test, prol.) 

Oparotu (B-d?), fecundizar, ficon- 
der. 

Opats (L-ain), colodra, estuche en el 
cual el segador guarda la piedra para 
afilar la *hoz : coffin, 4tui dans lequel 
le faucheur met la pier re a aiguiser la 
faux. 

Opatsu (Be,..., G-zeg, ...), franco, 
abundante : franc, abondant. 

OpatSur ( Be , G-orm ) , azuela , herra- 
mienta de carpinteria : herminette, outil 
de menuisier. = De opo, « tal6n, » y 
atSur, « azada. » Viene, sin duda, de 
que el madero se sujeta con el pie, en 
tan to que se le golpea con la azuela. De 
opo, « talon, » et atSur, « biche. » Ce 
mot vient, sans doute, de ce que le bois 
s'assujettit avec le pied, t and is qu'on le 
frappe avec Vherminette. 

Opatu (B, G), ophatu (L) : 1° desear, 
disirer. Zein baita balinba ezertan har- 

TZEKO ETA EZ GUTI OPHATZEKO, lo CUal pOT 

ventura es de tomar en consideraci6n y 
de desear no poco, ce qui par hasard 
est de prendre en consideration et de 
dtsirer beaucoup. (Ax. 3M60-4.) Etorri 

DEDIN-ARTEAN BBTIKO MUlflOEN OPATUA , 

hasta que ven^a el deseo de los colla- 
dos eternos, jusqu'a ce que vienne le 
disir des collines iternelles. (Ur. Gen. 
xlix-26.) — 2° (G-and), llenar, cumplir : 
remplir, accomplir. — 3° (S-gar), no 
desarrollarse : se nouer , ne pas se d6ve- 
lopper. Gizon hori opaturik da, ese hom- 
bre esta sin desarrollarse, cet homme est 
arriU dans sa croissance. — 4° (AN-elk), 
eneontrar, rencontrer. Eta opatu zitue 

TBNPLOAN ZEUDELA SALZEN IDIAK TA ARDIAK 
TA USOAK ETA DIRU-TRATARIAK JARRIR1K I 

y hall6 en el templo vendiendo bueyes 
y ovejas, y pal o mas, y a los cambistas 
sentados : il trouva dans le temple les 
marchands de bceufs, de brebis, de 
colombes, et les changeurs as sis. (Liz. 
Joan. H-14.) 

Opatzaila (B, ms-OtS), dadivoso : 
g4n4reux, franc, liberal. 

OPE : 1° (G-and-aya-zeg, Afi.), torta 
delgada , galette. Gurb errian segisi- 

EGUNETAN SERORETSeAN ZERRAK - ZERRAK- 
ZERRAK BGINDA BMATEN DA OPEA ARDO- 

arbkin (G-aya) : en nuestro pueblo, 
los dias de funerales , se reparte la torta 
a rebanadas con vino en casa de las 
servidoras de la iglesia : chez nous, le 
jour du service funebre, on distribue de la 
galette par tranches, accompagne'e de vin, 
dans la maison des servantes de Nglise. 
Eta ope bat, opil-oliorekin orratu bat 

ETA LEGAMIGABBBN SASKITSO LASAI&A BAT 
IPlftlTA DAGOBNA JaUNARBN AURREAN .* y 

una torta de pan, una pasta delgada 
amasada con aceite, y una lasafia del 
canastillo de los azimos, que esta puesto 
delante del Sefior :etune tarte depain, une 
galette pHrie avec de Vhuile et un beignet 
de la corbeille des pains azymes placie 
devant le Seigneur. (Ur. Ex. xxix-23.) 
— 2° (B, arc), abril, avril. Opebo brlba 

ENBTZAT, MAIATZBKOA ANAJBBNTZAT I enjam- 

bre de abril para mi , el de mayo para el 
hermano : I'essaim d 'avril sera pour moi f 
celui de mai sera pour le frere. (Refra- 



nes, 266.) = Parece errata de opbil, 
como podra verse a continuaci6n. Ce 
mot semble itre un erratum de opbil, 
comme on pourra le voir a la suite. — 
3© Hope (BN-ezp), grito de desafio 6 
tambie'n significativo de « a puesto » : 
hep ! hop I exclamation de de\fi, ou encore 
pour dire : «je pare. » 

OPEIL (B, arc), abril, avril. Opbil 
bustiak dakaz ogiak , abril mojado trae 

}>anes, avril mouilU amene des pains. 
Refranes, 129.) Opeileko hbrlba (sic) 

ENBTZAT , MAIATZBKOA ANAJBBNTZAT ! abeja 

de abril para mi, la de mayo para el 
hermano : Vabeille ef avril pour moi, celle 
de mai pour le frere. (Refranes, 418.) 

OPHERA : 1° (BN-gar, Sal.), cuadri- 
11a de segadores : troupe de faucheurs, 
6quipe de faucheurs. — 2° (BN-am), 
siega : moisson , fauchaison. 

Operari ( BN - aid - gar ) , sacristan , 
sacristain. (??) 

Ope ate (B-tS), ofrecimiento, off re. 

OPETS (S), eructo, regiieldo : rot, 
Eructation. 

Opetai, opetzi (B-a-o-tS), ofrecer, 
offrir. (V. Opaetai.) Ofertorioak adie- 

RAZOTEN DAU ZELAN JbSUKRISTOK GOGO- 
GOGORIK BERB BURUA ERIOTZARA OPETZI 

izan eban, el ofertorio manifiesta como 
Jesucristo se ofreci6 a la muerte con 
entera voluntad, Voffertoire monlre com- 
ment Je*sus-Christ soffrit k la mort de sa 
pleine volonU. (Afi. Esku-lib. 93-4.) 

OPII*: l°(B-tS,..., G-and-gab, ...), 
prensa del lagar, vis du pressoir. — 2° (B, 
G), quicio de las puertas, huecoen que 
entra el espig6n ael quicial : ouverture 
du seuil, trou dans lequel entre le mame- 
lon du gond. — 3° (AN-lez,..., B, BN-s, 
G), ophil (BN, L), torta de maiz, tarte 
de mats. = En algunas partes, como B-l, 
Hainan opil aun a la torta de trigo; en 
AN-b y G-etS, al panecillo. Dans quelques 
endroits comme B-l, on appelle encore opil 
la galette de froment; en AN-b el G~et$, le 
petit pain. Amak irin balu, ophil balaidi : 
si la madre tuviese harina, haria tortas : 
si ma m&re avait de la farine, elle ferait 
des giteaux. (Oih. Prov. 20.) Baita ere 
ogiak, olioz orratutako opil bat eta 
lasaSa olioz GANTZUTUAK legamirik eztu- 
tenak : y panes azimos , y una torta sin 
levadura, que este* amasada con aceite, 
lasafias tambien azimas, untadas con 
aceite : des pains sans levain, des giteaux 
sans levain, pHris k Vliuile, et des gaieties 
sans levain arrose"es d'huile. (Ur. Ex. 
xxix -2.) — 4° (B, Afi. ms) y panal de 
miel , rayon de miel. — o° (B-g), reja de 
instrumentos de labranza, soc d'instru- 
ments de labour. — 6° (B, G), hueco en 
que se ajusta el eje del molino, como el 
espig6n del quicial en el quicio de puer- 
tas y ventanas : ceillard, trou dans lequel 
on assujettit Vaxe de la roue du moulin, 
de mime que le mamelon du gond dans 
le trou des portes et fend tres. — 7° ( B-l- 
mu,...), ophil (BN-ald), especie de 
pelota u ovillo que se forma en el esto- 
mago & consecuencia de una mala diges- 
tion, sorte de pelote ou de boule qui se 
forme dans Vestomac par suite d'une 
mauvaise digestion. — 8° (G-and), rencor 
oculto, rancune. 

Opila (B-ar), panadizo, panaris. 

Opilatu, obstruir, obstruer. (Afi. ms.) 

Opildu : 1° (B-mafi), aplastarse un 
objeto, s*aplatir (un objet). Balea opildu 



Digitized by 



Google 



OPHIL EGIN OR 



121 



BOIN ZAN BASAtSaRRIARBN BURUKO AZURRA 

j ota, la pala se aplast6 al dar con el 
craneo del jabali, /a balle s'aplatit en frap- 

?\ant le cr&ne du sanglier. — 2° Ophildu 
BNc,...), formarse un tumor grueso , for- 
marse un abceso, se former (une tumeur 
ou un abces). — 3° (B-l-mu), ophildu 
(BN-ald), ovillarse la comida en el esto- 
mago, se pelotonner dans Vestomac (la 
nourriture). 

Ophil egin (BN) : 1° no moverse, ne 
pas bouger. — 2° no conseguir, ne pas 
re"ussir. 

Ophilkatu , formarse varios abcesos , 
se former divers abces. (Duv. ms.) 

Opil-mantenu ( L-ain), sosten de tor- 
tas en el fuego, appui des galettes au feu. 

Opll-nabar (Sc), torta la mas pequena, 
la, plus petite tarte. 

Ophilto, torta pequefia, petite tarte. 
(Duv. ms.) 

Opil-zilo (BN-s), pan especial que 
las madrinas regalan a sus hijos por 
Pascuas, generalmente es triangular : 
pain special, ge'ne'ralement triangulaire , 
que les marraines off rent comme cadeau 
k leurs fit leu Is leiour de Piques. 

Opka (BN-s), dan do voces de desafio, 
lancant des paroles de d6fi. 

OPO : 4° (BN, arc), defecto, dtfaut. 

DlTUEN ONTARZUNEGATI ONHBTSAK ADISKI- 
DBA, ETA EZ UTZ OPHO GUTIGATI, ZERBN DIK 

nork berba : ama al amigo por las bue- 
nas cualidades que tiene y no le dejes 
por unos cuantos defectos, porque cada 
cual tiene el suyo : ch4ris ton ami pour 
les bonnes quality* qu f il a, et ne V aban- 
dons pas pour quelque petit dtfaut, car 
chacun a le sien. (Oih. Prov. 142.) — 
2° (AN, G-aya-bid-don-etS-t), quicio de 
puertas, certain trou des portes. (V. Opil, 
2°.) Egun ARTAN tenploko opoak ots andi 
bat bgingo dutb , y rechinaran los quicios 
del templo en aquel dia , et en ce jour les 
gonds du temple grinceront. (Ur. Am. 

VIII- 3.) Jo BZAZU OPOA ETA ATALBURUAK 

mugituko DiRADE, biere en el quicio y 
estrem6zcanse los dinteles, brise les 

?onds et fais trembler les chambranles. 
Ur. Am. ix- 4.) — 3° (G-etS), tal6n, 
talon. Opozopo ibiIi (AN-etS, Gc,...) : 
andar uno en pos de otro , pisandose los 
talon es : marcher run apres Vautre, sur 
les talons. — 4° (BN-s), enano, poco 
crecido : marmouset, peu grand. — 5° (B, 
G-don), raya que no debe pasar el juga- 
dor de bolos, marque que le joueur de 
quilles ne doit pas de 4 passer. 

Opoko (G), espigon del quicial, lit. : 
lo del quicio : mamelon du gond, lit. : ce 
du trou. 

OPOR : 4° (AN-b-lez, B-lein-o?-ofi, 
G-and, L), dia de vacacion, de reposo, 
aunque no sea de fiesta; p. ej. a causa 
de la lluvia : your de reliche, de repos, 
bien que ce ne soit pas file, p. ex. a 
cause de la pluie. Opor-egun askotSo 
izan ditugu aurtengo udan , el verano 
de este alio hemos tenido muchos dias 
vacantes, nous avons eu cet 4t4 de nom- 
breux jours libres. (F. Seg.) — 2° (AN- 
b-lez, BN, G-and, L-ain,...), escudilla, 
bol. — 3° (AN-b-lez, BN-ald, Lc,...), 

famella 6 cuenco, game lie ou terrine. 
uek Farisauok gathiluaren eta opho- 
rraren lekhoreko aldea garbitzbn ohi 
duzue : vosotros los Fariseos, limpiais lo 
de fuera del vaso y del plato : vous, 
Pharisiens, vous nettoyez le dehors de la 

T. II. 



coupe et du plat. (Har. Luc. xi-39.) Lur- 
opor (AN-b), cuenco becbo de barro, 
terrine en terre. Matbl-opor (AN-bJ, 
moflete , grosse joue. — 4° ( BN , L , S ) , 
guante con que se juega a la pelota, 
gant avec lequel on joue a la petole. = 
Se dice mas hoy eskularru. On dit 
davantage aujourd f hui eskularru. — 
5° (AN-b), colodra, coffin. (V. Opots, 1°.) 

Opor egin : 4° (AN-b, BN-ald, G-and), 
faltar a la palabra , no presentarse a la 
hora : manquer a la parole, faire faux 
bond. — 2° (B-ar-ofi,...), perder un dia 
de trabajo , perdre un jour de travail. 

Ophortara, lo contenido de una 
gamella 6 de un cuenco, le contenu d y une 
game lie ou d'une terrine. (Duv. ms.) 

OPOTS : 1° (Lc,...), colodra, estuche 
de madera en cue los segadores Uevan 
agua y piedra ae alfilar : coffin, 4tui de 
bois que les faucheurs portent a la cein- 
ture et qui contient de Veau et la pier re 
a aiguiser. — 2° (L), regiieldo, rot. Var. 
de opets. 

Opotseko arria (L-ain) , la piedra de 
afilar : queux, la pier re a aiguiser. 

OPUS (R-uzt), oputz (R-bid), esfuerzo 
fisico, p. ej. para levantar una carga : 
ahan, effort physique, p. ex. pour soule- 
ver une charge. Lein oputzean belain- 

GAINERA, BIGARREN OPUTZEAN GBRRUN- 
TZIARA, IRORGARRENEAN BULARRBRA , AZKE- 

nekotz soin-gainera (R-bid) : en el pri- 
mer esfuerzo sobre la rodilla, en el 
segundo esfuerzo a la cintura, en el 
tercero al pecho, por fin sobre el hom- 
bro : au premier effort sur le genou, au 
second a la ceinture, au troisi&me a la 
poitrine, et en fin sur Vipaule. 

OPHtiTZ (S-gar,...), resultado, rtsul- 
tat. OphOtz gaiztoa eraman dizu, ha 
tenido mal resultado, il a obtenu un 
mauvais rtsultat. 

Or : 4° (c,...), ahi, en ese lugar : la, 
dans ce lieu. = Se diferencia de orra, 
orrbra ; « ahi , a ese lugar. » Tiene por 
variantes hor (BN, L, S), gor (BN-aezk), 
kor (BN-s, R). Ce mot diffkre de orra, 
orrbra: « Ik, a ce lieu. » // a pour 
variantes hor (BN, L, S), gor (BN-aezk), 
kor (BN-s, R). Or konpon (B, BN-ald- 
s., G, L), kor konpon (R), ahi te arre- 
gles, tire-toi de Ik (pop.). = Otros 
afiaden, d'autres ajoutent : or konpon 
mari anton. Oroago (c), ahi esta (f6r- 
mula de « ultimatum », por decirlo asi, 
que se emplea en el juego del « mus ») : 
voilk (formule d'ultimalum, pour ainsi 
dire, usite'e au jeu de « mus »). Hor dago 
(BN-ozt) : francachela, gaudeamus : ri- 
paille, godaille. Hor dago baten ondotik 
aharratu dituzu, se han enfadado des- 
pues de una francachela, Us se sont 
fichus apres une ripaille. Ortik eg i Sago 
(B-mu) : por ahi te pudras, arr6glate 
como puedas, lit. : desde ahi mas 
hecho : que tu y pourrisses , arrange -toi 
comme tu pourras , lit. : de Ik plus fait. 
Or-or (B) : aproximadamente , poco mas 
6 m£nos : approximativement, kpeu pr6s. 
Or-emen (B, ms-OtS), a cada paso, a 
chaque pas. Ortik edo emendik, dakusan 
legez egik (B, ms -OtS) : por ahi 6 por 
ahi haz como vieres ; es decir, alii d6nde 
fueres haz lo que vieres : par ici ou par 
Ik fais comme tu verras; c'est-k-dire, Ik 
ou tu te trouves fais comme tu verras. 
£ Or-emen baztarrak loituten dituanak? 
I el que ensucia los rincones a cada 



paso? celui qui salit les coins k chaque 
pas? (Bart. 1-276-5.) Orronak (orra 
-J-onak) (B, ma -OtS), idas y venidas, 
allies et venues. Or daiala (B-mu), alld 
se las componga, qu'il s'en arrange Ik- 
bas. — 2° Hor (S), perro, chien. Var. de 
ora (1°). Hor flakia, oro kukuso, perro 
flaco todo son pulgas, a chien maigre 
tout est puces. Hor gose loz ase, perro 
hambriento se harta de suefio, un chien 
a/fame" se saoule de dormir. (Oih. Prov. 
250.) Handiki-hor, ona otsoen : perro de 
ricos, bueno para los lobos : chien de 
riches, bon pour les loups. = Oihenart 
traduce : « De ordinario buen perro es 
para los lobos. » Oihenart traduit : 
« D f ordinaire un bon chien est pour les 
loups. » (Oih. Prov. 210.) 

Or-, hor- (c, ...), este, esta, esto : 
celui-ci, celle-ci, ceci. = Esta particula 
ofrece la particularidad de que en algu- 
nos pocos casos de la dechnaci6n es r 
suave y en los demas es rr. Cette parti- 
cule off re cette singularity que, dans 
quelques rares cas de la declination, c'est 
un r doux et, dans les autres, rr. Ori 
(AN, B, G), hori (BN, L, S), gori (BN- 
aezk), kori (BN-s, R), ese, cela. Oribk 
(G),esos, ceux-lk. Orri (AN, B, G), 
horri (BN, L, S), gorri (BN-aezk), korri 
(BN-s, R), a ese, a cela. Orrentzat, 
para ese , pour cela. Orrbk, ese (agente), 
cela (sujet),... etc. 

-Or : 4° (L, arc), sufijo que equivale 
al demostrativo au, hau, « este : » 
suffixe qui iquivaut au d6monstratif au, 
hau, « celui- ci. » Seme gaztenor jo an 

ZEDIN HERRI URRAN BATETARA , el hljo 

menor se fue lejos a un pais muy dis- 
tante , le plus jeune fils partit pour un 
pays lointain. (Leiz. Luc. xv-43.) Mundu 
haur guztior : todo este mundo, lit. : 
este mundo, todo este: tout ce monde, 
lit. : ce monde, tout celui-ci. (Ax. 4M65- 
49.) = En la tercera edici6n se ha corre- 
gido (?) este pasaje asi... Dans la troisteme 
edition on a corrig4 ainsi ce passage : 
Mundu haur guztia. (Ax. 3«-369-46.)Bada 
haur beror egin bbhar dugu guk ere 
orai arratsaldeon , zahartzeon , geurb 

BGUNEN AKHABATZEON I pues esto , esto 

mismo, debemos hacer tambi6n noso- 
tros ahora, esta tarde, a la vejez, al 
fin de estos nuestros dias : done, nous 
devons faire 4galement ceci, ceci mime, 
maintenant, ce soir, a la vieillesse, k la 
fin de nos fours. (Ax. ia-169-47.) = El 
corrector (V?) le hace expresar asi... Le 
correcteur (??) le fait s'exprimer ainsi: 

BADA HAUR BEROR EGIN BEHAR DUZU ZUK 
ERE, BBKHATUAN ZAHARTUA, ORAI ARRATSAL- 
DEAN, ZAHARTZEAN, ZEURB BGUNEN AKHA- 

batzean. (Ax.? 3«-38i-44.) Lo cual 
demuestra que el respeto a los mayores 
es recomendable no solo moral, sino aun 
literariamente. Ce qui de"montre que le 
respect envers les and Ires est recomman- 
dable non seulement moralement , mais 
mime UlUrairement. — 2<> (c), sufijo deri- 
vative de adjetivos verbales que denota 
propensi6n , suffixe dtrivatif d'adjectifs 
verhaux qui indique la tendance ou Vincli- 
nation. = Tiene por variante el sufijo 
-hor, como -oi tiene por variante -koi. 
// possede pour variante le suffixe -kor, 
de mime que -oi a comme variante -koi. 
Ikaror (Be) : timido, asustadizo : timide, 
crainlif. Gomutaurik alango gizon erru- 

KIOR TA PRBSTUEN AGINDUARBN BBIAN 



16 



Digitized by 



Google 



422 



ORA — ORAINTSU 



ZORIONBKOAGOAK IZANGO ZIREALA t aCOT- 

dandose de que serian mas felices bajo 
el mando de hombres compasivos y 
nobles como aquellos , se souvenant 
qu'ils seraient plus heureux sous le com- 
mandement d'nommes compatissants et 
nobles comme eux. (Per. Ab. 218-48.) 
Kastaz du brbiak lotsor izana , de casta 
le viene a la liebre el ser timida, le 
lievre est timide de nature. (Oih. Prov. 
108.) 

ORA : 1° (B, arc, BN, L, S), perro, 
chien. Ogia lenago ora bai&o, pan pri- 
mero que mastin, pain avant m&tin. 
(Refranes, 86.) Ora otsobn lagun, el 
perro compafiero de los lobos, le chien 
compagnon des loups. (Refranes, 346.) 

EZIN EUSI DAIAN ORAK, INZIRIA I el peiTO 

que no puede ladrar, grufie : le chien qui 
ne peut aboyer, grogne. (Refranes, 388.) 
Bethi dira zerbaiten eskas, hartzaren 

ETA ORAREN UMEAK DIREN BEZALA '. siem- 

pre les falta algo, como sucede a las 
crias del oso y del perro : il leur manque 
toujours quelque chose, ainsi qu y il arrive 
aux petits de Vours et du chien. (Ax. 
3«- 124-23.) Otsoa lagun duanean, al- 
baihu, hora sahbtsean : cuando tengas 
por compafiero el lobo, (ten), si pue- 
des , un perro al lado : quand tu auras 
le hup en ta compagnie , aie, si tu peux, 
le chien a ton cdti. (Oih. Prov. 384.} 
Horaren umea , tSakurra (Sc) , la cria del 
perro (es) perro, le petit du chien (est) 
chien. Orak non mina, ran mia (R-bid) : 
el perro donde (tiene) el dolor, alii la 
lengua : ou le chien (a) mal, il porte la 
langue. — 2° (B,...), raasa, pdte. Batuten 

DIRA TA BGITBN DIRA ORA BAT, S6 reCOgen 

y se forma una masa, on les rassemble 
et on en fait une p&te. (Dikl. bas. 105-12.) 
Ora batbko opiLak (B,...) : tortas de una 
misma masa; es decir, lobos de la 
misma camada : taries de la mime pUte; 
c'est-k-dire, loups de la mime ported. Au 

ASTUNAGO DAN LEGEZ GERATUTEN DA ORA 
BAT EGINDA SUTEGIAN I COIUO este (el 

hierro) es mas pesado, queda hecho una 
masa en la fragua : comme celui-ci (le 
fer) est plus lourd, il devient une masse 
dans la forge. (Per. Ab. 132-22.) — 
3° (B, arc,...), indet. de oratu, agarrar, 
saisir. Egaz baneki, ora nbkikeo tSo- 
riari : si supiera volar, trabaria el pajaro : 
si je savais voler, fattraperais Voiseau. 
(Refranes, 231.) = El original, sin duda 
por errata, dice maneki. L'original dit, 
sans doutepar erreur, maneki. — 4° (B), 
levadura, levain. Ara ze puskea dan 

OREARI EZARTEN JAKAN TSANTSADUREA ', 
BADA BERAK tSANTSARTUTEN DAU ORA 

guztia : mirad que* pequefia es la leva- 
dura que se le aplica a la masa, 
y sin embargo ella la hace fermentar 
toda : regardez combien est petit le 
levain que Von met dans la pite, et cepen- 
dant il la fait fermenter tout entiere. 
(Ast. Urt.l, p. xiv -11.) 

Oraatu (B-m) : 1° amasar, pitrir. — 
2° Uenarse de engrudo y masa las pie- 
dras del molino, por ser humedo el grano 
que se muele : s'encrasser de colle de 
farine ou depAte (les meules du moulin), 
par suite de Vhumiditi du grain moulu. 

Orabatu (B-o), binar las tierras, biner 
les terres. 

Horabiatu (S), diseminar, desparra- 
mar : dissiminer, iparpiller. HorabiatO- 
rik tOzO harat-hunat gure urzoak (S), 



nuestras palomas estan diseminadas aca 
y alia, nos pigeons sont dissiminis par- 
ci par-Ik. 

Oral : 1° (G-bid-don-etS-t), nube, 
nuage. Var. de odai (1°). — 2° (AN, BN, 
G, L, R, S), ahora : A present, maintenant. 
Var. de orain (2°). Orai beretik bazoazkb 
(BN, L), ya puede usted ir desde ahora 
mismo, vous pouvez parlir des maintenant. 
Oraiaraz (BN-s), ya, en este caso : 
dijk, maintenant, en cecas. 

Oraiarte, oraiartean, oraiarteraino 

(AN-b), hasta ahora, jusqu'k maintenant. 

Oral berean : 1° (BNc, R, S), recien- 

temente, ricemment. — 2° (AN-b), ahora 

mismo , k present. 

Orai berrian (R, S), orai berriki 
(AN-b, BN-s), recientemente, hace muy 
poco tiempo : ricemment , tout a Vheure. 
hoyen erraiten zelarik , aitzindari bat 
huXantO zeyon, adoratC zian eta erran 
zeyon i jauna , alhaba orai berrian hil 
zitazCt; bena tziauri : dictendoles 61 estas 
cosas, he aqui un principe se Ueg6 a £1, 
y le ador6, aiciendo : Seflor, ahora acaba 
de morir mi hija ; mas ven : comme il leur 
parlait ainsi, un chef entra, et, se pros- 
ternant devanl lui, il lui dit: Seigneur, 
ma fille vient de mourir; mais venez. 
Inch. Matth. ix-18.) 
Oraidanik ( AN-b ) , desde ahora : des 
maintenant, dorinavant. 

Oraidaraz geroz (Sc), ya, en este 
caso : maintenant , en ce cas. 

Oraidino, hasta ahora, jusqu'k pre- 
sent. (Duv. ms.) 

Orai egunean (S, arc, ...), hace poco 
tiempo: dernier ement, ily a peu de temps. 
Oraietako, actual, de ahora: actuel, 
de maintenant. (Duv. ms.) 

Oraietan (AN -elk, ...), ahora, hace 
poco : maintenant, ricemment, a I'ins- 
tant. Maestrua, emazte gau oraietan 
aurkitu da bekatuan : Maestro , esta 
mujer ha sido ahora sorprendida en 
adulterio : Maitre , celte femme vient 
d'itre a I'insiant surprise en ad u Iter e. 
[Liz. Joan, vm-4.) 

Oraiganik (R) , desde ahora , dorina- 
vant. 

Orai-geroka (R), alternativamente, 

por turnos : alternativement , par mo- \ 

ments. j 

Oraigune (BN-s, Re), hace poco j 

tiempo, ricemment. Oraigunean ilzitzai- ! 

TADAN NORE MENTEAN ADESkIDERIK ANDIEN ] 

ekun duana (R-bid), hace poco se me 
muri6 el amigo mas grande que he 
tenido en mi tiempo, derniirement est 
mort le plus grand ami que f aie eu dans 
ma vie. Oraigunean bgon nintzan Kiaur 
bbste baneki (R-uzt), hace pocos dias yo 
mismo estuve con otros, il y a peu de 
jours j' Mais moi-mime avec d'autres. 

Oraiguneago (R-uzt J, hace algo mas 
tiempo, il y a un peu plus longtemps. 

Oraigunekoek (R), los de hace poco 
tiempo, los recientes : ceux d y il y a peu 
de temps, les re' cents. 

Oraiko (AN, BN, G, L, R, S) : 1° para 
ahora, pour k present. — 2° actual, actuel. 

Oraikoan (AN, BN, S), esta vez, cette 
fois. Oraikotik galdua da Korean erli- 
jionea, ya la religi6n esta perdida en 
Corea , pour le coup la religion est per- 
due en Corie. (Prop. II, p. 32.) 

Oraikotik (AN-b), Var. de oraingoan. 

Oraikotz (AN, BN, S), para ahora, 
pour maintenant. 



Horail (BN-ald , L, S), blondo, rubio, 
amarillento : blond, blondin, jau Mitre. 

Orain: 1° (AN-lez, Be, Gc, ...), ahora, 
maintenant. — 2° (B-l-m,...), lunar: 
grain de beauts, iphilide. 

Orainago (B, G), ultimamente, lo mas 
recientemente : derniirement, tres redeem- 
ment. Naz, bada, orainago igaro dozun 
brriko barberua : soy , pues , el barbero 
del pueblo que ultimamente habeas atra- 
vesado , car je suis le barbier du village 
que vous avez dernikrement traversi. (Per. 
Ab. 44-12.) 

Orainagotik, de poco tiempo a esta 
parte, depuis peu. (Aft. ms.) 

Oraindano (G),oraindik (B,G), toda- 
via, encore. Badira abereak oraindik 
gutSiago bizitzen diranak (G, Di&l. bas. 
9-4) : si , y hay animales que viven aun 
m£nos : oui, et il y a des animaux qui 
vivent moins de temps encore. Oraindik 
kutsukoak gera (G-and) , todavia somos 
parientes lejanos, nous sommes encore 
parents 4loign4s. 

Oraindik orain (G-and, ...), reciente- 
mente, rtcemment. 

Orain din o (B), oraindinokarren (B), 
todavia, encore. 

Oraindo (B-a, ...), todavia, encore. 
Asti gitSi dago orduan eta oraindo gogo 
eta ganora gitSiago, entonces hay poco 
tiempo y todavia m^nos ganas y fuste, 
alors il y a peu de temps et encore 
moins d'envies et d'habileti. (Aft. Esku- 
lib. 35-13.) 

Orainekoan, orainetan (B, ms-Ot3), 
recientemente, hace poco tiempo : a Vins- 
tant, il y a peu de temps. 

Orainen (B-a-el-m-mu-mond-o), lunar : 
6ph6lide, grain de beauU. 

Orainengo (B-a-tS, G-and), lo mas 
recientemente , tout dernierement. 

Orainezkero ( Be ) , ya , en habiendo 
llegado esta hora : dejA, cette heure Hant 
arrivte. 

Oraingino (B), todavia, hasta ahora : 
encore, jusqu'a present. Enau orain- 
gino INOK IKUSI ARDAOAK IGAROTA , nadie 

me ha visto todavia excedido de vino, 
personne ne m'a encore vu plein de vin. 
(Per. Ab. 43-18.) 

Oraingo (Be), para ahora : pour a pr4- 
sent, pour maintenant. 

Oraingoan ( AN , Be ) , de esta hecha , 
esta vez : de ce fait, cette fois. Oraingo 
ezta alan izango, esta vez no sera asi, 
cette fois ce ne sera pas ainsi. (Aft. Esku- 
lib. 141-16.) 

Oraingo baton (B, ms-OtS), hace poco 
tiempo, recientemente : dernierement, 
ricemment. 

Oraingotik, desde ahora : des mainte- 
nant, dortnavant. 

Orainik ( AN-b-lez), oraino (L-get, ...), 
oraino (BN-s, R), aun, todavia : mime, 
encore. 

Orainokoan (AN, L), hasta ahora, jus- 
qu'a maintenant. Zeren anhitz izan baita 
orainokoan, porque ha sido mucho hasta 
ahora, parce qu'il a 4U beaucoup jusqu'k 
maintenant. (Ax. 1M6-21.) 

OraintSe (AN-b, Be, BN-ald-am, L- 
ain), ahora mismo, a present mime. 

Oraintsu : 1° (AN ?), casi ahora, poco 
mas 6 menos a esta hora : vers ce mo- 
ment-Ik, k peu pres k cette heure. — 
2° (Be,...), hace poco, recientemente, 
lit.: muy ahora: tout k V heure, ricem- 
ment, lit. : tres maintenant. 



Digitized by 



Google 



ORAIN-URRENA — ORBEL 



123 



Orain-urrena (Gc), lo mas reciente- 
mente, a I' instant. 

OraiSetan (AN-b, L), oral tan (BN- 
ald-s, R), hace poco, depuis peu. Jauna, 
bne alaba oraiSbtan hil da : Seflor, mi 
hija ha muerto hace poco : Seigneur, ma 
fille est morte depuis peu. (Duv. Matth. 
ix- 18.) 

Horaitzina, hace mucho tiempo, il 
y a longtemps. Horaitzina obiratu zbn, 
fue enterrado hace mucho tiempo, il ful 
enter re* il y a longtemps. 

Oraiz geroz (AN, BN, L), ya, en 
habiendo llegado esta hora : deja, pour 
le coup, cette heure-ci ttant arrivte. 

Oraiz lein (R-bid), antes de ahora, 
auparavant. 

Oraka : 1° (B), abrazando, embrassant. 
— 2° (B), en la estrechez, en apuro : 
dans la ditresse, lapinurie. Oraka-oraka 
bizi (B), vivir en la estrechez, vivre dans 
le besoin. — 3° Orhaka (S), trabajo de 
la hornada de pan , travail de la fournie 
de pain. 

Orakada (B-tS), agarrada, abrazo : 
prise, embrassement. 

Orakaka (AN-b), amalgamandose, aga- 
rrandose : s'amalgamant, s'altachant. 

Orakari (B-get), remero, rameur. 

Orakarri (fi), mango, agarradero : 
manche , poignte. Onek eztaukb ouk 

LEGEZKO ORAKARRIRIK, EZ AINBESTE ZEK 

azkortu : estos no tienen asideros como 
nosotros, ni tantas cosas que les estimu- 
len : ceux-ci ri*ont pas d'appuis comme 
nous, ni autant de choses qui les sli- 
mulent. (Per. Ab. 206-2.) 

Orakatu (AN-b), salpicarse, enlo- 
darse : s'tclabousser, s'embourber. 

Orakunde (AN-b), jueves de Quincua- 
gesima , jeudi de Quinquage'sime. = Co- 
tejese con izakundk y emakunde. Compa- 
rez ce mot avec izakundb et emakunde. 
V. -Kunde.) 

Oraldi : 1° (B), acometida, agarrada, 
embestida : altaque, assaut, agression. — 
2° (B-l, ...), musgo, mousse. (Bot.) Var. 
de oroldi. — 3° (B-l), alga, algue. — 
4° (AN-b, Be, G), amasamiento, petris- 
sage. Oraldi baten eginak dira ogi auek 
(G), estos panes son hechos en un mismo 
amasamiento , ces pains ont M pHrvs en 
mime temps. 

Oramai (B-l-m, BN-s, R), oramain 
(L-azt), oramalra (AN-b), artesa en que 
se amasa el pan : maie, huche a pHrir le 
pain. Gabaz oramaietan ikusten zer da- 
goan, de noche en las artesas viendo lo 

3ue hay, de nuit dans les huches regar- 
ant ce quHl y a. (Per. Ab. 98-23.) 
Orano ( BN , S ) , aun , encore. « Tusu- 

RIA » DEABRUARI ERRATEN ZIOTEN EUSKARA 
ZAHARREAN ETA ORANO HITZ HAUR USATZEN DA 

Suberoan : « Tusuria » llamaban al dia- 
blo en vascuence antiguo, y todavia se 
usa este vocablo en Suberoa : on appelait 
« Tusuria » le diable en ancien basque, 
et on emploie encore ce mot en Soule. 
(Oih. Prov. 208.) 

Orantfl (AN-b), Var. de orantza (1°). 

Orantza: 1° (AN-b-lez, BN-s, G-et3, 
L-ain, R), levadura, levain. — 2© (G-aya-t), 
amarillento, jaunAtre. 

Orapare (B-m), pala para dar forma a la 
masa, pelle pour donner la forme a lap&te. 

Oraparro (R), masa que se recoge con 
el hierro con que se limpia la artesa, 
pdte qu'on ramasse avec la rdcle dans la 
huche. 



Orhapeu, acci6n de amasar, action de 
pUrir. (Duv.) 

Orapildu: lo (B-ofl), anudar, nouer. 

— 2° empelotonarse la comida en el 
est6mago, se pelotonner dans Vestomac 
(la nourriture). 

ORAPILO, orapilo (B-l-m, BN-s, G- 
iz-us-zeg, R, S), nudo, nceud. i Zbinbat 

GAITZAGO IZANGO DA BADA BEKATUBN ORA- 
PILO lodi bat urratzea ? £ cuanto mas 
dificil sera , pues , cortar un grueso nudo 
de los pecados ? car, combien serait plus 
difficile de trancher un gros nceud de 
ptcheS? (Con/*. 82-4.) 

Orapilotu (c, ...), anudar, nouer. 

Oraras (AN?), orhase (S. P.), panal 
de miel, rayon de miel. 

ORASI (B-g), seto : haie, cldture. 

Oraska : 1° (AN-b), masa hecha de 
varias sustancias, pdte faite de diverses 
substances. — 2° (AN-b), sopa de pan 
mezclada con comestibles : garbure, po- 
lage fait de pain me'lange' avec d'autres 
aliments. — 3° Orhaska (BN), amasa- 
dera, artesa : huche, pHrin, maie. 

Horast (BN, L,S), amarillento, jau- 
ndtre. 

OraSte (BN, Sal.), £poca pasada, pero 
poco lejana todavia y del mismo dia : 
ipoque passe" e, ma is encore peu tloigne'e, 
et qui est de la journte mime. OraStean 
(BN, L), hace muy poco, il y a un petit 
moment. 

Horastu, amarillecerse : blondir, deve- 
nir blond. (Duv.) 

Orataldi (R), amasamiento, amasa- 
dura : petrissage, action de pHrir. 

OrhatSa (BN), levadura para hacer 
tortas de maiz , levain pour faire des 
gaieties de farine de mats. 

Oratie (R), tempested, tormenta : 
tempSte f orage. (D. fr. ?) 

Oratu (AN-b, B-m-ofi, Gc), orhatu 
(BNc, Lc) : 1° amasar, pHrir. — 2° (R- 
uzt), honrar, honorer. (fl) (De oore, ore.) 

— 3° Orhatu (?), forjar : forger, bdtir. 

BlZIA MAILEGUZ DUENAK ORHATU DITU , 10S 

ha forjado el que tiene la vida a pres- 
tamo , e'est celui a qui on a prite" la vie 
qui les a faites. (Duv. Sap. xv-16.) — 
4° (B, G), agarrar, saisir. Eta oraindino 

BILDUR BAZARA, ORATU EGIDAZU NBURI BESTE 

esku orregaz : y todavia si tiene usted 
miedo, agarreme usted con esa otra mano : 
et si vous avez encore peur, saisissez-moi 
avec V autre main. (Per. Ab. 118-23 ) Aide 
oratua (B, ms-Ot§), pariente afin, parent 

{tar alliance. — 5° (B-urd), contagiarse 
una enfermedad), se propager (une mala- 
die). Oratu egiten da: se contagia, se 
pega (la enfermedad) : on attrape, on 
prend (la maladie). — 6° (B, Aft. m«), 
postizo : faux, postiche. Ule oratua, el 
pelo postizo, les cheveux postiches. — 
7° (AN-b, B-mu, G, Araq.), orhatu (BN- 
ald), llenarse de engrudo y masa las 
piedras del molino, por ser humedo el 
grano que se muele : s y encrasser (les 
meules du moulin), parce que le grain 
moulu est humide. EnnoTA oratu zat, el 
molino se me ha obstruido de masa, 
mon moulin est obstrue* de pile. Errota 
oratu (G) : a) detenerse el molino por 
haberse llenado de masa las piedras, 
s'arreler (le moulin) a cause de la p&te qui 
a recouvert les meules. — b) empacharse 
el est6mago, se charger (Vestomac). 

Oratute (B), tocamiento, attouche- 
ment. 



ORATZ : 1° (B-o), huella de ani- 
males, trace des animaux. — 2° (B-i), 
calostro, leche primeriza : calostrum, 
premier lait. Var. de oritz. 

Orhatzaile (L), oratzale (AN-b) : i°el 
que amasa, pittrisseur. — 2° Oratzaile 
(B?), tenedor, fourchette. Barriz alpe- 

RRAK DIRA NIK ET§E BATZUETAN IKUSI DITU- 
DAN ORATZAILE, ZUEK TENEDOREN IZENA 

emoten deutsezunak i mas son inutiles 
los tenedores que he visto yo en ciertas 
casas, a los cuales dan ustedes el nom- 
bre de tenedora : mais les fourchettes 
que vous nommez tenedora, et que fai 
vues dans certaines maisons,sont inutiles. 
(Per. Ab. 54-24.) 

Oratzar (B, G), masa grande, grande 
masse. Ijeleak, ... irakastbn deutsa zer 

EGIN, NOZ AURRERATU, NOZ ATZERATU TA 
NOZ ALBOTU BURDIN- ORATZAR EDO AGOIA I 

el laminador, ... le ensena lo que ha de 
hacer, cuando ha de adelantar, cuando 
atrasar y cuando ladear la goa 6 masa 
enorme de hierro : le lamineur, ... lui 
montre ce qu y il doit faire, quand il doit 
avancer , retirer ou mettre de c6U la 
gueuse ou la masse 4norme de fer. (Per. 
Ab. 127-15.) 

Orbain (BN, S), cic^triz, cicatrice. 
Var. de orban (2°). Haurzaroko orbaina 
ezaba daite gaztaroko , la cicatriz de la 
infancia se borra en la mocedad, la cica- 
trice recue en enfance s y efface pour le 
temps de la jeunesse. (Oih. Prov. 223.) 

Orbaindu, cicatrizar, cicatrizarse : 
cicatriser, se cicat riser. (S. P.) 

Orbaindun, chirlado, el que tiene cica- 
triz : balafre", c lui qui a une cicatrice. 
(Duv. m«.) 

Orbal (S. P.), Var. de orbain. 

ORBAN: 1° (Be), mancha : tache, 
souillure. Indak mika bat orban baga, 
diada neskea gaizpaga : dame una picaza 
sin mancha, y te dar6 la moza sin mal : 
donne-moi une pie sans tache, et je te 
donnerai la jeune fille sans mal. ( Refra- 
nes, 475.) Garbitu egidazuz, Jauna, ene 

ARIMAKO ORBAN LOI ATSITUAK '. Hmpiad, 

Seflor, las manchas sucias hediondas de 
mi alma : nettoyez, Seigneur, les taches 
sales et f Hides de mon dme. (Aft. Esku- 
lib. 95-10.) Agur Maria guztiz garbia ta 
inoiz orbanik bakoa : Dios te salve , 
Maria, pura y siempre inmaculada : je 
vous salue, Marie, pure et toujours sans 
tache. (Azk. E.-M. Parn. 41-4.) IntSaur- 
orban (B-a-o), mancha que deja en los 
dedos el pericarpio de la nuez, tache que 
le brou de la noix laisse sur les doigts. 
— 2° ( B ) , cicatriz , cicatrice. — 3° ( B , 
Aft. ms) f peca , rousseur. 

Orban-baga (B), inmaculado, imma- 
cul£. 

Orbandu: 1° (Be), manchar : tacher, 
souiller. — 2° cubrir la hem bra , saillir 
la femelle. (/7is-Ot3.) Orbandu (andrea) 
(B), acto carnal : cott, acte charnel. 

Orbandun (B, Aft.), pecoso, rousselet. 

Orbantsu : 1° (B, Aft. ms), virulento, 
virulent. — 2° (B-i), pecoso : rousselet, 
couvert de taches de rousseur. Naparrbri- 
orbantsu (B-i), picado de viruelas : 
variola , pique* de variole. 

ORBEL: 1° (AN-goiz, ..., Be, Gc), 
seroja, hoja caida, feuille seche tombac 
des arbres. Orbel-erriko, ligero de cas- 
cos, lit. : (natural) de pueblo de serojas : 
etourdi, ecerveM, lit. : originaire d*un 
village de feuilles tombies. — 2° (B-tS), 



Digitized by 



Google 



124 



ORBERA 



ORDEAN 



soplador con que se quita el cascabillo 
al grano de trigo en la era ; por lo regu- 
lar es hoja de abedul : ventilateur ser- 
vant a stparer la bale du grain de bl6; 
d f ordinaire c'est une branche de bouleau. 
— 2° (L-ain), rona, enfermedad del trigo 
y del maiz : rogne, maladie du bli et du 
mais. 

Orbera (G, Araq.), camisa gruesa del 
hombre , grossiere chemise d f homme. 

Orbia, galope, carrera, galop ou 
course. (Oih. m«.) = Parece ser la misma 
palabra orbidb del libro de Refranes, 
104. Ce mot paratt Hre le m4me que 
orbide du livre des Refranes, 104. 

ORBIDE ( B , arc ) , galope , carrera : 
galop, course. Bbor zaarrari orbiden 
neke da irakastbn, es dificil ensefiar a 
galopar a yegua vieja , enseigner A galo- 
per A une vieille jument est chose difficile. 
(Refranes, 104.) 

Orbura (G, Izt. Cond. 151-13), cica- 
triz, mancha: cicatrice, tache. Var. de 
orban (1°, 2°). 

Orburu (G?, Izt.), alcachofa, arti- 
chaut. (Bot.) 

ORDA, ordara, somat£n, rebato : toc- 
sin, alar me. 

Ordai (S), sustituto, remplacant. Var. 
de ordain (2°). 

Ordain: 1° (ANc, B-i-m, BN-ald-gar, 
Gc), equivalente, ya se trate de un bien, 
en cuyo caso es remuneraci6n ; ya se 
trate de un mal, en cuyo caso es castigo : 
equivalent, quand il s'agit d'un bien, 
c'est alors une remuneration ; s f il est ques- 
tion d'un mal, c'est un ch&timent. Bal- 

D1N IHARDETSI GABE UZTEN BADUT , ORDAI- 
NAREN BIHURTZERA ENSEYATZEN EZPANATZ , 
ERRANEN DUTE EZTHEUS BAT NAIZELA : SI le 

dejo sin respuesta, si no procuro devol- 
verle lo equivalente, diran que soy un 
inutil : si on le laisse sans rtponse, si on 
ne lui rend pas USquivalent , Us diront 
que je suis un inutile. (Ax. 3«-119-24.) 

I ONGI EGITBN BADEZU BZALDEZU , ARTUKO 

ordaina ? i no es cierto que , si bien hi- 
cieres, seras recompensado ? si lu fais 
bien, ne seras -tu pas recompense ? (Ur. 
Gen. iv-7.) — 2° (c, ...), sustituto, rempla- 
cant. Beretakoren bati gertatzbn bazaio 

iffOIZ EDO BERRIZ ADU T§ARREN BATEN BIDEZ 
UZTARRIKO ABELGORRIRIK ELBARRITU EDO 
ILTZEA, JARRIKO DIOTE ORDAlffA BBRPERTA- 

tik : si alguna vez le sucediere a alffuno 
(de la cofradia) que por un mal hado se 
le imposibilita 6 se le muere algun 
ganado vacuno de yugo, inmediatamente 
le pondran equivalente 6 sustituto : si 

?<uelquefois il arrivait a un membre (de 
'association) que par malheur une bite 
a comes de joug fflt empechee ou mou- 
rfll, immedtatement on lui donnerait un 
remplacant ou substitut (sic). (Izt. Cond. 
237-4.) Ordainaz (BN-s), en vez de, au 
lieu de. — 3o (AN, B, BN, G), satis- 
facci6n, satisfaction. Baina bear da Jan- 

GOIKOAREN JUSTIZIARI ORDAINA EDO SATIS- 
PAZIOA EMATEA PENITENZIAREN BIDEZ, pei*0 

es menester dar satis facci6n a la justi- 
cia de Dios por medio de la penitencia , 
maw il est necessaire de satis faire la jus- 
tice de Dieu au moyen de la penitence. 
(Conf. 143-5.) Zeren maitatzen baldin 

BADITUZUTB MAITE ZAITUZTENAK, £ZER ORDAlS 

izango dezute ? porque si amais a los 
que os aman, 1 que* recompensa tendr&s? 
si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle 
recompense me'ritez-vous ? (Ur. Matth. v- 



46.) — 4° (B-m, G, ...), pago, payement. 
Ordaina etorriko jatzu kanea atebu- 
ruan (B-m), le vendra a V. (por J pago 
la vara en el umbral ( significanao que 
a quien obra mal le llega su turno) : le 
biton vous viendra en payement sur le 
seuil (ce qui signifie que lorsque quelqu'un 
agit mal, son lour arrive). — 5° (AN, S), a 
trueque, en cambio : en troc, en echange. 
Ordaindu : 1° (B-i-m, G-and), pagar, 
payer. ^Zbrtakoona gaitzarekin ordai n- 
tzen dezute ? £ para que* pagais lo bueno 
con lo malo? pourquoi payez-vous le bon 
avec le mauvais? (Lard. Test. 66-34.) Nik 

ORDEA ESATEN DIZUTET GAIZKIA GAIZKIAZ EZ 

ordaintzeko, mas yo os digo que no 
resistais al mal, mais Je vous dis que vous 
ne resistez pas au mal. (Ur. Matth. v-39.) 
— 2° (AN, B, G), compensar, compenser. 

I ZeREKIN ORDAINTZEN D1RADE, BADA, MENDI 

tSjntSur oek berenez ematen dituzten 

LORE INDARTSU UGARIAK ? £ COn qu6, pueS, 

se reemplazan las flores vigorosas a bun- 
dan tes que de suyo producen estos mon- 
ies aguaos? car, avec quoi remplacera- 
t-on les fleurs vigoureuses et abondantes 
que ces montagnes a pic prod uisent d'elles- 
mSmes ? (Izt. Cond. m-2.) 

Ordainean (G), ordainez (AN, BN-ald, 
G): 1° A pr^stamo, a credit. Nai duenari 

ZUK ORDAINEAN EMATEA , ETZAKIZKIO ITZULI '. 

al que te quiera pedir prestado, no le 
vuelvas la espalda : ne lourne pas le dos a 
celui qui veut te faire un emprunt. (Ur. 
Matth. v-42.) — 2° reciprocamente : red- 
proquement , a litre d' echange. 

Ordainetan: 1° (B, G, L-get, ...), 
ceder a cambio, en compensacion , a 
trueque : ceder en echanae, echanaer, 
troquer. — 2° (B, G), trabajar ayudan- 
dose mutuamente, travailler en s' aidant 
les uns les aulres. 

Ordaingo, reemplazo, sustituci6n : 
remplacement, substitution. (Duv. ms.) 

Ordainkatu, reemplazar, recompen- 
sar, usar de represalias : remplacer, 
recompenser, user de represailles. (Duv. 
ms.) 

Ordalnpide, compensaci6n , compen- 
sation. (Har.) Ordainpide justu batez, 
por una justa compensaci6n , par une 
juste compensation. 

Ordaintasun , reciprocidad , redpro- 
cite. (Duv. ms.) 

Ordain tzaile (G), ordainzale (Duv.), 
remunerador y tambie'n castigador, remu- 
nerates et aussi punisseur. Jainkoak 

ORDUTIK ERAKUTSI ZIGUN BERA DALA ERRU 
GABEKOAI EGITEN ZAYEZTEN BIDE GABEKE- 
RIEN ORDAINTZAILE EDO KAST1GATZAILEA , 

Dios desde entonces nos ensefl6 que El 
es el remunerador 6 castigador de las 
injusticias que se hacen a los inocen- 
tes , des tors Dieu nous enseigne qu'Il 
est le remunerateur ou le punisseur des 
injustices que Von fait aux innocents. 
(Lard. Test. 11-38.) 

Ordainzka (AN-b, BNc, Lc), recipro- 
camente, redproquement. Ordainzka eman 
(AN-b), prestar el dinero sin interes; a 
diferencia de irabazian eman, que signi- 
fica « prestar con interes » : preter Var- 
gent sans interSt; a la difference de 
irabazian eman, qui signifie « priter avec 
inter et ». 

Ordainzkatu (BN-ald, ..., L-get), 
pagar en la misma moneda, eiercer repre- 
salias : payer de redprocite, user de 
represailles. 



Ordari: 1© (BN-am, S), recompensa, 
recompense. Geroztik espbranzaz hazi 
dut neurb maithakaria, egunez egun ira- 
bazi ustbz zutan ordaria i despues he 
alimentado de esperanzas mi amor, 
creyendo que de aia en dia ganaba la 
recompensa en vos : mon amour des tors 
s'est appuye sur Vesperance, pensant de 
jour en jour que vous le payeriez de 
retour. (Oih. 171-4.) — 2° (S), sustituto, 
remplacant. Bena entzCnik ArkelaCs 
zela JCdean erregb, Herode bere aita- 
rbn ordari, lotsa izan zen harat joai- 
tera : mas oyendo que Arquelao reinaba 
en la Judea en lugar de Herodes, su 
padre, tern i 6 de ir alia : mais, apprenant 
qu f ArchelaQs regnait en Judee k la place 
d' Herode, son pdre, il n'osa y alter. 
(Matth. n-22.) £Eta othean zer hobe du 

GIZUNAK, MUND0 GUZIA IRABAZIR1K , BERE 
ARIMA GALTZEN BADtf ? EDO ZER EMANEN DO 
GIZUNAK BERE ARIMAREN ORDARI ? I porque 

qu6 aprovecha al hombre si ganare todo 
el mundo, y perdiere su alma ? 1 o qud 
cambio dara el hombre por su alma ? et 
que sert a un homme de gagner le monde 
entier, s'il vient a perdre son 4me ? ou 
que donnera un homme en echange de 
son dme? (Matth. xvi-26.) — 3° (S), en 
recompensa, en recompense. Izanen direla 
ordari zien othoitz egile, que en recom- 
pensa seran vuestros intercesores, qu'ils 
seront en recompense vos intercesseurs. 
(Prieres, 32-4.) 

Ordariala (BN-am), a trueque, en com- 
pensaci6n : en echange, en compensation. 

Ordarizka ( S ) , a cambio , reciproca- 
mente : en retour, redproquement. 

Ordarizkatu ( BN-am), devolver reci- 
procamente, restituer redproquement. 

ORDE : 1° (Be, R), pago, compensaci6n, 
sustituci6n : payement, compensation, 
substitution. Esker-orde eskatuten deu- 

TSUT IZAN ZAITEALA ERROMARREN ADISKIDEA '. 

como compensaci6n de gracias, os pido 
que seais amigo de los Romanos : comme 
compensation de remerciements , je vous 
demande que vous soyez ami des Rom a ins. 
(Per. Ab. 211-17.) KomuniKo santu au gura 

DOT IZAN DBDIN... BEKATU GUZTIBN ZORRBN 

ordbrako , quiero que esta santa comu- 
ni6n sea... para compensaci6n de las 
deudas de todos los pecados, je veux 
que cette sainte communion soit... en 
compensation des deltes de tous les 
peches. (An. Esku-lib. 153-23.) — 2° (BN, 
L), en vez de, au lieu de. 

-Orde (L-ain) , postizo, postiche. Aho- 
korde, dientes poztizos, fausses dents. 

Ordea : 1° (R), casamiento doble de 
hermanos con hermanas : double ma- 
nage, entre freres et sceurs. — 2° (AN-b- 
lez, BN, ..., Gc, Lc, R, L), mas, pero, 
en cambio : mais, cependant, en echange. 
Ordea guztiarekin ere edireiten du gure 
mal1ziak eta borondatb galstoak zenbait 
itzulpide : en cambio, aun con todo, 
nuestra malicia y mala voluntad halla 
unos subterfugios : en echange, aprks 
tout, notre malice et noire mauvaise 
volonte trouve quelques subterfuges. (Ax. 
la-50-23.) — 3° (B,G, ...),ordensagrado, 
como la de los sacerdotes, diaconos, 
etc. : ordres sacres, comme la pretrise, 
le diaconat, etc. (??) 

Ordean (BN, L, S), mas, empero : mais, 
alors. Var. de ordea (2°). Baldin ordean 
bertzea atheari joka badago,... bederen 
haren muthiritasunagatik , jaikiko da 



Digitized by 



Google 



ORDEAZ — ORDU 



125 



ETA EMANEN DIOTSA ESKAS DITUBNAK ORO ! 

y si el otro perseverare llamando a la 
puerta,... cierto por su importunidad se 
levantaria, y le daria cuantos panes 
hubiese menester : et si Vautre continue 
k appeler k la porte, ... mai$ k cause de 
son importunity il se levera, et il lui don- 
nera auiant de pains qu'il en a besoin. 
( Har. Luc. xi-8.) Azken-judizioko egu- 

NEAN ETZAIKU GALDEGINEN , ... EDBRKI MIN- 
TZAITU OTHE GAITEZKEN, BAI ORDEAN HEAN 

sainduei bizi izAN garen : el dia del jui- 
cio final no se nos preguntara, ... si 
nemos hablado correctamente , pero si 
si nemos vivido santamente : le jour du 
jugement dernier, ... on ne nous deman- 
dera pas si nous avons parle" correcte- 
ment, mais si nous avons vtcu sainlement. 
(Duv. Imit. 9-2.) 

Ordeaz (B-a-g-1-m), en vez, en susti- 
tuci6n, en lugar de: au lieu, en substi- 
tution, k la place de. 

Ordeazko (B-a-g-1-m), sustituto, vice- 
gerente : substitut, vice-ge'rant. 

Ordeaztu (B-a, ...), retribuir, rHri- 
buer. Berau da asko,... zeure esku prbs- 

TURIK ARTU DOGUZAN MESEDE NEURRIBA- 
KOAK ORDEAZTU TA KITUTUTEKO '. ello eS 

suftciente,... para reemplazar y pa gar 
los inmensos favores que de vuestra 
generosa mano hemos recibido : ceci est 
suffisant,... pour remplacer et payer les 
im menses faveurs que nous avons recues 
de votre main g6n6reuse. ( Afl. Esku -lib. 
101-22.) 

Ordei ( B-ang-berg-mond-ofi ) , rofla, 
herrumbre : rogne, rouille. Var. de 

ERDOI. 

Ordeinatu (BN, L, Sc), testar : tes- 
ter, Uguer en testament. (D. esp. orde- 
nar ? .) Helgaitz hbrenagati ezaizela 
ordbinatzeaz aSolati , no te afanes en 
testar a pesar de la fiebre terciana, pour 
la fievre tierce ne te mets pas en soin de 
faire ton testament. (Oih. Prov. 226.) 

Ordeifitl (S), testamento, testament. 

(«) 

Ordek (R, Sc), vete, va-V en. 

ORDEKA (G-bet), llanura, campo 
sembrado : plaine, champ ensemenci. 

ASI ZAN ORDEKA -ZELA1ETAKO ERR I ANDI 

itSituak atakatzen gogorkiro , empez6 a 
atacar duramente ciudades grandes amu- 
ralladas situadas en Uanuras y campos, 
il commenca a attaquer durement de 
grandes villes fortifie'es situtes dans des 
plaines et des champs. (Izt. Cond. 
417-8.) 

Ordeko: 4° (AN, B), sustituto, vicario : 
substitut, vicaire. Obispo jaunak dira 

APOSTOLUEN ORDBKOAK LURREAN , 10S Se- 

fiores obispos son los sucesores de los 
Ap6stoles en la tierra , nosseigneurs les 
e*viques sont les successeurs des Apdtres 
sur la terre. (Bart. 1-210-32.) — 2° (G- 
zeg), heredero, heritier. 

Orden (R), vete, hembra : va-t'en, 
femme. 

Ordendu (AN, B, G), ordenarse de 
presbitero, diacono, etc. : se faire ordon- 
ner prHre, diacre, etc. (??) 

Ordenu (BN, L),Var. de ordeinC. (??) 

Ordethailu (L), re em plaza nte , rem- 
placant. Badira bisera batzuk, bbgi-orde- 

THAlLu BATZUK, ZEIKaK GAUZAK DIREN BAlftO 
HANDIAGO IDURI-ARAZ1TZEN BAIT1TUZTE l 

hay unos anteojos, unos lentes (lit. : 
reemplazantes de ojos ) , que hacen que 
los objetos parezcan mayores de lo que 



son : il existe des lunettes, des verres (lit. : 
remplacants d'yeux), qui font parattrc 
les objets plus grands qu'en re'aliU. (Ax. 
3«-397-16.) 

Ordetu : 1° (B, ms-OtS), compensar, 
compenser. — 2° (B), sustituir, reempla- 
zar : subsliluer, remplacer. 

Ordez (AN, B , G), en vez, en lugar de : 
au lieu, en place de. Eleiza Am a santeak 

SAZERDOTEEN ESKUZ BIRALDUTEN DEUTSO 
JAUNGOIKOARI BERE SEME MAJTEA , BERB 
ONTASUNAK GURJ TA ENPARADUAI EGINIEO 

mesedeen ordez : la santa Mad re Iglesia 
ofrece a Dios su Hijo amado, en vez de 
los favores que su bondad nos ba hecho 
a nosotros y a los demas : la sainte Mere 
I'lZglise off re a Dieu son Fils bien-aime', 
au lieu des faveurs que sa bonU nous a 
faites k nous et aux autres. (Afi. Esku- 
lib. 78-25.) 

Ordezie (Sc), vayanse ustedes, allez- 
vous-en (pluriel). = Cual es el infinitivo 
de este verbo, como de ordek y orden y 
ordezC? Quel est Vinfinitif de ce verbe, 
de mime que de ordek, orden et ordezu? 

Ordezko (B, G), sustituto, vice- 
gerente : substitut, vice-ge'rant. 

Ordezti (Sc), vaya usted, allez-vous- 
en (sing u Her). 

ORDI (ANc, Be, Gc, Sc), hordi (BNc, 
Sal., L) : 1° borracho, ebrio : ivre, gris, 
pris de vin. Ordi ta gaisto egin eben 
alkar : se insultaron llamandose borra- 
cho, malvado : ils s r insullerent en se 
traitant d f ivrogne, de merchant. (ms- 
Lond.) — 2° (AN-b), dos cestos, atados 
por una cuerda, en que se lleva el 
fierao : deux paniers, attaches par une 
corde, dans lesquels on porte le fumier. 
— 3° (BN, L, S), barril, medida de hec- 
t61itro , mesure de Vhectolitre. i Zenbat 
diozu zor ene nausiari ? Hark ihardetsi 
zioen: Ehun hordi-laurdbn olio : ^cuanto 
debes a mi seflor? y este le respondi6 : 
Cien barriles de aceite : combien devez- 
vous k mon mattre ? et il lui ripondit : 
Cent barils d'huile. (Har. Luc. xvi-5.) — 
4° ( BN , L , S ) , borrachera , ebriedad : 
ivresse, 4briH4. Lo- hordi, somnolencia, 
somnolence. (S. P.) 

Ordia (BN, Sal.), Var. de ordea (2°). 

Hordialdi , borrachera , enivrement. 
(Duv. ms.) 

Ordian (S), entonces, en tal caso : 
alors, dans ce cas. Var. de orduan. 

Hordiarazi, hacer embriagar, faire 
enivrer. (Duv. ms.) 

Hordiarazle, el que embriaga, celui 
qui fait en ivrer. (Duv. ms.) 

Ordigarri (G), hordigarri (Duv. 
ms), cmbriagaaor : enivranl, capiteux. 

Ordikaramelo (B-ub), nombre vulgar 
del bacalao, lit. : caramelo de los borra- 
chos : nom vulgaire de la merluche, lit. : 
caramel d'ivrognes. 

Ordikeri, hordikeri (c), borrachera, 
ebriedad : ivresse, ibrUU. Nai dala 
Danen kasta galdua, nai dala demonioa, 
nai dala ordieer1a, nai dala zorakeria 
dantzak asmau dituana, guraso ondrauak 
daukez dantzariak i ya sea la perdida 
casta de Dan, ya sea el demonio, va sea 
la ebriedad, ya sea la locura quien ha 
inventado los bailes, honrados padres 
tienen los danzantes : que ce soil la race 
perdue de Dan, que ce soit le diable, 
que ce soil V ivresse, que ce soit la folie 
qui a invents les danses, les danseurs ont 
d'honorables peres. (Olg. 140-8.) 



Hordlkoi, propenso a la ebriedad, 
enclin k I'ivrognerie. (Duv. ms.) 

Ordiputz (AN?, B, G), borrach6n : 
poivrot (pop.), ivrogne. 

Orditasun, horditasun (c, ...), estado 
de embriaguez, Hal d'6briM. 

Orditu , hordltu ( c , . . . ) , emborra- 
charse, s'enivrer. Eta ikusi neban ema- 

KUMEA ORD1TURIK SANTUEN ODOLAGAZ (B, 

Apoc. xvn-6), y vi aauella mujer embri- 
agada de la sangre de los santos , et je 
vis cette femme enivrie du sang des 
saints. 

Horditzale (L), hordlzale (S), el 
borracho inveteraao, V ivrogne invtttrt. 

ABIATZEN BADA BERE SEHI - LAGUNEKIN 
JOTZEN, HORDITZALBEKIN BERRIZ JATEN ETA 

edaten : y si comenzare a maltratar a sus 
compafieros , y a comer y beber con los 
que se embriagan : s'il se met k maltrai- 
ter ses compagnons , k manger et k boire 
avec ceux qui s'enivrent. (Duv. Matth. 
xxiv-49.) 

ORDO (?, S. P.), llano, llanura : plat, 
plaine. Bide ordoa, camino llano, che- 
min plat. 

ORDOKI (BN-gar, Lc, R, S), llanura, 
planicie : plaine, terrain plat. Saiheskia 
laud a ezak, ordoki a SURE ezak \ alaba el 
terreno costanero, elige la llanura : hue 
le terrain qui est sur le coteau, mais 
choisis celui qui est en plaine. (Oih. Prov. 
402.) 

Ordokila (R-uzt), pequefia llanura, 
petite plaine. 

Ordokitasun, estado deaplanamien to, 
Hat d'aplanissement. (Duv. ms.) 

Ordokitu (S?), aplanar, aplanir. 

Ordongo (L?, Humb., S?, d'Ab.), 
bravo, valiente : brave, vaillant. 

Ordoski ( L ? ) , macho, individuo del 
sexo masculino : mile, individu du sexe 
masculin. Jaunari konsekratuko diozu 
izanbn duzun ordoski guzia, consagraras 
al Seflor todo lo que tuvieres de sexo 
masculino, tu consacreras au Seigneur 
tout ce que tu auras du sexe masculin. 
(Duv. Ex. xiii-12.) 

ORDOTS, ordotz (c, ...), verraco, 
cerdo macho : verrat, pore m4le. 

OrdotSu, que tiene muchas partes 
planas : plat, qui est tres uni. (S. P.) 

Ordozki (B, G), carne de verraco, de 
cerdo macho : viande de verrat, de pore 
mdle. 

ORDU : 1° (c), hora, heure. = Ase- 
gura Bonaparte que en R se pronuncia 
con una d especial. El concienzudo vas- 
c6filo oflatiense F. Segura opina que un 
tiempo ordu signified « reloj » y « hora ». 
(Asi en AN-b.) En apoyo de esta opini6n 
puede alegarse que aun hoy su sin6nimo 
oren tiene, en L, las dos significaciones 
de hora y reloj (no de bolsillo) : ordu 
batak , « la una , lit. : las una ; » ordu 
biak (B, G-azp-don-ori-t}, bi orduak (AN- 
lez), « las dos. » Con los demas nume- 
rales no se expresa la palabra ordu para 
designar la hora, no siendo enfatica- 
mente : zazpirak, las siete ; » zazpi 
orduak (B, G), « (nada m£nos que) las 
siete. » En R se valen de oren con los 
numerales bakotS y bi. Fuera de estos 
dos casos no nombran ni oren ni ordu : 
oren bakotSa, « la una; » bi orenak, 
« las dos. » En muchas comarcas, sin 
duda con mas 16gica, dicen ordu bata 
en vez de ordu batak. Este modismo es 
correspondiente a su interrogativo siem- 



Digitized by 



Google 



126 



ORDUAN — ORDUTIAR 



pre plural : ^zbinbatak dira? lit. : « las 
cuantas son, » mas propiamente nuestra 
que ze ordu da, lit. : « que hora es. » 
Bonaparte assure qu'en E on prononce ce 
mot avec un d special. Le consciencieux has- 
cophile de B-o7i F. Segura pense qu'aulre- 
fois le mot ordu signifiait « horloge » et 
« heure ». (Ainsi en AN-b.) A Vappui de 
cetie opinion, on peut ajouter que mime 
encore aujourd'hui son synonyme oren a, 
en L, les deux significations d'« heure » et 
d'« horloge »: ordu batak, « une heure, 
lit. : les une; » ordu biak (B, G-azp-don- 
ori-t), bi orduak (AN-lez), « deux 
heures. » Avec les autres numiraux on 
n'exprime pas le mot ordu pour designer 
V heure, si ce n'est par emphase : zazpi- 
rak, « sept heures; » zazpi orduak (B, 
G), « (rien moins que) sept heures. » En 
R, on emploie oren avec les numiraux 
bakot5 et bi. En dehors de ces deux cas, 
on ne dil ni oren ni ordu : oren bakotSa, 
« une heure ;» bi orenak,« deux heures. » 
Dans beaucoup d'endroits, sans doule 
avec plus de logique, on dit ordu bata 
au lieu de ordu batak. Get idiotisme cor- 
respond a l' inter rogatif pluriel : ^zein- 
batak dira? lit. : « les combien sont-ils? » 
plus rig u lie r pour nous c/ue ze ordu da, 
lit. : « quelle heure est-il? » Ordu-bai- 
ordu (B-g-l-mu), ordurik ordu (B-i-m), 
orduz ordu (Gc), cabalmente a esta 
ahora, pricisiment a cette heure. — 
2° (c), entonces, alors. = Se usa siera- 
pre con algun sufijo casual. 77 s'emploie 
toujours avec un suffixe casuel. Orduan , 
entonces, alors. OrduantSe, entonces 
mismo, alors mime. Ordutik, desde en- 
tonces, des lors. Orduko, para entonces, 
pour alors. = Conviene notar la diferen- 
cia que hay entre orduko, « para enton- 
ces , » y ordurako , « para la hora. » En 
el primer caso ordu es palabra en cierto 
modo propia , en el segundo es comun y 
lleva articulo ; lo cual sucede con egungo, 
« para hoy, » y egunerako, « para el 
dia. » // est bon de remarquer la, diffe- 
rence qui existe entre orduko, « pour 
alors, » et ordurako, « pour Vheure. » 
Dans le premier cas, ordu est, pour ainsi 
dire, un nom propre ; dans le second, il 
est nom commun et porte V article; ce qui 
arrive avec egungo, « pour aujourd'hui, » 
et egunerako, « pour le jour. » — 3° (B- 
g-mu), tiempo, temps. Azaak eta po- 

RRUAK GUZTIAK DAROAZ ORDUAK, las berzaS 

y los puerros todos los lleva el tiempo, 
le temps emporte tous les choux et les 
poireaux. Ordua dijoanean dijoa mundua 
(Be, Gc), con el tiempo va el mundo, avec 
le temps va le monde. Ordua daramanak, 
mundua darama ( AN-lez ) : quien lleva la 
hora (el tiempo), lleva el mundo : qui porte 
V heure (le temps), porte le monde. Or- 
duari jagoko kristinaua (B-l), la persona 
pende de su destino, la personne depend 
de son destin. ^Ordu berantu niza? (Sc), 
ime he atrasado? me suis-je attardi? 
— 4° (S), vez, circunstancia : fois, cir- 
constance. i Zori deya zin egitea zonbait 
orduz? £esta permitido prestar juramento 
en ciertas circunstancias ? est-il permis 
de priter sermenl dans certaines cir con- 
stances? (Catech. 89-8.) - 5° (AN, B, G), 
se emplea en composicidn con el verbo 
infinitivo significando « antes », ce mot est 
employi en composition avec le verbe 
infinitif dans le sens de « avant ». Bietan 
arglratu- orduko, beingoan, arrapaka 



LBGBZ, SALDU ZIREAN LIBURU GUZTIAK I laS 

dos veces antes de aparecer (en cuanto 
apareci6), como a rebato se vendieron 
todos los libros : les deux fois avant 
d'apparatlre (au moment ou il apparut), 
tous les livres se vendirent comme au 
coup du tocsin. (An. Esku-lib. 5-18.) 

« TO-TO » BAT ESAN-ORDUKO ENTZUTEN DAU ! 

en cuanto se le dice un « to-to » (lit. : 
antes de decir), oye : aussitdt qu'on lui 
dit une fois « to-to » (lit. : avant de dire), 
il enlend. (Per. Ab. 92-14.) Egitorduan 
( Be ) : al hacer, a la hora de hacer : au 
moment de faire , a Vheure de f aire. Esa- 
torduan (Be) : al decir, a la hora de 
decir : au moment de dire, a Vheure de 
dire. 

Orduan : i° (c,...), entonces, alors. 
(V. Ordu, 2°.) — 2° (AN, Be, G, L-ain), 
por consiguiente, par consequent. = Es la 
misma palabra « entonces », con la misma 
extensi6n de significado que tiene en 
castellano y francos. C'est le mot mime 
« alors », avec la mime extension de 
signification qu'il a en espagnol et en 
francais. j, Gaur ere, atzo bezbla, tSar- 
dina zarra ta buztinoa? orduan eztet 
etSean apalduko (G) : ^tambien hoy, 
como ayer, sardina vieja y sidra pura? 
entonces no cenar6 en casa : aujour- 
d'hui igalement, comme hier, de la vieille 
sardine et du cidre pur? alors je ne dine- 
rai pas a la maison. — 3° (B, Micol.), 
cuando : lorsque, quand, au moment. = 
Se usa este modismo -n orduan en vez 
de -nean : datorren orduan en vez de 
datorrenean, « cuando venga, lit. : a 
la hora en que venga. » On se sert de eel 
idiotisme -n orduan au lieu de -nean : 
datorren orduan au lieu de datorre- 
nean, « lorsqu'il vient, lit. : a Vheure 
a laquelle il vient. » 

OrduantSe (AN-b, Be, ..., G, L, ...), en 
aquel momento mismo, dans ce moment 
mime. 

Orduari (B-ar?), reloj, horloge. = Me 
han asegurado que en el pueblo de Elgea 
se us6 esta palabra hara cosa de cin- 
cuenta alios. On m'a assure" qu'au village 
oV Elgea ce mot a Hi usiti il y a environ 
une cinquantaine d'annies. 

Ordu-berean ( B-mu , L ) , a la misma 
hora, a Vheure mime. Hekiek ere ordu 

BEREAN UTZIRIK SAREAK ETA AITA , ONDOTIK 

jarraiki zitzaizeon : y ellos al punto 
dejadas las redes y el padre, le siguie- 
ron : eux aussi, laissant a Vheure mime 
leurs filets et leur pere, le suivirent. (Duv. 
Matth. iv-22.) 

Ordu bete (AN, B, G), una hora, une 
heure (pleine). (V. Bete, 3°.) 

Ordudanik : 1° (L), desde luego, 
inmediatamente : de suite, immidiate- 
menl. ^Beraz migak edo ergiak erosten 

D1TUENAK, ORDUDANIK J AKIN DEZAKE ZER 

abbrb-mota hartzen duen ? £ de manera 
aue el compra novillos, puede saber 
desde luego qu6 clase de animal ha 
adquirido? de /aeon que celui qui achete 
des veaux, peut savoir ensuite quelle 
espece d'animaux il a achetie? (Duv. La- 
bor. 122-14.)— 2° (BN, Sal.), desde 
entonces, des lors. 

Ordudun ( R ) , metddico , mitho- 
dique. 

Ordu-erdi (c, ...), media hora, demi- 
heure. Ordu ta krdi , hora y media , une 
heure et demie. Ordu-lauren, ordu- 
laurden, cuarto de hora, quart d' heure. 



Ordu-gabe (S), a deshora, intempes- 
tivamente : a une heure indue, inlempes- 
tivement. Jin zira ordu-gabe gureesker- 
niatzera, has venido aca a atormentar- 
nos antes de tiempo, ites-vous venu ici 
pour nous tourmenler avant le temps? 
(Matth. viii-29.) 

Orduka (c,...), por horas, par heures. 

MaRIAREN ALABAK ORTZEGUN SA1NDUZ EGON 
DAITBZILA ORDUKA GURE JaUNARBN AITZI- 

nean (AN-b), que las hijas de Maria esten 
por horas el dia de jueves santo en pre- 
sencia de Nuestro Senor, que les enfants 
de Marie restent par heures le jeudi saint 
devant Notre -Seigneur. 

Orduko : 4° (c,...), para entonces, 
pour lors. Orduko bizkortu nintzan ni, 
para entonces me puse yo bueno, pour 
lors je me mis bien. — 2° (c,...), de 
entonces, d' alors. := En el primer caso, 
se refiere a un verbo; en este segundo 
caso, se refiere a un nombre. Dans le 
premier cas, il se rapporte a un verbe; 
dans le second, a un nom. j Orduko dan- 

TZA EDERRAK DAKAZUZ ZEUK ORAINGO ANDA- 

luskeribn ondora 1 { se atreve usted a 
traer las danzas hermosas de entonces 
al lado de los andaluzadas de ahora ! 
vous osez mettre les belles danses d' a lors 
a cdti des fanfaronnades actuelles I — 
3° (AN, Be), por cada ahora, pour chaque 
heure. Orduko tSakur tSiki bat kentzen 
dabe kartakaitik (B-l), por el uso de las 
cartas exigen una perra chica por hora , 
pour Vemploi des cartes Us exigent un 
petit sou par heure. Orduko pezta-brdi 
bat bmaten dietak (AN-b), me da media 
peseta por cada hora, il me donne dix 
sous par heure. — 4° (c,...), antes de (lie- 
gar...), avant (oVar river...). Mezatara- 
orduko (Be), antes de ir a misa, avant 
d'aller a la messe. Urruneko eltzea 

URHEZ, HARA -ORDUKO LURREZ (L)l la olla 

lejana (esta hecha) de oro, antes de He- 
gar alia (esta hecha) de tierra : le pot de 
loin (est) d'or; pour quand on y (est), 
(c'est) de (la) terre. 

Ordukotz : 1° (BN, Sal.), desde 
entonces, des lors. — 2° (AN-b), para 
entonces, pour lors. 

Ordurezkero (AN-lez), de entonces 
aca , posteriormente : depuis lors, posti- 
rieurement. 

OrduSe, momento pr6zimo de la hora 
en que una cosa se hace 6 se debe hacer, 
moment proche de Vheure a laquelle une 
chose se fait ou doit se faire. (Belap.) 

OrduSean (B-mu,...), entonces mismo, 
alors mime. Var. de OrduantSe. = El 
sufijo intensivo -Se, como se vera en su 
lugar, es en ciertos dialectos y varieda- 
des dialec tales prefijo y en ciertos otros 
sufijo de las particulas de declinacion : 
bmengoSe (B, G, ...), ementSeko (S), « de 
aqui mismo. » Le suffixe inlensif -3b, 
comme on le verra a sa place, est dans 
certains dialectes et variitis prifixe et, 
dans certains autres, suf 'fixe des par lieu les 
de la diclinaison : emengoSb (B, G, ...), 
ementSeko (S), « d'ici mime. » 

Ordustu (fe-g), descalzar, dichausser. 

Ordutiar, quien espera la hora opor- 
tuna, celui qui attend Vheure opportune. 

(DUV. ms.) LUR AR1NEGIAN BELHARRA ORDU- 
TIAR da eta iraupen-gabb, la hierba en 
una tierra demasiado ligera es para poco 
tiempo y no dura : dans une terre trop 
ligere, Vherbe est pour peu de temps et 
ne dure pas. 



Digitized by 



Google 



ORDUTIK — ORGA 



127 



Ordutik (c,...), desde entonces, dis 
lors. 

Ordutsu, tiempo aproximado, temps 
approximalif. (Duv. ms.) Ordutsu har- 
tan bbrean uurbildu ziren, se aproxima- 
ron casi a aquella mis ma hora, vers cette 
mime heure Us s'approcherent. (Har.) 

Orduhun (BN-am-gar, Sc), cachazudo, 
flegmatique. 

Orduz (AN, S), a tiempo, k temps. 

EZTA ORDUZ BTSBRATZBN B1DBAN ARI DEN A 

puskbn batzbn , no llega a tiempo a casa 
el que se entretiene en el camino reco- 

?pendo tamaras, celui-lk n'arrivera pas k 
'heure k sa maison qui s amuse k ramas- 
ser les fitus par les chemins. (Oih. Prov. 
594.) 

Orduzko (AN-b), puntual, exacto : 
ponctuel, exact. Orduzko oizona da ori, 
ese es hombre puntual, c'est un homme 
ponctuel celui-tk. 

ORE (ANc, B, Gc), 5re (R), orhe 
(BN, L, S) : 1° masa, pile. Orea ezta 
jin, la masa no ha fermentado, lap&te n'a 
pas fermenti. — 2° (AN-irun-ond), nube, 
nuage. Var. de orei (1°), odei (1°), etc. 

— 3° (AN-b), orhe (L), crudo, mal cocido : 
cru, mal cuit. Ogi hori orhea da, este 
pan es mal cocido, ce pain est mal cuit. 

— 4° (BN, L), maleria de que una cosa 
est a hecha, maliere dont une chose est 
faite. Jaunak egin izan zuen bbraz gizona 
lurraren orhetik, form6 pues el Sefior 
Dios al hombre del barro de la tierra, 
Dieu forma done V homme de la poussiere 
du sol. (Duv. Gen. n-7.) — 4° (S , arc, ...), 
tu, de ti : ton, k toi. Ore Kreazalea errb- 
zebi ezak berantena bazkoz umilki, re- 
cibe a tu Creador lo mas tarde por Pas- 
cuas humildemente , recois humblement 
ton Criateur au plus lard k Pdques. 
(Prieres, 15-10.) Egik hunki bbhin orer; 
eta gero, ahal bad Ok, atzer : haz bien 
primero a los tuyos ; y despu^s , si pue- 
des, a los extranos : fais le bien d'abord 
aux liens; et apres, si tu peux, aux Gran- 
gers, i EtSe hori orea duka? (Sc), £es 
tuya esa casa? cette maison est k toi? 

— 5°(R-uzt), honor, honra, honneur. 
Var. de oore, ohore. (??) — 6<> 6re (R- 
bid), honra s funebres, honneurs fu- 
nebres. — 7° todavia, aun : toutefois, 
encore. (Oih.) Var. de are?. Errat. de 
ere?. Zurginaren et§ea zotzez, zotzez 
orb motzez : la casa del carpintero es de 
palos, y estos aun (son) malos 6 romos : 
2a maison du charpentier est faite de 
troncons, et encore de troncons courts 
et rognis. (Oih. Prov. 444.) 

OreboBka (BN-baig), pelotillas de 
masa de maiz que se mezclan con leche, 
bouleltes de pile de mats que Von mile 
avec le lait. 

Oregano (B, G), oregano, oriqan. 
(Bot.)(??) 

Orel : 1° (AN-lezo, B-o). nube, nuage. 
Var. de odei (lo). _ 2° (G-iz-zumay), 
lunar, grain de beauti. Var. de orain (2°). 

— 3° (BN-aezk) , a hora , main ten ant. Var. 
de orai (2o). 

Orein : 1° (c, ...), gamo, ciervo : daim, 
cerf. Orein a larrean, bbrtza laratzean : 
el ciervo en el desierto, el caldero (pre- 
parado para cocerlo) en la cremallera : 
tandis que le chaudron est pendu k la 
crimaillere, le cerf court dans le disert. 

SOih. Prov. 369.) Errbgututen dbutsubt 
brusalbnoo alabak, kanpoetako basaun- 

TZAK ETA OREINAJCAIT1K, ARREN EZTAGIZUELA 



maitba irakori bz bsnatu bragin bbrb, 

BERAK GURA DABBN-ARTERAINO I COnjurOOS, 

hijas de Jerusalen , por los corzos y por 
los ciervos de los campos, que no lle- 
vant&s , ni hagais despertar a la amada , 
hasta que ella quiera : je vous en con- 
jure, filles de Jerusalem, par les gazelles 
et les cerfs des champs, ne troublez pas, 
n'iveillez pas la bien-aimie, jusqu k ce 
qu'elle le veuille elle-mime. (Ur. Cant. 
H -7.) — 2° (B-ar?), cardenillo. vert-de- 
gris. — 3° Orein (B, Gc,...), lunar, 
grain de beauti. Var. de orain. 

Oreinkume (B,...), cervato : faon, 
jeune cerf. Basauntzaren ta oreinkumea- 

REN ANTZEKOA DA NIRE MAITBA, Semejante 

es nuestro amado a la corza y al cer- 
vato, mon bien-aimi est semblable k la 
gazelle et au faon des biches. (Ur. Cant. 
n-9.) 

Oreinmi (m*-Lond), escolopendra , 
lengua de ciervo : scolopendre, langue- 
de-cerf. (Bot.) 

OreintSen (B-aram), lunar: iphilide, 
envie. 

Oreitu (BN-s), acordarse, se souve- 
nir. 

Oreitz (B-on, G-aya-ori), Var. de 
oritz. 

Oreizto (G-iz-zumay), pecoso, rousse- 
let. 

OREKA (B-l-ond, G-deb-zumay ), equi- 
librio, iquilibre. 

Orekan (B-l-ond, G-deb-zumay), estar 
en equilibrio sin adelantarse ni retra- 
sarse , pero con cierto movimiento : itre 
en iquilibre sans avancer ni reculer, mais 
en remuant quelque peu. = Se dice de 
las lanchas, vulg. estar a la rema, y de 
las avesde rapina que se ciernen y,dete- 
nidas en un punto, agitan fuertemente 
las alas. Se dil des barques, vulg. itre k 
la rame, et des oiseaux de proie qui 
planenl et, s'arritant k un point, battent 
fortement des ailes. 

Orekari (B-l-ond, G-deb), remeroque 
mantiene una lancha en equilibrio para 
que no la arrastre la corriente mientras 
la pesca , rameur qui maintient une 
barque en iquilibre a fin qu'elle ne soit 
pas entrainie par le courant pendant la 
piche. 

Oreldui (B-ofi), Var. de oroldi. 

Oremai ( B - gald , . . . , Gc ) , oremaira 
(AN-b), artesa : mate, pitrin, huche. Ore- 
mai ak bkarriko au i (B-gald), la artesa 
' es decir el hambre ) te traer6 , la huche 
c f est~k-dire la faim) te ramenera. 

OREN: 1° (BN, L, R, S), hora, heure. 
NeskatSa debot hari oren oroz liskar 
bginez, rinendo todas las horas a aque- 
lla devota joven , grondant k toute heure 
cette divote jeune fille. (Har. Phil. 153- 
1.) — 2° (BN, ..., L-ain-zug, d'Urt. Gram. 
475), reloj, montre. Ene orenak eztu 

BIETAN J01TEN (Lj, ENE ORENA BAKUNA DA 

(BN-ist), mi reloj no da dos veces (se 
dice cuando uno no quiere repetir lo que 
ha dicho, aunque se lo pidan) : ma montre 
ne sonne pas deux fois (se dil lorsque 
quelqu'un ne veut pas ripiler ce qu'il a 
dijk dit, bien qu'on le lui demande). — 
3° (L-ain, ...), reloj de pared : horloge, 
pendu le. Oren hori Bordeletik ekarria 
dugu, ese reloj lo hemos traido de Bur- 
deos, nous avons apporti cette pendu le de 
Bordeaux. = Al reloj de bolsillo le dan 
el nombre francos de montra, « montre. » 
On donne le nom francais de montra, 



« montre, » k la petite horloge de poche. 
— 4° (BN, Duv. Deut. xiv-5), ciervo, 
cerf. 

Oren-ahuntz, trag&afo, cabra sil- 
vestre : tragilaphe, chevre sauvage. (Duv. 
Deut. xiv-5.) 

Oren-erdi (BN, L, R, S), media hora, 
demi- heure. 

Orenka (AN-ond), obenques, hau- 
bans. (?) 

Orenkal, por horas, k chaque heure. 
(S. P.) 

Orenki, came de ciervo, viande de 
cerf. (Duv. ms.) 

Orenkume, cervatillo, faon. (Duv. ms.) 

Oren-mihi (Duv. ma), escolopendra, 
lengua de ciervo : scolopendre, langue- 
de-cerf. (Bot.) 

Orentzaro (G-don), noche buena , nuit 
de Noil. Var. de onentzaro. 

Orestun (G, An.), pecoso, rousselet. 

Orheta (BN, S), amasamiento, pauifi- 
caci6n : pilrissaae, panification. 

Orhetsa (AN-b, L), pastoso 6 de 
mucha masa , p&teux ou de beaucoup de 
pile. 

Orezta ( AN-arak-lez-oy ) , peca : rous- 
seur, iphilide. 

ORGA : I" (AN, BN, L, S), carro, 
charrelte. = Muchos, los mas, lo usan 
en plural aunque se hable de un solo 
carro , como de un solo cementerio hay 
quien dice iIerriak. Como medida se 
usa en singular. Al exponer el parrafo XII 
del Pr61ogo se hizo ver la conveniencia 
de extender la signiGcaci6n de las pala- 
bras que un tiempo se concretaron 6 
determinada forma de objetos ahora 
transformados. A las voces alii expues- 
tas puede anadirse orga, que origina- 
riamente signifies « carro de bueyes » 
y debe extenderse a signiGcar « carro, en 
general », desterrando al efecto la voz 
extrana karroa. Orgabide se limit6 antes 
a denotar camino por donde transitaban 
carros de bueyes. Beaucoup, et c'est le 
plus grand nombre, I'emploient au plu- 
riel, bien que Von ne parte que d y une seule 
charretle, de mime que certains disent 
ilerriak pour u/i seul cimetiere. Dans le 
sens de mesure, on Vemploie au singu- 
Her. Dans le paragraphe XII du Pro- 
logue, on a montri qu'il convenait 
d'itendre la signification des mots qui 
autrefois itaient hornis k une certaine 
forme d'objels maintenant transformis. 
On peut adjoindre le mot orga, qui par 
son origine veut dire « charretle k bceufs », 
k ceux qui y sont exposis, en I'itendant 
an sens de « charretle, en giniral », et 
en bannissant pour cela le terme Hranger 
karroa. J ad is orgabidb disignait unique- 
ment un chemin par ou passaient des char- 
relies k bceufs. GaiStoaren konzientzia 

ETA BARREN -ALDEAK ORGAREN EDO GURDI- 
AREN ARRODA BEZALA DIRA , la CODCieUCia y 

las interioridades del malvado son como 
la rueda del carro, la conscience et les 
secrets du michant sont comme la roue de 
la charretle. (Ax. 3«-327-ll.) Aterazkitzu 
orgak, saque usted el carro, tirez la char- 
relte. Orga bat olho , un carro de avena, 
une charretie d'avoine. Orga bat artuo , 
un carro de maiz, une charretie de mats. 
Orga tSarrago eta karranka handiago : 
cuanto mas destartalado sea el carro, 
tan to mas estridentes son sus chirridos : 
tant plus la charrette est usee et chitive, 
tant plus elle fait de bruit. (Oih. Prov. 



Digitized by 



Google 



128 



ORGAHAGA 



ORITZ 



371.) _2° (G-urn), haz de lefia, fagot de 
bois. 

Orgahaga (BN, L, S), varal, pieza de 
madera de catorce centimetros de dia- 
metro , de mayor longitud que el carro , 
destinada a sujetar en ella paja, heno, 
helecho : morceau de bois d'environ 
quinze centimetres de diametre, plus long 
que la charretle, qui sert a retenir la 
paille, le foin, le mats. 

Orga-ardatz (AN-b), eje del carro, 
essieu de la charretle. 

Orga-hatz (S. P.), orga-ereSa (S), 
orga - erreka ( Duv. ms ) , carril , huella 
de la rueda del carro : orniere, empreinte 
de la roue de la charretle. 

Orga-begi (BN-gar), cubo de la rueda 
del carro , moyeu de la roue de charretle. 

Orgabide (AN-b, L, S), carretera, 
route. Handik ikhusi nitian nkre bi lagun 

L.EHENBIZKAITARRAK , ORGABIDEAZ BERTZB 
ALDEKO SASI BATEN SOKOAN IRRIZ KAR-KAR- 

kar zaoozila : de alii vi que mis dos cora- 
pafieros de Lehenbizkai estabau riendo 
a carcajadas junto a un zarzal, al otro 
lado de la carretera : de la je vis que mes 
deux compagnons de Lehenbizkai riaient 
a gorge de'ploye'e pres d'un buisson de 
ronces, de t autre c6t4 de la route. (Piar. 
Ad. 40-23.) (V. Orga, 4°.) 

Orga-egile (AN-b). (V. Orgagile.) 

Orga- eta e (AN-b), cerrado de tablas 
que se encajona en los bordes del carro, 
entourage de planches qu y on emboite sur 
les boras de fa charretle. 

Orgagile (Duv. ms), orgagin (Duv.), 
carrero, charron. 

Orgagintza , oficio de carrero , mitier 
de charron. (Duv. ms.) 

Orgalaster, carro ligero , petite char- 
retle. (Duv. ms.) 

Organhaga (BN-am, Sc), varal sobre 
las cargas en los carros grandes , perche 
sur les charges dans les grandes char- 
reltes. Var. de orgahaga. 

Organitze (Sc), el mas grande de los 
clavos, le plus grand des clous. 

Orgari, carretero, charretier. (S. P.) 

Orgaaka (L), carril , huella de la rueda 
del carro : orniere, empreinte de la roue 
de charrette. 

OrgaBka (AN-b), carretada pequefta, 
petite charrete'e. 

Orgatara (BN, L), carretada, char- 
rete'e. 

Orgategi, cochera para carros : char- 
til, remise pour charrettes. (Duv. ms.) 

Orgatila (G-iz), tobillo, cheville du 
pied. Var. de orkatiLa (1°). 

Orgato (AN-b), carret6n, carreta de 
mano, charrette a bras. 

Orgatra (AN-b) , Var. de orgatara. 

OrgatSo (L-s), carreton, carrito en 
que aprenden a andar los nifios, petit 
chariot dans lequel les petils enfants 
apprennent a marcher. 

Orgazain (BN, L,...), carretero, char- 
retier. 

Orgerresto (L-ain), huella de las rue- 
das , orniere des roues. 

Orgil ( AN - lez ) , majagranzas , destri- 
paterrones : imolteur, personne qui & erase 
les mottes de terre. 

Orgitze (L-get, ...), el mas grande 
de los clavos , le plus grand des clous. 
Var. de organitze. 

ORI (AN, B, G), hori (BN, Sal., L, 
S) : 1° ese, esa, eso : celui-la, celle-la, 
cela. Var. de gori (BN-aezk), kori (BN-s, 



R). Ori bizi da urbn ganeko bitsean, da 
aren ganeko sitsean (B-mu) : ese vive 
muy a su gusto , lit. : en la espuma de 
sobre el agua y en la polilla que esta 
sobre ella : celui-la vit tres a son aise 9 
lit. : dans V4cume qui est sur Veau et 
dans la poussiere qui est dessus. — 
2° Hori (c,...), amariilo , jaundtre. Ama- 

BOST EDO OGBI EGUNEN BARRENEAN GAZTAK 
ARTZEN DU ORI-KOLOREA (G, DM. baS. 89- 

12), al cabo de quince 6 viente dias toma 
el queso un color amariilo, au bout de 
quinze a vincft jours le fromage prend 
une couleur jaune. — 3° (G), cafio, co/i- 
duit. Var. de odi (1°). — 4° (c,...), tu, 
toi. = Significa « tu » cuando sigue a un 
epiteto en vocativo 6 al relativo « que ». 
II signifie « toi » quand il suit une e'pithete 
au vocatif ou le pronom relatif « que ». 
Ator , gaiso ori : ven tu , cuitado : viens, 
pauvre here. Or abiLen ori, tuque andas 
ahi, toi qui te trouves Ik. Ez ansiaturik 
zaudezin orrek, tu que estas descuidado, 
toi qui es negligent. (Ax. 3«-282-25.) Hi 

BEKATUTAN SORTHUA AIZ GUZIORI, en pecado 

eres nacido todo , tu es n4 lout entier dans 
le ptcht. (Leiz. Joan, ix-34.) - 5° (AN- 
b-elk, ..., BN-s, R), usted, vous (smgu- 
lier). Ori izan da, usted ha sido, vous avez 
4t4. Orrek erran du, usted lo ha dicho, 
vous Vavez dit. Berrogei ta sei urte kos- 

TATU DA TBNPLO GONEN EGITEA £ ETA ORREK 

goratuko du irur egunez? j,en cuarenta y 
seis alios fue hecho este templo, y vos le 
levantar&s en tres dias? c f est en quarante- 
six ans que ce temple a 4U bdti, et vous en 
trois jours vous le releverezl (Liz. Joan. 
n-20.) — 6° (Sc), tiempo ni soleado 
ni lluvioso : embrun, temps couvert. 
— 7° (AN-ond), nube, nuage. Var. de 
odbi (1°). — 8° (BN, G, L, R, S), toma, 
ven : prends, viens. = ^A qu6 verbo 
pertenece? ^6 es sencillamente el demos- 
trativo ori, « eso; » supliendo con el 
gesto el verbo? En G se dice mas tori, 
compuesto, segun parece, de to y ori. 
A quel verbe ce mot appartient-il? Ou 
bien est-ce simplement le de'monstratif 
ori , « cela ; » en suppUant le verbe par 
le geste? En G on dit davantage tori, 
compost, a ce qu r il semble, de to et de 
ori. Oris dio oraindik gure Jesus mai- 
tagarriak, ORiB : tomad (la cruz?), dice 
todavia nuestro amable Jesus, tomad : 
prenez (la croixl), dit encore notre aimable 
J4sus, prenez. (Mend. II-106 r 32.) = Pa- 
rece que esta palabra equivale a « mirad, 
atended » en varios otros pasajes de 
este autor, como : II -177- 5, 280-26, 
312-12. // semble que ce mot iquivaut a 
« regardez, tcoutez » dans diffe'rents pas- 
sages de cet auteur, comme : II — 177-5 , 
280-26, 312-12. Orizu zure argia, jar 
zaite laster eta egizu bertze berrogoi 
eta hamarreko bat : toma tu escritura, 
y si£ntate luego, y escribe cincuenta : 
prends ton billet; assieds-toi vite, et e'er is 
cinquante. (Har. Luc. xvi-6.) Orizue Ispi- 
ritu Saindua , recibid el Espiritu Santo, 
recevez le Saint- Esprit. (Har. Joan, xx- 
22.) — 9° (BN-s, R), orhi (BN, S), monte 
muy alto y agudo en la cresta del Piri- 
neo, entre el valle de Salazar y la Soule : 
Orhi, Iris haute montagne a pic sur 
la crite des Pyre'ne'es, entre la vallie 
de Salazar et la Soule. Orhiko tSoriak 
Orrin laket, el pajaro de Orhi tiene su 
placer en Orhi , I'oiseau de Orhi se plait 
a Orhi. (Oih. Prov. 372.) 



Ori-aire (AN-b, BN-ald-s, R), amari- 
llento, jaundtre. 

Ori-arazi (AN-b), hori-arazi (BN, L), 
hacer amarillear : jaunir, rendre jaune. 

Horidura, amarilleamiento , jaunisse- 
ment. (Duv. ms.) 

Ori-gorri : 1° (Be, Gc, R), bermejo : 
roux, orang4. Eta urten bban bbstb 

ZALDI ORIGORRI BATEK (B, ApOC. VI-4), V 

sali6 otro caballo bermejo, et il sortit 
un autre cheval roux. — 2« (B, G), cosa 
de colores separados, amariilo y rojo : 
chose stride, jaune et rouge. 

Orikabedar (?, ms-Lond), gualda, 
guald6n : gaude, re'se'da d'Espagne. (Bot.) 

Orikai (?, m«-Lond), fustete : fustet, 
sumac. (Bot.) 

Horikail (BN-ald), orikara (AN-b), 
horikara (BN, L), amarillento, jau- 
ndtre. 

Orin : 1° (AN-lez, Gc,...), lunar : e'phe'- 
lide, rousseur de la peau. Var. de orain (2°), 
oreiS (3°). — 2° ( B-ar) , cardenillo, vert- 
de-gris. — 3° (G), ciervo, cerf. Zangak 

ADITU ETA LANDETAN ORlftAK EGITEN DITU 

iges bere alegiSak : el ciervo , al oir 
ladridos en los prados, hace lo posible 
por huir : en entendant des cris aans les 
pr4s, le cerf fait son possible pour fuir. 
(Itur. Cane. bas. 111-52-16.) 

Orio: 1° (B, BN-s, R), aceite, huile. 
(D. lat. oleum.) = La voz genuina parece 
ser sain (AN-b , B) , si no es latina aun 
ella, que hoy se concreta a significar 
solo el aceite de grasa , unico, acaso , que 
en la antiguedad se habra conocido en 
el pais. Le mot indigene semble Hre sain 
(AN-b, B), s'il n'est pas latin lui-mime, 
qui signifie seulement aujourd'hui Vhuile 
de graisse, la seule, peut-Hre, qui ancien- 
nement fdt connue dans le pays. — 
2° rio y pueblo de Guipuzkoa : Orio, 
riviere et village du Guipuzcoa. 

Orio-bedar (Bj, hierba parietaria, 
parie'taire. (Bot.) 

Orio-zuku (BN-s, R), caldo de aceite, 
bouillon d'huile. 

OriSe, horifie (c,...), ese mismo, cela 
mime. 

Oriska (B, BN, R), amarillento, jau- 
ndtre. 

Orisko (AN-b), muy amariilo, trks 
jaune. 

OriSta (AN - b) , Var. de oriska. 

Oritasun, horitasun : 1° (c,...j, ama- 
rillez , couleur jaune. — 2° ictericia , jau- 
nisse. (Har.) Horitasuna dutenen begibi 

GAUZA GUZIAK HORI IDURITZEN ZAIZTE , todaS 

las cosas parecen amarillas a los ojos de 
quienes sufren ictericia, toutes les choses 
paraissent jaunes a ceux qui ont la jau- 
nisse. (Har.) 

OrhitmentSa (S), recuerdo, souvenir. 
Bekhatubn orhimbntSa hunetik,... hu- 
rrunt-brazitzeko : para alejaros,... del 
recuerdo tan util de vuestros pecados : 
pour vous dttourner,... du souvenir si 
utile de vos pe'ehe's. (Imit. 156-11.) 

Oritu (AN, B, G, R), horitu (BN, L, 
S) : 1° amarillear, jaunir. — 2° (BN-aezk- 
s), orhitii (RN, S), acordarse, se souve- 
nir. NULA EZTIKJIOI BENIZ EZINAGO , ENIN- 
TZAN EZKOAZ ORHITZEN (S, DM. baS. 10- 

12) : como soy muy aficionado a la miel, 
no me acordaba de la cera : comme faime 
beaucoup le miel, je ne me souvenais pas 
de la cire. 

ORITZ, horitz (c). calostro, pri- 
mera leche que da la hembra despuls 



Digitized by 



Google 



ORHITZARRE — ORMA-ITZE 



129 



de parida : calostrum, premier lait de la 
femelle apres la mise has. 

Orhitzarre (S, Catech. 32-21), re- 
cuerdo , memona , conmemoraci6n : sou- 
venir, me' moire, commemoration. 

Oritzu (L,...), tome usted, prenez. 
(V. Ori, 8°.) 

ORIU (B-l), refracci6n, refraction. 

Ori-urdin (B, G, R), verde, lit. : ama- 
rillo azul : vert, lit. : jaune bleu. 

Oriza, oryge, cabra months, chevre 
sauvage. (Duv. Deut. xiv-5.) 

Orizka (B, BN, L, R, S), amarillento, 
jaunitre. Gero zuria edo baltza ta azke- 

NJE ORIZKEA EDO ARREA ( B , DiA.1. baS. 99- 

13), despues la blanca 6 negra y ultima- 
mente la amarillenta 6 parda : puis la 
blanche ou la noire, et en fin la jaune ou 
la grise. 

ORIZTA (AN-lez, G-bid-et3-t) , peca, 
rousseur. 

Orizto ( G-and ) , di versos colores que 
salen en la piel del ganado muy cebado, 
diverses couleurs qui apparaissent sur la 
peau du be' tail a Vengrais. 

Orizu (G-and, BN, L, S), tome usted, 
prenez. (V. Ori, 8°.) 

Orkhai : 1° (BN-ald), horma de zapato, 
forme de Soulier. — 2° (R) , tira de pafio 
que fija por debajo del pie los demas 
extremos de la media que llega hasta el 
tobillo , bande de toile qui fixe sous le 
pied les deux bouts de la chaussette qui 
arrive jusqu'a la cheville. 

Orkatila : 1° (Be, G), tobillo, cheville 
du pied. = Palabra formada de orko, 
orpo, « tal6n, » y el sufijo diminutivo -tila. 
Mot composd de orko, orpo, « talon, » 
et du diminutif -Tit a. — 2° (B-t§), es- 
puela, 6peron. 

ORKATS : 1° (B-a-el-g-o-t§, G), hor- 
quilla pequefla ae dos puas, petite 
fourche a deux pointes. — 2° (B-a-o), 
dedo pequefio de algunos animales, ergot 
de quelques animaux. — 3° (B-mond), 
espuela, tperon. — 4° (AN), macho 
cabrio, bouc. — 5° (Lacoiz.), androse- 
mo, todabuena : androseme, loute-bonne. 

iBot.) — 6° (AN), bayas de la bardana, 
aies de la bardane. (Bot.) 

OrkatSila (B-t§), dedo pequefio de 
algunos animales, ergot de quelques ani- 
maux. 

ORKATZ : 1° (B-mafi), branquia, 
agalla de peces : branchies, ouies des 
poissons. — 2° (B), pezufiita trasera de 
perros, bueyes : ergot de certains ani- 
maux, p. ex. des chiens et des bceufs. — 
3° (B), espolon del gallo, ergot de coq. 
— 4° (Be), pata de las aves, palte des 
oiseaux. — 5° Orkhatz (AN, BN-s, 
S), gamuza, corzo : chamois, cerf. — 
6° Orkhatz (L), macho cabrio, cnivo, 
bouc. — 7° (Sc), mogotes, ramas secun- 
darias que de las principales nacen al 
corzo anualmente : andouillers, ramures 
secondaires du cerf qui poussent tous les 
ans. 

Orkatz-belhar (AN, L, S), orkhatz- 
osto (S, Alth.), todabuena, androsemo : 
toute-bonne, androseme. (Bot.) 

Orkazki, came de gamuza, viande 
de chamois. (Duv. ms.) 

Orkhe (BN-haz-gar), horma de 
zapato, forme de Soulier. Var. de 

ORKOI. 

Orkhegile ( BN-gar) , hormero , fabri- 
cante de hormas : formier, fabricant de 
formes. 

T. II. 



Orkhei: 1© (BN-am, S), picador donde 
se apoya la lefla que se ha de cortar, 
billot sur lequel on appuie le bois que Von 
coupe. — 2o (L, S-gar), horma de zapa- 
to, forme de Soulier. Var. de orkhe. 

ORKERA (BN-baig), rudo (hombre), 
dura (piel) : rude (homme), dure (peau). 

ORKI (R) : 1° esperar, aguardar : 
altendre, espirer. Urliari orki niak (R), 
estoy aguardando a fulano , j'attends un 

tel. EZTU GOSEA IZAOUNTAN ORKITAN DIO- 

nak jan (R), no conoce el hambre el que 
espera comer, celui qui attend le moment 
de manger ne connait pas la faim. — 
2° aguarde usted , attend ez. — S° aguar- 
dando, attendant. Orki dago (R-bid), esta 
aguardando , il attend. 

Orkila (B-gat), tobillo, cheville du 
pied. Var. de orkatiLa (1°). 

Orkitu (R-bid), aguardar, altendre. 

EZTAGO ERREMEDIORIK , BEAR D1GU ORKITU 

Siten denari : no hay remedio, debemos 
aguardar a lo que venga : il n'y a pas 
de remede, nous devons altendre ce qui 
arrive. 

Orko : 1° (B-g-urd), horc6n, palo que 
se mete en las vifias : echalas, pieu que 
Von en f once en terre a fin de soutenir un 
pied de vigne. (?) — 2° (AN, B, G), horko 
(BN, L, S), (el) de ahi, (celui) de la. 

Orkoe (B-a-t§), horc6n, tentemozo, 
palo que se fija en tierra para sostener 
ramas : Mai, tuteur, perche ou biton que 
Von en f once en terre a fin de soutenir des 
branches. (?) Var. de orko (1°). 

Orkoi (AN-b, L-ain), horma de zapa- 
to, forme de Soulier. Zapatak jauntzi- 
berrian hersten du, min egiten du; 
baina, aphur bat erabiliz gero, molda- 
tzen da oinaren neurrira eta orkoiera 
bthortzen da : el zapato recien calzado 
aprieta, causa dolor; pero, usandolo 
algun tanto, se amolda, viene a la me- 
dida y horma del pie : le Soulier que Von 
chausse neuf serre, cause de la douleur; 
mais en s'en servant un peu, il s'amollit, 
s'adapte A la longueur et it la forme du 
pied. (Ax. 3« -467 -19.) = Esta palabra 
debe de tener por raiz principal or u orz, 
« pie, » que existe tambi£n en orpo, 
orkatiLa, orpatiLa, oste,..., acompanan- 
dole como componente secundario tal 
vez la palabra oe, « cama. » Ce mot doit 
avoir pour racine principale or ou orz, 
« pied, » qui existe kgalement dans orpo, 
orkatiLa, orpatiLa, oste,..., le mot ob, 
« lit, » Vaccompagnant peut-ilre comme 
deuxieme composant. 

Orkolo (B-a-o), dedo pulgar, pouce. 

Orkor, mezquino, mesquin. (F. Seg.) 
(De ora -j- KOR.) 

Orkoro (B-a), dedo pulgar, pouce. = 
Entre esta palabra (con su variante 
orkolo) y sus hoy sin6nimas erkoru, 
erpuru, ha debido de suceder lo que con 
beatz en G, que de la significacion ori- 
ginaria restringida de « dedo del pie » 
ha subido a significar « dedo » en gene- 
ral. En orkolo y orkoro se ve la misma 
raiz or, orz, « pie, » que en orko, orpo, 
orpatiLa, orkatiLa, orkoi, etc,... y parece 
que habra significado un tiempo el dedo 
mayor del pie. Erkoru y erpuru tienen 
por componente principal la palabra 
eri, erhi, « dedo. » Entre ce mot (avec sa 
variante orkolo) et ses synonymes actuels 
erkoru , erpuru , il a d& se produire ce 
qui a eu lieu avec beatz en G, qui avec 
la signification, originairement restreinte, 



de « orteil », est parvenu a signifier 
« doigt en general ». Dans orkolo et 
orkoro on voit la mime racine or, orz, 
« pied , » que dans orko, orpo, orpatiLa, 
orkatiLa, orkoi, etc., et il est probable 
qu'il a voulu dire autrefois le gros orteil 
du pied. Erkoru et erpuru ont pour com- 
posant principal le mot eri, erhi, 
« doigt. » 

OrkoSe (B, G), de ahi mismo, de la 
mime. 

Orkume (L,...), cachorro : cabot, petit 
chien. Var. de orakumb. Likurgok... 

HARTU ZITUEN BI SAKUR GAZTE , Bl ORKUME 

ama batenak i Licurgo... tomo dos perros 
j6venes, dos cachorros de la misma 
madre : Licurgue... prit deux jeunes 
chiens, deux cabots de la mime mere. 
(Ax. 3a-261-10.) 

Orla (G), horla (L), de ese modo, de 
cette maniere. (Contr. de orrela.) 

Orlako (Gc,...), horlako (L) : 1° de 
esa clase, de cette classe. — 2° (G,...), tal 
(como ese), tel (comme celui-ci). 

Orlo : 1° (B-o), avena, avoine. Var. de 
olo. — 2° (B, m*-Lond), cizafla, ivraie. 

ORMA : 1° (Be), pared, mur. Asten 

DA DURUNDIA , ORMA TA LUR BERARI IKARA 

e rag it en deutsana : empieza la resonan- 
cia, que hace temblar A las paredes y A 
la tierra misma : la resonance commence, 
qui fait trembler les murs et la terre elle- 
mime. (Per. Ab. 127-7.) — 2° (AN-b, 
BN-ald, G, L-get), horma (BN-s), hielo, 
glace. Hala izanen dela halabbr hotz 

HANDI BAT, IZOTZ, HORMA ETA ELHURRAREN 

hotza baino mingarragoa i que habra. 
asimismo un frio intenso , mas punzante 
que la escarcha, hielo y nieve : qu f il 
y aura un froid intense, plus cuisant que 
le givre, la glace et la neige. (Ax. 3«-418- 

11.) ^NOREN SABELETIK ILKHI DA HORMA? 
£NORK EGIN DU ZERUTIKAKO IZOTZA? ^ de 

qu^ vientre sali6 la helada? £qui£n 
engendr6 el hielo del cielo? de quel sein 
sort la glace? et le givre du ciel qui Ven- 
gendre? (Duv. Job. xxxvin-29.) — 3° (BN, 
L), costra de hielo , couche de glace. 

Horma-haize (L), orma-aize (AN-b), 
viento glacial : bise glaciate, vent qui 
souffle quand il gele. 

Ormabedar : lo (m*-Lond), hierba 
parietaria, parietaire. (Bot.) — 2° (B-l), 
Valeriana, valeriane. (Bot.) 

Horma -belar (L-ain), cierta hierba 
de poca consistencia , lit. : hierba de 
hielo : certaine herbe peu vivace, lit. : 
herbe de glace. ILaun iLaunak dira bel- 

HAR HAUKIEK, HORMAK UKITU-ORDUKO UEL- 
DUTA BEITI LURRARBN KONTRA ERORTZEN 

dira : estas hierbas son muy efimeras, 
en cuanto les toca la helada caen a tierra 
lividas : ces herbes sont tres ephimtres ; 
des que la geUe les touche, el les tombent 
a terre livides. 

Orma beltz (AN-b, L), helada fuerte, 
forte geUe. 

Ormagin ( Be ) , cantero , hacedor de 
paredes : macon, constructeur de murs. 

Ormain: 1° (G-aya-and-bid-t-us), cica- 
triz, cica trice. Var. de orbain, orban (2°). 

— 2° (G-urm), empeine, cou-de-pied. 

— 3° (G-orend), nombre de un monte 
cercano a Orendain, nom d r une montagne 
pres d f Orendain. 

Orma-itze (AN-b), clavos especiales 
de herradura, cuyo objeto es hacer que 
las caballerias no resbalen en el hielo : 
clous a glace, sorte de clous dont on ferre 

17 



Digitized by 



Google 



130 



HORMA-KIZKI — OROBATSU 



les chevaux, afin qu*ils ne glissent pas 
sur la glace. 

Horma-kizki (AN-b, L-ain-s), cala- 
moco, canel6n, cerri6n : chandelle, 
aiguille, glacon qui pend des gout- 
tieres. 

Orma-kizkiti (BN-ald), garfio, gara- 
bato : croc, crochet, 

Orma legor (B-m), pared sin arga- 
masa, por ejemplo la que se construye 
a orillas de los rios para sostener tie- 
rras : perri, mur de soutinement, sans 
mortier, par exemple tel que Von en cons- 
truit aux bords des rivieres pour soutenir 
les terres. 

Orma - lindiri , calamoco , canel6n , 
chandelle ou aiguille de glace. (Araq.) 

Orma nagusi (G?, Izt.), pared maes- 
tra : gros mur, mur de parpaing. 

Ormasaln (B-e-i-1-m), ormasoi (G- 
ori), orma8oin (B-a-o), ormasuin (fi- 
ts), abrigo, refugio junto a una pared : 
auvent, refuge ou abri contre un mur. 

Ormate (AN, G-and, L), hormate (L), 
temporada de heladas, ipoque des gelies. 

HORMATBAK OELDITUAK BADIRA, ABIA DAITB 

arbolak Sbrthatzen : si las heladas ban 
cesado, puede empezarse a podar arbo- 
les : si les gelies ont cessi, on peut com- 
mencer a tailler les arbres. (Duv. Labor. 
102-22.) 

OrmatSileta (B-ot3-ub), martinete, 
instrumento de ierreria : martinet, gros 
marteau d'usine. 

OrmatSori (B), gorri6n, moineau. 

Ormatu (AN-b), hormatu (BN, Sal.), 
helar, geler. 

ORMAZA (B-g-i-m-mu), quijada, 
michoire. \ Bbti klak-klak ! jetSatzu 

ORMAZETAN MlftlK EGITBN JAKERAN? (B-mu), 

jsicmpre clac-clacl £no se le nace a 
ustcd dafio en las quijadas al comer? 
toujours clac-clacl vous ne vous faites 
pas mal a la michoire en mangeanl? 
Ormazlku (B-m), Var. de orma 

LEGOR. 

Orma-ziri (AN-lez-oy), canel6n de 
hielo, glacon des gouttieres. 

Orma-zirlte (BN-ald), garfio, gara- 
bato: croc, crochet, harpon. 

Hormazizkl (L,...), costra de hielo, 
couche de glace. 

Horma-ziztor (AN, BN-ald), canel6n 
de hielo, glacon aui pend des gouttieres. 

Ormazuri (AN-b, L), helada blanca, 
gelie blanche. 

ORNI : 4° (AN-b, Be, G), hecha 6 
puesta del juego, tan to de dinero que se 
atraviesa : enjeu, mise, Vargent que Von 
parie. — 2° (AN?, B), horni (L-ain, S. P.), 
provisi6n , provision. 

Ornialdi (AN, B, G), provisi6n, pro- 
vision. 

Ornidu : 1° (BJ, poner la hecha : miser, 
ponler. = i De a6nde vendrA que en B 
se diga ornidu y no ornitu? La parti- 
cula -du se usa despu6s de -n y -l 
y tambi6n en palabras ae origen extrafio, 
como korridu, kojidu, amatadu; como 
puede verse en el articulo que se consa- 
gr6 al estudio de esta particula. Ornidu, 
sin embargo, no tiene trazas de ser voz 
im porta da. D'ou vient que en B on dise 
ornidu et non ornitu? La particule -du 
s'emploie apres -n et -l et igalement 
dans des mots d'origine itrangere, tels que 
korridu, kojidu, amatadu; comme on 
pourra le voir a Varticle consacri a 
Vitude de cette particule. Ornidu, cepen- 



dant, ne paratt pas itre d*importation 
itrangere. — 2° (fe), proveer, abastecer : 
pourvoir, approvisionner. 

Hornidura (L?), provisi6n, provi- 
sion. 

Ornigarri (B, G), parte alicuota, par- 
tie aliquote. 

ORNIGON (R), farineta, gacha : 
gaude, bouillie de ma is. 

Ornitu (AN-b-lez, Gc, L-ain), hornltu 
(Ax. 3«-xvi-23) : 1« proveer, pourvoir. 
— 2° (AN-b), completer, completer. 
Ornitzen ditut nerb aragizko gorputz 
untan jssukristok serb zatietan jasan 
btzituen nekeak , estoy cumpliendo en mi 
carne lo que resta que padecer a Cristo 
en sus miembros, faccomplis dans ma 
chair ce qui reste a souffrir au Christ 
dans ses membres. 

Hornizoin (L), provisi6n, provision. 
Bad a Sinhaurriarbn gobernuaz, zuhur- 
tziaz, trabailuaz, ethorkizuneko egiten 
dubn probisionbaz , hornizoinaz eta bil- 
tzen duen mantbnuaz 1nork zbr erra- 
nen du? ipues qui£n dira algo del go- 
bierno de la hormiga, de su sabiduria, 
de su trabajo, de la provisi6n que hace 
para lo futuro y del alimento que 
recoge? car qui dira quelque chose de 
la conduite de la four mi, de sa saqesse, 
de son travail, des provisions qu'elie fait 
pour Vavenir et de la nourriture qu'elie 
ramasse? (Ax. 3M5-H.) 

ORNO (BN-haz), vertebra, vertebre. 
= Se usa en el compuesto uzkorno : 
« coxyx, vertebra ultima. » S r emploie 
dans le compose* uzkorno : « coccyx, petit 
os qui termine la colonne vertebrate. » 

ORO: 4« (AN, B,arc, BN, L, R, S), 
todo, todos : tout, tous. ^Zblangoa da 
Butrob ? Orok dakie : 1 que* tal es 
Butr6n ? Todos lo saben : quel est ce 
Butron? Tout le monde le sait. (Refra- 
nes, 92.) Edozein bbretzat ta Jaungoi- 
koa joroentzat, cada cual para si y Dios 
para todos, chacun pour soi et Dieu pour 
tous. (Refranes , 256.) Ororen adiskide 
dena kzta nbhoren, el que es amigo de 
todos no es de nadie, qui est Vami de 
tous ne Vest de personne. (Oih. Prov. 
375.) Ororen nahiz oro gal, el que todo 
lo quiere todo lo pierde , en voulant avoir 
tout on perd lout. (Oih. Prov. 378.) 
Enbidiaren dira btsaitasun oro, de la 
envidia son todas las enemistades, de 
Venvie viennent toutes lesinimitiis. (Prov. 
Echav. p. 46.) Oro ororen bmaiten dutA, 

ORO OROTAN EDIREITBN DUTft (S,imt'M51-5), 

el da todo por todo y posee todo en todo, 
it donne le tout pour le tout et posted e 
tout dans le tout. = Con esta palabra 
se omiten frecuentemente las palabras 
« lado, parte, lugar ». Onomct friquem- 
ment avec ce mot les mots « cdti, par- 
tie, lieu ». Orotan erratbn dute, en todas 
partes lo dicen, on dit par tout. Orotara 
hedatzbn da, se extienae por todas par- 
tes, 1/ s'itend partout. Orotara bhun 
dirb , son del todo cien , Us sont cent en 
tout. Ororen oro, absolutamente todo, 
absolument tout. — 2° Orho (L), rugido, 
rugissement. Erortzerat uztbn dio koko- 

TSARBN GAI&ERA, BOTATZEN DUELA BETAN 

orho bder bat AiRBRA : lo deja caer sobre 
el hocico, dando al mismo tiempo un her- 
moso rugido : il le laisse tomber sur le 
museau, poussant en mime temps un beau 
rugissement. (Goyh. Aleg. 22-2.) 

-Oro ( BN - s , L , R , S ) , sufijo modal 



que equivale a « en todos » 6 al extrafio 
-mente tratandose de nombres de tiempo : 
sufpxe modal qui tquivaut a « dans tous » 
ou a Vexotique -ment en parlant des 
noms de temps. Aski da erraitka, gutSi 

GORA-BERA , ZBNBAT ILORO EDO ASTERO EDO 

bgunoro : basta con decir, poco mas 6 
m£nos, cuAntos mensualmente 6 sema- 
nalmente 6 diariamente : il suffit de dire, 
a peu pr&s, combien mensuellement, heb- 
domadairement ou journellement. (Liz. 
129-5.) 

Orobat : 4° (AN-b-elk, BNc, G, L, 
R, S), item, asimismo, igualmente : idem, 
ainsi mime, igalement. = En AN-b, 
B-l-m y G se usa -ero, y en B-a-mu-o, 
-aro en vez de -oro. En AN-b, B-l-m et 
G on emploie -ero , et en B-a-mu-o, -aro 
au lieu de -oro. Egunaro (B), egunero 
(AN, B, G) : (en) todos los dias, diaria- 
mente : journellement, (dans) tous les 
jours. Bethi dago dblibbratua,... egia- 

RBN GAlftEAN BEZALA , OROBAT GEZURRARBN 
GAlftEAN ERE JURAMENTU BGITEKO I siempre 

esta dispuesto a jurar sobre la verdad 
como asimismo (a jurar) en falso : il est 
toujours disposi a jurer sur la viriti, de 
mime que (a jurer) sur cequiestfaux. (Ax. 
3*-90-l4.) Eta orobat zbruko bgaztieta- 

TIK ZAZPI&A, ARRA TA EMBA , IRAUN DBZAN 
BERE KASTAK LUR GUZTIAREN GAlftEAN : 6 

igualmente de las aves del cielo siete y 
siete, macho y hembra, para oue se con- 
serve la simiente sobre la haz de la tierra : 
et igalement sept paires des oiseaux du 
ciel, miles et femelles, afin que Von con- 
serve la semence sur la face de la terre. 
(Up. Gen. vn-3.) — 2° (AN, BN-ald), 
ademAs, en outre. — 3° (AN-b, S. P.), 
indiferente, indiffirent. Orobata, lo indi- 
ferente , V indiffirent. 

Orobatasun : 4° (?, Duv. ms)> paridad , 
pariti. Sainduen orobatasuna, la comu- 
ni6n de los Santos, la communion des 
Saints. (J. Etcheb.) — 2° (?, S. P.), indi- 
ferencia, indiffirence. 

Orobateko (AN, G) , semejante, sem- 
b table. Olagizonak surtan errbtzbn 

BEZELA DABILTZA \ LO GOZO - GABBA , GAUA 
TA EGUNA OROBATEKOAK , £ NOLAEO IZERDIA 

bmaten eztute? los ferrones viven, por 
decirlo asi , quemandose en el fuego ; la 
falta de dulce sueno, la noche y el dia 
semejantes, £qu6 sudor no vierten? les 
forgerons vivenl, pour ainsi dire, en brd- 
lant dans le feu; le manque de bon som- 
meil, la nuit et le jour semblables, quelle 
sueur ne ripandent-ils pas? (Mog. Conf. 
69-38.) 

Orobatu, hacerse igual, convertirse 
en igual 6 parecido : igaliser, se rend re 
igal, devenir semblable. (S. P.) Lagun 
tSarrekin ibiltzen dena laster hbybkin 
orobatzbn da, el que se junta con malos 
compafieros pronto se iguala a ellos, 
celui qui friquente de mauvais compa- 

?nons leur devient bientdt semblahle. 
Duv.) 
Orobatsu (AN-b, L), casi igual, 
presque iga I. Alpbrrari erran bbh ar zaika 
dagibla; eta nagiari, higi dadila; eta 
ordba, hala bata nola bbrtzba biak oro- 
batsu baitira, biak dira borondate uts .* 
al ocioso hay -que decirle que haga (algo) ; 
v al perezoso, que se mueva; y en cam- 
bio, tan to el uno como el otro, los dos 
son casi iguales, los dos son meras 
voluntades : il faut dire a Voisif de faire 
(quelque chose), et au paresseux de se 



Digitized by 



Google 



OROBE — ORPO 



131 



remuer; et en retour, aussi bien Vune que 
V autre, les deux choses sont presque 
igales, ce sont de simples volontis. (Ax. 
3»-28-13.) 

Orobe (G-and), solar, sol. Var. de 

OROI (4°), ORUBE (1°). 

Orogal (S), (jugar) a perder todo de 

folpe, (jouer) a perdre tout d'un coup. 
OKATZBA OROOAL, DA MANDO HILAREKIN 

BHORZTBA arbalda, el jugar a perder todo 
es sepultar la albarda con el macho 
muerto, c'est jouer a tout perdre que 
d'enterrer le b&t avec la mule morte. 
(Oih. Prov. 637.) 

Orogatik, sin embargo, a pesar de 
todo: nianmoins, malgri tout. (Duv. 
ms.) 

OROI : 1° (G-and), tablas largas que 
se ponian en lugar de tejas sobre chozas 
entre canales de madera que se Uamaban 
kotra : lav ail Ions, sortes de longs bar- 
deaux qu'on placait, au lieu de tudes, sur 
les cabanes ou huttes, entre des conduits 
en bois appelis kotra. — 2° (AN, BN, G, 
L ) , indet. de oroitu , acordarse , se sou- 
venir. — 3° (G), nube, nuage. Var. de 
odoi, odei. — 4° (G-orm), solar, sol. Var. 
de ORUBE (1°). 

Oroiatu (G-don), nublado, nuageux. 

Oroigarri (AN-b-lez, G-etS), memo- 
rable, memorable. 

Oroikarri : 4° (AN-b), recuerdo, sou- 
venir. — 2° monumento, monument. 
iLar.) — 3° (AN, G), memorable, digno 
de recordaci6n : memorable, digne de 
souvenir. 

Oroilaka, hem bra de perro lebrel 6 
galgo, levrette. (S. P.) 

Oroingatik (BN-ald), a pesar de todo, 
malgri tout. 

Oroipen (AN, BN, G, L), recuerdo, 
souvenir. 

Oroipengarri (AN, G), recuerdo, sou- 
venir. Eta oroipengarritzat zutitu dedan 

ARRI AU IZANGO DA DEITUA JaUNGOIKOAREN 

etSea : y esta piedra, que he alzado por 
titulo, sera llamada casa de Dios : et cette 
pierre,que fai dressiepour monument, 
sera appelie maison de Dieu. (Ur. Gen. 
xxvin-22.) 

Orhoit : 1© (BN, L), indet. de orhoitu, 
recordar, se souvenir. — 2° (AN-b, L), 
memoria, mimoire. Gizonen orhoitean, 
en la memoria de los hombres , dans la 
mimoire des hommes. Ene orhoitean, 
en lo que alcanza mi memoria, dans ce 
qui atleint ma mimoire. 

Orhoitaldi, recuerdo pasajero, sou- 
venir passager. (Duv. ms.) Hiltzerakoan 

IZAN ZUEN ORHOITALDI BAT ENETZAT , al 

morir tuvo un recuerdo para mi, en mou- 
rant il eut un souvenir pour moi. 

Orhoitarazi (AN-b, L), hacer recor- 
dar : rappeler, /aire souvenir. 

OrhoitatSiki (BN?), acordarse, se 
souvenir. OrhoitatSikiko dut bethi zuk 
niri egin ongia , yo me acordare siempre 
del beneficio que me habeas dispensado , 
je garderai toujours en mimoire le ser- 
vice que vous m'avez rendu. (Prop. 1882, 
p. 15B.) 

Oroitezgarri (G?, Afi. ms), oroi- 
tezkarri (G?), inmemorial, immemo- 
rial. 

Orhoitgailu (L ?), monumento, objeto 
que sirve para recordar un aconteci- 
miento : monument, objet servant a rap- 
peler la me* moire d'un ivinement. Saera- 

MENDU MIRAGARRI HUNTAN ZURB PASIONEA- 



REN ETA HERIOTZEAREN ORHOITGAILUA UTZI 

darokuzu, en este admirable sacra men to 
nos habeas dejado memoria de vuestra 
pasi6n y muerte, vous nous avez laissi 
dans cet admirable sacrement la mimoire 
de votre passion et de voire mort. (Goyh. 
Visit. 208.) 

Orhoitgarri (AN, L), memorable, 
memorable. Iduki ditu gutazko orhoit- 
garri batzu bezala, los ha guard ado como 
unos recuerdos nuestros, il les a garde's 
comme des souvenirs de nous. (Duh.) 

Orhoitgarriki (AN-b, L), de un modo 
memorable, d'une facon memorable. 

Orhoiti (?, Duv. ms), el que tiene 
buena memoria , celui qui a bonne mi- 
moire. 

Orhoitkarri (?, Duv. ms), monu- 
mento, monument. 

Orhoitkizun , memorable , memo- 
rable. (Duv. ms.) 

Orhoitpen, memoria, souvenir. (Duv. 
ms.) 

Oroitu (AN, G), orhoitu (L), acor- 
darse , se souvenir. 

Orhoituki , con atenci6n, sin olvidar : 
attenlivement , sans oublier. (Duv. ms.) 

Orhoitza (S. P.), oroitzapen (AN-b), 
orhoitzapen (L), recuerdo, souvenir. 

EZTERAUTATE UZTEN , ONDOTIK BEDERE , 
ZUTZAZ ORHOITZAPEN GABE, LIBURUf O HUNEN 
KANPORAT ATIIERATZEKO , AUSARTZIAREN 

hartzera : no me dejan, siquiera de 
cerca, publicar este librito sin acor- 
darme ae vos : its ne me laissenl pas, du 
moins de pres, publier ce petit livre sans 
me souvenir de vous. (Ax. 3*-xiii-48.) 

Orhoitzarre (BN, Sal.), recuerdo, 
souvenir. 

Orokunde (AN-b, BNc,...), jueves de 
Quincuage'sima , jeudi de la Quinquagi- 
sime. (V. -Kunde.) 

OROLDI (B-a-m-o-ofi, BN-s, G, R, 
S), oroldio (AN-b-lez, BN, Sal.), musgo, 
mousse. (Bot.) Harri erabilik eztu biltzen 
oroldirik, piedra removida no recoge 
musgo, pierre qui route n'amasse pas 
mousse. (Oih. Prov. 211.) 

Oron (BN-s), hora, heure. Var. de 
oren (to). 

Oronika (?, ms-Lond), doronico, doro- 
nicum. (Bot.) 

Oropilatli (S), anudar, nouer. 

Oropiio ( S ) , nudo , nceud. 

Ororen (c,...), de todos, de tous. Oro- 
ren ardia otsoak jan, oveja de todos 
comenla los lobos, la brebis de tous est 
mangie par les loups. (L. de Is.) Ororen 
lanera nehork eztO lehia (S), nadie 
tiene prisa para ir a un trabajo comunal, 
personne n'a h£te de se rendre a un tra- 
vail public. 

Ororengatik (R, Sc), a pesar de todo, 
malgri tout. 

OroStean (BN-gar), hace poco, hace 
un momento : tantdt, tout A I'heure, il y 
a un moment. 

Orotako, de todos los lugares, de 
tous les lieux. (Duv. ms.) 

Orotasun (?, Duv. ms), integridad, 
estado perfecto, inflexibilidad de carac- 
ter : intigrite, Hal par fait, inflexibility 
de caractire. 

OROTS: 1°(BN, L, R, S), macho 
(animal), mdle (animal). = Algunos 
limitan la significaci6n ae esta palabra 
a la idea de « ternero (macho) ». En 
BN-s y L-ain se dice hasta del perro. 
Quelques-uns bornenl la signification de 



ce mot a I'idie de « veau (mile) ». En 
BN-s et L-ain, il se dit mime du chien. 

ZURE BAITHAN EZTA IZANEN URRI§-OROTSE- 
TAN AGORRIK, ALA GIZONETAN ALA ABEREE- 

tan : no habra entre vosotros estgril en 
ambos sexos, tanto en los hombres como 
en los ganados : il n'y aura chez toi ni 
homme ni femme stirile, ni bite slirile 
parmi tes troupeaux. (Duv. Deut. vn-14.) 

HUNA POPULUA LEHOIN URRlSA BEZALA JAI- 
EIKO DENA ETA LEHOIN OROTSA BEZALA 

Sutituko dena : he aqui el pueblo que 
como leona ( le6n hembra ) se levantara, 
y como le6n (leon macho) se alzara : void 
un peuple qui se live comme une lionne, 
et qui se dress comme un lion. (Duv. 
Num. xxiii-24.) — 2° (AN, Araq.), ruido 
producido por la piedra que cae de las 
nubes, cripitalion produite par la grile 
en tombanl. 

Oroz (AN, BN-am, R, Sc), entera- 
mente, entiirement. Oroz-gai^ekoa : 
sobresaliente , que deja atras 6 debajo a 
todos: saillant, surpassant, qui domine 
tout le monde. (Duv. ms.) £ Gizonarentzat 

NON IZANEN DA ZORION OROZ GAINEKOA ? 

j d6nde habra para el hombre la felici- 
dad suprema? ou sera pour Vhomme le 
souverain bonheur? 

-Oroz (AN, BN, L), Var. de -oro. 
Egunoroz : todos los dias, diariamente : 
tous les jours , journellement. 

Orozbat ( BN-am , S ) , para siempre , 
pour toujours. 

Orozko : 1° (B, F. Seg.), publico, 
manifiesto '.public, manifeste , notoire. 
— 2° ( S ) , de todos , de tous. Hilabete 
orozko laurden igantean , (en) el cuarto 
domingo de todos los meses, (dans) le 

?uatriime dimanche de tous les mois. 
Sakram. 24-24.) — 3° nombre de un 
valle de Bizkaya , nom d'une vallie de la 
Biscay e. 

Oroztu (B-g-mu), dejar enfriar la 
masa , laisser refroidir la pdte. ( De ore 
-(- otz -|- TU.) 

Orpagan (B-a-g). fV. Orpazain.) 

Orpasagar (G-and), parte posterior 
de la pata del animal vacuno, par Lie 
postirieure de la patte d'une bite bovine. 

Orpats (B-l-m-ub), orpatSakil (B), 
pezuftita del ganado vacuno, ergot des 
bites a cornes. 

Orpazain (G-and) , parte superior del 
tal6n, partie supirieure du talon. 

Orpazi (B-a-o), orpazdri (B-g-l-m, 
G-and), cufias adheridas al carro por 
debajo, coins placis sous la charrette. 

Orpeko, orpheko (S), pedales, cier- 
tas tablas que sirven para imprimir 
movimiento a la maquina de tejer : pi- 
dales, planchettes qui impriment le mou- 
vement au mitier a tisser. 

Orpiko (B-tS) , harp6n 6 azada de dos 
puas , biche a deux pointes. ( De ortz -f- 

BIKO.) 

ORPlS (Sc), orpitSa (BN-bard), oio 
de perdiz , seta de los prados : cetV-ae- 
perarix, champignon des champs. 

ORPO : lo (Be, G-goi,...), tal6n, 
talon. Bereala orpoz orpo zerraizkiela ,' 

ITSASOAREN ERDIAN IDIKITAKO B1DEAN SARTU 

ziran : en seguida persigutendoles pi- 
sando los talones, se metieron en el 
camino a bier to en medio del mar : les 
poursuivant ensuite sur les talons, Us 
entrirentdans le chemin ouvert au milieu 
de la mer. (Lard. Test. 84-13.) Zuk 

JARRA1TUKO DBUSTAZU BBTI NEURE ORPOETAN, 



Digitized by 



Google 



132 



ORPOBERATD — ORRATZ 



vos me seguir&s siempre en mis talo- 
nes, vous suivrez toujour* mes talons, 
(Bart. 11-20-30.) I ibiLiko aiz aren orpoa- 
rbn zelatan , y til pondras asechanzas a 
su calcafiar, et tu la meurtriras au talon. 
(Ur. Gen. m-15.) Orpoz-orpo (B, G), 
pisando los taloaes, brtllant les talons. 
Orpoz-orpo zbrraion (B, ms-OtS) : le 
seguia por todas partes , lit. : tal6n por 
tal6n : il le suivait partout, lit. : talon a 
talon. Orpopean (B-m-mond), (calzarse) 
en chancletas, (se chausser) en pantoufles. 
— 2° (Be, G, ...), quicio de una puerta 
6 ventana, gond ovune porte ou d'une 
fenitre. — 3° (Be), pie de un arbol, 
planta de un arbol : pied oVun arbre, 
plant oVarbre. IntSaur-orpo, nogal, noyer. 
Keriza-orpo, cerezo, cerisier. 

Orpoberatu (B-m), quedarse el cal- 
zado con la parte trasera caida : se 
rabattre, le quartier ou partie posti- 
rieure de la chaussure. 

Orpo-gorri (B-ang-ub), descalzo, lit. : 
de tal6n rojo : dichaussi, lit. : a talon 
rouge. 

Orpotiakil (B,...), Var. de orpatS. 

Orra : 1° (AN?, Be, G-goi), ahi, a ese 
(lugar) : la, a ce (lieu). — 2° (AN, B, G), 
horra (BN, L, S), h6 ahi, voilk. Orra, 
Jauna, zeure eskubtan ene biotzbko GIL- 
tzak: h6 ahi, Sefior, en vuestras manos 
las Haves de mi coraz6n : Seigneur, voila 
entre vos mains les clefs de mon cceur. 
(Aft. Esku-lib. 150-3.) Orra zbr kontu 
andia zuten ezkurraz gure gurasoak, 
he ahi que gran ventaja tenian con la 
bellota nuestros padres, voila comment 
nos peres posstdaient un grand avantage 
avec le gland. (Izt. Cond. 153-26.) Orra 

NIK BIALDUKO DUT NBURE AINGERUA, mirad 

que yo enviar£ mi angel, remarquez que 
je vous enverrai mon ange. (Liz. 9-17.) 

HORRA ZURB DIZIPULUEK EGITEN DUT EL A 
LARUNBATEZ KGITBA HAIZU BZTENA , mira 

que tus discipulos hacen lo que no es 
licito hacer en sabado, voila que vos dis- 
ciples font une chose qu f il n'est pas Der- 
mis de faire le four de sabbat. (Duv. 
Matth. xn-2.) Orra or Praiska, hed ahi 
a Francisca, voila Francoise. (Per. Ab. 
70-18.) = Es muy usual el pleonasmo de 
orra or en vez de orra, habiendo no 
pocos que mezclan ara de tercer grado 
con or de segundo en este modismo, y 
tambien orra con emen. Como se advir- 
ti6, los pleonasmos genuinos son ara an, 
« he" alii; » orra or, « h6 ahi; » ona 
emen , « he aqui. » Le pUonasme de orra 
or est trks usuel au lieu de orra, et il est 
a remarquer que beaucoup confondent ara 
de troisieme degre" avec or du second dans 
cet idiot is me, et aussi orra avec emen. 
Comme on Va dit, les pUonasmes origh- 
naux sont ara an, « voila Ik-bas; » orra 
or , « voila ; » ona emen , « void. » Orra 
ta onak (B-m) , idas y venidas , allies et 
venues. Ara or nun datorren zurb Errbge 
zurbtzat, he ahi d6nde viene vuestro 
Rey para vos , voila votre Roi qui vient 

?our vous. (Ast. Urt. I, p. xxvi-24.) — 
°(G?), mineral, minora/. Orra-iturri 
(G, Araq.), agua 6 fuente mineral, eau ou 
source minirale. 

Orrabarro (R-uzt), masa que se recoge 
en la artesa con la rasqueta : raclures, pdte 
ramassie dans le pitrin avec la racle. 

Orradi (AN, Araq.), enebral, lugar de 
enebros : genSvriere, lieu plantl de geni- 
vriers. (De orre.) 



Horradura, forro, fourrure. (S. P.) 

(?) 

Orragifio (Be, G-goi), hasta ahi, 
j usque-la. = Muchos lo usan contraido 
en orraiAo. Un grand nombre Vem- 
ploient contracts en orrai&o. 

Horraintl ( S ) , de la parte mas hacia 
ahi, de Vendroit le plus par la. 

Orraizkatu ( R-uzt ) , peinar, peigner. 

Orraiztatu (AN-b), cardar el lino, 
carder le Un. 

Orrako : 1° (Be, G-goi), para ahi, pour 
Ik. Nai onako, nai orrako, nai arako : 
ibiltba bada, bbti nago ni edonorako 
gbrtu (B) : lo mismo para aca, que para 
ahi , que para alia : si se trata de andar, 
siempre estoy yo dispuesto para donde 
quiera : soil pour id, soit pour Ik, soit 
pour Ik-bas, s f il s'agit de marcher, je 
suis toujours dispose k alter n'importe 
ou. —2° (AN, B,G), horrako(L), ese 
de marras : chose, machin, celui dont il 
est Question, i Orrako orregaz onako 
neuT icon ese de marras una persona 
como yo? avec chose une personne comme 
moi? (Euskalz. 1-141-36.) = Es una 
frase sustanciosa y punto menos que 
intraducible. Esta palabra tiene por sin6- 
nimos korrako (R), hortSbko (BN, S). 
C'est une expression de terroir et k peu 
pris intraduisible. Ce mot a pour syno- 
nymes korrako (R), hortSbko (BN, S). 
— 3<> (AN-b), de ahi, de Ik. Gosal zak; 

HORRAKO OPHOR HORTAN DUK HIRE GOSARIA ". 

almuerza ; tu almuerzo esta en ese taz6n 
de ahi : dijeune; ton dejeuner est dans 
une tasse par Ik. (Piar. Ad. 69-4.] Orrako 
orretan (B, ma-OtS), ahi mismo, Ik 
mime. Orrako arri oriek, esas piedras 
que estan ahi, ces pierres qui sont Ik. 
(Mend. 11-62-28.) 

Orrantz: 1° (G-beas-ord), levadura, 
levain. Jaunari arkumbak bskeSi zitzayoz- 

KAN ETA ORRANZ GABEKO OGIAREKIN JAN 

ziTuzTBN , ofreci6 corderos al Sefior y se 
los comieron con pan sin levadura : il 
offrit des agneaux au Seigneur, et on les 
mangea avec du pain sans levain. (Lard. 
Test. 123-36.) — 2° (B-l-mu, ...), hacia 
ahi, par Ik. Orrantz- on antzak (B, An. 
ms), idas y venidas, allies et venues. 

Orrantza (B-tS, ...), hacia ahi, par Ik. 
Var. de orrantz (2°). 

Orrara (AN-b), Var. de orra (1°). 

Orraraiiio (AN-b), Var. de orragi^o. 

OrraS (AN-b, ...), orraSe (BN-s, R) : 
lo peine, peigne. OrraS larria, el escar- 
pidor, le dimiloir. OrraS Sea, el peine 
ordinario, le peigne ordinaire. — 2° (AN- 
b), panal, ruche. Erlb-orraS, panal de 
miel, ruche de miel. 

OrraBko (R), caflones de donde nacen 
plumas : coutons, les rudiments des 
plumes. 

OrraBtaldi (AN-b) : 1° peinadura, 
peignaae. — 2° acci6n de apurar, de 
angustiar : action d'apeurer, d'angoisser. 

OrraStatu : lo (AN-b, BN-s, R), 
peinar, peigner. — 2° (AN-b), apurar, 
angustiar, angoisser. Ederki orraStatu 
nau Sartelaren artzean , me ha apurado 
no poco al tomar la cedula , il ma joli- 
ment angoissi en prenant le billet. 

OrraStatzale (AN-b), peinador, pei- 
nadora : coiffeur, coiffeuse. 

OrratSontdi (R-uzt), Dimin. de orra- 
tzontzi, alfiletero, ipinglier. 

Orratu : 1° (G), amasar, pitrir. Orratu 

ITZATZU IRU LAKARI IR1N LORE ETA EGIN 



rrzATZu ogiak auspban t amasa tres 
satos de flor de harina, y haz panes coci- 
dos bajo del rescoldo : pitris trois me- 
sures ae farine, et fais des pains cuits 
sous la cendre. (Ur. Gen. xvin-6.) — 
2° Horratu, forrar, fourrer. (S. P.) (?) 
ORRATZ : 1° (c, ...), aguja, aiguille. 
Orratzak mundu oro du bestitzen eta 

DA BERA BILU8 GELDITZEN I la agUja viste 

a todo el mundo, y ella queda desnuda : 
V aiguille habille tout le monde, et de- 
meure elle-m£me toute nue. (Oih. Prov. 
380.) Orratzak bano hariak luzbago 
behar du izan, es necesario que el hilo 
sea mas largo que la aguja, il faut que 
le fil soit plus long que l y aiguille. (Oih. 
Prov. 703. ) = Este proverbio es comun 
y quiere decir que es preciso ser con- 
descendiente. Ce proverbe est commun 
et signifie qu'on doit Stre condescendant. 
Orratzetik landa (BN-s, R), orratzetik 
lekora (L-ain), orratzik ara, orratzerik 
ara ( Be ) , se dice del vestido recien he- 
cho, se dit du vitement neuf. Orratzerik 
arako soinekoak daroazuz burutik bba- 
tzetara, Jainkoaren alabea fB-mu) : 
hija de Dios , llevais de la cateza a los 
pies vestidos recien hechos : fille de Dieu, 
vous portez de la Ute aux pieds des v4te- 
ments neufs. Orratzetik hari kontatu 
niozkan oro ( L , S ) , le cont£ todas las 
piezas segun eran cosidas : de fil en 
aiguille, lit. : je comptais toutes les pieces 
au fur et k mesure qu'elles itaient cou- 
sues. = D i versa s especies de agujas, 
genres d' aiguilles : a) Albandorratz (B, 
G), bastorratz (AN-b, L-ain), aguja sal- 
mera 6 de enjalmar : car relet, grosse 
aiguille de bitier. — b) Albainorratz (B), 
aguja de hilvanar, aiguille k fau filer. — 

c) Belorratz (B), aguja que se usa para 
coser velas de lanchas, aiquille employee 
pour coudre les voiles ae bateaux. — 

d) Burukorratz (B-ar-m, G-gab), orratz 
tSikin (AN, Araq.), alfiler, 4p ingle. — 

e) Jostorratz ( Be , ...), aguja , lit.: alfi- 
ler de costura : aiguille, lit. : ipingle k 
coudre. (V. Orratz, 2°.) — f) Kaltzb- 

TORRATZ (B), GALTZERDI-ORRATZ (AN-b), 

agujas para hacer medias, aiguille k tri- 
coter. (??) — g) KoltSoinorratz (AN-b) , 
la st ai orratz (B-get?), aguia colcnonera, 
aiguille k male las. — h) Monjorratz 
(Be), alfileres de cabeza negra, ip ingles 
a Ute noire. — i) ItSasorratz (B-l, ..., 
G-don^ ...), brujula, lit. : aguja de mar : 
boussole, lit.: aiguille de mer. = Hay 
quien ha puesto a la veleta el nombre de 
AizoRRATz , imitando este de la brujula ; 
pero de voces nuevas entienda la futura 
Kcademia.Quelqu'unadonne'klagirouette 
le nom de aizorratz, imilant celui de la 
boussole; mais les termes nouveaux sont 
du ressort de la future Acadimie. — 
2© (B, G), alfiler, ipinqle.^ Se distingue 
de la aguja Uamandola jostorratz. Esta 
acepci6n parece mucho mas moderna 
que la primera. En AN, BN, L, R y S, 
tienen para decir « alfiler » la palabra 
iskilinba con algunas variantes. On la 
distingue de l f aiguille en appelant celle-ci 
jostorratz. Cette acception semble beau- 
coup plus moderne que la premiere. En 
AN, BN, L, R et S, on a pour designer 
V « ipingle » le mot iskilinba avec quelques 
variantes. Katuaren orratzak puntara 
biribiLak, ondora zorrotzak (B-mu) : los 
alfileres del gato redondos hacia la punta, 
agudos en la base : les ipingles du chat 



Digitized by 



Google 



ORRATZ-BURUDUN — ORREN 



133 



sont rondes vers le haut, aiguSs vers le 
bas. = No sH que se endereza este 
dicbo. J'ignore la portee de ce dicton. 
Beren amak atera oi diotb eguzkitan 
orratz-musuarekin (G, Dikl. has. 23-11), 
sus madres se lo suelen sacar al sol con 
la punta del alfiler, leurs meres ont V ha- 
bitude de le leur tirer au soleil avec la 
pointe d'une epingle. — 3° (AN, Araa.), 
anzuelo, hamecon. — 4° (AN-ond, G, L), 
aguja (pez), aiguille (poisson). — 5° (B, 
BN-baig-s, G, L, R), germen de plantas, 
de la barba, germe ou pousse de quoi 
que ce soit, Lumorratz (B-a-m-o), cano- 
nes de plumas, coutons des plumes. Galo- 
rratz (B-i-m), oariorratz (BN-s, R), ger- 
men de trigo , pousse du bie. — 6° ( L- 
get,...), libelula, caballito del diablo, 
cierto insecto verdoso : libellule, demoi- 
selle, insecte verddtre. (V. Mariorratz.) 

Orratz-burudun ( BN-s ) , alfiler, lit. : 
aguja con cabeza : epingle, lit. : aiguille 
a tile. 

Orratzetara (Be), a alfileres Muego 
de ninas), aux 4p ingles (jeu ae fil- 
lettes). 

Orratzontzi (B-m-mond, R), orra- 
tzuntzi (AN-b, BN-am, R-uztj, alfile- 
tero, etui k e'pingles ou k aiguilles. 

Orraz (cj, Var. de orratz y orrazi 
en algunos aerivados , Var. de orratz et 
orrazi dans quelques derives. 

Orrazatu (AN, G), peinar, peigner. 
Banaketan btSba oarbitzen duenak, 
oobada eoiten duenak, orrazatzen dbnak, 
bear du dbnbora oeiago oauza oibk maiz 
bgiten dituanak baino : la que barre la 
casa, hace la colada y se peina raras 
veces, necesita mas tiempo que la que 
hace con frecuencia estas cosas: celle 
qui rarement balaye la maison, fait la 
lessive et se peigne, a besoin de plus de 
temps que celle qui s'acquitte frequem- 
ment de ces trois choses. (Liz. 128-28.) 

ORRAZE: 1° (BN-s, R), peine para 
cardar la lana : carde, instrument servant 
a peigner la laine. — 2° ( AN-b , G-ord , 
L, S), panal de miel, rayon de miel. 
Ekharri zioten arrain erre-phuska bat 

ETA BZTI-ORRAZE BATETARIK, y elloS le pre- 

sentaron parte de un pez asado y un 
panal de miel, ils lui prtsenterent un 
morceau de poisson rdti et un rayon de 
miel. (Her. Luc. xxiv-42.) — 3« (BN-ald), 
trama, anchura de una tela : laize, /ar- 
geur d'une etoffe. — 4° (AN, BN, L, S), 
corte (de cara) : galbe, coupe (de la 
figure). Begitarte orrazb-luzba (BN, S), 
bisai orraze -luzea (L), cara de un corte 
largo, figure de coupe longue. Gaztb 

ORREK AURPBGI - ORRAZBAN AITAREN ITEA 

badu (AN-b), ese joven se parece al padre 
en el corte de la cara , ce jeune homme 
ressemble a son pere pour la coupe de la 
figure. 

Orrazegile, orrazegin, peinero, el 
que hace 6 vende peines : peignier, 
celui qui fait ou vend des peignes. ( Duv. 
ms.) 

Orrazgin (B-urd), libelula, caballito 
del diablo : libellule, demoiselle. (V. Ma- 
riorratz.) 

ORRAZI: 1° (c, ...), peine, peigne. — 
2° (c,...), cunas del telar y del carro; 
tablitas con que los limones a bra z an las 
cuerdas del carro ; llamanse tambien 
burtorrazi los del carro : coins du me- 
tier a tisser et de la charrette; petites 
planchettes au moyen desquelles les limo- 



nieres serrent les cordes de la charrette; 
on appelle aussi burtorrazi ceux de la 
charrette. — 3° (BN-baig-gar), espiga, 
tpi. Ogi - orrazi , espiga de trigo , 6pi de 
bie. — 4° (ANc, Be, BN-s, Gc), empeine 
del pie, cou-de-pied. — 5° (AN-b, G- 
et9), peine con que se limpia el lino, 
peigne pour nettoyer le Un. — 6° (BNc, 
Lc, Sc), panal, rayon de miel. 

Orrazketa ( B-lein-mond-on ) , peina- 
dura : peignage, action de peigner. 

Orrazketan : 1° (B-lein-mond-on), 
peinando, peignant. — 2° (AN-b, G- 
ord, ...), jugando a alfileres , jouant aux 
4pingles. 

Orraztaldi (BN, L, S) : 1° acci6n de 
peinar : peignage, action de peigner. — 
2° zurra: peignie {pop.), rossie. 

Orraztara, hebra, aiguille de fil. (Duv. 
ms.) 

Orraztari (AN?), peinador, peina- 
dora : coiffeur, coijfeuse. 

Orraztatu (BN-ald -gar, L), peinar, 
peigner. GutSitan orraztatzbn denak, 

LBHENBIZ1KO ORRAZTALDIAN ORRAZEA NE- 

kbz iragaiten du, min hartzbn du : la que 
se peina pocas veces, la primera vez que 
lo hace pasa penosamente el peine, siente 
dolor : celle qui se peigne rarement, la 
premiere fois qu'elte le fait passe diffi- 
cilemenl le peigne, elle tprouve une dou- 
leur. (Ax. 3«-533-5.) 

Orraz tokl (AN-lez, Be, G, L), orraz- 
tontzi (G-et3), alfiletero : aiguillier, 
epinglier. 

Orraztu (Be): 4° peinar, peigner. Bear 
da bere orraztu egunoro, es menester 
tambien peinarse todos los dlas, il faut 
aussi se peigner tous les jours. (Dikl. bas, 
34-8. ) — 2° barajar, battre ou brasser les 
cartes. 

ORRE : 1° (BN-s, ...), enebro, gen&- 
vrier. Eta orre batbn azpian jarri-on- 

DOAN, H1L ZBDIN GALDATU ZAROBN BERE 
BIZIARI ETA ERRAN ZUEN '. ASKI DUT, JAUNA : 

y habiendo venido y sentadose debajo 
de un enebro, pidi6 para si la muerte, 
y dijo : Bastame, Sefior : et arrive la, il 
s' ass it sous un genevrier et demand a pour 
lui la mort, en disant: C'est assez, Sei- 
gneur. (Duv. Ill Reg. xix-4.) — 2° (BN- 
aezk, G), masa, pdte. Biltzen dira eta 
bgiten da orre bat, se re co gen y se forma 
una masa, on les rassemble et on en fait 
une pile. (Dikl. bas. 105-12.) 

Orreaga (BN), sitio de enebros, nom- 
bre indigena de Roncesvalles : endroit 
ou se trouvent des gentvriers, nom indi- 
gene de Roncevaux. 

Orredl, conjunto de enebros, bouquet 
de gentoriers. (Duv. ms.) 

Orreigaltarren (B,Afi. ms). (V. Orre- 
galtifio.) 

Orregaitik ( Be ) , por lo tanto : par 
consequent, a cause de cela. = Otras 
forma s de declinaci6n como orrbkin, 

ORREGAZ , ORREKAZ , ORREGANA , . .. etc. , 

se dejan para la Introducci6n. D'autres 
formes de declination comme orrbkin, 

ORREGAZ, ORREKAZ, ORREGANA,... CtC, SOnt 

r6serv6es pour l r Introduction. 

Orregaltifio (Be, ...), orregaitifioka- 
rren (B-mu, ...), sin embargo, no obs- 
tante : cependant, nonobstant. = Se 
puede anteponer y aun posponer al verbo, 
como sucede con algunas otras conjun- 
ciones adversativas. Ce motpeutse mettre 
devant et aussi derrtere le verbe, comme 
cela arrive avec quelques autres con- 



junctions adversatives. Ekanduta dagozan 

BEGIAK EZTIRA ORREGAITlftO MINBERATUTEN , 

sin embargo los ojos que estan habitua- 
dos no se resienten, cependant les yeux 

?rui y sont habitues ne souffrent pas. 
Per. Ab. 128-14.) 
Orregatik (G). (V. Orregaitik.) 
Horrein ( L ) , tan ( como eso ) , aulant 
(que cela). Eztut nik urrikitzea edo 

URRIKIA HORREIN GARASTIA EROSTBN , VO 

no compro tan caro el arrepentimiento , 
je n'achete pas aussi cher le repen- 
tir. (Ax. l»-388-16.) = El autor de 
la 3» edici6n le hace decir a Axular 

HORRBN : EZTUT NIK URRIKITZEA EDO URRIKIA 
HORREN GARASTIA BROSTEN. (Ax. 3«-202- 

2.) Hay pasajes en que dej6 intacta la 
palabra. L'auteur de la trois i^me edition 
fait dire a Axular horren : eztut nik urri- 
kitzea EDO URRIKIA HORRBN GARASTIA 

erostbn. (Ax. 3«-202-2.) II y a des pas- 
sages ou il laisse le mot intact, i Nolatan 

DUZU HORREIN BIHOTZ GOGORRA ETA ALTZAI- 

ruzkoa? £c6mo tenuis coraz6n tan duro 
y de acero? comment pouvez-vous avoir 
un cceur d'acier et aussi dur? (Ax. !•- 
608-10, 3«-438-H.) Hunein erraSki (Ax. 
la-57-6), hunein errazki (Ax. 3«-233-8), 
tan facilmente (como esto), aussi facile- 
ment (que cela). Horrein gauza erra- 
zean, en cosa tan facil (como esa), dans 
une chose aussi facile (que celle~la). (Ax. 
i»-57-8, 3«-233-10.) 

Orrek : 1* (AN, B, G), ese (activo), 
celui-lk (actif). — 2° (Be), esos, ceux- Ik. 
= Los demas casos de la declinaci6n 
se expondran en la Introducci6n. Les 
autres cas de la declination seront expo- 
ses dans V Introduction. Orretarik orre- 
tara, pues, done. (ms-Lond.) Orrek- 
onek dago emkn ( B-m ) : aqui hay incul- 
paci6n, lit. : ese este (se dice cuando dos 
mutuamente se acusan como autores de 
alguna fechoria) : il y a ici inculpation, 
lit. : celui-lk, celuUci (se dit quand deux 
personnes s'accusent mutuellement d'etre 
l'auteur d'un delit). — 3° (AN-b, BN-s, 
R), usted (activo), vous (actif). (V. Ori, 
5°.) 

Orrela (AN, G), horrela (L), orre- 
lan (B), de ese modo, de cette maniere. 

Orrelako (AN, B, G), horrelako (L) : 
1° de esa clase, de cette classe. — 2° tal 
(como ese), tel (que cela). 

Orren (AN, B, G), horren (L) : 
1° tan,... como ese : aussi,... que ce- 
lui- Ik . Ezin lbgike orren indar gabe- 

KOAK... ONEN LAN ANDIRIK , UDO tan sin 

fuerzas no puede hacer... tan gran tra- 
bajo (como este), un homme si faible 
ne peut faire... un aussi grand travail 
(que celui-ci). (Mend. Jes. Biotz. 57-8.) 
Odola ateratba, eskutur ikara-bagea ta 
begi zoliak ditubnentzat, ezta orren 
gauza gatSa : el sangrar, para los que 
tienen el pulso firme y los ojos perspi- 
caces , no es cosa tan dificil : la saignee 
n'est pas une chose si difficile, pour ceux 
qui ont le poignet ferme et les yeuxpers- 
picaces. (Per. Ab. 49-5.) Eztut aurkhitu 
horren sinheste handirik Israel guzian, 
no he hallado fe tan grand e en Israel, 
dans Israel mime je n'ai pas trouve une 
si grande foi. (Har. Matth. vin-10.) = 
Como se dijo al hablar del demostrativo 
a, « aquel, » muchos de sus derivados 
cuantitativos, cualitativos, modales, etc., 
se emplean abusivamente por los corres- 
pondienles a los demostrativos « este » 



Digitized by 



Google 



134 



ORRENBAT — ORSTATU 



y « ese » : ajnbat en vez de onenbat 

y ORRENBAT ; AINBESTE por ONENBESTE y 

orrenbeste; ain en lugar de onen 
y orren; alan sustituyendo a onblan y 
orrelan ; ara usurpando el puesto de ona 
y orra, etc. Comme on I'a dit en trai- 
tant du dtmonstratif a, « celui la-bas, » 
un grand nombre de ces de'rive's quantita- 
tifs, qualitatifs, modaux, etc., s'emploient 
aousivement pour les correspondants de& 
demons t rati fs « celui-ci » et « celui-la » : 
ainbat au lieu de onenbat et orrenbat; 

AINBESTE pOUr ONENBESTE et ORRENBESTE J 

ain a la place de onen et orren; alan 
remplacant onelan et orrelan ; ara usur- 
pant la place de ona, orra, etc. — 2° (B), 
tal (como ese), tel (que celui-la). Orren 

ORDUTAN EZ IGOTEKO ESAN NBUTSAN , BAINA 

alperrik (B) : le dije que no subiera a 
tal hora, pero en vano : je lui dis, mais 
en vain, qu f il ne monterait pas k telle 
heure. — 3° (AN, B, G), de ese, de cela. 
— 4° (B), de esos, de ceux-la. — 5° (AN, 
B, arc, BN-s, R), de usted, de vous. 
£ Zelan alan ? i Eztaude despatSetan 
orren mezede ori ? £ c6mo asi ? i No le 
despachan a usted, lit. : a esa merced 
de usted? comment ainsij On ne vous 
renvoie pas, lit.: votre grdce? (Micol. 
25-32.) 

Orrenbat (AN, B, G), horrenbat (L), 
tanto (como ese), una cosa asi: autant 
( que cela ) , une chose pareille. Orrenbat 

EZPAZEN ERE, AZKENALDEKOAK BAINO AOITZ 
GEIAGO IRAUN 01 ZUTEN JOBEN DENBORAKO 

oizonak : aunque no fuese tanto, los 
hombres del tiempo de Job duraban 
mucho mas que los de los ultimos tiem- 
pos : bien que ce ne soit pas pareil, les 
hommes de t'ipoque de Job vivaient beau- 
coup plus que ceux de maintenant. (Mend. 
1-8-10.) Orrenbat baino berozaleago 
zara (B-mu), sois mas aficionado al 
calor que eso (que mostrais) , vous aimez 
mieux la chaleur que cela (que vous mon- 
trez). Orren baten (B, m*-Ot§): poco 
mas 6 menos, en esa proporcion : a peu 
pres, dans celte proportion. Orrenbat 

BAlffO BARRU ZBRAGOA DAUKAT NEUE , yO 

tengo mi interior (mi est6mago) mas 
(delicado) que todo eso, fai mon inte'- 
rieur (mon estomac) plus (dUicat) que 
tout cela. (Jbaiz. I-71-lO 

Orrenbertze (AN, ...), horrenbertze 
(BN, L), orrenbeste (B, G), una canli- 
dad como esa, tanto : une quantity sem- 
b tabic, autant. 

Orrengatik (AN-b) , Var. de orregai- 
tik. 

Orrera (AN, G), ahi, a ese (lugar) : la, 
a ce (lieu). 

ORRI : lo (Be), hoja de arbol, feuille 
d y un arbre. = Segun Lacoizqueta , mas 
bien que hoja es limbo de la hoja. 
D'apres Lacoizqueta, e'est le limbe de la 
feuille pluldt que la feuille. — 2° (AN- 
goiz, G) , hoja de maiz , berza , lechuga : 
feuille de mais, de chou , de laitue. = 
Para las demas hojas tienen el nombre 
de osto , que parece diminutivo de orri 
(oRRi-f-STo). Oihenart emplea la forma 
orsto, que robustece mas esta opini6n. 
Al paso que en AN-b, BN-ald, ..., S, ..., 
todas las hojas se Hainan osto. Les autres 
feuilles portent le nom de osto, qui 
semble ktre un diminutif de orri (orri-[- 
sto). Oihenart emploie la forme orsto, 
qui corrobore encore ccttc opinion. Tan- 
dis qu'en AN-b, BN-ald, ..., S, ..., toutes 



les feuilles s'appellenl osto. — 3° (AN, 
Be) , por extensidn es tambien « hoja de 
libro », par extension il signifie e'gale- 
ment « feuillet de livre ». — 4° (AN, B, 
G), a ese, a cela. — 5° (AN-b), derecho 
de telas u otros objetos , endroit des tis- 
sus ou d'autres objets. Oyal au orritik 
eta girbuinetik berdintsu da, este pafio 
es casi igual por el anverso y reverso, 
ce drap est a peu pres 4gal a Vendroit et 
a I'envers. Lau orrietarik ikaran nago 
(AN-b), estoy temblando por los cuatro 
costados, je tremble des quatre membres. 

— 6° ancho de la tela, 16 de drap. (Oih. 
ms.) — 7° Horri (BN-larres), meaida, 
mesure. — 8° (AN-b), hilo, dere- 
chura, en frases como autsazu orrira, 
« rompa usted al hilo : » droit fil, dans 
des phrases comme autsatzu orrira , 
« dichirez en droit fil. » = Aizkibel, por 
el contrario, dice que es contrapelo. 
Aizkibel, au contraire , dit que c'esl le 
contre-poil. — 9° Horri , cerca de , pres 
de. (Duv. ms.) — 10° (AN-b), temple de 
una persona, trempe d'une personne. 

GlZON ORI, BERE ORRIAN DAGOlf?0, ZERBAIT 
BAD A', BAINO BERE ORRITIK KANPO, DEUS EZ I 

ese hombre, mientras esta en su temple, 
es algo; pero fuera de su temple, nada : 
cet homme, lorsqu'il est dans sa trempe, 
vaut quelque chose; mais hors de sa 
trempe, rien. — 11° (AN-b, BN-s, R), 
a usted , a vous. 

Orriari ( AN - b ) , hilo de la lanzadera 
en el telar, fil de la naoette du me" tier a 
tisser. 

Orribiko (Be), rejuvenecido, lit. : de 
dos hojas: rajeuni, lit.: de deux feuilles. 

UrAK ARTU ZENDUZANETIK ORRIBIKO EGINOA 

zagoz guztiori: desde que tom6 usted 
las aguas, esta usted todo rejuvenecido : 
depuis que vous avez pris les eaux, vous 
ites tout rajeuni. 

ORRIKA : 1° (Be), tenazas, tenailles. 
= Algunos, como Per. Ab. 134-27, lo 
limitan a signifies r las tenazas grandes 
de ferreria ; otros ( B-m ) , a los alicates 
con que se sacan clavos; otros (B-t§), 
a los alicates para extraer dientes. Cer- 
tains, comme Per. Ab. 134-27, bornent 
sa signification aux grosses tenailles des 
forges; d'autres (B-m), aux tenailles pour 
arracher les pointes; et d'autres (B-t$), 
aux pinces pour arracher les dents. — 

— 2° (Be), por hojas, par feuilles. (De 
orri + ka.) Orrika zatitu deusku liburu 
ederra, nos ha destrozado el hermoso 
libro hoja por hoja, il nous a ditruit le 
beau livre feuillet par feuillet. 

Orrikara (B-g-l-m, G), tiemblo, 
tremble. (Bot.) (De orri -\- ikara.) 

Orril (B?, G?, Cane. bas. Ill, Voc), 
mayo , mes de las hojas : mai, mo is des 
feuilles. 

Orrilo : 1° (B-m), hojas de planta 
madura , feuilles de plante mdtre. Orri- 
loan dagoz tomateak , los tomates estan 
maduros, les tomates sont mtires. — 
2° (B-i), rama que sirve de anuncio en 
las tabernas : bouchon, rameau de ver- 
dure servant d'enseigne aux auberges. 

ORRITS (BN, arc), festin, festin. 
Orritsetan du erhoak ona gastatzbn, 
eta zuhurrak berea goitiatzen : en 10s 
festines gasta el loco su hacienda, y el 
cuerdo ahorra la suya : aux feslins le 
fou ddpense son bien, et le sage 4pargne 
le sien. (Oih. Prov. 661.) 

Orriuldu (B, ...), deshojar ramas, lit. : 



despojarlas de hojas : effeuiller des 
branches, lit. : les de'pouiller des feuilles. 
ORRO (AN, BN, G, L), orro (S),. 
mugido de bestias, mugissement des 
animaux. Bete bezate lurra izerdiz, ta 

ODOLEZ TA AIZBZ, AUNKAZ , ORROZ , MARRAS- 

kaz ta t§istuz : llenen de sudor la tierra 
y de sangre y de viento, de ladridos, de 
mugidos, de rugidos y de silbidos : 
qu'ils remplissent la terre de sueur, de 
sang, de vent, d'aboiements, de mugisse- 
ments, de rugissements et de sifflements. 
(Mend. 1-11-8.) = Algunos (AN-b, BN, 
Sal.) designan tambien asi, con esta voz 
orro , el estruendo del mar, el retumba- 
miento del trueno, la explosi6n del fuego 
en los grandes incendios, el sonido del 
6rgano, el borborigmo, ... etc. Quelques- 
uns (AN~b, BN, Sal.) d6signent tgale- 
ment ainsi, avec ce ierme orro, le bruit 
de la mer, le grondement du tonnerre, 



le ronflemenl du feu dans les grands 

de Vo ' 

rygme, ... etc. 



incendies, le son de Vorgue, le borbo- 



Orroaka (AN-b, B-a-m-o, G-zeg), 
var. de orroeka. 

Orrobia : 1° (L), aullido, hurlement. 
Athea, egizak orrobia; hiria, bgizan dei- 
hadar : puerta , aulla ; ciudad , grita : 
porte, hurle; ville, crie. (Duv. Is. xiv-31.) 
— 2° (BN-bard) , occidente, Occident. — 
3° (?) viento del noroeste, ventdu nord- 
ouest. 

Orroe (B,G),bramido, rugido: mugis- 
sement, rugissement. Var. de orro. 

Orroeka (B, G), rugiendo, rugissant. 
ItSasoak, anoien andiz, orroeka baztb- 

RRAK BEERA EKARRI BEARKO DITUZ '. el mar, 

a fuerza de crecer, bramando derribarA 
los lugares : a force de monter, la mer 
en mugissant fera 4crouler les lieux. (Afl. 
Esku-lib. 36-13.) 



Orroi (B, G), Var. de orroe. 
Orroika ( B-l), Var. de orroeka. 
Orrokoz (S, Sen Grat, 20-7), aullando, 



hurlant. 
Orron (B, G), errante, errant. Asi ez 

NADIN ORRON IBILTZEN ZURE LAGUN TALDEN 

ondoren, para que no empiece yo a andar 
errante en pos de los rebafios de tus 
compafieros, pour que je n'erre pas 
comme une e'gare'e derriere les troupeaux 
de tes compagnons. (Ur. Cant. i-7.) = 
Parece palabra creada conforme a aque- 
11a aron, « vago, errante, » del Canto de 
Lelo. Aron viene de ara- ona, « alia 
ac6, » y orron de orra-ona, v ahi aci. » 
Ce mot parait itre un mot cre'e' semblable 
k aron, « vaguant, errant, » du Chant de 
Lelo. Aron vient de ara -ona, « la-bas 
ici, » et orron de orra-ona, « la icL » 

Orrontz (G), hacia ahi, par Ik. Orrontz- 
onontzak(G), las idas y venidas, les 
allies et venues. 

Orroztatu (L-get), peinar, peigner. 

Orru : 1° (B), rugido, rugissement. 
Var. de orro. Eta egin eban oeadar 

ANDI BAT, LEOEAK ORROA EGITEN DABENEAN 

legez : y clam6 en alta voz , como un 
le6n cuando ruge : il cria d'une voix 
forte, comme rugit un lion. (Apoc. x-3.) 
— 2° (Gc), borborigmo, ruido de tripas : 
borborygme, bruit produit dans les intes- 
tins. 

Orrugu (R), aullido de lobo, hurle- 
ment du loup. 

Orstatu (BN, arc?), cubrirse de hojas : 
feuiller, se feuiller. Geroz oihana li- 

LITU DA, BAITA ABE ORSTATU LAURETAN, 



Digitized by 



Google 



ORSTO — ORTZAGIN 



135 



Sosteriormente el bosqiie se ha cubierto 
e flores y aun de hojas cuatro veces, 
depuis lors le bois a fleuri et s'est revitu 
de feuilles et de fleurs quatre fois. (Oih. 
99-11.) 

Orsto, hoja, feuille. (Oih.) 

Ortainzu (R), descalzarse, se dechaus- 
ser. Ortainzurik (R-bid), (estar) des- 
calzo, (itre) dechausse. 

Ortako, hortakoz (BN), ortakotz 
(AN-b) : io para eso, pour cela. — 2° por 
lo tan to, por ello : par consequent, a 
cause de cela. = Los casos de declina- 

Ci6n HORTAN, HORTAKO, HORTATIK, ... Se 

expondran en la Introducci6n. Les cas de 
diclinaison hortan, hortako, hortatik,... 
seront exposes dans ^Introduction. 

Ortera (?) , tinaja de barro , tinette en 
gres s = Parece ael espafiol hortera, 
« escudilla 6 plato de mad era. » Semble 
venir de Vespagnol hortera , « tcuelle ou 
plat en bois. » (??) 

Orti : 1° Astarloa cree que es un 
nombre propio nuestro, que si?nifica 
« brioso », como otSoa lo es tambien~y 
significa « lobo ». De este orti viene, 
segun el mismo , el apellido , tan comun 
fuera del pais vasco, Ortiz. Astarloa 
croit quec'est un mot qui nous est propre 
et qui signifie « energigue », comme 
otSoa rest egalement et signifie « hup ». 
De cet orti vient, d'apres lui, le nom 
propre, si commun hors du pays basque, 
de Ortiz. — 2° (B), horti(L), de ahi, 
desde ahi : de la, depuis la. 

Ortik (AN, B, G), hortik (BN, L, S), 
desde ahi, depuis Ik. Ortikoz-emetikoz 
(B-m) : entre estas y las otras, de todas 
maneras : en fin de compte, de toutes 
manieres. 

ORTIOZ (B-ere-m) : 4° garboso, ele- 
gant. — 2° con garbo, avec prestance. 

Ortirik (B-mu), desde ahi, depuis la. 
= Pleonasmo de ortik, como andirik lo 
es de andik. PUonasme de ortik, comme 
andirik Vest de andik. 

Ortkhoi (L?), forma, forme. Var. de 
orkoi ?. Gauza guztiek lbrbnbizian har- 
tzrn dutb bbre plboua bta hortkoia, 
todas las cosas toman al principio su 
pliegue y forma, toutes les choses 
prennent au commencement leur pli et 
leur forme. (Ax. 3a-261-4.) 

OrtoS (AN-b, BN-ald), descalzo : 
dechausse, nu-pieds. OrtoSik bgon, estar 
descalzo, itre dechausse. OrtoStu adi 
(AN-b), descdlzate, dechausse -toi. 

Ortosketan (AN-b), tronando, ton- 
nant. 

Ortots (AN-b-elk), trueno, tonnerre. 
(De ORTZ-f-OTS.) Jbndbak bada, an zego- 
NAK, TA ADITU ZUENAK, ZIO ORTOTSA IZAN 

zela : las gentes que estaban alii, cuando 
oyeron la voz, decian que habia sido un 
trueno : la foule qui etait Ik et qui avail 
entendu, d is ait : Cest le tonnerre. (Liz. 
Joan, xii-29.) ' 

Ortotz (AN-b), ortoz (Be, ...), des- 
calzo : dechausse, pieds nus. Abarkak 

ZIREAN EURBN OlftETAKOAK ; ORTOZIK IBIL- 
TEN BERE BTZIRBAN LOTSATUTEN : SU Cal- 

zado se reducia a abarcas; no se aver- 
gonzaban de andar descalzo s : sa chaus- 
sure se reduisait k des brogues ; ils 
n'avaient pas honte de marcher pieds nus. 
(Per. Ab. 51-2.) An bbre tSakurrak or- 
tozik aldabiltz, tambien alii los perros 
andaran descalzos, Ik aussi les chiens 
marchent sHrement pieds nus. = Se dice 



en el sentido de aquel proverbio : « En 
todas partes cuecen habas. » Se dit dans 
le sens du proverbe ; « Partout les feves 
cuisent. » 

OrtS (L-ain, R-uzt), hortS (Lc, Sc) : 
1° diente : quenotte, dent. (Voc. puer.) 

— 2° HortS (L-ain), arado de cinco puas, 
char rue k cinq pointes. 

OrtSako (G-zeg), lobezno, louveteau. 
Var. de otsako. 

OrtSari (AN, Lacoiz. ), remordedor, 
inquietador : rongeur, qui tourmente 
interieurement, inquietant. 

OrtSe (AN, B, G), hortSe (BN, L, S), 
ahi mismo, Ik mime. OrtSe-antSe (B-ot5) : 
una cosa asi , con corta diferencia , lit. : 
ahi mismo , alii mismo : une chose sem- 
blable, k peu pres pareille, lit. : Ik mime, 
Ik-bas mime. 

HortSeko : 1° (AN, BNc, Lc, Sc), de 
ahi mismo , de Ik mime. Var. de orko§e. 

— 2° (BN, S), ese de marras, celui dont 
on parle. (V. Orrako , 2o.) 

OrtSetik ( AN - b ) , desde ahi mismo , 
depuis Ik mime. 

OrtSikatu : 4° (G), roer, ronger. 

BlALDU ZUEN JAUNGOIKOAK ARTSO BAT, ZEI- 
NAK ORTSlKATU ZUEN UNTZAREN SUSTRAYA .' 

envi6 Dios un gusanillo, el cual roy6 la 
raiz de la hiedra : Dieu envoy a un ver, 
qui piqua le ricin. (Ur. Jon. iv-7.) One- 

ZAZ GAIN ERA SORTU ZITZAYEZTEN SAGU- 
SAMALDA IZUGARRI, GAUZA GUZ1AK ORTSIKA- 

tzen zituztenak , ademas de esto surgie- 
ron entre ellos espantosas muchedum- 
bres de ra tones que roian todo, outre 
ceci il surgit parmi eux des multitudes 
ipouvantables de rats qui rongeaient tout. 
(Lard. Test. 168-21.J — 2° (G), crugir 
los dientes, grincer des dents. 

ORTSlNGA (AN-b), rayos intermi- 
tentes del sol, rayons intermiltents du 
soleil. 

Ortu (Be), huerto, jardin. (ft) Inoren 

ORTUAN , SOLOAN , BASOAN , ABEREETAN EDO 
GAUZETAN KALTERIK EGIN BADOZU '. si hab&S 

causado dafio en huerto, heredad, bos- 
que, en animales 6 cosas pertenecientes 
a otro : si vous avez cause du dommage 
dans un jardin, un enclos, un bois, k des 
animaux ou k des choses appartenant k 
autrui. (Aft. Esku-lib. 128-14.] 

Ortubedar (B), planta torrajera, 
plante fourragere. (Bot.) Azi t5ikit3u 

ONETAT1K URTETEN DAU ORTUBEDARRIK AN- 

dibnak, de esta diminuta simiente brota 
la planta mas grande, de cette petite graine 

fousse la plus haute plante. (Ast. Urt. 
, p. xiv-9.) 

Orthus (L), ortuts (R-uzt), orthuts 
(BN, L),orthtits (S), descalzo, dechausse. 

BlLUZ DA, ORTHUTS DA, EZTU ALDATZEKO 
ATHORRARIK ETA BZ ETZATEKO OHERIK ; 
EZTAKI OTUURUNTZA ON BATEN BERRI I est£ 

desnudo, esta descalzo, no tiene cami- 
sas que mudar ni cama en que acos- 
tarse; no sabe lo que es una buena 
comida : il est nu, il est dechausse, il n'a 
pas de chemise de rechange ni de lit pour 
se coucher; il ignore ce que e'est qu'un 
bon repas. (Ax. 3a-342-12.) 

Orthustu (BN-gar, ...), descalzar, 
dechausser. 

Ortutsik (BN, L, R), orthutsik (BN, 
L), orthtitsik (S), (estar) descalzo, (itre) 
nu-pieds. 

Ortuz (AN, Araq., G-ori), Var. de ortoz. 

ORTZ (AN, BN, G, L, R), hortz (BN, 
L, S) : I® diente, dent. = Los derivados 



en su mayor parte nacen de oz, variante 
euf6nica en composici6n. Axular y Oihe- 
nart han empleado voces tan ineuf6ni- 
cas como hortzkatu, hortzkidura, que 
seguramente habran ellos oido hozkatu , 
uozKiDvnA. Les derives de ce mot viennent 
en grande partie de oz^qui est la variante 
euphonique dans les composes. Axular 
et Oihenart ont employe des mots aussi 
anti-euphoniques que hortzkatu, hortzki- 
dura, qu f ils auront sHrement entendus 
hozkatu, hozkidura. Aideak bz urrin, 
ortzak nerbkin '. antes son mis dientes 
que mis parientes, lit. : los parientes no 
lejos, los dientes conmigo : mes dents 
passent avant mes parents, lit. : les pa- 
rents non loin, les dents avec moi. (F. 
Seg.) Hortzak ahoan dago (BN-ald), se 
dice de personas que tienen malas inten- 
ciones y no las pueden realizar, se dit 
des personnes qui ont de mauvaises inten- 
tions et ne peuvent les realiser. Are-ortz 
(AN-b), reja del arado, soc de /a charrue. 
Ortzas gora (G-don), boca arriba, sur le 
dos. Ortzbkin sortu da (BN-s, R), ha 
nacido de pie, lit. : ha nacido con los dien- 
tes (se dice de alguien que prospera mucho 
en sus tratos), il est ne coiffe, lit. : il est 
ne avec des dents (se dit de quelqu'un qui 
prospere beaucoup dans ses affaires). — 
2° (B-mu, ...), dentadura, denture. Goiko 
ortza, la dentadura superior, la denture 
superieure. Beko ortza, la dentadura 
inferior, la denture inferieure. — 3° (c), 
pua, por ej. del arado: dent, pointe, 
p. ex. de la charrue. Iruortz, lauortz 
bostortz : arado de tres, cuatro 6 cinco 
puas : charrue k trois, quatre ou cinq 
pointes. Ortzbra brbin (B-i), sembrar 
abriendo la tierra con puas, semer en 
ouvranl la terre avec des pointes. — 
4° (AN, Be), cada una de las piezas de un 
cepo, entre las cuales se prende el objeto ; 
acepci6n analoga a la segunda : chacune 
des pieces d'un piege entre lesquelles 
Vobjet se prend; acception analogue k la 
deuxieme. — 5° (AN-b), peldano, esca- 
16n: echelon, marche. — 6° (BN-s), tri- 
dente, trident. — 1° (AN, B, G, R), hortz 
(BN, L, S), cielo, b6veda visible: ciel, 
vofite visible. = Hoy solo se usa en com- 
posici6n y alterado, por sinonimia, en 
ost (como bbrtze en beste, bortz en 
bost), y por eufonia en oz. Tambiln se 
usa olz, como en olzadar. // ne s'em- 
ploie actuellement que dans les composes 
et altere, par synonymic, en ost (comme 
bbrtze en beste, bortz en bost), et par 
euphonie en oz. On emploie egalement 
olz, comme dans olzadar. — 8° (BN, 
arc, Sal.), nube, nuage. — 9° (B-g- 
mu, ...), rostro, semblante : visage, face. 
Ortz argiko gizona (B-g-mu), hombre 
de rostro alegre, homme k face rejouie. 
— 10° (R), fest6n, feston. 

Ortzadar (AN-b-lez), hortzadar (BNc, 
Lc) : 1° arco iris , lit. : cuerno 6 arco de 
cielo : arc-en-ciel, lit. : come ou arc de 

Ciel. GOIZ ORZADAR, ARRATS ITURRI .* a la 

mafiana arco iris , a la tarde lluvia ( lit. : 
fuente): Varc-en-ciel du matin est un 
presage de pluiepour le soir. (Oih. Prov. 
200.) — 2° (AN, Araq.), cefio, fronce- 
ment de sourcils. Ortzadarka dago an a : 
cefloso, cefiudo, celui qui a les sourcils 
fronces. 

Ortzagin: 1° (G-et3-gab-iz-ori-us- 
zumay), colmillo, dent canine. — 2° (AN, 
BN, G, L, R, S), dientes y muelas, aents 



Digitized by 



Google 



136 



ORTZAKATU 



ORZARGI 



et molaires. Ortzaginak, los dientes y 
las muelas , les dents et les molaires. 

Ortzakatu (B), festonear, festonner. 
Ortzakatu koit ak ( R ) : festonearse de 
puro viejas, hablando del ruedo de las 
say as : se dtchiqueter, se f ranger par 
V usage, en parlant du bord des jupes. 

Ortzantz ( BNc , L ) , trueno , ton- 
nerre. (V. Orzantz.) 

Hortzatheratzaile, sacamuelas : arra- 
cheur de dents, dentiste. (Duv. ms.) 

Ortz-biko (B-eib-el), azada de dos 
puas, biche a deux pointes. 

ORTZE: 1° (S), tempestad, tempite. 
Egun ortzearen lotsa nuk, hoy tengo 
miedo de la tempestad, aujourd'hui j'ai 
peur de la tempite. — 2° (R), vete, 
vayase usted, vayanse ustedes : va-Ven, 
allez-vous-en ( sing u Her), allez-vous-en 
(pluriel). (V. Ori, 8°.) 

Ortzeara (R-uzt), en aparceda, lit. : a 
diente : A cheptel, lit. : a dent. Burzegia- 

REN ILTBARI, EMON ZITIBN ORTZEARA SAL- 
DOAK, LEN-SEMEA ESKIARA §in-arteo (R- 
uzt) : al morir el amo, dieron los rebafios 
en aparceda hasta que el primogenito 
viniese a mano (llegase a edad conve- 
niente): lorsque le matlre mourut, Us 
donnerent les troupeaux en cheptel jus- 
qu f a la majoriti du fits aini. 

Ortzegun (AN-b, BN-haz, L, ...), 
jueves , jeudi. 

Ortzegun gizen (BN, L), jueves 
gordo , el jueves anterior al domingo de 
carnaval: jeudi gras, le jeudi qui pre- 
cede le dimanche de Carnaval. 

Ortzei (R), vayanse ustedes, allez- 
vous-en (au pluriel). (V. Ortze, 2°.) 

Ortzekaldi ( R-uzt ) , mordisco : coup 
de dent, dentie, morsure. 

Ortzekaldi egin (R-uzt), morder, 
mordre. 

Ortzekaldikari (R-uzt), mordedor, 
mordeur. 

Hortz-erro : 1° (?, S. P.), encia, gen- 
cive. — 2° (AN-b), raigon, racine des 
dents. 

Ortzez egin (R), morder, mordre. 

Hortzgorri (BN, Sal.), nube roja, 
nuage rougeitre. 

ORTZI : 1° (BN-haz), trueno, tonnerre. 

— 2° (BN-baig-gar), nube atronadora, 
nuie orageuse. — 3° (AN-b,BN-aezk-s), 
5rtzi (R-bid) , enterrar, sepultar : enler- 
rer, inhumer. — 4° (c , arc) , Dios , Dieu. 
Var. urzi. — 5°(?), firmamento, cielo : fir- 
mament, ciel. Ortzia gogortzen zuenean 

GAINEAN, ETA ITHUR-URAK BEREN NEURRI- 

tan BZARTZBN ziTUBNEAN : cuando afirmaba 
arriba la regi6n ete>ea, y equilibraba las 
fuentes de las aguas : quand il affermit 
les nuages en haul, et qu'il dompta les 
sources de Vabtme. (Duv. Prov. vin-28.) 

— 6° (BN-baig, L-ain), claridad del cielo, 
lumiere du ciel. 

Ortziara ( L-ain ) , a la claridad de las 
estrellas, a U clarU des itoiles. 

Ortzikaldi (R), mordedura, morsure. 

Ortzikaldi egin (R), morder, mordre. 

Ortzikara : 1° (L-ain), (tiempo) amena- 
zado por la tempestad, tiempo de trueno : 
(temps) annoncant la tempite, temps ora- 
geux. Ortzikara denean dbnbora , gatzu 

HAIN1TZ JAUSTEN DA BEHEITI , ORDUAN 
BELHAR ETA ARBOLA GUZIAK EDERTZEN DIRA *. 

cuando el tiempo amenaza con tempes- 
tad, cae mucho nitro de la atm6sfera, 
entonces todas las plantas y arboles se 
hermosean : quand le temps menace de 



la tempite, il tombe beaucoup de nitre 
de V atmosphere, alors toutes les plantes 
et les arbres s f embellissent. ( Duv. Labor. 
46-47.) Ortzikara da eguna (BN-ka), el 
dia liene trazas de trueno, la journie est 
orageuse. — 2° (AN-b), crugir de dien- 
tes , grincer des dents. 

Ortzikari (R), mordedor, mordeur. 

Ortzikatu : 4° (R), morder, mordre. 

— 2° ( G ) , roer , ronger. Zeren ortzika- 

TUKO DITU KANPOETAN MOTBATZEN DIRADBN 

zuaitz guztiak, porque roera todos los 
arboles que brotan en los campos, parce 
qu'elles divoreront tous les arbres qui 
croissent dans vos champs. (Ur. Ex. x-o.) 

Ortziko (BN-s, R), diente 6 muela : 
quenotte, dent ou molaire. (Voc. puer.) 

Ortzilare (AN-b, L-ain, R-bid), viernes, 
vendredi. Ortzilare neskanegun, zereki 
argi kareki ulun (R) : viernes sabado, 
segun amanece asi oscurece : oVapres ce 
qu'est Vaurore le vendredi et le samedi, 
ainsi est le cripuscule. 

Ortzira (BN-baig). (V. Ortziara.) 

Ortzirale ( BN-ald-haz , Lc ) , viernes , 
vendredi. 

Ortziri (?, Duv. ms), trueno, tonnerre. 

Ortzirri : 4o (R), persona de dientes 
salientes , personne ayant les dents sail- 
lantes. — 2° (R-uzt), risueflo, souriant. 

— 3° (R-uzt), sonnsa, sourire. 
Ortzitsu (L), tempestuoso, tempi- 

tueUX. NORNAHIK BADAKI URTHE ORTZI- 
TSUETAN DIRELA UZTA ABBRATSENAK , todo 

el mundo sabe que las mieses mas ricas 
se producen en los afios tempestuosos, 
tout le monde sait que les plus riches 
moissons ont lieu pendant les annies les 
plus tempitueuses. (Duv. Labor. 46-19.) 

Ortzitu ( BN , L ? ) , tronar , tonner. 
Ortzitu du , ha tronado, il a tonne". 

Hortzkatu: 1°(BN?), morder, mordre. 
Sar zekidan limikatuz, jalgiten zait 
hortzkatuz : se me introdujo lamiendo , 
sale de mi mordiendo : il s'introduisit 
aupres de moi en lichant, et il s'en retire 
en mordant. (Oih. Prov. 667.) — 2° hacer 
mellas a un instrumento 6 alguna herra- 
mienta : ibricher, [aire des dents a un 
outil. (Duv. ms.) 

Hortzkidura (L), dentera, agacement 
des dents. Haur da fruitu ondu gaben 
ondorea : hortzkidura, higuintza : esta 
es la consecuencia de frutos no madu- 
ros : la dentera , la repugnancia : ceci est 
la consequence de fruits trop verts, l' agr- 
eement des dents et la repugnance. ( Ax. 
3»-328-26.) = En esta edicion nueva 
aparece corregida, y no mal, hortzki- 
dura del original (Ax. 1»- 43 1-19), por 
horzkidura. Dans cette nouvelle Edition, 
le mot hortzkidura de V original (Ax. la- 
431-19) est assez heureusement corrigi 

par HORZKIDURA. 

Hortzkitu (LY, producir dentera, 
s'agacer (les dents). Nola ez jateak gal- 

TZEN BAITITU, ... HALA BEHAR EZTENETIK 
JATEAK ERE HORTZK1TZEN DITU I asi COmO 

el no comer pierde los dientes y las 
muelas, asi el comer de lo que no se debe 
produce dentera : de mime qu'a ne pas 
manger les dents et les molaires se 
gdtent, ainsi de manger ce que Von ne 
doit pas produil Vagacement. (Ax. 3«-29- 
10.) 
Hortzkrozko, encia, gencive. (S. P.) 
Ortzondo (BN-s, S), alba, aube. 
Ortz-orde (BN-ald, L-get, R-uzt), 
diente postizo, fausse dent. 



Ortzu : 4° (R), vete, vaya usted: va- 
V en, allez-vous-en. — 2° (BN-am-gar), 
tome usted: tenez, prenez. (\. Ori, 8°.) 

Ortzukaldi (BN-s), moraedura, mor- 
sure. 

Oru (G), solar : sol, emplacement. Var. 
de orube (1°). Onen aldamenean bestb uri 

BAT IZEN BBRBKOA EGIN BAZAN ERE, BERARBN 
ORUAN BOSTEUN DA GBIAGO URTEAN ETZAN 

astbra inor benturatu : aunque al lado 
de esta se levant6 otra poblaci6n del 
mismo nombre, nadie se atrevi6 a comen- 
zar por mas de quinientos alios en su 
solar : bien qu f a cdti de celle-ci s'ilevit 
une autre ville du m€me nom, personne 
rt'osa commencer pendant plus de cinq 
cents ans dans son emplacement. (Lard. 
Test. 425-35.) 

ORUBE : 1° (B-mu, G-and), solar, 
terreno para construir una casa : empla- 
cement, terrain pour conslruire une mai- 
son. — 2° (B-eib-m, Gc), perimetro de 
casa ya construida, incluso el terreno y 
el jardin que le rodea : ptrimelre d f une 
maison construite, y compris le terrain et 
le jardin qui Ventoure. 

Orhligu : 4° (Sc), quejido lastimero 
de dolor del perro , gtmissement plaintif 
de douleur du chien. = De ora, perro, 
chien. — 2° (Sc), aullido de lobo, hurle- 
ment du loup. 

Orz: 1° (AN, BN), cielo, ciel. Var. de 
oz, ortz (7°). — 2o (BN, arc, Sal.), nube, 
nuage. 

Orzadar (AN, Araq., BN, S), arco 
iris, arc -en- ciel. Goiz orzadar, arrats 
iturri : arco iris a la mafiana , fuente 
(lluvia) a la noche : V arc -en -ciel du 
matin, presage de pluie pour le soir. 
(Oih. Prov. 200.) 

Horzahi (Sc), pan de comufta con un 
poco de harina, se hace para los perros : 
pain de son, milangi d'un peu de farine, 
que Von donne aux chiens. 

Orzaizki (BN-am ?-gar) , luz del cielo, 
claridad de las estrellas : lumiere du 
ciel, clarU des ttoiles. Barda ilhun zen ; 

BIZKITARTEAN HAMAR ORENETAN IKUSI ETA 
EZAGUTU ZINTUDAN ORZAIZKIARA ENS BOR- 

than igaraiten ( BN , Sal.) : anoche 
estaba oscuro ; sin embargo a las diez le 
vi y conoci a usted a la luz de las estre- 
llas al pasar por frente a mi puerta : hier 
soir il faisait noir, cependant je vous vis 
et reconnus au clair des 6toiles passer 
devant ma porte. 

Orzale : 4° (BN-s, R), enterrador, fos- 
soyeur. — 2° Orzale ( R-bid) , acompa- 
fiante del cadaver, personne qui accom- 
pagne le cadavre. 

Orzantz : 4° (BN-oreg, S), trueno, 
tonnerre. = De orz -f- azantz , ruido de 
nube 6 de cielo, bruit des nuages ou du 
ciel. — 2° (BN), tempestad: or age, tem- 
pite. Eta goizean diozie : Egun orzanz- 

TUKO DU, ZEREN ZERUA ILHUN DA ETA GOR- 

khara : y por la mafiana decis : Tempestad 
ha bra hoy , porque el cielo es triste : le 
matin vous dites : II y aura une tempite 
aujourd'hui, car le ciel est d'un rouge 
sombre. (Matth. xvi-3.) 

Orzargi (R-uzt): 1° luz del cielo, lu- 
miere du ciel. Orzargi-bai-argi dagonean, 
gore idiko bskilantoak i las campanas 
de nuestra villa (suenan) entre dos luces, 
lit. : cuando hay 6 no hay luz del cielo : 
les cloches de notre ville (sonnent) entre 
deux lumikres, lit.: quand il y a ou non 
de lumiere au ciel. — 2° aurora, aurore. 



Digitized by 



Google 



ORZEGUN — OSEBA 



137 



Orzegun (BN-ald, Lc) , jueves , jeudi. 
Orzegun saindu-harratsean, (en) la 
noche del jueves santo, (dans) la nuit 
du jeudi saint. (Ax. 3M48-24.) 

Orzepil (AN-bas), tal6n, talon. 

Orzgorri ( BN ) , cielo rojizo , del em- 
pourpre'. Ezen zerua orzgorri gaitz da, 
porque el cielo triste tiene arreboles, 
car le ciel est rouge. (Leiz. Matlh. xvi-3.) 

Orzi (AN, Araq., BN-s), 5rzi (R-bid), 
sepultar, enterrer. Var. de ortzi (3°), 
Ortzi. 

Orziadar (BN-haz), arco iris, arc-en- 
ciel. 

Orzilare (AN-b, BN-s, R-uzt), vier- 
nes, vendredi. Var. de ortzilare. 

Orzirale (L), viernes, vendredi. Orzi- 

RALE GUZTIETAN BARURTZEA , aVUIiar todoS 

los viernes, jefiner tous les vend red is. 
(Ax. 3»-474-22.) 

Orzitu (B, arc), sepultar, enterrer. 

ZEMATUOK GE1AGO ORZITU AK BAlS O, mas 10S 

amenazados que los sepultados, les me- 
nac4s plus que les enterre*s. (Refranes, 
93,) 

Orzkatu (BN-s, R), horzkatu (S), 
morder, mordre. 

Orzmarro (R-uzt), de dientes salien- 
tes, ay ant les dents saillantes. 

Orzondo (BN-s, R-uzt), alba, aube. 

Orzoski : 1° aire sereno, air serein. 
(Oih. ms.) — 2° atm6sfera, atmosphere. 
(Oih. ?.) 

Orzpiko (G-oy), azada de dos puas 
agudas, biche a deux pointes aiguSs. (De 

ORTZ-|-BIKO.) 

Orzu (BN-s), tenga, tome usted : tiens, 
tenez. (Contr. de orizu.) 

Orzulo (AN, An. ms), sepultura, 
sepulture. 

Os (AN, B, G, L), Var. de ots en la 
derivaci6n, Var. de ots dans les deri- 
ves. 

OS ( R) , voz con que se espanta a las 
gallinas, mot avec lequel on fait fuir les 
poules. 

Osa (c), Var. de oso en la derivaci6n, 
Var. de oso dans la derivation. 

OSABA : lo ( C ), tio, oncle. = En B- 
ond-ot§ es nombre propio : osabak, osa- 

BARI, OSABAGAITIK,... en Vez de OSABBARI, 

osabeagaitik. Sabido es que, en B, la a 
final con el articulo a forma ea con sus 
variantes ia, ie, be : lumea, gone a. En 
B-ond-oti, c'est un nom propre : osabak, 

OSABARRI, OSABAGAITIK,... SLU UeU de OSA- 
BBARI, osabeagaitik. On sait qu'en B I' a 
final avec I 1 article a forme ea avec ses 
variantes ia, ie, be : lumea, gonba. Kon- 
kor lepotSa guztien aita ta ama len- 

GUSU-LENGUSlftAK EDO OSABA -LOBAK IZA- 

ten dira , los padres de todos los corco- 
vados suelen ser primos entre si 6 tios y 
sobrinos, les parents des bossus sont ordi- 
nairement cousins entre eux ou oncles ou 
neveux. (Ibaiz. I-78-4a). — 2° (AN?, L?), 
suegro, beau-pere. = Esta significaci6n 
la tiene sin dejar de usarse en la de 
« tio ». Est usite dans ce sens en plus 
de la signification d' « oncle ». 

OSAB A , pececillo de mar, petit pois- 
son de mer. (S. P.) 

Osaba-tSlki (AN-etS-lez, Gc, L-ain), 
tio segundo, tio no carnal : oncle eioigni, 
a la mode de Brelagne. 

Osabedar (B), osabelar (G), hierbas 
medicinales, herbes mtdicinales. 

Osabide (B, G?), tratamiento, sistema 
de curaci6n : traitement, stjsleme de gu£- 

T. II. 



rison. Utzi konfesoreari egin dezan ondo 

DERITZONA, ARTU BERAK EM ATE N DITUAN 

osabideak : dejar al confesor que baga 
lo que bien le parezca, tomar los trata- 
mientos que 61 de* : laisser faire au con- 
fesseur ce qui lui pa rait Jbien, prendre 
les traitements qu'il donne. (Conf. 8-29.) 

Osadar (BN-bard), arco iris, arc-en- 
ciel. Var. de orzadar. 

Osagarri : 1° (AN-b, Be), remedio, 
remede. £ Eta zblan emoten da osagarri 
au? ^y c6mo se aplica este medica- 
mento? et comment applique -t- on ce 
medicament? — 2° (AN, BN, Sal., L, R, 
S), salud, sante. Berb nahiz eri denari 

£ NORK BILHA DEZAKEIO OSAGARRI ? a quien 

por su voluntad esta enfermo i quien 
podra procurarle la salud? qui se mettra 
en peine de procurer la sanU a celui qui 
est malade pour son plaisir? (Oih. Prov. 
94.) 

Osagarridun , ( persona que goza ) de 
buena salud, (qui est) en bonne sante. 
(Duv. ms.) 

Osagarrigabe, de mala salud, en mau- 
vaise sante. (Duv. ms.) 

Osagarritsu (S, Geze), sano : sain, 
bien portant. 

OsagatS (B-a-m-o), incurable, incu- 
rable. 

Osagila, osagile (B, ...), medico, 
medecin. = Es muy de temer que no 
haya sido el pueblo quien di<5 vida 
a esta palabra. Hoy es muy conocida y 
en algunos pueblos corriente. // est 
bien a craindre quece nefut pas le peuple 
qui donna la vie a ce mot. Actuellement 
il est tres connu, et dans quelques con- 
trees d'un usage courant. OsagiLak (eztia) 

JAN-ERAGITEN DABE BATZUETAN, MAIAN JARRI 

baiSo len, sabela arinduteko : los medi- 
cos la hacen comer a veces ( miel ) , antes 
de ponerse a la mesa, para aligerar 
el vientre : les medecins en font manger 
parfois (du miel) avant qu'on se mette a 
table, pour faire rel&cher le ventre. (Dial. 
bas. 41-3.) 

Osagune (?, Afl. ms), perfecci6n, per- 
fection. 

Osaka! (B, Afl. ms), remedio, remede. 

Osakarri (B, Mog.), remedio, remede. 

ADIUNTZAZ TA ERA ONEZ EDO ASIBRATI 
GAT§ARI BIDERA URTEN BEAR JAKOLA ; BZPA- 
BERE BERANDU D ATOZAL A OSAKARRI AK .' que 

a la enfermedad se le debe salir al 
camino a tiempo y oportunamente 6 
desde un principio; que, si no, llegan 
tarde los remedios : qu'on doit alter au- 
devant de la maladie a temps et oppor- 
tune" ment ou des le commencement; sinon, 
les remedes arrivent trop tard. (Per. Ab. 
124-3.) 

OsakatS (B-i-mond), incurable : incu- 
rable, inguirissable. 

Osakera (B-g-mu), curaci6n, guiri- 
son. Osakera onekoa da andra ori, esa 
sefiora es de buena (facil) curaci6n, cette 
dame est facile a guirir. 

Osaketa (B, Mog.), curaci6n, guiri- 
son. Urteten badau osasunaz, zabiltze 
bazterretan zabalduten : Nik bai egin 
dodala osakbtea urlia gizonegaz i &i 
sale con salud, andais esparciendo por 
todas partes : Yo si que hellevadoa cabo 
una curacion con fulano : s'il gutrit, allez 
rtpandre partoul : C'est bien moi qui ai 
men6 a bien la guirison d'un tel. (Per. 
Ab. 84-8.) 

Osakilahara (BN-am), (hacer las 



cosas) de golpe, (faire les choses) par 
a - coups. 

Osakintza (B, Mog.), curacion, 
cure. Bein banan aterako deutsuz osa- 
kintza MIRARIRAlSfO JO ERAGITEKOAK , UDa 

por una os alegara curaciones rayanas 
con el prodigio, une par une il vous 
exposera des cures touchant au prodige. 
(Per.Ab. 46-14.) 
Osalari (B-m?), medico, m4decin. 

ARAKO IL EDO BIZIKO BOTIKAKOAKAZ MEDI- 
KUA EDO OSALARIA BALIETAN DAN LEGEZ, 

como suele el medico valerse de aque- 
llos remedios de vida 6 muerte, comme 
ordinairement le m6decin doit employer 
de ces remedes de vie ou de mort. ( Bart. 
11-170-10.) 
OSan (R-uzt), bosque, bois. Var. de 

OIAN. 

Osaro (B, Mog.), enteramente, entie- 
rement. 

Osartu (AN, Araq.), revolver la paja 
en las eras de arriba abajo, retourner la 
paille sens dessus dessous dans les aires. 

Osasun (AN, B, BN-ald-gar-s, G, 
L), salud, sanM. Zeurb osasunerako ta 
neure onerako , a vuestra salud y a mi 

Erovecbo (antigua y familiar formula de 
rindis), a votre sante et a mon profit 
(ancienne et familiere formule de toast). 
\ Zeinbatek eztiote zor euli oyei osa- 
sunaI (G, Dial. bas. 17-11), jcuantos no 
deben a estas moscas la salud 1 combien 
de personnes ne doivent-elles pas la gue"- 
rison a ces mouchesl Osasuna, mundu 
ontako ondasuna (L-ain), la salud (es) la 
riqueza de este mundo, la sante (est) la 
richesse de ce monde. 

Osasundun (AN, B, BN, G, L), de 
buena salud, en bonne sante. 

Osasunkaitz (AN-b), antihigienico , 
antihygienique. 

Osasun tsu (Be, G) : 1° persona sana, 
personne bien portante. — 2° lugar salu^ 
dable , endroit salubre. 

Osategi (?), enfermeria, hospital : infir- 
merie, hdpital. 

Osatu : 1° (Be), curar, sanar: guerir, 
recouvrer la sante. — 2° (AN, BN, G-etS, 
Lc, R, Sc), castrar, chdtrer. — 3° (ANc, 
BNc, Gc, Lc), completar, completer. 
Esan zion etzala beba osatzen (G, ms- 
Lond) : le dijo que £1 no tenia el dinero 
suficiente , que no se completaba : il lui 
dit qu J il n'avait pas V argent suffisant, 
qu'il n'atteignait pas le total. Osatu dbgu 

D1RUA LOTERIAN JOKATZBKO (G-t), hemOS 

reunido el dinero para jugar a la loteria, 
no us avons reuni I' argent necessaire pour 
jouer a la loterie. — 4? (B-m) , restituir, 
reparar : restituer, reparer. — 5° (BN, 
Sal., L-ain), reunir dos piezas cosi^n- 
dolas, coudre deux pieces ensemble. — 
6° (S-li), engaiiar, tromper. 

OSatu (R), espantar, hacer huir : 
epouvanter, faire fuir. 

Osatu-ezina (Be) , el incurable : I' in- 
curable, I'inguerissable. = De osatu 
bzin , no poder curar , ne pouvoir guerir. 

Osazale (BN-s, R), castrador, chi- 
treur. 

Oseba : 1° (BN, S), tio, oncle. = Algu- 
nos lo contraen en osea. Quelaues-uns le 
contractent en osea. — 2° (BN -aid-gar), 
tio y tambten padrasto, oncle et aussi 
beau-pere. = Esta segunda acepci6n 
parece imitaci6n del francos. Cette 
deuxieme acception sembleimitee du fran- 
cais. 

18 



Digitized by 



Google 



138 



OSEN — OSO 



Often (AN-b, BN-am, R-bid-uzt), 
sonoro, aplicado a cosas pequefias, a 
diferencia de ozen, que se dice de cosas 
grandes : sonore, applique" k des choses 
petites, a la difference de ozen, qui ne 
se dit que des grandes. 

OSezki (R-bid), lugar sombrio, endroit 
sombre. Izeya kta lbrra aztan dra oSez- 
kjetan, el abeto y el pino crecen en 
lugares sombrios, le sapin et le pin 
poussent dans des endroits sombres. 

Osgorri, cielo rojizo de la ma liana y 
de la tarde, del rouge&tre du matin et de 
Vapres-midi. (Oih. ms.) 

Osigoren (B-ond), glandulas, paperas: 
glandes, goitre. 

Osilapiko (G-and). (V. OSifiapiko.) 

OSIN : i° (c), pozo, puits. = Osin 
propiamente indica pozo en el sentido 
de sitio 6 paraje en donde los rios tie- 
nen mayor profundidad. Algunos lo 
toman en el sentido de « charco ». Osin 
indique proprement le puits dans le sens 
d'endroit ou de parage ou les rivi&res 
atteignent la plus grande profondeur. 
Quelques-uns lui donnent la signification 
'de « mare ». Osin baltz (B-g), osin beltz 
(G-and), pozo profundisimo, puits tres 
profond. Arstoa osinean irriz-irriz ito- 
tzbn da, el burro se ahoga riendo en el 
pozo, I'ine se noie en riant dans le puits. 
(Oih. Prov. 44. ) — 2° (G-azk-ori), mar, 
mer. — 3° (B-ar), orinal : urinal, vase de 
nu it m — 4° (B-ar, G-iz), orina, urine. — 
5° (AN-goiz-lez, G-and-ern-etS-irur-t), 
ortiga, or tie. — 6° (G-irur), remolino 
de agua en los rios : remous , tourbillon 
d'eau dans les rivieres. — 7° (BN-s), 
ventisca, viento con nieve : bourrasque, 
tempite de neige et de vent. — 8° Hosin 
(L), abismo, abtme. Egoitza airos eta 

PULlT HORREN BEUERBKO ALOEAN IDBKITZEN 
DIRE HOSlft IKHARAGARRIAK , bajo esa 

esbelta y agradable morada se abren 
abismos espantosos, au bas de cette 
simple et gracieuse habitation s'ouvrent 
des abimes effrayanls. (Dasc. Atheka. 
6-7.) 

OSin : 1° (BN-s), sonoro, sonore. Var. 
de oSen. J Zer mii oSina dunan gazteto 
korrbk ! { que lengua tan sonora tiene 
esa jovencital quelle langue sonore pos- 
sede cette jeune fille I — 2° ( B-a ) , fondo, 
fond. Baita berb zure ontasun oSin 

BAGAKOAK NIRI ETA GIZAKUME GUZTI-GUZTIAI 
EGIN1EO MBSBOE NEURR1 - BAAKOAK GAITI , 

tambien por los inmensos favores otor- 
gados a mi y a todas las personas por 
vuestra bondad sin fondo, aussi pour les 
immenses faveurs que vous m'avez oc- 
troy 6es de mime qu'k tout le monde par 
votre bonU infinie. (All. Esku-lib. 8-4.) 
— 3° (B-g,...), charco, pozo pequefio : 
flaque, mare. 

OSifiapiko (G-and), yezgo mayor?, 
grande hieble. ( Bot.) Lur gizenetan ta 

MAUSARRBTAN BLTZEN DAN BBLAR LORE- 
TSURI BAT DA oSlNAPIKOA , AZIENDAK JATEN 

bztuena; gizonaren bestetsu asten da 
(G-and) : el yezgo mayor es una hierba 
de flor blanca que crece en tierras blan- 
das y escogidas ; no la come el ganado ; 
crece casi tan to como el homo re : la 
arande hieble est une plante a fleurs 
blanches quipousse dans les terres mo lies 
et choisies; le be" tail ne la manae pas; 
elle atteint presque la taille de Vhomme. 
OSindu (B-g), empozar el lino, mettre 
le lin dans le rouloir oour le faire rouir. 



Osintegi (B-ar-elg), urinario, mingi- 
torio : urinoir, pissoliere. 

OsitSeka (ms-Lond), sanicula, sanicle. 
(Bot.) 

OSk (AN), onomat. del acto de m or- 
der, onomat. de Vaction de mordre. 

OSk egin (AN, G), morder, mordre. 

Oska (B, G), haciendo ruido : tapa- 
geant, faisant du bruit. 

Oaka : 1° (AN-b), hendedura, fisura 
hecha con instrumento cortante : fente, 
entaille faite a I'aide d'un instrument tran- 
chant. Eearrak nabal bat makil unbn 
oSkatzbko, trae una navaja para hender 
este palo, apporte un couteau pour fendre 
ce biton. — 2° (AN-b), mordedura, herida 
hecha con los dientes : morsure, b less u re 
faite avec les dents. Otsoak oSkatu diaz- 
kuk lau ARDi, el lobo ha mordido cuatro 
de nuestras oveias, le loup a mordu 
quatre brebis ie notre troupeau. — 
3° (AN-b, L-ain), fest6n, feston. Altare- 

GAINBKO OIALAK, BAZTERRBTIK OSKATZEN 
BADA, EDERKIAGO EMATEN DU '. el paflO que 

cubre el altar hace mejor efecto, si se le 
festonea por el borde : le drap qui couvre 
Vautel produit un meilleur effet, si on en 
festonne la bordure. Dimin. de ozka (3°). 

— 4° (R-uzt), friecillo, froid peu intense. 
OSka nago , estoy de frio , j'ai froid. — 
5° (AN-b), picadura, piqtire. Dimin. de 
ozka (6°). 

OSKAR (B-ar-elg-zig), estrepito, 
fragor : fracas, tumulte. Ze oskarra 
atarata dau juzturiak (B-zig) , que fra- 
gor produce el trueno, quel fracas pro- 
duit le tonnerre. 

Oakar: 1° (BN-baie), fest6n, feston. 

— 2° (G-and, L-ain}, fresco, frais. 
Oakarratu (BN), festonear, feston- 

ner. 

Oskatu : 1° (AN-b, L-ain), festonear, 
cortar la ropa en festones : festonner, 
denteler, dtcouper le linge en festons. — 
2° (AN-b), hender, morder : fendre, 
mordre. (V. OBka, i°, 2°.) 

Oake (R, S), esti^ma, mella en la 
extremidad de la oreja, marca que se 
hace a las ovejas : entaille, dent que Von 
fait a Vextrimite' des oreilles des brebis 
pour les reconnattre. 

OSKI : lo (B, arc, BN-am, R, S), 
zap a to, Soulier. = En algunas partes, 
p. ej. en Mugerre, se toma en el sentido 
de « zapato tosco ». Dans quelques loca- 
UUs, p. ex. a Mugerre, on le prend dans 
le sens de « savate ». Arotz dinean zirola, 
oski gitSi urratu doa : cuando el zapa- 
tero se hace carpintero, pocos zapatos 
se desgarran : quand le cordonnier se fait 
charpentier, peu de sou Hers se de'chirent. 
(Refranes, 275.) Ezta eman oin orori oski 
gorri, no corresponde a todos los pies 
usar zapatos rojos , il n'appartient pas a 
tous lespieds de porter des sou lie rs rouges. 
(Oih. Prov. 163.) Hoski osoa naiz etena, 
eskuan BAifto oinean obea : el zapato 
roto 6 sano mas vale en el pie que en la 
mano, le Soulier abime' ou solide est 
mieux dans le pied que dans la main. 
(Refranes, 288.) — 2° (BN-gar|, mon- 
t6n : las, pile. Sator-oski (BN-gar), 
topera, taupinte. Mate la - oskiak (^BN- 
ald), carrillos de monja boba, joues 
fratcheset rebondies. — 3° (G), dentera, 
agacement des dents. 

Oski-egile (S), zapatero, cordonnier. 

Oakilaso (B-ar), arrendajo, grajo, 
geai {oiseau). 



Oskin, hoskin (BN, L, S) : 1<> den- 
tera, agacement des dents. — 2° indet. 
de hoskindu. Harekin irriz bz hari,... 

ZURE HORTZAK HOSKIN DITEZEN BELDURREZ I 

no te rias con 61,... no sea que tus dientes 
sientan la dentera : ne ris pas avec lui,... 
et a la fin tu grinceras des dents. ( Duv. 
Eccli. xxx-lO.J 

OskinaSo (BN-ezp) , Var de oskilaso. 

Hoskindu (BN, L, S), causar den- 
tera , causer l f agacement des dents. 

Hoskindura, dentera, agacement de 
dents. (Duv. ms.) 

Oskitu (G-t-zeg), producirse dentera, 
agacer les dents. 

Oskizola , suela de zapato , semelle de 
Soulier. (Lecl.) 

Oako fAN-b, R), fresco, frais. Dimin. 
de ozko (2°). 

OSKOL : 1° (B-ar-m-mu), cascara : 
coquille, coque. Arrautzoskol , cascara 
de huevo, coquille d'ceuf. IntSaurroskol, 
cascara de nuez, coque de noix. Gaztai- 
Aoskol (B-ar), erizo de la cas tafia, bogue 
de la chitaigne. — 2° (AN, Lacoiz.), cor- 
teza de arbol, conjunto de epidermis, 
cubierta herbacea y liber : 4corce 
d'arbre, ensemble de Vipiderme, 6corce 
her bade et liber. — 3° (B-m-mu), ufta, 
ohgle. Atz- oskol, atzaskol (B-l), atza- 
mar-oskol (B-m ?, Bart. 11-170-27) , ufla, 
lit. : cascara de dedo : ongle, lit. : co- 
quille de doigt. — 4° (B ?), concha, 
coquillage. — 5° (B-l), cosa pequena, 
insignificante : chose petite, insignifiante. 
Baserri oskol, aldehuela, hameau. EtSe 
oskol, casucha , maisonnette. — 6° (B-i) , 
enjuto, encogido, seco (se dice de vege- 
tales) : rabougri, recroquevilU , sec (se 
dit des vigttaux). — 7° (B-l), castafia 
huera, ch&taigne vide. — 8° (B-l), cupula 
de la bellota , cupule du gland. 

Oskola-maka (B-i), oskola-mokolo 
(B-l), oskola-moskolo (B-m), mancho- 
nes, p. ej. de barro en el suelo, ropa, 
cara : iclaboussures , p. ex. de boue, sur 
le sol, V habit ou la figure. 

Oakotu (R), refrescar, rafrakhir. 
OSkotu da trbnpa, ha refrescado el 
tiempo , le temps s f est rafratchi. 

OSO : 1° (c), entero, entier. Oso ta 
bizi : en cuerpo y alma , lit. : entero y 
vivo : en corps et en dme , lit. : entier et 
vivant. (Araq.) — 2° (AN, B, BN, S), sano : 
sain , bien portant. Oso diradbnbk eztute 
mbdikurbn beharrik, los sanos no tienen 
necesidad de medico, ce ne sont point 
ceux qui se portent bien qui ont besoin 
de m4decin. (Leiz. Marc, n-17.) Eta 
Jesusek entzunik, esan eban : Eztaukb 
osagilaren prbminarik osoak , ezpada 
gbisoak (B, Ur. Matth. ix-12) : y oyendolo 
Jesus, dijo: Los sanos no tienen nece- 
sidad de medico, sino los enfermos : 
J6sus, entendant cela, leur dit : Ce ne sont 
point les bien portanls qui ont besoin de 
me'decin, mais les ma lades. Ala eri ala 
oso izan ziten, sea que este usted en- 
fermo 6 sano, que vous soyez ma lade ou 
bien portant. (Rodr.) Jainkoak oso bbgi- 
ratu ditu, Dios les ha guardado sanos, 
Dieu les a garde's sains et saufs. (Prop. 
II, p. 61.) — 3° (AN-b, G), enteramente, 
entier ement. Oso ederra, enteramente 
hermoso : entUrement beau, tout a fait 
beau. Ezta onbntzat bigungarririk : 

SBNDO-SBNDO, OSOZ OSO DAROEZ AGINDU 

guztiak : para estos no hay lenitivos : 
cumplen extrictamente y a colmo cuanto 



Digitized by 



Google 



OSO — OSTARTE 



139 



se les manda : pour ceux-ci il n'y a pas 
d'adoucissements ; Us accomplissent stric- 
tement et complement ce qu'on leur 
commande. (Per. Ab. 125-16.)— 4° (AN, 
G-and), tardo en andar : tratnard, lent 
a la marche. — 5° (c), sincero, ingenuo : 
sincere, ingenu. = En algunos pueblos, 
como B-eib, repitiendo esta palabra 6 
poniendola en superlativo, se denota al 
fatuo, bobo : oso*-osoa, « el bobo. » 
Dans quelques locality's, comme B-eib, ce 
mot respite ou mis au superlatif denote 
le sot, le bita : oso-osoa, « le benit. » 

OSO ( BN-s ) , voz con que se espanta 
a las gallinas, mot avec lequel on effa- 
rouche les poules. 

Osoki : 1° (AN, BN, S), enteramente, 
perfectamente : entierement, parfaite- 
ment. — 2° (AN-b), sinceramente, since- 
rement. 

Osorik: l°(c), (estar) entero, intacto: 
(itre) enlier, intact. Bbre anoitasun neu- 

RRI BAGAKOA GERATUKO ZAN BETI LEGEZ 

osorik : su infinita grandeza habra que- 
dado, como siempre, intacta : son infinie 
grandeur sera restee, comme toujours, 
intacte. (Bart. 1-55-22.) — 2° (BN), en 
sana salud, en bonne sante. Hire anayb 

ETHORRI IZAN DUK ETA HIL UKAN DIE HIRE 
AITAK ARETZE GIZEN BAT, ZEREN OSORIK 

hura rezebitu duen : tu hermano ha 
venido, y tu padre ha hecho ma tar un 
ternero cebado , porque le ha recobrado 
salvo : votre frere est arrive", et voire 
pere a tu6 le veau gras parce qu'il Va 
recouvre sain et sauf. (Leiz. Luc. xv-27.) 
Osoro (B, ...), enteramente, entiere- 
ment. Oso-osoro (B, ...), muy entera- 
mente (es forma ampulosay pleonastica) : 
absolument, tout a fait (c f est une forme 
emphatique et pUonaslique). Kapulua- 

REN BARRUAN DAGOZAN ARRAK OSO-OSORO 

ezkurba djrudib, los gusanos que estan 
dentro del capullo se parecen entera- 
mente a la bellota, les vers qui setrouvent 
dans le cocon ressemblent tout a fait au 
gland. (Dial. bas. 7-4.) 

Osotasun : 1° (c), integridad, inte- 
grity. (D'Urt. Gram. 42.) — 2° (AN-b), 
sinceridad, since'riU. Osotasun andiare- 
kin mintzatu da, ha hablado con toda sin- 
ceridad , il a parU en toute since'ritt. 

Osotoro (G), enteramente, entiere- 
ment. Zeren iru gauz oek tSit bearrak 

DIRAN PENITENZIKO SAKRAMENTUA OSATZEKO 
ETA BEKATUEN BARKAZIOA OSOTORO IRISTEKO, 

porque esas tres cosas son muy necesa- 
rias para completar el sacramento de la 
Penitencia y para alcanzar enteramente 
el perd6n de los pecados , parce que ces 
trois choses sont tres ndcessaires pour 
computer le sacrement de la Penitence et 
pour obtenir entierement le pardon des 
p6ch6s. (Ag. Eracus. 6-15.) 

Osotu : 1° (AN-b, B-m), concluir, com- 
pletar : conclure, terminer, completer. 
Familiak osotu d i rene an, cuando las 
familias se han completado, quand les 
families sont au complet. (Prop. 1882, 
p. 164.) — 2° (B-a, G), restituir lo 
nurtado , reparar el dafio : restituer le 
vole, reparer le dommage. Baina ostu 

BALDIN BALI OTB, OSOTUKO OIO KALTBA 

jabeari : mas si se lo hubieren robado, 
resarcira el dafio a su duefto : mais si la 
bite a ete derobee chez lui, il sera tenu 
de reparer le dommage. (Ur. Ex. xxn- 
12.) — 3° indemnizar, indemniser. (Afi. 
ms.) 



OSotu (BN-s, R-uzt), espantar, ahuyen- 
tar : effaroucher, mettre en fuite. 

Ospa: 1° (BN, Sal.), fama, vanaglo- 
ria : renommee, vanterie. — 2© (Lc), 
pompa, boa to : pompe, magnificence. — 
3* (L), indet. de ospatu, gloriGcar, glo- 
rifier. Sionen ospa obzatbn zure izena , 
para que glorifiquen vuestro nombre en 
Si6n, afin qu'ils glorifient votre nom dans 
Sion. (J. Etcheb. Eliz. 337.) 

Ospagarri , digno de gloria , digne de 
gloire. (Duv. ms.) 

Ospagarxitasun , magnificencia , ma- 
gnificence. 

Ospatsu (L), hospatsu (BN, L), 
famoso, ceiebre: fameux, ceiebre. 

Ospatu (BN-gar, L), hospatu (S. P.) : 
1° celebrar, publicar : ceiebrer , publier. 
Nik hospatu dut hbrri hautan zubn 
izena , yo he publicado en estos paises 
vuestro nombre, fai publie votre nom 
dans ces pays. (Oih. 181-4.) — 2° (L?), 
noble, noble. Zubri nago, espanol 
ospatuak : a vosotros me dirijo , nobles 
Espanol es : c'est done a vous que je m'a- 
dresse, nobles Espagnols. (Dasc. Atheka. 
172-12.) 

Ospaz (BN, Sal.), por vanagloria, par 
vanterie. 

OSPE : (AN, B-tS, BN, L), fama, repu- 
taci6n : renommee, reputation. Israelen 
izanen da handi harbn ospea, en Israel 
ser£ grande su fama, $a renommee sera 
grande en Israel. (J. Etcheb. Noel. 20- 

l0.) ABERATS IZAITEA BAlftO HOSPE ONA 

obeago, mejor es buena fama que ser 
rico, bonne renommee vaut mieux que 
ceinlure doree. (Refranes, 2.) Gal bidi 
gizona, ez aren ospe ona : pierdase el 
hombre, y no su buena fama : que Vhomme 
se perde, mais non sa renommee. (Refra- 
nes, 189.) Aldi gbiztoan jaio do a hospe 
(sic) geiztokoa, en mal punto suele 
haber nacido el de mala fama, celui qui 
est mal renomme est ne dans un mau- 
vais lieu. (Refranes, 107.) — 2° (BN?, 
L ? ) , gloria , gloire. Jaunaren ospeak 
bbthb zubn Jaunaren etSba , la gloria del 
Sefior habia llenado la casa del Senor, la 
gloire du Seigneur avail empli la maison 
du Seigneur. (Duv. Ill Reg. vni-H.) — 
3° (B), bulla, estrgpito : vacarme, fracas. 
Eztozu bntzungo nire etSean biraorik, 
ez baraila, ospe, atralaka ta isk1b1du- 
rik : en mi casa no oira usted maldicio- 
nes, ni barullo, ni estrepito, ni penden- 
cia, ni ruido : vous n'entendrez dans ma 
maison ni maledictions, ni vacarme, ni 
fracas, ni querelle, ni bruit. (Per. Ab. 
92-28.) — 4° (BN-ald), solemnidad , solen- 
nite. Ospe handitan ehortzi dute, le han 
enterrado con gran solemnidad, Us Vont 
enter re en grande solennite. — 5° (AN-b), 
frondosidad , follaje : frondaison, feuil- 
lage. 

Ospedun, glorioso, glorieux. (Duv. 
ms.) 

Ospe- gab e (AN, BN,...), sin ruido, sin 
fama, sin gloria : sans bruit, sans renom- 
mee, sans gloire. (V. Ospe, 1°, 2°, 3°,...) 

Ospegabeko, sin gloria, desconocido : 
sans gloire, inconnu. (Duv. ms.) 

OSPEL : 1° (AN-lez, Gc), paraje som- 
brio, endroit sombre. — 2° (B-art-el- 
m-o, G-zeg), sabafi6n de los pies, a dife- 
rencia de azkordin, que es de las manos : 
engelure des pieds, a la difference de 
azkordin, qui est celle des mains. 

Ospeldu (BN-s), madurar mucho las 



frutas, mflrir bien ou beaucoup (les 
fruits). 

Ospen (AN, Araq.), rumor, celebri- 
dad : rumeur, ceiebrite. 

Ospetsu : 1° (B-ang-t§, BN), famoso, 
ceiebre, ilustre : fameux, ceiebre, illustre. 
— 2° (G), solemne, solennel. Zazpigarren 

EGUNA IZANGO DA OSPETSU ETA SANTUAGOA, 

el s£ptimo dia sera mas solemne y mas 
santo, le septieme jour sera le plus 
solennel et le plus saint. (Ur. Lev. 
xxni-8.) 

Ospetsuki, gloriosamente , g lor ie use- 
merit. (Duv. ms.) 

Osta (AN, G), hosta (BN, L, S), Var. 
de osto , uosto en algunos derivados : 
Var. de osto, hosto dans quelques deri- 
ves. 

Ostaari (B-ar), hu£sped : hdte, qui est 
descendu a Vhdtel. 

OStaben (git) , carcel , prison. 

Ostadar (S-maul), arco iris, arc-en- 
ciel. Var. de orzadar. 

Hostadura, foliaci6n : numerotage, 
foliotage. (Duv. ms.) 

Hostai (L), follaje, feuillage. Arbo- 

LEN HOSTAYAK TRABATZEN DITU IGUZKIA 
ETA HAIZEA, ETA LURRA EZTA AGORTZEN I 

el follaje de los arboles impide el paso 
al sol y al viento, y la tierra no se seca : 
le feuillage des arbres empiche le pas- 
sage au soleil et au vent, et la terre ne se 
sec he pas. (Duv. Labor. 150-28.) 

Ostail: 1° (BN-ald-s), follaje, Iefio 
con hojas : feuillee, bois pourvu de 
feuilles. — 2° ( BN-ald -gar-s), seroja, 
hojas caidas, lit. : hoja muerta : feuilles 
mortes, feuilles tombees. 

Ostalari (AN-b, B-ofi, BN-s, G-and- 
gab-ord-zeg, R), posadero, meso- 
nero : hotelier, aubergiste. = Igual- 
mente Hainan muchos al hu£sped. Un 
grand nombre de personnes appellent 
ainsi Vhdte. 

Hostaldi, foliaci6n : numerotage, folio- 
tage. (Duv. ms.) 

Ostaler (BNc, Sc), posadero : hdte- 
lier, cabaretier. (?) 

Ostalersa (BN, Sc), posadera 6 meso- 
nera, hdteliere ou aubergiste. = La ter- 
minaci6n generica no nos pertenece. La 
terminaison generique ne nous appartient 
pas. 

Ostalier (BN-s), hu^sped, hdte. 

Ostape (G-and), sombra que proyec- 
tan las hojas de un arbol : ombrage, 
ombre que projeltent les feuilles d'un 
arbre. 

Ostar (BN-aezk), hostar (L) : 1° rama 
fresca, lefia provista de hojas : rameau 
feuillu, bois pourvu de feuilles. — 
2° ( BN-aezk , L - ain ) , mosquero , emou- 
choir. — 3° (AN-b), follaje, feuil- 
lage. 

Ostarba (AN-b, BN-ald, Gc), Var. de 

OSTAR (1°, 2°). 

Ostargi (AN-arez, B-ofi, G-iz, L-ain), 
claridad del cielo, clarte du ciel. 

Ostarku (B-1-m-ofi), arco iris, arc- 
en -ciel. 

Ostaro (?, S. P.), mayo, mai. 

OSTARREN (G-zumay), esquino, 
erizo de mar, g£nero de equinodermos : 
oursin, herisson de mer, echinoderme a 
coquille herissee de pointes mobiles. 

Ostarte (B-ar-arg-ofi, G-gab-ord-zeg), 
ratos en aue el sol sale por entre las 
nubes : ecnappee, instant pendant lequel 
le soleil perce a travers les nuages. 



Digitized by 



Google 



140 



OSTARTS — OSTERA 



OstarUt (ms-Lond), falso pl&tano, 
faux platane. (Bot.) 

Ostatari : 1° (B-esk-l-t§, G-and), 
hugsped : hole, celui qui est log 6. — 
2° (AN-b, B, ..., G), hospedero, fondista : 
hdtelier, aubergiste. 

Ostatatu (AN, BN, L, S), albergar, 
dar posada : htberger, donner Vhospita- 
UU. Eta edozeinek btzaitzaztbn ostata 

ETA EZTETZAN ENT2UN ZUEN SOLASAK , ETSB- 
TIK EDO HIR1TJK KANPORAKOAN IHARROSA- 
ZUE ZUEN OINETAKO HERRAUTSA : y todo el 

que no os recibiere, ni oyere vuestras 
palabras , al salir fuera de la casa , 6 de 
la ciudad , sacudid el polvo de vuestros 
pies : si Von refuse de vous recevoir et 
oVtcouter votre parole, sortez de cette 
maison ou de cette ville en secouant la 
poussiere de vos pieds. (Duv. Malth. x- 
14.) = En la edici6n de Pau de 1898 
corrigieron asi..., dans Vendition de Pau 
de 4898 on corrigea a ins i : Eta norbei- 

TBK EZBAZAITUZTE OSTATATZEN EDO BRRBZI- 
BITZBN , EZ ZUEN SOLASAK ENTZUTEN. 

Ostatatzaile, el que da hospitalidad : 
logeur, celui qui donne V hospitality. 

Ostate (Gt), puerta excusada : porle 
cache' e, secrete. Irtbn ziran ostate batb- 
tik, y salieron por una puerta excusada , 
elles sortirent par une porle de derriere. 
(Ur. Dan. xm-18.) = En el cap. xiv-20, 
dice ateoste. Dans le chapitre xiv-20, il 

dit ATEOSTE. 

OstatSiki (AN-goiz-oy,G-et5-us),per- 
folla , hojas inmediatas a la mazorca de 
maiz, gaine de feuilles qui enveloppent 
Ve'pi de mats. 

OstatSuri (?, Lacoiz.), mostajo, ber- 
geronl. (Bot J 

OSTATTJ (c), posada, fonda : auberge, 
hotel. Eta hartan, nor bere ostatu jaki- 

NBAN BEZALA , OSTATATZEN DA DEABRUA I y 

en ella (en la persona ociosa) se hos- 
peda el diablo, como cada cual en su 
posada : et dans elle ( dans la personne 
oisive) le diable s'h&berge, comme cha- 
cun dans son hdlel.lAx. 3M8-22.) Osta- 
tuan zor utzi (BN, u, R, S) : dejar deuda 
en la posada (se dice, jocosamente, de 

Siien en el ruedo del vestido arrastra 
gun pedazo de zarza) : laisser une dette 
a V auberge (se dit,plaisamment, dequel- 
qu'un qui tratne au bord de son vHe- 
ment un fragment de ronce). Ostatuz 
bgon (c), estar hospedado, 4tre log4. 

I BADA ZURB A1TARBN ETSBAN OSTATUZ BGO- 

teko tokirik? ihay en la casa de tu 
padre lugar para posar ? y a-t-il dans la 
maison de ton pere une place ou nous 
puissions passer la nuil ? (Ur. Gen. xxiv- 
23.) — 2° (L, arc?), acoger, accueillir. 

I NoRK KIDATUKO , NORK OSTATUKO DU ? 

i quten le guiara , quien le acogera ? qui 
le guidera, qui I'accueillera? (Ax. 3«- 
xvn-14.) — 3« (AN, BN, G, L, R-uzt, S), 
hostatu (L, ...), cubrirse de hojas : 
feuiller, se couvrir de feuilles. 

Ostatukari (AN, BN, L-ain, S), osta- 
tukoi (AN-b), aficionado a la taberna : 
traine- cabaret, individu qui fre'quente 
V auberge. 

Ostatutar (R), hue*sped, hdte. 

Ostatuzai (R-uzt), posadero, cabare- 
tier. 

Ostatuzain ( L-ain ) : 1 ° posadero, au- 
bergiste. — 2° aficionado a la taberna : 
tratne-cabaret , affectionne" A V auberge. 

Ostaza (B?, ms -Lond), gordolobo : 
molene, bouillon- blanc. (Bot.) 



Ostazuri: 1° (Lacoiz.), mostajo, ber- 
aero/i?. (Bot.} — 2° (B?, m«-Lond, G?, 
Izt.), chopo bianco, peuplier. 

OSTE : 1° (AN?, Be), parte trasera, 
par tie de derri&re. — 2° (Be), parte con- 
traria, partie contraire. — 3° (AN?, BN, 
L, S), gentio, grand e cantidad : foule, 
grandequantite'.ETAOSTEnANDiAKJARBAiKi 
zitzaizkon Galilbatik, y le fueron sigui- 
endo grandes muchedumbres de la Gali- 
lea, et une grande multitude le suivit 
de la GaliUe. (Duv. Matth. iv-25.) = 
Esta palabra, dice Duvoisin hablando 
de esta acepci6n , es sin duda la antigua 
francesa ost, « ejer-cito; » pero nunca se 
ha empleado en este ultimo sentido. Ce 
mot, ait Duvoisin en parlant de cette 
acception, est sans doute le vieux mot 
francais ost, aarmie; » mais jamais il 
n'a iU employe" dans ce dernier sens. 
Zerren jatostbko konbersazinoan asko- 

TAN ETORRI DOAZ EZTABAIDAK , porque en 

las conversaciones de sobre comida se 
originan muchas veces discusiones, parce 
que dans les conversations qui suivent le 
repas il survient souvent des discussions. 
(Gapan. 127-12.) = En cualquiera de 
estas acepciones se usa tambi£n la pala- 
bra ostb como si fuera un sufijo. Bazka- 

LOSTBAN DOAZ ALPERRAK LOTARA , « deS- 

pu6s de comer van los ociosos a dor- 
mir. >> (Azk. E.-M. Parn. 328-1 .)Horrela 
sartu zan Jesus Jauna Jbrusalbmbn jendb- 
ostb baten erdian : « asi entr6 Jesus en 
Jerusalen, en medio de una muchedum- 
bre de pueblo. » (Joan. Saind. 1-26-26.) 
Dans toutes les acceptions suivantes on use 
du mot ostb comme s'il 4tait suffixe. Baz- 

KALOSTBAN DOAZ ALPERRAK LOTARA, « apreS 

diner les oisifs vont se coucher. » (Azk. 
E.-M. Parn. 328-1.) Horrela sartu zan 
Jesus Jauna Jbrusalbmbn jende ostb 
baten erdian, « Jtsus entra ainsi a Jeru- 
salem au milieu d'une foule de peuple. » 
(Joan. Saind. 1-26-26.) — 4° (Be), forma 
parte de un dicho vulgar; lo decimos 
cuando se nos habla mucho de alguien 6 
de algo, por. ej. de alios, y nos cansa ya 
la repetici6n : ce mot fait partie d'un die- 
ton populaire, dont nous nous servons 
quand on nous parte beaucoup de quel- 
qu'un ou de quelque chose, p. ex. d'an- 
n£es, et qu'on nous en lasse avec la repe- 
tition. |Ze urtb ta urtb oste! iqu£ (me 
habla usted de ) afios y alios ! que \me 
parlez-vous) d'anntes et d'anntesl (Per. 
Ab. 72-8.) — 5° (B-ofl, F. Seg.), extralio 
a la familia, stranger a la famille. — 
6° (B-tS), mal cuerpo al dia siguiente de 
una francachela, malaise ressenti le len- 
demain d'une bombance. 

Ostean : 1° (Be), detras: derrUre, 
apres. Nekbarbn ostean poza, despues 
del trabajo el regocijo, apres le travail 
la rtjouissance. (Refranes, 41.) — 2° (Be), 
ademas (de] , fuera (de] , excepto, salvo : 
en outre (ae), hors (ae), excepts, sauf. 
Onbzaz ostean, ademas de esto, en outre 
de ceci. (Bart. 1-8-8.) Direanak, et5e-su- 

KALDBTAN BEAR DIRBAN APUR BATZUBZ 
OSTEAN , BURDINATUTBN DIRA ESATBRAKO : • 

todas (las lefias) , excepto algunas pocas 
que se necesitan en las cocinas domesti- 
cas (sic), se convierten, por decirlo 
asi, en hierro : to us (les bois), excepts 
quelques-uns dont on a besoin dans les 
cuisines domestiques (sic), se conver- 
tissent, pour ainsi dire, en fer. (Per. Ab. 
129-1.) — 3° (B-m), de lo contrario, au 



contraire. = Es de advertir que en la 
primera acepci6n es politona, ostean; 
al pa so que en las dos ultimas es mono- 
tona: ostean. // est bon d f observer que, 
dans la premiere acception, ce mot est 
poly tone, ostean, tandis que dans les 
deux autres il est monotone, ostean. 

Ostegun (AN, BN-am-gar-ist, Gc, S) , 
jueves, jeudi. Var. de orzegun. 

Ostegun aizaro (AN, All. ms), jueves 
santo, jeudi saint. 

Ostegun gizen (AN-b, BN-am-gar, 
Gc, L-ain), jueves gordo : jeudi gras, 
jeudi de carnaval. 

Ostegunkari ( BN , L ) , quien hace u 
obra en jueves, quiconque agit ou tra- 
vaille le jeudi. Ostegunkari joan zuzun , 
se fue en jueves, il partit un jeudi. 

Ostei, osteian, osteirengo (B-o), 
Var. de oste (i°), ostean (1°), ostbrbngo. 

Osteka (BN, L), por grandes grupos, 
par masses. Osteka berra beitbz lurra- 
ren gainean, multipliquense en gran 
muchedumbre sobre la tierra, qu'ils se 
multiplient en grand nombre sur la 
terre. (Duv. Gen. xlviii-16.) Giristinoak 
osteka hilaraztbn ditu, hace matar a los 
cristianos por muchedumbres, il fait 
mourir les chritiens par masses. (Prop. 
II, p. 88.) 

Osteka tu, reunirse en multitud, se 
rassembler en multitude. ( Duv. ms.) 

Osteko : 1° (Be), posterior, posUrieur. 
— 2° (B, Mog.), excepto, excepte'. 

Osteko aide (B-m), respaldo, dossier 
oVun siege. 

Osteleuri, agua de tern pes tad, eau de 
tempSte. (Lar. Supl. D. T.\ 

Oaten (B-a-o), escondriio, cachette. 

Ostendera (B), escondrijo, cachette. 
Agertu egidazuz, Jauna, enb biotzeko 
okuiIu ta ostendera guztjak : Senor, 
mostradme todos los rincones y escon- 
drijos de mi coraz6n : Seigneur, mon- 
trez-moi tous les coins et recoins de mon 
cceur. (Ah. Esku-lib. 111-7.) 

Ostenda : 1° (B-a-bas-o), esconderse, 
se cacher. Lbku ostenduan zagozala, 
besoak zabaldu; kaleti atSina bazoaz, 
begiak batuta joan : estando en lugar 
oculto, poned en cruz los brazos ; si vais 
calle adelante, idos con los oios recogi- 
dos: vous trouvant dans un lieu retire", 
mettez les bras en croix; si vous mar- 
chez dans la rue, allez les yeux recueillis. 
(An. Esku-lib. 56-2.) — 2° (B, arc),atra- 
sarse, s'attarder. Ostenduko zara ta aldi 
igaroa oraetan g a izt a : os atrasar&s , y 
es dificil de agarrar el tiempo pasado : 
vous vous attarderez, et il est difficile 
de rattraper le temps perdu. (Refranes, 
144.) = La traducci6n espaliola del au- 
tor es muy anticuada. Gaizta es contrac- 
ci6n de gatS da, gaitz da. La traduction 
espagnole de Vauteur est tr&s vieillie. 
Gaizta est une contraction de gat3 da, 
gaitz da. 

Osten-ostenka (B-o), al escondite, 
juego que consiste en que uno tiene que 
descubrir los escondrijos en que se ocul- 
tan los compafieros : cache -cache, jeu 
d'enfants qui consiste en ce que Pun d'eux 
cherche ses camarades cache's. 

Ostera: 1» (Be), (a) detras, derriere 
(adverbe). Ormostera joan da, ha ido 
detras de la pared , il est alU derri&re le 
mur. = La idea de ostb afiade a la de 
atze, « atras, » la nota de « ocultaci6n ». 
« Vaya usted atras » no se dice zoaz 



Digitized by 



Google 



OSTERAKA — OSTILATU 



141 



ostera, sino zoaz atzkra; en cambio 
« detras de », esta mejor dicho osteko; 

OSTEAN , OSTERA, OSTETIK,... OUe ATZEKO , 

atzean, atzera, atzetik. Uidie de oste 
ajoute a celle de atze, <( arriere, » la note 
de « occupation 1 ». « Allez derriere » 
ne se dit pas zoaz ostera, maw zoaz 
atzera. Par contre, « derriere » est 
mieux dit osteko, ostean, ostera, oste- 
tik,... que ATZEKO, ATZEAN, atzera, atze- 
tik. — 2° (Be), viaje, voyage. Ostera 
asko erabiLi (Be), hacer mucnos viaies, 
faire beaucoup de voyages. — 3° (Be), al 
contrario, pero : au contraire, mais. 
Berein edanaoo ta bizkorrago egoten 
dira j ni, ostera, edanago ta ilago, logu- 
reak erretbn : muchos cuanto mas be- 
ben suelen estar mas vivos ; yo, al con- 
trario, cuanto mas bebo mas muerto, 
muriendo (lit. : asando) de suefio : beau- 
coup sont habitue llement d'autant plus 
vifs, qu'ils boiventdavantage ; quanta moi, 
au contraire, plus je bois f plus je suis 
mort, mourant (lit. : grillant) de som- 
meil. — 4° (Be), otra vez, de nuevo : une 
autrefois, de nouveau. Goituten dabbna 

ABB EGINGO DOT NEURE JaUNGOIKOAREN 
BLEIZAN ETA EZTAU URTENGO OSTERA KAN- 

pora : a quien venciere lo hare" columna 
en el templo de mi Dios, y no saldra 
jamas fuera : celui qui vaincra, fen 
ferai une colonne dans le temple de mon 
Dieu, et il n'ensortira plus. (Apoc. in-12.) 

NOEREN ONDORIK BERE SEMEEN ARTEAN LAS- 
TER IKUSTEN DIRA OSTERA BERE LUJURIAREN 
NEGARGARRI BARRIAK : despU^S de Noe" 

Eronto se ven de nuevo, entre sus hijos, 
echos la men tables nuevos de la luju- 
ria : immediate me nt apres Noi on vit de 
nouveau, parmi ses fils, des faits lamen- 
tables et nouveaux de la luxure. (Bart. 

11-46-13.) DlRAUTSB BUREN MAISUAK I ElfE- 
TIK PUSKATERA ENOZUE IKUSIKO J ETA 
OSTERA : EMETIK PUSKATERA IKUSIKO NOZUE I 

les dice el Maestro : De aqui a poco no 
me verbis ; y de nuevo : De aqui a poco 
me verbis : le Mattre leur dit : Dans peu 
de temps vous ne me verrez plus; et de 
nouveau : Dans peu de temps vous me 
verrez. (Ast. Urt. I, p. xxx-24.) Ostera 
ta ostera ( Be , G), una y otra vez, 
repetidas veces, une fois et encore une 
autre. Peru, esan bear deutsut ostera ta 

OSTERA NI BAlftO GEIAGO ZAREALA I Pedro, 

debo deciros una y otra vez que sois mas 
que yo : Pierre, je dois vous dire une 
fois et encore une autre que vous ites 
plus que moi. (Per. Ab. 189-1 .) — 5° (Be), 
{ toma ! (se usa como exclamaci6n de 
sorpresa cuando alguien bace 6 promete 
6 dice lo contrario de lo que antes hizo , 
prometi6 6 dijo) : tiensl tiens I excla- 
mation de surprise usitie, p. ex. lorsque 
quelqu f un fait, promet ou dit le con- 
traire de ce qu f il avail fait, promis ou 
dit. J Ostera ! etziReala jausiko ta ibili 
ta ibiLi blaust , £ e ? | toma ! que no 
babia usted de caer y al fin y a la pos- 
tre se ha caido , I eh ? tiens 1 que vous 
n'alliez pas tomber, et en fin de compte 
vous ites tombi, hein? = Sucede con 
ostera lo que con ostean : que cambia 
de acento segun las acepciones. En las 
dos primeras es politona : osteba , en las 
tres ultimas es mon6tona, ostera. // 
arrive avec ostera ce qui se produit pour 
ostean : il change d' accent selon Us accep- 
tions. Dans les deux premieres il est 



poly tone, oste ra ; dans les trois dernieres, 
monotone, ostera. 

Osteraka (Be), viajando, voyageant. 

Osterako : 1° (B-l), ocurrencia , vulg. : 
salida de pie de banco : boutade, sail- 
lie hors de propos. \ Ori da osterako a ! 
{ vaya una ocurrencia 1 vous m'en dites 
une bonne I ( De ostera , 5°.) — 2fi ( Be) , 
ocasi6n inmediata, occasion immediate. 
Ondo ibili, osterako artean : andar 
bien, hasta otra vez: alter bien, jusqu y a 
une autre fois. (Per. Ab. 436-10.) 

Osterantzean (Be), de lo contrario, 
lit. : en el de hacia atras : autrement, au 
contraire, lit. : dans celui de vers der- 
rUre. Osterantzean eztago ama etSean , 
bnb alabatSu edbrra : de lo contrario la 
madre no esta en casa, hermosa hija mia 
(die. pop.) : au contraire, la mere n'est 
pas cnez elle, ma jolie fille. (Ibaiz. I- 
71-2*.) Osterantzean entzun bear da 
Meza santua ta osoa, pbkatu mortala- 
ren bean : de lo contrario se debe oir la 
santa misa y entera, bajo pecado mor- 
tal : au contraire, on doit entendre la 
sainte messe en entier, sous peine de 
pichi mortel. (Bart. 1-171-19.) 

Osterengo (B-a,...), ultimo, dernier. 
Osterengo bbanjblioak ulertarazoten 
dau zelan igonik zerura , el ultimo evan- 
gelio da a" comprender c6mo habiendo 
subido al cielo , le dernier ivangile donne 
a comprendre comment itant monU au 
ciel. (An. Esku-lib. 108-9.) 

Osterontz (AN, G), despu^s, apres. 

Osterontzeko (AN),distinto, distinct. 
Ezbrbz bat bbzala dirala Jangoikoz oste- 
rontzeko gauzak , que son como una nada 
las cosas distintas de Dios, que les choses 
distinctes de Dieu sont comme rien. 
(Mend. 111-107-27.) 

OSterzuri (ws-Lond), escarola, esca- 
role. (Bot.) 

OSTI : 1° (B, Ast. Discurs. p. 598), 
trueno, coup de tonnerre. — 2° (G ?, 
Mog.), tempestad, tempite. Jaiki zan 

OSTIA itUN ETA EGURALDI TRUMOETSUA , Se 

levanto oscura tempestad y tiempo de 
truenos, il s'&leva une obscure tempite et 
un temps orageux. (Conf. 131-19.) — 
3° (L), grito, cri. Lurra estaltzbn du 

HILTZERA DOAZIN ZAURTUEN OSTIAK , OIHU 

eta marraskak bazter guzietan : cubren 
la tierra en todas partes los gritos , cla- 
mores y alaridos ae los heridos que van 
a morir : ils couvrent la terre de loules 
parts, les cris, les clameurs et les gimis- 
sements des blcssis qui vont mourir. 
(Dasc. Atheka. 125-8.) 

OStian (BN-ald), hace un momento, 
hace poco tiempo : il y a un moment, il 
y a peu de temps. (Contr. de oraStban, 
oraSteon.) 

Ostikada (Be), coz, patada: ruade, 
coup de pied. Jaurtioi neutsan ostika- 
deaz bzarri neban lurrera, con la patada 
que le di le derribe" al suelo , je le ren- 
versais par terre avec la terrible ruade 
que je lui donnai. (Per. Ab. 63-26.) 

Ostikaldl (AN-b), acto de acocear, 
pisotear : acte de donner des coups de 
pieds, de piUiner. 

Ostikari ( c ) , acoceador : rueur, am- 
mal qui lance des ruades. 

Ostikata ( S ) , pisoteamiento , piitine- 
ment. Ostikataz zapatu (Sc) : apelmazar, 
calcar con los pies : piitiner, fouler avec 
les pieds. 

Ostikatu : lo (AN, BN-ald, G, L, S), 



apelmazar, pisotear, calcar con los pies : 
piitiner, fouler aux pieds. Ezta hun deu- 
setako gbhiago, bezik ere aurtuikiteko 
kanporat, eta gizonez ostikatua izai- 
teko (BN, Matth. v-13) : no vale ya para 
nada, sino para ser echada fuera y 
pisada por los hombres : il n'est plus 
bon a rien, qu'a etre jeU dehors et fouli 
aux pieds par les hommes. Han urguilua, 

HAND1NAHIA DESOHOREZKI OINEN AZPIAN 
ERABILIKO ETA OSTIKATUKO DA : all! el 

orgullo, la altaneria sera traida bajo 
los pies pisoteada deshonrosamente : la, 
Vorgueil, la fierU sera trainee sous les 
pieds et piitinie de'shonnStemenl. (Ax. 
3»-424-23.) — 2° (AN, L), acocear, 
ruer. — 3° (BN, L), vilipendiar, vili- 
pender. 

OSTIKO : 1° (AN-b, Be, BN, G, L ?, 
R), puntal, contrafuerte : pointal, Hai, 
contrefort. Bermatuko da bere btSearen 

GAINEAN ETA ETSEA EZTA GOGOR EGONEN J 
OSTIKOAK BZARRIKO DIOZKA ETA EZTA SUTIK 

egonen : se apoyard sobre su casa , mas 
no tendra firmeza : laapuatalara, mas no 
quedard derecha : il s'appuie sur sa mai- 
son, et elle ne tient pas; il s'y attache 
(sic), et elle ne reste pas debout. (Job. 
viii-15.) — 2° (c), calcanar, talon. Ema- 

KUMB LOIA OSTIKOPBAN DARAB1LE GUZTIAK I 

todos desprecian a la mujer sucia, lit. : 
la traen bajo el calcanar : tous me*prisent 
la femme sale, lit. : la trainent sous 
le talon. (Bart. II-29-8.) — 3° (AN-ond), 
cunas para sujetar el mastil, coins pour 
maintenir le mdt. — 4° (R), tronco de 
arbol, tronc d'arbre. — 5° (AN-b-lez, B, 
arc, ..., BN, G), coz, coup de pied. Osti- 

KOA AKULUAGANAKO, IDIENTZAT GAISTO *. COZ 

para el aguii6n, para el buey daflosa, 
coup de pied a Vaiguillon est mauvais 
pour le bosuf. (Refranes, 181.) — 6° (L- 
ain?), andar olfateando en busca de 
algo : flairer, chercher quelque chose en 
flair ant. 

Ostikoka (c), coceando, ruant. Aur- 

KITU NEBAN ULBAI TIRAKA, OSTIKOKA I le 

encontre tirandose de los cabellos, dando 
coces : je le trouvai s f arrachant les che- 
veux, se frappant. (Per. Ab. 197-28.) 
Ostikoka zapakatu (BN-s), apelmazar, 
pie'tiner. 

Ostikokari(AN-b), ostikolari(AN-b). 
(V. Ostikari.) 

Ostikopetu (AN, B, G), pisotear, 
poner bajo los pies : fouler, mellre sous 
les pieds. 

Ostikopunta (Be, R), puntapie, coup 
de pied. 

Ostikurtika (B, ...), dando corcobos 
y coces, ruant. 

Ostil (G-azp), arco iris, arc-en- ciel. 

Ostilamendu (BN-am), ajuar, me- 
naje : mobilier, manage, j, Ezpa nolatan 

NBHOR SAR AHAL DAITE BORTHITZ BATEN 
ETSERA , ETA HAREN OSTlLAMENDUA PlLA , 
BALDIN LEHEN ESTEKA EZPADEZA BORTH1- 

tza ? y 6 c6mo puede alguno entrar en la 
casa del fuerte, y saquear sus alhajas, si 
primero no hubiere atado al fuerte? et 
comment peut- on entrer dans la maison 
de Vhomme fort et piller ses meubles, 
sans avoir auparavant Hi cet homme fort ? 
(Leiz. Matth. xn-29.) 

Ostilatu (BN-am), engalanarse : se 
parer, s'embellir. Untsa ostiLaturik 

JOAN TZUZUN NESKATOSE HURA SENARRARBN 

etSera (BN-am), bien engalanada fue 
aquella jovencita a casa del marido, cette 



Digitized by 



Google 



142 



OSTION — OTAMEN 



jeunc filte partit bien parte pour la mai- 

8on de son mari. 
OStion (BN-ald). (V. OStian.) 
OsUral (Gc, ...), osiirale (BN-am- 

gar-ist, S), viernes, vendredi. Var. de 

ORZIRALE. GUK OILOA DEGUNEAN, BETI OSTI- 

rala (G) : cuando tenemos gallina, siem- 
pre viernes : quand nous avons de la 
poule, c'est toujours le vendredi. = Se 
dice para expresar cuan perseguido es 
de la contrariedad y adversidad aquel a 
quien siempre le falta, a los ojos ae los 
aemas, algun requisito para obtener lo 

2ue pretende. Se dit pour exprimer com- 
ien est contrarii et malchanceux celui 
a qui toujours il manque, aux yeux d'au- 
trui, une condition pour obtenir ce a quoi 
il aspire. 

Ostiralekari (BN), el que hace algo 
el viernes, celui qui fait quelque chose 
le vendredi. 
OStiSon (BN-larres). (V. OStian.) 
OSTO (AN, BN-s, G, R), hosto (BN, 
L, S) : 1° hoja, feuille. (V. Orri, 2o.) 
Hosto -seIak (Sc), hojas que quedan 
al tallo del maiz en tierra, despuds de 
haber cortado a* mano la parte superior 
del tallo : feuilles qui restent a la tige du 
mats en terre, apres qu'on en a coupt la 
partie suptrieure. Hosto -beratS (AN-b, 
L-ain), hojas de maiz, feuilles de mats. 

— 2° (B-tS), Var. de ostro (2<>). 
Ostoaldi (G-and, L-ain), epoca de las 

hojas, del brote : frondaison, ipoque des 
feuilles, du bourgeonnement. 

Ostobeltz (AN-b), cierta variedad 
de castaiio, certaine variiti de chdtai- 
gnier. 

Ostoil : lo (BN-s, Lc, Sc), seroja, hoja 
seca, feuille morte. — 2° Hostoil (Lc, Sc), 
raraa provista de hojas, branche feuil- 
lue. Bertze batzuek aldiz arboletarik 

HOSTOILAK HAUSTEN ETA BIDERA ARTHIKI- 

tzen zituzten, y otros cortaban ramos 
de arboles y las tendian por el camino, 
d'autres coupaient des branches d'arbres 
et en jonchaient le chemin. (Duv. Matth. 
xxi-8.) — 3° (AN ?, G?, Cane, bas., Foe), 
mayo, lit. : mes de hojas : mai, lit.: mois 
des feuilles. — 4° (BN, L, S), ligero de 
cascos : frivole, tite de linotte. Ainbeste 
neska erobl qstoila : tantas muchachas 
fatuas , ligeras de casco : tant de jeunes 
filles frivoles, a tite ligere. (Eskuald. 
15-xi-1901.) 

Ostoilatu (S. P.) : 1° guarnecer de 
hojas : feuiller, se garnir de feuilles. 

— 2° amueblar casa, meubler une mai- 
son. 

Ostoiska (B-tS-urd), tejido de seto, ya 
sea una puerla tranquera, ya el adral 
de carros 6 bien cierta fresquera para 
curar queso, frutas, etc. : claie d'osier qui 
sert soil a faire des portes a claire-voie, 
soit des ridelles de char ret les ou une 
sorte de garde -manger ou Von conserve 
le fromage, les fruits, etc. 

Itastokatu, deshojar, effeuiller. (Duv. 
ms%, 

Ostoki (BN-ger), rollizo, poteli. Ma- 
tela ostokiak, carrillos roilizos, joues 
rebondies. 

Ostokider (AN, Lacoiz.), peciolo, 
mango de hoja : ptiiole, queue des 
feuilles. 

Ostolapitz (G-al-uz), una hierba medi- 
cinal, une herbe mtdicinale. 

Ostope : 4° (R-uzt), sombra que 
proyectan las hojas de los arboles : om- 



brage, ombre produite par le feuillage 
des arbres. — 2° H ostope, enramada, 
bocage. (Duv. ms.) 

Ostopegorri (S, Alth.), saxifraga, 
saxifrage. (Bot.) 

Ostopeko (S, Alth.), 6rquide?, orchis 
moucheron. (Bot.) 

Ostorri (BN-s), hoja, feuille. = Es, al 
parecer , un compuesto de los dos sin6- 
nimos osto y orri. C'est, il semble, un 
compost des deux synonymes osto et 
orri. 

Ostots (AN-lak), trueno, tonnerre. 

Hostotsu (AN-b, L), frondoso : tpais, 
touffu. 

Hostotu (BN, L), hostoztatu (AN-b, 
L), cubrirse de hojas : feuiller, se cou- 
vrir de feuilles. 

Osirail (L), follaje, feuillage. Haizb 

BZTI BATEK PEREKATZEN DU OSTRAILA , UI1 

viento suave acaricia el follaje , une douce 
brise caresse le feuillage. (Dasc. Alheka. 
80-5.) 

Osirailaka (AN, G-iz-us), ostraku 
( B - m ) , ostralika ( G - azp ) , ostreilaka 
(G), arco iris, arc-en-ciel. 

Ostrlkatu (Lc), pisotear, piitiner. 

Ostriku (B-a-d), arco iris, arc-en-ciel. 
Var. de ostarku?. 

OSTRO : lo (AN), hoja, feuille. Var. 
de osto (1°). — 2° (B-a-baran-o), teiido 
de seto , claie d' osier. ( V. Ostoiska.) — 
3° (B-m), rastrojo 6 parte inferior del 
tallo de la berza, del lino, del trigo,... 
y aun de arboles, como del hay a, roble, 
etc. : partie inftrieure ou trognon du 
chou } chaume du tin, du bli,... et igale- 
ment la souche des arbres, comme du 
httre, du chine, etc. 

Ostrogaitz (AN), Var. de ostola- 
pitz. 

Ostroi (B-oii), trueno, tonnerre. 

Ostroil (L, Goyh.), Var. de hostoil 
(2°). 

Ostruka (?), avestruz, autruche. 
(Duv. Deut. xiv-15.) (??) 

OSTU: 1° (Be, Gc), robar, hurtar : 
voler, dirober. = Parece que entre esta 
palabra y su hoy sin6nima de otros dia- 
lectos ebatsi hay la misma diferencia 
que entre hurtar y robar. Hoy en B y G 
se dice ostu y en los demas dialectos 
ebatsi , aplicandolas indiferentemente al 
hurlo y al robo. ^Cual podra ser la pala- 
bra primitiva del verbo ostu? ^oste? En 
B, algunos pronuncian oostu. II semble 
qu'il existe entre ce mot et ebatsi, son 
synonyme actuel en d'autres dialectes, la 
mime difftrence qu 'entre dirober et vo- 
ler. Acluellement, en B et G, on dit ostu, 
et dans les autres dialectes ebatsi, les 
appliauant indifftremment au larcin et au 
vol. Quel peut bien etre Vorigine (/'ostu ? 
£OSte? En B, quelques-uns prononcent 
oostu. — 2° (B-a-g-o-t§), esconderse, se 
cacher. Burua ostu (B, ...), ocultarse, se 
dissimuler. Ostu ostuka (B-tS), a escon- 
didas : en catimini, a la dirobte. — 3° (B- 
mu,...), retraerse, se relirer. Ostutsua 
da , es algo retraido , il est quelque peu 
solitaire. 

OStu ( R ) , ahuyentar , espantar aves : 
effaroucher, faire fuir les oiseaux. Var. 
de oSatu, o§otu. 

Ostugel (B, G), correa para coser 
la abarca, ligneul pour coudre les 
brogues. 

OSU (BN-gar-ost), materia, pus : 
matiere, pus. 



Ot (c,...), Var. de ooi en los deriva- 
dos, Var. de ogi dans les dtrivts. 
• OTA: l°(Bc), argoma, aliaga, aulaga, 
ajonc. (Bot.) = Tambien es variante de 
ote de otros dialectos. C'est tgalement 
une variante de ote des autres dialectes* 
Erbi-ota (B-m) : argoma blanda, sin pin- 
chos : genit, sorte d' ajonc sans piquants. 
— 2° (B-g), secadero de quesos, frutos, 
junto al hogar : sorte de garde -manger 
pour conserver les frontages, les fruits, 
et plact ordinairement pres du foyer. = 
En esta acepci6n es palabra politona, 
Ota', en la primera y tercera es mon6- 
tona, ota; no recuerdo el acento que 
tiene en la cuarta acepci6n. Ce mot est 
poly tone dans cette acception , OtaJ dans 
la premiere et la troisieme, il est mono- 
tone, ota; je ne me souviens pas quel 
accent il comporte dans la quatridme. — 
3° (Be, G,...), paraie en que se recogen 
las gallinas, percha en que posan : 
endroit frtquentt par les poules, per- 
choir ou elles se posent. — 4° (B-zigJ, 
pajar, pailler. — 5° Hota (BN-ist, arc), 
Contr. de ogeta, hogeita. Hota bat, 
veintiuno, vingt et un. 

Otabaltz (B-m), granero de molino, 
grenier de moulin. 

Otabar (Be, Gc), othabar ( BN , S ) , 
residuos de argoma, broutilles d'ajonc. 
( De ota -{- abar.) Otabarra lango ogi 
latza, pan 6spero y desabrido como el 
residuo de argoma, pain rude et Acre 
comme des dibris d'ajonc. 

Otadi (B, G), othadi (Duv. ms), ota- 
doi (BN-s), otadui (B-a-o), argomal, lieu 
ou poussent des ajoncs. 

Otagara (B-m), flor de la argoma, 
parte superior de la argoma : fleur 
d'ajonc, partie suptrieure de Vajonc. 

Ota-jaki{G-al), ota-joiki (B-oli, G- 
iz), pala con boca fuerte de hierro para 
majar argoma , sorte de gouet robuste en 
fer pour hacher les ajoncs. 

Otaka (AN, Araq., R), argoma, 
ajonc. 

Otakadi(AN), otakadoi (R), argomal, 
lieu couvert d'ajoncs. 

Othalako (L-get,...), pesebre en aue 
come el ganado la argoma majada , 
creche dans laquelle le bttail mange 
I' ajonc hachi. 

Otaleku (L-ain), argomal, lieu couvert 
d' ajoncs. 

Otalora (B-g). (V. Otagara.) 

Othalur (BN-am), paramo, erial 
cubierto de retamas, juncos, argomas, 
etc. : lande, terre inculte et stirile cou- 
verte de genets, de bruyeres et d f ajoncs. 

Otamaru (B, Per. Ah. 188-20), ar- 
goma blanda sin pinchos : genit, sorte 
d'ajonc sans piquants. 

Otamen: 1° (AN, BN-s, B), bocado, me- 
rienda ligera de entre horas : bouchie , 
collation ligere entre les repas. Beraren 

OTAMENAZ BALIATU BEAR DA MAIZ,... ETSAI 

guzien kontra : tiene que valerse con fre- 
cuencia de su bocado (sic), ... contra todos 
los enemigos : il est obligi d'employer 
frtquemmenl sa bouchie (sic),... contre 
ses ennemis. (Liz. 117-36.) Jaun hau da, 

BOKADU BGlftlK OTAMEN BATEAN,ZUREBARRB- 
NBKO GELAN SARTU NAI DUENA '. este Seflor 

es el que, haci£ndose bocado, quiere 
entrar en el aposento de tu pecho : ce 
Seigneur est celui qui, se faisant bouchie, 
veut entrer dans ton sein. (Mend. Jes. 
Biotz. 308-15.) Bideko otamen: viatico, 



Digitized by 



Google 



OTAN — OTE- 



143 



provisi6n de camino : viatique, provisions 
de route. Eman zaigu bideko otambn oisa, 
se nos ha dado como viatico, il s'esl~ 
donnd a nous comme viatique. (Liz. 263- 
39.) — 2° (AN-b), desayuno, petit dejeu- 
ner. 

OTAN : 4° (L-get,...), brujula, bous- 
sole. — 2° (AN-b), en estos, dans ceux- 
ci. 

Otar : 1° (B-g, L-ain), argoma dura, 
lit. : argoma macho, a difercncia de 
otbme, argoma blanda, lit.: argoma 
hembra : ajonc rugueux, lit. : ajonc mdle, 
par opposition a otbme, ajonc doux, lit.: 
ajonc femelle. — 2° (AN-b), othar (BN- 
am-gar, S), argomal grande, grand 
ajonc. = En S distinguen entre othar y 
othatze; este se corta de dos en dos 
aftos; el primero nunca, es siivestre y 
abandonado, se quema. On distingue, en 
S, entre othar et othatze; celui-ci se 
coupe tous les deux ans; le premier, sau- 
vage et abandonne', ne se coupe jamais, 
on le brille. — 3° (B-l-mu), cesto en que 
se recoge la basura , panier dans lequel 
on ramasse les ordures. = Por su origen 
y por la signiQcacidn de su sin6nimo 
otarrb, parece que mas bien deberia ser 
« banasta ». Par son origine et par la 
signification de son synonyme otarre , il 
semble qu'il devrait plutot vouloir dire 
« panier plat et rond ». 

Otardi (AN-b), othardi(Lc), argomal , 
itendue de terre couverte d'ajoncs. Mbn- 
ditik, oihanetarik bta hotardibtarik 
hbldu diren urak ur abbratsak dira i 
las aguas que vienen del monte , de los 
bosques y de los argomales , son buenas 
aguas : les eaux qui proviennent de la 
montagne, des bo is et des landes, sont de 
bonnes eaux. (Duv. Labor. 61-5.) 

Otharpe (AN, L), interior de un ma- 
torral de aulagas , inUrieur d'un fourre* 
d'ajoncs. Otharpean sartu da ihizia (L), 
la fiera se ha metido en el argomal, le 
gibier s'est jete* dans le fourre' d'ajoncs. 

Otarrain(B?, G?), hotarrain (S?), 
langosta de mar, langouste. Otarraina 

BBRB BERDBA DA BBRBZ , BAINA GORRITUTEN 
DA BGOSTBN DANEAN (B); OTARRAINA BRB 
BBRDBA DA BBRBZ, BAINA BGOSTBAN GORRI- 
TZEN DA (G); HOTARRAINA BRB BBRDB DA 
BERAINEZ, BENA BGOSTBAN GORRITZBN DA 

(S) : la langosta es tambi6n verde por 
si, pero se pone roja cuando se cuece : 
la langouste, aussi elle, est verte par elle- 
mSme, mais elle devient rouge en cuisant. 
(Dial. bas. 19-4.) 
Otarralaun (Aracj.J, otarralaurden 

IG-ori), cesto para meair manzana, maiz, 
it. : cuarto de cesto : bourgne, panier 
dans lequel on met des pommes de terre, 
du mats, lit. : quart de panier. 

Otarra - tSanbila ( G-mot ) , cesto que 
se emplea para acarrear tierra : gabion, 
grand panier en usage pour transporter 
de la terre. 
Otarrazabal (Araq.). (V. Otarrerdi.) 
Otarre : 1° (AN-lez,..., G,...), cesto, 
panier. Eta jan zuten guztiak eta asb 
ziran. Eta bildu zituzten puskak, amabi 
otarre zatiz BETEAK : y comieron todos, 
y se saciaron. Y alzaron las sobras, doce 
cestos llenos de pedazos : tous man- 
gerent et furent rasbasie's, et on emporta 
douze corbeilles pleines des morceaux 
qui restaient. (Ur. Matth. xiv-20.) — 
2° Otharre (Lc ) , canastilla que se lleva 
bajo el brazo, petit panier qu'on porte 



sous le bras. Kontatzen du Kasianok 
Paulo abadb zahar hura, palma-adar 
batzuk harturik, hetzaz zare, saski eta 
otharre egiten haritzbn zela : refiere 
Casiano que aquel anciano abad Pablo, 
cogiendo algunas ramas de palma, se 
ocupaba en nacer de ellas cestos, canas- 
tillas y banastas : Cassien rapporte que 
ce vieil abbe" Paul, prenant quelques 
branches de palmier, s'occupait a en 
/aire des corbeilles, des petits paniers et 
des mannes. (Ax. 3«-3-ll.) — 3° Otharre 
(AN-b, BN-ald), argomal, lande couverte 
d'ajoncs. — 4° (AN, L-get, ...), cesto 
para pescar langostas, easier a homards. 
Otarrerdi (AN- arak, G-ori,...), cesto 

{>ara medir manzana , maiz, y que tiene 
a mitad de la cabida de otra llamada 
burutorre : panier servant a mesurer les 
pommes, le mats, et dont la conlenance 
est la moitie' d'un autre appeU buru- 
torre. 

Otarri (AN-lezo), canastilla, petit 
panier. Var. de otarre (1°). 

Otasats (B-g), estiercol mezclado con 
argoma, fumier mile' d'ajoncs. 

Otaaka: 1° (AN-b-lez, B-oft, Gc,Lc), 
mesa 6 tabl6n en que se maia argoma , 
table ou planche sur laquelte on broie 
I' ajonc. — 2° (AN ?), picador, tajo de 
cocina , billot de cuisine. 

OtatSa (AN-b-lez, G-etS), tallo de ar- 
goma quemado, chicot d'ajonc brUU. 

Ota tSiki (B-a), argoma blanda, sin 
pinchos : genit, sorte d'ajonc dipourvu 
de piquants. 

Ota tSori (B-l, ..., G, ...), collalba, 
paiarillo que anda de punta en punta de 
arbustos : traquet, petit oiseau qui sau- 
tille d'une pointe d'arbuste a une autre. 
— 2° (B-mj, curuja, pajaro algo mayor 
que la collalba : fauvelte, oiseau un peu 
plus gros que le traquet. 

OtatSur (Be), azada que se usa en 
argomales, biche employee dans les 
landes. 

Otatu (B?, Ur.) , erizo, lit.: argo- 
mado : hirisson, lit.: ajonce*. (De ota.) 

BATU BBRB ZIRAN AZBRIA , BESTE IZENBZ 
LUKIA, OGIGAZTAIA TA BASAKATUA , MI§U , 

katamiblga ta otatua : tambi£n se reu- 
nieron la zorra, por otro nombre raposo, 
la comadreja, y el gato months, la ardilla, 
la gardufla y el erizo : se rtunirent e*ga- 
lement le renard, autrement appeld ma- 
raudeur; la belette, le chat sauvage, 
I'e'cureuil, la fouine et le he'risson. (Cane, 
bas. 111-92-15.) 

Otatza (B, G), otatze (S), argomal, 
lande d'ajoncs. 

OTAZA : 1° (G-gai), salvado, harina 
de segunda clase : recoupe, farine de 
basse quality. — 2° (G-bid-iz-t-zar-zeg), 
comuna, pan grosero: pain bis, pain de 
manage. 

Ota-zarama (B) , residuo de argoma , 
broutilles d'ajonc. Ota-zaramak bta gaz- 

TAINAK BTA ALTZAK , ZUZUNAK , ETA IKOA,... 
AUSBEROTAN IL EGITBN DIRA J ARTE-EGU- 
RRAK BTA AMBTZAK ETA ARITZA, PAGO A TA 
AGINA EZTIRA ILTBN, URRENGO EGUNERARTE 

eukita be : metidos en ceniza se apagan 
los residuos de argoma y los castanos y 
alisos, los tiemblos y la higuera ; mas la 
lefia de encina y el quejigo y el roble, la 
haya y el tejo no se apagan aunque se 
les tenga hasta el dia siguiente : lorsque 
les broutilles d'ajonc, de ch&taignier, 
d'alisicrs, de tremble et de figuier sont 



garde*es sous la cendre, elles s'Meignent; 
mais celles de Vyeuse, du ch&ne-liege, du 
rouvre, du hUre et de I' if ne s'Meignent 
pas, bien qu'on les conserve jusqu'au len- 
demain. 

Ota-zega (B-mond), sierra pequefta, 
petite scie. 

OTAZOTZ (B-l), pez como de seis 
metros de largo; se parece al zbron, tiene 
un aguij6n en el espinazo; vulg. tintu- 
rera : poisson mesurant six metres de 
long, qui ressemble au zbron et est arm& 
d'un aiguillon au milieu du dos; vulg. 
tenluriere. 

Ota-zuntar (G-and) , ota-zuzkur (B- 
m), ota-zuztraka (B-ar), residuos de 
argoma, broutilles d'ajonc. 

OTE : 1° (R-uzt), hileras de ^ranos 
en las espigas, rangtes des grains de 
1'e-pi. — 2° (AN-b-lez, Gc), othe (BN, L, 
S), argoma, ajonc. Gero hedatzen duzu 

LURRARBN GAINEAN HIRATZE IDOR , LASTO 
EDO OTHE-APHUR BAT BTA SU BMATBN DIOZU I 

luego esparcis en el suelo helecho seco, 
paja 6 un poco de argoma y le prenddis 
fuego : ensuile 4pandez sur le sol de la 
fouc/ere seche, de la paille ou un peu 
d'ajonc, et mettez-y le feu. (Duv. Labor. 
21-14.) Begiztatzbn dituzte zbruraiRo 
duazin mendi bibusl hek , othen lore 
horibz aphainduak i contemplan estas 
montaflas gemelas que levantan hasta el 
cielo su cima , tachonadas de flores ama- 
rillas de argomas : its conlemplent ces 
montagnes jumelles, dressant jusqu'au 
ciel leur cime altiere, parsemtes de genits 
aux fleurs d'or. (Dasc. Atheka. 3-11.) 
— 3° (BN, R, S), quizas, tal vez, peut-itre. 

BlOTZA ERD1RATAN ZAITAD PENSATEARI 
KBMENTIK IRUR URTEREN BURUKO ZER IZA- 
NEN DEN OTE NITAZ , ADIN DAMADANAREKI 

(R-bid) : se me parte el coraz6n al pen- 
sar que (si) sera de mi de aqui a tres 
aflos, con la edad que llevo : mon cceur 
se brise en pensant ce qu'il adviendra de 
moi d'ici trois ans, avec Vdge que j'ai. 
^Zbrgatik otb? (AN), ^porqu^ quizas? 
pourquoi done? (Liz. 9-29.) 

OTE (BN-am-gar), saltamontes , lan- 
gosta de los campos : sauterelle, cri- 
quet. 

OTE- (AN, BN, G-bet, L, R, S), pre- 
fijo modal de conjugaci6n, que significa 
duda y se traduce « si » entre los Vas- 
cos que no conocen a la perfecci6n los 
idiomas vecinos; pero en realidad es 
intraducible : prtfixe modal de conjugai- 
son, qui indique le doute et que tra- 
duisent par « si » les Basques ay ant une 
connaissance imparfaite des langues voi- 
sines; mais en rtaliU il est intraduisible. 
= Al tratar de su sin6nimo bizkaino 
ete- se dijo, por errata, que es sufijo. 
Nunca se dice datorrete, sino siempre 
etedator, « vendra quizas?. » Ote-, que 
de ordinario es prefijo, se emplea en 
BN-s y R como suGjo, mejor aun como 
palabra aislada : badoaia-otb, « va por 
ventura ! » bztoa-ote, « no va quizas! >*En 
AN, BN y S se puede anteponer 6 pos- 
poner empleando para ello los prefijos 
modales ba, bz : badoa otb , « ya va qui- 
zas. » V^ase en ete- el barbarismo que 
se comete en el uso de la particula dubi- 
tativa. Cuando le acompana cualquiera 
de las dos particulas mencionadas (cons- 
tituvendo asi las dos clases de duda, 
positiva y negativa), se omite el verbo, 
si se ha hecho ya menci6n de 61 : es 



Digitized by 



Google 



144 



OTEAN 



OTOITZ EGIN 



locuci6n comun a los dialectos y ele- 
gante. Abbrastuta berealaSe Ambrikb- 
tatik btSeratuko zaiou anaia. — | Baote ! 
( G ) : « el hermano , en cuanto se enri- 
quezca, vendra de America a casa. — 
I Sera verdad ! lit.: j si si ! » Elitzakb ero- 

RIKO, ADARRA AUTS1 BALEZAKIO ERE. 

Ezote! (G) : « no se caeria, aunque se le 
rompiera la rama, lit. : si no! » En espa- 
flol no bay duda negativa, gramatical- 
mente hablando. Por eso dicen tambi£n 
en este caso : « sera posible , sera ver- 
dad, » pero sin expresar la negaci6n; 
pu£s al expresarla , ya ni en el tono ni 
en el sentido es duda, pasa a ser nega- 
ci6n. En par Ian t de son synonyme bis- 
cay en ete-, on a avanc4 , par erreur, que 
c?est un suffixe. On ne ait jamais dato- 
rrbte, mais toujours etedator, « il vien- 
dra peut-4tre. » Ote-, qui ordinairement 
est pre fixe, est usiU enBN-s et R comme 
suffixe, mieux encore comme mot isoU: 
badoaia-otb, « il s'en va peut-itre; » 
bztoa-ote, « il nes'en va pas peut-itre. » 
En AN, BN et S, onpeut le placer devant 
ou apres en employant pour cela les pre- 
fixes modaux ba, bz : badoa ote, « il s'en 
va peut-itre. » On peut voir a etb- le bar- 
bar is me qui se commet avec la particule 
dubitative. Quand il est accompagni 
d'une des deux particules mentionnies 
(etablissant ainsi les deux especes de 
doute, positif et ne'gatif), on omet le 
verbe s'tl en a d&ja ete fait mention; c'est 
une locution elegante et commune aux 
dialectes. Aberastuta berealaSe Ameri- 
kbtatik btSeratuko zaigu anaia. — 
| Baote ! (G):« aussitdt qu f ilse sera enri- 
chi, le frere reviendra d'Ame'rique a la 
maison. — Serait-ce vrai! lit. : si oui! » 
Elitzakb eroriko, adarra autsi baleza- 
kio ere. — i Ezote! (G) : « il ne tombe- 
rait pas, bien que la branche se cass£t. 

— Lit. : si non! » II n'existe pas, gram- 
maticalement parlant, de doute ne'gatif 
en francais. Pour cela on dit aussi dans 
ce cas : « serait-ce possible? serait-ce 
vrai? » mais sans exprimer la negation; 
car, en Vexprimant, il n'y a doute ni dans 
Vintonation ni dans le sens, mais il y a 
negation, j Oteda bekatu ain andi ! j sera 
tan gran pecado! serait-ce un si grand 
pe-chtl (Conf. 4-40.) 

Otean : 4° (BN-am), pues, conque : 
done, ainsi. Heldu zara othean, conque 
ba Uegado usted , ainsi vous ites arrive. 

— 2° Othean (S), quizas, peut-itre. = 
En la nuevaedici6n de Axular (3M 78-5), 
hay un othian que no puso el autor. Dice 
este (la-359-2) : baina gero nahi nuke 
jakin : gizon ezkondua,... y su corrector 
transcribi6 : baina othian gizon ezkon- 
dua... Este othian debe de ser othean 
y su significaci6n la segunda de esta 

Salabra ; pues uno mismo es el autor 
e la traducci6n suletina del Evangelio 
de san Mateo y el de la nueva edici6n de 
Gueroco Guero. Dans la nouvelle Edition 
d f Axular (3«-178-5), on trouve un othian 
qui n'est pas de Vauteur. Celui-ci s'ex- 
prime en ces termes (4«- 359-2 ) : baina 

GBRO NAHI NUKE JAKIN : GIZON EZKONDUA,... 

et son correcteur transcrivit : baina 
othian gizon ezkondua... Cet othian doit 
itre othean, et sa signification est la 
deuxiime de ce mot; car Vauteur de la 
traduction souletine de VEvangile de 
saint Matlhieu et celui de la nouvelle 
4dition de Gueroco Guero ne font qu'un. 



Othekarbaza, mata de aulaga, plant 
d* ajonc. (Oib. ms.) 

Otekazkor (L-ain), residuos de ar- 
goma, b routilles d'ajonc. 

Othelako (BN-am-gar), mesa 6 tabl6n 
en que se maja argoma, table ou grosse 
planche sur laquelle on broie les ajoncs. 

Otelarri (L-ain), argomal, fourri 
d' ajoncs. 

Oteme (B-g), argoma sin pincbos, 
argoma bembra : sorte d'ajonc sans pi- 
quants, lit.: ajonc femelle. (V. Otar, 

10.) 

Ote -mots (L-ain), argomal, four re 
d' ajoncs. 

Ote-motz (AN-b), argoma blanda, 
ajonc mou. 

Oteondo (AN-b). (V. Otondo, 1°.) 

Oterre (B-g-m, Gc, L-ain), monte 
quemado, mont boise br&ie. (De ota -(- 

ERRE.) j OTERREAN ASTO BALTZA TOPETAKO 
A ZE BEGIAK DAUKAZAN ORREK ! ( B-m ) , j ah 

vaya que* ojos tiene ese para ballar un 
burro negro en monte quemado ! ah ! 
voyez done quels yeux il a pour trouver 
un dne noir sur une monlagne br&Me. = 
Se dice, por ironia, de un corto de vista. 
Sedit, par ironie, d'une personne myope. 

OteSori (BNc, Lc, Sc). (V. Ote- 
tSorl.) 

OthetSa (L-ain), tronco 6 cepa enne- 
grecida de aulagas 6 argomas que que- 
dan en un campo despu£s de un incen- 
dio, chicots d y ajoncs noircis qui restent 
dans la campagne apr&s un incendie. 

Ote-t3iki (G-and), argomal, fourre 
d 9 ajoncs. 

Ote-tsori (G-and, L-ain), collalba, 
pajarito que posa siempre en las puntas 
de arbustos; bastante menor que la 
curuja : al cual algunos, por la imitaci6n 
de su mon6tono canto, llaman firtSar- 
tSar : traquet, petit oiseau qui se pose 
toujours sur la cime des arbustes; il est 
plus petit que la fauvetle; quelques-uns, 
par imitation de son chant monotone, 
Vappellent firtSartSar. 

Othetsu (AN-b, L-ain), (campo) lleno 
de aulagas, (champ) couvert d' ajoncs. 

Ote-zega (AN-b), guadana corta y 
fuerte con que se corta la argoma, gouet 
ou faux courte et forte dont on se sert 
pour couper Vajonc. 

Ote-zurda (AN-b), brotes de la ar- 
goma, bourgeons de Vajonc. 

OTI (G?, Aft. ms), othi (BN) : 1° lan- 
gosta , sauterelle. Haren bianda zen othiz 
eta BASAEZTiz, su comida eran langostas 
y miel silvestre, il se nourrissait de sau- 
lerelles et de miel sauvage. (Leiz. Matth. 
ih-4.) — 2° (AN-b), el primer brote, le 
premier bourgeon. 

Otian : \o 7Sc), os suplico, por favor: 
je vous supplie, de gr&ee. Hel zazkit 
gaurgero, otian i Uegad a mi en ade- 
lante, os lo suplico : venez a moi dor6na- 
vant,je vous en supplie. (Oib. 175-43.) 
— 2° (Sc), quizas, peut- Sire. Var. de 
otean (2°). — 3° (Sc), expresi6n de extra- 
neza, jde veras! \ conque! expression 
d'Honnement, vraiment! ce n'est pas pos- 
sible ! — 4° Othian (BN-am, S), por con- 
siguiente, par consequent. Othian paga- 
tuko nuzu: entonces (por consiguiente), 
me pagara usted : alors (par consequent), 
vous me payerez. 

OTIKA (B-b,...), percha en que des- 
cansan las gallinas : perchoir, perche sur 
laquelle les poules se juchent. 



Otil (B-i-ub), pan mal asado, pain mal 
cuit. = Algunos ban llamado asi al pan 
azimo. Quelques-uns ont ainsi appeU le 
pain azyme. 

OTIN : 1° (G-ori), odio, rencor : haine, 
rancune. — 2° (B-oft), ruin: vil, bas. 
Gizon otiRa, bombre ruin, homme bas. 
— 3° (AN-b-lez, G-aya-bet-bid-irur-ori, 
L-ain), revenimiento de la comida, repe- 
tici6n de su gusto : re tour, arri&re-godt 
de la nourrilure. 

OTO (B-ofl, G-azp), oto (BN, L) : 
1° tio : oncle, tonton. (Voc. puer.) — 
2° (G-al), jtoma! f6rmula con que se 
ofrece algo : tiensl formule usitie en 
off rant quelque chose. — 3° (B-a-mafi- 
otS), sorpresa, surprise. Otoz otoan : 
inopinadamente , a la inesperada : inopi- 
nSment, A Vimproviste. 

OTOI (AN, BN-s, L-ain, R), othoi (BN- 
am, L, S) : 1° te suplico; se usa como 
exclamaci6n : je Ven supplie, employe 
comme exclamation. Ene haur ezpada 

ZUREA BEZELA , EZ \ OTHOI ! HARGATIK AR- 

buya eta gaitz erran i si esta mia (la 
ortografia) no es como la vuestra, no la 
despreci£is, os lo suplico, ni habl&s 
mal : si la mienne (Vorthographe) n'est 
pas comme la vdtre, ne la mtprisez pas, 
je vous en supplie, et n'en parlez pas mal. 
(Ax. 3«-xxn-7.) — 2° (BN-s, R-bid), 
suplica, oraci6n, ruego : supplique, 
prUre, demande. Ezaitad anztan nore 
otoi tSikietan eskatea gore Jeinari 
orrbn osagarriaz, no se me olvida el 
pedir al Senor por la salud de usted en 
mis pocas oraciones , je n'oublie pas de 
demander au Seigneur pour voire sante 
dans mes rares pritres. Etzuen entzun 
nahi lagunaren othoia , no quiso oir la 
suplica del compafiero, il ne voulut pas 
ecouter la supplication de son compagnon. 
(J. Etcbeb. 1.) Bearra denean otoiak on, 
cuando bay necesidad las suplicas son 
buenas, les prteres sont bonnes lorsqu'il 
en est besoin. 

Otoi egin (R), suplicar, pedir : sup- 
plier, demander. Jainkoari otoi eginez, 
eta beharrari eginez : a Dios rogando y 
con el mazo dando , lit. : dando al tra- 
bajo : il faul gagner Dieu a force de le 
prier, el la neccssite a force de travailler, 
(Oih. Prov. 256.) Sanduer otoi egin bear 
nagun, lagun getzaien (R-bid) : tenemos 
que rogar a los santos, para que nos 
ayuden : nous devons prier les saints, 
a fin qu'ils nous aident. 

Othoiez (BN, S), rogando : priant, 
suppliant. Her-jauna othoiez dagoenean 
botoiari, keinuz dauke uheari : cuando 
el amo se vale de ruegos con su subdito, 
esta guiflando al bast6n : quand le sei- 
gneur use de prieres envers son sujet, il 
guigne le bdton. ( Oih. Prov. 228.) 

Othoigii (S, Sakram. 29-8), oratorio, 
capilla : oratoire, chapelle. 

Otoikatu (R), rogar : prier, sup- 
plier. 

Otoitu (BN-s, R), othoitu (Sc), rogar: 
prier, supplier. = En R, se usa como 
verbo transitivo y aun como neutro. 
S'emploie, en B, comme verbe transitif et 
mime comme verbe neutre. Otoitu da, 
otoitu du (R-uzt), ha suplicado, il a 
supplie. 

Otoitz (AN-b), othoitz(BN, L), othoi- 
tze (BN-gar, Sc), ruego, suplica : 
prtere, supplique. 

Otoitz egin (AN), othoitz egin (BN, 



Digitized by 



Google 



OTHOIZKA — OTSEGIN 



145 



L), othoitze egin (BN, S), rogar, prier. 

ZuK ORDEAN OTHOITZ BOITBN DUZUNKAN , 
ZURB GBLAN SAR ZAITB ETA, ATHBA HETSIRIK, 
GORDBAN BGIOZU ZURB AITARI OTHOITZ : mas 

tu, cuando orares, entra en tu aposento, 
y, cerrada la puerta, ora a tu Padre en 
sec re to : pour toi, quand tu veux prier, 
entre dans ta chambre, et, ayant fermi 
ta porte, prie ton Pere qui est present 
dans le secret. (Duv. Matth. vi-6.) 

Othoizka (AN, BN, L), rogando, 
p riant. 

Othoizle (Sc), suplicante: suppliant, 
qui supplie. 

Otoizte (AN?, Aft. m«), rogativa, 
prieres publiques faites a Dieu dans un 
temps de catamite'. 

Othoiztegi (?, S. P.), oratorio, ora- 
toire. 

Othoizti, othoiztiar, el que ama la 
oraci6n , celui qui aime la priere. 

Othoiztoki (?, S. P.), oratorio: ora- 
toire, chapelle. 

Otoiztu (AN-b, L-ain), othoiztu (BNc, 
L), rogar : prier, supplier. 

Otondo : 1° (AN, Gc), planta de 
argoma, plant ou pied d'ajonc. (De 
ote +ondo.) — 2° (B-a-g-i-1-mond), 
pedazo de pan 6 borona, morceau depain 
ou de miture. (De ogi -f- ondo.) Batu egi- 

ZUBZ BNPARADURIKO OTONDO AK, GALDU EZTBI- 

tezan : recoged ios mendruros que han 
sobrado, para que no se pierdan:. recuei/- 
lez les morceaux de pain qui restent, 
afin qu'iU ne se perdent. (Ast. Urt. 
I, p. xxm-26.) — 3° Othondo (S), bet6- 
nica, bUoine. (Bot.) 

Otondobedar (ms-Lond), otondo- 
belar (AN-b), othondoko (S, Alth.), 
betdnica, bttoine. (Bot.) 

Othoranza (BN?), pitanza, pitance. 
Var. de oturuntza. Esparanza,bstbiaria- 
rbn othoranza, la esperanza (es) la 
pitanza de los que sufren, l*esp4rance 
est la pitance de ceux qui souffrent. (Oih. 
Prov. 591.) 

Otorde (B, G), a trueque de pan, en 
exchange de pain. Otorde dabil maiatza 
su-bskb, mayo busca fuego a cambio de 
pan, le mois de mai est en quite de feu et 
en troc de pain. (Refranes, 536. Oih. 
Prov. 384.) 

Otordu (AN, B, BN-ald-s, G, R) : 
1° hora de comer, heure de manger. — 
2° comida, en general : repas, en g6n6- 
ral. Gatz-pitin bat bgotzi eta bestb 

GOZAGARRI BAGS, BERARBKIN BAKARRIK 

dago prbstatua noiznai otordua : echando 
un poco de sal , sin otra pepitoria , con 
solo ello esta dispuesta cuandoquiera 
la comida : jetant un peu de sel, sans 
autre assaisonnement, cela suffit pour 

?rue le repas soit prSt n'importe quand. 
Izt. Cond. 150-5.f 

Otorduero (AN-b), otorduoro (G- 
and), otorduro(AN-oy, G,...), en todas 
las comidas, a tous les repas. 

Otorontze: lo (AN, Araq.), alimento, 
aliment. — 2° (BN, L, S), comida, refac- 
ci6n : repas, refection. 

Otorontzatu (AN, m*-Lond), banque- 
tear, banqueter. 

Otoruntza (AN, G). (V. Otorontze, 
2<>.) 

Otoz ( B-a-o-otS ) , por sorpresa , par 
surprise. Oroz otoa (B-a) : el encontr6n, 
lo inopinado : la rencontre, Vimproviste. 
Otoz otoan (B-a-o) : impensadamente , 
por sorpresa : inopintment, par surprise. 

T. II. 



Otozozto (B-a-ub), idea, pen sarnie n to: 
idee, pens4e. Otozozto barik, inopina- 
damente, inopiniment. 

Otrilo (G-am), otroilo (G-ik), una 
mala hierba que brota en los trigales, 
certaine plante nuisible qui pousse dans 
les champs de btt. 

Otron (BN-s), comida, cualquiera que 
sea, almuerzo, comida, cena : repas quel- 
conque, dejeuner, dtner, souper. Otro- 

NBAN EZIN JAN TA ARTBTAN BAI I T\0 poder 

comer en la comida , y si entre horas : 
ne pas pouvoir manger aux repas, mais 
bien entre les heures des repas. 

Otrontze (AN-arak,...), alimento, ali- 
ment. 

Otruntza (L-ain), alimento, comida 
en general : aliment, repas en general. 

OTS, hots : 1° (c), ruido, bruit. Bada- 

KIZU ZELAKO OTSA EGITEN DABBN GATZAK 

sutan, ya sab£is que" ruido hace la sal al 
fuego, vous connaissez sans doute le bruit 
que le sel fait au feu. (DUl. bas. 14 5-2.) 
— 2° (c), fama, nombradia : renommte, 
reputation. Orra gure Jesus maitaga- 
rriak, ... erakustbn dien lenbiziko gauza .' 
ots tSarreko etSb ta lekubtatik urrun 
bizitzba : he ahi lo primero que les en- 
sella nuestro amable Jesus : que vivan 
lejos de casas y de lugares de mala 
fama : voila premierement ce que leur 
enseigne notre aimable Jesus : qu'ils vivent 
loin des maisons et des lieux ma I 
fame's. (Mend. Ill -247 -9.) Ezta dbu- 
sen otsik (AN, ms-Lond) : no se dice 
nada, lit. : no hay ruido de nada : on ne 
dit rien, lit. : it n'y a bruit de rien. 
Berriz ere madartka dediLa hire hotsa, 
que sea maldita de nuevo tu memoria, 
que ta mtmoire soit maudite de nouveau. 
(J. Etcheb. 63-17.) Urrunbko neskak 
andbraurbn hots, las criadas de pais 
lejano fama de senoras, une servante de 
pays lointain a bruit de demoiselle. (Oih. 
Prov. 473.) — 3° (L-ain), enorme, enorme. 
Gezur ori otsa due, esa mentira es 
enorme, ce mensonge est enorme. — 
4° (Lc), querencia, pasi6n vehemente, 
chiiladura, inclinaci6n casi irresistible : 
affection, penchant, passion vehemente, 
inclination presque irresistible. — 5° ( AN- 
b, R-uzt), busca, rebusca, recherche. 
Orren otsean zebilan, andaba en busca 
(detras) de eso, il allait a la recherche 
de cela. — 6° (AN, BN-ald, G, R), 
hots (BN, L, Sh jea! interjecci6n ae 
incitaci6n : hop I allons ! voyons ! inter- 
jection d' instigation. Jaun, \ aots I itz bat : 
seQor, | ea I una pa la bra : seigneur, 
allons! une parole. (Lard. Test. 196-9.) 
| Ots ! i zer adin du Y vamos a ver, i que 
edad tiene? voyons, quel &ge a-t-il ? (Liz. 
35-26.) | Hots! andrba , . . . abia gaiten , 
bagoazke: ea, sefiora, ...andemos, pode- 
mos ir : voyons, madame, ... nous pou- 
vons alter, marchons. (Dasc. Atheka. 
141-15.) — 7° (Be), golpe, momento : 
coup, moment. Ots baten edan, beber de 
un golpe, boire d'un seul coup. Otsean- 
otsban (Be), a cada momento, a chaque 
instant. 

OTS : 1° (Gc), interjecci6n de dolor, 
que se dice, p. ej., al contacto de una 
ascua, a la introducci6n de una aguja en 
la came : ate / interjection de douleur 
usit4e, p. ex., au contact d'une chose 
rtpugnante , ou quand une aiguille pt- 
netre dans la chair. — 2° (R-uzt) , estre- 
cho, ajustado : etroit, serre. \ Zer otS dra 



kot a koribk ! | que" estrechas son esas 
sayas ! que ces jupes sont 4triqu6es 1 

Otsa (c), Var. de otso en algunos 
derivados, Var. de otso dans quelques 
derives. 

Otsabete (G-and), excoriaci6n de los 
pechos, tcorchure aux seins. Zingirina 

BAlftO GAIZTOAGO DA OTS ABETEA , la eXCO- 

riaci6n es peor que las grietas, V^cor- 
chure est pire que les crevasses. 

Otsadar (BN ?), arco iris, arc-en-ciel. 
= Lo trae Moguel en el proverbio mal 
transcrito de Oihenart : goiz otsadar, 
arrats iturri. (Per. Ab. 172-9.) Oihe- 
nart, en su proverbio 200, dice : goiz 
orzadar , arrats iturri : « arco iris a la 
mafiana, fuente (lluvia) a la tarde. » 
Moguel le donne dans le proverbe mal 
transcrit d* Oihenart : goiz otsadar, 
arrats iturri. (Per. Ab. 172-9.) Oihe- 
nart, dans son proverbe 200, dit : goiz 
orzadar, arrats iturri i « arc-en-ciel 
au matin, fontaine (pluie) au soir. » 
(V. Orzadar.) 

Otsail (AN, B, arc, BN-s, ...,G, L, R), 
febrero, f4vrier. Otsailgo buriak braiten 
dituz ontzoeriak, lluvia de febrero mata 
a los iogreros , la pluie de ftvrier tue les 
usuriers. (Refranes, 89.) = El original, 
por incorrecci6n ortograOca, dice osail y, 
sin duda por errata, buria. Voriginal 
donne, par erreur orthngraphique, osail 
et, sans doute par suite d'un erratum, 
buria. 

Otsaki (AN-b), otsakio (L-ain, S), 
funerales : service funebre, prieres des 
morts. (D. esp. obsequio^.) 

Otsalar ( AN-b-lez , G-and-et§ ) , mos- 
queta, variedad de rosal : rose muscate, 
variite de rosier. = Araquistain traduce 
por « frambuesa ». Araquistain le tra- 
duit par « framboise ». 

Otsalizar (G-and ) , fresno sil veslre , 
serval de cazadores, frine sauvage. 

Otsaporru (G, R-uzt), puerro silves- 
tre, hierba buena para alimento de cer- 
dos : poireau sauvage, plante que Von 
utilise dans Valimentation des pores. 

Otsaputs (L-ain), cuesco de lobo, 
vesse-de-loup. (Bot.J 

OtSar (ms-Lona), granza, garance. 
(Bot.) 

OtSarren (B?, G?), cesto, panier. 
OtSarrbn onbk gai5Jezka egin die, este 
cesto se ha colmado, ce panier est plein. 
(Pach. 4-25.) 

Otsatz (BN, Sal.), grama, chiendent. 
(Bot.) 

Ots egin : 1° (Be, ..., G-and), 11a mar, 
appeler. Au asi zan Jaunaren izbnari ots 
bgiten, esle comenz6 a invocar el nom- 
bre del Seflor, e'est lui qui commenca 
d'invoquer le nom du Seigneur. (Ur. 
Gen. iv-26.) Ots eginak, los Uamaaos, 
les appelts. — 2° (B?, Afl.), resonar, 
r6sonner. 

Otsegin (B, ms-Zab.Ipuifl. xx),criado, 
serviteur. Var. de otsein. = Creo que esta 
variante es del autor,habi£ndose fundado 
para ello en una etimologia falsa : ots- 
egin-a, « el llama do, aquel a quien se le 
llama. » Igual origen tienen arrastegi, 
lit. : « esquina de la noche, » de algunos 
a u tores, y arrats -dei, « llamamiento de 
la noche, » usado por mi padre en vez de 
arrastiri 6 arrasti. Je crois que cette 
variante est due a Vauteur, et que celui- 
ci s'est base pour cela sur une fausse 4ty- 
mologie : ots-egin-a, « VappeU, celui 

19 



Digitized by 



Google 



146 



OTSEGINTZA — OTU 



qu'on appelle. » Les mots suivants pos- 
sedent la mime origine : arrastbgi, lit. : 
« coin de la nuit, » usitt par quelques 
auteurs, et arrats-dei, « appel de la 
nuit, » employe" par mon pere au lieu de 

ARRASTIRI OU ARRASTI. 

Otsegintza (B ?), servidumbre, domes- 

licitt. BADA BERBAR1MBARBN KALTBAN BZTOA 
iflOR BERE OTSBOINTZARA, TA JOAN BBRB BEAR 

bztau : pues en perjuicio de la propia 
alma nadie va al servicio, ni debe ir 
tampoco : car personne ne va en service 
au prejudice de son ime, ni ne doit non 
plus y alter. (Bart. 1-226-41.) 

Otsein (B-g-m, ...), criado : serviteur, 
domestique. = De ooi -f- 8EIN • « aifio ^ e 
pan , nino nutricio. » C6tejese con uga- 
zaba. Hay cierta relaci6n entre la forma- 
ci6n de esta palabra , ooi -f- sein , que 
quiere decir « hijo de pan, hijo nutricio », 
y la palabra inglesa lord, que, segun 
Webster, viene de hlaf-weard y signi- 
fica « distribuidor de pan ». De ooi + 
bbin : <c enfant de pain, enfant nourri- 
cier. » Comparez avec ugazaba. II y a un 
certain rapport entre la formation de ce 
mot, ooi-j-SBiN, qui veut dire « fits 
de pain, fits nourricier », et le terme 
anglais lord, qui, d'apres Webster, vient 
de hlaf-weard et signifie « distributeur 
de pain ». Otsein barriak galbaiaz ura, 

ZAARRARI BDARRBAZ BBRB LBKURIK BMON EZ 

gura : el criado nuevo (trae) agua en el 
harnero, al viejo no se le quiere dar lugar 
ni con herrada : le nouveau domestique 
(apporte) de Veau dans le crible; au vieux 
on ne le per met pas mime avec un seau. 
(Per. Ab. 122-7.} 

Otseinagusi (B), mayordomo, major- 
dome. Gaba bldu zanban, bsan eutsan 
btSeko jaunak berb OTSEINAGUSI EDO 
mayoroomuari : cuando \\eg6 la noche, 
el amo de casa dijo A su mayordomo : 
quand la nuit arriva, le mall re de la 
maison dit a son major dome. (Ast. Urt. 
I, p. xv-5.) 

Hotsemaile : 1° (BN, L), el que guia 
una yunta, celui qui conduit une paire de 
bceufs. — 2° director, gobernador : direc- 
teur f gouverneur. (Duv. ms.) 

Otseman : !• (BN-am-gar, Sc), ahu- 
yentar, espantar : effaroucher, effrayer. 
Nik Sorjak otseman, hik atzbman : yo 
ahuyento los pajaros, tu los coges if&i 
chassi les oiseaux, et tu les as pris. (Oih. 
Prov. 335.) — 2° HoUeman (BN, L), 
dirigir, guiar : diriger, guider. Eta hi, 
Bethlehem, Judako lurra, bzhaiz segur 
Sumbena Judako lbnbizikoen artean ; ezbn 
hire baitharik duk ilkhiren Israelgo 
bnb populuari hotsbmanbn dioen buru- 
zagia : y tu, Belen, tierra de Juda, no 
eres la menor entre las principales de 
Juda : porque de ti saldra el caudillo, 
que gobernara a mi pueblo de Israel : et 
toi, Bethltem, terre de Juda, tu n'es pas 
la moindre entre les principales villes de 
Juda, car de toi sortira le chef qui gui- 
dera Israil, mon peuple. (Duv. Malth. ii- 
36.) Ikhustate handirbkin hotsematen 
darokuzu, nos gobernais con grande 
comedimiento , vous nous gouvernez avec 
une grande indulgence. ( Duv. Sap. xn- 
18.) — 3o Ots eman (AN-b, BN-s, L- 
ain, R), hots eman (S), atizar el ganado, 
arrear, exciter le bttail. Hots eman idibr, 
incitar 6 los bueyes, exciter les bceufs. 
— 4° (AN), atender, escucbar : entendre, 
icouter. ^Nola otb? Ots emazu, goazbn 



ekustbra : i c6mo podra hacerse? Atienda 
usted ; vamos 6 verlo : comment cela 
pourra-t-il se f aire ? Attendez, nous allons 
levoir. (Mend. 11-62-16.)— 5° Hots eman 
(L), emprender, entreprendre. Ondoan 
dohatsukiago bideari hotsemanbz, des- 
pues emprendiendo la caminata con 
mas felicidad, ensuite entreprenant le 
voyage avec plus de filiciti. (Har. Phil. 
xin-4.) 

Otseme : 1° (BN-bard), hijastro : fil- 
litre, beau-fils, celui dont on a ipousi le 
pere ou la mire. (Contr. de ugasemb.) 

— 2° (c), loba, loupe. 
Otsen (?), sonoro, sonore. 
Otsendu (V, Aft. ms)> resonar, rtson- 

ner. 

OtSenko (B-mu), otSenta (B-a-l-o- 
ond-tS, BN-ald), bizco : bigle, qui louche 
oVun ail ou des deux. 

OtSepel (G-orm), enclenque, de poco 
fuste : maladif, de constitution faible. 

Otserri (c), pais de lobos, pays de 
loups. Atzbrri, otserri : pais extraflo, 
pais de lobos : pays itranger, pays de 
loups. (Oih. Prov. 49.) 

Otserroi: 1° grajo, geai. (F. Seg.) — 
2° (AN), cuervo, corbeau. Nobk idiki zubn 

ARKARBN LBIATllA, BIALDU ZUBN OTSBRROIA, 

gero usua : Noe abri6 la ventana del area, 
envi6 el cuervo, despues la paloma : Not 
ouvrit la fenitre de Uarche, envoy a le 
corbeau et ensuite la colombe. (Liz. 90- 
25.) 

Otseskia (AN-b), perfil, linea de los 
montes : profit, ligne des montagnes. 
Otseskiara bbgiratu diot, le he mirado 
de perfil, je I'ai regardt de profit. 

Otsez : 1° (BN-gar, S), por nombre, 
du nom de. Ambrikbtara joan zan gizon 
bat Martin otsez, fue a America un 
hombre 11am ado Martin, un homme 
appeli Martin partit en Amirique. — 

— 2° (BN, Sal.), segun rumor, segun se 
dice : d'apres ce qu'on dit, d'apres la 
rumeur. — 3° (S), clamando : s'icriant, 
clamant. Etziteyela arren inkieta, zer 

JANBN dOgO, OTSEZ '. £ EDO ZER EDANEN dOGU, 
EDO ZERTZAZ BEST IT C REN GIRA? no OS aCOn- 

goj6is pues, diciendo : i Qu6 comeremos, 
6 que beberemos, 6 con qu6 nos cubri- 
remos? ne vous mettez done point en peine, 
disant : Que mangerons-nous, ou que 
boirons-nous, ou de quoi nous vitirons- 
nous? (Matth. vi-3i.) 

Otsi (G-orm), toma, liens. (Contr. de 

EUTSI.) 

OtSiau (B-ea-i), cuidarse mucho, pro- 
curando comodiaades : se dorloter, se 
soigner, se procurer le plus d'agriments 
possible. 

Otsil (AN?, B-ond, BN, G-and, L- 
ain, R-uzt, S), febrero, mes de lobos : 
ftvrier, mois des loups. Var. de otsail. 

Ot9in : 1° (B-18), pozo profundo, puits 
pro fond. Var. de oSin. — 2° (AN-b-lez, 
BN, G-etS), cierta moneda antigua, de 
cuatro pesetas : ancienne monnaie, valant 
quatre francs. Lau otSinekoa, dobl6n de 
cuatro, monnaie valant vingt francs. 
(Araq.) 

OTSO : 4° (c), lobo, loup. Otsoak 

OTSOARI GATSlK EZ TA LAPURRAK LAPURRARI 

laztan, el lobo no hace dafio al lobo y 
el ladron abraza al ladr6n, le loup ne fait 
pas de mat au loup et le voleur embrasse 
le voleur. (Prov. Per. Ab. 121-21.) Otsoak 

EZTU BBRA BEZELAKO MANDATARIRIK (Lc), 

el lobo no tiene recadista como £1 mismo, 



le loup n'a pas de meilleur commission- 
naire que lui-mime. Otsoari ihesi ta 
hartzak atzbman (Sc) : huyendo del lobo, 
lo cogib el oso : en fuyant le loup, Vours 
le saisit. — 2° (B-b), un pececillo, un 
petit poisson. —3° (AN-b, BN-am-gar), 
lobanillo, quiste : loupe, kyste. Min otso 
(Sc) : tumor, lobanillo : tumeur, loupe. 

— 4° (R), fantasma, fantdme. — 5° (R, 
S), borracho, borrachera : ivrogne, ivro- 
gnerie. Barda otso nintzan, goSan egarri, 

NON IZAN BANINTZEN GUZION BARRBGARRI 

(R, pop.) : anoche estaba yo borracho, 6 
la manana he tenido sed, he sido el ridi- 
culo de todos : hier soir j'itais ivre, ce 
matin j'ai eu soif, j'ai Hi la risie de 
tout le monde. 
Otso-arrai: 1° (AN), cuervo, corbeau. 

— 2° (L), corneja, corneille. Var. de 
otsbrroi (2°). 

Otsobaba : l°(AN-lez, BN-s, G-etS, R, 
S ) , hierba buena para alimento de cer- 
dos, herbe qui entre dans I* alimentation 
des pores. — 2° (R-bid), haba de lobo, 
feve-de-loup. (Bot.) 

Otso-belhar (S, Alth.), eteboro, elU- 
bore. (Bot.) 

OUoko (c), oUokume (B, BN-s, G, 
L), lobezno, louveteau. 

OtBo-lahar (L-ain), otsolar fAN, 
Lacoiz. , G), mosqueta, variedaa de 
rosai : rose muscate, variili de rosier. 
(Bot.) 

Otso-lepogo (R), torticolis, paralisis 
del cuello : torticolis, douleur rnumatis- 
male du cou. 

Otso-lizar (AN, Lacoiz.), fresno sil- 
vestre , frine sauvage. 

Otso-mats (ms-Lond), gayuba, gayu- 
bera : busserole, arbousier, raisin d'ours. 
(Bot.) 

Otso-nahar (S, Alth.), rosal silvestre, 
escaramujo : iglantier, rosier sauvage. 
(Bot.) 

Otsondo, otsondore (R), males tar del 
cuerpo 6 desmadejamienlo despues de 
una borrachera, malaise du corps que 
Von eprouve apres Vivresse. 

Otsopiper (S-gar), bistorta, planta del 
g^nero poligono, cuya raiz es lefiosa y 
retorcida ; al extremo de los tallos tiene 
una espi^a de flores de color encarnado 
claro : bistorte, genre de renouie astrin- 
genle, appelie ainsi parce que sa racine 
est tordue ordinairement deux fois sur 
elle-mime; les fleurs, en forme d'ipi, 
sont de couleur rose chair. 

Otsoporru (BN-haz, G-and, L, R), 
asfodelo, g£nero de plantas de la famiha 
de las lilidceas : asphodele, genre de 
plantes de la famille des liliacies. (Bot.) 

Otsoputs (R-uzt), otsoputz (AN, 
Lacoiz., BNc, Lc, S), otsophutz (BN, 
S), lycoperd6n, cuesco de lobo: lycoper- 
don, vesse-de-loup, sorte de champignon. 
(Bot.) 

Otsorrai (AN), cuervo, corbeau. Otso- 

RRAl TA USOA BIAK NOBN ARKAN BGON ZIRB, 

el cuervo y la paloma los dos estuvieron 
en el area de Noe, le corbeau et la 
colombe retournerent tous deux a Varche 
de Not. (Liz. Coplac. 309-1.) 

OtsoSko (R), otsoume (BN-s, R), 
otsohiime (S-oas-maul), lobezno, cria 
del lobo : louveteau, petit du loup. 
Otsouts (R). (V. Otsoputs.) 
OTU : 1° (Be), ocurrir, venir 6 las 
mientes : venir A Vidte, surgir dans 
V imagination. Seme nagusiagoak balek 



Digitized by 



Google 



OTURUNTZA — OZAR 



147 



TA BALEZAU GURA TA BZ IZANGO DALA ONDA- 
SUNEN JAUBE, EGIN LEI OTUTEN JAKONA : el 

hijo mayor si supiese y si conociese que 
ha de ser duefio de los bienes , qui era 6 
no, podria hacer lo que se le antojare : 
si le fits aint savait et connaissait qu'il 
sera le mattre des biens , qu'on le 
veuille ou non, il pourrait (aire ce qui 
lui semblera bon. (Per. Ab. 108-7.) — 
2° (B, arc), rogar : prier, supplier. 
Otu zegiok oean andrbari, ez hurt an 
zaldiari : no ruegues en la caraa a la 
mujer, ni en el agua al caballo : ne prie 
pas la femme dans le lit, ni le cheval 
dans Veau. (Refranes, 218.) DoiIorra 
otu ago, atsa putzago : el ruin ( cuanto ) 
mas rogado, mas sucio 6 hinchado : plus 
le vilain est prie', plus il est sale et gon- 
flt. {Refranes, 255 bis.) 

Oturuntza (AN, BN-ald-baig, L-ain) , 
alimento, aliment. Biluzda, orthus da, 
. bztu aldatzeko athorrarik eta bz etza- 
tbko oherik ; eztaki othuruntza on baten 
berririk : esta desnudo, esta descalzo, 
no tiene ni camisa que mudar ni cama 
en que acostarse ; no sabe lo que es un 
buen alimento : il est nu, il est sans 
chaussures, il n'a pas de chemise pour 
changer ni de lit pour se coucher; il ne 
sail pas ce que c f est qu'un bon aliment. 
(Ax. 3* -342 -13.) Eta ethorri zirenean 

BTSERAT, BILDU IZAN ZEN BERRIZ HARA OSTE 
HANDI BAT, NON EZIN HAR BAITZEZAKETEN 

BBRE othuruntza ere : y vinieron a 
la casa, y concurri6 de nuevo tanta 
gente, que ni aun podian tomar alimento : 
lis revinrent a la maison, et la foule s y y 
assembla de nouveau, de sorte qu'ils ne 
pouvaient pas mime prendre leur repas. 
(Har. Marc, m-20.) 

OTZ (AN, B, BN, G, R), hotz (BN, L, 
S), frio, froid. Otz larregia zarren iloa- 

RRIA TA GAZTEBN ZARGARRIA , el frfo exce- 

sivo mata a los viejos y envejece a los 
j6venes , le froid excessif tue les vieux et 
vieillit les jeunes. (Per.Ab. 123-3.) Aize 
otza, haize hotza (c), el viento frio, le 
vent froid. = En los derivados , al cho- 
car con consonante, es oz: ozpera, ozei- 
rri, oztu. Se usa como adjetivo y sus- 
tantivo : maiatza hotz, urtba botz : « mayo 
frio, el alio alegre. » (Oih. Prov. 309.) Ce 
mot dement oz dans les dirivte, lorsqu'il 
se heurte avec une consonne : ozpera , 
ozkirri, oztu. On Vemploie comme subs- 
taniif et comme adjectif: maiatza hotz, 
urtba botz: « mai froid, Vannte gaie. » 
(Oih. Prov. 309.) 

Otzakaitz, ina6mito, indomptable. 

Otzal (B-am-m), celo de la perra, cha- 
leur de la chienne. Otzal da tSakur ori, 
esa perra esta en celo , cette chienne est 
en chaleur. 

Otzamar (ANc, Be, Gc, R-uzt), fresco, 
/raw. (De otz -|- samar.) 

OTZAN (Be, G,...), manso, doux. 
DaukatJaungoikoakemondabmazteotzan, 
baketsu, euli bati berb gatSik egingo 
ezlbuseiona : tengo , dada por Dios , una 
esposa mansa, pacifica, que ni a una 
mosca le haria daflo : je possede, donnte 
par Dieu, une femme douce, pacifique, 
qui ne ferait pas de mal a une mouche. 
(Per. A 0.92-2!.) Dominika Paradisuko,... 

ZAN GAZTETSUTATIK GUZT1Z OTZAN TA ESANE- 

koa : Dominica del Paraiso... era, desde 
la mas tierna juventud, mansa y obe- 
diente : Dominique du Paradis... Halt, 
des sa plus tendre jeunesse, douce et 



obiissante. (Ur. Maiatz. 140-2.) Zorione- 

KOAK OTZANAK, ZERRBN EURAE MENPETUEO 

dabelurra (B) : bienaventurados los man- 
sos, porque ellos poseeran la tierra : 
heureux ceux qui sont doux, car Us pos- 
stderont la terre. (Malth. v-4.) 

Otzandu (G?), aplacarse, s'apaiser. 
Jauna, otzandu zaite, bbgiratu ZADAZU 

ETA JARRI ZAITE GURE SALBAZIOEO LANEAN : 

escucha, Senor; aplacate, Sefior; atiende 
y haz (y ocupate en el trabajo de nues- 
tra salvaci6n) : Seigneur, entendez; apai- 
sez-vous, Seigneur; soyez attentif et agis- 
sez (et occupez-vous du travail de notre 
salut). (Ur. Dan. ix-19.) 

Otzankaitz, ind6mito, fiero : indomp- 
table, fier. (F. Seg.) 

Otzankaiztu, hacerse ind6mito, deve- 
nir indomptable. (F. Seg.) 

Otzara : l°(B-l-m-ond), cesto, canasta : 
banne, corbeille, panier. = Parece com- 
puesto de ogi -\- zara, « cesto de pan. » 
Ce mot semble itre compost de ogi -|- 
zara, « panier de pain. » Iminten da lurra 
edo autsa otzara baten, se pone la 
tierra 6 ceniza en una cesta, on place 
la terre ou la cendre dans une manne. 
(Dial. bas. 116-5.) — 2° (B-a-d-m-o), 
quesera , cestito para hacer quesos : 
fromager, petit panier pour faire des 
fromages. 

Otzarazi (AN-b),hotzarazi(L), hacer 
enfriar 6 volver frio algun objeto : faire 
refroidir ou se refroidir, en parlant d } un 
objet. 

Otzaro : 1° (B, ...), frescura, tempera- 
tura fresca : fratcheur, temperature 
fraiche. — 2° relente : serein, roste du 
soir. (F. Seg.) — 3° (G??, Voc, Cane, 
bas., L?, Alman.), diciembre, dicembre. 

Otzarribedar ( ms - Lond ) , cicuta , 
cigue*. (Bot.) 

Otzatu : 1° (AN, Araq.), edrar las 
villas, igualar la tierra y quitar las hier- 
bas despu£s de haberla labrado : biner 
les vignes, niveler ou rabattre la terre en 
enlevant les mauvaises herbes apres le 
labour. — 2° (S-gar), estar destinado 
(para alguien), Ure destini (a quel- 
qu'un). 

Otzausi (B-g-mu), otzautsi (AN-b, 
BN-s), hotzautsi (Duv. ms): 1° templar 
(el agua), tUdir (Veau). Ur otzausia (B), 
el agua templada , Veau tiede. Otzautsi- 
Serik artu Sugu (BN-s), la hemos tornado 
calentita (el agua), nous Vavons prise 
tiede (Veau). — 2° templarse el tiempo, 
s'adoucir (le temps). 

Otzazi (AN-b) : 1° hacer enfriar, faire 
refroidir. — 2° desanimar a alguien, 
dtcourager quelqu'un. (Contr. de otza- 
razi.) 

Otz - berokatu ( AN - b ) , hotz - bero- 
katu (BN), otz-beroa egin (Be), echar 
agua frla a la caliente para enfriarla, 
meltre de Veau froide dans Veau chaude 
pour la refroidir. 

Otzepel (B-tS?, G?) : 1° calentito, 
templado : tiede, temp&rk. — 2° persona 
desmadejada, floja : personne molle, non- 
chalante. 

Otzeri-bedar(ma-Lond), cicuta, cigue*. 
(Bot.) 

Otzi (BN-s), enterrar, enterrer. Var. 

de ORTZI, EORTZI. 

Otzikalditu (R), tajar las castafias 
para que no estallen al asarlas, entailler 
les chktaignes afin qu'elles n f 6c la tent pas 
au feu. 



Otz-ikara , hotz - ikhara ( c ) , escaio- 
frio, frisson. 

Otzikera (ms -Lond), ninfea oficinal, 
ntnuphar officinal. (Bot.) 

Otzil (AN-lez-oy, G-and-orm), tem- 

fA&r la temperatura : mollir, s'adoucir 
la temperature). Eguraldi otziIa , tiempo 
templado, temps doux. Ur au otziLa dago, 
esta agua esta templada, cette eau est 
tiede. 

Otzitu (B-1-mu-tS, ...), enfriar, refroi- 
dir. Zauriak otzituago dira minago, 
cuanto mas frias las 11a gas son mas do- 
lorosa s, plus les plaies sont froides etplus 
elles font souffrir. (Refranes, 451.) 

Otz izan (AN, B, G), tener frio, avoir 
froid. Atso bai5Jo otzago gara gaur, 
iftoizKo otzen : tenemos hoy mas frio 
que ayer, mas frio aue nunca : nous 
avons aujourd'hui plus froid qu f hier, 
plus froid que jamais. 

Otzol(B?), almadrefias, zapatos de 
madera : sabots, chaussures de bois. 

Otzorpo ( B-a-g-mafi-o ) , variedad de 
castafia que tiene en un solo erizo nueve 
6 diez granos, hueros los mas : varittt 
de chdtaigne qui a, dans une seule bogue, 
neufou dix grains, vides pour laplupart. 

Otzuerre (B-t3), pan azimo, pan no 
fermentado : pain azyme, pain non fer- 
ments. 

OTZUR : 1° (B-a-o-tS-ub), mendrugos 
de pan, borona : morceaux de pain, de 
mature. Otzurrean (B-i-ub),mendigando, 
mendiant. Otzurrean asi (B-i-ub), em- 
pezar a mendigar, commencer a mendier. 
— 2° (B-ub), caudal, recurso: ressources, 
recours. Ainbeste kantarirentzat San 
Antomok eztaueo otzurrie : San Anto- 
nio (es decir, la cofradia del pueblo) 
no tiene recursos para tantos cantores: 
Saint -A ntoine ( e'est-a - dire , la confririe 
du village) n'a pas assez de ressources 
pour tant de chanteurs. 

Ou (B-m, ...), eslab6n de la cadena, 
chat non. 

Ohuts (Sc), el perro, le chien. Var. de 

OROTS. 

Oz : l°(c,...), radical que significa 
« cielo » , radical qui signifie « cie7 ». = 
Se usa en la derivaci6n y es variante de 
orz. S f emploie dans les derives et est une 
variante de orz. — 2° (AN, B, BN, G, 
R), hoz (BN, L, S), Var. de otz, hotz en 
algunos derivados : Var. de otz, hotz 
dans quelques dtrivts. 

Ozadar (S, Inch.), arco iris, arc-en- 
ciel. Var. de orzadar. 

Ozaita (BN-bard), padrino, parrain. 

OZAL (AN, Araq.), celo, calor de la 
perra, rut ou chaleur de la chienne. 

OZALA (Be), comida del cerdo, nour- 
riiure du pore. 

Ozalaba (BN-bard), ahijada , filleule. 

Ozale (Gc). (V. Ozala.) 

Ozama (BN-bard), madrina, mar- 
raine. 

Ozanpez (Sc), (caerse) de bruces, 
haciendo ruido : (tomber) a plat ventre, 
enfaisant du bruit. 

Ozantza (S, Geze, Inch.), trueno, ton- 
nerre. Var. de orzantza. 

OZAR : 1° perro, chien. (D'Urt. Gram. 
2i, S. P.) BaiSan Israelen haur guzien 

KONTRA OZAR BATEK EZTIK H1GITUKO BERE 
MIHIA, GIZONAGANIK BESTIETARA1NO I mas 

entre todos los hijos de Israel, desde 
el hombre hasta la bestia, no chis- 
tara siquiera un perro : mais par mi 



Digitized by 



Google 



148 



OZARGI — OZKAR 



tous les en f ants d' Israel personne, depuis 
les hommes jusqu'aux animaux, pas 
mime un chien ne remuera sa langue. 
(Anec. Oxon., d'Urt. Ex. xi-7.) = Hara- 
neder (Apoc. xxn-15) se vale tambien 
de esta pa la bra. Haraneder (Apoc. xxn- 
15) se sert igalement de ce mot. Galgoa 
ozar mehe bat da, el galgo es un perro 
delgado, le livrier est un chien maigre. 
(S. P.) — 2° I AN-b), bullanguero, bruyant. 
— 3° (BN-ald-haz, L-ain-donib), imper- 
tinente, insolente : arrogant, imperti- 
nent, insolent. Gizon jasankorra hobea 
da ozarra baino , mejor es el hombre 
sufrido que el arrogante, mieux vaut 
Vhomme patient que V arrogant. (Duv. 
Eccles. vn- 9.) Gizon batek balinbadu 

SEME BAT BIHURRIA ETA OZARRA, si UD. hom- 

bre tuviere un hi jo contumaz y pro- 
tervo , si un homme a un fits pervers et 
coniumace. (Duv. Deut. xxi-18.) — 4° (L), 
pomposo , pompeux. Denborak higatzen 

ETA IHESTEN DU HARRIA BERA, SUNTSIARA- 
ZIZ GAINEKO ESKRIBU OZAR ETA EZ DEUSAK : 

el tiempo corroe y gasta la piedra 
misma, borrando sus pomposas e inuti- 
les inscripciones : le temps ronge la 
pierre elle -mime; les pompeuses et inu- 
tiles inscriptions s'effacenl. (D&sc. Atheka. 
81-20.) — 5° (AN-b), desabrido, bougon. 
Gizon ori, ona delarik, asertzen denean 
ozarra da : ese hombre, siendo bueno, 
cuando se incomoda es desabrido : cet 
homme, ordinairement bon, quand il se 
fiche, est bougon. 

Ozargi : 1° (R-uzt) , cielo sereno, ciel 
serein. — 2° (S, Inch.), luz de cielo, 
lumiere du ciel. 

Ozar-izar, canicula, canicule. (S. P.) 
Ozar-izar egunak, dias caniculares,jours 
canicula ires. (S. P.) 

Ozarkeria : 1° (BN, L), acci6n 6 pala- 
bra arrogante, insolente : action ou parole 
arrogante, insolente. — 2° (AN-b), desa- 
brimiento, bougohnerie. 

Ozarki : 1° (BN, L), con audacia, inso- 
lencia, arrogancia: avec audace, insolem- 
ment, arroyamment. Horiek ozarki egin 

Z1TUZTEN ONDOAN, JaKOBEK ERRAN ZIOTEN 
SlMEONI ETA LeBIRI '. ASALDUTAN EZARR1 

nauzue : lo cual ejecutado con osadla, 
dijo Jacob a Sime6n y a Levi : Turbado 
me habeis : ce qui ayant Hi execute avec 
audace, Jacob dit a Simion et a Livi : 
Vous avez troubli ma vie. (Duv. Gen. 
xxxiv-30.) — 2o (AN-b), con desabri- 
miento, avec bougonnerie. 

Ozartasun (BN, L), audacia, temeri- 
dad, insolencia de caracter : audace, 
timiriti, insolence de caractere. 

Ozartu: 1° (R), cubrir de ceniza, cou- 
vrir de cendres. — 2° ( BN , L ) , insolen- 
tarse, se montrer insolent. Arras onoi 

BADAKIZU ZURE ERRESUMARENTZAT EZTELA 
ON HURA OZARTZERAT UTZ DADIEN I y SabeS 

muy bien que no trae provecho a tu 
reino, que la licencia le haga insolente : 
il n'est pas de I'intirit du roi de le lais- 
ser en repos, que la licence le rende inso- 
lent. (Duv. Est. iu-8.) — 3° (AN-b), em- 
bra vecerse, s'emballer. Gure erretora 
egun predikuan ozartu da, hoy el sefior 
cura predicando se ha embravecido, 
aujourd'hui monsieur lecuri s'esi emballi 
en prichant. 

Ozatz, el presenle, le present. (Lar. 
Supl. D. T. ) 

Ozbera (AN, B, G), hozbera (BN, L), 
friolero, frileux. 



Ozberatasun (AN-b), hozberatazun 
(L), sensibilidad para el frio, sensibility 
au froid. 

Ozberatu (AN, B, G), hozberatu 
(BN, L, ...), vol verse friolero, devenir 
frileux. 

Ozbero (B-i-tS, G-etS), tercianas, 
fievre tierce. 

OZEN (AN-b, BN, G, L, R, S), 
sonoro, sonore. Berak dira bere baithan 

ASKO KLAR ETA OZEN, ellos SOD de SUyO 

bastante claros y sonoros, Us sont d'eux- 
mimes assez clairs et sonores. (Ax. 3 a - 
xvn-4.) Untzia zenbatbz hutsago, hanba- 
tez da ozenago : un vaso cuanto mas 
vaclo ( est£ ) , tan to es mas sonoro : plus 
un vase est vide, et plus il est sonore. 
(Oih. Prov. 452.) Igorriko dOtO bere 
aingOrCak tronpetaren oihu ozenareki: 
y enviara sus Angeles con trompetas, y 
con grande voz : et il enverra ses anges , 
avec une trompette retentissanle. (Matth. 
xxiv-31.) 

Ozendatu (??) , can tar, chanter. Men- 

DIAK, OIHANAK ETA HANGO ZUHA1TZAK , 
OZENDA ZATZUE LAUDORIOZKO KANTIKAK l 

montes, bosques y sus arboles, can tad 
canticos de alabanza : monts, bois et 
leurs arbres, chantez des cantiques de 
louanges. (Duv. Is. xliv-23.) 

Ozendu (c, ...), venir a ser sonoro, 
claro, retumbante : devenir sonore, clair, 
retentissant. 

Ozengi (BN, Leiz.), ozenki (AN, BN, 
L, S), sonoramente, avec sonoriti. Eta 

BEDRATZI ORENEN INGURUAN OIHUZ JAR ZED1N 

Jesus ozengi : y cerca de la hora de nona 
clamo Jesus con grande voz, diciendo: 
el vers la neuvieme heure, Jisus cria 
d*une voix forte. (Leiz. Matth. xxvn-46\) 
Ozenki mintzo duzO Horn (S), ese habla 
con voz sonora, celui-la possede une voix 
sonore. 

Ozeru (B), pabell6n de la cama, bal- 
daquin de lit. Var. de oazeru. 

Ozgiro (ANc, Gc), frescura, frat- 
cheur. Ozgiro dago , hace fresco , il fait 
/raw. 

OZI : 1° (AN-b, BN, Sal., G-and), germen 
que brota de un grano, germe quipousse 
d'une graine. — 2° (AN, G), tallo que se 
espiga en las hortalizas, tige qui grene 
ou se change en ipis dans les jar dins. — 
3° (AN, L), indet. de hozitu, brotar, pous- 
ser. Jeseko arraza hozi eta ia da izorra, 
ha germinado la raza (sic) de Jes£ y esta 
ya pr6xima a dar a luz, la race (sic) de 
Jessi a poussi et elle est pres de donner 
a la lumiere. (Harizm. VOfp.ce, 43-8.). 

Hozidura (AN, L), germinaci6n, ger- 
mination. Aregeiago hozidura janez gero 
ere, lurrarbn hezetasunak gainerakoa 
ustel eztiazon : todavia mas, aun des- 
pues de comer la germinacibn (la parte 
germinada de un grano) para que el 
resto no se le pudra : plus encore, mime 
apres avoir mangi le germe (la partie 
germie d'un grain), pour que le reste ne 
pourrisse pas. (Ax. 3M6-7.) 

OZIO (K-uzt), germen, germe. Azitik 

OZIOA, TRUNKUTIK APURKIN (R-UZt) '. de la 

simiente el germen, del tronco las asti- 
llas : de la semence le germe, du tronc 
les b&chettes. 

Ozirrl (B-g-1), fresco, friecillo : frais, 
frisquet. 

Ozitu (AN-b, BN, Sal., G-and), hozitu 
(L) : 1° germinar, germer. Leuenik hozitu 

BEHAR DUEN BURUT1K HASTEN BAITZAIKA 



bihiari, pues empieza a comer Ia si- 
miente de la punta que primero ha de 
germinar, car on commence a manger la 
semence de la pointe qui doit d'abord 
germer. (Ax. 3M6-2.) Bertzb bihi-araldb 

BAT ERORI ZEN HARRIEN GAINBRAT ETA 
HOZITU ZBNEKO IHARTU ZEN, ZBRBN BZPAI- 

tzuen hezetasunik i y otra cay6 sobre 
piedra, y cuando fue nacida, se sec6 por- 
que no tenia humedad : une autre partie 
tomba sur la pierre, et, aussitdt levie, 
elle sicha, parce qu f elle n'avait pas oVhu- 
miditi. (Har. Luc. vin-6.) — 2° ( ANc, 
BN-ald-gar, Gc), espigarse berzas, lechu- 
gas, etc. : grener, en parlant des choux, 
des laitues. — 3° (G), endurecerse (las 
cebollas), s f affermir (les oignons). — 
4° (AN?), producirse dentera, se pro- 
duire (Vagacement aux dents). 

OZKA : lo (AN-b, B-a-mu, BNc, R), 
onduiacion, onda : ondulation, onde. — 
2° (AN, Araq., B, G), grada, escalera de 
pelo mal cortado : gradin, ichelle de 
cheveux mal coupe's. — 3° (AN-b, L-ain), 
festbn, feston. — 4© (L?), grado, degri. 

I NAHl DUZU lTZALA IGAN DADIEN HAMAR 
MARRAZ, ALA G1BELA DADIEN BERTZB HAIN- 

bertze ozkaz ? ^ quereis que suba la som- 
bra diez lineas, 6 que retroceda otros 
tantos grados? l'ombre avancera-t-elle 
de dix degris ou reculera-t-elle de dix? 
(Duv. IV Reg. xx-9.) — 5° (Gc), a dente- 
lladas, a belles dents. — 6° (AN-b,...), 
bocado, mordedura : bouch&e, morsure. 
— 7° (AN, G, L), mordiendo, mordant. 
(De ortz -f- ka.) — 8° (AN, B-b, BNc, 
Gc , Lc , Sc ) , muesca , mella : entaille, 
dent, brkche. — 9° dentera, agacement 
des dents. (Afi. ms.) — 10° Hozka (BN- 
ald, L), estado normal, Hat normal. 
Eriondo hori ezta oraino bere hozkarat 
heldu (BN-ald, L) , ese convaleciente no 
ha llegado aun a su estado habitual de 
salud, ce convalescent n'est pas encore 
arrive" a son Hat de santi normal. — 
11° (AN-b), deuda, dette. Ostatuan ozka 
bizkorra bmendaukate, dicen que (esos) 
en la posada tienen deuda importante, 
on dit que (ceux-la) ont une dette consi- 
derable a Vauberge. (V. Ozke, 1°.) 

Ozkada: 1° (G), dentellada : dentie, 
coup de dent. — 2° (G), picadura,pt^dre. 
Faraonek, ikubirik berbn ozkada mina- 
kin uk1tu guzia pozoniturik uzten zutela, 
moisesi eskatu zion gaitz art a tie libratu 
zitzala : Faraon, viendo que con sus 
dolorosas picaduras envenenaban cuanto 
tocaban, pidi6 a Moises les librase de 
aquella piaga : Pharaon, voyantque leurs 
doulou reuses piq tires empoisonnaient ceux 
qui les touchaient, demanda a Moise de 
les dtlivrer de cette plaie. (Lard. Test. 
79-19.) — 3° (G), Dellizco, pincure. 

Ozka egin (AN-b-ulz, Gc), morder, 
mordre. 

Ozkaildu (BN-ald), dar un tajo a las 
castaflas para que cuezcan mejor, entail' 
ler les chitaignes afin de faciliter leur 
cuisson. 

Ozkaka (AN-b) : 1° mordiendo, mor- 
dant. — 2° haciendo muescas : entaillant, 
faisant des encoches. — 3° festoneando, 
festonnant. 

Qzkamin (R), dentera, agacement des 
dents. 

OZKAR: 1° (B-a), trueno, tonnerre. 
— 2° Hozkar (L), fresco, friecillo : frais, 
frisquet. Hozkar naiz, tengo algo frio, 
fai un peu froid. 



Digitized by 



Google 



OZKARA —OZPIN 



149 



Ozkara (AN-b, R-uzt), hozkara (BN- 
ald) : 4° fresco, frais. — 2° (AN-lez), 
celo de la cabra, rut de la chevre. Var. 

de AZKARA. 

Hozkaratu, refrescar, rafratchir. 
(Duv. ms.) 

Ozkarbi (B, G), cielo sereno, ciel 
serein. 

Ozkarbi-une (B-mond), momentos de 
despejo, ratos de claridad en el cielo : 
tchapptc, tclaircie, instants de beau 
temps, endroits clairs dans un ciel nua- 
geux. 

Ozkari (AN, BN-s), mordedor, mor- 
deur. Beren barreneko errak edo ar 
ozkari amurratoak, el odio 6 el gusano 
mordedor rabioso de su pecho , la haine 
ou le ver mordeur et enrage" de sa poi- 
trine. (Mend. IM46-26.) 

Ozkarratu (BN, Sal.), hacer muescas 
con cierta regularidad en un arbol 6 en 
un palo : faire sur un arbre, sur un 
bdton, des entailles avec une certaine 
rigulariU. 

Ozkarri (G-zumar), trueno, ton- 
ne r re. 

Ozkatu (BN-s, R, S), hozkatu (BN) : 
1° atarazar, dar un tajo k las castaflas 
para que cuezcan mejor : entailler , faire 
une entaille aux ch&taignes afin qu y elles 
cuisent mieux. — 2° (AN-b, BN-s, R), 
morder, mordre. — 3° (R), producirse 
dentera a consecuencia de comer fruta 
verde, se produire (Vagacement des dents) 
apres avoir mange" un fruit vert. — 
4° (AN-b, BN-ald-gar-s), tajar, bacer 
muescas en una mesa : encocher, faire 
des encoches dans une table. — 5° (AN, 
BN, R), mellarse un instrumento cor- 
tante : s'4bre*cher, en parlant d'un ins- 
trument tranchant. — o° (AN-b), festo- 
near un vestido, festonner ou denteler 
un vStement. 

OZKE : 4° (R, S), muesca: mortaise, 
entaille. Ez ozkeala sal (R-iz) : no ven- 
das a plazos, lit. : a muescas : ne vends 
pas a credit, lit. : a coches. Cuando se 
compra al fiado en una tienda, el com- 
prador se presenta tarja en mano, es 
decir, con un palo partido por medio, 
en el cual se marca lo que se saca 6 
compra al fiado, baciendo una muesca 
en cada una de las mitades del list6n : 
llevandose una el comprador y qued&n- 
dose el vendedor con la otra. Lorsqu'un 
client prend a credit dans une boutique, 
il se pre"sente une taille a la main, c'est- 
k-dire avec un bdtonnet partagt en deux, 
sur lequel on marque les marchandises 
achettes a credit en faisant une coche a 
chaque moitie* du morceau de bois : le 
client en emporte une, et le marchand 
garde Vautre. — 2° (Sc), estigma, marca 
que se bace a las ovejas y vacas para 
conocerlas : stigmate, maraue que Von 
fait aux brebis et aux vacnes pour les 
reconnattre. — 3° (BN-s, R, S), ondula- 
ci6n, grada, por ej. del pelo : ondulation, 
par ex. des cheveux. Var. de ozka (lo). 

OZKER (BN-s)t 1° persona de genio 
vivo: primesau tier, per sonne cTesprit vif. 
— 2° vino agriado, vin aigri. 

Hozkeria, frialdad en las relaciones 
personales, froideur dans les relations 
personnelles. (Duv. ms.) 

OZKERREN (BN-am-gar, S, Altb.), 
gatuna, bugrane. (Bot.) 

Ozkl: 1° (AN, G-bet, L), dentera, aga- 
cement des dents. — 2° (AN-b), hozki 



(BN, S), friamente, froidement. — 
3° (AN-b), indet. de ozkitu. 

Ozkidura : 4° (AN-b, R), dentera, 
agacement des dents. — 2° (AN-b) , arre- 
bato, acceso de furor : emportement, 
acces de fureur. 

Ozkil: 4° (BN-s, L-get, ...), fresco, 
frais. = De otzak il, muerto de frio?, 
mort de froid ?. Ozkil naiz , siento frio , 
fai froid. Ozkil izan, tener frio, avoir 
froid. — 2° (ANc, Be, G-zar), enclenque, 
fri£tico, persona apocada : souffreteux, 
frileux, per Sonne faible. 

Ozkildu: 1° (BN-ald), tajar las casta- 
flas para que cuezcan mejor, entailler les 
chAtaignes afin qu f elles cuisent mieux. — 
2° Hozkildu (L), producirse dentera, 
iprouver Vagacement des dents. 

Ozkirri ( B-a-1-m-mu-otS-tS ) , fresco , 
frais. Eouraldiau ozkirri daukagu, tene- 
mos fresco el tiempo, nous avons un 
temps frais. Ozkirri dago, hace tiempo 
fresco, il fait un temps frais. 

Ozkirrika (B-ond), fresco, frais. 

Hozkito, un poquito friamente, un 
peu froidement. (Duv. ms.) 

Ozkitu (AN-b, BN-gar-s, G, Lc, Sc), 
hozkitu (L-s, ...), producirse dentera , 
se produire (Vaqacement des dents). 

Ozko : 4° (BN-s), ondulacidn, onda : 
ondulation, onde. Var. de ozke? (3°). — 
2° (AN-b), fresco, frais. Artoen sortzeko 
ozko dago, bace fresco para que broten 
los maices, il fait frais pour que les 
mats puissent venir. 

Ozkor : 4° (AN-b, B-on, G-iz), fria- 
tico, friolero, frileux. — 2° (B-ofi), pro- 
penso A dentera, porte" a souffrir des 
dents. — 3° (BN-s), tallo duro de arbo- 
lillo, tige ligneuse dun arbrisseau. 

Ozkornoki (BN, Sal.), rabadilla, crou- 
pion. 

Ozkorri:'! (B-a), arrebol, nube ro- 
jiza, teinte rougeitre que prennent les 
nuages frappts par les rayons du soleil. 
— 2° (S, Geze), aurora, aurore. — 3° (S, 
Geze), crepusculo, cre"puscule. 

Ozkorro (BN-gar), planta, plante. 

OZKUME (R-uzt), escondrijo, ca- 
chetic OZKUMEZ OZKUME EDO ALTSABEAZ 

altSabea ebilten dra aurrak, bskolara 

JOAN NAI EZTEINEAN (R-UZt) I 10S niflOS , 

cuando no quieren ir & la escuela, suelen 
andar de escondrijo en escondrijo : 
lorsque les enfants ne veulent pas alter 
a Vtcole, lis s'en vont ordinairement de 
cachette en cachette. 

Ozkumez (R-uzt], a escondidas, ocul- 
tandose : en tapinois, en catimini. Ozku- 
mez DABILA KURA , ffORK ETZAN EKUS ( R ) I 

anda aquei a la cbitacallando, a escondi- 
das, para que nadie le vea : il marche 
silencieusement et en tapinois, pour n'Stre 
vu de per sonne. Ozkumez dago ekus 

GONOZKENETZ (R-UZt) , ... EKUS GINOZKENBZ 

(R-bid), esta oculto por si nos puede 
ver, il est cache" pour tdcher de nous 
voir. 

Hozkara (L?), frio, frialdad : froid, 
froidure. Nola uztaroan elhurraren 

HOZKURA, HALA DA BIDALKIN P1DELA BIDALI 

duenarentzat : como frio de nieve en 
tiempo de siega, asi el mensajero del 
a aquel que lo envi6 : comme la frat- 
cheur de la neige au temps de la mois- 
son, ainsi est le messager fidele pour 
celui qui Va envoye". (Duv. Prov. xxv- 
13.) 
OZME (BN-s), rayo, trueno : foudre, 



tonnerre. Ozmea bat brori dun , ba caido 
un rayo, la foudre est tombte. 

Ozmin (fee, BN-s, L-ain, R), frio pe- 
netrante, froid ptnHrant. (De otz min.) 
— 2° (R) , dolor producido por el frio en 
los dedos, douleur que le froid prod uit 
aux mains. — 3° (AN?, G?), trueno, 
tonnerre. 

Ozminarri (AN, Araq.), trueno, ton- 
nerre. 

Ozmindu: 4° (B-eib-m), enardecerse, 
s'enhardir. — 2° (AN-b, B-a-eib-m-o ) , 
entumecerse (los miembros), s y engourdir 
(les membres). Zeruko ta munduko jau- 

BEA IZANARRBN, OZMINDUTA GORPUTZA GU- 

gaitik ekarrbn i aunque era duefio de 
cielo y tierra, traia por nosotros el 
cuerpo entumecido : bien qu'il itait le 
mattre du ciel et de la terre, il avait 
pour nous le corps engourdi. (Azk. E.-M. 
Parn. 270-26.) — 3° (B-l-m), enfriarse 
el tiempo, se refroidir (le temps). 

Ozmintu (BN-am), frio penetrante, 
froid ptnStrant. 

OZPAL (B-m,...), astilla : copeau, 
Mat de bois. Azeak bbrea kirtena, ta 
arit3ak bbre erikoa ozpala : la berza 
tiene su troncho y el arbol produce asti- 
11a s de su misma clase : de tal palo tal 
astilla : le choux a son trognon,et Varbre 
produit des copeaux de son espkee : de iel 
Mton tel copeau. (Per. Ab. 424-17.) 
Nik... artzea, da ozpal-zati bat artzba 
bezel a : el que yo le reciba , es como si 
recibiera un pedazo de astilla : que je le 
recoive, e'est la me*me chose que si je rece- 
vais un fragment de copeau. (Conf. 236- 
32.) 

OZPEL : 4° ( B-a-d-g-m-mafl-o-on- 
ond ) , sabafl6n de los pies , engelure des 
pieds. = Esta palabra se diferencia de 
azkordin , que lo es de las manos. Algu- 
nos confunden llamando azkordin a todo 
sabafi6n ; y hay quien dice que ozpel es 
saba!16n que revienta, y azkordin no. Ce 
mot diffkre de azkordin, qui signifie V en- 
gelure des mains. Quelques-uns com- 
meitent une confusion en appelant azkor- 
din toute sorte d 'engelure; quelqu'un 
pretend que ozpel est V engelure qui creve, 
land is o-h'azkordin est celle qui ne creve 
pas. Ozpelak min emoten dau, azkordi- 
nak azkurea i el sabafi6n (ozpel) produce 
dolor, el azkordin produce comez6n : 
Venqelure (ozpel) produit de la douleur, 
et /'azkordin occasionne une dtmangeai- 
son. , — 2° (G-and), sitio sombrio, endroit 
sombre. 

Ozpera (AN, B, BN, G, R), hozpera 
(BNc, Lc, Sc), fridtico, friolento, frileux. 

Ozpiko (B-tS), azada de dos puas, 
biche a deux pointes. ( De ortz -|- biko.) 

Hozpil (BN-gar, Sc), fresco, frais. 

Ozpin : 1° (c, ...), vinagre, vinaigre.=. 
En B esta ya en desuso, en G se usa 
poco. Ce mot, qui en B est dijk tombt en 
disuUude, est peu usiU en G. Autsez ta 

LURREZ EZAINDUTA, BEAZTUNEZ TA OZPI- 

nez mingostuta i afeado de polvo y de 
tierra , amargado de hiel y vinagre : en- 
laidi de poussiere et de terre, aigri de 
fiel et de vinaigre. (Olg. 4-8.) Eztia ta 
ozpin, gozo ta on EGiN : miel y vinagre, 
sabroso (sic) y hacenbien : miel et vinaigre, 
savoureux (sic) et font bien. (Refranes, 267.) 
Begitartb ozpina (R), cara avinagrada, 
face aigrie. Bereala korrika joanik, 

BERETATIK BATBK ARTU ZUEN ESPONJA BAT, 
BETE ZUEN OZPI&BZ ETA IPlffl ZUEN KA1NA- 



Digitized by 



Google 



150 



OZPINARRI — OZTUSE 



BKRA BATBN ERPlffEAN ETA BMATEN ZION 

edaten : y luego corriendo uno de ellos, 
tom6 una esponja, y la empap6 en vina- 
gre, y la puso sobre una cafia, y le daba 
6 beber : aussitdt run d'eux courut 
prendre une 4ponge qu'il emplit de vi- 
naigre, et, V ay ant mise an bout d'un 
roseau, il luiprisenta a boire.(Ur.Matth. 
xxvn-48.) Orotako gaiztoen ozpina da 
arno eztitik egina , el vinagre mas malo 
de todos es el que se hace de vino dulce, 
le plus me" chant vinaigre est celui qui se 
fait de vin doux. (Oih. Prov. 660.) — 
2° (BN-gar, L), rayo, foudre. Zaren kon- 

ZIENTZI A ONAREKIN I EZ ETSAIREN , EZ IGOR- 
TZIR1REN, EZ OZPINAREN , HZ UREN , EZ SU- 
REN... ETZARA BELDUR IZANEN I tened la 

conciencia tranquila : no tendinis miedo 
ni de enemigo, ni de trueno, ni de rayo, 
ni de agua, ni de fuego : ayez la conscience 
tranquille; vous n f aurez peur ni d'enne- 
mis, ni du tonnerre, ni de la foudre, ni 
de Ueau, ni du feu. (Ax. 3«-506-24.) — 
3° (BN-mug), trueno, tonnerre. — 
4° (AN-b, R), persona de caracter muy 
vivo , personne tres vive de caractere. 

Ozpinarri (AN, G-bur), rayo, foudre. 

Ozpin-belar (R-uzt), acedera, oseille. 
(Bot.) 

Ozpindu: 1° (AN-lez), entumecerse , 
s'engourdir. — 2° (c,...), avinagrarse, 
s'aigrir. Etsai ozpindu t5ar tSoriburu 

ANITZBK EZTANDA LER GAIZTO BADAG1TE ERE I 

aunque estalienv revienten muchos ene- 
migos avinagrados, insigniflcantes, lige- 
ros de cascos : bien qu'tclatent et crevent 
de nombreux ennemis aigris, insigni- 
fiants et e'cervele's. (Izt. Cond. 5-23.) 

Ozpintsu (c, ...), cosa muy avina- 
grada, chose tres aigre. 

Ozpirin (Har.),ozprifi (L.S.P^d'Urt. 
Gram. 7), rayo, foudre. Var. de ozpin 

(2°). LlBANBKO ALZIPRE IHARTZEN ETZARENA 
ETA ARRAMU OZPRlftARBN AHALKE ETZARENA I 

oh ! cedro del Libano que no te secas y 
rama que no temes al rayo : 6 cedre du 
Liban, qui ne te desseches pas, et branche 
qui ne crains pas la foudre! (J. Etcheb. 
Noel. 129-H.) 

OZTA (AN, B-g-1-m-mu, G-and), a 
penas, escasamente : a peine, rarement. 
Ozta bataiatzaiLeak esan zituan sakra- 
mentu oni dagozkan itzak , apenas dijo 
el bautizante las palabras propias de 
este sacramento, a peine celui qui baptise 



a-t-il prononce' les paroles propres a ce 
sacrement. (Ag. Eracus. 293-8.) Len ozta 
bzagututen zan matsardaua, antes ape- 
nas se conocia el vino de uva , aupara- 
vant on connaissail a peine le vin de rai- 
sin. (Per. Ab. 95-12.) Propbtaren esana 

OZTA EGIN ZUEN TA GELDITU ZEN LEPRARIK 

gabs gorputzean : apenas hizo lo que le 
dijo el Profeta , se quedo sin lepra en el 
cuerpo : a peine eut-il fait ce que lui dit 
le Prophete, qu'il rCeut plus de lepre sur 
le corps. (Mend. Jes. Biotz. 249-18.) = 
Por lo general se usa esta palabra en 
superlativo, repiti£ndola. G6n4ralement 
on emploie ce mot au superlatif, en le 
re'pHant. Ozta-ozta egongo banaz berba 
egiteko, si he de estar a duras penas 
para hablar, si fe dois Ure obligi de par- 
ler a grand* peine. (All. Esku-lib. 22-14.) 
Ozta-ozta, indarrez, gogo otzaz, ezin 
bestez, ondo irit§iz ta nagi-nagi zineala, 
erdi lagundu zeunstan maiko erreguak 
egiten : a duras penas , a la fuerza , sin 
entusiasmo, por no poder otra cosa, por 
bien parecer y dominado por la pereza, 
me acorn pa fiast£is a medias a recitar las 
oraciones de la mesa : h grand' peine , 
par force, sans enthousiasme , pour ne 
pouvoir pas autre chose, a/in de bien 
paraltre et doming par la paresse, vous 
m'accompagndtes a demi dans la re*cita- 
tion des oraisons de la table. (Per. Ab. 
67-20.) 

Ozta-ozta (B, ...), balanceando, balan- 
cant. 

Ozta-oztan ( B, G) , a duras penas : a 
grand'peine, tres difficilement. 

Oztargi: 1° (AN-arez, ..., B-ofl,Gc, ...), 
claridad del cielo, clarU du del. — 
2° (B-m), rayo del sol, rayon de soleil. 

Oztarku (B-i), arco iris, arc-en- 
ciel. 

Hoztarzun (S) , frialdad, 'froideur. 

Oztarte (B-m-ofl, G-and-ord-zeg), mo- 
mentos de despejo y serenidad en dia llu- 
vioso : e" chappie, Maircie, moments de 
beau temps et de se'r&nite' un jour depluie. 

Oztasun (AN, B, G), hoztasun (BN). 
(V. Hoztarzun.) 

Ozte (BN-s), Szte (R-bid) : 1° entie- 
rro, enterrement. Goazen korren ozteala 
(BN-s), vamonos al entierro de ese, 
a lions a son enterrement. — 2° Hozte, 
enfriamiento, refroidissement. Hozteare- 
kin ezkoa gogortzen da , enfriandose se 



endurece la cera, la cire durcit en se 
refroidissant. (Duv. Labor. 146-17.) >-— 

Oztezale (BN-s), los que acompafian 
al cadaver, ceux qui accompagnent le 
cadavre. 

Oztl : to (B?, Ast., G-elg, ..., L), 
tronada, nubarrones, gros nuages. — 
2° friatico, frileux. (ma-Ot§.) 

Oztil (G-azp), arco iris, arc-en-ciel. 

Oztosari (AN, Araq.), tronante, atro- 
nador : tonnant, qui fait entendre le ton- 
nerre. 

Oztosketa (AN, G-etS), retumba- 
miento del trueno, fracas du tonnerre. 
Oztosketan dago (AN, G-et5), esta tro- 
nando, il tonne. 

Oztots (AN-arez, G-et5), trueno, ton- 
nerre. 

Oztralika (AN, Araq., G-azp), oztrei- 
Iaka (G), arco iris, arc-en-ciel. Eta ese- 

RIRIK ZEGOANA ZAN JASPB ETA SARDONIS 
ARRIEN IDURIKOA '. ETA OSTRE1LAKA BAT 
ZEGOAN ESERTOKIAREN INGURUAN, ESMBRAL- 

doarenekoa (G, Apoc. iv -3): y el que 
estaba sentaao era al parecer semejante 
a una piedra de jaspe y de sardio; y 
habia al rededor del trono un iris, de 
color de esmeralda : celui qui Mail assis 
avail un aspect semblable a la pierre de 
jaspe et de sardoine; et le trdne Halt en- 
touri d'un arc-en-ciel, d'une apparence 
semblable a Vtmeraude. 

Oztriku (B-el), arco iris, arc-en-ciel. 

Oztroi (B-ofi), trueno, tonnerre. 

Oztrontz (B-a-o-tS), rayo de luz, rayon 
de lumi&re. 

Oztu, hoztu : 1° (c), enfriar, refroidir. 
Oztuko leuke gorrotoaren sua, enfria- 
rla el fuego del odio, il refroidirait lefeu 
de la haine. (Bart. 1-100-5.) Ura luzez 

BEROTU ETA UZTEN DA HOZTERA ETA GATZA 
ONDOAN GELDITZEN DA ( L , DM. baS. 413- 

7 ) : despu£s de haberla calentado largo 
rato, se deja enfriar (el agua) y la sal 
se queda en el fondo : apres qu'on a 
longtemps chauffi Ueau, on la laisse 
refroidir, et le sel reste au fond. — 
2° desanimarse, se de"courager. 

Oztun, friatico, friolento, frileux. 
(m*-Ot§.) 

Hoztura, enfriamiento, refroidisse- 
ment. (Duv. m$.) 

Oztufie: lo (AN-b), enfriarse algun 
tan to , se refroidir un peu. — 2° HoztuSe 
( BN ) , resfriado , refroidi. 



Digitized by 



Google 



P. Decimas^ptima letra de nuestro 
alfabeto. 

Su uso es uniforme entre todos los 
escritores. Es afln de b y de p. Tiene de 
comun con la b la estructura, duraci6n 
y origen; distinguiendose solo en sono- 
ridad. Ambos son consonantes, por su 
estructura ; por su duraci6n, explosivos ; 
por su origen, labiales. Atendiendo a su 
resonancia, b es sonoro, p sordo. Al 
principio de la letra p se dijo lo suficiente 
acerca de las relaciones que guarda con 
ella la letra que ahora se estudia. 

Es de mediana importancia en el 
16xico; en la aglutinaci6n su influencia 
es poco menos que nula. Se usa como 
alteraci6n de b detras de la particula 
modal ez. Ezpaneranbil (ez -(- bane- 
ranbil) brrepublikbak zeregin ta arazo 
ardura andikoetan, « si la republica no 
me ocupase en quehaceres y faenas de 
gran importancia. » (Per. Ab. 211-7.) 
Ezpedi (ez -f- bedi) galdu zbuei ain- 

BESTE KOSTA IZAN JATZUEN ARIMA AU , « nO 

se pierda esta alma que a vosotros os 
ha costado tan to. » (Aft. Esku-lib. 196- 

16.) EZPBKIZU ( BZ + BEKIZU ) BURUTARIK 

rendu eoun guztian , « no se os quite de 
la memoria todo el dia. » (All. Esku-lib. 
29-24.) Jbsukristo iL ezpalitz, « si no 
hubiera muerto Jesucristo. » (Ur. Maiatz. 
154-24.) 

Tambien se nota esta permulaci6n de 
b en p cuando ante ella hay elisi6n de 
alguna consonante. Es un fen6meno 
euf6nico fuera del radio de acci6n de 
una gramatical y aceptable eufonia : 
ocurre no, entre silabas de la misma 
pa la bra, como es raz6n, sino entre pala- 
Sras de una misma frase. Nunca se ha 
transcrito , que yo sepa , la forma ezto- 
peingo, que a primera vista parece 
extraida de alguna lengua africana, y sin 
embargo en B, suena & diario y signiflca 
« pues no lo haras », siendo contracci6n 
de eztok bada egingo. Bapez, « nada , 
nadie, » viene de bat berb ez, « ni uno, 
uno tampoco, lit.: uno tambi£n no. » 
Esaipa, « pues dilo, » de esan eik 

BADA. 

En todaslas lenguas hay licencias auto- 
rizadas por los labios y no sancionadas 
por la pluma. Nadie, que no hable con 
afectaci6n , pronuncia en espafiol « los 
reyes », sino « lo reyes » ; y sin embargo 
esa s que cae de los labios es recogida 
cuidadosamente por la pluma. Nada 
digamos del frances , donde parece que 
todas las letras juegan al escondite entre 



los diversos 6rganos de la articulaci6n 
oral. 

Dos son unicamente los sufijos en que 
toma parte la letra p con cierta indepen- 
dencia y en ellos por sustitucibn de sus 
a fines b y m : son los sufijos pe , altera- 
ci6n de -be ; y -pen , variante de -men. El 
suGjo -pb ha perdido su car&cter euf6- 
nico que le viene de origen, viviendo 
hoy m&s bien de la arbitrariedad. Se 
concibe la transformaci6n de -be en -pb 
despu£s de s, z, ts y tz, como en zuaiz- 
pean, « bajo el arbol » (Ur. Gen. xvm- 
8) f pero no despu£s de otras consonan- 
tes y especialmente tras las vocales 
como en maipera, « bajo la mesa, » por 
maibera; iLunpban, « A oscuras, » en vez 
de iLunbban. 

En los nombres toponimicos conserva 
en regla las exigencias de la eufonia ; no 
asi cuando nos valemos de los mismos 
nombres arranc&ndoles de su categoria 
de nombres propios locales. EsU euf6- 
nicamente incrustada en Basabe, Mbn- 
dibb, IntSaurbe, EtSabe, Lizarbe; pero 
nos valemos de -pe en basapbko bidea, 
« el camino que esta bajo el bosque; » 
mendipbra, » & bajo el monte ; » intSaur- 
petik, « desde debajo del nogal; » zure 
etSapban, « bajo vuestro techado; » 
lizarpbkoa, « lo de bajo el fresno. » 

Todavia algunas localidades se resisten 
algo A la invasi6n arbitraria de -pe y 
conserva n el viejo kaltzarbe frente A 

KALTZARPE, KALTZERPE, « SObaCO ', » BESABE 

frente a bbsapb, « bajo el brazo. » 

Las consonantes n y l, tratandose de 
las explosivas sordas t y k, las asimilan, 
las hacen sonoras como son ellas, las 
convierten en d y g : Irundik , « desde 
Irun, » por Iruntik; emengoa, « el de 
aqui , » por emenkoa. Pero en este caso 
hacen lo contrario : la consonante sonora 
b conviertese por su influencia en sorda, 
en p: sabelpean, « bajo el vientre. » 
(Per. Ab. 89-13.) 

Cuanto al otro sufijo, dificil es conce- 
bir su paso A la variante -pen sin haber 
antes recurrido a la -b , que es el sonido 
labial medio entre b y p. No hay, sin 
embargo, documento, por lo m£noscono- 
cido, que exponga -ben como variante 
de -men. Existen sinismen y sinispen, 
« fe. » De sinisben no hay noticia. . 

En los otros pocos sufijos en que 
interviene la p ( -pa , -pait , -peit , -pera , 
-pide), no es mas que transformaci6n 
euf6nica de b, como se verd en su res- 
pective lugar. 



P. Dix-septiime lettre de notre alpha- 
bet. 

Son emploi est uniforme chez tous les 
icrivains. Elle est de la mime familleque 
b et p. Elle possede de commun avec la 
lettre b la structure, la durie et I'ori- 
gine; elle ne s*en distingue que dans la 
sonoriti. Toutes les dtux sont des con- 
sonnes par leur structure, des explosifs 
par leur durie, des labiales par leur ori- 
gine. Quant a leur resonance, b est 
so no re , p sourd. On a dit le nicessaire, 
au commencement de la lettre p, en ce 
qui concerne les relations qu'a cette der- 
niere avec celle que Von it u die mainte- 
nant. 

Elle est de mediocre importance dans 
le lexique, et dans V agglutination son 
influence est presque nutle. Elle s'emploie 
com me alteration de b apres la particule 
modale ez. Ezpaneranbil (bz 4- bane- 
ranbil) brrepublikbak zbrbgin ta arazo 
ardura andikoetan, « si la ripublique 
ne m'occupait pas a des affaires et a des 
travaux de la plus grande importance. » 
(Per. Ab. 211-7.) Ezpedi (bz -f bbdi) 

GALDU ZBUEI AINBBSTE KOSTA IZAN JATZUEN 

arima au, « que cette ime qui vous a 
tant coflti ne seperde pas. » (An. Esku- 
lib. 196-16.) Ezpbkizu (ez -f- BEKIZU ) 

BURUTARIK KBNDU BGUN GUZTIAN, « qu'on 

ne vous Venleve pas de la mtmoire tout 
le jour. » (All. Esku-lib. 29-24.) Jbsu- 
kristo it ezpalitz, « si Jisus-Christ n'Slait 
pas mort. » (Ur. Maiatz. 154-24.) 

On remarque e'galement cette permuta- 
tion de b en p lorsque devant cette lettre 
a lieu la d is par it ion de quelque consonne. 
(Test unphinomene eupnonique en dehors 
du rayon d f action oVune euphonie gramma- 
ticale et acceptable : il se produit, non 
entre des syllabes d'un me*me mot, comme 
de raison, mais entre les mots oVune 
mime phrase. On n*a jamais e*crit, que 
je sache, la forme eztopeingo, qui semble 
a premiire vue tirie de quelque langue 
africaine, et qui cependant rtsonne jour- 
nellement en B, avec la signification de 
« car tu ne le feras pas », 4 tant une con- 
traction de EZTOK BADA EGINGO. BaPBZ, 

« rien, personne, » vient de bat bbrb bz, 
« aucun, pas mime un, lit.: un aussi 
non. » Esaipa, « dis-le done, » de esan 

BIK BADA. 

II existe, dans toutes les langues, des 
licences que les lev res se permettent et 
que la plume ne sanctionne pas. Personne, 
s f il ne parte avec affectation, ne pro- 
nonce en espagnol los reyes, mais lo 



Digitized by 



Google 



152 



PA PAGO-EZKUR 



reyes; el cependant cette s, qui tombe des 
levres, est recueillie pr trie use meat par la 
plume. Nous ne disons rien du francais, 
dans lequel toutes les lettres paraissent 
jouer a cache -cache entre les divers 
or (janes de I 'articulation orale. 

Les suffixes dont la lettre p fait partie, 
avec une certaine indipendance, et a cause 
de la substitution de ses congineres b et 
m, sont seulement au nombre de deux : les 
suffixes -pb, alteration de -be et -pen, 
variante de -men. Le suffixe -pb a perdu 
le caractere euphonique qu'il possede par 
son origine, Varbitraire itant plutdl 
aujourd'hui sa raison d'ilre. On concoit 
la transformation de be en pe apres s, z, 
ts et tz, comme dans zuajzpban, « sous 
Varbre » (Ur. Gen. xvin-8), maw non 
apres les autres consonnes et surtout apres 
les voyelles comme dans maipera, « sous 
la table, » pour maibera; iLunpean, « a 
t&tons, » au lieu de iLunbean. 

Dans les noms toponymiques , il est de 
regie que cette lettre conserve les exi- 
gences de Veuphonie; mais il se produit 
le contraire quand nous nous servons des 
mimes noms en les arrachant, pour ainsi 
dire, de leur catigorie de noms propres 
de lieux. Elle se trouve euphoniquement 
incrustie dans Bas abb, Mendibb, In- 
tSaurbb, EtSabe, Lizabbe; mais nous 
employons -pb dans basapeko bidba , « le 
chemin sous bois; » mbndipera, « au bas 
de la montagne; » intSaurpetik , « de 
dessous le noyer; » zurb etSapean, « sous 
voire toil; » lizarpbkoa, « ce qui est sous 
le frine. » 

Toutefois quelques localiUs risistent 
un tant soit peu a V invasion arbitraire 
de -pb et conserve nt le vieux kaltzarbb en 
facede kaltzarpe, kaltzerpe, « aisselle; » 
besabe en face de besape, « sous le 
bras. » ' 

Les consonnes n et l s'assimilent les 
consonnes explosives sourdes t et k, les 
rendent sonores comme el les et les trans- 
forment en d et g : Irundik, « d'Irun , » 
pour Iruntik; bmengoa, « celui d'ici, » 
pour embnkoa. Mais dans le cas qui nous 
occupe c'est le contraire qui a lieu : la 
consonne sonore b se convertit, par leur 
influence, en consonne sourde , en p: 
sabblpean , « sous le ventre. » (Per. Ab. 
89-13.) 

En ce qui concerne Vautre suffixe, il 
est difficile de s'expliquer son passage 
dans la variante -pen , sans avoir aupa- 
ravant recours au -b, qui est le son labial 
moyen entre b et p. Cependant il n' ex isle 
pas de document, du moins connu , qui 
prisente -ben comme variante de -men. II 
y a sinismen et sinispen, « foi. » Mais il 
n'est pas question de sinisben. 

Dans les autres rares suffixes ou le p 
intervient (-pa, -pait, -peit, -peba, pide), 
il n'est qu'une transformation euphonique 
de b, comme on le verra a leur place res- 
pective. 

Pa- (c), es el mismo preGjo de conju- 
gaci6n ba-, altera do por influencia de la 
particula modal de negaci6n ez : c'est le 
mime prifixe de conjugaison ba- , alliri 
par I'influence de la particule modale de 
negation ez. = La combinacidn « si no » 
de las demas lenguas es in versa en la 
nuestra, 6 consecuencia de la mayor 
ira porta ncia de la negacitin : « no si » es 
la traduccibn literal de ezpa-. Haren 
menean ezpanengo , « si no estuviera yo 



bajo su dominio. » (Dechep. 49-7.) Edugi 
ezpadau errukirik, « si no ha tenido com- 
pasi6n. » (Capan. 109-28.) Como se ha 
advertido en la introduccion de la letra 
p, la transformaci6n de ba en pa se veri- 
fica en palabras contiguas sincopadas por 
elisi6n de algun sonido, generalmente 
los explosivos k y t : bapaiSez , contrac- 
ci6n ae bat baino ez, « nada mas que 
uno; » neupaneki, contracci6n de neuk 
baneki, « si yo lo supiera. » Son locu- 
ciones de ordinario producidas por la 
dejadez y perpetuadas por imitaci6n. 
Afortunadamente no viven en literatura. 
La combinaison « si ne » des autres 
Ungues est inverse dans la ndtre, par suite 
de la plus grande importance de la nega- 
tion : « ne si » est la traduction lit U rale 
de ezpa-. Haren menean ezpanengo , « si 
je n'itais pas sous sa puissance. » (De- 
chep. 49-7.) Edugi ezpadau errukirik, 
« s'd n'a pas eu de compassion. » (Capan. 
109-28.) Comme on Va dit dans V intro- 
duction de la lettre p, la transformation 
de ba en pa a lieu dans des mots conti- 
<gus syncope's par la disparition de quelque 
son, giniralement les explosifs k et t : 
bapaiKez, contraction de bat baiRo ez, 
« pas plus d'un; » neupaneki, contraction 
de neuk baneki, « si je le savais. » Ce 
sont des locutions produites ordinaire- 
ment par nonchalance et perpituies par 
imitation. Heureusement elles sont incon- 
nues en littirature. 

PA : 1° (c), beso, baiser. (Voc. puer.) 
— 2<> (B-l) , nombre que se da a los mu- 
dos al Uamarles en voz alta, nom que 
Von donne aux muets en les appelant a 
haute voix. 

Phabana (git), manzano, pomme. 

Pabo ( S , Alth.) , adormidera, pavot. 
(Bot.) (??) 

Pabubolsa (ms-Lond), moco de pavo, 
lit. : morve de paon. (Bot.) (??) 

PADAR (B-a-m-o-ond), ermitano, 
ermite. (D. lat. pagusl.) Nibe oe antSi- 

NAKO EREMUTAR TA PADARRAK GOGOR TA 

iguingarriagorik euki bzebena, mi cama 
mas dura y asquerosa que la cual no 
tuvieron los anacoretas y ermita&os de 
la antiguedad, ma couche plus dure et 
plus ipre que celle qu'eurent les ana- 
choreles et les ermites de Vantiquiti. 
(Per. Ab. 74-5.) 

Padartza (B-m), eremitazgo, cargo 
de ermitano, ermitage. ArretSiKagako 
padartzba Semei^go aguaziLen kontura 
dago , el eremitazgo de Arrechinaga esta 
& cargo del alguacil de Jemein, I'ermitage 
de Arretchinaga est a la charge du com- 
missaire de Jemein. 

PADEL : to (G-bet), sart^n, poile. — 
2° (BNc, L-ain) , tamboril para asar cas- 
tanas, poilon servant a griller les ch&- 
taignes. 

Pader(G, Araq.), ermitafio, ermite. 
Var. de padar. 

Padera : 1° (AN-irun-oy, BNc, G-and- 
don-us, L-ain), sart^n, poile. — 2° (AN- 
b, BN-ald), tamboril para asar castafias, 
poilon pour griller les ch&laignes. Var. 
de padel (2°). 

PadiA (AN-irun-ond), padrino, par- 
rain. (?) 

PADU ( B ) , desierto , yermo : disert, 
terrain inculte, lande. 

PADURA (B-t3-ub),marisma, terreno 
bajo que se inunda con las aguas que 
rebosan del mar 6 de los rios : varenne, 



noue, terrain Ires bas qu'inondent les 
eaux dibordant de la mer ou des 
rivieres. 

Pael ( G-get ) , paela ( G-zumay) , sar- 
t£n, poile. (??) Var. de padel (1°). 

PAFA, soplo, alien to, exhalaci6n, 
vaho : souffle, haleine, exhalaison, bouf- 
fie. (Duv. ms.) Papa-papa (BN-ald-gar- 
st, L-ain), fumar en pipa (onomat.), 
fumer la pipe [onomat.). 

Palada (L-get), calor sofocante, cha- 
leur^touffante. 

Palatu, exhalar, alentar, soplar : 
exhaler, lancer des bouffies. (Duv. ms.) 

Paga : 1 ° (ANc, Be, Gc), Var. de pago (1 °| 
en algunos derivados, Var. de pago (1°) 
dans quelques dirivis. — 2° (c), se usa 
comunmente en significaci6n de « pagar », 
indet. de pagatu : s'emploie ordinaire- 
ment dans le sens de « payer », indit. de 
pagatu. (??) Paga niri zor deustazuna 

iB-1,...), pagueme us ted loque us ted me 
lebe, payez-moi ce que vous me devez. 
Paga bezate bebaz ibagan duten aisea 
eta alperkeria : paguen, pues, la corao- 
didad y ociosidad en que han vivido : 
qu'ilspayent, done, le confort et I'oisiveti 
ou Us ont vicu. (Ax. 3«-23-7.) — 3° (B, 
arc,...), Var. de baga por influencia de 
una consonante anterior a la cual , acaso 
indebidamente, se aglutina : Var. de 
baga par l' influence d une consonne^ri- 
cidente, a laquelle, peut-itre a tort, on 
Vagglutine. = En vez de gatz baga dice 
gazpaga, « sin sal, » el num. 175 del 
libro de Refranes. Au lieu de gatz baga 
on dit gazpaga, « sa/w sel, » au n° 175 
du livre des Refranes. 

Pagadi ( B , G ) , pagadui ( B-g-urd ) , 
hayedo : foutelaie, hitraie. 

Pagamendu ( BN , L ) , pago , recom- 
pensa : payement, ricompense. Jain- 

KOAREN AITZINEAN PAGAMENDUA HANDIA 

izanbn duzula, que tendr£is grande 
recompensa delante de Dios, que vous 
aurez une grande ricompense devani 
Dieu. (Ax. 3«-41-4.) 

Pagatsa (c,...), fabuco, bellota de las 
hay as : faine, fruit du hitre. 

Pagatu (c,...), pagan (Be,...), pagar, 
payer, (ft) 

Pagatzaile (c,...), pagatzale (AN-b), 
pagador : payeur, celui qui pave. Paga- 
tzaiLe gaiztoaganik olo, ael mal pagador. 
a vena, du mauvais payeur avoine. (L. de 
Is.) 

Pagauso (B-l-m,...), paloma torcaz, 
pigeon ramier. = Es la mediana entre 
mandauso, que es la mayor, y basuso, la 
menor de las palomas silvestres. C'est 
I'espece moyenne entre mandauso, le plus 
gros, et basuso, le plus petit des pigeons 
sauvages. 

PAGO (AN, B, BN, G), phago (BN, 
Sal.): 1° haya, hitre. (Bot.) = Dudase 
de si fagus latino sera anterior 6 poste- 
rior A esta palabra. On peut se demander 
si le fagus latin est antirieur ou posti- 
rieur a ce mot. — 2° (BN-bard), postre, 
poteau. 

Pagodi (B-g), hayal, hitraie. 

Pago-ezkur (B, G, L-ain), fabuco, 
bellota del haya : fa(ne, fruit du hitre. 
Egiten da olioa intSaubrarekin, urra- 
rek1n eta pagoarbn bzkurrarekin i se 
hace aceite con nuez, con avellana y con 
bellota de haya : on fait de Vhuile avec 
la noix, la noisette et la faine. (DM. bas. 
102-5.) 



Digitized by 



Google 



PAGO-LANTZAKA — PALAKA 



153 



Pago-lantzaka (G-and), pago-laun 
(B-o), haya brava, no podada : hitre sau- 
vage, non tailli. 

Pagondo (AN, B, BNc, G), haya, 
plania de haya : hitre, pied de hitre. 

Pagori (BN-ald), hayedo : hitraie, 
foutetaie. 

Pago9a (AN-arak-lez-oy), Var. de 
pagotSa. 

PAGOT (G-and-bet,..,), haz de lefia, 
fagot de bo is. (D. fr. fagotl.) Ogeita 

AMAR PAGOTEKIN EGITEN DA ORGA , AU DA 

galga (G-and) : con ^reinta haces se hace 
la carretada , esta es la cabida : on fait 
la charretie avec trente fagots, c'est la 
charge. 

Pagot-adaki(G,...), haz de lefia gruesa, 
fagot de gros bo is. 

Pagot-arbasta (G,...), haz de lefla 
delgada, fagot de bois menu. 

PagotSa (AN, B-m-ofi, Gc), trebol 
encarnado, hierba de hermosa flor; es 
buen alimento para las ovejas : t re fie 
incarnat, plante herbacie, pourvue d'une 
jolie fleur, qui est d'un bon aliment pour 
les brebis. (D. provenz. farouchl.) 

Pagotu : lo (B-a-m-o), hincharse los 
vege tales como nabo, patata, etc. : gros- 
sir, en parlant des navets, des pommes 
de terre, etc. — 2° (B-m), cierta varie- 
dad de manzana, de hermosa corteza y 
came enjuta: variiii de pomme d f un 
bel aspect, dont la chair n*est pas 
juteuse. 

PAGU(L), alegre, regocijado: a llegre, 
rijoui. Pagu da, esta alegre, contento, il 
est content. (Ax. 1 a- 422 -11.) Arrainak 

ERE JAUZI ZIRBN PAGUZ UREAN , tambi£n 

los peces saltaron de ?ozo en al agua, 
les po is sons eux-mimes bondirent de joie 
dans Veau. (J. Etcheb. 53-17.) Hirurga- 

RRBN EGUNBAN PIZTUKO DA PAGURIK , al 

tercer dla resucitara gozoso, le troisieme 
jour il ressuscitera joyeux. (J. Etcheb. 
25-1.) 

PagtuBO (B-berg), paloma torcaz, 
pigeon ramier, « columba palumbus. » 
(Cootr. de pagauso.) 

Pagutu ( L ) , alegrar , regocijar : itre 
joyeux, se rijouir. Zeinen aiphatzeak 
baitu paguturen justua, el mencionar 
(el nombre de Jesus) regocijara al justo : 
en entendant (le nom de Jisus), le juste 
se rijouira. (J. Etcheb. Noel. 18-17.) 

PAIA (G-ai), concubina, concubine. 
(D. fr. paillardl.) 

Paidin (G-don), padrino, parrain. 

PAlLARDA : 1° (BN), meretriz : pros- 
tituie, cour tisane. (D. fr. paillard.) Egiaz 
erraiten drauzuet ezen publikanoak eta 
paiLardak aitzinzbn zaizkizuela Jainkoa- 
rbn resumara, en verdad os digo que 
los publicanos y las ram eras os iran 
delante al reino de Dios : je vous le dis 
en viriti, les publicains et les courtisanes 
vous devanceronl dans le royaume de 
Dieu. HLeiz. Matth. xxi-31.) — 2» (AN-b), 
gallaraa : gaillarde, luronne. 

Pailardiza (BN), fornicaci6n, forni- 
cation. (D. fr. paillardise.) Ezen bihotzb- 

TIK PART1TZBN DIRADE,... H1LTZBKAK, ... PAI- 

Lardizak, ohoinkeriak : porque del cora- 
z6n salen,... los homicidios,... las forni- 
caciones, los hurtos : parce que c'est du 
cceur que viennent,... les homicides,... 
les fornications, les vols. (Leiz. Matth, 
xv-19.) 

Phaile (BN-baig) , segador, faucheur. 
Var. de ephaile. 

T. II. 



Pailerdi (G), segador de argoma, cou- 
peur d'ajoncs. 

PAIO (G-al), amancebado, concubin. 
(D. fr. paillardl.) 

Paioti (G-al-irur-t), rustico, rustique. 
(D. esp. payo, payotet.) 

Pairabide (L), ocasi6n de sufrir, occa- 
sion de sou ff ranee. 

Pairakari (Har.). (V. Pairaxnen.) 

Pairakor (L), sufrido, paciente : 
calme, patient. 

Pairakuntza (L), sufrimiento , souf- 
f ranee. 

Pairalindo (BN-ist), sufrir linda- 
mente?, souffrir joliment. Egin beza 
pairalindo : que sufra, tanto mejor: 
qu'il souffre, tant mieux ! (??) 

Pairamen (BNc, Lc, S), padecimiento, 
sou ff ranee. 

Pairant ( BN-haz ) , resistente , aguan- 
tadizo : resistant, endurant, dur a la 
souffrance. (??) 

Pairatu : 1<> (BN, L, S), sufrir, 
endurer. Dbabruagatik, gau-aireak, 

HOTZAK ETA BEROAK ERE iSlL PAIRATZEN 

dituzu : por el diablo sufris en silencio 
los aires de la noche , los frios y aun los 
calores : par le diable tu endures en silence 
Vair de la nuit, le froid et la chaleur. 
(Ax. 3--492-21.)— 2o Pairattt (BN-am), 
medir, probar vestidos, calzado : mesu- 
rer, essay er des vitements, des chaussures. 
Pairazak (BN), midelo, mesure-le. 

Pairatzale (BN-haz). (V. Pairant.) 

PAIRU : 1° (BN, Lc), sufrimiento, 
aguante, paciencia : souffrance, endu- 
rance, patience. Zahartasuneko pairua 
eta pairatzea ezina da, el sufrimiento y 
la paciencia de la vejez es la impotencia, 
la souffrance et la patience de la vieil- 
lesse est l' impotence. (Ax. 3«- 39 -17.) — 
2° (BN-am), medida, mesure. 

Pairudun, paciente, sufrido : patient, 
endurant. (Duv. ms.) 

Pairugabe, pairugabeko (BN, L), 
impaciente, impatient. Baldin huzten 

BAGAITUZTE PAIRUGABEKO, HISITI , LAGUNA- 

ren aldera gogor : si nos dejan impa- 
cientes, tercos, duros para con el pr6- 
jimo : s'ils nous laissent impatients, opi- 
nUtres, durs a Vendroit du prochain. 
(Har.) 

Pairugabekeria , acto de impacien- 
cia, acte d J impatience. (Duv. ms.) 

Pairugabetasun, defecto del impa- 
ciente, difaut de Vimpatient. (Duv. ms.) 

Paisatfi (BN-am), enganara los nifios, 
tromper les enfants. 

Paita : 1° (Be), pa to, canard. (??) — 
2° (AN-bet), pared, mur. (??) (Contr. de 

PARETA.) 

Paitar (B, G), aguardiente u otrolicor 
fuerte, eau-de-vie ou autre liqueur 
forte. 

PAITELA (G-don), cancrejo mayor, 
vulg. centolla , gros crabe. 

Pakaileria (BN-bard), mayal, palo 
con que se desgrana el trigo, fliau de 
batteur en grange. 

Pakaka (BN-am), lucha de hombres, 
lutte d'hommes. 

Pakant, solo, sin companero, impar: 
seul f sans compagnon, impair. (?) (Duv. 
ms.) 

Pakantasun, estado de vida del que 
vive s6lo, sin fa m ilia : Hat de celui qui vit 
seul, sans famille. (Duv. ms.) 

Pakantu, venir a ser s61o 6 unico, 
devenir seul ou unique. (Duv. ms.) 



Pakatu (R), phakatii (Sc), pagar, 
payer. (??) 

PAKE (G-bet, R-uzt), paz, paix. (??) 

Zu BERRIZ JOANGO ZERA ZURB GURASOAK- 
GANA PAKBAN ETA IZANGO ZERA OBITUA 

zartza onean i y tu iras en paz a tus 
padres, y seras enterrado en buena 
vejez : toi tu Ven iras en paix vers tes 
peres, et tu seras mis en terre dans une 
heureuse vieillesse. (Ur. Gen. xv-15.) 

Paketsu ( G-bet ) , pacifico , pacifique. 
Paketsuak gera eta ezkabiltza gaitz 
egiteko asmobtan, somos de paz y no 
maquinamos algunas asechanzas, nous 
sommes des gens pacifiques et nous 
n'avons jamais H4 des espions. (Ur. Gen. 
xlii-31.) 

PAKIN (B-i-1), machete, coutelas. 

PAKO (R-uzt), (lugar) sombrio, (lieu) 
sombre. 

PALA : 1° (AN, B, G), pala del anzuelo, 
palette de Vhamecon. — 2° (BN-ust), bas- 
ton de caza : 4pieu t bdton de chasse. (?) — 
3° (BN-gar,...), traba, impedimento que 
se pone a algunos animales, entrave que 
Von met A certains animaux. — 4° (B, 
BN, G), pala para juear a la pelota, 
palette pour jouer a la pelote. (?) — 
o° (AN, B, G), pala, utensilio de artesa- 
nos : pe//e, outil des ouvriers. (??) 

PALA (AN-ond), caricia , caresse. 

Palahar (BN-ald), palaher (BN-gar). 
(V. Palar, 4°.) 

Palada (B-l,..., G-zeg), brazada, juego 
de brazo que hace el nadador : brasse, 
mouvement des bras du nageur. Zortzi 

PALADAN EGITEN DAU ORREK NASA BATETIK 

besterakoa (B-l), ese salva la distancia 
que hay de un muelle a otro en diez bra- 
zadas, celui - ci parcourt la distance d'un 
mdle a V autre en dix brasses. 

Palaherresta (S), horquilla de hierro, 
de cuatro 6 cinco puas, fourche en fer h 
quatre ou cinq pointes. 

Palaestoka (BN-am, Sc). (V. Palar, 

lo.) 

Palaga (AN, B, G), Var. de palagu (1°. 
en algunos derivados, Var. de palagu (1 
dans quelques de'rive's. 

Palagadu : 1 ° halagar, caresser. (?) — 
2° (B, arc), prestar, prater. Et§e palaga- 
dua baiSo alogadua obbago , mejor es la 
casa alquilada que la prestada, mieux 
vaut la maison louie que la pr6te*e. 
(Refranes, 396.) 

Palagadura, adulaci6n, adulation. 
(Afi. ms.) 

Palagari (B, An. ms), adulador, adu- 
lateur. 

Palagatu (AN, G, Araq.), adular, 
halagar : aduler, caresser. 

Palagau : 1° (Be), halagar, adular ; 
caresser, aduler. Asko gustetan jako atz 
egin dagioela ta palagau dagiela, mucho 
le gusta que le rasquen y halaguen, il aime 
beaucoup a itre frotU et caress^. (DM. 
bas. 47-5.) — 2° (B?), aconsejar, conseil- 
ler. 

PALAGU : 1° (B, G), halago, caresse. 
Orduan ere ara zer ta nolako palagu 
gozo eta leunketa eztitsuakin (sic) 
egingo zaiozkan, aun entonces mira qu^ 
halagos tan dulces y caricia s melosas se 
le haran, mime alors regarde quelles 
douces cajoleries et quelles tend res caresses 
on luifera. (Izt. Cond. 150-27.) — 2° (Be?), 
consejo, conseiL — 3° (B-d, ...), adula- 
ci6n, adulation. (?) 

Palaka (AN), indet. de palakatu. 

20 



Digitized by 



Google 



154 



PALAKATU — PANPA 



BALITZ LURREAN...MUSIKA BAT AIN BDBRRA 
ETA GUZT1ZK0A NON PALAKA LEZAKEAN JAUN- 

goikoa : si hubiera en la tierra, ... musica 
tan hermosa y perfecta que pudiera hala- 
gar a Dios : s'il y avait sur la terre, ... 
une musique aussi belle et aussi parfaite 
qui pour rait flatter Dieu. (Liz. 127-9.) 

Palakatu : 1° (AN, G), ha la gar, cares- 
ser. — 2° (G), aplacar, calmer. Beraren 

ASERREA PALAKATZEKO ETA OURBKIN LAGUN 

urkobn barkazioa iristbko , para aplacar 
su ira y para alcanzar el pera6n de nues- 
tros pecados y de los del pr6jimo, pour 
calmer sa colere et pour obtenir le par- 
don de nos pe"che"s et de ceux du prochain. 
(Ag. Eracus. 59-5.) 

Phalaherra, azada, bSche. (?) (Duv. 
ms.) 

Phalaherratu, cavar, backer. (Duv. 
ms.) 

Palakiiien (G), haciendo paredes de 
tierra, faisant des murs en pis4. (De 
palatu 4- QlffBN.) 

Palaku (G), nalago, car esse. Var. de 

PALAGU (1°). 

^Palanga (BNc) : 1° palanca, levier. 
(??) — 2° esclusa 6 presa, e"cluse ou 
digue. 

PALANKA : i° (B-ond), pez pequefio, 
dulce, de ojos grandes : petit poisson, a 
peau lisse et a gros yeux. — 2° (B, G), 
palanca, barra de hierro : levier ou pal- 
fer, bar re de fer. (??) 

PALAR : 1° (G), parra : pieu, e"cha- 
las. — 2© (G-azp), parra para los lagares, 
pieu pour les pressoirs. — 3° (B-t§), azada 
que se eraplea para cor tar pedazos de 
tierra y bacer trincberas, biche employee 
pour couper des morceaux de terre et 
faire des tranches. 

PALARDA (AN-b), gargajo, crachat. 

Palari (AN, B, G), iugador de pala 
a la pelota : joueur ie palette, a la 
pelotte. 

PALASA (B-m?), cartera, saco para 
llevar libros a la escuela : cartable, sac 
pour emporter les livres a Ve"cole. 

PalaSatu , esquilar y arregiar un seto 
vivo, tailler et arranger une haie vivc. 
(S. P.) 

Palast (AN-b-lez, B, G, L), onomat. 
de un liquido que se mueve en una vasija, 
produciendo cierto ruido, onomat. d'un 
liquid e secoue" dans un vase quelconque 
et produisant un certain bruit. Edarrola 
ementSb itSi dau neskbak eta pilist- 
palast etsera-orduko urik broia jausiko 
jako (B-l) : la mucbacha ba dejado aqui 
la tablita de la herrada, y antes de llegar 
a casa se le caera la mi tad del agua cha- 
poteando : la fillet te a laisse" ici le cou- 
vercle du seau, et avant d'ar river a la 
maison la moitie" de Veau tombera en 
clapotant. 

Palasta (AN-b), palastada (B, ...), 
cbapaleteo, caida del agua de una vasija 
llena : clapotement, chute de Veau d f un 
vase plein. 

Palastatu : 1* (AN-b, B), cbapotear, 
caerse de una vasija el liquido baciendo 
cierto ruido : clapoter, tomber d'un vase 
(un liquide) en faisant du bruit. — 
2° (AN, Araq., G), aplastar, aplatir. — 
3° (R), esparcir las haces de trigo para 
que no les ataquen insectos, tpandre les 
gerbes de btt afin que les insectes ne les 
attaquent pas. 

Palast egin (AN-b, B, G) , chapotear, 
caerse un liquido de una vasija casi 



llena : clapoter, en parlant de Veau qui 
tombe d'un vase presque plein. 

PALASn (BN), palizada, seto vivo : 
palisse, haie vive. 

Palataska (B-alb-deust), foso, zanja : 
fosse", rigole. 

PALATU : {• (B-a-ar-g-o-tS), vallado, 
cerco de tierra apisonada, sorte de mur 
de cldture en pise". — 2° Phalatu (BN, 
Sal.), colocar traba en el cuello de algu- 
nos animales, para impedir que penetren 
en los campos cercados : mettre des en- 
traves au cou de certains animaux, afin 
de les empScher de p6ne"trer dans les 
enclos. — 3° (B-iej), cancilla, puerta 
rustica en los campos : claire-voie, porte 
rustique des champs. 

Palatu -erreten (B-a), foso al rede- 
dor de un vallado, fosse" entourant une 
cldture. 

PALDATS (AN?, Gc), persona de 
poca gracia y fuste : lourdaud, personne 
peu grade use et peu habile. 

Paldiztu (B-o), atarazar castafias, 
tajarlas para que cuezcan mejor : entail- 
ler les cndtaignes , afin de faciliter leur 
cuisson. 

PALDO : 1<> (G-and, L-ain), pedazode 
corteza que arrastra consigo una rama 

3ue se desprende del tronco, fragment 
'e"corce arrache" avec elle par une branche 
?ui se de"tache du tronc. — 2° Phaldo 
BN-gar), llanta, bandage oV une roue. 

ARROOAK, BBRR1Z ZIREN ORGA-LASTERRETAN 
IZATBN OHI DIREN BEZALAKOAK ; ETA HEKIEN 
haSak, BESOAK, PHALDOAK, ETA BUHUINAK 
ORO URTHUZ EGINAK ZIREN I y laS ruedaS 

eran como las que suelen hacerse en un 
carro , y sus ejes , y rayos , y Uantas y 
cubos, era todo de fundici6n : les roues 
Haient faites comme celles d'un char; 
leurs essieux, leurs rais, leurs janles et 
leurs moyeux, tout Hait fondu. (Duv. 
Ill Reg. vn-33.) — 3° (BN, L, S), estaca, 
pieu. Mahastiko phaldoak egitea, bacer 
las estacas de la viiia , faire les pieux de 
la vigne. (Duv. Labor. 102-9.) 

Palenka, remo, rame. (Duv.) (??) 

Palenkari, remero, rameur. (Duv.) 

Paler (AN- lez), paleta, instrumento 
de hierro para remover brasa : fourgon, 
instrument de fer pour remuer la braise. 

Palet (S), nombre de un juego de 
mucbacbos que consiste a sacar una mo- 
neda golpeandola con otra, nom d'un jeu 
d'enfants qui consiste a chasser une mon- 
naie en la frappant avec une autre. ( D. 
fr. palet 6 !.) Palbtban, jugando k este 
juego, jouant a ce jeu. 

Palma (ras-Lond), palma, palme. (??) 

Palmondo, palmera, palmier. (Duv. 
ms.) 

Palo (G-t), acto de tocar con la mano, 
p. ej. una pared : action de toucher, p. 
ex. un mur, avec la main. 

Palo egin, tocar con la mano, p. ej. 
una pared : toucher avec la main, p. ex. 
un mur. = Es un juego de ninos. Cest 
un jeu d'enfants. 

Palota (Sc). (V. Phalote.) 

Phalotatu (BN, L), extender el mor- 
tero con la liana, Hendre le mortier avec 
la true lie. 

Palote : 1* (AN-b, BN-haz), omoplato, 
hueso de la espalda : omoplate, os de 
Ve"paule. — 2° Phalote (BN, L), liana de 
alba nil, raqueta, espatula, disco: truelle, 
raquette, spatule ou palon, d is que. 

Palotinen (B-ofl), relajaci6n de miem- 



bros, relichement des membres. Var. de 
parotiLen. 

PALPARA (L-ain), tarabilla (pop.), 
hablador que no cesa de cbarlar : papo- 
teur (pop.), bavard qui ne cesse de 
par ler. 

PALSA (S), charco, flaque d'eau. 

BlHBRAMBNBAN ORANO HURPALSAK EZIN 

agortuz zirbn, todavia al dia siguiente los 
cbarcos estaban sin agostarse, encore 
le jour suivant les flaques d'eau n' Haient 
pas desstehe'es. (Sen Gral, 24-2.) 

Paltziztu (B-a-o), atarazar, morder 
las castafias para luego asarlas mejor : 
entailler les chdtaignes, afin qu'elles 
cuisent plus facilement. 

Paluia (G-don-ori), platija 6 platuja, 
cierto pez del g£nero pleuronecto : 



lie, 



poisson du genre des pleuronectes. x . # 

Phalza (BN, Sal.), sangre coagulada, 
sang coagule". 

Pamerial ( B , G ) , encanto , becbizo : 
enchantement , sortilege. (??) = Se usa 
en plural. Parece voz tomada de fami- 
liares en el sentido de demonios que el 
vulgo iffnorante cree acompafian y sir- 
ven a determinadas personas. Ce mot, 
usiU au pluriel, semble venir de fami- 
liares dans le sens de demons qui, d'apres 
la croyance du vulgaire ignorant, accom- 
pagnent et servent certaines personnes 
de"termine"es. Alakorik bada, bnkantuak 
daukaz ta pamerialak : si es asi , tiene 
encantos y hccbizos : si c'est ainsi, elle 
a des enchantements et des sortileges. 
(Per. Ab. 155-11.) 

PAMITSA(B-a-d-g-o-tS), torta : tarte t 
tourte. (?) 

PANAX (B-g-m), se Bales que con 
hacba se hacen en los a r boles 6 Gn de 
saber cuales se ban de cortar para bacer 
carb6n : marques que Von fait aux arbres 
au moyen de la cogne"e, afin de designer 
ceux qu'on devra couper pour faire du 
charbon. 

PAN ARRET A (AN-ond), remanga, 
red de mano para coger pececillos , petit 
filet a main servant a prendre de petiis 
poissons. 

PANDERO : 1° (L-zib), caldero, 
chaudron. — 2o Panclero (L-ain, d'Urt. 
Gram. 26), caldero pequefio, petit chau- 
dron. 

PANDlLA (B-g-mu-tS), bolsilio 
exterior de cbaleco, pochette exte"rieurc 
d'une veste. (D. fr. pendillel.) 

PANEK A (AN-ond, Gc), pez pequefio, 
dulce, de ojos grandes : tacot, petit pois- 
son a gros yeux et a peau lisse. 

PANEL (B, G) , pana , tablas moviles 
con que se entarima la lancha : parclose, 
ensemble des planches mobiles dont est 
fait le plancher d'une embarcation. 

PANINA (git), agua, eau. 

PANIZUA (git), maiz, mats. 

Pafiosa (AN, Araq.), panecillo delgado 
de la ofrenda en la iglesia, petit pain 
mince de I'ofTrande a Vtglise. 

Panp (AN, S) , ; pum ! onomat. de una 
caida : poufl poum I onomat. de la chute. 

TRIPOT BAT BRORTBN DA J PANP ! SlMINIA- 

tik : un morcill6n cae, \ pum ! de la cbi- 
menea : un boudin tombe, poufl de la 
chemine"e. (Ziber. 74-14.) 

PANPA: 1° (AN-b, BN-s, R, S), pe$ar : 
faire pan- pan, f rapper. (Voc. puer.) — 
2° muneco de trapo, poupe"e de chiffons. 
(Duv. ms.) — 3° (Sc), palpitaci6n del 
coraz6n, palpitation du cceur. 



Digitized by 



Google 



PANPAKA — PAPATS 



1S5 



£ 



Panpaka : 1° (Sc), dando latidos, 
latiendo el coraz6n : battant, palpitant 

ile coaur). — 2° (R-uzt), lucha de hom- 
>res, lutte d'hommes. — 3° (BN, L, R, 
S), dando portazos : s'entrechoquant, en 
parlant des portes. Panpaka am dira lei- 
hoak (BN-haz), las contAventanas estan 
dando golpes, les contrevents s'entre- 
choquent. 

Panpakada (BN?, L?), portazo, bat- 
tement de parte. 

Panpakari, ca morris ta, pendenciero : 
querelleur, chicanier. (Duv. ms.) 

Panpakatu (L), golpear, baltre. 

PANPALA (BN-ist), parlanchin, 
bavard. Emaztbki pan pa la bat, una mu- 
jer parlanchina, une femme bavarde. 

Panpalakeria (BN-ist-lez), charlata- 
neria, bavard age. 

Panpalina : 1© (AN-b, Araq., BN- 
haz), campanilla, clochette. (??) Panpa- 
lin-mingain (AN-b), lengiieta de la 
campanilla , battant de la sonnette. Pan- 
palin-ustai (AN-b), aro estrecho del 
aue cuelga la campanilla en el pescuezo 
ae las vacas, & diferencia de gare-ustai, 
que es aro del que pende el cencerro : 
cerceau Hroit auquel on suspend la clo- 
chette au cou des vaches, a la difference 
de gare-utsai, qui est le cerceau auquel 
on suspend la clarine. — 2<> (AN-b), 
alillo 6 uvula de la garganta, luette de 
a gorge. — 3° (AN-b), partes puden- 
das del hombre , organes sexuels de 
Vhomme. 

PANPALO (G-ziz), arbol alto de 
hojas anchas, grand arbre a targes 
feuilles. 

PANPAN (AN-b, BN ) , pegar : faire 
pan-pan, f rapper. (Voc. puer.) 

Panpanduja (AN, Araq.), reineta, 
manzana del rey : reinette, varie'te' de 
pomme. 

Panpano (G, Araq.), renuevo, rejeton. 
(??) 

Panparreri (AN, B, G), fanfarroneria, 
fanfaronnade. (??) 

Panparriko (SJ, golpe, coup. 

Panpatu : 1© (L-ain), apelmazar, pti- 
tiner. — 2° (AN-b) , pegar, frapper. (Voc. 
puer.) 

PANPINA: 1° (BN, Lc), mufieca, 
bebe" : poupte, b6b6. (D. fr. oamome?.) 

SOINEKO ONDARRAK HAURREN PANPINA ETA 

dbfensa izaten (dire) , los vestidos dese- 
chados llegan a ser juguete y amuleto de 
nifios, les debris des vetemenls deviennent 
des poup6es et des amulettes pour les 
enfants. (Hirib. Eskaraz. 68-19.) — 
2° (BNc, Lc, Sc), se dice de una per- 
sona agradable, limpia y bien arreglada : 
se dit d'une personne gentille, proprette 
et bien arrange*e. Eijerki panpinaturik 
hiz ( S ) : estas muy bien vestida , peri- 
puesta : tu es tres bien vStue, tres pom- 
ponnie. 

Panpoiik fG-and), moneda, monnaie. 
(Voc. puer.) 

PANPOSTA (BN-ist), panpota (BN- 
haz), pequefia, regordeta y linda : petite, 
rondelette et jolie. = Se dice solo de las 
mujeres. Ne se dit que des femmes. 

PANPOTS, aseado, noble, pomposo : 
propre, brave, pompeux. (Oih. ms.) 

PANPUN (L-ain), seta muygrande, 
champignon ires grand. 

PANT A (L-get,...), marco, jambas 
y dmtel de la puerta : encadremeni, jam- 
bages et linteau de la porte. 



Pantal(G?),poquito, pelilpeu. (Humb. 
Mitrid.) 

PANTATS (Sc), asmatico, se dice del 
cerdo que respira con dificultad ipous- 
sif, pore qui respire avec difficulte". TSerri 
ori pantatS dago, ese cerdo esta asma- 
tico, ce pore est poussif. 

PANTETS (BN, Sal.), manto, jam- 
bas v dintel de la chimenea : manteau, 
j ambages et chambranle de la chemine'e. 

PANTIKA : 1° (R), estbmago, esto- 
mac. — 2° (R-bid), limaco, limace. 

Pantoka: 1° pila, mont6n :pi/e, mon- 
ceau. (Oih. ms.) Harri- pantoka, pila de 
piedras, tas de pierres. — 2° cerro, coli- 
nita : butte, Eminence. (Duv. ms.) 

PANTOR (R-uzt), jigote de huese- 
cillos y came de cerdo con que se llena 
la bolsa del est6mago de los carneros, 
hachis de pelits os et de chair de pore 
dont on remplit la bourse de Vestomac 
des mo u tons. 

PANTOTA (BN-ist), el babero de los 
nifios, la bavette des enfants. 

PantotSu , que bra do , hablando de los 
terrenos : accidents, en parlant d'un ter- 
rain. (Duv. ms.) 

PantSa, pantBeta (BN, Sc), phan- 
tSeta (BN-am), tripas de oveja, boyaux 
ou panse des brebis. (?) 

PantSo (AN-ond, B-l-ond, L), pancbo, 
cierto pececillo, cria del besugo, segun 
cree el vulgo : certain petit poisson, frai 
du rousseau, d'apres la croyance du vul- 
gaire. _ 

Pantupa (L), cima, cime. Goragoan, 
mendiSken pantupa biribil ilharka gorri- 
tsez estalietan , ikusten . ziren , han- 
emenka, othe ezeraginen lili horiak '. en 
lo alto , en cuestas redondeadas de coli- 
nas, cubiertas de brezo rojizo, se vefan 
a trechos flores amarillas de argomas 
espinosas : au-dessus, des coieaux mol- 
lement arrondis, recouverts d'un tapis de 
bruyeres roses, sur lequel on distinguaii 
qa et la des touffes jaunes de genUs 4pi- 
neux. (Dasc. Atheka. 36-8.) 

PHANTZART (BN-am-gar, S), mar- 
tes de carnaval, mardi gras. (?) Phan- 
tzart, leher edo zapart : martes de car- 
naval, reventarse 6 estallar : mardi de 
carnaval, crever ou Mater. = En las 
pastorales, phantzart personifica el car- 
naval. Dans les pastorates, phantzart per- 
sonnifie le carnaval. 

Panzilhar (BN-ist), judia, haricot. 

Paolo (BN?), sarampi6n, rougeole. = 
Se usa en plural. S'emploie au pluriel. 

(?) 
PaoBa (BN-ald), Var. de pagotSa. 

PAPA : <• ( AN, Be, G ), pan de maiz 6 
de trigo : pain, en general. (Voc. puer.) — 
2° (B-m), tema, porfta : entitement, con- 
testation. Papea eroan, lie var la suya, 
avoir le dernier mot. Ezteustazu gaur 
paparik broango, hoy no saldra usted 
con la suya, aujourd'hui vous n'aurezpas 
le dernier mot. — 3° (BN-ald), pecho, 
poitrine. 

PAPAITA (S), adivinanza, enigma 
popular : devinette, inigme populaire. 
Ik papaita, nik papaita, nik badakiat 

GAIZA, HIK BESTE GAIZA. — ^ ZeR GAIZA ? Tli 

adivinanza, yo adivinanza; yo s^ una 
cosa, tii otra. — iQu^ cosa? Toi devi- 
nette, moi devinette; je sais une chose, 
toi une autre. — Quelle chose? 

Papaitaka (S), juego de adivinanzas, 
jeu de devinettes. 



Papakatu (S), golpear, frapper. 

Papalardo (G-zumay). (V. Papardo.) 

PAPALOTE : 1° (B-m), gordinfl6n, 
obese. — 2° (AN-lez), grietas de los 
pechos, crevasses des seins. 

PAP ALU (AN-lez, Gc), buche de aves, 
gtsier des volatiles. 

PapameBa (BN-s, R), pan bendito 
que se reparte en el templo, pain btnit 
qu'on distribue a VSglise. 

Papantzea (S, Alth.), pensamiento, 
penste. (Bot.) 

PAPAO : Jo (Be), duende, el bu, el 
coco con que se asusta a los nifios : 
loup-garou, croquemitaine , Sire imagi- 
naire dont on effraye les enfants. — 2° (B- 
mu), fatuo, bobo : stupide, sot. 

PAPAR (Be, G-goi), pecbo 6 mas bien 
su parte alta : poitrine , sein ou mieux la 
gorge. ; Nerb Ignazio maitea ! esan zubn 

MlKAELAK BERE ANAIAREN LEPOTIK ZINZI- 
LIKA GELDITUAZ ETA AREN PAPARREAN ARPE- 

gia eskutatuaz i j mi amado Ignacio ! 
dijo Micaela quedandose colgada del 
cuello ' de su hcrmano y ocultando la 
cara en su pecho : mon cher Ignace I dit 
Michelle en se suspendant au cou de son 
frere et en cachant sa figure dans son 
sein. (Pach. 60-28.) 

PAPARDA: 1° (AN-lez, Gc), papada, 
double menton. — 2° (G), cierta palabra 
insultante, certain mot insultant. 

PAPARDO (Be), pez marino, grande, 
vulg. palomita, gros poisson de mer. 

Papardo gorri ( B-l ) , pez parecido al 
besugo, m6s rojo y de ojos grandes, 
vulg. paparda : poisson ressemblant au 
rousseau , mais un peu plus rouge etpos- 
stdant de gros yeux. 

Papar- gorri (B-l), petirrojo, cierto 
pa j aro : rouge-gorge , petit oiseau. 

PAP ARO : 1° (AN-goiz, L-ain-get), 
buche de las aves, jabot ou g6sier des 
oiseaux. Paparoa eta hegatsak arthikiko 
ditu, pero arrojar& el buche y las plu- 
mas, mais iljeltera le jabot et les plumes. 
(Duv. Lev. i-16.) Orhe hori mokotik 

SARTZEN ZAYOTE , HASTEAN HEIN BAT EMA- 
NEZ, AZKENEEOTZ PAPAROAK IDUK AHALA I 

esa masa se les mete por el pico , dan- 
doles cierta cantidad at comienzo , al fin 
cuanto pueda contener el buche : on les 
gave de cette pile par le bee, en leur en 
donnant une certaine quantity pour com- 
mence r t et en fin ce que le ge*sier peut en 
contenir. (Duv. Labor. 440-21.) — 2° (Lc), 
carrillo, joue. — 3° ( L-ain), hombre 
enclenque, homme maladif. Hankbtarik 
flako , ephel paparoa i flaco de piernas , 
jadeante el pecho: faible des jambes, la 
poitrine haletante. (Goyh. Aleg. 5-9.) 

PAPARROTS (L-ain), castafia huera, 
ch&taigne vide. 

PAPARTZ : 1° (AN-b, L-ain), tamara, 
broutilles. Egurrak Seatu ta gelditzbn 

DIRAN ONDAR-PURRUSKAK DIRA PAPARTZAK 

(L-ain), tamaras son los residuos que 
quedan despu^s de haber desmenuzado 
la lefta, les broutilles sont les r4sidus 
qui reslent apres qu'on a fendu le bois. 
— 2° (AN-b), trasto, insolente, persona 
informal : malotru, paltoquet, personne 
qui manque de correction. 
Paparzeria (BN-ald), Var. de papartz 

(lo). 

Paparzkeii (AN-b), extra vagancia , 
insolencia : extravagance , insolence. 

PapatS (S), petirrojo, un pajaro : 
rouge-gorge, un oiseau. 



Digitized by 



Google 



156 



PAPE — PAREKATU 



Pape (B-mu), algo, en sentido inde- 
terminado : quelque, dans le sens inde*- 
termini. (De bat bbre.) Papb badaki, 
emongo dbutse tSartela : si sabe algo, 
le daran la ceduia : s'il sail quelque chose, 
on lui donnera le billet. 

PAPELETA ( R - uzt ) , glandulas , 
glandes. 

Paper (c,...),papel, papier. (??) (D. lat. 
papyrus.) = Algunos, como en B-mu, 
le llaman exactamente como en espa- 
liol. Es de las pocas palabras cuya r final 
es suave. Quelques-uns, en B-mu, lui 
donnent exaclement le mime nom qu'en 
espagnol. Cest un des rares mots termin4s 
par un r doux. 

Papera: 1° (G-als), garganta, gorge. 
(?) — 2© (c), el papel, le papier. 

Paper-ihara (?, Duv. ms), fabrica de 
papel : papelerie, fabrique de papier. 

Papez (B-mu), nada, rien. (De bat 
berb bz.) 

PAPILOTE (AN-b), patilla, favor is 
(barbe). (D. fr. papillote.) 

PAPINA (git), ganso, oie. 

PAPO: l°(AN-b, BN-am-baig-gar-s, 
R, S),pecho, sein. (V. Papar.) — 2<> (AN, 
BNc , Sc) , buche de las aves , ge'sier des 
volatiles. — 3° (B, G-et§), carrillo, mejilla: 
joue, pommette. (?) — 4° (BN-s, R), 
papera, goitre. 

Papo-gorri (AN-b, L?), petirrojo, 
un pajaro : rouge -gorge, certain oiseau. 

PAPOR : 4° migaja, miette. (S. P.) 

ASB NAHI BAITZITAKEEN ABERATSAREN MA- 
HAINETIK ERORTZBN ZIRBN PAPORRETARIK , 
ETA NIHORK ETZION EMATEN I deseando 

hartarse de las migajas, que caian de la 
mesa del rico , y ninguno se las daba : 
souhaitant de se rassasier des miettes qui 
tombaient de la table du rkhe, et per- 
sonne ne lui en donnait. (Duv. Luc. xvi- 
21.) = La edici6n de Pau de 4898 dice 
papurrbtarik. L'4dition de Pau de 4898 
dit papurrbtarik. — 2° (BN-s), mobo , 
moisissure. 

Paporrotafia, papirote : nasarde, tape 
sur le nez. (m*-Lond.) 

Paportu : 1° desmigajar, e'mietter. 
(Duv. ms.) — 2* (BN-s), empezar a per- 
derse, p. ej. la came 6 harina : se gdter, 
p. ex. la viande ou la farine. 

Papor-urrin (BN-s), olor de los cuar- 
tos sin ventiiaci6n, olor que tienen los 
objetos vieios encerrados en un desv&n 
6 en otro sitio oscuro y sin ventilacibn : 
odeur des appartements mal ae're's, relent 
des vieux objets serre*s dans un grenier 
ou autre lieu obscur et sans air. 

PAPTJ : 4° (B-l), mejilla, carrillo : 
joue, pommette. Var. de papo (3°). — 
2° (AN-b, L-hend), dolor, douleur. — 
3° (BN-s), vestidos, vitements. — 4° (BN- 
s, R), papada de cerdo, gorge du pore. 
— 5° (AN-b), herida : hobo, blessure. 
(Voc. puer.) 

Papu-gorri (BNc), petirrojo, un 
pajaro: rouge- gorge, un oiseau. 

Papulo (B-mu), papulote (B-g), gor- 
dinfl6n, obese. 

PAPTJN (L), hongo grande de som- 
brero ancbo, grand champignon a large 
chapeau. 

PAPTJR (AN, G, L, R), migaja, miette. 
Pot3o Sumbbk ere jaten dute bedbren 
papurrbtarik, bbre nausibn mahain- 

AZPIRAT ERORTZBN DIRBNETARIK, mas los 

f>errillos comen las migajas que caen de 
a mesa de sus sefiores, mais les petils 



chiens mangent au moins les miettes qui 
tombent de la table de leurs mattres. 
(Har. Matth. xv-27.} 

PAPURKATU (Lc, R-uzt), papurtu 
(AN-b, G-and), raspar el pan, riper le 
pain. 

PAPTJTS (BN-s), rebanadas de pan 
con que se hace la sopa, tranches de 
pain avec lesquelles on trempe la soupe. 

PAR : 4o (BN-ald-am-gar-haz-hei , L- 
ain), capricho, terquedad : caprice, obsti- 
nation. Bere par hura eztu idabazi (BN- 
hel), no ha satisfecho su capricho, il n'a 
pas sat is fait son caprice. Bbre parra iga- 
ran du (BN, L) : se le ha pasado su obsti- 
naci6n, ha cumplido su capricho : on lui 
a passe* son obsignation, il a fait a sa tfte. 

— 2o (BN, S), par, frente : face, front. 
Parrean par, parrez par (BN, Sal., S), 
frente a frente, vis-a-vis. = Algunos lo 
pronuncian con r suave. Quelques-uns 
le prononcent avec un r doux. Parbz par 
(Lc, R), frente por frente, face a face. (?) 

PARA : 1° (B, G, L-ain), pala, pelle. 
(?) — 2° Phara (BN), palo que sostiene 
los platos en la alacena, b&lon qui sou- 
tient les plats sur les 4tageres de cui- 
sine. 

Parabisu (AN, BN, L), paradisn (B, 
BN-s, R), paraiso, paradis. (??) Eta 

MANATU ZUBN LANT ZEZALA , LABORA ZEZALA 

eta begira ongi parabisu hura : y lemand6 
que cultivase, que labrase y conservase 
bien aquel paraiso : et il lui commanda 
de cultiver, de labourer et de bien con- 
server ce paradis. (Ax. 3«-l-17.) 

Parada: 4° (L), oportunidad : occa- 
sion, opportunity. — 2o (AN-b), situa- 
ci6n, posici6n : situation, position. (?) 

— 3° (Be,...) , lugar de acecho en la caza, 
afftit A la chasse. (??) 

Paradu (B-mu), travesanos de la 
parra, bois de la treille. 

Paraje (B-tS), cerca, pres. (?) = Lo 
pronuncian con la j espafiola. Se pro- 
nonce avec le j espagnol. 

PARAIKI ( AN-lez), tableta con mango 
en el centro, que sirve para recoger 
escoria, broza, etc. : sorte de planchette 
munie d y un manche au centre, et qui sert 
a ramasser les scories, les brou titles, 
etc. 

Parake8ta (B-g), inquieto, inquiet. 

(?) 

Parametria (G-al), velo de matrimo- 
nio, voile des marUs. (D. lat. velamen- 
tuml.) 

Paramentatu (G-al) , velar a los des- 
posados , voiler les marie*s. 

PARAMON (G-al), bien situado, bien 
situe*. EtSe berria paramon dago ta 

ARDOAK EZTU GAIZKI BMANGO DENDA ORTAN , 

la nueva casa esta bien situada y el vino 
no producira mal en esa tienda, la 
nouvelle maison est bien situ4e et le vin 
sera bien vendu dans cette boutique. 

PARANDA (G-zumay), pinzon, pin- 
son, « fringilla coelebs. » 

Para -para : 4° (B-g), onomat. del 
deslizamiento , de un movimiento suave, 
corrimiento insensible : onomat. du glis- 
sement, d f un mouvement doux, d'un e*cou- 
lement insensible. Para -para nago izer- 
ditan, estoy sudando insensiblemente, 
je sue insensiblement. — 2° (G-and), 
onomat. del acto de fumar en pipa, 
onomat. de faction de fumer une pipe. 

PARAPARDI (B-ofi), parapardin 
(G, Aizk.), parapardoi (Lar.), molleja, 



ap6ndice carnoso, formado generalmente 
por infarto de las glandulas : mollette, 
sorte d*appendice charnu, forme* g4n4ra- 
lement par le gonflement des glandes. 

Parapo (G-and), buche de aves, gSsier 
des volatiles. Var. de papo (2°). 

PARASMA^(B-1, ...), arafia, arai- 
gn6e. 

Para8ma-met9a (B-l), tela de arafia , 
toile d'araignte. 

ParatSiko, una variedad de setas, 
espece de champignon. (S. P.) 

Paratu: 4° (B-t8), vallado, cerco de 
tierra apisonada, mur de cldture en pise*. 
Var. de palatu (1°). — 2o (AN-b, L,...), 
poner, colocar: mettre, placer. (?) 

PARBO (B, Araq.), bobo, dad a is. 

PARDA (BN-ald), panza, panse. 

Phardail : 1° (L-ain), vano, vain. — 
2° (Sc), baboso : baveux, qui bave. 

PARDANPU (R), movimiento irregu- 
lar del huso al hilar, mouvement irre*gu- 
lier du fuseau en marche. 

Pardanpu izan (R-c), moverse irre- 
gularmente, se mouvoir irrtgulierement. 
Ardatz kau pardanpu da, este huso se 
mueve irregularmente , ce fuseau se meut 
irrigulierement. 

PARDEL: 1° (AN, B, G), maleta, 
valise. — 2° (AN, Be, G-etS,...), persona 
desaseada , personne qui manque de tenue. 
= Algunos extienden su significaci6n 
hasta el descoco. Quelques-uns Mendent 
sa signification jusqu'au divergondage. 

PARDlXO (BN-am), mosto, motit. 

PARE : 4o (AN, L), igual, 4gal. (?) 
Zeren deus eztakiena eta egiten ere 
eztuena , presuma hilaren eta ehortzirik 
datzanaren pare baita , porque el que no 
sabe ni hace nada es igual & la persona 
que yace muerta y enterrada, parce que 
celui qui ne sait ou ne fait rien est sem- 
b table a la personne qui git morte et 
enterrte. (Ax. 3>-21-9.) Haina da egiaz 

ZUHUR, ZEINAK JbSUKRISTOREN IRABAZTEA- 
GATIK LOHIAREN PARE BAITAUZKA LURREKO 

gauza ouztiak : en verdad , es cuerdo 
aquel que por ganar a Jesucristo estima 
todas las cosas de la tierra como basura : 
en vtrite, il est sage celui qui pour gagner 
J6sus-Christ consid&re A l'6gal de la boue 
toutes les choses de la terre. (Duv. Imit. 
9-27.) — 2° (R-uzt), tardio, que Uega el 
ultimo: retardataire , qui arrive le der- 
nier. — 3° (B-ar-m-ts, G), pala t pelle. 
Nik asko ditut lau ordu, parearekin 

ZAKUA BETE ETA ATZERA ETORTZEKO, a ml 

me bastan cuatro horas para llenar de 
oro el 6aco con una pala y volver, quatre 
heures me suffisent pour remplir avec 
une pelle le sac d*or el m'en retourner. 
(Ibaiz. I-75-2«.) — 4° (c), par, dos : paire, 
deux. (??) Pare bat ordu asko ditu nere 
suiak erbia bizkarrban duela etsera- 
tzeko (G), mi yerno tiene bastante con 
un par de horas para volver & casa con 
liebre al hombro, mon gendre n*a besoin 
que de deux heures pour retourner a la 
maison un litvresur I'Spaule. — 5° (c,...), 
par, frente : face, front. (??) Gure parban, 
al par de nosotros, en face de nous. 
Parez pare (B-l,..., G-and), frente por 
frente, vis-a-vis. 

Paregabe (c,...), paregabeko (c,...), 
sin igual, sans e*gal. 

Paregabeki (AN-b, L), de un modo 
sin igual , d'une mantere sans 4gale. 

Parekatu (AN-b), aparear, assortir. 
(D. esp. parey'a-?.) 



Digitized by 



Google 



PARENGA — PARREZ 



157 



PARENGA (B-tt, (jugar) a la gaUina 
ciega, (jouer) a colin-maillard. 

PARENTZER (AN-goiz), hermanos 
casados con hermanas, freres mar Us 
avec les sceurs. (?) 

Paret : 1° (AN, BN, G), pared, mur. 
(D. lat. paries.) (??) — 2° (B, G), se dice 
de una pelota que, antes de llegar al 
suelo , da contra la pared lateral del fron- 
t6n : se dit d'une pelote qui, avant de 
toucher le sol, heurte le mur lateral du 
fronton. (??) 

Pareta-taori (JL-ain), gorri6n, lit. : 
pajaro de pared: moineau, lit. : oiseau 
des murs. (?) 

PARGATlLA (AN-goiz), ran ill a de 
mulos, caballos, etc. : paturon des mulets, 
deschevaux, etc. 

PARIZTA ( B-mu ) , mueca , grimace. 

ORRENGAlftA PARIZTA BARIK BERB BRANTZUN 

leio bakotSak zarragoari, sin tanta 
mueca podria uno responder a personas 
mayores, il pourrait ripondre avec moins 
de grimaces a des personnes plus dge'es. 
Parka (Be, BN-s, Gc, R, S), indet. de 

PARKATU. 

Parkagata (B), imperdonable, impar- 
donnable. Gari-bedar apur bat jatea 

BIDBZ TA AURRERA JOATEA £ AIN DOK PEKATU 

aundia, parkagatS ta itSusia? el comer 
de camino un poco de hierba de trigo 6 
ir adelante, £es pecado tan grande, im- 
perdonable y feo? manger en chemin un 
peu de btt et continuer a marcher, esl-ce 
un pichi si grand, si impardonnable et 
sivllain? (Ur. Cane. bas. 111-100-20.) 

Parkamen ( B , G ) , indulgencia , per- 
d6n : indulgence, pardon. Imintkn dot 

GOGOA GAURKO PARKAMEN GUZT1AK IRABAZ- 
TEKO KNE BEKATUBN ZORREN ALDERAKO , 

pongo mi intenci6n en ganar todas las 
indulgencias de hoy para paffo de las 
deudas de mis pecados, fai ^intention 
de gagner toutes les indulgences de ce 
jour pour payer lesdettes de mespSchis. 
(An. Esku-lib. 9-5.) Aita santu Pio zaz- 
pigarrenak emon1k daukaz egun bako- 
tSerako irureun eguneko parkamenak : 
tiene para cada dia trescientos de indul- 
gencia , concedidos por Pio septimo : 
il a chaque jour trois cents jours d'in- 
dulgence, conce'de's par Pie VII. (Ur. 
Maiatz. 13-12.) 

Parkamendu (BN-s), pharkamentu 
(S), parkaxnentu (R), perdbn, pardon. 
Parkamentu-eske (R-uzt), en demanda de 
perd6n, en quite de pardon. 

Parkatu (Be, BN-s, R), pharkatii 
(Sc), perdonar, pardonner. Parkatuko 
neuskbzuz guzt1z eskudo biak eta ipiniko 
lit§akezu gaur bere bazkari ederra dua- 
rik : le perdonaria yo a usted del todo los 
dos escudos y se le pondria tambten hoy 
buena comida : je vous pardonnerais 
volontiers les deux icus, et on vous don- 
nerail de mime aujourd f hui un bon repas. 
(Per. Ab. 76-14.) 

Parkeske ( Be ) , en demanda de par- 
d6n, en quite de pardon. 

PARLANTZU (3-m), diversi6n, re- 
creo, festejo : divertissement, ricriation, 
fete. Parlantzuan (B-m), jugueteando 
(los perros) , jouassant (les chiens). Baka- 

RR1K ETORRI BANINTZ, EZEBAN ZAUNKA ASE- 
RRE-USAINEKORIK EGINGO TA BAI URTBN 
BIDERA POZKARIAZ, AlLEARI ERAGIN TA PAR- 
LANTZUAN neugaz ibiltbko : si yo hubiera 
venido solo, no hubiera ladrado con aso- 
mos de cblera y si hubiera salido de ale- 



gria al camino y hubiera meneado el 
rabo para divertirse conmigo : si j'itais 
venu seul, il n'aurait pas aboyt avec des 
signes de colere, mais il serait accouru 
joyeux dans le chemin et il aurait balance" 
la queue pour s'amuser avec moi. (Per. 
Ab. 92-5.) 

PARO (L-ain), poste, poteau. Ateka- 
paro ( L-ain ) , leflo grueso al cual se fija 
la cancilla, poteau auquel on fixe la claire- 
voie. 

Parotilen (B-t5), relajaci6n de miem- 
bros , relAchement des membres. (D. esp. 
paletillal .) = Cuando barberos y practi- 
cantes ejercieron la medicina en el 
pais, era esta una de las pocas enferme- 
dades a que llegaba su diagn6stico. Dios 
sabe cuantas dolencias habran estado 
comprendidas bajo esta palabra. Lorsque 
les barbiers et les empiriques exercaient 
la midecine dans le pays, celle-ci itait 
Vune des rares maladies discerntes par 
leur diagnostic. Dieu sait combien ont 
Hi comprises sous ce mot I 

PARPARA, codorniz, caille. (S. P.) 

PARRA : 1° (G-al-and), risa, rire. — 
2°(G?), burla, moquerie. — 3° (Gc), 
onomat. de la acci6n de hilar, onomat. de 
faction de filer. Parra-parra goruetan, 
hilando con cierto ruido, filant en pro- 
duisant un certain bruit. — 4° (B, G), 
parra, treille. (??) — 5° (AN-lez, Be, Gc, 
L), onomat. que designa la profusibn en 
el derrame de granos, gasto de dinero... : 
onomat. qui disigne la profusion dans le 
versement des grains, dans la dipense...= 
Generalmente se repite en esta acepci6n. 
G6n6ralement on ripete le motdans cette 
acception. Parra-parra darabile dirua, 
manejan dinero en abundancia, Us di- 
pensent Vargent a profusion. = Esta locu- 
ci6n es tambien usada para indicar « con 
franqueza,sin ceremonias ». Cette locution 
est igalement employee pour indiquer « a 
la bonne franquette, sans cirtmonies ». 
Parra-parra nator (Be,...), vengo con 
toda franqueza , je viens a la bonne fran- 
quette. — 6° (Be), igual, igal. = Se usa 
mucho en el juego de bolos. S'emploie 
sur tout au jeu de quilles. Baten parra, 
bi baietz , lit. : iguales en uno , dos que 
si ; quiere decir que si el iugador derriba 
un bolo, nadie gana ni pierde; y se 
apuesta a que derriba dos : lit. : igaux 
en un, deux que oui;ce quiveut dire que 
si lejoueur abat une quille, personne ne 
gagne ni ne perd , et Von parie a qui en 
abattra deux. — 7° (R), moral, a>bol 
de moras, m&rier. (Bot.) — 8° cara a cara, 
vis-a-vis. (Duv. ms.) — 9° (BN, L, Duv.), 
voluntad obstinada que no atiende a 
razones, volonti obstinie quine veut rien 
entendre. (V. Par, 1<>.) 

Parral, parra, treille. (All. ms.) (??) 

Parra - saxnur ( G - al ) , risueno , sou- 
riant. 

Parraakiro, a la ligera, descuidada- 
mente : a la ligere, nigligemment. 
(Har.) 

PARRASTA (AN, BN, G, L, R, S) : 
1° porcidn, tropel, cantidad bastante 
considerable comparativamente a la tota- 
lidad : portion, troupe,, auantiti assez 
considerable comparie a la totality. — 
2° pelot6n, conjunto de personas sin 
orden y como en tropel : bande, ensemble 
de personnes sans ordre et comme en 
troupe. 

Parrastada : 1° (B-m), resbal6n,«<//is- 



sade. — 2° (B-oll), gansada, salida de 
pie de banco : niaiserie, boutade. — 
3° (B-l-mond), manotada, p. ej. de si- 
mi en te : poignie, p. ex. de semence. — 
4° (AN-b, BN-s, R), tropel, porci6n : 
troupeau, portion. Var. de parrasta (1©). 
Parrastada bat ardi (AN-b), un reba- 
ftito de ovejas, un petit troupeau de bre- 
bis. Aur-parrastada (BN-s, R), porci6n 
de nifios, groupe d'enfants. 

Parrastelari (G), fanfarrdn, fanfa- 
ron. Ebaki zion burua Frantses parras- 
telari aiu, le cortd la cabeza al Frances 
fanfarr6n, il coupa la Me au Francait 
fanfaron. (Izt. Cond. 320-4.) 

Parrasteri, fanfarronada , fanfaron- 
nade. (ms-Ot3.) 

PARRAT: 1« (B-a-g-o-t5), fanfarr6n, 
roncoso : fanfaron, matamore. — 
2° (B, ...), fanfarroneria , fanfaronnade. 
— 3° (B-l-m-mu), juego de la ray a, yen 
de la marelle. Parratban (B), al juego de 
raya, a la marelle. 

Parrastaka (AN, BN, L, R, S) : 1° a 
manos llenas, en gran cantidad : a pleines 
mains, abondamment. Dirua parrastaka 
igortzen du ORREK (AN-b), ese gasta el 
dinero a manos llenas, celui-la dipense 
Vargent a pleines mains. — 2° en tropel : 
confusiment, en bande. 

Parrastan ( AN-b-lez, G-and, R-uzt), 
(sembrar) a puflados, (semer) a poignies. 

ParratSori (L), gorri6n, moineau. 

I EZTIREA BORTZ PARRATgORI HAM AR ARDI- 

tetan saltzen? ^ no se venden cinco 
pajarillos por dos cuartos? cinq passe- 
re aux ne se vendent-ils pas deux as? 
(Har. Luc. xn-6.) 

Parratzaile ( B-ang), podadorde vides, 
celui qui taille les vignes. 

PARRAU (B, arc), ermitaflo, ermite. 
Errat.?, Var. de perrau?. Jazkereak 
parrahua egiten eztu , el habito no hace 
al monje (al ermitaflo), V habit ne fait pas 
le moine (V ermite). (Refranes, 221.) 
Perrau (sic), neuen gogoa, aizeak bes- 
tera naroa : ermitaflo (sic) , tuve el pen- 
samiento, a otra parte me lleva el 
viento : ermite (sic), feus la pensie, le 
vent me porte ailleurs. (Refranes, 421.) 

Parrazirri (G-and), sonrisa, sourire. 

GOGOZ EGITEN DUENEAN , PARRA DA ; BAlff A 
LEGE BAT EGITEN DUENEAN, PARRAZIRRIA 

(G-and) : cuando uno rie de gana, se 
llama esto parra, « risa; » pero cuando 
no hace mas que cumplir, es parrazirri, 
« sonrisa : » lorsqu'une personne rit de 
bon cceur, on appelle cela parra, « rire; » 
mais quand elle ne le fait que pour la 
forme, e'est parrazirri, « sourire. » 
Parre (B-am, G-al), risa, rire. Nere 

ANAITSOARI, PARREZ ARI DANEAN , SOLOAK 

agertzbn zaizka m usuan (G) i a mi herma- 
nito, cuando se rie, le salen hoyuelos 
en la cara : quand mon petit frere rit, 
il se forme des fossettes dans sa figure. 

Parreko (Duv. ms), de enfrente, 
oVen face. (V. Par, 2°.) 

Parrel (B-l-m-mu), parra, treille. 
(ft) 

Parreratu, llegar a la altura de, en 
frente de : arriver a la hauteur de, arri- 
ver vis-a-vis. (Duv. ms.) 

Parrezarra (B-aram), burla, moque- 
rie. 

Parrez (G-al), riendo, riant. Nega- 

RREZ BILDU TA PARREZ JAN I reCOger llo- 

rando y comer riendo (se dice del dinero 
del mendigo) : ramasser en pleurant, et 



Digitized by 



Google 



158 



PARREZIRRI — PASTIKARAZI 



manger en riant (se dit de V argent du 
mendiant). 

Parrezirri (G-and), sonrisa, sourire. 

Parril (AN-lez), barril, baril. (??) 
Argizari-parril (AN-b), tablilla en que 
esta arollada la cerilla que arde en las 
sepulturas de los templos, planchette stir 
laquelle s'enroule le rat-de-cave qui brtile 
dans les sepultures des tglises. 

Parrirri (G-and), sonrisa, sourire. 

Parroja (Sc) , escobajo de uvas : ripe 
ou rafle, grappe dtpourvue de ses 
grains. 

PARROSTA ( ms - Lond ) , gambn , 
asphodele. (Bot.J 

Parruri (G-al-t) , sonrisa , sourire. 

ParrutSo (R-bid), un hongo llamado 
vulgarmenle « franciscano », champi- 
gnon vulgairement appeU « franciscain » 
en espagnol. 

PART (B-1-m-mond-tS), onomat. 
de la acci6n de lanzar un objeto a corta 
distancia, onomat. de V action de lancer 
un objet & une courte distance. = De 
esta palabra parece haberse originado 

ZAPART 6 DZAPART (B-l), « SaltO, » y T§JN- 

part (B), <( cbispa. » De ce mot pa*raissent 
tirer leur origine zapart ou dzapart (B-l), 
« saut, » et tSinpart (B), « ttincelle. » 
Part orra ta part ona, aitabitSikzabaldu 
dau dirua (B-l) : el padrino ha esparcido 
dinero, \ zas 1 a un lado, j zas ! a otro : le 
parrain a distribut de Vargent, fla I d'un 
c6U, fla! de V autre. 

PARTA (BN-ust), aguazal, pantano : 
hour bier, mar4cage. 

Partadera (BN-ald,..., S), partadura 
(L-ain), gozne de puertas 6 ven tanas, 
gond de portes ou de fenfires. 

Partalier, participate , participant. 

(Duv. ms. )(??) 

Partaliergo, participaci6n, participa- 
tion. Saindubn partaliergoa, la comu- 
ni6n de los Santos, la communion des 
Saints. 

Partaliertu, participar, partager. 
(Duv. ms.) 

PARTAN (AN-arak-b-lez), manta, 
trapo que sirve de polaina al calzar abar- 
cas, morceau oVHoffe qui sert de guitre 
en chaussant les brogues. 

Partangala (AN-lez), cancilla, puerta 
de heredades : claire-voie , porte d y une 
propriety. 

Phartategi, cenagal, bourbier. (Duv.} 
Phartatsu, cenagoso, boueux. (Duv.) 
Phartazilo, cenagal, bourbier. (Duv.) 
Pharteliant (L), asociado, associe*. (??) 
PARTIKA : 1° (B-mu), travesanos de 
parras; generalmente son ramas de ma- 
drono : bo is qui soutiennent les treilles; 
ce sont ordinairement des branches c/'ar- 
bousier. — 2° (B-b-o-tS), phartika (S, 
Geze), pertiga, varal : perche, gaule. — 
3° (B-o), palo largo, p. ej. para derribar 
castanas : gaule, tongue perche qui sert 
a abattre les chitaignes. 

Partsu (Duv. ms) : 4° prdximo a 
estar en f rente , pres de se trouver en 
face. — 2° lleno de terquedades, plein 
oVentHement. 

Phartuztatu, cubrir 6 cubrirse de 
cieno, couvrir ou se couvrir de boue. 
(Duv. ms.) 



Partz (AN-b-g-goiz, BN, G-and -et§, 
-ain), p" 

de BARTZ. 



L-ain), phartz 



>-g-eo] 
(BN), 



liendre, lente. Var. 



Partzaileria (L-get, ...), pacotilla, 
mercancias menudas y de poco valor, 



paco title, menues marchandises de peu de 
valeur. (?) 

Partzemiki ( B-l ) , un pez parecido al 
besugo, vulg. za patera, poisson ressem- 
blant au rousseau. 

Partzoneru (B-mu), parcionero, par- 
ticipe : participant, celui qui prend part. 
(??) Var. de partzuer. 

Partzor (BN-ald), socio, consocio : 
assocU, soctetaire. (?) 

Partzorgo (BN-ald), alianza, sociedad : 
association, socUU. 

Partzuar (AN-b), Var. de partzuer. 

Partzuargo (AN-b), Var. de partzu- 
brgo. 

Partzuartu (AN-b), Var. de partzu- 
ertu. 

Partzuer (AN?, BN-s, L-ain), participe, 
consocio : partenaire, assocU. (?) Bi 

GIZON PARTZUER DIRENEAN NEKHEAN ETA 
GOZOAN, ADISEIDB-MAMITZBN DIRA I doS 

hombres, cuando son coparticipes en el 
trabajo 6 en la dulzura, se hacen intimos 
amigos : quand deux hommes sont asso- 
cie's dans le travail ou dans la douceur, 
Us deviennent des amis intimes. (Duv. 
Labor. 95-26.) 

Partzuergo (AN-b, BN, L,S), partici- 
paci6n, sociedad : participation, sociiti. 
Partzuergo hortan bia baino gehiago ere 
sar ditazke, en esa sociedad pueden entrar 
aun mas de dos, dans celte socUU 
peuvent encore entrer plus de deux. (Duv. 
Labor. 95-22.) 

Partzuergotasun , cualidad de aso- 
ciado, quality d'associ6. (Duv. ms.) 

Partzuertu, participar, asociar : par- 
tager, associer. (Duv. ms.) 

Parzelatu (L), ordenar, parcelar : 
ordonner, ranger, cataloguer. (??) Ifer- 

NUAN OHOINAK OHOI&BK1N , ARNEGARIAK 
ARNEGARIEKIN , KIDEAK KIDEKIN EGONEN 
DIRA BEREZIAK ETA PARZELATUAK : en el 

infierno los ladrones estaran separados 
y ordenados con los ladrones , los blas- 
femos con los blasfemos, los colegas 
con los colegas : dans Venfer les voleurs 
seront scare's et place's avec les voleurs, 
les blasphtmateurs avec les blasphtma- 
teurs , les compagnons avec les compa- 
gnons. (Ax. 3--325-11.) 

Parzuer ( BN , S ) , socio , consocio : 
assocU, sociUaire. (??) 

Parzuergo (BN, S), alianza, sociedad: 
association, socitte. 

Pa9a : 1° (AN-b, B-a-mond-o-tS) , faja 
para envolver k los nittos, langes des 
enfants. (??) (D. esp. /a/a?.) — 2o (AN-b), 
faja en general , ceinture en g6niral. ( ?? ) 

Pasailora (B-ofl?, G-azp?), comufla, 
pan bazo : pain bis, pain de manage. 
Var. de basailora. 

PaSaran (R-uzt), aran6n, prunelle. 
Var. de baSakaran. 

PaSera, presa en los riachuelos, 
petite digue dans les ruisseaux. (Duv. 
ms.) 

Pa9et, rodrigbn, estaca : pieu, 4cha- 
las, perche. (Duv. ms.) 

Pasino-lora (ms-Lond) , pasione-lili 
(S, Alth.), pasionaria, passiflore. (Bot.) 

(W) 

Pasko (B,... G,...), Pascua, Piques. 
(D. hebr. HD9, p6saj.) Pasko maia- 
tzeko (Gc), Pascua de Pentecost6s, la 
Peniecdte. Paskozapatu (Be), paskua- 
larunbat (G-and) : sabado de gloria, vis- 
pera de Pascua : samedi saint, veille de 
Piques. Ganderalu hotz, negua botz; 



Gandbralu bbbo, negua Paskoz gbro : 
Candelaria fria, invierno alegre; candela- 
ria caliente, el invierno despu6s de 
Pascua : Chandeleur froide, hiverjoyeux; 
Chandeleur chaude, hiver apres Piques. 
(Oih. Prov. 178.) 

Paskoazko (Be,...), precepto pascual, 
prtcepte ou devoir pascal. Paskoazkoa 

ERAG1N BARIK BIALDU DABE MUTIL ANDIA 

ManiIako puntara (B-l) : sin ha eerie 
cumplir el precepto pascual , le han en- 
viado al chicarr6n a un pun to tan lejano 
como Manila : sans lu if aire accomplir le 
devoir pascal, Us ont envoy 4 ce grand 
garcon a un endroit aussi 6loign6 que 
Manille. 

Pasmau (Be), gangrenarse, se gan- 
grtner. 

PASMERO (B-o), estropajo para lim- 
piar el homo : 6couvillon , torchon ser- 
vant a nettoyer le four. 

PASMO (Be), gangrena, gangrene. (?) 

Pasmo-bedar(B), pasmo-belar ( AN, 
G), cierta hierba medicinal parecida k la 
malva , herbe mtdicinale qui ressemble A 
la mauve. Pasmo - bedarrak bearko dira 
eragozteko pasmoa , se necesitar&n hier- 
bas medicinales para impedir la gangrena, 
on a besoin d herbes midicinales pour 
4viter la gangrene. (Per. Ab. 65-5.) 

Paso : 1° (AN-b), bofetada, giffle. — 
2° (c,...), palabra del juego del mus y 
de la pelota : passe, mot usiU au jeu de 
mus et a la petole. (??) 

PASOIN (BN-am), paSot (Lc), estaca 
de vina, rodrig6n : ichalas, tuteur. 

PASOTA (L), estacada, palissade. 

Pa9otadura, accidn de poner rodri- 
g6n a las plantas, action de mettre des 
6chalas aux plantes. (Duv. ms.) 

PaSotatu, enrodrigar 6 poner rodri- 

fones : ichalasser, planter des 4chalas. 
Duv. ms.) 
PASTA: 1° (G), basta, aparejo de 
monturas : bit, selle de certains ani- 
maux. (?) — 2° (G-and), hilv6n, faufi- 
lure. 

Pastagile (G-and), albardero, bitier. 

Pastajostorratz (G-bid-ond), aguja 
salmera , cierta aguja para hacer colcho- 
nes : carrelet, grosse aiguille & malelas. 

Pastana (AI^-b, BN-ald), pastanada 
(BN-gar), pastanaga (S), pastanagre 
(L), zanahoria, carotte. (Bot.) (?] 

Pasta -pasta (Sc), onomat. del acto 
de fumar en pipa, onomat. de Paction de 
fumer la pipe. 

PASTE (R-uzt), lazada, noeud cou- 
lant. 

PASTElLA : 1<> (R-bid), hebra (de 
hilo), aiguilUe (de fil). PasteiLaka aiLa- 
katan diez nik iLe-aria, yo hago el 
ovillo por hebras, je fais le peloton par 
aiguillies. — 2° (R), cuenda, cordoncillo 
de hilo que recoge y divide la madeja 
para que no se enmarane : sentene, 
petite cordelette de fil avec laquelle on 
attache et Von divise V^cheveau a fin qu f il 
ne se mile pas. 

Pastenagre (L), Var. de pastana, etc. 

PasteS (Sc) , torta de maiz , galette de 
mats. = D. fr. pitisse; v. fr. pastisse. 

PASTIKA, hediondo, fttide. (Har.) 

Pastikadura, impaciencia, impa- 
tience. (Duv. ms.) 

Pastikaldi, rato de impaciencia, mo- 
ment d impatience. (Duv. ms.} 

Pastikarazi, impacien tar, impa/ tenter. 

(DUV. 77W.) 



Digitized by 



Google 



PASTIKARAZLE 



PAU 



159 



Pastikarazle, el que impacienta, celui 
qui impalienle. (Duv. ms.) 

Pastikatu (BN, Lc), impacientarse, 
fastidiarse, hastiarse : s'impatienter, s'en- 
nuyer, se degoflter. (ft) 

PHASTIO (Sc), lazada, nceud cou- 
lant. 

Pastorratz (AN-lez), aguja salmera : 
carrelet, grosse aiguille a sacs. 

Pastor -saku (ms-Lond), tlaspio, 
thlaspi. (Bot.) 

PASU (R-uzt), pasii (Sc), seto, esta- 
cada : haie, palissade. 

PASU : 1° (AN), fajo, manojo : fagot, 
javelle. (??) Bildu lbnik zalkea bta lotu 

DEZATELA PA§UKA EDO SORTAKA ERRBTZBKO, 
BTA GARIA BRAMAN DEZATELA ALSISTURA I 

que recojan primero la cizafia y que la 
aten por fajos 6 por carguillas y que 
lleven el trigo al granero : qu'ils ramassent 
d'abord Vivraie, qu'ils Vatlachent par 
fagots ou par petiles charges, et qu'ils 
portent le bU au grenier. (Liz. 71-20.) 

— 2° PaSCL (Sc), estaca, pieu. — 3° (S ?), 
paso abierto a traves de un seto, passage 
pratiqu£ dans une haie. 

PhaBuin (BN-am), estaca, pieu. 

Pat (S), Var. de bat, « uno, » agluti- 
nado al diminutivo -Skot : Var. de bat, 
« un, n agglutine* au diminutif -Skot. 
AlorSkot -{- bat , alorSkopat, un campo 
pequefio, un petit champ. ZubiSkot -f- bat, 
zubiSkopat, un puentecito, un petit pont. 
= Al tratar del acento en la Introducci6n 
se vera como el numeral bat es, en S, 
un sufijo como el articulo a en toda la 
lengua. En traitant de V accent dans V In- 
troduction, on verra que le numeral bat 
est, en S, un suffixe aussi bien que Var- 
ticle a dans toute la langue. 

Pala (AN-b), fruta, fruit. (Voc. puer.) 

PATAKA : 1° (Duv. ms), torpe en 
hacer cualquier cosa, maladroit pour 
faire quelque chose. (D. fr. patraque^.) 

— 2° (BN-s), patata , pomme de terre. 

(«) _ 

Pataka, algo torpe, un peu maladroit. 
(Duv. ms.) Dimin. de pataka (lo). 

PATAL: lo (B-m), balbuciente, tarta- 
mudo : be' gay ant, begue. — 2° (B-i-m), 
pesado, tardo : lourd, lent. 

Patan (B-a), menta, menthe. (Bot.) 
Var. de batan. 

PATAR : lo (AN-b, BN-s, L, R, S), 
cuesta escabrosa, cdte scabreuse. Abareta 

ORDEAN BZJN BRABIL DAITEKB PATARRETAN , 

mas este arado no se puede usar en las 
cuestas, mais cette charrue ne peut Stre 
employee dans les cdtes. (Duv. Labor. 
22-1 1.) Botha ditzagun mendiaren pata- 
rra behera hkin buruen gaineraino , 
lancemos cuesta abajo de la mon tafia 
(esas piedras) sobre sus cabezas, Ian- 
cons en bas de la montagne (ces pierres) 
sur leurs tites. {Cant, de Altai.) Zin- 

TZURRA PATAR ETA TRIPA ORDOKI (L), la 

garganta escabrosa y el est6mago como 
una llanura (se dice de un sano), la gorge 
raboleuse et I' es to mac comme une plaine 
(se dit d'une personne bien portante). — 
2° (B-a-mu), abandonado, desaseado : souil- 
lon, guenipe, personne ne'glige'e. — 3° (G- 
irur), licor fuerte, liqueur forte. Var. de 

PAITAR. DSNBORAZ IZANGO NAIZ EMEN, ESKU- 
PBKOA KOLKOAN ETA UPELA tSiKI BAT PATA- 
RREZ BETEA BURUAN DETALA, COn el tiempO 

me p re sen tar £ aquf teniendo propina 
( tesoro ) en el seno y en la cabeza un 
barrilito lleno de aguardiente : avec le 



temps je me prisenterai ici avec une 
bourse (tre'sor) dans le giron, et sur la 
tite un barillet d f eau-de-vie. (Pach. 
64-2.) 

P ATARI : I© (Be,...), alimafia, ani- 
mal daftino : carnassier, animal nuisible. 
= Algunos, impropiamente sin duda, 
designan tambien con este nombre los 
insectos. Quelques-uns, sans doute impro- 
prement, dtsignenl aussi de ce nom les 
insectes. EltSo berenotsuak eta beste 

PATARI ASKOK ZULATUTEN D1TUEZALAKO EGI- 

ten dabb au, hacen esto porque los cini- 
fes y otros mucbos insectos los pican, 
Us font cela parce que les cousins et 
beaucoup d'autres insectes viennent les 
piquer. (DUlI. bas. 42-4.) — 2° (B-o-ofi), 
ave de rapina , oiseau de proie. — 3° ( G- 
iz), contraband ista, con trebandier. 

PATARRAKA : lo (BN-ist-s, L, R), 
alarido : grand cri, clameur. Hil zen pata- 

RRAKAZ, ZIOELARIK I UtZI NAUTE JaINKOAK 

eta gizonek : muri6 dando grandes gritos 
y diciendo: Dios y los hombres me ban 
abandonado : it mourut en poussant de 
grands cris et en d is ant: Dieu et les 
hornmes m'ont abandonni. (Hirib. Eska- 
raz. 14-22.) — 2° (L), zaragata, fracas. 
Ordu berean baztbrrak iSarrustbn ditu 
slspakolpen harrabotsak, eta mendiko 
01hartzunek atzartzbn ohigabeko pata- 
rrakek : en el mismo instante el fragor 
de una descarga de fusileria conmueve 
los aires y esta inusitada zaragata des- 
pierta los ecos de la mon tafia : au mime 
instant Vair est e'branle' par un feu de 
peloton, et les 4chos de la montagne 
rfyetent ce fracas inconnu dans ces pai- 
sihles contre'es. (Dasc. Atheka. 98-5.) 

Patarsu (AN, BN, L, R, S), esca- 
broso, lleno de cuestas : scabreux, acci- 
dents. 

Patartu, dar pendiente : faire pen- 
cher, donner de la pente. (Duv. ms.) 

PATASA (AN, Araq.), botella, bou- 
teille. 

PATASKA : 1° (B-b), ganchos de 
madera en que por dentro se atan las 
cuerdas de las velas , vulg. cornamusa : 
crochets de fer qui se trouvent en dedans 
de la barque, et auxquels on attache les 
voiles. — 2° (AN-b), masa, revoltillo, 
mezcolanza : pdle, ramassis, billebaude. 

Pataskatu (AN-b), amasar, revolver, 
batir, mezclar : pHrir, remuer, battre, 
mSler. 

PatatS (B, G), patache, cierta embar- 
caci6n : patache, sorte d'embarcation. 

Patenoster (R), cuentas de perlas 
que llevan las Roncalesas al rededor del 
cuello : patendtre, collier de per les que 
les Roncalaises portent autour du cou. 
(??) (D. lat. Pater noster.) 

Pater Suri (S), bonetero de frutos 
blancos, fusain a baies blanches, « sym- 
phoricarpum. » (Bot.) 

PATIN : 1° (B-a-g-m-mond-mu-o-tS), 
aljibe, cisterna, cilerne. — 2° (R), antu- 
zano de una casa , petit espace de terrain 
qui se trouve devant la maison. 

Pato: 1° (B, G), hechizo, habilidad 
inexplicable : sortilege, pouvoir inexpli- 
cable. = D. esp. « pacto » con el diablo, 
pacte avec le dimonl. — 2° (S), testa- 
mento, pacto : testament, pacte. (??) 

PATRAKA (L-ain), torpe para hacer 
las cosas , vestido sin gusto : maladroit, 
mal nipp4. (D. fr. vulg. patraque ?.) 



Patrakeria, mala fi^ura dada a la 
obra : bousillage, mauvaise facon donate 
a Vouvrage. (Duv. ms.) 

Patrakatu, atrabancar, dar mal sesgo 
a las cosas por torpeza 6 poca voluntad : 
bousiller, donner une mauvaise apparence 
aux choses par ma lad r esse ou par mau- 
vaise volonU. { Duv. ms.) 

PATS : 1° (AN-lez-oy, B-mond, Gc), 
orujo de manzana, marc de pommes. — 
2° (AN, G, L), phats (L), orujo de uva, 
marc de raisin. Gelditzen dan patsa 

URIZTATZEN DA ETA BERRIZ PRENSAN EZAR- 

tzen da (G, D&l. bas. 104-12), el orujo 
que queda se rocia y se vuelve a poner 
en la prensa, on arrose le marc qui reste 
etr on le remet a la presse. Balinbada 

SAGAR-PHATSIK EDO MAHATS-PHATSIK , BAZ- 
KARI BMATEN ZAYO ETA NAHASTEKATZEN I SI 

bay orujo de manzana 6 de uva, se le 
agrega y se mezcla al pienso : s'il y a du 
marc de pomme ou de vin, on Vajouteet 
on le mile a la piture. { Duv. Labor. 58- 
29.] — 3° (ANc, ...), gotas grandes (de 
suaor), grosses gouttes (de sueur). Izerdi- 
patsetan ( AN-arak-lez-oy ) , izerdi-pha- 
tsetan {Duv. ms), sudando a mares, suant 
en nage. 

PATSADA (AN-b-lez, Be, BN, G, L, 
S), phatSada (Duv.), cachaza, pacborra : 
flegme, calme, sang-froid. Pat5adan 
zaude, esta usted c6modamente, vous ites 
a voire aise. = En G, algunos lo pro- 
nuncian patSara. Dans le G, quelques 
per so nnes prononcent pat Sara. (D. esp. 
fachadal.) 

PatSardo (G-and-ern-ori), sidra obte- 
nida de la mezcla de agua con el orujo 
de manzanas, cidre obtenu en jetant de 
I'eau sur le marc de pommes. 

PatSi (Be, G-and), patSiko (AN-b, 
BN-ald, R), patSiku (G-and), nombre 
vulgar de Francisco 6 Jose Francisco, 
nom vulgaire de Francois ou de Joseph- 
Francois. 

Patflika, nombre vulgar de Francisca, 
nom vulgaire de Francoise. 

Patsol (G-and -era), tablas que se 
ponen sobre el lagar para prensar la 
uva 6 manzana, madriers ou charge que 
I' on place sur le pressoir afin d'exprimer 
le jus du raisin ou des pommes. 

Patu: 1° (B-a-m-o), Var. de pato (1°). 
— 2° (G?, Izt. Cond. 12-3), hado, des- 
tino : destin, destinie. (??) 

Paturri (L), clamor, clameur. £Adi- 

TZEN DITUZU OUIU ETA PATURRI HORJEK ? 

£ois esos gritos y clamores? entendez- 
vous ces cris, ces clameurs? (Dasc. 
Atheka. 110-18.) 

Paturriaka (L), a alaridos, a grands 
cris. Haur eri gaiSo bat, paturriaka, 
galdu duen amari oihuz i un pobre nifio 
enfermo, dando alaridos, invocando a la 
madre que ba perdido : un pauvre enfant 
malade, a grands cris, appelant la mere 
qu'il a perdue. (Dasc. Atheka. 126-8.) 

Patz (BNc, G-and, L-ain), liendre, 
lente. Var. de partz. = Algunos, por 
defecto de pronunciacibn , llama n asi al 
orujo, « pats. » Quelques-uns, par di- 
faut de prononciation , appellent ainsi le 
marc, « pats. » 

Patzor (AN-b, BN-s), cachaza, 
pachorra : flegme, calme. (?) 

PAU : 1° (AN-ond), un palo de Pesca- 
dores , vulg. charrango , perche de pi- 
cheurs. Paba da sarbarbn kortSoari 
lotzbn zajon sour luze bat, arraiarbn 



Digitized by 



Google 



160 



PAU EGIN — PEITU 



PISUA JASOTZKKOA ; ZKNBAITAN BI PAU JAR- 

tzen dira : el pau es un lefio largo que 
se fija al corcho de la red, que sirve para 
leva n tar el peso del pescado ; a veces se 
ponen dos : le pau est un biton tres 
long qui se fixe au liege du filet, el qui 
aide k soulever le poids du poisson; 
quelquefois on en pose deux. — 2° (B- 
mond), calda : pouf, chute. (Voc. puer.) 

Pau egin (B-mond), caerse : faire 
pouf, se laisser choir. (Voc. puer.) 

Pauma (BN, Sal.), pavo real, paon. 
(??) 

Paupaka (R-bid), cayendo copos, 
tombant a flocons. Orai berean dago elu- 
rra paupaka, ahora mismo esta nevando 
a copos , maintenant mime il neige k flo- 
cons. 

Pausa (AN-b, L), reposo, repos. (??) 

ZURE ET§EA, EGON ETA IBILI ZAREN LEKHU 
GUZTIETAN IZATU DU BUSKALDUNEN ET§EA , 

pausa-lekhua eta portua : vuestra casa , 
dondequiera que habeis estado y an- 
dado, ha sido casa de reposo y puerto 
de los Vascos : voire maison, n'importe 
ou vous 6tes alii, a 414 une maison de 
repos et le refuge des Basques. (Ax. 3«- 
xiv-44.) 

Pausagabe (AN-b , L) , inquieto, tur- 
bulento : taquin, turbulent. 

Pausagune, descansadero , reposoir. 
(Oih. ms.) 

Pausaldi (AN-b, L), reposo, repos. 

Pausaleku (AN-b) : 1° descansadero, 
reposoir. — 2° apeadero, pied-a-terre. 

Pausarazi (AN-b, L), hacer reposar, 
faire re poser. 

Pausatu : 1° (BN, L, R, S), reposar, 
reposer. Itzalpean, kanaberaren estal- 
gunean eta gerizan egiten du bere loa , 
han pausatzbn du : a la sombra, bajo 
cubierta y refugio de Canaveral duerme, 
alii descansa : k Vombre, sous le couvert 
et le refuge d'une cannaie, Ik il repose. 
(Ax. 3a- 18-19.) — 2* (AN, BN, L, S), 
posarse un pajaro , ave : se percher ( un 
oiseau, un volatile). 

Pausazale (BN-am-gar), colocador de 
los ladrillos 6 tejas , celui qui range les 
briques ou les luiles. 

PAUSTEL ( B-t5), gordinfl6n, fofo : 
obese, gros, enfle*. 

PAUSU : 4° (AN-b), pasadera, paso 
de piedras en un arroyo : pas, suite de 
pierres plactes dans un ruisseau pour en 
faciliter le passage. — 2° (AN-b), esca- 
lones para franquear un muro, Echelons 
pq/ur franchir un mur. — 3<> (BN-luz), 
estacion del via crucis , station du che- 
min de la croix.fl) — 4o (AN, BN, L), 
reposo, pause, (rt) 

PAUTA (B-m), escroiula 6 lampar6n, 
scrofule ou icrouelles. 

Pauta-pauta (B-g-1, ...), onomat. del 
acto de fumar en pipa , onomat. de fac- 
tion de fumer la pipe. 

PAUTS: 1° (B, Afl.), moflete, papo : 
pommette, grosse joue. (D. esp. fauces'!.) 
— 2° (B-a-ar-tS), espiga de maiz podrida, 
4pi de mals pourri. — 3° (B-l), gordin- 
fl6n : obese, replet. 

PAZ (G, Araq.), medalla, m4daille. 
(D. lat. paxl.) 

PAZI (AN-lez-oy, G-and-don-etS-zeg), 
caldera, chaudiere. Eta egingo dituzu 

ALDAREAREN BEARRETARAKO PAZI BATZUBK 

autsak biltzeko, y haras tambien para 
servicio del altar unas calderas para re- 
coger las cenizas , tu feras pour le ser- 



vice de Vautel des chaudieres pour recueil- 
lir les cendres. (Ur. Ex. xxvn-3.) 

Pazigile (G-zeg), calderero, chau- 
dronnier. 



Pazina (AN-b, L), caldera, chaudiere. 
PAZOTA (BN-ald, " 
piquet. (?) 



PAZOTA (BN-ald, L-s), estaca : pieu, 



PAZPI (B-o-tS), liendre, lente. 
PAZTANGA (Be, G), pez semejante 
a la raya, mas dafiino, siendo muy dura 
la espina de su aleta caudal ; vulg. chu- 
cbu : mastrame, poisson ressemblant k la 
raie, plus nuisible ; il possede une 4pine 
tres dure k la nageoire caudate. 

PE : 1° (AN, R, S), bajo, parte baja : 
sous, partie basse. Petik igan dOzC (S), ha 
subido de aba jo, il est monU oVen has. Bi 
urtez peko (ft, S), (niflo) de m6nos de 
dos afl os, (enfant) de moins de deux ans. 
— 2° (R, S), suelo, sol. 

-Pe (c), es el mismo sufijo -be que 
denota parte baja : e'est le mime suffixe 
-be, qui denote la partie basse. Lurpbtik, 
por (6 desde) debajo de tierra, par (ou 
de) dessous la terre. (Per. Ab. 94-25.) 
Agindupbko, subdito, sujet. (Olg. 42-6.) 
Jangoikoaren pean (B, ms-OtS), con la 
gracia de Dios, avec la gr&ce de Dieu. = 
Puede verse, en los prenotandos de la 
letra P, c6mo este suGjo ha perdido su 
caracter eufdnico originario y vive hoy 
de la arbitrariedad. On peut voir, dans 
les prtliminaires de la lettre P, comment 
ce suffixe a perdu son caractere eupho- 
nique originaire et qu'aujourd'hui I'ar- 
bitraire est sa seule raison d'itre. 

PEAKAfULU (BN) : 4° pedacito de 
cuero 6 de paflo de que se hace uso para 
sacar hilos sin dafiarse los dedos : petit 
morceau de cuir ou d'ttoffe, qu f on prend 
pour tirer les fits sans se blesser les 
doigls. — 2° epiteto despreciativo , tpi- 
thete de mtpris. Gizon peakatulua, hom- 
brecillo insignificante, hommelet insigni- 
fiant. 

Pear (BNc, ...), Contr. de pedar. 
Peasare (G-zeg), cesto que se lleva 
al hombro, panier qu*on porte sur 
V6paule. 

PEBRE (BN-s), tr^bede, tartera de 
hierro con tres pies , tourtiere en fer k 
trois pieds. 

PEDAR (AN-arak-lez-oy, Be), cantaro, 
cruche. 

Peda9akatu (Duv.) : 1© remendar, 
raccommoder. — 2° arreglar un asunto, 
arranger une affaire. 

PedaSatu (L). (V. PedaSakatu, 1°.) 

PedaSatzaile (Duv. ms) : 1° el que 

remienda , raccommodeur. — 2° el que 

arregla un asunto, celui qui arrange une 

affaire. 

Peda9u (L), pedazo, remiendo : mor- 
ceau, piece. (D. esp. pedazol.) Alda- 

GARRI ZAHARRARI NIHORK EZ ARAL DIO OIHAL 

bbrrizko pbdaSurik ematen , y ninguno 
echa remiendo de paflo recio en vestido 
viejo , personne ne met une piece d'ttoffe 
neuve k un vieux vitement. (Duv. Matth. 
ix-46.) 

PedatSatu (BN, Sal.), remendar, 
rapUcer. Var. de pedaSatu. 

PedatSu (BN, Sal.), remiendo, piece. 

(?) 

PEDOI (BN-ald -am -gar), machete, 
coutelas. 

PEDUKO (BN-s, R), chapin : escar- 
pin, chausson. 

Pegaki (G-bet-gai), tableta con mango 



en el centro, que sirve para recoger 
broza, escoria, etc. : planchette munie 
d'un mane he au milieu, et qui sert k 
ramasser les brou lilies, les scories, etc. 

Pegar (AN, BN, G, L, S), cantaro, 
cruche. Var. de pedar. Bberatu bzazu 

ZURE PEGARRA BDAN DEZADAN , a baja tu 

cantaro para que beba, penche ta cruche 
pour que je boive. (Ur. Gen. xxiv-14.) 

Pegar- egile (AN, L), cantarero, 
potier. 

Pegartegi (AN , L) , sitio de la cocina 
donde se colocan los cantaros, endroit 
de la cuisine ou Von place les cruches. 

Pegartei (BN, S), vertedero de aguas 
en una cocina, &vier par ou Von verse les 
eaux de la cuisine. 

Pegaza (G), variedad de manzana de 
color de canela, dulce, buena para hacer 
sidra : variiU de pomme de couleur can- 
nelle, douce , bonne k faire du cidre. 

Pegesa, pegeseria (BN, S), bagatela, 
bagatelle. (*/?) (D. beam, pegues.) 

PEGOR (BN-haz-ist), infecundo, 
pobre : inficond, pauvre. Landa pegor 
bat : un campo infecundo, poco fcrtil : 
un champ maigre, peu fertile. 

Pegorrexia (BN, Sal.), miseria, mi- 
sere. 

Pegonitate(BN-ist), miseria extrema, 
miser e noire. Pegorritatean dira jbndb 
horiek, esas gentes estan en extrema 
miseria , ces gens sont dans une misere 
noire. 

PEIA : 1° (Sc), galga del carro, tabla 
que en cuestas abajo disminuye su velo- 
cidad : frein de la charrette, planche qui 
ralentit la vitesse dans les descentes. — 
2° Pheia, trabas, grillos, maniotas : 
enlraves, menottes. (Oih. ms.) — 3° (?), 
pilar, columna : pilier, colonne. Han 

DAUDE TENTS PHBYA EDO KOLONA BATZU 

bezala , alii estan de pie como pilares 6 
columnas, Us sont Ik deboui comme des 
piliers ou des colonnes. (Etcheb. I.) 

Pheiatu : 4° (BN, Sal.), trabar las 
caballerias, entraver des chevaux. — 
2° (BN), maniatar, poner el grillete, 
mettre les menottes. 

Peila (R-bid), br6culi, variedad de 
berza : brocoli, variite' de choux. 

PElXO : 4° (AN, L, G), nombre vulgar 
de Pedro : Pierrot, nom vulgaire de 
Pierre. = Debe de ser su diminutivo. 
Ce doit Ure son diminutif. — 2° (BN, 
L, S), ton to, bobo : nigaud, benit. 

Peilokeria ^BN, L, S), boberia, nece- 
dad : be'tise, niaiserie. 

PElLOT (S), persona sin iniciativa, 
personne sans initiative. (D. bearn?.) 

Peilotu, hacerse bobo, ton to : devenir 
sot, niais. (Duv. ms.) 

PHEIRA (Sc), obstaculos que en- 
cuentra el carro para andar, obstacles que 
la charrette rencontre dans sa marche. 

PEITA (G-deb, L-get, ...), carnada 6 
cebo para coger peces , appit ou amorce 
pour prendre le poisson. Var. de bbita. 

PEITU (BN?) : i° falta, carencia : 
manque, difaut. Peitu izan : faltar, tener 
falta : manquer, faire faute. Bihia peitu 

DBN ETSEKO GAUZA GUZIAK DIRA SALTZBKO , 

estan de venta todos los enseres de una 
casa en que falta el grano, tout est k 
vendre dans la maison ou la provision de 

f rains manque. (Oih. Prov. 400.) — 
falto, desprovisto : dinui, dtpourvu. 
Gizon bizar-peituti eta emaztb bizar- 
tsuti ihbs egik nola khozuti, de hombre 



Digitized by 



Google 



PEITUTASUN — PELOTATOKI 



161 



imberbe y de mujer barbuda huye como 
de la peste : prends garde d'un homme 
barbu et d'une femme barbue, et fuis-les 
commc la peste. (Oih. Prov. 193.) — 
3° bajar, disminuir, faltar, desprender : 
baisser, diminuer, manquer, se detacher. 
xZbr propeitu, balin pbitu bazara zu 
nioana? £que" provecho (tengo yo de 
amarte), si tu te has desprendido de mi? 
quel profit (ac-v* de V aimer), si tu te 
dttaches de moi? (Oih. 103-12.) 

Peitutasun ( BN ) , escasez , indigen- 
cia : p4nurie, indigence. Zuen abundan- 

ZIAK SUPLI BBZA HAIBN PEITUTASUNA, SUpla 

vuestra abundancia la indigencia de 
aquellos, que votre abondance suppUe a 
Vindigence de ceux-la. (Leiz. Cor. vm-13.) 

PEKA : 1<> (Be, Gc, R-uzt), peca : 
tache, rousseur. (?) — 2°(B?), desmonte, 
nivellement d'un terrain incline. — 3° (S), 
indet. de phekatO, aventurarse, se hasar- 
der. Pheka balekizu (S, Sen Grat, 3-9), 
si os aventurarais, si vous vous avisiez 
(de faire quelque chose). 

Pekada (AN-b, BN-haz), becada, 
btcasse. (??) Pekada bezen gorra : sordo 
como la becada, muy sordo : sourd 
comme la becasse, excessivement sourd. 

Pekarazi, hacer sufrir en castigo de 
una falta 6 por venganza , faire souffrir 
en punition d'une faute ou par vengeance. 
(Duv.) 

PEKART (S), becaza, btcassine. 

Pekatsu (B-a-m), pecoso : rousselet, 
qui a des rousseurs au visage. (??) 

PEKATU : 1° (B, G), pecado, p6cht. 
(??) — 2° (BN-haz, Lc), soportar las con- 
secuencias de palabras 6 de hechos ejecu- 
tados por si 6 por otro , expiarlas : subir 
les consequences de paroles ou oVactes 
accomplis par soi ou par un autre, les 
expier. Bere haurkeria pekatzen du orai, 
a bora sufre su puerilidad, il subit mainte- 
nant les consequences de son enfantillage. 

HUTSA ZUK EGIN DUZU ETA NIK BEHAR DUT 

pekatu (BN-haz) : usted ha faltado, y yo 
debo responder de sus faltas : c'esl vous 
qui avez commis la faute, et c f est moi qui 
dois en supporter les consequences. — 
3° Phekatu (S), atre verse, aventurarse : 
se risquer, se hasarder. Dona Maria- 

REN AITZ1NEAN AHAPETI BA1ZI EZTAKIOLA 

pheka blhestatzea, que delante de santa 
Maria no se atreva a hablar no siendo en 
voz baja, que devant sainte Marie il n'ose 
parler qu'a voix basse. (Sen Grat, 21-13.) 
PhekatO ziozu ene gaizbn hartzba (S), se 
ha atrevido a coger mis cosas, il a ose 
prendre mes affaires. 

Pekatzaile, responsable, el que sufre 
por una falta , por un error o en venganza 
de algun acto : celui qui est victime d'une 
faute, d'une erreur ou de la vengeance. 
(Duv. ms.) 

Pekazto (Be,...), pecoso, rousselet. 

Peketaka (BN), a manojos, por haces : 
a poignees, par gerbes. 

Peko : 1« (AN, BN, S), subdito, sujet. 

EZJK NAHIZ ERE EZ NIZAN NIHAU BBRTZB 
G1ZON BATI OBED1TZEKO BEZ1K , BADITUT HA- 
LBRE SOLDADUAK ENE PEKO , ETA ERRAITEN 

dakot bati ( BN ) : pues tambien yo soy 
hombre sujeto a otro , que tengo solda- 
dos a mis brdenes, y digo A este : car 
moi qui suis sou mis A des superieurs, j'ai 
des soldals sous mes ordres, et je dis a 
I'un. (Matth. vin-9.) Astegunez bere peko 
gCzier algarrbkj , en los dias de labor a 
todos sus subditos juntos, dans les jours 

T. II. 



de travail a tous ses sujels reunis. (Catech. 
27-2.) Erregben eran bizi ziran orjen 
pbkoak, a semejanza de los reyes vivian 
sus subditos, les sujets des rois vivaient 
semblables a eux. (Mend. 1-153-20.) — 
2° (G?, Ubil.), esclavo, esclave. — 3° (B- 
a-g-l-mu), recelo, sospecha, soupcon. 
Egin izan dozun susma dbungeari EDO 

BURUAK EKARRI IZAN DEUTSUN PEKO T§A- 
RRARI ARIN TA BBTB-BETEAN SINISTBA EMON 

deutsazunez , si habels dado cr6dito 
pronto y completamente & la mala sos- 
pecha que habeas formado 6 al funesto 
recelo que os ha sugerido la imagina- 
ci6n , si vous avez donne creance promp- 
iement el complelement au mauvais soup- 
con que vous avez forme ou a la funesle 
idee que votre imagination vous a sugge- 
ree. (An.Esku-lib. 131-10.) Peko gaiztoa 

DEUKOT, ETORRI JOATAN GATSA JATORDALA 

ase-osteko loa : mala sospecha le tengo, 
que el mal que me suele venir me viene 
del suefio despuds de la hartura : je 
suppose, a tort, que le mal qui me vient 
ordinairement provient du sommeil aprts 
le rassasiement. (Refranes, 427.) = Este 
proverbio parece incomplete Ce pro- 
verbe semble incomplet. — 4° (AN-arak- 
oy, B-a-eib-1-m-mu, G-iz), cuidado, cargo, 
patrocinio : soin, obligation, charge, pro- 
tection. iNOK EGON BEAR DAU EGUZKIAREN 
PEKOAN LEGEZ, OETIK URTETEKO ? A quien 

debe estar como al cuidado del sol, para 
salir de la cama? qui doit resler comme 
a la charge du soleil, pour sortir du lit? 
(Per. Ab. 116-11.) Onen artean zan 

EKANDUA ORDUAN, MUTILTSU ASKO 1MINTEA 
IRAKASLE BATBN PEKOAN, ALKARREGAZ AZI 

zitezen : habia entre estos la costumbre 
de poner A muchos j6venes al cuidado 
de un profesor, para que se criaran jun- 
tos : il existait chez eux la coutume de 
confier beaucoup de jeunes gens aux 
soins d'un professeur, a fin qu'ils fussent 
eleves ensemble. (Per. Ab. 217-10.) — 
5° (AN-b, R-uzt), de m£nos, de moins. 
Bi urtez peko aurra (R), nifto de menos 
de dos alios, enfant de moins de deux 
ans. 

Pekorotz (B, G), fie mo, bdfiiga : fiente, 
bouse. = De bei -f- korotz , escremento 
de vaca, bouse de vache. 

Pekoroztau (B-m), destrozar, lit. : 
reducir a b6fiiga : ecrabouiller (pop.), 
detruire, lit. : reduire en bouse. = Es 
palabra muy vulgar. C'est un mot tres 
vulgaire. 

Pekotu (AN, BN), subordinar, poner 
bajo las brdenes : subordonner, placer 
sous les ordres. 

Pekunpet (BN-ist), cara a cara, 
tite a lite. (?) Pekunpet elheketa ari 
ziren, hablaban cara a cara, Us causaient 
en tite a tite. 

PHELA (BN-haz), gran pedazo, grosse 
tranche. Gasna-phela, gran pedazo de 
queso, grosse tranche de fromage. 

Pela (BN-s), pella, pelotilla : balle, 
ballotte. (??) 

Pelaka (Sc), se dice que andan asi 
los bueyes uncidos que, separando mucho 
las patas, se estrechan para rehuir la 
carga : se dit des bceufs enjuguis, qui 
marchent en ecarlant les pieds et en se 
serrant pour esquiver la. charge. 

Pelakatu (AN-b, L-get). (V. Pelatu.) 

Pelaki (G), tableta con mango en el 
centro, que sirve para recoger broza, 
escoria y otras cosas : sorte de riteau 



compose d'une table tie traversee d'un 
manche et qui sert a ramasser les brou- 
tilles, les scories. Var. de belaiki. 

PELAMU (BN-gar), foso en que se 
colocan los cueros con tanino, fosse dans 
laquelle on met les cuirs et le tan. 

Pelapat : 1° (G), un bledo, un cen- 
timo, cuadrante : un rien, un centime, un 
Hard. (Contr. de pelat bat.) Eztute balio 
izan pelapat, no han valido un ardite, 
Us n'ont pas valu un Hard. (Izt. Cond. 
15-20.) — 2° (S), un sopapo, une tape. 

Pelaskatu (B), pelear, battre. OiLar 
bi pelaskatu ak, dos gallos (que han) 
peleado, deux coqs (qui se sont) battus. 
(ms-Zab. Ipuih. xxvi.) 

PELAT (AN, BN, G), cuadrante, Hard. 

EGIAZ ERRAITEN DRAUAT, EZAIZ ILK I REN HAN- 
DIK, RENDA DIROANO AZKEN-PELATA I en 

verdad te digo , que no saldr6s de alii , 
hasta que pagues el ultimo cuadrante : 
en verite, je te le dis, tu n'en sortiras pas 
que tu n'aies paye jusqu'k la derniere 
obole. (Leiz. Matth. v-26.) 

PELATS: 1° (BN), manzana pequefla, 
rojiblanca, com pa eta y azucarada : pomme 
d'api, espece de petite pomme, rouge et 
blanche, ferme et sucrie. — 2° (L-ain), 
gavil&n, epervier. Var. de belatS. 

Pelatu (AN, BN, Sal., L, Sc), calarse, 
mojarse hasta los huesos : se tremper, se 
mouillerjusqu'aux os. Busti-pelatu (BN- 
gar, L, ...), calarse, se tremper. 

Pelatu, volverse tonto, devenir sot. 
(Duv. ms.) 

PHELDO (BN, Sal., Lc), menta, 
mastranzo nevado, menthe. (Bot.) 

Peleburu (B-a, An.), peligro, peril. 
(??) Zeure burua ilteko peleburu an IM1NI 
dozunez, si os habeas expuesto a peligro 
de muerte, si vous vous etes expose au 
peril de la mort. (An. Esku-lib. 123-14.) 

PELENDA(AN-b), mujer desalifia da, 
femme souillon. 

Pelendengo (BN-s), zarcillo, pen- 
diente : boucles d'oreilles, pendants 
d'oreilles. ^ Zurea §u pelendengo kaur ? 
I este zarcillo es de usted ? cette boucle 
d'oreilles est-elle A vous ? 

Pelkar, aspero, quebrado : raboteux, 
accidente. (S. P.) Bide pelkarra, camino 
quebrado, chemin accidente. 

PELO (G-and), pezufia del ffanado 
caballar, sabot des animaux de T'espece 
chevaline. = Azkazal es la pezufia del 

fanado vacuno. Azkazal est le sabot du 
etail a comes. 

PELOSA (AN, Araq.), silvestre, sau- 
vage. 

PELOTA : lo (B, G, Sc), pelota, 
pelole. (?) Elur-pelota (R-uzt), avalan- 
chadenieve, avalanche de neige. — 2°(Sc), 
acerico 6 almohadilla de costura, pelote 
des couturikres. 

Pelotaka : 1° (B-l,...), partido de 
pelota, partie de pelote. Pelotaka estua- 
gorik ezin izan leike, partido m6s com- 
petido no puede darse, il ne peut y avoir 
de partie plus disputee. — 2° (Be, ..., G), 
(jugar) a la pelota, (jouer) a la pelote. 

Pelotaleku (B, G), front6n en que se 
juega 6 la pelota, fronton contre lequel 
on joue a la pelole. 

Pelotari (B, G), jugador de pelota, 
joueur de pelote. 

Pelotatoki (B, G), frontdn en que se 
juega a la pelota, fronton contre lequel 
on joue a la pelote. 

21 



Digitized by 



Google 



162 



PELUT 



PERKATS 



Pelut, de pura sangre, en oposici6n A 
siervo, esclavo, gitano, etc. : franc, de 
sang pur, en opposition avecserf,esclave 9 
bo h£ mien, etc. (Day. ms.) 

Pelutasun, cualidad del hombre de 
sangre limpia, quality de Vhomme de 
sang pur. ^ Duv. ms.) 

-Pen (c), sufijo derivative* de nombre 
verbal, que significa acto : suflixe de'ri- 
vatif des noms verbaux, qui signifie V ac- 
tion. Erospbn (c), compra, achat. Ira- 
kaspkn, ensenanza, enseignement. (Joan. 
Saind. 1-16-31.) Iraupkn, duraci6n, 
durie. (Per. Ab. 207-21.) Luzapen, de- 
mora, retard. (Ur. Gen. xliii-10.) Oroi- 
pen (AN-arak-oy, G), recuerdo, souve- 
nir. Salpen, venta, vente. (Duv. Labor. 
41-14.) 

PHENDAITZ (BN, Sal.), roca que 
presenta una punta avanzada, rocherpr4- 
sentant une pointe avancte. 

Pendenta (S, Alth.), pendientes, 
fuchsia, fuchsia. (?) (Bot.) 

PENDIZ : 1° (B, G), cuesta pendiente, 
c6te rapide. — 2° (B-tS, arc), balcdn, 
balcon. — 3° (AN-lez), glorieta de jar- 
dines, tonne lie ou kiosque de jardin. — 
4° (G-ber), gran montbn de piedra, gros 
tas de pier res. — 5° (B-i) , planicie sobre 
un precipicio, plateau surplombant un 
precipice. 

PENDOITZ : 1° (AN, BN-ald-gar), 
precipicio, precipice. — 2° (AN-b-lez, 
BN-aid, L-ain), cuesta pendiente, c6te 
rapide. — 3° (BN?, L?), collado, monti- 
cule. ISRAELGO SEMBAK EZTUTB BEREN SIN- 
HESTEA BZ LANTZETAN EZ GEZ1ETAN J BAINAN 
MENDIBK MALDATZEN DITUZTE , BTA ERROI- 
ZUAK BEZALAKO PENDOITZ BATZUEK EMATEN 

diote beren indarra : los hijos de Israel 
no tienen la contianza en lanzas, ni en 
flechas, sino que su defensa y fortifica- 
ciones son los montes y los collados 
escarpados : les enfants d'hra&l n'ont 
confiance ni dans leurs lances ni dans 
leurs fleches; mais ces montagnes les 
defendenl, et ces collines suspend ues sur 
des precipices font leur force. (Duv. Jud. 
vn-8.) — 4<> (AN-b), talud entre dos terre- 
nos de dife rente nivel, talus entre deux 
terrains de niveau different. 

PENDOKA (G-gab, L-ain), terreno 
costanero, terrain en pente. 

Pendola-zulo (G-and), a gujero cen- 
tral del yugo, trou central du joug. 

PENDUL (B-l), sonda, sonde. (?) 

Pendularri (B-ond) , cantos rodados, 
galets. (D. esp. ptndulo ?.) 

PENELAI, pequena moneda que 
envia una persona a otra en senal de 
recuerdo y de amistad; esta moneda 
habiendo desaparecido, se envia hoy una 
avellana 6 una nuez de tres ventallas : 
petite monnaie qu f une personne adressait 
a une autre en signe de souvenir et 
d'amitU; cette monnaie ay ant disparu, 
on envoie aujourd'hui une noisette ou une 
noix a trois divisions. (S. P.) 

Penka (?), toda la manteca de un 
lado del cerdo , toute la graisse ou panne 
d f un cdte du pore. 

PENTOKA (BN, L), cerro, colinita : 
butte, Eminence. 

PENTZAI «B?), refugio, refuge. 

Pentzatu (BN), ir 6 llevar a la pra- 
dera, alter ou mener £ la prairie. 

PENTZE (AN, BNc), pradera, terreno 
para pastos : prairie, terrain a p&tu- 
rages. 



Pentzetsu, abundante en praderas, 
abondant en prairies. (Duv. ms.) 

PENTZU (B-a-mu-o-tS), cuidado, 
patrocinio, confianza : soin, protection , 
confiance. OrretSen pentzutan, a cargo 
de ese mismo, aux soins de celui-la 
me*me. ISoren pentzutan egon, estar a 
cargo de otro, itre a la charge d'un 
autre. 

Pentzuda (B, Mog.), Var. de pentzu. 

^EtZINEAN BART BTZUN NIRB PBNTZUDAN 
EDO NIK IRATZARTUKO ZBNDUDAZALAKO USTE 

osoan ? i no os acostasteis anoche ampa- 
rado a mi, 6 en la plena confianza de 
que os habia de despertar ? ne vous Ues- 
vous pas couche hier soir en comptant 
sur moi, ou dans la pleine confiance que 
je devais vous rtveiller? (Per. Ab. 116- 
18.) 

Pentzutara (B-d), a merced, a la 
merci. Ainbat tSakur orain - artean , ta 

BATEN PENTZUTARA GERATU GARA ORAlff : 

hasta ahora teniamos tantos perros, 
y ahora nos hemos quedado a merced de 
uno ijusqu'ici nous avions tant de chiens, 
et ma in tenant nous sommes reduits a la 
merci d*un seul. 

Pentzutu ( B-m ,...), flarse , confiar : 
se fier, avoir confiance. 

Pefiuakal (R-uzt), despefladero, pre- 
cipice. (D. esp. penascall.) 

Phenze (BN, Sal.), Var. de pentze. 

Penzuda (G), confianza, confiance. 
Var. de pentzuda. Asuerok bere penzu- 

DBA EDO KONFIANZA GUZIA ETSAIRIK GA1ZTO- 

enean zeukan, Asuero tenia su confianza 
en el enemigo mas malo, Assuirus met- 
tait sa confiance dans Vennemi le plus 
mtchant. (Lard. Test. 342-26.) 

PEOKA (Sc), paja de maiz, paille de 
mats. 

PEON : 1° (L-ain), contrabandist , 
contrebandier. — 2° (AN-b, L), pe6n, 
manoeuvre. (??) 

Peontza : 4° (L-ain), oficio de contra- 
bandista, metier de contrebandier. — 
2° (AN, Be, L), oficio de pe6n, metier de 
manoeuvre. Gure mutiLa itSasorako gauza 
ez ta peontzan sartu dogu (B-l) : a nues- 
tro muchacho, como no vale para la 
mar, le hemos metido de pe6n : comme 
noire qarcon n'estpas bon pour naviguer, 
nous lav on s mis manoeuvre. 

Peraikl (G-and), palo largo de labra- 
dores, de carboneros, con una tabla al 
remate : long r&teau fait d'une planche, 
dont se servent les laboureurs et les char- 
bonniers. Var. de pelaki, belaiki. 

Peraki ( AN - arak ) , batidor : peigne , 
d6m£loir. 

Perar (B-mu), cantaro, cruche. Var. 

de PEDAR. 

Peratu ( AN , BN , S ) , deponer , des- 
cender : deposer, descendre. 

Peraza (G), variedad de manzana, 
variete de pomme. (V. Pegaza.) = Pa- 
rece variante de bbragaza (B-mu), man- 
zana blanda y dulce como lo es dicha 
manzana. Ce mot semble Sire une variante 
de bbragaza (B-mu), pomme molle et 
douce comme Vest celle ci-dessus designee. 

Perbokatu (BN-bard) , rebocar, blan- 
quear, blanchir les murs a la chaux. (D. 
beam?.) 

Pherdats (BN), verduzco, verddtre. 
Eta beha nezan eta huna zaldi pherdats 
bat eta haren gainean jarrir1k zegoena- 
ren izena zen herioa : y mire" y aparecib 
un caballo verduzco; y el que estaba 



sentado sobre 61, tenia por nombre 
muerte : je vis paraitre un cheval de cou- 
leur verddtre, et celui qui le montait 
s'appelail la mort. (Leiz. Apoc. vi-8.) 

Perdin (B-l), se llama ron las tarjas 6 
monedas de ocno maravedises, que osten- 
taban la inscripci6n « Ferdin. », abre- 
viatura de « Ferdinandus » : on appela 
ainsi les pieces de huit maravedis, qui 
portaient V inscription « Ferdin. », abrigi 
de « Ferdinandus ». 

Perdizka (AN -arak), tambaleando, 
chancelant. 

PHERDO, gorgeo 6 estribillo, fredon 
ou refrain. (Oin. ms.) 

Pereka (AN), phereka (BN), caricia, 
caresse. 

Perekatu (AN), pherekatu (BNc), 
restregar, frotar, a caricia r: r&cler, frotter, 
caresser. Prbsuna haserrekorrak zuhaitz 

ARANTZETSUAK BEZALA DIRA, EZTIRA PHERE- 
KATZEKO ON, NBHORK UKI BADAITZA ZAURTZEN 

dute : las personas colericas son como 
los arboles espinosos, no son buenos 
para ser acariciados, hieren a quien les 
toca : les personnes irascibles sont comme 
les arbres epineux; Us ne sont pas bons 
a caresser, Us blessent qui les touche. (Ax. 
3M14-25.) 
PereSil (BN, L, R), pheresil (BN-am, 



S), perejil, persil. (??) 

Pherestu (BN, S), laborioso, hombre 
probo : labor ieux, probe, integre. Ni niz 

JENTB PHERESTIER ORORI PHAKC - EMAILBA 
ETA DEBOTEN OROREN AZKARKI BOROGAZALBA : 

yo soy el remunerador de todas las gen- 
tes de bien y el que prueba fuertemente a 
todas las personas devotas : c*est moi qui 
recompense tous les gens de bien, et qui 
exerce par de fortes epreuves tous ceux 
qui me servent avec devotion. (ImU. 142- 

k) 

PeretSagarri (BN), estimable, esti- 
mable, 

PeretSatu (BN, S), estimar, apre- 
ciar : estimer, apprecier. 

PERETSU (BN-am, S, Catech. 11-86- 
17), estima, respeto : estime, respect. (D. 
lat. pretiumt.) 

Perezil (S, Alth.), perejil, persil. 
(Bot.) (??) 

Pereztu (BN, S), trabajador activo, 
travailleur actif. (D. lat. prsesto.) 

Periosta (BN, Sal., S), sin duda, por 
consiguiente : sans doute, par conse- 
quent. (?) 

Pergamu (S, Archu), pergamino, par- 
chemin. (??) 

Pergario (BN-aih-lek) , charlataneria, 
bavardage. (D. lat. precarial.) \ Ze pbr- 
garioa dbrasan ! (BN-aih), I Qu^ charla I 
lit. : j que" charla habla ! quel bavardage I 
lit. : quel bavardage parte- t-il ! 

PerikaSant (BN-am -gar, Lc, Sc), 
activo y diestro, actif et adroit. (?) 

Peritu (AN-b, L-ain), deteriorate, 
caducar: se deteriorer, vieillir. (D. lat. 
per ire.) (??) 

PERKAIN (B-l, G-zumay), hurafio, 
tosco : sauvage, rustre. 

Perkantina (BN-s), mujer aseada, 
femme proprette. (?) 

PERKAS: 1° (AN-arak-lez, R), dili- 
gente, cuidadoso, hacendoso : diligent, 
range, soigneux. — 2° (G-and-don), des- 
vergonzado, devergonde. 

Perkati (B-d-eib-m-ofi, G-ber-ze^), 
perkatz (B-a-t3) , persona esbelta , dili- 
gente , cuidadosa , hacendosa : personne 



Digitized by 



Google 



PERKOS — PERRETS1KO 



163 



diligente, soigneuse, agissante. Var. de 
pbrkaS (1°). 

PERKOS (R), rendido, muy cansado : 
rendu, harass^, e*reint4. 

Perko9tu (R), rendirse de cansancio, 
se harasser de fatigue, 

PERLANGA (B-bed, L), tablones 
que se ponen sobre las presas para 
hacer mas provisibn de agua, madriers 
qu'on met au-dessus des digues a fin de 
retenir une plus grande quantiU d'eau. 

PERLOE, perloi (Be, Gc), perloin (L), 
perl6n, un pez marino como de veinte 
centimetros, de ojos grandes y baboso : 
per Ion, poisson de mer mesurant environ 
vingt centimetres, du genre trigle. (??) 

PERLUS (BN-am), remolino de 
viento, tourbitlon de vent. 

PERLUT (AN-b), de pura sangre, 
pur sang. 

Permadura (AN, L), esfuerzo, effort. 
Hee ouztiak lotarik iratzarri nahi zub- 
narbn ensbyu eta permadura plako ba- 
tzuk bbzala 7iren , todas aquellas cosas 
eran como dgbiles ensayos y esfuerzos 
de uno que queria despertarse del suefio, 
toutes ces choses itaient comme les dibiles 
essais et les efforts de quelqu'un qui vou - 
drait se rtveiller. (Ax. 3*-26-25.) 

Permagune (L), esfuerzo, effort. 

IDURI DU ZBRUAK, PERMAGUNE BORT1TZ 
BATBAN, HIGATU DUELA BBRB HASARRBDURA- 

ren hedadura guzia : parece que la irri- 
tada naturaleza ba aplacado toda su 
cblera en un supremo esfuerzo : il semble 
que la nature irritie ait, dans un effort 
supreme, tpuisi toute sa colere. (Dasc. 
Atheka. 79-16.) 

Permantza, esfuerzo, effort. (Rev. 
Eusk. I, p. 7.) 

Permatu (AN - b , L , . . . ) , esforzarse , 
s'efforcer. (?) Behar dugu geureindar guz- 
tiaz eta antzeaz permatu, debemos esfor- 
zarnos con toda nuestra fuerza y des- 
treza, nous devons nous efforcer ae toute 
notre force et adresse. (Ax. 3«-24-13.) 

Permentin (R), trementina, Uriben- 
thine. (ft) 

Pernazkaka (R), retozando, brin- 
cando : folitrant, gambadant. 

PEROKA (S), paja de maiz, paille de 
mats. 

PeroS (B-mafl), persona de aspecto 
debil, enclenque : personne d f aspect 
debile, exUnue". 

PEROZ fB-a-1-m-mu-tS), disipado, 
sublevado: aistipe', sou lev 6. 

Peroztu (B, ...), enardecer, sublevar, 
disipar : enhardir, soulever, dissiper. Jan- 

BDANAK PBROZTUTA BIZI DIRA ONBE , estOB 

viven enardecidos a consecuencia de lo 

3ue comen y beben , ceux-ci sont enhar- 
is par ce qu'ils mangent et boivent. 
Perpausa (L?), conversacibn, confe- 
rencia ? : conversation, conference ?. Egun 

BATBZ, BUSEALDUNIE BA1ZEN ETZBN LEKHUAN 
NBNGOELA, BKHARRI ZUEN SOLHASAK, IZAN 
ZEN PERPAUSA I BTZUBLA DBUSBK ERE HAN- 
BAT salts bgiten : un dia , estando yo 
donde no habia mas que Vascos, recayb 
la conversaci6n,hubo conferencia (acerca 
de) que nada hacia tanto daflo : un jour, 
me trouvant dans un lieu ou il n'y avail 
que des Basques, la conversation iomba, 
il y eut une conference (sur ce) que rien 
ne faisaii tant de digit. (Ax. 3«-xix-4.) 

Perra (B. G), herradura : ferrure, fer 
a cheval. (??) 

PERRAIL: 1<> (G-don-t), balde 6 



gamella de albafiiles, seau ou auge de 
macons. (?) — 2© (G), berrada, seau. (?) 

Perraitz (ms-Lond), perifollo, cer- 
feuil. (Bot.) 

Perraol (AN-arak), pala de madera 
aue sirve para aplastar y amoldar panes 
delgados de maiz, pelle en bo is pour 
aplatir et donner la forme aux gaiettes 
de mats. 

Perraail (R), perejil, persil. (Bot.) 

PERRATS: 1° (AN-arak, G-t-us), vi- 
lorto, porra que se usa en el juego de la 
vilorta , sorte de massue dont on se sert 
pour jouer a la « vilorta ». PerratSean 
(AN, G) : (jugar) a la vilorta , lanzar por 
el aire una bola de madera, valiendose 
de una porra : (jouer) a la « vilorta », 
lancer en Vair une boule de bo is en se 
servant d'une massue. — 2© (G-ber), 
trompo, juguete de ninos: loupie, jouet 
enfantin. 

Perratzaile (B, G), herrador, mari- 
chal-ferrant. 

PERRA U (B, arc), ermitafio, ermite. 
=s Tal vez sea errata de parrau. Vease 
esta palabra. Peut-itre est-ce un erratum 
de parrau. Voir ce mod. 

Perraul (AN}, Var. de perraol. 

Perrauntzl (AN-arez), bacineta, go- 
belet. 

Perreka (L), harapo, guenille. Jende 
perreea, gente inutil : vauriens, gens 
sans aveu. 

Perresil (B, G), pherresU (BN-ald- 
gar-s), perreBil (AN-b), perejil, persil. 

PERRESTUPE (B, Mog.), tomento, 
estopa basta : bourre, ttoupe de mauvaise 
qualite'. TSut, tSut, latza dago : giLi-giLi 

EGITBN DBUST. £ ZeZAZKOA DA ? £ PsHRBS- 
TUPEZSOA, EDO SIRRU SAMURREZ EGIN1K0 

buneti aterea ? j ay ! ay 1 esta aspera (la 
camisa); me produce cosquillas. I De 
aue es ? i De tomento 6 bien esta sacada 
de un lienzo becbo de tierno cerro ? ale I 
ate I elle est dure (la chemise); elle me cha- 
touille. En quoi est- elle ? De bourre, ou 
est- elle tir4e oVun tissu de lin moelleux? 
(Per. Ab. 117-21.) 
Perret ( L ) , verraco , verrat. (??) 
Pherreta (L), herrada, seau. (ri) Huna 

HIRIAN SARTZEN ZARBTELARIE, BATHUSO ZAI- 
TZUB GIZON BAT, PHERRETA BAT UR DARA- 

mala : lue^o que entr&s en la ciudad, 
encontrareis un hombre que Ueva un 
cdntaro de agua : en entrant dans la ville, 
vous rencontrerez un homme por tant une 
cruche d'eau. (Har. Luc. xxn-10.) 

PERRETSlKO : lo (AN-arak-lez, Be, 
Gc), seta, champignon. = Nombres de 
diversas especies de setas, noms de di- 
verses sortes de champignons : a) Amo- 
roto (B) , setas grandes que nacen blan- 
cas y & medida que crecen se enroiecen, 
grands champignons qui naissent h lanes 
et deviennent rouges en se diveloppant. 
— b) Arraultzbso, arrauntzeso (B-o), 
arrautza-perrbtSiso (B-l-m) : « amanita 
caesarea, » seta comestible y muy esti- 
mada. Antes de salir de la volva aparece 
en forma de huevo ; lo cual ha dado , sin 
duda, lugar al origen de la palabra, que 
k la letra significa « buevito » : oronge 
des Cisars ou oronge vraie, champignon 
comestible tret estime'. Avant de sortir 
de la vulve il a la forme d'un ceuf; e'est 
ce au* a, probablement , donnt lieu a 
I'origine du mot, quisignifie f a la letlre, 
« petit ceuf. » — c) Astaputz ( AN-b-lez, 
B-mond, BN-s, G-etS), perretSiko putz ■ 



(B), cuesco de burro, vesse-de-loup, 
« lycoperdon coelatum. » — d) AstopitS 
(L) : « amanita ovoidea, » comestible, 
de sombrero redondeado, semiorbicular 
y despues aplanado; facil de confundir 
con la phalloides, que es venenosa : 
amanite k Hui, grisette ou grisotte, cham- 
pignon comestible a chapeau arrondi, 
semi-orbiculaire et ensuite aplati; il est 
facile a con fond re avec V amanite phal- 
lolde, qui est v4n4neuse. — e) Barren- 
go rri (G-t) : « psalliota campestris, » 
bongo campesino, comestible, de som- 
brero carnoso, bianco, amarillento, rojizo 
y hasta de color de hollin por debajo : 
psalliote des champs, champignon comes- 
tible, a chapeau charnu, blanc, jau- 
n£tre, rouge&tre et meme couleur de suie 
par dessous. — f) Begito (B-mond) : 
seta muy lechosa; no es comestible : 
champignon tres laiteux, non comestible. 
— a} Bei-on5o (AN, Lacoiz.) : « boletus 
eduhs, luridus, » seta de sombrero almo- 
badillado, aplastado en la vejez, cuticula 
que se puede pelar, lustrosa y con tubi- 
tos por debajo. Se puede confundir con 
una seta muy venenosa : cep, oignon de 
loup, bolet blafard, champignon a cha- 
peau ressemblant a un coussm; il s'apla- 
tit en vieillissant; peau lustre" e y facile a 
peler. On peut le confondre avec le bolet 
de Satan, qui est Ires vintneux; mais 
celui-ci change de couleur & la coupure, 
et il est rouge en dessous. — h) £rrb- 
mentari-ondo (AN, G-bur): boletos veneno- 
sos ; se llaman asi a las setas del g^nero 
boleto que no son comestibles, y cam- 
bian de color al partirlas , lit : bongo de 
herrero : bolets ve*ne"neux; on nomme 
ainsi les champignons du genre bolet qui 
sont vdntneux et changent de couleur en 
les rompant, lit. : champignon de serru- 
rier. — i) Erreosatuteeo (B-i), Var. de 
astaputz. — j) Eznato (B-mond-o), bzna- 
perret3iso (BJ, bznbperrbtSiso (Gc, ...): 
« lactarius suodulcis et lactifluus , » seta 
comestible, de sombrero no muy car- 
noso, convexo, con zumo lecboso : lac- 
taire douce&tre, champignon comestible, 
a chapeau peu charnu, de forme convexe, 
de jus laiteux. — k) Galanpbrna (B-a-dJ, 
la seta m4s temprana , le champignon le 
plus prtcoce. — 1) Gibbl-orj (AN, B, G), 
seta amarillenta comestible, champignon 
jaune et comestible. — m) Gibsl-urdin 
(c) : « russula virescens, » pa lorn eta, 
seta comestible y muy apreciada, de 
sombrero carnoso, de color no unica- 
mente azul 6 gris que indica la palabra, 
sino picado de bianco y verdoso : russule 
verdoyante, palomet, blavet, bordei, 
champignon comestible tres appre'cie', a 
chapeau charnu et de couleur ni bleue ni 
grise, comme le mot Vindique, mais plu- 
161 barioU deces deux couleurs. — nJGo- 
rringo (B, BN, L, R, S), Var. de arraul- 
tzeko. — o) Gulbto (B-mond), gurbto 
(B-ofl-urd), Var. de arraultzbso. — p) Kar- 
duziza (AN, Lacoiz.) : « pleurotus eryn- 
gii, » seta de cardo, seta de sombrero 
carnoso, redondeado £ irregular, pardo 
rojizo 6 leonado : pleurole conque, oreille 
de chardon, berigoule, gingoule, cham- 
pignon a chapeau charnu, arrondi et 
irrtgulier, de couleur grise, rouge&tre ou 
jaun&tre. — q) Kosoma (BN), eueuma 
(BN) : « amanita ovoidea, » seta comes- 
tible , es la misma que astopitS : amanite 
£ 4tui, cucumelle, grisette, champignon 



Digitized by 



Google 



164 



PERREZIL — PHESKIZADUN 



comestible, le mSme que astopitS. — 
r) KorozperrbtSiko ( B-mond ) : seta gris, 
verde , azulada , mohosa : champignon 
gris, vert, bleudtre, moisL = En B-oft, 
Var. de oibelurdin. — s) Kulato, kuletu 
(G), Var. de arraultzbko. — /) Kuleto, 
kuletro (B),Var. de ondo. — u) MotSolon 
(BN) : « tricholoma albellum, » seta 
comestible, de sombrero al principio 
c6nico, despue*s convexo y extendido : 
tricholome de la Saint-Georges, mousse- 
ron, champignon comestible a chapeau 
d'abord conique et par la suite convexe 
et tlargi. — v) Ondo (BN-s), on5o (AN, 
B-g, Gc, L-ain), hondo (L), ondo- 
perretSiko ( B-mond ) : seta , en general , 
pero principalemente las del g£nero 
« boletus.» : champignon, en ge'ne'ral, 
mais principalement bolet. — w) Ondo- 
beltz (AN, G, L) : « boletus aereus, » 
cepe negruzco, seta de color negro, 
comestible y muy apreciada : bolet 
bronzt, cepe Ute de negre, champignon 
noirdtre, comestible et tres appre'cie'. — 
x) Ondo-zuri (AN, G, L) : « boletus 
eaulis, » seta de sombrero mas claro 
que el anterior, es comestible y muy 
apreciada : bo lei , cepe de Bordeaux, 
champignon plus clair que le price'dent, 
comestible et tres estimi. — y] Otsoputz 
(L) : « lycoperdon, » cuesco de lobo : 
lycoperdon, vesse-de-loup. — z) Papun 
(L), hongo grande de sombrero ancho, 
grand champignon a large chapeau. — 
a*) ParatSiko (L), Var. de barrenoorri. 

— b*) ParrutSo (R), hongo llamado 
vulg. « franciscano » : champignon appeU 
vulg., en esp., « franciscain. » — c ) Pe- 
rrbtSiko putz (B), Var. de astaputz. — 
c/*) Salsa -perretSjko (B), San Juan- 
perrbtSiko (G-bur) : « cantharellus ciba- 
rius, » seta comestible, abundante y que, 
despues de seco y conservado, se usa 
como condimento en las salsas : chante- 
relle, girolle, champignon comestible, 
abondant, qui, sec et conserve', est 
employe^ dans les sauces afin de les rele- 
ver. — e*) SugeperretSjko (B?, G) : 
« marasmius urens , » seta sospechosa , 
de carne delgada, fir me y amarillenta : 
marasme d'oriade,faux mousseron, cham- 
pignon suspect a chair mince, ferme et 
jau nitre. — f*) Santa Mari&a-perrbtSiko 
(B-otS-zeanj : « russula integra, » seta 
roja comestible : russule, champignon 
rouge comestible. — a*) Teila-pbrretSiko 
(B-a, ...):« russula heterophylla , » seta 
que brota en las praderas alias y hayales 
de los montes Gorbea y Burbuilu en julio 
y agosto : russule bleu jaundtre, char- 
bonnier, champignon quipousse dans les 
hautes prairies et les foutelaies des monts 
Gorbea et Burbuilu en juillet et en aoHl. 

— h m ) TSitSa (BN) , Var. de motsolon. — 
V) UrdintSa (L), Var. de barrengorri. — 
j*) UrdinperretSiko (Be), Var. de gibel- 
urdin. — k*) UrretS (B-bed-g-i-1-o), 

URB1TZ (B), URRITZ- PERRETSlKO (G-t): 

« russula cyanoxantha, » seta comesti- 
ble, muy comun, de sombrero ancho, 
grueso, hemisferico, convexo; de sabor 
dulce, se pudre : russule jolie, champi- 
gnon comestible tres commun, a gros et 
large chapeau h£misph6rique et convexe; 
saveur douce; il pourrit. — /*) Urre-ziza 
(AN) , Var. de arraultzeko. — m*) Urri- 
ziza (G-t), Var. de salsa -perretSiko. 

— n*) Zapo- perretSiko (B-a-1-mond-o), 
Var. de sugb-perretSiko. — o*) Ziza (AN- 



arak-lez, BN, G, L, S), ziza zuri (G), 
zuza (B-berg-1-leintz-m, S) : « tricho- 
loma Georgii, » seta que crece mucho 
por grupos entre la hierba Gna y menuda 
de las praderas altas; comestible, muy 
estimaaa, se la conserva a man era de 
granos de rosario. Algunos, p. ej. en 
G-al, emplean el diminutivo SiSa y alii 
donde no suena la z, la Hainan sisa , susa : 
tricholome de la Saint -Georges, mousse- 
ron, champignon tres estimt qui pousse 
beaucoup dans Vherbe fine et menue des 
hautes prairies; on le conserve en chape- 
lets ou en g lanes. Quelques-uns, p. ex. en 
G-al, emploient le diminutif SiSa, et la ou 
rtexiste pas la lettre z on Vappelle sisa, 
susa. — p*) Ziza ori (G), Var. de urri- 
ziza. = En esta lista no se han incluido 
las plantas parasitas tales como la rofla , 
la yesca, el carbbn 6 podredumbre, ... 
etc. Muchos de estos datos estan torna- 
dos de la notable obra Euskalerriko 
Perrechikuak del Dr. Aranzadi. On n'a 
pas compris dans cette liste les plantes 
parasites comme la rouille, Vagaric ou 
V amadou, le charbon, ... etc. Une grande 
parlie de ces renseignemenls sont emprun- 
t4s a Vceuvre remarquable du Dr. Aran- 
zadi : Euskalerriko Perrechikuak. — 
2° (AN-b, LK picaro, coquin. 

Perrezil (AN, Be, Gc, Sc), perejil, 
persil. (Bot.) (??) 

Ferrol (AN), tapa de herrada, cou- 
vercle de seau. (?) 

Perrontzi (AN). (V. Perrauntzi.) 

Perrote (R-uzt), olfato, odor at. 

Perruka (R), verruga, verrue. (?) 

PERSENTA (G-and), marisabidilla : 
bas-bleu, femme qui pose pour la savante. 

Pertail, perthail (L), punta de pano, 
lienzo : coin de drap, de tissu. Var. de 

PERTAL. AlTZINDARIA SARTZEN DA LASTERKA 
HARAT ETA ALTSATZEN DU ESKUZ DAFAllA- 

ren pertail bat, el capiUn penetra alii 
y levanta con la mano un extremo del 
mantel : le capiiaine s'tlance dans cet 
appartement, el d'une main rapide il 
souleve un coin de la nappe. ( Dasc. 
Aiheka. 99-5.) Eta ordu berean emazte 

BAT, HAMABI URTHE HARTAN ODOL-lSURTZE 
BATBK HERBALDUA ZEDUKANA, IIURBILDU 
ZITZAIOBN GIBELBTIK, ETA HUNKITU ZIOEN 

soinekoaren perthaila : y he aqui una 
mujer, que padecia flujo de sangre doce 
afios habia, y llegandose por detras, toc6 
la orla de su vestido : et voila qu'une 
femme, affligie d % un flux de sang depuis 
douze annexes, s'approcha par derriere, et 
toucha la frange de son manleau. (Har. 
Matth. ix-20.) 

Pertal ( L ) , punta de pano , poinie de 
tissu. Eskaldun emazte adinekoak, aphain- 

TZEN DENEAN, EM ATE N DU BURUKO SUR1A , 
PERTAL BAT D1LINDAN BURU G1BELERAT I 

la mujer vascongada entrada en anos, 
cuando se alma, cubre la cabeza de man- 
tellina blanca colg^ndole una de sus 
puntas por la espalda : la Basquaise avan- 
c4e en dge est coiffte d'un mouchoir de 
mousseline blanche, dont une des pointes 
flotte sur ses tpau les. (Dasc. A the Aa. 47-17.) 
PERTIKA: i° (AN, B, G), lanza del 
carro, vara, timon de la charretle. (?) 
— - 2° Phertika (L-get,...), aguijbn, 
aiguillon. -r 3° (R-uzt), tofla, calder6n, 
juego de nifios : bisloquet t jeu d'enfants. 
Pertikara (R), al calder6n, au bisto- 
quet. — - 4° (AN-b), p6rtica, antigua me- 
dida agraria : perche, ancienne mesure 



agraire. (??) — 5° Perthika (L), aguja 
en he bra da , aiguille enfitte. 

PERTIKAN (BN-s), hilo de grosor 
desigual, fil de grosseur infyale. 

Pertol (AN-arak-b-lez-oy, BNc, G, L, 
Sc), butrino, verveux. ArraiSik ezta sar- 

TZEN PERTOLETARA EZ TSORIRIK 3lLINTSAU- 

tzen Sedbrari, no en tran peces en los 
butrinos ni pajaros caen en la trampa , 
les poissons n'entrent pas dans les ver- 
veux et les oiseaux ne tombent pas dans 
le piege. (Ziber. 50-8.) 

PERTOLI (L), pertoli (BN-ald, ...) : 
1° tofla, bistoquet. (?) Pertolian (L), 
perTolian, pertolika (L-get) : a la tofta, 
al calder6n : au bistoquet. — 2° f BN-ald- 
haz), persona ligera, correvedile : per- 
sonne Ugere, 6vapor6e. 

PERTSETA: 1° (B-a-eib-i-m, G), 
marisabidilla : bas-bleu, femme qui se 
pique de connaissances. — 2° (Be), per- 
sona esbelta, airosa : personne svelte, 
aisie. — 3° (AN-b), especie de becada, 
espece de Mcasse. 

PERTZ (AN, G), phertz (L), caldero, 
chaudron. 

Pertzun (G-iz), badil, instrumento 
de hierro para remover brasa : raille, 
instrument de fer pour remuer la braise, 
Var. de bartzun. 

Peru (Be), nombre vulgar de Pedro, 
nom vulgaire de Pierre. 

PERUZI (AN), tijeras, ciseaux. (?) 
Var. de piruSb. 

Peruzitz ( B-on) , guano, estiercol de 
aves : guano, fumier de vo Utiles. 

Perzkile (G), pherzkln (Duv. ms), 
calderero, chaudronnier. 

Pherzkintza, oficio de calderero, 
mitier de chaudronnier. (Duv. ms.) 

Pesa (?), estercolero, fumier. 

PESA (B-l), pez que duerme a flor de 
agua, es gelatinoso, no se come, es 
grande ; vulg. moma : poisson gros el 
gtlalineux, qui dort a fleur d'eau et n y est 
pas comestible. 

PeSetero (BN-ezp-its), hombre encar- 
gado, por los comerciantes, de cobrar 
por las casas un franco mensual para 
pagarlas mercancias adquiridas a plazos : 
encaisseur, commis chargi de recouvrer, 
au nom des commercants , le franc du 
mois pour le pay erne nt des marchandiscs 
acheUes a credit. (D.esp. « peseta »,/>a/ic?.) 

PHESI (L-ain), tempested, tempite. 
Lbgea ematbn zaroetbnean uriei eta 
bidea phesi burrunbatsuei, cuando daba 
ley a las Uuvias y camino a ruidosas 
tempestades, quand il donnait ses lois 
aux pluies et tracait leur chemin aux 
bruyantes tempites. (Duv. Job. xxvni-26.) 
Phesiaren ondotik dakartzu jabala, des- 
pues de la tempestad traeis la bonanza, 
apres la tempite vous amenez le calme. 
(Duv. Tob. m-22.) 

Phesiatsu, tempestuoso, temp4tueux. 
(Duv. ms.) 

PHESKIZA (BN, S), disposici6n, 
alcance : disposition, atleinte, porUe. 

EZTA UTZI BEHAR SEKULAN HAURRBN PHESKJ- 

zan surik ez harmarik ( BN , Sal. ) , no se 
debe dejar nunca a la disposici6n de los 
niflos ni fuego ni armas, it nefaut jamais 
laisser a la disposition des en f ants ni feu 
ni armes. Ene pheskizan utzi dizie haur 
hori (S), a mi cargo han dejado ese 
nino , on a laiss4 cet enfant a ma charge. 
Pheskizadun (?, Duv.), el que espera, 
celui qui espere. 



Digitized by 



Google 



PHESK1ZATSU — PIGURA 



165 



Pheskizatsu (?, Duv.), el que esU 
siempre lleno de esperanza, celui qui est 
toujours rempli d'espi ranee. 

Phesta ( BN , L , .. . ) , fiesta , file. ( D. 
lat. festa.) (??) 

Phestamu (L), fiesta de regocijo, 
fite de rijouissance. 

Petan-har (BN-haz-ist), cigarra, in- 
sec to : eigale, msecte. 

Petar (R), petar (Sc) : 1° natural de 
abajo, habitant de la Basse-Soule.= Son 
asi llamados los Suletinos de junto a 
Maule6n, a diferencia de los de Tardets 
arriba, que tienen por distintivo el nom- 
bre de basaburutar. On appelle ainsi les 
Soutetins des environs de Maulion, par 
opposition a ceux d'au dela de Tardets, 
qui portent pour distinct if le nom de 
basaburutar. — 2° (BN-ka) , cuesta muy 
pendiente : raidillon, c6te tres rapide. 
Var. de patar. 

Petarro (R-uzt), orzuelo, orgelet. (De 
begi +...?.) 

PETART (Duv. ma), petharta (Sc), 
falso , faux. (?) Saindu petarta, falso 
devoto : tartufe, papelard. 

PetaSatu ( L - ain ) , petatSatu ( AN- 
arak-b, G-and), remendar : rapiicer, rape- 
tasser 

PetatSo (AN?, G-don-et§), petatSu 
(AN-b, G-and-irur), remiendo, morceau. 
Dimin. de petatzu. PetatSo asko ta pun- 
tadarik ez, es el aCertijo del homo, lit. : 
muchos remiendos y ninguna costura : 
e'est la devinelte du four, lit. : beaucoup 
de pieces et pas une couture. Eta inork 

EZTU EMATBN OYAL LODIAIN PETAT§UA BEZ- 

tido zarrban , y ninguno echa remiendo 
de pano recio en vestido viejo , personne 
ne met une piece d'itoffe neuve a un vieux 
vitement. (Etchen. Matth. ix-16.) 

Petatlatzale (AN-b), remendador, 
raccommodeur. 

PETATZU (AN-b) : 1° remiendo, 
pedazo : morceau, piece. (?) — 2<> replica, 
riposte. \ Zbr petatzua man duen ! \ qu6 
replica ha dado! comme il a bien riposte" I 
Petatzuka (AN-b), & pedazos, par pieces. 

Petatzugai (AN-b), material para 
remendar, piece servant a raccommoder. 

Petenta (BN, L, Sc), arracada, zarci- 
llo, pendiente '.pendants d'oreilles, boucles 
d'oreilles. (?) 

PETESA (AN-b, L-get), cazcarria, 
barros que recoge la ropa en el ruedo : 
crotle, boue que le bord des vitements 
ramasse . 

Petiri (AN-b). (V. Petiri rants.) 

Petiri rantz (Lc, R-uzt, Sc), personi- 
ficaci6n del hambre, personnification de la 
/aim. Petiri santz opil-kalduz laster- 
katu die (Sc), han hecho correr al ham- 
bre a golpes de torta, Us ont fait fuir 
la faim a coups de galelte. 

PETO: lo (BN-haz), bledo, ardite : 
Hard, obole, sou. Eztu peto bat balio , no 
vale un bledo , il ne vaut pas un patard. 
— 2° (BN- aid -gar, Lc) : yerro, p. ej. 
al amagar y no pegar la pelota : faux 
coup, p. ex. viser la pelote et ne pas la 
frapper. — 3° ( AN - arak , B - ofi - plaz ) , 
igual, igal. Bere peto petokoa da, es 
exactamente parecido a £1, il est exac- 
tement pareil A lui. Neure peto petoa, 
exactamente igual a mi, exaclemeni igal 
a moi. Pbtoak (B-plaz) : dos cartas del 
mismo valor en los naipes como dos 
reyes, dos solas, etc. : deux cartes 
de mime valeur au feu de carles, comme 



deux rois, deux valets. — 4° (R), anda- 
dores con los cuales se ensefia & andar 
a los ninos : lisieres, sorle de bretelles 
qui servent a apprendre a marcher aux 
en f ants. 

Petrail (L-ain), fimbria de vestido, 
borde inferior : f range cVun vitement, 
bord infirieur. Eta andreak, soineko 

PETRAILETIK LOTURIK, ERRAN ZIOEN : y ella, 

habiendole asido de la orla de su ropa , 
le dijo : mats elle , V ay ant saisi par le 
bord de son vitement, lui dit. (Duv. Gen. 
xxxix-12.) Arropa petrailak (L), vesti- 
dos rotos, vitements en gu entiles. 

PETRAILE (BN-s), Var.de petral(1°). 

PETRAL: 1° (AN-arak-b-lez-oy, BN, 
G-gai, L-ain, R-uzt, S), ventrera, cincha, 
correa que cine la barriga de las acemilas : 
sous-ventriere, courroie qui passe sous le 
ventre des biles de somme. — 2° (AN- 
arak-lez, Gc, L-ain), salpicadura de ba- 
rro, iclaboussure de boue. — 3° (AN, 
G, ...), ruedo de la saya, del pantalbn : 
bord de lajupe, du pantalon. — 4° (AN, 
B-1-m-ofi, Gc), badulaque, revoltoso, 
lenguaraz : dadais, turbulent , bavard. 
— 5° (L-get, ...), colgajo de camisa, 
queue de chemise. — 6° (AN-b), viga, 
poutre. Utz nazazu, atbrako dut lasto 

PIZARRA ZURE BEOITIK , BTA AOERI DELARIK 

zur-petral bat zuREAN : deja , sacare la 
pajita de tu ojo : y se estl viendo una 
viga en el tuyo : laisse-moi dter la paille 
de ton ceil, lorsqu'il y a une poutre dans 
le tien. (Etchen. Matth. vn-4.) 

Petrailezkatu , embarrar 6 emba- 
rrarse, croiter ou se crotter. (Duv. ms.) 

Petraul (L-bard), butrino, aparejo de 
pesca para los rios : verveux, filet de 
piche servant dans les rivieres. 

Petrel (BN-ald). (V. Petral, !•.) 

PETRESKA: 1° (BN-bard, L-ain), 
sobras de peces 6 de otro objeto , dibris 
de poissons ou d'autre chose. — 2° (BN, 
L), cosa despreciable, chose miprisable. 

Petrikilo (AN-arak, G-and-goi),curan- 
dero : charlatan, empirique. 

PETSA (AN-b-oy, B-g, BN-s, G-ber, 
R, S), tributo, impuesto : tribul, impdt. 

PhetSa: lo (S), defecto, difaut.ZRRRn 

HOBEKI SENDITUREN BEITUTt) ETA BXAR- 
KIAGO IKHUSIREN BERE BIHOTZ GASTATUA- 

ren phetSak, porque £1 sentira meior y 
vera mas claramente los defectos de su 
corrompido coraz6n , parce qu y il sentira 
mieux et verra plus clairement les di- 
fauts de son cceur corrompu. (Imit. 62- 
6.) — - 2o (BN, Sal.), despecho violento, 
violent dipit. 

PetSero (BN-am), victima, victime. 

PetSor (AN-b) , orzuelo, orgelet. 

PetSu (Be) : 1° tributo, tribut. — 
2° aduana, douane. (??) 

PetuS (L), bobo, imbecil : niais, imbi- 
cile. 

Petzero (BN-ist), esclavo, esclave. (??) 
(D. esp. pechero.) Eniz horien petzero 
jarri nahi , no quiero estar bajo la domi- 
naci6n de esos : je ne veux pas itre sous 
leur domination, je ne veux pas itre leur 
esclave. 

Petzo (BN-am), Var. de pezo (4°). 

Pheza: 1° (S), pieza, piece. ( D. lat. 
petia'l.) Zilhar-phezak, piezas de plata, 
pieces d'argent. — 2° Peza (BN, L), 
cafi6n : canon, bouche a feu. (T)) (D. esp. 
pieza ?. ) Ordu berean peza-kolpeen 

ORROEK I^HARRUSTEN DITUZTE MENDIAK, 

al mismo tiempo rugidos de canones 



hacen temblar a las montafias , en mime 
temps de nourris coups de canon font 
trembler les montagnes. (Dasc. Atheka. 
160-12.) 

Pezaaka, foso, zanja de un vallado, 
fossi qui entoure une cldture. (Duv. ms.) 

Pezatiro (BN-ald, L) , canonazo, coup 
de canon. (??) 

PEZO : i° (BN-baig, L-ain), corpulento, 
corpulent. (?) — 2° Phezo (S), adobe, 
phi. Beren btSola zien phezoez eoina 

ETA JANHARI HOTZA PHASTETS TA T§ARDlf(A, 

su choza tenia hecha de adobe y su ali- 
mento frio (se componia de) reques6n y 
sardina : ta cabane itait faite en pisi, et 
sa froide nourriture (se composait de) 
fromage mou et de sardine. (Ziber. 73- 
10.) 

Pezoi (AN-arak), Var. de pezoin (1°). 

PEZOIN (AN-b, BNc, L-s, S), phe- 
zoin (BN-ald): 1° vallado, trinchera 6 
pared de tierra que sostiene un terreno 
elevado : baradeau, tranchie ou mur de 
pisi qui soutient un terrain ilevi. Ne- 

OUAN UR-HEGIKO LARREA PHEZOINEZ INGU- 
RATUKO DUGU, ETA ARTHOAK EGIN-ONDOAN 
ABIATUKO GARB HAREN HAINTZURTZEN I 

( en ) el invierno rodearemos de vallado 
el prado que esU al borde del agua, y 
despu^s de recoger los maices empeza- 
remos 6 labrarlo: (pendant) Vhiver nous 
entourerons d'une tranchie lepri qui est 
au bord de Veau, et, apres avoir ricolti 
le mats, nous commencerons a le labou- 
rer. (Duv. Labor. 56-10.) — 2° (AN-b, 
BN-s), escarpa, declive : talus, pente. 

Phezoin - arroila (BN-ald), pezoin- 
arte (AN-b), foso, zanja : fossi, rigole. 

Pezoindun, atrincherado : retranchi, 
entouri de fossis. (Duv. ms.) 

Pezoinegile, el obrero constructor de 
cercas de tierra, Vouvrier qui fait les 
cldtures en pisi. (Duv. ms.) 

Pezoineztatu , cercar de trinchera s, 
enfourer de tranchies. (Duv. ms.) 

Phezu : 1° (BN, S), peso, poids. Ezi 

EGARTEN DU PHEZO DENA PHEZUTARZOnIK 
GABE BTA KHARATS DIREN GAIZAK ORO EZTf 
ETA GOZATSC EDIREN-ERAZITZEN DUTO : por- 

que soporta lo pesado sin sentir pesa- 
aumbre, y todas las cosas amargas las 
convierte en dulces y agradables : car il 
porte son fardeau sans en sentir le poids, 
et il rend doux et agriable ce qui est 
amer. (Imit. 150-4.) — 2<> PhezCL (S), 
vallado, tranchie. Var. de pezoin (1°). 
— 3° Pezu (R), corpulento, corpulent. 

Phezun - arroila ( Sc ) , foso , zanja : 
fossi, rigole. 

PIADERA (R, Sc), presa c^ue se 
hace para pescar, barrage construit pour 
la piche. 

PIALO (S-li), almirez, petit morlier 
de bronze. 

Piel (Be), fiel, nombre que hasta 
hace algunos afios se daba al alcalde de 
las anteiglesias (pueblos), nom donni 
encore il y a quetques annies au maire 
des communes. (??) Bein bai&o geiagotan 

IZAN NAZ NEURE ERRIEO BURU EDO PIEL, 

mas de una vez he sido jefe 6 alcalde de 
mi pueblo , j'ai iti plus d'une fois chef 
ou maire de mon village. (Per. Ab. 44-2.) 

Pierrota (Sc) , tronco que se arrastra 
en el campo para desterronarlo , rouleau 
que Von Iratne dans un champ pour 
I'imolter. (?) 

Pigura (B-g), mue>dago, planta pari- 
sita : gui, plante parasite. 



Digitized by 



Google 



166 



PIJO — PIKATU 



Pijo : 1© (AN, G, Araq.), valiente, 
fijo : vaillant, courageux. (7?) — 2° (Gc), 
h&bil, habile. 

Piju (Gc). (V. Pijo, 2o.) 

PIK : 1° (Be), onomat. de la acci6n 
de picotear los pajaros : pic pic, onomat. 
de faction de picoter, en parlant des 
oiseaux. — 2° (AN, BN, L), onomat. de la 
acci6n de encajar una pelota justamente 
en el &ngulo formado por la pared late- 
ral en el suelo, onomat. de V action de 
/aire butter une pelote juste dans V angle 
forme par le mur lateral sur le sol. 

PIKA : 1° (B-l-m), pez, sustancia 
resinosa : poix, substance rtsineuse. (??) 

SUTAN 8ARTUTA BRRETBN BZTIREANAK J BASA- 
TZAN IBILITA LOITUTEN BZTIREANAK; PIKBA- 
OAZ LO EGINDA, GARBI JAGITEN DIREANAK I 

(gentes) que, metidas en el fuego , no se 
queman; que, andando entre barro, no 
se ensucian ; que , durmiendo con la pez, 
se leva q tan limpias : (gens) qui, mis dans 
le feu, ne br&lent pas; qui, marchant 
dans la boue, ne se salissent pas; qui, 
dormant dans la poix, se levent propres. 
(Olg. 180-7.) — 2° (B-a), pico, herra- 
mienta de canteros, smille ou pic de 
macon. (??). — 3° (AN-b-lez, BNc, L-ain, 
Sc), picaza, pie. Pika nolako, umea 
alako : cual es la picaza , tales son los 
hijos : telle est la pie, tel est son petit. 
(Oih. Prov. 396.) Pikaren umeak, pika 
(BN-ald) : las crias de la picaza, picazas; 
es decir, de tal padre, tal hijo : les petits 
de la pie, (sont) pies; e'est-a-dire, tel 
pere, tel fils. Pika bezen brgela (BN- 
haz), PIKA-BUZTANA BEZEN ERGBLA ( BN- 

haz) : muy ligero, frivolo, lit. : fatuo 
como la picaza, como la cola de la 
picaza : etourdi, frivole, lit. : fat comme 
la pie, comme la queue de la pie. Pika- 
ren umba, 51 a bar (Sc), la cria de la 
urraca ( es ) abigarrada , le petit de la pie 
(est) barioU. Lzta pikaren azkkn-umea 
(BN-haz), no es advenedizo, lit. : no es 
la ultima cria de la picaza : ce n'est pas le 
premier venu, lit. : ce n'est pas le dernier 
petit de la pie. Pikak eztitu buztanean 
(BN-ger], es raro, lit. : la picaza no las 
tiene en la cola : e'est ires rare, ca ne se 
trouve pas sous le pied oVun cheval, lit.: 
la pie ne les a pas sous la queue. Apbza 

PIKA-KOLORB ETSkAN IKUSTBA EZTA GOSO 

(AN-b) : no es agradable ver al sacerdote 
en casa con colores de picaza ; es decir, 
vestido de roquete y sotana, bianco y 
negro : il n'est pas agr table de voir dans 
la maison le pritre aux couleurs de la 
pie; e'est-a-dire, habilli du rochet el de 
la soutane, blanc et noir. — 4° (B-g-m, 
Gc), cuesta muy pendiente : raidillon, 
cdle tres rapide. Pikan gora, (ir) cuesta 
arriba, monter. — 5° (G-and), cierto 
estigma 6 marca que se hace en la oreja 
del ganado lanar, certaine marque que 
Vonlfait a I'oreille des bites k laine. — 
6° (Gc,...), golpe en el trabajo, coup de 
collier. — 7° (AN-b), matadero, abat- 
toir. Bei ori ezta pikarako baizik on, 
esa vaca no sirve m6s que para el mata- 
dero, cette vache n'est bonne que pour 
V abattoir. (V. Piko, i°.) 

Pikahazkin (Sc), espigas de maiz que 
primero maduran, las comen las picazas, 
lit. : alimento de picazas : 4pis de mats 
qui mdrissent tdt, et que mangent les 
pies, lit. : nourriture des pies. 

Pika-baba(S),eleboro,e//^oorc.(Bot.) 
Phlka-belhar (S) : 1° asclepiade, 



ascUpiade. (Bot.) — 2° isopyre, isopyre. 
(Bot.) 

Pikada (Be), picotada, coup de bee. 

Pikadera : 1° (AN-b, BN-ald-ist), 
tajo en que se corta la lefia 6 la came, 
billot sur lequel on coupe le bois ou la 
viande. (??) — 2<> (AN-b), machete, 
hachereau. 

Pikadura, corte, coupe. (Duv. ms.) 
(??) 

Pikagatz (AN-arak), tolva , depdsito 
pequeno de grano en el molino , tr6mie 
de moulin. 

Pikailadura (?, S. P.), esmalte, 
email. 

Pikailatu (?, S. P.), esmaltar, email- 
ler. 

PIKAIN : i<> (BN-am, Lc), primicia 
de frutos , de comida en una mesa : pri- 
mices, primeurs, premier plat d'un ali- 
ment sur une table. Jaunari bskaintzen 
badiozu zurb uztbn pikaina , si al Sefior 
ofrecieres presente de tus primeros fru- 
tos, si tu fais a Jehovah une oblation de 
prtmices. (Duv. Lev. n-14.) Gainak, pikai- 

NAK ETA HAUTUAK BBRTZBRBN , UONDARRAK 

eta harbuyoak Jainkoarbn : la flor y 
nata, las primicias y las cosas escogi- 
das para otros, las sobras y el des- 
hecho para Dios : la fleur et la creme, les 
primeurs et les choses choisies pour 
d'autres , les restes et le defait pour Dieu. 
(Ax. 3«-44-8.) — 2° (L), excelente, excel- 
lent. Erabil itzatzu, Jauna, arren enb 
ezpainak; eta dizkitzudan SuSbn laudo- 
rio pikainak : Sefior, moved mis labios, 
os lo suplico, y que yo os dirija alaban- 
zas excelentes : Seigneur, remuez mes 
levres, je vous en supplie, et que je vous 
adresse d'excellenles louanges. (Harizm. 
rOffice, 324.) — 3° el trozo ma's apeti- 
toso de una vianda 6 bocado, le plus pur 
ou le plus friand morceau d'une viande 
ou d'un aliment. ( Oih. ms.) 

Pikalaport (BN-am -gar), alcaud6n, 
pega reborda, pie-grieche. 

Pikaldi (AN-b, L), corte 6 siega, 
coupe ou moisson. (??) Hiru pikaldi ditu 
phentzb horrek, ese prado tiene tres 
cortes, cette prairie a trois coupes. 

Pikanbera ( B-b ) , zambullida , plon- 
geon. 

PIKAR : 4° (R-uzt), sima, precipicio 
de algun peligro : abtme, gouffre, pre- 
cipice dangereux. BotSea da larrubide 

EDO BRORGU ANDIENA, P1KARRA BIGARRENA, 

turrunbbroa noago (R-uzt) : botSe es el 
despenadero 6 precipicio m&s grande, el 
abismo; pikar el segundo, turrunbero 
es mAs pequefio : botSe est V abtme, le 
precipice le plus pro fond; pikar, le 
gouffre; turrunbero, le precipice. Pika- 

RRAZ GORA AINTZAK PAITAN ZAZKA ( R ) , Se 

incomoda, lit. : se le van las cabras des- 
filadero arriba : il se fiche, il monte a 
I'echelle (pop.), lit. : ses chevres montent 
le defile. — 2° mezquino, infructuoso : 
chitif, infructueux. (Oih. ms.) Sagardi 
pikarra, manzanal de poco fruto, une 
pommeraie peu affruiUe. Pikar nabar, 
abigarrado, bigarre. — 3° (R), la parte 
mejor del pino con la que se obtiene una 
buena luz, la meilleure partie du pin 
avec laquelle on obtient une bonne 
lumiere. — 4° (BN-ald -gar), corriente, 
hablando de agua : courant, en parlant 
de Veau. Ur pikarra (BN-ald-gar) , agua 
corriente, eau courante. 
Pikarako (AN-b). (V. Pikoko.) 



Pikarda (BN, Sal.), abigarrado, bi- 
garre. (?) 

PIKARDERI (Be, G), muchedum- 
bre, numero exorbitante : multitude, 
nombre extraordinaire. (D. esp. picar- 
dla ?.) 

Pikari (B-l-m, G-t), hilo de zapatero : 
ligneul, fit de cordonnier. (De pika -f- ari, 
pike -|- ari.) 

Pikarra! (BN-am -ost, S), desnudo, 
denude. (D. beam?...) Bazter pikarraiak: 
comarcas desnudas de a>boles, peladas : 
pays depourvus d'arbres, nus. 

Pikarraitarzun (S), desnudez, nu- 
dite. 

Pikarraitu (S), estar 6 quedarse des- 
nudo, Stre ou rester nu. 

Pikarrari (Sc), Var. de pikarra 1. 

Pikart (BN-ist), mosquedo, salpi- 
cado: grivele, mouchete, tavele. (?) Gatu 
pikarta, gato de muchos colores, chat 
tigre. Landa pikarta, campo en que la 
cosecha es desigual, champ dans lequel 
la recolte est inegale. 

Pikarta (G-bid), granillos en la piel 
parecidos 6 la grajea , boutons ou petits 
grains sur la peau en forme de dragee. 

Pikartadura, lunar de telas : tave- 
lure, moucheture. (Duv. ms.) 

Pikartatu (Ax. ?), pikartu [Duv. 
ms)> salpicar, mosquear : moucketer, 
taveler. 

PIKATSA (B-g, G-ord), menudillos, 
asaduras : issues, abatis. 

PikatBo (AN-ond, L), ancla hecha de 
palos fuertemente atados A una piedra, 
ancre faite avec des morceaux de bois 
fortement attaches a une pierre. 

Pikatu : 1° (AN, BN-baig, L, S), cor- 
tar, couper. (??) •— 2° (AN, L-ain), agrie- 
tarse, p. ej. los pechos : se gercer,p. ex. les 
seins. — 3° (BN-haz), picar, aspirar : viser, 
pretendre, aspirer. (7?) Gorago pikatzen 
du : pica m4s alto , tiene mayores pre- 
tensiones : il aspire plus haut, il a des 

£ retentions plus hautes. — 4° (L-ain), 
orde de precipicio, bord d'un precipice. 
Adiskidb gabb bizi den aberatsa pikatub- 
tan lo bgiten datza , el Hco que vive sin 
amigos duerme al borde de un precipi- 
cio , le riche qui vit sans se /aire d'amis 
est comme un voyageur qui s'endort au 
bord d'un precipice. (Oih. Prov. 6.) = 
Oihenart, explicando este proveroio, 
dice... Oihenart dit en expliquant cepro- 
verbe : Pikatuak brraitbn diote Bortuko 
bide hertsi eta kanpits bati , zbin bait a 
OtSagabiren eta Larrainerbn artean, 
Naparroa garaiko eta subbroako mugan : 
Hainan Pikatuak & un sendero estrecho 
y peligroso del Pirineo, siluado entre 
Otsagabia y Larraun, en el limite de la 
Alta Nabarra y la Soule : on appelle 
Pikatuak un sentier etroit et difficile des 
Pyrenees, situe entre OtSagabia et Lar- 
raun, sur la limite de la Haute- Navarre 
et de la Soule. — 5<> (AN-b), ma tar, inmo- 
lar animales para came, abattre des ani- 
maux pour la viande. — 6° (AN-b), 
hincar el diente, donner un coup de dents. 
— 7° (AN, ...), corta r la baraja, couper 
les cartes. — 8° (AN-b), encajar una 
pelota en el Angulo formado por el fron- 
ton en el suelo, emboiter la pelote dans 
le coin forme par le mur sur le sol. = 
Usase ademAs, en varias regiones, en 
estas acepciones, tomadas sin duda del 
espattol : « picarse (de viruela), desme- 
nuzar (piedra), labrar (la piedra), dar 



Digitized by 



Google 



PIKE 



PIKURA 



167 



cortes en la madera. » De plus il s'emploie 
en plusieurs endroits dans ces deceptions, 
emprunties sans doute k Vespagnol : « se 
piquer (de vtrole), concasser (la pierre), 
travailler (la pierre), entailler le bo is. » 

PIKE (c,...)i Pikho (Sc): 1° pez, 
substantia resinosa : poix, substance 
rtsineuse. (?) — 2° (B-a-1-m-o), cuesta 
muy pendiente : cdte a pic, tres rapide. 

Pikero (BN, Sal.), majadero, burro : 
terme de mipris Equivalent a asto, 
« dne. » 

Pikita (BN, Sal.), cantidad muy 
pequefias, pulgarada : tres petite quan- 
tity, pinc&e. 

PIKO : i° (L, R, S), ffolpe en el tra- 
bajo, activity au travail. Pikorik ere 
bztu egin lanban, no ha trabajado nada : 
il n'en a pas fichu un coup (pop.), il n'a 
rien fait. — 2° ( L ) , rasgo , senal , sln- 
toma : trait, marque, symptdme. Jbsu- 

SBK BRAKUTSI DITU JaINKOAREN PIKO GU- 

ziak, Jesus ha manifestado todas las 
senates de la Divinidad, J6sus a mani- 
festo tous les traits de la DiviniU. (Hirib. 
Eskaraz. 51-5.) — 3° (G-and), desfiladero, 
dtfiU. — 4° (AN-b, B-ra, Gc, L), phlko 
(BN, S) , higo, figue. (D. lat. ficus ?.) Piko 
marlati (BN-am), piko malatC (S), piko 
melatu (BN-ald) : higo paso, higo muy 
maduro : figue blette, figue tres mil re. 

— 5° (Be), pico de aves, bee des oiseaux. 
(??) — 6° (AN-b, BNc, Lc, R, Sc), cor- 
tadura, herida de instrumento cortante : 
coupure ou estafilade, blessure produite 
par un instrument tranchant. Bizar 
nabala-piko bat, una herida de navaja 
de afeitar, une coupure de rasoir. Piko, 
zauri eta kaskakoentzat ezta ura baino 
sbndagarri HOBBRiK : para las heridas , 
11a gas y golpes, no hay re medio mejor 
que el agua : pour les coupures, les 
plaies et les contusions, il n'y a pas de 
meilleur remede que feau. (Dial. bas. 
77-12.) — 7o (BN-ald), menstrua, reglas : 
menstrues, regies. = Se usa en plural. 
S'emploie au pluriel. — 8° (S), recurso, 
trabajo : ressources, travail. Utzi zutian 
berb phikoti bizi litian, les dej6 para 
que viviesen del trabajo, il les laissa pour 
qu'ils vtcussent de leur travail. (Sen 
Grat, 6-1.) — 9° (L, S), trenzado en el 
baile, entrechat de la danse. AitaAi hasi 

ZEN KANTUZ MutSjKOEN AIRBAN, PHIKO 
GUZIAK IZARTUZ BI ZANKHOEZ LURRBAN : el 

abuelo empez6 a cantar la melodia de 
los « MutSikos », midiendo todos los 
trenzados de baile con los dos pies en 
tierra : Valeut commenca a chanter la 
mttodie des « MutSikos » , en Ventrem6- 
lant de tous les entrechats de la danse, 
les deux pieds a terre. (Ziber. 81-11.) 
Beldurrez,... huts EGIN-ARAZ ZEZAN NIK 
EGITBN NITUEN PIKO EDO HAIZTURRBTARIK 

bat : de miedo,... de perder de vista 
ninguna de las piruetas y tijeretas que 
hacia yo : de peur,... de perdre de vue 
aucune des pirouettes et des entrechats 
aue je faisais. (Piar. Ad. 71-8.) — 
40<> (L), matadero, abattoir. (V. Pika, 1°.) 

— 11° (BN-ezp), almorranas, htmor- 
rotdes. = Se usa en plural. S'emploie 
au pluriel. — 12° (AN, BN, L), pulla, 
indi recta : brocard, taquinerie. Piarrb- 

SBK, EZPAINAK ZIMURTUZ, EZARRI ZUBN PIKO 

hori sakelan : Pedro , arrugando los 
labios, metib esa pulla en el bolsillo : 
Pierre, se pincant les levres, mit cette 
taquinerie dans sa poche. (Piar. Ad. 27-2.) 



Phiko-belhar (BN-am -gar, Sc), el6- 
boro, elUbore. (Bot.) 

Pikodi(BN, L,...), higueral : figue- 
raie, lieu plants de figuiers. 

Piko email : 1° (AN, L), herir, f rap- 
per. Kontzibntziari piko eman, remorder 
la conciencia, avoir des remords. (Duv. 
Imit. 18-3.) — 2* (AN-b), hacer mella, 
entailler. — 3° (AN-b,...), meter pullas: 
brocarder, larder de railleries. 

PIKOI : 1° (B-a), picdn, caballo cuya 
den tad ura superior es mas saliente que 
la inferior, cheval dont la mdchoire sup4- 
rieure est plus pro4minente que Vinfe'- 
rieure. (??) — 2° (L-ain), reja del 
arado, soc de la char rue. Hbmbn, gehien 

TOKIETAN, IKHUSTEN DITUT GOLDE- PIKOI 
BATZU LURRA aSALBTIK DARAMATENAK : 

aqui , en la mayor parte de los lugares , 
veo unas rejas de arado que labran la 
tierra superficialmente : ici, dans la plus 
grande partie des lieux, je vois quelques 
socs de charrue qui labourent la terre 
superficiellement. (Duv. Labor. 22-3.) 
Pikoka : 1° (AN-b-lez, Be, G-etS), a 

Eicotazos (lucha de pajaros), a coups de 
ec (bataille d'oiseaux). — 2° (B-t5), al 
estrinque (juego de muchacnos), jeu 
d'enfants qui consisie a planter un biton 
en terre un certain nombre de fois pen- 
dant qu'un autre court a un but deter- 
mine'. — 3° (AN, BN, L, S), zahiriendose, 
se reprochant. 

Pikokatu (AN, L), picotear (las aves) : 
picoter, en par lant des oiseaux. 

Pikoki, madera de higuera, bois de 
figuier. (Duv. ms.) 

Pikoko, se dice del ganado que es 
propio para carniceria, se dit du troupeau 
qui est oon pour la boucherie. (Duv. ms.) 

Plkoluze : 1° (m*-Lond), pico de 
ciguena, bec-de-grue. (Bot.) — 3° (AN, 
B,...), (ave) de pico largo, (volaUle) a 
long bee. — 3° (AN-b), deslenguado : 
dtbagouleur, mal embouchi. (?) 

Pikondo: 1° (AN, Gc, L), higuera, 
figuier. Eta pikondo bat bide-bazterrban 

IKHUSIR1K, GOAN ZITZAYON J ETA ETZUEN 
HARTAN DEUSERE AURKHITU HOSTORIK BAI- 

zik : y viendo arbol de higuera junto al 
camino, se acercd a ella ; y no hallo en ella 
sino hojas solamente : voyant un figuier 
pres du chemin, il s*en approcha, mais 
il n'y trouva que des feu il les. (Duv. 
Matlh. xxi-19.) — 2° (BNc, Lc), dar la 
pelota junto a la esquina, envoy er la 
pelote pres de l f angle. (V. Pik, 2°.) — 
3° (AN-b) , residuo , polvo de tabaco cor- 
tado , rdsidus et poussiere de tabac coupt. 
PIKOR : i° (AN-b, B-m), guiia, piedre- 
cilla muy menuda : gravier, caillou, petite 
pierre. — 2° (AN-b-lez, BNc, G-etS, L, R), 
grano de trigo, de maiz, de mostaza : grain 
de bU, de mais, de moutarde. Gizon pikor 
bat : hombrach6n, vulg. pedazo de nom- 
bre : homme tres gros, vulg. morceau 
d'homme. jZb pikorra 1 (BN-gar), jqu£ 
perillan ! 7 i;e/ /*Wpon/ Mustard a-pikorra 
bezenbat sinhbste bazindutb, mbndi horri 
erran zinezokete '. egizak hortik ha rat 
eta goan laite i si tuviereis fe , cuanto 
un grano de mostaza, dir£is a este monte : 
Pa sate de aqui alia, y se pasara : si vous 
avez de la foi comme un grain de mou- 
tarde, vous direz a cette montaane : 
Passe d'ici Ik, et elle y passera. (Duv. 
Matth. xvn-19.) — 3° (B-l-m, BN-s, Gc, 
R), acritud de garganta , AcreU de la 
gorge. — 4° (AN-b, G-and), grano, aun 



reflriendose a cada una de las frutas de 
cualquier arbol : arain, en parlant de 
chacun des fruits crun arbre quelconque. 
Sagar- pikor bat, una manzana, une 
pomme. — 5° (AN-b, R), un poco, un 
peu. Pikorrik ez (AN, BN, L, R, S) : 
nada, ni uno, lit. : ni grano : rien, pas un, 
lit. : pas un grain. — 6° (AN-b), kaka- 
pikor, korozpikor, cagarruta , crotte. 

Pikora (B-ond), Var. de pikuda. 

Pikorkadura , granulacidn, forma- 
ci6n de granos : granulation, formation 
en grumeaux. (Duv. ms.) 

Pikorkatu (AN-b, L), granularse, se 
grumeler. 

PIKORT : 1<» (ANc, Gc), copo me- 
nudo de nieve, flocon de neige. Elur 
pikorta ari da ( AN , G ) , cae nieve me- 
nuda, il tombe de la neige fine. — 
2° cagarruta de ganado menor, crotte du 
petit bUail. (F. Seg^ — 3° (AN-oy), 
grano, grain. — 4° (BN, L), cuajaron, 
grumeau. 

Pikortatu (BN-ald, L-get,...), cortarse 
y granularse la leche : se grumeler, se 
dit du lait qui tourne en formant des 
grumeaux. 

Pikortsu (AN-b, L), granuloso, gru- 
meleux. 

Pikortu (AN-b, B-ofl). (V. Pikor- 
tatu.) 

PikoSka ( G-al-and-bid ) , ponerse en 
cuclillas, s'accroupir. 

PIKOSTE (Sc), ombligo, nombril. 

PIKOTA : 1° (Sc), masa de ingertar, 
vacuna, linfa : mastic k greffe , vaccin , 
lymphe. = Se usa en plural. Ce mot est 
usite au pluriel, — 2° (AN-b), viruela en 
las ovejas, variole des brebis. — 3° (L- 
ain, S), phlkota (BN-am), viruela, en 

feneral : variole, en gtntral. (??) — 
( G ) , picota , antiguo instrumento de 
suplicio : pilori, ancien instrument de 
suppliee. (T?) Pikotara (G) : a la nada , a 
la picota : au ntant, au pilori. Pikotara 
bazijoak (Gc) , no tiene remedio, lit. : va 
a la picota : il n'a pas de remede, lit. : il 
va au pilori. 

PIKOTS : 1« (AN?), pico de montafla, 
pic de montagne. — 2° (AN, BN-s, R), 
phikot9 (BN, L, S), pico 6 piqueta, pie 
ou pioche. (?) — 3° (G-and), estigma, 
mella en medio de la oreja ; es la mas 
larga, la plus grande entaille que Von 
fait a Voreille des brebis. 

Pikotaean, pikotSen (G-al-bid-orm), 
en cuclillas : a cropetons, accroupi. 

Phikotze (BN, S), higuera, figuier. 

Phikozoro (L ?) , sicomoro, sycomore. 
(Bot.) Beraz aitzinat laster eginik, igan 
zen phikozoro BATETARA : y corriendo 
delante, se subi6 en un arbol cabrahigo : 
courant done en avant, il monta sur un 
sycomore. (Har. Luc. xix-4.) 

PIKU : 1<» (AN, G), tieso : dur, raide. 
(?) Malda piku ( AN-b, Gc) , cuesta muy 
pendiente, cdte trks raide. — 2° (B ?), higo, 
figue. War. depiKO (4°). ^Batu leike inok 

SASITIK MATSIK, EDO ARANTZATIK PIKURIK? 

j puede nadie recoger del zarzal uvas 6 
del espino higos? est-ce que quelqu'un 
peut obtenir des raisins de la ronce ou des 
figues de I'tpine? (Ast. Urt. I, p. xlii-13.) 

PIKUDA (B-b), pez parecido a la liia, 
mas pequefio y de hocico afilado, vulg. 
rat6n : rason, poisson ressemblant au 
chien de mer, plus petit et k tttepointue, 
vulg. rat. 

Pikura : 1° ( BN-lek), corte de vesti- 



Digitized by 



Google 



168 



PILA — PINDA 



dos , de calzado : coupe des vUements , 
des chaussures. (??) — 2° (B-l), Var. de 

PIKUDA. 

PILA : lo (BN-s, R-uzt) , batan : pile, 
machine a foulon (?). — 2° (Be, BN-gar, 
L-ain, R), hueco destinado en las tejerias 
a preparer y curar la masa de tierra con 
que se hacen los artefactos : pile, trou 
qui sert, dans les tuileries, a preparer et 
k composer la pdte de lerre avec laquelle 
on fait les ouvrages. — 3° (AN, G) , pila, 
acerbo : pile, las. (??) Zeinak bildurik 

EGIN ZUTEN ARRI-PlLA BAT ETA JAN ZUTEN 

bere gaiSean : los cuales recogiendolas 
hicieron un ma j a no, y comieron sobre 
£1 : Us prirent des pier res et en formerent 
un monceau, et Us mangerent dessus. 
(Ur. Gen, xxxi-46.) — 4° (BN, G, L, S), 
moneda antigua , sin duda la peseta co- 
lumnaria : monnaie ancienne, valant envi- 
ron un franc vingt-cinq centimes. Pila- 
rik ere eztue eoin (Gc) : no han traba- 
jado nada, ni pizca : Us n'ont rienfait, Us 
n'en ont pas fait pour un centime. Pilik 
eztu sakelan (BN-ald-haz, L-get, Sc), 
no tiene peseta en el bolsillo, il n'a pas 
un sou en poche. Pilik gabb (L), sin 
recursos, sans ressources. (Dasc. Atheka. 
120-9.) — 5° (BN-s), pella grande, masa 
compacta y redondeada : grosse boule, 
masse compacte et arrondie. (D. lat. 
pilal.) 

PlXA : 1° (Gc), mont6n, /as. Sator- 
piLa, topera, taupiniere. Var. de pila 
(2°, 3* 4°). — 2° (B-a-i-t5, G-us), bulto, 
tamano : volume, taille. Daukan pilan, 
ori, tSal ori, lodi dago (B) : para el 
bulto que tiene ese, ese ternero, esta 
gordo : pour la taille qu*il a, ce veau est 
gros. 

Pllagainkatu ( Sc ) , desbaratar : d6- 
truire, de" ranger, de'faire. 

Pilaia (BN-haz), estado, e'tat. (D. esp. 
pelaje ?.) ; Zbr pilaian den ! j que* desor- 
denado esta! dans quel triste Hat est-ill 
Pilaia hitsa du (BN-haz), esta vestido 
miserablemente , il est mistrablement 
nippe*. 

Pilandera (AN, Araq.), pendulo de 
madera al que hacen girar las hilanderas 
para retorcer el hilo : fuseaul , mor- 
ceau de bois que les file uses font tourner 
pour tordre le fd. 

Pilar (L), pilara (B-l,...), pilare 
(AN-b), pilar, colonne. (??) 

Pilar! : 1° (Be, BN-gar, Gc, L-ain), 
oficial tejero encargado de extraer el 
barro y ponerlo en manos del cortador, 
ouvrier tuilier charge d'extraire la terre 
a briques et de la remettre a celui qui la 
divise. — 2° (G-bid-zeg), hilo grueso, 
retorcido : gros fil, retordu. — 3° (G- 
bid-goi), o vill o, peloton. 

Pilarri (L?, Har.), Var. de pilar. (?) 

Pilatu : 1° (BN-ist), chafar, chiffonner. 
Zaia pilatuak, enaguas chafadas, jupons 
chiffonnis. — 2° (R-uzt), batanear, fou- 
ler, —3° (AN-b), pilatu (B, G), amon- 
tonar, a pilar : empiler, amonceler. (??) 

Philda : 1* (BN, L, S), andrajos : 
hardes, haillons. — 2° (BN, Sal.), albarda, 
Mt. — 3° Pilda (BN-s); melena de 
bueyes uncidos, fronteau des boeufs 
enjugue's. — 4° (?), vestidura, vitement. 

KhURUTZEPIKATU ZUTEN ONDOAN , PHARTITU 

ZITUZTEN haren arropak, zorthean bma- 

NEZ BERE ARTEAN J AMOREGATIK IZAN ZADIN 
KONPLITUA PROFETAREN ERRAN HAU \ PHAR- 
TITU DITUZTE BERE ARTEAN BNE SOINEKO 



PHILDAK, ETA SORTHEAN BZARRI DUTE ENE 

kapa : y despues que lo hubieron cruci- 
ficado, repartieron sus vestiduras, 
echando suerte : para que se cumpliese 
lo que fue dicho por el profeta, que 
dice : Se repartieron mis vestiduras, y 
sobre mi tunica echaron suerte : quand 
Us Veurent crucifix Us se partagerent ses 
vUements en les tirant au sort, afin que 
s'accompltt la parole du prophete : lis se 
sont partagt mes vitements, et Us ont 
tire' ma robe au sort. (Matth. xxvn-35.) 

Phildaire (BNc), trazas de mal arro- 
pado , aspect de mal habilU. 

Phildamu (BN, Sal.), atavio del pobre, 
d4f rogues du pauvre. 

Phildatu (BN, Sal.), enjaezar el 
burro , bdter Vine. 

Phildahuts (L-ain), montar un caballo 
en pelo, sin monturas : monter un che- 
val a cru, sans selle. 

PHILDIN , pizca , pequefiito : pinc4e, 
petite partie. (Aft. ms.) 

PILIK A (BN-am-hel), gran cantidad, 
grande quantity. Ogi-pilika bat, una 
gran cantidad de trigo, une grande 
quantity de bli. 

Pilika (BN, Sal.), un poquitin, une 
petite quanliU. Dimin.de pilika. Aurten 
bildu dugu ogi-pilika bat (BN-hel), este 
alio hemos cosechado un poquitin de 
trigo , cette annexe nous avons r6colt6 une 
petite quantity de bl4. 

PlLlSTA : 1° (R, Sc), rebafiito, petit 
troupeau. — 2° (BN-ezp, ...), pequefia 
cantidad , petite quantiU. Sagar-pilista 
bat, unas pocas manzanas, quelques 
pommes. 

Pilist-palast (AN-b, ..., Be, Gc), ono- 
mat. del movimiento del agua al condu- 
cirla en la herrada : /Zic-/7oc, onomat. 
du mouvement de Veau que Von porle 
dans un seau. 

PILKOR (G, Araq.), cagarruta, 
crolte. 

Pilkortatu (G-ori), granularse la 
leche : se grumeler, en parlant du lait qui 
tourne. 

PlXO : 1<» (ANc, Bc,Gc), mont6n, 
porci6n : tas, portion. Inguruan artu 
ezkaibzan arerio-piIoak, galerazoten 
dau tokiarbn estutasunak : la estrechez 
del local impide que la muchedumbre 
de los enemigos nos cerque , VUroitesse 
du local empiche que la multitude des 
ennemis nous entoure. (Per. Ab. 207-8.) 

— 2° (AN-os), pelo, cheveux. Var. de 
bilo. 

Piloka (B-m, G, M05. Baser. 3-9), 
montoncito : meulon, petit tas. 
Pilota : 1° (AN-b-lez, L), pelota, pelote. 

— 2° (L-s), medida para hacer fajos de 
lena ; tiene cinco pies de alto y dos pul- 
gadas y media de ancho : mesure servant 
a /aire des fagots; elle a cinq pieds de 
haut et deux pouces et demi de large. — 
3° (L-get,...), acerico 6 almohadilla de 
costura, pelote a tpingles. — 4° (AN-b), 
bola de nieve, boule de neige. 

Pilota : 1° (BNc, L-ain, R-uzt), pella, 
pelotilla : petite pelote, boulette. — 
2° (BN, S), pelota, pelote. 

Pilotari (AN, BN, L, S), jugador de 
pelota, joueur de pelote. Ihiztariak, 

HARRANTZALEAK , PILOTARIAK NEKHATZEN 

dira : los cazadores , los pescadores , los 
jugadores de pelota se fatigan : les chas- 
seurs, les picneurs, les joueurs de pelote 
se fatiguent. (Ax. 3*-465-i9.) 



Pilotegur (L-ain), lefia gruesa, cor- 
tada, como de una braza de largo: billot, 
gros morceau de bois coupi d y environ une 
coudte de long. 
Pilotu (Be, G), piloto, pilote. (??) 
Pil-pil : 1° (c), onomat. de la ebulli- 
ci6n superficial, onomat. de Utbullition 
superficielle. — 2° (AN, BN, L, R, S), 
onomat. de la palpitaci6n del cora- 
z6n, onomat. du battement de cceur. — 
3° (R?), copo de nieve, flocon de neige. 

PlLPILKA ELURRA ERAUSTEN DA (R), la nieVG 

cae a copos, la neige tombe a flocons. 

Pilpilada (B-a-alb-ot§-tS), salsa, 
sauce. 

Pilpil egin (B, G), hervir suavemente, 
bouilloter. 

Pilpilka (B, G), hirviendo suave- 
mente, bouillotant. 

Pilplra : lo (AN-b, BN-ald-gar, L-ain), 
palpitaci6n del corazdn, palpitation ou 
battement du cceur. — 2° (AN-b), emo- 
ci6n profunda, ansiedad : commotion, 
profonde Amotion, anxiAU. 

Pilpiratu ( BN , L ) , palpitar el cora- 
z6n, palpiter (le cceur). 

Philta (S), Var. de pilda (3°). 

PiltSika (B-a-mu-o) : 1° pellizcando, 
pincant. — 2° (comer) a pedacitos: 
(manger) par petits morceaux, en pigno- 
chant. 

Piltiikada ( B-a-ar-mu-o-ub) , pellizco, 
pincure. = Se extiende tambi^n a signi- 
ficar la acci6n de probar ligeramente 
muchos platos en la comida. S y 4tend 4ga- 
lement au sens de gotiter Ugerement a 
plusieurs plats dans un repas. 

PiltSo (BN-s, R), buche de las aves, 
gtsier des oiseaux. Dim in. de piltzo (2°). 

PiltSun-piltSun (R),juego de mucha- 
chos que consiste en arrojarse la pelota 
unos contra otros : balle au chasseur, 
jeu d 'en / ants qui consiste a se f rapper les 
uns les autres avec une petite balle. 

Philtzar (BNc, L-ain), piltzar (L), 
harapo, trapo viejo : haillon, guenille, 
vieux chiffon. (De philda -\- zar?.) Hau- 

RRAK BlLUZIAK DITU J ZENBBIT PILTZAR EZ 

deus beizik ez,... i tiene desnudos sus 
nifios; no cuenta mas que con unos 
andrajos : n* ay ant que des haillons pour 
couvrir ses pauvres enfanls. (Dasc. 
Atheka. 120-12.) 

Philtzar -biltzaile, trapero: chi/fon- 
nier, ramasseur de vieux chiffons. (Duv. 
ms.) 

Philtzarkari (BN, Sal.) , piltzarke- 
tari (BNc), trapero, chiffonnier. = En 
bret6n , pillawer. 

Philtzarki, pedazo de trapo viejo, 
morceau de vieux chiffon. (Duv. ms.) 

Philtzartu, hacerse andrajoso, ha- 
blando del vestido : se dtgueniller, en 
parlant du vitement. (Duv. ms.) 

Piltzika (AN?, BN-s), comer a peda- 
citos : pignocher, manger k petits mor- 
ceaux. Var. de piltSika (2°). 

PILTZO : I* (BN-s, R), estomago, 
estomac. — 2° (K), cuajo del ganado, 
caillette du bttail. 

Pilumen (G-iz-zumay), cerilla que 
arde en las sepulturas de los templos, 
rat-de-cave qui brfile dans les sipultures 
des tglUes. Var. de bildumen. 

Philzar (BN, Sal.), trapo viejo, vieux 
chiffon. Var. de piltzar. 

Piment (BN-am, S), elegante, iligant. 
(??) (D. bearn.) 

PINDA (Lc, ...), phinda (Duv.), pin- 



Digitized by 



Google 



PINDARKA — PIPA-BEDAR 



169 



dar (L-s), phindar (BN-aih,..., S), 
chispa, Etincelle. Eta toki arras garbi 

BATEAN ERREARAZIKO D1TU AZKEN PHINDA- 

rrbraiSo, y hara que en lugar muy lim- 
pio se consuman hasta reducirse a pave- 
sas, et il fera que dans un lieu propre 
Us se consument jusqu'a se re*duire en 
cendres. (Duv. Lev. yi-11.) Gero nabal 

BATEN GIBELAZ HARRI BAT JOZ, PINDARRAK 
ATHERA ETA KARDOA PIZTU I luegO dando 

golpes a una piedra con el lomo de una 
navaja, sac6 chispas y encendi6 la yesca : 
ensuite frappant une pierre avec le bord 
d'un couteau , il en lira des 4tincelles et 
alluma Vamadou. (Piar. Ad. 10-1.) 

Pindarka (BN), brote de arboles, reje- 
ton d'arbre. 

Phindartu (BN, S), ofenderse, picarse : 
s'o/fenser, s'offusquer. 

PINDRUA (git), pierna , jambe. 

Pingar (BN-s), chispa, ttincelle. Var. 

de PINDAR. 

Pino (G-deb), vinaza, especie de vino 
que se saca de posos y heces : piquette, 
vinasse, petit vin que Von tire des marcs 
et des lies. (??) 

Pinotsa (R-bid), pifla, fruto del pino y 
abeto, pomme de sapin ou de pin. 

PINPA (L-s), bote de una pelota u 
otro objeto elastico, bond d'une pelote 
ou de tout autre objet ilastique. 

Pinpalet (BN-ald, L), barreno, vrille. 

(?) 
Pinper (BN-gar), reverso, revers. Var. 

de BINPER. 

Pinperrez (BN-gar), al reve"s, a Ven- 
ders. 

Pinpilinpausa (AN-ond, L-bir) , pin- 
pilinpoSa ( AN -irun ) , mariposa , papil- 
lon. 

Pinpili-panpala (L, pop.), predilecto, 
pre'fe're'. Zu zare ene bihotzeko pinpili- 
panpala, usted es el predilecto de mi 
coraz6n, vous 4tes le che'ri de mon cceur. 

Pinpilun - punpulun (G-and), caer 
rodando, dando tumbos : culbuter, torn- 
ber en roulant, en faisant des culbutes. 

PINPIN : 1° (G-etS), aguzanieves 
(pajaro), bergeronnette. — 2° (R-uzt), 
carrizo, silbos hechos de vegetales : cha- 
lumeau ou pipeau, sifflets fails avec des 
tiges de plantes. — 3° ( AN-b), juego de 
nifios que se ejecuta con los dedos , jeu 
d'enfants execute" avec les doigts. 

Pinpina : 1° (BN-larres), bot6n de 
flores, bouton de fleurs. Arrosa-pinpina, 
capullo de la rosa, bouton de rose. — 
2° (AN-b), airoso, pulcro : de'gage', 616- 
gant. 

Pinpinatu (BN-ist), pinpineratu (BN- 
donaz), abotonarse, hablando de las flo- 
res : se boutonner, se nouer, en parlant 
des fleurs ou des fruits. Aurten mada- 
riak goizik pinpinatu dira , este afio los 
perales se han abotonado temprano, cette 
annexe les poiriers se sont nou4s de bonne 
heure. 

Pinpingaratsa ( AN-ond ) , paro azul , 
un pajaro : me'sange bleue, un oiseau. 

Pinpinka (B-ar), al cox-cox, a cloche- 
pied. 

PINPINO (G), cierto pez, vulg. cola- 
rio : orphiet, certain poisson. 

Pinpi-panpa (AN, L, Piar. Ad. 63-5), 
onomat. del golpeo y del tiroteo, ono- 
mat. du frappement et de la pe'tarade. 

PINPIRIN : 1° (L), mariposa, papil- 
lon. Erlbak sortzen dira pinpiriAak be- 
zala eta jaten dute kztia , las abejas 

T. II. 



nacen como las mariposas y comen miel, 
les abeilles naissent comme les papillons 
et mangent le miel. (DM. bas. 11-12.) — 
2° (L-get-zib), colario, pez sin escamas, 
con piel, que se enrosca al aparejo como 
una culebra : orphiet, poisson sans 
e'cailles qui s'enroule a la ligne comme 
une couleuvre. — 3° (BN-gar), fruto ape- 
nas cuajado : nouure, fruit a peine d6vc- 
loppt. 

Pinpirina (L), mariposa, papillon. 
Haur Sumeak badabiltza hats-hantze- 

RAlffOETAIZERTZERAlffO PINPIRINEN ONDOAN, 

los nifios andan en pos de las mariposas 
hasta desalentarse y sudar, les enfants 
courent apres les papillons jusqu'a 
s'essouffler et a suer. (Har. Phil. 73-24.) 

Pinpirinakeri , aires de gran sefior 
que se da uno, airs de grand seigneur 
que Von se donne. (S. P.) 

Pinpirinatu (BN), abotonarse las flo- 
res, se boutonner (les fleurs). 

Pinpirindu(L-ain), revivir (las flores), 
repousser (les fleurs). 

Pinpiro (G-pas), colario, cierto pez de 
mar : orphiel, certain poisson de mer. 
Var. de pinpirin (2°). 

Pinpirrindu (AN-b ) : 1° reanimarse 
(se dice de los animales) : se ranimer, en 
parlant des animaux. — 2° amartelarse, 
enamorarse (dos j6venes casaderos) : 
s f amour acher , s'tprendre (deux jeunes 
marie' s). 

PINPOIL (L), voltereta : culbute, 
cabriole. 

Pinpoilka (L) : 1° Var. de pinpoil. — 
2° dando turn dos, culbutant. Pinpoilka 
goatea, caerse dando tumbos, culbuter. 
(Duv. ms.) 

PINPORT (B-mond-ofi-ub) , granillos 
de la piel, petits boutons de la peau. 

Pinpulka (BN-ald), caerse dando 
tumbos, culbuter. Var. de pinpoilka (2°). 

PINTA : 1° (L-ain-get,...), chispa, 
centella, itincelle. — 2° (AN, BN, G, L, 
S), pinta, media azumore, un litro : 
pinte, mesure de capacity Equivalent a 
un litre. (??) 

Phintakoste (Sc), Pascua de Pen- 
tecost6s, le dimanche de la Pentecdte. 
(??) 

Pintar (AN-b) , chispa , itincelle. Var. 

de PINDAR, PINTA (4°). 

Pintarka (AN-b), chisporroteando, 
echando chispas : pe'tillant, jetant des 
Hincelles. 

Pintarna (L?), salpicado, punteado 6 
mosqueado : tacheU, point ill 6 ou mou- 
chete. Ikhar zatzu zure arthalde guziak 

ETA BEREZ ZATZU NABARDURARIK ETA ILEAN 

pintarnarik duten ardiak oro : da vuelta 
a todos tus ganados, y pon aparte todas 
las ovejas pintadas, y de vell6n abiga- 
rrado : visitez tous vos troupeaux, et met- 
tez a part toutes les brebis dont la laine 
est de diverses couleurs. ( Duv. Gen. xxx- 
32.) 

Pintarnadura, salpicadura : lave lure, 
moucheture. (Duv. ms.) 

Pintarnakatu, pintarnatu, salpicar, 
puntear : moucheter, taveler. (Duv. ms.) 

Pintarratu (BNc) , salpicar, puntear : 
moucheter, taveler. 

PIN* ER (BN-ist), grillo de prados y 
de chimeneas, grillon des prairies et des 
chemine'es. 

Pinterdi (AN, BNc), media pinta, medio 
litro : chopine, demi-pinte, demi-litre. (?) 
Pinterdia bbzen kurios ( BN-haz ) , indis- 



creto, lit. : curioso como la media pinta : 
indiscret, lit. : curieux comme une c/io- 
pine. 

PINTIKA {R), est6mago, estomac. 

Pintokari (AN-b), abigarrado, bigarrt. 

Pintolakulo (BN, Sal.), juego de 
nifias, a alflleres : jeu de fillettes, aux 
tpingles. Var. de punt alakurlo. 

Pintokatu (S-l), beber algo mas que 
de costumbre : pinter, chopiner, boire un 
peu plus que de coutume. (?) 

Pintor (AN-lez), orzuelo, orgeleU 

Pintroil, cerrojo, verrou. (Duv. ms.) 

PINTS (L-ain), obstaculo, obstacle. 

Pintu (Sc), media pinta, medida de 
vino equivalente a un cuartillo : demi- 
pinte, mesure de vin tquivalanl A la c/io- 
pine. (?) 

Pintukari (Sc), bebedor : fesse-pinte, 
chopineur. 

Pintukatu ( Sc ) , beber, vulg. echar 
cuartillos : chopiner, pinter. 

PHINTZ, pintz : 1<> (BNc, L, S), am- 
polla en la piel , ampoule de la peau. 
Herrauts hunekin egiten den mantha- 
rrak erretzen du eta jauzarazten ditu 
phintzak (L, DM. bas. 17-10), el emplasto 
que se hace con este polvo quema y 
levanta ampollas, Vempldtre qui se fait 
avec cette poudre brfile et fait lever des 
ampoules. — 2° (BN), huevo sin cascara 
que ponen algunas veces las gallinas, 
ceuf sans coque que les poules pondent 
parfois. Arroltze pintza (BN), huevo 
nacido sin cascara, ceufpondu sans coque. 
— 3° fresco, delicado, hablando de belleza 
corporal : frais, bien fail, en parlant de 
la beauU du corps. (Duv. ms.) 

Pintza (BNc), dermis, pelicula 6 mem- 
brana que envuelve el huevo, castaflas, 
huesos : derme, pellicule ou membrane 
qui enveloppe Vceuf, la chitaigne, la 
noix. 

Pintzindor (L-get), orzuelo, orge- 
lel. 

PHINTZIRT (BN-am), lunes de car- 
naval, lundi de carnaval. 

Phintzti. (Sc), disgustado, de morros : 
dtgotite', boudeur. 

Pinztasun, frescura, hermosura del 
cuerpo : fratcheur, beaute du corps. (Duv. 
ms.) 

Phinztu (BN, Sal.), levantar ampollas 
en la piel, lever des ampoules sur la 
peau. 

PIO (AN, Be, Gc), onomat. del piar de 
los polluelos : piu-piu, onomat. du piau- 
lement des poussins. 

Piolaka (L), piando, piaulant. Hegaz- 

TEGI-GAINEAN BAKHARRIK PIOLAKA DAGON 

etSe3oria, el gorri6n que esta piando solo 
sob re el tejado, le moineau qui piaule seul 
sur le toil. (Duv. Imit. 312-23.) 

PIO -PIO (R-bid), arraclan, scor- 
pion. 

Pipa : lo (c, ...), tonel, pipa : tonneau, 
pipe. (??) — 2° (c), pipa de fumar, pipe 
a fumer. (??) 

Pipa artu (AN, G), fumar pipa, fumer 
la pipe. Pipa artu ta ura edan, ardoaren 

PARE, ESAN OI ZUEN GURE AITONAK I loS 

abuelos solian decir : Fumar pipa y 
beber agua equivale a beber vino : les 
aieux avaient coutume de dire : Fumer la 
pipe et boire de Veau 4quivaut a boire du 
vin. (Ibaiz. I-75-2«.) 

Pipa-artzale (AN-b), fumador de 
pipa , fumeur de pipe 



me 

0, 



Pipa-bedar (B), pipa-belar (AN- 

22 



Digitized by 



Google 



170 



PIPAR 



PIROIL 



b-lez-ulz, BN-ald), tabaco, tabac. (Bot.) 

BEDAR EDO PIPA -BEDAR KSAN 01 DABS 

pipa-artzaiLeak tabako-orriagaiti : los 
fumadores Uaman bedar, « hierba, » 6 
pip a -bbdar, « hierba de pipa, » a la hoja 
de tabaco : les fumeurs appellent bedar , 
« herbe, » ou pi pa-bed ar, « herbe a pipe, » 
la feuille de tabac. (Euskalz. 1-167-13.) 

Pipar (AN?, B-el, G-and), pimiento, 
piment. Var. de piper (1°). 

Pipar -beltB (AN?), pimienta, poivre. 
(Bot.) 

Pipari, fumador, fumeur. (Duv. ms.) 

Pipatu (AN, BN, L, S), fumar, fumer. 

Pipatzaile (L), pipatzale (AN-b), 
pipazale (BN-ara), fumador, fumeur. 

PlPAZALE BATZUI BARNEA iSTlLTZEN ZAKOTE 

ta oero tCka ari tzO (BN-am), a algunos 
fumadores se les forma un charco dentro 
y luego se ponen a escupir : il se forme a 
certains fumeurs une flaque en dedans, et 
ensuite Us se mettent a cracker. 

.PIPER (AN-b, B, BN-s, G, R), phi- 
per (S) : 1° pimiento, piment. — 2° (AN- 
b, BN-s, Gc, L, R, S), fa 1 tar a la escuela, 
hacer calva a la escuela : manquer V4cole, 
faire Ue'cole buissonniere. Piper dago 
(R), esta de parraada, il est en bombe 
(pop.). 

Piper and! (B, G, ...), pimiento mo- 
rr6n, gros piment. 

Piper baltz MB), piper belts (AN-b), 
piper beltz ( G ) , pimienta , poivre. 

Piper-bedar (Be), piper-belar (AN, 
Lacoiz.), vicentosigo, pimiento silvestre : 
gattilier, piment sauvage. (Bot.) 

Piper egin (AN-b, BNc, G, L, R, S), 
hacer calva, faltar a la escuela : man- 
quer l'6cole, faire l'6cole buissonniere. 

Piperkoila (R), granizo, arile. 

Pipermin (AN, Be, Gc), guindilla, 
pimiento picante : piment d'Inde, petit 
piment tres piquant. 

Piper-morro (AN, Gc), piper-motro 
(B-deust), pimiento morrdn, le plus gros 
piment. 

Piper- opU (AN-b-lez, BN-aezk-ald, 
Gc), empanada que hacen las mozas para 
regalar a los mozos ; se vende tambi£n 
en las romerias : piti que font les jeunes 
filles pour faire cadeau aux jeunes gens; 
se vend tgalement dans les pelerinages. 

Piperrada (BN-s, R, S), fritada de 
pimientos, plato clasico de la Soule : fri- 
ture de piments, plat classique de la Soule. 

EZTODALA EMAITBN AHAL ASEI TSlNEHOR ETA 

puipbrrada, que no le puedo dar bas- 
tante tocino y salsa de pimientos, que jc 
ne peux lui donner assez de lard et de 
sauce de piments. (Ziber. 22-8.) 

Piper-salda (AN-b), caldo de borra- 
chos, bouillon d'ivrognes. 

Piperzuku (R-uzt), sopa hecha dc 
queso mezclada con ajo, pimiento, pi- 
mienta y requesbn : soupe dans laquelle 
on met de Vail, du piment, du poivre el 
du cailtt ou fromage blanc. (V. Mozkor- 
salda.) 

PIPI : 1« (AN-b-lez, BN-s, Gc,..., L- 
ain), carcoma, artison. Haur da et3bko 

OUOINA, BARRENEEO ETSAIA, BETHIERE GU RE- 
KIN DAGOENA : ZURARI PIPIA , OIHBLARI 
ZERRBNA, URDAIARI ZEDENA ETA HARAGIARI 
HARRA BEZELA, GAU ETA EGUN ALHA ZAIKUNA : 

este es el ladr6n domestico, enemigo 
interior, que eternamente esta con noso- 
tros : que nos atormenta noche y dia, 
como a la madera la carcoma, al paflo la 
polilla, el gusano al tocino y a la carne : 



celui-ci est le voleur domestique, Vennemi 
inUrieur, qui reste Hernellement avec 
nous, qui nous tourmente nuit et jour, 
comme V artison le fait au bois, la mite a 
VUoffe, le verau lard et a la viande. (Ax. 
3a-i61-4.) — 2° (AN, BN-s, L), polilla de 
las ropas, mile ou teigne des vitements. — 
3° (AN, B, G, R-uzt), gallo, gallina y toda 
clase de aves : cocotte, coq, poule et toute 
sorte de volatiles. (Voc. puer.) — 4° (B- 
mond), dolor : bobo, douleur. (Voc. puer.) 
— 5° (AN), grano, grain. — 6° (BN-am), 
nifto, be"b6. (Voc. puer.) — 7° (AN-etS, 
BN-ald-s, L) , pepita , granillo que a las 
gallinas les sale en la vena de la lengua : 
pe'pie, maladie qui vient sur la langue des 
poules. (?) 

Pipiatu ( AN , L ) , carcomerse , apoli- 
11a rse : se vermouler, se teigner. 

Pipi-auts (G-and) , polvillo de la car- 
coma, vermoulure. 

PIPIL : lo (B-a-o-tS, G-don), bot6n, 
capullo de las flores : bouton, bo u ton de 
fleur. — 2° (B-a-o), retofios de berzas, 
rejetons de choux. — 3° ( B-a-t§ ) , ojo de 
haba, ceil de la feve. — 4° (B-a-o), tanino, 
sustancia astringente contenida especial- 
mente en la corteza de algunos arboles, 
como la encina y el olmo : tanin, sub- 
stance astringente contenue spe'cialement 
dans Vicorce de quelques arbres, comme 
le chine et Vormeau. = 5° (BN-luz), 
descarado, d&cergonde'. 

PIPILA : lo (S, Alth.), enredadera, 
campanilla, correguela : convolvulus, 
liseron des champs. — 2° (B-o), Var. de 

PIPIL (1°). 

Pipildu : 1° (B), abotonarse rosales, 
vides : bourgeonner, boutonner (les ro- 
siers, la vigne). — 2° (AN-b), desplumar 
con los dedos , plumer une volaille avec 
les doigts. 

Pipiltze (G-and) , pieza de cobre , por 
lo regular, y aun clavo con que se libra 
la pipa cegada : morceau de taiton, ordi- 
nairement, et aussi clou avec lequel on 
nettoie une pipe obstruie. (De pipa -f- 

ILTZE.) 

PIPIT (AN, B-ang-el-ofl-zeg), pellizco, 
pincure. Pipit ala kosk : formula ae ninos, 
por la cual dan a elegir al vencido 6 un 
pellizquito en la frente 6 un coscorr6n : 
for mule d'enfants, par laquelle on donne 
A choisir au vaincu entre une pincure au 
front ou une chiquenaude. (F. Seg.) = 
En AN-b , los ninos se valen de esta f6r- 
mula en el juego del pinpin (3°). En 
AN-b, lesenfants emploient ceite for mule 
au jeu du pinpin (3°). 

PIPIT A : 1° (c, ...), pepita, enferme- 
dad que da a las gallinas en la lengua , 
y es un tumorcillo que no las deja caca- 
rear : pe'pie, peau corn4e qui vient au bout 
de la langue des poules et les empiche de 
glousser. Pipita duenean mihian, kueu- 
rusta histen zayote : cuando tienen (las 
gallinas) pepita en la lengua, se les pali- 
dece la cresta : quand (les poules) ont la 
ptpie sur la langue, leur crite devient 
pdle. (Duv. Labor. 140-27.) - 3° (AN-b- 
lez, B-a-l-o, BN-s, R), pepita, simiente 
de algunas frutas : p6pin, graine de 
auelques fruits. (?) — 4° (AN-b, B-tS, 
L-ain), ojo de la haba, ceil de la feve. 

Pipiz (BN, R), orina ipipi, urine. (Voc. 
puer.) 

Pipiztatu (BN, L). (V. Pipiatu.) 

Pipoil (S. P.), pipol (B-d-o, Cc, R), 
duela : douve, douelle. 



Pipontzi (Be, Gc), tabaquera, tabatiere. 

PIPOR (B-ofi, BNc), regordete, per- 
sona de baja estatura y gorda : trapu, 
personne de petite taille mais grosse. 

Piport (Gc), Var, de pinport. 

Pipulorda (AN-lez), chaquetilla de los 
ninos infantes, brassiere des petits en- 
fants. 

PIRA, phira (BN, L), desfalleci- 
miento , dtptrissement. Phiran - phiran 
doa (L-ain), piran piran doa (BN-ald), va 
gastandose poco a poco , il dipirit peu a 
peu. 

Piratu, phiratu (BN, L, Darth.), lan- 
guidecer, debilitarse, desfallecer : lan- 
guir, se dibiliter, de*p£rir. 

PIRIA (git), puchero, pot-au-feu. 

PI RIKA (AN, Araq.), divieso : clou, 
furoncle. 

Pirikorna : lo (Sc), granos de la piel 
parecidos al divieso, boutons de la peau 
semblables au furoncle. — 2° ( BN?, L?), 
grumo, parte coagulada de sangre, de 
leche : grumeau, petite portion de matiere 
cailUe, comme du sang, du lait. (Duv. 
ms.) 

Pirikornatsu, grumoso, grumeleux. 

Pirikornatu, forma rse grumos, se 
gru meter. (Duv. ms.) 

PIRIKORTA (BN-ald) : 1° granos de 
la leche que se pierde, grumeaux du lait 
tourne 4 . — 2© granos de la piel parecidos 
al divieso, boutons de la peau semblables 
au furoncle. 

Pirikota (L-get), Var. de pirikorta (1°). 

Pirilika, dando vueltas, p. ej. un 
objeto sobre la mesa : tournoyant, p. ex. 
un objet sur la table. 

Piri-para (B), onomat. de una suce- 
si6n no interrumpida y agitada de cosas, 
onomat. d'une succession ininterrompue 
et agiUe de choses. Asi zan au piri-para 
bere ezgauzak ssATEN , este empez6 a 
referir sus cosillas continuadamente , il 
commenca a raconter ses petiles affaires 
indtfiniment. (Ibaiz. I-30-2».) 

Piri-piri (BN-s), onomat. de la caida 
de la nieve, onomat. de la chute de la neige. 

PIRIPITSlN (B-t5), reyerta, de 
cuando sale a luz algo oculto : recrimi- 
nation, lorsqu'on dtcouvre quelque chose 
de cache'. 

PIRIRI : 1° (G-al), rueda, roue. — 
2° (BN-ezp), diarrea, diarrhee. 

Piririka (G-al), rodando, roulant. 

Pirkoildu (BN-ald), reponerse, tomar 
un poco de fuerza, hablando de enfer- 
mos : se remettre, reprendre un peu de 
force, en parlant d'un malade. 

PIRLA (AN-lez, BN-s, G), bolo, 
quille. Pirlatan (AN-lez), (jugar) a bolos, 
(jouer) aux q utiles. 

PIRO : 1° (AN-b, L), pato, canard. 
(?) — 2° (AN-irun-ond, BN-ald, L-ain- 
s), cria de pato, de ganso : caneton, oison, 
petit du canard et de Voie. (??) Antzara- 

PIRO SORTHU BERRIAK BEGIRATU BEHAR DIRA 
HOTZETIK ETA URITIK, ETA BZTIRA KANPORAT 
IGORTZEN JATERA EMAN GABE I 10S gaDSOS 

y patos recien nacidos deben guardarse 
del frio y de la 11 u via , y no se les debe 
sacar afuera sin darles de comer : on 
doit preserver du froid, lorsqu'ils sont 
petits, les oies et les canards, et on ne 
doit pas les mettre dehors sans leur don- 
ner i manger. (Duv. Labor. 441-3.) — 
3° (L-ain) t morcill6n, boudin. 

Piroil (AN-b), morcill6n de cerdo, 
boudin de pore. 



Digitized by 



Google 



PIR0-P1R0KA — PISEDEN 



171 



Piro-piroka (B-ang), juego de mucha- 
chos, que consiste en arrojarse la pelota 
unos a otros : balle au chasseur, jeu d'en- 
fants qui consiste a se frapper les uns les 
autres avec la balle. 

PIRPIL (AN-ber-oy), a sea do, pulcro : 
propret, beau. = La palabra pirpil en 
la jerigonza bilbaina significaba « pira, 
montoncito ». ^Lo ha bran tornado del 
vascuence ? Le mot pirpil signifie, dans 
le jargon bilbayen, « pile , petit tas. » 
L'aurait-on emprunti au basque? 

Pirpin (AN-oy, G-ber), Var. de pir- 
pil. 

Pirpir : 1° (Sc), onomat. del borbo- 
rigmo 6 ruido de flatos en el vientre, 
onomat. du borborygme ou bruit produit 
par les flatuosite's. — 2° (AN-b) , Var. de 

PHIRPHIR. 

Phirphir (BN-am-s, S), caida del 
grano u otros cuerpos pequefios que se 
escapan poco a poco de los sacos 6 
envases donde se hallan , chute du grain 
ou autres corpuscules qui sortent peu a 
peu des sacs ou des vases qui les con- 
tiennent. 

PIRPIRA (L), emoci6n, ansiedad : 
Amotion, anxiiu. Bideko asko pirpiren 
ondotik , despu£s de muchas emociones 
producidas por un penoso viaje, apres 
des Amotions diverses cause" es par un 
voyage ptnible. (Dasc. Atheka. 41-20.) 
Pirpiran iourikitzen dute , la aguardan 
con ansiedad, on V attend avec anxiite'. 
(Dasc. Atheka. 97-17.) Etzituzten pir- 

PIRA GAIZTOTIK ATHERA ZENBAIT INJINADORE, 

no les sacaron de mal apuro (los Pesca- 
dores) a algunos ingenieros, ce n'ttait 
pas une anxi&te mauvaise celle dont Us 
(les p4cheurs) tirerent quelques ingi- 
nieurs. (Hirib. Eskaraz. 150-32.) 

PIRRA (AN, G, R), onomat. del ruido 
que forma el hilo al salir de la rueca, ono- 
mat. du bruit aue produit le fit au sortir 
de la quenouilte. 

Pirradako (Gc), brazada de hilo que 
se recoge en el huso, a medida que sale 
hecho de la rueca : brasste de fit que Von 
route sur le fuseau, a mesure qu'il sort 
de la quenouille. 

PIRRI (B-g-i-1-ofi), puntilloso, casca- 
rrabias : pointilleux, susceptible. Pirrian 
artu, tomar a mal, prendre en mauvaise 
part. 

PIRRIKA : 1° (BN-haz) , unos cuan- 
tos, una partida pequefia : quelques- uns, 
un petit nombre. Pilotari-pirrika bat : 
algunos jugadores de pelota, una porci6n 
de jugadores : quelques joueurs de pelote, 
un petit nombre de joueurs de pelote. — 
2° (BN-s), cosecha regular, r&colte pas- 
sable. 

Pirrikita (BN, L), acto de resbalar : 
glissade, action de glisser. Ala oldar 

HUNTAN, HOLA-HOLA, BBHAR OTHBGIRA JOAN 
ERRBKA-ZOLARAINO, PIRRIKITAN ? £ 6 eS que 

en este impetu, de esta manera tendre- 
mos que Uegar hasta el fondo del arroyo, 
arrastrando? oh I est-ce qu f avec cei Han, 
nous serons obliges de cette facon d'aller 
jusqu'au fond du ruisseau, en glissant? 
(Eskuald. 2-H-1906.) 

Pirrilaka ( G-bet-etS-t-us ) , rodando, 
roulant. 

PIRRIN : lo (R-uzt), chispa, Hin- 
celle. — 2° (B-ar-ond), puntilloso. casca- 
rrabias : pointilleux, susceptible. — 
3o migaja, miette. (F. Seg.) — 4° (R-uzt), 
brasa, braise. 



PIRRIN A (R-uzt), copitos de nieve, 
flocons de neige. 

PIRRINGlLA : 4° (Gc), rodaja, pieza 
circular y plana : roulette, piece ronde 
et plate. — 2° (AN-oy, G-and), rueda, 
roue. PirringiLan (G-and), (jugar) a 
hacer rodar objetos, (jouer) a faire 
tourner des objets. — 3<> (G-and-et§), 
polea, poulie. 

Pirrinta (AN-b, L), rafaga (de luz), 
jet (de lumiere). Argi - pirrintan , al 
romper del dia, a Vaube. (Dasc. Atheka. 
75-18.) 

Pirrintankaka (R-uzt), relinchando 
(los mozos), hennissant (les garcons). 

Pirri-pirri (Be), disenteria, dysen- 
teric 

PHIRRIPITA (BN, L-ain), rodaja, 
rueda, pieza circular y plana : roulette, 
roue, piece ronde el plate. Phirripitaka, 
(caer) rodando, (lomber) en roulant. 

AmBTSBTARIK IKHUSI DUT ETA IDURITZEN 
ZAUTAN HAUSPEAN BRRE GARAGARREZKO OGIA 
BEZALAKO BAT PHIRRIPITAKA JAUSTBN Ma- 

dianbn kanpetara : he visto un suefio, y 
me parecia como que un pan de cebada 
cocido debajo del rescoldo se rodaba, 
e" iba a caer sobre el campamento de 
MadiAn : j'ai eu un songe, et je voyais 
comme un pain d f orge cuit sous la cendre 
qui roulait en bas et descendail dans le 
camp de Madian. (Duv. Judic. vn-13.) 

PIRRIST ( R-uzt | , ruido de un surti- 
dor 6 agua que sale disparada, bruit d'un 
jet d'eau ou de Veau qui s'tchappe avec 
force. 

Pirrista (AN-b, L-ain), una cantidad 
regular, une quantity ordinaire. 

Pirrita, rueda, rodaja : roue, roulette. 
(Duv. ms.) Pirrita urtegiaren gainean 
sehakatu aitzinban , antes que la rueda 
se haga pedazos sobre la cisterna, avant 
que la roue se casse sur la citerne. (Duv. 
Eccl. xn-6.) 

Pirrltatu, rodar, router. (Duv. ms.) 

Pirrltziku, seta, champignon. Var. de 
pbrrbtSiko (lo). Ezbn bztu gbhiago bbrak 

EKHARRI NAHI , BAIZBN ZENBAIT PIRRITZIKU , 

elhorri, othb boo lahar : pues no quiera 
ella (la tierra) producir sino algunas 
setas , espinos , argomas 6 abrojos : car 
elle (la terre) ne veut pas produire que 
des champignons , des tpines, des ajoncs 
et des tributes. (Hirib. Eskaraz. 12-6.) 

PHIRT§IL : lo (BN-ald, L-c6te), 
arrugado y marchito, rid4 et fl&lri. = Se 
dice de las personas y de las cosas. Se 
dit des personnes et des choses. — 2° Pir- 
tail (AN-b). Dimin. de pirtzil. 

PirtSildu : 1° (L-s), deshilarse un 
tejido, s y ef filer (un tissu). — 2° (BN, L), 
marchitarse, se flHrir. — 3° (AN-b), 
degenerar (una persona), d&gtn&rer (une 
personne). 

PirtSileria (AN-b), conjunto de cosas 
de poco valor : friperie, ramassis de 
choses depeu de valeur. 

PIRTSILETA (B-zig), pirtfiilitoi (B- 
zorn ) , pirtSilote ( B - tS ) , mariposa , 
papillon. 

PirtSilkexia (AN-b), accibn 6 dicho 
insustancial , action ou dire insigni- 
fiant. 

Pirtzil (AN-b), cosa insignificante , 
persona insustancial : chose insignifiante, 
personne de rien. 

Pirtzildu (AN-b), hacerse insustan- 
cial , devenir insignifiant. 

Pirtzilki ( AN-b ) , insustancialmente , 



con poca formalidad : d'une facon insi- 
gnifiante, avec peu de gravity. 

PIRU : 1° (AN-b, BN-ald-auritz-ear), 
hebra de hilo, filamento : aiguiltte defil, 
filament. Hari-piru (BN-ald-gar) , hebra 
de hilo, aiguillie de fil. — 2° (BN-gar^, 
cria de pato, caneton. (?) Var. de piro (2°). 
— 3° Phiru (BN, Sal.), trozo de lino, 
de algod6n , de metal : filament de Un et 
de colon, fragment de mHal. — 4° (?), 
doblez, plegadura : toron, pli. Nekhez 

TRENKATZEN DA HIRUR PHIRUTAKO SOKHA , 

dificilmente se rompe una cuerda de tres 
dobleces, on brise difficilement une corde 
de trois torons. (Duv. Eccl. iv-12.) — 
5° (?), ondas (sonoras), ondes (sonores). 
Ebaska bezala bne BEHARRIAK ATZEMAN 
DITU MARMARA ARIN HARTAKO PHIRUAK : 

como a hurtadillas, mi oreja ha percibido 
las ondas de aauel ligero murmullo : 
comme a la dtroote, mon oreille a percu 
les ondes de ce Uger murmure. (Duv. 
Job. iv-12.) — 6° Phiru (BN), yema, 
bot6n de plantas : bouton, bourgeon des 
plantes. — 7° (BN, L), fibre, contextura : 
fibre, contexture. (Jaun) hori gizon buru- 

DUNA, ZA1NTSUA, PIRU AZKARREKO BAT 

omenda : dicen que ese (senor) es un 
hombre agudo , en^rgico , de fibra resis- 
tente : on dit qu'il (ce monsieur) est un 
homme dur, 4nergique, de forte contex- 
ture. 

Phirukatu : 1° deshilachar, effiler. 
(Duv. ms.) — 2° (BN), abotonarse las 
plantas, boutonner (les plantes). Emazu 

BADA GOIZEGI SORTZBN ETA PHIRUKATZEN 
DBLA LUR-SAGARRA : PHIRU HEK EDO ERO- 
RIKO ZAZKO BBRAK , DIRBLAKOTZ AHUL J EDO 

luzatuz joanen zazko : suponga usted 
que la patata nace y se abotona dema- 
siado temprano : estos botones 6 caeran 
por si solos, porque son debiles; 6 irdn 
tirando, prolongando su existencia : 
supposez que la pomme de terre naisse et 
boutonne trop tot : ou ces boutons lom- 
beront d'eux- mimes parce qu f ils sont 
trop faibles, ou Us se conserveront en 
protongcant leur existence. (Eskuald. 5-i- 
1906.) 

PIRUSE (AN-ulz), tijeras, ciseaux. 

Pirzildu (BN-ald), deshilarse un te- 
jido, s'effilocher (une Hoffe). 

Pisa (AN-b), pis6n, maza con que se 
machaca la manzana, la cascarilla del 
lino,... etc. : pilon, masse avec laquelle 
on pile la pomme, Venveloppe du Un, ... 
etc. 

PIS (BN, L), piS (AN-b, G, L, R, S), 
piSa (AN-b), orina : pisse, urine. 

Phisadura (*?, Duv. ms), pesadez, 
pesanteur d'esprit. 

PiSa egin (AN-b). (V. Pis egin.) 

PiSagorri (BN, L-ain, R, S). (V. PiSe- 
den.) 

Pisaldi (AN-b), acto de pesarse, 
action de se peser. (??) 

PiSaStre (BN), phiSastre (BN, Sal.) : 
1° vejiga, vessie. — 2o (BN-baig), cuello 
de la vejiga, col de la vessie. 

PiSasturu (BN-haz), piSastiizii (Sc), 
vejiga, vessie. 

Pisatu (AN-b), pesar, peser. (??) 

Phisatuki, pesadamente, con pesa- 
dez : pesamment, avec pesanteur. (Duv. 
ms.) 

Phisatzaile (L), pisatzale (AN-b), 
pesador, peseur. (Tt) 

PiSeden (BN-s, R), hematuria, enfer- 
medad del ganado vacuno , caracterizada 



Digitized by 



Google 



172 



PIS EGIN — PITS 



por la presencia de sangre en la orina : 
nimaturie ou pissement de sang, maladie 
des bites a laine caracUrisie par la pre- 
sence du sang dans Vurine. 

Pis egin (AN, BN, G, R), phis egin 
(BN, L, S), orinar : pisser, uriner. Irria- 
ren iRRizpi§ egin, mear a fuerza de reirse, 
pisser a force de rire. 

Pisika, piSika (AN), divieso, fiironcle. 
(??) 

PiSile (AN-b), ganas de orinar, envie 
d'uriner. 

Pisln, piSin: 1° (B-o), lloriqueo, mu- 
rria, pleurnichement. — 2° (?, Duv. ms) y 
concha, coquillage. 

PiSka (AN, G, R), phiSka (U : 1° pe- 
dacito, petit morceau. Dimin. de pizka. 
PiSka bat, un poco, un peu. = Muchos, 
por contracci6n, dicen piSkat. Un grand 
nombre disent piSkat, par contraction. 
— 2° (BN, Sal.), mal humor momenta- 
neo, acces de mauvaise humeur. 

PiSkin (BN-s, R-bid), residuo de lefia: 
broutilles, debris de bois. 

PiSkolte (R-uzt), ombligo, ombilic. 

PISOI (AN-lez), agramadera, instru- 
mento de madera de haya que se compone 
de tres palos paralelos fijos, entre los 
cuales caen otros dos : sirve para ablandar 
el lino : broie , instrument en Mire com- 
pose de trois bdlons paralleles fixes, entre 
les quels tombent deux autres batons 
fixes; il sert a amollir le Un. 

PiSontzi (G, R) : 1° orinal, vase de 
nuit. — 2° me6n , el que orina mucho : 
pissotier, celui qui urine souvent. — 
3° vejiga , vessie. 

Pispildu ( AN-b-elk,...), abrasar, embra- 
ser. Nai nuzke biotzak bildu or, guziak 

MAI SANDUAN, GUZIAK ERRE PISPILDU ORREN 

amorezko suan : quisiera juntar todos los 
corazones ahi , en esa santa mesa , abra- 
sarlos y tostarlos todos en ese vuestro 
fuego ae amor :je voudrais unir tous les 
cceurs la a cette sainte table, les embraser 
tous et les griller dans le feu de votre 
amour. (Liz. Coplac. 408-3.) 

PHISTA (S) , cascada, cascade. 

PiStan (B-ist), al momento, rapida- 
mente : sur-le-champ, rapidement. 

PISTELA (R), list6n de devanadera; 
generalmente son seis : traverse de d&oi- 
doir; il y en a six generalement. Pistela 
bat autse da, se ha roto un list6n, une 
traverse s'est brisie. 

PISTI ( AN-goiz, B-l-m-mu, . . . , Gc, . . .), 
pistia (B, G), bicho, alimafia : fauve , 
carnassier. IsiLik egon ari, isilik, lotsa- 
garri eta pisti gaisto ori : calla , calla , 
vergonzoso y mal bicho : tais-toi, tais- 
toi, ehonte et mauvaise bile. {Pack. 24- 
H.) Leoyak eta bestr pistia guztiak, los 
leones y todas las demas alimaflas, les 
lions et tous les autres carnassiers. (Ag. 
Eracus. 289-1.) 

PISTIN (B-mu), andrajo, pingajo : 
guenille, loque. Pistina gona-barre- 
nean da belarri - ondoan ugbrra darabi- 
len emakumbak taiu tSarra dauko : la 
mujer, que arrastra pingajos en el ruedo 
de la saya y lleva mugre junto a la oreja, 
tiene mala traza : la femme, qui tratne 
des toques aulour de la jupe et qui a de 
la crasse pres de Voreille, a mauvaise 
tournure. 

Pisu: 1° (AN-lez, Be, Gc, L-ain), 
peso, poids. (??) - 2o (AN, G-bet, L), 
pesado, lourd. = Cosa rara que la radi- 
cal de la voz genuina la tenga un dialecto 



y otros tengan sus derivados : azta (L) , 
« peso; » aztatu (AN, L), « pesar; » 
astun (B, G), « pesado. » C'est une chose 
rare que le radical du mot primitif soit 
usiteaans un dialecte, land is que d 7 autres 
emploient les derives: azta (L) , « poids; » 
aztatu (AN, L), « peser; » astun (B, 
G), « pesant. » 

Pisutu (AN, G, L), hacerse pesado : 
s'alourdir, devenir pesant. 

PiSuntzi : 1° (BN, L-s, R), vejiga, 
vessie. — 2° (AN-b, BN, Scj, orinal, pot 
de chambre. — 3° ( AN , BN ) , me6n , el 
que orina mucho : pisseur, celui qui urine 
beau coup. 

PiSuntzitegi (AN-b), mesa de noche, 
table de nuit. 

PIT: 1° (Be), momento, moment. = 
Se usa en modismos. Ce mot est employe 
dans les idiolismes. Pitean pitean (B-i-1- 
mur-o), pitean bein (B-a-o) : a cada mo- 
mento, con frecuencia : acnaque instant, 
frequemment. — 2° (R), pizca : mieltej 
rien. Pitik eztu sakelan : no tiene nada, 
ni pizca, en el bolsillo : il n'a rien, il n'a 
pas un patard en poche. 

Pita : 1° (AN, B, G) , pita , florence. (??) 
— 2° (B), cafiito que sirve de boquilla 6 
los albogues (especie de dulzaina) : anche, 
languette de bois qui sert d y embouchure 
aux flageolets (sorte de hautbois). — 
3° (B-a-g-o, ...), pi to, silbo, hecho de 
paja de trigo, de corteza de ramas : pipel 
ou chalumeau, sifflet fait avec une tige 
de ble ou de I'ecorce. — 4° (G-bid), 
picaza , pie. 

Pitaitu (B-m), pitanza , pitance. Eun 
landara erosi neutsazan da bat pitai- 
tuan emon eustan, le comprS cien plan- 
us y una me di6 de pitanza :je lui ache- 
tai cent plantes, et il m'en donna une en 
plus. 

PITAR : {o (AN-b-lez, BN, Gc, L), 
aguapie, sidra hecha con rcsiduos de la 
primera fermentacion : rape, cidre fait 
avec le marc apres la premiere fermenta- 
tion. — 2° (AN, B-mond, BN, R), vinaza, 
vino obtenido del orujo de la uva : piquette, 
vin inferieur obtenu avec le marc de rai- 
sin. PlTAR EMOIEZKOAK GOZO HOBEA DU BZI 

ez arno erosizkoak : la sidra regalada 
tiene mejor gusto que el vino comprado : 
le cidre que Von a eu en don, a meilleur 
gotit que le vin qu'on a achete. (Oih. 
Prov. 397.) — 4° (B-mond?), espantajo, 
epouvantail. 

Pilar (AN-lez), jarro grande, grande 
jarre. Var. de pitSar (1°). 

Pitar-sagar, manzana buena para 
sidra, que no lo es para ser conservada, 
por oposici6n a altSa-sagar, manzana 
que se guarda para el invierno : pomme 
a cidre, mais qui n'est pas bonne a con- 
server, par opposition a alt§a-sagar, 
pomme qui se garde pour Vhiver. (Duv.) 

PITER (B-m), pequefia cantidad,/>eli/e 
quantite. PitSar-ondoan geldituten dan 
ur-piterra, el residuo 6 poca cantidad 
de agua que queda en el fondo de la 
jarra, le reste ou la petite quantite d'eau 
qui se trouve au fond de la cruche. 

PITIKA (AN-b, BN, L), piiika (BNc, 
Lc) : 1° cabrito, chevreau. — 2° (AN-b, 
BN-haz), minusculo, cosa 6 persona 
sumamente pequefia : minuscule, chose 
ou personne excessivement petite. 

Pitikaki, came del cabrito : chevreau, 
viande de chevreau. (Duv. ms.) 

PITIKIN (B-a-el-g-m-o), aguapie, 



vinillo que se obtiene mezclando agua 
con el orujo y estrujandolo en el lagar : 
piquette ou r&pe, boisson obtenue en 
milant de Veau avec le marc et en le 
pressurant. 

PlTlLIA (L, BN),pitilin (AN-b, Be), 
miembro viril de varones : penis, verge, 
membre viril des hommes. (Voc. puer.) 

PITIN : 1° (B-a-m-o-ofl, Gc), un poco, 
un peu. — 2° (B), pequefiin, petiot. 
I Ume orren pitSina ! j que pequefiin es 
ese nifio! que cet enfant est petiot! Libu- 
rutSu pitin bat erakusten deustazala 

NIRE EGITE ON LABUR EZEREZAK , ensefian- 

dome (el angel) en un librito pequefiin 
mis menguadas 6 insignificantes obras 
buenas, m'enseignant(l'ange) dans un tout 
petit livre mes chetives et insignifianles 
bonnes ceuvres. (Aft. Esku-lib. 28-2.) 

Pitina (BN), pitifia (S), cabrito, che- 
vreau. EGUNDANO PITINA BAT EZTRAUTAK 
BMAN NBURB ADISKIDBKIN ATSBGIN HAR- 

tzeko, nunca me has dado un cabrito 
para comerle con mis amigos : jamais lu 
ne m'as donne, a moi, un chevreau pour 
festoyer avec mes amis. (Leiz. Luc. xv-29.) 

Pitipin (B-ar-d-t§), aguapi^, chacoli de 
clase inferior : piquette, petit vin de qua- 
lite inferieure. Var. de pitikin. 

PITO (R), castafieta, ruido que se hace 
con los dedos al bailar, claquement pro- 
duit avec les doigts en dansant. 

Pitoka (BN-izt), pequefiisimo , dimi- 
nuto : minuscule, extremement petit. 
; Zer gako pif oka ! [ que* diminuta Have ! 
quelle clef minuscule ! 

Pitor (BN-s, R), orzuelo, orgelet. Var. 

PITOSA (G, Izt.), pitotSa (B-ofi,BN- 
gar-s, L, S) : 1° marta, veso : martre t 
putois. PitotSa ohartuko da , oilotegia 
ezpada ongi hertsia : la marta conocera, 
si el gallinero no esta bien cerrado : le 
putois le remarquera, si le poulailler n'est 
pas bien ferme. (Duv. Labor. 139-8.) = 
Duvoisin cree que pitotSa y gatu-pitotSa 
no son lo mismo, por mas que muchos 
los confundan. En R y S, por lo menos, 
son lo mismo. Duvoisin croit que pito- 
tSa et gatu- pitotSa ne sont pas le mime 
mot, bien que beaucoup les confondent. 
En R et S, du moins, Us veulent dire la 
mime chose. — 2° PitotSa ( L-s ) , pica- 
ch6n , pic de macon . 

Pitrail (BNc, ...), viga, poutre. Var. de 
petral (6<>). i Edo nola erraitbn duzu zure 

ANAYARI : UTZ NEZAZU ZURE BEGITIK LASTO 
BATEN IDEKITBRA, ZUHAUREK BADUZULARIK 

pitrail bat zurean ? £ 6 c6mo dices a tu 
hermano : Deja, sacare" la paiita de tu 
ojo; y se esta viendo una viga en el 
tuyo? ou comment peux-tu dire a ton 
frire : Laisse-moi oter la paille de ton 
ceil, lorsqu'il y a une poutre dans le tien? 
(Matth. vii-4.) 

PITRIKA (BN-ost), d6bil, enclenque : 
faible, chetif. 

PITS: 1° (AN-b, BN-ald, L-ain), hila- 
cha, effilochure. Pitsak atra (AN-b), 
deshilachar, effilocher. — 2° (AN-b), 
migaja, miette. Pitsik eztut, no ten go 
nada, ye n'ai rien du tout. — 3° (AN,...), 
phits fBN, L), pits (L-ain), pizca, baga- 
tela, bledo, mota : rien, miette , baga- 
telle, SOU, fetU. EZTIRA PITS BAT ADlRA , 

no valen un bledo , Us ne valent pas un 
sou. (Mend. 1-50-24.) Ez dezazula beka- 
tuaren pitsik ere bihotzban iduki, no 
tengais en el coraz6n ni pizca siquiera 



Digitized by 



Google 



PITSAR — PIZKORTU 



173 



de pecado, ne gardez dans le cceur au- 
cune trace de p4ch4. (Mend. Jes. Biotz. 

143-5.) £ NOLBTAN BBRR1Z ZURE ANAYAREN 
BEGIAN OHARTZEN ZARE PHITSARI , ETA ZU- 
REAN IKHUSTEN EZTUZU LAZA ? (L, Mattk. 

vn-3) : A por que, pues, ves la pajita en 
el ojo de tu hermano y no ves la viga 
en el tuyo ? pourquoi regardes-tu la 
paille qui est dans Vceil de ton frere et 
ne remarques-tu pas la poutre qui est 
dans le tien? (Ed. de Pau, 1898.) — 4° (G- 
iz), espuma, ecume. Var. de bits. 

PITSAR: 1° (AN-b, Be, BN-ald, Gc, 
Lc), jarro ijarre, cruche, pichet. (D. esp. 
picket!.) — 2° (G) , azumbre, double litre. 

PitSarkada : 1° (Be), contenido de 
una jarra, lit. : jarrada : cruche'e, contenu 
d'une crucke. — 2<> (B, ...), azumbre, 
mesure valant deux litres. 

PitSarro (G, Araq.), jarro, jarre. 

Pitsatu (AN-b), deshilar, effiler. 

PITSELi (AN-arak), bacineta para 
9a car agua de las herradas , cassotte 
servant a prendre de I'eau dans les 
seaux. (?) 

PITSELETA (B-ang-el, ...), mari- 
posa, papillon. 

PitSer (AN-b-lez, BN, G), phitSer 
(BN, S) : 1° jarra, pot a eau. Etzeikan 

AUSARTU OTHOIZTBRA EGOR ZIAZOLA PIT§ER 

bat ur, no se atrevi6 a rogarle le enviase 
una jarra de agua, il n'osa pas lui deman- 
der de lui envoy er une crucke d'eau. 
(Ax. 3a-431-2.) — 2° (G), azumbre, mesure 
de liquide d f une capacity de deux litres. 
Var. de pit§ar (2°). Gero ezarten da 

GOLHARE BAT GATZAGI HIRUR PHITSER EZNERI 

(S), luego se echa una cuchara de cuajo 
a tres azumbres de leche, ensuite on y 
jette une cuillere'e de prtsure pour six 
litres de lait. (DiAl. bas. 86-11.) 

PltSera ( AN , Araq. , R ) , jarro , jarre. 
Var. de pitSer (1°). 

PitSeranto (R), gallofa, vasija pe- 
quefta para agua : cassotte, petit vase a 
eau. 

PitSero (B-mJ, cdntaro de hoja de 
lata, broc en fer-blanc. (?) 

PitSertara, pitSertra (AN-b), el con- 
tenido de una jarra : cruche'e, contenu 
d f une cruche. Var. de pitSarkada (1°). 

PITSl: lo (AN-lez, ..., Be, Gc), dije, 
objeto de adorno : bijou, objet de pa- 
rure. — 2° (B-ond), perla, perle. — 
3° (Be, Gc, L-ain), Undo, joli. (Voc. 
puer.) 

PitSika (BN-ald), un poco (s61ido), un 
peu (solide). 

PitSikada (B-o), pellizco, pince- 
ment. 

PITSlKULA (G-bid-don-iz-t), obje- 
tos caprichosos, lo mismo de comer que 
de vestir : fantaisies, caprices, se dit 
aussi bien pour le vitement que pour la 
nourriture. 

PitSilota (B-a), mariposa, papillon. 
Var. de mitSeleta. 

PitSilote : 1° (B-mafi), flor margariti- 
11a de los prados : p&querette, margue- 
rite des pr4s. — 2© (B-ar), mariposa, 
papillon. Var. de pitSilota. 

PitSin (B, G, Araq.), poquito, tres 
peu. Var. ae pitin (1°). 

PitSitu (AN, B, G, ..., An. ms), ador- 
nar, componerse : orner, se parer. 

PitSoleta : 1° (B-a-ar-o), mariposa, 
papillon. — 2° margarita, pdquerette. 
(Bot.) — 3° (B-ub), amapola, coquelicot. 
(Bot.) 



PITSON (R), juego de niflos que con- 
siste en arrojar la pelota unos contra 
otros : balle au chasseur, jeu d'enfants 
qui consiste a se lancer la pelote les uns 
con t re les autres. 

PITSOR (AN, Araq.), yema, bot6n 
de las plantas y hierbas : bourgeon, bou- 
ton des plantes et des kerbes. 

Pitusgarri ( ms -Lond), sen, sena, 
especie de casia, arbusto cuyas hojas se 
usan en infusi6n como purgantes : seVie*, 
genre de Ugumineuses , dont les feuilles, 
prises en infusion, sont purgatives. (Bot.) 
= Althabe en su Ciberouko Botanika 
trae, sin duda por errata, pitusgaria. 
Althabe, dans son Ciberouko Botanika, 
donne, sans doute par erreur, pitus- 
garia. 

Phitz : lo (L), resucitar, ressusciler. 
Senda zatzue eriak, hilak phitz, legen- 
tsuak garbi, debruak iraiz j urrir1k 

IZANA, URRIRIK EMAZUE (L, Mattk. X-8): 

sanad enfermos, resucitad muertos, lim- 
piad leprosos, lanzad demonios : gracio- 
samente recibisteis, dad graciosamente : 
guirissez les malades, ressuscilez les 
morts, purifiez les ttprcux , chassez les 
demons : vous avez recu gratuitement, 
donnez qratuitement. — 2<> (BNc, Lc, S), 
indet. de phiztu : encender, reanimar, 
germinar, arraigar las plantas transplan- 
tedas : allumer, ranimer, germer, raciner. 

Pitzaldi : 1° (AN-b, BN, L), reanima- 
ci6n, rtanimation. — 2° (BN? L?), movi- 
miento de ira , mouvement de colere. 

Pitzarazi (AN, BN, L), reanimar, 
reencender : ranimer, rallumer. 

Pitzatu : 1° (Gc), henderse, se fendre. 
— 2° (G), sajar, inciser. Eta ilagatik 
eztezute pitzatuko zuen aragirik, ni 
sajareis vuestra carne por causa de un 
muerto, vous ne ferez point d'incision 
dans voire chair pour un mort. (Ur. Lev. 
xix-28.) 

Pitzatua : 1° (G), la hendidura , la 
fente. — 2° (G), lo sajado, hendido : ce 
qui est incist, fendu. — 3° (G-and), 
un estigma en la oreja del ganado 
vacuno , une marque a Voreille des bites 
a comes 

Pitzerazi (S). (V. Pitzarazi.) 

Pitziki (BN-s), rascando, rdclant. Pi- 

TZIKI - PITZIKI EBL1Z-EBLIZ ZAURI BAT GAI- 

tzantarazi Su zure suiak , su yerno de 
usted & fuerza de rascarse ha enojado 
una herida, votre gendre a force de se 
gratter s'est irrite une blessure. 

Pitzi-patza (BN-haz),A gatas, a quatre 
pattes. Gure haurra pitzi-patza abia- 
tua da, nuestro niflo ha comenzado a 
andar a gates , noire enfant a commence" 
a marcher a quatre pattes. 

PIZ: 1° (AN, G-bet, L), orina : pisse, 
urine. Irriz pizak egin (L-get-mug) : re- 
venter de risa , lit. : orinar de risa : 6cla- 
ter de rire, lit. : faire pipi de rire. — 
2° ( AN , G , L ) , indet. de piztu : encen- 
der, resucitar : allumer, ressusciter. 

Piza : 1° pis6n para ajustar las piedras 
del pavimiento, mano de mortero : hie, 
demoiselle, sorte de pilon servant a 
enf oncer des pavts. (S. P.) — 2° (AN, 
G-bet), la orina, I' urine. 

Pizagale (Gc) , ganas de orinar , envie 
d'uriner. 

PIZAR : 1° (AN-lez), hez de leche, 
lie du lait. — 2° (AN), mote, brizna : 
f£tu , dtbris. £ Zbrtako bada ikusten 

DUZU LASTO-PIZARRA ZURB ANAYAIN BEGIAN, 



ETA EZTUZU IKUSTEN ZUR-PBTRALA ZURE BE- 
GIAN ? i por qu6 pues ves la pajita en el 
ojo de tu hermano , y no ves la viga en 
tu ojo ? pourquoi regardes-tu la paille 
qui est dans I'ceil de ton frere, et ne 
remarques-tu pas la poutre qui est dans 
ton ceil? [Matth. vn-d.) Egur-pizarrak, 
las briznas de lena, les Mats de bois. 
Arri-pizarrak, las piedrecillas, les pier- 
railles. — 3<> (L-get), despojos que arroja 
el mar : 6paves, debris rejetts par la mer. 
— 4° (AN-b, G-ern, L-get, ...), restos, 
p. ej. de cosecha : restes, p. ex. de re"- 
colte. Arto-pizarrak, residuos de maiz, 
restes de mats. 

Phizberri, resucitedo, ressuscitt. (Duv. 
ms.) 

Phizberritu, resucitar, ressusciter. 
(S. P.) 

Piz egin (AN, G, L), orinar: uriner 
pisser. 

Piz-egile (BN, L) : lo ganas de ori- 
nar, envie d y uriner. — 2° el que orina : 
urineur, celui qui urine. 

Phizgailu (L), cosa propia para rea- 
nimar, p. ej. un cordial: Hconfortant , 
chose propre a ranimer, p. ex. un cor- 
dial. 

Phizgarri (AN, L), estimulo, cosa 
que sirve para encender, para reanimar : 
stimulant, chose qui sert a enflammer, 
a ranimer. 

Pizka (AN-b-lez, B, G-bid-don-et§-ori, 
L), bledo, cosa menuda : rien, chose me- 

nue. PlZKARIK ERE EZTUE EGIN (Gc), nO 

han trabajado nada , Us n'ont rien fichu. 

Pizkada (?), residuo : restes, rtsi- 
dus. 

Phizkailu (BN), Var. de phizgailu. 

Pizkaka: 1° (B-o, L-ain), al por me- 
nor , en detail. — 2° ( Be ) , poco A poco , 
peu a peu. 

Pizkat (Be), un poco, un peu. (Contr. 
de pizka -|- bat.) = Pizka y su variante 
puzka son las unicas palabras de B y G 
en que bat pierde su a por dejadez de 
pronunciaci6n , despu6s de vocales : piz- 
kat y puzkat en vez de pizka bat y puzka 
bat. En otros dialectos, especialmente 
en BN y L, es corriente este supresi6n 
despues de toda palabra terminada en 
vocal : etSe at por etSe bat, gauza at 
por gauza bat. Pizka et sa variante puzka 
sont les seuls mots de Bet de G dans les- 
quels bat perd son a par nonchalance de 
prononciation, apres les voyelles : pizkat 
et puzkat, an lieu de pizka rat et puzka 
bat. Cette suppression est courante, dans 
les autres dialectes, spicialement en BN 
et L, apres ious les mots terminus par une 
voyelle : etSe at pour etSe bat ; gauza at 

pOUr GAUZA BAT. 

Pizki (B-a-1), cosa menuda, brizna : 
chose menue, debris de viande qui reste 
entre les dents. 

Pizkin (B, G-irur), poquito, un petit 
peu. 

Pizkitu (B-o), hacer hilachas, filamen- 
tos, p. ej. el bacalao : 6mincer, diviser 
en filaments, p. ex. la merluche. 

Pizkor (BN, G, L), vivo, ligero, agil : 
vif, Uger, agile. 

Pizkorgarri, fortificante, fortifiant. 
(Duv. ms.) 

Pizkortasun, agilidad, viveza : agi- 
lite, vivacite. (Duv. ms.) 

Pizkortu (BN-ald, Lc, Sc), adquirir 6 
dar agilidad, fuerza : acqutrir ou donner 
de Vagi lite, de la force. 



Digitized by 



Google 



174 



PIZKU — PLAUSTA 



PIZKU (B-a, arc), morro de la odre, 
bee de l f outre. 

Phizle (AN, L), el que enciende, celui 
qui allume. 

Pizma (AN-b, G-etS), emplasto, 
bizma: empldtre, cataplasme. (??) 

Pizoial (Gc, ...), pafiales de criaturas, 
langes des poupons. 

Pizontzi (AN, All., Araq.), vejiga, 
vessie. 

Piz-piz (BN, R), orina : pipi, urine. 
(Voc. puer.) 

Pizpot (G, All.), orinal, pot de 
chambre. 

PIZT (R-uzt), mu, nada : mot, rien. 
Eztu piztik erran, no ha dicho ni mu, il 
n'a pas souffle' mot. 

PIZTA (Be), legana fresca, chassie 
fratche. Begi biak ezkelak ta gorrituak, 

PIZTAZ TA BEKARREZ BBTBAK I loS doS OJOS 

revirados y enrojecidos, llenos de legaftas 
fresca s y secas : les deux yeux tournts 
et rouges, pie ins de chassies fratches et 
seches. {Per. Ab. 72-23.) 

Phiztaile (L), piztale (AN-b), el que 
enciende, celui qui allume. 

Pizte : 1° (AN, BN, G, L), resurrection, 
resurrection. Ain arrigarria arkitzen 

DBT AR BAT INGUMA BIURTZBA , NON IL BAT 

piztea (G, Dial. bas. 8-4) : tan admirable 
encuentro la conversidn de un gusano 
en mariposa, como la resurreccidn de un 
muerto : je trouve que la metamorphose 
d'un ver en papillon est aussi admirable 
que la resurrection d'un mort. — 2° (AN, 
BN, G, L), acto de reanimarse, action de 
reprendre ses sens. — 3° (AN, BN, G, 
L), acto de encender, action d'allu- 
mer. — 4° ( AN - b ) , concepci6n , anima- 
ci6n del feto : conception, animation du 
fcetus. 

Piztegi (AN, Lacoiz.), vejiga, vessie. 

Piztia (B, G), alimana, bicho : fauve, 
carnassier. Var. de pisti, pistia. Ondo 

DAKIB AU PIZTIA ZITAL ONEK DAGOZAN GBLE- 

tan lo bgiten DABENAK , bien saben 
esto los que duermen en lugares habita- 
dos por estos impertinentes bichos, 
ceux qui dorment dans des lieux habi- 
Us par ces impertinents animaux con- 
naissent bien ceci. (Per. Ab. 179-23.) 

Piztin (B-g-mu), pingajo : loque, 
lambeau. 

Piztu: i° (AN, BN, G, L), resucitar, 
ressusciter. Onen bistan ezta gaitz sinis- 

TEA PIZTUKO GERALA GU ERE EGUNEN BATEN 
LEN BAI&O BDERRAGOAK (G, DM. bas. 8- 

iO) : en vista de esto no es dificil creer 
que resucitaremos tambie*n nosotros 
algundia mas hermosos que antes : quand 
on voit cela, il n'est pas difficile de croire 
que nous aussi nous ressusciterons un 
jour plus beaux qu'auparavant. — 2° (AN, 
BN, G, L), reanimar, reanimarse : rani- 
mer, se ranimer. Eta piztuko da nere 

ASERREA ETA ZAURJTUKO ZAITUZTET BZPATAZ : 

y mi safia se indignara, y os herire a 
cuchillo : ma colere s'enflammera, et je 
vous d4truirai par rtpte. ( Ur. Ex. xxn- 
24.) — 3o (AN, BN, G, L), encender, 
allumer. Zeren baldin desegiten bazuten, 

GBRLA BAT IRAUNG1 - USTBAN , BERTZE HAN- 

diago bat piztuko zutela : pues si desha- 
cian, en vez de apagar una guerra, 
encenderian otra mayor : car s'ils dtfai- 
saient, au lieu d'Meindre une guerre, Us 
en allumeraient une autre plus grande, 
— 4° (AN-b), concebir, animarse el feto : 
concevoir, s'animer (le foetus). 



Piztugarri (G, Arr.) , confortante, 
rteonfortant. 

Piztule (B-ar), pestana, lit. : pelo de 
legallas : cil, lit. : cheveu de chassies. 

Phiztura (L) : 1° animaci6n, anima- 
tion. — 2<> comienzo de la fermentaci6n 
de las bebidas, commencement de la fer- 
mentation des boissons. 

Pizu: 1° (B-l), habil, habile. (D. esp. 
fijol.) = Otros dicen pijo 6 piju (Gc). 
D'autres disent pijo ou piju (Gc). — 
2° (AN, Araq., BNc, G-bet, L-get), pe- 
saao, lourd. (??) — 3° peso, poids. (Duv. 
ms.) (W) 

PLA (Be), zas, onomat. de un golpe dado 
con la mano abierta, con la planta del 
pie : plan, paf, onomat. du coup donn6 
avec la mam ouverte, avec la plante du 
pied. 

PIiABU§ (L-zib) , platija, un pez ma- 
rino : plie, poisson de mer. 

PIiAI (AN-b), colmado, muy lleno : 
comble, tres plein. = Es mas frecuente 
su uso en superlativo : plai-plai. S'em- 
ploie plus friquemment comme super la- 

tif: PLAI-PLAI. 

PLAIUT ( B-i-1 ) , cachaza , pachorra : 
flegme, sang-froid, calme. J Orrek dauko 
plaiuta I ; que cachaza tiene ese I quel 
calme il possede I 

Plameau ( B-b ) , fijar bien la carnada 
en el anzuelo , bien fixer I'app&t a Vha- 
mecon. 

Plametitu (Gc), conmoverse, s'6mou~ 
voir. (?) 

Plant (B, ...), chasqueado, plantado : 
dupe', mystifii. (D. esp. plantado ?.) = 
Se usa en la frase siguiente... Ce mot est 
usiU dans la phrase suivante : Plan- 
plantean itSi nau (B-mu), me ha dejado 
plantado con un pal mo de narices, il 
m'a fait faire le pied de grue. 

Plantain (AN, BN-s, Sc), llanten, 
plantain. (??) 

Plantar! (BN-s), juego de ninos que 
consiste en meter en tierra un palo 
mientras va a buscar otro el conde- 
nado; vulg. estrinque : jeu d'enfants qui 
consiste a piquer en terre un biton, tan- 
dis que le condamnt va en chercher un 
autre. Plantariala (BN-s), jugar al 
estrinque, jouer a cejeu. 

PlantSa (AN-b, BN-s, R), pinta, tache. 

(?) 

PlantSarte (R), palo recio, aguje- 
reado y atravesado de estacas , apoyado 
por un Iado en las ramas principales de 
un arbol ; por las estacas escala el hom- 
bre la copa del arbol : rancher, sorte 
d'kchelle compos&e d f une perche traverse e 
d'e'chelons, et qu'on appuie d'un c6U sur 
les branches principales d'un arbre; ce 
qui permet de monter jusqu'a la cime. 

PLAPA (S), manchon, mancha grande, 
grande tache. Baldin plapa hbdatu ez- 

PADA ETA ILEA BERE KARAEO BADAGO , si la 

mancha no hubiere cundido y el cabello 
esta de su color : si la tache ne s'est pas 
agrandie, et si le poil a retenu sa couleur. 
(Duv. Lev. xiii-32.) 

Plapatu, manchar, tacher. (Duv. 
ms. ) 

Plapu (Lc), pinta , tache. 

PlaSaga (BN-s), corneja, corneille. 
Var. de beleSaga. 

PLAST: lo (AN, Be, Gc, L-ain), zas, 
onomat. de la bofetada : pan, onomat. de la 
gifle. — 2° (ANc, Be, BN, Gc, L), ono- 
mat. de la caida a un pozo , lodazal : 



pouf, onomat. de la chute dans un puits, 
dans un bourbier. Usterik gitSienean, 

GBRRAK, MAROTOREN BIDEZ, PLAST EG IN 

zuen : cuando menos se creia, la guerra 
se vino abajo por mediacidn de Maroto : 
quand on le croyait le moins, la guerre 
s'tcroula de suite, par V inter nUdiaire de 
Maroto. (F. Seg.) 

Plastada (AN, B, G, L-ain), plasta- 
dako, bofetada, sou (fie t. 

Plasta-plasta : 1° (Be, L-ain), onomat. 
de caer un objeto a pedazos, onomat. 
exprimant la chute d'un objet qui se 
brise en morceaux. — 2« (L-ain), ono- 
mat. del ruido que hace, p. ej. un perro 
al comer : onomat. dw bruit que fait, 
p. ex. un chien en mangeant. 

Plast egin (F. Seg.) : 1° r even tar, 
esta liar : crever, Mater. — 2° terminar 
algo antes de tiempo, terminer quelque 
chose avant le temps normal. 

PLASU (BN-haz), poda 6 corte de 
seto, tmondage ou tonture de haie. PlaSu 

EGITEN ARI DA HBSI HORREN flPITZBKO, 

esta podando para acortar ese seto, il 
4monde la haie. = Darthayet lo traduce 
por « seto muerto ». Darthayet le tra- 
duit par « haie morte ». 

Plateo (L-ust), sargento?, pececillo 
de rios : sergent ?, petit poisson de ri- 
viere. (?) 

Plater (AN, B, G, L), pi a to, assiette. 
(??) = Es de las pocas palabras que ter- 
minan en r suave. C est un des rares 
mots terminus par un r doux. Plater 
zakon (B-g-oll-ub), barrelio, terrine. 

Platun (BN-bard), emplasto, em- 
pldtre. 

Platusa (B, G), platufta (L), platija, 
un pez de mar : plie, certain poisson de 
mer. (?) 

PLAU : 1° (BN-s,...,L), pum,vozono- 
matop. que indica el ruido de una bofetada, 
de un objeto que cae con estrepito al 
agua, lodazal, etc. : poum, mot onoma- 
top. qui indique le bruit d f une aifle, d'un 
objet qui tombe bruyamment dans I'eau, 
dans un bourbier. — 2° (BN-ald), ono- 
mat. de detenerse cuando m£nos se espa- 
raba, onomat. de faction de s'arrUer 
subitement. 

Plaunkai: 1° (G?), liana, truelle. Kisua- 

RIAREN PLAUNKAI BAT BERE BSKUAN ZEU- 

kala, teniendp en su mano una liana de 
albanil, tenant une truelle de macon. (Ur. 
Am. vn -7.) — 2° (L?), cuchilla de dos 
asas que usan los barrileros, carreros, 
etc. : plane, sorte de long couteau a deux 
poignies employe par les tonneliers, les 
charrons, etc. 

PlauSa (AN, Araq.), juego del tejo 6 
herr6n, jeu du palet. 

PLAUST (Be, G-and) : 1<> crac, ono- 
mat. del estallido de un objeto : crac, 
onomat. de VMalement d'un objet. — 
2° pum, onomat. de la caida de algun 
objeto pesado : pouf, onomat. de la chute 
d'un objet pesant. 

PLAUSTA : 1° (B-a-d-l-m-o-tS),sauco, 
sureau. = En B-a distinguen los sexos : 
plausta arra, « el sauco macho ; » 
plausta emba, « el sauco hem bra. » En 
B-a on distingue les sexes : plausta arra, 
« le sureau mile; » plausta emea, « le 
sureau femelle. » — 2° (B-a-d-m-o-tS), taco, 
trabuquillo de sauco que sirve de juguete 
a los ninos : pttoire, jouet en sureau. — 
3° (B,...), onomat. del acto de devorar, 
onomat. de faction de dtvorer. Plausta- 



Digitized by 



Google 



PLAUSTADA — POLPA 



175 



PLAU8TA JATEN DAU TSAKURRAK (B-g), el 

perro come a dos carrillos, le chien 
mange gloutonnement. 

Plaustada (Be), defecci6n, apostasia : 
defection, apostasie. ^Zelan alde egin 

itUNBTAKO OR-KMEN JAU8TBAK TA PLAUSTA- 
DAK, EUREN ARGIA BAGARIK ? £C6mO evi- 

tar las caidas y defecciones a cada paso 
entre tinieblas, no teniendo su luz (la 
de los buenos libros ) ? comment Eviter 
les chutes et les defections a chaque pas 
parmi les Unebres, sans leur lumiere 
(ce lie des bons livres)? (An. Esku-lib. 
3-28.) 

Plaustagei (B-m), taco, madera de 
sauco, trabuquillo que sirve de juguete 
a los nifios : pEtoire, bois de sureau qui 
sert de jouet aux enfants. 

Plaustasotz (B-a-d-m-o-t8), palo que 
se mete en el trabuquillo de sauco para 
disparar los tacos de esparto que en 61 
se meten : baguette, petit b&ton qui se 
glisse dans la pHoire, pour en faire par- 
tir les balles de chanvre. 

Plaust egin (B,...), claudicar, caer 
moralmente , apostatar : clocher, dtchoir 
moralement , apostasier. # 

Plauta(B-a-ang-l-mu-ot§), taco, trabu- 
quillo de sauco que sirve de juguete a los 
nifios : pitoire, jouet des enfants. Var. 
de plausta (2°). 

Plautasotz (B-m). (V. Plaustasotz.) 

PLAUTIRI (B-i-1), escrofula, scro- 
fule. 

Plaza (c) , plaza , lugar ancho y espa- 
cioso dentro de poblado ; en sus acepcio- 
nes de lugar de recreo publico y mer- 
cado : place, endroit large et spacieux au 
milieu d'un centre de population; dans 
ses acceptions de lieu de divertissement 
public et de marche. ( D. lat. platea.) = 
Costara mucbo desterrar esta palabra , 
sustituy£ndola por sus correspondientes 
hoy anticuadas. II sera tres difficile 
oVextirper ce mot et de le remplacer par 
ses Equivalents, qui sont aujourd hui 
vieillis. 

Plaza-gizon (AN, B, BN, L, S), hom- 
bre que frecuenta y brilla en los juegos 
de la plaza publica, horn me qui frEquente 
les jeux de la place publique et y brille. 

Plazarl : 1° (B-ofi, ..., BN-gar, G), 
amasador y acomodador en las tejerias , 
pHrisseur et placeur des tuileries. — 
2° (AN-b), contador de partidos de 
pelota , marqueur des parties de pelote. 

Plazasari (BN-gar), derechos de mer- 
cado , droits de place au marchk. 

Plazeri (B-a-ar), salario que se da al 
oficial carbonero por cada carga, salaire 
que Von donne au char bonnier pour 
chaque charge. 

PLE: 1° (BN, L), cada tanto de juego 
de pelota a bl£, chaque point au jeu de 
pelote a blaid. (Duv.) (??) = D. ingl. 
p/ay?. D. fr. palet?. — 2<> (BN, L), pala- 
ora con que un jugador aavierte que va 
a sacar la pelota, mot par lequel un 
joueur avertit qu'il va butter la pelote 
contre le mur. 

Pleinka ( B-land-oken ) , vaina que se 
come tierna , gousse que ton mange en 
vert. 

Pleit (Be, Gc), flete, fret. (??) 

Pleitean (G-zeg), al boche, a la 
poquelte (jeu d' enfants). 

Pleitero (B, G), buque fletero, lan- 
ch6n de cabotaje : caboteur, petit bateau 
qui navigue le long des cdtes. (??) 



Plekari (AN, BN), jugador de pelota 
a ble, joueur de pelote a blaid. 

PLEN (Be, Gc), colmado, muy lleno : 
comble, tres plein. (?) Plen-plen ipini, 
ponerlo muy colmado, le mettre tres 
plein. 

PLETA (AN-lez-oy, G-don) , acelga : 
belte, poirte. (Bot.) 

Plin (G-bid-don-et§-t,...), lleno, col- 
mado : plein, comble. Var. de plen. (?) 
Plin -plin dago, esta completamente 
lleno , il est complelement plein. 

Ploka (G-ern-err), tamo, pelusa de 
telar : bourre, duvet du metier a tisser. 
(D. fr. floe.) 

PLOS (B-mur) , quiebra , fail lite. 

PLOSA (B-m), exceso del forro ya 
cosido al pafio : partie de doublure qui 
dEpasse, lorsque le drap est de"ja cousu. 

PloS egin (B-mur), ploS emon (B- 
mur), hacer quiebra : faire faillite, faire 
un pouf [pop.). 

Plost (G-ern), plot (B-m), Var. de 

PLAUST (1°, 2°). 

Plot (G-bid-ord-ziz), boche, hoyo 
pequefio y redondo : poque, fossette, 
petit trou rond. Plotean (G-bid-ord- 
ziz), al boche, a la poquelte ou a la 
fossette. 

PLUNP (AN-b-bera), onomat. del 
acto de zambullirse : plouf, onomat. de 
Faction de plonger. 

Plunpada (AN,...), zambullida, plon- 
geon. 

Plunp egin (AN), zambullirse, p/o/i- 
ger. 

PLUST (G-and) , meter algo de golpe 
en un agujero, mettre vivement quelque 
chose dans un trou. 

PODAlSA (B-m-o), guadafia, faux. 

PODAITZA (G, All.), pod6n, poda- 
dera : serpe , serpette. 

PODAZA (B-l, G-aya), hoz, fau- 
cille. 

PODOMA (B-o) , pezones , piezas que 
se meten en el cubo de la rueda, para 
que el eje no saiga de £1 (hay cuatro en 
cada rueda): fusses, pieces qu'on met 
dans le moyeu de la roue, pour que Ves- 
sieu n J en sorle pas'(ily en a quatre a 
chaque roue). 

PODRA: 1° (Sc), potro, poulain. (?) 
— 2° (BN, Sal.), potranca, pouliche. (?) 

Poial (B-a-alb-g-o), columna, colonne. 
= D. esp. poyalt : poyo, banco de pie- 
dra , banc de pier re. 

Poyata(B-mond-ofi), lejia, colada : 
lessive, lessivEe. 

Poidezantur (S, Alth.), arveja, vesce. 

(Bot.) m) 

POILA (B-a-o) : i° manojo, haz : 
poignte, glane. — 2° pella, pelotilla : 
pelote, balle. Edur-poiLa, pelotilla de 
nieve , boule de neige. 

POlXU (B-m), poinu (B-i-mond), 
cimiento del calero : fondement, base 
du four a chaux. 

POK (BN-gar), boche, hoyo redondo 
y pequefio : poque t poquette, fossette, 
petit trou rond. (r?) Pokean sartu, meter 
en el boche, mettre dans la poquette. 

POKALE : 1°(AN), brocal del pozo, 
margelle dupuits. Bada Jesus nekaturik 

BIAJEAZ, ZEGO ALA JARRIRIK ITURRI-POKBAN '. 

Jesus pues cansado del camino, estaba 
asi sentado sobre la fuente : J4sus , fati- 
gue' de la route, s' as sit tout simplemenl 
au bord du puits. (Liz. Joan, iv-0.) — 
2° (L-get,...), embocadura de rfo, em- 



bouchure d'une riviere. — 3° situaci6n 
6 posici6n favorable para una tienda 6 
cualquier otro establecimiento , situation 
ou position favorable pour une tente ou 
tout autre Hablissement. (S. P.) — 4° (AN- 
b ) , entrada de una sala 6 estancia cual- 
quiera, entree d y un salon ou d'une piece 
quelconque. 

POKER (AN-b, BN,,.., Lc), regtteldo, 
eructo : rot, Eructation. Bilaunaren 
eskerra, pokerra i la gratitud del vi- 
llano, (es un) regtieldo : le grand merci 
du vilain, (e'est) un rot. (Oih. Prov. 496.) 

Pokerka (Lc), con nauseas, deseando 
vomitar : rotant t dEsiranl vomir. 

POLAIN (G-zumay), zinga, godille. 
Polainean, (remar) a la zinga, (ramer) 
a la godille. 

POLAIO (AN-ond), esturidn, pez de 
mar que alcanza hasta cinco metros de 
longitud, de color gris con pintas negras 
por el lomo y bianco por el vientre, esca- 
mas grandes, duras; su came es comes- 
tible; con su vejiga se obtiene una gela- 
tin a Uamada cola de pescado : esturgeon, 
poisson de mer qui atteint cinq metres de 
long; il est gris, tacheU de noir sur le 
flanc et de blanc sur le ventre; ses Ecailles 
sont grandes et rudes; sa chair est co- 
mestible; on obtient avec sa vessie une 
sorte de gelatine appette colle de pois- 
son. 

Polbora (R-bidJ, hierba con oc id a vul- 
farmente con el nombre de lindia, 
her be connue vulgairement sous le nom 
de lindia en espagnol. 

POfcl (R-uzt), lindo, yo/i. 

Poliki (AN-b, G), poliki (AN, BN, 
G-and, L-ain, R, S) : 1° lindamente, 
joliment. — 2° dsepacio, poco a poco : 
lentement, peu h peu. 

Polit (AN-b, B, G), polit (BN, G-and, 
L-ain, R, S), lindo, bonito : joli, gra- 
cieux. (?) = En AN-b se usan poliki y 

POLIKI , POLIT y POLIT , POLITU y POtlTU , 

pero los segundos como diminutivos de 
los primeros. En AN-b, on emploie poliki 
et poliki, polit et poLit, politu et poLitu , 
mats les seconds comme diminutifs des 
premiers. 

Politasun (AN, B, G), politasnn 
(BN, G, L, R, a), gracia, donaire : grice, 
aisance. 

Polito : 1° (Be), lindamente : joliment, 
avec gr&ce. — 2° (B-g) , despacio , lente- 
ment. 

Politu (AN, B, G), politu (AN, BN, 
L, R, S), embellecerse , s'embellir. 

POLOI (Sc), pavo, dindon. 

POLOKA (G-zeg), taco, trabuquillo de 
sauco en que los nifios meten tacos de 
estopa 6 cafiamo y los extraen dispa- 
rando un taco con otro : pUoire, jouet 
d enfants dans lequel on met des balles 
de chanvre dont Vune chasse V autre au 
moyen d'une baguette. 

POLONTSA ( AN - oy ) , suciedad del 
lino, saletis du Un. 

POLOST (G-ern-us-ziz), Var. de 

POLOKA^ 

Polota (Sc), pelota, ballote. (Voc. 
puer.) 

POLPA (R), ampolla,ampou/e. Urtarr- 

ILAK JATEN DU URINA, OTSAILAK JATEN 
DU POLPA ETA MART3o GAISOARI EGOZTKN 

darei kulpa (R) i el mes de enero come 
la mantequilla, el de febrero come la 
ampolla, y al pobre marzo le echan la 
culpa : le mois de Janvier mange le 



Digitized by 



Google 



176 



POL-POL — PHORROKA 



beurre, fevrier mange Vampoule, et Us 
rejettent la faute sur ce pauvre mars. 

Pol-pol (B-g-mond), onomat. de rui- 
dosa ebullici6n, onomat. d'une forte 
ebullition. 

POLSERA (R), guedeja, longue c/ie- 
velure. 

Polsu (AN-b, G-and) : 1° pulso, pouls. 
— 3° sien, tempe. (??) 

Polt9a (BN-s), acerico 6 almohadilla 
de costura , pelote a aiguilles des coutu- 
rieres. (D. esp. 2>oZsa?.| 

POND A ( B - 1 - m ) , letrina : latrines , 
fosse d'aisances. 

Ponde (AN, G), pila bautismal, fonts 
baptismaux. (D. lat. fons.) 

Ponet (AN-b, L], boina, b6ret. (??) 

Ponetdun ( L - ain ) , aldeano , campa- 
gnard. 

Ponitu (AN-b, L-ain, R-uzt), pagar, 
payer. (D. lat. punireh.) (??) Semeen 

BURUGABEKERIAK AITAK PON1TZEN TU ( AN- 

b, L-ain), el padre paga las calaveradas 
de los hijos, le pere paye les fredaines 
des en f ants. 

Ponparazi, hacer rebotar, renvoyer 
la balle. (Duv.) 

Ponpatu, rebotar, rebondir. (Duv.) 

Ponpe (?, Duv. ms), bote de un objeto 
lanzado 6 caido en tierra , bond que fait 
un objet lance" ou tomb6 a terre. 

Ponpina (AN-b), persona limpia y 
bien arreglada : personne pomponnte, tir4e 
a quatre tpingles. 

Ponpitu (R), caerse : choir, tomber. 
(Voc. puer.) 

Ponpos (AN-b), hombre pulcro y 
aseado, homme bien mis et tres soign4. 

PonpoS : 1° (L-ain, R-uzt), gracioso, 
gentil : gracieux, gentil. (D. esp. pom- 
posol.) — 2° (AN-b), mujer pulcra y 
aseada, femme de mise tres soignee. 

PonpoStu (L-ain, R-uzt), acicalarse: 
se pomponner, s'atlifer. 

Ponpots, limpio, bravo: sans peur, 
brave. (Oih.) = Segun Duvoisin, pon- 
pot5 es aumentativo de ponpoS. D'apres 
Duvoisin, ponpotS est un augmentalif de 
ponpoS. 

Ponte (G-and), pila bautismal, fonts 
baptismaux. Var. ae ponds. Aita pon- 
teko ( G ) , padrino , lit. : padre de la 
fuente bautismal : parrain, lit. : pere 
des fonts baptismaux. Am a ponteko 
(G, ...), madrina, lit.: madre de pila : 
marraine, lit. : mere des fonts baptis- 
maux. 

PONTSA: 1° (R), mufieca, bebe: pou- 
pie, b4bi. — 2° (AN-b),abomaso 6 rede- 
cilla, segundo est6mago de los rumian- 
tes : bonnet, deuxieme estomac des rumi- 
nants. 

PontSaki (AN-b). (V. PontSota.) 

PONTSO (R), elegante, iUgant. 

PontSota (?), comida hecha de est6- 
mago de coraero relleno, plat fait avec 
V estomac d'un agneau. 

PONTZ (AN, Lc) , panza : panse, ventre. 

PONTZA : 1° (AN-ond, B-l), panto- 
que , panza 6 saliente del costado en las 
lanchas , courbure de la coque ou flanc 
des embarcations. — 2° (AN-oy), Var. de 

PONTZ. 

PONTZO (B-d), cisterna, cilerne. 
(D. esp. pozo ?.) 

POPA : 1° (c), sopa, soupe. (Voc. 

Euer.) — 2° (R), topetazo de carneros y 
ueyes, coup ae tSte des biliers et des 
bceufs. — 3° (B, G), popa de un buque, 



poupe d'un navire. Poparean dauko aizba 
(Be, Gc),el viento tiene por la popa, il a 
le vent en poupe. — 4° (B-l-ond,...), tra- 
sero : derriere , stent. 

Popaka (BN-s, R) : 1° a topes, a coups 
de ttte. — 2° topetazo , testerada , coup 
de ISte. 

Popatu (BN-s), chocar, heurter. 

POPIL (BN-i-irri-hol), colodra, estu- 
che en el cual pone el segador la piedra 
de afilar : coffin, itui dans lequel le fau- 
cheur met la pierre a aff liter. 

Popilka, forma adverbial que se une 
a un verbo, forme adverbiale qui s'unit 
a un verbe. (Duv. ms.) Popilka erortzea, 
caer los unos sobre los otros, tomber 
les uns sur les autres. Popilka laster 
egitea, correr en tropel, courir en 
bande. 

POPINA (AN-b), popifia (AN, BN- 
s, R), mufieca, juguete de nifias : pou- 
pte, jouet de filletles. (Voc. puer.) Jeza- 

BEL ZEGOEN BALKOYEAN POPINA EDO ANDERE 

bat EGifiiK, Jezabel estaba en el balc6n 
vestida como una mufieca, Jtzabel se 
tenait sur le balcon habilUe comme une 
poupe'e. (Liz. 4-15.) 

Popolo (R), popolote (B-el-1-mu-ofi), 
gordinfl6n, recboncho : ohese, trapu. 

POPTJLTJ (BN-am-haz), fuera de 
cuenta, en alboroque :par-dessus le mar- 
chi, en sus du compte. Dotzena bat sagar 

UORREKIN EMAITEN DAUTZUT MADARI BAT 

populu, con esta docena de manzanas os 
doy una pera en alboroque, avec cetie 
douzaine de pommes je vous donne une 
poire par-dessus le marche*. 

PORA (git), vientre, ventre. 

Phoragu (BN-hel), ceremonia fune- 
bre, cMmonie funebre. Var. de progu. 

PORAKAILO (B-g-mu-ub), pora- 
kilo (B-o-tS) : 1° tunante, pillo : gueux, 
vaurien. — 2°(B-o), persona desgar- 
bada , personne mal arrangie. 

Porasuz (B-t3), a fuerza de, a force 
de. (?) 

Pordoin, bord6n, bast6n 6 palo con 
pun la de hierro : bourdon, alpenstock, 
bdlon ou canne munie d'un bout en fer. 
(W) 

Pordoinkatu, apoyarse sobre el bor- 
d6n, s'appuyer sur le bourdon. (S. P., 
Ax. 3«-86-3.) 

PORKA (AN-b), conjunto de frutas 
que han saliao del prismo oot6n : grappe, 
ensemble des fruits sortis d f un mime 
bouton. 

PORKAITZ (AN-oy), montana sa- 
liente, precipicio : montagne saillanle, 
precipice. 

Porkaka (AN-b) : 1° a grupos (la 
fruta), en grappes (les fruits). — 2° en 
abundancia, en abondance. 

PorkaletSa ( AN-b, Lacoiz.), castafla 
de puas asperas , chdtaigne a pointes 
aigue*s. 

PorkatSa (B-l-m-o-t§|, horquilla 
pequefta de bierro 6 de maaera con dos 
puas, petite fourche a deux pointes en 
bois ou en fer. 

PORKATU (R-uzt), prod ucir den tera, 
s'agacer (les dents). 

Phorogatu (BN, L), probar, prouver. 

(??) ADISKIDEA GAUZA SlPIAN BEHAR DA 
PHOROGATU , HANDIAN ENPLEGATU , Se debe 

probar al amigo en cosa pequefta y em- 
plearle en cosa grande , il faut 6prouver 
Vami aux petites occasions et Vemployer 
aux grandes. (Oih. Prov. 3.) 



PORONPIL (B-a-art), nudo, nceud. 

PORRA (B-i-m-mond), mazo grande 
de hierro , gros marteau de fer. (??) = 
En B-mu se toma esta palabra , en acep- 
ci6n para mi desconocida, como punto 
de comparacibn para hablar de glotones : 
porrea legez jan, « comer como... » En 
B-mu on prend ce mot, dans une accep- 
tion qui m'est inconnue, comme point de 
comparaison entre gloutons: porrea legez 
jan, « manger comme... » Jo, aita : za- 
bala bada, parea j luzea bada , burdun- 
tzia; okerra bada, igitaia; biribiLa 
bada , porrea ( B ) : golpee , padre : si es 
ancho (lo que sale), serd pala; si es 
largo, asador; si es torcido, hoz; si es 
redondo, porra (f6rmula popular que se 
dice al forjar el hierro) : frappe, pere: 
si (ce qui sortira) est large, ce sera une 
pelle; si e'est long, une broche; si e'est 
tordu, une faucille; si e'est rond, un mar- 
teau (formule pop u la ire que Von dit en 
forgeant le fer). 

Porrain (AN-Iez), porraina (BN-s), 
borraja, bourrache. (Bot.) (??) 

Porraka ( B - a - o ) , golpea ndo con el 
mazo, frappant avec le marteau. Porra- 
ketan (B-a-d-o), martillando, marte- 
lant. 

Porrakatu : 1° (R), rendirse de can- 
sancio, s'treinter ae fatigue. — 2° (AN- 
lez), golpear, f rapper. 

Porre (G-zeg), porra, mazo de hierro : 
gros marteau, masse de fer. (?) Var. de 
porrob. 

Porrekinatu (R-uzt), asolar, rawa- 
ger. 

PORRIKA (B-otS-ub), tenazas gran- 
des, grandes tenailles. 

PORRILA : jo (B-g-i-m-tS-urd), codi- 
Uera, enfermedad del ganado, debilidad 
de extremidades : ma la die de certains 
animaux, caractirisie par la faiblesse des 
extrtmites. = Esta palabra se usa en 
plural. Ce mot est usiU au pluriel. — 
2° (B-urd) , verrug6n , prominencias tos- 
cas de la corteza de los arboles : brous- 
sin, verrues de V6corce des arbres. 

Porriladun (B....), atacado de codi- 
llera : pris de faiblesse, en parlant des 
animaux. 

PORRO : 1° (BN-gar), panza, parte sa- 
liente de una barrica, de una botella 6 de 
un vaso cualquiera : panse, par tie saillante 
d'une barrique, d'une bouteille ou d'un 
vase quelconque. — 2° Phorro (BN), 
pedazo, morceau. Herb ail direnei ema- 

TEN ZAYOTE OGI-PHORROA ARNOAN BUSTI- 

rik, a los que estan d^biles se les da 
pedazo de pan moiado en vino J on donne 
a ceux qui sont ae* biles un morceau de 
pain trempt dans du vin. (Duv. Labor. 

140-13.) Ez BERAK EZ EMAZTEAK BZOMBN- 

dute sinheste-porrorik , dicen que ni 61 
ni su mujer tienen pizca de fe , on dit que 
ni lui ni sa femme n'ont un brin de foi. 
(Eskuald. 26-1-1906.) 

Porroe (B, Per. Ab. 135-4), la jporra 
de ferreria , la masse d'une forage. (?) 

Porroin ( AN-b ) , borraja , bourrache. 
(Bot.) Var. de porrain. Porroin-ura (AN- 
d), agua de borrajas, eau de bourrache. 

Phorroka (L), indet.de phorrokatu 
(1°, 2°, 3°, 4<>). Begira zite zakhurrer rmai- 
tetik gauza saindur1k, eta bz d1tzazula 
aurth1k perlak tsbrrien aintzinerat, bel- 
durrez zangopetan ost1ka ditzaten , eta 
zure kontra bihurturik , zuhaur, pho- 
RROKA zitzatbn : no dels lo santo a los 



Digitized by 



Google 



PHORROKALDI — POSTOLA-ZIRI 



177 



perros, ni echeis vuestras perlas delante 
de los puercos, no sea cjue las huellen 
con sus pies, y revolvi^ndose contra 
vosotros os despedacen : ne donnez pas 
aux chiens ce qui est saint, et ne jelez 
pas vos perles devant les pourceaux, de 
peur qu'ils ne les foulent aux pieds, et 
que, se tournant contre vous, ilsnevous 
de'chirent. (Matth. vn-6.) 

Phorrokaldi (AN, L), paliza : ricUe, 
volte de coups. 

Phorrokarazi : io promover una zurra, 
abtmer de coups. (Duv. ms.) — 2° (AN- 
b), rendir a alguien por encomendarle 
excesivo trabajo, harasser ou extinuer 
quelqu'un pour lui avoir commands un 
travail excessif. 

Porrokatu : io (L-ain), cargarse de 
frutos , se surcharger de fruits. — 2° Pho- 
rrokatu (BN, L, S), atropellar, fouler. 
— 3° (BN-s, R), fatigarse en exceso, 
s'treinter. Porroketan (AN-s, R), ocu- 
parse en algo hasta rendirse de fatiga, 
vaquer a quelque chose jusqu'a s'treinier. 

TOSTA- PORROKETAN (R), DOSTA-PORROEB- 

tan (BN-s), rendirse de fatiga jugue- 
teando, s'4reinter en jouant. Dantza- 
porroketan, rendirse de fatiga bailando, 
s'treinler a danser. Lan-porroketan (BN- 
s, R), rendirse de fatiga trabajando, 
s'6reinter en travaillant. — 4© (G-and, 
L-ain, R-uzt ) , phorrokatu (BN, L, S), 
despedazar, desmenuzar: e'mietter, mettre 
en morceaux. TeiEen arteko murtera 

PHORROKATZEN DIB BARNBN SARTZBKO, des- 

menuzan el mortero que esta entre 
ladrillos para poder entrar dentro : elles 
4miettent le mortier qui se trouve entre 
les briques, a fin depouvoir pe'ne'trer dans 
VinUrieur. (DM. has. 31 -15.) Kanpoan 

AREITU ZIRAN OIZON ETA ABEREAK IL , LAN- 
DAREAK PORROKATU ETA ARBOLAK A UTS I 

ziran : murieron cuantos hombres se 
hallaban fuera, las plantas fueron des- 
trozadas y los arboles tronzados : tous 
les hommes qui Haient dehors moururent, 
les plantes furent d4truites et les arbres 
coupe's. (Lard. Test. 80-10.) — 5° I BN, 
L), agarrarse y luchar sin hacerse aafio, 
sin darse golpes : se tirailler et se battre 
sans se faire du mal, sans se donner des 
coups de poing. 

Porrokln (Sc), mendrugo, crotlton ou 
resle de pain. Erran zbyon emaztbak : 

HALA DUZU, JAUNA l BENA TSAEURREE ERE 

JATEN dizib berb nausibn mahainotie 
erortbn diren phorrokinetarik : y ella 
dijo : Asi es, Senor; mas los perrillos 
comen de las migajas que caen de la 
mesa de sus sefiores : il est vrai, Sei- 
gneur, dit-elle; mais les petils chiens 
mangeni au moins les mieltes qui tombenl 
de la table de leur matt re. (Matth. 
xv-27.) 

Porrokinatu (BN-ald), raspar el pan, 
r&per le pain. 

PORROSKA: 1<» (AN-b, L-ain), con- 
junto de restos sin valor, ramaje seco, 
zarzas menudas : ram as sis de restes sans 
valeur, feuilles seches, ronces menues. — 
2° ( L ) , pedazos de pan con que se hace 
la sopa , tranches de pain avec lesquelles 
on fait la soupe. 

Phorroska : 1° (BN-am), migaja, miette. 
Sakhurtoek erb jaten ohi dituztb ma- 
hain-azpian haurrbk utzi ooi-phorroS- 
kak, porque los cachorrillos comen debajo 
de la mesa las migajas de los hijos , mais 
les petils chiens mangent sous la table 

T. II. 



les mietles des enfants. (Har. Marc, vn- 
28.) — 2° (BN), pedacito, petit morceau. 
— 3° (BNc), mendrugo, morceau de pain 
que Von donne aux pauvres. 

Porroskatu : 1° (BN-ald), raspar el 
pan, rdper le pain. — 2° (B, BN, L, S), 
maltratar, desgarrar violentamente : mal- 
trailer, dtchirer violemment. Erran nahi 
baitu Sehatzba, zathitzea, porroskatzba : 
lo cual significa desmenuzar, despeda- 
zar, destrozar : ce qui signifie e'mietter, 
de'pecer, dttruire. (Ax. 3«-5?-8.) 

Porroskeria (BN, L, S), conjunto de 
cosas inutiles, ramassis de choses inu- 
tiles. 

PHORROTA (Sc), pan de maiz en 
forma de bola 9 pain de mats en forme 
de boule. 

Porru, phorru : 1° (c), puerro, poi- 
reau. (??) (Bot.) — 2° (B-o), parte podrida 
de un madero, partie pourrie d f un 
bois. 

Pomikipula (ras-Lond), cebollino : 
ciboulette, civette. (Bot.) 

Porrutu: 1°(AN, G), aporrear, assom- 
mer. — 2° (B-ub), secarse (las hojas de 
maiz), se s6cher (les feuilles de mais). 

Portalanga (AN-oy), portangala 
(AN-lez), cancilla, puerta de los campos: 
claire- voie, porte des champs. 

Portitz (AN-b, Gc), fuerte, fort. (D. 
lat. fortisl.) Lan portiza (G-and), tra- 
bajo duro , travail dur. 

Portu : 1° (c), puerto de mar, port de 
mer. (??) = Kai parece el genuine Kai 
semble itre le mot primitif. — 2° (AN, 
BN), Pirineo, puerto de los montes : 
Pyre'nies, port des montagnes. (ft) — 
3° (B-d), trato, tratamiento, trailement. 
(??) Portu tSarra eroan nbban orduan, 
rui entonces victima de mal trato , j'eus 
alors un mauvais trailement. 

Portugal- gin arra ( ms-Lond), cama- 
rincita, lit. : brezo ae Portugal: lit. : 
bruyere de Portugal. (Bot.) 

PORTJ : 1° (BN ?), ruido, bruit. Zuzbn 
gaiStoak porua handi , el aue tiene peor 
derecho es el que mas ruido mete, celui 
qui a le plus mauvais droit fait le plus 
grand bruit. (Oih. Prov. 445.) — 2° (B, 
Per. Ab. 119-25), fuero, fuero. ffl) 

Poruzu (BN?), ruiaoso, bruyant. 
MehatSu poruzuak, gupida ditu eskuak : 
el que amenaza ruidosamente se compa- 
dece de las manos; es decir, no pega : 
celui qui menace avec grand bruit veut 
4pargner ses mains , c f est-a~dire qu'il n'a 
pas envie de frapper. (Oih. Prov. 315.) 

PORZELA (?), carro de mimbres, 
chariot d'osier. (Herv. Cat&l. de leng. 
V-283.) 

Po9elagarri,obstaculo, obstacle. (Duv. 
ms.) 

PoSelamendu, impedimento, estorbo, 
obstrucci6n : emp4chement, embarras, 
obstruction. (Duv. ms.) 

PoSelatu (BN, Oin. Vbc), impedir, 
obstruir : empicher, obs truer. Huna hirur 

URTHB PIKONDO HUNTARA ABIATU NAIZENIK 
PIEOEETA, ETA EZTUT AUREHITZBN : MOTZAZU 
BBRAZ : £ZERTAKO POSELATZEN ERB DU LURRA? 

mira, tres anos ha que vengo a buscar 
fruto en esta higuera , y no lo hallo ; 
c6rtala pues : &para que ha de ocupar 
aun la tierra ? voila trois ans que je viens 
chercher du fruit a ce figuier, et je n*en 
trouve point; coupe- le done : pourquoi 
occupe-t-il encore le sol? (Duv. Luc. 
xzii-7.) 



PO§ELU (BN), estorbo : entrave, obs- 
tacle. Baldin bneein heldu bazare, po- 
5elu izanen zaizeit : si viniereis conmigo, 
me servir&s de estorbo : si vous venez 
avec moi, vous me serez un obstacle. 
(Duv. II Reg. xv-33.) 

POSI (L), tajada, tranche. Badira bi 
§it5uri-mota : bata nik erran dudana, 

ZEINETAN LUR-aSaLEAN ERRETZEN BAITA ZIZ- 
KIRRA, HlRATZE-POSl BATEEIN I hay d0S 

especies de hormigueros : el uno el que 
he manifestado, en el cual se quema a 
flor de tierra el rastrojo con un poco de 
helecho : il y a deux sortes de four- 
naches : Vun, celui quefai montrk, dans 
lequel on br&le a fleur de terre le chaume 
avec un peu de fougkre. (Duv. Labor. 23- 

2.) 

PoSlkadura, partici6n, morcellement. 
(Duv. ms.) 

PoSikarazi, hacer cor tar en pedaci- 
tos, faire couper en petils morceaux. 
(Duv. ms.) 

PoSikatu, cortar en pedacitos, couper 
en petils morceaux. (Duv.) PoSieatuko 

DUZU, ETA GAINERA OLIOA iSURIKO, la divi- 

diras menudamente y echaras aceite 
sob re ella , lu le rompras en morceaux et 
tu verseras de Vhuile dessus. (Duv. Lev. 
n-6.) 

Posin (S), pozo, puits. (?) Posin tipi 
bat (S), profundidad de poca anchura en 
los rios, profondeur de peu de largeur 
dans les rivieres. 

POSlN (L), bocado, bouchte. Lehen- 
biziko poSinban eta ahamenean, en el 
primer bocado, a la premiere bouchte. 
(Ax. la-492-21.) 

POSKI (B-ubK cola de un vestido, 
queue ou tratne d un vilement. 

POSOLTJ (BN-am), obstaculo, obs- 
tacle. 

POSPOL (G-bid-ord), agall6n, excre- 
cencia de roble con que juegan los ninos, 
noix de galle avec laquelle les enfants 
s'amusent. 

POSPOLIN : 1° (AN-lez, Be, ..., Gc), 
onomat. que sirve a designar la codor- 
niz, onomat. qui sert a designer la caille. 
— 2° (B-eib), persona linda y graciosa y 
pequefla : caille tie, petite personne jo lie 
et gracieuse. — 3° (B-l), perinola, juguete 
de ninos : jeu d f enfants, ressemblant au 
« toton » francais. — 4° (AN-arez, B-l- 
ofi, G-t), agall6n, juguete de ninos, noix 
de galle qui sert de jouet aux enfants. 
(V. PoSpol.) 

Posta (B-a-alb-ar-g-m-o), galope, 
galop. = D. esp. posta, servicio antiguo 
de correos : posle, ancien service des 
courriers. Postan (B, ...), al galope, au 
galop. Posta-postaea (B-leinz) : a todo 
correr, a escape : courir la poste, ventre 
a terre. 

Postaketa (G-don-etS-ori-us), juego 
a la vilorta : jeu de la « vilorta », sorte 
de jeu de croquet. 

POSTEGO (AN-ond), erizo de mar : 
oursin, htrisson de mer. Badira poSte- 

GOAK BIZKARRBAN TATSUELAE BEZELA ARAN- 

tzidunae, hay erizos de mar que en el 
dorso tienen especie de tachuelas con 
pinchos , il y a des htrissons de mer qui 
ont sur le dos des especes de clous armts 
de piquants. 

POSTOLA (AN-arez), taco, trabu- 
quillo de sauco, juguete de ninos : 
pHoire, jouet d y enfants. (V. Plausta.) 

Postola-ziri, postola-sotz (AN, ...), 

23 



Digitized by 



Google 



178 



POSTUMA — POTOTSA 



palillo con que se atacan las bolillas de 
esparto en el taco : baguette, b&tonnet 
qui sert a pousser les b a lies de chanvre 
dans la pHoire. 
POSTUMA (R), panadizo, panaris. (?) 
Postura (Be), apueste, pari. (??) 
Postura egin (Be), apostar : parier, 
gager. 

PoSunko (R-uzt), charco, pozo de 
agua detenida : flaque, petite mare d'eau 
produite par les pluies. 

POT : 1° (B-a-m-o, Gc), rendimiento 
de cansancio, accablement. — 2° (G-t, ...), 
ahitamiento , rassasiement. — 3° (AN, 
BN, L, S), beso, baiser. Aize hori elhu- 

RRARI POTA BMANIK HELDU DUZU (BN) '. eS6 

viento viene de haber besado a la nieve, 
es muy frio : ce vent vient d'embrasser 
la neige, il est tres froid. Goldearen 
amorbkati pot nabarrari , por amor del 
arado se besa la reia, on baise le soc 
pour Vamour de la charrue. (Oih. Prov. 
201.) 

POTA : 1° (G, Lar. Corog. 67), aspas, 
palas delas ruedas de las ferrerias, aile- 
rons des roues de forges. — 2° (G), 
jibia, pez parecido al calamar, de mayor 
tamafio : seiche, poisson semblable au 
calmar, un peu plus grand. — 3° (B, G), 
el rendimiento, el ahitamiento, el beso : 
V accablement, le rassasiement, le baiser. 
(V. Pot.) 

Pota (AN-ond), Var. de pota (2°). 

Potabiotz (AN-ond), jibia grande, 
grande seiche. Pot abiotza pota aundiari 

BRRATBN DIOGU, TSlKIENARI POTSARRA (AN- 

ond): llamamos potabiotz a la jibia grande, 
asi como a la mas pequena damos el 
nombre de potSar : nous appelons poTa- 
biotz la grande seiche, de mime que nous 
appelons la plus petite potSar. 

Potakor (G-don), papandrbn, pez 
parecido al chicharro, mas esbelto y 
duro : capelan, poisson ressemblant au 
maquereau, plus svelte et plus ferme. 
Var. de botakor. 

Pota-maila (?), especie de bigornia, 
yunque de dos puntas : sorte de bigorne, 
petite enclume A deux pointes. 

Potharl (AN, L), aficionado a besar, 
baisoteur. 

POTASA (AN-b), botijo, buire. (D. 
fr. potichel.) 

Potatoki (G), lugar de pesca de mu- 
cho fondo, en que se pescan las jibias : 
parage de piche tres pro fond, ou Von 
ptche les seiches. 

Pot egin : 1° (B-a-m-o, G), detenerse 
en el trabajo por no poder seguir a falta 
de fuerza, s'arrUer au milieu d'un tra- 
vail par manque de force. — 2° (G-t), 
ahitarse, no poder seguir comiendo : Ure 
repu, ne plus pouvoir manger. — 3° (AN- 
lez, BN, L, S), besar: embrasser, baiser. 
Handik uste dut bthorri zela usantza, 
arrotz - kalean , kanpotik ethortzean , 
g1zonek emaztei pot egitea, musu emaitea, 
jakiteko ea arno-usainik bazutenz .* de 
alii creo vino la costumbre, en extrafios 

Eaises, de que al venir de fuera los hom- 
res besasen a las esposas para saber si 
despedian olor a vino : je crois que e'est 
de la que vint la coutume des pays stran- 
gers, ou les hommes en revenant du de- 
hors embrassaient leurs femmes pour 
s'assurer si elles sentaient le vin, (Ax. 3«- 

218-1.) Bl TBILA HORIBK POT BOITEN DUTB I 

esas dos tejas se ensamblan, se yuxtapo- 
nen (para formar canal) : ces deux tuiles 



s'assemblent, se juxtaposent (pour for- 
mer canal). 

Pot email (AN, L?, ...), Var. de pot 

EGIN (3°). 

Potera ( G-don -ori-zumay), cala en 
que se pescan las jibias, parage ou se 
pSchent les seiches. 

Poterezkatu (BN-am-orab), ensayarse, 
emplear fuerzas : tenter, essayer ses 
forces. (?) 

Poteriotz (AN-ond?), Var. de pota- 
biotz. 

POTETS (BN-haz), resabio de la 
comida durante una mala digesti6n , 
arriere-gofil de la nourriture pendant une 
mauvaise digestion. Odolgiak potetsa 
emaiten du, la morcilla ocasiona resa- 
bios, le boudin occasionne des arrtere- 
goUts. 

Potikai (L), potikei (BN?), objeto de 
besos, objet de baiser s. 

Potikeia (BN?), indet. de potikei atu, 
besuquear, baisoter. Eure gelaria ez 
potikeia, no besuquees a tu camarera, 
ne baisote pas ta chambrtere. (Oib. Prov. 
108.) 

Potiko (BN-gar, S?), mozalbete, gars. 

AGUR, POTIKOAK, l ZBR ARI ZIZTB HOR ? hola, 

mozalbetes, {,qu£ hac&s ahi? salut, les 
gars, que fades -vo us Ik? (Ziber. 110-2.) 

Potikoka (AN-b, L-get, ...), a gatas, 
a qualre pattes. 

POTlLA : 1° (G-bid), calabaza para 
transporter agua , gourde pour porter de 
Veau. — 2° (B-m), objetos que las perso- 
nas viciosas sacan de sus casas para ven- 
derlas a hurtedillas, objets que les per- 
sonnes vicieuses entevent de leur maison 
pour les vendre en cachette. 

Potila-bedar (G-and) , plan La de hoja 
muy ancha y parecida al tebaco, plante 
a feuille tres large et semblable a celle 
du tabac. 

POTIN : 1° (B-a), charco, flaque. — 
2° (B-ofl, F. Seg.), regordetillo, petit 
homme gros et gras. — 3° (B, G), lancha 
de mediana largura , menor que la trai- 
nera : barque de largeur moyenne, plus 
petite que le chalutier. — 4° (B-mu), 
botijo , buire. 

POTINGO : 1° (L), diminuto : menu, 
tout petit. Jaunskil potingo bat mintzo 
zbn Oudin aphezarekin, un sefiorzuelo 
diminuto hablaba con el sacerdote Oudin, 
un petit monsieur parlait avec Vabb4 
Oudin. (Hirib. Eskaraz. 29-4.) — 2° zar- 
cero, perro de caza de pates cortas : 
basset, chien de chasse qui a les jambes 
tris courtes. (S. P.) 

POTIZ (B-a-d-i-m-o-tS, G-and), botijo, 
buire. (?) 

POTO : 1° (G-and), colodra, estuche 
en el cual pone el segador la piedra de 
afilar : coffin, 4tui dans lequel le faucheur 
met la pierre a affdter. (?) — 2° (AN-b, 
G-don), vasija con asa : pot, broc, vase 
munid'uneanse.fl) — 3°(BN-ald),barrefio, 
terrine. (?) — 4° (B, G), desfalleci- 
miento, ae*faillance.\ar. de pot (1°). 

Poto (AN-b), potro, caballito ipoulain, 
petit cheval. 

Potoin : 1° (AN, BN), yema de arboles, 
bourgeon d'arbres. — 2° ( AN-b ) , ovario 
de los animales, ovaire des animaux. — 
3° (AN-b), bot6n, bouton. (??) 

POTOKA : lo (BN, L-ain-s), jaca, 
poney. — 2° (G-and), regordete, trapu. 
— 3° (BN-irul), troncos de madera que 
se ponen sobre el lagar, madriers que 



Von place sur le pressoir. — 4° (AN- 
b), caballito, potrito : bidet, petit che- 
val. 

Potoko (AN-b), Var. de pofo. 

Potola (L-get), Var. de potolo (1°). 

POTOLO : 1° (AN, BN, L, S), regor- 
dete, gordinQ6n, obeso : trapu, gras, 
obese. — 2° (B-ofi), boche, hoyito donde 
los nifios, por via de juego, meten nue- 
ces y huesos de frutes : poquette, petit 
trou dans lequel les en f ants mettent, en 
guise d'enjeu , des noix ou des noyaiix. 

Potolo (AN-b, BN, L, S), gordinfl6n 
y pequefio : poteU, petit et gros. Dimin. 
de potolo (1°). 

Potolotu (AN, BN, L, S), vol verse 
grueso un nombre pequefio : arossir 
ou devenir obese, en par I ant d'un homme 
petit. 

POTOR : 1° (B-ofi, G, Araq.), cuenco 
con mango, terrine munie d'une queue. 
— 2° (G-ziz), bola pequena, boulette. 

POTORRO : 1° (B-l,...), cuervo ma- 
rino, ave de color negro que ha bite entre 
pefias y se sumerge en el mar para bus- 
car alimento 6 huir de la persecuci6n : 
cormoran, oiseau de couleur noire, qui 
habite dans les rochers et plonge dans 
Veau pour chercher sa nourriture ou pour 
e'ehapper a la poursuite. — 2° petrel, ave 
cuyo canto anuncia tempested a los nave- 
gantes : pHrmL, oiseau dont le chant 
annonce la tempite aux navigateurs. 
(S. P.) 

Polorro : io (Gc, ...), cuervo marino, 
cormoran. Var. de potorro (1°). — 2° (L), 
una gaviote distinta del potorro; es 
como la paloma : une mouette distincte 
du potorro ; elle ressemble au pigeon. — 
3° (L-zib), almejas groseras, pe" fancies 
grossi&res. 

Potorrote (G-ern), cesto de mimbres 
que se usa para recoger la cria de la 
abeja y reponerla en la colmena, panier 
d'osier dont on se sert pour recueillir 
V ess aim d'abeilles et le replacer dans la 
ruche. 

POTOS : 1° (B-mond), marte, espe- 
cie de gato montes : martre, esp&ce de 
chat sauvage. — 2°(B, ms-OtS), rechon- 
cho, regordete : trapu, gros. 

Potote (G-etS), boton de arboles, bour- 
geon des arbres. 

Potots (L), grueso (se dice del dedo 
pulgar), gros (se dit au pouce). Hura 

IMOLATU-ONDOAN , MoiSEK , ODOLETIK HAR- 
TURIK, UKlTft ZITUEN AARONBN ESKUINEKO 
BBHARRI-GINGILAREN MOKOA, ESKU ESKUI- 
NEKO BRHI POTOTSA ETA OROBAT ZANGO- 

koa : al que habiendo degollado Molses , 
tomando de su sangre, toed la extre- 
midad de la oreja derecha de Aaron, y 
el pulgar de su mano derecha, y tam- 
bi£n del pie : Motse Ve'goraea, prit de 
son sang, et en mit sur le lobe de Voreille 
droite oY Aaron, sur le pouce de sa main 
droite et sur le gros orteil de son pied 
droit. (Duv. Lev. vin-23.) 

PototSa : 1° (AN-goiz-lez), marte, 
cierte alimafia muy resistente : martre, 
animal carnassier a vie dure. Ezur guztiak 

PUZKATUTA ERE LARRUA BET I OSORIK DU 

pisti onek (AN-goiz), este alimafia con- 
serva entera la piel aun despu^s de des- 
trozarle los huesos, ce carnassier conserve 
sa peau entiere mime apres qu'on lui a 
brise' les os. — 2° (AN-lez), bacineta para 
sacar agua, cassotte servant A puiser de 
Veau. 



Digitized by 



Google 



POTRAMIN — POZKAR1 



179 



Potramin (G?, Ur.), hernia, her- 
nie. 

Potramindun (G?), hernioso, her- 
nieux. Balu brperik gorputzkan, edo 
balitz potraminduna : si tuviera algun 
empeine en el cuerpo , 6 fuere potroso : 
s'il avait une dartre r4pandue aur le corps, 
ou une hernie. (Ur. Lev. xxi-20.) 

Potziz (B, ms-OtS), cazcarria, manchas 
de barro que se recogen en el ruedo del 
vestido : crotte, taches de boue que ra- 
masse le has du vStement. 

POTRO : 1° (B-1-mafi-ond, L?), testi- 
culo, testicule. Jaunarbn baldarnan bzta 

SARTHUKO EBAKIRIK , ' POTROAK LEHBRTUAK 

edo bbakiak DiTUBNiK : el eunuco de ma- 
jados 6 cercenados testes y tajada viril 
parte, no entrara en la Iglesia del Sefior : 
Veunuque, dont les organes ont 4t4 4c r as 4s 
ou coup4s, ne sera pas admit dans V assem- 
ble de J4hovah. (Duv. Deut. xxin-i.) — 
2° (BN-am), borracho, ivre. — 3° ( BN- 
ald -am- haz), borrachera, 4bri4t4. — 
4° (BN-haz), c61era violenta acompafiada 
de gritos, colere violente accompagn4e de 
oris. — 5° (AN-b,...), rocin entero e 
ind6mito : 4talon, chevalentieret indompt4. 
" = De esta palabra , segun Araquistain , 
viene potro del caste llano. De ce mot 
provient, d'apres Araquistain , Vespagnol 
potro. (?) — 6° (BN-s), callos de la piel, 
callosit4s ou durillons. 

POTROSKA(BN,Sal.):i°inmundicia, 
ordure. — 2° palabra despectiva dirigida 
a alguien , terme de m4pris adress4 a un 
individu. 

POTS, potS (B-ofl-ot3, G, ...), voz con 
que se llama al burro pequeflo, mot avec 
tequel on appelle Virion. = En B-tS, Ha- 
inan con este vocablo al cerdo. En B-t8, 
on se sert de ce terme pour appeler le 
pore. 

POTSA: 1° (B-mu, G-zumay), jibia, 
pez que parece al calamar ; vulg. rabudo : 
seiche, poisson qui ressemble au calmar. 
Var. de pota(2°). — 2° (B-ar), potro, pou- 
lain. — 3° (R), alubia : pois, haricot. — 
4° ( BN-s ) , alubia pequena , petit haricot. 
— 5° (AN, Araq.), cuenco, lerrine. 

PotSatu (B-o-ub), hacer hoyos, prepa- 
rar la tierra : d4f oncer la terre, fa pr4- 
parer. 

POTSER ( B-b-ond, G-don), potSera 
(B-b-1) : 1° cuerdita como de palmo y 
medio de larga ; se usan ciento 6 m£s de 
ellas en cada aparejo para pescar besugo; 
vulg. currincanillo, pochcra : cordelette 
d' environ une main et demie de long ; on 
en garnit d*une centaine chaque ligne a 
picher le rousseau. — 2° (G-zumay), agua 
profunda, cala en que se pescan las 
jibias : eau pro fonde, parage ou Vonpiche 
les seiches. 

POTSl (B-m), potfiilo (B-m), hoyo 
para sembrar 6 plantar, trou que ton fait 
pour semer ou pour planter. 

PotSilora (B-m), potSira (B-i), a hoyos, 
par trous. 

POTSlN (B-m), parte pudenda feme- 
nil, organes g4nitaux de la femme. 

Potttngo (B-a-o), charco, flaque 
oVeau. 

POTSlT (B-eib), hombrecillo peri- 
puesto : jeune faquin, gandin, mirli- 
flore. 

POTSO: lo (BN?), cachorro de perro, 
petit chien. Ordban potSo-sumeek brb 

JATBN DUTE BBDBREN PAPURRBTARIK , maS 

los perrillos comen de las migajas, mais 



les petits chiens mangent au moins les 
miettes. (Har. Matth. xv-27.) — 2° (B, 
arc?), cerco, cercle. Bost urteko egun- 

GABEAN GELDI BAGARIK POTSOA , aSecllO 

incesante noche y dia por espacio de 
cinco anos, siege incessant de nuit et de 
jour pendant cinq ans. (Cant, de Lelo.) 

— 3° (B-o), boche, juego de niflos : 
poquette, jeu d'enfants. -— 4° (G?, Izt. 
Cond. i 07 -26), potro, cria de yegua ; 
poulain, jeune cheval. — 5° (B-mond-o- 
ub), hoyos para el sembradio, trous pour 
la semence. PotSoan erein (B-mond), 
sembrar a hoyos, semer par trous. — 
6° (B-m), copo, meter todas las nueces 
en el boche, mettre toutes les noix dans 
la poquette ou fossette. 

PotSo egin (B-m), copar, meter en el 
boche cuantas nueces 6 huesos se arro- 
jan a el, mettre dans la poquette autant 
de noix ou oVos qu'on y jette. 

PotBola : 1° (B-a-d), boche, poquette. 
PotSolaea (B-berg-elh al boche, a la 
poquette. — 2° (B-ar-d-o), hoyo para sem- 
brar 6 plantar, trou pratiqu4 dans la 
terre pour semer ou pour planter. 

POTSOLO : 1° (AN-b-lez, B-bilb), re- 
gordete, rechoncho : petit homme trapu, 
gros et gras. — 2° (B-ar-eib), boche, 
poquette. — 3° (G), cachorro de perro, 
petit chien. — 4° (&ang-ar-el-mond-ofl), 
charco, pozo de agua detenida, flaque 
d'eau. — 5° ( B-ang-el-mond ) , hoyo para 
sembrar 6 plantar, trou pratiqu4 en terre 
pour semer ou planter. PotSolora erein 
(B), sembrar a hoyos, semer en faisant des 
trous. 

PotSongo ( B-a-ar-etS-g-gald ) , charco, 
flaque d'eau. 

POTSOR: 1° (B-l-m, ...), palabra mal- 
sonante con que se designan « verenda 
mulieris », mot malsonnant par lequel 
on d4signe les parties g4nitales de la 
femme. — 2° (AN-b), mata, planta de 
tallo bajo, ramificado y lefioso : plante 
a tige courte, ramifi4e et ligneuse. Otb- 
pot3or, mata de argoma , plante d'ajonc. 

— 3° (AN-b), hinchado, enfl4. Gizon orree 
aurpbgia potSor du, ese hombre tiene la 
cara hinchada, cet homme a le visage 
enfl4. 

PotSua (B-l), voz con que se llama la 
atenci6n de una mujer, mot usit4 pour 
appeler V attention oVune femme. 

PotSunko (R-uzt), pozo pequeflo, petit 
puits. 

POTZ : 1° (G, Itur.), dejado, abando- 
nado : d4laiss4, abandonn4. — 2° sepia 
6 jibia, especie de molusco parecido al 
calamar : seiche, genre de mollusque res- 
semblant au calmar. 

POTZO (BN-ald, L), photzo (d'Urt.), 
perro granae : molosse, grand chien. 

POTZOKA, corto y grueso, hablando 
de personas : petit et gros, en parlani 
des personnes. ( Duv. ms.) 

Potzokoin, monton, monceau. (Har.) 

POTZOLO (AN, B-ofi, Gc, L-am,R), 
potzolote ( G - etS - zeg ,...), regordete , 
rechoncho, petit homme gros et aras. 

Potzorro (Duv.). (V. Potzolo.) 

Potzorrotu (LY, Duv. ms), hacerse 
regordete, devenir gros. Var. de poto- 
lotu. 

Potzozulo (G), charco, flaque. 

Potzu (B, Gc), pimpido, pez muy pare- 
cido k la mielga y cuya carne es de 
mejor gusto que la de £sta : coryphkne, 
lampuge, poisson ressemblant au chien de 



mer, mais dont la chair est plus e$tim4e. 
(V. PeSa.) 

POZ (AN-b-lez, Be, Gc), regocijo , ale- 
gria : joie, alUgresse. Bizkaitarra jan da 
otz, Arabarra jan da poz (Be, ...1 : el 
Bizkaino come y tiene frio, el Alab^s 
come y se alegra : le Biscay en mange 
et a froid, VAlabais mange et se r4- 

JOUU. GURE POZAK POZURA, AMES ZOROBN 

modura ( Be ) : nuestro gozo en un pozo , 
lit. : nuestras alegrias al pozo, como 
suefios locos : notre joie dans un puits, 
lit. : nos joies au puits, comme songes 
fous. Poz- brae utsiak (G, Ait.) , demos- 
traciones de alegria, d4monstrations de 
joie. 

PHOZA (BN, Sal.), parte superior de 
un delantal que cubre el pecho : bavette, 
partie sup4rieure d'un tab Her qui couvre 
la poitrine. 

POZADERA (B-m, Gc), cisterna arti- 
ficial, citerne artificielle. 

Pozal (AN-b), pozale (BN-s, G-and, 
R), botijo para conducir agua, buire 
pour porter de Veau. 

Pozatu (BN-ald), cubrirse la boca 
como con un bozal, se couvrir la bouche 
comme avec une museliere. Ahoa pozatu 
^BN-ald), cubrir la boca, couvrir la 
bouche. 

Pozean (Be), con el estimulo, avec 
Vaiguillon. Orren pozean jo an da : ha 
ido con el estimulo de eso, movido por 
eso : il y est all4 pouss4 par ce/a, mil par 
cela. 

Pozgarri : 1° (B, G), estimulo, ali- 
ciente : stimulant, attrait. — 2° (B, G), 
consuelo, consolation.— 3° (AN, B,G),con- 
solador, agradable : consolateur, agr4able. 
Bbrgaran aleartutako egun gozo zorio- 
neko au izandu zan...guztiz pozgarria , 
este feliz dia del convenio de Bergara 
fu£ muy consolador, cet heureux jour du 
trail4 de Bergara fut tres consolateur. 
(Izt. Cond. 421-16.) 

Pozgarriunde (AN?), regocijo : joie, 
alUgresse. Zora gindezke pozgarriundbz, 
podriamos enloquecernos de consuelo, 
nous pourrions nous charmer de conso- 
lation. (Liz. 359-14.) 

Pozglle (B), consolador, parcel i to : con- 
solateur, paraclet. Araeo Espiritu Santu 

POZGlLE AlTAK N1RB IZENEAN BIALDUEO DEU- 

tsunae, iraeatsieo dbutsue guztia : aquel 
Espiritu Santo consolador, que os en- 
viara en mi nombre el Padre, os ense- 
flara todo : cet Esprit -Saint consolateur, 
que vous enverra le Pere en mon nom, 
vous enseignera tout. (Ast. Urt. I, p. xxxiv- 
27.) 

POZI (L), trozo, pedazo grande : 
troncon, gros morceau. Eeharriko dut 
ogipozi bat, traer6 un pedazo de pan, 
j f apporterai un morceau de pain. (Duv. 
Gen. xviii -5.) 

Pozik (AN, B, G), contento, alegre : 
content, joy eux. Pozik dator, viene (en 
estado de) contento, il vient content. 

Pozilga (AN-b), chiquero : toril, 
4table a taureaux. (D. esp. pocilgal.) 

POZIN (L-get), bocado, bouch4e. 

POZKA (R-uzt), agrio, aigre. 

Pozkalondo (G-and), regocijo, gozo 
grande : rejouissance, alUgresse. 

Pozkari (B-a-m-o), consuelo, caricia : 
consolation, caresse. Baearrik btorri 

BANINTZ, BZEBAN ZAUNKA ASBRRE-USAlflBEO- 
RIE BGINGO, TA BAI URTBN B1DBRA POZKA- 
RIAZ AlLfiARI BRAGIN TA PARLANZUAN NEU- 



Digitized by 



Google 



180 



POZKERI — PRESTAERA 



oaz ibiltbko : si yo hubiera venido solo , 
el perro no hubiera ladrado de ira , sino 
que hubiera salido al camino para andar 
conmigo haciendo fiestas, meneando el 
rabo y jugueteando : sij'etais venu seul, 
le chien n'aurait pas aboyi de colere, mais 
il serait venu au-devant de moi cares- 
sant, remuant la queue et foUtrant. ( Per. 
Ab. 92-5.) Gozotasun, atsbgintasun eta 

POZKARX BBTB BDERRAK, ATSAKABEBN ETA 

nbkebn usain BAOARiK : dulzuras , place- 
res y consuelos completos, hermosos, 
sin asomo de aflicciones y de penas : dou- 
ceurs, plaisirs et contentements eniiers, 
beaux, sans ombre d' afflictions et de 
peines. (An. Esku-lib. 58-5.) 

Pozkeri : 1° (G?), caricia, caresse. 

IkUSIRIK TRISTB ZBGOALA , OOZATU NAX ZUBN 

pozkbriakin : y el alma de el se apeg6 a 
ella, y suavizo a* la triste con caricias : 
la voyani triste, il tdcha de la gagner 
par ses caresses. (Ur. Gen. xxxiv-3.) — 
2° (B?), consuelo, consolation. Urreratu 

NADIN ZURE ALTARA SANTURA , NUN AURKI- 

tuko dodan pozkeria boiazkoa : para que 
me acerque 6 vuestro santo altar, donde 
encontrare el verdadero consuelo : afin 
que je m'approche de votre saint autel, 
ou je trouverai la veritable consolation. 
(Ur. Bisil. 212-5.) 

Pozkida (Gc), alegria, con ten to :joie, 
contentement, bonne humeur. 

Pozkor (B-l-m-tS), ale^re, de buen 
humor por naturaleza : jovial, de bonne 
humeur naturellemenl. 

Pozoi (AN, G), pozoln (AN-b, BNc, 
Lc), ponzofia, veneno : poison, venin. 
(D. lat. polio.) 

Pozoinltu (G-zumay), pozonatu (Gc), 
enconarse las heridas : s'envenimer, en 
parlant des plaies. (??) 

Pozoni (G-iz-zeg), veneno, ponzofia : 
venin, poison. Var. de pozoi. 

Poztu (c, ...), alegrarse, se rejouir. 

Poztun (G), alegre, allegre. 

Pozu: 1° (Be, G, ...), pozo, puits. Var. 
de putzu (1°). (?) — 2° Phozu (S), pon- 
zofia, veneno : poison, venin. Var. de pozoi. 
EltSo phozudOnak berriz jitbn dira hub 
usteletik : por otra parte, los mosquitos 
venenosos vienen del aeua corrumpida : 
d' 'autre part, les moucherons venimeux 
proviennent de Veau cor romp ue. (Dial, 
bas. 37-10.) 

Pozulo (B-m), pozu tSistar (B-o), 
charco, poza : mare, puisard. 

Praga (L), bragueta, braguette ou 
brayeite du pantalon. 

Praileuli (B-nab), mosca borriquera, 
lit. : mosca de fraile, Uamada asi por su 
color sem ej ante al del habito de ciertos 
frailes : mouche iniere ou bretonne, lit. : 
mouche de frere, appeUe ainsi a cause 
de sa couleur, qui ressemble a la robe de 
certains religieux. 

Praka (Be, ..., G-aya), pantal6n, pan- 
talon. = D. esp. braga, lat. bracca, celt. 
braies, « calzon, culotte. » Prakan-prakan 
bztaoo gizona (B-m), no en todos 
los pantalones nay hombre, il n'y a 
pas d'hommes dans tous les pantalons. 
Praka -barren (B-mu), praka -mendbl 
(B), ruedo de pantal6n, bord de panta- 
lon. 

Praka-gorri (B, G) : 1° diablo, diable. 
— 2o miquelete , mihtar a sueldo de las 
Diputaciones vascas, lit. : de pantal6n 
rojo : miquelet, militaire a la solde des 
Deputations basques, lit. : pantalon 



rouge. = En la primera acepci6n se usa 
sin el articulo a; es decir, como un 
apodo : praka-gorri dator, « viene (el) 
diablo. » Dans la premiere acception, on 
Vemploie sans V article a, comme surnom : 
praka-gorri dator, « (le) diable vient. » 

Prakerre (B-a), rencilloso, lit.: de 
pantal6n quemado : querelleur , lit. : 
de pantalon brtitt. 

Pran-pran (R-iz), palabra con que se 
llama a los cerdos, mot avec lequel on 
appelle les pores. 

Prantfiuela (G-orij, cuchillo que cada 
pescador usa en su iaena, couteau dont 
tout pScheur se sert dans ses occupations. 

m 

Prantzes (c, ...), franc es, francais. = 
Se usa , en general , para indicar la pro- 
cedencia extrana de ciertos vegetales. Ce 
mot est usite giniralement pour indiquer 
la provenance etrangere de certaines 
plantes. 

Prantzes-arbi (B-ub), remolacha, lit. : 
nabo frances : betterave, lit. : navel fran- 
cais. 

Prantzes-bedar (B-a-o-tS, ...), pran- 
tzes-belar (G), alfalfa, lit. : hierba fran- 
cesa : luzerne, lit. : herbe francaise. 

Prantzes-intSaur (B-l), cierta espe- 
cie de nuez, certaine espece de noix. (V. 
Intlaur.) 

Prantzes -znizl (G-and), pulmonia de 
los animales, pneumonic des animaux. 

Prantzes -nabo (B-ar), remolacha, 
betterave. 

Prantzes -porru (?), esparrago, lit. : 
puerro frances : asperge, lit. : poireau 
francais. 

Prantzes-tSakur (B-l), perro de presa, 
dogue ou bouledogtie. 

Prediku (BN, L, S), serm6n, sermon. 
(??) 

Prefosta (S), sin duda, sans doute. (?) 

PREI (B-m), sueldo, paga : solde, 
paye. (?) Lengo obrratbtik ona prbia 

ARTUTEN DAU NESKATO ORREN AITAK , el 

padre de esa muchachita recibe paga 
desde la ultima guerra hasta ahora, le 
pere de cette fillette recoil la solde depuis 
la derniere guerre. 

Prementau (B, ms-OtS), velar los 
casados, voiler les nouveaux marUs. 
(ft) 

Prementu (B, mt-OtS), velo nupcial, 
voile nuptial. (??) (D. lat. velamentum.) 

Premia (AN-b-lez, Gc, L-ain-get, ...), 
necesidad, ne'eessite'. (??) (D. esp. arc. 
premia.) Gose-prbmian zbgoenari asbtzb- 
korik btziobn bman , al que estaba opri- 
mido de hambre no le di6 de comer, il 
ne donna pas de quoi se rassasier a celui 
que pressait la faim. (Ax.) 

Premiadun (AN, BN, G, L), necesi- 
tado, nicessiteux. 

Premia-gabe : 1° (AN, G, L), sin nece- 
sidad, sans ne'eessite'. — 2° Premia- 
gabeko (AN, G, L, ...), innecesario, non 
nicessaire. 

Premiatasun (AN, BN, G, L), urgen- 
cia, urgence. 

Premiatsu (AN, BN, G, L), necesario, 
indispensable : nicessaire, indispensable. 
Guziz da premiatsu ongi prbparatzba, es 
muy necesario prepararse bien , il est de 
toute ne'eessite' de se bien preparer. (Goyh. 
Visit. 163.) 

Premiatu (AN, G, L), apremiar, obli- 
gar : presser, obliger. Jainkoak alde 
batetik eta haragiak bertzetik prbmia- 



tzbn dutb i Dios le apremia por un lado, 
y la carne por otro : Dieu le presse d y un 
cdt4, et la chair le presse de V autre. 
(Duv. ma.) 

Premina (B), necesidad, ne'eessite. 
Var. de premia. Eztabb bukiko zuziarbn 

ARGIAREN EZ EGUZKIARBN ARGIAREN PREMI- 

narik (B, Apoc. xxii-5) : no habra menes- 
ter lumbre de antorcha, ni lumbre de 
sol : Us n'auronl besoin ni de la lumiere 
de la lampe, ni de la lumiere du so lei L 

Ez OI NAZ SARTU ARDANTBGIETAN , NORA- 
BZBAN, PREMlRAZ TA BZIN BESTBZ BA1NO '. nO 

suelo entrar en las tabernas a no ser por 
necesidad, por precisidn y por no poder 
otra cosa : je n'ai l y habitude d' alter a 
I'auberge que par ne'eessite', par besoin 
et dans VimpossibiliU d'agir autrement. 
(Per. Ab. 43-15.) 

Premu (BN, L, ...), primogenito, here- 
dero : aCn€, premier ~n6, hiritier. (??) 

SbMBA IKHUSTEARBKIN , MAHASTIZAINEK BB- 
RBN ARTBAN BRRAN ZUTEN I HaU DA PRB- 
MUA, ZATOZTE, HIL DEZAGUN *. maS loS 

labradores, cuando vieron al hijo, dijeron 
entre si : Este es el heredero, venid, 
mat£mosle : mais quand les vignerons 
virent le fils, its se dirent entre eux : Voici 
Vhe'rilier, venez, tuons-le. (Duv. Matth. 
xxi-38.) 

Premuntza (L?, Jaur.), herencia, 
heritage. (??) 

Premutasun (BN, L, ...), primogeni- 
ture, primogeniture. (Tt) 

Premutu (BN, L), hacer heredero, 
venir a ser heredero : faire h4ritier, deve- 
nir hiritier. 

PRESA: l°(B-o), estercolero, fumier. 
— 2o (AN-b, B, G), presa, digue. (??) 
Prbsa-tSakur (B), perro de presa, boule- 
dogue. (??) 

Presatu (AN-b), estancar (agua), 
etancher (Veau). 

PreSega (AN-ond), albaricoque, aori- 
cot. (?) 

Presondegi (AN, B, G, L), carcel, pri- 
son. Cft) JOANBSBK PRBSONDEGIAN ADITURIK 

Kristorbn bgintzak, bbrb bi dizipulu 
igorri ziozkan i y como Juan , estando 
en la carcel, oyese las obras del Cristo, 
envi6 dos de sus discipulos : Jean, dans 
sa prison, ay ant entendu parler des 
csuvres du Christ, lui envoy a deux de ses 
disciples. (Duv. Matth. xi-2.) Nagoen han, 
nahi bad a; bzi sorbets ezpada, harbn 
prbsondbgia bnb lakbtgia da : est£ yo 
alii , si se quiere ; pues si no es peor, su 
c&rcel sera mi lugar de delicias : que je 
reste la, si on veut; car si ce n*est pire, 
sa prison sera mon lieu de delices. ( Oih. 
155-8.) 

Presondegi-zain (AN-b), carcelero : 
gedlier, gardien de prison. 

Presondei ( BN ) , carcel , prison. Var. 
de presondegi. 

Prest (c), presto, dispuesto, alerta : 
prit, dispose, alerle. (Tt) Gu bagina 
bmaitera prest, erne eta bolondrbs, 
bzlezake probeak halako pbnsurik bgin 
eta bz artbrik bilha : si nosotros estuvie- 
ramos dispuestos , prontos y voluntaries 
a dar, el pobre no pensaria tales cosas 
ni buscaria tales medios : si nous etions 
disposes, prompts et volontaires a donner, 
le pauvre ne penserait pas de telles choses, 
et il ne chercherait pas de tels moyens. 
(Ax. 3«-346-24.) 

Prestaera (AN, B, G). (V. Prezta- 
men.) 



Digitized by 



Google 



PRESTAMAIO — PDIO-MAKDR 



181 



Prestamaio, arcipreste, archipr4tre. 
(Oih. ms.) (??) 

Prestamen (G), disposici6n , prepa- 
rativo : disposition, preparatif. 

Prestasun (c, ...), probidad, pruden- 
cia, rectitud de costumbres : probite, 
sagesse, droiture de mceurs. 

Prestatu (c, ...), prestau (B), dispo- 
nerse, estar presto : se disposer, itre 
prit. 

Prestatzaile (c, ...), prestamista, prS- 

Uur. (??) LuKANOBK, EDIREITEN ZUTENEAN 
NBHORK JBNDB ALPBRRBI DBU8 PRB8TATZEN 
ZERAUBLA, BMAITBN ZUTEN BBREHALA SEN- 
TBNTZIA PRESTATZAlLEAREN KONTRA : loS Lu- 

canos, cuando veian que alguien pres- 
taba a gentes ociosas, sentenciaban 
inmediatamente contra el prestamista : 
quand les Lucaniens voyaient quelqu'un 
prater aux gens paresseux, Us punissaient 
imme'dialement le priteur. (Ax. 3M2-19.) 

Prestu (c,...), noble, recto : brave, 
probe, droit. (??) Gizon prbstuarbn brrana 
mugarri, la palabra de un hombre de 
bien es firme como una piedra de limite, 
la parole (Tun homme de bien est ferme 
comme une borne. (Oih. Prov. 610.) 

Prestuarazi i AN-b, L), hacer que uno 
sea prudente, nonrado, bueno : faire 
devenir sage, honnite, bon. 

Prestuez (G), innoble, ruin : ignoble, 
vil. 

Prestutasun (c, ...), nobleza, hombria 
de bien : noblesse, probite, honorabilite. 

ZURB PRBSTUTASUNA , OHORBA ETA FAMA 

ona : vuestra nobleza, honor y buena 
reputaci6n : voire noblesse, votre hon- 
neur et votre bonne reputation. ( Ax. 3«- 
xiv-7.) 

Presundegi jBN, ...), presuntegi (S), 
carcel, prison. (?) Var. de prbsondbgi. 

Preustegi (L-ain), letrina : latrines, 
lieux d'aisances. (?) 

Prezamen (?), juicio, estima, aprecio: 
jugement, eslime, appreciation. Gaizkia- 

RBN PRBZAMBNARBN ETA NBURRIARBN ARA- 

bkra, segtin el juicio y medida del delito, 
selon V estimation et la quality de la faute. 
(Duv. Lev. vi-6.) 

Pziastegi (L), letrina, retrete : latrines, 
cabinet d'aisances. Baalen tbnploa oro- 

BAT URRATU ZUTEN, ETA HAREN ORDE PRIAS- 

tegiak egin zituztbn : destruyeron tam- 
bi£n el templo de Baal, y en su lugar 
hicieron letrinas : ils detruisirent aussi 
le temple de Baal, et a sa place ils firent 
des latrines. (Duv. IV Reg. x-27.) 

Prima (S), heredera, primoge'nita : 
htriliere, atnke. (??) = Femenino, extrafio 
por lo mismo 6 esta lengua, de primu. 
F'eminin, stranger done a cette langue, 
de primu. 

PRIMAL (BN-s, R, S), carnero de dos 
afios , mouton de deux ans. 

Prlznantza ( BN , L ) , herencia , heri- 
tage, (ft) 

Primu : 1° (AN-b, BN, G, S), here- 
dcro, heritier. (??)* Nekazariak ikusi 

ZUTENEAN SEMBA , BSAN ZUTEN BBREN AR- 
TBAN : AU DA PRIMUA , ATOZTE , IL DKZA- 

gun : mas los labradores , cuando vieron 
al hijo, dijeron entre sf : Este es el here- 
dero, venid, mat£mosle : mais quand les 
vignerons virent le fils, ils se dirent entre 
eux : Voici I'heritier, venez, luons-le. (Ur. 
Matth. xxi- 38.) — 2° (BN-gar), tercio de 
kilo, troisieme parlie d'un kilo. Primu 
bat iiaragi, un tercio de kilo de carne, 
un tiers de kilo de viande. 



Primukhlde, coheredero, coheritier. 
(Duv. ms.) 

Primutu (AN, BN, G, S), instituir 
heredero a alguien, instituer quelqu'un 
heritier. 

Primutza (G), herencia, heritage. Il 

DBZAGUN ETA IDUKIKO DEGU BBRB PRIMU- 
TZA, matemosle y tendremos su heren- 
cia , tuons-le et nous aurons son heritage. 
(Ur. Matth. xxi-38.) 

PRINTZ: io (AN, G), membrana, 
membrane. Ken dbzokb bbrb bmaginak 

AURRARI AURRAK DABARREN GAI&BKO PRIN- 

tza, la partera puede quitar al nifio la 
membrana en que viene envuelto, la sage- 
femme peut enlever a Venfant la mem- 
brane dans laquelle il vient enveloppe. 
(Mend. 1-13-18.) — 2° (G?), rayo de luz, 
rayon de lumiere. Diamantbzko printzak 
zaizkanban galtzbn , cuando se le pier- 
den Sus rayos diamantinos, quand il 
perd ses rayons adamant ins. (Cane. bas. 
III-340.) 

Printza : 1° (AN, L-ain), pustula, 
pustule. — 2° (B-ofi, G, Araq.), rajita 
de lefia, bout de bois. — 3° (AN, G), 
la membrana, la membrane. 

Printzaki (G-and), astilla larga y 
gruesa, rectangular: copeau long etgros, 
rectangulaire. 

Printzal (B-ofi?), Var. de printzbl 

(io). 

Pzintzatu (B-ofi, Gc), rajar, hender, 
fendre. 

Prlntzel : 1° (B-ofi, F. Seg.), cosa 
reluciente, chose brillante. — 2° (AN- 
lez, B-i, Gc), mujer fina, femme gen- 
tille. 

Prisko (B-l-m), brifi6n, pa via : bru- 
gnon, pavie. (?) 

Pristia fB-otS), alimafia : carnassier, 
bite nuisible. Var. de pistia. 

Prizkin (B-a-bas-el, G-zeg), pingajo : 
loque, pendillon. 

Priztinga (B-a), hilacha, effilo- 
chure. 

PRIZT (G-and), onomat. del ruido de 
un surtidor, onomat. du bruit produit 
par un jet d'eau. 

Priztada (G-ond), surtidor, jet 
d*eau. 

Proba(Bc), prueba que consiste en 
hacer arrastrar enormes piedras a pare- 
jas de bueyes; juego barbaro : epreuve 
qui consiste a faire tratner d'enormes 
pierres a despaires de besufs; e'est un 
jeu barbare. (u) 

Proband (B-a-l-m), piedra que se 
arrastra en las pruebas, pier re que Von 
fait tratner dans les epreuves de bceufs. 

Probeniste jS, Geze), tisico, enfermo 
del pecho: phtisique, poitrinaire. (?) 

Probestu (G-us), alguacil, sergent de 
ville. (??) (D. esp. arc. preboste.) 

PROGU (AN, Gc) : 1° duelo, acompa- 
fiamiento de cadaver : deuil, ensemble 
des personnes qui accompagnent un de- 
funt. Abraham boba eta inguruko lurraz 
jabb egin zan, non Sara bbrb bmaztb 
zana progu andiarbkin obiatu zubn i 
Abraham se hizo duefio de la cueva y 
de la tierra que la rodeaba , donde ente- 
rr6 a su difunta mujer Sara con gran 
duelo : Abraham devint mattre de la 
yrotte el de la terre qui Ventourait, ou 
il enlerra en grand deuil sa femme Sara. 
(Lard. Test. 33-4.) — 2° comida ligera 
que se da a los acompafiantes de un en- 
tierro, Uger repas que Von off re aux 



personnes qui assistent a un enterre- 
ment. 

Prostu (G-iz-zumay), alguacil, agent 
de police. (??) (D. esp. arc. preboste.) 

Pruzlrla, hijastra : belle- fille, fille 
dont on a epouse le pere ou la mere. 
(S. P.) 

PU (AN, B, G), phu (BN, L, S), puf ! 
interj. que expresa asco : pouahl inter/, 
qui exprime le degotitt. 

PUDA (BN, Lc, Sc), hoz, faucille. = 
Algunos llaman tambiea a si al machete 
y otros a la podadera. Quelques-uns 
donnent ce nom au coutelas, et d'autres 
a la serpe. 

PudatSa (BN-am, L-get,...), poda- 
dera, serpette. 

Pues (BN, L-ain, S), exclamacidn 

Eara poner en fuga el diablo 6 a las 
rujas, colocando el dedo pulgar entre 
el indice y el del coraz6n : exclamation 
usitee pour mettre en fuite le diable ou 
les sorcieres, en placant le pouce entre 
V index et le midius. 

Pulabelar (ms-Lond), Valeriana, vale- 
riane. (Bot.) 

Puiada, tufo, emanation. (Afi. ms.) 

Puga (BN-s), pua para ingertar, bou- 
ture a gre/fer. (?) 

Puja : 1° ( B), puja, enchhre. (??) — 
2° (AN, G), Drote, renuevo de plantas : 
pousse, rejeton de plantes. (??) 

Puyadera (?), especie de presa en 
los riachuelos que sirve para conducir 
el pescado a la red, sorte de barrage 
etahli dans les ruisseaux pour que le 
poisson se dirige vers le filet. 

Puyal (B-a-i-o), pilar, pilier. (D. esp. 
poyali.) 

Puyanta (AN-irun-ond, L), cuervo 
marino, cormoran, « colymbus septen- 
trionalis. » 

Puyata (B-mond-ofi), colada, les- 
sive. 

Puyes (BN-ald). (V. Pues.) 

Pujesa (B?, Micol.), higa, bledo , 
futesa : bagatelle, bricole, fulilite. (?) 

PUJETA (B-mond), colada, lessive. 

(?) 

Pujetaga (B-mond), tendedero, palo 
para colgar la ropa que se quiere secar : 
etendoir, perche servant a suspendre le 
linge qu'on veut secher. 

Puin-puin (BN-am), aficionado a 
estar junto al fuego : cendrillon, qui 
aime a etre au coin du feu. 

Puyo : 1° eminencia, eminence. (Oih. 
ms.) (D. fr. puy.) - 2« (BNc, L-s, S, ...), 
machete, coutelas. 

Puio-makur (Be), tirador torcido, 
un palo con que se mueven los barqui- 
nes en las ferrerfas, levier coude qui 
actionne les soufflets de forges. = El 
pueblo conserva un dialogo tan candido 
como curioso, puesto en boca de este 
in st rumen to y los barquines y el mazo, 
imitaci6n, al parecer, del ruido que ellos 
producen. On conserve parmi lepeuple un 
naif et curieux dialogue place dans la 
bouchede cet instrument, des soufflets et 
du marteau, imitation, a ce qu'il semble, 
du bruit qu'ils produisent. Puio-maku- 

RRAK : ZORRAK , ZORRAK ; AUSPOAK I PaGA, 

paga; gabiak : Aurtbn bz, aurtbn bz : el 
tirador (dice) : Deudas, deudas; el bar- 
quin : Paga , paga ; el mazo : Este afio 
no, este afio no : le levier (dit) : Deltes, 
deltes; le soufflet : Paye, paye; le mar- 
teau : Pas cetle annexe, pas cette annde. 



Digitized by 



Google 



182 



PUKA — PUNTSOI 



Puka (AN-goiz), indet. de pukatu. 
Asi ta puka , comenzar y terminal*, com- 
mencer et achever. 

Pukatu (AN-goiz), terminal* , finir. 
Var. de bukatu. 

Pukuli (S), pukulu (S, Geze), hinojo, 
fenouil. (Bot.) 

PULA (G), coz, made. (?) 

Puiakari (G), bestia cocera , animal 
qui rue. 

Pulankazo (G-and). (V. Pula.) 

Phulatu (BN-gar, Sal.), amontonar, 
reunir diversos objetos esparcidos y 
ponerlos juntos : enlasser, rtunir divers 
objets 6 pars et les mettre ensemble. 

Piildun ( Sc ) , granos de la leche que 
se corta 6 tambien de cualquier salsa, 
grumeaux du lait qui tourne ou de toute 
espece de sauce. 

Pulinda (BNc), pava, dinde. (?) Pulin- 

DAK HAZBRRBtS DIRB , BAINAN ARTHA HANDI 
GALDBGITEN DUTB , GUZIZ PIRU DIRBNO .* las 

pavas se alimentan facilmente, pero exi- 
gen mucho cuidado, especialmentecuando 
son crias : les dindes sont de facile nour- 
riture, mais elles demandent de grands 
soins, surtout tant qu'elles sont petites. 
(Sal. p. 81.) 

Pulit, Undo, gracioso : joli, gracieux. 
(Duv. ms.) Var. de poLit. 

PULO ( BN , S ) , monton , pila : mon- 
ceau, pile. 

Puloi (S), pavo comun, dindon com- 
mun. Var. de poloi. (?) 

Pul-pul-pul (BN), ruido de la ebulli- 
ci6n exterior , a diferencia de la interior 
llamada bol-bol: bruit de I' ebullition 
extirieure, a la difference de Vintirieure, 
appeUe bol-bol. 

PulSatu (BN-baz), adelantar dinero 
en un negocio , avancer de Vargent dans 
une affaire. 

Pultso (AN, B, G), pulso, poignet. (?) 

PULTSOAN (AN, B, G), PULTSOKA (G), 

jugar a pulso , jouer au poignet. 

PULU (BN), phulu (BN-gar, Sal.) 
monton, pila : tas, pile. Ogi-pulua 
bekanki da irakaz Sahua , una porci6n 
de trigo rara vez se halla exenta de 
cizafia, rarement un monceau de froment 
est exempt d'ivraie. (Oih. Prov. 347.) 

Puluka : 1° (BN-haz), bolita, bou- 
letle. Ogi- puluka (BN), bolita de pan, 
boulette de pain. — 2° (S), porcioncita , 
petite portion. Ogi-puluka (S) , porcion- 
cita de trigo , petit tas de blii 

PULUMINO (L-ain), especie de 
pafial acolchado en el que se lian los 
nifios de pecho, maillot ouati des enfants 
au berceau. 

Pulunpa (AN, L), indet. de pulun- 
patu , sumergir, plonger. Gauaz pulunpa 
bbkit ispiritua, sum6rjase mi espiritu 
en la noche , que mon esprit plonge dans 
la nuit. (Hirib. Eskaraz. 100-7.) 

Pulunpaldi (AN-b, L), sumersi6n, 
submersion. 

Pulunparazl (AN-b, L), hacer sumer- 
gir, faire plonger. 

Pulunparl (?, Duv.), buzo, plon- 
geur. 

Pulunpatu(AN-b, BN, L, S) : 1° zam- 
bullirse : s'immerger, plonger. — 2° su- 
mergir alffo 6 A alguien, submerger 
quelque chose ou quelqu'un. Eta hi, 
Kafarnaum, zbruraino goitituaz ohana, 
pulunpatua izanbn haiz ifernuraino- 
koan : y tu Gafarnaum , ensalzada hasta 
el cielo, hasta el infierno seras sumer- 



gida : et toi, Capharnaum, qui t'&lhves 
au ciel, tu seras abaisste jusqu'aux 
enfers. (Har. Luc. x-15.) — 3° (BN-aih), 
agitar, mover; se dice del agua : s'agi- 
ter, clapoter, en parlant de Veau. 

Pulunpe, zamoullida, plongeon. (Duv. 
ms.) Pulunpibrban (L-s), nadar dentro 
del agua , nager sous Veau. 

Pulunp egin(AN-b,..., BN, L), zambu- 
llirse , plonger. Bikk egin zutbn pulunp , 
los dos se sumergieron, les deux plon- 
gerent. (Hirib. Eskaraz. 434-4.) 

PULUSTA (BN, Sal.), cierta canti- 
dad , une certaine quantity de. 

Pulute (BN), rodete, rosea de lienzo, 
patio u otra materia , que se pone en la 
cabeza para cargar y llevar sobre ella 
un peso : sorte de tortillon ou de bour- 
relet, de toile, de drap ou d'autre ma- 
tiere, que les femmes met tent sur la tite, 
pour porter un fardeau. Var. de burutb, 

Pulzaka , a empujones, a coups redou- 
ble's. (Araq.) Var. de bultzaka. 

PUNP (AN-b, G-and, L), onomat. 
del acto de caerse y tambien de un tiro 
de fusil : poum, onomat. de V action de 
tomber et aussi d'un coup de fusil. = 
Hay en L un dicho en el cual, con la 
numeraci6n desfigurada, se usa esta pala- 
bra... On connait, en L, un dicton dans 
lequel, en contrefaisant la numeration, on 
cite ce mot: Bag a, biga, hIga, laga, boga, 

SEGA, ZAHI, ZOHI, BBLE, HARMA, TIRO, PUNP. 

Punpa : 1° (BN, L, R, S), onomat. del 
acto de caerse : pouf, onomat. de V action 
de tomber. Var. de punp. Punpa -pan- 
paka (R-uzt) : caer rodando, dando tum- 
bos : tomber en tournant, en culbutant. 
— 2© ( L , S ) , taco , trabuquillo de sauco , 
juguete de muchachos, hecho de rama de 
sauco, horadado, de palmo escaso de 
largo : pHoire, jouet de garcons, fait 
avec une branche trouie de sureau, d'un 
empan de long.— 3° (AN-b, BN-ald), 
cencerro, sonnaille. 

Punpatu : 1° (L-ain, Sc), caerse : faire 
pouf, choir. (Voc. puer.) — 2° (BN, S), 
botar, dar bote, saltar, se dice de la 
pelota : bondir, sauter, en parlant de la 
pelote. 

Phunpe (BN-am-ffar, L, S), bote de 
la pelota, bond de la balle. Jinbn duk 
pelota phunpera ( BN-am ), ya se aman- 
sara ese orgulloso, lit. : ya vendra la 
pelota al suelo : cet orgueilleux s'adou- 
cira, lit. : la balle tombera a terre. 

Punp egin (G-and), caerse : tomber, 
faire pouf. 

Punpezia (BN-ald-haz), pompa, 
pompe. (??) Punpezia handian dabilza, 
viven pomposamente , Us menent grand 
train. 

Punpilltaka (S), dando golpes de 
maza, frappant des coups de marteau. 

PUNPILITAKA GOROSUMARI BURU HAUSTEA, 

romper la cabeza a la cuaresma a golpes 
de mazo, briser la Ute au carime a coups 
de marteau. = Llamase asi la costum- 
bre que hay, el jueves santo a la tarde, 
de dar golpes de mazo contra un madero 
colocado ae in ten to sobre el pavimento 
de la iglesia. Para esto se dice la for- 
mula : GoroSuma bbltza, sar adi ; Basko 
jauna, jelk adi : « Negra cuaresma, en tra; 
sefior Pascua («c), sal. » On donne ce 
nom a la coutume qui existe, le soir du 
jeudi saint , de frapper a coups de mar- 
teau un morceau de bois place' A cette 
intention sur le pav6 de Vtglise, en pro- 



noncant la formule : GoroSuma beltza , 
sar adi ; Basko jauna jelk adi : « Noir 
cartme, entre; monsieur Piques (sic), 
sors. » 

PUNPOlXO (L), penacho, houppe. 

HUNBK BURUTIK BEHBRA DAUKA MANTALiNA 
BBLTZA , ZIRIKUZKO PUNPOltO BAT DILINDAN 

duakona kopetaren erdirat : esta esta* 
cubierta de una mantilla negra , adornada 
de una borla de seda aue le cuelga en 
medio de la frente : celle-ci est envelop- 
pie dans une mantille noire, orate a" une 
houppe reposant sur le milieu du front. 
(Dasc. Atheka. 47-8.) 

PTJNPTJiLA : 1* (L-ain, R), burbuja, 
bulle. - 2o (BN-ald, ..., L-get, ...), 
lagrima, larme. — 3° (BN, L), gota de 
rocio, goutte de ros4e. — 4° (AN-b), chi- 
ch6n, bosse a la Ute. 

Punpuilka (L-ain), caer rodando, 
dando tumbos : culbuter, tomber en 
dtgringolant. 

PUNPUltO : 1° (G-t), chich6n, bosse 
a la Ute. — 2© (L-s), burbuja, bulle. 
Var. de punpuila (1°). 

PUNPULA : 40 (BNc), lagrima, larme. 
Punpulaka izertzea (BN-haz, L-ain), 
sudar a mares , suer a grosses gouttes. 
— 2° (L-ain) , ampolla, ampoule. 

Punta : 1° (c,...), punte, vertice : 
pointe, sommet. (D. lat. punctal.) Iha- 

BALIARBN BZPATAK PUNTA MOTZ , AHOA LAN- 
PUTS : la espada del cobarde (tiene) roma 
la punta, embotada la hoja : I'tpte de 
Vhomme quin'apointde cceur, est tou jours 
sans pointe et a le tranchant 4mouss4. v 
(Oih. Prov. 274.) Puntaka puntaka zi- * 
rrian (B-m), extraer tierra con las pun tas 
de las layas, enlever la terre avec les 
pointes des benches. — 2° (AN-b, B-on, 
F. Seg., Izt. Cond.) f pinaculo, pinacle. — 
3° (c,..J, la cumbre, la cime. 

Puntalakurlo ( BN-haz ) , meticuloso , 
puntilloso : miticuleux, pointilleux. = 
Este vocablo viene de punta ala kurlo 
(que otros dicen puntalakiLo, punta 
ala kilo), juego de nifios que consiste 
en adivinar la posici6n de un al filer 
oculto en el hueco de la mano. Parece 
tornado del espafiol « punta 6 c... ». Se 
aplica esto al meticuloso y puntilloso , 
porque es preciso adivinar la man era de 
tratarle sin que se resienta, como se adi- 
vina la posicidn del alfiler. Ce mot vient 
de punta ala kurlo (que d'autres disent 

PUNTALAKILO, PUNTA ALA KlLo), a /eU d'en- 

fants qui consiste a deviner la position 
d'une tpingle cachte dans le creux de la 
main. II semble venir de Vespagnol 
u pointe ou c... ». On applique ce nom a 
Vhomme mHiculeux et pointilleux, parce 
qu'il est ntcessaire de deviner la maniere 
de le prendre sans quHl se rebiffe, de la 
mime facon que Von devine la position de 
V4pingle. 

Puntaluze (B-a-m-o), cierta especie 
de nuez puntiaguda, certaine espece de 
noix poinlue. (v. IntSaur.) 

Puntamotz (B-d), corzuelo, residuo 
de trigo que sale de la criba : criblures? 
risidu de bli qui sort du crible. 

PuntSatu (BN-am , L-ain ) , pagar de 
mala gana , payer de mauvaise qrice. Se- 
meak Sahu, aitak puntSa (BN), el hijo gasta 
y el padre paga , le fits dtpense et le pere 
page. Aita edbrki puntSatzen du (L-ain), 
Dien le gasta los cuartos A su padre , il 
fait danser les 4cus de son pere. 

PuntSoi ( AN ) , punzon , palito que se 



Digitized by 



Google 



PUNTSU — PURTSA 



183 



atraviesa en la lanza del carro para 
impedir que los bueyes, rehuyendo la 
carga , se arrimen el uno del otro : petit 
bdton qui traverse le timon de la cnar- 
rette, et qui empiche les bceufs, en e$qui- 
vant la charge, de s'accoter I'un contre 
Vautre. (?) 

Puntsii : 1° (Sc), lezna, punz6n : 
alene, poincon. — 2° (S), puntal, itai. 

— 3° (S, Irib.), ofensa, offense. Phuntsu 
egon : arrugar el cefio , apartarse llevado 
de la ira : faire la morgue, se tenir a 
Vtcart, par colere. (Oih. ms.) 

PuntSun, el que esta. de hocicos, 
enfurrunado : ooudeur, qui boude. 
(Duv. ms.) 

PuntSundu, ponerse de hocicos, bon- 
der. (Duv. ms.) 

PuntSunkeria, rabieta, bouderie. 
(Duv. ms.) 

Puniu : 1° (R), Var. de puntSun. — - 
2° ( AN - b ) , pulla , indirecta : brocard , 
raillerie piquante. — 3° (AN-b), cierto 
juego de naipes, certain jeu de cartes. 

Puntuka (AN-b), dirigiendo pullas, 
echando indirectas : brocardant, piquant 
par des railleries. 

Puntzatu ( BN , S ) , ensoberbecerse , 
s'enorgueillir. 

Puntzet : 1° (B-m-t3), punz6n, poin- 
con. (?) Abarka-puntzbt (B-tS), punzon con 
que se horada el cuero destmado a hacer 
abarcas : alene, poincon avec lequel on 
perce le cuir servant & faire les brogues. 

— 2°(B-i), bayoneta, baionnette. — 
3° (B, G), estoque, esloc. 

PUNTZIKA (AN),pua,pom*e. Pbka- 

TUZ BBTBRIK DAUDKNAK , SAGARROIA ARAN- 
TZAZ, PUNTZIKAZ, ETA LARRAPOAK POZOIBZ 

bkzala : los que estan llenos de pecados, 
como de espinas 6 puas el erizo y de 
veneno los sapos : ceux qui sont cousus 
de ptchis, comme les hirissons d'ipines 
et de piquants, et comme Us crapauds de 
venin. (Liz. 144-36.) 

Puntzoi : 1° (B-ar-mung-t3), veneno, 
venin. — 2° (BN-haz) , puntzoi (R), sos- 
t£n de hierro para reforzar las columnas 
viejas, sou tie n de fer servant a renforcer 
les vieilles colonnes. (??) 

Puntzoin (BN, L-ain), puntal, Mai. 

Puntzoindadura , apuntalamiento , 
action d'&layer. (Duv. ms.) 

Puntzoindatu , apuntalar, 4tayer. 
(Duv. ms.) 

Puntzoineria, conjunto de puntales, 
assemblage d'Hancons. (Duv. ms.) 

Ponuzuzi (B), una de clase de uva, 
de racimos ralos y muy dulce : vartiti 
de raisin tres doux, h grappillons clair- 
sem4s. 

PUPA (AN-b), latido del corazon , bat- 
tement du cceur. Pupaka ari zait biotza, 
mi corazon esta latiendo , mon cceur bat. 

Pupera (B-a-m-o-ofi-ub), quejum- 
broso , pleurnicheur. 

Puperati, puperatsu (B-ofi-urr), im- 
pertinente, quejumbroso : impertinent, 
rechigneur. 

PUPU : !• ( AN, B, G), dolor : dou- 
leur, bobo. (Voc.puer.)= En AN, albi- 
nos por pupu entienden el dolor exterior 
y el interior expresan con la pa la bra 
papu. En AN, quelques-uns expriment la 
douleur exUrieure par pupu, et Vinti- 
rieure par le mot papu. — 2° (R-bid), 
pulgas y piojos, puces et poux. (Voc. 
puer.) 

Pupulakatu, pupulukatu (R), lle- 



narse completamente , se dice de un 
arbol : se surcharger de fruits, en par- 
lant d'un arbre. 

PUPULARDA (Gc), chaquetilla de 
los ninos infantes, brassiere des petits 
en f ants. 

Purdi (AN-b, BN-ald), trasero : stent, 
derriere. Var. de ipurdi. 

Purdiko (AN-b), culada, golpe en el 
trasero, coup dans le derriere. 

Purdi -konkor ( AN-b ) , coxis , bueso 
inferior de la columna vertebral : coccyx, 
os infirieur de la colonne vertebrate. 

Purdi-mazel (AN-b), nalga , fesse. 

Phurdunpatu ( BN , Sal. ) , agitar un 
liquido 6 un cuerpo elastico, remuer un 
liquide ou un corps 4lastique. 

PURESA (AN -elk), tijera, ciseaux. 

AlZPA BATEK ZBUKAN BRROKA EDO LINAIA, 
BERTZEAK IRUITBN ZUBN ETA BBRTZBAK BPA- 
KITBN PURESaK EDO GURAIZBAKIN I Una de 

las hermanas tenia la rueca , otra hilaba 
y la otra cortaba con las tijeras: unedes 
sceurs lenail la quenouille, une autre 
filait, et une troisieme coupait avec des 
ciseaux. (Liz. 34-7.) 

Purgatze (S, Alth.), tartago, Spurge. 
(Bot.)(??) r % 

PURIKATU (L-ain), cocer con exceso 
las legumbres, hasta hacer de ellas una 
pasta y que pierdan su buen gusto : 
faire cuire excessivement les Ugumes, au 
point au'ils ne forment plus qu'une 
mar me lade et qu its aient perdu leur 
saveur. Falsua purikatua (BN-ist), falso 
hasta dejarlo de sobra, faux comme un 
jeton. 

. PURltO (AN, Araq.), bo tana, tarugo 
con que se cierran los agujeritos de 
las cuoas : bondon, bouchon de bois des 
fut allies. 

Pumas (BN-am, Sc),chinche, punaise. 

Purnauzka (S), retozando, brin- 
cando : foUtrant, cabriolant. (Gontr. de 

IPURftAUZKA.) 

PURPUlLA: I* (BN), lagrima, larme. 
Anhitz nigar-purpuiIa isuri zubn, de- 
rramd muchas Mgrimas, il versa d'abon- 
dantes larmes. (Ax. l«-439-13.) —2° (BN- 
s), granos de la leche que se corta, 
grumeaux du lait tourn4. — 3° ( AN-b ) , 
penacho, houppe. 

Purpur (AN-b, BN-ald) , onomat. que 
designs la profusi6n en el derrame de 
granos, gasto de dinero : onomat. qui 
de'signe la profusion dans le versement 
des grains, le gaspillage d* argent. 

Purpuratu (BN-haz), multiplicarse 
por la reproduccidn : foisonner, se mul- 
tiplier. AURTBN SlPAK, GISOa BZ BMANIK, 

purpuratu dira ur huntan : este afio, no 
habiendo echado cal, se han multipli- 
cado mucho las bermejuelas : cette ann4e 
les goujons foisonnent dans ce cours 
d'eau, parce qu'on n'y a pas jeU de 
chaux. Var. de korporatu. 

Purpurikatu (L-ain), Uenarse com- 
pletamente de fruta un drool : fruiter, 
enparlant d'un arbre. 

Purpurka (R-uzU, juego de ninos, a 
deslizarse por un piano inclinado : jeu 
d'enfants, qui consiste a se laisser glisser 
sur un plan incline'. 

PURPUSETA (AN-b), borla, cachi- 
rulo : gland, pompon. 

PURRA (AN-b-lez, BN-s, Gc, R, S), 
voz con que se llama a las gallinas , mot 
avec lequel on appelle les poules. Purra- 
purra (Gc, L-ain, R), onomat. de derramar 



en abundancia, onomat. de V action de 
r4pandre en abondance. 

Purraka (G-and, R-uzt), (sembrar) a 
pulso, (semer) A la voUe. 

Purrakatu (AN) , rendirse de cansan- 
cio, s'treinter de fatigue. Biak, nekatu eta 

PURRAKATURIK , ETZlSlK ZBUDELA LURRBAN I 

los dos, cansados y rendidos, estando 
tumbadosen tierra : les deux , fatigue's et 
rendus, gisaientsur la terre. (Liz. 170-36.) 

Purran (AN-lez, B-m, G), (sembrar) a 
pulso, (semer) a la voUe. 

Purrilo (BN-baig), gobio, un pescado 
de ria, de cabeza grand e : chabot, pois- 
son de riviere , a Ute volumineuse. 

PURRIN (L-get,...), hedor, odeur 
fHide. (D. fr. purinl.) 

PURRINTA (R-uzt), chasquido 6 
zumbido de una piedra, palo, Utigo : 
claquement ou sifflement d'une pierre 
que Von lance, d'un bdton, d'un fouet. 

Purru (BN-gar), pollino, inon. Asto- 
purru (BN-gar) , borrico de leche , bour- 
riquet A la mamelle. 

Purruka (AN-b), migaja, miette. 

Purrukatu: 1° (Sc), golpear: cogner, 
donner des coups. — 2° (AN-b) , reducir 
a migas, tmietter. 

Purruika : 1° (AN-b, L-sar), residuos, 
debris. — 2° (L-get, ...), borra de liqui- 
dos, especialmente del cafe : marc des 
liyuides, sp4cialement du caf6. — 3° (L), 
migaja, miette. Jendb-purruskak, el popu- 
lacho, la populace. (Duv. ms.) 

PURRUST : i* (AN-lez, Be, Gc), mofa : 
riste, moquerie. — 2° (AN, BN, L, S), 
onomat. del derrame, p. ej. de gra- 
nos : onomat. du versement, p. ex. des 
grains. Purrustan erin (AN), sembrar a 
pulsos , semer a la volte. 

Purrustada : 1° (B, G), mofa, refun- 
fufto : riste, grognement. Purrustaoan 
fBc, G), refunfufiando , grommelant. — 
2° (BN, L, S), porci6n, grupo : portion, 
groupe. Haur- purrustada bat etSean, 
una porcidn de chiquillos en la casa, 
une bande de gamins a la maison. 

Purrustaka : 1<> (AN, B, G, L), refun- 
funando, groqnant. — 2° (AN, BN, G, L, 
S), en abundancia, abondamment. Eu- 
ria purrustaka ari da (G-and), Uueve 4 
cantaros, il pleut a torrents. — 3° (Lc), 
a borbotones, a gros bouillons. 

Purrust egin (AN, B, G), mofarse, 
railler. 

PURRUSTlLA (B-l), burbuja, bulle 
d*air. 

PURRUT : I* (AN-b, B), pedo : pet, 
vent. — 2° (B-m), burla, raillerie. 

Purruta (BN), codorniz, caille. 

Purrutu (AN, G, Araq.), aporrear, 
rosser. 

Purrutzale (BN-s), cascarrabias, per- 
sona irascible : grincheux, personne 
irascible. 

Purruztu (BN-s), enfadarse, irritarse: 
se flicker, s'irriter. 

PURTALAHARA (BN-haz], purtl- 
Iahara (BN-am), en abunaancia, A 
mares : abondamment, a flots. Nigarrak 

PURTALAHARA HELDU ZAIZKON, SUS lagri- 

mas corrian A mares, ses larmes coulaient 
a flots. 

PURTSA (AN), tijeras, ciseaux. Pun- 
t3a batbkin ebakj zubn bbre buruko bilo 
edbrra, con unas tijeras cort6 la her- 
mosa ca bell era de su cabeza, il coupa 
avec des ciseaux la belle chevelure de sa 
tHe. (Liz. 356-19.) Var. de pureSa. 



Digitized by 



Google 



184 



PURTSILERIA — PUTA 



Purttileria (AN-b, BN-ald, L-ain), 
merceria, mercancias menudas y de poco 
valor : pacotille, menues merchandises de 
peu de valeur. 

PurtSilero, comerciante al por me- 
nor, ambulante, petit marchand Uala- 
gisle de menue mercerie. (Duv. ms,) 

PHURTZIKA (BN, Sal.) : 1° indi- 
viduo despreciable , individu mSprisable. 

— 2° lo que esta en desorden , lo que 
excita el asco : ce qui est en disordre, ce 
qui provoque le dtgoflt. 

Purtzikaldi, acci6n de embrollar, 
arrumacos 6 manoseos: action de far- 
fouiller, agacerie par attouchements. 
(Duv. ms.) 

Phurtzikatu (BN, Sal.) : 1© poner en 
desorden los vestidos, mettre les vile- 

ments en disordre. 2° tener toca- 

mientos lascivos, avoir des attouchements 
lascifs. 

Purtzikatzaile , el que embrolla, el 
que hace zalamerias con las manos : 
celui qui farfouille, celui qui fait des 
agaceries avec les mains. (Duv.) 

PURTZIL (AN-b-lez, Gc), phurtzil 
(BN-ald, L), diminuto, despreciable : 
menu, difectueux. Umb puhtziLak, chi- 
cuelos, gamins. Gizon purtzilak (AN), 
hombrecillos, hommelets. 

Purtzupilatu (Duv.) : 1° restregar, 
froisser entre les mains. — 2° desorde- 
nar objetos, mettre les effets sens dessus 
dessous. 

P©Rtt (S). por lo menos, au moins. 

— 2° (BN-am), hebra de hilo, aiguilUe 
de fit. — 3° Phurti (S), de ninguna ma- 
nera, en aucune facon. = Equivale al 
adverbio frances « point ». // tquivaut a 
Vadverbe francais « point ». Bbstbrbn 

BOITBKOETZAZ EZTEZAZULA BAR EZAGUTZERIK, 
BTA JENTB HANDIENBTZAZ PhOrO BZTOzOlA 

arrankurarjk : no os ocupeis de asuntos 
agenos y no os inquieteis de cosas que 
conciernen a los 6uperiores : ne vous occu- 
pez point des affaires d f autrui, et ne vous 
embarrassez point dans ce qui regarde 
les suptrieurs. (Imit. 58-J9.J 

Purube (G?, Izt. Cond.) y casa sola- 
riega , maison paternelle. 

Purubetar (G ?, Izt. Cond.) t solariego, 
patrimoine. 

Purupilkatu, amontonar cosas, como 
la ropa, sin orden y haciendo un lio : 
bouchonner , amasser des choses, comme 
des vitements en disordre. (Duv.) 

Purutu (L-bard), enmohecer, moisir. 

PurzkUeria (AN-b, BN-s), Var. de 
purtSilbria. 

Pusada (BN-s), busada, porci6n de 
lino, lana 6 estambre, que, ya hilada, 
cabe en el huso : fusie, quantity de Un, 
de laine ou de chanvre, qui, d£ja fiUe, 
se trouve sur le fuseau. 

Pusaka (AN-b), Var. de phusakoka. 
(D. fr. pousserl.) 

Phusakoka (S), empujandose, a em- 
pellones , se poussant. Lehenik intzirika, 
Gbro phusakoka, obro berriz kitzika, 
azkenbkotz JOKA : primero chillando, 
luego a empellones, y despu£s azuzando, 
finalmente dandose golpes : premiere- 
ment criant, ensuite se poussant, et apres 
s'excitant, finalement se frappant.(Ziber. 
84-20.) 

Pusatu (AN-b), empujar, pousser. (?) 

PuSatu (S, Oih. Vbc), insultar, mal- 
tratar de palabra : insulter, maltraiter en 
paroles. 



Pusiga (B, Per. Ab. 87-13), vejiga, 
vessie. (??) 

PuSiga (B, Micol.) : 1° vejiga, vessie. 
(??) — 2° enredador, tracassier. 

PuSika (B-1-m-ond), Var. de puSiga 
(1°). (ft) 

PUSILA (B-ar-mond), burbujas en el 
agua, bulles sur Veau. 

PUSlLU (B-berg-ofi), ampollas do la 
piel, ampoules de la peau. 

PUSlNA (L-ain), palo el mas pe- 
quefto con que se remueve la piedra en 
la calera , le plus petit b&ton avec lequel 
on remue la pierre dans le four a chaux. 

PUSKA (AN, B, BN-s, G, R) , phuaka 
(BN, L): 1° pedazo, morceau. Bortz 

GARAOAR OGIETARIK HONDARTU ZIREN PHUS- 
kez, bethb ZITUZTEN HAMABI SASKI , GUZIEK 

jan-ondoan : y Uenaron doce canastos 
de pedazos de los cinco panes de cebada, 
que sobraron a los que habian comido : 
et its remplirent douze corbeilles des 
morceaux qui Haient rested des cinq pains 
d'orge, apres qu'ils eurent mange*. (Har. 
Joan, vi-13.) Puskaka-puskaka egiten da 
zatia (B, m*-Ot5j, poco a poco (a peda- 
citos) se hace el pedazo, peu a peu (a 
petits morceaux) on fait le morceau. 
Puska dario, le cuelgan harapos, il lui 
pend des loques. (Duv. ms.) — 2° (AN- 
b, B-m, G, L), objetos, enseres : objets, 
effets. Eraman zuten hura, haren emazte 
ta harbn puskak , llevaron a 61 , a su mu- 
jer y pertenencias : Us le reconduisirent , 
lui et sa femme, et tout ce qui leur appar- 
tenait. (Duv. Gen. xn-20.) — 3° (c, ...), 
momento, moment. ItSaran bear deus- 
tazu puska baten, debe usted aguar- 
darme un momento, vous devez m'at- 
tendre un moment. (Per. Ab. 67-41.) — 
4° ( AN-b ) , sobresueldo que consiste en 
ropa y calzado, vitement et chaussure que 
Von aonne en sus de la paye. — 5° ( AN- 
b), arreo de novios, manage de jeunes 
marUs. — 6° (AN-b), alimentos que se 
dan a los jovenes que por carnaval dan 
serenata de casa en casa ; y tambien los 
trozos y morcillas que se cambian entre 
parientes y amigos al ma tar el cerdo : 
denries que Von off re aux jeunes gens 
qui pour carnaval vont de maison en mai- 
son donner une strinade , et 4galement 
les morceaux de viande et les boudins que 
Von ichange entre parents el amis lors- 
qu'on tue un pore. — 7° (AN-b), objetos 
consistentes en cera y alimentos que se 
daban antiguamente como estipendio de 
misas y se dan hoy por los funerales, 
objets consistant en cire et en aliments 
que Von donnait anciennement comme 
ho nor air es des messes et que Von donne 
encore pour les enter rements. 

PuSka (c,...), Dimin. de puska: peda- 
cito , parcela : petit morceau , parcelle. 

Puakakatu (BN-am-s, R,S), que- 
brarse, despedazarse los objetos : se bri- 
ser, tomber en morceaux, en parlant des 
objets. = Segun Duvoisin , es frecuenta- 
tivo de puskatu. D 1 apres Duvoisin, e'est 
un frtquentatif de puskatu. 

Puskaketari, recadista, el encargado 
de las comisiones sea de la ciudad al 
campo 6 del campo a la ciudad : commis- 
sionaire, celui qui est charge* des com- 
missions soit de la ville a la campagne, 
soit de la campagne a la ville. (Duv. 
ms.) 

PuSka-legor (G), fritada, friture. 

Puskantza ( AN-b ) , residuos de tela 



y de otros objetos : retaillons, rdsidus de 
toile et d'autres objets. 

PuSkalo (AN , BN , L) , doble diminu- 
tivo de puska, « parcela, pedacito muy 
menudo : » double diminutif de puska , 
« parcelle, morceau tres menu. » 

Puskatu: 1° (AN-b, BN-s, ..., G, L, 
R), quebrarse, despedazarse los objetos : 
se bri&er, se casser, en parlant des objets. 
— 2° (AN, BN, G, L, R), quebrar, des- 
pedazar : casser, morceler. — 3° ( B-ofi ?), 
parir, accoucher. Puskatu da, ha dado 
a luz, elle est accouchie. (F. Seg.) 

Puskatzaile (L), puskatzale (AN-b), 
el que despedaza : casseur, briseur. 

Puaketa (B-esk-m-ofl, G), casco, 
pedazo : tranche, morceau. 

Pusklia - muskila ( BN - aid - ist ) , 
pasatiempo , trabajillos de poquisima 
importancia : bricoles , passe-temps , petits 
travaux sans importance. Lan puskila- 

MUSKILA BATZU EGITEN TU , Se OCUpa en 

trabajillos de pasatiempo, il s'occupe a 
des passe- temps. 

PUSLA (B-l-m, G-aya), ampollas de 
la piel, ampoules de la peau. Auts one- 

GAZ EGITEN DAN ENPLASTOAK ERRETAN DAU 
TA ATERATBN DITU PUSLAK , el emplastO 

que se hace con este polvo quema y 
levanta ampollas, Vempl&tre qui se fait 
avec cette poudre brule et fait lever des 
ampoules. (Dial. bas. 17-10.) 

Puslo (G-iz-ori-us), Var. de pusla. 

Puspulo : 1° (B-m-ond), burbuja, 
bulle. Irak i ten asten bada edo puspulo- 
tSuak botaten, karea daukala ezagun 
da : si empieza a hervir 6 echar ampolli- 
tas, es sefial de que contiene cal : si le 
vinaigre commence a bouillir ou a jeter 
des bulles, e'est signe que la marne con- 
tient de la chaux. (DM. bas. 51-13.) — 
2° (B-ond), am poll a de la piel, pustule 
de la peau. 

Puspuska (R-uzt), cuchicheando, ha- 
blando en voz muy baja : chuchotant, 
parlant a voix basse. 

PUSTA (R-uzt), Have de la fuente, 
robinet ou pissote d'une fonlaine. 

Pusta-musta (L-get), Var. de pus- 

KILA-MUSKILA. 

Pustarri, puStarri (AN-oy, G-ber- 
don-etS), canica, bille. 

Phustel, podrido, pourri. (D'Urt. 
Gram. 10.) Var. de ustel. = Dice phus- 
tella , tal vez por errata. // d it phustb- 
lla, probablement par erreur. 

PUSTlLA : lo (B-a-1-m-mu-o), bur- 
buja, bulle. — 2° (AN, G-aya-bid-etS ) , 
escremento : fiente, excrement. Asto- 
pustiLa, ex c rem en to de burro, excrement 
d'&ne. 

PhuSulatu (BN, Sal.), trabar, entra- 
ver. 

PUSULU (BN-gar-s), phuSulu (BN- 
am, Sal.), obstaculo, traba : obstacle, 
entrave. PuSuluan zira, esta usted ha- 
ciendo estorbo, vous faites obstacle. 

PUTA (c), puta, ramera : putain, pros- 
titute. = Astarloa sostiene que es pala- 
bra originaria del vascuence. Astarloa 
soutient que ce lerme vient du basque. 

PUTA-SEMBA, ON BADA, BBNTURAZ,' GAISTO 

bada, sorkuraz : el hijo de ramera, si es 
bueno, lo es por fortuna; si es malo, 
por nacimiento : le fits de putain, s'il est 
bon, c*est par aventure; s'il est mauvais, 
e'est par nature. (Oih. Prov. 399.) Bbre- 

HALA LEHENBIZIKO L1SKARREAN PUTA -SEME 

deitzen dutb, en seguida en la primera 



Digitized by 



Google 



PUTANERO — PUZGO 



185 



rifia le Hainan hijo de ramera , ensuite a 
la premiere dispute on V appelle fits de 
putain. (Ax. 3«-179-13.) ;, Gaizki usatu 

BEAR AL ZUTEN CURE ARREBAZ, PUT A RATBZ 

rbzala ? i pues qu6 debieron abuser de 
nuestra hermana, como de una ramera? 
devaient-ils abuser ainsi de notre sceur 
comme d'une prostitute ? (Ur. Gen, xxxiv- 
31.) %<* -r- 

Putanero (G), putanero (AN-ond), 
un pez, caballa?: un poisson, m*que- 
reau ?. 

PUTAR (BN, Sal.), coces de gan*do 
caballar y asnal, ruades de bit** cheva- 
lines et asines. 

Putarka (BN-am-gar-s), a coces, a 
ruades. 

Putazale, putanero, putassier. Ezta 

ISRAELGO ALABETAN PUTARIK IZANBN , EZ 
ETA PUTAZALERIK ISRAELGO SBMBETAN ! nO 

habra ramera entre las hijas de Israel, 
ni fornicador entre los hijos de Israel : 
il n'y aura point de prostitute parmi les 
filles d' Israel, et il n'y aura point de for- 
nicateur parmi les fils d'lsratt. (Duv. 
Deut. xxni-17.) 

PUTIKO : t° (BN-haz), gallardo,grai/- 
lard. |i Zer putikoa !1 || qu£ gallardo !I 
quel gaillard 11 — 2° (AN-b), peje, 
astuto : rus4, astucieux. 

PUTIN ^BN-ald, L-ain), coz que da 
el caballo impaciente contra la tierra, 
piaffement du cheval. = Familiarmente 
se dice tambien de los gestos que hace la 
persona impaciente. Se dit aussi familie- 
ment des gestes d'une personne impa- 
tiente. 

PUTlftA (Sc), voz con que se llama 
a las gallinas, mot avec lequel on appelle 
les poules. 

Putingoka (BN-haz), brincando, se 
dice de los animales : bondissant, piaf- 
fant, en parlant des animaux. Zaldia 
putingoka joan da, el caballo ha ido 
brincando , le cheval est parti en bondis- 
sant. 

Putinka (BN-ald, L-ain), piafando 
de impaciencia, piaffant d* impatience. 
Putinka ari da zaldi hezgaitz hori ( BN- 
ald), ese caballo inddmito piafa de 
impaciencia, ce cheval indompU piaffe 
d'impatience. 

Putinka harl (BN, L), piafar, piaf- 
fer. 

Putinkari (BN, L), (el caballo) viva- 
racho, (le cheval) fringant. = Fami- 
liarmente se dice tambien del hombre. 
Se dit aussi familierement en parlant 
de Vhomme. 

PUTRUS, vil, despreciable : vil, m4~ 
prisable. (Duv. ms.) 

Putruska: 1° ( BN-gar-ist-s , L), so- 
bras , restos de comida 6 de otros obje- 
tos : restes, ce qui reste de la nourriture 
ou d'autres objels. Var. de pet re ska. — 
2° (BNc), vil, termino de desprecio, 
hablando de las personas y de las cosas 
mal arregladas y desordenadas : vil, 
minable, en parlant des personnes el des 
choses mal arrangies et dtsordonne'es. 
Zapeta putruska batzu, unos zapatos de 
mala calidad , souliers de mauvaise qua- 
lite 4 . ZER-* ERE BAITZEN PUTRUSKARIK ETA 
TZARRIK, hekiek izan ziren Sahutuak , 
todo lo que hubo vil y no bueno esto 
destruyeron , Us dHruisirent tout ce qui 
se trouva de vil et de miprisable. (Duv. 
I Reg. xv-9.) 

Putruskakeria , ropavejeria , toda 

T. II. 



clase de desechos : friperie, toute esp&ce 
de choses mises au rebut. (Duv. ms,) 

Putruskatu, desordenar los objetos , 
mettre les objets en dtsordre. (Duv. ms.) 

Putrustu, hacer 6 hacerse vil : deuenir 
ou rendre vil, m4prisable. (Duv. ms.) 

PUTSA (AN, B-ar-el-o, G), cuajada, 
cailU. PutSeak ogi baga ipurdira dau 
Pidba, la cuajada sin pan se encamina al 
c..., le cailU sans pain s'achemine au 
e... (Refranes, 248.) = El original, indu- 
dablemente por errata, dice ipirdi. L'ori- 
ginal porte, assure*ment par erreur, 

IPIRDI. 

PUTSADERA (AN-lez-oy), boche, 
hoyuelo : poquette, fossette. 

Put9atu (5), despreciar, mtpriser. (?) 
(V. Phuztatu.) 

PUTSE (BN-s), voz con que llaman 
al burro, mot avec lequel on appelle le 
baudet. 

PutSi (B-l), exhausto de dinero, a 
court d'argent. PutSi-putSi egin (B-l), 
desbolsarle a uno en el juego, mettre 
quelqu'un a sec au jeu. 

PutSikatu (AN-b), hacerse goloso 
(las ovejas y ternero) : devenir gourmand, 
en parlant des brebis et des veaux. 

Putfilko : 4° (BN-s), voz con que se 
llama al pollino, mot avec lequel on 
appelle V&non. Dimin. de putSe. — 
2° (AN-b), oveja y aun ternero que sigue 
a las personas , brebis et aussi veau qui 
court apres les gens pour manger des 
gourmandises. 

PUTSlN, putfiino (B-m), horquilla 
de hierro 6 de madera que se em plea 
para cargar heno 6 ar?oma en los carros , 
fourche de fer ou de Lois qui sert a char- 
ger du foin ou des ajoncs dans les char- 
retles. 

PutSitu (B-l), desbancarse, perder en 
el juego cuanto dinero llevaba : se d£ca- 
ver, perdre tout Vargent que Von avail 
sur soi. Dimin. de putzitu (2°). 

PUTTJTS (AN-b) , huron, furet. 

PUTZ : 1° (c, ...), soplo, souffle. Putzak 

PITZEN DU BELA ETA BAI HILTZEN ERE, el 

soplo enciende la vela y tambien la 
apaga, en soufflanl on allume la chan- 
delle et on VHeint aussi. (Oih. Prov. 401.) 

— 2° ( B-l-m ) , murria , terquedad : enU- 
tement, obstination. — 3° (Be), orgu- 
lloso, orgueilleux. Putzak artu (Be), en- 
soberbecerse , s'enorgueillir. — 4° (AN- 
b, BN-ald-s, G, L, R), cuesco, pedo 
sin ruido : vesse, pet sans bruit. Aizez 

IZORRA ZEDINA PUTZEZ ERDI ZEDIN : la que 

se embaraz6 de viento, di6 a luz cuescos : 
celle qui s'engrossa de vent, accoucha de 
vesses. (Oih. Prov. 542.) 

Putzaiki, aventadera, aire ou Von 
vanne le grain. (Lar. Supl. Z>. T.) 

Putzak emon (Be), inciter, dar alas : 
exciter, stimuler. i Ostuteko putzak 

EMON ? £ GURAKO ZENDUKE ZEUK ET§EKO 
ZEURB OTSElftAK EGIN DAGIZUN ORRELANGO- 

rik? ^incitar a robar? ^Querria us ted que 
el criado de casa le hiciese otro tan to? 
exciter a voter? Voudriez-vous que le 
domestique de la maison vous en ftt 
autanl? (Per. Ab. 71-10.) 

Putzantio (BN-ald), vano, orgulloso : 
vain, orgueilleux. 

Putzar (AN-lez), hierba de arroyo, 
plante aquatique. 

Pntz egin : 1° (c, ...), soplar, souffler. 

— 2° (AN, BN, G, L, R), peer, echar 
cuescos : pUer, licher un vent. 



PUTZIKA (AN-b), pedacito despren- 
dido, ora se trate de comestibles, 6 de 
costra de cicatrices 6 de otro objeto : petit 
morceau, qu'il tfagisse de comestibles, de 
crodtes de cicatrices ou d'autres objets. 
Putzikaka jan , comer a pedacitos ipigno- 
cher, manger par petits morceaux. Putzi- 
kaka zauria bbrritu : renovar la Uaga, 
quitando a pedacitos la cicatriz : raviver 
laplaie, en enlevant la cicatrice par frag- 
ments. 

Putzitu : 1° (B-d-l-m), inflarse : s'en- 
fler, s'enorgueillir. — 2° (B-o), desbol- 
sarse uno al juego : se deleaver, perdre 
tout son argent au jeu. 

Putzontzi : 1° (R-uzt), pedorrero, 
DHeur. — 2° (B, /rw-OtS, L-ain), orgu- 
lloso, orgueilleux. 

Putzorrotu (B-ofi), hincharse mucho, 
s'enfler beau coup. 

Putzu: 1° (AN, G), pozo, puits. (??) 
Putzu-putzu egin (AN-arak) : calarse, 
mojarse corapletamente : se tremper, se 
mouiller jusqu'aux os. — 2° (AN, BN, L, 
R, S), poza 6 noria en los huertos, puits 
ou noria dans les jardins. (D. lat. pu- 
teuml.) 

Putzuka: 1° (BN-am, R-uzt), abota- 
gado , inflado : boufp d f importance , en fie 
d'orgueil. — 2o ( BN-ald), poza, charco : 
fosse, flatjue d'eau. — 3° (BN?, L?),ma- 
nojo , poignie. Lasto- putzuka (BN, L), 
tap6n de paja, lit. : bouchon de paille. = 
Se usa en estilo familiar para designar 
las mujeres pequefias y rechonchas. Ce 
mot est usiti familierement, pour desi- 
gner les femmes petites et grassouillettes. 
Toki batzubtan, thorratzen dituzte biz- 
karrean eta sahetsetan lasto - putzuka 
BATBKiN : en algunos parajes, les acari- 
cian en la e spa Ida y en los cos tad os con 
un manojo de paja : dans quelques en- 
droits, on leur caresse le dos et les flancs 
avec un bouchon de paille. (Duv. Labor. 
HI -26.) — 4° (BN-ald), vediia que se 
forma en el lino, en la lana, en los pelos : 
molton de Un, de laine, de cheveux. 

Putzukatu (R-uzt), putzukatu (BN- 
am) , abotagarse , inflarse : s'enorgueillir, 
s'enfler. 

Putzulo (AN-lez-oy, G-bet), Contr. 
de putzu-zulo. 

Putzuntzi (AN-b) , pedorrero, piteur. 
Puntzuntzi , ire ondoan eztiagoken i pe- 
dorrero, a tu lado no se puede estar : 
ptteur, impossible de rester pres de 
toi. 

PUTZUPADA (AN), cangil6n de 
noria, godet de noria. Eman digu Jaun- 

GOIKOAK BSKURA PUTZUPADA EDO BATZATO- 

rea eta soka, Dios nos ha dado a la 
mano el can^il6n y la cuerda, Dieu nous 
a mis en main le godet et la corde. ( Liz. 
154-3.) 

Putzur, agua de pozo, eau de puits. 
(Duv. ms.) 

Putzu-zulo fc, ...), agujero del pozo, 
trou ou gueule au puits. 

Puhuilu (S, Alth.), hinojo, fenouil. 
(Bot.) 

Puhura (S. P.), puhure (S, Alth.), 
muerdago, gui. (Bot.) 

Puzgo (B-rau), hinchaz6n, enflure. 
AusitutSuago daukazu gaur matraiLea : 
atzo bildurtu zbikean bat j ain zeuk an 
puzgo andia ! hoy teneis algo m&s redu- 
cido el carrillo ; ayer podria uno temer, 
I tan grande hinchaz6n tenlais ! votre 
joue est aujourd'hui quelque peu rtduite; 

24 



Digitized by 



Google 



186 



PUZGOTU — PUZTU 



hier on pouvait craindre une fluxion, 
vou$ aviez une telle enflure I 

Puzgotu (B-mu), hincharse, #'en- 
fler. 

Puzinkoka (BN), Var. de puzkon- 
daka(1 , 2°). 

Puzka: 1° (c, ...), soplando, souffUnt. 
— 2© (AN, BN, G, L, ...), echando cues- 
cos : p4tant f Uchant des vents. 

Paikar (AN, BN, G), pedo, pet. 

Pnzkarka (AN-b), echando pedos, 
pitant. 

Puzkarti (G-and|, pedorrero, p4teur. 

Packer (AN-b, L) , Var. de puzkar. 

Puzkeri (G-don), terquedad, obstina- 
tion. 

Puzkin (B-a), cola de un vestido, 
queue ou traCne (fun vitement. 



Puzkondaka : 1° (BN-s), a cacbetes, 
k pufietazos , k coups de poing. — 2° (BN- 
s) , empujar codeando , iouer des coudes. 

Puzkor (B-a-o), hinchado, enfl.4. 

Puzkortasun (B-a-g-o), hinchaz6n, 
enflure. 

Puzkortu (B-a-g-o), hincharse, Veri- 
fier. 

Puzmin (G-don), terco, canalla : but or, 
canaille. 

Puzminkerl (G-don), terquedad, opi- 
nUtreti. 

Phuzta (S), indet. de phuztatu. Adi- 

TZBN EZTUAN OAUZA , BZTBZALA PHUZTA EX 

nausa : no vilipendies ni hagas mofa de 
lo que no entiendes : la chose que tu 
n'entends pas, ne la vilipende ni ne €en 
gausse. (Oih. Prov. 483.) 



Puztan (AN-b), cola, rabo, extremi- 
dad : queue, bout, extrimitS. Var. de 

BUZTAN. 

Puztar (AN-b), coz que dan caballos, 
mulos y asnos levantando las dos patas 
posteriores : ruade, coup que donnent 
les chevaux, les mulets et les ines en 
levant les deux pattes de derridre. 

Puztarka (AN-b), dando coces : 
ruant, donnant des coups de pied. 

Puztarkari (AN-b), acoceador, rueur. 

Phoztatti (S, Oih. Voc.) t yilipendiar, 
deanreciar algo : vilipender, mtpriser et 
faire fi de quelque chose. 

Puzta (B-l-man,..., G) : 1° hinchar, 
inflarse : enfler, s'enfler. Var. de putzitu 
(1°). — 2° envanecerse, ensoberbecerse, 
s'enorgueillir. 



Digitized by VjOOQ IC 







En la ortografia antigua se valian de esta letra ante los vocales e, i, mediante la vocal muda u, exactamente lo mismo que 
en castellano y francos : qubtan por kbtan, « humeando ; » quizqui en vez de kizki, <c garfio. » Lo mismo que otras cuestiones 
ortograficas tambien esta se ex pond ra en la Introducci6n. 

Dans Vancienne orthographe on utilisait cette lettre devant les voyelles b, i, moyennant la voyelle muette u , ce qui exacte- 
ment a lieu en francais el en espagnol: qubtan pour kbtan, « humant; » quizqui au lieu de kizki, « crochet. » De mime que les 
autres questions orthographiques , celle-ci sera exposte dans V Introduction, 



R 



R. D6cimaoctava letra del alfabeto 
vasco. 

Todos los tratadistas, con una sola 
exception de que se hablara mas tarde, 
lo han transcnto asi. 

Su influencia es insignificante en el 
16xico del idioma, al paso que en la aglu- 
tinaci6n, que es como su meollo, desem- 
pefia un papel importantisimo, corriendo 
su action una linea paralela a la de la 
vocal b : esta suaviza la uni6n de las con- 
sonantes, la consonante r enlaza y eufo- 
niza las vocales entre si. Luego se 
ex pond ran los casos en que interviene 
y aquellos en que, sin que hoy por hoy 
se sepa la causa, deja de ejercer su 
acci6n. 

No inicia palabra alguna ; y son muy 
pocas aquellas en que interviene como 
letra final : tal vez no Ueguen a treinta ; 
v en algunas de ellas, precisamente en 
las que mas en uso esta, manifiesta su 
poca consistencia. 

De ur forman muchos en G uda en 
vez de ura, « el agua. » Zur, « madero, » 
suena en B-a, ..., como zul. Papbr, que 
recuerda el papyrus, cede su puesto a 
papel en B-mu. Nor, « quiln, » y zbr, 
« qu£, » son no y zb en la declination 
bizkaina ante una consonante cualquiera : 



— nogaz, « con qui6n; » nooana, « a 
quten ; » nok , « por qui6n ; nona , « de 
qui6n ; » zbtan , « en que* ; » zbtarako , 
« para qu6 ; » zbtatik , « de que* , » — y 
en B-a-mu hasta ante las vocales b, i, 
como en nobna, noina, « de qui&u » 

Como elemento ideol6gico sustituve al 
agente de primera persona de conjuga- 
ci6n -d en R-uzt. Bonaparte la considers 
como una d especial, intermedia entre 
d y r : bztakir, « yo no lo se* ; » ikusi dur, 
« yo lo he visto ; » eztokbr kori brran , 
« no puedo decir eso. » 

A excepci6n de los Roncaleses (R-uzt), 

3ue pronuncian claramente la r suave 
e bztur, bgin dur, bztakir, etc., en los 
demas dialectos la r final suena como si 
fuera fuerte 6 vibrante, por lo m£nos 
cuando le sigue palabra que empieza en 
consonante. Lo mismo suena ur gogo- 
rra, « agua dura, » que urr gogorra, 
« avellana dura. » En ur bderra y urr 
bdbrra se distinguen bien ambos soni- 
dos. 

Es extrafio que la d de las formas ver- 
bales bztakid, dud, bztokbd y de otras 
semejantes no hava Uegado por un lado 
hasta la l por medio de esta r ( bztakil , 
dul, bztokbl), as! como por otro lado 
llega a t, por inconsistencia para servir 



de puntal a una palabra : bztakit, dut, 
etc. En medio de dicci6n se usa mas la 
transformaci6n de d en l que en la inter- 
media de r : se oyen mas bblar , blur , 
zilar 6 ziLar, ilar 6 iLar, que bbrar, brur, 
zirar , irar, en vez de bbdar , « hierba ; » 
edur, « nieve; » zidar, « plata ; » idar, 
« arveja. » 

Esta transformaci6n de d en r, asi 
como al rev£s la de r en d, se usa rau- 
cho en ciertas zonas como en B-eib-plaz, 
en boca de pescadores de Lekeitio, G- 
don,...,etc. : bran, bro, iriki, ikusi 
RAu,...etc, en vez de bdan, « beber; » 
edo , « 6 ; » idiki , « abrir ; » ikusi dau , 
« lo ha visto ; » y en cambio se oyen , 
aunque m£nos, idu, idargi, uda,..., por 
iru, « tres ; » irargi, « luna ; » ura , « el 
agua, etc. » 

Otra transformaci6n , en que toma 
parte como elemento pasivo, se nota en 
tas silabas finales ra , re , ri ; especial- 
men te de esta ultima. Cuando las pala- 
bras asi terminadas se agregan a otras 
en composici6n, la vocal se elide y la r 
se convierte en l. De gara, « craneo, » 
se originan galbar, galondo,...; de 
erdbra, « lengua extrafia, » proceden 

BRDALBRRI , BRDALDUN , .. . , etc. J de BUS- 

kbra, « vascuence, » buskalbrri, bus- 



Digitized by 



Google 



188 



R 



KALDUN, BUSKALGAIZTO, etc. GALANDI, OAL- 

dun, galots,..., vienen de garb, « cr6- 
neo. » AbkletSe, abelongarri, abelgo- 
RRi,...,son compuestos de abere. De 
apari proceden apalaurre, apalondo,..., 
como de bazkari, bazkalaurrb, bazka- 
londo,..., y de GOSARI, gosalondo. De 
gari, « trigo, » se originan galauts, gal- 

BURU, GALONDO, GALORRATZ, etc. De ERI , 

« enfermedad, » provienen elbarri, 

BLGORRI y ELGAITZ. 

En S, hay una tendencia general 6 
suprimir la r entre vocales, vali£ndose 
de h en su lugar : ahe por are, auin 
por arin, etc. Es probable que esto sea 
debido 6 la influencia que en la fon£tica 
de este dialecto ejerce la lengua fran- 
cesa, siendo de todos conocida la gran 
dificultad que tienen muchos Franceses 
para pronunciar la r, aun la suave que 
aqui se analiza. Tambien en B, por lo 
m£nos en algunas zonas como Markina , 
Ondarroa, etc., se observa esta antieuf6- 
nicaelisi6ndeR:NAAjuuTEKOGAAporNORA 
joateko gara, « a d6nde hemos de ir. » 
En AN-elk consideran esta letra , al igual 
de n y l, como si fuera resonante, haciendo 

3ue por su influencia los explosivos sor- 
os k y t se cambien en sonoros : g y o. 

ORGO SUAE, ORGO GARRAK ENE ENTRA&AK 

brretzen, « quem&ndose mis entrafias 
por el fuego de ahl, por la llama de ahi. » 
[Liz. Coplac. 7-1.) (Orgo = or + &<>•) 
Ordik (por or -|- tie), « desde ahi. » 
Berla jautsi ordik , « baja de ahi ense- 
guida. » (Liz. Coplac. 46-3.) 

USO DE LA R EUf6N!CA 

1° (AN, B, G), con el articulo a, ak, 
cuanao este se agrega & un numeral (ter- 
minado en vocal, naturalmente) : irurak, 
« las tres ; » laurak, » las cuatro; » 
sbirak, « las seis... » Hay dos numerates, 
bi y bbderatzi, que no la reciben. Se dice 
biak, « las dos ; » amabiae, « las doce ; » 
bedbratziak, « las nueve, » y no birak, 
amabirak, BEDERATziRAK. jl SerA porque 
estos numerales est£n modificados, siendo 
bi contracci6n de bida (AN), biga (AN, 
BN, L), y bbderatzi variante del suletino 
bederatzO ? 

Cuando el articulo se usa con los 
numerales como si fueran sustantivos, 
lo cual sucede en el juego de naipes, la 
euf6nica r no interviene : bia, « el dos; » 
irua, « el tres; » laua, « el cuatro,..., » 
y aun iruak, « los treses ; » lauak, « los 
cuatros, » etc. En algunos dialectos 
como AN-b, BN, L, R y S, aun en el pri- 
mer caso se rechazan los buenos oficios 
de la r : zazpiak, lauak, sbiak, equipa- 
rando en esto los numerales A todos los 
nombres. 

2° ( c ) , con el sufljo directivo -a y sus 
compuestos -antz , -antza , -antS , -atz ; 

-ADlRO, -AQlflO, -AlffO, -ANO J -AKO J -ARTE J 

-at, -atu : btSbra, « k casa ; » urira, « al 
pueblo; » etSerantz, « hacia casa; » 
etSeragiAo , « hasta casa ; » etSerako , 
« para casa ; » bgunerarte , « hasta el 
dia ; » btSbrat, « 6 casa ; » btSbratu, « con- 
ducir a casa. » (Con nombres propios 
de tiempo como atzo, btzi, ..., no se usa 
la r eufonica : atzoartb, « hasta ayer ; » 
etziarte, « hasta pasado mafiana. ») Es 
tan frecuente el uso de esta eufonia con 
el directivo -a que muchos, los m6s, 
tienen por sufljo directivo no -a, sino 



-RA, y dicen Burgosera e* Irunera por 
Burgosa 6 Iruna : « 6 Burgos , 6 Irun. » 
En las zonas que se distinguen por el 
empleo de contracciones violentas, como 
B-m-otS,..., corrientemente se suprime 
la r euf6nica : btSaa dub (B-m), bt3ia 
doyb (B-otS), por etSera doa, « va 6 
casa. » 

Ningun otro sufijo oue empieza en -a, 
como se ver£ m£s tarae, ad mite la suave 
ingerencia de la r. 

3° (c) , con los posesivos -e , -en y sus 
derivaaos destinativos -etzat , -entzat : 
nire gatza , « mi sal ; » aitaren bizarra , 
« la barba del padre ; » nirbtzat, « para 
ml; » aitarentzat, « para el padre. » En 
estos casos hay, hablando en rigor, 
redundancia de letra s euf6nicas ; pues 
dicho estA en su lugar, y parece que 
tambien demostrado, que el posesivo es 
-n y no -en, el destinativo -ntzat y no 
-entzat, debiendo pues, en rigor, de- 
cirse : aitantzat, aitan bizarra. 

4° (BN, R, S), con la misma particula 
-en cuando es sufijo de futuro : ikusirbn 
dugu, « lo hemos de ver. » 

5° (AN, B, G) , con la misma particula 
en el modismo -en bat : sembrbn bat (AN, 
B, G), « algun hijo; » tSorirbn batzuk 
(B), tSorirbn batzubk (AN, G), « algunos 
pajaros. » 

6° (B, arc), con el sufijo casual anti- 
cuado -ban : urrutirban, « desde lejos. » 
(V. -Rean.) 

7° (AN, B, G, L, R, S), con el sufijo 
-iK en sus diversas acepciones : argirik 
bztago, « no hay luz ; » puskarik onena , 
« el meior de los trozos ; » zororik dago, 
« esta* (en estado de) loco; » ikusirik, 
« habiendo visto ; » mendirik mbndi (Be), 
« de montafia en montafia; » etSerik 
urtbn, « salir de casa. » En BN por con- 
traccion, lo mismo que en B-m-otS,..., 
no se usa r en estos casos : argiik, pus- 
kaik, zoroik, etc. En AN-b, es mAs 
frecuente la elisi6n que el empleo de la 
r en este caso. 

8° (B, G), con el sufijo verbal com- 
puesto -iko : nik ikusiriko bat, « uno 
visto por mi. » 

9° (c), con el dativo -i : niri, « 4 mi; » 
aitari, « al padre. » 

Casos en que no interviene 
la R euf6nica 

No hay para que" hablar de que no 
toma nunca parte en la uni6n de conso- 
nante y vocal. 6 de vocal y consonante. 
Para mayor claridad se tratarA de cada 
una de las vocales por separado. 



§i- 



Ante la vocal A 



1° Con el articulo -a, -ak, fuera del 
caso arriba ex pu esto de los numerales : 

GOSB -f- A, ZURI -|- A, BESO-|-AK, BURU -f- A, 

no se dice en ninguna parte gosbra, 

ZURfRA, BESORAK, BURURA, BU10 GOSEA, 

« el hambre; » zuria, « el bianco; » 
bbsoak, « los brazos; » burua, « la ca- 
beza. » Cuando el arliculo se aplica 6 
una palabra terminada en -a, interviene 
la euf6nica -r en algunas variedades dia- 
lec tales como en el valle de Salazar, 
Mugerre, etc. : Eliza -f- a = Elizara, 
« la Iglesia. » Puede verse en el proloeo, 
p6g. xvi, aquella traducci6n (?) de los 



pecados capitales : soberbiara, abari- 
ziara, etc. 

No atribuyendo 6 errata, no s6 expli- 
carme la ingerencia de r en este ejemplo 
de J. Etcheb. Noel. 25-5 : hala harbn 
briorak hiLen du hbriora , « asi la 
muerte de aquel matar* 6 la muerte. » 
No tengo noticia de que en ningun 
pueblo se eufonice con r la uni6n del 
articulo con las cuatro vocales distintas 
de 61 : gosera por odssA , etc. 

2° (c), con el derivativo -aga : arriaga, 
<c ped regal ; » urkiaga , « lugar de abe- 
dules ; » y no arriraga, urkiraga. 

3° (c), con el sufijo de comparaci6n 
-ago. No se dice betbrago, zurirago,... 
sino BBTBAGO , « mAs lleno ; » zuriago , 
« m6s bianco. » 

4° Con el limitativo verbal -al 6 -ala : 
beste ezin kontaual , « otros innumera- 
bles » (Ur. MaUtz. 64-2); jaioala, 
(i cuantos pudiesen nacer » (Itur. Cane. 
bas. Ill -70-9),... sin que & nadie se le 
haya ocurrido decir kontaural, jaio- 
rala, etc. 

5° (B, G), con la particula modal al : 
£baalda BGON? « £ acaso ha estado? » y 
no baralda. 

6° ( c ) , con el derivativo -alde : erre- 
kalde, mbndialdb, basaldb y no erreka- 

RALDE, MENDIRALDB, BASORALDE. 

7° (c), con el derivativo -aldi : bero- 

ALDI, BRRBALDI, GORALDI, JO ALDI, ARTUALDI 
y nO BERORALDI, ERRBRALDI , GORARALDI , 
JORALDI. ARTURALDI. 

8° (c), con el derivativo profesional 
ari se usa la euf6nica l, que acaso sea 
modificaci6n de r, con las vocales e, i, 

O, U. De GORDE, IRRINTZI, SANTZO , AU- 

rrbsku, se forman gordblari, « econ6- 
mico; » irrintzilari y santzolari, « re- 
linchador; » aurreskulari, « bailarin de 

AURRBSKU. » 

Cuando este sufijo se aplica 6 la vocal 
a, una de las dos vocales se elide. De 

PELOTA, ERROTA, DENDA , EIZA, Se forman 
PELOTARI, BRROTARI, DBNDARI, BIZARI y nO 
PBLOTALARI, BRROTALARI , DBNDALARI, BIZA- 
LARI. 

Se oyen , sin embargo , palabras como 
briskalari , « jugador de brisca ; » auz- 
kalari , « pendenciero , » en vez de bris- 

KARI, AUZKARI. 

9° (c), con el derivativo material -ari. 
De bske, brrb, erne, se forman bskari, 

ERR ARI , BRNARI y nO BSKELARI , BRRBLAR1, 
BRNBLARI. 

10° (c), con el patronlmico -ar. En tal 
caso, 6 se elide la vocal 6 se interpone 
una t y aun se agrega el sufijo sin que 
su aglutinacion proauzca ningun fen6- 
meno. Bilbotar, Donostiar, Motrikuar, 
Durangar, vienen de Bilbo, Donobtia, 

MOTRIKU, DURANGO. 

11° (B), con el causal -arrbn. De ikara, 
ikararrbn; de nai, naiarrbn; de damu, 
damuarrbn ; y nunca IKARARARRBN , NAI- 
RARRBN, DAMURARREN. 

12° (c,...), con el adversativo -arren. 

De LAGA, BETE, ITSl , JAZO , RENDU, Se for- 

man lagarren , betearrrn , itSiarren , 

JAZOARRBN, KBNDUARREN y no LAGARA- 
RREN, BETERARREN, etc. 

13o (c), con el sufijo de declinaci6n 

-ARTE , -ARTIO I ETZIARTE , GBROARTE , IKU- 

siartb, betbartb,... sin interponer jamais 
la r euf6nica. 

14° (c), tampoco se usa entre palabras 
que forman nombres compuestos. Nunca 



Digitized by 



Google 



R 



189 



se dice amaralabak por amalabak , mbn- 

DIROSTE por MENDIOSTB, AJTARORDE por 
AITORDB. 

§ II. — Ante la vocal E 

No se interpone la r euf6nica : 

1° (c), cuando la e sigue al articulo 

plural tacito -ak: etSeetan, idientzat, 

solobtatik,... no se dicen jamas etSerb- 

tan, idirentzat (en plural), soloreta- 

TIK. 

2° (c), con -egi en cualquiera de sus 
acepciones : zuriegi, « demasiado 
bianco; » otaeoi, « ladera cubierta de 
argoma, » y no zurirbgi, otaregi. 

o° (c), con el comparative -en : an- 
dibna, « el mas grande. » 

4° ( B ) , con el sufijo -enean : ikusib- 
nban, « en llegando a ver. » 

5° (c), con el derivativo -era en sus 
diversas acepciones : lodibra, « gro- 
sor; » igoera, « ascensitin; » biziera, 
« modo de vivir. » 

6° (S), con el derivativo de tiempo 
-ere : zortzibrban, « al cabo de ocho 
dias. » 

7° (c,...), con el derivativo -eri : 
gazterj, « juventud; » tSikiteri, « grupo 
de pequenos. » 

8° (B), con el modal -si : baeidator, 
« dicen que viene. » 

9° (c) , con el derivado -eta : arribta , 
« pea regal. » 

10° (B), con el modal -bte : baetedaki, 
« sabra tal vez?. » 

41° (c), con el sufijo -btz : baietz, « que 
si. » 

12° (c) , con el sufiio -bz y su derivado 
-ezik; ondoeza, « la indisposici6n ; » 
gauzbza (por gauzaeza), « lo inutil; » 
iKusiBZJK, « en caso de no ver. » 

§ III. — Ante la vocal I 

En AN, BN y L, tal vez por contracci6n, 
se oyen y se leen aglutinaciones tan duras 
como etsahk (Joan. Saind. 1-433-26) por 
btsairik, « ningun amigo. » No hay otro 
sufijo que empiece por i y no reciba la 
r euf6nica. 

§ IV. — Ante la vocal 

No se interpone la n eufonica : 

1° (B, G,...), con el articulo -o : btseon, 
« en esta casa; » biok, « esos dos; » 
bederatziok, « esos nueve. » Los demas 
numerales terminados en vocal la reci- 
ben, como se dijo al tratar de esta 
eufonia con el articulo -a : seirok, 
« estos seis. » 

2° (AN,G), con la particula -omen : 
baomendaki, « dicen que lo sabe. » 

3° (c,...), con la dubitativa -ote : 
£baotedaki? « i sabra acaso? » 

4° (c), con el derivativo -or : ikaror, 
« asustadizo ; » lotsor, « timido ; » brru- 
kior, « compasivo. » 

5o (AN, BN, L, R, S), con el deriva- 
tivo -oro : astboro , « semanalmente ; » 
urteoro, « anualmente. » 

De la R fubrtb 

En el alfabeto de las lenguas mas 
conocidas es la misma letra r doblada 
entre vocales. Comunmente se ha escrito 



y generalmente se escribe tambi£n asi 
entre los nuestros : lurtu y lurra. 

El primero que, rompiendo la tradi- 
ci6n, ha escrito A ha sido Arana-Goiri. 
Aftos atras habian debatido esta cues- 
U6n algunos vascofilos, abogando por la 
introduccitin de r en nuestra ortografia. 
Disentian en cuanto al valor f6nico que 
se habia de dar a esta letra ; pues uno 
queria rep res en tar con £1 el sonido 
suave que tiene en la palabra moro y 
otro le hacia vibrar como en la voz 
morro. A estos dos ilustres gramaticos 
Campi6n y el P. Arana, que solo en 
teoria trataron de la cuesti6n, sucedieron 
en el terreno practico el malogrado 
Arana-Goiri y el Sr. Darricarrere , disin- 
tiendo exactamente lo mismo que aque- 
llos. 

Gara, zara, lora, zoro, gora son para 
el primero garra, « la llama; » zarra, 
« ruido de arrastre ; » lorra , « el aca- 
rreo; » zorro, « saco; » al paso que 
para el segundo suenan como gara, 
« somos; » zara, « sois; » lora, « flor; » 
zoro, « loco; » gora, « arriba. » Advie>- 
tase que este accidente se ha represen- 
tado 6 con una tilde 6 con el acento : r, r. 

Lo que no admite duda es la imperfec- 
ci6n evidente de la tradicional ortogra- 
fia respecto de esta letra. El sonido r, 
por ejemplo de moro, aunque se repita 
no dos sino doscientas veces, no llega 
a ser el sonido vibrante de morro, por- 
que es sonido continuo. Zzzzzz es el 
mismo sonido z prolongado, lllllll no 
es el sonido de « gal la r do », sino el de 
la l final catalana; nnnnnn es el sonido 
n continuado; sssssss no da por resul- 
tado, como algunos han pretendido, el 
diminutivo S, sino que es una mera pro- 
longaci6n de s ; y por tan to garrrrra , 

ZARRRRRA, LORRRRRA, ZORRRRRO, GORRRRRA 

son las mismas palabras gara, zara, 
lora, zoro, gora, sin que la r cambie de 
especie, ni siquiera de intensidad, sino 
tan solo de duraci6n. 

Si las palabras terminadas en r vi- 
brante se escribieran con r suave, es 
decir ur, « avellana, » como ur, « agua, » 
habria que enseftar que los sufijos que 
empiezan en vocal reciben una r para 
aplciarse a una palabra terminada en r 
vibrante ; 6 sea, que el articulo « el , la , 
lo » , que habitualmente es -a , con gar , 
adur, zor, ... es -ra : garra, « la llama ; » 
adurra, « la baba; » zorra, « la deuda; » 
y que el articulo « estos, esos » no es 
con ellos -ok, como lo es con otras pala- 
bras de terminaci6n dife rente, sino -rok : 
garrok , « estas llamas ; » adurrok, 
« esas babas; » zorrok, « estas deu- 
das, » etc. 

Si a gar, adur, zor se les aplican los 
predichos sufijos segun son, resultan las 
palabras disparatadas gara, adura, zora; 
garok, adurok, zorok; que no significan 
« la llama , la baba » , etc. 

I Conviene adoptar algun sistema para 
corregir esta imperfecci6n ? El que estas 
lineas traza escribi6 el alio de 1896 un 
folleto intitulado Proyecto de Ortografia 
y tratando de esta cuesti6n decia, entre 
otras, estas palabras : « Crear una nueva 
letra me parece en abstracto lo mas acer- 
tado ; pero veo que implantarla en nuestra 
escritura es punto menos que imposi- 
ble, » y se decidi6 « a representor siem- 
pre el sonido llamado suave con una r y 



el llamado fuerte con dos : arri , arrto , 
egurr, grrina y zur, nori, ara. La mayor 
facilidad de implantaci6n de este sistema 
supla la pequena ventaja que le lleva el 
anterior sistema ya citado (el de la ri),de 
ser menos imperfecto. » 

El mismo aflo implants esta reforma 
en mi M&todo practico para aprender & 
hablar el euskera bizkaino y guipuzkoano 
y en Parnasorako bidea. Al publicar 
esta obra , despu£s de mucho meditar y 
aun consultar a personas bien impues- 
tas en estas materias, me pareci6 mejor 
dejar para una Academia, por si esti- 
mare conveniente, la tarea de introducir 
reforma tan radical. Para suplir de 
alguna manera la imperfecci6n de la 
transcripci6n tradicional, he advertido, 
al pie de las pocas palabras que termi- 
nan en r suave ( seguramente no llegan 
a dos docenas), la naturaleza de aquel 
sonido, a fin de que sepan que por ejem- 
plo, de nor, « qui£n; » zbr, « qu£, » y 
zur, « madera, » se forman norentzat, 
« para quien; » zbrena, « lo de que; » 
zura, « la madera , » y de gar , lotsor y 
zur, « prudente, » salen garrentzat, 
« para las llamas ; » lotsorrena, « el mas 
timido; » zurra, « el prudente. » 

No es este el unico sacrificio que la 
logica ofrece en el altar de la utilidad 1 . 
La 16gica, en presencia de la inicial 
representada por y 6 j antes de vocal, 
exige que sea de igual modo represen- 
tada cuando es final; por ejemplo jarri, 

JBSARRI , JO 6 YARRI , YESARRI , YO , re pre - 

sentando a iarri , iesarrj , io , obligan a 
escribir bay, sby, loy en vez de bai, sbi, 
loi; pues tan diptongos son ai, ei, oi 
como ia , ie , io ; y sin embargo , por lo 
que se ha dicho, aparecen en este libro, 
como en los dem&s, bai, sbi, loi. 

Habil es sin duda el escritor an6nimo 
que el ano pasado di6 & luz la linda pas- 
toral Zibero; y sin embargo confunde r 
con rr, al decir (no por errata, pues 
repite con frecuencia), berrak (35-2), 
Morro (20-2), bskalbrrak (95-17), horri 
(109-16), en vez de bbrak, « ellos; » 
Moro, « Moro ; » bskalbrak , « las esca- 
leras ; » hori , « ese ; » y en cambio dice 

LAURGERBN (60-6), ARETA (61-7). 

Fbn6mbnos FONBTICOS 

1 ° Sucede , en la aglutinaci6n con la r 
vibrante , lo que por menos en B con la 
r sorda de nor, zbr : que ante consonan- 
tes se elide. Esto se observa en la conju- 
gaci6n con las radicales bar y tor de los 
verbos ekarri, <c traer; » btorri, « ve- 
nir : » dakar -\-z= dakaz, « 61 los trae » 
(Per. Ab. 407-9); dator + z = datoz, 
« vienen » (Ur. Matth. xxv-44); dator 4- 
z -f- kio = datozkio, « le vienen » (Mend. 
Jet. Biotz. 232-24). No es ley comun, 
pues mientras unos dicen dakak, otros 
dicen dakark, « lo traes ; » dakazu y da- 
karzu, « vos lo tra^is. » Con los relati- 
vos 6 conjunciones no se elide la r, por 
mas que choque con sonidos continuos 
como es el suyo : dator + la = dato- 
rrbla, « que venga » (Per. Ab. 54-22). 

2° (c), es tan refractario este sonido a 
iniciar palabras, que aun a las de origen 

i No se trata aqui de la utilidad que se 
valua en dinero ; pues esta ha sido siempre 
para el autor el sur de todas sus empresas. 



Digitized by 



Google 



190 



R 



extranjero les antepone una vocal, gene- 
ralmente la b : Erroma, brrbgb, erre- 
qina, Erramon, Erroke, por « Roma, rey, 
reina, Ramon, Roque ». Irrita se usa 
por « Rita », UrrupiRa por « Rufina »; 
sin que esto de anteponer i a la silaba 
rri y u a rru exista en los n ombres co- 
munes; pues se dice brrbyo por « rio », 
brripa por « rifa ». 

Si alguna vez se adoptara el sistema 
de separar las silabas al final de ren- 
glones, no por su estructura material, 
por lo que suenan, sino por su significa- 
ci6n, habria que dividir las palabras , en 
que intervienen las silabas rra, rrb, rri, 
rro, rru, no como hoy hacemos, sino 
dejando al fin la r. Sarri , bkrri , gorri , 

ARRO, LARRU, BRRU , KIRRU , ... etc. , 66 

separarian asi : sarr- | i, berr- | i, gorr- 

| I, ARR- | O, LARR- | U, ERR- | U, etc. 

Pero tambten, en este caso, la 16- 
gica ofreceria otro pequeno sacrificio no 
solo a la utilidad, sino a la dificultad y 
muchas veces a la imposibilidad ; pues 
averiguar todas las raices de que cons- 
tan todas nuestras palabras, para se pa- 
ra rlas convenientemente llegado el caso, 
es tarea probablemente superior al 
alcance de nuestros sucesores , como lo 
es al nuestro. 

El autor, que mas palabras extrafias 
emplea sin hacer preceder su r inicial 
de una vocal, es sin duda Leizarraga; y 
el dialecto que menos respeta en esta 
punto la eufonia es el roncales. En las 
obras del prime ro se leen palabras 
como rrbgb por brrbgb, « rey; » rre- 
suma por rr res um a, « reino. » 

En R se usan estas palabras : rrape , 
« alero del tejado; » rrizia, « campo 
segado de trigo; » rrbzi, « producto resi- 
noso de los arboles ; » rrantSilo , « re- 
lincho humano; » rrape, « ubre » (de 
brrapb ) ; rrbsuma , « estigma de fuego 
con que se marcan las ovejas en la na- 
riz. » 

Hay ademas voces onomatopicas en 
las cuales la rr sirve de inicial , sin que 
se resientan nuestros oidos : rrau ( G, L- 
ain), « acto de morder; » rri-rra (Be), 
« acto de rasgar , » etc. 

Hay varios sufijos en los cuales forma 
hoy parte esencial esta letra ; un tiempo 
acaso no haya sido, aun en estos, otra 
cosa que elemento de eufonia. 

R. Dix-huiti&me lettre de V alphabet 
basque. 

Tous les icrivains, sauf une seule 
exception dont il sera question plus loin, 
Vont ainsi icrit. 

Son influence dans le lexique de la 
langue est insignifiante , bien qu'elle joue 
un rdle important dans l f agglutination, 
qui en est la motile, pour ainsi parler, 
ou son action suit une ligne par allele 
a celle de la voyelle b : celle-ci adoucit 
l' union des consonnes, et la consonne r 
enlace et euphonise Us voyelles entre 
el les. On exposera par la suite les cas ou 
elle intervient et ceux dans lesquels, sans 
que Von en connaisse actuellement la 
cause, elle n'exerce plus d' action. 

Elle ne commence aucun mot, et les 
vocables dont elle constitue la lettre finale 
sont tris rares, puisque leur nombre 
n'atteint peut-itre pas une trentaine; elle 
manifeste son peu de consistance dans 
quelques -uns, justement dans ceux ou 
son usage est le plus frequent. 



De ur un grand nombre forment, en G, 
uda, an lieu de ura, « Veau. » Zur, « ma- 
drier, » sonne en B-a,..., comme zul. 
Paper, qui rappelle le papyrus, cede la 
place a papbl en B-mu. Nor, « qui (inter- 
rogatif), » et zer, « quoi (interrogatif), » 
sont no et zs dans la aiclinaison bis- 
cayenne devant une consonne quelconque : 
— n6gaz, « avec qui; » nogana, « a qui; » 
nok, « par qui; » non a, « de qui; » 
zbtan, « en quoi; » zetarako, « pour 
quoi ; » zbtatik , « de quoi, » — et en B- 
a-mu devant les voyelles s, i, comme dans 
noena, noina, « de qui. » 

Comme iliment idiologique , elle rem- 
place le sujet de premiere personne de la 
conjuaaison -d k R-uzt. Bonaparte le 
considira comme un d special mtermi- 
diaire entre d et r : eztakir, « je ne le 
sais pas; » ikusi dur, « je Vai vu; » 
BZTOKBR kori brran, « je ne puis dire 
cela. » 

A V exception des Roncalais (R-uzt), 
qui prononcent clairement Vr doux de 
bztur, egin dur, eztakir, etc., Vr final 
sonne dans les autres dialectes comme 
s f il itait fort ou vibrant, du moins quand 
il est suivi d'un mot commencant par une 
consonne. Ur gogorra, « eau dure, » 
sonne de la mime facon que urr gogo- 
rra , « noisette dure. » On distingue bien 
les deux sons dans ur bdbrra et urr 
bdbrra. 

// est itonnant que le d des formes ver- 
bales bzta&id, dud, bztoked et autres 
semblables, ne soit pas parvenu d'un 
cdti jusqu'k Vis au moyen de cette r (ezta- 
kil, dul, eztokel), de mime qu f il arrive 
d'un autre cdti a t, a cause de son peu de 
consistance pour servir de soutien a un 
mot : BZTAKiT, dut, ..., etc. Au milieu de 
la diction on a plus recours a la trans- 
formation de d en l qu'en Vintermidiaire 
r : on entend plus friquemment bblar, 
blur, zilar ou ziLar, ilar ou iLar, que 
bbrar, erur, zirar, irar, au lieu de 
bedar, « herbe; » bdur, « neige; » zioar, 
« argent (mital); » idar, « vesce. » 

Cette transformation de d en r , ainsi 
que Vopposie de r en d, est pratiquie 
beaucoup dans certaines contries comme 
B-eib-plaz, dans la bouche des picheurs 
de Lekeitio, G-don, ..., etc. : bran, bro, 
iriki, ikusi rau, ...,etc, au lieu de edan, 
« boire ; » bdo, « ou ; » idiki, « ouvrir; » 
ikusi dau , « il Va vu ; » et en ichange on 
entend, moins cependant : idu, idaroi, 
uda, ... , pour iru, « trois; » irargi, 
« lune; » ura, « Veau, » etc. 

On remarque une autre transforma- 
tion, a laquelle elle prend part comme 
iliment passif, dans les syllabes finales 
ra, rb, ri, principalement dans cette der- 
niere. Quand les mots ainsi terminis 
s'ajoutent a d'autres dans les composis, 
la voyelle s'ilide, et n se change en l. De 
gara, « crine, » viennent galbar, ga- 
londo,...; de brdbra, « langue itran- 
gire, nproc&dent brdalbrri,erdaldun,..., 
etc.; de busker a, « basque, » buska- 

LERRI, BUSKALDUN, BUSKALGAIZTO , etc. 

Galandi, galdun, galots, ..., viennent de 
garb, « sonnaille. » AbelbtSe, abelonga- 
rri, abblgorri, ..., sont des composis de 
abbrb. De apari viennent apalaurrb, apa- 
LONDO,..., COmme deSAZKARI, bazkalaurrb, 
bazkalondo, ..., et de gobari, gosalondo. 
De gari, « bli, » tirent leur origine 

GALAUTS, GALBURU, GALONDO, GALORRATZ, 



etc. Dceri, <c maladie, » prockdent elba- 

RRI , BLGORRI et BLGAITZ. 

// existe, en S, une tendance ginirale 
a supprimer Vn. entre les voyelles pour lui 
substituer h : ahb pour are, ahin pour 
arin, etc. Cela est dti probablement a 
V influence que la langue francaise exerce 
sur la phonitique de ce dialecte, car tout 
le monde connatt la grande difficulti que 
beaucoup de Francais iprouvent pour 
prononcer Pr, mime le doux dont il s'agit 
ici. En B igalement, du moins dans 
quelques zones telles que Markina, Onda- 
rroa, ...,etc, on observe cette ilision anti- 
euphonique de I'r : naa juuteko gaa pour 
nora joatbko gara, « ou nous irons. » 

On considkre, en AN-elk, cette lettre, 
au mime degri que nc/l, comme si elle 
itait sonore, changeant par son influence 
les explosives sourdes k et t en leurs 
correspondants sonores g et d. Orgo suak, 
orgo garrak bnb bntra&ak brrbtzbn, 
« mes enirailles se br&lant par le feu de 
Ik, par la flamme de la. » (Liz. Coplac. 
7-1.) (Orgo = or + ko.) Ordik (au lieu de 
or -f- tik), « des la. » Bbrla jautsi ordik, 
« descends de Ik tout de suite. » (Liz. 
Coplac. 46-3.) 

Emploi de l'R buphonique 

1° (AN, B, G), avec Varticle a, ak, 
lorsque celui-ci se joint k un nombre (ter- 
mini par une voyelle, naturellement) : 
irurak, « trois heures; » laurak, « quatre 
heures ; » sbirak, « six heures... » // 
existe deux numiraux, bi et bbdbratzi, 
qui ne la regoivent pas. On dit biak, 
« deux heures; » amabiak, « midi, mi- 
nuit; » bbderatziak, « neuf heures, » et 

non BIRAK, AMABIRAK, BBDERATZIRAK. Serait- 

ce parce que ces nombres sont modifiis, 
bi itant contraction de bida (AN), biga 
(AN, BN, L), et bbdbratzi la variante du 
sou le tin bbdbratzO ? 

Lorsque Varticle s'emploie avec des 
nombres usitis comme substantifs, ce 
qui arrive au jeu de cartes, Vr. eupho- 
nique n'intervient pas : bia , « le deux ; » 
irua, « le trois; » laua, « le quatre, » 
etc. Quelques dialectes comme AN-b, BN, 
L, R et S, refusent, mime dans le premier 
cas, les bons offices de Vr : zazpiak, lauak, 
sbiak, mettant de ce fait au mime niveau 
les nombres et tous les noms. 

2© (c), at?ec le suffixe directif -a et ses 
composis -antz, -antza, -antS, -atz; 

-ADlftO, -AGlflO, -AlffO, -ANO ; -AKO J -ARTB *, 

-at, -atu: btSera, « k la maison; » urira, 
« k la population ; » etSbrantz , « vers la 
maison; » etSeraoiRo, « jusqu'k la mair 
son; » btSbrako, « pour la maison; » 
BGUNERARTB, « jusqu'au jour ; » btSbrat, 
« a la maison ; » etSeratu, « conduire a 
la maison. » ( On n'use pas de Vr eupho- 
nique avec des noms propres de temps 
comme atzo, btzi, ... : atzoartb, <c jus- 
qu'k hier; » btziarte, u jusqu'au surlen- 
demain. ») L'emploi de cette euphonic 
avec le directif -a est si friquent, que 
beaucoup, e'est le plus grand nombre, 
prennent pour suffixe directif non pas -a, 
mais -ra, et disent Burgosbra et Irunbra 
pour Buboosa et Iruna : « a Burgos, k 
irun. » 

Dans les zones qui se distinguent par 
V usage des contractions violentes, comme 
B-m-olM, ..., on supprime couramment Vr 
euphonique : etSaa dub (B-m), btSia doyb 



Digitized by 



Google 



R 



191 



(B-otS), pour etSbra doa, « il s'en va 
chez lui. » 

Aucun autre suffixe commencant par -a, 
comme on le verra plus loin, n'admet la 
douce ingirence de /'r. 

3° (c), avec les possessifs -b, -en et leurs 
dirivis destinatifs -etzat , -entzat : nirb 
gatza, « mon sel; » aitaren bizarra, 
« la barbe du pire ; » nirbtzat, « pour 
moi ; » aitarbntzat, « pour le pire. » // 
y a dans ces cas, rigoureusement parlant 9 
une redondance de lettres euphoniques ; 
car il est dit a sa place, et il semble qu'il 
est igalement dimontri, que le possessif 
est -n et non -en , le destinatif -ntzat et 
non -entzat. On devrait done dire, a la 
rigueur : aitantzat, aitan bizarra. 

4° ( BN , R , S ) , avec la mime particule 
-en quand elle est suffuse du futur : iku- 
siren dugu, « nous le verrons. » 

5° (AN, B, G), avec la mime particule 
dans Vidiotisme -en bat : sembrbn bat 
(AN, B, G), « quelque fits; » tSorirbn 
batzuk (B), tsoriren batzuek (AN, G), 
« quelques oiseaux. » 

6° (B, arc), avec le suffixe casuelancien 
-ban : urrutirban, « de loin. » (V. 
-Rean.) 

7° (AN, B, G, L, R, S), avec le suffixe 
-IK dans ses diverses acceptions : argirik 
eztago , « il n'y a pas de tumiere ; » pus- 
karik onena, « le meilleur morceau ; » 
zororik dago, « il est (en itat de) fou ; » 
ikusirik , « ay ant vu ; » mbndirik mendi 
(Be), a de montagne en montagne; » 
btSbrik urten , « sortir de la maison. » 
En AN, BN et L, par contraction, de 
mime qu'en B-m-otl,..., on n'emploU pas 
/'r dans ces cas : argiik, puskaik, 
zoroik, etc. En AN-b, Vilision est 
plus friquente que V usage de Vr dans ce 
cas. 

8° (B , G) , avec le suffixe verbal com- 
post -iko : nik ikusiriko bat, « quelqu'un 
vupar moi. » 

9° (c), avec le dalif-i : niri, « a moi; » 
aitari, « an pire. » 

Cas dans lbsqubls l'R buphonique 
n'intbrvibnt pas 

II est super flu de dire que cette lettre 
ne fait jamais par tie de V union d'une 
consonne et d'une voyelle ou d f une voyelle 
et d'une consonne. 

Pour plus de clarti, on traitera de 
chaque voyelle sipariment. 

§ I. — Dbvant la yoyblle A 

1° Avec V article -a, -ak, en dehors du 
cas des nombres citis plus haut : gose -(- 

A , ZURI + A, BESO -|- AK, BURU -f- A, /IC Se 

disent nulle part gosbra, zurira, beso- 
rak, burura, mais gosba, « la faim; » 
zuria, « le blanc; » bbsoak, « les bras; » 
burua , « la tite. » Lorsque V article s' ap- 
plique a un mot termini en -a, Va eupho- 
nique intervient dans quelques variitis 
dialectales comme dans la vallie de Sala- 
zar, Mugerre, etc. : Eliza -f- a = Eli- 
zara, « / Eglise. » On peut voir, au Pro- 
logue, p. xvi, la traduction (?) des pichis 
capitaux : soberbiara, abariziara, etc. 

Je ne puis m'expliquer, sans Vattribuer 
a un erratum , Vingirence de Va dans cet 
exemple de J. Etcheb. Noel. 25-5 : hala 



HARBN ERI0RAK HlLSN DU HERJORA, « ainsi 

la morl de celui-la tuera la morl. » Je 
n'ai pas souvenance que dans aucune 
localiti on euphonise au moyen de Va 
V union de l f article avec les quatre aulres 
voyelles : gosera pour gosea, etc. 

2° (c), avec le airivatif -aga : arriaga, 
« enaroit pierreux; » urkiaga, « bou- 
laie, » et non arriraga, urkiraga. 

3° (c), avec le suffixe de comparaison 
-ago. On ne dit pas beterago, zurirago,... 
mais bbteago, « plus plein; » zuriago, 
« plus blanc. » 

4° Avec le limitatif verbal -al ou -ala: 
bbstb bzin kontaual, « d'autres innom- 
brables » (Ur. Maialz. 64-2); jaioala, 
« autant qu'il pouvait en nattre » (Itur. 
Cane. bas. 1 1 1-7 0-9) ,... sans qu'il soit venu 
a Vidie de personne de dire kontaural, 
jaiorala ,etc. 

5° (B, G), avec la particule modale al: 
^baalda bgon? « il a peut-itre iti? » et 
non baralda. 

6° (c) , avec le dirivaiif -aldb : brrb- 

KALDB, MBNDIALDB, BASALDE, et /10/1 ERRB- 
KARALDE, MENDIRALDE, BASORALDB. 

7° (c), avec le dirivatif -aldi : bbro- 

ALDI, ERRBALDI, GORALDI, JOALDI, ARTUALDI, 

et non beroraldi, brrbraldi, goraraldi, 

JORALDI, ARTURALDI. 

8° (c), avec le dirivatif professionnel 
ari on emplove l euphonique, qui est 
peut-itre une modification de r, avec les 
voyelles b, i, o, u. De gorde, irrintzi, 

SANTZO , AURRBSKU , On forme GORDELARI, 

« iconomique; » irrintzilari et santzo- 
lari , « cetui qui pousse des cris imitant 
le hennissement au cheval; » aurresku- 
lari , « danseur de Taurrbsku. » 

Quand ce suffixe s'applique A la voyelle 
a, Pune des deux voyelles disparatt. De 

PBLOTA , ERROTA , DENDA , BIZA , 0/1 forme 
PBLOTARI, BRROTARI, DENDA RI , BIZARI , et 
non PELOTALARI, ERROTA LA RI , DBNDALARI, 
B1ZALARI. 

Onentend, cependant, des mots comme 
briskalari, « joueur de brisque; » auzka- 
lari , « querelleur, » au lieu de briskari, 

AUZKARI. 

9° (c), a»cc le dirivatif matiriel -ari. 

De ESKB, ERRE, ERNE, 0/1 forme 4BSKARI, 

errari, et non bskblari, errelari, ERNE- 
LA RI. 

10° (c), avec le suffixe patronymique 
-ar. Dans ce cas, ou la voyelle s'ilide, 
ou Von interpose un t et Von aioute en- 
core le suffixe sans que son agglutination 
S rod u tie aucun phinomkne. Bilbotar, 
•ONOSTIAR , MOTRIKUAR , DuRANGAR , 

viennent de Bilbo, Donostia, Motriku, 
Durango. 
il° (c), avec le causal -arrbn. De ikara, 

IKARARRBN J de NAI , NAIARREN J de DAMU , 

damuarren, et jamais ikarararren, nai- 

RARREN, DAMURARREN. 

12° (c,...), avec V ad vers at if -arrbn. De 
laga, bete, itSi, jazo , kbndu , on forme 

LAGARREN, BETBARRBN , ITSlARRBN, JAZOA- 
RREN, KBNDUARREN, et 710/1 LAGARARRBN, 
BBTBRARRBN, etc. 

13° (c), avec le suffixe de diclinaison 

-ARTE, -ARTIO. 0/1 dit ETZIARTB, GBROARTB , 

ikusiartb, BBTBARTB,... sans jamais inter- 
poser Vn. euphonique. 

14° (c), on n'use pas non plus de Vn 
euphonique entre des mots qui forment 
des noms composis. On ne dit jamais 

AMARALABAK pOUr AMALABAK, MBNDIROSTB 
pOUr MENDIOSTE, AITARORDB pOUr A1TORDB. 



§ II. — Dbvant la voyelle E 

On n'emploie pas /'r euphonique : 
1° (c), quand Ve suit V article pluriel 
tacite -ak : btSbetan, idibntzat, soloeta- 
tik,... ne se disent jamais etSeretan, idi- 
rbntzat (au pluriel), solorktatik. 

2° (c), avec -bgi dans n'importe laquelle 
de ses acceptions : zuribgi, « trop blanc; » 
otabgi, « versant couvert de genits, » et 

non ZURIRBGI, OTAREGI. 

3° (c), accc le comparatif -en : andiena, 
« le plus grand. » 

4° (B), avec le suffixe -bnean : ikusie- 
nban, « en le voyant. » 

5° (c), avec le dirivatif -era dans ses 
diverses acceptions: lodiera, ngrosseur; » 
iGOERA, « ascension; » biziera, « genre 
de vie. » 

6° (S), avec le dirivatif de temps -ere: 
zortzierban, « au bout de huit jours. » 

7° (c,...), avec le dirivatif -em : gaztbri, 
tijeunesse, les jeunes gens; » tSikitbri, 
« marmaille, groupe de petits. » 

8°(B), avec le modal -ei: babidator, 
« on dit qu'il vient. » 

9° (c), avec le dirivi -eta : arribta, 
« enaroit pierreux. » 

\0° (B), avec le modal -btb : baetbdaki, 
« il saura peut-itre, » 

il° (cj, avec le suffixe -etz : baibtz, 
« que oui. » 

12° (B), awee le suffixe -kz et son dirivi 
-ezik : ondobza , « I indisposition ; » gau- 
zeza (pour gauzaeza), « V inutile; » iku- 
s 1 ezik , « dans le cas de ne pas voir. » 

§ III. — Dbvant la voyelle I 

En AN, BN et L, probablement par 
contraction, on entend et on lit des agglu- 
tinations aussi dures que btsaiik (Joan. 
Saind. I -433 -26), pour etsairik, « nul 
ami. » // n'existe pas oV autre suffixe dont i 
soit la lettre initiate et qui ne recoive pas 
/'r euphonique. 

§ IV. — Dbvant la voyelle O 

On n'intercale pas Vn euphonique : 

1° (B, G,...), avec V article -o : btSbon, 
« dans cette maison; » biok, « ces deux; » 
bedbratziok, « ces neuf. » Les autres 
nombres ter minis par une voyelle le 
recoivent, comme il a iti dit en traitant 
de cette euphonic avec V article -a : sbirok, 
« ces six. » 

2° (AN, G), avec la particule -omen : 
baombndaki, « on dit auil le sait. » 

3° (c,...), avec le dubitalif -ote : £bao- 
TBDAKi? « il saura peut-itre? » 

4° (c), acec le dirivatif -or : ikaror, 
« craintif; » lotsor, « timide; » erru- 
kjor , « compatissant. » 

5° (AN, BN, L, R, S), avec le dirivatif 
-oro : asteoro, « hebdomadairement ; » 
urteoro, « annuellement. » 

De l'R fort 

Dans V alphabet des Ungues les plus 
connues, e'est la mime lettre r redoublie 
entre les voyelles. On Va icrit communi- 
ment et giniralemenl on Vicrit aussi de 
cette facon entre Us ndtres : lurto et 

LURRA. 

Le premier qui rompit en ceU avec U 
tradition et icrivit r fut Arana-GoirL 



Digitized by 



Google 



192 



■RA 



Plusieurs annies auparavant, quelques 
bascophiles avaient agiti cette question et 
plaidaient pour I* introduction de r dans 
notre or thog raphe. Mais its n'itaient pas 
d'accord sur la valeur phonitique que 
Von donnerait a cette lettre; car Vun 
voulait reprisenter avec elle le son doux 
qu'elle possede dans le mot moro, et 
Vautre le faisait vibrer comme dans le 
mot morro. A ces deux repute's gram- 
mairiens, M. Campion et le P. Arana, 
qui ne traiterent la question qu'en thio- 
rie, succidirent sur le terrain pratique 
le regretti Arana- Goiri et M. Darricar- 
rere, differ ant tous les deux sur le mime 
point que les pre" cedents. 

Gara, zaAa, lora, zoro, gora, sontpour 
le premier garra, « la flamme; » zarra, 
« Bruit du tratnage; » lorra, « le char- 
roiement; » zorro, « sac; » bien que 
pour le second its sonnent comme gara , 
« nous sommes; » zara, « vous ites; » 
lora, « fleur; » zoro, « fou; » gora, 
« en haut. » A noter qu'on a reprisenti 
cet accident au moyen d'un tilde ou avec 
un accent : r , R. 

Ce qui est incontestable, c'est V imper- 
fection ividente de Vorthographe tradi- 
tionnelle en ce qui concerne cette lettre. 
Bien que le son r de moro, par exemple, 
soit ripiti non seulement deux fois, mais 
deux cents fois, il ne devient jamais le 
son vibrant de morro, parce qu'il est un 
son continu. Zzzzzz est le mime son z pro- 
long 4, lllllll n'est pas le son de « gail- 
lard », mais celui de Vl final des Rous- 
sillonnais; nnnnnn est le son n conti- 
. nui; sssssss ne donne pas pour risultat, 
comme quelques- uns Vont pritendu , le 
diminutif § , mais il est simplement une 
prolongation de s; et alors garrrrra, 

ZARRRRRA, LORRRRRA, ZORRRRRO, GORRRRRA, 

sont les mimes mots que gara, zara, lora, 
zoro, gora, sans que Pr change d'espece, 
ni du moins d'iniensiti, mais tout au plus 
de durie. 

Si les mots terminus par un r vibrant 
s'icrivaient avec un r doux, c'est- &-dire 
ur, « noisette, » comme ur, « eau, » on 
devrait dimontrer que les suffixes qui 
commencent par une voyelle recoivent un 
r pour s'appliquer a un mot termini par 
un r vibrant; c' est -a- dire, que V article 
« le, la », qui est habituellement -a, de- 
vient -RA JanS GAR , ADUR , ZOR I GARRA , 

k la flamme; » adurra, « la bave; » zo- 
rra, « la dette, » et que V article « ces » 
n'est pas avec eux -ok, comme il Vest 
avec les mots terminis diffiremment , 
mais -rok : garrok, « ces flammes ; » adu- 
rrok, « ces baves ; » zorro k, « ces dettes, » 
etc. 

Si Von applique a gar , aour , zor , les 
suffixes price" dents tels qu'ils sont, il en 
risulte les mots disparates gara, adura, 
zora; garok, adurok, zorok, qui ne si- 
gnifient pas « la flamme, la bave », etc. 

Convient-il d' 'adopter quelque systeme 
pour corriger cette imperfection? L'au- 
teur de ces lignes, en traitant de cette 
question dans une brochure pub Hie en 
4896 et intitulie Proyecto de Ortografla, 
d is a it , entre autres choses, ces paroles : 
« Crier une nouvelle lettre me semble, 
d'une maniere abstraite, prifirable; mais 
je vois que Vimplanter dans notre icri- 
ture est a peu pris impossible, » et il se 
dicidait « a reprisenter tou jours le son 
doux avec un r et le son fort acec deux : 



arri, arrto, bgurr, grrina, et zur, nori, 
ara. Que la plus grande faciliii d'implan- 
talion de cette mithode supplie au petit 
avantage que procure le systeme pricidem- 
ment citi (celui de PA), d'itre la moins 
imparfaite ». 

La mime annie il introduisit cette 
riforme dans sa Metodo practico para 
aprender a hablar el euskera bizkaino y 
guipuzkoano et dans Parnasorako bidea. 
En publiant cet ouvrage, apres avoir 
beaucoup mid it i, apres avoir mime con- 
sulti des personnes bien informies en ces 
matieres, il me sembla prifirable de lais- 
ser a une Acadimie, si elle le juge con- 
venable, la t&che de promouvoir une 
riforme si radicale. Pour supplier en 
quelque facon a Vimperfection de la 
transcription traditionnelle , j'ai signali, 
au bas des rares mots qui finissent par 
un r doux ( Us n'atteignent ceriainement 
pas deux douzaines), la nature de ce son, 
afin que Von sache que, par exemple, de 
nor, « qui (interrogatif);» zbr, « quoi 
( inter rogatif), » et zur, « bois, » on 
forme norentzat, « pour qui; » zbrena, 
« de quoi; » zura, « le bois; » et que de 
gar, lotsor et zur, « prudent, » viennent 
garrentzat, « pour les flamme $ ; » lotso- 
rrbna, « le plus timide; » zurra, « le 
prudent. » 

Ce n'est pas V unique sacrifice que la 
logique offre sur Vautel de Vutiliti l . La 
logique, en prisence de V initiate repri- 
sentie par y ou j devant une voyelle, 
exige qu'elle soit reprisentie de la sorte 
quand elle est finale; par exemple, jarri, 

JBSARRI, JO OU YARRI, YES ARRI, YO, repri- 

sentant iarai, ibsarri, io, obligent a 
icrire bay , sky , loy au lieu de bai , ski , 
loi ; car ai, ei, oi sont, aussi bien que ia, 
ie, io, des diphtongues; et cependant, 
pour la raison susdite, Us sont icrits dans 
ce livre, comme dans les autres, bai, sbi, 
loi. 

L'icrivain anonyme qui a donni le 
jour, V annie derni&re, a la jo lie pasto- 
rale Zibero est assuriment habile; il 
confond cependant Pr avec rr, en disant 
(non par erreur, car il le ripete friquem- 
ment) berrak (35-2), Morro (20-2), 

BSKALERRAK (95-17), HORRI (109-16), au 

lieu de bbrak, « eux; » Moro, « Maure; » 
BSKALBRAK , « les escaliers ; » hori , 
« celui- Ik, » et par contre il dit laurgb- 

RBN (60-6), ARBTA (61-7). 

Phenombnes PHONBTIQUBS 

1° II se produit, dans V agglutination, 
avec Pr vibrant, ce qui a lieu, au moins 
en B, avec Pr sourd de nor, zbr ; il dispa- 
ratt devant les consonnes. Ceci s' observe 
dans la conjugaison avec les radicaux 
bar et tor des verbes ekarri, « appor- 
ter; » btorbj, « venir ; » dakar-|-z = 
dakaz, « il les apporte » (Per. Ab. 107- 
9 ) ; dator -f- z = datoz, « Us viennent » 
( Ur. Matth. xxv-11 ) ; dator + z -f- kio = 
datozkio, u Us viennent a lui » (Mend. 
Jes. Biotz. 232-24). Ce n'est pas une regie 
ginirale; car, tandis que les uns disent 
dakak, d' autres disent dakark, « tu Vap- 
portes; » dakazu et dakarzu, « vous Vap- 

1 II n'est pas question ici de Vutiliti qui 
s'ivalue en argent ; car ceci a toujours iti 
pour Vauteur le cadet de ses soucis, lit. : 
« le sud de ses entreprises. » 



portez. » L'r ne disparait pas avec les 
relatifs ou conjonctions, a moins qu'il ne 
se heurte a des sons continus comme le 
sien : dator -J- la = datorrkla , « qu'il 
vienne. » (Per. Ab. 51-22.) 

2° (c), ce son est telle ment rifractaire 
a commencer des mots mime itrangers, 
qu'il les fait pricider d'une voyelle, 
giniralement Ve : Erroma, brrbgb, erre- 
gina, Erramon, Error, pour « Rome, roi, 
reine, Raymond, Roch ». Irrita s'emploie 
pour « jRifa », Urrupina pour « Rufina », 
sans que V usage de placer un i devant la 
syllabe rri et un u devant rru existe 
dans les noms communs ; car on dit 
brrbyo pour rio, « riviire; » brrjpa pour 
rifa, « loterie. » 

Si quelquefois Von adoptait le systeme 
qui consiste A siparer les syllabe s a la 
fin des lignes, non en rapport avec leur 
structure matirielle ou leur son, mais 
d'apres leur signification, on devrait 
diviser les mots dans lesquels les syl- 
labes rra, rrb, rri, rro , rru inter- 
viennent, non pas comme nous le faisons 
aujourd'hui, mais en laissant Pr & la, fin. 

SaRRI, BERRI, GORKI, ARRO, LA RRU, ERRU, 

kirru, ..., etc., se diviseraient ainsi : 

SARR- | I , BBRR- I I , GORR- | I , ARR- | O , 
LARR- | U, ERR- | U, etc. 

Mais, dans ce cas igalement, la logique 
offrirait un autre liger sacrifice non seu- 
lement a VutilUi, mais a la difficulti et 
tris souvent a Vimpossibiliti; car c'est 
une tdche probablement au-dessus de la 
poriie de nos successeurs, comme de la 
ndtre, que de virifier ioules les racines 
que comportent tous nos mots pour pou- 
voir les diviser convenablement, le cas 
ichiant. 

L'auteur qui emploie le plus de termes 
itrangers sans faire pricider leur r ini- 
tial d'une voyelle, est sdrement Leiza- 
rraga; et le dialecte quirespecte le moins 
Veuphonie a ce sujet, est le roncalais. 
Dans les ouvrages du premier on lit des 
mots comme rrege pour brrbgb, « roi; » 
rresuma pour ERRBSUMA, « royaume. » 

En R on use de ces mots : rrapb, « au- 
vent du toit; » rrizia, « chaume; » rrezi, 
« produit risineux des arbres; » rran- 
tsilo, « hennissement humain; » rrapb, 
« ma me lie » ( de errapb ) ; rresuma , 
« marque au fer rouge que Von faU aux 
narines des brebis. » 

II y a en outre des mots onomatopiques 
dans lesquels Prr sert d' initiate, sans (fue 
nos oreitles en sou ff rent: RRAufG,L-am), 
« action de mordre; » rri-rra (Be), « ac- 
tion de ricler, » etc. 

II existe diffirents suffixes dont cette 
lettre fait aujourd'hui par tie essentielle; 
autrefois elle n'itait peut-itre, dans ceux- 
ci, qu'un iliment d'euphonie. 

-Ra: 1° (AN-b-lez, BN-aezk-s, ..., L, 
R, S), sufijo numeral distributive, que 
alterna en sua funciones con -na, apli- 
candose el uno a los numeros termina- 
dos en i, y el otro a los restantes : suf- 
fijxe numiral distributif, qui alterne dans 
ses fonclions avec -na, le premier s'appli- 
quant aux nombres terminis en i, et le 
second aux autres. Amabira, (dar) doce 
a cada uno, (donner) douze a cnacun. 
Hembzortzira , diez y ocho a cada uno, 
dix-huit it chacun. Amarna, diez por 
barba, dix par iite. — 2° (BN), sufijo 
equivalente A kada (2°), -tra, -tara, 
-ta, « medida : » suffixe iquivalant a 



Digitized by 



Google 



.RA RONTZ 



193 



KADA (2°), -TRA, -TARA , -TA , « meSUre. » 
EZTUZIBYA KONPRBNITZBN ORANO, ETA BTZI- 
TEZTBA ORHITZKN BOST OOI ASKI IZAN DIRELA 
BOST M1LA GIZONENTZAT, ETA ZONBAT SASKIRA 

altSatu duzien undarretarik ? ( BN , 
Matth. xvi-9): £no comprendels aun, ni 
os acordais de los cinco panes para cinco 
mil hombres, y cuantos cestos alzasteis? 
ne comprenez-vous point encore, et ne 
vous souvient-il point des cinq pains dis- 
tribute a cinq mille horn me s , et combien 
de corbeilles vous avez remporUes ? — 
3<> (c), sufijo casual directive*, suffixe casuel 
directif. Eldu gara etsera, nemos lie- 
gado a casa, nous sommes arrives a la 
maison. {Per. Ab. 137-3.) = Se ha dicho 
ya que, por mas que muchos lo conside- 
rs n como verdaderamente sufijo, en 
realidad no es mas, en este caso , que el 
directive* a precedido de la r eufonica. 
On a dtja dit que, bien qu'un grand 
nombre le consider ent comme vtrUable- 
ment un suffixe, il n'est en rtalite, dans 
ce cas, que le directif a prkce'de* de J'r 
euphonique. 

-Ra- (c), infijo que forma lo que algu- 
nos llaman verbos dobles, infixe qui 
forme ce que quelques-uns appellent les 
verbes doubles. = De egin, « hacer; » 
entzun, « oir; » ekarri, « traer; » edan, 
« beber, » se forman eragin, «obligar; » 
brantzun, « responder; » eraearri, 
« atraer; » bradan, « abrevar; » es decir, 
« hacer hacer, hacer oir, hacer traer, 
hacer beber. » De egin, « faire;» entzun, 
« entendre; » ekarri, « apporter; » edan, 
« boire, » on forme eragin, « obliger; » 
brantzun, « rtpondre ; » eraearri, « atti- 
rer; » bradan, « abreuver; » e'est-a-dire, 
« faire faire, faire entendre, /aire appor- 
ter, faire boire. » 

-Raano (BN-ald-gar), -radino (BN- 
am), -ragino (Be,...), -raino (L, R), 
-raifio (AN, B, G, BN-s, L), -rano (S), 
hasta, jusqu'a. = Se usa con nombres 
locales. En realidad se compone del 
directivo -a, -ra y el sustantivo gino, que 
hoy se usa mas como sufijo complemen- 
tario. S'emploie avec des noms de lieux. 
En re'alite' il se compose du directif -a, 
-ra et du substantif gino, plus usiti 
acluellement comme suffixe compUmen- 
taire. Zblibtarano (S) , zeruradino (BN), 

ZERURAJNO (L), ZERURAINO (AN, B, G), 

hasla el cielo, jusqu'au ciel. = Este 
ejemplo esta tornado de las diversas tra- 
ducciones del evangelio de San Mateo, 
xi-23. Cet exemple est emprunU a diverses 
traductions de Vtvangite de saint Mat- 
thieu, xi-23. Bekatuzkobta ragino , hasta 
los pecaminosos,,/ u squ f a ux choses de* fen- 
dues. (Olg. 13-16.) = Seis sufijos nada 
menos Ueva esta palabra : z-bo-b-ta-ra- 
gino. Ce mot ne comporte rien moins 
que six suffixes : z-ko-e-ta-ra-gino. 

-Rako (c, ...), para, pour. = Es des- 
tinativo local y tambien de nombres co- 
munes de tiempo; se compone del direc- 
tivo -a 6 -ra y -ko. Se usan menos sus 
derivados -rakoan , raeotz. C'est un des- 
linatif de lieux et de noms communs de 
temps, qui se compose du directif -a ou -ra 



et de -ko. On emploie moins ses dirivts 

-RAKOAN , -RAKOTZ. BaI ARIMARAKO TA BAI 

gorputzerako , asi para el alma como 
para el cuerpo , ainsi pour Vime comme 
pour le corps. (Bart. 1-165-12.) Peeatu- 
rakoak , lit. : los de para el pecado , los 
que conducen al pecado : lit. : ceux de 
pour le p4ch4, ceux qui conduisent au 
ptchi. (Bart. 11-264-11.) Zerurakoan, al 
lr al cielo, en allant au ciel. (Ur. Maiatz. 
117-13.) Oinak otz blbizarakotz , bero 
ezkontzarakotz : los pies frios para la 
iglesia, calientes para el casamiento : les 
pieds froids pour I'iglise, chauds pour le 
mariage. (Refranes, 142.) 

-Rantz (B-b-mu), -rantza (B-a-o-otS), 
hacia, vers. = Es -antz con la r euf6- 
nica. C'est -antz avec I'n. euphonique. 

AURRERA ADITZEN EZTANA, ATZERANTZ J A US- 
TEN da : quien adelante no mira , hacia 
atras se cae : celui qui ne regarde pas 
devant lui, lombe en arriere. (Refranes, 
458.) 

-Rat (BN, L, S), es el mismo -ra con 
significaci6n mas restringida, como de 
detenci6n en el lugar a que se va. Casi 
equivale a -radino, -ragino, « hasta : » 
c'est le mime -ra, avec une signification 
plus restreinte, comme I'arrit ou le sta- 
lionnement dans Vendroit ou Von va. II 
iquivaut presque a -radino, -ragino, 
« jusqu'a. » Surat arthikia, arrojado al 
(uegOyjeU au feu. (Duv. Matth. in- 10.) 

-Rata (c), comp. de ra -f- tu. Gogo- 
ratu, (venir) a la mente, (venir) a Vidie. 
(Olg. 46-14.) EtSbratu, (venir) a casa, 
(venir) a la maison. (Lard. Test. 305-22.) 

-Ratz (B-g), -raz (R), hacia, vers. 
I Mbndiraz zoatzaia ? i vais hacia el 
monte ? allez-vous vers la montagne ? 

-Razka (BN, L, R, S), distributivo 
numeral, derivado de -ra ( 1°) : distribu- 
tif numeral, dirivi de -ra (1°). Birazka, 
dos a cada uno, deux a chacun. 

-Re (c), posesivo de los pronombres 
ni, i, ou, zu : possessif des pro/ioms ni, i, 
gu, zu. = Parece residuo del posesivo 
redundante -rbn, que hoy solo se usa 
con bera, « £1 : » gurb ama , « nuestra 
madre; » beraren liburua (G), beren 
liburua (B-l), « su libro, el libro de 
aquel mismo. » Ce possessif semble Ure 
un reste du possessif redondant -rbn, 
usiti seulement aujourd'hui avec bera, 
« lui: » gure ama, « notre mere; » bera- 
ren liburua (G), beren liburua (B-l), 
« son livre, le livre a lui. » 

-Re an (B,arc), desde, de, sufijo casual 
de ablativo : de, depuis, suffixe casuel de 
Vablatif. = Es el sufijo -ban con la r 
euf6nica. En el precioso libro de Refra- 
nes y Sentencias se encuentra este sufijo 
casi en cada pagina. Otros autores anti- 
guos , como Capanaga , Garibay y Mico- 
Feta, lo traen tambien. Anibarro lo 
recuerda a veces. No sera extrafio que 
todavia se oira en las estribaciones del 
Gorbea. C'est le suffixe -ban at?ec Tr eupho- 
nique. Dans le prtcheux livre des Refranes 
y Sentencias, on rencontre ce suffixe 
presque a chaque page. D'autres auieurs 
ancient comme Capanaga, Garibay et 



Micoleta, [I'emploient igalement. Aniba- 
rro y a eu quelquefois recours. II ne se- 
rait pas Honnant qu'on Uentendlt encore 
aux abords du mont Gorbea. Gatzean, 
gatzban, ta ez Ibarguengorean '. de la 
sal, de la sal, y no de la de IbargGen : 
du sel, du sel, et non pas celui a Vlbar- 
gtien. (Refranes, 273.) Zein gatSerban , 
de qu£ mal, de quel mat. (Capan. 38-8.) 
Garbienerean, ae la mas limpia, de la 
plus propre. (Micol. 28-4.) Ez oera, ez 
oerban gora i ni a la cama, ni levantarse 
de la cam a : ni au lit, ni se lever du lit. 
(Garib. Prov. xvm.) Idiak adarrerban 
ta gizonak iTZEREAN, al buen buey 
del cuerno y al hombre de la palabra : 
au bon bosuf de la corne, et a I'homme 
de la parole. (Refranes, 386.) = Se leen 
tambien, aunque poco, complies to s como 
-reango y el pleonastico -reanik. On lit 
aussi, bien que rarement, des composts 
comme -reango el le pUonastique -rea- 
nik. Ezkur bbrereango zia, cuna (proce- 
dente) del mismo arbol, le coin (venant) du 
mime arbre. (Refranes, 183.) Mezatara 
btSerbanik urteten dozunean, cuando 
salts de casa a misa, quand vous parlez 
de chez vous pour alter a la messe. (Afl. 
Esku-lib. 13-6.) 

-Reino (BN-aezk), hasta, jusqu'a. (V. 
-Raano.) 

-Retzat (c), destinativo personal de 
los pronombres ni , i , gu , zu : destinatif 
personnel des pronoms ni, i, gu, zu. 
Guretzat, para nosotros, pour nous. (Ur. 
Gen. xi -4.) = Es variante de -rentzat 
6 -bntzat y compuesto del posesivo 
-re y el figurativo -tzat. Los sufijos -ri, 
-rik, -riko son -i, -iK, -iko, acompafla- 
dos de la consonante euf6nica. C'est une 
variante de -rentzat ou -entzat et un 
compost du possessif -re et du figuratif 
-tzat. Les suffixes -ri, -rik, riko sont -i, 
-IK, -iko, accompagne°s de la consonne 
euphonique. 

-Ro : 1° (c), sufijo modal, suffixe 
modal. Barriro, nuevamente, nouvel- 
lement. (Joan. Saind. 1-16-7.) Dongaro, 
malvadamente , michamment. (Per. Ab. 
95-7.) Biziro, vivamente, vivement. (Ur. 
Maiatz. 133-11.) —2° (B-a ?), derivativo 
de tiempo, dirivatif de temps. Var. de 
oro. Egunero ta orduro, diariamente y 

!)or horas, journellement et par heures. 
An. Cur. 39-20.) 

-Ro- (S), infijo de conjugaci6n que 
indica el modo potencial , innxe de con- 
jugaison qui indique le moae potentiel. 
Orhit zitb hargatik, Jauna, ez deCs 
nizala , deus eztudala , eta decs eztiro- 
dala : acordaos, Seflor, de que nada soy, 
nada tengo y de que nada puedo : souve- 
nez-vous, Seigneur, que je ne suis rien, 
que je ne possede rien et que je ne puis 
rien. (Imit. 143-23.) 

-Rontz (AN, G), -runtz (B-i, G-and], 
-rutz (B-1-m-ond), hacia, vers. Var. ae 
-rantz. Atzerontz, hacia atras, en arriere. 
(Lard. Test. 506-27.) Gaberdiruntz, 
hacia la media noche, vers minuit. (Per. 
Ab. 116-15.) Zerurutz, hacia el cielo, 
vers le ciel. (Bart. 11-290-10.) 



T. II. 



25 



Digitized by 



Google 



S. Decimanovena letra del alfabeto 
vasco. 

Su reprcsentaci6n ortografica es uni- 
forme. 

En los siglos pasados, las lenguas ve- 
cinas nos prestaron, con otros defectos 
ortograficos , el uso de una suerte de f 
minuscula, sin el trazo horizontal, para 
representar la s. 

Fuera de esto y del uso de la doble s 
entre algunos Suletinos, no hay otra 
divergencia en el uso de esta letra. 

DlVBRSOS MATICBS DB BSTB SONIOO 

No en todas partes suena lo mismo. 
Generalmente es lo mismo que como la 
s espafiola. En BN-haz, se oye una s que 
nace en el centro de la b6veda del paia- 
dar al contacto de la lengua, siendo por 
tanto su sonido mas palatal y mas es- 
peso, por decirlo asi,que el ordinario de 
esta letra. Astarloa nos habla de este 
matiz de la s. Yo no he tenido, como 61, 
la fortuna de percibirlo en el dialecto 
bizkaino. En S , ademas de la s ordina- 
ria, se oye la s francesa, es decir oz, de 
les dries (ledzan), Us ont (ildzO), cousine 
(kudzin) ; habiendo algunos adoptado la 
ortograna francesa en este punto, em- 
pleando dos s para el sonido comun y 
una sola para este sonido francos. 

En los dialectos By G, especialmente 
en los pueblos reunidos, ha usurpado 
este sonido el puesto de la z. Es, su 

SERA ASI DBSUNA (G), ES, SBU SARA ASI DO- 

suna (B), se oye en muchas partes por 
zu zera azi dezuna , « usted es el que le 
ha criado. » L£ase lo que se dijo & este 
proposito en el Pr61ogo, pag. xxv. 

El autor aue mas ha confundido s con 
z es, sin duaa, Pedro Astarloa , hermano 
del celebre linguista , en su Urteco do- 
meca gustijetaraco verbaldi icasbidecuac. 
Oihenart, siguiendo la defectuosa orto- 
grafia de su tiempo, escribi6 con s el 
sonido z y con la letra z el sonido tz. El 
proverbio 278, literalmente transcripto, 
dice: « inhurria farri hilzecotan, hegal- 
dun eguin sedin , eta es hegafti guertaze- 
cotan. » Hoy transcribimos asi : inhu- 
rria, SARRI H1LTZEKOTAN HEGALDUN EGIN 
ZBDIN, BTA EZ HBGAZTI GERTATZBKOTAN , « la 

hormiga se provey6 de alas para morir 
pronto y no para hacerse ave. » 

Transformaci6n 

Es muy frecuente el cambio de esta 
letra y su sonido en 3. Ocurre esto : 
1° en las palabras diminutives; 



2° en cualquier palabra en que siga a 
la vocal i. 

Lo primero se observa mas en todos 
los demas dialectos que en B, y lo se- 
gundo mas en este dialecto que en los 
otros. Igual transformaci6n y en los mis- 
mos casos sufre la letra z. Diminutivos 
de oso, « entero; » usu, « paloma; » esi, 
« seto; » asto, « burro, » son oSo, uSu, 
eSi, aSto. Variantes de gaiso, « pobre, 
cuitado; » isil, « silencioso; » isio, «en- 
cender, » etc., son gajSo, iSil, iSio. 

POBRBZA GRAMATIGAL 

Contrasta, con la parte no pequena 
que toma en el vocabulario, la extrema 
pobreza de su influencia en la grama- 
tica. 

Solo interviene en unos pocos sufijos : 
el alienigena -sa, los diminutivos -ska, 
-skila, -bko, -shot y el curioso deriva- 
tivo -so. Si se la ve intervenir en la con- 
jugaci6n bizkaina, es por transformaci6n 
euf6nica de ts y contracci6n de tsi. 
Esango neuskezu, « os diria , os habria 
de decir. » (Per. Ab. 67-18.) La s de 
neuskezu es el reflexivo tsi , cuya i final 
6e elide siempre y cuya t se omite en 
este caso por chocar con sonido seme- 
jante , el sonido explosivo k. Es curiosa 
la separacidn del elemento reflexivo s 
(de tsi) y el dativo zu mediante la parti- 
cula modal ke. Fuera de este modo, del 
condicional, el choque de s con zu da 
por resultado tsu; como en len bbrb 
bsan neutsun au , « tambten antes os 
dije esto. » (Per. Ab. 70-27.] 

S. Dix-neuvieme lettre de V alphabet 
basque. 

La representation orthographique est 
uniforme. 

Dans les siecles passes, les langues voi- 
sines nous priterent, avec d'autres di- 
fauts orthographiques , Fusage d'une 
sorte cTf minuscule, privi du trait hori- 
zontal, pour reprisenter /'s. 

En dehors de cette particular iti et de 
V utilisation du double s chez quelques 
Souletins, il n*y a pas d'autres divergences 
dans Vemploi de cette lettre. 

Differentes nuances de cb son 

// ne sonne pas partout de la mime 
/aeon. C'est giniralement le mime que 
fs espagnol. En BN-haz, on percoit un 
s qui natt au centre de la votile du palais 
par le contact de la langue : le son pro- 
duil est done plus palatal et plus ipais, 



pour ainsi dire, que le son ordinaire de 
cette lettre. Astarloa nous parte de cette 
nuance de Vs. Je n f ai pas eu, comme lui, 
la bonne fortune de le discerner dans le 
dialecte biscayen. En S, outre /'s ordi- 
naire, on entend l's francais, e'est-k-dire 
dz, de les anes (ledzanb), ils ont (ildzG) , 
cousine ( kudzin ) ; quelques - uns ont 
adopti Vorlhographe francaise sur ce 
point, et emploient deux s pour le son 
commun et un seul pour le son fran- 
cais. 

Dans les dialecles B et G, spicialement 
dans les villages agglomiris , ce son a 
usurpi la place du z. Es, su sera asi de- 

SUNA (G), ES, SEU SARA ASI DOSUNA (B), 

s'entend dans beaucoup oV end roils pour zu 
zera azi dezuna, « vous ites celui qui Va 
ilevi. » Lire ce qui est dit k ce sujet dans 
le Prologue, p. xxv. 

Uauteur qui a le plus confondu s avec 
z est, sans nul doute, Pedro Astarloa, 
frere du renommi linguiste, dans son Ur- 
teco domeca gustijetaraco verbaldi icas- 
bidecuac. Oihenart, qui suivit I'ortho- 
graphe difectueuse de son temps, icrivit 
avec un s le son z , et avec un z le son tz. 
LitUralement transcrit, le proverbe 278 
dit : « inhurria farri hilzecotan, hegaldun 
eguin sedin, eta es hegafti guertazeco- 
tan. » Nous V4crivons ainsi aujourd'hui : 

INHURRIA, SARRI HILTZBKOTAN HEGALDUN 
EGIN ZEDIN, ETA EZ HBGAZTI GERTATZBKOTAN : 

« la fourmi se pourvoit d'ailes non pour 
devenir oiseau, mais pour mourir promp- 
tement. » 

Transformation 

Le changement de cette lettre et celui 
du son en 3 se produit friquemment. II 
a lieu : 

4° dans les diminutifs; 

2° dans n*importe quel mot ou il suit la 
voyelle i. 

Le premier cas s'observe dans tous les 
autres dialectes plus que dans le B, et le se- 
cond se prtsente plus en ce dernier dialecte 
que dans les autres. La lettre z subit les 
mimes transformations et dans les mimes 
cas. Les diminutifs de oso, « entier; » 
usu, « pigeon; » bsi, « haie; » asto, 
« dne, » sont oSo, uSu, eSi, a§to. Les 
variantes de gaiso, « pauvre, affligi; » 
isil, « silencieux; » isio, « allumer, » etc., 
sont gaiSo, iSil, iSio. 

Pauvretb grammaticalb 

Vextrime pauvre ti de son influence 
dans la grammaire contrasle avec le 



Digitized by 



Google 



-SA — SABELERENGO 



193 



rdle important qu'elle joue dans le voca- 
bulaire. 

Elle n'intervient que dans quelyues 
rares suffixes : Vetranger -sa , tes dimi- 
nutifS -SKA, -SKILA, -sko, -skot et le cu- 
rieux dtrivatif -so. Si on la voit s'intro- 
duire dans la conjugaison biscayenne, 
c'est par suite de la transformation eu- 
phomque de ts et de la contraction de 
tsi. Esanoo neuskezu : « je vous dirais, 
faurais a vous dire, » (Per. Ab. 67-18.) 
Us de neuskezu est le riflexif tsi , dont 
Vi final disparaU to uj ours et dont le t 
s*omet dans ce cas parce qu'il se heurte a 
un son semblable, le son explosif k. La 
separation de VeUment riflexif s (de tsi) 
et du datif zu, moyennant la particule 
modale ke , est asset curieuse. En dehors 
de ce mode, le conditionnel, le choc de s 
avec zu donne tsu pour risultat; comme 
dans lbn berb esan neutsun au, « igale- 
ment auparavant je vous ai dit ceci. » 
(Per. Ab. 70-27.) 

-Sa (BN, L, R-uzt, Sc), terminaci6n 
gen£rica femenina, terminaison du genre 
fiminin. Buruzagisa (BN, L, R, S), ama, 
maitresse de maison. Alargunsa (BN, L, 
R, S), viuda, veuve. Erribntsa (BN, SJ, 
maestra, institutrice. Jainkosa (BN ?), 
diosa, deesse. Laborarisa (BN, S), labra- 
dora, laboureuse. Eihbrazainsa (BN, S) , 
errotazaisa (BN-s), molinera , meuniere. 



Dotoresa (R), meaica : doctoresse, femme 

" i. Ui ™ ~ % * * 

voleuse. 



midecin. Uhuinsa (BN, S), ladrona, 



Sahal, tern era de leche, veau de lait. 
(G£ze.) Var. de Sahal. 

Sahaldatzun (BN-hazJ, enfermedad 
de los intestinos , malaaie des inles- 
tins. 

Saale (B-i-m-mond, G-zeg), heno, 
comida del ganado vacuno : foin, nour- 
riture des bites a comes. (Contr. de sa- 
ralb, 1°.) 

SAARDE (L-get), charrango, palos 
que He van las lancnas boniteras para 
colgar aparejos: tangons, perches pour- 
vues de lignes que portent les bateaux dits 
thoniers. 

Saharda : i° (L-ain-sar), horquilla 
de dos puas, fourche a deux pointes. — 
2° (L-sar), tenedor, fourchette. 

Saarroi (AN-b), erizo, herisson. (Contr. 
de sagarroi.) 

Saharte (S), horquilla de dos puas, 
fourche a deux pointes. 

Saa9-belhar (S, Alth.), a vena loca, 
avoine folle, « letaria glauca. » (Bot.) 
Var. de saats-belhar. 

Saaaki (AN-b), sahaaki, madera de 
sauce , bois ou essence de saule. 

Saasti (AN-b), sahasti (Duv. ms), 
salcedo, plantio de sauces: saulaie, lieu 
plants de saules. 

Saats (AN-b, B-i-m-mond, BN,...), 
sahats (Lc), sauce, giniestra : saule, 
vergne. (Contr. de s a rats.) Eta belha- 

RREN ARTEAN MUSKILDUREN DIRA , HALA 
NOLA SAHATSAK UR LASTERRBN HEGIAN '. y 

brotaran entre las hierbas, como sauces 
junto a las corrientes aguas : et Us crot- 
tront parmi la verdure, comme les saules 
le lonq des eaux courantes. (Duv. Is. 

XLIV-4.) 

SaatB (S) : 1° rastrojo, residuo dc 
caflas de la mies que queda en la tierra 
despues de segar : chaume, partie de la 
iige des bUs qui reste dans les champs 
apres la moisson. — 2° hierba que brota 



con el rastrojo, herbe qui pousse avec le 
chaume. 

Saats-belhar (L-ain), avena loca, 
avoine folle. (Bot.) 

Sahatsuxi (L), musgafio, musaraigne. 

ZOHITZBN DIRBN BEZA1N LASTBR BRA1TEN 
BALIRA, SAHATSURIEK, LURPHBKOEK ETA 
BERTZB A8KO MARMUTZBK HEKIBTARIK HAI- 

nitz Sahu lezakete : si en cuanto madu- 
ran se sembraran, los musgafios, los 
topos y muchas otras alimafias comerian 
muchas de ellas (castaftas) : si on les 
semait quand elles sont mdres, les musa- 
raignes, les taupes et d'autres nombreux 
animaux nuisibtes en mangeraient beau- 
coup (de chi(aignes). (Duv. Labor. 163- 
20.) 

SABAI: t° (Be, BNc, R, Sc), pajar 
forma n do piso alto sobre vigas en la cua- 
dra, pailler etabli sur les poutres de Vecu- 
rie et formant Mage. Sabaiko lasto 

GANEAN ETZUNOA LO EGONGO DA ORAINDlffO , 

todavia e star a dormido tumbado sobre 
las pajas del pajar, il restera encore en- 
dormi couche sur lapaille du pailler. (Per. 
Ab. 70-7.) — 2° (AN, B), techo, toit. = 
Se usa en el compuesto ao-sabai, « velo 
del paladar, lit.: techo de la boca. » 
S'emploie dans le compose* ao-sabai, 
« voile du pa la is, lit. : toit de la bouche. » 
— 3° (AN?, L-ain), corral con su choza 
para el eanado, basse-cour avec la cabane 
pour le betail. — 4° (G-et§, R-uzt), des- 
van, grenier. — 5<> (B-l), pez herbivoro 
parecido al besugo , pero de mal gusto ; 
vulg. sopa : poisson herbivore qui res- 
semble au rousseau, mais peu estimi. — 
6° (G), terrado, terrasse. Eta sabayen 

GAISeAN ZERUKO GUDARTARIAK ADORATZEN 

dituztbnak, y a aquellos que adoran 
sobre los terra dos la milicia del cielo, et 
ceux qui se prosternent sur les toits de- 
vant larmte des cieux. (Ur. Soph. i-5.) — 
7° (AN-b), terreno de for raj e, terre a 
fourrage. EtSb ortan ongi biltzen da 
laborea, baino sabai tSarra du : en esa 
casa se recoge mucho grano , pero tiene 
poco terreno para forraje : dans cette 
maison on ricolte beaucoup de grain, 
mais il y a peu de terrain pour le four- 
rage. 

Sabaigan (B-m), desvan : grenier, 
riduit. 

Sabaizilo (AN-lez, BN-ald, G-etS), 
trampa por aonde se arroja de un piso 
al pesebre de la cuadra la comida del 

?;anado : Irappe par laquelle Von jelte, de 
'Hage supirieur dans la mangeoire , la 
nourriture du bitail. 

SABAR (AN-b-lez, B-a-o-ub, G-etS- 
iz), abandonado, hombre distraido en 
sus quehaceres y por lo mismo flojo y 
tardio : nigligent, 4tourdi, homme dis- 
trait dans ses affaires et par cela me*me 
mou et musard. 

SABEL: 1° (c), vientre, ventre. Dana 
sabelera ta Jerusalbnera, todo al vientre 
y a Jerusalem, tout au venire et a Jerusa- 
lem. (Refranes, 311.) Sabelbko burbu- 
rra, ruido de los intestinos, bruit des 
intestins. Sabelak emoten deutsu ardura 
gbiago arimako gauzak baiSo , el vientre 
os llama mas la atencion que los nego- 
cios del alma,/e venire appelle plus voire 
attention que les affaires de I'&me. (Per. 
Ab. 69-20.) Gurb sabelak, gure jabeak : 
nuestros vientres, (son) nuestros dueflos : 
nos ventres, (sont) nos mattres. fOih. 
Prov. 508.) Sabela artu (AN-b), lien a r 



el vientre, remplir le ventre. Ezagun da 
belai ortan bazka badbla; sabela artu 
dute bei oribk : se conoce que en ese 
prado hay pasto ; han llenado el vientre 
esas vacas : on voit qu'il y a beaucoup 
de pdlure dans ce champ; ces vaches out 
le ventre plein. — 2° (L-ain), fontanela, 
depresi6n en la cabeza de los niflos : fon- 
tanels, depression sur la tUe des en f ants. 
— 3° (c), seno, en el sentido de vientre : 
sein, dans le sens de ventre. — 4° (AN-b, 
L-ain), la concavidad de un objeto cual- 
quiera, la concavity d'un objet quel- 
conque. — 5° (L), convexidad, convexiU. 
Laz horrek sabel egitbn du, esa viga 
forma arco, cette poutre bombe. (Duv. 
ms.) 

Sabel-aantze (BN), estado del est6- 
mago, Hat de Vestomac. 

Sabel-aize (G-iz), pedo, cuesco: pet, 
vent. 

Sabelaldi: 1° (Gc, Lc, R-uzt), emba- 
razo, tiempo de prefiez : grossesse, temps 
de la grossesse. — 2° (AN-b-lez-oy, B-ar, 
G-don), par to, camada : parturition, por- 

t4e. LlKURGOK, ... HARTU ZITUEN Bl §AKUR 
GAZTB, BI ORKUME AMA BATENAK ETA SABE- 
LALDI batetakoak : Licurgo cogi6 dos 
perros j6venes, dos cachorros de una 
misma madre y de una misma camada : 
Lycurgue, ... prit deux jeunes chiens, 
deux cabots de la mime mere et de la 
mime portie. (Ax. 3«-261-il.} — 3° tri- 
pada, panzada : ventrie, ripaille, rassa- 
siementde boireet de manger. (F. Seg.) 

Sabel-arrai (G-and), (animal) de vien- 
tre muy hundido, (animal) ay ant le 
ventre tres creux. 

Sabelarte (?), intestinos, intestins. 
(Duv. ms.) 

Sabelbera ( B-i , arc ?, Gc ) , propenso 
a la diarrea, sujet a la diarrMe. 

Sabelbete (B-m-ofi, Gc) , sabelbete- 
kada (B, G), tripada, hartazgo : ventric, 
bAfrene. 

Sabeldario, disenteria, dysenteric 
(Afl. ms.) 

Sabeldarraio (AN ?, B-oft ?, F. Seg., 
L?, Ax.), glot6n, glouton. 

Sabeldarraiotasun ( AN ?, L ?) , glo- 
toneria, gula : gloutonnerie , gourman- 
dise. Gauza bzagutua da : aberastasune- 

TIK, JAN-EDANETIK, SABELDARRAIOTASUN E- 
TIK SORTZBN DA UARAGIAREN PEKHATUA I eS 

cosa conocida : el pecado de la came 
nace de la riqueza, del banquet eo de la 
gula: c'est une chose connue: le p6che 
de la chair natt de la richesse, de la 
bonne chere, de la gourmandise. (Ax. 3 a - 
222-2.) 

Sabeldu (G-and), tener diarrea , avoir 
la diarrhee. 

Sabeldura (BN), diarrea, fluio de 
vientre : diarrhee, flux de ventre. Sabbl- 

DURAK GAITZ DITU URAK, al flujO del 

vientre le son malas las aguas, au flux 
de ventre Veau est malsainc. (Oih. Prov. 
664.) 

Sabeleki (BN-am), tripacallos, gras- 
double ou fressure. Var. cle sabelki (2°). 

Sabeleko (B-i-m-mond), diarrea, sobre 
todo en los ninos, lit. : lo del vientre : 
diarrhee, surtout diarrhee infantile, lit. : 
ce du ventre. Sabelbko miSU (c), el dolor 
de vientre, la douleur de ventre. 

Sabelen ( B-o ) , caspa de los nifios en 
la cabeza , crasse de la lite des enfants. 
Var. de sabbloi. 

Sabelerengo (B-g), disenteria, dysen- 



Digitized by 



Google 



196 



SABELERORI — SAETSETZUR 



terie. = Cotejese con alborengo, buru- 
rbnoo. A comparer avec alborengo, 

BURURENGO. 

Sabelerori (AN-b, L-ain), ganado cuyo 
vientre cuelga, be" tail dont le venire pend. 

Sabeleta (Sc), hartada, exceso en la 
comida : rassasiement , exces dans la 
nourriture. 

Sabalgorri (G), fiero, cruel : dur, 
cruel. 

Sabeljario (G-and, ...), Var. de sabel- 
erori. 



Sabaliki (S-li), tripacallos, gras- 

r. ae sabelki (2°). 
Sabel-katigu (AN. B, G, ms-Lond), 



double. Var. ae sabelki (2° 



(estar).en cinta, (Sire) enceinte. 

Sabelki: 1° ( AN -b, L-ain), carne de 
falda, toda came de vientre, viande des 
cdtes et du venire. = Segun Araquistain 
(AN), es grosura, substancia crasa, toda 
came de sabado (sic). D'apres Araqui- 
stain (AN), c'esl le gras, toute espece de 
viande du samedi ( sic ). — 2° ( AN , BN ) , 
tripacallos, gras -double ou pressure. 

Sabelkide, uterinos, hijos de una 
madre : utdrins, freres de la mime mere. 
(An. ms.) 

Sabelko (S), colico , diarrea : colique, 
diarrhie. 

Sabelkoi (B, G, L, Darth.), gloton, 
gastr6nomo : glouton, gourmand. 

Sabelkoikari, gula, acte de gourman- 
dise. (Duv. ms.) 

Sabelkoitasun, vicio del glot6n, vice 
de la gourmandise. (Duv. ms.) 

Sabelkoitu, hacerse gastr6nomo, 
devenir gourmand. (Duv. ms.) 

Sabel-korroka (L-ain), Var. de sabel- 

ORROA. 

Sabel-legor (B-i-m), est£ril, sti- 
rile. 

Sabelmifi : i° (L), c61ico, colique. == 
Se dice generalmente de los c61icos de 
los ninos de pecho. Se dit gSniralement 
des coliques des enfants a la mamelle. — 
2° (AN-d), enfermedad del ganado, con- 
siste en dolores de vientre : maladie du 
bHail, caraclc'rise'e par des coliques. 

Sabeloi ( Be , Gc , L ) , costra que los 
ninos infantes tienen en la cabeza, crasse 
que les petits enfants ont sur la titc. = 
De sabel -\- loi, suciedad del vientre, 
saleti du ventre. 

Sabelondo : 1° (Sc), tripada, har- 
tazgo : ripaille, ventr4e. — 2° (AN-b), 
sobreparto, hablando de mujeres; a d i fe- 
re ncia de brdiondo, que se dice tra tan- 
dose de animales : temps des couches, en 
parlant des femmes; torsquHl s'agil des 
animaux, on dit erdiondo. 

Sabel -ongarri (AN-b, L), abono de 
deyecciones animales, fumier de dejec- 
tions d'animaux. 

Sabel -ordei (B-mond). (V. Sabe- 
loi.) 

Sabel -orroa (AN-b, Be, BN-ald, Gc, 
L-ain ) , sabel - orrua ( AN , B , BN-ald , 
G,...), borborigmo, ruido de tripas : 
borborygme, bruit des intestins. 

SabalpeSuri ( Sc ) , falso, embustero : 
trompeur, menteur. 

Sabel 9ume : i° (L), bajo vientre, 
bas -ventre. — 2° hernia, hernie. (Duv. 
ms.) 

Sabel tiki (BN-ka), sabel tipi (L- 
ain), hernia, hernie. Sabel tipia brori 
zayo : tiene una hernia , lit. : se le ha 
caido el ventriculo: il a une hernie, lit,: 
le ventricule lui est lombi. 



Sabeltra : 1° (BN-ald-am-gar, ...), tri- 
pada, ventrte. — 2° (BN-gar, S, Arim. 
41-20), parto, accouchement. 

Sabel-tSimika (R-bid) , lunar : envie, 
grain de beautt. 

SabeltSume (AN-b, L-ain), hernia, 
hernie. Var. de sabel Sume. 

Sabelttt (Sc), tener disenterfa, avoir 
la dysenteric 

Sabelui (B-ub), Var. de sabeloi. 

Sabelar (B-o), bilis, bile. 

Sabel -urruka (B-ar), borborigmo, 
ruido de tripas : borborygme, bruit des 
intestins. 

Sabel -uzkur (L), flaco de vientre, 
reldche" du ventre. Ea nor den, ... sabel- 
uzkur dabiLanik, a ver qui£n es el que 
anda flaco de vientre, voyons quel est 
celui qui souffre du ventre. (Ax. 3»-348- 
25.) 

Sabel -uzkurkeri, sabel -uzkurta- 
sun, poltroneria, poltronnerie. (Duv. 
ms.) 

Sabel-zorri (AN-b, Be, BN-s, Gc, L, 
R), piojo del vientre, nombre popular- 
men te aplicado al hambre : poudu ventre, 
nom que Von donne dans le peuple a la 
faim. Sabel-zorria atzarri zaio (L-get), 
se le ha despertado el hambre , sa faim 
s f esl riveilUe. Neskatila, ingira zaite, 
sabel-zorria egin jaku : muchacha , 
aviese usted , se nos ha hecho hambre : 
jeune fille, dtpSchez-vous , nous avons 
faim. (Per.Ab. 55-13.) 

Sabelzorro (BN, Sal., Gc, L-ain, S), 
panza : panse, ventre, bedaine. 

Sabel - zuri , tramposo , tricheur. 
(Araq.) 

SABI : i° (Be, Gc), conjunto de raices 
muy delgadas de arbol, ensemble des 
radicelles d'un arbre. — 2° (AN-goiz, B- 
a-g-o, G-and-azp), almaciga, vivero muy 
tierno : semis, planche de jeunes plantes. 
= Otros 11a man sabi a una sola planta 
tierna, y al conjunto 6 almaciga sabitbgi. 
D'auires donnent le nom de sabi A la 
jeune plante, et celui de sabitegi a Ven- 
semble des jeunes plantes ou semis. — 
3° (BN?, L?, S. P.), nervio, vena : nerf, 
veine. — 4° (B-o), endrino, cre*quier. 
(Bot.) — 5° (Be, G), pez insipido pare- 
cido al besugo, mayor y de mucha es- 
cama : poisson fade semblable au rous- 
seau, un peu plus gros et tres e'cailleux. 
Var. de sabai (4°). — 6° (AN-b, B-tS), 
savia, seve. (??) — 7° (AN, Lacoiz., G- 
bid), amaranto, bledo : amaranthe, 
blelte. (Bot.) Sabi bbltz, cenigo 6 bledo 
negro, blette noire. Sabi zuri, cenigo 6 
bledo bianco, blette blanche. — 8° (BN- 
lek), glandula, amygdale. Sabiak, las 
gl&ndulas, les amygdales. 

Sabiko (G, Aizk.), sauco, sureau. 
Sabiloi (G-don), traquino, « salm6n 
de mar : » vive vipere, espece de poisson. 
(V. Saburdin.) 

Sabitegi (B-a-g-o, G-azp], alm&ciga, 
plantio de flores 6 de 6rboles tiernos : 
semis, plants de fleurs; ptpinicre, plants 
de jeunes arbres. 

Sabli (R-uzt), menudos de un animal 
cualquicra, menos los de la gallina, & los 
cuales 11a man tripa : issues d f un animal 
quelconque, sauf celles de la poule, qu*on 
appelle tripa. 

SABORE (B-a-g-1-m-mond-o) , gusto, 
godt. (?) ^,Amore? artuak emona dau 
saborb : ^amor? el tomar tiene por 
gusto el dar (dicho popular) : amour? le 



pris a pour godt le donne" (die ton popu- 
late). 

Sabrandila (B-l|, un pez pequeflo, 
piano, casi circular, ae colores brillantes ; 
se coge en la costa en un fondo arenoso : 
petit poisson plat, presque rond, orn4 de 
couleurs brillantes, qui se prend pres 
des cdtes, sur un fond sablonneux. 

SABU : 4° (B-i, G-us), columpio, balan- 
coire. — 2© (B, G), balanceo : balance- 
ment, cahotement. — 3° (AN?, BN-ald), 
raton , souris. Var. de sagu. 

Sabui-belar (G-don), alga marina que 
se da a los cerdos, algue marine que Von 
donne aux pores. 

SABUKA: 4° (BNc, Lc), sauco, su- 
reau. — 2° (B, ...), tambaleando, balan- 
ceando : chancelant, balancant, cahotant. 
Sabukitze (S), sauco, sureau. 
Sabulu (G-ber), columpio, balan- 
coire. 

SABUN (B-m-o) : !• balanceo 6 
vaiven, balancement ou va-et-vient. — 
2° columpio, balancoire. 

Sabunga (B-mond) , sabunka (B-m) , 
balanceando, columpiando : balancant, 
cahotant. 

SABURDIN (B-l), traquino, llamado 
tambien vulgarmente « escorpi6n, sal- 
badeo » y, por la fantasia de los moder- 
nos escabecheros , « salm6n de mar : » 
vive vipere, appeUe aussi vulgairement 
« scorpion », et, par la fantaisie de nos 
modernes fabricants de conserves, « sau- 
mon de mer. » = Es un pez de carne 
fina y sabrosa, temida por los Pescado- 
res a causa de su aleta dorsal, que de 
antiguo se ha tenido por venenosa. El 
autor de estas lineas fue en su niflez 
testigo presencial, martir, por decirlo 
asi , de las virtudes de esta aleta. El de 
nuestras costas debe de ser el traquino 
vibora, no el traquino drag6n que ha- 
bita otras aguas. C'est un poisson A chair 
delicate et savou reuse ; mais il est redouU 
par les p4cheurs, a cause de sa nageoire 
dorsale, que Von a crue autrefois veni- 
meuse. L*auteur de ces lignes fut, dans 
son enfance, Umoin oculaire , martyr, 
pour ainsi dire, des vertus de cetie na- 
geoire. Celui de nos cdtes doit Ure la 
vive vipere et non la vive dragon, qui 
habile d'autres eaux. 

Saeska : 1° (AN-b), de costado, & 
medio lado, de c6t4. — 2° Saheaka (BN, 
Sal.) , poner en movimiento sobre un cos- 
tado, mettre en mouvement sur un c6U. 
Saeskatu : 1° (AN-b), ponerse de 
costado , se mettre de c6te*. — 2° Sahes- 
katu, acostarse de lado, se coucher de 
edit. (Duv. ms.) 

Saheski (BN-ald), saeski (AN-b) : 
1° chuleta, carne de costado : cdtelette, 
viande de la c6te. — 2° (BN), terreno 
costanero , terre situie sur un coteau. 

SAETS (AN-b, BN-s), sabots (BN, L, 
S), costado, c6U. Gaisoak sahbtsa galou 
du (Sc) : el pobre se ha enviudado, ha 
perdido & su costilla : le pauvre homme 
est veuf, il a perdu sa moitie'. Ama horrbk 

EZTU SEKULA UZTEN ALABA BERE SAHETSETIK 

urruntzera (BN-ezp), esa madre no deja 
nunca a su bija alejarse de su lado, cette 
mere ne laisse jamais sa fille s'eioigner 
de son cdt4. 

Sahetseratu (AN , BN , L) , ir a colo- 
carse al costado de, alter se placer A cdte" de. 

Saetsetzur (AN-b,...), sabetahezur 
(BN, Sal.), costillas, c6te$. 



Digitized by 



Google 



SAHETS-PUNTA — SAGARDO 



197 



Sahets-punta (L?, Darth.), punta de 
costado , point de cdte. 

SAGA (AN-ond), sedal, cordel para 
la pesca del a tun, cordonnet utilise pour 
la piche du thon. 

Sagada (B-i-m-ofi, G-t, Duv.) , consa- 
graci6n , el alzar en la santa misa : con- 
iteration, V elevation a la sainte messe. 
(?) Var. de sagara. 

Sagal: 1° (B-g-i), corpulencia, corpu- 
lence. — 2° (B-g-i), estiramiento, a de- 
nial ene>gico : etirement, detente, geste 
energique. Sagai-saoai egon (B-g), des- 
perezarse : $e detendre, s'etirer. 

SAGAIL (AN-ond), sagailo (L-zib), 
marejada, forte houle. Itsasoan sagail 
andia dago, en el mar hay mucha mare- 
jada, la mer est tre$ houleuse. ItSasoa 

SAGAlLO DA, EZIN ATZEMAN DEZAKKGU ARRAI- 

ffiK : el mar esta agitado, no podemos 
coger peces : la mer est tres agitee, nous 
ne pouvons pas prendre de poissons. 

Sagal tasun (B-g-i), desperezo, accton 
de desperezarse : etirement, action dc 
s'etirer. 

Sagaltu (B-g-i), estirarse, despere- 
zarse : s'etirer, se detendre les bras. 

SAGAR : 1° (c), manzana, pomme. 
:=r Algunas variedades de manzanas , 

fuelques varietes de pommes : a) Abalei 
G), manzana que se distingue por su 
extremada blancura , pomme qui se dis- 
tingue par son extreme blancheur. Aba- 

LEIA TA ESPURUA TA GEZETA ZURIA DIRA 

sagarrik gozoenak (G-and) : las manza- 
nas llamadas abalei, espuru y gezeta, 
son las mas sabrosas : les pommes appe- 
lies abalei, espuru et gezeta, sont les plus 
savoureuses. — -6) Abapuru (B, Mog.). 

— c) AlTZA- SAGAR (G). — ch) AlZPURU- 

sagar (G-don). — d) Aldaman-sagar (G) : 
manzana oblonga , puntiaguda : pomme 
oblongue, pointue. — e) AldapatS (B) : 
negra, pequefla y dulce : pomme noi- 
rdtre, petite et douce. — f) AltSa-sagar 
(BN-ald-ezp, L-s), manzanas que se con- 
servan , pommes a conserver. — g) Altz- 
ondo ( B-m) : agria, verde, tierna y dfe larga 
duraci6n : pomme aigre, verte et lend re, 
qui se conserve longtemps. — h) Andoain- 
sagar (G), manzana de Andoain, pomme 
d'Andoain. = Hay muchas otras man- 
zanas que llevan nombres de pueblos, 

COmO AZPEITI - SAGAR , OrIO- SAGAR, etc. 

No van incluidas aqui. II y a un grand 
nombre de pommes qui portent des noms 
de localiUs, comme Azpeiti-sagar, etc. 
Elles ne sont pas comprises ici. — i) An- 

GISAGAR (B, Mog.). — j) ARBI-SAGAR ( G- 

and), la ultima que maaura, la plus tar- 
dive. — k) Asto-sagar (BN-gar), man- 
zana muy grande , pomme tres grosse. — 
/) Aziloka (B-i-m) : manzana grande, 
temprana y de pedunculo largo : grosse 
pomme, pricoce, a long pedoncule. — 
m) Balantzategi (G-gab), jauda blanca, 
pomme blanche. — n) Baratze-sagar (L) : 
manzana de huertas , agradable : pomme 
des jardins, de saveur ag re" able. — o) Ba- 
sasagar (BN-ald), basati (AN), manzana 
bra via , pomme sauvage. — p) Betagor 
(B?, G ?). — a) Bbtigozo (B ?). — r) Be- 
gaza, beraza (B-m) , jauda negra, pomme 
noire. — s) Bolin-sagar (B-el), manzana 
temprana, pomme pre* coce. — J) Boskan- 
toi ( B-i-m-mond ) , de forma poliedrica , 
pomme de forme polyidrique. — t ) Bur- 
dintSa (AN-b) : manzana duradera , acida 
y agradable ; se guarda para enfermos ' % 



pomme a conserver, acide et savoureuse, 
que Von garde pour les malades. — u) Dan- 
bolin (G). — v) DomentSa (B, Mog.), Var. 
de lomentSa. — x) Errege-sagar (B, G) : 
reineta, lit. : manzana del rey ; unas son 
pardas, otras pequefias llamadas por 
algunos kanpandoja : reinette, lit.: pomme 
du roi; quelques-unes sont grises; d'autres, 
petites, sont appeUes par quelques-uns 
kanpandoja. — y) Erril-sagar (AN) : 
manzana oblonga, de color amarillo 
claro , carne tierna y jugosa , pedunculo 
cor to : pomme allongee, de couleurjaunc 
clair, a chair tendre et juteuse, a queue 
courte. — z) Espuru (G-and), manzana 
muy blanca, pomme tres blanche. — 
a*) Ezti ( AN ) , manzana dulce , pomme 
tres douce. — />*) EztibeltS (AN), jauda 
negra, pomme noire. — c*) Eztigorri 
(AN), jauda colorada, pomme rouge. — 
ch*) Eztizuri (AN), jauda blanca, pomme 
blanche. — d*) GarratS (G), manzana 
muy agria, pomme tres aigre. — e*) Garza- 
bal (AN-b) : manzana crecida, sonrosada, 
blanda, de poca duraci6n : grosse pomme, 
roste, molle, difficile a conserver . — f) Ga- 
zagozo (B-i), manzana muy dulce, pomme 
tres douce. — g*) Gazamin (B), manzana 
agridulce, pomme aigre-douce. — h*) Gazi 
(AN), manzana bra via muy amarga, 
pomme sauvage tres acide. — i') Gerabil- 
tSorrotS (G), Var. de bost-kantoi. — 
/*) Geza (G), Var. de gazagozo. — k*) Geza- 
gorri (G), jauda colorada, pomme rouge. 

— I*) Geza-zuri (G),gbzeta-zuri (G-and), 
jauda blanca, pomme blanche. — m*) Gor- 
dinSuri (BN-ezp), manzana blanca, 
pomme blanche. — n") GorrantSa (BN), 
manzana rojiza, pomme ros6e. — fi ) Go- 
rri-garratz (B) : manzanas rojas y agrias ; 
las hay de varias clases : pommes rouges 
et aigres, dont il exisle diffe" rentes varie- 
tes. — o*) Ibarbizar (G). — p*) Ib arret a 
(B), manzana parecida a urdin-sagar, 
pomme semblable a urdin-sagar. — 

?*) JeSuSa (G). — r*) Jondoni Joani-sagar 
BN-ezp), Var. de San Juan-sagar. — 
rr*) Kamoiza (SJ, kamubsa (B-m| : 
camuesa, agradable : calville, agriable. 
(??) — s*) Kana-sagar (B-1-m-ond) : man- 
zana hermosa, delicada y blanca : pomme 
tr&s belle, dilicate et blanche. — V) Kan- 
pandoja (G), manzana dura y agria, 
pomme dure et aigre. — u*) Keremul (B- 
m), kizki-luze (AN-b), oblonga y de 
pedundulo largo, oblongue et a long 
pidoncule. — v^ Kurkubita (B-i-m), man- 
zana hermosa y aroma tica , pomme belle 
et aromatique. — w*\ Larrin-sagar (B-a). 

— x*) Lbina (AN-b) : manzana menuda, 
tierna y de poca duraci6n : petite pomme, 
tendre et difficile a conserver. — y*) Lo- 
mbntSa (B-m) : manzana agria, pequefla 
y blanca : pomme aigre, petite et 
blanche. — z*) Lopetb-sagar (G). — 
a**) Madari-sagar (B, BN), jauda negra, 
pomme noire. — />**) Maintoni (G). — 
c**) Makatz (AN-oy), manzana bra via 
y pequefla , petite pomme sauvage. — 
d**) Mamul (BN-ezp), manzana muy dulce, 
pomme tres douce. — e**) Mandaburu 
(G), mandobCru (S), manzana muy 
grande y hermosa , pomme tres grosse et 
belle. — /**) Mandaka (AN), manzana de 
carne muy amarga, pomme dont la chair 
est tres amere. — o***) MantSute (B). — 
A") MatSbtaiSa (B-i) , la mas pequefla y 
temprana, la plus pre" coce et la plus petite. 

— i") Mbrkalin (G), mokate (AN-b) : 



pequefla puntiaguda, dura y agria '.petite, 
pointue, dure et dcre. — J**) Moleo (G) : 
manzana buena para sidra , las hay ne- 
gras y blancas : pomme a cidre, dont il 
exisle des varUUs blanches et noires. — 

A") M0§0- SAGAR (G). — /**) OlLOKAKA 

L-s) , Var. de basasagar. — m**) Olotza 
G). — it**) Panpandoja (G). — o**) Pe- 
da§a (BN), pedbsa (G), manzana dulce, 
pomme douce. - p**) Pikuta (B-o). — 
q**) San Juan-sagar (AN-b, B-m), man- 
zana de San Juan, pomme de Saint-Jean. 
Var. de mat5etai5U. = Hay muchas varie- 
dades que llevan nombres de santos. 
etc. II y a un grand nombre de varUUs 
qui portent des noms de saints. — r**)\SAPo- 
sagar (B?, G?). — O TbiLa-sagar (B, S). 
— T*) TSakala-sagar (G), manzana muy 
hermosa , tres belle pomme. — u**) TSa- 
kara- sagar (B-i) : manzana agria, muy 
aromatica despu^s de conservarla : 
pomme aigre, qui devient aromatique 
par la conservation. — w**) Tsarba (Be,...), 
manzana pequefla y muy dulce , pomme 
petite et Ires savoureuse. — w**) TSoni- 
sagar (G), la mejor para sidra, la meilleure 
pomme a cidre. — x**) TSorten (G), tSor- 
tbn-luze (G). — y**) TSuri (G), manzana 
blanca y la mas temprana, pomme blanche 
tres prtcoce. — z**) Udare-sagar (AN-b), 
Var. de madari-sagar. — a***) Urdinsagar 
(B-i-m) : manzana dura, poco apetitosa, 
tardia, cruzada de ray as rojas en su pe- 
llejo : pomme dure, peu appHissante, tar- 
dive, dont la peau est rayie de rouge. — 
A***) Urtbbi (G), urtesagar (AN, BN), 
urtebete (B) : manzana que se conserva 
todo el afio, muy sabrosa y apreciada : 
pomme qui se conserve toute Vanned, tres 
savoureuse el appricite. — c***) UrtSisa- 



gar (B). — </•") Ustasagar (BN), uzta- 
sagar (S, Alth.).— e***) Zblai-sagar(B, G). 
SAGARA (AN-b-lez-oy, B, BNc, G- 



bid-ern-etS-us, Lc, R), consagraci6n , el 
alzar de la santa misa : consecration, Ue"tt- 
vation a la sainte messe. (?) Sagara-kanpai 
(B-m), campana de la consagraci6n , son- 
nerie de la consecration. Sakramentua 

AGERTZEN, EDO SAGARAKO DENBORAN GORA- 
TZEN DUENEAN, £ ZBR EKUSTEN DEZU ? al 

ostentar el Sacramento 6 en la consagra- 
ci6n cuando lo alzan, £que* veis? a Fex- 
position du saint Sac r erne nt ou dans la 
consecration lorsqu'on V4leve, que voyez- 
vous? (Ag. Eracus. 41-U.) 

Sagarako (AN-arak-lez-oy, G-ber-bid- 
ern-et§), campana de la consagraci6n , 
sonnerie de la consecration. 

Sagar-ano (BN-am), sagar-ardo (S), 
sidra, cidre. 

Sagarbiotz (R). (V. Sagarmuifi.) 

Sagardao (B), siara, lit. : vino de man- 
zanas : cidre, lit. : vin de pommes. (Contr. 

de SAGAR ARDAO.) 

Sagarde (AN-b, L), horquilla, horcon : 
fourche, fourchon. Var. de saharde (1°). 
Sagarde izigarri bat eskuetan, un espan- 
toso horc6n en las manos, une epouvan- 
table fourche entre les mains. (Piar. Ad. 
42-10.) 

Sagardi (AN-b, B-tS, BN-ald-gar, Gc, 
Lc), manzanal ipommeraie, verger. 

Sagardiko (6-1), cesta grande cuva 
forma es de cono truncado, grand panier 
en forme de cdne tronque. = Es altera- 
ci6n de zarerdiko. Cest une alteration 
de zarerdiko. 

Sagardo (AN, G, Lc), sidra, cidre. 
Var. de sagardao. 



Digitized by 



Google 



198 



SAGARDOI — SAIATU 



Sagardoi(BN, S), sagardui(B), man- 
zanal : pommeraie , verger. 

Sagarluin (Lc). (V. Sagarmuin.) 

Sagarkata (AN-b, BN) : i« cantidad 
de manzanas, quantity de pommes. — 
2° transporte de manzanas , transport de 
pommes. 

Sagarko (R), manzana silvestre, vulg. 
basaco , lit. : manzana pequena : pomme 
sauuage, lit. : petite pomme. 

Sagarkoatze (R), manzano silvestre, 
pommier sauvage. 

Sagarlur (Sc), tierra que debe ocupar 
un manzano, terre que doit occuper un 
pommier. = Es medida agraria aun en 
uso en Ainhoa, Sara, etc. C*est une me' 
sure agraire encore en usage a Ainhoa, a 
Sara, etc. 

Sagar-makatz (Be, Gc), manzana 
bra via pequena , petite pomme sauvage. 

Sagar min (G-etS), manzana silvestre, 
pomme sauvage. 

Sagarmuifi (AN-b) , sagarmun (BN- 
gar) , jugo que arroja la manzana cuando 
se esta asando, jus qui coule de la pomme 
lorsqu f elle cuit. 

Sagarno (BN-ald-gar), sidra, cidre. 
(Gontr. de sagar -|- arno.) 

Sagar -ondo (AN, Be, BNc, G, Sc), 
manzano , pommier. 

Sagar- orpo (Be), manzano, lit. : tal6n 
6 pie de manzanas : pommier, lit. : talon 
ou pied de pommes. 

Sagarregi, manzanal : pommeraie, lieu 
plants de pommiers. (Ast.) 

SAGARROI ( R-bid ) , sagarroi (AN- 
b, BNc, L, S), erizo, hirisson. Sagarroya, 

BERB EGITEZ ERE, NKKEZ ERDITZEN DA, BA1NA 

are berb faltaz nekbzago : el erizo , aun 
de suyo, pare con dificultad, pero aun 
mas por su falta : le hirisson, de lui- 
mime, met bas difficilement, mais encore 
plus par sa faute. (Ax. 3«-253-16.) 

Sagarsabi (G- and -us), almaciga de 
manzanos, pipmiere de pommiers. 

Sagar-Sori (BN). (V. SagartSori.) 

Sagartegi (AN-b,...), fruteria, lugar 
para conservar manzanas : fruitier, 
endroit ou I* on conserve les pommes. 

Sagarteko ( Sc ) , cantidad de manza- 
nas, quantity de pommes. 

SagartruBa (L-bard), a gall a de roble, 
de alcornoque : noix de galle du chine, 
du chine-liege. 

SagartSori (Sc), paro, abejaruco, 
pajaro pequefio conirrostro : misange, 
petit oiseau du genre conirostre. 

Sagartza( AN-b), Var. desAGARTZB(i°). 

Sagartze : 1° (BN-ald-s, L), cantidad 
de manzanas, quantiti de pommes. — 
2o (BN, S), manzano, pommier. 

Sagar-urin(AN-b), zumo de manzana, 
sue de pomme. 

Sagar -zain : 1° (R-iizt), troncho de 
la manzana, irognon de la pomme. — 
2° (AN, ...), encargado de cuidar manza- 
nales, personne charge" e de prendre soin 
des pommiers. 

Sagasti (AN-oy, Be, Gc}, manzanal : 
pommeraie, lieu plants ae pommiers. 
Zarrak saoastia ibini, gaztbak iratzi : el 
viejo planta manzanal, y el mozo la cuela : 
le vieux plante les pommiers, et le jeune 
les filtre (sic). (Refranes, 478.) Sagab- 

TIAK ETA GAZTAINADIAK BEAR DABB BOON 
ERDIRA, ZERREN URTB ASKOTAN DEUSIK 

bztabe emoten : los manzanales y casta- 
fiales ban de estar a medias , porque en 
muchos afios nada dan absolutamente : 



les pommeraies et les ch&taigneraies 
doivent itre a moitii, parce quHl y a un 
grand nombre d'annies pendant lesquelles 
elles ne donnent absolumenl rien. (DUlI. 
bas. 65-1 i.) 

SAGATS (AN-b, B, G), sauce, saule. 

SAGI (S), bueco, creux. Huinsagi, 
hueco de la planta del pie , creux de la 
plante du pied. 

Sagra (BN-s, R), sagre (B-otS), con- 
sagraci6n, consecration. Var. de sagar a. 

SAGU : 1° (c), rat6n, souris. Saguak 

JANGO DAUENA KATUAK JAN DBZALA .' lo que 

ba de comer el rat6n, que lo coma el 
gato : que le chat mange ceque doit man- 
ger la souris. (Refranes, 534.) — 2° (B, 
Afi.), sagaz, sag ace. — 3° (AN-lez, B- 
1-ofi, G-gab), glandulas, paperas : 
qlandes, goitre. — 4° (AN), columpio, 
balancoire. 

Sagu-arratoi (B-mu?), murci&ago, 
chauve-souris . 

Saguarte (AN-b, BNc,..., L-ain), 
ratonera , souriciere ou ratiere. 

Sagu-belar ( AN-bera-lez), sagu-bela- 
rri (B), escorpi6n, scorpion. (Bot.) 

Sagu-belarritu (B-ofi), tomar forma 
de oreja de rat6n, prendre la forme d'une 
oreille de souris. Ezin erein liters, 
gaztaina-arbolak sagubblarritu-artean, 
no se puede sembrar hasta que (las hojas) 
de los casta nos empiecen a tomar forma 
de oreja de rat6n , on ne doit pas semer 
avant que (les feuilles) des ch&taigniers 
commencent a prendre la forme d'une 
oreille de souris. (F. Seg.) 

Saguka (BN, Sal.), sagukitze (S), 
sauco, sureau. 

Saguka-lora (BN, Sal.), flor de sauco, 
excelente para curar la enfermedad de 
la vista : fleur du sureau, excellente pour 
guirir les yeux malades. 

Sagundua (B-ziff), lagartija, lizard 
gris des murailles. Var. de sugangiLa. 

Sagutei (BN ?, Sal.) , ratonera, souri- 
ciere. 

Sagu-t9akur (BN-s, R), perro rato- 
nero , chien ratier. 

SagutSori (AN-lez, B-a-l-tS, G-ori), 
trepatroncos (pajaro), grimpereau (oi- 
seau). 

Saguzar ( Be , Gc ) , murcielago , lit. : 
raton viejo : chauve-souris, lit. : vieux 
rat. Urtbtsua izatea gaisotzat euki bear 

BAL1TZ, SAGUZARRA BAlftO URTETSUAGO ZAN, 
BAINA GAISO OR1SB IZANGO ZAN EGUNO BZA- 

gutu ezebana : si el ser viejo debiera 
tenerse por enfermedad, aunque lo era 
mas que un murcielago, esa seria la 
unica enfermedad jamas conocida por 
ella : si d'itre vieux devait constituer une 
maladie, bien qu'elle Vitait plus qu'une 
chauve-souris, ce serait V unique maladie 
qu'elle etit jamais connue. (Ibaiz. 1-2-56- 
4* col.) 

SAI : 1° (B-a-mafl-o, BN, G, SJ, buitre, 
vautour. = Algunos tienen por ouitre al 
arrano, « aguila. » Quelques-uns pren- 
nent arrano, « aigle, » pour le vautour. 
— 2°gloton, glouton. (Har.) — 3° (B, 
arc), trampa, parada, buitrera : trappe, 
traquenara, piege. Saira noa (d) : 
voy 6 la parada, & acecbar : je vais a 
VaffHt, je vais espionner. Saira nozu, 
asper zakidaz i en la buitrera me tenuis, 
vengaos de mi : vous m'avez pris dans un 
piege t vengez-vous de moi. (Refranes, 
369.) Saira nozu, aspbretan oatS eztozu : 
en la buitrera me tenuis, no os ser& 



dificil el vengaros : vous m'avez pris dans 
un piege, il ne vous est pas difficile de 
vous venger. (Refranes, 370.) — 4° (G- 
don), bueco entre panas de la lancha, 
donde se tiene el pescado; vulg. run : 
sorte de senlineau ou de riservoir entre 
les planches de la barque, et dans lequel 
on dipose le poisson. 

Sala: l°(AN-arak-lez-oy, Be, Gc), Var. 
de saio (1°) en los derivados, Var. de 
saio (1°) dans les dirivis. — 2° (B-b), 
run, bueco entre panas de la lancha, 
sorte de riservoir entre les planches de la 
barque. Var. de sai (4°). — 3° cada una 
de las cuatro acepciones de sai seguida 
del articulo, chacune des quatre acceptions 
de sai suivi de Varticle. 

Sal-abere (BN-hel), ganado caballar, 
bites chevalines. 

Salakera (AN, B, G), ensayo, essai. 
Saiakeraren aurkiLba, el autor del en- 
sayo , Vauteur de V essai. ( Izt. Cond. 498- 
11.) 

Salal : 1° (B-a-oj, pafio muy burdo, 
drap tres grossier. (t>. esp. say all.) — 
2° (L), manta para el ganado, couverture 
A V usage du bitail. Lanbtik brakhartzen 
ditutzunean, thorratuko ditutzu lasto- 
zamukaz eta neguan saihalaz estaliko i 
cuando los traigais del trabajo , les fro- 
tareis con fajos de paja y el invierno los 
cubrir&s de manta: quand vous les rame- 
nerez du travail, vous les f rotter ez avec 
des bouchons de paille, et Ihiver vous les 
couvrirez d'un manleau. (Duv. Labor. 
113-18.) Sayal batbn luzebrak idukiko 
ditu ogeita amar bbso, lo largo de un 
pafio tendra treinta codos, chaque ten- 
ture aura trente coudies de longueur. (Ur. 
Ex. xxvi -8.) — 3° (B-a-g), torpe, mala- 
droit. 

Saialdi (AN, B, G), tentativa, tenta- 
tive. 

Saihandu (BN, Sal.), aprovecharse de 
una debilidad 6 de una concesi6n y abu- 
sar de ella , prendre avantage d'une fai- 
blesse ou d'une concession et en abuser. 

Saiarre (B-i), buitre, vautour. = Es 
« buitre pardo », variedad, pero en B-l 
se dice por cualquier buitre. G'est le 
« vautour oris », qui est une variiti ; mais 
en B-l on le dit pour toute espece de vau- 
tour. 

Saias ( BN-s , R , S-li ) , en manias de 
camisa y con el chaleco, en mancnes de 
chemise et en gilet. 

Salaaki (AN, Be), carne de costilla, 
viand e de la cdte. Var. de saibbki (1°). 

SAIATS : 1° (ANc, Be), costado, c6U. 
Saiats bat ausi : a) (B-g-m-mond-tS), 
anunciar una proclama de matrimonio, 
annoncer une proclamation de mariage. 
— b) (AN-ulz), perder la castidad, perdre 
la chasieti. — 2° (B-b), costado de la 
lancha, flanc de la barque. 

Salats-azur (Be) , salats-eznr (AN) , 
costilla, c6te. 

Salatu : 1° (AN, B, G), ensayar, pro- 
curer, hacer algun esfuerzo : essayer, 
tenter, faire quelque effort. ^Nork daki 
zbnbat bbrar sendagarri ta osasungile 

EGONGO DIRAN MENDI OETAN , BILaTZBRA 
SAIATU BAGEZ, INORK ORAINDfK BZTAKITZA- 

nak? iquien sabe cuantas hierbas medi- 
cinales y saludables ha bra en estas mon- 
tafias que nadie conoce aun, por no 
haber procurado hallarlas ? qui sait com- 
bien d'herbes midicinales et salutaires il 
y a dans ces montagnes que personne ne 



Digitized by 



Google 



SAIE — SAIN 



199 



connait encore, parce qu'on n'a pas tenti 
de les dicouvrir? (lzt. Cond. 38-6.) = En 
B, saiatu es « trabaiar, procurer algo 
con gran esfuerzo » ; al paso que zaldu es 
<c esforzarse mucho ». En B, saiatu veut 
dire « travailler, se dibrouiller active- 
ment »; land is que zaldu signifie « s'effor- 
cer beaucoup ». — 2° (AN-lez-oy, B), 
suf rido, reservado : patient, riservi. Nbkez 

TOPETAN DA PERSONA l3lL BAT EDO SAIATU 
BAT LAGUNAREN PALTAK EZKUTETAKO, diflcil- 

mente se encuentra una persona silen- 
ciosa y prudente para ocultar las faltas 
del projimo, on rencontre difficilement 
une personne silencieuse et prudente pour 
cacher les fautes du prochain. (Bart. II- 
227-23.) — 3° (G-and), activo, diligente : 
actif, diliaent. 

SAIE (G?, Ur. Lev. xi-16), avestruz, 
aut ruche. 

SAIHERA : i° (BN, L), rebano, 
banda : troupe, bande. Aberb-saihera 
bat, un rebano de bestias, un troupeau 
de bites. (Duv. ms.) — 2° (BN-ald-gar), 
muchedumbre de personas, multitude de 
personnes. = Segun Salaberri, saihera 
mdica con mas propiedad una serie, al 
paso que mulzo es mas bien un conjunto. 
D'apres Salaberry, saihera indique 
mieux une sirie, t and is que mulzo disigne 
plutdt un ensemble. Egun ikusi dut leSon- 
saihbra bat (BN, Sal.) : boy be visto una 
serie, una fila de grullas : j'ai vu aujour- 
d'hui une certaine quantiti de grues. 

BUHAME MULZO BAT BAZOAN EGUN GOIZEAN 

Bayonako alderat ( BN , Sal.] , esta ma- 
ftana iba una cuadrilla de gitanos hacia 
Bayona, ce matin un groupe de bohimiens 
allait vers Bayonne. — 3° (BN?), bata- 
U6n, bataillon. ^Eraman ahal nezakek 
saihera hartara? ^podras llevarme a 
aquel batall6n? pourras-tu me conduire 
vers cette troupe? (Duv. I Beg. xxx-15.) — 
4° (BN?, L?), numero, nombre. Populu 
larria eta saihera handikoa eta irazkiz 
Enaktarrak bbzain luzea , pueblo grande 
y numeroso y de alta estatura como los 
Enaceos : peuple grand, nombreux et de 
haute taille comme les Enacim. (Duv. 
Deut. n-21.) 

Saierra : 1° (B-l-m), buitre, vautour. 
Var. de saiarrb. — 2° (G), fiero, cruel : 
sauvage, cruel. 

Saleska : 1° (AN, BN, S), de soslayo, 
de travers. Begi zorrotzez begiratzbn 
dirate ta saieska bezala , me mi ran con 
ojos fijos y como de soslayo, Us me 
regardent avec des yeux fixes et comme 
de travers. — 2° (AN-b, S), (estar) reiii- 
dos, de esquina : (Hre) (dene's, brouilUs. 

Saieskara (BN-s), Var. de saieska (1°). 

Saiheski : 1° (L, S), came de costado, 
viande du c6U. — 2° (Sc), tierra ladera, 
costanera : terre en pente, versant. Sai- 
heskia lauda ezak, ordokia sure ezak : 
alaba el terreno' costanero , elige para ti 
el llano : hue le terrain qui est sur le 
coteau, achete pour toi celui qui est dans 
la plaine. (Oih. Prov. 402.) 

Saiespe (AN, B, G, m*-Lond), hipo- 
condrio, hypocondre. 

Saiesperi (?, An. ms), bipocondria, 
hypocondrie. 

Salastu f AN, L-ain, S), desviarse, 
apostatar : aivier, apostasier. Saibstu zen 
Judas, Judas apostato, Judas apostasia. 
(Liz. 46-12.) 

Saiestua (AN, L, S), el apostata, 
Vapostat. 



SAIETS (ANc, B, BN-s, Gc), saihets 

iBN, L, S), lado, costado : c6ii, (lane. 
AUN KORREN SAIETSEAN e3ER ZITE (BN-s) , 

coloquese usted al lado de ese senor, 
placez-vous a c&U de ce monsieur. Eguer- 

DIAN GAINDIK BEHERA, ARTEZ , ETA ARRA- 

tsaldean sAiHETSETiK : al mediodfa de 
arriba abajo, recto, y a la tarde de flanco : 
a midi de haut en bas, droit, et, au soir, 
de c6ti. (Ax. 3«-54-13.) Otsoa lagun dua- 

NEAN , AL BAIHU , HORA SAIHETSEAN I CUando 

tengas un lobo por compafiero, ten, si 
puedes, un perro al lado : quand tu auras 
le loup en ta compagnie, aie le chien a 
ton c6U. (Oih. Prov. 384.) 

Saihetsetiko (S-gar), hijo natural, 
lit. : (procedente) del costado : fits natu- 
rel, lit. : (provenant) du cdti. 

Saiets-ezur (AN, BN, G), saihets- 
hezar (BN, L), sedhets-heziir (S), cos- 
tilla, cdte. Izan behar ditu saihets-ezu- 

RRAK ZABAL , LARRUA LODI ETA BZ HARAGIARI 

josia ( L ) , debe tener cortillas ancbas y 
cuero recio y poco adherente : ilfautqu'U 
ait les cdies targes, la peau ipaisse et peu 
adherente a la chair. (DM. bas. 92-10.) 
Saigets (S), costado : c6U, flanc. Var. 

de SAIHETS. 

SAIL: lo (ANc, Be, BN, Sal., Sc), 
tarea, trabajo que debe bacerse en 
tiempo limitado : tdche, travail que 
Von doit faire dans un certain laps de 
temps. Zu bialdu bear zendukeez basoen 

AZTERRENAK ATERATEN , TA EBATBN GERO 
ZEINBAT BURDI IKATZ DAGOAN ARLO EDO 

sail andi baten : le deberian enviar a 
usted a roturar las selvas y a cortar 
luego (la left*) de una gran parte de te- 
rreno donde nay muchas carretadas de 
carb6n : on devrait vous envoyer difri- 
cher les fordts et couper ensuite (le bois) 
d'une grande partie de terrain ou ily a de 
nombreuses charreties de charbon. (Per. 
Ab. 48-26.) Eta hetan trabaila-arazitzen 
zitubn Faraonek bbre azpiko jbnde hek , 
seinalaturik bat bedbrari bbre eguneko 
lana eta saiLa : y en ellas ( en las Pira- 
mides) les bacia trabajar Fara6n a aque- 
llos subditos suyos, seflalando a cada 
cual el trabajo y tarea de cada dia : et 
Pharaon faisait travailler a elles (aux 
Pyramides) ses sujets, indiquant a cha- 
cun sa tdche jour naliere. (Ax. 3«-6-13.) — 
2° ( B-a-m-ond-o-t5, G-and-us), estampa 
6 corpulencia de animal, taille ou sta- 
ture (Tun animal. — 3° (AN-lez-oy, BN- 
ald-am, Lc, Sc), grupo, cuadrilla : groupe, 
troupe. J Nola otezedukan gure bekatu- 

SAlL ORREN KARGERI IZUGARRI HAU GURE 

Jesus maitagarriak ! \ c6mo soportaba 
nuestro amable Jesus esta espantosa 
carga de ese conjunto de nuestros peca- 
dos ! comment notre aimable Jisus pou- 
vait-il supporter Vipouvantable charge de 
cette foule de nos ptch&sl (Mend. 11-266- 
18.) — 4° (AN-b, G-and), rebano, 
manada, banda : troupe, troupeau, bande. 
Ardisail, rebano de ovejas, troupeau de 
brebis. Beisail, rebano de vacas, trou- 
peau de vaches. Mokotarroak tSitSo-saila 

BBREALA GALDU LBZAKE , ARRETA AUNDIZ 
GORDETZEN BALD IN BZPADIRA (G-and) I el 

escarabajo puede destruir bien pronto una 
banda de polluelos, si no se les guarda 
con gran atenci6n : Vescarbotpeut dHruire 
tres vite une bande de petits poussins, si 
on ne les surveille pas attentivement. — 
5° (R-uzt), enclenque, maladif. — 6° (H- 
uzt), tabla 6 cuadro de un buerto, carrl 



ou planche de jardin. = En B y G, arlo 
es todo el cuadro y sail un trozo; arlo 
es la tarea para varios dias; sail, la 
tarea para un tiempo mas restringido. 
En B et G, arlo est toute la planche, et 
sail une partie seulement; arlo signifie 
la tdche pour quelques jours, et sail la 
tdche pour un temps plus court. — 
7° (Gc), recua, train de bites de somme. 
SAILA : lo (B-l), bacer baza en el 
juego de naipes, faire un pli au jeu 
de cartes. — 2° (AN), mo n ton : tas, pile. 
| Zenbat bbkatu-saila bztitut bgin izandu 
nik ! { cuantos montones de pecados no 



he cometido yo ! que de tas de pichis 
n'ai-je pas commis I (Mend. 1-145-17.) — 
3° (B-a), tarea, tdche. Var. de sail (1°). 



Ara emen zure lanerako arlorik eta 
saiLarik edbrrena, he aqul la mas her- 
mosa tarea total 6 parcial para vuestro 
trabajo, voici la plus belle tdche to tale ou 
partie lie pour votre travail. (Aft. Esku- 
lib. 18-3.) 

Sailada (B-l), baza en el juego, levie 
au jeu. { Sailadea makalaI Irukoa ba- 
rruna jbustak : j vaya una baza ! me ha 
co^ido el tres : en voilk un pli ! il m'a 
pris le trois. 

Saila egin (B-i), empujar hacia arriba, 
pousser en haut. 

Sailaka : 1° (B-i), juego u ocupaci6n 
de nifios, que consiste en ayudarse a 
subir a los arboles : jeu d'enfants, qui 
consiste a s' aider a grimper aux arbres. — 
2° (AN-lez-oy), por turnos, alternative- 
ment. 

Sailaste (B-i), semana sin fiesta inter- 
media , semaine sans fite pendant les six 
jours. 

Saildu : 1° (AN, Araq.), juntarse la 
gente en cuadrillas, se riunir par 
groupes. — 2° (AN, G, Araq.), a tar ear, 
embaucher. 

SaJLean (c) : 1° en continuidad, sin 
interrupci6n y con abundancia : conti- 
nuellement, sans interruption et abon- 
damment. — 2° formando grupo, formant 
un groupe. 

Sailez-sail ( B-i-m-mond-tS ) , sailik 
sail (B-m), en proporci6n, en propor- 
tion. Bbrrogeta bbdbratzi bgunean eten 

BARIK IZOTZA IZAN ZAN , DA INOS EZTA IZAN 
URTB ATAN BBSTE GAR I, SAILIK SAIL (B-m) ." 

hel6 cuarenta y nueve dias sin interrup- 
ci6n y jamas ha habido tanto trigo como 
aquel afio, en proporci6n (al terreno) : il 
gela pendant quarante-neuf jours sans 
interruption, et jamais on n'a eu aulant 
de bit que cette annie, en proportion (du 
terrain). 

Sailka : 1° (AN-b-lez, BN, L, S), por 
grupos, par groupes. Baziren ezen bortz 

MILA GIZON EDO. ERRAN ZAROEN JeSUSBK '. 

Jar- ara z ezatzue sailka, berrogoi eta 
hamarnaka i porque eran como unos 
cinco mil hombres. Y el dijo a sus dis- 
cipulos : Hacedlos sentar en ranchos de 
cincuenta en cincuenta : car il y avait 
environ cinq mille hommes. Jisus dit a 
ses disciples: Faites-les asseoirpar groupes 
de cinq u ante. (Har. Luc. ix-14.) — 
2° (AN-b), [trabajar) por trozos, (tra- 
vailler) par bribes. 

Sailpide (G-and), sendero, sentier. 

Saimotz (B-m), galfarro, ave carni- 
vora; lit. : buitre romo : ipervier, oiseau 
de proie; lit. : vautour camard. 

SAIN, saifi (Be, G-iz), grasa de pe- 
ces, graisse de poisson. (D. lat. sagina ?.) 



Digitized by 



Google 



200 



SAINAR — SAKAR 



SAlftAR (AN-b), persona que no 
medra a pesar de su apetito, personne 
qui ne profile pas malgri son appitit. 
dainar du, no medra, il ne profile pas. 

Sainda (S), santa, sainle. (Tq 

Salndu (AN, BN , L , S ) , santo, sainl. 
(D. lat. sanclus.) Saindu guziak oliokhoi 
(BN-am) , todos los santos tienen afici6n 
al aceite, tous les saints aiment Vhuile. 
Saindu-maina otso hizana (S) : maneras 
de santo (tienes), tu que eres lobo : lu 
affectes le saint, land is que tu esun loup. 
Saindu bbgiralb, santo patr6n, saint 
patron. (Duv. ms.) 

Salnduarazi (AN-b , L) , hacer santo , 
sanctifier. 

Sainduarazle , el que santifica, celui 
qui sanctifie. (Duv. ms.) 

Sainduesle, santificador, sanctifica- 
teur. (Duv. ms.) 

Sainduetsi, santificar, sanctifier. 
(Duv. ms.) 

Salnduki (AN-b, L), santamente, 
saintement. 

Saindurale (?, Har.), peregrino, pele- 
rin. (??) Sainduraleei eta bideanteei 
begitarte eoitea, agasajar & los pere- 
grinos y viajeros, accueillir amicalement 
les pelerins et les voyageurs. ( Har.) = 
Algunos escriben senjoralb, seHoriale. 
Quelques-uns icrivent senjorale, skno- 
rials. 

Sainduralerio, peregrinaci6n, peleri- 
nage. (S. P.) 

Salndutarzun (BN-am, S), saindu - 
tasun ( AN , BN , L ) , santidad , sainteti. 

(«) 

Saindutegi (BN, L), santuario, sanc- 
tuaire. Zeruko emaitzen tresora eta sain- 
dutegia, el tesoro de los dones del cielo 
y el santuario, le trisor des dons du del 
et le sanctuaire. (Jaur. Bihotz. 364.) 

Saindutu (AN, BN, L), hacerse santo, 
devenir saint. 

Salndutzaile (L), saindutzale (AN- 
b), santificador, sanctificateur. 

SAINERROSA (B-tS), costra blanda 
que se forma en la cabeza de los niftos 
ae pecho, petite crofite molle qui se forme 
sur la tUe des nourrissons. 

Sainete (Gc, R) : 1° en sus dos acep- 
ciones de paladar y sabor, dans ses 
deux acceptions de palais de la bouche et 
de saveur. — 2° gusto de liquidos y s61i- 
dos, goiit des liquides et des solides. (D. 
esp. sainete ?.) 

SAINGA: 1° ( AN-arak-b-lez , L,...), 
ladrido, aboiement. Halakoak kontzien- 

TZIAREN SAINGA GUTI ADITZBN DU , LO GUTI 

hargatik GALTZBN du : semejante persona 
oye pocos ladridos (sic) de la concien- 
cia, pierde por ellos poco suefio : une 
telle personne entend peu d'aboiements 
(sic) de la conscience, elle perd a cause 
d'eux peu de sommeil. (Ax. 3«-323-13.) 

SAINGAZ ETA ERANTZUTEZ DAGOKU, nOS esta 

ladrando (remordiendo) y predicando, 
i7 nous aboie (cause des remords) et nous 
priche. (Ax. ia-426-26.) — 2° (AN-b), 
petici6n disimulada, demande dissimu- 
lie. 

Saingari (AN, L), ladrador, aboyeur. 

Saingatu (AN, L), ladrar, aboyer. 

SAINO (B-a-o), fogata : flambie, feu 
clair. = £ Ser& voz tomada ae san Joan , 
en cuyo honor se bacen grandes fogatas 
en el pais? Serait -ce un mot venu de san 
Joan, en Vhonneur de qui on allume de 
grands feux dans le pays ? 



Saintu: 1° (R-uzt), purgar, limpiar : 
purifier, netloyer. — 2° ( R) , sincerarse, 
se justifier. 

Saintza (G-and), turno, tour. (D. fr. 
change!.) (V. Sanja.) 

SAIO: 1° (ANc, B-m, Gc), esfuerzo, 
prueba, ensayo : effort, ipreuve, essai. — 
2o (B-a-m-mond-o), juicio, concepto for- 
mado de alguien : jugement, opinion que 
Von se forme de quelqu'un. 

Saisgo (BN-s, R), muhidera, majada, 
War abrigado en que se ordena el 
rebafio : bergerie, bercail, lieu abriti ou 
Von trait le troupeau. 

Salts (AN?, BN-ald), costado : cdli, 
flanc. Var. de saiets. Saitseko atba, 
puerta lateral, porte latirale. 

Salts! (BN-s), ordenar, traire. Saitsi 
tinagu begiak (BN-s), bemos ordenado 
las vacas , nous avons trait les vaches. 

Sal tSiki (G-ber), buitre pequefio?, 
petit vautour ?. 

Sahitu (L-get), secarse, por demasiada 
madura la fruta : ae dessicher, par suite 
d'une trop grande maturity (les fruits). 

Salzulo (G), guarida, cueva, madri- 
guera, cubil : taniire, caverne, repaire. 

IzANGO ZBRA KORONATUA AmANAKO BURU- 
TIK, SANIR ETA HERMONGO TONTORRET1K, 
LBOYEN SAIZULOETATIK, ETA LEOINABARREN 

mendietatik : seras coronada de la cima 
de Amana , de la cumbre de Sanir y de 
Herm6n, de las cuevas de los leones , de 
los montes de los leopardos : regarde du 
sommet de VAmana, du sommet du Sanir 
et de VHermon, des tanieres des lions, 
des montagnes qu'habitent les liopards. 
(Ur. Cant, iv-8.) 

SAKA : 1° (c), saco grande, grand sac. 
(D. hebr. pttf.) — 2°(B-raaft-ot§-ub), taba, 
huesecillo de cordero, osselet d'agneau. 
— 3° (B-m-ond), alero de tejado, auvent 
de toit. — 4° (Be, BNc, Lc, Sc), empuje, 
poussie. Hik maka, nik saka : tu amagas, 
yo empujo : tu fais semblant de frapper, 
et moi je frappe effectivement. (Oih. Prov. 
232.)— 5° (BN-ald-gar, Lc), morral, 

?fibeciere. — 6° Sakha, involucro, invo- 
ucre. (Duv.) 

Sakabanatu ( AN-lez-oy, B-i-m-mond- 
ond, G-and-orm ) , esparcir, diseminar : 
ipandre, iparpiller, d Use 1 miner. Jendea 

SAKABANATU ZANBAN, BBRRIZ ERE JOAN ZI- 
TZAYOZKAN BRRBGU BBRARBK1N I CUando Se 

disemin6 la gente, de nuevo se le acer- 
caron con la misma suplica : quand la 
foule se disse'mina , de nouveau Us s'ap- 
procherent avec la mime supplique. (Lard. 
Test. 425-24.) 

Sakadiz (B-a-l-tS), en chancletas, en 
pantoyl fles. (?) Sakadiz sartu oi&etakoak 
(Be), calzarse en chancletas, se chausser 
en pantoufles. 

Saka egin ( B, BN, L, ...), empujar, 
calcar : pousser, reculer ou faire avan- 
cer. 

SAKHAIL: 1° (L-ain), herida grave, 
sobre todo las que desgarran las car- 
ries; diferencianaose en esto de sakhi, 
« chirlo, herida hecha con instrumento 
cortante : » blessure grave, surtout celles 
qui dichirent les chairs; elle differe de 
sakhi, « estafilade, blessure faite par un 
instrument tranchant. » — 2° Sakail (B, 
All., L, Har.), matanza, exterminio : tue- 
rie, extermination. (?) 

Sakaila : 1« (AN-b, BN-ald, L-get), 
tajo, herida grande : taillade, balafre, 
grave blessure, Sakaila bat, un tajo, une 



coupure. Aizkorakin bgin diat zangoan 
sakaila bat, he causado una herida en 
el pie con el hacha , je me suis blessi au 
pied avec la cog nee. — 2° (AN-b), des- 
trozo : destruction, ravage. Bart arto- 

LANDAN SARTU DIRBN BEI ORIEK SAKAILA 

gogorra egin dib : esas vacas, que ano- 
che penetraron en el maizal , han hecho 
un gran destrozo : ces vaches, qui ptni- 
trerent hier soir dans le champ de mats, 
ont commis un grand digit. 

Sakailakatu (L-get), tajar, acribillar 
de incisiones : taillader, cribler d'inci- 
sions, de blessures. 

Sakailatu : 1° (L), devastar, divaster. 

IKUSTBKOA ZEN ETA BIHOTZ MINGARRIA HIL- 
OHATZE HURA GALERNAK GABAZ SAKAlLATU 

zelayan, era cosa que desgarraba el 
coraz6n ver aquel catafalco en aquel 
prado devastado por la galerna durante 
la noche : e'e'tait un lugubre catafalque, 
se dressant au milieu de la vallie dichi- 
rie par Vorage de la nuit. (Dasc. Atheka. 
U3-14.)_ 2° (AN-b), tajar, atarazar 
manzanas y frutas grandes; a diferencia 
de Sakaildu, que se dice hablando de 
castaflas : entamer, faire une incision aux 
pommes et aux gros fruits; a la difference 
de Sakaildu, « entailler, » qui se dit en 
parlant des chdtaignes. Sagar zbnbait 

JATBA NONBA1T OR DA, MAKURRAGO DUE 

sakaiLatu ta uztea : puede pasar eso de 
comer algunas manzanas, peor es dejarlas 
despues de atarazarlas : il est pardonnable 
de manger auelques pommes, mais il est 
plus mal ae les laisser apres les avoir 
entamies. — 3° (AN-b, L), destrozar, 
exterminar : ditruire, exter miner. Berbn 

BAITHAR1K BTHORTZEN DIRBN HARITZAK ERE 
UAIZKORAZ SAKHAILATZEN DITU ( L ) , deS- 

troza con el hacha aun los robles que vie- 
nen espontanearaente , il ditruit a Vaide 
de la cognie les chines qui viennent 
spontaniment. Otsoak sakailatu diakuk 
ardimultsua (AN-b), el lobo nos ha 
exterminado el rebafio de ovejas, le 
loup a extermini notre troupeau de ore- 
bis. 

Sakaildu (B, ma-OtS), sakhaildu (L), 
llagar, exterminar : blesser, exterminer. 
Eta bbthi hobietan eta mendibtan barna 
zabilan gau eta egun, serb burua harriz 
jotzen zubla eta sakhailtzen : y de dia 
y de noche estaba continuamente en los 
sepulcros y en los montes, dando gri- 
tos £ hirie'ndose con piedras : sans cesse, 
le jour et la nuit, il errait au milieu des 
sipulcres et sur les montagnes, criant et 
se meurtrissant avec des pierres. (Har. 
Marc, v-5.) 

SAKALAN (G-zumay, B-ond), algo- 
d6n en rama, ouate. 

SAKAMA (B-a-o-otS-ub) , productos 
que las aguas del mar 6 de los rios aca- 
rrean a las orillas : ipaves, dibris que les 
eaux de la mer ou des rivieres apportent 
sur leurs rivages. 

SAKAN : 1° (AN-b, G-and-bur), 
barranca, hondonada : fondri&re, ravin. 
— 2° valle, vallie. (S. P.) — 3° (L, Leiz. 
Vbc), ciruela, prune. 

Sakape (B-m-ond, G-iz), refugio bajo 
el alero de un tejado, refuge sous V au- 
vent d'un toit. 

SAKAR : 1° fB-ofi), escombros, 
dicombres. — 2° (B), pus, pus. = Parece 
que se distingue de zorna, en que este 
es el pus que mana facilmente, al paso 
que sakar es mas profundo y mas ape- 



Digitized by 



Google 



SAKARA —SAKUTA 



201 



gado a la herida. // parait qu'il diffire 
de zorna, en ce que celui-ci signifie le pus 
qui coule facilement, tandis que sakar 
dtsigne le hour billon, le pus plus pro fond 
et plus attache" a la blessure, — 3° (B), 
broza, p. ej. la mota del ojo : bourrier, 
p. ex, le fHu de Vosil. 

Sakara : 1° ( B-g-1-m-ond ) , Var. de 
sakama. — 2° (B-m), hierbas que se que- 
man en los bormigueros, heroes que Von 
brtile dans les fournaches. Var. de sa- 
kima. 

SAKARAlXA (L-zib), traquino, pez 
cuya aleta dorsal causa agudos dolores 
y produce bincbaz6n : vive vipere, poisson 
dont la nageoire dor sale cause une dou- 
leur aiguS suivie d f enflure. 

SAKAHIN ( AN-arak ) , mancha pro- 
ducida por el pericarpio de la nuez, tache 
produite par le brou de noix. 

SAKARRAMIN ( B - mu , pop. ) , en- 
trafla, entraille. Sakarraminak atarako 
dbutsutaz, le sacar6 a V. las entranas, 
je vous arracherai les entrailles, 

Sakarrasta (B-l), laborioso en ex- 
tremo : bticheur, laborieux a VextrSme, 

SAKATS: 1° (G-and-elg), exc^ntrico, 
excentrique. — 2° (G-and), arbolnudoso, 
arbre noueux. — 3° Sakhats (L ?) , cos- 
tado : c6U, flanc. Makhilaz jotzen zituen 
astoarbn sakh atsak , a pa lea b a los cos- 
tad os de la burra , il frappait a coups de 
b&ton les flancs de V&nesse. (Duv. Num. 
xxn-27.) Haur deno, zapra diozotzu sa- 
khatsak : mientras es niflo , golp£ale los 
costados : pendant qu'il est enfant, bat- 
tez-lui les flancs, (Duv. Eccli, xxx-12.) 

Sakatu : 1° (B, G, L), calcar, apelraa- 
zar : pittiner, fouler aux pieds, AntSb 

ONDO-ONDO SAKATU TA OSTIKOPETUTBN DABB 
ARDURA BAGARIK, BBRTAN USTELDU, ARRAK 
JAN, LURTU ETA AUSTU DBDINTZAT I alll le 

calcan y le pisotean bien, sin gran aten- 
ci6n, para que alii se pudra, lo coman 
los gusanos y se reduzca a tierra y 
polvo : Ik on le ptitine et on le foule bien, 
sans grande attention, pour qu'il y 
pourrisse, que les vers le mangent et 
qu'il se rtduise en terre et en poussiere. 
(AH. Esku-lib. 32-21.) — 2° (BN, Sal., 
L ?, Duv.), bencbir, oprimir, rellenar un 
recipiente : bourrer, presser, remplir 
avec force un recipient quelconque, — 
3° (B-a-i-m-mond-o) , sufrido, bombre de 
mucba paciencia : patient, endurant. 

GlZON SAKATU TA BROAPBN ANDIKOA , hom- 

bre sufrido y de gran paciencia , homme 
endurant et de grande patience. (Per. 
Ab. 60-27.) — 4° (AN-b, BN, Sal.), sacar, 
lanzar una pelota, lancer une pelote. 

SAKATZ (G-and-ast-ber), mobino, 
cabizbajo, incomodado : boudeur, ren- 
frogn4, f&che. Sakatz oabilz (G-and), 
andan incomodados, ils sont fdche's. 

Sakatzeko (B-b), cierta gaviota, cer- 
taine mouette, « sternina para di sea. » 

Sakeil (BN-ist), gran tajada, grosse 
tranche. Sakeilka jatba , comer a gran- 
des trozos, manger en se servant de gros 
morceaux. 

SAKEL: lo (AN-b, B, G), faltrique- 
ra, bolsillo : pochette inUrieure, poche 
ordinaire. Ertsi bdo giltzatu izandu di- 

TUZU ZUK ZBRE KUTSAK, ZBRB SAKELAK ETA 

ZBRB eskuak : habeas cerrado y ecbado la 
11a ve a vuestras areas, a vuestras faltrique- 
ras y a vuestras manos : vous avez fermt 
a clef et verrouilU vos coffres, vos poches 

T. II. 



et vos mains. (Mend. II-152-4.) = En un 
tiempo SAKEL parece que se Uam6 una 
bolsa pendiente del cuello, como p. ej. 
el zurron de pastores. II semble qua une 
cerlaine ipoque on dtsignait du nom de 
sakel une bourse suspendue au cou, 
comme par ex. la gibeciere des bergers. 
— 2° ( G-iz-zumay ) , rana, grenouille. — 
3° (B-t3), andrajo : chiffon, guenille. — 
4° (B, An. ms), gordinfl6n, desmafiado : 
obese, lourdaud. — 5» (B-l-m, Gc, pop.), 
est6mago, estomac, 

Sakela (BN, L), faltriquera, poche 
inUrieure. Var. de sakel (1°). Ehazteki 
horrek, sakela handi batetik athbratu- 

RIK , KMATEN ZAROTAK BI SOSBKO BAT : esa 

mujer, sacandola de un gran bolsillo, me 
da una moneda de diez c^ntimos : cette 
femme , tirant une piece de dix centimes 
d'une grande poche, me la donne. (Piar. 
Ad. 22-14.) 

Sakelaratu (BN, L), sakeleratu 
(AN, B, G), embolsar, empocher. 

SAKHER (Lc), barquero, batelier. 
= Es de las pocas palabras cuya r final 
es suave. C'est un des rares mots dont 
Vr final est doux. Sakhbrak urez erama- 
ten zituzten gauzak Baionarat , los 
barqueros transportaban por el rio las 
mercancias a Bayona, les bateliers trans- 
portaient par eau les marchandises a 
Bayonne. 

Sakerdi (AN-b-lez, BNc, Gc, Sc), 
cubrebaste, aparejo que se pone sobre la 
albarda para evitar su mojadura : couvre- 
bdt, housse que Von place sur le bdt pour 
preserver celui-ci de la pluie. 

Sakhergo (L?, Duv. ms) f oficio de 
barquero, me" tier de batelier. 

Sakerre (G-and), persona de espiritu 
de contradiction, personne qui a Vesprit 
contradictoire. 

Saketa (G, Araq.), aim ilia : chemi- 
sette, camisole. (D. esp. chaqueta.) 

SAKI : I* (AN-b, BN-s, L-ain), 
muesca, mortaise. — 2° (BN-ist), gran 
rasguno producido en un vestido engan- 
cbado , grande dtchirure faite a un vUe- 
ment qui s'est accrocht. — 3° (AN), 
sakhl (BNc, Lc), berida de instrumento 
cortante, blessure occasionn4e par un 
instrument tranchant. Errea errearen- 

TZAT, SAKH I A SAKHIARENTZAT, USPELA USPB- 

larbntzat i quemadura por quemadura, 
berida por berida, golpe por golpe : 
br&lure pour brfllure, blessure pour 
blessure, meurtrissure pour meurtrissure. 
(Duv. Ex. xxi-25.) 

Sakiatu (AN-arak) : 1° berir, b lesser. 
— 2° tajar: couper, inciser. 

SAKIL : 1» (AN, B-ar, L), batidor 
(instrumento) : batte, ce qui sert a agiter 
quelque chose. — 2° (B , G ) , miembro 
viril, membre viril. — $° Sakhil, tronco, 
tronc. (D'Urt. Gram. 11.) 

SAKlXO (B-ond, G-get-zumay), 
gallina de mar, poule de mer. 

SAKIMA (B-a), bierbas que se que- 
man en los bormigueros, herbes qu'on 
fait br tiler dans les fournaches. 

Sakhitu (AN, BN, L), herir, blesser. 

BAJNAN BbNJAMINEN SBMBAK ERE AUSARTA- 
SUN HANOIRBKIN JAUZI ZIREN HIRITIK ETA 
BTSAYBK IHES EGINIK, LUZBZ JARRAIKI 
ZITZAIZKOTBN , HALAZ NON HBKIBTARIK SA- 
KHITU BAITZITUZTBN LBHBNBIZIKO ETA BIGA- 
RREN EG UNE AN BEZALA I mas 10S bijos de 

Benjamin salieron tambi^n osadamente 
de la ciudad , y fueron siguiendo larga- 



mente el alcance de sus contrarios que 
buian, de manera que hirieron a algunos 
de ellos como el primero y segundo dia : 
et les fils de Benjamin sortirent de la ville 
avec une grande audace, et, voyant fuir 
les ennemis, ils les poursuivirent au loin, 
et ils en blesserent quelques-uns comme 
ils avaient fait le premier et le second 
jour. (Duv. Judic. xx-31.) 

SAKO : 1° (S), barranco ni tan grande 
como nasa, ni tan pequefio como arroila : 
ravin moins considerable que nasa , mais 
plus important que arroila. (V. Nasa.) 
— 2° (BN), herida producida por instru- 
mento cortante, blessure produite par 
un instrument tranchant. — 3° (Sc), 
abertura lateral de la saya , ouverture 
la U rale de la jupe. 

Sakol (Sc), sakola (BN-am-gar-s, R), 
bolsillo, poche, Var. de sakel (1°). EztiSu 
sakolarik tSifonak ( BN-s ) , el cbaleco 
no tiene bolsillo, le gilet n'a pas de 
poche, — 2° (B-tS), persona desalifiada, 
personne n4gligie, 

SAKO LIN (G-iz), mancha producida 
por el pericarpio de la nuez , tache pro- 
duite par le brou de la noix, 

SAKON : 1° (Be, Gc), profundo, 
hondo, pro fond. — 2° (Be, G) , c6ncavo , 
concave. ErretiLu azalak eta bakonak, 
platos llanos y c6ncavos ( soperos ) , 
assiettes plates et creuses (a soupe). 

Sakondu : 1° (B, G), profundizar, 
ahondar : appro fond ir, creuser. — 2° ( G , 
Araq.) , abollar , bosseler, Sakondua ( G , 
Araq.), lo abollado, ce qui est bosseU, 

Sakontasun (B), hondura, profon- 
deur. Irakatsi oni jarraitutbn ezteu- 

TSEN GUZTIAK ETA BZAGUTU BZTITUBZANAK 

Satanasen sakontasunak : todos los que 
no siguen esta doctrina, y que no han 
conocido las profundidades de Sa tanas : 
tous ceux qui ne reqoivent pas cette doc- 
trine, et qui n'ont pas connu les profon- 
deurs de Satan. (Apoc. 11 -24.) 

Sakosta (B-d-m-mond-tS), hondonada, 
barranco pequefio : bas-fond, ravine. 

Sakostia (Sc) , pasaje hecho para las 
personas en un seto, passage pratique" 
par les gens dans une haie. 

SAKOT (B-g-m, ...), la pieza superior 
de las dos de que se componia la camisa 
antigua , pikce suptrieure des deux dont 
se composait la chemise ancienne. ( V. 
Atorra.) Sakot-atorrak : los dos piezas 
de la camisa , la superior y la inferior : 
les deux pieces de la chemise, la sup£- 
rieure et Vinfe'rieure. = Como sin6nimo 
de esta palabra se usa tambi6n atorra- 
sakotak. On emploie igalement, comme 
synonyme de ce mot, atorra- sakotak. 

SAKOTE (AN-oy, G-ori), fiambre, 
repuesto de comida que lie van los pas- 
tores al campo y los Pescadores a la 
mar: viande froide, provision que les 
bergers emporlent aux champs et les p4- 
cheurs A la mer. 

Sakotontzi (AN, G), fiambrera, reci- 
pient dans lequel on emporte les viandes 
froides. 

SakriBtau : 1° (B-lein), cierta especie 
de nuez, certaine esptce de noix. (V. In- 
tSaur.) — 2° (c, ...), sacristan, sacris- 
tain. (??) 

Sakustau (B), sakusteau (B-i), zaran- 
dear : remuer, agiter, secouer quelqu'un 
ou quelque chose. Var. de sapustbau. 

SAKUTA : 1° (Sc), alforja, besace. (?) 
— 2° (B-on), sauco, sureau. 

26 



Digitized by 



Google 



202 



SAKUTE — SALDA 



SAKUTE : 1° (B-a-bas-erand-oK 
viruela, variole. Sakutb zoro, virueia 
loca, petite virole. — 2° (B-elj, sauco, 
sureau. Var. de sakuta (2°).— • 3° (B-ofi), 
arbusto de lefio duro , del cual se hacen 
los mangos de pipa : arbuste de bois dur, 
dont on fait les tuyaux de pipe. 

Sakuta - zlri ( B-el-ofi ) , sakuta - zotz 
(B-ofi), palillo con que se ataca la estopa 
del irabuquillo de sauco, que sirve de 
juguete 6 los nifios, baguette avec laquelle 
lea en f ants poussent les balles du jouet 
nommi pitoire. 

Sal (c), indet. de saldu , vender, 
vendre. = De sari , recompensa , recom- 
pense*!. Sal-erosi eoiten, haciendo ven- 
tas y compras, achetant et vendant. (Ax. 
3«-243-2.) 

SALA : 1° (Be), pavimento 6 suelo de 
tablas de una habitaci6n, de una alcoba , de 
unsa\6n:pavageouplut6tparquetaged'une 
habitation, d'une chambre a coucher, d'un 
salon. — 2° (B, arc, L), cortijo, milairie. 
Lehenekobihiteoiak,ardandegiak,sotoak, 
salak eta ganberak hand1tuko d1tut : 
agrandare los graneros anteriores, las 
despensas, las bodegas, los cortijos y los 
aposenlos : fagrandirai les greniers de 
devant, les dipenses, les caves, les mitai- 
ries el les appartements. (Ax. 3* -250 -8.) 
= Parece que no otra cosa significa 
en estos nombres de casas y otros seme- 
jantes, tan comunes en todo el pais : 
Salaooiti , Salaberri , Salazar. Ce mot 
ne semble pas signifier autre chose dans 
ces noms ae maisons et autres semblables, 
si communs dans lout le pays : Salaooiti, 
Salaberri, Salazar. — 4° (BN-esk-s), 
salha (L), entrada de una ca6a, entrie 
d'une maison. = Por desgracia el empleo 
mas frecuenie que se hace de esta pala- 
bra, olvidandose de la indigena oizatbgi, 
es para designar la palabra « sala », que, 
segun parece, viene del antiguo alto ale- 
man sal : « casa, morada. » Malheureu- 
sement, le plus frequent usage que Von 
fait de ce mot, en oubliant le terme 
indigene oizatbgi, est pour designer le 
« salon », qui vienl, selon toule apparence, 
de V&ncien haut-allemand sal : « maison, 
demeure. » 

SALABARDA (BN), remanga, red 
pequefia de rios, petit filet de la piche 
en rivieres. 

SALABARDO (B,...,Gc, L), redefio, 
utensilio de pescadores, bolsa c6nica 
pendiente de la punta de un palo : ipui- 
sette ou haveneau, petit filet conique des 
picheurs, place' A Vextrimiti d*un b&ton. 

Saladura (B-a), acusaci6n, accusa- 
tion. 

Salakera (G), salakata (G), denun- 
cia, dinonciation. Salaketa onbk su 
oeiaoo bman zion, esta denuncia le di6 
mas fuego , cetle dinonciation lui donna 
plus de feu (excila sa jalousie). (Lard. 
Test. 56-13.) 

Salakuntza (B-m), acusaci6n, accusa- 
tion. 

SALANTZ (G-and-ber-don-t), vaci- 
laci6n, hesitacidn, duda : vacillation, 
hesitation, doute. 

SALARA (Sc), lodo mezclado de nieve 
medio derretida, boue ditrempie de neige 
a moitU fondue. 

Salarl (?, Aft. ms), espia, espion. 

Salatari (AN, B, BN, G, L, R), salha- 
tari (BN , L , S) , acusador, fiscal : accu- 
sateur, procureur pres d'un tribunal. Emak 



ATHBRBB GAISTAGINARI, BBRA DUKBK SALHA- 

tari : da albergue al malvado, £1 sera tu 
denunciador : bailie le couvert au mi- 
chant, il te dinoncera. (Oih. Prov. 577.) 
Salatari - malatari , aphez - uzki - mili- 
kari (BNc, Lc, R-uzt, Sc) : acusador, 
acusador, lamedor del trasero del sefior 
cura : accusateur, accusaleur, licheur du 
derrUre de monsieur le curt. = F6r- 
mula que repiten los nifios a los soplones. 
Formule que les en f ants ripe tent aux 
rapporteurs. 

Salati (AN, G), salhati (BN, L, S), 
acusador, accusateur. Ikhustbn duzunban 

BZEN PRBSUNA BAT DBLA ERASLB HANDI, MIN- 
TZATZAILE, AHAZABAL, HIZM1ZTI, BLHA-BBRRITI 
ETA SALHATI, EZTIOZU HALAKOARI SEKERB- 

turik fidatzbn : cuando v&s que una 

Eersona es gran habladora, parlanchina, 
ocota, palabrera (sic), amiga de nove- 
dades y acusadora, a tal persona no le 
conGais secretos : quand vous voyez 
au*une personne est grande parleuse, 
bavarde, raisonneuse , amie des nouveau- 
tis et rapporteuse, vous ne lui confiez pas 
de secrets. (Ax. 3*-524-19.) Hbrodiasek 

ETZUEN UTZI NAI BERE BIZITZA GAIZTOARBN 
SALATI SAN JUAN BAUTISTA GALTZEKO ZETOR- 

kion ain era ona : Herodias no queria 
dejar la buena ocasi6n de perder a san 
Juan Bautista, acusador de su vida depra- 
vada : Hirodiade ne voulut pas laisser 
Voccasion propice de perdre saint Jean- 
Baptiste, accusateur de sa vie dipravie. 
(Lard. Test. 433-34.) 

Salatu, aalhatu (c), denunciar, acu- 
sar : dinoncer, accuser. Jaurtigia izan 

DALAKO GEURE ANAIEN SALATZAlLEA , SALA- 
TUTEN ZITUZANA GEURE JaUNGOIKOAREN AU- 
RRBAN EGUNAZ TA GABAZ (B, ApOC. XII- 10) I 

porque es ya derribado el acusador de 
nuestros hermanos, que los acusaba de- 
lante de nuestro Dios dia y noche : car 
ila iti pricipili, V accusateur de nos freres, 
celui qui les accuse jour et nuit devant 
notre Dieu. Beltzak eztiran guztiak, naiz 

AROIBTAN NAIZ AUNTZETAN, LAPURTZAT SALA- 

tuko nautb : todo lo que no sera de 
negro, sea en las ovejas, sea en las 
cabras, me acusara de ladr6n : tout ce 
aui ne sera pas noir, soit parmi les bre- 
his, soit parmi les chevres, me convaincra 
de vol. (Ur. Gen. xxx-33.) Egiazki hi ere 

HORIBTARIK HAIZ J BZBN HIRE HIZKUNTZAK 

salhatzbn hau i seguramente tu tambi^n 
eres de ellos , porque aun tu habla te da 
bien a conocer : certainement tu es aussi 
de ces gens- la, car ton langage mime 
te trahit. (Duv. Matth. xxvi-73. 



Salatzaila (B), salatzaile (B, G), 
salatzale (AN-b], salazale (BN-s), 
salhazala (BN, S), acusador, dinon- 



ciateur. 

Salatza (c, ...), Var. de salazino. 

Salazino (B), acusacion, accusation. 
= £1 sufijo -zif5o es alienigena. Le suf- 
fixe -ziflo est itranger. i Gura dozu orai.n 

IS1LDU OAGIDAZAN BIGARRBN ESETSI EDO 

salaziSoaren gaiNean ? £ quer&s ahora 
que les baga callar acerca de la segunda 
acometida 6 acusaci6n ? voulez-vous main- 
tenant queje les fasse laire en ce qui con- 
cerne la deuxieme attaque ou accusation'/ 
{Per. Ab. 202-4.) 

SALBARIO ( B-b-mu ) , traquino , pez 
de came Una y sabrosa , con aleta dor- 
sal venenosa : vive vipere, poisson A chair 
dilicate et savou reuse, possidant une na- 
geoire dorsale dangereuse. (V. Sabur- 



dln.) = La fantasia de algunps escabe- 
cheros ha puesto recientemente & este 
sabroso pez el pomposo nombre de « sal- 
ra6n de mar ». La fantaisie de quelques 
fabricants de conserves a appliqui ricem- 
ment a ce poisson estimi le pompeux nom 
de « saumon de mer ». 

Salhatora (AN, L), fiesta de la Ascen- 
si6n, fite de l' Ascension. (??) = Se dice 
tambten Jaun done Salbatorb, lit: « Sefior 
san Salvador. » On dit igalement J aun done 
Salbatore, lit. : « Seigneur saint Sau- 
veur. » = Seguramante no echara de 
m^nos el lector las voces siguientes, 
que se Iraducen a si mismas. Le lecleur 
ne remarquera pas assuriment Vabsence 
des mots suivants qui se traduisenl d'eux- 
mimes : salbagilb, salbamendu, salbatu, 
salbatzailb, salbau, salbaziSo, salbazio. 

Salba-zaiuazi (R-uzt), lunar, iphi- 
lide. 

Salhao (B-ond, Gc,...), salbaro (?), 
Var. de salbario. 

Salbida (B-g, G-and, L-ain), demanda 
de las mercaderias, despacho o venta de 
generos : demande des marchandises , 
dibit ou vente oVeffeis. Aurthbn ardi- 
ilbbk salbidbrik eztute, este afio las 
lanas no tienen salida, cette annie les 
laines n'ont pas de dibit. (Duv. ms.) 

Salbo (AN, BN, L, S), salvo, salva, 
excepto : sauf, excepti, hormis. (??) 
(D. esp. salvo.) Arima salbo (BN, L, S), 
salvo el alma , sauf I'dme. 

Salboin (L) : 1° jabon, savon. (??) 
llslbak eta salboin - urak eztira galou 
behar. Gernu-ongarrira botatzen dira : 
las lejias y las aguas de jabonadura no 
se deben perder. Se vierten en el a bono 
liquido : les lessives et les eaux de savon 
ne doivent pas se perdre. On les verse 
dans I'engrais liquide. (Duv. Labor. 88- 
30.) — 2° adulacidn, lisonja : adulation, 
flatterie. (??) 

Salboinatu (L) : 1° jabonar : savon- 
ner. — 2° adular, aduler. (??) 

Salbuatsi (L?, Duv. ms), eximir, 
exempter. (D. esp. salvo.) (Tt) 

Salbuaspen (L?, Duv. ms), exenci6n, 
exemption. (??) 

SALDA (c), caldo, bouillon. Joanbtak 

ZAIA OIHAL MBUEZ, JAKIA EKOSARIZ, SALDA 

ehez : Juanita tiene la saya de pafio lino, 
su alimento es de babas, el caldo es como 
de agua de lejia : Jeannette a une robe 
de drap fin, sa nourriture se compose de 
fives, son potage (est maigre et tanni) 
comme de Veau de lessive. (Oih. Prov. 
268.) Saldbari zurrutadba ta artoari 
usikadba (B, m*-Ot§) , al caldo sorbido y 
a la borona dentellada, au bouillon un 
sucement et A la miture un coup de dent. 
Bbgiko salda (L-ain), legafta fresca, 
chassie fratche. Non salda, han zopa : 
donde encuentra caldo , alii hace sopas : 
IA ou il trouve du potage, il trempe sa 
soupe. (Oih. Prov. 339.) = Ademas de 
los diferentes caldos de gallina , de pue- 
rro, etc. : oiLo-salda, porru- salda, en 
estilo jocoso se conocen varios otros. En 
plus des diffirents bouillons de poule, de 
poireaux, etc. : oilo-salda, porru-salda, 
on en connait beaucoup d' autres dans le 
style plaisant. Ordi-salda (L-ain), salda- 

LASTER (L, S), MOZKOR- SALDA '. Caldo de 

borrachos, cierta mezcolanza de aio, 
pimienta, requesdn, etc. : bouillon 
d'ivrognes, certain melange d'ail, de pi- 
menl, de fromage mou,elc. Laster-salda 



Digitized by 



Google 



SALDO — SALO 



203 



(BN, L, R, S), BBRAKATZ-SALDA (B), BARA- 

tSuri-salda (G), caldo hecho li^eramente 
con aceite y ajo, bouillon fait avec un 
peu d'huile et d'ail. Muthur-salda (BN, 
L, S) : rifia entre esposos, lit. : caldo de 
hocico : dispute entre ipoux, lit. : bouil- 
lon de bees. Salda itsu (BN-gar), caldo 
sin ojos, bouillon sans yeux. 

SALDO (AN-arak-b, ..., BNc, ..., G?, L, 
R, S), rebafio, manada, grupo : trou- 
peau, bande, groupe. Saldoa phbnsamentu 
oaiSto brakharten dbizu (S, Imit. 156- 
15), os sugiere una multitud de malos 
pensamientos , il vous suggere plusieurs 
mauvaises pensies. Jbndb ouzia Jesusek 

ZBLAYBAN SALDOKA BSERBRAZO ZUBN , JeSUS 

hizo que toda la gente se sentara por 
grupos en la pradera, J is us fit asseoir 
tout le monde par groupes dans la 
prairie. (Lard. Test. 435-10.) Eta hurak 

GIZUNBTARIK ELKHIRIK URDBTAN SARTHU 
ZIREN, ETA HAIN SARRI SALDOA ORO ABIATO 
ZEN LAUHAZKA OARAIN - BEHBRA ITSASOALAT 

(S, Matth. viii- 32) : y ellos salieron, y 
se fueron a los puercos, y en el mismo 
punto toda la piara corri6 impetuosa- 
mente, y por un despefiaderose preci- 
pit6 en la mar : et sortant, Us entrerent 
dans les pores ; et voilk que tout le trou- 
peau se pricipila impitueusement dans la 
mer. 

Saldu (c), vender, vend re. = Se le da 
tambien, como en espafiol y frances, el 
sentido de « hacer traici6n ». On lui 
donne igalement , comme en espagnol et 
en francais, le sens de « trahir ». Saldua, 
galdua (B, G,prov.) : lo vendido, perdido : 
ce qui est vendu est perdu. Saldua- 

TAN ZURB GRAZIAZ zOK NAIZO ALEGERAtO 

(S, Othoitz. 52-17), vos me hab&s rego- 
cijado con vuestra gracia en las defec- 
ciones ? , vous m'avez recueilli avec voire 
gr&ce dans la difaitel. £ Saldu duzia 
behor hura ? — Saldu bz, saltzbr (BNc, 
Le] : i ha vendido usted aquella yegua ? 

— No la he vendido, la tengo a punto de 
vender : avez-vous vendu cette jument? 

— Je ne Vai pas vendue, fai failli la 
vendre. 

Saldu -erosi (AN, B, G) : 1« comer- 
ciar : commercer, trafiquer. — 2° comer- 
cio, compraventa : commerce, trafic. 

Saldu-erosiko (B-i, ...), tratante, co- 
merciante : nigociant, commercant. Edo- 
zein saldu -brosikogana zoaz , dirijase 
usted a cualquier negociante, adressez- 
vous a n'importe quel commercant. (Eus- 
kalz. 11-270-20.) 

Saldukaria : 1° (G, Arr.), alevosla, 
traici6n : perfidie, trahison. Saldukeriaz 
eta okbrka, a traici6n y a tuertas, par 
trahison et machinations. — 2° (G-and), 
hipocresia, hypocrisie. 

Saldun (R-bid), vendedor : vendeur, 
marchand. 

Sale (B?), estacada puesta delantedel 
pesebre para que los animales solo pue- 
den asomar el morro : sorte de palissade 
placie devant la mangeoire, de facon que 
les animaux puissent seulement lever le 
museau. Var. de sare (3°). 

Salahi (Sc), buena mercancia, lit. : 
facil de vender : bonne marchand ise , 
lit. : facile a vendre. 

Salera (G?), venta, vente. Lanbidb 

ONBTAN BBRBAN SALERA AREN ONDORBA IKUS- 

ten zuen, en este mismo suceso veia 
(Esau) la consecuencia de aquella venta , 
dans cet ivinement mime {Esau) voyait la 



consequence de cette vente. (Lard. Test. 
41-1.) 

Saleroago (AN-b, R-uzt, S), salerosko 
( BN , L ) , compraventa , commerce. Azo- 

KBA, SALEROSKOBTAKO BILTOKIA I mercado, 

lugar de reuni6n para compras y venta s : 
marchi, lieu de reunion pour acheter et 
vendre. (Har. Voc.) 

Salerosi (c) : 1° comerciar, comprar 
y vender : commercer, trafiquer, acheter 
et vendre. — 2° comercio , trafico : com- 
merce, trafic. 

Salerosle : 1° (c), comerciante, trafi- 
cante: commercant, trafiquant. — 2°(BN- 
s, R-uzt), persona habladora, que aqui 
sabe y alii cuenta : personne bavarae, 
qui raconte la ce qu'elle apprend ici. 

Salerospan (c, ...), compraventa, 
comercio : nigoce, commerce. 

Salarosta (AN, B, G), comercio, com- 
praventa, lit. : venta-compra : commerce, 
trafic, lit. : vente -achat. 

Saleroatun ( L , ... , Sc) , comerciante , 
commercant. 

Saletle (B, G), redil, casa de anima- 
les : bercail, logis des animaux. Mendiak 

BLURRBZ BSTALTZBN DIRANEKO ARDIBNTZAKO 
BAZKA GORDETZBN DUTBN LBKUARI (bSATBN 

zaio) saletSba : se llama redil el lugar 
en que se guarda el alimento de las 
ovejas para cuando los montes se cubren 
de nieve , on appelle bercail le lieu dans 
lequel on garde la nourriture nicessaire 
aux brebis pour Vipoque ou les montagnes 
sont couvertes de neige. (Izt. Cond. 224-27.) 

SALGA (B-berg-g-m-mond-ofi), 
lienzo 6 pafio ralo 6 poco espeso, toile 
ou itoffe claire ou peu serrie. Salga- 
salga daukazu oial ori, ese pafio lo tiene 
usted muy ralo, vous avez une itoffe tres 
claire. Salgea da bun au, este lienzo es 
poco espeso, ce tissu est peu ipais. 

Salgai (ANc, BNc, G, Lc), objeto de 
venta, marchandise. Ala ere bkusiaz 

ZBNBAIT BMAKUMB ARROTZBK SORBALDARBN 
ERDIA TA BBSOAK AGIRIAN DARABILZTELA TA 
KOLKO GUZIA BRAKUSTBN DUELA SALGAI ! 

aun asi viendo que muchas mujeres 
extranjeras ensefian la mi tad del nom- 
bro y los brazos, mostrando como en 
venta todo el seno : voyant mime ainsi 
que beaucoup de femmes itrangeres exhi- 
hent la moitH de Vipaule et les bras, en 
italant tout le sein comme en vente. (Ag. 
Eracus. 182-17.) 

Salgai (Be, R-uzt), objeto de venta, 
objet de vente. Saloei daukagu (B), lo 
tenemos en venta , nous Vavons en vente. 
Salgbi daukadala nbuk bere neure bizi- 

TZEA, IKUSI GURA ENABBNEN BSKUETAN : que 

tambien yo tengo en venta mi vida, en 
manos de los que no me quieren ver : 
que moi aussi fai ma vie en vente, aux 
mains de ceux qui ne veulent pas me voir. 
(Per. Ab. 209-17.) 

Salgoi (B-g-i-tS), trampa, engafio : 
piege, tromperie. Salgoi a emon dbust, 
bidba oaldu braginda (B-g) i me ha enga- 
fiado , haciendome perder el camino : il 
m'a trompi, en me faisant perdre mon 
chemin. 

Salita (R), silla de madera, chaise de 
bois. (De esp. silletal.) 

Salitanko (R-uzt), silleta pequefia, 
petite chaise. 

Salka (B-a), al marro, juego de nifios: 
aux barres, jeu d'enfants. = D. esp. 
« sal, » sors. D. verb. « salir, » sor- 
tirl. 



Salkazi : 1° (G), mercancias, marchan- 
dises. Salkari eta saltzaile guziak andik 
rendu zitubn i arroj6 de alii todo, mer- 
cancias y mercaderes : il en expulsa tout, 
marchandises et marchands. (Lard. Test. 
408-8.) — 2° (R-uzt), vendedor, ven- 
deur. 

Salkidin (?, Duv. ms) f vendible, ven- 
dable. 

Salkin (BN-haz, L-ain, R) : 1° buena 
mercancia , bonne marchandise. Idi hori 
salkin da, ese buey es bueno para la 
venta, ce bceuf est bon a vendre. — 
2° persona de buena figura , personne de 
bonne figure. Gizon hori salkin da, ese 
hombre es buena mercancia , cet homme 
est une bonne marchandise. = Se dice 
de un hombre que aparenta tener salud. 
Se dit de quelqu'un qui a les apparences 
de la santd. 

Salkizun (?), venal, vinal. Jaramanak 
arima salkizun daduka , el avaro tiene 
venal su alma , I'avare vendrait son dme. 
(Duv. Eccli. x-10.) 

SALMA (G-don), hierba que crece 
entre rocas marinas; buen alimento para 
los cerdos : herbe qui crott entre les 
rochers du rivage de la mer, et constitue 
un bon aliment pour les pores. = [, Que 
relaci6n podra guardar esta palabra con 
la francesa satmare, « sal marina? » 
Quel rapport peut-il y avoir entre ce 
terme et le mot francais salmare, nom 
donne* quelquefois au sel marin? 

SALMEN : lo (B-ar-m-ofl), salmer, 
estribo de un puente : sommier, sou tie n 
de I'arche d'un pont. = i Sera cierto que 
viene del frances sommier, como asegura 
la Academia espafiola ? Est-il certain 
que salmer vient du francais sommier, 
comme Vaffirme I'Acadimie espagnole? 
— 2° (AN?, B-m), venta, vente. Salme- 
nban daukagu (B-m), lo te il em os en venta, 
nous le vendons. 

Salmanta : lo (B-o), parte util, sana 
de un madero, a diferencia de porru, que 
es su parte podrida : partie utile et same 
d'un bois, a la difference de porru, qui 
est sa partie pourrie. — 2° (AN-b, B- 
berg-m, G-and), venta, vente. Uztar-idi 

GALANTA SORO-LANETARAKO, URTB BINAKO 
ZEKOR-PARBA SALMBNTARAKO I hermOSO 

buey de vugo para los trabajos del campo, 
un par de novillos de dos afios cada uno 
para la venta : beau bceuf de joug pour 
les travaux des champs, une paire de bou- 
villons de deux ans chacun pour la vente. 
(Izt. Cond. 181-21.) — 3° (S), acusacidn, 
delaci6n : accusation, dilation. 
Salmer (B-a, G-and -don), Var. de 

SALMEN (i°). 

SalmiEtu (B-ar-m, G-iz), atarazar las 
castafias para evitar su ezplosi6n al 
asarlas, entailler les chdtaignes afin oVivi- 
ter qu'elles n'iclatent au feu. 

SALO : 1° (B-a-mond, G-and-elg- 
gab), gloton, glouton. — 2° (G-and-ber), 
persona formal, cort6s, a fable : personne 
correcte, courtoise, affable. — 3° (G-and), 
robusto, fuerte, vahdo : robuste, fort, 
valide. Batzubk bzkbrrbko sorbalda due 

BALOA ZAMAK BRAMATBKO , BBSTB BATZUBK 

eskuia dub saloa (G-and) : unos tienen 
firme el hombro izquierdo para He var 
cargas, otros tienen mas fuerza en el 
derecho : certains ont Vipaule gauche 
plus forte pour porter des fardeaux, 
d'autres ont plus de force dans Vipaule 
droite. Bai&a nola sbntidubn gura t5a- 



Digitized by 



Google 



204 



SALOBRE — SAMATS 



RRAK SALOAGOAK BTA NABARBENAGOAK Dl- 
RAN, OUZIAI EMATBN ZATE ARAOIAREN JZBNA '. 

pero como los malos deseos de los sen- 
tidos son mas fuertes y mas notables, a 
todos se les da el nombre de came : mais 
comme les mauvais d fairs des sens sont 
plus forts el plus notables, on leur donne 
a tous le nom de chair. (Ag. Eracus. 
152-14.) — 4° Salho (BN?, L?, Ax., Oih. 
ms), proposici6n, convenio : proposition, 
convention. Jarraitunik izan eztubna, 

MANDATURIK EDO SALHORIK EOIN ETZAIKANA I 

aquella que no ha tenido cortejantes, 
a quien no se le ha hecho invitaci6n 6 
proposici6n : celle qui n'a pas eu de cour- 
tisans, a qui on na pas fait d'invitation 
ou de proposition. (Ax. 3* -169-5.) = Sin 
duda por errata dice irraitunik. // dit, 
sans doute par erreur, irraitunik. 

SALOBRE (B-g-1-m-mu), glot6n, 
glouton. 

Salokarl (B, G), glotoneria, glouton- 
nerie. 

Salpen (Lc), venta, vente. 

Salaarxi (BN-s), cemento, cal muy 
hidraulica : ciment, sorte de chaux hy- 
draulique. 

S ALTAI : 1<> (B-berg-mond), cua- 
dra : icurie, itable. — 2° (B-ar), gra- 
nero, fruteria : grenier, fruitier. 

Saltakor (AN-b, Lc), vivo, saltarin : 
vif, turbulent. (D. esp. sallo.) 

Salta-matSino (B-mu), aalta-pariko 
(G-t), aaltari (BN-s), saltamontes, lan- 

Jrosta de los campos : sauterelle, criquet. 

SALTATSA (R-uzt), tiemblo, tremble. 

(Bot.) OnRIAK ZABAL ETA APAL TU , BO- 

rraSko bat GAINETIK, uturri ondoan 
astan da , min sbntotako da : tiene las 
hojas anchas y rebajadas, por encima 

i tiene ) cierta pelusilla , brota junto a las 
uentes, es medicinal : il a les feuilles 
larges et retontbantes, duveties el soyeuses 
en dessus ; il pousse pres des sources el 
possede des propriitis midicinales. 

SALTO : 1° (AN-b), semen de gene- 
raci6n en el ganado, sperme ou liqueur 
siminaledes animaux. — 2° (AN, B, G), 
salto, saut. (??) Han balto, hembn salto, 
Maria ftiMifto belts (L) : salto alii , salto 
aqui, Maria pequenita negra (acertijo de 
la pulga) : un saut la, un saut ici, unc 
petite Marie noire (devinette de la puce). 

Saltoka (AN, B, G), saltando, sautant. 
Dantzan ta saltoka dabiltz soinuaren 
otsean , bailan y saltan al son de la mu- 
sica , Us sautent et dansent au son de la 
musique. (Olg. 76-17.) 

Saltokari(AN, B,G), saltarin, sauteur. 
soloko koko saltokariak laborea gal- 
duten daben lbgbz, emakumb dantzariak 
arimak galdutbn ditubla : que asi como 
el insecto saltarin del campo pierde los 
cereales, asi la mujer bailanna pierde las 
almas : de mime que Vinsecte sauteur des 
champs perd les ciriales, ainsi la femme 
danseuse perd les dmes. (Olg. 83-5.) 

Saltorapilo (B), nudo corredizo, nceud 
coulant. = No es saltorapin, como se 
lee en Duv. ms. Ce n'est pas saltorapin , 
comme on lit dans Duv. ms. 

Saltlakatu (BN-s), pisotear, piiti- 
ner. 

Saltaatu : 1°(L), revolcarse, se vautrer. 
^Zbrtako saltsatzbn da bada lohian? 
£ por qu6 , pues , se revuelca en el lodo ? 
pourquoi done se vautre-t-il dans la 
boue? (Duv. Labor. 135-12.) — 2° (L), 



poner en salsa, mettre en sauce. = D. esp. 
« salsa », sauce. 

Saltun (BN?), vendedor, vendeur. 
Begi batbz aski du saltunak, ehun eztitu 
sobera erostunak : el vendedor tiene 
bastante con un ojo, el comprador no 
tiene de sobra con cien : un ceil suffit au 
vendeur, mais Vacheteur n'en a pas trop 
de cent. (Oih. Prov. 74.) 

Saltzaila (B), aaltzaila (AN , B, G, 
L), aaltzale (AN, BNc, R, Sc) : 1° ven- 
dedor, vendeur. .Darda-gainban erabili 
daroadaz ardao-saltzailak, yo les traigo 
a mal andar a los vendedores de vino, 
je donne du fil a relordre aux vendeurs 
de vin. (Per. Ab. 44-3.) —2° traidor, 
trattre. 

Saltzapen (BN, L), venta, vente. 

Saltze (c), venta, vente. Saltzbn dabi- 
lena galtzen dabil : el que va camino 
de vender, va camino de perder : celui 
qui est sur le point de venire, est sur le 
point de perdre. (L. de Is.) = Es de los 

Eocos verbos que casi en todo el dialecto 
izkaino admilen la transformaci6n euf6- 
nica de tute 6 dute en tze : de artu, 
artzea; de batu, batzen ; de galdu, gal- 
tzeko ; de saldu, saltzetik, etc. C'est un 
des rares verbes qui admeltent presque 
dans tout le dialecte biscayen la transfor- 
mation euphonique de tute ou dute en 
tze : de artu , artzea ; de batu , batzen ; 
de galdu, galtzeko ; de saldu, saltzetik, 
etc. 

Salu (G-al), gloton, glouton. Var. de 
salo (1°). 

Salhu (BN?, L?), delaci6n, denuncia: 
delation, dinonciation. Errbgek, emai- 
tzak bginik salhu horrbn ariaz, el rey 
haciendo regal os con motivo de esa 
denuncia , le roi faisant des cadeaux en 
raison de cette dinonciation. (Duv. Est. 
xn-5.) 

Salutadora (AN, B, BN, G, L, S), se 
llama asi al s£ptimo hijo varon de una 
familia, porque se le atribuye la virtud 
de curar : on donne ce nom au septieme 
garcon d'une famille, parce qu'on lui 
attr'ibue la vertu de guirir. = La super- 
sticion popular exige que no haya habido 
ninguna hembra entre los siete y se 
imagina una cruz en la lengua del privi- 
legiado. En algunos pueblos, suponen lo 
mismo tratandose de la menor de siete 
hermanas sin hermano. La superstition 
populaire exige qu'il n'y ait aucune fille 
entre les sept enfants, et on $' imagine que 
le priviligii a une croix sur la langue. 
Dans certains villages, on suppose la 
mime chose de la plusjeune de sept sceurs 
sans frere. 

Salzala (BN-s): 1° vendedor, vendeur. 
— 2° traidor, trattre. 

Salzapen (BN, L, S), venta, vente. 

SAM A (Be), cuello, cou. = Moguel lo 
emplea aun escribiendo en G. Moguel 
Vemploie mime en icrivant en G. Obe 

LUKE ALAKOAK EZARRIKO BALUTE ITSASOA- 
REN ONDORA, BRROTARRI BAT SAMATIK DUEL A I 

mejor le fuera a tal persona si le arroia- 
ran al fondo del mar, teniendo una pie- 
dra de molino en el cuello: il vaudrait 
mieux pour cette personne itre jetie au 
fond de la mer, avec une meule de moulin 
au cou. (Conf. 251-12.) 
Bamako min (Be), angina, angine. 

SaMAKO M1NA OI&BTAKO BZKOTASUNAK BGI- 
TEN DEUSKU , I RUT AR IK RITAN GITSlENEZ (B- 

mu) : la humedad de los pies nos causa 



las anginas , por lo m6nos por cada tres 
veces dos : I'humiditi des pieds nous 
occasionne des angines, au moins deux 
fois sur trois. 

SAMALDA : 1' (BN-ald-gar, Gc), 
grupo, multitud : groupe, multitude. 
Kaldearrak, iru samaldatan zabalduta, 
morroyak il eta gamelu guziak eraman 
dituzte : los Caldeos , esparcidos en tres 
grupos, han matado a los criados y lle- 
vado todos los cam ell os : les Chaldiens, 
d wise's en trois groupes, ont tui les ser- 
viteurs et emporti tous les chameaux. 
(Lard. Test. 279-30.) — 2° (BN, Sal.), 
gran cantidad, grande quantiti. — 3° (G- 
gab-iz), mont6n de hierba, tas d'herbes. 

SAMANTA : 1° (BN-s, R), provisi6n 
de hojas para comida del ganado en el 
invierno, provision de feuilles amassies 
pour la nourriture du bitail en hiver. — 
2° (R), vell6n de carnero, lana que ha 
sido trasquilada en la espalda de un car- 
nero : toison de mouton, laine que Von a 
tondue sur le dos du mouton. 

SAMAR : 1° (Be, G, Araq.), brizna, 
mota : parcelle, fitu. Orren samar berb 
enaz ni : yo no soy ni brizna de ese, no 
llego a la suela de su zapato : je ne suis 
pas mime sa plus petite parcelle, je ^ar- 
rive pas a la semelle de son Soulier. — 
2° (Be), mota del ojo, bourrier de Vceil. 

IffOREN BEGIETAN BADAKUSKU EDOZBIN SA- 
MAR ; GBUREETAN ABB ANDI BAT BERB EZ I en 

los ojos de olros vemos cualquier mota , 
en los nuestros ni siquiera una gran 
viga : dans les yeux des autres nous 
voyons quelque bourrier, mais dans les 
ndtres nous ne voyons pas une grande 
poutre. (Per. Ab. 153-10.) ItSi, aterako 

DOT SAMARRA ZBURB BEG IT IK (B, Matth. 

vii -4) : deja, s a car 6 la pajita de tu ojo : 
laissez-moi dter une paille de votre ceil. — 
3° ( AN,B,G), un poco, algo: unpeu, quelque 
peu. = En esta acepci6n, samar equivale a 
cualquiera de las muchas particulas dimi- 
nutivas de la lengua. Dans cette accep- 
tion, samar iquivaut a n'importe quelle 
particule diminutive de la langue. Gogor- 
samar, durito, un peu dur. Ogi zalb- 
samarra naiz, soy aficionadillo al pan, 
j'aime un peu le pain. — 4° (B-ang-mond), 
frontal, pieza de cuero blando que se 
pone en la frente de los bueyes uncidos 
para evitar la rozadura de la coyunda : 
fronteau, bande de cuir doux que Von 
place sur le front des bceufs enjuguis, 
afin d'iviter le frottement du joug. — 
5° ( B , G ) , capa 6 tela de lluvia en las 
tierras, sorte ae toile formie par la pluie 
sur les terres. — 6° (BN, Sal., R), nube, 
manchita de la c6rnea del oio : cataracte, 
petite tache de la cornie de Vceil. — 7° (B- 
ond, G, Araq.), barreduras, balayures. 
= Se usa en plural. S'emploie au plu- 
riel. — 7° (AN-b), muy, tres. Aundi 
samarra, muy grande, tres grand. 

Samaata (B, ms-Lond, An. ms), fau- 
ces, lit. : comienzo del cuello : gosier, 
pharynx, lit. : commencement du cou. 

SAM ATlLA ( B-m-ond ) , pieza supe- 
rior de las dos que tenia la camisa anti- 
gua de las mujeres, partie supirieure des 
deux pieces composant Vancienne chemise 
des femmes. Sin. de sakota. 

SAMATS : 1° (BNc,...), corral para 
tener estie>col ante la casa, cour a fumier 
sise devant la maison. — 2° (AN, BN, L- 
ain), hierbas secas, residuos vegetales 
para hacer abono : herbes dessichies, 



Digitized by 



Google 



SAMATS-ONGARRI 



SANKA 



205 



dibris de vigHaux avec lesquels on fait 
de V engrais. — 3° (BN-gar), estiercol, 
a bono vegetal : fumier, en g rati vigital. 
Bada aski ongarri-mota. — Nik eztut 

HANBAT IKHUSTBN. SaMATSA ETA ARKHIN 

guti bat. i Zkr da bbrtzbrik ? Hay mu- 
chas clases de abonos. — Yo no veo tan- 
tos. Abono vegetal y estie>col de ovejas. 
I Que mas hay ? // y a beau coup de sortes 
d' engrais. — Je n'en vois pas tant crue 
cela. Engrais vigital et fumier de b ret is. 
Qu'y a-t-il de plus? (Duv. Labor. 71-24.) 

EZTA GBHIAGO ON BZ LURREKOTZAT BZ SAM A- 
TSEKOTZAT '. BAINAN AURTHIKI BBHAR DA : 

no es buena, ni para la tierra, ni para el 
muladar ; mas la echaran fuera : il n'est 
plus propre ni pour la terre ni pour le 
fumier, main on le jellera dehors. (Har. 
Luc. xiv-35.) 

Samata-ongarri (L-ain), abono hecho 
sin deyecciones animates , engrais dans 
lequel n*entrent pas les ordures des ani- 
maux. 

Samazulo (B, m«-Lond, Afi. ms), 
fauces, lit. : agujero del cuello : gosier, 
lit. : trou du con. 

SAMIL(B-leinz-mond), (tierra) dura, 
(terre) dure. 

Saznildu (B), endurecerse las tierras, 
se durcir (les terres). 

SAMIN : lo (B, BNc, G, Lc, Sc), 
amargo, amer. Emoten dbutsbzubz gai- 

SOAI BDARI SAMIN, MINKOTS, ATSITU TA 

brrai guztiak irabildutekoak : recetais 
a los enfermos pocimas amargas, agrias, 
hediondas y ca paces de revolver todas 
las entrafias ; vous prescrivez aux ma- 
lades des potions ameres, aigres,f Hides 
et capables de bouleverser toutes les en- 
trailles. (Per. Ab. 84-4.) — 2° (AN-b, 
BN-ald-gar, L, S), picante : piquant, cui- 
sant. Bbro samina, calor picante, chaleur 
cuisante. Bbroa nahiz saminagoa dbn, 
aunque el calor sea mas picante, bien 
que la chaleur soit plus cuisante. (Prop. 
1881, p. 167.) — 3o (AN-b, BN-s, S), 
colerico, colirique. 

Samindu:l<>(AN, B,BN, G, L, S), 
a^riar, hacerse picante : aigrir, devenir 
piquant. — 2° (AN, BN, S), amargarse, 
encolerizarse : se fdcher, se mettre en 
colere. 

Saminki (AN-b, BN, G, L), agria- 
mente, aigrement. 

Samintasun : 1° (AN, BN, G, L), aci- 
dez, amargura : aciditt, amertume. — 
2° (AN-b), cdlera, colere. 

SAMO (G-iz), el bu, el coco con que 
se asusta a los nifios : croquemitaine , 
itre imaginable dont on menace les en- 
fant*. 

SAMORRO (G-gab), gorgojo , insecto 
que ataca al grano : charancon, insecte 
qui attaque les grains. 

SAMUR : lo (AN, B, G, L), tierno, 
tendre. Zuk baizbn bsku bigun samurrak 

RALEUKEEZ TA BZ AT§UR TA ASBORA-KJRTE- 

nakaz azalduak : si tuvieran manos tan 
suaves tiernas como us ted, y no encalle- 
cidas con el mango de la azada y del 
hacha : s'ils avaient des mains aussi aouces 
et tendres que les vdtres, et non pas ren- 
dues calleuses par le manche de la bSche 
et de la cognie. (Per.Ab. 49-1.) — 2° (AN- 
b, Be, BN-s, L, R-uzt), fragil, fragile. 
4,Zbr da beirazeo untzia baino gauza samu- 
rragorie eta hauskorragorib ? £ que* hay 
cosa mas fragil que un vaso de cristal ? 
qu'y a-t-il de plus fragile et de plus 



cassant qu*un verre de cristal ? (Ax. 3«- 
236-21.) — 3° (BN, Sal., S), irritado, 
courrouci. Gorri bamur (BN-haz), rojo 
acentuado, rouge fond. — 4° (AN, R), 
de mal genio , que facilmente se encole- 
riza : personne grincheuse, qui se f&che 
facilement. — 5° (B-a-o-t§), franco, largo, 
dadivoso : franc, liberal, ginireux. — 
6° (BN-am), malo, desagradable, hablando 
del tiempo : mauvais, disagriable, en 
parlant du temps. — 7° (AN-b), d6cil, 
docile. — 8* (AN-b), (tiempo) blando, 
precursor de Uuvias : ( temps ) mou , pri- 
curseur des pluies. 

Samurgo (BN-am, L-ain), rencor, 
rifla : rancune, ficherie. 

Samurkor : 1° (AN, B, G, L), pro- 
penso a la ternura : chirissant, porU a 
la tendresse. — 2° ( BN, R, S), irascible, 
irascible. 

Samurkortu, hacerse irascible, deve- 
nir irascible. (Duv. ms.) 

Samurraldi : 1° (AN, B, G, L), rato 
de ternura, moment de tendresse. — 
2° (BN, R, S), acceso de c61era, acces 
de colere. 

Samurrarazi (BN), irrilar, irriter. 
(Duv. ms.) 

Samurrarazla, el que irrita, celui qui 
irrite. (Duv. ms.) 

SamurrerreS (AN, L) : 1© facil de 
enternecerse, facile A attend rir. — 2° facil 
de enfadarse, facile a irriter. 

Samurtaaun (AN, B, G, L), ternura, 
tendresse. 

Samurtu : 1° (AN, B, G, L), enterne- 
cerse, s'attendrir. — 2° (BN-ald-gar, R, 
L, S), indignarse, encolerizarse : s'indi- 
gner, se mettre en' colere. Samurtu zbn 
handizkj zaharren hori eta btzen sarthu 
nahi izan, 61 (el mayor) entonces se indi- 
gn6 y no queria entrar, mais il (faint) 
se mil en colere et ne voulut pas entrer. 
(Har. Luc. xv-28.) Artzainak samurtu, 
gasnak agbrtu : riflen los pa stores , apa- 
recen los quesos : les pitres se fichent, 
les fromages se montrent. (Alman. 1879. 

San (AN, B, G), san, santo, saint. (?? 
= A pesar de su sin6nimo done , que al 
fin no es tan abiertamente alienigena, se 
ha usado mucho esta voz aun en los tiem- 

Sos mas antiguos de nuestra literatura. 
lalgri son synonyme done, qui en fin 
riest pas aussi ouvertement stranger, on a 
usi beaucoup de ce mot aux temps les 
plus r ecu lis de notre literature. San 
JBizente otza, neguarbn biotza (Be), San 
Vicente frio (es) el coraz6n del mvierno, 
la Saint -Vincent froide (est) le cceur de 
Vhiver. San Josbphen lilia (S, Alth.), 
lirio, lis violet. (Bot.) San Juan euli gabe, 
urtea ogi gabe : San Juan sin moscas, el 
alio sin pan : la Saint-Jean sans mouches, 
Vannie sans pain. (F. Seg^) San Jurbi, 

ARTOAB BRBITEKO GOIZETI J SaN MaRBOS , 

artoak breinda balbgoz i San Jorge, 
temprano para sembrar el maiz ; San 
Marcos , si el maiz estuviera sembrado : 
a la Saint 'Georges, il est de bonne heure 
pour semer le mais ; a la Saint -Marc, si 
le mais a Hi semi. = N6tese que entre 
ambas festividades no hay mas que un 
dia. // est utile de noter qu f il n'y a 

Su'un seul jour entre ces deux fHes. San 
Iareos-ogi (Gc) : pan especial, gene- 
ralmente triangular, que las madrinas 
regalan a 6us ahijados por Pascua de 
Resurrecci6n : pain special, gtn&rale- 
ment triangulaire , que les marraines 



donnent a leurs filleuls pour Pdques. San 

LUNTEB, BSEU BATBAN SUA TA BESTBAN URA 

fB, G), San Lorenzo en una mano tiene 
fuego y agua en la otra, la Saint-Laurent 
a le feu d f une main et I'eau de Vautre. 
Santo Laurenti, berroari ilindi (R) : 
San Lorenzo, tizon a la zarza : a la Saint- 
Laurent, feu aux broussailles. San Simon 
eta Juda negua eldu da (B) : San Sim6n 
y Judas, el invierno ha llegado : a la 
Saint -Simon et Jude, Vhiver est arrivt. 
San Simon bta Judabtan onziab ankora- 
btan (B) : por San Sim6n y Judas, las 
naves en las anclas : a la Saint-Simon et 
Jude, les vaisseaux sur les ancres. = Es 
de advertir que Garibay, de cuya pequefia 
colecci6n forma n parte estos dos ultimos 
proverbios, escribe, como se escribia en 
su tiempo en espaflol : « sanct » en vez 
de « san ». 11 est bon d'avertir que Gari- 
bay, dans la petite collection dont ces 
deux derniers proverbes font partie, 4crit 9 
comme on icrivait alors en espagnol : 
sanct au lieu de san. 

SANARROSA (B?), caspa, crasse de 
la lite. 

SANBARRANBAU (R), el bu, le 
croquemitaine. 

Sanda (BN-s), santa, sainte. (D. lat. 
sanct a.) Bapanak bbrb sandari otoi egi- 
tbn dib, cada cual ruega a su santa, cha- 
cun prie sa sainte. 

SANDAKARA (AN, Lacoiz.), pro- 
ducto resinoso del enebro : sandaraque , 
prod u it risineux du gentvrier. 

Sandali (B-ofi, F. Seg.), san Ellas, 
saint Elie. 

SANDIA (AN, B, BN-s, G, R), men- 
gano, mac h in. Urlia ta sandia, fulano 
y mengano, machin et chose. Entzutbn 

DUGU ZER DIOTEN URLIAB BTA SANDIAK , 

oimos lo que dicen fulano y mengano, 
nous tcoutons ce que disent machin et 
chose. (Ax. 3M35-7.) 

Sandibula ( G-zumay ) , cierta ave 11a- 
mada cientificamente « coecothraustis 
vulgaris » , certain oiseau appeU scienti- 
fiquement coecothraustis vulgaris. 

Sandu (BN-s, R), santo, saint. (D. lat. 
sanctus.) Sandubr otoi egin bear nagun, 
lagun gbtzaibn ( R ) , tenemos que rogar 
a los santos para que nos ayuden , nous 
devons prier les saknls pour qu'ils nous 
aident. 

Sanarroaan (B-ar), caspa, crasse de 
la tHe. Var. de sanarrosa. 

Sanga (AN-oy, G), ladrido, aboiement. 
Var. de sainga. 

Sanga -sanga (B, ...), onomat. de la 
acci6n de beber torpemente, onomat. de 
faction de boire maladroitement. Var. 

de ZANGA-ZANGA. 

Sangongilu, sanguangilu (AN-ond), 
lagartija, petit lizard de murailles. 

SANGURRU (G), canerejo, crabe. (?) 

Sanja (B-1-m-ond, BNc, Lc), turno, 
tour. (D. fr. change.) = Se pronuncia 
con la j francesa. On le prononce avec le 
j francais. 

Sanjaka (B, BN, S), por turno, alter- 
nativement. 

Sanjakor (BN, L), tornadizo, mobile. 
Bbsta sanjakorrak, fiestas movibles, 
fHes mobiles. 

San Josephen lilia (S, Alth.), lirio, 
lit. : lirio de San Jose* : lis violet, lit. : 
lis de Saint -Joseph. 

SANKA: 1° (S), quejidode animales, 
gimissement des animaux. — 2« (R), re- 



Digitized by 



Google 



206 



SANKAPELU — SAPAR 



buzno, braiement. — 3° (BNc, L), mule- 
tas, biquilles. 

SANKAPELU (B-l), trozo de lienzo 
destinado 6 secar la cabeza de la cria- 
tura recten bautizada y a que el sacer- 
dote hiciese de el cuello para la camisa : 
morceau de toile destine' a sicher la tite 
de Venfant qui vient d'itre baptist, et 
dont le pritre se faisa.it un col de chemise. 
= D. v. fr. capel, montera, coiffurel. 

Sankarl (R-uzt) : 1° rebuznador, 
brayeur. — 2° griton, chill6n : criard, 
brailleur. 

Sankatzan (B, ...), venas de la corva, 
veines du jar ret. Var. de sankazain. San- 
katzanak jan ( B-mu) : murmurar , roer 
los zancajos , lit. : comer las venas de la 
corva : midire, dinigrer, lit. : manger 
les veines du j arret. 

Sankaz : 1° (S), quejandose los ani- 
mates, gimissant (les animaux). — 2° (R), 
rebuznando, bray ant. — 3° (BN, L), 
(andar) con muletas : biquillanl, mar- 
chanl avec des biquilles. 

Sankazain (G), venas de la corva bajo 
la rodilla, veines du jarret au-dessous du 
genou. 

Sankoloka (AN-oy), llevar un nifio 
colgado al cuello, porter un enfant sus- 
pendu au cou. 

Sano : 1° (AN, L), cosa fina, chose 
fine. (D. esp. sanol.) — 2° (AN, L), sano, 
fuerte : sain, fort. (??) — 3° (AN, L), 
franco, de caracter abierto : franc, de 
caractere ouvert. (??) 

Sanhokarla (L?, Duv. ms), palabra 
ir6nica equivalente a candidez muy 
grande, mot ironique Equivalent A une 
grosse naivete, j Zer sanhokeria ! j que" 
candidez ! quelle nalveti I 

Sanoki (AN, L), franca y rectamente, 
franc heme nt et droitement. (??) 

Sanotaaun (AN, L): 1° buena salud, 
bonne santi. — 2° franqueza y rectitud de 
caracter, franchise et droiture de caractere. 

Sanotu (AN, L) : 1° sanarse com- 
pletamente, revenir a parfaite santi. — 
2° hacerse recto y franco, prendre un 
caractere droit et franc. (??) 

Sanpantzar ( BN -ezp ,...), el tercer 
dia de carnaval, le troisieme jour de car- 
naval. Var. de phantzart. (D. fr. vulg. 
[la] Saint-Pansard.) 

Santa (AN, B, G), santa, sainle. = 
Voz extrana al idioma, no solo por su 
raiz (lat. sanct) , sino tambi£n por la ter- 
minacidn gene>ica. Mot itranger a la 
langue non seulement par sa racine (lat. 
sanct), mais aussi par la terminaison 
ginirique. Santa barrauka (R?), el bu, le 
croquemitaine. Santa Luzia-bguna, aroia 
gabb uluna (R) : dia de santa Lucia , en 
cuanto amanece, anochece ; lit. : sin la luz, 
la oscuridad : a la Sainte- Lucie, quand 
il fait jour, il fait nuit; lit. : sans la 
lumiere, I'obscurili. 

Santapura (BN-osti), pipeta, bolita 
de vidrio a que estan soldados por una 
parte un tubo encorvado y por otra un 
tubo ahilado por su eztremo , que sirve 
para decantar 6 trasvasar liquidos : 
pipette, boulette de verre a laquelle sont 
soudis, d'un cdti un tube courbi, et de 
V autre un tube pointu a son extrimiti, et 
qui sert pour decanter ou pour transvaser 
des liquides. 

SANTEKA (B-g-i-1), costra que sale 
despues de una enfermedad , croflte qui 
se forme a la suite d*une maladie. 



SantSa (B-a?), turno, tour. Var. de 
sanja. (D. fr. changed.) Lbbn baino obb- 
Sbago eta apainduSbago bigarrbn san- 
tsan urtetbko, bskualdl bat bmon jakon : 
para dar 6 luz en el segundo turno algo 
mejor y mas adornadito que antes, se le 
di6 una segunda mano : pour produire 
au second tour quelque chose de mieux 
et de plus joli qu'auparavant , on lui 
donna un deuxieme coup de main. (Afi. 
Esku-lib. 5-24.) 

Santsin (L-ain), 9ant9in: 1° personi- 
ficacidn del ham ore en las pastorales, 
personnification de la faim dans les pasto- 
rales. Sin. betiri sants. — 2° mucho , 
hablando de sufrir : beaucoup, en par- 
lant de souffrir. Santsin ikusi behar du, 
tiene que sufrir mucho, il doit souffrir 
beaucoup. 

Santlo. (V. Santsin, !•.) 

SANTZA (B-el), una gaviota 6 ave 
marina de las mayores de nuestra costa, 
de hermoso plumaje y figura gallarda, 
llamada por algunos gallo de mar : cer- 
taine mouette ou oiseau de mer de grande 
taille, qui friquente notre cdte; son 
plumage est beau, et son port superbe; 
quelques-uns le nomment coq de mer. 

SANTZO : 1° (Be, ...), grito caracteris- 
tico de nuestros montane ses en sus 
ratos de gran alegria ; relincho humano : 
cri caractiristique de nos montagnards 
dans leurs moments de bonne humeur; 
sorte de hennissement humain. Barre- 
santzo (Be) : carcajada, estallido de risa : 
esclaffement, Eclat de rire. — 2° (B-a-o), 
bullicio, carcajada : remue-minage, Eclat 
de rire. 

SANTZU (G-and*don-iz-ord-t, ...), 
indicio, indice. 

Sano (Sc), pradera, prairie. (Contr. de 

SARO.) 

SAPA: lo (AN-b, BN-haz-ist, Lc,Sc), 
bochorno, tiempo pesado y tormentoso : 
hdle, temps lourd et orageux. Lbku au 
sapak artua DAGO, este lugar esta domi- 
nado por tiempo caluroso, cet endroii 
est domini par le temps chaud. Bbro 
sapa (AN-b), calor sofocante, chaleur 
suffocante. Jaunak jo bbzaitza, ... beroaz 
eta 6APUAZ : el Sefior te hiera, ... con 
ardor y bochorno : le Seigneur te frap- 
pera, ... d' inflammation, de chaleur br d- 
lante. (Duv. Deut. xxvni-22.) — 2° (BN- 
haz-ist), boga, aceptaci6n, fama : vogue, 
engouement, renom. Lurdeko bbilak 
sapa handia du, la pere^rinacidn de 
Lourdes tiene gran aceptacibn (esta muy 
en boga) , le pilerinage de Lourdes jouit 
d'un grand renom. Iturri horrbk sapa 
haunoia du, esa fuente esta muy en 
boga, celte fontaine est tres en vogue. 
Bbila horrek sapa haundia du (BN-haz), 
esta peregrinaci6n esta muy en boga, ce 
pelermage est tres renommt. — 3° (Be, 
G-ber) , grenas : tignasse, chevelure em- 
miUe. = Algunos llaman tain bi en asi k 
la cabellera. Quelques-uns donnent aussi 
ce nom a la chevelure. Ule-sapa (Be), 
grelia de pelo, mkche de cheveux milts. 

— 4° (BNc, ..., L-bard, S), savia, seve. 

— 5° (B-ond, G), un pececillo de entre 
penas, no se come, se pega a la roca por 
una sustancia del vientre ; vulg. sapo : 
petit poisson qui vit entre les rochers et 
n'est pas comestible; il se colle au rocher 
par une substance qu'il rejette du ventre. 

— 6° (Be, ...), melena, frontal de los 
bueyes uncidos, fronlail des bceufs enju- 



gu6s. — 7° (Be), Var. de sapo (1°) en 
los derivados, Var. de sapo (1°) dans les 
dErivEs. — 8° (B-erand-t5), perfolla, hoja 
del maiz , gaine de feuilles qui enveloppe 
V&pi de mats. 

Sapabedar (B-tS), sapabalar (AN-b), 
sapa-belhar (S, Alth.), hierba pajarera, 
pica-gallina,hierba de raiz blanca larga : 
mouron blanc des oiseaux, herbe a 
longue racine blanche, « cerastium, Stel- 
la ria media. » (Bot.) 

Sapaberakatz (B-a-m-o-t5), hierba 
mala parecida al ajo, mauvaise herbe 
ressemblant a Vail. 

Sapaburu : 1° (Be, G), renacuajo, 
titard. \ OriSe bear gbndukb 1 sapaburua 
aii9a bz nintzanban bzagutu nindubnak bb- 
rori eta jauna esatba i j no faltaba mas ! 
sino que los que me conocieron cuando 
no era yo mayor que un renacuajo, me 
llamen sefior y vos : il ne manquait plus 
que ca / que ceux qui me connurent grand 
comme un titard, m'appellent monsieur 
et me disent vous. {Pack. 10-29.) — 2° (fi- 
ber), relente, serein. 

Sapaardera ( B - oft , F. Seg. ) , jerga , 
mal caslellano : jargon, charabia, mau- 
vais francais. 

Sapai (AN?, G-and-etS, R-uzt), des- 
v6n, grenier. Var. de sabai. 

Sapaigel (G-zeg), rana, grenouille. 

SAPAlCO : 1° (AN), balc6n, balcon. 
— 2° (B-arJ, techo de un cobertizo 
situado entre las eras y la casa , toit d'un 
hangar situi entre les aires et la mai- 
son. 

Sapaio (AN), paladar, palais de la 
bouche. 

Sapakipula (B-g), cebolla silvestre, 
oignon sauvage. 

Sapakon (B-l-ofl), perinola, pequefio 
poliedro de madera que sirve de juguete 
a las nifias : toton, petit morceau de bois 
traversi par une cheville, qui sert de 
jouet aux filleUet.=:En sus cuatro caras 
hay otras tantas figuras, cuyos nombres 
son : saca, deja f pon, todo. Indudable- 
mente de la combinaci6n del primero y 
tercero : sacapon , han tornado las nifias 
esta palabra. Sur ses quatre faces il y a 
autant de figures, dont void les noms : 
saca, deja, pon, todo: « tire, laisse, mets, 
tout. )> C'est assuriment de la combinai- 
son du premier et du troisieme : sacapon, 
« tire -mets, » que les fillet tes ont tiri ce 
nom. (??) 

Sapalandara (B), cierta hierba, cer- 
taine herbe. 

SAPALDA: 1° (B-m), armario rustico, 
anaquel : armoire rustique, sorte de pla- 
card. — 2° (B-m-mond), mesetas de 
los montes , plateaux des montagnes. — 
3° (G-andJ, cornisas del calero, entable- 
ment du four a chaux. 

Sapaluxna (B-a-o), primera plumilla 
de las aves, semejante a la pelusa : duvet, 
premiere plume des oiseaux, qui res- 
semble A de la peluche. 

Sapandur (AN-arb), renacuajo, 
titard. 

Sapaosto (S, Alth.), crasulaceas, 
genero de plantas, crassulacies ou cras- 
sulies. (Bot.) 

Sapaporru (B-a-pl-tS), gam6n, aspho- 
dele. (Bot.) 

Sapapuaki (B-ofi), renacuajo, titard. 

SAPAR: lo (AN-etS, Be, Gc, ...), 
cer6n , escarzo , residuo , escoria 6 heces 
de los panales de cera : cire grossiere, 



Digitized by 



Google 



SAPARRONDO — SARHALDI 



207 



restes des rayons de cire. — 2° Saphar 
(BN-am, L-bard), seto, haie. — 3° (BN), 
matorral, buisson. Sapar bdozbinbk du 
berb itzala, cada zarza tiene su sombra, 
chaque buisson a son ombre. (Oih. Prov. 
403.) Sapar zaiLari aiotz zorrotza, a 
zarzal recio machete afilado, A un rude 
buisson il faut une serpe bien tranchante. 
(Oih. Prov. 405.) — 4° (B-eald), garra- 
i6n, carafon. — - 5° (B-a-o-tS), nabo seco, 
que no vale para el ganado : navet sec, 
qui ne vaut rien pour le be" tail. — 6° (B- 
o), desabrido, se dice de algun manjar : 
insipid e, de mauvais godt, en parlant des 
aliments. 

Saparrondo (BN), zarzal, cambron : 
ronceraie, hallier. Saparrondok behar- 
ondo : el zarzal tiene junto a si alguna 
oreja, es decir que sirve de lugar de 
acecho : derriere le buisson il y a sou- 
vent quelque oreille; c'est-A-dire, qu'il 
sert de lieu pour guetter. (Oih. Prov. 
404.) 

Saparrota (B-m), regordete: potele, 
grassouillet. 

Sapast (R-uzt), onomat. de un liquido 

3ue se mueve en una vasija, onomat. 
'un liquide que Von remue dans un 
vase. 

Sapatau (AN, B, G) , de mucho pelo : 
poilu, velu. 

Sapazto (B, ...), persona descuidada, 
de pelo desgrefiado : personne negli- 
gee, ebouriffee. 

Sapedar (Be), pamplina, hierba del 
gdnero « s tell aria » que se produce en 
buena tierra, en maizales, y es buena 
para el ganado; « hierba paiarera » la 
llama Lacoizqueta: mouron blanc, herbe 
du genre « stellaire », qui pousse en 
bonne terre, dans les champs de mats, 
el est bonne pour le bitail. Lacoizqueta 
lui donne le nom d'herbe aux oiseaux. 
(Contr. de sapabedar, sapabelar.) 

Sapalaitz (B-el), aapalatz (G), galfa- 
rro , ave de rapifia : epervier, oiseau de 
proie. 

Sapelar (AN-b-lez, BN, Gc, L-ain), 
Var. de sapedar. 

Sapero ( G - mats ) , calor sofocante , 
chaleur suffocante. (De sapa-bero ?.) 

SAPIN : 1° (B-mond), agramadera, 
instrumento que sirve para majar el ca- 
fiamo 6 el lino : broie, instrument qui 
sert a broyer le chanvre ou le Un. — 
2° (B-ang, G-iz), lino de inferior calidad, 
Un de qualiti inferieure. 

Sapinar (G-bid). (V. Sapin, !•.) 

Sapiiiatu (B-mond), aapindu (B, G- 
bid), majar el lino, broyer le Un. 

Sapiiio (B-mond), agramadera: broie, 
instrument A broyer le Un ou le chanvre. 
Var. de sapin (1°). 

Sapio : 1° (G-azD), torzal, cordonnet. 
— 2° (Gc), cuerda del arado , corde de la 
charrue. 

SAPITE : lo (AN, BN-s, R), arrepenti- 
miento, pena, escozor : repentir, peine, 
caisson, remords. Penitbnzia da izatea 

BBKATU EGlftAZ PENA, URRIKIMENTU, DO- 
LORS, sapitb, damu pin bat : la penitencia 
es la pena, el sentimiento, el dolor, el 
arrepentimiento, el vivo remordimiento 
de haber pecado : la penitence est la 
peine, le regret, la douleur, le repentir, 
le vif remords d'avoir piche. (Liz. 25-20.) 
Mbrkb brosi bztublakoz sapitb din ( BN- 
s), tiene un gran sentimiento de no 
haber comprado barato, i/ regrette vive- 



ment de n'avoir pas achete bon mar- 
che. — 2° (AN-b), rencor, rancune. Bart 

ARAIKA EM AN DIOTELAKOTZ, SAPITB GAIZTOAN 

dago gizon ori : ese hombre esta lleno 
de rencor, porque anoche le han ape- 
dreado : cet homme est plein de rancune, 
parce qu'on lui a, une nuit, jeti des 
pier res. 

SAPITEL (G-etS), sapo, escuarzo, 
crapaud. 

Sapitu (B-ofi), herir, blesser. Aoa 
sapituta, nerida la boca, la bouche 
b les see. 

SAPO : 1° (Be, Gc), sapo, escuarzo, 
crapaud. (?) — 2° (BN-s), piedrecillas del 
higado, gravier du foie. — 3° (AN-b), 
yerro en el juego de bolos , manque au 
jeu de quilles. (V. Kale.) — 4° (B-o), 
rencor, odio : rancune, haine. 

Sapo-bedar (B-m-o), Var. de sapabe- 
dar. 

Sapo-berakatz (Be), Var. de sapabe- 
rakatz. 

Sapobizi (G-goi), renacuajo, titard. 

Sapoi (G-al), fresquera, especie de 
jaula en que se conservan algunos co- 
mestibles 6 liquidos : garde -manger, 
sorte de cage dans laquelle on conserve 
quelques comestibles ou des liquides. 

Sapokerl (B, G), ruindad, vileza: bas- 
sesse, viUnie. 

Sapoltsu (BN-s) , tiempo dulce , temps 
doux. 

SAPORE : 1° (B, Micol.), sabor, sa- 
ve ur. (Tl) — 2° (B-i-mur), lastima, rfo/n- 
mage. SAPOREz(B-i-mur) : iastimosamente, 
por desgracia : d&plorablement, par mal- 
heur. — 3° (BN-ist), vapor producido 
por el agua hirviendo, vapeur produite 
par Veau bouillante. — 4° (BN-ist), olor 
que se percibe en mo men to de una llu- 
via tempestuosa , odeur que Von percoit 
pendant une pluie d'orage. 

SAPORKA : lo (B-d-i), partes duras 
de una masa 6 de un terreno : motton, 
partie dure d'une p&te ou d'un terrain. 

— 2° (B-i), cosa de poca cohesibn, que 
facilmente se despedaza : chose friable, 
de peu de cohesion, qui se red u it facile- 
ment en morceaux. 

Saportu : 1° (B-d), endurecerse, s'en- 
durcir. — 2° (B-i), desadherirse, desha- 
cerse, demembrarse un objeto : se desa- 
gre'ger, se defaire, se dimembrer, se 
morceler. 

Sapotlko (B-mafi), vengativo, renco- 
roso : vindicatif, rancunier. 

Sapots, corcho, bouchon. 

Sapotsu (B-a-m-o-tS), hombre de mal 
caracter , rencoroso : homme de mauvais 
caract&re, rancunier. 

SAPOTZ : 1° (Be), tapon de las barri- 
cas, bonde des barriques. — 2° (B-a- 
o-t3), cerviguillo, chignon. Var. de 

SAPUTZ (3°). 

Sapoztu : 1° (B-a-m-o), agarrarle 
& uno del pescuezo y sacudirle bien : 
sabouler, saisir quelqu'unpar le cou et le 
secouer fortement. — 2° (B, G), incomo- 
darse, amohinarse : se ficher, se bouder. 

— 3° (B-tS, Gc), repudiar, abandonar las 
aves el nido antes de la procreacion : 
re'pudier, abandonner les ceufs avant leur 
6closion, en parlant des oiseaux. Sapoztu 

DITU ARRAUTZAK GURB USO ZURIAK, nuestra 

blanca paloma ha repudiado los huevos, 
notre blanche colombe a abandonni set 
ceufs. 
SAPUITZ (AN-ond), pececillo llamado 



vulgarmente polizonte , petit poisson 
appeU vulgairement gendarme. 

SAPUTIN (BN-ezp), quisquilloso , 
rencilloso : tracassier, rapporteur. 

SAPUTZ: 1° (B, G),esquivez, terque- 
dad : opiniA treti , entStement. — 2° (Be, 
..., G), hurafio, recalcitrante : grincheux, 
recalcitrant. Saputz, triputs (G) ,el esqui vo 
(esta) vacio de estbmago, le grincheux 
(a) Vestomac vide. — 3° (Be, ...), cervi- 
guillo, chignon. — 4° (B-a-o), parte su- 
perior del tronco, desde donde arrancan 
las ramas : partie supirieure du tronc 
d'arbre, d'ou par tent les branches. 

Saputzaldi (B, G), acceso de mal 
humor, temporada de murria : acces de 
mauvaise humeur, moment d'ennui. 

Sapuzka : 1° (B-a-d-o-tS), revolcan- 
dose, se vautrant. — 2° (B,G) , ponien- 
dose hurafio, resistiendo, devenant grin- 
cheux ou ricalcitrant. 

Sapuzkeri (B, G), amorramiento, 
esquivez : humeur, bouder ie. 

Sapuzti (AN, G), hurafio, murri&tico: 
grincheux, revGche. 

Sapuztu : 1° (AN-lez,..., B, Gc), esaui- 
varse, amohinarse : se ficher, se bouaer. 
— 2° (B-mJ, estrangular, 4trangler. — 
3° (B-a), aar una sacudida : sabouler, 
secouer. — 4° (AN-lez, G-etS-gab), repu- 
diar, p. ej. los huevos, hablando de los 
aves : ddlaisser, p. ex. les ceufs, en par- 
lant des oiseaux. Var. de sapoztu (3°). 

SAR: 1° (c), indet. de sartu : meter, 
entrar : metlre, entrer. Bbkhatorea sar 

BADADI BBRB KONZIENTZIAN BARRBNA , si el 

pecador entrase dentro de su conciencia, 
si le picheur rentre en lui-me*me. (Ax. 
la-428-4.) Sar zekidan limikatuz, jalki 
zaut horzkatuz (S) : ha entrado a mi casa 
lamiendo , ha salido mordiendo : il est 
entre" chez moi en me lichant, et il est 
sorti en me dCchirant de ses dents. — 
2° (AN, Be, Gc), escoria de hierro : 
m&chefer, scorie du fer. — 3° (B-m- 
mond ) , arena , sable ou jar. (?) Errbkb- 
tako sarra, arena de los arroyos, sable 
des ruisseaux. 

SARA: 1° (B-ang-m, BNc, Sc), indet. 
de saratu, rozar, essarter. — 2° (AN ?), 
Contr. de sagara, consagraci6n , conse- 
cration. — 3° (B-mond), remanga, 
pequefia red que, suspendida de dos 
palos, se maneja para pescar quisquillas : 
crevettikre, truble employe dans (a piche 
A la crevette. 

Sarabe (G-and), redil, lugar en que 
se recoge por la noche el ganado lanar : 
pare, lieu ou Von rassemble, la nuit, les 
bites A laine. 

Saraila (B-laud), aaraile (B-o-tS), 
heno, foin. Var. de saralb (1°). 

Sarailategi (B-laud-o), henal, lugar 
en que se guarda el heno : fenil, endroit 
ou Von serre le foin. 

Saraketan (B), arando lieeramente, 
binando la tierra : labourant legerement, 
binant la terre. Soloetan dakuskuz at3u- 

RRBTAN, LAIBTAN, SARAKETAN, JORRAN TA 

bdozbin bear EGiTBN i vemos (a las mu- 
jeres) en los campos cavando, layando, 
rozando, sallando y haciendo cualquier 
otro trabajo agricola : nous voyons (les 
femmes) dans les champs, bichant, defon- 
cant, binant, sarclant, et faisant n im- 
porte quel autre travail agricole. (Per. 
Ab. 148-3.) 

Sarhaldi (L), bina, acci6n de binar 
las tierras : binage, action de biner le$ 



Digitized by 



Google 



208 



SARALE — SARE-BURU 



terres. Sarhaldi bat bmozu mahastiari, 
d6 usted una bina a la villa, donnez un 
binage a la vigne. ( Duv. ms.) 

SARALE : i° (B-g-gald-i-m-mond, G, 
Izt. Cond. 224-28), heno, comida del 

fanado : foin, nourriture du bilail. — 
(AN, Araq.), artolas grandes para lle- 
var heno, sortes de grands cacolets ser- 
vant au transport du foin. — 3° (AN-lez, 
G-etS), trampa por donde se arroia 
de un piso al pesebre de la cuadra la 
comida del ganado : trappe par laquelle 
on jette, d*un e"taqe dans la creche de 
Vicurie, la piture du bilail. 

SARAMA : 1° (B-a-g-l-mu-t§), broza, 
barredura : bourriers, balayures. — 
2° (B-m), persona floja , de poca actividad 
y remango : personne molle, peu active et 
agissante. — 3° (B-l), menuda, hablando 
de la 11 u via : fine, en parlanl de la pluie. 

^EURI-SARAMA ONEOAITIK BOONOO ETEGARA 

MBNOiRA barik ? i habremos de estar sin 
ir al monte por esta llovizna? resterons- 
nous sans alter a la montagne, a cause de 
cetle bruine? 

Sarameria (B-g-i-m), bagatela, frus- 
leria : bagatelle, vitille. 

SARANBE (B-i), abrigo, lugar res- 
guar dado : abri, lieu couvert. 

Sarandoi (ms-Lond), celidonia, chi- 
lidoine. (Bot.j 

Saraparatu (B-m J, meter en la 
tierra la corteza que ae ella se arranca 
al binarla 6 rozarla, retourner la couche 
de terre que Von bine ou que I' on essarte. 

Saraaabi (G-bid-us), almaciga, vivero 
muy tierno : semis , pipiniere tres jeune. 

Sar-athera (AN-b, BN-ald, Lc) : 
1° entrar y salir, entrer et sortir. Gauher- 

DITANEGIN ZUEN SAR-ATHERA BAT BRITEG1 AN, 

a media noche hizo una corta visita en la 
enfermeria, il fit a minuit une courte visite 
a Vinfirmerie. Eztut sar-athera bat baizik 
egin, no he hecho mas que entrar y salir, 
je n'ai fait qu'entrer et sortir. Sar-athb- 

RAKA HARI DA BETH I I UO hdCO HlRS que 

entrar y salir, lit. : siempre esta entrando 
y saliendo : il ne fait qu'entrer et sortir 
sans cesse. — 2° tragin, movimiento de 
entrada y salida : trafic, va-et-vient, mou- 
vement d'entrie et de sortie. Sar-athera 
handitako etSba da hori, es una casa de 
mucho movimiento, c'est une maison tres 
friquentie. 

S ARATS ( AN - lez , B-a-g-o-tS-zig , 
Gc ) , sauce , arbusto de cuya corteza se 
extrae cierta tinta : saule, arbusle de 
Vicorce duquel on tire une certaine 
encre. 

Saratu (Be, BN-haz, L, S), sarhatu 
I BN-baig , L-s ) , rozar ( tierras ) , essarler 
[les terres). Erbin-orduko garia oraingo 

EUSKALDUNEN LURRBAN, ONEK SARATU BEAR 

dau, la tierra de los Vascos actuales hay 
que rozarla antes que se siembre en ella 
el trigo , on doit essarter la terre basque 
acluelle avant d'y semer du bid. [Per. 
Ab. 150-16.) Ikuustbn ditut laborari 

BATZU LAN HAJNITZ HARTZEN JORRATZBKO , 
SARRATZBKO BDO GALTZARAZTEKO I yo VeO 

que muchos labradores se toman gran 
trabajo en sallar, rozar 6 binar las tie- 
rras : je vois que nombre de laboureurs 
travaillent beaucoup a essarter, sarcler 
et biner les terres. (Duv. Labor. 45-4.) 
. Sarbagorri (mt-Lond), remolacha, 
better ave. (Bot.) 

Sarbarri (Be, ...), recien entrado, 
novicio , en cualquier ocupaci6n : ricem- 



ment entri, nouveau venu, novice en tout 
genre d'occupation. 

Sarbagi (B-m), ramillas, hojas que 
tiene una rama principal : ramiltes, 
feuilles que porte une branche princi- 
pals 

Sarbi (B-ar), almaciga, pequeno 
vivero : semis, petite pipiniere. Var. de 
sabi (2°). 

Sarblde (AN-b, BN, G, R, S), entrada, 
lit. : medio 6 camino para entrar : entrie, 
lit. : moyen ou chemm pour entrer. = 
Aplican algunos este nombre a billetes 
6 invitaciones. Quelques-uns appliquent 
ce nom aux billets et invitations. 

SARDA : 1° (AN-arak-b-oy, B-g-m- 
mond-t§), rastro, instrumento compuesto 
de un mango largo y delgado cruzado en 
uno de sus extremos por un travesafio 
armado de puas a man era de dientes y 
el cual sirve para recoger hierba , paja , 
broza 6 algunas otras cosas : rdieau, ins- 
trument compose" d'un manche long et 
mince traversi a Vun de ses bouts par une 
plane he armie de poinles en forme de 
dents, et qui sert a ramasser I'herbe, la 
paille, les broutilles ou autres choses. — 
2° (B-l-ond, L-zib), manjua, aglomera- 
ci6n, banco de anchoas, sardinas, etc., 
en alta mar : banc, agglomeration que 
forment certains poissons comme les an- 
chois, les sardines, etc., dans la haute 
mer. — 3° ( G-and-don ) , sabanilla de la 
cabeza, se hacia con hilo fabricado en 
casa ; prenda hoy en desuso : mouchoir 
de tite qui se faisait avec du fil fabrique* 
a la maison; ne se porte plus. — 4° (B- 
m), ganado vacuno cornivelelo, bitail 
dont les comes sont recourses vers le 
haut. — 5° (AN-b), tejido muy burdo, 
tissu Ires grossier. — 6°(B?, Azk. E.-M.), 
resma (de papel), rame (de papier). — 
7° (B-a-g-laud-o), horquijo, horquilla de 
madera, cuyas puas son muy largas : 
fourchon ou fourche en bois, dont les 
dents sont tres tongues. — 8° (B), bieldo, 
van. Eskuan dauka bbrb sardba (B, 
Matth. in -12), su bieldo en su mano 
est&, il tienl le van dans sa main. 

SARDAI : 1° (B-eib, G-aya-iz-us), 
vara, palo, pe>tiga que se usa para derri- 
bar castafias : gaule, long b&ton employe" 
pour abattre les chdtaignes. — 2° (B-t§), 
corniveleto , (bite) qui a les comes recour- 
bies vers le naut. Adar-sardai (B-tS), 
ganado bien formado de cuernos, be 1 tail 
dont les comes sont bien conformies. 

Sardaka (BN-haz), abertura posterior 
de una saya, ouverlure postirieure de la 
jupe. 

SARDAMlXO (AN-oy), columpio, 
balancoire. 

Sardan-barzika (B-m), tonel de sidra, 
tonneau de cidre. (Contr. de sagardao- 

BARRIKA.) 

Sardanga (S), tenedor, fourchette. 
= Dimin. de sarda , horquilla, fourche. 

Sardanko (AN-oy), zambo : cagneux, 
bancal. 

Sarda : !• (AN, Liz., BN, Gc, L, S), 
rastro, rdteau. Var. de sarda (l°j. — 
2° (AN-ond) , palo largo de aue se sirven 
los pescadores para le van tar la red cuando 
esta bien cargada de peces; es mayor 

Sue el pau, « charraneo : » long bdton 
ont se servent les picheurs pour sou le- 
ver le filet lorsqu'it est charge" de pois- 
sons; il est plus grand que le pau, 
« tangon. » — 3° (AN-b-goiz, G-and, 



R), horquilla de dos puas muy largas : 
fourchon, fourche a deux pointes tres 
longues. Var. de sarda (7°). Sardbko 

ARBOLAK (G-and), ARBOLA SARDBDUNAK 

(G-and) : arboles aue tienen dos ramas 
gruesas en forma de horquilla : arbres 
fourchus, qui ont deux grosses branches 
en forme de fourche. — 4° (Gc, ...), 
(ganado) corniveleto, (bttail) qui a les 
comes recourbtes vers le haut. Var. de 
sarda (4°). — 5° (G-and), tenedor, four- 
chelte. — 6° (S), monton, tas. Bilho- 
sardb ( Sc ) , monton de pelos a los lados 
de la raya, touffe de cheveux de chaque 
c6U de la raie. 

Sardadun (L ?, Duv. ms) , ahorquillado, 
fourchu. 

Sardai (BN-s), horca u horquilla, 
fourche. 

Sardaka (S-lak), tenedor, four- 
chette. 

Sardaska (L-sar), sardeSka (?), tene- 
dor, fourchette. Dimin. de sards (3°). 

Sardetla (G), bieldo, van. ZeiSaren 
sardetSea bbrb eskuan; eta garbituko 
du ongi bbrb larraiSa i su bieldo en su 
mano esta ; y limpiara bien su era : sa 
main tient le van; il nettoiera son aire. 
(Ur. Matth. m-12.) 

Sardieta : 1° (Sc), tenedor, fourchette. 
— 2° (B-b), pez parecido a la aneuila, 
sabroso y amarillento : poisson semblable 
a Vanguille, savoureux et jaune. 

SARDIN (G-and), terco : Utu, obs- 
tine". 

Sardixia (B, G, L), sardina, sardine. 
(??) Ejitoko sardina (L-get,...), 6ardina 
de Quimper, sardine de Quimper. 

SARDOI (B-ond), pez grande, malo 
y de mucho instinto : castagneau , gros 
poisson vorace , d'un instinct remar- 
quable. 

SARE : 1° (c), red, filet. Burdin-sarb 
(B-arb), burdun-sarb (B-g), reja, grille. 
Aremusarb (B), armiarmasarb (G), tela- 
rafia , toile aaraignie. Sarbak bi gisata- 
koak dira : ondoko sarbak (ondora 
botatzen dira) eta trigukoak (azalean 
kuajbak gora ta bbra erabiltzen ditu) 
(AN-ond) : las redes son de dos clases : 
redes del fondo (se echan al fondo) y de 
la superficie (la corriente las mueve a flor 
deaf ua arriba y abaio) : les filets se divisent 
en deux classes : filets de fond (que Von 
jette au fond) et filets de surface (le 
courant les remue a fleur d*eau de bas en 
haut). Eta Jesusek Galilbako itsasaldean 

ZABILALA , IKUS ZITZAN BI ANAYB , . . . EGOIZ- 
TBN ZUTELA SAREA ITSASORA '. y yendo 

Jesus por la ribera de la mar de Galilea, 
vi6 dos hermanos, ... que echaban la red 
en la mar : comme il marchait le long de 
la mer de GaliUe, J6sus vitdeuxfreres,... 
qui jetaient leurs filets dans la mer. (Leiz. 
Matth. iv-18.) — 2° (AN-b, B-a-o) , esta- 
cada delante del pesebre para que los 
animales s61o pueaan asomar el morro, 
sorte de rdtelier place* devant la creche 
afin que les bites ne puissent relever 
que le mufle. — 3° (S?), majada, ber- 
gerie. — 4° (BN?), pesebre, comedera : 
mangeoire, recipient contenant la nour- 
riture. Bi JABBRBN HORAK, SAREA GORA, 

el perro de dos amos (tiene) la comedera 
en alto, le chien aui est a deux maitres 
a sa mangeaille placte bien haut. 

Sara -bora (AN-b, B-mu), gratil, uno 
de los extremos de la red : titUre, une 
des extrtmiUs du filet. 



Digitized by 



Google 



SARE-KARRAMARRO 



SARNA 



209 



Sara-karramarro (B-l), lit. : cansrejo 
de redes, vulg. patalin : lit. : crabe de 
filets. 

Sar-elki (BN-s), sar-erkin (R), en- 
trar y salir, entrer et sortir. 

Sare-mutur (B, G), Var. de sare- 
buru. 

Sarats (B-ber), sauce, saule. Var. de 
sarats. 

Saretu : 1° (AN-lez, Be, Gc), abrirse 6 
deshilarse el pafio, de tal modo que sea 
dificil el zurcir : s'effiler ou se parfiler 
de telle facon, qu'il soit difficile de ren- 
traire Vetoffe. — 2° (BN, L, S), zurcir, 
rentraire. 

SARGA: 1° (B-i?), esparto, sparte.— 
2° (BN-am-gar, S), rama, branche. — 
3° (R-uzt), fruta de la cambronera : mtire, 
fruit de la ronce. 

Sargasta (S), ramillas, ramilles. 

Sargatza (ms-Lond), sargazo : sar- 
gasse, algue ou varech. (Bot.) 

Sargatza (R), matorral, brousse. 

Sargi (BN, S), sargo (BN-s), entrada, 
espacio por donde uno se introduce : 
entree, lieu par lequel une personne s'in- 
troduit quelque part. Eta gero harri 

HANDI BAT INGURUKA EZARR1 ONDOAN HIL- 
HOBIAREN SARGIAN, JOAN ZEN (BN, Mattk. 

xxxvn-60) : y luego poniendo una gran 
piedra a la entrada del sepulcro nuevo, 
se march6 : et il roula une grande pierre 
a Ventre* e du stpulcre, et il s'en alia. 

Sargoi (AN-b-lez, G-et3), Var. de sar- 
gori. 

Sargori (AN, Be, Gc), bochorno, calor 
pesado y molesto, chaleur lourde et fati- 
gante. 

Sargu (R-bid), sargtt (S), entrada, 
entree. 

SARI : 1° (c), pago, importe : paye- 
ment, valeur. Saria emon (BNc), pagar el 
salario, payer le salaire. Gabonsari 
(Be,...), aguinaldo, lit. : premio de Na- 
vidad, etrenne de Noel. Eginsari (BN-s), 
pago, payement. Begirasari (S), pago del 
custodio , payement du gardien. Dantza- 
sari (BN-s, K), pago de comparsa de bai- 
larines, payement d'une troupe de dan- 
seurs. Mezasari (c,...), estipendio de 
misa, honoraires ae messe. Sonabari (R), 
soinusari (BN-ald), pago del musico, 
paye du musicien. Urtesari (L), paga 
anual, appointements annuels. Or kon- 

PON EGINDA , BEAR ALPER EDO KALTEGARRI 
BATEN SARIA ARTUTA, ZOAZ ZEURB ETSERA, 
LO EGITEN DOZU ATSAKABE GITSlGAZ '. di- 

ciendo : Ahi te las compongas, recibiendo 
el pago de un trabajo in u til 6 perjudi- 
cial, va usted a su casa y duerme usted 
con poca pena : en disant : Debrouille-toi 
de cela, en recevant le salaire d'un travail 
inutile ou prejudiciable, vous allez a la 
maison et vous dormez avec peu de peine. 
(Per. Ab. 51-23.) Jaungoikoak itz egin 
zion ikuskizun batean abrahami , esaten 
ziola : Etzaite beldur izan, Abram ; ni 
naiz zure gordetzailea eta zurb sari t§it 
andia : pasadas pues que fueron estas 
cosas, vino palabra del Seflor a Abra- 
ham en visi6n, diciendo : No temas, 
Abraham, yo soy tu protector, y tu 
galard6n grande sobre manera : apres ces 
&vtnement8 la parole de Jehovah fut 
adressee a Abraham en vision : Ne crains 
point, Abraham, je suis ton bouclier ; la 
recompense sera tres grande. (Ur. Gen. 
xv-1.) — 2° (c), premio, prix. Erremusi- 

NAK ETA OBRA ONAK EGIN DITZAGUN ORDU 
T. II. 



DEINO, GBROKO UTZI GABE, GUHONEK BERTZE- 
REN ARTHARI EMAN GABE, BALDIN SARI ETER- 

nitatbkoa nahi badugu : hagamos limos- 
nas y otras buenas obras mientras hay 
tiempo, sin dejarlo para mas tarde, sin 
que lo encomendemos a otros, si quere- 
mos alcanzar el premio eterno : faisons 
des aumdnes et autres bonnes ceuvres pen- 
dant qu'il en est temps encore, sans le re- 
metlre a plus tard el sans le commander 
a d'autres, si nous voulons obtenir la 
recompense eternelle. (Ax. 3»-358-7.) — 
3° (G?), tesoro, trtsor.zzz Araquistain 
dice que en tal caso se usa en. plural. 
Araquistain dit qu'on Vemploie, dans ce 
cas, au pluriel. Saririk asko dago itsa- 
soan, hay muchos tesoros en el mar, il 
y a beaucoup de trisors dans la mer. — 
4° (B, arc), merecer, mcrecido : me* r iter, 
mdrite. Agindu ta emon ez, ala saria 
prestu ez : mandar (prometer) y no dar, 
asi lo merecido no vale nada : promettre 
et ne pas donner, ainsi le merite ne vaut 
rien. (Refranes, 283.)— 5° Sari (S), 
majada, lugar donde se recoge de noche 
el ganado y se albergan los pastores : 
bergerie, endroit ou Von rassemble le 
betail, la nuit, et ou gttent lespdtres. 

Sar-jalgi (BN-gar, L), sarjalkhi (L), 
sar-jelkhi (BN-am, S) : 1° entrada y 
salida , entree et sortie. Sarjalgiak Saiiu- 
tzen diote gure erriko apezari urtesari 
erdia (L), las entradas y salidas le con- 
sumen al seflor cura de nuestro pueblo 
la mitad de su paga anual, les alttes 
et venues mangent la moitU du traite- 
ment annuel du cure* de notre village. 
— 2° tragin, movimiento de una casa : 
va-et-vient, mouvement d y une maison. 

Sari- email e (BN, L), sari-emale 
(AN-b), remunerador, r4mun4rateur. 

Sario (AN-erro), pastizal, pdcage. Var. 
de saroi. 

Sariatatu : 1° (BN, G, L, S), pagar, 
premiar : payer, re*compenser. Auzilaria, 

SARISTA EZAK ONTSA BARATARIA , EZPERE 

sure zuzena eztakidik balia : pleiteador, 
paga bien a tu notario , de lo contrario 
no te fies en tu derecho : plaideur, paye 
bien le notaire ou le greffier, car autre- 
ment a ton droit tu ne do is point te 
fier. (Oih. Prov. 59.) — 2° (BN, S), 
apreciar, valorar : appre*cier, dvaluer. 
Begik ez begista, ez gogok sarista : lo 
que el ojo no percibe, la mente no apre- 
cia : ce que Vceil n'apercoit , le cceur ne 
Vapprtcie point. (Oih. Prov. 491.) 

SARITA (R), silleta , petite chaise. (?) 

Saritako : 1° jornalero, journalier. 
(Duv.) — 2° (c, ...), para pago , pour paye- 
ment. 

Saritu (G?), premiar, adjudicar un 
premio : primer, adjuger un prix. 

Sarizale (?), mercenario, jornalero : 
mercenaire , journalier. Bainan arrotzak 

ETA SARIZALBAK EZTUTE HARTARIK JANEN, el 

extranjero y el jornalero no comeran de 
ella, mais Vetranger et le mercenaire 
n'en mangeront point. (Ur. Ex. xn-45.) 
Sariztatu (AN). (V. Sariatatu, 1°.) 

JAUN HANDI GUTIAGO (iZANEz) SAR1ZTATZEKO, 

(teniendo) menor numero de grandes 
sefiores a quienes recompensar, (il y 
aurait) moins de grands personnages a 
rHribuer. (Dasc. Atheka. 131-18.) 

Sarkarazi (R), oponerse, s f opposer. 

Sarkari (G-and), penetrante, pene- 
trant. Aizkora sarkaria, hacha pene- 
trante, cog n^e pinUr ante. 



Sarki (BN?), entrada, entrie. Zure 
bihotzean sarkia izaitbko, para tener en- 
trada en vuestro coraz6n, pour avoir une 
entree dans voire cceur. (Jaur. Bihotz. 
p. 190.) 

Sarkil (?), haragan, faineant. 

Sarkin : 1° (L?, Duv. ms), insinuante, 
insinuant. — 2o (L-ain), entremetido, 
effronte*. 

Sarkindu (L?, Duv. ms), volverse 
insinuante : s J insinuer, devenir insinuant. 

Sarkintasun , caracter insinuante , 
caractere insinuant. (Duv. ms.) 

Sarkoi (AN-b) : 1° entrometido, 
audaz : effronti, audacieux. — 2° ganado 
aficionado a entrar en heredades , bHail 
vicieux qui aime pe*nMrer dans les pro- 
prUUs. 

Sarkor : 1° (c, ...), penetrante, pene- 
trant. Itz sarkorrak, palabras penetran- 
tes, paroles penetrantes. Nire akulugana 

I550IZ BAINO ZORROTZAGO TA SARKORRAGO 

dago (B-i, Euskalz. 11-250-20), mi agui- 
j6n esta mas afilado y mas penetrante 
que nunca, mon aiguillon est plus effile 
et plus penetrant que jamais. — 2° (AN, 
B ?), entremetido, audaz : effronte, auda- 
cieux. — 3° (AN-b, L, Larreg.), persua- 
sivo, persuasif. 

Sarkorki (BN-haz, L-ain), de una 
manera penetrante, incisiva, persuasiva : 
d'une maniere penetrante , incisive, per- 
suasive. Euri§ka sarkorki ari da , llueve 
de un modo penetrante, il pleut d'une 
facon penetrante. 

Sarkortasun ( c , . . . ) , penetrabilidad , 
penetrabilite. 

Sarkhuntza (S?, Archu), entrada, 
entree. 

Sarkura (BN, Sal., L), sarkiira (S) : 
1° introducci6n , entrada : introduction, 
entree. — 2° (BN?, L?), familiaridad en 
una casa, 6 relaciones de amistad con 
los que la habitan : familiarite dans une 
maison, ou relations d'amitie avec les per- 
sonnes qui Vhabitent. Mediku-bezala etSe- 

ETAN ZUEN SARKURAZ BALIATZEN ZEN, Se 

valia de la entrada que como meclico 
tenia en muchas casas, il profitait de 
V entree qu'il avail dans les maisons en 
quatite de medecin. (Prop. 111-340.) Manua 
zuten jendearekin sarkhura zerbeiten 
egitea , tenian orden de establecer algu- 
nas relaciones con las personas (del 
pais), Us avaient Vordre d'etablir quelques 
relations avec les gens (du pays). (Prop. 
1881, p. 454.) 

Sarkutz (Gc), ijada, cavidad entre las 
costillas y la cadera : flanc, cavite situee 
entre les cdtes et la hanche. Sarkutzetik 
eltzen badiat, isilduko aut (G-ernj : si 
te agarro de la ijada, te hare* callar : 
si je t'empoigne au flanc, je le ferai bien 
taire. 

Sarla (?, Duv. ms), cerraja, serrure. 

Sarlagin (?, Duv. ms), cerrajero, ser- 
rurier. 

Sarlagintza (?, Duv. ms) y cerrajeria, 
serrurerie. 

SARNA: 1° (AN, B), sarna, gale. = 
Segun la Academia espaflola, es voz pri- 
mitiva de Espafia, citada por san Isidoro. 
D'apres VAcademie espagnole, e'est un 
mot primitif d'Espagne, cite par saint 
Isidore. Zauri zarrentzat, ezkabiaren- 

TZAT ETA SARNA -MUETA T5ARRARENTZAT DA 

guztiz on a ikatz-autsa : para 11a gas inve- 
teradas,tifla y sarna de mala especie, es 
muy bueno el polvo de carb6n : pour les 

27 



Digitized by 



Google 



210 



SARO — SARRI 



plaies invM6r6es, pour la teigne et la gale 
de mauvaise espece, la poudre de charbon 
est tres bonne. (Dial. bas. 78-9.) — 2° (?), 
costra de la piel despu^s de una enferme- 
dad, crodte de la peau apres une mala- 
die. 

SARO : 1° (B-a-gald-o-t§), glot6n, 
glouton. Saro bgiSik jan, comer devo- 
rando, manger en de'vorant. — 2° (L?, 
Duv. ms), dehesa, piturage. — 3<> (BN- 
am-gar), mesa 6 pesebre en que se coloca 
la comida destinada al ganado lanar, 
para cuando no pueda pastar : creche 
dans laquelle on met la nourriture desti- 
ne'e aux bites a laine, lorsqu f elles ne 
peuvent se rendre au pacage. 

Sarobe : 1° (G-and), corral con su 
choza para el ganado, cour posse'danl une 
cabane pour le bitail. — 2° (B-m, G-aya), 
lugar resguardado, abrigado : lieu cou- 
vert, a. b rite'. Leku sarobera doaz, van a 
lugar resguardado, its vont dans un en- 
droit bien abriti. — 3° ( B-berg, G-ern ) , 
jaro grande : hallier, fourri. — 4° (AN, 
Lacoiz.), variedad de castana grande y 
sabrosa , variiti de grosse chilaigne 
savoureuse. — 3° (G, An. ms, Izt., ms- 
Lond), sel, terreno particular rodeado de 
monte comunal : enclave, terrain particu- 
Her entoure" par les bois communaux. 

IZENDATU DITUDAN MENDI , SAROBE ETA AITZ 

oek : las montanas, los seles y estas 
penas que he mencionado : les mon- 
tagnes, les enclaves et ces rockers que j'ai 
mentionnis. (Izt. Cond. 35-13.) 

Saroe (AN, ...), Var. de saroi (1°). 

SAROI : 1° (AN-b), majada, bergerie. 
Var. de sarobe (1°). — 2° (L-ain), aaroi 
(B-bid-uzt), punto en que se reunen los 
pastores , point ou se rhunissent les ber- 
gers. — 3° (AN, Araq., B, BN-ald, G- 
zeg), granja con cuadra abajo y deposito 
de forraje arriba, grange composde d'une 
tcurie en dessous el d f un fenil au-dessus. 
Ni ere elikaturen niz orai hura gaberik, 

SAROIA DA LOU1TU ETA EZTUT HAREN BEARRIK : 

tarn bien yo me ali men tare sin el t la 
granja esta sucia y no le necesito : je 
m'alimenterai sans lui, la grange est sale, 
et Je n'en ai pas besoin. (Dechep. 38-21.) 

— 4° (B-m), oriente, paraje soleado : 
orient, endroit exposi au soleil. — 5° (G, 
/ns-Lond), selva, for it. 

Sarpel (AN-lez), bolsillo, poche. 

Sarpen (L?, Duv. ms) , acci6n de 
entrar : entree, action d'entrer. 

Sarpiatu (G-and), sarpiau (B-g), 
revocar paredes, recripir les murs. 

Sarpoil (S), sarpot (L-sj, serpol, ser- 
polet. (??) (Bot.) 

SARRA: 1° (B-a-m-o-on),herrumbre, 
capa de 6xido de hierro hidratado : 
rouille, couche d*oxyde de fer hydrati. 

— 2° (B-a-m-o-ofl) , escoria de hierro en 
el horno, mdchefer dans le four. — 
3° (Be), arranque en el arrastre de blo- 

3ues de piedra, effort dans le tratnage 
es blocs de pierre. — 4° (B), arrastre, 
en general : trainage, en gtniral. — 
5>° (BN-baig), carda para limpiar lino, 
carde a nettoyer le Un. — 6° (B-mafi), 
arena gruesa de rio, jar ou gros sable de 
riviere. 
Sarraiera (B-o), entrada, enlre'e. 
SARRAltA : 1° (ANc, Be, Gc, L- 
ain), cerraja, serrure. (?) Inguratu nuen 

1TSASOA NEURE MUGEZ ETA MUGARRIZ , IBENI 

nerautzan athe-sarrailak : rodee el mar 
de mis limites 6 lindes, le puse puertas 



y cerrajas : fentourai la mer de mes 
limites ou bords, je lui mis des portes et 
des serrures. (Ax. 3*-285-23.) — 2° (B- 
mu), estertor, r&le. — 3° (B-i), pieza de 
hierro en que se fija la 6ierra, pitce de 
fer a laquelle on fixe la scie. 

Sarraira: 1° (AN-b, L-ain), entrada, 
entree. — 2° (AN-b), afluencia, concurso 
de gentes, p. ej. en unedificio : affluence, 
concours de monde, p. ex. dans un Edi- 
fice. Ostatu ortan bada sarraira, acude 
gente a esa posada, il vient du monde 
dans cette auberge. — 3° (AN-bK fami- 
liaridad , relaciones de intimidaa : fami- 
liarity, relations d'intimiti. Sarraira 

AUNDIA DU GIZON ORREK ET§E ORTAN, ese 

hombre tiene mucha familiaridad en esa 
casa , cet homme a beaucoup de familia- 
rity dans cette maison. 

Sarrairo (AN-b), manera de presen- 
tarse, facon de se presenter. Gizon ori 

ASERRE ELDU ZELA ZAUTU NUEN SARRAIRO- 

tik, conoci por la manera de presentarse 
que ese hombre venia incomodado, je 
connus que cet homme Halt fichi a la 
maniere donl il s'est prisenti. 

SARRAKIO(B-g-l-m-mu, G?), pavor, 
gran miedo : terreur, grande frayeur. 
Sarrakioa sartu, infundir miedo a al- 
guien, inspire r de la frayeur a quelqu'un. 

Sarraldi : 1° (c), entrada, acto de 
entrar : enlre'e, action d f entrer. — 2° (B- 
ang), juego de nitios que consiste en 
baiar un piano inclinado, arrastrandose 
sobre el trasero : jeu d f enfants qui con- 
siste a descendre un plan inclini, en se 
tratnant sur le stent. 

Sarramuaka (AN ?, B-o£L), refunfufio, 
grognement. 

SARRANTSA: lo (AN-b, BN-ald), 
especie de freno que lleva el macho en 
el cuello, no dentro de la boca , sorle de 
frein que le mulel porte sur le cou et non 
dans la bouche. — 2<> (B-a-o), carrancla, 
collar de hierro de los perros : carcan, 
collier de fer des chiens. 

Sarrantzantzan (Lc), onomat. del 
ruido de los zapatos al andar, onomat. du 
bruit des sou Hers en marchant. 

SARRAPEL : 1° ( B-a-el-mu-on-tS ) , 
borona 6 torta de maiz muy delgada; 
muchos la cuecen bajo la ceniza entre 
hojas de berza : pain ou galetle de mats, 
qu*un grand nombre enveloppent de 
feuilles de choux pour la faire cuire sous 
la cendre. — 2° (B-a-m-o), revoltoso, 
sidilieux. — 3° (G-ord), corriente del 
agua, courant ou cours de Veau. 

Sarraratu (AN-oy) , rozar las tierras, 
tchardonner les lerres. 

Sarrarazi (AN, L), hacer entrar, faire 
entrer. 

Sarrarazle (AN, L), introductor, el 
que hace entrar : introducteur, celui qui 
fail entrer. 

SARRASKI : 1° (BN, G-us, L), 
herida 6 tajo grande, blessure ou grande 
entaille. — 2° (BN, L), matanza, carni- 
ceria : luerie, carnage. Ezen non-ere iza- 

NEN BAITA SARRASKIA, HARA BILDUREN DIRADE 

arranoak ere : donde quiera que estu- 
viere el cadaver (lit. : la matanza), alii 
se juntaran tambien las aguilas : partout 
ou sera le cadavre (lit. : la luerie), la 
s'assembleront les aigles. (Leiz. Matth. 
xxiv-28.) 

Sarraski-arazi, hacer matar 6 cubrir 
de heridas, faire tuer ou cribler de bles- 
sures. (Duv. ms.) 



Sarraaki - arazle , el que hace asesi- 
nar, celui qui fail massacrer. (Duv. 
ms.) 

Sarraskitu (BN, L), asesinar, massa- 
crer. 

Sarraskitzaile , asesino , assassin. 
(Duv. ms.) 

SARRAST (Be, BN-ald -am -gar, G- 
and, R), onomat. de la incisi6n, rasgueo, 
etc. : onomat. de Vincision, de la d&chi- 
rure, etc. 

Sarrastada : 1° (B, BN, G, R), ras- 
gueo, incisi6n : d4chirure, incision. — 
2o (B-a-m-o-tS, L-ain), chorro de leche 
de la ubre , jet de lait qui sort de la ma- 
melle. — 3° (G-zeg) , brazada en el nado, 
brasste a la nage. — 3° (AN-lez, G-et§, 
L- ain ) , conmoci6n del corazon , commo- 
tion du cceur. 

Sarraatako : 1° (L-ffet, ...), rasgufio, 
igratignure. — 2° (L?), conmoci6n del 
coraz6n, commotion du cceur. 

Sarrats (BN?), cadaver en descompo- 
sici6n : charogne, cadavre en decomposi- 
tion. Beleak sarratsera, los cuervos al 
cadaver, les corbeaux a la charogne. 
(Oih. Prov. 87.) 

-Sarre (S), sufiio derivativo que se 
une a verbos derivados para formar nom- 
bres abstractos, indicando acto en gene- 
ral : suffixe dirivalif, qui s'unit a des 
verbes dirivis pour former des noms abs- 
trails, en indiquant I'action en gtn4ral. 
Hatsarre , comienzo , commencement. 
Batzarre : encuentro , acto de juntarse 6 
ballarse dos 6 mas personas : rencontre, 
action de se r4unir ou de se trouver deux 
personnes ou plus. Bethbginsarre , per- 
feccidn, perfection. Biltzarre, reuni6n, 
reunion. Orhitsarre, recuerdo, souve- 
nir. 

Sarrepel (G-t), calentito, tibio, 
tiede. 

Sarrara : 1<> (Be, ...), entrada, intro- 
ducci6n : entree, introduction. Muker- 

MUKER TA ABEGI TSARRAGAZ BEG1RATU ZEUN- 
TSEN LENENGO SARRERAN PrANTZES-EuSKAL- 

dun ta Kiputzari i con mucha esquivez y 
mal talante les miraste en la primera 
entrada al Vasco- Frances y al Guipuz- 
koano: tu regardas le Francais et le Gui- 
puscoan d f abord avec beaucoup de mau- 
vaise humeur, et en leur faisanl un froid 
accueil. (Per. Ab. 167-9.) — 2° (B-a-m), 
occidente, Occident. — 3° (AN-oy, G-al- 
don-ern), exterminio, extermination. 
Sarrbra andia egin digu otsoak (G-and), 
el lobo nos ha causado un gran extermi- 
nio, le loup nous a fait un grand carnage. 
SARRI : 1° (Be, G-aya-ori), muchas 
veces, con frecuencia : souvent, frtquem- 
ment. Sarri iturrira doan pitsarra, edo 
ausi edo morkotu (B) : la jarra que va 
con frecuencia a la fuente , 6 se rompe 6 
se desportilla : la cruche qui va souvent 
a la fontaine, se casse ou s'tgueule. 

EMONGO JAKO JATEN SARRI TA BAKOTSEAN 

gitSi, se le ha de dar de comer a menudo y 
poco cada vez, il faut lui donner souvent 
a manger et peu a la fois. (DUl. bas. 47- 
7.) — 2° (ANc, BN, G-bet, L, S), en 
seguida, ensuite. Ha, Jauna, utz azu aphur 

BAT, IGURIKAZU BERTZB APHUR BAT, EZ LBHIA, 
EZ KHESA, EZ BERANTETS, SARRI NAIZ ZURE- 

kin : ah, Seflor, dejadlo un momento, 
esperad otro poco , no os apresur&s , no 
os impacienteis , no os aburrais , presto 
soy con vos : ah I Seigneur, laissez-le un 
moment, aliendez un peu, ne vous pressez 



Digitized by 



Google 



SARRIERA — SASIPE 



211 



pas, ne vous impatientez pas, ne vous 
f&chez pas, je suis de suite avec vous. (Ax. 
3 a -32-7.) — 3° (?), entrar, meter : entrer, 
me tire. 

Sarriera (?, Aft. ms), frecuencia, fre- 
quence. 

Sarriro (B-a?), frecuentemente , fr£- 
quemment. San Antonio bremutarrak 

BERB IKASLEAI BSAN EROIBN SARRIRO ZlSU- 

tutera oitu zitezela , san Antonio el 
ermitafto decia a sus discipulos que se 
acostumbrasen a signarse con frecuen- 
cia, saint Anloine Vermite d is ait a ses 
disciples de prendre Vhabitude de se 
signer frtquemment. (Aft. Cur. 16-19.) 

Sarritan ( B , G ) , muchas veces , fri- 
quemment. Orrbgatik sarritan eta biotz 

OSOZ EGIN BEAR LITUKE KRISTABAK I DOr 

eso el cristiano deberia hacer con fre- 
cuencia y cordialmente (actos de fe) : 
c*est pour cela que le chrHien devrait 
faire frtquemment et cordialement (des 
actes de foi). (Ag. Eracus. 15-3J 

Saniztatu (G?), saniztau (B?), fre- 
cuentar, frequenter. 

SARRO : 1° (B-b), un pececillo, un 
petit poisson. — 2° (BN-s, R), heces : Lie, 
marc. 

Sarrobi (L-ain), erizo, herisson. Var. 

de SAGARROI. 

Sarta : 1° (B), vara, perche. Var. de 
zarta. — 2° (Y), monton : tas, pile. (??) 

Sartagi (BN-s, G), sartagin (B, 
G) : 1° sarten, poile. (??) Pago-ezku- 

RRAREN ORIOA GUZTIZ ONA DA, ALAN GOR- 
DINIK JATEKO ZBIN LAPIKORAKO TA SAR- 

taginbrako, el aceite de la bellota de 
haya es muy bueno asi para comerlo 
crudo como para la olla y para la sart£n, 
Vhuile de faine est trts bonne aussi bien 
pour itre mangie crue que pour servir au 
pot ou a la poile. (Dial. bas. 106-6.) — 
2° Sartagin (R-uzt), tamboril que sirve 
para asar castafias, poilon qui sert a 
gritler les ch&taignes. Sartagin zarrak 
pertzari : Ua ortikan, bbltz ori (G-t), la 
vieja sarten diio al caldero : Vete de ahi, 
negro : la vieitle poile dit au chaudron : 
Va-Ven de la, noiraud. 
SARTAlXO (B-tS), tartamudo, begue. 
Sartaln (B-l-m, BN). (V. Sartagi, 1°.) 
Sartalde (B, G), occidente, oesle : 
Occident, ouest. Guria egitbko tokiak 

EGON BEAR DU IPARRALDBARBKIN SARTAL- 

DEAREN artean (G, Dial. bas. 82-8), el 
local para hacer la manteca debe ester 
hacia el noroeste , le local ou Von fail le 
beurre doit itre expose au nord-ouest. 

Sartan (B-a-mond-o, BN-gar, Sc), 
tamboril para asar castaftas, poilon qui 
sert a faire griller les chdlaianes. (?) 

Sartatsu (B-a-m-o), frondoso, touffu. 

Sartatu : 1° (L-ain), revocar, p. ej. 
pa redes : recripir, p. ex. des murs. — 
2° ( AN , Gc ) , henderse los arboles , se 
fendiller (les arbres). 

Sarte (R) : 1° entrada, entree. — 
2° entremetimiento , entremise. 

Sartegi : 1° (AN), entrada, entree. An 

SARTU TA LASTER, EDO ANGO SARTEG1TIK 
ANITZ URRUNDU BAGE, UTZI ZITUEN, IRUR EZ, 

beste bere Apostoluak : en cuanto entr<5 
alii , 6 sin alejarse de su entrada , dej6 a 
todos los demas Apostoles,excepto tres : 
des qu'il fut entrd, ou sans s f eloigner de 
son entree, il laissa tous les autres 
Apdtres, excepte trois. (Mend. 11-264-30.] 
— 2° (B-g) , lugar en que se amontona el 
residuo del hierro, lieu ou Von entasse le 



residu du fer. — 3° (AN-b), portillo, 
breche. 

Sartein (?), sartan, poile. (??) 

Sartekatu (R), revocar, recrepir. Var. 
de sartatu (i°). 

Sarterein (B-pl-tS), canica, bille. 
Sartereinka (B-pl-t§) : a las cinco pie- 
dras, juego de nifias : aux cinq pierres , 
jeu de fillettes. 

Sartu : 1° (c), entrar, entrer. — 2° (c), 
meter, mettre. Sartu, atera ta utzi : 
meter, sacar y dejar (acertijo de la 
aguja) : mettre, tirer et laisser (devinelte 
de V aiguille). — 3° (c,...), incluir : 
joindre, inserer. Pit5ar-erdi ardao, amar 

LAUKO BITS TA GUZTI , EUKAN URA SARTU 

baga : media azumbre de vino, diez cuar- 
tos con espuma y todo, sin incluir el 
agua que tenia : un litre de vin, dix sous 
y compris Vecume, sans y joindre Veau 
qu f il avail. (Per. Ab. 74-4.) 

Sartun : \o (B-l,...), Var. de sartu 
(1°, 2°, 3°). — 2° (B-l), entremetido, 
entremis. Ori sartuntSuegia dala di5Joa- 
nak eztiRo guzur andirik , el que dice 
que ese es demasiado entremetido no 
miente mucho, celui qui dit qu J il est trop 
entremis ne ment pas beaucoup. 

SARU ( B , arc ) , overo , caballo cuy a 
piel esta mezclada de pelos blancos y 
leonados, de color parecido al del nielo- 
cot6n : aubere ou aubert, cheval dont la 
robe est meiangie de poils blancs et de 
poils bais, d'une couleur comme celle de la 
piche. Saruk bat uste, tresnatzen daue- 
nak beste : una cosa piensa el overo, 
otra cosa quien le apareja : V aubere a 
une pcnsee t celui qui Vat telle en a une 
autre. (Refranes, 334.) = ;, Que" relacirtn 
tendra esta palabra con laru, « amarillo 
palido? » Sera errata suya ? Quel rap- 
port peut-il y avoir entre ce mot et laru, 
« jaune pale ? » En esl-ce un erratum ? 

Sartzaiera (B-a-l-o), entrada, entree. 
Neure lenengo zeruko SARTZAIERAN, £ ZER 
erakutsiko dbust Jaungoikoak ? en mi 
primera entrada en el cielo, £que me 
mostrara Dios? a ma premiere entree 
dans le del, qu'esl-ce que Dieu me mon- 
trera? (Aft. Esku-lib. 57-22.) Sartzaiten 
(B-o), entrando, entrant. 

Sartzaltu (B-o), entrar, entrer. Sar- 
tzbrakoan (B), al entrar, en entrant. 

Sartzapen, in troducci6n , introduction . 
(Duv. ms.) 

SASI : 1 • (ANc, Be, BNc, Gc, Lc), zarza, 
ronce. Sasian buru guti eta tsarrak egi- 
nen ditu (haziak), en la zarza (la simiente) 
producira pocas y malas espigas, dans la 
ronce (la semence) produira peu et de 
mauvais epis. (Duv. Labor. 25-26.) Al- 
tsatu zituen Abrahamek bere begiak eta 
1kusi zuen berb atzean ari bat, itsatsia 
sasian adarretarik : alz6 Abraham sus 
ojos> y vi6 a sus espaldas un carnero 
enredado por las astas en un zarzal : 
Abraham, ayant leve les yeux, vit der- 
riere lui un beiier pris dans un buisson 
par les comes. (Ur. Gen. xxn-13.) = La 
palabra sasi forma nombres compuestos 
muy curiosos : juntandose a nombres de 
vegetales significa « silvestre »; con 
nombres de profesi6n equivale a la pala- 
bra « pseudo », como se vera en las 
palabras que se expondran por su orden. 
Le mot sasi forme des noms composes 
tres curieux : en s*adjoignant a des noms 
de vegetaux, il signifie « sauvage »; avec 
des noms de profession il iquivaut au 



mot « pseudo » , comme on le verra dans 
les mots qui vont suivre. — 2° (AN), 
zarzal, sitio poblado de zarzas : ronce- 
raie, terrain ou croissenl les ronces. — 
3° (AN-b, L), jaral espeso, maleza : 
fourre epaiSy broussailles. 

Sasiaga (ms - Lond ) , cambronera , 
ipine noire. (Bot.) 

Sasiama ( ms - Lond ) , madreselva , 
chevrefeuille. (Bot.) 

Sasi-argin (B, G), pseudo -cantcro, 
hombre que se dedica a labrar piedra 
sin suficiente aprendizaje : pseudo-macon, 
homme qui s r adonne a tailler la pierre 
sans apprenlissage suffisant. 

Sasi-arotz (B, G), pseudo-carpintero, 
obrero (jue se dedica a este oficio sin la 
debida instrucci6n : pseudo -menuisier, 
ouvrier qui se livre a ce metier sans Vins- 
truction necessaire. 

Sasi-arrosa : 1° (AN, G), rosal silves- 
tre, rosier sauvage. — 2° (G-and), 
mosqueta rosa, rose muscate. 

Sasiatu (BN-ist), hartarse, se rassa- 
sier. (??) 

Sasibedar ( ms - Lond ) , bet6nica , b6- 
toine. (Bot.) 

Sasi-burduntzi (B-bas-g, G-don-ori), 
comida que se guisa y se despacha en el 
campo , repas que Von prepare et que Von 
prend dans les champs. 

Sasijakola (B-eib-g-1-m), hacer falta 
a la escuela , vulg. calva , novillos : faire 
Vecole buissonniere, manquer la classe. 

Sasi-eskribau (B), pseudo-escribano, 
aldeano que a fuerza de pleitear ha adqui- 
rido cierta practica en asuntos de curia 
y actua de consejero : pseudo -nolaire, 
pay san qui a force de plaider a acquis 
une certaine pratique des affaires de jus- 
tice , et que Von prend comme conseiller. 

Sasiko : 1° (B-l, G),hijo natural, vulg. 
jariego, lit. : de la zarza: fils naturel, 
vulg. champi, lit. : de la ronce. — 
2° (c, ...), lo de la zarza, ce qui est de la 
ronce. — 3° (AN-b), misantropo, misan- 
thrope. 

Sasi-koipatsu (B-l, ...), jueves gordo, 
jeudi gras. 

Sasikume ( B-a-o-ots-t§, Gc, ... ) , Var. 
de sasiko (1°). 

Basilar (AN, B, G), abrojo, tribute. 
(Bot.) i Arantzetatik artzen bai aldi- 

TUZTE MATSAK,EDO SASILARRETATIK PIKOAK ? 

£por ventura cogen uvas de los espinos, 
6 higos de los abrojos? cueille-t-on des 
raisins sur des epines, ou des figues sur 
des ronces? (Ur. Matth. vn-16.) 

Sasi-larrosa (B-g-1-m-ond), rosal sil- 
vestre, eglantier. 

Sasi-letrau (Be), pseudo abogado, 
lit. : letrado de zarza : pseudo -avocat, 
lit.: lettre de ronce. (V. Sasi-eskri- 
bau.) 

Sasimaisu ( Be ) , pseudo - maestro , 
pseudo-instituteur. 

SasimartSo (B-lez), domingo anterior 
a carnaval, le dimanche gras qui precede 
carnaval. 

Sasimats (B,G), labrusca, vid sil- 
vestre : lambrusque, vigne sauvage. 
(Bot.) 

Saai-okaran (Be, ...), endrino, ciruelo 
silvestre : crequier, prunellier sauvage. 
(Bot.) 

Sasiohoin (L-ain), salteador, ladron 
de lugares despoblados : brigand, voleur 
de grands chemins. 

Sasipe (L), jaro : hallier, fourre. = 



Digitized by 



Google 



212 



SASITU — SATAR 



De SA3i + pb, bajo el zarzal, sous la ronce. 
Oreinak badituzte bbren sasipeak, los 
ciervos poseen sus jaros, les cerfs ont 
leurs buissons profonds. (Har.) 

Sasltu : 1° (B), estercolar : fumer les 
terres, tpandre le fumier. Var. de sastu , 
satsitu. (De sats.) Sasitu ta jorratu ta 
garia artu, estercolar y escardar y coger 
trigo : fumer, tchardonner et ramasser le 
bU. (Refranes, 237.)— 2° (AN, L), enzar- 
zar, embroussailler. Lur oneko ooia, 
usu erainez, sasituko da, el trigo de 
buena tierra se enzarzara si se siembra 
espesamente , le btt de bonne terre s'em- 
broussaillera si on le seme trop 4pais. 
(Duv. Labor. 37-19.) — 3° (AN, BN), 
cubrirse de zarza, se couvrir de ronces. 
Phentzeak sasitu, cubrirse de zarza los 
prados, se couvrir de ronces (les pris). 

Saska, saskadako (BN, Sal.), tra- 
bajo pronto y de poca duraci6n, travail 
prompt et de peu ae durie. 

Saskako ( B-deust-gald-o-t§ ) , rastro 
6 azada de dos puas algo redondas, 
r&teau ou biche a deux pointes quelque 
peu arrondies. 

SASKAR ( Be ) , estupido , grosero : 
stupide, grossier. 

SASKARA (B-a-d-i-mond-o) : 1° con- 
junto de cosas inutiles : bric-a-brac, 
ramas de choses inutiles. — 2° produc- 
tos que las aguas del mar 6 de4ps rios 
acarrean a las orillas : e* paves , Jfroduits 
que les eaux de la mer ou des rivieres 
apportent sur leurs bords. 

Saskarri (B-a-ang-o-tS), broza, restos 
de que se forma el estiercol : broutilles, 
rtsiaus donl on fait du fumier. 

Saskei (B-a-o-tS), Var. de saskarri. 

SASKEL (B-mu-ts), sucio, desaseado : 
sale, malpropre. 

SASKI: 1° (AN-b, BN, G, L, R, S), 
cesta, marine. Ifintzen da lurra edo 

ERRAUTSA SASKI BATE AN, BOTATZEN ZAYO UR 
IRAKINA ETA ONEK URTU ETA ERAMATEN DU 

bkrekin gatzua (G, Dial, bas. 116-5) : se 
pone la tierra 6 ceniza en una cesta , se 
le echa agua hervida y 'esta derrite y 
lleva consigo el nitro : on place la terre 
ou la cendre dans une manne, et on jette 
dessus de I'eau bouillante; cette eau fond 
et entratne le nitre. Paulo abade zahar 

HURA PALMA-ADAR BATZUK HARTURIK, HE- 
TZAZ ZARE, SASKI ETA OTHARRE EGITEN HARI- 

tzbn zela : que aquel anciano abad Paulo, 
tomando unas ramas de palmera, se ocu- 
paba en hacer cestos, cestas y banastas : 
que le vieil abbe' Paul, prenant quelques 
branches de palmier, s'occupait a faire 
des paniers, des mannes et des corbeilles. 
(Ax. 3«-3-10.) Iizko saskitSo bat, una 
canastilla de j uncos, une caisse dejonc. 
(Ur. Ex. ii -3.) — 2° (B-gor), persona 
sucia, personne malpropre. — 3° (B-bas- 
urd ) , restos con 1 que se hace el estier- 
col , restes dont on fait du fumier. Var. 

de SASKARRI. 

Saskil ( B-a-d-i-m-mond ) , Var. de 

SASKEL. 

Saaki-potorro (G-zeg), cesto pequeno, 
petit panier. 

Saskito : 1° (AN-b, ...), almud, me- 
sure espagnole iquivalant a un litre 
soixante-seize centilitres. — 2° (L), cesto 
pequefio, petit panier. Bainan ezta hala- 

KORIK NOLA GISUA HILDORA SASK1TOZ ERA- 
MATE A , pero no hay nada como llevar la 
cal al surco por cestitas, mais il n'y a 
rien comme de porter la chaux au sillon 



par pelits paniers. (Duv. Labor. 94- 
29.) 

Saaki-ustai (AN-b-lez), aro superior 
de un cesto, cercle suptrieur d f un panier. 

Saslor (B-g, ...) : l«acarreo de estier- 
col, charroyage de fumier. — 2° cena 
que se da en tal ocasi6n , repas que Von 
donne a cette occasion. Ezkonbarriai au- 

ZOAK BURDI BETENA SATS EROATEN DEUTSE 
TA GERO APARI ANDI BAT EMOTEN JAKE 
ONEI : SASLORRA DA APARI AU '. 10S VecinOS 

llevan a los recidn casados cada cual una 
carretada de estiercol y luego se les da 
a estos una gran cena : esta cena se 
llama saslor : chaque voisin apporte aux 
nouveaux mariis une charreUe de fumier , 
et ensuite on leur donne a tous un grand 
repas : ce repas s'appelle saslor. 

Sasmadoi (BN-gar), zarzal grande, 
maleza : fourr4, broussaille. 

SASOAL (Lc), sano, bien dispuesto : 
sain, dispos. (?) BiTiffA, ahuntzumea, 

GAZTE DEINO ON DA JATEKO , SAMUR DA, 

uster da , sasoal da : el cabrito , mien- 
tras es joven, es bueno para comer, es 
tierno, es blando, es sano: tant que le 
chevreau est jeune, il est bon a manger, 
il est tendre, il est mou, il est sain. (Ax. 
3 a -271-5.) Sagar sasoalak, manzanas 
sanas, des pommes saines. 

Sasoi (B, G), sasoin (AN-b, L), 
sazon, tpoque. (??) 

Sasondo (BN), junto al zarzal, pres du 
buisson. (Contr. de sasiondo.) Sasondo, 
beharrondo : junto al zarzal, la oreja 
cerca (para espiar) : pres du buisson se 
trouve Voreille (pour 6pier). 

SAST (AN, Be, G), onomat. de la 
introduction de un objeto en otro, ono- 
mat. de V introduction d'un objet dans 
un autre. Urabilak amari osturiko bu- 

RUKO ORRATZ BATEGAZ { SAST ! j SAST ! 

odoldu bban ezkerra : Urabilla ensan- 
grent6 la mano izquierda metiendo en 
ella | sast ! j sast ! un grueso alfiler ro- 
bado a su madre : Urabilla s'ensanglanta 
la main gauche en y enfoncanl, sast! 
sast ! une grosse aiguille voUe a sa mere. 
(Euskalz. 1-155-25.) 

Sasta (L, Duv. ms), sastada (AN, 
B, G), punzada : piqtire, e'lancement. 
Sastadaka (B, G), a punzadas, a piqtires. 

Sastaga (G-al), palo largo que se usa 
para remover la ceniza de las caleras : 
fourgon, tongue perche employee pour 
remuer la cendre des fours a chaux. 

Sastaka (L), a punzadas : par d Ian ce- 
ments, a piqures. Beharriek minez sas- 
taka EZTAROTE LO EGITEN UTZI , loS oidoS 

punzandome de dolor no me han dejado 
dormir : par suite d'tlancements doulou- 
reux dans les oreilles, je n'ai pu dormir. 

Sastakai, punal : poignard, javelot. 
(F. Seg., Duv.) 

Sastakatu (L ?), herir (de arma pene- 
trante), blesser (avec une arme p6n6- 
trante). Eta filistindarretarik erori 
ziren sastakaturik Saraingo bidean , y 
cayeron heridos de los Filisteos en el 
camino de Saraim , et Us tomberent bles- 
se's par les Philistins sur le chemin de 
Saraim. (Duv. I Reg. xvn-52.) 

Sastaketa: 1° (G-mot), juego de la 
toiia 6 calder6n,,/ew du bistoquet. Sasta- 
ketan, jugando a la toiia, jouant au bis- 
toquet. — 2° (B), acuchillamiento :poi- 
gnardement, action de poignarder. Sas- 
taketan, acucbillando , poignardant. 

Sastako (L?, Duv. ms), punzada, 



piqtire d f un objet pointu. Var. de sasta, 
sast ad a. 

SASTAL (G-orm), (agua) tibia, insus- 
tancial : (eau) tiede, insipide. 

Sastamar (B-a-o-m), despojos de 
lefla que arrastra el agua : tpaves, debris 
de bois qu 1 entratne Veau. 

Sastana (AN, G-et§), cesta muy pe- 
quefla , panier tres petit. 

SASTAR : 1° (B-a-1-m-mu-tS), basura, 
vulg. sarama, ordures. — 2° (B-mu?), 
borrachera, ivrognerie. 

Sastardun (B-mu), basurero, el carre- 
tero, empleado del pueblo, que pasa por 
las calles recogiendo la basura ; vulg. 
saramero : boueur, charretier employ 6 
par une locality, qui ramasse les ordures 
dans les rues. 

Sastegi (B-a-i-man-m-o), estercolero, 
cour a fumier. 

S ASTRA (B-m), sastraka (AN-arak- 
lez , B-g-i-m-mond-tS ) , sastrapa ( AN , 
B-ang, G), maleza, matorral : buisson, 
broussaille. Troka ain zakon sastraka 

BA1NO BESTERIK EZTAN ONETATI , pOT Un 

barranco tan prof undo en que no hay 
sino maleza , par un ravin si pro fond ou 
il n'y a que des broussailles. (Euskalz. 
11-358-60.) 

Sastu (B-ang-el-m-mafl, G-zeg), ester- 
colar: fumer, e'pandre le fumier. Zuti- 

NIK EGON EZIN DIREAN GIZON KATUTU TA 

ardaoz sastuak i hombres emborracha- 
dos y estercolados (sic) de vino , que no 
pueden tenerse de pie : des hommes ivres 
et fume's (sic) de vin, qui ne peuvent se 
tenirdebout. (Per. Ab. 65-27.) 

Sasual (L), sano, curado : sain, gu4ri. 
Var. de sasoal. Orduan erran zarobn 
gizonari : Heda zazu bbsoa. Eta hedatu 
zuen, eta bertzea bezain sasual edo 
sendo egin ziTZAYOBN i entonces dijo al 
hombre : Extiende tu mano. Y e*l la 
extendi6, y le fue restitulda sana como 
la otra : alors il dit a cet homme : E tends 
ta main. II VHendit, et elle redevint saine 
comme Vautre. (Duv. Matlh.im-i3.)ORo- 

BAT ILEA ILHUN ETA HARTZI DUBN IDIA EZTA 

itSuraz sasual, asimismo el buey que 
tiene el pelo oscuro y desgrenado no 
parece estar sano, de mime le bceuf qui 
a le poil fonc6 et emme*l4 ne semble pas 
sain. (Duv. Labor. 116-18.) 

Sasuri (BN-haz), musgafio, raton del 
campo : mulot, rat des champs. 

Sat (c), Var. de sagu, « rat6n, » en 
algunos derivados : Var. de sagu , « sou- 
ris, » dans quelques dtrivis. 

SATA: 1° (G-andJ, palo largo con que 
se remueve la pieara en una calera : 
fourgon , tongue perche avec laquelle on 
remue la pierre dans un four a chaux. 
— 2° (AN), abarca, brogue. 

Satabia : 1° (B-m, ...), nido de ra to- 
nes, nid de sour is. — 2° (B-m), tesoro, 
ire'sor. 

Sataga (G-and), Var. de sastaga. 

SATAI: l°(AN-goiz, Be), alzaprima, 
palanca, levier. — 2° (G-and), estampa, 
stature. Satai onekoa da beor ori; asi 
bear du orrbk i esa yegua es de buena 
estampa ; esa tiene que crecer : cette 
jument a une bonne stature; elle gran- 
dira. 

Satandera (B-eib, G, Araq.), satan- 
dre (BN-s, R), comadreja, lit. : sefiora 
de ratones : belette, lit.: dame des sou- 
ris. 

SATAR: 1° (BN-gar-s, L), carbunclo, 



Digitized by 



Google 



SATARABI — SAUSERA 



213 



charbon symptdmatique ou emphysima- 
teux. Satarra bularrban elkitzbN zaib 

IDI-BEIER, OABBGUNBN BARRKNEAN , I LBN 

3u (BN-s) : el carbunclo les sale en el 
pecho a los bueyes y vacas, de la noche 
para la mafia n a les mata : le charbon 
apparait sur la poitrine des bceufs ou 
des vaches, et dans Vespace d'une seule 
nuit il les tue. = En AN-b es tambien 
enfermedad del ganado vacuno, pero 
parece que distinta del carbunclo. En 
AN-b c'est aussi une maladie des bites a 
comes; mais elle differe, paratt-il, du 
charbon. — 2° (G-ord), menudencia, 
polvo, residuos : menuaille, poussiere, 
dibris. — 3° (B-a-o), porfiado, opinidtre. 

— 4° (B-o), matorral, buisson. 
Satarabi (B-o) : 1° chubasco, averse. 

— 2° avalancha de nieve, avalanche de 
neige. 

Satarra (L-ain, R-uzt), gangrena 
negra que ataca al ganado vacuno, gan- 
grene noire qui attaque les bites a comes. 
Var. de satar (1°). Satarra gaizto batbk 

ERAMANKN ALDRBIN ARAUZ , OJalA te Ueve 

una mala gangrena, plaise a Dieu qu'une 
mauvaise gangrene temporte 1 

SATARRI (B, ms-Ots, Mog., ms- 
Lond), veneno, venin. 

Satarte (AN, BN-s, R, S), satartze 
(R-uzt), ratonera, souriciere. Preso dago 

BIOTZ tSIMURRBKOA, D1RUBN AMOREZ , DEA- 
BRUARBN SATARTBAN BDO SASIAN (AN, Liz. 

270-18) : preso esta el de enjuto coraz6n, 
por amor del dinero, en la ratonera 6 
zarza del diablo : celui qui a le cceur sec 
est prisonnier, par amour de V argent, 
dans la souriciere ou la ronce du diable. 

SatatS (Sc), rastrojo, chaume. 

Sataan - satean ( B - tS ) , a cada rato , 
muy frecuentemente : a chaque instant, 
tres friquemment. 

Satei ( Be ) , corpulencia , estampa 
de animal : corpulence, stature d'un ani- 
mal. Var. de sataj (2°). 

Satero (B-i-m-o), musgafio, rat6n : 
mulot, souris des champs. 

Satitsu (AN, Gc), musgafio, rat6n de 
los campos, lit. : rat6n ciego : mulot, rat 
des champs, lit.: rat aveugle. 

Satitz (B, ms-Zab. Ipuifi. xx), Var. 

de SATITSU. 

SATO (L), medida de granos, mesure 
de grains. (?) Zbrubtako errbsumak iduri 
du altSagarria, emazteki batek hartu 
bta hirur sato irinetan nahastbkatzen 
DUENA, orhb guzia haz dadien arteo : 
semejante es el reino de los cielos a la 
levadura que toma una mujer, y la 
esconde en tres medidas de harina, nasta 
oue todo queda fermentado : le royaume 
des cieux est semblable au levain qu'une 
femme prend et mile dans trois mesures 
de farine, pour faire lever toute la p&le. 
(Duv. Matth. xiii-32.) 

Satoki (B-mafi), escondrijo donde 
guardan los muchachos las manzanas 6 
peras , cachette dans laquelle les garcons 
conservent des pommes ou des poires. 

Sator (AN, B, BN, G, R), aathor (BN, 
L), topo, taupe. Satorrak buztanagaitik 
begiak saldu eiebazan, ta augaitik « sa- 
torren tratua » esatbn jako galtzaizko 
salerostb bati (B, ...) i dicen que el topo 
vendi6 los ojos por el rabo ; por lo cual 
se llama « trato de topos » la compra- 
venta en que se pierde dinero : on dit 
que la taupe vend it ses yeux pour la 
queue; c'est pour cela qu'on appelle « con- 



trat de taupes » la transaction dans la- 
quelle on perd de V argent. Satorrak 
eztau orpoan joko (B-a-eib-m-o) , el topo 
no le pegara en el tal6n ( se dice de una 
persona presumida que anda sobre las 
puntas de los pies) , la taupe ne le frap- 
pera pas au talon (se dit d'une personne 
qui marche sur la pointe des pieds). 

Sator-arte (AN-b, L-ain), cepo para 
topos : taupiere, piege a taupes. 

Sator-bedar ( B - m ) , tartago , hierba 
de virtud purgante y em^tica muy fuerte : 
ipurge, her be dont la vertu purgative et 
vomitive est tres forte. 

Satordi (L-am), lugar abundante en 
topos, lieu infesii de taupes. 

Sator gorri (R-uzt) , campafiol , raton 
campesino : campagnol , rat des champs. 

Sator-lur (BN-s, L-get, R-uzt, S), 
topera, taupinie. 

Sator - mukulu ( R ) , sator - mukuru 
(AN-b), sator-mukurru (BN-ald-s, R), 
topera, taupinie. 

Sathor-mulo (L-ain), sathor-mulho 
(BN-ist), topera, taupiniere. Sathor- 

MULOAK B ARRAY ATZBA ETA LANDBTAKO ERRE- 

kak ongi ezartzea , deshacer las toperas 
y arreglar las acequias de los campos, 
difaire les taupinieres et arranger les 
fossis des champs. (Duv. Labor. 103-3.) 

Sator- musuri (S). (V. Sator-pila.) 

Sator-pila (G,...), sator-pilo (Be, 
G, ...), satorpulo (BN-gar), satorroski 
(BN-am-gar), topera, agujero que hacen 
en tierra los topos : taupinie, trou que 
les taupes font dans la terre. 

Sathor-zilo (AN, BN, Lc, S), galeria 
de topo, galerie de taupe. 

SATS : 1° (Be, ...), esttercol, fumier. 
Emakume loja ostikopean darabile guz- 

TIAK , SIMAURRA EDO SATSA LEGEZ : todoS 

desprecian a la mujer sucia, como estier- 
col 6 basura : tout le monde miprise la 
femme sale, com me du fumier ou de la 
saleti. (Bart. II-29-8.) Munduko ondasu- 

NAK SATSA BAlftO GITSlAGOTZAT EUKAZAN 

batek, uno que estimaba menos que el 
estie>col los bienes de la tierra, quelqu'un 
qui estimait moins que le fumier les biens 
de la terre. (An. Cur. 152-22.) — 2° mu- 
fieca, juguete de nifios: poupie, jouet 
oVenfants. (Oih. ms.) = Duvoisin atri- 
buye esta acepci6n a Oihenart. Duvoisin 
altribue cetle acception a Oihenart. — 
3° espantajos que se ponen a los maices 
plantados el dia primero de mayo ( sic ) , 
ipouvantails qu'on met aux mais planlis 
le premier jour de mai (sic). (Oih. ms.) 
— 4° (AN-lez, BN-ald, G-etS), poli- 
11a, teigne. Satsak artu, apolillarse, s'ar- 
tisonner. — 5° (BN-s), sauce, saule. 
(Contr. de barats.) — 6° (B, ms -OtS), 
despreciable, miprisable. 

Sats-atBur (B-m-ub) , rastro 6 azad6n 
de dos puas fuertes y casi redondas , en 
lo cual se distingue de kortatSur, que 
tiene puas agudas : r&teau ou biche a 
deux fortes pointes presque rondes, ce 
qui le distingue de kortatSur, qui a les 
pointes aiguis. 

Satsena (B, ms-Ot§), lo mas despre- 
ciable, le plus miprisable. 

Sats-gaineko (B-elg), una danza espe- 
cial, une danse spiciale. 

Satsitu (B-a-o-t5), estercolar : fumer, 
ipandre du fumier. 

Sats-kako (G-gald-o-t5), Var. de 
sats-atSur. 

Sats-sarda (B), horquilla de hierro 



que sirve para recoger estiercol y heno, 
fourche de fer qui sert a ramasser le 
fumier et le foin. 

SATSUA (BN-am), sucio, inmundo : 
sale, immonde. Nahasago, karatsago 
(hori krraiten da gauza satsu eta urrjn 
gaitzekoaz) : cuanto mas revuelto, tanto 
mas hediondo ( eso se dice de cosas su- 
cias y de mal olor) : tantplus on la remue, 
et tant plus mauvais elle sent (se dit de 
choses sales et puantes). (Oih. Prov. 323.) 

BADA ESPIRITU SATSUA, ILKI DENEAN GIZO- 
NAGANIK , LBKU LEIHORRBZ DABILA , PAUSU- 
BILHA, BTA BZTU BRIDEITEN I CUando el 

espiritu inmundo ha salido de un horn- 
bre, anda por lugares secos, buscando 
reposo , y no le halla : lorsque l f esprit 
impur est sorti d'un homme, il va par 
des lieux arides, cherchant du repos, et 
il n'en trouve point. (Leiz. Matth. xn- 
43.) = Esta palabra, se^tin Salaberri, se 
usa tambien para significar « las malas 
hierbas que perjudican a la jcosecha ». 
D'apres Salaberry, ce mot est usiti aussi 
pour disigner « les mauvaises herbes qui 
font du tort aux ricoltes sur pied ». 
Satsubi (AN-ond). (V. Sataurl, 

Satsuri (L-ain) : 1° campafiol, raton 
del campo : campagnol , rat des champs. 
— 2° topo, taupe. (Oih. ms.) 

Satsutarzun (S, Andere dona Maria, 
3-8), nffncha, suciedad : tache, saleti. 

Sats - urkula ( B ) , Var. de sats- 

SARDA. 

Satsutu (BN-am), coinquinarse, ensu- 
ciar : sesouiller, salir. Eztu ahoan sartzbn 
denak satsutzbn gizona , no ensucia al 
hombre lo que entra en la boca , ce n'est 
pas ce qui entredans la bouche quisouille 
Vhomme. (Leiz., Har. Matth. xv-11.) 

Satuke (G-ber), copo grande de lino, 
gros icheveau de Un. 

Saturde (AN-lez, G-et§J, jabali, lit. : 
cerdo de ra tones ? : sanglier, lit. : pore 
des rats ?. 

Saturdin (AN-b, BN-ald-am-gar, Sc), 
campafiol, raton campesino : campagnol, 
rat des champs. 

Satutsii (Sc) : 1° campafiol, campa- 
gnol. Var. de satitsu. — 2° cegato, pa- 
labra de desprecio : myope, terme de 
mipris. 

SATZ (AN-os), oruga, chenille. 

Sauka (AN-b), sauco, sureau. (??) 
Sauka-lili (L), sauka-lore (AN-b, L), 
flor de sauco , cuyo cocimiento se reco- 
mienda para combatir los catarros : fleur 
de sureau, dont I'infusion est indiquie 
pour les rhumes. 

Sauka -ziri (Lc), sauquillo, hieble. 
(Bot.) 

Sauko (B-a), sauka (ms-Lond), 
sauco, sureau. (Bot.) (??) 

SAUNKA (AN-lez, Be, Gc, ...), la- 
drido, aboiement. 

Saunka egin (AN, B, G), ladrar, 
aboyer. 

Saunkaka (Be), ladrando, aboyant. 

Saunkalari (Be), ladrador, aboyeur. 

SAUNTSI (BN-s), bajar, descendre. 
Sauntsadi (BN-s), baja, descends. 

SAURE (BN-s), majada, donde se 
recoge el ganado : bergerie, bercail ou 
Von rassemble le bitail. 

Sauri (G-ori), pez de la costa, muy 
inslpido : saure , poisson de la cdte, tres 
fade. 

SAUSERA (B-mu), sauserana (B- 



Digitized by 



Google 



214 



SAUTSI — SEIHETS 



mu), mujer de torpes modales, marima- 
cho : horn masse , femme d' allures gros- 
ser es. 

Sautsi (BN-aezk), bajar, descendre. 
Var. de sauntsi. 

Seail (AN-b), sehail (L-ain), esbelto, 
svelte. (Contr. de segail.) 

Sehaildu (L-ain), demacrarse : se 
de'charner, maigrir. 

SEASKA (AN-b-lez-oy, G) , sehaaka 
(L): locuna, berceau. Hbmen, sbhaska 

ZABAL BATEAN, UR HANDIAK BERE IBAI GAR- 

biak dabilzka : aqui en una cuna espa- 
ciosa cl rio despliega sus limpias aguas : 
ici, c'est un immense berceau, au fond 
duquel la Nive dtploie lentement ses 
nappes bleues et limpides. (Dasc.Atheka. 
3-15.) — 2° (S, Geze), pesebre, creche. 

Sebogi (Be,...), trozo de sebo en 
otana, motte de suif en forme de pain de 
manage. (De sebo + ogi.) (??) 

Sebopil (B-d-tS), torta de sebo, panne 
de suif. (De sebo + opil.) (??) 

SEBOT: 1° (B-m), guadafia : dail f 
faux. — 2° (B-i), sierra pequefia , petite 
scie. (?) 

SEDAL: 1° (BN), cerda, crin : sole 
de pore, crin de cheval. — 2° (B-o), pus 
que sale del divieso, pus qui s'icoule 
a'un furoncle. 

Sedar (AN-lez, G-t), gusano de seda, 
ver a soie. = De seda, seda, soie -|-ar, 
gusano, ver. (??) » 

SEDARRI (Sc), piedra colindante, 
divisoria, moj6n : pierre limitrophe, de 
separation , borne ou limite. Aurhide 
biren alhor-artean ungi dago sedarria , 
el limite esta bien entre los campos de 
dos hermanos, la borne sied tres bien 
entre les champs de deux freres. (Oih. 
Prov. 55.) 

Sedarriztatu (S), acotar montes : 
borner, planter des bornes dans les mon- 
tagnes. 

SEDElLA (Sc), banco de carpinteros, 
6tabli de menuisier. 

Sedel (B-a), Var. de sedal (2°). 

SEGA: 1° (c,...), ffuadafla, dalle: 
faux, dail. — 2<> (BNc, Sc), sierra, 
scie. 

Sega-adar (B-mond), colodra de 
segadores , coffin des faucheurs. 

Segaharri (L), piedra para a filar la 
hoz 6 guadafia : queux, pierre servant a 
aiguiser la faux ou la faucille. 

SEGADA (Lc, ...), trampa, lazo para 
coger pajaros : trappe, collet a prendre 
les oiseaux. Hek hedatzbn eta paratzen 
dituzten artbz, sarez, lakioez eta sega- 
dez : con los cepos, redes, lazos y tram- 
pas que aquellos extienden y preparan : 
avec les pieges, filets, lacets et trappes 
qu'ils prtparent et tendent. (Ax. 3a- 
162-2.) 

Segai (?), materia, matiere. Adanen 

GORPUTZA BAINO SEGAI OBEZKOAK EZTIRA 
ZUREA TA NERE GORPUTZAK, tu CUerpO y el 

mio no son de mejor materia que el 
cuerpo de Adan, ton corps et le mien ne 
sont pas de meilleure matiere que le corps 
d'Adam. (Mend. 1-10-2.) 

SEGAIL (AN-b-lez, G-and-bid-ern- 
ori-ur), esbelto, svelte. Segaila mami gutSi 

TA EZUR ANDIKO NAIZ GIZASEME NAIZ EMA- 

kumea da (G-and) , esbelto se dice de un 
hombre 6 mujer de poca came y mucho 
hueso, svelte se dit d'un homme ou d'une 
femme maigre et tres osseuse. Tsikia bb- 
zain seoaila ta ezerbza , tan esbelto 6 



insignificante como pequefio, aussi svelte 
et insignifiant que petit. ( Mend. III- 
179-5.) 

SEGAlLA (BN-s, R), cabra de un afio, 
chevre d'un an. 

Sega-aztal (AN-b), parte ancha de la 
guadafia, contigua al mango : partie 
Uroite de la faux, conliguS au manche. 

Sega-kider (AN-b), mango de la gua- 
dafia, manche de la faux. 

Segakin ( S ) , serrin , sciure. Lekhi'U 
segakinez eta harinaz iaurri, alfombrar 
de serrin y de harina el lugar, tapisser 
Vendroit de sciure et de farine. 

Sega-kotlu (AN-b), sega-poto 
(Gc,...), colodra, caja llena de agua 
donde hay una piedra de afilar, que Tie- 
van los segadores a la cintura : coffin, 
Hui plein d'eau, dans lequel le faucheur 
met la pierre a aiguiser, et qu'il porte 
attache' a la ceinture. 

Sega-mailu (AN-b) , martillo especial 
con que se adelgaza el corte de la gua- 
dafia, marteau special dont on se sert 
pour aiguiser le tranchanl de la faux. 
Sega-mailuak (AN-b), el martillo y 
yunque que se usan para adelgazar el 
corte de la guadafia , le marteau et Ven- 
clume que Von emptoie pour aiguiser le 
tranchant de la faux. 

Segara ( AN - ond ) , lazo : lacet, sorte 
de piege. Var. de segada. 

Segari : 1° (AN, B, Gc), segador, 
faucheur. — 2° (BN , S) , aserrador, scieur 
de long. 

Segarre (L-ain), limite : limite, borne. 

Segarrl (AN-b, L-ain), piedra de 
afilar : queux, pierre a aiguiser. 

Sega-Sango (AN-b), pieza de la gua- 
dafia por la que se une al mango , partie 
de la faux qui I'attache au manche. 

Segatu (Sc), aserrar, scier. 

Segazur (BN-am, Sc), armaz6n, palos 
laterales de la sierra grande, bdti ou 
chassis de la grande scie. = La r es 
suave. Z/r est doux. 

Segeila (Sc), segila (S?), cabra de un 
alio, chevre £g&e d'un an. Var. de se- 
gaila. 

SEGIZI: 1° (Gc, ...), duelo, cortejo 
de personas que asisten a una novena 
entera en sufragio del alma de un difunto : 
deuil, cortege de personnes qui assistent 
a une neuvaine entiere de prieres pour 
le repos de I'ime d'un dtfunt. — 2° (G- 
aya-ori), merienda muy frugal, vino y 
pan : collation tres Ugere, se composant 
de vin et de pain. — 3° (G-and), costum- 
bre, coutume. 

Sego (L-get-zib, Duv.), sebo, suif. 
(D. esp. sebo.) 

Segur (BNc, Gc, Sc), seguro, cierto : 
stir, certain. (??) 

Segurantza (B, G, L), seguridad, 
se'eurite'. (??) Nola eztugun geroko segu- 
rantzarik, de c6mo no tenemos seguri- 
dad de lo porvenir, comment nous n'avons 
pas de s4curit6 pour Vavenir. (Ax. 3 a - 
231-6.) 

Seguru : 1° (Be), seguro, stir. (??) — 
2o (Be), parece que, segun dicen : il 
paratt, on dit. Badator seguru, parece 
que viehe, il parait qu'il vient. Ezeida 
il. — Ez seguru : dicen que no ha muerto. 
— No, a lo que parece : on dit qu'il n'est 
pas mort. — Non, A ce qu'il parait. 

SEI : 1° (c), seis, six. = En B-ar- 
berg-mond-otS-ub, G-azp, se pro- 
nuncia Sei. En B-ar-berg-mond-otS-ub , 



G-azp, on prononce Sei. Seihetan ehun, 
seiscientos, lit : seis veces cien : six cents, 
lit. : six fois cent. (Ax. 3*-3-20.) — 2° (B, 
arc), nifio, infante : enfant, b6b£. Var. de 
sein. Inudea laztan dauenak seiari be- 
zuza, quien ama a la nodriza regala al 
nifio, quiconque aime la nourrice fait des 
cadeaux a V enfant. (Refranes, 55.) Seiak 

DANTZUANA ESKARATZEAN, BSAN DAROA ATAR- 

tean : lo que oye el nifio en el hogar, 
suele decir en el portal : ce que V enfant 
entend au foyer, il le r6pele a la porte. 
{Refranes, 239.) Bagila, sei goseen bai 
ila : junio, prenda muerta de los nifios 
hambrientos ljuin, gage mort des enfants 
affam6s. [Refranes, 525.) = El autor dice, 
por contracci6n, bayla en vez de bai-ila. 
Vauteur dit, par contraction , bayla au 
lieu de bai-ila. — 3° (G, Itur., L), criado, 
serviteur. Jauna, zu ene etSera sar- 

TZEKO, EZ NAIZ DIN ; BAINAN BAKHARRIK 
HITZ BAT ERRAZU ETA ENE SEHIA SENDATUA 

daitb : Sefior, no soy digno de que 
entres en mi casa ; mas mandalo con tu 
palabra, y sera sano mi siervo : Sei- 
gneur, rdpondit le centurion, je ne suis 
pas digne que vous entriez dans ma mai- 
son; mais dites seulement une parole, et 
mon serviteur sera gu4ri. (Duv. Matth. 

VIII-8.) AlTA-AMEK BERE UMEI ETA NABU- 
SIEK ERE BERE SEHIEI EGITEN DERAUZTEZA- 

tbnak, los (juramentos conminatorios) 
que hacen los padres a sus hijos y los 
amos k sus criados , les (jurements com- 
minatoires) que les parents font a leurs 
enfants et ceux des maitres a leurs domes- 
tiques. (Ax. 3«-85-15.) £ Zer eztute egingo 

GURBKIN NAUSIAK, AUSARTATZEN BADIRA 

onetara seiak? i qu6 no haran de noso- 
tros los superiores, cuando asi se atre- 
ven a esto los criados? qu'est-ce que les 
suptrieurs feront de nous, lorsque les 
domestiques osent ceci ? (Cane. bas. III- 
154-8.) — 4° (S-gar), chaleco, gilet. Var. 
de sai. 

Seihal : 1° (L), pafio, Hoffe. (D. esp. 
sayaH.) Hirugarrenak, mehe eta luSe bat 
baitzen, halako seihal beltz batez esta- 

LIAK ETA GORDEAK ZITUEN AZTALAK I la ter- 

cera , como era flaca y larguirucha , tenia 
cubiertas y ocultas las piernas con un 
pafio negro : la troisi&me, qui ttait 
maigre et grandelette, avait les jambes 
recouvertes d'une Hoffe noire. (Piar. Ad. 
28-5.) — 2° (L-ain), mantas para el 
ganaao, couvertures a V usage des bes- 
tiaux. 

Solas (S-gar), estar en chaleco, Hre 
en gilet. (De sei , 4°.) 

Seiaste (B-m), semana sin fiesta, 
semaine sans file. 

Seiatu (AN), esforzarse, procurar, atre- 
verse, ensayarse : s f efforcer, tenter, oser, 
se rtsoudrc a. Artzaiarekin dagoenean, 

EZTA SEIATZEN OTSOA EZER HARI (aRDIARi) 

egitera : cuando est& con el pastor, el 
lobo no se atreve a hacerle (A la oveja) 
nada : quand elle est avec le berger , le 
loup n'ose rien lui faire (a la brebis). 
(Mend. Jes. Biotz. 134-10.) 

Seiatu- aldi (AN), esfuerzo, ensayo : 
effort , essai. Ezta hori lenbiziko ta biga- 

RREN SEIATU -ALDIAN EGIN OI DEN GAUZA, 

eso no es cosa que se suele hacer en el 
primero y segundo ensayo , ce n'est pas 
une chose qui se fait g£n6ralement au 
premier ou au second essai. (Mend. Jes. 
Biotz. 350-24.) 
Seihets , costado , c6t6. Var. de sai- 



Digitized by 



Google 



SEIEUN — SEKULA 



215 



hbts. Baldin ikus ezpadezat harbn 

KSKUBTAN ITZEN SElftALEA ETA EZAR EZPA- 
DEZAT NBUnB BRHIA ITZEN LEKUAN ETA EZAR 
EZPADEZAT NEURE ESKUA HAREN SEIHETSEAN, 

eztut sinhetsiren : si no viere en sus 
manos la hendidura de los clavos, y 
metiere mi dedo en el lugar de los cla- 
vos, y metiere mi mano en su costado, 
no lo creer6 : si je ne vois dans ses mains 
la marque des clous, et sije ne mels mon 
doigt a la place des clous, et ma main 
dans son cdt4,je ne croirai point. (Leiz. 
Joan, xx-25.) 

Seieun (AN-b,...), Var. de seireun. 

Seigarren (c), sexto, sixieme. 

Sehigo (L), servidumbre, domesti- 
city 

Sehikide (L), consiervo, compaflero 
en el servicio, compagnon de domesticity. 
Bainan ilkhitzban aurkhitu zuen sehi 
hark bere sehikidbtarik bat : mas luego 
que sali6 aquel siervo, hall6 a uno de 
sus consiervos : le serviteur, a peine 
sorti, rencontra un de ses compagnons. 
(Har. Matth. xvin-28.) 

Seiko (c,...), el seis de la baraja, le 
six du jeu de cartes. 

SEILA (BN-ald-luz), cancilla, puerta 
de los campos : porte a claire-voie , dont 
on ferme les champs. 

Sehi-lagun (L) , compaflero de servi- 
cio , compagnon de domesticity. 

Seilaste (B, All.), Var. de sbiastb. 

Seilko (?, Afl. ms), semestre, se- 
mes t re. 

Seimlliki ( B-lank ) , mufleca , juguete 
de niflas : poupte, jouet de flllettes. 

SEIN: 1° (Be;, niflo, infante, enfant. 
== Sein no se dice por las crias de los 
animales, sino ume, palabra que susti- 
tuye en muchos labios a la primera. 
Parece que hay afinidad de origen entre 

SEIN , SEME , SENAR , SEMIN , SENIDE. SEIN 

ne se dit pas pour les petits des ani- 
maux, mais ume, qui se substitue friquem- 
menl au premier. II semble y avoir une 
parents aorigine entre sein, seme, senar, 

SEMIN, SENIDE. Eta SEINDUN EGONIK, DEA- 
DAR BGITEN EBAN SEJNA EOITEN JARDUNAZ 
ETA LER BGITEN EBAN MlftEZ SEINA EGITEKO '. 

y estando en cinta, clamaba con dolores 
de parto , y sufria dolores por parir : elle 
Hail enceinte, et elle criait, dans le travail 
et les douleurs de Venfantement. (Ur. Apoc. 
xn-2.) SeiSa galdu (Be), seiSJa bota (B), 
s ei 55 a gastau, kastau (B-g) : abortar , 
lit. : perder, echar el niflo : avorler, lit.: 
perdre, rejeter V enfant. Nire seina ezta 
zurea langoa (B, ms -Ot§), mi niflo no 
es como el vuestro (dicho que se dirige 
a las personas que ensalzan desmesura- 
damente lo propio en detrimento de lo 
ageno ) : mon enfant n*est pas comme le 
vdtre (dicton applique" aux personnes qui 
vantent outre mesure ce qui leur appar- 
tient, au detriment de ce qui leur est 
stranger). — 2° (L, Goyh.), puntada, 
aviso, advertencia : &veil, avis, avertis- 
semenl. 

Seifia : 1° (AN, B, G), seis a cada 
uno , six a chacun. — 2° (B) , el niflo , el 
infante, Venfant. 

Seinakor (B-ang-el-ofl), prefiada, em- 
barazada : enceinte, grosse. 

Seixiatu (B), signarse : se signer, faire 
le signe de la croix. (??) 

Seinbako (B-a-o), esteril, sterile. 

Seinda (BN, Sal.), santa, sainte. (??) 

Seindu : 1° (B), anifiarse, tomber en 



enfance. — 2<> (BN, Sal.), santo, saint. 

(??) 

Seindun (B), embarazada, enceinte. 
Seindun geratuten badira, ezarri errua 
errurik ezeukanari : si quedan en cinta, 
echan la culpa a quien no la tenia : si 
elles deviennent grosses, elles rejeltent la 
faute sur quelqu'un quin'y est pour rien. 
{Per. Ab. 107-19.) 

Seindunzia (B?, Afl. ms), prole : race, 
lignte, descendance. 

Sein-egikera (B-a), parto, accouche- 
ment. 

Sein egin I Be ) , parir : enfanter, ac- 
coucher. = Solo se dice de las personas. 
Se dit seulement des personnes. Sein a 

EGITEKO ANDI DAGOZANAK , las que estail 

adelantadas en la preflez, celles qui 
sont avanctes en grossesse. (Olg. 69- 
19.) 

Seinegitondo (B, ms -Lond), sobre- 
parto, temps qui suit les couches. 

Seinga : lo (B-i-m), este>il, sin niflos: 
sterile, sans enfants. = Se distingue de 
antzu en que esta no significa esteril, 
sino sin crias, aunque las haya tenido 
antes 6 las haya de tener despu£s. Ce 
mot differe de antzu en ce que celui-ci 
ne signifie pas ste'rile, mais sans enfants, 
bien que la femme dont on parte en ait 
eu auparavant ou qu y elle puisse en avoir 
par la suite. — 2° (L), ladrido, aboie- 
ment. Var. de sainga. 

Seingintza (B,...), el parto, Vaccou- 
chement. 

Seinguren (B, Afl. ms), mufleca, 
juguete de niflas : poup4e, jouet de fil- 
lettes. 

Seinkeria (B), chiquillada, enfanlil- 
lage. 

Seinlagun (B, Afl. ms), secundina, 
placenta, parias : second ines, placenta. 

Sein-oial (B, Afl. ms), paflal de niflo, 
couches ou langes d' enfant. 

Seintlu : 1° (B-otS), mufleca, juguete 
de niflas : poupte, jouet de fillettes. — 
2° (Be), infante muy pequeflo : poupon, 
enfant tres petit. 

SElftU : lo (G, Itur.), sefla : signe, 
marque. (??) — 2° (AN-oy, G-and-ber), 
mueca, grimace. 

Seinzar (B-mu), persona aniflada, 
personne lombfe en enfance. 

Seinzaro (B, ms -Ots), infancia, en- 
fance. 

Seiogel (BN ?), ciento veinte, lit. : seis 
veintes : cent vingt, lit. : six-vingts. = 
Parece que esta palabra proviene de 
mera imitacion de irurogbi, « sesenta, 
tres veintes ; » larogbi , « ochenta , cua- 
tro veintes. » Nuestro verdadero nume- 
ral es bun ta ogbi co a las pequefias 
variantes del caso. II parait que ce mot 
provient d'une simple imitation de iru- 
rogbi, « soixante, trois-vingts; » laro- 
gbi, « quatre-vingls. » Notre veritable 
numeral est eun ta ogbi , at?ec les petites 
variantes du cas. Zen han berean kon- 

PAINIA BAT SEIOGEI PERSONAREN INGURU- 

korik, eran los que estaban alii juntos 
como unos ciento y veinte hombres, Us 
ttaient rtunis au nombre d'environ cent 
vingt. (Leiz. Act. i-15.) = En AN-b se 
usa, como variante, seietan ogei, lit. : 
« seis veces veinte. » En AN-b on 
emploie, comme variante, seietan ogei, 
lit. : « six fois vingt. » 

Seiola (B-mond), redil , bergerie. 

Seira : lo (AN-b, BN, L, S), seis a 



cada uno, six a chacun. — 2° (c, ...), 
(jugar) a seis, (jouer) a six. 

Seireun (AN, B, G), seis cientos, six 
cents. = Como variantes, ademas de 
seieun, estan en uso seietan eun (AN-b), 
seietan ehun (BN, L). Comme variantes, 
outre seieun , seietan eun (AN-b) , seie- 
tan ehun (BN, L), sont usite'es. 

Seizaro (B, arc), infancia, enfance. 
Var. de seinzaro. Hurdinetan asiazkero 

PRESTU EZTA SEIZAROA J INOK ZEBEZ AURKI 
« GERO, » ZE ALDIA BLDU DOA ! despU^S de 

comenzado a encanecer, no es de prove- 
cho el niflear; nadie diga luego « des- 
pue*s », pues el tiempo suele Uegar : 
apres avoir commence" a blanchir, il n*est 
pas utile de tomber en enfance; que per- 
sonne ne dise apres « plus tard », car le 
temps arrive. (Refranes, 167.) 

Sehizko, servil, servile. (D'Urt. 
Gram. 51.) 

Sekail (BN, L, S), esbelto, airoso : 
svelte, bien tourne". Var. de segail. 

Sekale (BN, L, S), centeno, seigle. 
(Bot.) (?) 

Sekantza (B-a-d-el-o-ots), cierto juego 
de naipes, certain jeu de cartes. (??) = 
D. esp. secansa, fr. sequence. 

Sekaratu (BN, Sal.), calmar, cal- 
mer. 

SEKERA (B, ms- Ot§), calenlura, 
fievre. (?) 

Sekeradun (B), calenturiento, fit- 
vreux. Sbkeradunagaz lo egitbn dabena, 
el que duerme con calenturiento, celui 
qui dorl avec un fi^vreux. (Olg. 186-16.) 

SEKERETA (AN-b, B-bol), excusado, 
retrete : latrines, cabinets d'aisances. 

(?) 
Sekeretu (AN, L), secreto, secret. (??) 

Gbrta diteke Jainkoaren zenbait seke- 

RETUZ ETA ORDENAMENDU ESTALIZ, puede 

suceder por ciertos secretos y ocultos 
designios de Dios, celapeut arriver pour 
certains secrets et desseins occultes de 
Dieu. (Ax. 3a-75-13.) 

SEKETEN (AN-oy), mancha produ- 
cida por el pericarpio de la nuez, tache 
produite par le brou de noix. 

Sekreta (BN-s, R), retrete, cabinets 
ou lieux d'aisances. Var. de sbkereta. (?) 

SEKULA : 1° (G?), siglo, siecle. (??) 

NOLA EUSKERA SOIL -SOIL, BAKARRIK, EDO 
NIK EZTAKIT NOLA, BIZIRIK AINBESTB SEKU- 

latan boon dan i c6mo el vascuence ha 
estado, absolutamente aislado, solo 6 
sin que sepa yo el modo, vivo por tan- 
tos siglos : comment il se fail que le 
basque est rests complelement isoU, sans 
que je sache de quelle maniere, vivant 
pendant tant de siecles. (Card. Eusquer. 
10-1.) — 2° (ANc, Be, Gc, R, Sc), jamAs, 
jamais. = Tiene las dos significaciones 
afirmativa y negativa « siempre y nunca » 
de sus correspondientes espaflola y fran- 
cesa. Ce mot possede les deux significa- 
tions affirmative et negative « toujours et 
jamais » de ses Equivalents francais et 
espagnol. Sekula bizian (Sc), nunca 
jamas , jamais de la vie. Sekula ta beti 
(B), siempre jamas, a tout jamais. Eztb- 
rauzkidatzu sekulan zuk niri oinak gar- 
bituko, no me limpiar&s jam6s los pies, 
vous ne me laverez jamais les pieds. (Ax. 
3a-84-19.) ItSasoak austbn ibiLita gbro 

SEKULAKO G1ZONIK EDERRENA ZATOZ (B-mu) : 

despu£s de haber recorrido los mares, 
llega usted hecho un hombre mas guapo 
que nunca : depuis que vous avez par- 



Digitized by 



Google 



216 



SEKULA-BEDAR — SENARGAI 



v 



couru les mers, vous ites detenu un 
homme plus par fait que jamais. Seku- 
lako galduak GARA (Be) , estamos perdi- 
dos para sierapre, nous sommes perdus 
pour toujours. Zeren ikustbn dituzutbn 

EjIPTOARRAK iROLA BRE BBRR1Z EZTITUZUTE 
IKUSIKO SEKULA GBIAGO I pueS loS EjipdoS 

que ahora veis , ya nunca jam£s los vol- 
vereis a ver : car les Egyptiens que vous 
voyez aujourd'hui, vous ne les reverrez 
jamais. fUr. Ex. xiv-13.) — 3° (AN), 
elernidad, HerniU. Sbkula guzian bizi 
bagiSa, si vivieVamos en toda la eterni- 
dad , si nous vivions pendant toute Viter- 
niti. (Mend. 1-98-9.) 

Sekula-bedar (Be), trebol comun, 
trefle commun, « trifolium pra tense. » 

Sekulako : 1° (AN, B, G), para siem- 
pre, pour toujours. — 2° (B, BN-s), a 
prop6sito, excelente : a souhait, excel- 
lent. Sekulakoa da zuk erosiriko lurra 
(B), la lierra que habeas comprado es 
excelente, la terre que vous avez achetie 
est excellente. Sekulako gaztanak bildu 
tiegu aurten , este afio hemos recogido 
mucha castana, nous avons rtcolli cette 
annte beaucoup de chdtaignes. 

Sekulakotj. («AN , L), para siempre, 
pour loujo Jrsr^ERBN nola,... akabatzb 

HARTAN BAITAGO SEKULAKOTZ ONGI EDO GAIZKI 
IZAITEKO PONTUA ETA GORA-BBHERA... : por 

que como,... en aquel acabamiento, 
eslriba el acto y la condici6n de ser para 
siempre bien 6 ma\...:parce que comme..., 
dans cette fin, repose Vacte et la condi- 
tion d'itre pour toujours bien ou mal. 
(Ax. 3a-38-22.) 

Sekulan (AN, BN, L), jamas, jamais. 
Var. de sekula (2°). Sekulan izan ez iza- 

NEN BZTBNA, GATHUARBN BBHARRIAN SAGU- 

habia (BN, pop.) : lo que nunca ha ocu- 
rrido ni ocurrira , un nido de ratones en 
la oreja de un gato : ce qui n'a jamais 
Hi et ne sera jamais, un nid de sour is 
dans Voreille d'un chat. 

Sekularean (B-l,...), sekularioan 
( B-mafi) , en larguisimo tiempo , eterna- 
mente : dans les si&cles des siecles, iter- 
nellement. 

Sekularo (BN-s, R-bid), sekularun 
(R-uzt), dia de Navidad, jour de Noil. 
= ^Vendr&n de la terminaci6n de las 
oraciones liturgicas « in saecula sceculo- 
rum »? Ces mots viendraient-ils de la 
terminaison liturgique in saecula saecu- 
lorum ? Egunko bgunak du izena seku- 

LARO-BGUNA : EZTAKID IZEN KAUR ZERTARIK 

jiten zaun (R-bid) : el dia de hoy se 
llama dia de sekularo : no se de donde 
le viene este nombre (carta dq Mendi- 
gacha, 24-xn-1904) : le jour d'aujour- 
d'hui s'appelle le jour de sekularo; 
f ignore Vorigine de ce nom (lettre de 
Mendigacha, 24-xn-1904). 

Sekularo- egurra (BN-s), sekuloru- 
nena (R-uzt), el tronco que arde en la 
cocina la noche de Navidad : buche de 
Noil, morceau de tronc d'arbre que Von 
brdle dans la cheminie la nuit de 
Noil. 

Selaru, selharu (L), granero, gre- 
nier. Eskuan daduka bbrb bahea; eta 

SAHUTUREN DU BBRB LARRAINA , SBLHARURA 

bildurbn du bbre bihia : su bieldo en su 
mano esta; y limpiara su era, y reco- 
gera su trigo en el granero : sa main 
tient le van; il nettoiera son aire, il 
amassera son froment dans le grenier. 
(Duv. Matth. ui-12.) 



Selaste (B-a-o), semana sin fiesta, 
semaine sans file. Var. de seiaste, sei- 
lastb. 

Selaun (Be,...), secundinas, placenta 
y membranas que envuelven el feto : 
second ines, placenta et membranes qui 
enveloppent le foetus. (Contr. de sein -\- 

LAGUN?.) 

Selauri (Sc), Var. de sblhauru (1°). 
Salhaurn (BN-ist) : 1° granero, gre- 
nier. BlLDUKO DU BIHIA BERB SELHAURUE- 

tara, y recogera su trigo en el granero, 
il ramassera son froment dans le grenier. 
(Har. Matth. ni-*2.| — 2<> baranda, gale- 
ria : balustrade, galerie. (Har. Voc.) 

SELDOR, haz 6 pila de lefia para 
hacer carbon, meule de bois qu'on trans- 
forme en charbon. (Har. Voc.) Var. de 

SENDOR. 

Selte (BN-s), silla, trono : siege, 
trdne. (?) 

Seluka (B-a), porci6n de vainas de 
alubias desgranadas 6 trilladas, tas de 
cosses de pois igrenis. 

SemaatSi (BN-ald-ist), ahijado, /itfeu/. 
(Contr. de semebitSi.) 

Semaizun (BN, Sal.), hij astro, filUtre. 
Var. de sbmbizun. 

SEME (c), hijo, fits. Semealabak (c), 
los hijos, lit. : hijos 6 hijas : les enfants, 
lit. : fils et ft lies. Gu aitaren sembak 
gara (B,...), nosotros somos hijos de 
padre, nous sommes fils de pere. = Esta 
expresion se emplea para indicar la 
carencia absoluta de medios para hacer 
algo. Cette expression est usitie pour 
marquer I'absence absolue de moyens 
pour faire quelque chose. Sbmez blirik 
bz, de hijos no (es bueno tener una) 
caterva, il n'esl pas bon d'avoir une 
ribambelle d'enfants. 

SemebitSi (AN-b-lez, B-a-o, L), ahi- 
jado, filleul. 

Semeder : 1° (R-uzt), ahijado, filleul. 
= La terminaci6n -dkr indica la relaci6n 
de parentesco espiritual de padres e 
hijos. La terminaison -der indique la 
relation de parenti spirituelle du pire et 
des fils. Aitader, padrino, parrain. Ama- 
der, madrina, marraine. Alabader, ahi- 
jada, filleule. Semeder, ahijado, filleul. 
Var. de semeorde?. — 2° (AN-b, BN-ald), 
san Primo (el nueve de junio), saint 
Primus (le neufjuin). Semedbr-egunbko 

URIA , BERROGEI EGUNBKO URIA : si llueve 

el dia de san Primo, llovera cuarenta 
dias seguidos : s'il pleul a la Saint- Mi- 
dard, il pleuvra quar ante jours de suite. 

Semeizun (L ?) , hiiastro, beau-fils. 

Semelora (ms-Lond), filipendula, fili- 
pendule. (Bot.) 

Semeorde (B, G), hijastro : beau-fils, 
enfant d'un mariage pricident par rap- 
port a l J un des ipoux. 

Semeponteko (G), ahijado, filleul. 
(D. lat. fons.) 

Semeratsi (AN, Araq., G-et3), ahi- 
jado, filleul. 

Semeso (S-gar), nieto, petit -fils. 

SemeSun (R), hijastro, beau-fils. Var. 

de SEMEIZUN. 

Semetasun (c,...), filiaci6n, filia- 
tion. 

Semetzako (Be), uno que pasa por 
hijo, hijo adoptivo : personne qui passe 
pour fils, fils adoptif. 

Semilur (B,...), oropel, oripeau. (D. 
esp. similori.) 

Semin (BN, Sal.), dolores de parto, 



douleurs d'une femme annoncant son 
accouchement immidiat. 

Semizun (BN-aih), hijastro, beau-fils. 

(De SEME -f- IZUN.) 

SEN : 1° (Be, R), juicio, estado nor- 
mal : jugement, bon sens, itat normal 
d'une personne. Senean egon, estar 
en su juicio, avoir son bon sens. Sen 
bagako bat i uno que no tiene juicio, un 
imbecil : quelqu'un dipourvu de juge- 
ment, un imbecile. (Bart. 11-224-22.) Sene- 

TIK ATERA TA ZER EGITEN EBAN EZEKIALA, 

sacandole de su estado normal y no 
sabiendo lo que hacia, le faisant sortir de 
son itat normal et ne sachant pas ce qu f il 
faisait. (Mog. Baser. 88-19.) Bbre senera 
etorri ( Be ) : volver en si , recuperar los 
sentidos , recobrar el juicio : recouvrer 
les sens, revenir a soi. Guztia sinistuten 

DABEN ON, AJNGBRU BAT BAD A , SEN BAGA- 

kotzat : si es un bonazo , un angel que 
cree todo, (le tienen) por falto de juicio : 
si e'est un bonasse, si e'est un ange qui 
croit tout, (on le prend) pour un idiot. 
(Bart. 11-224-24.) Sen batbn dago beti 
gizon ori (Be), ese hombre estA siempre 
en un mismo estado, cet homme est tou- 
jours dans le mime itat. Ea krbitu gala- 

RAZOA ATZBRA LBNGO SENEAN IMINTBKO , 

aleginik egin dozunez : A ver si , para 
restablecer en su primitivo estado la 
fama quitada , hab&s hecho lo posible : 
a savoir si, pour rilablir dans son pre- 
mier itat la renommie enlevie, vous avez 
fait votre possible. (Ail. Esku-lib. 130- 
23.) — 2° (B-m), juicioso : judicieux, 
sensi. — 3° ( ? ) , despejado ': intelligent, 
iveilld. — 4° (B-a-o-m), temple, saz6n : 
tempirature, saison. — 5° (Gc) , instinto, 
instinct. Sen andia du tSakur orrek 
(Gc), ese perro tiene gran instinto, ce 
chien est aoui d'un grand instinct. — 
6° (B), caracter, caractere. Aitaren sen a 
dauko, tiene el caracter del padre, il a 
le caractere du pire. Sen onbkoa (B-a- 
m ) , persona de buen caracter , personne 
de bon caractire. 

Senak emon ( B-i-1-m-mur ) , pensar, 
ocurrirse a uno, ofrecerse una idea : 
penser, venir a Vesprit, se prisenter (une 
idie). Senak emon deust (B-mur) : me ha 
ocurrido , he pensado : il m'est venu a 
Vidie, j f ai pensi. 

Senapistugarri (ms-Lond), sen, sini. 
(Bot.) 

SENAR, senhar (c), marido, mari. 
Emaztea orhoitzen da bbre sbnharrak 
erran zioen azken hitzaz, la mujer se 
acuerda de la ultima palabra que le dijo 
el marido, la femme se souvient de la 
derniere parole que le mari lui a dite. 
(Ax. 3M48-27.) 

Senardun, senhardun (c), casada, 
mariie. Itsasturuaren emaztea, goizean 

SENHARDUN, ARRATSEAN ELHARGUN I la mU- 

jer del marinero tiene esposo a la 
mafiana , A la tarde es viuda : la femme 
du marinier est bien souvent mariie le 
matin, et veuve le soir. ( Oih. Prov. 286.) 
Senargai ( AN , BN, G, L), senargei 
(B, R, S), novio, fiance'. ^Nolako azte- 
rriak bgiten eztitu senargaiaren onda- 

SUN KRISTAUTASUN TA ODOLAREN GAlftEAN ? 

£que* informaciones no toma acerca de 
los bienes, cristiandad y limpieza de 
sangre del novio? quelles informations 
ne prend -on pas concernant les biens, 
la religion et lapureti de sang du fianci? 
(Conf. 14-32.) 



Digitized by 



Google 



SENARTU — SENDI 



217 



Senartu (B,...), casar, hacerle ma- 
rido, marier. Erriko etSaguntzarik zaba- 

LKNEAN , BAZTARTSUENEAN SBIfARTU BBAN 

izekoak, la tia le cas6 al caserio mas 
abundante y de mas rica hacienda del 
pueblo, la tante le marts a la femme la 
plus abondante et la plus riche en pro- 
price's de Vendroit. (Euskalz. III-358-7.) 

Senbage (B), senbako (B-d-g-i-m- 
tS), fatuo, niais. 

Senda : 4° (B-i), senda : sente, sentier. 
(??) — 2° (c,...), indet. de sendatu, curar, 
gu6rir. Senda , senda , miriru ; trapuza- 
rra ziriku (L-get) : cura, cura, medico; 
el trapo viejo (es) seda : gutris, gu6ris, 
me'decin; le vieux chiffon (esl) en soie.— 
Se dice a uno que sin conocimiento se 
pone a vendar he rid as. Se dit a quel- 
qu'un qui bande des blessures sans con- 
naissance sp6ciale. 

Sendabail (BN?, Sal.), esencial, essen- 
tiel. (??) 

Sendabide (AN), remedio, remede. 
Jbsusek utzi zizkigun guri gbrbn senda- 
bideak, Jesus nos dej6 nuestros reme- 
dios, J6sus nous laissa nos remedes. 
(Mend. H-234-4.) 

Sendagai (L,...), remedio, remede. 
Zbrbn sbntimendua galduz gero , oinha- 

ZEAK H1LEZ GERO, EZTA SENDAGAI, EZTA SEN- 

dakizun; eta ez midikuntzatan ibiltzeak 
probbtSurik : porque el sentimiento, si 
se pierde, si los dolores le matan, ya 
no es curable, no se puede curar; y el 
andar detras de los medicos es inutil : 
parce que s'il perd le sentiment, si les 
douleurs le tuent, il n'est dtja plus gut- 
rissable, on ne peut le gutrir, et il est 
inutile d'aller a la recherche des me'de- 
cins. (Ax. 3«-323-8.) 

Sendagalla : 4° (AN, Araq.), jactan- 
cia, arrogancia, vanidad : jactance, arro- 
gance, vanitt. Erraiten zuela sendagai- 
laz bbzala , diciendo como de jactancia, 
disant comme par jactance. (Ax. 4*-227- 
2.) Halakoak kopesatzbra bthortzen 
diranean,... bbrehala, sbndagaiLaz be- 

ZALA , ETA OHORE BAltlZ BBZALA , JURAMEN- 
TUAK IBBNZEINTUZTB BRANKAN, LEHENBIZIKO 

hastean : los tales, cuando vienen a 
confesarse,... en seguida, como de jac- 
tancia, y como si fuera honor, ponen 
los juramentos a proa, lo primero de 
todo : ceux-ci, lorsqu'ils viennent se 
confesser,... ensuite, comme par vantar- 
dise, et comme si c'ttait honorable, 
mettent tout d'abord les jurements en 
avant. (Ax. 3«-88-8.) — 2° (AN-b, BN, L, 
S), remedio, remede. Kontatzea gero 
tSanzaz bezala ta sendagaila EDO errb- 

MEDIOZ BERE GAIZKI EGINAK DA SE&ALB T5A- 

rra , es mala sefial contar luego como 
en chanza y como por remedios sus de- 
saciertos : c r est un mauvais signe de 
raconter ensuite ses maladresses, comme 
en plaisantant et en guise de remedes. 
(Liz. 30-22.) — 3o (BN?, L?), milagro, 
miracle. Jauna, Jauna, £guk ezothe- 

DUGU ZURE IZENEAN PROFBTISATU, ETA ZURB 
IZBNEAN DEABRUAK IRAIZI ETA ZURB IZENEAN 
ASKO SENDAGAILA BGIN? Sefior, SefiOT, 

i pues no profetizamos en tu nombre , y 
en tu nombre lanzamos demonios , y en 
tu nombre hicimos muchos milagros ? 
Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en voire 
nom que nous avons proph^tisi? n'est-ce 
pas en votre nom que nous avons chasse* 
les demons? et n 1 avons- nous pas en votre 
nom fait beaucoup de miracles? (Duv. I 

T. II. 



Matth. vi i-22.) Eta sendagaila handi bat 
gbrthatu zen, y acaeci6 un gran milagro, 
et il arriva un grand miracle. (Duv. Num. 
xxvi- 10.) — 5° (L ?), fuerza, force. Sanson 

SBNDOA OHI DUK SENDAGAILbZ FAMATU , San- 

s6n el fuerte se ha hecho celebre por 
sus fuerzas, Samson le fort est devenu 
cilebre par ses forces. (J. Etcheb. 46-4.) 

— 6° (BN-s), facilmente, facilement. — 
7° bella hazafia, bel exploit. (Oih. ms.) 

Sendagailu (L?, Duv.), remedio, 
remede. Eri-oste bat jin zitzautan sen- 
dagailu - galdez , se me present6 una 
caterva de enfermos pidi£ndome reme- 
dio, il me vint une foule de malades 
demandant des remedes. (Prop. Ill, 
p. 381.) 

Sendagarri : 4 °(G, Arr.), antidoto : anti- 
dote, contrepoison. — 2° (AN-b, B-o, G, 
L), remedio, remede. £Eta btzituen hala- 
ber britzbn zenbko sbndagarriak eta 
brrembdioak, sakramendu sainduak, orde- 
natu? iy asimismo no orden6 remedios, 
los santos sacramentos, para cuando se 
enfermase?ef demSme ne nous prescrivit-il 
pas des remedes, les saints sacrements t pour 
quand on serait malade? (Ax. 3«-340-20.) 

— 3° (B), apoyo, sustentaculo : appui, 
soutien. Zeure izen santua bztaigun guzu- 

RRAREN SENDAGARR1TZAT ARTU, DO tome- 

mos vuestro santo nombre como apoyo 
de la mentira, neprenons pas votre saint 
nom comme appui du mensonge. (Ibaiz. 
i-34-4«.) 

Sendagile (B?, G?), curandero 6 
medico , empirique ou me'decin. 

Sendagin (G?), medico, me'decin. 
Bein baino geiagotan egon izandu naiz 
sendagin eta osagilb euskaldunbtara 
begira, mas de una vez he estado espe- 
rando a medicos vascongados, plus d'une 
fois fai attendu des me'decins basques. 
(Izt. Cond. 40-5.) 

Sendakaitz (AN-b, Gc), incurable, 
incurable. Gizon on-iduriko askorbn 

BARRUNPB LIZUNAK IKUSTBN ZITUZTELAKO 

zbudela sendakaitzak t3it : porque veia 
que las sucias conciencias de muchos 
hombres, al parecer buenos, eran muy 
incurables : parce qu'il voyail que les cons- 
ciences souilUes de beaucoup d'hommes, 
paraissant bons au premier abord, 4taient 
incurables. (Izt. Cond. 419-44.) 

Sendakari: 4° (L), remedio, remede. 
Har zatzu horren bihotza, mina eta 
gibela, ezen hainitz onak dira sbndaka- 
ritako : tomad su coraz6n, hiel e hfgado, 
pues son muy buenos para remedios : 
prenez son cceur , son fiel et son foie, car 
its sont tres efficaces comme remedes. 
(Duv. Tob. vi-5.) — 2° (?), medico, me'- 
decin. ^Galaaden ezotheda sendakari- 
rik ? i no hay acaso medicos en Galaad ? 
il n'y a peut-Hre pas de me'decins en 
Galaad? (Duv. Jer. vm-22.) 

Sendaki (G?), remedio, remede. ^Eta 

NOLATAN EMATEN DA SENDAKI AU? ^y c6mO 

se aplica este medicamento? et comment 
applique- 1- on ce remede? (Di&L bas. 
47-4.) 
Sendakin (?), medico, me'decin. Sen- 

DOEK EZTUTB SENDAKIN BEHARRIK , BAI 

ordban eri direnek *. los sanos no tienen 
necesidad de medicos, sino los enfer- 
mos : ce ne sont pas les bien portants aui 
ont besoin de meclecin, mais les malades. 
(Duv. Matth. ix-42.) 

Sendakizun, sanable, gufrissable. 
(Ax. 3«-323-9.) 



SENDAL (B-a-o-tS), robusto, robuste. 

SENDAL, BZ LODI EZ ME, BAINA LUZE TA 

andi (B-a-o-tS) : robusto, ni grueso ni 
delgado, pero largo y grande : robuste, 
ni gros ni mince, mais long et grand. 

Sendaldu (B-a-o), aparejarse para 
viajar, trabajar, hacer algo : s'apprSter, 
se preparer a un voyage, A un travail, a 
quelque occupation. 

Sendaznen (G), curaci6n, gu6rison. 
Bi gaizkindunen SBNDAMENA , la curaci6n 
de dos endemoniados, la gutrison de 
deux dtmoniaques. (Lard. Test. 422- 
20.) 

Sendapoki (ms-Lond), escorzonera, 
barbaja : scorsonere, salsifis noir. (Bot.) 

Sendar (B?, All. ms), s61ido, opuesto 
a liquido: solide, dans le sens opposi a 
liquide. 

Sendarazi (AN, L), hacer curar, faire 
gu4rir. 

Sendari : 4° (B, arc), gallardia : cou- 
rage* gaillardise. Oinak leor haoa ezb, 
sendari does \ los pies secos y la boca 
humeda , tendras gallardia : les pieds sees 
et la bouche humide, tu auras du cou- 
rage. (Refranes, 87.) — 2° (B-a-mond- 
o-t§) , grosor, grosseur. 

Sendaro (B), firmemente, fermement. 

ESKATU BEAR DEUTSAGU SENDARO JANGOI- 

koari, tenemos que pedir firmemente a 
Dios , nous devons demander fermement 
a Dieu. (Mog. Baser. 49-43.) 

Sendatu : 4° (c), sanar, gutrir. Eta 

SBNDATUA IZAN ZAN MORROYA ORDU ART AN, 

y fue sano el siervo en aquella hora , et 
a Vheure me*me son serviteur fut gu6ri. 
(Ur. Matth. vin-43.) SendatuSe da (BN, 
L, S), esta casi curado, il est presque 
gu6ri. — 2° (G, Itur.), fortalecer, forti- 
fier. = En B, la o de sbndo no se altera 
en la segunda acepci6n y si en la pri- 
mera, \ caprichos ae las lenguasl En B, 
Vo de sendo ne s'allere pas dans la 
deuxieme acception, mais bien dans la 
premiere : caprices des langues I 

Sendatzaile (B, G, L), medico, 
me'decin. Al dan guztian deitu bear da 
abere - sendatzaiLba (G, Di&l. bas. 80-4): 
siempre que se pueda es menester lla- 
ma r al albeitar, lit. : al medico de los 
animales : toutes les fois qu'on le peut, 
il ne faut pas manquer d'appeler le viti- 
rinaire, lit. : le me'decin des animaux. 
Eta agindu zien bere sbrbitzari senda- 
tzaileai baltsamatu zezatela aita , y 
mand6 a los medicos sus criados que 
embalsamaran a su padre, puis il or- 
donna aux me'decins a son service d'em- 
baumer son pere. (Ur. Gen. l-2.) 

Sendatze (c,...), curaci6n, gutri- 
son. 

Sendeeta (B, arc), convalecencia , 
convalescence. £ Zer da Oleazinoa ? da 

ATZERENGO ARIMEEN SENDEETA ESPIRITUAL 

bat : ;, qu6 cosa es Extremaunci6n? es 
una ultima y espiritual convalecencia 
del alma : qu'est-ce que V Extre*me-Onc- 
tion? e'est une derniere et spirituelle 
convalescence des 4mes. (Capan. 66-42.) 

SENDEIi : 4° (B-e), honda, fronde. 
— 2° (B-mu) , pus en forma de hilo , pus 
fili forme. — 3<> (B-i), pedazo de trapo 
con que tapaban los tinteros de cuerno, 
tapon de chiffon avec lequel on bouchait 
les encriers en come. 

Senderatu (B, ms-OtS), dirigir, enca- 
minar : diriqer, acheminer. (?) 

Send! (BN-ist), doliente, atacado de 



Digitized by 



Google 



218 



SENDISUN — SENPER 



enfermedad : souffrant, iprouvi par la 
maladie. 

Sendiaun (R-uzt), delicado de carac- 
ter, sensible a los mas pequeflos desai- 
res : pointilleux, susceptible, sensible aux 
plus petits affronts. 

SENDO : 1° (AN, B-g-l-m, BN, Gc), 
fuerte, flrme : fort, ferme. Eskutur sendo 

TA IKARA BAGEAZ ATERATEN DEUTSALA EDERTO 

odola gaisoari, que saca muy bien la 
sangre al enfermo con pulso flrme y sin 
temblor : qu'il tire tres bien du sang au 
malade, d'une main ferme et sans tremble- 
ment. (Per. Ab. 45-28.) Egongo dira gize- 

NAGOAK, SENDOAGOAK ETA OSASUN OBEKOAK 

(B, Dial. bas. 55-5): estaran mas gordos, 
mas fuertes y mas sanos : Us n'en seront 
que plus gras , plus forts et mieux por- 
tants. — 2° (B), firmemente, ferme- 
ment. Eta jatsi zan euria, eta etorri 

ZIKAN IBAIAK, ETA PUTZ EGIN EBEN AIZEAK , 
ETA ESETSI EUTSEN SENDO ETSEARI , ETA 

etzan jausi (B, Matth. vii -25) : que 
descendi6 lluvia y vinieron rios y sopla- 
ron vientos y dieron impetuosamente en 
aquella casa y no cay6 : et la pluie est 
descend ue, et les fleuves sont venus, et 
les vents ont souffli et se sont pricipites 
sur cette maison, et elle riest point tombie. 

— 3° (B-t§), largo, alto: long, haut. ^Zer 

DALA TA ZER DALA I « EgUNAZ KAKO TA KAKO, 

gabaz sendo ta sendo? » (B-t5) : £que" ser& 
y qu6 sera : « De dla gancho y gancho , 
»de noche largo y largo? » (acertijo de la 
agujeta del justillo) : qu'est-ce et qu'est-ce : 
« Le jour, crochet et crochet; la nuit, 
long et long ? » (devinette du lacel du 
justin). — 4° (B-ar-mond), grueso, 
aunque no sea fuerte : gros, mime sans 
Ure fort. — 5» (B, G), mucho, en abun- 
dancia : beaucoup, en abondance. Euria 
sendo da (B), llueve mucho, il pleut a 
verse. — 6° (G?, Izt.), const ante, constant. 

— 7° (AN-b), rancio, picante : ranee, 
piquant. Aragi orri sendo-usai5U asi zaio, 
esa came ha empezado a oler (a rancio), 
eette viande a commence* a sentir le 
ranee. 

Sendoez (G?), inconstante, desvir- 
tuado : inconstant, insipide. Onek ema- 

TEN DABEN URA DA SENDOEZA ETA ARRETZEN 

dana, el agua que da (este manantial) 
esta desvirtuada y muda de color, I'eau 
que donne (cette source) est sans force et 
change de couleur. (Izt. Cond. 87-26.) 

Sendolkuz (ms-Lond), eufrasia, eu- 
phrasie. (Bot.) 

Sendogarri (AN, S), remedio, confor- 
tante : remede, riconfortant.Var. de sen- 
dag arri. 

Sendoki (AN, G), flrmemente, con 
ahinco : fermement , avec empressement. 

SENDOR : 1° (B-mond), carga de 
left a , charge de bo is. Egurrezko sendor 
ta meta andi bat, una gran carga y 
hacina de lefia, une grande charge et 
fagot de bois. (Ur. Maiatz. 45-6.) — 
2° (AN), pesado, grave: lourd , grave. 
Ekusiko dezu nola arintzen duen den 
gurutzerik astunena edo sendorrena, 
verbis como aligera la cruz mas pesada 
6 grave que haya, vous verrez comme 
devient ttgere la croix la plus lourde ou 
grave qu'il y ait. (Mend. Jes. Biotz. 276- 
9.) — 3° (AN-lez, G-and, R), (persona) 
gruesa, (personne) grosse. — 4° (AN-b, 
L-ain), forzudo, robusto : fort, robuste. 

GAZTE SENDORRA ZINANBAN ERE IZANDU 
ZENUEN EGUNOROKO EDO BITIK BE IN GO SUKA- 



RRA, SAIETS-MINA , ODOL-ISURTZEA : CUando 

erais joven robusto , tuvisteis cada dia 6 
cada dos dias fiebre, dolor de costado, 
derrame de sangre : quand vous itiez un 
jeune horn me robuste, vous aviez chaque 
jour ou tous les deux jours fievre, point 
de cdte, htmorragie. (Mend. 1-18-29.) 

Sendotasun (AN, B, BN, G, L), flr- 
meza, fortaleza, robustez : fermete, force, 
robustesse. Ezteutsazu biotz barririk 

EMONGO, BZ SENDOTASUNIK ERAATSIKO I no 

le dar£is nuevo coraz6n, ni le comuni- 
careis Ormeza : vous ne lui donnerez pas 
un nouveau cceur, et vous ne lui commu- 
niquerez pas de fermete. (Per. Ab. 204- 
5.) 

Sendotu : 1° (BN, S), sanar, guinr. 
Eta oren berban sendotu zeyon mithila 
(S, Matth. viii-13); eta haren zerbitzaria 

OREN BERBAN SENDOTU A IZAN ZEN ( BN , 

Matth. viii- 13), y fue sano el siervo en 
aquella hora , et le serviteur fut guiri a 
cette heure mime. — 2° (AN-b), recru- 
decerse : s'accrottre, s'aggraver. UrdaiLa 
sendotuko zait , se me recrudecera la 
hipocondria, mon hypocondrie s'aggra- 
vera. — 3° (AN-b, BN-s), ranciarse la 
comida : rancir, en parlant des aliments. 
— 4° (AN, B, ...), robustecerse , devenir 
robuste. 

Senean : 1° (B-mond), juiciosamente: 
judicieusement , d'une maniere sensie. — 
2° ( B , Mog. ) , a prisa , a la hate. Lurrak 

BEAR DAU GIRO ONA , EZ IBILI SENEAN TA 
ABESPELUAN TA NOZNAI ERE1N : la UeiTa 

necesita buen temple y no (necesita) 
andar a prisa y a destajo y sembrar 
cuandoquiera : la lerre a besoin d'une 
bonne temperature, et non pas qu'on 
agisse a la hdte, a for fait, et qu'on seme 
n'importe quand. (Per. Ab. 438-6.) 

KONTUZKOAK, ARRET AZ EGI&AK; EZ ITOKA, 

arinka , ta senean bezala : importantes , 
hechos con tiento, no ahogandose, a la 
carrera y como de prisa : importants, 
fails attentivement , sans precipitation, et 
non pas Ugerement et comme a la h&te. 
(Conf. 12-22.) 

Senga (B-ond), fragil, fragile. 

Sengabe (G), fatuo, fat. 

Senge (B), est£ril, sterile. Ardisenge, 
oveja esteril, brebis sterile. Ezkondurik, 

BALDIN BAZIREAN SENGEAK, BURLA TA BARRE 

egiten butsen : casadas , si eran esteri- 
les , la gente se burlaba y se reia de 
ellas : si, marines, elles itaient steriles, 
le monde se moquait et riait d'elles. 
(A!l. Cur. 196-5.) 

SENGIiE (B-l), fragil, cosa de poca 
consistencia : fragile, chose de peu de 
consistance. 

Senide : 1° (Gc), hermano de cual- 
quier sexo, frere de n'importe quel sexe. 
= Esta palabra comprende otras cuatro : 
anae, « hermano de var6n; » neba, 
« hermano de hembra ; » arreba , « her- 
mana de var6n; » aizpa, aizta, « her- 
mana de hembra. » Se origina de sein, 
« infante, » como su sin6nimo aurride 
nace de aur , sin6nimo de sein. Ce mot 
en comprend quatre autres : anae, « frere 
d'homme; » neba, « frere de femme; » 
arreba, « sceur d'homme; » aizpa, aizta, 
« sceur de femme. » // provient de sein, 
« enfant, » comme son synonyme aurride 
vient de aur, synonyme de sein. — 
2° (Be) , pariente , parent. = Ha perdido 
en este di alec to la significaci6n propia 
de la palabra, y es curioso que la con- 



serve el dialecto que ha perdido su raiz 
sbin. El verdadero pariente es , ademas 
de alguna otra palaDra , aide. Ce mot a 
perdu, dans ce dialecte, sa propre signi- 
fication; et il est curieux d'observer que 
le dialecte qui a perdu sa racine sein le 
conserve. Le parent veritable est, outre 
quelque autre mot, aide. 

Senideparte (G-t-us), Var. de seni- 
partb. 

Seniderdi (G-and), medio hermano, 
demi-frere. 

Senidetamn : 1° (G), fraternidad, 
fraternite. — 2° (B), parentesco, pa- 
rente. 

Senikera : 1© (Be), parentesco, pa- 
rente. SbNIKEREA IZAN LEITEKE EDO BEREZ 

etorria edo iraatsia : el parentesco 
puede ser 6 de consanguimdad ( lit. : 
venido espontaneamente) 6 de afinidad 
(lit. : apegado) : la parente peut itre ou 
de consanguinite (lit.: venue spontani- 
ment) ou d'af finite (lit. : coltee). (Bart. 
H.7J.1.) — 2° (B-m), familia, famille. — 
3° (B-maft), parentela, parentele. 
Senikide (B, arc), pariente, parent. 

LbNABNGO ANDREA DA EMAZTE , BIGARRENA 
SENIKIDE, ARENA GATS TA KALTE : la pn- 

mera mujer es esposa, la segunda 
pariente, la tercera mal y danosa : la 
premiere femme est ipouse, la seconde 
parente, la troisieme mauvaise et perni- 
cieuse. (Refranes, 384.) 

Senipardin (B-m-t§) , herencia a par- 
tes iguales, heritage a parts igales. 

Seniparte (B, G), herencia, heri- 
tage. 

Senitarte (Be), parentela, parentele. 

IZURRIAK, GAT3AK, ETSE EDO SENITARTBKO 

naibagbak *. las pestes , los males , las 
aflicciones de casa 6 de la parentela : 
les pestes, les maladies, les chagrins pri- 
vis ou de famille. (Ur. Maiatz. 44-16.) 
Oyer diradb kamen sbmeak bbren seni- 
tarte ETA IZKUNTZA ETA JATORRI ETA 
BRRI TA JENDEEN ARAURA I estOS SOn loS 

hijos de Cam por sus enlaces y lenguas 
y familias y tierras y sus naciones : tels 
sont les fils de Cham selon leurs families, 
selon leurs Ungues, dans leurs divers 
pays, dans leurs nations. (Ur. Gen. 
x-20.) 

Senitarteko (Be), pariente , parent. 

Senitaaun (B-a-m-o), parentesco, 
parente. 

Senitezkontza (B-a), casamiento do- 
ble entre hermanos de dos familias, 
double mariage entre freres et sceur s de 
deux families. 

Senkondu : 1° (AN-b, B-mond -oB), 
endurecerse para cualquier trabajo, 
hacerse fuerte y habil : s'entrainer pour 
un travail quelconque , devenir fort et 
habile. — 2° (AN-b), empeorarse una 
llaga : empirer, en parlant d'une plaie. 
Mina senkondu zaio (AN-b), se le ha 
agravado la llaga , sa plaie a empiri. — 
2° (AN-b), ensoberbecerse por haber 
salido con la suya , s'enorgueillir d' avoir 
eu le dernier mot dans une contesta- 
tion. 

Senmark-lilia (S, Alth.), bola de 
nieve, lit. : flor de san Marcos : boule- 
de-neige, lit.: fleur de Saint -Marc. 
(Bot.) 

SENPER : 1° (B-m), esfuerzos muy 

grandes, efforts tres grands. — 2° (G- 

and ) , mucho , en el sentido de sufrir : 

I beaucoup, dans le sens de souffrir. Sbn- 



Digitized by 



Google 



SENPERREN — SESKEZI 



219 



per ikusi du, ha sufrido (lit. : visto) lo 
indecible, il a souffert (lit.: vu) indici- 
blement. 

Senperren ( B-i-1-mond ) , senperten 
(B-mur), esfuerzos muy grandes, tres 
grands efforts. 

Senpertu (AN-b), afianzarse, aferrarse 
a una cosa : se fier, se cramponner a une 
chose. 

Sentagaila ( Sc ) , facilmente , con co- 
modidad : facilement , commode' ment. 

Sentagailu (BN-am), fort una, buena 
suerte : fortune, chance, veine. Senta- 
gaiLu die, tiene buena suerte, il a de la 
chance. 

Sentatu, adormecerse, se dorloler. 
(Oih. Voc.) 

Sentheria : 1° (BN, Sal.), ostentaci6n 
de bienestar 6 de fuerza, ostentation de 
bien-itre ou de force. Senthbriaz ( BN , 
Sal.), por abuso de fuerza, par abus de 
force. — 2° (Sc), Ormeza, robustez : fer- 
meti, robustesse. Ezta sentheria bano 
min gaitzagorik, no hay peor mal que el 
de no poder durar en la comodiaad 6 
en la prosperidad , il n'y a point de pire 
mal que celui de ne pouvoir pas durer 
dans I'aise ou dans la prospe'rite'. = Asi 
lo traduce Oihenart, Prov. 516. Oihenart 
traduit ainsi, Prov. 516. 

Senti (G), indet. de sentitu, barrun- 
tar, flairer. (??) Eounsenti (Be, G), au- 
rora, lit.: sentir del dia : aurore, lit.: 
sentir du jour. (?) Adriluzko etseak 
diran tokietan, jan-gauzarik barrenean 
senti badute , ara zer egiten duten i en 
parajes en que las casas son de ladrillo, 
si huelen dentro algun comestible, h6 
aqui lo que hacen : dans les lieux ou les 
maisons sont en briques, si el les ont flair 4 
quelque nourriture dans Vintirieur, void 
ce qu'elles font. (Dial. bas. 31-42.) 

Sentikizun (B-a-m-o), sentimiento, 
sentiment. 

Sentikor (AN-b-lez, B, Gc, Lc), 
hombre sensible, delicado de caracter, 
puntilloso : homme sensible, de'licat de 
caractere, pointilleux, susceptible. Gar- 

ZELEAN SARTZEN ZAITUZTENEAN , SARTHU- 
BBRRI HARTAN, USNA ON DUZU , K I RATS A 
ADITZEN DUZU, ERRAIAK NAHASTEN ZAIZKI- 

tzu, sentikor zara : cuando os meten en 
la carcel, recien entrado tenuis buen 
olfato, percibis el hedor, se os revuel- 
ven las entranas , sois sensible : quand 
Us vous mettenl en prison, a peine entr6, 
vous avez bon odoral, vous percevez la 
puanteur, on vous arrache les entrailles, 
vous Hes sensible. (Ax. 3 a -265-23.) 

Sentinodl (G?, Izt. Cond. 40) , san- 
guinaria, sanguinaire. (Bot.) 

Sentitzaka (B-m), sentizaga (B-o), 
insensiblemente , insensiblement. 

Sento (R, S), sentho (S), fuerte, 
fort. 

SentogatS (R-uzt), incurable, incu- 
rable. 

Senton : 1° (?), centon, obra litera- 
ria compuesta ae sentencias de diversos 
autores : centon, ouvrage fait de mor- 
ceaux empruntds. = De cento, cubierta 
hecha de varios trozos, couverture faite 
de plusieurs morceaux. (Littre\) (??) 

GOGOZ BAZINAKITZA ERE ISKRITURA SAINDU 
GUZIA ETA SENTON ZAHARREK ERRANAK ORO , 

si supicrais de memoria toda la Escritura 
santa y todas las sentencias de los viejos 
G16sofos, si vous saviez par cceur toute 
VEcriture sainte et toules les sentences 



des vieux philosophes. (Duv. Imit. 2-20.) 
— 2° (L, Oih. ms), anciano, vieillard. 
Sentona, agorrilan bidez bahoa, uk 
eureki bkitakoa : anciano, si vas de viaje 
el mes de agosto, ten contigo la som- 
brilla : vieillard, si tu voyages en aodt, 
aie avec loi ton parasol. (Oih. Prov. 669.) 

Sentondu (L), hacerse decrepito : 
vieillir, se de'cre'pir. Zahartzea, senton- 
tzea, urthe anhitzez bizitzba : el enveje- 
cer, el hacerse decrepito, el vivir mu- 
chos alios : vieillir, se de'cre'pir, vivre 
beaucoup d'anne'es. (Ax. 3«-49-2.) 

Sentontasun ( L ) , decrepitud, de'eri- 
pitude. Haurtasunaren ondoan hiltzen 

DA MORROINTASUNA , MORROINTASUNAREN 
ONDOAN HILTZEN DA ZAHARTASUNA , ZAHAR- 
TASUNAREN ONDOAN HILTZEN DA SENTONTA- 

suna : despu£s de la infancia muere la 
adolescencia , a continuaci6n de la ado- 
lescencia muere la vejez, a luego de la 
vejez muere la decrepitud : apres I 1 en- 
fance mcurt Vadolescence, apres I'adoles- 
cence meurt la vieillesse, apres la vieil- 
lesse meurt la de'ere' pitude. (Ax, 3«-238- 
28.) 

Sentorale (S), estado de salud, Hat 
de santi. (?) 

Sentsu : 1° (B-a-aug-m-o), iuicioso : 
judicieux, sens6. — 2° (B-m), sabio, 
savant. 

Sentzu (AN-arak-oy ), indicio, in- 
dice. 

SENTZUN (Be), sentido, juicio : 
bon sens, raison , jugement. Umean sen- 
tzuna, et§ean entzuna (Be,...) : el juicio 
del nifio , lo que oye en casa : le juge- 
ment de V enfant, ce qu'il entend a la 
maison. 

SEPHA (L?, Duv., Har., Oih. ms), 
c61era profunda, sana, obstinaci6n : 
fureur, violente colere, acharnement, 
obstination.ZEKEX gizonaren bekhaizgoak 

ETA SEPHAK EZBAITUTE GUPHIDETSIKO AS- 

pertzeko egunean, porque el celo y la 
sana del marido no perdonaran en el dia 
de la venganza , parce que la jalousie et 
la fureur du mari ne pardonneront pas 
au jour de la vengeance. (Duv. Prov. 
vi-34.) Bere sephan Israelgo umeetarik 

HIL ZITUEN ASKO, ETA TOBIASEK EHORZTEN 

zituen hekien gorphutzak : airado hizo 
morir a muchos de los hijos de Israel, y 
Tobias daba sepultura a sus cadaveres : 
il faisait mettre a mort, dans sa fureur, 
un grand nombre des enfants d' Israel, 
et Tobie enterrait leurs cadavres. (Duv. 
Tob. i-21.) 

Sephati, iracundo, rencoroso : iras- 
cible, acariAtre. Mortuan egotea hobe 
da , bzenetz bmazte mokokari eta sepha- 
tiarbkin , mas vale morar en el desierto 
que con mujer rencillosa e" iracunda, 
mieux vaut habiter dans un disert qu'avec 
une femme querelleuse et colere. (Duv. 
Prov. xxi-19.) 

SERA (R), molleja de la gallina : 
gteier, estomac de la poule. 

Serberano (B-b-1), cierta vela pe- 
quefia , certaine petite voile. (?) 

Serbitzari (B, G), servidor, serviteur. 

(??) AURREZ ADIERAZO EBAN LEGEZ BERE 
SERBITZARI IGARLEN BITARTEZ (B, ApOC. 

x-7), como lo anunci6 por sus siervos 
los profetas, comme il Va annonce' par 
ses serviteurs les prophetes. 

Serdietai (BN-s), obtener, conseguir, 
alcanzar: obtenir , parvenir , atteindre. 

SERE (G-ori), sirga, maroma para 



tirar redes , cordelle pour jeter et tirer 
les filets. 

SERENADO ( R ) , aprisco sin techo : 
abri sans toit du bStail, lieu ou il se 
gtie. (?) 

Sereni (B?), cinta, ruban. Bularrak 

LOTURIK URREZKO SERENI EDO ZINTA BATE- 

gaz, atando los pechos con una cinta de 
oro, les seins attache's d'un ruban d'or. 
(Ur. Bisit. 54-19.) 

Seringila (ms-Lond), jeringuilla de 
jardines, seringa des jardins. (Bot.) 

SERORA : 1° (G-don), cierta gaviota, 
una de las mis grandes y hermosas, 
vulg. gallo de mar : une des plus grandes 
et des plus belles mouettes, vulg. coq de 
mer. — 2° (B-lem), cierta especie de nuez, 
certaine espece ae noix. (V. IntSaur.) 
— 3° (B-a-maft-o), mujer del sacristan, 
femme du sacristain. — 4° (AN, BNc, Lc, 
Sc), monja : nonne, religieuse. (?) Sero- 

RETARA ZAUTAN GOGOA , EZTEIETARA AJZEAK 

naroa : tenia inclinaci6n a las religiosas, 
pero el viento me lleva a las bodas : 
j'avais mon inclination pour les reli- 
gieuses, mais le vent m f emporte aux noces. 
(Oih. Prov. 530.) — 5° (AN, B, G), sol- 
terona que sirve en la iglesia, vieille fille 
employee dans Ve'glise. (?) 

Serorategi : 1° (G-aya-and), beaterio, 
ancien couvent. =rt Hoy se llama a la 
casa en que los aldeanos mudan de ves- 
tido para ir a la iglesia. On donne ce nom 
aujourd y hui au local ou les pay sans se 
changent avant d*entrer a Ve'glise. — 
2° (AN-b), habitaci6n de la que cuida 
la iglesia, maison de la vieille fille 
employee dans l'6glise. 

Serorego (AN-b), cargo de la sacris- 
tana , emploi de la sacristaine. 

Serra : 1° cierto pez : ange, poisson 
de mer. — 2° (B-ar, G-gab-iz), rebanada, 
betterave. (Bot.) 

SERRADORE (G-get), red para pes- 
car anchoa, vulg. cerco, traina : traille, 
filet avec lequel on piche les anchois. 

Serrants : 1° (B, ms-OtS), cerraz6n : 
embrun, temps sombre. — 2° (B, G), 
serrin, lit. : polvo de sierra : bran, sciure 
de bois, lit.: poussiere de scie. 

SERRAPO (BN-ald), cerrojo, verrou. 

(?) 

SERREN (B-a-i-mond-o-tS), octavo, 

octava parte: huitieme, huitieme partie, 

Kana-serren (B-mond), octavo de vara, 

huitieme d'une ware. 

Serren-tSori (S-li), martinete (pajaro), 
martinet (oiseau). 

Sertzeta : i° (G-zeg), nada, rien. 
I Zer da? — Sertzeta; burduntzian pun- 
tan erreta (B, pop.) : tque hay? — 
Nada; asada en la punta del asador : 
qu'y a-t-il? — Rien; un rdti au bout de 
la broche. — 2° (B-a-o-t§), persona lin- 
damente vestida , personne bien atlife'e. 
— 3° ( B ) , zarceta , ave de paso : sarcelle, 
oiseau migrateur. (??) 

SESKA (AN, Araq., B-m, BN-ald, 
G,..., L), cafias de carrizo para cohetes 
y tambi^n generalmente la cafla, tiges de 
glaleul et aussi roseau en ge'ne'ral. Eta 

BEKHOKIORA THU EGINEZ, HARTZEN ZIOTEN 
BSKUTIK SESKA , ETA BURUA HARTAZ JOTZBN 

zioten : y escuptendole , tomaron una 
cafla, y le herian en la cabeza : ilslui 
crachaient au visage, el, prenant un 
roseau, Us en frappaient sa tite. (Har. 
Matth. xxvn-30.) 

Seakezi (S), no solamente, non seule- 



Digitized by 



Google 



220 



SESTO — SINETSI 



ment. Seskbzi eztizu bgin hori, beno bai 
hanitSez haboro : no solamente no ha 
hecho eso, pero tambien mucho mas : 
non settlement il n'a pas fait cela, mais 
encore beaucoup plus. Seskezi jo, eho 
dizie : no solamente le han pegado, (sino 
que) le han matado : non settlement Us 
Vont frappe", (mais encore) Us Vont tut. 
= Contr. de ezik ezi (S), 6 (ou) zerik 

EZI (S)?. 

SESTO : 4° (AN-b), chiste, ocurren- 
cia graciosa : badinage, bon mot, saillie. 

— 2° (AN-goiz), adral, tejido de varillas 
del carro, ridelles de la charretle. (?) 

Sestoka (AN-b), bromeando, en 
chanza : plaisantant , badinant. 

Sestokari (AN-b), chistoso, ocu- 
rrente : badin, plaisant. 

SESTRA : i° (B-m-mond), nivel, 
niveau. — 2° (B-m), quicio, agujero en 
que fjira la puerta : gond, trou dans 
lequel la porte tourne. 

Sestran (B-m-mond), a nivel, a niveau. 
Errotarriak, azpiarria ta ganarria, 
sestran egon bear dabb garaua eioteko i 
las muelas , la de abajo y la de arriba , 
deben estar a nivel para moler el grano : 
les meules de moulin, celle d J en bas et 
celle d'en haut, doivent Ure a niveau pour 
moudre le grain. 

SESU (?, Duv.), calma, tranquilidad : 
calme, tranquillity. 

SET (BN-gar, L-ain), fiasco : 6chec, 
insucces , fiasco. Set egin, hacer fiasco 
(por falta de fuerzas), ichouer (par 
manque de forces). 

SETA : lo(AN-b, B-a-m-oB, Gc, L-ain, 
R), obstinaci6n, constancia, porfia : obsti- 
nation, Constance, fermeti. Eren set an 
gogorturik geld itu ziran, quedaron endu- 
recidos en su obstinaci6n, Us persis- 
terent dans leur obstination. (Ubil. 89-21.) 

— 2° (G-iz-zeg), costra en la piel des- 
pu6s de una enfermedad, cro&te qui reste 
sur la peau apres une maladie. — 3° (c), 
caracter, indole : caractere, naturel. Seta 
ona (c), buen caracter, bon caractere. 
Seta tSarra (B), seta gaiztoa (c, ...), 
mala indole, mauvais naturel. 

Setartu (G, An.), obstinarse, s'obsti- 
ner. 

Setati (AN, B, G, L, R), pertinaz, 
terco, obstinado : opini&tre, titu, obs- 
tine'. Madarikatua beren sumina, dalako 

SETATIA ', ETA BEREN ASBRREA , DALAKO 

gogorra : maldito el furor de ellos , por- 
aue es obstinado; y su ira, porque es 
aura : maudite soU leur colere, parce 
qu'elle est opini&tre, et maudite soil leur 
fureur, car elle a e'U cruelle. (Ur. Gen. 

XLIX-7.) 

Setatsu (AN, B, G),tenaz y de mucho 
caracter, mas bien que porfiado 6 terco : 
tenace et opinidtre, plutdt que obstine' et 
Utu. 

Setatu (AN, B, BN, G, L), obstinarse, 
s f obstiner. 

Setazu ( AN - b ) , Var. de setati. 

SETIO (BN), rodete que se pone en 
la cabeza para llevar sobre 61 un objeto, 
bourrelet que Von met sur la Ute pour 
porter un objet quelconque. 

Setoso (BN-lez,..., Gc), terco, Utu. 

Seuts (G-and ?), asustadizo, peu- 
reux. 

ST(R-uzt), yerno : gendre, beau-fils. 
Var. de sui , sum. 

Siaaka (G-and-azk), cuna, berceau. 
Var. de sea ska. 



Siats (BN), fortuna, buena suerte : 
fortune, chance. Var. de sirats. (?) 

Sibitu : i°(B, ms-Ot§), justo, cabal : 
juste, exact. — 2° (B, ms-Lond, ms-Zar), 
cabalmente, justamente : exactemenl, 
justement. 

Sigi-saga (BN-haz), en zig-zag, en 
zigzag. (??) 

Sikagiro (G-gab-iz). (V. Sikaro.) 

Sikaraztu (B-a-o-tS), secarse ligera- 
mente la ropa colada : s£cher un peu , en 
parlant du tinge lessiv4. 

Sikaro (B-a-1-m-mu-o), tiempo a pro- 
p6sito para secar la ropa colada, temps 
propice pour stcher la lessive. 

Sikate (B), sequia, stcheresse. = 
Muchos, por decaimiento fonelico, pro- 
nuncian sikete. Un grand nombre , par 
faiblesse phone* tique, prononcent sikete. 

Sikatu (B), deshumedecerse, secarse, 
enjugar : se desse'cher, s4cher. Erraulak 

BATUEZKBRO ITSlTBN (??) JAKE ILTEN TA 

sikatuten : despu6s de haber recogido 
las cantaridas, se les deja morir y secar : 

?ruand on a recueilli les cantharides , on 
es laisse mourir et se desse'cher. (Dikl. 
bas. 47-5.) 

Sikilikitu (B-o), escorpi6n, scor- 
pion. 

Siku (Be), seco, sec. (?) 

Sikupe (B), albergue, sotechado: abri, 
lieu ou Vonpeut s J abriter. 

Silatu (G), sellar : sceller, cacheter. 
(ft) 

SILDERI (AN-b), aildri (BN-luz), 
presilla, ganse. 

Silibroste (BN-gar), lazada, nceud. 

Silio (B, ms-OtS), chillido : glapisse- 
ment, cri percant. (?) 

Silistilo (L-ain), lazada, nceud. 

Siltsi-saltsa (L-ain), correr atropella- 
damente, courir avec precipitation. 

Siltzikatu (BN-gar), golpear, f rap- 
per. 

Sllu (B, G), sello, sceau. (D. lat. sigil- 
lus.) 

Silutu (B), sellar, sceller. Eta ikusi 

NBBAN JARLBKUAREN GANEAN JARRIRIK 
BGOANARBN BSKUMAN LIBURU BAT ESKRIBI- 
DURIK BARRUTIR ETA KANPOTIK , SltUTURIK 

zazpi siIugaz : y vi , en la mano derecha 
del que estaba sentado sobre el trono, 
un libro escrito dentro y fuera, sellado 
con siete sellos ipuisje vis, dans la main 
droite de celui qui Hait assis sur le 
trdne, un livre 4crit en dedans et en 
dehors et scelU de sept sceaux. (Apoc. 
v-i.) 

SIMAUR (Be), abono, estiercol : 
engrais, fumier. Marasma baten bearra, 

NEKE ALPERRA , ARBOLA IGARTUARI SIMAUR , 
ONGARRI EDO SATZA EZARTEA I (es) trabajo 

de una arafia, fatiga inutil, el aplicar 
estiercol, abono 6 basura al arbol seco : 
c f est un travail d'araignte , une fatigue 
inutile d'appliquer de Vengrais, du fu- 
mier ou des ordures a un arbre dessichi. 
(Konf. 183-13.) 

Simaurkl ( Be , ... ) , basura , cosa apta 
para hacer estiercol : ordures, chose 
bonne a /aire du fumier. 

Simaurti (B), animal que produce 
mucho abono , animal qui produit beau- 
coup de fumier. Auntzak dira gogorra - 

GOAK, BURI TA OTZARI OBBTO JARKITBN JAKO- 
ZANAK, SIMAURTIAK, BZNBTSUAK I laS CStbraS 

son mas duras ; aue resisten mejor a la 
lluvia y al frio, aoundantes en producir 
abono y en leche : les chevres sont plus 



dures; elles risistent mieux a la pluie et 
au froid, elles produisent beaucoup de 
fumier et beaucoup de lait. (Per. Ab. 409- 
27.) 

SIMILIKI (B-tS), muneca, juguete : 
poupte, jouet. Var. de seimiliki. 

Simitz ( BN ) , cesta a la cual se lleva 
el reques6n, se oprime, se quita elsuero 
y se hace el queso : fromager, petit 
panier dans lequel on met le fro mage 
mou que Von presse , on exprime le petit 
lait et on fait le fromage. 

SIMON (AN-lez), sin dinero : a sec, 
sans le sou. Simon gaudb (AN-lez), esta- 
mos sin blanca, nous sommes sans le sou. 
= Es expresi6n popular. C*est une expres- 
sion populaire. En L, se dice Simonen 
botikan, lit. : « en la tienda de Simon. » 
En japon^s, simon es una moneda. En 
L, on dit Simonen botikan, lit. : « dans la 
boutique de Simon. » En japonais, simon 
est le nom d 3 une monnaie. 

SINDIKA(B-berg-lauk), estercolero, 
lugar en que se hace el estiercol : cour 
a fumier, lieu ou se trouve le fumier. 

Slnheabera (L?), cr^dulo, crtdule. 

Ez IZAN SINHBSBBRA, ETA EGITEKOBTAN BZ 

ibil rrsuRA, no seas cr^dulo y no andes 
precipitado en los quehaceres, ne sois 
pas crtdule et ne te pricipite pas dans les 
affaires. (Duv. Imit. x-2.) 

Slnesgai (AN-b), Var. de sinisgbi. 

SinhesgaiU (AN, BN, L, S), incredulo, 
incrtdule. Etzarbla jagoitik izan sinhes- 
gaitz, bainan bai sinhespbr : y no seas 
incredulo , sino fiel : et ne sois pas incri- 
dule, mais croyant. (Har. Joan, xx-27.) 

Slnhesgarri (AN, L), creible, croyable. 

Sinesgati (R). (V. SinhesgaiU.) 

Sinhesgogor (6N, L, S), sinhesgor 
(L), incredulo, incr6dule. Tomas sinhes- 

GORRA ETZBN ORDUAN HAN AURKHITU, TomaS 

el incredulo no se encontraba entonces 
alii, Thomas Vincridule ne se trouvait 
pas la a ce moment. (J. Etcheb. 134-21.) 

Sineaka : 1° (AN-b), cuna, berceau. 
Var. de seaska. — 2° (B-i) , desconfiado , 
receloso : mifiant, soupconneux. 

Slneskaitz (AN-b), Var. de sinbsgaitz. 

Sinheakor (AN, BN, L, R, S), cr^dulo, 
crtdule. 

Sinhesle (BN, L, S), fiel, creyente : 
fidele, croyant. 

Sinhesmen, sinhespen, creencia, 
croyance. (Duv. ms.) 

Slnhesper (L ?), fiel, creyente : fidele, 
croyant. Etzarbla jagoitik izan sinhes- 
gaitz, bainan bai sinhespbr i y no seas 
incredulo, sino fiel : et ne sois pas incrt- 
dule, mais croyant. (Har. Joan, xx- 
27.) 

Sinestagaitz (AN, Liz. Joan, xx-27), 
incredulo, incridule. 

Sine8takor(AN),fiel, creyente : fidele, 
croyant. 

Slnestamendu ( AN ? , L , R ) , creen- 
cia, croyance. 

Slnestarazi (BN-s, R), hacer creer, 
faire croire. 

Sinestatu (AN, L?, Duv.), creer, 
croire. 

Sineste (AN-b, L, R), sinheste (L?, 
Duv.), f^, creencia, confianza : foi, 
croyance, confiance. 

Slneste-gabe ( AN - b , L , . . . ) , incre- 
dulo, incrtdule. 

Sinestor (R), cr^dulo, crSdule. 

Sinetsl (AN-b, L, R), sinhetsi (BN, 
| L, S) : 1° creer, croire. = En BN, L, ..., 



Digitized by 



Google 



SING1L — SISTA 



221 



se usa con complements directo ; en los 
dialectos occidentales se emplea con el 
dativo su variante sinistu. En BN, L,..., 
il est usiU avec un complement direct; 
dans les dialectes occidentaux on emploie 
sa variante sinistu avec le datif. Ni sin- 
hbtsi nahi banauzu, si quere"is creerme, 
si vous voulez me croire. (Har. Phil. 80- 
13.) ^Gezurtiak zer ou merezi? egia 
erraitean ez siNBTsi : £ qu£ merece el 
mentiroso? que no se le crea cuando 
dice la verdad : que mtrite le menteur? de 
n'e*trepascru lorsqu'ildit vrai. (Oih. Prov. 
191.) SiNHETS nezan ni, creeme, crois-moi. 
(Leiz. Joan, iv-21.) — 2° (BN?), confiar, 
fiarse : avoir con fiance, se fier. Ama sin- 

HETS EZTEZANAK, AMAIZUNA : el que no COI1- 

fia en su madre, obedecera por fuerza 
a la madrasta : celui qui n'a pas voulu 
obtir a sa mire, obtira par force a sa 
mardtre. (Oih. Prov. 22.) 

SINGlL : 1° (B-a-i-o), bestia de 
pocas carnes : animal maigre, ay ant peu 
de chair. — 2° (B-i), cosa de poca con- 
sistencia : Mle, chose peu consistante. 

Single (B-i-m-mond-tS, G-and), fragil, 
cosa de poca consistencia : fragile, chose 
de peu de consistance. Var. de singiL 
(2o). 

Sinisbera (B). (V. Sinispera.) 

Siniabide (B-m?, Mog.), Credo, sim- 
bolo de la fe : Credo, symbole de la foi. 
Esan egizu sinisbidea, diga usted el 
Credo, dites le Credo. (Per. Ab. 158- 

2.) 

Sinisgal (G?). (V. Sinisgei.) 
Sinisgaltz (G), sinisgati (B), increi- 

ble, incroyable. Aztertuten ditudanean 

NEURBGAN ZUEN LENGO EGITADA SINISGATS 

ta MiRAGARRiAK, cuando examino en mi 
vuestras acciones de otro tiempo increi- 
bles y prodigiosas, quand f examine en 
moi-me*me vos actions incroyables et pro- 
digieuses d'autrefois. (Per. Ab. 207-1.) 

Sinisgarri : 1° (B, G)> argumento, 
prueba, testimonio : argument, preuve, 
timoignage. Ona bad a sinisgarri barri 
batzuk , he aqui pues unos nuevos testi- 
monies, voici done quelques nouveaux 
Umoignages. (Konf. 107-14.) Euskbreak 

DAUEAZ TSlTO ANTSiNAKOA DALAKO USAIN TA 

sinisgarri asko, el vascuence tiene mu- 
chos indicios y pruebas de que es lengua 
antigua , le basque a beaucoup d'indices 
et de preuves d'ktre une langue ancienne. 
(Per. Ab. 186-13.) — 2<> (AN?, B, G, R), 
hombre que merece creaito, homme qui 
mtrite credit. — 3° (BNc, Lc, Sc), cosa 
creible, que se puede creer : chose 
croyable, que Von peut croire. 

Sinisgei (B-a-m-o), articulos de la te, 
articles de la foi. Eleiza ama santuak 

IRAKASTEN DBUSTAZAN EGIA TA SINISGEI 

guztiak, todas las verdades y articulos 
de la fe que me ensena la santa Madre 
Iglesia, toutes les viriUs et les articles de 
la foi que m'enseigne la sainte Mire 
I'tiglise. (An. Esku-lib. 91-20.) 

Sinisgogor (B-a-i-m-o), incrddulo, 
incridule. 

Sinisgogortaaon (B, G), increduli- 
dad, incriduliU. EtA etzituen egin an 

ASKO MIRARI EUREN GOGORTASUNAGAITIK , 

y no hizo alii muchos milagros a causa 
de la incredulidad de ellos, et il ne fit pas 
beaucoup de miracles dans ce lieu a cause 
de leur incr£dulit4. (Ur. Matth. xin-58.) 
Siniaka (B-g-i), incre'dulo, incre*- 
dule. 



Siniakari (B-a-m-mu-o), objeto de te, 
objet de foi. 

Siniakera (B, G), fe, creencia : foi, 
croyance. 

Siniakor ( B , G ) , creMulo , demasiado 
confiado : cre'dule, jobard (pop.). Oek, 
absoluzioa itz gezurrezkoekin konpesore 
siniskor bati aterata, dijoaz eomulga- 
tzera : estos, obteniendo la absoluci6n 
de un confesor cr£dulo, con palabras 
mentirosas, van a comulgar : ceux-ci, 
obtenant avec des paroles menteuses I' ab- 
solution d'un confesseur cre'dule, vont 
communier. (Conf. 57-6.) 

Siniamen (B, G), creencia, croyance. 
Sinismen onetan bizi ta il gura dot, en 
esta f6 quiero vivir y morir, je veux vivre 
et mourir dans cette foi. (Aft. Esku-lib. 
92-19.) Egiaz esaten dizutet, bztbt arkitu 
sinismen ain aundirik Israelen : os digo 
en verdad, no he encontrado fe tan 
grande en Israel : je vous le dis en v4riU, 
dans Israel mime je n'ai pas trouvi une 
si grande foi. (Ur. Matth. viii-10.) 

Sinispen (G). (V. Siniamen.) 

Sinispera (B-a-m-o, G-bid-irun-ori ) , 
credulo, cre'dule. 

Siniatargal (B-oft?, F. Seg.), de poca 
f£, de peu de foi. 

Siniste (B, G), fe, conOanza : foi, con- 
fiance. Kasta gaizto eta siniste gabeko 
onbk iKusGARRiA biLatzen du , esta gene- 
raci6n perversa e" incr&lula seflal pide, 
cette race me'ehante et incr4dule demande 
un signe. (Ur. Matth. xvi-4.) 

Sinistu ( AN , B , G ) , creer, confiar : 
croire, avoir confiance. = En AN, mu- 
chos ponen en acusativo, tratandose de 
este verbo , el dativo personal de otros 
dialectos. En AN, un grand nombre 
mettent a Vaccusalif, lorsqu'il s'agit de 
ce verbe, le datif personnel des autres 
dialectes. Etzaitu si&istuko, por (pour) 
bztizu siSistuko, no os creera, il ne vous 
croira pas. (Mend. Jes. Biotz. 72-5.) Ez- 
sinistua (B-g), el desconfiado, le mtfiant. 
Sinistuidak nburi (Be), creeme a mi, 
croia-moi. Eznbban sinistuko munduan 
egoala zu baizen gizon gogorrik, no 
hubiera creido que habia en el mundo 
hombre tan duro como usted, je n'au- 
rais pas cru qu'il y e&t dans le monde un 
homme aussi dur que vous. (Per. Ab. 78- 
27.) 

Sinka (BN-ost), acci6n fuerte del sol, 
vulg. picadura : reflet violent du soleil, 
vulg. piqUre. Var. de zinka. Ekhisinka 
bat (BN-ost), rayo fugitivo de sol, rayon 
fugitif de soleil. 

SINKON (B-i), indeciso, ind6cis. Sin- 
konga dago (B-i), esta indeciso, il est 
indtcis. 

Sinkulin (L), Uor6n, quejoso : pleur- 
nicheur, geignard. 

8INKUSA (L-ain), pretexto, excusa : 
prHexte, excuse. (?) 

SINO : 1° (BN-am), mueca, grimace. 
(?) — 2« (BN, L, S), superstici6n , prac- 
tica ridicula , mania , capricho : supersti- 
tion, pratique ridicule, manie, caprice. 
Dena da sino-mino, es completamente 
ceremonioso, il est completement c6r4mo- 
nieux. — 3° (AN-b), sino, hado, destino : 
chance, sort, destinte. (??) 

Sinoti (BN, L, S), sinotsu (BN, L, S), 
maniatico, maniaque. 

Sintiar-euri (G-and), llovizna : bruine, 
pluie fine. 

Sintslmari (Lc), sanguijuela, sangsue. 



SlfiU (B, G), mueca, burla : grimace, 
moquerie. Mundu-zaleak ekusten dadue 

BEREN LAGUN LBN IZAN DANA JaUNGOIKOA- 
REN ALDBRA JIRATUA , ASITZEN DIRA MILA 

farra ta sif5u egiten : si los mundanos 
ven oue el que antes ha sido camarada 
suyo na vuelto al lado del Seftor, empie- 
zan a hacer mil burlas y muecas : si les 
mondains voient que celui qui a 6te aupa- 
ravant leur camarade est retourn6 vers le 
Seigneur, Us commencent a faire mille 
plaisanteries et grimaces. (Conf. 187-6.) 

ElEIZAN EZER OSTU EDO ADISKIDB DBUNGEARI 
BBRBA LABANAK EDO NASAIAK ESAN, EDO 
SlftU, IRRI-BARRB EDO BESTS ZORAKBRIAREN 

bat, ... egin izan badozu i si en la iglesia 
hab^is robado algo 6 hab&s dicho pala- 
bras lascivas 6 desenvueltas a un mal 
amigo 6 si habeis hecho muecas, si os 
habeis sonreido 6 hab^is hecho alguna 
otra locura : si vous avez void quelque 
chose a Vtglise ou dit des paroles lascives 
ou grossieres A un mauvais ami, ou si 
vous avez fait des grimaces, si vous avez 
souri ou commis quelque autre folie. 
(Aft. Esku-lib. 115-1.) 

Sifiu egin : 1° (B, ms-OtS), simular, 
simuler. — 2° (Be), mofar : grimacer, 
railler. 

Sinuntzi (BN-ald), caprichoso, capri- 
cieux. 

SIPLA (B, m«-Ot§), pulla, indirecta : 
pouille, brocard. 

SIRATS (Sc) : 1° hado, suerte, des- 
tino : chance, sort, deslin. (D. beam. 

Stal?.) SlRATS GAIZTOA BRORI DUE EtSe 
HORTARA, BI KABALE HIL BE1TIRA ( Sc ) '. el 

mal destino ha caido sobre esa casa, 
pues han muerto dos bestias : la guigne 
est tombte sur cette maison, car deux 
animaux sont morts. — 2° intenci6n, 
intention. Sirats gaiztoa die horrbk, ese 
tiene mala intenci6n, celui-ci a une mau- 
vaise intention. 

Sirga (Be, Gc), sirga, cordelle avec 
laquelle on hale les bateaux. = D. gr. 
<retpdt, cuerda, corde. 

SIRIMILI (AN-lez), remolino de 
viento, tourbillon de vent. 

Siristilo (AN-b-lez), lazada, nceud. 

SIRTA (L-ain), chispa, Hincelle. 

Sirtsitrikatu ( BN-hazj , sirtsirikatu 
(BN-ald), sirtzikatu (Lc) : 1° asolar, 
devastar, golpear : ravager, d6vaster, 
battre. — 2° desmenuzar, rtduire en 
miettes. 

Sis (AN-irun-ond), polilla, mite. Var. 
de sits. 

SISARE (BN, S) , lombriz intestinal : 
lombric, ver intestinal. 

Sidare-perrezil (BN-s), perejil silves- 
tre, persil sauvage. 

Sisera, buche 6 ventriculo, gteier. 
(Araq.) 

SISGA (B-tS), apodo : sobriquet, sur- 
nom. 

Sisibasa (Gc), sisipasa (B-a), cecear, 
pronunciar con imperfecci6n : ztzayer, 
prononcer dtfectueusement. 

Siaka (BN), capricho, caprice. 

Sispildu (L-ain), tostar, calcinar : 
griller, calciner. 

SISTA : !<» (AN, BN, L, S), punzada, 
piqtire. Begi-sista (BN-ald-gar), ojeada : 
ceillade, coup d r ceil. — 2° (BN, L), punta, 
poinle. Bainan soldadoetarik batee lan- 

TZA-SISTA BATEZ SAIHETSA IRAGAN ZIOEN 
ETA BERBHALA ELEHI ZIREN ODOLA ETA URA I 

mas uno de los soldados le abri6 el cos- 



Digitized by 



Google 



222 



SISTADA — SOGORTU 



tado con una lanza, y sali6 luego sangre 
y agua : ma is un des soldats lui trans- 
perca le c6te avec sa lance, et aussildt il 
en sortit du sang et de Veau. (Har. Joan. 
xix -34.) — 3° (AN-b), picaz6n, dtman- 
geaison.) 

Sistada : 1° (AN, BN, L, S), punzada, 
piqfire. — 2© (BN), momento, moment. 
Sistada batez banoa (BN), voy en un 
momento, j'y vais dans un moment. 

Sistaka : 1° (AN-b, G-and, L-ain, 
R-uzt), punzando, piquant. — 2<> (AN-b), 
acuchUlando, poignardant. 

Sistako : 1° (L), instante, instant. 
Sistako batez banoa (Lc), voy de una 
zancada, fy vais d'une enjambte. — 
2° (AN , L) , punzada , piqdre. Horla ari 

DELA, LASTER ZllATUA SISTAKO ZENBAITEZ 

senti du larrua: estando asi, pronto siente 
la piel agujereada de unas punzadas : 
s' occupant ainsi, il se sentit de suite la peau 
troute de quelques piqtires. (Goyh. Aleg. 
8-18.) 

Sistatu (AN, BN) : 1° picar , piquer. 
— 2° tentar, tenter. 

SISTER (BN, L), gaio de nueces, 
ajos, naranjas : quartier de noix, gousse 
d'ail, tranche d f orange. 

Sistor (Be), hombre inhabil para la 
generaci6n , homme impropre a la gint- 
ration. 

Sistrin (Be, Gc), raquitico, desme- 
drado : rachilique, rabougri. 

SITS : 1° (Be, G), polilla : tcigne, petit 
insecte. Sitsak soina jaten daben legez, 
como consume la polilla el vestido, 
comme la teigne consume le vUement. 
(Bart. II-143-8.) Uren ganeko bitsean; da 

AREN GANEKO SITSEAN BIZI ZARA ZV (BcJ, 

lit. : usted vive en la espuma que naaa 
sobre el agua y en la polilla que flota sobre 
la espuma , lit. : vous vivez dans Vicume 
qui nage sur Veau et dans la teigne qui 
*lotle sur Ue'cume. = Algunos aplican 
este dicho popular al que vive c6moda- 
mente y sin quebraderos de cabeza ; 
otrosapersonassinexperiencia. Quelques- 
uns appliquent ce dicton populaire a Vin- 
dividu qui vil commodiment et sans aucun 
souci; d'autres, a des personnes sans expe- 
rience. Sits da bits (B-l-mu), sits da 
pits (G-iz), sits da batz (B-m) : (comer) 
todo, lit. : polilla y espuma, polilla y 
heces : (manger) tout, lit : teigne et 
6cume } teigne et lies. — 2° (B-ar-mond- 
on, G-zeg), basura, estiercol : ordures, 
fumier. = De aqui viene la palabra peru- 
sits (B-ofl) : « guano, estiercol de aves, 
basura del Peru. » Cest de ce mot que 
vient le lerme perusits (B-ofl) : « guano, 
fumier de volatiles, ordures du Ptrou. » 

SITS (G-zeg), cagarruta de oveja, 
crotte de brebis. 

SitSurrikatu ( BN-am ) , llenarse com- 
pletamente, s'affruiter entikrement. SitSu- 

RRIKATUAK DIRA AURTEN SAGARTZEAK, KOKA- 

ala baitute : estan repletos este aflo los 
manzanos, pues tienen cuanto pueden 
caber : les pommiers sont bien affruiUs 
cette annte, car its en ont autant qu'ils 
peuvenl en porter. 

Sius-miusca (BN-baig), bablar obser- 
vando al mismo tiempo a los vecinos, 
por temor de ser escuchado de ellos : 
causer en surveillant les voisins, pour 
n'itre pas entendu d'eux. 

Siztatu (BN), picar, piquer. 

Siztun - saztun ( G , L ) , coser torpe- 
mente, coudre maladroitement. 



-Ska,- Ska (AN, BN, L, R, S), sufijo 
diminutivo, suffixe diminutif. Herriska, 
pueblecillo, hameau. (Har. Matth. xxi- 
2. ) Mendiska , monticulo , monticule. 
(liar.) Bideska (Har. Matth. m-3), bida- 
Ska (AN-lez), sendero, sentier. Ulun§ka 
(R-uzt), algo oscuro, un peu obscur. 
OnkiSka ( R-uzt ) , bonitamente , joliment. 
Eriska(R), enfermizo, maladif. LoSka dago 
(BN-s), esta dormitando, il somnole. 

-Skila (BN, L, S), diminutivo y despre- 
ciativo, diminutif et p6joratif. Jaunskila, 
senorzuelo, petit monsieur. Gizonskila, 
hombrecillo , hommelet. Andereskila , 
pequena seflora, petite dame. Zarskila, 
viejecito, petit vieux. Haurskila, ninito, 
petit enfant. 

-Sko (c, ...), suGjo diminutivo, suffixe 
diminutif. Eri5ko, algo enfermo, un peu 
malade. (Mend. 111-299-17.) Edertosko 
( B-mu ) , de una manera linda , lit. : her- 
mositamente : gentiment, lit. : tout petit 
bellement. Goizetisko (B-mu) : tempra- 
nito, desde la niananita : matinalement , 
dts le matin. Idisko (Be, Gc) : novillo, 
ternero : bouvillon, veau. OiLasko, polio, 
lit. : gallinita : poulet, lit. : pouletle. 
Ilunsko dabiltza, andan algo tristes, its 
vont un peu tristes. (Mend. 11-111-27.) 

-Skote (AN, B?, G?), sufijo diminu- 
tivo , suffixe diminutif. Andiskoteak , 
grandecitos, grandelets. (Mend. Ill -255- 
15.) Bekatari gorskotearen animan, en 
el alma del pecador algun tanto sordo, 
dans I'&me du ptcheur quelque peu sourd. 
(Mend. 111-202-25.) 

SO : 1° (BN), mirada, atenci6n : 
regard, attention. Bbgietako so batbk, 

BEHINGO BEUATZBAK ETA ARE ANHITZETAN 
ERE IRAGAITZAZ ETA USTEKABEAN BEHATZEAK 

arrobatzen du BiHOTZA : una mirada de 
los ojos, la atencion de una sola vez y 
mucbas veces la atenci6n superficial 6 
inopinada roba el coraz6n : un regard 
des yeux, Vattention d'une seule fois et 
souvent Vattention superficielle et inopi- 
nie vole lecceur. (Ax. 3*-205-t 1 .) — 2° (BN), 
atento, attentif. So eztagoena geroari, 
deiez dauko goseari : el que no esta 
atento a lo porvenir, in vita al hambre a 
que venga : qui ne prend garde a Vavenir, 
invite la faim a venir. (Oih. Prov. 407.) 
— 3° (AN, B, G), voz con que se hace dete- 
ner a los animales de carga, mot avec 
lequel on fait arriler les bites de somme. 
= En otros dialectos existen palabras 
que acusan la presencia en ellos de esta 
palabra en otros tiempos. // existe, dans 
les aulres dialectes, des mots quiaccusent 
en eux la presence de ce mot a d'autres 
tpoques. 

-So (c, ...), terminaci6n que indica la 
segunda generaci6n ascendiente 6 des- 
cendiente, terminaison qui indique la 
deuxieme gdne* ration ascendante ou des- 
cendante. Arbaso, ascendiente, ascen- 
dant. Guraso (B, G), buraso (AN, BN, 
L), padres, parents. Aitaso, abuelo, 

?'rand~pere. Amaso, abuela, grand' mere. 
Lobaso : a) (BN-am), nieto, petit- fils. — 
b) (S-li), sobrino nieto, petit -neveu. 
Haurso (o-li), nieto , pet it- fils. Semaso (S), 
nieto, petit-fils. Alabaso(S), nieta,pe/i7e- 
fille. 

Soailu (BN, SaU, piso de una habita- 
ci6n, e"lage d'une habitation. Contr. de 
soraiLu. 

SOHATSI (Sc), quitar la miel de una 
colmena , enlever le miel d'une ruche. 



Sobatu (BN-s, R-uzt), curtir pieles, 
tanner les peaux. (D. esp. sojbar?.) 

Sobazale (BN-s, R, Sc), curtidor, 
tanneur. 

Sobera (AN-b, BN, L, S), demasiado, 
trop. (D. esp. sobra.) Mahatsarno doiak 
ditu plakoak azkartzen ; sobbrak azka- 
rrak plakatzen : el vino preciso forta- 
lece a los d£biles ; el excesivo debilita a 
los fuertes : le vin bu avec mesure forti- 
fie les faibles; pris outre mesure, il 
a /fa ib lit les forts et les gaillards. (Oih. 
Prov. 307.) Sobera sakatu, zorroa le- 
hertu (S) : por haber comprimido dema- 
siado, ha reventado el saco : pour Vavoir 
trop presst, il a crev4 le sac. Sobera 

JAKINTSU IZANEZ, ASERIA GABETU BUZTANEZ 

(S) : por haber sido demasiado sabio , el 
zorro perdi6 su cola : pour avoir 6U trop 
savant, le renard perdit sa queue. 

Soberakin (AN , BN, L, S), residuos, 
sobras : rtsidus, restes. Soberakin a k 
sobera dira (AN-b), lo sobrante empa- 
laga, Vexces ennuie. 

SoberaSko (AN-b), casi demasiado, 
presque trop. 

Soberatu : 1° (AN, L), economizar, 
tconomiser. — 2° (BN, Sal.), sobrar, 
pasar de lo suficiente, exceder la medida : 
de"pa$ser la suffisance, exceder la mesure. 

Soberetsi (L?), economizar, tconomi- 
ser. Soberbtsiko dut DENBORA , economi- 
zare el tiempo, ftconomiserai le temps. 
(Duh.) 

SOBERNA(BN), temporal, tempHe. 
Ethorri izan dirade ur-sobernak, eta 
haizbk erauntsi ukan dute i y vinieron 
rios, y soplaron vientos : les torrents 
sont venus, les vents ont souffle'. (Leiz. 
Matth. vii-27.) 

SOBIA (S, Alth.), salvia, sau^re. (Bot.) 

(?) SOBIAN BOON DEN ARDOA HUN DA HEL- 

gaitzetan, el vino que se ha tenido en 
salvia es bueno en accesos de fiebre, le 
vin melange" avec de la sauge est bon dans 
les acces de fievre. (Alth. Ziber. 35-21.) 

Sobra (L-get, R), demasiado, trop. 
(D. esp. soora.) 

Sohegi (BN, arc), prudencia, pru- 
dence. Asti bi jin dira gure okulura : 

BATAK DU IZENA SOHEGI, BERTZEAK AZTURA : 

dos adivinas han venido a nuestra casa 
(lit. : rinc6n); la una se llama pruden- 
cia, la otra experiencia : deux devine- 
resses sont venues a notre maison (lit. : 
coin); Vune s'appelle prudence, Vautre 
experience. (Oih. Prov. 548.) 

Soegin: 1° (BN, S, Matth. v-28), 
mirar, regarder. — 2° (S, Matth. vi-26), 
considerar, considirer. 

So egon (BN), estar atento, Hre atten- 
tif. (V. So, 2°.) 

Sogile (BN, S), espectador, specta- 
teur. SogiLea, dantzari eder (S) : el 
espectador, buen bailarin : le spectateur, 
(est) bon danseur. Hari denaren utsak 

BEGIRA DAGOENAK , SOG1LEAK , UNTSA IKUS- 

ten tik : el que esta mirando , el espec- 
tador, v6 bien las faltas de quien esta 
bailando : celui qui regarde, le spectateur, 
voit bien les fautes de celui qui danse. 

Sogin (R-uzt, Sc), mirar, concerner : 
regarder, concerner. 

SOGOR (AN-b), sordo, sourd. 

Sogordura (AN-b), ensordecimiento, 
surdity. 

Sogorreri (AN-b), sordera, (enferme- 
dad), surdite" (maladie). 

Sogortu (AN-b) : 1° endurecer : dur- 



Digitized by 



Google 



SOGOTZI — SOIN 



223 



cir, devenir dur. — 2° ensordecerse , 
devenir sourd. 

Sogotzi (B-a?), estar atento, 6tre 
attend f. Var. de sorotzi. 

SOI : 4° (G-don), herrumbre, rouille. 
— 2° (AN-b, Gc, L-ain), grieta de metales, 
de troncos , etc. : crevasse des me'taux, des 
troncs, etc. — 3° (G?), veta de arboles, 
veine des arbres. — 4° (B, arc), vesti- 
dura, vitement. Soiak, goqorrak : las 
vestiduras, fuertes: les vUements, solides. 
(Cant, de Lelo.) 

SOI A : 1© (B-b-mu), pieza de madera 
que se coloca sobre el borde de una Ian- 
cha para evitar que la rozadura del aparejo 
la lastime : piece de bois que Von installe 
sur le bord d*une barque de p&che, pour 
&viter le frottement des filets et autres 
engins de piche. (V. Taresta.) — 2° ( B- 
mu), calva, calvitie. Soia bdekra (B-mu), 
hermosa calva, belle calvitie. 

Soigi (B, Micol.), cuerdo, prudente : 
avisi, prudent. 

SOIL : 4° (c), pelado, calvo, raso : 
pete, chauve, ras. Ezaguturik daukat, 

NIRE SOLDADUAK, EZTIRBALA BBRBA SOIL TA 
UTSAKAZ AZKORTU TA BIZKORTUTEN GIZONEN 
BIOTZ JAUSITU TA MAKALDUAK : COnOZCO , 

mis soldados, que los corazones abatidos 
y acobardados de los hombres no se 
a firman ni se animan con palabras aisla- 
das y vacias : je sais, mes soldats, que 
les cceurs abattus et de'courage's des 
hommes ne se fortifient pas et ne re- 
prennent pas courage avec des paroles 
isoUeset vides. (Per. Ab. 203-21.) Eta 

AMAR ADARRAK, IKUSI DITUZUNAK PISTIA- 
GAN, ONEK GORROTO IZANGO DEUTSE EMA- 
KUME GALDUARI ETA EGINGO DABE SOILA ETA 
BlLOSA ETA BBRE ARAGIAK JANGO OITUB ETA 
SUAGAZ ERREKO DABE (B, ApOC. XVII-16) : 

y los diez cuernos que viste en la bestia, 
esios aborreceran a la ramera, y la redu- 
ciran a desoIaci6n, y la dejaran desnuda, 
y comeran sus carnes , y a ella la que- 
maran con fuego : et les dix comes que 
tu as vues sur la bite hairont elle- mime 
la prostitute ; elles la rendront disolie et 
nue ; elles divoreront ses chairs et la con- 
sumeront par le feu. — 2° (c, ...), puro, 
mero : pur, simple. Soil-soilik (Be, Gc), 
soil-soiLean (Be, Gc), pura y exclusiva- 
mente, purement et simplement. Soil 
bderra ( AN - b ) , puramente hermoso , 
purement beau. Bi errege soilak, dos 
reyes aislados, deux rois isotts. = Se 
dice, p. ej., en el juego del mus, cuando 
dicbas cartas estan acompanadas de otras 
muy bajas que apenas tienen valor. Se 
dit, p. ex., au jeu du « mus », lorsque les 
cartes sont accompagnies d'autres infi- 
rieures qui onl a peine de la valeur. — 
3° (c,...), desolado, triste : disoU, triste. 
Soil bizi (BN, S) : vivir solos, p. ej. espo- 
sos sin hijos : vivre seuls, p. ex. deux 
ipoux sans enfants. — 4° (BN-gar), jor- 
nalero, journalier. — 5° (AN-lez, G), 
esteril, sterile. Eta Sarai zan soila eta 
etzubn aurrik, y Sara era esteril y no 
tenia bijos, Sara Us.it sterile et n'avait 
point d'enfants. (Ur. Gen. xi-30.) Sinista- 
razteko au, erran zion nola beste aide 
santa Isabel, adin aundikoa eta soila edo 
aurrik gabea, zegoan izor edo aurdun i 
para hacerle creer esto, le dijo c6mo su 
pariente santa Isabel , de mucba edad y 
esteril 6 sin hijos, estaba prenada :pour 
lui faire croire ceci, elle lui dit que sa 
parente sainte Elisabeth, dgie et sterile, 



itait enceinte. (Liz. 41-45.) — 6° (B-m, R), 
inhabit : inhabile, inapte. Soil da emaz- 
teki kori, ezbaitioke ikas espartiRen 
egiten (R) : esa mujer es inhabil, pues no 
puede aprender a nacer alpargatas : cette 
femme est peu adroite, car elle ne peut 
apprendre h faire des espadrilles. 

SOlLARU (L), granero y, por exten- 
si6n, galeria, tribuna : grenier et, par 
extension, galerie, tribune. (?) Mezaren 

AKHABANTZAN, BAKHOTSaK BERE AUZOKO 
LAGUNARI, SOILARUETAN, AGUR SAMUR BAT 

egiten dio : al fin de la misa, cada fiel 
saluda respetuosamente a su vecino en 
las galerias : a la fin de la messe, chaque 
fidele, aux galeries, salue respectueuse- 
ment son voisin. (Dasc. Alheka. 25-2.) 

Soildu : 4° (B, G), desgajar ramas de 
un arbol 6 las ramitas de una mayor, 
ibrancher un arbre ou les ramules d'une 
branche. — 2° ( B-o ,...), esterilizarse la 
mujer, devenir sterile (la femme). An 
ikusi zirean sein bagako andrak era 
batera soilduta, am a izateko usteak gal- 
duta : alii se vieron las mujeres, que no 
tenian hijos, esterilizadas de golpe , per- 
didas las esperanzas de llegar a ser 
madres : la on vit les femmes qui n y avaient 
pas d'enfants, rendues steriles sur le 
coup,perdre I'espe' ranee de devenir meres. 
(Bart. 11-47-43.) — 3° (B-m, G), ponerse 
calvo, devenir chauve. — 4° (B, G), que- 
darse vacio en el juego, Ure capot au 
jeu. — 5° (G), asolar, talar : saccager, 
divaster. Azoto izango da soildua eguna- 
ren erdian, & Azoto asolaran en el me- 
diodia , on saccager a Azot en plein midi. 
(Ur. Soph, n-4.) Nekazariak bera datzan 

OE-AURREA TA GELA EZTITU ERRATZAREKIN 
AIN ONDO GARBITUKO NOLA ESKUAREAZ SOIL- 
DURIK UTZIKO DEBAN GAZTAI&ARBN INGURU 

guztia : el labrador no barrera tan bien 
con la escoba la alcoba y la parte delan- 
tera del lecho en que descansa , como 
deja talado con el rastrillo todo el con- 
torno del castafio : le laboureur ne ba- 
layera pas si bien avec le balai Valc6ve et 
la partie de devant du lit ou il repose, 
qu*il nettoiera avec le rdteau lout le tour 
du chdtaignier. (Izt. Cond. 450-29.) — 
6° (AN-lez-oy, G), irse el pelo de la ropa 
6 de la piel de un animal, tomber (lepoil 
d'unvitement ou celui d } un animal). 

Soilik (AN), solamente, unicamente : 
seulement, uniquement. Berze egunean, 

ITSASOTIK ARAT ZEGON JENDEAK IKUSI ZUE 
ETZELA BERZE ONZIRIK BAT BAIZIK , ETA 
ETZELA SARTU ONZIAN JESUS BERE DIZIPU- 
LOBKI, BAIZIK JOAN ZIRELA SOILIK DIZIPU- 

loak : el dia siguiente la gente que estaba 
de la otra parte del mar, vio que no 
habia alii sino un solo barco, y que Jesus 
no habia entrado en el barco con sus 
discipulos, sino que sus discipulos se 
habian ido solos : le jour suivant, la foule 
qui e'tait restee de V autre cdte de la mer 
avait remarqui qu'il n'y avail Ik qu'une 
seule barque, et que Jisus n'y Halt point 
entrt avec ses disciples, mais que ceux-ci 
ttaient partis seuls. (Liz. Joan, vi-22.) 

Soilki (AN, L), exclusivamente, aisla- 
damente, meramente : exclusivement , 
purement et simplement. Etsaiaren hase- 

RRETZERA ETA MENDBKATZBRA LABURZKI ETA 
KONSIDERAZIONERIK GABE OLDARTZE ETA 
AB1ATZB HURA, BERA SOILKI ETA BAKHARRIK, 

ezta bekhatu : el acto momentaneo 6 
impremeditado de airarse y querer ven- 
garse del enemigo, aquel impetu y Ian- 



zamiento, ello meramente y aisladamente, 
no es pecado : Vacte momentane' et non 
pr6m£dite de se fdcher et de vouloir se 
venger de Vennemi, ce mouvement et cette 
impulsion, simplement et isotement, n'esi 
pas un ptche'. (Ax. 3M00-6.J 

Soilune (B-ofi, F. Seg.), trecho sin 
pelo en la piel del ganado, espace d6nud6 
surlapeau du bitail. 

SOlfi : 4° (c), cuerpo, hombro : corps, 
4paule. = Hoy muchisimos solo le aan 
la significaci6n de cuerpo cuando se habia 
de vestidos. Hablando de cargas se usa 
m6s alde , y gorputz cuando se le pone 
en contraposici6n del alma. Por exten- 
si6n , se le da la significaci6n de carga. 
Un Ires grand nombre ne lui donnent 
acluellement le sens de corps qu'en par- 
lant de vHemenls. En parlant de fardeaux 
on emploie davantage alde, et gorputz 
lorsqu il s'agit d'opposer le corps a I'dme. 
Par extension , on lui donne la significa- 
tion de charge. SoiRekq gazta (BN-s), 
chich6n, lit. : queso del cuerpo : bosse, 
lit. : fromage du corps. Gurutzea soiSean 
daramala, llevando la cruz a cuestas, 
portant la croix sur les tpaules. (Ag. 
Eracus. 251-6.) Eraman nazu soin-soin 
(AN-b), llevadme A cuestas, portez-moi 
sur les 4paules. SoiRak gora (B-a-i-m- 
mond), soiSak goratu (B-o, R-uzt), soi- 
Sak erts (BN-s) , soinak ertsi (BN-s, R), 
soinak uzkurtu (L) : levantar los hom- 
bros, como dando a entender que no se 
tiene 6 no se sabe nada : lever les e'paules, 
pour donner a entendre que Von n'a ou 
qu'on nesait rien. Egurra dagienak lekhu 
gaitzban, ekarri beharko du soiRean : el 
que hace lefla en sitio escabroso, tendra 

2ue traerla a cuestas : celui qui fait son 
ois de chau/Tage dans un mauvais en- 
droit, est oblige de le charrier sur ses 
e'paules. (Oih. Prov. 426.) Ezen karga 

PIZUAK ETA JASAN EZ1N DAITEZKENAK BILTZEN 
DITUZTE ETA EZARTEN GIZONEN SOINETARA I 

pues atan cargas pesadas 6 insopor- 
tables , y las ponen sobre los hombros 
de los hombres : Us lient des fardeaux 
pesants et difficiles a porter, et les mettent 
sur les ipaules des hommes. (Leiz. Matth. 
xxni-4.) Soin bat egur (AN-arak-lez , L) : 
una carga de lefla , lit. : un hombro de 
lefta : une charge de bois, lit. : une 
6paule de bois. Soin bat egur-eske noaia 
(AN-lez), voy en busca de una carga de 
lefta, je vais chercher une charge de bois. 
— 2° (AN-irun-ond, Be, G-etS, L), ves- 
tidura, vHement. SoiSIak gora (B-o?), 
arremangar los pantalones, retrousser les 
pantalons. Soi5U ta oiSaren alde lan 
egin du (G-ets), ha trabajado a trueque 
del vestido y del calzado , il a travailU 
en exchange du vHement et de la chaus- 
sure. Urtean amaseikoa ta soiSa ta oiSa 

EUKI EROEZAN SAR1TZAT LENAGOKO OTSEINAK 

(B, ...), las criadas de otros tiempos 
tenian al ano como sueldo una onza de 
oro y el vestido y el calzado : les ser- 
vantes d f autrefois avaient par an comme 
salaire une once d'or, le vetement et la 
chaussure. Jauntzi zihoen liho-harizko 
soin bat, y le visti6 una ropa de lino 
muy fino , et il le fit revHir d' habits de 
fin Un. (Duv. Gen. xli-42.) — 3° (BN- 
ist, R), justillo (prenda de vestir) : Jus- 
tin, sorte de corset ancien. — 4° (R), 
chaleco de hombre, gilet d'homme. — 
5° (AN, BN, L, S), parte media del 
cerdo, carrt du pore. — 6° (B-oft-otS,...), 



Digitized by 



Google 



224 



SOINBURU — SOINULARI 



tronco de un arbol, parte gruesa de una 
rama : corps ou tronc d'un arbre, par- 
tie la plus grosse d'une branche. Soinik 

EZTAUKA EOUR ONEK ONDO LANDUTEKO, esta 

lefta no tiene cuerpo para poder ser la- 
brada, ce bois n'a pas assez de corps 
pour St re travail 14. 

Soinburu (AN-b-elk, B-zig, BN-s,..., 
L, R-uzt, S), espalda, dos. Ala nola soin- 
buru EDO SORBALDA TA INDAR ANDIKOAK 
PISU BERA DARAMA AISAGO ERBELAK BAlftO , 

asi como el que tiene hombro y fuerzas 
grandes (sic) lleva mas facilmente que el 
debil un mismo peso : ainsi, de mime 
celui qui a un dos plus large et une grande 
force porte le mime poids plus facilement 
que le dibile. (Liz. 13-26.) 

Soindu (AN, Matlh. xxn-31), son, 
sonido, son. (??) 

Soinegi (BN-aezk), soinegi (BN-ald- 
s), hombro, ipaule. 

Soinegita (BN-s), carga al hombro, 
lit. : hombrada : charge de Vipaule, lit.: 
ipaulie. 

Soineko (AN, B, BN, G, L, R), vesti- 
dura, lit. : lo del cuerpo : vitement, lit. : 
ce du corps. = Se ha limitado esta pala- 
bra a significar « el vestido », como 

OlftBTAKO, GERRIKO, BELARRIKO han cil*- 

cunscrito en « calzado, cintur6n, zarci- 
Uos » , su signiflcaci6n ^en^rica de « lo 
de los pies, lo de la cintura, lo de la 
oreja ». On a limits ce mot a la signifi- 
cation de « vitement » , comme oinetako , 

GERRIKO , BELARRIKO OTlt drCOnSCrlt & 

« chaussures, ceinture, boucles d'oreilles » 
leur signification ginirique de « ce (la 
chose) des pieds, ce de la ceinture, ce de 
Voreille ». Gero abere-larruzko soineko 

BATZUEKIN AdAN ETA EBA JANZIRIK , ATSB- 
GINEZKO LEKU PARADISU EDER ARTATIK KAN- 

pora bota zituen : luego vestidos Adan y 
Eva con unos vestidos de pieles , les arro- 
jaron fuera de aquel paraiso de delicias : 
ensuite its jeterent hors de ce paradis de 
dilices Adam et 6ve, revitus de quelques 
peaux. (Lard. Test. 10-5.) Hbrodesen 
jauregian jantzi eutsen soineko zuria, le 
pusieron un vestido bianco en el palacio 
de Herodes, Us lui mirent un vitement 
blanc dans le palais d'Hirode. (Aft. Esku- 
lib. 82-10.) Hainitz maSkor beharko da 

BILDU SOINEKO BATBN THINDATZEKOTZAT (L, 

(DUl. bas. 22-2), es menester recoger 
mucha concha para teflir un vestido, il 
faut recueillir beaucoup de coquillages 
pour teindre un vitement. Soineko onda- 

RRAK HAURREN PANPINA ETA DEFENSA IZATEN 

(dire), los restos de los vestidos sirvende 
mufiecas y de amuletos a las criaturas, 
les dibris de vitements deviennent des 
poupies et des amulettes pour les en / ants. 
(Hirib. Eskaraz. 68-19.) 

Soinekotu (B?), vestir, vilir. (V. Soi- 
nokotu.) 

Soinez-soin : 1° (R-uzt), trasladar 
cosas entre varios, entregandoselas uno 
a otro, p. ej. tejas, ladrillos : faire la 
chainc pour transporter quelque chose de 
main en main entre diffi rentes personnes, 
p. ex. des tuiles, des Lriques. — 2° (L), 
tocandose, apoyandose uno en otro como 
los bueyes uncidos : se cd toy ant, s f ap- 
puyant Vun contre V autre, comme les 
bcsufs enjuguis. Bi kaputsadun azken- 

ETHORRIAK BAZOAZIN SOINEZ- SOIN, NOIZETIK 

noizerat zerbeit elkharri erranez : los 
dos que Uevaban capuchones, los que lle- 
garon los ultimos, iban el uno junto al 



otro, diciendose algo de vez en cuando : 
les deux capuchons retardataires mar- 
chaient a cdti Vun de Vautre, Schangeant 
de temps en temps quelques paroles. 
(Dasc. Atheka. 109-11.) 

Soingain: 1° (AN, BNc, Lc, R), hom- 
bro, ipaule. Tori egurra soingainera 
(AN-b), toma la lefta al hombro, prends 
le bois sur Vipaule. — 2° (AN-lez), cru- 
cero anterior del caballo : garrot, partie 
antirieure du cheval. 

Solngaineko : 1° (BN?, L?), capa, man- 

teaU. SOINGAINEKOA JOHAN DAROTZUNARI , 
EZTIOZOZULA JAKA ERE DEBEKA I y al que te 

quitare la capa, noleimpidas llevar tam- 
bi£n la tunica : et si quelqu'un t'enleve 
ton manteau, ne Vempiche pas de prendre 
aussi ta tunique. (Har. Luc. vi-29.) — 
2° (AN-b), trapo 6 saco que ponen 
al hombro 6 en la espalda los esporti- 
lleros, chiffon ou sac que mettent les 
porte faix sur Vipaule ou sur le dos. 

Soingainta (R), carga al hombro, 
charge de Vipaule. 

Soinka : 1° (AN- oy, BN-ald), incli- 
narse los bueyes sobre la lanza, ir hom- 
bro con hombro, lit. : a hombros : se 
pencher sur le timon (les bceufs), alter 
ipaule contre ipaule, lit. : a ipaules. — 
2° (AN-b, BN, Sal.), acarreando algo al 
hombro, transportant quelque chose sur 
Vipaule. Martinek bere ogiak soinka 
sarrazten ditu ( BN , Sal.), Martin aca- 
rrea sus trigos al hombro, Martin fait 
entrer ses froments a dos d'homme. 

Soinkari (AN-b), carguero, esporti- 
llero, mozo de cordel : porte faix, colti- 
neur. 

Soinkatu : 1° (BN-ald), empujar 
codeando , se pousser a coups de coude. 
— 2° (L?), sostener, soutenir. Batek 

ERORTZERA EGIN BADU, BBRTZEAK SOINKATU- 

ren du : si uno cayere , le sostendra el 
otro : si Vun tombe, I' autre le soutien- 
dra. (Duv. Eccl. iv-10.) — 3° (AN-b), 
acarrear cargas al hombro, transporter 
des charges sur Vipaule. Idatze soinka- 

TZEN ARI IZAN GARA ARRATSALDE GUZIAN , 

toda la tarde hemos estado accareando 
(a hombro) cargas de helecho, toute la 
soirie nous nous sommes occupis a trans- 
porter (sur Vipaule) des charges de fou- 
gere. 

Soinkazizi (BN-gar), cufia que se pone 
en la lanza del carro para que los bueyes 
uncidos no vayan demasiado unidos : 
coin qu*on place en travers du timon de 
la charretle, a fin d'empicher les bceufs 
a It e Us de se trop rapprocher. 

Solnki (BN-ald-s), filete de cerdo, 
filet de pore. 

Soinkide (BN?, R, S. P.), compa- 
flero en llevar la carga, compagnon de 
charge. Besarka zazu Jesukristoren soin- 
kide maitea bezala, abrazad (al pobre) 
como amado compafiero de Jesucristo en 
llevar la carga, embrassez (le pauvre) 
comme compagnon aimS de JSsus- Christ 
pour porter la charge. 

Soinkin (R). (V. Soinkide.) 

Soinkurutz (AN, B-g, G), om6plato, 
lit. : cruz del hombro : omoplate, lit. : 
croix de VSpaule. 

Soin-motS (?), muchacha , jeune fille. 
(Euskal. XL, p. 68.) 

Soinoko (B, Mog.), vestido, vitement. 
Var. de soineko. Ainbeste soiSoko bitSi- 
DUNEZ, eta ori astegun buru-zurian bidbz 
zabiltzala : con tantos vestidos pompo- 



sos, y eso en un simple dia de labor y 
andando de viaje : at>ec tant de pompeux 
vilements, et ceci en un jour de travail et 
en voyage. (Per. Ab. 44-26.) 

Soinokotu (B, Mog.), vestir, vitir. 

MuTlLlK EDERRENAK ETA EDERTO SOINO- 
KOTU ZITUZAN ALKARREN LEIAN, (pUSO) 10S 

muchachos mas hermosos y les visti6 a 
cual mas elegantes, (placa) les plus 
beaux garcons en les habillant a qui 
mieux mieux. (Per. Ab. 216-7.) 
Solnpeko (L?), tunica, tunique. Argi- 

TZAPENA EGITEN AHAL BADAROTAZUE ESTEI 
HAUKIETAKO ZAZPI EGUNETAN , EMANEN DA- 
ROZKITZUET HOGOI ETA HAMAR SOIN ETA 
BERTZB HAINBERTZE SOINPEKO '. SI me TeSOl- 

vie>eis dentro de estos siete dias del 
convite , os dare treinta sabanas y otras 
tantas tunicas : si vous me I'expliquez 
pendant les sept jours du festin, et si vous 
la devinez, je vous donnerai trente tu- 
niques et tout autant de vitements de 
rechange. (Duv. Judic. xiv-12.) 

Soinska (AN-b), carga pequena, pelile 
cliarge. Dimin. de sointra. 

Sointako (BN-s), camisa en general, 
lo mismo la de hombre, atorra (BN-s), 
que la de mujer, mantar (BN-s) : chemise 
en giniral, tout aussi bien celle de 
Vhomme, atorra (BN-s), que celle de la 
femme, mantar (BN-s). 

Sointra (AN-b, BN, ...), carga que de 
una vez se puede llevar al hombro, 
charge que Von peut transporter a chaque 
tour sur Vipaule. 

Sointlunku (R), articulaci6n del hom- 
bro, articulation de Vipaule. 

Soinu, soinu : 1° (AN, B, G), sonido, 

SOn. (??) SoiffUAREN ARABBRA DANTZA (BN- 
gar, L-ain) : segun el son, asi la danza : 
d'apres le son, ainsi la danse. — 2° (AN, 
B, BN, G), musica, musique. (??) Bertze 

EGITEKOTARA SOINUZ ETA KANTUZ HASTEN 

zela. que empezaba otros trabajos ha- 
ciendo musica y cantando, qu'il com- 
mencait d'autres travaux en faisanl de la 
musique et en chantant. (Ax. 3M38-23.) 
^Zara soiNu-zalea? ai ze gozoa ta ede- 
rra dan aingeru ta zorioifekoak zeruan 
joten dabena i £ sois amante de la mu- 
sica? ah, j qu6 dulce y hermosa es la que 
tocan los angeles y bienaventurados en 
el cielo ! vous aimez la musique? ah! 
combien celle que jouent les anges et les 
bienheureux du cielest douce et belle! (Ur. 
Maiatz. 85-22.) Nola soiffuA, ala dantza 
(Gc, ...) : segun la musica, asi el baile : 
telle musique, tel bal. — 3° (B, Mog.), 
canto, chant. Oilarraren azkenengo soi- 

ffUAZ INGIRATUTEN DIRA NIRE MUTlLAK, mis 

muchachos se aprestan con el ultimo 
canto del gallo, mes enfants s'apprilent 
des le dernier chant du coq. (Per. Ab. 
116-13.) 

Soinulari (AN, B, G), musico, instru- 
mentista : musicien, instrumentisle. (??) 
Oilo gosea soiSulari, la gallina ham- 
brienta (es) cantora, lapoule affamie (est) 
chanleuse. (Per. Ab. 122-11.) Eta ezta inoz 

ZUGAN ENTZUNGO ZITARARIEN BOZA ETA SOlflU- 

lariena (B, Apoc. xvin-22) : ni jamas en 
ti se oira voz de tafledores de citara , ni 
de musicos:en toi on n'entendra plus les 
sons des joueurs de harpe, ni des musi- 
ciens. Eta Jesusek ethorririk jaun haren 
etSera eta ikusirik soinulariak, y cuando 
vino Jesus a la casa de aquel principe 
y vi6 los tafledores de flautas : lorsque 
Jisus fut arrivi a la ma is on du chefde la 



Digitized by 



Google 



SOINUSARI 



SOLETUTSIK 



225 



synagogue, voyant les joueurs de fl&te. 
(Leiz. Matth. ix-23.) 

Soifiusarl (AN-b, BN-ald), pago al 
musico , salaire du musicien. 

Soizu (S, Matth. xn-2), mirad : notez, 
remarquez. z=z Se usa mucho como mule- 
tilla en la conversaci6n. S'emploie beau- 
coup com me cheville dans la conversa- 
tion. 

Soka : 4° (c), soga, cuerda, corde. 
Zeinua bntzun nahi eztuenak, ez soka 
tira : el que no quiera oir la campana , 
no tire de la cuerda : celui qui ne veut 
entendre le son de la cloche, n'en doit 
point tirer la corde. (Oih. Prov. 432.) 
Iru soka alkarrekin biurtuak nbkez 
urratzen dira , tres cuerdas torcidas 
entre si se rompen dificilmente , trois 
cordes tordues ensemble se brisenl difR- 
cilement. (Conf. 81-38.) Sokapetik (AN, 
Araq.) : bajo cuerda, trabajar sigilosa- 
mente para conseguir algo : en sous 
main, travailler ou agir en cachette dans 
le but d'ar river a quelque chose. — 2o (B- 
ond), driza, cuerda con que izan las 
velas : drisse, cordage servant a hisser 
les voiles. — 3° (git), saya, robe. — 
4° (BN, Sal.), mirando, regardant. 

Sokaburu, extremo de una cuerda, 
bout de corde. (S. P.) 

Sokada (BN-ald). (V. Sokaran.) 

Sokagile (AN-lez, L, R), sokagin 
(B,...), cordelero, cordier. SokagiSa 
legez atzb-atzeka dabil ori (B, ...): esa 
anda siempre como el cordelero, hacia 
atras : elle va toujours comme le cordier, 
en arriere. 

SOKAL: 1° (BN-gar), erizo de la cas- 
tafia, bogue de la chdlaigne. — 2° (B- 
mu, G-zum), sedal, aparejo de pesca, 
ligne de piche. 

Soka-laster (G-and, L-ain, R-uzt), 
nudo corredizo , nozud coulant. 

Sokalatz (B-a-m-o, G-and), cuerda de 
cerda, corde en crin. Erabili sokalatz 
moropildu bat garrian , trae una cuerda 
anudada de cerda en la cintura, porte 
une corde en crin nouie a la ceinture. 
(An. Es&u-ZiZ). 40-47.) 

SOKALE ( Be ) , cierta parte del apa- 
rejo para pescar merluza, certaine par tie 
de Vengin a picher les merlues. 

Sokhan (BN), Var. de sokaran. 

Sokaran (AN, G), sokharan (BN, 
Sal., S), drupa, pericarpio, corteza exte- 
rior de la nuez : brou, coque ou e'eorce 
extirieure de la noix. 

Sokarrari (BN?, L?, S. P.), soca- 
rr6n, buf6n : loustic, bouffon. Sokarra- 

RIA, 30TILA BADA , DA GOZOGARRI J THOLDEA 

bada, erdbinagarri : el socarr6n, si es 
gracioso, es agradable; si grosero, fasti- 
dioso : un railleur subtil donne du plai- 
sir; mais s'il est grossier, il dtgoAte. 
(Oih. Prov. 408.) 

Sokarro (S-at), tierra calcarea, terre 
calcaire 

SOKI: lo (B-g-1-m-ond, G-t), terr6n, 
motte de terre. — 2° (G-et3), mazo para 
destripar terrones, maillet servant a 
imotter. 

Sokittt: io (S), qui tar el vello a la 
piel de un animal , tondre ou enlever la 
toison a un animal. — 2o Sokhitu ( S , 
Duv. m«), ensuciar, corromper : salir, 
corrompre. 

Sokile (AN-b) , Var. de sokagiLe. 

Soko: 4° (B-mond), boche: fossette, 
poquette. — 2° (B-mu), dep6sito en el 

T. II. 



centro de la lancha , sorte de dipdt au 
milieu de la barque de p&che. 

SOKOLIN (G-don), mancha produ- 
cida por el pericarpio de la nuez, tache 
produite par le brou de noix. 

SOKOR: 1° (G-and), terr6n, motte de 
terre. — 2° (L-ain), espigas desperdiga- 
das, 4pis e'parpille's. — 3° (BN), erizo de 
cas tafia , bogue de chdlaigne. 

Sokor-mazO (G-t-zeg), mazo para des- 
menuzar 6 destripar terrones, maillet ser- 
vant a e'motter. 

Sokormian ibili (G-iz), curiosear, 
revisar : fouiller, rechercher. 

Sokortsu (G-and), tierra fria,mala, 
de muchos terrones : terre froide, mau- 
vaise, qui motte. 

SOKOTE: 1° (B, G), cufias para sos- 
tener el mastil, coins d*Hambrai servant 
a soutenir le mdt. — 2° (G-bid-don), Var. 
de sokoten (4°). 

SOKOTEN: 4° (G-ern-gain-t), man- 
cha producida por el pericarpio de la 
nuez, tache produite par le brou de la 
noix. — 2° (G-t), haragan , faineant. 

Sokotero (R), nuez muy dura, noix 
tres dure. 

Soladura ( BN , R , S ) , pavimento : 
pavage, pave". (?) 

Solai (B), Contr. de solari. 

SOLAIRU (AN-lez, ..., Gc), pavi- 
mento de alcobas, salas; es de madera, 
a diferencia de zotarrain , que lo es de 
tierra : parquet ou plancher en bois des 
chambres a coucher, des salles; a la dif- 
ference de zotarrain, qui est le sol batlu. 

(?) 
Solakari (B-a-o). (V. Solari.) 
Solari (B-gald-m-t§) , ganado que 

tiene el vicio de entrar en los sembra- 

dos, be" tail qui a le difaut de s f introduire 

dans les champs ensemence's. 

SOLAS : 4° (B, L), diversi6n, recreo: 

amusement, recreation. Zori galdukoak 

ORDUAN MUNDUAN BIZI ZIREAN - ARTEKO 
OLGUKA, SOLAS, ATSEGINTASUN TA ERAKERIA 

zitalak : desdichadas entonces las diver- 
siones, recreos, placeres £ infaustas locu- 
ras del tiempo en que vivieron en el 
mundo : malheureux alors les diversions, 
les amusements, les plaisirs et les funestes 
folios du temps qu'ils vScurent dans le 
monde. (Afi. Esku-lib. 38-44.) Lenagoko 

ATSO-AGURAK GAURKOAK BA1NO SARRIAGO 
JARDUTEN EIEBBN ZELAIAN SOLASEAN, TAN- 

bolin-otsean (B-mj: parece que los 
ancianos y ancianas de antaflo se recrea- 
ban en el prado con mas frecuencia que 
los de hoy, al son del tamboril : il 
par ait que les vieux et les vieilles d'au- 
trefois s'amusaient dans le pre, au son 
du tambourin, plus frtquemment que 
ceux d'aujourd'hui. — 2° (AN-b-lez, G- 
etS,..., L), conversaci6n , conversation. 
Aintzinexo eguneko zure solasak hai- 
nitz dostatu ninduen (L, Di&l. bas. 3-3), 
tu conversaci6n del dia pasado me divir- 
ti6 muchisimo, votre conversation de 
Vautre jour m'a beaucoup amuse. — 
3° (AN, L-ain), palabra , parole. Bainan 

JAINKOTIAR ONAK EZTU EDOZEIN ERA ST ER I 
NOLA-NAHIKA EMATEN S1NHESTE , ZBRENETA 
BAITAKI G1ZONA BERENEZ GAIZK1RAT 1§URIA 
ETA BERB SOLASBTAN ERORKOR DEL A : perO 

el buen devoto no da credito comoquiera 
a cualquier aserci6n, pues sabe que el 
hombre es de suyo inclinado al mal y 
caedizo en sus palabras : mais les par- 
fails n*ajoutent pas foi si l4gerement au 



premier venu, parce qu ils savent que 
Vhomme est enclin naturellement au mal 
et sujet a pe'eher en paroles. (Duv. Imit. 
40-43.) Erasi anhitz solas bano, gezurti, 
arin : proferir muchas palabras vanas, 
mentirosas, ligeras : proftrer beaucoup 
de paroles vaines, menteuses et Ugeres. 
(Harizm. V Office, 404-5.) Mazteki ori beti 
ari da solasean (AN-b), esa mujer 
siempre esta hablando, cette femme 
bavarde toujours. — 4° (BN, L), discurso, 
propos. 

Solasbide ( L , Duv. ms ) , asunto de 
conversaci6n, cuesti6n : sujet de conver- 
sation, question. 

Solasketa (AN, L), charla, habladuria : 
babillage, parlerie. Kontratu zaizkonz 

DELIBERAZINO ONARI ETA UTZI DENBORA GAL- 

tzen solasketan , si hab^is resistido a la 
buena resoluci6n y si habeas dejado per- 
der el tiempo en conversaciones, si vous 
avez re'siste' a la bonne resolution et si 
vous avez perdu le temps dans des babil- 
lages. (Harizm. VOffice, 401-40.) 

Solaspide : 4° (AN-b), motivo de 
hablillas, motif a mtdisances. — 2° (AN), 
cuesti6n, asunto de conversaci6n : ques- 
tion, theme ou sujet de conversation. 

Solastatu (BN, Sal.), conversar, con- 
verser. 

Solastiar : 4° (L), interlocutor, inter- 
locuteur. Gure bi solastiarrak , ahuko 

JENDEEN ONDOTIK URRUN ZABILTZALAKOTZ , 
ELKHARREN ARTEAN MINTZA ZITAZKEN NIHORK 

aditu gabb : nuestros dos interlocutores, 
como que andaban alejados de los del 
cortejo funebre, podian conversar entre 
si sin que nadie les oyese : la distance 
qui stparait nos deux interlocutrices des 
autres personnes du convoi, leur permet- 
lait de causer a I'aise. (Dasc. Atheka. 442- 
8.) — 2° (L-s), personas ligadas con 
cierta relaci6n mayor que el mero cono- 
cimiento, pero que no llega a la amis- 
tad : personnes li6es, dont les relations 
sont plus fortes que la simple co renais- 
sance, mais n'arrivent pas a l'amiti6. 

Solastun: 4° (AN-oy), hablista, ora- 
dor : parieur, orateur. — 2° (AN-lez), 
hablador, bavard. 

Solasturi (AN-b, L), orador, orateur. 
Alferrak Soil dira hiztun eder, solhas- 
turi handi : los ociosos son muchas 
veces buenos hablistas, grandes orado- 
res : les oisifs sont tres souvent de bons 
parleurs, de grands orateurs. (Ax. 3 a - 
23-15.) 

Solegitu (L), consolar, soulager. (??) 

BlLUZI ESTALIAK, SUR§A SOLEGITUAK, J UKHA- 
TUREN DUZUE ZUEN AMAREN SAINDUTASUNA? 

desnudos (que hab&s sido) vestidos, 
huerfanos (que habeas sido) consolados, 
^negar^is la santidad de vuestra madre? 
nus (qui avez He) habilUs, orphelins (qui 
avez He) soilage's, nierez-vous la sainleU 
de votre mere? ( Hirib. Eskaraz. 403- 
12.) 

Soleta : 4° (AN-goiz, arc), calcetines, 
chaussettes. — 2° (B-a-mu-o-t§, BN-s), 
planta del pie de la media 6 calceta, des- 
sous du bas ou de la chaussette. (D. esp. 
soletal.) 

Soletutsik (B-mu, ...), en soletos, sin 
calzado, con solas las medias : en chaus- 
settes, sans chaussure, seulement avec les 
bas et les chaussettes. Soletutsik baza- 

BILTZAZ, OlftETAKO BBROA EGINGO JATZU TA 

jantzizuz oiSetakoak (B-mu): si anda 
usted en soletos, se le calentara el pie, y 

29 



Digitized by 



Google 



226 



SOLIMAN — SOR 



p6ngase el calzado : si vous marchez en 
chaussetles , les pieds se re"chau/feront, 
et mettez vos chaussures. 

Soliman (AN, B, BN-s, G, R), soli- 
man, sublimado corrosivo, cierto ve- 
neno : sublime*, sublime" corrosif, certain 
poison, (??) 

Solimanatze (R-uzt), cierto arbol 
venenoso, llamaao por los Roncaleses 
betalaina : certain arbre ve"ne"neux, 
appele" par les Roncalais betalaina. = 
I Sera el tiemblo? Est-ce le tremble? 

Solo: 1° (B), campo destinado a la 
siembra : sole, champ destine" a lasemence. 
Var. de soro (1°). Batzuk joan zirean 

SOLORA TA BESTEAK BASORA IRAURKINAK 

batutera , unos se fueron a la heredad y 
los otros al monte a recoger broza para 
cama del ganado : quelques-uns allerent 
au champ et les aulres a la montagne, 
a/in de recueillir des brou lilies pour la 
litiere du be"tail. (Per. Ab. 4 19-1 2.) Solo- 

BIZKARREAN GALEBATEN BAlftO OBETO BIZI 

da ori (B-ond), ese vive mejor que 
segando trigo en la parte alta del campo, 
il vit mieux qu'a faucher du ble" dans le 
haul du champ. — 2° (B-urd), disco de 
la luna, disque de la lune. 

Soloak-beerako (B-m), fandango : 
fandango, danse espagnole. 

Soloera : 1° (B-a-m-o-tS), huerta, 
paraje en que hay varias heredades : 
marais, varenne, terrain compose" d'un 
grand nombre de jardins. — 2° (B, ...), 
la heredad mejor y mas cercana a una 
casa labrantia, le terrain le meilleur et 
le plus proche d'une maison de culture. 

Sologoien ( B-a-gald-o ) , sologoen , 
sologuen (B-m), parte alta deun campo 
costanero, partie haute d'un champ en 
pente. 

Soloi (B,arc), solokoi (B-a-g-o), here- 
dadiego, persona 6 animal que tiene la 
inclinaci6n de ir a las heredades : marai- 
cher, jardinier, personne ou animal qui 
a Vhabitude d'aller aux jardins. Andrea 
soloi, hurdea basoi: la mujer hereda- 
diega, el puerco montafiero : la femme 
jardiniere, leporc montagnard. (Refranes, 
524.) = En el original se lee burdba por 
hurdea y valoi por basoi. Dans Voriginal 
on lit burdea pour hurdea, et valoi pour 
basoi. 

Solomoki (B, BN-haz, Lc), \omo f filet 
de pore. (D. esp. lomo.) 

Solomosu (G-don), la gallina ciega, 
juego de nifios : colin-maillard ' , jeu d'en- 
fants. Solomosuetan , a la gallina ciega, 
A colin-maillard. 

SolomotSu (B, Per.Ab. 87-4), solo- 
millo, e" chine" e. 

Solthii (S, Belap. I, p. 98), suelto, 
libre: inddpendant , libre. (??) 

Solthiira (S), permiso, permission. 
(??) SolthCra galthatCrik, habiendo 
solicitado permiso, ay ant demands une 
permission. (Belap. I, p. 98.) Elizako jaber 

ORDIAN SOLTHURA GALTHATURIK , pidiendo 

entonces permiso a las autoriaades de 
la Iglesia, demandant alors une permis- 
sion aux autorite"s de VEqlise. (Calech. 
92-2.) 

Soltzaifia (B-g-t§), panadizo cuando 
proviene de mordedura de algun insecto 
6 alimana, panaris cause" par la piqUre 
d'un insecte ou ia morsure d'un ani- 
mal. 

SOMA (B ?, ms), destajo, for fait. 
Somara, a destajo, a forfait. 



servaleur. — 2° (B ?, F. Seg.), sentido 
rporal, sens corporel. — 3° (G?, Arr.), 



Somakari : 1° (B-a-o-t§), observador, 
observaleur. — ~ '~ ~ 
coq 
idea, ide"e, 

Somari (G), ingenioso, spirituel. Gizon 
jakinti somari au , este nombre sabio 
ingenioso, cet homme savant et spirituel. 
(Izt. Cond. 404-4.) 

Somatu : 1° (B-a-eI-mond-o-t§-ub), 
olfatear, husmear : sentir, flairer. — 
2° (B, ms-Ot§), sospechar: soupconner, 
prisumer. 

SOMERA (Lc), viga, poutre. (?) 

SOMIN (?, Humb. Mitrid.) t dolor, 
douleur. 

Somindu ( AN, G-aya-bid-ori-us), 
entumecerse los dedos , s'engourdir ( les 
doigts). 

SONA: 1° (B-m, G?), persona apuesta, 
personne accorle. Eztakit topauko dan 

INUN ANDRAKUME EUSKALDUNAK BAINO 
SENDOAGORIK. — DlRA SONA, DULABRE TA 

askotakoak : yo no se* si se encontraran 
en ninguna parte mujeres mas fuertes 
que las vascas. — Son apuestas, activas y 
habiles : / ignore si Von trouvera auelque 
part des femmes aussi fortes que les Bas- 
quaises. — Elles sont accortes, actives et 
habiles. (Per. Ab. 147-25.) Au guziau 

BORDION EDER ETA SONA REN PORNIKAZIO 

ugariakatik, todo esto por las muchas 
fornicaciones de la ramera bella y agra- 
ciada, e'est A cause du grand nombre des 
fornications de la prostitute pleine d'at- 
trails. (Ur.Nah. m-4.) — 2° (B-m), chiste, 
gracia : charme, gr&ce. 

Sonasari (R), pago del musico, salaire 
du musicien. 

Sonatsu (B-m), chistoso : charmeur, 
gracieux. 

Sonbrela (ms-Lond), petasitis, som- 
brera : tussilage, pas-d'&ne. (Bot.) 

Sonsorana ( B - mond ) , marimacho , 
mujer de torpes modales : virago, 
femme d' allures masculines. Var. de sau- 
serana. 

SONTO (R-bid-uzt), fuerte, fort. 

Sontotu ( R-bid-uzt ) , curarse , sanar : 
se gue"rir, gue"rir. 

Sonu (B-mu), sonido, son, musica : 
son, musique. (??) 

Sonulari (AN, BN), musico, minis- 
tril : musicien, me" ne" trier. Sonulariaren 
etSean oro dantzari, en casa del minis- 
tril todos bailarines, dans la maison du 
me"ne"trier tous sont danseurs. (Oih. Prov. 
409.) = En AN-b la palabra sonulari, 
tratandose de tamborileros , comprende 
el tainborrero y el que toca el silbo. Le 
mot sonulari, en AN-b, en parlant des 
tambourineurs, signifie celui qui joue du 
tambour et aussi lejoueur de sifflet. Gure 
sonulariek tuntun-atabalak berriak 
dituzte, nuestros tamborileros tienen 
nuevos tanto el tamboril como el tambor, 
nos tambourineurs ont un tambourin et 
un tambour neufs. 

Soho-erregina (S, Alth.), ulmaria, 
spirea ulmaria, reina de los prados : spi- 
re"e t reine-des-pre"s. (Bot.) (De soro, 2°.) 

Soor : 1° (AN?), pesado, casi inerte : 
pesant, presque inerte. — 2° (AN, Matth. 
xi-5), sordo, sourd. Contr. de sogor. (?) 

Sohorna ( Oih. ms ) : 1 ° callej6n entre 
dos casas, venelle ou ruelle entre deux 
maisons. — 2° foso, fosse". Hiriarbn 
sohornak, los fosos de la villa, les fosse" s 
de la ville. 

Soortu (AN-b) : 1° quedarse dormido 



un miembro, Hre engourdi (un membre). 

— 2° calmarse (los dolores), s'atte"nuer 
(les douleurs). Oinaze bortitz ek soortu 
zaizkit puska bat, aquellos fuertes dolo- 
res se me han calmado un tanto, mes 
douleurs aigQes d' alors se sont atte"nue"es 
un tant soil peu. 

Soorgarri (AN-b), calmante, calmant. 
Soorka (AN-b) : 1° Var. de sorka (i°). 

— 2° sofocado, se dice del ganado lanar : 
essouffle" ou suffoque", en parlant des b£les 
a laine. MartSoan ardia soorka, apirjlean 
elurra : oveja sofocada (de calor) en 
marzo, nieve en abril : brebis essouffle"e 
(de chaleur) au mois de mars, neige en 
avril. 

Soorkari (AN-b), Var. de sorkari. 

Soorreri (AN-b), sordera (enferme- 
dad), surdite" (maladie). 

Soortasun (AN-b) , sordera ( estado ) , 
surdite" (Hat). 

Sopa : 4° (B, G), sopa, soupe. (?) — 
2° (B, G), rebotes que se le hacen dar a 
una piedra en la superficie del rio 6 del 
mar, ricochets que Von fait produire a une 
pierre sur la surface de Veau. Sopak 
egin (B-m, G-t-zeg), hacer rebotar a una 
piedra encima del agua, faire ricocher 
une pierre a la surface de Veau. = En la 
region de Poitiers (Francia) dan a esto el 
nombre de « cor tar la sopa ». En Poitou 
(France), on donne a cet amusement le 
nom de « tailler la soupe ». 

Sopandi (B-eib), cierta sopa que se 
tomaba poco antes del mediodia, cer- 
iaine soupe que Von prenait un peu avant 
midi. 

Sopeatu (AN, Liz.), hollar, supeditar : 
pUtiner, fouler aux pieds. (?) 

Sopikoi (B-mond). (V. Sopandi.) 

SOPIKON : 1° (R-uztJ, tonto, imbe- 
cile. — (BN, Sal.), sopa de pan bazo, de 
centeno 6 de maiz : soupe de pain bis , de 
seigle ou de mats. = Salaberri, sin duda 
por errata, dice sopikou. Salaberry, par 
erreur sans doute, dit sopikou. 

Sopikun (BN-am), c6mplice, com- 
plice. 

SOPIN : I© (B-a-eib-o-ub), tierra 
humeda y pegajosa, terre de"trempe"e. — 
2° (B-a-o), pan mal fermentado, pain mal 
fermente". — 3° (G-zeg), hipo, hoquet. 

Sopindu (B-a-eib-o-ub), embarrarse 
un camino, se dHremper (un chemin). 

JERUSALENEN SOP1NDUTEKO NEGARREZ AU- 

tsak, para embarrar de llanto el polvo 
en Jerusalem , pour dHremper de pleurs 
la poussi&re de Jerusalem. (At. Euskalz. 
1-122-14.) 

SOPlftO (B-m), potro, instrumento 
para sujetar el ganado : travail, machine 
servant a immobiliser les animaux vi- 
cieux. 

Sopinu (B?), paflo de agua que cubre 
los cristales de las ventanas en invierno, 
bue"e qui se produit sur les vitres des 
fenHres en hiver. 

SOPITA (Be), remiendo de la abarca, 
pitce des brogues. 

SOR : 4° (c), indolente, insensible, de 
poca actividad : indolent, insensible, peu 
actif. Son ta lor gelditu (B, F. Se£.), 
quedarse estupefacto, rester bouche be"e. 
Sor-sorrean (AN-lez, BN-s, G-don-etS-t, 
R) : estar ignorante (de lo que pasa , por 
no recibir ma las noticias) : Stre ignorant 
(de ce qui se passe, pour ne pas recevoir 
de mauvaises nouvelles). Sorrban dirua 
euki (B-m), tener dinero en abundancia , 



Digitized by 



Google 



SORAILU — SORGIN-OILO 



227 



avoir de Vargent a discretion. = No debe 
confundirse con zorrean : « en deuda , al 
fiado. » Ne pas confondre avec zorrean : 
« en dette, a credit. » — 2° (BN-ald- 
baig-s, L, R), sordo, sourd. Min sorra 
(B), el dolor amortiguado, la douleur 
sourde. — 3° (B), absorto : transports, 
extasiS. Sor egon, estar absorto, elre 
transport. — 4° (BN, L, R, S), indet. 
de sortu en sus diversas acepciones, 
indSl. de sortu dans ses diverses accep- 

UonS. GUTIETSAK HANDIKERIA, SOR DEZAKEK 

bekaizteria : desprecia la vanidad, podr&s 
domar la envidia : mSprise la vanitS^ tu 
apprivoiseras Venvie. (Oih. Prov. 618.) 

SORAlXU (AN-b), piso de una habi- 
taci6n, Stage d'une habitation. 

Sorailu-azpi (AN-b), techo del piso, 
plafond. Sorailu-gain (AN-b), suelo de 
un piso, parquet. 

SORAIO, sorhaio : 1° (AN-b-lez, G- 
et§, L-ain, R-uzt), indolente, insensible 
moralmente : indolent, insensible mora- 
le merit. EztOgO , ez, izan behar ez ezaSol 

EZ SORHAIO : BEHAR DUGU UKHEN ODOL 

naboek beno haboro : no debemos ser , 
no, ni descuidados ni indolentes : 
debemos tener mas sangre que los nabos : 
non, nous ne devons Hre ni nSgligents ni 
indolents; nous devons avoir plus de sang 
que les navets. (Ziber. 9-14.) = En AN-b, 
indica tambien insensibilidad fisica, pero 

Eara esto tiene que acompaftarie la pala- 
ra que designa la sensaci6n. Ce mot, 
en AN-b, indique mSme V insensibility 
physique ; mais il faut, a cet effet, qu'il 
soit accompagnS du terme signifiant la 
sensation, Otzarendako soraioa da gizon 
ori, ese hombre es insensible al frlo, 
cet homme est insensible au froid. — 
2° (AN-b, G, L, R-uzt), lepra 6 enferme- 
dad del cerdo producida por el cisticerco 
(un parasito) : ladrerie, maladie du pore 
produite par le cysticerque (un parasite). 
T§erri sorayoa, cerdo leproso 6 atacado 
de cisticerco, pore ladre. — 3° (BN?, G?), 
leproso, ISpreux. Eta ona emen non 

SORAYO BAT ZETORRELA ETA ADORATZEN 
ZUEN , ESATEN ZIOLA *. JaUNA , NAI BADEZU , 

garbitu nazakezu : y vino un leproso, y le 
adoraba, diciendo : Sefior, si quieres pue- 
des limpiarme : el voici qu'un ISpreux, 
s'Stant approchS, se prosterna devant lui, 
en disant : Seigneur, si vous voulez, vous 
pouvez me guSrir. (Ur. Matth. vni-2.) — 
Bonaparte corrigi6 este pasaje poniendo 
legendun en lugar de sorayo. Sin duda 
Uriarte tom6 de Larramendi esta pala- 
bra y Larramendi & su vez de Leizarraga 
(vm-2). Bonaparte corrigea ce passage en 
mettant legendun au lieu de sorayo. 
Uriarte a pris sans doute ce mot a Larra- 
mendi, qui a son tour Vavait empruntS a 
Leizarraga (viii-2). 

Sorayokeria (AN, L), indolencia, 
indolence. 

Sorhayoki ( AN , L ) , con indolencia , 
indolemment. 

Soraiotasun: 1° (AN-b-lez, G-et3, L- 
ain, R-uzt), indolencia, indolence. — 
2° lepra, lepre. (Leiz.) Eta bertan Sahu 
zedin haren sorhayotasuna , y luego su 
lepra fue limpiada, et a Vinstant sa lepre 
fut guSrie. (Leiz. Matth. vni-3.) 

Soraiotu (AN, G, L, R), hacerse indo- 
lente, devenir indolent. 

Soramugi (AN), cierta planta dafiina 
de tuberculos ensartados en forma de 
rosario : ceriaine plante nuisible a tuber- 



cules en forme de chapelet, « arrhenate- 
rum avenaceum. » 

SORBA (Be, Gc), mont6n de ciertas 
hierbas que se bendicen el dia de San 
Juan y se queman cuando truena; loque 
resta al cabo del afio, es decir, la « so- 
bra » se quema la vispera de San Juan : 
tas de certaines herbes que Von bSnit le 
jour de la Saint- Jean, et que Von jette 
dans le feu quand il tonne; ce qui reste 
au bout de VannSe, e'est-a-dire le « sur- 
plus », est brills la veille de la Saint- 
Jean. (?) ZlNTA-BEDARRA TA ERlflOTZ LATZA 

izaten DiRA sorbakoak (B-m), las hierbas 
de este mont6n suelen ser la espadana 
y el laurel cerezo, les herbes qui entrent 
dans la composition de ce las sont ordi- 
nnirement le glaieul et le laurier cerise. 
SORBALDA : 1° (c), hombro, Spaule. 

AlTA, MA YEAN LAGUNAK UTZITA, 1LAGANA 
JOAN ZAN, SORBALDAN ARTU ETA BERE 
ETSEKO ZULO BATERA ERAMAN ZUEN .* el 

padre, dejando 6 los companeros en la 
mesa, se fue' a donde estaba el muerto, 
le puso en el hombro y le llev6 & un 
agujero de su casa : le pere, laissant ses 
compagnons a table, se rendit ou se trou- 
vait le mort, il le mil sur ses Spaules el 
le porta dans un trou de sa maison. (Lard. 
Test. 305-12.) Sorbaldan burdin goriaz 

EMAITEN DIOEN MASKAZ ETA ZIGltUAZ, COn 

la marca y sello que le imprime en el 
hombro con hierro candente, avec la 
marque et le sceau qu'on lui imprime sur 
VSpaule avec un fer rouge. (Ax. 3«-227- 
5.) — 2° (AN-b), parte media del cerdo, 
carrS du pore. 

SORBATZ (B-a-o-otS-t§), filo de un 
inslrumento cortante, fil d'un instrument 
tranchant. 

Sorbeltz (G-zumay), avi6n, vencejo : 
martinet, bel oiseau noir. 

Sorberia (BN, Sal.), rumores, noticias 
vagas : bruits, vagues nouvelles. 

Sorbo (?, S. P.T, cuerno, come. 

Sorbo-motz (L-s), retono : pousse, 
rejeton. 

Sorburu (Be, G), espalda, Spaule. 

SORDEI (BN, S), sordets (BN), peor, 
pire. Gizon hori gaizto due, bests hori 
sordei ( BN ) : ese hombre es malo , ese 
otro es peor : cet homme-la est mSchant, 
cet autre est pire. Sordei a bbno sor- 
deiago (S), de mal en peor, de ma I en 
pis. Eta gizun haren azkentzeak hatsa- 
rrien sordei bilhatzbn dira (S, Matth. 
xii -45), y lo postrero de aquel hombre 
es peor que lo primero, et le dernier Stat 
de cet homme devient pire que le pre- 
mier. 

Soreztatu, encantar, hechizar : enchan- 
ter, charmer, ensorceler. (Herv. CatAl. 
de leng. V-79.) (De zoro?.) 

Sorgarri (BN, ...), calmante, calmant. 
Bat a mingarrj, bertzea sorgarri : el uno 
sirve para hacernos mal, el otro para 
endulzarnoslo ; el uno (es) punzante ; el 
otro , calmante : Vun sert a nous faire le 
mal, Vautre a nous Vadoucir. (Oih. Prov. 
69.) 

Sorgi ( BN-gar-s , R-uzt , S ) , lugar de 
nacimiento : patria, tratandose de per- 
sonas; manantial, traUndose de fuen- 
tes , arroyos y rios : lieu de naissance : 
patrie, berceau, quand on parte des per- 
sonnes; source, lorsqu'il sagit des fon- 
taines, des ruisteaux et des rivieres. 

SORGIN: 1° (c, ...), bruja, sorciere. 
Eta deitu zibn Faraonek jakjntsuai eta 



sorginai, y Uam6 Faraon & los sabios y 
a los hecbiceros, et Pharaon appela aussi 
ses sages et ses enchanteurs. (Ur. Ex. vil- 
li.) — 2° (B-a-g-lem-t§), pan subcineri- 
cio 6 cocido en el rescoldo, pain cuit 
sous la cendre. 

Sorgin-aize ( B-i-1-m-mond , G-ber), 
remolino de viento, tour billon de vent. 
— No es solo del pais vasco el atribuir 
k las brujas los remolinos, pues en cierta 
regi6n de Francia, en Poitiers, los 11a- 
man tambien sorciere, « bruja. » L' attri- 
bution de tourbillons aux sorciSres n'est 
pas exclusive au pays basque; car dans 
une certaine rSgion de France, le Poitou, 
Us sont appelSs aussi « sorcidre ». 

Sorgin-apari (G-and), cena ligera & 
media noche que se hace al construir un 
calero, lit. : cena de brujas : mSdianoche 
ou rSveillon que Von fait a minuil pour 
la construction d'un four a chaux, lit. : 
sou per de sorcieres. 

Sorgin-afari (B-a), cena que hacen 
las mujeres al celebrar la ultima tertulia 
de la invernada, souper que font les 
femmes pour fSter la derniere veillSe de 
Vhiver. 

Sorgin-baratSuri (AN-lez, ...), ajo 
silvestre, ail sauvage. 

Sorgin-bitSi (B-i), sorgindara (B-g), 
mariposa , papillon. 

Sorgingo (AN, Lc), brujeria (profe- 
si6n), sorcellerie (profession). 

Sorgin-gosari (L-ain), refrigerio que 
se toma poco despu£s de media noche, 
lit. : almuerzo de brujas : mSdianoche ou 
petit repas que Von prend peu aprSs mi- 
nuit, lit. : dejeuner ie sorcieres. 

Sorgin-ira (Be), variedad de helecho 
que en su talio tiene cierta pelusa, 
variStS de fougere dont la tige est duve- 
ISe. 

Sorgin-irakin (B), efervescencia 6 
hervor falso producido por algunas sus- 
tancias calientes depositadas en el fondo 
de un caldero puesto al fuego, efferves- 
cence produite par quelques substances 
chaudes dSposSes au fond d'un chaudron 
au feu. 

Sorginkeria (c, ...), brujeria, sorcel- 
lerie. Berak ere orobat bgin zuten Ejip- 

TOARREN SORGINKERIAKIN ETA GAUZA ESTALl 

batzuekin : v ellos tambien, por encanta- 
mientos egipciacos y ciertos secretos, 
hicieron lo mismo : et les magiciens 
d'Egypte, eux aussi, firent la mime 
chose par leurs enchantements. (Ur. Ex. 
vii-H.) 

Sorgin-khilo (L ?), junco, lit. : rueca 
de brujas, planta que tiene un penacho , 
brota en las orillas de los rios ; sus hojas 
sirven para hacer esteras : jonc, lit. : 
quenouille de sorcieres, plante qui porte 
une aigrette et vient au bord des rivieres; 
ses feuilles servent a faire des paillassons. 

Sorgin-luma (B-ar), la primera plu- 
milla que & modo de pelusa nace en los 
pajarillos , lit. : pluma de brujas : duvet, 
les premieres plumules qui viennent aux 
oiselets; lit. : plume de sorcieres. 

Sorgin-mandatari (B-tS), mariposa, 
lit. : mensajero de brujas : papillon, 
lit. : messager de sorcieres. 

Sorgin-oilo (AN-b, BN-ald) : 1° mari- 
posa, papillon. — 2° simiente de la 
planta llamada mandabelar : el viento la 
impulsa k largas distancias : sentence 
d'une plante appelSe mandabelar, que le 
vent chasse a des distances SloignSes. 



Digitized by 



Google 



228 



SORGIN-ORRATZ — SORRALDI 



Sorgin-orratz (B-o), libelula, insecto 
verdoso notable por la rapidez de su 
vuelo, la fuerza de sus alas y su her- 
moso color azul ; vulg. caballito del dia- 
blo, lit.: alfiler de brujas: libellule, 
insecte verditre remarquahle par la rapi- 
dity de son vol, la force de ses ailes et sa 
belle couleur bleue; lit.: aiguille de sor- 
cieres. 

Sorgin-piko (G-and), higos silvestres, 
lit. : higos de brujas : figues sauvages, 
lit. : figues de sorcieres. 

SorgintSori (BN-s), trepatroncos, lit. : 
pajaro de brujas : grimpereau, lit. : oiseau 
de sorcieres. = Algunos Uaman asi al 
reyezuelo. Quelques-uns donnent ce nom 
au roilelcl. 

Sorgintzaila (B-ra), encantador, en- 
chanteur. 

Sor-gortu (AN?, B?, G?, ms-Zar), 
enagenarse, arrobarse, extasiarse : itre 
transports d 'admiration , se pdmer, s'ex- 

Sorgu (R, S). (V. Sorgi.) 

SORI : 1° (B-m), callosidad de la 
mano, callosiU de la main. — 2° (BN, 
L, R, S), licito : licile } permis. Sori zait, 
me esta permitido, il m' est permis. Eta 
Farisbuek, ikhusirik, erran zioten : Ho- 

RRA, HIRE DIZIPULUEK EGITBN DIB SABA- 
TIIOAN BGIN SORI EZTENA '. y loS FanSCOS , 

cuando lo vieron, le dijeron : Mira que 
tus discipulos hacen lo que no es licito 
hacer el sabado : les Pharisiens, voyant 
cela, lui dirent : Vos disciples font une 
chose qu'il n f est pas permis de f aire pen- 
dant lesabbat. (Leiz. Matth. xu-2.) Zeren 
uste beitO gaizak oro ehi eta sori zai- 
tzola (S, Imit. 451-22), porque cree que 
todas las cosas le son faciles y licitas, 
parce qu'il croit que toutes les choses lui 
sont faciles et permises. Etzare sori alga- 
rreki ebkontzea, no os es licito casaros 
juntos, il ne vous est pas permis de vous 
marier ensemble. (Belap. I, p. 63.) 

Soriegun (BN, L, R, S), dias en que 
se puede comer came : yours gras, jours 
pendant lesquels il est permis de manger 
de la viande. 

Sorjes (BN, L) : 4© (persona) desver- 
gonzada, immoral, sin conciencia : (per- 
sonne) de'vergonde'e, immorale, sans 
conscience. — 2° (cosa) chocante, (chose) 
choquante. Sorjesa baiRo sorjesago , de 
mal en peor , de mal en pis. 

Sorjeskeria, excentricidad , excentri- 
ciU. (Duv. ms.) 

Sorjeski, desver?onzadamente, sans 
vergogne. (Duv. ms!) 

Sorjestu, perder la verguenza, per d re 
toute vergogne. (Duv. ms.) 

Soritu (B-m), encallecerse (las manos), 
se durillonner (les mains). 

Sorka : 1° (L-ain-s), inclinarse los 
bueyes sobre la lanza, se pencher sur le 
timon (les bceufs). — 2° (L), empujan- 
dose ; se dice tambicn dc personas : se 
poussant ; se dit 6galemenl pour les per- 
sonnes. Sorka hari ziren ikusi nahiz, se 
empujaban queriendo ver (el especta- 
culo), Us se poussaient pour voir (le spec- 
tacle). (Larreg.) — 3© (BN-luh), bambo- 
leo : chancellement , cabotage. Ezta sor- 
karik karrosa huntan, en este coche no 
hay bamboleo, cettc voiture n'a pas de 
cahotage. 

Sorkan (L-ain, ...), empujandose, se 
poussant. 

Sorkari (L-ain), buey 6 mulo que 



tiene costumbre de echar al vecino la 
carga , bceuf ou mulet qui a Vhabitude 
de rejeter la charge sur son compagnon 
d f attelage. 

Sorkhatu (L), empujarse, oprimirse: 
se pousser, se serrer. Batek bertzba sor- 

KHATZEN DUTE, HURBlLAGOTIK IKUSTEKO 

gizon mirbsgarri hura, se oprimen entre 
si por ver de mas cerca a aquel hombre 
admirable, on se serre pour voir de plus 
pres et mieux admirer cet homme su- 
blime. (Dasc. Atheka. 10-8.) 
Sorkeri (B), crueldad, cruaute. \ Zb 

GOGORTASUNA ! J ZE SORKERIA FaRISBOBNA ! 

: que dureza ! i qu6 crueldad la de los 
Fariseos ! quelle dureU I quelle cruauU 
que celle des Pharisiens I (Ast. Urt. I, 
p. iv-17.) 

Sorkl : lo (Be), rodete, bourrelet. — 
2° (B-m), remienao tosco, piece grossiere 
mise a un vitement. — 3° (B-a-g-tR), 
trapo, arpillera : torchon, serpilliere. 
Esku-sorki (B-g-t5) : pafio de manos, 
toalla : essuie -mains. — 4° (B-mu-tS), 
mantenimiento , alimento : nourriture, 
aliment. Ogia sorki andia da, el pan es 
gran alimento , le pain est un grand ali- 
ment. 

Sorki-morki (B-m), remiendos toscos 
puestos muy descuidadamente , pieces 
grossieres mises sans so in. 

Sorki tu : 1° (B-m), remendar tosca- 
mente : rapetasser, raccommoder grossie- 
rement. — 2° (Be) , arremangar pantalo- 
nes, mangas de chaqueta 6 camisa, 6 
savas en la cintura : retrousser les pan- 
talons, les manches de veston ou de che- 
mise ou les jupes. 

Sorkura (BN), naturaleza, nacimiento, 
origen : nature, naissance, origine. Puta- 

SEMEA , ON BADA , BBNTURAZ ', GAIZTO BADA , 

sorkuraz : el hijo de ramera, si es 
bueno, (lo es) por casualidad ; si es malo, 
por nacimiento : le fils de putain s'il est 
bon, e'est par aventure; s'il est mauvais, 
c f est par nature. (Oih. Prov. 399.) 

Sorleku (AN-b), sorleku (S), lugar 
de nacimiento, lieu de naissance. 

Sormin : 1° (Be), dolor sordo, amorti- 
guado : douleur sourde, engourdie. — 
2* (AN?, B?, G?, ms-Zar, ms-Lond), 
apoplejia, apoplexie. 

Sormindu: 1° (B-a-ar-o-t3h entume- 
cerse los dedos, s'engourdir (les doigts). 
— 2°enfermarse de apoplejia, Itre frappe" 
d'apoplexie. ( ms - Lond. ) 

Sor-motzo (G-et§), a la gallina ciega, 
au colin-maillard. 

Sornindu (G-iz). (V. Sormindu, io.) 

SORO : 1° (G), campo, champ. Itzu- 

LIKO DU RERB SOROAN EDO MASTIAN DUEN 
GAUZARIK ONEN GUZTIA, KALTBAREN ARAURA : 

restituira lo mejor que tuvierc en su 
campo 6 vifla, segun la tasa del dano : il 
donnera, en de'dommagement, le meilleur 
de son champ et le meilleur de son ver- 
ger. (Ur. Ex. xxn-5.) — 2° (AN-irun, L), 
sorho (Lc, S), prado, prd. Nik diot 

BERRtZ ETSALDE BAKHOTSeAN LURRBN ERDIAK 
GUTIENETIK SORHO BEHAR DIRBLA , maS yO 

digo que por lo menos la mitad de las 
tierras de cada caserio se debe destinar 
a prado, mais je dis qu'au moins la moi- 
tU des tcrres de chaque ferme doit etre 
convertie en pr6. (Duv. Labor. 59-24.) — 
3« (AN-b), sorho (BNc), hierbin, la 
segunda cosecha de hierba y sucesivas : 
regain, les coupes successives d'herbe qui 
pousse dans les pr6s apres qu'ils ont iU 



fauchts. — 4° (AN-b), plazoleta, prado 
en que se reunen los jovenes para bailar : 
placette, prairie ou les jeunes gens 
s'assemblent pour danser. Atsaldb guztia 
soroan pasatu duk , toda la tarde has 
pasado en la plazoleta , tu as passe* toute 
la soirie sur la placette. — 5° fBN-s, 
R-bid), reja del arado, soc de la cnarrue. 

Soroburu (G-and), parte alta de un 
campo costanero, par lie haute d'un 
champ en pente. 

Sorho-erregina (S, Alth.), ulmaria, 
reina de los valles : marguerite , reine- 
des-pris, « spirea ulmaria. » (Bot.) 

Sorogoen (Gc,...), parte alta de un 
campo costanero, partie haute d f un 
champ en pente. 

Sorokari (Gc), ganado enviciado a 
entrar en los sembrados, bMail qui a 
Vhabitude de vaguer dans les champs 
ensemencSs. 

Sorhomotz (AN-b, L-ain), hierbin, 
segundo corte de hierba : regain, herbe 
qui pousse apres la premiere coupe. 

Sorhopil : 1° (BN, L), tierra cubierta 
de c^sped, terre couverte de gazon. — 
2° Soropil (AN-b), mont6n de hierbin, 
meulon de regain. 

SOROSI (B, arc), a tender, observar, 
socorrer : 4couter, observer, secourir. 
Tamal bukok tSiroari ta sorosi aen 
opanari (sic) : ten lastima del pobi*e , y 
a su necesidad atiende : ate pitie* du 
pauvre, et secours sa n4cessil4. (Refra- 
nes, 78.) Idi zarrari zbegiok alaunerik 
sorosi, a buey viejo no le cates (sic) 
majada , a vieux besuf ne jugez (sic) pas 
V Ha hie. (Refranes, 452.) 

SoroSko ( Sc ) , campo pequefio , petit 
champ. 

Sorotz (B-a-o-tS), indet. de sorotzi. 
Sorotz dago, esta acechando, il guette. 
Ara emen non dagoan gure ormearen 
atzean, mentanetati adi, zulsaretati 
sorotz : vedle que 61 mismo esta tras 
nuestra pared, mirando por las venta- 
nas, acechando por las celosias : le voici, 
il est derriere notre mur f il regarde par 
la fenUre, il guette par le treillis. (Ur. 
Cant. ii-9.) 

Sorotzi (B-a-o-t§), atender, vigilar, 
acechar : tcouter, veiller, guelter. = No 
se usa en la acepci6n de « socorrer ». 
Ne s'emploie pas dans Vacccption de 
<( secourir ». Var. de sorosi. 

Sorraira (AN-b), sorrairo (AN-b), 
nacimiento, modo ae nacer : naissance, 
maniere de nattre. 

Sorraldi : 4° (BN-s, R-uzt, S), parto, 
tratandose de personas; camada, ha- 
blando de animales : accouchement ou 
enfanlement, lorsqu'il s'agit des per- 
sonnes; mise bas ou parturition, en par- 
lant des animaux. Sorraldi bbrekoak 
dire : son del mismo parto , gemelos : 
Us sont des mimes couches, jumeaux. — 
2° (L?), tiempo, esta vida, mundo actual : 
temps, cetle vie, monde actuel. Oraiko 

SORRALDIAN EZTUT USTE BERRIZ IKHUS , nO 

espero volver a verle en este mundo , je 
ne pense plus le revoir de cette vie. 
(Duv. ms.) — 3° (AN-b), nacimiento, 
brote : naissance, pousse. Aurten lbn 

SORRALDIKO ILARRAK BAlftO OBBAK DIRA 

bigarren sorraldikoak, este afio las alu- 
bias del segundo brote son mejores que 
las del primero , celle annie les haricots 
de seconde pousse sont meilleurs que ceux 
de la premiere. 



Digitized by 



Google 



SORRERA — SORTZE 



229 



Sorrera : 1 ° (B) , concepci6n, conception. 

AzKENIK KLDU ZAN MaRIAREN SORRERA 

garbiko eguna, por fin Weg6 el dia de la 
in macula da concepci6n de Maria, enfin 
le jour de VimmacuUe conception de 
Marie arriva. (Ur. Maiatz. 78-14.) — 
2° (B ?, G ?, ms-Zar), adormecimiento de 
miembros y engourdissement des membres. 
Sorreri : 4° (AN, BN-baig-s, R), sor- 
dera, surdiU. Senalerik gaiztoena da 

BERRIZ SORRERI EDO GORRERI ESPIRITUALA, 

la peor senal es al contrario la sordera 
espiritual , le pire signe est au contraire 
la surdiU spirituelle. (Liz. 223-17.) — 
2° (AN, B, G, ms-Lond, ms-Zar), apo- 
plejia, apoplexie. — 2° (?, ms -Ot§), 
calambre, crampe. 

Sorreritu, enfermarse de apoplejia, 
e*tre atleint d'apoplexie. (ms-Lond.) 

Sorri-belhar (S, Alth.), ac6nito, aco- 
nit. (Bot.) 

Sorrikera ( ms - Lond ) , estafisagria , 
staphisaigre. (Bot.) 

Sorropil (L), c<§sped, gazon. Eta 
manaturik ostea jar zadien sorropilean, 
y habiendo mandado a la gente que se 
recostase sobre el heno, et apres avoir 
fait asseoir cette multitude sur Vherbe. 
(Duv. Matth. xiv-19.) 

Sorrortz (R), primeros dientes del 
nifto , dents de lait de Venfant. = De los 
animales se dice bznbortz (BN, L). Pour 
les animaux on dit bznbortz (BN, L). 

Sor-senale (AN, BN, L, Sc), lunar, 
envie ou grain de beau it. (?) 

SorSka (BN-s, R), sordera ligera, 
dureU d'oreille ou ttgere surdiU. 

SORTA : 1° (AN, B-a-el-m-mond-o), 
manojo, fajo, ramillete : poigne'e, fagot, 

botte. BlLDU LENIK ZALKEA* EDO IRALKA ETA 
LOTU DEZATBLA SORTAKA ERRETZEKO , que 

recojan primero la cizafia y que la a ten 
por manojos, qu'ils ramassent d'abord 
Vivraie et qu'ils Vattachent par poignies. 
(Liz. 71-21.) — 2o (AN, B, G, L), carga, 
fardeau. \ Bai, zuentzat ere, lege-era- 

KHASLEOK, ZORIGAJTZ ! ZEREN EZIN JASAI- 
NEZKO SORTHAK emaiten BAITITUTZUE ber- 
TZERBN BIZKARRERA, BTAZEBONBK ERH1 BATBZ 

ere ezpaititutzue hunkitzen : | y ay de 
vosotros , doctores de la ley ! que cargais 
los hombres de cargas que no pueden 
llevar, y vosotros ni aun con uno de 
vuestros dedos tocais las cargas : et a 
vous aussi, docteurs de la loi, malheurl 
parce que vous chargez les hommes de 
fardeaux difficiles k porter, et vous- 
mimes vous n'y touchez pas d f un seul de 
vos doigls. (Har. Luc. xi-46.) — 3° (BN, 
G-t, R-uzt), grave, pesado : grave, lourd. 
Gauza sorta da erretate, hura gabe 
enintzate : cosa grave es la realeza , sin 
ella no podria yo pasar : la royauU est 
une chose pesante, n4anmoins je ne sau- 
rais vivre sans elle. (Oih. Prov. 187.) 
j A, sortatzarra! mugitu adi (G,...) : jah, 
pesado en grado maximo ! muevete : 
allonsl gros lourdaud, remue-toi. — 
4° (G-and), (persona) desmemoriada : 
(personne) distraite, sans mimoire. — 
5° (L-s), gota de liquido, goulte de 
liquide. 

Sortalde (AN-b, B?, G?), oriente, 
orient. = Es usual por lo m£nos entre 
literatos. Ce mot est usiU,du moins,par 
les litterateurs. Eta aterarik Kain Jau- 

NAREN AURRBTIK BIZI IZAN ZAN IGESl LU- 
RREAN EDENEN SORTALDEKO ALDAMENEAN I 

y luego que sali6 Cain de la presencia 



del Seflor, habito fugitivo en la tierra 
hacia el lado oriental de Eden : puis 
Cain s'e*loigna de devant Jehovah, et il 
habita en fugitif la terre qui est vers 
Vorient d'tiden. (Ur. Gen. iv-16.) 

Sortarazi (AN-b) , hacer nacer, hacer 
brotar : faire nattre, faire pousser. 

Sortatu, sorthatu : 1<> (AN, B, BN, 
G, L), cargar, charger. Gero itzulirik 

ERIDEITBN D1TU BERRIZ LO DAUNTZALA , 
BZEN HAYEN BEGIAK SORTHATUAK ZIRADEN '. 

y vino otra vez, y los hall6 dormidos, 
porque estaban cargados los ojos de 
ellos : Hant venu de nouveau, il les 
trouva encore endormis, car leurs yeux 
ttaient appesantis. (Leiz. Matth. xxvi-43.) 

ETZUTEN EMATEN ASETASUNAREN AZTARN1K 
BATBRE, BAIZIKAN ZEUDBN SORTATUAK LEN- 
BIZIKOAREN ANTZEKO ARGALTASUN ETA ZIKI- 

narekin : ninguna muestra dieron de 
bartura, sino que estaban entorpecidas 
con la flaqueza y rofla de antes : elles 
ne parurent nullement rassasUes ; mats 
elles demeuraient immobiles dans le m$me 
Hat de de'pe'risse merit et de maigreur. 
(Ur. Gen. xli-21.) Gure biuotza, hanits 

PENTSAMBNTU - SUERTEZ , SORTHATORIK DA- 

goena arhintuSe nahi beiki'ni* ke (S, Imit. 
23-5), quisie>amos aligerar algun tanto 
nuestro coraz6n de los mucbos pensa- 
mientos que pesan sobre 61, nous vou- 
drions alUger noire cceur des nombreuses 
pensSes qui le surchargent. — 2° (BN- 
Daz), encontrar, renconlrer. (??) Sortatu 
ginen ELGARREKiN, nos eucontramos, nous 
nous rencontrdmes. 

Sorthaur (Sc), personas que han 
nacido el mismo afio, personnes n£es la 
m4me annie. 

Sortazi ( L *?, Duv.' ms ) , semen , semi- 
11a de la generacion : sperme, semence de 
la generation , « semen nativitatis. » 

Sortelegun (BN-besk), doce prime- 
ros dias del afio, douze premiers jours 
de Vann4e. = Los babitantes de Bes- 
koitze, y todos los Vascos por lo gene- 
ral, creian un tiempo que cada uno de 
los dias de este periodo influia en el 
tiempo de los doce meses correspondien- 
tes. Si el tres de enero bacia buen 
tiempo, el tercer mes, el de marzo, habia 
de ser muy bueno ; si llovia el cinco de 
enero, tenia que llover durante el mes de 
mayo. Les habitants de Beskoitze (Bris- 
cous), et ge'niralement tous les Basques, 
croyaient autrefois que chacune des jour- 
nfes de cette pe"riode in flu ait sur le temps 
des douze mois correspondants. S'il fai~ 
sait beau le troisieme jour de Janvier, il 
devait faire beau le troisieme mois, celui 
de mars; s'il pleuvait le cinquieme jour, 
il devait pleuvoir pendant le mois de 
mai. 

Sorterri (AN-b, BN-ald), sortherrl 
(L),patria, pueblo de origen : palrie, 
pays d' origine. Atzerri hautan alferrik 

DOHAZI GURE SORTHBRRIRAKO AUHENAK , en 

este pueblo extra no se pierden inutil- 
mente nuestros suspiros por la patria, 
nos soupirs vers la patrie s'exhalent en 
vain sur ces rives e'lrangeres. (Duv. ms.) 

Sorterro ( L ?, Har. ) , origen , linaje : 
origine, Ugn4e. 

SortetSe (AN-b-lez, BN, R, S), casa 
natal, maison natale. 

Sortu, sorthu : 1° (c), nacer, nailre. 

BeRTZE BAT BERRIZ BRORI ZEN TOKI HARRI- 
TSU BATETARA, NON EZPAITZUBN LUR HAINI- 
TZIK, ETA LASTER SORTHU ZEN, ZEREN 



BTZUEN LURRAK LODITASUNIK I y Otra 

cay6 sobre pedregales, donde no tenia 
mucba tierra : y naci6 luego , porque no 
babia profundidad de tierra : d'autres 
tomberent sur un sol pierreux, ou Us 
n'avaient pas beau coup de terre; Us 
leverent aussitdt, parce que la terre Hail 
peu profonde. (Har. Marc, iv-5.) Libu- 

RUT O HAU DA EMAZURTZA , AITA HILEZ GERO 

sorthua : este libro es p6stumo , nacido 
despu^s de muerto el padre : ce petit 
livre est posthume, il est ne' apres la rnort 
de son pere. (Ax. 3*-xrv-4.J — 2° (Be), 
concebir, concevoir. (Sejn) batzuk gal- 

DUTEN DIRA SORTUTA LASTER, Unas Criatu- 

ras se pierden a luego de ser concebidas, 
quelques creatures se perdent apres avoir 
4U concues. (Mog. Baser. 20-21.) — 
3° (AN, G), brotar, surgir : poussqr, sur- 
gir. Auzora beti begira bizi danari, autsa 

SOINEAN, GORPUTZEAN ERDOIA TA BURUAN 

bazekiat zer sortzen zayon : al que vive 
mirando siempre a la vecindad, le brota 
polvo en el vestido, mugre en el cuerpo y 
en la cabeza yo bien s6 lo que le brota : 
a celui qui vit en regardant toujours le 
voisinage, il vient de la poussiere sur le 
vitement, de la crasse sur le corps, et je 
sais bien ce qui lui pousse sur la tete. 
(Ibaiz. l-29-3 a .) An bertan sortu zitzayon 

ASTO BATEN MATRA1LEZUR BATEKIN , LE- 
NENGO UKITUAN MILA FlLISTINDAR IL 

zituen : con la quijada de un asno que 
surgi6 alii mismo, mat6 de un golpe mil 
Filisteos : avec la m&choire d'un sine (fui 
se trouvait Ik, il tua d'un coup mille 
Philistins. (Lard. Test. 158-35.) — 4° (Be, 
G), adormecerse un miembro, s'engour- 
dir (un membre). — 5° fB), entorpe- 
cerse para alguna labor, aevenir gauche 
pour faire un travail. — 6° (G, Itur.), 
inventar, inventer. — 7° ( L ) , embotarse 
los sentidos, s'6mousser (les sens). Sudu- 

RRAK KIRATS HARTZAZ ZENBAIT DBNBORAZ 
BETHEAK ERABILIZ GERO, SORTZEN ZARA '. 

despu£s de habituar la nariz por algun 
tiempo a aquel hedor, quedais embo- 
tado : apr£s avoir habilui pendant quelque 
temps le nez k cette odeur, vous ne la 
percevez plus. (Ax. 3*-265-25.) — 8° (B), 
comparecer, comparaitre. Premina baga- 

RIK LAGUNARTEETAN SORTUTEN EZTANAGAITI, 

por el que sin necesidad no comparece 
entre gentes, pour celui qui sans nicessile' 
ne parait pas dans le monde. ( Bart. II- 
223-31.) — 9° (BN, Sal.), ensordecer, 
ensordecerse : assourdir, s'assourdir. 
Sortuen (BN-ezp), primogenito, atne. 

IlEAK ERE BADIO TA NI NAIZ ENE ETSEKO 

sortuena : como lo indica el pelo, yo 
soy el primogenito de mi casa : comme 
Vindique la chevelure, c'esl moi Vatn6 de 
ma maison. 

Sortuerri (BN-s, R), pueblo natal, 
berceau ou village natal. 

Sortzapen (BN, S), generaci6n, gene- 
ration. SORTZAPBNETIK ITSU DA (S, Matth. 

xi-16), es ciego de nacimiento, il est 
aveugle de naissance. 

Sortze (AN-b, L-ain), nacimiento, 
origen : naissance, origine. Emozu zure 

SEMEARI SORTZE BERRI BAT GURE AIUMETAN, 

dad a vuestro Hijo un nuevo nacimiento 
en nuestras almas, donnez k voire Fits 
une naissance nouvelle dans nos ames. 
( Jaur. Bihotz. 348.) Utzarazi zituen sor- 
tzezko azturak, bizo abandonar los habi- 
tos contraidos desde el nacimiento, il fit 
abandonner des habitudes contractus de 



Digitized by 



Google 



230 



SORTZEPEN 



SOTOPIL 



naissance. (Hirib.) Sortzbz, por natura- 
leza, par nature. 

Sortzepen (S), nacimiento, naissance. 
Var. de sortzapbn. Sortzepknez bdo iza- 
tbz bardin, iguales por nacimiento 6 por 
naturaleza, egaux par la naissance ou 
par nature. (Belap. I, p. 98.) 

SORU : 1° (B-ar-ot§), suelo, fondo : 
sol, fond. — 2° (B-ar), piso del camino, 
pave de la route. — 3° (B-ar?), piso de 
una casa, Hage d'une maison. — 4° (B-a- 
ar-m-o-ot§) , subsuelo de la tierra, sous- 
sol de la terre. = Algunos dicen zoru. 
Quelques-uns disent zoru. 

Soruak-berako (B), fandango : fan- 
dango, danse espagnote. 

Sorzaln : 1° fAN?), tronco de paren- 
tesco, vena principal? : souche de la 
parents, veine principale*!. — 2° (BN, 
arc) , partera , sage-femme. = Oihenart, 
en su Vocabulario, expone la palabra 
sorzain como suletina meridional y le da 
la significaci6n de « naturaleza 6 espiritu 
que preside el nacimiento de los nifios ». 
Oihenart expose, dans son Vocabulaire, 
le mot sorzain comme etant souletin me- 
ridional et lui donne la signification de 
« la nature ou Vesprit qui preside a la 
naissance des enfants ». Kaizuz doi, ezi 

BARA, SORZAINAK ESKUETARA , HURA EGI- 
TEAN HARTUZ, J AKIN DU ZERTAN BARA : de 

talle ajustado, inquieta, la partera al 
tomarla entre las manos, cuando naci6, 
supo a qu6 atenerse : que la sage-femme 
sut bien en determiner les proportions , 
quand elle la recut dans ses mains , lors 
de sa venue au monde. (Oih. 157-44.) 

Sorzairu (R-bid), Var. de sorzaro. 
Sorzairu ona ekun du , ha tenido buen 
parto , elle a eu de bonnes couches. 

Sorzario (BN-s), sorzaro (R-uzt, S), 
nacimiento, naissance. Sorzaroz da gizon 
kori utsi (R), ese hombre es ciego de 
nacimiento, cet homme est aveugle de 
naissance. 

Sos : 4° (AN, BN, L, S), sueldo, moneda 
que hoy vale cinco centimos : sou, nom 
que Von donne encore a la piece de cinq 
centimes. (??) Sosean (Lc, Sc), a gusto, 
a Vaise. Bego haur hori bere soseajla, que 
ese nino est6 a gusto, que cet enfant soil 
a son aise. Sosa bezen ordoki (BN-haz) : 
completamente llano, llano como un 
sueldo : tout a fait plat, plat comme un 
sou. — 2° (AN-b), dinero, en general : 
argent, en general. 

Sosdun (AN-b), rico, adinerado : 
riche, p&cunieux. 

Soska (AN, BN, L, S), sueldo a 
sueldo, sou par sou. Soska biltzen dire 
liberak , las pesetas se recogen a suel- 
dos ( a perras chicas ) , les livres se 
ramassent sou par sou. (Sal.) 

Soslai ( L ? ) , de soslayo , de costado : 
obliquement , de cdte. (D. lat. sub-latum.) 
Zeren bguerdian gaindik behera artez, 
eta arratsaldean saihetsetik soslai 
emaiten baitu : porque si ( el sol ) da al 
mediodia de arriba abajo, verticalmente, 
y a la tarde de costado, de soslayo : 
parce que si (le soleil) frappe a midi de 
haut en bas, verticalement , et le soir de 
cdte, lout a trac. (Ax. 3«-54-43.) 

Sost (AN-arak, G-and,...), sostagiro 
(G?, Humb. Milrid.) repentinamente : 
soudain, tout a coup. Sost sartu zaigu 
etSean, bat ere uste eztedala (G-and) : 
se nos ha metidode repente en casa, sin 
que tuviese yo la menor idea : il est 



entre" soudainement chez nous, sans que 
fen eusse la moindre idee. 

Sosten (Sc), puntal, sosten : etai, 
appui. (??) 

Sostengatu (BN, Sal.), socorrer, 
secourir. 

Sostengu (BN, Sal.), socorro, secours. 
(??) 

SOSTOR : 1° (Be), chicuelo : moutard, 
gamin. Sostor ori, ago geldi, bestela 

IKUSIKO DOK ZER EGINGO DEUADAN (B-l) I 

chicuelo , estate quieto ; si no , veras lo 
que te hago : loi, gamin, reste tranquille; 
sinon, tu verras ce que je te ferai. — 
2° (L-ain), fuerte, fort. — 3° (Be), obs- 
taculo, obstacle. — 4° (Be), mal bote que 
da la pelota, faux bond de la balle ou 
de la pelote. Sostor egin ezpaleust, 

ORMA BIAK JO TA NEUREA ZAN TANTOA '. si 

no hubiera dado mal bote (la pelota), 
dandole dos paredes, el quince era mio : 
si elle (la pelote) n'avait pas fait un faux 
bond, en butlant contre deux murs , le 
point etait pour moi. 

Sostor egin (B), tropezar : broncher, 
trebucher. 

Sostor eragin (B), escandalizar, hacer 
tropezar : scandaliser, faire trebucher. 

SOSTRA (B-m), palillo que se mele 
en tierra para marcar el pun to a que 
ha sido lanzada la barra, baguette que 
Von enfonce en terre pour marquer la 
place ou la barre a ete lance"e. Sostra 
ederrak egin : lanzar lejos la barra, 
lit. : hacer hermosos palillos : lancer la 
barre au loin, lit. : faire de belles 
baguettes. 

Sostraketa (Be), acto de coser de 
cualquier manera, action de coudre a la 
diable. 

Sostraketan (Be), cosiendo torpe- 
mente , cousant grossierement. 

Sostrapo (B-m), matorral, brousse. 

Sostreau (B-m), sella la r los puntos en 
el juego de barra, marquer les points au 
jeu de la barre. 

SOSTROKO (B-tS), sostropo (B-a-o- 
m, G-aya), cepa, parte del tronco de 
cualquier arbol 6 planta que esta dentro 
de tierra y unida a las raices : souche, 
partie du tronc d'un arbre ou de toute 
autre plante qui est sous terre et d f ou 
partent les racines. 

Sota (G?), gorro : toque, calotte. 

Sotal (ms-Lond), estatice, statice. 
(Bot.) 

Sotelegun (BN-besk), Var. de sorte- 
legun. 

SOTIL : 4° ( B-a-g-i-mond-o-tS) , en lo 
fisico, robusto, hermoso; en lo moral, 
noble: au physique, robuste, beau;au 
moral, noble. Ai ai ai, neure seintsu 

SOTILA, AI Al AI ZU ZATOZ GURE BILA , ORDU 
ONEAN ZATOZ, MAITE, TURRUNEN, TURRUNEN, 

turrunen (B) : ay, ay, ay, mi infantito 
hermoso, ay, ay, ay, vos venis a buscarme ; 
venid, amado, en hora buena, turrunen, 
turrunen, turrunen (canci6n popular de 
Navidad ) : ah! ah ! ah ! mon bel en fan- 
telet; ah ! ah ! ah I vous venez me chercher; 
venez, aimd, a la bonne heure, turru- 
nen, turrunen, turrunen (chanson popu- 
laire de No&l). Zeuhe arpegi sotilean 
Judas doilorraren aoti bake andian 
artu zenduan guzurrezko mosu ta laztan 
lotsagarriagaiti , por el falso 6sculo y 
abrazo vergonzoso que de labios del vil 
Judas recibisteis mansamente en vuestro 
hermoso rostro, pour le faux baiser et 



Vembrassement honteux que vous avez 
recu doucement sur voire beau visage des 
levres du vil Judas. (Aft. Esku-lib. 86- 
48.) Zazpi urteko neskatilat§u batek 
entzunik zein edbr ta sotila dan jesus , 
habiendo oido una muchachita de siete 
a ft os cuan hermoso y gentil es Jesus, 
une fillette de sept ans ayant entendu 
dire combien Jesus est beau et gentil. 
(Ur. Maialz. 436-4.) — 2° (AN-b-oy, B-a- 
a-o-ot§, BN-s, G-and-ern-gab-iz-t-us, L- 
ain, R), d6cil, manso, muy formal y cal- 
moso : docile, doux, tres correct et Ires 
calme. — 3° (BN-ald-baig-s, G, L, R), 
reservado, astuto, discreto, circunspecto : 
reserve*, astucieux } discret. circonspect. 
Onetarako, suge pistirik sotilenaz ba- 
liatu zan : para esto se valio de la ser- 
pienle, de la mas astuta de las alimaftas : 
pour ceci, il se servit du serpent, le 
plus astucieux des animaux. (Lard. 
Test. 8-7.) Elhestari sotiLa (BN), 
uno que habla con discreci6n, individu 
parlant avec discretion. — 4° (BN-s, R), 
airoso, elegante; se dice del porte : 
aise, elegant, en parlant du maintien. 
\ Zer sotil duen korrek ebiltzba j (BN- 
s), j qu£ porte tan airoso tiene ese ! quel 
port aise il a! — 5° (L), ligero, hablando 
del trabajo : Uger, en parlant du travail. 
Lan sotila, trabajo ligero, travail Uger. 

— 6° (S), persona pequefta, pcrsonne 
petite. — 7° ( AN-arak-lez-oy , B-mu-t3), 
triste, triste. 

Sotiltasun : 4° (B, ms-Ot§), cortesia, 
courloisie. — 2° (Be,...), robustez, no- 
bleza : robustesse , noblesse. — 3° (c,...), 
mansedumbre, docilidad: douceur, doci- 
lite. — 4o (BN, G, L, R), discreci6n, 
circunspecci6n : discretion, circonspec- 
tion. — 5° (BN-s, R), elegancia en el 
porte, aisance ou elegance dans Vatti- 
tude. — 6° (AN,..., B-mu-tS), tristeza, 
tristesse . 

SOTO, sotho : 4° (BN, L, R), bodega, 
despensa, s6tano : cave, depense, cellier. 

SOTOAK ERE ARROTZEZ BETEAK DITUZTELA , 

que aun tienen llenos de huespedes los 
s6tanos, que m4me les celliers sont rem- 
plis d f hdtes. (J. Etcheb. 44-47.) Sotoan 
nihor ez, en la bodega nadie, personne' 
dans la cave. (Dasc. Atheka. 98-43.) 
Behemozuete beleei : eztute hek egiten 
ez hazilik, ez uztarik j eztute ez sotho- 
rik, ez bihitegirik; halarik ere Jain- 
koak hazten ditu '. mi rad los cuervos , 
que no siembran, ni siegan, ni tienen 
despensa ni granero, y Dios los ali- 
ment a : considerez les corbeaux : its ne 
sement ni ne moissonnent; Us n y ont ni 
cellier ni grenier, et Dieu les nourrit. 
(Har. Luc. xn-24.) — 2° (AN-goiz, R-uztj, 
corral, establo : cour, eiable. — 3° (AN, 
G-and), portal, vestibulo : portail, vesti- 
bule, entree. — 4° (B-g?-m), cierta 
enfermedad de nabos, berzas y cereales, 
consistente en unos granos : certaine 
maladie des navets, des choux et des 
cereales, qui consiste en quelques grains. 
Gatsak artu daianean garia, belaun- 
katuta jaus1 egiten da j gariari esaten 
deutse soto (B-m) '. cuando el trigo esta 
enfermo, se encorva y cae; al trigo Ha- 
inan soto : quand le bie est malade, il se 
cour be et tombe; on appelle le bie soto. 

— 5° (B-ts),hoyo, petit trou pratique en 
terre. Sotoan erein , sembrar en hoyos, 
semer par petils trous. 

Sotopil (R-uzt), pan subcinericio , 



Digitized by 



Google 



SOTORROIN — SUARRI 



231 



pain cuit sous la cendre. Var. de suto- 
pil. 

SOTORROIN (B-tS), melanc61ico, 
triste : milancolique , triste. 

Sotorroindu (B - 1§ ) , entristecerse , 
ponerse melanc61ico : s'attrister, devenir 
milancolique. 

Sotu : 1° (R-uzt), ablandarse y empe- 
zar a perderse ( la carne ) , s'amollir et 
commencer k se giter (la viande). — 
2° (R), recocerseles a losnifiosel cuello, 
sobaco , ingle : dimanger, en parlant du 
cou , de I'aisselle ou de Vaine des en- 
fant*. — 3° (BN?), Var. de soto (1°). 

Sotzamar (B-d), despojos de lefia que 
arrastra el agua : ipaves, debris de bois 
que I'eau entratne. 

Sotz-urkuilu (B-o), acial, tenacillasde 
palo : morailles , sorle de tenailles en bois. 

Sou (S), Var. de soru (1°). Solt izan 

NAHI DA AMURIOA, ETA mCndO HUNTAKO 
DESIRKUNTE OROTARIK hOrRUN , BELDURREZ 
HARBN BARNETIKO SOUA (tLHUNT DAD1N (S, 

Imit. 150-17) : el amor quiere ser libre y 
alejado de todos los placeres de esle 
mundo, no sea que se oscurezca el fondo 
interior del alma : V amour veut itre libre 
et digagi de toutes les affections mon- 
daines, de peur qu'elles n'arritent les 
affections intirieures. 

Souaperako (B-oii), fandango: fan- 
dango, danse espagnole. Var. de soruak 
berako. 

Soz : 1° (R-iz, S), mirando, regardant. 

OlHANEALAKOAN ETSERAT SOZ ETA ETSERA- 

koan oihaneala : al ir al bosque (van) 
mirando A casa, y al volver A casa (vienenj 
mirando al bosque (acertijo de los cuer- 
nos de la cabra ) : en allant au bois Us 
regardent vers la maison, et, en revenant 
a la maison, Us regardent vers le bois 
(devinette des comes de la chevre). — 
2° (S), atento, attentif. Soz egon, estar 
atento , itre attentif. 

Sozketa (G-iz) , juego de muchachos 
que consiste en meter en tierra, de golpe, 
cada cual su palo, determinado numero 
de veces, mientras otro va a buscar 
el suyo : jeu d'enfants qui consiste a 
enfoncer son bdton en terre un nombre 
ditermini de fois, tandis qu'un autre va 
chercher le sien. 

SOZKO (B-a-g-mu-o-tS), constituci6n, 
estructura del cuerpo, naturaleza : cons- 
titution, structure du corps, nature. 
Sozko onekoa (B-a-g-mu-o-t§), de buena 
naturaleza 6 de buena constituci6n , de 
bonne nature ou de bonne constitution. 

SOZPAL (B-l-mu,...), astilla, copeau. 

NOREAN, AREAN, ARITSA SOZPALEREAN ( B- 

mu) : de donde, de alii, dela astilla (sale) 
el arbol : d'ou, de Ik, du copeau (sort) 
Varbre. = Es de los pocos ejemplos 
que restan del uso del suGjo anticuado 
-ban, -rean. Voilk un des rares exemples 
qui subsistent de Vemploi de Vancien suf- 
fice -ban, -rean. 

-Sta (AN, B, G, L), sufijo diminutivo 
que se usa con limitado numero de pala- 
bras, suffixe diminutif usiti avec un 
nombre limiti de mots. Gorrista (B), 
rojizo, rougedtre. Orista (B), amarillento, 
jaundtre. Zurista (B), blanquecino, blan- 
chdlre. Bagasta (L), hay a pequefia, petit 
nitre. Egista (G-and) : colinilla, pequefia 
colina : collinelte, petite col line. 

Sturlunkii (S), pena, peine. ISil adi, 

MUTU ADI, ENITZAIK UABORO BEHATtJREN , 
ZUNBAT ERE HANK'S StCrL<JnkO EMA1TEN 



beteitak : callate, enmudece, no te escu- 
chare ya, por muchas que sean las penas 
que me causes : tais-toi et ne parte plus; 
je ne t'icouterai pas davantage, quelque 
peine que lu me fasses. (Imit. 157-41.) = 
Parece contraccion de ustOrlOnkO, estOr- 
lunkO 6 esterlCnkO. (En la pag. 161-6 
dice sterlunku.) Tal como transcribe el 
autor esta palabra no puede ser vasca. 
Ce mot semble itre une contraction de 
CsturlunkC, esturlCnkO ou esterlunku. 
(A la page 161-6, il dit sterlunku.) Tel 
que Vauteur Va icrit, ce mot ne peut it re 
basque. 

SU, sii : 1° (c), fuego, feu. Sua ta ura 
belaunaz BETiK (B-g) : el fuego y el agua, 
de rodillas abajo : le feu et Veau k partir 
du genou jusqu'en bas. = Hoy se dice 
mas belaunaz beera. De nos jours on dit 
plutot belaunaz beera. Su bako et§ea, 
gorputz odol bagea : casa sin fuego, 
cuerpo sin sangre : maison sans feu, corps 
sans sang. (Refranes, 238.) EtSeak su 

DUBNBAN, DENAK BERO (AN-b) '. CUando la 

casa arde, todos se calientan; es decir, 
el hombre es segun las circunstancias : 
lorsque la maison brule, tout le monde 
se richauffe; c'est-k-dire, Vhomme dipend 
des cir Constances. Lasto-su, laster-su : 
fuego de paja, fuego efimero : feu de 
paille, feu tiger. (Oih. Prov. 298.) 

EZTA SUIK KHE GABERIK , EZ KHEIK SU 

gaberik (S) : no hay fuego sin humo, 
ni humo sin fuego : il n*y a pas de feu 
sans fumie, ni de fumie sans feu. — 

— 2° (c), afan, entusiasmo : ardeur, 
enthousiasrne. Gizon orrek su guti du 
laneko ( AN - b ) , ese hombre tiene poco 
afan para el trabajo, cet homme a peu 
d 1 ardeur pour le travail. Jo ta su dabil, 

HERE MASTI-ARAZUORI BURUAN DABELA ( B- 

mu) : anda con mucho entusiasmo (lit. : 
pegar y fuego), revolviendo la idea de 
ese su negocio de viflas : il midile avec 
beaucoup d' enthousiasrne (lit. : frapper 
el feu ) Vidie de celle affaire de vignobies. 

Su ETA KHAR LANARI LOTHU DA, Se ha 

puesto a trabajar con ardor, il s'est mis 
au travail avec la plus grande chaleur. 

(DUV. mS.) Su GEH1AGO ZAKARREN HARME- 

tako LiBURUETAKO baino (L), mas afan 
mostraba por las armas que por los 
libros, il montrait plus d'ardeur pour 
les amies que pour les litres. — 3° (c), 
c61era , colere. ZoritSarrean aitatu deu- 
tsazu goizean bere auzi-zera; suae 
artuta dabil arrezkero (B-l) i en mala 
hora le ha mencionado usted su asunto 
del pleito posteriormente ; anda encole- 
rizado : par malheur vous lui avez parli 
de son affaire de litige;il ne dico lire pas 
depuis lors. = Muchos, sin duda por 
influencia extrafta, le dan a la palabra su 
la acepci6n de « batalla » , que dan los 
Espafloles y Franceses a su « fuego » y 
feu respectivamente. Un grand nombre 
pritent au mot su, sans doute par in- 
fluence itrangire, le sens de « bataille », 
que les Espagnols et les Francais donnent 
respectivement k leur fuego et « feu ». 
Inkermango suan, en la batalla de Inker- 
man, k la bataille d'Inkerman. (Hirib.) 

— 4° (AN, B), foguera, familia : foyer, 
famille. Su bakotSak peseta bat urtban 
emoten dau konjuroetarako (B-i), cada 
foguera da una peseta por ano para los 
conjuros, chaque foyer donne annuelle- 
lement un franc pour les binidictions des 
champs. — 5° (AN, B-b-l-mu), aleta dor- 



sal de los peces, nageoire dorsale despois- 
sons. Perloi, salbario ta mielgak bestb 
arrainai ines eragiten deutse buren 
espi edo suakaz (B-b) : los perlones, los 
traquinos y las mielgas hacen huir a 
otros peces con sus estiletes 6 aletas 
dorsales : les perlons, les vives et les chats 
de mer font fuir les autres poissons avec 
leurs piquanls ou nageoire dorsale. — 
6° (AN-b, B-m, BN-ald-am-s, Lc, R, 
Sc), granillos que produce el calor en la 
piel, ichauboulures que la chaleur fait 
lever sur la peau. — 7° Su (R-bid), 
yerno, gendre. 

Suaga (B-o), estaca al rededor de la 
cual se forma la pira de lefta destinada 
a carb6n, piquet autour duquel on forme 
la meule de bois destinie k faire du char- 
bon. 

Suaingila (L), lagartija : lizard gris, 
lizard des murailles. Var. de suangiLa. 

Suhalaxna : 1° (L), Hamarada de 
fuego, flamme de feu. (?) Suhalamen 
istoek, flechas ( resplandores ) de llamas 
de fuego, langues (resplendissements) des 
flammes de feu. (Ax. 3«-425-5.) (V. Isto.) 
— 2° (S), gente bullanguera y penden- 
ciera, foule criarde et querelleuse. 

Suaxnu (AN, Lacoiz.), yema que en- 
cierra el g^rmen de la flor, bouton qui 
renferme le germe de la fleur. 

Suhandora (S), cornejo, cornouiller. 
(Bot.) 

Suangila (AN-lez-oy, B-mu, G-ber- 
don-t), lagartija, lizard gris des mu- 
railles. 

Suar (R), luciernaga, lit. : gusano de 
fuSgo : lampyre, ver luisant, lit. : ver de 
feu. 

Suhar : 1° (AN, BN, L, R), bravo, 
fogoso : brave, fougueux. Itsas-hegietan 
sortzen dira marinel suharrak, en las 
riberas del mar nacen los bravos marinos, 
les rivages de la mer engendrent les braves 
marins. (Dasc. Atheka. 5-10.) — 2° (BN- 
ald ) , coladero , barril en que se hace la 
colada : cuvier, baquet servant k faire 
la lessive. — 3° (BN-baig), cualquiera 
barrica pequefia : n'importe quelle petite 
barrique, tonnelet. — 4» (BN?), olmo, 
ormeau. (Bot.) Ezta zer eska gari suha- 
rrari, no hay que pedir trigo al olmo, 
on n'a que faire de demander du froment 
k Vormeau. (Oih. Prov. 694.) 

Suhar : 1° (S), inflamaci6n, inflamma- 
tion. — 2° (S), pus muy liquido, pustris 
liquide. — 3° (S-lar), olmo, ormeau. 
(Bot.) Var. de suhar (4°). 

Suhar -belhar (S, Alth.), Valeriana, 
valiriane. (Bot.) 

Suargi (AN-b, G-and, Re), lumbre, 
lueur du feu. 

Suarka(B-m?),hornillodeuna cocina, 
foumeau de cuisine. 

Suaro (B-lein-ofl) : 1° hermandad con- 
tra incendios, assurance contre Fincen- 
die. (V. Aro, 9°.) — 2° cuota que se 
paga en la hermandad, cotisalion ou 
prime que Von paye k Vassurance. 

Suarotz(L, Araq.), suharotz (S. P.), 
herrero, forgeron. (V. Arotz.) 

Suarri (AN-b-lez, Be, BN, Gc, L, R- 
uzt, S), suharri (S), suharri (S) : 
lo pedernal : silex, pierre k briquet. — 
2° (AN-b, B-m), piedra que se pone en 
el fog6n, arrimada en la pared; 11a- 
manse tambi^n asi las placas modernas 
de hierro : pierre que Von place dans le 
foyer, contre le mur; on appelle igale- 



Digitized by 



Google 



232 



SUHARRIKI — SUDU 



ment ainsi les modernes plaques de fer 
qui les remplacent. 

Suharriki (L), cuarzo, silex ou quartz. 

SUHARRIKIA DA HARRI SURI BAT SUA BADAU- 

kana, el cuarzo es una piedra blanca 
que tiene siempre fuego {sic), le silex est 
une pierre blanche qui a toujours du feu 
(sic). (Duv. Labor. 15-10.) 

Stiharrosto (S, Alth.), heliotropo de 
invierno, heliotrope d'hiver. (Bot.) 

Suhartasun (AN, L),caracter ardiente, 
caractere ardent. 

Su hartu : 1° (L), enconarse una 
herida, s f irriter (une blessure). — 
2° Suhartii (S)-, inflamarse, s'enflam- 
mer. 

Suate (B, m«-Zar), cocina, cuisine. 

Suats : 1° (G-and), Var. de subarats. 
— 2° Suhats ( BN-ald-baig, L-ain, S), 
tenazas, tenailles. Eta harbn zerbitzuko 

EGINEN DITUZU UNTZIAK HAUTSEN ALT§A- 
TZEKO ETA TRUKESAK ETA SUHATSAK ETA 
SU-UNTZIAK ; TRESNA UORIEK ORO EGINEN 

dituzu kobrbz: y haras tambi£n para su 
servicio unas calderas para recoger las 
cenizas y tenazas y arrejaques y bra- 
seros; todas estas vasijas las fabricaras 
de cobre : tu feras pour Vautel des vases 
pour recueillir les cendres, des tenailles, 
des pincettes et des brasiers; tu feras 
d'airain tous ces ustensiles. (Duv. Ex. 

XXVII -3.) ESTALIKO BAITUTE GANDERAILUA 
BERE KRISELU, SUHATS , MUKETA ETA OLIO- 

ontzi guziekin : cubriran el candelero 
con sus candilejas y tenazas y despabila- 
deras y todas las vasijas del aceite : Us 
couvriront le chandelier avec les lampes 
et les mouchettes et les ciseaux, et tdus 
les vases d'huile qui sont necessaires pour 
preparer les lampes. (Duv. Num. iv-9.) 

Suatsu (B-a-d-o) , acial , tenacillas de 
madera : morailles, tenailles en bois. 

Suatz (AN-lez), herrero, forgeron. 
Var. de suarotz. 

Su atze , fuego extraflo , feu stranger. 

HlL IZAN ZIREN BADA HAURRIK GABE NaDAB 

eta abiu , su atzea jaunarbn aitzinean 
eskaintzen zutelarik Sinaiko mortuan : 
murieron pues sin hijos Nadab y Abiu, 
ofreciendo, en el desierto de Sinai de- 
lante del Sefior, fuego extraflo : Nadab 
et Abiu moururent devant Jehovah, lors- 
qu'ils apporterent devant Jehovah du feu 
ilranger, dans le desert du Sinai. (Duv. 
Num. ni-4.) 

Suazi (BN-s, L, S), rescoldo, brasa 
menuda resguardada por la ceniza : 
cendre chaude, menue braise recouverte 
de cendre. 

SUBAIO (B-mu), de sobra, en sus. 
Subaio dauke, lo tienen de sobra, Us 
Vont en plus. 

Subarastu (AN-lez, G), majar, ablan- 
dar el lino : broyer, amollir le lin. 

SUBARATS (AN-lez, G), leno con 

2ue se ablanda el lino : ecouche, lame de 
ois avec laquelle on amollit le lin. 

Subaspako (G-and) , residuos de lino 
que se emplean para encender el fuego, 
risidus de lin ou chenevottes qu'on em- 
ploie pour allumer le feu. 

Subastu (G-bur-et§), cardar el lino, 
carder le lin. 

Subats : 1° (G-and-bid-bur-etsI , Var. 
de subarats. — 2° fAN-oy, G-don), mon- 
t6n de helecho, tas de fougkre. 

SUBATZ (G-aya), palo que sirve de 
eje a los montones de paja, perche qui 
sert d'axe aux meules de paille. 



Subazter (AN-b, BN-s, G, R), hogar, 
lado junto al fuego : foyer ou dtre, 
endroit qui avoisine le feu. 

Sube (AN, B-l-ub, BN-ald, G-iz), cule- 
bra, couleuvre. Var. de sugb. Subean 
umea, subbkumba (G-and) : cria de la 
culebra, culebrilla : petit de la couleuvre, 
couleuvrette. 

Sube-baratSuri (G), ajo silvestre, ail 
sauvage. (Bot.) 

Sube-bilbora (B-l), sube-bipera (BN- 
ezp, L), vibora, vip&re. (??) Var. de suge- 
bilbora. 

Sube gorri (AN-b), vibora, vipdre. 

Subeilar (G-and), arvejana, vesceron. 
(Bot.) 

Subeitsu (AN-b-lez, BN-ald), culebra 
pequefia negra e* inofensiva, vulgarmente 
llama da « ciega » : orvet, petit reptile 
noir et inoffensif. En AN-b se conocen 
dos clases de ciegas : sube beltz, que 
tiene planchas negras ; papo-§uri, llamado 
asi por su collar, bianco. On connaU, en 
AN-b, deux esp&ces d'orvets : sube-beltz, 
qui a deux plaques noires ; papo-Suri, 
ainsi de'signe' a cause de son collier 
blanc. 

Subekandela (L-ain), sube-mandil 
(AN-b), lagartija, ttzard des murailles. 

Subemats (AN-b), Var. de sugamats. 

Suber(AN), soberbio, orgueilleux. (??) 
Ez nayela, Jesus, ni pobre ta suber izan : 
que no sea yo, Jesus, pobre y soberbio: 
que je ne sois pas, Jesus, pauvre et or- 
gueilleux. (Liz. Coplac. 237-2.) 

Subera ' ( G - and ) , aficionado a estar 
junto al fuego, afjfectionni au coin du 
feu. 

Suberatsu (B-a-d), acial, tenacillas de 
palo que se emplean para desgranar cas- 
tafias : morailles, tenailles en bois em- 
ployees pour egrener les chdtaignes. 

Subermadura (?) : 1° enardecimiento, 
echauffement de V esprit. — 2° calor de 
la discusi6n, feu ou chaleur de la dis- 
pute. — 3° ardor de la sedici6n, feu de 
la sedition. (Duv. ms.) 

Subermaldi (?) : 1° sedicidn, sedition. 

— 2° disputa acalorada, dispute ardente. 
(Duv. ms.) 

Subermarazi (?|, encender los ani- 
mos : enflammer, ecnauffer les esprits. 

Subermari (?, Duv. ms), sedicioso, 
seditieux. 

Subermatu (?) : 1° estimular, stimu- 
ler. Ezen LOTSATU ninduten haren sumin- 

DURAK ETA HASARREAK , ZEINAK ZUEN KON- 
TRA SUBER&f ATURIK , SAHUTU NAHi BAITZIN- 

tuzten : porque temi su indignaci6n e 
ira, de la que estimulado contra voso- 
tros , quiso acabaros : car fetais effraye 
en voyant la colere et la fureur dont 
Jehovah etait anime contre vous, jusqu'a 
vouloir vous detruire. (Duv. Deut. ix-19.) 

— 2° conmover, alborotar : emouvoir, 
soulever. Bainan hefUek muthiritzenago 

ZIREN, ZIOTELARIK : SlJBERMATZEN DU POPU- 
LUA, IRAKHASTEN HARIZ JuDEA GUZIA GAINDI, 

Galilbatik hasirik eta hunaraino : mas 
ellos insistian diciendo : Tiene albora- 
tado el pueblo con la doctrina, que 
esparce por toda la Judea , comenzando 
desde \a Galilea : maw, redoublant leurs 
instances, Us dirent: Ilsouleve le peuple, 
repandanl sa doctrine dans toute laJudee, 
depuis la Galilee, ou il a commence, jus- 
qu'ici. (Duv. Luc. xxni-5.) 

Suberosa (S, Alth.), ojaranzo, charme. 
(Bot.) 



Suberri : 1° (S?, Archu, L6cl.), fuego 
de alegria , feu de joie. — 2° ( BN , L ) , 
fuego nuevo de sabado santo, feu nou- 
veau du samedi saint. 

Subesta (S, arc,...), chaleco, gilet. 
(D. v. fr. soubreveste.) 

Subet (?, Araq.), entredicho : interdic- 
tion, censure. 

SUBIL: 1<> (Be, Gc), tronco junto al 
fuego, btiche. — • 2° (B, ...), rodillo (de 
lenceria) : ensouple el ensoupleau, cy- 
lindres du metier a tisser. Au da goisu- 
bila ; beragoko au, beesubiLa : este es el 
rodillo superior; este de mas abajo, el 
rodillo inferior: void V ensoupleau (rou- 
leau superieur); le cylindre qui se trouve 
en bas est Vensouple (rouleau inferieur). 
(Per.Ab. 140-9.) — 3° (B-l, ...), cuerda 
larga del aparejo de besugo, vulg. 
madre, tongue corde de la ligne a picher 
le rousseau. — 4° (B-m), silla de madera, 
chaise en bois. — o° ( B-ub ) , poyo, sorte 
de billot qui sert de siege a la campagne. 
— 6° (B), piezas de madera que se ponen 
al arado para fijar en ellas las puas, tra- 
verses de bois que Von adapte a la char- 
rue pour y fixer les pointes. 

Subil - aizkora (B-g), hacha grande, 
grande cog nee. 

Subilar (G-and), guisante silvestre, 
pois sauvage. (Contr. de subb-ilar.) 

Subilarri (B-ber), piedra del fog6n, 
pierre de V&lre. 

Subil-oste (B-i-l-m), lefiera de cocina, 
rinc6n en que se amontona lefia : bficher 
dans la cuisine, coin dans lequel on en- 
tasse le bois. 

Subizgu (R), hogar, foguera, familia : 
feu, foyer, famille. 

Suburdin (AN-b),Buburdina (B-ang- 
ofi-t§, ..., L, d'Urt. Gram. 26), morillo, 
caballete de hierro que sostiene la lefia 
en el hogar : chenit ou landier, pikce de 
fer placee par paire dans la chemin4e et 
servant a supporter le bois. 

Suburduntzi (B-mu), libelula, insecto 
neur6ptero, notable por su hermoso 
color azul, la fuerza de sus alas y la 
rapidez de su vuelo; vulg. caballito del 
diablo, lit. : asador de fuego : libellule, 
insecte orthoptere, remarquable par sa 
belle couleur bleue, la force de ses ailes 
et la rapidite de son vol; vulg. demoi- 
selle, lit. : broche de feu. 

Su-burni (G), su-burrifia (B-a-o), 
morillos de hierro sobre los cuales se 
coloca en el hogar la lefla : chenits ou 
landiers de fer, sur lesquels on place le 
bois dans I'&lre. 

Suburruntzi (B-a), Var. de subur- 
duntzi. 

Suburu (B, G), chimenea, parte supe- 
rior del fogdn: cheminee, manteau de la 
cheminee, partie superieure de V&tre. 

Sttdakiim ( Sc ) , bozal que se pone a 
terneros para destetarlos, museliere que 
Von met aux veaux pour les empScher de 
teter. 

Suderi (BN, Sal.), muermo, enferme- 
dad virulenta y contagiosa de las caba- 
llerias , caracterizada principalmente por 
ulceraci6n y flujo de la mucosa nasal : 
morve, maladie infectieuse propre aux 
e<juides, caracterisee par une inflamma- 
tion suppurante des fosses nasales et un 
ecoulement de mucosites. 

SUDU : 1° tercio, tiers. (S. P.) Besa- 
sudu, tercio de un codo, tiers d'une cou- 
dee. — 2° medida de distancia ; segun 



Digitized by 



Google 



SUDUMINTZ — SUGAUTABURU 



233 



algunos, dos tercios de legua : mesure de 
distance; selon d'aucuns, elle contient 
deux tier* de lieue. (Oih. ms.) — 3° inte- 
rns, intirit. (Oih. ms.) Hain sudu handiz 
doakun gkro , puesto que nos es de tan 
gran interes, puisqu'il nous est d'un si 
grand intirit. 

Sudumintz (B-g). (V. Sudurmlntz.) 
SUDUR (AN, BN, G, L, R, S) , nariz, 
nez. Balitz itsua, errena, sudur t§iki, 
andi bdo okerhekoa : si fuere ciego , si 
coio, si de nariz chica 6 grande, 6 tor- 
cida : s'il est aveugle, s'il est boiteux, ou 
s'il a le nez trop petit ou trop grand ou 
de tr avers. (Ur. Lev. xxi-18.) Aotik sudu- 

RRBRAlSOKO ASTIRIK GARB GAUZAK BGIN (L- 

get) : hacer las cosas precipitadamente , 
lit. : sin tiempo (para llevar la mano) de 
la boca a la nariz : faire les choses prici- 
pitamment, lit. : (sans avoir le) temps '(de 
porter la main) de la bouche au nez. 

SUDURRAZ LURRARI ERORI DUK (S), ha 

caido boca abajo ( nariz a tierra ) , il est 
lombi sur le nez. On da oian sartba ta 

IZERDIZ SUDURRBTAKO BSTURA BGOS-ARAZ- 

tba ( R - uzt ) , es bueno meterse en cama 
y hacer cocer a fuerza de sudor el cons- 
tipado, il est bon de se mettre au lit et 
de faire mfirir le rhume a force de suer. 

YlRB SUDURRAREN DAKADAK (R), IRE SUDU- 

rrarbn daukiat ( BN-s ) : no te lo quiero 
dar, lit.: lo tengo para tu nariz: je ne 
veux pas te le donner, lit. : je Uai pour 
ton nez. Aotik sudurrera eztuk sendi 
kori (R), no se le siente a ese de la boca 
a la nariz, on ne le sent pas de la bouche 
au nez. Sudurrera eman (L), echar en 
cara : jeter au nez, reprocher quelque 
chose. 

Sudur-aize (AN-b), resoplido de la 
nariz, signo de c61era : soufflement du 
nez, signe de colere. 

Sudur-aiztur (L-ain), sudur-akulu 
(L-ain), sudur-akulu (S-gar), quevedos, 
lit. : tijeras y aguij6n de la nariz : lor- 
gnons, lit. : ciseaux et aiguillade du 
nez. 

Sudur -apal (Sc), chato : nez ipati, 
camus. 

Sudur-arro (AN-b, G-and), de nariz 
remangada : nez retrousse 4 , en trompette. 

Sudur-bizkar (AN-b, BN-s, R), parte 
superior de la nariz, partie supirieure ou 
naissance du nez. 

Sudur-egal (L), sudur-ezpal (S), 
fosas nasales, narines ou fosses nasales. 

Sudur-elaka (AN-b), romo, chato : 
nez camard, nez icrasi. f 

Sudur-gain ^AN, Gc) , parte superior 
de la nariz, partie supirieure ou naissance 
du nez. 

Sudur -it&la (AN-lez), romadizo, 
coryza. 

Sudur-kaiku (BN-s), de nariz agui- 
lefia, nez aquilin. 

Sudurkari (AN-b), gangoso, nasil- 
lard. 

Sudor konkor (BN, R, S), nariz agui- 
lena, nez aquilin. = Estas mismas pala- 
bras unidas por un gui6n, y formando 
por lo mismo un compuesto, significan 
cc parte superior de la nariz ». Ces deux 
mots riunis par un trait d'union, et for- 
mant ainsi un nom compose" , signifient 
« partie supirieure ou naissance du nez ». 

Sudor -luze (AN-b), narig6n, long 
nez. 

Sudur mako (BN-ald, G-and), sudur 
makur (R-uzt), nariz aguilefia, nez aqui- 

T. II. 



Un. = Unidas estas palabras por un 
gui6n significan « (persona) de nariz agui- 
lena ». Unispar un trait d'union, ces mots 
signifient « (personne) a nez aquilin ». 

Sudurmlntz (BN-ald, G-and-etS), 
ternilla de la nariz que divide las fosas 
nasales, cartilage qui stpare les na- 
rines. 

Sudur -mintzo (AN-b, BN, L, R, S), 
gangoso, nasillard. 

Sudur-mizpira (AN-b-lez-oy),cartilago 
de la nariz, cartilage du nez. Arzak aratze 
ori sudur-mizpiratik, agarrale del carti- 
lago de la nariz a ese ternero, empoignez 
ce veau par le cartilage du nez. 

Sudur - motfl ( Duv. ) , sudur - motz 
(AN-b, BN-ald-gar, L), sudur-murritz 
(Duv.), chato, camard. 

Sudurpil (J. Etcheb., S. P.), sudur- 
pintz ( G) , sudurphintz ( L ) , cartilago 
de la nariz, cartilage du nez. 

Sudurreko : 1° (AN-b), golpe en la 
nariz, coups sur le nez. — 2° (c, ...), cosa 
nasal, nasal. 

Sudur-saihets (BN-am), fosas nasa- 
les, narines. 

Sudar-Suztu ( AN-b ) , Var. de sudur- 
u5tu. 

Sudurtalo, chato : camard, camus. 
(Darth. Manuel, p. 38.) 

Sudur-uStu: lo (R-bid), colera, lit. : 
silbido de narices : colere, lit. : sifflement 
des narines. \ Zer sudur-uStu dama gizon 
karek ! { qu6 c61era lleva aquel hombre ! 
quelle colere a cet homme I — 2° Sudur- 
huStu (BN), ronquido de narices : rend- 
clement, ronflement des narines. 

Sudur- zabal (AN-b, BN-am-s), chato, 
de nariz aplastada : camard, nez aplati. 

Sudurzain (L-ain, R), cartilago, mem- 
brana entre las fosas nasales : cartilage 
du nez, membrane qui sipare les deux 
narines. 

Sudur-zUo (AN, BN, L, R, S), fosas 
nasales, narines. 

Suelo (Be, Gc), techo, toit. = Parece 
que viene del espanol « suelo », aunque 
no tiene exactamente la misma significa- 
ci6n. Sub no forma diptongo. II paratt 
que ce mot vient de Vespagnol suelo, bien 
qu'il n'ait pas pricisiment la mime signi- 
fication. Sub ne forme pas diphtongue. 

Su emon (Be, R-uzt), incitar, enarde- 
cer : inciter, exciter. 

Suhendil, lagartija, lizard des mu- 
r allies. (S. P.) 

Suerbu (AN-lez), colenco, irascible. 

(?) 

Sueri: 4° (R-uzt), fiebrecilla de poca 
importancia que ordinariamente ataca a 
los ninos , fievre ligire de peu d f impor- 
tance qui ordinairement attaque les en- 
fants. — 2« (BN-s), granillos que pro- 
duce el calor en la piel, ichauboulures 
que la chaleur fait lever sur la peau. 

Suete (B, ...), cocina, cuisine. Zazpi- 
subtb (B-mu) : capigorron , lit. : de siete 
cocinas : icornifleur, lit. : de sept cui- 
sines. 

Suetearri (B-tS), piedra del fog6n, 
pier re du fouer. 

Suetse (B-zig), suetfle (B-o, G-and, 
L-ain), agujero central de la pira de 
lefla destinada a carbonizar, ivent ou 
ouvreau pratique" au centre de la meule 
de char bon. 

Saga (G), culebra , couleuvre. Var. de 

SUGE. ESKUKO ZOTZA SUGA RIURTU ZUEN , el 

palo de la mano lo convirti6 en serpicnte, 

# 



le biton qu'il avail a la main fut change" 
en serpent. (Lard. Test. 77- i.) 

Sugai (AN, BN, G, L), combustible, 
combustible. Nbre irakurlb euskaldun 

PRESTUAI ADIERAZO NAI IZAN DIOTET, ... SUGAI 

oen bali o a NORAiflo iGOTZEN dan : he que- 
rido manifestar a mis nobles lectores 
vascos, ... hasta ddnde sube el importe 
de estos combustibles ifaivoulu dimon- 
trer a mes nobles lecleurs basques, ... 
jusqu'ou va Vimportance de ces combus- 
tibles. (Izt. Cond. 131-8.) 

Sugal (R-bid), por fogueras, por 
casas : par foyer, par maison. Var. de 

SUKAL (1°). SUGAL BGOTSl DEIKUBI BRRE- 

partoa (R-bid), nos han echado por 
fogueras la contribuci6n , Us nous ont 
re"parti la contribution par foyers. 

Sugalinda (G, An. ma), sugalindara 
(B-orm), lagartija, lizard. Var. de suge- 

LINDARA. 

Sugamats (B-ofl, G-eab), planta que 
tiene una espiga llena de granos rojos; 
sus hojas son buenas para curar divie- 
sos; los jabalies comen sus granos : 
plante qui produit un ipi rempli de 
graines rouges, et dont les feuilles cons- 
tituent un excellent remede pour les 
furoncles ; les sangliers mangent ses 
grains. 

Sugan : 1° (B-ar), campana de la chi- 
menea, manteau ou hotte de la cheminie. 
— 2° (B-ofl), coladero, barril de la colada : 
cuvier, tonneau servant a faire la lessive. 

Sugandela (BN-haz-s), sugandila 
(AN, G-et§), sugandola (BN-ist), lagar- 
tija, petit Uzard des murailles. 
'Sugar: 1° (AN-b, Be), llamas de 
fuego, incendio : flammes de feu, incen- 
die. — 2° (AN, Araq.), fiero, sauvage. — 
3° (B-ang-eib-ofl), fiebre, fiivre. — 
4° ardiente, impaciente : ardent, impa- 
tient. (Lecl.) 

Sugarastau ( B-a-bas-g-i-m-mu-o ) , 
chamuscar, flamber (une volaille). Ondo 

SUGARASTAU BARIK LAPIKOAN SARTURIKO 

oiLoa eneuke jan gura , no quisiera yo 
comer una gallina metida en el puchero 
sin haberla chamuscado bien, je ne vou- 
draispas manger d'une poule mise au pot 
sans t 'avoir au prialable bien flambie. 

Sugarotz (AN-lez), carpintero, menui- 
sier. 

Sugarrasta (G ?), serpiente, serpent. 

MlAZKATUKO DUTE LURRA SUGARRASTAK 
BEZELA ETA LURREKO ARRASTAKARIAK BBZELA 

arrituko dirade : el polvo lamerdn como 
las serpientes, como los reptiles de la 
tierra se estremeceran : elles lecheront la 
poussiire comme les serpents, elles seront 
troublies comme les reptiles de la lerre. 
(Ur. Mich, vn-17.) 

Sugarrastu (G-zeg), chamuscar, flam- 
ber. Var. de sugarastau. 

Sugarri: 1° (B-a), combustible, com- 
bustible. — 2° (B), incentivo, aliciente : 
excitant, allichement. Aragiaren suga- 
rria : incentivo de la came, de la lasci- 
via : V allechement de la chair, de la las- 
civeti. (Olg. 118-14.) 

Sugartaburu (B-ts). (V. Sugamats.) 
ISurriondokoa deritSon landarearen 
burua da sugartaburua \ artaburua balno 
bere gorriagoa da bera (b-ts) : sugarta- 
BURU es la espiga de una planta llamada 
inurriondoko ; es ell a aun m^is roja que 
la espiga de maiz : sugartaburu est Vipi 
d'une plante appelie inurriondoko ; il est 
encore plus rouge que Vipi de mats. 

30 



Digitized by 



Google 



234 



SUGASTU — SUKAI 



Sugastu (G, ...), golpear el lino para 
purificarlo, batlre le Un pour le net- 
toyer. 

Sugate (B, Micol.), hogar, fog6n : 
foyer, dtre. Var. de suate, suete. Gurb 

ETSEA SUAE ARTU DAU SUGATETIK , IlUestra 

casa ha ardido (empezando) del fog6n, 
notre maison a brtiU [en commencant) 
par le foyer. (ms-Zab. Ipuifl. xix.) 

Sugats : 1° (G-and-zeg), leno con que 
se golpea el lino : e'couche, lame de bois 
employee pour battre le lin. — 2° (G-ber), 
monton de heno, meule de foin. 

Sugatze (G-aya-us), parte trasera del 
fog6n : arriere- foyer , parlie posltrieure 
de Vdtre. Sugatzeko arria (G-aya-us), 
piedra del fog6n, pierre du foyer. 

SUGE (c,...), culebra, couleuvre. 

SUGBA IL.AGATI, SUGAKUMKAK BIZI ( Gc , ..., 

L. de Is.) : aunque muera la culebra, 
viven las culebritas : bien que la cou- 
leuvre meurt, les couleuvreaux vivent. 
Suge kirimilatua, culebra enroscada, 
couleuvre enrouUe. (Conf. 133-16.) 

Suge-bedar ( B-m-mond-t§, BN-ald ) , 
cierta planta que tiene granos como el 
maiz ; sirve su hoja para curar diviesos , 
su zumo para cortaduras; sus raices son 
como gajos de ajo; se cria en buena tie- 
rra : certaine plante qui produit des grains 
comme le mats; sa feuille est utilise'e pour 
la cure des furoncles, et son sue pour 
celle descoupures;ses racines ressemblent 
a 'des gousses d'ail; elle pousse en bonne 
terre. 

Suge-bilo (R-uzt), especie de lombriz 
acuatica, lit. : pelo de culebra : genre de 
ver aquatique, lit. : poil de couleuvre. 
Uturrietan ebiltan dan sugeSo bikalako 
bat , aria gisa , ez lodiago j bilotik sor- 

TAN DELA ERRATEA DA (R-UZt) I Una ( lom- 

briz) a modo de culebrilla que anda en 
las fuentes , como el hilo, no mas gruesa ; 
dice el vulgo que nace del pelo : un [ver) 
pas plus gros qu'un fil , ressemblant k 
une petite couleuvre qui se trouve dans 
les fontaines; on dit f dans le peuple, qu'il 
nait des cheveux. 

Suge bilbora (B-a-d-m-o-oii-t§), 
suge - bipera ( BN , L , S ) , vibora , vi- 
pere. (?) 

Suge-gerezi ( AN ) , aro 6 yaro , lit. : 
cereza de culebra: arum ou gouet, lit.: 
cerise de couleuvre. (Bot.) 

Suge gorri (G-t), vibora, lit. : cule- 
bra roja : vipere, lit. : couleuvre rouge. 

Sugei ( B-a-man-o-tS, R, S), combus- 
tible, combustible. Artegurra da sugei- 
rik onena (B, ...), el mejor combustible 
es la lena de roble , le meilleur combus- 
tible est le bois de chine. 

Suge-idar ( B-i-t§) , suge-ilhar ( L) , 
neguilla, nielle. (Bot.) Sugeidarra bedaii 

LORA GORRI- EDERRA DA, GANADUENTZAT 
ONA, UGARIA TA LURRERAKO EZTA RAPE KAL- 

tegarria; brein be egiten dabe : la ne- 
guilla es una hierba que tiene hermosa 
flor roja , buena para el ganado , abun- 
dante y nada perjudicial & la tierra; algu- 
nos la siembran : la nielle est une plante 
her bade qui possede une belle fleur rose, 
bonne pour le be" tail, abondante et nulle- 
ment prijudiciable a la terre; quelques- 
uns la sement. Ezen suge-ilharra ezta 

BURDIXAZKO HORTZEKIN BIHITZEN, ETA ORGA- 
ARRODA EZTA KUMINAREN GAINEAN INGU- 
RUKA IBILTZEN ". BAINAN SUGE-ILHARRA ZAHA- 
ROAREKIN JOTZEN DA, ETA KUMINA MAKHI- 

larekin : porque no sera trillada la negui- 



lla con sierras, ni rueda de carro rodard 
sobre el comino, sino que con vara sera 
sacudida la neguilla, y el comino con 
palo : la nielle ne demande pas la herse, 
ni le cumin la roue d'un char; mais on 
bat la nielle avec une verge, et le cumin 
avec un fliau. (Duv. 7s. xxvin-27.) 

Sugeitsu (AN-lez, L), culebra pequefia, 
vulg. ciega : orvet, petit reptile. Var. de 

SUBEITSU. 

Sugekandela (L) , sugekandera (L- 
ain, R-uzt), lagartija, Uzard. UlitSa pho- 

ZOINDUNAK BERRIZ HELDU DIRA UR USTELETIK; 
OROBAT SUGEAK ETA SUGEKANDELAK : pOT 

otra parte los mosquitos venenosos vie- 
nen del agua corrompida ; lo mismo las 
culebras y lagartijas : d'autre part, les 
moucherons venimeux viennent de Veau 
corrompue; de mime les couleuvres et 
les lizards. (Dtil. bas. 37-14.) 
Sugelandara (B-a-o), Var. de suge- 

LINDARA. 

Sugeldo: 1° (AN?, B?, G?, Aft. ms), 
rescoldo, cendres chaudes. — 2° Su 
geldo (G-and), fuego de poca fuerza,/eu 
peu intense. 

Sugelepo ( ms - Lond ) , dragon te, ser- 
pentaire. (Bot.) 

Sugelinda (B-o-tS) , sugelindara (B- 
ang-g-1, G-gab-iz), lagartija, Uzard. 

ELTSO BERENOTSUAK DATOZ BARRIZ UR USTE- 
LETIK ; BARDIN SUGEAK , SUGELINDARAK ETA 

sierpeak : por otra parte los mosquitos 
venenosos vienen del agua corrompida : 
lo mismo las culebras, lagartijas y ser- 
pientes : d'autre part, les moucherons 
venimeux viennent de Veau corrompue; 
de mime les couleuvres, les ttzards et les 
serpents. (Dial. bas. 37-12.) 

Sugemore (B-a-o), suge-opil (BN-s, 
L-ain), suge-pelota (S), suge-pila (AN- 
lez), conjunto de culebras pequenas ape- 
lotonadas, reunion de petites couleuvres 
entortillies. 

Sugeria (B?, ms-Zar, S?), betdnica, 
bitoine. (Bot.) 

Sugerresta (R), arrastramiento, trai- 
nement. Sugerrestan, sugea gisa, bizi 
da gizon kori : este hombre vive arras- 
trandose, como la culebra : cet homme 
vit en se trainant, comme la couleuvre. 

Sugete (B-a-mu), cocina, cuisine. 

Sugetipula (G-and), cebolla silvestre, 
oignon sauvage. 

SugetSori (L?, Duv. ms), pica grega, 
pega reborda (ave), pie-grieche (oiseau). 

Sugetzar (c,...), serpiente, culebra 
grande : serpent , grande couleuvre. 

Suge-utsu (R-uzt), culebra vulgar- 
mente 11a ma da ciega : orvet, petit reptile 
inoffensif. Var. de subeitsu. 

Sugibeleko : 1° (L-ain), persona 
anciana apegada al hogar, personnd dgie 
altachie au foyer. — 2° (AN-b, L-ain), 
tronco del hogar, bdche principale du 
feu. — 3° (BN, Sal.), plancha de metal 
6 de fundici6n que se coloca detras del 
hogar , plaque de mHal ou de fonte que 
Von place derriere Vdtre. 

Sugidar (B), neguilla, nielle. (Bot.) 
Var. de suge-idar. 

Sugil (AN-lez, G-etS), tronco que se 
pone al fuego , bdche ou rondin que Von 
met dans le feu. 

Sugilar (AN-lez-oy, G-ber), neguilla, 
planta herbdcea anual, lanuginosa, de 
fruto capsular con muchas semillas ne- 
gras : nielle , plante herbac4e annuelle, 
lanugineuse, dont le fruit affecte la forme 



d'une capsule et qui possede des graines 
noires. 

Sugin : 1° (B), herrero, forgeron. — 
2° ( B-ub), combustible, combustible. — 
3° (?, ms-Ot§), drag6n, dragon. 

Sugina (L ?), incendio, incendie. Zer 

ONDIKO IZANEN DA, ... LABE GORRI BEROAN, 
SUGINA GOGORREAN SBKULAKOTZAT ETZATEA : 

que pena serd, ... echarse para siempre 
en horno rojo candente, en un incendio 
atroz : quelle peine ce sera, ...de se coucher 
pour toujours dans un four rouge incan- 
descent, dans un incendie atroce. (Ax. 
3*-432-10.) 

Sugino , piedra del fog6n , pierre du 
foyer. (S. P.) 

Sugizon (AN, B-oti ?-ot§-ub), herrero, 
forgeron. 

Sugoe (B-mu), culebra, couleuvre. 

Sugur (AN), nariz, nez. Var. de 

SUDUR. 

Sugur -aize (AN-b), Var. de sudur- 

AIZE. 

Sui (AN-b, G}, suhi (L-ain), suhi 
(Sc), yerno, gendre. Var. de suin (1°). 
Atera itzatzu brri onetatik zureak dira- 
den guztiak : suya EDO semeak EDO ala- 
bak : yerno, 6 hijos, 6 hijas, todos los 
que te pertenecen, sacalos de esta ciudad : 
ton gendre, ou tes fils, ou tes filles, tous 
ceux qui sont a toi, fais-les sortir de 
cette ville. (Ur. Gen. xix-12.) 

SUIL (BN, G, L), herrada, seau. 

Suhil (L?), (casa) abandonada, (mai- 
son) abandonee. EtSea suhil utzi dute, 
han dejado abandonada la casa, lit. : 
apagado el fuego : Us ont laiss4 la mai- 
son abandonee, lit. : iteint le feu. 

Suilar (L), neguilla, nielle. (Bot.) 
Var. de sugilar. 

SUIN: 1° (Be), yerno, gendre. ^Ezta- 
goz guraso zaar asko, euren etSeetan 
sobrante, berba bat esaten azartuten 
eztireala, baztartuta , isilduta , ikara- 
tuta euren etsean , semeak edo alabeak 
edo erreinak edo suinak edo guztiak 
bbkoki astunagaz ta berba gogorragaz 
aginduten deutsela ? £ no estan muchos 
padres ancianos, de sobra en su propia 
casa, no atrevi^ndose A decir palabra, 
arrinconados , reducidos a silencio, tem- 
blando en su casa, mandandole con 
f rente oscura y palabra dura el hijo 6 la 
hija 6 la nuera 6 el yerno 6 todos ? n'y 
a-t-il pas beaucoup de vieillards de trop 
dans leur propre maison, nosant pas 
dire un mot, rele'gue's dans les coins, 
r6duits au silence, tremblant chez eux, 
commandos durement par le fils ou la 
fille, la bru ou le gendre ou tout le 
monde? (Bart. 1-205-6.) — 2° (Sc), la 
parte superior del cerdo : carre", la partie 
sup6rieure du pore. — 3° (S), hombro, 
ipaule. Har ezazie ene uztarria zien 
suiNean (S, Matth. xi-29), traed miyugo 
sobre vosotros , prenez mon joug sur 
vous. 

Suinegi ( BN-am, S) , hombro, tpaule. 

Suinki (AN-b), con empefto : avec 
entrain, avec ardeur. Mezutu zuen suinki, 
le encarg6 con empeno, il le chargea 
avec ardeur. 

Suino (BN-baig), ampolla producida 
por quemadura , cloque provenant d'une 
brulure. 

Sukai: 1° (AN-b, L-ain), combusti- 
ble, combustible. — 2° irascible, iras- 
cible. (S. P.) Gizon sukhaia, el hombre 
irascible, Vhomme irascible. 



Digitized by 



Google 



SUKAL — SUMA 



235 



Sukal : 1° (R), por fogueras, por 
casas : par feu, par maison. — 2° Sukhal 
(BN, Sal.), contribuci6n fogueral vigente 
antes de la Revoluci6n, impdt que Von 
payait avant la Revolution A proportion 
du nombre de$ foyers. 

Sukalda (R), fuego ardiente, feu 
ardent. 

Sukaldari (AN?), cocinero, cuisinier. 

EZTUTB ORREKOLARIK KGITEN, EZ , ZURE 
SUKALDARIAK BTA BARAZKALGINAK '. no ha- 

cen tal caso, ciertamente que no, vues- 
tros cocineros : Us ne font pas cas, cer- 
tainement non, vos cuisiniers. (Mend. III- 
260-5.) 

Sukalde, sukhalde (AN, B-m, BN, 
Gc, L, ...), cocina, cuisine. Sukhaldera 
hotzez hiltzera, a la cocina & morir de 
frio, on va mourir de froid aupres du 
feu. (Oih. Prov. 413.) = Se dice para 
mostrar lo inutil de un remedio. Se dil 
pour montrer Vinutilite d'un remede. 
Direanak, etSe-sukaldetan bear direan 
apur batzuez ostean , burdinatuten dira 
esaterako : toda (la lena), excepto la poca 
que se necesita en las cocinas de las 
casas, se convierte, por decirlo asi, en 
hierro ( auemdndola en las ferrerias): 
tout (le bois), excepts le peu dont on a 
besoin dans les cuisines des maisons, se 
convertit, pour ainsi dire , en fer (en le 
brtilant dans les forges). (Per. Ab. 128- 
28.) Sukhalde tipi, et§e handi (L) : 
cocina pequefla, casa grande : petite cui- 
sine, grande maison. 

Sukalde-diru (G-and), contribuci6n 
fogueral, cote mobiliere. 

Sukalde - zatar (G-aya), trapo de 
cocina, torchon de cuisine. 

Sukaldiar (BN-s, R), cocinera, cuisi- 
niere. 

Sukhaltarte (Sc), recibidor, espacio 
libre de una casa : place, espace lib re 
d'une maison. 

Sukane (B-o), chimenea, chemine'e. 

SuKANBAN EUKITEN DOOUZ GAZTAINAK IGARTU 

daitezentzat (B-o), solemos tener las 
casta ft as en la chimenea para que se 
sequen, nous avons Vhabitude de mettre 
les cMtaignes dans la chemine'e pour les 
faire s4cher. 

Sukapar (R-uzi), lugar tras el fuego 
entre el hogar y la pared, espace entre 
Vdtre et le mur. = Todavia en muchas 
casas el hogar esta en medio de la 
cocina. En B, no queda mas que alguno 
que otro. Dans beaucoup de maisons, 
1 41 re est encore au milieu de la piece. En 
B, il n f en subsiste que quelques-uns. 

Sukar (AN, G, L), sukhar (BN, L) : 
lo fiebre, fievre. Orai bada orai, men- 
menean jarri-gabe, sukharrak nahasi- 
gabe eta eritasuna jaundu gabe, egitza- 
tzu gero egin gogo ditutzun ongiak : 
ahora, pues, ahora, antes que llegu&s al 
momento critico sin que la fiebre os 
turbe y que la enfermedad se apodere 
de vos, haced lo que despu£s querr^is 
haber hecho: done, maintenant, a pre- 
sent, avant que Von arrive au moment 
critique, avant que la fievre vous trouble 
et que la maladie s'empare de vous, faites 
done ce que vous voudriez ensuile avoir 
fait. (Ax. 3a-78-3.) Sukar mina, fiebre 
ardiente, fievre ardente. (S. P.) Sukar 
errea, fiebre alta, fievre brdlante. (S. P.) 
Jesusek Petri ren etSera jinik , ikhusi 
zien hunen aminarreba, ohean eri, sukha- 
RRAK hartua (BN, Matth. vm-14); eta 



ALEGATURIK JeSUS PeDROIN ETSERA , IKUSI 
ZUBN AIN AMAIARREBA GOATZEAN ZAGOLA , 

bta sukarraikin (AN, Matth. vm-14) : y 
habiendo llegado Jesus a la casa de 
Pedro, vi6 a su suegra que yacia en 
cama y con fiebre : Jesus, Hant venu dans 
la maison de Pierre, vit sa belle - mere 
couchee sur son lit avec la fievre. — 
2° (G-zeg), c61era, mal humor: colere, 
mauvaise humeur. 

Sukaraztau (B-l-mu), chamuscar, 
flamber. Var. de sugarastau. 

Sukhar-belar (BN-oztf, digital, digi- 
tate. (Bot.) 

Sukhardun (AN, BN, L), calenturiento, 
fievreux. Sukharounek edaten ohi dute 
lehiarekin, los calenturientos beben de 
ordinario con ansia , les fievreux boivent 
d'ordinaire avec empressement. (Har.) 

Sukar-kafardil ( L-ain-bir-s, ... ) , fie- 
bre escarlatina, fievre scarlaline. 

Sukarri (B-g) : 1° incentivo, stimu- 
lant. — 2° combustible, combustible. 

Sukarti (AN), calenturiento, febril : 
fievreux, febrile. Ala Jesusek hura ekusi- 

ORDUKO, UKITU IZANDU ZION BERB ESKUA J TA 
HAU, BESTERIK BAGS, ASKI IZANDU ZEN ERI 
SUKARTIARI SUKARRA KENTZEKO TA BERARI 
BERTAN EMATEKO BERE OSASUNA .* as! JeSUS, 

antes de verle , le toc6 la mano ; y esto , 
sin mas, basto a quitar la fiebre al en- 
fermo calenturiento y de repente resti- 
tuirle la salud : ainsi Jesus, a peine Veut-il 
apercu, lui prit la main ; et ceci, sans rien 
autre, suffit a enlever la fievre au malade 
fievreux et a lui rendre aussitdt la sante". 
(Mend. 111-384-27.) 

Sukartu : lo (AN, BN, G, L), sufrir 
acceso de fiebre , sou/Trir d'un acces de 
fi& vr e m _ 2<> (AN, G), febril, febrile. Eta 
etorririk Jesus Pedroren etSera, ikusi 
zuen bere amagiarraba zetzala oyan eta 
sukartua : v habiendo llegado Jesus a la 
casa de Pedro, vi6 a su suegra que yacia 
en cama y con fiebre : Jesus, etani venu 
dans la maison de Pierre, vit sa belle- 
mere couchee sur son lit avec la fievre. 
(Ur. Matth. vm-14.) — 3o adusto, bougon. 
(ms-Zar.) — 4° (R), encolerizarse , se 
mettre en colere. Gore mitila sukartu 

ZEN §AKIN ZIONEAN SOLDAOU ZELA, nuestrO 

muchacho se enfureci6 cuando supo que 
era soldado, notre garcon devint furieux 
quand il apprit qu'il etait soldat. 

Sukar-ustel(Lc), fiebre tifoidea, fievre 
typhoide. 

Sukatilu (G?), crisol, creuset. 

Sukatiluztu (G?), acrisolar, purifier. 
Izan ditezen sukatiLuztuak, para que sean 
acrisolados, afin qu'ils soient purifies. 
(Up. Dan. xi-35.) 

Sukatu : 1 ° (R), arder: embraser,brdler. 
— 2o ( B ) , piezas de hierro que se em- 
plean en el hogar para sostener puche- 
ros, supports de fer dont on se sert pour 
maintenir les pots dans le foyer. 

Sukibel (L-ain), picador, tajo donde se 
apoya la lena que se ha de cortar, billot 
sur lequel on appuie le bois qu*on veut 
couper. 

Sukibeleko (BN-am), tronco que arde 
en el hogar, btiche que Von brule dans 
I'dtre. Var. de sugibeleko. 

SUKIL : 1° (AN?), piezas de madera 
que se ponen en el arado para fijar en 
ellas las puas, traverses de bois que Von 
adapte a la charrue pour y fixer les 
pointes. — 2° (AN-b, L), tronco que arde 
en el hogar, Mche principale* du feu. 



Sukiii (G-and), combustible, combus- 
tible. 

Sukino, piedra del fog6n, pierre de 
Vdtre. (S. P.) Var. de sugino. 

Suklaro (BN-sJ, dia de Navidad, jour 
de Noel. (Contr. de sbkularo.) Suklaro- 
egurra , leflo grueso que arde por Navi- 
dad : btiche de Nofil, tronc que Von brdle 
pour Noel. = Es costumbre darlo de 
limosna a los pobres. La coutume est de 
la donner en aumone aux pauvres. 

Sukoi : 1° ( G-and, R), aficionado a 
estar junto al iuego, affectvonnt au coin 
du feu. — 2° (L), irascible, colerico : 
irascible, colere. Batzuei den okhasi- 

NORIK TIPIENEAN SUA LOTZEN ZAYE , ZEREN 

sukhoi baitira i a algunos en la ocasi6n 
mis pequefla les prende el fuego, porque 
son irascibles : quelques-uns, pour le plus 
petit motif, s f emportent, parce qu'ils soni 
irascibles. (Ax. 3MH-7.) — 3° (?), infla- 
mable, p. ej. el petr61eo : inflammable, 
p. ex. le pttrole. 

SUKU (R), hidropesia en el ganado, 
hydropisie du bHail. 

Sukubel (Sc) : 1° tronco del hogar, 
btiche du foyer. — 2° persona anciana 
apegada al hogar, vieillard attache au 
foyer. 

Sukui, potaje , potage. (S. P.) Var. de 

ZUKU?. 

Sukune (R-bid-uzt), hogar, foyer. 
Otz konek gizon guzuak gazka sukunetan 

ZANKABIZKARRAK ERRERIK , este frfo DOS 

tiene a todos los hombres en los hogares 
quemadas las espinillas : ce froid nous 
retient tous les hommes au foyer, les 
tibias brute's. 

Sukurruztau (B-l-m, ...), amedrentar, 
causar panico : intimider, faire peur. 

Suldar (c,...), granillos de la piel, 
boutons de la peau. 

Sulder (AN-lez), gusanillo que se les 
cria a algunos animales bajo la pezufta : 
ver-coquin, petit ver qui occasionne une 
maladie dans les pattes de quelques ani- 
maux. 

Suleza (B?, G?), suleze (AN?, G?), 
infierno, enfer. Dijoaz otsgabe ta ani- 

MAKO BEGI ESTALIBKIN BETI IRAUNGO DUEN 

suleza edo inpernura , van sin ruido y 
cerrados los ojos del alma al infierno 
perdurable : Us vont sans bruit, et les 
yeux de Vdme fermte, a V enfer e'lernel. 
(Conf. 30-22.) j,Eta zertara joain oteda, 

SULEZERATZEN BADA? AN KISK1LTZEN TA 
ERRETZEN BETI TA BETI EGOTERA : £ y a que 

iri si va al infierno? a estar eternamente 
alii tos tan dose y abrasandose : et a quoi 
ira-t-il, s'il va en enfer? a y Stre Her- 
nellement grille et brute'. (Mend. 1-133-14.) 
Sulezeko (AN?), diablo, diable. Aie- 

NATUKO ZUELA JESUSEK SULEZEKOA ONGI 
KOMUNIATZBN ZENAGANDIK , ADIRAZI ZUBN 

gure Jaungoiko maitagarriak, manifestd 
nuestro Dios amoroso aue Jesus habia de 
expulsar del que comulgaba dignaraente 
al diablo , notre aimable Dieu nous aver- 
tit que J^sus expulsera le diable de celui 
qui communie dignement. (Mend. Ill— 
185-17.) 
SULI (G-mot), herrada, seau. Var. de 

SUIL. 

SULTSU (AN-lez, B-mond-on), yesca, 
amadou. 

SULUBITA (S), barullo en una reu- 
ni6n, tintamare dans une reunion. 

SUMA: 1° (G-and), instinto, instinct. 
Itsuak suma aundia dute, los ciegos tie- 



Digitized by 



Google 



236 



SUMAINGILA — SUNTSITU 



nen mucho instinto, les aveugles ont 
beaucoup d'instinct. — 2° ( AN-arak-lez- 
oy, B-a-m-o-ofl-tS , Gc , ... ) , olfato , odo- 

rat. SUMA ANDIKO ZAKURRA DA ORI , eS6 

perro tiene mucho olfato, ce chien a 
ton nez. Suman (B-l,..., G-zeg) : andar 
olfateando, husmeando : flairer, [ure- 
ter. — 30 (G-ber), el afan, le de"sir. — 
4° (B-a-l-m-mu-t3), ligero, hablando 
del suefto : ttger, en parlant du $omn\eil. 
Lo - sumatSuak burua ondu deust, el 
rati to de suefto me ha puesto bien la 
cabeza, le petit instant de sommeil m'a 
bien repose" la tHe. 

Sumaingila (AN-b), lagartija, Uzard 
de murailles. 

Sumako ( B-oft, ..., G-zeg), badil, 
instrumento de hierro con que se remue- 
ven las brasas : raille, instrument de fer 
avec lequel on remue la braise. 

Sumandor (G-and), un arbusto, un 
arbuste. 

Sumantza (L?), reproducci6n, multi- 
plicaci6n de animales : crott, reproduc- 
tion, multiplication des animaux. 

8umantzatu(L-get, ...), multiplicarse 
aves, animales : se multiplier (les oiseaux, 
les animaux). Manatu zioten sumantza 
zitezen, orden6 que se multiplicasen , il 
leur ordonna de se multiplier. (Larreg.) 

SUMAR (AN-b), diligente, activo : 
diligent, actif. 

Sumari ( AN , ms - Lond ) , sagaz , 
sagace. 

SUM ATS (AN-b, L-ain), tenazas, 
tenailles. 

Sumatu : 1° (Gc), barruntar : privoir, 
augurer, pre"sumer. — 2° (AN, Araq.), 
profetizar : prophttiser, pr&dire. 

Somau : 1° (Be), olfatear : flairer, 
sentir. — 2° (Be), barruntar : pre'sumer, 
augurer. Aita datorrela sumbtan dozu- 
nean, ipiRiko dozu maia : cuando barrun- 
t&s que viene el padre, pondr&s la mesa : 
quand il vous semblera que le pere vient, 
vous mettrez la table. 

Sumendi (BN?, L?, Darth. Manuel), 
volcan , lit. : montafia de fuego : volcan , 
lit. : montagne de feu. 

SUMER : 1° (Sc), viga mayor distinta 
del caballete, maitresse poutre diffirente 
du chevron. = Es de las pocas palabras 
terminadas en r suave. C'est un des rares 
mots terminus par un r doux. Zaude, 
khen dizazudan beoian duzCn burCska ; 

ZIHAUREK dOzOlARIK SUMER BAT ZURE BE- 

gian (S, Matth. v-4) : deja, sacare la 
pajita de tu ojo ; y se esta viendo una 
viga en el tuyo : laissez-moi dler une 
paille de voire ceil, tandis qu'une poutre 
est dans le vdtre. — 2° (BN-b), Var. de 

SUMAR. 

Sumidu : 1° (B-m-mond), quedar las 
hierbas marchitas a causa de un calor 
excesivo : se flHrir a cause de la chaleur 
excessive, en parlant des plantes. — 2° (B- 
m), aplacarse la hinchaz6n, se re"duirc ou 
diminuer (Venflure). 

SUMIL : 1° (BN-ald), pis6n para ajus- 
tar las piedras del pavimento : hie, 
demoiselle, instrument servant a enfoncer 
les pave's. — 2° (BN-ald), tronco que se 
arrastra en un campo para desterronarlo : 
rouleau, tronc que Von fait passer dans 
un champ afin de Ve"motter. — - 3° (BN?), 
mano de mortero, p. ej. en la construc- 
ci6n de paredes : couche de mortier, 
p. ex. dans la construction des murs. 

Sumin : 1<> (AN, B, BN, G, L, R), 



furor, sana : fureur, rage, fre'ne'sie. Mada- 

RIKATUA BERBN SUMlftA , DALAKO SETATIA I 

maldito el furor de ellos, porque es obsti- 
nado : maudite soit leur colere, parce 
qu'elle a He" perse" ve"r ante. (Ur. Gen. xlix- 
7.) — 2° (B, G,...), furioso, safludo : 
furieux, rageur. Babilonia andia etorri 

ZAN GOMUTAN JaUNGOIKOAREN AURREAN , 
EMOTEKO BBRARI BERE ASEKHE SUM1NAREN 

ardaozko ontzia (B, Apoc. XVI - 19) I y 
Babilonia la grande vino en memoria 
delante de Dios, para darle el caliz del 
vino de la indignaci6n de su ira : el Dieu 
se souvint de la grande Baby lone, pour 
lui donner a boire le vin de Vindignation 
de sa colere. — 3° (G-and, L), dolor pro- 
ducido por el frio en los dedos : ongUe, 
douleur produite par le froid sur Vextri- 
mite" des doigts. 

Sumindu (AN, B, BN, G, L, R) : 
1° entumecerse los dedos, s'engourdir 
(les doigts). Zanbrotuko deustaz neure 

ARAGI GUZTIAK EDO BEINTZAT BAI EGUN ASKO- 

tarako gorritu ta sumindurik it§i , me 
escoriara todas mis carnes 6 por lo menos 
me las dejara enrojecidas y entumecidas 
para muchos dias, il m'e"corchera toutes 
les chairs ou du moins il me les laissera 
enflamme"es et engourdies pour longtemps. 
(Per. Ab. 117-24.) — 2° encolerizarse : 
sHrriter, se courroucer. Bada nik errai- 

TRN DAROTZUET : NOR ERE BERE ANAYARI 
SUMINTZEN ERE BAZAYO, ZOR ZAYOLA GAZTI- 
GATUA IZAITEA JUIAMENOUAK ! maS yO OS 

digo, que todo aquel que se enoja con 
su hermano , obligado sera a juicio : et 
moije vous dis, quiconque s'irrite contre 
son frere sera condamne" par le jugement. 
(Har. Matth. v-22.) Kain bortizki sumindu 
zbn, y ensaftose Cain en gran manera, et 
Cain fut violemment irriti. (Duv. Gen. 
iv-5.) 

Sumindura ( AN, BN, G, L) : 1° c61era, 
furor, sana : colere, fureur, indignation. 
Utzi zadazu irazeki dedin nere sumindura 
beren kontra eta desegin ditzadan : 
d6jame, que se enoje mi sana contra 
ellos, y que los deshaga : main tenant 
done laisse-moi : mon indignation s'allu- 
mera contre eux, et je les exterminerai. 
(Ur. Ex. xxxii-10.) — 2« dolor producido 
por el frio, douleur produite par le froid. 
— 3° (BN, Sal.), rascaz6n que dan las 
ortigas, dimangeaison produite par les 
or ties. 

Suminkoi, suminkor (AN, B, BN, G, 
L, ...), irascible : irascible, irritable. 

SUMO : 1° (G-urn), instinto, instinct. 
Sumo izugarria due zakurrak, los perros 
tienen extraordinario instinto, les chiens 
possedent un instinct extraordinaire. — 
2° (B-eib|, husmo, viento, fumet. Sumoan 
(B) : (anaar) oliendo, husmeando : (aller) 
senlant, flairant. 

Sumaki (AN-lez), agua que da la lena 
verde al fuego, eau qui suinte du bo is 
vert lorsqu'il brille. 

Sumur : 1° (S, Geze), brasa : braise, 
charbon ardent. — 2° (G?), energia, 
e"nergie. i Eztarasate sumurrez ta deada- 
rrez zeruko jakinbidea? ^ no predican 
con energia y a gritos la doctrina celes- 
tial? ne pr6chent-ils pas e"nergiquement 
et a a rands cris la doctrine c4leste ? ( Izt. 
Cond. vn-13.) 

Sumuru (fe-g), pieza de piedra 6 de 
hierro que se pone en el fog6n arrimada 
a la pared, pierre ou plaque de fer que 
Von fixe dans le mur de Vdtre. 



Sumustur ( B-mu - tg ) , sumutur ( B - 
oft?, F. Seg.), junto al fuego, pres du 
feu. 

Sunai (B), left a que arde facilmente, 
bois qui brdle facilement. 

Sunhar (S-li), olmo, ormeau. (Bot.) 

Sunbil (G-and), ramas de haya 6 roble 
6 castafto que sirven de suelas a la narria : 
branches ae hStre, de chine ou de ch&tai- 
gnier, qui servent de patins au trat- 
neau. 

Sunbilo (G, Araq.), broza que se 
amontona en las heredades, broussailles 
que Von entasse sur les terres. 

SUNDA (B-a-b-g-mu-o-tS), hedor, 
puanteur. Lizun-sunda : hedor de moho, 
olor pesado que se percibe en un recinto 
largo tiempo cerrado : puanteur de moisi, 
odeur de renfermi que Von sent dans un 
appartement longtemps clos. Izbrdi-sund a, 
mal olor de sudor, mauvaise odeur de la 
sueur. 

Sundatu (B-ber), corromperse (el 
agua), se corrompre (Veau). 

Su-negar (AN-arak, B-ofl, F. Seg.), 
agua que da la lefla verde al fuego, eau 
que rejette le bois vert en brulant. 

Sungil (AN-goiz), tronco, tronc. 

Sunkako (BN-ald), empuj6n, choque : 
pousste, choc. Var. de tunkako, zun- 
kako. 

Sunkatu ( BN-ald ) , chocar : choque r, 
heurter. 

Sunpur ( BN ) , tronco , biiche. Egube- 
rri-gabeko sunpurra , el tronco de la 
noche de Navidad, la btiche de No€l. 

tS. P. ) Sua eguberriz sunphurreki , 
ASKOZ ALDIZ ADARRBKI '. el fuegO DOT las 

fiestas de Navidad (se hace) con troncos, 
por Pascua florida con ramas : (il faut 
faire) le feu a NoH avec de grosses 
souches, et a Piques avec des branches. 
(Oih. Prov. 411.) 
Suntsi (BN, L), indet. de suntsitu. 

EZTU ERRAITEN '. AlTA , MENDEKA NAZAZU , 

suntsi daitezela ene etsaiak : no dice : 
Padre, vengadme, desaparezcan mis ene- 
migos : il ne dit pas : Pere, vengez-moi, 
exterminez mes ennemis. (Ax. 3»- 159- 
3.) 

Suntsiarazi (L), disipar, dissiper. 
BaiSan GaniSbn bbgitartb ideki eta LAI- 
ftOAK laster suntsiarazi zubn printzesa- 
ren bbldurdura, la fisonomia franca y 
sencilla de GaniS disip6 bien pronto los 
temores de la princesa, cependant la 
physionomie franche et ouverte de Ganich 
dissipa bien vite tous les doutes de la 
princesse. (Dasc. Atheka. 37-21.) 

Suntsikor (BN, L), fugitivo, efimero : 
fugitif, 6phe"mere. Nahiago izatu dut 
atseoin suntsikor bat, he preferido un 
placer efimero, fai pre"fe°r4 un plaisir 
e"ph4mere. (Goyh. Visit. 170.) 

Suntsitu : 1° (BNc, Lc), desaparecer, 
arruinar, disi parse : disparaitre, ruiner, 
se dissiper. Eta zeren aphal baino handi 

NAHIAGO DUTEN AGERTU , ILHAUNAREN PARE 
SUNTSITZEN DIRE BEREN ASMU GUZIEN ER- 

dian : y como prefieren parecer grandes 
mas bien que pequenos, se disipan como 
pavesas en medio de todos sus proyec- 
tos : comme Us songent plus a s'e"lever 
qu'a se rend re humbles. Us s'ivaporent 
dans leurs vaines pense"es comme des 
flammeches. (Duv. lmit. 9-19.) — 2° (BN, 
Sal.), destruir, ravager. Atzoko harriak 

SUNTSITU DITU GURE BAZTER GUZIAK , el 

pedrisco de ayer ha destruido todos 



Digitized by 



Google 



SUNTSUN — SURTIDA 



237 



nuestros campos, la grile d'hier a ravage 
loules nos campagnes. 

Suntsun : 1° ( BN-ald-gar) , entrome- 
tido : effronti, personne qui se mile de 
ce qui ne la regarde pas. — 2° (AN-oy,..., 
Gc), bobalic6n, de poca disposici6n : 
benit, niaisot. 

SUftU (RJ, burla, moquerie. 

Suhoi (S), cosa que fAcilmente se 
quema, chose qui brtile facilement. 

Suopil (AN, B-ofi?, F. Seg., G, Araq.), 
torta que se cuece al rescoldo, pan sub- 
cinericio, galette cuite sous la cendre. 

Su-osteko (B-mond-tS), piedra 6 pieza 
de hierro que se pone en el fog6n arri- 
mado a la pared, pierre ou plaque de fer 
que Von fixe dans le mur du foyer. 

Supala, suphala (BN, L), pala de 
horneros, pelle a feu. 

Supaztar (B-a-o), supazter (AN-b-lez, 
BN, ..., L), rinc6n junto al fuego, junto 
al ho gar : coin pres du feu, pres du 
foyer. 

Supe : 1° (L-ain), hogar, fog6n : foyer, 
Atre. — 2o (AN-d), rescoldo, cendres 
chaudes. 

Supegi (S), fragua, forge. 

Supeki (G-and), Var. de supb (1°). 

Supertu : 1° (AN?), querer soDresa- 
lir, vouloir surpasser. Supertuz, por 
exceso, excessivement. (Oih. Voc.) — 
2° (G), fiero, furieux. Atera zitzazkon 

BIDERA BI DEMONIOAK ZEUZKATENAK, IRTENIK 

obietatik, supertuegiak : le vinieron al 
encuentro dos endemoniados, que salian 
de los sepulcros, demasiado fieros : deux 
homines vinrent a lui possidis par les- 
dimons, el sortant des lombeaux, si 
furieux. (Ur. Matth. vin-28.) — 3° tes- 
ter, titer. (Oih. Voc.) 

Supil : 1° (G), cuerda larga de la cual 
cuelgan de trecno en trecho los anzuelos 
para la pesca de besugo : longue corde 
de laquelle pendent, de distance en dis- 
tance, les hamecons pour la piche du 
rousseau. Var. de subil (3°). — 2° (B-m- 
ofi-ub, G, Araq.). troncoque arde en el 
fog6n, b&che qui brtile dans le foyer. 

Supildu ( G - azk ) , ampolla que se 
levanta en la piel, ampoule qui leve sur 
la peau. Supilduak, las ampollas, les 
ampoules. 

Supio (B-ot5), banco de piedra en la 
fragua, banc de pierre de la forge. 

SUPITA : 1° (B, arc), proverbio, 
refran : proverbe, dicton. Anbiolako 
supitak, bgiak, los refranes del tiempo 
pasado ( son ) verdades , les proverbes du 
temps passe" (sont) des viritis. (Refranes, 
32.) — 2o (B-mu), remiendo de abarca, 
piece que Von met aux brogues. Var. de 
sopita. — 3° JB-mur), pieza de junco 6 
materia semejante sobre la cual se colo- 
can las calderas y herradas en la cocina, 
natte dejonc ou de matiere semblable sur 
laquelle on place les mar mites et les seaux 
dans la cuisine. 

SUPITU : io (AN-b), afan, disir vio- 
lent. Supitu andian dabila (AN-b) : an da 
enardecido, afanoso : il court enhardi, 
disireux. — 2° (B-d-ofi, ..., G), cosa repen- 
tina, improvista, subita : chose soudaine, 
imprevue, subite. (?) Supituan : repentina- 
mente, de improviso : subitement, a Vim- 
provisle. Itz neurtuak kantuz zortzikoan, 

EDO BESTB EDOZBIN NBURRITAN , SUPITUAN 
AOTIK AORA ALKARRI EM ATE A I dlHgirse loS 

unos a otros cantando, versos en octavas 
6 en otro metro cualquiera, de improviso 



y cara A cara : s'adresser les uns aux 
autres, en chantant, des vers en huitains 
ou de n'importe quel autre metre, en 
improvisant et face a face. (Izt. Cond. 
214-8.) 

Supizgu (BN-gar), supizgu (S), 
hogar, hoguera, familia : foyer, feu, 
famille. ^Zunbat supizgO dira herri hun- 
tan? j,cu&ntas familias hay en este pue- 
blo? combien y a-t-il de feux dans cet 
endroit ? 

Suphizle (BN, L) : 1° incendiario, 
incendiaire. — 2° provocador de rifias, 
provocateur de rixes. 

Suphizteko : 1° (AN-b, BN-ald, L- 
ain-donik-get, ...), cerilla, allumette. — 
2° (AN-b,...), cuarzo, eslab6n, yesca, ... 
en general todo utensilio que sirve para 
hacer fuego : silex, briquet, amadou, ... 
en general tout us tensile dont on se sert 
pour faire du feu. 

Sur: 1° (c), nariz, nez. (Contr. de 
sudur.) Badira euliak sartzen jakbzanak 
zaldiai ta bbste abereai surrbtatik ta 
beste lekuetatie, hay moscas que se les 
me ten A los caballos y otros animales 
por las narices y otras partes , il y a des 
mouches qui s'introduisent dans les ia- 
seaux et en d'autres parties du corps des 
chevaux et d'autres animaux. (Dial. bas. 
33-8.) — 2° (AN-b), rebusca, pos : 
recherche, poursuite. Zbren surrean da- 

BIL ORI? ZURB SOSBN SURREAN '. £ en pOS 

de que" anda ese? en pos de vuestro 
dinero : qu'est-ce qu'il recherche? voire 
argent. Andre -sur ibili, andar tras mu- 
jeres, courir apres les femmes. Erio-sur 
(AN-b), en pos de la muerte, apres la 
mort. Diru-sur abila (AN-b), andas tras 
el dinero, tu cours apres V argent. — 
3° (B-a-d-o, L, Etchev. Manual), Var. 
de su, « fuego, » en la declinaci6n de 
ciertos casos y en algun compuesto : 
Var, de su, « feu, » dans la diclinaison 
de certains cas et dans quelques com- 
poses. 

Suraingila ( B-urd ) , surangila ( AN- 
lez, G), lagartija, lizard des murailles. 
EltSo pozoitsuak datoz berriz ur uste- 
letik; orobat sugbak, surangiLak eta 
sugarrastak (G, DM. bas. 37-11) : por 
otra parte los mosquitos venenosos vie- 
nen del agua corrompida ; lo mismo las 
culebras, lagartija s y serpientes : d' autre 
part, les moucherons venimeux viennent 
de Veau corrompue ; de mime les cou- 
leuvres, les lizards et les serpents. 

Suraskatu (AN, Araq.), tascar el 
lino, batlre le lin. Var. de subarastu. 

Sur-bizkar (B-zor), parte superior de 
,1a nariz, partie supirieure ou naissance 
du nez. 

SURBO (B?, arc), agil, flexible : 
agile, flexible. (Cant, de Lelo.) 

Surdakei : 1° (S, Geze), ladrillo, 
brique. — 2° (Sc), eslab6n, acero ,para 
sacar fuego del pedernal : briquet, petite 
piece d'acier qui, frottie vivement conlre 
un silex, fait jaillir des itincelles. 

Surdoki (AN-b-lez), eslab6n que se 
emplea para sacar chispas al contacto 
del pedernal : briquet, anneau dont on se 
sert pour faire jaillir des itincelles en le 
frottanl vivement contre un silex. 

SURGU : 1° (B-a-lein-o-ofi), limite, 
lindero : limite, confin. — 2° (B-mond), 
canal, canal. Surgu-surguan, en el mismo 
canal, dans le mime canal. (D. esp. 
surco ?.) 



Surigar (B-g), guisante silvestre, pois 
sauvage. 

SURINGA (Be), ano, anus. 

Sur makur (B-g), nariz aguilena , nez 
aquilin. 

Surmlndu : lo (B-ar-mu), golpear, 
f rapper. — 2° ( BN ) , entumecido por el 
frio, engourdi par le froid. — 2° cazurro, 
persona de mal carActer : sournois, per- 
sonne de mau v a is caractere. 

Surxnintz ( B-a-ar-m-ofi-zig ,...), ter- 
nilla que divide las fosas nasales , carti- 
lage qui sipare les fosses nasales. 

Sur-mizpira (AN-b), Var. de sur- 
mintz. 

Sur-xnokot9 (B, An. ms), sur-motfl 
(Be), chato : nez camus, camard, ipati. 

SURMUR (AN-b, G-bid), rumor, 
rumeur. 

Surpeko (B-o?), bigote, moustache. 

Surrakapote (AN-ond, B-m, G-it-t), 
vino caliente que se toma de noche des- 
pu^s de una zambra, vin chaud que Von 
prend la nuit apres une bamboche. 

Surrauts : 1° (B-a-g?-o), tabaco, 
tabac. « Tabaco » da surrautsa ; « taba- 
quera » surrautsontzia : tabaco es su- 
rrauts, « polvo de la nariz ; » tabaquera 
essuRRAUTsoNTzi, <« recipientede tabaco : » 
le tabac se dit surrauts, « poussiere du 
nez; » la tabatiere, surrautsontzia, 
« ricipient a tabac. » (Per. Ab. 201-27.) == 
Larramendi crey6, y asi lo dice en el 
prologo de su Diccionario, que esta pala- 
ora fue creada por 61. Larramendi crut, 
et il le dit en propres termes dans le pro- 
logue de son Dictionnaire, que ce mot fut 
de son invention. — 2° (B-el), rap£, tabac 
a priser. 

Surrestu ( B - m - otS ) , constipado , 
rhume. 

Surretako estua (B-l), surretako 
jarioa (G-zeg), el romadizo, el consti- 
pado : le coryza, vulg. rhume de cer- 
veau. 

Surrioan (AN-b), en pos, a la recherche. 
(V. Sur,2°.) 

SurritSi ( B - ofl - ot§ ) , constipado , 
rhume. 

Surruburru (L-get, ...), trabajillos de 
poca monta : bricoles, travaux de peu 
d J importance. 

Surrunt ( R ) , refunfufio , grogne- 
ment. 

Surruntaka (R), refunfufiando, gro- 
gnant. 

Surrutarri (AN?, B), vertedero de 
cocina, piedra de fregar : ivier, pierre 
percie par laquelle on jette les eaux mi- 
nag ires. 

Sur-samil (B-ofi, F. Seg.), fosas 
nasales, narines. 

Surtan (B-a-d-o, L), en el fuego, dans 
le feu. Batu egizub lenengo zoragaria eta 
egizuez azaoak eurakaz, surtan erre- 
teko : recoged primero la cizafia y for- 
mad con ella haces para quemarlas al 
fuego : ramassez d'abord Vivraie, et 
faites-en des fagots pour les brUler au 
feu. (Ast. Urt. I, p. xin-2.) 

Surtara (B-a-o, G-zeg), al fuego, au 
feu. (V. Su, 3o.) 

Surten : 1° (G,...), pedunculo de las 
frutas, pidoncule ou queue des fruits. — 
2° (B-a), Var. de surtan, en el fuego, 
dans le feu. 

Surtida ( BN-haz ) , costunibre de ir & 
menudo a la misma casa y de hacer fre- 
cuentes visitas, sortie ou habitude d y aller 



Digitized by 



Google 



238 



SURTOPIL — SUTEGI 



souvent dans la mime maison et d'y faire 
des visiles frtquenles. (D. fr. ?) 

Surtopil (B-o), pan suocinericio , 
cocido en el rescoldo , pain cuit sous la 
cendre. 

SurtSe (B-a), chato : camard, camus. 

Surtzilo (B-l). (V. Surzulo.) 

Sur-zapi (B), paftizuelo, moquero, 
mouchoir. 

Surzulo (B-a-m-o), fosas nasal es, 
narines. 

Susaa (BN-ezp), susaga (B-i), Var. 

de SUSARA. 

Susai (?), alerta, vigilante : alerte, 
vigilant. 

Susaiki (L?), briosamente, vaillam- 
inent. Hatz-behatzaz lurra zilhatzen du, 
susaiki jauzten oA : escarba la tierra con 
la pezufia, encabritase con brio : il creuse 
du pied la terre, il s'Hance avec orgueil. 
(Duv. Job. xxxrx-21.) 

Susaldu : 1° (AN-goiz), ponerse en 
celo las vacas, Hre en chaleur (les vaches). 
Beiak susaltzen diranean, sagar-migu- 

RBN URA EMAN BEAR ZAYE .' CUando laS 

vacas estan en celo, se les debe dar agua 
(cocida) de mue>dago : quand les vaches 
sont en chaleur, on doit leur donner de 
Veau (bouillie) de gui. — 2° (BN, L), 
cubrir el toro a la vaca , saillir ou cou- 
vrir la vache (le taureau). 

Susalgori (R, S), vaca que entra 
pronto en celo, vache qui entre vile en 
chaleur. 

Susaltu (S), Var. de susaldu (2°). 

Susara (c), susara (S), estado de 
celo de la vaca, Hat de chaleur de la 
vache. (V. Ara, 1°.) 

Susarabero : 1° (B, G, L), vaca que 
entra pronto en celo , vache qui entre vite 
en chaleur. — 2° (AN-b), el mayor celo 
de la vaca , chaleur exlrime de la vache. 

Susaragori (L-ain), Var. de susara- 
bero (1°). 

Suseldu (B-a), ponerse en celo la 
vaca, Hre en chaleur (la vache). Var. de 

SUSALDU (1°). 

Susera (AN-b, B-a), Var. de susara. 

Suskandela (BN-am), suakandera 
(S, Geze), lagartija, lizard des mu- 
railles. 

SUSKER (Sc), lagarto, lizard vert. 

Suskuldu (B, Micol.), abrasar, brUler. 

SUSKUR (B-m), rastrojo de argoma, 
de berza : broutilles d'ajoncs, debris de 
choux. Ota-suskurrak sutan tSinpartak 
ataraten dabezan baino bere zarratuago, 
aun mas cerrada 6 nutridamente que sue- 
len sacar chispas al fuego las rastrojos 
de argoma, encore d'une maniere plus 
fermte ou nourrie que les broutilles 
d'ajoncs peuvent produire d'e'tincelles au 
feu. (Euskalz. 1-131-32.) 

Susma (B, An.), Var. de susmo (2«). 
= Parece errata de susmo , por mas que 
el autor del eiemplo no lo haya incluido 
como tal en el inaice. Ce mot semble Hre 
un erratum de susmo, bien que Vauteur 
de Vexemple ne Va.it pas indiqui comme 
tel dans Vindex. 

Susmar (G-t-zeg) , recelo , sospecha : 
conjecture, soupcon. 

Susmatu (B, ms-Ot3), sospechar : 
soupconner, suspecter. 

Susmau (B-a-1-m-o) , barruntar, sos- 
pechar : conjecturer, soupconner, prGsu- 
mer. Alaba bien arte an gaztenak eztau- 

KAZ AMAZORTZI URTE BAINO GEIAGO TA EZ 
BAKARRIK SUSMAU , BAITA BERE ZIUR JAKIN 



DEUTSAT GORDETEN DABELA SARRI BERE 

gosaria emoteko ezkutuan : la mas ioven 
de las dos hijas no tiene mas de diez y 
ocho afios, y no solo le he barruntado, 
pero aun he sabido positivamente que 
muchas veces guarda su almuerzo para 
darlo en secreto : la plus jeune des deux 
filles n'a pas plus de dix-huit ans, et non 
seulement j y ai soupconne", mais encore 
j f ai su positivement que tres souvent elle 
garde son dejeuner pour le donner en 
secret. (Per. Ab. 106-7.) 

SUSMO : I© (B-m), rastro, trace. — 
2° ( B, G ) , recelo , sospecha : conjecture, 
soupcon. Egin izan dozun susma deun- 

GEARI EDO BURUAK EKARRI IZAN DEUTSUN 
PEKO T§ARRARI ARIN TA BETE-BETEAN SINIS- 

tea emon deutsazunez : si al mal recelo 
que habeas formado 6 a la infundada sos- 
pecha que os ha sugerido la imaginaci6n 
habeis dado cr£dito ligeramente y por 
completo : si vous avez donne* credit lige- 
rement ou complHement au mauvais 
soupcon, ou a la fausse conjecture que 
votre imagination vous a sugge're'e. (Aft. 
Esku-lib. 131-8.) 

Susmur (AN, B-ofi?, F. Seg., Gc), 
noticia conndencial, nouvelle confiden- 
tielle. 

Susno (B-ar, G-iz), emanaci6n, 4ma- 
nation. Teilea tSarra da abereentzako ; 

TA TEILEAREN SUSNOA KBNTZEKO ONA IZATEN 
DA ZUREN GAlftEAN IREA EDO ORBELA EDO 
LASTOA TA ONEN GAlSSAN TEILEA 1PINTEA : 

la teja es mala para el ganado ; y para 
qui tar la emanaci6n de la teja , es bueno 
poner sobre la madera helecho 6 seroja 
6 paja y sobre estos la teja : la luile est 
mauvaise pour le bHail; et pour enlever 
V Emanation qu'elle d&gage, il est bon de 
mettre sur le bois de la fougere, des 
feuilles seches ou de la paille, et la tuile 
par-dessus. 

Suspar (AN-b), fo^oso, ardlente, vivo : 
fougueux, ardent, vif. 

Suspel(AN-lez), (lugar) sombrio, (lieu) 
sombre. 

Susper (AN-b, Araq., BN-gar), agudo, 
ingenioso : tveille", spirituel. Var. de sus- 
par. 

Suspertu (AN), avivarse, s'animer. 

SUSTA (G, Arr.), ligero, hablando 
del suefio : Uger, en parlant du som- 
meil. 

Sustar: lo (8-a-mond-o-ofi?), rastrojo 
de argoma, de berza, etc. : dtbris d f ajonc, 
de choux, etc. — 2° (B), raiz, racine. — 
3° (B), aguij6n, aiguillon. 

Suster (B-bas-gald-o), aguij6n, aiguil- 
lon. Var. de sustar (3°). Zulatu ta pus- 

KATUTEN EUTSBN SUGB IKARAGARRIAK EUREN 
EZTEN TA SUSTER ZORROTZAKAZ , le aguje- 

reaban y destrozaban (el pecho) espan- 
tosas culebras con sus afilados aguijones, 
d'tpouvantables couleuvres lui percaient 
et lui dtfoncaient (la poitrine) avec leurs 
aiguillons affiles. (Ur. Maiatz. 67-9.) 

Sustrai: 1° (AN-b, B-l-m,G), raiz, ra- 
cine. Artu-bragiten jako abereari JENZIA- 

NAREN SUSTRAIAREN OTSABA BAT AUTS EGINIK, 

se le hace tomar al animal una ochava 
de raiz de genciana en polvo, on fait 
prendre a Vanimal un gros de racine de 
gentiane en poudre. (Di&l. bas. 56-7.) 
Bai&a atbrarik eguzkia, bbrotu ziran; 
eta nola etzuten sustrairik , legortu 
ziran : mas saliendo el sol, se quemaron ; 
y se secaron, porque no tenlan raiz : et 
le soleil paraissant, la temence fut bru- 



lie; et comme elle n'avait point de racines, 
elle s4cha. (Ur. Malth. xin-6.) — 2° (B, 
G), fundamento, fondement. 

Sustraiz, con fundamento, avec rai- 
son. Dantzen gai^ean apur bat sustraiz 
berba egitbn dabenak , los cuales hablan 
de las danzas con algun fundamento, 
lesquels pa'rlent des danses avec quelque 
raison. (Olg. 152-2.) 

Sustraka (B), pieza de junco 6 mate- 
ria semejante que se pone bajo herradas 
y calderos , natte de jonc ou de matiere 
semblable que Von met sous les seaux et 
les chaudrons. =Tal vez tenga esta pala- 
bra alguna relacidn con la francesa sous- 
trait, que si^nifica, segun Larousse, 
« lecho de paja puesto debajo de haces 
de trigo en una granja. » // existe peut- 
Hre un certain rapport entre ce mot et le 
mot francais sous- trait, lequel, d'apres 
Larousse, signifie « lit de paille place* sous 
les gerbes de bU, dans une grange ». 

Sustroe (AN, Araq.), sustroil (AN- 
b), canilla de barricas, robinet ou cannelle 
des tonneaux. 

Sustruku (B-a-tS), arco iris, arc-en- 
ciel. Sustrukuari aginak erakutsiezkero, 

USTELDU EGITEN EIDIREALA , UMETAN ESAN 

doa , en la ninez se dice que los dientes 
se pudren si se les ensena al arco iris, 
on dit pendant Venfance aue les dents se 
gdtent si on les monlre a Varc-en-ciel. 

Sustupil (AN-b), cartilagodela nariz, 
cartilage du nez. 

Susuma (B-aram), repugnancia, repu- 
gnance. 

Sutaintzin (AN-b), sutaintzlneko 
(BN-ald, R), lefla que se pone delante 
para sostener las demas, morceau de bois 
que Von place sur le devant du feu pour 
soutenir les autres. (?) 

Sutalde : 1° (B, Micol.), brasero, bra- 
sero. — 2° (Be, ...), fogdn, foyer. 

Sutarazi (BN), animar, encourager. 

Sutargi ( Be , BN-ald-s ) , lumbre , res- 
plandor del fuego : eclat, resplendisse- 
ment du feu. 

Sutarri (BN-s, R), cuarzo, piedra 
blanca redonda : quartz, pierre blanche. 

Sutatu(BN), inflamarse un individuo, 
animarse : s'enflammer, s'animer (un indi- 
vidu). 

Sutauts ( G ? ) , p61vora , poudre. 
Beste askorbn artean gatzua eta sufrea 
ZEiftAKiN egiten da sutautsa , entre otras 
muchas cosas el nitro y el azufre con 
que se hace la p61vora, entre beaucoup 
d f autres le nitre et le soufre dont on fait 
la poudre A canon. (DiAl. bas. 111-11.) 

Sutegi : 1° (AN-b, B, G), fragua, 
forge. UrtzaiLeak bete bear dau sutbgia 
meaz , el fundidor debe llenar de mineral 
la fragua, le fondeur doit remplir la forge 
de mmerai. (Per. Ab. 126-24.) Erre- 

MENTALDEGIAN , HAROTZAREN SUTEGIAN , 
HAUSKOAK HAIZE EMATETIK GELDITZEN DIRE- 

nean, badirudi eztela surik i en la herre- 
ria, en la fragua del herrero, cuando los 
barquines cesan de soplar, parece que no 
hay fuego : dans la forge, dans V a te- 
ller du forgeron, lorsque les soufflets 
s'arritent, u semble qu il n'y a plus de 
feu. (Ax. 3»- 146-24.) — 2° (BN-ald), 
hogar, foguera, fig. : habitaci6n : foyer, 
dtre, fig. : habitation. Et§e horrek bi 
sutegi ditu , esa casa tiene dos hogares , 
cette maison a deux foyers. Giltzak gb- 
rrian, horak suthbgian i las Haves en la 
cintura, los perros en la fragua : les clefs 



Digitized by 



Google 



SUTEZTEN — SUZTATU 



239 



a la ceinture, les chiens au foyer ou a la 
cuisine. (Oih. Prov. 609.) — 3° (B-m), 
Landa, grupo de jugadores, bando : 4quipe 
ou camp, groupe de joueurs. Suteoi bik 
diardub, estan jugando dos tandas de 
jugadores, deux 6quipes de joueurs sont 
en train de jouer. 

Sutezten (AN-b), anillo de hierro que 
se pone en el labio superior a cerdos y 
ganado vacuno, anneau de fer que I'on 
met dans la levre suptrieure des pores et 
des b4tes a comes. 

Sutil, rescoldo, cendre chaude. (ms- 
Lond.) 

Sutoe (B-a), picador, tajo de cocina, 
billot de cuisine. 

Sutoi (AN ?) , fragua, forae. 

Sutokari (G ?), volcan, vo/can. Sutoka- 

RIA DBRITZA SUA BOTATZKN DUEN MENDIARI , 

volcan se llama al monte que vomita 
fuego, on nomme volcan une montagne 
qui vomit du feu. (Dial. bas. 420-9.) 

Sutondo ( c , . . . ) , junto al fuego , coin 
du feu. SutondotSuan baparri - biparri 

LOARI DBIKA DAGOZANAK , lT§ASOAK AUSTEN 
DABILZANEN ALDBAN, BESTE BIZ1MODURIK 

dauke (B-mu) : los que estan cerquita 



del fuego contando cuentos, llamando al 
suefio, viven muy de distinta manera 
que los que andan corriendo los mares : 
ceux qui sont tout pres du feu a conler 
des histoires, en attendant le sommeil, 
vivenl tout autrement que ceux qui par- 
courent les mers. i Zer dio suthondokoak ? 

ZER BAITIO SUTHAITZINEKOAK '. £ que" dice 

el que esta arrinconado junto al fuego ? 
lo que dice el que se sienta delante del 
fuego : que dit celui qui se tient au coin 
du foyer ? ce que dit celui qui est ass is 
au-devant du feu. (Oih. Prov. 434.) = 
Explicando el autor este proverbio, dice 
(jue los amos ocupan el sitio preferente 
junto al fuego, el de delante ; y los ninos 
ylos criados se sientan en el rinc6n. L'au- 
teur, dans son explication de ce proverbe, 
dit que les maitres occupent la meilleure 
place du foyer, celle de devant, tandis 
que les en f ants el les servileurs s'assoient 
dans le coin. 

Sutopil (AN-b, B-m, R-uzt), pan sub- 
cinericio, cocido en el rescoldo, pain 
cuit sous la cendre. 

Su-tSakur (AN-b, B), morillos de hierro 
que se emplean en el hogar, lit. : perro de 



fuego : chenits ou landiers de fer que Von 
place dans le foyer, lit. : chien du feu. 

Sutsu (Be, G), fogoso, fougueux. 
Baina (oizon) irritu, aserrakor, sutsu 

TA Mlft ARlffEKOAK EUKI LEI GERORA DAMU- 

kizuna : pero (el hombre) impaciente, 
cole>ico, fogoso y de ligera lengua, puede 
tener a luego de qu6 arrepentirse : mais 
(Vhomme) impatient, cotere, fougueux 
et qui a la langue le'gere, peut bientdt s'en 
repentir. (Per. Ab. G0-2S.) 

Sutu (AN, B, G), encolerizarse , se 
mettre en colere. Geiagoko barik, ^olan 
sutuko zara? (B-mu) : sin mas ni mas, 
£se encolerizara usted a si? Hen que pour 
cela, vous allez vous emballer a ce point? 

Suur (B-m), nariz, nez. Var. de sudur, 

SUR (i°). SUURRA AZPITI AUTS GORRIZ BETEA, 

la nariz por debajo llena de polvo rojo, le 
nez plein par en bas de poussiere rouge. 
(Per. Ab. 72-25.) 

Su-urten (B-a-m-o-oft-ub), barro, erup- 
ciones del calor en la piel, tchaubou- 
lures produites par la chaleur sur la peau. 

Suztatu(BN), inflamarse unindividuo, 
animarse : s f enflammer, s'animer (une 
personne). 



Digitized by 



Google 



S. Es la letra vigesima de nuestro 
alfabeto. 

Represents el sonido, llamado por algu- 
nos chuintante, que los Aleraanes trans- 
criben con sch , los Ingleses con sh , los 
Franceses con ch y los Vascos con ss, 
sh, ch, x, j y 3. Hay otras transcripcio- 
nes de este sonido curiosisimas, que no 
se agregan a las otras por ser casi indi- 
viduates. Mendiburu se vali6 de is al 
efecto : andituise por andituSe, « algo 
crecido » (11-25-16); bebanduisbago en 
lugar de bebanduSeago , « algo mas 
tarde » (III -238 -24); babbbnaiseago en 
vez de barrenaSeago , « poco mas aden- 
tro » (III -366 -2). Fr. BartolomS, en su 
lcasiquizunac, dice continuamente vitzi- 
bic para representar bi3ibik, « vivo; » 
vitzi por biSi, « vida. » No existe en 
castellano. 

De todos los sonidos diminutivos de 
nuestra lengua es este seguramente el 
que mas ha enriquecido su 16xico, si 
bien gramaticalmente tiene tan poca 
importancia como cualquiera de ellos. 

Hay dos dialectos, el BN y L, en los 
cuales sube de punto esta riqueza; 

{)ues todas las palabras que en otros dia- 
ectos tienen t§ inicial la cambian en S 
en estos dos, A excepci6n, tal vez unica, 
de la palabra tSab; y asi tSakub, t§ito, 
tSori, tSuri, etc., suenan en ellos como 
Sakur , « perro ; » Sito , « polluelo ; » 
§obi, « pajaro; » Sum, « bianco. » 

Sucede con 3 lo que con casi todas las 
demas letras de su clase, las tildadas : 
que no siempre es diminutivo de s. La 
L, ademas de ser diminutivo de l, lo es 
tambi£n de r : beLo, « calorcito , » viene 
de bebo; goLi, « rojito, » se origin a de 
gobbi ; hoLi, « amarillento, » nace de hobi. 
D es alteraci6n no solo de d , sino tam- 
bi£n de g : i5o, idurtzi, etc., se usan en 
G-and-urn,..., por igo, « subir, » igur- 
tzi, « frotar. » T se usa como diminutivo 
de k, aunque , claro esta , no tanto como 
de t. Tata es diminutivo de kaka, « escre- 
mento, » y f at ub de zakub , « perro. » 

La letra de que ahora se trata desem- 
pefla las funciones siguientes : 

1° (c,...), es diminutivo de s : Sator 
lo es de sator, « topo; » Sagu, de sagu, 
« rat6n. » 

2° (c,...), es tambien diminutivo de z : 
Sarako lo es de zarako, « bota , » que lo 
es a su vez de zaragi , « odre ; » Suri lo 
es de zuri, « bianco; » SoSo, de zozo, 
« tordo. » 

3° (c,...), es mera permutaci6n } mate- 



rial y sin funci6n ideoltigica, de dichos 
sonidos sibilantes , por infiuencia de la i 
precedente : aiSe es permutaci6n de 
aize, « viento , » y gaiSo lo es de gaiso , 
« cuitado, pobre, enfermo. » 

4° (B-ofl, BN-s, R), permutaci6n de los 
diptongos de i inicial : ja, je, ji, jo, ju ; 
siendo de advertir que en B-ofl s61o en 
la conjugaci6n familiar se observa esto 
y en los otros dialectos en cualquier 
palabra. En este caso, el sonido de S 
viene a ser homog£neo de y, 6, j (espa- 
flola), d§ (j francesa) que tienen loscita- 
dos diptongos. En Ofiate (B), se pronun- 
cian Saukak, « tiene; » Sakik, « lo 
sabe, » etc., las palabras jaukak y jakik, 
que en otras variedades bizkainas pro- 
nunciamos como en castellano (B-eib- 
m,...), 6 como en frances (B-b-d-1-otS,...), 
6 como en latin, conforme A la pronuncia- 
ti6n casi general espafiolade Yesus,yucun- 
dus, por Jesus, jucundus. 

No es muy de extrafiar que Araquis- 
tain , en su precioso Ap6ndice al diccio- 
nario trilingiie, haya transcrito con x, 
que en aquella 6poca transcribia la j 
espaflola, las palabras roncalesas 3a, 3az, 
Sin, Sipoe, §udu-arimak, etc. 

5° En la variedad oriental del B, es 
decir en Markina y los pueblos de Gui- 
puzkoa en que se habla este dialecto , se 
intercala la 3 entre las vocales i y una 
vocal que se le aglutine. De bi y los 
sufijos -ak, -ok, -bntzat, forman biSak, 
« los dos; » biSok, « los dos (pr6xi- 
mos); » biSbntzat, « para los dos. » En 
este caso , se ha transcrito por muchos 
con j este sonido. 

Como se ha hecho con las dem 6s letras, 
se remite a la Introducci6n el dilucidar 
y resolver la cuesti6n ortografica. 

9. Vingtieme lettre de notre alpha- 
bet. 

Elle repre'sente le son de'signe' par 
quelques-uns sous le nom de chuintant, 
et que les Allemands 4crivent sch, les 
Anglais sh, les Francais ch, et les Basques 
ss, sh, ch, x, j et 3. II existe d'autres 
manieres tres curieuses d'tcrire ce son, 
que Von n'ajoute pas a celles-ci parce 
qu'elles sont presque individuelles. Men- 
diburu se servait de is a cet effet: andi- 
tuise pour andituSb, « un peu grand » 
(11-25-16); bebanduiseago au lieu de 
bebandu3eago, « un peu plus lard » ( III- 
238-24) ; barrbnaiseago au lieu de babbe- 
naSeago, « un peu plus dedans » (III- 
366-2). Bartolome*, dans lcasiquizunac, 
dit conlinuellemenl vitziric pour repre"- 



senter biSibik, « vivant; » vitzi pour bisi, 
« vie. » Ce son n* existe pas en espagnol. 

De tous les sons diminutifs de notre 
langue, il est sdrement celui qui a le plus 
enrichi son lexique, bien qu'il possede 
grammaticalement aussi peu d' impor- 
tance que n'importe lequel d'entre eux. 

II existe deux dialecles, le BN et le L, 
dans les que Is cette richesse atteint son 
apogSe; car tous les mots posse" dant t3 
comme initiate dans les autres dialectes la 
changent en 3 dans ces deux derniers, a 
Vexception unique, peut-itre, du mot t3ab. 
Ainsi tSakub, t3ito, t3obi, tSubi, etc., 
sonnent comme sakur, « chien; » 3ito, 
« poulet; » 3ori, « oiseau; » Suri, 
« blanc. » 

// arrive avec 3 ce qui se produit avec 
la presque totality des autres lettres de 
ce genre, les tildies : qu'elle n'est pas 
tou jours un diminutif de l's. Z/L, tout 
en Hant diminutif de l, Vest e'galemenl 
de r : belo, « petite clialeur, » vient de 
bebo; goLi, « rouge&tre, lit. : petit 
rouge, » de gobri; hoLi, «jaun6tre, » 
de hori. t> est non seulement une altera- 
tion de d , mais aussi de g : ido , idur- 
tzi, etc., s'emploient en G-and-urn,..., pour 
igo, « monter; » igurtzi, « f rotter. » 
x est usiti comme diminutif de k, bien 
moins, naturellement, que de t. TaT a est 
diminutif de kaka, « excrement, » et f At ur 
de zakur, « chien. » 

La lettre dont maintenanl il s'agit 
remplit les fonctions suivantes : 

1° (c,...), elle est diminutive de s : Sator 
Vest de sator, « taupe; » Sagu, de sagu, 
« sour is. » 

2° (c,...), elle est igalement diminutive 
de z: Sarako Vest de zarako, « gourde, » 
qui Vest lui-m4me de zaragi, « outre; » 
3uri Vest de zuri, « blanc; » SoSo, de 
zozo, « merle. » 

3° (c,...), elle est une simple permuta- 
tion, matkrhelle et sans fonctions id4olo- 
giques, des sons sifflants par Vinfluence 
de Vi prtctdent : aiSe est une permuta- 
tion de aize, « vent, » et gaiso de gaiso, 
« ne'cessiteux, pauvre, malade. » 

4° (B-ofl, BN-s, B), permutation des 
diphtongues de Vi initial: ja, je, ji, jo, 
ju ; avec cette remarque que ceci s f observe 
en B-ofl, seulement dans la conjugaison 
familiere et en n'importe quel mot dans 
les autres dialectes. Dans ce cas, le son 3 
devient homogene de y, B, j (espagnol), 
d3 (j francais), que possedent les diph- 
tongues ci-dessus. A Ofiate (B), on pro- 
nonce saukak, « il a; » 3akik, « il le 



Digitized by 



Google 



SA — SAKARTU 



241 



sail, » etc., les mots jaukak, jakik, que dans 
les autres varUUs biscayennes I on pro- 
nonce comme en espagnol (B-eib-m,..,), 
ou comme en francais (B-b-d-l-ot$,...) , 
ou comme en latin, conforme'ment a 
la prononciation presque ge°n6rale espa- 
gnole de Yesus, yucundus , pour Jesus, 
jucundus. 

II n'est pas extraordinaire que, dans 
son prdcieux Append ice au dictionnaire 
trilingue, Araquistain ait transcrit avec 
/'x, qui a cetle tpoque Uait le j espagnol, 
les mots roncalais 5a, Saz, Sin, Sipoe, 
Sudu-arimak, etc. 

5° Dans la variHi orientate de B, c'est- 
k-dire a Markina et dans les localiUs du 
G ou ce dialecte est parle*, on intercale /'S 
entre les voyelles i et une autre voyelle 
qu'on lui aggluline. De bi et des suffixes 
-ak, -ok, -entzat, on forme biSak, « les 
deux; » biSok, « les deux (nous, vous, 
ceux); » biSentzat, « pour les deux, » 
Dans ce cas, beaucoup ont transcrit ce 
son avec j. 

De mime que pour les autres leltres, 
la question orthographique sera e'lucide'e 
et rtsolue dans V Introduction. 

9a : 1° (BN-s, R), principalmente, con 
especialidad , sobre todo : principale- 
ment, sptcialement , surtout. Irurak gus- 
tatan zaiztad, kau sa : me gustan los 
tres, este especialmente : les trois me 
plaisent, surtout celui-ci. — 2° (BN-s, 
R), ya, en fin : dtja, en fin. (??) — 3° (BN- 
s, R), interj. que se emplea para dete- 
ner los bueyes, interj. employee pour 
faire arrHer les boeufs. 

Sahako (BN, L, Sc), botarr6n, bo la 
pequefia para vino , petite outre a vin 
oourvue d'un bee. 

Sahal (BN-am, L, Sc), ternero, veau. 

Sahal-bohoka, Sahal -boroka (S), 
renacuajo, Ulard. 

Sahalki (BN, L, S), carnede ternera: 
veau , viande de veau. 

Sahalkor (BN, S), vaca que tiene 
mucho cariflo a la cria, vache qui affec- 
tionne beaucoup son petit. 

Sahar (BN, L, Sj, Dimin. de zahar, 
viejecito, vieillot. Uhinak eztitzen dire, 

HEDOYAK BARREATZEN, ZERU SAHARRA AGER- 

tzen da (L) : las olas se caiman, las 
nubes se disipan , el (viejo) cielo se des- 
cubre : les vaaues s'apaisent, les nuages 
se dissipent, le (vieux) del se ddcouvre. 
AtSo Sahar- Sahar bat ezpain makhur 
batekin (BN, L), una viejecita muy vieja 
con un labio torcido (adivinanza del 
liar), une petite vieille tres vieillc avec 
une levre recourbie (devinette de la cr6- 
maillere). 

Saharo (S), ramilla: ramille, petite 
branche. 

Saharratii (S), limpiar, nettoyer. Var, 
de Saparratu. 

Sahartu (BN, L), Sahartii (S), enve- 
jecer, vieillir. 

9aha-9aha (Sc), voz con que se 
denota el acto de qui tar y limpiar el ves- 
tido, mot qui denote V action d f enlever et 
de nettoyer les vilements. (Voc. puer.) 

Sahato, bota de vino, petite outre 
a vin. Var. de sahako. Judithek beraz 

EMAN ZIOZKAN BBRB OELARIARI SAHATO BAT 
ARNO, GORGOILA BAT OLIO, IRINA , PIKO 
MERLATUAK, OGIA ETA GASNA , ETA ABIATU 

zen : Judit car g6 asimismo a su criada con 
una bota de vino y una vasija de aceite 
y harina y masas de higos y panes y 

T. II. 



queso, y se puso en camino : Judith donna 
a sa servante un vase rempli de vin, un 
autre plein d f huile, de la farine, des 
fig ues seches, des pains et du fromage, 
et elle partit. (Duv. Jud. x-5.) 

SaatSa (S, Alth.), sauce de los setos, 
saule des haies. (Bot.) Var. de saratsa. 

Sahatii : 1° (S), gastar (dinero), 
de'penser (de V argent), Egiazki ostatOak 
hanitS eroaiten die; etSean bbharrak 
Sahatzen dCtie zunbaitek ostatCetan : 
verdaderamente las posadas consumen 
mucbo ( dinero ) ; algunos gas tan en las 
posadas lo que necesitan en casa : vrai- 
ment les auberges consomment beaucoup 
d argent; quelques-uns y dipensent ce 
dont Us ont besoin a la maison. (Alman. 
1902, p. 113-12.) — 2o(Sc), Saatu (BN- 
s), ganarle a uno todo , rifler un joueur. 

— 3° (Sc), asolar : de"vaster, saccager. 

— 4° ( Sc ) , sincerarse , se justifier. — 
5° (S, Matth. in-12^, barrer, balayer. 

Sabadera (BN-s), vertedero de cocina, 
6vier de cuisine. 

Sabal (AN, BN, G, L, R, S), exten- 
dido, algo ancbo: Hendu, un peu large. 
Dimin. de zabal. 

Sabaldu (c,...), a planar, aplalir. 

Sabalko (BN-s, K-uzt), rellano, des- 
canso de escalera, palier d'escalier. 

Sabalo (AN-ond), Sabalu (G-ori), pla- 
tija, pez marino semejante al lenguado : 
plie, poisson de mer ressemblant a la 
sole. 

5abar (AN-b), persona ocupada en 
pequefleces : personne put rile, qui s'oc- 
cupe a des bagatelles. = Dimin. de 
zabar : remol6n, rezagado : lambin, 
musard. 

Sabarkeri (AN-b), pequefiez, baga- 
tela : pue'rilite', futilite". Dimin. de zabar- 
keiu. 

Sabarki (AN-b), de una manera ni- 
mia , pequefia : d'une maniere puerile, 
petite. Dimin. de zabarki. 

Sabartu (AN-b), bacerse nimio y 
aficionado a pequefleces, devenir insigni- 
fiant et porti a des futilitis. Dimin. de 
zabartu. 

Sabe (BN-aezk-sJ, dueflo, mattre. = 
Es jabb pronuncianao la j como se suele 
en estos valles en los diptongos ja, jk, 
ji, jo, ju. C'est le mot jabb en pronon- 
cant le j comme on le fait d'ordinaire 
dans ces valines avec les diphtongues ja, 
je, ji, JO, JU. 

9ABIL : 1° (L-s), molinillo de que se 
sirven los pastores para retorcer la lana, 
petit morceau de bo is dont se servent les 
pasleurs pour tor d re la laine. — 2° ( AN- 
ulz ) , clavija , cheville. 

Sabodera (R-uzt), vertedero de cocina, 
&vipr de cuisine. Var. de Sabadera. 

Sabot (R), Sabon (BN-s, S), jab6n, 
savon. (??) 

SABOR : lo (AN-b, BN-ald-gar- 
haz-s, L-ain-azk, n-uzt, S), casquijo, pie- 
drecilla que se emplea en mamposteria 
y en el arreglo de las carreteras : cail- 
loulis, blocaille, petits cailloux employ 4s 
en maconnerie el pour Ventretien des 
routes. Dimin. de zabor?. — 2° (BNc, 
Lc, S-li), cosa de poca consistencia, que 
facilmente se despedaza : fragile, chose 
pen consistante , qui se casse facilement. 

Saborreztatu (S-gar), cubrir de pie- 
drecillas 6 de casquijo el suelo : maca- 
damiser, caillouter, garnir le sol de cail- 
loux. 



Sabulili (S, Alth.), hierba jabonera , 
saponaire. (Bot.) 

Safarratu (BN-am-gar), limpiar una 
barrica con agua, dandole sacudidas, 
enjuagar la boca , fregar la vajilla : net- 
toyer une barrique avec de Veau en lui 
imprimant des secousses, se rincer la 
bouche, laver la vaisselle. 

Safla: l°(AN-b, BN-haz), trozo, tajada, 
lonja : morceau, leche, barde. Haragi- 
Sapla , tajada de carne, leche de viande. 
Singar-Safla , lonja de tocino, barde de 
lard. — 2° (AN, BN, L), sopapo, palma- 
dita : tape, tapette. Dimin. ae zapla. 

Sagi (R), levantarse, se lever. (De 
jagi.) 

9AGU : 4° (BN-s, R?), limpio, propre. 

— 2° (AN-b, BN, G), ratoncillo, petite 
sour is. Dimin. de sagu. 

Sagutarzun (BN-s, R?), limpieza, 
aseo : propreU, netteU. 

§AI : \° (Lc), bodega : cave, cellier. 
(D. fr. chai, chais.) — 2° (BN-arm), mo- 
nici6n : publication, ban. Saietan daude, 
estan en moniciones, leurs bans sont 
publics. — 3° Sal (R-uzt), limpio, ase- 
ado: propre, net. 

5aiki (BN-s), levantarse, se lever. (De 
jaiki.) 

Salkln (R), escoba de homo, balai de 
four. 

Sain : 1° (R-bid), puro, mero, mera- 
mente : pur, simple, simplement. Laure- 

TARIK BATA DAGO UTSITRUK \ ETA BERZB IRU- 
RAK DAUDE TSOTSATIAZ ElOTRUK SaTN 

SaIna : de los cuatro uno esta ciego; y 
los otros tres estan puramente enfatua- 
dos, de haberse achochado : des quatre, 
Vun est aveugle , et les trois autres sont 
simplement prSsomptueux , parce qu'ils 
radotent, — 2° (R), claro, clair, 

Saindeka (L-get), por turnos, alter- 
nativement. ( D. fr. change, cambio.) 

Saioki fR), claramente, clairement. 

Saintu (R) : 1° asolar : ditruire, de" vas- 
ter. — 2° limpiar, nettoyer. — 3° gastar 
(dinero), de'penser (de r argent). 

Saisgu (R) , corral en que se ordeflan 
las ovejas, cour dans laquelle on trait les 
brebis. 

Saitzi (BN-s), ordeflar, traire. 

Saizpil (R-bid-uzt), sietemesino, cria- 
tura que nace a los siete meses de emba- 
razo, enfant ni au bout de sept mois de 
grossesse. 

Sakail : 1° (BN-ald), agujerito que se 
hace en la oreja de un animal, osillere 
que Von fait dans Voreille d f un animal. 

— 2° ( AN-b ) , pedacito , ta jo : morceau , 
tranche. 

Sakaildu (AN-b), atarazar castanas, 
entailler des chAtaignes. GaztaiSak 5a- 

KAILDU GABE PARATU BIDETUZUB ERRETZEN ; 

zunpaka ari dira : habeis debido de 
poner a asar las castaflas sin atarazarlas ; 
estan echando tiros : vous avez dd metlre 
les chitaignes a cuire sans les entailler ; 
elles 4clatent. 

Sakar : 1° (G-and), desperdicio : 
reSidu f reste. — 2° Sakhar fAN, BN, 
L, S), costra, croute. — 3° (AN-b^, per- 
sona de piel rugosa, personne aont la 
peau est rugueuse. — 4° (AN-b), persona 
grosera, de modales poco distmguidos : 
rustre, personne grossiere, de manieres 
peu distingue'es. Dimin. de zakhar. 

Sakartu : 1° (AN, BN, Sal.), cubrirse de 
costra, se couvrir de crotite. Zurb minSarra 
Sakhartuko da, bbna sendotzeko marka 

31 



Digitized by 



Google 



242 



SAKASTA 



SAN PA 



date : vuestro pequeflo mal se cubrira 
de costra, lo cual sera seflal de curaci6n : 
votre petit mal se couvrira de crofite, 
rnais ce sera un signe de guirison. — 
2° (AN-b) , arrugarse la piel, se rider (la 
peau). — 3° (AN-b), hacerse grosero, 
devenir grossier. Dimin. de zakartu. 
SakaSta (L?), saco, sac. Eztituzu 

SAKASTAN PHISU DESRARDINAK IZANEN *, BATA 
HANDIAGOA ETA BERTZEA f IPIAGOA : no ten- 

dras en tu saco diversos pesos, mayor y 
menor : vous rCaurez point dans votre 
sac plusieurs poids, Vun plus grand et 
V autre moindre. (Duv. Deut. xxv-43.) 

Sakate (AN-ond), pez muy parecido 
al traquino, aunque mas pequeflo : pois- 
son ressemblant a la vive, bien qu'un peu 
plus petit. (V. Saburdin.) 

5akel (AN-goiz), faltriquera pequefla, 
pochette. Dimin. de zakel. 

Sakerre (G-and) : 1° ganado que no 
se deja ordenar, bite qui ne se laisse pas 
traire. — 2° persona que se enoja facil- 
mente : vif, celui qui s f emporte facile- 
ment. 

Saketa (AN-b), jaqueca , migraine. (?) 

SaketS (AN-b), mella que se hace a 
las ovejas , para conocerlas , en la extre- 
midad de la oreja , entaille que Von fait 
a Vextrimiti de Voreille des brebis pour 
les reconnattre. 

Saki (AN-b), tajo pequeflo, muesca 
pequefla : petite entaille, petite mortaise. 
Dimin. de saki. 

Saklii (BN, Sal.), marca que queda 
en un cuerpo al arrancar de 61 algun 
objeto, marque qui reste dans un corps 
lorsqu'on en enleve quelque objet. 

Sakin (BN-aezk-s, R), saber, savoir. 

(De JAKIN.) 

Sako (BN-s, R), bota, odre pequeflo, 
petite outre, (Contr. de sahako, sarako.) 

Sakola (S), bolsillo pequeflo, po- 
chette. 

Sakolin (BN-ald), chacoli, vino del 
pais vasco : chacoli, vin du pays basque. 
Var. de tSakolin. 

Sakur (AN-b-lez, BN, L, R, S), perro 
pequeflo, petit chien. Sakhur alfbrra 
kukusoz betherik, el perro perezoso 
(esta) lleno de pulgas, le chien paresseux 
(est) plein de puces. = Es de advertir 
que varios diminuiivos ban perdido su 
caracter de tales, como sucede con este, 
por lo m£nos en BN y L. II est a remar- 
querque divers diminutifs ont perdu leur 
caractere, comme il arrive avec celui- ci 
du moins en BN et L. 

Sakur karlin (AN-b), perro carlin, 
carlin. (?) 

Sakhur-mihi (S), cinoglosa, cyno- 
glosse. (Bot.) 

Sakuta (S), alforia, besace. 

Sakutin ( BN-ezp ), persona que tiene 
el capricho de tomar un poquitin de 
muchos platos : personne capricieuse , qui 
aime a goilter de tous les plats. 

Sal (BN-s), Sal (R), ternero, veau. 

Salanta (AN-b, L), chalana, lancha 
de ria : chaland, barque de riviere. (?) 

Salantzain (L), batelero, botero : 
batelier, canotier. 

Salantzaingo (L), oficio de batelero : 
batellerie , metier de batelier. 

Salburu (BN-s), renacuajo, titard. 

Saldain (BN-ost), pasarela, puente- 
cillo rustico de madera : passerelle, petit 
pont ruslique en bois. Var. de zal- 



Sale (BN-s, R), comil6n, glouton. 
(De jan.) 

SalegatS (R-uzt), inapetente, de poco 
comer : personne sans appitit, mauvais 
mangeur. 

Sal-egile (R), ganado que produce 
muchas crias, bite qui a beaucoup de 
pet its. 

Salepel (R-uzt), Var. de salegatS. 

SALT. : 1° (BN-ald), turbina, rueda de 
molino : turbine, roue de moulin. — 
2° (R), cucharon, louche. Dimin. de 

ZALI. 

Salikonkili (R), a horcajadas, a cali- 
fourchon. 

Salinko (R-bid), sart£n pequefla, 
potion. = Por su formaci6n, como doble 
diminutivo de zali, « cuchar6n, » parece 
mas bien « cucbarilla ». Par sa forma- 
tion , comme double diminulif de zali , 
« louche, » il signifierait mieux « cuiller 
a cafe" »>. 

Salkhea, vaina de legumbre, gousse 
de ligume. Eta han nahiko zuen ase 

SERRIEK JATEN ZUTEN §ALKHEETARIK I BAI- 

nan etzioen neuork emaiten : y deseaba 
benchir su vientre de las mondaduras, 
que los puercos comian : ninguno se las 
aaba : et Ik il efit bien voulu se rassasier 
de ce que les pourceaux mangeaient, mais 
personne ne lui en donnait. ( Har. Luc. 
xv-16.) 

Salki (BN-s, B), carne de ternera, 
viande de veau. 

Salkor (BN-s), vaca que tiene mucho 
cariflo a la cria , vache qui porte beau- 
coup d'attachement a son petit. 

Salma (AN, BN-s, R) : 1° enjalma, 
albarda ligera, sorte de petit bit pour 
les bites de somme. — 2° baste, almoha- 
dillado que para comodidad de la caba- 
lleria lleva la silla de montar 6 la albarda 
en su parte inferior : panneau, sorte de 
coussin que porte en dessous le b&t ou la 
selle pour la commodity de la mon- 
ture. 

Salmatu (AN-b, R), enjalmar, poner 
la enjalma a una bestia : bdter, mettre le 
b£t a un animal. 

3ALO : 1° (AN?), cosa flexible, chose 
flexible. — 2° (AN-b), persona sencilla, 
afable : personne simple, affable. Gizon 
saloak bere burua maitaazten du, el 
hombre afable se hace querer, Vhomme 
affable se fait aimer. 

Saloin (?, Duv. ms) y cubrepids, manta 
de lana para la cama : couvre-pied , cou- 
verture de laine pour le lit. 

SALUPA (AN-b) , renacuajo : titard, 
triton. Salupa aunitz den urban arrai- 
Nik ez, en el rio en que hay muchos 
renacuajos no hay truchas, dans la riviere 
ou il y a beaucoup de titards il n'y a pas 
de truites. 

Samalko (Sc) t potro, caballito : pou- 
lain, petit cheval. = Doble diminutivo 
de zamari. Double diminutif de zamari. 

SAMANGO (BN-am),huesos grandes 
de cerdo , desprovistos de carne : prin- 
cipaux os du pore, dipourvus de chair. 

SAMAR: 1° (BNc, Lc, Sc), blusa, 
blouse. — 2° cangrejo, crabe. (S. P.) — 
3° (AN-b), chaquetilla, petit veston. 
Dimin. de zamar. 

Samari : 1° (Sc), potro, caballito : 
poulain, bidet. Dimin. de zamari. — 
2° (AN-b), potranca, pouliche. 

Samarinko (R-bid), potrico, caba- 
llito muy pequeflo : petit poulain, petit 



bidet. = Doble diminutivo de zamari. 
Double diminutif de zamari. 

Samarrote (AN-b), chaquet6n, paletot. 

Samur : 1°(AN, Lc),quebradizo : fra- 
gile, cassant. Var. de samur. — 2° (G- 
and), facil, /aci/e. Liburu tSiki aunoranai 
aldatzen gauza Samurra iruritzen zat 
(G-and), se me figura que el trasladar 
este libro pequeflo es cosa facil, il me 
semble que e'est une chose facile de trans- 
later ce petit livre. — 3° (AN-b) , tierne- 
cito, un peu tendre. Dimin. de samur. 

San (BN-aezk-s, R), comer, manger. 
(De jan.) 

Sanere (R), comestible, comestible. 

Sanfarta (S-gar), banquete, banquet. 

SANGA (AN-b), pernio, pieza de 
hierro incrustada en un angulo del 
umbral, sobre la cual gira la puerta : 
gond, morceau de fer fixi dans un angle 
du chambranle, sur lequel tourne la 
porte. Sangak doituak ditu ate unbk, 
esta puerta tiene ya sus pernios casi 
inservibles, cette porte a deja ses gonds 
tout usis. 

SANGAR (BN-ald-haz), corvej6n, 
jarrete : j arret, jarreton. 

Sangarki (BN-ald-haz), carne de cor- 
vej6n de ternera, viande de jarret de 
veau. Sangarki-salda (BN-ald-haz), caldo 
hecho con corvej6n , bouillon de jarret. 

Sangela- porta (BN), juego de niflos 
con castaflas asadas, que consiste en 
adivinar cuantas oculta uno entre las 
manos,yeu d*enfants qui consiste a devi- 
ner combien de chdtaignes cuiies il y a 
dans la main fermie d'un autre. 

Sango : 1° (AN, BN, L, S), pantorri- 
lia delgada, mollet mince. Dimin. de 
zanko. — 2° (AN, BN, L, S), sota, en el 
juego de cartas: valet, au jeu de cartes. 

Sanide (S, Chah. ms), tocayo : homo- 
nyme, individu portant le mime nom ou 
prinom qu'un autre. Var. de izenide. 

Sanka (BN-ald, Lc), Sankha (BN- 
gar) : 4° muletas, biquilles. — 2o (AN- 
arak), sota, en el juego de cartas : valet, 
au jeu de cartes. 

Sankin : 1° (R), troncho de una man- 
zana, pera; restos de comida : trognon 
de pomme, de poire; reliefs ou desserte 
d'un repas. — 2° (R-uzt), roedura, ron- 
gement. 

Sanko (S), sota, en el naipe: valet, 
auieu de cartes. 

SankoSko (BN-s), pantorrilla muy 
delgada, mollet tres mince. — Doble 
diminutivo de zanko. Double diminutif 

de ZANKO. 

Sanku (BN, L), cojo, botteux. 

San-mikor ( R ) , parco en la comida , 
frugal dans le manger. 

Sano (AN-b, BNc, L), gorro punlia- 
gudo, en forma de gorro de dormir : bon- 
net pointu, en forme de bonnet de nuit. 
Dimin. de zano. 

Sanpa, Sanpha (BN, S), ladrido de 
cachorro , aboiement de roquet. Haurra 
orro-§anpaz ari da : el niflo berrea, llora 
y grita al mismo tiempo : V enfant braille, 
pleure et crie en mime temps. Haur guziak 

ONDOTIK, SAKHURRAK §ANPHAKA , ] HAREN 

sudur handiaz orok zer kalaka I todos 
los niflos en pos , los perrillos ladrando , 
I como se reian todos de su descomunal 
nariz ! tous les enfants derrlere lui, les 
roquets aboyant, comme tout le monde 
riait de son nez peu ordinaire! (Ziber. 
75-14.) 



Digitized by 



Google 



SANPEL — SARPOTS 



243 



SANPEL (L-get), Sanpera (S. P.), 
sedal, cuerda de crin con la que se hacen 
lazos para coger pajaros y aparejos de 
pesca , crin avec lequel on fait des collets 
pour prendre des oiseaux et des lignes 
de piche. 

5anpon (BN), antigua moneda de dos 
cuartos que valia como unos seis ce"nti- 
mos de peseta, ancienne monnaie qui 
valait environ six centimes. 

Sanpor (S), quebradizo, fragil : cas- 
sant, fragile. 

9ANPHORA (S), cardamina, carda- 
mine. (Bot.) 

Santegi (R), duerna, pesebre de 
madera : mangeoire, creche du be* tail. 

Santel (AN ?), garrote, palo grande 
que, provisto de una cuerda, colocan 
sobre un carro para apretar la carga : 
garrot, longue perche , munie d'une 
corde, que Von place sur la charrette 
pour serrer la charge. 

SANTSA ( L , S ) , vaso de hierro en 
que se recoge la leche ordenada : tiroire, 
vase de fer-blanc dans lequel on recueille 
le lait tire'. 

SantSin (BN-ist, L-ain), personifica- 
ci6n del hambre, personnijication de la 
/aim. (?) SantSin ikusi behar du ezin 
moldatuz, tiene que sufrir mucho no 
pudiendo salir con la suya, il aura beau- 
coup de mal a en venir a bout. 

SantBo (S), personificaci6n del ham- 
bre, personnification de la /aim. Var. 
de SantSin. SantSo ikhusi behar du, 
tiene que sufrir mucho, il doit souffrir 
beau coup. 

9apa-8apa (G-and), andar descalzo 
de charco en charco, palouiller nu-pieds 
de flaque en flaque. 

Sapel (AN, BN, L, S), sombrero, cha- 
peau. (D. v. fr. chapel.) Gizon fipi, Sapel 
handi ( L ) : hombre pequeflo , sombrero 
grande (acertijo del hongo) : petit homme, 
grand chapeau (devinette du champi- 
gnon). 

Sapelharri (BN-baig), piedras an- 
chas que cubren una pared, chapeau ou 
pierres faitieres oVun mur. 

Sapelatz (L-get,...), milano (a ve de 
rapifia), milan (oiseau de proie). 

Sapeldun (AN, BN,L),burgu^s, parti- 
cular cubierto de sombrero : bourgeois, 
particulier qui porte le chapeau. 

5api (AN, R), interj. que se dirige al 
gato para alejarle, inter/, adresste au 
chat pour le faire fuir. (D. esp. zape.) 

Sapin (BN-ala, L-get,...), Sapino 
(AN-b, L-s), escarpin, calzado interior, 
de estambre u otra materia, para abrigo 
del pie : escarpin, chausson, chaussure 
inUrieure de laine ou de toute autre ma~ 
tiere, a Veffet de garantir le pied. 
Dimin. de zapino. 

Saplatu (G), rozar tierras, essarter les 
terres. 

9APO (L-bard), un poco, un peu. 

Sar : 1° (BN-s, R, S), pequefio, petit. 
= Dimin. ae zar, grande, grand. Mila 
zitzun oauza Sarren barnean ( BN-osti ) , 
eran mil poco mas 6 m^nos, Us Haient 
mille environ. — 2° (BN, S), mal estado, 
mauvais Hat. 

SARA (AN-b, BN-haz, L-s), jaro : 
hallier, brousse. (??) 

Saradi: 1° bosque podado, bois tail- 
lis. (Oih. ms.) — 2° (AN-b), jaral, gaulis. 
Saro ederrak egin diaizkek Saradi untan 
diren Saretarik, se pueden hacer her- 



mosos palos de las jaras que hay en este 
jaral, on peut faire de beaux bdtons des 
branches qu f il y a dans ce gaulis. 

SARAMEL : io (BNc, L-s, Sc), cara- 
millo, silbo hecho de vegetales : pipeau, 
chalumeau , sifjlet fait avec des vtgHaux. 
— 2° (L-ain), coro de voces, choeur de 
voix. KantuSarameletan ari dira, estan 
cantando en coro, Us chanient en chceur. 
Saramelatuz ( BN ) , gorgeando : vocali- 
sant, faisa.nl des roulades. 

5ARAMIZKA (Sc), rasguno, tgrati- 
gnure. 

Saranbel (L£cl.), Var. de Saramel (lo). 

SARATS (BN-gar), rastrojo, chaume. 

9ARBO (BN-am, G-t, L-ain), lamprea 
pequefia de rios, petite lamproie de 
riviere. Dimin. de zarbo. = Oihenart 
cree que es el gubio, y en BN-ezp se 
emplea como tal. Oihenart croit que c'est 
le goujon, et en BN-ezp il est usite dans 
ce sens. 

Sarbot (BN), serpol, serpolet. (Bot.) (?) 

Sardakatii (BN, Sal.), talar, esca- 
mondar arboles tiernos : Haguer, enle- 
ver les branches a un jeune arbre. 

SARDANGA (BN-bard), estopa de 
inferior calidad, Houpe de qua.UU inf6- 
rieure. 

Sardango (?, Oih. ms) , tenedor, four- 
chette. 

Sarde : 1° (AN-ond), horquilla de que 
se sirven los pescadores para levantar 
mas facilmente las redes cargadas de 
peces, vulg. charrango, fourche que les 
pScheurs emploient poursoulever les filets 
charge's de poissons. — 2° (G-and), tene- 
dor, fourchetle. — 3° (Sc), cola de 
milano, queue de milan. 

Sardakatii (BN-am, S) , cortar ramas 
laterales, ilaguer les branches laUrales. 

8arde9ka (BN), tenedor, fourchette. 

Sardin (AN-b-ond, G, L), sardina, 
sardine. (?) Sardin berri (L), sardina 
fresca, sardine fratche. 

Sardin - belar : 1° (AN-ond), algas 
marinas de forma de correa, algues en 
forme de laniere. — 2° hierba de igual 
figura , brota en las murallas : herbe en 
forme oValgue, qui pousse dans les mu- 
r allies. 

Sardinketari : 1° (L?, Duv.), pesca- 
dor de sardinas : sardinier, picheur de 
sardines. — 2° (AN-b, L ?), vendedor de 
sardinas , vendeur de sardines. 

Sardiu - mardiuka , di sputa ndo , en 
pestant. Sardiu - mardiuka hasi zen , 
comenz6 a disputar, il commenca a pes- 
ter. (Duv. ms.) 

Sardukl (BN-s), hablar, parler. (De 

JARDUN.) 

Sare (AN-b, BN, Sal.), cestito, petit 
panier. Dimin. de zare. 

Sareko (BN-s), Sarenko (R-uzt), ces- 
tilla, petite corbeille. = Doble diminu- 
tivo de zare. Double diminutif de zare. 

Sareta: 1° (L?), celosia, persiana: 
jalousie, persienne. Bbgia bzen eman dut 
ene etseko lbihotik, Sareten artetik : 
porque desde la ventana de mi casa, mire* 
por las celosias : j'ttais a la fenUre de 
ma maison, et je regard ais par les per- 
siennes. (Duv. Prov. vn -6.) — 2° (G- 
and), cesto para llevar peces, panier a 
poisson. 

SARGA: 1° (BN-ald-s, R), rodrig6n, 
vara 6 palo que sostiene las ramas de 
las plantas : tuteur ou rame, biton qui 
soutient les branches des plantes. — 



2° ( BN -s , R ) , zarza , cambr6n : ronce , 
broussaille. 

Sargadoi (BN-s, R),maleza, matorral: 
brousse, broussailles. 

Sargatze (R-bid), abrojo, ronce. ^Bil- 

TAN DREIA OTE MATS ARBOLE $ARDUNBTARIK 

edo fiko Sargatzetarik ? £ por ventura 
cogen uvas de los espinos 6 higos de los 
abrojos? recueille-t-on des raisins sur les 
Apines ou des figues sur les ronces? (ms- 
Lond, Matth. vn-16.) 

Sarka : 1° (R), jatras! interj. que se 
dirige a los bueyes : arriere I interj. que 
Von adresse aux bceufs. — 2° (R),tro- 
piezo, obstacle. 

Sarkarazi (R), hacer recular, faire 
reculer. 

Sarkeria (BN, S), jugarreta : niche, 
mauvais tour. 

Sarki (BN, S), en mal estado, en mau- 
vais Hat. 

Sarlango (L), galgo, ttvrier. Geldirik 
iduri zuen Sirio bat; zabilanean, sar- 
lango bat : quieto parecia un cirio; 
cuando andaba, un galgo : tranquille , il 
ressemblait a un cierge; lorsqu f il mar- 
chait, a un Itvrier. 

Sarlengo: 1° (L-ain), palomediano con 
que se remueve la piedra en la calera : 
fourgon, perche avec laquelle on remue 
la chaux dans le four. — 2° (AN-b), 
charlataneria, bavardage. 

Sarlingo ( BN ? , Oih. ms ) , charlatan , 
gran hablador : gazouilleur, grand par- 
leur. 

Sarlota (S, Alth.), escalona, chalote, 
tchalote. (Bot.) (??) 

Sarnafera (BN-gar, S-gar), sanjua- 
nada (pop.), fogata de la vispera de San 
Juan : joannie (pop.), feu de la Saint- 
Jean. (?) 

Saro (AN-b) : 1° mango del mayal con 
que se golpea y se desgrana el trigo, 
manche du fliau avec lequel on bat le 
bl4. — 2° palo, en general, hecho del 
tallo de un arbusto, no de las ramas : 
biton, en g6niral ? fait avec la tige d f un 
arbuste et non avec des branches. (V. 
Saradi, 2».) 

SARHO (Oih. ms): 4° bujia, vela : 
bougie, chandelle. — 2« estrellas, Hoiles. 

Saribel (git), lecho, cama : lit, 
couche. 

Sarpa: 1° (G-and), trapo, chiffon. = 
Salaberry lo emplea en la acepci6n de 
banda, en francos tcharpe. Salaberry 
Vemploie dans le sens d'tcharpe, de 
ruban. — 2° (AN-b), trapo que impide 
que las ovejas queden cargadas en 
tiempo de celo, chiffon que Von met aux 
brebis pour empicher qu f elles soient cou- 
vertes a Vtpoque du rut. 

Sarpatu (AN-b), aplicar un trapo A 
las ovejas para impedir que sean carga- 
das en £poca de celo, metlre un chiffon 
aux brebis pendant le rut pour empicher 
qu'elles soient couvertes. 

Sarpoila (S), se>pol, serpolet. (??) 
(Bot.) 

SarpoSlarri (S, Alth.), tomillo, thym. 
(Bot.) 

Sarpot: io (L-ain), hinojo, fenouil. 
(?) (Bot.) Beha diozozute sarpotarbn 
gainban ibiltzbn diren erlei, mirad las 
abejas que se mueven sobre el hinojo, 
regardez les abeilles qui sont sur le 
fenouil. (Har. Phil. 6-17.) — 2° (BN, 
Sal.), seVpol, serpolet. (Bot.) (??) 

SarpotS (S, Alth.), serpol, especie 



Digitized by 



Google 



244 



SARRABETA — SATS 



de tomillo : serpolet, sorte de thym. 
Var. de Sarpot. 

Sarrabeta, violin, violon. (D. esp. 
zarrabetel.) 

3ARRAMIKO (BN), araflazo, e'grati- 
gnure. Eztagidala Simiko, nahi ezpaduk 
Sarramiko : no me pellizques, si no quie- 
res que te arafie : ne me pince pas, si tu 
ne veux que je Vdgratigne. (Oih. Prov. 
693.) 

Sarranpin (L-s), sarampi6n, rou- 
geole. (??) 

9ARRANT9A: lo (B-a-o), carlanca, 
collar de hierro de los perros, collier de 
fcr des chiens.— 2° (AN-b, BN-ald?,...), 
sobarba, especie de freno para los asnos 
y caballos : sous- gorge, sorte de gour- 
metle a i usage des dnes et des chevaux. 
SarrantSak larrutu diakok mandoari 
kokotz-azpia , la sobarba le ha desollado 
al macbo la parte baja del hocico, le 
sous-gorge a e'corchi tout le dessous de la 
ganachedu mulet. — - 3° (AN, BN), carda, 
instruments que sirve para separar el 
lino de la estopa : carde, instrument qui 
sert a stparer le lin de VHoupe. — 4° (AN- 
b, BN-luz), piezas con que se sujetan 
provisionalmente los marcos de puertas 
y ventanas, hasta tan to que queden 
incrustadas en la pared que se esta cons- 
truyendo : pieces avec lesquelles on fixe 
provisoirement les cadres des portes et 
des fene*tres, jusqu'a ce qu f ils soient pris 
dans le mur en construction. 

Sarrapatu (L-bard), araflar, dgrati- 
gner. 

9ARRAPO (L-ain), aranazo, e'grati- 
gnure. 

9ARRATA, grito del rat6n , cri de la 
souris. (Oih. ms.) 

Sarreki (R-bid), seguir, suivre. Nai 
dud Sarreki tian onki, quiero que sigan 
bien de salud,/e desire qu'ils continuent 
k bien se porter. Var. de jarraiki. 

9ARRET (BN-gar), pajaro parecido 
a la malviz, oiseau qui ressemblea la grive. 

Sarreta: 1° (L-s), fresquera, especie 
de jaula, fija 6 movil, en que se conser- 
van los alimentos : garde- manger rus- 
tique, fixe ou mobile, dans lequel on con- 
serve les aliments. — 2° (L-ain), pieza 
como de dos metros y medio que se 
pone en el carro para transportar facil- 
mente argoma : piece d 'environ deux 
metres et demi, que Von place sur la 
charrette pour transporter plus facile- 
menl de Vajonc. 

Sarri (BN-aezk), sentarse, s'asseoir. 
Var. de jarri. 

Sarro : 1° (B-b), durdo pequeno, pece- 
cillo, petit poisson de mer. (V. Durdoi.) 
— 2° (BN, Sal.), jarro pequeiio, petit 
hallier.ffl) 

SARSEL (S, Alth.), variedad de vid, 
varUtS de plant de vigne. 

Sartal (L), langosta, sauterelle. Hango 

UERRITARRAK, . . . HAIN HARRIGARRIAK ZIRELA, 
NON BERTZE G1ZONAK JATEN BAITZITUZTBN , 
LARREPOTAK EDO SARTALAK BEZALA .' que 

los habitantes de alii eran tan atroces 
que comian a los demas hombres , como 
si fuesen langoslas : que ces habitants- 
Ik Maient si atroces, qu f ils mangeaient 
les autres homines, comme s'ils itaient 
des saute relies. (Har. Phil. 5-20.) Hekien 

ALDEAN §ARTALAK IDURI GINDUEN , al lado 

de aquellos pareciamos langostas, k c6U 
de ceux-la nous paraissions des saute- 
relies. (Duv. Num. xm-34.) 



5arta-8arta (AN-b, R-uzt, L-ain), 
palmotada, applaudissement. 

Sarthatu (BN-gar), ingertar, gref- 
fer. 

Sarthe (BN-gar, ...), ingerto, greffe. 

Sartal (AN-b), cedula, billete : cidule, 
billet. Sartel artzbra noaie, voy 6 
tomar cedula, je vais prendre un bil- 
let. 

SARTE5 (AN-b), rofla, enfermedad 
de las frutas de pepita y de plantas de 
tuberculo : rouille, maladie des fruits A 
p4pins et des plantes k tubercules. Aur- 

TEN KALTE BIZKORRA EGIN DIE §ARTE§AK 

patatetan , este aflo ha causado bas- 
tante daflo la rofla en las patatas , cette 
annie la rouille a fait du ae'g&t dans les 
pommes de terre. 

Sarto (BN), Sartu (BN) : 1° ingerto, 
greffe. — 2° vacuna, vaccin. 

Sas ( R ) , indet. de Sasi , sentarse , 
s'asseoir. Sas adi (R-uzt), si^ntate, assieds- 
toi. Saste (R-uzt), sientese usted, asseyez- 
vous. 

SaSa : 1° (L), marca, chaza (en el 
juego de pelota) : marque, chasse (au jeu 
de paume). (??) Batean, SaSa on bat egin 

NAHIZ, ORKHAITZ BATEN JAUZIAE EGITEN 

ditu : tan pronto , queriendo hacer una 
buena marca, salta como un ciervo : tan- 
tot, voulant faire une belle chasse, bon- 
dit comme un cerf. (Dasc. Atheka. 48- 
10.) — 2° (S), manzana, pomme. (Voc. 
puer.) 

Sasan (BN-s), aguantar, soportar : 
endurer, supporter. Var. de jasan. 

SaSari (BN-ald, L-c6te), chazador, 
contador de partidos de pelota : mar- 
queur, celui qui marque les chasses et 
tranche les points litigieux au jeu de 
paume. (??) 

SaSaro (B-l, pop.), frescura, ocurren- 
cia : boutade, saillie. \\ Daearren Sasa- 
roa!! i vaya una frescura! en voila une 
boutade I 

Sasergu (R-bid-uzt), asiento, siege. 

Saseri (R), sentarse, s'asseoir. 

Sasgi (R-iz), saSgu (R-bid-uzt), mu- 
hjdera, majada, lugar abrigado en que 
se ordefla al rebafio : bergerie, lieu abriU 
ou Von trait le troupeau. 

Sasi : 1° (R-uzt), Uegar a ser, conver- 
tirse, ponerse : devenir, se convertir, se 
mettre. [, Zbr Sasi da alur kori ? len 

GAR1TSU ZEN ETA ORAI DEUS EZTU EMAITAN 

(R-uzt) : j c6mo se ha puesto ese campo ! 
antes era abundante en trigo, ahora no 
produce nada : comme ce champ est 
devenu ! auparavant il Hail abondant en 
bU, maintenant il ne produit rien. — 
2° (AN-elk), levantar, soulever. Aur bat 

DAGO EZIN SASIZ EDO JASOZ EARGA EDO 

zama, un niflo est£ sin poder levantar 
una carea, il y a un enfant qui ne peut 
pas soulever une charge. (Liz. 268-37.) 
— 3° (R-uzt), -sentarse, s'asseoir. — 
4<> (Sc), nombre propio, diminutivo de 
Graciosa, en vascuence GaSuSa : nom 
propre, diminutif de Gracieuse, en 
basque Ga§u§a. 

Saakifio (AN-b), cestito, petit panier. 
== Doble diminutivo de saski. Double 
diminutif de saski. oaskiSo bat gaztain 

BAIZ1K EZTUEN ONDOAREN GAI^EAN EZTIK 

balio ibiltzea , no vale la pena de subir 
al arbol que no tiene mas que un cestito 
de castaflas, ce n*est pas la peine de mon- 
ter sur un arbre qui n'a qu'un petit 
panier de chdtaignes. 



SaSpil (R) , sietemesino , enfant n4 au 
bout de sept mois de grossesse. 

Sasta (S, Leiz. Voc), rayo, foudre. 

Sastaifi (AN-b), barreflo pequeflo, 
petite vrille. Gizon ori sos batbn gatik 
SaStaiS-Silotik pasatuko litzake : ese 
hombre por una cuatrena (un sueldo) 
pasaria por el agujero de un barreno 
pequeflo (se dice para manifestar su 
apego al dinero) : pour un sou eel homme 
passerait par le trou d'une petite vrille 
(se dit pour marquer son amour de Var- 
genl). 

SaSteknlari (R-bid), langosta, salta- 
montes : sauterelle, criquet. 

Sata : 1© (L-ain-s), jicara, tasse. — 
2© (BN-haz), sal villa, platillo en que se 
sirven tazas y jicaras : soucoupe, petite 
assiette sur laquelle on sert les tasses el les 
petites tasses. — 3° (L-arbo-arr), taz6n, 
copa : bol, coupe. Eta Moisek hartu zuen 

ODOLAREN ERD1A ETA SATA BATZUBTAN EZARRI 

zuen , y asi Moises tom6 la mitad de la 
sangre y la ech6 en tazones, et Motse 
prit la moitie' du sang et la mit dans 
des coupes. ( Duv. Ex. xxiv-6.) 

Satandre (R-uzt), comadreja, belette. 
= De sagu , rat6n , souris -f- andere , 
seflora, dame. 

Sathar: lo (AN-b, BN, L, S), paflal 
de niflos, lange des enfants. Dimin. de 
zatar. Eta erdi zen bere seme lehen- 
jaioaz, eta Satharrez inguraturik etzan 
zuen barruki batean : y pari6 a su hijo 
primog^nito, y lo envolvi6 en paflales : 
et elle mit au monde son fits premier-ne°, 
et elle Venveloppa de langes. (Har. Luc. 
n-7.) Satar-urrina ukanki, £TA oraino, 
pipatzen ? (BN-ald) : teniendo olor de 
paflales, £ fumando ? i7 sent encore le 
maillot, et il fume? — 2o (BN, S), te>- 
mino de caza ; nombre con que se desi- 
gns al caza dor que desde una cumbre 
procura espantar las palomas, poniendo 
tela blanca en la punta de un palo : 
terme de chasse; nom dont on ddsigne le 
chasseur qui, posts sur une Eminence, 
effarouche les pigeons, en agitant une 
toile blanche au bout d'un Mton. 

Satatu (R-uzt], limpiar, nettoyer. 

Satetu (R-uztj, frotar, frolter. 

SATO (AN-b) : 1» bota pequefla para 
vino, petite outre k vin. Sato bat ardo- 

REKIN OGIA IZANEZ GEROZTIK, IDAUNEN DIEGU 

aisa atsa-artio '. con tal que tengamos 
una botita de vino con pan, resistiremos 
con facilidad hasta la noche : pourvu que 
nous ayons une gourde de vin et du pain, 
nous rtsisterons facilement jusqu k la 
nuit. — 2° oveja acostumbrada al pan 
y sigue al pastor que la llama, brebis 
accoutume'e au pain et qui suit le pasteur 
qui Vappelle. Ardi Satoa jarraikitzen 
ziaitak noranai , la oveja acostumbrada 
al pan me seguira donde quiera , la bre- 
bis accoutumie au pain me suivra n'im- 
porte ou. 

Sats (R-bid), espina, 6pine. Berze 

GRANO BANAK ERORI ZREN SATS- ARTETAN , 

otros granos cayeron entre espinas, 
d' autres grains tomberent parmi les 
dpines. (Matth. xm-7, ms-Lond.) £ Etzu- 

NIONA ERIN AZI ONA ZORE ALURREAN ? ^ NOLA 

du bada Sats? i dot ventura no sem- 
braste buena simiente en tu campo? 
• 6 pues de d6nde tiene zizafia ? n'avez- 
vous pas seme" une bonne sentence dans 
votre champ ? d'ou vient done qu'il y a 
de Vivraie? (Matth. xin-27, ms-Lond.) = 



Digitized by 



Google 



SATSI SE 



245 



El texto original habla de cizafia en vez 
de espinas en el ultimo ejemplo. L'ori- 
ginal parle d'ivraie au lieu d'ipines dans 
le dernier exemple. 

Satsi : 1° (R), bajar, descend re. — 
2o (R-bid-uzt), ordenar, traire. 

Saturdin (S), musgafio, mulot. Var. 
de saturdin. = De sagu urdin, rat6n 
gris, sour is grise. 

Sau (AN-est, BN-aezk-s, R-gard), Sahu 
(BN, L, Sc) : 1° limpio, aseado: propre, 
net. Haurrbki dbna etzitbn, ezta bethi 
mantarra. Sahurik jeikitbn : el que con 
nifios se acuesta , no siempre se levanta 
con la camisa limpia : celle qui couche 
avec des en f ants, n'a pas toujours sa che- 
mise nette quand elle se leve. (Oih. Prov. 
222.) — 2o (AN , S) , enteramente , entie- 
rement. Sahu blki duzu (Sc), ha salido 
libre, il est sorti litre. — 3° (BN, L), 
desamparado, sin medios : de'laisse', aban- 
donnS. Sahu niz (BNc), Sahu naiz 
(L-ain), soy perdido,/e suis perdu. 

Sauadera ( BN - s , . . . ) , vertedero de 
cocina, 4vier de cuisine. 

Saukarri (AN-b, BN-luz), escob6n 
para limpiar el horno , tcouvillon servant 
a nettoyer le four. Labba garbi zak Sau- 
karriarekin, limpia el homo con el 
escob6n, nettoie le four avec Vtcouvillon. 

Sauki ( BN - s ) , claramente , claire- 
ment. 

Saun : 1° (BN-s), seflor: sieur, mon- 
sieur. (De jaun.) — - 2o (BN-ald), jab6n, 
savon. (??) 

Saundu (?), marchitarse, se faner. 
Saundu dira bazterrbtako bblharra 
bbzala, se han marchitado como la hierba 
del campo, its se sont fane's comme I'herbe 
des champs. 

Saunkarri (AN-b), escob6n para 
limpiar el homo, tcouvillon servant a 
nettoyer le four. Var. de Saukarri. 

Sahupen ( BN , L ) , destrucci6n , des- 
truction. Salbatu zubn Lot egon izan 
zbn hirietako Sahupbnetik , libro a Lot 
de la ruina de las ciudades, il sauva Lot 
de la destruction de la ville. (Duv. Gen. 
xix-29.) 

SAURI : 1° (G-ori), un pez insipido 
de la costa, un poisson insipide de la 
cdte. — 2o (BN-gar), venga usted (trata- 
miento carifloso), venez (traitement de 
lendresse). 

SauSun (BN-gar, L, ...), mujer entro- 
metida , femme effronUe. £ SauSuna zer 
den? Emazteki elhbkbtari ta gauza flPI 
Se-zalea : i (ju6 es SauSun ? mujer habla- 
dora y aficionada a cosas menudas e" 
insigniGcantes : qu'est-ce que SauSun? 
une femme bavarde et mesquine aimant 
les choses petites et insignifiantes. 

Sahutarzun ( BN ) , limpieza , pro- 
preU. 

Sautu (R), Sautu (AN-est, BN-luz-s), 
sahutu (BN, L, S) : I© limpiar, asear : 
fourbir, nettoyer. — 2° (AN, Sc), ganarle 
a uno todo, r After unjoueur. — 3° (AN, L, 
gastar dinero, dtpenser de Vargent. Biha- 

RAM UNBAN ATHERATU ZITUEN HOGOI SOS, ETA 
BMAN ZIOTZAN OSTATUZAINARI , ZIOTSALA : 
Artha BZAZU GIZON HORI, ETA GARAITIKO 
SAHUTZBN DITUZKBTZUNAK, BERRIZ IRAGA1TEN 
NAIZENBAN, BIHURTUKO DAROZKITZUT I y 

otro dia sac 6 dos denarios , y los dio al 
mesonero, y le dijo : Cufdamele ; y cuanto 
gastares de mas, yo te lo dar£ cuando 
vuelva : le lendemain il lira deux deniers 
et les donna a Vhdte, et dit : Aie soin de 



lui ; et tout ce que lu ddpenseras de plus, 
je te le rendrai A mon retour. (Har. Luc. 

X-35.) GlZON OSTATUKOIAK DIRU AUNITZ 5AU- 

turen du (AN-b), el hombre aficionado 
6 la posada derrocharA mucho dinero, 
V habitue' de Vauberge dissipera beaucoup 
d' argent. — 4© borrar : biffer, effacer. 

LURRARBN GAlRETIK 5AHUTUKO DUT EGIN IZAN 

dudan gizona , raer6 de la haz de la tie- 
rra al hombre que he criado , j'extermi- 
nerai de la face de la terre Vhomme que 
j'ai crte. (Duv. Gen. vi-7.) — 5° (BN- 
ald, L-ain), destrozar, destruir : dHruire, 
mettre en pieces. Sahutuko zitut (BN, 
L), os he de destrozar, je vais vous 
mettre en pieces. — G<» (BN-am-s), barrer, 
balayer. Sukaldba sautu, barrer la 
cocina, balayer la cuisine. — 7° (AN-b, L- 
ain), baldar, estropier. Makil-ukaldika 
Sautu niaik, me ha baldado 6 palos, il 
m'a rout de coups de b&ton. — 8° ( BN , 
L, S), sincerarse, se justifier. Bere solas 

GUZIEKIN EZIN SAHUTU DU BERE BURUA , a 

pesar de todas sus palabras no puede 
sincerarse, malgre' toutes ses paroles 
il ne peut se justifier. ( Duv. ms.) 

Sautzale (AN-b) : 4° derrochador, 
gaspilleur. — 2° zurrador, qui rosse. 
— 3° jugador habil, joueur a droit. 

Sautze, Sahutze (BN?, L?) : lo mise- 
ria, misere. Hekien aitzinean eroriak 

GAUDBLARIK BGARRIZ ETA SAUUTZB IKHA- 

ragarri batean, estando nosotros en su 
presencia muertos de sed y en gran 
miseria , et nous sommes abattus consu- 
mes par la soif et menace's d'une grande 
ruine. (Duv. Jud. vu-14.) — 2© dispen- 
dio, dtpense. Diru-Sahutzeak deusik 

EZTIRB BIZIA GALTZBARBN ALDEAN , loS dis- 

pendios no son nada comparados con la 
perdida de la vida , les d6penses ne sont 
rien en comparaison de la perte de la vie. 
(Duv. ms.) = Tiene ademas esta palabra 
todas las acepciones derivadas de la 
palabra Sautu, Sahutu: « limpieza, ba- 
rredura , emborronamiento , derroche , 
desbancamiento, derrota, destrucci6n, 
baldadura y sinceramiento. » Ce mot 
possede en outre toutes les acceptions diri- 
v6es du mot Sautu, Sahutu: « propreU, 
balayage, effacement , prodigality, rifle, 
dtroute, destruction, estropiement et jus- 
tification. » 

Sauzale (BN-s) , lavandera , blanchis- 
seuse. Sauzale onak ikuztarri ona ( BN- 
s), la buena lavandera (tiene) buena pie- 
dra de la var, la bonne blanchisseuse (a) 
une bonne pierre a laver. 

Sauzi (n-uzt) : lo saltar, sauter. — 
2° salto, saut. (De jauzi.) 

Saz (BN-gar-s, R, S), el aflo pasado : 
antan, Van pass6. Var. de igaz. Sazko 

ZARAGOILAK AURTEN PANTALUN (BN-gar), 

zaraguelles del afio pasado (son) panta- 
lones este aflo, les culottes de Van der- 
nier [sont) les pantalons de cetic annexe. 

Sazkoan ADIN , AURTENGOAN BARDIN ( BN- 

s) : coetaneo del de antaflo, igualado con 
el de ogaflo : contemporain de celui d'au- 
trefois, 4gal a celui de cette annexe. = Se 
dice de los viejos que.se juntan con j6ve- 
nes. Se dit des vieillards qui fr4quenient 
les jeunes gens. Haz nezak egunko ara- 

GIAZ, ATZOKO OGIAZ ETA SAZKO ARNOAZ , ETA 

aSbterrak bihoaz : criame con carne de 
hoy, con pan de ayer y con vino de 
antaflo, y yo dire* adios 6 los medicos : 
nourris-moi de la viande d'aujourd f hui, 
du pain d f hier et du vin de Vannte pas- 



see, ef ye dirai adieu aux me"decins. (Oih. 
Prov. 243.) 

Se(AN-b-lez, BN-s), Se (R-bid) : i<> me- 
nudo : petit, menu, j Eltzua zer Sfi dago! 
; qu^ menuda est6 la parva ! comme Vai- 
r4e est bien battue ! — 2° (AN-b-lez, BN- 
luz-s, R), moneda inferior, cambios : 
monnaie, billon, i Baduzia SehekTk ? (Sc), 
I baduSea Serik? (BN-s) : i tiene V. cam- 
Bios, calderilla? est-ce que vous avez de 
la monnaie? Pesta baten Seak ematen 
bazinbztazu (BN-luz), si me diera usted 
cambios de una peseta , si vous me don- 
niez la monnaie d'un franc. — 3° (AN- 
b, R-uzt), ganado lanar, b$tes a laine. 
Negu tSarra aurtengoa azienda Searen- 
dako, el invierno de este aflo (es) malo 
para el ganado lanar, Vhiver de cette 
annte (est) mauvais pour les bHes a laine. 
Jende Sea (AN-b, BN), el pueblo bajo, 
la populace. Fariseoek etzuten lbnago il 
Jesukristo, jende Searen beldur zirela- 
kotz, los Fariseos no mataron antes a 
Jesucristo por temor al pueblo , les Pha- 
risiens ne tuerent pas Jtsus par craintc 
dupeuple. — 4° (S), palmo, empan. 

-Se : 4° (AN, BN-am-gar-s, R, S), 
sufijo que, unido a un adjetivo, signi- 
fica el exceso : suffixe qui, joint a un 
adjectif, signifie Vexces. Enetzat bota 
hok handise dira, zuretzat bota iiok 
tipiSe dira : para mi estas botas son 
demasiado grandes, para usted estas 
botas son demasiado pequeftas : pour 
moi ces bottes sont trop grandes, pour 
vous ces bottes sont trop petites. (Sal.) — 
2o (AN, B, G), diminutivo hoy reducido a 
algunos nombres, diminutif actuellement 
usiU dans quelques noms. AitaSe (Be) : 
abuelo, lit. : padrecito : aieul, lit. : petit 
pere. AmaSe (Be) : abuela, lit. : madre- 
cita : ateule, lit. : petite mere. — 3° (AN, 
B, arc?, G, L), es el mismo sufijo dimi- 
nutivo unido a verbos v equivalente a 
veces a « casi, algo » : c est le m4me suf- 
fice diminutif uni a des verbes et Equiva- 
lent quelquefois a « presque, quelque ». 
AituSe egin diagu aurtengo sagardoa (G- 
and ) , hemos casi terminado la sidra de 
este aflo, nous avons presque terming le 
cidre de cette annexe. Bada ori nik, beran- 
duSeago badere, erditsiezkero, erditsiko 

DUT NERE JaNGOIKOAREN GRAZIAREN OSA- 

suna : pues, aunque sea algo m&s tarde, 
si yo consigo eso, conse£uir6 la salud de 
la gracia divina : car, bien qu'il soil un 
peu tard, si f arrive a ceci, fatteindrai la 
santide la gr dee divine. (Mend. Ill -238- 
24.) TipituSe (L), algo pequeflo, un peu 
petit. ApalduSe ginuenean (ezen bazkaldu 
berriak ginen), cuando cenamos ligera- 
mente (pues habfamos comido muy poco 
habia), quand nous etlmes soupe* Uge- 
rement (car nous venions a peine de 
dCner). (Piar. Ad. 56-14.) HobekiSoono 
(Contr. de obekiSe-agoSo, BN-ost), un 
poco m^s bonitamente, un peu plus joli- 
ment. Len baino obeSeago eta apaindu- 
Seago, algo mejor y un poco m£s elegante 
que antes, un peu mieux et un peu plus 
kUqant qu'auparavant. (An. Esku-lib. 5- 
23.) — 4° (c, ...), sufijo intensivo de pala- 
bras demostrativas; signified « mismo » : 
suffixe intensifde mots dtmonstralifs, qui 
signifie « m4me ». = Cuando se aplica a 
una consonante, cambia en -tSe, como 
se vera oportunamente. Tanto una como 
otra variante se aplican en la declinaci6n 
por lo general detras del suGjo casual ; 



Digitized by 



Google 



246 



SEADURA — SEHE 



lo cual se guarda tambi£n, tratandose de 
sufijos modales : ordutiSek, « desde 
entonces mismo » (Maiatz. 27-6) ; orain- 
diSek (B, Apoc. xiv- 13), « desde ahora 
mismo; » berbalaSe : « en seguidita, 
lit. : en seguida mismo » (Ur. Gen. xxiv- 
18) ; alakoSeak, « los muy semejantes a 
aquel » (Bart. 11-220-13) ; oraingoSe, « de 
ahora mismo. » (Aft. Esku-lib. 35-14.) 
Tratandose de sufijos de nombres ani- 
mados , por ejemplo el dativo -i , el ine- 
sivo -can, el directivo -gana, el unitivo 
-gaz 6 -kin, etc., es mas comun que el 
intensivo preceda a estos sufijos : onb- 
tSegaz (B) y no onbgaztSe, « con este 
mismo ; »> ayetSbkin (G) y no ayekintSe, 
« con aquellos mismos. » Conozco sin 
embargo un ejemplo de lo contrario : 
arise, « a aquel mismo. » (Olg. 69-6.) 
La generalidad decimos aSeri 6 arbtSbri. 
Si el sufijo es compuesto, la particula Se 
se intercala entre los componentes. De 
on -f- agino -|- Se se forma onaSegiSo , 
« hasta aca ; » de a -|- lanik -|- Se sale 
alantSerik (B-l) , alantSik (B-ea) , alan- 
tSek. (Aft. Esku-lib. 26-23.) De ordutik 
-f- Se generalmente ordutiSek. Este ul- 
timo ejemplo, unido a la existencia de 
ortirik (B-mu) por ortik , « desde ahi , » 
y anoirik (B-mu), por andik, « desde alii, » 
hace creer que el sufijo -tik es compuesto 
de -ti y del modal -ik ; como -lanik se 
compone de los dos modales -lan y el 
mismo anterior. Lorsque ce suffixe s y ap- 
plique a une consonne, il se change en 
t5b , comme on le verra plus loin. Vune 
et V autre variante s'appliquent ginirale- 
ment dans la diclinaison apres le suffixe 
casuel; ce qui *' observe igalement lors- 
qu'il s'agit des suffixes modaux : ordu- 
tiSek, « d'alors mime » [Maiatz. 27-6) ; 
oraindiSek (B, Apoc. xiv-13), « des main- 
tenant mime; » berealaSe : « tout de 
suite, lit. : tout de suite mime » (Ur. Gen. 
xxiv-18) ; alakoSeak, « les tres semblables 
a lui » (Bart. 11-220-13); oraingoSb, « de 
maintenant mime. » (Aft. Esku-lib. 35- 
14.) Quand il est question de suffixes de 
verbes animis, par exemple du datif-i, 
de Vinessif -gan, du directif -gana, de 
Vunitif -gaz ou -kin, etc., il est plus com- 
mun de faire pricider ces suffixes par 
Vintensif : onetSegaz (B) et non onegaz- 
tSe, « avec celui-ci mime ; » ayetSekin 
(G) et non ayekintSb, « avec eux-mimes. » 
Je connais, cependant, un exemple du 
conlraire : ariSe, « a lui- mime. » (Olg. 
69-6.) En giniral, nous disons aSeri ou 
aretSeri. Si le suffixe est composi, la 
particu le Sb s'intercale entre les compo- 
sants. De on -f- agiSo -)- §e on forme ona- 
Segino, « jusqu'ici; » de a -(- lanik -f- Se, 
alantSerik (B-l), alantSik (B-ea), alan- 
tSek. (Aft. Esku-lib. 26-23.) De ordutik 
-L- Se Von fait giniralement ordutiSek. 
Ce dernier exemple, uni a Vexistence 
cTortirik (B-mu) pour ortik, « de la, » et 
andirik (B-mu) pour andik, « de la-bas, » 
fait croire que le suffixe -tik est composi 
de -ti et du modal -ik , comme -lanik se 
compose des deux modaux -lan et -ik. 

Seadura, pormenor, minucia : ditail, 
minutie. (Lecl.) 

Seakatu (AN-b, BN-s,. R), Sehakatu 

iBN, L, S) : lo desmenuzar, pulverizar : 
iroyer, pulviriser. Arri Seakatzen irabaz- 

TBN DITIAT EGUNEAN Bl PESTA TA ERDI (AN-b) , 

gano al dia dos pesetas y media en desme- 
nuzar piedra,/e gagne journellement deux 



francs cinquante a casser de la pierre. 
— 2° cambiar una moneda por varias 
inferiores, monnayer une piece. Pesta 
Seatuz-geroztik nolanai goaten da : la 
peseta, despu&s de cambiada, se va corao 
quiera : lorsqu'un franc est changi, il s'en 
va tres vite. — 3° ( AN-b, L-ain ) : zurrar, 
rosser, rouer de coups. Maistruak esko- 

LAKO ZENBAIT MUTIKO SEAKATU OMBNDITU 

joka (AN-b), dicen que el maestro ha 
zurraao a algunos chicos de la escuela , 
on dit que le maitre d'icole a rossi 
quelques gamins de Vicole. 

Seakin (BN-s), residuo de lefta, brou- 
tilles de bois. 

Searratu : 1° (L), cortar las ramas 
laterales de un arbol : couper les branches 
latirales d'un arbre, Vilaguer. — 2° (L- 
ain), calentar al fuego un palo para qui- 
tarle la corteza 6 para enderezarlo : 
faire passer un b&ton par le feu, afin 
de lui enlever son icorce ou de le redres- 
ser. 

Seharte (BN-osti) , rato de serenidad, 
diminuci6n de la lluvia : iclaircie rela- 
tive, diminution de la pluie. 

Seatu (AN, R), Sehatu (L) : 1° des- 
menuzar, dividir, destrozar : imietter, 
morceler, briser. — 2° (AN-b, BN-am-s), 
maltratar, golpear : maltraiter, baltre. 
Dimin. de zeatu. — 3° (AN-b, BN-s, L- 
get, ...), masticar, mdcher. — 4° (AN, 
L), explicar, expliquer. — - 5° (AN-b, 
BN-s, R), cambiar moneda, monnayer. — 
6° (AN, BN), rajarse, cascarse : se fendre, 
se filer. Eztu Sehatuko khanabera hau- 
tsia, eztu urhentuko mitSa orano khe 
bnaiten diena, bere kausaren justizia 
trionfarazi-artio (BN, Matth. xn-20) : no 
quebrara la cafla que esta cascada, ni 
apagara la torcida que humea, hasta que 
saque a victoria el juicio : il ne rompra 
point le roseau dija brisi, et n'iteindra 
pas la meche qui fume encore, jusqu'a ce 
qu'il fasse triompher la justice. 

Sehatzapen, divisi6n, distribuci6n : 
division, distribution. Eta Moisek Gaden 

LEINU ETA SEMEEI BEREN FAMILIEN ARABERA 
BMAN ZIOETEN GOZAMENA , ZEINAREN SBHA- 

tzapena hau baita : y di6 Moises a la 
tribu de Gad y a los hijos de ella su 
posesi6n segun sus parentelas, cuya dis- 
tribuci6n es esta : Motse donna aussi a 
la tribu de Gad et a ses enfants la terrc 
qu'elle devait possider selon sa famille ; 
en void la division. (Duv. Jos. xin-24.) 

SEBEDERA (G-don), vela pequena, 
vulg. burriquete, petite voile. 

Sebedera tSiki (G-don), vela menor 
que la anterior, voile encore plus petite 
que la pricidente. 

Sedarratu ( AN - b-lez , L- ain ) , cortar 
ramas laterales, podar ligeramente los 
arboles para su embellecimiento : cou- 
per les branches latirales, imonder lige- 
rement les arbres pour leur embellisse- 
ment. 

Sedarratzale (AN-b), podador, imon- 
deur. 

Sedatu : 1° conducir, conduire. (Har. 
Voc.) — 2° (BN, S), limitar, demarcar : 
limiter, dimarquer. (De Sede.) Seda deza- 

TEN OSTB BAKOTSEKO NONBREAREN ARABERA, 

para que demarquen segun el numero de 
la gente de cada uno, pour que Von par- 
tage d' apres le nombre de cnacun. (Duv. 
Job], Jos. xm?-4?.) — 3°(L?), disponer, 
disposer. Gizonak asma , Jainkoak Seda 
el hombre propone, Dios dispone 



Vhomme propose , el Dieu dispose. (Duv. 
ms.) 

SEDE : 1° (BN-ald-gar), ray a que no 
debe pasar el juffador de bolos, raie que 
lejoueur de quiltes ne doit pas dipasser. — 
2° (BN, S), limite, linde : limite, dimar- 
cation. — 3° (BN, L, S), objeto material 
6 moral, designio, miras, fin, intenci6n : 
objet matiriel ou moral, dessein, but, fin, 
intention. ^ZerSbdetan heldu zare? £.con 
qu£ intenci6n viene usted ? dans quelle 
intention venez-vous? (Duv. ms.) Elgar 

LAGUNDUZ GURE SBDERAKO GIRA , ayudan- 

donos llegaremos a nuestro objeto, en 
nous entr' aidant nous parviendrons a not re 
but. [Prop. 1883, p. 248.) Nahi dut izan 

ZAITEZEN NERB BIHOTZEKO MAITHAGUNB GU- 

zien Sede bakharra, quiero que seais el 
objeto de todas las afecciones de mi 
coraz6n , je veux que vous soyez Vobjet 
de toutes les affections de mon cceur. (Lig. 
5° visit.) 

Sede hartu (BN?, L?), deliberar, 
dilibirer. 

Sede-hartze (BN?, L?, Duv. ms), 
deliberaci6n, deliberation. 

SEDEBO (BN-gar), quiebra, faillite. 

« SeDEBUN-SEDEBAN NIK EZTUT ZER EMAN » 
ERRATEN OMEN ZUEN PLAZAN , ATORRA GIBE- 
LETIK ABIATUZ, ZORRAK GARBITU EZIN ZUTE- 
NAK', TA GEROZTIK EZIN AGER ZITEKBAN I 

« Sedbbun-Sedeban, yo no tengo nada 
quedar » parece que decia en la plaza, 
enseftando por detras la camisa, el que 
no podia pagar las deudas; y despues 
no podia manifest arse en publico : il 
par ait que celui qui ne pouvait payer ses 
dettes d is ait en montrant sa chemise par 
derriere : « Sedbbun-Sedeban, il ne me 
reste rien a donner; » ensuile il ne pou- 
vait se montrer en public. 

Sedela (BN-ist), banco, banc. (?) (D. 
lat. se/Za?.) 

SEDERA (BN, L, S), lazo para coger 
pajaros : collet, lacet servant a prendre 
des oiseaux. Ulia hartzen da argian, 
Soria Sederan (BN-aldj : la mosca se deja 
coger en la luz, el pajaro en el lazo : la 
mouche se laisse prendre a la lumiere, 
Voiseau au lacet. 

Sederrakin (L), recortes, imondes. 

Sederratu (L), recortar, imonder. 
Var. de Sedarratu. Sokho batean min- 
degi puSka bat, neguko lanarteetan lan- 
dare ZENBAIT LURREAN EZARR1 , AINTZINEAN 
EZARRIAK EDO BEREN BAITHARIK SORTU DIRE- 

nak Sederratu (behar da) : (se debe pro- 
curar) un pequeflo semillero en un rin- 
c6n, plantar en los ratos libres de 
invierno unas plantas en tierra , recortar 
las anteriormente puestas 6 las que han 
brotado espontaneamente : (on doit 
avoir) une petite pipiniere dans un coin, 
planter pendant les loisirs d'hiver quelques 
plantes en terre, imonder celles qui y 
ont iti mises pricidemment ou celles qui 
ont poussi spontaniment. (Duv. Labor. 
152-4.) 

Sedetsu : 1°(BN?, L?), intencionado, 
de mucha intencidn : inlentionni, de 
beaucoup d'intention. — 2° (?, Duv. ma), 
lleno de intenciones que apenas se rea- 
lizan, plein d 'intentions qu'on ne rialise 
guere. 

Sehe : 1° (BN, L, S), raenudo : menu, 
petit. Var. de Se (1°). Dimin. de zehe. 
— 2° (BN, L, S), calderilla, moneda de 
cobre : billon, petite monnaie de cuivre. 

PlARRESEK EMAN ZION ETSEKO ANDREARI 



Digitized by 



Google 



SEHEDRI — SERRENDA 



247 



HAMAR SOSEKO SURI BAT ETA ANDRE HORREK 

bihurtu zioenean Sehea : Pedro di6 a la 
ama una moneda blanca de diez sueldos 
( perras chicas ) , y cuando esa seftora la 
devolvio la calderilla : Pierre donna a la 
mattresse de maison une piece blanche de 
dix sous, el quand cetle femme lui rendit 
la monnaie. (Piar. Ad. 34-4.) — 3° (L- 
ain), ganado lanar, bites a laine. — 
4° (BN?, L?) f llano, sencillo, afable : 
aimahle, simple, a/fable. Jaun iiom sehea 

DA, NORNAHI M1NTZA DAKIOKE : ese SeflOr 

es afable , cualquiera puede hablarle : ce 
monsieur est affable, n'importe qui peut 
lui parler. (Duv. ms.) 

Sehedri (BN-ald), menudencia, con- 
junto de cosillas, objetos insignificantes, 
caterva de gente rauy joven : tas depetites 
choses, de menus objets ou de bibelots, 
ribambelle de toules jeunes personnes. 
Sagar ederrenak saldu tugu, etzauku 
geld1tzen gehiago sshedria bat baizik i 
hemos vendido las mejores manzanas, ya 
no nos queda mas que un puflado de peque- 
ftas : nous avonsvendu lespommes les plus 
belles; il ne nous en reste plus qu'une poi- 
gne'e de petites. Plazan etzen gizon eginik 
batere, gazte- Sehedri a bat bakharrik : 
en la plaza no Labia ni un hombre ma- 
duro, solo un grupo de jovenes : sur la 
place on ne voyail pas un seul homme 
fait, quelques tout jeunes gens seule- 
ment. 

Seheki (AN, BN, L, S), circunstancia- 
damente, en detail. Igor eni berriak Sehekj 
( BN-ald ) , enviadme noticias con porme- 
nores, envoyez-moi des nouvelles bien 
circonstancie'es. 

Sehela (BN, L), cancilla, puerta de los 
campos : claire-voie, porte rustique des 
champs. 

Sehetasun : l°(AN,BN,L,S),circuns- 
tancia, pormenor : circonstance , de'tail. 
Erraiten nauzun, sehetasunetan sarthu 
gabe, zonbat zen gure herstura handia : 
yo os decia, sin entrar en pormenores, 
cu&n grande era nuestro apuro : je vous 
disais, sans enlrer dans les details, com- 
bien Ha it grande notre extre'mite'. (Prop. 
1883, p. 134.) — 2°(L?), definicion, defi- 
nition. Nahiago dut ezagutu ene baithan 

BEKHATUAREN URRIKIA,EZEN-EZ JAKIN NOLAKO 
HITZEZ ATHERATZEN DEN HARTAZKO §EHE- 

tasuna : yo prefiero sentir la compun- 
ci6n de los pecados , que saber con qu£ 
g^nero de palabras se ha de defimr : 
j'aime bien mieux sentir la componction, 

?ue de savoir comment on la difinit. (Duv. 
mit. 2-18.) 

Seflatz (L-s), milano (ave de rapifia), 
milan (oiseau de proie). 

Segada (Lc), lazo para coger pajaros, 
lacet ou lacs pour prendre des oiseaux. 

Sei : 1° (BN-aezk-s, R), fiesta, fite.— 
2° ( B-ar-berg-mond-otS-ub, G-azp), seis, 
six. Var. de sei. 

Sehiala (S), al por menor, en de'tail. 

§eiki (BN-aezk), levantarse, se lever. 
(De jeiki.) 

Sell (BN-gar), cancilla, claire-voie. Var. 
de Sehela. 

§ek (R-bid), vosotros, vous (pluriel). 
See zrei lurreko gatza, vosotros sois 
la sal de la tierra , vous ites le sei de la 
terre. (Matth. v-13, ms-Lond.) 

SEKEN (S-bark), mujer de excelentes 
prendas, femme de manieres distingutes. 

§ekor : 1° (G-etS), novillo, bouvillon. 
2° Sekhor (L, Har.), ternero, veau. 



SELITA (R), Selte (BN-s), silla, 
chaise. (?) = Usanse tambi£n los dobles 
diminutivos Selitanko (R) y Selteko 
(BN-s). On emploie tgalement les doubles 
diminutifs Selitanko ( R ) et selteko 
(BN-s). 

SELU : 1° (S), albarda de burros, bat 
des ines. — 2° (G-and, L-ain, R-uzt), 
enjalma que se pone bajo la albarda, 
panneau ou couverture que Von place sous 
le bit. 

§EME : 1° (R), jeme, la distancia 
entre los dedos pulgar e indice bien 
estirados : demi-empan, la distance exis- 
tant entre le pouce et Vindex dearths. = 
La Academia espanola, al asignar la 

f>aterriidad de esta voz a los vocablos 
atino y griego respectivamente spithama 
y <rictOa{nrj f parece que ignora la existen- 
cia del vasco Seme; lo cual nada de 
extrailo tiene, pues no hay en su seno 
un solo individuo que sepa esta lengua. 
Esta palabra viene, sin duda, de se, 
dimin. de zehe, « palmo, » y me, « del- 
gado, reducido. » En assignant la pater- 
nit^ du mot jeme au latin spithama et au 
grec <ric».8a(i^, UAcade'mie espagnole semble 
ignorer Vexistence du basque Seme ; ce 
qui n'a rien de bien extraordinaire, si Von 
considere qu'il n f existe dans son sein 
aucun membre connaissant cette langue. 
Ce terme vient, sans doute, de Se, dimin. 
de zehe, « empan , » et me, « mince, 
rtduit. » — 2° (c, ...), hijito, petit enfant. 
Dimin. de seme. Erriko Seme (G-don) : 
hijo del pueblo, natural de San Sebas- 
tian : fils de Vendroit, habitant de Saint- 
Stbasiien. 

Semeeri (BN-s), chiquilleria, familia 
menuda y nuraerosa, conjunto de hijos 
pequefios: marmaille, famille nombreuse 
et petite, ensemble de petits en f ants. 

SENBERA (S), Senboren (BN-haz), 
requeson, fromage mou. 

Senda (S), Sendra (BN-ald, S-li), 
bide-Senda (AN-b), bide-Sendra (L), sen- 
dero, sentier. (??) Susen ezartzkitzie 
haren senderak (BN, Matth. m-3), SuSent 
etzatzie haren sendak (S, Matth. m-3), 
haced derechas sus veredas, rendez droits 
ses sentier s. 

Senide(S-at), tocayo, homonyme.Var. 
de izenide. 

§ENIKA, medida equivalente A un 
kilo, mesure Equivalente au kilo. Senika 

BAT OGI-B1HI D1NERO BATETAN, ETA HIRUR 
SENIKA GARAGAR DINERO BATETAN '. doS 

libras de trigo por un denario, y seis 
libras de cebada por un denario : la 
mesure de bti se vend un drachme,et trois 
mesures d'orge un drachme. (Leiz. Apoc. 
vi-6.) 

§er (R), a vosotros, a vous (pluriel). 

SERA (R), molleja de aves, gtsier des 
oiseaux. 

Seraila (G-and), delgaducho, fluet. 

Serdietsi (BN-s), alcanzar, conseguir : 
atteindre, obtenir. 

SERLO, cabellera, chevelure. (Har. 
Voc.) 

Serlotsu, peludo, poilu. (Ax.) Okha- 
sinoa kopetan, belarrean, aitzinaldean 
iletsu da eta Serlotsu ; baiRa garhai- 
tean, garzetan, gibel-aldean, mots, soil, 

GARBAL, KARSOIL ETA 1LE GABE '. la OCa- 

si6n es peluda en la frente, en la parte 
delantera ; pero en la cerviz, en la nuca, 
en la parte posterior, es mocha , pelada , 
calva y sin pelo : V occasion est poilue au 



front et devant; mais elle a le cou, la 
nuque et I'occipul tondus, peUs, chauves 
et ras. (Ax. la-153-19.) 

Sermen (BN-s), peru^tano, poiril- 
lon. 

SERRA : 1° (AN-b, BN-ald), encaje 
que llevan las mujeres para adorno, den- 
telle que les femmes portent en guise de 
parure. Esku-lanetan ikasia den mazte- 

KIAK SERRA EROSTEN EZTU DIRURIK IGOR- 

tzen (AN-b), la mujer que sabe hacer 
labores no gasta el dinero en comprar 
encajes, la femme qui sait travailler ne 
dtpense pas son argent a acheter des den- 
telles. — 2° (BN-s), harapos, haillons. — 
3° (AN-b-lez, Gc, ...), rebanadita, petite 
tranche. Dimin. de zerra. Artaserra, 
rebanadita de borona, petite tranche de 
mature. Ogiserra, rebanadita de pan, 
petite tranche de pain. GaztaSerra, reba- 
nadita de queso, petite tranche de fro- 
mage. — 4*> (G), chuleta, carne de cos- 
tilla : cdleletle, morceau de la cole. 

Serrakatu (Lc), cortar las manzanas 
en forma de ruedas de salchich6n, cou- 
per les pommes en rondelles.z=z Se tienen 
en agua por espacio de ocho dias por lo 
m6nos y se obtiene asi una sidra ligera. 
On les met dans Veau pendant au moins 
huit jours, et Von obtient ainsi un cidre 
Uger. 

SerraSta: 1° (AN-b, S-gar), lech6n, 
cerdo pequeflo : cochon de lait, goret. 
— 2° (AN-b), rebanadita, petite tranche. 
= Doble diminutivo de zerra. Double 
diminutif de zerra. 

Serratu (AN-b, G-and). (V. Serra- 
katu.) Sagar serratuarekin pitar obea 
egiten da osoarekin baiSo , con manza- 
nas rebanadas se hace mejor sidra que 
con enteras, on fait du meilleur cidre 
avec les pommes couples en tranches 
qu'avec celles qui sont entieres. 

SERRENDA : 1° (AN-eraz-etSa), 
c6dula, billet. — 2° (AN-b), tira de papel, 
de pano : bande de papier, bandc 

d'6to/fe. SOKARIK EZPADA, EKARRAK OIAL- 

Serrenda bat : si no hay cuerda, trae 
una tira de pano : *'i/ n'y a pas de 
ficelle, apporte une bande aUoffe. Eta 

BERTAN ILKHI ZEN H1LA , OIN - ESKUAK 
LOKARRI-SERRENDA BATZUZ ESTEKATUAK ETA 
BEG1THARTEA ESTALIA HIL-OIHALAZ : y en el 

mismo punto sali6 el que habia estado 
muerto, atados los pies y las manos 
con vendas, y cubierto el rostro con un 
sudario : et soudain le mort sortit, ay ant les 
mains et lespieds lie's avec des bandeletles, 
et le visage envelopp6 d'un suaire. ( Har. 
Joan, xi-44.) Eta bulharretakoa iratsi- 
KIKO da bere erbeztunez soingainekoa- 

REN ERREZTUNEI MORED1NEZKO SERRENDA 

batez, y se junte el racional con sus 
sortijas a las sortijas del efod con un 
cordon de jacinto : le rational sera atta- 
che par ses anneaux aux anneaux de 
V4phod, avec une bande d'hyacinthe. (Duv. 
Ex. xxvm-28.) — 3° (AN-b, L), franja, 
frange. Be hen eginkabiak berriz dara- 

MAZKITE GUZIAK GIZONEZ IKHUSIAK IZATEA- 
GAT1K ; EZIK ZABALTZEN D1TUZTE BEREN LA- 
RRUZKO SERRENDAK ETA L1TSAK LUZATZEN : 

y hacen todas sus obras, por ser vistos 
de los hombres ; y asi ensanchan sus 
filacterias y extienden sus franjas : its 
font loutes leurs actions pour Ure vus 
par les hommes ; e'est pourquoi Us Har- 
gissent leurs phylacteres et ornent leurs 
franges. (Duv. Matth. xxm-5.)— 4°(L?), 



Digitized by 



Google 



248 



SERRENTA — SILDERI 



corbata, cravale. Eta lephoan artha 

HANDIREK1N INGURATUA ZUEN §BRRENDA 
NABAR ETA HERTSIAK BRAKUSTERA EMATEN 
ZUEN IGANDETAKO ARROPEKIN APMAINDURIK 

bideari lothua zela , y la corbata abiga- 
rrada y estrecha que tenia con sumo 
cuidado rodeada al cuello daba a en ten- 
der que se puso a caminar vestido de 
dia de fiesta, et la cravale bicolore et 
HroUe qu'il s'Mait mise avec grand soin 
autourau cou indiquait qu'il ttait habilli 
en jour de fSte. (Piar. Ad. 7-16.) 

SERRENTA (BN-gar, Sal.), vivo, 
listo, cuidadoso : vif, e^veilU, de'lure', soi- 
gneux. 

Serrero (R-bid), becerro, veau. (D. 
esp. cerrero'h) 

Serri : 1° (AN-b, BN, L, Sc), cerdo, 
pore. = Como sucede con mucbas otras 
palabras comprendidas en esta letra, la 
voz Serri se usa ya como si no fuera 
diminutivo de zerri. Comme il arrive 
avec beaucoup d'autres mots compris dans 
cette lettre, le mot Serri s'emploie d4ja 
comme s'il n'Mait pas diminutif de zerri. 
— 2° ( BN-am , S ) , papo, tumor del cue- 
llo : goitre, cerlaine tumeur qui vient au 
cou. 

Serri -ahan (BN), Serri - adan ( BN- 
haz ) , Serri - aran (BN-ald ) , endrina , 
ciruela silvestre : prunelle, prune sauvage. 

Serri- azpi (R-uzt), jam6n, jambon. 

Serri - bazka (BNc, Lc, Sc), forraje 
que se da a cerdos, distinto del ozale, 
ogale, que es de salvado : fourrage que 
Von donne aux pores, different de ozale, 
ooale, qui se compose de son. = En AN- 
b es comida de cerdos en general, como 
lo indica la palabra. Ce mot signifie, en 
AN-b, nourriture des cochons, en general, 
comme I'indique le mot lui-m4me. 

Serri -buztanka (S), en fila, a la 
file. 

Serri -gerezi (AN-b, S), cereza sil- 
vestre : merise, cerise sauvage. 

Serri -gerezitze (S, Alth.), cerezo 
silvestre, merisier. (Bot.) 

Serrikume (AN-b, L), cochinillo, 
lech6n : cochon de lait, laiton {pop.). 

Serri -mutur (?), planta rastrera que 
se da de comer al ganado, de poca 
simiente, flor de color de rosa, crece 
entre patatas, manzanales, etc., en tierra 
f6rtil y sembrada : plante rampante qu'on 
donne a manger au be" tail; elle grene 
peu, et sa fleurest rose; elle pousseparmi 
les pommes de terre, les pommeraies, etc., 
en terre fertile et ensemenc4e. 

Serrisaldo (R-uzt), piara de cerdos, 
troupeau de pores. 

Serritegi (AN, BN), Serritei (S), 
Serrizola (L-s), pocilga, porcherie. 

SertaSiri (AN , BN) , pua de ingerto , 
bouture de greffe. 

Sertatu : 1° (AN-b, BN-s, L), inger- 
tar, greffer. Hormateakgeldituak badira, 
abia daite arbola-serthatzen : si las 
beladas han cesado, puede comenzarse el 
ingerto de arboles : si les gettes ont 
cesse", on peut commencer a greffer les 
arbres. (Duv. Labor. 102-22.) Gaztena 
horibk oro Serthatuak dira , todos esos 
castanos ban sido ingertados, tous ces 
chAtaigniers ont He" greff6s. — 2° ( AN- 
b), Serthatu (BN-ald), vacunar, vacci- 
ner. Haurra Serthaazi dute, han hecho 
vacunar al nifio, Us ont fait vacciner Ven- 
fant. 

SERTO (AN-b, BN, L) : lo ingerto, 



greffage. Aboztuan, ... aSaleko Serthoak 
akhabatzea : en agosto, ... terminar los 
ingertos de corteza: en ao&t, ... terminer 
les greffages d'4corce. (Duv. Labor. 104- 
33.) Bekhatutik sortzen eta heldu diren 
Sertoak, los brotes que nacen y han lle- 
gado del pecado, les bourgeons qui 
viennent el qui poussent du pe'che'. (Ax. 
l«-22-8.) — z° vacuna, vaccination. Ser- 
toa izaten den bezain laster, bear ditugu 
Sertatu brriko aur guziak (AN-b) : en 
cuanto haya vacuna, hemos de vacunar 
todos los ninos del pueblo : lorsqu'il y a 
vaccination, nous devons faire vacciner 
tous les enfanls de Vendroit. 

SertoSotS (BNc), SertotSotS (AN-b), 
pua de ingerto, bouture de greffe.' 

SERU (BN-s, R), cierto cereal que se 
da al ganado lanar y vacuno, vulg. ger6n: 
gesse, cerlaine ctrtale que Von donne aux 
betes a laine et a comes. 

SeSen (AN, BN, G, L, R), torete, tau- 
rillon. Dimin. de zezen. 

SeSenko (AN-b, BN-s, L, R, S), torete 
pequeno, petit taurillon. = Doble dimi- 
nutivo de zezen. Double diminutif de 

ZEZEN. 

SeSkIL (Lc), tamara, residuo de lefla, 
broutilles de bois. 

Sestatu (S), probar, gotiter. 

SeSu (R), azuela, doloire. Var. de 
zeio. 

SETA (BN-bard), estopa de primera 
calidad, a diferencia de mokuSi y Sar- 
danga, que lo son de segunda y tercera 
respectivamente : itoupe de premiere 
qualiti, a la difference de mokuSi et Sar- 
danga, qui sont de deuxieme et troisieme 
qualiti. 

Setoin (BN-arr), hipo, hoquet. Var. de 

ZOTIN. 

Sehuxne (BN) , jeme, distancia entre 
las extremidades de los dedos pulgar e* 
indice, estirados ambos cuanto sea posi- 
ble : demi-empan, distance comprise 
entre les extre'mite's du pouce et de Vin- 
dex, icarUs le plus possible. Var. de 
Seme. 

Sean ( L- ain ) , Sehune ( S ) , jeme : 
demi-empan , mesure de longueur 
ancienne. Var. de Seme. Sehunez han- 
diago nuzit hori beno (S), soy un jeme 
mas grande que ese, je suis plus grand 
que lui d'un demi-empan. 

Seuri (R-bid), hierba graminea de 
mucho alimento para el ganado especial- 
mente lanar, vulg.ger6n : gesse, gramin4e 
tres nourrissante que Von donne surtout 
aux bites a laine. Aurten biltu digu 
kosetSa ona : gari, olo, garagar, seuri 
eta zalge , guzuetarik : este aflo hemos 
recogido buena cosecha : trigo , avena , 
cebada, ger6n y arveja, de todo : cette 
annie nous avons eu une bonne rtcolte : 
bl4 , aooine, orge, gesse et vesce, de tout. 

Sdz (R), al pormenor, en dHail. §£z 
saltan deik kek (R-bid), aquellos ven- 
den al por menor, Us vendent en detail. 

Sibera (AN ?), chistera para jugar a 
la pelota, sorte de palette servant a jouer 
a la pelote. 

Siberu (S), Suberoa, una de las re^io- 
nes del pais vasco : Soule, une des regions 
du pays basque. Dimin. de zibero, ziberu. 
5iberutarrak , los Suletinos, les Soule- 
tins. 

Sibinko (R), pasarela, puente menor 
por donde pasan las caballerias : passe- 
relle , petit pont par ou passent les mon- 



tures. = Doble diminutivo de zibi. Double 
diminutif de zibi. 

Sibirita (L-bir), vela de resina, chan- 
delle de rtsine. Var. de Siribita. 

SibiSte (G-and), lazada, nosud. 

Sidor, senderito, petit sentier. (Har. 
Voc.) Dimin. de zidor. Etzaiteztela 
aparta Jaunaren Sidorretarik , no OS 
alej^is de los senderos del Senor, ne 
vous e"cartez pas des senders du Seigneur. 
(J. Etcheb. Eliz. p. 178.) 

Sifa-Safa (B-bid), cigarra (insecto), 
cigale {insecte). 

Siflatu (BN-gar), devorar, zampar : 
d6vorer, bdfrer. (D. fr. pop. siffler ?.) 

Sigortu : 1° (AN-b, G), requemar, 
tostar demasiado : griller, rdtir un peu 
trop. Paratzik bizpairu arto-zerra Sigor- 
tzen, pon a tostar dos 6 tres rebanadas 
de borona, /aw rdtir deux ou trois 
tranches de me'ture. — 2° (BNc, L, R, 
S), secarse, se se'eher. Oihanik ezten 
tokian, belharrak sipiltzen dira, lurra 

SlGORTZEN ETA HIRRISKATZEN DA '. donde 

no hay bosques, las hierbas se marchi- 
tan, la tierra se seca y se hiende : ou il 
n'existe pas de bois, les herbes se fl&- 
trissent, la terre se seche et se crevasse. 
(Duv. Labor. 150-33.) 

Sikana (AN-b), trampa, jugarreta : 
mauvais lour, polissonnerie. (D. fr. chi- 
cane*!.) Sikana gogoan dagonarekin eztai- 
teke fiatu, no se puede fiar de quien 
esta pensando en hacer trampas, on ne 
peut se fier a celui qui m^dite des mau- 
vais lours. 

Sikil (L), pequeno , petit. Erhi Sikil, 
dedo meflique, petit doigt. 

Sikin (AN-b), Sikhin (BN-gar-s), 
sucio, sale. Dimin. de zikin. 

Sikindu (AN-b), Sikhindu (BN,...), 
ensuciar, salir. 

Sikinkeria : 1° (AN, BN, R), sucie- 
dad, saleU. — 2° (AN, BN), jugarreta, 
mauvaise farce. 

Sikiro, Sikhiro : lo (AN-b, BNc, Sc), 
carnero castrado : btlier chdlre", mou- 
ton. — 2° (?), eunuco, eunuque. Dimin. 
de zikiro. 

Sikitatu (AN-b) , castrar, chdtrer. 

Sikitatzaile (BN-baig), capador, chi- 
treur. 

Sikite (BN), carnero, mouton. 

Sikitero (AN-b, BN-ald, L-ain), capa- 
dor, chAtreur. Ezbide da urrun Sikite- 
ro a, SULUBITA EZAGUN DA (AN-b) .' nO 

debe dee star lejos el castrador, se siente 
el silbato : le chitreur ne doit pas Hre 
loin, on entend le sifflet. 

Sikhor (BN-gar, Sal.), salvadillo: 
petit son, son menu. 

Sikore (S), Sikori (AN-b), achicoria, 
chicore'e. {ri) 

Silar (BN, L), plata, argent (mital). 
Dimin. de zilar. ' 

Silatu : 1° (R), sajar postemas, inciser 
ou dtbrider les abces. — 2° (ANc, BNc, 
Sc), horadar, agujerear : percer, trouer. 

Silderatu (BN, Sal.), hacer una lazada 
en el extremo de una cuerda, faire un 
nceud au bout d'une corde. 

SILDERI (AN-b), presilla, ojal adhe- 
rido a una pieza, a diferencia del ojal 
ordinario que se abre en la pieza misma : 
bride, boutonniere que Von ajoute a une 
piece, diff&rente de la boutonniere ordi- 
naire que Von ouvre dans la piece me* me. 

ATORRA AU ESTUEGI DIAK, 10K SlLDERI BAT : 

esta camisa me viene prieta, hazle una 



Digitized by 



Google 



SILDRE — SINGILIZ 



249 



presilla : cette chemise me serre trop, 
faites - lui une bride. 

Sildre (BN-luz, Sal.), lazada a la 
extremidad de una cuerda, naeud de 
VextrkmiU d'une corde. (V. Silderi.) 

Sili (BN, Sal.), basurero, dep6sito de 
basura : vasiere, de°p6t de salet6. 

Silibitu, silbo, sifflement. (Har. Voc.) 

Siliga (BN), Var. de Sili. 

SilimiBta (S), relampago, Eclair. Var. 
de SimiSta. 

Silin (BN-haz), muelle, flojo : mou, 
dtbile. 

Silindu, debilitarse, perder las fuer- 
zas : se d4primer, perdre sen forces. 

Silinporta, somormujo (pajaro),p/o/i- 
geon (oiseau). (Oih. ms.) 

SilinSo (BN-orab), en suspensi6n, 
suspendido : en suspens, suspendu. 

SilintSa (AN-b, BN-ald, Lc), cence- 
rro : sonnaille, sonnette. 

Silint3a-aho (AN-b, BNc), copa 6 
boca de la campanilla , ouverture de la 
clochette. 

SilintSautu (S), colgar, suspend re. 
Arrainik ezta sartzen pertoletara ez 
tSoririk SilintSautzen Sederari, hain 
ontsa nola moroak saretara beitutugl) 
guk sar-eraziko sarri : no entran peces 
en los butrinos, ni pajaros cuelgan en 
la trampa tan bien como les hemos de 
hacer entrar pronto en las redes a los 
Moros : les poissons n'entrent pas dans 
les filets , ni les oiseaux ne se pendent au 
piege aussi facilement que nous allons 
vile f aire entrer les Maures dans les filets. 
(Ziber. 50-9.) 

Silko (AN-b, BN-ald-gar, L), Sil- 
khoi (BN-am, Sal.), ombligo, nombril. 

Silko -ertze (L-ain), cadena del om- 
bligo que se corta al recten nacido, 
cordon ombilical que Von coupe au nou- 
veau-n4. 

Silo ( AN , BN , R , S) , agujerito , petit 
trou. = Acaso, con tan to derecho como 
el latin con la palabra sirus y el griego 
con su atpoc, podria el vascuence recla- 
mar la propiedad delespaflol silo, «lugar 
subterraneo y seco, » presentando al 
efecto sus palabras zulo y zilo; de las 
cuales Silo es diminutivo. Le basque 
pourrait peut-Stre, avec autant de droit 
que le latin avec le mot sirus et le grec 
avec <xipd; , re'clamer la propriety de Ves- 
pagnol silo, « lieu sou terrain et sec, » en 
prisentant a cet effet les termes zulo et 
zilo. 

Siloka ( BN-s, R ) , sembrar en aguje- 
ros hechos con laya u otro instrumento, 
p. ej. las babas : semer par petits trous 
fails avec la bSche ou tout autre outil, 
p. ex. les feves. 

Silotu (AN, BN, R, S), agujerearse, 
se trouer. 

Silustre (BN, Sal.), Var. de Sildre. 

Sima (BN-ald-baig) , renuevos : dra- 
geons, rejelons. Aza-Sima (BN-ald), renue- 
vos de la berza, drageons du chou. 

Simaldu, marcbitarse, se faner. (Leiz. 
Hebr.) 

Simel : 1° (BN), marchito : flUri, 
fane". — 2° (BN, Sal.), arrugado, frond. 
Dimin. de zjmel. 

Simeldu : 1° (BN), marchitarse, se 
flitrir. — 2° (BN, Sal.), arrugarse, se 
fr oncer. 

SlMEN (AN-b, L-ain-s,...), hombre 
bien ordenado , pulcro , aseado : homme 
d'ordre, propre, soigne". Gizon Simbna 

T. II. 



EDOZElftSN AITZ1NEAN AGER DAITEKEK (AN- 

b) , el hombre pulcro puede presentarse 
delante de cuakjuiera , Vhomme soigneux 
peut se presenter devant n'importe qui. 

Simenkatu (L-ain) , atarazar castafias 
antes de ponerlas a asar, entailler les 
ch&taignes avant de les faire griller. 

Simenki ( AN , L ) , aseadamente , con 
esmero : soigneusement , avec soin. 

Simentasun (AN, L), aseo, esmero : 
soin, attention. 

Simiko (AN, BN, L), pellizco, pincure. 

OOAINO ZEURE ETSA1EK EZTERATZUTBLA ZURI 
IIALAKO MINIK ETA SlMIKORIK EGIN , que 

todavia vuestros enemigos no os han cau- 
sado tales dafios y pellizcos (sic), que tou- 
tefois vos ennemis ne vous ont pas cause' 
de tels dommages et pincures (sic). (Ax. 
la-338-11.) = En la 3a edicion, pag. 59, 
esta muy alterado este pasaje, la pala- 
bra Simiko ha desaparecido. Dans la 
3« edition , p. 59, le mime passage est 
Ires alt4r4, le mot Simiko a disparu. 

EZTAGIDALA SIMIKO , NAHI EZPADUK §ARRA- 

miko (S) : no me pellizques, si no quieres 
que te arafie : ne me pince pas, si tu ne 
veux pas que je le griff e. (Oih. Prov. 
693.) Dimin. de zimiko. 

Simildu (AN-b), Var. de Simeldu (1°, 
2°). 

SlMILlSTA (BN, Sal.), salpicadura, 
iclaboussure. 

SixniliStaka (BN, Sal.), salpicando, 
iclaboussant. 

Simino ( BNc , Lc , Sc ) , mono , singe. 
Var. de tSimino. 

SimiSta (AN, BN, L), relampago, 
tclair. 

SimiStargi (AN-b, BN-gar), luz 
el^ctrica , lumiere tlectrique. 

SimitS : 1° (AN-b, BN-am, L-s), fleje , 
rama delgada labrada por sus dos caras, k 
diferencia de ailara, que lo esta por una 
sola : ambas sirven para hacer cestos : 
verge tres mince, travailUe des deux 
cdt4s,a la difference de ailara, qui ne 
Vest que d'un seul : les deux servent a 
faire des paniers. Var. de zumitz. = 
2° (BN-ald), cesto para poner quesos, 
panhera fromages. — 3° (AN-b, BN,..., L), 
chinche, punaise. 

Simuki (G-us), pellizco, pincure. 

Simur : 1° ( BNc, ...) , arruga , ride. — 
2<> (AN-b), arrugado, ride. — 3o (AN-b), 
mezquino, tacafto : mesquin, chiche. 

Simurkeri (AN-b), mezquindad, taca- 
fieria : mesquinerie , petilesse. Dimin. de 

ZIMURKERI. 

Simurki ( AN - b ) , mezquinamente , 
mesquinement ou petitement. 

Simurtasun (AN-b), arruga, pliegue : 
fronce, pli. 

Simurtu : 1° (AN-b, BN,L), arru- 
garse : se froncer, se rider. — 2° (AN-b), 
hacerse tacafto, devenir chiche. 

Simus (BN-haz), banda azul de los 
manteles del pais vasco, bande bleue 
des nappes du pays basque. 

Sin : 4° fBN-s, R), venir, venir. (De 
jin.) — 2° (R), fermentar el pan, fermen- 
ler ou lever (le pain). 

Sinaldi (BN-s, R) : 1° venida, venue. 
— 2° estancia, stjour. ; Arrotzak zer 
sinaldia egin dayan ! : j qu6 temporada 
te ha hecho (ha pasado en tu casa) el 
extranjero ! quel stjour VHranger a fait 
chez toil — 3° periodo, ptriode. 

Sinaldika (R-uzt), Sinalka (R-bid), 
peri6dicamente , piriod iquement. Ha- 



bana-aldean Sinalka buria egitan emon 
du , dicen que en Habana llueve peri6di- 
camente , on dit qu'a la Havane il pleut 
ptriodiquement. 

Sina-Sori (BN-gar), pajaro que mueve 
mucho la cabeza y se alimenta de hor- 
migas, oiseau quihoche sans cesse la tile 
el se nourril de fourmis. 

Sinaurri (BN): 1° hormiga, fourmi. — 
2° torpe, embotado : lourd, maladroit. 

Sinaurri-belhar (BN-haz), una planta, 
lit. : hierba de hormigas : une plante, 
lit. : herbe des fourmis. 

Sinaurri-lur (L-get,...), hormiguero, 
montoncito de hormigas : fourmiliere, 
petit monticule des fourmis. 

Sinda : 1° (L-bard, Ax.), chispa, Hin- 
celle. — 2° melopeya, sonsonete que se 
entona, p. ej., cuando se alza y se sus- 
pende un buey 6 una vaca en la carnice- 
ria : mttop&e, chant monotone que Von 
entonne, p. ex., pour hausser et baisser 
les quartiers de bceufdans les boucheries. 
(Oih.) 

Sinetsi (BN-s: eaur, R), creer, croire. 
I Zer da pe? — Ekusi eztigunaren Sines- 
tea. — ZERENGATIK SlNESTAN TZU? 

Zerengatik Jangeiko gore Jeinak KOLA 

REBELATU BAIDU ETA E LIZ AM A SAINTIUAK 
KOLA ERATSUKITAN BAIDA1KU .* ^Que* COSa 

es fe? Creer lo que no vimos. — £ Por 
qu£ lo creeis? — Porque Dios nuestro 
Seftor asi lo ha revelado y la santa 
madre Iglesia asi nos lo ensefla. Qu'est- 
ce que la foi? — C'est croire ce que 
nous ne voyons pas. — Pourquoi le 
croyez-vous? — Parce que Dieu Notre- 
Seigneur nous Va ainsi r4v6tt et que la 
sainte mere VEglise nous Venseigne ainsi. 
(Bonap. Catec. 21-18.) 

Singa (AN-b), ciertared quese tiende 
de noche en los rios, certain filet que 
Von tend la nuil dans les rivieres. 

SlNGAIL (BN-ist), seco y avella- 
nado, sec et 4lanc6. Gizon Singail 
bat: un hombre avellanado, largo ydel- 
gado : un homme £lanc6, long el mince. 

Singala (BN-s, Duv. ms), lenteja, len- 
tille. (Bot.) 

SlNGAR(AN-b, BN, Sal., L), tocino, 
lard. Dimin. de zingar. 

Singar - azpi ( AN - b ) , jam6n , jam- 
bon. 

Singar -gizen (AN-b), lo gordo del 
tocino , le gras du lard. 

Singar -inar (AN-b), lo magro del 
tocino, le maigre du lard. 

Singar-urin (AN-b), grasa del tocino, 
graisse du lard. 

SlNGlC : 1° (L), alverja, arveja, 

VeSCe. I EZOTHEDITU ALDIZKA ETA ZBIN BERE 
TOKIAN EZARTZEN OGIA, GARAGARRA, ARTHO 

Sehea eta Singila ? /, por ventura no pon- 
dra el trigo por orden y la cebada y el 
mijo y la alverja en sus terminos? n'y 
r4pand-il pas le bl4, le millet, Vorge, la 
vesce a leur tour? (Duv. Is. xxvni-25.) 
— 2° (BN), Var. de Singail. 

Singila (BN-am), viruta , vrillon. 

Singiliz (S), a la coscojuela, a cloche- 
pied. PEGAR BEZA1N AJSA HAUTSEZ MoRRO- 
BURU, BIDE EGINEN DUGU ZINKHAZ ETA SlN- 

giliz : rompiendo cabezas de Moros tan 
facilmente como cantaros, nos abriremos 
camino relinchando y a la coscojuela : 
brisant les tStes des Maures aussi facile- 
ment que des cruches, nous nous ouvri- 
rons un chemin en hennissant et a cloche- 
pied. (Ziber. 31-44.) 

32 



Digitized by 



Google 



250 



SINGILKA — SIRISTILO 



Singilka (AN, BN, L), & la coscojuela , 
sobre un pie , vulg. al pin-pin : a cloche- 
pied , sur un pied. 

Singli (G-t), efimero, de poca consis- 
tencia : tphtmere, de peu de consistance. 
Var. de zengle. 

Singoka (L-bid-get,...), sobre un pie, 
al coxcox, vulg. al pin -pin, a cloche- 
pied. 

SlNGOLA : 1° (BN, S), usagre, erup- 
ci6n pustulosa de los ninos en la pri- 
mera dentici6n : gourme, impetigo, Erup- 
tion cutane'e qui se produit chez tes 
enfanis a la premiere dentition. — 2° (BN- 
am), viruta, vrillon. — 3° (BN, Sal., L- 
ain, S), cintas, galones : rubans, galons. 
Eta hura moredinezko Singola batez 
lothuko duzu eta burukoarbn gainean 
izanen da , y la ataras con un cord6n 
de jacinto y estara sobre la tiara, el tu 
Vattacheras a la tiare avec une bande- 
lette de couleur d'hyacinthe. (Duv. Ex. 
xxviii -37.) 

Singolakin (L?, Duv. ms), cintero, 
hacedor de cintas : rubanier, fabricant 
de rubans. 

Singolakintza (L ?, Duv. ms), profe- 
si6n de cintero, profession de ruba- 
nier. 

Singolamin (BN), Var. de §ingola(1°). 

Singola-zizari (?, Duv. ms), tenia, 
lombriz solitaria : Unia, ver solitaire. 

Singolaztatu (BN, L), guarnecer de 
cintas : enrubanner, garnir de rubans. 

Singor : 1° (L-ain), avaro, avare. — 
2© (BN-am), chicharr6n, graisseron ou 
graillon. 

Singuri (AN-b), yunque, enclume. (?*?) 

SlNGURIAREN GAlffEN MAZAZAK BURD1N ORI, 

golpea ese hierro sobre el yunque, frappe 
ce fer sur V enclume. 

SlNKHA : 1° (BN,Sal.), mal humor, 
mauvaise humeur. — 2° (BNc) , red para 
pescar, filet de pSche. Var. de singa. 

Sinkhor ( S ) , pedazo de tocino, mor- 
ceau de lard. 

SlNO, cerdo marino, pore mar in. 
(Oih. ms.) = Duvoisin cree aue es mas 
bien cobaya , puerco de la India. Duvoi- 
sin croit que ceslplutdt le cobaye, vulg. 
cochon d'Inde. 

SinSika (AN-b), cachitos de loza con 
los cuales juegan las ninas, petits tes- 
sons de faience avec lesquels les fillettes 
s f amusent. Ari gaitzin Sin§ikan, jugue- 
mos a hacer comiditas , jouons aux di- 
nettes. 

SlNSlIiA : 1° (S, Alth.), cucubalo, 
cucubale. (Bot.) — 2° (BN, Sal., S), cam- 
panilla, sonnette. 

SinSirikatu (AN-b), destrozar, des- 
menuzar : dHruire, rtduire en miettes. 

SinSur (AN-b, BN, Sal.), garguero 
pequeno, petit gosier. Dimin. de zin- 
zur. 

Sinta : 1° (BN ?, L?), diligente, orde- 
nado, exacto : diligent, ordonne*, exact. 
Emazte Sintaren eskerra izanen da haren 
seniiarraren gozoa , eta gorituko ditu 
haren hezurrak : la gracia de la mujer 
diligente deleitara a su marido y engra- 
sara los huesos de £1 : la grice d'une 
femme vertueuse rtjouira son tpoux et 
engraissera ses os. (Duv. Eccli. xxvi- 
16.) — 2° (BN-am), gorgeo, canto delos 
pajaros : gazouillement, chant des oiseaux. 
Tsoni Sarrak, sinta sarra (BN) : el pajaro 
pequeno , pequeno canto : le petit oiseau, 
petit chant. 



Sintasun, exactitud, orden : exacti- 
tude, ordre. (Duv. ms.) 

Sinteiru (Sc), Sinterio (L-get,...), 
cuenda, hilo en que se envuelve la 
madeja para que esta no se enrede : sen- 
tene, brin de fil avec lequel on attache 
I'tcheveau a fin quil ne se mile pas. 

Sinterutu, artiflcioso, hecho con arte : 
artificiel, fait par art. Eta bulharreta- 
koa iratSikiko da bere erreztunez son- 
gainekoaren erreztunei moredinezko 
sehrenda batez, lotgura sinterutu bat 
geldi dadientzat : y se junte el racional 
con sus sortijas a las sorlijas del efod 
con un cordon de jacinto, de manera 
que o^uede la juntura hecha con arte : 
le rational sera attache par ses anneaux 
aux anneaux de V6phod avec une bande 
d'hyacinthe, lit.: de facon que l f assem- 
blage soil fait avec gout. (Duv. Ex. 
xxvm-28.) 

Sintratu (BN-ald) , hacer una lazada : 
nouer, faire un nceud. 

§intre (BN-ald), lazada, nceud. Var. 
de Sildre. 

Sintfiimari (L-ain), sanguijuela, sang- 
sue. 

SintSo (AN-b, L-s), juicioso, fiel, 
pulido, econ6mico, prudente : judicieux, 
fidele, poli, iconome, prudent. Dimin. de 
zintzo. 

Sinttuketa (AN-b, BN-ald, L-ain), 
reparaci6n de herramientas 6 aperos de 
labranza, travail qui consiste a re"parer 
les instruments de labour. 

Sintfiur (BN), anillo en que esta fijo 
el badajo de la campanilla, anneau au- 
quel est attache' le battant de la clochette. 

SintSurrikatu (BN), cargarse de fru- 
tos (un arbol): fruiter, se charger de 
fruits (un arbre). 

Sintu (BN?, L?), hacerse diligente, 
ordenado, exacto : devenir diligent, 
ordonnt, exact. 

Sinurri: 4° (AN-b, BN-am-gar), hor- 
miga, fourmi. — 2° (BN-am-gar), torpe, 
embotado : lourdaud, empoU (pop.). 
Dimin. de zinurri. 

Sinurri -belar (AN-b), cierta hierba, 
lit. : hierba de hormigas : certaine her be, 
lit. : her be des four mis. 

Sinurri-kan (AN-b), Sinurri-muku- 
rru (AN-b), Sinurrioski ( BN - gar ) , 
hormiguero, nidal de hormigas : four- 
miliere, habitation des four mis. 

§ipa (BN, L, S), bermejuela, gou- 
jon. 

Sipa-belhar (S, Alth.), menta acua- 
tica , menthe aquatique. 

Siparrotfi (BN-haz), pececillo de rio, 
de aletas rojas y cabeza rugosa : petit 
poisson de riviere, qui a les ailerons 
rouges et la lite rugueuse. 

Sipatu (L-ain), calarse, mojarse com- 
pletamente : se mouiller, se tremper jus- 
qu'aux os. 

dipi (S), pequeno, petit. 

SiphU (AN, BN, Sal., L), requemado, 
quemado exteriormente : roussi, griltt, 
brul6 exUrieurement. 

Sipildu (AN-b, BN-luz, L,...), cha- 
in uscar : roussir t flamber. Bain a iguzkia 

ILKHITZEAREKIN SlPHILDU ZEN', ETA ERRORIK 

etzuelakoz, ihartu : mas en saliendo el 
sol se quemaron, y se secaron, porque 
no tenian raiz : et, le soleil paraissant, la 
semence fut bru'le'e; et comme elle n'avait 
point de racine, elle stcha. (Duv. Matth. 
xm-6.) 



Sipini ( S ) , muy pequeno , tres petit. 

Sipizaro (S), ninez, enfance. Haur 
gazteak Sipizaro an ihiki ikhas eta iiar- 
tea hobeki bethikoz begiratzbn ahal 
dielakoz (S, Catech. 22-25), porque los 
ninos j6venes pueden aprender facil- 
mente en la nifiez y conservar mejor 
para siempre el recuerdo, parce que les 
jeunes enfants peuvenl apprendre facile- 
ment pendant I'enfance et mieux co/iser- 
ver pour toujours le souvenir. 

Sipoin (R), justillo, corpino : Justin, 
sorte d'ancien corset. (D. fr. arc. gip- 
ponl.) (Tl) — 2° (R), chaleco de hombre, 
gilel d'homme. (??) — 3° ( AN ?, G?), 
golpe, coup. 

SlRA : 1° (BN-ald-gar, L-ain), hoja 
de hiedra que se coloca sobre una herida, 
feuille de lierre que Von met sur une 
blessure. — 2° (L), hiedra, lierre. — 
3° (BN, Sal.), cauterio, cautere. 

Siramila (AN-oy), remolino de viento, 
tourbillon de vent. 

§ira-osto (L) , hoja de hiedra, feuille 
de lierre. 

SlRGIL (BN, Sal.), racimos largos y 
ralos, grappes de raisins peu fournies. 

SlRI : 4° (AN-b, BN, Sal., S). clavija 
pequefia, chevillette. (De ziri.) — 2° (AN, 
BN), pua : bouture, ente. SertaSiri, pua 
de ingerto, bouture de greffe. 

Siribita (AN-oy, L), vela de resina, 
chandelle de rtsine. Haren aldean pi§tu 

SIRIBITAK, BERE ARGI GOIBELAZ ILUNPEAN 
UTZIZ GELAKO INGURUAK, BELTZEAN ZAUZKAN 

gizona eta hango gauzak : a su lado la 
vela de resina encendida, con su lan- 
guida luz, dejando a oscuras los contor- 
nos del cuarto, ennegrecia al hombre y 
objetos que le rodeaban : k ses edits 
ptlille une chandelle de r6sinc dont la 
terne clartt, se projetant sur un cercle 
6troit, rend plus obscurs Vhomme et les 
objets environnants. (Dasc. Atheka. 
89-10.) 

Sirigarratu (BN-ald, L) , chamuscar : 
flamber, exposer a la flamme. 

SlRIKOTA (L-ain), agua que se 
extra e del queso y que no es el suero : 
eau qui sort du frontage, ma is qui n*est 
pas le petit -lait. 

SlRIKOTE (Sc), cag6n : foireux, 
personne qui va souvent a la selle. 

Sirimili (AN-lez), Sirimilo (AN-oy), 
huracan, ouragan. 

girimiri (G-t), trabajillos de poca 
importancia : bricoles, travaux de peu 
d'importance. 

Sirimola (L), huracan, torbellino : 
ouragan, tourbillon. (Har. Marc, iv-37.) 

Sirinbola (?), tempestad, tempSle. 

SlRINBOLETAN , AMAK ITSASOZ DUEN HAU- 
RRAZ DU BERE BIHOTZMIN GUZIA I en las 

tempestades, la madre concentra todo 
su sentimiento en el hijo que tiene en la 
mar : pendant la tempite, la mere con- 
centre tout son regret sur le fils qui est 
en mer. (Hirib. Eskaraz. 44-6.) 

Siringa (AN-b, BN-s), jeringa, juguete 
de muchachos, hecho de rama de sauco, 
horadado, como de un palmo en largura 
y que sirve para echar agua : seringue 
rustique, jouet d y enfants fait avec une 
branche de sureau percte, d'un empan 
de long, el auec lequel on lance de Veau. (??) 
§irio (L), cirio, cierge. (??) 
Siristilo (AN-b, L-ain), lazada, nceud. 

ZaPATA-SOKAK LABURREGI DIRA SIRISTILOAN 

lotzeko , las cintas del zapato son dema- 



Digitized by 



Google 



SIRISTOLA — SISKARRATU 



251 



siado cortas para hacer lazadas, les 
lacets du Soulier sont trop courts pour 
faire des nceuds. 

Siristola (S, Alth.), retama de tinto- 
reros, genU des teinturiers. (Bot.) 

Sirla (L), pechina, venera, concha 
semicircular de dos valvas : pHoncle, 
genre de mollusques lamellib ranches. 

Sirmendu, sarmiento, sarment. (??) 

NlTAN F1WKTU EKARTEN EZTUBN SlRMENDU 

guzia , kenzen du : todo sarmiento que 
no diere fruto en mi, lo quitara : il 
retranchera toules les branches qui ne 
portent point de fruits en moi. (Leiz. 
Joan, xv-2.) 

Sirmenta (L-ain), tamara, punta de 
lefta : broutilles, bout de bois. 

Siro (?, Har. Vbc), perezoso, ros- 
sard. 

Sirola (BN, L, S), flauU, fl&le. 

Sirolari (BN, L, S), flautista, ftUiste. 
Bada heldu zbnean Jesus aitzindariaren 
etsera, eta ikhusi zituenean slrolariak 
eta oste bat harramantz handitan , 

ERRAN ZUEN \ ZOAZTE GIBBLERAT '. y CUando 

vino Jesus a la casa de aquel principe, 
y vi6 los tafiedores de flautas, y una 
tropa de gehte que hacia ruido, dijo : 
or, Jisus Hant arrive" dans la maison du 
prince du peuple, et ayant vu les joueurs 
de flute et une foule tumultueuse , dit. 
(Duv. Matth. ix-23.) 

Sirribika (BN, L), violin, violon. 
Etsera hurbiltzen zela, entzun ZUEN 

SIRRIBIKA ETA ELTZAGOR ETA DANTZA-OTSA '. 

se acerc6 & la casa, oy6 la sinfonia y el 
coro : s'approchant de la maison, il enten- 
dit la musique et les danses. (Har. Luc. 
xv-25.) = Algunos, por ejemplo en BN- 
haz, contraen esta palabra en Sirriika. 
Quelques-uns, en BN-haz, p. ex., con- 
tractent ce mot en Sirriika. 

Sirrlbikari (BN, L), violinista, violo- 
niste. 

Sirxika : 4° (AN-b, BNc), polea, pou- 
lie. — 2° (AN-b), rodaja, roulette. Dimin. 
de zirrika. 

Sirriketa (AN-b), acci6n y efecto de 
rodar (objetos pequeflosj : action et effet 
de tourner, en parlanl aes petits objets. 
Dimin. de zirriketa. Sirriketan e ram an 

DEZAGUN KUPEL-USTAI AU , UevemOS 

rodando este aro de cubo, nous faisons 
router ce cerceau. 

Sirriki-Sirriki (BN-aur), poco a poco, 
peu a peu. 

Siningil (AN-b), acepilladura, viruta: 
vrillon, rifle. Zurginaren etsean Sirrin- 

GILBKIN ERREZKI PIZTEN DA SUA, en CaSa 

del carpintero facilmente se enciende el 
fuego con acepilladuras , chez le menui- 
sier on allume vite le feu avec les vril- 
lons. 

Sirrintala (S), polea, poulie. Var. de 
Sirrika (1°). 

Sirrio (AN-b), trenza de lino antes de 
poner en la rueca, poup4e de lin que Von 
met sur la quenouille. 

§IRRIPA : 1° manantiales en monta- 
ftas elevadas, sources dans les hautes 
montagnes. (Oih. ms.) — 2° (BN ?, L), 
raudal, torrent. Edan zazu zure urtegiko 

URETIK ETA ZURE 1THURRIKO SlRRIPETARIK , 

bebed el agua de vuestro aljibe y los 
raudales de vuestra fuente : bois de Veau 
a ta citerne, et les eaux qui s' 6 c hap pent 
de ton puits. (Duv. Prov. v-15.) — 
3° (L), arroyo, ruisseau. Arima debot 

BATEK SlRRIPA BATERA BEHATU ETA 1KHUSI- 



RIK HAN,... ZERUA BERB IZARRBKIN ERAKHU- 

tsia: un alma devota, habiendo mirado 
a un arroyo y visto en 61 representado 
el cielo con sus estrellas : une dme d&vote, 
ayant regards dans un ruisseau, y vit le 
ciel et ses Hoiles. (Har. Phil. 4 45-44.) — 

SlRRIPA BATEN HEGIAN URZO BAT BERE EGA- 

rrian, a la orilla de un arroyo una 
paloma en su sed, sur le bord d'un ruis- 
seau une colombe en sa soif. (Goy. Aleg. 
53-46.) Heldu ziran §irripa baten bazte- 
rrerat, llegaron a la orilla de un arro- 
yuelo, Us arriverent sur les bords d'un 
ruisseau. (Dasc. Atheka. 458-18.) — 
4° (BN?, L?), corriente, courant. Eztitu 
ikhusirbn hibaieko Sirripak , no vera 
corrientes de rio, il ne verra pas couler 
sur lui les fleuves. (Duv. Job. xx-47.) 

Sirri-Barra (AN-ond), onomat. del 
caminar con lentitud y dincultad : cahin- 
caha, onomat. de la marche avec lenteur 
et difficulte'. 

Sirrist (AN-lez), hoja de maiz, feuille 
de mats. Sirrist egitera, a desbojar mai- 
ces , a effeuiller les mats. 

Sirrista : 4° (AN-lez-oy), talio del 
maiz, tige du mats. — 2° (AN-b), pequefio 
rasgufio : accroc, petite dichirure. — 
3° (AN-b) , chorrito de agua, filet d'eau. 

Sirristilo (AN-b), lazada, nceud. 

Sirrista (B-a), rendija : fente, tt- 
zarde. 

Sirritu : 1 ° ( AN - b ) , ventanilla adhe- 
rida a una puerta : judas, petite ouver- 
ture pratiqute a un plancher, a une 
porte, pour voir ce qui se passe de Vautre 
cdtt. — 2© (BN-ald, L,...), rendija: 
fente, ttzarde. 

Sirritun (BN-gar). (V. Sirritu, 4°.) 

Sirrizta, voz doliente de uno que 
sufre, voix dolente d f une personne qui 
souffre. (Oih. ms.) = Aflade Oihenart 
que el grito de los ra tones es §arrata 
y no Sirrizta. Oihenart ajoute que 
sarrata est le cri des souris et non pas 
sirrizta. 

Sirro-marro (L?, R), juego de pa sto- 
res, que se hace con seis piedrecillas : 
jeu de bergers, que I'on joue avec six 
petits cailloux. 

SirSil: 4° (L, Piar. Ad. 80-5), cana- 
11a, canaille. — 2° (BN, S), algo desali- 
nado, grosero en sus modales 6 en la 
mesa : un peu ntgligt, grossier dans 
ses manieres ou a table. Dimin. de zir- 
zil. 

SirSilkeria (AN-b, BN, ...), desalino 
en el vestir, groseria en modales 6 en 
comer : negligence dans V habillement , 
grossiereU ou rusliciU dans les manieres 
et la /aeon de manger. 

SirSilki (AN, BN, ...), desalifiada- 
mente, groseraraente : n6gligemment , 
grossier erne nt. 

SirtSil (L), malicioso, malicieux. 

EZAGUTZEN DITIAT NIK HIRE HANPURUSKE- 

ria eta bihotz SjrtSila , yo conozco tu 
altaneria y tu coraz6n malicioso, je con- 
nais ton orgueil et la malice de ton cceur. 
(Duv. I Reg. xvn-28.) 

SirtSilkeria (L), perreria, acci6n 
canallesca : vittnie, canaillerie. 

Sirula (AN-b, BN-am), Var. de 

SIROLA. 

Sirulari (AN-b,..., BN-am), Var. de 

SIROLARI. 

Sirularo (BN-am), vispera de Navi- 
dad , veille de No$l. = Ll^mase asi por 
la primera palabra de un canto tradicio- 



nal : sirularo, laro-laro. On Vappelle 
ainsi a cause du premier mot d y une chan- 
son populaire : Sirularo, laro-laro. 

SlRULIKA (BN,...), giro, giramiento : 
tour, roulade. \ Ze §irulika eman dakon 
kantuari (BN-ald)! j que" rodeo le ha 
dado al canto ! quel tour il a donn6 a son 
chant ! 

Sirulikan (BN-ald), Sirulikatuz (BN- 
ald-am), arrojar un palo dando vueltas , 
lancer un b£ton en le faisant tournoyer. 

SiSa: i°(BN-ald-am, G-al), el ma's 
delicado de los hongos conocidos : mous- 
seron, champignon des plus ddlicats. (De 
ziza, zuza.) — 2° (BN, Sal., Sc), esc£s, 
chaza, raya que se hace en el juego 
de largo A la pelota, en el sitio en que 
ha sido esta detenida : raie que Von fait 
au jeu de pelote, pour marquer Vendroit 
ou celle-ci s r est arrit6e. 

SiSain (BN, Sc), sanguijuela, sang- 
sue. 

SiSare : 4° (AN-arak), molleja, gteier. 
— 2° (BN, L, R-uzt), lombriz intestinal 
de nifios : lombric ou helminthe , ver 
intestinal des enfants. 

SiSarebelar (BN, L-ain, R-uzt), abro- 
tano, lombriguera : abrotane, aurone. 
(Bot.) 

SiSare-kaka (BN-s, L-get, ..., B), 
SiSare-lur (BN-am), terr6n pequefio 
levantado por las lombrices, excretions 
produites par les vers de lerre sous forme 
de pelites mottes. 

SiSari: i° (AN-b, BNc, L-ain), lom- 
briz, en general : ver, en g6n6ral. — 
2° (Sc), lombriz pequefta, petit ver. — 
3° (Sc), chazador, contador de partidos 
de pelota, marqueur des parties de pelote. 
(D. esp. chazat.) 

SiSari-belar (BN, S), ajenjo, absinthe. 

SiSari-kaka (AN, BN, R), 9i3ari-lar 
(AN, BN), Var. de §i§are-kaka, de sisabe- 
lur. 

SiBarkan (Sc), revolcando, se vau- 
lt-ant. 

SiSarlur (S), Var. de §i§are-lur. 

SiSatu (BN-s, R), hurtar : chiper ou 
subtiliser, voter a la d6rob£e. (?) 

SiSein (Sc), sanguijuela , sangsue. 

SiSel : 4° (BN, Sal.), tijeras de menes- 
tral, ciseau de menuisier. (?) — 2° (AN- 
b), form6n, fermoir (outil). Dimin. de 
zizel. = Se da tambi£n este nombre A 
un instrumento con que se cortan cla- 
vos. On dtsigne tgalement sous ce nom 
le ciseau a froid avec lequel on coupe les 
clous. SiSel-kopa, form6n de media 
cana, fermoir a tige moyenne. Sisel-mear, 
form6n estrecho, fermoir Hroit. Sisel- 
zabal , form6n ancho, fermoir large. 

3lSl (AN-lez, Gc, L-ain, R), quemar, 
brtiler. (Voc. puer.) 

SlSKA : 4° (BN, Sal.), picadura, 
piqUre. — 2° (BN, Sal.), mal humor pasa- 
jero de las personas, mauvaise humeur 
passagere des personnes. — 3°(BN?), juga- 
rreta, mauvais tour. 

Siskabar (BN, Sal.), tamara , lefia 
menuda : broutilles, menu bois. 

SiSkaildu (BN), abrasar, requemar : 
rdtir, griller. 

SiBkalari (Gc), ratero: filou, chapar- 
deur. (?) 

Siakaldu (BN, Sal.), Var. de SiS- 
kaildu. 

Sifikarratu (BN, Sal.), quemar al 
cerdo muerto las cerdas, brtiler les poils 
du pore. Egun urdea hil eta SiSkarratu 



Digitized by 



Google 



252 



SISKATU — SITAKO 



dugu, hoy hemos matado y chamuscado 
el cerdo, aujourd'hui nous avons tui et 
flambi le pore, 

SiSkatu (Gc, ...), escamotear, robar 
algo con agilidad y astucia : escamoter , 
voter quelque chose avec preslesse et 
astuce. 

SiSker (BN-ist), grano de arena, cas- 
quijo de piedra , grain de sable ou frag- 
ment de pier re. 

SiSkita ( BN-ald, Lc), palillo que se 
mete bajo las unas, petit 6clat de bois 
qui pinetre sous les ongles. 

SiSklo (Sc), hombre, por lo regular 
nifio, cuyos testiculos est&n dentro : 
homme, le plus souvent enfant , dont les 
testicules sont remonlis dans Vaine. 

5i9kor : 4° (BN, Sal.), seco al calor 
del fuego, se'che' a la chaleur du feu. — 
2° (S), chicharr6n : graillon, graisse- 
ron. 

SiSku : 1° (L-bir), alfiletero, e'pinglier. 
= En otros pueblos de L , m&s bien que 
alOletero, es caja en que se guaraan 
alGleres, papeles, etc. Dans d'autres 
localiUs du L e'est, pluldt qu'un e'pin- 
glier, une petite botte dans laquelle on 
serre des tpingles, du papier, etc. — 
2° (L ?), vaina de legumbres, gousse des 
legumes. Ilharraren SiSkua, vaina de la 
arveja , cosse de la vesce. — 3« ( BN ? , 
L?), vaina de espada, fourreau d'ipe'e. 
Emazu ezpata bere siSkuan, mete tu 
espada en la vaina, remettez votre 6p6e 
dans le fourreau. (Har. Joan, xvni-11.) 
— 4° (L), bolsillitu, pochette. 

SiSmista, relampago, Eclair. Haren 

ITSURAK DISTIATZEN ZUEN SlSMlSTAK BBZALA, 
ETA JAUNZTURA ZUEN ELHURRA BEZA1N SURI '. 

y su aspecto era como un relampago, y 
su vestidura como la nieve : son visage 
Hait comme Ve'clair, et son vHement 
comme la neige. (Har. Matth. xxvm-3.) 

SiSo (BN-gar-s), ceceoso, persona 
que pronuncia la s como z : zizayeur, 
personne qui prononce Vs comme le z. 

Sispa : lo (L), fusil, escopeta : fusil, 
carabine. (??) Ordu berban bazterrak 
inarrusten ditu Sispa kolpen harra- 
botsak, a la misma hora el estruendo 
de tiros de fusil estremece los contor- 
nos, au mime instant Vair est 6b ran 16 
par un feu de peloton. (Dasc. Atheka. 
98-4.) — 2° (BN-baig), horc6n araericano, 
fourche amiricaine. — 3° (BN-baig), 
jeringa, seringue. 

§13pil (AN-b), chamusquina : roussi, 

briltt. NORBAIT SUTAN DAGO, SlSPlL-URRINA 

bada : alguien esta queraandose, hay olor 
a chamusquina : quelqu'un brCile, ca 
sent le brtiU. 

Sispildu (AN-b, BN-ald, L-ain), reque- 
mar, tostar : griller, rdtir. Iruzkiak egun 
sispildu nahi du , hoy el sol quiere abra- 
sar, le soleil veut griller aujourd'hui. 
Alferkeriarekin batean egin zituen So- 
domako hiri hark hain huts handiak 
eta bekhatu kh1ratsak, non igorik bai- 

TZERAUKAN JaINKOAK , EZ LUR ESTALTZBKO 
ETA EZ UR GARB1TZEKO, BAINA BAI SU ETA 
KHAR ERRATZEKO ETA SlSPILTZEKO : aquella 

ciudad de Sodoma, al mismo tiempo que 
cay6 en la ociosidad, cometi6 faltas tan 
graves y tan abominables pecados, que 
fcefior la tenia elegida (?), no para cu- 
brirla de tierra e inundarla de agua, 
sino para quemarla y abrasarla a fuego 
y llamas : cetle ville de Sodome, en tom- 
bant dans I'oisiveti, commettait des 



fautes si graves et de si abominables 
pichis, que le Seigneur V ava.it choisie (?) 
non pour Vensevelir ou pour la sub- 
merger, mais pour la briiter et la livrer 
au feu et aux flammes. (Ax. 4*-380-23.) 
= No es muy f&cil la traducci6n de 
igorik en este pasaje. El autor de la ter- 
cera edici6n, creyendo ser una errata, 
la sustituy6 por igorri (p. 195-3), cuya 
significaci6n de enviar tampoco encaja 
fecilmente. i Ser£ errata de iorik, jorik ? 
En este caso, significaria « que Dios les 
tenia elegidos, lit. : golpeados (con el 
ojo) ». Es muy usual la locuci6n begiz 
jo, « elegir, lit. : pegar con el ojo. » La 
traduction de igorik de ce passage n f est 
pas tres facile. L'auteur de la troisi&me 
edition, le prenant pour un erratum, le 
remplaca par igorri (p. 495-3), donl le 
sens ne s'adapte pas facilement. Est-ce un 
erratum de iorik, jorik? Dans ce cas, il 
signifierait : « que Dieu les avail choisis, 
lit. : frappis (avec Vceil). » La locution 
begiz jo, « choisir, lit. : f rapper avec 
Vceil, » est tres usuelle. 

Sispili (S), Sispiltti (S), tostar, abra- 
sar : griller, brUler. 

SiSt : 4° (BN, Sal., S), rapidamente, 
rapidement. — 2° (AN-b), pinchazo, 
acci6n rapida : piqUre, acte rapide. (ono- 
mat.) 

SiSta: 1° (AN-b, BN, Sal.), pinchazo, 
punzada de arma aguda : piqUre, bles- 
sure produite par une arme pointue. 
Emok Si St a bat bei orri, dale un aguijo- 
nazo & esa vaca, donne un coup d'aiguil- 
lon a cette vache. — 2° ( BN-gar), cosa 
eflmera, chose tphimere. Iguzki-SiSta 
bat (BN-gar), un rayo fugitivo de sol, un 
rayon fugitif de soleil. Sistaz baizik eztut 
ikhusi : no le he visto m£s que de paso , 
a la ligera : je ne Vai vu qu'en passant, 
un petit instant. 

SiStaka (AN, BN), pinchando, pi- 
quant. 

SiSta-miSta (AN-lez), centella, iclair. 

Sista-piSta (G-and), en un santiamen, 
en un abrir y cerrar de ojos : en un ins- 
tant, en un clin deceit. 

SiStapur ( AN-arak-b-lez-oy , BN-am, 
L-ain, S), residuo de lefia y de ramillas, 
broutilles de bois et de ramilles. 

SiStar (L-bard), cuenda, hilo que en- 
vuelve la madeja : sentene, fil avec lequel 
on attache I'e'cheveau. 

SiStatu (AN-b, BN, Sal.), pinchar, 
meter una arma puntiaguda : piquer, 
enfoncer une arme pointue. Medikuak 

AUNDITSUA SlSTATU ZITAN BEZAIN LASTER , 
NERE OINAZEAK GAN ZITUKEN (AN-b) I en 

cuanto el medico me pincho el divieso , 
desaparecieron mis dolores : lorsque le 
mtdecin m'eut piqu6 le furoncle, mes 
douleurs disparurent. 

SiSten ( BN-ald), aguij6n, punta de la 
aguijada : aiguillade,bout de Vaiguillon. 

SiSter: 1» (AN, BN-am-gar, s), gajo, 
divisi6n interior de varias frutas, como 
la naranja, granada, nuez : quartier, 
division inlirieure de certains fruits, 
comme Vorange, la grenade, la noix. — 
2° (L), solomillo, aloyau. 

Sistera (?), cama de animates, litiere 
des animaux. (Har. Voc.) 

SiSterka : 1° (AN-lez), gajo de nueces, 
ajos, naranja : quartier, gousse, tranche. 
Var. de SiSter (i o). — 2° (AN-b), cesta 
6 chistera para jugar a la pelota, sorle 
de petite raquette pour jouer a la pelote. 



SlSTO : 1° (AN-b), caj6n 6 comparti- 
miento del pesebre, caisson ou comparti- 
ment de la creche. Zur untarik egin diai- 
tekek bortz SiStoko ganbela , de este 
madero se puede hacer un pesebre con 
cinco compartimientos, on peut /aire avec 
ce bois une creche a cinq compartiments. 
— 2° (AN-b, BN-ald-gar), seron, banaste 
larga en que las caballerias conducen 
cargas : bichon, grand panier qui sert 
a porter des charges sur les bites de 
somme. Matsa bidedarama mandozain 

ORREK, SlSTOAK AGERI DIRE MANDO ORIE- 

tan (AN-b) : ese arriero debe de llevar 
sin duda carga de uva, pues se ven sero- 
nes en esos machos : ce mule tier doit 
emporter sans doute une charge de rai- 
sins, car Von voit des bdehons sur ses 
mulets. 

SiStor : 1° (AN-b, L-ain), gajo de 
naranja, ajo : quartier, tranche, division 
de certains fruits. Dimin. de ziztor. — 
2° (AN-b) , longaniza , saucisse. Egun ogi 
ta SiStor ginien gosaiteko, hoy teniamos 
pan con longaniza para almorzar, aujour- 
d'hui nous avions pour dejeuner du pain 
et de la saucisse. — 3° (AN-b), lonja, trozo 
de una vianda; cuando no se trata de 
longaniza, se ha de expresar el objeto de 
cuya lonja se habla : morceau, tranche 
d'une viande; quand il ne s'agit pas de 
saucisse, on doit exprimer Vobjet de la 
tranche. Katuak erbman dik birika-Sistor 
andiena, el gato ha llevado la mayor 
tajada de Iiviano, le chat a emporU la 
plus grande tranche du poumon. 

SiStorka (AN-b), bulto del excre- 
mento s61ido , tas d'excriment solide. 

Sistro : 1° (BN-ist), espuela del gallo, 
iperon du coq. — 2° (BN-ald), cierta 
banasta, sorte de Mchon. Var. de Sistu 

SiStu: 1° (BN-ald, L-s), silbido, sif- 
flet. Beharrietako SiStu, retintin de los 
oidos, tintement des oreilles. Sudur-SiStu : 
resoplido , lit. : silbido de narices : souf- 
flet violent, lit. : sifflet du nez. — 2° (L), 
cierta banasta, certain b&chon. — 
3° (AN-b, L-ain), aire, velocidad : allure, 
vitesse. \ Ze SiStuan doan zaldi hori ! 
j que aire lleva ese caballo ! comme ce 
cheval va vite I \ 

SiStu-belhar (BNc), hierba de cuyo 
tallo se valen los muchachos para pro- 
ducir un sonido como el del flageole : 
herbe a haute tige, dont les enfants se 
serveni pour produire un son semblable 
a celui du flageolet. 

SiStuka (BN, L), silbando, sifflant. 

Sit, mucho : beaucoup, pres. (Har. Voc.) 

Sita (BN-ald-gar), polluelo, poussin. 

SlTA-MIRUKETAN IRABAZ1 DAKO (BN-ald), 

Sita-miruka irabazi dio (L) i le ha ganado 
volando , muy facilmente : il Va gagnt 
d'un coup, Ires facilement. 

Sita-berri (BN-am, S), recien parida, 
nouvellement accouchde. Ene emaztea 
Sita-berri da, mi mujer esta recien 
parida, ma femme est nouvellement accou- 
chie. 

Sitako (L), para empollar, para la incu- 
baci6n : pour couver, pour Vincubation. 

(OlLO) GAZTEAK HOBS DIRA ERROTEKO, ZAHA- 

rrak Sitako : las (gallinas) j6venes son 
mejores para que pongan huevos, las 
viejas para que los empollen : les jeunes 
(poules) sont prifirables pour pondre les 
ceufs, les vieules pour les couver. (Duv. 
Labor. 139-21.) 



Digitized by 



Google 



SITA-KOROKAK — SOLOPIO 



253 



Sita-korokak (BN-ald), grupo de 
cinco estrellas, groupe de cinq Hoiles. 

Sithal (BN, Sal.), granuja, g a lop in. = 
Dimin. de zital. canalla, canaille. 

Sitan egon (L), estar clueca (la ga- 
llina), couver. Non etzen berri handi 

BAT LURRA SlTAN EGOTEA , EG1TEKO GIZONA 

harroltze bat bezela : (de tal suerte ) 
que no era una gran noticia la de que la 
tierra estuviera clueca, para crear al 
hombre, como si fuera un huevo: (de 
sorte) que ce n'4tait pas une grande nou- 
velle que la lerre couvdt, pour cre'er 
Vhomme, comme si c'e'tait un ceuf. (Hirib. 
Eskaraz. 59-2.) Aria hortaz korokatzen 

DIRBN OILO GAZTEAK, PRESKARAZI BEHAR 
DIRA ETA ZAHARRAK SlTAN EZARRI : SegUn 

eso, las gallinas j6venes que se ponen 
cluecas se deben refrescar y las vieias 
ponerlas a empollar : de sorte que Ion 
doit rafratchir les jeunes poules qui 
veulent couver et y mettre les vieilles. 
(Duv. Labor. 439-23.) 

Sitatu (AN, BN, L), empollar, cou- 
ver. , 4 

Sitiko (BN), carnero castrado, be Her 
ch&tri. (De zitiko.) 

Sitkl (BN ?, L?), mucho, en gran 
man era : beaucoup, tout a fait. Saulen 
sembak Sitei maite zubn Dabid , el hijo 
de Saul amaba mucbo a David, mais le 
fils de Saul che'rissait beaucoup David. 
(Duv. I Reg. xix-1.) 

Sito : 1° (BN-s, R), ritano, bohemien. 
— 2° (AN-b, L), polluelo, poussin. oito- 
miru irabazi dio (L-ain): le ha ganado 
volando, muy facilmente : il Va gagni 
d'un coup, tres facilement. Var. de Sita- 

MIRUKETAN. 

Sito-begi (BN-haz), ojo de polio, un 
callo que sale en los dedos del pie : ceil- 
de-perdrix, cor qui vient aux orteils. 

Sito-kolokak (BN), grupo de cinco 
estrellas, groupe de cinq Hoiles. 

SitSer (BN, Sal., S), granizo muy 
menudo, grisil. 

SitSiirikatu (BN-ost), quebrar, des- 
trozar objetos duros : dichiqueter, mettre 
en pieces, fricasser (pop.). Harriak arto- 
ostoak SitSifrikatu ditu, el granizo ha 
destrozado las hojas del maiz , la grile a 
dichiquele" les feuilles du mats, 

SitSikatu ( BN-ost), destrozar a den- 
telladas, de'chiqueter. Dimin. de zitzi- 
katu. 

SlTSO (BN-am-beh), colodra, estu- 
che de madera en que el segador tiene 
la piedra de afilar : coffin, Uui de bois 
dans lequel le faucheur place la pierre a 
aiguiser. 

SitSuketa (BN-haz, Sal.), recomposi- 
ci6n de instrumentos de agricultura, 
reparation des instruments de labou- 
rage. 

SitSuri (L), hormiguero, fournache. 
Bad ira bi SitSuri -mota. Bata nik erran 

DUDANA, ZE I NET AN LUR-aSaLBAN ERRETZEN 
BAITA ZIZKIRRA, HlRATZE-POSl BATEKIN I hay 

dos g6neros de hormigueros. £1 uno el 
que yo he dicho, en el cual se quema 
a flor de tierra broza con un poco de 
argoma : il y a deux genres de four- 
naches. L'un dont fai par 14, dans lequel 
on brfile a fleur de terre des broutilles 
avec un peu d'ajonc. (Duv. Labor. 22- 
34.) 

SlTSURRI (BN-am), colmado : 
comble, plein. 

SitSurrikatu (BN-am), llenarse cora- 



pletamente un arbol : se garnir de fruits, 
enjparlant d'un arbre. 

Situ (BN), veneer, sobrepujar: vaincre, 
surpasser. (De 5it-|-tu.) Huna hemen 
Salomon Sitzen duena non den : y he aqui 
mas que Salomon en este lugar, lit: he 
aqui d6ndeest& el que sobrepuja A Salo- 
m6n : et ily a ici plus que Salomon, lit. : 
voici ou se trouve celui qui surpasse Salo- 
mon. (Har. Luc. xi-31.) Sententzia guz- 

TIEN GAINEKO SENTENTZIA, GUZTIAK SlTZEN 
ETA IRAGAITBN DITUENA , BAT BEDERAK BERB 

buruari bmaiten DioBNA da : la sentencia 
por encima de todas las sentencias, la 
que sobrepuja y excede a todas , es la 
que cada uno se da a si propio : la sen- 
tence par-dessus toutes les sentences, 
celle qui surpasse et les excede toutes, est 
celle que chacun se donne a soi-mSme. 
(Ax. 3»-332-i6.) Ezen zure handitasun 
parbrik eztuenak Sitzen ditu bere han- 
diz zbrurik gorbnbnak, porque vuestra 
grandeza sin par excede por su magni- 
tud los cielos mas elevados, parce que 
votre grandeur sans 6 gale excede par sa 
splendeur les cieux les plus Aleve's. (Harizm. 
I 1 Office, 7-18.) 

Siztatu ( BN ) , picar , piquer. Var. de 
siztatu. 

Siztor (L-ain), pequefio, insignifi- 
cante : petit, insigninant. 

-Ska (AN, BN,L,S), sufijo diminutivo, 
suffixe diminutif BideSka (L, Matth. m- 
3), sendero, caminito : sentier, petit che- 
min, venelle. UntziSka (L, Matth. vni-24), 
buquecito : batelet, petit bateau. = Este 
sufijo es a su vez diminutivo de otro 
diminutivo : -zka. Ce suffixe est a son tour 
diminutif d J un autre diminutif: -zka. 

-Skot (Sc), sufijo diminutivo, suffixe 
diminutif. LeihoSkota, la ventanilla, la 
petite fenUre. = En S, en el choque de 
este sufijo con el numeral bat, que en 
dicho dialecto es sufijo, se supnme la 
final del diminutivo , y bat se altera en 
pat. En S, dans la rencontre de ce suffixe 
avec le numeral bat, qui dans ce dialecte 
est suffixe, on supprime la finale du dimi- 
nutif, et bat s'attere en pat. ZubiSkopat, 
un puentecillo, un ponceau. AlorSko- 
pat, un campo pequefio, un petit champ. 

SO: 1° (BN-aih-s, R, S), grito que 
sirve para hacer parar a las caballerias , 
cri servant a faire arriter les bites de 
somme. — 2° (BN-s, R), golpear, f rap- 
per. (De jo.) — 3° (AN-b, B, BN, L), voz 
que se usa para hacer callar : chut ! mot 
que Von emploie pour faire taire. 

Soan (R), ir, aller. (De joan.) Soan- 
Sinka (R-uzt) : atr&s y adelante, yendo 
y viniendo : en arriere et en avant, allant 
et venant. 

Soarre, gorri6n, moineau. (Har. Voc.) 
(De tSoarre.) 

SOBOR (L), ripio, piedrecillas de 
que se sirven los mamposteros parallenar 
los espacios que quedan entre piedras 
mayores : blocaille ou blocage, petites 
pierres qui servent aux macons a remplir 
les vides compris entre les moellons. 
Laguntzbn dute elkhar arrasi bateko 
Soborrbk bezala, se acompaflan como 
las piedrecillas de un muro, Us se sou- 
tiennent comme les petites pierres d'un 
mur. (Hirib. Eskaraz. 90-14.) 

Soihaska (S, Alth.), alsine, pamplina, 
mouron des oiseaux. (Bot.) 

Soil : 4° (L), mero, solo, pelado : 
simple, seul, ras. Var de soil. Lantza 



SOILAZ JO ETA EMAN ZIOELA HERIO-KOLPEA, 

que con sola su lanza le di6 el golpe de 
muerte : sans autre arme que sa lance, il 
le frappa mortellement. (Dasc. Atheka. 
34-4.) _ 2° (BN, Sal.), aldeano de pocos 
recursos : journalier, campagnard vivanl 
a la Journ4e. — 3° (L), enteramente, 
entierement. Alferrak Soil dira hiztun 
eder, solhasturi handi '. los haraganes 
son muy buenos habladores, afabilisi- 
mos : les faineants sont de fort beaux par- 
leurs, tres affables. (Ax. 4M4-42.) 

Soilki (BN, Sal.), meramente, seule- 
ment. (De soilki. J 

Soin (Sc), pan de prime ra clase,pam de 
premiere quality. 

Sokadura (R-uzt), fecundidad del 
huevo , fe'eondite' de I'ceuf. 

Sokari (BN-s), acorneador, cosseur. 

Sokatu ^ R-uzt), unirse carnalmente : 
colter, s'unir charnellement. (De jokatu.) 
Oilarrak Sokatu ditu gore oiloak , el 
gallo ha fecundado nuestras gallinas, 
le coq a f6cond6 nos poules. 

SOKETA (BN-mug), troncho, residuo 
de la manzana 6 pera , es decir, las pepi- 
tas y peliculas que separan los gajos : 
trognon, ce qui resle d'une pomme ou 
d'une poire; e'est-a-dire, les ptpins et 
les cloisons qui s4parent les quarliers. 

Soko (AN, R),Sokho (BN, L, S), rincon- 
cito , petit coin. Non ene Sokho , han ene 
goSo : donde (estA) mi rinconcito, alii 
(esta) mi dulzura : oil (est) mon petit 
coin, IA (est) mon plaisir. = Inscripci6n 
grabada en el frontispicio de algunas 
casas. Inscription grav4e au fronton de 
quelques habitations. 

Sokokari : 1° (BN-s), nuez redonda , 
dura, carnosa, dificil de ser descarnada : 
noix ronde, dure, charnue, difficile a 
tplucher. — 2° (AN-b), aficionado a arrin- 
conarse, port4 a se mettre dans le coin. 

Sokor : 1° (AN ?, G-etS, LA novillo : 
veau , bouvillon. — 2° (AN-b), achapa- 
rrado, desmedrado : rabougri, ch&tif. 
Mutiko ori Sokor diok, ese muchacho 
est& desmedrado, cet enfant est che'tif. 
Gaztainak aurten Sokor gelditu dituk, 
este alio las castaflas han quedado sin 
suficiente desarrollo, celte annte les 
ch£laignes ne se sont pas suffisamment 
de'veloppe'es. 

Sokota (AN-b, L-get), Var. de Soketa. 

Sokotero (R), cierta especie de nuez, 
certaine espece de noix. (V. Sokokari, 1°.) 

Sola (AN, arc, L?), tienda, habita- 
ci6n : tente, demeure, habitation. Beltza 

NAIZ, BAlftAN EDBRRA, ZEDARREKO SOLAK 
BEZALA, SALOMONEN LARRU-OLHAK BEZALA I 

negra soy , pero hermosa , asi como las 
tiendas ae Cedar, como las pieles de 
Salom6n : je suis noire, mais je suis 
belle comme les tentes de C6dar, comme 
les pavilions de Salomon. (Duv. Cant. 
i-4.) 

Solakin (R), parte casi seca de un 
arbol, partie presque desse'ehe'e d'un arbre. 

Solo (AN-goiz), hoyuelo : fossetle, 
creux. Dimin. de zolo. 

Solopio, choza : cabane, hutle. Siongo 

ALABA 1ZANEN DA TREBES UTZIA HALA NOLA 
MAHASTIAN ETSOLA, KONKONBRE-ALHORRBAN 
SOLOPIOA ETA SAHUTZEN HARI DEN H1RIA 

bezala : quedara desamparada la hija de 
Si6n como cabafta en villa y como 
choza en melocotonar y como ciudad 
asolada : la fille de Sion a H& abandon- 
ee comme la hutte apres la saison des 



Digitized by 



Google 



254 



SOPA 



SOTON 



fruits, comme une cabane dans un champ 
de concombres , comme une ville ruinie. 
(Duv. Is, 1-8.) 

Sopa (L), popa de una embarcaci6n, 
poupe d'une embarcation. Bizkitartean 
Jesus lo zatzan Sopan, bururdi batbn 
gainean : y Jesus estaba en la popa, 
durmiendo sobre un cabezal : et Jtsus 
6tait sur la poupe, ou il dormait sur un 
oreiller. (Har. Marc, iv-38.) 

5opakoak (L-get), los tripulantes : 
Equipage d'un navire, le personnel qui le 
compose, 

Sopin (AN-b, L-ain-s), hipo, hoquet. 

Sopindu (AN-b), avinagrarse la co- 
mida, s'aigrir (les aliments), 

Sopinka (AN-b), dando hipos : hoque- 
tant, ay ant le hoquet, 

Soragarri (AN, BN), deleiiable, enlo- 
quecedor : d€licieux, affriolant, ( DezoRA- 

OARRl.) KANPOAN SORAGARRI, ETSBAN GER- 

lagarri (BN-s) : fuera (de casa) encanta- 
dor, en casa guerrero : au dehors ( de la 
maison) charmeur, au dedans guerrier, 

Soralda (AN-b), lelo, loquillo : toque', 
icerveli. Mutiko Soralda ori deustako 
ezta, ese mocete lelo no sirve para 
nada , ce gar con 4cerveU ne sert a rien. 

Soralde ( BN - s ) , Soralte ( R ) , traba 
que se pone al ganado en el cuello : tri- 
bart, sorte d'entrave que Von met au cou 
des bestiaux. 

Soratu: 1° (AN-b, BN, Sal.), encan- 
tar , enchanter, — 2° ( AN-b ) , marearse , 
tprouver le verlige, 

Sorkatu (git), robar, voter, 

Sordes (BN-ald), malo, mauvais, Haur 

BAT HOR DUGU SORDES , EZTU DBU8IK IKASI 
NAi; EGUNETIK EGUNERA SORDESTBN HARI 

da : ahi tenemos un nifio malo, no 
quiere aprender nada; cada dia se hace 
peor : nous avons la un merchant enfant, 
il ne veut rien apprendre; chaque jour 
il devient plus mauvais. 

Sordets (BN-s,..., R, S), peor, pire, 
Hanbat Sordets , tanto peor , aussi pire. 

Sori: 1° (AN,BN,L,S), pajaro, oiseau. 
Var. de tSori. Eta breiten zielarik, azi- 

PHARTB BAT ERORI ZEN BIDBRAT, ETA SORIAK 

jinik jan zuten ( BN , Matth. xiii -4) : y 
cuando sembraba, algunas semillas caye- 
ron junto al camino, y vinieron las aves 
del cielo y las comieron : et pendant 
qu'il semait , une partie du grain tomba 
le long du chemin, et les oiseaux du ciel 
vinrent et le mangerent. Sori guztietarik 

HISTU BERA EZTA BARDINA (BN-haz) I no Se 

acepta de todo el mundo lo mismo la 
broma , lit. : todos los pajaros no tienen 
igual silbido : on n'accepte pas de tout le 
monde la mime plaisanterie de la mime 
facon, lit. : tous les oiseaux n'ont pas le 
mime sifflet. Sori Sarrak, Sinta Sarra 
(BN-am, Sc) : el pajaro insignificante, 
insignificante canto : I oiseau insignifianl, 
(ne donne qu'un) chant insignifiant. — 
2° (AN-b), lobanillo : loupe, sorte de 
tumeur. — 3° (AN-b), granos que se for- 
man al cerdo que sufre la enfermedad 
del cisticerco, vulg. gario : visicules 
produites chez le pore par la presence du 
cysticerque de la ladrerie, — 4° (BN-ald), 
paperas de los animales, glandes des 
animaux, Behi horrek Soriak baditu, 
esa vaca tiene paperas , cette vache a des 
glandes. 

Sorhl (B?), Undo, esbelto , aseado : 
joli, ittgant, propret. = Oihenart, en 
su Vocabulario, expone esta palabra 



como bizkaina. Oihenart donne, dans 
son Vocabulaire,ce mot comme biscayen, 

Soriketari ( L ?), cazador de aves : 
oiseleur, chasseur d r oiseaux. Zeren ene 
populuan khausitu baitirb gaiStaginak, 
Sorieetariak bezala zelatan egotbn dire- 
nak : porque se nan hallado en mi pue- 
blo impios, que ponen asechanzas, como 
cazadores de aves : parce que des impies, 
qui dressent des pieges comme des oise- 
leurs, se sont trouvis parmi mon peuple. 
(Duv. Jer. v-26.) 

Sorhiki : 4° (BN), excelentemente , 
excellemment. Zango Sorhiki BGiNA,pierna 
excelentemente becba , sa jam be est 
bien faite. (Oih. 163-1.) — 2° Sorlki 
(BN, L, S), came de pajaro, chair d'oi- 
seau. 

Sorikume (AN, BN, L), cria de pajaro : 
oisillon, petit d'oiseau. 

Sori-lepo (L, S), desigualdades de 
espesor en el hilo , inigaliUs d'ipaisseur 
dans le fil. 

Sori-nigar (AN,BN, L?), producto resi- 
noso de algunos arboles, produit risi- 
neux de certains arbres, 

Soriongarri (AN, BN, L), guano, 
estiercol de aves : guano, fiente d y oi- 
seaux. 

Soro: 1° (BN, L, S), estado de ale- 
gria, embelesamiento : tbahissement , 
stupefaction. — 2° (AN-b), casquivano, 
ligero de cascos : braque, icerveU. = 
De zoro, loco, fou. 

Sorraiko (R), escardillo : sarcloir, 
instrument de jardinage. 

gorroin (BN, Sal., L), puflado de lino 
que se prepara para ser cardado, poignie 
de Un que Von prepare pour Sire broye". 

Sorroindu (BN, Sal., L), separarel lino 
despu£s de haberlo remojado, siparer le 
Un apres Vavoir roui. 

Sorroinkatu ( BN ?, Duv. ms ) , poner 
el lino por copos , mettre le Un par que- 
nouilUes. 

SorroSdura, afiladura, aiguisement. 
(Led.) 

SorroSgo (R), oficio de afilador, mk- 
tier de rimouleur. 

SorroSgu (R), filo de un instrumento 
cortante , fil d'un instrument tranchant. 

SorroSki (AN-b) , atrevidamente , con 
descaro : audacieusement, sans vergogne. 

SorroStaile (L-ain), SorroStale (AN, 
R), afilador : repasseur, rimouleur. 

SorroBtarri (AN-b), piedra de a filar, 
pierre a aiguiser. 

SorroStu ( AN, BN, L, R, S), afilar, aigui- 
ser. Var. de zorroztu. 

SorroiS : 1° (AN, BN, L, R, S),afilado, 
aiguist. — 2° (AN-b), descarado, atre- 
vido : hardi, audacieux. Dimin. de 

ZORROTZ. 

SorSe (R-uzt), base de un cesto, 
dessous ou fond d'un panier. Dimin. de 

ZORZB. 

Sorta : 1° (G-t,...), fajo, ramillete : 
fagot,glane.— 2° (AN, BN, L,R,S), gota, 
goutte, Bbre mihiarbn hezatzeko ur- 

SORTA BAT ERE EZIN IZANBZKO PROBETASU- 

nbra ethorri baitzbn : pues se redujo a 
una pobreza tal, que no podia procurar 
ni una gota de agua para humedecer la 
lengua : car il e'tait r4duit a une telle 
pauvreM, qu'il ne pouvait trouver une 
aoutte d'eau pour s'humecter la langue. 
(Ax. Sa-SSl-Q.) Ur-§ortak, ardura ardu- 

RATUZ, HARRIA SlLA ZIROZU I Us gOtaS de 

agua, cayendo con frecuencia, pueden 



horadar la piedra : les gouttes d'eau, en 
tombant frdquemment , peuvent percer la 
pierre. (Oih. 101-11.) — 3° (AN-b, ..., L- 
ain ) , un traguito , une gorgte. = Usase 
mucho en BN y L el gracioso doble 
diminutivo sortaSo , lit. : « pequeno tra- 
guito. » En BN et L, on emploie beau- 
coup le gracieux double diminutif Sor- 
TAff o , lit. : « petite gorgte. » 

Sortaka (AN, BN, L), gota a gota, 
goutte a goutte. 

Sorta tu (BN-am), ingertar, greffer. 

Sort© : 1° (BN-am), ingerto, greffe. 
— 2° (AN-b), suerte, chance, (ft) 

Sorten (G-and), pedunculo de las 
frutas, pidoncule ou queue des fruits. 

Sortol (S) , gota , goutte. ISuri zunban 

ODOL GUZIA AZKEN SORTOLAANO , CUando 

derramasteis toda la sangre hasta la 
ultima gota, quand vous versktes lout votre 
sangjusqua la derniere goutte. (M.Magd. 
10-27.) 

SoSa : 1° (BN-ald-s, L-ain), dinero, 
argent. (Voc. puer.) — 2<> (BN-ald, L), 
casucha, garita : cahute, guirite. Korral- 

SOKO BATEAN EGIN DAITE SoSA f IPI BAT, en 

un rinc6n del corral puede hacerse una 
pequena garita (para escusado?), dan* un 
coin de la cour on peul faire une petite 
gue'rite (pour lieu d'aisances 1 *). (Duv. 
Labor. 89-27.) Aldean dun SoSa tSar 
horrek itsusten du etSe eder hori (BN- 
ald), esa hermosa casa queda afeada 
f>or la miserable casucha que tiene al 
ado, cette belle maison est enlaidie par 
la miserable bicoque dont elle est flan- 
qu6e. 

SoSgu (R-bid) , costura , operaci6n de 
coser : couture, action de coudre. 

SoSo (BN, L, R, S), mirlo, tordo, 
merle. (De zozo.) 

SoSolo (BN-s), pobre de espiritu, 
pusilanime : simple ou pauvre d f esprit, 
pusillanime. Var. de tSotSolo. 

Sostaka (S), jugando, divirti£ndose : 
jouant, s'amusant. 

Sostari (R), hilo doble retorcido, lit.: 
hilo de coser : fil double tordu, lit. : fil 
a coudre. 

SoSte (R-uzt), costura, operaci6n de 
coser : couture, action de coudre. 

Soten (Sc), hipo, hoquet. 

Sothil : 1° (BN?), prudente, prudent. 
Ergelak berehala agbrtzen du berb 
samurra; bbrriz, izan hidoya nork ere 
gordetzen baitu , hura sothila da i el 
fatuo luego muestra su enojo; mas el 
aue disimula la injuria, es prudente : 
Vinsenst dtcouvre soudain sa colere; 
mais celui qui dissimule V affront est pru- 
dent. (Duv. Prov. xn -16.) — 2° (S), 
Sotil (BN, Sal.), astuto, diestro, sagaz : 
astucieux, adroit, sagace. — - 3« (?) , per- 
sona de constituci6n d£bil, personne 
faible de constitution. 

Sotildu : I© (BN?), bacerse prudente, 
devenir prudent. — 2° (BN, L), hacerse 
astuto, devenir astucieux. — 3° (?), debi- 
litarse, s'affaiblir. 

Sothilkeria (BN, S), astucia, as- 
tuce. 

Sotilki (BN, Sal.), con habilidad : avec 
adresse, aaroitement. 

Sotin ( BN-am -haz-s, R), hipo, ho- 
quet. 

Soton (AN-b), c6ncavo, hondo (plato) : 
(plat) concave, creux. Plater sabalak 

BAlSO AUNITZBZ OBBAK DIRA SOKONAK, SALDA 

aiseago BiLTZBKO i los platos c6ncavos 



Digitized by 



Google 



SOTS — SURIKETA 



255 



son mucho mejores que los lisos para 
coger con mas facilidad el caldo : les 
assiettes creuses sont beaucoup plus com- 
modes que les plates, pour prendre faci- 
lement du bouillon. 

SOTS : 1° (R-bid), pizca, poquito : 
pinc6e, petit peu. Irain daitad amaborz 

EGUNEZ,EITZI BA1NU INDAR §OT§ SOTSlK ERE 

bagb : me ha durado quince dias, como 
que me ha dejado sin pizca de fuerza : 
il m'a dure" quinze jours, et il m'a laisse* 
sans un brin de force. — 2<> (BN-ald, 
Sal.), palillo, baguette. Atabala-SotS (?, 
Duv. ms), palillos de tambor, baguettes 
de tambour. — 3° (BN-ald), tarja : taille, 
petit morceau de bois sur lequel les bou- 
langers marquent le pain qu'ils vendent a 
credit. SotSbtan derabila (BN-am): le 
toma el pelo , se burla de el : il lui fait 
le poll, il se joue de lui. — - 4° (R), una 
hierba, une herbe. Belar kau da bi seren 
dina luze, lorea ori , prutua luze ta 
mee, gaizto garientako ; Satekoa* da : 
esta hierba tiene dos palmos de largo, 
flor amarilla, el fruto largo y delgado, 
es mala para el trigo ; es comestible : 
celte plante mesure deux empans de long; 
sa fleur est jaune, et son fruit long et 
mince; nuisible au bit, elle est cependant 
comestible. 

Sotuz-Sotuz (BN-s), insistiendo, insis- 
tant. 

Su (BN-gar-s), diminutivo carifloso 
del pronombre zu, diminutif de tendresse 
du pronom zu. Su, t§auri kona (BN-s) : 
us ted, vengase aca : vous, venez ici. 

Sua (S), voz que dan al ganado para 
hacerle detenerse, mot au moyen duquel 
on fait arrHer le bttail. 

Suhail (L), blanquecino, hlanchdtre. 
Yar. de surhail. Orok badakite buztina 

ZER DEN, ZEREN TOKI GUZIBTAN BADA , BA- 
TZUETAN GORRASTA , BERTZEETAN SUHAILA : 

todos saben lo que es la arcilla, pues 
existe en todas partes, (siendo) en unas 
rojiza y en otras blanquecina : tout le 
monde connatt Vargile, car elle existe 
partout, quelquefois plus rougedtre et 
d'autres fois blanchdtre. (Duv. Labor. 
15-23.) 

Suala (L-bir), juego de niflos, jeu 
d f enfants. = Contr. de Suri ala beltz, 
« bianco 6 negro, » que equivale a « cara 
6 cruz ». Contr. de Suri ala beltz, « blanc 
ou noir, » qui iquivaut a « pile ou 
face ». 

Suhandor : 4° (BN, S), alhefla, troene. 
(Bot.) — 2° (BN-am), un arbusto, un 
arbuste. 

Subero (BN, L), Zuberoa, Soule. 

Suberotar (BN, L), Suletino, Soule- 
tin^ 

Subizko (BN-s), pasarela, puente 
menor por donde pasan las caballerias : 
passeretle, petit pont par ou passent les 
montures. 

Suduarima (AN?, Araq.),judias, lit. : 
alma de judio : haricots, lit. : dme dejuif. 

St)Gt)N (S), tierno, tendre. Belhar 
SugCna, hierba tierna, herbe tendre. 

Sugur ( AN - b ) , econ6mico , 6co- 
nome. Dimin. de zugur. 

§ugurkeria(AN-b),mezquindad, taca- 
fierla : mesquinerie, Usinerie. 

Sugurki (AN-b), economicamente, 
tconomiquement. 

Sugurtasun (AN-b), economia, cuali- 
dad de persona economica : tconomie, 
qualite* d'une personne 6conome. 



Sugurtu (AN-b) , hacerse econ6mico , 
devenir 4conome. 

Suinka (AN-oy), rehuyendo la carga, 
esquivant la charge. — Se dice de bueyes 
uncidos. Se dit des boeufs enjuguH. 

Sukadera : 1° (BN-ald), toalla, essuie- 
mains. — 2° (S), paftizuelo, moquero, 
mouchoir de poche. 

Sukhakor (BNc,...), toalla, essuic- 
mains. 

§ukhaldi (?, Duv. ms\ mano de jab6n, 
de limpieza : coup desavon, essuiement. 

SuKHALDI BAT EMOZU BERTZ HORRI , de" 

usted una mano de limpieza a ese cal- 
dero, essuycz ce chaudron. 

Sukartu (R) , encolerizarse , se mettre 
en colere. 

Sukatu : 1° (AN-b, BN, L), enjugar, 
essuyer. (?) Beronikak oial batekin 
Sukatu zion aurpegia Jesukristori , la 
Ver6nica enjug6 el rostro a Jesucristo 
con un lienzo, Ve'ronique essuya le 
visage de J^sus- Christ avec un linge. — 
2© (BN, Lc, Sc), perder la humedad : 
s4cher, perdre Uhumidite". 

SUKEL (git), perro, chien. 

Sukelen (git), sukelen fula, escre- 
mento de perro, excrement de chien. 

SlTKU (AN, BN, S), seco, enjuto : 
sec, essuyi. Aurten gaztai5Jak suku dira, 
este afio las castaftas son enjutas, cette 
annte les chdtaignes sont seches. 

Sukur (?, Duv. ms), troncho de berza 
y pedunculo de las frutas, trognon de 
choux et queue des fruits. 

Sulubita: l°(Lc),aparejodelcarrocon 
el cual se aprieta la correa : pouliot, sorte 
d'appareil pour serrer la charge d*une 
charrette. — 2° (AN-b), silbo, flauta : sif- 
flet , flute. 

Sulubitari (AN-b), flautists, silbante: 
fltitiste, siffleur. 

§uxne (BN-ald, Lc), diminuto, minus- 
culo : menu, minuscule. Eta hi , Bethle- 
hem, JUDAKO LURRA, EZ HAIZ SBGUR SUMEENA 
JUDAKO LENBIZIKOEN ARTEAN I y tU, Bel6n, 

tierra de Juda , no eres la menor entre 
las principales de Juda : et toi, BethUem, 
terre de Juda, tu n f es pas la moindre 
entre les villes de Juda. (Duv. Matth. 
n-6.) 

Sumen (BN, L), el menor, le moindre. 

Sumurdura (Sc), arruga, ride. 

Sunda (AN-b, BN-gar),pieza pequefia, 
estrecha y larga, parcelle de terre tongue 
et Uroite. EtSe-aitzineko landa uberka- 

ALDETIK DUEN BELAZ-§UNDA AREKIN BORTZ 

gizonbn lurra da, la pieza de delante de 
la casa con aquel trocito de prado que 
hay por la parte del rio es de cinco peo- 
nadas : la piece de terre de devant la 
maison, y compris le petit morceau de 
pr£ qui est du c6U de la riviere, tqui- 
vaut a cinq journtes de travail. 

SUNDO (R-bid), picador, tajo de 
cocina, billot de cuisine. 

Sunkada: i° (AN-b, BN-gar, R), em- 
puj6n que se da al ganado en la gar- 
ganta cuando se le atraganta alguna 
comida, poussie que Von donne au be'lail 
lorsqu*il s'engoue en absorbant quelque 
nourriture. deiari zinzurrian kokatu 

Z1TZAYON ARBI-BURUA LEN SUNKADAN IGORRI 

dio barnera Antoniok i Antonio , con el 
primer golpecito , le ha introducido a la 
vaca la cabeza de nabo que se le habia 
atragantado : du premier petit coup, 
Antoine a fait avaler a la vache la the 
de navet qui Vavait engoue'e. — 2<> (AN- 



b), trago : gorgie, coup. £ Nai due §un- 

KADAKO BAT JANAREN BULKATZEKO ? £ quie- 

res un traguito para empujar la comida? 
veux-tu boire un petit coup, pour faire 
couler le repas ? 

Siipi egin, golpear : faire pan -pan, 
frapper. (Voc. puer.) 

SUR: 1° (L-ain, R-bid), coladera por 
donde se escurre el agua de la lejia, pis- 
sole par ou Veau de la lessive s'6coule. 

— 2° Sur (R-bid), avaro, agarrado : 
avare, chiche. — 3° (R-uzt), escaso, rare. 

Surail (BN-am) , Surhail (BN, Sal.), 
Surhats (S), blanquecino, palido : blan- 
chdtre, pdli. 

Surbi (BN-s). (V. Surdo.) 

Sorda (BN, Sal.), crin, criniere. Var. 

de ZURDA. 

SURDO (R-bid), cierta planta de la 
familia de las solanaceas; sus bayas las 
comen los ninos : certaine plante de la 
famille des solanace'es, dont les enfants 
mangent les baies. 

Surgatu (L) , chupar, sucer. Bi Zuga- 

RRAMURDITARREK DOI-DOIA HEGAL-PUNTA 
BAT EDO BIA BAKOTSAK SURGATZBN ZITUZTE- 

larik , mientras los dos de Zugarramurdi 
chupaban cada uno apenas una punta 6 
dos de ala : pendant que les deux de 
Zugarramourdi sucaient chacun,a peine, 
un bout ou deux d'aile. (Piar. Ad. 83- 
18.) 

Surgin (R-ust), bruja, sorciere. Var. 
de sorgin. = Se emplea en la palabra 
siguiente. S'emploie dans le mot sui- 
vant. 

Surgin -aigari (R-uzt), cena que se 
hace a media noche, souper ou r&veil- 
lon que Von fait a minuil. OiLar-mezatik 

LANDA ET§EAN EGITAN DAN APARIO SO BAT DA 

Surgin-aigaria , la cena de brujas es uni 
comida ligera que se hace en casa des- 
pu^s de la misa del gallo : le rebellion, 
lit. : repas des sorcieres, est un Uger 
repas que Von prend a la maison apres 
la messe de minuit. 

Surgulu (BN-ist), casi crudo , presque 
cru. Arroltze- Surgulu, huevo pasado 
por agua : ceuf mo lie t ou a la coque, tres 
peu cuit. 

Suri : 1° (AN,BN,L,S), bianco, blanc. 
Dim.de zuri. Ez Suri, ez gorri (Sc), lit. : 
ni bianco ni rojo, ni fu ni fa : lit. : ni blanc 
ni rouge, inutile pour lout, bon a rien. 

— 2<> (BNc, L-get, ..., R, S), bianco, 
p. ej. de un tiro : but, cible , p. ex. d'un 
coup de fusil. Igorriko ditut hirur gezi 

BTA ARTHIKIKO DITUT, SUR1RA HARI BANINTZ 

bezala : tirar6 tres saetas y las arrojare 
como que me ejercito al bianco : je 
tirerai trois fleches, et je les lancerai 
comme pour atteindre un but. (Duv. I Beg. 
xx -20.) — 3° (AN-b, BN-s), nube de 
ojo, cataracte de Vceil. — 4° (AN-b, R) , 
(tierra) rozada, (terre) essarte'e. 
Suribare ( AN - b ) , lechecilla , ris. 

GOSARI BAT EDERRA EGJN DIAT B1LDOTS- 

Suribareekin, he almorzado muy bien 
con lechecillas de cordero , j*ai tres 
bien de'jeune' d'un ris d'agneau. 

Suriiikatu (R-bid), desmenuzar : 
emietter, mettre en morceaux. 

Surigende (BN-s), Surigente (R), 
ropa blanca, linge. 

Surikeri (^AN-b), haraganeria,/amt J an- 
tise. Dimin. ae zurikeri. 

Suriketa : 1° (L), sinceramiento, reha- 
bilitaci6n : justification, rehabilitation. 
) Zer suriketaNoak ikusiko ahal ditugun 



Digitized by 



Google 



256 



SURIKI — SUSEN 



azken jujambnduan I j que* rehabilitacio- 
nes (lit. : rehabilitacioncitas ) podremos 
ver en el juicio final 1 quelles rehabilita- 
tions nous pourrons voir an jugement 
dernier! — 2° (BNc, L-ain-zugar), jabo- 
nadura, colada de trapos : savonnage, 
lessivage des chiffons. 

Suriki (AN-b), con poca actividad, 
peu aclivement. 

Surikin (BN-ald, Lc), perfolla, gaine 
de Ve'pi de mats. Var. de tSurikin. 

Surixnen ( BN ) , jabonadura, limpieza 
de ropa blanca : savonnage, nettoyage 
dujinge. 

Surimenta (AN-b), ropa blanca, 
linge. Edanari emana den andreak eztio 

SURIMBNTARI ERE BARKATUKO , la mujer 

dada a la bebida no le perdonara ni a la 
ropa blanca, la femme adonne'e a la bois- 
son n'Gpargnera pas mime le linge non 
plus. 

Surixnin (AN, BN, L), bianco, de color 
muy subido : tres blanc, blanc tclatant. 
Eta othoitzban zegoblarir, eoin zbn 
haren begithartea bertze bat ', eta haren 
soinbkoak Surimin eta argitsu : y entre 
tanto que hacia oraci6n, la figura de su 
rostro se hizo otra; y sus vestidos se 
tornaron blancos y resplandecientes : 
et, comme il priait, Vaspect de son visage 
devint tout autre, et son vHement parut 
blanc et resplendissant. (Har. Luc. ix- 
29.) 

Suringo : 1° (BN-s), pasarela, puente 
menor por donae pasan las caballerias : 
passerelle, petit pont sur lequel passent 
les montures. Var. de Subizko. — 2° (AN, 
BN, L), albumina del huevo, albumine 
ou blanc d'auf. 

Sorinko ( R, S ) , albumina del huevo , 
blanc d'csuf. 

Suriondo (AN-b), Var. de Suritondo. 

Suzipen (L?), sinceramiento , justifi- 
caci6n : defense, justification. 

SuziSko (L), blanquecino, blanch&tre. 
r= Doble aiminutivo de zuri. Double 
diminutif de zuri. SuriSko, bblSko, pbn- 
satzbko gaiStoSko : blanquecino , ne- 
gruzco, dificilillo de adivinar (adivinanza 
de la picaza) : blanch&tre, noir&tre, 
tres difficile a deviner (devinette de la pie). 

Smite gi (BN ?, L ?), lavadero, lavoir. 

Suritondo (AN-b), perfolla, hoja de 
la mazorca de maiz, gaine de Ve'pi de 
mats. 

Soritu (L, R), Suritu (S)T: 1° com- 
probar una verdad : verifier, contrdler 
quelque chose. Aita saintiak brran du 
etzela orano gaiza hori SuritO ( S , Ca- 
tech. 92-19), el Padre Santo ha dicho que 
todavia eso no se habia comprobado, le 
Saint-Pere a dit que ceci n'ttait pas encore 
verifie*. — 2° (AN-b, R-uzt), rozar las tie- 
rras, essarter les terres. — 3o(AN, BN, L, 
R), arreglar una cuesti6n, esclarecer 6 
discutir un asunto : rtgler une question, 
Maircir ou disc titer une affaire. Elhb- 
Suritzbn hari ( L ) : discutir sobre cosas 
de poca importancia , lit. : estar mon- 
dando palabras : discuter sur des pointes 
d'aiguilles, lit. : tmonder des paroles. 
Bada, handik arte luzb baten buruan, 
ethorri zen sbhi hekien nausia eta hekib- 
kin §uritu zuen berb 1khustekoa, des- 
pu£s de largo tiempo vino el senor de 
aquellos siervos y los 11am 6 a cuentas , 
et longtemps apres le mattre de ces servi- 
teurs vint et leur fit rendre compte. (Duv. 
Matth. xxv-19.) — 3° (AN, BN, L, R, S), 



blanquear, blanchir. Oro begiak Suritu- 

RIK ZAUDELARIK, BBLARRIAK SUT (L)l 

estando todos con los ojos en bianco, 
con las orejas tiesas : tout le monde 
ayant les yeux grands ouverts, les oreilles 
dress4es. 

Suritzaile : lo (BN, L), albafiil, 
macon. — 2° (BN, Sal.), lavandera, 
lave use. 

Surizale (BN-s, R, Sc), Var. de suri- 
tzaile (1°, 2°). 

Suritzale (AN-b) : 1° albafiil, macon. 

— 2° arbitro , el que dirime una cues- 
ti6n : arbitre, celui qui r6sout une ques- 
tion. 

Surkatu (L), Surkatii (S) : 4° chupar, 
sucer. — 2© frotar un paflo, una tela 6 
cualquier otro tejido : frotter un drap, 
une toile ou quelque autre Hoffe. (Oih. 
ms. ) 

Surkl: 1° (AN-b), vertiente, versant. 
Mbndi orrbn beste aldeko Surkia Fran- 
ziaroa da, la vertiente del otro lado de 
esa mo n tafia es de Francia, Vautre ver- 
sant de cette montagne appartient a la 
France. — 2° (BN-s), Surki (R-uzt), eco- 
n6micamente, tconomiquement. Surki 
bizi (BN-s), vivir econ6micamente, 
vivre a bon marcht ou tconomique- 
ment. 

Surkin : 1° (AN-b), agua de la friega, 
eau de vaisselle. Bazkari aundia egiten 
den bgunean, Surkin ona zerribndako: 
el dia que se hace gran comida, (hay) 
buena agua de fregar para los cerdos : 
le jour ou il y a un grand repas, les 
cochons (ont) de la bonne eau de vais- 
selle. — 2° (BN-s, R), econ6mico, 6co- 
nome. 

Surphail ( BN , L ? ) , blanquecino , 
palido : blanch&tre, blime, p&le. 

Surphaildu (BN), palidecer : blSmir, 
p&lir. 

Surphailtasun ( BN , L ) , palidez , 
p&leur. 

Surpil (S), pardo, gris. 

SURRI (BN-baig), coladero, barril 
de lejia , cuvier ou baril a lessive. 

Surriatu (?, Oih. ms), uncir, poner la 
correa a alguna cosa : courroyer ( sic ) , 
attacher quelque chose avec une couv- 
roie. 

Surroin (?, Oih. ms), copo de lino, 
quenouiltee de Un. Var. de Sorroin. 

Surru : 4° (BN-haz), canal de madera 
puesto en declive para hacer correr el 
agua, arena, harina : conduit de bois 6ta- 
bli en pente, pourfaire tcouler eau, sable, 
farine. — 2° (BN), chorro de la lejia, 
jet de la lessive. — 3° ( L ? ) , mor- 
tero, almirez : mortier, fyrugeoir. Iha- 

RAN EHAITEN ZUEN EDO SURRUAN SEHATZEN 

eta eltzean egosirik , lo molia en el 
molino 6 desmenuzaba en el mortero y 
coci£ndolo en la olla : il la brisait avec la 
meule ou la pilait dans le mortier, la cui- 
sait en un vase de fer. (Duv. Num. xi-8.) 

— 4° (BN-ald, Sal., L-ain), coladero, 
vasija de la colada, cuve a lessive. 

Surrunga , SurruntSa ( BN - haz ) , 
refunfuflo del gato, le ronron du chat. 
Lo-Surrungan, roncando, ronflant. 

Surrupa (AN-b, BN-s, R), Surru- 
panko (R-uzt), traguito, petite gorgte. 
= El segundo es doble diminutive Le 
deuxieme est un double diminutif. 

Surrupaka (AN, BN, R), (beber) 
a traguitos, (boire) a petites gorges. 

Surrupakari (AN-b), el aficionado a 



tomar un liquido 4 tragos mas bien que 
con cuchara : siroteur, personne qui pr6- 
fere prendre un liquide par gorg4es que 
par cuillere'es. 

Surrupakatu (AN-b), beborrotear, 
beber poco a poco y con placer : siroter, 
boire a petits coups et avec plaisir. 

Surrupeko (BN, Sal.), tr6bede que 
sostiene el coladero, tripled qui soutient 
le cuvier. 

Surrupita (BN, Sal.), lluvia torren- 
cial, pluie torrentielle. 

SurruSta (AN-b, L-bard), chorro de 
agua u otro liquido, jet d'eau ou de tout 
autre liquide. 

Surrustan (AN-b, BN, Sal.), derra- 
mandose un liquido, se renversant (un 
liquide). 

Surrut: 4© (AN, Lc), trago : gorgte, 
trait. — 2o (BN), chorro, jet. — 3°(BN- 
luz), vertedero de cocina, 6vier. — 4° (?, 
Duv. ms), chorro 6 canilla de una fuente, 
cannette d'une fontaine. — 5° (?, Duv. ms), 
gargola, gargouille. 

SurrutazTi (AN-b, BN, L), Var. de 

SURRUT (3°). 

Surrutazilo ( AN-b), agujero del ver- 
tedero, trou de Utvier. 

Surrulo, morterillo, mortier. Hare- 
kin EZARRIKO DITUZTE ISENTSUNTZIAK ETA 
SURRUfOAK, 5ATAK ETA LIBAZIONBEN EGI- 

teko untziak : pondran con ella los incen- 
sarios y los morterillos, las copas y los 
ta zones para derramar las libaciones : Us 
de°poseront aupres d'elle les encensoirs, 
les botles d*aromates, les vases et les 
coupes pour les libations. (Duv. Num. 
iv-7.) 

Surrutur (AN-b), agua que cae del 
vertedero, eau qui tombe de Vivier. Su- 
rruturean galdu zaizku zerriak, los cer- 
dos se nos han echado a perder en el 
agua que cae del vertedero, nos pores 
ont dtptri dans Veau qui tombe de 
Vtvier. 

SurS (BN-ist, L, S), huerfano, orphelin. 
^Biluzi estaliak, SurSa solegituak, ukha- 
turen duzue zuen amaren saindutasuna? 
desnudos (que hab&s sido) vestidos, 
huerfanos (que habeas sido) consolados, 
negare*is la santidad de vuestra madre? 
nus (qui avez 6te) habillts, orphelins (qui 
avez 6t6) soulagts, nierez-vous la sainteti 
de votre mere ? ( Hirib. Eskaraz. 403- 
42.) = En L se dice mas bien ume SurS. 
On dit plutdt, en L, ume SurS. 

Surtoin (L-ain) : 4° raspa 6 escobajo 
de la uva, r&pe ou rafle de raisin. — 
2° pedunculo de las frutas, queue ou 
ptdoncule des fruits. 

SurtS (BN, L), huerfano, aislado, aban- 
donado : orphelin, dHaissi, abandonnt. 
Var. de SurS. 

SurtSin (G-and), agarrado, que no 
paga por completo sus deudas o nollena 
bien la medida : serr4, pince-mailles, 
celui qui ne paye pas completement ses 
deltes ou qui ne remplit pas bien la 
mesure. 

Suru ( L-ain-s , S) , cajita de donde va 
el grano de la tolva al molino, petite 
caisse ou le grain passe en venant de la 
trimie pour tomber sur la meule. 

Suruta (AN-b) , sumidero , fregadera : 
tgout, 6vier. 

Su3a (Gc), el mas delicado de los 
bongos conocidos : mousseron, le plus 
recherche des champignons. 

SuSen (AN, BN, L, R, Sc) : 4" derecho, 



Digitized by 



Google 



SUSENDU — SUHURTZE 



257 



vertical : droit, vertical. — 2° probo, 
justo : probe, juste. Var. de zuzen. 

SuSendu (AN, BN, L), enderezar, 
corregir : redresser, corriger. 

Sulenka ( S ) , verticalmen te , vertica- 
lement. 

SuSenki (AN, BN, L, R, S), recta- 
mente, droitement. 

SuSentarzun (R), SuSentasun (AN, 
BN , L), rectitud, droiture. 

SuSentu (R), SuSentu (S), Var. de 
SuSendu 

SuSkandera (Sc), lagartija, ttzard des 
murailles. 

SuStu (AN-b) : 1° silbido, sifflet. Nor- 
bait SuStuka diagok, alguno esta sil- 
bando, quelqu'un siffle. — 2© silbar, sif- 
fler. Maipetik SuStu : dejar capote a 
alguien, lit. : silbar por debajo de la 
mesa : faire quelqu'un capot ou bre- 
douille, lit.: siffler par-dessous la table. 

SuSTUR (L), mata, buisson. Betbe- 

TAN ADITZEN DA URRATS BAT, LEZE-BAZTE- 
RREAN SuStURRAK HlGlTZBN DIRE I de 

repente se oyen pasos, las matas se agi- 
tan al borde de la sima : soudain un 
bruit de pas se fait entendre, au bord 
du gouffre les buissons s'agitent. (Dasc. 
Alheka. 139-4.) 

SuSulu (R), escafio de cocina, banc a 
dossier de la cuisine. 

SuSurla , chisme , susurraci6n : midi- 
sance, ragot (pop.). Nolazpait eztiraden 

GUDUAK, ASERRETASUNAK, L1SKARRAK, GAIZ- 

kierraiteak , SuSurlak : que por desgra- 
cia no haya entre vosotros contiendas, 
riftas , detracciones , cbismes : qu'il n'y 
ait parmi vous des dissensions, des que- 
relies, des animositis, des midisances. 
(Leiz. II Cor. xn-20.) 

Sut: 1° (AN-b, BN-ald), interj. que 
significa « de pie », interj. qui veul dire 
« debout ». — 2° (AN, L), recto : droit, 
raide. Ihi bat bezain Sut zohalarik, 
yendo recto como un junco, allant droit 
comme un jonc. (Piar. Ad. 31-16.) — 



3° (AN, BN, Sal.), perpendicular, vertical : 
perpendiculaire, vertical. — 4° (AN, BN, 
Sal.), cuesta rauy pendiente, cdte tres 
rapide. — 5° (AN-b) , juego de la raya 6 
del toque, jeu de la raie. — 6° (AN-b), 
toque , raya , puntos principales de este 
juego : touche, raie, points principaux 
de ce jeu. Sutean ari gera, estamos 
jugando a la raya, nous jouons a la 
raie. 

Suti ( S) , Sutik (AN, BN, L, S), de pie, 
debout. Sutik abiatua da (BN,...), lit. : 
ha comenzado a andar de pie ; es decir , 
va bien en su empresa : tit. : il a com- 
mence" A alter debout, c' est -a -dire son 
entreprise marche bien. Eta otoitz egi- 
tbn duzubnean, etzaiztbla izan hipokri- 
tak bbzala, zbrbn maite dutb otoitza 
Sutik bgitea sinagogetan, bta karrika 
eskinbtan, gizonez ikusiak izatbagatik 
(AN, Matth. vi -5); bta othoitzbtan ari 
ziraybnean, bz egin jinkotiar paltsiek 
bezala, zuiRek maite beitib bilkhuretan 
bta kharrika-buruetan Suti othoitzen 
aritzea, jbntez ikhusirik izateko (S, 
Matth. vi-5): y cuando orais, no sereis 
como los hip6critas, que aman el orar en 
pie en las sinagogas y en los cantones 
de las plazas, para ser vistos de los 
hombres : et quand vous priez, vous me 
serez point comme les hypocrites qui 
aiment a prier debout dans les syna- 
gogues et sur les places publiques, pour 
Ure vus des hommes. 

Sutikako (AN-b), tentemozo, 6tai. 
Artoa bildu-aitzinean, bbarko dieztbgu 
zur oki Sutikako batzuek paratu : antes 
de recolectar el maiz , habremos de po- 
ner unos sostenes a estos maderos : 
avant de ramasser le mats, nous mettrons 
quelques sou tie ns a ces madriers. 

Sutiko (S) , carret6n en que los ninos 
aprenden a andar : promeneuse , chariot 
dans lequel on place les enfants qui com- 
menced a marcher. Sutiko huntan ama- 

RlK, AMAK ETA NIK EBILTAN IKASI DIZUOO 



(S-bark) : mi abuela, mi madre y yo 
nemos aprendido a andar en este carre- 
t6n : ma grand 7 mere, ma mere et moi, 
nous avons appris a marcher dans ce 
petit chariot. 

Sutirik (AN-elk), de pie, debout. Var. 
de Sutik. Enagokb Sutirik, no puedo 
estar de pie, je nepeux me tenir debout. 
(Liz. Coplac. 208-1.) 

Sutitu (AN, BN, L, S), enderezarse, 
ponerse de pie : se redresser, se mettre 
debout. 

SutSurru (BN, Sal.), sobrecargado de 
fruta (Arbol), surchargi de fruits (un 
arbre). 

Suhur : 1° (BN, L, Sc), escaso, rare. 
Ogia Suhur dugu aurtbn (BN-ald), tene- 
mos escaso el trigo este ano, nous avons 
peu de btt cette annte. Ondoko bihiak 

PH1SU GUTIAGO DU , 1RINA ERE BZ HAIN 

Suria, orhba Suhurrago : el grano del 
fondo tiene menos peso, su harina no es 
tan blanca , la masa es ma* s desabrida : 
le grain du fond a moins de poids, sa 
farine n'est pas aussi blanche, la p&te est 
plus molle. (Duv. Labor. 30-18.) — 
2° ( BNc, L, S ) , prudente, cuerdo : pru- 
dent, experiments. Astoak urratsa 
Suhur: el burro (tiene) el paso menudo, 
camina con prudencia : Vine (a) le pas 
menu, il avance prudemment. Suhur- 
haginak jinak ditu (BN-baz) : ha entrado 
en juicio, lit. : le han brotado las mue- 
las del juicio : il a acquis du jugement, 
il a de V experience; lit.: les dents de 
sagesse lui sont venues. — 3° (BN-ald, 
L-ain), econ6mico, Gconome. Jan-Suhu- 
rrean bizi da, vive sobriamente , il vit 
sobrement. (Duv. ms.) 

Suhurkeria (BN), rofleria, economia 
excesiva : Usinerie t parcimonie, excessive 
iconomie. 

Suhurki (BN, L, ...), econ6mica- 
mente, 4conomiquement. 

Suhortze (BN, Sal.), cordura, sa- 
gesse. 



T. II. 



33 



Digitized by 



Google 



T. Es la letra vig&ima primera de 
nuestro alfabeto. 

Su transcripci6n es uniforme en todos 
los autores. 

La relativa riqueza de su l^xico pro- 
bara al lector cuan poco ajustada a la 
verdad es la sentencia que , respecto de 
esto, emiti6 M. Vinson en el articulo que 
consagr6 al vascuence en la Gran Enci- 
clopedia : « Al principio de las palabras 
el vascuence no admite mas que las explo- 
sivas suaves g, d, b ; al paso que el lamul 
no admite masque k, t, p*.» Claro esta 
que las letras k y t, especialmente la 
ultima , son mas notables por los sufijos 

3ue forman que por el numero y caliaad 
e voces a que sirven de iniciales. 
Como letra terminal, su influencia se 
agota en la onomatopeya. Hay, en e fee to, 
muchisimas palabras de esta clase que 
terminan en t : tarrat, ai\rat, turrut, 

ZURRUT, ZART, PART, ZAPART, TSUT, TIRR1T, 

etc. 

Choca que termine palabras, al pare- 
cer tan propias de la len^ua , como bat, 
« uno. » Cree Arana-Goin (Euzk. torn. I, 
p. 195) que su forma primitiva fue bede. 
En apoyo de esta opini6n, por lo que 
pudiera valer, podria citarse el hecho de 
que aun hoy coexisten , como variantes , 
las palabras barda y bart, « anoche ; » 
bbrandu y bbrant, « tarde. » 

Bueno es advertir que aun queda algun 
rastro de eka , « uno , » que en sanscrito 
significa lo mismo, siendo muy diflcil 
establecer a cual de las dos lenguas 
pertenece por derecho propio. La voz 
amaika, « once, » con sus variantes 
amaka, hamaka, ameka, viene indudable- 
mente de am ar -f- eka , como am airu de 

AMAR -|- 1RU , AMALAU de AMAR + LAU , 

etc. 

FuNCIONES GRAMATICALES 

Propiamente hablando, no desempefla 
la letra t funci6n grama tical alguna. 
Aparece si, en la conjugaci6n, pero es 
haciendo veces de la letra d. Esta susti- 
tuci6n es clarisima tratandose de cuando 
es obieto de tercera persona en la con- 
jugaci6n ; es decir, de cuando significa 
« lo ». Eztakigu, « nosotros no lo sabe- 
mos ; » eztago , « no hay, » vienen de 
Ez-f-DAKiGu, sz-f-DAGo. Las locuciones 
vulgares no taki, « qui£n lo sabe; » bera 
tauko, « 6\ lo tiene , » son contracciones 



1 Grande Encyclopedic, vol. XXII, pag. 
2» col. 



.289, 



de nok daki, berak dauko. Baitirb, 
« pues lo son; » baita, « pues lo es, » 
vienen de bait -|- dire, bait -|- d *. 

La t final del prefijo verbal bait- se 
elide al chocar con alguna consonante : 
baikare, « pues somos; » baitzinauden , 
« porque estabais , » que nacen de bait 

+ GARE , BAIT -|- ZINAUDEN *, SINUESTEN BAI- 
KBNDU ( BAIT + GENDU ) BEZALA , (( COmO &i 

crey^ramos. » (Ax. 3*-241-2.) Puede verse 
cste prefijo en su lugar correspon- 
diente. 

La t final se elide asimismo , en casos 
iguales de choque con consonantes, en 
las poquisimas palabras en que fuera de 
la onomatopeya se nota su presencia : 

de ZEINBAT -J" GARRENA, BAT + KOITZA, OGEI 
TA BAT -f~ GARRENA, BOST + **A , resultan 

zeinbakarrena , « el de cuantos, lit. : el 
cuant6 simo ; » bakoitza , « cada cual ; » 
ooei ta bakarrbna, « el vie^simo pri- 
mero ; » bosna, « cinco a cada uno. » 

No es tan conocida la presencia de la 
misma d en el sufijo -t, « yo. » Dakit, 
« lo s6 ; » bgin dut, « lo he hecho ; » 
daukat, « lo tengo, » en realidad son 
dakid, dud y daukad. Sucede con estas 

Ealabras lo que, p. ej., con las palabras 
ondad, divinidad, etc. Por evitar la 
dureza de la d final, unos las pronuncian 
bondaz, divinidaz; otros, bondk, divi- 
nida ; otros (hoy los menos), bondat, 
divinidat. 

Los Vascos generalmente ban adoptado 
para su lengua la tercera manera. Como 
se dijo al tratar de la letra d, en el Ron- 
cal unos pronuncian dakid , dud ; otros , 

DAKIR, DUR. 

Casi todos los Vascos guardan la d, 
cuando se le aglutina alguna vocal : 
dakidalako, « porque lo s6 ; » egin dodaz, 
« los he hecho ; » daukadanean, « cuando 
lo tenga. » Huna hanbat urtue dik zer- 
bitzatzen audala eta egundano hire ma- 
nurik eztiat iragan : « he aqui hace tan- 
tos anos que te sirvo, y todavia no he 
traspasado tus mandamientos. » (Leiz. 
Luc. xv-29.) 

Siendo una infima minoria la que , sin 
duda por falsa analogia 6 simple rutina, 
dice egin dotaz (B-mu), « los he hecho; » 
ekarri detala (Gc,...), « que lo he 
traido. » 

Permutaciones 

Son de dos clases : unas son activas y 
otras pasivas. En las primeras, la letra t 
es obieto de cambio; en las segundas, 
otras letras se convierten en ella. 



§ I. — Permutaciones activas 
i ° Se cambia en d en los sufijos -ta , 

-TAR, -TASUN, -TI, -TIK, -TIKO, -TO, -TU. 

Esta permutaci6n, en cualquiera de los 
casos que van a exponerse , se debe a la 
influencia de l 6 n, en virtud de una ley 
de aglutinaci6n , la de las resonancias. 
Asi como los sonidos, por lo que hace a 
su articulaci6n , se atraen los que son 
contrarios , y los semejantes se repelen ; 
por lo que hace a la resonancia sucede 
lo contrario : que los sonidos resonantes 
atraen los resonantes y repelen los sor- 
dos ; como tambi6n los sordos buscan la 
uni6n de otros sordos y rehuyen la de 
los resonantes. 

Por esta ley la negaci6n ez en la con- 
jugaci6n hace que los sonidos resonantes 
b, d, g permuten con sus respectivos 
sordos p, t, k : bzpalitz, eztaki, ezkaba 
en vez de ezbalitz, ezdaki, ezgara. Las 
consonantes resonantes l y n por su 
indole atraen consonantes de su especie 
y repelen las consonantes sordas. 

Los dialectos R y S son refractarios a 
esta ley de las resonancias, por lo que 
hace a l y n. En los demas dialectos, 
especialmente tratandose de n, las con- 
sonantes sordas p, t, k ceden su puesto 
& las sonoras b, d, g. No sucede esto con 
todos los sufijos ; pues hay algunos que 
no se sujetan a la ley, como -te, -ti (fre- 
cuentativo), -to (diminutivo), etc., como 
se vera en su lugar. 

a) Makalau orrbk ilda dagoz da nirb 
idia bizirik (B, cane, pop.), « esos baca- 
laos estan muertos y mi huey esta vivo. » 
Ilda se deriva de il -(- ta. Es fen6meno 
casi comun en B. Irtbnda, « habiendo 
salido. » (Lard. Test. 305-4.) No so 
observa esta permutaci6n , tratandose de 
otras acepciones del sufijo -ta. No se 
dice etSe ondan , sino ontan ( G ) , « en 
esta casa. » Generalmente se eufoniza 
mediante la vocal e , mas bien que recu- 
rriendo a la permutaci6n : lur onetatik, 
« de esta tierra » (Ur. Gen. iv-14); iLu- 
netan (c, ...), « a obscuras ; » lo onbtan, 
u en este suefio » (Lard. Test. 7-22 J ; 
atunetan (B, G, ...), u pescando boni- 
tos. » 

b) ISRAELDARREN TA GURE GUZIEN ErRE- 

gbtarako, « para rey de los Israelites y 
de todos nosotros. » (Mend. Ill -40 -34.) 
Kanaldarrak (B), « los naturales de 
Kanala. » Baztandarrak (c,...), « los 
Baztaneses. » 

c) Del sufijo -tasun no conozco mas 



Digitized by 



Google 



259 



que dos ejemplos de permutaci6n : onda- 
sun (B, G), « bien, hacienda, » y atse- 
oindasun, « placer. » (Ax. 2&-507-5.) En 
la 3* edicidn, esta palabra aparece desfi- 
gurada en atsegintasun (3«-481-4). En 
las diversas traducciones que corren del 
evangelio de san Mateo, consta esta pala- 
bra en las traducciones B y G del capi- 
tulo xix -22; en AN y L es ontasun, en 
BN ontarzun, en S huntarzun. Aun en B 
y G significando « bondad » se usa la 

Jmlabra ontasun , sin permutaci6n de la 
etra t. Son comunes isiltasun 6 isiltar- 
zun, « silencio; » kzintasun, « imposibi- 
lidad, » etc. 

d) El sufijo -ti se transforma en di 
solo significando « desde » : emendi, 
« desde aqui. » (Per. Ab. 53-9.) Como 
frecuentativo no se transforma. 

e) Permutan siempre -tie y sus deri- 

VadoS-TIKAN, -TIKO I ANDIK (AN, B, G), 

« desde alii ; » oraindikan , « todavia » 
(Ur. Gen. n-5) ; biotz barrbndiko naigabe 
batekin, « con una aflicci6n de dentro 
del coraz6n. » (Ur. Gen. vi-6.) En AN-elk 
se observa esto aun detras de r, dandole 
a este honores de resonante : ken ordik 
ori, « quita de ahi a ese. » (Liz. Coplac. 
565-2.) 

f) Ondo daoonak tSarto dagola uste 
izaten dau (B-mu), « el que esta bien 
suele creer que esta mal. » El sufijo 
modal -to no choca, que yo sepa, con 
otra palabra terminada en n 6 l. Moguel 
lo usa con la palabra motel y no guarda 
la permutaci6n : ez emon briotzea mo- 
telto ta adore baga , « no dar la muerte 
d^bilmente y sin animo. » (Per. Ab. 
207 -H.) En la acepci6n de sufijo dimi- 
nutivo no admite la permutaci6n. 

g) La permutaci6n de -tu en -du es la 
mas frecuente de todas. De bardin 6 
berdin -|- tu se forma bardindu, bbr- 
dindu, « igualar. » De isil -j- tu, isildu, 
« callar. » 

Hay algunos otros casos aislados de 
esta permutaci6n como, p. ej., ardan- 
degi, « taberna, » que otros dicen ardan- 
tkgi; gaztanoegi, « queseria ; » nbndo- 
rren (B-otS) por nentorren, « yo ve- 
nia, » etc. 

2° La t se cambia en f : 

a) En los diminutivos : tSakurto, 
de zakurto, « perrillo; » neSkat o, de nes- 
kato, « muchachita. » 

b) Por influencia de la i precedente : 
ifo por ito, « ahogarse; » goitik en vez 
de goitik , « desde arriba. » En B-b llega 
hasta la t§ : itSo, goitsik, ait§a por 
aita, etc. 

§ II. — Permutaciones pasivas 

Las letras que en virtud de leyes fon£- 
ticas se convierten en t son d y g. La 
primera de ellas en las silabas termina- 
tes db, oi y du de algunas palabras que 
entran en composicion y en los sufijos 

-DI, -DOI, -DUI, -DUN, -DURA, -DURU J la 

segunda sufre este cambio en las silabas 
finales gi, gu de algunas palabras. La 
permutaci6n de los sufijos supradichos 
es debida a la influencia de z de algunas 
palabras terminadas en tz. Esta ley, que 
podria llamarse ley de articulaciones , 
queda explicada junto a la ley de reso- 
nancias en la primera permutaci6n 
de t. 

4° De abadb, « sacerdote, » provienen 



abatetSe y abatei. De sbnide, « hermano, » 
y, en B, « pariente, » nacen senitaur, 

SEN1TARTE, SENITARTEKO y SEN1TEZKONTZA. 

De iRude, « nodriza, » vienen inutaur, 

ifJUTSEIN, iffUTU e iSfUTUME. 

2° De idi, « buey, » nacen las pala- 
bras compuestas italdi, itaska, itaskol, 

ITAULARI, ITAURLARI, ITAURRE, ITEGI, ITHE- 
GUN, ITELA, ITEULI, ITZAI, ITZAIN. De ARDI, 

« oveja , » se originan artalde , artan- 

TZU, ART1LE, ARTZAI , etc. De BURDI y 

gurdi, « carro, » se componen burtol, 

BURTASTO, BURTORRAZI, GURTAGA, GURTEDB, 

gurtbsi , etc. Y asimismo se observa esta 
permutaci6n en palabras compuestas 

COmO ZALTZAIN, ERTZARO, IPURTURTIKA, etc., 

que vienen de zaldi, erdi e* ipurdi. 

3° Son mas raras las palabras termina- 
das en du que dan lugar a esto. De be- 
randu, « tarde, » proceden berantarbi 
y berantarto. De bzkondu , « casarse , >) 

EZKONTADIN, EZKONTIDE , EZKONTOHE y 
EZKONTSARI. 

4° Los nombres aresti , « robledal ; » 
errazti, « brezal, » y urresti, « avella- 
nedo, » vienen de aret§, erratz y 
urretS -f- di. Ameztoi, « quejigal; » hariz- 
toi, « robledad, » y mastui, « vifla, » 
nacen de ametz, haritz y mats -j- doi y 
dui. Akaztun, « cosa mellada; » iztun, 
« hablista , » se componen de akatz 6 itz 
y del sufijo -dun. 

Es de advertir que hay tal vez mas 
palabras en que este sufijo queda intacto 
a pesar de la influencia de la sibilante a 
la que se junta : gazdun, « salado; » gilz- 
dun, « llavera; » orrazdun, « persona 
que tiene alfileres; » bisdun, « espu- 
moso, » son derivados de gatz, giltz, 
orratz y bits. Del sufijo -dura provie- 
nen erraztura, « facilidad ; » jaunztura, 
« vestidura; » laztura, « terror; » es- 
tura, « opresi6n, » y otros. Maiazturu, 
« carpintero, » 6 itsasturu, « marinero, » 
son derivados del sufijo -duru. 

5° La letra g se convierte en t en las 
silabas finales gi , gu de algunas pala- 
bras, cuando forman parte de nombres 
compuestos. De begi , « ojo , » se com- 
ponen BETAGA1N, BETAGIN, BETAZAL, BETAZPI, 
BETARTE , BETAZAIN , BETERI , BETERITSU , 

betiLe, etc. De ogi , « pan, » otondo, 
otazal, etc. De aragi, « came, » ara- 
tuste, « carnaval, » etc. De zaragi, 
« odre, » zaratazal, etc. Las palabras 
satandbra , « comadreja , lit. : sefiora de 
ra tones; » sator, satarte, satitsu, etc., 
vienen de sagu, « rat6n. » 

Nota. — Para mayor claridad iran a 
parte las letras dobles ts, t3 y tz. Hay 
diccionarios de otras lenguas que englo- 
ban la ch en la c, y otros que la exponen 
separadamente. Tal vez seria mas 16gico 
exponer ts y t§ entre tr y tu; pero si la 
cuesti6n se juzgase, como no lo parece, 
suficientemente importante, no faltaria 
quien saliese por los fueros de la 16gica. 

T. Vingt et unieme lettre de notre 
alphabet. 

Sa transcription est uniforme chez tous 
les auteurs. 

La richesse relative de son lexique mon- 
trera au lecteur combien la sentence por- 
tie a ce sujet par M. Vinson, au cours de 
Varticle qu'il consacra au basque dans la 
Grande Encyclopedic, est peu con forme 
a la virile' : « Le basque, dit-il, n 1 ad met au 
commencement des mots que les explosives 
douces g, d, b; le tamoul, au contraire, 



n'y admet que les dures k, t, p 1 . » // est 
Evident que les lettres k et t, cette c/er- 
niere surlout, sont plus remarquables par 
les suffixes qu'elles forment que par le 
nombre et la quality des mots auxquels 
elles servent d' initiates. 

En tanl que lettre finale, son influence 
se borne a I'onomatopie. 11 existe, en 
effet, une foule de mots de ce genre qui 
finissent par t : tarrat, arrat, turrut, 
zurrut, zart, part, zapart, tSut, tirrit, 
etc. 

II est choquant de la voir terminer des 
mots, si propres a la langue selon toutes 
apparences, comme bat, « un. » Arana- 
Goiri (Euzk. torn. I, p. 195) estime que 
sa forme primitive a iti bede. A Vappui 
de cette opinion, au cas ou cela pour- 
rait servir, on peut citer le fait qu'il 
existe encore, comme variantes, les mots 
barda et Bart, « hier soir ; » berandu et 
berant, « tard. » 

// est bon de remarquer qu'il reste 
encore quelque vestige de kka, « un, » 
dont la signification est la mime en Sans- 
crit, ce qui rend tres malaisi d'itablir a 
quelle langue il appartient de droit. Le 
terme amaika, « onze, » et ses variantes 
amaka, hamaka, ameka, viennent sans nul 
doute de amar -f- eka , comme amairu de 
amar -f- iru , amalau de amar -j- lau , 
etc. 

FONCTIONS GRAMMATICALES 

A proprement parler, cette lettre ne 
remplit aucune fonction grammalicale. 
Elle apparait cependant dans la conju- 
gaison, mais pour remplir les fonctions 
de la lettre d. Cette substitution est tres 
ividente lorsqu'il s'agit du compliment 
direct de troisieme personne dans la con- 
jugaison, c'est-a-dire lorsqu'il signifie 
« le ». Eztakigu, « nous ne le savons 
pas; » eztago, <» il ne reste pas, » viennent 
de bz -(- dakigu, ez -j- dago. Les locutions 
vulgaires no taki, « qui le sait ; » bera 
tauko, « il Va, » sont des contractions de 

NOK DAKl, BERAK DAUKO. BAITIRE, « Car 

Us le sont; » baita, m car il Vest, » 
viennent de bait -j- dire, bait -|- da. 

Le t final du prifixe verbal bait- dis- 
parait en se heurtant a une consonne : 
baikarb, « car nous sommes ; » baitzi- 
nauden, « parce que vous restiez, » qui 
viennent de bait-|-gare, bait-|-zinauden; 
sinhbstbn baikendu (bait-|-gendu) be- 
zala, « comme si nous croyions. » (Ax. 
3»-241-2.) On peut voirce qui a iti dit sur 
ce prifixe a sa place respective. 

Le t final disparate Je mime, tors de 
cas identiques de choc avec des con- 
sonnes, dans les rares mots ou, en dehors 
de I'onomatopie , on note sa prisence : dc 

ZEINBAT -|- GARRENA , BAT -j- KOITZA , OGE1 

ta bat -|- garrena , bost -|- na , viennent 
zeinbakarrena '. « le combien , lit. : le 
quanlieme ; » bakoitza, « chacun; » 
ogeita bakarrena, « le vingt et unieme; » 
bosna, « cinq a chacun. » 

La prisence du d dans le suffixe -t, 
« je, » n'est pas aussi connue. Dakit, 
« je le sais ; » egin dut, « je I'ai fait ; » 
daukat, « je I'ai, » sont en rialiti dakid , 
dud et daukad. // arrive avec ces mots ce 
qui se produit, p. ex., avec les mots espa- 
gnols bondad, divinidad, etc. Pour iviter 

* Grande Encyclopedic vol. XXII, p. 289, 
2« col. 



Digitized by 



Google 



260 



la dureli du d final, quelques-uns pro- 
noncent bondaz, divinidaz; d'autres, 
bonda, divinida; d'autres, la minority 
actuellement , bondat, divinidat. 

Les Basques ont adopts pour leur langue 
giniralement la troisteme maniere. Ainsi 
qu'il a ete dit en traitant de la lettre d, 
dans le Roncal quelques-uns prononcent 
dakid, dud; d'autres, dakir, dur. 

Presque tous les Basques gardent le d , 
quand il est suivi de quelque voyelle : 
dakidalako, « parce que je le sais ; » egin 
dodaz , « je les ai faits ; » daukadanban , 
« quand je Vai. » Hun a, hanbat urthb 
die zerbitzatzbn audala eta boundano 

HIRE MANURIK EZTIAT IRAGAN I « Void tant 

d'annies quejevous sers, etje n'ai jamais 
transgresse vos ordres. » (Leiz. Luc. xv- 
29.) 

line infime minorlU dit, sans doutepar 
fausse analogic ou pure routine : egin 
dotaz (B-mu) , « je les ai faits ; » ekarri 
dbtala (Gc, ...), « que jelai apporte. » 

Permutations 

II y a deux sortes de permutations : 
les unes actives el les autres passives. 
Dans les premieres , la lettre t est Vobjet 
du changement ; dans les secondes, ce 
sont les autres lettres qui se convertissent 



§ I. — Permutations actives' 

1° Le t se change en d dans les suf- 
fixes -TA, -TAR, -TASUN, -TI , TIK , -TIKO , 
-TO, -TU. 

Cetle permutation, dans chacun des 
cas que Von va exposer, est due a Vin- 
fluence de l ou de n, en vertu d'une loi 
d' agglutination, la loi des resonances. 
De mime que les sons, pour ce qui est de 
leur articulation, altirent ceux qui leur 
sont conlraires et repoussent ceux qui 
leur ressemblent, ainsi V oppose se pro- 
duit pour ce qui est de la resonance : les 
sons rtsonnants attirent les resonnants et 
repoussent les sourds; de mime que les 
sourds recherchent V union des sourds et 
fuient celle des sonores. 

D'apris cette loi, la negation ez dans 
la conjugaison fait que les sons rison- 
nants b , d , g permutent avec leurs cor- 
respondants sourds p, t, k : ezpalitz, 
eztaki, bzkara, au lieu de ezbalitz, ezdaki, 
ezgara. Les consonnes sonores l et n 
attirent par leur nature les consonnes du 
mime genre et repoussent les consonnes 
sour des. 

Les dialectes R et S sont r4fractaires a 
cette loi des resonances en ce qui concerne 
l et n. Dans les autres dialectes, surtout 
lorsqu'il s'agit de /'n, les consonnes 
sourdes p, t, k cedent la place aux so- 
nores b, d, g. Ceci ne se produit pas 
avec tous les suffixes; car quelques-uns 
n'obiissent pas a cette loi, comme -te, -ti 
(frtquentatif), -to (diminutif), etc., ainsi 
qu'on le verra plus loin. 

a) MakaI.au orrbk ilda dagoz da nire 
idia bizirik (B, chant pop.) : « ces morues 
sont mortes, et mon bceuf est vivant. » 
Ilda derive de il -|- ta. C est un phino- 
mene presque commun en B. Irtenda, 
« itant sorti. » (Lard. Test. 305-4.) On 
n'observe pas cetle permutation lorsqu'il 
s'agit des autres acceplions du suffixe -ta. 
On ne dit pas et5e ondan, mais ontan 



(G), « dans cette maison. » Giniralement 
on euphonise au moyen de la voyelle e, 
plutdt que de recourir a la permutation : 
lur onetatik, « de cette terre » (Ur. Gen. 
iv-14); ilunetan (c, ...), « dans Vobscu- 
riU; » lo onetan, « dans ce sommeil » 
(Lard. Test. 7-22); atunetan (B, G, ...), 
« pichant des thons. » 

b) ISRAELDARREN TA GURE GUZIEN ErRE- 

getarako , « pour roi d* Israel et de nous 
autres tous. » (Mend. 111-40-34.) Kanal- 
darrak (B), « les habitants de Kanala. » 
Baztandarrak (c, ...), « les Baztanais. » 

c) Du suffixe -tasun je ne connais que 
deux exemples de permutation : ondasun 
(B, G), « bien, propriiti, » et atseginda- 
sun, « plaisir. » (Ax. 2«-507-5.) Dans la 
3 e idition, ce mot se trouve defiguri en 
atsegintasun (3«-48l-4). Parmi les di- 
verses traductions qui existent de I'ivan- 
gile de saint Matthieu, ce mot se trouve 
dans les traductions B et G du chapilre 
xix-22 ; en AN et L c f est ontasun, en BN 
ontarzun, en S huntarzun. Mime en B et 
G on emploie le mot ontasun dans le sens 
de « bonti », sans la permutation du t. 
Les mots isiltasun ou isiltarzun, « si- 
lence; » bzintasun, « impossibiliU, » etc., 
sont communs. 

d) Le suffixe -ti se transforme en di 
dans la seule signification de « depuis » : 
emendi, « d'ici. » (Per. Ab. 53-9.) Comme 
friquentatif, il ne change pas. 

e) Les suffixes -tik et ses derives -tikan, 
-tiko, changent toujours : andik (AN, B, 
G), « de la; » oraindikan, « encore » (Ur. 
Gen. ii -5); biotz barrendiko naigabb 
batekin, « avec une affliction dans le 
cceur. » (Ur. Gen. vi-6.) En AN-elk, on 
observe ceci mime aprks la lettre r, en 
accordant a cette derniere les honneurs 
d'une risonnante : ken ordik ori, 
« enleve-le de la. » (Liz. Coplac. 565-2.) 

f) Ondo dagonak tSarto dagola uste 
izaten dau (B-mu), « celui qui est bien 
croit toujours qu'il est mal. » Le suffixe 
modal -to ne se rencontre pas, que je 
sache, avec d'autres mots lerminis par 
n ou l. Moguel y a recours avec le mot 
motel, et il n'observe pas la permutation : 

EZ EMON ERIOTZEA MOTELTO TA ADORE BAGA, 

« ne pas donner la mort faiblement et 
sans courage. » (Per. Ab. 207-11.) Dans 
I'acception de suffixe diminutif, it n'ad- 
met pas la permutation. 

g) Le changement de -tu en -du est le 
plus frequent. De bardin ou berdin -|- tu 
on forme bardindu, berdindu, « igaler; » 
de isil -j- tu, isildu , « taire. » 

// existe quelques autres cas isoies 
de cette permutation, comme, par ex., 
ardandegi, « taverne , » que certains 
disent ardantegi ; gaztandbgi , « froma- 
gerie; » nendorren (B-ots) pour nento- 
rrbn, « je venais, » etc. 

2° Le t se change en f : 

a) Dans les diminutifs : tSakurto, de 
zakurto, « petit chien; » neskato, de 
neskato, « pXlette. » 

b) Par I'influence de I'i precedent : if o 
pour ito , « se noyer; » GOif ik au lieu de 
goitik, « d'en haul. » En B~b il devient 
mime t§ : itSo, goitSik, aitSa, etc. 

§ II. — Permutations passives 

Les lettres qui, en vertu des lois pho- 
netiques, se convertissent en t sont d et g. 
La premiere subit ce changement dans 



les syllabes finales de, di et du de quel- 
ques mots qui enlrent en composition et 
dans les suffixes -di, -doi, -dui, -dun, 
-dura, -duru ; la seconde, dans les syl- 
labes finales gi, gu de quelques mots. La 
permutation des suffixes susdits est due 
a V influence du z de quelques mots ter- 
mines en -tz. Cette loi, que Von pourrait 
designer sous le nom de loi des articula- 
tions, s'explique avec la loi des reso- 
nances a la premiere permutation de t. 
1° De abadb, « pritre, » proviennent 
abatbtse et abatei. De SENiDE , « fr4re, » 
et, en B, « parent, » viennent senitaur, 

SENITARTE, 3ENITARTEKO et SENITEZKONTZA. 

De iRudb, « nourrice, » viennent iffu- 

TAUR, iSUTSEIN, INUTU et iffUTUME. 

2° De idi , « bceuf, » derivent les mots 

COmpOSiS 1TALDI, ITASKA, ITASKOL , ITAU- 
LARI, ITAURLARI, ITAURRE, ITEG1, ITHEGUN, 
ITELA, ITEULI, ITZAI , ITZAIN. De ARDI , 

« brebis, » tirent leur origine artaldb, 

ARTANTZU , ARTILE , ARTZAI , etc. De BURDT 

et gurdi, « charrette, » viennent burtol, 

BURTASTO, BURTORRAZI, GURTAGA, GURTADE, 

gurtesi. Et Von observe egalement cette 
permutation dans des mots composes 
comme zaltzain, ertzaro, ipurturtika, 
etc., qui derivent de zaldi, erdi et ipurdi. 
3° Les mots termines par du qui sont 
sujets a cette mutation sont plus rares. 
De berandu , « tard, » procedent beran- 

TARBI et BERANTARTO. De EZKONDU , « Se 

marier, » ezkontadin, ezkontide, ezkon- 

TOHB et EZKONTSARl. 

4° Les mots aresti, « chinaie; » errazti, 
« brande, » et urresti, « noiseraie, » 
viennent de arets, erratz et urret§ -|- di - 
Ameztoi, « lieu planti de chines-lieges; » 
hariztoi, « lieu planti de rouvres, » et 
mastui, « vigne, » viennent de ambtz, 
haritz et mats 4" DQI e t DUI « Akaztun, 
« chose ebrechee; » iztun , « bavard, » se 
composent de akatz et itz et du suffixe 

-DUN. 

II est a remarquer qu'il y a peut- 
itre plus de mots dans lesquels ce suf- 
fixe reste intact malgri Vinfluence de la 
sifflante a laquelle il se joint. Gazdun , 
« sale; )> gilzdun, « porte-clefs; » orraz- 
dun, « personne qui a des epingles; >» 
bisdun, « ecumeux, » sont des derives de 

GATZ, GILTZ, ORRATZ et BITS. Du SufflXC 

-dura proviennent erraztura, « facilite; >» 
jaunztura, « vitement; » laztura, « ter- 
reur; » estura, « oppression, » etc. 
Maiaztura, « menuisier, » et itsasturu, 
« marin, » sont des derives du suffixe 
-duru. 

5° La lettre g se convertit en t dans les 
syllabes finales gi, gu de quelques mots, 
lorsqu'ils font partie de mots composes. 
De begi, « ceil, » on fait betagain, beta- 
gin, betazal, betazpi, betarte, betazain, 
betbri, bbteritsu, betiLe, etc. De ogi, 
« pain, » otondo, otazal, etc. De aragi, 
« viande, » aratuste, « carnaval, » etc. 
De zaragi, « outre, » zaratazal, etc. Les 
mots satandera, « belette, lit.: dame de 

SOUris, » SATOR, SATARTE, SATITSU , etc., 

viennent de sagu , « souris. » 

Remarque. — Pour plus de clarte on 
placera a part les lettres doubles ts, t5 
et tz. // existe des Dictionnaires d'autres 
Ungues qui englobent le ch dans le c, et 
d'autres qui le presentent separement. 
Peul-itre ser ait-it plus logique de placer 
ts et t§ entre tr et tu ; mais si on jugeait 
la question, contrairement a ce qu'il 



Digitized by 



Google 



TA — -TA- 



261 



appert, assez importante, la logique ne 
manquerait pas d'un dtfenseur de ses 
droits. 

TA (c) : 1° y, et. = En algunos dialec- 
tos (AN, B, G, R), se cambia en da por 
influencia de una consonante continua : 
l, n, r, s, z. Gaur da biar, « hoy y 
manana. » Se distingue del verbo da en 
que este se acentua considerablemente : 
al paso que significando « y » es pala- 
bra atona, como lo son las conjunciones. 
Despues de consonantes explosivas k, 
t, p, se le antepone casi comunmente la 
euf6nica e : bat eta bi, bost eta sei : 
« uno y dos, cinco y seis. » Muchos, 
sobre todo en G, emplean eta aun fuera 
de este caso de eufonia. Iduki ezazute 
Jaunagatik iritzi ona, eta biotzeko toles- 

GABETASUNEAN BILATU EZAZUTE I « Sentid 

bien del Sefior y buscadle con sencillez 
de coraz6n. » (Ur. Sap. i-l.) Como se 
dijo mas largamente al tratar de da, es 
recomendable el uso constante y gene- 
ral de ta sin recurrir a sus euf6nicas da 
y eta : a) porque no se trala de casos de 
aglutinacion , y se sabe que tal es el 
campo de la eufonia; b) porque ya hoy 
para nadie es duro el uso de ta despues 
de cualquier consonante, sobre todo si 
es continua. Es posible que muchos pre- 
fieran el uso de eta : a) porque algunos 
opinan que este es y no ta la verdadera 
conjunci6n copulativa; b) por ser comun 
su uso en el dialecto central, el vascuence 
del porvenir. El que estas lineas escribe 
no opondria objeci6n alguna a esta ten- 
dencia. Dans quelques dialectes (AN, B, 
G, R), cette conjunction se change en da 
par I' influence d'une consonne continue : 
l, n, r, s, z. Gaur da biar, « aujourd f hui 
et demain. » Elle se distingue du verbe 
da en ce que celui-ci s'accentue forte- 
ment, tandis que dans le sens de « et » 
ce mot est atone, comme le sont les con- 
jonctions. Apres les consonnes explosives 
k, t, p, on la fait ordinairement pre'ce'der 
de I'r euphonique : bat eta bi, bost eta 
sei : « un et deux, cinq et six. » Un grand 
nombre, surtout en G, emploient eta en 
dehors de ce cas d*euphonie. Iduki eza- 
zute Jaunagatik iritzi ona, eta biotzeko 
tolesgabetasunean bilatu ezazute : « ai- 
mez Dieu dans sa bonte', et cherchez-le 
dans la simplicity du coeur. » (Ur. Sap. 
i-l.) Comme il a 4U dit plus longuement 
en traitant de da, V usage constant et 
gfotral de ta, sans recourir a ses eupho- 
niques da et eta, est recommandable : 
a) parce qu'il ne s'agit pas de cas d' agglu- 
tination, et Von sail que Ik se borne le 
champ de Veuphonie ; b) parce que actuel- 
lement I'emploi de ta apres une consonne, 
surtout si elle est continue, n'est dur 
pour personne. II est possible que beau- 
coup p referent Vemploi de eta : a) parce 
que, de Vavis de certains, elle est, et 
non pas ta, la veritable conjonction copu- 
lative; b) parce que son usage est com- 
mun dans le dialecte central, le basque 
de Vavenir. L'auteur de ces lignes n'oppo- 
serait aucune objection A cette maniere 
de voir. — 2° (c), porque, pues : car, 
done. = Al invertirse dos oraciones uni- 
das por la conjuncidn ta, esta queda 
ocupando el ultimo lugar y vale tanto 
como una conjunci6n causal. Jakin zute- 

NBAN JeDEON ZALA, JOAS BERE AITARI SEME 
ESKE ASERRB BIZIAN JOAN Z1TZAYOZKAN , 
BEREN JAINKOARI EGIN ZION BIDEGABEKE- 



RIAGATIK IL BEAR ZUTELA-TA I « CUandO 

supieron que era Gede6n, se fueron 
ardiendo en c61era a su padre Joas pi- 
diendole su hijo, pues (pretendian) que 
tenian que matarle por la injuria que 
infiri6 a su Dios. » (Lard. Test. 141-32.) 
La particula ta significaria « y » , si las 
oraciones estuviesen invertidas ; es decir, 
si se dijese : Jakin zutenean Jedeon zala, 

BEREN JAINKOARI EGIN ZION B1DBGABBKE- 
RIAGATIK IL BEAR ZUTELA TA JOAS BERE 
AITARI SEME -ESKE ASERRE BIZIAN JOAN 
ZITZAYOZKAN. BaI , TSOT§0 I ONEK EDOZER 
IRI, EU AZ, BDBR ORI , ARTO-ZATIRIK ASKO- 

ta : « si , chico : esa ( te hace ) cualquier 
cosa A ti , pues tu , hermoso , eres Das- 
tante pedazo de borona. » (Euskalz. I- 
156-19.) La ta significaria tambien « y », 
ordenando asi la frase : Bai , tSotso : eu 

AZ, EDER ORI, ARTO-ZATIRIK ASKO TA ONEK 
EDOZER IRI. UTZI NAZAZU , EGUN SENTIA DA- 
TA : « dejadme, pues es la aurora. » (Ur. 
Gen. xxxu -26.) Egun sentia data utzi 
nazazu , « es la aurora y dejadme. » En 
intervertissant deux propositions unies 
par la conjonction ta, celle-ci occupe la 
derniere place et a la m€me valeur qu'une 
conjonction causale. Jakin zutenean 
Jedeon zala, Joas bere aitari seme-eske 
aserre bizian joan zitzayozkan, beren 
jainkoari egin zion b1degabeker1agatik 
il bear zutela-ta : « lorsqu'ils surent 
que e'e'tait G6d6on, Us allerent, bouillants 
de colere, vers son pere Joas en lui 
demandant son fils, car (Us pre'tendaient 
qu*)ils devaient le tuer a cause de Vinjure 
qu*il infligea a leur dieu. » (Lard. Test. 
141-32.) La particule ta signifierait « et» 
si les propositions 6taient interverties , 
p. ex. si Von disait : Jakin zutenean Je- 
deon ZALA, BEREN JAINKOARI EGIN ZION 

bidegabbkeriagatik il bear zutela ta 
Joas bere aitari seme-eske aserre bizian 
joan zitzayozkan. bai , tsotso i onek 
edozer iri , eu az , eder ori , arto-zatirik 
asko-ta : « oui, enfant; elle (te fait) 
nimporle quoi, car tu es, beau, un 
sufflsant morceau de mHure. » (Euskalz. 
1-156-19.) Le mot ta signifierait igale- 
ment « et » en disposant ainsi la phrase: 
Bai, tsotso : eu az, eder ori, arto-zati- 
rik asko ta onek edozer iri. utzi nazazu, 
egun sentia da-ta : « laissez-moi, car 
void Vaurore qui paratt. » (Ur. Gen. 
xxxn-26.) Egun sentia da ta utzi nazazu, 
« e'est Vaurore el laissez-moi. » — 3° (c), 
y otros, y compafiia, etcetera : et les 
autres, et la compagnie, et le reste, et ce- 
tera. MendigatSa ta... jin dira ( BN , R, 
S), Mendigacha y... (los dem&s) han ve- 
nido, Mendigacha et... (les autres) sont 
venus. i Nor bizi da et§e ortan ? — £ Or ? 
PeiLo ta (G) : i qui£n vive en esa casa ? — 
£Ahi? Pedro y compafiia : qui habite en 
cette maison ? — La? Pierre et compa- 
gnie. = De aqui procede un modismo 
que aun se conserva como resto del 
naufragado subdialecto espafiol de Bil- 
bao : « el padre y los dos , » en vez de 
« el padre y yo ». Es traducci6n literal 
de aita ta... biok, lit. : « el padre y... 
el resto de la comitiva (yo), los dos. » 
Esta locuci6n es comiin en vascuence. 
C r est de Ik que provient un idiotisme con- 
serve" encore comme une 6pave du nau- 
frage du sous -dialecte espagnol de Bil- 
bao: « le pere et... les deux, » aw lieu de 
« le pere et moi ». C y est la traduction 
UtUrale de aita ta... biok, lit. : « le pere 



et... les autres (moi), les deux. » Cette 
locution est commune en basque. 

-Ta- : 1° (c), infijo que denota 6poca 
y se agrega a algunos nombres antes de 
los sufijos casuales 6 de declinaci6n, 
in fixe qui denote Vtpoque et que Von 
ajoute a quelques noms devant les suf- 
fixes casuels ou de dtclinaison. = Tanto 
en esta como en casi todas las demas 
acepciones, esta particula indica cierta 
expansi6n, algo abstracto y general. 
Autant dans celle-ci que dans presque 
ioutes les autres acceptions, cette parti- 
cule indique une certaine expansion, 
quelque chose d'abstrait et de ge°n6ral. 
Umetan zuri, mutiletan gorri, aguratan 
baltz (B) : en la ninez bianco, en la ado- 
lescencia rojo, en la vejez negro (acer- 
tijo popular del fruto de la zarza, de la 
zarzamora) : dans Venfance blanche, dans 
Vadolescence rouge, dans la vieillesse 
noire ( devinette p op u la ire du fruit de la 
ronce, de la mure). Gaztetan ikasi neban 
ipuin au, este cuento que aprendi en la 
juventud, ce conte que j'appris dans ma 
jeunesse. (Per. Ab. 88-25.) Gazte gazte- 
tatikan brritik kanpora , fuera del pais 
desde la mas tierna juventud, hors du 
pays des la plus tend re jeunesse. (Ipar.) 
— 2° (c), indica el plural en la declina- 
ci6n de nombres locales, infixe qui 
denote le pluriel dans la diclinaison des 
noms de tieux. Urdaia eta arnoa, urthe- 
koa; adiskidea, urthbtakoa : el tocino y 
el vino , del afio ; el amigo , de alios : le 
lard et le vin, de Vannie courante ; 
Vami, de plusieurs anntes. (Oih. Prov. 
674.) — 3° (c), infijo que se usa con los 
demostrativos y numerales 6 con pala- 
bras determinadas por ellos , aunque no 
sean casos de plural : infixe usit4 avec 
les d4monstratifs et les numiraux ou 
avec des mots ae'termine's par eux, bien 
que ce ne soil pas des cas pluriels. Edo- 
zein lekutara (B, Apoc. xvni-4), k cual- 
quier parte, n'importe ou. Zein legetan, 
en qu£ ley, dans quelle loi. (Bart. 1-263- 
29.) EtSe onetan, en esta casa, dans 
cette maison. (Per. Ab. 113-3.) Bosteun 
urtetan, en quinientos alios, en cinq 
cents ans. (Ur. Gen. xi-19.) — 4° (c,...), 
se agrega , como infijo de declinaci6n , a 
seres que naturalmente denotan cierta 
expansi6n, como son los liquidos, ga- 
ses, actos complejos, etc.: il *' ajoute, 
comme infixe de dtclinaison, k des choses 
qui naturellement expriment une certaine 
expansion, comme les liquides, les gaz, 
les actions complexes, etc. Mesa nausi- 
tan, en misa mayor, a' la grand' messe. 
(Bart. 1-182-31.) Ketan : en humo, hu- 
meando : dans la fumte, fumant. (Ur. 
Ex. xx-18.) Bero anditan, en gran calor, 
en grande chaleur. (Per. At). 151-2.) 
Trentoko Batzar Santuaren aginduz 
urten eban argitara, sali6 a luz por 
mandato del santo concilio de Trento, 
il fut public par ordre du saint concile 
de Trente. (Bart. II, p. n-16.) Alkarren 

LEIAN ESESTEN TA EKITBN DEUSTE BAZKARI- 

tara eroatbko, me incitan 6 insisten a por- 
fia para lie varme A comer, Us me poussent 
et Us m'incitent k qui mieux mieux pour me 
mener manger. (Per. Ab. 105-13.) Iruntz 
edo euritan zuritu ditezan , para que se 
blanqueen expuestos al rocio 6 a la llu- 
via, a fin quHls blanchissent exposes k la 
roste ou a la pluie. (Per. Ab. 139-14.) 
Sutan : en el fuego , al fuego : dans le 



Digitized by 



Google 



262 



-TA 



THAI 



feu, au feu. (Per. Ab. 86-2.) Aterako 
dala uretara, que saldra al agua, qu'il 
ira vers Veau. (Ur. Ex. vii-15.) — 5° (c), 
desempefia el mismo oficio en sentido 
indeterminado aun con palabras bien 
concretas y de ninguna expansi6n natu- 
ral, il remplit le mime office dans un sens 
inditermini mime avec des mots concrets 
et n'ayant aucune expansion naturelle. = 
La indeterminaci6n se expresa : a) si se 
trata del objeto, con el suujo -ik. Korti- 
karik btedaukan, « por si tendra cos- 
tra. » (Per. Ab. 83-21.) — b) si se trata 
de casos no locales, como el agente, 
posesivo , dativo , destinativo , etc. , se 
denote agregando a la palabra el sufijo 
correspondiente sin articulo alguno. Ez 

ZAARRI EZ GAZTERI, EZ SENDORI TA EZ AROALI .' 

« ni a viejo ni k joven , ni a fuerte ni a 
d^bil. » (Bart. 1-214-10.) Oiffi ezin bra- 
oinda, « sin poder mover pie. » (Per.Ab. 

89-25.) EZTA JAIKl EMAKUMEGANDIKAN GIZA- 

sbmerik, « de mujer no ha nacido var6n 
alguno. » (Ur. Matth. xi-11.) — c) tra- 
tandose de casos de declinaci6n locales, 
se intercala el infijo -ta-. Bestb gauza- 
tara gogoa emon BAGARiK, « sin distraer 
el animo a ninguna otra cosa. » (An. 
Esku-lib. 7-5.) Ezta gizonaldi dakigu- 

NBAN ETSE ONETARA EZKONDU MUTIL ARROTZ 

edo bbste btSetakorik : « no se ha ca- 
sado a esta casa, en generaci6n que 
sepamos, muchacho extra no 6 proce- 
dente de otra casa. » (Per. Ab. 91-7.) 
Se usa tambien en sentido indetermina- 
tivo sin negaci6n 6 idea no afirmativa 
de ninguna clase. Azatan koipe ta guzti, 
« en berzas incluyendo la grasa. » (Per. 
Ab. 73-28.) Lau gaiSerakoak uzten dizki- 
zutet azitako, « las cuatro restantes os 
las dejo para simiente. » (Ur. Gen. xlvii- 
24.) Ara emen irurok bein banatan, 
(( hed ahi los tres de uno en uno. » (Aft. 
Esku-lib. 14-11.) L'indi termination s'ex- 
prime : a) lorsqu'il s'agit de Vobjet ou de 
Valtribut, avec le suffixe -ik. Kortikarik 
etedaukan, « si par hasard il a de la 
crotite. » (Per. Ab. 83-21.) — b) s'il s'agit 
de cas non locaux, comme le sujet ou 
V agent, le possessif, le datif, le destina- 
tif, etc., on Vindique en ajoutant au mot le 
suffixe correspondant sans aucun article. 

Ez ZAARRI EZ GAZTERI, EZ SENDORI TA EZ 

argali : « ni a vieux ni a jeune, ni a 
fort ni a faible. » (Bart. 1-214-10.) Oifti 
ezin eraginda, « sans pouvoir remuer le 
pied. » (Per. Ab. 89-25.) Ezta jaiki kma- 

KUMEGANDIKAN G1ZASEMBRIK , « nul enfant 

n'esl ni d'aucune femme. » (Ur. Matth. xi- 
11.) — c) dans les cas de diclinaison de 
lieux, on intercale V in fixe -ta-. Beste 

GAUZATARA GOGOA EMON BAGARIK, « SanS 

distraire V&me a aucune autre chose. » ( Afi. 
Esku-lib. 7-5.) Eta gizonaldi dakigunean 

ETSE ONETARA EZKONDU MUTIL ARROTZ EDO 

beste btSetakorik: « aucun garcon itran- 
ger ou d'autre maison ne s'est uni par 
mariage, que nous sachions, en aucune 
qiniration, a cette famille. » (Per. Ab. 
91-7.) On Vemploie igalement dans un 
sens indilermini sans nigalion ou une 
idie non affirmative d'aucune sorte. Aza- 
tan koipe ta guzti, « en chouxy compris 
la graisse. » (Per. Ab. 73-28.) Lau gai- 

NERAKOAK UZTEN DIZK1ZUTET AZITAKO , « leS 

quatre autres parties seront A vous pour 
semer des champs. » (Ur. Gen. xlvii-24.) 
Ara emen irurok bein banatan, « voila 
les trois un par un. » (Afi. Esku-lib. 14- 



11.) — 6° (AN, B, G), infijo que indica 
la averiguaci6n 6 pesquisa : infixe qui 
dinote la recherche, la poursuite ou Ven- 
quite. Erbitan, en busca de liebres, en 
quite de lievres. Uretara, a buscar agua, 
& chercher de I'eau. Arrainetatik dator: 
viene de pescar, de buscar peces : il 
vient de picher, de chercher des pois- 
sons. 

-Ta: l°(BN-s, R), sufijo derivativo 
que significa carga ; es variante de -kada : 
suffixe dirivatif qui indique la charge; 
c'est une variante de -kada. Mandereta 
bat agotz, una sabana (llena) de paja, 
un drap de lit (rempli) de paille. Bi 
astota egur, dos burros (cargados) de 
lefia, deux bourricots (charais) de bois. 
— 2° (Be, R-bid), particula de infinitivo, 
par lieu le d'infinitif. Var. de -te. Eztud 
gogorik kareki bordaltako(R), no tengo 
ganas de casarme con ella , je n'ai pas 
envie de me marier avec elle. = En fee, 
-ta sustituye a su variante cuando le 
precede una a en el infinitivo, y enton- 
ces a -j- te pasa a ser eta. En Be, -ta se 
substilue a sa variante lorsqu'il est pri- 
cidi d'un a a Vinfinitif, et alors a -(- te 
devient eta. Baita berb gorputza erege- 

TAKO ( EREGA -(- TEKO ) MIRITZA EDO BUSTI- 

garriak, tambien ungiientos para rega- 
lar el cuerpo, et igalement des onguents 
pour flatter be corps. (Per. Ab. 216-13.) 

EnDERA ASKOGAZ NASTETAN ( NASTA + TEN ) 

dogula euskbrea, que mezclamos el vas- 
cuence con mucho castellano, que nous 
milangeons le basque avec beaucoup d'es- 
pagnol. (Per. Ab. 81-27.) Bizarrak miaz- 

KETAN ( MIAZKA -(- TEN ) , EZTARRIA GARBIE- 

tan : lamiendo las barbas , limpiando la 
garganta : lichant la bar be, nettoyant la 
gorge. (Per. Ab. 98-18.) = La palabra 
garbietan , por mas que se oye en B , es 
extrafta a ta variedad que hablaba el 
autor de Peru Abarca. En B-lein-mond- 
ofi-zig se usa -keta en vez de te 6 de 
tu -f- te en el infinitivo : bialketan ( B- 
lein-mond, ...), bialduten (B-l-ra), bial- 
tzen (Gc, ...), <c enviando. » En algu- 
nos puntos de B se usa -ta aun con 
otra s terminaciones : erretan =erreten, 
<( quemando ; » betetan = beteten , 
« llenando. » (Zabala, El verbo, p. 13.) 
Le mot garbietan, bien qu'il soit usiti 
en B, est itranger a la variiti que par- 
lait Vauteur de Peru Abarca. En B-lein- 
mond-oh-zig, on emploie -keta au lieu de 
te ou de te + tu ^ Vinfinitif : bialketan 
(B-lein-mond, ...), bialduten (B-l-m), 
bialtzen (Gc,...), « envoyant. » Dans 
quelques localitis de B, on se sert de -ta 
mime avec d'auires lerminaisons : erre- 
tan = eureten, « br&lant; » betetan = 
beteten, « remplissant. » (Zabala, El 
verbo, p. 13.) — 3° (AN, B, G-goi), sufijo 
de infinitivo que es la misma conjuncion 
ta empleada en la aglutinaci6n en el 
sentido de « despues de, habiendo », 
formando un veraadero gerundio : suf- 
fixe d'infinitif qui n'est autre que la 
mime conjonction ta employie dans 
V agglutination avec le sens de « apres 
avoir, ay ant », et qui forme un viritable 
girondif. Israelko gizon bat ilda topatu 

ZUEN, ETA ETSKRA ITZULITA , AITARI ESAN 

zion, zer ikusi zubn : encontr6 muerto 
a un hombre de Israel y, volviendose a 
casa, le dijo al padre lo que vio : il 
trouva un homme d'Israil mort , et, re- 
tournant chez lui, il fit part de ce qu'il 



avait vu a son pere. ( Lard. Test. 305- 
11.) 

THAABELA (Sc), horca , traba que 
impide a los cerdos entrar en ciertos 
lugares : tribart, sorte de collier que Von 
met aux pores pour les empicher d'en- 
trer dans des endroits riservis. 

TAHAlLA (S), mantel, nappe. 

Tabako (c,...), tabaco, tabac. (??) = 
Muchos le dan el nombre de hierba : 
bedar, belar. Beaucoup lui donnent le 
nom d'herbe : bedar, belar. 

Tabakobedar (B-g), tabakobelar (R- 
uzt), nicociana : nicotiane, tabac. (Bot.) 

Tabal (Sc), tambor, tambour. Var. de 
atabal. 

Tabalari (S, Chah. ms), tamborrero, 
tambourineur. 

Tabalatii : 1° (Sc), publicar, publier. 
— 2° (S, Chah. ms), tocar el tambor : 
tambouriner, jouer du tambour. 

Tabalazale (S, Chah. ms), tambo- 
rrero, tambourineur. 

Tabalon (R-uzt), mantel, nappe. 

TABIETA (B-b), cabrestante, palo 
con ranura y una ruedita para izar la 
estacha, sorte de petit cabestan qui sert 
a hisser les cordages. 

TABlLA (B-a-d-o-ub), duela, cada 
una de las tablas, generalmente encor- 
vadas, de que se componen las pipas y 
los barriles : douve ou douelle, plane he 
giniralement courbe dont Vensemble 
forme le corps des barriques el des ton- 
neaux. 

Tabla (BN-s, R, S?), tablar, cuadro 
de la huerta, planche ou carri de jardin. 

TABOSA (G-zumay), neblina, niebla 
pegajosa : bruine, brouillard pinitrant. 

TADA (AN-oy), cacareo, caquetage 
de la poule. 

-Tada ( AN , B , G ? ) , derivativo abs- 
tracto muy semejante k -tasun, dirivatif 
abstrait semblable a -tasun. = En otra 
parte se dijo que acaso provenga del 
latin -las 6 espanol -tad; pero acaso mas 
probablemente sea una variante del sufijo 
-ada. On a dit ailleurs qu'il provenait 
peut-itre du latin -tas ou de Vespagnol 
-tad ; mais il est plus probable qu'il n'est 
qu'une variante du suffixe -ada. Egitada 
(Be,...), procedimiento, procid i. Gizatada 
(B-m) : hombria, hombrada : qualiti 
d'hon\me, acte d'honniteti. Gogortada 
(AN-b, Be), severidad, sivirili. = Es 
-ada en las palabras siguientes... C'est 
-ada dans les mots suivants : Tarratada, 
rasguno, dichirure. Sastada, cortadura, 
coupure. TSirristada, resbal6n, g I is se- 
me nt. ZURRUSTADA, ZURRUTADA , SOrbido, 

sucement. Zartada , (golpe de) palo, coup 
de hdton. 

-Tade (B, G), Var. de -tada. Egitade, 
procedimiento, procidi. 

Taiaila (BN), servilleta, serviette. 

Tago (B-tS), quedarse en pie, un nino 
que rompe a andar : se tenir debout, en 
parlant d'un enfant qui commence a 
marcher. Var. de dago (2°). 

Tago egin (B-t§), sostenerse, se sou- 
lenir. 

Tagoka (B-ts), de pie, debout. (V. 
Tago.) 

THAI (BN-am, S], plazo, interrupci6n, 
reposo, cesar : dilai, lerme, interruption, 
repos, reldche. Emazu gure begier niga- 
Rrezko (JthOrri bat, thai gabe (S, Ku- 
rulS. 21-11), dad a nuestros ojos una 



Digitized by 



Google 



TAIA — TAKAU 



263 



fuente de lagrimas (que mane) sin cesar, 
donnez a nos yeux une fontaine de larmes 
(qui coule) sans interruption. Nik jakin- 
tsutO dutut, dio Jaunak, profetak hatsa- 
rretik gora, eta orai ere orano orori 

MINTZATZEN NIZ THAIK GABE (S, Imit. 140- 

24) : yo he instruido a los profetas desde 
el principio, dice el Sefior, y aun ahora 
hablo sin cesar a todos los hombres : 
c r est moi, dit le Seigneur, qui ai enseigne" 
les propheies des le commencement, et 
jusqu'a ce jour je ne cesse point de par- 
lera tous les hommes. Zerbutsari harek, 

LUHERRASTURIK , OTHOITZEN ZIAN I THAY 
EMADAZUT, OTSEZ , ETA ORO UTZULIKO DEI- 

zut (S, Matth. xvin -26) : entonces el 
siervo, arrojandose a sus pies, le rogaba, 
diciendo : Sefior, esperame , que todo te 
lo pagare* : or ce serviteur, tombant a ses 
pieds, le priait, disant : Seigneur, ayez 
patience envers moi, el je vous rendrai 
tout. 

TAIA (AN-bez, Gc), tarja, el palo 
dividido en dos en que se hacen mues- 
cas las veces que se vende al fiado : taille, 
petit morceau de bo is, divisd en deux par- 
ties, sur lequel certains commercants 
marquent ce qu'ils vendent a credit a 
leurs clients. (?) Taian erosi (AN, G) : 
comprar algo a plazos, hacienao el ven- 
dedor una mella en la tarja : acheter a 
credit, en faisant une coche sur la taille. 

Taiatu (B-mu), arreglar, ordenar : 
arranger, ordonner. (De taiu.) Gaur- 

EGUNEKO NESKARI, GAUZA DAN GAUZARIK 

egin-orduko, jatorke goiz-eroia : EZ 

ETSEARI ARNASA ARTU-ERAGIN, EZ SALEA 
ARKOLAU , EZ ESKARATZ-ALDBA TAIATU , EZE- 

bez : a las muchachas de hoy dia se les 
viene la media mafiana antes de hacer 
cosa de provecho : ni hacer respirar a la 
casa, ni vestir la sala, ni arreglar la 
cocina , nada : les jeunes filles d'aujour- 
d'hui laissent ar river la moitie' de la ma- 
tinie sans avoir rien fait de strieux, 
sans faire prendre Vair a la maison, ni 
parer le salon, ni arranger la cuisine, 
rien. 

TAIEL (B-a-ots-ub), tajadera, gros 
ciseau. Ijeztea ebateko tresnbari jako 
izena taiela; mailumaiak eukiten dabb 
(B-otS) : se llama tajadera el instrumento 
con que se corta el hierro laminado; lo 
tienen los martilladores : on appelle 
taiel I' instrument employe' pour couper 
le fer laming, et dont les marteleurs se 
servent. 

Thai eman, dar tiempo, dar plazo : 
donner du temps, accorder un de'lai. 

TAIKA ( R ) , cierta prenda que hara 
cosa de un siglo llevaban las mozas a la 
iglesia en vez de la mantilla : certain 
vUement au'il y a environ un siecle les 
jeunes filles portaient a l'6glise, au lieu 
de la mantille. = £1 anciano, de quien 
he sabido esto, no ha conocido dicha 
prenda; pero oy6 hablar de ella a sus 
padres. Araquistain, en su Apindice al 
Diccionario trilingde, la define, tal vez 
no con exactitud , « tocado de la cabeza. » 
Le vieillard, de qui je tiens ce renseigne- 
ment, n'a pas connu ce vitement; mais il 
en entendit parler a ses parents. Araquis- 
tain, dans son Appendice au Diction- 
naire trilingue, le dtfinit, peut-ilre 
inexaclemenl , par « coiffure de la tUe ». 

TAlXA : 1° (BN-gar, S-lar-li,...), 
tarja , taille. (??) Var. de taia. — 2<> (BN), 
impuesto,censo : impdt, cens. (D. fr. taille.) 



LURREKO REGBK £ NORENGANIK llARTZEN 
DITUZTE TRIBUTAK ETA TAlLAK ? £ BERE AU- 
RRETARIK ALA BBRZETAKOETARIK ? £ los 

reyes de la tierra de quien cobran el 
tributo 6 el censo? ^de sus hijos 6 de 
los extraflos? de qui les rois de la terre 
recoivent-ils les tributs et les impdts? de 
leurs enfants ou des strangers? (Leiz. 
Matth. xvn-24.) — 3° (AN-b), talle, taille. 
(??) 

Tailarri (BN-ald , S) , piedra para afi- 
lar la hoz 6 la guadafia, pier re A aiguiser 
la faucille ou la faux. (De taiLu -\- arri.) 

-Taile (L), Var. eufon. de tzaile. 
Nahastaile, embrollador, embrouilleur. 
(Joan. Saind. 1-142-7.) Erakustaile : indi- 
cador, el que indica : indicateur, celui 
qui indique. (Joan. Saind. 1-418-9.) 

Taileri ( BN-s , R-uzt) , corte de hierba, 
coupe d' her be. 

TAlXlS (Sc), claro, lugar despoblado 
de Arboles : taille, endroit d f une forit 
d6garni d'arbres. (?) Oihan handi batetan 
zChain-paket bat saldDrik mustbn tie- 
nean, gune hart an urthe zunbaitbz kaba- 
leak defendatzen tine eta gune hura 
dun taiLisa deitzen (S-bark) : cuando, 
habiendo vendido , se corta una porci6n 
de arboles en un bosque, en aquel espa- 
cio prohiben que ande el ganaao y aquel 
claro se llama tailis : quand, apres 
V avoir vendu, on coupe une portion 
d'arbres dans un bois, Von defend que 
le b6tail y passe, et cetle clairiere est 
appeUe tailis, « taille. » 

TAlXOE (B-i-mond), pedazos de lefia 
para hacer carb6n, rondins pour faire 
du charbon. 

Tailortz (R?J, montones de hierba se- 
gada, tas oVherbe coupe'e. 

TAILU : lo (BN-ald-gar-s, L), guadafia, 
dalle: faux, dail. — 2° (L?), manera, 
clase , especie : maniere, classe, espece, 
facon. Beste jokothailu bat jokatzen du, 
juega otra clase de juego, il joue une 
autre sorte de jeu. (Ax. 3«-241-3.) Bizi- 
tzeko. thaiLua, manera de vivir, facon 
de vivre. (S. P.) Ene thailutakoa da, es 
de la misma manera que yo , il est de la 
mime facon que moi. (£. P.) Zer nahi den 
taiLuz ( L ) , como se quiera , de quelque 
maniere que ce soil. — 6° (G?), talle, esta- 
tura : taille, stature. £ Eta zuetatik norr 

PENSATUAZ LUZATU DEZAKE BERE GORPUTZA- 

ren tailua beso batean ? ^y quien de 
vosotros discurriendo puede afiadir un 
codo a su estatura? quid'entre vous, par 
son intelligence, peut ajouter une coudte 
A sa taille? (Ur. Matth. vi-27.} = Bona- 
parte corrigi6 par neurria la palabra 
tailua de este pasaje. Bonaparte corri- 
gea par neurria le mot tailua de ce pas- 
sage. 

Tailuan (BN-aur), segando hierba, 
fauchant Vherbe. 

Tailuarri (BN-s), piedra para afilar 
la hoz 6 guadafia , pierre servant a aigui- 
ser la faucille ou la faux. 

Tailukatu (BN-am, S), cortar las 
manzanas en forma de ruedas de sal- 
chich6n, con que se hace una sidra 
ligera : couper les pommes en rondelles, 
pour faire un cidre ledger. 

Tauu-kopa (BNc, S), colodra, pote 
con agua que lie van a la cintura los 
segadores para mojar la piedra de afilar : 
coffin, recipient rempli d'eau que les 
faucheurs portent a la ceinture, et dans 
lequel Us mellent la pierre a aiguiser. 



Tainkl (BN-ust-yats), muy, tr&s. 
Tainki handia , muy grande , Ires grand. 

Tai-otzara ( B-mu ) , un cesto de Pes- 
cadores para llevar besugo, glene ou 
panier de picheurs servant a porter le 
poisson. 

TAIU (Be), taju (Gc) : lo traza, porte, 
estado : mise, maintien ou port, Hat. = 
Algunos (Izt. Cond. 1-10) han traducido 
por « idolo ». Quelques-uns (Izt. Cond. 1- 
10) Vont traduitpar « idole ». Nire peka- 

TUAK BKARRI ZAITUE TAIU ORRBTARA , mis 

pecados os han puesto en (lit. : traldo A) 
ese estado, mes ptchis vous ont mis dans 
(lit. : amend a) cet 6tat. (Ar. Bisit. 240- 
15.] — 2° (B-m-mond), tanteo de precio, 
estimation de prix. — 3° (B-m), precio, 
prix. 

Tajugabe (G, Arr.), absurdo, incon- 
veniente : absurde, inconvenant. 

Tajutu (Gc), arreglar, ordenar : arran- 
ger, metlre en ordre. 

TAK (AN, B, BN, G,...), onomat. de 
diyersos ruidos no muy perceptibles , 
como el del coraz6n, el de un reloj de 
bolsillo , etc. ; como tambi^n el de pal- 
par 6 tocar ligeramente un objeto : tic 
tac, onomat. de divers bruits peu per- 
ceptibles, comme les battements du cceur, 
le tic tac d'une montre, etc., el aussi le 
bruit produit en passant ou en effleurant 
un objet. = (AN, B, G), se dice tam- 
bi£n..., on dit aussi : Tak ila gelditu 
zbn : qued6 muerto , j clac ! : il tomba 
mort, clac ! 

TAKA (BN-gar, R), thaka (S) : 
1° tacha, defecto : tache, d6faut. Mandoa 

NAHI DIINAK TAKARIK GABE EGON BBHAR DU 

mandorik gabe (BN-gar), el que quiere 
tener un macho sin defectos tendra que 
estar sin macho , celui qui veut avoir un 
mulet sans dtfaut n' aura jamais de mulet. 

— 2° (R-uzt), palo al rededor del cual 
se hacen las metas de paja, perc/ie autour 
de laquelle on fait des meules de paille. 

— 3° (AN-b), indet. de takatu. Taka zak 
bblarra man dire ortan, prensR la hierba 
en esa sabana, aplatis Vherbe dans ce 
drap. — 4° (BN, Sal.), pronto, prompte- 
ment. 

Takada : 1° (Be,...), momento, mo- 
ment. — 2° (Be, BN, G), golpecito , petit 
coup. Takada bat bmon, dar un golpecito, 
f rapper un petit coup. = Cree F. Segura 
que esta palabra indicaria perfectamente 
un segundo de tiempo. F. Segura pense 
que ce mot pour rait trbs bien inaiquer 
une seconde de temps. 

TAKAlXO (B-mond), gordinfl6n,yoi//'- 
flu ou ma f flu. 

Takart (B-l?-mu), pez de grandes ojos 
que se enrosca en el aparejo de pescar, 
vulg. paneca : poisson a yeux rouges, 
qui s f enroule sur la ligne de p4che. 

Taka -taka: 1° (AN), ruido que se 
hace al golpear algo : toe toe, bruit que 
Von fait en frappant quelque chose. — 
2° (c,...), andar poco a poco, a paso 
ligero y corto : s'acheminer, par petits 
pas. Taka-taka gatbn bagara, apbza 
aldareratu-orduko blizan izanen gaituk 
(AN-b) : si vamos a paso ligero, estare- 
mos en la iglesia para cuando el sacer- 
dote saiga al altar : si nous allons tout 
doucement, nous serons a Vtglise lorsque 
le prStre montera a Vautel. 

Takatu (AN-b), oprimir, prensar : 
comprimer, presser. (D. esp. atacarl.) 

Takau (B-m), cubrir el agujero, bou- 



Digitized by 



Google 



264 



TAKEL — TALAPASTATU 



cher un trou. MutiLok lingo urtean nai 

BBSTK MARRASKULO BATU ZITUBN CURE 
btsondoan, baina AURTBN ORMA-ZULORIK 
GEIBNAK TAKAUTA DAUKJBZ DA AOA BETE 
AG1NEGAZ GELDITU BEAR DABB I CSOS fflU- 

chachos recogieron el afio pasado junto 
a nuestra casa cuantos- caracoles quisie- 
ron; pero este afio, como tienen cerra- 
dos en su mayor parte los agujeros de 
las paredes, tienen que quedarse con 
un palmo de narices : cesg arsons ramas- 
serent Van dernier aupres de notre mai- 
son autant d'escargots qu'ils en voulurent; 
mais comme cette anne*e la plus grande 
partie des trous des murs ont He* bo uc he's, 
Us resteront bouche be*e. 

TAKEL (B-a-tS) : 1° talega, sacoche. 
Takblka dauke dirua, £ta nok ezagutu 

ORREN GORIK BBRAKOARI AJTUAZKERO? tie- 
nen el dinero a talegas, ^y qui6n es 
capaz de conocerlo mirando su traza de 
arriba abajo? Us ont de Par gent a pleins 
sacs, et qui peut le savoir en regardant 
leur mise despieds a la tite? — 2° gordo : 
gros, gras. 

TAKET : i» (AN?, Be, Gc], estaca, 
pieu. Taebta legez gogortu (B-1,...), que- 
darse yerto como la estaca, itre raide 
comme un piquet. — 2° (B, G), estupido, 
stupide. — 3° (B-ofi?, F. Seg.), cuiia : 
coin, taquet. (?) — 4° (L-get), espina 6 
aleta dorsal ae algunos peces que les 
sirve de defensa, nageoire dorsale ou 
ipine de certains poissons qui s'en servent 
comme moyen de defense. 

Takes : 4° (AN-arak, BN-s, R), dete- 
nerse cuando menos se esperaba, s'ar- 
riter subitement. — 2° (BN-s), expedita- 
mente, con actividad : vivement, en un 
clin d'ceil. — 3° ( R-bid ) , de lleno, com- 
pletamente : enlterement, tout a fait, 
completement. Gizon zar kura erori da 
takbz, aquel anciano ha caido completa- 
mente, ce vieillard est tombe* tout a fait. 
Aberatsa emonzen, baia kura ere apaltu 
da takez : dicen que era rico, pero tam- 
bi6n aquel ha bajado de lleno : on dit 
qu'il e*tait riche, mais lui aussi a comple- 
tement decline*. 

Takez egin (BN-s), hacer prontito 
una cosa, faire une chose en un clin 
(Tceil. (V. Tlakez.) 

TAKIL (Be,...), persona floja, desi- 
diosa, abandonada : personne mo lie, non- 
chalante, ne*glige*e. 

Takila-ara (Lc), detenerse cuando 
menos se esperaba, s'arriter subite- 
ment. 

TAKITS (AN?), sentarse, s'asseoir. 
(Voc. puer.) 

TAKO : 1° (B-m), pedazo, morceau. 
— 2© (B-a-ang-m-mond) , tacos , pedazos 
circulares de madera metidos en tierra 
sobre los cuales se colocan los bolos en 
el iuego de este nombre : ronds de bois 
ficne*s en terre, sur lesquels on place les 
quilles au jeu du mime nom. (?) — 3° (B, 
arc), para , usado como sustantivo : pour, 
usiti comme substanlif. = £ Sera « fin , 
objeto?. » Est-cen but, objel »?. Takok 
dbroat dodana neure etSerban zejara : 
para (es decir, el fin) me lleva lo que 
tengo desde mi casa al mercado : le pour 
(e'est-a-dire, le but) emporte ce que fai 
de chez moi au marchi. (Refranes, 82.) 
Orok dogu ardura bat ta guztia takoen- 
tzat, todos tenemos un cuidado y todo 
ello para el para (para un fin determi- 
nado Y) : nous avons tous un souci, et cela 



pour le pour (pour un but determine* 1). 
(Refranes, 535.) — 4° ( AN-b), corpusculo 
que cierra la tetilla ae las recten pari- 
das como tambi6n el que cierra la punta 
del divieso : corpuscule qui obstrue le 
teton des femmes ricemment accouche* es, 
comme aussi celui qui bouche Vorifice 
du furoncle. 

-Tako : 1° (AN-b, BN-s, R, S), sufijo 
equivalente a -tzat, « .por, como si 
fuera : >» suffixe Equivalent k -tzat, « pour, 
comme s'il Halt. » Uhui&etako dizie (S), 
amartako dakei (R), le tienen por ladr6n, 
on le prend pour un voleur. Sorgintako 
diaukine (BN-s), la tienen por bruja, on 
la prend pour une sorciere. — 2° (Be,...), 
Var. del sufijo -teko , a plica do a los 
infinitivos terminados en a, general- 
mente de extrafia procedencia : Var. du 
suffixe -teko, applique* aux infinitifs ter- 
minus en a, giniratement d'origine itran- 
gere. Egin nagizu zu alabetako duin , 
hacedme digno de alabaros, rendez-moi 
digne de vous louer. (Ur. Maiatz. 19-12.) 
Alabetako , de a lab a -j- teko , para ala- 
bar, pour louer. Zurretako , de zurra -f- 
teko, para zurrar , pour f rapper. Bote- 
tako, de bota + teko, para echar, pour 
rejeter. (V. -Ta, 8°.) = En R-bid se usa 
este sufijo, en esta misma acepci6n, 
cuando en el infinitivo le precede una 
consonante; valtendose de -teko cuando 
sigue a una vocal. En R-bid on emploie 
ce suffixe, dans cette acception, lorsqu'il 
est pricidi a Vinfinitif a'une consonne; 
Von se sert de -teko lorsqu'il est pricide* 
d'une voyelle. Izaguntako, para conocer, 
pour connaitre. Emoiteko, para dar, 
pour donner. — 3° (B, G), sufijo com- 
puesto de -ko (1°); equivale a -iko : suf- 
fixe compose* de -ko (1°), et qui iquivaut 
a -iko. * Ama donzeLbagandik jaiotako 
gorputz egiazkoa, cuerpo verdadero na- 
cido de Madre virgen , corps veritable ne* 
d'une Mere vierge. (Ur. Maiatz. 122-1.) 
Geratuko naiz aztutako bekatu ura gero 
konfesatu-bearrean (G, Ag. Eracus. 21- 
17), quedare* en el deber de confesar 
aquel pecado olvidado,ye serai oblige* de 
confesser ce ptche* oublii. Bbrb kontura 
utzitako etSra, la casa dejada a su cui- 
dado, la maison qui lui e*tait conHe*e. (Ur. 
Gen. xxxix-4.) — 4° (AN, S), sufijo casual 
destinativo , que significa « para » ; suf- 
fixe casuel destinatif, qui signifie a pour ». 
Eztezazula dbusentako ere hainbeste 
lotsa Ckhen, que no tengais tanto miedo 
para nada , que vous n'ayez peur de rien. 
(Imit. 147-1.) Etzakbla deustako ain- 

BERTZE BELDUR IZAN NO LA GAIZKI ILTZEKO 

(AN-b), que para nada tengas tanto 
miedo como para morir mal, que tu 
n'aies pour rien autant de peur que de 
mourir mal. — 5° (c,...), se usa tambi£n 
como compuesto ae -ta -j- -ko en las 
diversas acepciones que tiene el primero 
de estos sufijos, on l f emploie aussi 
comme compose* de -ta + -ko dans les 
diver ses acceptions que possede le pre- 
mier de ces suffixes. Sentona, agorrilan 

BIDEZ BAHOA, UK EUREKI EKITAKOA I ail- 

ciano, si viajas en agoslo, lleva contigo 
tu sombrilla : vieillard, si tu voyages en 
aofit, emporte avec toi ton parasol. (Oih. 
Prov. 669.) — 6° (AN, G), Var. de tariko. 
^ Zuetako zeiSek du URREA? ^qui^n de 
vosotros tiene oro? qui de vous a de 
Vor? (Ur. Ex. xxxn-24.) Beti dago guyako 

BAKOITZARI ERRATBN BBZALA, siempre esta 



como diciendo a cada uno de nosotros , 
il est tou jours comme s'il parlait a cha- 
cun de nous. (Liz. 141-35.] 

-Takoan ( AN, B, G), sufijo de infinitivo, 
compuesto ae -tako -f- -an y que significa 
« al, despu^s de » : suffixe d'infinitif, 
compose* de -tako -f- -an, et qui signifie 
« en, apres, depuis ». Egun batzubk iga- 
rotakoan, despues de pasar unos dias, 
apres avoir passe* quelques jours. (Lard. 
Test. 119-34.) Bear bbzala zuzenduta- 
koan, despues de arreglar como se debia, 
apres V avoir arrange* comme il le fallait. 
(Izt. Cond. 248-28.) Aratakoan ta unata- 
koan (AN-b) , al (ir) alia y al (venir) aca , 
en (allant) la et en (venant) ici. 

Takoata (BN?, L?, Duv. ms) 9 sal- 
moncillo : tacot, saumonneau. 

Takoi : 1° (B-tS), Var. de tako (2°). 
— 2° (B, G) , tac6n del calzado , talon ae 
la chaussure. (??) 

Takoin : 1° (L), tac6n, talon de chaus- 
sure. (??) — 2° (AN-b), carnosidad, 
carnosite*. Takoina erortzbn etzaion biz- 

KITARTEAN, ETZAIO ZAURIA SBNDATUKO 

mando ORRI i mientras no se le desprenda 
la carnosidad, no se le curara la mata- 
dura a ese macho : tant que la carnosite* 
(excroissance de chair) ne s'en ira pas, 
la blessure de ce mulet ne gue*rira pas. 

Takoindatu (L , Duv. ms) , echar taco- 
nes al calzado, mettre des talons a une 
chaussure. 

TAKOT (B, G), pez algo menor que 
el tonino , respira a fior de agua , vulg. 
macoca : poisson un peu plus petit que 
le thon, qui vient respirer it fleur d'eau. 

Talabart (?, S. P.), tahali, talabarte, 
baudrier. (??) 

Taladia (AN, Araq., L), pastizal, 
dehesa : patur&ge, p&cage. 

Talaia (B), atalaya, semaforo : sema- 
phore, tour place*e a I'entrte d'un port, 
d'ou Von voU ce qui se passe au large. 
(De ar. gj>"bUJ\, atalayi.) = Son, por lo 
regular, humildes tejavanas y aun la 
cumbre pelada de al?una colina. Ce 
sont, ordinairement, d 1 humbles hangars 
et mime le sommet aride de quelque col- 
line. Talajan nago (B-mond), estoy 
acechando , je guette. 

Talaiero (Be, Gc), atalayero, vigia : 
sentinelle, vigie. (??) 

Talamazoka ( S ) , gobio , un pescado 
de ria, de cabeza grande : chabot, pois- 
son de riviere, a tile volumineuse. 

Talangaka (R) : 1° inclinarse los 
bueyes sobre la lanza , se pencher sur le 
timon (les boeufs). — 2<> balanceando, 
chancelant. Talangaka ebiltan da mazte 
erdi-berri kura, aquella mujer reci^n 
pa rid a suele andar balanceando , cette 
jeune mere ne marche qu'en chance- 
lant. 

TALANGO (R) : 1° buey 6 mulo que 
tiene costumbre de echar al vecino la 
carga, bceuf ou mulet qui a V habitude de 
rejeter toute la charge sur son compa- 
ct no n. — 2° desnivelado, disaffleure*. = 
Se dice, por ejemplo, de un vestido mas 
'corto por un lado que por otro. Se dit, par 
exemple, d'un vitement plus court d'un 
cdte* que de Vautre. Neskato karbk kot a 
talango dama, aquella solterona lleva la 
saya desigual, cette vieille fille porte une 
jupe ine*gale. . 

Talapastatu (BN-ald), agitar un li- 
quido en un vaso , agiter un liquide dans 
un vase. 



Digitized by 



Google 



TALAPATS TAN 



265 



TALAPATS (BN-ald), onomat. de un 
liquido que se mueve en una vasiia : 
flic-flac, onomat. d'un liquide que Von 
secoue dans un vase. 

Talapaztatu (BN), acedarse la leche: 
s'aiyrir, en parlant du lait. 

Talaskatu (L-get,...), talastatu (AN- 
b, BN-ezp), agitarse un liquido en un 
vaso : clapoter dans un vase, en parlant 
d'un liquide. 

Tala-tala (AN-b), onomat. de la 
acci6n de beber agua, tratandose del 
perro : onomat. de Faction de laper ou 
de boire, en parlant du chien. 

TALATS (AN-b) : 1° porci6n de liquido 

3ue case al agitarse un recipiente, por/io/i 
e liquide qui tombe lorsqu y on agite un 
vase. — 2° Var. de talapats. 

Talatu : 1° (BN-s, R, S), calarse 
de agua, se tremper ou s' imbiber d'eau. 
— 2° (R), ensordecer, assourdir. Itzgaiz- 

TOZ TALATU NU BARRIDETARRAK (R), el 

vecino me ha ensordecido de pa la bras 
duras, le voisin rrCa. assourdi de dures 
paroles. 

Talazta (?), testigo, timoin. (Humb. 
Mitrid.) 

TALDA (B-i-m), eje>cito, armie. Alpe- 

RRIK, JAGIKO DIRA INFERNUKO TALDA GUZ- 

tiak, en vano se levantaran todos los 
eje>citos del infierno, en vain toutes les 
armies de Venfer se sou lever aient. (Ur. 
Bisit. 239-17.) 

Talde : 1°(AN, B-mond,..., Gc), gente, 
muchedumbre : foule, multitude. — 
2° (AN, B, G), rebaco, legi6n : troupeau, 
ligion. Argatik errierta izan zan Abra- 

MEN ETA LOTEN TALDE-ZAITZA1LBBN ARTBAN, 

por lo que se movi6 rencilla entre los 

fmstores de los ganados de Abrahan y 
os de Lot, c'est pourquoi une querelle 
s'ileva entre les pasteurs des troupeaux 
d* Abraham et de Lot. (Ur. Gen. xin-7.) 
Eta euli gogaikarri eta kaltegile- 

TALDE ANDIAK BTORRI ZIRAN, lit. '. V vinie- 

ron grandes bandas de moscas fastidio- 
sas y nocivas : lit. : et une grande nuie 
de mouches ennuyantes et nuisibles 
vint. (Ur. Ex. vm-24.) £ Uste aldezu 

BZIN DIZAYOKEDALA ERREGUTU NERE AITARI 
ETA EMANGO DIZKIOALA ORAINTSE AJNGE- 
RUZKO AMABI TALDE BAlftO GEIAGO? £ por 

ventura piensas aue no puedo rogar a 
mi Padre , y me aara ahora mismo mas 
de doce legiones de angeles? pensez- 
vous queje ne puissepas prier mon Pkre, 
et qu f il ne m'enverrait pas tout a Vheure 
plus de douze ligions d'anges ? ( Ur. 
Matth. xxvi-53.) Beren artaldeetako eta 

BEITALDEBTAKO ESKEINTZAREKIN J A UNA BI- 

Latzera joango dirade, con las ofertas 
de sus rebanos y de sus vacadas iran a 
buscar al Seflor, Us iront chercher le 
Seiqneuravec leurs brebis et leurs boeufs. 
(U?. Os. v-6.) = En R, talde es 
« rebano pequefio », a diferencia de 
saldo, que lo es grande. Esta palabra se 
usa mas en composici6n con algun nora- 
bre de ganado mayor 6 menor. En R, 
talde signifie « petit troupeau », et saldo 
« grand troupeau ». Ce mot est plus usiti 
en composition avec un nom d'animal 
domestique grand ou petit. 

-Tale (AN-b), Var. eufon. de -tzaile. 
Eraku stale : indicador, guia : cicerone, 
guide. 

Talenta (B?), charla larga y fasti- 
diosa, bavardage long et ennuyeux. 

TALIKA: 1° (BN-gar, Sal.), dolor 

T. II. 



agudo de un enfermo, douleur aigui 
que ressent un malade. — 2° (G-and), 
layador que trabaja solo, bicheur qui 
travaille seul. — 3° (BN-gar, S), rama 
joven en el arbol, jeune branche d'un 
arbre. 

Talikada (L-get,...), dolor agudo de 
un enfermo, ilancemenl douloureux chez 
un malade. Var. de talika (1°). 

Talikatu (BN-haz, L-get), fatigarse 
mucho, estar molido : sireinter, itre 
moulu. 

TALKA (AN, ..., Gc), talkada (AN, 
G), tope, testerada, coup de tUe. 

Talkan (AN, G), a topetazos, a coups 
de tile. 

TALO : lo (AN, B, BN, G, L), torta de 
maiz muy delgada y de forma circular, 
galette de mats de forme ronde et tres 
mince. Talo ondo egiSa auspean, moro- 

KILA, EZNEA, GAZTAlftAK TA SAGARRAK DAU- 
KAZAN NEKEZALEA DONTSUAGO DA ANDIKI 

guztiak baiRo : el labrador que tiene 
torta de maiz bien hecha en el rescoldo, 
farineta , leche , casta fias y manzanas es 
mas feliz que todas las personas distin- 
guidas : le laboureur qui possede des 
gaieties de mats bien cuites sous la cendre, 
de la bouillie, du lait, des chdtaignes et 
des pommes, est plus heureux que toutes 
les personnes distingue" es. (Per. Ab. 59- 
6.) Ogirik, talorik eta laborezko putSe- 
rik eztezute jango, beretatik zuen Jaun- 
goikoari eskeintzen diozuten egune- 
raiSo : no comer&s pan , ni polenta , ni 
puches de las mieses, hasta el dia en 
que hubie>eis ofrecido de ellos a vues- 
tro Dios : vous ne mangerez nipain, ni 
grains brisis, ni ipis grilles jusqu'au 
jour que vous offrirez Voblation a votre 
Dieu. (Ur. Lev. xxm-14.) — 2° (AN-arb), 
aplauso, applaudissement. — 3° (AN- 
ond), pez algo menor que el tonino, 
respira a flor de agua, vulg. macoca : 
poisson plus petit que le thon, quivienl 
respirer a la surface. 

Taloa egin (Gc), caerse de espaldas, 
lit. : hacer una torta de maiz : tomber 
sur le dos, lit. : faire une galette de 
mats. 

Talogol ( AN ? ) , tabla redonda pro- 
vista de agarradero, sobre la cual se 
extienden las tortas de maiz : pe Heron 
muni d'une poignie, sur lequel on range 
les g alettes de mats. 

TALOI (BN-ist), tablar, cuadro de la 
huerta : planche, carri de jardin. 

Talomantenu (AN-b), pieza circular 
de madera que sos tiene la torta al fuego, 
plateau qui soulient la galette au feu. (?) 

GlZON ORI GOSETUA BIDEZAN ONGI '. BERAK 
BAKARRIK JAN DITU TALOMANTENUAK T§I- 

kiala talo ( AN - b ) : ese hombre debia 
estar muy hambriento, pues el solo ha 
comido cuantos talos caben en la pieza 
circular : cet homme devait Hre tres 
a/fame", car il a mangt a lui seul toutes* 
les galettes qui ttaient sur le plateau. 

Talo-ol (AN, G-and), Var. de talogol. 

TalotSin (AN-b-zig), palmoteo, applau- 
dissement. (Voc. puer.) 

Taltal : i° (G, R, S), andar de ceca 
en meca, aller par monts et par vaux. 
— 2° (R), sin cesar, dale que le das : 
sans s y arr4ter, sans mime souffler. Betik 

SARREKITAN DA TALTAL BERE LAN EGITEKO 

ganuarbki, siempre sigue sin cesar con 
su afan por el trabajo, il continue tou- 
jours sans s'arriter dans son empresse- 



ment au travail. — 3° (BN-s), temblando, 
tremblant. — 4° (AN-b), patullar, andar 
en el agua : patauger, patouiller, mar- 
cher dans I'eau. 

Taltoka (?), juego de nifios, que con- 
siste a andar en cuclillas, imitando los 
movimientos del sapo : jeu d'enfants, 
qui consiste a marcher accroupi en imi- 
tant les sauls du crapaud. 

TAMAL* (B-a-mond-o-oft-otS-tS-ub- 
zig), lastima, sentimiento profundo : 
regret, compassion, sentiment pro fond. 
Tamal eukok tSiroari ta sorosi aen 
opanari, lastima ten al pobre y a su 
necesidad atiende, prends pitii du 
pauvre et pourvois a ses besoins. (Refra- 
nes, 78.) Eztau orrek tamal andirik 
artu izango, ese no se ha bra afligido 
mucho, il ne se sera pas beaucoup affligi. 
Tamal a daukat urlia gauzbagaiti (6-zig), 
tengo lastima de tal cosa, je regrette 
cette chose. 

Tan (R), onomat. de la caida del agua 
goteando, onomat. de la chute de I'eau 
qui goutte. Tan-tan-tan erortan da etse 
zarretan ura, el agua cae por gotas 
en las casas viejas, leau tombe goutte a 
goutte dans les vieilles maisons. 

-Tan : 1° (BN ?), como si fuera, comme 
s'il iiait. Var. de -tzat. Guzibk dadukate 
Joanes propetatan , porque todos mira- 
ban a Juan como un profeta , car tout le 
peuple regardait Jean comme un pro- 
phete. (Leiz. Matth. xxi-26.) — 2° (Be), 
sufijo que denota gran cantidad y se usa 
enfaticamente , en admiraciones : suffixe 
qui dinote une grande quantity et qui 
s'emploie emphatiquement, dans les admi- 
rations. jOtseinetan baegoan! jhabiade 
criados 1 (un numero atroz) : il y en avait 
des domestiques! (un nombre ipouvan- 
table). jDirutan bauke! Jaungoikoak 
lagun : j tienen de dinero ! Dios nos 
asista : its en ont de V argent! Dieu nous 
garde. — 3° (AN, B, G), sufijo que, agre- 
gado a los numerales de bat en adelante, 
indica « veces » : suffixe qui, ajouti aux 
numiraux a partir de bat, indique les 
« fois ». Lautan, cuatro veces, quatre 
fois. Askotan (Ur. Ex. xx-12), auni- 
tzetan (AN-b), muchas veces, maintes 
fois. GitSiagotan, menos veces, moins 
souvent. (Bart. 11-205-11.)= Puede refe- 
rirse tambten a otros nombres de que 
se haya hecho ya menci6n. Pero cuando 
no se ha hablado de algun otro, se so- 
breentiende la palabra « vez ». Ce suf- 
fixe peut se rapporter igalement a 
d'autres mots dont on a dija fait men- 
tion. Mais quand il n'a pas Hi question 
d'un autre, on sous-entend le mot « fois ». 

MeNDI GUZIETAN DAUDE AZER1AK, GUTSlTAN 

otsoak (G) : en todas las montafias hay 
raposos, en pocas (hay) lobos : dans 
toutes les montagnes il y a des renards, 
mais dans peu (il y a] des loups. — 
4° (c), sufijo compuesto del infijo -TA-en 
sus seis acepciones y el sufijo de decli- 
naci6n -n : suffixe composi de V in fixe 
-ta- dans ses six acceptions, et du suffixe 
de diclirlaison -n. TSikitan, en la ninez, 
dans Venfance. (Per. Ab. 57-18.) Ogei 
dirutan saldu, vender por Hit.: en) 
viente dineros, vend re pour (lit.: en) 
vingt pieces d'argent. (Ur. Gen. xxxvn- 
28.) Sutan, ardiendo, brulant. (Per. Ab. 
86-2.) — 5o (AN, B, R-bid), Var. de -ten en 
ciertos casos, Var. de -ten dans certains 
cas. (V. -Ta, 2°.) Ekustan (R), viendo, 

34 



Digitized by 



Google 



266 



TANA 



TANTA 



voyant. Ezkutetan, ocultando, cachant. 
(Per. Ab. 91-20.) Palagetan, halagando, 
caressant. (Per. Ab. 89-18.) Zointan era- 
tsukitan baidra, en el cual se enscftan, 
dans lequel on montre. (Bonap. Catec. 
21.) 

Tana (L-bid-donib), ven, viens. = 
Se dice a un hombre, a diferencia de 
nana, que se dice llamando a una mujer. 
Se dit en s'adressant a un homme, tandis 
que Von se sert de nana en par Ian t a une 
fenime. Thana hunat, ven aca, viens ici. 
(Dasc. Atheka. 154-19.) 

Tanatu : 1° (AN-b), caerse el vell6n 
6 lana de los aniraales, tomber (la toi- 
son ou la laine des animaux). Ardi au 
tanatua da, esta oveja esta sin vello, 
cette brebis n'a plus de toison. — 2<> (AN- 
b), desplumarse una gallina durante la 
muda : muer, perdre ses plumes pendant 
que dure la mue (une poule). 

TANBO : 1° (B-b), cufias grandes 
para sostener el m&stil, coins d'e"tambrai 
qui soutiennent le m&t. (D. fr. Hambotl.) 

— 2° Thanbo (S) , zaranda , crible. 
Tanbolet (AN-ond). (V. Tanbulet.) 

(??) 

Tanbolin : 1° (AN, Be, G), tamboril, 
tambourin. (?) — 2° (AN-b, B-a-o) , 
tarabor, en general : tambour, en gdne"- 
ral. 

Tanbolin- so tz (B), palillo de tambo- 
ril, baguette de tambour. 

Tanbora (BN-s, R), tambor, tambour. 

(?) 

Tanborin : 1° (BN-ald-s, L, R), tam- 
bor, tambour. — 2o (BN-s, R), tamboril 
que se usa para asar castaflas, poilon 
employ e" pour f aire griller les chdlaignes. 

— 3° (BN-s, R), tamborilero, tambour i- 
neur. 

Tanbulet (B-b-1, G), pieza grande de 
madera que se emplea para sostener el 
mastil de las lanchas, vulg. tamborete : 
braie, grosse piece de bois qui sert a 
soutenir le m£t des barques, (f?) 

Tanburin (L-get) : 1° tamboril, tam- 
bourin. Var. de tanborin (1°). — 2° lofia, 
cierto pez de cabeza roma parecido al 
sapo, feo pero sabroso : baudroie, genre 
de poisson a grosse tile ressemblant au 
crapaud, laid et savoureux. 

TANDA : 1° (AN-ond), toldo, bdehe. 

— 2° (R, S), muchedumbre, rebaflo : 
multitude, troupeau. — 3° (R), plazo, 
dHai. (?) 

Tandaka (R), a plazos, a terme. Zon 

DION DEUR1 ANDIA PAKA DAZAULA TANDAKA, 

que la gran cantidad que le debe se la 
pague 5 plazos, que la grande somme 
qu'il lui doit est paye"e a termes. 

TANETA (?, Duv. ms), cepa negra , 
cdpage noir. (Bot.) 

TANGA : 1° ( B-a-1-m-mond ) , acetre, 
pote, lanque : cassotte, pot, picket. — 
2° (B-a-o-tS), gota, goutte. Azkanengo 
tangatSu bategiSo, hasta una ultima 
gotita , jusqu'a la derniere goutte. (Abisu. 
30-1.) — 3° (B-a,...), momento, moment. 
Zagoz tanga baten, azkanengo arnasa- 
kaz joan-aginean dagoan baten antzera : 
estad un momento, como uno que esta 
dando las ultimas boqueadas a punto de 
morir : restez, pendant un moment, 
comme quelqu'un qui rend le dernier 
soupir, sur le point de mourir. (An. 
Esku-lib. 28-8.) — 4°(?, Duv. ms), boya, 
cuerpo flotante sujeto al fondo del mar, 
de un lago, de un rio, que se coloca 



para senalar un sitio peligroso 6 un 
objeto sumergido, 6 para servir de ama- 
rradero a embarcaciones : boue"e, corps 
flottant fixe" au fond de la mer, d'un lac, 
d'une riviere, pour indiquer un endroit 
pe"rilleux ou la place d'un objel sub- 
merge" ou pour servir de corps mort aux 
embarcalions. 

TANGALA (R), cojera, boiler ie. 

Tangalaka (R-bid), cojeando, boitant. 
Gore gatua (gatiua) tangalaka dago, 
nuestro gato esU cojeando, notre chat 
boite. 

TANGART (B, G), balde, cubo de 
madera con un agarradero para sacar 
agua de las lanchas, vulg. tangarte : 
icope ou sorle de seau en bois muni d'une 
anse, dont on sert pour enlever Veau des 
barques. (?) 

TANGELU (G-zeg], gandul, desi- 
dioso : paresseux, vagabond. 

TANGO : 1° (R-uzt?), pulso, pouls. 

— 2° (B-a-gald-mu), poquito, petit peu. 
Dinu-TANGo bat, un poquitin de dinero, 
un petit peu d'argent. — 3° (B-a-gald), 
momento, moment. Tango baten itsoron, 
esperar un momento, atlendre un mo- 
ment. — 4° (G, R), chito, tangano, vulg. 
cotan : bouchon, certain jeu d'enfanls. 
(?) = En R, se usa mas su diminutivo 
tango. En R, son diminutif tango est 
plus commune"ment usite". 

Tangoan ibili (G-zeg), jugar al tango, 
jouer an bouchon. 

-Tanik (G),sufijo usado en casos muy 
restringidos y pleonasticamente con pa- 
labras como gabe, suffixe usite" dans trds 
peu de cas el comme plionasme dans des 
mots lei que gabe. Ni gabetanik, sin mi, 
sans moi. (Ur. Gen. xli-16.) 

Tanikula (G-and), humorada : caprice, 
luhie. 

TANK : 1° (S), onomat. de una acci6n 
subitanea, onomat. d'une action subite. 
Tank eman bear Ckhen du, ha tenido que 
dar en el acto, il se vit oblige" de donner 
sur-le-champ. — 2° (AN-b, L-ain), ono- 
mat. del ajuste de un objeto en un reci- 
piente, onomat. de Vembottage d'un objet 
dans un recipient. Tankean (AN-b, L- 
ain), estar sumamente ajustado, itre 
parfaitement embolte". 

Tanka : 1° (B-a-o), Var. de tanga (1°). 

— 2° (B, ms -OtS) , un poco, un peu. — 
3° (BN, Sal.), golpe, choque : coup, 
choc. — 4° (BN-am), falta, perdida de 
una jugada & la pelota : manque, perte 
d'un coup a lapelote. — 5° (G-and), sen- 
tarse, s'asseoir. — 6° (R-uzt, S), gota, 
goutte. — 7° (BN ?), muleta, biquille. 

Tankada (B-gald), gotera, gout- 
tier e. 

TANKAILO (B-m), tonto, fatuo : sot, 
niais. Diru asko urte gitsitan irabaz- 

TEKO BURUTSUA BAlftO TANKAILO ERDI-KETO 

bat izatba oba dalata nago : para ganar 
mucho dinero en pocos afios, creo yo 
que mejor es ser tonto y medio lelo que 
de mucho talento : pour gagner beau- 
coup d' argent en peu d'anne"es , je crois 
qu'il vaut mieux itre niais et a moitie" 
imbecile qu'Ure intelligent. 

Tankako (L), golpe, campanada : 
tintement, coup d'une cloche. Lehenbi- 
ziko Angelus-en tankakoan, k la pri- 
mera campanada del Angelus, au pre- 
mier coup de VAngHus. (Dasc. Atheka. 
148-1.) 

Tankan (AN-b), ajustado, apretado : 



ajusti, bien pris. Orga-zirrika, arrar- 

TEAN, TANKAN SARTURIK GELDITU ZAIKU .' 

la rueda del carro de bueyes, atascandose 
entre piedras, se nos ha quedado alii : 
la roue de notre charrette a bceufs, s'Hant 
prise entre les pier res, y est restie. 

TANKANO (R-uzt), gandul, de poca 
actividad : landore, personne peu active. 

TANKAR : 1° (G-and), gandul, de 
poca actividad : faineant, personne peu 
diligenle. — 2° ( G ) , balde , cierto cubo 
de las lanchas, certain seau utilise" dans 
les barques. — 3° (B-ar-i-m-ts), vasija de 
hoja de lata , botte en fer-blanc. 

Tankarrada (B-ar), cencerrada, cha- 
rivari. 

Tankart (AN-ond), balde para achi- 
car el agua de las lanchas, seau avec 
lequel on 4puise Veau des barques. 

Tankarta (L-zib), pez pequefio de 
mar, sabroso de ojos grandes : petit 
poisson de mer, savoureux, a grands 
yeuXy vulg. tacol. 

Tankartin (B-mu), acetre, cassotte. 

Tanka -tanka (AN-b, BN-s, G-and, 
L-ain , R) , (pagar) moneda por moneda , 
(payer) piece par piece. 

Tankatu, golpear 6 empujar algo 
para hacerle huir, f 'rapper ou cogner 
quelque chose pour le [aire enfuir. (Oih. 
ms.) 

Tankera : 1° (G-don), forma, traza : 
forme, tournure. Tankera ontako gonak, 
sayas de esta forma, jupes de cette forme. 
— 2° (G-don-us), humor, talante : humeur, 
Hat d'espril. Gaur tankera t§arreko 
dago gure apaiza, hoy nuestro sacerdote 
est& de mal humor, notre cure" est au- 
jourd'hui de mauvaise humeur. — 3° (AN- 
lez), humorada, capricho : lubie, ca- 
price. — 4° (G-bid), car&cter, indole : 
caractere, naturel. Tankera gaiztokoa 
da gure auzoko aurra , el nifio de nues- 
tra vecindad tiene mal caracler, I'enfant 
de notre voisinage a mauvais carac- 
tere. 

Tankeraz (G-and), sabiamente, con 
madurez : sagement, avec prudence. 

Tanketz (BN-gar, R, S), (beber) de 
golpe, (boire) d'un coup. 

Tankil ( B-eib-m, ...), gandul, de 
poca actividad : faineant, personne peu 
diligente. 

TANPA (AN, BN, G, L, S) : lo golpe, 
coup. — 2° J pum ! ruido de la caida 
de un objeto : pouf! bruit produit par la 
chute d'un objet. Zelaruan zerbait erori 

DtJZU , ZEREN TANPA BAT ENTZUN DIZIGU ( S- 

bark) : algo ha caido en el piso, pues 
hemos oido un ruido : quelque chose est 
tombe" a VHage supdrieur, car nous avons 
entendu un bruit. 

Tanpaka (AN, BN, G, L), tanpala 
(S) , tanpalahara ( BN-ald ) , (caerse) de 
golpe, (tomber) sur le coup. 

Tanpaz ( ? ) , ladrando el perrillo : 
aboyant, en parlant du petit chien. 

Tanpez ( S , Sen Grat, 11-1), subita- 
mente, de golpe : subitement, tout d'un 
coup. Tanpez engoSatu zuzun , ta lotsa- 
turik mediziaerakharri dizugu (S-bark) : 
se puso malo de repente, y temiendo 
trajimos el mexlico : il se trouva malade 
tout a coup, et de peur nous amen&mes 
le me"decin. 

TANTA (AN-b, Be, G-bur), gota que 
cae, goutte qui tombe. Bestelan bbera 

J AUSTEN DIRAN EZNE-TANTAK USTELDUTEN 

dira (B, DiAl. bas. 83-9), de lo contrario 



Digitized by 



Google 



TANTADUI TAR 



267 



las gotas de leche que caen al suelo se 
corrompen , auirement les gouttes de lail 
qui tombent a terre se corrompent. Un- 

TANTEAK ( ULERTUTEN EMOTEN DAu) BERE 
ALBORIK URTEN E UTS AN URA I la gota de 

agua (que se vierte en el caliz, da a 
entenaer) el agua que le sali6 del cos- 
tado : la goutte d'eau (que Von verse dans 
le calice, reprtsenle) Veau qui sortit du 
c6U. (An. Esku-lib. 83-5.) ^Ezteuste 
emongo ur-tantatSu bat? £no me daran 
una gotita de agua? on ne me donnera 
pas une petite goutte d'eau? (Ur. Maiatz. 
60-8.) 

Tantadui (B-a-ub\ plantaci6n de arbo- 
les bravios, plantation d'arbres sau- 
vages. 

TANTAI: lo (AN-goiz, Be,..., BN- 
gar, G, L), arbol bravio, arbre sauvage. 

BeROALDI BATEN HARTZEKO, TANTAI GAZTE- 
RIK EDERRENA ONDOTIK EREMANEN DU : para 

entrar en calor, (el pastor) llevarA de 
raiz el arbol bravio mas joven y bermoso : 
pour se re" chauffer, il (le pasteur) arra- 
chera le plus beau et le plus jeune arbre 
sauvage. (Duv. Labor. 148-14.) — 2° (AN-b, 
G), mastil, m£t. Gure ontzia, tantai lu- 

ZBAK AIZEAK ERAMANIK ETA TSIMISTAK ZATITU- 

rik, zebiLen ur-gaiSban : nuestro buque 
andaba sobre las aguas, habiendole arran- 
cado el viento y destrozado el rayo sus 
largos mastiles : notre navire allait sur 
Veau, apres que le vent lui eut arrache* et 
que la foudre eut de'truit ses longs mdts. 
(Pach. 26-6.) — 3° (G-us), rama principal 
no podada, branche principale non tatt- 
le" e. — 4° (AN-b), leflo largo y grueso 
que se conduce arrastrando, que puede 
ser 6 bien un tronco 6 bien una rama 
principal : morceau de bois long et gros 
que Von traine ; ce peut Ure un tronc 
d'arbre ou une grosse branche. — 5° ( AN- 
oy), percha, palo en que cuelgan las 
mazorcas de maiz : perche, long bdton 
auquel on suspend les 4pis de mats. — 
6° (B-o), plant6n, arbusto que se saca 
del vivero para transplantarlo : plant, 
jeune arbre que Von arrache de la p£pi- 
niere pour le transplanter. — 7<> (?), per- 
sona de gran estatura, personne de haute 
stature. Han izan zbn gizon bat tantaia, 
hubo alii un bombre de gran estatura, en 
laquelle ttait un homme tres grand. (Duv. 
II Reg. xxi -20.) — 8° (AN- les), carb6n 
delgadito, menu charbon. = En el canto 
de Lelo se usa como adjetivo : mbndi 
tantai ak, « monies espesos. » Dans le 
chant de Lelo on Vemploie comme adjec- 
tif : mendi tantajak, « forits 4paisses. » 
— 9° (BN, Sal.), piqueta, estaca, p. ej. 
de vifiedos : tchalas, piquet de vigne. 

Tantaidi (B-i), tantaidui (B-mond), 
arboleda de arboles bravios , plantation 
d'arbres sauvages. 

Tantaka : lo (AN, B, G), goteando, 
gouttant. Bere zaurietatik tantaka da- 
riola bere odol preziosoa , manandole 
gota a gota de sus beridas su preciosa 
sangre , son prtcieux sang coulant goutte 
a goutte de ses blessures. (Liz. 122-19.) — 
2<> (AN, B, G), gotera, gouttiere. Odol- 
tantakeari jarraituaz aurkitu dabe tSa- 
kurra il-agimk (B) : siguiendo la gotera 
de sangre, ban encontrado al perro a 
punto de morir : en suivant les gouttes de 
sang, on a trouvt le chien sur le point de 
mourir. 

Tantakada ( B , . . . ) , serie de gotas , 
strie de gouttes. 



Tantako : 1° (L), cam panada, coup de 
cloche. — 2° (BN-am), trago, sorbo : 
trait, gorgke, coup. 

TANTAN (R) : 1° terco : titu, obstint. 
— 2° (tomar) a pechos, (prendre) a cceur. 

KARI, TANTAN ARTAN DIONA, f$ORK ERE 

ezdau genten, nadie le quita a aquel lo 
que toma a pechos, personne ne le dis- 
suade de ce qu'il se propose fermement de 
(aire. 

TANTAR : 1° (AN-arak, G-aya-ets- 
us), gandul, de poca actividad : faineant, 
personne peu active. — 2° (AN-b), carac- 
ter, indole : caraclere, naturel. Tantar 
gaiztoko jendea da ori , esa es gente de 
mala indole, celle personne est d f une 
mauvaise nature. — 5° (AN-lez), velei- 
dad, capricho : inconstance, caprice. — 
4° (G-and), bombre corpulento, homme 
corpulent. 

Tantari ( G - gab - zeg ) , arboleda de 
arboles bravios, plantation d'arbres sau- 
vages. Var. de tantaidi. 

Tanto : 1° (G), gota, goutte. Var. de 
tanta. Etzan berriz erori euriaren tan- 
torik lurraren GAifiEAN, no cay6 mas 
gota de agua sobre la tierra, il ne tomba 
plus une goutte d'eau sur la terre. (Ur. 
Ex. ix-33.) — 2° (BN-haz-gar, L-ain, R), 
cagarruta, crotte. Pekadaren tantoak, 
cagarrutas de la becada, fiente de bicasse. 
Epher- tantoak, cagarrutas de perdiz, 
fiente de perdrix. 

THANU (BN-gar, ..., L-ain), tanino, 
sustancia extraida de la corteza de cier- 
tos arboles : tan, tanin, substance extraite 
de Vicorce de certains arbres. (?) Batzuek 
suritzbn dituzte sarak thanutzat azala 
saltzeko , unos descortezan las jaras con 
el fin de vender la corteza para tanino, 
quelques-uns icorcent les c is les dans le 
hut de vend re Vtcorce pour /aire du 
tanin. (Duv. Labor. 177-22.) Ametz-aza- 

LETIK ETA ARITZ-AZALETIK EGITEN DA THANUA 

( BN-gar) , el tanino se extrae de la cor- 
teza del quejigo y del roble, le tanin 
s' ex trait de Vicorce du tauzin et du 
chSne. 

Tapa (AN, B, BN, G, Lc), tapa : cou- 
vercle, tape. (??) 

Tapada (R-uzt), palpitaci6n del cora- 
z6n , palpitation du cceur. 

Tapagailu (BN-s, L, R), tapa, p. ej. 
de botefias ; lit. : objeto de tapar : bou- 
chon, p. ex. des bouteilles; lit. : objet 
a boucher. (??) 

Tapailaztatu (R), remendar : ravau- 
der, rapitcer. 

Tapailu : 1° (R), remiendo : piece, 
morceau que Von met au vitement. — 
2° (BN-gar-s, R, Sc), tapa, p. ej. de bote- 
llas, pucberos : bouchon des bouteilles, 
couvercle ou tape des pots. (Contr. de 

TAPAGAlIU.) 

Tapaka : 1° (B-mond), a topetazos, a 
testeradas, a coups de tUe. — 2° (R-uzt), 
baliendo el coraz6n : battant, palpitant, 
en parlant du cceur. 

TAPALO (BN-ald), regordete, gros el 
gras. 

Tapa-tapa : 1° (c), onomat. de la 
acci6n de andar a paso corto y ligero, 
onomat. de Vaclion de marcher douce- 
ment et a petits pas. — 2° (R-uzt), ono- 
mat. de la pulsaci6n, onomat. de la pul- 
sation. Tapa-tapa doke pulsoa (R-uzt), 
tienen el pulso batiendo, leur pouls bat. 

Tapatu (c, ...), tapar, boucher. (??) 

TAPIA ( BN - baz ) , chapin , escarpin. 



Tapiak jauntzi ditu aneakelhurte haundi 
huntan, el bermano se ha calzado los 
chapines en esta gran temporada de nieve, 
mon frere a mis ses escarpins par cette 
grande tourmente de neige. 

Tapikatu ( BN - baz , L- ain ) , pisotear, 
calcar con los pies : fouler, pUtiner. 
Belharra tapikatua da, la hierba est& 
pisoteada, V her be est pittinte. 

Tapitu: 1° (G), tupido, espeso : dense, 

6paiS. Ez LASAI EDO SAREA, BAIZIK TAPITUA : 

no ancho 6 a manera de red, sino tupido : 
pas large ou en facon de filet, mais 
serr4. (Ag. Eracus. 197-8.) — 2° (R), 
pisotear, pittiner. Var. de tapikatu. — 
3° fAN-b), comprimir : comprimer, 
rendre compact. Azkeneko uri-eraunsi 

ORREK LURRAK TAPITU DAZKU , esa ultima 

borrasca de agua nos ha comprimido las 
tierras, cette derniere bourrasque d'eau 
a tass6 les lerres. 

Tapla (BN-s), saltitos que da el ginele 
sobre el caballo que trota 6 galopa, petits 
sauts que le trot ou le galop cause au 
cavalier. 

Tapoin (BN, Sal.), tap6n, bouchon. 
(??) 

Tapol (Be), portillera, portezuela 
delantera y trasera del carro : portiere, 
petite porte de Vavant et de Varriere d'un 
chariot. 

Tapotz (B-d-mu), taputz (B-i), cor- 
cho, tapon, espita : bouchon, bonde, 
fausset. Oba izango da upelak beteten 

ASI-ORDUKO TAPOTZAK URETAN EUKITEA , 

sera mejor tener en agua los tapones 
antes de empezar a llenar los toneles, il 
vaudrait mieux tenir les bondes dans 
Veau avanl de commencer a remplir les 
tonneaux. 

Tar (AN, BN, L, R, S), onomat. de la 
charla ; para esto se repite la palabra : 
onomat. du bavardage ; Von rfyete le 
mot. Tar-tar-tar elhea dario, esta char- 
lando por los codos, il ne fait que caque- 
ter. 

-Tar (c), sufijo quesignifica « natural, 
oriundo » , es variante de -ar ; emplean- 
dose una 6 otra, sin que razones euf6ni- 
cas influyan en ello, con palabras termi- 
nadas en vocal : suffixe qui signifie 
« naturel, originaire », et qui est une 
variante de -ar; on emploie Vun ou 
V autre, sans que la cause en soit dictte 
par des raisons euphoniques, avec des 
mots terminus par une voyelle. Untzeta- 
tarrak (B-l), los de la familia de Unzeta, 
les membres de la famille de Unzeta. 
Likonatarrak (B-l), los de la familia de 
Likona, les membres de la famille de 
Likona. Deustuarrak (B-l), los naturales 
de Deusto, les habitants de Deusto. Ber- 
meotar (B-b), Mermear (B-l), natural de 
Bermeo, naturel de Bermto. = Con voces 
terminadas en consonante, nos valemos 
de -tar 6 su variante -dar despu£s de las 
resonantes n y l. Avec des mots terminus 
par une consonne , nous nous servons de 
-tar ou de sa variante -dar apres les con- 
sonnes rtsonnantes n et l. Elgoibartar 
bat, un natural de Elgoibar, un naturel 
d'Elgdibar. Usurbildarrak, los de Usur- 
bil, les habitants d'Usurbil. Irundarrak, 
los de Irun, les habitants d'Irun. Bizi 
zan orduan Ana igarlea , Fanuelen ala- 
bea, asertarra, urteetan aurrera joiana i 
vivia entonces Ana la profetisa, hija de 
Fanuel, de la tribu de Aser, ya entrada 
en afios : alors vivait une prophHesse, 



Digitized by 



Google 



268 



TARA — TARRAPATAN 



Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser; 
tile Halt fort avancie en dge. ( Ast. Urt. 
I, p. vi-8.) 

TARA (BN-am), rama joven de un 
arbol, jeune branche d'un arbre. (Var. 
de talika (3°). 

-Tara : 1° (Be), sufijo modal de demos- 
trativos, equivalente a -lan, -la : suffixe 
modal de dimonstratifs , qui tquivaut a 

-LAN , -LA. ZtJRETZAT EZIN ZERURIK EZETARA 

berk izan leitekean, que para vos no 
podia haber cielo en manera alguna, que 
d'aucune facon il nepouvait y avoir de del 
pour vous. ( Aft. Esku-lib. 113-25.) Onb- 
tara , de esta manera , de cette maniere- 
ci. Orretara, de esa manera, de cette ma- 
nie re-la. = En B-l se usa la palabra pleo- 
nastica besteletara , « de otra manera , » 
que comprende dos particulas modales : 
-la y -tara. En B-l on emploie le mot 
pUonaslique besteletara, « d'une autre 
maniere, » qui comprend deux particules 
modales : -la et -tara. — 2° (Be), usase 
tambi£n como demostrativo de palabras 
como « derecha, izquierda, piano, punta » : 
on V emploie aussi comme d6monstratif 
de mots tels que « droite, gauche, plat, 
pointe ». Albakera ta zearretara begi- 
ratu nbutsan , le mire" de lado y de sos- 
layo, je I'ai regards de cdle" et de travers. 
(Up. Maiatz. 53-16.) Ertzetara jo (Be), 
pegar de filo, frapper du tranchant. 
Zabaletara (B), de piano, a plat. Esku- 
matara (B), del lado derecho, du c6U 
droit. Ezkerretara (B),del lado izquierdo, 
du c6U gauche. Kurtzetara lotu (B), 
alar formando cruz , attacher en formant 
une croix. Iruntzietara (B-rau), iruleze- 
tara (B-m?h al rev6s, a I'envers. Oke- 
rretara (Be), a la in versa, a Vinverse. 
Zuzenetara (Be), bratara (Be,...), al 
derecho, a Vendroit. Luzetara (Be) : en 
sentido longitudinal , a lo largo : dans le 
sens longitudinal, au long. — 3° (L), 
sufijo que indica el contenido de un reci- 
piente , el indicado por la palabra a que 
se agrega, suffixe qui indique le contenu 
du recipient de'signi par le mot auquel il 
s'ajoute. Bertz edo panderotara bat ur , 
una calderada de agua , une chaudronnie 
d'eau. (Joan. Saind. 1-391-32.) Saskitara 
bat ogi, un cesto (lleno) de pan, une cor- 
beille (pleine) de pain. (Joan. Saind. I- 
367-28.) — 4° (c, ...), sufijo compuesto 
del infiio -ta- en sus diversas acepciones, 
y el sufijo directivo -ra : suffixe compose* 
de I'infixe -ta- dans ses diverses accep- 
tions, et du suffixe directif -ra. Erbitara 
(B), a cazar liebres, a chasser des lievres. 

Gun A BOGU JOAN GERO LOTARA OE UTSE- 

tara, si queremos luego ir a dormir a 
camas vacias, si nous voulons ensuite 
alter dormir dans des lits vides. (Per. 
Ab. 98-26.) Ez min guziegatik atSeterre- 
tara, ez iharouki orogatik auzitara : ni 
por todos los males a los medicos, ni 
por todas las disputas a pleitear : nipour 
tous les maux aux midecins, ni pour 
toutes les contestations a la plaidoirie. 
(Oih. Prov. 589.) 

Tharabela (S, ...), traba, enlrave. 

Tharaga (Sc), mediano, intermedio, 
hablando de arboles; ni grande ni pe- 

Suefto : moyen, inter m4 diaire, en parlant 
es arbres ; ni grand ni petit. 
TARAMA (G-zumay), hermandad 6 
sociedad de socorros mutuos, association 
ou soci4tt d y assurances et de secours mu- 
tuels. Ala bear ta taraman sartu ginan 



GU ERE ; BESTELAN BETIKO ONDATUAK OEUN- 

den izan degun su orrekin : afortunada- 
mente tambien nosotros entramos en la 
asociaci6n de socorros ; de lo contrario 
estabamos para siempre hundidos con 
ese fuego que hemos tenido : heureusc- 
ment que nous fa is ions partie', nous aussi, 
de l } association de secours mutuels; sans 
cela nous Uions enfoncts a tout jamais a 
cause du feu que nous avons eu. 

Taranta (BN-gar), charla prolongada 
y fastidiosa, bavardage long et ennuyeux. 

Tarantari (BN-gar), charlatan eno- 
joso : bavard, raseur. 

Tarantula (R-uzt), habladuria larga 
y enojosa, bavardage long et ennuyeux. 
= £Qu6 relacion podra tener esta pala- 
bra con « tarantula », cierto insecto ? Quel 
rapport peut-il y avoir entre ce mot et Vin- 
secte appeU tarentule? 

Taraaka (AN-lez, Be, Gc), tarasca, 
mujer desenvuelta y mal conceptuada : 
me'gere, femme mal arrangie et aifforme. 
(??) (D. fr. tarasque.) 

Taratelu ( L- ain ) , taratilu ( AN - b ) , 
taratulo(AN?, Be, ..., G, ...), taladro, 
barrena grande : tariere, sorte de grande 
vrille. (??) 

Tarautu (git), extrangular, itrangler. 

Tardaina (BN-am), arafla, araignde. (?) 

TARESTA (AN-ond, G-don), pieza de 
madera que se coloca sobre el borde de 
una lancha para evitar su deterioro por 
el roce de cordeles : piece de bois placie 
sur les bordages de la barque, afin d'e*vi- 
ter que le frottement des cordages ne les 
dMriore. 

Targoa (BN?), divisi6n, cisma : divi- 
sion, schisme. Ezten zuen artean targoa- 
rik, para que no haya divisiones entre 
vosotros , a/in quHl n'y ait point de divi- 
sions parmi vous. (Leiz. I Cor. i-IO.) Inbi- 

DIA ETA GUDU ETA TARGOA ZUEN ARTEAN 

denean, habiendo entre vosotros envidia 
y contienda y divisi6n : puisqu'il y a 
parmi vous des jalousies , des contentions 
et des divisions. (Leiz. I Cor. in-3.) 

-Tariko (BcJ, sufijo compuesto ae -ta-, 
de -IE y -ko , llevando ademas la conso- 
nante euf6nica r : suffixe compost de -ta-, 
de -IK et de -ko , ay ant en outre la con- 
sonne euphonique r. = Con los demos- 
trativos y numerales significa « de ... 
especie »; con los pronombres perso- 
nales equivale a « de entre ». Avec les 
de'monstratifs et les numtraux il signifie 
« de ...espece »; avec les pronoms per- 
sonnels il tquivaut a « d'entre ». Oneta- 
riko pekatuak, pecados de esta especie, 
pe % ch6s de cette espece. (Olg. 40-8.) Eure- 

TARIKO BAKOT§AK EUKAZAN SEI EGO (B, 

Apoc. iv-8), cada uno de entre ellos 
tenia seis alas , chacun d'entre eux avait 
six ailes. Zeuetariko batzuk (B, Apoc. 
n-10), uuos de entre vosotros, quelques- 
uns d'entre vous. 

TARIN (B, G), tarin, verdecillo, 
cierto pajaro pequeflo , de pecho amari- 
llento : tarin, mtsange qui a la poitrine 
jaunAtre, « chrysomitis spinus. » (?) 

Tarketa (B-ereift), plantaci6n de enci- 
nos achaparrados, plantation de chines 
rabougris. 

Tarraka ( G - zeg ) , arrastrando , trai- 
nant. 

Tarrakatu(R-bid), raer, racier. Tarra- 

KATU TUD GERG1SKOETAKO BUZTINAK , he 

raido la cazcarria de los pantalones , j f ai 
gratU la crotte des pantalons. 



Tarrankada (R), rasguflo, 4grati- 
gnure. 

Tarranpantan (AN) , sarten, po4le. 

TARRANTA : 1° (S), autom6vil, auto- 
mobile. = Algunos en las inmediaciones 
de Atharratze llaman asi a este moderno 
vehiculo, siendo este el nombre mas acep- 
table de cuantos el pueblo le ha puesto 
en diversas regiones y hayan Uegado a 
mi noticia. Quelques personnes, dans les 
environs de Tardets, donnent ce nom a ce 
moderne vthicule; e'est le plus acceptable 
de tous ceux dont le peuple I' ait baptise* 
dans diverses regions et qui soient parve- 
nus a ma connaissance. — 2° (AN-b), 
sonido desagradable, son disagreeable. — 
3° (AN-b), murria : spleen, ennui. 

Tarrantantan (AN, BN-am-s, R, S), 
onomat. del ruido de un carro, o no mat. 
du bruit d'une charrelle. Badoa ori 
tarrantantan, ese va en carro viejo 
haciendo ruido, il va dans une vieille 
charrette qui fait du bruit. 

Tarrapalot (Sc), regordete, persona 
de baja estatura : courtaud , personne de 
petite taille. 

TARRAPATA: 1° (BNc, ..., L, R, S), 
alboroto, tumulte. Sepha, bbkuaizgo, 

TARRAPATA, GORA-BBHERA, HERIOTZEAREN 
BELDUR , SAMURGO IRAUNTIA , KHIMEREK I 

safta, celos, alborotos, perplejidad y 
temor de muerte, ira pertinaz y contien- 
das : la fureur, la jalousie , Vinquiitude, 
V agitation, la crainte de la mort, la 
cohere perpHuelle, les querelles. (Duv. 

ECCU. XL -4.) PlLATOK IKHUSIRIK ETZUELA 
DEUS ERE ATHERATZBN, AITZITIK TARRAPATA 
GEROAGO ETA GAITZAGO ZIHOALA : y viendo 

Pilato que nada adelantaba, sino que 
crecia mas el alboroto : Pilate, voyant 
qu'il n'obtenail rien et que le tumulte 
croissait de plus en plus. (Duv. Afatth. 
xxvn -24.) — 2° (?), borrasca de lluvia, 
averse. — 3° (R-bid), persona de poco 
sosiego, ligera de cascos, algo atolon- 
drada : fre*tillon ou braque, personne 
peu tranquille, toujours en mouvemeni, 
un peu Hourdie. — 4° (AN-b, BN), pre- 
mura, urgencia : presse, urgence. 

Tarrapataka (AN-b, BNc, L, R, S), 
atropelladamente , a toda prisa : brus- 
quement, en toute h&te. Igi adi ortik, 

GERO TARRAPATAKA IBILI GABB (AN-b) : 

muevete de ahi , sin andar despues 
corriendo atropelladamente : remue-toi 
de Ik, pour ne pas t'en alter ensuite en 
courant en toute hite. Eta hekiek ilkhi- 

RIK GOAN ZIREN URDEEN BARNERA ETA HARA 
URDALDE GUZIA TARRAPATAKA OLDARREAN 

goan zela itsasora : y ellos salieron y 
se fueron a los puercos , y en el mismo 
punto toda la piara corri6 impetuosa- 
mente y por un despefladero se preci- 
pit6 en la mar : et sortant, Us entrerent 
dans les pores; et voila que tout le trou- 
peau se pre*cipita impe*tueusement dans la 
mer. (Duv. Matth. vni-32.) Mandozaina 

ORDUAN , USTEZ ZAKU BAT MANDOTIK EROR- 
TZERA DOHAKON , BADOHA TARRAPATAKA 
GIBELEKO MANDOAREN ALDERA I entOUCeS 

el arriero, creyendo que se le iba a caer 
del macho un saco, se va atropellada- 
mente junto al macho postrero : alors 
le muletier, croyant qu'un sac alla.it tom- 
ber d*un mulet, courut en toute hite vers 
le mulet qui 6tait en queue. (Piar. Ad. 
27-13.) 

Tarrapatan : 1° (AN-b, L), atropella- 
damente, brusquement. Hekien zaldiei 



Digitized by 



Google 



TARRAPATA-SALDA — TARTE 



269 



HAUT8I ZAIZKOTE HATZ-BEHATZAK IHBS ZIHOA- 
Z1NEN TARRAPATAN, BTSAI HAZKARRENAK 
GAIN-BEHEITIKA ANBILTZEAN I las UfiaS de 

los caballos se rompieron, huyendo con 
impetu, y cayendo por precipicios los 
mas valerosos de los enemigos : leurs 
chevaux se sont rompu la come du pied 
dans VimpUuosiU de leur course; les 
plus vaillants des ennemis ont fui a 
toutes brides, se renversanl les uns les 
autres. (Duv. Judic. v-22.) — 2° (AN-b), 
al galope, au galop. 

Tarrapata-salda (BN-ald-am), caldo 
ligeramente hecho con ajo, aceite, etc. : 
bouillon fait en un clin d'ceil avec de Vail, 
de Vhuile, etc. 

Tarrapulet (Sc), rechoncho : patapouf 
(pop.), gros courlaud. Var. de tarrapa- 
lot. 

T ARRAS (B-a-ga Id), pegajoso, gluant. 
LaiRo tarrasa, niebla pegajosa, brouil- 
lard pe'ne'trant. 

Tarras egin ( B-a-o ) , ceder la tierra , 
s'tbouler (la terre). 

Tarrasta (BN-s), tharrasta (S), ras- 
gufto, tgratignure. 

Tharrastatu (S, Chah. ms), araflar, 
Sgratigner. 

TARRAT (c, ...) : 4<> onomat. del ruido 
del rasguno : crac, onomat. du bruit 
produit par une dtchirure. — 2° onomat. 
del ruido del cuesco : prout, onomat. du 
pet. 

TARRATA : 4° (AN-b), rasg6n, sobre 
todo en un vestido : accroc, principale- 
ment au vStement. Zer tarrata egin diokan 
galtza orri , qu6 rasgufto le has hecho a 
ese pantal6n , quel accroc tu as fait A ce 
pantalon. — 2° (BN-s), matracon de 
semana santa, cr6celle de la semaine 
sainle. 

Tarratada : 1° (AN, Be, BN-ald-s, G, 
L, R) # rasg6n, p. ej. de vestiduras : 
dfchirure ou accroc, p. ex. de vitements. 
Eztot, daukadazan urteetan, alako ta- 

RRATADARJK IKUSI, j ZER ZAN a! (B-mu) I en 

los anos que tengo no he visto rasg6n 
como aquel , j que era aquello ! de toute 
ma vie je n'ai vu une d4chirure pareille, 
qu'est-ce que e'e'tait done I — 2o(?), cuesco, 
vesse. 
Tarratako (AN-b), Var. de tarratada 

Tarratarl (AN-b), pedorrero, piteur. 

Tarrataxio (AN-ond}, diarrea, diar- 
rh£e. 

Tarratatu (AN-b), rasgar ropas, dtchi- 
rer les vitements. Jesukristo iltzean, 
Jerusalengo elizako oiala tarratatu 
zen : al morir Jesucristo, el templo del 
velo de Jerusalen se rasg6 : lorsque Je*sus 
mourut, le voile du temple se d4chira. 

Tarratatzale (AN-b), el que rasga, 
dichireur. 

Tarraz (B-a-o), arrastrando, tratnant. 
Tarraz dabil, anda a rastras, il se 
traine. 

Tarrazean (B-ar-mond) : 1° a rastras, 
se tratnant. — 2° (jugar) a resbalar, 
(jouer) a glisser. 

Tarrazko (B-mond-oii), reptil, rep- 
tile. 

Tarrea (?), correa, courroie. 

Tharrita (BN) : lo provocar a ira, 
exciter ou provoquer la colere. Indet. 
de tharritatu. Aitak , eztitzazubla tha- 
rrita zubn uaurrak : padres , no provo- 
queis a ira a vuestros hijos : peres, n'ir- 
ritez point vos enfants. (Leiz. Colos. m- 



24.) — 2° alborotar, faire du tumulte. 
Tharrita zbzaten bada populua, alboro- 
taron pues al pueblo, Us exciterent ainsi 
le peuple. (Leiz. Act. xvn-8.) 

Tarritadura, provocaci6n, excitaci6n : 
provocation, excitation. (Duv. ms.) 

Tarritago (BN?, L?, S?), turbaci6n, 
trouble. 

Tarritaldi (Duv. ms). (V. Tarrita- 
dura.) 

Tarritatu, tharritatu (BN), provocar, 
excitar : provoquer, exciter. Tarritatu 
naute gezurrbzko jainkoz , me han provo- 
cado con dioses falsos, Us m'ont provoqui 
avec des faux dieux. (Duv. Deut. xxxn-24 .) 

TARRO : 1° ( B-a-gald-o ) , encafiada, 
barranca : ravin, bas-fond. — 2° (AN- 
b, BN, L), grandecillo, grandelet. — 
3° ( S ) , borrachera , ivresse. 

Tarroka (BN-am-besk, S),,terr6n, 
motte. 

Tarroka-mailu (Sc), mazo para pul- 
verizar terrones de los campos, masse 
pour imotter les champs. 

Tarrotu (AN-b, BN-ald), crecer : 
croitre, grandir. Tarrotu zenean eman 
zioen Faraonen alabari : cuando se hizo 
adulto, le di6 a la hija de Fara6n : quand 
Venfant fut grand, elle I'amena a la fille 
de Pharaon. Haurra tarrotu zbn, el nifio 
creci6 , l f enfant grandU. ( Duv. IV Reg. 
iv-48.) 

TARTA : 4° (S), zarza, ronce. — 
2° (BN-s), arbol joven : arbrisseau, jeune 
arhre. 

Tart egin (B-ofi?, F. Seg.), romperse 
(una cuerda), se rompre (une corde). 

Tartabu (Be), tartago, e'purge. (??) 
( Bot.) 

Tartadoi (BN-s), vivero, plantaci6n 
de arboles jovenes : pipiniere, planta- 
tion de jeunes arbres. 

TARTAIL: 4° (AN-b, B-m?, BN-ald), 
desarrapado, arlote : d4guenill4, de*pe- 
nailU. Gizon tartail orrenganik £zer 
nai duk atra? (AN-b), £ que quieres 
sacar de ese desarrapado? que veux-tu 
tirer de ce de'guenille' ? — 2° (AN-b), 
charlatan, bavard. 

Tartaila : 4° (Sc), habladuria sin fin, 
bavardage sans fin. — 2° (BN-s), tarta- 
mudo, b&gue. 

Tartaiiakatu (L-get), sacudir a uno, 
secouer quelqu*un. 

Tartailatu (R), apagarse de sonido 
una campana : sevoilerou s'assourdir, en 
parlant du son d'une cloche. 

Tartaildu : 1° (AN-b, BN-ald), ha- 
cerse desarrapado, se dipenailler. — 
2° (AN-b), hacerse charlatan, devenir 
bavard. 

Tartailkeria (AN-b) : 4° cualidad de 
andrajoso, qualite de de'guenille'. — 
2° charlataneria , bavardage. 

Tartailki (AN-b), andrajosamente, 
d'une maniere de'guenille' e. 

Tartailo (B-tS), tartamudo, begue. 

TARTAltU(R-bid),apagado (sonido), 
voiU ou iteint (son). E ski la eta tzintze- 

RRIA TARTAllATU DRA ETA ORAI DAUDE TAR- 

taiIu : la campana y la cam pan ill a se 
han apagado (de sonido), y ahora estan 
sin sonoridad : la cloche et la clochette 
n'ont plus de son, et maintenant el les ont 
perdu leur sonoriU. 

TARTAIN : 4° (B-i), no sonoro, apa- 
gado de sonido : sourd, voili, iteint (le 
son). — 2° (B-l), sal tar in, p. ej., la pelota, 
goma, una nuez dura, la agalla de robles : 



bond iss ant , p. ex., la pelote, la balle de 
caoutchouc, une noix dure, la noix de 
galle des chines. — 3° (B-l), presumido, 
vano : prdsomptueux , vain. 

Tartaindu : 4° (B-i), rajarse, se 
fendre. — 2° (B-l), hacerse presumido, 
devenir prtsomptueux. 

Tartajo (B-m), Var. de tartabu. 

TARTAR A : 4<> (G-and), arbol nudoso, 
arbre noueux. — 2° persona hurafia,/>er- 
sonne bourrue. — 3° (G-and- bid, ...], 
chaparro, mata de encina 6 roble ae 
muchas ramas y poca altura : gaulis ou 
taillis, bois de chines de faible hauteur. 

Tartakin (B-el), tartakineta (B-m), 
Var. de tartain (2°). 

Tartako : 4° (B-mond), tembleque, 
Iremblement. Tartakoa dauka orrek, ese 
tiene tembleque, il tremblote. = Se 
dice, p. ej., de un trompo que se agita 
al girar. Se dit, p. ex., d'une toupie qui 
s'agite en tournant. — 2<> (B-ar, ms- 
Lond), tartago, e'purge. (Bot.) Var. de 
tartabu. 

Tartalo : 4° (B-m), hablar en voz alta, 
parler a haute voix. — 2© (B-ar-o), tar- 
tamudo, begue. 

Tartamu : 4° (AN ?), tartamudo, 
begue. (?) — 2° (B-i-nab), tartago, e'purge. 
(Bot.) 

Tartamu-keriza (B-nab), cierta espe- 
cie de cereza muy dura y algo agria, 
espece de cerise tres dureet Ugerement 
acide. 

Tartamutu ( B-a-el-1-m) , tartamudo , 
begue. (?) 

TARTAR : 4° (AN), capricho, terque- 
dad : caprice, entStement,lubie. — 2° (G), 
saltarin, hablando de una pelota viva, de 
nuez muy dura, de agalla seca de roble : 
bondissant, en parlant d f une pelote, d*une 
noix tres dure, d'une noix de galle seche. 
— 3° (B?), juego de muchachos que con- 
siste en arrojar la pelota unos contra 
otros : balle au chasseur, jeu d y enfants 
qui consiste a se lancer une balle les uns 
contre les autres. = Esta voz, usual en 
Bilbao, ipertenece al vascuence? Ce 
mot, usuel a Bilbao, appartient -il au 
basque? — 4° (R), hablador, bavard. 
Kura tartar bat da, aquel cs un habla- 
dor, e'est un bavard. — 5° (BN, L), 
i n media tamente , imme'diatement. Berri 

HORI ADITZEAREKIN BADOHA TARTAR BTSeRAT 

(BN-ezp) : al oir esa noticia, se va inme- 
diatamente 6 casa : en entendant cette 
nouvelle, il s'en va imme'diatement chez 
lui. — 6° (BN, L), sin interrupci6n , 
sans interruption. Ederrak erran diozki 

TARTAR, BBREAK ETA ASTO BELTSARENAK 

(L) : le ha dicho cosas amargas una tras 
otra, las suyas y las del burro negro 
(sic) : il lui en a dit de vertes sans inter- 
ruption, les siennes et celles du bourricot 
noir (sic). 

Tartara : 1° (AN-b, BN-ald, Lc, Sc), 
charla sin fin, bavardage sans fin. — 
2° (?), clclope, cyclope. — 3° (R), char- 
latan, bavard. 

Tartarika : 4° (BN-ald), persona 
habladora que cuenta cuanto oye y v£ : 
gazette, personne bavarde qui rapporte 
tout ce qu'elle entend et voit. — 2° (L- 
ain), thartarika (BN, Sal.), en ebulli- 
ci6n, en ebullition. 

Tartarruntzi (AN-b), charlatan, habla- 
dor sempiterno : bavara, moulin a paroles. 

TARTE : 4° (BN-s), tallo de arbol 
joven, como roble, haya, etc. : tige d'un 



Digitized by 



Google 



270 



TARTE-ADAR — TATA 



jeune arbre, tel que chine, hitre, etc. — 
2° (AN, Lacoiz.), melojo, malonge. (Bot.) 
— 3° (BN-s), mediano, intermedio, ha- 
blando de arboles : moyen, en parlant des 
arbres. — 4° (AN, B, G), intervalo, coyun- 
tura : intervalle, occasion. — 5° (AN, B, G), 
resquicio : jour, interstice existant entre 
la porte et le jambage placi du cdti du 
gond. Latin ikasten gknbizanean, tar- 

TBTIK IKUSTBN GENDUAN MAISUA NOIZ ETO- 

rren (B-l) : cuando estudiabamos latin, 
veiamos por el resquicio (de la puerta) 
cuando venia el maestro : quand nous 
itudiions le latin, nous voyions par le 
jour (de la porte) quand le mattre 
venait. 

Tarte-adar ( L-ain ) , ramaje, lefla que 
se corta sobre el arbol, le bois de chauf- 
fage que Von coupe sur Varbre. 

Tarteaka (B-bas-o), juego que con- 
siste en pegarse los mucbacbos con la 
pelota : baue au chasseur, jeu d'enfants 

?rui consiste a se frapper Vun Vautre avec 
a balle. 

Tartegarri (B), pasatiempo, passe- 
temps. JOLASGARRITZAT ETA TARTEGARRITZAT 

egiteko au artu dodanezkero, ya que be 
tornado esta ocupaci6n como objeto de 
recreo y de pasatiempo, puisque j'ai 
pris cette occupation comme sujet de 
ricriation et de passe-temps. ( ms -Zab. 
Ipuifi.) 

Tarteka : 1° (L-ain), fisura, fissure. — 
2° (AN, B, G), por intervalos, par inter- 
valles. Fede azkarreko gizonak tarte- 
kaSe zenbait meza enzuten ditu ( AN-b ) , 
el bombre de mucba f£ oye algunas 
misas a ratos libres, Vhomme tres croyant 
entend quelques messes a ses moments 
libres. = TartekaSe es un diminutivo 
de tarteka. TartekaSe est un diminutif 
de tarteka. Tarteka -marteka (B-i-m), a 
ratos libres, dans les moments libres. 

Tartekin (G?, Aizk.), tartago, Spurge. 
(Bot.) 

Tarteko (L-ain), dedo del coraz6n : 
midius, doigt du milieu. 

Tartika (L), circunstancia, pormenor : 
circonstance, detail. Luzegilitakekurrida 

IIIRRISKUZ B ETHER! KAKO HUNEN TARTIKA 

guzien erratea, seria demasiado largo 
referir todos los pormenores de esta 
carrera llena de peligros, il serait trop 
long de dicrire tous les dangers de cette 
course aventureuse. (Dasc. Atheka. 41- 
16.) 

Tartiko (G-and), turbina, rueda de 
molino : turbine, roue de moulin. 

Tartika (B-g?, G-and-t-us), tartago, 
ipurge. (Bot.) 

Taruza (B-bedar?), el rocio, la rosie. 

(?) 

-Tarzun (BN-am, R-bid, S), sufijo 
abstracto, suffixe abstrait.Yar. de -tasun. 
= En el pasaje de san Mateo (xix-32) la 
palabra « bien, bacienda » se expresa 
asi segun las diversas traducciones vas- 
cas... Dans le passage de saint Matthieu 
( xix-32 ) le mot « bien , propriiti » s f ex- 
prime ainsi selon les diverses traductions 
basques: ondasun (B, G), ontasun (AN, 

L), ONTARZUN (BN), HUNTARZUN (S). MER- 
TSEDE ESKATU Z1TZAUNA EGIN BALAU , EZREN 

enuSaten eta Sarrbkiten zren adeSkide- 
tarzun berartan (R-bid) : si le hubiera 
becbo el favor que le pidi6, no se hubie- 
ran enojado y babrian seguido en la 
misma a mis tad : si on avait fait droit a 
la faveur qu'il demandait, Us ne se 



seraient pas fichis, et Us auraient persi- 
viri dans la mime amitii. 

TASA (G-am), bello, Undo : beau, 
joli. 

TaSl (S-gar), nombre propio, dimin. 
de GaSusa, « Graciosa : » nom propre, 
dimin. de GaSusa, « Gracieuse. » 

Taskaraldi (?), humorada, volunta- 
riedad : caprice, lubie, fantaisie. 

Taska-taska (B), onomat. del derra- 
miento de lagrimas, onomat. du verse- 
ment de larmes. Taska-taska negar 

NEGAR, BEGI BEREAK UREZ BBTEAK , DAMUZ 

biotza samur lar : llorar bilo a bilo , sus 
ojos Uenos de a^ua (sic) y el coraz6n, de 
pesar, sobrado tierno : pleurer k chaudes 
larmes, ses yeux pleins d'eau (sic), le 
cceur, a force de chagrin, trop tendre. 
(ms-Zab. Ipuifi. i.) \ 

TAST (BN-haz), desd^n, didain. 
Tast egitea, desdefiar : faire fi, didai- 
gner. 

TASTA (L?), semejanza, aire : res- 
semblance, air. Eztu haren tastarik, no 
tiene trazas de aquel , il n'a aucune res- 
semblance avec lui. Zure tastako gizon 
bat ethorri da, ha venido un bombre 
que se parece a usted, il est venu un 
homme de votre ressemblance. 

Tastabin (?), tastaflfi (B-mond), 
barreno pequefio, petite vrille. 

Tast egin (BN-haz), desdefiar, di- 
daigner. Tast egin du : ha desde- 
fiado, ha hecho mofa : il a didaigni, il 
a fait fi. 

Tastai (L-get), taataire (BN-ald), 
semejanza, aire : ressemblance, air. 

Thaatarika (BN, Sal., L-ain), hir- 
viendo, en ebullici6n : bouillant, en 
Ebullition. 

TA.SU (AN-b), tanteo, calculo : esti- 
mation, calcul. Ene taSuaren arabera, 

LAU ORDUZ INEN DUGU LAN AU '. Seglin mis 

calculos, haremos este trabajo en cuatro 
horas : d'apres mes calculs, nous ferons 
ce travail en quatre heures. 

TaBuka (AN-b), tanteando, calcu- 
lando : estimant, calculant. Eskolarik 

EZTU, BA1NO TASUKA ATERATZBN DITU KONTU 

nekosak : no tiene instrucci6n, pero cal- 
culando resuelve cuentas dificiles : il 
n'a pas d' instruction, mais en calculant 
il risout des comptes difficiles. 

TaSukari (AN-b), tanteador, peri to 
tasador : priseur, estimateur, expert. 

-Tasun (AN, B, BN, G, L), sufijo 
derivativo que se agrega a sustantivos y 
adjetivos para deno tar cualidad abstracta, 
natural ; y por lo mismo , aunque fuese 
defectuosa, no es imputable al individuo ; 
a diferencia de -keri, que indica tendencia 
viciosa, in moral. Es uno de los sufijos 
derivativos que mas se usan. No hay 
adjetivo que no lo admita. Ezaintasun 
( B ) es la fealdad flsica , de la cual no es 
culpable el que la tiene ; ezainkeria es 
fealdad en lo moral , viciosa , imputable 
al individuo. Zorotasun es locura fisica, 
una desgracia; zorakeria locura moral, 
un defecto. Mendiburu, en un Undo juego 
de palabras, lo us6 como sustantivo (es 
probable que un tiempo lo haya sido) en 
significacion de cualidad 6 cosa abs- 
tracta. Vease el ejemplo. Suffixe diriva- 
tif qui s'ajoute aux substantifs et aux 
adjectifs pour dinoter une quality abs- 
traite, naturelle, et par Ik mime, bien 

?ru'elle soit difectueuse, non imputable a 
'individu, tandis que -keri indique une 



tendance vicieuse, immorale. C'est un des 
suffixes dirivatifs qui s'emploient leplus : 
tous les adjectifs Vadmettent. Ezaintasun 
(B) signifie la laideur physique, dont n'est 
pas responsable V individu; ezainkeria 
est la laideur morale, vicieuse, imputable 
a V individu. Zorotasun veut dire la folie 
physique, un malheur ; zorakeria. la 
folie morale, une faute. Mendiburu lem- 
ploie dans un joli jeu de mots comme 
substantif (il est probable qu' autrefois il 
Vitait), dans le sens de qualiti ou de chose 
abstraite. Gauza bakar-bakar bat dira 
Jesusbn bi tasun oriek ; eta tasun bata 
dagoen tokian egon beharra da bestba ; 
ta Jbsusen semetasuna dagoen tokian 

DAGO, NAI-TA-BZ, JESUS BERAREN JaUNGOI- 

kotasuna ere i esas dos cualidades abs- 
tracta s (esos <fos tasun) de Jesus son 
una misma cosa ; y donde esta una tiene 
que estar la otra; y donde se halla la 
flliaci6n de Jesus, alii esta tambi£n , por 
necesidad , su divinidad : ces deux qua- 
litis abstraites (ces deux tasun) de Jisus 
sont une mime chose; et ou est Vune, 
Vautre doit itre; et ou se trouve la filia- 
tion de Jisus , Ik est igalement , nicessai- 
rement, sa diviniti. (Mend. Ill- 156-4.) 
Gauza askoren bztasunaz, con la caren- 
cia de muchas cosas, avec le difaut de 
mainies choses. (Per. Ab. 204-27.) Eus- 

KALDUN ASKOREN JAKINEZTASUNA , la ignO- 

rancia de muchos Vascongados, V igno- 
rance de nombreux Basques. (Card. 
Eusquer. 40-7.) Huna bertze Sehbtasun 
batzu , he acjui otros pormenores , voici 
d'autres ditails. (Joan. Saind. 1-239-4.) 

EZEBALA BERAK GURA ALANGO ZORIONTASU- 

nik, que el no queria felicidad como 
aquella, qu'il ne voulait pas de bonheur 
comme elle. (Per. Ab. 217-2.) = Como 
se hizo ver en los proleg6menos de esta 
letra , el sufijo -tasun no se altera gene- 
ralmente en -dasun, a pesar de la influen- 
cia de las resonantes n y l. Hay dos 
casos conocidos en que la n produce esta 
alteraci6n. Comme il a iti dit dans les 
priliminaires de cette lettre, le suffixe 
-tasun ne se change giniralement pas en 
-dasun , malgri Vinfluence des consonnes 
sonores n et l. II existe, k notre connais- 
sance, deux cas dans les quels Vn produit 
cette altiration. Asko legez euren osa- 
sun, ondasun ta arimbn kaltean : como 
muchos en perjuicio de su salud, de sus 
bienes y de su alma : comme beaucoup 
au prijudice de leur santi, de leurs biens 
et de leur dme. (Per. Ab. 43-21.) Atse- 

GINDASUN MOKHO BAT ERE GABE , SHI Un 

poco siquiera de placer, sans mime un 
brin de plaisir. (Ax. 2a-507-5.) 

TaButu (AN-b), tantear, calcular : 
diduire, calculer. Iduzkitik taSutzen du 
zer ordu den, (de la altura) del sol cal- 
cula que hora es , ( selon la position ) du 
soleil il calcule Vheure qu'il est. 

TaSuzale (AN-b), calculador, calcula- 
teur. 

TATA : lo (R), onomat. de ruidos 
como de raspadura, roedura : onomat. 
de bruits tels que le raclage, le ronge- 
ment. = ^Significara tambten pata de 
las aves, como parece indicar, ademas 
de este ejemplo, la palabra tatez? Ce 
mot signifierait-il igalement patte des 
oiseaux, comme semble Vindiquer, en plus 
de cet exemple, le mot tatez : Oilo-tata 
(R), ruido que hace con sus patas la 
gallina, bruit que la poule produit avec 



Digitized by 



Google 



TATALE 



-TE 



271 



ses patles. — 2<> (Be, R, Sc), niiiera, bonne 
d 'enfant. (Voc. puer.) 

TATALE (B-oft?, F. Seg., ma-Ot3, G, 
Izt.), tartamudo, begue. Mutil au jaiotze- 

TIK OMENZAN ITZ EGITBN TATA LEA , este 

rauchacho parece que de nacimiento era 
tartamudo, il paratt que ce garcon Hait 
begue de naissance. (Izt. Cond. 249-4.) 

TAT AN (B-l-m), el nino menor de 
la familia, le plus jeune enfant de la 
famille. 

Tataraketan (G-ber), tatarka (AN), 
a la gallina ciega, a colin-maillard. 

Tatarras, tatarraaka (B-ofi, F. Seg.) , 
a rastras, por el suelo : en se tratnant, 
par terre. 

Tatarraspa (B-i?), rasero, racloir. 

Tatarrataka (G-t), a la gallina cie- 
ga, a colin-maillard. Var. de tatarake- 
tan. 

Tatarrez (B-m), arrastrando, en trat- 
nant. 

Tatarrezean (B-m), (jugar) a resba- 
lar, (jouer) a glisser. 

Tatarrezko (B-m), especie de narria 
muy tosca que se hace con palitroques 
para acarrear helecho , piedra : sorte de 
iraCneau tres grossier compose' de quelques 
bdtons , qui sert a transporter de la fou- 
gere, des pierres. 

Tatez (B-l), tatezka (B-mond), andar 
a pata, alter sur les patles. = Se dice de 
las aves. Se dit des oiseaux. 

TATI (c, ...), acto de ofrecer y no dar, 
action d'offrir et de ne pas donner. (Voc. 
puer.) Tati egin (c,...): ofrecer y no 
dar, hacer tati : offrir et ne pas donner, 
faire tati. 

Tato : lo (Be), salto, saut. (Voc. puer.) 
— 2° (BN-s), Var. de tati. — 3° (B-l), 
pedazo, morceau. 

TatSet (BN-am, S), tachuelas que 
sujetan las piezas de que se compone el 
zueco, caboches ou clous avec les quels on 
assemble les diff 6 rentes pieces du sabot. 
(?) Var. de katSet. 

TATSUELA (AN-ond, B-l-ond, G- 
don), pez grande cuyo dorso parece estar 
tacbonado, grand poisson dont le dos 
paratt garni de clous doris. 

Taukada: 1° (B-g-i-mond), latidosdel 
coraz6n, battements du cceur. — 2° (B-g), 
cabezada de sueno , dodelinement de lite 
occasional par le sommeil. 

TAUKETO (B-b), pez algo menor que 
el tonino , respira a flor de agua : pois- 
son plus petit que le thon, qui vient res- 
pirer a la surface. 

TAUKI : 1<> (B-a-ar-m-o-tS), picador, 
tajo de cocina , que en las aldeas se uti- 
liza tambien como silla : billot de cui- 
sine, que Von emploie dans les campagnes 
en facon de siege. — 2° ( B-m ) , cabezada 
de sueno, dodelinement de lite produit 
par le sommeil. — 3© (B-m), momento, 
moment. = Se usa, por lo m£nos, en la 
siguiente frase... // est en usage, au 
moins, dans V expression qui suit ; tau- 
kian-taukian (B-m), a cada rato, a chaque 
instant. — 4° (B-mu-t§), haragan, fai- 
neant. 

Tankika (B-g-m), dando cabezadas 
de sueno , dodelinant de la lite par suite 
de sommeil. = Parece que la metafora 
arranca de la inestabilidad del picador 6 
tajo como asiento. // parait que la mHa- 
phore provient de V instability du billot 
comme siege. 

Taula (BN, L), tabla , planche. (ft) 



Taularin, dorada, cierto pez : dorade, 
poisson de mer. (Duv. ms.) 

Taulen : 1° (BN-ald-am-gar), tablar, 
cuadro de la huerta : planche, carre" de 
jardin. — 2° (BN?, Sal.), talbn, talon. (?) 

Taulet (B-a-o-t§), sill6n, fauleuil. (?) 

— ;, Sera « taburete »? Serait-ce le 
« tabouret »? 

Tauleta (BNc, Sc), anaquel de arma- 
rio, tableite d'armoire. (D. fr. tablettel.) 

Taulitze (BN-ald, L-ain-get, S), cla- 
vos para fijar tablones, pointe a parquets. 

-Taun (B-l-mu), sufijo que se agrega 
al verbo ibili, como variante de -tun : 
suffixe qui s'ajoute au verbe ibili, comme 
variante de -tun. Ibiltaun, andariego, 
marcheur. = Hay quien dice ibiltau (B- 
m), ademas de ibiltun. II y en a qui 
disent ibiltau (B-m), outre ibiltun. 

Taunkit (?), baragan, faineant. 

Taunpa (B), bramido (del fuego), ron- 
flement ou rugissement (du feu). Abietan 
da su- taunpa gogorra iratzartu jleiana 

ERDI-KONKORRA : TRAST-TRAST-TRAST EMEN J 
PLAUST-PLAUST-PLAUST BESTEAN : COmieDZa 

un tremendo bramido de fuego capaz de 
despertar a un medio amodorrado : trast- 

TRAST-TRAST aqui , PLAUST-PLAUST-PLAUST 

al otro lado : un terrible mugissement de 
feu commence, qui peut r&veiller une 
personne a demi assoupie : trast-trast 
trast ici, plaust-plaust-plaust de Vautre 
c6U. (ms-Zab. Ipuifl. xxvm.) 

Taun-taun (B, G), onomat. del ruido 
de un martillo, onomat. du bruit d'un 
marteau. Zapatariak ^beti ari aldira, 

HAILUA ESKUAN DUTELA , TAUN TAUNKA 

lanban? los zapateros ^estan acaso siem- 
pre ocupados, martillo en mano, en su 
trabajo? les cordonniers sont-ils par 
hasard tou jours , le marteau en main, a 
leur travail? (Ibaiz. 1-29-1 a col.) 

TAUP : 1° (B-l,..., G), onomat. que 
indica el movimiento del coraz6n, ono- 
mat. qui indique le baltement du cceur. 

— 2° (B-g), papera, goitre. 
Taupada (B, G) , voz con que se indi- 

can los latidos del coraz6n, mot par 
lequel on indique les battements du 
cceur. 

Taupaka(B-l), dando latidos, latiendo 
el coraz6n : battant, en parlant du cceur. 

Taupatsu (B-otS), (coraz6n) inquieto 
y ruidoso, (cceur) inquiet et battant. £ Zer- 

GAITIK AREN ESTU JARRI ZAN, GOREGI IGOTEN 
DANEAN LEGEZ T§ORIT§UA, BERE BIOTZA GEL- 
DITZEN ZALA TAUPADA BAGA , ISTEN EUSTALA 

neure au , baiSa , taupatsua ? por que se 
puso tan angustiado, como cuando el 
pajaro sube demasiado alto, quedando 
su coraz6n sin latidos, mas dejandome 
el mio latiendo desmesuradamente ? 
pourquoi devinl-il si angoiss6, comme 
lorsque I'oiseau monte trop haut, son 
cceur ne battant plus, mats le mien bat- 
tant dtmesurtment? (At. Euskalz. 1-339- 
49.) 

TAUST (B-a-ar), taut (B-g-1-lein-m- 
o-ot§), golpe en el trabajo, coup de collier 
ou effort dans le travail. Tautik eztau 
egin : no ha trabajado nada, no ha dado 
golpe : il n'a rien fait, il n f en a pas fichu 
un coup (pop.). 

-Taz : 1° (AN-b-elk,...,B,...), sufijo 
de la declinaci6n, indica medio y se 
agrega a los pronombres personales, a 
los demostrativos y hasta a algunos 
adverbios de canlidad : suffixe de la 



diclinaison, qui indique le moyen et 
s'ajoute aux pronoms personnels, aux 
de'monstralifs et a quelques adverbes de 
quantity. Askotaz (B-l) : mucho mas her- 
moso, mas hermoso con mucho : beau- 
coup plus beau, plus beau de beaucoup. 
Ortaz (AN-b), acerca de eso, a propos 
de cela. ^Zer izanen da nitaz? £que sera 
de mi? qu'adviendra-t-il de moi? (Liz. 
5-2.) — 2° f B), y tantos, et quelques. = 
Se usa con los numerales ogbi, berrogei, 
eun. On Vemploie avec les numtraux 
ogei, berrogei, eun. Ogetaz legua bideak, 
veintitantas leguas de camino, vingt et 
quelques lieues de chemin. (Bart. 11-46- 
16.) 

Te (c, ...), te, the. (Bot.) (??) = Con 
el articulo se pronuncia, segun las di- 
versas variantes... Avec I'arlicle on pro- 
nonce, suivant les diverses variantes : tea, 

TEIA, TEIB, TIA, TIE, TEE, Til. 

-Te : 1° (c), sufijo que indica epoca, 
temporada : suffixe qui indique V6poque, 
la p6riode de temps. Idorte : sequia, 
temporada de sequia : stcheresse, 4poque 
de s4cheresse. (Joan. Saind. 1-7-17.) Izu- 
rrite, temporada de peste, piriode de 
peste. (Duv. Malth. xxiv-7.) Gaitzete : 
epidemia, temporada de enfermedad : 
£pid4mie, ptriode de maladie. ( Ur. Gen. 
xii -17.) Gosete, epoca de hambre, fa- 
mine. (Ur. Matth. xxiv-7.) Edurte (B), 
elurte (c, ...), temporada de nieves, 
ptriode ae neiges. Negute (B) : invernada, 
6poca de invierno : hivernage, 4poque de 
Vhiver. Eurite (B, G), urite (L,...), 
epoca de 11 u via, ipoque des pluies. Fran- 
tzeste (B-otS, ...) : francesada, periodo 
de la guerra de Napole6n en Espa&a : 
6poque de la guerre de Napoleon en 
Espagne. Uhaiztb (S), desbordamiento 
de aguas : inondation, d4bordement 
d'eaux. Ihizte(S), 6poca de rocio, temps 
de la ros4e. Kharrute (S), temporada de 
hielo , p^riode de geUe. Nik desegin ni- 

TUEN... ARRITEAREK1N ZUEN ESKUEN LANAK, 

yo deshice... con pedrisco todas las obras 
de vuestras manos, je difais... avec la 
grSle les ceuvres de vos mains. (Ur. Ag. 
u-18.) — 2° (c), sufijo derivativo de infi- 
nitivos nominalizados, es de importancia 
suma : suffixe dtrivatif d y infinitifs nomi- 
nalists, qui est d'une tres grande impor- 
tance. = De egin, hacer, faire, egite, 
acto de hacer, acte de faire; de egon, 
egote, acto de estar : action d'itre, de 
rester; erakuste, ensenanza, enseigne- 
ment (Per. Ab. 152-25); joste, costura, 
couture. (Bart. 1-156-21.) = Estos nom- 
bres verbales se declinan como cual- 

3uier otro nombre; pero tienen, aparte 
e algunos sufijos comunes a los demas, 
casos especiales. Los sufijos comunes, 
sin con tar los articulos -a, -ik y el 
activo -ak, son : -tean, -teko, -ten, -tera, 
-teragiSo , -tetik. Los sufijos especiales 
de su deciinaci6n son : -tearren, -teko an 

6 -TEKOTAN, -TEKOZ 6 -TEKOTZ, -TEZ. Se 

expondran oportunamente. Las variantes 
del sufijo -te en esta segunda acepci6n 

SOn -TA (B, R), -TZE (C,...),-KETA (B).PuC- 

den verse en su lugar respectivo. Merece 
exponerse la aplicaci6n de este infijo al 
verbo infinitive De las siete letras que 
pueden terminar un verbo (las cinco 
vocales y l y n) unas son organicas e 
inseparables, otras son accidentales y 
por lo mismo sepa rabies. Son de la pri- 
mera clase las tres vocales fuertes a , e , 



Digitized by 



Google 



272 



-TE 



o y la consonante l. A la segunda clase 
pertenecen las vocales de biles i, u y la 
consonante n. Con las primeras la -te 
se une sin dificultad : de apara, erre, 
erazo 6 il se forma aparatea, « el acer- 
tar, dar en el bianco; » erreteko, « para 
asar; » erazotera, « a obligar; » iltbn, 
« muriendo. » Las terminaciones acci- 
dentales desaparecen al choque de esta 
particula : de egosi, zuritu, egon se for- 
man egosteko, « para cocer; » zuritzea, 
« el blanquear; » egotera, « a estar. » 
La omisi6n de la consonante -n es cons- 
tan te; pues da lugar a la uni6n de vocal 
con consonante, que siempre es euf6- 
nica. La omisi6n de las vocales i, u no 
es constante; pues depende de la cali- 
dad de la letra que , hecba la supresi6n , 
babria de unirse a la particula -te. En 
las silabas finales di , gi , ki , ti , la i no 
puede omitirse en su cboque con -te 6 
cualquier otro sufijo que empiece en 
consonante, por la dureza insoportable 
que de tal uni6n resultaria : de irudi , 
idigi, iduki, jaurti no se forman irud- 

TEN , IDIGTEN , IDUKTBKO , JAURTTEARREN , 
SinO IRUDITEN, IDIGITEA, IDUKITEKO, JAUR- 

titearren. La terminaci6n verbal -tu y 
su variante -du se eliden generalmente 
ante -te ; pero en B (en algunas zonas 
se han guipuzkoanizado los verbos batu, 
sartu, artu, galdu, kendu) rehuyen 
esta euf6nica supresi6n; y recurren los 
unos (B-lein-mond-on) a la particula 
-keta en vez de -tute , -dute ; otros , los 
mas, emplean este duro choque de 
sonidos dentales. De bialdu -f- te en G 
se forma bialtze, en B bialoute y bial- 
kbta. El uso de la particula -tze en vez 
de -te, fuera de este choque con el deri- 
vativo -tu, por mas que hoy esta no 
poco en boga, es ilegitimo. De sartu y 
galdu nacen muy bien sartzen y gal- 
tzen; pero solo por vulgar analogia 6 
rutinaria imitaci6n pueden usarse ibil- 

TZEKO, BRRETZEN, JOTZERA , etc., en Vez 

de ibilteko, erreten, jotera. En varios 
diccionarios y vocabularios , impresos 6 
manuscritos, que he manejado, se exponen 
al lado de cada verbo su nombre derivado 
correspondiente : egin y egite , ekarri y 

BKARTE, UTZI y UZTE, EDAN y EDATE, etc. He 

aqui la raz6n de no haber incluido en gene- 
ral tales derivados en esta obra. En los 
diccionarios espafioles junto al verbo 
« representor » se cita el nombre que de 
el se deriva « representaci6n », pero no se 
hace menci6n de su gerundio « represen- 
tando »; porque los nombres derivados 
verbales no nacen, como los gerundios, 
uniformemente sino con di versa desi- 
nencia. Asi como de « representor » 
nace a representoci6n »; de « juntar » 
no se forma « juntaci6n », sino « junto » ; 
de « apegar » no sale « apegaci6n » ni 
« apega », sino « apegamiento » ; de « juz- 
gar » no se deriva ni « juzgaci6n », ni 
« juzga », ni « juzgamiento », sino « jui- 
cio ». Por lo cual es de necesidad expo- 
ner en el Diccionario todos estos deriva- 
dos verbales « representaci6n, junta, 
apegamiento y juicio ». El gerundio, al 
contrario, es en todos el mismo, su deri- 
vaci6n es uniforme : « representondo , 
juntondo , apegando , juzgando. » Su 
exposici6n se deja, por lo mismo, para 
la gramatica , sin que haya necesidad de 
engrosar asi el Diccionario. Este mismo 
criterio ha regido en esta obra el empleo 



de la particula -te. Se usa (ella 6 su 
variante -tze) absolutamente con todos 
los verbos , y su aplicaci6n y exposici6n 
detrds de cada verbo seria inutil y no 
poco enojosa. De ekarri, etorri, jin, 

JAGI , JEIKI , JASO , IRTEN , ELKI , EGON , IZAN, 

etc., nacen ekartb, etorte, jite, jagitb, 

JEIKITE, JASOTE, IRTETE 6 IRTETZE, ELKITB, 

egote , izate , etc. Si , a pesar de lo dicho , 
autoridad compete nte estimase mas prac- 
tico intercalar los nombres verbales asi 
derivados en las columnas del dicciona- 
rio, las paginas de esta obra no queda- 
ran cerradas bajo Have. Ces noms ver- 
baux se dedinent comme tout autre nom; 
mais Us poss&dent, outre quelques suf- 
fixes communs aux autres, des cas spe'- 
ciaux. Les suffixes communs, sans comp- 
ter les articles -a , -ik , et Vactif -ak , 

SOnt : -TEAN , -TEKO , -TEN , -TERA , -TERA- 

Giffo, -tetik. Les suffixes sptciaux de leur 
dedinaison sont : -tearren, -tekoan ou 

-TBKOTAN, -TEKOZ OU TEKOTZ, -TBZ. IU Seront 

presents en leur temps et lieu. Les va- 
riante s du suffixe -te dans cette deuxieme 
acception sont -ta (B, R), -tze (c, ...), 
-keta (B). On peut les voir a leur place 
respective, L' application de cet in fixe au 
verbe infinitif est digne d'etre exposed. 
Des sept lettres qui peuvent terminer un 
verbe ( les cinq voyelles et l et n ) , 
quelques-unes sont organiques et insepa- 
rables, d* autres accidentetles et par con- 
sequent stparables. Les voyelles fortes 
a, e, o et la consonne l appartiennent a 
la premiere classe , et les voyelles faibles 
i et u et la consonne n a la deuxieme. Le 
suffixe -te s'unit sans difficult^ avec les 
premieres : de apara , erre , erazo et il , 
on forme aparatea : « rtussite, action 
d'atleindre le but; » erreteko, « pour 
rdtir; » erazotera, « a obliger; » ilten, 
« mourant. » Les terminaisons acciden- 
tetles disparaissent dans leur rencontre 
avec cette particule : de egosi, zuritu, 
egon, on forme egosteko, « pour cuire; » 
zuritzea, « blanchissement ; » egotera, 
» a rester. » La disparition de la con- 
sonne n est constante, car elle donne 
lieu a Vunion d f une voyelle avec une con- 
sonne, qui est toujours euphonique. 
U omission des voyelles i , u n'a pas tou- 
jours lieu; car elle depend de la qua lite' 
de la lettre qui s f unirait avec la particule 
-te apres la suppression. Dans les syl- 
labes finales di, gi, ki, ti, Vi ne peut dis- 
parattre en se heurtanl a -te ou a 
quelque autre suffixe commencant par 
une consonne, a cause de la durete insup- 
portable qui r4sulterait de cette union : 
de irudi , idigi , iduki , jaurti , on ne 
forme pas irudtbn, idigtbn, iduktbko, 

JAURTTEARREN, maU IRUDITEN, IDIGITEN , 

idukitbko, jaurtitbarren. La terminai- 
son verbale -tu et sa variante -du dispa- 
raissent g4neralement devant -tb; mais 
en B (dans quelques zones on a guipus- 
coanisi les verbes batu, sartu, artu, 
galdu, kendu) o/i rejette cette eupho- 
nique suppression; et les uns (B-lein- 
mond-ofl) onl recours a la particule 
-keta au lieu de -tute, -dute ; d'autres, 
le plus grand nombre, ne reculent pas 
devant une rencontre aussi dure de sons 
dentaux. De bialdu -f te en G on forme 
bialtze , en B bialdute et bialketa. 
Uusaae de la particule -tze au lieu de -te, 
en dehors dece choc avec le derivatif-TV y 
quoiqu'il soit actuellement fort en vogue, 



est UUgitime. De sartu et galdu derivent 
tres bien sartzen et galtzen; mais seule- 
ment par une analogie vulgaire ou une imi- 
tation routiniere, Von peut dire ibiltzeko, 
errbtzen, jotzera, etc., au lieu de ibil- 
teko, erreten, jotera. Les divers diction- 
naires et vocabulaires, imprimis ou manus- 
crits, quefai compulses, pre*sentent a cdte 
de chaque verbe son nom derive corres- 
pondant : egin et egite, ekarri et ekartb, 
utzi et uzte, edan et edate, etc. Void la 
r a is on pour laquelle on n'a pas compris, 
en general, ces de" rive's dans cet ouvrage. 
Dans les dictionnaires francais, non loin 
du verbe « representer » on place le mot 
qui en derive, « representation ; » mais 
on ne menlionnepas le girondif '« reprtsen- 
tant », parce que les noms derives verbaux 
ne se for men t pas u ni for moment , comme 
les gtrondifs, mais avec une desinence 
d iff 6 rente. Ainsi, comme de « represen- 
ter » vient « representation » : de « rdtir » 
on ne forme pas « rdtissement », mais 
« rdtissage » ; de « mettre » ne dtrivent 
point « metiation » ni « meltage », mais 
« mise »; de « danser » on ne tire ni 
« dansation », ni « dansage », ni « dan- 
sement », mais « danse». Cest pourquoi 
il est ntcessaire oVexposer dans le Diction- 
naire tous ces derives verbaux : « repre- 
tentation, rdtissage, mise, danse. » Le 
gerondif, au contraire, est le mime dans 
tous les mots, sa derivation est uni- 
forme : « representant , rotissant, met- 
tant, dansant. » Son exposition est done 
abandon n^e a la grammaire, sans qu y il 
soit besoin, pour cela, de grossir le Dic- 
tionnaire. Cette mime maniere de voir a 
guide dans cet ouvrage Vemploi de la 
particule -te. On en use (d'elle ou de sa 
variante -tze) absolument avec tous les 
verbes, et son application apres chaque 
verbe serait inutile et quelque peu fasti- 
dieuse. De ekarri, btorri, jin, jagi, jbiki, 

JASO , IRTEN , ELKI , BOON , IZAN , etc. , prO- 

viennent bkartb, etorte, jite, jagitb, 

JEIKITE, JASOTE, IRTETE OU IRTETZE, EL- 
KITE, egote, izate, etc. Si, malgrt ce que 
nous venons de dire, une autorite compe- 
tente juge plus pratique oVintercaler les 
noms verbaux ainsi derives dans les 
colonnes du Dictionnaire , les pages de 
cet ouvrage ne sont pas fermees k clef. 
— 3° (AN, BN, G, L, R), agente de ter- 
cera persona plural en la conjueaci6n, 
sujet de la troisieme personne du plu- 
riel dans la conjugaison. Dakartb, lo 
traen, Us Vapportent. (Conf. vin-9.) Diru- 
dite (G), iduri dute (L), parecen, Us 
paraissent. (DiAl.bas. 7-5.) Emango diz- 
kizutet, os los dar6, je vais vous les don- 
ner. (Ur. Gen. xxvi-3.) Prbso naukatbla, 
que me tienen preso, qu'ils me gardent 
prisonnier. (Itur. Ipui. 49-8.) — 4° (AN, 
BN, G, L, R, S), agente de segunda per- 
sona plural en la conjugacion que se ha 
introducido por mera imitoci6n al ante- 
rior y a fin de distinguir zu respetuoso 
del plural : sufet de la deuxieme per- 
sonne du pluriel dans la conjugaison , 
qui a ete introduit comme simple imita- 
tion du precedent et dans le but de dis- 
tinguer le zu, « vous » respectueux, du zu 
pluriel. Eznazazutb gblditu, no me deten- 
gais, ne me retenezpas. (Ur. Gen. xxi-56.) 

EtZAITEZTE BILDUR IZAN, ZAUDETB SBNDO I 

no tengais miedo, manteneos firmes : ne 
craignez point, restez forts. ( Ur. Ex. xiv- 
13.) Judean DiRATENEK, los que estan en 



Digitized by 



Google 



-TEAN — TEILATU-EGAL 



273 



la Judea , ceux qui sont en Judie. ( Leiz. 
Matth. xxiv-16.) — 5° (c), sufljo de con- 
jugaci6n, que indica cierta idea de futuro 
en el imperative* y subjuntivo del auxi- 
liar intransilivo : suffixe de conjugaison, 
qui indique une certaine idie de futur k 
Vimpiratif el au subjonctif de Vauxi- 
liaire intransitif. = En ciertos dialec- 
tos ( BN , S ) conserva todavia algun 
tanto el caracter de potencial y parti- 
cula de futuro, aun en indica tivo, del 
auxiliar transitivo. Como se hizo ver en 
el tomo I, pag. 479, col. 4*, la verdadera 
particula de futurici6n con caracter de 
potencial es -ke en el auxiliar transitivo 
y -te en el intransitive Sirva esto de 
norma para rehacer la maltrecha con- 
jugaci6n del auxiliar potencial. Dans cer- 
tains dialectes (BN,S), ce suffixe con- 
serve encore un tant soil peu le carac- 
tere de potentiel et de particule du futur, 
mime a Vindicatif, de Vauxiliaire transi- 
tif. Comme il a Hi dimontri k la page 
479, 2 e col. du tome I* T , la veritable par- 
ticule de futurition avec caractere de 
potentiel est -ke pour Vauxiliaire transi- 
tif et -te pour V intransitif. Que ceci serve 
de regie pour re f aire la conjugaison mal- 
traitie Je Vauxiliaire potentiel. Ebanje- 

LIOA ETA HAREN EZAGUTZA GABE KRISTlftO 

ezin garate, no podemos ser cristianos 
sin el Evangelio y sin su conocimiento, 
nous ne pouvons pas itre chritiens sans 
VEvangile et sans le connattre. ( Leiz. 
Prol.) Landan datbna, el que este* en el 
campo, celui qui sera k la campagne. 
(Leiz. Matth. xxiv-18.) Betheren datek, 
16 llenaran, Us le rempliront. (Leiz. Luc. 
i-15.) Ethorri diratenean, cuando vinie- 
ren, lorsqu'ils vinrent. (Leiz. Act. xxm- 

35.) HOGBI URTETAN DBUS BZTENA , HOGE1 
ETA AMARRETAN EZTAKIENA, ETA BERROGEIE- 
TAN EZTUENA DA JAGOITI BZTATENA, EZTAKI- 

keena eta EZTUKBBNA : el que a los veinte 
anos no es y a los treinta no sabe y a 
los cuarenta no tiene nada, en adelante 
no podra ser, no podra saber y no podra 
tener : celui qui k vingt ans n'est rien, 
k trente ne sait et k quarante ne possede, 
jamais ne sera, ne saura, nin'aura.(Oih. 
Prov. 524.) — 6° ( AN, B, G), forma un lindo 
modismo cuanao el innnitivo nominal 
de que forma parte es objeto de verbos 
como « ser, querer, sufrir » : ce suf- 
fixe forme un joli idiotisme lorsque Vin~ 
finitif nominal dont il fait partie est le 
compliment direct des verbes tels que 
« itre, vouloir, souffrir ». Lbyalagoak 
izatea ezin eraman zubn : (el demonio) no 
podia sufrir que fuesen mas leales , lit. : 
ser mas leales : (ledimon) nepouvaitpas 
supporter qu'ils (Adam et five) fussent 
plus loyauXy lit. : itre plus toyaux. 
(Lard. Test. 8-4.) Gertatuko da ezen 
Herodesek bilatzea aurra galdubrazo- 
teko, porque ha de acontecer que 
Herodes busque al nifio para matarle, 
car Hirode va rechercher Venfant pour 
le faire pirir. (Ur. Matth. n-13.) Izan 
leiteke astb bete barru iltea (Be), 
puede ser que muera dentro de una se- 
mana , il peut se faire qu y il meure dans 
une semaine. 

-Tean : 1° (AN, L), al : en, au moment 
de. Entzutban, al oir, au moment d'en- 
tendre. (Joan. Saind. 1-165-32.) Iragai- 
tban, al pasar, en passant. (Joan. Saind. 
1-4-18.) — 2o (AN, B, G), en, dans. 
Gaiztasun guztia dago eragitean (B), 

T. IL 



toda la dificultad esta en mover, toute la 
difficulti est de (dans) bouger. 

-Tear (AN-b), (estar) a punto de, 
(itre) sur le point de. Iltear dago, esta 
a punto de morir, il est sur le point de 
mourir. 

-Tearren (B), por, con el fin de : pour, 
a fin de. = Es un sufijo del verbo infini- 
tivo. C'est un suffixe du ver be in finitif. 

GlZONEN EDERRA EUKITEARREN , por Cap- 

tarse el aprecio de los hombres, pour 
capter Vestime des hommes. (Aft. Esku- 
lib. 34-15.) Jesusbn jarraitzaila egiaz- 
koa izatearren, por ser verdadero segui- 
dor de Jesus, pour itre viritablement 
imitateur de Jisus. (Ur. Maiatz. 140-3.) 

GURASO ONAK, BAT ONDO BAlftO OBETO IPIN- 
TEARRBN, EZTAU AZTU BEAR GUZTIEN GURA- 

soa dala : el buen padre de familia , por 
poner a uno (de los hijos) mejor que 
bien, no debe olvidar que es padre de 
todos ellos : le bon pire de famille, tout 
en mettant Vun (des fils) mieux que bien 
(sic), ne doit pas oublierqu*il est leurpere 
k tous. (Per. Ab. 108-18.) = Hay algunos 
que dicen -tarren , otros -terren , como 
variante de este sufijo. Quelques-uns 
disent -tarren, d'aulres -terren, comme 
variantes de ce suffixe. Ongo dot hobra 

AFALTZAGA, JAGITERRBN ZOR BAGA I me 

sera bien (ir) a la cama sin cenar, por 
levantarme sin deuda :je feraibien (er al- 
ter) au lit sans souper, pour me lever 
sans dette. (Refranes, 432.) 

Teatulu (BN-ald, L), taladro, barreno 
grande, grande tariere. Var. de tara- 

TULO. (??) 

Teebuza (S, Alth.), salsifi, un ge'nero 
de plantas : salsifis, genre de plantes. 
(Bot.) (Contr. de terebuza.) 

Tegi: 1° (AN-b, B-a-gald-l-m-o-t§, L- 
ain, S), paraje cerrado y por lo general 
cubierto, en el que se cobiia el ganado 
6 se guarda alguna cosa : toil, lieu fermi 
et giniralement recouvert, ou Von abrite 
le bitail et ou Von garde quelque chose. 
= Vale tanto como almacen, dep6sito y 
tambi£n cuadra. Tbgira (B-m) se dice 
mucho al cerdo para indicarle que vaya 
« a la cuadra ». Ce mot iquivaut k maga- 
sin, dipdt et aussi icurie. Tegira (B-m) 
se dit au pore pour V envoy er « k son 

toit ». EZTtJZtf HAYEN THEGIARI SO EGITBA 

baizik (S), no hay mas que mirar a sus 
pocilgas, il n'y a pour cela qu'k regar- 
der dans leurs i tables. (Dikl. bas. 35-8.) 
— 2° (B-g-i-m), mucheaumbre, porci6n : 
multitude, portion. \ Ze pekatu-aldra 

ETA TEGI NEURRI BAGEA DAUKAZUN ZBURE 

buruaren gai^ean ! i qu6 mont6n y mu- 
chedumbre de pecados sin medida tiene 
usted sobre si 1 quel las et quelle multi- 
tude depichis sans mesure vous avez sur 
vous ! (Ur. Maiatz. 76-6.) 

-Tegi: 1° (c), es el mismo nombre 
tegi, en su primera acepci6n, usado 
como sufijo : c est le mime mot tegi, dans 
sa premiere acception, employ i comme 
suffixe, Zbinutegi (BN, S), campanario, 
clocher. Irakastegi, pulpito, chaire. (Per. 
Ab. 199-6.) Loratbgi : jardin, lugar de 
flores : jarain, lieu de fleurs. (Lard. Test. 
7-1.) Gaisotegi, hospital, hdpital. (Per. 
Ab. 52-10.)— 2° (B-g-i-m), muchedum- 
bre, porcion : multitude, portion. = En 
esta acepci6n se usa mas su variante 
-teri. Dans cette acception sa variante 
-teri est plus usilie. j Alako umetegirik 1 
( que muchedumbre tan grande de ninos 



« 



fue aquella ! quelle grande multitude 
d'enfants ce futl — 3° (L), sufijo que, 
unido a un nombre personal, indica el 
nombre de una casa, tornado del de su, 
propietario : suffixe qui, joint k un nom 
propre, indique le nom d y une maison, 
tiri de celui de son propriitaire. Dara- 
naztbgia, la casa de Daranatz, la maison 
de Daranatz. = Muchos, por contracci6n, 
pronuncian -tei. En algunos otros dia- 
lectos no se usa este sufijo con nom- 
bres propios, aunque si y mucho con 
todo otro g£nero de nombres : apeztbgi, 
« casa cural. » Un grand nombre pro- 
noncent, par contraction, -tei. Dans 
quelques autres dialectes on n'emploie pas 
ce suffixe avec des noms propres, mais 
beaucoup avec tout autre genre de noms : 
apeztegi , « presbytere. » 

Teiharzun : 1° (S), suciedad, mancha: 
saleli, sou il lure. Bere odolaz mundu 

HUNEN TEIARZUNEN OSOKI GARB1TZEKO, para 

limpiar enteramente con su sangre las 
manchas de este mundo , a fin qu'il lavdt 
de son sang les crimes de ce monde. 

Oih. 195-2.) — 2° villania, vilenie. (Oih. 

"oc.) 

Teila, teila : 1° (c), teia, tuile. (??) = 
Las mayores, las del caoallete, se Ha- 
inan... Les tuiles fattieres s'appellent : 

BIZKAR-TEILA (AN-D, BN ) , GAILUR-TEILA 

(Be), teila-maizter (R). — 2° (G-donJ, 
cuftas grandes para sostener el mastil : 
coins d y itambrai, qui soutiennent le 
m&t. 
Teiladura (AN-goiz), tejado, toiture. 

TeilaetBe (B, G), tejeria, tuilerie. 

Teilagile (Sc), teilagin (B, G, L, R), 
tejero, tuilier. 

Teilagintza: 1° (Be, Gc, L, R), teje- 
ria, tuilerie. Teilagintzako langilbak 

LAUTZUK DIRA '. PllARI , PLAZARI , EPAILA 
EDO EPAlLE, EZARLA EDO EZARLE (B) I loS 

obreros de tejerias son de cuatro gru- 
pos : el balidor, el amasador, el corta- 
dor de ladrillos y el colocador de ladri- 
llos : les ouvriers des iuileries sont de 
quatre groupes : le batteur, le pitrisseur, 
le coupeur de briques et le placeur. — 
2° (B), oficio de tejero, mitier de tuilier. 

Telia maizter (R), cobija, teja que 
cubre el caballete : tuile maitresse ou 
fattiere, tuile qui couvre le so m met du 
toit. 

Teilari (AN-b), tejero, tuilier. Var. 
de teiLagin. 

Teilarintza (AN-b), Var. de teiLa- 
gintza. 

Teilarketa (AN, Araq.), canales en- 
tre tejas, canaux entre les tuiles d'un 
toit. = En AN-b, es rendija entre tejas. 
(Test, en AN-b, un interstice entre des 
tuiles. 

Teilarte (AN-b), rendija entre tejas, 
interstice entre des tuiles. 

Teilatu (c,...), tejado, toit. Belarrian 

ADITZKN DBZUTENA, PREDIKATU EZAZUTE TEI- 

latuen gaiSean : lo que oyereis en la 
oreja, predicad sobre los tejados : ce que 
vous enlendrez k Voreille, prichez-le sur 
les toits. (Ur. Matth. x-27.) Hertsirik 

MAKHILA ETA HBDATURIK TEILATU A (L) I 

cerrado es bast6n y extendido es tejado 
(acertijo del paraguas) : serri, b&ton, et 
itendu, toit (devinette du parapluie). 

Teilatu-egal ( AN - b ) , teilatu - erla§ 
(AN, B, BN, L), alero de tejado, auvent 
d'un toit. = En AN-b se diferencian 

35 



Digitized by 



Google 



274 



TEILERIA — TEMA 



teiLatu-egal y tbiLatu-egatz en que este 
indica meramente el vuelo del tejado, su 
parte saliente , mientras que el primero 
designa borde, parte baja, alero. En 
AN-b, tbiLatu-bgal et teiLatu-egatz 
different en ce que celui-ci indique sim- 
plement la. partie saillante du toit, t and is 
que le premier designe le rebord , la par- 
tie basse, VauvenU 
Teileria (B, ...), tejeria, tuilerie.tf) 
Teink (B-l) : 1° estir6n, tirage. — 
2° estirale, tire-le. = Se usa como si 
fuera imperative) de teink egin. S'emploie 
comme s f il etait V impi rati f de teink egin. 

j MlN ARTUKO ENEBAN BA I GELDI BGOTEKO 
NKUK, ETA TEINK BERAK BETI (B"l) I j DUeS 

no habia de sentir dolor ! yo le decia 
que estuviese quieto y £1 tiraba sierapre 
( de la cuerda ) : je ne devais done pas 
eprouver de douleur ! je lui disais de 
rester tranquille, et il tirait toujours 
(la corde). 
Teinkada (B-l), estir6n, tirage. Ada- 

RRETAN T§IKOTA KATEATU NEBANEAN , TEIN- 
KADA BAT ASKO ZAN 1NT§AURRIK ELDUENARI 

bea jo-eragiteko : cuando enrede la 
cuerda en las ramas , bastaba un csiir6n 
para derribar las nueces mas maduras : 
quand fentortillai la corde dans les 
branches, il suffUait d'une petite secousse 
pour faire tomber les noix les plus 
mUres. 

Teink egin (B-l), estirar, tirer. 

Teilu (R-iz), obsceno, sucio : obscene, 
malpropre. Var. de thbyO. 

Teitu : 1° (L-hend), solen, vulg. 
muergo, marisco que se coge meti£n- 
dole en marea baja un alambre por entre 
sus valvas; tiene la forma de un tubo 6 
de mango de cuchillo : solen, vulg. cou- 
teau, certain coquillage rnarin que Von 
prend a marie basse en introduisant un 
fit de fer entre ses deux valves; il a la 
forme cTun tube ou d f un manche de cou- 
teau. Var. de deitu (3°). — 2° (S), adul- 
terarse : forniquer, Ure ad u ltd re. — 
3° (S) , ser atacado de cierta vergonzosa 
enfermedad, Stre atteint d'une maladie 
honteuse. 

THEYtt (S), sucio, obsceno : im- 
monde, obscene. Abilua bzpiritu theyOa, 
ahalke adi miserablea; abilua hi theyO 
iz, holako gaizak enb beharrietara bra- 
kharten dOtOanean (S, Imit. 456-29): 
retlrate, espiritu impuro; averguenzate , 
miserable ; retirate , preciso es que seas 
muy inmundo para bacerme oir tales 
cosas : retire~toi, esprit impur; rougis de 
honte, miserable; retire- toi, il faut que 
tu sois bien immonde pour me tenir de 
pareils discours. 

Teihukin ( Sc ) , barreduras , ba- 
layures. 

Teihutarzun (Sc), suciedad, obsceni- 
dad : salete, obsdniM. 

Theyutu (S): 1© ensuciar, salir ou 
souiller. Bbna ahotik elkhitzen denak, 

HARBK THEYOtZEN DU GIZUNA (S, Matth. 

xv- 11) : mas lo que sale de la boca, eso 
ensucia al hombre : mais ce qui sort de la 
bouche, voila ce qui peut le souiller. — 
2© adulterarse : forniquer, Ure adultere. 
Nik aldiz erraiten deiziet, nurk ere 
igortbn beito berb emaztba , besteki na- 

HASI BZTEN BBR , BERAK THEYCeRAZTEN 

diala; eta hola igorri emaztearen har- 
zalea theyCtzen dela (S, Matth. v-32) : 
mas yo os digo que el que repudiare a 
su mujer, a no ser por causa de forni- 



caci6n, la hace ser adultera; y el que 
tomare la repudiada , comete adulterio : 
et moi je vous dis que quiconque renverra 
sa femme, si ce n' est pour cause d'adul- 
tkre, la rend adultere; et celui qui 6pou~ 
sera la femme renvoye'e, commet un 
adultere. 

TEKA (B-g-i-1), theka (BN, S) : 1 ° vaina 
de legumbres , gousse de legumes. Zagoz 

ISlLlK, ISlLlK EGON, BABA-TBKA-ARPEGI 

ORRBGAz (B-l) : callese usted , cAllese con 
esa cara de vaina de babas : taisez-vous , 
taisez-vous, avec voire figure en gousse 
de feve. — 2° (BN, Sal.), sentimiento de 
resistencia, terquedad : sentiment de 
resistance, opini&trete. 

Theka-mehe (Sc), cascarrabias , iras- 
cible, lit. : de vaina delgada : grincheux, 
irascible, lit. : de gousse mince. 

Tekadi (git), dedo, doigt. 

Teke-meke (R-bid), provocando, ten- 
tando : provoquant, excitant, laquinant. 
= Se dice de personas mayores, a dife- 
rencia de su diminutivo Teke-meke, que 
se dice de chicuelos. Se dit des cjrandes 
personnes, a la difference de son diminutif 
teke-meke, qui se dit en parlant des 
gamins. 

-Teko : 1° (c), para, sufijo de verbo 
infinitivo : pour, suffixe de verbe infini- 
tif. = En esta acepci6n se relaciona con 
un verbo. Dans cette acception il se rap- 
porte a un verbe. Gizonen gaiztakeriari 
ateak isteko, para cerrar las puertas a 
la maldad de los bombres, pour fermer 
les portes a la michanceU des hommes, 
(Lard. Test, prol.) Ikusteko dina, tanlo 
como para ver, sufpsant pour voir. 
(Joan. Saind. 1-256-23.) — 2° (c), de, 
que sirve para : de, servant a. = En esta 
acepci6n esta en relaci6n con un nombre 
6 pronombre. Dans cette acception ilest 
en relation avec un nom ou un pronom. 

NORK BERB ANTZEKOA SORTZEKO INDARRA 

em an zien, les di6 virtud de producir 
cada cual su semejante , il leur donna la 
vertu de produire chacun son semblable. 
(Lard. Test. 6-3.) Ikusteko ta poztute- 
koa da, es (cosa digna) de ver y ale- 
grarse, e'est ( une chose digne ) de voir et 
de s'en rejouir. (Per. Ab. 105-26.) O, 
atSak eurak birrinduteko berbak : j oh ! 
palabras capaces de pulverizar (lit. : con- 
vertir en remoyuelo) las peftas mismas : 
oh ! paroles cap ab les de pulveriser (lit. : 
de convertir en son) les pierres elles- 
mtmes ! (Bart. II-10-3.) Jatekoa, el 
comestible, le comestible. Edatekoa : el 
liquido, el objeto de beber : le liquide, 
Vobjet a boire. — 3° (c,...), forma 
un modismo equivalente A « que » acom- 
pafiado de un subjuntivo, il produit un 
idiotisme equivalent a « que » accom- 
pagne oVun subjonctif. ^Zergatik Jain- 

KOAK AGINDU DIZUTE PARADI8UKO ARBOLA- 

tik ez jateko? «, por que os ha man- 
dado Dios que no comais (lit.: para no 
comer) del arbol del paraiso? pour- 
quoi Dieu vous a-t-il commands de ne 
pas manger (lit. : pour ne pas manger) 
de Varbre du par ad is ? ( Lard. Test. 8- 

11.) ERREGBK AGINDU ZUEN SARTZEKO NI 

eta okin nagusia , el rey mand6 que nos 
metiesen (lit. : para meter) & mi y al 
panadero mayor, le roi commanda qu'on 
nous mtt (lit.: pour mettre) moi et le 
chef des panetiers. (Ur. Gen. xli-10.) 
Amak etorteko (Be), la madre (dice) que 
vengas, la mere (te dit) de venir. Esaten 



DBUTSEELA , EZ INORI EZER ADIERAZOTBKO , 

dici£ndoles que no manifiesten (lit. : para 
no manifestar) nada & nadie, leur d is ant 
qu'ils ne monlrent (lit. : pour ne montrer) 
rien A personne. (Per. Ab. 106-11.) 

-Tekoan : 1° (Be), a condici6n de : a 
condition de, dans le cas oi). Dana geutzak 

IZATEKOAN, BANOA NEU BERB ; BA1&A GBUK 
IZBRDIA ATARA TA BBSTEAK ARRAl^AK BUREN- 
TZAKOTUTEKOAN , OBA DA GELDI-GELDI EGON 

(B-mu) : & condici6n de que todo sea para 
nosotros , voy tambien yo ; pero para el 
efecto de que, despues de sudar nosotros, 
los otros se apoderen de los peces , mas 
vale estar quieto : a condition que tout 
soit pour nous, fy vais moi aussi; mais 
dans le cas oil, apres avoir sue nous 
autres, les autres s'empareraient des pois- 
sons, il vaut mieux rester tranquille. 
— 2° (B), en (p. ej. vias) de, en (p. ex. 
voie) de. Emon deutsazunez inori jura- 

MENTU EGITBKO BIDBA, EDO BEINIK BEIN , 
BERAK ONDO JAKINEZEAN , ALAN TZALAKOA 

emotbkoan imini zBNDUANEz : si habeis 
dado a alguien ocasi6n de jurar, 6, por 
lo menos, no sabi^ndolo el de cierto, si 
le hab&s puesto en vias de pr estar 
(juramento) de que era asi : si vous avez 
donne A quelqu'un Voccasion dejurer, ou 
si, du moins, vous I'avez mis en voie de 
prUer (serment) que e'etait ainsi, sans 
qu'il en f6t certain. (Aft. Esku-lib. 
116-7.) 

-Tekotan (AN, B, L), a condici6n de 
a condition de. Var. de -tekoan (1°). ISil 
i§iLa egotekotan, a condici6n de esta 
en profundo silencio, a condition de gar 
der le plus pro fond silence. (Dasc. A theka 
69-18.) 

-Tekotz (AN, BN, L), -tekoz (B, BN 
L) , & condici6n de , a condition de. Var, 
de -tekoan (1°). 

TEKU (AN-b), dejo, tufillo : go6t 

fumet. OZPINAK UNTZI ORRI UTZI DIO TBKUA 

el vinagre ha comunicado cierto dejo a 
esta vasija, le vinaigre a laisse un cer- 
tain gout a ce recipient. 

TEKURTJ (BN), juicio, sentido comun, 
cordura : jucjement, bon sens. Tekuru- 
gabea, sin juicio : sans tite, sans bon 
sens. Tekurua (tekuria) oso du oraino, 
tiene todavia el juicio sano : il a encore 
la tite solide, it a encore le jugement 
sain. 

Telada (R), capita Iigera, ttgere 
couche. (?) Elur-tblada, capita de nieve, 
ttgere couche de neige. Ongarri-telada , 
capita de esti£rcol, petite couche de 
fumier. Ezne- telada, nata de la leche, 
creme du lait. 

Telahut (BN-am. Sc), embustero : 
menteur, imposteur. (?) 

Telahutkeri (BN, S), ligereza, lege- 
rete. 

TEIjERA, latas sobre las cuales se 
pasa el hilo para hacer el encaje y la 
randa, lattes sur lesquelles on passe le 
fil pour faire la dentelle et le re teau. 
(Oih. ms.) 

TEIjI (S), grupo, muchedumbre : 
groupe, foule. 

TEMA, thema (c), porfta, tema, 
apuesta : obstination, enlitement, pari. 
Thema batbn gainban, garaikarrban, las- 
ter egitbn duenak : en una apuesta , en 
una lucha, el que corre : dans un pari, 
dans une lutte, celui qui court. (Ax. 3*- 
537-27.) i Eta nok atera bbrb lelo bta 
temati? ^y quien podra sacarle de su 



Digitized by 



Google 



TEMA EGIN — TENTEN 



275 



insistencia y porfia ? et qui pourra le 
tirer de son insistance et de son obstina- 
tion? (Per. Ab. 219-5.) Temazko ta bide- 
bagako auzietan, en litigios de porfia £ 
injuslos , dans des contestations obstinOes 
et injustes. (Bart. 11-140-16.) 

Tema egin (B), apostar, parier. 
Eginoo neuskezu tema edozbin gauza , 
Jaungoikoaren gauzetan zu TA NI BAlftO 
geiago dala : le apostaria a usted cual- 
quier cosa a que en las cosas divinas es 
mas que usted y yo : je vous parierais 
n'importe quoi que, dans les choses 
divines, il est plus que vous et moi. (Per. 
Ab. 154-7.) 

Texnati (Be, G), obstinado, terco : 
obstine", entete". Etserakoa ta arrastaria 

TA I81LA TA GUZTIA DA J BAINA , DANOK DAU- 
KAGU ZER EDO ZER-DA, TBMATIA DA, ASTO 
INDAR BAKO BAT LANGO§E TBMATI UTSA ( B- 

mu ) : es econ6mico y muy trabajador y 
silencioso y todo ; pero, como todos tene- 
mos algo, es terco, terquisimo como un 
burro sin fuerzas : il est Oconome, tres 
travailleur , silencieux et tout ; mais 
comme nous avons tous quelque chose, il 
est entiU, Utu comme un bourriquet 
sans forces. 

Tematsu (BN-ald, Sc), temazu (AN- 
b), obstinado, terco : obstin6, tHu. 

Tematu, thematu (c), porfiar, obsti- 
narse : s'entiter, s'obstiner. 

Temoso (B, BN), terco, entM. 

TEN : 1° (B-g-mond-mu), estabilidad, 
equilibrio : stability, e'quilibre. (?) — 
2° (B-g-mond-mu), estable, stable. Ten 

DAGO ORI : EZ AURRERA, EZ ATZERA (B-g) : 

ese esta firme , ni adelante ni atras : il 
est ferme, ni en avant ni en arrtere. Ten- 
tenean (Be,...) : estar tieso, en su puesto, 
firme : Sire ferme, rester a son poste. — 
3° ( B-mu-ond-t§ , G-et§-ori-us ) , estira- 
miento, tirage. Var. de tbink (1°). Ten 

ORTIK IZAREARI, TSlMUR BARIK TOLOSTU DAI- 
GUN : estirale de ahi a la sabana, para 
que la doblemos sin arrugas : tire le drap 
par la, a fin que nous le pliions sans qu'il 
fasse de fronces. 

-Ten (c, ...), sufijo de infinitivo, com- 
puesto del infiio derivativo -te y del ine- 
sivo -n : suffixe d'infinitif, compose* de 
I' in fixe dOrivatif -te et de Vinessif -n. = 
Segiin el verbo que le acompafta, asi 
tiene dife rente significaci6n. 1° Con el 
auxiliar equivale al infinitivo : edaten 
du, « suele beber. » — 2° Con el verbo 
eman, emon, « dar, » equivale 6 la prepo- 
sici6n « de » : jaten eman, « dar de 
comer. » (Lard. Test. 304-32.) — 3° Con 
verbos como azarri, azartu, « atreverse ; » 
ikasi , « aprender ; » irakatsi , « ense- 
nar , » vale tanto como « a » : edaten 
azartu, « atreverse k beber. » (Bart. I- 
205-3. ) Handik ikhasten dutb umek ere 
haradizino egozten eta burho egiten , 
« de alii aprenden tambi^n los nifios k 
maldecir y a blasfemar. » (Ax. 3»-85-23.) 
— 4© Con los verbos jakin, « saber; » 
ikusi , « ver, » y otros analogos , la parti- 
cula -ten no se traduce, y el verbo a que 
se aglutina se expresa en infinitivo sin 
preposici6n : edaten baleki, « si 61 su- 
piera beber; » jaten ikusi det, « le he 
visto comer. » — 5° Con otros verbos 
como arj izan, jardu, ibili, etc., se tra- 
duce como gerundio el verbo seguido de 

-TEN : EDATEN ARI DA (c, ...), EDATEN DIARDU 

(B), « esta bebiendo; » ikusten ibiLi dira, 
« han andado viendo. » — 6° (Be), se 



usa en imperfeclisima y generalizada 
locuci6n en vez de -tbra. Erdu aberas- 

TUTEN NIRE ARIMEA, GOGORTUTEN NIHE 
ARGALTASUNA, BIZTUTEN NIRE FEDEA, ESETU- 

ten nire biotza : « ven a enriquecer mi 
alma, a fortalecer mi debilidad, a avivar 
mi fe, a encender mi coraz6n. » (An. 
Esku-lib. 57-4.) Debe decirse aberastu- 
tera, gogortutera, biztutbra, etc., pues 
de lo contrario significaria : « ven enri- 
aueciendo mi alma, fortaleciendo mi 
debilidad, avivando mi f£, encendiendo 
mi coraz6n. » Al exponer la segunda 
acepci6n del infijo -te-, se hizo ver en qu£ 
casos se cambia de hecho y en cuales se 
debe cambiar en -tze. Ce suffixe possede 
une signification diffbrente, selon le verbe 
qui Vaccompagne. 1° Avzc Vauxiliaire il 
Oquivaut a Vinfinitif : edaten du, « il a 
V habitude de boire. » — 2° Avec le verbe 
bhan, emon, « donner, » il a la mime 
valeur que la proposition espagnole « de » 
et la francaise « a » ; jaten eman, « don- 
ner a manger. » — 3<> Avec des verbes 
comme azarri, azartu, « oser ; » ikasi, 
« apprendre; » irakatsi, « enseigner, » il 
Oquivaut a « a » : edaten azartu, « se 
risquer a boire. » (Bart. 1-205-3.) Handik 

IKHASTEN DUTB UMEK ERE MARADIZINO EGOZ- 
TEN eta burho egiten, « de la les enfants 
apprennenl igalement a maud ire et a 
blasphemer. » (Ax. 3*-85-23.) — 4° Avec 
les verbes jakin, « savoir ; » ikusi, 
« voir, » et autres analogues , la parti- 
cule -ten ne se traduit pas, et le verbe 
auquel elle s'agglutine se met a Vinfinitif 
sans proposition : edaten baleki , « s'il 
savait boire; » jaten ikusi det, « je Vai 
vu manger. » — 5° Avec d 1 autres verbes 
comme ari izan, jardu, ibili, etc., le 
verbe suivi de -ten se traduit par « en 
train de ». Edaten ari da (c, ...), edaten 
diardu (B), « il est en train de boire; » 
ikusten ibili dira, « Us Otaient en train de 
voir. » — 6° (Be), il s'emploie, au lieu de 
-tera, dans une locution imparfaite et 
ge'ne'ralise'e. Erdu aberastuten nire ari- 

MEA, GOGORTUTEN NIRE ARGALTASUNA, BIZ- 
TUTEN NIRE FEDEA, E§ETUTEN NIRE BIOTZA '. 

« viens enrichir mon dme, fortifier ma 
faiblesse, raviver ma foi, embraser mon 
cceur. » (Aft. Esku-lib. 57-4.) On doit 
dire aberastutera , gogortutera , biztu- 
tera, etc.; autrement le sens serait: « viens 
enrichissant mon a* me, fortifiant ma fai- 
blesse, ravivant ma foi, embrasant mon 
cceur. » En exposant la deuxi&me accep- 
tion de Vinfixe -te- , on a montrO dans 
quels cas on le change de fait et dans 
lesquels on doit le changer en -tze. 

Ten egin (B, G), estirar, tirer. 

Tenge (B-tS?), horc6n, sost^n de ramas 
demasiado cargadas de fruta : fourchon, 
perche ou Mton avec lesquels on sou- 
tient les branches trop chargOes de 
fruits. 

Tenk ! ( G-and-aya-bid ) , \ alto ! halte ! 
Tenkean egon (G-irur) : estarse en los 
trece, aferrarse a lo suyo : ne pas en 
dtmordre, s'obstiner dans son opinion. 

TENKA: 1° (B-a-t5, G ?), tentemozo, 
puntal 6 arrimo de cosas no bien firmes : 
ilai, iuteur ou soutien d'une chose peu 
solide. Tenka-ganean daukagu auntza (B- 
ts), la gamella para mortero la tenemos 
sobre el tentemozo, nous placons Vauge 
a mortier sur VHai. — 2° (B-mu), 
picadero, tablones sobre los cuales se 
pone la lancba que se quiere limpiar : 



tin, grosse piece de bois sur laquelle on 
place la barque que Von veut nettoyer. 

Tenke : 1° (AN-goiz), tentemozo, Mai. 
Var. de tenka (1°). — 2° (G-and), obsti- 
naci6n, tema : obstination, te'nacile'. 

Tenk egin (G- and -bid), detenerse, 
s'arrHer. Tenk egin dute, se han dete- 
nido, Us se sont arriUs. TSalupai , beren 

AINGURAK BOTA BBRA , TA TENK ERAGITEN 

diote (G-aya) : echando las anclas, hacen 
que las lanchas se detengan : en jetant 
les a nc res, on fait arriter les barques. 

Tenkor (B-g), firme, ferme. 

Tenkortu (B-g), echar raices, hacer 
alto por largo tiempo : prendre racine, 
resler longtemps a la me*me place. 

TENORE (AN-b-lez, BNc, G-and-etS, 
Lc, R, S), ocasi6n, tiempo, hora : occasion, 
moment, temps, heure. Bazkaitako teno- 
rea da (AN-b) , es hora de comer , il est 
V heure de diner. 

TenoreSe (Sc), tenoretsu (AN, BN, 
L ) , tiempo aproximado , temps approxi- 
malif. Tenore han-hetan (Sc) , a tiempo 
con poca diferencia, a temps avec peu de 
difference. 

Tenorez (AN, BN, G-and, Lc, S), a 
tiempo, a la nora justa : a temps, a Vheure 
juste. Eg un tenorez giSan ELizAN(AN-b), 
hoy estabamos a tiempo en la lglesia, 
aujouroVhui nous Hions a temps a 
I'dglise. 

Tenpos (?), poste, Hai. 

Tenpladura (AN-ond), torpedo, pez 
marino que tiene la propiedad de produ- 
cir una conmoci6n el£ctrica a la persona 
6 animal que lo toca , vulg. tembladera : 
torpille, poisson de mer qui possede la 
propriete" de produire une commotion 
Olectrique sur lapersonneou V animal qui 
le touche; vulg. trembleux, tremblard, 
arounce-bras. (??) 

Tentazar ibili (B), andar tentando, 
tenter. Legejakinak, uste ezegian Jesu- 

SEK TENTAZAR EBILELA, EZPADA JAK1N-NAIA- 

gaz , itandu eutsan : el leguleyo , para 
que Jesus no creyese que le tentaba, 
sino que le movia el deseo de saber, le 
pregunt6 : Vhomme de loi, a fin que Jisus 
ne crtlt pas qu'il le tentait, mais qu'il 
Otait pouss4 par le dtsir de savoir, le 
questionna. (Ast. Urt. I, p. xlvii-24.) 

TENTE : 1© (c), de pie, inm6vil : 
debout, immobile. (?) Tente bera (BN- 
am), levantate solo, releve-toi tout seul. 
— 2° (BN-am), plant6n : planton, attente 
prolongie. — 3° (AN, B-i, R), puntal, 
tentemozo : tuteur, 6tai. — 4° ( AN , G) , 
tieso : raide, ferme, solide. 

Tentel: 1° ( B-a-m-mu-o) , tentemozo, 
pedazo de maaera que por medio de una 
argolla se sujeta debajo de un carro para 
sostenerle cuando esta sin caballerias : 
chambriere, support mobile de bois, muni 
d'un anneau, qui se fixe sous la charretle 
pour la maintenir horizontale lortqu'elle 
nest pas atteUe. — 2° (B-g-mu), tonto, 
fatuo : sot, niais. Bai, aginduten egoteko 

OBEA ZARA ZU , ZBU BE, AUZPAZTUTA, ARA- 
ZOAK OKERTUTA EGOTEKO BAINO, TENTEL-ORI 

(B-mu) : si, lambi£n usted es mejor para 
estar mandando que para estar boca 
abajo, torcida por la labor, fatua : oui, 
vous aussi vous ites mieux pour com- 
mander que pour itre couroOe, tordue 
par le travail, sotte. 

Tentelu (B-a-di), tonto, fatuo : sot, 
niais. 

Tenten : 1° (B-tS), firme, tieso : ferme, 



Digitized by 



Google 



276 



TENTE-POTENTE — TETESA 



solide. Tentbn baten dago (B-g), estd 
firme, il est ferme. — 2° (BN-s), terco, 
opiniitre. 

Tente - potente (BN-ezp), Var. de 

TBNTE (1°). 

TENTER (G-t), gandul, de poca acti- 
vidad : faineant, lambin. 

TENTU : 1° (BN-ald-s, R), disposi- 
ci6n, temperamento : disposition, tempe- 
rament. Tentu gaitzeko gizona (BN-s), 
hombre de mala indole , homme de mau- 
vais caractere. — 2° (R-uzt, S), tiento, 
prudencia, tino : circonspection , pru~ 
dence, tact. Tentuz ebil adi (R),anda 
con tiento, procede avec circonspection. 
— 3° (L), sentido, animo : sens, esprit. 

BlHURTU ZITZAYON BERB TBNTUA, Volvi61e 

el dnimo, son esprit se ranima. Tenturat 
itzuli (L-get), volver a su juicio, recou- 
vrer la raison. Bere tentuan dago (G?), 
esta en su manera habitual de ser, il est 
dans son Hat normal. 

Tentun (B-l-m, G), estabilidad, stabi- 
lity. Tkntun baten dago (B-l-m) , esta en 
el mismo estado, il est dans le mime 
Hat. 

Tepartu (BN), momento, moment. 
Tbpartu uuntan, en este momento, dans 
ce moment. Tepartu gaistoa, mal mo- 
mento, mauvais moment. Var. de tepertu. 

Tepatii (BN-am), pasarse, ranciarse : 
se gdter, rancir. 

Tepertu (BN, Sal.), crisis, momento 
critico : crise, moment critique. Tepertu 
Surrban eldu da (BN, Sal.), en mal mo- 
mento ha llegado, il est arrive" dans un 
mauvais moment. 

TEPtt (BN-am), pasado (came 6 
pescado), rancio : avance", g&ti (viande 
ou poisson). 

-Ter (AN, BN, L), estar a punto de : 
faillir, Hre sur le point de. H aster niz 
oihuz, he estado a punto de empezar a 
clamar, fai failli commencer A crier. 
(Sal. p. 196-4.) Nahastbr dut ene ogia 
zurearekin, he estado a punto de mez- 
clar mi trigo con el vuestro, fai failli 
mHer mon froment avec le vdtre. (Sal. 
p. 197-20.) 

-Tera (c), sufijo de infinitivo que sig- 
nifies <( a » , suffixe d'infinitif qui signi- 
fie « a ». (V. -Te-, 2°.) Eskini neutsun, 
maisu Juan , gaur goizean eroango zen- 

DUDAZALA BASOAK ERAKUSTERA '. le prometl 

a usted, maestro Juan, que hoy por la 
mafiana le llevaria a usted a ensefiarle 
bosques : je vous ai promis, maitre 
Jean, que dans la matinie d'aujourd'hui 
je vous emmenerais montrer des bois. 
(Per. Ab. 167-2.) 

-Teragino (B), -teraifio (AN, B, G), 
hasta, hasta el punto de:jusqu'a,jusqu'au 
point de. Eta egin zituzan mirari andiak, 

ZERUTIK LURRERA SUARI JATSI ERAGITERAINO 

gizonbn ikusbegian ( B, Apoc. xiii-13) : e" 
hizo grandes mara villas , de manera que 
aun tuego hacia descender del cielo a la 
tierra a la vista de los hombres : elle 
optra de grands prodiges, jusqu'a (aire 
tomber le feu du ciel sur la ter re devant 
les hommes. 

Terebukatu (Sc), dislocarse (un miem- 
bro) , se disloquer (un membre). 

-Teri (AN-b, B-a-l-o), sufijo derivativo 
ue expresa muchedumbre, grupo : suf- 
xe dirivatif qui exprime une multitude, 
un groupement. Ontziteri : escuadra, mul- 
titud de buques : escadre, ensemble ou 
groupe de navires. Gazteri, gazteteri : 



j 



juventud, grupo de j6venes : jeunesse , 
ensemble de jeunes gens. Maisuteri, 
grupo de maestros, groupe d'instituteurs. 
Gizateri (B-a-o), conjunto de hombres, 
rassemblement d } hommes. 

Termainuz (Sc), dando rodeos, fai- 
sant des dHours. Inguruz eta termaiSuz 

MINTZATZEN DUZU EGIAREN GORDATZEKO '. 

hablais entre ambajes y rodeos, por 
ocultar la verdad : vous parlez par do- 
lours, pour cacher la v6rit£. 

TERNA (R), trenza, tresse. 

TERNE (R), tardio, que llega el 
ultimo : tardif, qui arrive le dernier. 
(D.fr. ?.) 

Terra! (L-ain), terraje (R-uzt), rayos 
del sol antes que nace 6 despues que se 
pone, reflets de soleil avant son lever ou 
apres son coucher. 

Terratoki (B-otS), pequeflo dep6sito 
en que se guarda la arcilla en agua : 
petite excavation pleine d'eau, dans la- 
quelle on garde Vargile. (?) 

Terreapen (BN), ejecuci6n, ajusticia- 
miento : execution, accomplissement de la 
sentence. 

Terreatu (AN-b, BN), ejecutar, dar 
muerte : extcuter, donner la mort. 

TERREILKA (S-gar-li), bianco, 
cible. TerrbiLkan ari duzu, esta jugando 
al bianco, il joue a la cible. 

Terreina (B-i-1-m-mu, ...), barreflo: 
bassin, terrine, cuvette. (?) Ekarri egizu 
gbro terreina bat, traed luego un ba- 
rreflo, apportez ensuite une cuvette. (Per. 
Ab. 76-20.) 

-Terreii (B), Var. de -tearren. Eztaki 
zer egin bbreagaz urtbterren , no sabe 
que hacer por salir con la suya, il ne sail 
que faire pour avoir raison. (Ast. Urt. I, 
p. 273-25.) 

TerreSka (R-uzt), piano inclinado por 
donde se hacen bajar las leflas de un 
monte : chemin de schlitte, plan incline" 
sur lequel on fait descendre le bois des 
montagnes. 

TERRESTA (BN-ald-gar, S), conduc- 
ci6n, arrastre : conduiie, trainage. Terrbs- 
tan (BN-ald-gar), terrestaka (BN),jugar 
a resbalar, jouer a glisser. 

Terrilka (S), tirando al bianco, tiranl 
a la cible. Var. de terreilka. 

Terrin : 1° (Sc), barreflo : terrine, 
cuvette. (?) — 2° (BN, L), vaso de noche, 
pot de chambre. 

Terrifia (BN-am), tinaja, cazuela 
grande : tinette, tine. (??) 

Therritatu (S), ten tar: tenter, tracas~ 
ser. Jesusek ezagutzen beitzian hayen 

GAISTOKERIA, ERRAN ZEYEN \ £ ZbRTAKO THE- 
RRITATZEN NAIZIE , PALTSUAK? ( S , Mattk. 

xxn-18) : mas Jesus, conocienao la mali- 
cia de ellos , dijo : i Por que 1 me tentais , 
hip6critas? mais J6sus, connaissant leur 
malice, dit : Hypocrites , pourquoi me 
tentez-vous ? 

Territots (L-urru), cerilla, allu- 
mette. 

Terriza (S), barreflo tosco que se usa, 
entre otras cosas , en la panidcaci6n del 
maiz : terrine ou recipient grossier qui 
s'emploie, entre autres usages, dans la 
panification du mats. Terriza uautseik 
dizOgO ta ihula ere eztizCgO artorik 
egiten ahal (S-bark): tenemos el ba- 
rreflo roto, y no podemos hacer de nin- 
guna manera la borona : notre terrine est 
casse'e, et de toutes f aeons il nous est 
impossible de faire la me'ture. 



Terteka (Rj, arrastrando, tralnant. 

Tertekatu (R-uzt) , arrastrar, trainer. 

TERTEL (AN-b, BN-ald-gar), desa- 
liflado, n6glig6. 

Ter-ter (AN, S), poco a poco, lenta- 
mente :peu a peu, lentement. Aizina dCgO- 

NAZ GEROZ, TER-TER EGIN DITZAGUN BARNEKO 

lanak (S-bark) : ya que tenemos tiempo, 
hagamos poco 6 poco los trabajos de 
dentro : puisque nous avons le temps, 
faisons peu A peu les travaux de la mai- 
son. 

Terterka (R-uzt), calzarse en chan- 
cletas: mettre ses souliers en savates, en 
rabattant le quartier. 

Ter- ter-ter (BN-ald, S), en linea 
recta, en derechura : en droite ligne, 
directement, sans d4semparer. 

Tertza, tertza-subil (B-b), palangre, 
aparejo para pescar besugo, vulg. ma- 
dre : palangre, corde noyie et soutenue 
par des flottes le long de laquelle sont 
attachtes les lignes munies d'hamecons. 
(D. fr. tresse.) 

Tertzio : 1° (Be), te>mino medio, canti- 
dad regular : terme rnoyen, quantity r4gu- 
liere (?). Ogiak itSuratu ta jagi bear 
dau bere tertzioan, el pan debe for- 
marse y fermentarse en su punto, le 
pain doit se faire et fermenter a point. 
(Per. Ab. 151-27.) — 2° (B-bas-g- 
mu, ...), hora, tiempo oportuno: heure, 
temps opportun. Tertzioa da, ta asi gai- 
tezan (B-bas), es la hora y comencemos : 
e'est Vtieure, commencons. Tertzioz eto- 

RRI GERO ETSERA, ATZO LEZ OR GAU iLUNEAN 

ibiIi barik (B-mu) : luego ven a casa a 
buena hora , sin andar ahi como ayer en 
noche oscura : done viens a la maison de 
bonne heure, sans te irouver la, comme 
hier, a la nuit noire. 

Testatu (R), probar, gustar algo, 
godter ou dtguster quelque chose. ( D. v. 
fr. taster 1.) 

Teste (R), prueba, aforo, paladeo : 
dfyuslation, tpreuve, savourement. 

TESTO (BN-ald-gar, Lc), buen sen- 
tido, bonsens. 

Testuz, testuzka (BN-s), a tientas, a 
Utons. 

Tesuge (B?, F. Seg.), sencillo, sin 
trampas : simple, sans dHours. 

TETEL (AN-b) , ceceoso , zizayeur. 

Tetelatu (AN-b), cecear, pronunciar 
mal la letra s : zHayer , prononcer mal 
la let Ire s. 

Tetele : 1° (BN-haz) , persona apatica, 
muelle, sin iniciativa : personne apa- 
thique, molle, sans initiative. — 2° (L ?), 
charlatan, bavard. Budaren emazteak 
tetele batzuek dire, las mujeres de 
Buda son unas charlatanas, les femmes 
de Buda sont d'insupportables bavardes. 
(Hirib. Eskaraz. 66-22.) — 3° (BN, L, S), 
bobo, nigaud. 

Teteletu (L), embobarse, s'4bahir. 

ARTZAlftEE , IEUSTEAN ANDRE HAND I HURA , 

ESKALDUN arrunt bat lagun, iragaten, 

AHO ETA BEGIAE ZABALDUZ, AGUR EGITEN 

ziotbn teteletu ak '. los pastores , al ver 
pasar a una gran sefiora, acompafiada de 
un pobre aldeano, la saludaban emboba- 
dos , la boca y los ojos abiertos : les 
p&tres qui voyaient passer cette belle 
dame, en compagnie d'un paysan, ou- 
vraient de grands yeux et saluaient d*un 
air 4bahi. (Dasc. Atheka. 40-9.) 

TeteSa (BN-gar), quinqu£, candelero : 
quinquet, chandelier. 



Digitized by 



Google 



-TETIK — THINA 



277 



-Tetik (c),de, de. (De te [2°] + tik.) 
Haur, sartu naizenaz geroztik, eztuk 
ene oinei pot boitbtik gelditu : esta , 
desde que he en trad o, no ha cesado de 
besarme los pies : elle, depuis qu'elle est 
entree, n'a cessi de baiser mes pieds. 
(Leiz. Luc. vn-45.) = Tiene las varian- 
tes -tatik, -ketatik, correspondientes a 
las de -te. Ce suffixe possede les variantes 
-tatik, -ketatik, correspondant a celles de 

-TE. I NUNDIK JATORT IZATEA AIN ERKIN TA 
ARGALA ?... EZ KOMULGETATIK SARRIAGO : 

i de d6nde me viene el que yo sea tan 
d6bil y flaco ?... de no comulgar con 
mas frecuencia : d'ou me vient oVitre si 
dibile et si faible ?... de ne pas commu- 
nier plus souvent. (Ur. Maiatz. 120-1.) 

TETURI (B) , una clase de uva negra 
y redondo, une espece de raisin a graine 
noire et ronde. (V. Mats.) = D. fr. tein- 
turier, especie de uva, variiti de rai- 
sing 

-Tez (Be, ...), de (ponerse a), (s'il ne 
s'agit que) de. Jatez jango neuke onelako 

BI TA IRU BE, BAlftA GERO T§IT§IK LO EGINGO 

leukb (B-l) : de (ponerme a) comer yo 
comerfa dos 6 tres veces tanto como 
esto, pero luego no podria dormir (lit. : 
dormiria el perro) : (s f il ne s'agissait 
que) de manger, je mangerais deux ou 
trois fois autant quecela; mais ensuiteje 
ne pourrais pas dormir (lit. : le chien 
dormir ait). 

TI (R-bid), cerdo, pore. 

-Ti : 1° (c), sufijo derivativo que 
indica frecuencia, es decir, el que fre- 
cuentemente hace algo; se agrega a 
sustantivos : suffixe dirivatif aui indique 
la frequence, cest-a-dire celui qui fail 
friquemment quelque chose; on Vajoule 
a des substantifs. Adurti (Be), baboso, 
baveux. Basoti, montaraz, silvestre. 
(Per. Ab. 167-14.) Bidaoti, blasfemo, 
blasphimateur. (Bart. II-235-7.) Bekaizti, 
envidioso, jaloux. (Joan. Saind. 1-462- 
22.) Egiazti (Per. Ab. 168-5), bgiti (Ur. 
Ex. xxxiv-6J, veraz, viridique. Egazti , 
ave , lit. : volador : oiseau , lit. : voleur. 
(Lard. Test. 6-2.) Nbgarti (AN, B, BN, 
G), llor6n, pleurnicheur. — 2° (B-a- 
mu-o-t§, BN, S), de, desde : de, des. 
Var. de -tik. = En algunas localida- 
des como B-i-mond , se usan una y otra. 
Dans quelques locality's comme B-i- 
mond t on emploie Vun et V autre. Bbgira 

NEZAK UR EMETI, NIHAUR NIAITEK LASTE- 

rreti : guardame del agua mansa, yo 
mismo me guar da re de la corriente : 
garde-moi de Veau douce, car je me gar- 
derai bien de la couranle moi-mime. 
(Oih. Prov. 75.) Erderati erantsia, im- 
portado de la lengua castellana, tiri de la 
langue espagnole. (All. Esku-lib. 6-21.) 
Adiskidea , banoa ni emendi : amigo , yo 
me voy de aqui : ami, je m'en vais d y ici. 
(Per. Ab. 53-9.) Zurubi hetan'goiti eta 
behbiti zabiltzala , subiendo y bajando 
en aquellas escaleras, montant et des- 
cendant dans ces escaliers. (Joan. Saind. 
I-2H-10.) 

-Tiar : 1° (BN, L, R, S), suOjo que 
vale tanto como « convidado » y se une 
a palabras adecuadas al caso : suffixe 
qui iquivaut a « invite ou convii », et qui 
s'ajoute a des mots se rapporlant a ce cas. 

AlGALTIAR (RJ, AIHALTIAR (S), APALTIAR 

(L-ain), convidado a cenar, invite a sou- 
er. Barazkaltiar (L), bazkaltiar (BN, 
, R), convidado a comer, invite a diner. 



£ 



Ezteiliar (R), convidado a la boda, invite 
aux noces. Gosaltiar (L-ain), convidado 
a almorzar, invite a dejeuner. — 2° (AN, 
S), tarn bien se usa en el sentido de « par- 
tidario » y aun de « e near gad o », suffixe 
qui signifie igalement « partisan » et 
mime « charge" ». Erazagutzeko ama Bir- 
jinari harentiarnizala, para hacer cono- 
cer a la santisima Virgen que soy devoto 
suyo, pourfaire savoira lasainte Vierge 
que je suis son divot partisan. (Calech. 
122-4.) Ikhustiar (S) : visitador, encar- 
gado de ver : visiteur, chargi de voir. 
Bainan jainkotiar onak eztu edozein 
erastbri nola-nahika ematen sinheste , 
zerbneta baitaki gizona berenez gaizki- 
rat isuria eta berb solasetan erorkor 
dela : pero el buen devoto no da cr6dito 
comoquiera a cualquier aserci6n, pues 
sabe que el hombre es de suyo inclinado 
al mal e inconstante en sus palabras : 
mais les par f aits n'ajoutent pas foi si 
ligerement au premier venu, parce qu'ils 
savent que Vhomme est enclin naturelle- 
ment au mal et sujet a picher en paroles. 
(Duv. Imit. 10-13.) Jangojkotiar (AN-b): 
devoto, dado a Dios : divot, consacri a 
Dieu. Elizatiar (AN-b) : piadoso, aficio- 
nado a la iglesia : pieux, affectionni a 
Viglise. 

Tierla (AN-b), convidado, invite ou 
convii. 

-Tik (c,...), de, desde : de, des. Ortik 
(AN, B, G), desde ahi, de la. Emendik 
(AN, B, G), desde aqui, d'ici. 

TIKA (BN-haz), resentimiento , ran- 
cune ou ressentiment . Tika bat badu 
iiarendako (BN-haz) , tiene algun resen- 
timiento con aquel , il a un peu de ran- 
cune contre lui. 

-Tikako (AN, G, L), Var. de -tiko. 
Zerutikakoa (G, Ag. Eracus. 10-7) : celes- 
tial, sobrenatural : cileste, surnaturel. 
Zerutikako argi eder bat, una hermosa 
luz procedente del cielo, une belle lumiere 
venant du ciel. (Joan. Saind. 1-151-31.) 

-Tikan (AN, G), Var. de -tik. Berezitu 

ZUEN ARGIA ILUNTASUNBTATIKAN , Separ6 la 

luz de la oscuridad , il sipara la lumiere 
des tenebres. (Ur. Gen. i-4.) Oraindikan 
etzubn euririk egin, todavia no habia 
llovido, il n' avail pas encore plu. (Ur. 
Gen. n-5.) 

Tikili-takala : 1° (AN, BN), onomat. 
de la dificultad de andar : cahin-caha, 
onomat. de la difficulti pour marcher. 
— 2° (AN-b), onomat. de hablar con 
torpeza 6 repitiendo muchas palabras, 
onomat. de Vaction de parler maladroi- 
tement ou en ripitant beaucoup de 
mots. 

Tikilitako (G-aya), taco, sauquillo : 
pUoire, jouet d'enfants. 

TIKINOE (B, Per. Ab. 134-16), tur- 
bina, turbine. 

Tikitaka : 1° (c), pasito a paso, pas 
a pas. — 2° (AN-b, G-et§), ligeramente 
(andar), ligerement (marcher). 

Tikitakoi (B-otS), carraca, matrac6n, 
cricelle. 

Tikili-tokolo (B-m), Var. de tikili- 

TAKALA. 

-Tiko (c) , sufijo casual compuesto del 
ablativo -tik y el genitivo relativo -ko ; 
signifies « procedente de» isuffixecasuel, 
composi de Vablatif -tik et du ginitif 
relatif-Ko y qui veut dire « provenant de ». 

LEKU URRUNETIKO BERRIA, LEHEN J1NA DA 

egia : noticia procedente de sitios leja- 



nos , la primera que Hega es la verdad : 
des nouvellesqui viennent de loin, la pre- 
miere venue est la plus vraie. (Oih. Prov. 

302.) BlOTZ-BARRENDIKO NAIGABB BATEKIN, 

con una aflicci6n procedente de dentro 
del corazdn, avec une affliction venant du 
cceur. (Ur. Gen. vi-6.) 

-Tila ( Be ) , pequeflo , petit. = Es uno 
de los muchos diminutivos de la lengua. 
Se diferencia de los otros en que este 
esta muerto, fosilizado, por decirlo asi, 
en algunas palabras. Voici Vun des nom- 
breux diminutifs de la langue. II se dis- 
tingue des autres en ce qu'il est mort, 
riauit, pour ainsi dire, a Vitat de fossile 
dans quelques mots. OrpatiLa (B-mu), 
orkatila (B-l), tobillo, cheville du pied. 
(De orpo.) NeskatiLa , muchachita , petite 
jeune fille. (De neska.) AtetiLa, porte- 
zuela, petite porte. (De ate.) LbiotiLa, 
ventanilla, oetite fenitre. (De leio.) Ku- 
tSatiLa (AN, B, G), arkatila (B-mond), 
arquilla : chitron, cassette. (De kutSa, 
arka.) 

Tilape, carena 6 quilla de navio, carine 
ou quille de navire. ( S. P.) 

Tilet : 1° (S, Archu) , punto (.) en la 
escritura, point (.) dans Vicriture. (??) — 
2° (BN-gar, L, S-bard,...), pulla, alusi6n 
mordaz : brocard, raillerie mordante. 

Tilinga (R), columpio, escarpolette ou 
balancoire. 

Tilingatu (BN-s, R), cargarse de fru- 
tos, surabonder de fruits. 

TILINGO (BN-s, R, S), persona des- 
madejada, poco airosa : personne digin- 
gandie, de mauvaise dimarche. 

Tilinko-talanko (S), (andar) vague- 
ando : (aller) vaguant deci , dela. 

Tilintalanka ( R - uzt ) , columpio , 
balancoire ou escarpolette. 

Tilin-tilin : 1° (BN-s), llamamiento 
al gorrino (cerdo pequeflo), appel du 
goret. — 2° (AN-b, B, G), onomat. del 
sonido de la campanilla, onomat. du son 
de la clochette. — 3° (AN-b), (andar) 
balanceando, (marcher) se dandinant. 

Tilinton : 1° (BN-s, R), suspendido, 
colgado : suspendu , pendilli. — 2° ( R ) , 
arquearse las ramas de un arbol bajo el 
peso de las frutas : ployer sous le poids 
des fruits, en parlant des arbres. 

Tilinton (BN-s), uvula, campanilla de 
la garganta , luelte de la gorge. 

TILISTA (B, arc), lenteja, lentille. 

(Bot.) TlLISTA-AROAN AMABOST URTE DET, 

tengo quince alios por la saz6n de las 
lentejas, /ai quinze ans a la saison des 
lentilles. (Refranes , 50.) 

Tilka (B-mond), jugar a nueces , a dar 
una contra otra : jouer aux noix, a en 
f rapper Vune avec une autre. 

TILTIL: 1° (BN-s, S), pusilanime, 
pusillanime. — 2° (BNc, L-ain, R-uzt, 
S), andar de ceca en meca, aller par 
monts et par vaux. — 3° (AN-b, BN-ald), 
andar descalzo de charco en charco, 
patauger nu-pieds de flaque en flaque. 

Thin (BN, Matth. iv-5), cumbre, pina- 
culo : sommet , pinacle. 

Tina (B, G), tinaja, tine ou jarre. (?) 

SARTUTEN DA GERO LAPIKO EDO TlffA BATEN 

eta itSiten da upategian (B), se mete des- 
pues en una olla 6 tinaja y se deja en la 
bodega : puis on le met dans un pot ou 
dans une jarre, et on le laisse au cellier. 
(Dtil. bas. 90-1.) TiSaka (B, G), por Unas, 
par jar res. 

Thina (S, Alth.), cuscuta, planta 



Digitized by 



Google 



278 



TINAKO — TINTIN 



medicinal : cuscute, plante midicinale , 
vulg. cheveux du diable. (Bot.) 

Tirlako (B, G) , tinaja pequefia , petite 
jarre ou cruche. 

TlftATA (B-i-1), pote, medida de 
liquidos : pot, mesure de liquides. TSe- 
tSutzat asko gitSiago bkarten dona : edo 
tiAatea ezteune ONDO BETETEN, EDO BI- 
DEAN ZURRUT EGITEN DEU8TANA , GANGAR 

orrbk : tu traes, como medio cuartillo, 
mucho m6nos : 6 no te llenan bien el 
pote de la medida, 6 en el camino echas 
un trago, fatua : tu apportes, comme 
quart de litre, beaucoup moins : ou on ne 
te remplit pas bien le pot de la mesure, 
ou tu en Jbois une gorge' e en chemin , 
solte. 

TINDARI (BN), cuerda de carpin- 
tero, corde de menuisier. 

TINDI (B-mu), gota que cae, goulte 
qui tombe. Ekarri salda tindi-tindi-tin- 
ditSu bat, gatz apur-apur-apurt§u bat 
dabela : trae un poquitin de caldo , que 
ten pa un granito de sal : apporte un petit 
peu de bouillon, qui ait un petit grain de 
sel. 

TINDIL (BN-s), lenteja, lentille. 

Tindu : 1<> (L), tinte, teinture. (??) 
Aheriketan sortzen da, eta handik 
ekhartzen dute thindu bgiteko : se cria 
en las Americas , y de alii lo traen para 
hacer tinte : il nail en Amirique , el on 
Vapporte de Ik pour en faire de la tein- 
ture. (DiAl. bas. 18-8.) — 2° (L-ain), pin- 
tura, peinture. — 3° (L), tinta, encre. 
(??) 

TINEL (AN-b,...), presto, puntual : 
empressi, ponctuel. Orren itza egitera 
daude tinel AiNGBRUAK, los Angeles est&n 
prestos a cumplir vuestro mandato, les 
anges sont empresses a accomplir voire 
ordre. (Liz. Coplac. 332-4.) Beira zein 
tbstigu ederra iduzkia, egunoro ain 
tinel dabilena guri argi bgiteko : mira 
cuan hermoso testigo el sol, que diaria- 
mente anda tan ezacto para alum bra rnos : 
regarde quel beau timoin est le soleil, qui 
est chaque jour si exact a nous iclairer. 
(Liz. 341-41.) 

Tingi (B-a), un poco, un peu. Var. de 
tindi. j A i ! j indar-tingi bat egin izan ba- 

NEUTSO NIK ORDUAN BNE BURUARI ONDUTEKO ! 

j ay ! j si yo entonces me hubiera hecho 
un poco de esfuerzo para enmendarme ! 
he" las I si favais fait alors un peu d*ef- 
forts pour m'amender I (Afl. Esku-lib. 
53-11.) Nasaitu leiteke tingi bat aldian, 
osasuna izan daian : puede aflojarse un 
poco cada vez, para que tenga salud : 
on peut se reldcher un peu chaque fois , 
pour conserver la sante". (ms -Zat. Ipuifi. 

XXXIV.) 

THINI : 1° (BN-am, S), cumbre, 
pinaculo : sommet, pinacle. — 2° (BN, S), 
punta, p. ej. de maices : pointe, extrt- 
mitt, p. ex. du mais. — 3° Tini (G-bid), 
pote, medida de liquidos : pot, mesure 
de liquides. Var. de tiSata. — 4° (S), 
b6veda, voflte. Elizaren tinitik harri 
handi bat bgotzi zian, de la b6veda de 
la iglesia le arroj6 una gran piedra, il 
lui Tanca une grosse pierre de la vo&te de 
Viglise. (Arim. 32-11.) — 5<» (S), copa de 
arbol , tile d'un arbre. 

TINK (AN-b, BN, G-ern, S), firme, 
apretado, teme : ferme, persivirant, 
tenace, compact. Huts eginban tink egoi- 
tea da berritan huts egitea : estar 
firme en el error, es errar dos veces : 



demeurer ferme dans Verreur, c'est errer 
deux fois. (Oih. Prov. 628.) 

TINKA : 1° (B, BNc, L), compacto, 
bien apretado : compact, tassi. — 2° (BN, 
L), agarrado, poco generoso: chiche, 
serri, peu ginireux. — 3° (R), un poco 
(de liquido), un peu (de liquide). — 
4° (AN, BN, G, S), lo firme, lo apretado: 
le ferme, le compact. 

Tinkakin (S), mosto, mout. ;,Ardu 

DEIA TINKAKIN HORI ORO? Ez ETA HULAN1K 

ere : ^es acaso vino todo ese mosto? No, 
ni aun aproximadamente : tout ce mout 
est peut-Ure du vin? Non, pas mime 
approximativement. (Eskuala. 17 -xi- 
1905.) 

Tinka-tinka edan (R), beber ha- 
ciendo ruido en la garganta : gargouiller, 
produire un bruit dans la gorge, en 
buvant. 

Tinkatu: 1° (BN-ald, Sc), apegar una 
cosa a otra, coller une chose a une autre. 
— 2° (AN-b, BN, L, S),calcar, aplastar, 
oprimir, apretar : fouler, aplatir, tasser, 
presser. Ur-sorta bat eman gabe eztituk 
aise tinkatuko are-ortz oribk (AN-b) : 
sin echar un poco de agua, no recalcar&s 
con facilidad esos dientes del arado : 
si vous ne meitez pas un peu d'eau, vous 
ne serrerez pas facilement les dents de la 
charrue. Herioak tinkatu zuenean, 

HERSTU ZUENEAN, NAHI ZUKEYEN APHUR BAT 

luzatu : cuando la muerte le oprimi6, 
cuando le estrech6, quiso alargar un 
poco (la vida) : quand la morl s'appesan- 
til sur lui, quand elle VHreignit, il vou- 
lut prolonger un peu (la vie). (Ax. 3 a - 
379-3.) Ophiloa tinkatu behar ginikezu 
laSat eztadin (S-bark) : seria bueno que 
apreta>amos el nudo, para que no se 
soltase : il serait bon de serrer un peu le 
nceud, a fin qu'il ne se difit pas. Ha- 
nit§ lekhutan belharra bildO eta ihizta- 

TZBN DIE , GERO ESKIETAN TINKATZEN ETA 

uztbn (S, Dikl. bas. 57-5) : en muchas 
partes recogen la hierba, la rocian, la 
comprimen y la dejan : en beaucoup 
d'end roils, apres qu*on a ramassi I 1 her be 
on I'arrose, on la presse el on la laisse 
reposer. 

Tink egon : 1° (AN, BN, G, S), estarse 
en los trece , obstinarse : s'enteter, s'obs- 
liner. — 2° (AN, BN, G, S), estar firme, 
bien asegurado : itre ferme, solide. 

Tinketz : 1° (BN), sobremanera : exces- 
sivement, outre mesure. Orduan igan 

ZEDIN HBTARA UNZIRA I ETA SOSEGA ZEDIN 
HAIZEA ; NON ARE TINKETZ S PANT AGO BAI- 
TZITEZEN BERAK-BA1THAN, ETA MIRETS ZEZA- 

tbn : y subi6 a ellos al barco , y ces6 el 
viento, y m6s se pasmaban en su inte- 
rior : et il monla avec eux dans la barque; 
el le vent cessa, et Us Haient encore plus 
itonnis. (Leiz. Marc, vi-51.) — 2° fuer- 
temente, fortement. (S. P.) Tinketz 
edan, beber de golpe, boire d f un trait. 

Tinki (AN-b, BN-ald-ear), apretado, 
serr6. Tinki daukat (AN-b), lo tengo 
apretadamente, je le tiens Hroitement. 
Maiz bustitzen den arresteluaren ortzak 
tinki egonen dituk (AN-b) : los dientes 
del rastrillo que se mojan con frecuen- 
cia estaran fijos, no cederin : les dents 
de la herse que Von mouille friquem- 
ment seront fixes, elles ne cederont pas. 

Tinklli-tankala (AN-b, BN-ald, G- 
and, L-ain), tinkin - tankun (G-zeg), 
(andar) torpemente, (marcher) lourde- 
ment. 



TINKIRRIN (G-elg), cojo, en sen- 
tido burlesco : clochant ou boiteux, dans 
le sens burlesque. 

Tinko (BN-ald, L-ain, S), apretado, 
firme : serri, ferme. Gbro sartzen dute 

TUTUA HEIN BATETARAINO, BZ TINKOEGI , EZ 

lazoegi : luego meten el canuto has La 
una distancia regular, ni demasiado apre- 
tadamente, ni con sobrada holgura : 
ensuite on met le tube A une distance 
riguliere, ni trop serr4, ni avec trop 
d'ampleur. (Duv. Labor. 184-11.) Ingu- 

RATZEN DA ZURDAZKO OIHAL TINKO BATEAN 

(L, DM. bas. 104-2), se envuelve en un 
tejido de cerda doble, on I'enveloppe 
dans un tissu de crin serri. 

Tinko egon ( BN-ald ) , estar firme en 
lo suyo : s'enlSter, tenir bon. 

Tinkon-tankon (BN-s), (andar) tor- 
pemente, (marcher) pesamment. 

Tinkotu (G-aya-et§-us-zeg), calcar, 
recalcar, apretar : fouler, presser, ser- 
rer. 

Tink-tanka ( L-s ) , sonido de campa- 
nas : dig din don, son des cloches. 

Tinkulun-tankulun (G-and, L-ainK 
tinkun-tankun (BN-am-gar, L, R), 
(andar) torpemente, (marcher) clopin- 
clopanl. Var. de tinkon-tankon. 

TINT : 1» (B), mucho, notablemente : 
beaucoup, remarquablement. Emen sa- 

MURTUTEN DA TINT BEDAR GOGOR AU , aqui 

se enternece mucho esta dura hierba, ici 
cette herbe dure s'amollit beaucoup. (Per . 
Ab. 138-24.) — 2° (B), fuertemente, for- 
tement. ESKUBTATIK TINT LOTU EBEN , le 

ataron fuertemente de las manos, Us 
I'altacherent fortement par les mains. 
(Pas. Sant. 7-22.) — 3° (B), muy, tres. 
Zan une baten gerra tint itzal bat, hubo 
en una 6poca una guerra muy terrible, 
il y eut a une certaine 4poque une guerre 
tres terrible. (m*-Zab. Ipuifi. xvi.) — 
4° ( B - a - d - i ) , generalmente , gtntrale- 
ment. 

TINTA : 1° (BN-ald-gar), gota, salpi- 
cadura : goulte, tclaboussure. — 2° (c), 
tinta , encre. (??) 

Tintaroe (ms-Lond), orchilla, orseille. 
(Bot.) 

Tintera (B-l,...), dedal, de* A coudre. 
Var. de titara. ** 

Tinterko (BN-s, R), cencerro, son- 
naille. 

Tintila (R), arracada, zarcillo, pen- 
diente, boucles ou pendants d'oreilles. 

TINTILA (L-ain, R), glAndulas col- 
gantes de la cabra, glandes pendantes de 
la chevre. 

TINTILIN (L), nata dela leche, creme 
du lait. 

TINTIN : 1° (B?), pulso, pouls. Zure 
lagunak esango dau ilgo dabela odola 
aterateak, hakal dabilkola eskuturreko 
tintina : vuestro compaftero dira que la 
sangria le matara, que se mueve d6bil- 
mente el pulso de su muneca : voire com- 
pagnon dira que la saignte le tuera, que 
le pouls de son poignet s'agite faiblement. 
(Per. Ab. 84-2.)= En L, no es el mismo 
pulso, sino la onomatopeya de su movi- 
miento. Ce mot, en L, ne veut pas dire 
le pouls mime, mais il exprime Vonoma- 
topie de son mouvement. Tintin ari da 
folsua (L-ain), el pulso esta haciendo 
tin-tin, le pouls lui fait tin-tin. — 2© (B- 
ofi, F. Seg.), campanilla, clochette. — 
3° (B-m), poquito, tres peu. — 4<> (BN- 
ald ) , ansia , anxidti. = Se usa , por lo 



Digitized by 



Google 



TINTINKA — TIRABIRAKO 



279 



m^nos, en esta frase... On Vemploie, au 
mo ins, dans celte phrase : Tintinean egon 
gira, hemos estado con grandes ganas 
de hacer, nous avons eu grande envie de 
faire. 

Tintinka (BN, L, S), fuertemente 
oprimido , fortement serri. Tintinka lotu 
(L), atar apretadaraente , attacker soli- 
dement. Tintinka besarkatu du bbre ama 
(L), ha abrazado muy fuertemente a su 
madre , il a embrassi fortement sa mere. 
TINTOLA (L-bard), uvula, campa- 
nula de la garganta, luette. 

TINTOLETA (B, G), pez largo, de 
color de tonino, sabroso, vulg. tinturera, 
taul6n : poisson savoureux, de forme 
allongie et de la couleur du thon. (?) 
Tifiu ( git ) , pequefto , petit. 
-Tio (6-gai-orm,...), Var. de -ti, 
-tik, -tikan, desde, des. Emendio, desde 
aqui, d'ici. Ortio, desde ahi, de la. 
Andio, desde alii, de la-bas. 
Tiola (B-m), Var. de tirola. 
TIOTA (AN-b), el piar de los pollue- 
los, le piaulement des poussins. 

Tipi (AN-b, L-ainh pequefto , petit. 
Tipidanik (L-ain) , desde la infancia , des 
Venfance. Tipi ta haundi (L-ain) : con- 
tando todos , lit. : pequefios y grandes : 
comptant lout le monde, lit. : petits et 
grands. 

THIPIL : 1° (S, Chah. ms), espul- 
gado, ipluchi. — 2° (Sc), claro, lugar 
despoblado de arboles : clairiere, endroit 
digarni d'arbres dans une forit. ZChai- 
nik gabe den gune batentzat erraiten 
da thipila (S-bark), la palabra thipil se 
dice de un espacio sin arboles, le mot 
thipil se dit d'un lieu sans arbres. — 
3° (Sc), mero, desnudo, neto: simple, 
dinudi, net. Zohardi thipil, cielo estre- 
llado, del itoili. Mendi thipil, monte 
pelado , montagne dinudie. 

Tiphilki (S), netamente, sin ambajes 
ni rodeos : nettement, franchement, sans 
ambages ni de" tours. Thipilki egiak erran 
(Sc), decir crudamente las verdades, 
dire crument les virile' s. 

Thipilkin (S), raspadura, mondadura : 
raclure, ipluchure. 

Thipiltii : 1° (Sc), pelar : peler, iplu- 
cher. ThipiltO-ondoan zaphatzen dira 
zapharrian , despuds de haberlas pelado 
se machacan en el mortero : apres les 
avoir pelies, on les pile au mortierJDUl. 
bas. 105-9.) — 2° (S), desplumar : diplu- 
mer, plumer. — 3° (Sc), desplumarse, 
p. ej. una gallina por cierta enfermedad : 
se diplumer, muer, p. ex. une poule, a 
cause d r une maladie. — 4° (S) , explicar, 
expliquer. Eta hOlantu zeitzon dizipu- 
luak : Thipil ezagOzC, otsez, alhorreko 
zalgiaren aleqia (S, Matth. xiii -36) : y 
llegandose a 61 sus discipulos, le dijeron : 
Explicanos la parabola de la cizana del 
campo : et ses disciples, s'approchant, lui 
dirent : Expliquez-nous la parabole de 
Vivraie du champ. 

Thipilune (Sc) , claros en un bosque , 
clairieres dans un bois. Ardiak doi-doia 
hantSeko thipilune hartan zituzun, las 
ovejas apenas cabian en aquel claro de 
alii , les hrebis tenaient a peine dans cette 
clairiere. 

Thipina (S-bark), marmita, mar- 
mite. 

Tipifiutsu (Sc) : 1° alcancia, olla ciega 
en que los mnos guardan su dinero : 
tirehre, petit vase de terre pourvu d'une 



fente par laquelle les enfants glissent des 
pieces de monnaie qu f ils iconomisent. — 
2° zambomba, instrumento rustico musi- 
cal, lit. : marmita ciega : tambour cham- 
pitre, rustique instrument de musique, 
lit. : mar mite aveugle. Basurdik ehaiten 

A HAL EZTIZUGUNBAN , THIPINUTSIEN ERHO- 

tsareki lotsarazten tizugu (S-bark) : 
cuando no podemos matar jabalies, los 
e span tamos con el ruido de la zambomba : 
quand nous ne pouvons pas tuer les san- 
gliers, nous les effarouchons avec le bruit 
du tambour champitre. 

TIPIRRI (B-a?), vuelta, tour. Tipi- 
rrika (B-a-art), dando vueltas, tournant 
ou virevoltanl. 

Tipirritin (B-on ?, F, Seg.), cascarra- 
bias, de caracter agrio : grincheux, de 
caraclere reviche. 

Tipitapa ( AN , B , G ) , onomat. de la 
marcha a paso corto y ligero, onomat. de 
la marche a petits pas tigers. Tipitapa asi 
jaku ongoSb mutikotSua; aita berbera 
izango da bizitasunean (B-l) : nuestro 
nifio ha empezado ya a andar pasito a 
paso : sera el mismo padre en viveza : 
notre enfant a dija commend a marcher 
a petits pas; ce sera le pi re lui- mime en 
vivacili. 

TIPO (B-a-gald-ots), tirria, antipatia, 
antipathie. jOlanik, alkarri tipoa dbu- 

TSELA , AUZOAK BIZI IZATEA NAGO NI ! MI- 
SINOETAN ADISKIDATU ZIREAN £BAIA ORAIN? 

len baiSo tSarrago : \ yo estoy admirado 
de. ver que vecinos vivan asi, teni^ndose 
rencor mutuo ! En las misiones se hicie- 
ron amigos, £ pero ahora? peor que antes : 
je suis itonni de voir que des voisins 
vivent ainsi, dans une antipathie mu- 
tuelle I Pendant les missions Us devinrent 
amis; mais maintenant? c f est pire qu'au- 
paravant. 

Tipoka (B-a-o), provocando , provo- 
quant. 

TIPOR (B-o, R-uzt), rechoncho, cour- 
taud. 

TipotS (BN-ald), morcill6n de car- 
nero, bo u din de mouton. 

TIPULA: lo (AN, BN, G, L, R, S), 
cebolla, oignon. Ejiptoko tipula eta 
baratzurietara bihurtu nahi baitzuten, 
pues querian volver a las cebollas y ajos 
de Egipto, car Us voulaient retourner 
aux oignons et aux ails d'J&gyple. (Ax. 
3a-262-2i.) — 2° (AN-b, BN-ald-s, R), 
ampolla producida en el pie por el cal- 
zado, ampoule que la chaussure produit au 

pied. EsKALAPOINAK ESTUEGI IZANEZ EGIN 
DAUTEN TIPULATIK MINEZ NAGO ( AN - b ) , 

me duele la ampolla que me ha producido 
el choclo por tenerlo demasiado ajus- 
tado : V ampoule que le sabot m'a causie, 
pour V avoir trop serri, me fait mal. 
— 3° (BN-ald), juanete del pie : oignon, 
callositi douloureuse du pied. — 4° (AN, 
BN-s, R), parte blanda de un arbol, ase- 
mejandose la corteza a la cebolla : partie 
mo lie d'un arbre, dont Vicorce ressemble 
a de V oignon. Aritz gaztbtik ateratzbn 

DIREN ZURAK ERDIAK TIPULAK IZATEN DITUK 

(AN), los maderos que se sacan del 
roble joven suelen ser la mitad hueros , 
les planches que Von tire du jeune chine 
sont ordinairement a moitii trouies. — 
5° ( G-don ) , mortero , pieza de artilleria , 
vulg. chupin : mortier, grosse piece d'ar- 
tillerie. 

Tipula-korda (AN, L), ristra de cebo- 
llas : botte d f oignons, chapelet d' oignons. 



TipulatS (AN-lez, G , Lc), ascalonia, 
ichalote. (Bot.) 

Tipulazkai (AN-b), cebollas que se 
dejan en la huerta para simientes 6 que 
despu^s de cogidas se vuelven a plantar, 
oignons que Von laisse dans le jardin 
pour servir de sentences ou qu'apres avoir 
arrachis Von rep Ian te. (De tipula -azi- 

GAI.) 

TIPULIN (BN-am-gar, G-and, Lc), 
b rotes de la cebolla ya fuera de tierra, 
jets de Voignon dija sortis de terre. 

Tipuri (BN-gar, S): 1° pustula , pus- 
tule. — 2° chich6n , bosse produite par 
un coup. 

Tipurika (BN-ald), chich6n, bosse 
produite par un coup. 

Tipuski, subitamente, subitement. 
(L<*cl.) 

Tipustapast (L), onomat. que indica 
la improvisaci6n, lo repentino : onomat. 
qui indique V improvisation, la soudai- 
neli. 

Tipustapasteko ( L ) , improvisado , 
improvisi. Ikusiko zinduen, tipustapas- 
teko JAUREGI LlLURAGARRI HUNTAN , T§IMI- 
NIA GUZIBTAN KHARRA , MAHAIN BAT BETH I 

edatua : hubierais visto, en este impro- 
visado y encantador palacio, llama en 
todas las chimeneas, una mesa siempre 
puesta : vous auriez vu, dans ce chdteau 
improvisi et charmant, toutes les chemi- 
nies flamber, une table tou jours dressie, 
(Dasc. Atheka. 16-5.) 

Tira : 1° (c) , j ea ! \ vamos ! interj. de 
excitaci6n : hop ! allons ! interj. d f exci- 
talion. TSotSo, tira arin etSera, ordua 
da-ta; bestela zarteagaz gaur ederrak 
artu bear dozak (B-l) : chiquito, ea pronto 
a casa , pues es hora ; si no , tienes que 
recibir buenos varazos hoy : petit, allons, 
vite a la maison, il est Vheure; sinon, tu vas 
recevoir de bons coups de biton aujour- 
d'hui. — 2° (AN-ond), corriente, fuerza 
del agua : courant, force de Veau. (D. fr. 
tirantl.) — 3° (S?), tronco de arbol, 
tronc d'arbre. — 4° (c), indet. de tiratu, 

TIRA EGIN. HAUR NIGAR EGIN-NAHIAK AI- 

tari bizarra tira, el nifio que quiere llo- 
rar estira de las barbas al padre, Ven- 
fant qui cherche Voccasion de pleurer 
tire les moustaches de son pere. (Oih. 
Prov, 221.) Zeinua enzun nahi eztubnak, 
ez soka tira : quien no quiera oir la cam- 
pana , no tire de la cuerda : celui qui ne 
veut entendre le son de la cloche, n*en 
doit point tirer la corde. (Oih. Prov. 
432.) — o° (AN-b), venta, despacho, 
salida : vente, dipart, sortie. Aldi untan 

ZERRIAK TIRA AUNDIA DUTE , esta tempO- 

rada hay mucha venta de cerdos, a cette 
ipoque il y a beau coup de ventes de pores. 

Tirabira : lo (B, G), vuelco de lancha 
6 de buque, chavirement d'une barque 
ou d'un navire. — 2° (G-zumay), volte- 
reta, cabriole. — 3° (L), estir6n, tiraille- 
ment. 

Tlrabiraka (BN, L, S), zamarreando, 
importunando : tiraillant, turlupinant. 

Tirabirakatu (BN, L, S), zamarrear, 
importunar, maltratar : tirailler, turlu- 
piner, houspiller. (?) 

Tirabirako (L), voltereta, cabriole. 
(Haurrak) behar dute troSetan egon, 
iSter SuSbnik izatekotz; asko marraka 
egin, zenbait eroriko eta tirabirako 
ere : (los ninos) tienen que estar en 
pafiales, para que sean bien conforma- 
dos de piernas , tienen que dar muchos 



Digitized by 



Google 



280 



TH1RAB1RASKA — TITI 



"erridos y tambie'n unas cuantas caidas y 
volteretas : ( les en f suits ) doivent itre mis 
dans des langes, afin qu'ils aient les 
jambes bien conformtes ; Us doivent pous- 
ser beau coup de cris et aussi faire 
quelques chutes et cabrioles. ( Hirib. 
Eskaraz. H-l.) 

ThirabiraSka (Sc), luchar a derri- 
barse, luiter a se terrasser. 

Tlrabuket (S, Chah. ms), boliche, 
cierto juego de muchachos : bilboquet, 
certain jeu d } enfants. (?) 

Tiradera (L, S), tirador de un caj6n, 
tiroir d'un comptoir. (??) 

Tiragale (Gc), estiramiento de brazos 
y piernas para desperezarse , Mirement 
des bras et des jambes pour se dHendre. 

GOIZ GUZTIAN AHRAUSIKA TA TIRAGALEAK 

egiten dabil, toda la manana esta boste- 
zando y desperezandose , il a passe* toute 
la matinte a biiller et a s'Hirer. 

Tiragale ak atera (Gc,...), despere- 
zarse, estirarse : se de" tend re, s * Hirer. 

Tirain : 1° (L-ain), oleaje, movimiento 
de las aguas del mar : houle, mouve- 
ment des eaux de la mer. Tirainek estali 
dituzte, el abismo los ha cubierto, Vabime 
les a ensevelis. — 2° (BN-ald, L), ola, 

flot. TlRAl&AK BORROKA ZABILTZAN ORAlftO 

asaldatuak, las olas luchaban todavia 
embravecidas, lesflols bondissaient encore 
d'une maniere effrayante. (Dasc. Atheka. 
428-1.) 

Tiraina : 1° (B, Araq., G-ori-us), 
corriente de los rios, courant des rivieres. 
(D. fr. iirantl.) — 2° (B-i), corriente 
grande del mar, courant rapide de la 
mer. — 3° (BN-ald, L), la ola, el oleaje : 
le flot, la houle. 

Tiraka (AN-b, Be, Gc), tirando, 
tirant. Aurkitu neban ulbai tiraka, le 
encontr6 tirandose de los pelos, je le 
trouvai se tirant les cheveux. (Per. Ab. 
1 97 -2T ) 

Tirakalari (AN-b, B, G), tirakari 
(AN-b, B-a-m-o), animal que tira 6 
arrastra bien, animal qui tire ou traine 
bien. 

Tirakilune (AN-b), cierto unguento 
de curanderos, certain onguent des empi- 
riques. (?) 

Tirade (G -and -us), Var. de tira- 
gale. 

Tiraleak atera, desperezarse, s' Hi- 
rer. 

Tiramen (L-ain, Sc), alcance de un 
fusil, port4e d'un fusil. 

Tirante (B, Gc), cuerdas para a tar las 
boyas de que penden los aparejos de 
besugo, cordes qui servent a suspendre 
la palangre aux boue'es qui la sou- 
tiennent. (??) (D. fr. tirant.) 

Tirantegi : 1° (G-mot), cierto pez, ^es 
el marrajo? certain poisson, est-ce le 
requin ? — 2° (AN-b) , demasiado estirado, 
trop tendu. 

Tiratu : lo (c,...), tirar, estirar, ten- 
der : attirer, tirer, tend re. Eta hunela 

LEHBNBIZIKO DEITZEN ETA TH1RATZEN GAI- 

tuenean, y asi la primera vez que nos 
llama y nos tira (hacia si), et ainsi la 
premiere fois qu'il nous appelle et qu'il 
nous attire (vers lui). (Ax. 3«-275-20.) — 
2° (Lc), mamar, Uter. 
Tireao (BN, Sal.), tieso, raide. (??) 
TIRLU (B-g), cantidad grande, grande 
quantity. \ Emen dabil mandoteria ! j emen 
dabil tirluaI j qu6 muchedumbre de 
machos anda aqui ! \ cu£n grande canti- 



dad se mueve aqui ! quelle multitude de 
mulets il y a par ici ! quelle grande quan- 
tity s'agite ici ! 

Tiro (c), disparo, tiro, coup d'une 
arme a feu. 

Tiroifia, bala de fusil 6 de caft6n, 
balle de fusil ou de canon. (D'Urt. Gram. 
12.) 

Tiroka ( c ) , a tiros , a coups de fusil. 

TIRO LA (B-a-i-1-ni-o), oveja lechera 
desprovista de su cria, brebis laitiere 
priv6e de son petit. 

TIRRI : 1° (AN-b), dentera, agace- 
menl de dents. — 2° (B-a), terco, entiU. 
(?) — 3» (AN-b, B-a), tirria, rencor : anti- 
pathic, animosity. (?) 

TIRRIA : 1° (AN, BN, L, R, S), incli- 
naci6n, querencia, anhelo : penchant, 
inclination, envie. Eztut jateko tirriarik 
(BN-baig), no tengo ganas de comer, je 
n'ai pas envie de manger. Jaioko ginan 
gaitzbrako tirriarik bat ere gabb, hubi£- 
ramos nacido sin ninguna inclinaci6n al 
mal, nous serions nts sans aucun penchant 
au mal. (Mend. 1-94-3.) — 2<> ( AN-b-lez, 
G-and), tirria, rencor : antipalhie, ran- 
cune. (?) 

Tirriagarri (AN, BN, L, R, S) , delei- 
table, dilicieux. Emaztekjak ikhusi zukn 

BERAZ ZUHAITZ HAREN FRUITUA JATEKO ONA 
ZELA , EDERRA BEGIKO ETA ITSURAZ TIRRIA- 

garria : vi6 pues la mujer, que el arbol 
era bueno para comer y hermoso a los 
oios y agradable a la vista : la femme 
vil done que ce fruit itait bon a manger, 
beau a voir et d'un aspect desirable. (Duv. 
Gen. hi-6.) 

Tirriarazi (AN-b, L), atizar, azuzar : 
exciter, engager. Eguraldi eder unek 

TIRRIARAZTEN DU BAT LAN ERA GATEKO (AN- 

b), este hermoso tiempo le hace a uno 
entrar en ganas de ir al trabajo, ce beau 
temps nous donne envie d'aller travailler. 

EZTEZAZULA BERAZ GEHIAGO TAPA ORAINO , 
JATEKO GOSOAGOAZ T1RRIARAZIZ I DO le lle- 

n£is, pues, mas y mas, excitando su ape- 
tito con manjares mas sabrosos : ne 
Vemplissez done pas davantage, en exci- 
tant son appHit, avec les mets les plus 
savoureux. (Duv. Labor. 113-2.) 

Tirriatu (AN, BN, L, R, S), anhelar, 
envier. 

Tirriko-tarrako (R-bid), onomat. de 
andar con lentitud y casi arras trando los 
pies, onomat. de faction de marcher lente- 
ment et en trainant lespieds. Kura dabila 
tirriko-tarrako, aquel camina trabajosa- 
mente, il marche pdniblemeni. 

Tirrimintin (BN-ald, L), trementina, 
t4r<*benthine. (??) Tirrimintin -mota on 
bat ere athera daitekb izaybtarik , tam- 
bi£n se puede extraer de los abetos una 
buena especie de trementina, Von peut 
tgalement extraire des pins une bonne 
essence de Ur4benthine.(h\i\. Labor. 154- 
16.) 

TIRRIN : 1° (B-a-o-tS), cola de un 
vestido, pan ou basque d'un habit. — 
2° ( AN-lez), orinal, pot de chambre. — 
3° (B-a-o), disenteria, dysenteric. — 
4° (B-a-o), cascarrabias, terco: grin- 
cheux, Mtu. 

Tirrina (BN-gar, L, S), tinaja, cazuela 
grande : terrine, sorte de grand vase de 
terre. (??) 

Tirrineri (G-and), diarrea, diarrhte. 

TiRRlNERIA DUANARTEAN EZTEZAZULA ERA- 
MAN aurra baiRura, no lleveis al nifio al 
bafio mientras tenga diarrea , ne portez 



pas V enfant au bain tant qu'il a la 
diarrhe'e. 

Tixripiti-tarrapata : 1° (AN-b, BNc), 
onomat. de correr y desbandarse, onomat. 
de courir a la dtbandade. — 2° ( BN-am- 
gar), onomat. del ruido de zapatos al 
andar, onomat. du bruit que font les sou- 
liers en marchant. 

Tirriputzinka (L), a todo correr, a 
toute vitesse. Tirriputzinka joan da, ha 
*ido a todo correr, il s'est sauvi a toutes 
jambes. 

TIRRISA ( BN-ka ) , tinaja , cruche ou 
jarre. Sartzen da gero eltze edo tirrisa 
batban eta ... uzten da, se mete despu6s 
en una olla 6 tinaja y ...se deja, puis on 
le met dans un pot ou dans une jarre 
et ...on le laisse. (Di&l. bas. 89-73.) 

TIRRIT : 1° (AN-b, BN-s, R), negaci6n 
con repulsa, refus miprisant. — 2° (BN- 
ald), thirrit (S, Chah. ms), bagatela, 
comino : bagatelle, futility. Thirrit bztizu 
balio , no vale un comino, il ne vaut pas 
chiquet. 

Tirri-tarra (AN, B, G), onomat. del 
cuesco, onomat. de la vesse. Arabarra, 

TIRRI -ARRA, IK UZKARRA , NIK SAGARRA ( B- 

mond) : Alab6s, « tirri-tarra, » tii el 
cuesco, yo la manzana : Alabais, prout! 
toi le pet, moi la pomme. 

Tirritatu (BNc), provocar, excitar, 
fastidiar : provoquer, exciter, tracas- 
ser. 

Tirriteria ( AN - b , L ) , diarrea , diar- 
rhte. 

Tirri-tirri (B-b), la gaviota mas 
pequefta de nuestra cos la , la plus petite 
mouette de notre cdte. 

Tirritots ( L - urru ) , cerilla , a//«- 
mette. 

TIRTIL (BN, Sal.), persona desali- 
flada , personne ntgligie. 

TIRTIRIKO (G-zeg) , perinola 6 saca- 
p6n antiguo, juguete de nifias : toton 
ancien, jeu de fillettes. (V. Pospol.) 

Tirtirin (G-al), persona presumida, 
personne prtsomptueuse. 

TisUl (B-tS, G, Araq.), gota, goutte. 

TITA : 1° (BN-s), voz con que se 
llama a las gallinas, mot avec lequel on 
appelle les poules. — 2° (BN, L), lunar, 
grain de beauU. 

Titara (B-mu, Micol.), titare (B-g-o, 
BN-s, Gc), dedal, d6 a coudre. 

Titarrain (G-gab), Var. de titia- 

RRAIN. 

Titera - lora ( ms - Lond ) , dedalera , 
digitate. (Bot.) 

TITI : 1° (AN, B, BN, G, R, S), 
teta, mama, pezon : tHine, mamelle. 
T§erri eme onak bztitu izan bear amabi 
TITI baizik (G), urde ahardi hunak bztC 

UKHEN BEHAR HAMABI TITI BAIZIK (S), la 

buena cerda no ha de tener sino doce 
pezones, la bonne truie ne doit pas avoir 
plus de douze mamelles. (DM. bas. 96- 
12.) Abrahamek eman zuen bazkari and i 
bat, aurrari titia kendu zitzayonean , 6 
hizo Abraham un gran convite el dia de 
su destete, et Abraham fit un grand fes- 
tin au jour qu'Isaac fut sevre'. (Ur. Gen. 
xxi-8.) Bei orrek errape tSarra DU BAlffO 
titi larriak (AN-b) i esa vaca tiene la 
ubre pequefta, pero las tetas crecidas : 
cette vache a la mamelle petite, mais les 
te" tines sonlgrossies. — 2° (AN, Be, BN-s, G), 
leche materna, lait maternel. (Voc. puer.) 
— 3° (AN?), uvula, campanilla de la gar- 
ganta, luette de la gorge. — 4° (B-berang), 



Digitized by 



Google 



TITIANAI TO 



281 



verruga 6 tumor de arboles, broussin des 
arbres. — 5° (S), voz con que se llama a 
las gallinas, mot avec lequel on appelle 
les no u les. — 6° (BN-s, R), voz con que 
se llama al cerdo, mot avec lequel on 
appelle le pore. Tm, itsikirin-itSikirin 
(BN-s, R-bid) : cerdo, toma barina, toma 
harina : pore, prends de la farine, prends 
de la farine. — 7° (AN-b) , cabeza de un 
divieso, ceil d'un furoncle. 

Titianai (AN, G-etS-t), hermano de 
leche, frire de lait. 

Titi-arrain ( B-m-ot§-ub ) , endureci- 
miento del pecho 6 ubre, endurcissement 
du sein. 

Titi-buru ( B-a-g-mond-o ) , pez6n de 
la ubre : titon, bout de la mamelle. 

Titi-ernari(B-a-o), glandula mamaria, 
glande mammaire. 

Titi-ernariko (B-a-di), endureclmiento 
de la ubre en su base, durcissement de la 
mamelle a sa base. 

Titigetu (G?), destetar, sevrer. Eta 

TITIGETU ZUBN GOMBRREK BERB ALABA , y 

Gomer destet6 a su hija , et Gomer sevra 
sa fille. (Ur. Os. i-8.) 

Titi-kapela (B-i-1-m-mond-ofi), 
pezonera, defensa de cristal 6 cauchuc 
que usan las mujeres al amamantar a 
nifios : titerelle, petit appareil de verre 
ou de caoutchouc, dont les femmes se 
servent pour allaiter les enfants. 

Titikide (B?, F. Seg.), hermano de 
leche, frere de lait. 

Titiko(AN, B, BN, R), thitiko (S), 
nifio de teta : nourrisson, enfant a la 
mamelle. ^Haurren eta thitikobn aho- 

TIK IDOKl DUZU LAIDORIORIK HOBENA? (S, 

Matth. xxi-16), £de la boca de los nifios 
y de los que maman sacaste perfects ala- 
banza? vous avez mis la louange dans la 
bouche des enfants et de ceux mimes qui 
sont a la mamelle ? Aur titikoai bezala , 
como a nifios de teta, comme a des 
enfants a la mamelle. (Liz. 32-17.) 

TITIL. ( B-eib-el-oft ) , papera, tumor 
de garganta : goitre, tumeur de la 
gorge. 

Titi-min (BN-s, S), endurecimiento 
del pecho 6 ubre, endurcissement du sein 
ou de la mamelle. 

Titimoko (BN-gar), pezon de la ubre : 
titon, bout de la mamelle. 

Titi-mokoko (BN-^ar), pezonera, 
defensa de cauchuc 6 cristal que usan las 
mujeres al amamantar a nifios : titerelle, 
petit appareil priservatif, en caoutchouc 
ou en cristal, dont les femmes se servent 
pour allaiter les enfants. 

Titimusko (BN-s), titimutur (AN-b, 
B-ofi, BN, G-and, L), titlpunta (AN, B, 
BN, L), titipunta (L, R), pez6n de la 
ubre : titon, bout de la mamelle. 

Titi-sagar (R, S), glandula mamaria, 
glande mammaire. 

ThltlSeni ( Sc ) , gorrino , cochinillo , 
cerdo mam6n : goret, cochon de lait, por- 
celet. 

Thitistatu(Sc), titiztatu (BN-s), ama- 
mantar : allaiter, nourrir au sein. 

TitSo (BN-ald), chiste, plaisanterie. 
(D. esp. dichot.) 

TitSokarl (BN-ald), chistoso, faci- 
tieux. 

TO: 1° (c), voz con que se llama al 
hombre y en AN, BN, L, R y S tambien al 
macho de los animales domesticos (perro, 

?^ato , buey , carnero , etc. ) : mot avec 
equel on appelle Vhomme et igalement en 

T. II. 



AN, BN, L, R et S, le mile des animaux 
domesliques (chien, chat, bceuf, bilier, 
etc.). = Se usa comunmente no para 11a- 
mar a la mujer y en BN, L, R y S a la 
hembra de dichos animales. Tal vez sc 
usa mas el diminutivo fto al dirigirse a 
animales. En B apenas se usa ya sino 
para llamar al perro ; en cambio en algu- 
nos pueblos en que se habla dicho dia- 
lecto, como en B-b-1, ..., se hace un uso 
exorbitante de su diminutivo tSo para 
llamar a un muchacho. On se sert com- 
muniment de no pour appeler la femme 
el en BN, L, R et S, la femelle des sus- 
dits animaux. Peut-itre a-t-on recours 
de prifirence au diminutif So lorsqu'il 
s'agit des animaux. II est a peine usiti 
en B, si ce n'est pour appeler le chien; 
par contre, dans quelques localiUs ou ce 
dernier dialecte est parte" , comme a B-b- 
l, ..., on fait un usage outri de son dimi- 
nutif tSo pour appeler un garcon. To, 
PeiLo, horra Olhetako bidea : mira, 
Pedro, he ahi el camino de Olheia : 
regarde, Pierre, voila le chemind'Olheta. 
(Piar. Ad. 31-6.) Errak, to, Alande 
I hor dCka §(jrula? di, tu, Arnaldo, £tie- 
nes ahi el silbo? dis dortc, toi, Arnaud , 
as-tu le sifflet la ? (Ziber. 33-17.) To, eztiok 

B1ZIA ZBR KENDU HIE JOB NERE SERBITZA- 

riari : mira, no tienes por que* privar de 
la vida a mi siervo Job : regarde, tu n'as 
pas de raison pour priver mon serviteur 
Job de la vie. (Mend. 11-293-34.) — 
2° (c), toma, ten : prends, tiens. = Pala- 
bra que , como en la primera acepci6n , 
se dirige a un hombre , y corresponde i 
no, que, significando esto mismo, se usa 
hablando con mujeres. Ce mot s'adresse, 
comme dans la premiere acception, a un 
homme, et il a la mime valeur que no, 
dont la signification est semblable el dont 
on use a Vegard des femmes. Naiago dot 

« TO » BAT £E AMABI « EMON DEIAT » , mas 

quiero un « toma » que doce « te dar6 », 
mieux vaut un « tiens » que douze « tu 
Vauras ». (Refranes, 40.) « To » batek 

GEIAGO BALIO DIOLA EZI EZ BI « UKHBNEN 

due », que un « toma » vale mas que 
dos « tendras », qu'un « tiens » vaut 
plus que deux « tu Vauras ». (Arim. 
105-13.) To ta no (c,...), tratamiento 
familiar, traitement familier. — 3° (AN- 
b, G-and , L-ain ) , interj . de admiraci6n , 
interj. d'admiration. = Parece que no 
habremos ido a buscarlo a la provincia 
de Salamanca. Tal vez el « to » del cas- 
tellano sea contracci6n de « | toma ! » 
Nous ne serions pas allis, paratt-il, 
chercher cetle interjection dans la pro- 
vince de Salamanque. Peut-itre quele to 
espagnol est une contraction de toma, 
« tiens ! » 

-To : I© (c,..., arc), diminutivo de 
nombres, hoy casi en desuso por haber 
ocupado su puesto, entre otros varios 
sufijos, los sufijos doblemente diminuti- 
vos -to, y -tSo con su variante -tSu, -eo 
y -So : diminutif de noms qui, presque 
disparu aujourd'hui, est remplaci, entre 
autres divers suffixes, par les suffixes 
doublement diminutifs -to, -tSo et sa va- 
riante -tSu, -eo et -So. = Se puede soste- 
ner que asi como en calidad de vocati- 
vos to y no se distinguen en que cada 
cual se refiere a un sexo, asf en calidad 
de sufijos de diminutivo habran desig- 
nado antiguamente el primero (con sus 
derivados -to, -t§o, -tSu) el sexo mascu- 



lino y -no, con su rediminutivo , por 
decirlo asi, -So, el sexo femenino. Hoy, 
en algunos dialectos el diminutivo -to se 
usa con palabras contadas : neskato, 
« muchachita; » ezkilato (L), « campa- 
nula ; » eliSato (AN-b), « ermila ; » eltSeto 
(AN-b), « pucherito, )> etc. Acompa- 
flada de otra particula, forma parte de 
bzeilanto (R), « campanilla ; » pitSeranto 
(R), « jarrita; » mizto (G), « aguij6n de 
serpiente, » diminutivo de mi, mii, « len- 
gua; » y tal vez forme parte de asto, 
« burro, »; lasto, « paja, » y osto, 
« hoja. » // est per mis de soutenir que 
de mime qu'en leur qualiti de vocatifs to 
et no se dis Unguent en ce que chacun se 
rapporte a un sexe, ainsi, en qualiti de 
suffixes de diminutif, Us auront ancien- 
nement disigni: le premier (avec ses diri- 
vis -to, -t§o, -t§u), le sexe masculin, et le 
second, -no, avec son rediminutif, pour 
ainsi dire, -So, le sexe fiminin. De nos 
jours le diminutif -to s f emploie, dans cer- 
tains dialectes, en de tres rares mots : 
neskato, « jeune fille; » ezkilato (L), 
uclochette; » eliSato (AN-b), « petite 
chape lie ; » eltSeto (AN-b), « petite 
marmite, » etc. Accompagni d'une autre 
particule, il fait partie de ezkilanto 
(R), « clochette; » pitSeranto (R), « pi- 
chet; » mizto (G), « dard de serpent, » 
diminutif de mi, mii, « langue; » et il fait 
partie probablement de asto, « 4ne; » de 
lasto, « paille, » et de osto, « feuille. » 
— 2° ( B ) , algunos , como sucede con su 
sin6nimo -ko, lo han empleado como 
aumentativo : quelques -uns, comme il 
arrive avec son synonyme -ko, y ont eu 
recours comme augmentatif. Zubiltotza- 
rrak azpiratuta ezarri eban lurrera, el 
enorme tronco (la cruz) le venci6 y le 
derrib6 por tierra, Vinorme tronc (la croix) 
le vainquit et le renversa par terre. (Pas. 
SantAb-il.) Beste gabean dago zorotziten 

TA DANTZU ARTOAK LURRERA EG1TEN BELARR1- 
bakoStoa MARRA-MARRA, ZELAN ZALDI-MAN- 

doak garagarra : a la otra noche esta 
observando y siente derribando maices 
al animalazo de unica oreja, (y comiendo) 
marra-marra, como los caballos y machos 
la cebada : Vautre nuit il est en train de 
guelter, et il apercoit le gros animal a 
l' unique oreille qui divastait le mats (et 
mangeait) marra-marra, comme les che- 
vaux et les mulets (mangent) Vorge. 

tms-Zdh.Ipuih. xxviii.) = En esta fabula 
igura un jabali a auien antes habian 
cortado una oreja. // s'agit, dans cette 
fable, d'un sanglier auquel on avait aupa- 
ravant coupi une oreille. — 3° (Be), 
sufijo modal que se aglutina a algunos 
adjetivos, suffixe modal que Von agglu- 
tine a quelques adjectifs. Ederto, her- 
mosamente, bellement. (Per. Ab. 128- 
23.) Gaiztoto (B, arc), mal 6 defectuosa- 
mente, mal ou difectueusement. Motelto 
(B?), d6bilmente, faiblement. (Per. Ab. 
'207-11.) Obeto, de un modo mejor, 
mieux. (Per. A b. 70-22.) Ondo, bien, bien. 
(Per. Ab. 170-3.) Polito (Be), linda- 
mente, joliment. TSarto (Be), mal 6 
defectuosamente , mal ou difectueuse- 
ment. Urtento, atrevidamente , hardi- 
ment. (ms-Zab. Ipuih. xv.) Zantarto (B- 
1, ...), defectuosamente, difectueusement. 
= De estas palabras dos, ondo y obeto, 
se usan hasta en G. Parmi ces mots, il 
en est deux, ondo et obeto, qui sont usi- 
tis mime en G. Amodioa berbalduna da 

36 



Digitized by 



Google 



282 



TOBAJA — TOLE 



TA EZ ERRAZTO ISlLlK EUKI DEITEKEANA I el 

amor es hablador y tal que no se le 
puede tener f&cilmente en silencio : 
l'amour est bavard et a tel point, que Von 
ne peut pas facilement le faire taire. 
(Baser, p. i-12.) 

TOBAJA (G-t), toalla, pafio de ma- 
nos : torchon, essuie-mains. (?) 

TOBAR (B-mofi), estalactita, stalac- 
tite, 

TOBERA: 1° (B-a-o), tolva, caja en 
la cual echan el grano en los mohnos, 
para que caiga poco a poco entre la 
muela (piedra corredera) y la solera : 
trimie, grande caisse carrie, fort large 
du haut et itroite du has, ou Von met le 
hie* qui tombe de la peu a peu entre les 
meules du moulin. — 2° (AN-lez,..., BN, 
G, L), serenata y aun cencerrada aue se 
da en algunas aldeas a casados mai ave- 
nidos y & viudos que vuelven a casarse , 
sirinade et mime charivari que Von 
donne dans quelques campagnes a des 
mane's ma I assort is et a des veufs ou des 
veuves qui se remarient. Var. de dobera. 
Tobera jo (AN, G, ...), dar serenata a los 
recien casados, donner une sirinade aux 
nouveaux mariis. — 3° (BN-haz), posma, 
flojo : lourdaud, nonchalant. — 4° (R), 
barquln, fuelle de fragua, soufflet de 
forge. — 5° (B-g) , piedras de cal que se 
hinchan por efecto del agua , pierres a 
chaux qui se dilatent sous Vaction de 
Veau. — 6° (L-ain), alboroto que se 
arma en los templos al fin de los maiti- 
nes de semana santa, bruit que Von fait 
dans Viglise pendant la semaine sainle k 
Vofjice des tinibres. (S. P.) = Por exten- 
si6n ( como sucede con la pal a bra caste- 
liana tinieblas), designa los mismos mai- 
tines de dicha semana. Par extension 
(comme cela se produit avec le mot fran- 
cais tenebres), il disigne les maiines 
mimes de celte semaine. 

Tobera - mustra ( BN-haz , L ) , repre- 
sentaci6n teatral, representation thid- 
trale. 

TOBO (BN-s) : 1° coladera, cubo 
para hacer la colada : cuvier, baquet A 
lessive. = Se forma de la corteza del 
arbol en forma cilindrica. Al barril mo- 
derno parece que no llaman asi, aunque 
debieran. Ce cuvier se fait avec Vicorce 
d'un arbre, en forme de cylindre. II 
parait, malgri toutes les raisons con- 
traires, qu'on ne disigne plus sous ce 
nom le cuvier moderne. — 2° colmena, 
ruche. 

TOIL: 1° (AN, B, G, L), pezsin esca- 
mas, el mas sabroso de los de su espe- 
cie, vulg. tollo : poisson sans icailles, le 
plus savoureux de ceux de son espece. — 
2° (L), grave, pesado : grave, lourd. — 
3° (L-ain), pegajosa, se dice de la tierra: 
collanle, en parlant de la terre. 

Thoila (BN-haz, L-bard) , cubo, anillo, 
agujero por donde se pasa el mango de 
la azada : douille, trou par lequel on 
passe le manche de la biche. (?) 

Toilara : 1° (B-a-deust), lagar, pres- 
soir. — 2° (B-gald), pajar, pailler. 

Thoildu : 1° (L), hacerse perezoso, 
devenir paresseux. Alabainan thoildu 
(edo nagitu) da populu hunen bihotza, 
porque el corazdn de este pueblo se ha 
engrosado, car le coeur de ce peuple s*est 
appesanti. (Duv. Matth. xm-15.) = Las 
pa la bras que estan entre parentesis son 
de la edici6n de Pau. Les mots entre 



parentheses proviennent de Vendition de 
Pau. — 2° (L-ain), quedarse la tierra 
pegajosa y diflcil de ser labrada : itre 
collante et difficile a labourer , en parlant 
de la terre. — 3° (L), apesgar, gravar : 
appesantir, accabler. Gorputz ustelko- 

RRAK THOILTZBN DU ARIMA , el CUCrpO 

corruptible apesga el alma, le corps qui 
se corrompt appesantit Vdme. (Duv. Sap. 
ix-15.) 

TOl£,0 (B-oft, F. Seg.), grupo com- 
pacto de granos, groupe compact de 
grains. BostoiLo : a) (B-oft, F. Seg.) , 
grupo de cinco tantos al juego, groupe 
de cinq points aujeu. — b) (AN, B, G), 
grupo de cinco estrellas , groupe de cinq 
itoues. (De bost-|- toiLo.) 

Toizkik (AN-b, G-and), t6malos, 
hablando a un hombre : prends-les, en 
s'adressant a un homme. (V. To, 2°.) 

Toka: lo (AN, BN, G,L,R, S), tu- 
teando a varones, a diferencia de noka 
tuteando a las hembras : tu toy ant les 
hommes, a la diffirence de noka, qui 
signifie « tu toy ant les femmes ». (V. To, 
2°.) Asi zitzayon errbgeri toka, empez6 i 
tutear al rey, il commenca a parler au 
roi en le tu toy ant. (Hirib.) Adiskidek 

ADISKIDEKIN TOKA MINTZATZEN DITUK ( AN- 

b), los amigos se tutean con los amigos, 
les amis se tuloient avec les amis. — 
2° (Gc), juego de la raya: jeu qui con- 
siste a lancer des billes, des sous, le plus 
pres possible d'un objet place" sur une 
raie. (?) Tokan-ibili, jugar a la raya, 
jouer a la raie. 

Tokabilaso ( BN - aid - gar ) , cuarto 
abuelo 6 padre del tatarabuelo, qua- 
triime aieul ou pere du trisaleul. Aita- 

REN AITA, AITASO J AITASOREN AITA, ARBASO J 
ARBASOREN AITA, OKHILASO J OKH1LASOREN 

aita, tokabilaso (BN-ald-gar) : el padre 
del padre (es) abuelo; el padre del 
abuelo, bisabuelo; el padr£ del bisa- 
buelo, tatarabuelo; el padre del tatara- 
buelo es... el cuarto abuelo : le pere du 
pere (est) grand-pere; le pere de V aieul, 
bisaieul; le pere du bisateul, trisaleul; 
le pere du trisaleul est... le quatrieme 
aieul. 

Toka-bolintSe (?, Lar. Corog. 196) , 
juego de la trompa, Jeu de la toupie. (?) 

TOKARE (R, S-gar), cabestro, 
licou. 

Tokatorreka (B-oft), al marro, juego 
de niftos : aux bar res, jeu d 'en f ants. 

Tokatu ( S ) , dar testeradas 6 topeta- 
zos, donner des coups de tile. 

Toke (B, L), raya (iuego), raie (jeu). 
(??) Tokean ( L-get), al juego de la raya , 
au jeu de la raie. 

Toketorreka (B-mond), Var. de toka- 
torreka. 

TOKI (c), paraje, lugar : parage, lieu, 
endroit. j Tokitara joan da! (AN-lez, 
Gc, ..., L-ain), \ cuan lejos ha ido ! 
qu'il est alii loin ! \ Tokitan dabila ! (L), 
; cuan lejos anda ! ; a buscarlo ! j no lo 
acierta asi como asi ! comme il s'iloignc! 
il est loin de deviner ! j Zelango mutila 

ZU , ARRATOETZARREZ BETERIK DAGOZAN TOKI 

edo gbletan lo egiteko ! { que muchacho 
tu , para dormir en lugares 6 aposentos 
que estan Uenos de enormes ratas ! quel 
garcon tu es, de pouvoir dormir dans 
des endroits ou des chambres remplis de 
rats inormes! (Per. Ab. 69-26.) = Algu- 
nos, en B,.lo usan tambien con la signi- 
ficacidn muy restringida de « pocilga ». 



Quelques- uns, en B, Vemploient igale- 
ment dans la signification tris restreinte 
de « porcherie ». Eztago begiratutea 
baiSo buren TOKiAi, sino no hay mas que 
mirar A sus pocilgas, il n'y a pour cela 
qu'a regarder dans leurs itables. (DUl. 
has. 35-2.) 

Tokil (AN-b), picatroncos (pAjaro), 
pic -vert [oiseau). 

Tokilabilaso (BN, Sal.), tatarabuelo, 
trisaleul. 

TOKILO (BN-ald-am-gar-s), pesado, 
posma : balourd, lourdaud. Eta gure 

GIZONEK EZPAITUTE NAHI BRREPUBLIKAKO 
PRESIDENT, GUTIEN U8TEAN BERE BURUA 
BRAKUTS1KO DUBNIK. EmOZUTE LEHENAGO 
zotz bat; GIZON HIGATU TOKILO BAT I y 

nuestros hombres no quieren por p resi- 
de nte de la republica a nadie que pueda 
mostrarse cuando menos se espera. 
Dadles mas bien un palo, un hombre 
gastado y un posma : et nos hommes ne 
veulent pas pour prisident de la ripu- 
blique quelqu'un aui puisse se montrer 
quand on V attend le moins. Donnez-leur 
plutdt un soliveau, un gdteux et un lour- 
daud. (Eskuald. 26-1-1906.) 

TOKOLO (B-a-o), gordinfldn,you/yhi. 
Var. de totolo. 

TOKOR : i° (B-m), tumor, tumeur. 
AretS orri nai let§e igon leio, tokorrez 
beterik dago-ta i se puede subir facil- 
mente a ese roble, como que esta lleno 
de verrugas : on peut grimper facilement 
a ce chine, il est plein de broussin. — 
2° (B-berff), terron, motte de terre. — 
3° (B-i),Teno grueso, gros morceau de 
hois. 

Tolaka (?), muslo, cuisse. 

TOLARA (B, G-iz), lagar, pressoir. 
Eztago ikusi baino zbinbat tolara tope- 
tan direan et§e zaarretan , no hay mas 
que ver cuantos lagares se encuentran 
en casas antiguas, il n'y a qu'a voir com- 
bien il existe de pressoirs dans les vieilles 
maisons. (Per. Ab. 95-15.) 

Tolau (B-mu), a pilar : empiler, amas- 
ser. { Amaika bidar, zurb lagunak or 

BERA DOAZALA IKUSITA , ESAN DOT I ORREK 
D1RUA TOLAU TA TOLAU BIZI DIRA J NIRE 
SEME A BARRIZ ERRUKI BARK ERALTEN ! 

j cuan tas veces, viendo que tus compa- 
fteros iban por ahi abajo, he dicho : Esos 
viven apilando y apilando dinero; mi 
hijo, en cambio, gastando sin compa- 
sion ! com bien de fois ai-je dit, en voyant 

?ue tes compagnons allaient par la-bas : 
Is vivent amassant et entassant de Var- 
gent; mon fils, au contraire, le dipense 
sans pitii. 

Tolda: 1° (B), toldo : banne, bdche. 
(??) — 2<> (G?), banco de las lanchas, 
Dane des barques. 

Toldatu (BN-gar), entontecerse, s'abi- 
tir. 

Tholde (BN?), toldo (BN-am, S), 
torpe, grosero, ton to : lourdaud, gros- 
sier, sot. Sokarraria, Sotila bada, da 

GOZOGARRI ; THOLDEA BADA , ERDEINAGARRI '. 

el socarron, si es gracioso, es agradable; 
si grosero, fastidioso : un railleur subtil 
donne du plaisir; mais s'il est grossier, il 
est digodtant. (Oih. Prov. 408.) 

Toldotii (BN-am, S), atontarse, hacerse 
pesado : s'abitir, devenir niais. 

TOLE (BN-haz), A discreci6n, cuanto 
se qui era : a discrition, a volonti. Zato 
etSerat, ukanen duzu arnoa tolb : venga 
usted k casa, tendra usted vino k disc re- 



Digitized by 



Google 



TOLEDO-IKO 



TOPA 



283 



cidn : venez chez moi, vous aurez du vin 
tant que vous en voudrez. 

Toledo-iko (B), higo de Toledo, figue 
de Tolede. = Llaman asi a una especie 
de higo grande. On de'signe sous ce nom 
une espece de grosse figue, 

TOLES: 1° (Be, ...), pliegue, dobla- 
dura : pli, pliure. — 2<> (B-m?), doblez, 
insinceridad : detour, aupHciU, subter- 
fuge, ERANTZUN... EGIDAZU ZUZEN TA TOLES 

baga, respondedme rectamente y sin 
dobleces, re'pondez-moi avec droilure el 
sans detours. (Ur. Maiatz. 130-13.) — 
3° (B-d?), hip6crita, hypocrite. 

Tolesbaga (B?, Afi.), ingenuo, sin- 
cero : ingtnu, sincere. Zure gorputzaren 

ARGIA DA ZURE BEGIA. ZURE BEG1A TOLES- 
BAGEA BAD A, GORPUTZ GUZTIA IZANGO DA 

argitsua (B, Ur. Matth. vi-22) : la antor- 
cha de tu cuerpo es tu ojo. Si tu ojo fuere 
sencillo , todo tu cuerpo sera luminoso : 
votre ceil est la lanipe de votre corps ; si 
votre ceil est simple, tout votre corps sera 
lumineux. 

Tolesgabe (G), sencillo, ingenuo : 
simple, inginu. Andi egin ziranean, Esau 
irten zan mutil eiztari trebea eta neka- 
zaria : baiSa Jakob, mutil tolesgabea, 
bizi oi zan ktSoletan : los cuales habiendo 
crecido, se hizo Esau varon diestro en 
la caza, y hombre del campo ; mas 
Jacob, var6n sencillo, habitaba en tien- 
das : devenus grands, ^saii 6taiC habile 
a la chasse et tou fours dans les champs, 
et Jacob, simple et doux, habitait sous la 
tente. (Ur. Gen. xxv-27.) 

Toleskor, flexible, flexible. (Aft. ms.) 

Tolestasun (B-d), doblez, hipocresia : 
dupliciU, hypocrisie. 

Tolestu (B, G) : 1° doblar, plegar : 
doubler, plier. Batuten da zurdazko eun 
tolestu baten (B, Dtil. bas. 104-2), se 
envuelve en un tejido de cerda doble, on 
Venveloppe dans un tissu de crin serri. 
— 2° doble, no sincero : double, faux, 
fourbe, Gorroto deutsee ta madarikatu- 
ten ditu Jaungoikoak biotz tolestuak 
(B, Konf. 2«-213-7), Dios odia a los que 
tienen el coraz6n doble y les maldice , 
Dieu n'aime pas ceux qui ont le cceur 
faux et il les maudit. 

Tolestura (B) : 1° dobladura, pli. — 
2° doblez , falta de sinceridad : dupliciU 
ou fourberie, manque de sincirite". Bai 

TA DlffOT TOLESTURA BAGA, si y lo dlgO 

sin doblez, oui etje le dis sans fourberie. 
(Konf. 2a-6-l6.) 

Tolet: 1° ( B-a-beg-gald-o , ..., G, L- 
ain), espiga que atraviesa la lanza del 
carro y sirve para fijar el yugo, cheville 
qui traverse le timon de la, charrette a 
I'extrtmitd el qui sert A fixer le joug. — 
2° (B, G), escalmo, estaca a la que se 
fija el remo en las lanchas : tolet, che- 
ville de bois ou de fer sur lequel on fixe 
la rame dans une embarcation. (D. fr. 
tolet.) — 3° (?), citola de molino, claquet 
de moulin. 

Toletiko (B-a-bas-gald), clase de 
higo de tamafto bastante crecido, espece 
de grosse figue. Var. de Toledo -iko. 

Tolet-tSaplata (B-l), chumacera, pie- 
zas de raadera que se fijan en el borde 
de las lanchas para meter en ellas los 
escalmos, vulg. tolctera : toletiere, piece 
de bois place' e sur les plats-bo rds de V em- 
barcation et servant k recevoir les tolets. 

Tolez (B), doblez, fourberie. Var. de 

TOLES (2°). KoNFESlNOIA IZAN BEAR DA TOLEZ 



eta atSakia baga , la confesi6n debe ser 
sin doblez ni excusa, la confession doit 
itre sans fourberie ni excuse. (Ast. Urt. 
1-208-29.) 

Toleztu (B-ar-ofi?), plegar, plier. 

Tolosan, blanca, moneda antigua de 
vell6n que tenia el valor de un medio 
maravedi : double, ancienne monnaie de 
billon qui valait deux deniers ou la 
sixieme partie d f un sou. (S. P.) Tolo- 
sanka biltzkn da sosa, a blancas se hace 
el dinero, double a double on amasse de 
V argent. 

Tolot : 1° (?), citola de molino, cla- 
quet de moulin. Var. de tolet (3°). — 
2° (AN-b), batueco, podrido (huevo), 
pourri (ceuf). Arroltze tolot ori, ese 
huevo podrido, cet ceuf pourri. 

Tolotatu (AN-b), pudrirse (un huevo), 
se pourrir ( un ceuf). 

Toloz (B-m) : 1° pliegue, dobladura : 
pli, pliure. — 2° doblez de caracter, hipo- 
cresia : duplicity, hypocrisie, fourbe- 
rie. 

Tolozadura (B-g) : 1° pliegue, dobla- 
dura : pli, pliure. — 2° doblez de carac- 
ter, fourberie ou duplicity de carac- 
tere. 

Toloztatu (Gc, ...), toloztu ( B-g-i-1- 
m-mond), plegar, plier. 

Toloztura (B-m, G), tolozura (B,...), 
pliegue, pli. 

THOLS (S-gar), ardiente, ardent. 
(?) Elkiii thols, sol ardiente, soleil 
ardent. 

THOLU (BN-am), pesado, para an- 
dar : pataud, lourd a marcher. 

THOMtt (S), parte delantera de un 
zueco, que cubre el empeine : bride, par- 
tie de devanl du sabot, qui recouvre le 
cou-de-pied. 

Thona (S), la mancha, la tache. Ikhus- 
tbn badu thona eztela bbrhatu, si viere 
que ella (la mancha) no se ha extendido, 
s'il voit qu'elle (la tache) n'a pas aug- 
ments. (Duv. Lev. xin-53.) 

Tonatu (R), calumniar, calomnier. 

Tonbero (L-ain), narria, trineo rus- 
tico, traineau ruslique. (D. fr. tombe- 
reau ?.) 

TONGAU (B-m-mu), plegar, plier. 

Tonpor (B-i), colmado, comble. 

TONTlLO (BN-s) , carret6n , pequeno 
carrito en que aprenden a andar los 
nifios : chariot, petit char roulant dans 
lequel on apprend a marcher aux en- 
fants. 

TONTO (c, ...), estupido, torpe, 
tonto : stupide, maladroit, sot, niais. (D. 
lat. atonitus ?. ) I Tontoak zer daki egi- 

TEN ? ONTSA EGINARBN DESEGITEN .* £ que 

sabe hacer el tonto ? deshacer lo bien 
hecho : que sait /aire le niais ? il sait 
dtfaire ce qui est bien fait. (Oih. Prov. 
446.) 

Tontogorri (BN-am), torta pascual, 
p&t4 ou tourte de Paques. 

Tontoilo (B-o), chich6n, bosse a la 

me. 

Tontokeria ( c , . . .) , tonteria , estupi- 
dez : sottise, stupid i(6. 

Tontoki (c, ...), tontamente, sottement. 

TONTOR : 1° (B, G), prominencia, 
cumbre : protminence , sommel. Urak 

BERB1Z BAZIJOAZEN ETA GUTS1TZEN Z1HAN 
AMARGARREN ILERAINO J ZEREN AMARGARREN 
iLBAN , llAREN LENENGO EGUNEAN , AGERTU 
ZIRAN MBNDIEN TONTORRAK '. y las aguas 

fueron menguando hasta el d6cimo mes : 



porque en el decimo mes , el primer dia 
del mes aparecieron las cumbres de los 
montes : cependant les eaux allaient tou- 
jours dtcroissant jusqu'au dixiememois; 
le premier du mois, les sommets des mon- 
tagnes parurent. (Ur. Gen. vm-5.) Bera 
tontorrak, bete arroak : abajo, cumbres ; 
llenaos, barrancos : sommets, abaissez- 
vous; ravins, comblez-vous. (Ar. Cane, 
bas. III-314.) — 2°(B, ms-OtS, G-etS), 
penacho de aves, huppe des oiseaux. — 
3° (G), cresta del gallo, cr4te du coq. — 
4° (Gc, ...), hinchaz6n, enflure. — 5° (AN- 
oy), flor del maiz, fleur du mats. — 
6° (B-l,G-aya-t), colmado : comble, plein. 

KoiLARAKADA BI, TONTOR, BOTA DEUTSADAZ 

kafbari ta EziN gozotu (B) I he echado 
al cafe dos cucharadas colmadas, y no lo 
he podido endulzar :j'ai mis dans le caf6 
deux pleines cuilleres, sans pouvoir 
Vadoucir. Tontorka dago (G-aya-t), esta 
colmado, il est comble. — 7° (AN, B, G, 
L), pinaculo, pinacle. Orduan eraman 

ZUEN JeRUSALENERA ETA EZARRI ZUEN TBN- 

ploarbn tontorrean, y le llev6 a Jerusa- 
Un y le puso sobre la almena del tem- 
plo, il le conduisit a Jerusalem el leplaca 
sur le pinacle du temple. — 8° (B-a-i-m- 
mond, G), tumor, tumeur. — 9° (B-a-ang- 
el, BN, G-zeg), chich6n, bosse a la Ute. 
Ardura geiago emoten deuste beso ate- 
beak ta buruko mallatu , tontor ta 
epaiak : mas cuidado exigen de mi parte 
el brazo dislocado y la a boll a dura , chi- 
ch6n y cortadura de la cabeza : mats 
le bras disloqui, V enflure, la bosse et 
une coupure a la tile exigent plus de 
soins de ma part. (Per. Ab. 77-7.) — 
10° (AN ?), corcovado, bossu. — Ho (G- 
and), orgullo, orgueil. 

Tontorriko (BN-baig, S), remoquete, 
pufletazo en la espalda: bourrade, coup 
de poing dans le dos. 

Tontorro (L), cima, cime. Musdb bele 

ZEGOEN HAR1TZ-TONTORROAN, el Sefior 

cuervo estaba en la copa del roble, mon- 
sieur le corbeau 6tait au sommet du 
ch4ne. (Goyh. Aleg. 1-8.) 

Tontosko (AN-b), tontuelo, bSta. 

Tontotasun (c,...), tonteria, calidad 
de tonto : sottise, quality de sot. 

Tonto tu ( c , . . .) , entontecerse , deve- 
nir sot. 

Topa : 1° (AN-goiz?, Be), encontrar, 
topar : rencontrer , trouver. (?) = Como 
se adverti6 al hablar del sufijo -du, mu- 
chos verbos procedentes de otras len- 
guas han transformado su terminaci6n 
-atu 6 -adu en -au y -a. A los verbos de 
que alii se habla puede agregarse este 
que ha sufrido la misma metam6rfosis : 
topatu, topadu, topau, topa. Comme il 
a 616 dit en parlant du suffixe -du, un 
grand nombre des verbes provenant des 
autres langues ont transform^ leur ter- 
minaison -atu ou -adu en -au et -a. On 
peut aj outer a ces verbes celui-ci, qui 
a subi la m£me mHamorphose : topatu , 
topadu, topau, topa. Egia da nunnai 
topetan dabela bazkari ta aparia , es 
verdad que en todas partes encuentra 
co mi da y cena, il est vrai qu'il trouve 
partout diner ct souper. (Per. Ab. 45- 
22.) — 2° (S), brindo : brinde, toast. 

CzKALDUNEN ERREGE HON JaUN OtSoAREN 

osagarrjari topa : brindo a la salud del 
buen rey de los Vascos, sefior Ochoa : 
je bois a la santi du bon roi des Basques, 
sire Ochoa. (Ziber. 95-4.) 



Digitized by 



Google 



284 



TOPAKA — TORRO-TORROKA 



Topaka (S-bark), a topes, a coups de 

me. 

Topakari (B-l), topasari (Be,...), 
remuneraci6n por hallazgo, gratification 
que Von donne pour une trouvaille. 

Topatu (AN, Gc), topau (B, ...), 
topausari (B-t5), Var. de top a (1°). 

TOPE : 1° (c, ...), testerada, topetazo: 
coup de tete, coup donne" avec la tete. — 
2° (L-ain), brindo, toast ou brinde. Var. 
de topa (2°). 

Tope egin (B-m), tropezar : butter, 
heurter. 

Topeka (B, G) : 4° k topes, a coups de 
tite. — 2° lucha de carneros 6 de toros, 
bueyes 6 vacas : lutte de beliers, de tau- 
reaux, de bceufs ou de vaches. Ari-topeka 

EDBRRAGORIK EZTOGU BA SEKULA IKUSI , 

pues jamAs hemos visto lucha mks her- 
mosa de carneros, car nous n'avons 
jamais vu une si belle lutte de be'liers. 

Topekari (B-l), recompensa de ha- 
llazgo, recompense donnte pour une trou- 
vaille. Var. de topakari. 

Topez egin (B): 1° encontrarse de 
manos k boca, se trouver nez a nez. — 
2° chocar, heurter. 

Topez top (BN-ald), topez tope 
(B, G), choque, heurt ou choc. 

TOPIbA (Be), marmita, marmite. 

TOPISUK GALDARBARl I IPUR-BALTZ I (dijo) 

la marmita al caldero : Culinegra : la 
marmite (dit) au chaudron : Cul-noir. 
(Per. Ab. 123-7.) 

Topinkl (B-m-mond), cobre, cuivre. 

TOPlSO ( B-a-mond-o-t§ ) , patudo , 
ganado de pierna gruesa con imperfec- 
ci6n en las patas : pattu, animal domes- 
tique a grosses pattes mat conformtes. 
= Se aplica tambi£n a* las personas. 
S' applique tgalement aux personnes. 

Topo (G-and), encontrarse en un 
camino, se rencontrer en chemin. Topo 
egin (AN-goiz, G), encontrar, rencon- 
trer. 

Topoil (BN-ald), topoino (B-i). (V. 
Topino.) 

TOPOLO (BN-s, R), gordinfl6n, 
rechoncho : obese, bouffi. 

Toporriko (R-uzt), regordete, cour- 
taud. 

Toporro ( BN-ald-s ) , animal mal for- 
mado, animal mal con forme. (V. To- 
pino.) 

Topos (L-ain), abotagado, inflado : 
bouffi, enfie. 

Topoz-topo : 1° (Gc,...), impensada- 
mente, de manos k boca (encontrarse) : 
inopinkment, nez a nez (se rencontrer). 
Otsoak, zijoala bein mendia gora, topoz 
topo arkitu zuen artzanora : en cierta 
ocasi6n , yendo el lobo montafia arriba , 
encontro de manos k boca al mastin : une 
certaine fois, le loup en grimpant la 
montagne se trouva tout a coup devant 
un m&tin. (Itur. Cane. bas. IU-67-5.) 
— 2° (G), encuentro, choque : rencontre, 
choc. Lenoabiziko topoz topoan, en el 
primer encuentro, a la premiere ren- 
contre. (Izt. Cond. 357-28.) 

-Tor- (AN, B, G, L), radical del verbo 
conjugable^ etorri, « venir : » radical 
du verbe conjugable etorri, « venir. » 
Nator, vengo,ye viens. Nentorren, yo 
venia, je venais. = Pierde generalmente 
la r en su choque con el suOjo verbal -z. 
// perd ordinairement /'r en se heurtant 
avec le suffixe verbal -z. Datozela , que 
vengan, qu'ils viennent. (Per. Ab. 153- 



18.) Gatoz, venimos, nous venons. (Ur. 
Matth. n-2.) = En B-ot§ se cambia en 
-dor en la forma verbal nendorren, « yo 
venia. » Generalmente es invariable esta 
t k pesar de la influencia de la reso- 
nante n. En B-otS il se change en -dor 
dans la forme verbale nendorren , « je 
venais. » Ce t est gtntralement inva- 
riable, malgre V influence de la consonne 
risonnante n. 

TORAJA (G-ber), toalla, pano de 
manos, essuie-mains. (?) Var. de tobaja. 

TORAPIL (B-mond-ot§), nudo, 
noeud. 

TordantSa ( AN - b ) , calandria : ca- 
landre, grosse alouette. Atzo gure aitak 
il tie tiro batez zazpi tordantsa, ayer 
mi padre mat6 de un tiro siete calan- 
drias, hier mon pere tua six calandres 
d'un coup de fusil. 

Tori (AN-b, Gc), tome, tenga : prenez, 
tenez. Tori, aita, esan zion, naiz neronek 
ez erre : tome, padre, le dijo, aunque yo 
no fume : prenez, ptre, lui dit-il, bien que 
je ne fume pas. (Pach. 6-13.) = jVen- 
dra de to , « toma , » y ori , « eso ? » Ce 
mot viendrait-il de to, « prends, » et de 
ori , « cela ? » 

Toriko (BN-s), careta, charrette a 
bras. 

Torkor ( AN - b ) , condescendiente , 
amable : condescendant, aimable. 

TorlantSa (BN-s), especie de moli- 
nete pendiente de un estrovo, del cual 
se sirven los pastores para retorcer la 
lana : petit morceau de bois, suspendu a 
un anneau , que les bergers emploient 
pour tordre la laine. 

TORMU (BN-s, R), terr6n, motte de 
terre. 

Tornadura (L-ain), techo, toil. (?) 

TORNU : 1° (B-m), cuje, palo largo 
y delgado que sirve para tendedero 
de ropa y derribar castanas : gaule ou 
perche, long bdton sur lequel on extend la 
lessive et qui serl egalement a abattre les 
ch&taignes. — 2° (c, ...), torno, tour. (??) 

INDIETAKO HERRI BATZUETAN ETZBN BATERE 

BERE gorphutzaz balia ahal zitekeybnik 

ESKEAN IBILTZEN; ITSUEK ERE, TORNUAN 
EDO ARRODAN BEDERE , IIARI BEHAR ZUTEN I 

en ciertos pueblos de las Indias no men- 
digaba nadie que pudiese valerse de su 
cuerpo ; aun los ciegos, siquiera fuese en 
el torno 6 en la rueda , tenian que ocu- 
parse : dans certaines contrdes des Indes, 
per sonne ne mendiait qui pdt se servir de 
son corps; mime les aveugles, ne fUt-ce 
qu'au tour ou a la roue, devaient s'oc- 
cuper. (Ax. 3a-13-4.) — 3° (BN-luz), 
turno, viaje, ida y vuelta : tournte, voyage, 
alter et retour. — 4° (BN-luz), carga que 
se lleva en un turno, charge que Von 
porte dans un tour. (?) 

-Toro ( G ) , sufijo compuesto de los 
modales -to y -ro, suffixe compost des 
suffixes modaux -to et -ro. = Es de muy 
poco uso, y no se* si se oye mas que en 
la palabra del ejemplo. II est Ires peu 
usite, et je crois mime qu r on ne le ren- 
contre que dans le mot de cet exemple : 

MOISESEN BIOTZ GOSOA OSOTORO LAZTU 

zuen, (aquel suceso) amarg6 entera- 
mente el dulce corazon de Moists, (eel 
6v6nemenl) aigrit complHement le doux 
coeur de Molse. (Lard. Test. 106-30.) 
ThoroSatu, envolver, envelopper. Eta 

GORPUTZA HARTURIK JOSEPEK, MIHISE §URI 

batez thoroSatu zuen i y tomando Jos6 



el cuerpo, le envolvid en una sabana 
limpia : et Joseph, ay ant pris le corps, 
Venveloppa dans un linceut blanc. (Har. 
Matth. xxvn-59.) 
Thorra (BN, L, S), indet. de tho- 

RRATU. BfifORRA, UKHONDOAZ BAIZIK EZ 

thorra : orzuelo , no le toques mas que 
con el codo : orgelet, ne le touche qu'avec 
le coude. (Alman. Eskuald. 4906.) 

Torran (B-g), jugar k nueces, colo- 
cando un montoncito de cuatro y echando 
otro con intenci6n de derribarlo : jouer 
aux noix, en en placant quatre en un 
petit tas et en en lancant une autre dans 
le but de le renverser. 

Torratu: 1° (BN-s, R-uzt), tostarse : 
se torre fier, se griller. (?) — 2° Tho- 
rratu (BN-ald-ka, L, S),limpiar, frotar: 
nettoyer, frictionner. Toki batzuetan 

THORRATZEN DITUZTE BIZKARREAN ETA SAHE- 

tsean lasto-putzuka batekin, en algu- 
nos parajes les acarician en la espalda y 
en los costados con un manojo de paja, 
dans quelques endroits on leur frotte le 
dos et les flancs avec un bouchon de 
paille. (Duv. Labor. 111-25.) 

Torre (B, BN-s, G,R),thorre (S) : 
l°torre, tour. (??) = Por lo menos en B, 
se us6 mucho esta palabra en otros tiem- 
pos para indicar viviendas de nobles. Su 
variante dorre ( BN , L ) no disminuye la 
grandisima probabilidad de que sea 
palabra extrana. Autrefois on employ ait 
friquemment ce mot, du moins en B, pour 
designer les habitations des nobles. Sa 
variante dorre (BN, L) ne diminue pas 
la grande probability que e'est un terme 
etranger. Lai5)o-torreak ( B-a-m-o-ofi ) : 
nubarrones sueltos como de tronada, 
lit. : torres de niebla : gros nuages iso- 
Us et orageux, lit. : tours de brouillard. 
Kanpantorre (B-g-1-mond, G-and) : cam- 
panario , lit. : torre de campanas : do- 
cher, lit. : tour de cloches. — 2° (B, G), 
marro, juego de niftos : barres, jeu d'en- 
fants. Torrean (G-zeg), torre- torreka 
(B-ub), al marro, aux barres. 

TorretSori : i° (B-l), fforridn, lit.: 
p&jaro de torre : moineau , lit. : oiseau de 
tour. — 2° (B-ar) , vencejo, martinet. 

Torri (AN-b-ulz), venir, avenirse : 
venir, acquiescer. Var. de etorri. 

TorrintSa (R), Var. de torlantSa. 

TORROIL : lo (L), fofo, hinchado : 
en fie" , g on fie. Ogi hautena da gogor, 

BILDUA, PH1SU, ONGI BETHEA , HANPATUA 

edo torroil i el trigo mas selecto es duro, 
compacto, pesado, bien lleno, fofo 6 
hinchado : le meilleur bl6 est dur, com- 
pact, lourd, bien plein, enfle ou gonfie. 
(Duv. Labor. 29 -14. J — 2° (S), obeso, 
gordinfl6n : obese, bouffi. Kabale to- 
rroil (Sc) , animal mal formado , animal 
mal conform^. — 3° (S), residuos de 
lefia, fruta, etc., que arrastran las aguas : 
4paves, debris de bois, de fruits, etc., que 
les eaux enlratnent. 

TORROILO (B-zig), collar de ganado, 
collier du bitail. 

Thorroka (BN, L, S), frotando, frot- 
tant. 

Torroketan (?), al marro, aux barres. 
(V. Torre, 2o.) 

Torrontesa ( B ) , una clase de uva de 
granos muy negros, espece de raisin a 
grains trts noirs. (V. Mats.) 

Torroskatu (BN-gar), frotar, frot- 
ter. 

Torro-torroka (B-a-o), al burro, 



Digitized by 



Google 



TORTA — TOTOLO 



285 



cierto juego de ninos : a saute- mouton , 
certain jeu d* en f ants. 

TORTA : 1° (BNc), podrido, se dice 
del huevo : pourri, se dit de Vceuf. 
Arroltze torta ori , ese huevo podrido, 
cet ceuf pourri. — 2° (AN-ond), cal de 
estalactitas , calcite ou calcaire des sta- 
lactites. 

Tortailatu (R), raj arse una campana, 
perdiendo en sonoridad : se filer , en 
parlant d'une cloche qui a perdu de sa 
sonoriti. 

TORTIKA : 1° (B-i), membrana inte- 
rior de la castafia y de la nuez fresca , 
membrane intirieure de la ch&taigne et de 
la noix fraiche. — 2° (B-a-m-mond-o, G), 
suciedad que se adhiere al que ordena 
la vaca , sateti produite en tirant la vache. 
— 3° (B-mond), cualquier suciedad, 
saleti quelconque. — 4° (AN-b, B-gald, G- 
and, L-ain), tanino, substancia astrin- 
gente contenida principalmente en las 
cortezas de algunos arboles, como la 
encina y el olmo : tanin, substance aslrin- 
gente contenue principalement dans Vi- 
corce de certains arbres, comme le chine 
et Vormeau. — 5° (AN-lez, Be, ..., Gc), 
costra que dejan algunas enfermedades 
en la piel, mugre de la ropa : cro&le que 
laissent quelques maladies sur la peau, 
crasse du vitement. 

Tortikatu (AN-b, G-and), estrefiirse el 
ganado , por baber comido hojas u cor- 
tezas que tienen tanino : se constiper ( le 
bitail), pour avoir mange" des feuilles 
astringentes ou des icorces renfermant 
du tanin. 

Tortikau : lo (B-m), hacerse la tierra 
dura por los hielos y las nieves : se dur- 
cir (la terre), par suite des gelies et des 
neiges. — 2° (B-m ?), apelmazar, prensar : 
presser, comprimer. 

TORTIKO (Lc), chiste : saillie, bon 
mot. 

TortitS (S. P.), Var. de tortotS. 

TORTO : 1° ( B-i-m-mond-ofl ) , capu- 
llo de la flor, bouton de fleur. — 2° (B- 
mond-ofi ) , grupo compacto de raices de 
plantas , ae ramaje : chevelure ou racines 
d'une plante, bouquet de feuillage. 

TORTOI (B-mu), cuerda que aprieta 
6 afloja el armaz6n de la sierra, corde 
qui serre ou ditend le b&ti de la scie. 

TORTOKI (G-iz), turbina, turbine. 

Tortol(G-etS), podrido (huevo), pourri 
{ceuf). 

TORTOLES (B-mond), taba, huese- 
cillo de cordero : astragale, osselet de 
mouton. 

Tortolo (B-ofi?, F. Seg.), bobalic6n : 
dadais, niais. 

Tortolo (B-berg), t6rtola, tourterelle, 
« turtur auritus. » (?) 

TortoloS (G-zumar), tortolozka (B- 
m ) , taba , huesecillo de carnero : astra- 
gale, osselet de mouton. 

TortotS (L-zib,...), alcornoque, chine- 
li&ge. 

TortSa : 1° (BN-gar), carambano, 
pendeloque ou chandelle de glace. — 
2° (AN-b-lez), el hach6n de cera, le 
cierge. (D. fr. torche.) 

TortSo (S, Catech. 141-23), vela, can- 
dela : bougie, chandelle. 

Tortzel (B-a), huso de hilanderas, 
fuseau de file use. 

ToSa : 1° (B, G), bolsa de cuero ado- 
bado, bourse de cuir tanni. — 2° (B- 
aram), area para contener granos, coffre 



a grains. — 3° (c), tabaquera de cuero; 
hoy hasta la de hoja de lata se llama asi : 
blague a t abac, petit sac de poche en cuir; 
on disigne igalement ainsi la blague en 
fer-blanc. To§a bete bblar eztut aski 
egunean (AN-b), no tengo bastante al 
dia con una tabaquera llena de tabaco, 
une tabaliere pleine ne me suffit pas par 
jour. Aitonak atera zuan praketako 
boltsikotik bere to§a, el abuelo sac6 
del bolsillo del pantalon su tabaquera, 
le grand -pere lira de la poche de son 
pantalon sa blague a tabac. (Pach. 5-9.) 

ThoSa (S, Chan, ms), choza, chau- 
miere. (??) 

TOSETA (BN-s, R), trigo chamorro, 
bli sans barbes. (D. fr. tousellel.) 

TOSKA (c,...), caolin, arcilla blanca 
muy pura que se emplea en la fabrica- 
ci6n de la porcelana : kaolin, aroile 
blanche tres pure qui enlre dans la fabri- 
cation de la porcelaine. Thoska bdo lur 
Suriarekin, con el caolin 6 tierra blanca, 
avec le kaolin ou terre blanche. (Duv. 
Labor. 15-19.) = En B-a llaman asl la 
cal de eslalactitas. En B-a on donne ce 
nom au calcaire des stalactites. 

TOSKO (B-mu), toskor (B-i), zoquete, 
tarugo : btichette, bout de bois. Egur- 
toskotsuak bide- zokondotsuetan ikus- 
ten dotazanean, barruak eztakit zelango 
poza artuten dostan : cuando veo en los 
rinconcitos de los caminos pequenos 
tarugos de lefia, el coraz6n siente un 
consuelo que no se c6mo expresar : 
quand je vois dans les petits recoins des 
chemins de petits bouts de bois, mon 
cceur iprouve une consolation inexpri- 
mable. 

TOSTA : 4° (R), diversi6n, diversion. 
— 2° (Be, Gc) , banco de la lancha , banc 
de la barque. = Nombres de bancos 
de proa a popa... Noms des bancs de la 
proue a la poupe : — a) Aurre (B-l) , au- 
rretosta (B, G). — b) Kontraila (B- 
ond), kontraurre(B-1, G-don). — c) Kon- 
traburu (B-l), ospital (B-b). — d) Es- 

PALDA (B, G), ESPALDAKO (B-b). e) KON- 

TRESPALDA (B, G). f) SaLDOKI (B-l), 

SAGALTOKI (B-Ond), ERDI (G-don) , ERDIKO 

(B-b). — g) Tanbulet (Be, G). — h) Ber- 

NIEL (B-l-Ond), BERRIEL (B-b), DRISAERA 

(G-don). — i) Masteta (B-d). — j) Tresko 
(B-l), treintoki (B-ond, G-don), trei- 
leku (B-ond). — k) Ankako tostarte 

(B-Ond), KONTRAMASTA (B-b), KONTRAPOPA 

(B-l). 

Tostakatu (R), recrearse, s'amuser. 

Tostan (R), diversi6n, divertissement 
ou ricriation. 

Tostarte (B-l), huecos entre los ban- 
cos de las hanchas, vulg. bancada : 
entre -bancs, vides entre les bancs des 
barques. 

Tostatu (G), juguetear, fol&trer. 

TOSTOI (B-a-o), antigua moneda 
triangular de oro, valia veinte duros : 
ancienne monnaie triangulaire d'or, qui 
valait cent francs. 

Tot (B-ofi, F. Seg.), acci6n de meter 
nueces 6 huesos de fruta en un boche, 
action de mettre des noix ou des noyaux 
de fruits dans la poquetle. Tot egin, 
meter en el boche, mettre dans la po- 
quette. 

TOTAL: 1° (BNc, Lc, R, Sc),com- 
pletamente negligente, tout i fait negli- 
gent. — 2° (BN-am), espantoso, hablando 
del tiempo : ipouvantable , ajfreux, en 



parlant du temps. — 3° (ANc,...), inerme, 
exhausto de fuerzas : disarmi, sans de- 
fense. — 4° (AN,...), frivolo, frivole. 

EGITEN DITUEN ZAPATAK BEZAIN TOTA1.A DA 

zapataile ori (AN-b), ese zapatero es 
tan frivolo como los zapatos que hace, 
ce cordonnier est aussi liger que les sou- 
tiers quHl fait. (?) 

Totala : 1° (BN-haz), palabra que se 
emplea para dar fuerza a una palabra 
despectiva, mot usitipour re n forcer V ex- 
pression d f un adjeclif pejoratif. (??) Alfe- 
rra totala, zikina totala i totaJmcnte 
perezoso , excesivamente sucio : excessi- 
vement paresseux , excessivement sale. — 
2° es la misma palabra total, seguida del 
articulo en cada una de sus cuatro acep- 
ciones : c y est le mime mot que total, 
suivi de Varticle dans chacune de ses 
quatre acceptions. 

Totalkeria : 1° (L-ain, ...), abandono, 
desidia : abandon, incur ie. Ondikozko 

TOTALKERIA BATEK AZPIAN GAUZKITZA I TO- 
TALKERIA ETSEKO JAUNETAN, TOTALKERIA 

HBRRiKO buruzagietan : una lastimosa 
desidia nos tiene (dominados ; desidia en 
los propietarios , desidia en las autorida- 
des del pueblo : une regrettable incurie 
nous domine : incurie parmi les proprii- 
taires, incurie parmi les autoritis du 
pays, r Duv. Labor. 151-35.) — 2° (AN- 
bj, deDilidad, poca consistencia : fai- 
blesse, manque de fermeti. Gizon tota- 

LAK TOTALKERIA PRANKO EGINEN DU , el 

hombre inutil cometera muchas frivoli- 
dades, Vhomme inutile commettra beau- 
coup de frivolitis. 

Totarras ( BN - s ) , completamente 
negligente, tout a fait insouciant. (?) 

TOTEL (AN-lez, BN-s, Gc),tarta- 
mudo, begue. Ori, totela izan ezpalitz, 

EZKINUEN GAUR IKUSIKO ITZAI J EZTAGO BIL- 
DURRIK : ZERBAIT IZANGO ZAN ORI ERE, 

jjORREN burua!! (G) : si ese no hubiera 
sido tartamudo, no le hubieramos visto 
hoy de boyero; no hay cuidado : algo 
habria sido tambi£n ese, \\qu6 cabeza 
tiene I! s'il n'avait pas Hi begue, nous ne 
Vaurions pas vu aujourd'hui comme bou- 
vier, bien stir : il serait devenu quelque 
chose aussi lui, il en a une tile! 

TOTIL, bella, hablando de una mujer : 
belle, en parlant d'une femme. (S. P.) 

TOTO : 1° (B-tS), convite que se da 
al que ha recogido 6 maderos 6 corderos 
despu£s de un incendio u otra desgra- 
cia, como tambi£n a los que han ayu- 
dado a acarrear abonos, lena : repas 
qu'on offre a celui qui a sauvi du bois 
ou des bites d f un incendie ou autre catas- 
trophe, de mime que le repas que Von 
offre a ceux qui ont aidi a charroyer du 
fumier ou du bois. — 2° (AN-b, Be, Gc), 
perro : toutou, chien. (Voc. puer.) — 
3° (B-i), cachorro, perro jovencito : tou- 
tou, chien tresjeune. — 4° (Sc), sentarse, 
s'asseoir. Toto zite, si^ntese usted, 
asseyez-vous. — 5° (B-tS), la acci6n de 
no llegar la bola al madero tendido 
detras de los bolos : faction de ne pas 
arriver jusqu f au piquet placi derriere les 
quilles, en parlant de la boule. 

Toto egin (B-tS), no poder mas, hacer 
quiebra : n'en pouvoir mais, faire fail- 
lite. 

TOTOLO : 1° (Be, BN-s, Gc, R, S), 
gordinfl6n, joufflu. — 2° (B-ofi, F. Seg.), 
poco despejado, bobalic6n : niais, ni- 
gaud. 



Digitized by 



Google 



286 



TOTOLOTE — TRAKA 



Totolote (B-tS), Var. de totolo (1°). 

Toton ( B-a-g-1-m ) , no Uegar una bola 
a su fin : ne pas ar river au but, en par- 
lanl d'une boule. Var. de toto (5°). 
Toton egin (B,...) : no poder m6s, hacer 
quiebra : n'en pouvoir plus, s'arrHer, 
faire faillite. 

TOTOR (B-d-i), tumor, tumeur. 

Totoriko (AN-b-est),totorizko (BN-s), 
encuchillas, a croupetons. 

Totorroketan (B), al marro, aux 
bar res. 

TOTOS (BN-am), bartola, molicie : 
indolence, mollesse. Hon ziztb bbthi toto- 
sean, ahi estais siempre a la bartola, 
vous ites Ik toujour* dans la mol- 
lesse. 

TotSa (B,...), tabaquera, blague h 
tabac. Var. de to§a (3°). 

TotSada (R-bid), golpe en la nuca 
para ma tar un buey, coup assini sur la 
nuque du boeuf pour Vassommer. 

TotSi-totSi (BN-haz), poco a poco, a 
paso corto : tout doucettement, a petits 
pas. 

TOTSO ( S ) , asientp , siege. Berb to- 
tsotik ezin ioi , no poderse mover de su 
asiento , ne pas pouvoir bouger de son 
siege. 

TOTSO : 1° (B-a-m, G, Lar. Corog. 
66), una de las dos mitades en que se 
divide la goa 6 masa de hierro fundido , 
une des deux moitiis en lesquelles on 
divise la gueuse. = La que lleva con- 
sigo un pedazo que luego le sirve de 
mango (el atal) se llama tSongot; y la 
que no lo lleva, totSo. Moguel (Per. Ab. 
135-21 ) trae la variante totSu. Celle qui 
porte un morceau qui lui servira ensuite 
de manche (/'atal) s'appelle tSongot; et 
celle qui en est dipourvue, totSo. Moguel 
(Per. Ab. 135-21) donne la variante 
totSu. — 2© (B-mond), tozudo, persona 
cerrada de mollera, aferrada & su opi- 
ni6n : Utu , opinidtre, personne entitle, 
inibranlable dans son opinion. — 3° (B- 
m , BN - am , S ) , gordinil6n , joufflu. To- 
t§oa BAiffo lodiago dago (B-m), est& mas 
gordo que la goa, il est plus gros que la 
gueuse. — 4° estupido, stupide. (S. P.) 



Totza (S), totzak (S), thotzik (L), 
totzik (G), tomalos, tu Hiombre) : 
prends- les, toi (homme). Totza, hik 



HAMARREKOAK , NIK TANTOAK '. toma tU las 

decenas, yo los tantos : prends, toi, 
les dizaines ; moi les points. (Ziber. 112- 
5.) Totzik bada, har itzak hbure zapaten 

DIRUAK ETA UZTAK NIRI BAKE A t toma , 

pues, toma los dineros de tus zapatos y 
dejame en paz : prends, prends done 
Vargent de tes souliers, et laisse-moi tran- 
quille. (Ax. 3»-328-7.) 

TOU-TOU (AN-b), llamamiento a las 
vacas, appel aux vaches. 

Tozklk (AN-b, BNc), tomalos, prends- 
les. Var. de totzak. 

-Tra (AN, BN, L), medida llena, me- 
sure pleine. Maitra bat aragi (AN-b), 
una mesa llena de came , une table gar- 
nie de viande. Zarbtra bat ogi (BN), un 
cesto de pan, une panere'e de pain. Besa- 
tra bat (AN-lez, L), una brazada, une 
brass4e. 

TRABA : 4° (Gc), torno 6 galga, 
estaca que se aphca al carro como de- 
fensa en cuestas muy pendientes : 
enrayoir, patin ou piece de bois que Von 
place derriere les roues de la charrette 
dans les descentes rapides. — 2° (AN, B, 



G), estorbo, impedimento, traba : entrave, 
empichement , embarras. (D. lat. trabs.) 
(??) 

Trabagarri (L) , impedimento , empi- 
chement. Liburu sainduen irakurtzean, 

MAIZ TRABAGARRI DUGU IZPIRITU KURIOSB- 

gia : al leer los libros santos, muchas 
veces nos sirve de estorbo nuestro espi- 
ritu demasiado curioso : en lisant les 
livres saints, souvent noire esprit trop 
curieux nous sert d'entrave. ( Duv. Imit. 
11-25.) 

TRABAlCA : 1° (B-a-o-otS), mango 
de los barquines 6 fuelles antiguos de 
fragua por el que se movlan horizontal- 
mente, al rev6s del auspoaga, que los 
hace mover de arriba abajo : manche des 
anciens soufflets de forge, qui les action- 
nait horizontalement , tandis que /'aus- 
poaga les fait mouvoir verticalemenl. — 
2° (G-ori), cestito muy superficial en que 
se lleva el aparejo de pescar besugo, 
petit panier a bords plats dans lequel on 
porte la palangre. 

Trabakor (L?, Duv. ms), embarazoso, 
embarrassant. 

Trabarazi (L, Duv. ms), hacer emba- 
razar, hacer poner obstaculos : faire 
emp4cher, faire meltre des obstacles. 

Trabatu : 1° (LJ), ocupar, occuper, 
^Halakoak zbrtako trabatuko du lurra? 
uno como aquel i para qu6 ocuparA la 
tierra ? pourquoi quelqu'un comme lui 
occupera-t-il la terre? (Ax. 3M7-21.) — 
2° (AN-b, L), embarazar, estorbar : 
embarrasser, empGcher. (?) — 3° (AN-b), 
atascarse un vehiculo, s'embourher (un 
vthicule). — 4° (AN-b), quedarse em- 
barazada una mujer, itre grosse ou 
enceinte. 

Trabegur (G-and), galga, enrayoir de 
voitures dans les descentes. (V. Traba, 

TRABELA (Sc) : 1° pasador de ma- 
dera mayor que la tarabilla, largette de 
bois plus grande que la bobinette. — 
2° horca 6 traba que lie van las ovejas al 
cuello, entrave que Von met au cou des 
brebis. — 3° palitroque como de una 
vara de altura , de cuatro bracitos en los 
cuales se enreda la hierba para que los 
corderillos aprendan a comer la hierba : 
petit b&ton d f environ quatre-vingts cen- 
timetres, muni de quatre petits bras 
enlre lesquels on entor title Vherbe pour 
apprendre aux agneaux a manger. 

TRABES : 1° (G-us), pala con boca 
fuerte de hierro para majar argoma, 
sorte de hachereau servant a broyer 
Vajonc. — 2° (AN-oy, G-don), azuela, 
herminelte. 

Trabila ( B-t§ , R ) , pasador de puerta 
mayor que la tarabilla , verrou en bois 
plus grand que la bobinette. Var. de tra- 

BELA (10). (7) 

Trabu ( L ) , obstaculo , estorbo : obs- 
tacle, entrave. Den traburik tipienean 
behaztopa , tropiezan en el menor obsta- 
culo, on bulte contre le moindre obstacle. 
(Ax. 3»-536-5.) 

Traheil : 1° (S), hombre desaseado, 
homme malpropre. — 2° (S-gar), tardo 
en andar, & consecuencia de alguna de- 
formidad fisica : personne qui marche 
difficilement, a cause d'une difformiU 
physique. 

TRAFA (AN-b), cierta enfermedad 
del ganado lanar, certaine maladie des 
be* tes a laine. 



Tragaina (ms-Lond), polipodio, poly- 
pode. (Bot.) 

Traganarru ( B-l ) , tragarroi ( B-b ), 
manguera, manga 6 columna de agua 
que se eleva desde el mar con movi- 
miento giratorio por efecto de un torbe- 
llino atmosferico : trombe, colonne d'eau 
anime'e d'un mouvement giratoire produit 
par un tourbillon atmosphe'rique , qui 
s'6leve de la mer. 

TRAGAS (B-a-m-o-tS), arado de cinco 
6 siete 6 nueve puas : charrue a cinq, 
sept et neufpointes. 

TRAGATZ (B-a-1-m-o-tS, G), cuchilla 
para desmenuzar argoma, sorte de grand 
couteau servant a broyer Vajonc. 

Tragaza : 1° (AN-lez, G-bid-us, ...), 
Var. de tragatz. — 2° (AN, L, arc), tra- 
gacete, arm a antigua arrojadiza a manera 
de dardo 6 de flecha : javelot, arme de 
trait lance" e comme le dard ou la fleche. 
Tragaza kolpeka ari dena bezala, bui- 
rakan edo buruan direnak dirauteino i 
como la flecha que sigue hiriendo mien- 
tras duren las de la aljaba, comme la 
fleche qui continue a blesser tant que 
durent celles du carquois. (Ax. 3M1 ti- 
ll.) Nolan baleztari onak tragazak 
eskubtan, como (tiene) el buen balles- 
tero flechas en la mano, comme le bon 
arbaUtrier (a) des fleches dans la main. 
(Harizm. VOffice, 70-29.) 

TRAGU (AN-b), obstaculo, obstacle. 

Traguarazi (AN-b), poner obstaculos, 
entraver. 

Tragutu (AN-b), estorbar, empScher. 

Tragutzale (AN-b), el que estorba, 
celui qui empiche. 

TRAlCA : 1° (B-a-m-matt-o-ofi, G- 
zeg), cuerdas deabarcas hechas de lana, 
galons ou lacets en laine des brogues. (?) 
— 2° (AN-b), tralla, trencilla que se pone 
al extremo del latigo : meche, petite 
tresse que Von met au bout du fouet. (?) 

Trailu : 1° (AN-b, G, L), mayal, palo 
con que se desgrana el trigo en las 
eras : fle*au, instrument avec lequel on 
bat le bU dans les aires. TraiLu-zigorrak, 
el mayal y el palo (que se usan para 
golpear las espigas de trigo ) , le fliau et 
le b&ton (qu'on emploie pour battre les 
4pis de bit). (Ag. Eracus. 269-28.) — 
2° (BN-s, R), tronco de arbol destinado 
a la sierra , tronc d'arbre destine" a faire 
des planches. Zbrrolak egiteko zura §u 
traiLua ( BN - s ) , el traiLu es el madero 
destinado a hacer tablas, le trailu est le 
bois de sciage destine" a faire des planches. 

Trailuka (AN-b), Var. de trailu 

(1°). . 

Trailukari (AN-b), trillador, maya- 
lero : d£piqueur, batteur. 

Trailukatu : 1° (AN-b), operaci6n 
antigua de desgranar el trigo, ancienne 
maniere de battre le bU. — 2° ( BN - s ) , 
tronzar, aserrando, un tronco, scier un 
tronc d'arbre en planches. 

Train (B-l,...), traina, red para pescar 
anchoa, vulg. cerco : traille ou chalut, 
filet employe" pour la piche aux anchois. 

(W) 

Traineru (Be, G), lancha trainera : 
tratniere, barqu* p4chant a la traille. 
(??) 

TRAKA (BNc, Lc), porte, maneras : 
allure ou port, tournure d'une personne. 
Trakatik ageri da labor ari a dela ( BN- 
haz), por la traza se conoce que es la bra- 
dor : on voit qu'il est laboureur a sa tour- 



Digitized by 



Google 



TRAKATZ — TRANPOL 



287 



nure, k Vensemble de ses manieres. Ene 
trakako gizon bat (BN, Sal.), un hombre 
de mi estatura, un homme de ma taille. 

Trakatz, grosero, tosco : grossier, 
balourd. (ms-Lond.) 

TRAKEL (B-tSJ, torpe, maladroit. 

Traketa (?, ms-Zar), daga, dague. 

Trakets : 4° (B-on, F. Seg.), haragan, 
faineant. — 2°(AN-oy, B-l, G,...), torpe, 
grosero : maladroit, grossier. Bainan 

GlPUZKOATAR ARTEZAK, BZTIRALAKO AKE- 
TSAK, GEZURTATU ZITUZTBN NaPOLEONEN 
LOZORRO AMES TRAKETS A K : perO 10S rectos 

Guipuzkoanos , que nada tienen de tos- 
cos, desbarataron los sueftos torpes de 
Napole6n : mais les droits Guipuscoans , 
qui n'ont rien des lourdauds, de'routerent 
les songes malhabiles de NapoUon. (Izt. 
Cond. 411-7.) 

TRAKULO (B-i-m), carro sin ruedas 
que se usa para acarrear grand es made- 
ros : chariot dipourvu de roues, qu'on uti- 
lise pour transporter de gros madriers. 

TRAM AD A: 1°(R), tablar, cuadro 
de huerto : planche, car re* de jar din, — 
2o (B-a-d-m-o), carb6n lateral de la 
pira en la era de carboneros, charbon 
lateral de la pile dans Vaire des char- 
bonniers. — 3° (BN-s, R), una medida 
de siete pies de largo y siete de ancho , 
mesure Je sept pieds car res. 

Tramae, traxnai (B-b), Var. de tra- 
man. 

TRAMAKULU (B-m), armatoste, 
cualquiera maquina 6 mueble tosco : 
machine ou instrument grossier, sabot 
(pop.). ^Ze tramakulu da? £qu6 arma- 
toste es? qu'esl-ce que cette machine*! 

TRAMAN (B, Gc), pez muy ancho, 
de piel muy delgada, corpulento : los 
hay hasta de cuatro quintales : qros pois- 
son tres large, k peau tres fine, dont 
quelques-uns pesent pres de cinquante 
kilos. 

Tramankulu (B-mu ?,...), armatoste, 
machine ou instrument grossier. Var. de 

TRAMAKULU. GoGAIT EGINGO EZPAZBNDU, 
IKUSI-ERAGINGO NBUSKEZUZ BUNLA BATEK 
BEAR DITUAN TRAMANKULU, TRESNA TA 
ERRBMIBNTAK BUNA EIOTEKO : si nO Se haS- 

tiara usted , yo le harla ver los armatos- 
tes, utensilios y herramientas que nece- 
sita un tejedor para tejer el lienzo : si 
vous ne vous ennuyiez pas, je vous ferais 
voir les machines, les ustensiles et les ins- 
truments dont le tisseur a besoin pour 
faire le tissu. (Per. Ab. 139-27.) 

TRAMU : 1° (BN-am), escalones, 
por ej. de una carga de heno : Echelons, 
par ex. d'un tas de foin. — 2° (AN-b f 
BN-luz), tramo, espacio comprendido 
entre las vigas de un techo , espace com- 
pris entre les poutres d f un toit. (?) 

Tranbala (BN), balanceo : caholage, 
tangage. 

TRANBALALDI (BN), acto de balan- 
cear, cahotement. 

Tranbalari (BN), el que balancea mu- 
cho , qui cahote beaucoup. 

Tranbalatu (BN), balancear, ca/io- 
ter. 

TRANBIL (B-i-m-ond), picador, tajo 
6 poyo sobre el cual se tronza la lena : 
billot, appui sur lequel on coupe le 
bois. 

TRANBUlCA (G-bid-ori-us), albo- 
roto, vacarme. Arrantzalerik dan tokian, 

DIRURIK BALDIN BADUTE , IZANGO DA TRAN- 

buiIa : donde hay Pescadores , si tienen 



dinero, ya habra alboroto : ou il y a des 
pScheurs, s'il y a de Var gent, il y aura 
du vacarme. 

TRANGA : 1° (B-a-o-tS), agramadera, 
instrumento para maiar el lino : broie , 
instrument servant a broyer le Un. Tran- 

GEAK IRU ORTZ DAUKAZ BETI , BI GANETI J 
PAGOZKOAK DIRA ORTZ ONEK J LAU ANKAKOA 

da (B-a) : la agramadera tiene tres regle- 
tas por debajo, dos por encima (estas 
regletas son de madera ) ; es de cuatro 
pa tas : la broie a trois rtglettes par en 
bas f deux en haut (ces r6glettes sont en 
bois); elle a quatre pieds. — 2° (G), 
cltola de molino, claauet de moulin. — 
3° (B-l,..., G), tranca ae puertas, valet de 
portes. (??) 

Trangadel ( B-a-i-m-man ) , picador, 
tajo, pieza de madera sobre la cual se 
corta la lena : billot, piece de bois sur 
laquelle on coupe du bois. 

Trangadu (B-tS), la parte mas gruesa 
de un leno, A diferencia de adaki, que 
es la mediana, y la delgada tSaria : 
par tie la plus grosse d'un morceau de 
bois; a la difference de adaki , qui est la 
moyenne, et tSaria, la plus mince. 

Trangaketa (B, G), operaci6n de 
agramar el lino, broyage du Un. Tran- 
gaketan (B, G), golpeando el lino con 
la agramadera, broyant le Un avec la 
broie. 

TRANGALA (B-m), una especie de 
agramadera, espece de broie. Astosapin 

MIIN ASKATUAK DAUKAZANA DA T§ANGALA J 
TRANGALA BAARJZ ASTOSAPIN MIIN LOTUDUNA 

(B-m) : llamase tSangala la agramadera 
que tiene sueltas sus lengiietas , y tran- 
gala la agramadera de lengiietas fijas : 
on appelle tSangala la broie dont les 
rtglettes sont mobiles, et trangala celle 
qui les a fixes. 

Trangatu (B, G), agramar el lino, 
broyer le Un. 

Trangau (B-i). (V. Trangadu.) 

Trangel (B-mond), Var. de tran- 
gadel. 

Trangeta (B-a-m-o), Var. de tranga- 
keta. Trangetan, agramando el lino, 
broyant le Un. 

Trango : 1° (B-a-m-o, G), vaiv6n, sal to 
que hace el carro al chocar con obstAcu- 
los : cahot, saut que fait une charrette 
en heurtant un obstacle. — 2© (B?, G?), 
escollo que impide andar al carro, obs- 
tacle qui emp&che la charrette d'avan- 
cer. 

Trangulaka (BN), A culadas, a coups 
de derriere. 

Trangulatu (BN), balancear a un 
individuo tentendole horizon talmente, 
uno por la espalda , otro por las piernas 
boca arriba, por via de recreo 6 de nova- 
tada : balancer un individu en le tenant 
horizontalement , Vun par les 6paules, 
V autre par les jambes, la face tourne"e 
vers le ciel, en guise oV amusement ou de 
brimade. 

Tranka: 1° (Gc, ...), citola de molino, 
claquet de moulin. (?) — 2° (AN-b) , ins- 
trumento con que se golpea la lana para 
ahuecarla, instrument avec lequel on 
frappe la laine afin de la faire bouffer. 

Trankadera (Gc,...), picador, tajo de 
cocina, billot de cuisine. Var. de tran- 
gadel. 

TRANKART (B, arc), engaflar, trom- 
per. Trankart egiten deustak ta ule- 
rretan deustat, engafios me haces y te 



entiendo , tu me fais des tromperies et je 
le comprends. (Refranes, 49.) Jak, emak, 
erak ta zbgiok trankart : hi£rele , dale, 
ma tale y no le hagas falsla : blesse-le, 
donne-le, tue-le et ne le trompe pas. 
(Refranes, 272.) Lukiari trankart egi- 
teko goiztu bearko , para hacer engano 
al raposo es menester madrugar, pour 
tromper le renard il faut se lever matin. 
(Refranes, 432.) 

Trankaserra (AN-oy), sierra grande 
manejada por dos operarios : scie de 
long y grande scie manoeuvre par deux 
hommes. 

Trankatu (L-get, ...), dar cera al 
suelo con el pie , como danzando : cirer 
un parquet avec le pied, comme si Von 
dansait. 

Trankinka (B-a-zean), al cox*-cox, a 
cloche-pied. 

Tranko : 1° (BN-s, R-uzt), paso largo, 
tranco : enjambte, grand pas. (??) Tran- 
koka ebli : andar & paso largo, A tran- 
cos : marcher A grandes enjambtes, a 
grands pas. — 2° (BN-s, R?), obst&culos 
que dificultan el t ran si to de carros , obs- 
tacles qui rendent difficile le passage 
des v6hicules. Bide kau trankozua da, 
este camino es dificultoso , ce chemin est 
difficile. 

Trankontzi (R-uzt), camino quebrado, 
chemin raboteux. 

Trankopil (B-i), cierta postura que 
toma el layador en momentos dificiles ; 
consiste en poner una rodilla en la 
corva de la otra pierna, para arrancar 
m£s ftcilmente el trozo de tierra remo- 
vido con la laya : certaine posture que 
prend le bicheur dans des moments dif- 
ficiles et qui consiste A appuyer un genou 
contre le jar ret de V autre jambe, afin de 
pouvoir soulever plus facilement la terre 
remuie avec la bSche. Trankopil zoi bat 
ataratbko, bblaun bat bestb istarraren 
zankopean ipinten da (B-i) I para sacar 
un tepe por (el procedimiento llamado 
de) trankopil, se pone una rodilla en 
la corva de la otra pierna : pour soule- 
ver une motte par (le proctde' appeU) 
trankopil, on met un genou contre le 
jarret de V autre jambe. 

Tranku : 4° (B-tS), paso, passage. — 
2° (BN-s, R), peldanos para subir A una 
pared, pose-pied aidant £ grimper sur un 
mur. 

Tranpa: l°(AN-b),Var. deTRANPOL (i°). 
(??) — 2° (AN, B, G), trampa para coger 
pajaros, piege servant a prendre des 
oiseaux. (??) — 3« (AN, B, G), engano, 
jugarreta : tromperie, attrape (pop^). (??) 

— 4° (G) , Var. de tranpadura. 
Tranpadura (G,...), fresquera, espe- 
cie de jaula en que se guardan algunos 
alimentos : garde -manger, sorte de cage 
dans laquelle on garde des aliments, (f) 

Tranpagain (BN-ald), tranpain (BN), 
rellano, descanso de una escalera, palier 
d'un escalier. 

Tranpalako (AN, Araq.) , costalada, 
golpe que da uno en el suelo con las cos- 
tillas, chute sur le flanc. 

Tranpol : 1° (Be, G-bid), agujero del 

Eiso superior por donde, sin necesidad de 
ajar A la cuadra , se echa la comida al 
pesebre del ganado : ouverture ou trappe 
del'ttage supirieur, par laquelle onjette, 
sans avoir besoin de descendre k Ve'curie, 
le four rage dans le rdtelier des animaux. 

— 2° (B-i), defensa del pesebre para que 



Digitized by 



Google 



288 



TRANTIN — TREBERA 



no caiga la comida, rebord du ritelier 
retenant le fourrage. 

Trantin (G-ori), cachaza, pachorra : 
flegme, sang-froid. Var. de trentin. 

TRANT§ELA (G, Araq.), cuenco de 
madera, tcuelle de bo is. = Araquistain 
aflade la duda de si sera la gamella. Ara- 
quistain se demande si ce n'est pas la 
gamelle. 

TRAOL (B, G), cuadrilatero de ma- 
dera en que se recoge el aparejo para 
pescar merluza, vulg. traule : travoul, 
cadre de bois sur lequel on enroule la 
ligne a pScher la merlue. (??) 

Trahola (S-gar), grandes ocupacio- 
nes, grandes occupations. (D. fr. tralalat.) 

Trapa : 1° ( BN-ald-gar-s , R), jadeo, 
essoufflement. — 2° (BN, R), huerfago, 
sobrealiento , jadeo de oveias, cierta 
enfermedad del bazo : emphyseme ou 
pousse des brebis, certaine maladie de la 
rate. — 3° (BN, R), palpitaci6n del cora- 
z6n, palpitation du cceur. — 4° (B-a-o- 
zig), trillo parecido a la narria, con 61 se 
arrastran maderos, con 61 se destruyen 
terrones en los campos cargandole con 
piedras : sorie de traineau avec lequel on 
transporte des madriers, on 4motte les 
champs en le chargeant de pier res. — 
5° (AN, R), onomat. del acto de caminar, 
onomat. de r action de cheminer. = Se 
usa mas repetido y es sin6nimo de tapa- 
tapa. S'emploie plutdt re'pHe' et est syno- 
nyme de tapa-tapa. — 6° (BN-am) , des- 
cansillo de la escalera , petit palier d'un 
escalier. 

Trapadu (AN-b, B-a-g-o), regordete : 
patapouf {pop.), trapu, petit homme gros 
et gras. (?) 

TRAPAL : 1° (B-t§), tropel, troupe. 
m __ 2° (B-mond), muleta, btquille. — 
3° (AN-b), desgaroado, dtgingandt. 

TRAP ALA : 1° (B-i-m-mond), galope, 
galop. Trapaladan (B), al galope, au 
galop. — 2o (G, ...), banquete, banquet. 
— 3° (B-mond), la muleta, la btquille. — 
4° (B-t§), el tropel : le groupe, le rassem- 
blement. — 5° (AN-b), el desgarbado, le 
dtgingandt. 

Trapala - trapala ( BN - s ) , galope , 
galop. 

Trapale (G-ze^), merienda-cena que 
se da a los operarios al terminar el tejado 
de un edificio, repas qu'on off re aux 
ouvriers apres la pose du toil d'une 
bdtisse. 

Trapalote (B-l-m), regordete, rechon- 
cho : patapouf (pop.), poteU. 

TRAP ASA ( AN-irun-ond ) , ola de la 
barra : mascaret, vague de la barre. 

TRAP ATA : 1° (BN-am), palpitacidn 
del coraz6n, palpitation du cceur. — 
2° (R), agua sobrante del cauce del molino, 
eau qui se diverse du bief du moulin. 

Trapatu (G-and), regordete : trapu, 
poteU. 

Trapau : 1° (B-m-mond), regordete : 
courtaud, trapu. — 2° (B), destrozar, 
dHruire. — 3° (B-eib-i-m), patudo, £a- 
nado de pierna gruesa con imperfecci6n 
en las patas : pattu, animal domestique 
dont les pattes sont mal conforme'es. 

TRAPIKA (AN-oy, Gc,...), mucha- 
chita agil y habil : frHillon, fillelte 
agile et habile. 

TRAPIL (AN-b), andrajo, guenille ou 
drapille. (?) 

Trapote ( B - a - di ) , Var. de trapa- 
lote. 



TRASKA : 1° (B), onomat. de echar 
a andar furtivamente, onomat. du depart 
furtif. Baserritar rateri basaur deak 

EGITEN EUTSAN BERE SOLOETAN KALTE ASKO- 
TSU GARI-ARTOETAN TA GERO j TRASKA ! 

iges arerbak : el jabali hacia a un aldeano 
mucho dafio en sus heredades, en los 
trigales y maizales , y luego j traska I 
huia el animal : le sanglier faisait beau- 
coup de de*gdts dans les champs, dans les 
btts et les mats d'un certain laboureur, 
et puis, traska ! la bHe s'en allait. (ms- 
Zab. Ipuifl. xxviji.) — 2° (R), pelafustan, 
persona holgazana y pobretona : here, 
personne faintante et miserable. 

Traskal (AN-lez, B, G-et§), pelafus- 
tan, persona holgazana y pobretona : 
here, individu fainiant et sans ressources. 
Var. de traska (2°). 

TRASKIL (B, G), desarrapado, d6gue- 
niltt. Jantzi ederrakaz apainduten ezpa- 

NAZ, ESANGO DABB TRASKIL BALDRBS BAT 

nazala : si no me adorno con hermosos 
vestidos, diran que soy un desarrapado, 
un haragan : si je ne m'habille pas avec 
de beaux vHements, on dira que je suis 
un dtguenille*, un faineant. 

TRASKO (B-b-ond), choclos, sabots. 

Traskolo, tosco, grossier. (All. ms.) 

TRASMAlf, (AN-b), red larga de 
pescar : tramail ou trtmail, long filet de 
p€che. = Du lat. « tres » , tres , trois ; 
« macula, » malla, maille. 

Trasteria (BN, Sal.), harapos, gue- 
nilles. 

Trastu (BN-haz), huraflo, esquivo : 
sauvage, hargneux. Haur trastu bat : 
un nifio adusto, montaraz : un enfant 
arrMr6, sauvage. (D. esp. trasto ?.) 

TRATA (B-t§), movimiento torpe del 
trompo, mouvement ralenti de la tou- 
pie. 

Tratalari (AN-lez, G-et§, R), Var. de 

TRATULARI. 

Tratu (c, ...), trato, comercio : trafic, 
commerce. (??) 

Tratubide (L), mercancia, marchan- 
dise. 

Tratulari (AN, B, BN, L), necociante, 
mercader : negotiant, marchand. Tratu- 
lari batek atSurlariak bai5Jo, un comer- 
ciante (tiene mas obligaciones ) que un 
cavador, un commercant (a plus d' obliga- 
tions) qu'un bScheur. (Konf. 2«-26-28.) 

Traukera (?), pasaje con escalera en 
un muro que rodea un campo : saut-de- 
loup, passage muni d'4chelons qui permet 
de franchir un mur de cldture. 

Traupa 1(B), j zas ! onomat. de la 
acci6n de prender : zan! onomat. de 
faction d'atiraper. Baserritarra orduko 
soloan mutilakaz zblataka egoan bta 

j TRAUPA ! BERTAN DAU ATRAPETAN I el 

aldeano estaba para entonces con los 
muchachos acechando en el campo y 
{ zas ! le agarra al momento : le paysan 
guettait avec ses en f ants dans le champ, 
et zan! il Vattrape sur le coup. (ms-Zab. 
Ipuifl. xxviii.) 

TRAUSKI : i° (B-a-el-oft-ub), tijeras 
grandes, cisailles. — 2° (B, ...), persona 
de torpes modales, desmaftada : lour- 
daud, personne de manieres grossieres et 
maladroites. 

Trauskil ( Be , ... ) , tosco , no pulido , 
desgarbado : grossier, mal I4ch6, gauche. 
Var. de trauski (2°). 

Trauakitu : 1° (B-a-bas-o), quebrar 
un vaso 6 cosa semejante , briser ou cas- 



ser un verre ou une chose analogue. — 
2° (B, ...), hacerse tosco y desgarbado, 
devenir grossier et maladroit. 

TRAUST (B-a-m-o), cosa alguna, 
quelque chose. Traustik eztau egin atzoti 
ona, no ha hecho nada (ni ja) de ayer 
a hoy, i7 n'a rien fait d f hier a aujour- 
d f hui. 

Trebantzla (BN, L-get, ...), familiari- 
dad, familiarity. 

Trebatu (AN, BN, L,...), familiari- 
zarse, se familiariser. Zeren ezpada apren- 

DIZA... OHITUA ETA TRBBATUA , pOrque 

el aprendiz no esta... acostumbrado y 
familiarizado , parce que Vapprenti n'est 
pas... accoutume' et familiarise'. (Ax. 3»- 
265-7.) 

TREBE : 4<» (AN, G, L?), diestro, 
habil : adroit, habile. Zaldiz ibilteko 

TREBE EZTENAK OBE DU OINEZ IBILI (AN-b), 

al que no es diestro para andar a caballo 
le es mejor andar a pie, celui qui n'est 
pas adroit pour alter a cheval fait mieux 
d'aller a pied. Zurgintzan trebb nintzan 
leen, antes tenia yo soltura en trabajos 
de carpinteria, auparavant favais de 
Vadresse pour les travaux de menuiserie. 

— 2° (AN-b-lez, BN, L, R, S), familiar, 
familier. Leihatu zeikan bere adiskjde 

MAMIETARIK BAT, TREBEEN ZEIKANA, ARRAS- 
PAS ZERITZAN BAT, ERREGERI ERRAITERA '. Se 

apresur6 uno de sus intimos amigos, el 
que le era mas familiar, llamado Arras- 
pas, a decir al rey : Vun de ses plus 
mtimes amis, celui qui lui Hail le plus 
familier, du nom d'Arraspas, s'empressa 
de dire au roi. (Ax. 3&-207-5.) Ene aita 
trebe da zuRBAREKiN (AN-b), mi padre 
es intimo del vuestro, mon pere est un 
intime du vdtre. — 3° (AN-b), agil : 
vify agile. — 4° (AN-b), franco, franc. 

NAUSIAREKIN TREBE DA MUTIL ORI (AN-b) , 

ese criado tiene franqueza con su amo, 

ce domestique est franc avec son maltre. 

Trebekeria : 4° (G?, F. Seg.), marru- 

lleria, socarroneria : rosserie, fourberie. 

— 2° (L-ainK broma, plaisanterie. — 
3° (L), excesiva familiaridad : privauU, 
familiarity excessive. Badire trebekeria 
ergel batzu, hay unas familiaridades 
fatuas , il y a certaines privaute's foUtres. 
(Har.) 

Trebekeritsu , marrullero , fourbe. 
(F. Seg.) 

Trebeki (AN-b, BN, L, S), fami- 
liarmente, con facilidad : familtere- 
ment, avec facility. Nahiago izan zazu 
Jainkoarekin eta haren aingeruekin 
trebeki ihardukitzea bta gizonbkilako 
ezagutza bbrrieri ihes egiozute : prefe- 
rid tratar familiarmente con Dios y sus 
angeles , y evitad nuevos conocimientos 
con los hombres : ne souhaitez d'etre 
familier qu'avec Dieu et avec sesanges, et 
tvitez les nouvelles amities des hommes. 
(Duv. Imit. 15-21.) Egon gaitezkb trebeki 
hizketan harekin , podemos hablar fami- 
liarmente con el, nous pouvons converser 
familierement avec lui. (Visit, xix.) 

Trebentzia (L), familiaridad, familia- 
rite'. (?) Trata dezakegu zbruko errbge 

HORREKIN TREBENTZIA GUZIARBKIN, pode- 

mos tratar con ese rey celestial con toda 
familiaridad, nous pouvons communiquer 
avec ce roi du del en toute familiarity. 

Trebera (B, G), trebede, instrumento 
de tres pies que se pone al fuego para 
sostener una cazuela : tripled, instru- 
ment compost de trois pieds que Von met 



Digitized by 



Google 



TREBES — TRESNA 



289 



sur le feu pour soutenir une casserole. 
(??) 

TREBES : 1° (L-s), azuela, hermi- 
nette. — 2<> (L?), reves, travel, oposi- 
ci6n : envers, travers, opposition. (??) 
Trbbes egin, oponerse, s'opposer. Bere 

GAZTETASUNA TREBES IRAGAN-ETA , despueS 

de haber pasado desarregladamente la 
juventud, apres avoir passe* sa jeunesse 
dans le dSreglement. (Duh.J 

Trebesia (L?), adversidad, contra- 
riedad : adversity, contrariete. Guretzat 
ON DA izan dezagun noizetik noizbra zer- 

BAIT NAHIOABE ETA TREBESIA, eS para 

nosotros ventajoso que de vez en cuando 
tengamos algunas aQicciones y contra- 
riedades, i/ nous est avantageux d* avoir 
quelquefois des afflictions et des traverses. 
(Duv. Imit. 22-4.) 

Trebetasun : 1° (AN, BN, L, R, S), 
familiaridad , familiarity. Trebetasun 

\ HANDIEOIETARIK BEHAR DELA OIBELATU, que 

debe evitarse la demasiada familiaridad, 

qu'il faut eviter la trop grande familia- 

./' rite. (Duv. Imit. 15-4.) Leku arrotzean 

$ trebetasun gutSi izaten du nor-naik ere 

- (AN-b) : quienquiera que sea, suele tener 

? poca familiaridad, en lugar extra ft o : 

qui que Von soit, dans un lieu etranger 

on doit avoir peu de familiarite. — 

2° (AN, G, L), destreza : dexUrite", habi- 

lete, adresse. Ez behingoaz, baiRa maiz 

ETA ANHITZETAN USATZEAZ EGITEN DA TRE- 

bbtasuna eta AZTURA : no de una vez , 
sino usando una cosa con frecuencia y 
muchas veces, se adquiere la destreza 
y la costumbre : ce n'est pas d'une seule 
fois, mais en employ ant fr&quemmcnt une 
chose, que Von acquiert V adresse et Vha- 
bitude. (Ax. 3a-265-40.) Trebetasuna 
BADU arbola-gai&ean ibiltzeko (AN-b), 
tiene soltura para andar sobre los a r bo- 
les, i/ est aaroit pour grimper sur les 
arbres. 

Trebola (m«-Lond), meliloto, corona 
de rey, me Idol. (Bot.) 

Trebuka : 1° (BN, arc?), escandalo, 
scandale. — 2° (L-ain), tropiezo : heurt, 
choc. (??) 

Trebukaldi (L-ain), Iropiezo, heurt. 

Trebukaerazi ( BN ? ) , escandalizar, 
hacer tropezar : scandaliser, choquer. 
(D. fr. tribucher.) Baldin eure begiak 

TREBUEAERAZITEN BAHAU, IDOKAK HURA ETA 

iraitzak bureganik : si tu ojo te escan- 
daliza , sacale y 6chale de ti : si votre ceil 
vous scandalise, arrachez-le et jetez-le 
loin de vous. (Leiz. Matth. xvni-9.) 

TREHEIL (BN-hel-ist), persona que 
anda con dificultad a causa de alguna 
deformidad, personne qui marche diffici- 
lement par suite d'une difformiU phy- 
sique. 

Trego (S-zal), margen, marge. (D. esp. 
treguat.) 

Tregoatu (BN), dar tregua : faire 
trive, cesser. (??) Ogiz asetzbarbkin tre- 

GOATUTZEN NAIZ NEURE MINAREKIN I bart&n- 

dome de pan, doy tregua a mi dolor : en 
me saoulant de pain, j'ai un peu de trive 
avec mon ma I. (Oih. Prov. 345.) 

Treila (L), trailla, laisse. (??) Etagero 
handitu zirenban ebaman zitubn biak 
trbiLa batbtan plazara : y luego cuando 
crecieron, les llevaron a los dos (perros) 
a la plaza con una trailla : et par la suite 
quand its grandirent, on les mena tous 
deux (les chiens) avec une laisse sur la 
place. (Ax. 3»-261-45.) 

T. II. 



Treilo (AN-oy), treilu (AN-lez), trillo, 
sorte de traineau. (Tt) 

TREINA : 1° (L), galga del carro, 
enrayoir avec lequel on ralentit la vitesse 
des vihicules dans les descentes. — 
2° Treifia (G), traina, red para pescar 
las anchoas, vulg. cerco : traille, grand 
filet en usage pour la piche des anchois. 
(??) 

Treifieru (L-get), trillo, sorte de trat- 
neau. 

TREMES (B-l-m, G-azp?), comufia, 
pan bazo :pain bis, pain de manage. = 
Algunos ( B-mond-on ) llaman asi al pan 
de maiz con levadura. Quelques-uns (B- 
mond-oti) disignent sous ce nom le pain 
de mats fait avec du levain. Egin oi dira 
batzuetan iru ogi-mubta : bat a garbia, 
bbstba tremesa, ta zantarrena ta tSa- 
kurrbntzat obea birzaizkoa : a veces se 
bacen tres clases de pan : la una limpia, 
la otra comufia, y la mas grosera y mejor 
para los perros , la que se hace de remo- 
yuelo : quelquefois Von fait trois sortes 
de pain : le pain blanc, le pain bis et le 
plus grossier, celui que Von fait pour les 
chiens avec du son. (Per. Ab. 151-27.) 

Trenka (BN), indet. de trenkatu, 
cortar, couper. Eta baldin eure bskuinak 
trebuka -eraziten bahau, trenka bzak 

HURA ETA IRAITZAK BUREGANIK *. y si tu 

mano derecha te sirve de escandalo, 
c6rtala y echala de ti : et si votre main 
droite vous scandalise, coupez-la et jetez- 
la loin de vous. (Leiz. Matth. v-30.) 
TRENKADA : I* (BN, L, S), tabi- 

3ue, muro de separaci6n : cloison, mur 
e separation. ^Zertako zugatik hautsi 
da trbnkada? J.por que" se ha roto por tu 
causa la pared i pourquoi le mur de sepa- 
ration a-t-il ete rompu a cause de toi? 
(Duv. Gen. xxxvin-29.) — 2° (L?) , coridn, 
membrana que envuelve el feto : cho- 
rion, membrane qui enveloppe le foetus. 

Trenkadura: 1° (BN, L, Sc), tabique, 
cloison. — 2° (L-ain), interrupci6n, solu- 
ci6n de continuidad : interruption, solu- 
tion de continuity . 

Trenkarazi (BN, L) : 1° hacer cortar, 
faire couper. — 2° hacer resolver, faire 
risoudre. 

Trenkasega (L-get, ..., S), sierra 
grande manejada por dos operarios , scie 
de long manoeuvrfe par deux hommes. 

Trenkatu : 1° (BN, L, S), cortar, tran- 
cher. — 2° (L-ain), articular palabras, 
articuler des mots. — 3° (BN, L, SJ, 
tronzarse , rendirse de cansancio, fati- 
garse en extremo : se harasser, s'6rein- 
ter, s'esquinter (pop.). Bidbak trenkatu 
du , el camino le ha tronzado , le chemin 
Va rompu. — 4° (BN), dislocarse un 
miembro, se disloquer (un membre). — 
5° (BN, L, S), resolver, decidir : rtsoudre, 
decider, trancher une affaire. 

Trenkatzaile : 1° I BN, L, ...), el que 
corta : coupeur, celui qui coupe ou 
tranche. — 2° (?, Duv. ms), arbitro en un 
litigio, arbitre d'un litige. 

Trenkizaka (L-don), acequia mayor a 
donde aQuyen otras menores , fosse" col- 
lecteur auquel aboutissent d'autres plus 
petits. 

TRENT A: 1° (B-aram), obstinado, 
temoso : opinUtre, 14 tu. — 2° (B-mond), 
porfia, obstination. 

TRENTIN (B-mu-tS), cachaza, pacho- 
rra : flegme, sang-froid. ^Amar orduak 

JAUSTEKO DAGOZALA, TRENTIN ORRETAN ZAU- 



KADAZ , NESKATO ? IGITU ZAITE TA ATZ EGIN 

sueteko gauzari (B-mu) i estando al caer 
las diez nada m£nos, £la tengo a usted 
en esa cachaza, muchacha? mu^vase y 
atienda a las cosas de la cocina : il est 
bien prks de dix heures rien de moins, 
et vous restez si tranquille , jeune fille? 
remuez-vous et occupez-vous des affaires 
de la cuisine. 

TrentBada (?, Duv. m«), reducto, trin- 
chera : redoute, retranchement. ("??) 

TRENTSAIRU (R|, cuenda, hilo en 
que se envuelve la madeia, para que esta 
no se enrede : sentene, fu dont on entoure 
Vtcheveau pour qu'il ne se mile pas. 

Treotzara (B-l), Var. de tretza-jaski. 

Trepatua (B-ofi, F. Seg.), terreno 
baldio , terrain en friche. 

TREPEL (L-ain) : 1° huso que se 
mueve irregularmente, fuseau qui se meut 
irrtgulierement. — 2° uno que, cansado, 
anda a duras penas : individu qui, etant 
fatigu4, marche difpcilement. 

Trepela ( BN - aid - am ) , rechoncho , 
courtaud. 

Trepeldu (L-ain) : 1° bambolear, 
chanceler. — 2© titubear, tituber. 

Trepeldura (L-ain) : 1° inseguridad 
de una construcci6n , bamboleo : insecu- 
rite d'un b&timent, chancellement. — 
2° titubeo, titubement. 

Trepeltasun (L?, Duv. m«), inhabili- 
dad, ma lad r esse ou inhabilete. 

Trepete (AN-b), tr^bede, un uten- 
silio de cocina : tripled, certain ustensile 
de cuisine. (??) 

TRES ABI(G-zu may, ...), estacada que 
se fija delante del pesebre, para que los 
animales no puedan adelantar la cabeza : 
sorte de barriere que Von met devant le 
r&telier, de telle facon que les animaux 
ne puissent avancer la Mte. 

TRESEN : l°(AN-b), apero, conjunto 
de instrumentos y utensilios necesarios 
para la labranza y cualquier otro oflcio : 
outillage ou attirail, ensemble des instru- 
ments et outils que nicessitent le labour 
ou tout autre metier. Tresenik gabe lan- 
gile onik ez, sin apero no hay buenos 
oflciales, sans outillage il n'y a pas de 
bons ouvriers. — 2° (AN,...), arneses, 
avios de bestias de carga, harnais ou 
harnachement des biles de somme. Astoa 

BERE TRESENEK EZTUTB ERRETZEN ( AN-b ) I 

al burro no le sofocan sus avios; es 
decir, uno debe salir de casa bien pro- 
visto de lo que puede necesitar, sin dejar 
nada por temor ,al peso : Vine n*est pas 
itouffe par ses harnais; c' est- a -dire que 
Von doit partir de chez soi avec tout ce 
dont on peut avoir besoin, sans rien lais- 
ser par crainte du poids. — 3° (AN), 
vestidura, vitement. Soldadoek bada 
guri 

REN 

de c 
dura 
Jisu 

XIX-' 

pers 

T] 
cuve 

Ti 
gros 

t: 

men 

(B-t _ f 

« trebejos ie cocina ». Quelques-uns (B- 
g-l, ...) limitent ce mot au sens de « bat- 

37 



Digitized by 



Google 



290 



TRESNAGABETU — TRINGU 



terie de cuisine ». Zelako jaubea, alako 
tresnea (B) : segun sea el duello, asi es 
el instrumento : selon qu'est le mailre, 
ainsi est Voutil. Ene seme a, utz zazu 

TRBSNA TSAR HORI ETA, BERTZE ZONRAITEK 
BBZALA, HAR ZAZU ABARETA I hijo ITliO , 

dejad esa herramienta insignificante y 
tomad , como muchos otros To hacen , el 
arado : mon fils, laissez cet outil insigni- 
fiant, et prenez, comme beaucoup d 'autres 
le font, la charrue. (Duv. Labor, 22-7.) 
Ordea lanhabbsak, tresnak eta obraren 
egiteeo gai guztiak ere, berek bilhatu 

ETA HORNITU BEHAR ZITUZTEN '. perO lOS 

instrumentos de trabajo, los utensilios 
y todos los elementos para hacer obras 
tuvieron que ser proporcionados y sumi- 
nistrados por ellos : maw les instruments 
de travail, les ustensiles et tous les 414- 
ments n4cessaires pour faire des ouvrages 
durenl Ure procur4s et fournis par eux. 
(Ax. 1&-26-23.) Gooait eoingo ezpazbndu, 

IKUSl-ERAGINGO NEUSKEZUZ BUN LA BATEK 
BEAR DITUAN TRAMANKULU, TRESNA TA ERRB- 

mientak euna eioteko : si no se hastiara 
usted, yo le haria ver los armatostes, 
utensilios y herramientas que necesila 
un tejedor para tejer el lienzo : si vous 
ne vous ennuyiez pas, je vous ferais voir 
la machine, les ustensiles et les instruments 
dont le tisseur a besoin pour faire le lissu. 
(Per. Ab. 439-27.) — 2» (R-bid), regalos 
de boda, cadeaux de noce. — 3° (G-and, 
R-bid), vestiduras, vStement. — 4°(c, ...), 
persona grosera , personne grossiere. 
Gizon tresna bat, un pelafustan , un 
malotru. (Duv. ms.) 

Tresnagabetu (G?), desaparejar, d4- 
harnacher ou d4teler. Eta tresnagabetu 

ZITUZTEN GAMELUAK ETA EM AN ZIBZTEN LAS- 

toa eta bblar legorra : y desaparej6 los 
camellos, y dioles paja y heno : il d4tela 
les chameaux, et il leur donna du foin et 
de la paille. (Ur. Gen. xxiv-32.) 

Tresnatu (AN, B, arc, G-ets, S), 
aparejar : atteler, harnacher. Saruk bat 

USTB , TRBSNATZEN DAUENAK BESTE '. Una 

cosa piensa el overo, otra cosa quien lo 
apareja : Vaubere a une pens4e, celui 
qui Vattelle en a une autre. (Refranes, 
334.) 

Tresneri (B-l, ...), bateria de cocina, 
bat terie de cuisine. Orren etSea lenago 

ZE ZABALA TA UGARIA ZAN JABJTEKO BZTAGO 
TRBSNERIARI BEGIRATUTBA BAINO : para 

saber cuan franca y abundante fue un 
tieropo la casa de esos, no hay mas que 
mirar a la bateria de cocina : pour savoir 
combien fut franc he et opulente leur ma i- 
son autrefois, il n'y a qu'a regarder la 
batterie de cuisine. 

TRETSU : 1° (AN-ond), solen, vulg. 

dole 
val- 
que 
asse 
Ua- 
)les, 

...), 
go : 
(D. 

(B), 
ul*. 
tabla, panier dans lequel on porte la 
palangre. 

Tretza-otar (B-ond, G), tretzotzara 
(B-l), Var. de tretza-jaski. 



TRIAGA (S, Alth.), cardo lechero, 
cardo santo : laileron, chardon b4nii. 
(Bot.) 

TRIBA (B-i-1), objetos encontrados 
en el mar a flor de agua, 4paves trouv4es 
en mer a la surface de Veau. 

Triba-ol (B-ond) , cunas grandes para 
sostener el mas til, corns d f 4tambraipour 
soutenir le mdt. 

TRIGUN (AN-b) : 1° arranque de una 
escalera, piano junto a la primera grada, 
arrit ou petit. espace pres de la premiere 
marche d'un escalier. — 2° rellano , me- 
seta 6 descanso de la escalera, palier d'un 
escalier. Trigun aseak ditu eskalera 
unek (AN-b) : esta escalera tiene rellanos 
c6modos, espaciosos : cet escalier a trois 
paliers commodes, spacieux. 

Trika (BN, L), indet. de trikatu. Hioi 
adi laster , ez trika : date priesa , no te 
detengas : hdte-toi, ne tarde point. (Duv. 
I Reg. xx-38.) 

Trikaldi (BN, L), alto, detenci6n : 
halte, temps d'arrit. 

Trikarazi ( L ) , detener, hacer parar : 
arriter, faire arriter. Begiratuko naiz, 

BAD A, HUNELAKO ETA HALAKO GAUZBTARIK , 
ZEINBK URRUNTZEN BAINAUTE BIDE HARTA- 
RIK EDO TRIKAARAZTEN HOTS EMAN GABE : 

me guardar£, pues, de estas 6 las otras 
cosas que me alejan de aquel camino 6 
me hacen parar sin dar aviso : je me gar- 
derai, done, de telles ou de telles autres 
choses qui m'4loignent de ce chemin ou 
m'arrStent sans m f avertir. (Har. Phil. 53- 
41.) 

Trikatu (AN, BN-ald, L-ain, ...), dete- 
nerse, s'arriter. Kontrabandistak , bere 

BIDE HERTSIAN USTB GABBTAN TRIKATUAK , 
DENAK BETHAN BERB BTSAIEN GA iff BRAT 

jauztbn dirb : los contrabandistas, dete- 
nidos inopinadamente en su camino, 
todos juntos saltaron sobre sus enemi- 
gos : la caravane ides contrebandiers) , 
surprise au d4fil4, bondit comme un seul 
homme sur ses assaillanls. (Dasc. Atheka. 
8-19.) Trikatu ere gabb, ...othoi hbl 
dakidala GALDBTZERA : que sin detenerse 
llegue a mi, ruego, a pedirme : que sans 
s'arriter, je vous en supplie, il vienne me 
demander. (Har. Phil. 66-1.) Joain nin- 

TZAKB ZBRURAI&O TRIKATU GABB TA BIZIRO 

ALABRB : iria yo al cielo sin detenerme 
y ademas con presteza : firais au ciel 
sans m'arriter et, de plus, en toute h&te. 
(Mend. 1-67-19.) 

Trikilaka ( AN-b ) , renqueando , boi- 
tant. 

Trikilika : 1° (B-b-1) , andar sobre un 
pie, marcher a cloche-pied. Zeinbk arinago 

ASIKO BAGINA, TRIKILIKA BE ELDUKO NIN- 
TZATEKB NI ORI BAlffO LENAGO j BAITA ! I si 

empezaramos a correr a cual mas, yo 
llegaria antes que ese aun al coxcox, j yo 
lo creo ! : si nous commencions a courir 
a qui court le plus vite, far river ai avant 
celui- Ik m4me a cloche - pied, je le crois! 
— 2© (BN-ald), renqueando, clopinant. 

Trikili-trakala (AN-b, B-eib), a 
trancas y barrancas, cahin-caha. 

Trlkimailu (B-maft), trampa, juga- 
rreta, intriga : machination, embUche, 
intrigue. 

Trlkimaina (B-mond), componenda, 
arreglo : arrangement , reglement. 

TRIKIMAKA (B-l), matrac6n que 
sustituye a las campanas por semana 
santa, cr4celle qui remplace la sonnette 
pendant la semaine sainte. j Elitzateke ori 



isilduko!... trikimakea lakosea da : {ese 
no callaria!... es como el matrac6n : il 
ne se tairait pas ! il est comme une cr4- 
celle. 

TRIKIMAKO (B-g), zancos, 4chasses. 

Trikiska (B-m), renqueando, boi- 
tant. 

Triki-traku (G,...), triki-troko (B?), 
baturrillo, mezcla ae todo genero de 
cosas : salmigondis, mac4doine, m4lange 
de toutes sortes de choses. 

TRIKOTE (B-mond), ladrillo fuerte 
y grueso, grosse et forte brique. 

Trikotean (B-g), a horcajadas, a cali- 
fourchon. 

TRIKU (AN-lez,..., G - ay a - bid-etS- 
us-zeg), erizo, h4risson. Triku ausmar 

EGITEN DUENA ETA AZKAZALA PARTITURIK 

eztuena, ezta garbia : el erizo que rumia 
y no tiene hendida la una , es inmundo : 
le h4risson qui rumine et qui n'a point 
la come f endue, est impur. (Ur. Lev. xi- 
5.) 

Trikulu-trakulu (L-get), hombre 
h lira no y desconfiado , homme insociable 
et m4 fiant. 

TRlLA : 1° (B-mond) , jugar a nueces 
a dar una contra otra : jouer aux noix, 
en en frappant une avec une autre. — 
2° (B-ot5), destrozo, ravage. 

Trila egin (B-otS), destrozar , d4- 
truire. 

Trilau ( Be , . . . ) , destrozar , d4truire. 
(??) 

Trimendu (B?), comprimir, compri- 
mer. Leku askotan batutbn dabb bbda- 

RRA, EZKOTUTEN DABB, TRIMBNDUTBN DABB 

eskuakaz eta itSiten dbutsb : en muchas 
partes recogen la hierba, la rocian, la 
comprimen y la dejan : dans beaucoup 
d'endroits, apres qu'on a ramass4 Vherbe, 
on I'arrose, on la presse et on la laisse 
reposer. (Didl. bas. 57-5.) 
TRIMIN (B-m-mond-ofi), indet. de 

TRIMINDU. GABIKO ONEK DAROEZ TRIMIN- 
TRIMIN BGITBRA ERRUKI BAGA ZUR-MAILU 

edo mazuaz, llevan despu^s estas haces a 
batanearlas bien sin compasi6n con el 
mazo, Von se met ensuite a battre ces 
gerbes sans piti4 avec le maillet. (Per. 
Ab. 138-19.) 

Trimindu (B-1-m-mond-ofi-tS), bata- 
near, contundir, golpear fuertemente : 
battre, f rapper, cogner. 

TRIMULU (BN-s, R), bochorno, 
pesadez de la atm6sfera : chaleur, pesan- 
teur de V atmosphere. 

TRINGA ( B - a - o ) , piezas de hierro 
con que se endurece y se aOrma la rueda 
cerrada de carros, no la rueda de radios : 
tringles, pieces de fer qui servent a ren- 
forcer et a affermir les roues pleines des 
charrettes, et non les roues a rayons. (?) 

TRINGIT ( B-m-ond ) , mu , la menor 
palabra : mot, la plus petite parole. Trin- 
gitik bsan badaizu (B-m), si dijera usted 
la menor palabra, si vous disiez le 
moindre mot. 

TRINGITZ (B-bas),movimiento, mou- 
vement. 

Tringli-trangla (AN), balanceando : 
balancant, cahotant. 

TRINGU (B-mond-oii, G), compacto, 
compact. = Se dice del pan y de la 
tierra. Se dit du pain et de la terre. 

AlNBBSTB EURIGAZ LURRAK TRINGUAK DAGOZ, 
ETA PUZKA BAT ARROTU-ARTBAN ARO T§ARRA 

beti : con tantas lluvias las tierras estan 
oprimidas, y hasta que se hinchen un 



Digitized by 



Google 



TRINKA — TRISIPU 



291 



poco , siempre habra en ellas mal tem- 
ple : avec tant de pluies les terres sont 
compactes, et jusqu'k ce qu'elles se 
gonflent un peu, elles seront toujour* 
mal disposes. 
TRINKA (AN, B, G, L), indet. de 

TRINKATU (1°, 2°). 

Trinka-trinka egin (B-on, G-ond- 
zeg), oprimir, prensar mucho una cosa : 
comprimer, tasser, presser beaucoup 
quelque chose. 

Trinkatu : 1° (B-ofl, G-iz-ord-us-zeg, 
L), oprimir, prensar : oppr inter, presser. 

— 2° (AN-b), resolver, risoudre. Gurb 

ARTBKO AUZIA TRINKATU DA, el pleito que 

mediaba entre nosotros se ha resuelto, le 
prods qui pendait entre nous est risolu. 

— 3° ( G ) , endurecerse la tierra por la 
acci6n de los hielos, se durcir (la terre) 
par V action des gelies. 

Trinket: 1° (B, G), trinquete, vela 
delantera de una lancha : trinquette, voile 
triangulaire placie a Vavant des barques. 
(??) — 2° (c) , trinquete , juego de pelota 
cerrado y cubierto : trinquet, jeu de 
paume couvert. (??) 

Trinkilin-trankulun (AN-b, G-etS), 
balanceando : balancant, cahotant. 

Trinkin (G-aya-bid-ori-t-us), cojo, en 
sentido burlesco: boiteux, dans un sens 
burlesque. 

Trinkintranki (G-t). (V. Trinki- 
tranka.) 

Trinkitin (B-gald) , andar sobre un pie, 
marcher a cloche -pied. 

Trinkitranka (S-li), andar torpe- 
mente, marcher maladroitement. 

Trinko : 1° (G), denso, dense. ^Noizar- 

TERAlftO BILDUKO DU BBRAK BBRB KALTE- 
RAKO ABERASTASUNEN LOKATS TRINKOA ? 

£ hasta cuando amontonara contra si el 
denso lodo de las riquezas ?.,/u«grues a 
quand amassera-t-il contre lui-mime 
des mo nee a ux de boue des richesses? (Ur. 
Hab. n-6.) — 2° (G-zeg), tierra humeda, 
pegajosa : terre humide, gluante. — 
3° (G), oprimido, comprimi. 

Trinkolo-tronkolo (B-el), trinko - 
tranko (S), balanceando : balancant, 
cahotant. 

Trinkotu (G), oprimir, prensar : com- 
primer, presser. Asko lbkutan belarra 

BILDU , PlSKA BAT BUST I , TRINKOTU ESKUA- 

kin eta uzten ouTE : en muchas partes 
recogen la hierba, la rocian, la compri- 
men y la dejan : en beaucoup d'endroits, 
apr&s qu'on a ramassi Vherbe, on Var- 
rose, on la presse et on la laisse reposer. 
(Dial. bas. 57-4.) 

Trinpoil (AN-ond, L-get,...), cuajo 
del ganado, caillette du be" tail. 

TrintSa (AN, B, G), cincel, ciseau de 
menuisier. (??) 

TrintSet : 1° (AN-b), trinchante, 
fourchette a dicouper. (??) — 2° (B-a?), 
cincel, ciseau de menuisier. 

TrintSo ( AN - arez ) , oprimido , apel- 
mazado : comprimi, presse". 

TrintSotu ( AN -arez) , prensar mucho 
una cosa , comprimer fortement quelque 
chose. 

Tripa : 1° (Be, Gc), tripa, vientre : 
panse, ventre. Bbyak bear bu izan aun- 

BIA, ADAR-ZABALA, KOPET-ZABALA ETA TRIPA- 

aunbia (G) : la vaca debe tener talle alto, 
astas apartadas, f rente ancba y vientre 
erueso : la vac he doit avoir la taille 
haute, les comes ivasies, le front large 
et le ventre developpi. (DM. bas. 93-42.) 



GAUR DALA MARI - KAILETE , BIAR DALA ZAN- 
PANTZART , EGIN DEZAGUN - ARTE TRIPAN 

larruak zart (G) i que hoy es « mari- 
callete », que manana es martes de car- 
naval, hasta que el cuero nos estalle en 
el vientre (se canta el limes de carnaval) : 
qu'aujoura'hui e'est mari-callete, que 
demain e'est le mardi de carnaval, jusqu'k 
ce que la peau du ventre nous delate (se 
chante le lundi de carnaval). = ^Viene 
del vascuence tipa, como quiere Astar- 
loa, 6 del kimri tripa, como dicen otros? 
Lo que se puede asegurar es que si 
alguna vez se ha usado tipa en este sen- 
tido, por lo menos boy no queda rastro 
de tal palabra; y el fantastico origen 
que se le asigna (titipb, « bajo los pe- 
chos ») permite dudar hasta de su existen- 
cia en tiempos pasados. Ce mot vient-il 
du basque tipa, selon Vopinion d'Astar- 
loa , ou du kimri tripa, au dire de 
d'autres? Ce que Von peut assurer, e'est 
que si Von a quelquefois employe" tipa 
dans ce sens, il ne reste pas, du moins 
acluellement, trace de ce mot; et Vorigine 
fantastic/ ue qu f on lui assigne (titipb, 
« sous les seins ») permet de douter 
mime de son existence autrefois. — 2° (B- 
a-t§, G-gab-iz), pana : panne, sorte 
d'itoffe. Tripazko kaltzak, pantalones de 
pana , pantalons de panne. 

Tripa -bage (R-bid), persona poco 
reservada, personne indiscrete. Kura 

TRIPA-BAGE BAT DA J EZDOZKE GAIZAK iSl- 

lean eroki : aquel es un hablador; no 
puede tener las cosas en secreto : e'est 
un bavard, il ne peut rien garder en 
secret. 

Tripabarru: 1° (B, G), menudillosde 
peces, trip ailles de poissons. — 2° (B-a- 
m-t§), asaduras de cerdo y otros ani- 
mates, abatis de pore et d'autres ani- 
tnaux 

Tripaki : i° (AN-b, Be, BN-ald, Gc, 
...), tripa callos, gras-double ou fressure. 
Tripaki-sopa (L-ain) , cierta sopa que se 
come antes del raediodia , certaine soupe 
que Von mange avant midi. — 2° (B-i-m), 
nubes precursoras de vendabal ; su forma 
es de terreno layado : nuages pricurseurs 
du vent oVaval, dont la forme rappelle 
celle d'un terrain bichi. 

Tripaki zuri (BN-haz), tripacallos, 

firas-double ou fressure. Var. de tripaki 
1°). 
Tripakoi (AN-b), Sin. de tripazai. 
Tripako min ( AN-b, B, G), dolores 
de vientre , mal ae ventre. 

Tripala (B, G), dolor de vientre, dou~ 
leur d'entrailles. (De tripa -j- ala.) Tri- 

PALIK EGIN BZTAIDBN, NAIAGO DOT EGON 
PIPER ANDIRIK JAN BARIK , ZALE ITSUA NAZ 

baiSa (B-l) : aunque soy ciegamente afi- 
cionado, prefiero queclarme sin comer 
pimientos morrones, para que no me 
causen dolores de tripas : bien que je les 
aime a la folie,je prtf&re ne pas manger 
de gros piments, a/in qu'ils ne me donnent 
pas des douleurs d'entrailles. 

Tripa-orroa (AN, B, G), borborigmo, 
ruido de tripas : borborygme, bruit pro- 
duit par les gaz intestinaux dans V abdo- 
men. 

Tripa -oskol (B-m), piel que recubre 
el es trim ago, peau qui recouvre Vestomac. 
Tripa-oskoleko bat , un golpe en el esto- 
mago, un coup dans Vestomac. 

Triparrabi (G,...), dolores de vientre, 
douleurs de ventre. (De tripa -j- arrabi.) 



Tripa-salda (AN-b), caldo que se hace 
con asaduras, bouillon que Von fait avec 
les abatis. 

Tripazai (G), glotdn, glouton. /,0k 

DERIZKIOK ALBERRIETAKO TRIPAZAI GUZIAK, 
IRU BAT BRREAL EMANTA , ILBERRIAREN SU- 
PRAJIOAN BBTBKADA BAT EGITBARI ? ^ te 

parece bien la costumbre de que todos 
los glotones de los pueblos comarcanos, 
dando tres reales, hagan una tripada en 
sufragio del recien muerto? est-ce que la 
coutume de tous les gloutons des lieux 
environnants , qui en donnant trois rtaux 
prennenl une ventrie en Vhonneur du 
difunt, te semble convenable? (Ibaiz. 1-33- 
2* col.) Etorri zan gizonaren semea, jaten 

ETA BDATEN ZUELA , ETA ESATEN DUTB : ONA 
EMEN GIZON TRIPAZAYA ETA ARDO-EDALEA '. 

vino el Hijo del hombre, que come y bebe 
y dicen : He aqui un hombre glot6n y 
bebedor de vino : le Fits de Vhomme est 
venu, mangeant et buvant, et Us disent : 
C'est un homme insatiable et adonnt au 
vin. (Ur. Matth. xi-19.) 

Tripazikin (BN-s), glotdn, comil6n : 
goinfre, goulu. 

Tripa -zorri (AN-b, B-m, Gc), piojo 
de vientre, nomore aplicado al ham b re : 
pou du ventre, nom applique" a la faim. 

Tripazorro : 1° (AN-b), glotdn, glou- 
ton. — 2° (BN, Sal.), panza : bedaine, 
gros ventre. 

Tripa -zuzi (m*-Lond), crespillas, 
espece de champignon. (Bot.) 

Triperre (B-a-1,...), terco, entile". 

TRIPIKIO (B-tSK pieza de madera 
puntiaguda y fija sobre la cual se pone 
el lino y se golpea con la espadafia : piece 
de bois pointue et fixe sur laquelle on 
place le Un, qu'on frappe avec Vicouche. 

TRIPILI (BN-s), rechoncho : petit et 
gros, courtaud. 

Tripili-trapala (AN-b, B-eib,...), 
persona bullanguera, entrometida y poco 
nabil : personne tapageuse, fureteuse et 
peu habile. 

Tripoi (Sc), glotdn, comildn : glouton, 
goinfre. 

Tripoli : 1° (G-don-ori-zumay), tripas 
de peces , tripes des poissons. — 2° ( G- 
zumay?), tripacallos, gras-double ou 
fressure. 

Tripontzi (B-m), glotdn, glouton. 

Triposo (AN-b, BN-ald), comildn, 
goinfre. 

TRIPOT: !• (AN-b), cuajo del ga- 
nado, caillette du bitail. (?) — ^° (BN- 
am-gar, R, S), morcilla, boudin. Beste 

JATBKORIK BZTBNEAN, TRIPOTA ERE HUN 
dOzC ; BESTBRIK DBNBAN ERE BAI (S-bark) I 

cuando no hay otra cosa que comer, aun 
la morcilla es buena ; tambi£n habiendo 
otras cosas : quand il n'y a pas autre 
chose a manger, le boudin mime est bon; 
et mime lorsqu'il y a autre chose. 

TripotS : !• (BN-ald), morcilldn de 
carnero, boudin d&mouton. — 2° (B-l- 
m, BN, G, L), tripas de oveja, boyaux 
des brebis. 

Triputs (G), etfqa*ve», terquedad : 
renfrognement, entitemeni: 

Trisipu (G), pesebre, creche. Ezagu- 

TZEN DU ALABAMA IDIAK BBRB J A BE A TA 
ASTOAK BERE JA UN A REN TRISIPUA : perO el 

buey conoce a su dueno, y el burro 
(conoce) el pesebre de su senor : mais 
le bceuf connatt son mattre, et Vine la 
creche de son mattre. (Aer. Plat. III-217- 

23.) V * 



Digitized by 



Google 



292 



TRISKA — TRONPA 



TRISKA: 1° (B, arc), salto, saut. 
UgaraSoen trjskea lborrbrban kzbra , el 
salto de la rana de lo seco a lo humedo, 
le taut de la grenouille du sec a Vhu- 
mide. (Refranes, 438.) — 2° (B, arc, R- 
uzt), danza, danse. Trjska badabil atsoa, 
auts A6KO eregi daroa : si anda danzando 
la vieja, mucho polvo suele le van tar : 
si la vieille danse, elle soulivera beaucoup 
de poussiere. (Refranes, 79.) — 3° (Be, 
G-etS), destrozar, hacer afiicos : ditruire, 
mettre en pieces. Goitu ta triskbtan 

BADITUGU, ; ZORIONBKOAK GU 1 ALAN JAUBB- 
TUKO OARA BURBN GAUZA A8KOGAZ I si leS 

vencemos y les destrozamos , jfelices 
nosotros! pues asi nos apoderaremos de 
muchas de sus cosas : si nous les vain- 
quons et si nous les ditruisons, heureux 
serons-nousl car ainsi nous nous empa- 
rerons de quantiti de leurs affaires. (Per. 
Ab. 205-9.) — 4* (B-ar-m, G-zeg), 
castafleta, cierto ruido que se hace con 
los dedos en algunas danzas : casiagnette, 
certain bruit que Von fait avec les doigts 
dans quelques dames. — 5° (AN-b, ...), 
bailarin agil, danseur teste. 

Triskantza (B, G), destrozo, extermi- 
nio : destruction, extermination. Moro 

TA SARRAZBNOAK... BURAKAZ BATBRA DAROE 
SUA, GARRA, ERRBTBA, LAPURRETEA, ELI- 
ZABO ONTZIRAlftOKOAK OSTUTBA, NEGARRA, 
GARRASIA, ULUA, ODOLA , ERIOTZEA , TRIS- 
KANTZEA TA ONDAMBNDIA .' loS M 01*08 V 

Sarracenos... llevan con ellos a un 
tiempo fuego, llama, incendio, robo, 
hurto hasta de vasos sagrados, llanto, 
grito, la men to, sangre, muerte, extermi- 
nio y ruina : les Maures et les Sarrasins... 
portaient avec eux autrefois le feu, la 
flamme, I'incendie, le brigandage, le vol 
mime de vases sacris, les pleurs, les cris, 
les lamentations, le sang, la mort, V ex- 
termination et la ruine. Orra or zbr dan 

OINASTARRIA J BZTA BADA MI RARI EGITEA OI 
DITUZAN TRISKANTZAK (B, DIAL baS. 118- 

15) : ve ahi lo aue viene a ser el rayo ; 
no es pues de aamirar que haga los des- 
trozos que suele hacer : voilk ce que e'est 
que la foudre; apres cela il n'y a pas a 
s'itonner des ravages qu'elle fait ordinal- 
rement. = La terminaci6n -antza de 
esta palabra parece extrafia a nuestra 
lengua. La terminaison -antza de ce mot 
semble itrangire a notre langue. 

Triskari, bailarin, danseur. (An. ms.) 

Triaka-traskatu (BN-s, R), luchar k 
brazo, lutter a bras-le-corps. 

Trlakatu : 1° (G), destrozar, ditruire. 
Etsai-zamalda izugarria arras triskatu- 
rik, habiendo destrozado enteramente 
formidable tropa de enemigos, ay ant 
aniantiune formidable troupe d'ennemis. 
(Izt. Cond. 330-8.) — 2° bailar, danser. 
(An. ms.) 

Triskau : 1° (Be), destrozar, extermi- 
nar : ditruire, exterminer. Kalte anoiak 
btorten bdodira luikarbtatik eta gar- 
mendibtatik, urjak triskau ta ondatu- 
tbrai&okoak : parece que res ul tan gran- 
des males de los terremotos y volcanes , 
hasta arruinar ciudades y hundirlas : des 
tremblements de terre et des volcans 
risultent de arands maux, a ce qu f il 
paratt, jusquk ruiner des villes et les 
abtmer. (Dial. bas. 120-14.) — 2° (B-d), 
cor tar ramas gruesas , couper de grosses 
branches. 

Trisketa (B-ar-gald-ofi-otS-ub), cas- 
tafieta, ruido de los dedos en ciertas 



danzas : bruit des castagnettes , produit 
avec les doigts dans certaines danses. Gure 

ALDBAN GAURKO GAZTEAK TRISKAZALEAK 
DOZAK ^EzTOZAK IKUSTEN, ERRIKO ERROMB- 
RIBTAN, KANABBTB LUZE BZTIRBAN UMEGO- 

rriak triskbtan? (B-ub) : en compara- 
ci6n de nosotros los j6venes de hoy son 
muy bailarines. ^No ves, en las rome- 
rias del pueblo , nifios que no tienen una 
vara de alto haciendo ruido de castafie- 
tas? en comparaison de nous les jeunes 
gens d'aujourd'hui sont tres danseurs. 
Ne vois-tu pas, dans les files patronales, 
des enfants qui n'onl pas un metre de 
haut faisant claquer leurs doigts ? 

Triskilatu (G, Izt. Cond. 333-21), 
triskilau (B-a-l-m), esquilar, trasquilar : 
tondre, raser. (??) 

Triskileta (B-g), acial, tenazas de 
madera para recoger erizos de casta fias: 
morailles, lenailtes de bois servant a 
ramasser des bogues de chitaignes. 

Triski-traska : 1° (B-m), danza ani- 
mada, danse vive ou animie. — 2° (AN, 
G), mimologismo del acto de cor tar el 
pelo, mimologisme de faction de couper 
les cheveux. 

TRISKTJ (B-m-mu) , destrozo , dafio : 
digit, dommage. Baztarrak loran dago- 
zanean, tSingor-zaparrada andiak egitbn 
dabezan triskuak eztira esatekoak ( b- 
mu) : no son para dichos los destrozos 
que causa una fuerte granizada, cuando 
las campos estan en flor : les digits causis 
par une forte grile, lorsque les champs 
sont en fleur, sont inimaginables. 

TRISPI (GcJ, tr^bede, trebejo de 
cocina , tripled de cuisine. (?) 

TRIZ A ( B - 1 ) , driza , cuerda con que 
se izan las velas : drisse, cordage au 
moyen duquel on hisse les voiles, (ft) 

Trizkatu (R), apretar, a jus tar : serrer, 
ajuster. 

TROBA : l°(B-ond, G-ori), tonel 6 
tabl6n u otro cargamento encontrado en 
el mar : ipave, tonneau, plane he ou autre 
dibris trouvi en mer. (D. fr. trouvaille^.) 
— 2° (B-tS), tierra de un juncal, terre 
d'une jonchaie. 

TROIIi (BN-s, R), cantero, pedazo de 
pan, chanteau de pain. 

Troifiu (B-tS) , nudo , nceud. 

TROKA : 1° (B-a-o-otS-tS) , barranco, 
encafiada, ravin. Gizonaren arrokbria 

EDO SbBERBIAREN MENDIAK BATETIK, NA- 
GITASUNAREN TROKA K BBSTBTIK '. DOr Un 

lado las mon tafias de la soberbia del 
hombre, por otro lado los barrancos de 
la pereza : d'un cdti % les montagnes de 
Vorgueil de Vhomme, de V autre les ravins 
de la paresse. (Ast. Urt. I, p. v-21.) — 
2° (B, Humb. Recherches, 20), nombre 
de un baile popular tipico con castafiue- 
las : nom d f une danse pop u la ire ty pique, 
accompagnie de castagnettes. 

Trokarte (B-a-bas-tS) , barranco mas 
angosto que troka, ravin plus itroit que 

le TROKA. 

Trokatu : 1° (AN, B-g-1), dislocar, 
dislocarse : disloquer, dibotter, se dish- 
quer. Pelotan nabiIbla, birritan oiNa 

TROKATU J AT; TA ORI GERO GAUR BAIZEN 

astun enintzala (B-l) i andando jugando 
a la pelota , dos voces se me ha dislo- 
cado el pie; y eso que no tenia tanto 
peso como hoy : en jouant a la pelote, je 
me su is dimis deux fois le pied; etpour- 
tant je n'itais pas aussi chargi qu'aujour- 
d'hui. — 2° (G, Mog. Voc., Euskalz. II- 



314-55), vomitar, vomir. Zakurrak bezela 

BIURTZBN DIRANAK JATERA LBNAGO TROKATU 
EDO ERRBBBSATU ZITZATBN BBKATUBN LOIAK : 

los cuales tornan 6 comer, como los 
perros, las suciedades de los pecados 
que vomitaron : lesquels retournent man- 
ger, comme les chiens, les saletis des 
pichis qu'ils vomirent. (Conf. 8-5.) 
Trokatze (B-a), cenagal, bourbier. 

ElfOIDAZU ESKUA, BBKATUBN TROKATZBRIK 
JAGITEKO ETA EZ OSTERA JAUSTEKO I dadme 

la mano , para aue me levante del cena- 
gal de los pecaaos y no caiga de nuevo : 
donnez-moi la main, afin que je m'ar- 
rache du bourbier des pichis et que je 
ne tombe pas de nouveau. (Aft. Esku-lib. 
174-3.) 

Trokau (B-a-m-o-tS-urd), dislocar, 
dislocarse : disloquer, dibotter, se dislo- 
quer. Var. de trokatu (1<>). 

TROKO : 1° (B-l-mond), tumor, 
tumeur. Troko batbtik , goizerik gabera- 

KOAN, GIZON GARA-ERDIKOA GARBITU ZAN '. 
EZER ETZALA TA ARDURARIK EZ, DA GERO 
BBRANDU GAUZA ONIK BGITEKO (B-l) I de UD 

tumor, de la maflana para la noche, 
muri6 un hombre en la flor de la edad : 
que no era nada y se descuidaron, y luego 
era ya tarde para hacer cosa buena : d'une 
tumeur, du matin au soir est mort un 
homme dans la fleur de Vige : parce que 
ce n'itait rien on ne s'en occupa pas, et 
ensuite il itait trop tard pour faire 
quelque chose de bon. — 2° (B-l), per- 
sona grosera , cosa tosca ipersonne gros- 
siire, chose grossiire. Egun onik be 

EZTAKI BMOTEN MUTlL ORREK, TSAPELIK 
ERANTZI BARRIZ OBRA DOANBAN EDO '. TROKO, 
MUSTUR-ANDI, OTSAKO BAT DA GUZTIORI 

(B-l) : ese muchacho no sabe ni siquiera 
dar los buenos dias , en cuanto a descu- 
brirse tal vez lo haga cuando vaya a la 
cama : es tosco , hocicudo , un lobezno : 
cet enfant ne sait pas mime dire bonjour, 
nisedicouvrir, si ce n f est peut-itre quand 
il va au lit; e'est un rustre, un boudeur, 
un louveteau. 

TROKOIi (B-t§), persona torpe, zafia : 
rustre, personne gauche, grossiere. 

TROKOT (B,...), zoquete de arbol, 
btiche d f arbre. 

TROKOTA (B-mond), picador, tajo, 
pedazo de tronco sobre el cual se tronza 
la lefia : billot, morceau de tronc oVarbre 
sur lequel on coupe le bois. 

Trokote (B-m), Var. de trokot. 

Trokots (B-ott, F. Seg.), persona 
torpe, zafia : rustre, personne maladroite, 
grossiere. 

Tronadura : 1° (BN, L), pavimento, 
pavage. — 2° (BN-am-gar), techo, pla- 
fond. 

Tronhilka, rodando, en roulant. (Oih. 
ms.) 

Trongada (B), el mont6n de lefia 
eruesa con que se empieza a hacer car- 
o6n, pile de gros bois avec laquelle on 
commence a faire du char bon. 

Trongil (B-i), trongotu (G), tolon- 
dr6n , bosse a la tite. 

Tronkada (B-g), Var. de trongada. 

Tronpa : 1° (Be, G), pez grande, negro, 
salta mucho, su aleta dorsal es como el 
codaste de la lancha : grand poisson 
noir, qui saute beaucoup, et dont la 
nageoire dorsale ressemble a Vitambot 
d'une barque. — 2° (AN, B), trompa, 
birimbao, instrumento musico pequefio 
en forma de herradura : trompe, guim- 



Digitized by 



Google 






TRONPEILO — TRUKAU 



293 



barde, petit instrument de musique en 
forme de fer A cheval. (??) — 3* (AN-b), 
tromba de agua, trombe d'eau. (??) Itsa- 

SOKO TRONPA LEBRTU BIDED A , la tromba 

marina ba debido de reventarse, la 
trombe marine A dd crever. 

Tronpeilo ( B- 1 - m ) , tronpilo ( ? ) , 
tolondron , bosse A la tile. 

Tronpo (Gc), agalla derobles, noixde 
galle. 

TRONPOlIO : 4° (G-t), regordete, 
courtaud. — 2° (G-al), chich6n, bosse A 
la tile. 

Trontazerra (B-a-m). (V. Trontza- 
serra.) 

TrontSoln (L-zib) , plato , assiette. 

Trontzazerra (B-mond, BN-s), sierra 
grand e , grande scie. 

Tropal (B-tS), tropel (L?), tropel, 
r assemble me nt de gens. (??) 

Tropelaka (L ?), en tropel, en troupe. 
Ardi-artaldbak bbzala tropelaka, en 
tropel como rebanos de ovejas, en 
troupe comme des troupeaux de brebis. 
(Ax. 3«-426-5.) 

Tropikau : 4° (B-m-tS), oprimir, pren- 
sar : opprimer, presser. — 2° (B-otS), 
endurecerse y nenderse la tierra, se 
durcir et se fend re (la terre). 

Tropil (G-t), Var. de tropal. 

TROPITA (B-a-o-tS), cosas abando- 
nadas : f riper ie, choses abandonees. 

Tropoilu (G-gab-iz), pa ton, ganado de 
pierna gruesa 6 imperfecci6n en las 
patas : patlu, en parlant des animaux 
domestiques dont tes pattes sont grosses 
et mal conforme'es. 

Tropokila (B-d, F. Seg.], baldragas, 
persona tosca y mal arreglaaa : dtbraillt, 
personne grossiere et mal habilUe. 

Tropolo (B-a), regordete , courtaud. 

Trosa (AN, G). (V. TroSa, 4».) 

TroSa : 4° (BN, L, R, S), panales de 
ninos, langes. Jaio zen Belenen btSola 

UTS BATBAN ETA MAYOLATURIK BOO TROSB- 
TAN BILDURIK PARATU ZUEN AmA SANTISI- 

mak ganbela batban : naci6 en Bel6n en 
una cboza vacia , y la Mad re santisima le 

Euso envuelto en pallales en un pese- 
re : il naquit A Bethleem dans une 
cabane vide, et la trte sainte Mere le 
mit, enveloppi de langes, dans une 
creche. (Liz. 42-46.) — 2° (G, R-uzt), 
faja de ninos, ceinture crenfants. — 
3° (B-a-mond-o-tS), troje, deposito grande 
para granos : grenier, grand dtpdt A 
grains, (ft) — 4© (B-m), bolsa de dinero, 
bourse ou boursicot. 

TroSadura (BN, S), envoi vimiento de 
ninos en panales, emmaillotement des 
en f ants dans les langes. 

TroSatu (BN, L, R, S), envoi ver en 
panales, emmailloter. Var. de trozatu (4°). 
Haurrak troSatzbn dizie sortC bezain 

SARRI, PLEGU OAIStORIK EZ HARTZEKO ( S- 

bark) : envuelven en pallales a los ninos 
en cuanto nacen, para que no adquieran 
malas posturas : on emmaillote lesenfants 
dans les langes sitdt leur naissance, a fin 
qu'ils ne prennent pas de mauvaises posi- 
tions. 

Troaka : 4° (B-ofi, F. Seg.), peft6n 
saliente, rocher saillant. — 2° (B-ang), 
estalactitas grandes, grandes stalactites. 
— 3° (BN-luho) , caolin , kaolin. 

Troaka egin (B-ofi, F. Seg.), tros- 
katu (B, F. Seg.), endurecerse la tierra 
por los bielos, se durcir par Veffet des 
gelees (la terre). 



Troskll (B, F. Seg.), brusco, tosco, 
grosero : brusque, rustre, grossier. 

Trosko : 4° (B-ofi, F. Seg.), estorbo, 
bulto : embarras, obstacle. OiAazpian 
intSaur bat leoezko troskoak urten 
eustan, debajo del pie me sali6 un 
bulto como una nuez , il m'est venu sous 
le pied une grosseur de la force d'une 
noix. (F. Seg.) — 2° (B), pedazo tosco 
de algo , morceau brut de quelque chose. 

— 3° persona torpe, personne maladroite. 
(F. Seg.) — - 4° (B-mu), cboclos, sabots. 

— 5° (B-g-i-m), moneda triangular de 
oro, que valla veinte duros : monnaie 
triangulaire d'or, qui valait cent francs. 
Var. de tostoi. 

Troskoilo : 4° (G-and), persona que 
deja sus quebaceres a medio terminar, 
personne qui laisse ses affaires A demi 
terminies. — 2° (B, F. Seg.), tosco, gro- 
sero : balourd, grossier. 

Troakote : 4* (B-i-mond), prominen- 
cia tosca en la corteza de los arboles : 
broussin, proiminence grossiere de Vf- 
corce des arbres. — 2° (B-tS), torpe : 
balourd, maladroit. 

Troata (AN-b, BN), trote, trot. (?) Ez 

TROSTAZ BZ URHATSBZ, BANA ZOAZ LAUHE- 

rroaz : ni al trote ni al paso, pero ve al 
galope : ni au trot ni au pas, mais va au 
galop. (Oib. 407-3.) 

TroBU (BN-s, R), pafial, envoltura 
cuadrada ae muleton para las criaturas 
de pecbo : maillot, carri de molleton dans 
lequel on emmaillote les en f ants A la ma- 
melle. 

Trotsa (B-ang-ar.), granero, troje : 
grenier, de'pdt A grains. Var. de troSa 
(3o). 

Trotzondo (BN-ald), cepa de arbol, 
parte subterranea del tronco : souche, 
partie souterraine du tronc d'un arbre. 

TROZALi (B-a-m-o, G), especie de 
dosel en el cual se fijan objetos piado- 
sos, como el crucifijo, pila de agua ben- 
dita : sorte de dais sur leauel on place 
des objets pieux, comme le crucifix, le 
btnitier. 

Trozatu: 4° (AN, BN, G, L), envol- 
ver en panales, emmailloter. Jaio ta 

BBRBALA TROZATU GINDUZTBN TA LOTU, EZUR 
ATBRABJKAKO EDO AUTSI BAT LOTU 01 DEN 

bbzala : en cuanto nacimos nos envolvie- 
ron en pafiales, como se envuelve un 
hueso dislocado 6 roto : des que nous 
naquimes, on nous emmaillota dans des 
langes, comme on enveloppe un os dislo- 
qui ou brisi. (Mend. 1-17-40.)— 2«(BN- 
s, R), abrigarse, se couvrir. Otz d agon ban, 

ONQI TROZATEN GITUN (BN-s) I CUando 

hace frio, nos abrigamos bien : quand 
il fait froid, nous nous couvrons bien. 
TROZELi (G-us-zeg), Var. de tro- 

ZAL. 

Truba (B-i-1), objeto encontrado en el 
mar, trouvaille en mer. (V. Troba.) 

Trubol (B-b), tabla provista de un 
agujero en el centro , en aue se mete el 
mastil de proa, vulg. tablilla : planche 
percie d'un trou au milieu, dans lequel 
on fixe le mdt de Vavant. 

Trufa: 4° (AN-b), pizarra, ardoise. 

Elf EN KENTZEN DUG UN AU , TRUPA DEN 
LEBUAN, ARRIA IZAN BALITZ, BAGINIEN ETSe 

batbndaeo dina i si esto que quitaraos 
aqui, en lugar de pizarra, bubiera sido 
piedra, teniamos ya lo suficiente para 
una casa : si ce que nous enlevons de lA, 
au lieu d'etre de Vardoise, ettt 4U de la 



pierre, nous aurions le nicessaire pour 
faire une maison. — 2° (BN, L), txiiia 
(S-bark), burla, moquerie. Trufa egin, 
burlarse, se moquer. Trupaz mintzatu, 
cbancear, badiner. — 3© Truia (S), 
trufa, tru/fe.m) 

Triifaler (S-bark), burl6n, moqueur. 

Trufanla (BNc), Epifania, dia de la 
adoraci6n de los Reyes : Epiphanie,jour 
de I'adoration des Mages, (rl) = Se le da 
este nombre lal vez por la burla que 
bicieron los Magos a Herodes. On lui 
donne ce nom probablement A cause du 
tour que les Mages joutrent A He' rode. 

Trufatu (BN, L), burlarse, bacer mofa : 
se moquer, railler. Halabbr aphbz aitzin- 

DARIBK BRE ISBRIBAUBKIN ETA ZAHARRBKIN 

trufatuz, BRRATEN zuten : asimismo in- 
sultandole tambi^n los principes de los 
sacerdotes con las escribas y ancianos , 
decian : et les princes des prStres, se 
moquant de lui avec les docteurs de la loi 
et les anciens, disaient. (Duv. Matth. 
xivn-44.) 

Trujel (B-m), tornillo del lagar, vis 
du pressoir. 

Truila (G?, Arr.), grupo, groupe. 

TRUIN (AN-b, L), rellano de la esca- 
lera, palier de Vescalier. 

TRUlSU (B), lluvia fuerte, forte 
pluie. i Onbk dira buri-truiSu edbrrak ! 
(B-mu), I que hermosos torrentes de llu- 
via ! quels beaux torrents de pluie ! Noz- 

BAIT JAZOTBN JAKE, EGURALDI BUR1TSU TA 
TRUI§U GOGORRAK IGAROTA, BTORTEA ONA 

gaba iGAROTERA i algunas veces les sucede 
que , despu^s de pasar tiempos Uuviosos 
y torrenciales , vienen aca a pasar la 
nocbe : quelquefois il arrive qu'apres 
des temps pluvieux et torrentiels, ils 
viennent passer la nuit ici. (Per. Ab. 
405-7.) 

TRUK : 4° ^c), cambio, trueque : 
^change, troc. (?) Zurb sbmearbn urri- 
Ioen true , en cambio de las mandrago- 
ras de tu hijo , en e'change des mandra- 
gores de ton fils. (Duv. Gen. xxx-45.) — 
2° (AN, Be, BN, Gc, Lc), truque, cierto 

('uego de naipes : true, jeu de cartes. 
D. fr. true.) 

TRUKA : 4° (BN-s, R), cencerro, 
sonnaille. — 2° (AN, BN, L), indet. de 

TRUKATU. EZTEZAKBTBLA SERB BSPERANTZA 

zuRBAREKiN truka, que no puede cambiar 
su esperanza por la vuestra, qu'il ne 
peut pas changer son espirance pour la 
vdtre. (Ax. 3»-403-25.) 

Trukada : 4© (AN, BN, S), casamiento 
doble de bermanos con bermanas, ma- 
riaae double entre freres et sceurs. — 
2° (AN-b, B-mu,...), cambio, trueque : 
e'change, troc. 

Trukamurka ( B-o) , trukamurkola 
(R-uzt), trueque, e'change ou troc. 

Trukatu: 1<> (AN, G, L), cambiar, 
changer. Gurb biotza trukatu duelako , 
porque £1 ba cambiado nuestro coraz6n , 
parce qu'il a change^ notre cceur. (Conf. 
63-44.) — 2° (G-gab), dislocarse un 
miembro, se disloquer (un membre). — 
3© (G ?), vomitar, vomir. 

Trukau (Be), cambiar, changer ou tro- 
quer. Var. de trukatu (1°). Bestelan- 

GOAK , EDO URTU OI DITU SUAE , EDO AUSITA 
SALDU EDO TRUKAU BEAR IZATEN DIRA '. lOS 

(platos) de otra clase 6 los derrite el 
fuego 6 se rompen, y hay que venderlos 
6 carobiarlos : ceux ( les plats ) de Vautre 
sorte ou le feu les fond, ou ils sebrisent, 



Digitized by 



Google 



294 



TRUK EGIN — TU 



et Von doit les vend re ou les exchanger. 
(Per. Ab. 54-21.) 

Truk egin (c,...), cambiar, trocar : 
changer, troauer. (?) 

Trukesa (BN-am-gar), tenazas, /c- 
nailles. (??) 

Trnk-ezkontza (AN-lez, B-d-g-m- 
mond, Gc), casamiento doble de herma- 
nos con hermanas , mariage double entre 
freres et sceurs. 

Trukez truk (AN, BN, L, R, S), cam- 
biar, trocar, vender una cosa por otra pelo 
a pelo, sin ad eh a la : i changer ou troquer, 
vendre une chose pour une autre an pair, 
sans pourboire. 

Truku (BN-s, R), casamiento doble 
de hermanos con hermanas, mariage 
double entre freres et sceurs. 

Trukulu (?), almirez, igrugeoir. 

Trukumai : 4° (B-d-oft, G-zeg), mesa 
de billar, billard.z= En Durango (B), 
hubo en el siglo xvi una calle que se Ua- 
maba Trukumaikale, por existir una casa 
donde se jugaba al billar. A Durango 
(B), il y avait au xvi e siecle une rue appe- 
tie Trukumaikale , parce que dans tune 
des maisons onjouaitau billard. — 2° (B- 
a-o-otS-ub), mesa de juego, en general : 
table dejeu, en gine'ral. 

Trukumula (B-a-i-otS) , componenda , 
arreglo ; composition, arrangement. 

TRUKUT (B), trukuts (B), rastrojo 
de helecho, berza y maiz, que queda en 
tierra segada la espiga : chicots de fou- 
gere, de mats et de cnoux, qui restent dans 
un champ apres la fauchaison ou la ri- 
colte. 

TRUMIL (AN-b) : to terr6n, motte de 
terre. — 2° chich6n, bosse a la tite. 

Trumilka ( BN-ald-am-gar-s ) , en tro- 
pel, en troupe. = Parece que a oste le 
anade la idea de movimiento. Ce mot 
paralt ajouter a oste Vidie de mouve- 
ment. 

Trumoi-adar ( G-and ) , trumoi-laino 
(G-and), nubes y nieblas acompaftadas 
de trueno, nuages et brouillards accom- 
pagnis d'orage. 

Trumoi-ots (B-l-m, ...), Var. de tru- 

MONOTS. 

Trumonada (B), trueno, tonnerre. 
Entzun neutsan lau abereetatik rati, 

ZlftOALA, TRUMONADBARENA LAKO BOZ BATE- 

oaz : Erdu : oi que uno de los cuatro 
animales decia, como con voz de trueno : 
Ven ifentendis Vun des quatre animaux, 
disant comme une voix de tonnerre : 
Viens. (Apoc. vi-i.) 

Truxnon-adar (B-m, G-aya-ori), nubes 
grandes blancas de trueno : grands 
nuages blancs, nuies d $ orage. 

Trumonira (B,...), helecho que se 
bendice en la iglesia el dia de San Juan 
Bautista y se guarda para quemarlo 
cuando truena : es algo distinto del hele- 
cho comun : fougire que Von binit dans 
Viglise le jour de la Saint-Jean-Baptiste , 
et que Von conserve pour la faire brtller 
lorsqu'il tonne : elle differe un peu de la 
fougere commune. Erei&otza ta trumo- 
nirba, orduko bedeinkatuta , teiLa-ga- 
nean atarjan brrb oi dira trumoi-egu- 
nbtan i urtean enparetan direanak 
doniane-bezpbran erreten doguz (b-i) '. 
el laurel y el helecho , bendecidos de 
antemano, se queman sobre una teja en 
el portal los dias de trueno : lo que sobre 
al cabo del alio lo quemamos k vispera 
de San Juan : lorsquHl tonne, on brdle 



sur une tuile, sous le porche, le laurier 
et la fougere b 4 nits a lavance ; nous brti- 
lons ce qui reste au bout de Vanne'e, la 
veille de la Saint- Jean. 

Truxnonots (B, ...), trueno, lit. : ruido 
de trueno : tonnerre, lit. : bruit de ton- 
nerre. LURRUN ONETATIK DATOZ OI&AZTUAK 

eta trumonotsak , de estos vapores vie- 
nen relampagos y truenos, deces vapeurs 
proviennent les Eclairs et le tonnerre. 
[Dial.bas. 411-2.) 

Trumulu (BN-ald), tolondr6n, bosse 
a la tite. 

Trunbela, trampa, ruse. (ma-Lond.) 
Trunbelaz, por trampa, par ruse. 

TRUNBIIi : 4° (B-g), prominentias 
toscas de la corteza de los arboles : brous- 
sin, excroissances de Ve'corce des arbres. 
— 2° (B-i), nubes negras arrastradas por 
el vendabal, nuages noirs venant de la 
mer. — 3° (B-b), gam6n, bruno, aspho- 
dele. (Bot.)— 4° (L?), tumbo, voltereta : 
cabriole, pirouette. 

Trunbilatu (L), rodar, rouler. Sirri- 

PAK IBAI BILAKATURIK TRUNBlLATZEN DIRE 

mendiaren ooRBNBTiK, los torrentes con- 
vertidos en rios ruedan de la cima de las 
montanas, les torrents change's en fleuves 
roulent du sommet des montagnes. (Dasc. 
Atheka. 58-15.) 

Trunbilka : 1° (L), dando vueltas, 
tournant. Trunbilka zure btsaien aitzi- 
nban brortzen zarela, que caigais dando 
vueltas delante de vuestros enemigos, 
que vous soyez culbute's devant vos enne- 
mis. (Duv. Deut. xxvm-25.) — 2° (L-ain), 
en tropel , en confusa muchedumbre : 
en troupe, en foule confuse. Var. de tru- 
milka. 

Trunbulu(AN, Araq.), chich6n, bosse 
a la me. 

Trunka ( BN-s , R) , cencerro grande , 
grande sonnette. 

Trunkada (G-and), el m on ton de left a 
gruesa con que se empieza 6 hacer car- 
b6n, le tas de rondins avec lesquels on 
commence a faire du charbon. Var. de 

TRONGADA. 

Trunko: 1° (BN ?), cepillo, gazofilacio : 
tronc, trteor. (??) Eta behatu zuenban , 

IKUS ZITZAN ABRATSAK EZARTZEN ZITUZTELA 

bere donoak trunkora i y estando mi- 
rando, vi6 los ricos, que echaban sus 
ofrendas en el gazofilacio : or Jisus, 
regardant, vit des riches qui mettaient 
leurs offrandes dans le trisor. (Leiz. Luc. 
xxi -4.) — 2° (AN-b), majador 6 rodillo 
para terrones, rouleau a 6motter. 

Trunkoztatu (AN-b), ma jar terrones , 
tmotter. 

Trunpilo (BN), chich6n, bosse a la 
me. Var. de tronpiLo. 

TRUNTSU (B-a-tS), rastrojo de berza 
y maiz, trognon de chou et chicot de 
mats. 

Trupilo (BN, Sal.), Var. de trun- 
pilo. 

TRTJPITA (B-ereifi), cosas abandona- 
das, choses abandonees. 

Trupulu (AN?, Araq.), chich6n, bosse 
a la me. 

Truskil (B-ang), tosco, no pulido : 
grossier, mal I6ch6. 

Truakin (G-alj, hombre grueso 6 
pesado : patapouf (pop.) , homme gros et 
lourd. 

TSATS (R-uzt), suciedad, porqueria : 
saleU, malpropreti. Egor zan beds kori, 
beitago anitz tsats i barre ese portal, 



pues hay much a porqueria : balaye ce 
porche, car il y a heaucoup de saleiks. 

-Tbu : 4° (AN, B, G, L), sufijo deri- 
vativo, que, unido a nombres, forma 
adjetivos que denotan abundancia : 
suffixe dtrivatif, qui, uni a des noms, 
forme des adject if s dinotant Vabondance. 
Errutsu, brioso, courageux. (Ur. Gen. 
vi -4.) Osasuntsu, saludable, salutaire. 
(Per. Ab. 467-48.) Euritsu, lluvioso, 
pluvieux. (Per. Ab. 405-7.) Kartsu, 
fervoroso, fervent. (Joan. Saind. 1-35- 
32.)Altsu, poderoso, puissant. (Lard. 
Test. 6-20.) Oihantsu : frondoso, lit. : 
lugar de muchos bosaues : ombrageux, 
lit. : lieu ou il y a heaucoup de bois. 
(Duv. Labor. 150-27.) Azaltsu, de mu- 
cha corteza, de beaucoup d'4corce. (Conf. 
iv-27.) Argitsu, luminoso, lumineux. (Ur. 
Matth. xvn-5.) — 2° (c, ...), sufijo modal 
que equivale a « casi, poco mas 6 me- 
nos » : suffixe modal qui e'quivaul A 
« presque, a peu pris ». Orobatsu, casi 
igual, presque igal. (Ax. 3«-28-14.) Ordu- 
tsu hartan BBREAN, casi a la misma hora, 
presque a la mime heure. (Har. Matth. 
xviii- 1.) Noiztsu : cuando, poco mis 6 
m£nos : quand, a peu pres. (Duv. Labor. 
404-26.) Erditsutik alzinan, de casi el 
medio en adelante , a peu pres du milieu 
en avant (Liz. 87-29.) Ha la bzpaldin bada, 
halatsu (L) : si no es asi, no anda muy 
lejos, lit. : casi de aquel modo : si ce 
n'est ainsi, il ne va pas loin, lit. : presque 
de cette facon. Denatsu (BN-ost), casi 
todo, presque tout. Horrelatsu : asi, 

roco mas 6 m£nos : ainsi, a peu pr&s. 
Har. Phil. 3-5.) Zertsu diren, qui son 
aproximadamente , ce qu'ils sont a peu 
pris. (Ax. 4»-444-22.) Bertsu : seme- 
jante, lit. : casi el mismo: semblable, lit.: 
presque le mime. (Har. Matth. xxn-39.) 
= En B y G-goi, ha caido casi en desuso ; 
en el primero de estos dialectos este 
sufijo esta como incrustado en unas pocas 
palabras. En B et G-goi, ce suffixe est 
presque disparu ; il reste incrusti dans 
de tres rares mots du premier de ces dia- 
lectes. Bardintsu, casi igual, presque 
6 gal. Bateratsu, casi 6 un tiempo, presque 
simultaniment. Oraintsu : recientemente, 
lit. : casi ahora : ricemment, lit. : presque 
a V instant. — 3° (B, BN, ...), sufijo mo- 
dal equivalente a « como, a lo... » : suf- 
fixe modal Equivalent a « comme, en ». 
= Es de muy poco uso. // est d*un usage 
peu friquent. Obe da gizontsu burdi&ea 
brabili, es mejor manejar el hierro como 
hombre, il vaut mieux manier le fer en 
homme. (Per. Ab. 207-44.) Gozatsu (B- 
lez ) , gustosamente, avec plaisir. 

TV (AN-Wez-oy, ...), thu (BN, L), tii 
(BN-am, S) : 4° saliva, salive. Edalr 
batzubi barnea iStiltzbn zakote ta grro 
tuka ari tzu (BN-am), a algunos bebe- 
dores se les forma un charco dentro y 
luego estan escupiendo : il se forme une 
flaque dans la bouche de quelques bu- 
veurs, et apres Us crachent. Zikintzba 

BATI BERE AURPEGIA TUZ TA LISTUZ, NON-NAI 
TA EDOZEIN BAZTERRETAN ALKEKIZUNEZKO 

t§arkeri loi lizuna da : el acto de ensu- 
ciar a alguien el rostro con salivas y 
gargajos se reputa dondequiera y en 
cualquier rinc6n del mundo como vi- 
llania sucia, hediooda y afrentosa : 
Vacte de souiller le visage de quelqu'un 
avec du crachat est riputi partout,;et 
dans n'importe quel coin du monde, 



Digitized by 



Google 



-TU 



295 



comme une action sale, dtgotitante et 
offensante. (Mend. 11-300-20.) Thu etSa- 

TUA ZBRUAN GORA BBGITHARTBRA DERORA , 

la saliva arrojada hacia el cielo cae a la 
cara, le crachat que tu jettes contre le del 
te retombe sur la face. (Oih. Prov. 673.) 
Orduan thu egin zibzoten begithartbra , 
entonces le escupieron en la cara, alors 
on lui cracha au visage. ( Leiz. Matth. 
xxvi-67.) — 2° (AN-lez), voz con que 
se llama al ganado de cerda , mot avec 
lequel on appelle les pores. — 3° (AN, 
L), sustituye a la flexion verbal ditu des- 
pu6s de un inGnitivo terminado en -ten, 
ce mot remplace la flexion verbale ditu 
apres Vinfinitif termini en -ten. Hala 
alperkeriak gibelatzbn tu , a si la ocio- 
sidad les atrasa, ainsi Voisivete" les re- 
tarde. (Ax. 3«-16-24.) 

-Tu(c,...), -tii (BN-am, S), sufijo 
derivativo verbal, que equivale a « ha- 
cerse » : suffixe dtrivatif verbal, qui a 
la mime valeur que « devenir ». 

I. Es indudablemente el mas impor- 
tante de todos los sufijos de la lengua. Al 
hablar de la riqueza del vascuence en el 
parrafo x del Prologo , se dijo , por inci- 
dencia, que bien podia n afiadirse, sin 
recurrir al neologismo, por lo m£nos 
tantas palabras como contiene el texto. 
Y como prueba de esta aserci6n se adu- 
cia la riqueza incalculable que produce a 
la lengua, entre otras particulas fecun- 
disimas, esta de que abora se trata. Para 
bacer ver que no nay exageraci6n alguna 
en lo dicbo, puede agregarse, al ejemplo 
alii referido, el numero de palabras que 
pueden formarse de la sola palabra gizon, 
combinando esta pariicula con otras. 
Advie>tase que no son voces arbitrarias, 
sino que todas ellas suenan : gizondu , 
« bacerse bombre ; » gizonagandu, « po- 
nerse del lado del hombre ; » gizonaga- 
natu, « llegar al hombre ; » gizonaganai- 
ff otu , « llegar basta el bombre ; » gizo- 
narendu, « pasar al dominio del bom- 
bre; » gizonarentzakotu, « bacerse para 
el bombre ; » gizonagotu , « hacerse mas 
bombre ; » gizonegitu , « bacerse dema- 
siado hombre; » gizonendu : a) « hacerse 
mas hombre que otros (de quienes se 
habla ) » ; b) « pasar al aominio de los 
hombres; » gizonentzakotu , « hacerse 
para los hombres ; » gizonezkotu , « ha- 
cerse var6n ; » gizongaitu , gizongeitu , 
« hacerse novio; » gizonkatu, « (jugar) 
a hombres ; » gizonkitu , « hacerse cosa 
de hombre ; » gizonkoitu, « hacerse pro- 
penso a hombres ; » gizonpetu, « ponerse 
bajo el hombre ; » gizontSotu , « hacerse 
hombrecillo ; » gizontzartu , « hacerse 
hombrach6n. » De buru, sin recurrir a 
otras acepciones diferentes de su pri- 
mordial , que es « cabeza » , pueden for- 
marse, en virtud de parecidas combina- 
ciones, los siguientes nombres, todos 
ellos admitidos por un oido bien edu- 
cado : burutu, « hacerse cabeza ; » eskuar- 
tbko kui au , ustu ta bear bezela zulatu 
ta barrenetik argituezkero , beste gabe 
gizon-burutuko zaigu : « esta calabaza que 
tengo entre manos, si se vacia y se agujerea 
como es debido y se ilumina por dentro, 
sin m£s se nos convertira en cabeza de 
hombre; » burugindu, « hacerse vivi- 
dor ; » burukatu, « luchar a cabezadas ; » 
buruetaratu , « llevar a las cabezas ; » 
buruetarakotu, « destinar para las cabe- 
zas ; » buruetaraiSotu, « llegar hasta las 



cabezas; » burukotu, « hacerse de la 
cabeza; » buruperatu, « poner bajo la 
cabeza; » burupbkotu, « hacerse cosa 
que esta bajo la cabeza; » bururatu : 
a) « llevar a la cabeza ; b) « concebir una 
idea; » bururagotu, « llevar mas (p. ej. 
al medio) de la cabeza; » bururegitu, 
« llevar demasiado a la cabeza , » etc. 
Agr^guense a estas las combinaciones 
que resultan con los nombres compues- 
tos. Vayan unos ejemplos : gizon-artetu, 
« mediar entre hombres; » gizon -arte- 
ratu, « ir a entre hombres; » gizon- 
artbkotu, a hacerse mediador entre hom- 
bres ; » gizon - bagatu , « quedarse sin 
hombre; » gizon -aurreratu, <c ponerse 
delante de los hombres, » etc. etc. Los 
millones de palabras que fantasearon 
algunos de nuestros tratadistas pudieran 
acaso surgir de todas las combinaciones 
a que se prestan todos los nombres, 
pronombres, adjetivos, numerales con 
los prefijos, infijos y sufijos a ellos 
correspondientes en juego con la parti- 
cula -tu. 

II. A mas de un lector le habran ya 
ocurrido estos dos reparos : a) que tales 
derivados, en su mayoria, son voces duras 
e impracti cables ; pues las ideas por ellas 
emitidas se escapan de la mente antes 
que esta pueda penetrarlas; b) de ser 
practicables , por que" no se incluyen en 
el Diccionario. Cuanto a lo primero, si 
solo se atiende a la traducci6n, real- 
mente dificil es comprender como una 
sola palabra, p. ej. « llevar demasiado a la 
cabeza ». Originalmente , en la lengua 
misma y para quien tiene familiarizados 
a ella los oidos , esa palabra bururegitu 
suena tan bien como la correspondiente 
a « enrojecer » , que es gorritu ; gizon- 
koitu , a hacerse propenso a hombres , » 
es idea tan asequible y tan natural y tan 
simple como zapaldu, « aplastar ; » et§e- 
ratu, « ir a casa, lit. : a-la-casear, » es 
tan natural como aurreratu, « adelan- 
tarse. » A lo segundo se dira que no hay 
necesidad ; pues la particula -tu , como 
cualquier otro afijo de igual vita lid ad 
mental , se aplica sin esfuerzo al hablar, 
y su valor al oir se alcanza con m6nos 
esfuerzo aun. ^Qu6 seria, por ejemplo, de 
un diccionario latino que expusiese todas 
las palabras que pueden llegar a formarse 
con la particula modal de superlativo 
-sime, y se aplicase el mismo criterio a 
todas las demas particulas ; un dicciona- 
rio en el cual Ggurasen al lado de pru- 
dens, brevis, acutus, etc., sus derivados 
prudentissime , brevissime, aculissime? 
I Que* seria de un diccionario espafiol y 
otro francos, en los cuales se expusieren, 
p. ejemplo, las particulas -ando (esp.), 
-ant (fr.), en todas cuantas palabras cu- 
piesen ; y por lo mismo ley£semos & con- 
tinuacion de todos los verbos sus gerun- 
dios, es decir al lado de amar, estar, 
pescar, etc., sus derivados, amando, 
estando, pescando, etc.? Tales dicciona- 
rios , si alguna vez pudiesen salir a luz , 
serian farragosos infolios de muy discu- 
tible utilidad. £1 buen gusto de nuestros 
futuros literatos podra sacar no pequeno 
provecho de la inagotable mma que 
oculta dentro de su pequefiez el sufijo 
-tu. Ya, por lo mucbo que se repiten, 
apenas se aprecia el donaire de verbos 
derivados tan lindos como ezereztu, 
« reducir a la nada ; » iSoratu, « ir a nin- 



guna parte. » Ene Jaube otseindua, ene 
Jaungoiko gizondua, ene guzti ezerbztua : 
« oh! mi duefio convertido en criado, 
oh ! mi Dios hecho hombre, oh ! mi todo 
reducido a la nada. » (Euskalz. 11-406- 
40.) Booz, au aditutakoan, Ruti JOAN 

ZITZAYON ETA ESAN ZION ETZEDILA ANDIK 

iSoratu : « Booz, al oir esto, se fue a 
Ruth y le dijo que no fuese de alii a nin- 
guna parte. » (Lard. Test. 177-7.) 

III. Dos son las transformaciones a 
que esta sujeta esta particula, como 
puede verse en los prenotandos de la 
letra T. Despu£s de n y l se transforma 
generalmente en du en virtud de la ley 
de las resonancias. De uspbl y urdin -[- 
tu , uspeldu y urdindu. Gorphutz guzia 

USPELDUA EDO URDINDUA, « todo el CUerpO 

acardenalado 6 amoratado. » (Joan. 
Saind. 1-123-9.) Al tratar del sufijo -du 
en el primer volumen , se expuso en que 
otro caso lo empleaban los antiguos Biz- 
kainos, conservandose aun en algunas 
zonas de su dialecto. Se transforma en 
-f u por influencia de la i precedente : 
egin ditu por egin ditu, « los ha hecho ; » 
aita por aita. Tambien se expuso en 
otro lugar c6mo algunos llevan esta trans- 
formaci6n hasta el sonido tS : egin ditSu, 
ait§a (B-b). La particula -u, que usan en 
B y G-azk-azp , . . . mas bien que permu- 
taci6n de -tu lo es de su variante -du. 

IV. En AN y G-bet se abusa de esta 
particula aplicandola a palabras que no 
la necesitan, 6 por ser ellas de suyo ver- 
bos, 6 por indicar con otro procedi- 
miento la idea verbal. En vez de egon , 
« estar; » izan, « ser, haber, » etc., se 
oyen mucho en dichos dialectos egondu, 
izandu y aun egotu 6 izatu (L-zug). 
Bizitu por bizi izan , « vivir, » se lee en 
Uriarte (Gen. v-5) ; igestu por igbs egin , 
<( buir, » expone el mismo en Mallh. 
xxiii-33. 

V. Esta particula rehuye por natura- 
leza las ideas de potencial , imperative) y 
subjuntivo; es decir, la palabra, a que 
en indicativo 6 infinitivo se agrega , se 
emplea ella sola, cuando estd acompaftada 
del auxiliar en imperativo y subjuntivo. 
Hoy en los dialectos B v G , sobre todo 
en el primero, esta ley ha desaparecido ; 
la particula -tu, 6 cualquiera de sus va- 
riantes, es inseparable del tema a que se 
aglutina. Quedan sin embargo algunos 
indicios de que un tiempo aun en B y G 
tenia este sufijo el mismo caracter deter- 
minante que tiene actualmente en los 
demas dialectos. Agi daike galtzba , 
« puede ser que se pierda, » de Lizarraga 
(275-36), se diria agitu daike en B y agitu 
dezake en G, si el verbo agitu no tu- 
viese en ellos los sin6nimos jazo y gbr- 
tatu. Eska badakio, <c si se le pidiera » 
(subjuntivo presente inexpresable en 
espafiol), de Haraneder (Luc. xi-11), se 
dice, en B y G, eskatu badakio y por 
desgracia con mas frecuencia eskatuten 
bajako (B), eskatzen bazaio (G). La pala- 
bra auta, que dicen al jugar al mus en 
AN, BN y L, es imperativo, sin auxiliar, 
del verbo autatu. Luza, que se dice en 
el juego de pelota, es imperativo equiya- 
lente 2 luza zagun (AN), luzatu dezagun 
( G), luzatu daigun (B), « alarguemos. •» 
Ken ortik equivale a kendu zaitez ortik, 
« quitaos de ahi; » y es de las pocas locu- 
ciones castizas de esta especie que nan 
quedado en B y G. An galdu eban bizia, 



Digitized by 



Google 



296 



-TU 



OURS ARIMAK GAL BTZITEZEN I « alii perdid 

la vida, para que nuestras almas no se 
perdiesen. » (Aft. Esku-lib. 203-10.) Ken 
zakizkit aurretikan. « quitaos dedelante. » 
(Ur. Matth. xvi-23.) Bahi bai, baina nb- 

HOLATAN ERE EZTEZAKEZULA SAL I « poner 

en prenda si , pero que de ninguna ma- 
nera lo pod^is vender » (Ax. 3 a -255-ll) ; 
en B se diria baitu bai, baina ezblan 
bbrb bztaikbzula saldu y en G baitu bai, 

BAlftAN I&OLAZ ERE EZTEZAKEZULA SALDU. 

La frase del mismo Axular (3»-292-10): 
£nahi duzu ... bil dbzagun ? « ^quereis 
que lo recojamos? » se dice actual me nte 
en B y G : j,nai dozu ... batu daioun? j,nai 

OEZU ... BILDU DBZAGUN? 

VI. En otra parte se ha dicbo que al 
chocar esta particula con -te , en las de- 
clinaciones del inflnitivo nominal , gene- 
ralmente entre las dos forman la parti- 
cula -tze ; en B se dice , fuera de algunas 
palabras y salvo ciertas zonas, la ineuf6- 
nica -tutb : apurtzbra , apurtutera , « a 
triturar ; » gorritzen, gorrituten, « enro- 
jeciendo. » 

I. Ce suffixe est, sans aucun doute, le 
plus important de la langue. En parlant 
de la richesse du basque au paragraphe x 
du Prologue, il a He" dit, mcidemment, 
que Von pourrait tres bien ajouter, sans 
recourir au ne'ologisme , au moins autant 
de mots que le texte en contient. Et Von 
apportait, comme preuve de cette asser- 
tion, la richesse incalculable que procure 
a la langue, entre autres particules tres 
ficondes, celle dont il s'agit maintenant. 
Pour montrer qu'il n'y a aucune exagi- 
ration dans ce qui vient d'etre avance, 
on peut ajouter, & Vexemple deja cite, 
le nombre de termes que Von peut former 
avec le seul mot gizon, en combinant cette 
particule avec d'autres. Que Von veuille 
bien remarquer que ce ne sont pas des 
mots arbitraires, mais qu'ils sonnent 
tous : gizondu, « devenir homme; » gizon a- 
gandu, « se mettre du*c6te de Vhomme; » 
GizoNAGANATu , « arriver & Vhomme; » 
gizonaganainotu , « arriver jusqu'a 
Vhomme; » gizonarbndu, « passer sous 
la domination de Vhomme; » gizonaren- 
tzakotu, « devenir pour Vhomme; » 
gizonagotu, « devenir plus homme; » 
gizonegitu , « devenir trop homme ; » 
gizonendu : a) « devenir plus homme que 
d'autres (dont on parle) »; b) « passer 
sous la domination des hommes ; » gizon- 
entzaeotu, « devenir pour les hommes ; » 
GizoNEZKOTU , « devenir homme ; » gizon- 
gaitu, gizongbitu, « devenir fiance ; » 
GizoNKATU, « (jouer) a Vhomme ; » gizon- 
kitu, « devenir chose d' homme; » gizon- 
koitu, « devenir porU aux hommes; » 
GizoNPETU , « se mettre sous Vhomme ; » 
gizontSotu, « devenir hommelet ; » gizon- 
tzartu, « devenir un homme grand. » De 
buru, sans recourir a des acceplions 
autres que la primordiale, qui est « tete », 
on peut former, en vertu de semblables 
combinaisons , les mots suivants, tous 
admis par une oreille bien 4duqu6e : bu- 
rutu, « devenir t&te;» bskuarteko kui au, 

USTU TA BEAR BEZELA ZULATU TA BARRENS- 
TIE ARGITUEZKERO, BESTE GABE, GIZON-BURU- 

tuko zaigu : « cette citrouille quefai entre 
les mains, si on la vidait el percait con- 
venablement et qu y on en ictairkt Vinte- 
rieur, aussitdt elle deviendrait une tele 
d' homme; » burugindu, « devenir viveur; » 
burukatu , « luller a coups de tUe ; » 



buruetaratu, « porter aux teles ; » buru- 
btaraeotu , « desliner pour les teles ; » 
buruetarainotu , « porter jusqu'aux 
teles ; » burukotu, « devenir de la tele ; » 
buruperatu, « mettre sous la tele; » bu- 
rupekotu, « devenir chose qui est sous la 
tete ; » bururatu : a) a porter a la tete ; 
b) « concevoir une (die ; » bururagotu, 
« porter plus (p. ex. au milieu) de la 
tete; » bururbgitu, « porter trop a la 
tete, » etc. Que Von ajoute encore les com- 
binaisons qui r£sultent des mots compo- 
ses. En voici quelques exemples : gizon- 
artetu , « servir d' intermediate entre les 
hommes; » gizon-artbratu, « alter parmi 
les hommes ; » gizon-artbkotu , « devenir 
intermediate entre les hommes ; » gizon- 
bagatu , « rester sans homme ; » gizon- 
aurrbratu, « se mettre devant les hommes ; » 
etc. etc. Les millions de mots que quelques- 
uns de nos tcrivains reverent, pour- 
raient peut-etre surgir de toutes les com- 
binaisons auxquelles se pretent tous les 
noms, pronoms, adjectifs, numeraux, 
avec les prefixes, infixes et suffixes qui 
leur correspondent mis en jeu avec la 
particule -tu. 

II. Plus d'un lecteur aura deja for- 
muie ces deux remarques : a) que de tels 
derives sont, en majorite, des mots durs 
et impraticables ; car les idees qu'ils 
emettent s'echappent de Vesprit avant qu'il 
puisse les penetrer; b) s'ils sont pra- 
tiques, pourquoi ne pas les comprendre 
dans le Dictionnaire? En ce qui concerne 
la premiere remarque, si Von envisage 
seulement la traduction , il est reellement 
difficile de comprendre comme un seul 
mot, p. ex., « porter trop a la tete. » Ori- 
ginalement, dans la langue mime et pour 

?rui a les oreilles familiarisees avec elle, 
e mot bururbgitu sonne aussi bien que 
le terme correspondant a « rougir », qui 
est gorritu ; gizonkoitu , « devenir porte 
aux hommes, » est une idee aussi saisis- 
sable, aussi naturelle et aussi simple que 
zapaldu, « ecraser ; » etSeratu, « alter a 
la maison, » est aussi naturel que aurre- 
ratu, « s'avancer. » Quant a la deuxieme, 
Von repondra au } il n'y a pas necessite; 
car la particule -tu, comme n'importe 
quel autre suffixe d'egale vitalite mentale, 
s f applique sans effort en parlant; et sa 
valeur est saisie par Vouie avec moins 
oV effort encore. Qu'adviendrait-il, par 
exemple, d'un dictionnaire latin qui expo- 
serait tous les termes que Von peut arriver 
a former avec la particule modale de super- 
latif -sitdE, et, si Von appliquait le mime 
criterium aux autres particules, d'un dic- 
tionnaire dans lequel figureraient a cdtede 
prudens, brevis, acutus, etc., leurs deri- 
ves prudentissime , brevissime, acutis- 
sime? Qu'adviendrait-il d'un dictionnaire 
espagnol ou francais, dans lequel on com- 
prendrait, par exemple, les particules 
-ando (esp.), -ant (/>.), dans tous les mots 
auxquelselles s'ajoutent, et par consequent 
si nous lisions a la suite de tous les verbes 
leurs gerondifs ou par ticipes presents; c'est- 
a-dire, a cdtede aimer, etre, pecher, etc., 
leurs derives aimant, elant, pechant, etc. ? 
Si de tels diclionnaires pouvaient qucl- 
quefois voir le jour, Us constitueraient de 
soporifiques in- folios d'une utilite fort dis- 
cu table. Le bon god I de nos futurs litte- 
rateurs pourra tirer un magnifique profit 
de Vinepuisable mine que cache dans son 
exigulte le suffixe -tu. Deja, a cause de 



leur usage frequent, Von remarque a peine 
Vair de verbes derives aussi jolis que 
ezerbztu , « reduire a rien ; » iRoratu , 
« aller nulle part. » Ene jaubb otseindua, 

ENB JAUNGOIKO GIZONDUA , ENE GUZTI EZE- 

reztua : « oh ! mon matlre devenu servi- 
teur, oh ! mon Dieu fait homme, oh I mon 
tout reduit a rien. » (Euskalz. 11-406-40.) 

BOOZ, AU ADITUTAKOAN, RuTI JOAN ZITZAYON 
ETA BSAN ZION BTZEDILA ANDIK INORATU '. 

« Booz, en entendant cela, alia vers Ruth 
et lui dit de ne s'en aller nulle part ail- 
leu rs. » (Lard. Test. 177-7.) 

III. Cette particule est sujette a deux 
transformations , comme on peut le voir 
dans les preiiminaires de la lettre T. 
Apres n et l, elle se trans forme generale- 
ment en du , en vertu de la loi des reso- 
nances. De uspel et urdin -f- tu, uspbldu 

et URDINDU. GORPBUTZ GUZIA USPBLDUA EDO 

urdindua , « tout le corps conlusionne ou 
livid e. » (Joan. Saind. 1-123-9.) En trai- 
tant du suffixe -du dans le premier vo- 
lume, on a expose en quel autre cas les 
anciens Biscay ens V employ aieni et le con- 
servent encore dans quelques zones de 
leur dialecte. II se transforme en -f u par 
V influence de Vi precedent : egin diTu 
pour egin ditu, « il les a fails; » aita 
pour aita. On a egalement expose, a une 
autre place, comment quelques-uns portent 
cette transformation jusau'au son t5 : 
egin ditSu, aitSa (B-b). La particule -u, 
qu'on emploie en B et G-azk-azp,... est 
une permutation de la variante -du- plu- 
tdt que de -tu. 

I V. En AN et G-bet, on abuse de cette 
particule en Vappliquant a des mots qui 
n'en n'ont nul besoin, soit parce qu'ils 
sont d'eux- mimes des verbes, soit parce 

?ru'ils indiquenl avec un autre procede 
'idee verbale. Au lieu de boon, « etre; » 
izan , « etre, avoir, » etc., on entend beau- 
coup dans les susdits dialectes egondu, 
izandu et mime egotu et izatu (L-zug). 
Bizitu pour bizi izan, « vivre, » se lit dans 
Uriarle (Gen. v-5); igbstu pour iges 
egin, « fuir, » dans le mime (Matth. 
xxiii-33). 

V. Cette particule refuse, par nature, 
les idees de potentiel, oVimperatif et de 
subjonctif; c'est-h-dire que le mot auquel 
elle s'ajoute a Vindicatif et a Vinfinitif 
s'emploie seul quand il est accompagne* de 
Vauxiliaire a limperatifet au subjonctif. 
Actuellement , dans le B et le G, surtout 
dans le premier, cette loi a disparu; la 
particule -tu, ou toute autre de ses va- 
riantes* est inseparable du theme auquel 
elle s'agglutine. II subsiste cependant 
quelques indices aue ce suffixe avail autre- 
fois, en B et G, te mime caractere deter- 
minant Qru'il possede actuellement dans les 
autres dialectes. Agi daikb galtzba, « il 
peut arriver qu'on le perde, » de Liza- 
rraga (275-36), se dirait agitu daike en B 
et agitu dezakb en G t si le verbe agitu 
n' avail pas chez eux les synonymes jazo 
et gertatu. Eska badakio, « s'il le lui 
demandait » (subjonctif present inexpri- 
mable en francais), de Haraneder (Luc. 
xi-il), se dit, en B et G, eskatu badakio 
et malheureusement, plus frequemment, 

ESKATUTEN BAJAKO ( B ) , ESKATZBN BAZAIO 

(G). Le mot auta, que Von dit en jouant 
au n mus » en AN, BN et L, est Vimpera- 
tif, sans auxiliaire, du verbe autatu. 
Luza, usite au jeu de pelote, est Vimpira- 
tif equivalent a htza zagun (AN) , luzati; 



Digitized by 



Google 



TUATSA — TUNTUN 



297 



DEZAGUN (G), LUZATU DAIGUN (B), « prolo/l- 

geons. » Ken ortik iquivaut a kendu zai- 
tbz ortik, « allez-vous-en de la; » et il est 
une des rares locutions chAtiies de cette 
facon quisoient resties en B et G. An galdu 

EBAN B1ZIA, CURB ARIMAK GAL ETZITEZBN : 

« la il perdit la vie, afin que nos imes ne 
se perdissent. » (Afi. Esku-lib. 203-10.) 
Ken zakizkit aurrbtikan, « enlevez-vous 
de devant. » (Ur. Matlh. xvi-23.) Bahi bai, 

BAI&A NEHOLATAN ERE EZTEZAKEZULA SAL I 

« mettre en gage, oui: mais que d'aucune 
facon vous nepouvez le vendre, » (Ax. 3*- 
255-11) ; en B on dirait baitu bai, bai ft a 

EZELAN BERE EZTAIKEZULA SALDU, et en G 
BAITU BAI, BAINAN INOLAZ ERE EZTEZAKEZULA 

saldu. Cette autre phrase d'Axular (3«- 
292-10) : i NAHI duzu ... bil dbzagun ? 
« voulez-vous que nous le ramassions? » 
se dit actuellement, en B et G : ^nai 

OOZU . . . BATU D AIGUN ? £ NAJ OEZU . . . B1LDU 
DEZAGUN ? 

VI. On a dit ailleurs que lorsque cette 
particule se rencontre avec -te , dans les 
diclinaisons de Vinfinitif nominal, on 
forme giniralement avec les deux la par- 
ticule -tze; en B on dit, en dehors de 
quelques mots et sauf certaines zones, la 
particule anti-euphonique -tute : apur- 
tzera, apurtutera, « a triturer ; » gorri- 
tzbn, GORRiTUTBN, « rougissant. » 

TuatBa (BN-haz), alb6rchigo, abri- 
cot. 

Tu egin (AN, G), escupir, cracher ou 
expectorer. 

Tueldu (Gc), toldo, banne. (?) 

Tuerla (L-ain, R, S), defecto de escu- 
pir mucho , ganas de escupir : difaut de 
cracher souvent, envie de cracher. 

Tula (AN-arak), tularri (AN), tufo, 
toba, piedra caliza, porosa y ligera : tuf 
ou tufeau, pierre calcaire, poreuse et 
ligere. (?) 

Tugale (AN-b), ganas de escupir, 
envie de cracher. Tugale naiz, tengo 
ganas de escupir, fai envie de cra- 
cher. 

TUlLO (BN-s) : 1° contusidn, chi- 
ch6n : contusion, bosse. — 2° jorobado, 
bossu. 

TUlR (Sc), pan grosero, comun, pain 
bU. 

Tuka (AN-b), thuka (BN-ald-gar, L), 
tuka (BN-am), escupiendo, crachant. 
Orduan abiatu zitzaizkon begithartera 
thuka, entonces le escupieron en la cara, 
alors ils lui crach&rent au visage. (Duv. 
Matth. xxvi-67.) 

TUKU (B-b), recelo, soupcon. 

Tukutsu (B-b), receloso, soupconneux. 

Tukutuku (AN, B), onomat. del acto 
de andar poco a poco : onomat. de Vac- 
tion de marcher doucement, a pas de loup. 
= En B-l empezaron a llama r asi a los 
vaporcitos pesqueros, a causa, induda- 
blemente, del ruido de su maquina. En 
AN corre esta palabra , como apodo de 
los habitantes del Baztan. En B-l on 
commenca par designer de ce nom les 
pelits vapeurs de piche, sans doute a cause 
du bruit de leur machine. Ce mot est 
d 'usage courant en AN, comme surnom 
des habitants du Baztan. Baztandarrak 
tukutuku, los Baztaneses tukutuku, les 
Baztanais tukutuku. 

Tulipa (S, Alth.) , peonia anomala, 
fausse pivoine. (Bot.) (??) 

Tulipan (ms-Lond), tulipan, tulipe. 
(Bot.) (??) 

T. II. 



i 



TULUBIA (BN-gar), tulubio (AN-b- 
lez, ..., G-and-t), tormenta, huracan : 
tourmenle, ouragan. (D. lat. diluviuml.) 

TULULU ( AN-arez, ..., B-l-ofi, ..., G- 
and-ze£, L-ain), la combinaci6n de tres 
cartas iguales en el iuego de la treinta 
y una, p. ej. tres seises, tres reyes : la 
combinaison de trois carles igales au 
trente et un, p. ex. trois six, trois rois. 

Tuluma (B-otS), cbonta real, pajaro 
de pasa : engoulevent, oiseau de pas- 
sage. 

Tulumio (BN-ald), Var. de tulubia. 

TUIiUNBIO (L-donib), precipicio, 
pricipice. ^Eta uste duzu irabaziagatik 
Gani3 zabiLala tulunbiobn ingurubtan ? 
y creels que GaniS andaba en los bor- 
es de los precipicios por^anar? etvous 
croyez que Ganich marchait sur les bords 
des precipices pour gagner? (Dasc. A theka. 
o-5.) 

TUIiUT (G-aiz), taco, sauquillo, 
juguete de nittos : pitoire, jouet d*en- 
fants. 

Tumatu (S, Cbah. ms) , cbocar con la 
cabeza, heurter de la tite. 

-Tun : 1° (Be, ...), sufijo que se une a 
ciertos infinitivos para formar un nom- 
bre que indique afici6n 6 profesi6n ; tal 
vez no Ueguen a ocho las palabras que 
actualmente forme : suffixe qui s'unit a 
certains infinitifs pour former un nom 
qui indique Vaffection ou la profession ; 
peut-itre n'existe-t-il pas huit mots dont 
il fasse actuellement par tie. Jakitunbn- 

TZAT EGOANAK ARTU EROAN J A UN ANOIEN 

sbmbai irakastbko lana, el que estaba 
reputado como el mas sabio solia tomar 
sobre si el cargo de instruir a los hijos 
de los grandes sefiores, celui qui 4tait 
repuM comme le plus savant prenait d'or- 
d ma ire a sa charge d'instruire les fits des 
grands messieurs. (Per. Ab. 217-10.) Ira- 

KASTUNETARJK ZER HARTU BEHAR DEN, de 

lo que se debe tomar de los maestros, 
de ce que Von doit prendre des mattres. 
(Leiz. Matth. xxm-tit.) — 2° (B-l), Var. 
del derivativo -tu en unos pocos verbos, 
Var. du dirivatif -tu dans quelques 
verbes rares. Batun, Var. de batu, reco- 
ger, ramasser. Artun, Var. de artu, 
tomar, prendre. S artun , Var. de sartu , 
meter, en f oncer. = En otros verbos no se 
observa tal permutaci6n : galdu , kendu , 
gorritu, etc., no se dicen iamas galdun, 
kbndun, gorritun. Dans d'autres verbes 
on n'observe pas une telle permutation : 
galdu, kendu, gorritu, etc., ne se disent 
jamais galdun, kendun, gorritun. 

THUNA (S), mancha, tache. Nahi 
dutuzun Sahatu bekhatiak gurb ariman 
egin dutien tuunak, para que querais 
limpiar las manchas que el pecado ha 
levantado en nuestra alma, afin que vous 
vouliez nettoyer les taches que le pe'che' a 
faites sur notre dme. (Kur. 17-9.) 

Tunako (BN-am, S), empujon, poussie 
ou bourrade. 

Tunha (B-m), cencerro delganado, 
sonnaille du bitail. Var. de dunba. 

Tunhaga (B-l-mu) , alianza , sortija de 
matrimonio : alliance, bague de mariage. 
(?) = En castellano llaman tumbaga : 

a) una liga metalica muy quebradiza ; 

b) sortiia hecha de esta liga ; y dicen que 
es palabra procedente del malayo tern- 
bag, « cobre. » En espagnol on appelle 
tumbaga : a) un fil m6tallique tres mince; 
b) lejonc, bague faite avec ce fil; et ce 



mot, dit-on, provient du malais tembag, 
« cuivre. » 

Tunbal(AN-etS,B-eib-g,G-aya), cen- 
cerro grande, grande sonnaille. 

TUNDA : 1° (B-a-i-1-m-o), trapo 6 
torcida que se enciende con las chispas 
que se sacan del pedernal a golpes de 
eslab6n, chiffon ou meche que Von allume 
avec les Hincelles que Von tire du bri- 
quet. TSiki-tSikitatik izan da ori gizon- 

KERIA ZALBA I BETI ERABlIlKO EBAZAN ORREK 
ALDEAN TUNDEA, ARBATA TA SUARRIA (B-l) '. 

ese ha sido desde la nifiez aficionado a 
hacer cosas de hombre : siempre Ue- 
vaba ese en el bolsillo mecha, eslab6n y 
pedernal : il a itf habitue" des sa jeunesse 
a agir en homme : U portait toujours 
dans sa poche meche, chainon et briquet. 
— 2° (B?, G-us), la cafia 6 mechero en 
que se mete la torcida, VHui dans lequel 
on met la meche. 

Tunda-bira ( B-l ) , vuelco de lanchas , 
chavirement des barques. 

Tunk (Sc), nada, ni jota : rien, pas un 
iota. Tunkik eztu balio, no vale nada, il 
ne vaut rien. (?) 

TUNKA: !• (AN, G), humor, talante : 
humeur, naturel. Tunka gaiztoa du : tiene 
mal humor, esta de mal talante : il est 
de mauvaise humeur, il n'est pas dans son 
naturel. — 2° (BNc, L, Sc), testerada 
que da el ternero al mamar, coup de tite 
que donne le veau en 16 1 ant. AratSea tun- 
kaka ari da, el ternero esta dando cabe- 
zadas, le veau donne des coups de tite. 

Tunkako (BN-ald, L-get) , empuj6n, 
bourrade ou poussie, Tunkako bat bmon 
(BN-ald, L-get), dar un golpe en el pecho, 
donner un coup dans la poiirine. 

Tunkari (BN-am), var. de tunka- 
zalb. 

Tunkatu : 1° (BN-am), embestir, atta- 
quer de front. — 2° ( BN , L ) , dar cabe- , 
zadas, donner des coups de tite. = Se 
dice de los terneros que maman. Se dit 
des veaux qui tetent. 

Tunka -tunka (BN-ald), andar tor- 
pemente : marcher lourdement, clopin- 
clopant. 

Tunkazale (BN-am), acorneador, cos- 
seur. 

Tunkoso (AN-b, Gc), puntilloso, poin- 
tilleux. 

TUNKUTUN (AN-b), martinete 6 
mazo grande de herreria : martinet, grand 
marteau de forge. 

TUNPA (BN, Sal.), golpe poco vio- 
lento pero ruidoso : coup peu violent, 
mais faisant un certain bruit. 

Tunpaka ( BN - haz ) , saltando al aire , 
sautant sur place. 

TUNT : lo (BN, L), nada, ni jota : 
rien, pas un mot. Tuntik eztut ikustbn 
(BN-haz) , no veo nada , je ne vois rien du 
tout. — 2° (BN-haz), rafaga, bouffie ou 
souffle. Aire -tuntik ezta, no hay rafaga 
de aire , il n'y a pas un souffle d air. 

Tuntlkor (BN-ald?), facil de mover : 
remuable, facile A remuer. 

Tuntitu (BN-ald), alterar, altirer. 

Tuntor (S), jiba, bosse ou gibbositi. 

TUNTUIZ : 1° (B-b-1, G), boya que 
se em plea en la pesca del besugo para 
tener pendienteel apareio, bouie ou voye 
servant a soutenir la palangre. — 2 P ( 6- 
zumay), botijo, buire. 

TUNTUN : 1* (AN-b, B, BN, G, L), 
tamboril , tambor pequefto que , colgado 
del brazo izquierdo, se toca con un pali- 

38 



Digitized by 



Google 



298 



TUNTUR — TURRUT 



tto ; k diferencia de atabal , tambor que 
se toca con dos palillos : tambourin, 
petit tambour que Von suspend au bras 
gauche et dont on joue avec une seule 
baguette ; k la difference de atabal, tam- 
bour dont on joue avec deux baguettes. 
= Muchos se valen de su diminutivo 
f UNf un. Un grand nombre emploient son 
diminulif tuntun. *— 2° (AN, G-etS-t), 
mujer insustancial , femme insignifiante. 

— 3° (AN-lez-oy, BN-s), perezoso, aban- 
donado : paresseux, neglige". — 4° (BN), 
mujer de torpes modales, femme de 
manieres maladroites. 

Tuntur : 1° (AN-b), encorvado, courbe. 
= Su diminutivo f UNf ur siempre signi- 
fica « jiba 6 jiboso >». Son diminulif tun- 
tur signifie tou jours « bosse ou bossu ». 

— 2° (B), cima, cirne. Var. de tontor. 
Tunturriko (Sc), punetazo en la es- 

palda, bourrade dans le dos. Haurrean 

tiSU TUNTURRIKOKA ARI GUTUZUN (S-bark), 

en la infancia muchas veces nos daba- 
mos golpes en la espalda, dans Venfance 
nous nous donnions souvent des bourrades 
dans le dos. 

Tunturtu (AN-b), encorvarse, se 
courber. AtSo ori, leen tentea bazen 

ERE, JURTEK NOLA TUNTURTU DUTEN ! B esa 

anciana, aunque antes era bien tiesa 
j c6mo le han encorvado los afios ! cette 
pauvre vieille, auparavant si robuste, que 
les anntes Vont courbee I 

Tunzia ( ms - Lond ) , sauce , saule. 
(Bot.) 

TUPA : 1° (Be, Gc), cayuela, pizarra, 
ardoise. Tupa baltz (B), tupa beltz (G), 
cayuela negra , ardoise noire. Tupa zuri 
(B, G), cayuela blanca, ardoise blanchdtre. 

— 2° (BN?), tupa (S), tonel, tonneau. 
Halako tupati halako arnorik, de tal 
tonel tal vino, de tel tonneau tel vin. 
(Oih. Prov. 207.) = El mismo Oihenart 
expone esta otra variante... Le mime 
Oihenart expose cette autre variante : 
tupa nolako, arnoa halako : segiin sea 
el tonel , asi es el vino : tel est le ton- 
neau, tel est le vin. (Prov. 449.) —- 
3° (G-t-us), topetazo, testerada de ani- 
mates, coup de tfte des animaux. — 
4° (BN-s), cabezada que dan los terneros 
al amamantarse, coup de Ute que donnent 
les veaux en tHant. — 5° (AN, G-t), 
latidos del coraz6n, battements du cceur. 
— - 6° (AN-b), golpes que da el topo para 
leva n tar tierra, coups que donne la taupe 
pour soulever la terre. 

Tupadako (G-and), palpitaci6n del 
coraz6n, palpitation du cceur. 

Tupaka : 1° (AN-b, G-and, L-ain), 
dando latidos, latiendo el coraz6n : bal- 
tant, palpitant (le cceur). — 2° (AN-b), 
dando golpes, se dice del topo : donnanl 
des coups, en parlant de la taupe. 

Tupako (L-ain), latidos del coraz6n, 
battements du cceur. 

Tuparri (B, G), marga, marne. (De 

TUPA _|_ ARRI. ) BADIRA TUPARRIAK RARE 
ASKO DAUKATENAK ETA BUZTIN-LURRAREN- 

tzat tSit onak diranak (G, Dial. bas. 51- 
6) , hay margas que contienen mucha cal 
y que son muy buenas para las tierras 
arcillosas, il y a des marnes qui con- 
liennent beaucoup de chaux et qui sont 
tres bonnes pour les terres argileuses. 

ISASONDOKO MUGAPE GUZTIA DA ARBBL TA 

tuparriz osotoro janzia , todo el territo- 
rio de Isasondo esta enteramente cubierto 
de marga y cayuela, tout le territoirc 



de Isasondo est entierement recouvert de 
marne et d'ardoise. (Izt. Cond. 59-17.) 

Tupateko (AN, G-etS-t), latidos del 
coraz6n, battements du cceur. 

THTJPE (Sc), tonel, tonneau. 

Tupi (G-and), marmita, marmite. Var. 
de tupin. Naiz labetSoak, naiz tupiak, 
loituak izango dirade eta desegingo 
dirade : u hornillos , 6 tr£bedes , seran 
inmundos y se destruiran : sur des four- 
neaux ou des vases de terre avec leurs 
couvercles, Us seront brisis, parce qu'ils 
seront impurs. (Ur. Lev. xi-35.) 

Tupidura (L?, Duv. ms), hinchazon, 
bouffissure. 

Tupiki (G), cobre, cuivre. 

Tupin (AN-b, BN-s, L, R), tupina 
( BN-ald , L) , tupina ( L-get) , marmita , 
marmite. 

Tupinagile (BN), alfarero, potier. Eta 

KONSEILU HARTURIK EROS ZEZATEN HEZAZ 
£"UPINAGILE BATEN LANDA , ESTRANJEREN 

ohortz-leku : y habiendo deliberado 
sobre ello, compraron con ellas el campo 
de un alfarero, para sepultura de los 
extra njeros : et apres avoir de'libe're', Us 
en acheterent le champ d f un potier, pour 
la sepulture des strangers. (Leiz. Matth. 
xxvn-7.) 

Tu-pindar ( BN-ald ) , babas que arro- 
jan algunos al hablar : gouttes de salive 

?rue certaines personnes rejettent en par- 
ant, vulg. postilions. 

Tupitu (BN-am, L), sofocarse a causa 
de gordura, suffbquer par suite d f embon- 
point. Bbro tupitua (L), calor sofocante, 
chaleur suffocante. 

Tupla (R-uzt), cebolla, oignon. Var. 
de tipula. 

TUPOTZ (G?, Afi.), ladrido, aboie- 
ment ou jappement. 

Tupotz egin (G?, An.), ladrar, aboyer 
ou japper. 

TUPUST (L-ain, R-uzt), onomat. del 
encuentro y choque inesperado de dos 
personas , de dos carros : onomat. de la 
rencontre et du choc inatlendu de deux 
personnes, de deux charrettes. 

Tupustapan (AN-b, BN-ald), Var. de 

TUPUSTEAN. 

Tupustean (AN-b, BN-gar-irul, L, 
R), de repente, subitement. Tupustean 
lehertua izanen da, repentinamente sera 
quebrantado, tout d y un coup il sera brise 1 . 
(Duv. Prov. vi-15.) 

Tupusteko (BN, L, R), repentino, 

Sub'U. Ez HAR TUPUSTEKO IKUARADURARIK , 

no te asustes de espanto repentino, tu ne 
redouteras point les terreurs soudaines. 
(Duv. Prov. in-25.) 

Tupustel (AN-arez, G-us), pizarra, 
ardoise. 

Tupustez (BN-gar), de repente : sou- 
dain, subitement. 

Thurburarzun ( S ) , sufrimiento , 
aflicci6n : sou ff ranee, affliction. Badu 

KONSOLAZIONEAREN DESIRAZALE HANIT§ J 
BENA THURBURARZUNAREN APHUR I hay H1U- 

chos que desean consuelos, pero pocos 
que aman los sufrimientos : plusieurs 
recherchent ses consolations , mais peu se 
plaisent A ses sou ff ranees. (Imit. 121-8.) 

ZUREGANA HERSATZEN NUZU , ENE THURBU- 

rarzunezko eg une an , a vos me acerco 
(en) el dia de mi a£licci6n, je m'approche 
vers vous au jour de mon affliction. (Imit. 
149-15.) J " V 

Thurburatu (S), tener tribulaciones, 
6prouver des tribulations. 



Turburi (L-bard), hincbado, sofocado : 
e'touffe', suffoque". 

Tiirburitu (L-bard), sofocarse a causa 
de la gordura, itouffer par suite d* embon- 
point. 

Thiirbufltu (Sc) : 1° enturbiarse los 
liquidos, se troubler (les liquides). — 
2° turbar conciencias, troubler les cons- 
ciences. = Palabra que figura en el arre- 
glo de la obra de Axular (3«-318-6), pero 
que no la puso el autor (l«-420-14). Mot 
qui figure dans Varrangement de Vou- 
vrage d'Axular (3»-318-o), mais qui riy 
a pas 6t6 place 1 par Vauteur (l«-420-14). 

TtiRBtiTS (Sc) : 1° revuelto, turbio : 
trouble, brouilli. — 2° tiempo revuelto, 
temps troubU. 

Turebio (B-o), temporal, huracan : 
tempSte, ouragan. Var. de tulubio. 

TURKI (B-zig), abedul, bouleau. 

Thurmentin (BN-am-gar, Sc), tremen- 
tina, Uribenthine. (??) 

Turmoi (G), trueno, tonnerre. (?) 
Baporb oyetatik datoz tSimistak eta tub- 
mo yak, de estos vapores vienen los relam- 
pagos y truenos, de ces vapeurs pro- 
viennent les eclairs et les tonnerres. (DUl. 
bas. 111-2.) 

TURRA (BN, L), voz con que se llama 
a las gallinas, mot pour appeler les 
poules. 

Turrino (B-g), tiara, tiare. 

TurrintSa (R), trompo, juguete de 
ninos : toupie, jouet d*enfants. 

TURRU (G-t, arc?), paftuelo de la 
cabeza, mouchoir de t4te. 

TURRUNBERO (R-uzt), turrunpero 
(R-bid), despenadero de j>oco peligro, 
precipice peu dangereux. BotSea da la- 

BRUBIDB EDO ERORGU ANDIENA , PIKARRA 
BIGARRENA, TUBRUNBEROA SOAGO (R-UZt) I 

botSe es el despenadero 6 precipicio mas 
grande, el abismo; pikar el segundo; 
TURRUNBERO es mas pequefio : botSe est 
Vabime, le precipice le plus pro fond ; 
pikar , le gouffre ; turrunbbro , le preci- 
pice. 

Turrunta (B?), trompeta, trompette. 

AlNGERUAK TURRUNTA BILDURGARRIARI OTS 

eragin-ezkero, despues de hacer sonar 
el angel a la temible trompeta, apres que 
Vange aura fait sonner la terrible trom- 
pette. (Afi. Esku-lib. 37-22.) 

TURRUPUTUN : 1° (AN-lez-oy), 
persona arisca, refunfunadora : bougon, 
personne revdehe. — 2° ( BN - gar - irul ) , 
vejiga, vessie. 

TURRUSTA: !• (BN, R, S), cascada, 
cascade. — 2° ( BN , S ) , chorro , jet. Ebi 

ANDIEN ONDOAN UTURRIKO TURRUSTA AZKA- 

rrago duzO (S-bark), el chorro de la 
fuente es mas fuerte despues de grandes 
lluvias , le jet de la fonlaine grossit depuis 
les grandes pluies. Nigar-turrusta (BN- 
ald -gar, Sc), torrente de lagrimas, tor- 
rent de larmes. Odol-turrusta handia, 
gran chorro de sangre, grand jet de 
sang. 

Turrustan (BN-ald), (Hover) a canta- 
ros, (pleuvoir) a torrents. 

Turrustatu ( BN , S ) , transvasar mu- 
chas veces un liquido, transvaser un 
liquide un grand nombre de fois. 

TuiTU8taz ( S ) , a borbotones , a gros 
bouillons. 

TURRUT : 1° (B), burla, moquerie. 
Turrut egin (B),' mofarse, se moquer. — 
2° (B, BN, L, S), repulsa, repulsion. — 
3° (AN-b), onomat. del cuesco : prout, 



Digitized by 



Google 



TURRUTURA — TUTULUKERIA 



299 



onomat. du pet — 4° (AN-b), pifia, 
chasco : ichec, fiasco. Orrbk azkenean 
turrut eginen du, ese al fin no hara nada, 
a la fin celui-la ne (era rien. 

TURRUTURA ( B-mur) , carna vales : 
carnaval, les jours du carnaval. 

TURRUTURU (B-g), silbo hecho de 
vegeteles : sifflet fait avec des vigitaux, 
vulg. turlututu. \ Amaika turruturu, bein 

MAIATZERA-BZKERO, EGITBN GENDUAN GEUK BE, 
ESKOLATI SOLOETARA JOANDA ! \ CU&ntOS sil- 

bos, en llegando mayo, haciamos tambien 
nosotros, yendo de la escuela a* los cam- 
pos 1 vers le mois de mai, combien de sif- 
flets faisions-nous igalement, en allant de 
Vicole aux champs 1 

TURTAKOI (G), turtikino (B-ofi), 
turbina, rueda de molino : turbine, roue 
de moulin. Var. de turtuej (1°). 

Turtoki : 1° (G-and), agujero por 
donde va el agua al molino, trou par 
lequel Veau va au moulin. — 2<> (G-us), 
turbina, turbine. Var. de turtuki (1°). 

Tartu ( AN-ond ) , turtube ( Be ) , tor- 
tuga, tortue. (??) 

TURTUKI : 1° (G-ber-t), turbina, 
rueda de molino : turbine, roue de mou- 
lin. — 2° (G-ber-t), revoltoso, michanl. 
— 3° (Gc, ...), persona gruesa, personne 
corpulente. 

TurtukifLo (B-o-ub), turtukoi (B-a), 
turbina, rueda de molino : turbine , roue 
de moulin. Var. de turtuki (1°). 

Turtula (S, Chah. ms), gota, goutte. 
Nigar-turtuLak , grandes gotas de l&gri- 
mas , grosses larmes. 

TURTULIZ (AN-oy, Gc,...), taba, 
huesecillo de cordero : astragale, osselet 
d'agneau. 

Turuluru egin (B, All.), despachar, 
terminar definitivamente algo : expidier, 
terminer difinitivement quelque chose. 

Tururu (Gc), se llama a tener tres 
cartas del mismo valor jugando 6 la 
treinta y una, p. ej. treis seises : on 
appelle ainsi trois cartes de la mime 
valeur au ieu du trente et un, p. ex. trol% 
six. Var. de tululu. 

TURUTA (BN, L, R-uzt), trompeta, 
trompette. Amoina bgiten duzunean beraz, 

BZ JO TURUTA ZURB AITZINBAN, IT§URA-EDER- 
TZALEEK SINAGOGETAN ETA KARRIKETAN BE- 

zala : y asi cuando haces limosna, no 
hagas tocar la trompeta delante de ti, 
como los hip6critas hacen en las sinago- 
gas y en las calles : lors done que vous 
faites I'aumdne, ne sonnez pas la trom- 
pette devant vous, comme font les hypo- 
crites dans les synagogues et les places 
publiques. (Duv. Matin, vi-2.) Turuta 
jotzen abiatzen denean , cuando empiece 
a tocar la corneta, quand la trompette 
commencera a sonner. (Duv. Ex. xix-13.) 
TURUTURU (B-l), tercer dia de car- 
naval, troisieme jour de carnaval. AntSina 

ZAN IKUSGARRIA TURUTURU -EGUNA J £ ON 
ZER ? LAU ARLOTB ZAZKEL , BARRE ERAGITEA- 

rrbn zbr egin eztakiela : antiguamente 
era cosa de ver el tercer dia de carna- 
val : ^ahora que? cuatro desarrapados 
sucios, no sabiendo que" hacer por exci- 
ter la risa : autrefois le troisieme jour de 
carnaval itait une chose a voir; a pre- 
sent? quatre sales polissons qui ne savent 
quoi inventer pour faire rire. 

Tustatu (R-bid), tiistatu (S) : 1° pu- 
drirse, sepourrir. Erran naiz nago eztela 
tustatan SEKULARB , estoy por decir que 
no se pudre nunca, je suis en train de 



dire qu'il ne se pourrit jamais. — 2° ( L- 
ain), cbupar, sucer. — 3° (AN, Liz., Lc), 
tustatu (BN-am, Sc), escupir, era-. 
cher. 

TUSTO (R), tusto (Sc) : i° podrido, 
pourri. — 2° (BN?), mate de argoma, 
de quejigo : touffe de genit, cipie de 
chine. Othb-tustoaren aldean, junto al 
monton de argoma , pres du buisson de 
genit. (Har. Luc. xx-37.) 

Tustotu (?), guster, saborear : goUler, 
savourer. 

TUSURI (BN, arc?, S), diablo, 
diable. Handurrbria, ezpada Tusuria, da 

HURA IDURIA ( TUSURIA DEABRUARI ERRA- 
TEN ZIOTEN EUSKARA ZAHARREAN ETA ORANO 
HITZ HAUR USATZEN DA SuBEROAN) '. la aiTO 

gancia, si no es el diablo, se le parece 
(en vascuence antiguo llamaban Tusuri 
al diablo y todavfa este palabra se usa en 
la Soule) : V arrogance, si elle n'est pas 
une diablerie, elle en a du moins I'appa-* 
rence (en basque ancien on appela.it le 
diable Tusuri, et ce mot est encore em- 
ploy i en Soule). (Oih. Prov. 208.) 

TUT: 1° (B-mond-ofi, BN, L, R), cosa 
alguna, mu, ni palabra : mot, chose quel- 
conque, rien. Tutik eztau esan (B), tutik 
btSu erran (BN-s) , no ha dicho ni pala- 
bra, il n'a pas dit mot. — 2° (B-mond), 
golpe en el trabajo , coup de collier dans 
le travail. Var. de taust, taut. — 3° (?), 
vano, ligero : vain, liger. 

Tuta : 1° (BN, R, S), cuerno 6 corneta 
de cuerno, come ou cornet A bouquin. 
Beren tuten soinua adiarazi dute eta 
etsbko jaunak bere dardak zorrozten 
tu , han hecho oir el son de sus cuernos 
y el amo afila sus flechas, Us ont fait 
entendre le son de leurs cornets et le maitre 
aiguise ses fleches. (Cant, de Altab.) — 
— 2° (B-g, BN, R-uzt, S), lanzadera del 
telar, navette du milier a tisser. — 3° (L?), 
vano, vain. Mihi gezurtiaz" diru biltzen 

HARI DENA, TUTA ETA ZOROA DA I quien 

recoge tesoros con lengua mentirosa, 
vano y sin juicio es : amasser Vor par 
mensonge n'est que vaniti et folic ( Duv. 
Prov. xxi -6.) — 4° (B-a-m-o-ofi-tS, G- 
zeg), tango, juguete de ninos, vulg. 
co tan : bouchon, jeu d'enfants. 

Tutare (R-bid-gard), dedal, di. = Se 
usa ma's eriko. On emploie davantage 
eriko. Edeik eriko kori §os tzadan, dame 
ese dedal para que cosa, donne-moi ce dd 
pour que je couse. 

Tutari (L-ain), vano, ligero : vain, 
liger. 

Tutarraz ( AN-b, B-ang-m-tS ) , A roso 
y velloso, enteramente : tout a ras, 
cntiirement. (D. fr. tout A rasl.) 

Tutatu (BN, Sal.), zumbar los oidos, 
fatigar & alguien charlando : corner les 
oreilles, fatiguer quelqu'un par un ver- 
biage. 

Tutin (?), pateda que da el caballo 
impaciente contra la tierra : piaffement, 
coup de pied dont le cheval impatient 
frappe la terre. 

TUTOR (B-mu), raiz, cuajo, racine. 

TUTORRETIK ATARA TA JAURTIKO NEUKEZ 

gauzok urrun : vo, arrancando de cuajo, 
lanzaria lejos tales cosas : moi, je jette- 
rais au loin telles choses, en les diraci- 
nant. 

TutotS (?), gollete, goulot. 

TUTSULO : i° (L-ain), canilla por 
donde sale el agua de una fuente, vino 
de un tonel : chantepleure ou pissote par 



ou sort Veau d f une fonlaine, le vin d 1 un 
tonneau. — 2° (L?, Duv.k cauce, canal 
por donde va el agua al molino : bief, 
canal par ou Veau va au moulin. 

TUTU : 1° (Lc), clarin con que se 
anuncia la presencia de la pesca, clairon 
avec lequel on anno nee la prisence du 
poisson. — 2° (AN-b, L-ain), biber6n, 
biberon. — 3° (B-ofl, G-gab), ristra 
que se hace enlazando espigas desgrana- 
aas de maiz, cincuenta 6 m&s : glane 
que Con fait en entrelacant une cinquan- 
taine d*ipis iqrenis de mats. — 4° (AN-b, 
BN-s, G, L), bocina, cuerno 6 corneta de 
cuerno : trompe, cornet a bouquin. Tu- 

TUAK BEARKO DITUGU JO, BASURDEAK AIZKA- 

tzeko , tendremos que tocar los cuernos 
para ahuyentar los jabalies, nous devrons 
jouer de la come pour faire fuir les san- 
gliers. — 5° (AN-b), cano : bee, gou- 
lot. Pegarraren tututik edan dezagun, 
bebamos del cano del cAntero, buvons 
au bee de la cruche. — 6° (B-t3), 
cafiutos de hilo del telar, bobines du 
mitier a tisser. — 7° ( Be ) , pieza de ma- 
dera en que las hilanderas recogen el 
hilo, morceau de bois sur lequel les 
(ileuses recueillent le fil. — 8° (B-m), vulva, 
abertura exterior de la vagina : vulve, 
ouverture extirieure du vagm. — 9° (Be), 
pequefio y estrecho, petit et itroit. EtSe 
tutua, casa pequefia y estrecha, maison 
petite et itroite. — 10° (B-gald-ofl, ..., G- 
gab), ano : anus, tutu. (voc. puer.) — 
i\° (?, Duv. ms) , gran tubo, gros 
tuyau. 

Tutubera (B?, F. Seg.), Var. de tutu 
(lOo). 

Tutubiotu (B-tS), ofuscarse, azorarse : 
s'offusquer, s'offenser. 

TUTULAI (?, S. P.), acetre, cas- 
sotte. 

Tutulikatu : 1° (?, Duv. ms), seducir, 
engaflar : siduire, tromper. — 2° (?), 
burlar : railler, se jouer de quelqu'un. 
Haizezko elhe batzuz ez bezaitzate tutu- 
li ka, no os burle con vanas persuasiones 
(palabras de viento), qu'il ne vous joue 
par une vaine persuasion (par des paroles 
de vent). (Duv. II Paral. xxx-15.) 

TUTULO (Be,...), caftuto : tuyau, 
tube. Ekarridazuz, mesedez, tutulo-ba- 
rruan daukadazan paperae(B-I) : traigame 
usted , por favor, los papeles que tengo 
dentro del caftuto : apportez - moi , s il 
vous plait, les papiers que j'ai dans le 
tube. 

TUTULU : 1° (BN, Sal.). (V. Tutulai.) 
— 2° (AN-b, BN, L, R-uzt), bobo, obtuso, 
tonto : nigaud , obtus, niais. — 3° (AN- 
b), mono, chignon. = Merece noterse la 
coincidencia de este palabra y de la 
latina tutulus, que, segun Larousse, 
significa cierta clase de peinado, forma do 
levantando los cabellos a la coronilla de 
la cabeza. La coincidence de ce mot et du 
latin tutulus, qui, d'apris Larousse, signi- 
fie certaine coiffure de femme, formie en 
relevant les cheveux sur le sommet de la 
tile, vaut la peine d'itre signalie. 

Tutului, tonto, pesado : sot, lour- 
}Jaud. (Oih. ms.) 

Tutulukatu : i° (BN-ald-s), engordar, 
engraisser. — 2° (BN-s), embobarse, 
entontecerse : s'abitir, devenir niais. — 
3° (R-bid), acoquinarse, encogerse : se 
recroqueviller, se rapetisser. 

Tutulukeria (BN, L, R, S), tonteria, 
niaiserie. 



Digitized by 



Google 



300 

Tutulutu (AN, BN, L, S), entonte- 
cerse, embobarse : s'abitir, devenir 
niais. 

TUTUR (B-ar, F. Seg.), cresta, pena- 
cho de aves : crite, huppe des oiseaux. 

TUTURO (B-g?), chich6n, bosse a la 
tite. 

TUTURRU (AN-b, BN-ald-s), pico de 
montafia , punta , extremidad , pinaculo : 
pic, pointe, extrimiU, time, iommet. 

Tuturrumilo (B-mu), chich6n, bosse 
a la tile. 

Tuturrusko (B-tS), tuturruBku (B- 
g), chicb6n, bosse a la tete. 



TUTULUTU — THUZTO 

Taturrutera (B-ofi, F. Seg.), adorno 
que a guisa de penacho de aves llevan 
las mujeres en la cabeza : aigrette, sorte 
d'ornement en forme de huppe d'oiseau 
que les femmes portent sur la t4te. 

Tuturuta (B-ar), tuturutu {AN, G, 
R-uzt), corneta, c lair on. 

Tuhuta, tuuta (L), Var. de turuta. 

TUZO (R), pie de la berza, pied du 
chou. 

Tuztatu (R), tttztatti (S) : 1° podrir, 
pourrir. — 2° (S), pulvenzarse una cosa 
podrida, se r4duire en poussiere (une 
chose pourrie). 



THUZTO : 1° (BN, arc), mucho, beau- 
coup. Thuzto du irabaztbn, jokoa eta 
putak dituenak ahaztbn : mucho gana el 
que olvida el juegoy las rameras: celui-la 
gagne beaucoup, qui oublie le jeu el les 
pu tains. (Oih. Prov. 448.) Hobe da on 

GUTI ETA IZAN KITO , BZI BZ ON TUZTO ETA 

zorrbz itho : mejor es (tener) pocos 
bienes y no deber nada, que muchos 
bienes y estar ahogado de deudas : it 
vaut mieux peu de bien et ne devoir rien, 
que d'avoir beaucoup de bien et e*tre acca- 
bit de dettes. (Oih. Prov. 245.) — 2° (?), 
podrido?, pourril. 



Digitized by 



Google 



t. Es la vigesima segunda letra de 
nuestro alfabeto. 

Represenia uno de los seis sonidos 
diminutivos de la lengua. Como sucede 
con las otras , no representa siempre la 
idea de diminuci6n; pues a menudo es una 
sencilla modificacion de la t por influen- 
cia de la vocal i precedente; p. ei. en 
boin diTu por eoin ditu , « los ha hecho. » 

Se ha dicho ya , hablando de la ft , que 
el dialecto bizkaino es el que m6s em- 
plea la f , permutaci6n meramente mate- 
rial de t, y tambien es el m&s refracta- 
rio al uso de f diminutiva, habiendo 
modificado esta ultima en t3. TSot3o 
(palabra para llamar & los muchachos) 
no es otra cosa que un diminutivo de 
toto, habiendo permutado la T en tS; 
tSutSurrutSu (vocablo pueril que signi- 
fica « polluelo y polluela » ) es una sen- 
cilla modificacion de fufuRRufu, dim in. 

de KUKURRUKU. 

Es de no tar que de las palabras que 
van expuestas a continuaci6n muy pocas 
tiene este viejo dialecto. 

Como diminutivo, ¥ puede serlo de 
dos letras : k y t; genera lmente de la 
ultima. TaTa, f of olo, f uf u,f ufuRRuf u son 
diminutivos de kaka, « escremento; » 
kokolo, « ton to; » kuku, « pioio; » 
kukurruku, « canto del gallo, tos ferina. » 

TlNf INKA , f UNf UN, f Uf IK lo SOn de TIN- 

tinka, « apretado; » tuntun, « tambo- 
ril; » zutik, « de pie. j> En la palabra 
TaTu aparecen los dos, siendo diminu- 
tivo de katu , « gato. » 

Hoy dia no es objeto de discus i6n la 
manera de transcribir esta letra. Hace 
tiempo se la transcribia con doble t. 

QURB CBRBITCARI TTIPI HUNBN TRABAILLU 

aphur haur, dice Axular (3*-xvn-10). 
Alguno la ha representado colocando 
despues de ella la letra y : oityut en vez 
de nif ut. La discusi6n entre los vasc6- 
filos modernos versa acerca del alcance 
de t, modificado por influencia de la 
vocal i. Cuando esta letra forma parte 
de un diptongo : ai , bi , 01 , ui , se pre- 
tend e que f absorbe esta vocal ; es decir, 

que AITA, LBITEKB, OOITIK, A8TUITARRA Se 

pronuncian ata, letbkb, goTjk, astu- 
tarra. El honrado aldeano de Andoain 
(G), a quien tuve de consul tor en Bilbao 
durante un mes, pronunciaba al efecto 
At a; pero en B, todos (excepto los que 
lo hacen de intenci6n) pronuncian aita,, 
lbiTbkb , ooiTik , etc. Donde la vocal a se 

f>ermuta en b, por influencia de las voca- 
es i y u, pronuncianse aiTk, baits. 



Estas ultimas variantes en b no serfan 
posibles sin la mediaci6n de la letra i. 

9. C'est la vingt-deuxieme let t re de 
V alphabet. 

Elle repHsente un de* six sons dimi- 
nulifs de la, langue. Ainsi que toutes les 
autres, elle n'a pas toujours I'ide'e de 
diminution , car elle est tres souvent une 
simple modification de t par ^influence 
de la voyelle i qui la pr&chde; comme 
dans bgin diTu au lieu de boin ditu, « il 
les a fails. » 

II a He' dit, en parlant de ft, que le 
biscayen est le dialecte le plus porU a 
Vemploi de f, permutation purement 
maUrielle de t, et qu'il est en mSme 
temps le plus rtfractaire A V usage de ¥ 
diminutif, ayant modifU ce dernier en 
tS. TSotSo (mot pour appeler les gar- 
cons) n'est autre chose que le diminutif 
de toto , ayant change* le ¥ par tS ; tSu- 
tSurrutSu ( mot enfantin de « poulet et 
poularde ») est une simple modification 
de fufuRRufu, dimin. de kukurruku. 

On pourra remaryuer que de tous les 
mots exposes a la suite il n'en est guere 
qui appartiennent a ce vieux dialecte. 

Comme diminutif, le ¥ peut Ntre de 
deux lettres explosives : k et t, ginirale- 
ment de la derniere. TaT a, f of olo, f vf u, 
f uf uRRufu, sont diminutif s de kaka, « or- 
dure ;» kokolo, « niais; » kuku, «poux; » 
kukurruku, « chant du coq, coqueluche. » 

TinTjnka, f UNf un, f ufiK le sont de tin- 
tinka, « serrt; » tuntun, « tambourin; » 
zutik, « debout. » Dans le mot fxfu on 
les voit tous les deux, car il est diminu- 
tif de katu, « chat. » 

// n'est pas question a present de la 
mantere de Vecrire. Autrefois on le repri- 
sentait avec deux t. (Jure cbrbitcari 

TTIPI HUNBN TRABAILLU APHUR HAUR, dit 

Axular (3» xvn-10). Certains Vont reprt- 
senti en mettant la lettre y apres t : 
dityut au lieu de nif ut. Le diff trend entre 
les bascophiles modernes route sur la 
porUe de f , modifU par V influence de la 
voyelle i. Quand cette voyelle fait parlie 
d'une diphtongue : ai, ei, oi, ui, on pre- 
tend que le f absorbe la voyelle; c'est-a- 
dire que aita , lbitbkb , goitik , astuita- 
rra se prononcent ata, lbtbkb, oofiK, 
ASTUfARRA. Le brave campagnard de 
Andoain (G), qui a 4te mon consulteur a 
Bilbao pendant un mois, prononcait en 
effet ata; mais , en B, tout le monde 
(sauf ceux qui agissent de parti pris) 
prononce aita, lbitbkb, goitik, etc. Et 
la ou la voyelle a se change en s , par 



influence des voyelles i et u, on prononce 
Aifs, BAifB. Ces dernieres variantes en b 
ne seraient pas possibles sans la media- 
tion de la lettre i. 

¥A (BN, Sal.), interjecci6n <jue de- 
note repulsa, interjection exprimant le 
refus. 

¥AKA: 1° (L-8), sentarse, s'asseoir. 
(Voc. puer.) — 2° fG-and), vestido, ropa : 
vitement, linge. (Voc. puer.) 

f aka-iaka ( AN-b, B, G-and, R-uzt), a 
paso corto , a petits pas. 

Takats ( G-and], vestido, vitement. 
(Voc. puer.) Var. de f aka (2°). 

f ALAKA : !• (BN, L), habladorzuelo, 
jaboteur [pop.). Dimin. de kalaka. = 
Alguien dice que kai.aka son los horn- 
bres, y f alaka las mujeres. Quelques-uns 
pritendent que kalaka s* applique aux 
hommes, et ¥ alaka aux f emmet. — 
2° (BN-donaz), cencerro, sonnaille. 

TALaLa (S-li), ternero, veau. (Voc. 
puer.) 

fallal (AN, R), pasito a paso, poco k 
poco: a petits pas, tout doucement. Dimin. 
de tal-tal (1°). Badoa KURAfALf AL,aquel 
va pasito & paso, il marche tout douce- 
ment. Nazibrde f AL-f al, ven poco 6 poco, 
viens peu apeu. 

f AKBO (S), harnero, cedazo remen- 
dado de alguna piel : crible, tamis dont le 
fond est en peau. 

Tango : i° (R), Upon, bouchon. — 
2° (R-bid), chito, tangano, vulg. cotfn, 
cierto juego de nifios que consiste en 
derribar monedas colocadas sobre una 
pieza de madera llamada chito : bouchon, 
certain jeu d' en f ants qui consiste k ren- 
verser les pieces de monnaie placets sur 
un morceau de bois appeli bouchon. OrS 
f ANGOARA : j ea I & jugar al chito : allons , 
jouons au bouchon I 

tonka : 1» (BN), muleta, btyuille. — 
2° (G-and), sentarse, s'asseoir. (Voc. 
puer.) — 3° (R-uzt, S), gota, goutte. — 
4° ( BN -am ) , un poquitin , un petit peu. 
Tanka falta oik , le falta un poquitin , il 
lui manque quelyue chose. 

fankol (BN-ist), tajada, pedazo de 
queso, de pastel : tranche, morceau de 
frontage, de piti. 

f anpa-lanpa (G-and). fandar) s\ paso 
corto y ligero, (marcher) a petits pas. 

fANfA : 1° (R), queso, frontage. 
(Voc. puer.) — 2° (G-orm), un poquitin, 
un petit peu. Dimin. de tanta. 

9 apa : 1° (AN-b, BN-ald), tapa, p. ej. 
de botellas : bouchon, p. ex. de bou- 
teilles. (?) Dimin. de tapa. — 2°(AN-b) t 



Digitized by 



Google 



302 



TAPADA — TIRRIPITI-TARRAPATA 



onomat. del acto de tomar una cosa con 
disimulo, sin que otros observen : ono- 
mat. de l J action de prendre quelque chose 
en cachette, sans Ure vu de personne. 

fapada (L-ain), latidos del corazon, 
battements du cceur. 

fapa-tapa (AN-b, BNc, G, R), (an- 
dar) a paso corto, (marcher) a petits pas. 
OrtSe bldu da curb apez zagabrbna 
f APA-f apa (AN-b) , ahi viene el sacerdote 
de mas edad a paso menudo, la vient le 
pritre 6g4 a petits pas. Ibilgiro ona bai- 

TAGO, BANOAYB OINKZ BtSeRA f APA-f APA 

(AN-b) : puesto que hace buen tiempo 
para andar, me voy a casa a pie poquito 
a poco : vu qu'il fait beau temps pour 
marcher, je me rends chez nous a pied 
petit a petit. 

¥aro-taro (R-uzt), llamamiento al 
cerdo, appel du pore. 

$ARRAPA¥A (AN-b, BN-ald-gar-s, 
R, S), persona ligera de cascos : 6cer~ 
vele", personne a tite ligere. Dimin. de 

TAR RAP AT A. _ 

Tarrapatari: l°(BN-haz), ligero, insi- 
gnificante : liger, insignifiant. Ustb zuten 

LEHERTUKO ZUTBLA BERBN BTSAI TARRAPA- 

fARi tipia, creian que aplastarian a su 
enemigo ligero y diminuto, on croyait 
qu'ils icraseraient leur liger et petit 
ennemi. (Eskuald. xi-1905.) — 2° (AN- 
b) , persona que siempre esta de prisa y 
nunca llega A tiempo, personne qui est 
tou jours pressie et qui n y arrive jamais 
a temps. 

fARRO : 4 • ( AN,L), crecidito, talludito : 
grandelet, profiti. Ene urdea ya f arroa... 

ZAIT NIRI BGlff BN URDB HANDI I mi Cerdo , 

ya crecidito, se hara un cerdo grande : 
mon pore, dija grandelet, deviendra un 
gros pore. (Goyh. Aleg. 15-17.) — 2° (R), 
voz que, varias veces repetida, se usa 
para 11a mar el cerdo : mot qui, ripiti sou- 
vent, sert a appeler le pore. 

9 ART A (BN-8?), arbusto muy tierno, 
arbuste tout jeune. 

¥artadoi (BN-s), conjunto de arbus- 
tos muy tiernos, ensemble de jeunes 
arbustes. 

f ARf AKA (R-bid-uzt), tartala (BN- 
s), mujer habladora que cuenta cuanto 
oye y ve : jacasse, femme bavarde qui 
raconte tout ce qu'elle voit et entend. 

TARTALO (BN-s), hablador, parlan- 
chin : parleur, caqueteur. 

td (L-ain), pegar, f rapper. (Voc. 
puer.) 

Tata : 1° (AN-ond) , ofrecer y no dar, 
offrir et ne pas donner. — 2<> (BN-am- 
gar-s, L, R, S), inmundicia, ordure. 
Dimin. de kaka. (Voc. puer.) 

Talari (B-oil), el predilecto, le pri- 
firi.-=z Dimin.de tatan, el mas joven, le 
plus jeune. 

9A9AR (AN-arak-b),corbata, cravate. 

GURB GIZONA f At ARRA LBPOTIK DUELA DABIL 

(AN), nuestro hombre anda teniendo 

f una corbata al cuello, notre homme 

marche avec une cravate au cou. Eztira, 

EZ, PAPOAN TAfARRA DA RAM ATE N GUZIAK 

abbratsak (AN-b), ciertamente que no 
son ricos todos los que Uevan corbata en 
el pecho, certainement que ceux qui 
portent une cravate sur la poitrine ne 
sont pas tous riches. 

TAfARRA (R-bid), nlAa muy pe- 
quefia, fillette tres petite. = En esta pala- 
bra se nota la influencia de la termina- 
ci6n generica de otras lenguas, pues 



hablando de niflos varones se dice fofo- 
rro. On remarque dans ce mot Vinfluence 
de la terminaison ginirique des autres 
Ungues; car, en parlant des garconnets, 
on dit fofoRRO. 

Tata-tata (L-ain), pegar, f rapper. 
(Voc.puer.) 

¥ati (G-orm), ofrecer y no dar, offrir 
et ne pas donner. Dimin. de tati. (Voc. 
puer.] 

Tatiko (BN, Sal.), quia, nones (inter- 
jeccidn) : bernique , du tout (interjec- 
tion). 

Tatiko-moSolo (BN-ald), Var. de 

TAfl. 

¥a¥0: l°(G-and,R), apearse,*e mettre 
sur pied. — 2° (Sc), malo, michant. — 
3° (G-and), salto, saut. (Voc. puer.) — 
4° (AN-b, BN-s,L), yen, viens. (Voc. puer.) 
Dimin. de zato, zatoz. — 5° (BN-s), ofre- 
cer y no dar, offrir et ne pas donner. 
(Voc.^ puer.) Var. de fAfi. 

Tator (R-uzt), quebradizo : cas- 
sant, fragile. 

¥atsa (?), caquexia, mala disposici6n 
del cuerpo : cachexie, alteration de Vor- 
ganisme. 

Talur(BNc, Lc, Sc), perro : toutou, 
chien. (Voc. puer.) Dimin. de zakur. 

¥AU (AN-ond) : 1° gorridn pequeno 
de monte, petit moineau de montagne. 
— 2° silbido que producen los niflos con 
instrumentos hechos de paja , chalumeau 
que les enfants s'amusent a faire avec de la 
paille. 

¥AUKA (BN-am, ...), pafloleta, pa- 
fiuelo 6 mant6n doblado, uniendo dos de 
sus puntas opuestas y anudando las otras 
dos al cuello : marmotte, mouchoir ou 
foulard plti en rtunissant deux angles 
oppose 4 * et place" sur la tite, les deux 
bouts Roue's ensemble sous le menlon. 

Tautau: 1° (R), perro: toutou, chien. 
(Voc. puer.) — 2° (AN, R), ladrido del 
perro faldero, jappement du chien de 
manchon. — 3° (G-and), gorri6n de 
monte, moineau de montagne. — 4° (G- 
and,...), instrumento rustico que hacen 
los ninos : chalumeau, sorte de sifflet 
rustique des enfants. Var. de f au (2°). 

9eke - make ( R - bid ) , pro vocando , 
tentando : se dice de chicuelos : provo- 
quant, s'excitanl, se taquinant, en par- 
lant des enfants. Dimin. de tekb-mbkb. 

Teke-leke (R-uzt), con mucha pausa 
y sosiego, avec beaucoup d' one Hon et de 
tranquulite'. 

tenia (AN, BN-s, G, L, R, S), de pie, 
debout. (Voc. puer.) Dimin. de tente. 

9ete (BN-ald, L, S), perro: toutou, 
chien. (Voc. puer.) 

TlBIA ( L - domb ) , zambullida , plon- 
geon. 

tibihi (L-zib), cierta gaviota, btcas- 
sine de mer. 

¥lK (R-bid), zalema, reverencia que 
hacen las mujeres,inclinandolasdosrodi- 
llas sin llega r jamas alsuelo : rMrence que 
font les femmes, en pliant les deux genoux 
sans jamais toucher le sol. Tikbgindik (R- 
bid): ha hecho reverencia, inclinaci6n de 
rodillas : il a fait une re've'rence, il aplU 
les genoux. 

fiki (L), pequefio, petit. 

till (Sc), cerdo, pore. (Voc. puer.) 

tilinton : 1° (BN-s), uvula, cam pan ilia 
de la garganta, luette. — 2© (R-bia),sus- 
pendido, suspendu ou pendilU. Dimin. 

de T1LINTON. KaREK T9lNT§A flLINfON 



daka, aquel tiene colgando el moco, 
la roupie lui pend au nez. 

till -till (Sc), llamamiento al cerdo, 
appel du pore. 

tlNKA (R) , un poco, un peu. ^Nai 

DUKA ARD A UN-TIN RABAT? ^quiereS UD pOCO 

de vino? veux-tu une goutte de vin? 

9lNfA : 1°(L, S), abrazo, embrasse- 
ment. (Voc. puer.) — 2° (AN-b, BN-ald- 
gar, L, S), un poco de vino, un peu de 
vin. Var. de tinea. 

flNflLA (BN-haz), colgajo : beUota, 
cinta : lout ce qui pend , pampille (pop.), 
floche, ruban, etc. 

TlNflN (G-bur), gote, goutte. Ur- 
fiNfiN bat, una gota de agua, une goutte 
d $ eau._ 

fintinka (L), apretadamente , estre- 
chamente : Hroitement, inlimement. Zu, 

O M1SERIKORDIEN AJTA , TlNflNKA BE S AREA - 

tzbn zaitut : a vos, oh Padre de las 
misericordias, os abrazo estrechamente : 
vous, 6 P6re des misiricordes , je vous 
embrasse itroitement. (Har. Phil. 39- 
20.) 

flNTlRRIN (G-ord-t, R), licor, 
liqueur. 

flNfOILA (L?), punto, point. Tin- 

f OIL A BAT DIRURI UNTZI BATBE URRUN ITSA- 

soan, a lo lejos en el mar un buque 
semeja un punto, dans le lointain de la 
mer un navire semble un point. ( Hirib. 
Eskar. 39-1.) 

f ipi (AN-b, BN-am, R ?, S), pequefto, 
petit. ^Zenbat lag un zate etSban t — Tipi- 
aundi bagara zazpi (AN-b) : ^cuantas per- 
sonas esta is en casa? — Entre pequefios 
y grandes somos siete : combien etes-vous 
de personnes chez vous? — Des petits aux 
grands nous sommes sept. Tipidanik sen- 

T1TU TUT ZURB DOHAIN HANDI AK , desde la 

infancia he experimentado vuestras gran- 
des gracias, Jepuis Venfance j'ai exp4ri- 
mentA vos grandes g rices. (Etchev. Manuel. 
12-14.) 

Tipikerl (BNc, Sc), acci6n baja, vil : 
bassesse, vilenie. 

TlPIRRIN (R), una de las muchas 
voces que, repetida, es empleada para 
llamar al cerdo : un des nombreux mots 
qui, ripiti, est usit6 pour appeler le 
pore. 

fipito (AN-b), pequefiito, petiol. OiLo 

TlPlf OA GBIENEAN ERROILBAGO IZATBN DA , 

generalmente la gallina pequetiita suele 
ser mas ponedora , giniralement la petite 
poule est meilleure pondeuse. 

tipitu : 1° (AN-b, BN, L), empeque- 
fiecerse, se rapeiisser. — 2° (AN-b, 
BN - aid , Lc ) , agravarse mucho un 
enfermo, empirer ( un ma lade). 

Tiple (R-bid), guitarra, guitare. 

fipri-tipri (R-uzt), llamamiento al 
cerdo , appel du pore. 

9irriki-tarraka (G-orm), tirriko-ta- 
rrako (R-bid), onomat. del acto de cami- 
nar con lentitud y dificultad , onomat. de 
Paction de cheminer avec lenteur et diffi- 
culti. Dimin. de tirrjko-tarrako. 

tirripita (BN-lab), bicicleta, bicy- 
clette. = Es uno de los varios nombres, 
muchos de ellos ridiculos, con que ha 
sido bautizado este artefacto. Cest un 
des noms varies, la plupart ridicules, 
dont on a baptise' cet instrument de loco- 
motion. 

firripiti-iarrapata (L-ain-sar), per- 
sona ligera de cascos: oraque , personne 
ay ant peu de tite. 



Digitized by 



Google 



TIRRITA — TURRA 



303 



Tirrita: 1° (L), cigarra, cigale. Tirrita 

ZAGON KANTARI UDAK ZIRAUElftO BETH I , la 

cigarra estaba cantando siempre mien- 
tras duraba el verano , la cigale chantait 
pendant tout le temps que durait Viti. 
(Goyh. Aleg. 2-24.) — 2° (AN-ond, BNc, 
G-and, L), grillo (insecto), grillon 
(insecte). 

Tirritari (L-ain), grillo (insecto), gril- 
lon (insecte)i 

Tirriti-tarrala (AN-ond) ,cierta gaviota 
la mas pequena de nuestra costa, la plus 
petite mouette de notre cdte. 

Tit: 1° (L-ain), vestirse, s'habiller. 
(Voc. puer.) — 2° (AN-b), acto de tocarse 
las puntas de dos dedos uno de cada lado 
en sefial de paz, action de se toucher 
de part et d' autre le bout des doigts en 
signe de paix. = Es costumbre que se 
observa entre ninos y aim entre un nino 
y un adulto. C'est une coutume qui sub- 
serve entre enfants, et mime entre un 
enfant et un ad u lie. 

Tita : 1° (R, S), gallina y aun toda ave, 
poule et mime tout autre volatile, (Voc. 
puer.) — 2° (G-and), Var. de f if (1°). — 
3° (BN-ald, L), pun to 6 pequena mancha 
de color, point ou petite tache de cou- 
leur._ 

Titakatu (BN-ald, L), poner los 
puntos, point iller. 

Titi (AN-b, BN-s, G, L, R, S), pecho, 
pechos : sein, seins. (Voc. puer.) 

Tilo (L-ain), polluelo, poussin. (Voc. 
puer.) 

Tilulikatu (L-get), enganar, trom- 
per. 

To (AN-b), voz con que se llama al 

Serro, mot avec lequel on appelle le chien. 
imin. de to. 

-To (BN-s, Lc), sufljo que denota el 
diminutivo, suffixe qui indique le dimi- 
nutif. Dlmin. ae -ko. 

TOIN (BNc, Lc;, pan de primera cali- 
dad , pain blanc ou de premiere qualiti. 

HETAN BIZIKO DIRELA fOINA KTA OlLASKOZ 

gooara, que alii viviran muy a gusto con 
pan fino y polios , que la Us vivront tres 
A leur gotit avec du pain blanc et des 
poulets. (Goyh. Aleg. 29-5.) 

TOKO (R), tona, calderdn, juego de 
niflos : bistoquet, certain jeu d'enfants. 

TOKOL (BN-ezp), persona de pocos 
alcances, personne sans grande portie. 

Tokola (R-uzt), jugar a la tona, jouer 
au bistoquet. 

Toko-toko (Be, BN-s, Lc, Sc), lenta- 
mente, a paso corto : lentement, a petits 
pas. (Voc. puer.) 

Tok-tok-tok (BN-ald, R-uzt), se dice 
de cualquiera persona que anda buscando 
algo, se dit crime personne quelconque 
qui est en train de chercher quelque 
chose. 

TONTO (BN-s, R), sentarse, s'asseoir. 
(Voc. puer.) 

Tontor: 1° (BN-ald, L-ain), chichdn, 
bosse a la tite. — 2° (BN, L, S), corco- 
vado, bossu. — 3° (BN-ald-s, L, S), 
joroba, bosse. — 4° (B-berg), amodo- 
rrado, assoupi. Oso fONfOR dago gaur 
gure gaiSoa, muy amodorrado esta hoy 
nuestro enfermo, aujourd'hui notre ma- 
lade est tres assoupi. Dimin. de konkor. 

TOPOLO ( R - bid - uzt ) , redondo , 
regordete : gros petit homme, pot k 
tabac (pop.). 

TOPORRO (BN-s), animal mal for- 
mado , animal mal conformi. 



Torrua (G-ond), verder6n (pajaro), 
verdier (oiseau\ 

Tortoila (6N- aid -am -gar), tdrtola, 
tourterelle. Har zazu enetzat hirur ur- 

THBTAKO BEHI BAT, HIRUR URTHETAKO 
AHUNTZ BAT BTA HIRUR URTHETAKO AHARI 

bat, foRfoiLA bat eta uso bat : tomame, 
dijo, una vaca de tres afios, yuna cabra 
de tres afios, y un carnero de tres afios, 
una tortola y tambien una paloma : prends 
pour moi une ginisse de trois ans, une 
chevre de trois ans, un bilier de trois ans , 
une tourterelle et une colombe. (Duv. Gen. 
xv-9.) _ 

Tortola (R-bid-uzt), lortoru (S-gar), 
codorniz, caille. 

ToTA : 1° (G-and -don, L), aguar- 
diente, eau-de-vie. — 2© (G, L-donib- 
get,...), desayuno ligero, tiger dijeuner. 

— 3° (L-ain), un traguito, un petit coup. 
Totaka (R, Sc), divertirse, s'amuser. 

(Voc. puer.) Dimin. de tostaka. 

ToTALE (R-uzt), sonajero, hochet. 

Totari (R-bid), juguete 6 cualquier 
bagatela con que se entretiene a los 
ninos, jouet ou tout autre bagatelle dont 
on amuse les enfants. 

TOTO : 1° (BN, L, S), sentarse, s'as- 
seoir. (Voc. puer.) = Como indet. de 
f ofOTU se usa aun entre personas mayo- 
res. S'emploie igalement entre les grandes 
personnes, comme indit. de tof otu. Tot o 
zitb, sientese usted, asseyez-vous. — 
2°(BN?), salto, saut. (Voc. puer.) — 
3° (BN), taburete, tabouret. — 4° (BN- 
s), nifio var6n, garcon. (Voc. puer.) 

— 5° (AN-b, S-gar), perro : chien, tou- 
tou. (Voc. puer.) — 6° (BN-s), queso, 
fromage. (Voc. puer.) 

Totolo (BN-am-s, R), regordete : cour- 
taud, trapu. 

Toiorika (AN-b), jugar a ponerse en 
cuclillas , jouer a s'accroupir. 

Totorikatu (AN-b), ponerse en cuchi- 
llas, s'accroupir. Totorikatu zaitb ale- 
gia lane an ari, p6ngase usted en cuchi- 
llas simulando trabajar, accroupissez- 
vous en faisant semblant de travailler. 

Totoriko: 1° (AN-b, BN-ald), en 
cuclillas, accroupi ou a cropetons. Toto- 
riko, JARRITA BEZAIN GOGOTIK, EGOTEN NAIZ 

ni (AN-b), yo estoy en cuclillas tan a 
gusto como sentado, ye me trouve aussi 
a mon aise accroupi qu' assis. — 2° (AN- 
b), sentado, tratandose del perro 6 gato : 
assis, en parlant du chien ou du chat. 
Gure zakurrak ez bidedu gibelaldean 

OTZIK, ELUR-GAIREAN fofORIKO BAITAGO : 

nuestro perro no debe de tener frlo en el 
trasero, pues esU sentado sobre la nieve : 
notre chien ne doit pas avoir froid au 
derriire, car il est assis sur la neige. 

Totorikoka (AN-b), jugar a andar en 
cuclillas, jouer a marcher a cropetons. 
Totorikoka jostatzeko, aurrak diren 
bezain zauli bbar da izan i para jugar en 
cuclillas, se necesita ser tan agil como 
son los nifios: pour jouer a cropetons, il 
faut itre aussi agile aue les enfants. 

TOTORRO (R-bid), nifio pequefiito, 
tout petit enfant. 

Tctotu (BN, L, S), sentarse, s'asseoir. 
= S«: usa aun fuera del vocabulario 
pueril. S'emploie mime en dehors du 
vocabulaire puiril. 

TU (AN-b,...), saliva, salive. Pipak 

f U ANITZ BOTARAZTEN DAUT (AN-b), la pipa 

me hace echar mucha saliva , la pipe me 
fait beaucoup cracher. Tua irestean, zin- 



TzmiREAN min artzen diat , al tragar 
saliva , me duele la garganta : lorsque je 
crache, la gorge me fait mal. 

Tu-palarda (AN-b), salivazo, gargajo, 
esputo : salive, crachat. Juduek Jesu- 

KRISTOREN AURPEGI EDBRRA fU-PALARDAZ 

bete zuten , los Judios Uenaron de sali- 
vazos el hermoso rostro de Jesucristo, 
les Juifs couvrirent de crachats le beau 
visage de Jisus-Christ. 

Tugale (AN-b), ganas de escupir, 
envie de cracher. Pipa artzeak fUGALEA 
bhatbn daut, el fumar me da ganas de 
escupir, en fumant j'ai envie de cracher r 

Tuki-tuki (R-bid), recusaci6n, nega- 
tiva que se hace a las peticiones : refus, 
riponse nigative que Von fail aux de- 
mandes. 

Tuku-tuku (AN-b, BN-ald-gar-haz-s, 
L-ain, R), a paso corto, lentamente : 
a petits pas, lentement. 

TULUNPE (BN-ist), epiteto que se 
dirige a los nifios que han cometido 
alguna fechoria , ipithete que Von adresse 
aux enfants qui ont commis quelque 
itourderie ou maladresse. 

TUNPA (BN-ald), taco, sauquiilo, 
juguete de muchachos hecho de rama de 
sauco, horadado, de palmo escaso de largo : 
pitoire, jouet d'enfants fait d'une branche 
de sureau percie, d'un empan de long. 

Tunpiloka (BN-baig), a montoncitos, 
par petits tas. Tunpiloka - Tunpiloka 

DAUDE APATSaLEAK GIBEL - BARNEAN ( BN- 

baig) , dentro del higado las piedrecillas 
suelen estar en montoncitos, dans le foie 
les pierrailles sont ordinairement en petits 
tas. 

Tuntun : 1° (AN-b, BN, L, R), dimin. 
de tuntun , tamboril , tambor que , col- 
gado de un brazo, se toca con un solo 
palillo : tambourin, tambour qui, sus- 
pendu a un bras, ne se joue qu avec une 
baguette. Olhetako besta edbr hortan 

BAZIRBLA SlROLA, fUNfUNA ETA SlRRIBIKA 

ere : que en esa hermosa fiesta de Olheta 
habia silbo, tamboril y hasta violin : 
qu'A cette belle file d'Olhela il y 
avait le fifre, le tambourin et mime le 
violon. (Piar. Ad. 55-19.) — 2° (R), ligero 
de cascos, icerveli. Aita tuntun, ama 

f UNf UN , f UNf UN DUN ERE ALABA J GUZUAK 
f UNf UN IZAITEKO f UNf UN BEAR DIN SENARRA 

(R) : el padre simple , la mad re simple , 
simple es tambien la hija; para que todos 
sean simples, necesitas simple el marido 
(cane, pop.) : le pere simple, la mire 
simple, lafilleest aussi simple; pour que 
tous soient simples, il faut que le mari soit 
simple (chanson pop.). — 3° (R-bid), 
torta especial que se hace sin sal, sepa- 
rada de las dem£s : galette spiciale, que 
Von ne sale pas, et que Von sipare des 
autres. 
Tuntur (AN-b, BN-am) : 1° jiboso, 

boSSU. GlZON ORI EDERRA IZANEN ZEN, EZPA- 

litz tunturra *. ese hombre seria her- 
moso, si no fuera jiboso: cet homme 
serait beau, s'iln'itaitpas bossu. — 2° jiba, 

boSSe. TuNfUR ORI AUNDITZEN ARI ZAIO 

mutiko orri (AN-b), a ese mocete se le 
esta creciendo la jiba, la bosse de ce 
garcon grossit de plus en plus. 

Tupa-tupa (AN-lez, BN-ald, L-ain), 
poquito a poco, petit a petit. (Voc. 
puer.) 

TTJRRA (BNc, Lc, S), voz con que se 
llama a las gallina s y palomas, mot avec 
lequel on appelle les pouleset les pigeons. 



Digitized by 



Google 



304 



TURRIN 



TUTURRUTU 



¥urrin : 1° (BN-gar-haz-ozt, L-ain), 
(quedarse) sin blanca al juego, exhaus- 
to : (rester) sans le sou au leu, dicavi. 
Turrin oelditu da , ha quedado limpio , 
il a tu nettoyi {pop.). — 2° (BNc), voz 
con que se llama al cerdo, mot avec 
lequel on appelle le pore. 

Turrindu (BN-gar-haz-ozt, L-ain), 
dejar a uno sin dinero en el juego : lea- 
ver , r After quelqu'un au jeu. 

furxino (R-bid), Var. de fumuN (2°). 

9urri-turri : i ° (G-ber) , voz con que 
se llama al cerdo, mot avec lequel on 
appelle le pore. — 2 P (G-ern) , hablar sin 
interrupcibn*: caqueter, parler sans inter- 
ruption. TuRRI-TURRI AM DIRA (G-em), 

haolan sin interrupci6n , Us ne font 
que caqueter. 

furrusta ( BN - s ) , coladera , cuvier a 
lessive. 

¥urrut (BN-ezp), Dimin. de turrut, 
cuesco, pet. 

fcurru-turru (L-ain), Var. de funRi- 

fURRI (1°). 

¥ur-£ur: 1° (R-bid), un juego de 
ninos, jeu d' en f ants. — 2© (BN-ezp), ono- 
mat. de expeler el escremento; se dice 
del ganado lanar : o no mat. de faction 
d'ivacuer Vexcriment , en parlant des 
bites a laine. 

furiura (BN-ezp, L), charla, caque- 



tage. Turturan hari, ester charlando, 
babiller sans re" pit. 

ful : 1° (Lc, Sc), se acab6, c*est fini. 
(Voc. puer.) (D. fr. toutl.) — 2« (BN-s, 
K) , voz con que se incite a los ninos a 
que digan algo a otro; se les dice a la 
oreja en voz alta : mot par lequel on 
excite les enfants a dire quelque chose 
a un autre; on le leur dit a Voreille et a 
haute voix. 

fUt A (BNc, Lc) : 1° vano, frivolo : 
vain, frivole. Gizon f uf a (BN-ezp) , hom- 
bre imbecil , homme imbecile. — 2° cana 
agujereada , roseau perci. 

Tutari ( G -and ) , vano , ligero : vain , 
Uger. 

tuti : lo (AN, BN, G, L, R, S), de pie, 
debout. (Voc. puer.] — 2° (BNK hojas 
secas del maiz, feu dies seches au mats. 

futiko (R-bid), carret6n en que se les 
ensena a andar a los ninos : chariot, petit 
vihicule dans lequel les enfants apprennent 
A marcher. 

Tutu : i° (BN-ald-s) , chito, tangano : 
bouchon, jeu d'enfants. — 2° (AN-b, 
BN, L), canilla, robinet. — 3° (AN-b, 
L-get), biberon 6 su morrito, biberon ou 
sa Utine. Tututik emanbz azia izateko, 
{ zbin aur bderra daoon ! ( AN-b ) : para 
ser nifio criado con biberon , j que her- 
mosa esta la criatura ! pour itre 4lev4 au 



biberon, cest un bel enfant! — 4° (L- 
ain), morro de la jarra, bee de la 
cruche. — 5 Q (AN-b), sientate, assieds- 
toi. (Voc. puer.) 

f Uf ULA : 1° (BN-haz), epiteto que 
se dirige a ninos que han cometido al- 
guna fechoria, ipilhete que Von adresse 
aux enfants qui ont commis une mala- 
dresse ou une Hourderie. — 2° (BN-ist), 
especie de pedunculo que tienen las boi- 
nas en medio , petit append ice au milieu 
des burets. 

futulu : 1° (R-uzt) acerico para tener 
alfileres, pelote a ipingles. — 2° (AN-b, 
R-uzt), bobalicon : nigaud, benSt. Dimin. 
de tutulu (2°). 

futulukatu (R-bid), acoquinarse, 
encogerse : se recroqueviller , se rape- 
tisser. = Se dice de los ninos , a dife- 
rencia de tutulukatu, que significa lo 
mismo refiriendose a personas mayo- 
res. Se dit des enfants, a la difference de 
tutulukatu, qui a la mime signification 
lorsqu'il s'agit des grandes personnes. 

futurru ( BNc, ..., L-ain), pinaculo, 
cima : pinacle, sommet. 

ttuturruiu (AN-b, BNc, L), canto de 
los polios, piaulement des poulets. Oi- 
Lasko orrbk TuTuRRUfu ozena du , ese 
polio tiene el canto sonoro, ce poulet a 
le chant clair. 



Digitized by 



Google 



TS 



Cuesti6n ortogrApica 

T3. Es la vig6sima tercera letra del 
alfabeto vasco. 

El sonido correspondiente se escribe 
ch en castellano y tch en francos. Hasta 
hoy los tratadistas han seguido la orto- 
grafia a que estan acostumbrados : los 
alto nabarros, algunos bajo nabarros, 
los bizkainos , guipuzkoanos y roncaleses 
transcribiendo echk, otros bajo naba- 
rros , los labortanos y suletinos etche, la 
palabra que en este Diccionario aparece 
etSe, « casa. » Si todos hubieran adop- 
tado la misma manera de transcribir el 
sonido chuintante, por imperfecta que 
fuese, el autor de estas lineas, en vez de 
crear la letra ts, hubiera seguido la ma- 
nera de escribir usual , del mismo modo 
que lo ha hecho con la letra r , rr , de- 
jando a una Academia la tarea de resol- 
ver la cuesti6n. 

Ademas de los dos antiguos y extra- 
fios sistemas de ch, tch, hay ahora otros 
dos : tS y tx. ^Cual de ellos es preferi- 
ble? Esta cuesti6n pende de esta otra : 
£se debe representar con S 6 mas bien 
con x el diminutivo de s? 

Si 3 triunfa de x , t§ se sobrepondra 
a tx. Como es de costumbre , aqui no se 
hace sino exponer la cuesti6n. Por lo 
que hace a su estudio y resoluci6n, el 
lector debe consultar la Introducci6n de 
la obra, vol. V. 

Oroen alpabetico 

He dudado mucho cuanto al lugar que 
se debe otorgar a esta letra en nuestro 
alfabeto. Al principio la habia englobado 
en la t, entre tr y tu, lo mismo que la 
Academia francesa incluye la letra ch en 
la c, entre ce y ci. Pero la mayor clari- 
dad, mas que ninguna otra raz6n tecnica, 
me impulsaba a separarla, como ha pro- 
cedido la Academia espaftola con su ch, 
colocandola entre c y d. La letra t5, 
teniendo de suyo una cantidad de pala- 
bras tan considerable como la t, su eman- 
cipaci6n se imponia. 

Es tal vez de sentir no haber obser- 
vado el mismo orden alfabelico de eman- 
cipaci6n alii donde este fonema esta 
colocado en medio de la palabra; p. ej. 
atSiki, itSaron, que debian haber sido 
transcritos, conforme a este sistema, a 
continuation de atu 6 itu. 

Desproporci6n dialectal 

Hay dos dialeclos, el labortano y el 
bajo nabarro, en la mayoria de sus va- 

T. II. 



riedades, en los que la letra tS, como 
inicial, apenas se ve; mientras queen 
los otros dialectos existe una lista sor- 
prendente de palabras asi formadas. 
Cuando indica diminutivo, le reempla- 
zan en dichos dialectos las letras Sy f : 
tSakur (AN, B, BN-s, G, R, S), Sakur 
(BN,..., L), « perro; » tSiki (AN, BN, G), 
fipi (BN, L), « pequefio. » 

TS final 

Esta casi desterrada de las letras usa- 
das como finales. Las palabras atS, gatS, 
urratS , urrit§ , arbtS , sorrot§ , meatS , 
que a primera vista prueban lo contrario, 
no son mas que modificaciones de aitz , 
gaitz, urraritz, urritz, areitz, y diminu- 
tivos de zorrotz y meatz. Las interjeccio- 
nes at§, otS estan por su caracter fuera 
de regla. En S se emplea la t§ final en 
vez de tz en el sufijo -etz cuando entre 
los interlocutores media cierta disputa y 
disgusto, por ligeros que sean. He tenido 
el gusto de recoger este curiosisimo 
ejemplo : EztCk eginbn ahalko gaiza 
hori. — Bai. — Ez. — Nik erraiten 
diat bai etz. — Nik ezetz. — BaietS. — 
EzbtS. — Egiten dutalatS. « No puedes 
hacer eso. — Si. — No. — Te aseguro 
que si. — Yo que no. — Que si. — Que 
no. — Que puedo hacerlo. » La ultima 
voz de este dialogo, dutalatS, contiene 
la tS final por repetici6n pueril y mera- 
mente material. 

Funciones secundarias 

Esta letra ejerce con frecuencia la fun- 
ci6n de reemplazar a otros elementos 
euf6nicos : § , f , ts 6 tz y j , ora sea en 
palabras, ora sea en sufijos. Hay, ademas, 
muchas palabras formadas por armonla 
imitativa. TSantSangorri, tSamiLot§, tSb- 
pet§, tSio, tSirta, tSirtSarta, tSirrin- 
giLo, tSirriskila, tSoarre, tSonta, tSori, 
etc., todos ellos son nombres de pajaros. 

sustituciones en las palabras 
1° Sakur, Sabal, 5amar, Samur, §apel, 

SARDINA, 3ARRAMIKO, etc. J 3ERRI , SSTU , 

Sekor, etc.; Sikiro, Sito, etc.; Soro, So- 
tin, Sori, etc.; Suri, Surrut, Sutik, dan 
lugar a tSakur, « perro; » tSabal, 
« ancho; » tSamar, « blusa; » tsamur, 
« carifioso; » tSapel, « boina, som- 
brero; » tSardina, « sardina; » tSarra- 
miko, « rasgufio; » tSerri, « cerdo; » 
tSetu, « reducir; » tSbkor, « ternero; » 
tSikiro, « carnero; » tSito, « polluelo;» 



tSoro, « loco; » tSotin, « hipo; » tSori, 
« pajaro; » tSuri, « bianco; » t§urrut, 
« trago; » t§utik, « de pie, » siendo 
todos diminutivos de zakur, zabal, etc. 

2° De TAfA, fEfE, flPI, fofO, fUNfUN, 

fufuRRufu, diminutivos de kaka, tete, 
tipi (sin duda), toto, tuntun y kuku- 
rruku, nacen tSatSa, « escremento; » 
tSetSe, « niflo; » tSiki, « pequefio; » 
tsotSo, « muchacho; » tSuntSun, « tam- 
boril; » tSutSurrutSu , « polluelos y sus 
cantos. » 

En B-b se oyen comunmente locucio- 
nes como esta : aitSa , BenitSok goitSik 
aitSiaren eitSen dau : « padre, Benito 
hace desde arriba la seflal de la cruz, » 
que es una modificaci6n de aita, Beni- 

TOK GOITIK AITBAREN EGITEN DAU (B-a)j 
Alt A, BENlf OK OOlf IK Alt IAREN EGITEN DAU 

(B-l). 

3° ItSaso, « mar, » viene de itsaso; 
garit§a, « la verruga, » de garitza; 
it§u , « ciego , » de itsu ; itSusi , « feo, » 
de itsusi; bitSi, « chusco, » de bitzi. 
La palabra itSi, en su acepci6n de « ce- 
rrar », nace de ertsi, etsi, itsi; y en la 
de « dejar » ha seguido este otro pro- 
ceso : utzi, itzi. 

4° EtSakiSat (B-m) es una modifica- 
ci6n de ez jakiSat , « no lo s6 ; » etSauna 
(AN-b), lo es de ez jauna, « no, sefior; » 
etSaramon (B-mu), viene de ez jaramon, 
« no hacer caso. » 

SUSTITUCIONES EN LOS SUFIJOS 

No hay m£s que tres sufijos formados 
de esta letra : -t§a , -t§e y -tSo con su 
variante -tSu; los Ires son simples per- 
mutaciones de -3a, -Se y f o, como podra 
verse en su lugar correspondiente. 

Question orthographique 

TS. C'esl la vingthkme lettre de I' alpha- 
bet basque, 

Le son correspondant s'tcrit par ch en 
espagnol et par tch en francais. Les icri- 
vains basques ont suivi, jusqu'a nos jours, 
V or thog raphe a laquelte Us ttaient habi- 
tue's : les naut-navarrais, quelques bas- 
navarrais, les biscayens, guipuscoans et 
roncalais 6crivent eche, et d autres bas- 
navarrais, labourdins et souletins, etche, 
le mot qui dans ce Diclionnaire figure 
etSe, « ma is on. » Si tous avaient adopts 
la mime maniere de transcrire le son 
chuintant, tant imparfaite fdt-elle, I'au- 
teur de ces lignes, au lieu de crier la 
lettre tS, aurait suivi la transcription 

39 



Digitized by 



Google 



306 



TSA — TSABOLA 



usuelle ainsi qu'il Va fait avec la lettre r, 
rr, dEfErant a une AcadEmie le soin de 
trancher la question. 

Outre les deux vieux syslEmes stran- 
gers de ch, tch, il en existe a Vheure 
actuelle deux autres : t§ et tx. Quel est 
le prEfErable? Cette question depend de 
la suivanle : Est-ce la lettre S, ou plutdt 
x, qui doit reprEsenter le diminutif (/est 

Si 5 Vemporte sur x, t§ prEvaudra sur 
tx. Comme d'habitude, on ne fait ici 
qu'exposer la question. Quant a son Etude 
et solution, le lecteur est priE de consul- 
ter ^Introduction de cet ouvrage, vol. V. 

ORDRE ALPHABETIQUE 

J'ai hEsitE longtemps sur la place qu J il 
fallait accorder a cette lettre dans noire 
alphabet. D y abord je V avals encadrEe 
dans le t, enlre tr et tu, de mEme que 
V AcadEmie francaise met la lettre ch dans 
le c, entre ce et ci. Mais la clartE, plutdt 
qu'aucune raison technique, me portail a 
ten detacher, comme a fait V AcadEmie 
espagnole avec son ch, en le placant entre 
c et d. La lettre t5, ay ant par elle-mEme 
un stock de mots aussi considErable que 
le t, V Emancipation en Etait tout indi- 
quEe. 

II est peut-Etre regrettable de ne pas 
avoir garde" le mEme ordre alphabElique 
d' Emancipation la ou ce phoneme se ren- 
contre dans les rangs : p. ex. atSiki , 
itSaron, que Von aurail dfi presenter, 
d'apres ce sysleme, a la suite de atu el 

ITU. 

Disproportion dialectale 

II y a deux dialectes, le labourdin et le 
bas - navarrais dans la plupart de ses 
variElEs, ou la lettre t§, en tant qu' ini- 
tiate, n' existe guere; tandis que les autres 
dialectes possedent une lisle surprenante 
de mots ainsi formEs. Lorsqu'elle indi- 
que le diminutif, on met a sa place dans 
les dialectes susdits les lettres 5 ou f : 
tSakur (AN, B, BN-s, G, R, S), sakur 
(BN,..., L), « chien; » t§iki (AN, BN, 
G,...), tipi (BN,..., L), « petit. » 

TS PINAL 

Elle est presque rayEe du nombre des 
lettres atlitrEes a ce rdle. Les mots at5 , 
gatS, urratS, urritS, aretS, §orrot3, 
mbatS, qui a premiere vue prouvent le 
contraire, ne sont que des modifications 

de GAITZ, URRARITZ, URRIT2, AREITZ, et dcS 

diminutifs de zorrotz et meatz. Les inter- 
jections atS , ots sont par leur caractere 
hors de regie. En S on emploie le t§ final 
au lieu de tz dans le suffixe -etz, quand 
il y a certaine contestation et certain 
froissement, si lEgers soient-ils, entre les 
inter locuteurs. J'ai EtE heureux derecueil- 
lir cet exemple vraiment curieux : Eztuk 

EGINEN AHALKO GAIZA HORI. — BaI. — Ez. 

— Nik brraitbn diat baietz. — Nik ezetz. 

— BaietS. — EzetS. — Egitbn dOtalatS : 
« Tu ne pourras point faire cela. — Si. 

— Non. — Je Vassure que si. — Moi, (je 
t'assure) que non. — Que si. — Que non. 

— Que je peux le faire. » Le dernier 
mot de ce dialogue, dOtalatS, contient le 
tS final par une rEpEtition enfantine et 
purement matErielle. 

Fonctions sbcondairbs 

Le rdle de cette lettre consiste souvent 
a remplacer d 'autres Elements phoniques: 



S , f , ts on tz et j, soil qu'il s'agisse de 
mots, soil qu f il s'agisse de suffixes. II y 
a, de plus, bien des mots produits par 
I harmonic imitative. TSantSangorri , 
tSamilotS, tSepetS, tSio, tsirta, tSir- 
tSarta, tSirringilo, tSirriskiLa, tSoa- 
rrb, tSonta, tSori, etc., sont tous des 
noms d'oiseaux. 

Remplacements dans les mots 

1° Sakur, Sabal, Samar, samur, Sapel, 
SardiSia, sarramiko, etc.; Serri, Setu, 
Sekor, etc.; Sikiro, §ito, etc.; Soro, Sotin, 
Sori, etc.; Suri, Surrut, Sutik, donnent 
lieu a tsakur, « chien; » tSabal, « large ;» 
tSamar, <c blouse; » tSamur, « lendre; » 
tSapel, « bErct, chapeau; » tSardina, 
« sardine; » tSarramiko, « Egratignure ; » 
tserri, « pore; » tSetu, « rEduire; » 
tSekor, « veau; » tsikiro, « moulon; » 
t3ito, « poussin; » t5oro, « fou; » tso- 
tin, « hoquet; » tSori, « oiseau; » tsuri, 
« blanc; » tSurrut, « trait; »t§utik, 
« debout, » les uns et les autres Etant 
des diminutifs de zakur, zabal, zanko, 
etc. 

2° De f AT A , f ET E , f IPI , f Of O , f UNf UN 

f uf urrut u, diminutifs de kaka, tete, tipi 
(sans doule), toto, tuntun el kuku- 
rruku, naissenl tSatSa, « excrEment; » 
tSetse, « enfant; » tsiki, « petit; » 
tSot5o , « garcon; » tSuntSun , « tambou- 
rin; » f sutSurrutSu , « poulets el leur 
piaulement. » 

En B-b on enlend couramment des 
locutions comme celle-ci : ait&a, Beni- 
t§ok goitsik aitSiaren eitSen dau : « pdre, 
Benott fait d'en haul le signe de la croix, » 
qui est une modification de aita, Benitok 
goitik aitbaren egiten dau (B-a); aita, 
Benitok GOif ik ait iaren egiten dau (B-l). 

3° Itsaso, « mer, » vient de itsaso; 
garitSa, « la verrue, » de garitza; itSu, 
« aveugle, » de itsu; itSusi, « laid, » de 
itsusi; bitSi, « drdle, » de bitzi. Le mot 
it§i, dans son acception de « fermer », 
tire son existence de brtsi , btsi , itsi ; el 
dans V acception de « laisser », il a suivi 
cet autre procEdE : utzi, itzi. 

4° EtSakinat (B-m, ...) est une modifi- 
cation de ez jakinat, « je ne le sais pas; » 
etsauna ( AN-b ) Vest ae ez jauna, « non, 
monsieur; » etSaramon (B-mu,...) vient 
de ez jaramon, « ne pas faire atten- 
tion. » 

Remplacements dans les suffixes 

11 n't/ a que trois suffixes formEs par 
cette lettre : t5a, tSe et t§o, avec sa 
variante -tsu; et tous les trois sont de 
simples changements de -Sa, -Se el -to, 
comme on pourra le voir a leur place 
respective. 

TSA : 1° (Sc), dejar de tocar, ne pas 
toucher. Ikus eta tSa, ver y no tocar, 
voiret ne pas toucher. — 2° (B-a-m-mond- 
o-ts), golpe con la mano : taloche t coup 
donnE avec la main. (Voc. puer.) TSa 
emon : dar golpes, castigar : donner des 
laloches, chdtier. 

-TSa (AN, B, BN, G, L), sufijo dimi- 
nutivo de ciertos nombres , suffixe dimi- 
nutif de certains noms. = Es muy de 
temer que no lleve incluida la termina- 
ci6n generica a, extrafia al vascuence, 
siendo asi femenino de -tSo ; pues por lo 
menos las palabras argaltSa, makaltSa 
designan, en boca de algunos, a las mu- 



jeres. // est tres a craindre qu f il ne com- 
porte pas la terminaison gEnErique a, 
Etrangdre au basque, car il est ainsi le 
fEminin de -t§o ; les mots argaltSa , ma- 
kaltsa , du moins, dans la bouche de 
quelques-uns , s'appliquent aux femmes. 
BigantSa, tern era joven, jeune gEnisse. 
Daukadaz bigae bat, bigantSa bi : tengo 
una ternera, dos terneritas : j'ai une 
gEnisse, deux petites gEnisses. (Per. Ab. 
109-7.) ArgaltSa, flacucho, maigre. Bu- 
rutSa , mazorca desgranada, Epi de mats 
EgrenE. MakaltSa, debilito , faible. Lepo- 
tSa (B-m), jorobado, bossu. NbskatSa, 
mucnachita, fillette. UlitSa (L), mosquito, 
moucheron. 

TSaal (B-m), tfiahal (S), ternero, 
veau. Var. de tSal. TSaala esaten jako 

EDOZEIN BEIKUMERI, DALA ARRA, DALA EMEA I 

se llama tSaal a toda cria de vaca , sea 
macho, sea hem bra : on appelle tSaal 
lout petit de vache, qu J il soil m&le ou 
femelle. (Per. Ab. 109-14.) 

TSahal -bohoka (Sc) , renacuajo : 
tEtard, tEle-d'Ane (pop.). 

TSabal : 1° (G), dimin. de zabal, 
ancho, large. Var. de Sabal. — 2° (G- 
don), burriquete, vela pequefla de lan- 
chas , petite voile des barques. 

TSabalina (B, G), jabalina, cierta 
arraa arrojadiza ijaveline, arme de trait. 
(??) 

TSaBALU (G), platija, pez de mar : 
plie, poisson de mer. 

TSABARKOI (G, Lacoiz.), hierba 
pajarera, mouron blanc. (Bot.) 

TSABETA : 1° (Gc), candado rustico 
del collar del ganaao ; es de leflo y se le 
dan vueltas : fermeture rustique du col- 
lier du bEtail; il est en bois el on le 
retourne. — 2° (B-i), rosea s de hierro 
que se adhieren al eje del carro para 
evitar desgaste, manchons en fer que 
Von fixe a Vessieu de la charrette pour 
Eviter qu'il ne s'endommage. 

T9ABILA : 1° (AN-lez-oy, B-a-ang- 
i-ra-o,..., Gc,...), molinillo que se usa 
para retorcer el hilo; se mueve con las 
dos manos, como el molinillo de la cho- 
colatera; a diferencia de malardatz, que 
se mueve con solo una mano : petit mor- 
ceau de bois que Von emploie pour tordre 
le fil, et que Von fait mouvoir avec les 
deux mains , comme le moulinet de la cho- 
colatiere; a la diffErence de malardatz, 
que Von fail mouvoir avec une seule main. 
— 2° (B-ij, trigo sin barba, chamorro : 
touselle, blE sans barbes. — 3° (B?), chu- 
rumbela, instrumento de viento seme- 
jante a la chirimia : chalumeau, fltite 
champStre, instrument a vent ressem- 
blant au hautbois. 

TSabira (B-g-mur), contrapeso para 
retorcer el hilo , del cual cueiga : hout 
de bois duquel pend le fil, et qui sert a le 
tordre. Var. de tSabila. 

TSaboe, tSaboi (AN, B), jab6n, savon. 

(W) 

TBabola : 1° (Be, Gc), choza, cabane. 
Armbniatik etorri bbzin prest, mendi- 

ONDOETAN tSABOLATSOAK EGlfflK , JARRI 
IZAN ZIRAN BERETAN GURB ASABA MAITAGA- 

rriak : nuestros simpaticos antepasados, 
en cuanto llegaron de Armenia, haciendo 
pequeflas chozas junto a los montes, se 
establecieron en ellas : quand nos sym- 
pathiques afeux arrivErent oVArmEnie, its 
firent des petites cabanes prds des mon- 
tagnes et s'y installerent. (Izt. Cond. 



Digitized by 



Google 



T§ABONA — TSAKUR 



307 



3.6.) _ 2° (BN-s, R-uzt), caseta de cara- 
binero, guirite de douanier. 

TSabona (ms-Lond), barilla, sosa : 
barille, soude. (Bot.) 

TSabotSa (?, Lacoiz.), fabocha 6 tre- 
bol encarnado, farouch ou trefle incar- 
nat. (Bot.) 

TSabu (S) : 1° jab6n, savon. (??) — 
2° adulaci6n, adulacion. 

TSabur (B-m-o), corto, court. Aldi 
tSaburra, lasterra bada, egun astia 
baiSo obb da : si el tiempo corto es apre- 
surado, es raejor que el dia vagaroso : 
si le temps court est pressi, il vaut mieux 
qu'un jour sans fin. (Refranes, 29.) 

TSlOLOGAKO MIRABEAK GAU TSABURRA TA 

egun luzeak : la sirvienta del mes6n, 
las noches cortas y los dias largos : la 
servante d'auberge, les nuits courtes et 
les jours longs. (Refranes, 489.) Hule 
luzea ta zenzun tSaburra, el cabello 
largo y seso corto , le cheveu long et le 
sens court. (Refranes, 289.) 

TS ABUS ( B - d ) , tSabusina ( B-a-o ) , 
tunica , bata , tunique. 

TSallaka (BN-s, R), rebote, saltos 
que se hacen dar a una piedra plana y 
ligera en la superficie del agua : ricochet, 
sauts que Von fait produire a une pierre 
plate et mince sur ta surface de Veau. 

TSagin (Be), diente : dent, quenotte. 
(Voc. puer.) 

T9AI (git), muchacho, garcon. TSaia, 
brastando keauzak *. muchacho , cor re 
ligero : garcon, cours vite. 

TSago (B-tS), acto de tenerse un niflo 
tierno sobre los pies, action pour un en- 
fant en bas uge de se tenir deboui. (Voc. 
puer.) Dimin. de dago (2©). 

TBainka (R), ladrido del perro, aboie- 
ment du chien. 

TSAINKtt (BN-am, S), cojo, boiteux. 
TSainkCa zankotik, gezurtia mihitik (S) : 
al cojo por la pierna , al mentiroso por 
la lengua : au boiteux par la jambe, au 
menteur par la langue. Otsubk ikhustbn 

DIE, TSAINKIAK SuSbN DABILTZA , LEPRA- 
DUNAK SENDOTZEN DIRA (S, Matttl. XI-5) '. 

los ciegos ven, los coios andan, los le- 
prosos son limpiados : les aveugles voient, 
les boiteux marchent , les lipreux sont 
guiris. Eta jin zeitzon jente-ozte handi 

BLIBAT EKHARTEN ZIELAR1K BEREKI mOtO, 
Ctsu, tSainkO, HERBAL ETA BESTB ERI 

hanitS (S, Matth. xv-30) : y se Uegaron 
a £1 mucbas gentes, que traian consigo 
mudos, ciegos, cojos, mancos y otros 
muchos : y los echaron a sus pies y los 
san6 : et une grande multitude s'appro- 
cha de lui, ay ant avec elle des muets, des 
aveugles, des boiteux, des infirmes et 
beaucoup d'autres ma lades; et on les mit 
a ses pieds, et il les guirit. 

TSainkttka : 1° (S), al cox-cox, a 
cloche- pied. TSainkuka ebilteko zaha- 
rregi nuzu (S-bark), soy demasiado vieja 
para andar al cox-cox, ye suis trop vieille 
pour aller a cloche-pied. — 2° (BN-am, S), 
cojeando, boitant. TSainkuka ere zu 
beno hanitSbz zalhego nuzu, aun cojeando 
estoy mucho mas agil que us ted , mime 
en boitant je suis beaucoup plus agile 
que vous. 

TSAINKURI (AN), ladrido, aboie- 
ment. TSakurrain tSainkuriaz eta emaz- 
tbkiain zinkuriaz ez fia, no te fies de 
ladrido de perro y de llanto de mujer, 
ne te fie pas a Vaboiement du chien et aux 
pleurs oVune femme. (Liz. 141-27.) 



TSalnkuru (AN, Liz. Voc.), cojo, boi- 
teux. Var. de tSainku. 

TSainpa (BN-s, R-uzt), chillido de 
mujeres, cri des femmes. 

TSainpa egin, chillar, crier. TSain- 
paka (BN, R), llamando a gritos, criant 
ou s'icriant. 

TSAIRO (Be, BN-s, R), persona es- 
belta, agil, airosa : personne svelte, agile, 
iligante. 

TSaISKUR (BN-s : eaur), langosta, 
saltamontes : sauterelle, criquet. Bere 
Sana zintzan tSaiskurrak eta ezti men- 
dikoa, su comida eran langostas y miel 
silvestre, *a nourriture itait des saute- 
relies et du miel sauvage. (ms -Lond, 
Matth. iu-4.) 

TSAK (Be), onomat. del paso me- 
nudo, onomat. du petit pas. TSakez egin 
(B-m), hacer prontito una cosa, faire 
vivement une chose. 

TSakada (Be,...) : lo tiempo breve, 
temps bref. — 2° paseo corto, promenade 
tres courte. TSakada batbn zoaz bliza- 

PERA TA IKUSIZU GURE NESKEA AN DAB1LBN '. 

vaya usted en un momento al p6rtico, y 
vea usted si anda alii nuestra mucbacba : 
allez un instant au porche f et regardez si 
notre fille se trouve par la. 

TSakala-korta ( B-l ) , carcel , prison. 
= Ez voz jocosa. C'est un mot plai- 
sant. 

TSAKAR : lo (B-m-mu), menudo, 
muy pequeflo : menu, Ires petit. — 2° (G- 
and), mota, duvet. 

TSakateko : 1° (B, An.), papirotazo, 
croquignole. — 2° (AN, Araq., B-lem- 
mond), castafteta, ruido de dedos en cier- 
tas danzas : castagnelte, bruit que I'on 
fait avec les doigts dans certaines danses. 

TSaka-tSaka (Be), poquito. a poco, 
a paso corto: lentement, petit a petit, i 
pas comptis. 

TSAKETA:l°(B-l),juegoqueconsiste 
en sacar una moneda a golpes de otra , 
jeu qui consiste a chasser une monnaie 
en la frappant avec une autre. — 2° (AN- 
oy), cierta mariposa, certain papillon. 

TSaketen : 1° (B-d-g-m-mond, arc), 
principio de enfermedad, commencement 
de maladie, — 2° ( AN-arak), jaqueca, 
migraine. — 3° (B-g), mal humor, mau- 
vaise humeur. TSaketen-aldi (B-g), ratos 
de mal bumor, moments de mauvaise 
humeur. 

TSAKIL : 1° (Be), pelafustan, hom- 
brecillo de poco fuste : here, hommelet 
bon a rien. = Parece contracci6n y 
diminutivo de otzak iL, « muerto de 
frio. » Ce mot semble Ure une contrac- 
tion et un diminutifde otzak iL, « mort 
de froid. » — 2° (B-i), miembro viril : 
pinis, membre viril. 

TSAKOLIN (Be, Gc), cbacoli, vino 
del pais vasco : chacoli, vin du pays 
basque. = Merece consignarse que asi 
como esta palabra, hay otras tres que 
designan bebidas y terminan en in : 
ozpin, pitipin, tSuzpin. // est a remarquer 
qu'il existe trois aulres mots, de mime 
que celui-ci, pour designer des boissons, 
qui se ierminent en in: ozpin, pitipin, 
tSuzpin. 

TSaKOSTE (S), escalerilla 6 paso 
que suele haber para entrar en los setos, 
ichelette ou passage qui permel habi- 
tuellement de franchir les haies. Gurb 
tSakurra zalhb dbnez jakitbko aski duzu 
tSakostb hortan gaintik igaran-braztba 



(S-bark) : para saber si nuestro perro es 
agil, le basta a usted hacerle pasar por 
esa escalerilla arriba : pour savoir si notre 
chien est agile, il vous suffit de le faire 
passer en haul de cette ichelette. 

TSakur : 1° (c,...), perro, chien. = 
Dimin. de zakur, pero en B y G-goi no 
se usa ya como tal diminutivo. Dimin. 
de zakur, mais en B et G-goi on ne 
Vemploie dija plus comme tel. = He 
aqui las especies de perros conocidas en 
el pais vasco... Void les diverses especes 
de chiens connues au pays basque : a) An- 
pere-t§akur (L, S), perro faldero, chien 
de manchon. — b) Atal-zakur (AN-b), 
atari-tSakur ( B-m , G-t), ate-Sakur (L), 
perro casero, chien de garde. — c) Arrato- 
tSakur (B, G), perro ratonero, chien ra- 
tier. — d) Artzano (BN-s, R), artzan- 
hora (S), artzanora (L-ain) , artzainora 
(BN,...), perro mastin, mdtin. — e) Azeri- 
tsakur (B-l-m,...), perro raposero, chien 
qui poursuit le renard. — f) Doba-t3a- 
kur (B-ar), perro dogo, dogue ou boule- 
dogue. — g) Eiza-tSakur (G), perro sa- 
bueso, limier. — h) Eper-tSakur (B, G), 
perro perdiguero, chien cParrit qui chasse 
la perdrix. — i) Erbi-tSakur (B, G), perro 
lebrel, livrier. — j) Et§e-tsakur(Bc,...), 
Var. de atal-zakur. — k) Ihiztor (BN- 
ald), Iza-tSakur (BN-s, R), iziko zakur 
(AN-b), Var. de eiza-t§akur. — /) KaLin 
(BN-ald), karlin-tSakur (Be,..., G-als), 
perro carlin, carlin. — m) Kaza-tSakur 
(Be), perro sabueso, limier. (??) — 
n) Kito-§akur (AN-b), perro de gitanos, 
chien de bohimiens. — il) Labit (S), perro 
rojizo que guarda rebafios : labrit, chien 
roux de berger. (??) — o) Prantzes-tSa- 
kur (B-l), presa-tSakur (Be,...), perro de 

rresa, bouledogue. — p) SagutSakur 
BN-s, R), perro ratonero, chien ratier. 
— q) Sarlango (L-get, ...): galgo, (jue 
otros llaman galgo-tSakur (B, G) : Uvner, 
que d'autres appellent aussi galgo -t§a- 
kur. — r) TSakur tSolin (B-m?, G), tsa- 
lin-t§akur (BN-am, G-t), t§arlin-t5akur 
(B,...), perro carlin, carlin. — s) Ur-tSa- 
kur (B-l-m,..., BN-s, R), perro de lanas 
6 de aguas, chien des marins a toison 
abondante. = En B-a llaman asi a la 
nutria. En B-a on appelle ainsi la loutre. 
TSakur-katu dagoz : estan ( como ) perro 
y gato ; es decir, renidos : Us sont (comme) 
chien et chat, e'est-a-dire f&che's. (Refra- 
nes, 478.) TSakur ausilaria ezta aginka- 
ria (B-ar) , perro ladrador no es morde- 
dor, chien qui aboie ne mord pas. TSakur 

MAINGUARI TA EHAZTE MINDUNARI EZ BBA 

(BN-s), no atiendas a perro cojo y a 
mujer dolorida , ne prite attention ni au 
chien boiteux ni a la femme affligie. TSa- 
kurrbnak esan (Be) : decir cosas muy 
picantes, insultar, vulg. perrerias; lit.: 
las de perros : dire des paroles blessantes, 
insuller, lit.: celles des ch iens. % TSakur 
gosbak artoa ames (B-m), el perro ham- 
briento suena en borona , le chien affami 
rive de galette. Horaren umea tSakur (Sc), 
la cria del perro es perro , le petit du chien 
est chien. — 2° (G-and), pieza de hierro 
con que se sostiene la circunferencia de 
una rueda rota : chien, outil en fer a 
Vaide duquel on soutient la jante d'une 
roue brisie. — 3° (B), instrumento de 
hierro con que se fijan y ajustan las 
tablas de madera para entablarlas 6 
aserrarlas mejor : instrument de fer avec 
lequel on fixe et on a juste les lames de 



Digitized by 



Google 



308 



TSAKUR-AZA — TSALU 



parquet, afin de les assembler ou de les 
serrer plus facilement. — 4« (?), oruga, 
chenille. 

TSakur-aza (B-ar-i-t3), berza verde 
que se da a los animales, chou vert que 
Von donne aux bestiaux. 

TSakur-belar (R), avena silvestre, 
avoine sauvage. (Bot.) 

TSakur-egur (B-bas-m), cierta planta 
lefiosa muy dura, certaine plante ligneuse 
tres dure. 

TSakur-eztul (B), tos perruna, toux 
de chien. 

TSakur-igiri (B-l), nadar braceando 
como el perro, nager comme le chien. 

TSakurka (G-and), (andar) a gatas, 
(marcher) a quatre pattes. 

TSakurkoala (R), cierto juego de 
nifios que consiste en sal tar estando en 
cuclillas como los sapos : certain jeu 
d'enfanls qui consiste a sauter A crope- 
tons, a la facon des crapauds. 

TSakurkume ( B , G , . . .) , cachorro , 
petit chien. 

TSakurmli (BN-s, R-uzt), tSakur- 
mihi (S), tSakur-min (B-a), buglosa, 
escolopendra, cinoglosa, viniebla, lengua 
de perro : bug lose, scolopendre, cyno- 
glosse, langue-de-chien. (Bot.) 

TSakur-mosu ( B-mond-ofi ) , desver- 
gonzado, lit.: (persona quetiene) morros 
de perro : ihonte", lit.: (personne qui a) 
des lip pes de chien. 

TSakurzulo (Be), hueco que los ferro- 
nes hacen en la pared de sus ferrerias 
para extender por alii el hierro laminado, 
trou que les forgerons font dans le mur 
de leurs forges pour y passer le fer 
laming. 

TSakur zuri (B-g) , la galbana, lit. : 
el perro bianco : la lassitude, la flemme 
(pop.), lit. : le chien blanc. 

TSal (Be , G) , ternero , ternera : veau , 
ge'nisse. Var. de tSaal. Eta bidaldu zituen 

ISRABLKO SEMEETATIK GAZTE BATZUEK ETA 
EGIN ZITUZTEN EMA1TZAK ETA iLlK TSALAK, 
BSKBlftl ZIOZKATEN JaUNARI BITIMA PAEE- 

tsutzat : y envi6 unos mancebos de los 
hijos de Israel y ofrecieron holocaustos 
y sacrificaron becerros, victimas pacifi- 
cas al Seflor : et il envoya des jeunes 
gens d f enlre les en / ants d'IsraSI, et Us 
offrirentdes holocaustes et Us immolerent 
au Seigneur des veaux pour victimes 
pacifiques. (Ur. Ex. xxrv-5.) 

T§ ALAND A (B-m), persona habla- 
dora que cuenta cuanto oye y we: gazette, 
personne <jui raconte tout ce quelle e/i- 
tend et voit. 

TSALANPA(R-bid), chillido, cri. 
Emazteak, art an dionean lotsaldi bat 
uste bagerik, eg i ten du tsalanpa bat i 
la mujer chilla cuando le asalta impen- 
sadamente el miedo, la femme s'tcrie 
lorsque la peur Vassaille subitement. 

TSalanpaka (R), llamando a gritos, 
s'tcriant. 

TSalaparta : 1° (AN-oy, G-ber-us), 
pedazo de madera con que se golpea una 
palanca de hierro para dar serenatas a 
los recten casados, morceau de bo is avec 
lequel on frappe une barre de fer pour 
donner des s4r6nades aux nouveaux ma- 
ne's. (V. Tobera.) — 2° (AN-oy, G-ber- 
us), citola de molino, claquet de moulin. 
Var. de tSalapata (1°). — 3° (G-and), 
serena ta , s€r4nade. 

tSalapata (B-ar-ei) : 4° citola, 

pieza de madera que se mueve segun 



gira la rueda del molino : claquet, petit 
morceau de bois qui s'agite lorsque la 
roue du moulin tourne. — 2° matraca, 
ere 4 ce lie. 

TSalapata (G-iz), citola del molino, 
claquet de moulin. Var. de tSalapata 

TSalbuin (BN-am), jab6n, savon. 

(??) 

TSalburu (AN, G-ber-t), renacuajo, 
lit.: cabeza de ternero : titard, lit.: Ute 
de veau. 

TSALDAN : 4° (AN-oy, B-i, arc, m- 
mond, Gc), memo, lelo, persona insus- 
tancial : benit, niais, insignifiant. Bearbada 
guziz tSaldana eta enasa, alako eran now 
bzin gizonak bbgira degikezun, tal vez 
(estais en casa) muy insustancial y desa- 
seada hasta el extremo de que el marido 
no os pueda mirar, peut-4tre (ites-vous 
chez vous) insignifiante et mal arrangte 
au point que votre mari ne peut vous 
regarder. (Ag. Eracus. 490-46.) — 2° (B- 
Mog.), cobarde, liche. Azkortuten dau 
gizonik tSaldanena sendoagoentzatobato 

LETORKEZAN GAUZEI ESESTERA .' (el amor) 

anima al hombre mas cobarde a aco- 
meter empresas que vendrian mejor 
a otros mas fuertes, (/'amour) encourage 
I'homme le plus Idche A s'altaquer a des 
entreprises qui conviendraient mieux a 
des homines plus forts. (Baser, p. i-45.) 
TSaldankeri (AN, B, G), memez, 
insustancialidad : niaiserie, manque d'es- 

prit. EtZAGOZE AZTURIK EGIAZZEINBAT ATSA- 
KABE TA KALTE EKARRI DEUSKUZAN GURI TA 
BERE BURUAR1 LeNTULOREN ARDURA BAGB- 

tasun ta tSaldankeriak, no habeas olvi- 
dado ciertamente cuantas ailicciones y 
perjuicios ha acarreado Lentulo sobre 
nosotros y sobre si mismo con su negli- 
gencia e* insustancialidad , vous n'avez 
certes pas oublie" combien de malheurs et 
de prejudices Lentulus a deversis sur 
nous et sur lui-mSme par sa negligence 
et sa sottise. (Per. Ab. 204-49.) 

TSaldar (G-and), Var. de tSaldan, 

(lo). 

TSALI (B-o, G-and-ber-gai), plato 
rustico de madera, palabra aplicable a 
todo plato : tcuelle debois, plat rustique, 
mot applicable a toute sorle de plats. 
(V. Prol. torn. I, p. xix.) 

TSal-idisko (B-d), ternero macho, 
veau. 

TSalikonkili (R) , a horcajadas , a cali- 
fourchon. 

TSALIN : 1° (B-a-leinz-m-mond-otS), 
plato pequeflo de madera, muy fuerte, 
que se usaba y se usa, aunque poco, 
para hacer talos, ademas de tomar caldo 
6 alguna vianda : petite tcuelle de bois, 
tres forte, dont on se servait et que Von 
emploie encore, bien que rarement, pour 
faire les a alettes de mats, pour prendre 
du bouillon ou quelque viande. Var. de 
tSali. — 2° (B-i), hablador, bavard. 

TSalin-tSakur (BN, G-t, R-uzt), perro 
faldero, chien de manchon. 

TSalkor : 1° (AN-arak-oy, G-and), cor- 
covado, bossu. — 2° (G-and), chich6n, 
bosse a la lite. — 3° (B-m), vaca muy 
fecunda, vache trks ftconde. Nai let5e 

B1ZI DIRA ORREK '. BEIAK ZBIN BAINO ZEIN 
TSALKORRAGO, BASO TA SOLOAK EMONALA 

emoten , sembak btSerakoak : esos viven 
como quieren (muy bien) : tienen vacas 
a cual mas fecundas , los bosques y los 
campos les producen cuanto pueden, los 



hijos son econ6micos : Us vivent comme 
Us veulent : Us ont des vaches on ne peut 
plus ficondes , les bois et les champs leur 
donnent tout ce qu'ils peuvent, les fits 
sont tconomes. 

TSALMA : 4°(c), enjalma, arbalda 
ligera : bit, selle ttgere. (?) TSalma, zei- 
Saren gaiSean ezartzen dan, loya izango 
da, el albard6n sobre que se sen tare 
sera inmundo, le bit sur lequel il se sera 
assis sera souilU. (Ur. Lev. xv-9.) Azkor 

EUKAN LBPOAN NARRUZKO tSaLMEA , tenia 

en la grupa muy airosamente enjalma 
de cuero, il portait fikrement sur la 
croupe une selle de cuir. (Azk. E.-M. 
Cane. bas. 111-428-46.) — 2« (AN-lez, B- 
m), zurra, rossfe. Lausengarien itza due- 

NAK SINISTEN ONELAKOtSE TSALMAK rflTU 

eramaten, el que cree en palabras de 
aduladores sufre zurra s como esta , celui 
qui croit les paroles des flatteurs 4prouve 
des voUes comme celle-ci. (Itur. Ipui. 33- 
24.) — 3° (G), culpa, faute. ;, Zergatikan 

BOTA BEAR ZAIZKIT NBRI TSALMA GUZTIAK , 
IZANIK DANAK OKERRA EGIN GBNDUANAK ? 

£ por qu6 se me deben echar todas las 
culpas, habiendo sido todos los que 
cometimos la fechoria ? pourquoi m f im- 
pute -t- on toutes les fautes, puisque nous 
avons tous commis cette b&vue? (Pach. 
49-49.) 

TSALO : (AN, B, G, L-ain), aplauso, 
applaud issement. TSalopin tSalo, tSalo 

TA TSALO, KATUTSUA MIZPlLA - GANEAN DAGO 

(B) : chalopin(?) palmada, palmada y pal- 
mada , el Rati to esta sobre los nisperos : 
chalopin (?) applaudissement , applaud is- 
sement et applaudissement , le petit chat 
est sur les ne" fliers. = Parece muy antigua 
esta linda melodia popular. Cette jolie 
mHodie populaire semble tres ancienne. 
jTSalotan izan dabe gaur komedianteakI 
I Jainkoak lagun ! baina diru git§i (B-l) : 
; los titiriteros han cosechado hoy una 
serie de aplausos ! \ Dios nos asista ! pero 
poco dinero : les jongleurs ont ricolU 
aujourd'hui une tapte oV applaud isse- 
ments, Dieu nous assisle! mais peu d'ar- 
gent. * 

TSaloka (AN, B, G), aplaudiendo, 
applaudissant. Siongo alabak ibiIi zi- 

REALA, EUREN BURUAK JASOTA, SAMAK ARMA- 
TUTA, APAINDUTA, BEGIRAKUNE MAITEETAN 
ESKUAKIN TSALOKA TA OINAKIN DANTZAN : 

que las hijas de Si6n irguieron su cabeza, 
engalanaron el cuello, se adornaron, aplau- 
dieron con miradas complacientes y dan- 
zaron : que les fit les de Sion leverent la 
Ute, s'embellirent le cou, s'ornerent, 
applaudirent avec des regards complai- 
sants et danserent. (Olg. 77-47.) 

TSalota (ms-Lond), cebolla ascalonia, 
tchalote. (Bot.) 

TSal-sekor (Be), ternero, veau. 

TSaltoki (B, G), establo, stable. 

T8alt9igor (BN-s), chicharr6n, grais- 
seron. 

TSaltsu (Be, G,...), vaca que produce 
much as crias, vache ficonde. Bei tSal- 

TSUAK DAUZEAN NEKAZARIAK ABOGAU GBIE- 
NAK BAI^O GBIAGO IRABAZTEN DU J BAI 

noski ! ( G ) : el labrador que tiene vacas 
fecundas gana mas que la mayor parte 
de los abogados , j yo lo creo ! le labou- 
reur qui a des vaches f£condes gagne 
plus que la plus grande partie des avo- 
cats f je le croisl 

TSalu : 4° (B-a-m-o), persona que anda 
contando en todas partes lo que de al- 



Digitized by 



Google 



TSALUPA — TSANGI 



309 



guien sabe : gazette, personne qui raconte 
partout ce qu'elle sait de quelqu'un. Var. 
de tSalanda. — 2° (B-mafi), persona mi- 
serable, hire ou miserable. TSalu-orrek 

ETORRI JATAZAK BERBETAN LBNGO EGUNBAN, 

el dia pasado me vinieron a hablar esos 
pobres hombres, V autre jour ces pauvres 
gens vinrent me parler. 

TSalupa (c,...), chalupa, lancha : cha- 
loupe , barque. (?) Eta abiatu zen bere- 

HALA OINEZ , UNTZIRJK ETA TSALUPARIK EDO 
BATELIK GABE, LEIHORREAN IZAN BALITZ 

bezala : y empez6 en seguida a andar a 
pie, sin buques ni lanchas 6 botes, como 
si hubiera sido en tierra : et ensuite il 
commenca a alter a pied, sans navires, ni 
barques, ni canots, comme s'il eUt He' a 
terre. (Ax. 3«-386-23.) 

TSalupa nagosia (B-b-1), lancha de 
altura, besuguera 6 atunera : thonier, 
embarcation de piche de haute mer. 

TSalupetSe (B-l), la casa del patr6n 
en que de vez en cuando se reune la tri- 
pulaci6n de una lancha, la maison du 
patron dans laquelle se r£unit de temps 
en temps Ve'quipage d'une barque. 

TSalupilo (B-mu), lanch6n, barco 
pequeno de cabotaje , anterior a las ba- 
landras actuales : chaland, petit bateau 
de cabotage, anterieur aux balandres 
actuelles. 

TSALUPIT§I (B-ond), mariposa , 
papillon. 

Tsal - urruza ( B ) , ternera , ge'nisse. 

TSamar : 1° (L-ain), blusa, blouse. 
(D. esp. zamarral.) — 2° (B-mond), ma- 
zorquita de maiz de pocos granos, petit 
6pi de mats peu grent. 

TSamaratila (B, arc), cabez6n, aber- 
tura de una ropa por donde se mete y saca 
la cabeza : col, ouverture d'un vStement 
par ou Von met et Von passe la tele. TSa- 
maratila ANDIA TA ATORRA T§ANTSARDUNA, 

cabez6n grande y camisa con arrapiezos, 
col large et chemise en haillons. (Refranes, 
109.) 

TSamarra : 1° (BN-s, R), delantal de 
segadores, tablier- de faucheurs. — 2° (B- 
a-d-o-t§ , G-and ) , chaqueta de hombres , 
veste ou veston. Gipuzkoako %aserri- 

TARRAK JATORRITIK DUTB OITURA, TSAMARRAK 
JANTZI BAGE BIZKARRET1K ZINZILIKA DITUZ- 
TELA, MAUKA-UTSEAN PLAZAN EGOTEA I loS 

aldeanos de Guipuzkoa tienen por tradi- 
ci6n la costumbre de estar en la plaza en 
mangas de camisa, teniendo las chaque- 
ta s colgadas del hombro : les paysans du 
Guipuscoa ont V habitude d'etre sur la 
place en manches de chemise, avec la veste 
pendue a I'epaule. (Izt. Cond. 253-29.) — 
3° (BN-baig), blusa, blouse. (D. ar. 
*^-*o, cammor.) 

TSamarreta (AN-arbiz-b, B-mond- 
zig, BN-s, G-ets-zeg, R-uzt), tSamarrote 
(B-l-mu, ...), chaquet6n, veste. (*?*?) 

TSamilotS (B-m), alionin, pajaro de la 
especie de los paros : mtsange, certain 
oiseau de Vespece des passereaux. 

TSamista (BN-s), relampago, Eclair. 
Var. de tSimista. 

TSAMO : 1° ( G-zar-zumay ) , gorgojo, 
insecto del trigo , maiz : charancon , in- 
secte du bid, du mats. — 2° (G, Araq.), 
enmascarado, masque ou de" guise'. — 
3° (B?, m«-Lond), oruga, chenille. 

TSaxnorro : lo (G-iz), gorgojo, charan- 
con. Var. de tSamo (1°).— 2° (G, Araq.), 
insectos negros que viven metidos en 
tierra, bichos, sabandijas : insectes noirs 



qui vivent dans la terre, comme les vers. 
= Es nombre un tanto gene>ico. C'est 
un nom quelque peu gdnirique. — 3° (B- 
mu), se usa como nombre propio para 
designar « nadie », s'emploie comme nom 
propre pour designer « personne ». T3a- 

MORROK EKARRIKO DEUTSU ZURI LABARTOU 

osoa bost laukoan : Perico el de los 
palotes le traera a usted por cinco cuar- 
tos borona de homo ; es decir, nadie le 
traera : Calino vous apportera pour cinq 
sous de la mature de four; c'est- a -dire, 
personne ne vous V apportera. 

TSamur (R) : 1° resentido, algo eno- 
jado : offense", quelque peu f&che. Dimin. 
de samur. — 2° irascible, vidrioso : iras- 
cible, pointilleux. 

TSamuru (AN-lez), gorgojo, charan- 
con. Var. de tSamo (1°). 

TSanamaxi (G-and), horquilla de 
hierro de cuatro 6 cinco puas, fourche 
de fer a quatre ou cinq pointes. 

T9ANBERGA : lo (Be), cazo sin 
mango , de hierro 6 madera , con el cual 
se echa agua al homo para refrescarlo ; 
era de mucho uso en las ferrerias : reci- 
pient en bois ou en fer, sans manche, avec 
lequel on jette de Veau sur le fourneau 
pour le rafratchir ; il etait beaucoup 
employ6 dans les forges. — 2° (B-mu), 
botalbn, palo largo que se saca hacia la 
parte exterior de la enibarcaci6n , para 
varios usos : bout -dehors, rallonge que 
Von fixe a chaque bout de vergue lorsque 
le vent est faible. — 3° (B-b-1, ..., G), 
boneta, cierta vela pequefla que se iza 
junto al trinquete , vulg. cataldo : bon- 
nette, voile que Von hisse au m&t de 
misaine. — 4° (BN-s), mujer de poco 
juicio, a diferencia de tSanbergo, que 
se dice de un hombre : femme de peu de 
jugement; a la difference de tsanbergo, 
qui se dit d'un homme. = La terminaci6n 
generica es extrafia a esta lengua. La 
terminaison ginerique est etrangtre a 
celte langue. 

TSANBERGO : lo (BN-s), hombre 
de poco juicio, homme de peu de bon 
sens. — 2° (AN-ond), botal6n, boul- 
dehors ou boute-hors. Var. de t§an- 
berga (2°). 

TSanbigur : lo(B-l-m), enredijos de 
las cuerdas , dobleces aue se les forma n 
a causa de la humedaa : entortillements 
des cordes, plis qu'elles formentpar suite 
de Vhumidite. — 2° (?), agua que queda 
separada del suero para hacer reques6n, 
eau qui se sipare du petit- lait lorsqu'on 
fail le frontage blanc. 

TSanbigurtu : 1° (B-l-m), retorcerse 
una cuerda, p. ej. a causa de la hume- 
dad : se tor d re (une corde), p. ex. a cause 
de Vhumidite. — 2° (B-ofl?, F. Seg.), hacer 
sartas, mettre en chapelets. 

TSANBIL : lo (B-i-m), cantaro, 
cruche. TSanbil andia (B-m), el cantaro 
grande de tierra, la grande cruche de 
terre. — 2° (B-mun), cltola del molino, 
claquet de moulin. 

TSanbior ( B-mu-tS) , tSanbiur ( B-l) , 
dobleces de cuerdas, plis des cordes. Var. 
de tSanbigur (1°). 

TSanbolin (AN-lez, B, G), tambori- 
lero, tambour inaire. = Se usa como 
apodo comun a todos los de la profesi6n. 
S emploie comme surnom commun a tous 
ceux qui exercent cette profession. 

T9anbolin-odai (B-l), cumulus, nubes 
altas, precursoras del viento nordeste : 



cumulus, nuages trks hauls, prtcurseurs 
du vent nord-est. 

TSANBOT (B-mu), pequeflin, petiot. 

TSANDA (B?, G), turno, vez : tour, 
fois. i Ongi da bestbri tSanda kbndu naibz 
ibiltzba? ^,es bueno andar queriendo 
quitar el turno a otro ? est-il bien de vou- 
loir prendre le tour d'un autre? (Ag. 
Eracus. 26-8.) Etorri izan ziran ... Erro- 
matarrak, Godoak, ... bakotSa bere tSan- 

DAN, INDAR ANDIAK ARTURIK, EsPAlftlARA I 

vinieron... los Romanos, los Godos,... 
cada cual en su turno, provistos de 
grandes fuerzas, a Espafla : vinrent ...les 
Romains, les Goths, ...chacun a leur tour, 
pourvus de grandes forces, en Espagne. 
(Izt. Cond. p. HI-27J 

TSandaka (B?, U), por turnos, alter- 
nativamente : par tour, alter nativement. 
Ola aundi oyetan gau ta egun lan bgin 

01 DA , BAlffAN TSANDAKA '. GABEZ BATZUEK , 

besteak guk bezela : en esas grandes 
fabricas se trabaja noche y dia, pero 
alternando : unos de noche, los otros 
como nosotros : dans ces grandes fa- 
briques on travaille nuit et jour, mais en 
alternant : les uns de nuit, les autres 
comme nous. 

TSandarma (G-and), arado de cinco 
puas, distinto del besabe : charrue a cinq 
dents, dislincte de besabe. (?) 

TSandrama ( B ?] , alubia roja largui- 
rucha, que brota aespu^s del maiz de 
segunda siembra : haricot rouge Ires long, 
qui pousse apres le mats de deuxieme 
rtcolte. 

Tfiandres (Be), nombre vulgar de 
Jose* Andres, nom vulgaire de Joseph- 
Andre. 

TSANDRIA (BN-s), barrio, quartier. 
TSandria bakotSetik, por cada barrio, 
par chaque quartier. 

TSANDRIO (BN-s, R-uzt) , iugarreta, 
polissonnerie. Tsandrio egin, hacer una 
jugarreta , faire une polissonnerie. 

TSanel /B-b-l-mu, G), chalana, lancha 
de fondo piano y forma tosca : chaland, 
barque a fond plat de forme grossiere. 
(??) 

TS ANETA ( B-otS ) , gorro de dormir, 
bonnet de nuit. 

TSaniora (S, Alth.), especie de mas- 
tuerzo, cardamine. (Bot.) 

TSANGA (BN-s), pieza de hierro 
incrustada en un angulo del umbral , 
sobre la cual gira la puerta : bourdon- 
neau, piece de fer placee dans un angle du 
seuil, sur laquelle tourne la porte. 

TSaNGALA (B-m), especie de agra- 
madera diferente de trangala , espece de 
broie differente de trangala. Astozapin 
mi i f5 azkatuak daukazana da t§angala j 
trangala barriz astozapin miin lotuduna : 
la tSangala es el instrumento que tiene 
las leneuetas sueltas, mas la trangala 
tiene fijas las lengiietas : la tSangala est 
la broie qui a les dents libres, au lieu que 
la trangala les a fixes. 

TSangarka (BN-s), al coxcox, sobre 
un pie : a cloche -pied, sur un seuj 
pied. 

TSANGET ( B-m ) , piedra horizontal- 
mente puesta sobre la cual se golpea el 
trigo , pierre horizontal sur laquelle on 
bat leble. TSanget-azao (B-i-m), haz 
pequena, petite gerbe. 

TSangi (AN, Araq.), cojo, boiteux. 
TSangika-mangika ibili (AN, Araq.), 
andar cojeando, boiter. 



Digitized by 



Google 



310 



TSANGILKA — TSANTILOI 



TSangilka (AN-b). (V. TSangi- 
rrinka.) 

T8angin-artoa(B-maft),variedad tern- 
prana de maiz, de tallo, mazorca y grano 
muy pequenos, que se cultiva en terre- 
nos frios : vartelt prtcoce de mats, a tige, 
4pi et grain tres petits, que Von cultive 
dans les terrains froids. 

TSangirrinka (B-ang), (andar) sobre 
un pie, (alter) a cloche -pied. 

TSANGO : 1° (AN, Gc), excursi6n, 
expedicion, viaje ae recreo : excursion, 
promenade, voyage d' agreement. =■ Se usa 
como expresi6n modal. S' emploie comme 
expression modale. TSango dugu izeba 
(AN-arak), la tia la tenemos de expedi- 
ci6n, noire tante est en voyage. T§ango 

ETORRIKO DA EGUN BI EDO 1RUKO (G-and), 

vendra de expedici6n por dos 6 tres dias, 
i7 viendra de voyage pour deux ou trois 
jours. = He oldo las expresiones t§an- 
goa egin , « hacer expedici6n ; » tSango- 
tik dator , « viene de vuelta de la expe- 
dici6n. » J'ai enlendu les expressions 
tSangoa egin, « alter en voyage ; » t§an- 
gotik dator, <( il est de retour de voyage, » 
— 2° (B-ts), cojo, boiteux. — 3° (B-m), 
d£bil, enclenque, de manos demies y 
caidas : dibile, che'tif, maladif. — 4° (B- 
i, G-and?), defectuoso en cualquiera de 
las extremidades, dtfectueux a quelqu'une 
des extri mite's. BesatSango : manco, en- 
clenque de brazos : manchot, infirme des 
bras. KaderatSango : cojo, enclenque de 
pies : boiteux, infirme des pieds. 

TSANGORI (B-a-g-mu-o), calor sofo- 
cante, chaleur suffocante. Eguzkiak t§an- 

GORI BATZUK EGIN DITU, QDEI-ARTEKO URTE- 

erak egin ditu (B-a-art) : el sol ha pro- 
ducido a ratos calor sofocante, ha apare- 
cido a veces por entre nubes : le soleil a 
produit par instants une chaleur suffo- 
cante, et quelquefois il est apparu entre les 
nuages. 

TSangot (B-t§), bochorno mAs calu- 
roso que sargori, chaleur plus suffocante 
que sargori. Var. de tSangori. 

TSanguri ( B - otS ) , Var. de tSan- 
gori. 

TSANGURRU: 4° (B-mu), crustaceo 
pequeno , de flor de agua , se enreda , no 
pica como el cangrejo, no se come : petit 
crustaci non comestible, qui vit A fleur 
d'eau et s'enroule; il ne pince pas comme 
le crabe. — 2° (G-don), cancrejo, crabe. 
Itz egin omenzuten batzarre batean 
tSangurruak atzerontz joateko gaiSean, 
dicese que en una reuni6n hablaron de 
la manera que tenian los cangrejos 
de andar hacia atrds, on dit que dans 
une reunion Von par la de la maniere 

?ru'avaient les crabes d'aller en arriere. 
Itur. Ipuin. 54-7.) — 3° (G-and), cancer, 
cancer. 

TSanil (B-a-o), plato rustico, plat rus- 
tique. (V. TSalin, 1°.) 

TSANKA : 1° (B, G), sota, en el 
naipe : valet, au jeu de carles. — 2° (BN, 
L-ain, R-uzt, S, Chah. ms), muleta, 
btquille. TSankeki ebilten zen gizon bat, 

LURDAN IZANEZ GBROZ, PURKI SENDORIK DA, 
ETA ORAI GU BEZELA EBILTEN DUZU (S-bark) : 

un hombre que andaba con muletas esta 
completamente sano despues que estuvo 
en Lourdes, y ahora anda como nos- 
otros : un homme qui marchait avec des 
b6quilles est completement guiri depuis 
qu'il est altt a Lourdes, et maintenant il 
marche comme nous, — 3° (Be), pierna, 



jambe. — 4° (BN-gar-uld, Gc, R, Sc), 
baculo, canne recourbte. — 5° (S), tente- 
mozo, palo sobre el cual descansa el 
carro : chambriere, bdton sur lequel 
repose la charrette. 

TSANKAL (B-a-d), tabla, cada uno 
de los cuadros en que se divide una 
huerta : carrt, planche, chacune des divi- 
sions d'un jardin. 

TSankarka : 1° (R-uzt), sobre un pie, 
al cox -cox, a cloche-pied. Var. de t§an- 
garka. — 2° (B-a-m-tS), juego que con- 
siste en pegarse los muchachos con la 
pelota : balle au chasseur , jeu de g argons 
qui consiste a se f rapper les uns les aulres 
avec la pelote. 

TSankarrankan ( B - mond ) , bailar 6 
andar sobre un pie, danser ou marcher 
sur un pied. 

TSankarron (BN-s), pedunculo de las 
frutas, ptdoncule des fruits. 

Tsankel ( B-a-d ?-o-t§ ) , Var. de tsan- 
kal. 

TSankeri (Sc), cojera, boiler ie. 

T9ANKET (G), cojo, boiteux. 

T9ANKETA (B-g), talanquera 6 
barrera de quita y pon, barrierevolante. 

TSankil (B-a-m-o), enclenque, mala- 

dif. 

TSankurrika (B-el), (andar) al cox- 
cox, a la coscoiuela, sobre un pie : 
(marcher) a cloche-pied , sur un pied. 

T§ANO (B-g-1-m-mu, G-and, L-ain), 
gorro c6nico, bonnet de colon. Bere 

BIDEKO JANZIA DA T§ANO GORRI BAT TA BERE 
GANEAN TSAPEL ESKERGA BERROGEI URTE 

eukiko dituana, su indumentaria de ca- 
mino se reduce a un gorro encarnado y 
sobre el una enorme boina que tendra 
cuarenta anos : son 4quipement de route se 
borne a un bonnet rouge et, dessus, un 
Enorme b6ret qui a bien quarante ans. 
(Per. Ab. 45-18.) 
T5ANPA : 1« (S), ladrido, aboiemenl. 

— 2° (S-bark), mugido, mugissement. 

BaRKO$EN , BESTE HERRI ANIT§ETAN EZ BB- 
ZALA, tSakCrREK ETA BEHIEK T§ANPA EGI- 

ten dizie : en BarkoSe , lo que no sucede 
en muchos otros pueblos, los perros y 
las vacas lit. : hacen tSanpa (los perros 
ladran y las vacas mugen) : a Barcous, 
ce qui n'arrive dans aucun autre en- 
droit, les chiens et les vaches lit. : font 
tsanpa (les chiens aboient, les vaches 
mugissent). 

TSanpan : 1° (B-l), meciendose las 
lanchas entre las olas , se bercant sur les 
vagues (les barques). — 2° (B-l), jugando 
los muchachos a chapas, jouant i pile ou 
face (les garcons). 

TSanpari (S), ladrador, aboyeur. 

T9anpar-lora (B-ofl), cardo de los 
campos, cierta planta espinosa, aspera, 
de flor roja, se usa por sus pinchos como 
envoltorio de cargas de hierbas oloro- 
sas : chardon des champs, certaine plante 
a feuilles dpineuses et a fleur rouge, que 
Von emploie a cause de ses piquants pour 
cnvelopper des bottes de planles odo- 
r antes. 

TsanpatiL (S), ladrar, aboyer. 

ToANPEL : 1° (B-l-mu, G), cuerda 
como de tres pies de largo, penultima 
de las cuatro clascs de cuerda de que 
consta el aparejo para pescar merluzas , 
vulg. socala : corae d'environ trois pieds 
de long, Vavant-derniere des quatre dont 
fait partie la ligne a picher la merlue. 

— 2° (B-l), borrachera, ivresse. 



TSanpeleta (AN-ond), Var. de t§an- 

PEL (1°). 

TSanplan (B-ub), (andar) sobre un 
pie, (marcher) a cloche-pied. 

TSanplanean (B-ub), cierta manera 
de podar oblicuamente : *ai7/e en sifflet, 
en biseau. (D. esp. chafl&nl.) 

T9ANPLET : 1° (B), chisme, mur- 
muraci6n : racontar, cancan, midisance. 
-— 2° (B-a-o-U), chismoso, murmurador, 
picotero : cancanier, rapporteur, d4ni- 
greur. TSanplet orrek, or t§ut§u-put§u 

IBILI BAlftO OBA ZEUNKE ZBURE EGITEKOAI 

adi egon : chismosa, mejor le vendria a 
usted atender a sus auehaceres que no 
estar ahi cuchicheando : cancaniere , il 
vaudrait mieux pour vous alter a vos 
affaires que de r ester la A jacasser. 

TSanpleteri (B-a-o-t§), chismografia, 
picoteria : commirage, cancanage. 

TSANPON (B, G), Urja, moneda de 
velldn de dos cuartos, con diez y siete 
de las cuales se obtenia la peseta ; hoy 
esta en desuso : ancienne monnaie de bil- 
lon, qui valait un peu plus de cinq cen- 
times. Eta sekula tSanpon bat bakarra 
etziguen bialdu, y jamas nos enviaron una 
sola tarja, el jamais Us ne nous envoy erent 
un sou. (Pack. 14-3.) 

TSANPOR (S, Chah. ms) y fragil, fra- 
gile. 

TSanporratu (G-and), ponerse en 
cinta una mujer, devenir enceinte (une 
femme). 

TSanporrau (B-a-ar-b-o-ots), ponche, 
sangria de agua y vino : abondance, 
melange d'eau et de vin. (D. fr. cham- 
poreau.) 

TSANTANERA( AN-ond), toletera, 
pieza de madera clavada al borde de las 
lanchas en numero igual al de remos : 
en ella se mete el escalamo en que se 
sujeta el remo : toletiere, piece de bois 
cloute sur le bord des barques en nombre 
tgal A celui des rames, et qui sert A sup- 
porter le lolet dans lequel on attache la 
rame. 

T3ANTEL : 4o (B-a-d-ff-mu-o-U), 
c£dula, billete : ctdule, billet. TSantel- 

BILA ELIZARA DOAZANAK GOGORTSUAGO EDO 
ESTUT§UAGO ARTU BALEIEZ, DOTRINA GEIAGO 

jakingo genduke i si se les apretara un 
poco mas a los que van a buscar cedula 
a la iglesia , sabriamos mas doctrina : si 
on secouait un peu plus ceux qui vont 
chercher un billet A l'6glise, nous sau- 
rions plus de doctrine. — 2° (B-d-tS), 
finca 6 heredad muy pequefia, pro- 
prUU ou bien tres petit. — 3° ( AN-lez), 
porci6n grande de lenas cortadas y pre- 
paradas para hacer carb6n, grand tas de 
bois coupe' et prepare' pour faire du char- 
bon. — 4° (B-t§), tabla, cuadro 6 porci6n 
determinaaa de un campo labrado : 
carri, planche ou division dtterminte d f un 
champ labour^. — 5° (B-mafi), lote de 
terreno, lot de terrain. — 6° (G-and), 
palo grande que colocan sobre un carro 
cargado de carb6n , para apretar la carga 
atando la cuerda a dicho palo : gar rot, 
grande barre ou perche qu'on place sur 
une charrette chargie de charbon, pour 
serrer la charge en attachant la corde A 
cette barre. 

TSanteldu (B-man), dividir en lotes 
un terreno, diviser un terrain par lots. 

TSantiloi (B), escantilldn, regla 6 
plantilla que se usa en di versos oficios 
mecdnicos, tongue r&gle que Von emploie 



Digitized by VjOOQ IC 



TSANTO — TSAPIN 



311 



dans certains metiers. (D. fr. ichantil- 
lonA 

Tsanto (B-t§), tabla, cuadro deterreno : 
carri, planche de jardin. 

TSantol (G-and), tap6n de madera 
con que se cierran los barriles, bondon 
de bois avec lequel on ferme les ton- 
neaux. 

TSanton (Be), Var. vulgar de Jos6 
Antonio, Var. vulgaire de Joseph- An- 
toine. 

T§ANTSA(AN, B, G), chanza, broma : 
plaisanterie , facilie. (?) Bada guzur tsi- 

KIA TA T§ANT§AZKOA DALA BBRB , BETI DA 

pbkatu : pues la mentira aun siendo pe- 
quena y de broma, siempre es pecado : 
car le mensonge, me* me petit et pour rire, 
est tou jours un pichi. (Xh.Esku-lib. 115- 
13.) Eri denean ere tSantsa-gura da ori, 
cse aun estando enfermo es amigo de 
bromas, mime en itant malade il aime 
les plaisanteries. Iduritu zitzaieten tSan- 
tsan bezel a itz egiten ziela, y parecioles 
que hablaba como de burlas, mais il leur 
sembla parler comme en se jouant. ( Ur. 
Gen. xix- 14.) TSantSetan izanda bere, 

ETSAKO ZARRAGOARI ZlftURIK EGIN BEAR (B- 

mu) : aunque sea en chanza, no se deben 
hacer gestos a personas mayores : bien 
que ce soil en plaisantant , Von ne doit 
pas faire de gestes aux grandes per- 
sonnes. 

TSantSabizkor (BN-s), huesecillos 
que sacan de las piernas de carneros ; no 
son las tabas : petits os que Von tire des 
pattes de mouton ; ce ne sont pas les 
astragales. 

TSantSabola ( B-d ) , Var. de tsantSi- 

LlKOTB. 

TSANTSADURA (B-i-m-mu), leva- 
dura , levain. TSantSadurea , aurrbz 

EGINDA, EZARRI BEAR JAKO OGI-OREARI : 

f>reparandola de antemano, se debe echar 
a levadura a la masa de pan : en la pri- 
parant a Vavance, on doit mettre le levain 
dans lap£te. (Per. Ab. 151-24.) 

TSantSagorri (AN-arak), Var. de 
tSantSangorri. 

TSantSalangorri (AN, Araq. , B- 
mond), tSantSalingorxi (AN-arb), peti- 
rrojo, cierto pajaro : rouge -gorge, petit 
oiseau. 

TSANTSAN : 1° (B-bas), campana 
menor de la torre, petite cloche du clo- 
cher. — 2° (B-a-d-o-tS), charlatan, 
bavard. = Es voz onomat6pica del sonido 
de la campana : t§an-t3an-t§an. C'esl un 
mot onomatopique du son de la cloche : 
t5an-t§an-tSan. TSantsan dago (B-a), 
esta charlando, il bavarde. — 3° (B-eib ?), 
caries, carie. Var. de tsantSar (1©). 

TSantsanbola (B-m), agall6n, cierto 
juguete de ninos : noix de galle, avec 
laquelle les enfants s' amuse nt. 

TSantSangorri (B-berg-m, G-and), 
petirrojo (pajaro), rouge-gorge (oiseau). 

TSantSanperro (B-el), Var. de tSan- 
tSanbola. 

T3aNT§AR : 1° (B-a-d-g-o-t3), caries, 
carie. Ardurba artu-bzik, gauzarik gogo- 

RRENAK BBRB BBINGOAN GALDUTEN DIRA I 
AGINAK BURAK tSaNT§ARRAK JATEN D1TU 

(B-a) : no cuidandolas se echan a perder 
pronto aun las cosas mas duras; los mis- 
mos dientes los destruye la caries : les 
choses les plus dures s'abCment tris vite 
lorsqu'on n'en prend pas soin ; les dents 
mimes sont ditruites par la carie. — 
2° (B-mond), cresta de ciertas aves, crite 
t 



de certains vo Utiles . — 3° (B, arc), arra- 
piezo, harapo : haillon, guenille. T§ama- 
ratiLa andia ta atorra tSantSarduna , 
cabez6n grande y camisa con arrapie- 
zos, grand col et chemise en haillons. 
(Refranes, 169.) 

TSantSari (R), trompo, juguete de 
ninos : toupie, jouet d' enfants. 

TSantflartu (B), fermentar, fermenter. 
Zein nastadu eban emakume batek iru 
anega urunegaz, guzti guztia t§antsartu 
edo jagi-artean : la cual mezcl6 una mu- 
jer con tres fanegas de harina, hasta que 
ferment6 toda ella : qu f une femme mila 
avec trois mesures de farine, jusqu y a ce 
que le tout fermenta. (Ast. Urt. I, p. xiii- 
29.) 

TSantSIbiur (?), agua que queda, 
separado el suero para hacer reques6n, 
eau qui reste apris qu'on a sipari le 
petit- lait pour faire le fromage blanc. 

TSantSigor (AN-b, G, Araq.), chicha- 
rr6n, graisseron. 

TSaNTSIKU (B-ofl), sapo, crapaud. 
OSatiarrai tSantSiku inguru aretan esa- 
ten jake, ta uste dot dala zapo ask0 
(euren berbetan t§ant§iku asko), 1bilten 
direalako (B,...) : a los de Oflate les Ha- 
inan en todos aquellos parajes tSantSiku, 
y creo que es porque suele haber alii 
muchos sapos : dans lous ces environs on 
appelle t§ant§iku les habitants d'Ohate, 
et je crois que e'est parce qu'ordinaire- 
ment on trouve la beaucoup de cra- 
pauds. 

TSantSil (Gc, ...), cantaro, icuelle. 
NeskatSa bat zijoan plazara neguan, 

BSKUAN TSANTSiLA TA KA1KUA BURUAN I iba 

al mercado una joven„ teniendo en la 
mano un cantaro y en la cabeza un 
cuenco : une jeune fille, qui tenait a la 
main une cruche etportait sur la tite une 
6cuelle, allait au march4. (Itur. Ipui. 
17-4.) 

TSantSiliko (B-m?), dedal, di a 
coudre. 

TSantSilikote (B-m), tSantSilote (B- 
i), agall6n de robles y encinos, noix de 
galle des chines. 

TSantSior ( AN - arez ) , t9ant8iar 
(G-ber), Var. de tSantSigor. 

T9ANTSO (G-al-ber-bid-get-t,...), 
mascara : masque, diguise 1 . T§ant§oak 
ikusiezkero negarrez asten zaigu bbti 
mutikoa : en viendo mascaras, se nos 
echa a llorar el nifio : en voyant des 
masques, notre enfant se met a pleurer. 

TSantSotu (G,...), disfrazarse, se di- 
guiser. 

TSANTSULIN (BN-s),tSant9ulit(R), 
hombrecillo de cascos ligeros : icerveli, 
homme a tUe Ugkre. 

TSantSur (B-a-d-o), diente : dent, que- 
notte. (Voc. puer.) 

TSaola (G), choza, cabane. Var. de 
tSabola. 

T§APA : 1° (R-uzt), pella, pelotiUa : 
pelote, petite boule. — 2° (AN-lez, Araq.), 
cabezal de sangria, trapo para detener 
la sangre : compresse, pour arriter le 
sang. 

TSAPAR : 1° (B-i), mazorquita de 
maiz, de pocos granos : petit ipi de mats, 
a grains peu nombreux. — 2° (B-g-urd), 
espigas desperdigadas, ipis iparpilUs. 
— 3° (B-m), persona de pequefla esta- 
tura , personne de petite stature. — 4° (R), 
roble pequeno : chineau , petit chine. 

TSaPARRA (R), licor que se toma 



en ay unas : tue-ver, liqueur que Von 
prend a jeun. 

TSaparrada : 1° (R-uzt), copo ligero 
(de nieve), petit flocon de neige. — 2° (G), 
chaparr6n de lluvia : averse, ondie. 

TSAPARRO : 1° (BN-s), chaparro, 
mata de encina 6 roble : cipie, buisson 
de chine. — 2° (BN-s), (hombre) rechon- 
cho, (homme) trapu. — 3° (G-t), bola 
que queda corta, a falta de suficiente 
impulsi6n : boule qui s'arrite, manque 
d f impulsion suffisante. = En G-and, 11a- 
man asi a la bola que se sale fuera de la 
cancha. En G-and, on donne ce nom a la 
boule qui sort du jeu. — 4° (AN-arez), 
espantajo, ipouvantail. 

T§APASTA (S, Chah. ms), salpica- 
dura, iclaboussure. 

Tflapa-tSapa ( B-a-d-o-ts ) , (andar) a 
paso corto, (marcher) a petits pas. 

TSAPEL : 1° (BN-s, L, R, S), som- 
brero, chapeau. (D. v. fr. chapel.) TSapel 
mana (BN-s), sombrero viejo y mal puesto, 
vieux chapeau mal mis. = En R llaman 
asi al somDrero echado sobre la oreja. En 
R, on appelle ainsi le chapeau mis sur 
Voreille. — 2° (AN, B, G), boina, birel. 

ABARKAK OlfiETAN, TSAPEL BAT BURUAN, 
GERRESTUA GORPUTZEAN I AU DA NIRE APAIN- 

duria guztia : abarcas en los pies, una 
boina en la cabeza, un capote en el cuerpo : 
es todo mi lujo : des brogues aux pieds, 
un biret sur la tile, une cape sur le corps : 
voila tout mon luxe. (Per. Ab. 43-12.) — 
3° (B-a-dJ, rocadero , cornet de papier 
servant k fixer le Un k la quenouille. = 
Se llama con mas exactitud goru-t§apel, 
lit. : « gorra de la rueca. » On V appelle 
arec plus d'exactitude goru-t§apel, lit. : 
« bonnet de la quenouille. » — 4° (BN-s), 
penacho de aves, huppe des oiseaux. 

TSapel-gorri (B, G), apodo con que 
eran conocidos los miqueletes en las 
guerras carlistas, lit.: de boina roja : 
surnom que Von appliquait aux mique- 
lets pendant les guerres carlistes, lit: de 
biret rouge. 

TSapeli (R-bid) , hombre de poco jui- 
cio , homme de peu de jugement. 

TSapeliko (B-g), higo pequeflo y dulce, 
figue petite et douce. 

TSapelka (Be), juego de muchachos 
que consiste en alejar a puntapies una 
boina, mientras su duefto se a fan a por 
cogerla , lit. : a boinas : jeu d' enfants qui 
consiste a lancer avec le bout du pied un 
biret, pendant que son propriitaire s'ef- 
force de Vatlraper, lit. : a birets. 

TSapel-tsuri (G-don), un pajaro, 
lit.: de boina blanca : un oiseau, lit.: k 
biret blanc. 

T§apel - zuloka (AN, B?), juego de 
ninos que consiste en arrojar a lo alto , 
a guisa de moneda , una boina : la parte 
abierta se llama zulo, « agujero, » y 
equivale a « cruz » de una moneda; la 
parte opuesta es tSapel y vale tan to 
como « cara » '.jeu d'enfanls qui consiste 
a jeter un bonnet en Vair, en place de 
monnaie; la partie ouverte s' appelle zulo, 
k troUy » et iquivaut a la « pile » d'une 
monnaie; la partie opposie se nomme tSa- 
pel et iquivaut a « face ». 

TSAPI (AN, Araq.), panos para cal- 
zar las abarcas, sorte de guitres pour 
chausser les brogues. Var. de tSapin (3°). 

TSAPILO (B-a), capucha, capu- 
chon. 

TSAPIN : 1° (B?), abeto, pin. (Bot.) 



Digitized by 



Google 



312 



TSAPINATU — TSARAMEL 



— 2° (B-l-t§, BN-ald, G-gab-zeg), escar- 
pin, calzado interior, de estambre u otra 
materia, para abrigo del pie : escarpin, 
chaussure inUrieure de chanvre ou oV autre 
matiere, pour abriter le pied, — 3° (AN- 
lez-oy, BNc, ...), paflos para calzar las 
abarcas, guitres que Von emploie en 
chaussant les brogues. — 4° (B-mond?), 
agramadera, instrumento para majar el 
lino : broie, instrument servant a broyer 
le lin. 

TSapinatu (B-mond, Aft. ms)> carme- 
nar y estregar el lino entre ambas ma- 
nos, de"me*ler et frotter le lin entre les 
deux mains. 

TSapitela (AN-arak, BN-s, R), Var. 
de tSapitula (1°). 

T§APITULA : 1° (B-l), buharda, yen- 
tana que se levanta por encima del tejado 
de una casa con su caballete cubierto de 
tejas 6 pizarras : tabattere, fenUre qui 
se soufeve sur le sommet du toil d'une 
maison, dont le faite est recouvert de 
tuiles ou d'ardoises. — 2° (B-mond-t§), 
nicho que los pastores y carboneros 
bacen a la entrada de la choza , niche 
que les bergers et les charbonniers e'la- 
D lis sent a Ventre" e de la cabane. 

TSapitulu (B-g), Var. de tsapitula 

(«°) k 
T3APLA (B-ar), juego de chapas,jeu 

de pile ou face. (?) TSaplan jokatu, jugar 

a chapas, jouer a pile ou face. 

Tsaplasta (B-ang-m-mond, G-gab- 
zeg) , rebotes , saltos que se bacen dar a 
una piedra plana y ligera en la superfi- 
cie ael agua : ricochets, bonds que Von 
fait produire a une pierre plate et ligkre 
sur la surface de Veau. 

TSAPLATA : 1° (B-l), pieza de ma- 
dera dura y brufiida que se coloca en el 
costado de las lancbas para evitar el 
roce del aparejo : pikce de bois dur et 
verni que Von place sur le cdt4 des 
embarcalions , a fin oViviter le frotlement 
de la ligne. — 2° (Be,...), emplasto, 
empldtre. Zuk baizbn ondo bdo obeto 
iminiko litukee tsaplatatsuak ta era at si 
zauritSuan lokarriak, askatuko eztirean 
oisan iSoren esku baga : tan bien como 
usted 6 mejor pondrian emplastitos y 
aplicarian vendas en la Uaguita , de ma- 
ne ra que sin mano ajena no puedan sol- 
tarse : aussi bien que vous ou mieux elles 
mettraient de petits empldlres et appli- 
queraient des bandages sur la petite plaie, 
de facon qu'ils ne puissent se detacher 
sans la main d'autrui. (Per. Ab. 49-7.) — 
3° (B), excusa, paliativo : excuse, pallia- 
tif. Ara emen, kristinauae, gaizki esa- 

LEAREN AZKENEKO TSAPLATA OSAGARRIAK I 

hed aqui, cristianos, los ultimos paliati- 
vos saludables del maldiciente : void, 
chritiens, les derniers palliatifs salw 
taires du mtdisant. fBart. 11-191 -9.) — 
4° (B-a-ar-eib-1-m-o), empalagoso, mo- 
lesto, hablador : fastidieux, ennuyeux, 
bavard. = Se dice mas de las mujeres. 
Se dit davantage des femmes. ^EtSban 

DAUKAN LOBA MUTSURDIREA? EULI GOSEA 
BAlftO tSaplata INKAKORRAGO da (B-l), 
^la sobrina solterona que tiene en casa? 
es mas molesta y pegajosa que una mosca 
hambrienta : la niece cilibataire qu'il a 
a la maison? elle est plus assommante et 
plus crampon qu'une mouche affamte. — 
do (B-l, ...), remiendo : morceau, piece. 

j,N0K IGARRI AREN GONEARI ZB KOLORETA- 
EOA ZAN BGIPARRITAN? AmASEI TSAPLATA 



BAUKOZ GITSlBNEZ , GUZURRIK BSAN BARIK I 

iquten es capaz de conocer de qu£ color 
fue la say a de aquella cuando se hizo? 
Sin mentir, tiene por lo m£nos diez y 
seis remiendos : qui peut savoir de 
quelle couleur Hait sa robe lorsqu'elle la 
fit? Sans mentir, elle a au moins seize 
morceaux. 

TSapla-tSapla (B-ofl-tS, BN-s), ono- 
mat. del andar descalzo en el agua : 
flic-flac, onomat. de V action de marcher 
pieds nus dans Veau. 

TSaplatu (G-and), escardar, remover 
ligeramente las tierras : biner, remuer 
Ugerement les terres. 

TSAR : lo (AN-b, BN, L, R, S), 
pequeflo, diminuto : petit, menu. = Parece 
diminutivo del sufijo aumentativo-despec- 
tivo -tzar. Tal vez con £1 haya sucedido 
lo contrario de lo que generalmente acon- 
tece : que del sufiio haya nacido la pala- 
bra. Asi se concibe aue en BN y L no 
haya ninguna otra patabra que empiece 
en t5. Ce mot parait Ure un diminutif 
du suffixe augmenlatif-ptjoratif -tzar. 
Peut-Stre le contraire de ce qui a lieu 

?i4n6ralement s'est-il produit avec lui, que 
e mot soit ne du suffixe. On s'explique 
ainsi qu'en BN et L il n'y ait aucun autre 
mot commencant par t§. Zakurtzar, pe- 
rrazo, perro grande, gros chien. Sakur- 
t§ar, perrillo, pequeflo perro, petit 
chien. AntSu tSarra beti bildots : la 
borrega pequefia siempre cordero ; quiere 
decir que las personas pequeflas parecen 
siempre j6venes : la petite brebis est tou- 
jours agneau ; ce qui veut dire que les per- 
sonnes pelites paraisseni toujoursjeunes. 
— 2° (AN-b, BN-am), pequefia, menor (al 
juego del mus) : petite, moindre (au jeu 
du mus). Paso tSarra, paso la pequefia, 
passe la petite. — 3© (B, BN, G, L), deli- 
cado, debil : dtlicat, de'bile. Tsarrenak 
amor dem a, el mas d£bil ceda, que le plus 
dHicat cede. (Goyh.j TSarragorik izan 

EZPALEI, USTE DOGU AMABOSTA BARRU OlffEN 

ganeratuko dala (B-mu) : si no tuviese 
cosa peor, creemos que dentro de quince 
dias se levantarA : s'il ne lui arrive rien, 
nous pensons que d'ici quinze jours il se 
Uvera. — 4° (AN, B, G), defectuoso, 
malo : dtfectueux , mauvais. Eguraldi 
t3arra, mal tiempo, mauvais temps. 
Jazo leion gauzarik tSarrena da t§ane- 

LAK TIRA-BIRA EGITEA *, BAlftA ZINGORIK 

eztago ta BZTiRA itoko (B-l) : lo peor que 
les puede suceder es que vuelca la cna- 
lana; pero como no hay fondo, no se 
ahogaran : ce qui peut leur arriver de 
pire, c f est que le chaland chavire; mais 
comme il n'y a pas de fond, Us ne se 
noyerontpas. Fitezko urik egitbn ezpadu, 
arto tSarrak aurten : si no llueve pronto, 
este alio habra malos maices : s'il ne 
pleut pas bienldt, il y aura de mauvais mais 
cette annie. Langile tsararren eskuan 
tresna guziak tSar, en manos de un mal 
oGcial todos los instrumentos son malos, 
aux mains d'un mauvais ouvrier lous les 
instruments ne valent rien. (Alman. 
Eskual. 1906.) = En libros de alguna 
antiguedad no se registra esta palaora; 
en su lugar se usa, aun refiridndose A 
cosas, las palabras gaizto y gaitz. On ne 
rencontre ce mot dans aucun livre un peu 
ancien ; on emploie a sa place, mime 
lorsqu'il s f agit de choses, les mots gaizto 

et GAITZ. 

TSARA : lo (B-a-d-mafi-o-ub), jara, 



arbusto siempre verde, de la familia de 
las cistineas : ciste, arbuste toujours 
vert, de la famille des cistine'es. (?) Egurki 
au karatSetan egotbn da, gorostia baiRo 
zallagoa da, orri-zea, orri barik bzta 
geldituten (B-d?-m?) : este arbol lefioso 
se cria entre penascales, es mds correoso 
que el acebo, de hoja menuda, no se 
despoja de las hojas : cet arbre ligneux 
pousse entre les rochers, il est plus dur 
que le houx, et sa feuille est menue; il ne 
perd pas ses feuilles. — 2° (AN, Lacoiz.), 
nombre gene>ico de arbolillo 6 planta de 
tallo y ramas leflosas, como el arce : 
nom g4n4rique de tout arbuste ou plante 
a tige el branches ligneuses, comme 
Vtrable. — 3° (AN-lez, B-l, BN, G), 
jaral, sitio poblado de jaras, lieu plants 
de cisles. = Iztueta la define « jaro 
de encinos » ; Aflibarro, « carrascal. » 
Iztueta difinit ce mot par « semis de 
chines »; Aflibarro, « chinaie. » — 
4° (B-l), jaral, revoluci6n, embrollo, lo 
que esta muy enredado 6 intrincado : 
maquis, gichis, imbroglio , ce qui est 
tres embrouilU et inextricable. jAndabi- 
Lelako tSararik ! Lenago alkate ta sin- 
diku ta onen izbntatba bake baketan 
egiten zan : i qu6 revoluci6n la que hay 
alii! Antes las elecciones de alcalde, 
sindico y demAs se hacian muy pacifi- 
camente : quel g&chis il y a Ik! Autre- 
fois les elections du maire, du syndic et 
des autres se passaient d'une facon fort 
pacifique. 

TSaraka : 1° (B-l,... J , jaral 6 bosque- 
cillo de cortas dimensiones : hallier ou 
gaulis, petit bois d'arbres trks jeunes. — 
2° (B-a-m-o), jara, un arbusto : ciste, 
un arbuste. Var. de t§ara (1°). — 3° (AN, 
Araq.), rozo, lefla menuda que se hace 
en el corte de ramas : menu bois, que 
Von obtient en con pant les branches. 

TSarakadi (AN, Araq.), jaral, sitio 
poblado de jaras, endroit plants de 
cisles. 

TSARAKAL (B-el), casta fta huera, 
chdtaigne vide. 

TSARAKIL (B-a?-d), tarabilla, zoque- 
tillo de madera que sirve para cerrar 
puertas 6 ven tanas : bobinette, petit mor- 
ceau de bois qui sert a fermer les portes 
ou les fenitres. 

TS ARAM A (Be), piara de cerdos, trou- 
peau de pores. 

TSARAMEL : 1° (B-tS), citola de mo- 
lino, claquet de moulin. — 2° (B-ofl, arc?, 
F. Seg.) , la pieza superior de las dos que 
componian antes la camisa de mujer, 
partie suptrieure des deux pieces qui 
composaient la chemise de femme. Ato- 
rra-t§aramblak, las dos piezas de la 
camisa , les deux pieces de la, chemise. — 
3° (B-ofl, F. Seg.) , sobrepelliz, roquete : 
surplis, rochet. — 4° (?), hombre char- 
latan, caqueteur. — 5° (AN-ond, B- 
ond), nuoes muv lluviosas, nuies trks 
plu vie uses. — 6° (B-a-g-o), tarabilla, zo- 
quetillo que cierra puertas y ventanas : 
bobinette, petit morceau ie bois qui 
ferme les portes el les fenSlres. — 7° (B- 
i), agarraderos (superior 6 inferior) dela 
sierra grande , poignies (suptrieure et in- 
f6rieure) de la scie de long. — 8° (G-zeg), 
plato de madera, antiguo; palabra apli- 
cable a todo plato : plat de bois ancien; mot 
applicable a toute espece de plat. (V. Prol. 
p. xix.j — 9° (AN-b), remolino de viento, 
tourbillon de vent, Belar-aldb bat bra- 



Digitized by 



Google 



TSARAMELO — TSARRANKA 



313 



man daku tsaramelak, el remolino de 
viento nos ha llevado una buena porci6n 
de hierba, le tour billon de vent nous a 
emporti une bonne partie de Vherbe. 

TSARAMELO (B-l), remolino de 
viento, tourbillon de vent. 

T9ARAMIL f B-m) , picaporte de ma- 
dera , loquet en hois. 

TSARAMILA (R-uzt), chimenea, che- 
minie. 

TSaramordo ( G - bid ) , matorral , 
brousse. 

TSara mots' (G-and), jaro que se poda 

{>eri6dicamente : taillis, jeune bois que 
'on coupe piriodiquement. 

TSARAN (G-iz), endrino : criquier, 
prunier sauvage. 

TSaranbel : 1° (B-a-g?-mu), tarabilla, 
bobinette. Var. de tSaramel (6°). — 2° (G), 
bocina, trompe. Jo ezazute tSaranbela 
Gab a an, tocad la bocina en Gabaa, faites 
entendre lecor dans Gabaa. (Ur. Os. v-8.) 
— 3° (AN-b, S), cornamusa, instrumento 
de pastores : cornemuse , instrument de 
musique des bergers. — 4° (L, S), canto 
agudo, chant aigu. — 5° (B-t§), citola 
de molino, claque t de moulin. — 6° (B- 
m-mu?-oB), picaporte, loquet. — 7° (B, 
G), plato antiguamente de madera, plat 
anciennement en bois. Var. de tSaramel 

TSaranbil : 1° (R-bid), chimenea, 
cheminie. Var. de tSaramila. — 2° ( BN- 
s),grito muy agudo, cri tres aigu. 

TSARANDA : 1° (B-i), sala que ordi- 
nariamente destinan los aldeanos para 
secar el malz , trigo ; es distinta del gra- 
nero : piice que les paysans riservent 
ordinairementpour /aire sicher le mats, 
le bli; elle d iff ire du grenier. — 2° (G- 
ber-gai), lelo, sinsorgo, imbecil : niais, 
nigaud, imbicile. 

TSarapika (m*-Lond), jara comun, 
ciste commun. (Bot.). 

TSaraska (AN, Lacoiz.), jara, arbusto 
siempre verde de la familia de las cisti- 
neas : ciste, arbuste toujours vert, de la 
famille des cistinies. 

TSaRATIXA : lo (G,...), carrete 
grande en que se recoge la lana 6 el hilo : 
touret, grande bobine sur laquelle on 
ramasse la laine ou le fil. — 2° (AN-arak, 
G-ord), pendulo de madera al que hacen 
girar las hilanderas para retorcer el 
hilo , fuseau de bois que les (ileuses font 
tourner pour tordre le fil. 

TSARBA : 1<> (B-a-d-i-m-mu-o), man- 
zana pequena y muy dulce, variili de 
petite pomme tris douce. TSarbak iru- 

TZUK DIRA : BALTZA, GOOORRA (auSe DA 

iraunkorrbna ) ta zabala (B-i) : estas 
manzanas son de tres especies : la negra, 
la dura ( y es la que mas tiempo se con- 
serve) y la ancha : ces pommes sont de 
trois espices : la noire, la dure (celle qui 
se conserve la plus longtemps) et la large. 

— 2° (B-o), flor del maiz, fleur du mats. 

— 3° (B-ub), pececillo de ria muy 
delgado, petit poisson de riviire tris 
menu. 

TSARBASTA (G-and), puntas de las 
ramas > bouts des branches. 

TSARDANGO : 1» (Gc,...), palo el 
mas pequeno con que se remueve la pie- 
dra en la calera , le plus petit b&ton avec 
lequel on remue la pier re dans le four a 
chaux. — 2° (B-l, G), horc6n de que se 
siryen los Pescadores para sostener la 
traina, vulg. charrango : tangon, perche 

T. II. 



dont les picheurs se servent pour soutenir 
la seine ou la traille. 

TSardanko (AN-lez), acial, tenaci- 
llas de palo : morailles, tenailles de bois. 

TSardin (AN, Araq.), enjuto, sec. Var. 

de ZARDIN. 

TSardina (AN-ond) , sardina, sardine. 
(??) 

TSardin -belar (Lacoiz.), hoja mo- 
saica, capillaire. (Bot.) 

TSarduki (AN-arak-b-narb): 1° char- 
lar, bavarder. TSardukian daude (AN- 
arak-b), estan charlando, Us bavardent. 
— 2° charlatan , bavard. 

T9ARIA (B-d-g-i-m), punta de la 
lefia, su parte mas delgada : bout du 
bois, sa partie la plus mince. Egurrak, 

ZELAKO LODI EDO ME-UMEAK , ALAK0 1ZENAK 
DAUKAZ I TSARIEA MEENA , ONEZAZ IKATZIK 
EZIN EGIN LEIKB; ADAKIA URRENGOA , ONE- 
ZAZ IKATZIK MEENA EGITEN DA J EPAIKIA DA 
EGURRAREN BEALDE TA LODIUNEA '. la left a 

tiene diversos nombres en conformidad 
con sus partes gruesas 6 delgadas; la 
mas delgada es tSaria, con la cual no 
se puede hacer carb6n ; la siguiente (en 
espesor) se llama adaki ; con esta se hace 
el carb6n mas delgado ; la parte mas baja 
y mas gruesa de la lefia se llama epaiki : 
le bois possede diffe" rents noms en rapport 
avec ses parties grosses ou minces; la 
plus mince s'appelle tSaria, on ne peut 
en faire du charbon; la suivante (en 
ipaisseur) s'appelle adaki; avec celle-ci 
on fait le plus petit charbon; la partie 
la plus basse et la plus grosse du bois 
s'appelle epaiki. = En alguna parte (B- 
g-i), gaiIi es aun mas delgado que tSa- 
ria. Dans quelques endroits (B-g-i), 
gaili est encore plus mince que tsaria. 
T§ARIKA (AN-lez), sauce, saule. 

(Bot.) AUNTZENTZAT ONA DA TSARIKA, ZUME- 

antzekoa; osto mear-mearra du : el sauce 
es bueno para las cabras, se parece al 
mimbre : tiene hoja muy delgada : le 
saule est bon pour les chevres, il res- 
semble a Vosier; il a une feuille Iris 
fine. 

TSarkeiia (AN-b, BN-s, R), juga- 
rreta : mauvais tour, polissonnerie. 

TSarki (AN-irun-ond, BN-s), mal, mat. 
Eri kori tSarki diok (BN-s), ese enfermo 
esta mal , ce malade est mal. Oraiko al- 
dian tSarki jokatu da (AN-b), esta vez 
ha procedido mal , cette fois il s'est mal 
conduit. 

TSarlin-tSakur (B-m) , perro faldero, 
chien de manchon. 

TSARPA : 1° (AN-narb), espol6n, 
iperon. — 2o (Sc), trapo, rodilla : tor- 
chon, chiffon. Aita ordizale dien hau- 

RREK USU T3ARPAZ BESTITURIK IKUSTEN 

tizigu (S-bark) : a los ninos, cuyo padre 
es borracho, les vemos con frecuencia 
vestidos de trapos : nous voyons friquem- 
ment des en f ants, dont le pere est ivrogne, 
habillis de chiffons. — 3° (G-ori), instru- 
mento de hierro para coger ostras, 
crochet de fer qui sert k saisir les 
hutlres. 

TSarpakari (S) , trapero, chiffonnier. 
TSarpakari hoyen artban uskaldunik 

EZKINIOZU EDIREN l DENAK BeARNESAK 

tuzu (S-bark) : no podriamos hallar un 
solo Vasco entre esos traperos : todos 
son Bearneses : nous ne pourrions trou- 
ver un seul Basque parmi ces chiffon- 
niers : tous sont Be'arnais. = En Bar- 
koSe pronuncian , conforme A sus leyes 



euf6nicas , artun por artban ; en gene- 
ral, ii por ea. A Barcous on prononce, 
conforme'ment a leurs lois euphoniques, 
artun pour artean ; en ge'ne'ral, n pour 

EA. 

TSARPAKO (G-ern), taba, hue- 
secillo de cordero : osselet, petit os 
d'agneau. 

T§ARPALETA (R-uzt), nieve casi 
derretida , neige presque fondue. 

TSarpatii (S), ajar, flHrir. 

TSARPOIL (S), comino, cumin. 
(Bot.) Gaitz zien lege erakasle eta fari- 

SIEN FALTSUAK, ZUSEK HARTZEN BEITUTU- 
TZIB DETSiMAK , AZKENAZ BESTE AHAMENTA- 
TIK, ANETATIK ETA TSARPOILETIK (S, Matth. 

xxiii - 23) : jay de vosotros, escribas y 
fariseos hipocritas ! quediezm^is la hierba 
buena y el eneldo y el comino : malheur 
a vous , docteurs de la loi et pharisiens 
hypocrites, qui payez la dtme de la 
menthe, de tanelh el du cumin! 

TSarpot (L, Lacoiz.), se>pol, serpolet. 
(Bot ) (?) 

TSARRA : lo (BN-s, R), grajo, geai. 
TSarra mendi - oilarraren gisako tSoria 
da, baia Noago : el grajo es un pajaro 
semejante A la abubilla, pero mas pe- 
queno (sic ) : le geai est un oiseau qui 
ressemble a la huppe, mais un peu plus 
petit (sic). — 2° TSar (1°, 2°, 3°, 4°), 
seguido del articulo, suivi de Particle. 

TSarramel (AN-b), viento arremoli- 
nado , remolino de viento , tourbillon de 
vent. 

Tsarraznikatu ( BN ) , aranar, 6grati- 
gner. 

TSarraxniko (BN), araftazo, tgrati- 
gnure. Var. de Sarramiko. 

TSarramifiu ( B - man ) , sarpullido , 
Eruption. 

TSARRAMlSKA (S-gar), araftazo, 
rasguflo : e*raflure, igratignure. 

TSARRAN : 1° (B-a-g), nombre pro- 
pio del diablo, nom propre du diable. 
TSarranek baragoio (B-a), el diablo ya 
trabaja, dijk le diable travaille. = Se 
dice al oir un trueno. Se dit en entendant 
un coup de tonnerre. Or dabil ^Sarran 
(B-g), ahi anda el diablo, le diable est 
par Zi. = Se dice al ver moverse hojas 
6 polvo en un remolino de viento. Se dit 
en voyant un tourbillon de feu i lies ou de 
poussiere. — 2° (B-i- 1, G-iz), arado de 
cinco 6 siete 6 nueve puas : charrue a 
cinq, sept ou neuf poinles. 

TSarranbel (AN-b), torbellino, remo- 
lino de viento, tourbillon de vent. 

TSARRANGI£a : 1° (G-don), lagar- 
tija, lizard des murailles. — 2° (G?), 
hierba parietaria?, doradilla? : parte- 
lairel y doradillel. (Bot.) — 3° (G-ori), 
pececillo de figura casi redonda, de colo- 
res brillantes, se coge en la costa cerca 
de la playa : petit poisson a- tile presque 
ronde, aux couleurs brillantes, que I'on 
prend sur la cdte, pris de la plage. 

TSarrangilo (F. Seg.), cierta hierba, 
parietaria? : certaine herbe, pariitairel. 
(Bot.) 

TSarrangil zuri (ms-Lond), culan- 
trillo bianco, capillaire b lane. (Bot.) 

TSarranka (B,...), una manera de in- 
gertar, une facon de greffer. TSarrankara 

ESATEN.DA MENTU BATEGAZ , TSARRI-ANKA 
BATEN TAIUAN , EGITEN DAN EZTIKERBA I Se 

llama ingertar en forma de pata de cerdo 
el ingerto aue se hace con una pua, dan- 
dole esta forma : on appelle greffer en 

40 



Digitized by 



Google 



314 



TSARRANPIN — TSARTEL 



forme de patte de pore la greffe que Von 
fait avec une pousse, en lui donnant cetle 
forme. (Euskalz. 1-340-51.) 

T3ARRANPIN (G-ber-don-ziz, R-uzt), 
sarampi6n, rougeole. (?) 

TSARRANPlRA (G-zar-zeg), grani- 
llos que produce el calor en la piel, 
e'ehauhou lures que la chaleur fait lever 
sur la peau. 

TSARRANTSA : 1° (AN, B, G, R), 
card a para limpiar lino : carde, instru- 
ment servant A nettoyer le lin. Tsarran- 

TSBA DERITSON ORRAZI ASKATUAN 1KUSTEN 

da ostera ondo katiguan : en el peine 
suelto 11a mad o car da se ve despu£s (el 
lino) bien prendido : dans le peigne dtta- 
che" appele" carde, on voit ensuite (le lin) 
bien pris. (Per. Ab. 114-13.) — 2° (G-iz), 
sost£n oblicuo para sujetar un pie dere- 
cho, soutien oblique pour soutenir un 
pied-droit. — 3° (B-t§, BN-s, Sc), espe- 
cie de freno que lleva el macho en el 
cuello no dentro de la boca, sorte de 
frein que le mulet porle sur le cou et non 
dans la bouche. — 4° (AN-lez, G-ern-et§- 
t, L-ain), carrancla, collar de hierro de 
los perros : carcan, collier de fer des 
chiens. 

TSarrantSatu (AN, B, G, R), cardar 
el lino , carder le lin. Gero darob t§a- 
rrantsetara ganak aterateko , luego 
Uevan (el lino) a cardar para quitarle 
la agramiza, ensuite on porle (le lin) a 
carder pour en enlever la fibre. (Per. 
Ab. 138-24.) 

TSarrantz - bedar (ms-Lond), car- 
dancha, carderel. (Bot.) 

TSarrapau ( B - tS ) , arafiar, e'grali- 
gner. 

T§ARRAPOSO : lo (B-a-o-t§), ratero, 
ladronzuelo : filou,jeune voleur. — 2° (B- 
t§?), egoista, tgoiste. — 3« (?}, trepa- 
troncos (pajaro), grimpereau (oiseau). 

TSaRRATEL (AN-arak-lez-oy, Be, 
Gc), charretera, en to re ha do, Epaulette. 
(?) EtSatzu tSarratelik jausiko , emaku- 
mba, nigaz iBitiARREN (B-ereifl) : no se le 
caeran a usted charreteras, mujer, aun- 
que se junte usted conmigo : vos Epau- 
lettes ne tomberont pas, femme, bien que 
vous vous approchiez de moi. 

TSarrazko (B-mond-ofi?), reptil, rep- 
tile. 

TSARR£ (R), razcaz6n, picaz6n, pro- 
ducida, p. ej., por las ortigas : dtman- 
geaison produite, p. ex., par les orties. 

TSarrean (Be), a malas: par force, par 
rigueur. Orduan tSarrean, zapladaka ta 

ZARTADAKA , MUTIL Z1NTZO MENAK URTETEN 

eben : enionces a malas, a bofetadas y 
varazos, saltan muchachos fleles, d6ciles*: 
alors par la rinueur, grdce aux gifles et 
aux coups de b&ton, Us devenaient des 
garcons fideles et dociles. (Euskalz. II- 
258-15.) 

TSarreri ( S ) , porqueria , cochonne- 
rie. 

TSARRI : 1° (Be), cerdo, cochino :porc, 
cochon. Musturra tSarriarena lakoa 
dauko, el hocico lo tiene parecido al del 
cochino, la bouche ressemble au groin du 
cochon. (Dial. bas. 19-9.) TSarriak berak, 

AIN EZAlffA IZANIK, DAUKAZ IZEN ASKO : el 

cerdo mismo, con ser tan feo, tiene mu- 
chos nombres : le pore lui-m$me, malgre" 
sa laideur, a beaucoup de noms. (Per. 
Ab. 87-23.) — 2° (Be), cochino, sucio : 
cochon, sale. TSarri orrbk, £zer darabik 
bskuetan ? ut ortik : puerco, i que* tienes 



en las manos? quita de ahi : cochon, 
qu'est-ce que tu as dans les mains? va- 
Ven de Ik. 

TSarri - belarri : 1° (Be), oreja de 
cerdo, oreille de pore. Urte barri, barri ; 
tSarri- belarri, daukanak eztaukanari, 
katiLutsu bete gari (B-m) : afio nuevo, 
nuevo ; oreja de cerdo ; el que tiene a 
quien carece, una tacita de trigo : nou- 
velle, nouvelle annEe; oreille de pore; 
celui qui a a celui qui n'a pas, une petite 
tasse de btt. = En B-ofi, en vez de kati- 
Lut&u , dicen belarritSu bi ekarri , 
« traerdosorejitas; » en B-i, imiLaun arto 
ta gari , « celemin de malz y de trigo. » 
En B-oil, au lieu de katiLutSu, on dit 
belarritSu bi ekarri, « apporter deux 
petites oreilles; » en B-i, imiLaun arto ta 
gari, « mesure de mats et de ble". » — 
2° (B-l), cierta concha muy pequefia, que 
tiene la forma del pabellon de la oreja 
humana : certain coquillage tres petit, qui 
a la forme du pavilion de Voreille hu- 
maine. 

TSarri-eme (Be), cerda, truie. Tsarri- 

EME ONAK EZTITU EUKI BEAR AMABI TITI 

baino geiago, la buena cerda no ha de 
tener sino doce pezones, la bonne truie 
ne doit pas avoir plus de douze mamelles. 
(Dial. bas. 96-10.) 

TSarri - gaztaina ( B - mond ) , regol- 
dana, castafia silvestre, chdtaigne sau- 
vage. 

TSarri -kadera (Be), patas de cerdo, 
pieds deporc. Tsarri-kaderak eta urdaila 

TA KR1STO DERIT§ON ODOLOSTETZARRA UR- 
TEAN-URTEAN ARATUSTEETAN JATEN DOGUZ 

(B-l) : nosotros comemos todos los afios, 
los dias de carnaval , las patas de cerdo, 
el cst6mago y el morcill6n llamado 
« cristo » : nous mangeons tous les ans, 
les jours de carnaval, les pieds de pore, 
Vestomac et le gros boudin appeU 
« cristo ». 

TSARRIKASA (B-mond-ofi). (V. 
TSarrikiton.) 

TSarrikatu (B-a), embadurnar, em- 
porcar, echar a perder : salir, cochonner, 
abtmer. 

TSarrikeria (Be) : 1° porqueria, sucie- 
dad, inmundicia : cochonnerie, salete", 
immondice. — 2° lascivia, deshonesti- 
dad : cochonnerie, action malhonne'tc et 
lascive. 

TSarriki (Be), came de cerdo, cochon 
ou viande de pore. GitSiren guztiak iza- 

TBN D1RA JATUNAK. T5ARRIKI UTSETAN JANGO 
LEUKE GANBELAKADEA , NOK EMON BALEUKO 

(B-l) : todos los idiotas suelcn ser comi- 
lones. Solo en came de cerdo comeria 
una gamella llena, si tuviera quien le 
diese : tous les idiots sont grands man- 
geurs. Si quelqu'un voulait le lui don- 
ner f il mangerait une gamelle pleine rien 
que de viande de pore. 

tSarrikiton (B-a-o-ts), tartan, 

tela de lana con cuadros 6 listas cruzadas 
de diferentes colores : tartan, 4lo(fe de 
laine, a larges carreaux de diverses cou- 
leurs. 

TSarri-korta (Be), pocilga, cuadra de 
cerdos : porcherie , stable des pores. 

TSarri-mutur, puerco, sucio, inmun- 
do : cochon, sale, dtgodtanl. (F. Seg.) 

TSARRINA (R), delgadito, peque- 
ftito, se dice de los niflos : maigriot, 
petiot, se dit des en f ants. 

TSarri-nabo (B-i-m) , remolacha , bet- 
ter ave. 



TSarri -ogi (B?, ms-Lond), pam- 
porcino, pain-de-pourceau. (Bot.) 

TSarri-oroldi (B-ond, G-zumay), alga 
marina que se da de comer a los cerdos, 
vulg. caloca, algue marine que Von donne 
a manger aux pores. 

TSarriporru ( B ) , hierba buena para 
alimento de cerdos, herbe bonne pour 
V alimentation des pores. 

TSarritan ( B - m ) , hacer falta a la 
escuela, hacer calva : manquer la classe, 
faire V&cole buissonni&re. 

TSarritegi, tSarritoki (B,...), pocilga, 
porcherie. 

TSarritu (B-a-tS), Var. de tsarri- 

KATU. 

TSarrizain (B), porquero, porcher. 
Eta tSarrizaiSak igbs egin eben ( B , Ur. 
Matth. vin -33), y los pastores huyeron, 
et les bergers s'enfuirent. 

TSarrizain tza (B, ...), oficio de por- 
quero, me" tier de porcher. 

TSarri - zil ( B-mond ) , omblieo y algo 
de carne que se cortan al cerdo reciin 
muerto y chamuscado , nombril et cercle 
de chair qui Ventoure que Von coupe au 
pore tu6 et grilli. 

TSarro : 1° (G), jarro, pot. (??) TSarro 
akaztua, cacharro, vasiia tosca, potgros- 
sier. (Araq.) — 2° (BN-s, R), persona 
ruin, baja, despreciable : personne vile, 
basse, mtprisable. 

TSart (B-i), golpe dado con la mano : 
claque, coup donni a»ec la main. (Voc. 
puer.) Var. de tSa (2°). T§art-t§art, 
castigar, ch&tier. 

TSARTA (G-ord), lenteja, lentille. 

TSartadako ( AN - lez ) , papirotazo , 
chiquenaude. 

TSartasun (Be) : 1° defecto, difaut. 

— 2° enfermedad, maladie. 
TSartatu (R), brullir : brunir, ver- 

nir. 

TSartau : 1° (B-d-eib-i-m), cortar rami- 
llas, tmonder. — 2° (B?), ingertar, gref- 
fer. 

TSarteau (B-g-t§), desmochar com- 
pletamente un arbol , imonder comple- 
ment un arbre. 

TSARTEL ; i«» (ANc,..., B-1-m-ond, 
Gc, ...,S), cedula, billete , esquela : 
cidule, billet, avis. Ezbr itandu baga edo 

« ZE1NBAT JaNGOIKO DIRA » ITANDUTA BESTS 
BAGA, EMOTEN DBUTSU TSARTELTSUA : sin 

preguntaros nada 6 solo con pregunta- 
ros « cuantos dioses hay », os da la cedu- 
lita : sans rien vous demander ou seule- 
menl en vous demandant « combien y 
a~t-il de dieux » , on vous donne le petit 
billet. (Per. Ab. 162-5.) TSartel onbtan 

JOABI ESATEN ZION PERlLlK ANDIENEKO LEKU 

baten Urias ipiRi zbtzala , en esta 
esquela le decia a Joab que pusiese a 
Urias en el sitio mas petigroso, dans 
cette lettre il disait a Joab de placer Uri 
a Vendroit le plus pirilleux. (Lard. Test. 
211-7.) Garizuman, dotriRea dakianari , 
anoia bada , t§artel osoa emoten jako j 
gaztetsoa bada, tSartel-erdia (B-l) '. al 
que sabe la doctrina, se le da en cua- 
resma, si es persona adulta, cedula en- 
tera; si es Jovencita, media cedula : a 
celui qui sait la doctrine, on lui donne 
pendant le carfrne, s'il est adulte, un bil- 
let entier; s'il est jeune, un demi-billet. 

— 2° (B-m), porciones que se eligen en 
las arWedas para destinarlas a carbon, 
parties que Von choisit dans les bois pour 
en faire du charbon. 



Digitized by 



Google 



TSARTES — TSATSAR 



315 



TSARTES : 1° (B-m, ...), blusa, elas- 
tico : blouse, gilet de laine. Josek estaldu 

BEAR DAU HERE JAKEAGAZ , TSARTESAGAZ : 

Jose" tiene que cubrirle con su chaqueta , 
con la blusa : Joseph doit le couvrir avec 
son veston, avec sa blouse. — 2° (Be, 
G, ...), capisayo, blusa delana, en forma 
de dalmatica ; casi ha desaparecido esta 
prenda : sorte de cape, blouse de laine, 
en forme de dalmatique ; ce vUement a 
presque disparu. — 3° (AN-arak), tunica, 
tunique. 
TSarto (Be), mal, mal. (De tsar -f T o«) 

ATZO BAlftO ASKOZAZ T§ARTOAGO DAUKAGU 
AITA I B17RUTIK EGITEN ASI DA (B-l) : al 

Eadre le tenemos mucho peor que ayer, 
a- empezado a delirar : le pere est de 
beaucoup pire qu' flier , il a commence' a 
dilirer. 

TSAR-T§AR(G-ond), paroazul, paja- 
rillo : m4 sange, petit oiseau. 

TSartSetar (B-i, arc), diablo : diable, 
le Matin. 

TSartSo (L?), maligno, malin. Mart§o 
tsartSo, aphiril biribil : marzo maligno, 
abril redondo : mars malin, avril enroul4. 
(Fabre.) 

TSartu (Be, L) : 1° ponerse malo, en- 
fermo, itre ou tomber malade. — 2° per- 
vertirse , se pervertir. — 3° hacerse 
defectuoso, se gdler ou devenir mauvais. 

AZURRAK DlftOSTE, ENS UMEAK , GABERAKO 

tSartuko dala eguraloia : los huesos me 
dicen, hijos mios, que el tiempo se pon- 
dra malo para la noche : mes en f ants y les 
os me disent que le temps deviendra mau- 
vais cette nuit. 

TSaSero ( B-a-d-i-m-mond-o ) , tan tea- 
dor del juego, baratero : marqueur au 
Jeu, celui qui compte les points. (D. esp. 
chazal.) 

TSaskatu (BN-s), apelmazar, compri- 
mir, pisotear : comprimer, aplatir, fou- 
ler. 

Tflaski (R), cesto, panier. 

TSasmista (BN-otSa-s), rayo, foudre 
Var. de tSimista. 

TSastabin (BN-s, G-us), barrena, 
vrille. 

TSastadero (B-ond), toletera, tole- 
Here. (V. TBantanera.) 

TSastadura (R), brillo : iclat, bril- 
lant. 

TSastagin(AN),tSastain(AN, Araq.), 
barrena, vrille. 

TSastata : lo (AN), probar, gustar : 
go&ler, dtguster.— 2° (R), brufiir : polir, 
brunir. 

TSASTU (AN, Araq.), cata, prueba 6 
aforo, essai ou action de gouter quelque 
chose. 

TSAT (B-t§), golpe dado con la mano: 
claque, coup donn6 avec la main. (Voc. 
puer.) Var. de t§a (2°). TSat-tSat, casti- 
gar, chdtier. 

TSATADEL .- lo (G-don), pielas de 
madera clavadas al borde de las Ian chas ; 
en ellas se mete el escalamo en jque se 
sujeta el remo, vulg. toletera : toletiere, 
piece de bois clouie sur le bord de la 
barque, qui porte le tolet auquel on 
attache la rame. — 2° (Be), cuerda que 
se ata a la red, corde qu'on attache au 
filet. 

TSatal : 1° (B-a-l-mu, ...), remiendo : 
piece, morceau. — 2° (B-i-mond), tabla, 
cuadro de una huerta : carr6, planche 
d'unjardin. — 3° (B-a-l-mu), pedacito, 
parcelle. Kalizban bzarten dan ostia- 



tSataltsuak ulertarazoten deusku Jbsu- 
kristoren linbora jatsierea, el pedacito 
de la hostia que se pone en el caliz nos 
hace comprender la bajada de Jesucristo 
al limbo, la parcelle d'hoslie que Von met 
dans le calice nous fait comprendre la 
descente de Jtsus-Christ aux limbes. (An. 
Esku-lib. 104-18.) 

TSatan-tSatan (B, ms-Lond), a cada 
paso , & chaque pas. 

T3ATAR : 1° (Be, ...), rebaba, peda- 
zos de hierro viejo, ferraille ou bavure de 
fer. An dira su-tsipristin urrinera doa- 
zanak : an askatu ta bota-eragitea ge- 
ratu jakozan loiak , zepa ta tsatarrak : 
alii (se ven) chispas de fuego que van 
lejos; alii se le hace al hierro despren- 
derse y echar las suciedades , la escoria 
y los pedazos que se le han adherido : Ik 
(on voit) des Mincelles de feujaillirau loin ; 
la on dHache et rejette du fer les impurele's, 
les scories et les bavures. (Per. Ab. 127- 
18.) — 2° (B, G), hierro viejo, deshecho : 
vieux fer, ferraille. = De algun tiempo 
& esta parte en Bilbao y sus cercanias al 
hierro viejo llaman chatarra, palabra 
no contenida, naturalmente, en el Dic- 
cionario de la Academia espaflola. II y a 
d6ja longtemps qu'a Bilbao et aux envi- 
rons on appelle le vieux fer chatarra , 
mot, nalurellement, qui ne figure pas 
dans le Dictionnaire de VAcad6mie espa- 
gnole. — 3° (BN-s), pafial, lange. Arteto 

ARTAN ARI EMENZIREN SEME ON BATEN TRO- 
JATZEN, SEME ON BATEN TROJATZEN ETA 

Jesukristoren bestitzen ; Maria t§ata- 
rren bbrotzen, Jose tsimuen edatzen : en 
aquel pequeiio intervalo se ocuparon, 
segiin parece, en envoi ver en pafiales a 
un buen hijo ; en envolver en pafiales 
a un buen hijo y en vestir a Jesucristo ; 
Maria en calentar los pafiales, Jos£ en 
extender la faja (villancico popular) : 
dans ce court intervalle Us s'occuperent, 
a ce qu'il parait, a envelopper de langes 
un bon fils, a envelopper de langes un 
bon fils et a velir Jtsus- Christ ; Marie a 
re' chauffer les langes, Joseph a 6 tend re la 
ceinture (noel populaire). — 4° (BN-s , R), 
remiendo, trapito : morceau, petit chif- 
fon. — 5° (BN-s), peal, manta de abarca, 
guStre de la brogue. — 6° (B-a-gald-o-t5), 
chispa , Hincelle. Tsatar-urtika or euki 
barik ataraizuz egurrok sutati (B-aJ, 
saca del fuego esas lefias sin tenerlas alii 
echando chispas : enleve du feu ces mor- 
ceaux de bois, sans qu'ils soient la ajeter 
des Hincelles. — 7° (AN, Araq.), senuelo 
que se usa en la caza de la paloma : se 
arroja A lo alto y al caer hace que las 
palomas bajen y se metan en las redes : 
papegai qu'on emploie dans la chasse aux 
pigeons ; on le jette en fair, et en torn- 
bant il fait descendre les pigeons, qui se 
prennent dans les filets. — 8° (B, Afi. 
ms), chabacano, inutil : vain, inutile. = 
Parece que tiene una signiflcaci6n pare- 
cida en este pasajc de Moguel... Ce mot 
semble avoir une signification semblable 
dans ce passage de Moguel : Erein ditue 

ASKOK ZALGA, OLO TA ZORAGARI-AZI T§ATA- 

rrak : muchos han sembrado inutiles 
simientes deveza, a vena y vallico : beau- 
coup ont semi d'inutiles semences de 
vesce, d'avoine et d'ivraie. (Per. Ab. 196- 
18.) 

TSatartsu (B-a-o-tS), chispeante, lan- 
cant des 6tincelles. TSatartsu daukaguz 
gaur geure ikatzok (B-a), hoy tenemos 



chispeantes nuestros pedazos de carb6n, 
nous avons aujourd'hui des morceaux de 
charbon qui jetlent des ttincelles. 

TSatean-pitean (B, ...), a cada paso, 
A cada instante : a chaque pas, A chaque 
instant. Var. de tsatan-tsatan. Dana 

DALA, BETl DA IZKUNE OKERRA TSATEAN- 
PITEAN, gatz BAGARIK, BIRAO-URTIKA 1BIL- 

tekoa : sea como fuere, siempre es per- 
versa costumbre la de prorrumpir en 
maldiciones a cada instante, sin sal (sin 
motivo ?) : que ce soit n'imporle comment, 
e'est toujours une mauvaise habitude que 
de se rtpandre en maledictions a chaque 
instant, sans set (sans motif!). (An. Esku- 
lib. 116-18.) 

TSatel (B-mond), c£dula, billete : 
ctdule, billet. Var. de tSartel (1°). 

TSatigo (B-m), tSatigu (Be,...), 
pequeiio y estrecho , petit et Mroit. EtSe 
tsatigua, casa muy pequefia, maison trds 
petite. 

T§ATIKO (G-zumay), martin pesca- 
dor, marlin-pecheur. 

T§ATIN (AN), miche, bolo pequefio 
que vale por once, cinco 6 cuatro, segun 
la costumbre; y se coloca fuera de la 
linea 6 de las lineas de los dem^s bolos : 
petite quille qui vaut onze, cinq ou quatre, 
suivant la coutume ; on la place en dehors 
de la ligne ou des lignes des autres 
quilles. 

TSAT§A : 1° (Be), pera 6 manzana, 
poire ou pomme. — 2° ( AN-arak-lez , B- 
a-ofi , G ) , nodriza , nourrice. — 3° ( AN- 
b-lez, BN-s, Gc), nifiera, bonne d'enfant. 
— 4© (G-t, ...), golpe, coup. = Esta voz 
es del lenguaje infantil en sus cuatro 
acepciones. Ce mot appartient au langage 
enfantin dans ses quatre acceptions. ' — 
5° (S, Chah. ms), dejad, atended : lais- 
sez, atiendez. — 6<> (R-bid), voz para 
llamar al cerdo; se repite : mot qui, 
r6ptt6, sert a appeler le pore. 

TSATSALA (Be, ...), mujer casqui- 
vana, charlatana : femme 6vapor6e, ba- 
varde. = £ Sera la voz tSotSolo aplicada 
a la mujer, d imitaci6n de otras len- 
guas dotadas de terminaci6n gene>ica ? 
Est-ce le mot t§ot§olo applique^ a la 
femme, a limitation des autres langues 
doties d'une terminaison g&n4rique ? i Iff o- 

GAIT1K ESAN BEAR DAU ORREK BARRITSUA 
DALA *. TSATSALA, BETI T§UTSU-PUT§U TA 
ZIRI-MARA DAB1LEN ORREK? (B-l): £ por 

otras tiene esa que decir que son habla- 
doras, esa casquivana que anda siempre 
cuchicheando y de ceca en meca ? pour- 
quoi cette femme dil-elle des autres 
qu'elles sonl bavardes, lorsque cette 4cer- 
velie est toujours a jacasser par monts 
et par vaux? 

TsatSala-patsala (B-mond), (hablar) 
sin sustancia, (parler) a tort et a tra- 
cers. 

T§ATSAMUR (B-a-o-t§), pellizco, 
pincure. T§at§amur egin, pellizcar, pin- 
cer. 

Tsatsamurka (B-a-o-t§), pellizcando, 
pincant. 

TSatSamurkada ( B-a-o-ts ) , pellizco , 
pincure. 

TSatSan (Be), amado, ain\6. (Voc. 
puer.) Tsat§an eta maite dabiltzaz, andan 
enamoricados, Us s'aiment tendrement. 

T3ATSAR : 1° (Be), baladi, insignifi- 
cante : bagatelle, insignifiant. Amarre- 

NARI T§AT§ARRENA EDO ADlffONA, ZURETZAT 
ONENA GORDETA, EM ON BADBUTSAZU I si 



Digitized by 



Google 



316 



TSATSARKERI 



TSEME 



ha be is dado lo mas insignificante 6 lo 
mediano para el diezmo, guardando lo 
mejor para vos : si vous avez donni le 
plus insignifiant ou le moyen comme dime, 
en gardant le meilleur pour vous. (An. 
Esku-lib. 417-26.) Utsagaiti, berba t§a- 
tSar batzukaiti : por una nada, por unas 
insigniflcantes palabras : pour un rien, 
pour quelques paroles insignifiantes. (Per. 
Ab. 193-48.) — 2° HB-1, •...), caries, carie. 
Var. de t3ant§ar. TSatsarrak jan deus- 

TAZ MATRAILAGlftlK ERDIAK , NEURB ARDU- 

rarik-ezagaitik, la caries me ha comido 
la mitad de las muelas por mi desidia , 
la carie m'a mange la moitii des molaires 
par ma negligence. 

TSatSarkeri (Be), jugarreta, villania : 
mauvaise farce, polissonnerie. ^Zbtsa- 
tsarkeria dantzut zuoaitik? ^que" villa- 
nia oigo de vos? quelle polissonnerie 
fentends de vous? (Ast. Urt. I, p. xliii- 
8.) 

TSatSarto (B-arb), ruinmente, basse- 
ment. 

TSatSateko (ms- Lond), papirote, cro- 
quignole. 

TSatSero (B-l), tanteador del juego, 
baratero : marqueur, celui qui compte les 
points au jeu. Var. de tSaSkro. (?) 

TSatSi egin (B-t§), pegar, f rapper. 
(Voc. puer.) 

T9ATSO : lo (AN-arak-ond-oy, B, G- 
and-zeg), hombrecillo de poco fuste, 
chisgaravis, frivolo : freluquet, jeune 
homme leger, frivole et sans mirite. — 
2° (G), bbgi-tSat§o (G-al-ber-gai), 
miope, myope. 

TSatSu (G-orm-t), fatuo, lelo, frivolo : 
fat, toqui, frivole. Var. de tSatSo (1°). 

T§ATSUR: lo(B-ar-t§), diente : dent, 
quenotte. (Voc. puer.) — 2° (B-m, R), 
perro : chien, loutou. (Voc. puer.) 

TSAU : lo (G-don) , gorri6n, moineau. 
— 2° (AN, BN-s), puro, limpio : pur, 
propre. — 3° (AN-b), pio del gorri6n, 
pepiement du moineau. 

TSau egin : 1° (Be), ladrar, aboyer ou 
japper. (Voc. puer.) — 2° (AN-b), piar, 
pepier. 

TSaucLi (S), ven, viens. (Voc. puer.) 
Dimin. de tziauri. 

TBaugarri (AN?, ms- Lond), purga, 
purge ou purgation. 

TSauka: 1° (B, All.), ladrido, aboie- 
ment. — 2° (B-i), cierto juego de ninos, 
a correr y alcanzarse unos a otros : chat, 
jeu d' en f ants qui consiste a s y atiraper 
les uns les aulres. 

TSaukin (AN?, Afl. ms), casto : chaste, 
pudigue. 

TSAUL (B-a-d-o), debil : debile, 
faible. 

TSauri ( BN-ald-baig-s ) , ven, venga 
usted : viens, venez. Tsauri kona (BN-s), 
venga usted aca, venez ici. 

TBauxite (BN-baig), tSausUe (BN-s), 
vengan ustedes, venez (pluriel). 

TSautegi, tSautoki (AN), lavadero, 
lavoir. 

TSautondo (AN-arak), aechaduras, 
desperdicios que quedan despues de 
aecnar el trigo 6 limpiar otras sustan- 
cias por el estilo : criblures, residus qui 
restent apres avoir cribie le ble ou net- 
toye d J autres substances semblables. 

TSautSau: 1° (G-don), gorri6n, moi- 
neau. — 2° (G-don), especio de caramillo 
que hacen los muchachos con una bierba 
parecida a la espadafia : nunu (en Vtndit), 



sorte de chalumeau que font les enfants 
avec une plante qui ressemble au glaieul. 

— 3° (G-don), espadafia, glaieul. (Bot) 

— 4© (B-a-g-m-mond-o-tS) , perro : chien, 
toutou. (Voc. puer.) — 5° (AN-b), pio 
del gorri6n, pepiement du moineau. 

TSAUTSl (G-don), jibia, pez marino, 
parecido al calamar : seiche, poisson de 
mer semblable au calmar. 

TSautu: 1° (AN, ..., G), limpiar, pu- 
rificar: nettoyer, purifier. — 2° (G-and- 
t), destrozar, pulverizar, abatir : detruire, 
pulveriser, abattre. — 3° (Gc, ...), ven- 
eer, derrotar : vaincre, meltre en deroute. 

— 4° (G-and), ganarle a uno todo, r£fler 
quelqu'un. 

TSautzaile (AN), lavandera, blanchis- 
seuse. 

TSazkatu (BN-s), calcar, apretar : 
fouler, tasser. 

TSe : 1° (G), menudo : menu, petit. 
Var. de se. Abere eskurakoiak dira 

ABERE T§EA EDO GERIA, ABELGORRIA, ABERE 

zamari edo zamarakoa : los animales man- 
sos son el animal menudo 6 ganado 
lanar, el ganado vacuno, el ganado ace*- 
mila 6 de carga : les animaux doux sont 
le menu betait ou betes a laine, les betes 
a cornes, les betes de somme. ( Izt. Cond. 
167-12.) — 2° (R), indet. de tsetu, consi- 
derar, considerer. TSek, mira (var6n), 
regarde (homme). T§en, mira (mujerj, 
regarde (femme). T§ezu, mire ustea, 
regardez. TSezei zeuriko tSorjek nola 

BZDEIN ERITAN, EZERE EG1TATAN (R, Matth. 

vi -26, ms- Lond), mirad los pajaros del 
cielo c6mo no siembran ni siegan, regar- 
dez les oiseaux du ciel comme Us ne 
skment ni ne recoltent. 

-TSe: lo(c, ...),sufijointensivode pala- 
bras demostrativas; significa « raismo » 
y es variante euf6nica de -§e (4°); se 
emplea detras de consonantes : suffixe 
inlensif de mots demonstratifs, qui signi- 
fie « meme » el est une variante eupho- 
nique de -§b (4°); il s'emploie apres les 
consonnes. OraintSb, abora mismo, a 
present meme. (Per. Ab. 115-8.) Alan- 
t§ek, de aquella misma manera , de cette 
meme facon-la. (Afl. Esku-lib. 26-23.) 
= Es pleonastico, contracci6n de alan- 
tSerik. // est pUonastique et contraction 
de alantserik. EmentSe , aqui mismo, 
ici meme. (Per. Ab. 155-7.) = Se 
oyen palabras en que -tSe se usa des- 
pues de vocal, por influencia de alguna 
consonante y aun sin esta influencia... 
On enlend des mots dans lesquels -tSe 
s'emploie apres une voyelle par ^in- 
fluence de quelque consonne et meme sans 
cette influence: OnetSek (Bc) = onek-|-Se, 
este mismo, celui-cimeme. LazkotSe (B- 
m), de lazko (legezko) -|- se, de la misma 
calidad, de la meme qualite. LbtSb (de 
legez-(- §e, B-l, ...) : como, de la misma 
manera : comme, de la meme facon. = 
Como se dijo al hablar de su originario 
-Se, en algunos dialectos se antepone 
aun a los suGjos casuales de nombres 
locales. Comme on Va dit en parlant de 
son original -§e, dans quelques dialectes 
il precede meme les suffixes casuels des 
noms de lieux. HortSbko ( BN , S ) , kor- 
tSeko (BN-s, R), de ahi mismo, de Ik 
meme. — 2° (B, G), sutijo diminutivo, 
Var. de -se (2°) : suffixe diminutif, Var. 
de -§e (2o). Lbntseago, poco antes, lit. : 
poco mas antes : peu auparavant, lit.: 
un peu plus avant. (Ur. Ex. xn-39.) = 



No he podido comprobar si la palabra non- 
t§e, « d6nde mismo » (Har. Luc. xv-34), 
tiene 6 ha tenido arraigo en el pueblo. 
Je n'ai pu verifier si le mot nontSe , « ou 
m£me » (Har. Luc. xv-34), prend ou a 
pris racine dans le peuple. 

TBeatu (G), desmenuzar, emietter. 
Adriluen arteko mortbroa tSbatzen dute 
barrenen sartzeko, desmenuzan el mor- 
tero que esta entre ladrillos para poder 
entrar dentro : elles emieltent le mo r tier 
qui se trouve entre les briques, a fin de 
pouvoir penetrer dans VinUrieur. (DM. 
bas. 31-14.) 

tSEBERA (G-zumay), esquina de la 
red , por donde escapan a veces los pe- 
ces : coin du filet, par ou quelquefois les 
poissons s'echappent. 

TSedatu (AN, ms-Lond), limitar, 
limiter. 

TBegosi (AN?, G?), digerir, digerer. 

ASKOZ OBETO TSEGOSTEN DU , BATEZ ERE 

gatz-pi3ka bat ematen bazayo : lo digiere 
mucho mejor , sobre todo si se le da un 
poco de sal: il la digere beaucoupmieux, 
si on y ajoute surtout un peu de sel. 
(Dial. bas. 69-1.) 

TSEIA (B-m, arc?), palabra con que 
se llama 6 se llamaba a las mujeres, mot 
avec lequel on appelle ou on appelait les 
femmes. 

TSek (R), mira (hombre), regarde 
(homme). = Imperativo de segunda per- 
sona de tsetu 6 de su indeterminado 
t§e. Imperatif de deuxieme personne de 
tsetu ou de son indetermine tSe. Alta, 
tSbk, ezbaiaz jiten (Siten) (R-bid) : | eh ! 
mira , si no vienes : eh ! regarde, s'il ne 
vient pas. 

-TSek (S), Var. de -t§e (2°). Bai, nik 
ere bai, hortsek i si, tambten yo (tengo), 
he ahi, lit. : ahi mismo : oui, moi aussi, 
voilA; lit. : la meme. (Ziber. 113-3.) 

TSekor (G, ...), novillo, veau. Eta len- 

BIZIKO ABEREA ZAN LEOEAREN IDURIKOA, 
ETA BIGARREN ABEREA tSeKORRAREN IDURI- 
KOA (G, Apoc. iv-7) : y el primer animal 
semejante a un le6n , y el segundo ani- 
mal semejante a un becerro : le premier 
animal semblable a un lion, le second a 
un veau. 

TSEIiAIRU (R-uzt), armario abierto 
en un muro 6 en un rinc6n, placard pra- 
tique dans un mur ou dans un coin. 

T3ELBA (B, G), un pez, vulg. urta, 
un poisson. 

TSELDOR (B-ang), orzuelo, orgelel. 
Eztakit zer daben gure neskatoak : bbti 

DAGO tSeLDORREZ BETERIK I BEGI BATEN 
ONDO OSATU BARIK , BESTEAN URTBITBN DO- 

tso : no s^ lo que tiene nuestra mucha- 
chita : siempre esta llena de orzuelos; 
sin que se le cure bien en un ojo, le sale 
en el otro : je ne sais ce qu'a notre fil- 
lelle : elle est ioujours pleine d'orgelets ; 
a peine un ceil est-il gueri, quHl lui en 
sort a Vautre. 

TSEME ( R-uzt), jeme, distancia que 
hay desde la extremidad del dedo pul- 

§ar a la del dedo indice, separado el uno 
el otro todo lo posible : demi-empan, 
distance qu'il y a entre Vextremite du 
pouce et celle de Vindex ecartes le plus 
possible Vun de Vautre. = Aunque la 
Academia espaflola cree que viene del 
lat. spithama, gr. <nciOa^, es mucho 
mas probable que sea diminutivo de 
nuestro zehe me, « palmo delgado. » Bien 
que VAcademie espagnole pritende que 



Digitized by 



Google 



TSEMEKO — TSERRIZAI 



317 



le mot jeme vient du lat. spithama, gr. 
<rTn6a{iY|, il est beaucoup plus probable 
qu'il est un diminutif de notre zehb me, 
« petit empan. » 

TSEMEKO (R), esfuerzos para levan- 
tar una carga, efforts pour sou lever une 
charge. 

TSEMENENTSA (B-ofi), alondra, 
alouette. 

TSen (R), mira, td (hembra) : regarde, 
toi (femme). = Imperative) de tSbtu. Im- 
piralif de tSbtu. 

• -TSen (G), Var. de-TSE (2°). EmentSen 
batiatua naiz, soy bautizado aqui mismo, 
je suis baptist ici mime. = Palabras que 
en el baptisterio de Azpeitia ponen en 
boca de san Ignacio de Loyola. Paroles 
que, dans le baptistere d* Azpeitia, on 
prite a saint Ignace de Loyola. 

TSENDOR (B-berg?), carga de lefia, 
charge de bois. Dimin. de zendor. Keb 

BELTZ-MORDO BATEK IRTETEN ZUAN , ... 
S Eft ALE ZAN T§ENDORREN BAT ZEGOALA EGOS- 
TEN : salia una negra columna de humo, ... 
era sefial de que estaban cociendo alguna 
carga de lefia : il sort ait une noire 
colonne de fumie, ... c'e'tail le signal qu'ils 
faisaient br tiler quelque charge de bois. 
(Pach. 29-6.) 

TSen-plen (B-i), completamentelleno : 
bondi, comble. (?) 

TSENTSAIRU (R), cuenda, hilo con 
que se sostiene la madeja : sentene , fit 
avec lequel on attache Vicheveau. 

TSEPEL : 1° (B-ang-elos-ofi, G), pusi- 
lanime, pusillanime. Andra tSepelen 
etSean goizbko salda arratsean (B-ang), 
en casa de mujer pusilanime el caldo de 
la mafiana a la noche, dans la maison de 
la femme pusillanime le pot -au- feu est 
mis du matin au soir. — 2© (G-don-orm), 
insulso, insipide. — 3° (G-orm), cobarde, 
liche. — 4° (AN-lez), cas tafia huera,c/i£- 
taigne vide. 

TSepeldu : lo (B-ang-elos-ofi, G), 
hacerse pusilanime, devenir pusillanime. 

— 2° (G-don), hacerse insulso, devenir 
insipide. — 3© (G-orm), hacerse cobarde, 
devenir l&che. 

TSepeleta (B-gatz) , mariposa , papil- 
lon. 

TSEPET9 (AN-lez, B-bere-1-m-mond, 
G-etS, ..,), reyezuelo, pajarillo : roitelet, 
petit oiseau, « troglodytes parvulus. » 

TSepetS ala pe§ka (B-m), un juego 
de nifios, a la gallina ciega : un jeu d'en- 
fanls, a colin-maillard. 

TSERA : 1° (Be, ...), acogida, aga- 
sajo : accueil, bienvenue. TSera ona 
egingo deutsue beti an, eurak dira ajla- 
koSb ortz-argiak eta (B, ...) : alii le dis- 
pensaran a usted siempre buena aco- 
gida , pues ellos son asi simpaticos : la 
on vous fera toujours bon accueil, its sont 
si sympathiques. — 2° (B-tS), ingenio, 
esprit. TSera onbko gizona da esku- 

ARTBAN DARAB1LEN ARAZORAKO , para la 

faena que trae entre manos es hombre 
de buen ingenio, pour le travail qu'il 
a entre les mains e'est un homme d' esprit. 

— 3© (B-a-d-l-mu?-o), carifio, ten- 
dresse. 

TSeratsu (B-a-d-l-mu?-o), carifioso : 
cordial, accueillant. ItSusia dala, gizon 

tSeRATSUAGORIK BZTAKIT BBSTB BAT AURKITU 

leikean : siendo feo como es, no st? si se 
puede encontrar hombre mas carifioso : 
laid comme il est, je ne sais si on peut 
trouver un homme plus accueillant. 



TSERBA (B-b), pez marino parecido 
al mero , poisson de mer ressemblant au 
merlot. 

TSERBEL: lo (AN-oy, G-ber), ale- 
grillo , ni borracho ni ayuno : aai, tm4- 
ch4, qui a une ttgere pointe cfe vin. — 
2° (B-t§), pelele, persona insustancial : 
simple, per sonne de peu d' esprit. — 
3« (B-i J, soplador con que se quita el 
cascabillo al grano de trigo en la era ; es 
rama de abedul por lo regular : ventila- 
teur au moyen duquel on enleve la bale 
du bit dans Vaire; ordinairement e'est 
une branche de bouleau. 

TSERDEN (B-ofl),pampano, pampre. 

TSERETA (AN-lez, G-etS), adral, 
cada uno de los tejidos de varillas que 
se ponen en el carro para que no se 
caiga lo que va en el : ridelle, chacun des 
cdtts de la charrette que Von met a fin 
d'empicher la charge de tomber. 

TSerkatu(BN, R, S), buscar : chercher, 
rechercher. (D. fr.) 

T5ERKO (AN-ond), red que se usa 
en la pesca de la anchoa, vulg. cerco : 
traille ou seine, filet dont on se sert pour 
la piche a Vanchois. (?) 

TSerlo (AN, ms-Lond), grefias, pelos 
que caen sobre la frente, cheveux qui 
retombent sur le front. Var. de Serlo. 

TSermen : 1° (G-azk-azp-bid-zeg), 
pera, en general : poire, en giniral. — 
2o (AN, BN-s, G-et§-ori), peru^tano, 
cierta pera pequefia y dulce : poirillon, 
petite poire douce. — 3° (B-ofi, F. Seg.), 
ingerto, greffe. 

TSermendu : lo (G-gab), podar la vid, 
tailler la vigne. — 2° ingertar, greffer. 
(F. Seg.) 

TSerna (B, G), Var. de tSerba. 

TSerpa (B-pl-urd), garra : griffe, serre. 
Var. de erpa, erpe. 

TSerpa egin (B-pl-urd), arafiar, tgra- 
tigner. 

TSerpaka (B-pl-urd) , araflando, 4gra- 
tignant. Gizonak ukubilea leoez, guk, 
ainbeste indarrik eztaukagu-ta, t§er- 

PAKA EGITEN DOGU '. asl COIDO loS hom- 

bres se dan de pufietazos, nosotras , como 
que no tenemos tantas fuerzas, lucha- 
mos a arafiazos : de mime que les hommes 
se donnent des coups de poing, nous, 
comme nous n'avons pas lant de force, 
nous nous battons a coups d'ongles. 

TBerpi (B-mu), almaciga, vivero de 
plantas tiernas : semis, pipiniere dejeunes 
plantes. Var. de tSirpi. (D.esp.c/urpia?.) 

AMOTOKO MISlftOETAN NEU BERE AN N1NTZAN 
DA tSerpia BAlSO ZARRATUAGO EGOAN ELI- 

zan jbntea, en las misiones de Amoroto 
tambien yo ^staba alii y la gente estaba 
en la iglesia mas apretada que la alma- 
ciga : j'y Mais tgalement dans les mis- 
sions d f Amoroto, et le monde dans V4glise 
6lait plus serrt qu*un semis. 
TSerpol (G), s^rpol, serpolet.( Bot.)(??) 
TSerpolari (G ?), vendedor ambu- 
lante ? : colporteur, vendeur ambulant ?. 

AUKERAKOA INTZAKE, SEME, ERRIR1K ERRI 
TSERPOLARI B1ZIMODUA ATERATZEKO I SeHaS 

tu, hijo, a prop6sito para sacar la vida 
de pueblo en pueblo como vendedor 
ambulante: tu serais, fits, comme il faut 
pour gagner ta vie de village en village 
comme colporteur. (Pach. 4-23.) 

TSERRA: lo (BN-s, R-bid), harapos, 
haillons. — 2° (BN-s, R-uzt), copo de 
lino, quenouilUe de Un. — 3° (BN-s), 
padrastro de los dedos, envie des doigts. 



TIerraga (Sc), hurgon, vara larga 
para remover la fcrasa del horno : four- 
gon, tongue perche avec laquelle on 
remue la braise du four. 

TSerrama (G) , cerda con crias , truie 
suitfe. 

TSerrano (B-m?), aguila, aigle. Var. 

de ARRANO. 

TSERREN: 1° (B-d-mond-otS-tS-ub, 
G-iz), diablo, diable. TSbrren bolan 
dabil (B-d-otS-ub) : el diablo juega a 
bolos, se dice cuando truena : le diable 
joue aux quilles , se dit quand il tonne. 

— 2° (B, G), malvado, traidor: michant, 
trattre. Bbti oi da etSe bakoitzean tSe- 
rrbn bat, siempre suele haber en cada 
casa algun malvado, il y a toujours dans 
chaque maison un me'ehant. (Pach. 58-7.) 

— 3o (B-m, G, L-ain), arado de tres 
piias, en algunos puntos lo es de cuatro : 
charrue a trois pointes, dans quelques 
endroits elle en a quatre. 

TSerren-burduntzi ( B-otS ), libelula , 
insecto verde ; lit. : asador del diablo : 
libellule, bel insecte vert; lit. : broche du 
diable. 

TSERRENDA (BN-s, R): lo franja 
de terreno en que se ha segado 6 ejecu- 
tado otro trabajo, bande de lerre que 
Von a fauchie ou sur laquelle on a exe'eute' 
un autre travail. — 2° veta de una mina, 
cantera : veine ou filon d'une mine, d'une 
carrie re. 

TSerrestari (?), reptil, reptile. 

TSerri (AN, BN, G, L, S), cerdo, 
cochino : pore, cochon. Var. de Serri, 
dimin. de zerri. = Hoy se usa como si 
no fuera diminutivo. Est usiU aujour- 
d'hui comme s'il n'Hait pas un diminu- 
tif. TSerri goseak ezkurra amets (Gc), 
el cerdo hambriendo suefia en bellotas , 
le pore affame" r4ve de glands. Muturra 
tSerriarena bezelakoa du (G, DiAl. bas. 
19-8), el hocico lo tiene parecido al del 
cochino, la bouche ressemble au groin du 
cochon. 

TSerri-arbi (AN-lez) , remolacha, bet- 
terave. 

TSerriaska (G-and), harpia, mujer 
mala : harpie, mauvaise femme. 

TSerri erne (G), cerda, truie. TSerri 

EME ONAK EZTITU IZAN BEAR AMABI TITI BAI- 

zik : la buena cerda no ha de tener sino 
doce pezones, la bonne truie ne doit pas 
avoir plus de douze mam el les. (DiAl. bas. 
96-12.) 

TSerri - estegi , pocilga , porcherie. 
(Araq.) 

TSerri-gerezl (AN-b, G-and, L-ain), 
tSerri-ginga (G-ern), cerezo silvestre : 
merisier, cerisier sauvage. (Bot.) 

TSenikaSal ( R ) , corteza de tocino : 
couenne , peau du lard. 

TSerrimen : 1° (G-ord), pera, en gene- 
ral : poire, en gdniral. Var. de tSermen 
(1°). — 2° ( AN-arak), peru^tano, poiril- 
lon. 

TSerrlnko (BN-s, R), gorrino, cerdito : 
goret t petit cochon. 

TSerritalde (G),piara de cerdos, trou- 
peau de pores. 

TSenitegi ( AN , G ) , pocilga , por- 
cherie. 

TSeni-tSino ( BN-s, R), cierta varie- 
dad de cerdos, de patas, pezcuezo y 
cuerpo cortos : certaine espece de pores , 
a pattes , cou et corps courts. 

TSenizai (AN, G), porquero-: porcher, 
gardeur de pores. 



Digitized by 



Google 



318 



TSERRI-ZANGO — TSIGORTU 



TSerri-zango (L), cierta forma de 
poda , formando una V ; lit. : pata de 
cerdo : cerlaine forme de taille en fenie, 
qui affecte la forme d'un V; lit. : patte de 
cochon. 

TSerroin ( R-bid ) , copo de lino , que- 
nouilUe de lin. 

TSertaka : 1° (Gc, ...), drbol bravio, 
arbre sauvage. — 2° (G), ramas 6 arbus- 
tos silvestres de que se hacen los ces- 
tos y aros para barriles, branches ou 
arbustes sauvages avec lesquels on fait les 
panitrs pL les cercles de barriques. — 3° (G- 
gab, ...), especie de cereza pequefia y sil- 
vestre : merise, espece de petite cerise sau- 
vage. — 4° (G), en general es arbol bravio, 
no podado : ce mot indique en gintral 
un arbre sauvage, non taille'. 

TSertakabe : 1° (AN-goiz), variedad 
de castafia bravia , variGM de ch&taigne 
sauvage. — 2° (AN), cereza pequefta y 
silvestre : merise, petite cerise sauvage. 
Var. de tSertaka (3°). 

TSertakera (G), tSertaketa (Gc, ...), 
ingerto, greffe. Uste det, bada, ezen 
URTE GIT§I barru zabalduko dala Gipuz- 

KOAKO ERRI GUZTIETARA SAGAR -MUETA Plff , 
GOZO, IRAUNKOR OEN T§ERTAKERA '. CreO , 

pues,quedentrode pocos aftos se exten- 
dera a todos los pueblos de Guipuzkoa 
el ingerto de estas manzanas finas, dul- 
ces, duraderas : or je crois que dans peu 
d'anntes la greffe de ces pommes fines, 
douces et de bonne conservation, s'Hendra 
a toutes les populations de Guipuscoa. 
(Izt. Cond. 145-12.) 

TSertatu: 1° (AN,Gc), ingertar, gref- 
fer. — 2° (AN-lez, ..., Gc, ...), vacunar, 
vacciner. (?) 

TSerketS : 1° (AN), tizoncillo, tiz6n, 
enfermedad de plantas : rouille, charbon, 
cerlaine maladie des plantes. (Bot.) — 
2° (AN, Lacoiz.), para si to de plantas, en 
general : parasite des plantes, en gind- 
ral. 

TSERTO (AN-b, Gc) : 1° ingerto, 
greffe. — 2° vacuna, vaccin. (?) 

TSerto-gorri (AN?, Lacoiz., G?), cas- 
tafia colorada, agradable, de envoltura 
delgada : chntaigne colorde, savoureuse, 
dont Uendoplevre est tres mince. 

TSestailu (S), gusto, gout. Bihotzean 

ZUNBAIT ORDUZ SENDITZEN DUZ(JN GOZOA ETA 
BZT1TARZUNA , PRESENTEKO GRAZIAREN OBRA 
DUZU ETA AITZINETIKO ZELCkO PLAZEREN 

tSestaiIubat : el sabor y la dulzura que 
a veces sentis en el coraz6n es un efecto 
de la gracia actual y un anticipado gusto 
de las delicias del cielo : cette bonne et 
lendre affection que vous ressentez de 
temps a autre est un effet de la presence 
de ma gr&ce, et comme un avant-gout des 
d6lices de voire cileste patrie. ( Imit. 
155-9.) 

TBestailuka (Sc), comer poco a poco, 
manger petit A petit. 

TSestatu (BN-s, R), tSestatit (S), 
probar, gustar algo : gouter, dtguster 
quelque chose. (D. v. fr. taster 9 ..) 

TSeste (S), probar, gustar 6 paladear 
algo : gotiter, dfyuster ou siroter quelque 
chose. Eman zeyuen edatera ardu urdal- 

MINAREKI NAUASIR1K ETA TSESTE ZIANEAN 
ETZIAN EDAN NAHI UKHEN (S, Matth. XXVII- 

34) : y le dieron a beber vino mezclado 
con hiel, y habi^ndolo probado, no lo 
auiso beber : et Us lui donnerent a boire 
du vin me'16 de fiel; et lorsqu'il en eul 
gouU, il n J en voulut pas boire. 



TSestu (R), tSestu (S), buen sentido, 
bon sens. (?) 

-TSet (L), Var. de -t§e (2°). HantSet 
aurkiiitu dudan praidea, el fraile que he 
encontrado alii mismo, le frere que j'ai 
trouve" la mime. (Joan. Saind. 1-63-24.) 

TSetse (B-mond), nifio : enfant, bibi. 
(Voc. puer.) 

TSetSu(B-l), medio cuartillo, quart 
de litre. T§et§u bat ekarteko esanda, 
I tSikerdi etSakak ba ? Beste erdia bi- 

DEAN EDO ALAKOSEA BARRUNA DAU... ! 

diciendole que traiga medio cuartillo, 
£pues no trae un chiquito? Si no ha 
echado al coleto la otra mitad... : en lui 
disant d l apporter un quart de litre, n'en 
apporte-t-il pas un demi-verre? (je me 
demande) s'il n'a pas bu V autre moitii 
au goulot. 

Tgetu : 1° (G, Itur.), moler, pulveri- 
zar, desmenuzar : moudre, pulveriser, 
imieller. Var. de §etu, dimin. de zbtu. 
— 2° (R), mirar, regarder. 

TSeuli (B-o), tabano, mosca temible 
para el ganado vacuno : taon, mouche 
terrible pour les bites a cornes. Var. de 

1TEULI. 

TSezu (R), mire usted, regardez. 
Imperat. de tse, tSetu, mirar, regarder. 
= En la ribera de Nabarra se oye la 
exclamaci6n americana jche! ^Habran 
los Roncaleses tornado esta exclamaci6n 
para hacer de ella un verbo ? Sur le pla- 
teau de Navarre on entend Vexclamation 
amiricaine che ! Les Roncalais se seraient- 
ils emparis de cette exclamation pour en 
faire un verbe? 

TSl (AN-b, B-deust-m-mond), asar, 
rdtir. (Voc. puer.) 

TSia : 1° (B-elg), punta 6 cola que 
arrastra , loque ou queue qui traine. — 
2° (G-t), bruma, brume. 

TSiarrotSa ( AN , G-ets), hierba que 
crece junto al mar; es buena para los 
cerdos : herbe qui pousse sur le bord 
de la mer, et qui est bonne pour les 
cochons. 

T3IBA (AN, G-don), peonza, trompo : 
sabot, tou pie. 

TSlBI : 1° (B-roafi), vivo, nervioso : 
vify nerveux. — 2° (AN-ond, B-l), jibia, 
pez marino parecido al calamar : seiche, 
poisson de mer semblable au calmar. (??) 
= Algunos (B-m, ...) 11a man asi al mismo 
calamar. Quelques-uns (B-m,...) donnent 
ce nom au calmar lui-m£me. 

TSibia (B-b), jibia, seiche. Var. de 
tSibi (2°). ^Onetarako ezarri dotsarea? 
^TSibia batgaitik gaba galdu eta pozbz 
ezer ez apaldu ? £ para esto he echado la 
red ? i Por una jibia he perdido la noche 
y de puro gozo he dejado de cenar? 
c'est pour cela que j'ai jett le filet? Pour 
une seiche j'ai perdu ma nuit, et par pur 

fUaisir je nai pas soupe"? (Ur. Cane. has. 
11-78-16.) 

TSihiazur (B-l, ...), jibi6n, pieza caliza 
de la jibia : s4pion, os interne de la 
seche. TSibiazurra baiSo zuriago eukan 
arpegia, tenia la cara m&s blanca que el 
hueso de la jibia, il avait la figure plus 
blanche que I'os de la seche. = Esta 
palabra seusa tanto como edur, « nieve, » 
como punto de comparaci6n hablando de 
blancura. Ce mot semploie aulant que 
edur, « neige, » comme point de compa- 
rison lorsqu'il s'agit de blancheur. 

TSlBILIZTAI (B-ofl-ub), chorlito, 
ave del genero de las zancudas : plu- 



vier ou courlis, oiseau de Vordre des 
e'ehassiers 

TSibi -pota (G-ori), tSibi-potSo 
(Cane, bas.), Var. de tSibi (2°). 

TSlBISTA (G-us-zeg), tSibistilo (G- 
and), tSibistin (B-m), tSibistun (B-a), 
lazada, nceud. Molorrika ederrak bbrbn 
kirtenbtan zbukazkitbk biak asko tSibis- 
tetan, los dos (vasos) tienen hermosos 
acantos en sus asas en numerosas laza- 
das, tous deux (les deux cases) portent & 
leurs anses de belles feu il les d'acanthe 
entrelactes. (Cane. bas. IIM58-12.) 

T3IBISTURU (G), jeringa, seringue. 

T3IBITA : 1° (B,...), vara larga y 
flexible, gaule tongue et flexible. — 
2° (B-i-m-oft, G-us), mayal, palo menor 
del trillo con que se desgrana a golpes 
el trigo : balte, petit b&ton du fliau avec 
lequel on bat le bU. — 3° (B-el), lazada, 
noiud. 

TSibita-esku (B-i-m), mango del 
mayal, manche du fl&au. 

TSibiteketa (B-a-d), trillo del trigo en 
las eras , battage du btt dans les aires. 
TSibiteketan zbin gbiago darogoie (B-a) : 
estan golpeando el trigo en las eras con 
el mayal, a cual mas : Us battent le bU 
dans les aires avec le fl4au , a qui mieux 
mieux. 

ToIBIZ (B, ms -Zar), envidioso, en- 
vieux. 

TSibizkeri : 1° (B-a-o), ansia grande, 
envidia : grand de'sir, envie. — 2° (B-a- 
o-t§), gula, deseo de golosinas : gour- 
mand ise, disir de friandises. 

T§IBLI (G-t), estoque : esfoc, canne 
a 6pe°e. 

T§IBO(B-m), corzuelo, espigas de 
trigo intactas despues de la trilla, 4pis 
de btt resits intacts apres le battage. 

TSlDAR (B-eib-el-ofl-ub), aleli ama- 
rillo, cierta hierba cuyos granos se pare- 
cen a la simiente de nabo ; es buena 
para el ganado ; brota en los trigales : 
ravenelle, russe (pop.), certaine plante 
dont les graines ressemblent a la semence 
de navet ; elle est bonne pour le bHail et 
pousse dans les champs de bU. 

T§IEL (B-l), majadero, niai's. Eugaz 
joat, arpbgi-andi, lotsa-baga, mazkara, 
tSiel orregaz : contigo ha bio (lit. : me 
las he)> carota, desvergonzado , cinico, 
majadero : e'est a toi que je parte (lit. : 
j'en ai), fripon, khonte, cynique, niais. 
(Ibaiz. I-30-2» col.) 

TSlGO (G-zeg), cierto pajaro, certain 
oiseau. 

TSigoitu (G?), digerir, digirer. Eman 

BEAR ZAYO MAIZ ETA BAKOITZEAN GUT Si ; 
BESTELA IGUITZEN DA ETA BZTU ONGI tSiGOI- 

tzen : se le ha de dar de comer a me- 
nudo y poco cada vez ; de lo contrario 
se harta y no digiere bien : i7 faut lui 
donner souvent a manger etpeu a lafois; 
autrement il se rassasie et ne digere pas 
bien. (DM. bas. 47-8.) 

TSlGOL (B, G, All.), (castafia) pilonga, 
(chitaigne) seche. GaztaiSa tSigola, 
gaztai5)a tSigoldua (G, ms-Zar), castafia 
huera, chAtaigne vide. 

TSlGOR : 1° (BN-s), castafia huera, 
chitaigne vide. — 2° (B-ofi?, G-urr?, F. 
Seg.), tostada, bufiuelo, beignet. — 
3° (AN, G), seco, yerto : sec, flHri. 

T§IGORTA ( G - don ) , zuro , mazorca 
desgranada de maiz , tpi igrent de mals. 

TSigortu (Gc), tostar, secar : griller, 
stcher. 



Digitized by 



Google 



TSIGURE — TSIKITU 



319 



TBigur* (G-ori), yunque, enclume. 
(??) 

TSlGURI f B-mafl), diente de le6o, 
dent-de-lion. (Bot.) 

TBikadera (B-l), pala convexa en su 
centro , que se usa para achicar el agua 
en las lanchas, vulg. chicadera : 6cope, 
pelle convexe dont on se sert pour 6puiser 
Veau des barques. (?) Var. de tSuka- 
dera. 

Tfiikaleku (G-zumay), huecos de la 
lancha, de donde se quita el agua : cavi- 
tts de la barque, d'ou on enleve Veau. 

TSlKANA (AN-ond), trampa, amafio : 
fourberie, ruse. TSikana aundia dik, tiene 
mucha trampa, il possede beaucoup de 
fourberie. (D. fr. chicane*!.) 

TBikanero ( AN - ond ) , tramposo , 
astuto : fourbe, ruse*. (D. fr. chicanierl.) 

TSlKAR (Be, G-bid-ori-t), pequeflo, 
diminuto : petit, menu. Urkatuko lit li- 
kes ASKOK EUREN BURUAK, PORUKO LEOERIK 

tSikarrbna galdu eztbdin : muchos se 
ahorcarian , a fin de que no se infrinja la 
menor ley del fuero : beaucoup se pen- 
draient, pour qu f on n'enfreignit point la 
moindre loi du fuero. {Per. Ab. 219-25.) 
Bbatz tSikar (G-bid-ori-t), atSikar (B- 
1,...), dedo mefiique, doigt auriculaire. 

EZTAGO ANDI-TSIKARREAN ARIMEA EUK1TEA, 

no consiste el tener alma en que sea 
grande 6 pequeflo (el feto), il ne consiste 
pas dans ce quHl soit grand ou petit ( le 
fcetus) pour avoir une &me. (Mog. Baser. 
21-10.) 

TSikarretan (B, ...), en la infancia, 
dans Venfance. Enbukb osoz esango bus- 

KERAZ KREDOA, TA DAKIDANA BERB ERDI- 
BRDERA TA ERDI-EUSKERA '. ALAN BRAKUTSI 

kustkn tSikarretan : yo no diria por 
entero en vascuence el Credo, y aun lo 
que s^ (lo digo) medio en vascuence y 
medio en castellano : asi me lo ensefla- 
ron en la infancia : je ne dirais pas en 
enlier le Credo en basque, et encore ce 
que je sais (je le dis) 0101114 en basque et 
moitii en espagnol ; e'est ainsi qu'on me 
Va appris dans mon enfance. (Per. Ab. 
162-11.) 

TBikatu (G-al), enjugar, essuyer. Var. 
de tSukatu. 

TBlkerdi (B, G), medio chiquito, equi- 
valente a un octavo de litro, mesure 4qui- 
valant a un huitieme de litre. 

TBiketa ( G - and ) , trozos de lefla del- 
gada como de un pie de largo ; se hace 
carb6n con ellos : morceaux de menu bois 
d'un pied de long, dont on fait du char- . 
bon. 

TSiketzaile (B?), oficial de ferrerias 
pequeflas, ouvrier de petites forges. 

TSlKI : 1° (AN, B, BN, G), pequeflo, 
petit. — 2° (R-bid), poco, peu. Orrek ar 

BEZA LB1NIK ETA GERO TSlKI EMON BEZTAD '. 

tome usted primero , y luego deme poco 
a mi : prenez d f abord , et ensuite donnez- 
m'en un peu. — 3° (G), medio cuartillo 
6 cuarto de litro : verre, quatrieme par- 
tie d'un litre. Otordu bakotSean tSikj 

BAT ARDO BEAR LUKE GIZONAK ( AN - D ) , el 

hombre debiera tener en cada comida un 
vaso (de vino), V homme devrait avoir a 
chaque repas un verre (devin). — 4° (AN- 
b), caber, contenir. Contr. de atSiki. 

GlZON ORl GOSETUA BIDEZAN ONGI : BERAK 
BAKARRIK JAN DITU TALOMANTENUAK T§|- 

kiala talo ( AN - b ) : esc hombre debia 
estar muy bambriento, pues 61 solo ba 
comido cuantos talos caben en la pieza 



circular : cet homme devait itre tres 
a/fame", car il a mange' a lui seul toutes 
les gaieties qui itaient sur le plateau. 

TBiki-andi (G-and), regordete, rechon- 
cho : rondelet, courtaud. 

TSikiendu (ms-Zar), anifiarse, tomber 
en enfance. 

TSikierdi (AN-b, Gc), un octavo de 
litro, un huitieme de litre. Var. de tSi- 
kerdi. 

TSlkika (AN-b, R-uzt), al por menor 
(vender), au d6La.il (vendre). 

TSikilatu(G),tSikilau (G-zeg), capar, 
chdtrer ou castrer. Var. de tSikiratu. 

TBikili-xnako (B-ibarra), jamugas, 
lenos curvos que se ponen en el lomo 
del burro, para atar en ellos alguna 
carga : sorte de crochets que Von assu- 
jeltit sur le dos des dnes, pour y sus- 
pend re quelque charge. 

TSlKILON (R), hombre de un testi- 
culo : monorchide, homme qui n'a qu'un 
testicule. 

TSikin : 1° (B-ar-1-mu-ofi-tS, R-uzt), 
pequeflo, petit. Var. de tsiki (1°). Aba- 

DEAREN LAPIKOA TSlKINA BAlSA GOZOA , el 

puchero del sacerdote (es) pequeflo pero 
sabroso : le pot-au-feu du prHre {est) petit, 
mais savoureux. (Per. Ab. 122- 15.) = 
TSikiRa, « la pequefla, » se usa en B-b- 
mu para llamar a una joven , en B-ar-ofl 
y t§ se llama con esta palabra a los cer- 
dos. TSikina, « la petite, » s'emploie en 
B-b-mu pour appeler une jeune fille; en. 
B-ar-ofl-tS, on se sert de ce mot pour 
appeler les pores. Liburu andi asko bal- 

TZITU BEARKO LITZATEZ TSIKIN ONEN LBKUAN, 

muchos grandes libros habria que enne- 
grecer en lugar de este pequeflo, il serait 
ntcessaire de noircir beaucoup de grands 
livres au lieu de ce petit. (Baser, p. iv-8.) 
— 2° miche , bolo pequeflo que se coloca 
fuera de las filas que forman las demas , 
petite quille que Von place en dehors des 
rangies que forment les autres. 
TSikindu (B), desmenuzar, imietter. 

GaTZAMAILeAK TSlKINDU EDO JO BEAR DAU 
AGOB GUZTIETARAKO MBA MAlLUKA T§IKAR 

bategaz, el cocinero tiene que desme- 
nuzar 6 golpear con un pequeflo martillo 
el mineral para todas las goas, le cui- 
seur doit imielter ou frappcr avec un 
petit marteau le miner ai pour toutes les 
gueuses. (Per. Ab. 128-6.) 

TSikiratu : 1° (AN, G), castrar, ch&- 
trer. Badirade tSikiratuak ayek berak 
tSikiratu ziranak zeruetako erreinua- 
gatik (Ur. Matth. xix-12); badire tSiki- 
ratuak BEREN BURUAK EGIN D1TUZTBNAK 
ZERUETAKO ERREINUAIN AMODIOAGATIK (AN, 

Matth. xix-12) : hay castrados que a si 
mismos se castraron, por amor del reino 
de los cielos : il y en a qui se sont faits 
eunuques eux-mimes, a cause du royaume 
des cieux. — 2° (G), eunuco, eunuque. 
Eta esan zion erregeak Asfenez tSikira- 
tubn agintariari : y dijo el rey a Asfe- 
nez, prefecto de los eunucos : et le roi 
dit t\ Asphenez, chef des eunuques. (Ur. 
Dan. i-3.) 

TSikiratsaile : 1° (AN, G), capador, 
chitreur. — 2° (G-don), escarabajo, un 
insecto : scarabte, un insecte. 

TSlKIRO (AN, G), carnero castrado, 
b4lier chdtrt. = Seguramente esta voz 
expresaria mejor que la voz tsikiratu la 
idea de « eunuco ». En su origen habra 
sido diminutivo de zikiro. Ce mot expri- 
merait beaucoup mieux que tSikiratu 



V\de*e d'v. eunuque ». A Vorigine il a dH 
Stre un diminutif de zikiro. 

TSikiroki (AN, Araq.), came de car- 
nero, viande de moulon. 

TSikirotu (AN?), castrar, chilrer. 

TBikirrin (BN-s), pequeflin, tres 
petit. 

TBikirritori ( BN- s , R ) , chiquilleria , 
banda de niflos en una casa : marmaille, 
troupe de pet Us en f ants dans une mai- 
son. 

TSikita (B-o), Var. de tSiketa. 

TSikitan (Be, G), en la infancia, dans 
Venfance. £ Nos aztu jatzuz tSikitan gu- 

RASO BDO BSKOLA-MAISUAK IRAKATSI EUTSU- 
ZAN ESKARI ElBIZEAK ABTUTA DAUKAZANAK ? 

^cuando se le han olvidado a usted las 
oraciones que los padres 6 los maestros 
le enseflaron en la infancia y la Iglesia 
las tiene recibidas? comment avez-vous 
oubltt les prieres que les parents ou les 
maitres d'icolevous apprirent dans Ven- 
fance el que VEglise a recues ? (Per. Ab. 
57-18.) 

TSikitandik (G-don-ori-t) , tSikitatik 
(Be, G), desde la infancia, des Venfance. 
Oba izango da, zbuk nai bozu, tSiki- tSi- 
kitatik astea : sera mejor„ si asi lo 
3uiere usted, empezar (a referir sucesos) 
esde la mas tierna infancia : ce sera 
mieux, si vous le voulez bien, de commen- 
cer (A raconter les 4v4nements) A partir de 
la plus tendre enfance. (Euskalz. 1-156- 
29.) Tsiki ta andi (Be) : indistintamente, 
pequeflos y grandes : indistinctement , 
petils et grands. = La palabra tSiki repe- 
tida se usa mucho en B y G para llamar al 
cerdo. Le mot tSiki r&pe'te' est usiti beau- 
coup, en B et G, pour appeler le pore. 

TSikiteri (AN, B, G), grupo de cosas 
pequeflas, groupe de menues choses. 

TBikitero (AN-b), castrador, chdtreur. 
Var. de Sikitero. 

TBiki-tSiki (B, G), llamamiento al 
cerdo , appel du pore. 

TSikitSo (G, Araq.), medio cuartillo, 
un huitieme de litre. 

TSlKI-T§OKO (B-l), choclos, sabots. 
Iftoz goizaldean arrantzaleen mezatara 

JOAN NAZENBTAN, GORTUKO N1NTZALA USTB 

neban | ango tSikitSoko zaratea ! cuando 
alguna vez he ido al amanecer a la misa 
de Pescadores, crela que iba a volverme 
sordo , J que* ruido de choclos ! quand 
parfois je suis all6 des Vaube a la messe 
des picheurs, je croyais devenir sourd : 
quel bruit de sabots I 

TSikitu : 1° (AN-iru-ond, Be, G?), 
destrozar, desmenuzar : dttruire, 4miet- 
ter. TSikituten dabe adriLuen artean 
dagoan morteroa barruan sartuteko, 
desmenuzan el" mortero que esta entre 
ladrillos para poder entrar dentro : elles 
tmiettenl le mortier qui se trouve entre 
les briques, afin de pouvoir p4n4trer dans 
Vinte'rieur. (Di&l. has. 31-44.) Aurkitu 

Z1TUZAN ... BALTZ ITSUSI TA BZAltfAK, ZIAR- 

duela maiLuakaz tSikitutbn KRISTINAUEN 
azurrak : encontr6 a unos ... negros y 
feos, ocupados en destrozar con marti- 
llos huesos de cristianos : il rencontra 
quelques... noirs et laids, en train de pul- 
veriser avec des marteaux des os de Chre- 
tiens. (Ur. Maiatz. 61-2.) - 2° (B, G?), 
partir, dividir : couper, diviser. Arturik 

BOST OGIAK ETA BI ARRAVAK , BEGIRATURIK 
ZERURONTZ BEDEIKATU ZITUEN , TSlKITU ZI- 
TUEN ETA BMAN ZIOZKATEN IKASLEAI '. tom6 

los cinco panes y los dos peces y alzando 



Digitized by 



Google 



320 



TSIKITURA — TSILINPORT 



los ojos al cielo, bendiio y partid los 
panes y los did a los discipulos y los 
discipulos a las gentes : it prit les cinq 
pains et les deux poissons; et, regardant 
le del, il binit les pains, les rompit et les 
donna a ses disciples, et ses disciples les 
distribuerent au peuple. (Ur. Matlh. xiv- 
49.) — 3° (B, G), amenguar, bajar las 
aguas : diminuer, baisser, en parlant des 
eaux. Urak tSikitu ziranean, irten zan 
Nob leorrera berk et§etiar guziakin : 
cuando amenguaron las aguas, sali6 Noe 
a tierra con todos sus familiares : quand 
les eaux diminuerent, No6 soriit a terre 
avec tous les siens. (Kristau, 2«-14-16.) 
Ura tSikitutekoa (B-l), « lo de amenguar 
el agua ; » Hainan asl a una tabla pequena 
que se usa para desembarazar de agua 
una lancha : « ce qui sert a diminuer 
Veau; » on appelle ainsi VScope ou une 
petite planche avec laquelle on vide Veau 
d f une barque. — 4° (G-beas), menguados 
(puntos de calceta) : manques, en parlant 
des points de tricot. Var. de tSikitura 

(1°). T§IKITUAK ARTU, EZ AZTU OERO : tome 

usted los menguados, luego no se olvide : 
prenez les manques, ne les oubliez pas 
done. 

TSikitura : lo f AN-lez, G-and), men- 
guados, puntos ae calceta : manques, 
points de tricot. — 2° ( B-a-d-1-m-mu-o , 
G-aya), picaduras de came, picadillo : 
hachis, viande hackee. 

TSikizka (AN, B, G, An. ms), (ven- 
der) al por menor, (vend re) au de'tail. 

Tflikiz-tgikiz(R), afuerzade ocuparse, 
a force de s'occuper. 

TSlKO : 1° (B-i-m), voz con que se 
llama al burro pequeflo, mot avec lequel 
on appelle le bourricot. — 2° (Be), potro, 
caballito : poulain, jeune cheval. Neske- 

AREN EDO ANDREAREN AURREAN SALTOKA , 
TSlKO EZI BAGAKO EDO BASO-ASTO BATZUK 

dirudiela : saltando delante de la mu- 
chacha 6 seflora, pareciendo unos potros 
no domados 6 asnos silvestres : sautant 
devant la jeune fille ou la femme, sem- 
blables a quelques poulains indompUs ou 
a des dnes sauvages. (Olg. 65-19.) — 
3° ( B-gat-t§-urd ) , horcajadas, califour- 
chon. Ume bat tsikoan eroan , llevar un 
niflo a horcajadas, porter un enfant a 
calif ourchon. 

TSlKOL : 1° (B-a-d-m-ma!i-t§, 
G-and), erizo huero de castaflas, bogue 
vide de ch&taigne. — 2° (B-bas?), (higo) 
paso, (figue) seche. 

TSikolo-takolo (R), desaseadamente, 
malproprement. 

TSlKOR (B-i-m ) , encogido , con- 
tracts. 

TSikorea (S, Alth.), achicoria, chico- 
rte. (Bot.) (??) 

TSikoii orikatSa : 1° (B?, ms-Lond), 
diente de le6n, dent-de-lion. — 2° (AN- 
b), achicoria, chicorie. (Bot.) 

TJSlKORTA (AN-oy), zuro, mazorca 
desgranada de maiz, tpi de mats 4gren4. 

TSikortu : 1° (B-i-l-m), tostar, gril- 
ler. — 2° (B-i-m), encogerse, contraerse : 
se rMre'cir, se contracter. 

TSlKOT ( B, ..., G-ori ) , tSikote ( AN- 
ond), soga, corde de sparle. (?) 

TSikotu (AN, Araq.), tener coito, 
copuler. 

TSlLi (B-d-i-m-ofl), palabra que, en 
una lucha a derribarse , dice uno de los 
contendientes para confesarse vencido ; 
a la cual sigue la pregunta del vencedor : 



£baaz? lit. : « ya eres, » y la respuesta 
banok, « ya lo soy : » mot que, dans une 
lutte a se terrasser, Vun des deux cham- 
pions prononce en s'avouant vaincu; e'est 
alors que le vainqueur demande : j,baaz? 
lit. : « tu y es? » et que le vaincu 
rSpond : banok, « j'y suis. » T5il egin 
(B,...), tsiLak eragin (B-m], hacerle 
a uno darse por vencido, /aire avouer 
a quelqu y un qu'il est vaincu. = Por 
extensi6n , aun se emplea en toda clase 
de iuegos y contiendas. Par extension, 
on Vemploie aussi dans toute sorte dejeux 
et de disputes. 

TSlCA : lo (B-a-ar-otS-ub), lata, tabla 
delgada sobre la cual se aseguran las 
tejas : latte, planche mince sur laquelle 
on fixe les tuiles. — 2° (AN-et§, Gc, ...), 
almud, medida de aridos : almude, me- 
sure espagnole de grains. Urretabizkaya 

JAUNAK BERE ETSEKO BARATZAN TSILA-ERDI 
BAT T§IT§IRIO EREIN ETA ARTU IZAN DITUELA 

zazpi lakari : que el sefior Urretabizkaya 
ha sembrado medio almud de garbanzo 
en su huerta y ha recogido siete celemi- 
nes : que M. Urretabizkaya a seme" un 
demi- almude de pois chiches dans son 
jardin, et qu'il en a re'colte' sept bois- 
seaux. (Izt. Cond. 30-21.) — 3° (B-mond), 
duela, tablas con que se hacen las pipas 
y barriles : douve, douelle, planches dont 
on fait les tonneaux. — 4° (B-i), tablo- 
nes del pavimento, lames de parquet. 
. TSlCAR : 1° (AN, G-bet), brezo, 
bruyere. (Bot.) — 2° (AN, Lacoiz.), gero, 
geron , gesce ou jarousse. (Bot.) 
TSilardi (G), brezal, brande. Otadi 

MABDUL, TSILARDI ZABAL , ISASTI ANDI... : 

argomales espesos , espaciosos brezales , 
grandes retamales... : les Spais champs 
d'ajoncs, les brandes spacieuses, les 
grandes genetieres... (Izt. Cond. 177- 
28.) 

TSilarra (B-m), Var. de tSiLar (1°). 

TSilbor : 1° ( G-and -ber-gai-zig), 
ombligo, nombril. — 2° (B-ofl, F. Seg.), 
panza , panse. 

TSilbor -este (G-and), ombligo, ca- 
dena del ombligo que se corta al recten 
nacido : ombilic, cordon ombilical qu'on 
coupe au nouveau-nS. 

TSilbur (AN-irun-ond-oy), Var. de 

TSILBOR (1°). 

TSlLDOR : 1° (G-and), horca, traba 
que se pone a un animal para impedir 

3ue entre en sembrados : iribart, sorte 
e collier que Von met a un animal a fin 
de lui empScher oVentrer dans les terrains 
ensemence's. — 2° (B-ang), pepita deaves, 
pipie des volatiles. Var. de tSoldor (lo). 

TSlLDRIN (B-ar), colgajo que arras- 
tra en el ruedo del pantal6n 6 de la 
saya, vulg. pelindajo : chose que Von 
tralne au borddu pantalon ou de la jupe, 
vulg. pendilloche. 

T§ILDURKA (AN, Lacoiz.), corre- 
guela menor que se abraza al tallo del 
trigo y lino: petit liseron qui s'entortille 
sur la tige du btt, du Un. (Bot.) 

TBilgor f B, ms-Lond), tSilgora (B, 
*An, ms), pearisco, granizo fuerte : grilon, 
grtle tres forte. 

TSlLIBISTA : 1° (G-t), lazada, nceud. 
Var. de tSibista. — 2° (AN-b), flauta, 
ftate. 

TSilibiatari (AN-b), flautista, fldtiste. 

TSilihitero (B), HautisU : fldtiste, celui 

Jui joue de la ftdte. Eta etorri zanban 
bsus prinzipearen etSrra eta ikusi zitua- 



NBAN TSlLIBITERUAK ETA JENDEDIA OSKA, 

bsaten bban (B, Ur. Matth. ix-28) : y 
cuando vino Jesus a la casa de aquel 
principe y vi6 los tafledores de flautas 
y una tropa de gente que hacia ruido, 
dijo : or Jtsus, Hant arrive" dans la mai- 
son du prince et ayant vu les joueurs de 
fldte et une troupe tumultueuse, dit. 

TSlLIBITU : 1° (B, G), silbo, sifflet. 
(?) Eta bzta iftoz zugan entzungo zitara- 

RIEN BOZA ETA SOI^ULARIENA ETA TSlLIBITUA 

joten DABBNBNA ( B , Apoc. xviii -22): ni 
jamas en ti se oira voz de tafledores de 
citara, ni de musicos, ni de tafledores 
de flauta : et la voix des joueurs de 
harpes et des musiciens, et la flflte des 
chanteurs ne retentiront plus en toi. — 
— 2° (?), caramillo, zampofia : flageolet, 
petite flUte. — 3° (G-zumay), dama, cierto 
pez rojizo de la costa, blando y escu- 
rridizo : dame, nom que Von donne a la 
sciene ombre. 

TSilibitulari(G), flautista, tafiedorde 
silbo : fldtiste, joueur de fl&te. Eta eto- 
rri zanean Jesus agintariaren etSera 
eta ikusi zituenean tSilibitulariak eta 
jende-talde nasia oska, esaten zieten *. 
y cuando vino Jesus a la casa de aquel 
principe y vi6 a los tafledores de flautas 
y una tropa de gente que hacia ruido, 
dijo : or J6sus , Slant arriv4 dans la mai- 
son du prince et ayant vu les joueurs de 
fltite et une troupe tumultueuse, dit. (Ur. 
Matth. ix-23.) 

TSILIKA (G-and-bid), enjuto, enco- 
gido : sec, re'lre'ei. 

TSlLIMALA (B-a-d-1-m-o-tS), charla : 
babil, bavardage. 

T§ILMISTA (BN-s, S, Chah. ms), 
relampago, iclair. 

TSILIN : 1° (Be), campanula, clo- 
chette. = Algunos (B-l,...) llaman tam- 
bi^n asi a la campana. Quelques -uns 
(B-l,...) donnent ce nom a la cloche. — 
2° (B-l,...), charlatan, hablador : bavard, 
babillard. — 3° (L ?), mujer poco airosa, 
desaseada : femme peu ttSgante, mal- 
propre. — 4° (AN-b , B) , taflido de cam- 
panula, son de clochette. 

TSilin-bedar (Be), planta parasita del 
trigo y maiz, tiene flor y raiz blancas, 
vulg. cuculillo : liseron, plante parasite 
du bU et du mats dont les fleurs et les 
racines sont blanches, vulg. clochette. 

TSilin-buelta (B-a-o-tS), vol terete : 
tour, cabriole. (?) 

TSilinda (BN-am), campanula : c/ot 
chette, sonnette. 

TSlLINDRON : 1° (BN-s, R), cierto 
guiso de carne de cordero 6 de cabrito, 
certain ragodt de viande de mouton ou 
de chevreau. — 2° (R), hombre desali- 
flado, homme ntglige*. 

TSilinera ( B-m ) , serie de cascabeles 
y campanillas que se ponen al ganado 
en el cuello para la reria : grelotiere, 
sSrie de grelots et de clochettes que Von 
adaple au cou des animaux pour la foire. 

TSlLINGATU(R-uzt), abatirse, se 
plier. Urtb onetan atzbak bete bbterik 

EGOITAN DRA TA ABARRAK TSiLINGATRUK , 

estos aflos los arboles estan completa- 
mente llenos y las ramas abatidas : ces 
annies les arbres sont affruiUs a foison, 
et les branches plUes. 

TSilinport (B-m) , fruto silvestre muy 
agrio , parecido al ciruelo silvestre : fruit 
sauvage tres aigre, ressemblanta la prune 
sauvage. 



Digitized by 



Google 



TSILINTSA — TSIMIRITSA 



321 



TlilintSa (AN-b-lez, L?), campanilla, 
clochette 

TSilintlalan : 1° (B-eib), habladu- 
rias y disputillas de nifios , babillages et 
disputes des en f ants. — 2° (B-a), juego 
de nifios : se unen por las espaldas , enla- 
zando los brazos por detras y se le van- 
tan alternativamente imitando el movi- 
miento de una campana : jeu d'enfants; 
Us se placent dos a dos, enlacant leurs 
bras par derriere, et Us se soulevent 
alternativement en imitant le mouvement 
d'une cloche. 

T§ILINT3AU : 1° (S, Chah. ms), 
cosa que esta suspendida, chose qui est 
suspendue. — 2° ( Sc ) , arquearse las ra- 
mas de un arbol bajo el peso de los fru- 
tos, se ployer sous le poids des fruits (les 
branches d'un arbre). 

TBilintSauka (S), en suspensi6n, 
pendant ou pendillant. 

TSilin-t9ilinera (B-tS), jugar a echar 
nueces , una por una , al boche : jouer 
a jeter des noix, une par une, dans la 
poquette. 

TSilintSon (R), (estar) pendiente 6 
colgado, (itre) pendant ou suspendu. 

TSilin-ugel (B-g), collar que se sujeta 
con el candado rustico llamado tSurril, 
collier qu*on ferme avec un cadenas rus~ 
tique appeli tSurril. 

TSlLIO (AN-lez, Be, Gc), chillido, 
criaillerie. Emakuma asko batuezkero, 

BATBZ BERK GAZTB-ZOROAK BADIRA , BERBEA 

ta tSiLioa izango dira (B-l): juntandose 
muchas mujeres, sobre todo si son j6ve- 
nes loquillas, ha bra palabras y chillidos : 
lorsque beaucoup de femmes se ras- 
semblent, surtout si ce sont de jeunes 
folles, il y aura des paroles et des criail- 
leries. 

Tflilioka (AN, B, G), chillando, criant. 
Neskatileak esango oeutsa ugazaban- 
dreari; asiko da agiraka , tsllioka , ta 
bbrbarik onen esango deutsuna izango 
da : Guzurra dinozu : la muchacha se 
lo dira a la ama; empezara a refiir, a 
chillar, y la meior palabra que le dira 
a usted sera : listed miente : la jeune 
fille le dira a la maitresse; elle commen- 
cera par se fdcher, par crier, et la meil- 
leure parole qu'elle vous dira sera : 
Vous menlez. (Per. Ab. 60-22.) 

T§ILIPALA (B-ang) : 1° citola, pali- 
Uo cuyos golpes regulan el movimiento 
del molino : claquet, petit morceau de 
bois qui bat continuellement sur la tri- 
mie d'un moulin. — 2° matraca de se- 
mana santa, cricelle de la semaine 
sainte. 

T§ILIPITAlSrA (B-lar), mariposa, 
papillon. 

Tfiilipolot egin (?, Aft. ms), traquear, 
agitar liquidos : mouvoir, agiter des 
liquides. 

TSilipurdl (AN-oy, B-berg-ofl, G-t), 
voltereta, cabriole. = Originariamente 
habra si do diminutivo de zilipurdi. Ce 
mot a dti itre primitivement un diminutif 

de ZILIPURDI. 

TSilipurdika (B-berg-ofl, G-t), dar 
vueltas con la cabeza apoyada en el 
suelo, (aire des cabrioles en s'appuyant 
la lite sur le sol. 

TSlLIPURTA (G-don), somormujo 
enano, plongeon nain, « podiceps flu- 
vialis. » 

TSlLISTA : lo (B-a-i-l-m-o-t3-ub), 
veza?, cierta hierba, la mejor para el 

T. II. 



ganado : vescel, cerlaine plante, la meil- 
leure pour le bilail. — 2° (B-a-i-m-o, All.), 
lenteja?, lentillel. 
TSlLISTE (G?) , lenteja, lentille. Eta 

ALA ARTURIK OGIA ETA T§IL1STE- PLATERA , 
JAN ETA EDAN ZUEN ETA JOAN ZAN : y as! 

habiendo tornado pan y el plato de len- 
tejas, comi6 y bebi6, y se fue : et ayant 
pris du pain et ce plat de lentilles, il 
manqea et but et s'en alia. (Ur. Gen. 

XXV-34.) ESAUK , BASOTIK ETSbRA T§1T NE- 

katua eta gosetua zetorrela , anata 
Jakob tSiliste edo lentejak deritzaten 
iLarmotak jaten arkitu zuen : Esau, 
viniendo de la selva a casa muy fatigado 

Jhambriento, encontr6 a su hermano 
acob comiendo una especie de arvejas 
llamadas lentejas : Esau, revenant de la 
forit a la maison tres faligui et affami, 
trouva son frere Jacob manaeant une 
espece de vesces appelies lentilles. (Lard. 
Test. 37-29.) 

TBilko '(AN-b-irun-lez, G-and), 
ombligo: ombilic, nombril. 

TSlLO (B-m), pancho, pececillo que 
se pesca en los puertos, petit poisson 
que Von piche dans les ports. 

TSlLOKA (G-erd), enjuto, encogido: 
sec t re'tre'ei. 

TSilotu (B-mu), entornar los ojos, 
entr'ouvrir les yeux. Begiak tSilotu jataz 
ta laster dot bekanekoa : los ojos se me 
ban entornado, y pronto vendra el suefio : 
mes yeux se sont appesantis, et le sommeil 
viendra vile. 

TSil-tSil : 1© (B-i), hervir suavemente, 
bouilloter. (Voc. onomat.) — 2° (B-a-m- 
o-ub), llenar completamente , por ejem- 
plo , de liquido una vasija : remplir com- 
pletement, par exemple, un vase de 
liquide. Amamarentzat diruz tSil-tSil 
bbteriko zorrotSu bat, para la abuela 
un saquito repleto de dinero, pour la 

? r rand'mere un petit sac plein ovargent. 
Euskalz. III-401-8.) 

TSilubita (AN-lez), Var. de tSili- 
bitu. 

TSlLUR (AN-lez-oy), estrovo aue se 
le pone al ganado arisco en una die las 
rodillas delanteras del lado de que se le 
ba de ordeflar, entrave que Von met au 
genou de V animal recalcitrant du c6U ou 
Von doit le traire. 

TSlXURRI (AN-lez), enredijos de 
una cuerda, enlorlillemenls d'une corde. 
Soka au dbna tSilurritu da, esta cuerda 
toda se ba enredado, cette corde s'est 
tout entorliltee. 

T§IMA: lo (B-m-mond-ofl-urd, Gc), 
grefla, cabellera revuelta y mal com- 
puesta : tignasse, chevelure miUe et mal 
peignee. TSimak darizkio (G), le caen las 
greflas, les cheveux lui retombent. T§i- 

METARAlNOKO GUZIA GALDU ZUEN (GJ, per- 

di6 hasta las greflas, il perdit jusqu'a 
la chevelure. — 2° (S), arruga , ride. 

TSixnal : Jo (S), marchito, ajado, sin 
vigor, sin lozania : fani, flitri, sans vi- 
gueur, sans vie. Var. de zimel. — 2° (BN- 
s), castafla buera, chdtaigne vide. — 
3° (S), arruga, ride. 

TSimaldu (BN-s), abarquillarse , se 
ritricir. 

TSimaltu, (S) : 1° arrugarse, se rider. 
— 2° marchitarse, se flitrir. 

TSimarrikatu (BN-s), despedazar, 
meltre en morceaux. 

TSimarro (AN-lez, G-etS), grefla, 
cabellera revuelta y mal compuesta : 



tignasse, chevelure meUe et mal peignie. 
Var. de tSima (1°). 

TSimatu (AN-arak), cbamuscar, /7am- 
ber. 

T§IMEL: lo (B-d-ot§-ub), gorro : 
bonnet, calotte, toque. — 2° (B-t§), mar- 
cbito, flHri. Dimin. de zimel. — 3° (AN), 
(castafla) buera, (ch&laigne) vide. — 

— 4° (B, Per. Ab. 134-4), cierto instru- 
ment do ferreria, certain instrument 
de forge. — 5° (G-and), requemado, tos- 
tado : bruld, grille". TSimel-usai (G-and), 
olor a* quemado, odeur de brUU. 

TSimeldu ( B-t5) , marcbitarse , se fli- 
trir. 

TSimen (B-d?), gorro, bonnet. Var. 
de tSimel (1°). 

TSlMIKA: 1° (B-i), lastima, compas- 
sion. iAu da tSimikea! jque lastima I 
quel dommage ! = He oido la frase t§i- 
mika emoten dbust, « me da lastima, » 
cuya estructura no sea tal vez muy cas- 
tiza. J'ai entendu la phrase t§imika emo- 
ten deust, « il me fait pitii, » donl la 
structure n'estpeut-Mrepas Ires correcte. 

— 2° (B-m), frusleria, cosa insignificante : 
bagatelle, chose insignifiante. — 3° (B- 
mafl,...), granillos de la piel, boutons de 
la peau. TSimika batek urten deust, me 
ha salido un grano, un bouton m'est venu. 

— 4° (AN, Araq.), chinche, punaise. — 
5<>(B-el), aguzanieves, pajarita, mari- 
quita : bergeronnelte , lavandiere, hoche- 
queue. 

TSimikatu (R), tSimikattt (S) : lo pe- 
llizcar, pincer. — 2° (G-zumar), bacer 
cosquillas, chatouiller. 

TSIMIKO (AN-lez, B-ofl, F. Seg., 
BN-ald, R, S), pellizco , pincure. Bihotz- 
tSimiko (BN-ald, Sc), gran contrariedad, 
lit. : pellizco del coraz6n : grande con- 
trariiU, lit. : pincure du cceur. 

TSimildu : 1° (AN-arak), chamuscar, 
flamber. — 2° (B?), marchitarse, se faner. 
Var. de tSimeldu. 

TSlMILINKOR (R), es palabra que 
se usa en la f6rmula de un juego infan- 
til, mot employe" dans la formule d'un 
jeu enfantin. Tsimilinkor, imilinkor, kaur 

IRBA BADA, ITSlKAK KOR I <( TSIMILINKOR, 

imilinkor, » si esto es tuyo, dejalo ahl : 
« tSimilinkor, imilinkor, » si ceci est a 
toi, laisse-le la. 

TSlMILOT (B, Afl. ms), mariposa, 
papillon. 

TSlMINO (Be,...), mono, singe. Galdu 

GA1TUE ARROTZ TA ERDALDUNAK TA T§IMINO 
EGINIK JARRAITU GURA DEUTSEGU AEN AS- 

muei : nos han perdido los extraflos y 
extranjeros, y hechos unos monos que- 
remos imitar sus ocurrencias : les Stran- 
gers nous ont perdus , et, devenus comme 
des singes, nous voulons imiter leurs fan- 
taisies. (Per. Ab. 95-20.) 

TSiminoi : 1° (B-g-ond?), mono, singe. 
Var. de tSimino. — 2° (B-l,...), jibi6n, 
calamar, calmar. (??) 

TSlMINTS (B-mond), especie de 
jaula de seto en que se conservan casta- 
flas, queso, etc. : espece de cage d' osier 
dans laquelle on conserve des chdtaignes, 
du fromage, etc. 

TSlMINTSA (B-mu-o), chinche, 
punaise. 

TSimio (AN-oy), tSimiokario (AN- 
lez), mono, singe. Var. de tSimino. 

TSIMIRITSA (G-etS), abejaruco, 
paro, cierto pajaro : mirops, guipier, 
certain oiseau. 

41 



Digitized by 



Google 



322 



TSIMIRRIKA — TSINDORRI 



TSlMIRRIKA (G) , mariposa , papil- 
Ion. Badabil argi-inguruan tSimirrika 
arin-arin, la mariposa se mueve muy 
ligera en torno a la luz , le papillon vol- 
tige Ugkrement auprks de la lumiere. 
(Ag. Eracus. 436-22.) 

TBimirrikatu (BN-s, R), destrozar, 
asolar : ravager, de' vaster. Var. de tSi- 
marrikatu. 

TBimirrita (G-aiz), Var. de tSimi- 

RRJKA. 

TBimiakau ( B - mond ) , mascullar , 
hablar entre dienies : marmotter, mar- 
monner, parler entre les dents. 

TSlMISTA : lo (B, G), relampago, 
iclair. Zerbn nola tSimista atbratzen dan 
sortaldetik eta aoiri dan sartaldbrai- 
notik, ala izanoo da glzonaren semearen 
BTORRERA ERE : porque como el relampago 
sale del oriente y se deja ver hasia el 
occidente, asi sera tambten la venida 
del Hijo del hombre : comme Vtclair qui 
part de Vorient et apparait en Occident, 
ainsi sera Vavenement du Fits de Vhomme. 
(Ur. Matth. xxiv-27.) Bapore oyetatik 

DATOZ TSlMISTAK ETA TURMOYAK, de OStOS 

vapores vienen los rel&mpagos y truenos, 
de ces vapeurs proviennent les Eclairs et 
le ionnerre. (Dial. has. 111-1.] —2° (G?), 
piedra, granizo : grilon, grile. 

TBimistargi : 1° (B-o), luz de relam- 
pago, lumiere de Viclair. — 2° (B-ond), 
luz el6ctrica , lumiere ilectrique. = Algu« 
nos la siguen Uaroando asi con mas 6 
m£nos propiedad. Quelques-uns conti- 
nuent plus ou moins proprement a la 
designer sous ce nom. 

TBimistarri (B-m?|, cuarzo, quartz. 

TBimlstilo (AN-oy), lazada, nceud. 
Var. de tSiristiLo. 

TBimistura (B-ub), jeringa, seringue. 

TSlMITS (BN-s, R), lleje, ramas para 
hacer aros de barriles 6 de cesias , 
branches flexible* donl on fait les cercles 
des tonneaux ou des paniers. 

TSlMITSA (B-ra?, BN-s, G-bid-etS- 
ori-t, R), chinche , punaise. TSimitSa edo 
imitSea esaten da , tSimurtSi edo imurtSi 
egiten dabelako : se llama tSimitSa 6 
imitSa la chinche , porque pellizca : on 
appelle la punaise tSimitSa ou imit§a, 
parce qu'elle pincc. (Per. Ab. 179-20.) 

TBimitSu (B-o), teiido de seto que 
hace veces de barandado, claire-voie 
d'osier qui sert de balustrade. (De zimitz.) 

TBimizka (G-ctS), pellizco, pin- 
cure. 

TBixnizkatu (G-et8), pellizcar, pin- 
cer. 

TSimizkeri (B-el), anhelo, deseo 
ardiente : envie, disir ardent. Var. de 
tSibizeeri. 

TBimiztu (AN-oy), lazada, nceud. 

TSlMO : 1° (G?, V» Mog.), mono, 
singe. — 2° (B-m), citola de molino, cla- 
quet de moulin. 

TSlMU : 1° (BN-s), faja de nifios, 
langes des en f ants. Artbto kartan ari 

BMBNZIRBN SEME ON BATBN TROJATZEN, SEME 
ON BATBN TROJATZEN ETA JeSUKRISTOREN 
BESTITZBN ', MARIA TSATARREN BEROTZEN , 

Jose tSimuen edatzen : en aquel pequeno 
intervalo se ocuparon, segun parece, en 
envolver en panales k un buen hijo , y 
en vestir a Jesucristo; Maria en calentar 
los pallales, Jos6 en extender la faja 
(villancico popular) : dans ce petit inter- 
valle Us s'occuperenl, a ce qu'il paratt, 
a envelopper dans des langes un bon fits et 



a habiller Je*sus-Christ; Marie A rtchauf- 
fer les langes, Joseph a entendre la ceinture 

Snoil populaire). — 2° (AN-arak-elk, 
jc), mono, singe, i Nor diratSimuoyek? 

BEOIRA DAUDENAK ZER EGITEN DUTEN BER- 

tzeak, imitatzeko : £qui6nes son esos 
monos? los que estan mirando lo que 
hacen los demas , para i mi tar les : quels 
sont ces singes? ceux qui regardent ce 
que font les autres, pour les imiler. (Liz. 
178-23.) — 3° (G-and-ori-t), calado de 
agua, trempe" jusqu'aux os. TSimu eginda 
nator, vengo completamente mojado, 
je suis trempe' jusqu'aux os. 

TBimuntSu (B-angj, aguzanieves 
(pajaro), bergeronnette (oiseau). Var. de 

TSlMTRfT^ A 

TSlMUR : 1» (R), refiido, fichi. TSi- 
mur gaude, estamos reniaos, nous 
sommes fichts. — 2° (B-o), pelo crespo 
y rizado, chevelure cripue et friste. — 
3° (Be,...), frunce, arruga : fronce, ride. 
Baditu gitSienez larogei urte : bekoki 

GUZTIA tSIMUR-tSiMUR EGINDA, BERB MAMIN 

ta guzti : tiene por lo menos ochenta 
aflos , toda la f rente completamente arru- 
gada, inclusa su carne : il a au moins 
quatre-vingts ans, tout le front comple- 
tement ridi y compris la chair. (Per.Ab. 
72-22.) — 4° (BN-s, R), tacafio, chiche. 
— 5° (BN-s, R, Sc), dobladillo de la 
ropa, fronce du vitement. — 6° (B-ub), 
castana huera, chitaigne vide. — 7° (G?), 
pellizco, pincure. TSimurka. ari (G, 
Araq.), pellizcar, pincer. — 8° (R), enre- 
dijos de una cuerda, entortillements 
d'une corde. 

TSimurdura (R), arruga, ride de la 
peau. 

TBimurkatu (BN-s, R), retorcerse una 
cuerda, se tordre (une corde). 

TBimurri (BN-s), enredijos de una 
cuerda, tortillons d'une corde. Var. de 
tSimur (8°). 

TSlMURTSi (B-m-ofl,..., G, Itur.), 
pellizco, picadura : pincure, piqAre. TSi- 
mitSa EDO IMITSEA ESATEN DA, TSlMURTSi 

edo imurtSi egiten dabelako : se dice 
tSimitSa 6 imitSa por chinche, porque 
pellizca : on dit tSimitSa ou imitSa pour 
la punaise, parce qu'elle pince. (Per. Ab. 
179-21.) TSimurtSi-natuak EDO zetakago- 

RRITUAK AGERTUTEN DIRA ALANGO TSlMUR- 

tSituen sama, beso edo gorputzban : en 
el cuello, brazo 6 cuerpo de los que 
han sido pellizcados como aquel, apare- 
cen mancbas 6 tachas roias de picadura : 
sur le cou t le bras ou le corps de ceux 
qui ont iU pique's comme celui-la, appa- 
raissent des taches ou marques rouges de 
piq&res. (Per. Ab. 179-23.) 

TSimurtu : 1° (Be), arruga r : rider, 
plisser. — 2° (R), reflir, disputer. — 
3° (B-o), rizar el pelo, friser (les che- 
veux). — 4° (BN-s, R), hacerse tacano, 
devenir chiche. — 5° (R), enredarse una 
cuerda, s'entortiller (une corde). 

TBimurtura ( B - 13 ) , a rru gamiento , 
plissemeni. 

TBimuruntBa (B-mond), Var. de tSi- 
mutSa (2o). 

TBixnutBa : 1° (G-bid-don-t-us-zumar), 
chinche, punaise. — 2° (B-el-ub), alionin, 
pajaro de la especie de los paros : 
misange, oiseau de Vespece des passe- 
reaux. 

TBimutBakur (?, F. Seg.), cinoceTalo, 
(animal) cynoctphale. 

TSimutSudare (G), pera que sabe a 



chinche , poire qui sent Vodeur de pu- 
naise. 

TSlN (B-a-beg-d-m-mu-o-t§) , dinero, 
argent. (Voc. puer.) 

TSlNA : 1°. (B-t§), pedazo que se 
le echa disimuladamente a un vestido 
corto : rallonge, piece que Von ajoute a 
un vttement court. — 2° (S, Chah. mi), 
cerda, truie. (D. beam.?) — 3<> (G- 
zumay), paro, un pajarito : mtsange, petit 
oiseau. — 4° (B-g), adelante, en avant. 
Orti tsiSa otz dago orain, de ahi ade- 
lante hace frio ahora, il fait froid a pre- 
sent (a partir) de cet endroit en avant. 
(Contr. de atSina.) 

TSlNAL : lo (Gc,...), chancleU, 
chinela sin talon : chausson, pantoufle, 
chaussuresans talon. (?) TSinalka (Gc,...), 
tener los pies en chancletas, avoir les 
pieds dans des panloufles. — 2° (G-and- 
us), resorte con que se aprietan las cufias 
del carro , ressort avec lequel on serre les 
coins de la charrelte. 

TSlNAR (B-tS?, G, Araq.), brasa, 
braise. 

TSinarronzi (G, Araq.), brasero, bra- 
sier. 

TBinartu (G, Araq.), convertirse en 
brasa, ponerse en ascuas : se transfor- 
mer en braise, devenir de la braise. 

TBinbart (AN-lez), brasa, braise. 

TSinbel (B-mu), Var. de tSinbo (1°). 

TSlNBO: 1° (B, G), dep6sito en la 
ferrerfa , por donde va el agua a la tur- 
bina : reservoir de la forge, par ou Veau 
se rend a la turbine. — 2° (B-a-o, G), para- 
dera, puerta que se levanta para dar paso 
al agua del saetin : vanne, porte que Von 
enleve pour donner passage a Veau du 
bief. — do (B-g), granillo seco de nieve, 
petit flocon de neige sec. — 4° (B-l, G-ori), 
cilindro de madera muy dura, horadado 
al medio, de que se sirven los Pescadores 
para cobrar la cuerda llamada tSanpel : 
cylindre de bois tres dur, perci au milieu, 
dont se servent lespicheurs pour tirer la 
corde appette tSanpel. — 5° (B-mafl), 
columpio, balancoire. — 6° (B, ...), paja- 
rito de pasa, muy apreciado por los gas- 
tr6nomos; vulg. chimbo : petit oiseau de 
passage tres aprtcie* par les gourmets, 
appett vulg. chimbo a Bilbao. — 7° (B?, 
Per. Ab. 134-4), embolo, piston. 

TSinbo -tSakur (B-ts),perro chim- 
bero que casa los pajaritos vulg. llama- 
dos chimbos , chien qui chasse les petits 
oiseaux appeUs vulg. chimbos a Bilbao. 

TSinda-garratz (B-l), variedad de 
cereza, muy agria : varitte' de cerise, tres 
aigre. 

TSlNDAR : 1° (B-i), brasa, braise. — 
2° (B-mu ?), chispa, Mincelle. 

TSlNDI : l°(AN-elk), chispa, itin- 
celle. Enegana su-t5india sar baledi bizi- 
rik, si la chispa de fuego pudiese entrar 
viva en mi, si VHincelle de feu pouvait 
entrer vive en moi. (Liz. Coplac. 5-3.) — 
2° (AN, Araq.), brasa, braise. — 3° (AN- 
b), tiz6n, tison. Ekarrak tSindi bat pipa 
pizteko, trae un tizoncito para encender 
la pipa, apporte un petit tison pour allu- 
mer ma pipe. 

TSlNDIL (BN-s), lenteja, lentille. 

TSlNDOR : 1° (AN-lez), orzuelo, orge- 
let t _ 2° (B-b), chicharron, graillon. — 
3o (B-a-g-o,...), petirrojo (pajaro), rouge- 
gorge (oiseau). 

TSindorri : 1° (B-l), petirroio (pajaro), 
rouge-gorge (oiseau). — 2» (B-el), hor- 



Digitized by 



Google 



TSINDORRI BALTZ — TSINPART 



323 



miga, fourmi. — 3° (B-berg, G-zeg), entu- 
mecimiento de un miembro, engourdis- 
sement d'un membre. 

TSindorri baltz (B-l), pajaro insecti- 
voro, solitario, muy negro, que vive con 

E referenda entre pefias junto al mar : los 
e visto hasta dentro de la catedral de 
Tours : rouge -queue, oiseau insectivore , 
solitaire, tris fond, qui vit de preference 
dans les rochers pris de la mer : fen ai 
vu mime a Vintirieur de la cat hid rale 
de Tours. = Es el mismo labatsori (B- 
mu-ub), que en su lugar fue mal califi- 
cado de petirrojo, west le mime que 
labatsori (B-mu-ub), qui a Hi a tort 
qualifii, a sa place, de rouge- gorge. 

TSindorritu ( B - berg - mond , G - zeg ) , 
entumecerse un miembro, s'engourdir 
(un membre). 

TSlNDURRI (B-ang-berg-mond, Gc), 
hormiga, fourmi. TSindurriari dakitza- 

LBAN (Sic) EOOAK, GALDU 01 DITU GORPUTZA 

ta besoak : cuando a la hormiga le nacen 
alas, pierde el cuerpo y los brazos : 
quand il natt des ailes a la fourmi, elle 
perd le corps et les bras. (L. de Is.) 

Tflindurri-pila (Gc, ...), tSindurrl- 
pilo (B-mond), hormiguero, fourmi- 
Hire. 

TSindurritu (B-ang), entumecerse 6 
dormirse un miembro, s'engourdir ou 
avoir les four mis dans un membre. 

TSinel : 1° (AN, G-ond), Var. de t3i- 
nal (2°). = Han llamado asi algunos en 
B al alguacil; es palabra del viejo dia- 
lecto castellano-bilbaino sacado de la 
germania 6jerigonzadegitanos. Quelques- 
uns ont disigni sous ce nom, en B, V agent 
de police; c'est un mot du vieux dialecle 
espagnol-bilbaien , tiri de la langue ou 
du jargon des bohimiens. — 2o (AN- 
arak-b-lez-oy), chinela, calzado, a modo 
de zapato, de suela ligera, y que solo se 
usa dentro de casa : pantoufle, chausson, 
chaussure ligire que Von emploie seule- 
ment a Vintirieur. (D. ital. pianellat.) 

TSlNBLAK BEARKO DITUT BROSI J ZAPATU 
LARRU-LODI OK ZANGOAN MIN BMATEN DA- 

tate : tendre que comprar chinelas ; estos 
zapatos de cuero grueso me hacen mal 
en el pie : je vais itre obligi d'acheter 
des pantoufles; ces Soulier s de gros cuir 
me font mal au pied. Var. de tSinal 
(lo). 

Tfiinelka (AN, ...), calzarse en chan- 
cletas , se chausser en pantoufles. 

TSlNGA: lo (B-a-d-m-ofi-tS-ub, G- 
ori), barredera,cierta red de rias -.grand 
filet que Von tratne dans les riviires; est- 
ce le bolier ou la senne ? Guztia kanpora 

ATBRA DU BERE AMUAREKIN , ARRASTAKA 
ERAMAN DU BERE tSiNGAREKIN ETA BILDU 

berb SARBAKIN : todo lo alz6 con el an- 
zuelo, lo arrastro con su barredera, y lo 
recogi6 en su red : il Va pris tout entier 
a Vhamecon, Va tratni et Va recueilli 
avec son filet. (Ur. Hab. i-i5.) — 2° (?), 
argolla de hierro fija en una pared, 
anneau de fer fixi dans un mur. 

Tdingalango (B-d), campana menor 
de la torre , petite cloche du clocher. 

TSlNGAR : lo (Be, ..., G), brasa, 
braise. Eta arturik intzbntsonarioa, zein 

BETE IZANGO DUEN ALDAREKO tSINGARREZ I 

y tornado el incensario, que habra lie* 
nado de las brasas del altar: or, apris 
avoir pris Vencensoir pie in du feu de Vau- 
tel. (Ur. Lev. xvi-12.) Zure bbgiak izango 
diratSingor gori biren idurikoak, vues- 



tros ojos seran como dos ascuas de fuego 
ardientes, vos yeux seront comme deux 
braises ardentes. (Ur. Maiatz. 31-5.) — 
2° (B-tS, G,...), chispa, itincelle. Eta 

IKUSI ZITUEN IGOTZEN LURRETIK T§INGARRAK 

labb baten kba bezbla, y vi6 las pavesas 
que subian de la tierra como el humo de 
un homo, et il vit les itincelles monter 
de la terre comme la fumie d f une four- 
naise. (Ur. Gen. xix-28.) — 3o (B-l), chi- 
charron, graisseron. — 4° (AN-b-lez-oy, 
G-etS), tocino, lard.' 

TSingarrauts ( B-g-i-m , G , An. ms), 
rescoldo, cendre chaude. 

TSingani (G, Aft. ms), pedernal : silex, 
pierre a briquet. 

TSingartu (B, G), abrasar, embraser. 
Errua daukat eta negarrez nauke NEURE 

PEKATUAK, LOTSAZ GORRITU DEUST ARPEGIA 
T§INGARTU-ARTEAN ERRUAK .' SOy Culpable 

y los pecados me hacen llorar, la culpa 
me ha enrojecido de vergiienza el rostro 
hasta abrasarmelo : je suis coupable et 
les pichis me font pleurer, la faute m'a 
fait rougir le visage de honte jusqu'a 
Venflammer. (Azk. E.-M. Cane. bas. II- 
28-6-4°.) 

TSingekan (AN-arb) , andar sobre un 
pie, marcher a cloche-pied. 

TSlNGERA (B-g), mayal, vara con 
que se trilla y desgrana el trieo en las 
eras : fliau , instrument avec Tequel on 
bat le bli dans les aires. 

TSlNGET : 1° (B-a-i-m-o, ...) , pesti- 
11 o, loquet. Idigi nbutsan nburb maiteari 
nburb atearbn tSingeta, abri a mi amado 
el pestillo de mi puerta, j'ouvris a mon 
bien-aimi le loquet de ma porte. (Ur. 
Cant, v-6.) — 2o (B-d-i), argolla de hie- 
rro fija a una pared , anneau de fer fixi 
dans un mur. Var. de tSinga (2o). 

TSlNGIL (AN-lez, ..., Lacoiz.), 
planta trepadora de flores azules for- 
mando un racimo : glycine ^,planlegrim- 
pante a fleurs bleues formant des g rap pes : 
« vicia craca. » 

TglNGlLA (G-etS), lenteja,/enfi//e. 
(Bot.) 

Tslngilika (BN-am-gar, S), tSingilka 
(AN, L-s), al cox -cox, andar sobre un 
pie : a cloche-pied, marcher sur un pied. 

TSlNGILIKA EBILTBKO ZAHARREGI NOzO , 

Agata (S-bark) : Agueda, para andar al 
cox-cox tengo demasiados aftos (lit.: 
soy demasiado vieja) : Agathe, pour 
marcher a cloche -pied je suis trop 
vieille. 

TSingili-mingili : 1° (B-m), campana 
menor de la torre , petite cloche du clo- 
cher. — 2° (B-m-o-ub), (andar) a la cos- 
cojuela, sobre un pie : a cloche-pied, sur 
un pied. 

T91ngilinkor (S), voz usada en la f6r- 
mula de un juego infantil, mot usiti dans 
une formule de jeu enfantin. TSingilin- 

KOR, MINGILINKOR, 30R BADA SOR, ETSEKAK 

or : « tSingilinkor , mingilinkor , )> si es 
deuda , dejala ahi : « t3ingiunkor, min- 
gilinkor, » si c'est une dette, laisse-la 
la. 

TSingiliz (S, Chah. ms), al cox-cox, a 
cloche-pied. Var. de tSingilika. 

TSingin-tSingin (R), (andar) sobre 
un pie : {marcher ) sur un pied , (alter) a 
cloche-pied. 

TSlNGLA (BN-s), lenteja, lentille. 

TSlNGO : 1° (B-g), copo pequefio y 
seco de nieve , petit flocon sec de neige. 
— 2° (G-al-t), sobre un pie, sur un pied. 



T§ingoan miti (G-t), tSingoka (G-al-ord), 
andar al cox-cox, alter a cloche-pied. 

T3INGOLA (Sc), zona, cierta enfer- 
medad cutanea de los nifios, no se cir- 
cunscribe a la cabeza : zona, certaine 
maladie cutanie qui peut s'ilendre a lout 
le corps. 

TSlNGOR : lo (AN, B, G), granizo 
menudo, petite grile. Beste ainbeste 

DIRA TSlNGORRA, EDURRA TA GATZA (G), 
OROBAT DIRA TSlNGORRA, BLURRA TA GATZA 

(G) : lo propio son el granizo , la nieve y 
la sal : il en est de mime de la grile, de 
la neige et du sel. (Dikl. bas. 119-7.) — 
2° (B-gat-tS), gramllos de la piel, petits 
bouions de la peau. — 3° (B-pl-ura-t§), 
chicharr6n, graisseron. 

TSingorrika (B-d-eib-el-m) , (andar) 
sobre un pie, (marcher) a cloche-pied. 

TBingorritu (AN-lez-oy, Gc), que- 
darse dormido un miembro, s'engourdir 
( un membre). 

Tsingote (B-ofli), mamarracho, cari- 
catura, figura ridicula : marmot, carica- 
ture, figure grotesque. ( F. Seg.) 

TSingura (B-ofl, G-al), tSingure ^AN- 
iru-lez, G-bid), yunque, enclume. (?Y) 

TSingurri (G-and-t, ...), hormiga, 
fourmi. 

TBingurri-pila (G-and-t, ...), hormi- 
guero, fourmiliire. 

TSingurri - udare (G), peras hor- 
migueras, poires qui ont un godt de 
fourmi. 

TSingurritegi (G-etS-zumar), hormi- 
guero, fourmiliere. 

TSingurritu (AN, G-and-t) , dormirse 
un miembro, s'engourdir (un membre). 

TSinizta (R), hiniesta, retama, genit. 
(Bot.) (?) 

TSiniztezpel (R), escoba hecha con 
este arbusto, balai de genit. 

TSinka : 1° (Sc), chisporroteo de la 
llama , cripitement ou pitillement du 
feu. — 2° (Sc), chispa, itincelle. Egur 

HORRBK IDOR DELAKOTZ , T§INKHA IJANITS 

bgitbn dizu (S-bark) : esa lefla, por 
estar seca, produce muchas chispas : ce 
bois, pour itre sec, produit beaucoup 
d'itincelles. — 3° (Sc), brasa, braise. — 
4° (BN-s) , un poco (de vino), un peu (de 
vin). 

Tfiinkar : 1° (R), brasa, braise. — 
2° (BN-am), pequefio, petit. Erui-tsinkar 
(BN-am), dedo mefiique, doigt auricu- 
laire. — 3° (BN-s, R), chisporroteo de 
las llamas , cripitement du feu 

Tt r ---- - 

pied. 



•tpit 

i(R-i 



Tiinkarka (R-uzt), al coxcox, a cloche- 



TBinkin-tBankinka (R-uzt), andar 
cojeando, boiler. 

TSinkoka (G-bid- us), al coxcox, a 
cloche-pied. 

Tfiinkor : i° ( R), chicharr6n, graisse- 
ron. — 2© (R-iz), tSinkhor (S), tocino, 
lard. Eztodala emaitbn aual aski t3in- 
khor eta phiperrada, que no le puedo 
dar bastante tocino y salsa de pimientos, 
queje nepeux lui donner assez de lardet 
de sauce de piments. (Ziber. 22-8.) 

TSinkortu: lo (R), tostar, asar dema- 
siado : griller, br tiler outre mesure. — 
2° TfiinkortU (Sc), dejarle seco, matar a 
una persona, tuer raide une personne. 

Tfiino ( S ) , verraco , verrat. ( D. 
beam.?) 

TSINPART: lo(B-d-l-m-on, G-and), 
chispa de metal derretido , itincelle de 
mital fondu. — 2° (Be, ...), chispa, en 



Digitized by 



Google 



324 



TSINT — TSINTSU 



general : tlincelle, en gdniral. TSinpar- 
turtika (B-l-m,...), echando chispas, 6tin- 
celant ou jetant des Hincelles. Eroaten 

DABB EMAKUMB GALDUKN LBKU ATSITU TA 
iLUNERA, TA ZERUKO TSlNPART BATBK ARGI- 

tutbn dau gustia : le llevan a un lugar 
inmundo y oscuro de mujeres perdidas, 
y una chispa del cielo le ilumma ente- 
ramente : on le porte dans un lieu im- 
monde et obscur de femmes perdues, et 
une itincelle du ciel Villumine entiere- 
ment. (Mog. Baser. 230-14.) — 3° (B- 
mond-ofi, G) , hombre de caracter vivo : 
homme impHueux, de caractere vif. 

TSlNT ( G-and-t-zeg , . . . ), mu , jota , 
palabra : mot, ouf, rien. TSintik eztu 
esan , no ha dicho ni jota , il n'a pas dit 

OUf. I IZANGO DEZU ARPEGIRIK... T§INT BAT 

erantzutbko ere? £ tendra usted cara... 
para responderle ni una palabra ? oserez- 
vous... lui r6pondre un seul mot? (Gal- 
bar. 27-9.) 

TSlNTA : 1° (R, S), gorgeo, canto de 
los pajaros : gazouillement, chant des 
oiseaux. Tsori tSarrak tSinta tSarra : 
el pajaro pequefio, pequeno gorgeo : le 
petit oiseau, petit cri. — 2° (G-gab-iz), 
dinero, argent. (Voc. puer.) 

TSintaminta (Sc), cuchicheando, chu- 
cholant. 

TSintar (BN-s) : 1° chispa, chisporro- 
teo de la llama : itincelle, pHillement de 
la flam me. — 2° brasa, braise. 

TSlNTEIDI (S), cuenda,hilo con que 
se sostiene la madeja : sentene, fil avec 
lequel on attache I'e'cheveau. 

TSlNTI (S) , tSintila (S), pecas, rous- 
seurs de lapeau. 

TSintila-makatz (B-d), peruStano, 
poirillon. 

TSintS : 1° (B-m), onomat. que indica 
el ruido que se hace al sonar las nari- 
ces, onomat. du bruit que Von fait en se 
mouchant. Var. de zintz. — 2° (B), 
alerta , alerte. Ago tsintS iratzarririk : 
estate alerta, despierto : sois alerte, 
reveille. (ms-Zab. Ipuifi. xxx-2°.) 

TSlNTSA : lo (BN-s), campana, 
cloche. IltSintSa (BN-s), campana de 
muertos, glas funebre. Aur-ilt3int§a 
(BN-s), campana funebre de nifios, glas 
funebre des enfants. — 2° (BN-s, Sc), 
cencerro, sonnaille. — 3° (AN, Liz. Voc, 
BN-s,S), campanilla, clochette. — 4° (R), 
moco, morve. Var. de zintza. — 5° (B^l) , 
dinero, argent. (Voc. puer.) — 6° (AN, 
G), cincha, sous-ventriere. (??) 

TSintS ala bedar (B-i-1), un juego de 
ninos que consiste en tener unas brinzas 
de hierba en la mano cerrada y procu- 
rar arrojarlas sin que quede una sola 
pegada a la mano : si queda limpia la 
mano, resulta tSintS; si queda con algo 
de hierba, es bedar : jeu d'enfants qui 
consiste a tenir quelques brins d'herbe 
dans la main ferm&e et oVessayer de les 
re jeter sans qu'il en reste un seul: s'il 
n'en reste pas, c'est t§int3; dans le cas 
contraire, c'est bedar. 

TSINTSAMARI ( AN-lez), sanguijuela, 
sang sue. 

T§INT§AR (B-g-mu), chicharron, 
graisseron. 

TSintSaren (AN, G, Araq.), lombriz, 
lombric. 

TSlntSarnaut (S?, Chah. ms), peca, 
rousseur. Var. de tSintila. 

TSintSarri (Gc) : 1° campanilla : clo- 
chette, sonnelte. — 2° cencerro, sonnaille. 



TSlntSerko (R-uzl), cencerro, son- 
naille. 

TSintSerkol (R-uzt), granizo, grile. 

TSlntSerri: 1° (AN-b, Gc, ...), cam- 
panilla, clochette. MezemaiIbak dionean 
« Sanctus » , jo ezazu tSintSerria iru 
bider : cuando el celebrante diga Sanctus, 
tocad la campanilla tres veces : quand 
le cMbrant dit Sanctus, sonnez trois fois. 
(Ag. Eracus. 315-17.) — 2° (AN, G), so- 
najero, sonnette. Eta bean, tunikaren 

BERAREN OINETAN, INGURUAN, EGINGO DITUZU 
GRANADA BATZUEK BEZBLAKOAK... GUZIA 

tSintserriz nasturik : y abajo a los pies 
de la misma tunica haras al rededor 
como unas granadas... entremezcladas 
de unas campanulas, iu mettras en bas et 
aulour de cette mime robe comme des 
grenades... entremiUes de sonneltes. (Ur. 
Ex. xxvm-33.) — 3° (AN ?, G), cencerro, 
sonnaille. 

TSINTSIL: 1* (BN-s, R), lenteja,/en- 
tille. — 2° (AN-oy), veza, arveja, vesce. 
(Bot.) 

TSlntSila (S, Alth.), tSintSila (R- 
uzt) : 1° cucubalo, planta medicinal: 
cucubale, plante mtdicinale. (Bot.) — 
2° (BN-s, R), la lenteja, la Untitle. (Bot.) 
— 3° (S, Chah. ms), cascabelillo , petit 
grelot. — 4° (B), oroma, plaisanlerie. 

NONBAIT NI T§INTSlLAN NAKUTSUELAKO TA 

ume eg in ik Isopo (sic) , seguramente 
porque me veis bromeando y aninado 
Esopo : sans doute parce que vous me 
voyez joyeux et devenu enfant, moi 
Esope. (ms-Zab. Ipuifi. xxuv.) — 5° (AN), 
boche, poquetle. T§int5ilan egin, jugar 
al boche con nueces 6 huesos de fruta, 
jouer a la poquetle avec des noix ou des 
noyaux. — 6© (Sj, campanilla, clochette. 
Meza brraitean (erraitiin) tsintSilaren 
hbrotsa entzuten denean (deniin) orok 

BEHAR DIZIB BELAHIKO BZARI (S-bark) I al 

decir misa cuando se oye el sonido de 
la campanilla, todos deben ponerse de 
rodillas : pendant la messe, lorsqu'on 
entend la clochette, tout le monde doit se 
mettre a genoux. 

TiintSileri (B-otS-t§), conjunto de 
cosas 6 personas pequenas, ensemble de 
choses ou de personnes petites. 

TSintSilika (B-on), colgado, suspen- 
dido : pendu, suspend u. Var. de zinzi- 
lika. 

TSintSilin (B-i, ...), cencerrito, campa- 
nilla : sonnelte, clochette. 

TSINTSILU (AN-oy, G-ber), zarci- 
Uos, pendientes : pendants, boucles 
d'oreilles. 

TSintsimare ( L - ain ) , sanguijuela , 
sangsue. 

TSlNTSlN: 1° (AN, B-m-tS, Gc,...), 
dinero, moneda : argent, monnaie. (Voc. 
puer.) — 2° (B-ar-oii), gotas que caen 
del tejado : goultieres, gouttes qui tombenl 
du toit. — 3° (B-a-m-o), mezcla 6 em- 
brollo de hilo, emmilemenl du fil. — 
4° (G, Araq.), campana menor de la 
torre, petite cloche du clocher. — 5° (G), 
pececillo parecido a la anchoa, vulg. 
comestina, petit poisson ressemblant a 
Vanchois. Var. de tSitSin (2°). 

TSlntSin-bedar (B), hierba parecida a 
las margaritas y pro vista de flor, plante 
ressemblant aux marguerites et pourvue 
de fleurs. 

TSintSinbiur ( B - a - ang - eib - gald - 
mond), enredijos 6 dobleces de las cuer- 
das, entortillements ou plis d'une corde. 



TSintSineketa (G-ord), acarreo de 
lenas delgadas, charroi de menu bois. 

TSintSinka (B-ar), (andar) sobre un 
pie, (alter) a cloche-pied. 

TSlntSinpe (B-ofl), refugio bajo el 
alero del tejado : auvent, refuge sous I'au- 
vent du toit. 

TSintSirri (B-a-o), cencerrito, sona- 
jero : petit grelot, hochet. Var. de t§in- 
tSirrin (1°). 

TSintSirxika (B-elg, G-gab), (andar) 
sobre un pie, (alter) a cloche-pied. 

TBintSirrikatu (?), golpear, destro- 
zar : f rapper, abimer. 

TSintSirrin : 1« (AN-oy?, B-g-1, G), 
sonajero, hochet. T§int§irrindun seiSak 

BAlRO BURU GEIAGO EZTAUKO GIZON TSAKIL 

orrek (B-l), ese hombre simple no tiene 
mas caoeza que un nifio que gasta sona- 
jero, eel homme simple n'a pas plus de 
Ute qu'un enfant qui porte un hochet. 
— 2° (BN-mug), cascabel, grelot. 

TSintsirrinka (B-on, G-iz), tSintSi- 
rriska (B-el), (andar) sobre un pie, 
(marcher) sur un pied. 

TSintSo : 1° (G-orra,...), fiel, exacto : 
fidele, exact. Var. de zintzo. — 2° (B-i), 
grito desaforado, cri strident. 

TSintSola (S), casquijo : gravier, cail- 
lou. Jarten dira lauak, harri-tSintSola 

ZONBAIT BILDU-ONDOAN TANTOBNDAKO I Se 

acomodan los cuatro despues de haber 
recogido, para contar los puntos (del 
juego), algunas piedrecillas : on place les 
qualre apres avoir ramass4, pour compter 
les points (du jeu), quelques pier rettes. 
(Ziber. 408-45.) Lohiaren partez tSin- 

T§OLA DEN UR-ZOLAN ARRAINAK GOZO HOBEA 

dizie (S-bark) : en el agua, en cuyo 
fondo hay grijo en vez de lodo, los peces 
tienen mejor gusto : dans Veau ou le 
fond est caillouteux au lieu d'4tre vaseux, 
les po is sons ont meilleur gofit. 

TSintSon (B, G), lienzo muy ordina- 
rio, Hoffe tres ordinaire. = ^Vendra 
este nombre tal vez del lugar en que se 
fabricaba el lienzo? Ce nom vient peut- 
Ure du lieu ou Von fabriquait ce tissu? 

OR AIN ZERBAIT BADIRUDI, BAIXA ONDINO ORAN- 
TSURARTE TSlNT§ONEZKO KALTZAK , ABAR- 
KA PISTINDUNAK ETA TSAPEL ZARRA BURUAN 
EBALA IKUSTEN GENDUAN ORI (B)iahora 

parece algo; pero todavia hasta hace 
poco le veiamos a ese con pantalones de 
chinch6n, con abarcas remendadas y una 
boina vieja en la cabeza : maintenant il 
a Vair de quelque chose; mais jusqu'a 
ces derniers temps nous le voyions avec 
des pantalons de droguetl, des brogues 
rapie'ee'es et un vieux b6ret sur la tite. 

TSintSonzi (R), mocoso, morveux. 

TSlNTSOR (Gc), cascote de piedra, 
moellon. 

TSintSort (B-i-mond), collalba, paja- 
rito de lindos colores, 11a mad o asi por 
imitaci6n a su mon6tono canto; se le ve 
siempre en las extremidades de argomas 
y olros arbustos : traquet, petit oiseau de 
belles couleurs; on Vappelle ainsi par 
imitation de son chant monotone; on le 
voit toujours a Vextre'mite' des ajoncs et 
d'autres arbustes. Var. de otatSori. 

TSintSorta (B-a-d-o), chicharron, 
graisseron. 

TSintSosta (G-aya-gab-iz-ori) , trenza 
de pelo, tresse de cheveux. 

TSlNTSU (S), chicharr6n, graisseron. 

AURTEN GURE §ERRIAK EZT0ZIE TSlNTSURIK 

ukhen (S-bark), este afto nuestro cerdo 



Digitized by 



Google 



TSINTSUR — TSIRA 



325 



no ha tenido chicharron, cette annie 
notre pore ria pas eu de graisseron. 
TSINTSUR : lo (G-als), papera, 

foitre. — 2° (G-t), orzuelo, orgelet. — 
(AN), garganta, gorge. Var. de zin- 
tzur. — 4° (G), cima, cumbre : cime, 
sommet. ^Zerekin ordaintzen dirade, 

BAD A, MENDI TSlNTSUR OEK BERENEZ EMATEN 
DITUZTEN LORE INDARTSU UGARIAK? £pueS 

con que se pagan las flores robustas y 
abundantes que producen de suyo las 
cumbres de estas mon tafias? car avec 
quoi paye-t-on les fleurs robustes et 
abondanies que produisent eux- mimes 
les sommets deces montagnes? (Izt. Cond. 
p. in-3.) 

TSintSurka (BN-s), enredos que se 
forman al devanar el hilo, emmilements 
qui se produisent en dividant le fil. Var. 
de tsintSurko. TSintSurkadun aria ari 
pertikana di§u , el hilo que mas se enreda 
es el que tiene desigualdades de grosor 
en su contextura, le fil qui se mile 
davantage est celui qui est inigal dans sa 
contexture. 

TSintSurkatu (R) : 1° revolver y de- 
sordenar, p. ej., la ropa : bouchonner, 
mettre, p. ex., les vetemenls en disordre. 
— 2° enredarse el hilo, se miler ou se 
lire -bouchonner (le fil). 

TSINTSURKO (R), enredos que se 
forman al devanar el hilo, entortille- 
ments qui se produisent en de'vidant le 
fil. 

TSintSurri (AN, An. ms), es6fago, 
cesophage. 

TSlNTZ (R) : 1° moco, morve. — 
2° pa hilo, meche. 

TSiNU (B-g-i-mu-t§) , calado de agua, 
trempi jusqu'aux os. 

TSinurri (AN, B-m-ofl), hormiga, 
fourmi. 

TSinurri-belar (AN, Lacoiz.), te de 
Mejico : thi du Mexique, ancerine. 
(Bot.) 

TSinurri - meta ( B-m ) , hormiguero , 
fourmiliere. 

TSlO : 1° (Be,...), pajarillo de color 
de aceituna , el mas pequeflo de nuestro 
pais despu^s del reyezuelo : petit oiseau 
de couleur olive, le plus petit de notre 
pays apres le roitelet. — 2° (Be), piada, 
acci6n de piar : piaillement, action de 
piailler. 

TSioka (Be), tSio-kloka (B, G), piando, 
piaulant ou piaillant. 

TSlOLOGA (B, arc), mes6n, taberna : 
hdiellerie, auberge. TSiologako mirabbak 
gau tSaburra ta egun luzeak, la sir- 
vienta del mes6n (tiene) las noches cor- 
tas y los dias largos, la servante d'au- 
berge (a) les nuits courtes et les jours 
longs. (Refranes, 489.) 

TSior (AN, B-ang-oft, G-t-zeg), sen- 
dero, sentier. (Contr. de tSidor.) 

TSio-tSioka: 1° (B), piando lospollue- 
los 6 pajaros : piaulant ou piaillant (les 
poussins), pipiant (les oiseaux). — 2° (B- 
i), cierto juego de nifios, certain jeu d'en- 
fants. 

TSlPA : 1° (AN, BN, L, S), berme- 
juela, goujon. = En AN-b llaman tSipa 
a la bermejuela de frente lisa, y askalo 
a la que tiene ciertas piias en la frente. 
En AN-b, on appelle tSipa le goujon a 
lite lisse, et aSkalo celui qui possede 
certaines rugositis sur la tile. — 2° ( L- 
zib) , mujol pequeflo , petit muge. 

TSipa-belhar (S, Alth.), hierba buena 



de agua, sandalo de agua, menthe aqua- 
tique. (Bot.) 

TSipa egin (AN-lez, BN-s), calarse, 
mojarse completamente : se tremper, se 
mouiller jusqu'aux os. 

TSipaka (S), pesca de la bermejuela, 
piche du goujon. 

TSipaosazale (R), insecto de patas 
largas, que se desliza en la superficie de 
las aguas trazando lineas oblicuas : insecte 
a tongues paltes, qui g lisse sur la sur- 
face des eaux en tracant des lignes 
obliques. 

TSipat (BN-am-s, S}, ni palabra, pa* 
un mot. (De tSit bat.) TSipat eztu erran, 
no ha dicho ni jota, il n'a pas souffli 
mot. 

TSipeleta (G-orm), mariposa, papil- 
lon. 

TSipi (L, S), pequeflo, petit. = En 
las diversas traducciones de san Mateo 

txi-11) se encuentran estas variantes... 
)ans les diverses traductions de saint 
Matthieu (xi-11) on trouve ces variantes : 
fiKi (AN), tipi (BN), tSiki (B, G), tSipi 
(S). 

TSipidanik (L-ain), desde la infancia, 
depuis Venfance. 

TSipilgarri (BN-baig), abrasador, 
brilliant. 

TSipilipeta (B-oft, F. Seg.), tSipi- 
lota (G-and-gab-s-zeg), mariposa, 
papillon. 

TSipilu (Lc), calamar, jibi6n, cal- 
mar. 

TSipini (S), pequeflito, tres petit. 

TSipiritaina : 1° (B-berg), cierta 
danza , una de las suertes del aurresku : 
certaine danse, Vune des figures de /'au- 
rresku. — 2° (B-m), reyerta, camorra : 
querelle, dispute, rixe. 

TSlPIRITON (G-t,...), reyerta, camo- 
rra : querelle, dispute. Jakiten bazuten 

ITZAIAREN SAGARDOTEGIKO EGONA , GIZONEZ- 
KOAK KOPETAK ZIMUR TA ILUN, ETA ANDREAK 

tSipiritona : si llegaban a tener noticia 
de la estancia del boyero en la sidreria, 
los hombres (le pondrian) la frente ce- 
fluda y oscura, la mujer (le armaria) 
camorra : si Von parvenait a connattre 
le passage du bouvier dans la cidrerie, 
les hommes (lui feraient froncer) les 
sourcils, la femme (lui chercherait) que- 
relle. (Izt. Cond. 179-17.) 

TSipiroi (AN, G), calamar, jibi6n, 
chipir6n, calmar. (?) 

TSlPISTIN (B-oQ-ub), las gotas mas 
6 menos gruesas que se levantan al 
echar un madero 6 piedra al agua, gouttes 
d'eau plus ou moins grosses quijaillissent 
lorsqu'on jette un morceau de bois ou 
une pier re dans Veau. 

TSipistol (G-t), tSipisturu (G-ber), 
trabuquillo de sauco que sirvede juguete 
a los niflos : pHoire , petit jouet de sureau 
avec lequel les enfants s'amusent. 

TSlPITA (B-el-m-mafl-ofl, G-and-us), 
mayal con que se golpea y se desgrana 
el trigo en las eras : fliau, instrument 
avec lequel on bat le bli dans les aires. 

TSipitaifia(B-mond), reyerta, gresca: 
altercation, rixe. Var. de tSipiritaiSa (2°). 

TSipitaka (B-i-l-m), golpeando el 
trieo en las eras con el mayal, battant 
lebli dans les aires avec le fiiau. 

TSipi-tSapa : 1° (B-l,..., S), andar 
descalzo , chapoteando en el agua : alter 
a trousse-culotte, en patouillant dans Veau. 
— 2° (?, Lacoiz.), samara, fruto coriaceo 



comprimido y membranoso : samare, 
fruit sec et indihiscent. 

TSipitu (B-l-mu?-ofl,...), hacer trizas, 
icharper. Artu daian lekuan tSipitu 

BGINGO DAU [ AK DAROA AMURRUA ! (B-l) '. 

alii donde le alcanzare, le hara trizas 
| que" rabia lleva! Ik ou il le trouvera il 
Vicharpera , quelle rage il a (contre lui)! 
(De tsipita-(-tu?.) 

TSipitugel (B-m) , pieza de cuero que 
une las dos piezas del trillo, el mango 
y el mayal : manchon de cuir qui unit les 
deux pieces du fliau, le manche et la 
batte. 

TSlPIZTA (R-uzt), tSipiztur (B-a- 
gald-o-tS), salpicadura, gotas de agua 
que saltan : iclaboussure , gouttes d'eau 
qui jaillissent. 

TSipla-tSapla (R), Var. de tSipli-t§a- 

PLA (1°). 

TSipli-tSapla : 1° (AN-lez, B-a-o-ofl- 
tS,..., BN-s), andar descalzo, patullando 
en el agua : alter a trousse-culotte, en 
patouillant dans Veau. Var. de tSipi- 
tSapa. — 2° (B-a), golpecitos dados en 
el trasero, pelits coups frappis sur le 
derriere. 

TSlPLITA (B-tS), licor del desayuno, 
vulg. matarratas : tue-ver, petit verre 
que Von prend a jeun. 

T§IPLiOI (B-tS), cafio por donde va 
el agua a la turbina , tuyau par ou Veau 
se rend a la turbine. (D. esp. sifdnl.) 

TSIPO : 1° (AN), chopo, peuplier. 
(bot.) (?) burzuntzari ematen oiote asko 
izen i « zur §uria » deitzen dute haini- 
tzbk; probbntziarrbk « makala », Nafar- 
tarrbk « tSipoa » i al chopo le dan mu- 
chos nombres : muchos le llaman zur 
Suri, « madero bianco; » los Guipuzkoa- 
nos makala , « el d6bil ; » los Naharros , 
tsipoa : on donne un grand nombre de 
noms au peuplier : beaucoup Vappellent 
zur Suri, « bois blanc; » les Guipuscoans, 
makala, « lefaible; » les Navarrais, tSi- 
poa. — 2° (B-a-gald-o), hueco pequeflo 
6 tac6n en que se colocan los bolos, 
petit trou ou Von place les quilles. 

TSiporriko (R), regordete : poteli, 
courtaud. 

TSipristada (B-urd), chispa, itin- 
celle. 

TSipristil (B-a-o-tS), reyerta, camo- 
rra : altercation , rixe. 

TSIPRISTIN : 1° (Be), salpicadura, 
gotas de agua : iclaboussure, gouttes 
d'eau qui jaillissent. Odol-t§ipristinez 

BETERIKO SOlREKOAKAZ (B, ApOC. XIX-13), 

y vestia una ropa teflida en sangre, il 
hail revitu d'une robe teinte de sang. — 
2° (B), chispa, Hincelle. An dira su- 
tSipristin urrinera doazanak, alii (se 
ven) chispas de fuego que van lejos, la 
(on voit) des itincetles de feu qui vont 
loin. (Per. Ab. 127-16.) 

TSipriztatu (G), rociar, arroser. Eta 
isopo-tSortatso bat busti ezazute ate- 
pean dagoen odolean , eta berarekin 
ODOLEZ TSIPRIZTATU itzatzute ateburua 
eta abe biak i y mojad un manojo de 
hisopo en la sangre que esta en el um- 
bral, y rociad con ella el dintel y los dos 
postes : trempez un faisceau d'hysope 
dans le sang qui est sur le seuil de la 
porte, et en arrosez le seuil et les deux 
poteaux. (Ur. Ex. xii-22.) 

TSlPU (AN, G-als), tiemblo, tremble. 
(Bot.) 

TSiRA : 1° (AN, G, L, S), exutorio, 



Digitized by 



Google 



32G 



TSIRAI — TSIRINGA 



fuente que da salida a los malos humores 
del cuerpo : exutoire, dibouchi des mau- 
vaises humeurs du corps. TSira ta itu- 
rria eztira bat (G), la significacidn 
de tSira y de iturri (2°) no es la niisma, 
la signification de tSira et de iturri (2°) 
n'est pas la mime. = Tal vez tSira sea 
solo el sedal de la cuarta acepci6n. Peut- 
it re que tSira est seulement le silon de 
la quatrieme acception. — 2° (G-and), 
rasgufto de la piel, icorchure de la peau. 
— 3° (G-and?), grietas de las manos, 
crevasses ou gercures des mains. — 4° (S), 
sedal, cuerda de crin que, atravesando 
la piel por dos agujeros, se mueve con 
objeto de dar salida a malos humores : 
siton, meche de crin ou de coton qu'on 
passe par deux trous au tr avers des 
chairs, pour y entretenir un icoulement 
d'humeurs. — 5° (ms-Lond), yedra arbo- 
rea, lierre. (Bot.) 

TSlRAI (G-goi), chorro, jet. Odola 

TSlRAIAN ZERIOLA, IFINI ZUTEN LARRU GO- 
RMAN : le pusieron en cucros, manandole 
la sangre a chorro : Us le dishabillerent, 
t and is que le sang coulait par jets. (Gal- 
bar. 28-18.) 

TSiralkatu (R-uzi) , mojarse , calarse, 
empaparse de agua : se mouiller, se trem- 
per jusqu'aux os. 

TSirbi (B-mond), alraaciga, semis. Var. 
de tSirpi. 

TSirbil : 1° (G-ber-eld), conjunto 
de hojas del talio de maiz, de mazorca 
abajo : ensemble des feuilles de la tige 
de mats, depuis Vipi jusqu'en bas. — 
2° (AN-arak, B?, G-ber-don-t), viruta, 
rizo : copeau, vrillon. Apolinariak bbre 
kutSatik atkra omenzituen lau aur-zapi 
eta laurak elkarri korapilotuaz tslrbil 
sutan bero bero jarr1rik, senarrari 
bera eraman ziozkan : Apolinara sac6 , 
segiin parece , de su baul cuatro panales 
y, anudando los cuatro entre si y calen- 
tandolos al fuego de virutas, se los Hev6 
abajo al marido : Apollinaire lira, a ce 
qu'il paratt, de sa malle quaire langes, 
et, les nouant les uns aux autres et les 
chauffant a un feu de copeau x, on les 
porta ensuile au mari. (Ibaiz. 1-70- 
3« col.) 

TSirbiztu ( B-mond ) , deshilacharse la 
ropa, s'effilocher (le linge). 

TSirdikatu (AN, G-etS), apelmazar, 
calcar con los pies : comprimer, fouler aux 
pieds, piitiner. 

TSlRDIL : 1° (BN-s), desvergonzado, 
divergondi. — 2° (R), pingajo, loque. — 
3° (AN), carpa, racimo que queda des- 
pues de hccha la vendimia : grappille, 
petite grappe qui reste apres la vendanoe. 

TSlRGA (G-ori), sirga, remorque. (D. 
gr. atipd.) 

TBirgora (B-a-ub?), granizo menudo, 
grisil. 

TSiri (B-l-m), viruta, rizo, vrillon. 

TSiribi (R? ms-Lond), chirivia, carvi. 
(Bot.) (?) 

TSiribia (B-m), mariposa, papil- 
lon. 

TSiribiri : 1© (B, Mog.), mariposa, 
papillon. Erleak jaioten dira tSiribiriak 
legez eta jaten dabe eztia, las abejas 
nacen como las mariposas y comen miel, 
les abeilles naissent comme les papillons 
et mangent le miel. (Dial. bas. 11-12.) — 
2° (B-mond, G-orm-zeg), viruta, vrillon. 
— 3° (B-o), cerafollo, cierta hierba que 
se come en ensalada, parecida a la zana- 



horia : cerfeuil, cerlaine plante que Von 
mange en salade, et qui ressemble a la 
carotle. — 4° (B, ms-Ots), pelele, per- 
sona ligera : icerveli, personne itourdie. 

TSlRlBOGA ( B , arc ) , vino para en- 
fermos, vin pour mala.de s. = Lo trae 
Labayru en su Historia de Bizcaya, 
t. Ill, p. 88. Labayru Uinsere dans son 
Historia de Bizcaya, t. Ill, p. 88. 

TSirlbogin (B,*arc), tabernero : taver- 
nier, aubergiste. Neouan hokin, hudan 
tSiribogin : en invierno panadero, en 
verano tabernero : en hiver boulanger, en 
iti aubergiste. (Refranes, 381.) 

Tfiiriia (B-ang), reyerta, camorra : 
rixe, querelle. Var. de tSipiriton. 

TSirigartu (AN-b), tostar, griller. 

TSirikatu (BN-s), calarse, mojarse com- 
pletamente : se tremper, se mouiller com- 
plement. 

TSlRIKlCA: 1° (B-l-oft), tofta,' cal- 
der6n, un juego de ninos : bistoquet, 
certain jeu d* en f ants. — 2° (B-bol) , pali- 
llo de tambor, baguette de tambour. 

Tfiirikila - makila ( B-l-oft), palo para 
jugar a la tona, b&lon servant a jouer 
au bistoquet. 

TSirikilan (B-l-oft), (jugar) a la tofta, 
(jouer) au bistoquet. Guk tSikitan, ne- 

GURAEZKERO, tSiRIKJLaN GOGOZ BKITEN 

genduan (B-l): nosotros en la infancia, 
llegando el invierno jugabamos con 
ganas a la tofta : dans notre jeune ige, 
lorsque I' hiver arrivait, nous jouions 
volontiers au bistoquet. 

TSlRIKIN : 1° (B,...), tenazas gran- 
des de ferrerla, grandes tenailles de 
forge. Botaten dabe beera ta tSirikiAa 

EDO BURDIN-KATO BAT IRAATSIRIK DAROE 

gabipera : la echan luego al suelo y, apli- 
candole las tenazas grandes, llevan (la 
goa) bajo el mazo: on la jette ensuite 
sur le sol, et,prenant les grandes tenailles, 
on la porte (la gueuse) sous le martinet. 
(Per. Ab. 127-4.) — 2° (B-el), bata de 
niflos, robe d'enfants. — 3° (B-i), tunica, 
tunique. 

TSirikol : 1° (B-ar-m), enjuto, enco- 
gido : sec, ritrici. — 2° (B-a-m), castafta 
vacia, huera, ch&taigne vide. — 3° (B-ub), 
tofta, calderon, bistoquet. Var. de tSiri- 

KILA (1°). 

TBirikon (B-mond), tunica, tunique. 

TBirikonkila (R), He var a un nifto a 
horcajadas , porter un enfant a calif our- 
chon. 

TSlRIKORDA : 1° (AN-goiz, G-and- 
t, ...), trenza de pelo, tresse de cheveux. 

— 2° (AN, G), trenza de lino para hacer 
alpargata, tresse de Un servant a faire 
des espadrilles. — 3° (AN, G), agua que 
queda, separado el suero para hacer 
reques6n, eau qui reste apres que le 
petit- lait a Hi enlevi pour faire du fro- 
ntage. — 4° (B-a-d-gald-i-1-o-tg), enredi- 
jos 6 dobleces de las cuerdas, entortil- 
lements ou plis d'une corde. — b° (B-l- 
m-mond-tS, G), sarta 6 ristra, p. ej.de 
ajos, cebollas : chapelet, p. ex. dails, 
d'oignons. 

TSirikordatu : 1° (G), hacer sartas 6 
ristras, mettre en boltes ou en chapelets. 

— 2° (G), enredarse las cuerdas, s'entor- 
tiller (les cordes). — 3° (G), trenzar, 
tresser ou tire-bouchonner. Ilea poliki 
tSirikordatu... eta jarri zan alzuen ede- 
rrena, trenza ndo lindamente el pelo... 
se hermose6 lo mejor que pudo : se tres- 
sant joliment les cheveux,... elle s'embel- 



lit le plus qu'elle put. (Lard. Test. 314- 
27.) 

Tiirikordau : 1° (B-tS), pelo crespo 
y rizado : cheveux cripus et frisis, en 
tire-bouchons. Geurb aita zanak eban 

OLAKO§E ULE TSlRIKORDAUA , POLITA GERO 

(B-i): nuestro difunto padre tenia pelo 
crespo como ese, muy lindo: notre difunt 
pere avait les cheveux cripelis comme 
lui, tresjolis. — 2° (B-l-ofi,...), retor- 
cerse una cuerda a causa de la humedad, se 
tordre (une corde) par suite de Vhumiditi. 

— 3° (B-m), cierta especie de castafta 
que produce pocos granos en relaci6n al 
numero de sus erizos : certaine espece de 
ch&taigne qui produit peu de fruits, en 
comparaison du nombre de ses bogues. 

— 4° (B) , hacer sartas , mettre en chape- 
lets. 

TSlRIKOT : 1<> (R), segundo suero 
con que se purgan los pas to res, deuxieme 
petit-lait que les bergers prennent comme 
purgation. — 2° (BN-s, R), cagon, foi- 
reux. 

TfiirilintSon-pelaka ( R ) , a punto de 
caerse, sur le point de tomber. Ez eroren 

BAI EROREN, T§IRILINT§ON-PELAKA DABIL GI- 

zon gaiso kori i ese cuitado esta entre si 
cae 6 no cae, a punto de caer : ce pauvre 
diable est sur le point de tomber. 

TSirilora (B-d-m-mu), viruta, tjn7- 
lon. 

TSlRIMIU (AN-lez), tSirimilo (G- 
ori), galerna, huracan : galerne, oura- 
gan. 

TSlRIMIRI : lo (BN-s), chiquilleria, 
familia menuda y numerosa : marmaille, 
famille petite et nombreuse. — 2© (G), 
futesa, cosas de poca importancia : futi- 
liti, chose peu importante. Eta azaleko 
tSirimiri oezaz gaiSbra, ^nork asmatu 
zenbatbralfioko ondasunak kentzbn dioz- 
katen arraintan glpuzkoatarrak itsa- 
soari? y ademas de estas menudencias 
superficiales , ^quien podra calcular qu^ 
cantidad de bienes arrancan los Guipuz- 
koanos al mar en peces? et outre ces 
futilitis super ficielles , aui pourra calcu- 
ler quelle quantiti de biens les Guipus- 
coans tirent de la mer en poissons ? (Izt. 
Cond. 204-9.) — 3° (R-uzt), forma parte 
de la siguiente f6rmula..., ce mot faU 
partie de la formule suivante : TSirimiri, 

MARABEDI GUZIAK NIRI (R-UZt) I « TSlRI- 

miri, todos los maravedies a mi, » di- 
cen los niftos incitando al padrino a que 
les eche dinero : « tSirimiri , ious les 
maravidis a moi t » disent les enfants 
pour exciter le parrain a leur jeter de 
V argent. 

Tiizimizkatu (R-uzt), Var. de tSiri- 
mizkau (1°). 

Tfiirimizkau (B-l) : 1° mascullar pala- 
bras , marmotter ou marmonner. — 
2° devorar la comida , divorer la nburri- 
ture. — 3° rebaftar pi a to s, essuyer ou 
netloyer les assiettes. 

TSlRIMOL (G), torbellino, tourbU- 

lon, AlZEA EREINGO DUTE ETA TSlRIMOLAK 
DILDUKO DITUZTE BEREN GALUBNERAKO, pOr- 

que viento sembrardn y torbellino sega- 
rAn : parce qu'ils ont semi le vent, Us 
ricolteronl les lempites. (Ur. Os. vm-7.) 

TSirinhol (B-a-o-ts), rodaja, pieza 
circular y plana de madera, como el 
fondo de una caja de duke : rondelle, 
piece circulaire et plate en bois, comme 
le fond d'une botte de confiserie. 

Tfiiringa : 1° (B-l, R), jeringa, seringue. 



Digitized by 



Google 



TSIRINGOL — TSIRRIN 



327 



(??) — 2° (R) , taco, trabuquillo de sauco 
que sirve de juguete a los nifios ipeioire, 
jouet <T enfant*. 

TBiringol : 1° (B-ond), Var. de tSirin- 
bol. — 2° (B-g), senos de la cuerda, 
boucles de la corde. 

Tfiiringolatu (B-g), form arse senos 
en una cuerda por su falta de tensi6n, 
s'entortiller par manque de tension ( une 
corde). 

Tfiirinkorda (B-b), senos u ojetes de 
las cuerdas, boucles ou entortillements 
des cordes. 

Tfiirinkordatu (B-b) , Var. de tSirin- 

GOLATU. 

TSIRINTA (R), viruta, vrillon. 

Tfiirintfioi (B-a-o-tS-urd), alell amari- 
11 o, cierta hierba cuyos granos se pare- 
cen a la simiente de nabo ; es buena para 
el ganado, brota en los trigales : rave- 
nelle, russe (pop*), certaine herbe dont 
les graines ressemblent a la sentence de 
navet; elle est bonne pour le be" tail et 
pousse dans les champs de bU. 

TSiriol : lo ( B-a-1-mu-o ) , cirial, cada 
uno de los candeleros altos que llevan 
los ac61itos en el templo : chandelier, 
chacun des grands cierges que les acolytes 
portent dans Vtglise. (??) — 2° (B-mur), 
p£ndola, pendule (le). (??) 

TSlRIPA (B-erm), nudo, roseta : 
nceud, rosette. 

TSXRIPIN (B-a-g-m-o-t§\ reyerta, 
grcsca : altercation, dispute. 

Tfiiripiri (B?), mariposa, papillon. 

TSiripitin (B-1), Var. de tSiripin. 

TSiripiztin (AN-lez, Gc, ...], salpica- 
dura, gotas que levanta un objeto caido 
al agua : e'claboussure, gouttes d'eau que 
fait sauter un objet qui tombe dans Veau. 
Var. de tSipiriztin. 

TSlRISTlLO (AN-lez), lazada, nceud. 

TSlRITA : i°(G-don-et§), pajarita, 
aguzanieves : bergeronnette , lavandiere. 
— 2° (G, Mog., Euskalz. 11-307-42), mari- 
posa , papillon. 

TSlRITOL (B-i), cufia que se pone en 
la lanza del carro para que los bueyes 
uncidos no vayan demasiado unidos : 
courbelon, coin que Von adapte au timon 
de la charrette, a fin que les bceufs enju- 
guis ne puissent pas trop se rappro- 
cher. 

TSlRITSA (AN-lez), saltamontes, 
langosta de los campos : criquet, saute- 
relle des champs. 

TSIRKA (BN-sl gota, goutte. 

TBirki-mirki (B), andar de esquina, 
medio enfadados : itre brouilUs, a demi 
fdch^s. 

TSlRKORA (B-mond), copo muy 
menudo de nieve, petit flocon de neiqe. 

TSlRLA (AN-ond, Be, G,...), pe- 
china, venera, concha semicircular de 
dos valvas : pHoncle, genre de mollusques 
lamellibranches. = En el pais vasco dan 
a este molusco, hablando en castellano, 
el nombre de « almeja », y al molusco 
negro de dos valvas y carne amarilla, 
que la Academia designa con este nom- 
bre, se le da el nombre de « mojoj6n ». 
Au pays basque on appelle ce mollusque, 
en parlant espngnol, almeja, et la moule, 
mollusque a deux valves noires et a chair 
jaune, est de'signe'e sous le nom de mojo- 
j6n. Iru gisatakoak dira : fiSak, bastoak 
eta miru-t3irlak (AN-ond) : las pechinas 
(almejas) son de tres clases : finas, ordi- 
narias y, lit. : almejas de milano : les 



pe" tone les sont de trois sortes : fins, ordi- 
naires et, lit. : pHoncles de milan. 

T§IRIjET (B-b), gaviota de pico ama- 
rillo, vulg. garray, moueite a bee jau- 
ndtre. 

TSlRLO (B-m-mond-ot§-ub, G, Araq.), 
bolo, quille. Erri batzuetan bbderatzi 
tSirlodun bolatokiak dagoz. Guk iru 
tSirlogaz jokatzen dogu : eskua, ziLa 
edo erdikoa ta guena dira eurok (b-m) : 
en algunos pueblos hay juegos de bolos 
en que se juega con nueve. Nosotros 
jugamos con tres : ellos son la mano, el 
ombligo 6 el del medio y el final : en 
quelques endroits il existe des jeux de 
quiltes dans lesquels on joue avec neuf. 
Nous jouons avec trois, qui sont : la 
main, le nombril ou le milieu et la fin. 

TSirlora (B-a-bar-l-m-o?-t3), viruta, 
vrillon. 

TSlRO : 1° (B, arc), pobre, pauvre. 

TSIROAK DIRUDI INTSAUSTI, GUZTIOK ARRIKA 

beti : el pobre parece nogal, lodos le 
apedrean siempre : le pauvre ressemble 
au noyer, tout le monde lui jette des 
pierres. (Refranes, 469.) TSiroak arlo- 
tea igui, el pobre al pobre aborrece, le 
pauvre de" teste le pauvre. (Refranes, 495.) 
Abbratsok jaya daukb, tsiro GAISOOK 

BETI NEKE ; AUZOOK BERB IGUI DAUDE BETI 

dabilena bskb : los ricos tienen fiesta, 
los pobres cuitados siempre trabajo ; tam- 
bi£n los vecinos aborrecen al que siem- 
pre pide : les riches font la file, les 
pauvres malheureux travaillent tou jours, 
les voisins de'lestent celui qui demande 
conlinuellement. (Refranes, 3.) Jopua ta 
adiskidea, bz tSiro bz abbrats : el criado 
y el amigo, ni pobre ni rico : le serviteur 
et Vami, ni pauvre ni riche. (Refranes, 
437.) Doguna jan ta tsiro izan, comer lo 
que tenemos y ser pobres, manger ce 
que nous avons et St re pauvres. (Re- 
franes, 314.) Tamal bukok tSiroaiu ta 

SOROSI AEN OPANARI (OPARINARI ?) , ten 

lastima del pobre y atiende a su necesi- 
dad, aie pitii du pauvre et pourvois a ses 
besoins. (Refranes, 78.) — 2° (B-o, arc), 
mazo para aestripar terrones : tmottoir, 
masse servant a imotter. 

TSlROLA (L) : 1° silbo, sifflet. — 
2°flauta, flUte. 

TSirosto (AN-ond), hiedra, lierre. 
(Bot.) 

TSlRPA ( B - mond ) , sal pica dura 
liquida, gotas que saltan : e'claboussure 
liquide, gouttes qui rejaillissent. 

Tdirpa-tSirpa (R), andar descalzo, 
chapoteando el agua : alter a trousse- 
culotte, en palouillant dans Veau. 

TSirpi ( B-a-g-o-tS ) , almaciga, vivero 
de plantas : semis, ptpiniere de jeunes 
plantes. Var. de tSerpi. 

TSlRRA (G-and), chorro,./*/. TSirran 

URA ATERATZEN DA AITZ ORREN BEALDBTIK , 

de la parte baja de esa pefta sale el agua 
a chorro, du bas de ce rocher Veau 
sort par jets. 

TSlRRI : 1° (B-l-ond, G-don), la 
gaviota mas pequefia de nuestra costa, 
Ta plus petite mouetie de notre cdle. — 
2° (G), chorro, jet. Martiri oyen eta 

BESTE ASKOREN ODOLA JuDA GUZIAN TSlRRIAN 

zijoan, la sangre de esos y de otros mu- 
chos mar tires iba chorreando en toda la 
Judea, le sang de ces martyrs et des aulres 
jaillissait dans toute la Jud6e. (Lard. 
Test. 365-31.) Izbrdia gorputz guztitik 
tSirrian dariotela bgonarren, gaiSo- 



tzbko bbldurrik bagb : sin temor de 
enfermar, a pesar de manarles el sudor 
por todo el cuerpo a chorros : sans crainte 
de lomber malade, malgrt la sueur qui 
leur coule a torrents sur tout le corps. 
(Izt. Cond. 76-11.) — 3° (B-a-o), caga- 
rruta, crotte. ArditSirri, ca gar rut a de 
oveja, crotte de brebis. — 4° (B-el-oft?, 
F. Seg.), grillo (insecto), grillon (in- 
secle. LabatSirri (B-el), grillo de hornos, 
grillon des fours. 

T§IRRIBIRRI (B-el), vencejo, avi6n, 
martinet (oiseau). 

TSlRRIKA : 1« (B-a-m-o-ofl-tS), 
rueda de carro, roue de charrette. — 
2° (B-m-tS), pedazo de hierro movible 
enlazado a un eslab6n de la cadena para 
facilitar el movimiento, morceau de fer 
mobile fixe' dans un chainon de la chatne 
pour faciliter les mouvemenis de celle-ci. 
— 3° (BN-s), viruta, vrillon. — 4° (B?, 
G?, Aft.ms), carreta, charrette. — 5° (B?, 
G?), carrete, bobine. — 6° (B-g, G-and- 
bid), carrete grande en que se recoge la 
cuerda con que se marcan los troncos 
que se han de aserrar, grosse bobine sur 
laquelle on pelotonne la corde avec la- 
quelle on marque les troncs que Von veut 
scier. — 7° (AN-lez), carret6n en que los 
nifios aprenden & andar, chariot dans 
lequel les enfants apprennent k mar- 
cher. 

TSirrikarl : i° (B-a-d-m-o-tS), hilo 
grueso 6 cuerda con que se marcan los 
troncos para aserrarlos, ficelle ou corde 
avec laquelle on marque les troncs pour 
les scier. — 2° (B-o?), hilo de carrete,/?/ 
de bobine. 

Tslrrikitu (G-t) , rendija : fente, cre- 
vasse. Dimin. de zirrikitu. 

TSlRRIMARRA : 1° (?, ms-Zar), eti- 
queta : etiquette, ctrtmonie. — 2° (B-t§), 
charla, bavardage. 

TSlRRIMIKA (B-i), tfiirrimino (B- 
a-d-o-tS), granillos de la piel, pet its bou- 
tons de la peau. 

TSirri-mirri : 4° (B-t§), andar de 
esquina, medio enfadados : se regarder 
de travers, Hre a moittt f Ache's. — 2° ( B- 
mond, G-etS-t), trabajar con destreza, 
travailler avec adresse. — 3° (G-and), 
trabajillos de poca importancia : bri- 
coles, petits travaux depeu d J importance. 

OSTERONTZEKO ERRI tSiKI SAKABANATUETAN 
DAUZKATEN ZAMARIAK DIRA ... GAZTA TA 
ARTO-GARIAK AZOKERA TA ETSERA ERABILTE- 
KOAK , ETA BESTE ONELAKO TSlRRIMIRRI BE- 
REN BIZIMODUARI DAGOZKIONBTARAKOAK I las 

ac£milas que tienen en pueblos peque- 
fios diseminados sirven ... para transpor- 
ter al mercado y & casa queso, borona y 
trigo, y para otras menudencias de este 
g^nero correspondientes a su manera 
de vivir : les oUes de somme que Von a 
dans les hameaux disse" mine's servent... a 
transporter au marchi ou a la maison du 
fromage, de la miture el du bU, et a 
d'autres bricoles de ce genre correspond 
dant a leur facon de vivre. (Izt. Cond. 
483-25.) — 4© (R-uzt), mujer algo pasada 
de vino, femme 6moustilUe par Veffet du 
vin. — 5° (G-bet), persona poco asen- 
tada y ansiosa de noticias, personne 
peu tranquille et avide de nouvelles. 

TSlRRIN : 1° (R-bidK campanario, 
clocher. — 2° (AN, G-etsj, venceio (pa- 
jaro), martinet (oiseau). — 3° (R, Araq.), 
rabel, instrumento musico pastoril : 
rebec, instrument de musique qu'em- 



Digitized by 



Google 



328 



TSIRRINA PANTIKA — TSIRTSILERIA 



ployaient les bergers. — 4<> (B-a-o), pieza 
de madera, como de un pie de largo, a 
la cual se fijan dos clavos grandes ho- 
radados 6 modo de aguja por los cuales 
se pasa el hilo que se ha de retorcer : 
piece de bois, d' environ un pied de long, 
a laquelle on fixe deux grands clous per- 
c4s comme une aiguille, a travers lesquels 
on passe le fil que Von doit tordre. — 
5° (B-a), carrete de hilo, bobine de fil. 
— 6° (B-arb), chirrido de carros, grince- 
ment des charrettes. — 7° (B-ond), ga- 
viota la m6s pequefia de la costa, la plus 
petite des mouettes de notre cdte. — 
8° (?), rotaci6n, vuelta que una cosa da 
sobre si misma como un trompo : rota- 
tion, tour qu f une chose fait sur elle-me*me y 
comme une toupie. — 9° (G-et§), grillo 
(insecto), grillon (insecte). 

TBirrina pantika (R), tripudo, insecto 
de color de hierba, tiene especie de capa 
amarilla : insecte de la couleur de I'herbe, 
revHu d'une espece de mante jaune. 

TBirrinarte (AN-lez, G-don-t), hendi- 
dura del suelo, crevasse du sol. 

Tfiirrinbola (B-i-l-tS), Var. de tSirrin- 
dola (2o). 

T§IRRINDOLA : i° (B-ub, G), argo- 
11a, anneau de fer. — 2° (B-a-l-m), 
rodaja : roulette, rondelle. Var. de t§i- 
iuunoiLa. 

TSlRRINGA : 1° (B-d-mafi-ub), rued a, 
roue. — 2° (B-eib), diversi6n con que 
los j6venes de ambos sexos suslituyen al 
baile en cuaresma ; se dan las manos 
teniendo A uno en medio : ronde, dis- 
traction que les jeunes gens des deux 
sexes substituent a la danse pendant le 
carime : Us se donnent la main les uns 
les autres el tournent autour d'un autre 
plac6 au milieu. 

TSlRRINGlLA (B-ofi), rodaja, pieza 
circular y plana, de madera, metal u 
otra materia : rondelle, roulette, piece 
ronde et plate, de bois, de mHal ou de 
toute autre matiere. 

TSirringilo (G-t), golondrina, hiron- 
delle. 

Tfiirringola (B-a-ar-mafi-mond), Var. 
de tSirringila. TSirringolan ibili (B), 
jugar a hacer rodar objetos, s'amuser a 
faire lourner des objets. 

Tfiirrinka (B-a-ar-el-mond-o-otS-ub), 
rueda, roue. 

TSirrinkol (B), Var. de tSirringila. 

TSlRRINTA ( BN-s, R-uzt), ansia, 
anhelo : d4sir ardent, grande envie. 

TSlRRINTOLA : 4°(S), polea, pou- 
lie. — 2° (B), argolla, anneau de fer. 

DEABRUAREN TSlRRINTOLEA , SATANASAREN 

sarea, demoninoen jokoa : argolla del 
diablo, red de Sa tanas, juepo de los de- 
monios : anneau du diable, filet de Satan, 
jeu des demons. 

TSlRRIO : lo (B?), chorro, ducha : 
jet, douche. — 2° ( B-a-m-o-ub ) , hilitos 
que caen de una fuente, filets d'eau qui 
lombent d'une fontaine. TSirrioan dario 
(B-mond), le mana a hilos el agua, I'eau 
lui coule par filets. — 3° (B?, F. See.), 
vencejo, avi6n (pajaro), martinet (oi- 
seau). 

TSirripi (G-s-zeg), slcerin, cendrille. 
Var. de tSirrizkila. 

TBirripistada (B-g), salpicadura, 4cla- 
boussure. 

TSlRRIPISTIN (B-ofi, F. Seg.), per- 
sona descontentadiza : personne difficile, 
toujours me'conlente. 



TSlRRIPITA (B-alb-beg-deust-lem), 
mariposa, papillon. 

TSirripitin : 1° (B-eib-tS), bello, agra- 
dable : beau, agrtable. = Se dice de 
personas pequeflas. Se dit des personnes 
petites. — 2° (B-ofi, F. Seg., G,...), 
renegado, puntilloso : susceptible , poin- 
tilleux. = En el pueblo, algunos (B, ...) 
han empezado a Uamar as! al timbre 
e!6ctrico. Parmi le peuple, quelques-uns 
(B , ...) ont commence' a donner ce nom a 
la sonnette tlectrique. 

TSirripizta (BN-s), viruta, vrillon. 

TSlRRIPLOT (L-ain, pop.), trago, 
vulg. taco, taquillo: coup, gorgie. Iamp4e. 

TSlRRIPORRO : lo (B-i-m), des6r- 
den, revuelta, confusion : dtsordre, em- 
brouillamini , confusion. — 2° (B-ofi), 
pedante, afectado en su lenguaje y ma- 
neras : pedant, personne affecUe dans son 
langage et ses manieres. — 3° (B-a-g?- 
o, ...), charlatan, bavard. 

TSirriska (B, ms-Ot§), £ chorros, en 
abundancia : a {lots, en a bond a nee. 

TSirriskal (G-t), Var. de tSirriz- 
kjla. 

TSlRRIST ( B-l-mu, G), onomat. del 
resbal6n, accion y efecto de resbalar 6 
resbalarse : onomat. du glissement , de 
Vaction et de Veffet de glisser. = Con 
este nombre figuro, en la revista Eus- 
kalzale, un ser fantastico encargado de 
recorrer el pais y de recoger cuanlo ocu- 
rriere 6 puaiere ocurrir de notable. Sous 
ce nom a figur4, dans la revue Euskal- 
zale, un Sire fantasiique charg4 de par- 
courir le pays et de noter tout ce qui arri- 
vait ou qui pouvait arriver de remar- 
quable. 

T§IRRISTA (B-t§), buho, hibou. 

TSirristada (B, G), resbal6n, desliza- 
miento : glissade, glissement. = Se di6 
este nombre, en la revista Euskalzale, 
a cierlos articulos fantasticos. Ce nom a 
4t6 applique^, dans la revue Euskalzale, 
a certains articles fanlastiques. 

Tfiirristaka ( B, G ) , resbalando , des- 
lizandose, glissant. 

TSirristatu (G-t), resbalar, glisser. 

TSirrist egin : 4° (B, G), resbalar, 
deslizar, glisser. — 2° (B,...), apuntar 
(el dia), poindre [le jour). Egunak tSi- 

RRIST EGIN-ORDUKO ERREKEA EMAKUMAZ 
BETE BETERIK EGOAN J ORREGAITlftO , GUZ- 

tiak eztira lotiak (B-mu) : antes que 
apuntase el dia, el lavadero estaba lleno 
complelamente de mujeres; con todo, 
no todas son dormilonas : avant le point 
du jour, tout le lavoir 6tait bondi de 
femmes ; apres tout, elles ne sont pas 
toutes grandes dormeuses. 

TSirristu (G-orm), grieta, intersticio : 
fente , interstice. Dimin. de zirristu. 

TSlRRITA: 1° (BN-s), grillo de los 
campos, grillon des champs. — 2° (B-b), 
molinillo que se usa para retorcer el 
hilo, petit moulinet que Von emploie pour 
tordre le fil. — 3° (AN?, B, Afi. ms, G- 
and), polea, poulie. — 4° (B-i-1), Var. de 
tSirrika (2°). — 5° (B-mu), citola del 
molino, claquet de moulin. — 6° (B-mu), 
matraca, crtcelle. 

TSirritari (B-i-tS), hilo de carrete, fil 
de la bobine. 

TSirritol : 1° (B-b), molinillo que se 
usa para retorcer el hilo, petit moulinet 
employ 6 pour tordre le fil. — 2° (B-i), 
tarabilla grande, grande bobinelte. — 
3° (?, Afi. ms), rueda, roue. — 4<> (B-g), 



rodaja : roulette, rondelle. Var. de tSi- 
rringila. — 5° (B-o), polea, poulie. 

TSirritola : 1° (B-l-t3) , citola del mo- 
lino, claquet de moulin. — 2° (B-i), cufia 
que se pone en la lanza del carro para 
que los bueyes uncidos no vayan dema- 
siado unidos : courbelon, coin que Von 
adapte au timon de la charrette a fin que 
les boeufs at tele's ne s'approchent pas trop 
pres Vun de Vautre. — 3° (B-ub), Var. 
de tSirrika (2°). — 4° (B), cada una de 
las cinco acepciones de tSirritol acom- 
pafiada del articulo, chacune des cinq 
acceptions de tSirritol accompagnie de 
V article. 

TSlRRITSA (AN-lez, G-ziz), tSirri- 
tSaldo ( B - elan ) , tSirritSirri ( B-a-e-i- 
mu-o-ts-ub), grillo (insecto), grillon 
(insecte). 

TSirzi-tSori (B-a-m-tS), vencejo, 
avi6n, martinet (oiseau). 

TSlRRI-TSORRO (B-a-ofi-tS), 
calandria : calandre, grosse alouette. 

TSlRRIZKlLA(B-i-l-mond), sicerin, 
vulg. sirriscla, cendrille (oiseau). 

TSlRRIZTA : 1° (G-and?, L?), 
jeringa, seringue. — 2° (G-and, L-ain, 
R-uzt), chorro pequeno , hilo de agua : 
petit jet d'eau, filet d'eau. TSirriztan, a 
chorritos, par petits jets. 

Tfiirxiztaka (G-and), al por menor, en 
detail. 

TSlRTA : i° (B-i-l-t§), curuca 6 curuja, 
pajaro algo mayor que el gorrion y coni- 
rrostro como el : fauvetle, petit oiseau 
coniroslre , de Vordre des passereaux. — 
2° (B-t§), mineral muy menudo que se 
tamiza, menu minerai que Von tamise. — 
3° (G-and-aya), trebol comun, cierta 
hierba buena para el ganado ; se siembra 
en abundancia : trefle commun, plante 
fourragcre y excellente pour le bMail, crue 
Von seme en abondance. — 4« (G-us, Izt. 
Cond. 26-29), lenteja, lenlille. — 5° (B-i), 
corona 6 remate de la calera ya cargada, 
couronne ou sommef d'un four a chaux 
deja plein. — 6° (B-m), granitos de cal 
mal hecho, petits grains de la chaux mal 
faite. — 7° ( B-a-d-m , G-us ) , residuo de 
piedrecilla en el calero, pierrailles qui 
reslent dans le four a chaux. = Algunos 
(G) le llaman mas bien arritSirta en 
esta ultima acepci6n. Quelques-uns (G) 
leur donnent plutdt le nom de arritSirta 
dans cette derniere acception. 

TSlRTSARTA (B-tS) t collalba, paja- 
rito , bastante menor que la curuja , que 
posa siempre en las puntas de arbustos : 
traquet, petit oiseau, plus petit que la 
fauvette, qui se pose toujours sur la cime 
des arbustes. = Algunos, por la imita- 
ci6n de su mon6tono canto, le llaman 
pirtSartSar. Quelques-uns, par imitation 
de son chant monotone, Vappellent fir- 
tSartSar 

TSIRTSIIj : 1° (R-uzt), hilacha, effi- 
lochure. — 2° (R-uzt, S), pingajo, loque. 
— 3o ( B-a ng-ar-ei b-mond ) , grillo , gril- 
lon. — 4° (R-uzt), viruta, vrillon. — 5© (L- 
ain, R-uzt), desaseada, se dice de las 
mujeres que llevan vestidos sucios y en 
desorden : malpropre, se dit des femmes 
qui portent des vHements sales et mal 
arranges. 

Tdirtfiilatu (G-and), estallar : craquer, 
tclater. 

TfiirtSilda ( BN ) , desvergonzado , di- 
ver gondt. 
TSirtSileria : 1° (G-and, R-uzt), chi- 



Digitized by 



Google 



TSIRT9ILTU 



TSISTU 



329 



quilleria, familia menuda : marmaille, 
famille composte de petits en f 'ants. — 
2° conjunto de cosas de poco valor : 
brimborions , ensemble de choses de peu 
de valeur. 

TSirtSiltu (R-uzt), deshilacharse un 
vestido, s'effilocher (un vitement). 

TSlRTSiR : lo (B, G), ruido de ebu- 
llici6n en la sart£n, bruit de friture dans 
la poe*le. — 2° ( Be, ... , G-gab) , picotear, 
hablar mucho : jacasser, parler beau coup. 

TSlRTSiRA (G-and), zona, cierta 
enfermedad cutanea de los nifios, no se 
circunscribe a la cabeza : zona, cerlaine 
maladie cutane'e des en f ants, qui peut 
gagner toutes les parlies du corps. 

TSirtSitu (B-t3), Var. de tSirtsilbria 
(1°, 2°). 

TSlRTSOR (c, . . .), onomat. del acto de 
charlar, onomat. de faction de bavarder. 

TSirula (BN), flauta, /Idle. Var. de 
tSirola. 

TSiruliru (AN, ms - Lond ), mariposa, 
papillon. 

TSisare (G-orml, lombriz, ver. Var. 
de zizare. = La pa la bra tSisarri de Men- 
diburu (1-18-5) es errata de tSisare. Le 
mot tSisarri de Mendiburu (1-18-5) est 
un erratum de tSisare. Aurtasun guzian 

BAGENUEN ZBR-EDO-ZER. BaGENUEN BEIN 

ortz-aginen agertzba j bein baztanga 
boo nabarreria; gaur tSisareak (tSisa- 
rriak), bigar gornia : en todo el tiempo 
de la infancia teniamos algo. Teniamos 
ora la aparici6n de dientes y muelas, ora 
la viruela ; hoy lombrices, manana saram- 
pi6n : pendant lout le temps de Venfance 
nous avions quelque chose. Nous avions 
soit V apparition des dents, soil la petite 
variole ; aujourd'hui ce sont des vers, 
demain la rougeole. 

T§I§lXu (Be, ...), escafto, banco 
de cocina con respaldo, banc de cuisine 
a dossier. = Algunos lo utilizan para 
mesa, otros para gallinero. De ahi^s que 
en boca de muchos, ademas del tSiSiLu 
ordinario, hay kutSadun tSiSilua, « es- 
cafio con caj6n, » y oilategidun tSiSi- 
Lua, « escafto provisto de gallinero (bajo 
el asiento). » Quelques-uns s'en servent 
en guise de table, d'autres comme 6pi- 
nette. De la vient que dans la bouche de 
la plupart, outre le tSiSilu ordinaire, il 
y a kutSadun tSiSilua, « banc avec 
caisse, » et oilategidun tSiSilua, « banc 
pourvu d'une ipinetle (sous le siege). » 
Dimin. de zizilu, zuzulu. 

TSisilu - mai (B-a-o), mesa fija con 
una tarabilla en la pared, table fix&e au 
mur au moyen d'une bobinette. 

TSlSKA: 1° (R), calcar, oprimir con 
los pies : pUtiner, presser avec les pied s. 
Indet. de tSiskatu. — 2° (AN-oy, G-aya- 
don-ori-t), bolsa, bourse. 

TSiskagune (R), abolladura : bosse, 
saillie que Von fait a un objet en le lais- 
sant tomber. 

TSiska-miskaka (R-uzt), en busca 
de golosinas, en quite de friandises. 

tSiskatu: 4° (R), abollar, abollarse, 
p. ej. una fruta : bosse ler, se bosse ler f p. 
ex. un fruit. — 2° (R-uzt), calcar, opri- 
mir la uva en el lagar, fouler le raisin 
avec les pieds dans lepressoir. — 3° (BN-s, 
R, S), apelmazar, pisotear un objeto 
cualquiera : aplatir, piUiner un objet 
quelconque. 

TSiskiltu (R-uzt), tostar, calcinar : 
griller, calciner. 

T. II. 



Tfiisma (B-i), grefia, pelo largo y 
revuelto : tignasse , longue chevelure em- 
milke. Var. de tSima. 

TSismista ( BN - baig ) , relampago , 
tclair. Var. de tSimista. 

TSispa (B, arc, G, Itur.), escopeta, 
fusil ou escopetle. (??) 

TSispero (B, G), armero, armu- 
rier. 

TSispiltu (R-uzt), tiispUtu (S), reque- 
marse, tostar, chamuscar: bruler, rous- 
sir, flamber. 

TSispita (AN, G-etS), chispa, centella 
de la lumbre, Uincelle du feu. 

TSispoi (B-ond) : 1° bisopo de albani- 
les, guipon des macons avec lequel Us 
blanchissent les murs. — 2° lampazo 
para limpiar las lanchas : vadrouille, 
sorte de tampon servant a nettoyer les 
emharcations. (?) 

TSlST : 1° (B-l-tS,...), resuello : souf- 
flement, respiration. TSist egin, reso- 
llar, souffler. Eztau tSitik egin, no ha 
resollado , il n'a pas souffle. — 2<> ( AN- 
lez,.... Be, Gc), juego de naipes que 
consiste en decir tSist cuando se recibe 
un as , desafiando a los demas jugadores 
a que acierten el palo a que pertenece : 
jeu de cartes qui consiste a dire tSist 
lorsque Von recoil un as, en defiant les 
autres joueurs d'en deviner la couleur. 
TSistean jokatu, jugar al « chist »,jouer 
au « tchist ». — 3° (B ?), juguete de 
nifios, la cometa : jouet d'enfants, le 
cerf-volant. — 4© (B-m), cierta manera 
de layar, cerlaine facon de bScher. TSis- 
tean layatu, layar superficialmente con 
las puntas de las layas , becher superfi- 
ciellpment avec les pointes des bSches. 

TSlSTA: 1° (G-ori), lanceta 6 lanza 
pequefia de que se sirven los Pescadores 
en sus faenas , petit harpon dont les pe*- 
cheurs se servent dans leurs travaux. — 
2° (S, Chah. ms), picadura, piqdre. 

TSistada: 1° (B-l-tS, ...), resuello : 
souffle, respiration. (V. TSist, 1°.) — 
2° (B, ...) , Uamamiento con un sonido 
inarticulado : ts 6 ps 6 solo sssss : appel 
au moyen d f un son inarticuU : ts ou ps 
ou seulement sssss. TSistada bat egin, 
hacer un Uamamiento de este genero : 
faire psilt, appeler. 

TSistagarri (B-tS, G-ord), chisloso, 
gracioso : charmant, gracieux. (?) Gi- 

PUZKOATAR OEN ESAERA EGOKI ETA EPAIRA 
ZORROTZAK BALDIN ZABALDUKO BALIRA QuE- 
VEDO ETA BESTE ASKORENAK BEZEL A , IKUSI 
NAIKO NUKE NORENAK IZANGO OTELIRAKEAN 

tSistagarrienak : si cundieran los dichos 
apropiados y agudas sentencias de estos 
Guipuzkoanos como los de Quevedo y 
otros muchos, querria yo saber cuales 
serian los mas chislosos : si les dictons 
approprie's et les doctes sentences de ces 
Guipuscoans se rSpandaient comme celles 
de Quevedo et de beaucoup d f autres, je 
voudrais savoir quels seraient les plus 
agre-ables. (Izt. Cond. 215-13.) 

TSistamista (R) , cuchicheando , chu- 
chotant. 

TSistapur (BN-haz), tamara, lefia 
menudo : broutilles, menu bois. 

TSlSTAR: 1° (B-otS), chispa, Uin- 
celle. — 2° (B, m*-OtS), pequeno, ha- 
blando de pozos : petit, en parlant des 
puits. 

TSistatu : lo (BN-ald-gar-s), sajar un 
divieso, una ampolla : atbrider un fu- 
roncle, percer une ampoule, — 2° (BN-s, 



S, Chah. ms), picar, piquer. Gizon auher 

UORI, KABALEAK BEZALA , TSlSTATO BBHAR 

dizugO; bestela brdoiLak jan lirozO (S- 
bark) : tenemos que aguijonear a ese 
hombre perezoso, como al ganado ; de lo 
contrario le comeria la rofia : nous devons 
aiguillonner eel homme paresseux, ainsi 
que le bHail; sans cela la crasse le man- 
ger a it. 

TSisten (B-m-ond), colgajo, pingajo 6 
tamara que se arrastra adherido al ves- 
tido : loque, brindille que Von tratne avec 
le vitement. 

TSlSTIKUN (B-mond), estornudo, 
Hernuement. 

TSlSTlLU (AN, Araq.), agujerito 
que se hace en los toneles para probar 
el contenido : fausset, petit trou fait a un 
tonneau pour en gotiter le contenu. 

TSISTOKI : 1° (G-bid-gab-ord-ori- 
us), panadizo, panaris. — 2° (G-zeg), 
veneno (sic) del sapo, venin (sic) du cra- 
paud. 

TSlSTOR: lo (G-etS), longaniza, cho- 
rizo : saucisse, cervelas. — 2° (AN-lez, 
G-etS-t, ...), casco 6 pedacito (de lon- 
ganiza), morceau ou tranche de saucisse. 

LUKAINKA-TSlSTOR BAT JANGO NUKE, GAINE- 
RAKO SAGARDO-TANTO BAT BALDIN BANU (G) I 

comeria un casco de longaniza, si tuviera 
para acompanarle un poco de sidra : je 
mangerais bien un morceau de saucisse, 
si j'avais un peu de cidre pour Vaccom- 
oagner. — 3° (B, G), hombre incapaz para 
la genera cion, homme impuissant pour la 
gyration. — 4° (B-mafi), toro 6 carnero 
que tiene los testiculos ocultos en el 
vientre, taureau ou bilier dont les tesli- 
cules ne sont pas apparents. — 5° (R), 
gajo de naranja , aio , etc. : quartier 
d'orange, gousse d'ail, etc. — 6° (R-uzt), 
pequefio, insignificante : petit, insigni- 
fiant. 

TSistorka (AN, Lacoiz.), fracciones 
del bulbo carnoso, divisions du bulbe. 
BaratSuri-tSistorka, gajo del ajo, gousse 
d'ail. Giltzaur-tSistorka, gajo de la nuez, 
quartier de noix. 

TSISTU : 1° (B, G), silbido y tambten 
el silbato, sifflement et aussi sifflet. Ez, 

MUNDUTARRAK LEGEZ, SAZERDOTE BATEN 
PALTA BAT IKUSI EDO ENTZUN DAGIENEKO , 
BARRE, TSISTU, GEITU , ZABALDU TA SAZER- 
DOTE guztia EZARRi : no, como los munda- 
nos, en cuanto ven u oyen una falta de 
un sacerdote, reir, silbar, exagerar, di- 
vulgar 6 inculpar a todos los sacerdotes : 
non pas comme les mondains lorsqu'ils 
voient ou apprennent une faute de prUre, 
rire, siffler, exagirer, divulguer et incut- 
per tous les pr it res. (Bart. 1-215-29.) — 
2° (B-l-mu, ..., G), saliva, salive. Urteak 

BAlftO LBNAGO ZIGABROA ERRETEN ASTEN 
DIRA TA GERO TSu ORTIK, TSU EMET1K, EGUN 
GUZTIAN DIARDUE TSlSTU- URTIKA .' ARGAL 

egon bear (B-l) i antes de tiempo empie- 
zan a fumar y luego saliva por aqui, saliva 
por alii , todo el dla estan escupiendo : 
[ no han de enflaquecer 1 de bonne heure 
Us commencenl a fumer, et ensuite cra- 
chat par-ci, crachat par-la, tout le jour 
Us crachent; Us ne vont done pas maigrirl 
= Se distinguen estas dos acepciones 
en el acento : tsistua, « el silbo y sil- 
bato; » tSistua, « la saliva. » On dis- 
tingue ces deux accept ions par Vaccent : 
tSistua, « le sifflement el le sifflet; » tSi- 
stua, « la salive. » — 3° (Sc), empujdn, 
pousste. 

42 



Digitized by 



Google 



330 



TSISTUA BOTA — TSITSARE-BELAR 



TSistua bota (B-l-m-mu), escupir, 
crucher. 

TBiltu-belar (S), a vena silvestre, 
avoine sauvage. (Bot.| 

TBistu egln (B, G), silbar, siffler. 

TSistueta (B-otS), gorgeo, gazouille- 
ment. KardintSak brrambn puntan tSis- 
tueta zoliakaz, los jilgueros con sonoros 
gorgeos en las puntas de las ramas, les 
chardonnerets avec leur sonore gazouille- 
menl sur les pointes des branches. (Ar. 
Euskalz.l-ilZ-i.) 

TSistugale (AN?, G) : 4° ansioso 
de escupir, qui a envie de cracker. — 
2o ganas de escupir, envie de cracker. 

TSistuka (B, G) : 1° silbando, sifflant. 
— 2° 'escupiendo, crachant. = No se 
distinguen en el tono, porque el sufijo 
-ka es de los que hacen que sean polito- 
nos aun los vocablos que de suyo no lo 
son. Arm, bztul, ukabil, etc., son pala- 
bras cuyas silabas tienen la misma ento- 
naci6n, como se puede notar claramente 
afiadiendo el articulo singular : arria, 
bztula , ukabila. Si se les agrega el su- 
fijo -ka 6 algun otro que tenga su misma 
propiedad tonal , las voces resultan poli- 
tonas : arrika , « a pedradas ; » arriak > 
« las piedras; » eztulka* « tosiendo; » 
eztulak, « las toses; » ukabilra* « dando 

Jmftetazos ; » ukabil A k, « los punos. » Dans 
'intonation on ne les distingue pas Vun 
de Vautre, parce que le suffixe -ka est un 
de ceux qui transforment en polytones 
les mots quid'eux-me*mes ne le sont point. 
Arri , bztul , ukabil , etc., sont des mots 
dont les syllabes posskdent la m4me into- 
nation, comme on peut le voir clairement 
en leur ajoutant Varticle singulier : arria, 
eztula, ukabila. Si on leur adjoint le 
suffixe -ka ou un autre qui possede la 
mimeproprteU tonale, les mots deviennent 
polytones : arrika, « £ coups de pierres ; » 
arriak, « les pierres; » bztulka, « ton- 
nant; » bztul A k» « les toux; » ukabilka, 
« donnant des coups depoing; » ukabil ak, 
« les poings. » 

Tlistuketa ( B - m - mu ) , salivaci6n , 
salive. 

TBistuki (B, G), rama con que se 
bacen silbatos, branche avec laquelle on 
fait des sifflets. 

TSistukor (B-tS), el que escupe a me- 
nudo : cracheur ou cracnoteur, celui qui 
crache fre'quemment. 

TSistulari (B, G), silbador, si f (leur. 

TSistularri (B-mu, ...), ganas de escu- 
pir, envie de cracker. 

Tiistu-ontzi (AN, Araq., B, G), escu- 
pidera, crachoir. 

TSisttt-urtika (B, ...), escupiendo, 
crachant. 

TSlT: 1° (B-a-l-tS, G), mu, palabra, 
resuello : mot, rien, souffle. Ezteusku 
inos t3it bat brantzun, jamas nos ba 
respondido una palabra, il ne nous a 
jamais souffU mot. (Per. Ab. 106-15.) 
Eztakuts, eztantzu, bztabil, bztau zirki- 
rik bz tSitik egiten : no ve, no oye , no 
anda, no se mueve ni babla : il ne voit, 
ni n'entend, ni ne marche, ni ne se meut, ni 
ne parte. (All. Esku-lib. 32-7.) Katamo- 
tza gblditu zan isiLik, basaurdeak eze- 
ban bgin tsitik : el tigre qued6 callando, 
el jabali no articul6 palabra : le tigre se 
tut, le sanalier ne souffla mot. (Ur. Cane, 
bas. Ill -94 -8.) TSitik bztu atbra : no ba 
sacado palabra , no ba resollado : il n'a 
dit mot, il n'a pas souffle". — 2° (G), en- 



teramente, tout a fait. Etzitzagozkan 
tSit jartzbn , no le ; reconocian entera- 
mente, Us ne le reconnaissaient pas tout 
a fait. (Lard. Test. 406-42.) — 3° (B?, 
G, S), muy, trks. T§rr ederra (S-lak, ...), 
muy hermoso, trts beau. = General- 
mente el diminutivo dc ederra se pro- 
nuncia en este dialecto eidserra (ejerra). 
G6n6ralement le diminutif de ederra se 
prononce dans ce dialecte eidSerra ( eje- 
rra). — 4° (?), ansia, anbelo : envie, 
disir v6h6ment. = Equivale a « mo- 
menta » en la locuci6n tSitean-pitean 
(B-l-tS), tSitean-potean (B-m), « a cada 
momenta. » Ce mot 6quivauta« moment » 
dans la locution t§itean-pitean (B-l-tS), 
tSitean - potean (B-m), « a chaque mo- 
ment » — 5° (BN, L, S), Var. de tSis- 

TADA (2°). 

TSlTA (Be, BN-s,G-goi), pollito, 
polluelo : poussin, jeune poulet. TSitak, 

GRISOLAK TA UROAIA, MAIATZEKO MAIRA .' 

pollitos, turmas y tocino para la mesa 
de mayo : jeunes poulets, truffe et lard 
pour la table de mai. (Refranes, 39.) 

ESATBN DA ME IRUTEN DA BEL A (mIRUAK), 
TSlTO ZUURRA TA ARTE AND1ETAKOA DALAKO, 

tSori ta tSitatSuak atrapetako : dicen 
que el milano, lit. : bila delgado, porque 
es muy astuta y de muchas artes para 
coger pajaros y polluelos : on dit que le 
mitan, lit.: file fin, parce qu'il est tres 
ruse' el qu'il a beaucoup de tours pour 
prendre des oiseaux et des poussins. (Per. 
Ab. 180-19.) 

TSita-amaka (B-g-ofl), juego de 
nifias, a gallinas y polluelos : yen de fil- 
leltes, aux poules et poussins. 

TSitaldi (AN-b, Be), incubaci6n, 
accion de calentar los buevos para fecun- 
darlos : incubation, action de couver les 
ceufs pour les feconder. 

TSlTAR (B-ots-ub), cbispa, Hin- 
celle. 

TBitarrauntza (B-o-zeb?), buevo del 
cual a pesar de la incubaci6n no ba 
salido polluelo : ceuf clair, qui n'a pas 
Hk ficonde* malgri I incubation. 

Tfiitasare, pollera : mue, sorte de 
cage sous laquelle on met les poussins. 
(An. ms.) 

TSitez (G), en gran manera : de belle 
facon, en grand. Labba zegoen tSitez 
erazekia, el homo estaba ardiendo en 
gran manera, et la fournaise itait tres 
ardente. (Ur. Dan. m-22.) 

TSitezko (B,G),extraordinario, sobre- 
saliente : extraordinaire , remarquable. 
TSitezko andiak, grandes sobremanera, 
remarquablement grands. = Cardaberaz 
(Eusquer. 34-6) Ham6 asi al superlativo. 
Cardaberaz (Eusquer. 34-6) disigna ainsi 
le superlatif. 

T3ito: 1° (G), pollito, poussin. Var. 
de tSita. i Zenbat aldiz nai nitubn bildu 

ZURE SEMEAK, OlLOAK BILTZEN DITUEN 
BBZALA BERE T§ITOAK EGOEN AZPIAN ETA 

etzendubn nai izan ! i cuantas veces quise 
allegar tus bijos , como la gallina allega 
sus polios debaio de las alas, y no qui- 
siste ! combien Je fois ai-je voulu rassern- 
bier tes enfants, comme une poule ras- 
semble ses pelils sous ses ailes, el tu ne 
Vas pas voulu I (Ur. Malth. xxin-37.) — 
2° (B-ra-ofi, ...), muy,/re*.Var. deT3iT(3°). 

ADISKIDEA, ELDU JAT NOS EDO NOS ARPBG1A 

agertuteko une tSito ona i amigo , al- 
guna vez me ba llegado coyuntura muy 
buena para mostrarme : ami, enfin je 



me trouvc dans une trks bonne occasion 
de me montrer. (Per. Ab. 195-5.) — 
3° (G-don), pajaro muy pequeno, poco 
mayor que el reyezuelo, pero mucbo ma* s 
endeble : petit oiseau Ires petit, un peu 
plus grand que le roitelet, mais plus 
ckttif. Var. de t5io. — 4° (B-g), collalba, 
pajarillo que anda de punta en punta de 
arbustos : traquet, petit oiseau qui sau- 
tille d'une pointe d'arbuste a une autre. 
Var. de otatsori. 

TSitoka (B-el), al escondite, juego 
de niflos : a cache -cache, certain jeu 
d f enfants. 

TSitondo (AN-b), tiz6n, tison. 

TSitozko (B),extraordinario, notable : 
extraordinaire, remarquable. Var. de 
tSitezko. Fedeak darakusku eta Jesu- 
kristok esan euskun judizio-aurreti 
izango dirbala ikusoarr1 t§itozko itza- 
lak, la fe nos ensefia y Jesucristo nos 
dijo que antes del juicio habra* especta- 
culos muy imponentes, la foi nous en- 
seigne et Jisus- Christ nous dit qu'il y 
aura des spectacles tres imposants avant 
lejugement dernier. (An. Esku-lib. 36-8.) 

TSitSa (BN-am-s, R, S), polluelo, 
poussin. Var. de tsita. Amabi tSitSa du- 
tuan oiloak baduzO zeregiSJa (S-bark), 
ya tiene que bacer la gallina que tiene 
doce polluelos, la poule qui a douze pous- 
sins a certes du tinlouin. = Segun las 
eufonias particulares de BarkoSe se pro- 
nuncia asi este parrafo... D'apres les 
euphonies particuli&res de Barcous, on 
prononce ainsi ceparagraphe: Amabi tSi- 
tSa dutiin oiLuuk, etc. \ Zunbat orduz 

NAHI UKHEN DUTUT BILDU HIRE HAURRAK , 
OltOAK BERE T§IT§AK UEGALPETARA BILTZEN 
DCTIAN BEZALA ETA EZTUK NAHI UKHEN ! (S, 

Matth. xxni-37): \ cuantas veces auise 
allegar tus biios , como la gallina allega 
sus polios debajo de las alas, y no qui- 
siste! combien de fois ai-je voulu rassem- 
bler les enfants, comme une poule ras- 
semble ses petits sous ses ailes, et tu ne 
Vas pas voulu ! 

TSitSabegi, seta de los prados, ojo 
de perdiz : champignon des pr6s, ceil-de- 
perdrix. (Duv.) 

TSitSai ( git ) , gato , chat. 

TSitSakatu (R), calarse, mojarse com- 
pletamente : se tremper, se mouillerjus- 
qu f aux os. 

TSitfialketa (G-ber), revuelco, ace ion 
y efecto de revolcar 6 revolcarse ; lit. : 
rebusca de lombrices : action et effet 
de se vautrer, lit. : recherche des vers de 
terre. (De t§it3are + keta.) 

TlitSapur : 1° (B-i-m-t§), restos, reli- 
quias, residuo : restes, reliques, risidu. 
Var. de Sistapur. — 2° (R), tamara, lena 
menuda : broutilles, menu bois. Var. de 
§i3tapur. 

TfiitSapurtu ( BN - s ) , raspar el pan , 
racier le pain. 

TSitSar : lo (BN-am), granizo, ^re7e. 

— 2o (B-d-m), chicbarr6n, graisseron. 

— 3° (G-et§, Itur.), cigarra, cigale. 
TSitSare : 1° (Gc, ...), lombriz intesti- 
nal, lombric ou ver intestinal. £ Eta non- 

DIK DATOZ AURRAK IZATEN DITUZTEN TglT§A- 

reak ? i y de d6nde vienen las lombrices 
que los niflos suelen tener? et d'ou 
viennent les lombrics que les enfants ont 
gtntralement? (Di&l. has. 37-5.)— 2° (G- 
don), gusanillo de las marismas, ver- 
misseau des marais. 
TSitSare -belar (AN, G), artemisa, 



Digitized by 



Google 



TS1TSARI-BELHAR — TSO 



331 



hierba cuya infusion se toma para matar 
lombrices : armoise, her be dont on 
prend une infusion pour tuer les lorn- 
brics. 

TSitSari-belhar (S, Alth.), ajenjo, 
absinthe. (Bot.) 

TfiitSarra ( B-mond ) , Var. de t5it5ar 
(2o). 

TSitlarro (AN, B, G, L, d'Urt. Gram. 
23), turel, chicharro (pez), maquereau 
(poisson). (?) TSitSarroak pazkatu (L- 
zib ) : marearse , lit. : alimentar tureles : 
avoir le mal de mer, lit. : nourrir les 
maquereaux. 

TBitBasko (R-bid), polluelo , poussm. 

{ ZOMAT ALDIZ NAI EKUNTU If ION BILTU EDO 
MOKORKATU ZORE SEMEAK, OlLOAK MOKORKA- 
TAN TION BIKALA BE RE tSitSaSKOAK If AOA- 

lbn pean ! (R, ms -Lond, Matlh. xxm- 
37 ) : j cuantas voces quise ailegar a tus 
hijos, corao la eallina allega a sus polios 
debajo de las alas ! combien de fois ai-je 
voulu rassembler tes enfants, comme 
une poule rassemble ses petits sous ses 
ailes I 

TSlTSER (S), granizo menudo, gri- 
sil. 

TSlTSl (B-oft-tS, G, L, R, S), tBitSia 
(Be, ...) : 4° came 6 pescado, viande ou 
poisson. (Voc. puer.) — 2° (R-gard), 
came, aun entre personas mayores : 
viande, mime entre grandes personnes. 
— 3© (G-and, L, R-uzt), camazas, char- 
nure. TSitSi asko dauko orrek (B, ...), 
ese esta bien de carnes : il est bien en 
chair, il est charnu. — 4° (B-l, G-aya- 
gab-ori), perro : loutou, chien. (Voc. 
puer.) 

T9it9i-apur (B-m), chicharron, grais- 
seron. 

TSitSi - burduntzi ( B-eib-el-1-m-otS- 
t3), comida que se prepara y se despa- 
cha en el campo , repas que Con prepare 
et que Von prend aux champs. 

TBitSidola ( BN - mug ) , mariposa , 
papillon. 

TfiitBi-ezpada (G), pez espada, pois- 
son-ipie. (??) 

TfiitSikatu (R-bid), calarse, mojarse 
completamente : se mouiller jusqu'aux 
os, it re trempi comme une soupe. 

TSlTSlL: I (B-l-oft, ..., G-zeg, ...), 
verga, miembro genital del hombre : 
verge, membre genital de Vhomme. — 
2° (B-mond-otS-ub), entornado (ojo), 
entr'ouvert (ceil). Begi t3it3ilak, ojos & 
medio cerrar, yeux mi-clos. 

TSitSildu (B-mond-otS-ub), entornar 
(los ojos), entr'ouvrir (les yeux). Loen 

LOAZ EZIN DOT GEIAGO, ASPALDION NAGO BE- 

oiak tSitSilduta dodazala : no puedo 
estar de suefio, hace ya tiempo que 
tengo los ojos entornados: je ne puis 
me tenir de sommeil; il y a dija long- 
temps que fai les yeux A demi fermis. 

TSitSili-patSala (B-i-ofl), hablar sin 
sustancia , parler d'une maniere insigni- 
fiante. 

TBitBilkatu (R-uzt) , calarse , mojarse 
completamente : se tremper, se mouiller 
jusqu'aux os. 

TSitBilu (B-a-g-i-o-otS], escafio de 
cocina con res paid o, banc de cuisine avec 
dossier. Var. de tSiSiLu. 

TSitSimur (B-a-l-ub, ...), pellizco, 
pincure. Sarritan esan oi dira belarrira 
berba zikinak ta egin t§it§imur, mucbas 
veces se dicen palabras lascivas a la 
oreja y se pellizca, tres souvent Von dit 



des paroles lascives a Voreille et Von 
pince. (Mog. Baser. 117-10.) 

TSitBimurka (B-l, ...), peUizcando, 
pincant. 

TSitBimurkada (B-l, ...), pellizco, pin- 
cure. Orren t3it3imurkada bat artu 

BAlffO NAIAGO DOT SASITZAN URRAKADA BAT 

egin, prefiero hacer un rasgufio en un 
zarzal que sufrir un pellizco de ese, 
faime mieux me faire une dichirure a 
un buisson que de recevoir une pincure 
de lui. 

TSitfiimurrean (B-a-d-1-o), levantar 
piedras grandes con palanca, soulever de 
grosses pierres au moyen d'un levier. 

TSitSi-mutBika (L-ain),cuchicheando, 
chuchotant. 

TSlTSlN : 1© (B-ang-ar-mond-ofl), 
gota que cae, p. ej. de un tejado : goutte 
qui tombe, p. ex. d'un toit. — 2° (B-b-1- 
ond, ...), pececillo parecido A la anchoa, 
mAs pequeno, vulg. comestina, petit pois- 
son un peu plus petit que Vanchois. 

TBitBinpe (B-ar-mond), refugio bajo 
el alero de un tejado, refuge sous Vau- 
vent d'un toit. 

TSlTSlPAPA: 1° (AN-lez), mariposa, 
papillon. — 2° (BN, L, R, S) , comilona , 
lit. : pan y came : bamboche, lit. : pain 
et viande. (De t§it§i -|- papa.) TSitSipa- 

PETAN ARI DIRA ASPALDIAN ( L - ain ) , 6Sta 

temporada andan de zambra en zambra, 
depuis un certain temps Us vont de bam- 
boche en bamboche. 

TSitBiparra ( B - a - beg , . . . ) , licor del 
desayuno, vulg. matarratas: goutte ma- 
tinale, vulg. tue-ver. 

TSlTSlRIO (AN-irufi, ..., Lacoiz., G- 
et§, ...), garbanzo, pois chiche. Urreta- 

BIZEAYA JAUNAK BERB ET3EKO BARATZAN 
TSlLA-ERDI BAT TSlTSlRIO EREIN , ETA ARTU 

izan dituela zazpi lakari : que el sefior 
Urretabizkaya ha sembrado medio almud 
de garbanzo en su huerta, y ha recogido 
siete celemines : que M. Urretabizkaya 
a semi un demi-almude de pois chiches 
dans son jardin, et qu'il en a ricolti sept 
boisseaux. (Izt. Cond. 30-18.) 

TSitSiriodi (AN, Araq.K garbanzal, 
champ ensemenci de pois chiches. 

TBitSitera : 1° (S), cigarra, langosta 
de los campos : cigale, insecle himiptere 
des champs. — 2° (S?), grillo (insecto), 
grillon (insecte). — 3° (S, Chah. ma), 
mariposa, papillon. 

TSitSo : 1° (AN-goiz, G, S), polluelo, 
poussin. Var. de t§it§a, tSito. Nola 

ARRANO ZAHARRA TSITSO EZDEUSEN ARTBAN, 
HALA DA GURE MINTZOA BESTE OROREN 

erdian : lo que es la vieja aguila entre 
polluelos, asi es nuestra lengua en medio 
de todas las demas : ce qu'est le vieil 
aigle parmi des poussins, ainsi est notre 
langue au milieu de toutes les autres. 
(Ziber. 80-48.) —2° (B-oA), perro, chien. 
(Voc. puer.) 

TSitdol : 1° (B-mond), hierba la mejor 
para el ganado , la meilleure herbe pour 
le bitail. Var. de tSilista. — 2° (?), len- 
teja, lentille. (Bot.) 

TSlTSOS (AN-b), duende, bu: fan- 
tdme, croquemitaine. = Se usa sin arti- 
culo, como nombre propio. S'emploie 
sans article, comme un nom propre. Ezpa- 
zara iSiltzen, tSjtSoek eramain zaitu i si 
no te callas, te llevara el duende: si tu 
ne te tais pas, le croquemitaine Vempor- 
tera. 

Tfiitiurka (BN-s), desigualdad de 



grosor en el hilo, inigaliti de grosseur 
dans le fil. 

TSitSurkatu (BN-s), revolver, p. ej. 
ropas: bouchonner, p. ex. les vitements. 

TSiunta (S), gorgeo de pajaros, pio- 
pio de polluelos : gazouillis ou pipiement 
des oiseaux, piaulemenl des poussins. 
Var. de tSinta. 

TSiurtu (G-al), tostar, griller. Eguz- 

KITAN IBltlTA UMEA TSlURTUA DAGO, el 

niflo esta tostado por haber andado al 
sol , Venfant est grilli pour avoir iti au 
soleil. Ogi tSiurtua, el pan tostado, le 
pain grilli. 

TSITJ-TSIU (B), repitiendo estevoca- 
blo, 11am an cannosamente al ternero 6 
vaca : en ripitant doucement ce mot, on 
appelle le veau ou la vache. 

TSlZ (Be, G, ...), orina, urine. = 
Sucede con esta palabra lo que con kaka, 
que, siendo onomat6pico y en un princi- 
pio nada mas que pueril, ha vencido a la 
palabra primitiva. TSiz se ha sobrepuesto 
a la palabra garnu 6 gernu, como kaka 
a gorotz 6 korotz. // arrive avec ce terme 
ce qui se produit avec kaka, lequel, itant 
un mot formi imitativement et pure- 
ment enfantin, a vaincu le mot primitif. 
Tsiz a surpassi le mot garnu ou gernu , 
comme kaka le mot gorotz ou korotz. 

TSizagura (B-mond), tSizalarri (Be), 
tSizale (G), tSizasi (B-l-mu,...), ganas 
de orinar, envie d'uriner. TSizalarri 
naz (B), tSizagura naz (B), tSizale nago 
(G), tSizasi naz (B), tengo ganas de ori- 
nar, fai envie d'uriner. = La palabra 
asi , significando « ganas » , no se usa mas 
que con las palabras kaka y tSiz. Le mot 
asi, dans le sens de « envie », n'est usiti 
qu'avec les mots kaka et tSiz. 

TSizestu (B-a-o), ganas extremas de 
orinar, grande envie d uriner. 

TSlzkin (G-and?), sucio, sale. Var. de 

ZIKIN. 

TBizkor (R-uzt ? ) , solomillo , aloyau. 

Tfilz-oyal (AN), mantillas de niflo, 
langes d'enfant. 

TBizontzi (B, Afi. ms), orinal, vase de 
nuit. 

TSlZTIL : 4° (B-1-mu-tS), gota, goutte. 

EKAZU UR-TSlZTIL BAT. BGARRIAK 1TO BEAR 

nau-ta: traiga usted un poco de agua 
(una gota), pues me voy & ahogar de sed : 
apportez un peu d'eau (une goutte), car je 
meurs de soif. TSiztiLa ta t3ipristina 
eztira bardinak : tSiztiLa jausi egiten 
da, tSipristiBa barriz bbtik gora dator : 
las palabras tSiztil y tSipristin no signi- 
fican lo mismo : la primera es gota que 
cae, la otra salta de abajo arriba : les 
mots tSiztil et tSipristin ne veulent pas 
dire la mime chose : le premier est une 
aoutte qui tombe, I autre jail lit de bas en 
haut. — 2° (G-aya-us)*, charco, pozo 
pequeflo : flaque d'eau, puisard. Dimin. 
de ziztil. 

TSlZTTJ ( B-l-ond , G ) , un pez , vulg. 
gayano, certain poisson. 

TBo : i° (B-d-l-ub), exclamacion para 
Uamar a los muchachos, exclamation pour 
appeler les garcons. = Es diminutivo de 
to, con que se llama a los hombres, asi 
como no se emplea para Uamar a las 
mujeres. Por la misma razon, para Uamar 
a las muchachas parece que debiera em- 
plearse Ro como diminutivo de no. No 
lo he recogido sino como adjetivo que 
indica « pequeno » y sufijo aue denota 
el diminutivo. En otros pueblos se usa 



Digitized by 



Google 



332 



-TSO 



TSOLA 



este vocablo en superlativo, repitten- 
dolo : tSotSo. C'est un diminutif de to, 
avec lequel on appelle les hommes, de 
mime que no s'emploie pour appeler les 
femmes. II semble, pour cette ration, que 
pour appeler les filles on devrait se servir 
de flo comme diminutif de no. Je ne Vai re- 
cueilli que comme adjectif signifiant « pe- 
tit » et comme suffixe dinotant le diminu- 
tif. Dans d'autres endroits ce mot est usiti 
au super latif, en le ripHant : t§otso. — 
2° (AN, Araq., G-etS), corneja (ave), 
corneille (oiseau). — 3° (S), voz con que 
se expulsa a los cerdos, mot avec lequel 
on chasse les pores. — 4° (BN-s) , indet. 
de t§otu, mirar, regarder. TSok, mira 
(hombre), regarde (homme). Tson, mira 
(mujer), regarde (femme). Tsozu, mire 
usted, regardez. Var. de t§e, t§ek, tSen, 
tSbzu?. Var. de so, soik, soin, soizu?. 

-TBo (AN,..., B-otS-ub, Gc), sufijo di- 
minutivo, suffixe diminutif. Var. de -fo. 
= Lo mismo que sus sin6minos -fto, -to, 
se usa hasta con palabras a las que no 
llega la acci6n del diminutivo espafiol : 
zerbaitSo, « un poco, lit. : alguito (dimi- 
nutivo de algo) » (Ur. Gen. xliv-4); 
bitso, « doscitos , es decir dos pequeiii- 
nes ; » dantSoa bere, artu nik (B,...), 
« yo lo recibo aunque sea poca cosa, 
lit. : aun locito que es. » En L se usa 
unicamente con la palabra orga ; con las 
demas se valen de su variante -fo. De 
me* me que ses synonymes -So, -fo, il est 
usiti aussi avec des mots auxquels fac- 
tion du diminutif espagnol ne parvient 
pas : zerbaitSo, « un peu, lit.: quelque 
peu (diminutif de quelque) » (Ur. Gen. 
xliv-4;) bit§o, « deux petits; » dantSoa 
bere, artu nik (B,...), « je le recois bien 
que ce soit peu de chose, lit.: mime le 
petit que c'est. » En L on Vemploie uni- 
quement avec le mot orga; avec les autres 
on se sert de sa variante -fo. 

TSoarre (G, Itur.) , gorri6n, lit. : grajo 
pardo : moineau, lit. : geai gris. Aginduko 

DIO GARBITZEN DANARI , ESKBlftl DITZALA 

bbragatik Bi tSoarre bizi : mandara a 
aquel que se purifica, que ofrezca por si 
dos pajaros vivos : commandera a celui 
qui est purifie", qu'il oJTre pour lui deux 
passereaux vivanls. (Ur. Lev. xiv-4.) 

TSOBO (B-ots), zurdo, gaucher. 

TSofraki (AN?, G-als), nido, nid. 

Tfiolre egin (B-ofi, F. Seg.), lisonjear, 
adular : flatter, cajoler. 

TSoi-bazka (S, Alth.), correbuela, 
renouie des oiseau x. (Bot.) = Contr. de 
tSori bazka , alimento de pajaros , nour- 
riture des oiseaux. 

Tfioil: 1° (AN, G), puro, simple, neto, 
mero : pur, simple, net. Var. de soil, 
Soil. — 2° (AN, G), enteramente, en ab- 
solute : tout a fail, absolument. Tsoil 
polita (G-and), muy Undo , tres joli. 

Tfioil obea (AN, An. ms), mucho me- 
jor, bien meilleur. Tsoil edo t§it urrun- 

DUKO ZARA ZERE JaUNAREN KASTIGUETARIK, 

os alejareis enteramente de los castigos 
de vuestro Seftor, vous vous iloignerez 
entierement du chdiiment de votre Sei- 
gneur. (Mend. 1-406-17.) 

TSoilki (AN, G), solamente, mera- 
mente : seulement, simplement. Var. de 
Soilki. 

TSOIN (Sc), pan fino, pain blanc. 
Neskbnegunez eztizCgu ahatzi behar bi- 
harambnbko tsoinarbn egitea (S-bark), 
los sabados no debemos olvidar bacer 



pan fino para el dfa siguiente, les same- 
dis nous ne devons pas oublier de faire 
du pain blanc pour ce lendemain. 

TSohipen (git), robo, rateria : vol, 
larcin. 

TSok (BN-s), mira (hombre) , regarde 
(homme). (V. TSo, 4°.) 

TSOKA : 4° (AN-ond), pardillo (pa- 
jaro), linotte (oiseau), « cannabina li- 
nota. » — 2° (B-t§), ganga, aubaine. Var. 
de tSoko. 

TSOKARRA (BN-s, R) , requemado : 
brdli, roussi. 

TSokarrakin ( R ) , humillo 6 resabio 
que toman la leche, arroz u otras cosas, 
cuando se requeman : gratini, arriere- 
gotit que prennenl le lait, le riz ou autres 
aliments lorsqu'ils roussissent. 

TSokarratu : 4° (BN-s, R-uzt), reque- 
mar, roussir. TSokarratu beino obro da 
tSiskiltu (R-uzt) : la voz tSiskiltu, « tos- 
tar, » es mas que tSokarratu, « reque- 
mar : » le mot t§iskiltu, « griller, » est 
plus fort que tSokarratu, « roussir. » 

— 2° (R), secar, sicher. — 3° (BN-s, R], 
chamuscar, flamber. — 4° (BN-s?, R?j, 
encresparse , ensortijarse (el pelo) : fri- 
ser, boucler (les cheveux). Bilho tSoka- 
rratua ( ? ) , el pelo ensortijado , les che- 
veux frisis. 

TSokarrazi (Sc), chamuscar, flam- 
ber. 

TSokartu (BN-s), tSokartti (Sc) : 
1° chamuscar la plumilla de las aves, 
flamber les coutons et le duvet des t)o/a- 
tiles. — 2° requemar, roussir. 

TSokil (G-iz), enclenque : mating re, 
chilif. Var. de tSakil. 

TSOKIN (B-tS), hipo, hoquet. 

TSokitu (B-m), entumecerse, s f en- 
gourd ir. 

TSOKO : 4° (AN-goiz, Be, G-gab,...), 
articulaci6n , articulation. Atzamar-tSoko 
(B) : nudillos, articulaciones de los dedos : 
nceuds, articulations des doigts. Belaun- 
tSoko (B, ...) : rotula, articulaci6n de la 
rodilla : rotule, articulation du genou. 
Besatsoko (AN-goiz), articulacidn del 
codo, articulation du coude. LepatSoko 

iAN-goiz, G) : cerviguillo, articulacidn 
el cuello : nuque, articulation du cou. 

— 2° (Gc), rinc6n, coin. = Originaria- 
mente diminutivo de zoko. Ce mot, origi- 
nairement, est diminutif de zoko. j,Zerga- 
tik bear zituen utzi aipatu bage, t§okoan, 
Aralar mendiko baso andiak? ^,por que 
debi6 dejar, sin mencionar, |en el rincon, 
las grandes selvas del monte Aralar? 
pourquoi dut-il laisser , dans le coin, 
sans en faire mention, les grandes forits 
du mont Aralar? (Izt. Cond. 434-28.) — 
3° (B-ar-1-ond), ganga, chance ou veine. 
Gaurrarte lbgbz uda guztian atuna ba- 
lekarre, tsokoa egingo leukee aurten 
arrantzalbak (B-l) : los pescadores harian 
ganga este aflo, si trajeran todo el ve- 
rano a tun como hasta hoy : les pScheurs 
auraient de la chance cette annte, s'i/s 
apportaient tout Ve'le'du thon comme jus- 
qu'a maintenant. — 4° (B-ar-el-oD), taba, 
huesecillo que sirve de juguete a las 
nifias : aslragale, osselet qui sert de jouel 
aux fillettes. = Extienden tambien la 
significaci6n a la perinola, otro juguete 
de nifias. On donne aussi ce nom,par 
extension, au toton, autre jeu de fillettes. 
(V. Sapakon.) — 5° (AN-ond, B-b, G- 
don-zumay), jibia, cierto pez parecido 
al calamar : seche, poisson qui ressemble 



au calmar. Ganaduari, begiko miRa dau- 
kanban , tSoko EDO tSibi-azur-autsa putz 
eginda begira botatbn jako (B-b) : al 
ganado, cuando le duelen los ojos, se le 
echa a ellos, soplando, polvo de hueso de 
jibia: quand le be'tail a les yeux malades, 
on y introduit en soufflant de la pous- 
siere d'os de seche. — 6° (B , G ?) , choclo, 
sabot. — 7° (B-ofi), tacbn 6 pedacitode 
madera que en el juego de bolos sirve 
de sustentaculo a cada uno de estos, 
petit morceau de bois qui sert de support 
aux quilles a ce jeu. 

TSokoka : 1° (AN-lez), juego de las 
cuatro esquinas, lit. : a esquinas : jeu 
des quatre coins, lit. : aux coins. — 
2° (B-ar), jugar a las tabas, jouer aux 
osselets. 

TSOKOL: 4° (G-iz), enjuto, encogido: 
sec, re'tre'ei. — 2° (B-mung,...), resbal6n, 
glissade. = De aqui parece que viene el 
nombre de TSokolerri , que se da a un 
conjunto de pueblecillos (Larrauri, Eme- 
rando, etc.), junto a Munguia. De Ik 
vient, paratt-il, le nom de t§okolerri , 
que Von donne a un groupe de petits 
villages (Larrauri, Emerando, etc.), pres 
de Munguia. 

TSokoldu (B-mung,...), tSokol egin 
(B), resbalar, glisser. 

TSokolo (B-a-t§, G-bid-ets-zumay), 
choclo, almadrefia : socque, sabot gros- 
sier. (?) 

TSokor : 4° (AN-goiz-iru-lez-ond), 
novillo, taurillon. — 2° (B-arb-d-i-m, 
G-iz), tusa, zuro, espiga desgranada de 
malz, 4pi igrenk de mais. — 3° (BN-s), 
primer brote de los arboles, premiere 
pousse des arbres. 

TSokorreria (B-a-o-t3), enredo, com- 
plicaci6n : embrouillement , complica- 
tion. 

TSokorro : 4° (R-bid), cardo lanceo- 
lado, chardon lancioU ou de Notre-Dame. 
(Bot.) Egitarier aurerkeria gbntako 

IZAN DITEKEN OBEK1ENA DA TSOKORROA ; KAIN 
ZABAL NOLA GORA J BI SEREN GORAGOA DU, 

lore-oria; orratzak bikalako punt A 
anitz zorrotz tu i el cardo lanceolado es 
de lo mejor que puede haber para quitar 
la percza a los segadores; (hierba) tan 
ancha como alta; tiene altura de dos 
palmos, (esta provisto) de flor amarilla; 
tiene muchas puntas agudas como agu- 
jas : le chardon de Notre-Dame est le 
meilleur qui puisse itre pour guirir les 
. faucheurs de la paresse; (herbe) aussi 
large que haute; elle a deux empans de 
hauteur, (elle est pourvue) d $ une fleur 
jaune; elle est armte de nombreux pi- 
quants pointus comme des aiguilles. — 
2° (R-uzt), vara nudosa y desprovista de 
ramillas y hojas, gaule ou baguette 
noueuse dipourvue de branches et de 
feuilles. 

TSOKOTA: 4° (AN, Lacoiz.), colum- 
nilla, eje del fruto, sost£n de semi 11 as : 
columelle, axe intirieur des semences. 
(Bot.) — 2° (L-get), troncho de frutas, 
trognon des fruits. — 3° (L), tusa, zuro, 
espiga desgranada de maiz, 4pi de mats 
tgrene'. 

TSoko - tSokoka ( G - ord ) , ( j ugar ) al 
escondite, (jouer) a cache- cache. 

TSokotza (AN-lez), Var. de tSokota 
(3°). 

TSOLA: 4° (R), pocilga, porcherie. 
— 2° (B-a-g-gald-tS), carga pequefla, car- 
guilla , fajo : petite charge, fagot. Egur- 



Digitized by 



Google 



TSOLAKA — TSOPIKA 



333 



tSola (B), carguilla de leiia, petit fagot 
de boii. 

TSOLAKA : 1° (G-ord), castafia va- 
cia, ch&taigne vide. — 2° (6-m), chaleco, 
gilet. (??) 

TSOLARTE: 1° (Gc,...), intervalo, 
ocasi6n : intervalle, occasion. TSolartb 

BATEAN EGINGO DKZU NEREA (G-and?), lo 

mio hara listed en un rato libre, vous 
ferez le mien dans un moment libre. 

TSOLARTB ONA ARRAPATU DIOT (G-Orm) , le 

he cogido una buena coyunturaj/ai saisi 
a cet effet une bonne occasion. Erri andien 

INGURUKO NEKAZARIAK, BEREN ETSEETAKO 
DOLARBBTAN EDARIAK EGlftlK , ERA M ATE N 
DITUZTB EROSTUNETARA, NORK BBRB ABEL- 
GORRIAKIN TSOLARTEETAN , LANIK GALDU 

bags : los labradores que viven junto a 
villas populosas haciendo bebidas en los 
lagares de sus respectivas casas , los lie- 
van a los compradores, cada cual con su 
ganado, en intervalos, sin perder tra- 
bajo : les laboureurs qui vivent pr&s des 
villes populeuses , faisant des boissons 
dans les pressoirs de leurs maisons res- 
pectives, les portent aux acheteurs, cha- 
cun avec son be" tail, par intervalles, sans 
perdredu travail. (Izt. Cond. 442-19.) — 
2° (AN-b, R-is), cepo de madera para 
coger pajaros, traquenard pour prendre 
des oiseaux. (De tSoriarte.) 

TSolatu (B-t5), hacer pequefias cargas, 
amontonar las flores ae malz : faire 
de pelites charges, entasser les fleurs de 
mats. 

TSOIjDOR : 1° (B-mond), pepita que 
sale en la lengua de las aves : ptpie, 
maladie qui vient sur la langue des vo la- 
tiles. — 2° (B-d), ruin, canalla : vil, 
canaille. — 3° (B, ms-Ot§), carga, charge. 
Var. de tSondor. 

TSOLET : 1° (Be,..., G?), acetre, 
eallofa, bacineta : cassotte, godet, gobe- 
let. — 2° (B-ub), balde : baquet, seau. 
— 3° (B-a-d-gald-o), capucha del capi- 
sayo, capuchon de la cape. — 4° (AN, 
G-et§), plato de madera, assiette de 
bois. 

TSOLIN : 1« (B-g-i-m-t3, G-and-ord- 
t-zeg), hablador, charlatan : par leur, 
bavard. — 2° (B-m, ..., Gc), ligero de 
cascos, pelele : e'cerveU, bon a rien. 
Andrazko tSolina, mujer casquivana, 
femme icerveUe. TSakur tSolina, perro 
faldero, chien de manchon. — 3° (B-g-i- 
1-urd), alegrillo a causa del vino, medio 
borracho : gris , EmoustilU, qui a une 
Ugkre poinle de vin. 

TSolindu (B-ff-i-urd), ponerse alegri- 
llo , aligerarse de cascos : s' e'mousliller, 
Ure unpeu en gaiete". Orren barrua ondo 

BARRU TSlKIA DA BEINTZAT I TITARAKADA 
BAT ARDAO ZURI BDANEZKERO , ORTSe DAGO 
ORI tSolinduta, if} OK ISILDU BZIN dabela : 
el interior de ese es ciertamente bien 

Eequeno : si bebe un dedal de vino 
lanco, ahi esta ese alegrillo, sin que 
nadie pueda hacerle callar : son coffre 
est assurtment bien petit; s'il boit un de' 
de vin blanc, de suite il s'tmoustille, 
sans que personne puise le faire taire. 

TSOLKON (G-orm), c6ncavo, con- 
cave. Plater tsolkona, plato sopero, 
assiette creuse. 

TSOIiO (B-l-tS), boche, hoyo pequefio 
y redondo que hacen los muchachos en 
el suelo para jugar : poquette ou fossette, 
petit trou rond que tes enfants font dans 
la terre pour s'amuser. 



TBoloka : 1° (B, ...), jugar al boche, 
jouer a la fossette. — 2° (AN-goiz), 
boche, hoyuelo : poquette, fossette. Var. 
de tSolo. 

TSoloketa ( B-l-tS) , juego del boche , 
jeu de la poquette. TSoloketan, Jugando 
al boche , jouant a la poquette. TSoloeb- 
tara, a jugar al boche, a jouer a la 
poquette. 

TSOLOMA : lo (AN-etSa, G-ets), 
pich6n, pigeon. — 2« (L-s), zuro, paloma 
silvestre : biset, pigeon sauvage. 

TSolot(B-m): 1° encajar todas las 
nueces en el Doche, mettre toutes les 
noix dans la poquette. — 2° encajar la 
pelota en el rinc6n, enfermer la pelote 
dansle coin. 

TSomin ( B , G ) , Var. vulgar de Do- 
mingo 6 Jose* Domingo, Var. vulgaire de 
Dominique ou Joseph-Dominique. 

TBomingarratz (B-g-tS), acedera, 
lit.: Domingo agrio : oseille, lit. : Domi- 
nique acide. 

TSomor (B-a-o), tusa, zuro, mazorca 
desgranada de maiz, 6pi tgrene* de mats. 
Var. de tSokor (2°). 

TSOMORRO (AN-lez), gorgojo, 
insecto que se alimenta de granos : cha- 
rancon, insecte qui d&vore les grains. = 
En B-mu se usa esta palabra como nom- 
bre propio equivalente a « Perico el de 
los palotes » que se dice en castellano ; 
es decir, cualquiera. En B-mu on emploie 
ce mot comme nom propre Equivalent a 
« machin, chose »; e'est-a-dire, n'imporle 
qui. ^Amari esango dbutsazula? esaiozu 
tSomorrori bere, gura izanezeetiBo : 
£que le dira usted a la madre? digale 
tambi^n, si le parece , a Perico el de los 
palotes , a cualquiera : que vous le direz 
a la mkre? diles-le tgalement, si vous le 
voulez, a Gribouille, a n'importe qui. 

TSONBO (B-tS), cabizbajo, zambulli- 
dura , acci6n de meterse de cabeza en el 
agua : plongeon, action de piquer une 
tele dans I'eau. 

T§ONDAR (B-o-ofi, G-and-zeg), pira 
de lefla para hacer carb6n : charbonniere, 
meule de bois servant a faire du charbon. 

TSondar-zulo (B-o-ofi, G-and), hueco 
en que se hace la carbonera, trou dans 
lequel on dispose la charbonniere. 

TSONDO (B-m), residuo, re"sidu. 

TSondor : 1° (AN-lez, B-a-d-gatz-m- 
mafi-mond-t§, G-et§), Var. de tSondar. 

— 2° futesa, cosa de infimo valor : baga- 
telle, chose de peu de valeur. (Afi. ms.) 

— 3° (B-i-tS), ve>tice de b6veda en los 
homos y de cualquier arco : voussure, 
sommet de la voAte des fours et de toute 
espece de cintre. 

TSondor -zulo (AN, B, G), Var. de 
tSondar-zulo. 

TSONGIL (B-l), botijo, buire. 

TSONGO : 1° (B-g), cierta enferme- 
dad de los nabos , berzas y maices : cer- 
taine maladie des navets, des choux et 
des mats. — 2° (B-g), prominencias del 
tallo de la berza que producen flores, 
drageons de la tige du chou qui pro- 
duisent des fleurs. 

TSONGOLO (B-i), charco, pozo de 
agua detenida : mare, puisard. 

TSongot (B), una de las dos mitades 
en que se divide la goa 6 masa de hie- 
rro , une des deux moitits dans lesquelles 
on divise la gueuse. 

TSongure (G?), yunque, enclume. 
Var. de tSungurb. (??) 



TSONIIi : 1« (B-bas), embudo, enion- 
noir. Var. de onil. — 2© (B-bed), ace- 
tre, bacineta, gallofa : cassotte, godet, 
gobelet. 

TBonkatila (G-t), tobUlo, cheville du 
pied. Var. de tsorkatila. 

TSonkorrinka (B-d), (andar) al cox- 
cox, sobre un pie : (a//er) a cloche -pied, 
sur un pied. 

TgONPELA (BN-s), balanza, ba- 
lance. 

Tflonpelatu (BN-s), balancear, balan- 
cer. 

TSonpla (R-uzt), movedizo, branlant 
ou mouvant. Var. de tSonpela?. Ortz 
tSonplek eztokei jan anitSie, los dientes 
movedizos no pueden comer mucho, 
les dents branlantes ne peuvent manger 
beaucoup. 

TSonta (Be,...), pinz6n, cierto pajaro: 
pinson, certain oiseau, « tringilla co3- 
lebs. » 

TSoNTSa(AN-uIz), lelo, imb^cil : 
niais, imbecile. 

TSONTSORRO (B-l-ond), manjua, 
mont6n de sardinas u otros peces peque- 
fios que se agitan en la superficie del 
mar : banc, agglomeration de sardines 
ou d'autres petits poissons qui s'agitent a 
la surface de la mer. 

TSOPA : 1« (AN, B, G), popa de una 
embarcaci6n, poupe d*une emharcation. 
— 2° (B, G), armario de la popa, title de 
la poupe. 

TSopairatu (R-uzt), tSopatu (R- 
uzt), calarse, mojarse hasta los huesos: 
se tremper, se mouiller jusqu'aux os 

TSOPERA : 4° (AN-irun), medio 'chi- 
auito , decima sexta parte de un litro : 
demi-verre, seizieme par tie du litre. — 
2° (AN-lez, G-ber-ziz), pezonera, tetera, 
pieza de cristal que ponen en los pechos 
las mujeres que estan criando : Uterelle, 
petit appareilen verre qui se place sur le 
bout du sein des femmes nourrices 

TSOPETA : lo (AN-lez), guisado de 
carne, ragotit de viande. — 2° (G), cho- 
feta, braserillo manual de metal 6 de 
barro aue seryia en las mesas para ca- 
lentar la comida y mas generalmente 
para encender el cigarro : petit richaud 
de m4tal ou de terre, que Von placait sur 
les tables pour richauffer les aliments et 
plus souvent pour allumer les cigares. 
(D. fr. chaufferetle.) 

TSopetako (B-g), Var.de tSopbtaMo). 

TSOPI : lo (G, Araq.), golpecito que 
por vicio 6 mal humor dan las criaturas 
a su madre 6 nodriza : petit coup que, 
par habitude ou mauvaise humeur, les 
nourrissons donnent a leur mkre ou a 
leur nourrice. Aur onee tSopiea ieasi 
deu, este nifto ha aprendido a golpear, 
cet enfant a appris a frapper. = En este 
ejemplo su autor (Araquistain) dice deu, 
sin duda por imitar a su maestro Larra- 
mendi. Dans cet exemple, son auteur 
(Araquistain) dil deu, pour imiter sans 
doute son mattre Larramendi. — 2° (B- 
ang-el-mond ) , golpecito que se dan los 
nifios cuando corren unos en pos de 
otros en el juego : petite tape que les 
enfants donnent, dans lejeu, h celuider- 
riere lequel its courent. 

TBopika (B-ang-el-mond), juego de 
nifios, en que unos corren en persecu- 
ci6n de otros : chat, jeu d'enfanls dans 
lequel les uns courent a la poursuile des 
autres. 



Digitized by 



Google 



334 



TSOPIN — TSORI-GARI 



TSOPIN : i° (AN-b, L. G-et5), hipo, 
hoquet. — 2° (G-bet), un litro, un litre. 
(D. fr. chopine.) — 3° (B-i-1-m-ond), gol- 
pecitodado con la mano, petite tape don- 
ne'e avec la main. Lagun batek deskui- 

DOAN TSOPIN BAT EOINDA , NEGARREZ IKUSI 

dadozue zeuen umba : si habeis visto a 
vuestro nino llorando por haberle dado 
una persona, sin advertirlo, un golpecito : 
si vous avez vu voire en fant pleurer parce 
qu'une personne lui a donn€, sans f aire 
attention, une petite tape. (Bart. 1-14 bis- 
28.) 

TSopinga (B-ond), tSopinka (B-i) : 
1° juego de niflos, jeu d'enfants. Var. de 
tSopika. — 2<> estar de murria, estar 
insubordinado : Sire recalcitrant, re- 
viche. 

TSopita (B-l,...), chofeta, cierto bra- 
serillo manual, petit rtchaud a main. 
(??) Var. deTSoPETA (2°). 

TSopleteko (B-i). (V. TSopeta, i°.) 

TSOPORRO (BN-s), regordete, pala- 
pouf(pop.). 

TSORA (git), ladr6n, voleur. 

TSorabildu (G,...), sentir vertigo, sen- 
tir le verlige. 

TBorabio (G), vertigo, vertige. Var. 

de ZARABIO. 

TSoradura (L-ain), vertigo, aturdi- 
miento : vertige, etourdissement. 

TSoraize (G-and), bobo, imbecil : 
nigaud, imbecile. 

Tloralda ( AN-b-irun-oy , Gc), lelo, 
sinsorgo, chiflado : niais, imbecile, toque. 
Var. de Soralda. 

TSORAPOSTU (G-and), parte tomen- 
tosa del trozo de lino que se va sacando 
del rocadero al hilar, portion grossiere 
de la poupe'e de Un qui sort du quenouil- 
lon au fur et a mesure que Von file. 

TSoraSka (G-and-us), loquillo, bizarre 
ou extravagant. Var. de tSoralda. 

t30RASK1XO (G-zumay), restos que 
a car re an las aguas de los arroyos, de los 
rios 6 del mar : epaves, debris que trans- 
portent les eaux des rivieres ou de la 
mer. 

TSoraste (G), bobo, niais. Ezta tSo- 

BASTBA , I§ILA DA BZB I IIO es bobo , sinO 

callado : i/ n'est t pas niais, mais reserve. 
(Araq.) 

TSoratu (G,...) : 1° enloquecer, deve- 
nir fou. — 2° enagenar de gozo, exulter 
de joie. TSoratzen naute ni gauza oyer 
guztiak, me vuelven loco a mi todas 
estas cosas, voila des choses a me faire 
tourner la Me. (D&l. bas. 13-7.)= Tanto 
esta palabra corao casi todas las prece- 
dentes, desde tSorabildu, lienen su raiz 
en la palabra zoro, « loco, » transfor- 
mada en 3oro, tsoro, indicando de suyo 
cierta idea diminutiva que hoy ha desa- 
parecido, casi en absoluto, de estas voces. 
Ainsi que presque lous les precedents, ce 
mot, aepuis tSorabildu, tire son origine 
de zoro, « fou, » trans forme en Soro, 
tSoro , indiquant par elle-meme une cer- 
taine idee diminutive qui a presque dis- 
paru aujourd'hui de ces vocables. 

TSorbel : 1© (B-mond, ...), seroja, hoja 
caida, feuille morte. Var. de orbbl. — 
2° (B-m), seroja de maiz, feuille morte 
de mais. Sin. de artorbel. 

TSorda (git), robar, voter. 

TSORDO : 1° (B-m-mu-on-tS), cefludo, 
cejijunto, qui a les sourcils fronces. — 
2° (Be, G-us), cornicerrado, cornigacho, 
animal de cuernos inclinados hacia abajo, 



animal qui a les comes Ugerement incli- 
nees vers le sol. 

TSORDOKA (G-zumay, ...), rebusca, 
fruto que queda en los campos despues 
de la vendimia y recolecci6n : grappille, 
fruit qui reste dans les champs apres la 
vendange et la recolte. 

TSordoketa ( G , . . . ) , rebuscamiento , 
requisa de racimos y castanas , que han 
pasado por alto en la vendimia 6 reco- 
lecci6n : grappillage, recherche des 
grappes de raisin, des chMaignes , qui 
sont restees apres la vendange ou la 
recolte. 

TSORDON (B, arc), nombre propio 
equivalente a Ordofto, nom propre equi- 
valant a Fortunatusl. Aurso , Tsordon , 

ARTZ ORRI TA NIK iffES DAIDA I ten, OrdofiO, 

a ese oso y yo huire" : liens, Fortunatus, 
cet ours, el je fuirai. (Refranes, 424.) 

TSORGO (B-a), boche, hoyuelo que 
hacen los nifios en el suelo para ciertos 
juegos : poquette ou fosselte, petit trou 
que les enfants font dans la terre a cer- 
tains jeux. 

TSorgori (L?), nombre propio corres- 
pondiente a Gregorio, nom propre equi- 
valent a Gregoire. j O TSorgorri ! emoi- 
dazu apa laztan bat : | oh , Gregorio ! 
dame un abrazo : 6 Gregoire ! embrasse- 
moi. (Per. Ab. 153-19.) 

TSORI : lo (AN, B, BN, G, R, S), 
pajaro, oiseau. = En S llaman tambien 
asi al ave en general , sin duda por in- 
fluencia del frances que con una palabra 
designa tambien ave y pajaro, p. ej. ave 
de rapina , « oiseau de proie. » En S on 
nomme egalement de ce nom V oiseau en 
general, sans doutepar influence du fran- 
cais, qui n'a qu'un seul mot pour desi- 
gner egalement I' oiseau de grande taille 
et le petit oiseau, p. ex. oiseau de proie. 
TSori tSarrak, tSinta tsarra (Sc) : el 
pajaro pequeno, canto debil : le petit 
oiseau, (a) le chant faible. Arrotu zan 
dana, ain apaindua burua ikusirik j ta 
esaten eutsen beste egazti ta tsoriai '. 
Eztago zuen artean ni baizen bderrik : 
se envaneci6 por completo , al verse tan 
engalanado; y les decia a las demas 
aves y pajaros : No hay entre vosotros 
nadie tan hermoso como yo : il s'enor- 
gueillit tout a fait, en se voyant si enguir- 
lande; et il disait aux autres grands 
et pelits oiseaux : II n'y a parmi vous 
personne d'aussi beau que moi. (Per. Ab. 
177-28.) TSori JOAN ta tSori etorri (B), 
irse pajaro y venir pajaro, s'en aller 
oiseau et revenir oiseau. = Se dice de 
quien no se ha enmendado, a pesar de 
haber cambiado, en cierto tiempo, de 
lugar, de posici6n. Se dit d'un individu 
qui ne s'est pas amende, malgre le chan- 
gement, pendant un certain temps, de lieu, 
de position. — 2° (BN-s, R, S), glandulas, 
paperas : glandes, goitre. TSori bat blki 
zaut (R), me ha salido una papera, il 
m'est venu une glande. — 3° (G, S), loba- 
nillo, loupe. Maturiak, tSoriak eta bests 

ONELAKO AUNDITSUAK BIGUINDU BEAR DIRA 
LOIZOKIAKIN (G), GOHENUZURRAK, TSORIAK 
ETA HOLAKO BESTE UANKURAK EZTITU BEHAR 

dira enplastOz (S) i los lamparones, loba- 
nillos y otros tumores se han de ablandar 
con emplastos : les ecrouelles, loupes et 
autres tumeurs doivent itre amollies au 
moyen d'empl&tres. (Di&l. bas. 79-10.) — 
4° (B-aretS-man-on, ...), espigon 6 gozne 
que entra en quicio, goncf de la porte. 



Ate orri tSoriak urtbtbn deutso bragin 
orduko , a esa puerta le sale el gozne en 
cuanto se la mueve, le gond de cette 
porte se derange lorsqu'on Vouvre. — 
5° (BN-s), gargajo, crachat. — 6° (R), 
tupe", cuernico de pelo en la cabeza : 
toupet, touffe de cheveux releves au-de$- 
sus du front. — 7° (Be), mono pequeno, 
petit chignon. \ Zer ikusi bear etedogu 1 
; TSoridun neskatila umb-kondoak, muti- 
lak lagun dabbzala , bide barrian zear i 
(B-l) : i que estamos destinados a ver ! 
; Muchachuelas de trencilla , llevando a 
muchachos por compafieros, carretera 
adelante! que sommes-nous appeUs a 
voir ! Des fillettes portant des tresses, s'en 
allantavec des garcons pour compagnons, 
par la grande route! — 8° (S), bulto, 
chich6n , bosse a la Ute produite par un 
coup. — 9° (S), jorobado, bossu. — 
10° (B-l), ojete por el cual se hace pasar 
el aparejo con que se pescan a tunes, 
ceillet par lequel on fait passer la ligne 
avec laquelle on pGche les thons. — 
11° (B-ofi, G-et3), escrupulo, scrupule. 
TSoriak buruan, escrupulos en el alma 
(lit. : en la cabeza), scrupules dans I'&me 
(lit. : dans la tite). — 12© (G-don), 
cuajo del ganado, caillette du be tail. — 
13° ( git ) , ladr6n , voleur. 

Tlori-arte (L-ain), lazo para coger 
pajaros, lacet pour prendre les oiseaux. 

TSori -bazka (L-ain, R), correhuela, 
lit. : alimento de pajaros : renouee des 
oiseaux, lit. : nourriture des oiseaux. 
(Bot.) 

TSori -bedar (B-a-d-mond), tSori- 
belar (G-and) , cardo enano , lit. : hierba 
de pajaros : chardon nain, lit. : her be 
des oiseaux. Var. de tSori-kardu. 

TBoriburu : 1° (AN, B, G), casqui- 
vano, ligero de mollera : icervele, per- 
sonne qui n'a pas de tite. — 2° (BN-s, 
R), hiio de grosor desigual, fil de gros- 
seur inegale. 

Tlori-egur (,B,...), arraclan, aliso, 
cierto arbusto : alisier, certain arbuste. 
(Bot.) 

TSori erho (S). (V. TSori ertzo.) 

TSori -errege (R), reyezuelo, paja- 
rito : roitelet, petit oiseau. 

TSORIERRI (B, ...), cierta comarca 
de Bizkaya no bien demarcada, que com- 
prende unos catorce pueblos , como 
Zamudio , Derio , Asua , Sondika , etc. ; 
lit. : pals de pajaros : certaine contree de 
la Biscay e assez mal deiimitee, qui com- 
prend environ quatorze villages, tels que 
Zamudio, Derio, Asua, Sondika, etc.; lit. : 
pays d' oiseaux. 

TSori ertzo ( S ) , hormiguero ?, pajaro 
que mueve mucho la cabeza y se ali- 
menta de hormigas : fourmilierl, oiseau 
qui hoc he beaucoup la tite et se nourrit 
de four mis. 

TSori-etSe (B-m), casa de campo, mai- 
son de campagne. 

TSoriezne ( ms - Lond ) , ornitogalo , 
leche de pajaro : ornithogale, lait-d'oi- 
seau. (Bot.) 

TSori-ezti (G-and), producto resinoso 
de ciertos arboles, p. ej. el pino, abeto, 
cerezo , etc. ; lit. : miel de pajaros : pro- 
duit risineux de certains arbres, p. ex. le 
pin, le sapin, le cerisier, etc.; lit. : miel 
des oiseaux. 

TSori -gari (B,...), trigo de la mejor 
especie, lit. : trigo de pajaros : ble de U 
meilleure espece, lit. : ble des oiseaux. 



Digitized by 



Google 



TSORIGOROTZ — TSOSPER 



335 



TSorigorotz ( AN-lez-oy , G - and , S ) , 
guano, estiercol de aves : guano, fumier 
des oiseaux. 

TSori -jagola ( B-l-tS ) , Var. de tSori- 

IZUGARRI. 

TSori - intSaur ( B-a-d-m-mond-o-tS- 
ub, G, L), nuez de corteza poco dura, 
noix a coque peu dure. 

TSori-izugarri (B-m, G-gab-t-us-zeg), 
espantajo de aves, tpouvantail des oi- 
seaux. 

TSori -kandela (Gc), Var. de tSori- 
ezti. 

TSori -kardu (B-a-tS), cardo enano, 
lit. : cardo de pajaros : chardon nain, 
lit. : chardon des oiseaux. 

TSori - keriza (B-i-l-m), variedad de 
cereza muy pequefia y dulce, varteti 
de cerise Iris petite et douce. 

TSori-kuBO (B-m), espantajo, ipouvan- 
tail. 

TSori -lepho (L, S), hilo de grosor 
desigual, fil d'inigale grosseur. 

TSori-mahats (L). (V. TSorimats.) 

T3ori-xnalo:l° (B-a-ang-ar-d-m-mond- 
ofi-ub), espantajo, figura grotesca que se 
pone en los campos para ahuyentar los 
pajaros : ipouvantail, figure grotesque 
que Von met dans les champs pour effrayer 
tes oiseaux. Zozoak etaeskiLasoak iltzbra 

GURE SUKALDEKO LEYOTIK , { DEABRUAN PIS- 
TIAK ! EZTIRA IZUTZEN TSORIMALOA JARRIAGA- 

tikan : a matar tordos y grajos desde la 
ventana de nuestra cocina, j alimafias del 
diablo ! no se asustan aunque se ponga 
el espantajo : a tuer des merles et des 
geais de la fenitre de noire cuisine, b€tes 
du diable ! Us ne s'effrayent pas, bien que 
Von ait mis V6pouvantail. (Pack. 8-14.) 

— 2° (B-on), mascara, disfrazado : masque, 
de* guise". 

TSori-mamu (B?), Var. de tSorimalo 

(10). 

TSorimats : 1° (AN, Be, ..., BN-s, G, 
R), labrusca, uva silvestre : lambrusque, 
vigne sauvage. (Bot.) = Llamase tambien 
itsumats entre otros nombres que se 
dieron al exponer las variedades de uva. 
On Vappelle igalement itsumats, outre 
les autres noms que Von a donnis en 
exposant les diverses vari4t4s de vigne. 

— 2° (B-otS-ub), platano, cierto arbol : 
plalane, certain arbre. 

TSori-muki (AN-lez, G-etS), Var. de 
tSori-ezti. 

TSori -mutil (B-m), espantajo, e*pou- 
vantail. 

TSori-negar (B-a-1-o-ub, BN-gar, G- 
zeg), tSori-nigar (L), goma, producto 
resinoso de los arboles : gomme, subs- 
tance mucilagineuse qui dtcoule de cer- 
tains arbres. Var. de tSori-ezti. 

TSori-ongarri (L-ain) , Var. de tSori- 

SATS. 

TSori -opil (Be, ...), gozne de una 
puerta, gond d'une porte. 

TSori -sats : 1° ( B-a-g-1-o-tS ) , guano 
del Peru, guano du Pirou. — 2° (B-l, ...), 
por extensi6n llamao asi a los superfos- 
fatos con que se abonan las tierras : on 
appelle ainsi, par extension, les super- 
phosphates avec lesquels on amende les 
terres. 

TSorizale (AN?, G-etS, R), cernicalo, 
especie de gavilan : cricerelle, espece 
d'tpervier. 

TSori -zimaur (B-m, ...,G), Var. de 
tSori-sats (i°). 

TSorkatila (G-bid-don), tobillo, che- 



ville du pied. OintSo polita, zapata eder, 
tSorkatiLa guztiz FiffA : lindo piececito, 
hermosos zapatos, el tobillo muy fino 
(canci6n pop.)*: joli petit pied, beaux 
petits souliers, la cheville tres fine (chan- 
son pop.). 

TSorkatu (B-a), hacer boyos, prepa- 
rar la tierra para la siembra : faire des 
trous, preparer la terre pour la semence. 

TSORKO: 1° (G-a-gald-t§), hoyos que 
se hacen en tierra para la siembra, petits 
trous que Von fait pour la semaille. TSor- 
kora, sembrar a hoyos, semer par petits 
trous. — 2° (B-g-otS-zig), corcho, bou- 
chon. (??) = Esta palabra es politona en 
B-zig : tSorkoa, « el corcho, » y mono- 
tona en B-otS : tSorkoa. Ce mot est poly- 
tone en B-zig : tSorko a , « le bouchon, » 
et monotone en B-ots* : tSorkoa. 

TSorkotS (G-ast), cana de malz, tige 
de mats. 

TSorkotu (B-tS), hacer hoyos, prepa- 
rar la tierra : faire des petits trous, pre- 
parer la terre. 

TSoro : 1° (G), fatuo, sot. = Dimin. 
de zoro, loco, fou. — 2° (G-bid-ori), 
castana huera, chdtaigne vide. 

T§OROKILi ( B-a-ub-zig-zorn ) , tusa , 
zuro, mazorca desgranada de maiz, 4pi 
4gren6 de mats. 

TSorokildu ( B - a - ub - zig ) , desgranar 
mazorcas de maiz, igrener des 4pis de 
mats. 

TSoromorotu (B, ms -OtS), ponerse 
alegre a causa del vino, s'6moustiller par 
Veffet du vin. 

TSorpako ( G - era ) , huesecillo de 
cordero, osselet d'agneau. 

T§ORRA ( B-a-ar, ... ) , quiebra , fail- 
lite. TSorra egin : no poder mas, p. ej. 
no lleear la bola a su te>mino : n'en pou- 
voir plus, p. ex. ne pas ar river a son but 
(la boule). 

TSORRIL (B-a?-bed?), balde, cubo 
de madera, seau en bois. 

TSorro - arri ( B-o ) , fregadero , piedra 
de fregar : ivier, pierre a laver la vais- 
selle. 

TSORROI (R-uzt), copo de lino, que- 
nouilUe de lin. 

TSorrokai (B-alb-ot3), jaro : brous- 
saille, buisson. 

TSorroki (B-d-el-mond), hojas de en- 
cino , cuya masa se da a los animales en 
invierno : feuilles de ch4ne, dont on fait 
une p&t6e que Von donne aux bestiaux 
en hiver. 

TSorroporro (B-mond), informalidad, 
ttgerete de conduite. 

TSorroakile (G-and) , aGlador, rtmou- 
leur. 

TSORROTA (AN, Liz. Vbc), Have 
de fuente, robinet d'une fontaine. 

TSorrotS (BN-s, R, S), agudo, afi- 
lado : aiguisi, affitt. Dimin. de zorrotz. 

TSorrotu (B-eib-mond), secarse las 
hojas de maiz , se sicher ( les feuilles de 
mais). 

TSORRU : lo (B,...,F. Seg.), caft6n 
de pelo 6 de barba , racine des cheveux 
ou de la barbe. Bizar-tSorrua, el cafl6n 
de la barba , la racine de la barbe. Ule- 
tSorru bat, un caft6n de pelo, une racine 
de cheveu. — 2° (AN-ond), verderon, 
verdier, « ligurinus chloris. » — 3° (AN- 
lez) , granero en el molino , grenier dans 
le moulin. 

TSORTA : 1° (AN-b, BN-s, R, S), 
gota, goutte. = En BN-s y R parece que 



es « goteron », aumentativo de 3orta, 
« gota. » En BN-s et R il parait que e'est 
« grosse goutte », augmentatif de Sorta, 
a goutte. » Bestela ororten diren ezne- 
tSortak Osteltzen dira eta urrin gaisto 
emaitbn die gurheari (S, Di&l. bas. 83- 
9), de lo contrario las gotas de la leche 
que caen al suelo se corrompen y dan 
mal odor a la manteca, autrement les 
gouttes de lait qui lombent a terre se 
corrompent et communiquent au beurre 
une mauvaise odeur. — 2° (AN, BN-s, R, 
S), un poco, un peu. Ozpin-tSorta bat 

BOTATEN BADIOZU, IKUSIKO OEZU NOLA GO- 

rrituko dan (G, Di&l. bas. 19-3) : si le 
echas un poco de vinaere, veras como se 
pondra rojo : si vous lui ajoutez un peu 
de vinaigre, vous verrez comme il devien- 
dra rouge. — 3° (AN, Araq.), trago, 
trait. — 4° ( B-a-m-mu-o-mond-tS , Gc), 
fajo, carguilla de helecho, de velas de 
resina : fagot de bruyere, paquet de 
chandelles de risine. Var. de sorta. — 
5° (R, Sc), lagrima, larme. 

TSortakipula (ms-Lond), escalofia, 
ichalote. (Bot.) 

TSORTALO (AN, Lacoiz.), poleo, 
poleo oficinal : pouliot, pouliot officinal. 
(Bot.) = En un ms de Londres se lee 
como significaci6n de esta palabra : 
« poleo, pulegio, zamarrilla. » On lit dans 
un ms ae Londres comme signification 
de ce mot : poleo, pulegio, zamarrilla. 

TBortegur ( B-i-m ) , lefia amontonada 
para hacer carbon : charbonni&re, meule 
de bois pour faire du charbon. 

TSortel (R-uzt), tSortela (S-bark) : 
1° gota, goutte. TSortblaka istiLak egi- 
ten tuzu, a gotas se hacen los charcos, 
e'est goutte a goutte que se font les 
fiaques. — 2° (R-uzt), lagrimas de las 
velas, larmes des chandelles. 

TSortol : 1° (S-gar), gotera, gouttiere. 
— 2° (S, Chah. m«), gota, goutte. 

TSORTSO (B-m), charlatan, bavard. 

TSORTSOLA (B-el), trozo de madera 
a que se dan vueltas para retorcer el 
hilo, morceau de bois qu*on fait tourner 
pour tordre le fil. 

TSor-tSor (B-i-l-mond-t3), hablar, 
charlar : parler, bavarder. Goiz guztian 
tSirritolea legez, t3or-t§or iAarduteko 
j, zer daukela zer esan barritsuok ? ( b- 
1) : iqu6 tienen que decir esos charla- 
tanes para estar toda la mafiana habla 
que habla, como un molinillo? qu'est-ce 
que ces bavards ont a se dire pour Stre 
toute la matinee parle que je te parle, 
comme un moulinet? 

TBoSkabia (S), lefia menuda, menu 
bois. 

TSoskartU fS-garind), arder en 
c61era : griller aans sa peau, bouillir de 
colere. 

TSoskin (BN-s), virutas pequefias, 
petits vrillons. 

TSoskor (G,m*-Lond), tumor, tumeur. 

TSOSNA (B-m), choza pequena, p. ej. 
de un carbonero : hutte ou toge, p. ex. 
d'un charbonnier. 

TSosper (G-orm) : 1° firme, repuesto : 
ferme, ritabli, remis. Semea, Jainkoari 

ESKBRRAK, BEREALA§E TSOSPERTU ZAIGU I el 

hijo, a Dios gracias, se nos ha repuesto 
muy pronto : notre fils, gr&ce a Dieu, 
s'est rtlabli tres vite. — 2° alegre, joyeux. 
Gaur tSospertuta zaude , hoy esta usted 
remozado, vous Ues ragaillardi aujour- 
d'hui. 



Digitized by 



Google 



336 



TSOSPERRI — TSUALDI 



TSoSperri (G-and) : i° sidra recten 
estrenada, ciare nouvellement fait. — 
2° (agua) fresca, (eau) fraiche. £Ur tSoS- 

PEBRIA ALA SAGARDO A81ZARRA OTEDA OBBA? 

«,que* sera mejor, agua fresca 6 sidra 
vieja? qu'est-ce qui sera meilleur, de Veau 
fraiche ou du vieux cidre? (De tSot§-|- 
berri.) 

TSOST (B), es palabra con que se 
contesta, teniendo un rey en mano, a 
quien dice t3ist, preguntando a qu£ palo 
pertenece el as que tiene este jugador : 
mot qui sert de riponse, lorsqu'on a un 
roi en main, a celui qui dit t5it, en de- 
mandant de quelle couleur est /'as que ce 
joueur possede. (V. TSist, 2°.) 

TSOSTA : 4° (£?, Chah. ms), recreo, 
amusement. — 2° (S), indet. de tSostatu. 

TSostabira ^BN-s, R), tamara, residuo 
de lefia : brou titles, brindilles de hois. 

TSostagarri (S, Chah. ms), recreable, 
amusant. 

TSostaka : 1° (S), en broma, en 
chanza : par plaisanterie, en riant. TSos- 

TAKA EBRAN GAIZARBNGATI BTZUNUKE KESATU 

behar (S-bark), no debiera usted que- 
jarse de cosas dichas en broma , vous ne 
devriez pas vous fdcher de choses dites 
en plaisantant. — 2° (S, Chah. ms), 
recreandose, s'amusant. 

TSostakan (S), divirtiendo, s'amu- 
sant. AretSeak jauskaz tSostakan ari 

D1RENEAN AR ZAZU PARASOLA BESOPEAN , 
ZEREN EBIAK EZPAITU BERANTUKO (S-bark) I 

cuando los terneros estan jugueteando, 
coged el paraguas bajo el brazo, pues no 
tardara la lluvia : quand les veaux fo- 
Idtrent, prenez votre parapluie sous le 
bras, car la pluie ne va pas larder. 

TSostakatu ( S ) , recrearse, s'amuser 
ou se ricrier. 

TSostatu (AN), tSostatu (S), jugue- 
tear : foldtrer, jouasser. 

T§OSTEN (G-ber), informe, raz6n, 
cuenta, resefla : information, raison, 
compte, renseignement. ISork eztit t§os- 
tenik eman , nadie me ha dado informes , 
personne ne m'a renseigni. 

TSOTA (Be), cachucha, especie de 
gorra : casquelte, sorte de coiffure. TSi- 

K1TAN, TSOTADUN BAT IKUSTBN GENDUANEKO 
ASTEN GINEAN GU , OtOIORA BEGIRA , EURIA 

ekarriko ebalakoan (B-l) : en la infan- 
cia , cuando veiamos a alguien que gas- 
taba cachucha 6 gorro de visera, nos 
poniamos a mirar al monte Otoyo, 
creyendo que habia de Hover : dans Ven- 
fance, quand nous voyions quelqu'un qui 
portait une casquette, nous nous mettions 
a regarder le mont Oloyo, croyant qu'il 
allait pleuvoir. 

TSoten (B-a-o), hipo, hoquet. Var. de 

SOTIN. 

TSotil (B?, F. Seg., G-orend), lindo : 
joli, gen til. Var. de sotil. 

Tiotin ( B-ar-d-mond-ots-ub ) , hipo , 
hoquet. Var. de tSoten. 

TSOTINO (B-gald-o), capucha, capu- 
chon. 

TSOTOR : 1° ( B-g-m ?-mu ) , orzuelo , 
orgelet. — 2° ( B-urd ), copo pequeflo de 
nieve, petit flocon de neige. 

TSotS: 4° (AN, BN, L, S), palillo : 
petit bdton, baguette. Var. de zotz. Supiz- 
tbko tSotS (BN-am, S), cerillas, lit.: 
palillos para encender el fuego : allu- 
meties, lit.: peiils batons pour allumer 
le feu. = En algunos lugares 11a man sim- 
plemente supizteko, como puede verse 



en su lugar. Dans quelques localitis on 
les disigne simplement sous le nom de 
supizteko , comme on peut le voir a ce 
dernier mot. TSotSa bai£o haurra obe 
(L-ain), mejor es el nifto aue el palillo 
(para ponderar los trabajos ae inteligen- 
cia), V enfant vaut mieux que la baguette 
(pour exaller les travaux de I'inlelli- 
gence). — 2° (AN-b, BN-ald, L, S), pua de 
ingerto, greffe. — 3° (G-orm-zeg), espi- 
che de las barricas, douzil des tonneaux. 
TSotSetik edan (G-orm) : a) catar un 
liquido, godter un liquide. — b) beber 
al pie de la cuba, boire auprcs du ton- 
neau. T§ot§ berriko sagardoa (G-orm), 
sidra rcci£n comenzada, lit. : la sidra de 
nuevo espiche : cidre ricemment entami, 
lit. : le cidre du nouveau douzil. — 
4° (BN-s, R), bot6n hecho de hilo, bow 
ton fait avec du fil. = Se llaman tam- 
bi£n botoi-tSotS. On Vappelle aussi 
botoi-tSotS. — 5° (B?, F. Seg.), vara de 
alcalde : bdton de maire, insigne de Vau- 
toriii dont il est revilu. 

TSotSabar (AN-lez, G-t,...), restos 
que acarrean las aguas : ipaves, dibris 
que les eaux entratnent. 

TSotSaka : 4° (G-zumay), puntas de 
ramas, extr&mite's des branches. — 2° (S), 
diversi6n, recreo : divertissement, rteria- 
tion. 

TSotSakeri ( Be , Gc ) , simpleza , 
bagatelle. Ilgarritzat Elizako jakitunak 

ERAKUSTEN DITUEN TA EURAI JAGOKOEZAN 
GAUZA ASKO T§OT§AKERIAK DIREALA USTE 
DADE PIESTA-ZALE ASKOK '. ITJUChoS aficio- 

nados a fiestas creen que son simplezas 
muchas cosas que los sabios de la Igle- 
sia manifiestan como mortales, un grand 
nombre d'amis des fites croient que beau- 
coup de choses que les savants ae Ultglise 
monlrent comme morielles ne sont que 
des bagatelles. (Olg. 64-7.) 

TSotSaldaketa (G-bid-us) , juego que 
consiste en llevar con la mano un objeto 
hacia adelante, apoyandose con una 
mano en tierra : jeu qui consiste a porter 
un objet avec une main en avant, t and is 
que Von s'appuie de I' autre par terre. 

TSotSatu (AN, B, G), aniliarse, cho- 
chear, tomber en enfance. = En B-gald- 
ts distinguen entre tsot§otu , « aninarse 
un hombre, » y tSotSatu, « aninarse una 
mujer. » Se nota tambien aqui la influen- 
cia de las lenguas neolatinas. General- 
mente tSotSatu y tSotSotu significan lo 
mismo y son meras variantes fonelicas. 
En B-gald-l$ on distingue entre tSotSotu, 
« tomber en enfance en parlant d'un 
homme, » et t§ot§atu, « tomber en en- 
fance en parlant d f une femme. » On 
remarque 4galement ici Vinfluence des 
langues ne'o-latines. Ge'ne'ralement tSo- 
tSatu et tSotSotu ont la mime significa- 
tion et sont de simples variantes phoni- 
tiques. 

TSotSean (G-zeg), juego que consiste 
en sacar con los dientes un palillo metido 
en tierra, jeu qui consiste a tirer avec les 
dents un petit bdton piqu4 en terre. 

TSotS egin (AN, G), echar a suertes, 
tirer au sort. Atozte eta t5ot§ egin deza- 

GUN EZAGUTZEKO ZOR1GA1TZ AU NONDIK 

datorkigun, venid y echemos suertes y 
sepamos por qu£ nos ha acaecido este 
mal : venez et jetons le sort, sachons d'ou 
ce malhenr est sur nous. (Ur. Jon. i-7.) 

TSOTSlKA (R-uzt), sauco, sureau. 
TSotSika-mats (R-uzt), fruto del sauco, 



baie du sureau. TSotSika-matsareki ani- 
tSek bbltSagia soiReko gietzentako egi- 
tan dei (R-uzt), muchos con el fruto del 
sauco hacen tinta para las ropas ajadas , 
beaucoup font avec les baies du sureau 
de la teinture pour les vitemenls difrat- 
chis. 

TSotSin (B-mu), memo, ligero de cas- 
cos, e'cerveU ou braque. 

TSotS-irudi (G-and), carb6n delgadito, 
menu charbon. 

TSotSo : 4° (B, G), palabra con que se 
llama a los muchachitos, mot avec lequel 
on appelle les petils garcons. Dimin. de 
to. = De aqui viene sin duda, y no del 
lat. slullus, como quiere la Academia, la 
voz « chocho ». De la vient sdrement, et 
non du lat. stultus, comme le veut VAca- 
de'mie, Vespagnol chocho. — 2° (Be), 
queso, fromage. (Voc. puer.) — 3° (Be), 
otro nifto , autre enfant. (Voc. puer.) — 
4° verga, miembro genital del hombre : 
verge, membre ginital de Vhomme. 

TSotSolo (AN-lez, Be, Gc), pobre 
hombre, inutil, lelo : pauvre diable, 
bon a rien, niais. 

TSotSontSa, marta, especie de gato 
montes : martre, espece de chat sau- 
vage. 

TSotSontSu (B, m*-Ot§), regordete, 
courtaud. 

TSotSotu (R), aniliarse, chochear, 
tomber en enfance. Var. de tSotSatu. 

TSOZNE (AN-bet, G-al-bid-t, R-uzt), 
pan frances, pain francais. (?) Gure api- 
tSi jaunak eztaku tSozne-jale tSarra 
karri, mutiko ori, unat (AN-bet) : nues- 
tro sefior cura no nos ha traido mal tra- 
g6n de pan, ese muchacho, aca : mon- 
sieur le curt ne nous a pas ameni ici un 
mauvais mangeur de pain, en ce gar- 
con. 

t8u ( B-a-deust-gald-m-mond-o- 
otS, ...), saliva, salive. = Se dice aun 
fuera del len^uaje infantil. En algunos 
pueblos, p. ej. B-l, se dice en este len- 
guaje y tsistu entre personas mayores. 
Algunos parece que concretan esta pala- 
bra al gargajo. Ce mot est usite* mime 
en dehors du langage puiril. Dans 
quelques localilis, p. ex. B-l, il fait par- 
tie de ce vocabulaire, et on emploie tSistu 
entre grandes personnes. Quelques- uns, 
parait-il, Vappliquent exclusivement au 
crachat. Irurogeta amabi bider atsitu 
eutsbn arpegi ederra tSu ta gorro lizu- 
nakaz, setenta y dos veces le afearon 
su hermoso rostro con sucias salivas y 
gargajos, soixante-douze fois Us souil- 
lerent son beau visage avec de sales salives 
et crachals. (Aft. Esku-lib. 183-44.) 

-TSu (Be, ...), sufijo diminutivo, suf- 
fixe diminutif. Var. de -tSo. Santo kristo 

BATEN AURRERA ORDU- LAUREN BATEN EDO 

geitSuago, delante de un crucifijo por 
un cuarto de hora 6 algo mas (lit. : mas- 
cito), devant un crucifix pendant un 
quart d'heure ou plus ( lit. : quelque peu 
plus). (Aft. Esku-lib. 42-7.) Goituten 

DABENARI EMONGO DEUTSAT MANA BZKUTUA , 
ETA EMONGO DEUTSAT ARRITSu ZURI BAT (B, 

Apoc. n-17 ) : al vencedor dare yo man& 
escondido, y le dar£ una piedrecita 
blanca : je donnerai au vainqueur la 
manne cachie, etje lui donnerai une pierre 
blanche. 

TSualdi (B, ...), momento de escupir 
en las manos antes de la lucha 6 de un 
trabajo mecanico, moment de cracher 



Digitized by 



Google 



TSUALE — TSUMURTU 



337 



dans les mains avant la lutte ou quelque 
travail mtcanique. 

TSuale : 1° (B-mond-oft-ot§), ganas 
de escupir , envie de cracker. — 2° ( B- 
otS-ub), el que escupe a raenudo: cra- 
choteur, celui qui crache friquemment. 
(Contr. de tSuoale.) 

TSUATSlN (B-ofi, F. Seg.), hongo 
amarillento, se come picado : champi- 
gnon jaunAtre , qui se mange hache'. 

TSuberaisu (B-a), rana, grenouille. 

TSUBIL (B, m«-Ot§), rangua, tejuelo, 
pieza donde se apoya la espiga de una 
maquina : crapaudine, piece qui recoil le 
pivot vertical d'une machine. 

TSu egin (B, ...), escupir, cracker. 

TSUFA (ms-Lond}, juncia comun, 
souchet commun. (Bot.) 

TSUFLA (BN), ampolla de la piel : 
ampoule, tumefaction ae Vtpiderme. (?) 

TBugale (B-otS), ganas de escupir, 
envie de cracker. 

TSugaraiSo ( B - ub ) , rana , gre- 
nouille. 

TSugarima (AN, arc), grulla, cierta 
ave : grue, certain oiseau. 

TSUJANDARRI (AN-arak), nutria, 
loutre. 

TBuka : 1° (B, ...), escupiendo, era- 
chant. Olan beti tSuka bazabiz, eztarria 

SIKATC7 TA BULARRBTIK GBRATUKO ZARA I si 

sigue usted asi escupiendo continua- 
mente, se le secara la garganta y quedara 
usted tisico : si vous continuez a cracker 
tou jours ainsi, votre gorge se s4chera, et 
vous deviendrez pktisique. — 2° (AN, BN- 
s, ...), indet. de tSukatu. 

T§UKADER (L, R, S), toalla, essuie- 
mains. (?) = Es suave esta r. L'r final 
est doux. 

T§UKADERA: 1° (AN-ond), pala 
convexa en su centro que se usa para 
achicar el agua en las lanchas, vulg. chi- 
cadera : tcope, pelle convexe dont on se 
sert pour ipuiser I'eau des barques. (?) 
— 2° (AN, ...), escurridero, tgouttoir. 

TBukadora (R-bid), toalla, essuie- 
mains. 

TBukaleku (G), escurridero, lugar en 

3ue se secan 6 seagotanlascosashume- 
as, p. ej. quesos : tgouttoir, lieu ou Von 
met a s4cher ou a 6goutter les choses 
humides, p. ex. les fromages. Gatzatu 

DAN ORDUAN BZARTZHN DA T§UKALEKUAN I 

cuando se ha cuaiado, se deja donde debe 
agotarse : guana il est caill4, on le met 
a Ve-gouttoir. (Dial. bas. 87-4.) 

Tiuka-pala (AN-ond), pala para achi- 
car el agua de una lancha , vulg. chica- 
dera : 4cope, sorte de pelle servant a 4pui- 
ser I'eau d'une barque. 

TSukatu (AN, BN-s, G, R) , tSukatu 
(S) : 1° agotarse, secarse, enjugarse : 
s'igoutter, se sicker. Intza tSukatuartio 

BZTIZIB ALATU BEAR ARDI TA A§URIAK , BBR- 

tzaiRbz zirindurbn Su ( BN-s ) : no se de- 
ben apacentar las ovejas y corderos hasta 
que se seque el rocio, de lo contrario 
les ataca la disenteria : on ne doit pas 
faire pattre les brebis et les pores 
jusqu'k ce que la ros4e soit disparue, 
sinon its altrapent la dysenteric Gune 

BBROSKO BATETAN BMAITBN BADA, LEHENAGO 
ETA HOBBKIAGO TSCKATZEN DA (S, Dial. 

bas. 87-9) : si se coloca en un paraje un 
poco caliente, se deshumedece antes y 
mejor : si on le place dans un endroit un 
peu chaud, il seche mieux et plus vite. 
iSGkatzbko harlaSe (S) : escurridero, 

T. II. 



lugar en que se seca algo : e*gouttoir ou 
se'ehoir, endroit ou Von met quelque chose 
a s6cher. Gatzatu denean bzartbn da 
tSOkatzbko harlasean ( S, DM. bas. 87- 
6) : cuando se ha cuajaao, se deia donde 
debe agotarse : quand il est cailU, on le 
met a Vtgouttoir. — 2° (AN-ond), achi- 
car el agua de las lanchas : icoper, vider 
Veau des barques. 

TfiUKELA (git), perro, chien. 

TSukifL (G-orm-zeg), limpio, aseado : 
propre, net. Var. de t3ukun (1°). 

TBukolaio (B-ub), rana, qrenouille. 

TBukor (B-ar-mond-o), el que escupe 
a menudo : crachoteur , celui qui crache 
souvent et peu a la fois. TSu ta t§u bbti 
dabilenarbndako guk bsaten dogu t§ua- 
lba dala edo t§ukorra dala '. bietara 
(B-mond, ...) : nosotros decimos tsuale 
6 tambie'n tSukor , de las dos maneras , 
por el que estA escupiendo continua- 
mente : nous disons tSuale et e*galement 
tsukor, des deux facons, pour celui qui 
crache continuellemenl. 

TSUKU : 1° (R, S), seco : sec, s4chS. — 
2° (R-bid), voz que, varias veces repe- 
tida, se emplea para llamar al cerdo : 
mot qui, r6p6U, sert a appeler le pore. 

TBukuin (G-don-ord), limpio , propre. 
Var. de tSukun (1°). 

T§UKUL (B-a-d-1-m-o-tS), tostado, 
requemado : grilU, brUU, roussi. Ema- 

KUMEA, £ ONAN T§UKUL- TSUKUL BGlftARTB 
BUKIKO ZBNDUAN SUTAN OKELA BDBRRAU ? 

I nok jatbko ? (B-l) : mujer, i habia usted 
de tener esta hermosa came al fuego 
hasta requemarse asi? ^quien la ha de 
comer? femme, alliez-vous laisser cctte 
belle viande au feu jusqu'k la brdler a ce 
point ? qui la mangera? 

TBukuldu (B, ...), tostar, abrasar : 
griller, embraser. 

TSUKUN : 1° (B-mond-oft , G) , lim- 
pio, aseado, puliao : propre, net, poli. 
= En B-l, Uevando la lisonja al extremo, 
emplean esta palabra, repiti£ndola, para 
llamar al cerao. En B-l, en portant la 
flatterie k Vextrime et en le re'pe'tant, on 
emploie ce mot pour appeler le pore. — 
2° (B-m), sucio, sale. — 3<> (AN-lez-oy, 
G-aiz), hipo, hoquet. 

TSukunki (G) , aseadamente , propre- 
ment. 

T§ULA (BN-s, R, S), chulla, carne 
de cerdo, lonja de tocino : lard, tranche 
de lard. (D. lat. suilla ?.) == En BN-s se 
entiende mas bien por pedazo de carne. 
// a plutdt, en BN-s, le sens de morceau 
de viande. Aragi-tSula, pedazo de carne, 
morceau de viande. Urdaki-tSula , lonja 
de tocino , tranche de lard. TSulakiz ase 
due haurSko hori (S), ese chicuelo se ha 
hartado de lonjas de tocino, ce gamin 
s'est empiffri de tranches de lard. 

TBulaxri fB-o), ganas de escupir, 
envie de cracker. 

TBuldar (B-el),tSulder [B-eib), cierto 
grano de la piel, certain bouton de la 
peau. Var. de zuldar. 

TSULETO (G-zumay). chorlito, ave 
del genero de las zancuaas : courlieu, 
courlis, oiseau de Vordre des tchas- 
siers. 

TBullatu : 1<> (G-don) , capear, torear, 
sortear : inviter le laureau avec la cape, 
lui faire des feinles. Zezenak tsuliatu, 
capear toros, inviter et exciter le taure'au 
avec la cape. OiLaskak tSuliatu, capear 
olas pequenas en lanchas : capier, rester 



a la cape des petites vagues. — 2° (G-don), 
guasearse de alguien, se gausser de 
quelqu'un. 

TSulo: 1° (G, ...), agujero, celdilla : 
trou, alveole. Var. de zulo. Abaraska 

BGlRA DAGOAN ORDUAN, BETETZEN DITUZTE 

onen t§uloak eztiz i cuando esta hecho 
ya el panal, llenan de miel sus celdillas : 
line fois le g&teau achevt, el les rem- 
plissent de miel ses alveoles. (Dial. bas. 
13-3.) — 2o (AN-lez, G-and-etS-us), 
boche, hoyuelo que los nifios hacen en 
tierra para sus juegos : fossette ou 
poquelte, petit trou que les enfants font 
par terre pour leurs jeux. — 3° (G-and- 
us. ...), acci6n de meter en el boche 
todas las nueces 6 cuescos de fruta que 
se arrojan k 61 , action de mettre dans la 
fossette toutes les noix ou les noyaux que 
Von y jette. 

TBuloka (AN-lez, G-etS), tSuloko- 
tean (AN-oy, G-azk,...), ( jugar) al boche, 
(jouer) a la poquetle. 

TgULUBI (BN-s, R), silbato hecho 
de corteza de algun vegetal, tallo de 
trigo : chalumeau, pipeau, fait avec 
Vicorce d'un ve'ge'tal quelconque, une 
tige de bli. 

TSulubita (R-uzt), silbato, sifflet. 
Var. de tSilibitu. 

TBulubitari (R), silbante , flautista : 
siffleur, fldtiste. TSulubitari, konplb- 

TARI, BARBBRAREN REMEDIOARI , DOTORBA- 
REN EZTEIARI, KAPULUPEAN SAR ADI , BZIN 
ERKINBZ LBR ADI, ZAPART ADI (R-bid) '. (6t- 

mula para sacar entera la corteza de 
una ramilla y hacer un silbato : « sil- 
bante, ...?, al remedio del barbero, d la 
boda del doctor , me* tete bajo la corteza , 
no pudiendo salir revienta , estalla : » 
formule en usage pour dipouiller V4corce 
enliere d'une branche et en faire un sif- 
flet : « siffleur, ... ?, au remede du bar- 
bier, a la noce du docteur, mets-toi 
sous Ve'corce, ne pouvant sortir creve, 
Male. » 

TBuluirina (AN-b-narb), clavel, ceil- 
let. (Bot.)(?) 

TBulula, silbo, sifflet. (Har. Voc.) Var. 
de tSirula. 

TBulumulu (B-m-o), barullo, bulla : 
vacarme, tintamarre. 

TSULUT (B, ...), fiasco, /fesco. Orrbn 

PBNTZURA DAGOANA ERRUEJ DOT; ONIK ONE- 
NEAN TSULUT BGITBN DABS ORRBN ASMOAK 

(B-mu) : compadezco a quien estA con- 
fiado k ese; sus proyectos hacen fiasco 
d lo mejor : je plains celui qui s'est 
confix A lui; ses projets font fiasco quand 
on ne s'y attend pas. 

T§UME (AN, R), tBumen (AN, 
Mend.), diminuto , pequefio : minuscule, 
petit. 

TSUMIL (R), abarquillado , enjuto, 
marchito : recroquevilU, sec, fl4tri. 

TSumiltu. ( R ), abarquillarse , marchi- 
tarse : se recroqueviller, se flitrir. 

TSumur (R-uzt), tBumur (S) , arruga, 
ride. Var. de zimur, tSimur. 

TBiixnurdura (Sc), arruga : ride, 
pli. 

TSumurkatu (R-uzt], tBiimurkatu 
(Sc), arruearse, abarquillarse, retorcerse 
una cuerda : se rider, se recroqueviller , 
se tordre (une corde). 

TSumiirtu (S), arrugarse, se rider. 

GlZUN-LARRUA ADINARBKI TZUMURTZBN DCzO 

eta urhatsa baraSten (S-bark), la piel 
del hombre se arruga con los aftos y el 

43 



Digitized by 



Google 



338 



TSUNDIAN — TSUBRUNDUN 



paso se entorpece : la peau de Vhomme 
se ride avec les anntes, et le pas devient 
lourd. 

TBundian (B-oft), juego que consiste 
en pegarse las muchachos con la pelota : 
balle au chasseur, jeu de garcons qui 
consiste a se frapper Vun Vautre avec une 
ballote. 

TBunditu (AN-ulz) , quedarse estupe- 
facto, rester stuptfait. 

TBunga (B-a-d-o, R-uzt), chunga, 
broma festiva : plaisanterie , badinage. 
(D. esp. zumoa?.) 

TSUNGO (AN-lez, G-and-etS-t-us ) , 
chich6n, bosse a la tite. 

TBungura (G-zar), yunque, enclume. 

(W) 
TSUNKU : 1° (R), juntura, articula- 

ci6n : jointure, articulation. (?) Aztal- 

tSunku, zango-t§unku : tobillo, juntura 

del pie : cheville, articulation du pied. 

Bblain-tSunku : r6tula, juntura de la 

rodilla : rotule, articulation du genou. 

Besa-tSunku : codo, juntura del brazo : 

coude, articulation du bras. Soin-tSunku 

besagain-tSunku : paletilla, juntura del 

hombro : omoplate, articulation de 

l'4paule. — 2° (R-bidl, junco, jonc. (??) 

TSunku-ukaldi (B),cosque, golpecito 
en el craneo , dado con las articulaciones 
de los dedos : chiquenaude, petit coup 
sur le crdne, donni avec les articulations 
des doigls. 

TBuntSuleperdi (B-tS), cabriola , vol- 
te re ta : cabriole, pirouette. 

T§UNT§UR: 1° (AN-b), jiba, bosse. 

— 2° (AN-b), promontorio, promontoire. 

— 3o (G-zeg), orzuelo, orgelet. — 4° (B- 
i-l-m-mond-ofi-t§ ) , prominencia , cum- 
bre, pinaculo : Eminence, cime, sommet. 

— 5° (R-uzt), tSiintgtir(S), garganta, 
gorge. 

TSuntSurkatu (R-uzt), enredarse una 
cuerda, formarse ojos : s'entortiller , en 
pa riant d f une corde qui forme ainsi des 
ceillets. 

T§UNT§URKO (R-uzt), senos de la 
cuerda, ceillets de la corde entortilUe. 

TSuntSur-mi (R-uzt), uvula, campa- 
nula de la garganta , luette de la gorge. 

TBupatu (G), tSupau (B), chupar, 
sucer. (??) (D. lat. sugerel.) Ezadea tsu- 

PATZBN DUTE MUTURREAN DUTBN TRONPA 

batbkin, el jugo lo chupan con una 
trompa que tienen en el hocico, elles 
aspirent le sue avec une trompe dont leur 
boucheest munie. (Dikl. bas. 12-8.) 

TSupera (ms-Lond), esponja, 4ponge. 
(W) (Bot.) 

TSupi (B-i), golpecito, petit coup. (Voc. 
puer.) Var. de tsopi. 

TSupi egin (B-i), golpear, frapper. 

TBupika (B-i) , golpeandose , se frap- 
pani. 

TSupU (B-ofi, F. Seg.), tSupin (B-ar- 
mond-ot§, ...), chaleco, gilet. (?) 

Tiupita (S-bark), pequeno ?, petit ?. 
Err eg b tSupita, reyezuelo (pajaro), roi- 
telet (oiseau). 

TSur: 1° (AN, G-ern-et§, ...), parco, 
econ6mico : frugal, sobre. — 2° (B-on, 
F. Seg.), agarrado, avaro: chiche, avare. 
Var. de zur. 

TBura ( S ) , vaso de madera en que se 
guarda la leche : tine, vase de bois dans 
lequel on garde le lait. Dimin. de zura. 

TSurditu (?), asombrarse : s'e'tonner, 
se stupifier. 

TSURDUNPA: 1° (S), el columpio, 



la balancoire. — 2° (S), movedizo, poco 
estable : branlant , peu stable. TSurdunpa 

DOE ZUHAIN HORI, BZTIK AIZKORA-PIKO 

hanitz behar ERORTBKo : ese arbol esta 
poco firme, para caer no necesita mu- 
chos golpes ae hacha : cet arbre est peu 
solide ; il n'est pas besoin , pour qu'il 
tombe , de nombreux coups de cogne'e. 
Inkhatzainak beno usugoostalerak hor- 
tzak tSurdunpa tizu (S-bark), el fondista 
mas comunmente que el carbonero tiene 
titubeantes los dientes, Vhdtelier plus 
souvent que le charbonnier a les dents 
branlantes. 

TSurgun-belar (G-ber), hierba buena 
para alimento de cerdos, herbe bonne 
pour la nourriture des pores. 

TSuri : 1° (G), bianco, blanc. Var. de 
zuni. Odola tSuria duelako beste asko 
abbretsok bezbla, porque tiene sangre 
blanca como otros muchos animalitos, 
e'est que son sang est blanc comme celui 
de beaucoup de petits animaux. (DUl. 
bas. 25-2.) — 2° (G), blanca, moneda 
antigua, medio maravedi : double, an- 
cienne monnaie qui valail environ trois 
centimes. TSuri biren eznea pbrtza bete, 
leche de dos blancas (un maravedi) una 
caldera llena, pour deux doubles [un 
marave'di) de lait une chaudiere plane. 
(Per. Ab. 122-10.) — 3° (git), cuchillo, 
couleau. TSuria tsiautu, meter el cuchi- 
llo, enfoncer le couteau. 

TSurikatu : 1° (AN-lez, Gc), lison- 
jear, adular : flatter, aduler. — 2° (Gc), 
engaflar, tromper. Biztanle leial oek 
palakuz tSurikaturik , engafiando con 
halagos a estos leales habitantes, trom- 
pant par des flatteries ces loyaux habi- 
tants. (Izt. Cond. 407-24.) 

TSurikin (AN, G-goih perfolla, hoja 
que envuelve la espiga del maiz, feuille qui 
enveloppe l'e*pi de mats. 

T§URl£A (G-and), candado rustico 
del collar del ganado, fermeture ruslfque 
du collier du bHail. 

TSURINGA (B-a-el-i-m-mond-ofl, 
Gc,...), esfinter, anillo muscular del 
ano : sphincter, muscle circulaire de 
Vanus. Var. de zuringa. 

TSuringodol ( B , G ) , almorranas , 
sangre del esfinter : htmorroides , sang 
du sphincter. 

TBurizkatu (G), disimular, dissi mu- 
ter. 

TSURKA (G-and), leflo que se pone 
sobre el cuezo mayor, en el cual se 
oprime el queso para quitar el suero : 
morceau de bois que Von pose sur le grand 
recipient dans lequel on presse le fro- 
mage, pour en faire sorlir le petit-lait. 

TSurleatu ( G - and ) , guasearse de 
alguien, se moquer ou se gausser de quel- 
qu'un. 

TSURLO (AN-b), nieve apegada al 
calzado , neige colUe a la chaussure. 

T§URLUNKOI ( B-b ) , chorlito , ave 
marina de la familia de las zancudas : 
courlis ou courlieu, oiseau de la famille 
des e'ehassiers. 

TSurmio (AN-oy), Var. de tSurnio. 

TgURNILO (G-ziz), tsurnio (AN-lez, 
G-ber-bid-ern-etS-t-us), tobillo, cheoille 
du pied. 

TSURRA: l°(B-el-g), cachurra, porra 
con que se golpea una pelota puesta en 
el suelo : triquet, maillet avec lequel on 
frappe une pelote tombe' e par terre. — 
2° (AN, G, ...), el econ6mico, el sobrio : 



Ve'conome, le sobre: (De t§ur, 1°.) — 
3° (B-ofi, F. Seg.), el agarrado, el avaro: 
le chiche , V avare. (De t5ur, 2°.) 

TSurran (B-el-g), Var. de tSurroka. 

TSurril : 1° (G-and), pieza de hierro 
que se mete en la aeuja de la cadena, 
para impedir que saiga del ojo : petite 
tige de fer que Von passe dans le trou de 
la chatne, afin que celle-ci ne sorte pas de 
la boucle. — 2° (G-al-and-ord), candado 
rustico, palillo que se emplea para cerrar 
el collar del ganado, cadenas rustique ou 
chevillette qui ferme le collier du be'tail. 

TSURRO : 1° (BN-s, R), contera, 
extremo grueso del bast6n : boulerolle, 
bout de la canne. — 2° (BN-s, R), mallo, 
cachurra, jue^o de muchachos muy seme- 
jante al golf ingles : mail, jeu d'enfants 
qui ressemble beaucoup au golf anglais. 

TBurroka (R-uzt), (jugar) al mallo, 
en que se hacen correr por el suelo unas 
bolas de madera, dandoles con unos 
mazos de mango largo : (jouer) au mail, 
dans lequel on pousse quelques boules 
de bois avec des maillets a tres longs 
manches. 

TSURRU : 1° (R-uzt>, dep6sito por 
donde pasa el grano desde la tolva antes 
de ser molido, d£p6l par ou passe le 
grain de la trtmie avant d'etre moulu. — 
2° (B-mond), agalla seca de robles, de 
alcornoques y otros arboles : noix de 
galle seche du chine, du che*ne-liege et 
d'autres arbres. — 3° (B-i-1, ...), chorro 
y tambi£n fuente } pissote et aussi fontaine. 
— 4° (B, ...), onomat. del acto de beber; 
generalmente se repite : onomat. de fac- 
tion de boire ; ordinairement on rGpete le 
mot. Atso gona-zar arek tSurru-tSurru 

SARRITSU EGITEN ETEDABEN NAGO .' ARBN 
ARPEGIKO GORRI-UNBAK EZTIRA URDUN ODO- 

lak EGiftAK (B-l) : creo que aquella 
anciana de la saya vieja bebe con mu- 
cha frecuencia ; las manchas rojas de su 
cara no son producidas por sangre 
aguada : je crois que cetle bonne femme 
a vieille jupe boil beaucoup ; les laches 
rouges de son visage ne sont pas dues a 
du sa ng mili d'eau. 

TSURRUN (B-l), asma, enfermedad 
de log pulmones que se manifiesta por 
una anhelaci6n penosa y mas 6 me'nos 
sonora : asthme, maladie pulmonaire qui 
se manifeste par une respiration p4nible 
et plus ou moins bruyante. = Hay quien 
dice tSurruen. II y en a qui disent tSu- 

RRUEN. ErRUKIA EMOTEKOA DAGO I ALDATZ- 
GORA BAT, PIKEA IZAN EZARREN , IGOTBN ASI 
TA BAlSO GBIAGO, ARNASOSKA, ITO-BEARRIK, 
ATSEN EGIN BEAR, IKARATUTBKO TSURRUNA- 

gaz : estA que da compasi6n ; en cuanto 
empieza A subir una cuesta, aunque no sea 
muy pronunciada, est6 jadeante, como 
ahog^ndose, tiene que hacer alto, con 
una espantosa asma : elle fait pitie"; des 
qu'elle commence a monter une cdte, si 
peu prononcie soit-elle, elle est essoufflte, 
comme si elle allait mourir; elle est obli- 
gde de s'arrHer, avec un asthme 6pou- 
vantable. 

TSurrunbi (BN-s), sarampi6n, rou- 
geole. Var. de tSurrunperi. 

TSurrundun (B-l), asraatico, asthma- 
tique. Ezta orise be dirudian baizen bu- 
lar-sendoa; tSurrunduna da : tampoco 
ese es tan fuerte de pecho como parece ; 
es asmatico : celui- la non plus n'est pas 
aussi fort de poitrine qu'il paratt; il est 
asthmalique. 



Digitized by 



Google 



TSURRUNPA — TSUTSURRUKA 



339 



TBurrunpa (R), movedizo, poco firm©, 
vacilante : branlant, peu ferme, vacillant. 
Var. de tSurdunpa. Ortzak tsurrunpa 
tiat, ten go moved izos los dientes, me$ 
dents sont e"branle"es. 

TSurrunpatu (R) : 1° vacilar, titu- 
bear : vaciller, tituber. — 2° mecer la 
cuna, bercer ou balancer le berceau. 

TSurrunperi (R), sarampitin, rougeole. 

TSurrunplanplin (B-l, G-and), trago 
de vino 6 de licor : lampe"e, gorge" e de 
vin ou de liqueur. = Es voz muy trivial. 
Cest un mot fort trivial. 

T§URRUSTA : 1° (R) , virutas gran- 
des, gros vrillons. — 2° (BN-s), sumi- 
dero, piedra que se pone debajo del 
barril de la colada, pierre que Von met 
sous le cuvier a lessive. 

TSurrusta-belar (BN-s?), Var. de 

T§URRUT§. 

TBurrustakin (BN-s), virutas menores, 
petits vrillons. 

TSURRUT (Gc), trago : coup, trait. 
(Voc. onomat.) Eta bmen, beren tSurruta 

EDATEN DAUDELA, ASTEN DA GIZONIK ELDU- 

bnetako bat itz EOiTEN : y aqui , estando 
bebiendo su trago, empieza a hablar uno 
de los hombres mas maduros : et la, en 
train de boire une gorge" e, un des hommes 
les plus sense's se met a parler. (Izt. Cond. 
237-23.) 

TBurrutarri(L-ain), fregadero, piedra 
de fregar : e"vier, pierre sur la que lie on 
lave la vaisselle. 

TSURRUTS (BN-s, R), corregiiela, 
enredadera que se va enroscando en el 
malz y trigo ; su flor es blanca y en 
forma de campanula : liseron, plante 
grimpante qui s'enroule autour du ble" et 
du mats; sa fleur, blanche, a la forme 
d f une clochette. TSbbriak jaten dute, 

AISBNA BIKALA IGAITAN DA GARIAN GORA , 

lore Surizkoa du (R-bid) : los cerdos 
comen (la corregiiela); trepa ella como 
el pampano por el trigo , tiene florecilla 
blanca : les pores mangent (le liseron); 
il grimpe sur le ble" a la facon du pampre, 
il a une fleurette blanche. 

TSurru-tSurru : 1° (G-and), en punta, 
en pointe. TSurru-tSurru egi£a du to- 
rrea, la torre la tiene hecha en punta, la 
tour est faite en pointe. — 2° onomat. 
del acto ae beber, onomat. de Vaction de 
boire. (V. TBurru, 4°.) 

TSurruztatu (R-uzt), desgranar alu- 
bias, maiz : tcosser les haricots, e"grener 
le mats. 

TSURTEN (AN -lei, Gc), pedunculo 
de las frutas, pe"doncule des fruits. 

TSURU (B-mond), zoquete de arbol, 
chicot de bois. 

TStJRtTLA (S), flauta, silbo : fltite, 
sifflet. 

TBurulari (S), flautista, fldtiste. Heltu 
zenean Jesus aitzindariaren etSera eta 
ikhusi zutianean han tsurulariak eta 
JBNTETZE herosti handi bat, erran zeyen 
(S, Matth. ix-23) : y cuando vino Jesus a 
la casa de aquel principe, y vi6 los tafle- 
dores de flautas y una tropa de gente 
que hacia ruido, dijo : or Je"sus, Hant 
arrive" dans la maison du prince du 
peuple et ayant vu les joueurs de flfite et 
une troupe tumultueuse, dit. 

TBurumau ( B-a-ber-o ) , chamuscar, 
flamber. 

Tiurunbel (B-ofl, F. Seg.), esfmter, 
anillo muscular del ano : sphincter, 
muscle de I'anus. Var. de tSurinoa. 



TSuBaga (B-i), hurg6n, palo para 
remover la ceniza en el calero : fourgon, 
perche servant a remuer la cendre dans 
le chaufour. 

TSuSaka : 1° (G-orin), haz de lefla 
delgada, fagot de menu bois. — 2° (B-i?), 
Var. de tSuSaga. 

TBuBen (AN-lez, B-l, G-etS-t-us), 
derecho, correcto : droit, correct. Var. 
de zuzen. 

TBuSika (B-m), Var. de tSuSaga. 

TBiiskartii (S, Chah. ms), tostarse, 
griller. 

TBuBmuBka ( R - uzt ) , cuchicheando , 
chuchotant. Var. de t§utSumutsuka. 

TSuBo (B-a-bas-d-o), espantajo, 6pou- 
vantail. Var. de tSuzo. 

TBuBtar: 1° (G-and), troncho de pera, 
manzana : troanon de poire, de pomme. 

— 2° (G-ber), tallo del maiz, tige du 
mats. 

TSuster (G-and), pedunculo de las 
frutas, pe"doncule des fruits. 

TBuStu (BN-s) : 4° silbido, sifflement. 

— 2° silbo, sifflet. 

TSUT : 1° (B-i-l-mu-o-t§,...), interj. 
de dolor, interj. de douleur. Suae ikutu- 

EZKBRO EDONOK T3UT EGITEN DAU ( B-mU ) I 

en las ocasiones se conocen las perso- 
nas, lit. : cualquiera prorrumpe en excla- 
maciones de dolor, si le toca el fuego : 
c f est dans les occasions que I'on connait 
les personnes , lit. : nHmporte qui pousse 
des cris de douleur lorsque le feu le 
louche. — 2° (L), recto, vertical : droit, 
vertical. Var. de zut. Bideska bat zuru- 

BIA BBZIN TSUTA , SINGOLA BAT BBZIN HER- 

tsia : un sendero vertical como una 
escala, estrecho como una cinta : un sen- 
tier raide comme une ichelle, e"troit comme 
un ruban. (Dasc. Atheka. 5-3.) — 3° (BN- 
s, R), esbelto, svelte. — 4<> (AN, Araq.), 
afectadamente tieso, raide ou gourme". 

TSUTA (git), leche, lait. 

TButidera (Sj, Var. de tsutiko. 

TButik (AN), de pie, debout. Eta 

OTOITZ EGITEN DUZUBNBAN, ETZAIZTBLA IZAN 
H1POKRITAK BEZALA, ZBREN MAITB DUTE OTOI- 
TZA T§UTIK EGITEA SINAGOGBTAN ETA KA- 

rrika-eskinetan (AN, Matth. vi - 5 ) : y 
cuando orais, no serais como los hip6- 
critas, que aman el orar en pie en las 
sinagogas y en los cantones de las pla- 
zas : et quand vous priez, vous ne serez 
point comme les hypocrites, qui aiment a 
prier debout dans les synagogues et sur 
les places publiques. 

TButiko (R), carret6n, carrito espe- 
cial metido en el cual aprende el nifio a 
andar : chariot, petit ve"hicule special dans 
lequel Venfant mainlenu debout apprend 
a marcher.' 

TSutirik (AN -elk), de pie, debout. 
Var. de tSutik. Bait are zego ayeki Pedro 
tSutirik ta berotzen , y Pedro se estaba 
tambign en pie calentandose con ellos, 
et Pierre 6ta.it aussi debout avec eux et se 
chauffait. (Liz. Joan, xvin-18.) 

TButitu (AN, BN-s, R), tSutitti (S), 
ponerse de pie, se mettre debout. 

TSutSa : 1° (BN-s, R), saliva, salive. 
— 2° (R-uzt), gargajo, crachat. Var. de 
tSu. 

TButBale (BN-s, R), el que escupe 
mucho : crachoteur, celui qui crache sou- 
vent. 

TSiJTSIKA (R-bid), sauco, sureau. 
(Bot.) TSutSika-lorea bedatsean biltan 
da urte guzuko, la flor de sauco se re- 



coge en prima vera para todo el alio , la 
fleur de sureau se cueille au printemps 
pour toule Vanne"e. 

TSutSokan (S), cucbicheando , chu- 
chotant. Lagun-Saldo bateki zirbnean 
etziteela tSutsokan ihOeki ari (S-bark) : 
que cuando estuviesen en un grupo de 
personas, no se pusiesen a cucbichear 
con nadie : que lorsqu f ils e"taient dans un 
groupe, Us ne se missent a chuchoter avec 
per sonne. 

TSUTSU : 1° (B, Afl. ms), pretexto, 
prHexte. = Palabra de las mis tipicas 
de la arcaica jerigonza bilbaina. C'est un 
des mots les plus lypiques du vieux /ar- 
gon bilbaten. — 2° (B-b-o), ansia : envie, 
de"sir violent. Solorako tSutSua daukb, 
tienen ansia de ir al campo, (7s soupirent 
d'aller aux champs. — 3° (B-g), calen- 
tarse al fuego, se chauffer au feu. (Voc. 

ruer.) — 4° (B, ...), buevo : coco, osuf. 
Voc. puer.) — 5° (Be, ...), polio, gallo, 
ave : cocotte, poulet, coq, oiseau. (Voc. 
puer.) — 6° (B-l,...), envidia, celos : 
envie, jalousie. 

TSutSu egin (B-l), tener envidia, 
rabiar de celos : envier, rager de jalousie. 
4,Neu zbuekin nabiLelako be zbr-bsana 
dauke eurok, mazkarok? ortSe, t5ut5u 
egin deibla : ^ tienen que decir porque 
yo me junto con vosotros? ahi se las 
bayan , que rabien de celos : Us doivent 
s'occuper de ce que je me joins a vous? 
qu'ils s'arrangent, qu'ils enragent de 
jalousie. Beren gurasoak t§ut§u egitbn 
bban BatSigaz ebilblako, sus padres se 
consumian de coragina porque se junta ba 
con Bautista , ses parents se consumaient 
de rage parce qu il alla.lt en compagnie 
de Baptiste. (Euskalz. 1-155-27.) 

TButSukakin (Sc), virutas pequefias, 
menus vrillons. Ene haurrek t§ut5uka- 
kinbz etSba bbtatzen dizie tSostakako 
( S-bark ) , mis niflos llenan de virutas la 
casa para jugar, mes enfants remplissent 
la maison de vrillons pour jouer. 

TSutBukan ( S , Cbah. ms ) , tajando y 
aguzando, p. ej. un pedazo de lefla : 
amenuisant ou aiguisant, p. ex. un bout 
de bois. 

TButSukeintze (S, Chah. ms), aguza- 
miento de lefla, de lapiz : amenuise- 
ment ou aiguisement d'un bout de bois, 
d f un crayon. 

TSutSumur ( B - ar - el ) , pellizco , pin- 
cure. Var. de atSimur. 

TButSumurka (B-ar-1), pellizcando, 
pincant. 

TSutSumutSu (AN-lez, Be, ..., Gc, ..., 
R) : 1° cuchicheo, chuchotement. — 
2° cuchicheando, chuchotant. 

TButSumutBu egin (AN, B, G, R), 
cuchichear, chuchoter. 

TButSumutSuka (AN, Be, G-and, 
R-uzt), cuchicheando, chuchotant. 

TSutSun (B-m), aseado, propre. Var. 
de tSukun (1°). 

TSutSupraka (B-ot5), aleli, una flor : 
girofUe, certaine fleur. (Bot.) 

TSutSu putSu ( B - 1 ) , cuchicheando , 
chuchotant. Var. de tSutSumutSu (2°). 

TSutSurro (R) , tSutSurru (R), punta, 
vertice : pointe, sommet. Var. de fufuRRu. 

TButSurruka (B-ang-mond), cierto 
iuego de niflos que consiste en subir y 
bajar sentandose algunos en la lanza de 
un carro : certain jeu d' enfants, (fui con- 
siste a descendre et a monier assis sur le 
timon d'une charrette. 



Digitized by 



Google 



340 



TSUTSURRUTSU — TSUZTUKA 



TSUTSURRUTSU: I** (B-ang-on, ..., 
G), canto de los polios : piaulement, chant 
des poussins. Dimin. de kukurruku. — 
2° (B-b-mu), piedrecillas , conchitas 
que el mar trae a las playas : pierrettes, 
pet Us coqu Mages que la mer rejette sur 
les plages. 

TSuzkuldu (B-mu), tostarse, reque- 
marse : griller, roussir. Var. de tSu- 
kuldu. 

TSuzo (B, ms-Otg), espantajo, ipou- 
vantail. 



TBuzpertu (G-and), convalecer, reani- 
marse : aller mieux, se rHablir. 

TSUZPIN (B-l, ...), aguapie,vinomuy 
bajo y de poquisima fuerza y sustancia , 
que se hace echando agua en el orujo 
pisado y apurado en el lagar : ripe*, bois- 
son que Ion obtient en jetant de Veau 
sur te marc du raisin de*jk pressure", 

TSuztaltu (R-uzt) , desgranar alubias, 
maiz : icosser des haricots, tgrener du 
mats. 

TSUZTU (BN-s), silbo que los nifios 



hacen con vegetales, sifflet que les en- 
fants font avec des vigitaux. 

TSuztu egin (BN-s), silbar, siffler. 
Unaiak tSoriak bezala tSuztu boitbn dizie, 
los vaqueros silban como los pajaros , les 
vachers sifflent comme les oiseaux. 

Tioztuka (BN-s), silbando, sifflant. 

MoRROIN KORREK, BET I TSUZTUKA, SORTU 

bear niSu : ese muchacho , siempre sil- 
bando, va a ensordecerme : ce garcon, 
en sifflant sans cesse, va me rend re 
sourd. 



Digitized by 



Google 



TZ 



TZ. Es la vige*sima cuarta letra del 
alfabeto vasco. 

La manera de escribirla no es hoy 
objeto de discusidn alguna. Oihenart 
tuvo la extrafia idea de usar la letra z en 
yez de tz y s en lugar de z. Axular y 
otros han escrito tc y tc. 

PronunciachSn 

Se pronuncia lo mismo que la z ale- 
mana y la zz italiana : melzel, piazza. Es 
desconocida en castellano y en francos. 
He aqui la raz6n de por que* su trans- 
cription es hoy uniforme y no origin a 
discusiones; porque si el castellano hu- 
biera representado este fonema, por 
eiemplo , con la x y el francos con c, los 
Vascos, d6ciles siempre, habrfan tornado 
a pr6stamo, unos la x y otros la c, de 
bus poseedores respectivos. 

Pbrmutaci6n db TZ bn Z 

1° Se permuta en los nombres propios 
vascos, y son muchos, como Gorosti- 

TZAGA, BuSTINTZA, EpALTZA, ElORTZA, Az- 

piltza, Irastortza, Gogortza , Garaoar- 
tza , Pikatza , que se pronuncian en cas- 
tellano y tambi£n en vasco (cuando se 
refieren a personas asi Uamadas), Gorob- 
tizaga, Bustinza, Epalza, etc. 

2° Se permuta como final de palabras, 
cuando la segunda empieza en conso- 
nante y media alguna relaci6n entre 
ambas. Orratz bat, « un alfiler; » itz 
batban, c< en una palabra; » akatz bb- 
rria, « la nueva muesca ; » zuoatz gogo- 
rra, « el arbol duro, » se pronuncian 

ORRAZ BAT, 1Z BAT RAN , AKAZ BBRRIA , ZUOAZ 

gogorra; sin embargo, se debe conser- 
var la t en el lenguaje escrito , como se 
conserve la n final de un novicio, a pesar 
de pronunciar u novicio. 

3° Se permuta en las palabras com- 
puestas en que la tz final de un compo- 
nente choca con alguna consonante; 
entonces deben unirse, como es de rigor 
tratando de compuestos algun tanto mu- 
tilados. Lo mismo que se escribe bubka- 
lbrria, « el pais vasco; » asblbmb, 
« zorra ; » iSutsein , « nifio de teta, lit. : 
nifio con nodriza , » compuestos de bub- 

KBRA-BRRIA, ASBRI-BMB, iRUDB-SBINJ asf Be 

debe escribir aizkarramarro, « cangrejo, 
cangrejo de entre pefias ; » azboar, « pa- 
drastro , barba de los dedos ; « gazpiLo , 



« monton de sal; >» izpidb, « con versa- 
ci6n , lit. : camino de palabras ; » orraz- 
toki, « alfiletero, lit. : lugar de alfileres, » 
compuestos de aitz -|- karramarro , atz 

-f- BIZAR, GATZ -f- PILO, ITZ -f- BIDB, ORRATZ- 
TOKI. 

4° Se permuta con mayor raz6n cuando 
el elemento que se aglutina a la tz final 
es sufijo. De itz, « palabra; » auts, 
c« polvo; » gaitz, « maldad, iniquidad; » 
aitz , « pefiasco ; » latz, « aspero ; » otz, 
« frio, » vienen iztbgi, « diccionario; » 
austu, « pulverizar; » gaizkin, « malo; » 
aizto, « cuchillo;» ozpbra, « friolento. » 

Pbrmutacionbs db Z en TZ 

1° Existe entre los Vascos una tenden- 
cia, cada vez menor, de pronunciar man- 
tzana, imentzamente,pantza, altzamiento, 
las palabras « manzana, inmensamente, 
panza, alzamiento ». 

Palabras como lantza, dantza, saltsa, 
galtza, galtzoin, que seguramente solo 
tenemos a titulo de prestamo, se origi- 
nan de « lanza , danza , salsa , calza , cal- 
z6n ». 

2° Parece que las palabras entzun, 
« oir; » MiNTZATu, « hablar; » zintzo, 
« fiel, » etc., al principio fueron bnzun, 

MINZATU, ZINZO, etc. 

3° La z inicial de una palabra seguida 
de alguna consonante, se permuta tam- 
bi^n en tz. Egin tzaitbkbz, « pod^is acos- 
tumbraros » (Afi. Esku-lib. 57-12), en 
vez de bgin zaitbkbz. Alan tzalakoa bmo- 

TBKOAN IMINI ZBNDUANBZ, « si le pusisteis 

en ocasi6n de dar testimonio de que 
era asi. » (Afi. Esku-lib. 116-7.) Arbmbn 
nor TZARBAN, « hed aqui lo que sois. » 
(Afi. Esku-lib. 464-47.) 

Afortunadamente no se han escrito 
mucho combinaciones , que se hacen 
continuamente en algunos lugares, como 
il tzan, boon tziran, pronunciaciones 
vulgares de il zan, « muri6; » boon 
ziran, « estuvieron. » 

4° El choq^ue de dos z, el de la nega- 
ci6n y la inicial de una fiexi6n verbal, 
produce la supresi6n del primero y la 
permutaci6n ctel se^undo. Etzazaudaz, 
« desconozco a usted » (Per. Ab. 55-25), 
de bz -f- zAZAUDAz. Etzan , « no habla » 
(Ur. Gen. n-5), de bz -f- zan. Etzbn etho- 
rri, « no vino » (Joan. Saind. 1-2-27), de 
bz4-zbn. Bota btzaikbzan, « para que 
no le arroje a usted » (Afi. Esku-lib. 49- 
45), de bz -f- ZAIKBZAN. 



Confusion con TS 

Fuera de los aldeanos, hay pocos Vas- 
cos , principalmente entre los occidenta- 
les , que pronuncian bien hoy el sonido 
de ts. Se pronuncia lo mismo que tz, 
mezclando asi las palabras atsa, « he- 
dor, » y atza, « el dedo; » ots, « ruido, » 
y otz , « frio ; » btsi , « desesperar , » y 
btzi, « pasado mafiana; » utsak, « los 
huecos, » y utzak, « dejale. » No debe 
extrafiarse nadie de leer en mis primeros 
escritos matza, bratzi, por mats a, « la 
uva ; » BRATSi, « baiar, » porque, a causa 
de mi origen , mis labios no podian dis- 
tinguir entonces la ts y la tz. 

Signipicaci6n 

Como se ha expuesto , hablando de la 
letra f, que se emplea, aspirandola, con 
la significaci6n de bai, « si, » digamos 
aqui que, en ciertos lugares, particular- 
men te en B-zeg,..., el sonido inarticu- 
lado de tz, es decir su aspiraci6n, es 
empleado para significar bz, « no. » En 
Francia el mismo sonido inarticulado 
indica la duda y , en Espafta , en ciertos 
lugares, la repulsi6n. Al efecto la tz 
aspirante.se repite en ambos paises. 

Funci6n y orden alfabetico 

La importancia de esta letra , bastante 
considerable en la aglutinaci6n , es nula 
en el l£xico de la lengua. Por lo mismo 
no se la hubiera separado de la letra t, 
si no por colocarla a continuaci6n de 
la tB. 

TZ. Vingt-quatrieme lettre de V alpha- 
bet basque. 

Pas ae discussion sur la manUre de la 
transcrire. Oihenart a eu Vide'e Hrange 
d'employer la lettre z au lieu de tz, et s 
a la place de z. Axular et d'autres Vont 
e'er He tc et tc. 

PRONONCIATION 

Elle se prononce exactement comme le 
z allemand et le zz italien : melzel , piazza. 
Elle est inconnue en espagnol et en fran- 
cais. Voici pourquoi sa transcription est 
uniforme auiourd'hui et ne souleve au- 
cune difficulU : parce que si V espagnol 
avait repr6senti ce phoneme, par exemple, 
avec un x et le francais avec un c, les 
Basques, dociles toujours, auraient em- 
prunM, les uns le x et les autres le 9, 
a leurs respectifs possesseurs. 



Digitized by 



Google 



342 



-TZA TZAILA 



Changement de TZ en Z 

1° Dans les noms propres basques, et 
Us sont nombreux, (els que Gorostitzaga, 

BtJSTINTZA, EPALTZA, ElORTZA , AZPILTZA , 

Irastortza, Gogortza, Garagartza, Pi- 
katza, lesquels se prononcenl en espagnol 
et mime en basque (quand il ne s agil 
que de personnes ainsi appelies) Goros- 
tizaga, Bustinza, Epalza, etc. 

2° A la fin des mots, quand le suivant 
commence par une consonne, lorsqu'il y 
a certain rapport entre eux. Orratz bat, 
« une tpingte; » rrz bate an, « dans un 
mot; » akatz berria, « la nouvelle en- 
taille; » zugatz gogorra, « Varbre dur, » 
se prononcent orraz bat, iz batean, akaz 
berria, zugaz gogorra ; mais il faut pour- 
tant garder le t dans Vicriture, comme 
Von garde Z'n final de un novicio, « un 
novice, » malgri sa prononciation de ou 
novicio. 

3° Dans les noms composts ou le tz 
final d'un membre se heurte a une con- 
sonne quelconque ; on doit alors les as- 
sembler, comme il est de regie lorsqu'il 
s'agit de composts, bien que Itgerement 
mutilts. De mime qu'on tcrit euskale- 
rria, « le pays ba&que; » aSeleme, « re- 
nard femelle; » iSutsbin, « nourri%son, 
lit. : enfant de nourrice, » composts de 

BUSKERA-ERRIA, A§ERI-EME , iftUDE-SEIN, 

ainsi il faut tcrire aizkarramarro , 
« crabe, tcrevisse des rochers; » azbizar, 
« envie, barbe des doigts; » gazpilo, « las 
de sel; » izpide, « conversation, lit.: route 
des mots; » orraztoki, « ipinglier, lit. : 
lieu d'ipingles, » qui se composeni de 

AITZ -(- KARRAMARRO , ATZ -f- BIZAR , GATZ -(- 
PlLO, ITZ -(- BIDE, ORRATZ -\- TOKI. 

4° A plus forte raison lorsque Vtltment 
qui s'ajoute au tz final est un suffixe. 
be itz, « mot; » auts, « poussiere; » 
gaitz, « mal, forfait; » aitz, « rocher; » 
latz, « dpre; » otz, « froid, » naissent 
iztegi, « dictionnaire; » austu, « pulve- 
riser; » gaizkin , « mtchant; » aizto , 
« couteau; » ozpbra, « frileux. » 

Changbmbnts de Z en TZ 

i° II y a une tendance chez les Basques, 
qui va en s'attinuant, de prononcer 
mantzana, imentzamente , pantza, altza- 
miento, les mots espagnols manzana, 
« pomme; » inmensamente, « immenst- 
ment; » panza, « panse; » alzamiento, 
c< soulevement. » 

Des mots comme lantza, dantza, sal- 
ts a, galtza, galtzoin, qui tvidemment ne 
nous appartiennent qua litre d'emprunt, 
tirent leur origine de lanza, « lance; » 
danza, « danse; » salsa, « sauce; » calza, 
« chausse; » calz6n, « culotte. » 

2° // semble que les mots entzun, « en- 
tendre; » mintzatu, « parler; » zintzo, 
« fidele, » etc., furent a Vorigine enzun, 

MINZATU, ZINZO, etc. 

3° Le z initial d'un mot, qui suit une 
consonne quelconque, se change aussi en 
tz. Egin tzaitekbz, « vous pouvez vous 
habituer » (Aft. Esku-lib. 57-12), au 
lieu de egin zaitekez. Alan tzalakoa 

EMOTBKOAN IMINI ZBNDUANBZ, « si VOUS 

Vaviez mis a mime de ttmoigner que cela 
tlait ainsi. » (Aft. Esku-lib. 116-7.) Are- 
men nor tzarban, « void ce que vous 
ties. » (Aft. Esku-lib. 464-47.) 

Heureusement on n'a guere tcrit des 
combinaisons , qu'on fait continuellement 



en plusieurs endroiis, telles que il tzan, 
egon TziRAN, vulgaires prononcialions de 
il zan, « il mourut; » egon ziran, « ils 
furent. » 

4° Le choc de deux z, celuide la nega- 
tive et V initial d'une flexion verbale, 
donne lieu a la suppression du premier 
et au changement du second. Etzazaudaz, 
« je ne vous connais pas » (Per. Ab. 55- 
25), de ez -f- zazaudaz. Etzan, « il n'y 
avait pas » (Ur. Gen. n-5), de bz + zan. 
Etzen etorri, « il ne vint pas » (Joan. 
Saind. 1-2-27), cfeEz-f zen. Bota etzai- 
kezan , « pour qu'il ne vous lance pas » 
(Aft. Esku-lib. 49-15), de ez -f- zaike- 

ZAN. 

CONPUSION AVEC TS 

Hors les pay sans, il y apeude Basques, 
surtout parmi les occidentaux, qui pro- 
noncent bien acluellement le son ts. On 
le prononce exactement comme tz, con- 
fondant ainsi les mots atsa, « la puan- 
teur, » et atza, « ledoigt; » ots, « bruit, » 
et otz, « froid; » etsi, « disespirer, » 
elETzi, « apres-demain; » utsak, « les 
vides, » et utzak, « laisse-le. » On ne 
devra pas s'itonner de lire dans mes pre- 
miers tcrits matza, eratzi, au lieu de 
matsa, « le raisin; » eratsi, « baisser, » 
parce que, en raison de mon origine, mes 
Itvres n't talent pas capables de discer- 
ner alors le ts du tz. 

Signification 

Puisque Von a exposi, en parlant de 
la lettre p, qu'elle s'emploie, en V a spi- 
rant, avec la sianification de bai, « oui, » 
notons ici que dans certains endroiis , en 
particulier a B-zeb,..., le son inarticult 
de tz, c'est-a-dire son aspiration, est 
usitt pour signifier ez, « non. » En 
France ce mime son inarticult exprime 
le doute, et en Espagne, dans certains 
endroits, le refus. A cet effet, le tz aspirt 
se rtpete dans les deux pays. 

R6lb et placement 

V importance de cetle lettre, assez con- 
sidirable dans V agglutination, est nulle 
dans le vocabulaire de la langue. Cest 
uniquement pour /aire suite au t§ qu'on 
Va ditachie de la lettre t. 

-Taa : 1° (AN, B), sufijo derivativo, 
que se aglutina a nombres y forma pala- 
bras incucando « monton de » : suffixe 
dtrivatif, qui s'agglutine a des noms et 
forme des mots indiquant « tas de ». Var. 

de TZE (1°). BURUZ BEERATURIK ORAIN OTA- 
TZETAN, GERO IRATZETAN (B, Ur. Ca/lC. baS. 

HI-90-6) : bajando la cabeza , ora en los 
argomales, ora en los helechales : baissant 
la Ule, tantdt dans des champs d*ajoncs, 
tantdt dans des fougeraies. Beste batzuek 

BBRRIZ BRORI ZIRAN ARRITZETAN , OtraS 

cayeron en lugares pedregosos, une autre 
partie to nib a sur le roc. (Ur. Malth. xiii- 
5.) Galdu du batek dirutza andi bat, 
alguien ha perdido una gran cantidad de 
dinero, quelqu'un a perdu une grosse 
somme d'arpent. (Liz. 140-9.) — 2° (AN, 
B, G), sufijo derivativo, que indica « el 
acto » aglutinandose a las palabras bizi , 
« vivir; » brio, « morir; » jaio, « nacer; »> 
bzkondu, « casarse : » suffixe dtrivatif 
qui indique « Vacte » en se joignant aux 
mots bizi, « vivre; » brio, « mourir; » 



jaio, « nattre; » ezkondu, « se marier. » 
Bizitza luzba izan zuTEN , gozaron de 
larga vida , ils jouirent d'une longue vie. 
(Lard. Test. 10-30.) Zorionean dei egin 

JATAN, ATERA DOT ERIOTZEAREN AUTZBTATI I 

en buen hora se me Uam6, le he sacado 
de las fauces de la muerle : on m'a ap- 
pelt de bonne heure, elje Vai arracht de 
la gueule de la mort. (Per. Ab. 51-26.) 
Nere aitaren etSetik eta nbre jayotzako 
lurretik, (vengo) de la casa de mi padre 
y del pais de mi nacimiento , (ye viens ) 
de la maison de mon pere et du pays de 
ma naissance. (Ur. Gen. xxiv-7.) — 
3° (AN, B, G, L ?), sufijo derivativo, que 
indica idea de « profesi6n, oficio » : suf- 
fixe dtrivatif, qui indique Vidte de « pro- 
fession, mttier ». Aitzurlaritzea da ar- 

TEZ-ARTEZ JaNGOIKOAK EMONIEO LAN A, la 

agricultura es una profesi6n dada direc- 
tamenteporDios, Vagric ulture est une pro- 
fession donnie directement par Dieu. (Per. 
Ab. 150-2.) Badakie idiak buztartutbn, 
itzaintzba bgitbn i saben uncir los bueyes, 
conocen el oficio de boyero : elles savent 
atteler les bceufs, elles connaissent le mttier 
de bouvier. (Per. Ab. 148-5.) Il zan mutil 
gaztb au... soldautzan, este mozo mu- 
ri6... en la milicia, ce jeune homme 
mourut... dans la milice. (Ur. Maiatz. 
56-8.) Erraten ziotelarik, ohointzak 
utzirik, has z1tezela bertze zenbeit lane- 
TAN : diciendoles que , dejando su oficio 
de la drones, debian empezar a hacer 
algunos otros trabajos : leur disant que, 
quittant le mttier de voleurs, ils devaient 
commencer a faire quelques autres tra- 
vaux. (Joan. Saind. 1-242-25.) Dioste 
Pibrrbsek : Banoha arrantzaba i Pedro 
les dice : Voy a pescar : Pierre leur dil : 
Je vais ptcher. (Har. Luc. xxi-3.) Buru- 
tza, jefatura, commandement. (Lard. 
Test. 150-29.) Errbgbtza, regencia, 
royautt. (Lard. Test. 175-1.) Artzantza, 
pastoreo, profession de berger. (Lard. 
Test. 180-11.) 

-Tzaga (B), sufijo de verbos deriva- 
dos, equivalente a la pa la bra bag a, gabb, 
« sin : » suffixe de verbes dirivts, equi- 
valent au mot baga, gabb, « sans. » Guz- 

TIAK GERATUKO JATZUZ PARKATZAGARIK, qU6- 

daran todos vuestros pecados sin haber 
sido perdonados, tous vos pichts reste- 
ront sans avoir itt remis. (Aft. Esku-lib* 
126-21.) EtSun aite afaltzaoa ta jagi 
aite zor baga, acu£state sin cenar y te 
levantaras sin deudas, couche-toi sans 
souper et tu te leveras sans dettes. (Refra- 
nes, 402.) Eztitzaoako sagarrar (B-mu), 
manzanas de arbol no ingertado, pomme s 
d'un arbre non grefft. 

-Taaila (B,...), -tzalle (AN, B, G, L), 
sufijo activo de verbos infinitivos deri- 
vados; a diferencia de -la 6 -lb, que se 
aglutina a verbos primitivos : suffixe actif 
des verbes infinitifs dirivts; a la difft- 
rence de -la ou -le, qui se joint aux 
verbes primitifs. UlbrtzaiLa onari hitz 
gitSi : k buen entendedor, pocas pala- 
bras : a bon entendeur, salut ( lit. : a bon 
entendeur, peu de mots). (Refranes, 285.) 
Salbatzailb Jauna agertu zitzaion, le 
apareci6 el Salvador, le Sauveur lui 
apparut. (Joan. Saind. 1-275-9.) Gizon 

OSPETSU, BURRUEARI, ONDATZAlLs, ALPER 

ta baldanakaz i con hombres bullangue- 
ros , pendencieros , pr6digos , ociosos y 
floios : auec des hommes lapageurs , que- 
relleurs, prodigues, paresseux et noncha- 



Digitized by 



Google 



TZAINKU — -TZE 



343 



lants. {Per. Ab. 43-17.) = Cuando a este 
sufijo precede una consonante silbante 
como s 6 z, se cambia en -taile. Lorsque 
ce suffixe tombe sur une consonne sif- 
flante s ou z, il devient -taile. Nbre Eros- 
tailea, mi Redentor, mon Ridempteur. 
(Joan. Saind. 1-275-17.) 

Tzainkii (S), cojo, boiteux. 

Tzainku-tzainku (S), cojeando , boi- 
tant. Bbrb zankho okherrarekin egin 

ZIAN, TZAINKU-TZAINKU, ORANO BERE SBRBU- 

t5ia ha^isko urthez (S) : con su pierna 
torcida, desempefi6 aun durante muchos 
alios su servicio pian-pianito : malgre" 
sajambe croche, il remplit encore pen- 
dant de no mb re uses annexes son service 
clopin- dopant. 

-Tzak(B), Var. de -tzat. Trkntoko 

BATZAR EDO KONZILIOAREN GURARIRIK AN- 
DIBNA IZAN ZAN, BBRAK IRAKATSIRIKO FBDE 
EDO SINISKBREA GIZON GUSTIEN EZAGUERARA 
BLDU TA GUSTIAK BGIATZAK EUKITBA '. el 

mayor deseo del concilio de Trento fu6 
que la fe ensefiada por 61 llegase al cono- 
cimiento de todos los hombres y que 
todos la admitiesen como verdad : le 
plus grand d6sir du concile de Trente 
fut que la foi enseignte par lui parvinl a 
la connaissance de tous les hommes, et 
aue tous Vadmissent comme v6rit6. (Ast. 

Urt. prol.) AlTANTZAK, NIETZAK (B-g) I 

para el padre, para mi: pour lepere, 
pour moi. Bbreala eman ziozkan eskue- 
rakutsitzak : muy luego le di6 como pre- 
sentes, como muestra de agradecimiento : 
tout de suite , il lui donna des gages de 
reconnaissance. (Lard. Test. 235-22.) 

BASERRIKOTZAK BAZAUKEZ BERE OLAGIZON 

ta beste zakusbzanak : a pesar de que 
los ferrones y otros que os ven, os ten- 
gan como un aldeano : bien que les for- 
gerons et les autres qui vous voient, vous 
prennent pour un paysan. (Per. Ab. 
117-7.) 

-Tzaka (B, G), -tzake (AN?), Var. de 
-tzaga. Ezautzaka ( B- i - m -mond ) , sin 
conocer, sans connaCtre. Dudatzaka (B, 
Dr. Bisil. 154-8; Baser, p. vi-3), sin duda, 
sans doute. Oartzaka bezbla, garagar 

BURU BATZUEK BOTA ZITZATELA .' COmO inad- 

vertidamente , echasen unas espigas de 
cebada : comme par inadvertance , qu'ils 
jetassent quelques 6pis d'orge. (Lard. Test. 

477-21.) IRU URTB BETETZAKA ERREGETZAN 

eginda, Jbrusalenen il ZAN: muri6 en 
Jerusalen , habiendo pasado en el trono 
tres afios incompletos , lit. : sin com pi e- 
tar : il mourut a Jerusalem , apres avoir 
pass 6 sur le trdne trois anndes non com- 
pletes, lit.: sans remplir. (Lard. Test. 
284-27.) 

-Tzako (Be), presunto, supuesto : 
presume', suppose". Lapurtzako, el pre- 
sunto ladr6n, le voleur pr4sum4. Azaldau 

ZAN BERE PEKATUTZAKOA , SU pecado SU- 

puesto se revel6, son p6ch6 suppose" se 
dteouvrit. (Bart. 11-230-16.) Jantzakoa 
egin dogu (B-g) : hemos hecho la ley, 
hemos terminado de comer de alguna 
manera : nous avons fini de manger de 
quelque facon. 

TZAKUR (AN, BN-s), perro, chien. 

-Tzale (AN-b), Var. de tzaiLa, -tzaiLe. 
Ontzale : goloso, gastr6nomo : gourmet, 
gastronome. Ondatzale : gastador, pr6- 
digo, despilfarrador : dissipateur, pro- 
digue, gaspilleur. 

TZAPAST (BN-s, R-uzt, S), salpica- 
dura, telaboussure. Tu-tzapast (S), babas 



que arrojan algunos al hablar : postilion 
(pop.), goutte de salive que Von lance 
involonlairement en parlant. 

Tzapastaka (Sc), a borbotones : a 
gros bouillons, a flots. 

-Tzapen (AN, BN, L), sufijo derivativo, 
que se diferencia de -pen en que esle se 
agrega a los verbos primitivos, mien- 
tras que -tzapen se aglutina a los deri- 
vados : suffixe d6rivatif, qui se distingue 
de -pen en ce que celui-ci se joint aux 
verbes primilifs, tandis que -tzapen s'a^- 
glutine aux verbes dirivis. = De edertu, 
orhoitu, galdu nacen los derivados edbr- 
tzapbn, « embellecimiento ; » orhoitza- 
pbn, « recuerdo; » galtzapen, « pe>- 
dida. » De edertu, orhoitu, galdu 
naissent les de*riv4s edertzapbn , « embel- 
lissement; » orhoitzapen, « souvenir; » 

GALTZAPEN, » peHe. » 

TZAR : 1° (S), perverso, malo : per- 
vers, merchant. Gizon auher, tzar, zikhin, 
itSusia, aspaldian nuk hitaz asbtzbn 
hasia : bombre perezoso , malo , sucio , 
feo, hace tiempo que comence a bar- 
tarme de ti : homme paresseux, michant, 
sale, laid, il y a d6jk quelque temps que 
je commencai a en avoir assez de toi. 
(Ziber. 85-17.) — 2° (AN-b), deshonesto, 
malpropre. 

-Tzar (c,...), sufijo aumentativo, que 
da generalmente a la palabra un sentido 
despreciativo : suffixe augmentatif, qui 
donne gintralement au mot un sens p6jo- 
ratif. Bil bitezlekuzabalbatean lurreko 

MAMORRO ZIKIN, ARMIARMA BBLTZ, APO BEGI- 
GORRI , ZAKUR USTEL , DRAGOl ANDI , SUGE , 
BASURDETZAR TA GAINERAKO ANIMAL IZUGA- 

rri guziak : juntense en un lugar espa- 
cioso, sucios insectos de la tierra, negras 
aranas, sapos de ojos encarnados, perros 

Eodridos, dra^ones corpulentos, cule- 
ras, enormes labalies y todos los demas 
espantosos ammales : de sales insectes 
de la lerre, de noires araigntes, des 
crapauds aux yeux rouges, des chiens 
pourris, des dragons corpulents, des cou- 
leuvres, d'tnormes sangliers, et tous les 
autres ipouvantables animaux se riu- 
nissent dans un lieu spacieux. (Mend. 
1-11-3.) Arratoetzarrez beterik, lleno 
de ra tones corpulentos, pie in de rats 
Enormes. (Per. Ab. 69-25.) MaiLutzar- 
peti, bajo el martillo mayor, sous le gros 
marteau. (Per. Ab. 127-9.) 

Tzarkeria: 1° (AN-b), deshonestidad, 
malproprett. — 2° (AN, L), maldad, m&- 
chancett. Populuaren artban bzlaitekb 

SOR HA1NBBRTZE TZARKERIA ETA GAIZBIDE , 

no podria surgir entre el pueblo tanta 
maldad y tan to escandalo, on ne verrait 
pas tant de maux et de scandales parmi 
lepeuple. (Duv. Imit. 8-27.) 

Tzarreria (S): 1° conjunto de cosas 
despreciables : gueuserie, ensemble de 
choses mtprisables. — 2<> canal la, conjunto 
de personas repugnantes, malas : gueu- 
saille, ensemble depersonnes repugnantes, 
mtohantes. 

-Tzat (c), sufijo bipotetico, que se 
emplea como « por, como » : suffixe 
hypothHique f qui a la valeur de « pour, 
comme, comme si on Hait. » Zuk donga- 

TZAT, LAPUR-USAINBKOTZAT , SORGINTZAT TA 
GUZURTITZAT ZEUNKAN LUEBAGIN AU I este 

zapador a quien usted le tenia por malo, 
por casi ladr6n, por brujo y por menti- 
roso : ce sapeur que vous preniez pour 
un merchant, presque pour un voleur, 



pour un sorcier et un menteur. (Per. Ab. 
168-3.) Presuna alpbrra edukazu galdu- 
tzat eta HiLTZAT, a la persona ociosa 
tengala usted por perdida y por muerta, 
considtrez la personne oisive comme per- 
due el comme morte. (Ax. 3*-21-4.) Lan- 
bide au lagunak eta aidbak btziotbn 
ontzat artu : los compafieros y los pa- 
rientes no le tomaron a bien (lit. : por 
buena) esta ocupaci6n : les compagnons 
et les parents neprirentpas bien (lit. :pour 
bonne) celte occupation. (Lard. Test. 305- 
14.) = Este sufijo se agrega en composici6n 
a otros tres : al posesivo, al causal y al 
final : a) Ezta onbntzat bigungarririk , 
« no bay lenitivo para estos. » (Per. Ab. 
125-15.) Etorriko direan gizon ta ema- 
kume guztiontzat , « para todos los hom- 
bres y mujeres que vendran al mundo. » 
(Bart. II-239-2.) — b) Ilgo dalakotzat 
(B-otS) , « creyendo que morira. » Es de 

pOCO USO. — C) GlZONEI BARUR AIZELA 

agbri ezakientzat, ct para no parecer a 
los hombres que ayunas. » (Leiz. Matlh. 
vi-18.) Ce suffixe s'ajoute en composition 
aux trois suivanls : au possessif, au casuel 
et au final : a) Ezta onentzat bigungarri- 
rik, « il n'y a pas de remede pour ceux-ci. » 
(Per. Ab. 125-15.) Etorriko direan gizon 

TA EMAKUME GUZTIONTZAT , « pOUr tOUS leS 

hommes et femmes qui viendront au 
monde. » (Bart. Ii-239-2.) — b) Ilgo dala- 
kotzat (B-ot§), « croyant qu f il mourrait. » 
// est peu employe". — c) Gizonei barur 

AIZELA AGBRI EZAKIENTZAT, (( pOUr ne paS 

montrer aux hommes que tu jedtnes. » 
(Leiz. Matth. vi-18.) Igon daikbdantzat 
nozbait zbru EDERRERA , para que pueda 
yo subir alguna vez al bermoso cielo, 
pour qu'une fois je puisse monter au 
beau ciel. (An. Esku-lib. 91-3.) = En 
B-l-m,..., el sufijo destinativo se forma, 
con los pronombres personales, sin pose- 
sivo : neutzat en vez de neuretzat, « para 
mi; » zutzat por zuretzat, « para usted. » 
En B-b-mu, ..., se suprime la mi tad del 
posesivo, la consonante r jjcaprichos de 
las lenguas !! y se dice neuetzat, zue- 
tzat. En B-l-m,..., le suffixe destinalif 
se forme, avec les pronoms personnels, 
sans le possessif: neutzat au lieu de neu- 
retzat, « pour moi; » zutzat pour zure- 
tzat, « pour vous. » En B-b-mu, ..., on 
supprime la moitte du possessif, la con- 
sonne r, caprices des langues I et Von dit 
neuetzat, zuetzat. 

-Tzaz (S), sufijo de declinaci6n, 
que denota « medio, instrumento » y se 
aglutina por lo general a pronombres per- 
sonales : es variante de -zaz : suffixe de 
dMinaison, qui indique « le moyen, V ins- 
trument » et s aggluline g4n4ralement aux 
pronoms personnels : c*est une variante 
de -ZAZ. ZlHAUnTZAZ bzdbuseala zoaza 
bethiere (S, Imit. 146-10) : de vos mismo, 
por vuestro impulso, vos tendeis siem- 
pre a la nada : de vous -mime, par votre 
impulsion, vous tendez toujours au n&ani. 
Lurreko gaizetzaz mintzatzen bntzutea 
(S, Imit. 148-7), oir bablar de las cosas 
de la tierra, entendre parler des choses 
de la terre. 

-Tze : 1° fBN, S), sufijo derivativo, 
contracci6n de la palabra a tze (R), « ar- 
bol , » que se agrega a nombres de arbo- 
les para distinguirlos de sus frutos : 
suffixe dtrivatif, contraction du mot atze 
(R), « arbre, » que Von ajouie aux noms 
des arbres pour les distinguer de leurs 



Digitized by 



Google 



/ 



344 



-TZEAR TZU 



fruits. Gerbzitzb, cerezo, cerisier. Pht- 
kotzb, higuera, figuier. Gaztainatze, cas- 
tafio, chdtaignier. Guduinatze, membri- 
llo, cognassier. Arrosatze, rosal, rosier. 
Arragatze, fresal, fraisier. = Estas 
palabras a la letra significan : « Arbol de 
cerezas, arbol de higos, » etc. A la lettre, 
ces mots signifient : « arbre de cerises , 
arbre de figues, » etc. — 2° (AN, G, L), 
sutijo que denota abundancia, suffixe qui 
denote Vabondance. Var. de tza (lo). Eta 

BILDURIK ZARRAKIN ELKAR ADITURIK, DIRU- 

tze aundi bat eman zioten soldaduai : y 
habiendose juntado con los ancianos, y 
tornado consejo, dieron una grande suma 
de dinero a los soldados : et Us s'assem- 
blerent avec les anciens d'entre le peuple, 
et 9 apres avoir dttibiri, Us donn&rent 
une grosse somme oV argent aux soldats. 
(Ur. Matth. xxviii- 42.) Hain gizontze 
handia bildu zitzaioen non untzi bate- 
tara igan bta jarri baitzen, ostb guzia 

LBIHORREAN ITSASONDOAN ZEGOELA .' Se alle- 

garon al rededor de 61 tantas gentes, que, 
entrandose en un barco, se sent6 dentro 
en la mar y toda la gente estaba en tierra 
a la orilla : et une si grande multUude 
s'assembla autour de lui qu*il monta dans 
unebartjueets'y assit, ettout lemondettait 
sur le nvage. (Har. Marc, iv-i.) Eztaroku 

EMAN ONTHASUNTZE HANDI BAT, FtO UOS ha 

dado una gran cantidad de bienes, il ne 
nous a pas donne* une grande quantity de 
biens. (Duv. Labor. 9-22.) — 3° (c,...), 
sutijo aerivativo de infinitivos nominali- 
zados, suffixe dtrivatif d'infinitifs nomi- 
nalists. Bete zuen pbgarra eta itzul- 
tzen zan , llen6 el cantaro y volvia , elle 
remplit la cruche et s'en retournait. (Ur. 
Gen. xxiv-16.) = Las cuestiones de ver- 
dadera importancia que versan acerca 
de este sufijo quedaron expuestas al 
tratar de su variante -te. Les questions 
de viritable importance auxquelles donne 
lieu ce suffixe seront exposies en traitant 
de sa variante -te. — 4° (AN, BN, G, L, 
R, S), sufijo derivativo que indica acto 
y se agrega a las palabras bizi, « vivir; » 
brio, « morir; » jaio, « morir, » etc. : 
suffixe dtrivatif qui indique Vacte et qui 
s'unit aux mots bizi, « vivre; » brio, 
« mourir; » jaio, « mourir, » etc. Bizi- 
tze : vida, acto de vivir: vie, acie de 
vivre. Eriotze : muerte, acto de morir : 
mort, acte de mourir. Jaiotzb : naci- 
miento, acto de nacer : naissance, acte 
de nattre. (V. Tza, 2°.) 

-Tzear, -tzeko, -tzekotan, -tzekotz, 
-tzen, -tzer, -tzera: Var. de -tear, 
-tbko, -teeotan, -ten, -tbr, -tera. 

Tzekoz(S?), al contrario, an contraire. 
(Contr. deATZEKoz.) TzekozMorro horiek 

DIZIB UKHENKN ZIBN HELTZBARBN GATIK ZER- 

bait bbldur : esos Moros , al contrario , 
tend ran algun temor de vuestra venida : 
ces Matfres, au contraire, auront quelque 
crainte de voire venue. (Ziber. 58-49.) 

TZIAURI (S), venir, venir. = Hoy, 
por lo menos, solo se usa en imperativo 
de segunda persona singular 6 plural, 
como el B erdu, el BN-s enaugi, el R 
nazierde y su propia variante tSauri. 
Tratandose de varios se emplea mas 
tziauste, lo mismo como en 6 muchos 
dicen brdub en plural. Algunos dicen 
ziAUSTE en vez de tziauste. S'emploie, du 
moins actuellement , a la deuxieme per- 
sonne du singulier ou du pluriel de Vim' 
pdratif, comme le B erdu, le BN-s enaugi, 



le R nazierde et sa propre variante tSauri. 
Lorsqu'il s'agU de plusieurs, on se sert 
davantage de tziauste, de mSme qu'en B 
un grand nombre disent brdue au pluriel. 
Quelques-uns disent ziaustb au lieu de 
tziauste. Ziaustb bnbganat oro (S, Imit. 
333-40), venid todos a mi, venez tous 
a moi. Jauna, alhaba orai berean hil 

ZITAZUT, BENA TZIAURI , ZURB BSKOa GAINBN 
PHAUSA EZOZU, ETA BIZIKO DUzO (S, Matth. 

ix-18) : Seflor, ahora acaba de morir mi 
hija ; mas ven, pon tu mano sobre ella y 
vivira : Seigneur, ma fille vient de mou- 
rir; mais venez, mettez votre main sur 
elle, el elle vivra. Eta ideki zianean bige- 

RREN KASeTA, BNTZUN NIAN BIGERRBN ABB- 
RBA , ERRAITEN '. TZIAURI BTA IKHUS BZAZU 

(S, Apoc. vi -3) : y cuando abri6 el se- 

§undo sello, oi al segundo animal, que 
ecia : Ven y veras : et lorsqu'il cut 
ouvert le second sceau, fentendis le 
second animal qui dit : Viens et vois. 
Tziauste en eg an at ziek oro nekaturik 
eta ezinturik zirayenak eta orgaitziren 
zutiet (S, Matth. xi -28) : venid a mi, 
todos los que estais trabajados y carga- 
dos, y yo os aliviar£ : venez a moi, vous 
tous qui Ues charge's, et je vous soula- 
gerai. 

Tzlkolo-takolo (R), desaseadamente , 
malproprement. 

TZIMUR (BN-s), arrugado, ridt. Var. 
de zimur. 

Tzimurdura (BN-s), arruga : ride,pli 
de la peau. Var. de zimurdura. 

TZINTZ ( R-uzt}, moco, morve. 

Tzintzani (Sc) : 4° cencerro, son- 
naille. — 2° estupido, stupide. Var. de 
zinzarri. 

Tzintzarroska (S), cencerrada, cha- 
rivari. Thipina utsua zbrbutSatzen duzu 
tzintzarroskbtan hbrots itSusi baten 
bgiteko (S-bark), la zambomba sirve 
para hacer un ruido estridente en las cen- 
cerrada s, le tambour champitre sert a 
faire un bruit strident dans les charivaris. 

Tzintzarrots (Sc), ruido de cencerro, 
bruit de sonnaille. 

Tzintzur (BN, L, S), garganta, gorge. 
Var. de zintzur. 

Tzintzurkorda (BN), es6fago, ceso- 
phage. 

Tzintzur -mini (L-ain), uvula, cam- 
panula de la garganta, luette de la 
gorge. 

Tzintzurri ( R-bid ) , Var. de tzintzur. 

Tzintzurri-legun (R?), goloso, gour- 
mand. 

Tzipi-tzapa (Sc) : 4° andar a gatas, 
bablando de nifios : marcher a quatre 
paltes, en parlant des enfants. — 
2° correr atropelladamente, courir tumuU 
tueusement. 

TZIRDIL (BN-ald), desaliflado, nt- 
gligi. 

TZIRTZIL : 4° (R), hilacha, effi- 
lochure. — 2° (BN-am-s), embeleco, 
persona 6 cosa ftitil y enfadosa : embi- 
tant (pop.), personne ou chose futile et 
ennuyeuse. 

TZISTA (S, Chah. ms), picadura, 
piqtire. 

Tzistaka : 4° (BN-s], punzada, piqiire. 
— 2° (S), punzando, picando, piquant. 

Tzistatii (S), picar, piquer. 

TZITZER (S), granizo menudo, gr6- 
sil. 

TZITZI (AN, BN, S), parte carnosa, 
par tie charnue. 



Tzitzi-pitzi (L), en busca de noticias, 
en quete de nouvetles. 

TZIZTU : 4° (AN-ond), pez marino 
semejante a un pequefio gaian , poisson 
de mer semblable a un petit gaian. — 
2° (S?), pufio, mano cerrada : poing , 
main fermie. 

Tziztuka ( Sc ) , a pufietazos , a coups 
de poing. 

TZOKORRO (BN-s, R), muchacho 
crecidito, gamin grandelet. 

TZONBOR (BN-s), tronco (cortado), 
tronc (coupe"). 

TZONGOR (BN-s), huesos grandes 
de cerdo, desprovistos de carne : gros os 
de pore, dtcharnts. 

Tzopolo (BN-s), gordinfl6n, rechon- 
cho : trapu, courtaud. 

TZORONGO (R-bid ) , zorongo , pa- 
nuelo que llevan en la cabeza los Ronca- 
leses, certain mouchoir que les Ronca- 
lais portent sur la tite. (D. pers. v*d*^-**>, 
zarhangl.) . 

Tzorrotz (AN), afilado, puntiagudo : 
effiU, pointu. Var. de zorrotz. 

TZORTA (S) : 4<> goU, goutte. — 
2° trago, trait. Gizonari hontzaio tzorta 

BAT GORRITIK, EMAZTEARI ALDIZ iSHAR BAT 

hoiLitik : al bombre le gusta un trago de 
(vino) tin to, y a la mujer una gota de 
(licor) amarillo : Vhomme aime une gor- 
gie de (vin) rouge, et la femme une 
goutte de (liqueur) jaune. (Ziber. 85-4.) 
TZOTZ ( AN-b, S-bark ) , tamara, lefia 
menuda : bois menu, brou title. Zoazi tzotz- 

BURRUSTA BATEN SeREA SUIARBN PHIZTEKO, 

idos a buscar un paquete de tamaras para 
encender el fuego, allez chercher une 
poignte de brou titles pour allumer le 
feu. 

TZOTZIKO (R-uzt, pop.), mentira : 
mensonge, cra<jue (pop.). Tzotzikoa sartu 
( R-uzt ) , encajar a alguien una mentira , 
coller un mensonae a auelqu'un. 

-Tzu : 1° (c,...), sufijo de numerales, 
denota grupo, colecci6n : suffixe des 
num4raux qui denote un groupe, une 
collection. = Fuera del B no se usa ya, 
como no sea en la palabra batzu, ba- 
tzube, batzuk : « unos, un grupo. » // 
n'est deja plus usiU en dehors du B, sauf 
dans le mot batzu, batzuek, batzuk : 
« quelques-uns, un groupe. » Irutzuk 

SAGAR ERAKUTSI DEUSTAZ ARAKO BASERRI- 

tar bbtbrrbas (B-l) : aquel aldeano de 
marras, el de los ojos ribeteados, me ha 
mostrado tres grupos de manzanas : ce 
paysan en question, celui qui a les yeux 
cerne's, m'a montri trois groupes de 
pommes. ^Zetarako daroazuz orrbnbestb 

BARRUKO? BlTZUKAZ BBRB NAIKOA DOZU , 

btzoaz luzaroko -ta (B-mu) : i para qu6 
lleva usted tanta ropa interior? Bastante 
tiene usted con dos colecciones (de jubon, 
calzoncillo y camisa ) , pues no va usted 
para mucho tiempo : pourquoi emportez- 
vous tant de linae? Vous avez assez de 
deux collections (de tricots, de chaussettes 
et de chemises), car vous ne vous en allez 
pas pour long temps. = Creo haber oido 
zbinbatzuk, « cuantos grupos. » Debe 
evitarse la confusi6n de -tbu y de -tzu. 
En muchas zonas se pronuncia el pri- 
mero de estos sufijos como si tuviese la 
letra z : indartzu , orritzu , etc. A poco 
aue se les examine, podra verse cuan 
aiferentes son sus funciones. Je crois 
avoir eniendu zbinbatzuk, « combien de 
groupes. »> On doit toiler la confusion de 



Digitized by 



Google 



TZUKO — TZUTZU-PUTZUKA 



345 



-tsu et de -tzu. Dans beaucoup d'endroits 
on prononce le premier de ces suffixes 
comme s'il avaii la lettre z : indartzu , 
orritzu, etc. En les examinant un pen, 
on pourra voir combien leurs fonctions 
sont diffirentes. — 2° (B,..., R), sufijo 

3ue indica la profesi6n , suffixe qui in- 
ique la profession. Arrantzua (R-l), la 
profesi6n de pescador, la profession de 
picheur. Dendaritzua (R-uzt), la profe- 
si6n de sastre, la profession de tail- 
leur. 
Tzuko (BN-s), seco, sec. 
Tzuntzur (R-uzt ) , garganta , gorge. 
Var. de zintzur. 

Tzuntzur- garaiiioi (R), garganchtin, 
garguero, parte superior de la traque- 



arteria : gosier, par tie supirieure de la 
trachte-artere. 

Tzuntzur-lazo (R-uzt), gran bebedor: 
fesse-pinte, grand buveur. 

Tzuntzur-mi ( R-uzt ) , uvula , campa- 
nula de la garganta , luette de la gorge. 

TZUPUST (BN-s, R), encuentro, acto 
de encontrarse dos 6 mas personas, cho- 
que de una cosa con otra : rencontre, 
jonction de deux personnes ou de deux 
choses qui se meuvent en sens oppose". 

Tzupust egin (BN-s, R), encontrarse 
en un camino, chocar : se rencontrer dans 
un chemin, se heurter. 

Tzurruntzuntzun (L-eet), (viajar) en 
carro viejo, (voyager) dans une vieille 
charrette. 



Tzustatu (S), podrirse, se pourrir. 

TZtJSTO (S, Ghah. m«), (madera) po- 
drida , (bois) pourri. 

Tziistodura (S), podredumbre, pour- 
riture. 

TZUT (BN), ordenado, met6dico : or- 
donne', method ique. Gizon tzuta, hombre 
ordenado , homme ordonni. 

Tzutza-basa (BN-s), babas que arro- 
jan algunos al hablar : postilions , petites 
gouttes de salive que certaines personnes 
lance nt involonlairement en parlant. 

Tzutzu-putzu (BN-s) : 1° hablillas, 
caquetages. — 2° cuchicheo, chuchote- 
ment. 

Tzutzu - putzuka ( BN - s ) , cuchiche- 
ando, chuchotant. 



T.II. 



44 



Digitized by 



Google 



u, u 



U, H. Vig^sima quinta y sexta letra 
del alfabeto vasco. 

Simplipicaci6n 

El que haya leido con atenci6n lo que se 
ha dicho en el primer volumen, pag. 373, 
acerca de la letra h, no tendra necesidad 
de que se le explique aqui por que debe 
simultanearse el empleo de palabras 
como uts y huts, una y huna, etc. 

Las mismas razones militan en favor 
de la yuxtaposici6n de palabras en las 
cuales se sustituyen las vocales u y u, 
como ukatu y ukatu, ustu y ustu. 

Los Suletinos en su mayoria han trans- 
crito a la francesa estos dos sonidos, 
empleando ou por u, y u en lugar de u. 

Inchauspe habia representado correcta- 
mente estos dos fonemas en el original 
que redacto de la parte suletina de los 
Di&logos vascos ; pero el principe Bona- 
parte le oblig6 a recular, segun he po- 
dido ver en una carta de dicho autor al 
principe fecha a 20 de julio de 1857. 
Doce anos mas tarde, el mismo Bona- 
parte adopt6 la u y u en su gran obra 
del Ver bo vasco. 

Permutaci6n pasiva 

En todos los dialectos hay alguna va- 
riedad que exige como ley euf6nica la 
permutaci6n de o en u, cada vez que 
vaya seguida de alguna vocal fuerte, de 
su misma especie : besua se dice en vez 
de bbsoa , « el brazo ; » berubna por 
bbroena, « el mas caliente; » zonuoK (B) 
en lugar de zorook, « estos locos. » Esta 
permutaci6n es comun en el suletino. 

De mucho tiempo atras los escritores 
de los demas dialectos tuvieron el buen 
acuerdo de preferir, entre las leyes euf6- 
nicas que luchaban dentro de cada dia- 
lecto, aquella que deja intacta la letra o. 
El bizkaino conserv6 esta tendencia prac- 
tica de unificaci6n en la primera epoca 
de su literatura, gracias al benemerito y 
desconocido autor del libro de Befranes 
y Sentencias, a Micoleta, Capanaga y 
mas tarde Anibarro. En la seguuda epoca 
generalmente ha prevalecido la tenden- 
cia contraria, en virtud dc la iniluencia 
de los Moguel. En nuestros dias unos 
seguimos a los antiguos, otros a Moguel 
y sus discipulos, habiendo preferido, sin 
que sepamos por que , el primero de los 
cinco particularismos : besua, besue , be- 
soba , bksoo , bbsuu , a que da lugar en 



algunas comarcas la uni6n del articulo a 
palabras terminadas en o. 

En los demas dialectos, en que este 
fen6meno de permutaci6n es tambien 
particular, la transcripci6n de la o como 
o, 6 mejor dicho la preferencia de oa a 
ua , oe a ue , es general entre los escri- 
tores. 

En suletino, en que esta permutaci6n 
es general , sin que haya un solo pueblo 
en que se diga besoa sino besua, todos 
los escritores han adoptado la permuta- 
ci6n. Inchauspe manifest6 al principe 
Bonaparte en otra carta deseos de seguir 
a la generalidad de los escritores de los 
demas dialectos, por evitar la embara- 
zosa confusi6n que resulta de ver, p. ej., 
que eskia viene de bsku, etSia de et5e, 
garia de gari ; al paso que transcribiendo 
eskua, etSea, garia, se sabe que se trata 
de bsku, btSb, gari. 

Permutaciones activas 

1° La u se cambia en i y viceversa 
aun fuera de casos de aglutinaci6n. Este 
fen6meno no obedece a pauta alguna, 
pues se guarda en unas palabras y no en 
otras, sin que sea posible dar raz6n de 
su existencia. 

Al lado de ume (c, ...), utsu (R) y utsu 
(S), uri(B), utzi (AN, BN,G, L, S) y 

UTZU (R), AUNTZ (C, ...), ULTZE y UNTZE (B), 
ULUN (R) y ULHUN ( S ) , USURI (R), URUN 

(B), ukusi (B-b,...), ukutu ^B-b-1,...), 

UTURRI 
URUN 



ukubil (B-mu,...), UTURRI ( K ) y ij 

( S ) , GUZUR ( B ), UZU ( B ) , ULE ( B ) , 

(R), uduri (R), etc., existen ime (B-b), 
« nino; » itsu (c, ...), « ciego; » iri(AN- 
b, BN-s, R), hiri (BN, L, S), « pobla- 
ci6n ; » itzi, it§i(B), « dejar; » aintz (R, 
S), « cabra; »iltze (Gc), « clavo; » ilun 
(AN, B, G), ilhun (BN, L), « oscuro; » 
isuri (c, ...), « derramar; » irin (c, ...), 
« harina; >» ikusi (AN, B, BN, G, L), 
« ver; » ikutu (B, G) y ukitu (AN, BN, 
L), « tocar; » ikubil (B-m), « puno ; » 
iturri (c, ...), « fuente ; » gizur (G, S), 
« mentira ; » izu (B, G) 6 izi (AN, BN, L, 
R, S), « espanto; » uiLe (B) e iIe (c,...), 
« pelo; » irun (c, ...), « hilar, » 6 iduri 
(AN, BN), « imaginarse, parecer. » 

2° Este mismo cambio se observa en 
la aglutinaci6n, limitado a algunas zonas 
del BN, R y S. De esku -f- a hacen eskia 
en BN-am,..., R-uzt y S,..., al paso que 
en BN-haz se dice eskuya, en R-bid 
bskiua; en B-ond-gets, G-beas,... eskuu; 
en B-m? y G,... bskuba; en B-a-g-ts,... 



eskue. ; Quanta raz6n tuvo Inchauspe de 
querer emancipar en la literatura al dia- 
lecto suletino, como lo estan los demas, 
casi en absoluto, de esta balumba de 
permutacioncillas ! 

3° (AN, B, G) , cuando a los dipton^os 
au, su sigue una vocal, algunos cambian 
la u en b : egin neban (Be, ...), por egin 
neuan, « yo lohice; » esan dabe (Be,...), 
en vez de esan daue, « lo han dicho; » 
abek (G-don-t, ...), por auek, « estos; » 
labak (G-don-t, ...), por lauak 6 laurak, 
« las cuatro; » zamaba (AN-goiz), en vez 
de zamaua, « el mantel. » 

Suprbsi6n 

Solo en dos casos se suprime la letra u : 

1° (c,...), cuando forma parte del deri- 
vativo -tu : de zuritu -|- teko, zuritzeko, 
« para emblanquecer. » Usat zaitb goi- 
zean goiz jaikitzen : « acostumbraos a 
levantaros a la manana temprano. » (Ax. 
3« -266-1.) Usat se dice en vez de usatu 
y en general se suprime esta u en el 
subjuntivo, potencial, etc. 

Al exponer el sufijo -te (2°) se diio 
d6nde se usa -kbta, donde -tuts y d6nde 
-tze como resultado del choque del deri- 
vativo -tu con el sufijo -tb de infini- 
tive 

2° (B, G), de lau, « cuatro, » nacen 
larbun, « cuatrocientos ; » larogei, 
u ochenta. » 

Funci6n grahatical 

Es la radical del auxiliar transitivo, 
cuyo infinitivo ukan , con sus variantes , 
se ha perdido en B y G, haciendo sus 
veces el intransitivo izan. Teniendo esto 
en cuenta choca que entre todos los dia- 
lectos el bizkaino posea mas numero de 
flexiones de conjugaci6n en que inter- 
viene este elemento. Esta radical en 
ciertas flexiones de otros dialectos cam- 
bia en i, -ko, -ro; en B persiste la u. 
Esan nion (G) , erran nakon , nioen (L) , 

ERRAN NBYON JS), ESAN NEUTSAN (B), « yO 

se lo dije. » Egin diet, diotet(G), egin 

DAROTET, DIOTET (L), EGIN DEYET (S), EGIN 

deutset (B), « yo les he hecho. » 

Este elemento verbal tiene cierto ca- 
racter determinativo. Lo cual se esta- 
blece, no solo porque en opini6n de 
algunos significa « esto » (egin dau, « ha 
hecho, lit. : hacer esto 61 »), sino por- 
que se usa tan solo en indicativo y en con- 
dicional ; sustituy^ndole en B la letra i y 



Digitized by 



Google 



en otros dialeclos la silaba za, tratandose 
del imperativo, subjuntivo, potencial, 
etc. : eoin dai gun, bgin dezagun, « haga- 

mOSlo ; » BGIN DA1KET , EGIN DBZAKET, « lo 

puedo hacer. » En B sin embargo se oyen 
de labios de personas mayores y aun se 
leen , no poco , formas potenciales del 
imperfecto en que la u subsiste. Konfb- 

8l5tO ONBTAN 1ZAN NEUKKZAN UTSAK , « laS 

faltas que podia yo tener en esta confe- 
si6n. » (An. Esku-lib. 443-3.) ;0 nok 

LEUKBAN ZBURB AMARBN GARBITASUNA ! 

c< ] ob qui£n pudiera tener la pureza de 
vuestra Madre ! » (Aft. Esku-lib. 107-1.) 

ARBK BBRB JASO EUKBZALA , ' GURA IZAN 

balbu : « que , si bubiera querido , pudo 
baber soportado tambten aquellos. » 
(Bart. 1-225-25.) 

USO DB LA LETRA U 

Tan diflcil es encontrar documentos 
que justifiquen su caracter extra no como 
no estar persuadido de que es sonido 
importado de alguna otra lengua. Se le 
llama generalmente u suletina, por ser 
el dialecto en oue mas se usa. Llega sin 
embargo , por to m£nos en ciertas locu- 
ciones, flexiones verbales y fen6menos 
de aglutioaci6n a varias zonas del BN y 
aun a alguna del L. 

a) En Amikuze (BN-am), se usa casi 
tanto como en S : gatu, « gato; » bekatu, 
« pecado; » buru, « cabeza. » Erraiten 
tzi ikusi dugula, « dice que le bemos 
visto. » 

b) En L-bard se oye la u casi tan fre- 
cuentemente como en BN-am. 

c) En la regi6n de Hazparren la use 
oye en lugar de u cuando esta va seguida 
del articulo 6 del interrogativo a. Ikusi 
du, « lo ha visto. » i Ikusi dua? « £lo ha 
visto ? » Edan dugu, « lo hemos bebido. » 
l Eoan dugua? « i lo bemos bebido? » 
De buru, gatu, bbkatu nacen burua, 
« la cabeza ; » gatu a , « el gato ; » bbka- 
tOa, « el pecado. » 

d) En Ustaritze, Kanbo, Ezpeleta,... 
se oye la u en ciertas formas verbales, 
nunca en sustantivos y adjetivos : hartu 
nOin; « lo tom6; » ikusi ginuin, « lo 
vimos, » BKHARRi duzOi , « lo habeas 
traido. » 

e) No se oye este sonido en la regi6n 
propiamente labortana : p. ej. San Juan 
de Luz, Urruifla, Ainhoa, Sara, etc. 

U, H. Vingt-cinquiime et vingt-sixiime 
lettre de V alphabet basque. 

Simplification 

Le lecteur qui aura pris attentivement 
connaissance de ce qui est dit a la page 
373 du premier volume, a propos de la 
lettre h, n'aura pas besoin qu'on lui 
explique ici pourquoi Von doit riunir 
Vemploi de mots comme uts et huts, una 
et huna, etc. 

Les mimes raisons militent en faveur 
de la juxtaposition de mots dans lesquels 
les voyelles u et ti se remplacent, comme 
ukatu et ukatu, ustu et ustO. 

Les Sou le tins pour la plupart ont fran- 
cisi ces deux sons, en se servant de ou 
pour u, et de u au lieu de u. 

Inchauspe avail icrit correctement ces 
deux phonemes dans V original de la par- 
tie souletine des Dialogues basques qu'il 
ridigea; mais le prince Bonaparte Vobli- 



u, ti 

gea a reculer, comme je I'ai constate* dans 
une lettre de cet auteur au prince por tant 
la dale du 20 juillet 4851. Douze ans 
apres, Bonaparte lui- mime adoptait Vv 
et Z'O dans son grand ouvrage du Verbe 
basque. 

Permutation passive 

II existe , dans tous les dialectes, 
quelque variiti qui exige, comme loipho- 
niiique, la permutation de o en u, chaque 
fois qu'il est suivi d'une voyelle forte, de 
la mime nature que lui : besu a se dit pour 

BESOA, « lebras; » BERUENADOUrBBROENA, 

« le plus chaud ; » zoruok (B), au lieu de 
zorook , « ces fous. » Cette permutation 
est commune dans le souletin. 

De longue date les icrivains des aulres 
dialectes eurent le bon accord de prifi- 
rer, parmi les lois euphoniques qui 
bataillaient en chaque dialecte, celle qui 
laisse intacte la lettre o. Le biscayen con- 
serva cette tendance pratique d unifica- 
tion dans la premiere ipoque de sa lilti- 
rature, gr&ce a Vauteur imirite et in- 
connu de Refranes y Sentencias, a Mico- 
leta, a Capanaga et plus tard a Aflibarro. 
La tendance conlraire a giniralement 
pr&valu dans la deuxieme ipoque, en 
vertu de Vinfluence des Moguel. Actuel- 
lement quelques-uns de nous se recom- 
mandent des anciens, et d'autres de 
Moguel et de ses disciples, qui ont pri- 
firi, sans que nous en sachions la raison, 
le premier des cinq particularismes : 

BBSUA , BBSUE , BESOBA , BBSOO , BBSUU , 

auxquels donne lieu, dans certaines con- 
tries, Vunion de I'article a des mots ter- 
minis en o. 

Dans les aulres dialectes ou ce phino- 
mene de permutation est igalement parti- 
culier, la transcription de I'o comme o , 
ou, pour mieux dire, la prifirence de oa 
a ua , ob a ue , est absolue chez les icri- 
vains. 

Dans le souletin, ou cette permutation 
est ginirale, sans qu'il y ait un seul 
endroit ou Von dise besoa, mais bbsua, 
tous les icrivains Vont.adoptie. Inchauspe 
fit part au prince Bonaparte, dans une 
autre lettre, de ses disirs de suivre la 
plupart des icrivains des autres dialectes, 
afin d'iviter Vencombrante confusion qui 
risulte de voir, p. ex., que eskia vient 
de bsku, btSia de btSb, garia de gari; 
t and is qu'en transcrivant bskua, etSea, 
garia, on sait qu'il s'agit de bsku, btSe, 
gari. 

Permutations actives 

1° L'u se change en i, et vice versa, 
mime en dehors des cas d' agglutination. 
Ce phinomine n'obiit a aucune regie, car 
on Vobserve dans quelques mots et non 
dans d autres, ians qu'il soit possible 
d'expliquer la raison de son existence. 

A cdti de ume (c, ...), utsu (R) et Ctsu 
(S), uri (B), utzi (AN, BN, G, L, S) et 

UTZU (R), AUNTZ (c,...), ULTZE et UNTZE 
( B ) , ulun ( R ) el ULHUN ( S ) , USURI (R ) , 
URUN (B), UKUSI (B-b,...), UKUTU ( B-b- 

1,...), ukubil (B-mu,...), UTURRI (R) et 

UTURRI (S) , GUZUR (B) , UZU (B) , ULE (B) , 

urun (R), uduri (R), etc., existent ime 
(B-b), « enfant; » itsu (c,...), « aveugle; » 
iRi(AN-b, BN-s, R), hiri (BN, L, S), 
« population ; » itzi, itSi (B), « laisser; » 
aintz (R, S), « chevre; » iltze (Gc), 
« clou; » iLun (AN, B, G), ilhun (BN, 



347 

L), « obscur; » isuri (c, ...), « verser; » 
irin (c, ...),« farine; » ikusi (AN, B, BN, 
G , L ) , « uoi'r ; » ikutu ( B , G ) et ukitu 
(AN, BN, L) , « toucher; » ikubil (B-m), 
« poing ; » iturri (c,...), « fontaine ; » 
gizur (G, S), « mensonge; » izu (B, G) et 
izi (AN, BN, L, R, S), « ipouvante ; » 
uilk (B) et iLb (c,...), « cheveu; » irun 
(c,...), « filer, » et iduri (AN, BN), 
« s'imaginer, croire. » 

2° Ce mime changement s' observe dans 
V agglutination , limiti a quelques zones 
du BN, du B et du S. De esku -{- a on 
fait eskia, « la main, » en BN-am, B- 
uzt et S, ..., tandis qu'en BN-haz on dit 
eskuya , en R-bid eskiua ; en B-ond-getl, 
G-beas, ... bskuu; en B-m? et G, ... 
bskuba; en B-a-g-tS,... eskub. Combien 
Inchauspe avait raison lorsqu'il voulut 
imanciper en littirature le dialecte soule- 
tin, comme le sont presque absolument 
les autres, de cette avalanche de petiles 
permutations ! 

3° ( AN, B, G), quand les diphtongues 
au, eu, sont 8 u ivies d'une voyelle, quelques- 
uns changent VvenB: egin neban(Bc,...), 
pour bgin neuan, « je le fis; » esan dabe 
(Be, ...), au lieu de esan daue, « Us I'ont 
dit; » abbk (G-don-t, ...), pour auek, 
« ceux-ci; » labak (G-don-t,...), pour 
lauak ou laurak, « les qualre ; » zamaba 
(AN-goiz), au lieu de zamaua, « la 
nappe. » 

Suppression 

On supprime la lettre u dans deux cas : 

1° (c,...), lorsqu'elle faitpartie du diri- 
vatif -tu : de zuritu + teko , zuritzbko , 
« pour blanchir. » Usat zaitb goizean goiz 
jaikitzen, « accoutumez-vous a vous lever 
de bonne heure le matin. » (Ax. 3«-266-l.) 
Usat se dit au lieu de usatu , et en gini- 
ral on supprime cette u dans le subjonctif, 
le potentiel, etc. 

En exposant le suffixe -te (2°), on a 
dit ou Von emploie -keta , -tute et -tzb 
comme risultat de la rencontre du diri- 
vatif -tu avec le suffixe -te de Vinfi- 
nitif. 

2° (B, G), lau, « quatre, » donne nais- 
sance a larbun, « qualre cents, » et laro- 
gei, « quatre -vingts. » 

Fonction grammaticale 

C'est le radical de Vauxiliaire transitif, 
dont Vinfinitif ukan, avec ses variantes, 
s'est perdu en B et G, ou Von emploie a 
leur place Vintransitif izan. Mettant ceci 
en ligne de compte, il est itrange que, de 
tout les dialectes, le biscayen possede le 
plus grand nombre de flexions de conju- 
gaison dans lesquels cet iliment inter- 
vient. Ce radical, dans certaines flexions 
des autres dialectes, se change en -i, -ko, 
-ro; en B l'u persiste. Esan nion (G), 
erran nakon, niobn (L), brran neyon (S), 
esan neutsan (B), « j e le lui dis. » Egin 

DIET, DIOTET (G), EGIN DAROTET, DIOTET 
(L), EGIN DEYET (S), EGIN DEUTSBT (B), 

« je leur ai fait. » 

Cet iliment verbal posside un certain 
caractire diterminatif. Ce qui s'itablit 
non seulement parce que dans Vopinion 
de quelques-uns il signifie « ceci » (egin 
dau, «< il a fait, lit. : faire ceci lui »), 
maw parce qu'il n'est usili qu'a Vindica- 
lifet au conditionnel , en lui substituant 
la lettre lenBetzx dans d'autres dialectes, 



Digitized by 



Google 



348 



U — UARKA 



lorsqu'il s'agit de Vimpiratif, du subjonc- 
tif, du potential, etc. : egin daigun, egin 
dezagun, «< faisons-le; » egin daiket, egin 
dezaket, « je peux le /aire. » On entend 
cependant en B, sur les levresdesgrandes 
personnes, et mime on lit tres friquem- 
ment des formes potentielles de Vimpar- 
fait dans lesqueltes l'u subsiste. Konpe- 

Sl5*0 ONETAN IZAN NBUKEZAN UTSAK , « leS 

fautes que je pouvais avoir dans cette 
confession. » (AH. Esku-lib. 143-3.) \ O 

NOK LBUKEAN ZEURE AM A REN OARBITASUNA 1 

« ; oh ! qui pourrait avoir la pureU de 
voire Mere In (Afi. Esku-lib. 107-1.) Arek 

BERK JASO BUKBZALA , GURA IZAN BALEU : 

« que, s'il avait voulu, il pouvait aussi 
supporter ceux-la. » (Bart. 1-225-25.) 

Emploi de la lettre 

II est aussi difficile de trouver des do- 
cuments quijustifient son caractere stran- 
ger que de ne pas itre persuade' que ce 
son est importi de quelque autre langue. 
On Vappelle giniralement u souletine, 
parce que c'est le S le dialecte dans 
lequel elle est le plus usilie. Elle atteint 
cependant, du moins dans certaines locu- 
tions, flexions verbales et phinomenes 
d* agglutination, diverses zones du BN et 
mime une du L. 

a) Au pays de Mixe (BN-am), on 
I'emploie presque autant qu*en S : gatu , 
« chat; » bekatu, « pichi; » buru, « tite. » 
Erraitbn tzi ikusi dugula, « il dit que 
nous I'avons vu. » 

b) En L-bard on entend Vu presque 
aussi friquemment qu'en BN-am. 

c) Dans la rigion d'Hazparren Vtis'en- 
tend au lieu de u, (juana elle est suivie 
de V article ou de Vinterrogatif a. Ikusi 
du, « il fa vu. » i Ikusi dua?« Va-t-il 
vu? » Edan dugu, « nous I'avons bu. » 
4 Edan dugua ? « Vavons-nous bu? » De 
buru, gatu, bekatu viennent BURUA , « la 
tile; » gatu a, « le chat; » bbkatua, « le 
pichi. » 

d) A Ustaritze, Kambo, Ezpelette, ... 
on entend Vij dans certaines formes ver- 
bales, mais jamais dans les substantifs 
et les adjectifs : hartu nuin, « je le pris; » 
ikusi ginuin , « nous levtmes;» ekharri 
duzui, « vous I'avez apporli. » 

e) On n'entend pas ce son dans la 
rigion proprement labourdine : p. ex. 
Saint- Jean- de-Luz , Urrugne, Ainhoa, 
Sara, etc. 

U: 1° (AN-b, B-a-g-i-1-m, Gc,...), 
jtatel interj. de repulsa, inter j. de re- 
pulsion. U ORTIK, LOTSABAKOTZAR ORI , OA 
EURB BIDBAN, iftORI IRAUNIK EMOTEN EGON 

barik (B-g) : vete de ahi, tu, desvergon- 
zado , vete en tu camino sin estar insul- 
tando a nadie : va-Ven de Ik, toi, effronti, 
file ton chemin sans insulter personne. — 
2° (AN-b), hu (BN,L,S), la misma 
exclamacion, pero limitada a los cerdos: 
la mime exclamation, mais limitie aux 
pores. — 3° (c), Var. de ur, « agua, » en 
algunos compuestos y derivados : Var. 
de ur, « eau, » dans quelques composis et 
dirivis. 

UA : 1° (BN-s), cuna, berceau. — 
2° (AN, B, G), Var. de oa, vete, va- 
t'en. — 3° (git), si, oui. 

Uadera (L ?, Duv. ms), nutria, 
loutre. 

Uaga : 1° (B ?, G ?), bomba, palo que 
se levanta para dar paso al agua desti- 



nada & las ruedas del molino , biton que 
Von enleve pour donner passage a Veau 
qui actionne les roues de moulin. — 
2° (B-i), garrote, varal sobre las cargas 
en los carros grandes : gar rot, longue 
perche place" e sur les charges. 

Uagara (B-mu ?-t§), nutria, loutre. 

tlThaifL : 1° (Sc), nutria, loutre. — 2° (S), 
ola , vague. 

tthaitz (BN, S), rio : riviere, fleuve. 
= De ur - gaitz , agua enorme , eau 
inorme. 

tthaitzarri (S), peladilla, piedra de 
arroyo : jar, gabille, pier re de ruis- 
seau. 

tiThaizte : lo (BN-am, S), inundaci6n, 
desbordamiento de un rio : inondation, 
dibordement d*un fleuve. — 2° (BN-am), 
diluvio, diluge. 

Uakama fB-mond), catarata : cata- 
racte, chute a eau. = i Tendra el mismo 
origen que uakana, « huracan, » que se 
dice enB-1? Ce mot a-t-il la mime ori- 
gine que uakana, « ouragan, » que Von 
dit en B-l ? 

Uhal: 1° (BN, L), correa, courroie. 
= Tambi^n en B se dice ual en esta 
misma acepci6n, como contracci6n de 
ugal. En B on emploie igalement ual 
dans cette mime acception, comme con-: 
traction de ugal. — 2° (L), gozne, gond. 
Atba, bbre brroetan eta uhalbtan ongi 
jarria eta pausatua dagoenban , brrazki 

HBRSTEN ETA IDBKITZEN OA I la puerU , 

cuando esta bien puesta y asegurada en 
sus quicios y goznes, se cierra y se abre 
facilmente : lorsque la porte est bien 
placie sur ses gonds et pentures, elle se 
ferme et s'ouvre facilement. (Ax. 3«- 
25-1.) 

Uhalano (L-get), uhalanora (Duv. 
ms) y perro dogo, chien dogue. (?) 

Uhalde : 1° (L-ain), torrente, torrent. 
— 2° (L), diluvio, inundaci6n conside- 
rable : diluge, inondation considerable. 

EZBN NOLA UHALDEARBN AITZINBKO BGUNE- 
TAN HARI BAITZIRBN JATBN ETA EDATBN,... 
ETA UHALDBA ETHORRI - ARTBO EZPAITZUTEN 

ezagutu : porque asi como en los dias 
antes del diluvio se esta ban comiendo y 
bebiendo, ... y no lo entendieron hasta 

3ue vino el diluvio : car comme avant le 
Huge les hommes mangeaient et bu- 



vaient,... et qu'ils ne penserent au diluge 
que lorsquHl arriva. (Duv. Matth.TLiv- 
38.) = La primera edici6n dice uholdb. 



La premiere idition porte uholdb. — 
3° (AN-b, G-t, ...), ribera : rive, bord des 
cours d'eau. (De un-f-ALDB.) — 4° (AN- 
b ) , rio , riviere. Var. de ubaldb. 

Ualdi (G-t), crecida de aguas, crue 
des eaux. Ualdietan iftoiz ikusi ditugu 
tsbrrikumb itoak urak abiadan bkar- 
tzen, algunas veces en crecidas de aguas 
bemos visto gorrinos ahogados arrastra- 
dos velozmente por las aguas , quelque- 
fois dans les crues nous avons vu des 
qorets noyis entralnis rapidement par 
Les eaux. 

Uhaldun (BN, L), pro visto de correa, 
muni d'une courroie. 

Uhaleztatu (BN, L), proveer de 
correa, munir d'une courroie. 

Uhalte (Sc), diluvio : diluge, grande 
inondation. 

Uanditu : 1° (AN-lez), hincharse (algo 
puesto a remojo), se gonfler (quelque 
chose trempie dans Veau). — 2o (6), enva- 
necerse, s'enorgueillir. Ainbbbtb zorio- 



NEKIN ARKITU ZANBAN , BIOTZA UANDITU 

zitzayon : cuando se encontro con tantos 
bienes, se le envaneci6 el coraz6n : quand 
il se trouva avec tant de biens 9 son coeur 
se gonfla d'orgueil. (Lard. Test. 295-16.) 
Augusto agintaria bgun abtan arkitzbn 
zala arroturik, bbrbz betba eta arras 
uanditua : que el emperador Augusto 
estaba a quell os dias enorgullecido, lleno 
de si mismo y completamente envane- 
cido : que Vempereur Auguste itait alors 
orgueilleux, plein de lui-mime et com- 
plement enorgueilli. ( Izt. Cond. 258- 
16.) 

Uhantu, hacerse hidropico, devenir 
hydropique. (S. P.) 

Uhantura, hidropesia, hydropisie. 
(S. P.) 

Uar (R), ahar (L): 1° agua turbia, 
eau trouble. Var. ae uarre, uharre. — 
2° (L), chaparr6n, lluvia torrencial : 
averse, pluie torrentielle. Bids guzian 

IZAN DUGU UHARRA UHARRARBN GAINBAN , 

bemos tenido en todo el camino chapa- 
rr6n sobre cbaparr6n, nous avons eu par 
tout le chemin averse sur averse. (Duv. 
ms.) — 3° (Be), crecida de aguas : crue, 
montie des eaux. — 4° (L), torrente, tor- 
rent. Mbnditik jaustbn diren uharrak, 
los torrentes que bajan de los montes, 
les torrents qui descendent des montagnes. 
(Duv. ms.) Uholdb bat bada bthorrjrik, 

UHARRAK JAZARRI DIO BT§E HARI , ETA BZTU 
KHORDOKATU, ZBRBN HARROKARBN GAINBAN 

bzarria baitzen '. cuando vino una ave- 
nida de aguas, di6 impetuosamente la 
inundaci6n sobre aquella casa y no pudo 
moverla , porque estaba fundada sobre 
piedra : les eaux ont dibordi; le flot 
s'est brisi contre cette maison, et il n'a pu 
Vibranler, car elle itait fondie sur le 
roc. (Har. Luc. vi-48.) Izerdi-uharrb- 
tan izan (BN-haz), sudar copiosamente , 
suer a grosses gouttes. Enb gorphutza 

IZERDI - UHARRBTAN DA BTA ENE BIHOTZA 

atsbgin-uharretan (L), esta mi cuerpo 
nadando en un torrente de sudor y mi 
corazon en un torrente de felicidad : mon 
corps nage dans un torrent de sueur, et 
mon cceur dans un torrent de plaisir. 

EnORI ZBN URIA BTA BTORRI ZIREN UARRAK 
BTA IZAN ZIREN AIZB ANDIAK (AN, Matth. 

vu -25), que descendid lluvia y vinieron 
rios y soplaron vientos : et la pluie est 
descendue, et les fleuves sont venus, et 
les vents ont souffli. — 5° (BN-ur), 
esfuerzo en el trabajo, effort dans le tra- 
vail. Uhar bat bmanbn du eta obro 
akhabo, hara un esfuerzo y luego se 
acab6 : il fera un effort, et ensuite il 
relombera. — 6° ( L ? , Duv. ms ) , bayo , 
moreno rojizo : bai, brun iirant sur le 
roux. 

Uaran : 1° (G, Araq.), orilla, p. ej. de 
un rio : berge, p. ex. d'une riviere. Var. 
de ugaran. — 2* Uharan (L?, Duv. ma), 
depresi6n entre dos vertientes, por la 
cual corren las aguas : dipression entre 
deux versants, par ou les eaux s'icoulent. 

Uharaste (BN-ist), uharats (BN- 
haz), (tiempo) de llovizna que dura va- 
rios dias, (temps) de bruine qui dure 
plusieurs jours. 

Uhardura (?, Duv. ms), lo mas oscuro, 
rembrunissement. 

Uarka: 1° (B, ...),catre, chilit. = De 
oe-arka, area de cama, arche de lit. 

EZTOZU IKUSIKO BZ UARKAR1K BZ BTZUNTOKI 

jaso ta adardunik, no encontrara usted 



Digitized by 



Google 



UHARKARA — UBER 



349 



ni catre ni lugar de acostarse (sic) ele- 
vado y provisto de pies , vous ne trouve- 
rez ni chAlit ni lieu a se coucher (sic) Sieve" 
et pourvu de pied 8. (Per. Ab. 129-26.) — 
2° (G ?), aljibe, deposito de agua : 
citerne, reservoir d'eau. Nobk sbibbun 

UBTB ZITUENBAN,... URRATU ZIRAN LBIZB 
ANDIKO ITURRI GUITIAK BTA IDIKI ZIRAN 

zbruko uarkak : el afio seiscientos de la 
vida de No6, ... se rompieron todas las 
fuentes del grande abismo y se abrieron 
las cataratas del cielo : Van six cent de 
la vie de Noe", ... toutes les sources du 
grand abtme furent rompues, et les cata- 
ractes du del ouvertes. fUr. Gen. vn-H.) 
— 3° (?, S. P.), rio, riviere. 

Uharkara (L ?, Duv. ms), (color) que 
tira al moreno, (couleur) qui tire sur le 
brun. 

Uarre (AN?, BN-s, R), uharre (BN, 
L), Uharre (S) : 1* agua turbia, eau 
trouble. — 2° agua torrencial, eau tor- 
rentielle. — 3° torrente, torrent. Urak 
bztbramana, uharrak : lo que la lluvia 
no lleva , arrastra el torrente : ce que la 
pluie n'a pas su emporter, le torrent Vem~ 
porte. (Oih. Prov. 454.) Eta buri-braun- 

TSIAK JIN DIRA BTA UHARREAK ABIATU DIRA 
BTA AIZBK BUHATU DIB (S, Matth. VII-25), 

que descendi6 lluvia y vinieron rios y 
soplaron vientos : et la pluie est descen- 
due, el les fleuves sont venus, et les vents 
ont souffle". — 4© crecida de aguas : crue, 
dSbordement des eaux. = De ur-arre : 
agua parda, turbia, gris : eau brune, 
trouble, grise. 

Uharri (S), canto rodado : galet, cail- 
lou. 

UARRO: 1° (G-orm), guarro, cerdo 
pequefio por casta: gorel, petit cochon. 
(??) — 2° (AN-ond), tentaculo de pul- 
pos, calamares : tentacule des pieuvres, 
des calmars. 

Uharroila (Sc), cauce por donde baja 
el agua al saetin del mohno, canal par 
lequel Veau va dans le bief du mou- 
lin. 

Uhartu (L ?, Duv. ms), tomar color 
bayo, se basaner. 

Uhartze (L), horizonte, horizon. 

UHARTZBAN AOBRTZEN DIRE BSPAINOL MEN- 

dibn koskoak, al horizonte aparece la 
cumbre de los montes espanoles , a Uho- 
rizon apparatt la cime des PyrSnies espa- 
gnoles. (Dasc. Atheka. 6-8.) Arrastbn 

DENBAN, BRRATBN DUZUB : BlHAR EOUN BDE- 
RRA DUKEGU, BZBN UHARTZBA GORRIKARA DA : 

cuando va llegando la nocbe decis : Se- 
reno harA mafiana, porque rojo estd el 
cielo : le soir vous dites : II fera beau 
demain, car le ciel est rouge. (Duv. Matth. 
xvi-2.) 

Uhasino (BN-haz), arroyuelo que se 
forma en los campos y en los bordes de 
los caminos despues de grandes Uuvias, 
ru Use let qui se forme dans les champs et 
sur le bord des routes apres de grandes 
pluies. 

Uaaka: 1° (AN, Araq.), saetin, canal 
angosto por donde se precipita el agua 
desde la presa al rodete, en los molinos : 
bief, large .canal par ou Veau se preci- 
pite de Vicluse sur la roue du moulin. — 
2° (AN, G), aljibe, dep6sito de agua: 
citerne, reservoir d'eau. 

Uaika: 1° (R-uzt), s gritos, a alari- 
dos (Damando) : (appelant) a grands cris, 
par clameurs. — 2° UhaSka (BN-am), a 
carcajadas, (rire) aux e"clat$. 



Uhaste : 1<> (BN-haz), aguaducho, cre- 
cida de aguas : crue, montie des eaux. — 
2° (BN-am), temporal de lluvias, pSriode 
de pluies. 

Uate : 1 * ( B, G ) , compuertas de sae- 
tin 6 canal de molino , vannes du bief du 
moulin. Contr. de ugatb. — 2° tthate 
( S ) , torrente , diluvio : torrent, inonda- 
tion. 

UhatS (BN-am, S), chillido, crito de 
queja 6 de sufrimiento y aun de risa : 
cri de plainte, de souff ranee ou mSme de 
rire. Emaztbarbn hirurgarren zankoa 
uhatSa duzO (S-li), el tercer pie de la 
mujer es el chillido, le troisieme pied de 
la femme est la plainte. 

UhatSez (S), (reir) a carcajadas, (rire) 
a gorge deploy Se. 

UatSlo (B-mu), ampolla acuosa de la 
piel, ampoule aqueuse de la peau. 

UhatSu (S-gar), grito agudo de 
angustia , cri percant d'angoisse. 

Uatu: 1° (B, ...), encamarse, s'aliter. 
= De ob, cama, lit. — 2° ( AN-b-lez-oy , 
B - 1 - m ) , imposibilitarse , paralizarse : 
devenir impotent, Stre paralyse". Erruki- 

RIK GBIBN EMOTBN DABBNAK DIRA GURASO 

zaar uatuak, los aue mas compasi6n 
inspiran son los padres ancianos parali- 
ticos, ceux qui inspirent le plus de com- 
passion sont les pauvres vieux paraly- 
tiques. (Bart. 1-205-20.) — 3» tthatu(S), 
estar cansadisimo , lit. : apaleado : Stre 
harassS, lit. : MtonnS. (De uhe. ) — 
4o (S ?), airarse una persona : se courrou- 
cer, se fdcher. 

UAU (Be,...), nifio, enfant. (Voc. 
puer.) UauatSua, lo to lo, zuk orain eta 
NIK gbro, zuk gura dozun ordurbn baten 
biok egingo dogu lo : nifiito , dormid y 
dormid, ahora vos y yo luego ; d la hora 
que vos querais, los dos dormiremos 
(cane, pop.) : enfantelet, dormez et dor- 
mez, vous maintenant et moi ensuite; a 
Vheure que vous voudrez, nous dormirons 
tous les deux (chans. pop.). 

Uhausin (L), torrente, torrent. Jaza- 

RRI DIO UHAUSINAK BTA BROni DA ORDU 
BBRBAN BTA HANDIA IZAN DA HARBN EROR- 

pena : contra la cual di6 impetuosamente 
la corriente y luego cay6, y fue grande 
la ruina de aquella casa : et le fleuve est 
venu impitueusement sur cette maison, et 
la ruine en a 4U grande. ( Har. Luc. vi- 
49.) 

Uazaita, uazalaba, uazama (AN, 
B ) : Var. de ugazaita , ugazalaba , uga- 

ZAMA. 

UBA (B-ber), vaina seca de habichue- 
las, gousse sec he des haricots. 

Ubadera (AN-b), ubagara (B, All.), 
nutria, loutre. Errbka untan arrain 

AUNITZ BALITZATEKB, UBADBRAK JAN EZPA- 

lbtza : en esta regata habria muchas tru- 
chas , si no las comiese la nutria : il y 
aurait beaucoup de truiles dans ce ruis- 
seau, si la loutre ne les mangeait pas. 

Ubal: 1° (AN-b, B-mafi, G-and), 
correa , courroie. Var. de ugal (1°). Nik 

UBAL BURNIZKO ORZDUNAKIN ZEATUKO ZAI- 

tuztbt, yo os azotare* con correas de pun- 
tas de hierro, je vous fouetterai avec des 
lanieres garnies de pointes de fer. (Lard. 
Test. 238-31.) — 2° (AN-arak-lez-oy, G- 
ber), honda, fronde. — 3° (AN-lez, 
G-etS), rio : riviere, fleuve. Var. de ubalde, 
ugaldb. — 4° (AN-b), braguero, vendaje 
para contener las hernias : brayer, ban- 
dage pour les hernies. Ubala kbntzba 



ASKI DUT ETENDURA ATRATZBKO , me basta 

quitar el braguero para que me saiga la 
hernia, il me suffit d'enlever le brayer 
pour que ma hernie sorte. 

Ubalari ( AN , G ) , hondero , fron- 
deur. 

Ubalarri, honda, fronde. (ms-Zar.) 

Ubalde (AN-goiz-b), rio : riviere, 
fleuve. Var. de ugaldb. Ubaldean ari 
gara liSu kuztbn ( AN-b), estamos lavando 
la colada en el rio, nous lavons la lessive 
a la riviere. 

Ubar: 1° (AN-b), agua de riadas,eau 
d'inondaiion. — 2° (AN-b), crecida de 
aguas : crue, dSbordement des eaux. Uba- 

RRAK BRAMAN DIAKUK BELAIKO PARETA-ZATI 

bat, la crecida nos ha llevado un trozo de 
pared del prado , la crue nous a emporU 
un morceau du mur du pre". 

Ubaran (B-mond), barrio , faubourg. 
Var. de ugaran. = Algunos lo pronun- 
cian uaran. Quelques-uns prononcenl 

UARAN, ZAZPI UBABAN DAUKO MuNDRAGUEK, 

Mondrag6n tiene siete barrios, Mondra- 
gon a sept faubourgs. 

. Ubarroi (AN-irun, G-don), cormoran, 
cuervo marino : cormoran, corbeau ma- 
rin, « phalacrocorax crista t us. » 

Ubatu : 1° (B, ...), agua detenida, eau 
dormante. — 2° (B-g), codillera, hincha- 
z6n del ganado en el codillo, tumeur 
qui affecte le be" tail aux genoux de de- 
vant. 

UBE : 1° (B-ts), hoja superior de una 
planta, feuille qui forme le sommet d f une 
plante. Ori, landarori ubea bmonta 
dago : esa, esa planta ha producido ya 
la hoja superior : celle-ci, cette plante 
a de"ja produit sa feuille supe"rieure. — 
2° vado, gue". (Lecl.) 

TJbegara (B-o-ub), nutria, loutre. 

UBEL: 1° (c), livido, cardeno, amo- 
ratado : livide, yiolace". Begia ubbl du 
(BN-ger), tiene el ojo amoratado, il a 
Vail poche" . — 2° (R-uzt), oscuro, mo- 
reno : obscur , fonce". Ogi kau , ainaria 

NASTB DIBLAKOTZ, UBEL BRKIN DA ( R-UZt ) '. 

este pan , porque esta mezclado de cen- 
teno, ha salido muy moreno : ce pain, 
parce qu'il a He" mitt de seigle, est devenu 
tres fonce". — 3© (G-ern-t), rio : fleuve, 
riviere. — 4° (AN-b) , correa , braguero : 
courroie, brayer. Var. de ubal (4°). 
Ubelde (AN) , diluvio , de"luge. i Bazi- 

NAN , ANDIK BI MILA URTBTARA EDO JAUN- 
GOIKOAK MUNDUA UBELEZ BETE, ESTALI TA 

ito zuenban ? £ existiais vos, de alii a dos 
mil alios, cuando Dios llen6, cubri6 y 
ahog6 por medio de un diluvio elmundo? 
existiez-vous, de la a deux mille ans, 
quand Dieu remplit, couvrit et noya le 
monde au moyen d f un de"luge ? (Mend. I- 
8-13.) 

Ubeldu : 1° (c, ...), acardenalarse , se 
violacer. — 2<> (c,...), ponerse livido, 
devenir livide. — 3° ( B-tS ), calarse , mo- 
jarse completamente : se tremper, se 
mouiller completement. — 4© (BN, L), 
perder el color, se ternir. 

TJbeldura (AN-b, R), cardenal, ron- 
cha, equimosis : meurtrissure, contusion, 
ecchymose. 

Ubeltasun (c,...), lividez, lividiie". 

Ubel-ukaldi (AN-b), correazo, golpe 
dado con una correa, coup donne" avec 
une courroie. 

Ubelurdln, cardeno, violet fonce". (All. 
ms.) 

UBER : 1° (AN-b), gris, gris. — 



Digitized by 



Google 



350 



UBERA — UDURI 



2° (AN-lez), agua de riadas, eau de 
crues. 

UBERA: 1° (B-arb), garrote, vigueta 
que se ata sobre el carro para sujetar 
bien la carga : garrot, petite perche que 
Von attache sur la charrette pour mieux 
serrer la charge, — 2° (B-a), varal, palo 
para derribar castafias : gaule, perche 
pour abattre les ch&taignes. — 3° (B, 
arc, G, Izt.), vado, gui. Galendua dabil 
uberen bila, el escarmentado anda bus- 
cando el vado, celui qui a recu une 
lecon cherche le gui. (Refranes, 299.) 

Uberdura (AN-b), Var. de uherdura 
(lo,2o). 

Uberika (L-get ?), lanchas de rias, 
bachots de rivieres. 

Uberka (AN-b) , lecho de los rios , lit 
des rivieres. 

Uberoaga (B, G), sitio de agua 
caliente, manantial de aguas termales : 
emplacement d'eau chaude, source d'eaux 
ther males. 

Ubersko (AN-b), algo oscuro, un peu 
obscur. 

Ubertu (AN-b), enturbiarse, se trou- 
bler. Ezne orri zerbait eman diok, ola 
ubertu denbko : a esa leche le has echado 
algo, para cuando se ha enturbiado asi : 
tu as jeti quelque chose dans ce lait, 
avant qu'il se soil trouble" ainsi. 

UBI (BN, L), iibi (S), vado, gui. 
Ordean igorriak izan zirbnak hekien 
ondotik goan zirbn jordaneko urira 
daraman BiDBAz, los que habian sido 
enviados fueron tras ellos por el camino 
que va al vado del Jordan, ceux qui 
avaient Hi envoyis les suivirent par le 
chemin qui mine au gui du Jourdain. 
(Duv. Jos. n-7.) 

Ubide: 1° (AN-arak, B-a-o-tS ) , ace- 
quia, fossi. — 2° ( B-i-mond-t§ ) , zania, 
cuneta : rigole, cunette. — 3° (B-d?), 
hilera de plantio, rangie de plantes. Ubi- 
dean, en hilera, en rang. 

Ubientu (B-ts), ungiienlo, onguent. 
(??) Ubientu usaintsuakaz igortzi ta gan- 
tzatu eta izara garbi baten batu eben , 
le frotaron y le ungieron con ungiientos 
aromaticos y le envoi vieron en una 
sabana : Us le frotlerent et Venduirent 
d'onguents aromatiques , puis Venvelop- 
perent dans un linceul. (An. Esku-lib. 
192-5.) 

Ubil : 1° (B-i), v6rtices que se forman 
en los rios en las avenidas de aguas, 
tour billons qui se forment dans les ri- 
vieres lors des grandes crues. — 2° (G ?), 
liquido, liquide. 

Ubildu (G, ms-Zar), fluir : fluer, couler. 

Ubileria, reumatismo, rhumatisme. 
(Afi. ms.) 

Ubre (S?), asado, came asada : rdti, 
viande rdtie. 

TJDA: lo (c), verano, Hi. Piko-ondo- 

TIKAN BADA IKASI EZAZUTE IDURIPENA I BBRB 
ADARRA BERA DANBAN ETA OSTOAK JAYOAK, 
BADAKIZUTE ALDBAN DALA UDA .' aprended 

de la higuera una comparaci6n : cuando 
sus ramos estan ya tiernos y las hojas 
nan brotado, sab&s que esta cerca el 
estio : apprenez une parabole prise du 
figuier: lorsque ses branches sont encore 
tendres et que les feuilles commencent a 
paraUre, vous savez que Viti est proche. 
I Up. Matth. xxiv-32.) — 2<> (G-t), agua, 
eau. (?) 

Udahaste (BN-ald, d'Urt. Gram. 499), 
prima vera, printemps. 



Udabani (B), udaberri (G), prima- 
vera, lit. : nuevo verano : printemps, lit. : 
nouvel Hi. Ilik gure bbgietan, baina 

UDABARRIAN URTETEN DABE KAPUtOTIK TSI- 

ribiria biurturik (B); iLak gure bbgie- 
tan, baina udaberri an irteten dira kapu- 
lbtik inguma biurturik (G) : muertos a 
nuestros ojos, pero en la prima vera 
salen del capullo convertidos en mari- 
posas : morts a nos yeux, mais au prin- 
temps Us sortent du cocon convertis en 
papillons. (Dial. bas. 7-9.) 

Udabiotz (AN-b), udabihotz (L-get), 
canicula, rigor del verano : canicule, 
rigueur de Viti. 

Udagara (BN, Sal., S. P.), nutria, 
loutre. 

Udagoien ( B-d-mu-o-t§ ) , udaguen 
(B-m), otofio, automne. 

UdalatS : 1° (ms-Lond), serbal, sor- 
bier. (Bot. ) — 2° nombre de una mon- 
tafia de Elorrio, nom d y une montagne 
d'Elorrio. 

Udalein (BN-s, R), comienzo del 
verano, commencement de Viti. 

Udalen ( AN-b-lez ) , prima vera , prin- 
temps. 

UdaletSe (B-ar-elg), casa de ayunta- 
miento : mairie, hdtel de ville. = En B- 
otg hay un callej6n que lleva este nom- 
bre, y parece que alii existi6 la antigua 
casa de ayuntamiento. // existe en B-oiS 
une ruelle qui porte ce nom, et ou il 
paratt que Vancienne mairie Hait autre- 
fois. 

Udamin: \° (AN-b-lez, BNc, L, R, 
S), canicula, rigor del verano : canicule, 
rigueur de Viti. Udamin minbko artoak 
aitu genitubn eta Jaungoikoak badaki 

LANAK NOLA EGIN DITUGUN ( AN-lez) : ter- 

minamos los maices para el rigor del 
verano, y Dios sabe c6mo hemos dado 
cima a los trabajos : nous terminAmes les 
mats pour la rigueur de Viti, et Dieu sail 
comment nous avons achevi les travaux. 
— 2o (B ?, Aft. ms), terciana, fiivre 
tierce. 

Udaor (?), veraniego, estiva I. 

Udara (G-aya-t-us), verano, Hi. Var. 
de uda (1°). 

Udaraitzen (G-t), otofio, automne. 

Udarbi (B-ofi ?), remolacha, better ave. 
= Dice F. Segura que oy6 esta palabra 
de uninquilino suyo el dia 25 de octubre 
de 4863. F. Segura dit avoir entendu ce 
mot d f un de ses locataires, le 25 oclobre 
1863. 

UDARE (AN-b, BN-ald-s, Gc, L-ain), 
pera, poire. = Creen algunos que este ha 
debido de ser el nombre de la fruta en 
general. Quelques-uns sont d'avis que ce 
mot a dH itre le nom du fruit en gini- 
ral. 

Udare-sagar (AN, Lacoiz.), jauda 
negra, manzana negruzca y pequefla, 
petite pomme noir&tre. 

UdaritSa (AN, Lacoiz.), perue*tano, 
peral silvestre : poirillon, poirier sau~ 
vage. 

TJdaro : i° (AN-b), buen tiempo para 
la mies, bon temps pour la moisson. — 
2° (c,...), epoca de verano, ipoque de 
Viti. 

Udarro (BN-am), barros, granillos de 
la piel : ichaubou lures, boutons de la 
peau. 

Udasiera (G-etS), primavera, lit. : 
comienzo del verano : printemps, lit. : 
commencement de Viti. 



Udatl (AN?, B?, G?, An. ms) 9 vera- 
niego, estival. 

UdatSori (B?),vencejo (pajaro), mar- 
tinet (oiseau). 

TJdatzen ( B-i-mond-mu ?-ub ) , otofio, 
automne. 

Udaza (c?), cierta especie de berza, 
lit. : berza de verano : certaine espece de 
chou, lit. : chou d'iti. 

Udazken : i° ( B-berg-el-i-mond , G- 
azk-ori, ..., L), otofio, automne. — 2° (AN- 
b, BN-s, R), fin del verano, fin de Viti. 
Nasiera berriz udazkbnekoa zanban eta 
umetzea azkenekoa, etzituen ipintzbn i 
mas cuando la monta era tardia y la pre- 
fiez postrera, no las ponia : mais quand 
les brebis itaient tardives et la conception 
en la derniire saison, il ne les mettaU 
pas. (Ur. Gen. xxx-42.) 

Uder (BNc,...), iider (S), granillo de 
la piel, houton de la peau. Sin. de zul- 

DAR. ORBANBNA ETA JAUZTEN DIREN UDB- 
RRENA PLAPA ARGITZEN DUTBNBNA ETA ASEO 
KARA MOTEN MUDANTZBNA I de la cicatHz 

y de las postillas que salen afuera, de la 
mancha reluciente y de los colores mu- 
dados en varias especies : de la cicatrice, 
des pustules ou laches paraissant au de- 
hors, de la lepre luisante et des couleurs 
changies de diverses manieres. (Duv. Lev. 
xiv-56.) 

TJdetSe : 1° (B-o), cada rama que 
brota del tronco podado en jarales, 
chaque branche qui pousse d'un Utard 
dans un hallier. — 2° (?), casa de campo, 
casa de verano : maison de campagne, 
maison d'iti. 

Udi (BN, ...), hudi (L-ain), circulo de 
hierro que se pone en el yugo, boucle 
de fer que Von fixe dans le joug. 

Hudigo, aversi6n, aversion. (Oih. ms.) 
Barreneko hegigoak, irakidurak, hudi- 
go AK, GORROTOAK, KORROMIOAK ETA HERRAK, 
ARIMARI ETA GORPUTZARI EGITEN DBRAUB 

halts : los odios profundos, los renco- 
res, las aversiones, los aborrecimientos, 
las detestaciones y repulsiones perjudi- 
can al alma y al cuerpo : les haines pro- 
fondes, les rancunes, les aversions, les 
antipathies, les ditestations et ripulsions 
nuisent a V&meetau corps. (Ax. 3*-l 05-8.) 

tjdio (Sc), agujero central del yugo, 
trou central du joug. Var. de udi. 

Udiri (AN-b-lez), hudiri (L-ain-s), 
cisco, carb6n menudo : grisillon, char- 
bon menu. Var. de iduri. 

Hudiritsu (L), (carb6n) que tiene 
mucho cisco, [charbon) qui a beau coup 
de poussier. 

TJDO (AN-b-goiz), huron, cierto mami- 
fero carnicero : furet, certain m&mmi- 
fire carnassier. 

Udol (G-leg), torrente, torrent. 

Uds (G-et5), agua, eau. Var. de ur.= 
Se oye poco este sonido fuera de S. En 
los compuestos suena como s. On entend 
peu ce son en dehors du S: Dans les 
composis il est comme s. Ustinta, un 
poco de agua, un peu d f eau. 

UDUBIO (B-otS-tS), avispa, guSpe. 

Uduku (R-uzt) : 1° tener : tenir, avoir. 
Var. de iduki. — 2° caber, contenir. 

Uduri : 1° (AN, Araq., L-ain), cisco, 
grisillon. Var. de iduri. — 2° (L?, Har. 
Vbc, R), semejante, parecido : sem- 
blable, pareil. Uduriak udurieki, ni ere 
kaieki (R), los semejantes con los seme- 
jantes y yo con ellos, les semblables avec 
les pareils et moi avec eux. 



Digitized by 



Google 



UDURI — UGALTARRI 



351 



tj duri (Sc) : 1° parecer, ressembler. 

— 2° semejante, semblable. Astoak bbre 
uduri kakoak (S), el burro tiene ganchos 
correspondientes (semejantes) a £1, (Vdne 
a des crochets fails pour (semblables a) 
lui. 

ttdiiripen (S), opini6n, opinion. 

Ue (B-mond), Var. de oe, cama, lit. 
Gabean uera etzan baino lbn, a la noche 
antes de echarte en la cama, le soir avant 
de te metlre au lit. (Kristau. Gatzag. 
92-2.) 

UHE (BN-s), palo, bast6n : biton, 
baguette. Her-jauna othoibz dagoenean 

BOTOIARI, KEINUZ DAUKB UHBARI I CUando 

el sefior esta suplicando al subdito, esta 
guinando al baston : quand le seigneur 
use de prieres envers son sujet, il guigne 
le b&ton. (Oih. Prov. 228.) Ezbta male- 

TAZ BIOEKOTZAT, EZ BIRA ARROPAZ, EZ ZAPA- 
TAZ, EZ UHEZ, EZEN LANGILEA BERE BIZIAREN 

digne da : no alforja para el camino, ni 
dos tunicas, ni calzaao, ni bast6n, por- 
que digno es el trabajador de su ali- 
mento : n*ayez point un sac dans la 
route, ni deux habits, ni souliers, ni un 
bdlon; car I'ouvrier me' rite qu'on le nour- 
risse. (Leiz. Matth. x-10.) 

Uheitz ( S ) , rio , riviere. Var. de 

UGAITZ. 

UEK (R-uzt) : 1° ustedes, vous (plu- 
riel). — 2° us ted (agente), vous (sujet sin- 
gulier). Ubk erran deik, usted lo ha 
dicho , vous Vavez dit. Ubk erran dezbi , 
ustedes lo han dicho, vous (pluriel) Vavez 
dit. 

Uheka(BN, S), con nauseas, deseando 
vomitar : ay ant des nausies, ay ant envie 
de vomir. 

Uel (AN, L), cielo oscuro : embrun, 
ciel obscur. Var. de ubel (2°). 

Uheldo, diluvio, deluge. (Lecl.) 

Ueldu (AN, L-ain), ponerse livido, 
devenir livide. 

Uen (R-uzt), de ustedes, de vous 
auires. (V. Uek, i°.) 

UHENDlLA, especie de insecto acua- 
tico parecido a una arafia, espece d'in- 
secte aquatique qui ressemble a une arai- 
gnie. (Oih. ms.) 

UHER : lo (BN-ald), turbio, trouble. 

— 2o (AN?, L-ain, d'Urt. Gram. 44), 
color gris, couleur grise. Bere berotasu- 
NAZ bbraz holbtan idorrarazten den 

BBLHARRA, EZTA BBRTZE BAT BEZAIN EDERRA I 

bbgira uherrago da : la hierba que se 
hace secar asi con su mis mo calor, no 
es tan hermosa como otras : es mas gris 
a la vista : Vherbe que Von fait sicher 
ainsi avec sa chaleur mime n'est pas aussi 
belle que les autres; elle est plus grise a 
la vue. (Duv. Labor. 70-24.) — 3° (BN?, 
L?, Duv. ms), amargo, amer. 

UHERA (L-zib), capa de aceite que 
se echa en la superficie del mar para 
calmar la marejaaa, couche d'huile que 
Von file a la surface de la mer pour apai- 
ser la houle. 

Uerdura (AN?), uherdura (BN, L) : 
4° calidad de gris, quality de gris. — 
2° turbulencia, alboroto : turbulence, 
trouble. Edirenen dutb badutela barren 

HART AN ZENBAIT UHERDURA, ZENBA1T HERRA 

eta gorrotu : ballaran que tienen en su 
conciencia algunas turbulencias , algu- 
nos rencores y odios : ils trouveront 
dans leur conscience quelques turbu- 
lences, quelques rancunes et haines. (Ax. 
3--146-21.) — 3o (BN?, L?, Duv. ms), 



amargura, amertume. — 4<> (BN?, Duv. 
ms), irritaci6n, animosidad : irritation, 
animosity. 

Ueri : 1° (B-l), estela del buaue, sil- 
lage d'un bateau. — 2° (L?), hidr6pico, 
hydropique. Bazen bada gizon bat haren 
aitzinean uhbri zena, h6 aqui un hombre 
hidr6pico estaba delante de el, et voila 

? r u'un homme hydropique itait devant 
ui. (Har. Luc. xiv-2.) 

Uerku (B-a-o), argadillo, devanadera 
que da vueltas : rouet, dividoir qui 
tourne. 

tJherlo : 1° (BN-am), legamo, lodo que 
deposita el agua : vase, limon que Veau 
depose. — 2° (BN, Sal.), descolorido, 
terne. 

Uherri (BN-ist), turbio, trouble. Ur 
uherria, agua turbia, eau trouble. 

Uherritu ( BN ) , remover, enturbiar : 
remuer, troubler. Ura uherritzen zuen 

ETA URAREN UHERRITZE-ONDOAN LEHEN HAR- 
TARA J AUSTEN ZENA SENDATZEN ZEN I mOVia 

el agua , y el primero que entraba en la 
piscina despues del movimiento del agua 
quedaba sano de cualquier enfermedad 
que tuviese : il remuait Veau, et celui qui 
y descendait le premier apres que Veau 
avail iti agilie 6ta.it guiri, de quelque 
maladie qu f il fUt atteint. (Leiz. Joan. 
v-4.) 

TJhersko (BN, L),algo oscuro, unpeu 
obscur. Ileak leheneko kara balinbadu 

ETA ORBAINA UHERSKO, ... (APHEZAK GIZONa) 

hertsiko du zazpi egunez : pero si el pelo 
es del color primero y la cicatriz algo 
oscura, ... (el sacerdote al hombre) le 
encerrara siete dias : si le poil a conservi 
sa premiere couleur et que la cicatrice 
soit un peu obscure, ...(le pritre renfer- 
mera Vhomme) pendant sept jours. (Duv. 
Lev. xm-21.) 

Uertu : 1° (B-a?), mancera, esteva del 
arado : mancheron, poignie de la char- 
rue. — 2° Uhertu (BN-ist), enturbiar, 
troubler. Ur uhertua, agua enturbiada, 
eau trouble. — 3° (BN), manchar, tacher. 
Omen ona uhertu, manchar la buena 
reputaci6n, entacherla reputation. (Har.) 

— 4° (BN?, L?), irritarse, se ficher. Ene 
alderat uhertua da, esta irritado contra 
mi, il est envenimi contre moi. (Duv. 
ms.) 

UetS (B-i), ampolla acuosa de la piel 
que brota espontaneamente , ampoule 
aqueuse de la peau qui se forme sponta- 
niment. Alter, de ugats?. 

Uetu : 1° (B, ...), encamarse, s'aliter. 

— 2° ( B,...), paralizarse, se paralyser. 
Var. ae uatu (2°). 

Uezti (G, Araq.), agua dulce de rios 
y rias, eau douce des fleuves et des ri- 
vieres. 

Ueztiaga (G, Araq.), el sitio donde 
se reune el agua dulce con la salada, 
point de jonction ou Veau douce se riunit 
a Veau de mer. 

UF! (AN-b, B, S), juf! interj. de abu- 
rrimiento, de cansancio, descontento : 
ouf! interj. d f ennui, de lassitude, de 
micontentement. 

UFA : 1° (BN-haz), huero, vacio, vide. 
Intzaur ufa, nuez huera, noix vide. — 
2° (BN-ald), soplo, souffle. — 3° (S), Var. 
de up. j Ufa ! eztik bbderatzi balio (Sc) : 
j uf ! no vale nueve : ouf I ca ne vaut pas 
neuf. 

Ufako : 1° (BN?, L?), viento, vent. 
Orhoit zaite, Jauna, ene bizia ufako bat 



dela : acordaos, Sefior, de que mi vida 
es viento : souvenez-vous, Seigneur, que 
ma vie est un souffle. (Duv. Job. vn-7.) 
— 2° (L-ain), bufido, mugissement. — 
3° (BN-ald), soplo, espiraci6n del aliento : 
souffle, expiration de Vhaleine. Begithar- 

TERA EMAN IZAN ZIOEN BIZIZKO UFAKO BAT, 

inspir6 en su rostro soplo de vida, il 
ripandit sur son visage un souffle de vie. 
(Duv. Gen. n-7.) = En BN, L, R, S se 
usa aun en esta acepci6n. S*emploie en 
BN, L, R, S, mime Jans cette acception. 

Ufaldarri (AN, Araq.), honda, fronde. 

Ufatu : 1° (BN-ald,...), soplar, souf- 
fler. — 2° ( BN-am), apagar, iteindre. 

Ufeztu (AN-b), heder, ponerse he- 
diondo : puer, infecter. Ardi ori ufeztua 
da, esa oveja esta hedionda, cette brebis 
sent mauvais. (?) 

Uflata, desden, didain. (Oih. ms.) 

UFITO (AN?, L-ain), gorgojo de la 
haba, cosson de la feve. 

Ufrail (AN-b), honda , fronde. 

Hufu (BN), Var. de uf. 

Ugabere (B), nutria, loutre. = De las 
muchas variantes de esta palabra esta 
parece la que ha dado lugar a las demas ; 
viene de ur-abbre, « bestia de agua. » 
Par mi ses nombreuses variantes, ce mot 
parait avoir le premier donni lieu aux 
autres; il vient de ur-abere, « bite 
d'eau. » 

TJgabior (B-g), mayal, mango del tri- 
llo, manche du fliau. 

Ugadera (B-g, L-ain), iigadera (S, 
Geze), nutria, loutre. Var. de ugabere. 

Ugaitz (BN, R?), rio, riviere. 

UGAL : 1<> (AN-oy, B, Gc), correa, 
courroie. Zeure lenkusuak baziNoan 

ETZALA BERA DUIN ZEURE OI5JETAKO UGALA 

askatuteko , si vuestro primo decia que 
no era £1 digno de desatar la correa de 
vuestro calzado, si votre cousin disail 
qu'il n'itait pas digne de dinouer la cour- 
roie de votre chaussure. (Aft. Esku-lib. 
145.6.) — 2° (AN-arak, B), Uanta de la 
rueda, jante de la roue. 

Ugalaran (BN-s), ribera, rive. Var. de 

UGARAN. 

Ugalau (B-tS), calarse, mojarse com- 
pletamente : se tremper, se mouiller com- 
plement. 

TJgaldarri (G-and), guijarro, piedra 
de arroyos : galet, pierre poHe des ruw- 
seaux. 

Ugalde : 1° (B, G), ribera, junto al 
agua : rive, bord de Veau. (De ur-(- 
alde.) — 2° (G-ber), aguacero, diluvio : 
averse, pluie torrenlielle. — 3° (AN-arak- 
b, BN-s, G-et§, R-iz), rio, riviere. Ugal- 

DEAK BULARRI DION, BULARTURIK DION UGAL- 

dba (BN-s ) : el rio tiene crecida, el rio 
esta creciao : la riviere est haute, la 
riviere diborde. 

TJgaidu (B-i-1-m-mond-mu-tS, G-and- 
gab-ord-zeg), aumentar, multiplicar : 
augmenter, multiplier. (De ugari.) Gor- 
deizuz enparauok biarko, bazkaria ugal- 
dutSuago euki daigun ( B-mu ) : guardad 
los restos para maftana, a fin de que ten- 
gamos algo mas abundante la comida : 
gardez les restes pour demain , afin que 
le repas soit un peu plus abundant. 

Ugalkor (Be), fecundo, ficond. 

Ugaltadar (R), brazo de rio, bras de 
riviere. 

Ugaltarri (BN-s, R), guijarro, piedra 
de arroyos : galet, caillou poli par les 
eaux. Var. de ugaldarrj. 



Digitized by 



Google 



352 



UGALTE — UGATZ-OTZIKARA 



Ugalte (R-bid), rio : riviere, fleuve. 
Var. de ugalde (3°). 

Ugaondo (AN-lez), ribera : berge, 
rive. 

UGAR : 1° (Be), rofia, crasse. Dinot 

DESBOIN BEAR DOGULA LOTSABI AU , RENDU 
GEURE IZEN ONABI BZARBI DBUTSAGUN ZETAKA 

ta ugabba : digo que debemos deshacer 
esta verguenza , quitar la mancha y rofia 
que hemos echado sobre nuestra repu- 
taci6n : je dis que nous devons detruire 
cette honte, enlever la tache et la crasse 
que nous avons jeUe sur notre reputa- 
tion. (Per. Ab. 210-17.) Ugarra darion 

D1BU-PUSKA BAT TA SITSAK JATEN DITUAN 

lubrbko gauza batzuk, un poco de di- 
ne ro que mana rofia y unas cosas de la 
tierra que consume la polilla, un peu 
d' argent qui prod u it de la crasse et 
quelques cnoses de la terre que les vers 
consument. (Bart. 1-49-2.) — 2° (B,...), 
nadar, nager. \0 zkinbat onako zori- 
gbistoko errukarri dagozan, urtb asko- 
tan lotsarizko pbeatubtan igiri edo ugar 
egiten dabela I j oh cuantos desdichados 
y miserables como estos hay que durante 
muchos afios nadan en pecados de lasci- 
via ! oh I combien y a-l-il de malheureux 
et de mist rabies comme ceux-ci, qui, 
durant de tongues anntes, nagent aans 
les pake's de la luxurel (Bart. 11-27- 
10.) 

UGARA (B-a), varal, palo para de- 
rribar castafias : gaule, perche servant a 
abattre les chAtaignes. 

Ugaraio (B-ber) , Var. de ugabaiSo. 

UgaraiBo (B-ub), rana, grenouille. 
UgaraiSoen triskea leorrerean ezera, el 
salto de la rana de lo seco a lo humedo , 
le saut de la grenouille du sec a Vhu- 
mide. (Refranes, 438.) 

Ugaran : 1° (AN, B-i-t§, BN-s, G), 
ribera : berge, rive. — 2° (B-i), barrio, 
faubourg. 

Ugarasio (B-l-m-mu, ...), rana, gre- 
nouille. Eta ikusi nituzan urtetbn dra- 

GOIAREN AOTIK, PISTIAREN AOTIK ETA IGARLA 
GUZURREZKOAREN AOTIK IRU ESPIRITU LOI 
UGARASIOEN GISAN (B, ApOC. XVI -13) I J 

vi salir de la boca del drag6n y de la 
boca de la bestia y de la boca del falso 
profeta tres espiritus inmundos a manera 
de ranas : et je vis sortir de la bouche 
du dragon,- de la bouche de la bite et de 
la bouche du faux prophele , trois esprits 
impurs semblables a des grenouilles. 

UGARI : !• (AN, B, G), abundante, 
abondant. Ikhusten duzu bekhatutan 

DAGOBNAREN GONBITEA , JANEDANA , MAHAIN 

ugaria : y&s el convite , el banquete , la 
mesa abundante del aue esta hundido en 
pecados : vous voyez le festin, le banquet, 
la table abondanle de celui qui est enfonce" 
dans les peches. (Ax. 3»-327-l.) — 2° (AN, 
B, G), en abundancia, en abondance. 
OrrboaitiNo Jangoikoak bmotbn deusku 
gauzba ugari, por eso Dios nos da la 
cosa en abundancia, pour cela Dieu nous 
donne la chose en abondance. (Per. Ab. 
93-7.) — 3° (AN), fluir, couler. Ur bizia- 

REN ERREKAK BERAGANIK UGAR1KO DIRE, 

fluiran de 61 arroyos de agua viva, des 
fleuves d'eau vive couleront de son sein. 
(Liz. Joan, vn-38.) — 4© (B-g-urd), 
(andar) a buen paso , (marcher) d*un bon 
pas. 

Ugarikor (B?, G?), fecunda mujer, 
femme ftconde. Ezta izango zurb lurrean 

ANDRA UGARIKORRA EZTANIK BZ EBB SOlLlK, 



no ha bra en tu tierra mujer infecunda 
ni este>il , il riy aura dans votre terre ni 
femme sans enfant ni femme sterile. (Ur. 
Ex. xxin-26.) 

Ugario (B-ond), rana, grenouille. Var. 
de ugaras/o. 

Ugaritasun (B, G), abundancia, pro- 
fusion, bablando de frutas: foison, profu- 
sion, en parlant des fruits. 

Ugaritu (AN, B, G), multiplicar, mul- 
tiplier. Lbnagotik onbra tabbrnak ezin 
geiago ugarituak daude (G-and?), de 
antes aca las tabernas se han multipli- 
cado en todo lo posibje, depuis quelque 
temps les cabarets se sont multiplies 
A profusion. 

Ugarka (AN, Araq.), acequia, lit. : 
dep6sito de agua : fosse, lit. : dipdt d'eau. 

Ugarrain(B-t§), zanja, cuneta : rigole, 
cunette. 

Ugarre (R), aguas torrenciales , eaux 
torrentielles. 

Ugarri : 1° (B-a-d-m-o), guijarro, pie- 
dra del arroyo : galet, caulou poli des 
ruisseaux. — 2° (B?, G?), escollo, arre- 
cife : ecueil, r6cif. 

Ugarritza : 1° (B-m) , mont6n de pie- 
dras en el arroyo , tas de pierres dans le 
ruisseau. — 2° (B, ma-OtS), vado, gui. — 
3° (B-a-m-o), residuo que deja el agua en 
su paso, d4bris que I eau laisse sur son 
passage. — 4° (B-a-d-m-o), grava aue las 
aguas vivas traen 6 las orillas de los 
arroyos , gravier que les eaux courantes 
deposent sur le bord de leur lit. 

Ugarte (B, G), entre aguas, entouri 
d'eau. = Parece que fu6 Larramendi el 
primero que extendi^ con mucho acierto 
esta palabra 6 significar « isla ». Hay en 
AretSabeleta (G) y otros varios puntos 
barrios que llevan este nombre. C'est 
Larramendi, semble-t-il, qui a le pre- 
mier, avec beaucoup d'a-propos, employe 
ce mot pour signifier « (le ». A AretSaba- 
leta (G) et en plusieurs autres endroits, 
il existe des faubourgs qui portent ce 
nom. Oyek partitu zituzten jbndbbn ugar- 

TEAK BEREN ALDERRIBTAN, por eStOS fuerOn 

repartidas las islas de las gentes en sus 
territorios, its se partagerent entre eux 
les (les des nations. (Ur. Ge/i. x-5.) 

Ugartear (Lar.), ugartetar (Izt.), 
islefio, insulaire. 

Ugartza (B-m, ... ), Var. de ugarritza 
(lo, 4o). 

Ugasari (G?), flete, precio del pasaje : 
passage, prix du passage. Pagatu zubn 

UGASARIA BTA SARTU ZAN ONTZIAN, y di6 SU 

flete y entr6 en 61 , il donna le prix de 
son passage et entra dans le navire. ( Ur. 
Jon. i-3.) 

Ugastegi (B, F. Seg.), manantial, lit. : 
lugar de aguas sulfurosas : source, lit. : 
lieu d'eaux sulfureuses. = Entre Araoz 
y Ozaeta hay un barrio llamado Ugaste- 
gieta, « los manantiales, » y lo es en 
efecto. Entre Araoz et Ozaeta il existe un 
bourg appeU Ugastegieta, « les sources, » 
designation jusiement meritee. 

Ugate(B, G), compuertas del saetin, 
vannes du bief. 

Ugats (B, G-zeg), agua sulfurosa, lit. : 
agua hedionda : eau sulfureuse, lit. : eau 
fetide. 

UgatB : 1° (R-urz), rio, riviere. = De 
ur-gaitz, agua grande, grande eau. — 
2° ( B-i-ts ) , ampollas de la piel produci- 
das por el calor, echauboulures produites 
par la chaleur. 



UgatSiz (B-g-mu, ...), ampollas que 
levanta el calor en la piel, echauboulures 
produites par la chaleur sur la peau. Var. 
de ugatS (2°). 

Ugatsu (B?, Afl. ma), lechera (vaca), 
laitiere (vache). 

Ugatz: lo(B, arc, BN?), mama, teta, 
pecho : mamelle, sein, teton. Urhbzko 

GERRIKO BATBZ UGATZEN ALDEAN GBBB1KA- 

tua, ceQido por los pechos con una cinta 
de oro, ceint au-dessous des seins d*une 
ceinture d'or. (Leiz. Apoc. i-13.) Dohatsu 

DITUK HI EGARI AUEN SABELA , ETA HIE 

bdoki dituan ugatzae, bienaventurado 
el vientre que te trajo y los pechos que 
mamaste , bienheureuses les entraitles 
qui vous ont porte el les mamelles qui 
vous ont allaite. (Leiz. Luc. xi-27.) Uga- 

TZBAN EDATBN DANA ZBBBALDOBTAN ESURO : 

lo que en las tetas se bebe, en las an das 
se vierte : ce que Von thte, on le verse au 
corbillard. (Refranes, 422.) Bbdbinea zu 

EBABlLl ZBNDUZAN SABELA ETA ABTU ZBN- 

duan ugatza, bendito sea el vientre que te 
llev6 y la leche que mamaste, bienheu- 
reuses les entrailles qui te portkrent et les 
mamelles qui V ont allaite. (Ast. Urt. I, 
p. xxn-21.) — - 2° (Be, G), leche materna, 
lait maternel. Ebbege-mai obbbtaba bldu 

0BITEEEZALA GABBI DAGOZAN GUZTIAK , NAI 
IZAN ORAINDIK BIBTUTEKO UGATZA EDATEN 
DIABDUBNAE , NAI UGATZA KENDU TA ONBZ- 

kbro azita dagozanak : que a esa mesa 
real pueden llegar los que estan limpios, 
ya se trate de los que todavia beben la 
leche de la virtud, 6 ya de los que habten- 
dose destetado estan ya crecidos : qu'a 
cette table royale peuvent approcher ceux 
qui sont propres, soit qu il s'agisse de 
ceux qui boivent encore le lait de la vertu, 
ou de ceux qui, etant sevres, sont deja 
grands. (Ur. Bisit. 183-19.) Eman bear die 

OGI BIGUINA TA, SAN PaULOK DIONAZ, AM A 
BATEK AUBBABI UGATZA BBZBLA ! leS deben 

dar pan blando y, como dice san Pablo, 
como una madre el pecho al nifio : Us 
doivent leur donner du pain tendre et, 
comme dit saint Paul, comme une mere 
le sein a son enfant. (Conf. p. x-28.) 
= Algunos, incorrectamente , escriben 
ugats. Quelques - uns , incorrectement , 
ecrivent ugats. — 3° (B-mond-tS), cuatro 
ganchos que se fijan en los cuatro cuer- 
nos de la pa re j a de bueyes , quatre cro- 
chets que Von fixe aux quatre cornes 
d'une paire de bceufs. 

&GATZ (S-lar, ...), ppaeto, cierta ave 
de rapifia : gypaete, oiseau de proie, de 
la famille des vautours. 

Ugatz-anae ( B-i ) , hermano de leche, 
frkre de lait. 

Ugatzarrain (B-arb-g-i-m), quebraza, 
grieta de los pechos : crevasse, gercure 
des seins. 

Ugatzarri (Be), amuleto de cristal 
que las muieres lo tenlan entre los pe- 
chos colgado de una cuerda, creyendo 
que asi se verian libres de grietas : amu- 
tette de verre que les femmes portaient 
entre les seins, suspendue a un cordon, 
pour se preserver soi-disant des ger- 
cures. 

Ugatz-belar (G-and), planta que pro- 
duce una flor grande, amarillenta y her- 
mosa, plante qui possede une grande et 
belle fleur jaunitre. 

Ugatzetako (B), nifio de teta : nour- 
risson, poupon. 

Ugatz -otzlkara (B-t5), endured- 



Digitized by 



Google 



UGAURKU 



UIAL 



353 



miento de los pechos, endurcissement 
des seins. 

Ugaurku (B, Micol.), argadillo, deva- 
nadera que gira al rededor de un eie : 
travouil, dividoir qui tourne autour d'un 
axe. Var. de ubrku. 

Ugazaba (Be, G), amo, mattre. Uga- 

ZABAK BZAGUTU BEAR LEUKEK GAUZA BAT, 

los amos deberian conocer una cosa, 
les proprietaires devraient connailre une 
chose. (DM. bas. 64-6.) = Es curiosa la 
coincidencia de la probable significaci6n 
etimol6gica de esta palabraydesucorres- 
pondiente inglesa lord. Ugazaba parece 
que se descompone en ugatz, « leche 
primera, alimentacion en general, » y 
aba, « padre, » es decir « padre nu- 
tricio »; y lord, segun los sabios que 
conocen a fondo esta lengua, viene del 
anglo-saj6n hlaf-weard, que quiere decir 
« distribuidor de pan ». La coincidence 
de la signification probable etymologique 
de ce mot et de son correspondanl anglais 
lord est curieuse. Ugazaba semble se de- 
composer en ugatz, « lait maternel, ali- 
mentation en general, » et aba, « pere, » 
e'est-a-dire « pere nourricier »; et lord, 
d'apres les savants qui possedent a fond 
cette langue, vient de Vanglo-saxon hlaf- 
weard, qui veut dire « distributeur de 
pain ». 

Ugazabandra (Be), ama, lit. : sefiora 
del amo : mattresse, lit.: dame du mattre. 
NbskatiLbak bsango dbutsa ugazaban- 
dreari, la muchacha se lo dira a la ama, 
la servante le dira it la mattresse. (Per. 
Ab. 60-21.) 

Ugazaita (AN, B-1-mond-tS, Gc), 
padrastro, lit. : padre nutricio : beau- 
pere , lit. : pere nourricier. 

Ugazalaba (AN-b, B-i-mu) , hijastra , 
belle- fille. 

Ugazama (AN, B-l-mond-t§, Gc), 
madrastra, lit. : madre nutricia : belle- 
mere ou maritre, lit.: mere nourriciere. 
Ugazama, inpbrnuko dbabruaren zama 
(G-ber-gai) : madrastra , carga del diablo 
# del infierno : mar&tre, charge du diable 
de Venfer. 

Ugazaurride (BN-s), hermanastros , 
hermanos de diverso matrimonio : demi- 
freres, freres consanguins ou uUrins. 

Ugazeme (AN, B, G), hijastro, beau- 
fils. 

Ugazi ( B-otS-ub ) , presa que se hace 
para pescar, digue ou bdtardeau que Von 
6 tab lit pour la p4che. 

Ugaztu (L-ain), heder, ponerse 
hediondo : puer, infecter, sentir mauvais. 

Ugazume (G-goi, Izt. Cond. p. v-6), 
hijastro , beau- fits. 

Uge (B-mond-ofi), cama, lit. Var. de oe. 

Ugeandre (B-g), salamandra, sala- 
mandre. 

Ugeazal (B-mond-ofi), sabanas y fun- 
das : liter ie, draps et couvertures. 

Ugel : 1° (AN?, B-a-1, ...), correa, 
courroie. jTsikitan au gaiztoago zoan 

GAIZTOAOO;... AMAIKA BIDAR JO NAIOK ONEK 

ugblagaz bkrnktan ! (B-l): | este en la 
nifiez era mas malo, mas malo ;... cuantas 
veces me ha pegado este con la correa 
en las piernas! dans sa jeunesse il 
etait plus me" chant, plus me'ehant;... com- 
bien de fois m'a-t-il frappe' les jambes 
avec une courroie I — 2° ? fe-a-g-i-mond, 
G-and), llanta de la rueda, jante de la 
roue. Var. de ugal. — 3° (B-o?), rana, 
grenouille. 

T. II. 



UgelatSu (B-o), rana, grenouille. 
Ugelde (AN-ulz), rio, riviere. Var. de 

UGALDE. 

UGER : 1° (AN?, L-ain), agua tur- 
bia, eau trouble. — 2° (Be, ...), rofia, 
enfermedad de plantas : rouille, certaine 
maladie des planles. Var. de ugar. — 
3° (BN-s), grietas de la piel, gercures de 
la peau. — 4° (Be), mugre, crasse. — 
5° (Be), herrumbre, rouille. — 6° (B-a- 
mu-tS ,...), nataci6n, natation. 

Ugera (B-a), varal, palo para derribar 
casta fias : gaule, b4ton ou perche servant 
a abattre les ch&taignes. 

Ugeraldi, calma, calme. (ms-Zar.] 

Ugerasio (B-l), ugeraSo (B-mond-t§), 
rana, grenouille. 

Uger egin (B-a-mu-ts,...),nadar,nagrer. 

Ugeri, hidropesia, hydropisie. (An., 
ms-Zar.) 

Ugerlari (B-t§), nadador, nageur. 

Uger-mosu (B-a), zambullirse, plon- 
ger. 

Ugerrain : 1° (B-ts), enfermedad de 
la ubre, maladie de la mamelle. — 2° (B- 
o-t§),acequia, zanja, cuneta : fosse, rigole, 
cunette. 

Ugersi (?), compuerta del saetin 6 
exclusa : vanne d'un bief, d'une eduse. 

Ugertu : 1° (AN?, L-ain), enturbiarse 
un rio : devenir limoneux, en parlant 
d'un cours d'eau. — 2° (Be), enfer- 
marse de rofia las plantas, avoir la rouille 
(les plantes). — 3° (Be), cubrirse de mu- 
gre la piel , de herrumbre los metales : 
s'encrasser (la peau), se rouiller (les m6- 
taux). — 4° (BN-s) , henderse las manos 
6 la tierra, se gercer (les mains ou la 
terre). 

Ugertz (B), orilla (del agua) : rive, 
bord (de I'eau). Jaunarbn errukiaz ge- 
ratu zan ugertzean, con el auxilio del 
Sefior <jued6 a la orilla , avec I' aide du Sei- 
gneur it resta sur la rive. (Maiatz. 83-1.) 

Ugetfi (B-m), pececillo de ria parecido 
a la bermejuela , petit poisson de riviere 
semblable au goujon. UgetSak eskaiLo 
buru-baltzak dira; azia ur tSikitan 
botaten dabb. Butroiaz ur lasterrean 
artzen doguz, eskalloak barriz sareaz 
ur geldian (B-m) : estos pececillos 
(uget§) son bermejuelas de cabeza negra ; 
echan la freza en agua de poco fondo. 
Los cogemos con butrino en agua 
corriente, mas las bermejuelas con red 
en remanso : ces pelits poissons (uget§) 
sont des vtrons a tile noire; Us fraient 
dans une eau peu profonde. Nous les 
prenons avec des verveux dans I'eau cou- 
rante t land is aue les vrais goujons se 
capturent au filet dans I'eau dormante. 

Ugetu (B-t§), avenida de aguas : crue, 
debordemenl des eaux. 

Ugez-eskailo (B-otS-ub). (V. UgetS.) 

UGI (S), mango de una azada, de una 

pala : manche d'une pioche, d'une pelle. 

TJgitSo (AN-lez), limosna hecha por 
oraciones de difuntos, aumdne faite pour 
les prieres des defunts. 

Ugoibe (B?, G?, An., m*-Zar), flujo 
y reflujo de la mar, flux et reflux de la 
mer. 

Ugoitontzi : 1° (AN-elk), cantaro, 
cruche. Arriturik eta bbrb baitan itzu- 

LIRIK, EDO BEREGAN SARTURIK , ETA UGOI- 
TONTZI A UTZIR1K, JOAN ZAN ZIUDADERA I 

asombrada y recobrada la serenidad 6 
posesionandose de si misma y dejando 
el cantaro, se fue clamando a la ciudad : 



stupe'fie'e et apres avoir retrouvt ses esprits 
ou s'Stre remise, laissant sa cruche , elle 
alia le dire a la ville. (Liz. 59-27.) — 
2° (R-bid), sitio de las herradas y can- 
taros, endroit ou Von depose les seaux et 
les cruches. 

TJgoitz (AN, Liz. Vbc), pozal, cubo 6 
zaque con que se saca el agua del pozo , 
seille ou seau avec lequel on tire I'eau du 
puits. 

Ugolde (G), diluvio: deluge, grande 
inondation. Eta ona nik ekarriko ditut 

LURRARBN GAlftERA UGOLDBKO URAK, he 

aqui yo traer£ aguas de diluvio sobre la 
tierra, et voila que moi j'amdnerai sur 
la terre les eaux du ciel. (Or. Gen. vi-17.) 

TJgormin (?, Humb. Mitrid.), hiel, 
secreci6n del higado : pel, se'ere'tion du 
foie. 

Ht^Ott (S) : 1° repugnancia, tedio : 
repugnance, dtgodt. — 2° aborrecer, 
detestar : hair, de" tester. Hugu dizugu, 
Jauna, hugu: nos repugna, Sefior, nos 
repugna : il nous rtpugne, Seigneur, il 
nous rtpugne. (Kur. 7-12.) Amak hugu 
du haur hori (S), la madre de testa a ese 
nifio, la mere de" teste cet enfant. 

TJguilo (G, Afi. ms), ampolla que se 
levanta en la piel, ampoule qui vient sur 
la peau. 

Uguitu (G), hastiarse, se digodter. 
Var. de iguitu, iguindu. Ori, esaten 
zubn, dago iguiturik; bztbzakb bzbr jan 
ezpadu iri^ik: ese, decia, esta harto; no 
puede comer nada , si no tiene harina : 
celui-ci, disait-il, s'ennuie; il ne peut 
rien manger, s'il n'a pas de farine. (Itur. 
Ipui. 19-6.) = La segunda u, natural- 
men te, se pronuncia. Le deuxieme u, 
cela va sans dire, se prononce. 

Ugukatu (?, Humb. Mitrid.), esfor- 
zarse, s'efforcer. 

TJGUN (R), repugnancia, asco, tedio: 
repugnance, dtgotit, aversion. Amak ugun 
du aur kori, la madre aborrece a ese 
nifio, la mere dUeste cet enfant. 

Httgiin : 1° (S), asco, repugnancia : 
dSgotit, repugnance. — 2° (S), indet. de 
huguntu, detestar, detester. — 3° mango 
de instrumento de hierro, cuchillo, hoz: 
manche d'un instrument en fer, couteau, 
faucille. 

Uguntu (R), hiigiintii (S) : 1° detes- 
tar , detester. — 2° repudiar un hombre 
a una mujer, una ave los huevos : repu- 
dier sa femme, en parlant d'un homme; 
abandonner les ceufs, en parlant d'un 
oiseau. TSori batek usu ikustbn badu 

NORBAIT HABI-KANTEAN , HUGUNTZBN TUZU 
BEREHALA ARRAUTZEAK *. Un pajarO, SI Ve 

con frecuencia a alguien junto al nido, 
repudia en seguida los huevos : un oiseau 
qui voit souvent quelqu'un pres de son 
nid , abandonne ses ceufs j>ar la suite. 

ttgttriki (S), aguardar, attend re. 

Hugutu (?, Duv.), detestar, detester. 
Var. de uguntu (1°). 

Uguzaita (?), padrino, parrain. 

Uguzama (?), madrina, marraine. 

VI : 1° (Be,...), pez, sustancia resinosa : 
poix, substance resineuse. — 2° (B-a-lez- 
o-tS), encia, gencive. Var. de oi. 

Hula (BN, L, S), incitaci6n a un perro, 
excitation A un chien. 

Uial (B-eib-m), aguas torrenciales , 
eaux torrentielles.Var. de uiol(1°). Mada- 
rikatuak gizon eta emakumeak, lotsa- 
rizko pekatu nasaiajon mundua loituta , 

J AUNOOIKO ANDIA UIALAOAZ OUZTIAK ITOTBRA 

45 



Digitized by 



Google 



354 

ekarri edenak : malditos los hombres y 
mujeres que, habiendo contaminado el 
mundo con torpes pecados de lujuria, 
provocaron al bios inmenso a ahogar & 
todos con torrente (diluvio) : maud Us 
soient les homines el les femmes qui, 
ayant conlamine' le monde par de gros- 
siers p6ch£s de luxure, provoqu&rent le 
Dicu immense a les noyer tous sous le 
dHuge. (Bart. 11-24-28.) 

Uiari (B-a-o-ub), hilo de zapatero : 
ligneul, jll de cordonnier. 

Hulatu (BN, L), dar alas, incitar, 
p. ej. 6 los perros : encourager , exciler, 
p. ex. les chiens. 

Uida (G-orm), el agua, I'eau. Var. de 
ura. = Se usa mas uidb, transformandose 
la a por influencia de la u precedente. 
On emploie davanlage uide, en changeant 
Vk par I' influence de Vu precedent. 

Uieldu (B-i-l-m), calarse, mojarse 
completamente : se Iremper, se mouiller 
completement. 

Uielte (B-eib-m, G-iz), temporada de 
aguas torrenciales : ptriode d'averses, 
de gibouUes. 

Huikatu (BN-donaiz) , ahuyentar por 
medio de gritos , chasser par des cris. 

Uhilada, regadio, arrosement. (Oih. 
ms.) 

Uhilatu, regar, arroser. (Oih. ms.) 

Uiie (B-a-abad-o-ot5), pelo ipoil, che- 
veu. Var. de ule, ile. 

Uilu (G), enfermedad del maiz, ma la- 
die du mats. 

UHIN (L), ola : vague, flot. Inguratu 

NUEN ITSASOA NEUREMUGBZ ETA MUGARRIBZ... 
ETA ERRAN NIOEN : HuNERAINO ETUORRIKO 
ZARA ETA EZ AITZINAGO J HEMEN GELD1TUKO 
ZARA, HEMEN HAUTSIKO D1TUZU ZEURE UHI- 

nak : rodce" el mar con mis limites y mo- 
jones... y le dije : Vendras hasta aca y 
no mas adelante; aqui te detendras, aqui 
romperas tus olas : fentourai la mer 
avec mes limites el mes homes... etje lui 
dis: Tu viendras jusqu'ici, mais pas plus 
loin; ici lu Varriteras, ici tu b riser as tes 
flots. (Ax. 3«-285-26.) 

Huin : 1° (BN, Sal., S), pie, pied. Var. 
de oin. — 2° Huifi (L-get), tu6tano, 
Canada, moelle. 

Huinatz (BN-gar), huellas de patas 
de animales, empreintes de pattes crani- 
maux. 

Huinbulhar (BN-gar, Sc), empeine 
del pie, cou-de-pied. 

Huin-ere§a (Sc) , huella del pie, em- 
preinte du pied. 

Huin-erhiak (Sc) , los dedos del pie : 
les orteils , les doigls du pied. 

Uinez (BN-am), a pie, a pied. 

Huifiezko (BN-gar, S), peaton, pe6n, 
gente de a pie : piUon, individu a pied. 

Uinka (S), a, pie, a pied. Bena popl- 

Lt'EK JAKINTU ZIENEAN, JARRA1KI ZEITZON 
1IUINKA CJNGURUNETAKO HIRIETARIK (S, 

Malth. xiv- 13) : habtendolo oido las 
gentes , le siguieron a pie de las ciuda- 
des : le peuple, V ay ant su, sortit des villes, 
et la foule le suivail a pied. 

Huinpetako (S), escabel de los pies: 
escabeau, tabouret pour poser les pied s. 

Ez LURRAZ, HARBN HUINPETAKOA DELAKOZ 

(S, Matth. v-35) : ni por la tierra, por- 
que es la peana de sus pies : ni par la 
terre, parce qu'elle est V escabeau de ses 
pieds. 

Huin-sagi (S), el hueco de la planta 
del pie, le vide de la plante du pied. I 



UIARI 



UKAINA 




Huinthuts (S), descalzo, nu -pieds 
ou pieds nus. 

Huin-zola (S), planta del pie, plante 
du pied. 

UIO (B-o), grito agudo de mozos, cri 
aigu des jeunes gens. 

UIOL : lo (B-ar-g-l-mu-t§, G), 
torrente , torrent. Eta bkrak alde bgiSik 
etortzeko Gerarako uiolbra , retiran- 
dose para pasar hacia el torrente de 
Gerara y habitar alii, il s'6loigna done et 
vintau torrent de Gerara poury habiter. 
(Up. Gen. xxvi-17.) — 2° (B, G, Itur.), 
riada, avenida de aguas : crue, dtborde- 
ment des eaux. — 3° (B,...), ujola (G?), 
diluvio, deluge. Itotbn zireala bialdu 
eban uiol andi bat eg a z , ahogandose con 
un gran diluvio que envi6, se noyant 
dans un grand de'luge qu'ilenvoya. (Per. 
Ab. 184-27.) Ujola andia izan zanetik, 
desde que ocurrid el gran diluvio, de~ 
puis la venue du grand de'luge. (Izt. Cond. 
1-44.) 

UiSatu (ANc, Be, Gc), e span tar, effa- 
roucher. Uisatu egizu, arren, ene birotz- 
erik andigurea, buru eritSia ta arroke- 

RIA TA LURREKO ONDASUN UTS GUZURREZ- 

koen eoarria : espantad, suplico, de mi 
coraz6n la soberbia, la presuncion y la 
vanidad y la sed de los falsos y vacios 
bienes terrenales : chassez, je vous en 
supplie, de mon cceur, Vorgueil, la pr£- 
somption el la vanilt, la soifdes faux et 
vides biens terrestres. (Aft. Esku-lib. 89- 

6.) PORTUGES KAISKARRAK ASTINDURIK UISA- 

tzbra : a espantar, sacudiendo, a los 
menguados Portugueses : a tpouvanter, 
en les secouant, les pauvres Portugais. 
(Izt. Cond. 299-3.) 

UiSetau (B-i-mur), Var. de uiSatu. 

UISI ( B-a-bas-lein-ot§ ) , pretensi6n, 
aspiracion : pretention, aspiration. Ume 

BI BADAGOZ, BATARI EMOTEN JAKO SAGAR 
BAT, BKSTEAK SAGARRARBN UIS1A EDO AU- 

testia dauko (Bu-b) : si hay dos ninos, £ 
uno se le da una manzana , el otro tiene 
envidia de ella : s'il y a deux enfants et 
que Von donne a I'un une pomme, Vautre 
en a envie. 

Uisiga (B-baran-o), vejiga, vessie. 

UiSika (B-laud), laguna, lagune. 

Uiskitu (S), apelmazar, comprimer. 
Var. de uriskitu. 

Uistu (R), silbo, flauta : flutiau, sorte 
de galoubet. 

UI§U (B,...), afan, affairement. jAs- 

PALDION ORREK DARAB1LELAKO UlSURIK ! 
NUNBAIT ENTZUN DAU NEBEA AB&RASTUTA 
JATORKALA : KALEAK BETE AN DABIL (B-l) I 

i que afan trae esa desde hace algun 
tiempo! En alguna parte ha oido que su 
hermano viene enriquecido : apenas 
cabc en la calie : dans quel affairement 
elle est depuis un certain temps! Elle a 
entendu dire quelque part que son frere 
revient apres fortune: c'esl A peine si la 
rue peul lui suffire. 

HUITA, huitako (BN, L, S), llama- 
miento, invocacidn : appel, invocation. 

LaNGILEERI BGIOZUTB UUITAKO BAT GOSAL- 

tzera ethor DiTEZEN, Hamad a los obreros 
para que vengan a almorzar, faites un 
appel aux ouvriers pour qu'ils viennent 
dejeuner. (Duv. ms.) 

UitSa (B-b), chorlito pequefio, ave del 
g^nero de las zancudas: petit courlis, 
oiseau de Vordre des tchassiers. 

UJUI (B-l,...), uju-irrintzi (G), 
ujuju (B-l-ofl), grito a modo de relincho, 



cri en manikre de hennissement , i-ou-ou 
(Poitou). = Por dura que parezca, no 
hay expresi6n mas propia para traducir 
esta palabra y sus sin6nimas que « relin- 
cho humano » : no tiene otra el espaflol. 
De ella se sirve Pereda en sus novelas. 
En Francia, el vulgo se sirve de los ver- 
bos houper en el Poitou y huferen Berry. 
Las palabras ujui y ujuju se pronuncian 
con j espaftola aun, alii donde no se usa 
este sonido en casos analogos. Pour dure 
que cette expression paraisse, il n'en 
existe pas d'autre pour traduire ce mot 
et ses synonymes que « hennissement 
humain »; Vespagnol n'en posskde pas 
d'autre. Pereda Vemploie dans ses nou- 
velles. Le vulgaire, en France, use des 
verbes houper (Poitou) et hufer (Berry). 
Les mots ujui et ujuju se prononcenl avec 
le j espagnol mime la ou Von n'emploie 
pas ce son dans des cas analogues. 

Uiuldu (B-g), calarse, mojarse com- 
pletamente : se tremper, se mouiller com- 
pletement. Var. de uieldu. 

UIULU (B-mu), suspiro, soupir. Ema- 

KUMEA, BEIN BDO BEIN IT§IZUZ UIULUOK , 
BETI EMBN EGOTEKO EZKENDUZAN JaINKOAK 

egin-da : mujer, deje usted alguna vez 
esos suspiros, pues Dios no nos hizo 
para estar siempre aqui : femme, laissez 
un peu ces soupirs, car Dieu ne nous cr£a 
pas pour Hre tou jours ici. 

Uka (c,...), Var. de uko en los deri- 
vados, Var. de uko dans les dirivts. 

TJkabeil (R-uzt), pufietazo, coup de 
poing. 

Uka egin (B-bas), fallar, frustrarse : 
manquer, ichouer. Bear re an uka egin 
dau, ha fallado en el trabajo, il a e'ehoue' 
dans le travail. 

TJkabil (AN-arak-goiz-lez-oy, B-i-1- 
mond, Gc, L), puflo, poing. Joko balbu 

BATBK, DINO KATEZISMUAK BERAK, EMAKUME 
SEINDUN BAT OSTIKOAGAZ BDO UKABILAGAZ 
TA GALDUKO BALEUTSA SABELEAN DA UK AN 

seina : si uno golpeara , dice el mismo 
catecismo, a una mujer en cinta con el 
pie 6 con el puflo y le perdiera el niflo 
que tiene en el seno : si quelqu'un, dit 
le mime catichisme, frappait une femme 
enceinte avec le pied ou le poing et qu'il 
lui tudt Venfant qu'elle porte dans son 
sein. (Bart. 1-238-7.) Ukhabil-ukhaldika 
(L), dando pufletazos, donnant des coups 
de poing. Obduan tu egin zioten aurpe- 

GIUA ETA MALTRATU ZUTEN UKUMIL-UKAL- 
DIKA ETA BERTZE BATZUEK EMAN ZIOZTBN 

bearriondokoak aurpegian (AN) ; orduan 

ABIATU ZITZAIZKON BBGITHARTERA THUKA J 
ETHENDU ZUTEN UKHABIL-UKHALDIKA : en- 

tonces le escupieron en la cara y le mal- 
trataron a puftadas : alors on lui cracha 
au visage, el on le frappa avec le poing. 
(Duv. Malth. xxvi-67.) 

Ukabilka (AN, B, G), dando pufleta- 
zos, donnant des coups de poing. 

Ukabilkada (c), pufietazo, coup de 
poing. Eun da ogei ukabilkada ikara- 

GARRI BAIZBN GEIAGO BMON BUTSBZAN , le 

dieron mas de ciento veinte espantosos 
pufletazos, Us lui donnerent plus de cent 
vingt ipouvantables coups de poing. (Afl. 
Esku-lib. 182-14.) 

Ukaezin, innegable, indtniable. (Afl. 
ms.) 

TJkai (AN-b), antebrazo, avant- 
bras. 

UKAlSrA (R-bid), vigas que se ponen 
una sobre otra para hacer presas, poutres 



Digitized by 



Goo 





que Von met les unes sur les autres pour 
constituer une digue. 

Ukakor (AN, B-i-niond-t§ , G, R, S), 
pesimista, lit. : el que niega por costum- 
bre : pessimiste, lit. : celui qui nie par 
habitude. Ukakor denak beti gogoa ulhun 
du (S-bark), el que es pesimista tiene 
siempre el 6nimo oscuro, celui qui est 
pessimiste a toujours I'dme obscure. 

Ukaldi (AN-b, BN-s, R), ukhaldi 
(BN, L, S) : 1° golpe, porrazo, coup. Eta 

BIZ1KO GARA BIHOTZ-UKHALDIRIK, ASALDURIK 

eta ikhararik gabe : y viviremos sin 
conmoci6n del coraz6n, sin turbaciones 
y sin sustos : el nous vivrons sans commo- 
tion du cceur, sans trouble et sans an- 
goisses. (Ax. 3M59-26.) — 2o (R), vez, 
fois. Beste ukaldian, otra vez, une autre 
fois. 

Ukaldika(AN, BN, R), ukhaldika 
(BN, L), & golpes, par coups. 

Ukaldikatu (AN-b), golpear, frapper. 
Ukaldikatu zuten, lapurrak utzi zuten 
toki berean, le golpearon alii donde los 
ladrones le dejaron, Us le frapperent la 
ou les voleurs Vavaient laisse'. (Mend. III- 
231-33.) 

Ukalondo (AN-goiz, Gc), codo, 
coude. 

Ukhamaila (S), yezgo, hieble. (Bot.) 

Ukamen : lo (AN?, B-i-mond-t§, G), 
negaci6n, refus. — 2° (G, Arr.), aposta- 
sia , apostasie. 

Ukamil (AN-b),ukhamil(BN-am-ost), 
pufto, poing. Var. de ukabil. 

Ukamilka (AN-b), ukhamilka (BN- 
ost), A puftetazos, a coups de poing. 

Ukamilo (AN-b, L-get), pufto cerrado, 
poing. Var. de ukabil. 

UKAN (AN?), ukhan (BNc, L ?) : 
lo haber, tener : avoir, posse'der. = Es 
la forma transitiva del verbo izan, como 
puede verse en el tomo I, pag. 447. En 
los siguientes ejemplos aparecen los dos 
auxiliares ukan 6 izan claramente deter- 
minados. C'est la forme transitive du 
verbe izan, comme on peut le voir au 
tome I, page 447. Dans les exemples sui- 
vanls, les deux auxiliaires ukan et izan 
apparaissent clairement de' ier mine's . Eta 

HARK ERRAN ZIBZON , HIRE ANA YE ETHORRI 
IZAN DUK ETA HIL UKAN DIK HIRE AITAK 

aretze gizen bat : y aquel le dijo : Tu her- 
mano ha venido y tu padre ha hecho 
matar un ternero cebado : et il lui dit : 
Votre frere est venu, et votre pere a fait 
tuer le veau gras. (Leiz. Luc. xv-27.) Ahar- 

DI IKUZIA ITZULI IZAN DA ISTILERA IRAULZ- 

katzbra, la marrana lavada torno a revol- 
carse en el cieno, la truie lavte se roula 
de nouveau dans la boue. (Leiz. II Petr. 
n-22.) Gure bbgibz ikusi ukan duguna, lo 
que nemos visto con nuestros mismos 
ojos, ce que nous avons vu de nospropres 
yeux. (Leiz. I Joan, i-l.) Ukhana dut 
(AN), lo he tenido como regalo :je Vai eu 
en cadeau, on me /'a donn4. Ez ukhanak 
ere badu bere aldkrdi ona , tambie'n la 
carencia de bienes tiene su lado favora- 
ble, V absence de biens elle-mSme a son 
bon cdti. (Prop., 1881.) = Me han ase- 
gurado que en BN-arn-luz se usa hasta 
como intransitivo, significando « estar » : 
ukhan niz, « he estado. » ^No habr& 
influfdo en la formation de esta frase el 
francos con su auxiliar transitivo? On 
m'a assure qu'en BN-arn-luz on Vemploie 
mime comme intransitif, avec la signifi- 
cation de « Ure » ; ukhan niz, « fai 4U. » I 



UKAKOR — UKO 

Le francais, avec son auxiliaire transi- 
tif, n'a-t-il pas influ6 sur la formation 
de cette locution? — 2° (BN), haberes, 
hacienda, riqueza : avoir, bien, richesse. 
Ukando (13-m), codo, coude. Var. de 

UKONDO. 

Ukandun (BN), hacendado, riche. 

Ukanez (AN), ukhanez (BN), te- 
niendo , posse'dant. Eta hek ez ukhanez, 
bere faltaz itsutzen , gogortzen eta ez- 
ansiatzen dira : y no teniendo estos 
(favores), se ciegan, se endurecen y se 
descuidan por su falta : et n'ayant pas 
cclles-ci (les faveurs), Us s'aveuglenl, s'en- 
durcissent et se negligent par leur faute. 
(Ax. 3«-278-12.) Dirua ukanez aberastu 
da (AN-b), se ha enriquecido teniendo 
dinero, il est devenu riche en'ayant de 
Vargent. 

Ukaondo (B, arc), codo, coude. Uka- 

ONDO UR DA, BAIA MUN EGITEN ESKBRGA I 

cerca est& el codo , mas diticil de besar : 
le coude est pres f mais il est difficile de 
Vembrasser. (Refranes, 251.) 

Ukarai (BN-s, R), ukharai (BN, L?, 
S), mufieca, poignet. 

Ukaral-burdina (BN ?, L ?, Duv. ms) y 
esposas, manillas de hierro, menottes. 

Ukharai-mulo, pufto , poing. Bi gizon 

LISKARRBAN HARITU BAD1RA , ETA BATEK 
LAGUNA JO BADU HARRIAZ EDO UKHARAI- 

muloaz : si rifteren dos hombres y el 
uno hiriere k su pr6jimo con piedra 6 
con el puflo : si deux hommes se que- 
rellent, et que Vun ait frapp£ V autre avec 
une pierre ou avec le poing. (Duv. Ex. 

XXI -18.) HUNA BARUR EGITEN DUZUBLA 
HAUZI EDO ESKATIMA EMATEKO ETA UKHARAI- 
MULOAZ GOGORKI HARI ZERATE JOKA, he aqul 

que ayunais para pleitos y contiendas y 
heris con el pufto sin piedad, ne jeunez- 
vous que pour susciter des proces et des 
querelles et pour frapper impitoyable- 
ment avec le poing? (Duv. Is. lviii-4.) 

Ukhare (BN), ukari (Lcj, mufieca, 
poignet. Var. de ukarai. 

Ukharibil (BN), puflo, poing. 

TJkatu, ukhatu : 1° (c), negar, nier. 
Adiskide barriagaiti zarra ukatu balidi, 

EDO LEN EDO GERO KALTA (sic) ARTU LEID1 I 

si por el nuevq amigo el viejo se negare, 
6 antes 6 despu£s tomaria dafio : si pour 
le nouvel ami Von reniait Vancien, 161 ou 
tard on en subirait du dommage. (Refra- 
nes, 512.) Erregb-jaurbgi edo et§een 

EDBRTASUNA GOGORA - ERAZOTEN , UKATUTEN 
EBALA IZAN ZALA INOR TA iftOS DONTSUAGO- 

rik : recordando la hermosura de los pala- 
cios 6 casas del rey , negando que hubo 
jamais persona m&s feliz : en rappelant 
la beauU des pa la is ou des maisons du 
roi, il niait au'il y eut jamais un homme 
si heureux. (Per. Ab. 215-22.) — 2° (B, 
BN , G ) , fallar , no poder mds : faillir, 
n*en pouvoir plus. Mando ukhatua (BN- 
am), macho rendido decansancio, mulet 
fourbu. — 3° (B-g), errar, amagar y no 
pegar, jugando a la pelota : rater, essayer 
de frapper et manquer en jouant A la 
paume. 

Ukatu burua (AN, B, G, Aft. ms), 
abnegarse, sacrificarse : se dtvouer, se 
sacrifier. 

TJkhen (Sc), Var. de ukhan (1°). 

TJkendu (Gc), ungiiento, onguent. 
(??) 

ttkhendun (S, Geze), ukenduru 
(Oih.), propietario, hacendado, poseedor : 
propriHaire , possesseur, richard. Eneza- 



355 

ZULA GAL GORREZ, KALTB JIN LAK1DIZU , 
BANA GALDE NAUZUN HORRBZ UKENDURU 

negizu : no me perdais haci^ndoos la 
sorda, podria esto acarrearos perjuicio; 
mas hacedme poseedor de vos misma , 
objeto de mi demanda : ne me perdez 
pas en faisant la sourde, ceci pourrait 
vous faire tort; mais rendez-moi posses- 
seur de vous-mime, objet de mes d4sirs. 
(Oih. 229-14.) 

Ukentsu, acaudalado, opulento : riche, 
opulent. Oi zuhatz orsto-zabala (diotela), 

LUZEZ IZALA HORLA UKENTSU, HORLA EKOIZLE, 

orai izana BBZALA : (diciendo) oh arbol 
de anchas hojas , que seas largo tiempo 
tan poderoso, tan productivo como lo 
eres ahora : (disant) 6 arbre h larges 
feuilles, que tu sois lo ng temps aussi puis- 
sant , aussi productif que tu Ves mainte- 
nant 1 (Oih. 237-2.) 

Uker (AN-lez-oy), torcido, contrahe- 
cho : tordu, contrefait. Var. de oker. 

UKI: 1° (L-get, ...), tacto, tact. Uki 
latza du, tiene tacto brusco (ese mexlico), 
(ce me'decin) a la main lourde. Uki bat 
egin, tocar, lit. : hacer un contacto : tou- 
cher, lit. : faire un contact. — 2<> (AN, 
BN, L, ...), indet. de ukitu, tocar, tou- 
cher. Anhitz balio du adiskide lbial 
batbn bere konpainian izaitbak, hark 
egiak erran diatzon eta, deus erran gabe 
ere, ukhondoaz uki dezan edo begiaz 
kheinu egin diazon : mucho vale tener por 
com pa fie ro un amigo leal, para que 61 diga 
a uno las verdades y, aun cuando nada 
diga, toque con el codo 6 guifte con los 
ojos : il est profitable d'avoir pour com- 
pagnon un ami loyal, afin qu'il vous dise 
les viriUs et que, mime lorsqu'il ne dit 
rien, il louche avec le coude ou fasse 
signe des yeux. (Ax. 3M40-27.) — 3« (G- 
errent), i'ruto del madrono, fruit de 
I'arbousier. 

Ukin (?, Aft. m«), tacto, tact. 

Ukitu: lo (AN, ..., BN-aezk, G-and, 
L), tocar, toucher. Eta aditu nukn boz 

BAT BEZELA LAU ABEREEN ARTETIK , ESA- 
TEN,... ARDOARI ETA OLIOARI EZ UKITU (G) I 

y oi como una voz en medio de los cua- 
tro animales que decia... : No hagas 
daflo al vino m al aceite : et fentendis 
une voix comme du milieu des quatre 
animaux, disant...: Ne touchez point au 
vin et a Vhuile. (Ur.A/>oc.vi-6.) — 2° (AN, 
Araq.), picarse, apuntarse (el vino) : se 
piquer, pousser (le vin). Eta eskua heda- 
tuz, Jesusbk ukitu zuen,zioblarik: Naui 
dut, Sahu bbzbdi : y extendiendo Jesus 
la mano, le toc6, diciendo : Quiero, s6 
limpio: J6sus, Hendant la main, le tou- 
cha et lui dit : Je le veux, soyez gutri. 
(Duv. Matth. viii-3.) — 3° (AN-b), aludir, 
faire allusion. Egungo predikuan mozko- 
rrak garrazki ukitu ditu , en el serm6n 
de hoy ha aludido terriblemente & los 
borrachos, dans le sermon d'aujourd'hui 
il a fait terriblement allusion aux 
ivrognes. 

Ukdtze (AN-b), tacto, tact. 

UKO, tiko: 1° (c), negacibn, refus. 
= Hoy en B solo se oye en alguna frase 
que otra. £ Qu6 relaci6n guarda esta 
palabra con la interjecci6n u ? Actuelle- 
ment, en B, on Ventend seulement par-ci 
par-la. Quelle relation ce mot a-t-il avec 
I' interjection u? Lapurrak on dau ukoa; 
ukairikek , gaiztoa i bien le es al ladr6n 
negar; negaras, perverso : il est bien 
propre au voleur de nier; tu nieras, per- 




Digitized by 



Google 



356 



UKODUN 



ULAKO 



vers. (Refranes, 204.) Ukoan dago (R- 
uzt): esta en que no, sigue en la nega- 
tiva : il dit que non, il persiste dans son 
refus. — 2° antebrazo, avant-bras. DatSb- 

KONEAN LEPOTI EDO UKOTI ERREGEREN 

besoa, cuando el brazo del rey le ase del 
pescuezo 6 del antebrazo, quand la main 
du roi le saisit par le cou ou par Vavant- 
bras. (Oili. 205-1 i.) — 3° abnegaci6n: 
abnegation, divouement. — 4° (c), des- 
fallecimiento, rendimiento de cansancio, 
difaillance causae par la fatigue. — b"o( BN, 
Lj, renuncia, renonciation. — 6° ttko 
(S), tartamudez, bigayement. — 7° ttko 
(Sc), voz equivalente a « sopitas » en el 
juego de adivinanzas, por la cual se 
declara uno impotente para dar con la 
soluci6n : mot qui iquivaut a « je jette 
ma langue au chat » au jeu de devinelles, 
par lequel on se d 6 c la re incapable de 
trouver la solution. 

ttkodun (S), tartamudo: begue, qui 
bigaye en parlanl. 

Uko egin : 1° (AN-b, B-m-mond-t§, 
BN-am-s, L, R, S), desfallecer, rendirse 
de cansancio, fallar, no poder conti- 
nuar : difaillir , itre rendu de fatigue, 
ichouer, ne pas pouvoir continuer. Enai- 

TEKE IBILI, BELAUNBK UKO BGITEN DATATE 

(AN-b) : no puedo andar, las rodillas me 
fallan : je ne puis marcher, mes jambes 
difaillenl. Argalarren uko egin bear 

EBALA, UR1AREN ERDI-ERDIT1 ATERA EBEN '. 

y le sacaron por en medio de la ciudad , 
teniendo que caer desfallecido de pura 
debilidad : et Us le menerent a travers la 
ville, ma.nqua.nt de tomber de simple fai- 
blesse. (An. Esku-lib. 490-6.) — 2o(R-uzt), 
producir hastio, ennuyer. — 3° Ukho 
egin (AN-b, B-tS, BN-s, L, R), negar, 
faltar a la pal a bra : nier, manquer a la 
parole. — 4<> (BN, L), renunciar, renoncer. 
Ukho egiten diot munduari, yo renuncio 
al mundo , je renonce au monde. 

Ukolko (?), golfo, golfe. 

Ukondo (AN-b, B-l-mond, BN-s), 
ukhondo (L) : 1° codo, coude. Anhitz 

BALIO DU ADISKIDE LEIAL BATEN BERE KON- 
PAINIAN IZAITBAK , HARK EGJAK ERRAN DIA- 
TZON ETA, DEUS ERRAN GABE ERE, UKHON- 
DOAZ UKI DEZAN EDO BEGIAZ KHEINU EGIN 

diazon : raucho vale tener por compa- 
nero un amigo leal , para que el diga a 
uno las verdades y, aun cuando nada 
diga , toque con el codo 6 guine con los 
ojos : i7 est profitable d'avoir pour com- 
pagnon un ami loyal, a fin qu'il vous 
dise les viritis et, mime lorsqu f il ne dit 
rien, qu'il touche avec le coude ou fasse 
signe des yeux. (Ax. 3* -140-27.) — 
2° (AN-b), angulo, angle. — 3° (BN-ald), 
travesanos que sostienen un tejado ancho 
y sirven hasta de adorno , solivcs qui 
toutiennent une toiture large et servent 
mime d'ornement. — 4° (AN-b, B-a-m- 
o-on-ot§-t§ ) , recodo de camino, coude 
de chemin. 

Ukor : 1° (AN?), pesimista, lit. : el que 
niega por habito : pessimiste, lit. : celui 
qui nie par habitude. — 2° (B-ang), mal 
pagador, mauvais payeur. — 3° (?), dis- 
crepancia, contraste. 

Ukorde (?, Humb. Mitrid.), manga, 
manche. 

t)koti (Sc) salto a pie firme, saut a 
pieds joints. Ukoti jauzi bat bgin diat , 
ne saltado a pie firme , j'ai saute a pieds 
joints. 

Ukha (?, Lecl.), violencia, violence. 



ttkuatii (Sc), quedarse : s'arriter, res- 
ler. Var. de ukOratu. 

Ukhubeila (S), ukubil (B-a-bas-g- 
m-mu-o),ukhubil (S), pufio, poing. Var. 

de UKABIL. 

Ukuilu: i° (B-o-t§), rinc6n, sea de la 
cuadra, sea de la cocina : coin, soit de 
Vicurie, soit de la cuisine. — 2° (Gc, ...), 
cuadra, icurie. Zeinbat eta abbrba den- 

BORA GEIAGOAN DAGOAN UKUlLUAN, ANBAT 

eta obeago : cuanto mas tiempo este el 
ganado en la cuadra , tanto mejor : plus 
le bitail reste dans Vitable, et mieux cela 
vaut. (Dtil. bas. 62-2.) Aranberri dei- 

TZEN ZAIONAREN UKUlLUAN DAGO IFINIA , 

esta puesto en la cuadra de uno llamado 
Aranberri, il est placi dans Vicurie d'un 
nommi Aranberri. (Izt. Cond. 85-2.) 

ttkhul (Sc), pico carpintero, piverl. 
Var. de okila. 

Ukumil ( AN-b), ukhumil (S), ukhu- 
milo (BN-ald), puAo, poing. 

Ukhumilka (AN-b), ukumil - ukal- 
dika (AN), dando pufietazos, donnant 
des coups de poing. 

Ukhumiiila (S), Var. de ukumil. 

Ukhundo (BN-ald), codo, coude. Var. 
de ukondo (i°, 3°, 4°). 

UKUR (AN-est, BN-ald, L), cabe- 
zada, balanceo de buque, de carro : dode- 
linemenl de tite,balancement d*unnavire, 
cahotement d'une charretie. 

Ukhuratti ( Sc ) , detenerse , s'arriter. 
UkhCratu zen Jesus eta deithC zCtian 
eta galthatC zbyen : ;, Zer nahi duzie 
egin dizaziedan? (S, Matth. xx -32) : y 
Jesus se par6 y los llamo y dijo : £Qu6 
quer&s que os haga? et Jisus s'arrita, 
les appela et dit : Que voulez-vous que je 
fasse? 

Ukurka (L-s), dando cabezadas de 
suefio : dodelinant de la tile, par suite 
de sommeil. 

Ukurtu (AN-est, L-ain), ukhurtu 
(BN-ald, ..., L), inclinarse, hacer corte- 
sia : s'incliner, faire une rMrence. 

UKORtt (Sc), quieto, tranquilo, tran- 

fuille. Ukuru egon adi (Sc), ago ukuru 
S), estate quieto, reste tranquille. 

Ukusi (B-b, ...), ver, voir. Var. de 
ikusi. = Son varias las palabras en que 
i y u se sustituyen ante la silaba ku. 
Les mots dans lesquels Vi et Vv se rem- 
placent devant la syllabe ku sont nom- 
breux. 

Ukutu ( B-a-b-d-i-1-mond-mu-o-ts ) , 
tocar, toucher. Guztiak gazteak ta irudi 

ONEKOAK 1NOIZ BERE GIZONEK UKUTU BA- 

koak : todas (las musas) eranj6venes y 
bien parecidas, jamas tocadas por nin- 
gun hombre : toutes (les muses) Maient 
jeunes et de belle prestance, n'ay ant jamais 
subi le contact d'aucun homme. (Azk. 
E.-M. Cane. bas. III-14-6.) Bein emoniko 

SENTENZIARI ETSAKO BERE BIZIAN UKUTUKO , 

jamas se tocara a sentencia una vez pro- 
mulgada, on ne touchera jamais a une 
sentence une fois promulguie. (An. Esku- 
lib. 29-16.) Zer-ukutu (Bc,ms-Ot§): 
tacha., defecto : tache, dtfaut. Gizon 

ORREK NAI GORPUTZ NAI A RIM A EZTAUKO 

zer-ukuturik : ese hombre, tanto de 
cuerpo como de alma, no tiene defectos: 
cet homme, aussi bien de corps que d'dme, 
n'a pas de difauts. 

TJkutze (B-a ?), contacto, tocamiento : 
contact, attouchement. Eskuka loiak, 

UKUTZE Z1KINAK, BBGIKUSTB DEUNGAK, BERBA 

zantarrak : sucios manoseos, tocamien- 



tos deshonestos , miradas ilicitas , pala- 
bras puercas: touchers sales, attouche- 
menls ddshonnites, regards illicites , pa- 
roles grossieres. (Aft. Cur. 67-21.) 

Ukhuz (S), indet. de ukhuzi, lavar, 
laver. Munduko Saboak eta hurak, oro 

BILDURIK ERE, EZTIEK SURITUKO SORTZEZ 
BELTZ DBNA, BOHAME ALA MORO I UKHUZ 
ADI , GERO HAIGU SINHETSIKO .* loS jabones 

y aguas del mundo, aun todos juntos, 
no olanquearan a quien es negro por 
nacimiento, gitano 6 moro : lavate, luego 
te creeremos : les savons et les eaux du 
monde entier, mime riunis, ne blanchi- 
raient pas celui qui est noir de naissance, 
bohimien ou maure : lave-toi, ensuite 
nous le croirons. (Ziber. 39-22.) 

Ukuzi (B-o), ukhuzi (S), lavar, laver. 
Var. de ikuzi. 

Ul (B, ...), falto, desprovisto : man- 
quant, dipourvu. = Esta palabra actual- 
men te solo se emplea en los compuestos 
y derivados : uldu, margul. Ce mot ne 
s f emploie actuellement que dans les com- 
poses et dirivis : uldu, margul. 

Ula (AN), hula (BN, L, S), de esta 
manera, de cette manUre-ci. 

Ulabio (B-b, ...), avispa, guSpe. 

TJLAIDE (B-l, arc), persona con quien 
se tiene cierta relacion que no llega hasta 
la amistad y pasa del mero conoci- 
miento : con naissance , personne avec 
laquelle on entretient des relations qui 
ne vont pas jusqu'a Vamitii, mais qui 
dipassent la simple connaissance. = Es, 
sin duda, variante de elhaire. C'est, sans 
doute, une variante de elhaire. Konatak 

DIRA , BAlftA BZTIRA ULAIDB '. SOn CUfladaS , 

pero no se tratan : elles sont belles-sceurs, 
mais elles ne se friquentenl pas. 
ULAIN (B-a-mu-o-tS), tal, tel. 

U.LAIN EGUNBTAN IKUSI NEBALA TA SIN IZT U 
GURA EZ. AREN BURUAN ARTAZIAK ZORROZTU 
LEIKEZ; ARRIA TA ORMEA BAINO GOGORRA- 

go dauko (B-mu): (le dije) que la vi, 
pues, en tal dia y no quiso creer. En la 
cabeza de aquella se pueden afilar tije- 
ras ; la tiene mas dura que la piedra y la 
pared : (je lui dis) que je la vis, a tel 
jour, el elle ne voulut pas le croire. On 
peul aiguiser des ciseaux sur sa tile; elle 
V a plus dure que la pierre etqu J un mur. 

Ulhain : 1° (BN-am, S), pastor de 
vacas, vaquero de monte : vacher, celui 
qui garde les vaches. Var. de unai, unain. 
— 2° (AN?, S?, d'Ab.), milano (ave de 
rapifia), milan (oiseau de proie). 

Ulhaingo (BN, S), ulhaintza (BN ?, 
S ?), oficio de vaquero, mitier de va- 
cher. 

Ulaize (B-l), viento de tierra, con 
nevada : vent de terre, suivi de neige. 

Hulakatu, hacerse semejante, deve- 
nir pareil. Aita ohoina zubn eta semea 
ere iiALAKATu ZEN, tenia un padre ladron 
y tal se hizo el hijo : il avait un pere 
voleur, el tel devint le fits. (Duv. ms.) 

Ulako (AN), hulako (BN, L, S): 
1° como este, parecido a este: comme 
celui -ci, pareil a celui- ci. — 2° fulano : 
chose, machin. H ulako ak bdo halakoak 
ERRANiK ere, i zer aSola da? aunque 
diga fulano 6 mengano, £que importa? 
aue tel ou tel autre le dise, qu'importe? 
Hula -hulako, absolutamente semejante 
a este, absolument semblable A celui- ci. 
(Duv. ms.) Hulako bdo halako gauza, 
tal 6 cual cosa, telle ou telle chose. (Duv. 
ms.) 



Digitized by 



Google 



HULAKOSE — ULIZAIN 



357 



HulakoSe (BN, L, S), como este 
mismo, comme celui-ci mime. 

Ulan (R), hulan (S), cerca, pres. 
Hulanaootik (S), de mas cerca, de plus 
pres. Penitentzia kgizie, ezi hulan da 
zelubtako brrbsuma (S, Matth. iv-17) : 
haced penitencia , porque se ha acercado 
el reino de los cielos : faites penitence, 
car le royaume des deux s'est approchi. 

Hiilangu (*S), acceso : acces, abord. 
Zunen medioz Jinkoaoanat huIangia 
ukheitbn beitugu (S, Imit.) , por quien 
tenemos acceso a Dios, par qui nous 
avons acces pres de Dieu. 

OlhantSa (S-li), milano, ave de ra- 
pifta : milan, oiseau de proie. 

Ulantsu (B-ofl), peludo, chevelu. Var. 

de ULETSU. 

Ulantu (R),hulantu (S),aproximarse, 
s'approcher. Eta tentazalea hulantCrik 

ERRAN ZEYON '. JlNKOAREN SEMEA BAZIRA , 

errazC harri horik ogitditean (S, Matth. 
iv- 3) : y llegandose a el el tentador, le 
dijo : Si eres hijo de Dios, di que estas 
piedras se hagan panes : et le tentateur, 
s'approchant , lui dit : Si tu es le fils de 
Dieu, dis que ces pier res deviennent des 
pains. 

HulaSe. (V. HulaSet.) 

HulaSeko (BN?), como este mismo, 
comme celui-ci mime. 

HulaSet (BN, L, S), asi mismo, ainsi 
mime. = Se usa tambien su diminutivo, 
son diminutif est aussi usiU : hula- 
Seto. 

Hulatsu (BN, L, S), casi de este 
modo, presque de cette maniere. Hula- 
tsu mintzatu zitzayon , le habl6 casi de 
este modo , il lui parla a peu pres en ces 
termes. (Duv. ms.) 

Hulatu (BN ?, L?, Duv. ma), atacar, 
assaillir ou attaquer. = Se dice de los 
bueyes que se arrojan contra las gentes. 
En el juego de naipes, es invitar al com- 
panero a atacar a los contra rios. Se dit 
des bceufs qui se pricipitent sur les gens. 
Au jeu de cartes, c'est inviter le parte- 
naire a « attaquer » les adversaires. 

Uldu : 1° (6-g-i-mond) , despojar, d6- 
pouiller. = No se concrete a las ramas 
solamente, cuando se les quite 6 pierden la 
hoja, sino es generico ; se dice del pelo, 
corteza , cubierta. Ce mot ne s' applique 
pas exclusivement aux branches quand 
on les irusse ou qu'elles per dent leurs 
feuilles, mais il est gininque; on le dit 
pour les cheveux, Vicorce, la couverture. 
Narruak uldu (Be, ...), pelar las pieles 
para curtirlas, raser les peaux pour les 
tanner. Abarkak uldu, pelar las abarcas, 
racier les brogues. — 2° (B-g-m), gastar 
dinero, gastarse (las cosas) : de'penser 
de l' argent, s'abimer (les choses). — 
3° (B-ofl?, F. Seg.), calvo, chauve. 
Uldua, el calvo, le chauve. 

Uldu-une ( B-i-mond-ofl ) , trecho sin 
pelo en la piel del ganado, espace de'nude' 
sur la peau du be'lail. 

ULE (B-b-l-m-mu-t5, ...), ule (B-o- 
ub), pelo : poil, cheveu. Var. de uile, ile. 
Apatsa, azurra, adarra, ulea, guztia da 
guztiz ona zimaurra egiteko : la pezufla, 
el hueso, el asta, el pelo, todo es muy 
bueno para estiercol : la come du pied 
et celles de la tite, les os, le poil f tout est 
tres bon pour le fumier. (Di&l. bas. 
50-9.) 

Ule-adar (B-i) , trenza de pelo, tresse 
de cheveux. 



Ulea egin (B-mond), ulea leundu 
(B-ofl), ulean igurtzi (B-g), halagar, 
adular : flatter, aduler. 

Ulebera (B-a-g-mond-o), castafla 
cuyo erizo tiene largas puas, chdtaigne 
a bogue armie de longs piquants. 

Ule-erara (B-urd), a pelo, a poil. 

Ulega, calvo, chauve. (All. ms.) 

Ule kirimilau (B-l-m-mu, ...), pelo 
crespo y rizado, chevelure cripueetfrisie. 

Ule-mordoSka (B,...), trenza de pelo, 
tresse de cheveux. 

Ulentsu (B-mond), peludo, chevelu ou 
poilu. Var. de ulantsu, uletsu. 

Ulertarazo (B-a-o-tS), significar, lit. : 
hacer comprender : signifier, lit. : /aire 
comprendre. Ebanjelioak ulertarazoten 
dau Jesukristoren prbdikaldia, el Evan- 
gelio significa la predicacion de Jesu- 
cristo, VEvangile signifie la predication 
de Jisus-Christ. (An. Esku-lib. 91-6.) 

Ulertu : 1° ( B-a-deust-g-o-tS , G ?), 
entender, comprender : entendre, com- 
prendre. Altareak, altararriak eta be- 
rean dagoan kurutzeak ulertuten emo- 

TEN DAU KALBARIOKO MENDIA ETA KrISTO IL 

zan kurutzea : el altar, el ara y la cruz 
que esta en el altar dan a entender el 
monte Calvario y la cruz en que murio 
Cristo : Vautel , la pierre sacrie de Vau- 
tel et la croix qui est sur Vaulel repre- 
sented le Calvaire et la croix sur laquelle 
le Christ est mort. (All. Esku-lib. 82-20.) 

UlERREZAK LENAGO TA 1TZ EGIK GEROBNGO , 

entiende primero y babla postrero, com- 
prends d f abord et parte ensuite. (Refra- 
nes, 19b.) Bkrba eratsi ta gatS onek 

BEAR EBELA AZALDAKETA LUZE BAT TA GUZ- 
TIAZ BERE EZIN ONDO ULERTUKO ZITUELA 

euskaldun utsak : que estas palabras 
compuestes y dificiles necesitaban una 
larga explicacidn , y que sin embargo el 
Vasco que no supiere otra lengua no las 
podria entender men : que ces mots corn- 
pose's et dif '/idles nteessilaient une longue 
explication, et que cependant le Basque, 
qui ne savait pas d'autre langue, ne pour- 
rait pas bien les comprendre. (Per. Ab. 
163-15.) Egiak ulerretan emaiteko, para 
dar a entender verdades, pour donner a 
comprendre des v6rit6s. (Capan. 81-17.) 
Ulertzen eztan itza, prestuez : habla 
que no se entiende , no vale nada : lan- 
gage que Von ne comprend pas, ne vaut 
rien. (Refranes,2il.) Edonok ulertuko 

DAU TSARTO EGITETIK BAlftO BIDE GEIAGO 
DAGOALA BAPEZ EGITETIK ONDO EGITERA , 

cualquiera comprendera que hay mas 
camino de no hacer nada a hacer bien 
que de hacer mal al mismo termino, 
n'imporlc qui comprendra qu'il y a plus 
de chemin de ne rien faire a faire bien 
que de faire mal au mime point. (Bust. 
Euzk. 196-12.) — 2o (B), barruntar, sen- 
tir : soupconner, sentir. Ulertu edo sen- 

TIDU EBANEAN JENTE ANDIA IllAGOTEN , 

itandu eban zeb zan : cuando sinli6 que 
pasaba mucha gente, pregunt6 qu6 era : 
quand il s'apercut qu'il passaii (ant de 
monde, il demanda ce que c'Hait. (Ast. 
Urt. I, p. xvm-12.) — 3° (G?), percibir, 
percevoir. Laztan artan Jakoben soiSe- 

KOEN USAI GOZOA ISAAKEK ULERTU EDO SEN- 

titu zuenean, cuando Isaac percibi6 en 
aquel abrazo el olor agradable de los 
vestidos de Jacob, quand Isaac percut 
dans cet embrassement Vodeur agreeable 
des vttements de Jacob. ( Lard. Test. 40- 
10.) 



Ulertu eragin (B-t§), significar, signi- 
fier. 

Ulertz (B-mond), raya que se hace 
con el peine en la cabeza, raie que Von 
fait avec lepeigne sur la tite. 

Ulertzaila ( B-a-g-o-tS ) , entendedor, 
entendeur. Ulertzaila onari itz git§i, al 
buen entendedor pocas palabras, a bon 
entendeur peu de mots. (Refranes, 
285.) 

Uleski (B ?, Araq.), cuerda 6 cinta 
para el pelo, ruban pour attacher les 
cheveux. = Se aplica tambien a toda 
cinta. Se dit aussi de toule sorte de ru- 
bans. 

Huletan, asi, por consiguiente , de 
esta manera : ainsi, par consequent, de 
cette maniere. (Duv. ms.) 

Ule-tfiorta (B-mond), trenza de pelo, 
tresse de cheveux. 

Uletsu (Be, ...), peludo, chevelu. 

Ule-ulean (B, ms -Zar), cabalmente, 
prtcipitamment. 

Ule urdin (Be, ...), ule zuri (Be), 
canas, cheveux blancs. = Hay la dife- 
rencia de que urdin es la caDellera no 
completamente blanca, como zuri, sino 
gris. Void la difference qui ex isle entre 
les deux mots : urdin est la chevelure pas 
tout a fait blanche, comme Vest zuri, 
mais plutot grise,« poivre et sel » (pop.). 

ULI (AN-b, BN-ald, Le), uli (BN-am), 
till (S- bark -maul) : 1° mosca, mouche. 
Bethi bat, bethi uli, lolo, malba eta 
bare izaitea eztheustasuna da eta ez 
gizontasuna : el ser siempre cobarde 
(mosca), parado, floj oy lento, es inutili- 
dad y no hombria : c'est inutile el peu 
digne d'un homme d'itre toujours liche 
(mouche), musard , mou el lent. (Ax. 3«- 
101-2.) - 2o (AN-b,...), persona de 
poco arranque, personne motle. 

Uli-beltz (AN-b, BN, L), mosca 
grande que pierde las cames : mouche 
a ver, grosse mouche qui corrompt les 
viandes. 

Uli-farfaila (AN, L), mariposa, papil- 
lon. Eta nola uli-farfaila ezpaita, he- 

GALAK ERRE-ARTEINO, KANDELAREN INGU- 

runetik urruntzen : y asi como la mari- 
posa no se aleja de junto a la vela, hasta 
que se le queman las alas : el ainsi que 
le papillon ne s'iloigne pas de la chan- > 
delle , jusquh ce qu J il s'y brule les ailes. 
(Ax. 3*-203-27.) 

UlimitS ( AN - b ) , mosquero , 6mou- 
choir. 

Ulinaia (B?), fulano : un Lei, machin. 
Var. de urlia. 

UliSori, pajaro mosca, oiseau-mouche. 
(Led.) 

Ulitfia : 1° (AN-b-lez, BN-ald, LJ, mos- 
quito, moucheron. — 2° (AN-b, L-ain), 
gorgojo, insecto que se forma al grano 
en el granero : charancon , insecle qui se 
forme a Vintirieur du grain dans le gre- 
nier. 

Ulitu (L), acobardar, lit. : hacerse 
mosca : s'apeurer, lit. : devenir mouche. 

KONZIENTZIA GAIZTOAK HOZTEN, EZTHEUSTEN 

eta ulitzen du gogoa i la mala conciencia 
enfria , anonada y acobarda el animo : 
la mauvaise conscience refroidit, anian- 
tit et apeure I'dme. (Ax. 3*-508-8.) 

Ulizain (B-amor-m), ulizein (B, ...), 
tal, tel. Var. de ulain. Ulizain egunetan 
etorteko ta bape etorri ez a, tsakila 
alakoa : ( se le dijo) que viniese en ta 
dia, y aquel lelo no vino : (on lui dit 



Digitized by 



Google 



358 



ULKHOI — UMEDUN 



quil vint teljour, el cet imbecile ne vint 
pas. 

Ulkhoi, horraa de zapato, forme de 
Soulier. (D'Urt. Gram. 9.) Var. de 

ORKOI. 

Ultze : 1° (B-ang-m), clavo, clou. Var. 
de iltzb. Ikusi ezpadagidaz ultze a k egi- 

NIKO ZAURIAK ETA SARTU EZPADAGIDAZ 
NEURE ATZAK ULTZE - ZULOKTAN , si nO VCO 

las heridas causadas por los clavos y si 
no meto mis dedos en los agujeros de los 
clavos : si je ne vois les blessures cause 4 es 
par les clous, et si je ne mels mes doigls 
dans les trous des clous. (Ast. Urt. I, 
p. xxvni-29.) Arantzaz ta ultzez zulo- 
tuta, agujereado de espinas y de clavos, 
perci d'ipines el de clous. (Olg. 4-5.) 
Arantzak, ultzeak, lotsariak, beaztun 
ta ardao garratza : espinas, clavos, ver- 
ciienzas, hiel y vino agrio: Opines, clous, 
nonles, fjel et vinaigre. (Maiatz. 448-4.) 
— 2° (B), diGcultad, difficult, i Baya 

DIRUA NON DA ? ( OR DAGO ULTZEA ) , £ pei*0 

d6nde esta el dinero? (ahi esta la diG- 
cultad), mais ou est V argent? (voilk la 
difficult^). (ms-Zab. Ipuift. xxxv.) 

TJltzi (AN-arak, G-ets), parva de la 
era : air&e, contenu d'une aire. Var. de 

ULZI. 

TJLTJ : 1° (Be), aullido, quejido lasti- 
mero, gimissement plaintif. Otso zaarrak 
arratsean hulua, el lobo viejo a la tarde 
aulla, le vieux hup gimii vers le soir. 
(Refranes, 540.) Batu zirean uluetara 
tsori asko , a los graznidos ( del buho ) 
se reunieron muchos pajaros, aux hulu- 
lements (du hibou) de nombreux oiseaux 
se riunirent. (Per. Ab. 177-16.) — 2° (B- 
ofi), relincho numano, gritos de alegria : 
hennissement humain, cris de joie. = 
lQu6 relaci6n puede haber entre esta 
palabra y la latina « ululare »? Quel rap- 
port peul-il y avoir entre ce mot et le 
latin ululare? (V. Ujui.) 

ttlu (S- bark -maul), iilii (S, Geze), 
mosca, mouche. Var. de uli. 

Uluaka ( B-i ) , uluaz ( B-m ) , Var. de 
uluka. 

Uluka (Be, ...), deplorando, gritando : 
gimissant, criant. Eta lurreko merka- 

TARIAK NEGAR EGINGO DABE TA ULUKA JAR- 

dungo dabe bere ganban, y los mercade- 
res de la tierra lloraran y se lamentaran 
sobre ella, et les marchands de la terre 
pleureront et gimiront sur elle. (Apoc. 
xviii- II.) 

TJlumulu (B?), hablillas : conies, 
racontars. 

Ulun (R), ulhiin (S), oscuro, obscur. 

ULUN BELTZEAN (R), ULHUN BELTZEAN (Sc), 

en noche cerrada, a la nuit noire. 
OlhOnpetan zagoan populCak ikhusi du 
argi handi bat (S, Matth. iv-16), el pue- 
blo que estaba sentado en las tinieblas 
vi6 una grande luz, le peuple qui 4tait 
ass is dans les Unebres a vu une grande 
lumtere. 

Ulundura (R), ulhiindura (S), desa- 
nimaci6n, decaimiento de est6mago, des- 
fallecimiento : inanition, faiblesse de 
Vestomac, d4f alliance. 

tJlhiingi (BN-am), trueno, tonnerre. 

Ulungo (R-bid), oscuridad, obscuriU. 
Ulungoan eroririk zagon iri konek ekusi 
du argi andi bat (ms-Lond, Matth. iv-16), 
el pueblo que estaba sentado en tinieblas 
vi6 una grande luz, le peuple qui Halt 
assis dans les Unebres a vu une grande 
lurniere. 



TJlun-nabar (R), crepusculo vesper- 
tino, cripuscule. 

Ulunpe (BN-s, R), ulhiinpe (S) : 
i° oscuridad, tinieblas : obscuriU, U- 
nkbres. — 2° (BN-s, R), hombre serio, 
austero : homme sirieux, austere. 

Ulunska (R-uzt), oscurito, un peu 
obscur. 

TJluntzi (L-ain), aljibe de los huertos, 
cilerne des jar dins. (De ur-j-untzi.) 

Ulhiin- zeinii (Sc), toque de campana 
al anochecer, tintement de la cloche a la 
nuit tombante. 

ttltitSa (BN-am), mosquito : mous- 
tique, cousin. 

ULZI (AN*?, BN-orre), parva, con- 
junto de naces que se tienden en la era 
para trillarlos : airie, ensemble des gerbes 
que Von tcarte sur Vaire a fin de les 
hattre. Ulzia aizaratu (AN, Araq.) : per- 
der los dineros , lit. : aventar la parva : 
perdre de V argent, lit. : iventer Vairie. 

Ulzitu : 1° (AN?, BN-orre), trillar, 
baltre le bit. — 2° (BN-ald), golpear 
fuertemente : cogner, f 'rapper fort. 

Umaatu (Be, ...), sazonarse la fruta 
conservada, bletlir (des fruits conserve's), 
(De umao.) 

Umadun (B?, BN), preilada, pleine. 

Uznadura (L), mancadura, estropea- 
miento, eslropiement. 

Umagin: 1° (B, L-ain, R, S), hembra 
que produce muchas crias, femelle qui a 
beaucoup de pelits. — 2° (B), mujer que 
ba dado a la luz muchos hijos, femmc 
qui a donni le jour a de nombreux fils. 
Alaba umagiRari, ama estalgi : a la hija 
paridera , la madre cobertera : a la fille 
fe'eonde, la mire chaperon. (Refranes, 
114.) 

Umaldi (AN-b, BN-s), camada, parto 
de animales : portie, mise bas des ani- 
maux. 

Umamln (?), dolores de parto, dou- 
leurs de V accouchement. 

Umanditu (AN-oy, Gc) , embarazarse 
con preflez adelantada, itre enceinte avec 
grossesse avancie. 

UMAO (Be, ...), humao (B, Micol.), 
maduro , sazonado : mfir, arrivi a matu- 
rity. = Se dice de las frutas conserva- 
das, a diferencia de las que maduran en 
arbol que llevan otros nombres. Se dit 
des fruits conserve's, a la difference de 
ceux qui mdrissent sur Varbre et qui 
portent d y autres noms. 

Umaotegi (B-i), frutero, lugar en que 
se guardan las frutas : fruitier, lieu ou 
Von conserve les fruits. 

Umaotu (B-i-on), Var. de umatU (2°). 

Umatoki (B-ang), Var. de umaotegi. 

Umatu : 1° (AN-b-lez, G-and), echar 
crias, procrear : mettre bas, procrter. 
Beia umatu zagu (G-and), se nos ha 
librado la vaca , notre vache a mis bas. 

ZAKARIAS TA SANTA ISABEL ZAGARTU-ONDOAN 

umatu ziren, Zacarias y santa Isabel 
procrearon ya viejos, Zacharie et sainte 
Elisabeth engendrerent d6ja vieux. — 
2° (AN ?, B, ...), sazonarse la fruta con- 
servandola en el frutero, murir (un 
fruit) en le conservant dans le fruitier. 
— 3° (BN-ald, Lc), baldar a palos, rouer 
de coups. — 4° (BN-ald, L-ain), abollar, 
bossuer. Joka umatu dute, golpeando le 
han abollado, a force de f rapper Us Vont 
bossu4. 

Umatze (G-and), camada, parto de 
animales : portie, mise bas des animaux. 



Umau (B, G), Var. de umao. 

Umaun (BN-ald), preftada, pleine. 
Var. de umadun. 

Umautoki (G-zumay), frutero, lugar 
en que se conserva la fruta : fruitier, 
lieu ou Von conserve les fruits. Var. de 
umaotegi. 

Umazi (AN-lez-oy, Be,..., G,...), 
hembra de cualquier animal que haya 
procreado ya, femelle de tout animal qui 
a d6ja procrte. 

Umazurtz (L?, Har.), huerfano, orphe- 
Un. Var. de umezurtz. 

UME (c,...), hiime (S), cria, niflo : 
petit, enfant. = Por mas que la signifi- 
caci6n propia de esta palabra es « cria 
de animales » , hoy generalmente se usa 
tambi£n en vez de aur, sein, « nino. » 
En AN-b, B-mu-o, ...,G, R-uzt se aplica 
aun a los adultos respecto de su madre. 
El que esto escribe ugura como tal en 
algun ejemplo de esta obra. Bien que la 
signification de ce mot soit proprement 
« petit des animaux », de nos jours on 
emploie ge'ntralcment ce mot au lieu de 
aur, sein, « enfant. » En AN-b, B~mu- 
o, ..., G, R-uzt, on V applique mi§nie aux 
adultes par rapport a leurmere. L'auteur 
de ces lignes figure comme lei dans 
plus d'un exempie de cet ouvrage. Ume 

HEK , ERDI BEHAR DUENEAN , BERE ARANTZEZ 
ETA KARLOEZ MIN EGITEN DIOTB I aquellaS 

crias, cuando tiene que parir, con sus 
piias y erizos le hacen dafio . lorsqu'elle 
est sur le point de mettre bas, ces petits, 
avec leurs poinles el leurs piquants, lui 
font mal. (Ax. 3a- 253 -19.) « Umean 

UMEKO » GELDITU IAKE ORREI IZEN TSAR ORI 

(B-l-mu-o) : « mientras subsista la casta, » 
se les ha quedado a csos ese mal nora- 
bre : <c tant que subsislera la race, » ce 
nom detestable leur restera. Umearen 
sentzuna , etSean entzuna ( Be ) i el sen- 
tido (la raz6n) del niflo, (es) lo que ha 
oido en casa : le sens (la raison) de Ven- 
fanl, (est) ce qu'il a entendu dans la 
maison. Umearen ikasia, etSean ikusia 
(B-a-m-mur-o, ...) : lo que sabe el niflo, 
(es) lo que ha visto en casa : ce que Ven- 
fant sail, (e'est) qu'il Va vu dans la mai- 
son. Umeak azi ta nekeak bizi (AN-arak-b- 
lez-oy, B-g-i-ts, ...,G-and-elg, ..., L-ain), 
criar ninos y vivir trabajosamente , Cle- 
ver des en f ants et vivre piniblement. Ume 
ta umerezi (B-mu) i niflos y adultos, 
chicos y grandes : en f ants et adultes, 
petits et grands. Umeak arrazj (G-and- 
azp), emprefiar yacas, ficonder les vaches. 
Umeak arrerazi (BN-s, G, L, R, S) : a 
una vaca 6 oveja que no ama a la cria , 
hacerle amar; se le ata al efecto : obli- 
ger une vache ou une brebis qui n y aime 
pas son petit a V aimer; a cet effet on 
V attache avec elle. Mandoak umerik ez, 
umearen mjnik ez (BN, G, L) : la mula 
no tiene crias, ni tiene dolores de pro- 
creaci6n : la mule n y enfante pas, el n'a 
pas les douleurs de la parturition. 

Umealdi : 1° (c), camada, portie. — 
2° (B-a-o), generacion, giniration. 

Ume-ansi (G-and), chillido de niflo, 
pleurnichemenl d'enfant. 

Ume-astun (Be), adelantada en la 
preflez, avancie en grossesse. 

Ume-astundu(Bc), adelantarse en la 
preflez, Gtre avancie en grossesse. 

Umedi (G?, Ubil.), descendeiicia , 
linaje : descendance, lignee. 

Umedun : 1° (AN, B, G, L), cargada 



Digitized by 



Google 



UME-EGILE — UMEZURTZ 



359 



6 prefiada, pleine. Umedun behi baten 
naiz betan eginen jabe, me hare" de golpe 
duefla de una vaca prefiada, d'un seulcoup 
je deviendraimaitresse d'une vache pleine. 
(Goyh. Aleg. 15-19.) Koneju-emea ego- 

TEN DA UMEDUN ILABETEAN (B), UNT§IA 

ilabetean egoten da umedun ( G ) , la 
coneja esta cargada en un mes, la lapine 
porte pendant un mois. (DM. bas. 98-2.) 
— 2° (AN, B, G), hembra que ha parido, 
femelie qui a mis bas. 

Ume-egile (AN, BN, L, S), hembra 
fecunda , femelie feconde. Bestalde behi 
beltzak hume-egileago dira beste kolo- 
retako behiak beno (s), bertzalde behi 
beltzak ume - egileagoak dira bertze 
koloretakoak baino (L), ademas las 
vacas negras son mds fecundas que las 
de otro color, en outre les vaches noires 
sont plus fecondes que celles de loule 
autre couleur. (Dial. bas. 95-7.) 

Ume-erazo (G, Arr.), emprefiar las 
bestias, ftconder (les bestiaux). 

Umegile ( BN - aid ) , hembra que pro- 
duce muchas crias, femelie qui met bas 
beaucoup de pelils. 

Umegin (B, BN-s, G), hembra fe- 
cunda, femelie feconde. = En B se aplica 
aun a la mujer. En B on Vapplique aussi 
a la femme. Onezaz ganera bei baltzak 

UMEGINAGOAK DIRA BESTE KOLOREKOAK 
BAlSO (B), GAlffERA BEI BELTZAK DIRA UME- 
GINAGOAK BESTE KOLORETAKOAK BAlftO (G), 

ademas las vacas negras son mas fecun- 
das que las de otro color, en outre les 
vaches noires sont plus fecondes que 
celles de toule autre couleur. (Di£l. bas. 
95-7.) 

Ume gorri (Be, Gc), se dice por des- 
precio de un joven 6 muchacho imberbe, 
lit. : nifio rojo : blanc-bec, se dit par 
mipris d'un jeune homme ou d'un gar- 
con imberbe, lit. : enfant rouge. 

Umeile (AN-b), fecunda, feconde. Var. 

de UMEGILE. 

Umeizara (B-ang-mond), pafiales, 
mantillas de nino, langes d'enfant. 

Umekar (G-ber-gai), mujer fecunda, 
femme feconde. 

Umekei (B-mond), feto, foetus. 

Umekeri (B, G), nifieria, enfantil- 
lage. 

Umeketa (L), procreacion, reproduc- 
ci6n : procreation, reproduction. Umbke- 

TAKO DIREN URRISEK OROBAT BEREZ EGON 

behar dutb, tambien han de estar sepa- 
radas las hembras destinadas a procrear, 
les feme I les destinies a la reproduction 
doivent itre aussi tenues se'pare'es. (Di&l. 
bas. 100-13.) 

Umeki, feto, foetus. (Aft. ms.) 

Umekoi (AN-b), Var. de umekor (2o). 

Umekondo ( Be) , se dice por despre- 
cio de un jovenzuelo 6 muchacho imberbe, 
lit. : cabo de nifio : se dit par mtpris d'un 
jeune garcon imberbe, tit. : bout d'en- 
fant. Emeti ateraten da kontua, ume- 
kondo batzuk apartauezkero , de aqui se 
saca la cuenta de que excepto unos 
jovenzuelos, d'ici on tire la consequence 
que sauf quelques moulards. (Olg. 55-7.) 

Umekor : 1° (B-m, G), ganado que 
produce muchas crias, bile qui donne le 
jour a beaucoup de petits. = En B y G- 
ber-gai se dice tambien de la mujer 
fecunda. On le dit aussi, en B et G-ber- 
gai, de la femme feconde. — 2° (BN-s) , 
animal encarifiado con sus crias, animal 
qui affectionne ses petits. 



UMEL : I© (B-a-1-laud-m-o-ofl-ub, G- 
zeg), fruta manida, pasada : fruit blet, 
chope. = Por extensi6n se dice de sol- 
terones de ambos sexos. Se dit, par 
extension, des ctlibataires des deux sexes. 

— 2» (B-m), tiempo calido precursor de 
lluvia, temps chaud prteurseur de la 
pluie. Eguraldi umela, tiempo bochor- 
noso, temps accablanl. 

Ume-laztan (B-g), amante de nifios, 
personne qui aime les enfants. 

Umeldu : 1° (B-a-1-laud-m-o-ofi-ub, 
G-zeg), manirse la fruta, pasarse de 
madura : blettir, devenir trop mtir. — 
2» (B-m), ablandarse (las tierras), s'amol- 
lir (les lerres). Lurrak apurbat ezkotuta 
umeldu zireanean, cuando las tierras se 
reblandecieron a causa de la humedad, 
quand les lerres s f amollirent A cause de 
VhumidiU. (Euskalz. 11-315-60.) 

Ume legor (G-al-t), criatura en cuyo 
bautizo no se echa dinero, nouveau-ne au 
baplGme duquel on ne jelle pas d'ar- 
genl. 

Ume-mantar (B-m), pafiales de ninos, 
langes des enfants. 

Ume-min : 1° (Bc,G), dolores de 
parto, douleurs de Venfantement. — 
2° (AN-b-lez, L-ain), dolor por haber per- 
dido la cria, douleur d' avoir perdu I en- 
fant. — 3° (AN-b), deseo vehemente de 
tener ninos , una que no los ha tenido : 
desir vehement de maternite, chez une 
femme qui rCa pas eu d enfants. 

Umemoko (B-l, ...,Gc), se dice por 
desprecio de un nino joven 6 muchacho 
imberbe : blanc-bec, se dit par mepris 
d'un enfant ou d'un jeune homme imberbe. 

Umeondoko (AN, G, L, R), secundi- 
nas, suciedad que arroja la vaca, a luego 
de parir : secondines, matieres que rejette 
la vache sitdt apres avoir mis bas. = 
En AN-b se dice tambien refirtendose 
a la mujer. En AN-b il s'emploie m4me 
en parlant de la femme. 

Umeontzi (G, L, R), utero de la vaca, 
uterus de la vache. 

Umerezi (B-mu), adulto, adulte. = 
Se dice en la frase ume ta umerezi, « ni- 
nos y adultos. » i Vendra de ume erezi ? 
S'emploie dans I'expression ume ta ume- 
rezi, « enfants et adultes. » Vient-il de 
ume erezi Y 

Umerri : 1° ( AN-b-lez -ulz), cordero, 
agneau. = En AN-oy es el cordero 
muerto. C'esl, en AN-oy, V agneau mort. 

— 2© (B-a-g-o-ub), ganado lanar de mas 
de dos afios, a diferencia de giberri, que 
es mas joven : bile a laine de deux ans; 
a la difference de giberri, qui est plus 
jeune. — 3° (BN, Sal.), nueva cria de un 
animal, nouveau petit d J un animal. 

Umeru - Saindu (L), fiesta de Todos 
los Santos, la Toussaint. = Es una de 
las variadisimas corrupciones del latin 
« omnium Sanctorum ». Void une des 
tres nombreuses corruptions du latin 
omnium Sanctorum. Maiatzetik Umeru- 
Sainduraino, desde mayo hasta Todos 
los Santos, depuis mai jusqu'a la Tous- 
saint. (Duv. Labor. 132-11.1 

Umesail (AN-b-oy), descendencia, 
linaje, caterva de hijos : descendance, 
filiation, lignee, ribambelle d' enfants. 

Ume-sarri (G-gab), mujer fecunda, 
femme feconde. 

Umeske (B-m), en celo, el ganado 
vacuno : en chaleur, les betes a comes. 

UmeSun (R-uzt), hijastro, beau-fils. 



HumeSurS (BN), umesurtS (BN- 
ald), hue>fano, orphelin. Var. dimin. de 

UMEZURTZ. 

Umeta (B, G), nifiez, enfance. = Es 
la palabra ume, seguida del infijo -ta- 
que indica 6poca. Va siempre acompa- 
fiada de algun sufijode declinaci6n. C est 
le mot ume, suivi de Vinfixe -ta- qui 
indique Vepoque. II est toujours accom- 
pagne de quelque suffixe de dedinaison. 
Erantzungo dute, egia esatera, umeta- 
tik as1 zirala eskola gaizto artan, tcs- 
ponderan que empezaron desde la nifiez 
en aquella malvada escuela, Us repon- 
dront qu'ils commencerenl depuis I'en- 
fance dans cette mechante ecole. (Conf. 
83-5.) Ume-umetan be ontSe lakoSe iSori 
emoten zalea zan au (B-l) : este, aun en 
la mas tierna infancia , era como ahora 
aficionado a dar a otros : mSme dans sa 
plus tend re enfance il eiait comme main- 
tenant, il aimait donner aux autres. 

Umetalde (B-m,...,G), umetegi (B- 
mond-ts), descendencia, linaje : descen- 
dance, lignee. 

Umeteri (B-l), caterva de nifios, 
ribambelle de gamins. Komedianteren 

BATZUK KALERIK KALE ZARATAKA ASITAKOAN, 
I55URRI-PILOA LAKOSE UMETERI AMAI BAKOA 

batzen jake : en cuanto algunos titirite- 
ros empiezan a armar barullo de calle en 
calle, se les reune una interminable ca- 
terva de chiquillos como un hormiguero : 
lorsque quelques saltimbanques com- 
mencenl a faire du tapage de rue en rue, 
il se forme une interminable ribambelle 
de gamins comme une fourmiliere. 

Umetoki (c), matriz, bolsa del feto 
que arrojan las vacas junta mente con las 
crias : matrice, bourse du foetus que les 
vaches expulsent avec les petits. 

Umetondo (B-m). (V. Umekondo.) 

Umetsu (AN-b-oy, Be, BN, G-t-us, 
L), mujer fecunda, femme feconde. 

Umetu : 1<> (Be), aniftarse, tomber en 
enfance. — 2° (AN-b, B-o), procrear, 
echar crias : procreer, mettre bas. Umetu 
jakuz ardiak, se nos han desembarazado 
las ovejas, nos brebis ont mis bas. — 
3° (B-i), embarazarse, prefiarse las bes- 
tias : itre pleine, en parlant d'une bete. 

Umeuntzi (BN, L), secundina 6 raem- 
brana que contiene el feto, placenta ou 
membrane qui contient le foetus. Ifernua, 

UMEUNTZIAREN AHOA , UREZ ASETZEN EZTEN 
LURRA (DIRA H1RUR GAUZA EZIN-ASEZKOAK) I 
SUA, BERRIZ, BEHIN ERE EZTIOENA *. « AsKI : » 

el infierno y la boca de la matriz y la 
tierra que nunca se harta de agua (son 
tres cosas insaciables) : ademas el fuego 
nunca dice : Basta : Venfer, la femme, 
une terre aride (ce sont trois choses insa- 
liables) et le feu ne dit jamais : Assez. 
(Duv. Prov. xxx-16.) 

Umezaro (B-o), nifiez, enfance. Ume- 
zaroti naz erdi-gorra, desde la infancia 
soy medio sordo, je suis a moitie sourd 
depuis I' enfance. 

Umezketa ( B , G ) , procreaci6n , pro- 
creation. BAITA BERE EGON BEAR DABE 
EMEAK UMEZKETAKO DAGOZANAK (B), OROBAT 
EGON BEAR DUTE UMEZKETAKO DAUDEN EMEAK 

(G), tambien lo han de estar las hembras 
destinadas a procrear, les femelles desti- 
nes a la reproduction doivent itre aussi 
tenues (separees). (Dial. bas. 100-11.) 

Umezur (AN?), fecundo, fecond. 

Umezurtz (AN, Be, BN, Gc, L), hue>- 
fano , orphelin. Eztiezute kalterikan 



Digitized by 



Google 



360 



UMIA SAINDU — UNAI 



EOINGO ALARGUNARI ETA UMEZURTZARI , no 

hareis dafio d la viuda ni al huerfano, 
vous ne nuirez ni a la veuve ni a Vorphe- 
tin. (Up. Ex. xxii-22.) 

Umia Saindu (BN), Yar. de Umeru 
Saindu. 

Umil: 1° (L-get), embudo, entonnoir. 
Var. de unil, onil. — 2° (c, ...), humilde, 
humble. (??) = Tarda mas de lo que 
debiera el hermoso vocablo apal en reco- 
brar su puesto , como tambi6n sus deri- 

VadoS APALDU, APALGO, APALTASUN , etc., 

en desterrar papa siempre a los intrusos 
umildu, umiltasun y demas. Le lerme 
magnifique apal tarde plus qu'il devrait 
a reprendre son poste, comme aussi ses 
de'rive's apaldu, apalgo, apaltasun, etc., 
a extirperpour toujours les intrus umildu, 
umiltasun et les autres. 

Umildu (AN, B, G, L), humillarse, 
s'humilier. (??) 

Umilki (AN, G,...), humildemente, 
humblement. = La voz genuina es apal, 
apalki. Le mot de souche basque est apal, 
apalki. 

Umiltasun (AN, B, G, L), humildad, 
humility. (??) UrguiLutasunak gerla 

UANDIA EGITEN DIO HUMILTASUNARI , el OT- 

gullo hace cruda guerra a la humildad, 
Vorgueil fail une cruelle guerre a Vhu- 
militi. (Ax. 3«-456-17.) (V. Umil, 2°.) 

TJmin (?, An. ms), hidropesia, hydro- 
pisie. 

Umo : 1° (AN-b-lez-oy, B-tS, G, L), 
maduro, sazonado: mUr, blet. Var. ae 

UMAO. HOR HELDU DA ZAHARTASUNA , DEN- 
BORA PAUSATUA, UMOA, ERHOKERIEN UZTB- 

koa : ahi Uega la vejez, el tiempo de 
reposo, maduro, de dejar las locuras : 
la arrive la vieillesse, le temps du repos, 
mtir, de dire adieu aux folies. (Ax. 3*-37- 
5.) Baditut sagar umo, gaztaina gozoak, 

GAZTA ETA GURIA GAUR BGINDAKOAK : tengO 

manzanas sazonadas, castanas sabrosas, 
nueso y mantequilla hechos hoy : fai 
aes pommes blettes, des chdtaignes savou- 
reuses, du frontage et du beurre d'au- 
jourd'hui. (Itur. Cane. bas. III-150-3.) — 
2° (L?), ppudente, hombre maduro '.pru- 
dent, homme mtir. Hargatik saulbk 

IKHUSIRIK GUZIZ UMOA ZBLA , ITZALGA1ZTEN 

hasi ziTZAiOEN : vi6 pues Saul que era muy 
prudente y comenz6 a temerse de 61 : 
Sail I vit done qu'il Hait tres prudent, et 
il commence a craindre pour lui-mime. 
(Duv. I Beg. xvm-15.) 

Umoi (AN-b), humoi (S) : 1° matriz, 
matrice. Beiari erditzban umoia atra 
zaio, a la vaca al parir le ha salido la 
matriz : en mettant bas, la matrice de la 
vache est sortie. — 2° (G), cuna, berceau. 
(De umb -f- oe.) Nere aitonen humoi done- 
kargarria, venerable cuna de mis abue- 
los, ve'ne'rable berceau de mes ancHres. 
(Cane. bas. I-2°-70-26.) 

Umoki (AN?, G, L), prudentemente , 
sabiamente : prudemment , sagement. 

OGI-EMAILEEN BURUZAGIAK IKHUSIRIK UMOKI 

argitu zuela ametsa , viendo el jefe de 
los panaderos que habia descifrado el 
sue no sabiamente, le chef des panetiers 
voyant qu'il avait sagement interprHi le 
songe. (Duv. Gen. xl-16.) 

Umore : 1° (AN, B, BN-ald, G, L), 
humores, reuma : humeurs, rhumatisme. 
(??) Umoreak daukezanentzat da batez 
bere ona (b), umoreak dituztbnbntzat da 
guziz ona ( L ) , para los que padeccn de 
humores es sobre todo bueno, il est 



excellent pour les personnes qui sou ff rent 
des humeurs. (Di&l. bas. 4 6-44 .) — 2° (AN, 
B, BN-s, G, R), humor, disposici6n del 
animo : humeur, disposition d'esprit. (??) 
; Sekula olako emakumarik ! beti dago 
umore onbko (B-l) : jmujer como esa ! 
siempre esta ae buen humor : une femme 
comme celle-la ! elle est toujours de bonne 
humeur. 

TJmorotz (AN-b, B-g-l-ofi-otS-tS-ub , 
BN-ald, G-and, L-ffet, R-uzt), escr6fula, 
tumor frio originado de la hinchaz6n de 
los ganglios linfaticos superficiales : 
scrofule, lumeur froide qui provient de 
Venflure des ganglions lymphaliques 
super ficiels. 

TJmotasun (AN, B, G, L), madurez, 
sazonamiento : maturity, blettissement. 

TJmotegi (B-otS-ub, G, Lar. Corog. 
60), frutero, lugar en que se guardan las 
frutas : fruitier, lieu ou Von garde les 
fruits. 

TJmotu (AN, G, L) , sazonarse la fruta 
en el frutero, blettir (les fruits dans le 
fruitier). 

Umuntzi (BN), utero, uterus. Etzbzan 

BBHA SERB GORPUTZ IA HILERA, EHUN URTE- 
REN INGURUAN BAZUEN ERE ; BZ ETA SARA- 
REN umunzi ia HiLBRA : ni consider6 su 
propio cuerpo ya amortiguado, siendo ya 
de casi cien alios, ni que la virtud de 
concebir se habia extinguido en Sara : il 
ne consid4ra point qu'Hant &ge* de cent 
ans, son corps Hait comme mori et que la 
vertu de concevoir Hait 6teinte dans celui 
de Sara. (Leiz. Rom. iv-19.) 

UN : 1° (B, BN-s, R), tuetano, m<5- 
dula , moelle. Azur andiak una andia , el 
gran hueso (tiene) grande el tu£tano, le 
grand os (a) une grande moelle. (Re- 
franes, 526.) Sartuko jatzu sua aotik, 
eztarritik, eta elduko jatzu un eta errai- 
etaraino : se os metera el fuego por la 
boca, por la garganta, y se os llegara 
hasta los tu6tanos y las entranas : on 
vous mettra le feu par la bouche, par la 
gorge, et il arrivera jusqu'a la moelle 
et aux entrailles. (Ur. Maiatz. 58-6.) — 
2° (B, BN), m6dula de las plantas, moelle 
des plantes. Landara undunak asko diha : 

IKO, PLAUSTA, UR, TSORI-BGUR, MAATS, LEI- 
ZAR, GlSARRA TA BESTEREN BAT', BERBA 

baten egur BiGUNAK (B-ub ?) : las plantas 
que tienen m£dula son mucnas : higuera, 
sauco, avellano, arraclan, vifia, fresno, 
brezo y algun otro ; en una palabra los 
lefios blandos : les plantes a moelle sont 
nombreuses: le figuier, le sureau, le noise- 
tier, I'alisier, la vigne, le frine, la bruyere 
et quelques autres; en un mot, les hois 
tendres. — 3° (BN-s, R), seso, cervelle. 
— 4° (B-g, R-uzt), sustancia blanquecina 
que esta dentro del cuerno, vulg. miojo, 
substance blanchatre qui est a Vinterieur 
de la come. 

Hun (BN), nun (S) : 1° cerebro, cer- 
veau. Non hona, han iiuna : (alii) donde 
(uno tiene) el bien (la hacienda), alii 
(tiene) el cerebro : (la) ou (qdelqu'un a) 
du bien, la (il a) le cerveau. (Oih. Prov. 

338.) HUNAK SAIASKIAK BENO GOZO HOBEA 

dO, el seso tiene mejor gusto que la 
carne de costilla, la cervelle a meilleur 
gout que la viande de la cdtelette. — 
2° (AN?, BN), bueno, bon. HuN idekia 
(BN-gar), sin bondad, sansbonte. Hune- 
tako igaran-naiiiek (S, Matth. vi-2) : los 
hip6critas, lit. : los que quieren pasar 
por buenos : les hypocrites, lit. : ceux 



qui veulent passer pour bons. IIalahala 
zOhain hunak frutC hun ekharten dO 

ETA ZUHAlfi GAISTOAK FRUTU GAISTO EKHAR- 
TEN du (S, Matth. vii-47) : asi todo arbol 
bueno lleva buenos frutos , y el malo 
arbol lleva malos frutos : ainsi lout arbre 
bon produit de bons fruits, et tout arbre 
mauvais de mauvais fruits. — 3° Hun 
(BN-am, S), tu£tano, Canada, moelle des 
os. — 4° (BN), estado normal, Hat nor- 
mal. Bere hunerat itzuli zen (BN), vino 
a su estado normal, (7 revint a son Hat 
normal. — 5° (S), bienes, hacienda : 
biens, proprUte. Hun-gaitzak erditi (Sc) : 
clausula ae contrato matrimonial, lit. : 
a medias las p^rdidas y ganancias : 
clause de contrat matrimonial, lit. : les 
pertes et les profits a moitie'. — 6° (L), 
ahora, (en) este momenta : maintenant, 
en ce moment. Var. de on (5°). Egiguzu 

GEHIAGO HUNIK ARRATS-ARTEAN ZURE PABO- 

reak diren gu gaiSoen artean, haced 
que desde ahora hasta la noche vuestras 
mercedes est6n entre nosotros, faites que 
des maintenant jusqu'a la nuit vos grices 
restent parmi nous. (Etchev. Man. 33- 
21.) Jauna, zuk dietzadatzu othoi barkha 
hobenak, jaio ninzen egunbt1k huneraino 
eginak : Sefior, perdonadme, os lo su- 
plico, los pecados cometidos desde que 
naci hasta este momento : Seigneur, 
pardonnez-moi, je vous en supplie, les 
pe'ehe's commis du jour de ma naissance 
jusqu'a ce moment. (Etchev. Man. 35-21.) 
Jaikiz gero hunako huts-arteak, las fal- 
tas cometidas desde despu6s de levan- 
tarme hasta ahora, les fautes commises 
depuis mon lever jusqu'a cette heure. 
(Etchev. Man. 35-21.) 

Una : 1° (B, BN-s, R) , cada una de las 
cuatro acepciones de un, seguida del 
articulo : chacune des quatre acceptions 
de un, suivie de Var tide. — 2° (AN-b) , he 
aqui, void. Eta edaturik eskua berb dizj- 

PULOEN ALDERA, ERRAN ZUEN : UNA NERE 
AMA ETA NERE ANAYAK (AN, Matth. XII-12) I 

y extendiendo la mano hacia sus disci- 
pulos, dijo : Ved aqui mi madre y mis 
hermanos : Uendant la main vers ses 
disciples, il dit : Voila ma mere et mes 
freres. — 3° (AN-b), aca, id. 

Huna: i° (BN, L, S), he aqui, void. 

HUNA ENE ZERBITZARI NIK HAUTATU DUDANA, 

he aqui mi siervo que escogi, void mon 
serviteur que j'ai choisi. (Duv. Matth. 
xn-18.) — 2o (BN, L, S), aca, ici. Var. 
de hunat. Gu hunaz geroz, despu£s que 
hemos llegado aca , depuis notre arrMe 
ici. (Prop. Ill, p. 39.) 

Unha (BN, L), indet. de unhatu, has- 
tiarse, s'ennuyer. Orain aldiz etzaitela 
unha eskatzen naizenez , mas ahora no 
os enoj&s de lo que pido , mais mainte- 
nant ne vous ennuyez pas de ce que je 
demande. (Etchev. Man. 11-23.) 

Unhadura (BN, L), tedio, hastio, 
ennui. 

Unhagarri ( BN , L ) , fastidioso , en- 
nuyeux. 

Unhagarriki (BN, L), fastidiosamente, 
ennuyeusement. 

Unai (ANc, BN-s, G-and-et5-ori-us , 
R-uzt), unhai (BN-ald), unain (B-mond- 
ofl), vaquero, pastor de vacas: vacher, 
gardeur de vaches. Unhaia ajher unhai- 
ari, el vaquero aborrece al vaquero, un 
vacher veut mal a I'autre. (Oih. Prov. 
451.) Unayok arri zitean, gaztabok agir 
zitean : rineron los pastores, los quesos 



Digitized by 



Google 



UNAIGO — UNDORIO 



361 



aparecieron : les pasteurs se disputerent , 
les frontages apparurent. (Refranes, 52.) 
= En el niimero 304 repite este refran 
cambiando la palabra unayok por arzayok, 
« pastores de ovejas, » y poniendo zitea 
en vez de zitkan, habiendo desaparecido 
la tilde que, segun costumbre de la epoca, 
sustituia a la n final. Las variantes de unai 
y unain recuerdan las de zai y zain. 
I CuAl podra ser la radical de esta pala- 
bra, indudablemente unida a zain , zain ? 
Au numiro 394, Vauteur ripete ce pro- 
verbe en substituant a unayok le terme 
arzayok, « gardeurs de brebis, » el en 
mettant zitea au lieu de zitean, le tilde 
que Von substituait, selon la coutume 
de I'ipoque, a fu final ay ant disparu. 
Les variantes de unai et unain rappellent 
celles de zai et de zain. Quel peut it re le 
radical de ce mot, assurimenl uni A zai, 
zain ? 

Unaigo (AN-b, ...J, oficio de vaquero, 
me' tier de vacher. Linaigoan egin ditu 
orrek sosak , ese ba becbo el dinero en 
el oficio de vaquero, il a gagni de Var- 
gent itant vacher. 

Hunaindi (BN, L), la parte mds cercana 
de un rio, de un monte, de un camino : la 
partie la plus en deck d'une riviere, d'une 
montagne, d'un chemin. = Dice Duvoisin 
que hunaindi, uorraindi y haindi indican, 
el primero la parte citerior, el segundo la 
parte ulterior m4s pr6xima , y el tercero 
esta misma parte m£s lejana, de un rio, 
de un monte. Duvoisin ait que hunaindi, 
horraindi et haindi indiquent : le pre- 
mier, la partie citirieure, en deck; le 
deuxieme, la partie ultirieure, au delk, 
la plus proche, et le troisieme, la partie 
ultirieure la plus iloignie. Uraz hunain- 

DIAN LAN DA ZATZU HELTZAUR HORIEK, plante 

usted esos nogales a esta parte del rio, 
plantez ces noyers en deck de la riviire. 
(Duv. ms.) Itsasoz haindian, del otro 
del mar, au dela de la mer. Bayonaz 
hunaindiko hbrriak, los pueblos de este 
lado de Bayona , les villages d'en deck de 
Bayonne. (Duv. ms.) 

Hunaindiratu, venir A la parte de 
ac6, venir en deck. (Duv. ms.) 

Honainti (S), Var. de hunaindi. 

Hunako (Lc) : 4° para ac6, pour ici. 
Hunako naiz goizik , yo estar£ ae vuelta 
(ser6 para ac6) temprano, je serai de 
retour (pour ici) de bonne heure. Huna- 
koan, al venir ac£, en venant ici. Egun 
berean hunako dira , Uegar&n (vendr&n 
ac6) hoy mismo, Us arriveront (vien- 
dront ici) aujourd'hui mime. (Prop. II, 
p. 31.) — 2° el de marras, el de esta 
cuesti6n : un lei, celui dont il s'aqit,cette 
personne en question. = Se diferencia 
de horrako y harako en el mismo grado 
que hau se distingue de hori y hura; y 
se usan en elegante pleonasmo cada uno 
de ellos con su respectivo pronombre, 
6 con un demostrativo que ae £1 se ori- 
eine : hunako hau, « este (que tenemos 
delante..., de que hablamos ...); » ho- 
rrako bori : « ese (que esta k la vista..., 
de que se trata...); » harako hura, 
« aquel (de alii..., el de marras...). » 
Hunako hbhbn, horrako hor y harako 
han anaden 6 los adverbios demostrativos 
de lugar hehen, « aqui; » hor, « ahi, » 
y han , « alii , » cierta fuerza de expre- 
si6n que se escapa k la pluma. Ce mot 
differe de horrako et de harako au mime 
degri que hau se distingue de hori el 

T. II. 



de hura ; et on emploie chacun d'eux avec 
son pronom respectif ou un dimonstratif 
qui vient de lui dans un iligant plio- 
nasme : hunako hau, « celui-ci (que nous 
avons devant nous..., de qui nous par- 
Ions...); » horrako hori, « celui- Ik 
(que nous voyons..., dont il s f agit...); » 
harako hura, <c celui-lk (de Ik, celui dont 
il s'agit). Hunako hemen, horrako hor 
et harako han donnent aux adverbes 
dimonstratifs de lieu hemen, « ici; » hor, 
« Ik, » et han, « Ik-bas, » une certaine 
force d'expression qui ichappe k la plume. 

UN AM A (B-l, L-donib-get-zib), una- 
mame (AN-ond), estacha, cuerda fuerte 
de mucho precio , suele valer hasta dos- 
cientos francos : corde ou cdble qui re- 
tient le harpon avec lequel on atlaque la 
baleine , et dont le prix monte mime k 
deux cents francs. = Silvain Pouvreau 
sostiene que unhaha significa « cuerda 
para pescar la ballena ». Sylvain Pou- 
vreau sou tient que unhama signifie « corde 
k prendre la baleine ». 

Hunanbat (BN?), tanto, tantos (como 
estos, como aqui...) : autant, tant (que 
ceux-ci, qu'ici...). Var. de hunenbat. 
4, Nondik guri hanbat ogi desertuan 
hunanbat jenderen resasiatzeko ? <*, como 
pod rem os ballar en este desierto tantos 
panes, que hartemos tan grande multi- 
tud de gente ? comment trouverions-nous 
dans ce disert assez de pains pour ras- 
sasier une si grande multitude ? ( Leiz. 
Matth. xv-33.) 

UNANU (G-etS'), gam6n, asfodelo, 
asphodele. (Bot.) 

Hunaraino (AN, BN, L), hasta aca, 
jusqu'ici. Zato hunaraino, venid hasta 
ac&, venez jusqu f ici. 

Hunarainoko (AN, BN, L), lo que se 
extiende hasta aca, ce qui s'i tend jus- 
qu'ici. Nekhb handirik gabe egin dut 
hunarainoko bidea , yo he andado sin 
gran fatiga el camino hasta Ack, j'ai fait 
sans grande fatigue le chemin jusqu'ici. 
Egizu hunarainoko bat, haga usted una 
excursion (Uegada...) hasta ac£, faites un 
tour jusqu'ici. 

Hunarako (AN, BN, L), que llega aca, 
qui vient ici. Ahaintzi du hunarako 
bidea, ha olvidado el camino que con- 
duce ac4 , il a oublH le chemin qui mene 
ici. (Duv. ms.) 

Unaratu (AN-b), Var. de hunatu. 

UNA3KA (S), odio de una hembra 
a su cria, haine d'une femelle pour son 
petit. 

Hunat (AN, BN, L), aca, hacia aca : ici, 
vers ici. Zato hunat, ven ac£, venez ici. 
I Zein da mendi hortarik hunatagoko 
herria ? i cu&l es el pueblo que estd 
situado mas aca que ese montafia ? quel 
est le village qui est plus par ici que celte 
montagne? (Duv. ms.) jarraikiren na- 

TZAITZU NAHIZ HARATEKOAN NAHIZ HUNATE- 

koan , os seguir£ lo mismo al ir que al 
volver : je vous suivrai soil k V alter, soit 
au retour. (Larreg.) 

HunatSago (AN , L) , un poquito m&s 
acd , un peu plus par ici. HunatSago ur- 

BAZTERRETIK AD1TZEN DUTE KANTU BAT, pOCO 

m^s ac& desde la orilla oyen un canto, 
Us enlendent un chant d'un peu en deck 
de la riviere. (Duv. ms.) 

Hunatu ( BN , L , S ) , venir ( 6 condu- 
cir, traer, mover...) ac6: venir (ou con- 
duire, apporter, trainer...) ici. = Pala- 
bra formada como etSeratu, « veuir... a 



casa; » neuganatu, « traer... a mi; » 
eskuratu, « atraer... a la mano; » de 
bt§e, esku, neu y los sufijos directivos 
-ra y -gana con el derivativo -tu. (V. 
-Tu.) Mot formi comme etSeratu , « ue- 
nir... k la maison; » neuganatu, « appor- 
ter... k moi ; » eskuratu, « apporter... k 
la main; » de etSe, esku, neu et des suf- 
fixes directifs -ra et -gana avec le diriva- 
tif-rv. (V. -Tu.) 

Unatu (B-oii ?, F. Seg.), unhatu (BN, 
L): 1° cansarse, fatigarse : se lasser, 
se fatiguer. Nola harri bati... kolpbka 

DERAUNTSANAK EGITEN BAITIO BERE BURUARI 
KALTE GBHIAGO ETA HARTAN PROBETSu GABE 
UNHATZEN ETA ZATH1TZEN BAITA, as! COmO 

el que golpea k una piedra se hace m£s 
dafio k si mismo y en ello se fatiga y se 
tronza, de mime que celui qui frappe 
une pierre se fait plus de mat k lui- 
mime et en cela se fatigue et se coupe. 
(Ax. 3M21-5.) — 2° hastiarse, aburrirse : 
s'ennuyer, s'embiter. Zeren trabaiLu 

HURA GUZTIA, OTHOITZETAN UNHATU-ONDOAN, 
ALFERKERIATIK IHES BG1TEAGATIK HARTZBN 

baitzuen : porque tomaban todo aquel 
trabajo, despu^s de aburrirse en la ora- 
ci6n, por buir de la ociosidad : parce 
qu'ils prenaient tout ce travail, apres 
s'itre ennuyis dans I'oraison, pour fuir 
Voisiveti. (Ax. 3» -3 -17.) 

Huna huntan : 1° (BN-haz), aqui 
mismo, ici mime. — 2<> (L-ain), en esta 
situaci6n, en este caso : dans cette situa- 
tion, dans ce cas. Huna huntan diat bne 
etSbko lana, aste batez bgiteko lana 
diat (L-ain) : yo tengo en esta situacidn 
el trabajo de mi casa, tengo trabajo para 
una semana : j'ai dans ce cas le travail 
de ma maison, j'ai du travail pour une 
semaine. 

Hunbertze (BN, L), tanto (como 
esto), autant (que ceci). 

UNBULA (H, Araq.), turbina, rueda 
de molinos: turbine , roue de moulins. 

Undar (BN-am, S) : 1° resto, residuo, 
sobra, hez : reste, risidu, exces, lie. — 
2° fin, fin. Var. de ondar. Undartsuan 
(BN-am), casi al fin, vers la fin. 

Undartu (BN, Sal.), gastarse (un 
liquido), quedarse en las heces : tourner 
(un liquide), itre tout en lie. 

Undatu (BN, Sal.), prodigar, despil- 
farrar, dilapidar : prodiguer, dissiper, 
dilapider. 

Hundeatu (L), ahondar la tierra, 
cavarla : creuser ou difoncer la terre, la 
bicher. 

Undertze (BN-haz), ano* intestino 
recto : anus, rectum, dernier intestin. 

Undlkatu (S), afrentar : outrager, 
faire un a/front. 

Undo (S), lado, junto a, despu£s: 
c6ti y pres de, apres. Var. de ondo. Zeren 

NEGUT1K LANDA UDA JITEN BEITA , GAYXREN 
UNDOAN EGUNA CTZULTZEN BEITA, ETA IBA- 
ZARRIAREN UNDOAN ZOHARDIA (S, Imit. 111- 

6) : porque el verano viene despu£s del 
invierno, el dia a continuaci6n de la 
noche y la calma sucede a la tempestad : 
parce que I'iti vient apres I'hiver, le jour 
apres la.nuit, et qu'un grand calme sue- 
edde k la tempi te. 

TJndorio (S), fundamento, fondc- 
ment. Haboro erraiten diren elheak 

UNDORIO GA1STOTIK JITEN DIRA (S, Matth. 

v-37) , porque lo que excede de esto pro- 
cede de mal, car ce qui est de plus est 
mat. 

46 



Digitized by 



Google 



362 



HUNDU — UNHIDAITA 



Hundu : 1° (BN-ald, ...), mejorar, 
amiliorer. — 2° (BN), madurar, milrir. 
— 3° (L-ain), cubrir de ceniza, couvrir 
de cendres. 

Undulgu (S-gar), habilidad : habi- 
le te, adresse. 

UNE (AN, B, G), tine (S) : 1° espacio, 
trecho : espace, endroit. Unean-unean 

DA LERRO-LBRRO DAUKAZ MASTIAN LANDARAK 
SARTUTA, ALKARRI BZ GERIZARIK EZ KALTERIK 

egiteko moduan (B-i) : de trecho en tre- 
cho y en lineas rectas tiene metidas las 
plantas en la vina , de tal modo que ni 
se hagan sombra ni se causen dafio : les 
plants sont mis dans la vigne d'espace en 
espace et en lignes droites, de facon 
qu'elles ne se f assent pas d' ombre et 
ne se nuisent pas, = Se usa mucho 
como si fuera sufljo, y no hay ningun 
otro en la letra u. // s'emploie tris sou- 
vent comme s'il tlait un suffixe, et il n'y 
en a pas d' autre dans la lettre u. Liburu 
onek ere... dezuten utsunba eztu, nai 
bezela, betetzen : tampoco este libro 
llena , como se quisiera , el vacio que 
teneis : ce livre non plus ne remplit pas, 
comme on le voudrait, le vide que vous 
awes. (Lard. Test, prol.) Gizbnune (S), 
parte carnosa, partie charnue. <,Zer edi- 

REITEN DA MUHURIARBN piHOTZEAN, ASALA- 
REN ETA PIPITAREN ARTEKO GIZENUNEAN ? 

que se encuentra en el coraz6n ( pulpa ) 
del grano (de uva), en la parte carnosa 
de entre la corteza y las pepitas? que 
trouve-t-on dans le cceur du grain (de 
raisin), dans la partie charnue qui est 
entre la peau et les pe'pins? (Eskuald. 
i7-xi-4905.) — 2o (BN), tine (S), rinc6n, 
coin. — 3° (B, G), ocasi6n, occasion. 
Adiskidea, eldu jat nos-edo-nos arpegia 
agertuteko une tSito ona : amigo , me 
ha llegado al fin una muy buena ocasi6n 
de dar la cara : ami, il m'est arrive" enfin 
une bonne ocas ion de me montrer. (Per. 
Ab. 195-5.)— 4°(B,...), instante, mo- 
menta: instant, moment. Ondo igahoten 

DODAN UNE ,EDO INSTANTE BAKOTSAK GEITU 
LEIKET ZERUAN GLORIAKO ZAPALDA EDO 

maila bat, cada instante que paso bien 
puede aumentarme en el cielo un grado 
de gloria, chaque instant que je passe 
bienpeut m'tlever dans le ciel d'un degrt 
de gloire. (Maiatz. 35-22.) 

UNHE (BN), fatiga, fatigue. = De 
aqui seguramente nacen las palabras 
unhadura, unhatu, etc. De Ik pro- 
viennent sdremenl les mots unhadura, 
unhatu, etc. Unue-hurran zirenean, 
cuando estaban a punto de la fatiga, 
quand ils Haient au moment de la fatigue. 
(Oih. 235-14.) 

Hunein (L), tan (como esto...), tan I 
(que ccla). Errege hunek lege haur hu- 
nein ZINEZ BEGIRATZEN ZUEN DENBORAN, en 

el tiempo en que este rey guardaba tan 
de veras esta ley, dans le temps ou ce roi 
gardait si s6rieusement cette loi. (Ax. 1«- 
346-23.) = En la tercera edici6n, sin duda 
por errata, dice begitarzen, (3 a -166-25). 
Dans la troisieme edition, sans doule par 
erreur, on dit begitarzen (3&-166-25). 
; Baldinba ez ahal naiz hunengatik, 
hunein gauza aphurragatik, eta hunein 
errazki egin dudanagat1k , ipernurako ! 
| no ser6 por ventura destinado al in- 
fierno por esto, por cosa tan baladi 
que he llevado a cabo tan facilmente ! 
suis-je par hasard destine" a Venfcr 
pour cela, pour une chose si futile que 



j'ai accomplie si facilement ! (Ax. 3»- 
233-8.) 

Hunel (BN, S), embudo, entonnoir. 
Var. de unil. 

Hunela (BN, L), asi, de este modo : 
ainsi, de cette facon. Hunela iiil zen, 
asi muri6, il mourut ainsi. 

Hunelako (BN, L), asi, de esta cali- 
dad : ainsi, de cette qualiU. Hunelako 

SAGAHRIK EZTUT BEHIN ERE JATEN , yO no 

como nunca manzanas asi , je ne mange 
jamais des pommes semblables. 

HunelaSe (BN, L), de esta misma 
manera, de cette m4me maniere. 

Hunel atsu (BN, L), casi de este modo, 
presque de cette maniere. 

Unen (AN-b) : i° de este, de celui-ci. 
= Los casos de declinaci6n de haur, 
hun, tales como hunengana, hunenga- 
nikako, etc., se expondran en la Intro- 
duccion. Les cas de declinaison de haur , 
hun, tels que hunengana, hunengani- 
kako, etc., seront exposes dans Intro- 
duction. — 2° tan (como esto), tant (que 
cela). Var. de hunein. 

Hunenbat (BN, L), tanto (como 
esto), autant (que ceci). i Norako dut 

HUNENBAT OGI , ARNO , BIHI , FRU1TU ETA 

ontasun ? i para cu&ndo quiero tanto 
pan, vino, grano, fruta y hacienda ? pour 
quand veux-je autant de pain, de vin , 
de grain, de fruits et de bien ? (Ax. 3«- 

250-4.) HUNENBATBKO BEKHATU HANDIA, UI1 

pecado tan grande, un p£ch6 aussi grand. 
(Duv. ms.) 

Hunenbatetaraino , a tal punto 6 k 
tal grado que, a te I point ou a tel degrt 
que. (Duv. ms.) 

Hunenbertze (AN, BN, L), Var. de 

HUNENBAT.lzANEN DUZUE HUNENBBRTZERENA, 

tendr£is tanto cada uno, vous en aurez 
chacun tant. (Duv. ms.) 

Hunenbertzetaraino (AN, BN, L), 
a tal punto que, en tal numero que : a tel 
point que, en tel nombre que. 

Hunendi (BN, Sal.), parte mas pr6- 
xima de la persona que habla, cdt4 le 
plus rapproche" de la personne qui parte. 

HUNENDIKO ALDETIK IGARANBN HIZ , tu 

pasaras por este lado, tu passeras de ce 
c6U-ci. 

TJnheste (S), aceptaci6n, acceptation. 

BeRE bOrUAZ KHONTURIK BATERE EGIN GABE 

unhestean, en la aceptacion sin tener 
cuenta de si mismo, dans I acceptation 
sans tenir compte de soi-me'me. (Imit. 
159-1.) 

Unhetsi (S) : 1° soportar, tolerar : sup- 
porter, tottrer. Zeren zihaurk ere hanit§ 

BBITUZO BESTEK UNHETSI BEUAR DEITZIENIK 

(S, Imit. 39-9), porque vos tenuis tam- 
bi6n muchas cosas que deben soportar- 
las los demas, puisque vous en avez vous- 
me*me beaucoup que les autres doivent 
supporter. — 2° apreciar, aceptar : 
apprtcier, accepter. EztezazOla deusen- 

TAKO ERE HAINBESTE LOTSA UKIIEN , DEUS 
ERE HAIN GUTI UNHETS , DEUSERI ERE HAIN- 
BESTE IHESI EGIN ZUlffA ZURE BEKHATIER 

(S, Imit. 147-2) : que para nada teng&is 
tanto temor, nada apreci&s menos y de 
nada huyais tanto como de vuestros 
pecados : que pour rien vous n'ayez au- 
tant de peur, que vous n'estimiez rien de 
moins et que vous ne fuyiez de rien autant 
que de vos p4ch6s. 

UNGA (BN-ald), robo de medir equi- 
valente a cuarenta y seis litros, mesure 
de capacity 6quivalant a quarante-six 



litres. Bardin daiteke altsagarriarekin , 

ZEINA, HARTURIK EMAZTE BATEK , NAHASTBN 
BAITU HIRUR UNGA IRINETAN ETA HAZTEN 

baita den guzia : semejante es a la leva- 
dura, que tom6 una mujer y la escondi6 
en tres medidas de harina hasta que todo 
quedase fermentado : il est semblable 
au levain qu'une femme prend et cache 
dans trois mesures de farine, jusqu*a ce 
que toute la masse soil fermenUe. ( Har. 
Luc. xiii-21.) 

Hungailu (BN, Sal., S), abono, cosa 
provechosa : engrais, chose bonifiante. 

Ungarri (BN-s), hungarri (BN, Sal.) : 
1° abono, cosa provechosa : engrais, chose 
bonifiante. — 2° coudimento, assaison- 
nement. 

Ungi (L) : i°bien, bien. Ezagutzen ditut 

BERE BAITHARIK, M1RIKU HOBERENAK BAIZIN 
UNGI , ZANGO ETA BESO HAUTSIEN ANTOLA- 

tzen dakiten zapataiSak, codozco a zapa- 
teros que de suyo saben arreglar piernas 
y brazos rotos tan bien como los mejo- 
res medicos, je connais des cordonniers 
qui d'eux-mSmes savent aussi bien arran- 
ger les jambes et les bras cassis que les 
meilleurs mtdecins. (Dasc. Atheka. 133- 
8.) — 2° beneficio, bienfait. 

Ungide (BN), yunque, enclume. (??) 
Ungi-egile (BN), bienhechor, bienfai- 
tcur. 

Ungitu ( L ) , restablecerse , mejorar : 
se rStablir, alter mieux. Astrugaitzaren 

HILTZEA , EZTA HILTZEA , BANA UNGITZEA : la 

muerte del miserable no es morir, sino 
restablecerse : le mourir du souffreteux 
n'est pas mourir, mais guirir. ( Oih. 
Prov. 52.) 

Ungo, paz, acomodamiento : paix, 
accommodement. (Oih. ms.) Var. de ongo. 

Hungoak egitea (BN), hacer las 
paces, reconciliarse : faire la paix,se 
rSconcilier. 

tJngtiaSka (S-bark). (V. Unguruka.) 

ttngurada (S), recodo : dttour, coude 
de chemin. HantSeko OngCrada hartan 

HOR BATEK USUKI ZIZUN GURE ANAIA ( S- 

bark), en aquel recodo de alii un perro 
mordi6 & nuestro hermano , a ce dUour- 
la un chien mordit notre frtre. 

Unguragi ( Sc ) , recodfo de camino : 
ditour, coude de chemin. 

Unguratu (R), unguratu (S), ro- 
dear, entourer. 

Unguru (BN-s, R), ungttrti (Sc), 
rodeo , rededor : tour, alentour. Var. de 

INGURU. 

Unguruka (BN-s, R), unguruka (S), 
dando rodeos, tournant. 

Ungurun-buelta (R), dando volte- 
retas, cabriolant. (?) 

ttngurune (S), al rededor, contorno : 
alentours, environs. Eta igorri zian, 

BETHLEEMEN ETA UNGtJRUNE GUZIETAN , BI 
URTHE ETA GUTIAGO ZIEN HAURREN OROREN 

ehoitera (S, Malth. n-16) : y enviando 
hizo matar todos los ninos que habia 
en Belen y en toda su comarca, de dos 
aflos y abajo : et il envoya tuer tous les 
enfants qui Haient dans BethUem ainsi 
que dans les pays d 1 alentour >depuis I'Sge 
de deux ans et au-dessous. 

Ungtiru-unguru (Sc), unguruz (R), 
unguruz (S), dando rodeos, tournant. 

GORA NAIZ APAL, YOA INGURUZ (R) I SubaS 

6 bajes, ve dando rodeos : soit montant, 
soit descendant, va en tournant. 

Unhidaita (L?), padre nutricio, pere 
nourricier. Eta erregeak izanen dira 



Digitized by 



Google 



UNIDE — UNTZI 



363 



ZURE UNHIDA1TA ETA ERREGINAK ZURE 

unhide, y reyes seran los que te alimen- 
ten y reinas tus nodrizas : les rois seront 
ceux qui t'alimentent, et les reines seront 
les nourrices. (Duv. Is. xlix-23.) 

Unide (AN-b, BN-s, L, ...), unhide 
(BN, L), nodriza, nourrice. Var. de 

IiNUDE. NAG1TASUNA DA GABEZIAREN UNHI- 

dea eta uazama , la pereza es la nodriza 
y madre nutricia de la miseria, la paresse 
est la nourrice et la mere nourriciere de 
la misere. (Ax. 3 a -21-48.) Unidbtan eman 
aurra, dar el nino a la nodriza, donner 
V enfant a la nourrice. 

Unideaur (BN-s), nifios que se crian 
con nodriza , en f ants Aleve's en nourrice. 

UNIX (S), unhil (S. P.), embudo, 
entonnoir. 

Unitaur (BN, L), criatura con no- 
driza : nourrisson, enfant en nourrice. 

Unitauriide (BN-ald), hermano de 
leche, frere de lait. 

Unkailo (R), hunkailu (BN-ald, L- 
ain, S-lar-li), condimento, assaisonne- 
ment. 

Hunki : 1° (S), beneficio, be'ne'fice. 
Hunki hunari esker gaistoa (S), a bene- 
ficio ingratitud, a bienfait ingratitude. — 
2° (S), bien, buenamente : bien, bonne- 
nient. Hunki jina egin (S), dar la bienve- 
nida, souhaiter la bienvenue. — 3° (BN, 
L, S), indet. de hunkitu, tocar, toucher. 
Eta Jesusek eskua hedaturik, hunki 
zian erraiten zeyolarik (S, Matth.xui- 
3) ; Jesusek eskia hedatzen zielarik hunki 
zien (BN, Matth. vni-3) : y extendiendo 
Jesus la mano , le toco diciendo : J6sus, 
Hendant la main, le toucha et lui dit. — 
4° (BN, L), carnes, chairs. Hunki onak 
ditu, tiene buenas carnes, it a de belles 
chairs. (Duv. ms.) — 5° (?, Duv 



lgui 



intervenci6n en algun acto, intervention 
dans un acle quelconque. Lan hortan 
zure hunkia ageri da, en esa obra se 
conoce vuestra intervenci6n , dans celle 
ceuvre on reconnait voire intervention. — 
6° cepa, parte subterranea del tronco : 
souche, partie enterrie du tronc. (S. P.) 

Hunkialdi (BN, L), toque, acto de 
tocar: atlouchement , touchement, action 
de toucher. Lan bati azken hunkialdia 
km ate a, dar la ultima mano k un trabajo, 
mettre la derniere main a un outrage. 
(Duv. ms.) 

Hunkiarazi (S), hacer tocar, faire 
toucher. 

Hunkigarri (BN, S), sensible : sen- 
sible, touchant. = Esta acepci6n parece 
tomada del francos. Cette acceplion semble 
emprunUe au francais. 

Hunkigarriki (Duv. ms), sensible- 
men te : sensiblement, d'une mantere tou- 
chante. (??) 

Hunkitu: i° (BN, L, S), tocar, tou- 
cher. = Se usa tambien en la acepci6n 
francesa de « causa r emocion ». S'em- 
ploie dans Vacceplion francaise de « tou- 
cher, causer une Amotion ». — 2<> (BN, 
Sal., S), recibir, recevoir. 

Hunkitze (BN, L, S), tocamiento : 
touchement, action de toucher. 

Hunkhoi ( S ) , aficionado a lo bueno , 
qui aime le bon. 

Unkhii ( S ) , tronco de arbol, tronce 
ou tronc d'arbre. 

tinkiide (BN-am), unkudu (S), yun- 
que, enclume. (??) 

Unkuruka (R), sollozando, sanglo- 
tant. 



Hunla (S), asi, de este modo : ainsi, 
de cette facon. 

Hunlatsu (S), casi de este modo, 
presque de cette maniere. 

Unore (G), humor, humeur. (??) 

Unpare (BN-s), parte blanda del cra- 
neo, partie molle du crdne. 

Unpurdoi (R-uzt), enebral, sitio po- 
blado de enebros : gen&vriere , terrain 
couvert de gentvriers. 

UNPURU (R), iinpurii (Sc), enebro, 
gentvrier. (Bot.) 

Unr (R-uzt) , avellana , noisette. = Es 
mas bien Cr, como se pronuncia clara- 
mente en otros puntos del valle del Ron- 
cal. C'est plutot Or, comme on le pro- 
nonce clairement en d'autres endroits de 
la valUe du Roncal. 

Unre-oindo (R), cierta seta amari- 
11a, certain champignon jaunatre. 

Huntasun (Sc), bondad, bonte'. 

Untsa : 1° (S), justicia, justice. Doha- 
tsC untsaren gose eta egarri direnak (S, 
Matth. v-6), bienaventurados los que han 
hambre y sed de la justicia , bienheureux 
ceux qui ont faim et soif de la justice. 
Eta sbndotO zian, hain untsa nun min- 
tzatzen beitzen eta ikhusten beitzian 
(S, Matth. xn -22) : y le san6, de modo 
que hablo y vi6 : et il le gue'ril, en sorle 
au'il par lait et voyait. — 2° (BN), bien, 
bien. Huntsa bikheztatua dik horrek 
zahakoa (BN-ald-gar): bebe mucho 
sin emborracharse, lit. : la bota de ese 
esta bien cubierta de pez : il boit beau- 
coup avant de s'enivrer, lit.: son outre 
est bien couverte de poix. 

Untsa -egile (BN, S), bienhechor, 
bienfaiteur. 

UntSale (BN-ald-gar), goloso, amigo 
de golosinas : gourmand , ami des gour- 
mandises. 

UNTSARTA (G?, Izt. Cond. 191-H), 
hur6n (animal), furet (animal). 

Untsatu ( BN-ald ) , mejorar : amttio- 
rer, bonifier. 

UNTSl : 1° (R-uzt), yedra, lierre. — 
2° (AN-lez, G ?, R), conejo, lapin. Untsia 
ilebetean egoten da umedun, la coneja 
esU cargada en un mes, la lapine porte 
pendant un mo is. (Di&l. bas. 98-1.) 

Huntu (S) : 1° abonar la tierra, fumer 
les lerres. — 2° cubrir de ceniza el fuego, 
couvrir le feu de cendres. Hunt ezazu 
sua, cubra de ceniza el fuego, couvrez 
le feu de cendres. — 3° condimentar, 
assaisonner. — 4° mejorar, ame'lio- 
rer. — 5° madurar frutos, mUrir (les 
fruits).^ 

Huntu (Sc), golosina, gourmandise. 
(Voc. puer.) 

Unthustu (BN-am), descalzarse: se 
dtehausser , se mettre pieds nus. 

UNTZ : 1° (c,...), hiedra, lierre. — 
2° (AN-b-lez, BN-s), buho, hibou. Var. 
de huntz (1°). 

Huntz (BN-ald, ..., L), huntz (S): 
1° bubo, hibou. = Se aplica tambien al 
hombre taciturno y misantropo. S'ap- 
plique aussi a Vhomme taciturne et mi- 
santhrope. HlJNTZAK BILAGARHOARI bOrC- 

handi (BN-gar, S), el buho a la malviz 
(le dijo) cabezota : le hibou (dit) a la 
grive: grosse tete. — 2° (BN, S), hiedra, 
lierre. (Bot.) Var. de untz (1°). Huntzak 

INGURATZEN DU ZUHAITZA, BESARKATZEN DU, 
EDOSKITZEN DU ETA AZKENEAN IHARTZEN DU : 

la hiedra rodea al arbol, le abraza, le 
chupa y por fin le seca : le lierre entoure 



Varbre, Vtlreint, le suce et enfin leseche. 
(Ax. 3»-179-4.) 

Untza : 1° (AN-lez, G?), quicio, pen- 
ture.fl) — 2° (BN-ald-am, L-get, S), onza, 
once. (D. lat. uncia.) — 3° (c,...), la hie- 
dra, le lierre. (De untz -|- a, 4°.) — 
4° (AN, BN), el buho, le hibou. (De untz 
+ a, 2°.) — 5° (B-zig), clavo, clou. Var. 
de untze (1«). 

Huntzapen ( S ) , bondad, bonU. 

UNTZE : 1° (Be...,), clavo, clou. GaLdu 
zenduan zeure bizitzea kubutze BATEN 
untzeakaz josirik, perdisteis vuestra vida 
fijo con clavos en una cruz : vous per- 
dttes votre vie, fixe" avec des clous sur une 
croix. (Ah. Eskwlib. 137-4.) — 2° (Be, 
...), medida de longitud equivalence k 
noventa y seis pies 6 cien y aun mds, 
segun la costumbre de cada localidad : 
mesure de longueur tquivalant a quatre- 
vingt-seize pieds ou cent et quelque, selon 
les localite's. — 3» (Be), cierta distancia 
6 trecho en el juego de prueba de bueyes ; 
en unas localidades es tambien mayor 
que en otras : certaine distance ou espace 
au jeu des essais de boeufs; en quelques 
localite's cet espace est plus grand que 
dans d'autres. Onenbeste untze egin 
baietz (Be,...) : apuesto 6 que hace tantos 
clavos, a que cuore tantas veces la dis- 
tancia de ciento veinticinco pies :je parie 
quit ra faire tant de clous, de facon a 
couvrir autant de fois la distance de cent 
vingl-cinq pieds. — 4° ( B-mond), mal tem- 
ple del dia siguiente ae una francachela, 
malaise que Von iprouve le lendemain 
d'une bombance. — 5° (B-t§), aguij6n, 
aiguillon. — 6° (B-l,...), cierto callo pro- 
ducido por la pelota en la mano , duril- 
lon de la main produit par la pelote. — 
7° (B-l,...), dificultad, la parte dificil de 
un problema, de un negocio : difficult^, 
la partie difficile d'un probleme, d'une 
affaire. Guzurragaz egia ataratea : ola- 

KOEN ARTEAN AORTSE DAGO UNTZEA I el deS- 

cubrir la verdad vali^ndose de la men- 
tira, tal es la dificultad entre gentes asi : 
dicouvrir la v£rit6 au moyen du men- 
songe, voila le hie entre de telles gens. 

Untzebai (B-otS), clavo, cortado 6 
descabezado, clou coupe' ou 6M6. 

Untzegari (B-ub). centeno, seigle. 

Untze -jo (B-m-ofl) : 1° callo que se 
produce en la mano, durillon de la main. 
— 2© callo que se forma en la pezufia 
del ganado, callosiU qui se forme sur le 
sabot du be 1 tail. — 3° (B-a-d-o), callo que 
se forma en parte viva al herrar el 
ganado : excroissance qui vient dans la 
partie vive de la chair, en ferrant un 
animal. 

Untze -sartzaile (Be,...), el con ta dor 
del juego de la barra, el que mete los 
clavos : le compteur au jeu de la barre, 
celui qui enfonce les clous. 

UNTZI : 1° (AN-b, BN, L, S), recep- 
Wcuio, vaso : recipient, vase. — 2<> (AN- 
b), olla, vasija de tierra : marmite, pot 
de terre. — 3° (AN-b, BN, L, S) , buque, 
navire. ^Zein untzi (da hobeago), kostan 

DAGOENA ALA ITSASOAN DABILANA? £que 

buque (es mejor) , el que esta de cabotaje 
6 el que anda en la mar? quel (est le 
meilleur) .navire? celui qui fait le cabo- 
tage ou celui qui navigue sur la mer? 
(Ax. 3M7-9.) — 4° (BN, L), est6mago, 
estomac. Untzi iiuneko gizona (BN), 
hombre de buen estomago, homme dou6 
d'un bon estomac. — 5° (?, Har.), bolsillo, 



Digitized by 



Google 



364 



UNTZID1 — UR 



poche. — 6° (AN-b), parva, airie. Var. 
de ulzi. Untzia larraiRean edatu ginubn 
bbzain laster, erasan zuen : tan pronto 
como extendimos la parva en la era, 11 o- 
vi6 : des que nous itendimes le btt sur 
I'aire, il plut. — 7° (AN-b), zurra, 
somanta : rossie, semonce. \ Mabstruak 

MUTIKO ORRI ZER UNTZIA BMAN DION ! j qil£ 

zurra le ha dado el maestro a ese mucha- 
cho ! quelle rossie le maitre a flanquie 
a ce garcon I 

Untzidi (L?, Duv. ms), armada, escua- 
dra, flota, lit. : multitud de buques : 
marine, escadre, flotle, lit. : multitude 
de bateaux. 

Untzigile (AN?), alfarero, potier. 

Untzikari (BN?, Prov. 1883, p. 498), 
batelero, batelier. 

UntziSka : 1° (BN, L, S), buquecito, 
lancha : bateau, barque. Eta hara itsa- 

BOA HASARRB HANDITAN JAUZI ZELA ; HALE- 
TAN NON UHINBZ E5TALIA BAITZEN UNTZISKA J 
BERA BERRIZ LO ZAGOEN I V SobrevinO 

luego un gran alboroto en la mar, de 
modo que las ondas cubrian el barco; 
mas £1 dormia : et voila qu'une grande 
tempite s'ileva sur la mer, de sorte que 
la barque itait couverte par les /lots, et 
il dormail. (Duv. Matth. vm-24.) — 
2° (AN, BN, L, S), diminutivo de untzj 
en sus demas acepciones : « vaso pequeflo, 
olla pequefla , » etc. : diminutif de untzi 
dans toutes ses autres acceptions : « petit 
recipient, petite marmite, » etc. 

Untzitegi (AN, BN, S), alacena, espe- 
tera : vaisselier, dressoir. 

Untzitu (AN-b), zurrar, rosser. Alfe- 

RRA 1ZANBZ AMAK UNTZJ TU NAU , por Ser 

holgazan me ha zurrado la madre, a cause 
de ma fainiantise la mere m'a donne* une 
rosste. 

Untzorri : 1° ^B-l,...), hiedra, Her re. 

— 2° (B, G), hoja de hiedra, feuille de 
lierre. 

Untz-osto (AN-b* BN-s, L-ain, R), 
huntz-oBto (BN-ald), huntz-osto (BN- 
am, S), hoja de hiedra, feuille de lierre. 
= Muchos llaman asi a la hiedra misma. 
Beaucoup donnent ce nom au lierre lui- 
mirne. 

Untz - urriSa ( ? ) , buho hembra , 
chouette. 

Unude (R), unhiide (S), nodriza, 
nourrice. Var. de unide. 

Unudeaur (R-uzt), nifios que se crian 
con nodriza, enfants Aleve's en nourrice. 

Unhurri (Sc) : 1° hormiga , fourmi. 

— 2° torpe, em bo tad o : engourdi, em- 
poti {pop.). 

Unhurri-osto (S), aro, yaro, lit. : hoja 
de hormigas : arum, gouet, lit. : feuille 
de fourmis. (Bot.) 

tinhurrostoki (Sc), hormiguero, mon- 
toncito de hormigas : fourmiliere, habi- 
tation des fourmis. 

Unhurtu (S) , entumecerse , dormirse 
miembros : s'engourdir, s'insensibiliser 
(les membres). Unhurtzen hasirik ditiak 

AZTALAK, EMAN BZAGUK AHAIREA BERHALA, 
DANTZA DITZAN GUZTIAK MUT§IKOAK '. laS 

pantorrillas se me han empezado ya a 
entumecer, empieza a tocar enseguida, 
para que todos bailen los mutSikos : mes 
mollels ont dej'a commence a s'engourdir, 
commence a jouer tout de suite, afin que 
tous dansent les mutSikos. (Ziber. 33-i8.) 
Unzi (BN), buque, bateau. Var. de 
untzi (3°). Eta unzian sarthu zenean, 
jarreiki izan zaizkan bere dizipuluak : 



y entrando 61 en un barco , le siguieron 
sus discipulos : el, montant dans la 
barque, ses disciples le suivirent. (Leiz. 
Matth. vm-23.) 

Hunztegi (L?, Duv. ms), retiro del 
buho, casa sombria y destartalada : 
retraite de hibou, rnaison sombre el en 
disordre. 

Uhobi , desembocadura , golfo : em- 
bouchure, golfe. (S. P.) Nilgo ibaia 

ZAZPI UHOBIZ ISURTZEN DA ITSASORA , el Ho 

Nilo se derrama en el mar por siete 
desembocaduras, le fleuve le Nil se jette 
dans la mer par sept embouchures. 

Uholde (BN-ald, L), diluvio, lorrente, 
avenida de aguas : dibordement, torrent, 
crue des eaux. Uholde bat bada etho- 

RRIRIK, UHARRAK JAZARRI DIO ET§E HARI, 
ETA EZTU KHORDOKATU; ZEREN HARROKAREN 
GAINEAN EZARRIA BAITZEN I CUando vinO 

una avenida de aguas, di6 impetuosa- 
mente la inundacion sobre aquella casa 
y no pudo moverla ; porque estaba fun- 
dada sobre piedra : les eaux se sont 
dibordies; le fleuve s'est brise* contre 
cette maison, el il n'a pu Ve'branler; car 
elle Hait fondle sur le roc. (Har. Luc. 
vi-48.) Hala erran eta bgin ere zuen 
Jainkoak berakNoeren denboran, uholde 
handi hartaz mundua hondatu zuenean i 
asi dijo y aun hizo el mismo Dios en 
tiempo de Noe, cuando hundi6 el mundo 
por medio de aquel gran diluvio : ainsi 
dit et fit le mime Dieu au temps de Noi, 
quand il engloutit le monde au moyen de 
ce grand diluge. (Ax. 3^-294-40.) 

HtJP (Sc), grito de desaflo : houp, 
cri de difi. 

UPA : 4° (Be), tonel, cuba : tonneau, 
cuve. Emakume ezkonduak bere badagoz 

INOREN UPAKO ARDAOA EDATEN DABENAK, 

hay tambidn mujeres casadas que beben 
vino de cuba aiena, il y a mime des femmes 
marines qui hoivent du vin au tonneau 
d'autrui. (Olg. 54-16.) — 2° (BN-s, R- 
uzt), levantar : houp -la, lever. (Voc. 
puer.) Var. de aupa. — 3° ( L ) ,• saltitos 
que da el ginete sobre el caballo que 
trota 6 galopa, petits sauts que le trot 
ou le galop fait exicuter au cavalier. — 
4° Hapa (BN, L), indet. de hupatu, 
levantar, alabar : lever, vanter. Enazala 
hupa, que 61 no me alabe, qu'il ne me 
vante pas. 

Upagin (B), tonelero, tonnelier. 

Upagintza (B), toneleria, tonnellerie. 

Hupaka (Sc), desafiando, en defiant. 

Upakera (B?), tonel, tonneau. Gane- 

ZKA , BADA , UPAKEREA BETE DABE TSAKOLI- 

Rez : pues han llenado, rebasando, de cha- 
coli el tonel : car Us ont rempli, Us ont 
comble" le tonneau de chacoli. (ms-Zab, 
Ipuiti. xzxiii.) 

Uparrats (BN-s, R), regiieldo, eructo: 
rot, iructation. 

Upategi (B, ms-OtS, G-bid-t), bodega, 
dep6sito de toneles : care, dSpdt de lon- 
neaux. 

TJpats : 4° (R-bid), regiieldo, Eructa- 
tion. — 2° (Be,...), mal olor de la cuba : 
moisi, mauvaise odeur que prend le ton- 
neau. 

TJpatSotS (G), espita : cannelle, robi- 
net. 

TJpatu (L), hupatu (BN, L), levantar, 
levantarse : lever, se lever. 

Hupatu : 1° (Sc,...), Var. de upatu. 
— 2° (S-gar), lisonjear, alabar : flatter, 
vanter. 



UpatS (B?), upatz (B, Aft. ms), re- 
giieldo, eructo : rot, Eructation. Var. de 

UPATS, AUPATS. 

Upaztu (B, aft), regoldar, eruclar : 
roler, 4ructer. 

Upazulo (B-g) , agujero por donde va 
el agua al molino, trou par lequel Veau 
va au moulin. 

TJpe (B), tonel, tonneau. Var. de 

UPA (1°). 

Upel (B-g-1-mond, Gc), tonel, ton- 
neau. = Es recipiente menor que upa. 
C'est un recipient plus petit que upa. 

Upelagile (AN-lez, Gc), tonelero, ton- 
nelier. 

Upelategi (AN-lez, G-ern). (V. Upel- 
tegi.) 

Upel-ol (G-and), Var. de upol. 

Upeltegi (B, G, Aft. ms), bodega, 
cave. 

TJpetsu (B, Aft. ms), flatulento, fla- 
tulent. 

Upetz (B, Aft. ms) , flato, flatuosiU. 

Upeztu, eructar, Eructer. 

UPlfiT (B-l-mond, ...), upoin (B-d), 
cuento, conte. 

Upol (B-a-ang-m-o-oft), duela, douve 
ou douelle. 

Upuin (B-a-o), cuento, conte. (V.Upin.) 

Upulurda, casaquin, casaquin. (Ar- 
chil. (?) 

UR, hur : 4° (cj, agua, eau. = Esta r es 
suave, como tambi6n la de la segunda y 
tercera y cuarta acepci6n. L'r de ce mot 
est doux, de mime que dans la deuxieme, 
la troisieme et la quatrieme acception. 

HURAK DAKARRENA, HURAK DAROA I lo que 

trae el agua, el agua lo Ueva : ce que 
Veau apporte, Veau Vemporte. (Refranes, 

474.) GURK MANDOA, URAK ENGARREN ETA 

urak aroa i nuestro macho, te trajo el 
agua y el agua te lleva : notre mulet, 
Veau te porta et Veau Vemporte. (Prov. 
Garib. 8.) Hur geldian ez ezar oinik ez 
eskurik (S), en agua estancada no metas 
ni pies ni manos, dans Veau stagnante ne 
mets ni les pieds ni les mains. Hur han- 
dietan arrain handiak (S), en grandes 
aguas grandes peces, dans les grandes 
eaux les grands poissons. Hur beroan 

ERRE tSAKOrRA, EPHELAREN BELDUR DA 

(S) : el perro quemado en agua caliente, 
tiene miedo de la tibia : chien ichaudd 
craint Veau tiede. Ez ur ez ardo (BN-s, 
R) : ni agua ni vino , ni fu ni fa : ni eau 
ni vin, bon a rien. Ur beroz errea, otza- 
ren bildur (AN-b, BN, G), ur beroz 
errea, otzaren lotsa (L, S) : gato escal- 
dado huye del agua fria, lit. : el quemado 
con agua caliente (tiene) miedo de la 
fria : chat e'ehaudi craint Veau froide, 
lit.: celui qui est bruli avec de Veau 
chaude (a) peur de la froide. = Algunos 
dicen ur otzsez errea, beroaren bildur, 
que parece un contrasentido. Quelques- 
uns disent ur otzez errea, beroaren 
bildur, qui semble un contre-sens. Ur da 

SU ETORRJKO IAKEZ ORA1N GARIAK (B-mu), 

los trigos creceran ahora con mucha 
fuerza , lit. : fuego y agua : les bl6s croi- 
tront maintenant avec beaucoup de force, 
lit. : feu et eau. Ura aireak edan du 
(BN-ist) : el agua se ha evaporado, lit.: 
el aire ha bebido el agua : Veau s'est eva- 
porie, lit. : Vair a bu Veau. Urak bide an- 

DIAKEGINGODITU(B,G-and-t),URAKBIDEAK 

iSen ditu (AN-b), urak bide egiAen du 
(R-uzt) : pasara mucho tiempo, habra 
variedad de sucesos, lit. : el agua cami- 



Digitized by 



Google 



UR — URHATS 



365 



nard : i7 passera de Veau sous le ponl, 
il s*icoulera un certain temps avant que 
cela arrive; lit. : Veau cheminera. Un 
onean dago ( G-and ) , tiene buena inten- 
ci6n , il a une bonne intention. Ur gaiz- 
toan dago (G-and), tiene mala intenci6n, 
il a une mauvaise intention. Ur-sijak 
hartu dio sakia (L-ain), se le ha empeo- 
rado la herida, la blessure a empire". = 
£s una de las palabras que por natura- 
leza exigen la particula -ta- en ciertos 
casos de declinaci6n aun en singular; si 
bien algunos dialectos se abstienen ya 
de ella en este caso. Cest un des mots 
qui par nature exigent la particule -ta- 
dans certains cas de diclinaison , mime 
au singulier; quoique certains dialectes 
s'en abstiennent dans ce cas. Ur epele- 
tan (B, G, DiAl. bas. 405-7), ur-ephe- 
lban (BN-s, L, ibid., R), hur ephblean 
(S, ibid.), en agua tibia, a Veau tiede. — 
2° (Be,...), zumo de las plantas, sue des 
plantcs. — 3° (Be,...), jugo de las carnes, 
jus des viandes. — 4° (AN-b, G-and, 
L-ain, R-uzt), codillera, tumores de 
agua en las piernas del ganado : tumeurs 
aqueuses, qui viennent aux pattes du 
bitail. 

UR (AN-b,..., Be, Gc), iir (R), 
hur (BN, L), hur (BN-am, S) : 1° ave- 
llana , noisette. = Esta r es fuerte : urra, 
<( la avellana, » a diferencia de ura, « el 
agua. » Z/r est fort : urra, « la noisette, » 
a la difference de ura, Veau. » Sagar 

ETA URRAK , MISPILA TA INT§AURRAK I man- 

zanas y avellanas, nisperos y nueces : 
pommes et noisettes,, nefles et noix. (Per. 
Ab. 97-20.) Indargabearen aserrea, hur 
brrea, la colera del d£bil (es como) ave- 
llana asada, la colere dune personne 
faible (est comme une) noisette rdtie. (Oih. 
Prov. 631.) — 2° (B), cerca, pres. Ato- 
rra baizen urrago narrua, el cuero mas 
cerca que la camisa , la peau est plus pres 
que la chemise. (Refranes f 281.) = De 
aqui viene la palabra urko: « projimo, 
allegado, intimo. » De la vient le mot 
urko : « prochain, allii, intime. » TSaku- 

RRARI DAGOKA ZAUNKA EGITEA TA ET§E-UR 

ta inguruan iBiLTBA, es propio del perro 
ladrar y andar cerca y alrededor de casa, 
e'est le rdle du chien d'aboyer et de se 
trouver pres et autour de la maison. (Per. 
Ab. 92-9.) — 3o (G-deb), (pariente) pr6- 
ximo, carnal : (parent) proche, cousin. 
Lengusu urra, primo carnal, cousin ger- 
main. Aide urra aidurra (B), pariente 
proximo, proche parent. 

Ura (AN, G), hura (BN, L, S), aquel, 
celui-la. Ordu hura-bzkbro lurrak ayen- 

TZAT SASTRAKAK BAIZIK ETZITUEN , despU^S 

de aquella hora la tierra no tenia mas 
que abrojos para aquellos, apres cette 
heure la lerre n' avail plus que des char- 
dons pour eux. = Es la unica palabra 
que muchos en G, siguiendo el con- 
sejo de Larramendi, escriben hura por 
distinguirla de ura, « el agua. » Cest 
Vunique mot qu*un grand nombre en G, 
suivant le conseil de Larramendi, icrivent 
hura pour le distinguer de ura, « Veau. » 
Paulo abade zahar hura, aquel anciano 
abad Pablo, ce vinirable abbe Paul. 
(Ax. 3«-3-9.) Siberun bztCzu uhaitz bat 

BAIZIK , BBNA HURA ARRAIN HANITSEKI ( L- 

bark) : en la Soule no hay mas que un rio, 
pero el con muchos peces : dans la Soule 
il n'y a qu'une rivUre, mais elle est tres 
poissonneuse. Nere aita zeruetan dagoe- 



NAREN BORONDATEA EGITEN DUEN A , URASe 
SARTUKO DA ZERUETAKO ERREINUAN '. el que 

hace la vol un tad de mi Padre, que esta 
en los cielos , ese entrara en el reino de 
los cielos : celui qui fait la volonti de 
mon Pere, qui est aux cieux, celui-la 
entrera dans le royaume des cieux. (Ur. 
Matth. vii -21.) = En la declinaci6n se 
usa a en vez de este demostrativo ; es 
decir con todos los sufijos, excepto el 
intensivo -Se. No se dice gizon hurari, 
« a aquel hombre, » sino gizon harri 6 
sus variantes ari, arri, kari, gari; como 
no se dice errege uurak, sino errege 
hark, « aquel rey. » (Ax. 3»-166-19.) 
Dans la diclinaison on emploie a au lieu 
de ce dimonstratif ; e'est-k-dire avec tous 
les suffixes, excepts Vintensif -Se. On ne 
dit pas gizon hurari, « a eel homme, » 
mais gizon harri, ou ses variantes ari, 
arri, kari, gari; comme on ne dit pas 

ERREGE HURAK, mais ERREGE HARK, « Ce 

roi. » (Ax. 3a-166-19.) 

Urabar (B-a-m-o, BN-s), residuos 
que deja el agua ai pasar, detritus que 
I eau laisse sur son passage. 

Ura-bera (B), marea abajo, marie 
basse. 

Uraga (B, G), bomba, lit. : palo para 
agua: pompe, lit.: b&ton a eau. Gabia 

IBILI DEDIN EMOTEN DEUTSA URA IJELEAK 

uragbaz : para que pueda moverse el 
martinete , el laminador le da agua con 
la bomba : pour actionner le martinet, 
le lamineur lui donne de Veau au moyen 
de la pompe. (Per. Ab. 127-7.) 

Ur-agor (B-m-mond), presa, a go ta- 
rn ien to de las presas en los rios con ob- 
jeto de pescar : barrage, ipuisement de 
Veau au moyen de digues, afin de picher. 
Zuk urrean uste dozu itSasoan lbbatza 
ta beste arrain andiak gburb ur-agorrb- 
tako arrainak baizen erraz artzen ditue- 
zala, parece que usted cree que en el 
mar la merluza y otros grandes peces se 
cogen tan facilmente como los peces de 
nuestras presas , il semble que vous vous 
figurez que dans la mer la merlue et les 
autres grands poissons se prennent aussi 
facilement que les poissons dans les bar- 
rages de nos rivieres. 

Ura-gora (B), marea arriba, marie 
haute. (V. Ur gora.) « Ura-goran jaio 

DA ORI , » BSATBN DA MORROSKOAGAIT1K (B- 

tS) : de un robusto se dice : « Ese ha 
nacido en marea alta : » d'une personne 
robuste on dit : « // est ni a marie 
haute. » = En B-m-o se dice, en este 
caso, ur onean, « en buena agua, » en 
vez ura-goran. En B-m-o on dit, dans ce 
cas, ur onean, « en bonne eau, » au lieu 

de URA-GORAN. 

Ural (B?-m«, G-bid), engrudo, colle 
de pdle. 

Ur-aire (B-ar), zanja, cuneta : rigole, 
cunetle. 

Uraitz, rio, fleuve. (Archu.) 

Uralde (AN, BN, L, S), avenida de 
aguas : inondation , crue des eaux. 

Uraldi (AN?, G), avenida de aguas, 
crue des eaux. Badira btSeentzat eta 

GANADUBNTZAT BEZALA , URALDIENTZAT , 
ARR1ARENTZAT ETA BESTE DOAKABEBNTZAT I 

las hay, asi como para las casas y gana- 
dos, para las avenidas, pedriscos y otras 
desgracias : il y a (des associations) contre 
les inondations, la grile et autres si- 
nistres, comme pour les maisons et le 
bitail. {DM. bat. 67-6.) 



UraletSe (B-ar?), casa de ayunta- 
miento : hdtel de ville, mairie. Var. de 
udaletSe. 

UrandLi (AN-b, BN-s, R-iz), ur handi 
(BN, L), rio : riviere, fleuve. Ur-Sirripak 
oro ur handirat DOAzi, todos los arroyue- 
los van a parar al rio, tous les ruisselets 
vont au fleuve. (Alman. Eskuald. 1906.) 

Uranditu (AN, B, G), arrufar, curar 
la madera meti£ndola en el agua : se 
gondoler, en parlant du bois qu*on trempe 
dans Veau. 

Ur-andra (B-g-i-m), salamandra, sala- 
mandre. 

Urangila : 1° (Be), agua de la presa, 
eau de la digue. — 2° (B-g), remanso, 
eau stagr\ante. 

Urhanttt : 1° (BN-am), dejar corrom- 
per el lino en agua, para separar la 
arista : rouir le Un, afin d'en disagrigcr 
les fibres. — 2° (BN,..., L-get), Var. de 

URANDITU. 

Urarangel (AN-b) , crecida de aguas, 
desbordamiento de arroyos y rios : crue 
des eaux, dibordement des ruisseaux et 
des rivieres. 

Ur-arindu (AN-b-oy, Be], medio 
secarse (la ropa), sicher a demi (le linge). 

Urarka : i° (B-a-d-m-o), depositos de 
agua, riservoirs d } eau. — 2° (G?, Izl. Cond. 
203-21), presa, digue : barrage, digue. 

Ur arre (B, G-and), agua turbia, eau 
trouble. 

Urarri (L-ain), piedras de arroyo, 
canto rodado : galet, pierres de ruis- 
seau. 

Urarte (B?, F. Seg., BN-s), lugar de 
manantiales, lieu de sources. 

Urasetu (B, G) : 1° em pa par en agua, 
imbiber d f eau. — 2° envanecer, envane- 
cerse : flatter, se gonfler. 

Uraska : 1° (B?), taza, taste. Zure 

ZILA URASKA TORNUAN EGlNA , EDARI BAG A 

iftoz eztagoana i tu ombligo es taza tor- 
neada, que nunca esta falta de bebida : 
ton nombril est semblable it une coupe 
arrondie, qui ne manque jamais de bois- 
son. (Ur. Cant, vn-2.) — 2° (B-a-m-o, 
S-gar), acueducto, canal horizontal del 
tejado : chineau, canal horizontal du 
toit. 

Urate (B-man-mond), puerta del sae- 
tin en el molino, compuerta de canal, 
vanne du bief du moulin. 

Urats (Be), agua sulfurosa, eau sulfu- 
reuse. Geuk bere uratsak esaten dogu 

ARBAN ORRBLANGO URAKAITI (B-Zeb) I tam- 

bi^n nosotros empleamos la palabra 
urats, « lit. : agua hedionda, » por tales 
aguas : nous employ ons aussi le mot 
urats, « lit, : eau puante, » pour ces 
eaux. 

Urhats (BN, L), Orhats (S), paso, 
pas. Var. de urrats. Eta norbaitek nahi 
bazitu bortSatu hareki mila ubhats egi- 
tbra, egin zozu oraino bi mila ( bn , 

Matth. V-41), BTA NAHI BADEIZU NURBAITEK 
BEREKI MILA CRHATS EGIN BRAZI , EGIOZO 
ETA BESTBRIK BI MILA (S, Matth. V-41) I y 

al que te precisare a ir consigo mil pasos, 
ve* con 61 dos mil mas : et quiconque 
vous forcera de faire avec lui mille pat, 
faites-en encore deux mille avec lui. Mo- 

THIL NAGIAK , URHATS BATEN GUPIDAZ GOI- 
ZBAN, HAMAR BEHARKO DITU EGIN ARRA- 

tsean : un criado perezoso , con pena de 
dar un paso a la manana, tendra crue dar 
diez a la tarde : un serviteur nonchalant, 
pour ne vouloir pas faire un pas le ma- 



Digitized by 



Google 



366 



URHATSEZ-URHATS — URDAIKA 



tin, sera oblige" d'en faire dix le soir. 
(Oih. Prov. 648.) Gure buruen garhai- 

TZEA, GURE BURUERI EGUN HOROZ HOBEKI 
NAUSITZEA, BIDE ONEAN ZENBAIT URHATSEN 
EGITEA, HORI BEHAR LITEKB IZAN GURE EGI- 

teko handia : el vencemos , el dominar- 
nos cada dia mejor, el dar unos cuantos 
pasos en buen camino, ese debiera ser 
nuestra gran ocupaci6n : ce devra.it done 
Hre Ik notre grande occupation, que de 
nous vaincre nous -mimes, de prendre 
chaque jour plus de force sur nous, et 
d J avancer de plus en plus dans la vertu. 
(Duv. lmit. 8-5.) 

tJrhatsez-urhats (S), (le seguia) por 
todas partes, paso a paso : (il le suivait) 
partout, pas a pas. 

Hurahunka (BN-ost), a oios vistas, 
de un modo patente, hablando, por ej. 
de un arbol que crece pronto : a vue 
d J oeil, en parlanl, par ex. d'un arbre qui 
pousse vite. 

Urauntu (AN-b), urhauntu (BN-ald, 
L), meter grandes maderos en el agua 
para hincharlos, mettrede grosses planches 
dans Veau pour les faire gonfler. Var. de 
uranditu. 

Uraza(B-i, arc,...), lechuga, lit. : 
berza de agua : laitue, lit. : chou d'eau. 

Urazukre (?), almibar : sirop, eau 
sucrte. (??) 

Urbasa (AN?, B?, F. Seg.), cenagal, 
bourbier. 

Urbatu : 4° (B?, G ?), codillera, tumores 
acuosos que salen en el codillo del ganado 
vacuno y caballar, tumeurs aqueuses qui 
viennent aux genoux des b&tes chevalines 
et a laine. — 2° (AN ?, B, G), ampolla 
que se forma en la piel , ampoule qui se 
forme sur la peau. 

Ur-bazter (c), orilla de rio 6 de mar, 
lit. : rinc6n de agua : berge d'une riviere 
* ou rivage de la mer, lit. : coin d'eau. 

Ur-bedar (B-i-mond), Var. de ur- 
belar. 

Urbeera ( G ? , Izt.) , ribera , bord ou 
rive d'un cours d'eau. 

Urbegi : 1° (Lc), manantial, source. — 
2° (G-and, S), aguas que en £poca de 
lluvias brotan de las toperas como si 
fueran manantiales : eaux qui a Ve"poque 
des pluies coulent des taupinieres, comme 
si el les 4taient des sources. — 3° burbu- 
jas en el agua, bulles dans Veau. (Aft. 
ms.) 

Urbelar (AN-b-lez, L-ain), hierba que 
crece entre rocas, buen alimento para 
los cerdos, herbe qui croit entre les 
rochers et constitue un bon aliment pour 
les pores. 

Ur bera (B) : 1° marea abajo, marte 
basse. — 2° menguante de aguas, se"che- 
resse. (Afi. ms.) 

Ur-berde (Be, BNc, Gc, L, R-uzt), 
bilis, bile. (?) = Se usa en plural. S'em- 
ploie au pluriel. 

Urbide : i° (AN-b, B-ar, G, Arr.), 
zanja, cuneta, arcaduz : rigole, cunelte, 
ponceau. — 2° (B-i), atajo, lit. : camino 
de cerca : traverse, lit. : chemin de 
pres. 

Urbil (AN), hurbil (BN-ald-gar, Lc) : 
1° cerca, pres. Hurbilagorik ikusteare- 

KIN, HOBEKI EZAGUTU GITUZTE '. vi&ldonOS 

de mas cerca , nos ban conocido mejor : 
en nous voyant de plus pres, Us nous ont 
mieux connus. (Prop. 1880, p. 379.) — 
2° cercano , proche. Herririk uurbilbna 
(BN, L), el pueblo mas cercano, le vil- 



lage le plus proche. — 3° (AN, BN, L), 
indet. de hurbildu, acercarse, s'appro- 
cher. Hurbil zakizkidate, acercaos a mi, 
approchez-vous de moi. (Ax. 3»-xv-18.) 

Urbilbide (L-s), atajo, camino al 
sesgo : traverse, chemin en biais qui 
abrege. 

Urbildegi (?, Duv. ms), cisterna, 
aljibe : citerne, reservoir d'eau. 

Urbildu (AN), hurbildu (BN, L), 
aproximarse : s'approcher, s'avoisiner. 

Ur bildu : 1° (G-bid), agua detenida, 
eau dormante. — 2° (AN-b), agua reco- 
gida, eau recueillie. 

Urbilean (AN), cerca, prds. = Pleo- 
nasmo de urbil, semejante al de algu- 
nos en B que dicen urrEan por ur 6 
urre, « cerca. » PUonasme de urbil, sem- 
blable a celui de quelques-uns en B qui 
disent urrean pour ur ou urre, « pres. x> 

Urbileko (AN), hurbileko (L) : 
1° cercano, pr6ximo : proche, prds. — 
2° (?), pr6jimo, prochain. — 3°(?), parro- 
quiano, paroissien. = Es variante inco- 
rrecta de urbilgo, como urbiletik, 
« desde cerca, » lo es de urbildik. 
Duvoisin cree que esta ultima forma es 
sincopa de urbiletik. Al explicar en su 
lugar correspondiente la epeuteUica e, se 
hizo ver c6mo solo por abuso puede 
intercalarse entre una palabra que no 
recibe articulo (como son los nombres 
propios de lugar y los llamados adver- 
bios, como urbil, urrun, etc.) y un su- 
fijo de la declinacidn. Urruneko , urru- 
nktik, urbileko, urbiletik, son formas 
incorrectas de urrungo, urrundik, ur- 
bilgo, URBILDIK ', COmO NOIZEKO, EGUNEKO, 
GAURREKO, EMENEKO , ORREKO y NOIZETIK , 

egunetik, gaurretik, etc., lo serian de 

NOIZKO, NOIZTIK, EGUNGO, EGUNTIK, gaurko, 

gaurtik, etc. Esta b epentetica, intrusa 
en tales palabras, se ha introducido en 
los dialectos orientales que aun sin su- 
fijo de declinacion lo aplican a muchos 
nombres de lugar. Parise, Miarritze, Bor- 
dele, Akise, son alteraciones abusivas de 
Paris, Miarritz (Biarritz), Bordel (Bur- 
deos), Akis (Dax). C'est une variante 
incorrecte de urbilgo, comme urbiletik, 
« de pres, » Vest de urbildik. Duvoisin 
croit que cette derniere forme est une 
syncope de urbiletik. En expliquant a 
son lieu et place Vipenth4tique e, on 
a montre" de quelle facon, seulement par 
abus, elle peut s'intercaler entre un mot 
aui ne recoil pas d f article (comme sont 
les noms propres de lieux et ceux appeUs 
adverbes, lels que urbil, urrun, etc.) et un 
suffixede la dtclinaison. Urruneko, urrl- 
netik, urbileko, urbiletik, sont des formes 
incorrectes de urrungo, urrundik, urbilgo, 
urbildik ; comme noizeko, eguneko, gau- 

RREKO, EMENEKO, ORREKO et NOIZETIK, EGU- 
NETIK, gaurretik, etc. , le seraient de 

NOIZKO, NOIZTIK, EGUNGO, EGUNTIK, GAURKO, 

gaurtik, etc. Cette e 6penth6Lique, intruse 
en de tels mots, s'est introduite dans les 
dialectes orientaux qui, meme sans suffixe 
de diclinaison, Vappliquent a de nom- 
breux noms de lieux. Parise, Miarritze, 
Bordelb, Akise, sont des alterations 
abusives de Paris, Miarritz (Biarritz), 
Bordel (Bordeaux) , Akis (Dax). 

Urbilen (AN), inmediato, (el) mas 
cercano : imme'dial, (le) plus pr&s. 

Hurbil- erreS(BN?, L?), accesible, 
accessible 

Urbiltasun (AN), hurbiltasun (BN, 



L) : i° cercania, proximity. — 2° afini- 
dad, affinity. 

UrbitSeta (G-don, ...), sabanilla, pa- 
nuelo con que las mujeres se cubren la 
cabeza : marmolte, mouchoir avec lequel 
les femmes se couvrent la tite. 

Ur-bizar (AN-lez-oy, B-a-m-o, R), resi- 
duo que deja el agua en su paso , debris 
que Veau laisse sur son passage. 

Ur bizi : 1° (B, G), aguas vivas, 
mareas altas : grandes eaux f martes 
hautes. Un biziak eta ur ilak (B-l,...), 
mareas vivas 6 grandes y mareas muer- 
tas 6 pequefias, grandes marges et mare"es 
basses. — 2° (AN-b), corriente, p.ej.del 
rio : cours, p. ex. d'un fleuve. 

Ur-bolada (AN-b, B-el-ub), torrente, 
torrent. 

Ur bularre (BN-s), aguas torrenciales, 
eaux torrentielles. 

Ur bultBU (R-bid), agua muy corriente, 
eau tres courante. 

Urburu (?, Duv. ms), manantial, 
source. Niloko ibayaren urburu ak non 

DIREN NIHORK EZTAKI ORAINO, nadie Sabe 

todavia donde estan los manantiales del 
rio Nilo, personne ne sail encore ou se 
trouvent les sources du Nil. 

Urdabil : 1° ( B-mond-ofi ) , est6mago, 
estomac. Urdabilaren aoa (?), boca de 
est6mago, bouche de Vestomac. (Lar. 
Supl. D. T.) — 2° (B-zig, ...), utero, ute- 
rus. 

Urdabileko (B-zig, ...), histerico, his- 
terismo, padecimiento nervioso de la 
mujer : hysterie, maladie nerveuse de la 
femme. 

URDAI : 1° (AN, L), carne de cerdo, 
viande de pore. Zeren nola ezpaitu deu- 

SERE ON DEN GAUZARIK BERE URDAIA BAI- 
ZEN, EZ ILERIK, EZ LI MAI* IK, EZ LARRURIK '. 

como no tiene (el cerdo) nada que sea 
provecboso, no siendo su carne, ni pelo, 
ni pluma, ni piel : comme il (le pore) n'a 
rien de profitable, si ce n'esl la viande, ni 
poil, ni plume, ni peau. (Ax. 3»-330-9.) 
— 2° ( AN-lez, B, G), tocino, lard. = La 
carne de cerdo se llama tSarriki, t§e- 
rriki. La viande de pore s'appelle tsa- 
rriki, tSerriki. Esan eiozu imini dagiala 
urdai -zati bat erreten bubduntzian , 
decidle que ponga un pedazo de tocino k 
asar en un asador, dites-lui de mettre un 
morceau de lard a rdtir a la broche. 
(Per. Ab. 96-28.) Urdaia eta arnoa, 

URTHEKOA J ADISKIDEA , URTHETAKOA '. el 

tocino y el vino, del aflo; el amigo, de 
aftos : le lardet le vin, de Vannie courante; 
Vami, de plusieurs anne'es. (Oih. Prov. 
674.) — 3° (S), est6mago, estomac. (La- 
khatsak) badutu urdaya, erseak, sabela, 
bihotza, errayak; behar dutu ere ukhbn 
gibela, bar1jea eta gultzurrunak ', (el 
arador) tiene estomago, intestinos, vien- 
tre , coraz6n , livianos ; debe tener tam- 
bi£n higado , bazo y riflones : ( le ciron ) 
a un estomac, des intestins, le ventre, le 
cceur, les poumons ; il doit avoir igale- 
ment le foie, la rate et les reins. (DM. 
bas. 24-10.) 

Urdai-azpiko (AN?, G), jam6n,,/am- 
bon. 

Urdai-gizen ( B ) , parte crasa 6 adi- 
posa del tocino, par tie grasse ou adipeuse 
du lard. 

Urdaika (S), juego de pastores, jeu 
de bergers. = Es parecido a las cuatro 
esquinas; meten su palo en el agujero 
del contrario. Ce jeu resscmble a celui 



Digitized by VjOOQ IC 



URDAIKI — URDEI-ASKA 



367 



des qua.tr e coins; les bergers piquent 
leur bdton dans le trou de Vadver- 
saire. 

Urdaiki (R-iz), tocino, lard. 

URDAIL : 1<> (AN, B, G, L), est6mago, 
estomac. Gbrthakarjz jo zuen Israklgo 

ERREGE BIRIEN ETA URDAILAREN ARTEAN , 

casualmente hiri6 al rey de Israel entre 
los pulmones y est6mago, par hasard il 
blessa le roi d'Israil entre les poumons 
el Vestomac. (Duv. Ill Reg. xxn-34.) = 
Llamase tambien asi el est6mago de los 
peces. On appelle e'galement ainsi Vesto- 
mac des poissons. Tripabarruak esaten 

JAKE CURE -ARTEAN LEBATZAREN ARBI , TA 

urdailari (B-l), entre nosotros se llaman 
tripabarru el ovario y el est6mago de la 
merluza, chez nous on appelle tripa- 
barru Vovaire et Vestomac de la merlue. 

— 2° (Be), cuajo del ganado, caillette du 
bttail. — 3° (AN-b), hipocondria, hypo- 
condrie. — 4° (B, G), utero, utirus. — 
5° (AN-b, BN-ald, L-ain), mal de est6- 
mago en los hombres, mal d'estomac chez 
les hommes. 

Urdaildu(AN-b), impacientarse, s'im- 
patienter. Ezaiz i urdailduko, tu no te 
impacientaras , tu ne V impatienteras 
pas. 

Urdaileko (AN-b, G-and) : 1° dispep- 
sia, enferniedad del est6mago, vulg. 
padrej6n : dyspepsie, maladie de Vesto- 
mac. Bai eta ere urdailekoarentzat , 

MATURIA ETA BESTE MlffENTZAT (G, Dial. 

bas. 79-1 ) : y tambicm para el padrej6n, 
lamparones y otros males : de mime 
contre les maladies d'estomac, les icrouelles 
et autres in fir mitts. — 2° histerico, hys- 
Urique. 

Urdailen : 1° (Be,...), histerico, his- 
terismo , hysttrie. = Algunos llaman 
tambien urdailen a la dispepsia. Quel- 
ques-uns appellent e'galement la dyspepsie 
urdailen. — 2° (B-i), hambre, faim. = 
Voz familiar. Mot familier. 

Urdain (AN?, BN, S), porquero, por- 
cher. UrdaiSak aldiz joan ziren ihesi (S, 
Matlh. viii -33), orduan urdainbk ihes 
egin zbzaten (Leiz. Maith. vin-33) , y los 
pastores buyeron, et les pasteurs s'en- 
fuirent. 

Urdain (Sc) : 1° morcill6n, boudin. 

— 2° zorra, mujer mala, de vida airada : 
prostitute, femme de mauvaise vie. 

Urdai-onso (B, Micol.), urdai-on- 
tzaki (B-a-o), urdai-unsagi (Per. Ab. 
87-10), urdai-untzaki (B-d), jam6n, 
jambon. 

Urdakeria (AN, G), obscenidad, 
obscinitt. Lasaikeria eta urdakeriarik 

ITSUS1ENAK LEKU SANTUAN EGITEN ZIRAN, Se 

cometian en el lugar santo las impurezas 
y obscenidades mas feas, les impuretts 
et les plus laides obscinitts se commet- 
taient dans le lieu saint. (Lard. Test. 
363-23.) 

Urdaki (AN, BN-am, S), tocino, lard. 

HOYEN URDAKIA LODIAGO DA, TINKAGO ETA 
GOZOAGO OSATURIK IZAN EZTIREN URDENA 

beno (S, Dial. bas. 97-8) : su tocino es 
mas abundante, mas firme y mas dulce 
que el de los no castrados : leur lard est 
plus riche, plus ferme et de meilleur gotit 
que celui du pore qui n y a pas He" ch&lrt. 

ASURKIA URDAKIA BENO MARDOAGO TA EZTIAGO 

duzO ta jaten aisago (S-bark), la carne 
de cordero es mas blanda y mas dulce 
que la carne de cerdo y mas facil de 
comer, la viande d'agneau est plus 



tendre et plus douce que celie du pore et 
plus facile a manger. 

Urdaki -azal (AN-b, BN-s), corteza 
de tocino : couenne, peau du lard. 

Urdalde (AN, BN, L, S), piara de cer- 
dos, troupeau de pores. Baldin kanpora 
egozten bagaituk, permbti jbzaguk ur- 
dalde hartara joaitea : si nos echas de 
aqui, envianos a la piara de puercos : 
si tu nous chasses d'ici, envoie-nous dans 
ce troupeau de pores. (Leiz. Matth. vin- 
31.) 

Urdalmin (S), hiel, fie I. Eman zeyuen 
edatera ardu urdalminareki nahasirik 
(S, Matth. xxvn-34), y le dieron a beber 
vino mezclado con hiel , et Us lui don- 
nerent a boire du vin mitt avec du fiel. 

Urdama (AN-arak-b, G-us), cerda 
que cria, truie suiiie. 

Urdamutur ( AN - b , ... , Lacoiz. ) 9 
cupula truncada en forma de hocico ae 
lech6n, cupule en forme de groin de 
cochon. (Bot.) 

Urdanbelar ( R ) , cierta planta, cer- 
taine planle. Var. de urdantSiribiri. 

Urdanda : 1° (S), comadreja, belette. 
— 2° (BN-am), zorra, mujer mala, de 
vida airada : prostitute , femme de mau- 
vaises mosurs. 

Urdandegi : 1° (AN-b-lez, BN-s, G- 
et§), chiquero, pocilga : porcherie y Stable 
a pores. Apirila, zerria urdandegian ila 
(AN-b) : abril, el cerdo muerto en la 
pocilga : avril, le cochon mort dans la 
porcherie. = Se dice para denotar la 
inconstancia del tiempo durante este 
mes, que a veces produce hambres que 
matan a los cerdos. Se dit pour signifier 
Vinconstance du temps pendant ce mois, 
lequel parfois cause des famines qui tueni 
les pores. — 2° (BN-ald), dep6sito de 
salmuera , dtpdt de saumure. 

Urdanga : 1° (BN-gar), cerda, ma- 
rrana : truie, femelle du pore. — 2° (BN- 
haz-s, L), ramera, mala mujer : prosti- 
tute, femme de mauvaise vie. 

Urdanka (S?), provisi6n de carne 
salada de cerdo, provision de viande de 
pore salie. 

Urdankeri (S?), salchicheria, charcu' 
terie. 

Urdantegi (BN, S), chiquero, pocilga : 
porcherie, i table a cochons. 

UrdantSiribiri (G-and), cierta planta, 
certaine plante. (Bot.) UrdantSiribiriak 
kanaberak bezelako zuztarra du \ ur ber- 
dea ateraten zaio gaztea dan -arte; au- 
rrak tslstuak egiten dituzte onekin i 
esta planta tiene el tallo como la cafia; 
mientras es joven se le saca un zumo 
verde, los niftos bacen silbos con ella : 
cette plante a une tige comme le roseau ; 
pendant qu'elle est jeune, on en tire un 
sue vert, les en f ants en font des sifflets. 

Urdantzaki : 1° (B-l?-mond-ot§J, 
jam6n, jambon. — 2° (B-mond?, G), 
parte magra del tocino, partie maigre du 
lard. 

Urdaralde (L), piara de cerdos, trou- 
peau de pores. 

Urdardi (S), Var. de urdaska. 
Urdarrain (S), solomillo de cerdo, 
aloyau de pore. 

Urdaska (ANc, Gc, L-ain), zorra, 
mujer mala, de vida airada : prostitute, 
femme de vie dtrtglte. 

Urdatu (BN, Duv. ms), contribuci6n 
que se impone por el derecho de llevar 
los cerdos a alimentarse de bellota : 



glandage, contribution que Von pay e pour 
avoir le droit de mener les pores manger 
les glands. 

Urdazpi (Sc), jam6n, jambon. 

URDE : 1° (c), cerdo, cochino : pore, 
cochon. Urdeak, bertze abrek egiten 

EZTUTENA , ORAINO MINIK HARTU GABE UKI- 

tzeaz beraz egiten du marraska : el cerdo, 
lo que no hacen otros animales, aun 
antes que le duela, empieza A gruflir con 
solo tocarle : le pore, ce que ne font pas 
les autres animaux, mime avant qu'on 
lui fasse du mal, commence a grogner 
rien qu'a le toucher. (Ax. 3* -330 -6.) 
Batzuk esaten deutse lauoiRekoa ; bes- 
teak belarluzba, ...badira urdea esaten 
deutsenak : unos llaman ( al cerdo ) cua- 
drupedo; otros, orejudo; ... hay quien le 
llama urde, « cochino : » quetques-uns 
V appellent (leporc) quadrupede ; d' autres, 
oredlard; ...certains le nomment urde, 
« cochon. » (Per. Ab. 87-28.) Urde main- 
hatuae laguna nahi (BN-am), el cerdo 
baft a do quiere compaflero, le pore bai- 
gni veut un camarade. = Se dice, por 
ejemplo , del autor de una fechorla que , 
por aminorar su responsabilidad , se 
empefta en presentar c6mplices. Se dit, 
par exemple, de Vauleur d'un for fail, 
qui, pour diminuer sa responsabilitt , 
s y efforce de trouver des complices. Urde 
ilak uzkia otz (S) : a muertos y a idos no 
hay amigos, lit. : el puerco muerto tiene 
frio el c... : les morts et les absents h'ont 
plus d'amis, lit. : le pore mort a le c... 
froid. Urdea iiil ta kurrinka bizi (BN- 
am, Sc), el cerdo muerto (esta) y el 
grufiido vivo, le port (est) mort et le gro- 
gnemenl vivant. = Se dice para indicar 
que, aun muerto el acreedor, se reclaman 
las deudas. Se dit pour indiquer que, le 
criancier mort, les dettes crient toujours. 
Urdeen buztanez matrazu on ik ez, de 
rabo de puerco no buen virote, de queue 
de pore (on ne fait) pas de bon crochet. 
(Refranes, 51.) Urdegoseak ezeur amets, 
el cerdo hambriento suefia en bellotas, 
le pore affamt rive de glands. (Oih. 
Prov. 456.) Urde loiak zitaldu, el puerco 
encenagado ensucia, le pore vautrt salit. 
(Refranes, 47.) — 2° (AN, B, BN-s, G, R), 
sucio, sale. Zeren okha hura zein lizun 

ETA URDE DEN, ARE BAITA LIZUNAGO ETA 

urdbago bekhatua i porque por mas he- 
diondo y sucio que sea aquel v6mito, 
aun es mas hediondo y mas sucio el 
pecado : parce que, tant puant et sale que 
soit ce vomissement , le pichi est encore 
plus fttide et plus sale. (Ax. 3«-549-47.) 

Urde ahardi : 1° (BN, L, S), cerda, 
truie. Urde ahardi onak eztitu behar 

HAMABI DITHI BAIZIK (L) , URDE AHARDI HU- 
NAK EZtC (JK HEN BEHAR HAMABI TH1TI BAI- 
ZIK ( S ) , la buena cerda no ha de tener 
sino doce pezones, la bonne truie ne doit 
pas avoir plus de douze ma me lies. (DUl. 
bas. 96-10.) — 2° (BN-haz), melindroso : 
susceptible, bigueule. 

Urde -aide (AN-b, L-ain), piara de 
cerdos, troupeau de pores. 

Urdeama (Lc), cerda que cria, truie 
suitte. 

Urdeazpi (BN-am, L-ain), jam6n, 
jambon. 

Urdei (B-l-mu, ...), Var. de urdai (2°). 

Urdei-aska (AN-b), saladero de 
tocino, saloir de lard. Urdei-aska untan 
egoin da zingar-alde bat, en este sala- 
dero cabe buena cantidad de tocino, ce 



Digitized by 



Google 



368 



URDEIAZPI — UREBAI 



saloir contient une bonne quantiU de 
lard. 

Urdeiazpi (AN-b), jamdn, jambon. 

Urdekeria(AN, BN, L, S), cochinada, 
cochonnerie. 

Urdeki(c, ...), came de cerdo, viande 
de pore. 

Urdeloi (B-ar-ls), costra negra de la 
cabeza, crasse noire de la Me. 

Urdemutur (AN-b, L-ain), planta de 
raiz corta, hoja ancha, ilor encarnada : 
plante a racine courle, feuilles larges et 
fleur incarnat. Var. de ubdamutur?. 

Urdenapio (S, Alth.), apio, ce'leri. 
(Bot.) (??) 

Undendegi: 1° (AN-b, S, Archu), 
Var. de urdandegi (1°). — 2° lodazal, 
bourbier. (L6cl.) 

JJrderazpi (L?), jam6n, jambon. 

Urde Sin (BN-am), urde tontorrobilo 
( BN-ald ) , cierta variedad de cerdos que 
tienen patas y pescuezo corto, ceriaine 
espece de pores a pattes et poitrine tres 
courtes. 

Urdetu : 1° (AN-b), ensuciarse, se 
salir. — 2° (c,...), hacerse immundo, 
puerco : devenir immonde, cochon. 

Urdezain ( L ) , porquero , porcher. 
Urdbzainek aldiz ihes eoin zutbn , y los 
pastores huyeron , et les porchers s'en- 
fuirent. (Duv. Matth. vin-33.) 

Hurdi (?, Duv. ms), avellauedo, plan- 
tacidn de avellanos : coudraie, lieu 
plants de coudriers. 

URDIN : lo (AN, B, BN, G, L, S), 
azul, bleu. Bestb asko, karekizko arri 

URDIN EDKRRA UGARI EMATEN DUTENAK, 

otras muchas (canteras) que dan piedra 
caliza azul y hermosa en abundancia, 
d'autres nombreuses (carrieres) qui 
donnent de la belle pierre calcaire bleue 
en abondance. (Izt. Cond. 53-13.) = La 
palabra rone ale sa dundu indica con mas 
propiedad este color. Le mot roncalais 
dundu indique plus proprement cette cou- 
leur. — 2° (BN-s,JR, S), agua turbia, 
eau trouble. ^Badakizua zer Sun urdina? 

UR BULARREA BAlftO ARGIAGO , GARBITZBN 
ASIA, SAUKI GARBITU GABEA (BN-s) '. £Sabe 

usted lo que es urdin? agua mas clara 
que la torrential, que ha empezado a 
purificarse, no del todo limpia : vous 
savez ce que c f est que urdin? de Veau 
plus claire que Veau torrentielle , qui a 
commence* a se purifier, mais qui n'est 
pas tout a fait timpide. Ebite handietan 
ura urdintzen dOzu (S), el agua se en- 
turbia en las grandes lluvias, Veau 
devient trouble dans les grandes pluies. — 
3° (AN, B, BN), mono : moisi, moisissure. 
— 4° (BN-ald-s, R), sucio, sale. Gero 

EBB ATZBMANEN DUZU NI BAINO URDINAGO- 

rik, aun mas tarde encontrara usted 
(personas) mas sucias que yo, encore 
plus tard vous trouverez des (personnes) 
plus sales que moi. Mari- urdin : mari- 
sucia, epiteto que se da a mujer sucia : 
marie -salope, e'pithete que Von applique 
a une femme sale. — 5° (c), cano, gris 
(pelo 6 barba), no completamente bianco : 
gris (cheveux ou barbe), pas compU- 
tement blancs. Jaungoikoak bbrak esa- 

TBN DBUSKU ... JAGI GAITEZALA BURU-URDI- 

nabbn aubrban , el mismo Dios nos dice 
... que nos levantemos delante del cano, 
le mime Dieu nous dit... de nous lever 
devant Vhomme a cheveux gris. (Bart. 
1-219-24.) Ardi urdinak bdo ubdinSkak 
iLba brdia zuri ta bbdia bbltz dizib (BN- 



s), las ovejas grises tienen la lana medio 
blanca y medio negra , les brebis grises 
ont la laine a moitU blanche et a moitie' 
noire. UrdiRa ganaduetan zuri ta arreu- 

NEAK DA U KAZAN A DA*, GIZONETAN AZAL-UR- 

diSa zuria da ; ule-urdiSia, ule-zuria (B-i) : 
en el ganado urdin se dice del que tiene 
pintas blancas y pardas; en los hombres, 
si se habla de la piel, urdin es blanca; 
si del pelo, es cano : en parlant du be" tail, 
urdin se dit de Vanimat qui a des laches 
blanches et grises; chez les hommes, s'il 
s'agit de la peau, urdin veut dire blanc; 
gris, si e'est des cheveux. Zahartzean... 

LARRUA ZIMURTZEN DA, ILEA URDINTZEN DA, 
BURUA KARSOILTZEN DA, HATS A KHIRASTEN 

da : en la vejez ... la piel se arruga, el 
pelo seencanece, la cabeza queda calva, el 
aliento hiede : dans la vieillesse la peau 
se ride, les cheveux grisonnent, la tUe 
devient chauve, Vhaleine est (Hide. (Ax. 

3«-44-25.) HURDINETAN ASIAZKERO PRESTU 
EZTA SEIZAROA; INOE ZEBEZ AURKI « GERO », 

ze aldia eldu doa : despu^s de comen- 
zado a encanecer, no es de provecho el 
nifiear; nadie diga luego « despu^s », 
pues el tiempo suele llegar : apres avoir 
commend a blanchir, il n'est pas utile 
de tomber en enfance; que personne ne 
dise apres « plus tard », car le temps 
arrive. (Refranes, 167.) — - 6° (Be), fina, 
tersa , blanca ; se dice de la tez : fin , 
satini, blanc, en parlant du teint. Azal 

URDINAGOKO AMEN ALABARIK EZT0ZU ZEURE 
BIZIAN IKUSI : ZANAK KONTAU ZEKIOZAN ( B- 

mu) : hija de madre de tez mas blanca 
no ha visto usted en su vida : se le podian 
contar las venas : fille de mere k teint 
plus blanc, vous n f en avez f vu de votre 
vie; on pouvait lui compter les veines. 

Urdin-bedar (B-i), urdin-belar (AN, 
Lacoiz.), hierba pastel : pastel, herbe de 
Saint-Philippe. (Bot.) = De sus hojas se 
extrae el color del anil, y algunos se 
valen de ella para remedio contra los 
diviesos. On extrail V indigo de ses 
feuilles, et quelques-uns Vemploient 
comme remede contre les furoncles. 

Urdindu : 1° (c, ...), azularse, p. ej. 
el cielo : s'azurer ou devenir bleu, p. ex. 
le ciel. — 2° (BN, R, SJ, enturbiarse el 
agua, se trouhler (Veau). — 3© (AN, B, 
BN, L), enmohecerse, moisir. — 4° (BN, 
R), ensuciarse, se salir. — 5° (c, ...), 
encanecerse, grisonner. Egia da, gizon 

EZKONDU BATZUE BBRE BAGOZ, 2AABTUTA , 
BURUA URDINDUTA EUKIARREN, GAZTEAK BAI- 

zen BERDEAK : es verdad , hay tarn bien 
algunos hombres casados, aunque enve- 
jecidos y encanecida la cabeza, tan ver- 
des como los j6venes : e'est vrai, il y a 
aussi des hommes marUs, bien que vieil- 
lis et a t4te grise, qui sont aussi verts que 
les jeunes. (Olg. 54-8.) 

Urdindura (?, Duv. ms) , moho , moi- 
sissure. 

Urdinen (B-a-g-mu), peca, ep/ie*- 
lide. 

Urdinka (B-ang, G-gab-iz), azulado, 
bleudtre. 

UrdinSa, calabaza grande, comesti- 
ble : potiron. espece de courge comes- 
tible. (S. P.) 

Urdin -sagar (B-i-l-m), variedad de 
manzana dura, poco apetitosa, tardia, 
cruzada de rayas rojas en su pellejo : 
vari4U de pomme dure, peu app4tissante, 
tardive, dont la peau est barioUe de raies 
rouges. 



UrdinSka (AN-b, B-m, BN-s, G-t-us, 
L), azulado, bleudtre. Var. de urdizka. 

UrdintSa (BN-haz), « psalliota cam- 
pestris, » hongo campesino, comestible, 
de sombrero carnoso, bianco, amarillento, 
rojizo y hasta de color de hollin por 
debajo : psalliote des champs, champi- 
gnon comestible, a chapeau charnu, blanc, 
jaundtre, rougedtre et mime couleur de 
suie par-dessous. (Bot.) 

Urdintu (R), enmohecerse, p. ej. el 
pan, el calzado y las ropas : moisir, p. 
ex. le pain, les chaussures, les vStements. 
Var. de urdindu. 

Urdinzuri (AN, ms-Zar), garzo : bleu- 
clair, en parlant des yeux. 

Urdizka (AN?, B-a-i-o-ub-ts , G-ets- 
us), azulado, bleudtre. 

Urdu (R), parecer, sembler. Var. de 
urduri, etc. Urdu zio, le parece, il lui 
semble. Urdu zit , me parece , il me 
semble. 

Urdun (c), acuoso, aqueux. 

UrdunputSa (R-uzt), mostaza?, mou- 
tarde ?. 

Urdupen (R, S), juicio, opini6n : 
jugement, opinion, avis. 

URDURI (AN? B-a-g-m-mond-o-ofi- 
t§, G-ber-bid-don ) , incjuieto, nervioso, 
vivo, arrojado, muy activo : inquiet, ner- 
veux, vif, audacieux, tres actif. Arpegi 

ASERRE, KOPET itUN ETA BEGI URDURI 

zorrotzakin gelditzen diranae : los que 
quedan con cara encolerizada , frente 
oscura y ojos vivos clavados : ceux qui 
res tent avec la figure irritie, le front 
sombre et les y eux vif s pine" trants. (Mend. 
Jes. Biotz. 348-16.) Urduri dabil Do- 
mingo, eztau gauzonik egingo (B-tS,...) : 
Domingo anda muy afanoso, no hara 
cosa buena : Dominique est Ires nerveux, 
il ne fera rien de bon. 

Urdurikeria (AN, B, G), atrooello, 
precipitaci6n : hdte, precipitation. Urdu- 

RIKERIAN SARTZEN ZAN JENDE-TALDE BATEK 

azpian artu eta lotu zuen , una muche- 
dumbre de gentes que entraba atrope- 
lladamente le cogi6 debajo y le revento, 
une multitude de gens qui enlrait prici- 
pitamment le prit par en dessous et le 
creva. (Lard. Tes t. 268-10.) Zardai andia- 
E1N erasotzen diote goien-bean dinbi- 

DANBA... AMILTZEN DIOZKATELA URDURIEB- 
RIAN LURRERA MORKOTS MARDUL , ALE GIZE- 

nez ondo beteak : con grandes varales le 
golpean arriba y abajo,... derribandole 
precipitadamente a tierra erizos corpu- 
lentos , bien llenos de carnosos granos : 
avec de grandes gaules Us le frappent en 
haut et en bas,... abattant pricipitamment 
par terre des bogues corpulentes, rem- 
plies de fruits charnus. (Izt. Cond. 
151-4.) 

Urduritu (AN?, B, G), aturrullarse , 
atolondrarse : s'6baubir, demeurer inter- 
dit. 

Urhe : lo (BN, L, S), oro, or. Var. de 

URRE. URHEA, EMAZTEA ETA OIHALA, EGUAR- 

giz bbzi har eztitzala : el oro , la mujer 
y el pano, no los tomes no siendo a la 
luz del dia : Vor, la femme et la toile, ne 
les prends qu'a la lumiere du jour. (Oih. 
Prov. 465.) Urhb-gakhoaz athe guziak 
irekj doaz, con 11a ve de oro se abren 
todas las puertas, par une clef d J or toutes 
les por tes sont ouvertes. (Oih. Prov. 466.) 
— 2° (BN-baig), espuma del agua, teume 
de Veau. (De ur-ehb.) 

Urebai (B-m), hendidura que se forma 



Digitized by 



Google 



UREBILTE — UR GELDI 



369 



entre el calce y el instrumento de hierro 
6 acero a que se a&ade, fissure qui se 
forme entre la poinle et ['instrument de 
fer ou d'acier auquel il se joint. 

Urebilte ( B ?, Mog.) , rastro , pista : 
trace, piste. Ezpageunka T§AKun urrinbti 

IGARTEN DEUTSANA PISTIA A8KO JAK1N TA 
MALMUTZ ONEN OREBILTEA , si nO tuvi^Se- 

mos perro que husmea de lejos la pista 
de esta alimafia astuta y socarrona, si 
nous n'avions pas un chien qui flaire de 
loin la piste de ce carnassier astucieux et 
rust. (Per. Ab. 110-21.) 

Urheburusi (S, Alth.), lampazo, bar- 
dana : glouleron, bardane. (Bot.) 

Urhegin (BN, L?, Duv.), orfebrero, 
platero : orfevre, ouvrier qui travaille 
for et Vargent. 

Urhegintza (BN?, L?, Duv.), oficio 
de orfebrero, metier d'orfevre. 

Ur egon (B-g), el agua estancada en 
charcos, pantanos : eau dormante des 
ftaques, des mare'cages, des bourbiers. 

UREKE (AN-ond), equilibrio, ba- 
blando de lanchas que estan « a la rema », 
sin salirse de un punto, para pescar : 
tquilibre, en parlant des barques qui 
resient en place, sans bouger d'aucune 
sorte, pour se livrer a la piche. (V. 
Oreka.) Urbkean (AN-ond) : en equili- 
brio, vulg. a la rema : en tquilibre, vulg. 
a la rame. 

Urekelari (AN-ond) , urekeru (AN- 
ond), tripulante que rema, cuando en un 
sentido cuando en otro, para mantener la 
lancha en equilibrio : marin qui rame, 
tanldt dans un sens, tantdt dans un 
autre, a fin de mainienir la barque en 
tquilibre. 

Urheketa (BN, L), cantidad de oro, 
quantity d'or. 

Urheketari (BN, L), buscador de 
oro, chercheur d'or. 

Ur ekuratu (Sc), agua detenida, eau 
stagnante. 

Urhe-lili (S, Alth.), crisantemo, chry- 
san theme. (Bot.) 

Ur eman (G), uremon (Be,...), acer- 
carse, aproximarse : s'approcher, s'avan- 
cer. Guztiak batuarren, ezeutsen uiuuk 
bere emoten Turkoai : aun juntandose 
todos, ni siquiera se aproximaban a los 
Turcos : mime en se r6unissant tous, Us 
n' approchaient pas encore des Turcs. 
(Matatz. 72-10.) 

Ur erne (Sc), agua tranquila, eau 
tranquille. 

UREN (B, arc), principal, noble : 
principal, noble. Andra urenak et5ea 

LAUZATUGINO DAROA BETATU , la mujer de 

buen recaudo suele hencbir la casa hasta 
el tejado, la femme diligente remplit la 
maison jusqu'au toit. (Refranes, 211.) 
Andra urenak etse utsa betatu, la mu- 
jer principal bincbe la casa vacia, la 
femme de maison remplit la maison vide. 
(Refranes, 317.) Andra urenen etSea, 
garatzazal : la casa de la sellora de buen 
recaudo, acolmada : la maison de la femme 
diligente, (est) comble. (Refranes, 529.) 
= En el mismo libro de los Refranes se 
lee dos veces la palabra andizuren, que 
el autor traduce por « honor » y tambi£n 
por <( principal ». Sin duda urbn es su 
elemento fundamental. Dans ce livre des 
Refranes on lit deux fois le mot andizu- 
ren, que Vauteur trauuit par « honneur » 
et aussi par « principal ». Urbn est sans 
doute son element fondamenlal. Emaitea 

T. II. 



andizuren , arzaitea mingarri : el dar es 
honor, el tomar causa dolor : le donner 
est un honneur, le prendre cause de la 
douleur. (Refranes, 400.) Doilorrakbere 

ANDIZURENEN OSPEA , GORA JOAKU IKAZTO- 

biko kea : aun el mas ruin tiene fama de 
principal , arriba se nos va el humo de 
la carbonera : rnSme le plus vil a la re- 
nomme'e de principal, la fum.ee de la 
charbonniere s'en va en haul. (Refranes, 
509.) = j Esta palabra uren habra signi- 
ficado « un » , iormando parte de la pa- 
labra urentu? Est-ce que le mot uren 
aurait voulu dire « fin », en faisant par- 
lie de URENTU? 

Urhenburu (S), urhenpiiru (S), pos- 
trimeria, novisimo, fins dernieres. Gizo- 

NAREN URHBNBIIRUAK LAU DIRA, Son CUatrO 

los novisimos del hombre, les fins der- 
nieres de Vhomme sont au nombre de 
qualre. (Catech. 57-24.) Gurb urhenpu- 
ribz, (se trata) de nuestras postrimerias, 
(il s'agit) de nos fins dernieres. (Doklr. 
28-23.) 

Urhent (S), indet. de urhentu, ter- 
minar, concluir : terminer, achever, abou- 
lir. Erhoa da hasten dubna lan urhent 
bztbzakbna, es loco el que empieza un 
trabajo que no puede terminar, celui-la 
est fou qui commence un travail qu'il ne 
saurail achever. (Oih. Prov. 582.) 

Urhentu : 1° (BN ?), a pa gar, eteindre. 
— 2° UrhentU (S), terminar, acabar : 
terminer, achever. 

Urhentze (S) , fin, fin. 

Urepel (c), agua tibia, eau liede. 

Ur- eramankin (R), tierra corrida, 
despojos arrastrados por el agua : Union, 
terre et debris charriis par Veau. 

Ureri (L-ain), moquita 6 flujo anor- 
mal de la nariz a consecuencia de un 
constipado, roupie ou icoulement anor- 
mal occasional par un coryza. 

Urerle (AN, Araq.), zangano, macho 
de la abeja maestra : bourdon, m&le de 
la reine des abeilles. 

Ur erre (B-a), aguas vivas, mareas 
mayores, grandes marges. 

Ur-erreten (B-m), zanja, cuneta, ace- 
quia : rigole, cunette, fosse*. 

Ureal, ureli (B-mond-tS), parrilla de 
los saetines cuyo objeto es impedir que 
la broza pase al molino , grille que Ion 
met aux biefs des mo u I ins pour emp£cher 
les detritus de passer. 

Ureta (B-mond) , inundaci6n , avenida 
de aguas : inondation , crue des eaux. 

Uretie ( B ) , cada rama que brota del 
tronco podado, chaque branche qui pousse 
du tilard. 

Uretu (B-m) , Var. de ureta. 

Urhe-zaharo (?), cetro, sceptre. Bal- 
din erregek urhe-zaharoa hedatzen ezpa- 
dio , a no ser que el rey extienda hacia 
£1 su cetro de oro, a moins que le roi ne 
tende vers lui son sceptre d'or. (Duv. Est. 
iv-11.) 

Urezkarl (?), regadera, arrosoir. 

Urezne (Be, G-and), refresco de leche 
y agua , rafraichissement compose* de lait 
el a eau. 

Urezpata (Bcj, gladiolo, espadana : 
sagette, glaieul. (Bot.) 

Ur-ezponda, el punto mas elevado 
que alcanza el agua, le point le plus eleve 
qu'atteint Veau. 

Ureztatu : 1° (G?, Izt.), regar, arro- 
ser. — 2° ( G ? ) , banarse , se baigner. — 
3° (?), proveerse de agua, s'approvision- 



ner d'eau. — 4° (L), empaparse de agua, 
p. ej. el calzado : s' imbiber d'eau, p. ex. 
les chaussures. 

Urheztatu (L), dorar, cubrir de oro : 
dorer, couvrir d'or. LJhartzean, mendi- 

BIZKARRAK IDUZKI SARTZERATEKOAREN AZ- 

ken argiez urueztatuak : en el horizonte, 
las cimas de los montes doradas con la 
luz mortecina del sol poniente : a ['ho- 
rizon, les creates denteUes des montagnes 
4 dairies par les derniers feux du soleil 
couchant. (Dasc. Atheka. 36-13.) 

Ur ezti: 1° (AN-b, B-l, L-ain, R-uzt), 
agua dulce, potable : eau douce, potable. 
— 2° (L-ain), vado, gue*. 

Ureztontzi (B, F. Seg.), regadera, 
arrosoir. 

tfRGAITZI (S), consolar, ayudar : 
consoler, aider. 

Urgaizgo (S, Sakram. 37-26), iirgaiz- 
mentu (S, Sakram. 28-27), ayuda, aide. 

tJrgaizte (S, Geze), misericordia, mi- 
stricorde. Gaitz zibn... uzten beitutuzie 

LEGEKO MANU HANDIBNAK, JUSTIZIA, URGAIZ- 

tea, eta leyaltarzuna (S, Malth. xxm- 
23) : ay de vosotros... que hab^is dejado 
las cosas que son mas importantes en la 
ley, la justicia y la misericordia y la fe : 
malheur a vous... qui omettez ce qu'il y 
a de plus important dans la loi, la jus- 
tice, la misdricorde et la foi. 

Urgaiztii (Sc), socorrer, ayudar : 
secourir, aider. 

Urgaldn (AN, ms-Zar), desgranar, 
igrener. 

Ur gan ( AN - b ) , agua corriente , eau 
courante. Ur ganak eztu pozonik jasaten, 
el agua corriente no admile veneno , Veau 
courante n'admet pas de venin. 

Urgara (BN-gar), nutria, loutre. 

Ur-garan (B,...), ur- gar aun (B-g), 
avellana, grano de avellano : noisette, 
fruit du noiselier. 

Urgari, inquieto, inquiet. (Aft. ms.) 
Var. de urduri. 

Urgats (S), Var. de urgaitzi. Urgats 

ETA BEGIRA NEZAZU ZURB POTHER J AZ, aVU- 

dadme y guardadme con vuestro poder, 
aidez-moi el gardez-moi avec voire pou- 
voir. (Othoitz. 34-10.) 

Urgathu (BN-ald-am, L), nutria, 
loutre. 

Urgatzi (B, ms-Ot§, S), ayudar, aider. 
Elizak espiritu saintiaz urgatzirik, la 
Iglesia asistida del Espiritu Santo, 
V Eg Use aid6e du Saint -Esprit. (Prieres, 
2-15.) 

Ur gaza (Be), agua dulce, eau douce. 
Ur gazatako aingirak , anguilas de agua 
dulce , ang utiles d'eau douce. 

Urgazi: 1° (B), ayudar, aider. Urgazi 
egiozu kriadeari, ayudad a la criada, 
aidez la servante. (Micol. 29-34.) On erbs- 

TEKO JAINKOARI , EG I OK URGAZI GBIDEARI : 

para querer bien a Dios, ayuda al pr6- 
jimo : pour bien aimer Dieu, aide le pro- 
chain. (Refranes, 338.) Zelan gei bmoitbn 

DEUSTAZU ONETAN URGAZTBKO, £EZBIN (?) GEI 
BMON URGAZTBKO ALMORZBTAN ? COmO me 

llamais para que os ayude en esto, £no me 
llamariais para que os ayudara a almor- 
zar? puisque vous m r appelez pour que je 
vous aide a ceci, ne m'appelleriez-vous 
pas pour que je vous aide a dejeuner? 
(Micol. 31-24.) — 2° Ur gazi (c), agua 
salada, eau sal4e. 

Urgaztaina (ms-Lond), cayrrell, cas- 
ta!! a de agua : macre, chdtaigne d'eau. 

Ur geldi : 1° (B), remanso, agua dete- 

47 



Digitized by 



Google 



370 



UR GEZA — URINKETA 



nida, eau dormante. — 2° (AN-b), agua 
mansa, eau tranquille. 

Ur geza (Gc), agua dulce, agua de 
rio sin mezcla de agua de mar : eau douce, 
eau de riviere sans melange d'eau de 
mer. Var. de ur gaza. 

Ur gezal : 1° (BN-ka), agua sulfurosa, 
eau sulfureuse. — 2° (G-and), agua de 
poco sabor, tibia, sosa : eau de peu de 
saveur, tiede, fade, 

Ur goai (L-s), agua corriente, eau 
courante. 

URGOI : lo (BN-am-gar-ost, L, S), 
timido, reservado : timide, reserve. — 
2° (BN?), reproche, reproche. Urgoi 
gaiza uaztangarri , el reproche (es) cosa 
repugnante, le reproche excessifesl propre 
a rebuter. (Oih. Prov. 461.) — 3° (BN- 
haz-ist), ufano, altivo : fier, hautain. — 
4° (L-bard), de buena estampa, robusto: 
de belle croissance, robuste. — 5° (BN, 
Sal.), discreto, discret. 

Urgoltu (L ?) , fastidiarse , aburrirse : 
s'ennuyer, se morfondre. Galdez zaudbtb 

ZER IZANEN DEN ZUETZAZ, NOIZ ILKHIKO 
ZARETEN UORTIK : 1GURIKAZUE ORAINO APHUR 

bat, goiz urgoitu zarete : preguntais que 
serd de vosotros, cuando saldreis de 
ahi : aguardad un momento , temprano os 
habeas aburrido : vous demandez ce qu'il 
sera de vous, quand vous sortirez de Ik ; 
attendez un moment, vous vous ites vile 
morfondu. (Ax. 3*430-28.) 

Ur gora (B), marea arriba, maYe'e 
haute, Leku berobtan itsasoko ur goran 
it3iten dbutse sartuten urari barruti 
zelaietan, en paises calidos dejan entrar 
con la marea el agua en campo llano, 
dans les pays chauds on laisse entrer 
Veau de la haute mer dans les lerres 
basses el unies, [Dikl. bas. 113-7.) 

Ur gordin : 1° (L-get), aguas que 
bajan del monte sin conducir sustancia 
que favorezca a las tierras por que pasan, 
eaux qui descendent de la monlagne et 
qui n'apporlent sur les terres aucune subs- 
tance utile. — 2° (AN-b, R-uzt, Sc), 
agua dura y fria , eau dure et froide. 

Ur gorri(B-oft, G-and), agua mineral, 
eau mine* rale. 

URGUN (AN-oy, B-i, arc, G-and-ori- 
us), cojo, boiteux. Ekusiko dezub zein 

ARIN DABILTZAN URGUNAK, ZEINBAT LAN EGI- 
TBN DITUZTEN MAINGUAK ETA ESKURIK ETZU- 

tknak : verbis cuan ligeros andan los 
cojos, cuanto tra bajan los mancos y los 

2ue no tenian manos : vous verrez com- 
ien les boiteux marchent Ugerement, 
comment les manchots et ceux qui sonl 
priv4s de mains travail lent. (Mend. 1-156- 
14.) 

Urgundu (AN, G), cojear, boiler. 

Urgune : 1° (BN-s, R), manantial, 
source. — 2° (AN-b) , paraje acuoso , lieu 
humide. Belaiak duen urgune artan ezta 
iff a baizik btortzen, en aquel paraje 
acuoso que tiene el prado no brota otra 
cosa que junco, dans ceite partie humide 
du pri il ne pousse autre chose que des 
joncs. 

Urguneri (G-and), cojera : boiler ie, 
action de boiter. 

Urgunka (AN, G), cojeando, boitant. 

URGURI (BN), delicado, discreto : 
deiical, discret. 

Urguritasun (BN), delicadeza, dis- 
creci6n : dSlicatesse , discretion. Urguri- 
tasunez : por delicadeza, por discrecidn : 
par deiicatesse , par discretion. 



Ur-gurutze (G-and), confluencia de 
dos rios , confluent de deux cours 
d'eau. 

URI : 1° (AN-b, L), Uuvia, pluie. Goiz 

GORRIAK DAKARKE URI, ARRATS GORRIAK 

bguraldi : la mafiana roja traera lluvia, 
la tarde roja buen tiempo: la matinee 
rouge est presage de pluie, la soiree 
rouge promel beau temps. (Oih. Prov. 
199.) Zuen aita zbruetan denain sembak 
zaiteztbn gat ik : zeinek onen eta gais- 
TOBN GAI5IERA sortarazten baitu iguzkia, 

ETA JUSTUEN ETA BEKATARIEN GAlftERA ERO- 
RARAZTBN BERE URIA ( AN , Matth. V-45) '. 

para que seais hijos ae vuestro Padre que 
esta en los cielos : el cual hace nacer su 
sol sobre buenos y malos, y llueve sobre 
justos y pecadores : afin que vous soyez 
les enfants de votre Pere qui est dans les 
cieux, qui fait lever le soleil sur les bons 
et les m4chants, et pleuvoir sur les justes 
el les injustes. — 2° (B, G), villa, ciudad; 
en general poblaci6n reunida, sin tener 
en cuenta el iitulo oficial que pueda 
tener de villa 6 ciudad 6 anteiglesia 6 
republica 6 universidad : ville, cite; en 
general, population rtunie, sans lenir 
compte du litre officiel qu'elle peut avoir, 
ville, cite, commune, lit. : avant-4glise, 
rfpublique ou universite. = Estos tres 
pomposos nombres estan aun hoy en uso 
en B y G para designar poblaciones de 
escaso vecindario que nunca han estado 
amuralladas como las villas. Ces trois 
noms pompeux sont encore en usage en B 
et G pour designer des agglomerations de 
peu a habitants, qui n'ont jamais ete entou- 
rees de mu rail les comme les villes. Huri 
galduan auzia eskuan, en la villa ruin el 
pleito en la mano, dans la mechanic ville 
le proces a la main. (Befranes, 148.) Eta 

BERB KONTRA ZATITURIEO URI EDO ET§E 

guztiak bztau iRAUNGO (B, Ur. Matth. 
xii -25), y toda ciudad 6 casa dividida 
contra si misma no subsistira, et toute 
ville ou maison divisee contre elle-mime 
ne subsistera pas. Jagi zidin nagia, erra 
zizan uria : levantose el perezoso, quem6 
la villa : le paresseux se leva, et br&la 
la ville. (Garib. Prov. 1.) =. Es muy 
usual este nombre en teVminos locales , 
como Uriarte, Uribazter, Uribe, Uribi- 

TARTE, URIGOITI, UrIBARRBN , URIGUEN , 

Urioste. Tendra relaci6n con los roma- 
nos Juliobriga, Flaviobriga, etc.? Ce 
mot est tres employe dans des noms de 
lieux, tels que Uriarte, Uribazter, Uribe, 
Uribitarte, Urigoiti, Uribarrbn, Uri- 
guen, Urioste. A-l-il quelque rapport 
avec les designations romaines Juliobriga, 
Flaviobriga , etc. ? 

Ur-jauzi(L-s,...),cataratas,ca*aracies. 
Leze handiko ithurri guziak urratu 
zirbn, eta zeruko ur-jauziak zabaldu : 
se rompieron todas las fuentes del gran 
abismo y se abrieron las cataratas del 
cielo : toutes les sources du grand abtme 
furent rompues, et les cataractes du ciel 
ouvertes. (Duv. Gen. vn-11.) 

Ur-jauztiri (Sc), cascada, cascade. 

Uri-baso (Be), monte comun, bois 
communal. Andra Maria irailgoz eguer- 

DIKO AMABIETAN URI -BASOETARA IRA BBA- 
TBRA JOATEKO ESKUBIDEA EUKI EROEN GURE 

asabak (B-i), nuestros antepasados 
tenian derecho de ir a cortar helecho a 
montes comunales el dia de Nuestra 
Sefiora de septiembre a las doce del me- 
diodia, nos ancitres avaient droit d'aller 



couper la fougere dans les communaux le 
jour de Notre-Dame de septembre a midi. 

Uribedar ( B-a-d-gald-o-tS ) , alfalfa? 
cierta hierba, la mejor para alimento del 
ganado : luzerne'l, la meilleure herbe 
employee pour ^alimentation du b&tail. 

Ur ibili (B-mond), agua corriente, 
eau courante. 

Urigoien (B-ub), barrio alto de una 
poblacidn , quartier haul d'une popula- 
tion. 

Uriko (B), nifio natural, hijo ilegltimo : 
enfant naturel, bdtard. 

Ur hil (AN-b, L-ain), ur il (BN-am, 
G-t), agua tranquila, eau dormante. 

Uri-lanSurda (L), llovizna, bruine. 
Jautsi zara gurb bilua uri lanSurda 
legbz, hab&s descendido a buscarnos 
como llovizna, vous iles descendu nous 
chercher comme la bruine. (Ilarizm. V Of- 
fice, 37-14.) 

Urilo (G-and), excrecencia negra del 
maiz, excroissance noire du mais. 

URIN : 1<> (AN, BN, L, R, S), man- 
teca, grasa : beurre, graisse, — 2© (AN- 
b, L), sustancia, jugo, zumo : substance, 
jus, sue. Errekak zilho batera eramaten 
du samatsaren urina, la cuneta conduce 
a un agujero la sustancia del abono, la 
cunette conduit a un trou la substance 
de Vengrais. (Duv. Labor. 79-30.) Urin 

HURA NIHON DEN HOBERENA DA SORHOEN- 

tzat , aquella sustancia es lo mejor que 
hay para los campos, cette substance est 
la meilleure qu*U y ait pour les champs. 
(Duv. Labor. 80-6.) Sagar-urina(AN-dJ, 
el zumo de la manzana , le sue de la 
pomme. — 3« (BN-s), goma, producto 
resinoso de ciertos arboles : gomme y 
produit resineux de certains arbres. — 
4° (G), tinaja en los lagares, cruche des 
pressoirs. — 5° (G), lanza, esteva, man- 
cera : timon, mancheron. Var. de idun. 

URlSrA (R-bid), Pamplona, Pampe- 
lune. Var. de Uruna, IruSa. 

Urindadura (BN, L), urindaldi (BN, 
L), engrasaci6n, graissage. = Segun 
Duvoisin se diferencian estas dos voces 
en que urindadura es engrasaci6n en 
general, mientras que urindaldi no 
denota otra cosa que una linici6n suelta. 
D'aprts Duvoisin, ces deux mots different 
en ce que urindadura est le graissage en 
general, t and is que urindaldi ne marque 
qu y une linition isoUe. 

Urindatu (AN-b, L), engrasar, grais- 
ser. 

Urindatzaile (L), urindatzale (AN), 
engrasador, obrero de fabricas encargado 
de engrasar : graisseur, ouvrier charge 
de graisser dans les usines. 

Urinerrl (R), tierra de Pamplona, 
alrededores de Pamplona : terre de Pam- 
pelune , les alentours de Pampelune. 

Urineztatu (AN-b), engrasar prin- 
gando : graisser, tremper dans la graisse 
ou oindre de graisse. 

Urineztatzale (AN-b) , Var. de urin- 
datzaile. 

Urinezur (S?), urinezurri (S-gar), 
crecederas , paperas : glandes, goitre. 

Urinka (AN-ond, L-c6te), ciertas 
cuerdas cuyo espesor es como el dedo 
meftique, cerlaines cordes dont Vepais- 
seur atteinl la grosseur du petit doigl. 

Urinketa (AN, BN, L) : 1° cantidad de 
grasa, quan lite de graisse. Urinketa iian- 
dia egin dugu, hemos hecho una gran 
cantidad de grasa, nous avons fait une 



Digitized by 



Google 



URINTSU — URKAMENDI 



371 



grande quantity de graisse. — 2° requisa 
de la grasa, recherche de la graisse. 
Urinketara goana da, ha ido a buscar 
grasa , il est alti chercher de la graisse. 
(Duv. ms.) 

Urintsu (AN, BN, L) : 1° grasiento, 
graisseux. — 2° sustancioso, substantiel. 
Lur gori urintsua, tierra gruesa sustan- 
ciosa, terre grasse de riche seve. (Duv. 
ms.) 

Ur Joan : 1° (B-i), agua corriente, 
eau courante. — 2° (B, ...), agua pasada, 
eau couUe. Ur joanari prbsarie ezin leio 
(B-rau), no se puede hacer presa al agua 
que ha pasado, on ne peut pas endiguer 
Veau coulee. = Se dice en el sentido de 
« a lo hecho, pecho ». Est employ 6 dans 
le sens de « ce qui est fait est bien fait ». 

Uriol (B-a-bas-d-o-t§), agua torren- 
cial, eau torrentielle. 

UriSki : 1° (Sc), hollar, calcar, oprirair, 
p. ej. la uva en el lagar : fouler, presser, 
pietiner, p. ex. le raisin dans le pressoir. 
UriSki zitut(Sc), le he pisoteado a usted, 
je vous at monie sur le pied. — 2° (AN- 
b), algo Uuvioso, un peu pluvieux. 

Urisuri (BN-haz-s, L, S), orina, 
urine. Bere senharraz bertzerekin egi- 

TBKOR1K IZAN BTZUBN EMAZTB BATEN GER- 
NUAZ EDO UR-ISURIAZ GARBITU BEHAR Z1TUELA 

berb begiak, que tenia que limpiar los 
ojos con la orina de una mujer que no 
hubiese tenido mas trato que con su 
marido, qu'il n'avait qu'a se laver les 
yeux avec Purine d' une femme qui n'avait 
eu d'aulre rapport qu'avec son mari. (Ax. 
ja-409-23.) = El que hizo la tercera edi- 
ci6n, llevando al eitremo su escrupulo 
por hablar de ciertas funciones fisiol6- 
gicas, mayor sin duda que por traducir 
uelmente el pensamiento del autor, le 
hace decir lo si^uiente... Le collalion- 
neur de la troisieme edition, por tan t a 
I' extreme son scrupule pour parte r de 
certaines fonctions physiologiques, plus 
arand sans doule que pour traduire fide- 
tement la pens4e de Vauteur , lui fait dire 
ce qui suit: Bere sbnharrari fidel egon 

EMAZTE BATEK ISURI URAZ GARBITU BEHAR 

zrruELA bbre begiak, que tenia que lira- 
piarse los ojos con el agua derramada 
por una mujer fiel a su esposo, qu'il 
n'avait qu'a se laver les yeux avec I' eau 
versie par une femme fiddle a son mari. 
(Ax. 3*-221-2.) 

UriSka (AN-b, L), llovizna, vulg. 
boira *. pluie fine, bruine. 

URITA (6 -don), un pajaro, un oi- 
seau. 

Uritako ( BN ?, L ? ) , paraguas , para- 
pluie. Goizherria denban gorrjago bzbnbz 

HORI, HIRE URITAKOA BZTEMALA NBHORI : 

cuando el oriente esta mas rojo que ama- 
rillo, no des tu paraguas a nadie : quand 
Vorient est plus rouge que jaune, ne 
donne a personne ton parapluie. (Fr. 
Michel , le Pays basque.) = El autor ha 
tornado sin duda este proverbio del 
numero 612 de Oihenart, expuesto en la 
palabra euritako , habiendo alterado las 
palabras del original eure euritakoa en 
hire URiTAKOA. En cuando a la traducci6n 
aqui presentada de paraguas mas bien 
que de prenda para lluvias, puede leerse 
el parrafo XII del Pr61ogo de esta obra. 
L'auteur a emprunte sans doute ce pro- 
verbe au 642 d l 'Oihenart, expose" au mot 
euritako , apres avoir attire les mots de 
V original eure buritakoa en hire urita- 



ko a. Quant a la traduction ici presentee 
de parapluie plutdt que vUement pour la 
pluie, lire le par ag raphe XII au Pro- 
logue de cet ouvrage. 

Uritar (Be), el natural de una pobla- 
ci6n reunida , sea anteiglesia 6 ciudad 6 
villa, Vhabitant d'une ville ou de toute 
autre agglomeration. (V. Uri, 2°.) 

Uri-tarrapata (AN-b), Var. de uri- 

ZARRAPATA. 

Urite (AN-b, L-ain), temporada de 
lluvias, tpoque de pluies. Idorte denbko, 
nausia ur-eskb; urite BADA, GU , UREZ 
ithoak, atheri-eske : en cuanto hay 
sequia, el amo (esta) pidiendo agua; en 
epoca de lluvias, nosotros, ahogados de 
agua, pedimos que escampe : quand il y 
a de la stcheresse, le mattre demande de 
Veau; a Vepoque des pluies , nous, noyts 
par Veau, nous demandons qu'il cesse de 
pleuvoir. (Duv. Labor. 16-28.) 

Uritsu (AN, BN, L), Uuvioso, pluvieux. 

MaIATZA URITSU , EKHAINA BRHAUTSU , 
ORDUAN DA LABORARIA URGULUTSU I m8VO 

Uuvioso , junio polvoriento, entonces el 
labrador esta orgulloso : mai pluvieux, 
juin poussiireux , alors le laboureur est 
orgueilleux. (Darth.) 

Uri-zarrapata (L ?), borrasca de llu- 
via, bourrasque de pluie. 

URIZKI (Sc) : 1° opriinir un objeto 
con las manos, comprimer un objet avec 
les mains. — 2° pisotear, hollar un 
objeto : pietiner, fouler quelque chose. 

Urizkitu (R-uzt): looprimirun objeto 
con las manos, presser un objet avec les 
mains. — 2° sajar, inciser. 

Uriztatu ( AN ) , en grasa r pringando : 
graisser, enduire de graisse. 

URKA : lo (ANc, Be, G), horca, traba 
que se pone en el cuello de ciertos ani- 
mates : tribart, entrave que Von met au 
cou de certains animaux. — 2° (L-ain), 
lugar en que se tiene la vaca cuando se 
le trae el toro, lieu ou Von place la vache 
quand on luiamene le taureau. — 3° (B), 
horca , instrumento de suplicio : potence, 
instrument de supplice. Ama gaistoa ta 

DBUNGBA IZANARREN TA URKEA ONDO MBRB- 
ZIDUARREN, SBINA SABELEAN DAUKAN-ARTEAN 

bizitzea PARKATUTBN jako : aunque la 
madre sea malvada y perversa y hay a 
bien merecido la horca , se le perdona la 
vida mientras tiene al nifio en su vien- 
tre : bien que la mire soit mtchante el 
perverse et qu'elle ait bien merite la po- 
tence, on lui laisse la vie tant qu'elle a 
Venfant dans son sein. (Bart. 1-251-9.) — 
4° (B-m), palitroque como de una vara 
de altura, de cuatro bracitos, en los cua- 
les se enreda la hierba para que los cor- 
derillos aprendan a comerla : bdton d'en- 
viron un metre de long , muni de quatre 
pelits bras, sur lesquels on entorlille 
Vherbe afin d'apprendre aux agneaux a 
la manger. — 5° (B-i), cruces de haces 
de. trigo, asi dispuestas para que sus 
espigas se mantengan airosas y se sequen 
pronto para desgranarlas : gerbes de bU 
que Von dispose en forme de croix, afin 
de faciliter le s4chage rapide des 4pis 
pour pouvoir les battre. Urkan ipiffi 
azaoak , cruzar las espigas de trigo , dis- 
poser les 4pis de bU en forme de croix. 
— 6° (AN-b), tornillo grueso con que se 
aprieta la prensa del lagar, arosse vis avec 
laquelle on serre la charge au pressoir. — 
7° (B-m), viea del lagar, pouire du pres- 
soir. — 8° (L-ain-hend), pertiga 6 pieza 



de madera que se pone en el carro para 
sostener el chirrion 6 traer maderas, 
piece de bois qu'on met au chariot pour 
soutenir la caisse ou transporter des ma- 
driers. = Hay dos : una larga llamada 
urka luze y otra corta urka mots. // en 
existe deux sorles : une longue, appeUe 
urka luze, et une autre courte, urka 
mot§. — 9° (BN, L), indet. de urkatu, 
ahorcar, pendre. Errak egia, urka aite : 
di la verdad, seras ahorcado : dis la 
v6rit6, tu seras pendu. (Oih. Prov. 148.) 
Urkabe (AN-b, BN-s, G-and, L-ain), 
urkhabe ( BN, S), garrote, horca, pati- 
bulo : gibet, potence, echafaud. Gari- 
zuma ta urkabea asturugaitzentzat , la 
cuaresma y la horca para los miserables, 
le carSme el la potence sont fails pour 
les miserables. (Oih. Prov. 181.) Urka- 

BBAN ZEGOENA BI GAUZAK IKARATU OMEN 
ZUTBN : OZTARTEKO EGUZKIAK ETA ELURRA- 

ren gaineko bgoaizeak (G-and) i dicen 
que dos cosas amedrentaron al que 
estaba en la horca : el sol de entre nubes 
y el viento sur que sale sobre la nieve : 
on dit que deux choses apeurerent celui 
qui etait a la potence : le soleil entre les 
nuages et le vent du sud qui passe sur la 
neige. Urkabera bazeramaten eta adis- 

KIDEAK, ERRUKITURIK, ESAN ZIOTEN DEBE- 
KATZBN ETZITZAYOZKAN JAN-GAUZA BATZUEK 

eramango ziozkatela i le llevaban a la 
horca y los amigos, compadecidos , le 
dijeron que le llevarian unas viandas que 
no le estaban prohibidas : on le mena 
au supplice, et les amis compatissants 
lui dirent qu'ils lui apporteraient des 
viandes qui ne lui Uaient pas dtfendues. 
(Lard. Test. 364-6.) 

Urkabieta (BN, Sal.), horca, po- 
tence. * 

Urkha-bilhur (AN-b, L, S-bark), 
dogal, soga de ahorcado, nudo corredizo : 
corde, hart, noeud coulant. Nahi zuten 

LBGBZ BZARRI NOLA H EMEND IK GOITI FrAN- 
TZIAK EZTUEN ERLIJIONEAREKILAKORIK NAHI, 
BA1ZIK HUNI URKHA-B1LHURRAREN LEPHOTIK 

ezartzeko : quisieron establecer por ley 
que de aqui en adelante Francia no quiere 
ya relacion alguna con la religi6n, sino 
para echarle el dogal al cuello : Us vou- 
turent Hablir par une loi que dortnavant 
la France ne veut plus aucun rapport 
avec la religion, si ce n'est pour luijeter 
la corde au cou. (Eskuald. 2-111-1906.) 

Urkagei (S), horca en lo futuro, 
potence a Vavenir. Paskoz urkagei duenak 

GARIZUMARBN LABURREZ DITU PENAK , el 

que va a ser ahorcado por Pascuas sufre 
pena de la cortedad de la cuaresma, celui 
qui doit Ure pendu a Piques trouve le 
carime bien court. (Oih. Prov. 395.) 

Urkhagi (BN, Sal.), lugar de la eje- 
cuci6n, emplazamiento de la horca : 
lieu de V execution, emplacement de la 
potence. 

Urkamendi (Be, G-and, ...), horca, 
lugar de la ejecuci6n : potence, lieu de 
Vextcution. Var. de urkabe. Urkamen- 

DIAN EGON BEAR LEUKBANA GBRATUKO DA 

librb , el que debiera estar en la horca 
quedara libre , celui qui devrait Sire a la 
potence restera libre. (Bart. 1-124-22.) 
Bbstba it3eki zuen urkamendi an, asma- 

TZAILbAREN EGIA AGBRTZEKO I COlg6 al OtrO 

en una horca, de manera que se acredit6 
la verdad del interprete : et il fit pendre 
Vautre, ce qui vtrifia V interpretation. 
(Up. Gen. xl-22.) 



Digitized by 



Google 



372 



URKARAUN — URKULDU 



Urkaraun (B-mond), avellana, noi- 
sette. (De UR -f- GARAUN.) 

Urkari (R), hurkari (BN) : 1° agua- 
dor, porteur d'eau. — 2° (BN?), ver- 
dugo, el que ahorca : bourreau, celui qui 
supplicie. Mihi gaiztoarj alkatea urkari, 

ZBREN GAIZTOAK URKA-ERAZITEN BAITITU '. 

el maldiciente trata de verdugo al al- 
calde , porque hace ahorcar a los malva- 
dos : le midisant traite le magistrat de 
bourreau, sous prStexte qu'il fait mou- 
rir les malfaiteurs. (Oih. Prov. 644.) 

Urkhatoki (AN-b, BN), lugar de la 
eiecuci6n, emplazamiento de la horca : 
lieu de VexScution, emplacement de la 
polence. 

UrkatSa (S), horquilla pequefia de 
hierro 6 madera de dos puas, petite 
fourche en fer ou en bois ay ant deux 
pointes. 

UrkatSo (G), tornillo que ajusta las 
tablas que cubren el lagar, vis qui serre 
les madriers couvrant le pressoir. 

Urkatu : 1° (AN, B, BN, G), ahorcar, 
estrangular : pendre, Slrangler. Andiz 

URKATU TA GOSEZ MAKURTU (B-mu) '. Se 

ahorca n (sufren penalidades), por parecer 
grandes y de hambre se encorvan , lit. : 
de grande ahorcarse y de hambre encor- 
varse ; se dice de los orgullosos que 
aparentau grandezas y bienestar de que 
carecen : its se pendent ( Us sou ff rent de 
privations) pour paraitre grands et Us 
se courbent de faim, lit. : de grand se 
pendre et de faim se courber; se dit des 
orgueilleux qui font ostentation de gran- 
deurs et d'un bien-itre qu'ils n'ont pas. 
Han arnegaria mihitik urkhatua dilin- 
daka egonbn da, alii el blasfemo estara 
suspendido ahorcado de la leogua, Ik le 
blasphSmateur sera suspendu par le bout 
de la langue. (Ax. l«-593-10.) = Estas 
palabras faltan en la tercera edici6n y el 
concepto esta alterado, pues dice : han 

ARNBGARIAK BERE MIHIA 1ZANBN DU MIN BIZI 
BATEZ BETHI ERREA ET ( sic ) JANA, « alii el 

blasfemo tendra su lengua siempre a bra- 
sad a y comida por un cancer. » (Ax. ? 3 a - 
425-2.) Ces mots manquent dans la troi- 
sieme Edition, et VidSe en est alUrSe, car 

On lit : HAN ARNEGARIAK BERE MIHIA IZA- 
NEN DU MIN BIZI BATEZ BETHI ERREA ET (sic) 

jana, « la le blasphSmateur aura sa langue 
loujours brdlSe et rongSe par un can- 
cer. » (Ax. ? 3«-425-2.) Urkatuko litukee 

ASKOK EUREN BURUAK PORUKO LEGE TSlKA- 

rrena galdu eztedin, muchos se ahorca- 
rian para que no se pierda la ley mas 
insignificante del fuero, beaucoup se lais- 
seraient pendre plutdt que de perdre la 
plus insignifiante loi du fuero. (Per. Ab. 
219-24.) Burua urkatu (Be) : abnegarse, 
sacrificarse : se sacrifier, se divouer. — 
2° (B-d), descabezar el trigo, e" titer le 
bit. 

Urkatzaila (B), urkatzaile (AN, B, 
G), urkatzale (AN-b), urkazale (B), 
verdugo, bourreau. Igazko lapurrok, 
aurtengoen urkatzaila : ladrones de 
antano, verdugos de ogafio : voleurs de 
VannSe ScoulSe, bourreaux de cette annSe. 
(Re francs, 80.) = Oihenart expone esta 
variante... Oihenart expose cette variante: 

SAZKO EPIIASLBA, AURTENGOEN URK AZALEA. 

(Prov. 478.) 

Urkeldu (B-a-o), Var. de urkuldij. 

Urker(AN?), monedade media peseta, 
monnaie de cinquante centimes. 

Urketa (BN, L) : 1° cantidad de 



agua, quantUt d'eau. Urketa handi bat 
erori da, ha caido mucha agua, il a 
tombS beaucoup d'eau. — 2° acarreo de 
agua, approvisionnement d'eau. Urke- 
tara go ate a, ir por agua , aller chercher 
de I'eau. (Duv. ms.) 

Urketari (AN-b, BN-s), aguador, 
porteur d'eau. 

URKI : 1<> (c), abedul, bouleau. (Bot.) 

URKIA ERRI BATZUBTAN MUGA - ONDOBTAN 
IPINTEN DA, URRUTITIK, ZURI-ZURIA DALAKO, 

ezagutzeko ( G-and) : en algunos pueblos 
plantan el abedul junto a los limites, 

Eara conocerlo de lejos, pues es muy 
lanco : dans quelques endroits on plante 
le bouleau pres des bornes, afin de le 
reconnattre de loin, car il est tres blanc. 
= Es nombre muy usual en toponimia. 
C'esl un mot tres usuel en toponymie : 
Urkiaga, Urkjdi, Urkiola, Urkiza. — 
2° (B-a-g), horca, traba que impide a 
los cerdos y otros animales entrar en los 
sembrados y otros lugares vedados : tri- 
bart, entrave ou collier qui empiche aux 
pores et autres animaux d'entrer dans let 
champs ensemencis et autres lieux dSfen- 
dus. — 3° (B-o), cierta hierba indicada 
contra la tos, certaine herbe indiquSe 
contre la toux. 

Urkil, urkhil (BN), rueca para hilar 
lana, quenouille a filer la laine. 

Urkila: 1<> (AN, Araq., B-mond, Gc, 
L), horquilla, sost£n de ramas dema- 
siado cargadas de fruta : fourche, sou- 
tien des branches surcharges de fruits. 
Urkhila hausten da, bi adarrbtarik 
tSarrbna moztuz goradanik, brditsutik 
bezala , eta ondoko urthban arrasetik : 
se rompe la horquilla, desmochando la 
menor de las dos ramas desde arriba, 
casi desde el medio, y el afio siguiente 
desde la base : on casse la fourche, Smon- 
danl la plus petite des deux branches 
a partir du haut, a peu pres au milieu, 
et VannSe suivante a partir de la base. 
(Duv. Labor. 172-11.) — 2° (BN), Var. 
de urkil. — 3° (AN-b), arranque 6 punto 
de donde brotan las ramas del arbol : 
f our chure, point d'ou partent les branches 
d'un arbre. Gereziondo orrek urkila 
goraSko du zulubiarik gabe igatbko, ese 
cerezo tiene demasiado arriba el arranque 
de sus ramas para poder subir a 61 sin 
escalera, ce cerisier a la fourchure de ses 
branches trop haute pour que Von puisse 
y monter sans I' aide d'une Schelle. 

Urkilatu ( AN , Araq. ) , ahorquillar : 
fourcher, soutenir, Stayer. 

Urkildu (B-mond), Var. de ur- 
kuldu. 

Urkhilesta (S) , rocadero, coiffe- que- 
nouille. 

Urkilo : 1° (G-am), cola de milano, 
queue de milan. — 2° (G), Var. de 
urkila (1°). 

Urkilu ( B-o ) , horquilla de dos puas , 
fourche a deux pointes. (?) 

Urkister (L), lefios que se ponen atra- 
vesando el carro para protegerle del 

Eeso de la carga y evitar que se rompa , 
ois que Von place en travers du fond de 
la charrette pour la proUger contre la 
charge et Sviter qu'elle ne se rompe. 

Urkitza: 1° (ms-Lond), oiaranzo, char- 
milla, carpe abedulillo, charme. (Bot.) 
2° (Be) , lugar poblado de abedules : bou~ 
laie, endroit plants de bouleaux. 

Urko, hurko : 1° (G, L), proximo, 
proche. Peril urkoak bbti bbtiko utzi- 



tzea, el deiar absolutamente para siem- 
pre los peligros proximos, abandonner 
absolument pour tou jours les pSrils 
proches. Asko da jakitba... eztela lege- 

RIK BEGIRATZEN, ETA EZ DEN AHA1DERIK 
HURKOBNAZ ERE KONTURIK EGITBN , basta 

saber... que no se atiende a leyes y que 
no se hace caso ni siquiera del mas pr6- 
ximo parentesco, il suffit de savoir... 
qu'on ne fait pas attention aux lois et 
qu'on ne fait pas mime cas d'une plus 
proche parents. (Ax. 3*-171 -23.) — 
2° (BN-s), hurko (BN, L, S), pariente, 
parent. — 3° (BN, L), projimo, prochain. 
Onhbtsirbn duk eure hurkoa burb burua 
bbzala, amaras 6 tu projimo como a ti 
mismo, tu aimeras ton prochain comme 
toi-mSme. (Leiz. Marc, xn-31.) Lagun 
urko (B, G), urkho lagun (BN-ald, arc), 
projimo , prochain. Maitatuko dezu zurb 
lagun urko a , amaras a tu pr6jimo , vous 
aimerez votre prochain. (Ur. Matth. v- 
43.) — 4° (B-mafi, ...), intimo, intime. 

I EZTAKIZU GU BAlSO URKOAGO BGITEN 
JAKOLA BERB UGAZABANDRBA , AU ZBLAN- 

alangoa izanarrbn ? i no sabe us ted 
que mas Intima que nosotros resulta 
para ella su ama, aunque esta sea media- 
neja ? ne savez-vous pas que sa mattresse 
est avec elle plus intime que nous, bien 
qu'elle soit mediocre elle- mime? (Per. 
Ab. 79-19.) — 5° (Be,...), cercano : 
pres, proche. = Esta pa la bra viene de 
ur (3°) , recluida hoy al B. Ce mot vient 
de ur (3°), limiti de nos jours au B. 
Sbnide urrinbkoa bai&o auzo urkoa oba 
(B-i-m), mejor es un vecino cercano 
que pariente lejano, un voisin proche 
vaut mieux qu'un parent Sloigne*. 

Urkoi (AN-b) : 1° horma de zapato, 
forme de Soulier. Var. de orkoi. — 
timido, reservado : timide, riservS. Var. 
de urgoi. 

Hurkotasun : 1° (BN?, Duv. ms), 
parentesco , parentele. — 2° Urkotasun 
(B-mafi), intimidad, intimitS. 

Urkhugau, pasatiempo de j6venes, 
que consiste en que el ultimo dia del 
alio los mozos Uevan presas de una 
cuerda a las mozas, las cuales por su 
rescate ofrecen alguna vianda que se 
destina al festin del dia siguiente ; la 
vispera del dia de Reyes, los presos y 
rescatados son los mozos : passe-temps 
des jeunes gar cons et des filles le soir du 
dernier jour de VannSe, auquel les garcons 
atlachenl une corde aux j amies des 
filles et les tratnent de la sorte comme 
captives jusqu'a ce qu'elles aient offert 
quelque chose de bon a manger pour en 
faire un festin le lendemain; la veille des 
Bois, les filles font la riciproque aux 
garcons. (Oih. ms.) 

Urkuilu : 1° (B-a), puntal, tente- 
mozo de arboles : Stai, soutien des 
arbres. — 2° (B, ...), horquilla, utensi- 
lio de labradores : fourche, instrument 
de labour eurs. 

URKULA: 4° (B-b), horquilla de que 
se sirven los pescadores para levantar 
mas facilmente las redes cargadas de 
peces, vulg. charrango, fourche dont se 
servent les picheurs pour soulever plus 
facilement les filets charge's de poissons. 
— 2° Urkhula (S-bark), pico carpin- 
tero (pajaro) , pic vert (oiseau). 

Urkuldu : 1° (B-g-i-tS), abrir el erizo 
de la cas tafia, ouvrir la bogue de la chA- 
taigne. — 2° (B-eib-otS), desgranar 



Digitized by 



Google 



URKULU — URPEZ 



373 



mazorcas de maiz, 4grener des tpis de 
mats. 

URKULU: 1° (B-mu), rasgufio en la 
ropa, dichirure ou accroc du vitement. 
— 2° (B-a, ...), horquilla para meter 
combustible en el homo, fourche em- 
ployee pour mettre du combustible dans 
le four. Var. de urkula (1°). — 3° (B, G), 
mella en medio de la oreja en forma de 
horquijo, entaille faite a Voreille en 
forme de fourchon. — 4° (B-bar-o-tS), 
tenazas , tenailles. 

Urku-murku (B-i-t§, G-zumay ?), 
(abrigar) intenciones aviesas, (avoir) des 
intentions perverses. 

Urkuntza ( AN - ulz ) , manantial , 
source. 

Urlain (B-b), Var. de urlia (1°). 

Urlaino (B-ondJ, bruma, nieola baja : 
brume, brouillara has. 

URLANTZ (L-s?), pingajo : loque, 
lambeau d'habit. 

Ur laster (B-mond, ..., Gc, L), agua 
corriente , eau courante. i Zein ur : gel- 
dia ala lastbrra ? £ que* agua : la estan- 
cada 6 la corriente : quelle eau : celle 
qui dort ou celle qui court? (Ax. 3 a - 
17-10.) 

Urlasun (B-l), pez parecido al mujol 
6 muble, vulg. saltarin, poisson sem- 
blable au mulet ou muge. 

Urlepo (L-ain), vado, gue. 

Urleze (;AN-b, ...), cisterna, citerne. 

Urlezla (B), fulano, machin. Var. de 
urlia (1°). 

URUA : 1° (AN-arak,..., Be, BN- 
gar-s, G, L, d'Urt. Gram. 50, R, S, Pre- 
gar. 11-6), fulano, un tel. Urliaz gaizki 

BRRA1TBRAKOAN , BZARZEIK EURB FALTAK 

golkhoan : al ha blar mal de fulano, pon 
tus propias faltas en tu seno : quana tu 
vouaras dire du mal de quelqu f un, mets 
tes propres fautes en ton sein. (Oih. Prov. 
458.) £ Nor il da? erantzxingo dute : 
Urlia il da : £qui6n ha muerto? res- 
ponderan : Fulano ha muerto : qui est 
mort ? on rfyondra : Machin est mort. 
(Liz. 3-24.) — 2° ( B-a-d-m-o-ts, ...), tal, 
tel. = En este caso se agrega a algun 
nombre, a diferencia de urlia en la pri- 
mera acepci6n, que es independiente. 
Dans ce cas il s'ajoute a quelque nom; 
a la difference de urlia dans la premiere 
acceptwn, qui est inde 4 pendant. Urlia 
egunban (B-a-o-tS), en tal dia, A tel 

jOUr. MODU ONETAKO ABITUA BADAUKA, BER- 

tatik Diffozu : Urlia erreluinoeko da : si 
tiene un habito de esta clase, decis inme- 
diatamente : Es de tal religi6n : s'il a un 
habit de cette sorte , vous dites imme'dia- 
tement : II est de telle religion. (Ast. Urt. 

1-4-2.) EzKONDUTEKO ITUNDUTA DAGOZALA 

urlia mutiLegaz , que estan comprometi- 
das para casarse con tal muchacho, 
qu'eltes sont compromises pour se marier 
avec ce garcon. (Per. Ab. 107-17.) 

Urliain (B-i), urlijain (B, Bart. II- 
211-4), urlinai (B, ms-Ot5), Var. de 

URLIA (1°). 

Ur-lingirda (AN-b-lez), pantano, 
bourbier. Ezinbertzezkoa da ur-lingirda 
ortarik edatea ( AN - b ) , es de casos de 
extrema necesidad beber de esa agua cena- 
gosa , ce n'est qu'en cas d* extreme neces- 
site que Von boit de cette eau bourbeuse. 
. Urlista (m«-Lond), lentejuela, len- 
teja de agua : lenticule, lentille d'eau. 
(Bot.) 

Urlizea (B, An. ms), urlizein (B- 



amor), urlizia (B, Araq., An. Cur. 14), 
fulano, machin. 

URLO : 1° (?, Duv. ms), tiemblo, 
tremble. (Bot.) — 2° (B-m), agua dete- 
nida, eau dormante. 

Ur-lozko (?), profundidad de poca 
anchura en los rios, pro fondeur de peu 
de largeur dans les cours oVeau. 

URLU (B-i), rebusco, residuos de uva 
en la vifla : allebote, grappillons de rai- 
sins qui restent dans ta vigne. 

Urmael (L?), estanque, etang. Heda 

ZAZU ZURE ESKUA EjIPTOKO UREN GAINERA 
ETA HEK1EN HIBAI , LATS , AINTZ1RA ETA UR- 
MAEL guzien gainera, extiende tu mano 
sobre las aguas de Egipto y sobre los 
rios de ellos y arroyos y lagunas y sobre 
todos los lagos de aguas, etends ta main 
sur les eaux de VEgypte etsur les fleuves 
et sur les ruisseaux et sur les marais el 
sur tous les lacs. (Duv. Ex. vn-19.) 

Ur-makineta (B-m-oft-t§) , martin 
pescador, martin-pecheur. 

Ur mariatu : 1° perecer, desaparecer : 
perir, disparaitre. (D'Urt. Gram. 363.) 

HUTSALKERIA BAT DA BERAZ URMARIATUKO 
DIREN ABERASTASUN BATZUEN ONDOT1K IBIL- 

tzea, es por tanto vanidad correr tras 
unas riquezas que han de perecer, e'est 
pourtant une vanite que de courir apres 
des richesses qui doivent perir. (Duv. 
Imit. 2-28.) — 2° (L-ain), marearse, 
avoir le mal de mer. (??) 

Ur masal (B-ot§,...), agua que ha 
perdido la frescura , eau qui a perdu sa 
fratcheur. 

Urme (AN ?, B-a-m-o-tS, G-us), urme- 
gune (AN-b, R-uzt), vado, gue. Baztango 

UBELDEAN NONNAI AURKITZEN DIRE URME- 

guneak (AN-b), en el rio del Baztan 
dondequiera se encuentran vados, dans 
la riviere du Baztan on trouve des gues 
n'imporle ou. 

URMEL (B-ofl, F. Seg.), muy ma- 
duro, tres mhr. IntSaur urmela, la nuez 
cuyo pericarpio esta abierto, la noix dont 
le brou est ouvert. 

Hur-mendoi (BN-gar), ola, vague. 

ZURE HUR-MENDOI ETA TURRUSTA GUZIAK 
IGAAN ZIAZKIATZU BURIAIN GAINETIK , todoS 

tus remolinos y tus ondas pasaron sobre 
mi, tous vos abtmes et tous vos flots ont 
passe sur moi. (Cas. Jon. n-4.) 

Urmenta (Sc), sandalo, menta de 
Arabia : santal, menthe d' Arable. (Bot.) 

Urmeune (B-a-m, ...,G, L, S), vado, 
gue. Var. de urmegunb. 

Urmin : 1° (B?, G?), hidropesia, 
hydropisie. Urminak artuta, sabel guzia 
urez bete zitzayon : acometi£ndole la 
hidropesia, se le llen6 de agua el vientre : 
I' hydropisie Vatteignant, son ventre se 
remplit d'eau. (Lar. Test. 289-33.) — 
— 2° (B-i), mal de piedra, pierre ou gra- 
velle (maladie). 

Urmindu : 1° (AN?), corromperse el 
agua, se corrompre (Veau). Urmindu a, 
el agua corrompida, Veau corrompue. — 
2°(B ?), hidr6pico, hydropique. — 3° (AN- ' 
b), cloaca, egout. 

Urmindun ( B ? , G ? ) , hidr6pico , 
hydropique. Orra nun ifinten jakan bere 

AURREAN URMINDUN EDO HIDROPIEU BAT, 

he ahi que se le pone delante un hidr6- 
pico, void qu'on lui presente un hydro- 
pique. (Ast. Urt. I, p. li-24.) 

Ur motel (AN-lez, G-et§) , agua dulce, 
eau douce. 

Urnegar (AN-lez, Be, Gc, L-ain), hilo 



de agua que brota de las pefias, manan- 
tial escaso y poco perceptible, lit. : la- 
grimas de agua: filet d'eau qui coule d*un 
rocher, source ou ruisselet peu percep- 
tible, lit. : larmes d'eau. Istingadi edo 

URNEGAR- LEKU GUZTIETAN , en todos loS 

pantanos 6 sitios de pequeflos manan- 
tiales, dans tous les maricages ou lieux 
de petites sources. (Izt. Cond. 152-19.) 

Urnidu (B-tS), proveer : pourvoir, 
munir. Var. de ornidu. 

Urnigar (AN-b, BN, S), filtraci6n de 
aguas, filtration de Veau. Var. de urne- 
gar. Arrazpi untan udaminean ere bada 
urnigarra (AN-b), debajo de esta piedra 
filtra el agua aun en la canicula, sous 
cette pierre Veau filtre mime pendant la 
canicule. 

URNO (B-t§), residuos de trigo, maiz, 
uva, etc. , en el campo: restes debU,de mats, 
de raisin, etc., dans les champs. = Ara- 
quistain concreta la significaci6n de esta 
palabra al rebusco 6 residuo de vendi- 
mia. Araquistain restreint la signification 
de ce mot au grappillon ou reste de la 
vendange. 

Urhobi, sumidero, abismo : gouffre, 
ablme. (S. P.) 

Urodi (?, ms), desaguadero, deversoir. 

Ur- ogi ( B-mond , ms-Ot§, Gc), (estar 
condenado a) pan y agua, (itre condamne 
au) pain et (a V)eau. 

Ur-oilo : 1° (B-l, G-don-zumay), galli- 
neta, rasc6n, gaviota negra de pecho 
bianco : rile d'eau, oiseau noir a poitrine 
blanche. — 2° (AN-b, B-a-d-mu-otS, G- 
al, R-uzt, S), martin pescador, martin- 
picheur. 

Urol (B-el), torrente, torrent. Var. de 
uiol, etc. 

Hurolde (BN), diluvio, deluge. 

Urondar (R-uzt ) , urondo ( Be , G ) , 
aguas de la friega, que se dan a los ani- 
mates, vulg. fregadizo : eaux de vaisselle, 
que Von donne aux animaux. 

Ur-osin (BN-haz), agua estancada, 
eau dormante ou stagnante. 

Urpe (AN-b, B-bas-ub, G, L-ain), 
hurpe (Sc), indet. de urpbtu, zambu- 
llirse, nadar bajo el agua : plonger, 
nager sous Veau. 

Urpetu (AN-b, B-bas-ub, G, L-ain), 
hurpetii (S) : 1° zambullirse, s'immer- 
ger ou plonger. Obe luke asto-errotarri 

BAT BERE LEPOTIK LOTUTA , URPETUKO 
BALUTE ITSASOAREN BARRENEAN , mejor le 

fuera que colgasen a su cuello una pie- 
dra de molino de asno y le anegasen en 
el profundo de la mar, il vaudrait mieux 
qu on lui suspend it une meule de moulin 
au cou et qu'on le jet&t au fond de la 
mer. (Ur. Matth. xvin-6.) Osin tipian 
eztaiteke urpetu (AN-b), en pozo pequeflo 
no se puede zambullir, dans une flaque 
on ne peut pas plonger. — 2° (B,...), 
anegar : noyer, inonder. Ibaiak bere 
eztabe urpetuko, ni los rios la anegaran, 
les fleuves n'ont pu le noyer. (Ur. Cant. 
viii-7.) 

Urpez (AN-b), zambultendose, seplon- 
geanl. Lengo gerlatean gizon bat Izki- 

ZINGO OSINEAN ESKAPATU ZEN URPEZ ETSAIEN 

tiroen bidetik .* en la guerra anterior, un 
hombre en el pozo de Izkizin se puso 
fuera del alcance de los tiros del enemigo 
zambullendose : dans la derniere guerre , 
un homme se mil hors de la portee des 
coups de fusils de Vennemi en s'immer- 
geant dans le puits de Izkizin. 



Digitized by 



Google 



374 



URPO 



URRAZALE 



URPO : 1° montdn de grano, ias de 
grain. Sariak zathitu-ondoan agbriko da 
zkr den hirerik urpoan : despu£s que se 
repartan los salarios, aparecera lo que 
haya tuyo en el mont6n de grano : apres 
que les salaires auront 4ti par Cage's, il 
parattra ce qu f il y aura du tien dans le 
monceau de grain. (Oih. Prov. 666.) — 
2° (AN-goiz), tal6n, talon. Var. de orpo. 

— 3° (Sj , montoncitos de esttercol en el 
carapo, meulons de fumier dans le champ. 

Ur-pontzu (B-mond), pequefias ense- 
nadas de rios, arises ou criques des rivieres. 
ttrphu (S), Var. de urpo (3°). 
Urputzu (L?), pozo, puits. (?) Hala- 

BER BADIRA URPUTZUAK , BERARIZ EGINAE , 
ZIMENDUAN EDO ZOLAN ITHURRIA BAITUTE '. 

asimismo hay pozos naturalmente forma- 
dos, pues tienen fuente en el fondo : de 
mime il y a des puits forme's naturelle- 
ment, car Us ont une source au fond. (Ax. 
3«-350-14.) 

URRA: 1° (Be), voz con que se llama 
a gallinas y palomas, mot avec lequel on 
appelle les poules et les pigeons. — 2° (B), 
hurra, interj. de alegria y entusiasmo : 
hourra, interj. de joie et d'enthousiasme. 
(?) — 3° (B-a-1-m-tS), aves en general, 
especialmente las gallinas y palomas : 
cocoltes, volatiles en giniral, spiciale- 
ment les poules et les pigeons. (Voc. puer.) 

— 4° (c, ...), la avellana, la noisette. (De 
ur.) — 5° (B), el pr6ximo, el pariente : 
le proche, le parent. (De ur.) — 6° (AN, 
B, arc), indet. de urratu, rasgar, des- 
trozar : dichirer, ditruire. Urra akio, al 
baakio : rompe con 61, separate de 61, si 
puedes : brise avec lui, sipare-toi de lui, 
si tu peux. (Garib. Prov. xxviii.) Urra 

BEZATE ELKAR ATZAPAR-ORTZBKIN , que Se 

destrocen unos a otros con garras y 
dientes, qu'ils se ditruisent les uns les 
autres a coups d'ongles et de dents. (Mend. 
1-11-5.) 

Urraburu (B-l, G-ori, ...), dorada, pez 
marino : dorade, poisson de mer. 

Hurradi, plantacitin de avellanos : 
coudraic, UeuplanU de noise tiers. (S. P.) 

Urradura (AN, L), hendidura, bre- 
cha, rasguno : fente, breche, dichirure. 

ZEREN ERAMAN LIOZAKB BEZTIDOARl ARTZEN 
DUEN GUZIA ETA URRADURA ANDIAGO BGIN 

litzeke (AN, Matth. ix-16), porque se 
Ueva cuanto alcanza del vestido y se 
hace peor la rotura , car le neuf empor- 
terait une partie du vitement et le dtchi- 
rerait davantagc. Urradura orren jos- 

TEKO EZTA ARI-ZUNZ BAT ASKI (AN-b), para 

coser ese rasguno no basta una hebra 
de hilo : pour coudre cet accroc, il faut 
plus d*une aiguillie de pi. 

Urragin (B, Micol.), platero, orfevre. 

Urrago (B, ...), mas cerca, plus pres. 
Sarbak urrago, arrainak estuago : 
(cuanto) mas cerca las redes, ma's apre- 
tados los peces : plus les filets (sont) 
pres, plus les poissons sont en danger. 
(Garib.) 

Urraka (G-and), refunfuno, p. ej. de 
perro : grognement, p. ex. du chien. 

Urrakada (B, G), araflazo, rasguno : 
tcorchure, 6gratignure. TSotSo, urraka- 
daz beterik dakazak eskuak : katuren 
batek eginda edo : chiquito , las manos 
traes llenas de aranazos; te los ha bra 
hecho probablemente algun gato : en- 
fant, tu as les mains pleines d'igrati- 
gnures ; e'est probablement quelque chat 
qui te les a faites. 



Urraketa (G-and), trabajo rustico, 
travail rusiique. Eztei-biaramonean urra- 
keta tsikia bazterretan, al dia siguiente 
de la boda poco trabajo (se hacej en los 
campos, le lendemain de la noce (on fait) 
peu de travail dans les champs. 

Urrako : 1° resquicio, fente. Kapitai- 

NAK EMATEN DU BEHARRIA ATHEKO URRA- 

koetan, el capitan aplica el oldo d los res- 
quicios de la puerta, le capitaine colle 
son oreille contre les fentes de la porte. 
(Dasc. Atheka. 100-7.) — 2° (BN), ras- 
guno, incisidn : dichirure, incision. Zin- 

TZURREAN EGIN ZION URRAKO BAT, le hlZO 

una incision en la garganta, il lui fit une 
incision a la gorge. (Prop.l, p. 240.) 

Urrakoi (R), urrakor (AN-b, B, G), 
rompedizo , facil de rasgarse , facile a se 
dichirer. = Se dice de papeles y telas. 
Se dit des papier s et des Uoffes. 

Urraxnendi (B-o-ot§), tribulaci6n, 
sinsabor : tribulation, diplaisir. Eztago 

URRAMENDI ANDIRIK ET§E ATAN, en aquella 

casa no hay ^randes tribulaciones , dans 
cette maison il n'y a pas de grandes tri- 
bulations. 

Urran (AN-b, BN-s), hurran (BN-gar) : 
1° cerca, pres. Hemengo aldia egin-hu- 
rranb aitut : pues tengo casi acabado mi 
tiempo (de aqui), miestancia en el mundo : 
car fai presque fini mon temps (ici-bas), 
mon passage dans le monde. (Ax. 3«- 
p. xvin -8.) Hil-hurrana da, esta" casi 
muerto, il est presque morl. (Duv. ms.) 
Eztire galduak, ez hurranik ere : no son 
perdidos, ni estan cerca de serlo : Us ne 
sont pas perdus , ni mime pres de Vilre. 
(Duv. ms.) Gerthatzen da batzutan 

ONTSA EZAGUTUA EZTEN NORBAIT ONGI IKU- 

SIA dela, bbrb omen onari bskbr, eta 

HASTIAGARRI EGITEN DBLA HURBILDANIK 

ikusten duteneri : sucede a veces que 
alguien, que no es bien conocido, es 
bien visto, merced a* su buena reputaci6n, 
y que se hace fastidioso a quien le ve de 
cerca : il arrive souvent qu'un inconnu 
est estimi sur sa bonne reputation , du- 
quel on se digotlte quand on le voit de 
pres. (Duv. Imit. 15-27.) — 2° cercano, 
proche. 

Urranaldi (AN-b, BN-am), la pro- 
xima vez , la prochaine fois. 

Hurran-arazl (AN, L), hacer acercar, 
faire approcher. (Duv. ms.) 

Hurrandu : lo (BN), acercarse, s'ap- 
procher. Eta drbrjak hurrantzen zela- 
rik brran zakon : Jainkoaren semea bazira, 
errazu harri hok ogi bilhaka diten (BN, 
Matth. iv-3) : y llegandose a £1 el tenta- 
dor, le diio : Si eres hijo de Dios, di que 
estas piearas se hagan panes : et le ten- 
tateur, s r approchant, lui dit : Si tu es 
le fils de Dieu, dis que ces pierres 
deviennent des pains. — 2° (BN), exte- 
nuarse, s'exlinuer. Nekiieaz hurrandua, 
extenuado por la fatiga , extinui de 
fatigue. (Larreg.) 

Hurranerres (?), accesible, acces- 
sible. 

Hurrangarri (?, Duv. ms), apetitoso, 
propio para excitar un vivo deseo : appi- 
tissanl, propre a exciter un vif disir. 

UrranBka ( BN - s ) , cerquita , ires 
pres. 

Horrantasun ( BN ) , proximidad , 
proximiii. 

Urraska (AN, BN, S), 4 paso, a pas. 
Urraska-urraska (S-li), paso A paso, pas 
a pas. 



URRATS (AN, BN, R-uzt), paso, pas. 
Urratsez urrats (BN-am-s, R), paso A 
paso, pa* a pas. Jauna, elizara gida tza- 
TZU ene urratsak, zuri bihotz Sahu batez 
egiteko othoitzak i Seflor, guiad mis 
pasos al templo, para dirigiros suplicas 
con un coraz6n puro : Seigneur, guidez 
mes pas vers voire temple, a fin de vous 
adresser des prieres avec un cceur pur. 
(Etchev. Man. 39-20.) Hurrats §ehe (L), 
paso corto, petit pas. OiRez dohaz eta 
hurrats Sehean, van 4 pie y a paso corto, 
Us vont a pied et a petils pas. (Har. Phil. 
17-20.) 

UrratS (Be,...), avellano, noisetier.=z 
De ur + aritz, arbol de avellanas, arbre 
a noisettes. 

Urratu : 1° (L, ...), apuntar, despun- 
tar, poindre. Argia urratzerat zoan, 
apuntaba el dia, le jour commencail & 
poindre. (Dasc. Atheka. 28-19.) — 2° (c,...), 
rasgar, dichirer. Jantzia dagoanak soi- 
Seko santuakin eztu agertuko burua, 
eztitu urratuko soiSekoak : el que esti 
revestido de las santas vestiduras, no des- 
cubrira su cabeza, no rasgara sus vestidu- 
ras : celui qui est revitu des saints vite- 
ments, ne dicouvrira point sa tile et ne 
dichirera point ses vitements. (Ur. Lev. 
xxi-10.) Irriz urratu (Sc), reventar de 
risa, iclater de rire. — 3© (AN-b, B), 
extenuarse, fati^arse mucho : s'extinuer, 
s'ireinter, se fatiquer beaucoup. — 4° (AN- 
b), deshacer, descoser : at faire, di- 
coudre. — 5° borrar, effacer. (D'Urt. 
Gram. 386.) — 6° (L?), estallar, abrirse : 
iclater, s*ouvrir. Leze handiko ithurri 

GUZIAK URRATU ZIRBN , ETA ZERUKO UR-JAU- 

ziak zabaldu : se rompieron todas las 
fuentes del gran abismo, y se abrieron las 
cataratas del cielo : toutes les sources du 
grand abtme furent rompues, et les cata- 
ractes du ciel ouvertes. (Duv. Gen. vil- 
li.) — 7° quebrantar (los mandamientos), 
violer (les commandements). (m*-Ot§.) 
— 8° (B-m-mond-t§, G-and-aya-etS), 
labor ligera, Idger travail. Urratu bat 

EMON DEUTSAGU LURRARI (B), URRATU BAT 

eman diogu lurrari (G), hem os labrado 
ligeramente la tierra, nous avons Ug&re- 
ment labour 6 la terre. — 9° (B-mond- 
ofl, F. Seg.), resuelto, risolu. i Nor 
gizon urratuagorik ? i quien hay hombre 
m£s resuelto? quel est I'homme plus 
risolu? — 10° (G-and), muy laborioso, 
tres travailleur. — 11° (AN-b, L-ain), 
derrengado, rendido de cansancio : 
ireinti, rendu de fatigue. Bei ori indar 

SOBBRA BGINBZ URRATUA GELDITU DA ( AN- 

b ) , esa vaca ha auedado derrengaaa de 
haber trabajado aemasiado, cette vache 
est fourbuepour avoir trop travailU. 

Urratz (B-laud), lechuga, laitue. 

Urratzapen, destrucci6n, destruction. 
(Har. Voc.) 

Urratze : 1° (Har. Voc), Var. de 
urratzapen. — 2° (AN, L), aurora, punto 
del dia : aurore, point du jour. Argiaren 

URRATZETIK ILHUN-NABAR DITEINO, ISRAE- 
LEK ZURB BAITHAN IRAUNBN DU ORAINO : 

desde que despunta el dia hasta el ano- 
checer, Israel permanecera todavia en 
vos : du point du jour au cripuscule, 
Israel restera encore parmi vous. (Harizm. 
I'Office, 119-23.) 

Urratze (R-uzt), avellano, noisetier. 

Urraz(B?, An., G?, Izt.), lechuga, 
laitue. 

Urrazale (BN?), pr6digo, prodigue. 



Digitized by 



Google 



URRAZTATU — URREZE 



375 



Sekenak onik eztu, urrazaleak eztuke : 
el avaro no tiene bienes , el pr6digo no 
los tendra : le chiche n'aoa^ de bien, le 
prodigue n'en aura pas. (Oih. Prov. 679.) 

Urraztatu (L), dorar, dorer. Lege 
zaiiarreko area famatu hura urre finez 
kanpotik eta barrenbtik urraztatua zen, 
aquella celebre area de la antigua ley 
estaba dorada de oro fino por fuera y por 
dentro, celle c£lebre arche de Vancienne 
hi Hail garnie d'or fin en dehors el en 
dedans. (Ax. 3«-214-17.) 

URRE : 1° (c), oro, or. Bere apainga- 
rri urre-zidarra zerioenak , sus adornos 
que estaban repletos de oro y plata, ses 
ornements qui Haient cou verts d'or et 
d'argenl. {Per. Ab. 216-24.) = En B el 
oro se designa con el nombre de urre 
gorri, « oro rojo, » y en algunas zonas la 
plata con el de urre zuri, « oro bianco. » 
En B on dtsigne Vor sous le nom de urre 
gorri, « or rouge, » et dans quelques zones 
Vargent sous celui de urre zuri, « or 
blanc. » — 2° (Be), cerca, pres. = Es la 
palabra ur a la cual ha quedado apegada 
la e, que por su oficio de epentetica se 
le agrega con mucha frecuencia ; como 
ha sucedido con atze , aurre , oste ; en 
algunas zonas con gane y tal vez con 
alguna otra palabra que hace veces de 
preposici6n de otras lenguas. C'est le 
mot ur, auquel est resUe agglutine'e Z'e, 
qui par son emploi d'e'penlhe'tique s'ajoute 
friquemment , comme il est arrive^ avec 
atze, aurre, oste, dans quelques lieux 
avec gane et peul-Hre avec un autre mot 
qui tient souvent la place de la proposi- 
tion des autres Ungues. 

Urre -aire (R-uzt), parecido al oro, 
semblable a Vor. = Se dice del cobre 
nuevo, brill a nte. Tiene en esta palabra 
cierto fondo de autenticidad el urraida 
del Diccionario trilingue. Se dit du 
cuivre neuf, brillant. L 'urraida du Dic- 
tionnaire trilingue possede un certain 
fond d' authenticity gr6.ee a ce mot. 

Urrean (Be,...), tal vez, probable- 
men te : peut-Hre, probablement. Ur- 

URREAN AG1NDUKO LEUKE , BEKOKIA GORRI- 
GORRI EGlftlK, EZKURDIKO BERE TAILUNTZA 
KENDUTEKO DAGOAN LEKUTIK .' HlUy proba- 

blemente ordenaria, ruborizada su frente, 
que su monumento del Olmedal se quite 
ae donde esta : tres probablement il 
ordonnerait, le front rouge, que son mo- 
nument de I'Olmedal ffil enlevt d'ou il 
est. (Ibaiz. 1-77-2* col.) 

URREBI (B-a-o), verrug6n, protube- 
rancia de arbol viejo : broussin, protu- 
berance des vieux arbres. 

Urrebits (Be), baflo de oro, bain d'or. 
Urrebitsetan sarturjko erostunagaz 
ponpoiSearren JABILTZU mamalatzar ORI , 

URRE UTSEZKOA BAILITZAN (B-DQu) I esa ton- 

taina anda por ahi ufana con sortija nie- 
tida en oro , como si fuera de oro puro : 
celle e'cervele'e s'en va deci dela fiere avec 
une bague dorie, comme si elle Hail en 
or pur. 

Urre bizi (B, m*-Lond), mercurio, 
azogue : mercure, vif-argent. 

Urrebraina (B-a), gal6n de oro, galon 
d'or. = D. esp. franja, d. fr. f 'range*!. 

Urreburu (B-l, ...), dorada, pez ma- 
rino, vulg. berrugate : dorade, poisson 
de mer. 

Urrebuusi (S, Alth.), bardana, bar- 
dane. (Bot.) (De urreburusi?.) 

Urregin (B-a-d-i-m-mu-o-tS), platero, 



orfkvre. Nik ezagutu dotazan urregiSik 

GEIEN GEIENAK ( EGIA ESAN , EZTODAZ ASKO 
EZAGUTU BERE BAIA) KANPOTARRAK DIRA (B- 

mu) : casi todos los plateros que yo he 
conocido (aunque, a aecir verdad, no he 
conocidomuchos) son forasteros : presque 
lous les orfevres que fai connus (bien 
que, a dire vrai, je n'en ai pas connu 
beaucoup) sont des Hrangers. 

Urregintza (Be, ...) : 1° plateria, taller 
de un platero : orfevrerie, atelier d'or- 
fevre. — 2° oficio de platero, metier d'or- 
fevre. 

Urre gorri (Be), oro, or. Aprila urre- 

GORRI, MARTIA KAKATSU, IZANGO DOGU URTEA 

ogitsu (B-mu) : abril oro, marzo sucio, el 
afio sera para nosotros abundante en 
pan : avril d'or, mars sale, I'annie sera 
pour nous abondante en pain. (V. Urre, 

Urrelili fS, Alth.), crisantemo, chry- 
santheme. (Bot.) 

Urren: 1° (AN, B, G), el mas cercano, 
le plus proche. Urren dan arotziara zoaz, 

DA MESEDEZ T§IRI BATZUK EMOTEKO (B-l) : 

vaya usted, a la carpinteria que esta mas 
cerca y que le den a usted por favor unas 
virutas : allez a la plus proche menuise- 
rie y et demandez que Von vous donne 
gracieusement quelques vrillons. Urren 

ZOAZANEAN ESAIOZU EZKAGOZALA AZTUTA , 
BA1NA PR1ESA GBIAGOKO GAUZAK DARABILGU- 
ZALA ESKU-ARTEAN, DA ITSOTEKO EGUNTSu 

bat edo bitan (B-l) : la pr6xima vez que 
usted vaya , digale que no estamos olvi- 
dadas, pero que tenemos entre manos 
cosas de mas prisa , y que aguarde uno 
6 dos dias : la prochaine fois que vous 
irez, dites-lui que nous ne sommes pas 
oublieuses , mais que nous avons en train 
des choses plus presses, et qu'il attende 
un ou deux jours. — 2° (AN-b), cerca, 
pres. Erori- urren (AN-b), a punto de 
caerse, sur le point de tomber. — 3° (AN- 
b), indet. de urrendu. 

-Urren : 1° (AN-b-lez, B-g-1-mond, 
Gc, ...), sufiio que indica un periodo de 
dias designado por el numeral a que se 
aglutina, suffixe qui indique une piriode 
de jours de'signe'e par le numeral auquel il 
s'agglutine. = Se usa muy comunmente 
bederatziurren, « novenario. » En cuanto 
a irurren, « triduo ; » zazpiurren, « sep- 
tenario ; » zortziurren , « octavario , » y 
amarrurren, « decenario , » ya no se 
oyen en el pueblo. On emploie Iris com- 
muniment bederatziurren, « neuvaine. » 
Quant a irurren, « triduum ; » zazpiurren, 
« septinaire ; » zortziurren," huitaine, » 
et amarrurren, « dizaine, » on ne les 
entend dtja plus parmi le peuple. — 
2o (Be, ...), sufijo que se agrega & la pala- 
bra urte para designar el aniversario, 
suffixe qui s'ajoute au mot urte pour 
designer Vanniversaire. 

H urren : 1° (BN-am), cerca, pres. Hil 
hurren da, esta casi muerto, il est presque 
mort. (S. P.)— 2° (S. P.), indet. de 

IIURRENDU. 

Urrenaldi (AN-b), la pr6xima vez, la 
prochaine fois. Var. de urranaldi. 

Urrendu (AN-b), hurrendu (BN), 
aproximarse, s'approcher. Zeruan, nora 

EZPAITA HURRENTZBN LAPHURRIK ETA NON 

ezpaitu jaten zerrenak : en el cielo , a 
donde el ladr6n no llega, ni roe la pobi- 
11a : au ciel, dont le voleur n'approche 
point, et ou les vers n' alter ent pas. (Har. 
Luc. xii-33.) 



Urreneko (AN, G, L), inmediato, 
(el) mas cercano, siguiente : imme'dial, 
proche , suivant. H urreneko kapituluan 
ageriko den bbzala, como aparecera en 
el siguiente capitulo, comme on le verra 
dans le chapitre suivant. (Ax. 3 a -521-27.) 

Hurrenen (S), hurrenenko (S), (el) 
mas pr6ximo, (le) plus proche. 

Urrengo : 1° (AN-b, B, G), inme- 
diato, siguiente : imme'dial, suivant. 

GOAZAN ORAIN URRENGO OLARA , VayamOS 

ahoraala inmediata fa brica, a lions main- 
tenant a la plus proche fabrique. (Per. 
Ab. 119-16.) Urrengo urtean il zan Ma- 
drilbn, muri6elaflo siguiente en Madrid, 
il mourut I'annde suivante a Madrid. (Izt. 
Cond. 508-1.)— 2° (B, G), otra vez, 
autre fois. Ikasi eikezu urrengoan obeto 
berba egiten, aprenda usted otra vez a 
hablar mejor, apprenez une autre fois a 
mieux parler. (Per. Ab. 70-22.) Agur, 
urrengoarte (Be, G) : adios, hasta otra 
vez, hasta la inmediata : adieu, jusqu'a 
la prochaine fois. Urrengorik urrengora 
(B-l-mu, ...) : sin interrupci6n, por orden, 
lit. : de lo inmediato a lo siguiente : 
sans interruption, par ordre, lit. : de 
VimmGdiat au suivant. Urrengorako (B, 
G) : a) para otra vez, pour une autre 
fois. — b) para el siguiente (lugar, etc.), 
pour le suivant (lieu, etc.). Urrengo 

BATEN ESANGO ZENDUKE...INOREN LEPOTIK 

ondo edaten dabela , en la primera oca- 
si6n diria usted que beben bien a expen- 
sas de otro, a la premiere occasion vous 
diriez qu'ils boivent bien aux d 6 pens d y un 
autre. (Per. Ab. 53-18.) 

Hurrentsu, casi, presque. (S. P.) 
Urreratu (Be, G-goi), acercarse, apro- 
ximar : s'approcher, approcher. Urre- 
ratu egizu kruselu ori, aproxime usted 
ese candil, approchez-moi ce lumignon. 
(Per. Ab. 78-4.) 

Urreri (AN-b, B-a-d-m-o-tS), colecci6n 
6 conjunto de piezas de oro, collection 
ou ensemble de pieces d'or. Erregeen ta 

ANDIEN ETSEETAKO TA SOINEKO URRERIA , el 

conjunto de piezas de oro de los reyes y 
de los grandes, Vensemble des pieces d'or 
des rois et des grands. (Bart. 1-48-25.) 

Hurrero, casi, pr6ximamente:/>resgue, 
approximativement. (S. P.) 

UrretS (B), avellano, noisetier. Var. 
de urratS. 

UrretS-bedar ( B - m ) , cierta hierba , 
la mejor para alimento del ganado, crece 
pronto y donde quiera : la meilleure 
plante pour la consommation du b6tail; 
elle pousse vile et en n'importe quel ter- 
rain. 

UrretSindor (B-i-1, ...), ruiseflor, ros- 
signol. Urret§indorren kanta zolitzat 

BEREN BRR1KO ASTO ZAARRAREN ARRANTZA 

gortugarriak, (tenga cada cual) por can- 
tos sonoros de ruiseflores los rebuznos 
ensordecedores de los viejos burros de 
su pueblo, (chacun ait) comme chants so- 
nores des rossignols les braiements assour- 
dissants des vieux dnes de son pays. 
(Euskalz. 1-131-26.) 

UrretS-perretSiko (B-mond), « rus- 
sula cyanoxantha, » seta comestible, 
muy comun, de sombrero ancho, grueso, 
hemisferico, convexo; de sabor dulce, 
se pudre pronto : russule jolie, champi- 
gnon comestible tres commun, a gros et 
large chapeau h6misph6rique et convexe; 
saveur douce; il pourrit rapidement. 

Urreze (B, m*-Ot3), hembra, particu- 



Digitized by 



Google 



376 



URftE-ZILAR — URRIKI IZAN 



larmente de las bestias : femelle, particu- 

llerement des animaux. Var. de urriza (1°). 

Urre-zilar (AN, G), oro y plata, or el 

argent, i Baaldakite derak nolako ba- 

LIOA DAUKATEN URRE-ZILARRETAN (G)? 

I saben acaso ellos que valor tienen en 
oro y plata ? savent-ils par hasard quelle 
valeur Us ont en or et argent ? 

Urrezko (c), de oro, d'or. Urrezko 
etSea, casa de oro, maison d'or. 

Urrezpata (Be , Gc) , oros y espadas : 
lit. : ors et 6p6es, couleurs des cartes cor- 
respondant a carreau et pique. Urrezpa- 

TATARA JOKATU DAIGUN , EZTAGO GABA EMON 

ERAGITEKO karta-joko politagorik (B-l) : 
juguemos a oros y espadas , no hay me- 
jor juego de cartas para hacer pasar la 
nocke :jouons a ors et 6p6es, il n'y a pas 
de meilleur jeu pour f aire passer la nuit. 

Urreztatu (AN-b, BN-ald-s), dorar, 
cubrir de oro : dorer, couvrir d'or. 

Urre zuri (Be, ...), plata, argent. 
Makuesa da ori, zein da eztakidan; zida- 

RRAGA1TIK URRE ZURI A DINO-TA (B-l) I ese 

es Macues (apodo de gente de ElantSobe, 
Mundaka y Bermeo), eso que no lo se, 
porque a la plata le llama oro bianco : 
e'est un MacouSs (surnom des gens de 
ElantSobe, Mundaka et Bermeo), quoique 
je n'en sache rien,parce qu' il appelle 
Vargent or blanc. (V. Urre, 1°.) 

URRI : 1° (AN-b, R-uzt), colnio, comble. 
Urri-urri (R) : muy lleno, colmado hasta 
lo posible : bourre*, rempli le plus pos- 
sible. — 2° (c), escaso : rare, qui manque. 
Lan urrja (c, ...), el trabajo escaso, le 
travail rare. Langile urria (c,...), el 
oficial que trabaja poco , Vouvrier qui 
travaille peu. Burukoandiata jate urria, 
gran tocado y menguado comer , grande 
coiffure et maigre manger. (Refranes, 
17.) Gogoa urri, aldatzen erraz : escaso 
el animo, facil de cambiarse : Vesprit 
faible, facile a e'branler. (Ax. 3M88-2.) 

AlN DA URRIA ZE GITSlK EUKI OI DABE ( B , 

DUl. bas. 20-H), pero es tan raro que 
pocos la suelen tener, mais elle est si rare 
que peu de personnes peuvent en avoir. 
— 3° (R), chich6n, bosse a la tUe. — 
4° (R), jorobado, bossu. — 5° (AN-bas, B-a, 
BN-s), septiembre, sep lemb re. — 6° (AN- 
b, B, BN, G, L), octubre, octobre. = 
Asi como en BN-s y R la palabra abentu 
significa noviembre y diciembre, siendo 
preciso valerse de primero y segundo 
para distinguirlos, asi en B-a urri quiere 
decir septiembre y tambien octubre. De 
mime qu'en BN-s et R le mot abentu 
signifie novembre et dicembre, et qu'il 
est nicessaire de se servir de premier 
et de second pour les distinguer, de 
mime en B-a urri veut dire septembre et 
aussi octobre. Urri leneko (B-a), urri 
lenengo (B-bar), septiembre, lit. : pri- 
mer escaso : septembre, lit. : premier 
rare. Urri bigarren (B-a-bar), octubre, 
lit. : segundo escaso : octobre, lit. : 
second rare. — 7° (B, G), miserable, 
tacano : miserable, chiche. — 8» (BN, L, 
S), lento, lent. Urri daramatza urha- 

TSAK, BAINAN BADOHA BETHI '. lleva el pa SO 

lento, pero siempre camina : e'est a 
petits pas qu'il avance, mais il va tou- 
jour*. (Goyh.) 

Uni-aran (BN-s, R), cierta variedad 
de ciruelas, certaine varteti de prunes. 

Urriaro (AN-b), otoflo, automne. 
Urriaro §ukua denean, nekazariak aisa 
egiten ditu lanak : cuando la olonada 



es seca, el labrador ejecuta facilmente 
sus trabajos : quand Vautomne est sec, le 
laboureur execute facilement ses travaux. 

Hurriatu : 1° (BN), excitar a los 
perros, exciter les chiens. — 2° tentar, 
tenter. (Duv. ms.) 

Urri-bedar (B-a-galb-o-tS), urri- 
belar (G), la segunda cosecha de hierba 
y las sucesivas : regain, la deuxieme 
coupe de foin et les suivanles. 

Urribiza (G?), dieta, diete. Urrengo 

EGUNEAN EMAN BEAR ZAYO PURGA ETA GERO 

urribizan iduki, al dia siguiente es me- 
nester darle una purga y tenerle a dieta, 
on doit le purger le lendemain et le tenir 
a la diete. (Dial. bas. 76-8.) 

Hurridura , aflojamiento : ralentisse- 
ment, diminution. (Duv. ms.) 

Urriero (AN, Lacoiz.), Var. de 

URRIARO. 

Urrieta : 1° (AN-b, B-getS, R, S), 
octubre, octobre. Hurrieteak hurri gau- 
zak, ta hurri dira aren bearrak : el 
(mes de) octubre mengua las cosas, y 
menguadas son sus obras : le (mois 
d')octobre diminue les choses, et petites 
sont ses ceuvres. (Refranes, 149.) — 2° (R- 
iz), siembra, semaille. — 3° (B-g-mu?, 
R-uzt), otoflo, automne. 

Urrigandi (?), earlopa, var lope. 

Urrikal : 1° (?, F. Seg.), miseria, 
misere. — 2° (AN, BN, G, L), indet. de 

URRIKALDU. Eta ALDARATURIK JeSUS TOKI 
ARTARIK, SEGITU ZIOTEN BI ITSUEK OYUKA 
ETA ERRATEN ZUTELAR1K I DaBIDEN SEMEA , 

urrikal zaitb gutaz (AN, Matth. IX-27 ) : 
y pasando Jesus de aquel lugar, le 
siguieron dos ciegos gritando y diciendo : 
Ten misericordia de nosotros, hijo de 
David : et comme J4sus sortait de la, 
deux aveugles le suivirent, criant et 
disant : Aie pitii de nous, fils de David. 
Jainkoa, urrikal nakizu : Dios mio, 
tened piedad de mi : mon Dieu, ayez 
pitti de moi. (Sal.) 

Urrikaldu (AN-b, BN-s, G-and, L), 
compadecerse,apiadarse : compatir, s'api- 
toyer. 

Urrikalgarri (AN-b, BN,..., Har. 
Vbc), pobre, cuitado ipauvre, ntcessiteux. 

Urrikal izan (AN), compadecerse : 
compatir, Ure touchi de compassion, 
s'apiloyer. 

Urrikalkizun (AN, L), digno de com- 

gasi6n : pitoyable, digne de compassion. 
AINA ALDEZ EZTIRA URRIKALKIZUN, pero 

en parte no son dignos de compasi6n , 
mais en un sens Us ne sont pas dignes 
de compassion. (Ax. 3 a -23-5.) 

Urrikalkor (L), misericordioso, mist- 
ricordieux. Dohatsu urrikalkor dirbnak 

ZEREN BEREK ERE ARDIBTSIREN BAITUTE 

urrikalmendu i bienaventurados los mise- 
ricordiosos, porque ellos alcanzaran 
misericordia : bienheureux les mis4ricor- 
dieux,parcequ'ils obliendront eux-me*mes 
mis4ricorde. (Duv. Matth. v-7.) 

Urrikalmendu (AN-b, BN, L), com- 
pasi6n, misericordia : compassion, mise"- 
ricorde. Bere lagunaz, bera bezalakoaz 
eztu... urrikalmendurik : no tiene com- 
pasi6n de su projimo, de un semejante a 
el : il n'a pas pitte de son prochain , de 
son semblable. (Ax. 3M 57-24.) 

Urrikalpen (L), misericordia, misiri- 
corde. Urrikalpbna nahi dut eta ez 
sakrifizioa, misericordia quiero y no 
sacrificio, je veux la mistricorde el non 
pas le sacrifice. (Duv. Matth. ix-i3.) 



Urrikaltasun (AN, G?), misericor- 
dia, misiricorde. Zure urrikaltasun a- 

REN... ARAURA BETE DIOZKAZUN LEYALTASU- 

naren diRa enaiz ni, inferior soy a tod as 
tus misericordias y a tu verdad que has 
cumplido a tu siervo , je ne mirite point 
vos misiricordes et la fidiliU que vous 
avez gardte a votre serviteur. (Ur. Gen. 
xxxn -10.) Jesusen beraren guganako 
urrikaltasuna, la compasi6n del mismo 
Jesus hacia nosotros, la compassion de 
J4sus lui-m6me pour nous. ( Mend. Prol. 
p. n-31.) 

Urrikalti (AN), compasivo, compa- 
tissant. ItSura tSarrean orain egonaga- 
tik zure Mbsias Errege ori, Errege 
jakintsua da, errege berat§ urrikaltia 
da: aunque ahora tenga pobre aspecto, 
ese vuestro Rey Mesias es Rey sabio, 
Rey clemente y compasivo : bien qu'il 
soit a present pauvre d r aspect, ce Messie, 
votre Roi, e'est un Roi savant, un Roi 
element et compatissant. (Mend. II-386-1.) 

Urrikaltsu (AN-b), Var. de urrikalti. 

Urrikaltzapen (BN), compasi6n, com- 
passion. 

Urrikari (AN-b, BN-ald), piedad, 
conmisceracion , compasi6n : pitie', com- 
miseration, compassion. Okherrak itsua 
urrikari, el tuerto (tiene) compasi6n del 
ciego , le borgne plaint laveugle. 

Urrikari izan (AN, BN, L), compade- 
cerse : compatir, itre touchi de compas- 
sion, s'apitoyer. Urrikari dut, le com- 
padezco, je le plains. 

Urrikaritu (AN, BN, L), compadecer, 
compatir. 

Urrikariz ( L ) , por piedad , por con- 
misceraci6n : par pitU, par commisera- 
tion. Eztu bere burua urrikari, no se 
esquiva al trabajo, lit. : ne se compa- 
dece de si mismo : il ne s'ipargne pas a 
la peine, lit. : il ne se plaint pas lui- 
m&me. (Duv. ms.) Gure urrikariz giza- 
tasuna artu zuENBTiK, desde que por 
compasi6n a nosotros tom6 la naturaleza 
humana, depuis que par compassion pour 
nous il prit la nature humaine. (Mend. 
Prol. p. n-32.) 

Urrikarri (BN?, G-and, L?), mise- 
rable, digno de compasi6n : miserable, 
digne de compassion. 

Urrikeri (B-ang-ofl, F. Seg., G-iz), 
escasez, miseria : disette, misere. 

Urriki : i° (AN, BN, L), lentamente, 
lentement. — 2° (BN-s, L), compasi6n, 
compassion. — 3° (AN, BN, G, L), pesar, 
sentimiento, contrici6n : regret, compas- 
sion, repentir. Bihotzaren barrbnbko 

DOLOREAZ, URRIKIAZ ETA ATSEKABEAZ : COn el 

dolor interior del coraz6n, con la compa- 
si6n y con el sufrimiento : avec la dou- 
leur interieure du cceur, avec la compas- 
sion et avec la sou ff ranee. (Ax. 3* -60- 

2.) 

Urriki izan : 1° (G), compadecer, com- 
patir. Ni ZAMAREN AZPIAN BNAUTE URRIKI , 
BEA1TUZTE EGUNEAN NERETZAT MAKIL BI ! 

a mi, puesto bajo la carga, no me tienen 
compasi6n, necesitan dos palos cada dia 
para mi : Us n'ont pas pitte de moi, qui 
suis place" sous la charge; Us ont besoin de 
deux bdtons chaque jour pour moi. (Itur. 
Ipui. 19-30.) — 2° (AN-b), tener dolor, 
sentir, apesadumbrarse : iprouver une 
douleur, souffrir, regretter. Urthaur 

DIRA AMOREZ EZKONTZEA ETA URRIKITZEA , 

el casamiento por amor y el pesar son 
del mismo aflo, le mariage d'amour et 



Digitized by 



Google 



URRIKIMENTU — URRUN 



377 



le repentir sont de la mime annexe. (Oih. 
Prov. 467.) 

Urrikimentu (AN-b, ...), dolor, arre- 
pentimiento : douleur, regret, repen- 
tir. 

Urrikitu (AN-b,..., G, Itur. Voc), 
apesadumbrarse, regretter* 

Urril (B?), octubre, octobre. 

Urri-lino (B-o), lino bayal, de hilaza 
fina y blanca, lin a filaase fine et 
blanche. 

Urrilo (B?, Ur., Q-us?, L?, Duv.), 
mandragora , mandragore. Urriloak 

BMON EBEN USAINA ( B ) , URRILOBK HEDATU 

dute beren usaina ( L ) , las mandragoras 
han dado olor, les mandragores ont 
ripandu leurs parfums. (Ur. Cant, vn- 

13.) Em AN ZAZKIDAZU ZURE SEMEAREN 

urrilo batzuek, dame una parte de las 
mandragoras de tu h\\o,partage avec moi 
quelques mandragores de ton fits. (Ur. 
Gen. xxx-14.) 

URRIN : !<> (AN-b-lez, BN, G-et5, L, 
S ) , olor , odeur. Bestela ororten diren 
ezne-tSortak usteltzkn dira ETA URRIN 

GAISTO EMAITEN DIE OURHIARI (S, DUl. 

bas. 83-10), de lo contrario las gotas de 
la leche aue caen al suelo se corrompen 
y dan mal olor a la manteca , autrement 
les gouttes de lait qui tombent a terre se 
corrompenl et communiquent au beurre 
une mauvaise odeur. Nahasago, karatsago 

(ORl ERRAITEN DA GAUZA SATSU ETA URRIN 

gaitzekoaz) : mas revuelto, mas hediondo 
(eso se dice de cosa hedionda y de mal 
olor) : tant plus on la remue et tant plus 
elle sent mauvais (se ditdes choses puantes 
et de mauvaise oaeur). (Oib. Prov. 323.) 
= En BN-ald urrin es hedor, nunca 
buen olor; en BN-am, S, etc., es olor en 
general, y en AN-b, BN-am-s, fragancia. 
En BN-ald urrin est la puanteur, jamais 
la bonne odeur; en BN-am, S, etc., c'est 
I 1 odeur en giniral, et en AN-b, BN- 
am-s, le parfum. — 2<> (B-a-m-o-zig, R), 
lejos, loin. Urringanik (R-uzt), desde 
lejos, de loin. — 3° (B, Mog. ), lejano, 
loin tain. Iges egiten dau erri urrine- 
tara, huye a pueblos lejanos, il fuit vers 
des endroits lointains. (Mog. Baser. 9-6.) 
Urrinbko intsaurrak otsak andiak 
(B,...), las nueces lejanas producen 
mucbo ruido, les noix lointaines pro- 
duisent beaucoup de bruit. 

Urrindatu : lo (AN-b, BN, L), aroma- 
tizar, perfumar : aromatiser, parfumer. 
Eta Jaunak urrindatu zuen gozozko 
usaina, y oli6 el Seflor olor de suavidad, 
et le Seigneur en recut une odeur qui lui 
fut tres agriable. (Duv. Gen. vm-21.) — 
2° (BN, Sal.), olfatear, husmear : flair er, 
sentir. 

Urrinde (B?, All., ms-Zar), ausencia, 
absence. 

Urrindu: 1° (B-m, ...), alejar, Eloi- 
gner. — 2° (AN, BN-s, L-ain), corrom- 
perse, heder : se corrompre, puer. \ Il ori 
zein fite asi den urrintzen (AN-b) ! j qu6 
pronto ha comenzado a corrom perse ese 
cadaver! comme ce cadavre a commence" 
vite a se corrompre I 

URRINGA (AN, Araq., B-m-ts-ub), 
cepillo, instrumento de carpintero : rabot, 
instrument de menuisier. 

Urringatu (AN, Araq.), acepillar ma- 
dera, raboter le bois. 

Urringo (R), lejania, (le) lointain. 

Urrinte (AN-eik, Liz. 22-40), olor, 
odeur. 

T. II. 



Urrinztatu (BN-s, L), aroma tizar : 
aromatiser , parfumer. Bidegabb handia 
egiten derauka rere buruari, bmazteki 
bat bezela urrinztaturie eta usain onez 
betherik dabilan gizonak : grande injuria 
se hace a si mismo el hombre que anda 
aromatizado y lleno de buenos olores, 
como una mujer : Vhomme qui est par- 
fumi et plein de bonnes odeurs, comme 
une femme, se fait beaucoup de tort a 
lui-mime. (Ax. 3«-224-20.) 

Urririk (BN, L), gratis, de balde : 
gratis, pour rien. Var. de urrurik. 
Kafeak, ona izaiteeo, behar du izan ifer- 
nua bezbn bbro , debrua bezbn beltz , 

EZTIA BEZEN GOZO ETA URRIRIK (L) I el Cafe, 

para ser bueno, tiene que ser tan caliente 
como el infierno, tan negro como el dia- 
blo, tan dulce como la miel y de balde : 
le cafi, pour itre bon, doit itre aussi 
chaud que Venfer, aussi noirque le diable, 
aussi doux que le miel et gratis, 

UniSa : 1° (L-ain), cerda, truie. — 
2° (AN, BN, L), hembra de animates en 
general, femelle des animaux en gini- 
ral. Eta abere-mota guzietarik pare bat 

SARRARAZIKO DUZU , URRJSA ETA OROTSA , 
ZUREKIN BIZI DITEZENTZAT '. y de todoS 10S 

animales de toda came meteras dos en 
el area , para que vivan contigo : macho 
y hembra : et de tous les animaux de 
toute chair, tu en feras entrer deux dans 
Varche, afin qu'ils vivent avec toi: Vun 
mdle, Vautre femelle. (Ur. Gen. vi-19.) 
I Eztuzia irakurtu hastepenbtik gizon 

KREATU ZIENAK EGIN ZITIELA KHOTSOA ETA 

urriSa ? (BN, Matth. xix-4) : i no hab&s 
leido, que el que hizo al hombre desde 
el principio , macho y hembra los hizo ? 
n'avez-vous point lu que celui qui a fait 
Vhomme des le commencement, Va fait 
mdle et femelle ? 

Urri-sorho (AN-b, BN-ezp, Lc), la 
segunda cosecha de hierba y las sucesi- 
vas : regain , la deuxieme ricolte de foin 
et les suivanles. 

Urrita (B-tS), unite (B-urd), octu- 
bre, otofiada : octobre, saison de Vau- 
tomne. Var. de urribta (1°). 

Urritasun : lo (c, ...), escasez: diselle, 
rareti. Jaungoikoari eskerrae eztaukagu 

EMEN ORRELANGO URBITASUNIK (B, DM. 

bas. 402-1), gracias a Dios aqui no tene- 
mos semejante escazez, grdce a Dieu 
nous n'avons pas ici une semblable disette. 

— 2o Hunitasun (BN), lentitud, len- 
teur. 

ttrritotS (S-gar), cerilla, allumette. 

Urritfi : 1° (B, 6), avellano, noisetier. 
Var. de urratS. — 2° cierta seta, cer- 
tain champignon. (V« Mog.) 

TJrritSa (B-mafl), desmedrado, enteco : 
chitif, mating re. 

Urritu : 1° (B, ...], escasear, manquer. 

— 2° H urritu (L?, Duv. ms), dismi- 
nuir, diminuer. — 3° hacerse lento, se 
ralentir. (Duv. ms.) Urhatsa hurritu, 
hacerse lento el paso, se ralentir (lepas). 

— 4° (R), colmar, combler. 

Urritz (AN-b-lez, BN, G-etS, L, S), 
avellano : noisetier, coudrier. 

Urritzolo (G-ord) , cizafia, ivraie. 

Urritz-perretSiko (G), Var. de urret§- 
perretSiko. 

Urriza: 1<> (AN, Araq.), hembra, en 
general : femelle, en giniral. — 2° (L- 
ain), cerda, truie. — 3° (L-ain), mujer 
sucia : salope, femme malpropre. 

Urriziza (AN, Lacoiz., G-t), « can- 



tharellus cibarius, » seta comestible, 
abundante y que despues de seco y con- 
servado se usa como condimento en las 
salsas : chanterelle, girolle, champignon 
comestible, abondant, qui, sec et con- 
serve", est employe" dans les sauces afin de 
les relever. 

Urrondo (AN-b), hurrondo (BN, L), 
avellano, noisetier. 

URRU : 1<> (G-and-ber), espeso, abun- 
dante : ipais, abondant. Ile urrua du 
aur uorree, ese niflo tiene abundante 
pelo, cet enfant a une chevelure abon- 
dante. — 2° (G ?, Lar. Supl. D. T.), 
arrullo, roucoulement. — 3° (BN-s), col- 
mado, combtt. — 4° (BN, L), gratis, gra- 
tis. = Se usa en el derivado urrurik. 
S'emploie dans le derive" urrurik. 

URBUBI (B-a-m-o-tS), verrug6n de 
arbol: broussin, verrue des arbres. 

Urrueka ( B-d ) , urrueta ( B-m-otS ) , 
urruka (B-tS), arrullo, roucoulement. 
I Non itSi leike deitzen badeutsa laztan 

TA NEURE USOA, BERE URRUETAK ENTZUTEN 
BALDIN ARTUTEN BADAU GUSTOA ? £ c6mO 

(lit. : d6nde) puede dejarle i(el Seflor), 
pues la llama amada y paloma mia, y 
con sus arrullos se com place ? comment 
(lit. : ou) peut-il (le Seigneur) done la 
laisser, (car) s'll Vappelle aimie et ma 
colombe, et s'll aime ses roucoulements ? 
(Arr. Euskalz. 1-147-55.) 

Urrukarri (G-goi), miserable, cui- 
tado, digno de compasi6n : miserable, 
ntcessiteux , digne de compassion. Var. 

de URRIEARRI, ERRUKARRI. £ NoiZARTE- 
RAlffO, GAlSO URRUKARRI ORREK , IZAN NAI 
DEZU AIN BURU GOGOR TA ESKER BAGEA ? 

£has,ta cuando, pobre cuitado, quieres 
ser tan testarudo 6 ingrato ? jusques a 
quand, toi,pauvre miserable, veux-tu Ure 
si obstine" et ingrat? (Galbar. 34-1.) 

Urrukutun (B-l-m-mu), predilecto, 
prtftrt. 

URRUMA (B-a-m-mond-o-ofl) : 
1° lamento de hombre, lamentation de 
Vhomme. — 2° quejido 6 bramido del 
ganado vacuno , mugissement ou beugle- 
ment des bites a comes. — 3° arrullo de 
la paloma, roucoulement du pigeon. 

Urrumada (B-mu) : 1° arrullo de la 
paloma, roucoulement du pigeon. — 
2° refunfuflo del hombre, murmure de 
Vhomme. — 3° silbido del viento, siffle- 
ment du vent. 

Urrumaka (Be, ...) : 1° lamentando, 
se dice de las personas : se lamentant, 
en parlantdes personnes. — 2° bramando, 
se dice del ganado vacuno : mugissant 
ou meuglant, en parlant des bites a 
comes. — 3° arrullando (las palomas), 
roucoulant (les pigeons). 

Urrumiza (B-i, V« Mog.), gruflido, 
grognement. 

Urrumizaka, grufiendo, grognant. 

URRUN (AN, B-l-zig, BN-s, L), 
hurrun (S) : 1° lejos, loin. Hurrungo 
insaurra burua laso , la nuez de lejos 
como la cabeza, la noix de loin (est) 
comme la tete. (Refranes, 343.) Urru- 

NAGO , GEZURRAK ANDIAGO ( B , BN - S ) '. 

cuanto mas lejos, las mentiras mas gran- 
des : les mensonges grossissent d f autant 
plus, qu'ils viennent de loin. Bistatik 
urrun, BiOTZBTiK urrun i lejos de la vista, 
lejos del coraz6n : loin des yeux, loin 
du cceur. Urrun begira ta urbil geldi 
(L) : quien a lo lejos mira, cerca esU 
quieto : celui qui regarde au loin, s'arrite 

48 



Digitized by 



Google 



378 



-URRUN — URSAPAL 



pr&s. Bihoa beraz urrun, vayase pues 
lejos, qu'il s'en aille done loin. (Ax. 3«- 
95-23.) — 2° (AN, B, ...), lejano, loin- 
tain. Jaunaren lbnagoko egun urrunak, 
los dias anteriores lejanos del Selior, 
les jours antiques lointains du Seigneur. 
(Mend. 1-55-32.) HOrruna laida ezae, 
huLana ore ezak(S): alabaal lejano, apr6- 
piate del cercano : vante la chose eioi- 
gnie, empare-toi de celle qui est pres. 
Urruneko neskak anderauren hots , las 
mozas lejanas (tienen) fama de sefioras, 
une servante de pays lointain a bruit de 
demoiselle. (Oih. Prov. 473.) Leku urru- 

NETIKO BERRIA, LEHEN JINA DA EGIA I noti- 

cia de lugar lejano, la primera que llega 
es verdad : des nouvelles qui viennent 
de loin, la premiere venue est la vraie. 
(Oih. Prov. 302.) Urruneko eltzea urrez, 
etSeratorduko lurrez (L) : la olla lejana 
(llena) de oro, antes de llegar a casa 
(llena) de tierra : la marmite lointaine 
[pleine) d'or, avant qu*elle arrive a la 
maison (pleine) de terre. — 3° (B-mu-t§), 
rebusco, racimillos que quedan en la 
vifia despues de la vendimia : allebote, 
grappilles qui restent dans la vigne apres 
la vendange. = Generalmente se usa 
acompaflada de la palabra mats : mats- 
urrun. On emploie ge'ne'ralement ce mot 
accompagne' du mot mats : mats-urrun. 

-Urrun (AN, B-goi-tS, BN-ald, L), 
sufijo que indica periodo de dias, segun 
el numeral a que se aglutina : suffixe qui 
indique une pkriode de jours, selon le 
numeral auquel il s'agglutine. Var. de 
-urren (1°). =. Se usa casi exclusiva- 
mente con el numeral bederatzi. On V em- 
ploie presque exclusivement avec le % mot 
bederatzi. emen eskatuko deutsa bako- 
tsak Jesus sakramentaduari bederatziu- 
rrun onen bitartez jaritsl gura dabena, 
aqui pedira cada cual a Jesus sacra- 
men ta do por medio de esta novena lo 
3ue quiere obtener : ici chacun deman- 
era, au moyen de cette neuvaine , a 
Jesus dans le saint Sacrement, ce qu f il 
veut oblenir. (Ur. Bisit. 165-9.) Eginen 

DUTB UBTEORO JeSUSEN BlHOTZAREN BEDE- 

ratzurruna, haran cada afio la novena 
del Coraz6n de Jesus, Us feront chaque 
ann£e la neuvaine du Cceur de Jesus. 
(Mend. Prol. 1-7-15.) 

Urrunarazi (AN-b), Var. de urrun- 
terazi. 

Urrundari ( BN ? , Sal.) , voz 6 sonido 
que se hace oir lejos, voix ou son qui se 
fait entendre loin. 

Urrunde, ausencia, absence. (AH., 
ms-Zar.) 

Urrundu (AN, B, BN, L), alejar, ale- 
jarse : eloigner, s'eioigner. 

URRUNGA, arrullo, roucoulement. 
(Hur. Voc.) 

Urrunkari (BN-haz), dc mucho al- 
cance, de grande portee. Harma urrun- 
kari : fusil que tira lejos, de mucho 
alcance : fusil qui porte loin, qui a une 
grande portee. 

Hurrunterazi , hacer alejar, faire 
Eloigner. (Duv. ms.) 

Hurruntu, alejar, eloigner. (Duv. 
ms.) 

Urruntzutu (Sc), heder, ponerse 
hediondo : puer, infecler, sentir mau- 
vais. 

URRUP (AN-b), urrupa (AN,...), 
sorbo, trago : gorgte, trait. Jaungoi- 

KOAK BERE ATZETIK DOAZEN ADISKIDEAI 



BRINDATZEN DIOZKATEN KALIZAREN URRUPAK, 

los sorbos de c&liz con que brinda Dios 
& los amigos que van en pos de El , les 
gorgees du calice avec lequel Dieu recoit 
les amis qui marchent derriere lui. (Liz. 
14-27.) 

H urrupa ( BN , L ) , hurrupa ( S ) : 
1° trago, sorbo: trait, gorgte. — 2° indet. 
de urrupatu, hurrupatu, chupar, su- 
cer. 

Hurrupa egin (BN), sorber, avaler. 

Hurrupagarri ( L ) , exquisito (vino), 
exquis (vin). Mahain bat bethi hedatua, 

AZKARRI JANKARENEZ (sic) ETA ARNORIK 
HURRUPAGARRI ENBZ BETHEA : Una EQCSa 

siempre puesta, llena dc viandas las mas 
delicadas y de los m&s exquisitos vinos : 
une table toujours dress4e, sur laquelle 
s'6talaient les mets les plus de" Heats et les 
vins les plus exquis. (Dasc. Atheka. 16-8.) 

Urrupaka (AN-b) , hurrupaka ( BN , 
L), A sorbos, por tragos, par gorgees. 

Urrupatu (AN-b, BN-am), urrupatu 
(S), hurrupatu (BN, L), hurrupatu 
(S), sorber : avaler, absorber. Hezetasuna 

HURRUPATZEN DUTE MUTHURREAN DUTEN 

tronpa batekin (L, DiAl. bas. 12-9), el 
jugo lo chupan con una trompa que tie- 
nen en el hocico, elles aspirent le sue 
avec une trompe dont leur bouche est 
munie. 

Urrupe (Sc), terreno llano, terrain 
plat. 

Urrup egin (AN-b), Var. de urrupa 

EGIN. 

Urrupeira (Sc), terrenos llanos de 
varios dueflos y sin separaci6n de pare- 
des, terrains plats appartenant a divers 
proprietaires et non scare's de murs ni 
de haies. 

URRUPUTS (R-uzt), bunio, nabo que 
se deja para simiente, navet que Von 
laisse en terre pour avoir la graine. 

Urrurik (L), de balde, gratuitement. 
Orhoit gare Ejipton urrurik jaten gin- 
tuen arrainez, nos acordamos de los 
peces que comiamos de balde en Egipto, 
nous nous souvenons des poissons que 
nous mangeAmes gratuitement en 6gypte. 
(Duv. Num. xi -5.) Eriak osa bzatzue, 

HILAK PITZ, SORHAIOAK GARBI , DEABRUAK 
EGOTZ I URRURIK BMANA IZAN ZAROTZUE , 

urrurik emazue : sanad enfermos , resu- 
citad muertos, limpiad leprosos, lanzad 
demonios : graciosamente recibisteis, 
dad graciosamente : guirissez les infirmes, 
ressuscitez les morts, purifiez les lepreux, 
chassez les demons; vous avez recu gra- 
tuitement , donnez gratuitement. (Har. 
Matth. x-8.) 

URRUSA (AN-b, BN, Gc, L), urruSa 
(S), hembra , femelle. = Se dice de ani- 
mates, aunque en BN y S algunos dicen 
tambien por la muier. Se dit des ani- 
maux, bien qu'en BN et S quelques-uns 
le disent aussi pour la femme. Ar bat 

A SKI DA HAMAR URRUSAREN (S, Dial. baS. 

100-10), basta un macho para diez hem- 
bras , un mdle suffil a dix femelles. 

tJrruSuna (Sc), muchacha, jeune 
fille. 

Urrutaka-urrutaka (G-and), a fuerza 
de regatear, a force de marchander. 

Urruti (AN-lez, Gc,...) : 1° lejos, loin. 

Au AD ITU ZUENEAN JeSUSEK, ALDEGIN ZUEN 
ANDIK BATELEAN TOKI BAKAR URRUT1KO BA- 

tbra : cuando lo oy6 Jesus , se retir6 de 
alii en un barco a un lugar desierto apar- 
tado : Jesus, Vapprenant, partit de la dans 



une barque et se retira dans un lieu 
desert. (Ur. Matth. xiv-13.) — 2° lejano 
(lugar), lointain (lieu). Jesukristo piztu 

7AN BGIAZ ETA AIN ARINA GERATU ZAN NO- 
RANAI IBILTZEKO, NON BEGIEN IT§I - IDIKI 
BATEAN JOAN ZITEKEAN LEKURIK URRUTIR- 

nera : Jesucristo resucit6 verdadera- 
mente y tan 6gii qued6 para moverse en 
todos sentidos , que puede ir a un lugar 
el m£s lejano en un abrir y cerrar de 
ojos : Jesus ressuscila veritablement, et il 
fut si agile pour se mouvoir en tous sens, 
cru'il peut se transporter au lieu le plus 
lointain en un clin d'ceil. (Ag. PUtic. 

IU-11-34.) UrRUTIKO BERRIA, LEENENA EGIA '. 

noticia lejana, la primera es verdad : 
nouvelle lointaine, la premiere est verite. 
(L. dels.) 

Urrutian ( G ) , pleonasmo de urruti, 
« lejos : » pUonasme de urruti, « loin. » 
Jentea urrutian gelditu eta Moises 
sartu zan jainkoarekin itz egitera : 
habiendo quedado lejos la gente, Moists 
entr6 a hablar con el Seflor : la foule 
etant restee au loin, Motse commenca 
a parler avec le Seigneur. (Lard. Test. 
89-9.) 

UrrutS : 1° (BN-s, R-bid), avellano, 
noisetier. — 2° (AN), hembra de animal, 
femelle d y un animal. Zoazte zuen parean 

DEN ERRI ORTARA ETA AN KAUSTUKO DUZUE 
ASTO-URRUT§ BAT LOTUA ETA UMEA A I KIN 

(AN, Matth. xxi -2) : id a esa aldea que 
esta enf rente de vosotros y luegohallar£is 
una asna atada y un pollino con ella : allez 
au village qui est devant vous, et vous y 
trouverez une dnesse attachee et U&non 
avec elle. 

UrrutSizta : 1° (Sc), sauquillo : sureau 
d'eau, hieble. (Bot.) — 2° (o-li), jeringa, 
seringue. 

UrrutS-malda ( BN-s ) , mata de ave- 
llano , jeune plant de noisetier. 

Urrutu (B-am-ot§, L?), rasgar, dechi- 
rer. Var. de urrazu. Aldarea ere 
urrutu zen, el altar se parti6, Vautel 
aussi se fendit. (Duv. Ill Reg. xin-5.) 

URRUZA : 1° (Be), hembra, hablando 
del ganado : femelle, en parlant du betail. 
= En S la palabra urruza 6 su diminu- 
tivo urruSa se dice tambien de una mu- 
jer. Hablando de personas y animales, 
se dice eme. Le mot urruza ou son dimi- 
nutif urruSa, en S, se dit aussi cTune 
femme. En parlant des personnes et des 
animavx, on dit eme. Tsala esaten jako 

EDOZEIN BEIKUMERI, DALA ARRA, DALA EMEA J 
BAlRA URRUZEA EMEAI TA BARDIN ARDI-BIL- 

dotsetan i se llama t§ala a toda cria de 
vaca, sea macho, sea hembra; pero 
urruza se dice de las hembras y lo mismo 
hablando de ovejas y corderos : on 
appelle t§al le petit de la vache, mile ou 
femelle; mais urruza se dit des femelles 
et mime en parlant des brebis et des 
moutons. (Per. Ab. 109-15.) — 2* (B-lar- 
leni),colgajo de camisa, lambeau de che- 
mise. 

UR§A (BN-s), ardilla, ecureuil. Ur§a- 
tsakur (BN-s), perro cazador de ardilla, 
chien chasseur d'ecureuil. 

Ur-sagardao (B-m), sidra ligera, 
cidre Uger. 

tirsain (Sc) , estornudo, eternuement. 

UrSantS (Sc), ardilla, ecureuil. 

UrSapal (S), t6rtola, tourterelle. (De 

URZO, URSO -f- APAL.) £ ZeRGATIK EbANJE- 
lioa ezta mintzo UR§APAL ETA URZUMEZ 

baizik? ipor que no habla el Evangelio 



Digitized by 



Google 



URSINTS — URTEGI 



379 



sino de t6rtolas y pichones? pourquoi 
I'lZvangile ne parte- t-il que de tourte- 
relies et de pigeons? (Catech. 11-104-10.) 

Ur§ints(BN, L), Var. de urSants. 

UrSo (S), urSo (R-uzt), paloma, p/greon. 
Dimin. de urzo. 

Ur-sorgu (R-uzt), manantial, source. 

UrSoSo : 1° (Sc), martin pescador, 
martin -picheur. — 2° (AN-b), tordo 
acuatico, merle d'eau. 

UrSuri (BN- aid -am- gar, L-get, ...), 
orina, urine. = Palabra que se usa por 
eufemismo en vez de gernu. Mot que 
Von emploie, par euphimisme, au lieu 

de GERNU. 

URTA (AN-ond, G-don), cierto pez 
marino parecido a la breca, pero mayor, 
vulgarmente Uamado en Santander cuco 
merlucero : poisson de mer semblable a 
Vable ou ablette, mais plus gros. 

Urtabe (AN-lez, B-ang, Gc, R-uzt), 
aflo de abundancia : annie d'abondance, 
de fertiliti. Mugertza deitzen zaionaren 

LURRETAN BILTZEN DUTE , ESAN DEDAN BE- 
ZELA, BATEKIN OGEI TA AMAR , URTABE ONA 

dan guztietan : en las tierras del Uamado 
Muguertza recogen, como he dicho, 
treinta por uno siempre que el aflo sea 
de abundancia : dans les terres du nommi 
Muguertza on recueille, comme je Vai 
dit, trente pour un lorsque Vannie est 
bonne. (Izt. Cond. 27-15.) 

Urtabete, cabo de aflo, bout de Van. 
(Araq.) Var. de urtebete (1°). 

Urtada (B-i), aflo de abundancia, 
annie d'abondance. 

Urtadar (R), ramas que cada aflo 
brotan de arooles podados en un jaro : 
verges, branches qui poussent chaque 
annie sur un titard. 

Urtaize (?, Humb. Mitrid.), vientodel 
este , vent de Vest. 

Urtaldi (BN, L, R, S), aflo abun- 
dante en cosecha, annie abondante en 
ricolte. 

Urtamuga, cabo de aflo, bout de Van. 
(Araq.) 

Urtari (L-ain, R, S), provisiones para 
el aflo, provisions pour Vannie. 

Urtaril (BN-am, S), Var. de urta- 

RRIL. 

Urtaro : 1° (AN-b, B-a-d-m-o-tS, BN- 
ald, R), aflo de buena cosecha, annie de 
bonne ricolte. — 2° (AN-b, B) , cosecha, 
ricolte. Urtaro ona, buena cosecha, 
bonne ricolte. 

Urtarril (AN-b, Be,..., G, L, R), 
enero, Janvier. Urtarril otza, neguan 
bigotza (R-uzt) : enero frio, coraz6n del 
invierno : Janvier froid , cceur de Vhiver. 

Urthasgarri (L), aguinaldo, itrenne. 

Urtats : lo (AN-b, BN-ald), primer 
dia del aflo, premier jour de Vanned. (De 
urtehatse.) — 2° (AN?, BN-ald, L, S), 
aguinaldos de aflo nuevo y dia de Reyes, 
itrennes du jour de Van et du jour des 
Rois. 

Urtatu (BN, L), hurtatii (S) : 1° re- 
gar, arroser. — 2° (S), baflarse, se bai- 
gner. — 3° (AN-b, BN, Sal.), Var. de 

URTAZTU. 

Urtaur (AN, BN, R, S), niftos nacidos 
en un mismo aflo, enfants nis la mime 
annie. Urthaur dira amorbz ezkontzea 
eta urrikitzea , el casarse por amor y el 
apesadumbrarse son cosas del mismo 
aflo , se marier par amour et le regretter 
sont des c hoses de la mime annie. (Oih. 
Prov. 467.) 



Urtaztu (R-uzt), dejar corromper el 
lino en agua para separar la arista, rouir 
le Un pour en disagriger les fibres. 

URTE, urthe : 1° (c), aflo : an, annie. 
Urtez urte (AN,..., B-o, G-bid-et§) : por 
t£rmino meaio de aflos, en igualdad de 
edad : a la moyenne des annies, a iga- 
liti d'ige. Urtez urte ni baizen sendo 
zu bazagoz (B-o) : teniendo en cuenta la 
edad, usted esta tan fuerte como yo : 
en tenant compte de V&ge, vous ites aussi 
fort que moi. Ehun urthek ikhusten 

BILAUNA JAUNTZEN ETA JAUNA BILAUNTZEN 

(S), cien aflos ven al villano convertirse 
en seflor y al seflor convertirse en villano : 
dans Vespa.ce de cent annies on voit le 
rustre devenir monsieur, et le monsieur 
devenir rustre. Urte gaiztoa okin uts, 
el mal aflo todo es panaderia, la mau- 
vaise annie tout est boulangerie. (L. de 
Is.) = El autor, sin duda por errata, 
dice ots. L'auteur, sans doutepar erreur, 
dit ots. Urtea ta eguna (AN, B, R,...), 
mucho tiempo, lit. : aflo y dia : long- 
temps, lit. : an et jour. Urtea ta eguna 

BEAR DIRA URA KENTZEKO (AN-lez) I para 

quitar el agua, se necesita mucho 
tiempo : pour enlever Veau, il faut beau- 
coup de temps. Urtea ta eguna laster 
egin ditu (B-mu,...), pronto ha termi- 
nado su compromiso, il a vile termini 
son engagement. Urtea ta egunen men- 

TEAN ETZAITADAK ANTZEREN PARTIDA GAIZTO 

egin daitadanaz (R), nunca se me olvi- 
dara la mala partida que me ha hecho, 
jamais je n f oublierai le mauvais tour 
qu'il m'a joui. Urtearen buruan ardi 

BEKINBAT A§URU ILTEN DA (R-UZt) , al Cabo 

del aflo mueren tantos corderillos como 
ovejas, au bout de Vannie il meurt autant 
d'agneaux que de brebis. = Se dice para 
consolar a los viejos que temen la muerte. 
Se dit pour consoler les vieillards qui re- 
doutent la mort. Urte autsian gan zaiku 
mutila (AN-b), el criado se nos ha ido 
sin cumplir el aflo , lit. : en aflo roto : 
notre garcon est parti sans finir Vannie, 
lit. : dans un an rompu. — 2° (S), avenida 
de aguas, inundaci6n : crue, inondation. 
EtSbn eta aberentako bezala, badira hur- 
ten, hurriaren eta beste dohakaitzen- 
tako (botigoak) : asi como hay (asocia- 
ciones) para las casas y ganados, las hay 
tambi6n para las avenidas, pedriscos y 
otras desgracias : il y a des associations 
contre les inondations , la grile et autres 
sinistres, comme pour les maisons et le 
bitail. {Dial.bas. 67-5.) 

Urtealdika (AN-b), en algunos aflos, 
no anualmente : dans quelques annies, 
pas annuellement. 

Urteango, urtean urteango (B, ms- 
Lond), anual, annuel. 

Urteaste (AN-b), urtehaste (BN-am, 
L-ain), comienzo del aflo, commencement 
de Vannie. 

Urtehatse .( BN - am ) , aguinaldo , 
itrennes 

Urteaur (AN-b, BN-ald-am, R-uzt), 
urthe aur (L-ain), personas que han 
nacido el mismo aflo, personnes nies la 
mime annie. Var. de urtaur. 

Urtebarri : 1° (Be), aflo nuevo, nou- 
vel an. — 2° ( B-a-d-m-o-t§ ) , aguinaldo, 
itrennes. 

Urtebarrikari (B-g), aguinaldo del 
aflo nuevo, itrennes du nouvel an. 

Urtebarru (Be), transcurso del aflo, 
cours de Vannie. Urtebarruko jaiak 



ELEIZA A MA SANTEAK GITSiTU EDO GEITU 

legiz, la santa Madre Iglesia puede dis- 
minuir 6 aumentar el numero de fiestas 
del transcurso del aflo, la sainle Mire 
l'6glise peut diminuer ou augmenter le 
nombre des fites de Vannie. (Bart. 1-177- 
24.) 

Urtebe ( B-m ) , urtebera ( B-mond ) , 
aflo de abundancia : annie d'abondance, 
de fertiliti. 

Urtebergti (S), cada rama que brota 
del tronco podado en los jarales: gaule, 
branche qui pousse d'un titard dans les 
halliers. 

Urteberri (AN, G, ...), Var. de urte- 
barri (1°). 

Urteberril (G-bet) , enero, Janvier. 

Urtebete : 1° (AN-b, B-mond, G-bet), 
aniversario, cabo de aflo: anniversaire , 
bout de Van. Anima on askok urteoro 

EGIN OI DUE BEREN BATAYOKO EGUNAREN 
OROIPENA ETA ONI DEITZEN DIOGU URTEBE- 

tea edo urteurrena, muchas almas pia- 
dosas celebran cada aflo el recuerdo del 
dia de su bautismo y a esto Uamamos 
aniversario 6 cabo de aflo : beaucoup 
d'imes pieuses cilibrent chaque annie le 
souvenir de leur baptime, et nous appe- 
lons cela anniversaire ou bout de Van. 
(Ag. Eracus. 290-8.) = En B-d se plura- 
liza hablando de la funci6n 6 funeral de 
aniversario : urtebeteak. En B-d on 
pluralise en parlant du service funibre 
de Vanniversaire : urtebeteak. — 2° (B), 
cierta variedad de manzana, certaine 
variiti de pomme. (V. Sagar.) 

Urtebetegnn (R-uzt), cumpleaflos, 
jour anniversaire de la naissance. 

Urtebete - sagar ( B ) , Var. de urte- 
bete (2°). 

Urtebete tze : 1° (AN, G), cumpleaflos, 
jour anniversaire de la naissance. Iru 
egunen buruan zan Faraonen urtebetzea, 
tres dias despues era el cumpleaflos de 
Fara6n, le troisiime jour apres itait 
Vanniversaire de la naissance de Pharaon. 
(Ur. Gen. xl-20.) — 2o (AN-b), aniver- 
sario, cabo de aflo : anniversaire, bout 
de Van. 

Urtebi (G), aniversario, cabo de aflo : 
anniversaire , bout de Van. 

Urtebi -sagar (G), cierta especie de 
manzana muy duradera, certaine espice 
de pomme qui se conserve longtemps. 
Var. de urtebete (2<>). 

Urte-bota (Be, ...), brote 6 rama de 
un aflo, pousse ou branche d'un an. 

Urteburu (c), cabo de aflo, aniversa- 
rio : bout de Van, anniversaire. Urtebu- 
ruan (c,...), al cabo del aflo, au bout de 
Van. 

Urtebiiriikari (S), todos los aniver- 
sarios , a cada aniversario : a chaque 
anniversaire, tous les ans. 

Urtede (AN-b), aro de cuero me- 
dian te el cual se fija el yugo en la per- 
tiga, boucle de cuir au moyen de laquelle 
on fixe lejoug au timon. 

Urteera : 1° (B-m), oriente, orient. — 
2° (B-m,...), salida, acto de salir : sortie, 
action de sortir. EtSetik urtebran beti 

AITEAREN EGITEN DAU GURE MUTIKOAK , al 

salir de casa nuestro muchachito se san- 
tigua siempre : en sortant de la maison, 
notre, garconnet se signe toujours. — 
3» (B-t§), aflo de abundancia, annie 
d'abondance. 

Urtegi: 1°(B, Micol.), derribar, renver- 
ser. — 2° (L ?), cisterna , citerne. Zatozte, 



Digitized by 



Google 



380 



URTEGIRO — URTSILO 



HIL DEZAGUN, ETA ARTHIK URTEGI ZAUAR 

hortara : venid, matemosle y ech£mosle 
en esa cisterna vieja : venez, tuons-le et 
jetons-le dans cetle vieille citerne. (Duv. 
Gen. xxxvn -20.) 

Urtegiro (L-ain, R-uzt), el afto abun- 
dante (en cosecha), annie abondante 
(en ricolte). 

Urteide (B, Afi. ms), coetaneo, con- 
temporaneo : contemporain, du mime &ge. 

Urteiera : 1° (B-a-l-o), salida, sortie. 
— 2° (?), oriente, orient. 

Urteil (B-a-d-o), enero, Janvier. 

TJrteka, urtheka (c), por afios, anual- 
mente : par annies , annuellement. 

Urteko : 1° (BN-s), provisiones del 
aflo , provisions de Vannie. — 2° ( c ) , lo 
del alio, annuel. Urteko euriak urtean 

JAUSI BEAR DABE ( B ) , URTEKO EURIAK UR- 
TEAN erori bear dutb (G) , las lluvias del 
ano deben caer dentro del alio, les pluies 
de Vannie doivent tomber dans Vannie. 
= Los aldeanos se resignan muy filos6- 
ficamente, en tiempo de sequia, tomando 
en boca esta sentencia. Les paysans, aux 
ipoques de sicheresse, se risignent tres 
philosophiquement en ripitant cette sen- 
tence. — 3° (c, ...), de un ano de edad, 
Age" d'un an. 

Urteko talika (Sc), urteko tarra 
(BN-am) , raraas que brotan cada ano de 
arboles podados en un jaro : verges, 
branches qui poussent chaque annie sur 
les litards. 

Urte-meza (B?, G?), funcidn de ani- 
versario, misa de cabo de afto : service 
anniversaire , messe du bout de Van. 

Urthemin (BN, S), acores, tifia mu- 
cosa , enfermedad del cuero cabelludo y 
de la cara , lit. : males del (primer) alio : 
achores, teigne de lait, maladie du cuir 
chevelu et de la figure, lit.: mal de (la 
premiere) Vannie. 

Urte motz (AN-b, G-etS), mal afto, 
mauvaise annie. 

Urtemuga (AN-b, BN-ald-s, G-and, 
L-get, R, S), urtemun (B-g), cabo de 
afto, aniversario : bout de Van, anniver- 
saire. Var. de urtsburu. Aldiero urte- 
mugara eritzen da, todas las veces a la 
misma 6poca del afto cae enfermo, il 
tombe malade tous les ans a la mime 
ipoque. 

Urtemurritz (AN-b), Var. de urte 

MOTZ. 

Urten : 1° (Be), salir, sortir. = Este 
verbo ofrece la particularidad de que se 
usa como transitivo en oposici6n a la 
idea intransitiva que significa; lo cual, 
como se dej6 establecido al tratar del 
verbo igon, objeto del mismo fen6meno, 
puede provenir de que sea contracci6n 
de urt egin ; y en tal caso no habria por 
que extrafiarse de que exija auxiliar tran- 
sitivo. Lo egin, por su estructura « hacer 
suefto », es transitivo; por su significaci6n, 
« dormir, » intransitive Urten, suponiendo 
que provenga de dicha contracci6n, 
signiOcaria por su estructura « hacer 
salida ». A nadie aconsejaria se valiese 
del auxiliar intransitivo contra todos los 
que hablan el B, sin antes haber llegado 
a la evidencia de que no es tal su estruc- 
tura. Acaso la forma urteiten, que se 
usa en B-oft por urteten, pruebe algo a 
forma de la hip6tesis alegada : burak 
urteiten dabe, « ellos salen (lit.: ellos 
hacen salida?). » Ce verbe prisenle cette 
particularity qu'il s'emploie comme iran- 



sitif en opposition avec Vidie intransitive 
qu*il signifie; ce qui, comme il a iti ita- 
hli en traitant du verbe igon, objet du 
mime phinomene, peut provenir de ce 
au'il est une contraction de urt egin; et 
Von ne devrait pas s'ilonner dans ce cas 
qu'il exige un auxiliaire transitif. Lo egin, 
par sa structure « faire sommeih), est tran- 
sitif, et par sa signification, « dormir, » 
intransitif. En supposant que urten pro- 
vienl de cette contraction, il signifie rait 
par sa structure « faire sortie ». Je ne 
conseillerais a personne d'avoir recours 
a l y auxiliaire intransitif, contre tous ceux 
qui par lent le B, sans s'itre auparavant 
convaincu que telle n } est pas sa structure. 
Peut-itre la forme urteiten, usilie en 
B-oh pour urteten, prouve-t-elle quelque 
chose en faveur de Vhypothese atliguie : 
eurak urteiten dabe, « Us sortent (lit. : 
its font sortie*!). » ILik gure bbgibtan, 
baiSa udabarrian urteten dabe kapulo- 
tik tSiribiria bturturik (B, Di&l. bas. 
7-9) : muertos a nuestros ojos, pero en 
la primavera salen del capullo converti- 
dos en mariposas : morts a nos yeux, ma is 
au printemps Us sortent du cocon conver- 
tis en papillons. Izerdi larri batek urte- 
ten deust gorputz guztiti, un sudor 
congojoso me sale de todo el cuerpo, 
une sueur gluante jaillit de tout mon 
corps. (Per. Ab. 78-8.) — 2° (Be), atre- 
vido, osado : audacieux, osi. Eztau gizo- 
nak izan bear urtena, el hombre no debe 
ser osado, Vhomme ne doit pas itre 
audacieux. (Per. Ab. 50-27.) Urtenbgia 

JATORKU MUTltA TA GEURE ALEGlSOK GORA 
BERA BZTAK1T ZE ATZE ITSlKO DABEN (B-mu) I 

nuestro muchacho vienedemasia do osado, 
y a pesar de nuestros empeftos, no s6 
au£ resultado va a dar : notre garcon 
aevient trop audacieux , et, malgri nos 
efforts, je ne sais quel risultat il don- 
nera. 

Urtenbide : 1° (B-m), defensa, ale- 
gato, evasiva : difense, alligation, ichap- 
patoire. — 2° (B-a-m-o), raz6n, derecho 
que alega : raison, droit que Von di- 
montre. 

Urte -on do (AN, B, G, ms-Lond), cabo 
de afto, bout de Van. 

Urtepide : 1° (B), cita, emplaza- 
miento : site, emplacement. — 2° (B-m, 
G-zum), alegato, defensa, evasiva : asser- 
tion, difense, ichappatoire. Var. de ur- 

TENBIDE (1°). 

Urtere (Gc), aro de cuero que sirve 
para fijar el yugo en la pe>tiga , boucle 
de cuir qui sert a fixer le joug au timon. 
Var. de urtede. 

Urtets (AN-b), aguinaldo, itrennes. 
Var. de urtats (1°). urtets aunitz bildu 
dugu aurten, este aflo hemos recogido 
muchos aguinaldos, cetle annie nous 
avons eu beaucoup d' itrennes. 

Urtetsarre (S), comienzo del aflo, 
commencement de Vannie. 

Urte-urren (B), aniversario, anniver- 
saire. 

Urtezagar (AN-b), urtezar (AN-goiz, 
B ? , Gc , L , R j , ultimo dia del aflo, der- 
nier jour de Vannie. 

Urtigi : 1° (B, arc?), arrojar, lancer. 
£ Pekaturik egiten dau pbnsamentu deun- 
gan , prokuretan dabenak beraganik 
beralan urtigi ? i peca en el mal pensa- 
miento aquel que procura lanzarlo de si 
en seguida 1 peche-t-il en mauvaise pensie, 
celui qui essaye de la repousser de suite de 



lui? (Capan. 50-10.) Zerbn onegati (sic) 

GELDIETAN DA GIZONA ZERUREAN URTIG1RIK , 

pues por esto queda el hombre deshere- 
dado (lanzado) del cielo, car pour cela 
Vhomme resle dishiriti (rejeti) du ciel. 
(Capan. 126-26.) Arria urtigi ta eskua 
ostu, aiz gizon galdu : tirar la piedra y 
esconder la mano, eres hombre perdido : 
jeter la pierre et cacher la main, tu es un 
homme perdu. (Refranes, 923.) — 2° (B), 
desechar, rejeter. Zure eskuok egin 
banindubn eta modu bmon deusten, urtigi 
zenagizu : pues vuestras manos me hicie- 
ron y me formaron, no me desech£is : 
car vos mains me firent et me formerent, 
ne me rejetez pas. (Capan. 155-3.) — 
3° (B, Micol.), derribar, dimolir. 

URTIKA : 1° (AN-b), brote 6 rama 
de un afto, pousse ou branche d'un an. 
— 2° (G-goi), a estirones, par secousses. 

BEBB SOlftEKO GUZTIAK KUPIDARIK BAGE 

urtika edo tiraka kendurik , arranc&n- 
dole todos sus vestidos sin compasi6n a 
estirones, lui arrachant par secousses 
tous ses vitemenis sans pitii. (Galbar. 28- 
17.) = En Be y G se usa mucho, pero 
siempre en composici6n con otra pala- 
bra, significando « lanzando, echando, 
arrojando ». En Be et G, ce sens est 
beaucoup usiti, mais tou jours en compo- 
sition avec un autre mot, signifiant « lan- 
cant, jetant, rejetant » des maledictions. 
Birao- urtika, profiriendo maldiciones : 
jurant, profirant des jurons. (Afi. Esku- 
lib. 116-49.) Arr i urtika, lanzando pie- 
dras, lancant des pier res. (Izt. Cond. 229- 
13.) TSinpart- urtika (B,...), echando 
chispas, jetant des itincelles. TSisturtika 
( B , . . . ) , escupiendo , crachant. Adur- 
urtika (B-l, ...), echando babas, bavanl. 

Urtiki (R), arrojar, lanzar : jeter, lan- 
cer. Urtiki zitzaion (AN, Liz. 52-1), se le 
arroj6, on le lui lanca. 

TJrthiki (S) : 1° arrojar, lanzar : jeter, 
lancer. Var. de urtiki. Latsun hanitS den 

LEKHIETAN LABORARI HUNAK ATZAMAN- 
AHALAURTHIKI BEIIAR DU LATSUN-LABEALAT '. 

donde la cal abunda, el buen labrador 
debe echar al homo de cal todo cuanto 
coge : la ou la chaux abonde, le bon 
laboureur doit jeter au four a chaux tout 
ce qu f il ramasse. (Didl. bas. 50-11.) — 
2° (Sc), rendirse(de suefto), n'enpouvoir 
plus (de sommeil). 

Urtoki : 1° (S), marisma, vega : 
varenne, noue, terrain bas, humide el 
fertile. — 2° (AN-b, B, G), sitio en que 
abunda el agua, endroit ou Veau abonde. 

Urtontzi, regadera , arrosoir. (F. 
Seg.) 

Urtoski (R), manantial, source, 

HTJRTSA(S), tabla de haya prepa- 
rada a hachazos, planche de hitre iquar- 
rie a coups de cognie. 

Urtsailu (AN-oy), sosten de ramas 
demasiado cargadas de fruta, support de 
branches surchargies de fruits. 

Ur-tSakil (B-g), manantial de poca 
importancia, source de peu d'importance. 

Ur-tSakur : 1° (AN-b, B-l-m, BN-s, 
G-and, L-ain, R-uzt), perro de lanas, 
perro de agua : caniche ordinaire, lit. : 
chien d'eau. — 2° (B-a-m?, G-zeg), nutria, 
louire. Un tSalagatu (B-m) : agua de 
poco sabor, tibia, sosa : eau fade, tiede, 
insipide. 

TJrtSili (AN-lez), Var. de urtSilu. 

UrtSilo (G-us), horquilla fercea de dos 
puas, fourche en fer a deux poinles. 



Digitized by 



Google 



URTSILU — UR ZIKIN 



381 



UrtSilu (G-don), sost£n de ramas 
demasiado cargadas de fruta, support de 
branches chargers de fruits. 

UrtSindor (B-el), pajaro que canta 
bien, ruisefiorY : oiseau qui chante bien, 
rossignolt. Var. de urrbt§indor ?. 

UrtSintS (AN-b, BN-ald, L-ain), ardi- 
11a, tcureuil. 

Ur-tlinista : lo (AN-lez), hierba de 
remansos, se da a cerdos : plante qui 
crott dans les eaux dormantes, et que Von 
fait consommer aux pores. — 2° (G-and), 
hilo de agua, filet d'eau. 

UrtSori : 1<> (B-gald, BN-s, G-t, R, 
Sc) , pajarita , aguzanieves (pajaro) , ber- 
geronnette (oiseau). — 2° (AN, B-ub), 
martin pescador, martin -picheur. 

Ur-t5orta (L-ain), salpicadura, e"c/a- 
boussure. 

Urtsu (c), acuoso, aqueux. 

UrtSuilu (G- bid- era), urtSulo (G- 
orm), horquilla aue sostiene las ramas 
demasiado cargaaas de fruta, fourche 
qui soutient les branches surcharges de 
fruits. Aurtkn urtSulo asko agiri da : 
este afto se ve mucha horquilla ; es decir, 
hay mucha fruta : cette annexe on voit 
beaucoup de fourches; e'est-a-dire, il y a 
beaucoup de fruits. 

Urtsutu ( BN , L , R , S ) , aguar, mez- 
clar agua con otro liquido, diluer ou 
entendre d'eau un autre liquide. 

Urtu : 1° (c), derretirse : se fond re, 
se dissoudre. Negarrez urtu, lan eginez 
urtu , izbrdiz urtu (BN-s) : derretirse en 
lagrimas, deshacerse trabajando, derre- 
tirse sudando : fondre en larmes, s*4reinter 
au travail, fondre en sueur. Gatz hau ongi 
urtu denean, gazitzen da bardin bertze 
aldetik (L, DM. bas. 88-10) : cuando 
esta sal se haya derretido enteramente, 
se sala del mismo modo por el otro lado : 
quand ce set est entierement dissous, on 
sale de la mime maniere Vautre c6U. — 
2° (B), regar, arroser. Ortu atako bedar 
ta landarak urtu, bzkotu eta girotu- 
teko : para regar, humedecer y refrescar 
las hierbas y plantas de aquel huerto : 
pour arroser, humecler et rafraCchir les 
herbes et les plantes de ce jardin. (Ur. 
Bisit. 1 08 -16.) — 3° (B-g), acercarse, 
s'approcher. — 4° (AN-b, B, G), fun- 
dir, fondre. Egin dute Sal bat gai urtuz, 
se han hecho un becerro de fundici6n, Us 
se sont fait un veau jeU en fonte. ( Ur. 
Ex. xxxn-8.) Etzaitezte itzulijainko fal- 
soetara, eta ezbzazute ere egin zuentzat 
jaungoiko urtuzkorik : no querais volve- 
ros a los idolos , ni hagais para vosotros 
dioses de fundici6n : ne vous tournez 
point vers les idoles, et ne faites paint de 
dieux en fonte. (Ur. Lev. xix-4.) — 
5° ( c , . . . ) , desaparecer , disparattre. 
Orren bskuetan dirua urtzen da gatza 
urban bbzala ( AN-b ) , el dinero desapa- 
rece en las manos de ese como la sal 
en el agua, Vargent fond entre ses mains 
comme le sel dans Veau. 

Urthueria (BN?), llanto : pleurs, 
larmes. Urthueriarik eztaeusket, no ver6 
llanto , je ne verrai pas de pleurs. ( Leiz. 
Apoc. xvi-7.) 

Urtugarri (AN, G, Araq.), fundible : 
fusible, qui peut se fondre. 

Urthuki ( S ) , arrojar, jeter. Thipina , 

BERTZ , GATHULU , ORO NAHASTEKA LURRBAN 
URTHUKIRTK DABILTZA JAUZIKA : marmitaS , 

calderos , escudillas , todo anda revuelto 
por el suelo saltando : marmites, chau- 



drons, bols, tout saute en disordre par 
lerre. (Ziber. 86-6.) 

Urtuki-kaika (Sc), trabajo hecho de 
cualquier modo , travail fait sans aucun 
soin. 

Urtume : 1° (AN-b), ramas que anual- 
mente brotan de arboles podados en un 
jaro : verges, branches qui poussent an- 
nuellement sur des titards. Hekiek (onbo- 
rrak) utziz, egur altSatuko da gutiago ; 
lan gehiago daiteke urtmumben garbi- 
tzean : dejando estos (los troncos), levan- 
tara m£nos lefta ; haora mas que hacer 
al limpiar las ramillas : en laissant ceux- 
ci (les troncs), il viendra moins de bois; 
il y aura plus de travail pour enlever les 
branchettes. (Duv. Labor. 477-6.) Ebaki- 

TZEN TUZUNEAN ZUHAITZ BAT ETA BERRIZ 
HARTARIK URTUMEAK EDO ADARRAK SORTZEN 
DIRENBAN, AGBRI DA ETZENDUELA OSOEI ETA 
ONDOTIK EBAKI, GELD ITU ZALA ZBNBAIT ERRO 

eta zain : cuando cortais un arbol y nue- 
vamente nacen de 61 vastagos 6 ramas , 
es evidente que no lo cortasteis entera- 
mente y de raiz, que quedaron algunas 
raices : lorsque vous coupez un arbre et 
qu'il en pousse des drageons ou rejetons, 
il est 6vident que vous ne Vavez pas coupe* 
entierement et jusqu'a la racme, qu'il 
resta quelques racines. (Ax. 3* -544 -3.) 
— 2° Urthume, corderos, cabritos, cer- 
dos, ansarones y otros animales pequefios 
nacidos en el alio corriente : les agneaux, 
chevreaux, cochons, oisons et semblables 
petits animaux n€s dans Vannie courante. 
(Oih. ms.) — 3° (Be), nifio del primer 
alio, enfant en bas dge. 

Urtun (BN-ald-baiz), apocado, simple : 
pusillanime, simple. 

UrtuSi (BN-s, R-uzt), descalzar, 
dichausser. UrtuSirik (BN-s, R-uzt), 
descalzo, nu-pieds. 

Urtustu (BN, L), descalzar, dtehaus- 
ser. 

URTZA, tabl6n de madera : ais, 
planche de bois. (S. P.) 

Urtzaila (B), urtzalle (B, G), urtzale 
(AN-b), fundidor, fonaeur. UrtzaiLe 

BATAK AGOIA ZAINDUTEN DABEN ARTE AN , 
GIT§I GORA-BERA LAU ORDUAN, DOA BESTBA 

lotara : mientras un fundidor cuida de 
la goa, poco mas 6 m^nos por cuatro 
horas, va el otro & dormir : pendant 
qu'un fondeur surveille la gueuse, envi- 
ron quatre heures, Vautre va dormir. 
(Per. Ab. 129-19.) Elur-urtzalbrik obe- 
rena iduzria da (AN-b) , el mejor fundi- 
dor de la nieve es el sol, le meilleur 
fondeur de la neige est le soleil. 

Urtzintz (BN, L-ain), estornudo, 
4ternuement. 

Urtzutu, aguar, milanger d'eau . Ongi 

EMATURIK ETA URTZUTURIK EDAN BEHARKO 

zuela, que tendria que beber bien des- 
virtuado y aguado, qu'il devrait boire 
peu fort et m£U d'eau. (Ax. 3«-217-19.) 

URU (G-and), huru (L-ain-bard), gar- 
dufia, fouine. 

Ur ubel (B-mond), ur uber (AN-b), 
agua turbia, de lluvia : eau trouble, eau 
de pluie. 

Urubi (BN-ald), urhubi (BN), aullido 
de perro, lobo y graznido de buho : hur- 
lement du chien et du loup, hululement du 
hibou. Abratsak, nigar egizub, uruubi 
bgiten duzuela : ricos, Uorad, aullando : 
riches , pleurez , poussez des hurlements. 
(Leiz. Jac. v-1.) 

Ur uher (L), agua turbia, eau trouble. 



Zbren nola ohoinak desiratzbn baitu 
gau ilhuna eta aizetsua bbasteko j 
otsoak denbora gaitza, uritsua eta igor- 
ziritsua, artaldear1 oldartzeko ', eta 
arrantzaleak ur uherra arrainaren 
atzemaiteko : porque como el ladr6n 
desea noche oscura y de mucho viento 
para robar, el lobo (ansia) tiempo duro, 
lluvioso y de trueno para acometer al 
rebaflo ; y el pescador (quiere) agua tur- 
bia para coger peces : de mime que le 
voleur ddsire une nuit obscure et tres 
venteuse pour voter, le loup (envie) un 
temps dur, pluvieux et orageux pour 
attaquer le troupeau , et le picheur (veut) 
Veau trouble pour prendre des poissons. 
(Ax. 3«-109-3.) 

Urule (R), iirule (Sc), hilandera, 
file use. 

URUN (R), urttn (BN-am, S) : 1° hi- 
lar, filer. Eztib lanik bgiten , eztib uru- 
ten (S, Matth. vi -28) : no trabajan, ni 
hilan : Us ne travaillent , ni ne filenl. — 
2° (Be), harina, farine. Lorearen uruna- 
gaz bgiten dabe argizaia, con la harina 
de la flor hacen la cera, elles font la cire 
avec le pollen de la fleur. (Di&l. bas. 11- 
16.) Urunik eztan et§ea ezin litzate asea 
ta bai gosba, casa donde no hay harina 
no puede ser harta y si hambrienta : la 
maison ou il n'y a pas de farine ne peut 
Stre rassasite, mais affam&e. (Refranes, 
287.) 

URUSTA (R), Pamplona, Pampelune. 
= Dabasele este nombre por lo general 
en Nabarra en la edad media y no IruHa, 
como mas tarde. Dans le cours du moyen 
dge, en Navarre, on lui donnait g6n4ra- 
lement ce nom et non pas Irufia, comme 
par la suite. 

Urun - eralgi ( B-o-t§ ) , urun - eralki 
(B-a), madero que se pone bajo el cedazo 
para cerner harina , bdton sur lequel se 
meut le tamispour tamiser la farine. 

Uruneni (II), tierra de Pamplona, con- 
torno de la ciudad : lerre de Pampelune, 
alenlours de la ville. 

Urungela (B-m-oft), cuarto en que 
se cierne harina, pikce ou Von blute la 
farine. 

Urtipen (S, Calech. 145-15), Var. de 
udurjpen, apariencia, apparence. Orupen 
egiten baitie, porque simulan , parce 
qu'ils font semblant. (Catech. II-26-7.) 

Urhuri (BN-ist), aullido de perro y 
de lobo, hurlement du chien et du loup. 
Var. de urhubi. 

Ur-urratu (B-a-o), destrozos produ- 
cidos por el agua, dtg&ts produits par 
Veau. 

Hurasi (S), celo de la cerda, chaleur 
de la truie. 

Urzain (Sc), urzainz (BN, Sal.), 
estornudo, Uernuement. 

Urzale (AN-b, B, G), abstemio, vulg. 
aguado : absteme, hydrophile , qui ne 
boit pas de vin. 

Urzaphal (Sc), t6rtola : tourterelle, 
biset. 

Urzategi (BN-am J : 1° palomar, 
pigeonnier. — 2° cazaaero de palomas : 
palomiere, lieu ou Von chasse les pigeons. 

URZI ?c?, arc), Dios, Dieu. Var. de 
orzi ?. = Consta esta palabra en el c6dice 
llamado de Calixto. Ce mot fait par tie 
du codex de Calixie. 

Ur zikin : 1© (G-betJ, fregadura, eau 
de vaisselle. — 2° (AN, G, ...), agua sucia, 
eau sale. 



Digitized by 



Google 



382 



UR-ZILO — USARA 



Ur-zilo (AN-b-lez), aljibe, cisterna, 
citerne. 

Urzindu, estornudar, Hernuer. (ms- 
Zar.) 

Urzintz (BN-ald, L), estornudo, Her- 
nuement. 

URZO (BN-am-s, R, S], pich6n, pa- 
loma : pigeon, palombe. Eta ikhusi zien 
Jainkoarbn izpiritua, zoin jeutsi baitzbn 
eta phau8atu ha ren buruaren gainean , 

URZO KOLOMA BATEN ITSURAN ( BN , Matth. 

in -16) : y vi6 al espiritu de Dios, que 
descendia como paloma, y que venia 
sobre 61 : et il vit V Esprit de Dieu , des- 
cendant comme une colombe et venant sur 
lui. 

Urzo-apal (BN-gar), t6rtola, tourte- 
relle. Var. de urzapal. 

Urzo-belhar (S, Alth.), trebol de los 
campos, trefle a t&te d'or. (Bot.) 

Urzokari (BN, Sal.), cazador de palo- 
mas, chasseur de pigeons. 

Urzondo (R) : 1° alba : aube, aurore. 
— 2° rocio, vulg. aguaz6n : ros6e, vulg. 
aigua.il. 

Urzo - purruSta ( BN - am ) , t6rtola , 
tourlerelle. 

Urzo - purruta (BN), codorniz, caille. 

TJrzori ( BN - baig ) , martin pescador 
(pajaro), martin-pGcheur (oiseau). 

Urzorri (AN-b, ...), talitro langosta, 
insecto acuatico : talitre, insecie aqua- 
tique. (Oih. ms.) 

TJr-zorro (B-m, G-and, L-ain), parias, 
secundina, membrane que envuelve el 
feto : secondines, membrane qui enve- 
loppe le fcetus. 

TJrzotegi (BN-s,...,S) : 1° palomar, 
pigeonnier. — 2© palomera , cazadero de 
palomas : palomikre, lieu ou Von chasse 
les pigeons. 

TJrzoume ( BN - am , R ) , pich6n , pi- 
geonneau. 

TJr-zozo (B,G, ...), tordo acuatico, 
merle d'eau, « hydrobata cinclus. » 

Urztatu (L?, R-uzt), regar, arroser. 

BaRATZB URZTATU A K HIBAYBN BAZTERRETAN 

bbzala, como huertos regados en las 
or i lias de los rios, comme des jardins 
arrose's sur les bords des rivUres. ( Duv. 
Num. xxi v-6.) 

Ur-zulo : l<> (AN-b-oy, B), aljibe, 
citerne. — 2° (B-i-m-t§, G-and), manan- 
tial, source. 

Urzuxne : 1° (R), mimbrera silvestre, 
osier sauvage. — 2° (S), pich6n, pigeon- 
neau. 

TJrzutegi(R) : 1° palomar, pigeon- 
nier. — 2° palomera , cazadero de palo- 
mas : palomiere, lieu ou Von chasse les 
pigeons. 

TJrzuti (BN?), cascada, cascade. 

Urzutu (BN-s), aguar, mezclar agua 
con otro liquido , additionner ou Hendre 
aVeau un autre liquide. 

Us, hus(c), Var. de uts, huts en 
algunos denvados : Var. de uts, huts 
dans quelques de'rive's. 

US (AN, Be, G), voz con que se espan- 
tan las gallinas , mot avec lequel on effa- 
rouche Jespoules. 

USA (B, G), eiido, campo 6 monte 
comun de los pueblos, bois communal 
des villages. Baooz inguruan usa edo 

ERRI-BASOAK, BAINA ARIZTIAK BATZUK, BBS- 
TEAK ARTADIAK TA EZIN LBIB ONETAN KALTB- 

rik : hay en el contorno ejidos 6 montes 
comunales, pero unos son robledales, 
otros encinales, y no pueden (las cabras) 



hacer dafio en ellos : il y a aux alentours 
des bois communaux, ma is quelques- uns 
sont des chenaies, d'autres des bois de 
chines verts, et elles (les chevres) ne 
peuvent y causer du dommaqe. (Per. Ab. 
110-5.) 

Usa: 1° (Sc), expresion para que paren 
los bueyes, interjection pour faire arres- 
ter les bceufs. — 2° (L-bard) , especie de 
tenedor para pescar en aguas poco pro- 
fundas , espece de fourchctle pour pGcher 
dans les eaux peu profondes. 

Usabedar (B-g), cierta.planta, cer- 
taine plante. (Bot.) Usabedarra, kai.a- 

BAZA-BEDARREN ANTZEKO ORRIA DA,'SUSTRAI- 

andiduna : la hierba de ejidos tiene una 
hoja semejante a la de la calabaza y raiz 
muy grande : la feuille de Vherbe des 
bois communaux ressemble a celle de la 
citrouille, et sa racine est tres grande. 

USada : 1° (AN-lezo-oy, G-and), aco- 
metida, attaque. — 2° (B-i), excitaci6n, 
p. ej., la que se hace a un toro para que 
acometa : excitation, p. ex., celle que Von 
fail a un taureau pour qu f il attaque. — 
3° (BN-baig, L-ain), disenterfa, dysen- 
teric USadak eman ziautan (BN-baig), me 
acometi6 la diarrea , la diarrhe'e me prit. 

USadatu (L-get), ensuciar rincones, 
se dice de un nifto , de un perrillo : salir 
les coins ; se dit d r un enfant, d'un petit 
chien. 

USaden (BN-haz), sanguijuela, sang- 
sue. 

Usadio (B-m, G), costumbre : cou- 
tume, habitude. (??) 

Usagari (AN, Lacoiz.), agenuz, ara- 
ftuela, loute-ipice. (Bot.) 

USagera (B-i), hurafto, esquivo : sau- 
vage, insociable, farouche. 

USAI : 1° (G), olor, odeur. Bestela 

BRORTZBN DIRAN ESNE-TANTAK USTELTZBN 
DIRA ETA USAI GAIZTOA EMATEN DIOTE GU- 

riari , de lo contrario las gotas de leche 
que caen al suelo se corrompen y dan 
mal olor a la manteca, autremenl les 
goutles de lait qui lombent A lerre se cor- 
rompent et communiquent an beurre une 
mauvaise odeur. (Dtil. bas. 83-9.) — 
2° (G-and), olfato, odorat. — 3° (BN-s), 
usal (R, S), estornudo, Hernuement. 

Usaikin (G ? , An. ms ) , olfato , odorat. 

Usain : 1° (AN-b, Be, BN-ald, L), 
olor, odeur. Bidegabe handia eoiten de- 

RAUKA BERE BURUARI, EMAZTEKI BAT BBZBLA 
URRINZTATURIK ETA USAIN ONBZ BETHERIK 

dabilan gizonak : grande injuria se hace 
a si mismo el hombre que anda aroma- 
tizado y lleno de buenos olores como 
una mujer : Vhomme qui se parfume et 
est plein de bonnes odeurs, comme une 
femme, se fait grande injure a lui-m£me. 
(Ax. 3--224-18.) — 2« ( G-aya-bid-us , R- 
uzt), estornudo, 4ternuement. — 3° (BN- 
gar-luh), pesquisa, husmeo : recherche, 
flairement. Gizon horiik usainka dabil- 
tza , esos hombres andan haciendo pes- 
quisas, ces hommes font des recherches. 

Usaindatu (BN, Sal.), husmear, flai- 
rer. 

Usaindu : 1° (AN-b, Be, G-goi), em- 
pezar a tener mal olor, commencera sen- 
lir mauvais. — 2° (G-t), adivinar, barrun- 
tar : deviner, pr6voir. 

Usain egin (AN, B), olfatear, barrun- 
tar : flairer, privoir. AdriLuzko etSeak 

DIRAN LEKUBTAN, USAIN EGITBN BADEUTSE 
JAKIRBN BATI, ORRA EMBN ZER EGITBN DABEN I 

en parajes en que las casas son de ladri- 



llo, si huelen dentro algun comestible, he 
aqui lo que hacen : dans les lieux ou les 
maisons sont en briques, si elles ont 
flairi quelque nourriture dans Vinte*- 
rieur, void ce qu'ellcs font. (Dial. bas. 
31-11.) 

Usaingarri (AN-b, B-a-d-tS), perfume, 
cosa aromatica : parfum , chose aroma- 
tique. Erre zirean surrak gozatuteko 
usaingarririk onenak, fueron quemadas 
(hierbas) aromaticas las mejores para 
satisfacerel olfato, les meilleures (herbes) 
aromatiques furent brdUes pour flatter 
Vodorat. (Per. Ab. 216-11.) 

Usainka: 1° (AN, B, BN, L), olfa- 
teando, flairant. — 2° (BN-gar-luh), 
averiguando, se renseignant. 

Usainztatu (L-ain, ...), perfumar, 
parfumer. Ezta musketaz ... eta halako 

BERTZE USAIN ONEZ USA1NZTATURIK IBILI 

behar , no se debe andar perfumado con 
almizclc.y otros buenos olores, on ne 
doit pas se parfumer avec du musc.et 
autres bonnes odeurs. (Ax. 3^-224-11.) 

Usaitu : 1° (AN?, G-etS,...), oler, des- 
pedir olor : sentir, re'pandre de Vodeur. 
— 2° (G-t, ...), husmear, barruntar, adi- 
vinar : flairer y pre'voir, deviner. 

USaka : 1° (B-el-m-ofl-tS), arisco, 
espantadizo : ombrageux, rttif. — 2° (B- 
mond), mal educado, mal e'leve'. 

UsakatS (B-m), ind6milo, inquieto : 
indompiable, turbulent. 

Usakuxna (B-l,...), usakume (AN, 
B, G), pich6n, pigeonneau. Bai5Ja Jaunari 

EGINDAKO HOLOKAUSTOKO BSKEINTSARIA BA- 
LITZ EGAZTIENA, USATORTOLBNA EDO USAKU- 

meena : pero si la ofrenda fuere de aves 
en holocausto al Seflor, de t6rtolas 6 
pichones : si le prHre off re au Seigneur 
un holocauste d f oiseaux, e'est-a-dire de 
tourter elles ou de petits de la colombe. 
(Ur. Lev. i-14.) 

USala (B-a-mu), ojala, pl6l a Dieu ! (??) 

Usalapa, uSalapa (AN, Araq. (sic) } 
gusarapo, infusoires ou vibrions. (?) 

USaldi (B, ms -Ot5), cierto susto y 
alegr6n que dan las llamaradas de un 
fuego, que hace apartar a los circuns- 
tantes : cerlaine frayeur ou alttgresse 
que causent lesflammes oVun feu, qui font 
eloigner les speclaleurs. 

USaldu : 1° (B, ms-Ot3), ahuyentar, 
effaroucher. — 2° (G-bid-irur), calarse, 
mojarse completamente : se tremper, se 
mouiller jusqu f aux os. 

USAN (Be), sanguijuela, sangsue. 

Usandu : 1° (AN-elk, ..., Gc), oler, 
heder : sentir, puer. Jauna , ya usandu- 

RIK DAGO, EZI LAUR EGUNTAKO ILA DA ! 

Seflor, ya hiede, porque es muerto de 
cuatro dias : Seigneur, il sent dtja mau- 
vais, car il est mort depuis quatre jours. 
(Liz. Joan, xi-39.) — 2° (AN, G), corrom- 
perse, se corrompre. — 3° (G, ...) , ba- 
rruntar, pressenlir. Joabek usandu zue- 

NEAN ERREGEAK AGINTZEAN AMASA IP1NTZEN 

zuela, cuando Joab barrunt6 que el rev 
ponia en el mando a Amasa, quand Joab 
pressentit que le roi remeliait le com- 
mandement a Amasa. (Lard. Test. 223- 
25.) 

USARA (BN-haz), diarrea, diarrhe'e. 
=. Se dice especialmente de los terne- 
ros, nunca de las personas. Se dit surtout 
en parlant des veaux, jamais des per- 
sonnes. Aratse hori uSaratua da, ese 
ternero esta con diarrea, ce veau a la 
diarrhe'e. 



Digitized by 



Google 



USARA IBILI — USNA 



383 



Usara ibili (G, Araq.), estar la vaca 
alta 6 andar tras el macho : Ure en cha- 
leur, en parlant de la vache. 

Usardi (R), audacia, audace. 

USarka : 1° (G), hocicando, fougeant 
avec le groin. — 2° (B-a), hurafio, es- 
quivo : sauvage t insociable. 

USarkari (G, ...), puerco 6 jabali, que 
boza 4 hociquea : fougeur, pore ou san- 
glier qui fouge la terre avec le groin. 

USarrean (G-and,...), hocicando, 
fougeant la terre avec le groin. 

Usarte (R), entremetimiento , inge- 
rencia , oficiosidad : ingdrence, entre- 
mise. 

Usartu (R), entremeterse , ingerirse : 
s'entremetlre, s'inge'rer. 

Usartu ( Gc ) , revolcarse , hocicar : se 
vautrer, fouger avec le groin. 

Usategi: 1° (AN-b, B, G, L), palo- 
mar, pigeonnier. Baratzea ta usategi, 
aberasgarri : huerta y palomar, a pare jo 
para enriquecer : jardin et pigeonnier , 
moyens pour s*enrichir. (Refranes, Id.) 
— 2° (AN-b), cazadero de palomas : palo- 
miere, lieu ou Von chasse les pigeons. 

Usatortola (B, G), t6rtola, tourte- 
relle. (??) Ar zadazu... usatortola bat 
ere eta uso bat, tomame... una t6rtola 
y tambi&n una paloma, prends... une 
tourterelle et auasi une colombe. (Ur. 
Gen. xv-9.) 

USatu : 1° (AN-lez, Be, Gc, L, R-uzt), 
espantar, ahuyentar : ipouvanter, effa- 
roucher, faire fuir. — 2° (B-m-mond, ...), 
gastar dinero, dipenser de Vargent. 

Uabako (B?, All. ms), macizo, lit. : 
no hueco : massif, lit. : pas vide. 

Uabeteka (AN-b, BN-s), llenando y 
vaciando, remplissant et vidant. Usbk- 

TEKA ARI ZAITUEN SU KAREN ILTZEKO (BN-s), 

anduvieron llenando y vaciando (baldes 
de agua) para apagar aquel fuego, Us 
travaillerent a remplir et vider (des seaux 
d r eau) pour Heindre ce feu -Ik. 

Use (R, Bonap.), bosque, bois. Var. 
de usi (1°). 



Usebedar (B-g), Var. de usabedar. 

_____ [JB 

mordre. 



USEGI ( B-m-oft-tS) , morder, 



Usegin (B?), Var. de usegi. 
USegin: 1° (Be, ..., G), huir, fuir. 

— 2° (AN-lez-oy), embestir, attaquer. 
Usei (BN-s), estornudo, Hernue- 

ment. 

USEL (B-m), calado de agua, trempe* 
par la pluie. 

USeldu (B-m), calarse de agua, se 
tremper de pluie. 

USetu (G, Araq.), seguir, perseguir : 
suivre, poursuivre. 

Usgune : 1° (AN-b), cavidad, espacio 
vacio : caviU, espace vide. — 2° H usgune, 
depresi6n de terreno, trecho vacio : 
depression de terrain, espace vide. (S. P.) 

USI : 1° (R-bid), bosque, arbolado : 
bois, futaie. Usiara pan dein, para que 
vaya al bosque, afin quHl aille au bois. 

— 2© (R), espeso : 4pais, serre', touffu. 

— 3° (R-uzt), frecuentemente , friquem- 
ment. — 4° (B-ofi, F. Seg. ), indlcio, 
muestra : indice, signe. Bazkari-usi bat 

EGIN DOGU , ASKO JAN BZPADOGU BERB I 

hemos hecho una comida ligera ( indicio 
de comida?), aunque nohayamos comido 
mucho : nous avons fait un Itger repas 
(un indice de repast), bien que nous 
n f ayons pas beaucoup mange". Ezta bbre- 

KOIA , BAlNA ALAKO USI BATZUK BADAUKO I 



no es egoista, pero tiene ciertos indicios 
de ello : il n*est pas 4goisle , mais il en a 
certains signes. ( F. Seg.) — 5» (BN-ald), 
inflamaci6n, inflammation. — 6° (BN- 
gar), iisi (Sc), serosidad de las ampollas, 
se'rosiU des ampoules. Usiak hartu dako 
SAKiA ( BN ) , se le ha empeorado 6 infla- 
mado la herida , sa blessure a empird ou 
s'est enflammte. Usia eta zuharra biak 

BAT DUtOzO, ZAURIA HUNTO GABB EDO GA- 

tsantCrik denean elkiten dira ; HIROA , 

ALDIZ, MINA HUNTO EDO IIIROtC DENEAN 

elkhiten da : la serosidad y la ampolla 
son la misma cosa : brotan antes que la 
llaga madure 6 cuando esta enrojecida ; 
pero el pus sale cuando la parte dolo- 
rida esU madura 6 enconada : la se'rosite' 
et I* ampoule sont la me*me chose : elles 
viennent avant que la plaie mfirisse ou 
quand celle-ci est enflammie; mais le pus 
s'dcoule quand la partie malade est mUre 
ou tume'fie'e. — 7° (B-ub), picadura de un 
insecto, como la abeja : piqUre d'un 
insecte, telle que celle de Vabeille. — 
8° (L-get ?), pronto, ligeramente : promp- 
tement, le°geremenl. 

USl (G-ori), refunfuflo , grogne- 
ment. 

Usia (B-mond), poquito, un peu. Baz- 
kal-usi3ea , apal-usiSea : comida ligera , 
cena ligera : ttger repas, ttger souper. 

USlA: 1° (B-a-m-o-ot§-ub), deseo, 
pretensi6n : dtsir, pretention. — 2° (B-i), 
la excusa, Vexcuse. USian (B-i), con 
excusa de, avec Vexcuse de. 

Usigi : 1° (B-a : dima-beg-o-t§ ) , mor- 
der, mordre. Etzaitu usigiko neugaz 

ZAKUSAZANEAN, IGARRIKO DEUTSULAKO ZATO- 

zala bakez i no os mordera cuando os 
vea conmigo, porque os conocerA que 
venis en son de paz : il ne mordra pas 
quand il vous voit avec moi, parce qu'il 
sait que vous venez avec de bonnes inten- 
tions. (Per. Ab. 92-7.) — 2° (B, ms-OtS), 
remoraimiento, remords. 

Usika: 1° (B-a-o-t§), mordiendo, mor- 
dant. — 2° (B-t§), hozando, hociqueando, 
se dice de los puercos y jabalies : fou- 
geant avec le groin, en parlant des pores 
et des sang Hers. — 3° (6-a-o-tS), morde- 
dura, morsure. 

Usikada : 1° (B, ...), mordedura, 
morsure. — 2° (B-a), remordimiento , 
remords. 

Usiki : 1° (G), morder, mordre. — 
2« (G), mordedura, morsure. Jarraitzbn 

DIE ZAKURRAK TA EIZTARIAK , TA ATRAPATU- 
1UK ILTZEN DUTB BERTAN KOLPEKA TA USI- 

kiekin : le persiguen (al jabali) los perros 
y los cazadores, y cogi^ndole le matan 
alii mismo A golpes y con mordeduras : 
les chiens et les chasseurs le poursuivent 
(le sanglier), et, Vatirapant, Us le tuent 
a Vendroit mime de coups et de mors u res. 
(Conf. 34-29.) 

USIN : lo (R), avalancha de nieve, ava- 
lanche de neige. — 2° (L?),pozo, abismo : 
puits, abtme. Dragoin eta usin orok, 
lauda Gaingainekoa .* dragones y todos 
los abismos, alabad al Excelso : dragons 
et tous les abtmes, louez le Tres-Haut. 
(Harizm. VOffice, 44-9.) — 3° (B, Mog., 
G-aya-bid), estornudo, e'ternuement. 

USlN : 1° (B-i), sollozo, sarin lot. — 
2° (G-etS), multa, amende. Var. de izun. 

USlndu (G-etS), multar, infliger une 
amende. 

Usin egin (B, G), estornudar, Her- 
nuer. I 



USinga (B-i), sollozando, sanglo- 
tant. 

t^skaa (S), Var. de ubkara. 

Uskaina (B-mond), vallico?, trigo de 
mala clase, con espiga y sin grano : ray- 
arass ?, sorle de curtate de mauvaise qua- 
lite*, avec tpillel sans grains. 

Uskaldu, agarrotar & una persona, un 
caballo u otra bestia, garrotter ou empS- 
trer une personne ou un cheval ou une 
autre b4le. (Oih. ms.) 

Uskaldun (AN-goiz, BN-aezk-s, R], 
uskaldun (S), yasco, basque. Var. de 

EUSKALDUN. ARTARA DITEZBN USKALDUN 

onak, los buenos Vascos que Ueguen 
& aquel punto, les bons Basques qui 
arrivent a ce point. (Mend. 1-1-24.) 

Uskalerri (AN-goiz, BN-aezk-s, R), 
uskalerri (S), vasco, pays basque. Var. 

de EUSKALBRRI. 

Uskara (AN-goiz, BN-aezk-s, R), 
uskara (S), vascuence : basque, langue 
basque. 

Uske (?, Humb. Mitrid.), mijo: mil, 
millet. 

UBker (L-ain, R-uzt), pedo con ruido, 
pel bruyant. Var. de uzker. 

Uskera (B-o), vascuence, la langue 
basque. Var. de uskara. 

Uskeri: 1° (B-i-l-t§, G-bid), friolera, 
bledo: bagatelle, v4lille. — 2° Huskeri 
(S), vanidad, vanife*. 

Huaki, meramente, simplement. 

Uskin (B-g), enclenque, maladif. 

UskinaSo ( BN-ald , L , S ) , uskinoSo 
(L-ain), grajo, geai. 

Uskoi (B-o, Micol.), ano, sieso: anus, 
extrimiU du rectum. 

USKOR (Afi. ms), huskor (S), falible, 
defectible : faillible, imparfait. Bena 

NULA ORANO AMUDIOAN PLAKl) ETA BERTH U- 
TBAN HUSKOR BEINIZ (S, Imit. 149-17), 

pero como todavia soy llaco en el amor 
y defectible en la virtud, mais comme je 
suis encore faible en amour et faillible 
en vertu. 

Uskul (G-and), cosa que no vale 
nada, vieja : chose qui ne vaut rien, 
vieille. 

OskunaSo (Sc), grajo, geai. 

USMA: lo (BNc,..., L-ain, R), olfato, 
odorat. — 2° (BN , G) , barrunto, flair. 

Usman : 1° (BN, R), oliendo, olfa- 
teando : sentant, flairant. — 2° (G-zeg), 
observando, barruntando : observant, 
pressentant. 

Usmatu : 1° (AN-b, BN-aezk-s, L), 
percibir olores, olfatear : sentir , perce- 
voir les odeurs. Adrailuzko btseak diren 

AURKHINTZETAN USMATZEN BADUTE JATEKO- 
RIK BARNBAN , HUNA ZBR EGITEN DUTBN ( L , 

DOlL bas. 31-14) : en parajes en que las 
casas son de ladrillo, si huelen dentro 
algun comestible, h6 aqul lo que hacen : 
dans les lieux ou les maisons sont en 
briques, si elles onl flaire' quelque nour- 
riture dans VinUrieur, void ce qu r elles 
font. — 2© (G, L), barruntar, presentir : 
conjecturer , pressentir. — 3° ( dNc) , sos- 
pechar, soupconner. — 4° (L, R), profe- 
tizar, prophHiser. 

USMO (AN-b), olfato, odorat. 

Usmoka (AN-b), oliendo, sentant. 

USNA (AN?, BN-gar, G-zeg, L), olfato, 
odorat. Usnan ibili, andar olfateando en 
busca de algo , flairer quelque chose. 

BlZKITARTEAN NIK EZTAGOKAT ASTOA BERTZE 
AZIENDA BAT BAINO USNAZ GABBTUAGOA , 

por lo demAs yo no tengo al burro por 



Digitized by 



Google 



384 



USNADUN — USTE 



un animal mas privado de olfato que los 
demas, pour le reste je ne p rends pas 
Vdne pour un animal plus privi d'odo- 
rat que les autres. (Duv. Labor, 136-5.) 
Bada begiratu behar da usnaren porta- 
lea ere, bduki behar da kontu sudurraz 
ere : pues hay que conservar el portal 
del olfato, es preciso tener cuenta tam- 
bie*n dc la nariz : car Von doit conscrver 
Ventre'e de Vodorat, il faut aussi lenir 
compte du nez. (Ax. 3a-224-8.) 

Usnadun, animal de mucho instinto : 
animal qui a du flair, de Vinstinct. (Duv. 
ms.) 

Usnagin (?), aruspice, aruspice. Eta 
Judako erregbk Judako hirietan eta 
Jerusalemeko inguruan leku goretan 
iftfolatzbn haritzeko ezarri usnaginak 
Sahutu zituen : y extermin6 los aruspi- 
ces, que habian puesto los reyes de Juda 
para sacrificar en los altos por las ciuda- 
des de Juda y al rededor de Jerusalen : 
et il extermina les aruspices qui avaient 
Me* ttablis par les rois d'Isra#l pour 
sacrifier sur les hauls lieux, dans les 
villes de Juda el autour de Jerusalem. 
(Duv. IV Reg. xxjii-5.] 

Usnan (AN, BN, G, L), ttsnan (S), 
olfateando (los animales), flairant (les 
animaux). 

Usnatu (AN, BN, G, L), iisnatii (Sc) : 
1° oler, percibir olores: sentir, percevoir 
les odeurs. Ikhusteaz, mintzatzeaz, entzu- 

TEAZ ETA USNATZBAZ BG1TEN DA BEKHATU , 
BZ ORDEA UKJTZEAZ BEZALA .' COn Ver, COn 

hablar, con oir y con oler se peca , pero 
no como con tocar: avec la vue, avec la 
parole, avec I'ouie et avec Vodorat Von 
peche, mais pas comme avec le toucher. 
(Ax. 3«-227-26.) Eta haren soinekoei 

ZARIOTEN URRIN GOZOA USNATU ZUEN BEZAIN 

laster , y luego que percibi6 la fragan- 
cia de sus vestidos, et des qu y il sentit le 
parfum qu'exhalaient sesvitements. (Duv. 
Gen. xxvn-27.) — 2° (AN?, L), olfatear, 
barruntar : flairer , pressentir . — 3° (L- 
get, ...), Usnatti (Sc), profetizar, pro- 
phUiser. 

Uso (AN, B, G, L-ain), paloma, 
pigeon. Var. de urzo. Erran komuna dan 

BEZALA , USOAK JOAN , SABEAK HEDA : CODIO 

dice el proverbio , idas las palomas , las 
redes se tienden : comme dit le proverbe, 
les pigeons partis on lend les filets. (Ax. 
3* -353 -22.) Kanpoan uso, etSban bela 
(c,...); atean uso, itSean otso (L. de 
Is.) : fuera paloma, en casa cuervo,... 
lobo : au dehors pigeon, au dedans cor- 
beau, ... hup. Ondo ta asko, usoak ega 
B-mond, Gc), bien y mucho vuelan las 
palomas, les pigeons volent bien et beau- 
coup. 

USO : 1° (BN-am), voz con que se 
detiene a los animales , mot avec lequel 
on fail arrSter les chevaux. — 2° ( B-o ) , 
espantadizo : peureux, craintif. 

Uso-belar (L), tr<§bol, trifle. (Bot.) 

USoka (B-i-t3), mal educado, 
fiero, arisco : mal 4lev4, inl rait able, 
bourru. 

Usokari (BN, L?), cazador de palo- 
mas, chasseur de pigeons. 

tJsokume (BN, L), pich6n, cria de 
paloma : pigeonneau, petit du pigeon. 
Var. de usakume. 

Uso-mando (AN-b, Be,...), paloma 
silvestre, crecida, mayor : biset, gros 
pigeon sauvage. 

USoSo (B-b), tordo de agua, vulg. 



pitorro : merle d r eau, oiseau de mer. Var. 
de ur-zozo. 

Usotegi (L), palomar, pigeonnier. 

TJso-tortola (Be), uso-tortolo (B- 
berg), t6rtola, lourterelle. (??) 

Usozale : 1° (BN, L ?), cazador de 
palomas, chasseur de pigeons. — 2° (B, 
G), aficionado a palomas, amateur de 
pigeons. 

USPEL: 1° (BN-ald-gar, L-ain), si tio 
sombrio , endroit sombre. — 2° cardenal 
producido en el cuerpo de una persona 
por los golpes y contusiones que ha 
sufrido, noirceur que causent au corps 
d'une personne les coups et meurtrissures 
qu'elle a subis. (Oih. ms.) — 3° (?), he- 
rida, blessure. Maite duenak egin-uspela 

HOBE DA HERRADUNARBN MUSU MALTZURRA 

baino, mejores son las heridas del que 
ama que los 6sculos fraudulentos del 
que aborrece, les blessures faites par 
celui qui aime valent mieux que les bai- 
sers trompeurs de celui qui hait. ( Duv. 
Prov. xxvn-6.) — 4° (BN-ald-gar, Lc), 
cardeno, meurtrissure. 

Uspeldu : 1° (BN-ald), abollar, bos- 
suer. — 2° ( AN, Araq.), acardenalarse, 
se meurlrir. — 3<> (BN, L), acardenalado, 
meurtri. 

Uspeldura : 1° (L), mancadura, estro- 
peamiento : meurtrissure , estropiement. 
— 2° (AN-b), cardenal, equimosis : meur- 
trissure, ecchymose. 

TJspelgune (S), abrigo contra el ardor 
del sol y la violencia del viento, abri 
contre Vardeur du soleil et la violence du 
vent. 

Uspelkatu (BN-ald), abollar, bos- 
suer. 

Huspen, acci6n de vaciar, action de 
vider. (Duv. ms.) 

Usperejil (ms-Lond), esmimio, mace- 
ron. (Bot.) 

TJSTA : 1° (B-laud-o) , mue>dago, gui. 
Auntz umb eginikoari ustea emoitbn deu- 
tsb garbietako (B-o, ...), a la cabra re- 
ci6n parida le dan mue>dago para que 
se limpie : on donne du gui a la chevre 
qui vient de mettre bas, afin qu'elle se 
nettoie. — 2° (B-d-o ?), mala hierba que 
crece en los trigales, mauvaise her be qui 
pousse dans les bUs. Var. de ustai- 
bedar. — 3° (B-a), fusta, latigo : fouet, 
cravache. — 4° (B-g-laud) , mostaza para 
caustico, moutarde employee comme 
caustique. U steak orri zabal - zabalak 

DAUKAZ, KOIPE GASAZ BASITUTA ANDITUETAN 

ipinten direanak (B-g) : la mostaza tiene 
hojas muy anchas, que, untadas de man- 
teca no salada, se aplican en hinchazo- 
nes : la moutarde a des feuilles tres 
Urges, qui, enduites de beurre non sale*, 
s'appliquent sur les enflures. 

Usta-bedar (B, G), usta-belar (G), 
Var. de ustai-bbdar. 

TJstada (B-a-m-tS), espanto, 4pou- 
vanle. 

Ustaga (AN-ond, B, G, L), ostaga, 
cuerda gruesa que se mete por la polea 
y esta fija al izar las velas , gros cordage 
que Von fait passer par la poulie et qui 
reste fixe lorsqu'on hisse les voiles. = 
D. v. fr. utagel, hoi. onder, poner por 
encima, mettre par-dessus ?. 

Ustagin (B-a), hacedor de fustas, 
fabricant de fouets. (?) 

USTAI: fo (AN-b-goiz-lez, Be, Gc), 
aro, cerceau. — 2° (AN-b), arran-ustai 
( B-ofi ) , collar del ganado para colgar el 



cencerro, collier du bitail auquel est sus- 
pendue la sonnaille. — 3° (AN, G), pen- 
dientes en forma de aro, boucles d'oreilles 
en forme de croissant. — 4° (AN-lez-oy), 
rosea grande de pan , grande couronne de 
pain. — 5° (B-a-o) , Var. de ustai-bedar. 
Ustai-bedar (B-i-tS), ustai-belar (G- 
bid ) , hierba que se emplea como reme- 
dio para curar la sarna y los diviesos , 
herbe qui s'emploie comme remede pour 
soigner la gale et les furoncles. Ustai- 

BEDARRA GARIA BAINO ALTUAGOA DA , LORA 
LUZE GORRIZKADUNA , ASIA BERT AN BGITEN 
JAKO ; ARBI-MODURA DAUKO SUSTRAIA I SUS- 
TRAI-ZATI BAT NAIKOA DA ERNE-ERAGITEKO (B- 

tS : lauk) : esta hierba es mas alta que 
el trigo, de flor larga y rojiza,en la cual 
se le forma la simiente ; su raiz se parece 
a la del nabito : basta un pedazo de la 
raiz para hacerla brotar : cette herbe, 
plus haute que le bid, est orn6e d'une 
fleur lonaue et rougedtre, qui donne nais- 
sance a la graine; sa racine ressemble 
a celle du navet : il suffit d*un morceau 
de la racine pour la faire pousser. — 
6° (AN-b), llanta de la rueda, jante de la 
roue. 

TJstamotz (AN-goiz), arbol que se 
renueva despu^s de un corte : tGtard , 
arbre qui se recouvre de rejelons, apres 
une coupe. 




bra parece extrafla a la lengua. La ter- 
minaison de ce mot semble 6trangere a la 
langue. Baldin ordean hura baino haz- 

KARRAGO BATEK, BTHORRIRIK, AZPIRA BADBZA 
EDEKIKO DIOTZA BBRB HARMAK, ZEINBTAN 
BAITZUEN USTANTZA HANDIA, ETA KHBNDUKO 
DIOZKANAK BERTZEI EM AN EN DAIZKIOTE I 

mas si sobreviniendo otro mas fuerte 
que ^1, le venciere, le quitara todas sus 
armas en que fiaba , y repartira sus des- 
pojos : mais si un plus fort que lui sur- 
vient et triomphe, il emportera les armes 
dans lesquelles il se confiait , et il parta- 
gera ses dfyouilles. (Har. Luc. xi-22.) 

TJStar (L-ain), (carne) tierna, (viande) 
tend re. Var. de uSter (2o). 

TJ stark o (L), coz, coup de pied. Hor- 

TZBZ ETA USTARKOZ KURAJE BANDIAN , BGI- 
TEN du kontra alegin guzian : a dente- 
lladas y a coces con gran valor se opone 
con toao empeflo : a coups de dents et a 
coups de pieds, avec un grand courage 
il s'y oppose de toule sa force. (Goyh. 
Aleg. 8-15.) 

TJstarku (B), arco iris, arc-en-ciel. 
Eta ustarkua egoan jarlekuaren ingu- 
ruan, y habia al rededor del trono un 
iris, et il y avail autour du trdne un arc- 
en-ciel. (Ur. Apoc. iv-3.) 

Ustarrostikoka (BNs, Sc), dando 
corcobos, ruant. 

TJstasun, hustasun (c,...), vacie- 
dad : vacuiie', 6tat de ce qui est vide. 

UStatu (G-don), ahuyentar : faire 
fuir, mettre en fuite. 

USTE (c), esperanza, opini6n, creen- 
cia, idea: espe'rance, opinion, croyance, 
idie. Zerukoak izain diralako uste edo 
esperanza andi BATBKiN, con una grande 
esperanza de que seran del cielo, avec 
un grand espoir qu f ils iront au ciel. 
(Mend. Jes. Biotz. 192-25.) Ustea mta 
jakitea , la opini6n no es ciencia , Vopi- 
nion n'est pas science. (Oih. Prov. 475.) 
Ustbak alderdi ustela du (AN-b, L- 



X 



Digitized by 



Google 



USTEBAGE — USTEZKO 



385 



ain), ustbak brdia ustela (BN-ezp, ...), 
la opini6n tiene un lado podrido , I' opi- 
nion a un cdti pourri. Ustbrik oitSien 
dan ban, cuando m£nos se piensa, quand 
on y pense le moins. (Bart. II -204-4.) 

OrRBK ETSERAKO U8TERXE BB EZTAUKB ; 
ORRBK LOTARA-ORDUKO, AMAIKAK BAX (B-l) I 

esos no tienen ni idea de ir a casa ; para 
cuando esos se echen a dormir, seran 
ciertamente las once : Us n'ont pas mime 
Vidie d' alter a la niaison; lorsqu'ils iront 
dormir, il sera surement onze heures. 
Ezustb (AN-b, B, L, R, S), impreme- 
ditaci6n , spontaniiti. Ezustean, ezustbz, 
sin premeditaci6n , sans premeditation. 

Ustebage (B, R) : 1° impensado, caso 
fortuito : inopini, cas fortuit. — 2° sor- 
presa, surprise. — 3° inopinadamente, 
mopiniment. Ustb ustebaoban (Be) : ino- 
pinadamente, impensadamente : inopi- 
niment, subitement. i Nob esanco lbuke 
Landbtako basbrrian imini jatala, ustb 
ustebagban sartuta, oilanda ta usaku- 
mbzko BRREA ? i quien diria que en el 
cortijo de Landeta, habiendo entrado 
impensadamente, se me ba puesto asado 
de polla y pichon ? qui dirait que dans 
la ferme de Landeta, itant entri ino~ 
piniment, Von m'a prisenti un rdti de 
poulette et de pigeon'/ (Per. Ab. 112-20.) 

NOR EDO NOR BALBTOR GEURBRA USTB USTE- 
BAGBAN, si alguien viniera a* nuestra casa 
inopinadamente, siquelqu f un venait chez 
nous inopiniment. (Per. Ab. 104-20.) — 
4° inadvertencia , inadvertance. 

Uste barik (B), impensadamente, 
inopiniment. 

Ustebergu (S), cada rama que brota 
del tronco podado, chaque branche qui 
pousse du titard. 

Uste egon (R-uzt), estar aguardando, 
attend re. 

Ustegabe (AN-b, BN, G, L, S) : 
1° impensadamente, inopiniment. — 
2° caso fortuito , cas fortuit. — 3© sor- 
presa, surprise. — 4° inadvertencia, 
inadvertance. Var. de ustebage (4°). 

Ustego (L?, R), juicio, opini6n, pre- 
sunci6n : avis, opinion, prisomption. Ez 

BBRTZBBZ USTBGOA TZARRIK IZAN ETA ZUBTAZ 

EZTUTE izanen : no juzgu&s , y no sereis 
juzgados : ne jugez point, et vous ne 
serez point juges.(R&T.Luc. vi-37.) Ustb- 
goan nago (R), estoy en el parecer, e'est 
mon opinion. 

Ustei : 1° (AN-b, B-a-g-m), llanta 
de la rueda, jante de la roue. — 2° (AN- 
b, B, BN-am-s, R-uzt), Var. de ustai, 
aro, cerceau. — 3» (BN, Sal.), collar que 
sostiene el cencerro, collier qui soutient 
la sonne tie. 

Uste izan (c, ...), juz^ar, creer, opi- 
nar : juger, croire, opmer. Nik uste 

NEBAN BENE-BBNETAKO ANDXKIRBN BATEGAZ 

berba bgitbn nebala, yo creia que estaba 
hablando con un verdadero magnate , je 
croyais qu f il parlait a une veritable auto- 
rite'. (Per. Ab. 44-19.) Eta baldin ustb 

BADUZU EDO SINHESTEN BADUZU OBLIGATU 

zarela KONPLiTZERA, y si usted iuzga 6 
si usted cree que esU usted obligado a 
cumplir, et si vous jugez ou si vous croyez 

rue vous ites oblige' oVaccomplir. (Ax. 

i«-83-27 ) 

Ustekabe: 1° (AN-b, G, L-s), sor- 
presa, surprise. Var. de ustegabe (3°). 
UsTEKABEAN, impensadamente, inopini- 
ment. — 2° (AN, BN, G, L, S), casua- 
lidad, el a caso : casualiU, he peut-itre, 

T. II. 



I 



le hasard. Zoro behar litbke erratbko 

USTBKABBAK EGINARAZTBN D1TUELA ZERUAN 

hain itzur eta NBURRizKOAK, tendria uno 
aue ser loco para decir que la casualidad 
dirige en el cielo el curso tan bien com- 
binado (de los astros), il faudrait itre 
insensi pour dire que e'est le hasard qui 
dirige dans le ciet le cours si sage et si 
bien rigli (des astres). (Hirib.) Ustbkabba 

HITZ UTS BAT DA , DEUS EZTU BRRAN NAHX I 

el acaso es una palabra vacia (de sentido), 
no signiflca nada : le hasard est un vain 
mot, il ne signifie rien. (Hirib.) 

Ustekari (BN?), expectaci6n, attente. 
Orain dakit bgiazki ezbn Jaunak igorri 
ukan duela bbre aingbrua , eta idoki 

NAUELA HeRODESEN ESKUTIK ETA JuDUEN 
POPULUARBN USTEKARI GUZITARIK, ahora 

s6 verdaderamente aue el Seflor ba 
enviado su Angel y me ha librado de mano 
de Herodes y de toda la expectaci6n 
del pueblo de los Judios, maintenant 
je vois que le Seigneur a envoyi son ange 
et qu'il m'a dilivri de la main d'Hirode 
et de tout le peuple juif quiattendait mon 
supplice. (Leiz. Act. xn-H.) 

Ustekeri (BN-gar-ozt, S), opinion, 
creencia vaga : opinion, croyance vague. 
UsTBKBRiA dizit, tengo cierta convicci6n, 
je crois vaguement me rappeler. Nori 

ERB BIHOTZBRA MINTZATZBN BAITZAIO JaIN- 
KOARBN HlTZA, HURA§B ATHERATZEN DA 

asko usTBKERiBN trabatik! : quienquiera, 
a quien bable al coraz6n la palabra de 
Dios. se libra del embarazo de una infi- 
nidad de opiniones : celui a qui la parole 
iter ne lie se fait entendre, est dibarrassi 
d'une infinite* d f opinions. (Duv. Imit. 6- 
20.) i Eta zbk bgiten du bori ? sobera 

PIDATZEAK, USTEKERIAK I £ y CUal eS la 

causa de eso? el fiarse demasiado, la 
presunci6n : et quelle est la cause de 
cela ? se fier trop a soi, la prisomption. 

(Ax. 3«-401-14.) GURB USTBKERIAK ETA 
GURB ZBNTZUAK APHUR I KH US TEN DC ETA 
ARDURA INGANATZEN GUTO (S, Imit. 7-19), 

nuestra presunci6n y nuestros sentidos 
ven poco y nos engafian con frecuencia, 
notre prisomption et nos sens voient peu 
et nous trompentfriquemment. 

Usteko (B?, F. Seg.), reputado, pre- 
sumido : reputi, presume*. 

Ustekunde (L-get), opini6n, opi- 
nion. 

USTEL : 1» (c), podrido, corrom- 
pido : pourri, corrompu. EltSo pozoi- 

TSUAK DATOZ BBRRIZ UR USTELETIK (G), 
ELTSO PHOZUDUNAK BBRRIZ JITEN DIRA HUR 

usteletik (S), porotra parte los mosquitos 
venenosos vienen del agua corrompida, 
d'autre part les moucherons venimeux 
proviennent de Veau corrompue. (Di&l. 
bas. 37-10.) — 2o (AN, BN, L, R, S), 
indet. de usteldu, usteltu : pudrirse, 
corromperse : se pourrir, se corrompre. 
Are gehiago, hozidura janbz gbro ere, 
lurrarbn humidurak eta hezetasunak 

GAINERAKOA USTEL EZTIAZON I todavia m^lS, 

para que. aun despues de comer la parte 
germinada, la humedad de la tierra no 
le pudra el resto : encore plus , a fin que, 
mime apr&s avoir mangi la par tie germie, 
Vhumidili de la terre ne pourrisse pas 
le reste. (Ax. 3M6-8.) — 3<> (AN, Araq. 
B-1,...K falta, mala : manque, rati. 
= Se dice en AN , cuando la bola no 
llega a los bolos. En B-l se usa esta 
palabra en el juego de la raya , cuando 
una pieza sale de los limites designados. 



Se dit en AN, quand la boule n'atteint 
pas les quillet. En B-l on emploie ce mot 
dans le jeu de la rave, quand une piece 
sort des limites marquies. — 4° (B-a), 
suspenso en un examen, mal en un 
negocio : ichoui A un examen, insucces 
dans une affaire. Ustel urtbn, salir sus- 
penso , ichouer. — 5° (AN-b, B) , animal 
empefiado en no trabajar, animal ritif 
au travail. = Se dice tambien de perso- 
nas haraganas y flojas. Se dit aussi des 
personnes fainiantes et mo lies. 

Usteldu (AN, B, BN, G, L), podrirse, 
corromperse : se pourrir, se corrompre. 
Ibayean dauden arratak ere ilko dirade 

ETA USTELDUKO DIRADE URAK, tambi^U IOS 

peces que hay en el rio moriran y se 
corromperan las aguas : et lespoissons du 
fleuve mourront aussi, et les eaux seront 
corrompues. (Ur. Ex. vn-18.) 

TJstelki(L?), estiercol, fumier. Ustbl- 

KIA DA BELHAR-ONDAKIN ETA AZIENDA-ONDA- 

kin usteldua, estiercol es resto podrido 
de vege tales 6 de animates, le fumier 
est le risidu pourri des vigitaux ou des 
animaux. (Duv. Labor. 15-24.) 

Ustelkor (c,...), corruptible, corrup- 
tible. EUREN LURREZKO GORPUTZ USTBLKO- 

rrai, a sus cuerpos corruptibles de tierra, 
a leurs corps corruptibles de la terre. 
(Olg. 5-4.) 

UsteltSa (ms-Lond) , enula campana, 
aunie. (Bot.V 

Uste on (Be), ascendiente, reputaci6n : 
ascendant, reputation. ^Zer egin legie, 

NBGAR TA USTB ON GUZTIA GALDU BAINO 

bbste gauzarik? ^qu^ otra cosa pueden 
hacer sino llorar y perder toda su repu- 
taci6n? quelle autre chose peuvent-ils 
faire, si ce n'est pleurer et perdre toute 
leur riputation? (Bart. I-9-[2«}-13.) 

USTER : lo (BN-s, L-ain, R, S), oue- 
bradizo, frAgil : cassant, fragile. — 2° (B?, 
BN, S), tierno, tendre. Aragi uSterrak, 
carnes tiernas, viandes tendres. BrriffA, 

AHUNTZ-UMBA, GAZTB DElSO, ON DA JATBKO, 

samur da, uStbr da : el cabrito, la cria de 
la cabra, mientras es joven, es bueno 
para comer , es blando , es tierno : pen- 
dant que le chevreau, le petit dela chevre, 
est jeune, il est bon A manger, il est mou, 
il est tendre. (Ax. 3«-271-5.) — 3° (BN- 
s,...), incoherente, cosa de poca cohesion : 
incoherent , chose de peu de cohesion. 

Usterazo (B), alucinar, lit. : hacer 
opinar : iblouir, faire croire, 

Usterle (BN-s. R-bid), avispa, guipe. 

Usterleontzi (BN-s), avispero, col- 
mena de avispas : guipier, nid deguipes. 

UStertu (B?, BN, S), ablandarse, 
manirse la came : s'amollir, se faisander 
(la viande). 

Ustetsu (AN, B, BN, G,...), ingenioso, 
de muchas ideas : inginieux, qui a beau" 
coup d'idies. 

Ustez : lo (AN-b, B-a-m-tS, BN-s), 
tal vez, al parecer, creyerido : peut-itre, 
a ce qu'il semble, croyant. Ustez bai (B, 
G, L, S, Dial. bas. 4-3), al parecer si, 
apparemment oui. — 2° ^c, ...), a juicio, 
a Vavis. Gure ustez : a juicio de noso- 
tros , a nuestro juicio : a notre avis. 

Ustezko (c,...), conjetural, conjectu- 
ral. Gerokoa, hobs ustezkoa, nahiago dut 
on oraikoa : prefiero lo bueno presente 
que lo mejor futuro y conjetural, j'aime 
mieux un bien present qu'un meilleur q;ui 
est a venir et qui gtt en espirances. (Oih. 
Prov. 190.) 

49 



Digitized by 



Google 



386 



USTI — UTS 



Usti (B-t§), aro, cerceau. Var. de ubtai. 

Ustiatu (BN-am, Sc) : 1° rebaftar pla- 
tos, aprovechando la salsa con uq pedazo 
de pan : essuyer les assieltes, en prenant 
la sauce avec un morceau de pain. — 
2° aprovechar bien, sacar el partido 
posible : profiler de V occasion, tirer tout 
le parti possible. Eguna ustiatu dizib 
lanoile hoiek, han llenado bien el dia 
esos trabajadores : Us ont bien rempli 
leu r jour ne'e , ces ouvriers. 

TJStigei (R-uzt), sauce, arbusto de 
cuya corteza se extrae cierta tinta : saule, 
arbuste de Vicorce duquel on extrait une 
certaine encre. 

TJstiko (BN ?), coz, coup de pied. Var. 
de ostiko. Behorraren ustikoak, eztitu 
sbndi garanoak, el garafi6n no siente 
las coces de la yegua , Vitalon ne sent 
pas les coups de pied de la jument. (Oih. 
Prov. 7fi.) 

tJSTIO (Sc), totalmente, con aprove- 
chamiento : lotalement, profitablement. 

Hustioi ( S ) , uno que tiene diarrea , 
celui qui a la diarrhie. 

TJsto ( AN-goiz) , hoja , feuille. Var. de 

OSTO. 

UstoSar (AN-goiz), ramas de fresno, 
melocoi6n, etc., cuyas hojas ya secas 
sirven de a li men to al ganado lanar : 
branches de frine, de picher, etc., donl 
les feuilles dessichies servent d*aliment 
aux biles a laine. 

TJstrail (B-mu), vasija, tonel : cruche, 
fdt. Ustrail onak , ardoa ona : la buena 
vasija, buen vino : la bonne cruche, le 
bon vin. (Refranes, 46.) 

TJstrauku (B, Aft.), ustruku (B-a- 
gald-o-t§), arco iris, arc-en-ciel. 

TJstu (AN, B, BN, G, R), hustu (BN, 
L), huatu (S): 1° vaciar, vider. Eta 

USTURIK PEGARRA ASKETAN , ITZULI ZAN 

putzura ura ateratzera : y vaciando el 
cantaro en los dornajos, volvi6 al pozo 
para sacar agua : en ripandant son vase 
dans les canaux, elle courut au puils 
pour ypuiserde teau. (Ur. Gen. xxrv-20.) 
— 2° (BN-s, S), desahogarse : se soula- 
ger, se metlre & I'aise. 

TJ§TU (R) : 1° silbo, sifflet. — 2° sil- 
bido, sifflement. — 3° aire, velocidad : 
entrain, vitesse. Abbrats karek daraman 
uStuz ^norat eldu bear du? aquel rico 
con el aire que lleva i a d6nde va 6 lie- 
gar? du train qu'il va, que va devenir ce 
riche? EgoatSak uStu andia darama, el 
do lleva gran velocidad, la riviere coule 
avdc une grande vitesse. 

TJstu (BN-am), huStu (S) : i° silbo, 
sifflet. — 2° silbar, siffler. — 3© aire, velo- 
ciaad : entrain, vitesse. HuStCz eginbn 
dizugC lan hori (S) , ese trabajo lo hare- 
mos en un momento, al aire : nous 
ferons ce travail en un moment, avec en- 
train. 

HuStu-belar (S), a vena silvestre; 
grama de perros, segun Althabe : avoine 
sauvage; chiendent 3es chiens ou chien- 
denl rampant, oVapres Althabe. 

UStu egin (R), uStu egin (BN-am), 
silbar, siffler. 

Hustuka (S), silbando, sifflant. 

tfctun (Sc), eslabones de la cadena, 
chalnons ae la chatne. 

Ustura (B-a-gald-o-t3), muerdago, 
gui. Var. de usta (i°). 

HustutS (S), estuche, ilui. (?) 

TJSTJ : 1° (BN-haz), materia, pus : ma- 
tiere, pus. — 2° (BN-haz, Sc), suero de 



la sangre, sirum du sang. Usuak artu 
(BNc), enroiecerse 6 enfurecerse una 
herida, s'enflammer (une blessure). — 
3° (AN-b,..., BN-s, L-ain), usu (BN- 
am ) , usti ( S ) , espeso , cerrado : ipais, 
serri, touffu. Izarrak usu daudenban, 
buria lastbr da : cuando las estrellas 
est&n muy espesas, pronto va a* Hover : 
quand les Modes sont ires nombreuses, il 
va bienldt pleuvoir. — 4° (AN-b, BN-ald, 
G-ern, L-ain), prontito, tres vite. Zoazi 
usu (AN-b), idos de prisa : allez vite, 
dipichez-vous. iZein usu mintzo den 
gizon ori ! (AN-b), \ cuan de prisa habla 
ese hombrel comme cet homme parle 
vite! — 5° (AN, BN, L, S), frecuente- 
mente, a menudo : friquemment, sou- 
vent. Em an bbhar zayo jatera usu eta 
aldian gut i (S, DM. bas. 47-9), se le ha 
de dar de comer a* menudo y poco cada 
vez, il faut lui donner souvent a manger 
et peu a la fois. Aurrak usu ditu maztbki 
orrek (AN-b) , esa mujer tiene hijos con 
frecuencia, cette femme a souvent des 
enfants. — 6° (BN, Sal.), sangre alterada, 
materia corrompida : sang alteri, matiere 
corrompue. 

USU : i° (B-a-d-l-m-mu-o-t§)*, fiero, 
espantadizo : sauvage, ombrageux. — 
2° (AN-b), huSu (BN-ald, G, Lc, Sc), 
voz con que se espanta A las gallinas, mot 
avec lequel on fait fuir les poules. — 
3° (B-a-mu), persona disipada, andariega: 
personne dissipie, remuanle. Gangarra 
legez orra ta ona dabilbna : au§e da 

USUA J TA AMA1KA BADAGOZ 1 (B-mu) : &e 

llama uSu la persona que anda de ceca 
en meca j y cuAntas hay 1 on appelle u8u 
la personne qui va toujours deci dela, et 
combien y en a-t-il ! 

Usuala (AN-b), Var. de uSuela. 

USUARRA (B-m), uflubaSa (B-i-1), 
ventolera, determinaci6n extra vagante : 
lubie, determination exlravagante. USu- 
baSa dabil : es declr, anda muy afanoso, 
lit. : anda bebiendo los vientos : il est 
tres affaire' . lit. : il boit les vents. 

USuBlCO (B-b), rumor, rumeur. 
Urlain kaletan da uSubiLoa, en tal calle 
es el rumor, dans telle rue court la 
rumeur. 

UStJEIiA ( G-and ) , aguardiente infe- 
rior obtenido de residuos de la uva, 
eau-de-vie de quality inftrieure obtenue 
avec les rtsidus du raisin. 

USuka-muBuka (B-ub),cuchicheando, 
chucholant. 

TJsuki (S), morder, mordre. 

TJSTJLiA : 1° (G), herrada para condu- 
cir agua, seau pour puiser et porter de 
I'eau. — 2° (G), cantaro de diez azum- 
bres, double decalitre. 

TJSuldu (B-m), calarse, mojarse com- 
pletamente : se tremper, se mouiller com- 
plelement. Var. de uSaldu, uSeldu. 

tJSuluka - muBuluka ( B - a - o - 13 ) , 
cuchicheando, chucholant. 

tJSUN (R-gard), cierta seta, certain 
champignon. 

tJSiir (Sc), ensortijado (pelo) , bouctts 
ou f rise's (les cheveux). 

TJsuri (R-uzt), derramar : verser, r4- 
pandre. 

USuri (G-al-am-gab-ord),orina, sobre 
todo del ganado : urine, surtout le pissat 
du bitail. 

TjSuSU (B-b), gallina de mar, galli- 
neta, rasc6n, gaviota negra de pecho 
bianco : poule de mer, rdle d'eau, mouette 



noire a poitrine blanche , a rallus aqua- 
ticus. » 

Usutu (BN-s) : 1° multiplicar, multi- 
plier. USUTUKO DITUT ZURE GAITZAK ETA 

zurb izorrak, multiplicar6 tus males y 
prefteces, je multiplierai tes maux et tes 
grossesses. (Duv. Gen. m-16.) — 2° fre- 
cuentar, frequenter. — 3° (AN-b, BN, 
L), espesarse, hacerse espeso : s'ipaissir, 
devenir e'pais. — 4° (AN, BN, G, L), 
acelerar, acciUrer. 

TJSutu (L), uiutu (S), espantar aves, 
effaroucher les vo Utiles. 

TJsu-usiu (BNc) , corriendo : courant, 
en courant. 

TJsuztatu, multiplicar, multiplier. 
(S. P.) 

UT (B-1-m-mond-mu-ofi,..., G, L-get, 
S), i tate ! interjecci6n de repulsa, interj. 
d 1 iloig nement. jUt! akbtotzar ori (B-ofi, 
F. Seg.) : quita de ahi, borric6n : oust! 
va-Ven de la t bourriquet. 

TJtaBur (R-uzt), goteras exteriores, 
gouttieres exUrieures. 

TJtikan : i° (G), Var. de ut, Contr. de 
u ortikan?. — 2° (G), a paseo, al traste : 
a V abandon, (Jeter) au vent. ErrbSuen 
lotsaria berakandik utikan aurtiki 
zutbn , y fue quita do el oprobio de las 
gentes , lit. : del reino , et toporobre des 
nations fut banni du milieu aeux. (Ur. 
I Mach. iv-58.) 

TJtorki (G?), manantial, source. 

UTS, huts : 1° (c), vacio, vide. Orren 

BETBA BAlftO BESTS BATZUREN UTSA OBA DA 

(B-mu), mejor es el vacio de algunos 
otros que lo lleno de ese, le vide de 
quelques-uns vaut mieux que le plein de 
celui-ci. Uts edo bete (B, BN-s, R), uts 
edo kausi (BN-ald -am -gar, L, S) : k la 
buena de Dios, k saiga lo que saliere, 
lit. : vacio 6 lleno : a la gr&ce de Dieu, 
tant pis, arrive qui plante, lit.: vide ou 
plein. Uts edo bete bmotbn dituzu osa- 
garri izenekoak, k la buena de Dios da 
usted unos remedios de puro nombre, 
vous donnez A la gr&ce de Dieu des re- 
medes qui n'en portent que le nom. (Per. 
Ab. 51-18.) Uts ala bete ( B-a-bilb-el-i- 
m-on-t&), uts ala puts (B-a) : juego de 
ninos que consiste en esconder un pe- 
queno objeto dentro de una mano y mani- 
festar las doscerradas para que el contra- 
rio acierte en cual de ellas se ha guar- 
dado : jeu d y enfants qui consiste a cacher 
un petit objet dans une des mains et k 
montrer les deux, a fin que l' ad vers aire 
devine dans laquelle il se trouve. Uts-ala- 
bbteka (Be, ...) , jugar k esconder algun 
objeto diminuto en una mano presen- 
ts ndo las dos cerradas, Jouer a cacher 
un petit objet dans une main en prteen- 
tant les deux fermies. Utsa ta putza (B, 
ms-Ot§ ) : pobre y soberbio , lit. : vacio 6 
inQado : pauvre et orgueilleux , lit.: vide 
et gonfle'. — 2° (c), mero, puro, simple, 
desprovisto de mezclas : simple, pur, 
sans milange. Ortzak antSina joanak, oi 
utsak agiri dituala : la dentadura se le 
fue hace tiempo, y tiene al descubierto 
las encias solas : la denture s'en est alUe 
il y a long temps y et il a seules les gencives 
d4couverles. (Per. Ab. 72-26.) Emaztbki- 
tza rhori astaSU hutsa duzu (BN-am), esa 
mujeraza es pura y sencillamente una 
burra, cette grosse femme est une pure 
bite. Gau utsean (B-ms), gau utsbz 

iBc), en noche cerrada, a la nuit close. 
tuN utsean (B), completamente k oscu- 



Digitized by 



Google 



-UTS — HUTSALTARZUN 



387 



ras, completement a t&tons. Urte geis- 
toa , barri uts da , el mal afio todo es 
nuevas, pendant la mauvaise annexe tout 
est nouvelles, (Refranes, 151.)= Elautor 
dice barri usta, aglutinando uts y da. 
No es la unica vez en que la palabra uts 
aparece en este precioso lioro agluti- 
nada a la palabra siguiente. L'auteur dit 
barri usta, en agglutinant uts et da. Ce 
n'est pas La. premiere fois que dans ce 
pricieux tivre on voit le mot uts agglu- 
tini au mot qui le suit. Erroyak mikeari 
uzpeltza (en vez de..., au lieu de uts 
beltzaK el cuervo a la picaza (le dijo) 
del todo negra, le corbeau [dit) a la pie 
toute noire. (Refranes, 466.) EtSb utsa, 
atralaka utsa : la casa vacia, pura camo- 
rra : la maison vide, tout est tapage. (Per. 
Ab. 122-19.) = En BN-s dicen gerla, 
« guerra, » por atralaka, y en B-a-el- 
m-o y G-gab-zeg sustituyen esta palabra 
por gerra. En BN-s on dit gerla, 
« guerre, npour atralaka., et en B-a-el-m-o 
et G-gab-zeg on remplace ce mot par ge- 
rra. EtSe utsa brgarri ta betea pozkarri 
(Refranes, 445); bt5e utsa alagarri ta 
betea kontsologarri ( B-mond ) : la casa 
vacia causa de rina (de dolor [B-mond]), 
la llena causa de regociio : la maison vide, 
cause de querelle (de douleur [B-mond]); 
la pleine, cause de rtjou Usance. Arno 
hutsa bdan Dif, ha bebido vino puro, il 
a bu du vin pur. O^i utsa janda bizi da 
obj (Be), ese vive comiendo nada mas 
que pan, il vit simplement de pain. Ha- 
ragia hutsik jan du, ha comido la carne 
sola (sin pan), il a mange" la viande seule 
(sans pain). — 3° (B), carencia, disette. 
Utsari arpbgi emoteko gorde daiguzan 
oilotSuok (B-muJ, guardemos estas 
gallinitas para dar frente a (para cuando 
se nos presente) la carencia , gardons ces 
poulettes pour fair e face a (quand ar river a) 
la disette. — 4° (AN, B), vano, cosa sin 
valor : vain, chose sans valeur. Utsagaitik, 
bbrba tsatSar batzukaiti , zor preminaz 
atzeratuagaiti , doaz kereLak bmotera : 

Eor nada , por unas insignificantes pala- 
ras, por una deuda necesariamente apla- 
zada van a querellarse : pour rien, pour 
quelques mots insignifiants , pour une 
detle force'ment retarde'e, Us vont se que- 
reller. (Per. Ab. 193-18.) Goraintziak 
itz uts, los recuerdos (salutaciones) son 
palabras sin valor, les souvenirs (saluta- 
tions) sont des mots sans valeur. — 
5° (c,...), yerro, pifia : rate', fiasco. Uts 

ASKO, BESTELA PELOTARI EDERRA ORI, INOR 

bada (B-l) : muchas pifias, de lo con- 
trario ese seria, si alguno, un buen juga- 
dor de pelota : (il fait) beaucoup de rate's; 
sans cela il serait, s'il y en a, un bon 
joueur de pelote. Gure ardurarik eza 

ANDIA DA GERO : AIN ORDUTAN DALA APARIA 
TA BANOA, ASTEN NAZ BEGIRA TA BATAK UTS, 

besteak uts, danak uts (B-l,...) i nuestra 
falta de cuidado es ciertamente notable : 
(se dice) que la cena sera a tal hora y 
voy , empiezo a mirar y el uno falta , el 
otro falta, todos faltan : notre negligence 
est certainement remarquable: (on dit) que 
le sou per sera a telle heure ; j'y vais,je 
commence a regarder, et Vun manque, 
Vautre manque, tous manquent. Baten 

HUTSEAN BBRTZE BAT ATZEMAN DU, k falta 

de uno ha cogido otro, a de'faut de l'un 
il a pris Vautre. (Duv. ms.) — 6° (c,...), 
defecto, tacha: aifaut, tache. ^Utsbako 
bat munduan eteda? (Be), ^habra alguien 



en el mundo que no tenga tacha? y a-t-il 
quelqu'un dans le monde qui soit sans 
tache? — 7° (B?, BN-am-s, L), suspenso 
en un examen, mal en un negocio : 
tchoui a un examen, insucces dans une 
entreprise. Uts urteten dbutse bbre bu- 
rutasun guztiak (B-l-mu, ...), le salen 
fallidos todos sus caiculos , tous ses cal- 
culs tchouent d'ordinaire. — 8° (R), 
^drbol) infructifero , este>il : (arbre) 
mfructueux, sterile. — 9° (BN, Sal.), 
chilla grande con que se cubren las 
cabanas de los pastores : tavaillon , 
qrand bardeau dont on couvre les ca- 
banes des bergers. 

-Uts ( c ) , es la misma palabra uts en 
su primera y mas propia acepci6n, usada 
como suOjo indicando la desnudez total 
6 parcial del hombre , segun sea la pala- 
bra a que se agregue : c y est le mime mot 
uts dans sa premiere et veritable accep- 
tion, employ 6 comme suffixe indiquant 
la nudite totale ou parlielle de Vhomme, 
selon le mot auquel il s'ajoute. Biluts 
(arc?), desnudo, en veilo puro : de bilo, 
bilo, « pelo, vello, » y uts : nu , a poil: 
de bilo, bilo, « poil, » et uts. = Hoy esta 
desfigurada esta palabra , habiendo dado 
lugar a las siguientes variantes... Actuel- 
Icment ce mot est di figure^, apres avoir 
donn6 lieu aux variantes suivantes : biLoiz 
(AN, B, G), biLos(B),biluSi (AN-b, BN), 
biluzi (AN-b), biluzi (AN, G, L), biluz 
(AN, G, L), bilaiz, buluz, etc. = General- 
mente acompana el sufljo modal -ik a las 
palabras derivadas de -uts. G6n6ralement 
le suffixe modal -ik accompagne les mots 
dirivis de -uts. Besutsik (c,...), en mangas 
de camisa, en manches de chemise. Alkon- 
darutsik (B), en camisa, en chemise. 
Burutsik (c,...), descubierto, dtcouvert. 
Kaltzutsik, en pantalones, en pan talon. 
Maukutsik, en mangas de camisa, en 
manches de chemise. Oinutsik, ortutsik 
(ortozik, etc.), descalzo, pieds nus. Sole- 
tutsik, en soletos : enbas, en chaussetles. 
Zerrutsik , en pelo, se dice del caballo : 
a poil, a cru, en parlant du cheval. = 
Se usa tarn bi en azurruts (B), bzurruts 
(G, L), « esqueleto, lit. : nueso puro. » 
On emploie aussi azurruts (B), bzurruts 
( G, L ), « squelette, lit. : os simple. » 

UTS (AN-lez), interj. de dolor y aun 
de extrafleza, interj. de douleur et mSme 
d'ttonnement. Var. de at§, otS. = Asi 
pronuncian muchos extrafios las pala- 
bras uts y utz. Beaucoup oVHrangers 
prononcent ainsi les mots uts et utz. 

UTSA, hutSa, htitSa (c, ...), area, 
cofre : arche, coffre. Zortzi persona Noe- 
rbn ut§an bizirik geratuta , habiendo 
quedado ocho personas vivas en el area 
de Noe, huit personnes vivantes 6tant 
resides dans Varche de No6. (Bart. 11-44- 
23.) Eta zabaldu zan Jaungoikoaren ten- 
ploa zbruan eta ikusizan ayen elkarta- 
sunbko utSa (G, Apoc. xi-19), y se abri6 
el templo de Dios en el cielo y el area 
de su testamento fue vista en su templo : 
et le temple de Dieu s'ouvrit dans le ciel, 
et Varche de son alliance y parut. 

UtSabalda (B-g), utSakisket (B-m), 
secreto, arquita pequeno dentro de otra 
grande : ch&tron, petit coffre dans Vintt- 
rieur d'un plus grand. 

UTSAL, hutsal : 1<» (AN, BN, L, R, 
S), cosa pobre, efimera, de poco valor : 
chose pauvre, 4ph6mere, de peu de 
valeur. Janari utsal bat, una comida 



de poco valor, un pauvre repas. EtSb 
utsalak (BN-s), casas pobres, maisons 
pauvres. Jendb utsala (BN-s, R), per- 
sonas de poco fuste, personnes de peu 
de valeur. Ogi utsala (BN-s, R), pan de 
seis 6 siete dias , pain qui a six ou sept 
jours. Lur utsala (BN-s), tierra ligera y 
poco fertil, terre Itgere et peu fertile. 
Gizon utsal bat (BN-s , R , S ) , un hom- 
bre avaro, un homme avare. Jakizue 
Amanek gure izenean bidali zarozkitzue- 
ten gutunak hutsalak direla, sabed que 
las cartas que os envio Aman en nuestro 
nombre son vanas, sachez que ces lettres 
qu y Aman avait envoy 6es sous notre nom 
sont nulles. (Duv. Est. xvi-17.) Gaztena 
utsala (BN-ald), castafia huera, chdtaigne 
vide. Haragi hutsala, carne sin sustan- 
cia, viande de*pourvue de substance. 
(Duv. ms.) J Zbinbatak munduan jakitate 
hutsal batek galtzen dituenak, Jain- 
koaren zerbitzurako duten a§ola gutia- 
rengatik 1 { cuantos hay en el mundo a 
quienes pierde una vana ciencia por el 
poco cuidado que tienen en el servicio 
de Dios! combien y en a-t-il dans le 
monde qui se perdent par une science 
vaine, qui leur fait n&gliger le service de 
Dieu! (Duv. Imit. 9-15.) Esaten dedana 

DA ONEGIN AIEK,... DIRALA OBRA ILAK , AR- 

joak, utsalak i lo que digo es que aque- 
Uos beneficios son obras muertas, car- 
comidas, huecas : je dis que ces binifices 
sont des ceuvres mortes, vermoulues, vides. 
(Liz. 232-12.) — 2° (BN-ald), enjuto, 
encogido : serri, contracts, sec. — 
3° (BN-baig), lugar sombrio donde el 
sol no penetra nunca, lieu sombre ou le 
soleil ne pinet re jamais. 

Hutsalarazi ( BN, L, S) , perder con- 
sistencia, desvirtuarse , invalidarse : 
perdre la consistance, s'affaiblir, devenir 
infirme. 

TJtsaldi : 1° (AN, G), yerro, error : 
tromperie, erreur. Gipuzkoako mugapean 

BILTZBN DIRAN LABOREEN GAINEAN IZKRIBATU 
IZAN DUTEN GIZON GUZTIAK BZARRI IZAN 
DITUZTE UTSALDI ANDIAK , todos 10S hom- 

bres que han escrito acerca de los cerea- 
les que se cosechan en el territorio de 
Guipuzkoa han incurrido en grandes 
errores, tous les hommes qui ont 6crit 
sur les c4r4ales que Von ricolte dans le 
Guipuscoa sont lombts dans de graves 
erreurs. (Izt. Cond. 31-5.) — 2<> (B-ang), 
vacaci6n, tiempo de reposo : vacancy, 
temps de repos. — 3° (B-m, G-gab), tiempo 
de escasez, temps de disette. — 4° (R), 
chasco, contratiempo : 6chec, contre- 
temps. — 5° (AN-b), hutsaldi (BN, S), 
desahogo, confesi6n, expansi6n, lit. : acto 
de vaciar (la conciencia) : soulagement, 
confession, expansion, lit. : action de vider 
(la conscience). — 6° (AN, B, G), acto de 
vaciar : vidange, action de vider. 

Hutsaldu (BN, L), perder consisten- 
cia, desvirtuarse: s'affaiblir, s'tpuiser, 
perdre sa vigueur. 

Hutsaldura, abatimiento del cuerpo, 
tpuisement du corps. (Duv. ms.) 

Hutsalkeri (BN, L, S), vanidad, lige- 
reza : vanit6, Ugerete. \0 hutsalkerien 

HUTSALKERIA ETA ORO HUTSALKERIa! I Oh ! 

vanidad de vanidades y todo vaniaad : 
vaniU des vaniUs, lout est vaniU. (Duv. 
Imit. 2-23.) 

Hutsalki (BN, L, S), vanamente, inu- 
tilmente : vainement, inutilement. 

Hutsaltarsun (S), hutsaltasan (BN, 



Digitized by 



Google 



388 



UTSALTU — UTZ 



L ) , falta de consistencia , defecto de un 
individuo : manque de consistence, de'faut 
d'un individu. 

Utsaltu (BN?, L?, S?), abatir, acca- 
bler. Janhariz eta bdariz inguratua 

ZEGOEN ETA ALABAINA GOSEAK ETA EGARRIAK 
UT8ALTUA EDO AHITUA ZEDUKAN I estaba 

rodeado de comidas y de bebidas, y sin 
embargo el hambre y la sed le tenian 
abatido y acabado : il Hait entoure' de 
met* et de boissons, et cependant la faim 
et la soif le tenaient abattu et accabtt. 
(Ax. 3M99-3.) 

Utsarazi (AN-b), hutsarazi (BN, L), 
hacer evacuar , hacer vaciar : faire 6va- 
cuer, faire vider. Ari ziren bidea hutsa- 
razi nahiz, se ocupaban en hacer evacuar 
el camino , Us s'efforcaient de faire dva- 
cuer le chemin. (Prop. II, p. 21.) 

Uts-arrain (B-m), grietas de los 
pechos, gercures des seins. 

Utsarte : 1° (BN, R, S), ocio, tiempo 
libre : loisir, temps libre. Ezpalib utsar- 
tbrik horien egiteko, si no tuvieran 
tiempo libre para hacer esas cosas, s'ils 
n'avaient pas le loisir de faire ces choses. 
(Sakram. 6-16.) — 2« (B-i : t§, BN-s,..., 
R), Utsarte IS), oportunidad : occasion, 
opportunity. Ordutik utsartbaren guaita 

ZABILAN , HA YEN ESKIETAN HAREN EZARTEKO 

(S, Matth. xxvi-16), y desde entonces 
buscaba oportunidad para entregarlo, et 
des tors il cherchait V occasion de le dili- 
vrer. — 3° (BN) , interrupci6n , interrup- 
tion. HOLA EGITBN ZEN HUTSARTERIK GABE, 

asi se hacia sin interrupci6n, voila ce qui 
se faisait sans interruption. (Duv. Num. 
ix-16.) — 4° (L-get, ...), carencia, diselte. 
— 5° (?, Har. Voc), defecto, culpa : 
de'faut, faute. — 6° Hutsarte (c,...), 
espacio vacio, espace vide. 

Utsarteka (BN-s, L, R, S), a ratos 
libres, aux moments de loisir. 

Uts-bete, huts-bete (c), vacio y lleno, 
defecto y perfecci6n : vide et plein, de'faut 
et perfection. Uts-bbteak (Be) : los alti- 
bajos, las alternatives, los vaivenes de 
la fortuna : les vicissitudes, les alterna- 
tives, les inconstances de la fortune. Huts- 

BBTBKA ASI DIZU HORI LANEAN (S), ese esta 

trabajando a ratos libres, il travaille a 
ses moments libres. 

UtSe (R ?, Araq.), ciego , aveugle. 

Uts egin, huts egin (c), faltar, errar, 
marrar, pi Gar : faillir, manquer, rater, 
ichouer. Eta kolpea huts egin bada ere, 

BZTELA ZU HARTAKO EZ GAI IZANEZ HUTS 

egin : y que, si se ha errado, no se ha 
errado por no ser vos apto para ello : et 
que, si Von s'est trompi, ce n'est point 
parce que vous riHes pas aple a cela. 
(Ax. 3»-xvi-17.) 

Utsegin (c,...), yerro, falta : erreur, 
faute. Ordea orrbtako jakin bear da 

ZIURKI BEKATU BENIALA BAINO EZTALA BATEK 

egin dubn utsegina, mas para eso es 
preciso saber ciertamente que no es mas 
que pecado venial la falta que uno ha 
cometido, mais pour cela it est ne'ees- 
saire de savoir s&rement que la faute 
que quelqu'un a commise n'est qu f un 
picfte've'niel. (Conf. 104-28.) 

Hutseginkor, sujeto a errar, sujet a 
errer. (Duv. ms.) 

Utsegite (AN, B), error, yerro, falta : 
erreur, manque, faute. Berbeta onek 
utsegite bi daukaz, esta locuci6n tiene 
dos errores, cette locution contient deux 
erreurs. (Olg. 189-6.) Izango da azke- 



NBNGO UTSEGITBA GAIZTOAGOA LENBIZIKOA 

BAifto , sera el postrer error peor que el 
primero, la derniere erreur sera pire que 
la premiere. (Ur. Matth. xxvn-64.) 

Uts email (G), uts emon (B), defrau- 
dar, claudicar, dar mico (pop.) : manquer, 
faire de'faut, faire faux bond. Laurok 

GENGOZAN ALKAR ARTUTA, LAUROK BATA 
BAlKO BESTEA POZAGO BIARAMONEAN URTE- 
TBKO, TA AZKANENGO ORDUAN BATEK UTS 

emon euskun (B-m) : los cuatro estaba- 
mos mutuamente convenidos, los cuatro 
a cual mas contentos para salir al dia 
siguiente, y a ultima nora uno nos di6 
mico, claudic6 : tous les quatre nous avions 
mutuellement convenu, et c'Hait a qui 
ser ait le plus joyeux, de partir le lencte- 
main; et, a la derniere heure, Vun de 
nous fit faux bond, manqua. 

HutSezkilina (BN), secreto, arquilla 
colocada en el angulo de un arc6n : 
chttron, petit coffret place" dans V angle 
d'un coffre. 

Utsgune (AN-b), hutsgune (BN- 
aid,...), hueco, concavidad, soluci6n de 
continuidad : vide, concavity, solution de 
continuit4.Yar.de utsune(2°). Eztu bazte- 

RRIK, EZTU HUTSGUNERIK, GUZTIA DA 

bbthea : no tiene rincones, no tiene 
huecos, todo es lleno : il n'a pas de coins, 
il n'a pas de vides, tout est plein. (Ax. 
3*-424-13.) 

Utsi (R), ciego, aveugle. 

Utsigei (R), lazarillo, guia de cie- 
gos : conducteur d'aveugtes, guide des 
aveugles. 

Utsigi (B-a) , morder, pi car : mordre, 
piquer. Var. de usegi, usigi. 

Utsik : 1° (c), (estar) vacio, (itre) vide. 

— 2° (c), puramente, puremeni. ^Nola 

ARTUKO DEZU KAFEA , UTSIK ALA BZNEZ NAS- 

turik (G) ? £c6mo tomara usted el cafe, 
puro 6 mezclado con leche? comment 
prendrez-vous le caf4, noir ou avec du lait? 

— 3° (c), indet. de uts en todas sus 
acepciones, indent, de uts dans toutes ses 
acceptions. t Eleukb utsik bgingo pelo- 
tan onek...! (B-1), ;ese no haria piflas 
jugando a la pelota...! il ne ferait pas de 
rate's en jouant a la pelote,..! — 4° (c), 
(V. -Uts.) Burutsik bgotbn zan zuen 

AIT A ETSEAN ZARTUTA BERB (B-mu) I VUestrO 

padre, aun ya envejecido, solia estar des- 
cubierto en casa : votre pere, bien que 
vieux, avait V habitude dGtre dtcouvert 
a la maison. 

Utsikada (B-a) : 1° picadura, piqtire. 

— 2° mordedura , morsure. 

Utsiki (G), utsiki egin (G), morder, 
mordre. Au da, gau ta egun, bein ere 

ASE GABE TA ATSEDETEN UTZI GABE,[uTSIKI- 
TZEN ARI ZAIEN TA ARlKO ERE ZAIEN ARRA I 

este es el gusano que noche y dia, sin 
jamas hartarse ni dejarles descansar, les 
muerde y les ha de morder : celui-ci est 
le ver qui nuit et jour, sans jamais se 
lasser, sans les laisser en repos, les mord 
et les mordra. (Ubil. 137-23.) Eztio utsi- 

KIRIK EGINGO BBRAREN ORTZETARA DIJOA- 

nari baizik (Aff. Eracus. 148-20), no 
mordera sino at que va a sus dientes, 
il ne mordra que celui qui se met entre 
ses dents. 

Utsirudi (?, An. ms), ilusi6n, illu- 
sion. 

Utsitu : 1° (B-a-bas-1,...), vaciar, vider. 
Var. de ustu (1<>). Ura ontzi zakon baten 
utsitu, vaciando el agua en un vaso 
hondo, vidant Veau dans un vase pro- 



fond. (AH. Esku-lib. 185-13.) —2° (B-a)> 
parir : accoucher (les femmes), mettre bas 
(les animaux). 

Utsitze (AN-b), hutsitze (L-ain), 
clavo de cabeza cuadrada de ocho a doce 
centimetros, clou a tite carr6e de huit a 
douze centimetres. 

Utsi-utsika (R), a la gallina cie^a, 
juego de niftos: au colin-maillard, jeu 
d'enfanis. 

UtSorigorri (G?, Ur. Lev. xi-18), (ave) 
calam6n , pelicano , pilican. 

Hutstu (BN, Sal.), vaciar, vider. = 
Es hustu sin la eufonia, rechazada por 
el autor, seguramente creyendo ser un 
atentado del pueblo contra la gramatica. 
C'est hustu sans Veuphonie, qui a iU 
repouss4e par Vauteur, dans la pens4e 
que c'ttait sHrement un attentat du peuple 
contre la grammaire. 

tttsu (Sc), cegar : aveugler, dter la 
vue. 

Utsu-belhar (S|, hierba de hadas, 
herbe des fies. (Bot.) 

Utsueri (S, Catech. 24-14), ceguedad, 
aveuglement. Utsueri hartan daudiano, 
mientras que est£n en aguella ceguedad, 
tanl qu'ils demeureront dans cet aveugle- 
ment. (Belap. p. 24.) 

tttsuko (Sc), cegato : myope, presque 
aveugle. 

UtSularri (Sc), tumor^no enconado, 
tumeur non enflamme'e. 

tJtsumandoka (Sc), a la gallina cie^a, 
juego de niftos : an colin-maillard, jeu 
d'enfanis. 

Utsune, hutsune : 1° (c,...), seno, 
en el sentido de concavidad : sein , dans 
le sens de concavity. — 2° (c), trecho 
vacio, hueco, cavidad : creux, espace 
vide, caviU. — 3° (c,...), defecto, falta : 
de'faut, manque. Imini dan errazoiak 

BERB ZATIBTAN UTSUNEAK DAUKAZALA , que 

la raz6n que se ha alegado tiene sus 
defectos , que la raison qu'on a donnte a 
ses dtfauts. (Olg. 104-10.) 

Utsuts (R-uzt), feo, laid. 

UTUL (B-i), tostado : grille, trop 
brUM. Utulbgi egiten dok ta gero tSi- 
tSik jango jok (B-i), lo tuestas dema- 
siado y luego lo comera el perro : tu le 
fais trop griller, et puis c'est le chien qui 
le manger a. 

Utuldu (B-i), tostar, griller. 

Utulune (B-i), parte tostada de una 
comida, partie grilUe d'un mets. 

Uturri (R), fuente, fontaine. Var. de 

ITURRI. 

Uturribegi (R-uzt), manantial, source. 

Uturxinko (R-uzt), manantial de poca 
importancia, source de peu d'importance. 
= Doble diminutivo de uturri. Double 
diminutif de uturri. 

UTZ (R), hutz (S) : 1° ventosidad, 
zull6n : pet, vesse. Utzak aharra, uzke- 

RRAK SOLASA (S), UZKERRAK SOLASA TA 

putzak gerla (BN-s) i el zull6n se inco- 
moda , el pedo habla : la vesse se fiche , 
le pet parte. — 2o (AN, G?, L, R,...), 
inaet. de utzi, dejar, laisser. Utz, ikusi 
dezagun otbdatorren Elias bbra libra- 
tzera : dejad, veamos si viene Elias a 
librarlo : attendez, voyons si Elie vien- 
dra le dHivrer. (Ur. Matth. xxvn-49.) 
Utz benaza, dejeme usted, laissez-moi. 
(Liz. 298-36.) = El autor, como si se tra- 
tara de caso de aglutinaci6n , dice uz 
benaza. L'auteur, comme s'il s'agissait de 
cas d' agglutination , dit uz benaza. Utz 



Digitized by 



Google 



-UTZ — UZI 



389 



ZBZANAK BERE ALHORRA BREITEKO SORIEGA- 
TIK , BERE BURUA GOSEZ HIL ZBZAN SORIER 

barur eragitbagati : el que dej6 de sem- 
brar en su campo a causa de los pajaros, 
se muri6 de hambre por hacer ayunar a 
los pajaros : celui qui laissa son champ 
sans semer, de peur des oiseaux, se fit 
mourir de faim voulant /aire jetiner les 
oiseaux. (Oih. Prov. 477.) 

-Utz (B-1-m-ond), sufijo directivo inde- 
finido, significa « hacia » y es variante 
de -antz, -antza, -ontz : suffixe directif 
indefini, qui signifie « vers » et est une 
variante de -antz, -antza, -ontz. Kairutz 
asi gintzoazan (B-l), empezamos (a andar) 
hacia el muelle, commencons (a alter ) 
vers le m6le. 

Utzak : 1° (S), las ventosidades , les 
ventosites. (De utz, 4°.) — 2° (AN, BN, 
L, S), flexi6n de imperative* del verbo 
utzi, « dejar : » flexion de Vimpiratif du 
verbe utzi , « laisser. » Utzak on a hobr- 
agati, deja lo bueno por lo mejor, la Use 
le bon pour le meilleur. (Oih. Prov. 476.) 
Utzak ene kondu, zimardikatuko diat 
(BN-haz) : dljalo a mi cuenta, yo le enga- 
ftare* : laisse ca pour mon compte, je le 
fourrerai dedans (pop.). Utzak utzak i§i- 

LIK, BZTIK ORREK DXRURIK, URRENGO URTEAN 
EMANGO ZXGUK POLTSA ZORRIZ BETBRIK (AN ?, 

BN?) : dejale, dejale, en silencio, ese no 
tiene dinero , el afio que viene nos dar& 
la bolsa llena de piojos ; f6rmula que se 
espeta A la puerta de aquel que no hace 
algun presente a la estudiantina que 
postula el lunes de carnaval : laisse -le, 
laisse-le, it n'a pas oV argent, Van prochain 
il nous donnera sa bourse pleine de poux ; 
formuleque Von debite a la porte de celui 
qui n'a pas fait de pre' sent aux masques 
quiteurs, le lundi de carnaval. 

Utzarazi : i<> (AN, Araq., L, R-uzt), 
prohibir, prohiber. — 2° (AN-b, BN- 
am -s), hacer dejar, faire laisser. 

Utzerazi (AN, S), privar, hacer 
dejar : priver, faire laisser. Zoaz atbari 

URA UTZERAZTERA ETA EKUSIKO DBZU KRAZKA 
TA KRAZKA ANDIK BZ ATBRA NAXBZ I Vaya 

usted a privar del agua al pato y le vera 
usted grazna que grazna , no queriendo 
separarse de alii : allez done priver 
d'eau le canard, et vous le verrez crier 
et crier, en ne voulant pas bouger de la. 
(Mend. 1-26-9.) 

UTZI (AN, BN, G, L, S) : !• dejar, 
permitir : laisser, permettre. Buztin- 

LURRAK BZTIO URARI BARRBNA SARTZBN 
UZTBN ; ONDAR - LURRAK BERRIZ GUZTIARI 

sartzbn uztbn dio (G, DUl. bas. 44-4) : 
la tierra arcillosa no deja entrar adentro 
el agua y la arenosa deja entrar a toda 
ella : la terre argileuse ne laisse paspini- 
trer Veau, et la terre sablonneuse la laisse 
p4n4trer toute. — 2° abandonar, repu- 
diar : abandonner, rtpudier. Berb emaz- 

TBA UZTBN DUEN GUZIAK, EZ IZANIK ARA- 
GIZKO BKKATU AOATIK , BRORI - BRAZITZBN DIO 

adulterioko bekatuan : el que repudiare 
a su mujer, a no ser por causa de forni- 
caci6n, la adultera : quiconque renverra 
sa femme, si ce n'est pour cause d'adul- 
Ure, la rend adultere. (Ur. Matth. v-32.) 
= Oihenart le conjuga. Oihenart le con- 
jugue. Hihaur lan bgin-ahala, berzbk 
dbgitbn BZTUTZALA, no dejes que hagan 
otros la labor que puedas tu mismo 
hacer : le labeur aue tu peux faire toi- 
mime, ne le renvoie pas a oVautres. (Oih. 
Prov. 234.) 



Utziera (AN, G, An. ms), abandono, 
abandon. 

Utziketa (G?, Aft. m«), omisi6n, omis- 
sion. 

Utzikin (BN), rastro, resto : trace, 
resle. Noizbait bakeak bginik, arnoa ere 

ORDUKO JINIK , USTIA ZEDIN PIKOEKIN, GAR- 

haitu gabe uTziKiNiK : por fin, hechas las 
paces, haciendo venir para entonces el 
vino, desapareci6 con los higos, sin que- 
dar ni resto : enfin la paix fut faite, et le 
vin arriva; vin et figues, tout disparut 
sans qu'il rest&t de traces. (Oih. 243-14.) 
UTZIO (S), pesebre de bueyes, creche 
ou mangeoire des bceufs. Han Jesus 

AURRA BATURIK, TROS ATURIK , UTZIOAN LA- 
TZALA , GURREZ JAR ZAZKION APALTZEN , NOR 

ahal zbn zakjtenak BBZALA : alii habiendo 
encontrado al Niflo Jesus, que yacia en- 
vuelto en paftales en el pesebre, se le 
humillaron adorandole, como personas 
que sabian quien podia ser : Us trou- 
vtrent V Enfant emmailloU, dormant dans 
la creche; Us se prosternerent et Vado- 
rerent, comme quelques-uns qui savaient 
qui ilpouvait Stre. (Oih. 207-3.) 

Utzite (S), negligencia, negligence. 

BEHAR DUTU IHURK BERE ARIMAN §ER- 
KHATO, ... UTZITEZ ... EGIN AHAL DUTUKIAN 

bekhatiak oro : cada cual debe exami- 
nar en su alma ... todos los pecados que 
haya cometido...por negligencia : cAa- 
cun doit examiner dans son 4me ... tous 
les pe'ehe's qu*il a commis ...par negli- 
gence. (Othoitz. 15-18.) 

Utzontzi (R) , pedorrero : pHeur, qui 
pete frtquemment ou par habitude. 

Utzu (R-iz-uzt) : 1° dejar, permitir: 
laisser, permettre. — 2° dejar, abando- 
nar : laisser, abandonner. 

UTZUU (R), titzuli (S) : 1° volver, 
regresar : retourner, revenir. — 2° (R, 
S), de volver, restituir : rend re, resti- 
tuer. — 3° (BN-s), resistir, r6sister. 

tTtzuligaintika (S), dando voltere- 
tas, dando turn bos : faisant des cabrioles, 
culbutant. 

tJtztOikattt (S), volcar, invertir : 
retourner, intervertir. Eta harri handi 

BAT OtZULIKATU ZIAN HOBI-AHOALA ETA 

joan zbn (S, Matth. xxvn-60), y revolvi6 
una grande losa a la entrada del sepulcro 
y se fue, et il roula une grande pierre 
a Ventr4e du sfyulcre et il s y en alia. 

Utsultu (R) acedarse la leche, s'aigrir 
(le tail). 

Utsuluka : 1° (R), de tumbo en 
tumbo (caerse), en digringolant (choir). 
— 2° (R-uzt), lucha a derribarse, lutte a 
se terrasser. 

Utxulukaka (R-uzt ) , utzoluka- 
zainkuka (R-uzt), dando vueltas : cul- 
butant, cabriolant. 

Utziil-iingliriika (S), dando vueltas : 
cabriolant, tournant. 

Utzundu ( B - mond ) , descabezar el 
trigo , HUer le bU. 

UTZUR : !• (B-t3), mendrugos de 
pan, borona : crodtons de pain, de ma- 
ture. — 2° (B-bed), alimento, en gene- 
ral : aliment, en giniral. 

H&Htt (Sc), pretensi6n, orgullo : 
pretention, orgueil. Huhu handiko gi- 
zona, hombre de mucho orgullo, homme 
orgueilleux. 

Uhuin (BN-am, S), ladr6n, voleur. 
Var. de ohoin. Han ezpeitib uhui^bk zila- 
tzbn, bz ebasten (S, Matth. vi -20) I en 
donde ladrones no los desentierran , ni 



roban : ou les voleurs ne fouillent, ni ne 
dirobent. 

Uhuinkeria (BN-am, S), uhuintza 
(S) , robo, vol. 

tJhulgl (S-bark-ezk-li), rayo, foudre. 
Heben erori bazeikun uhulgia, etzOkean 
latzago haren arana i si aqui hubiera 
caido el rayo, su ruido no habria sido tan 
terrible : si la foudre 6tait tombie ici, 
son bruit n'aurait pas 6t4 si terrible. 
(Ziber. 96-11.) 

Uhuraltt (S, Irib.) , honrado, hono- 
rable. (??) 

UHURI: lo (BN-ald), quejido las- 
timero de dolor del perro , gtmissement 
de douleur du chien. — 2° (BN), au- 
llido, hululement. Huntzek hango jau- 

RBGIETAN BLKHARRI UHURIA EGINEN DUTE , 

los buhos en los palacios de alii grazna- 
r^n unos a otros, des hiboux se rtpon- 
dront Vun a Vautre dans ces palais. (Duv. 
Is. xm-22.) 

Uhuriaka (BN-baig), aullando, hur- 
lant. 

Uza (B, arc), indet. de uzatu, ahuyen- 
tar : faire fuir, chasser. Azarkuntzbak 

BILDURRA UZA BEZ, ZE ILTEKO EDO BIZIKO 

(sic) gudura goakbz : el atrevimiento 
ahuyente el miedo, que para morir 6 vivir 
iremos a la guerra : que Vaudace fasse 
fuir la peur, que pour mourir ou vivre 
nous irons a la guerre. (Refranes, 166.) 

Uzabal (G, Araq.), vado, gut. 

Uzaita (B-t3), padrastro, beau-p£re. 
Var. de ugazaita. 

Uzalaba (B-t§), hijastra, filUtre. Var. 

de UGAZALABA. 

Uzama (B-t§), madrastra, maritre. 
Var. de ugazama. 

Uzan (B, Aft.), sanguijuela, sangsue. 
Var. de usan. 

UZARKA (B-m), mal educado, fiero, 
arisco : mal 4leve, intraitable, bourru. 

Uzatu (B, arc), ahuyentar, faire fuir. 
Var. de uSatu. Arri erabiliak oroldirik 

BZ, ERLE UZATUAK ABAARIK EZ .* la piedra 

removida no tiene musgo, la abeja espan- 
tada no hace panal : la pierre qui route 
n'amasse pas mousse ; Vabeille ipouvan- 
Ue ne fait pas de miel. (Refranes, 5.) = 
El autor dice bbil okiak por erabiliak. 
Uauteur dit bbil okiak pour erabiliak. 

Uzein (G-bid), estornudo, Hernue- 
ment. 

Uzeme (B-tS), hijastro, beau-fil*. Var. 

de UGASEME. 

Uzen (B-a-b-o-t5), nombre, nom. Var. 
de izbn. Gaiztoak daude uzen geiago 
urdb-barruak baino , m&s nombres que 
el interior del puerco tiene el perverso , 
le merchant a plus de nomsque VinUrieur 
du pore. (Refranes, 416.) Edozeinek dau 
uzena, cada cual tiene nombre, chacun a 
un nom. (Refranes, 463.) 

Uzentadu (B, ms-OtS), uzentau (B- 
t§), nombrar, nommer. 

UZI : 1° (B), afan, anhelo : affaire- 
ment, envie. EtSbrako ta gurasobntzako 
gozo gaistoa daukbnak, ta plazbtara 
agertuteko uzia iSioa daukenak : los aue 
tienen mal temple para casa y para los 
padres, y los que abrigan un anhelo 
ardiente para exhibirse en las plazas : 
ceux qui n'ont aucune gentillesse a la 
maison et envers les parents, et ceux qui 
abritent un disir ardent de s'exhiber sur 
les places. (Olg. 202-3.) — 2° ( B-d-m-o- 
ot9-ub, G-and-ber), pretensi6n, aspira- 
cidn : pretention, aspiration. Orrbnuzian 



Digitized by 



Google r 



390 



UZITU — UZTA 



f. 



dabil : anda pretendiendo eso, lit. : en 
pretensi6n de eso : il pretend cela, lit. : 
en pretention de cela. — 3° (B), barrunto, 
precision. — 4° Huzi (L?), repartir : 
>ar lager, repartir. Huzi eta eman zioen 
aphbti, parti6 y dio a Jafet, it partagea 
et donna a Japhet. (Etchev.) Bere zathia 
huzirik, habiendo repartido lo suyo, lui 
ay ant fait sa part. 

Uadtu (G, AQ. ms), dividir, partir sepa- 
rando : diviser, partager en siparant. 

Huzitzaile, repartidor, partageur. 
(Duv. ms.) 

Uzkai (B-a-d-o-t§), ano, anus. 

UZKAILI (BN, L-ain, R), volcar, 
derribar : renverser, retourner. Uzkaili 

Z1TUEN ORGETAKO ARRODAK , traStom6 laS 

ruedas de los carros, il renversa les roues 
des chars. (Duv. Ex. xiv-25.) 

Uzkal (AN, L), indet. de uzkaldu. 
Baina, gainerakoan, bata haserrb eta 
berzea brho dirbn bitartean , hain ongi 
lot, uzkal eta amarra ahal dbzakete bata 
nola bertzba : pero, por lo demas, mien- 
tras el uno est6 airado y el otro est6 
loco, tan bien pueden ser sujetos, ata- 
dos y amarrados el uno como el otro : 
ma is, en outre, land is que Vun sera en 
colere et que Vautre sera fou, Us peuvent 
itre aussi bien lie's, attache's et ligolis 
Vun comme Vautre. (Ax. 3*-125-23.) 

Uzkaldu : 1° (AN-lez-oy ?, Gc, ..., L], 
a tar de pies y manos, attacker les pied s 
et les mains. Besoak uzkalduta dago 
I AN - lez ) , est£ con los brazos cruzados , 
d reste les bras croisis. Bbkhatuak gin- 

DUTZANAK ZEPOAN UZKALDURIK , HANDIK 
AT HERA GINTUZUN ODOLA ISURIRIK I a lOS 

que el pecado nos tenia presos en el 
cepo, nos librast&s de alii derramando 
la sangre : nous que le pichi tenait pri- 
sonniers dans les fers, vous nous dili- 
vr&tes de la en versanl votre sang. (Etchev. 
Man. 16-14.) — 2° (G-aya-ig-frur-t-us), 
veneer, vaincre. — 3° (AN-b, BN), volcar, 
derribar : renverser, retourner. Jaunaren 

AINGURU BAT ZERUTI JEUTSI ZEN ETA JIN ZEN 
UZKALTZERA HIL-HOBIAREN SARGIAN ZEN 
HARRIA, ETA HA REN GAINEAN JARRI ZEN 

(BN, Matth. xxviii- 2) : porque un angel 
del Seflor descendio del cielo, y fle- 
gando revolvi6 la piedra y se sent6 
sobre ella : car un ange du Seigneur des- 
cend it du del; et s'approchant, il ren- 
versa la pier re et s'assit dessus. 

Uzkali (AN-b, BN-ald, L-get, S), 
derribar, volcar : renverser, retourner. 
Uzkali dugu zezena §ikitatzeko (AN-b), 
nemos derribado el toro para castrarlo, 
nous avons renversi le taureau pour le 
chdlrer. 

Uzkaltu (R?, S), ligar, a tar : tier, 
attacher. Presuna batekin uzkaltuazau- 
denean, cuando estais ligado a una per- 
sona, quand vous ites Hi a une personne. 
(Ax. 3M87-4.) 

UZKAR (Be, BN-s, R), pedo, pet. 

TJzkarti (Be), pedorrero : piteur, qui 
pete friquemment oupar habitude. Bada- 

GIK SUATEAN 1PIRDIA UZKARTI, ZEIAN BERBA 

dai eugaiti : si haces en la cocina el c... 
pedorrero, hablara por ti en el mercado : 
si tu fais dans la cuisine le c... piteur, il 
parlera pour toi au marchi. (Refranes, 
33.) 

Uzkar-urtika (Be), echando cuescos, 
pitant. 

Huzkei (S, Alth.), yedra : lierre, 
souche de lierre. (De huntz -|- gei.) 



Uzker(B, BN, L, R, S), Var. de 

UZKAR. 

TJzkerrontzl (BN-s, L-ain), pedorrero, 
piteur. 

Uzkerrostikoka (Sc), brinco : saul, 
bond. 

Uzkerti (B, BN, L, R, S), Var. de 

UZKARTI. 

UZKI : 1° (BN, R, S), trasero, posa- 
deras : derriere, stent. Uzkia urritu (R- 
uzt) : estar de cuclillas, lit. : colmar el 
trasero : itre accroupi, lit. : combler le 
derriere. Uzkiari tSimikoz ari da (Sc) : 
esta pesaroso de haber empezado, p. ej., 
a jugar; esta pellizcando el trasero : il 
est contrarii d' avoir commend, p. ex., 
a jouer; il pince le derriere. Siminoak 

GORA IGANAGO ETA UZKIA AGERIAGO '. lOS 

monos cuanto m&s suben , m£s ensenan 
el trasero : le singe, tant plus il monte 
haut, tant plus il montre son cul. (Oih. 
Prov. 481.) Uzkian iStupa ukhan (BN- 
am) : tener estopa en el trasero ; es decir, 
tener causa para temer : avoir de Vitoupe 
au derriere; c' est -a -dire, avoir un motif 
de craindre. Uzkitik (BN) : en pos, a 
continuaci6n : apres, a la suite. — 2° (Be), 
ano, anus. — 3° (BN), ojete de la aguja, 
chas de V aiguille. 

Uzkin (BN-s), uzkin (S), restos de 
comida, desperdicios de cualquier cosa : 
restes du repas, dockets de n'importe quelle 
chose. 

Uzkinazo (BN-ald), grajo, geai. 

Uzkokatu (S), caerse, p. ej., en un 
carro sobre el trasero : tomber sur le 
derriere, p. ex., dans une charretle. 

UZKORNO (BN-am-hazp, S), c6ccix, 
ultima vertebra lumbar : coccyx, derniere 
verlebre lombaire. 

Uzkornoki (BN, Sal.), pedazo del 
c6ccix, morceau du coccyx. 

Uzku (BN-s, R), iizku (S), trasero, 
derriere. Uzkuz (R) : de trasero, de es pal- 
das : de derriere, de dos. Ozkuz sortua 
(Sc) : torpe, nacido de trasero : mala- 
droit, ni de derriere. Orratzaren uzku- 
tik igaran LiTBKBK ( Sc ) i pasaria por el 
c... de una aguja ; se dice de un malvado : 
il passerait par le trou d'une aiguille ; se 
dit d'une personne michante. Asto-ilari 

UZKUT1K LASTO (R-UZt), ASTO lLARI UZKU- 

tik zuku (R-bia), asto iLari uzkutik olo 
(BN-s) : al burro muerto, paja (sopa, 
avena) por el trasero: a Vine mort, paille 
(soupe, avoine) par le derriere. 

tizku-jauziz (BN, S), uzku-jauzka 
(R, S), dando corcovos, ruant. 

Uzkukalde (R-uzt), caerse de espal- 
das , tomber sur le dos. 

ttzkii-maSel (S), uzku-mazel (R, S), 
cuartos del trasero, les fesses. 

tJ zkupe (Sc), cama del ganado, litiere 
du bitail. 

Uzkur : 1° (AN-arak-lez), silencioso, 
melanc61ico : silencieux, milancolique. — 
2° (AN-b, B-mond, G-and-bid-t-zeg), remo- 
16n, retraido para trabajar : musard, 
lambin au travail. El akio, beti orrela 
uzkur egon bage (G-and) : Ungate a £1, 
sin estar asi siempre remol6n : va vers 
lui, sans itre ainsi toujours lambin. Beti 

UZKUR UNGIRA TA BETI LEYATSU GAIZKIRA , 

siempre remol6n para lo bueno y presu- 
roso para lo malo , toujours lent pour le 
bien et empressi pour le mal. Uzkur niz 
lan horren egiteko (BN-ald, L-ain), 
estoy sin ganas para nacer ese trabajo, 
je n'ai pas envie cte faire ce travail. Etzare 



UZKUR IZANEN BEHARRARI BERE ZUZENBIDEA 

ematbra, no te ladearas para juzgar al 
pobre, tu n'affaibliras point le droit du 
pauvre. (Duv. Ex. xxin-6.) Uzkurrago 
dut mihia , tengo mas tardia la lengua , 
fai la langue plus empichie. (Duv. Ex. 
iv- 10.) — 3o (G), reacio, recalcitrant. 
Gauza ovek sinisteko aita uzkur zegoan, 
el padre estaba reacio para creer esas 
cosas, le pere Halt recalcitrant pour 
croire ces choses. ( Lard. Test. 69-22.) — 
4° (AN-b, BN?, L?), cobarde, meticu- 
loso : Idche, poltron. Abner ezta bil 

GIZON UZKURRAK HILTZEN OHI DIRBN BEZALA, 

Abner no ha muerto como suelen morir 
los cobardes, Abner n'est point mort 
comme les l&ches ont coutume de mourir. 
(Duv. II Reg. m-33.) — 5° (AN-b), enco- 
gido, recroquevilU. Elurra dbnban, 
artzainak uzkur : cuando nieva, los pas- 
tores estan encogidos : lorsqu'il neige, 
les pasteurs sont recroquevilUs. — 6° (AN, 
B, arc), indet. de uzkurtu, agacharse, 
s'incliner. Uzkur bakio bkaitzari, sen 
dakike bguzkiari i si te agachas a la tem- 
pestad, al sol te robusteceras : si tu plies 
a la tempite, tu te redresseras au soleil. 
(Refranes, 252.) — 7o (L?), indet. de 
uzkurtu, sujetar, soumettre. Sembak ditu- 

TZUNBAN, ESKOLA ITZATZU HAURRET1K, UZKUR 
ITZATZU, EDUKI TIPI DIREINO ESKUPEAN : 

cuando tenga usted hijos, instruyalos 
desde la infancia, suj^telos, t^ngalos bajo 
la mano mientras sean pequeftos : quand 
vous aurez des en f ants, instruisez-tes des 
leur enfance, soumellez-les, ayez-les sous 
la main pendant qu'ils sont jeunes. (Ax. 
3«-262-6.) 

Uzkurdura (L), desanimaci6n, dicou- 
ragement. Uzkurdurak eta azkbnekotz 

ETSIMENAK HARTU ZUEN KARLISTEN ARMADA 

GuziA,la desanimaci6n y por Gn la deses- 
peraci6n se apoderaron de todo el eje>- 
cito carlista, le dicouragement et enfin le 
d^sespoir s'emparerent de toute Varmte 
carliste. (Dasc. Atheka. 166-4.) 

Uzkurkerla (AN-b), pusilanimidad , 
cobardia : pusillanimity , Idchete. 

Uzkurrustika (R-uzt), Var. de uzke- 
rrostikoka. 

Uzkurtasun : 1° (AN, B, G), r^mora, 
retraimiento : a/Faissement, froideur. — 
2° (AN), melancolia, mtlancolie. — 3° (AN- 
b), encogimiento : timidiU, htbUement. 

Uzkurtu : 1° (AN-arak-b, B, arc, BN- 
haz, G, L), agacharse, acurrucarse : s'in- 
cliner, se blottir, se tapir. Hotzbz uzkur- 
tua (BN-haz, L-get), entumecido por el 
frio , engourdi par le froid. Erhiak ho- 
tzez uzkurtuak ditut, tengo los dedos 
entumecidos de frio , fai les doigts 
gourds. — 2° (L?), sujetar, soumettre. — 
3° (AN-b), acoquinarse, perder brlos : 
s'effrayer, se dteourager. Eriotzbaren 
oroitzapbnak uzkurtzen du bekataria , el 
recuerdo de la muerte le quita los brlos 
al pecador, le souvenir de la mort effraye 
le picheur. 

Uzku-Silo (R-uzt), uzku-zUo (BN-s, 
R, S), ano, anus. 

Uzmatu (BN-s), olfatear, husmear : 
pressentir, flairer. 

UZMO (BN-s), olfato, odorat. 

UZO (B-g-t§), arisco, espantadizo, 
incivil : bourru, reviche, malpoli. 

TJzpel (BN-ald, L-ain), paraje som- 
brlo, parage ou lieu sombre. 

UZTA : lo (AN, BN, G, L, R, S), 
mi£s, moisson. Nbkazaririk onbna da 



Digitized by 



Google 



UZTABA — UZTARRI 



391 



UZTA BTA BAZKA LUR BERETIE ATERATZKN 
DITUENA ( G ) , LURLANTZALKRIK HOBBNA DA 
UZTAK BTA BAZKA BER LURRBTIK BRAIKITEN 

dCtiana (S) , el mejor labrador es el que 
saca de una misma tierra la mies y el 
pasto, le meilleur laboureur est celui qui 
retire d'une mime terre la moisson et le 
fourrage. (Dial, bas. 46-1.) Uzta-biltza- 
lbak aingeruak DiRADE, lossegadores son 
los angeles, les moissonneurs sont let 
anges. (Leiz. Matth. xin-39.) — 2° (AN- 
b, BN, L-ain, R-iz, S), cosecha en gene- 
ral , sea de mieses , sea de fruta : Hcolte 
en gtn&ral, soit des moissons, soit des 

fruits. UZTABBN ARAU ZUHURRAREN JATKA J 
JANAGO DBZANAK , ARROTZ DUKE OOSBA : el 

cuerdo come conforme a la cosecha ; el 
que come mas, tendra por hulsped el 
hambre : le sage mange selon la porUe de 
sa rtcolte; qui mange plus , aura la faim 
pour hdte. (Oih. Prov. 537.) — 3° (BN- 
ald, ...), gran placer, grand plaisir. — 
4° (AN, G), }\ilio,iuillet. = En B se usa 
esta palabra en los compuestos uzta- 
piko (B-m), uztaiko (B-a-o-t§), « breva, 
lit : nigo de julio. » En B on emploie ce 
mot dans les composts uztapiko (B-m), 
uztaikd (B-a-o-tS), « figue-fleur, lit. : 
figue de juillet. » Ilabetk beroenak uzta- 
abuztuak dira (AN-b), los meses mas 
calurosos son julio y agposto, les mois les 
plus chauds sont juillet et aotit. — 
5° (AN-b), ganga, aubaine. Eoun trata- 

LARl ORRBK ZER UZTA BOIN DUBN ! { qu6 

ganga ha hecho hoy ese tratante ! comme 
il a eu de la chance aujourd'hui, ce mar- 
chand I 

Uztaba (G-gab-ig), uzta-bedar (B- 
zald), uzta-belar (AN-b), la primera 
cosecha de hierba , la premiere coupe de 
foin. 

Uztadar (AN-irun-ond), arco iris, 
arc-en-ciel. 

Uztal (G), arco iris, arc-en-ciel. Ipi- 

SlKO DBT NERB UZTAYA ODEYETAN BTA IZANOO 
DA WERE ARTBKO BTA LURRAREN ARTEKO 

blkartasunaren senalba , pondr£ mi 
arco en las nubes y sera senal de alianza 
entre mi y entre la tierra : je placerai 
men arc dans la nue, et il sera un signe 
(T alliance entre moi et la terre. (Ur. Gen. 
ix-43.) 

Uztai-bedar (B-a), Var. de uztaba. 

Uztaiko (B-a-o-tS), breva, lit. : hipo 
de julio : figue-fleur, lit. : fig tie de juil- 
let. 

Uztail (BN, G, L, S), julio, juillet. 
Garragarrilarekin uztaiLaren artban 
da onbtarako denporarik onena ( g ) , 
erayero bta uztail -arte a da hortako- 
tzat arorik hoberbna (L), el tiempo mas 
a prop6sito para ello es entre junio y 
julio , le temps le plus propice pour cela 
se trouve entre les mois de juin et de 
juillet. (Dial. bas. 95-11.) 

Uztailatze (S, Alth.), lantana , viorne 
Untanier. (Bot.) 

Uztalan: 1° (AN, Araq. ), colirrojo, 
pajaro muy semejante aunque algo mas 
grande que el petirrojo: rouge-queue, 
oiseau tres semblable, bien qu'un peu 
plus grand, au rouge-gorge. — 2° (AN- 
o), surcar el rastrojo, despu6s de reco- 
ger la cosecha de trigo : labourer le 
chaume, apres avoir r&colte* le btt. 

Uztalda (L), cambio y encadenamiento 
de mieses en el campo : assolement, alter- 
nance des re*colte* dans un champ. Ikhus- 

TEIf DUZU OGIARBN ONDOT1K HARBIA EGITEN 



DBLA ; HARBIAREN ONDOT1K ARTHOA ', ARTHOA- 
REN ONDOTIK BBRR1Z OGIA I HORRA ZER DEN 

uztalda : v£is que tras el trigo se siem- 
bra el nabo ; tras el nabo , el maiz ; tras 
el maiz , de nuevo el trigo : he ahi lo 
que es el cambio de mieses : vous voyez 

?ju f apres le bli on seme le navet; apres 
e navet, le mats; apres le mats, de nou- 
veau le bU : voila ce que Von appelle 
V assolement. (Duv. Labor. 49-7.) 

U stale : 1° (AN-b), dimisionario, el 
que deja, el que dimite : dtmissionnaire, 
celui qui laisse, qui dimissionne. Uztale 

OBB DA IZAN EBASTALE BAINO, m&S Vale Ser 

dimisionario que ladron , il vaut mieux 
itre dimissionnaire que voleur. — 2° (AN- 
lez), hilera : file, ranged. 

Uztapiko ( B-m , BN-am , Gc ) , breva , 
higo temprano y sabroso : figue-fleur, 
figue pre"coce et savour euse. Pikondoak 

MOTATU ZITUAN BBRB UZTAPIKOAK (B, Ur. 

Cant, n-13), la higuera brot6 sus bre- 
vas, le figuier a montrt ses fruits. 

UZTAR : 1° (L-s), puntal, sosten : 
poteau, ttai. EtSe-uztar, puntal de casas 
viejas, poteau des vieilles maisons. — 
2° (AN, BN), indet. de uztartu. Idia 

GEINHA DBZANAK UZTAR DIRO , el que ali- 

menta al buey le puede uncir, celui qui 
nourrit le bceuf peut bien Vaccoupter. 
(Oih. Prov. 272.) Uztarbeiak (AN-lez- 
oy, Gc,...): vacas uncidas, pa re j a de 
vacas : vaches enjugutes , paire de 
vaches. 

Uztarde (?), pareia : paire, couple. 
j A zbr uztardba! i ah! {que* pareja 1 ah ! 
quel couple I 

Uztardura : 1° (BN, L) , juntura, tra- 
baz6n : jointure, joint. EtSb guzia bar- 

NBTIK ZBDROZ JAUNTZIA ZEN... UZTARDURA 

lanketatuekin , toda la casa estaba por 
dentro revestida de cedro... con junturas 
hechas con arte : toute la maison itait 
au dedans revitue de cedre, et les join- 
tures Haient faites artistiquement. ( Duv. 
Ill Reg. vi-18.) Eta elkharri josiak iza- 

NBN DIRADE AZPXTIK GAINBRAINO, BTA UZTAR- 
DURA BATBK IDUK1KO DITU GUZIAK .' y esta- 

ran todos unidos desde lo bajo hasta lo 
alto, y una sola trabazon los mantendra 
a todos : et Us seronl joints I'un a Vautre 
depuis le bas jusau'en haut, et Us entre- 
ront tous I'un dans V autre. (Duv. Ex. 
xxvi -24.) — 2° (L-ain), uncimiento, 
enjuguement. \ Au beibn uztardura ! 
{ vaya una manera de uncir vacas ! en 
voilk une facon d'enjuguer les vaches 1 

Uztar-ede (AN-b), uztar-hede (Sc), 
correas del vugo , courroies du joug. 

Uztargi (AN, G), arco iris, arc-en- 
ciel. Eta ikusi nuen bbste aingbru sendo 
bat zbrutik jatSitzbn, ODEYBZ inguraturik 
bta uztargi bat buruarbn gaiSean (G, 
Ur. Apoc. x-1 ) : y vi otro angel fuerte 
descender del cielo, cubierto de una 
nube y el arco iris sobre su cabeza : et 
je vis un autre ange plein de force et des- 
cendant du ciel, revitu d'une nu4e, un 
arc-en-ciel sur la tile. Emen Jesus onb- 
gia prbsbntatzbn da aldarean nola 
bakezko uztargi a Jangoikoaren alzi- 
nean, aqui el mansisimo Jesus se pre- 
sents en el altar como iris de paz en la 
presencia de Dios : ici le tres doux J4sus 
se prtsente sur Vautel, comme un arc-en- 
ciel de paix en la presence de Dieu. ( Liz. 
Coplac. 77-3.) 

Uztargile (G), aztargin (G), yuntero, 
ouvrier qui fait des jougs. i Simon ustar- 



GINA BZTA AN DATORRBN URA ? I aquel que 

viene alii no es Sim6n el yuntero ? celui 
qui vient la -bas n'est-ce pas Simon, le 
fabricant de jougs ? (Pach. 43-34.) 

ttztari (S), baticola, correa suieta al 
fuste trasero de la silla 6 albardilla y 
termina en una especie de ojal donde 
entra el maslo de la cola : croupiere, 
courroie fix4e a Varriere de la selle ou du 
bit , et qui passe sous la queue du che- 
val. 

Oztaril (S), julio, juillet. Arramaya- 

TZARBN BTA UZTARILAREN ARTEA DA HOR- 
TAKO THENORBRIK HOBBNA, BBHI BAT BAIZIK 

EZTiANARENTAKo : el tiempo mas a prop6- 
sito para ello es entre junio y julio, para 
el que no tiene mas que una vaca : le 
temps le plus propice pour cela se trouve 
entre les mois de juin et de juillet, pour 
celui qui ne possede qu'une seule vac he. 
{Dial. bas. 95-12.) 

Uztarka (L), a patadas, a coces: a 
coups de piea, en ginguant. 

Uztarkide (AN, Araq.), pareja : 
couple, paire. j A zer uztareidea I \ vaya 
una pareja ! en voila un couple ! 

Uztarka (B). (V. Uzterku.) 

Uztar-makila (G-and), palo que se 
ata a los cuernos de un par de bueyes 
para hacerles via jar, b&ton qu y on attache 
aux comes d'une paire de bceufs pour les 
faire voyager. 

Uztaro ( AN-b-lez, BN-ald, G, L, S), 
tiempo de la mi£s , temps de la moisson. 
Eta Jordanen sarthu zirbnban, bta 
heeien zangoak urez bustitzen hasi zirb- 
NBAN (bada Jordanbk UZTAROAN BERBEBRE- 
KAKO BAZTBRRAK BBTHB ZITUBN) l J CUando 

estos entraron en el Jordan y se moja- 
ron sus pies en parte del agua ( pues el 
Jordan habia Uenado sus bordes por ser 
el tiempo de la siega) : et quand Us 
furent enlrte dans le Jourdain et que 
leurs pieds commencerent a Hre mouilUs 
(or le Jourdain avail couvert ses rives 
pendant la moisson). (Duv. Jos. in -15. ) 

UtZI ZAYEZUTB BIAI AZITZEN UZTARAlftO ETA 
UZTAROAN ESANGO DIET GALEBAEITZAILEAI .' 

bildu ezazute lenbngo loLoa : dejad cre- 
cer lo uno y lo otro hasta la siega y en 
el tiempo de la siega dire* a los segado- 
res : Coged primera men te la cizana : lais- 
sez Vun et I autre crottre jusqu'a la mois- 
son; et au temps de la moisson je dirai 
aux moissonneurs : Arrachez d'abord 
Vivraie. (Ur. Matth. xm-30.) 

Uztar-ostikoka (BN-s, L, S-li), dando 
corcovos , ruant ou ginguant. 

Uztarpe (AN, G), bajo yugo, sous le 
joug. IfiRi dizut jauntzat bta bbre anai 

GUZTIAK JARRI DITUT BBRE MBNPBKO UZTAR- 

pean, le he constituido sefior suyo y he 
sometido todos sus hermanos a su servi- 
dumbre : je Vai itabli ton seigneur, et je 
lui ai donni tous ses freres pour servi- 
teurs. (Ur. Gen. xxvn-37.) 

Uztarrede (G, ...), uztarrere (G- 
and), correas del yugo, courroies du 
joug. 

Uztarreatalgi ( S ) , uztarrestalki 
( AN-b ) , piezas de cuero , generalmente 
de piel de perro, para cubrir el yugo : 
pieces de cuir, ge"ne*ralement en peau de 
chien, dont on recouvre le joug. 

UztarretSe (R),arco,hueco del yugo: 
arc, trou du joug dans lequel ptnetre le 
bout du timon. 

UZTARRI: 4« (AN, BN, G, L, R, S), 
yugo y joug. Etorrieo da denbora astindu 



Digitized by 



Google 



392 



UZTARRIAN — UZUTU 



BTA ASKATUKO DEZUNA ZURB LEPOTIK BERK 

uzTARRiA, llegara tiempo en que sacudas 
y quites su yugo de tu cerviz, et le temps 
viendra que tu rejetteras et secoueras son 
joug de ton cou. (Ur. Gen. xxvn-40.) 

UzTARRI PISUA ETA KARGA HANDIA DARABI- 

Iate soinean Adanbn umbk, los hijos de 
Adan llevan a cuestas yugo pesado y 

S*ande carga, les fits cTAdam portent sur 
s 4paules un joug pesant et une grande 
charge. (Ax. 3*-454-i3.) Uztarrika be- 

ZALA SORTZEN DIRA ADARRAK, laS ramaS 

nacen como uncidas, les branches naissent 



comme enjugue'es. (Duv. Labor. 174-6.) 
(AN, Gc, R), velo con que se cu- 



bren los esposos al pie del altar, voile 
avec lequel on couvre les 4poux au pied 
de Vautel. — 3° (AN-lez), arco iris, 
arc- en -del. — 4° (L-s), ria, hilera de 
dos, tres, cuatro 6 cinco granos de 
trigo en la espiga : ranged de deux, 
trois, quatre ou cinq grains de bU 
dans I'tpi. 

Uztarrian (AN-lez), uztarrika (G- 
et3), a las cinco piedras, juego de nifias: 
aux cinq pierres, jeu de pllettes. 

Uztarri-belarri (AN-lez), uztarri- 
koska (G-us), muescas del yugo, en - 
coches du joug. 

Uztarrile (AN-b), yuntero, ouvrier 
qui fait desjougs. 

Uztartu (AN, BN, G, L, R), iiztartu 
(S) : 1° uncir, enjuguer. Uztartzbko bei 

ONIK EZTUOU ORAIKO ALDIAN ( AN-b ) , esta 

vez no tenemos vacas a prop6sito para 
uncir, nous n'avons pas a present de 
vaches convenables a enjuguer. — 2° (AN- 
b, BN-ald, Lc), cruzarse de brazos, se 
croiser les bras. Besoak uztartuz aisaoo 
ibiliko oaituk (AN-b), andaremos mas 
facilmente cruzando los brazos, nous 
marcherons plus a notre aise en croisant 
les bras. 

Uztatu (L, R), segar, cosechar : /au- 
cher, ricolter. Ikhusazub zbruko hegasti- 
nak; bzpaitute braitbn, bz uztatzen, bze- 



TARE SBLHARUBTARA BILTZKN '. mirad laS 

aves del cielo, que no siembran ni sie- 
gan , ni allegan en trojes : regardez les 
oiseaux du ciel; Us ne sement ni ne mois- 
sonnent, ni n'amassent dans les greniers. 
(Duv. Matlh. fi-26.) 

Uzta-hurtze (S, Alth.), avellano, noi- 
setier. 

Uzte (AN, G), abandono, dimisi6n : 
abandon, d Amission. 

UZTER : 1<> (BN-haz), tierno, tendre. 
Haragi uzterra, came tierna, viande 
tendre. Noiz eta ere harbn adarra jada- 

NIK UZTBRTZBN HASIA BAITA BTA BERA OSTA- 
TZEN, BZAGUTZBN DUZUE HURBIL DELA UDA '. 

cuando sus ramos estan ya tiernos y las 
hojas nacidas, conoc&s que esta cerca 
el estio : quand ses rameaux sont encore 
tendres et que les feuilles ont paru, vous 
savez que l'4M est proche. (Har. Marc. 
xm-28.) — 2» (BN), Mgil, fragile. — 
3° ( BN-ald-gar-s , S), persona apacible, 
de buen coraz6n : personne paisible, de 
bon coeur. 

UZTERINA (BN, Sal.), baticola, crou- 
ptere. 

Uzterku (B-mond), uzterpu (B, Aft. 
ms), arco iris, arc-en-ciel. 

Uztertu (AN, BN-ald-am-s) , ponerse 
tierno, s'attendrir. 

&ztiatu ( S ) , apurar, aprovecbar bien 
las cosas : ipuiser, tirer tout le profit 
possible des choses. 

Uztokarazi (BN), bacer dudar, faire 
douter. Uztokarazi nu, me ha becho 
dudar, il m' a fait douter. 

Uztokatu (BN), dudar, estar indeciso : 
douter, htsiter. 

Uztondo (AN-b), rastrojera, terreno 
en que se ha segaao el trigo : chaume, 
champ dans lequel on a fait la moisson. 
Uztondoan arbia erin dugu, hemos sem- 
brado el nabo en la rastrojera, nous 
avons semi le navet dans le chaume. 

Uztrauku (B?), arco iris, arc-en- 
ciel. 



ttztttn (Sc) : 1° mallas de la red, 
mailles du filet. — 2° anillos de la ca- 
dena, anneaux de la chatne. — 3<> anillo, 
en general : anneau, en ge'ne'ral. 

UZTURI: 1° (B-a-o), mu^rdago, gui. 
-- 2° (R-uzt), baticola, croupikre. Var. 
de uztari. 

UZU (B-m): 1° arisco, ind6mito, 
espantadizo, incivil: bourru, indomptt, 
ombrageux, malpoli. \ A, aragi uzu, ezi- 
bagea 1 { ah ! carne arisca , no domada ! 
ah I chair rebelle, indompUe 1 (Maiatz. 
31-11.) 4,Zbr bgingo dabb... pbnitenzia- 

KAZ BZI BAGA GORPUTZ UZU TA GATSbRA 

obbndua ? i que* haran sin domar con 
penitencias el cuerpo ind6mito 6 incli- 
nado al mal? que feront-ils sans dompter 
par des penitences le corps ins ou mis et 
incline au mal ? (Konf. 199-25.) — 2« (R) , 
af&n, affairement. 

Uzur ( S ? ) , arruga , ride. 

ttztirri: 1° (Sc), peste, epidemia : 
peste, ipidimie. Ezi jaikiko da populua 
popCluaren kuntre, brresuma erresu- 

MAREN KUNTRE BTA IZANBN DIRA UzOrRIAK 
ETA GOSBTBAK BTA LUUIKHARAK HANItS 

lekhCtan (S, Matth. xxiv-7) : porque se 
levantara gente contra ^ente y reino 
contra reino y habra pestilencias , ham- 
bres y terremotos por los lugares : une 
nation se levera contre une nation et un 
royaume contre un royaume, et la peste, 
la famine et les tremblements de terre 
seront en divers lieux. — 2° (S ?), pape- 
ras , crecederas : goitre, glandes. 

Uzurtu ( S ? ) , arrugar , rider. 

Uzutu (B-d, ...),ennirecerse, se mettre 
en colere. Uzutu zirean animalia otzan 
edo mansoak, se enfurecieron los ani- 
males mansos, les animaux doux se 
mirent en fureur. (Mog. Baser. 34-6.) 

£ ZELAN BRRAZ BZI EDO BEZAU ARAGI PEKA- 

tuakaz uzutua? i c6mo domar facilmente 
la carne embravecida con los pecados? 
comment dompter facilement la chair 
exciUe par les p4ch4s ? (Konf. 101-25.) 



Digitized by 



Google 



V, X, Y 



I. La primera de estas letras no encuentra ya pluma que la recoja , ni labios que la pronuncien. Vasc6filos bizkainos de 
la generaci6n anterior escribian generalmente vizi, vizcor, vide en vez de bizi, « vivir; >» bizkor, « vivaz; » bide, « camino, » sin 
duda porque las tenian por palabras de origen latino. 

Hay indudablemente en vascuence palabras cuya b tiene el mis mo origen que esta letra : la u consonantizada. Los Latinos 
formaron vita, virtus de uita, uirtus, segun aquella sentencia : « I U v oca lis fit consona saepe latinas utraque vocales feriens, 
ut Janua, Virtus. » Si a igual origen correspondiera igual representaci6n , tendriamos que escribir lavak, avek, zamava, 
nevan, davb en vez de labak (S), « las cuatros; » abek (G), « estos; » zamaba (AN), « el mantel; » neban (B), « yo lo habia; » 
dabe (B), « ellos lo han, » etc., porque vienen de lau, au, zamau, neu-|-an, dau-J-e. 

No anduvo muy afortunado quien algun tiempo escribi6 « vasko » por « vasco », creyendo ser palabra nuestra, descen- 
diente de no se qu6 fantastico eusko , transformado despu6s en su imaginaci6n en euzko. Para ser 16gico debi6 , como hubo 
quien le requiri6 a ello, escribir nevan y davb. 

He becbo algunas investigaciones en el valle de Orozko (B) por saber si se oye el sonido v, segun alguien ha asegurado; 
nadie da raz6n de su existencia. 

Posible es, si no probable, que siglos atras se haya empleado ; pues labios que pronuncian la p, sonido espirante del labial 
fuerte p, estan habilitados para el uso de su correlativo v, que no es mas que una espiraci6n del labial suave b. Bago, con sus 
variantes pago y fago , « haya , » nos presenta como creible la existencia de vago con id6ntica signi0caci6n. 

Faltan documentos para comprobarlo. 

La premiere de ces lettres ne trouve d4ja plus de plume pour la recueillir, ni de levres pour la prononcer. Des basco- 
phUes biscayens de la g4ni ration antirieure 4crivaient g4n4ralement vizi, vizcor, vide, au lieu de bizi, « vivre; » bizkor, « vivace ;» 
bide, « chemin, » parce que sans doute Us croyaient ces termes d J origine la tine. 

II existe stirement en basque des mots dont le b a la mime origine que cette lettre : I'u consonnis4e. Les Latins formercnt 
vita, virtus, de uita, uirtus, d'apres cette sentence : « I U vocalis fit consona saepe latinas utraque vocales feriens, ut Janua, 
Virtus. » Si une 4gale representation correspondait a une 4gale origine, nous devrions 4crire lavak, avek, zamava, nevan, dave, 
au lieu de labak (G), « les quatre; » abek (G), « ceux-ci; » zamaba (AN), « la nappe; » neban (£), « je I'avais; » dabe (B) , 
« Us font, » etc., parce qu'its viennent de lau, au, zamau, neu -(- an, dau -f- k. 

Celui qui, autrefois, icrivit vasko pour vasco, dans la pens4e que ce mot nous appartenait et descendait de je ne sais 
yuel fantastique eusko, trans forme* par la suite, dans son imagination, en euzko, ne fut pas tres bien inspire*. Pour itre logique 
il dut, ainsi que quelqu'un Vy invUa, 4crire nevan et dave. 

J*ai faU quelques recherches dans la valine d'Orozko (B) pour savoir si on y entend le son v, comme quelqu'un Va assure*; 
personne n' accuse son existence. 

II est possible, sinon probable, qu'il y a quelques siecles ce son ait 414 en usage; car des levres qui prononcent f, son expi- 
rant de la consonne labiate forte p, ne sont pas rebelles a I'emploi du son corr4latifv, qui n'est qu'une expiration de la con- 
sonne labiate douce b. Bago, at>ec ses variantes pago et fago, « hitre, » nous pr4sente comme possible l f existence de vago avec la 
mime signification. 

Nous ne poss4dons pas de documents pour le prouver. 

II. La lettra x no forma parte del alfabeto vasco en el sistema ortogrAfico adoptado en esta obra. 

Hubo un tiempo en que nuestros escri tores se valieron de ella para representor el sonido gutural del guipuzkoano jo, joan ; 
a imitaci6n de los escntores espafioles de la£poca, que escribian Ximenez de Cisneros, Mexico, Oxinaga, etc., en vez de 
Jimenez de Cisneros, Mejico, Ojinaga. Y asi como hoy la letra j representa varios sonidos secundarios y homogeneos (pues 
jakin pronuncian unos como en espafiol, otros yakin, otros dSakin, otros SakinK asi a la letra x los nuestros le dieron el 
valor de j y de 5 , debido sin duda a que en el alfabeto espafiol , en el cual embutieron todos nuestros sonidos, no existe este 
ultimo y claro esta que ni letra {pie lo represente. Araquistain, como se ha dicho al tratar de la letra 9, dice xa, xaz, xin, 
xipob, xudu-arimak, dando a x este sonido. Astarloa se valid de la j cuando servia de ep6ntesis entre vocales, como bustija, 
« mojado, » ordijena, « el mas borracho, » y de x en otros casos : gaixtuena, « el mas malo; » blex-mutila, « el ac61ito. » 
(Discurs. p. 643, 639.) 

En nuestros tiempos Arana-Goiri ha desempolvado esta letra extendiendo su radio de acci6n a la composici6n de la chuin- 
tante , representada en esta obra con tS , y por el con tx. 

La cuesti6n, hoy tal vez de las mAs interesantes de nuestra ortografia, se resolver* como todas las demas en la Intro- 
duci6n. 




V imitation des 4cri- 

vains espagnols de V4poque, qui 4crivaient Ximenez de Cisneros, M4xico, Oxinaga, etc.', au lieu de Jimenez de Cisneros, M4jico, 
Ojinaga. Et de mime qu'aujourd'hui la lettre j repr4sente divers sons secondaires et homogenes (car quelques -uns prononcent 
jakin comme en espagnol, d'autres yakin, d'autres dsakin, d'autres Sakin), atrwi les ndtres donn&rent A la lettre x la valeur de 
J et de H, sans doute parce que dans r alphabet espagnol, auquel Us emprunterent tous nos sons, le dernier n'existe pas, pas 

T. II. 50 



Digitized by 



Google 



394 V, X, Y 

plus naturellement que la lettre qui le represents Araquistain, comme on Pa dit en traitant de la lettre 3, dit xa, xaz, xin, 
xipob, xudu-arimak, en donnant ce son a l'x. Astarloa employ a le j quand il servait d'epenthese entre les voyelles, comme 
bustija, « mouilU; » ordijkna, « le plus ivre, » et x dans les autres cas : gaixtubna, « le plus mauvais; » blbx-mutila, 
« I'acolyte. » (Discurs. p. 643, 639.) 

De nos jours, Arana-Goiri a donnt un nouveau lustre a cette lettre en etendant son rayon d f action a la composition de la 
chuintante, represented dans cet outrage avec tS et par lui avec tx. 

Cette question, qui est peut-itre aujourd'hui la plus inUressante de notre orthographe, sera re*solue comme toutes les autres 
dans P Introduction. 

III. Preciso es confesar que tocante al uso de la letra y, no se jjuarda ni en esta obra ni en cuantas hoy se escriben (y en 
esta menos tal vez que en algunas otras) el respeto debido a la 16gica. 

t es semi vocal, consonante en cierto modo de i, como v lo es de u. Sufre esta transformaci6n cuando es diptongo, en 
palabras como : a) lay, « laya; » lry, « hielo; » loy, « sucio; » suy, « yerno. » — b) yaun, « sefior; » yakin, « saber; » yokatu, 
« jugar. » — c) baybtz, « que si ; » ayotz, « machete ; » dbybz, « llamando. » 

Los primeros diptongos se leen asi en los tiempos mas antiguos de nuestra no vieja literature. En cuanto & los segundos 
alguno que otro escritor bizkaino como Aflibarro y en general los labortanos y algunos nabarros son los unicos que los han 
representado asi. En esta obra se ha excluido la y de los primeros, por seguir la corriente general; de los segundos, por 
raz6n fundada en que es sonido secundario, homoge'neo y coexistente con otros tres en las mismas palabras; debiendo por 
lo mismo ser todos representados con una sola letra, para lo cual se ha preferido la j. Jaurboi (c) vale por yauregi (AN, 
B-a-o-tS, BN, L), jaurboi com espaflola (B-g-m-mond, ..., Gc), dSaurbgi (B-d-1-otS,...), Saurbgi (BN-s,..., R) y aun 
kauregi (B-l). 

En cuanto a baybtz, ayotz, dbybz, etc., por lo general se han escrito en esta obra con x. 

De ser cierto que los lunares embellecen la superficie que tachonan , otras bellezas que el uso de esta letra quisiera el 
autor para esta su pesada 6 interminable obra. 

Como se dijo en la introducci6n de la letra I, su consonante y existe en alguna que otra palabra con exclusi6n de sus 
homog£neas j, dS, 3; como por ejemplo la palabra yayo en el sentido de « bello, agraciado », yago; « m&s. » Naturalmente 
estas palabras deben ser representadas con y, no con j. Quedan ordenadamente expuestas en la letra I. 

// est nicessaire d'avouer qu'en ce qui concerne I'usage de la lettre y on ne garde, ni dans cet outrage ni dans tous ceux 
qui paraissent aujourd'hui (et dans celui-ci peut-ttre moins que dans certains), le respect dH A la logique. 

y est une demi-voyelle, consonne pour ainsi dire de i, comme v Vest de u. Elle subit cette transformation quand elle est 
diphlongue dans des mots comme : a) lay, « fouilleur; » ley, « glace; » loy, « sale; » suy, « gendre. » — b) yaun, « monsieur; » 
yakin, « savoir; » yokatu, « jouer. » — c) baybtz, « que oui; » ayotz, « coutelas; » dbybz , « appelant. » 

C'est de cette facon aue les premieres diphtongues se lisent aux 4poques les plus lointaines de notre ieune UtUrature. Quant 
aux deuxiemes, un ou deux tcrivains biscayens t comme Aflibarro, et en ge'ne'ral les labourdins et quelques navarrais, sonl les 
seuls a les avoir ainsi representees. Dans cet outrage on a exclu I'y des premiers, pour se con former A V usage g^niral; et des 
seconds, parce que c'est un son secondaire, homogene et coexistant avec trois autres dans les me*mes mots; Us doivent par conse- 
quent itre tous reprisenUs avec une seule lettre, et c'est pourquoi on a donne* la preference au j. Jaurbgi (c) equivaut a yauregi 
(AN, B-a-o-t$, BN, L), a jaurbgi avec le j espagnol (B-g-m-mond, ..., Gc), a dSaurbgi (B-d-l-o-t$, ...), a Saurbgi (BNs f ..., R) 
et mime A kaurbgi (B-l), 

Quant a baybtz, ayotz, dbybz, etc., on les a ecrits generalement avec un i au cours de cet ouvrage. 

S'il est vrai que les « grains de beaute » embellissent la surface qu'ils marquent, Vauteur de ce long et interminable travail 
aurait pre fere a autres beauUs que Vemploi de cette lettre. 

Comme il a ete dit dans ^Introduction de la lettre I , sa consonne y existe dans quelques mots avec exclusion de ses homo- 
gines j, d8, 8, comme par exemple le mot yayo dans le sens de « beau, gracieux »; yago, « plus. » Ces mots, qui doivent 4tre, 
naturellement, represenUs avec Vy et non avec le j, sont places, selon Vordre, a la lettre I. 



Digitized by 



Google 



Z. Vig^sima septima y ultima letra 
del alfabeio vasco. 

Oihenart se vali6 de esta letra para 
representor el sonido tz, teniendo que 
ecnar mano de s para representar el 
sonido de z. A causa de la confusi6n que 
resultaba de representar con s dos soni- 
dos, los dos sibilantes , al Uegar al pro- 
verbio 417 tuvo que poner al frenle la 
nota s 6 c; indicando asi que la s ini- 
cial de los catorce refranes precedentes 
tenia el sonido sibilante palatal de sala, 
<( paviraento, » y la de los siguientes 
el sibilante dental de zala, « el corre- 
oso. » 

Axular y otros mucbos autores de 
otros tiempos se valieron de c para re- 
presentar este sonido, tanto al emplearlo 
aisladamente como en su combinaci6n 
con la t en tc. 

Pronunciaci6n 

En cuanto a su pronunciaci6n , la mas 
general y la verdaderamente genuina es 
la sibilante dental, la que dan los Ame- 
ricanos a la s y z espanolas : casa, caza. 
En algunas comarcas del AN y BN se 
oye la z espanola, restringiendose cada 
vez mas su uso. Yo la he oido entre algu- 
nas personas del valle de Salazar. No 
tuve la curiosidad de preguntarles de 
qu£ pueblo del valle eran. 

Ya en otra parte, seflaladamente al 
ezponer la letra s, queda dicho que mu- 
chos en By G, especialmente en pobla- 
ciones reunidas, no dan a esta letra su 
verdadero sonido, sino el de la letra s. 

Fenomenos bup6nicos 

Son de poca importancia y muy redu- 
cidos en numeio los fen6menos a que 
da lugar el uso de esta letra. La supre- 
si6n que sufre el adverbio bz al a?luti- 
narse al verbo , puede verse en su lugar 
respectivo, vol. I, p. 293, col. 3«; y asl- 
mismo las permutaciones que produce. 

Las que ella sufre se reducen a tres : 

1° (c,...), se cambiaen S porinfluencia 
de la i precedente : giSona , « el hom- 
bre; » iSeeoa, « la tia. » 

2° (c,...), sufre la misma permuteci6n 
para denotar el diminutivo : oiSon, 
« hombrecillo, » dimin. de gizon; SoSo, 
« tordito, » dimin. de zozo. 

Como se advirti6 oportunamente , este 
cambio lo hacen muchos maquinalmente, 



sin la menor intenci6n de expresar nin- 
gun diminutivo. 

3° (c,...), se cambia en tz por influen- 
cia de una consonante que le precede, 
como puede verse en las permutaciones 
de la letra tz (pag. 341 de este volumen). 
Aqui solo se aftadira que no solo es 
Afiibarro quien muestra afici6n a trans- 
cribir las permutaciones vulgares que 
ocurren entre diversas palabras : il tzan 
en vez de il zan , « muri6. » 

£1 P. Zabala en su colecci6n manus- 
crita de Fabulas , tan notable por la pu- 
reza del lenguaje como por la poca sal 
de su contenido, acoge profusamente 
esta permutaci6n : ain tzan ederra, « era 
tan hermosa » (fab. l a ); bbarbean tzan 
urtua , « era incansable ( lit. : derretido) 
en el trabajo » (fab. 5«). 

Z- PREPIJO 

l°(c), elemento de conjugaci6n que 
represents la segunda persona paciente 
del plural. De algun tiempo a esta parte, 
por lo menos en el que alcanza la litera- 
tura, se usa tambi^n en singular para 
denotar el tratamiento de « vos » : 
zaudb, « est£ usted » ( Ur. Gen. xxvi-2) ; 
zaudetb, « estense ustedes » (Ur. Ex. 
xiv- 13); zaradb, « vos sois » (Etchev. 
Man. 13-20); zarbana zarbala, « quien- 
quiera que seais » (Bart. 1-97-31). 

2° (c,...), elemento de conjugaci6n que 
denote la tercera persona paciente del 
imperfecta : zbgobn, « esteba » (Ur. Gen. 
i-3) ; bbsteak zijoazbnean, « cuando iban 
los otros » (Lard. Test. 304-2). 

En B hay unos pocos verbos que admi- 
ten este elemento : ziRoan, « decia; » 

ZIARDUAN, ZBRAGOYON, ZBKION , « Se 

ocupaba ; » zirautsan , « le hablaba ; » 
ZBRION , « le manaba , » etc. La mayoria 
lo rechaza : etorrbn, « venia ; » ekian, « lo 
sabia. » 

3° (AN, BN, G), elemento de conju- 
gaci6n familiar; se usa en los verbos 
conju gables, no en el auxiliar, en ter- 
cera persona : zeagok (Ur. Matth. iv-10) , 
famihar de dago, « esta; » zeauzkak, 
(Itur. Cane. bas. HI-152-16), familiar de 
dauzka, « el los tiene; » baziaeiat, « ya 
lo s6 » (Dechep. 39-13), familiar de 
badakit. 

4° (AN, BN, G, ...), elemento de conju- 
gaci6n de tercera persona; proviene de 
cierta confusion con la conjugacion 
familiar : emana izan zait, « se me ha 
dado. » (Ur. Matth. xxvm-18.) 



lo (c), indica causa material, y signi- 
fies « de » : LAARREZ, MUGITAZ, AZKIZ, GAR- 
DUZ, ZALGAZ, ZO RAG ARIZ BETBRIK I « UenO de 

abrojos, de. grama, de cardo, de cizafia, 
de arvejana. » (Per. Ab. 195-16.) Egin 

ZITUZTBN ABARRBZ ETA ZOHIZ ET§OLAT9AR 

batzu, « hicieron con tamaras y tepes 
unas pobres chozas. » (Joan. Saind. I- 
523-23.) 

2° (c), indica medio y, diferenciandose 
en esto de la acepci6n precedente, se 
puede agregar al articulo : betae ogiaz 
jan tut (R), « he comido con pan las 
acelgas. » En B actualmente lo confun- 
den con el unitivo -gaz : ogiagaz jan, 
« comer con pan » como aitagaz etorri, 
« venir con el padre ; » adiseidbaz dese- 
gin nahi dbnak, « el que quiere despren- 
derse del amigo. » (Ax. 3*-30-6.) 

3° (c), denote manera, modo y vale en 
cierto sentido tanto como la preposici6n 
castellana « por, de, a »; y la termina- 
ci6n adverbial « -mente » : bbrbz (c, ...), 

BBRJAYOZ (S-gar), BERAIEIZ (L?, Ax.) , 
BBRAI&EZ (S), BEBENBZ (B, G, L), « por si, 

espontaneamente ; » oituraz , beanduz : 
« por cos turn bre, por habito » (Bart. I- 
148-14); buruz (c) : « de memona, men- 
telmente ; » jatorriz, « por origen » (Per. 
Ab. 204-12); oinbz (c, ...), « a pie; » 
itSasoz ta lborrbz , « por mar y por tie- 
rra » (Baser. 38-?) ; gitSibnez (B), « por lo 
m6nos » (Per. Ab. 132-4); bigarrenbz, 
« por segunda vez » (Ur. Gen. iv-2) ; bus- 
ebraz, « en vascuence » (Per. Ab. 120- 
2) ; irurbz eginbn digu (R) , « lo haremos 
de tres maneras; » biz, iruz, lauz: « de 
dos, de tres, de cuatro modos » (An. ms)\; 
gogoz (c,...), « a gusto. » Baskoz ilzagar, 

iff AUTEZ ILBBRRI , IRE A1TA TA AMA EZTITUK 
BZ GOSB BZ BGARRI. — £ BeRAZ IL TUK ? 

Ori ie diok (AN-b) : « por pascuas pleni- 
lunio, por carnaval luna nueva, tu padre 
y madre no tienen hambre ni sed. — 
^Entonces han muerto? — Eso lo dices 
tu. » (En el pueblo se dice que uno se 
sirvi6 de estas palabras para anunciar a 
otro tan infauste nueva.) 

En varios dialectos se em plea pleo- 
nasticamente agregandose a la particula 
modal -la, lo mismo que sucede en otras 
partes con el olpdal -ie y el sufijo -lan : 
nolaz (BN-ald-s, R), nulaz (S), zblanik 
(B-mu), « c6mo. » Kontaz bdo kartaz 

(R), HUNTAZ EDO HARTAZ (BN), « por estO 

6 por lo otro. » 
4° ( c ) , se une a palabras de tiempo , 



Digitized by 



Google 



396 



sustituyendo en cierto modo al inesivo 
n, « en, » significando a veces « de » : 
egunaz ta gabaz (B, Apoc. iv-8), u de dfa 
y de noche; » barikuz, « por viernes. » 

(Micol. 25-40.) ASTELENEZ DATOR AURTEN 

Karmen-eguna (B, G|, « este aflo el dia 
del Carmen viene en limes. » Bakharrik 
othoitzean zen batez , « en una ocasi6n 
en que estaba o ran do solo. » (Duv. Luc. 
ix-18.) 

5° (c), desempefiando el mismo oficio 
que en la anterior acepci6n, design a el 
gerundio cuando se junta a palabras que 
en otras lenguas se emplean aun como 
verbos : neSarrez (R), negarrez, « llo- 
rando » (Bart. II- 219-5); deadarrez, 
« gritando » (Ur. Gen. iv-10); nayez, 
« aueriendo » (Lard. Test. 9-48); irriz 
(BN, Sal.), « riendo; » ustez (d, G), 
« pensando; » bildurrez (B, G), « te- 
miendo; » minez, « sufriendo. » (Lard. 
Test. 9-33.) 

6° (B), indica cierta pluralidad agluti- 
nandose a -ta- pospuesta a ciertos nume- 
rales. Ogetaz tSalupak sartu dira gaur 

ARRAINBZ ERDI BET ERIK J ATZO BERROGETA- 

zak ( B-l ) : « hoy han entrado veintitan- 
tas lanchas llenas de peces; ayer, cua- 
renta y tantas. » 

7° (AN-lez, G-bet), en frases admirati- 
vas indica muchedumbre : \ au dazaldiz 1 
« J qu6 cantidad esta tan grande de caba- 
Uos 1 » 

8° (c), en la conjugaci6n indica tam- 
bien muchedumbre, pluralizaci6n del 
objeto : betor, « venga 61 » (Ur. Ex. 
xxxv-10); bbtoz, « vengan ellos » (Itur. 
Ipui. 20-7); zERRAiKiEN, « le seguia » 
(Lard. Test. 304-8); zerraizkien, « les 
seguian » (Ur. Gen. xli-19); dadukatb, 
u lo tienen » (Mend. Jes. Biotz. 381-10); 
daduzkatb, « los tienen. » (Mend. Jes. 
Biotz. 326-19.) 

De todos los dialectos el mas constante 
en el empleo de este elemento de con- 
jugaci6n es el B. En otros dialectos hay 
varias particulas como de, it, ra, tzi y zki, 
que substituyen a -z en la conjugacion de 
algunos verbos ; en B se usa casi en todos 
ellos la partlcula z; y aun en aquellas 
formas que de otros dialectos se han des- 
lizado en el, como ditu, ditut, nituan, 
etc., la tendencia general es agregarlas 
dicbo elemento y pluralizar as! dos veces 
cada flexi6h : dituz, ditudaz, nituzan, 
diraz, etc. ( Los jovenzuelos de B-l han 
dado en la flor de crear la forma zirazen 
por zirban : btorri zirazen, « vinieron. ») 

Hay zonas en B como B-aram-legut- 
leintz-mond, en que, por lo m£nos en 
gran £arte de las formas verbales, no se 
usa partlcula pluralizadora. En el cate- 
cismo de Gatzaga , escrito en la variedad 
del valle de Leniz 6 Leintza, pag. 75-22, 
se lee : iNortzuk dira biotz garbidu- 

NAK ? EUREN GRlff A ZITAL ETA INKLINA- 

Z1NO T3ARRA BZITA TA ILIK LEZ DAUKBNAK 

(en vez de daukezanak) : « i Qutenes son 
los de coraz6n limpio? — Los que tie- 
nen domadas y como muertas sus malas 
pasiones y perversas inclinaciones. » Gurb 
aitak bbrrogeta ama&urte dauko (en vez 
de daukaz 6 daukoz)*, « nuestro padre 
tiene cincuenta afios. » Zazpi ubaran 
dauko Mundragubk, « Mondrag6n tiene 
siete barrios. » En Villareal de Alaba, la 
antigua Legutiano, se oye ikusi gau en 
vez de ikusi gauz 6 ikusi gaitu, « nos ha 
vis to. » 



9° (c), equivale & « excepto, fuera 
de ». Bere senharraz bertzbrekin, « con 
otro, excepto su marido. » (Ax. l«-72- 
19.) Lauz besteak, « todos m£nos cua- 
tro. » Parece contracci6n de senharra 
ez, lau EZ. 

10° (R), sufijo de la declinaci6n que 
significa « hacia » , se aplica al articulo. 
;.Noraz doa? « i hacia donde va? » 
I Mendiraz yoaia ? « £ vas hacia el 
monte? » ^Ugaltbraz zoatzaia? « £va 
usted hacia el rio ? » 

11° (BN), algunos se valen de este 
suGjo para significar « en busca de ». 
EtSe hart an athbrbez sartu nuzu (BN- 
am ) , « he entrado en aquella casa bus- 
cando albergue. » 

12° (B), esta casi anticuado en la acep- 
ci6n de « como, en cuanto » : gizonez, 
« como hombre, en cuanto hombre. » 
Algo mas se usa con el verbo conjugado. 
Sinistu daikegunbz, « como podemos 
creer. » (Bart. 1-257-26.) Ez, Jaungoikoa 

DANEZ... BAINA BAI GIZONA DANBZ I « no 

en cuanto es Dios,... pero si en cuanto es 
hombre. » (Kristau. 27-13.) 

13° (BN, L, S), significa « de, se trata 

de ». GURE BIZITZB OROREN GAIZKITIK HU- 

nbalat utzultzeaz (S), « ( se trata) de 
convertir toda nuestra vida de lo malo a 
lo bueno. » (Imit. 77-17.) Jbndb-artbko 
ibilpbnez eta bakhargunbaz (L), « (se 
trata) del trato entre gentes y de la sole- 
dad. » (Har. Phil. 271-10.) 

Parece que tanto este modismo como 
el que en su lugar se usa en B y G : 
biurtzbaren gainban , « sobre la conver- 
si6n ; » bakartasunaren ganean , « sobre 
la soledad, » ambos parecen ex tr afios al 
idioma, especialmente el ultimo. 

14° (AN, BN, G, L, R, S), sustituye 
al B -iK en un curioso modismo : mendiz 
mendi (c,...), mbndirik mbndi (B), « de 
monte en monte. » Daramaztb marma- 

RIOZ MARMARIO, JAN-BDANBZ JAN-BDAN, ASE- 
RRETZBZ ASERRETZE, ANTUSTBZ ANTUSTB TA 

loibz loi : « los Uevan de murmullo en 
murmullo, de banquete en banquete, de 
ira en ira, de soberbia en soberbia y de 
lujuria en lujuria. » (Mend. 11-206-21.) 

IbILTZBN IKASI-ORDUKO ASTEN DIRA AURRAK 
KALEZ KALE, BAZTBRRBZ BAZTBR TA ZOKOZ 

zoko : « en cuanto aprenden a andar 
empiezan los nifios de calle en calle, de 
esquina en esquina y de rinc6n en rin- 
c6n. » (Mend. 1-28-1.) GaiSean btzan 

ZITZAYON MUSUZ MUSU , AOZ AO , BBGIZ BBGI 
ETA BSKUZ BSKU \ ETA AURRA ASI ZAN BERO- 

tzen : « se le puso encima rostro contra 
rostro, boca contra boca, ojo contra ojo 
y mano contra mano ; y el nifto empez6 
a calentarse. » (Lard. Test. 262-29.) 

Hay muchos otros modismos en que 
interviene, no siendo empresa muy 
facil el clasificarlos y ordenarlos : aoz 
gora (AN, Liz. 46-27), « bocaarriba; » 
musturrez AURRERA (Be), « (caer) de 
hocico. » Erran dikiok ekartbz ( S ) , 
BRRAN...BRAGUZ (R), « dile que traiga. » 

Z. Vingt-septieme et derniere lettre de 
I' alphabet basque. 

Oihenart eut recours a cette lettre pour 
reprksenter le son tz, et il dut se servir 
de l'& pour reprtsenter z. A cause de 
la confusion qui risultait de la represen- 
tation de deux sons au moyen de /'s, les 
deux sifflants, parvenu au proverbe 417, 
il mit en tite la note sou 9, indiquant 
par Ik que /'s initial des quatorze pro- 



verbes pre'ce'dents avait le son sifflant 
palatal de sala, « pavage, » et celle des 
suivants le sifflant dental de zala, « le 
souple. » 

Axular et beaucoup d'autres auteurs 
anciens employ erent le gpour reprtsenter 
ce son, aussi bien isoUment que dans sa 
combinaison avec le t en tc. 

Prononciation 

Quant a sa prononciation, la plus gene- 
rate et viritablement la propre est la sif- 
flante dentate, celle que les Amtricains 
donnent a Vs et au z espagnols : casa , 
caza. Dana quelques contries du AN et 
du BN, on enlend le z espagnol; mais 
son usage se restreint chaque jour. Je 
Vai entendu, entre autres, dans la bouche 
de quelques personnes de la vallie de 
Salazar. Je n'ai pas eu la curiosiU de 
leur demander quel village de cette vallte 
Us habitaient. 

II a 4U dit deja autre part, particu- 
lierement en exposant la lettre s, qu'un 
grand nombre en B et G, surtout dans 
les populations de quelque importance, 
ne donnent pas a cette lettre son veritable 
son, mais celui de la lettre s. 

Phenomemes buphoniques 

Les phtnomenes auxquels donne lieu 
Vemploi de cette lettre sont de minime 
importance et tres peu nombreux. La 
suppression qu'iprouve Vadverbe bz en 
s f agglutinant au verbe est signaled en son 
lieu et place, vol. I, pag. 294, i™ col., 
ainsi que les permutations qu'il pro- 
duit. 

Celles que la lettre z subit se riduisent 
a trois : 

1° {c,...), elle se change en S par 
V influence de Vi precedent : oiSona, 
« Vhomme; » i3bkoa , « la tante. » 

2° (c,...), elle soufjfre la mime permu- 
tation pour dtnoter le diminutif: giSon, 
« hommelet, » dimin. de gizon; S0S0, 
« petit merle, » dimin. de zozo. 

Ainsi qu'on Va remarque* en son temps, 
beaucoup exicutent ce changement machU 
nalement, sans la moindre intention d'ex- 
primer un diminutif. 

3° [c,...), elle se change en tz par V in- 
fluence d'une consonne qui la prtede, 
comme on peut s'en assurer dans la per- 
mutation de la lettre tz {page 342 de ce 
volume). Ce n*est pas seulement Afiiba- 
rro, fera-t-on remarquer ici, qui montre 
le plus de tendance a tcrire les permuta- 
tions vulgaires qui se produisent entre 
divers \mots : il tzan au lieu de il zan, 
« il mourut. » 

Le P. Zabala, dans sa collection ma- 
nuscrite de Fables, dont la pureU de 
langage le dispute au peu d'esprit de leur 
contenu, accueille cette permutation a 
tort et a travers : ain tzan edbrra, « elle 
Hail si belle » [fable 1 ); bbarrean tzan 
urtua, « il Hait inlassable (lit.: fondu) 
dans le travail » (fable 5). 

Z- prefixb 

1° (c), tliment de conjugaison qui re- 
prisente le complement de la deuxUme 
personne du pluriel. A une certaine date, 
au moins au temps ou atteint notre litt£- 
rature, il est usiti aussi au singulier 



Digitized by 



Google 



397 



pour indiquer le traitement respectueux 
de « vous » ; zaude, « resiez » (ur. Gen. 
xxvi-2); zaudbte, « arr&tez-vous » (Ur. 
Ex. xrv-13); zaradb, « vous ites » (Etcnev. 
Man. 13-20); zarbana zarbala, « quique 
vous soyez » (Bart. 1-97-31). 

2° (c,...), 4 foment de conjugation qui 
dinote le complement de la troisieme 
personne de Vimparfait : zbgobn, « il 
Halt » (Ur. Gen. i-3); bb steak zijoaze- 
nban, « quand les autres allaient » (Lard. 
Test. 304-2). 

// existe, en B, quelques rares verbes 
qui admettent cet iliment : ziSoan , « il 
d is ait; » ziarduan, zeraooyon, zbkion, 
<( il s'occupait; » zirautsan, « il lui par- 
lait; » zerion, « il lui coulaU, » etc. La 
majority le rejette : etorren, « il venait; » 
bkian, « il le savait. » 

3° (AN, BN, G), iliment deconjugai- 
son familiere , usiii dans les verbes con- 
jugates, non dans Vauxiliaire, a la troi- 
sieme personne : zbagok ( Ur. Matth. iv- 
10), familier de dago, « il est; » zeauz- 
BAK(ltur. Cane. bas. III-l 52-1 6), /feimfcr 
de dauzka, « il les a; » baziakiat, « je le 
sais dija » (Dechep. 39-13), familier de 

BAD ABIT. 

4° (AN, BN, G, ...), iliment de conju- 
gation de la troisieme personne, qui pro- 
vient oVune certaine confusion avec la 
conjugation familiere : bmana izan zait, 
« on me Va donni. » (Ur. Matth. iivm- 
18.) 

-Z SUFFIXE 

1° (c), indique une cause male' rie lie et 
signifie « de » : laarrbz , mugitaz , azbjz, 

GARDUZ, ZALGAZ, ZORAGARIZ BETERIK *. 

« plein de tributes, de chiendents, de 
chardons, d'ivrahe, de vesce. » (Per. Ab. 
195-13.) Egin zituzten abarrez eta zohiz 
btSola tSar batzu , « Us firent avec des 
branchages et des motles de terre quelques 
pauvres cabanes. » (Joan. Saind. 1-523- 
23.) 

2° (c), il indique le moyen t et il diffire 
en cela de Vacception pricidente, qu r on 
peut Vaj outer a V article : bbtak ogiaz 
jan tut (R), « aoec du painj'ai mange* 
des bettes. » On le con fond actuellement 
en B avec Vunitif -gaz : ogiagaz jan, 
« manger avec du pain » comme aitagaz 
btorri, « venir avec le pire; » adiskidbaz 

DBSEGIN NAHI DENAK , « Celui qui Veut Se 

dibarrasser d'un ami. » (Ax. 3«-30-6.) 

3° (c), il denote la maniire, la facon, 
et il iquivaut, dans un certain sens, aux 
propositions francaises « par, de, a » et 
a la termination adverbiale « -ment » ; 

BEREZ (C, ...), BBRJAYOZ (S-gar) , BERAIKIZ 

(L?, Ax.), bbrainbz (S), berbnez (B, G, 
L), « de soi-mime, spontaniment ; » oitu- 
raz, bkanduz, « par coutume , par habi- 
tude » (Bart. 1-148-14); buruz (c), « par 
cceur, mentalement; » jatorriz, « d'ori- 
gine » (Per. Ab. 204-12); oinbz (c,...), 
« a pica; » itSasoz ta leorrbz, « par mer 
et par terre » ( Baser. 38-?) ; gitSienez (B), 
« au moins » (Per. Ab. 132-4); bigarre- 
nez, « pour la seconde fois » (Ur. Gen. 
iv-2); euskbraz, « en basque » (Per. Ab. 
120-2); irurez bginbn digu (R), « nous le 
ferons de troti manures; » biz, iruz, 
lauz : « de deux, de troti, de quatre 
facons » (An. ms); gogoz (c, ...), « volon- 
tiers. » Basboz ilzagar, inautbz ilberri, 

IRE AITA TA AMA BZTITUK EZ GOSE BZ EGA- 
RBJ. — I BeRAZ IL TUK ? — OrI IK DIOK 



(AN-b) : « pour Piques pleine lune, pour 
car naval nouvelle lune, ton pere et ta 
mere n'ont ni faim ni soif. — Alors Us 
sont morts ? — Tu viens de le dire. » (On 
raconte, dans Vendroit, qu' une personne 
se servit de ces mots pour annoncer a une 
autre une si funeste nouvelle.) 

On Vemploie plionastiquement dans 
divers dialectes, en Vajoutant a la parti- 
cule modale -la, ainsi qu'il arrive d'autre 
part avec le modal -ik et le suffixe -lan : 
nolaz (BN-ald-s, R), nulaz (S), zelanik 
(B-mu), « comment; » kontaz edo kar- 
taz (R), huntaz edo hartaz (BN), « par 
ceci ou par V autre. » 

4° (c), il se joint a des noms de temps, 
se substitue d f une certaine facon a Vines- 
sif -n, « en, dans, a, » et signifie quel- 
que fois « de » : egunaz ta gabaz ( B , 
Apoc. iv-8), « de jour et de nuit; » bari- 
kuz, « pour vendredi. » (Micol. 25-40.) 

ASTELENEZ DATOR AURTBN KARMEN - BGUNA 

(B, G), « cette annte le jour de N.-D. du 
Carmel lombe un lundi. » Bakharrik 
OTHorrzEAN zbn batez, « une fois qu'il 
priait a Utcart. » (Duv. Luc. ix-18.) 

5° (c), en rempltisant la mime fonction 
que dans la pre'ee'dente acception, il de"~ 
signe le ge'rondif quand il s'ajoute a des 
mots u site's comme verbes en d J autres 
Ungues : neSarrez (R), negarrez, « pleu- 
rant » (Bart. II-219-5) ; deadarrez, 
« criant » (Ur. Gen. iv-10); nayez, « »ou- 
lant » (Lard. Test. 9-18) ; irriz (BN,Sal.), 
« riant; » ustez(B, G), « pensant; » bil- 
durrez (B, G), « ay ant peur; » minez, 
« sou ff rant. » (Lard. Test. 9-33.) 

6° (B), il indique une certaine plura- 
lity en s'agglutinant a -ta- place' apres 
certains nombres. Ogetaz tSalupak sartu 

DIRA GAUR ARRAlffBZ BRDI BETERIK J ATZO 

berrogbtazak (B-l) i « aujourd'hui vingt 
et quelques barques sont entries pleines 
de potisons; hier, quarante et quelques. » 

7° (AN-lez, G-bet), dans les phrases 
admiratives il indique la multitude : j au 
da zaldiz ! « quel grand nombre de che- 
vaux! n 

8° (c), dans la conjugation il indique 
aussi la multUude, pluraltialion du com- 
pliment : bbtor, « qu'il vienne » (Ur. Ex. 
xxxv-10); bbtoz, «qu'ils viennent » (Itur. 
Ipui. 20-7); zerraikibn, « il le suivait » 
(Lard. Test. 304-8); zbrraizkien, « Us les 
suivaient » (Ur. Gen. xli-19); dadukatb, 
« Us Vont » (Mend. Jes. Biotz. 381-10); 
daduzkate, « Us les ont. » (Mend. Jes. 
Biotz. 326-19.) 

De tous les dialectes, le B est le plus 
constant dans I'emploi de cet iliment de 
conjugation. Dans les autres, il existe plu- 
sieurs particules comme de, it, ra, tzi 
et zkj, qu'on substitue a -z dans la conju- 
gation de quelques verbes ; en B, la par- 
ticule z s'emploie presque avec tous; el 
mime dans ces formes qui se sont gltisies 
des autres dialectes chez lui, comme ditu, 
ditut, nituan, etc., la tendance ginirale 
est de leur ajouter cet iliment et de plu- 
raltier ainsi deux fois chaque flexion : 

DITUZ, DITUDAZ, NITUZAN , DIRAZ , etc. (Les 

jeunes gens de B-l ont trouvi bon de crier 
la forme zirazbn pour zirean : btorri 
zirazbn, « Us vinrent. ») 

II y a des zones en B, comme B-aram- 
legut- leintz- mond , dans lesquelles, au 
moins dans la plus grande partie des 
formes verbales, on n'emploie pas depar- 
ticule pluraltialrice. Dans le catichtime 



de Gatzaga, icrit dans la variiti de la 
vallie de Leniz ou Leintza, pag. 75-22, 
on lit : i Nortzuk dira biotz garbidunak ? 

— EURBN GRlftA ZITAL ETA INKLINAZlftO 
TSARRA BZITA TA itlK LBZ DAUKBNAK (aU 

lieu de daukezanak) : « Quels sont ceux 
qui ont le cceur pur? — Ceux dont les 
mauvaties passions el les inclinations per- 
verses sont dompties et comme mortes. » 

GURB AITAK BBRROGBTA AMAR URTB DAUKO 

(au lieu de daukaz ou daukoz), « notre 
pire a cinquante ans. » Zazpi ubaran 
dauko Mundragubk, « Mondragon a sept 
faubourgs. » A Villareal de Alaba, Van- 
cienne Legutiano, on entend ikubi gau au 
lieu de ikusi gauz ou ikusi gaitu, « il 
nous a vus. » 

9° (c), il iquivaut a « excepti, hormti, 
en dehors de ». Bere senharraz bbrtzb- 
rbkin, « avec un autre que son mari. » 
(Ax. l a -72-19.) Lauz besteak, « tous 
sauf quatre. » Contractions, semble-t-il, 

de SENHARRA EZ, LAU EZ. 

10° (B), suffixe de la diclination qui 
signifie « vers » et s' applique a V article. 
^Nobaz doa? « vers ou va-t-il? » ^Men- 
diraz yoaia? « tu vas vers la montagne? » 
^Ugalteraz zoatzaia? « vous allez vers la 
riviire? » 

11° (BN), quelques- uns ont recours a 
ce suffixe pour signifier « a la recherche 
de, en quite de ». EtSe hartan atherbez 
sartu nuzC (BN-am), « je suti entri dans 
cette mation en quite d'abri. » 

12° (B), ce suffixe est presque vieilli 
dans Vacception de « comme, en qualiti 
de » : gizonez , « comme homme, en qua- 
lUi d' homme. » On Vemploie un peu plus 
avec le verbe conjugui. Sinistu daikbgu- 
nez, « comme nous pouvons croire. » 
(Bart. 1-257-26.) Ez, Jaungoikoa danbz, ... 

BAINA BAI GIZONA DANEZ : « HOA COTUme 

Dieu, ... mati oui comme homme. » 
(Krtitau. 27-13.) 

13° (BN, L, S), il signifie u de, ils'agit 

de ». GURE BIZITZE OROREN GAIZKITIK 

hunbalat Otzultzbaz (S) , « ( il s'agit ) de 
convertir toute notre vie du mauvati au 
bon. » (ImU. 77-17.) Jende-arteko ibil- 
pbnez bta bakhargunbaz (L), « (i7 s'agit) 
du rapport avec les personnes et de la 
solitude. » (Har. Phil. 271-10.) 

// semble que cet idiottime, ainsi que 
celui que Von emploie pour le remplacer 
en B et G : biurtzbaren gainban, « sur 
la conversion; » bakabtasunaren ganban, 
« sur la solitude, » sont tous les deux 
itr angers a notre langue, sur tout le der- 
nier. 

14° (AN, BN, G, L, B, S), il remplace 
le B -ik dans un curieux idiottime : mbn- 
diz mendi (c, ...), mbndirik mendi (B), « de 
montagne en montagne. » Daramazte 

MARMARIOZ MARMARIO , JAN-EDANEZ JAN- 
BDAN , ASERRETZBZ ASERRETZE , ANTUSTEZ 

antuste ta loiez loi i « Us les portent de 
murmure en murmure, de banquet en 
banquet, de colere en colere, d'orgueil en 
orgueil et de luxure en luxure. » (Mend. 
11-206-21.) Ibiltzen ikasi-orduko asten 
dira aurrak kalez kale, baztbrrez bazter 
ta zokoz zoko': '« lorsque les en f ants 
apprennent a marcher, Us commencent 
de rue en rue, de coin en coin et de 
recoin en recoin. » (Mend. 1-28-1.) Gai- 
Rean etzan zitzayon musuz musu, aoz ao, 
begiz begi bta eskuz esku , eta aurra asi 
zan bbrotzbn : « il se mU sur lui, visage 
contre visage, bouche contre bouche, ceil 



Digitized by 



Google 



398 



ZAHAGI — ZABAL 



contre ceil et main contre main, et V en- 
fant commenca a se richauffer. » ( Lard. 
Test. 236-29.) 

II existe beaucoup d f autres idiotismes 
dans lesquels ce suffixe intervient, et ce 
n*est pas une entreprise trts facile que de 
les classer et de les ranger par ordre : 
aoz gora (AN, Liz. 46-27), « sur le dos; » 
musturrkz aurrera (Be), « (tomber) sur 
la face. » Erran dikiok ekartbz (S), 
erran ... eraouz (R), « dis-lui... qu f il 
apporte. » 

Zahagi ^BN, L, S), odre, pellejo para 
contener vino y aceite : outre, peau de 
bouc pour contenir du vin et de Vhuile. 
Eztute ezarten mahatsarno berria zahagi 
zarretan, ni echan vino nuevo en odres 
viejos , et Von ne met pas du vin nouveau 
dans de vieilles outres. (Leiz. Matth. 
ix-17.) 

Zaal (B), correoso, flexible: coriace, 
flexible. Erri-idien orde sartu daroez 

MUSTUR-BALTZ BEGI ZETAKADUN EDO ASTU- 
RIAKOAK, ZBINTZUEN OKELBA DAN ISPI LUZE- 

koa ta zaalagoa : en vez de bueyes del 
pais suelen introducir ganado de hocico 
negro de ojo manchado 6 de Asturias, 
cuya carne es de fibra larga y mas co- 
rreosa : au lieu de bceufs du pays on 
introduit giniralement du be" tail a mufle 
noir, a ceil tacheti ou des Asturies, dont 
la chair a les fibres tongues et est plus 
coriace. (Per. Ab. 112-13.) 

Zahalburu : 1° (BN, Sal.), bermejuela 
de cabeza roma, viron a Me plate. — 
2o (BN?), renacuajo, tUard. 

Zahalo (BN, Sal., L-bard), varita para 
arrear ganado lanar y de cerda, houssine 
pour exciter les bites a laine et les bites 
porcines. 

Zahamiola, oboe, haulbois. (S. P.) 

ZAAR (B-m,...), zahar ( BN, L, S), 
viejo, anciano : vieux, vieillard. Beha- 
rrak zaharra MERKATURA , la necesidad 
(le lleva) al anciano al mercado, la ni- 
cessiti fait alter le vieillard au marchi. 
(Oih. Prov. 81.) Zaharrago, zoroago : 
cuanto mas viejo, mas loco : plus il est 
vieux, et plus il est fou. (Oih. Prov. 419.) 
= Algunos en BN tomun tambien esta 
palabra en el sentido de « vejez ». 
Quelques-uns , en BN, prennenl aussi ce 
mot dans le sens de « vieillesse ». Gizon 

HURA, BBRE ZAHARREAN , BAZOAN ARINKI 

gure aintzinean : a au el hombre , en su 
vejez, iba presuroso delante de nosotros : 
cet homme, malgri sa vieillesse, a I la it alle- 
grement devant nous. (Prop. I, p. 326.) = 
( B , BN , L , S ) , en composicibn se usa 
mucho con la palabra jan , significando 
« estar en ayunas »», lit. : comida vieja. 
(B, BN, L, S), dans la composition on 
Vemploie beaucoup avec le mot jan, pour 
signifier « itre ajeun ». Halaber presuna 

JANZAHARRAK, MATHELA GOGORTUA EDO HORZ- 
K1TUA DAGOENAK, EZTU ATSEGINIK HARTZEN 

jaten haste an : asimismo la persona que 
esta en ayunas (que no ha comido desde 
algun tiempo atras), la aue tiene el carri- 
llo endurecido y sufre dentera no expe- 
rimenta placer alguno al empezar a 
comer : de mime la personne qui est a 
jeun (qui n'a pas mangi depuis quelque 
temps), celle qui a la joue endurcie et qui 
souffre du mal de dents n'iprouve aucun 
plaisir en commencant a manger. (Ax. 
3*-467-24.) Zahar-berrian (S), zauar- 
berri-artean (S), en el tiempo que media 
entre una cosecha y la otra nueva , dans 



le temps qui s'icoule entre une ricolte et 
la suivante. Otsein barriak galbaiaz ura, 

ZAARRARI EDARREAZ BERE LEKURIK EMON EZ 

gura : el criado nuevo (trae) agua con el 
cedazo, al viejo no se le quiere admitir 
ni con herrada : le nouveau domestique 
apporte de Veau avec un tamis, on ne 
veut pas admettre le vieux mime avec un 
seau. (Per. Ab. 122-7.) Zaarrago, ikas- 
kurago : cuanto mas viejo, mas deseoso 
de saber : plus on est vieux, et plus on est 
disireux de savoir. (Refranes, 22.) Zaarra 

DA LIBURU (sic) t AEN ESANA DAIGUN '. el viejo 

es libro, hagamos su dicho : le vieux est 
un livre, faisons son dicton. (Refranes, 
481.)= El autor, sin duda por errata, 
dice dagu en vez de daigun. Uauteur, 
sans doute par erreur, dit dagu au lieu 

de DAIGUN. 4AHAR-BLHB, ZUHUR-ELHE (S, 

Chan, ms) : palabra de anciano, palabra 
de prudente: parole de vieillard, parole 
de sage. Zaarrik il zan (B-m) , muri6 de 
viejo, il mourut de vieillesse. Umbzurtz 
bi, neba-arrebat§uak... urtebbteko zaar- 
gaztbak (B, Euskalz. Ill -399 -5) : dos 
huerfanos, hermanitos... de un alio de 
diferencia : deux orphelins, deux petits 
frires ... d'un an de diffirence. 

Zahar-arazi, hacer envejecer, faire 
vieillir. (Duv. ms.) 

Zahar-berri arte (Sc) : 1° el tiempo 
que media entre el plenilunio y el novi- 
lunio : dicours, le temps qui s'icoule 
entre la pleine lune et la nouvelle. — 
2° el tiempo que media entre dos cose- 
chas, le temps qui s'icoule entre deux 
ricoltes. 

Zahar-bihi ( S ) , pensi6n de la vejez , 
pension de la vieillesse. 

Zahardai (Sc) : 1° vara 6 palo al cual 
se ata la parra, perche ou game a laquelle 
on attache la treille. — 2° esbelto, fino : 
svelte, fin. 

Zahar-itz (BN), refran, palabra de 
anciano : proverbe, parole de vieillard. 
Zahar-itzak, zuhur-itzak : palabras de 
anciano , palabras de prudente : paroles 
de vieillard, paroles de sage. (Oih. Prov. 
420.) 

Zaharkara, aviejado, vieillot. (Duv. 
ms.) 

Zaharkaratu, aviejarse : se vieillir, 
prendre un air de vieillesse. (Duv. ms.) 

Zaharkilatu (L-zib), Var. de zaharkitu. 

Zaarkin (B-m), remiendo del vestido, 
piece du vitemeni. 

Zaharkitu (L), viejo caduco, decrepito : 
vieillard caduc, dicripit. (Contr. de zahar 
akitu.) Bi nausi zaharkituek lerrarazi 

NAUI ZUTBN GAIZKIRAT ANDRE GAZTE BAT '. 

dos amos caducos quisieron seducir a 
una sefiora joven, deux maitres caducs 
voulurent siduire une jeune femme. 
(Hirib. Eskaraz. 26-6.) Leoena zaharki- 

TUA ETA LARRUARI JOSIA DELA ERABAKIKO 

da , se reputara por una lepra muy enve- 
jecida y arraigada en la piel, la lepre 
sera jugie tres ancienne et enracinie dans 
la peau. (Duv. Lev. xni-11.) 

Zaharmin (Sc), achaques de la vejez, 
infirmitis de la vieillesse. 

ZAHARO (S), varita para arrear ga- 
nado lanar y de cerda, y tambien varal 
para derribar castanas, etc. : verge 
pour stimuler le bitail en giniral, et 
aussi gaule pour abattre les chitaignes, 
etc. Jakobek berriz harturik burzuntz, 

AMANDA ETA ALBO- ZAHARO HEZB BATZUBK, 
AZALA KHENDU ZIOTEN ZENBAITI : tomando 



pues Jacob unas varas verdes de alamo 
y de almendro y de platanos, en una 
parte las descortez6 : Jacob, prenant done 
des branches vertes de peuplier, rf'ama/i- 
dier et de platane, y en enleva Vicorce. 
(Duv. Gen. xxx-37.) 

Zaharragotu, sobrevivir, survivre. 
(Led.) 

Zaharrakitu (S), hacerse decrepito, 
se dicripir. Zaharrakitua : el decrepito, 
el muy viejo : le dicripit, le tr&s vieux. 
Var. de zaharkitu. 

Zaharrexi (BN, L), achaques de la 
vejez , infirmitis de la vieillesse. 

Zahartasun (L), vetustez, vejez : 
vilusti, vieillesse. Hanbatik hanbatban 

EDERRAGO ZAITZA JaINKOARI GAZTBTASUNBKO 
OBRA ONAK, ZAHARTASUNEKOAK BAINO : en 

igualdad de circunstancias, mas aprecia- 
bles son a los ojos de Dios las obras 
buenas de la juventud que las de la vejez : 
a igaliti de circonstances , les bonnes 
ceuvres de la jeunesse sont plus appri- 
ciables aux yeux de Dieu que celles de 
la vieillesse. (Ax. 3a-34-10.) 

Zaartu (B), sahartu(BN, L, S), enve- 
jecer, vieillir. 

Zaartzaro (B-m), vejez, epoca de la 
vejez : vieillesse, ipoque de la vieillesse. 

Zahartze (BN, L, S), vejez, vieillesse. 
= Al parecer de Duvoisin , las palabras 
zahartasun y zahartzb se distinguen en 
que la primera indica el esta do de la 
vejez, mientras que la segunda denota 
la vejez en acci6n, la aue se hace (sic). 
De I' avis de Duvoisin, les mots zaharta- 
sun et zahartze se distinguenl en ce que 
le premier indique Vitat de la vieillesse, 
tandis que le second dinote la vieillesse 
en action, celle qui se fait (sic). Gaztaro 
alperrak dakarkb zahartze landbrra : 
une juventud ociosa producira vejez mi- 
serable, une jeunesse oisive produira une 
vieillesse nicessiteuse. (Oih. Prov. 185.) 

Zaharzapen (BN, L, S), vejez, vieil- 
lesse. 

Zahar -zathi (S, Chah. ms), pensi6n 
de la vejez , pension de la vieillesse. 

Zahato (L), bota, odre pequefio : 
boute, petite outre, peau de bouc. 

ZABAL : 1° (c), ancho, large. Zabal 
ta zabar lo BGiN, dormir a pierna suelta, 
dormir a poings fermis. Zabal -zabala 
erori ( BN , L , R , S ) : caerse .largo , de 
bruces : tomber de son long, sur la face, 
s'allonger (pop.). — 2° (c), abierto, ou- 
vert. Ateak zabal-zabal bgin (Be), abrir 
de par en par laspuertas, ouvrir les portes 
toutes grandes. — 3° (B), notorio, pu- 
blico : notoire, public. ^Udazkanban 
ezkonduteko dagozala ta osabea jator- 
kela albotiko izatera ? erri guztian 
zabal da, bala -bala dabil aspaldion 
barri ori (B-l) : £que secasaran en otono 
y que viene su tio a servirles de padrino? 
es publico en todo el pueblo, esa noticia 
anda desde hace tiempo de boca^ en 
boca : qu f ils se marieront a Vautomne et 
que leur oncle vienl leur servir de par- 
rain ? e'est public dans toute la ville, 
cette nouvelle court depuis quelque temps 
de bouche en bouche. — 4° (AN , B), 
abundante, opipara (mesa) : abondante, 
copieuse (table). Udak bazterrak zabal 
ditu (AN-b) : el verano tiene los cam- 
pos holgados; es decir, ofrece abun- 
dantes medios de sacarse la vida : I'iU 
a les champs bien Urges; e'est-a-dire, 
offre de nombreux moyens de gagner sa 



Digitized by 



Google 



ZABALALDI — ZABULOTE 



399 



vie. — 5° (B, m*-Lond), (hombre) gene- 
roso, (homme) ginireux. Zabal onbko 
gizona (B), hombre franco, homme franc. 

— 6° (6-1), plazoleta, placette. Arrane- 
giko zabalean, en la plazoleta de la pes- 
caderia, sur la placette de la poissonne- 
rie. 

Zabalaldl (AN, BN, L, R, S) : 1<> aper- 
tura : coup, ouverture. Bkgi zabalaloi 
batbz ikuusi dut , lo he visto de una 
ojeadaje I'ai vu d'un seu I coup d'osil. (Du\ . 
ms.) — 2° esparcimiento, coup d f extension. 

BELHARRAK IDORTZEKO BBUAR DU ZABALALDI 

bat : la hierba , para secarse , necesita 
que se le extienda una vez : le foin, pour 
se sicker, a encore besoin d*itre itendu. 
(Duv. ms.) 

Zabalarazi (AN, BN), hacer extender, 
hacer abrir, hacer desplegar : faire 
itendre, faire ouvrir, faire oiplier. 

Zabalaraxle, el que hace extender, 
abrir , desplegar : celui qui fait itendre, 
ouvrir, dip Her. (Duv. ms.) 

• Zabalarte (S), abrir y cerrar (de ojos), 
clin d'ceil. Begi- zabalarte batbz, de un 
abrir y cerrar de ojos, en un clin d'ail. 

Zabalazi ( AN - b ) , Contr. de zabala- 
razl 

Zabalaztale (AN-b) , Var. de zabala- 
razle. 

Zabaldu: 1° (c), ensanchar, esparcir: 
ilarair, ripandre. — 2° (AN, B), publicar, 
publier. — 3° (c), abrir, franquearse : 
ouvrir, s*ouvrir a quelqu'un. — 4<> (B), 
desparramar, iparpiller. — 5° (Be), gas- 
tar (dinero) , aipenser (de V argent). 

Zabaldura : 1° (BN, L), abertura, 
ouverture. — 2° (R), ensanche, ilargis- 
sement. 

Zabalera : 1° (Be), anchura, largeur. 

— 2° (G-zumay), esturi6n, sollo; pez de 
cabeza grande y boca ancha , an da casi 
tocando al fondo : esturgeon, poisson a 
grosse tite et a large bouche, qui nage 
presque au fond. — 3° (c), a lo ancho, 
au large. 

Zabalerago (BN-s, R), anchura, lar- 
geur. 

Zabalerazi (S), hacer extender, abrir, 
desplegar : faire itendre, ouvrir, diplier. 

Zabal- geriza (ma-Lond), cacalia,caca- 
lie. (Bot.) 

Zabalgo (BN-s, R, S), vuelo, anchura : 
ampleur, largeur. Obe zaitad aitagiarre- 

BAREN ETSeA EZIK SUftARENA , DEUS BERZE- 
GAT1K BAIZIK BERE ZABALGOBZ (R-bidJ : me 

gusta mas la casa del suegro que la del 
yerno, nada mas que por su anchura : 
faime mieux la maison du beau-pere que 
celle du gendre, rien que pour sa gran- 
deur. 

Zabalgune (AN-b, BN-s, R), trecho 
de ensanche, espace oVilargissement. 
Zabalgune artan gurutzatuko ditiaouk 
orgak (AN-b), en aquel espacio ancho 
cruzaremos los carros, nous croiserons 
les charrettes dans cet espace large. 

Zabalik : 1° (c), abierto (estar), ouvert 
(rester). Eurak esatbn dituenean, zeuek 

AOA ZABALIK EURAI GUSTOZ ENZUNDA : Oy6n- 

doles vosotros la boca abierta y con 
gusto, cuando ellos (los ninos) dicen tales 
cosas : vous les entendez avec plaisir et 
la bouche ouverte, quand its (les enfants) 
disent de telles choses. (Bart. 1-16 bis- 
19.) _ 2<> (AN-b), (estar) con desahogo, 
(itre) a Vaise. 

Zabalkara (AN-b), ensanchado, que 
tira a ancho, ivasi. (Duv. ms.) 



Zabalki : lo (AN, R), abiertamente , 
ouverlement. — 2° (AN, BN, G, L, R, S), 
extensamente, d y une maniere itendue. — 
3° (AN-b) , con desahogo , sin apurarse : 
a Vaise, sans se contraindre. 

Zabalki ro (G?, Izt.), minuciosamente, 
minutieusement. 

Zabalkizun, extensivo, extensible. 
(Duv. ms.) 

Zabalkot* (B), zabalot* (G), muy 
ancho, large. Ama lakoSe arpegi-za- 

BALKOTB, BEGI-URDIN, BURU-ANDI, ARTO- 

zale utsa : de cara ancha, de ojos azules, 
de cabeza grande, muy aficionado & 
comer borona como su madre : figure 
forge, yeux bleus, tite grosse, aimant 
beaucoup manger de la miture comme sa 
mere. (Euskalz. 1-131-45.) 

Zabaltarzun (BN-s, R, S), sabalta- 
sun (AN, B, G, L), anchura, abertura, 
notoriedad , abundancia, franqueza : lar- 
geur, ouverture, notoriiti, abondance, 
franchise. 

Zabaltoki (G-and), llanura : plaine, 
pay 8 plat. 

Zabaltza (?), solera, sobrado de una 
casa , terrasse d f une maison. Berak gizo- 

NAK IGANARAZI ZITUBN BERE BT§E GAINEKO 

zabaltzara, ella hizo subir a los hom- 
bres a la solera de su casa , elle fit mon- 
ier des hommes sur la terrasse de sa 
maison. (Duv. Jos. n-6.) 

Zabalune (AN, B, G), zabalttne (S), 
trecho de ensanche, espace d'ilargisse- 
ment. Var. de zabalgune. 

Zabaltzaile (c,...), el que extiende, 
celui qui Mend. 

. ZABAR : !• (AN-b-lez, B-a-o, Gc,...), 
remol6n , flojo y tardio para el trabajo : 
lambin, mou et lent au travail. Igi adi 

LASTER , ZABAR ORI '. IK BET I OLA BEAR DUK 

(AN-b) : muevete pronto, remol6n : tu 
siempre tienes que ser asi : remue-toi vite, 
lambin; tu es toujours comme cela. — 
2° (G?, Izt.), escoria, scorie. — 3° (BN?, 
L ? , Duv. ms) , corrompido , depravado : 
corrompu, dipravi. 

Zabarkeria (AN, B, G), indolencia, 
desidia : indolence, mo Hesse. 

Zabarrarazi (AN, L), depravar a 
alguien, llevarle a la depravaci6n : depra- 
ver quelqu'un, le porter a la depravation. 

Zabartaaun : 1« (AN-b, B, G), reza- 
gamiento, desidia : nonchalance, indo- 
lence. Zabartasun andia da , baoa , tSit, 

JENDADI MAITAGARRI ONI BEAR BEZALA EZ 
ADIERAZTEA BERBN AMA ON GlPUZKOARBN 

bizitza garbia : es pues gran desidia no 
manifestar, como es debido, a esta ama- 
ble gente la inmaculada vida de su buena 
madre Guipuzkoa : e'est done une grande 
nonchalance de ne pas montrer a ces 
aimables gens, comme il se doit, la vie 
immaculie de leur bonne mere Guipus- 
coa. (Izt. Cond., p. iv-15.) — 2° {?, Duv. 
ms) , depravaci6n , corrupci6n : deprava- 
tion, corruption. 

Zabartu : 1* (AN-b, B, G, L), reza- 
garse, hacerse el remol6n, descuidarse, 
entorpecerse para el trabajo : s'attarder, 
devenir nonchalant, se ntgliger, lambiner 
dans le travail. Ilunou da eta gure 

GIZONA BZTA AGERI '. OSTATUAN ZABARTU DA 

(AN-b) : ha oscurecido ya y nuestro 
hombre no parece ; se ha regazado en la 
taberna : il fait dtja noir, et notre homme 
ne paratt pas; il s'est attarde" au cabaret. 
Erregearen gelan, atezaya zabartu 

ZALAKO, iflOR OARTU GABE, SARTURIK .' intrO- 



duc&ndose en el aposento del rey , sin 
que nadie lo advirtiera, por haberse des- 
cuidado el portero : s'introduisant dans 
la chambre du roi, sans que person ne 
I'en averttt, parce que le portier n y avait 
pas pris garde. (Lard. Test. 204-22.) — 
2° (?, Duv. ms), depravarse, se depra- 
ver. 

ZABIA (AN-ond), pez parecido al 
besugo, mayor y de mucna escama, vulg. 
urta : poisson semblable au rousseau, un 
peu plus grand et Ires ecailleux. 

Zabika (B-g), bamboleando, cabe- 
ceando : tilubant, balancant la tite. Var. 

de ZABUKA. 

ZABO : lo (AN-b, B-ar, G), hinchaz6n 
de plantas, gonflement des plantes. — 
2° (AN-b), hinchaz6n de cualquier miem- 
bro, enflure de n'importe quel membre. 
— 3° (AN-b), hinchado, gonfli. — 4° (G- 
us), balanceo, balancement. Var. de 

ZABU, ZABUN. 

ZABOR : I* (AN-b, B, BN-s, G), sucie- 
dad, escombros, residuos : saleU, d6- 
combres, risidus. Var. de zabur — 2° (B- 
mu) , suciedad aue deja a flor de agua la 
manjua de sarainas, saleU que laisse a 
fleur d'eau un banc de sardines. — 3° (AN- 
b, BN-s, ..., L-ain, R-uzt, S), piedras 
pequenas con que se hace la argamasa : 
cailloutis, pierrailles avec lesquelles on 
fait le morlier. Arri zaborraikin parbta 
onik ezin egin (AN-b), con piedra me- 
nuda no se puede hacer buena pared, 
impossible de faire des murs convenables 
avec du cailloutis. — 4° (G), escombro, 
dtcombres. Leku guzibtatik bildu zira- 
nak bat-batban arri eta zaborpean ge- 
ratu ziran, los que de todas partes se 
reunieron quedaron bajo piedras y escom- 
bros, ceux qui de toutes parts se r4u~ 
nirent reslerent sous les pierres et les 
dtcombres. (Lard. Test. 162-32.) — 
5° (BN), romDedizo, fragil : cassant, fra- 
gile. — 6° (AN-lez), correoso, tieso, difi- 
cil de comer : coriace, fibreux, difficile 
a manger. 

Zahorreri : 1° (AN-b, Be), desperdi- 
cios : rebuts, restes. Zaborreriarik bai- 
zik BZTA emen ( AN-b ) , aquf no hay mas 
que desperdicios, ici il n y y a que des 
rebuts, — 2° (B-mond-tS), despojos de 
lena que arrastra el agua : ipaves, debris 
de bois que I'eau charrie. — 3° (AN-b), 
chiquilleria , marmaille. 

Zabotu (AN-b, B-ar, G-deb,...), hin 
charse las plantas y aun los animales : 
s'enfler, en parlant des plantes et mime 
des animaux. 

ZABRANDlLA ( B -1 ) , un pececillo , 
vulg. mujarrilla, un petit poisson. 

ZABU : 1° (B-i, G-us), columpio, 
balangoire. — 2° (B, G), balanceo, balan- 
cement. 

Zabu egin (G), titubear, tituber. 

Zabuka (B-m, G-aya), dando tropiezos 
por efecto del vino, tilubant par Veffet 
du vin. Enau oraingiRo inok ikusi ar- 

DAUAK IGAROTA, GAT5 EGINDA, ZABUKA OINAK 

lokaturik : nadie me ha visto todavia 
excedido del vino, habi£ndome hecho 
dano, tambaleando con los pies titu- 
beantes : personne ne m'a encore vu 
excidi de vm, me faisant mal, chancelant 
lespieds titubants. (Per. Ab. 43-19.) 

Zabulo (G?), perro mastin, matin. 

ZABULOTE (AN-ond), cierto pece- 
cillo marino vulgarmente 11a ma do chimbo, 
certain petit poisson de mer. 



Digitized by 



Google 



400 



ZABULUN — ZAGI 



Zabulun (G-and), balancear, balan- 
cer. 

ZABUN : 1° (B-b?-m-ond), cabezada, 
bamboleo : dodelinement, titubement. — 
2° (B-m), tropiezo : heurt, trdbuchement. 
^Zabun bategaz errbten batera EDO ZUBI 
batetik beera jausita? ^cayendo de un 
tropiezo a una acequia 6 de un puente 
abaio? tombant d'un choc dans un fosse" 
ou du haul d'unpont? (Ur. Maialz. 49-23.) 

Zabunga ( B-i-m-ond ) , tambaleando , 
chancelant. 

Zabur (G), suciedad, saleU. Var. de 
zabor. 

Zaburreri : 1° (Gc), desperdicios : 
rebuts, dockets. — 2<> (B, BN-s, G, R), 
conjunto de cosas inutiles : fair as, en- 
semble de choses inutiles. 

ZABURU (AN-oy, G-ber-bid), 
columpio, balancoire. 

ZADOINO, pollino, poulain. (Har. 
Die.) 

ZADOR : 1° (B-a-otS), hondonada : 
enfoncement, terrain bas. — 2° (B-i-l-m), 
sendero, sen tier. — 3° (B-o), sed abra- 
sadora, soif ardente. Zadorturib nen- 
goan (B-oj, estaba abrasado de sed, 
j'e'tais accablt de soif. — 4° (B-ond), 
secretos de una persona, secrets d'une 
per sonne. 

Zadoratu (AN, Lacoiz.), agitar liqui- 
dos en un vaso, agiter des liquides dans 
un vase. 

Zadura-badura, mescolanza : rata- 
touille, melange. (Lar. Prol.) Lapieo 

USTEL BAT, ARBIZ, AZAZ , TSONGOZ , BIRIEA- 
KIZ, HITZ BATE AN, ZADURA-BADURAZ BBTEA I 

una olla podrida llena de nabitos, de 
berzas , de zoquetillos de berza , de asa- 
duras, en una palabra, de mescolanza : 
un pot-pourri plein de navets, de choux, 
de coutons de choux, d'abatis; en un mot, 
d'une ratatouille. 

Zaladarrako (L?), bofetada, gifle. 
Eman zioen zapadarrako bder bat, le 
di6 una hermosa bofetada , il lui donna 
une belle gifle. (Ax. 2«-469-19.) 

Zalarda, contusi6n, golpe sin causar 
herida, dado con la mano 6 con el piano 
de alguna arma : contusion, un coup sans 
blessure, donnt avec la main ou avec le 
plat de quelque arme. (Oib. ms.) 

ZAFLA : 4° (AN-b, BN-ald-haz, 
L,...), trozo : morceau, tranche. Ha- 
ragi - zafla , trozo grande de came , 
grande tranche de viande. ZartaiAan 

EABIALAEO Z1NGAR- ZAFLA (AN-b), tajada 

de tocino tan grande como podia caber 
en la sarten, tranche de lard assez grande 
pour remplir la po4le. — 2° (R), pedazo 
de tierra que arrancan las lavas, morceau 
de terre que dHachenl les fouilleurs. — • 
3° (AN, L, R), onomat. que indica el ruido 
de una bofetada , de un obieto que cae 
con estrepito al agua 6 a un lodazal : clac, 
onomat. qui indique le bruit d'un souf- 
flet , d'un objet qui tombe avec fracas 
dans Veau ou dans un bourbier. Esku- 
zafla : a) (L ?, Duv. ms), aplauso, applau- 
dissement. — b) (BN-s), manotadas al 
amasar el pan, coups frappts avec la 
main en pHrissant le pain. Irri- zafla 
(L-s), carcajada, iclat de rire. 

ZaUahaga (BN, L, S), vara, palo para 
derribar castafias : gaule, perche pour 
abattre les chdtaignes. 

Zallada ( AN , L ) , bofetada , soufflei. 
Eta zoezi beragana eLegatuz ta erraten 
ziote : Agur judioen errege; ta ematen 



zitiote zafladae : y venian A 61 y decian : 
Dios te salve, rey de los Judios; y le 
daban de bofetadas : et Us venaient h lui 
et ils disaient: Salut, roi des Juifs; et 
ils lui donnaient des soufflets. (Liz. Joan. 
xix-3.) 

Zafladako (AN,L), bofetada, gifle. 

ESEU ZABALAZ EMATEN DEN ZAFLADAEOAK 
EZTU NIOR ODOLETAN PARATZEN ( AN-b ) , el 

golpe que se da con la palma de la 
mano no bace sangrar a nadie , le coup 
que Von donne avec la paume de la main 
ne fait saigner personne. 

ZaUaga (S), vara, palo para derribar 
castafias u otra fruta : gaule, longue 
perche pour abattre les chAtaignes ou 
autres fruits. Var. de zaflahaga. 

Zatlako (BN-s, L, R), bofetada, gifle. 

BERTZE BATZUEE BERR1Z BBG1THARTBAN JO 

zuten zaflaeoea, otros le dieron bofeta- 
das en el rostro, d autres lui donnerent 
des soufflets au visage. (Duv. Matth. 
xxvi-67.) 

ZaUaldi (AN-b, L),correcci6n manual, 
correction manuelle. 

ZaUarazi (AN-b, L), hacer abofetear, 
faire souffleier. 

Zallatu : 1° (AN, BN, L, S), pegar, 
abofetear : f rapper, gifler, souffleier. — 
2° (BN, Sal., S), agarrar de los dos extre- 
mos un trapo medio seco y estrujarlo 
torciendo uno en un sentido y otro en 
otro : essorer, saisir un linge k demi sec 
par les deux extr&miMs et le tordre dans 
un sens et dans un autre. — 3° Zaflatti 
(S), revolver, batir : remuer, battre. Bena 

MAHASTI ZAINAE LOTHU ZEITZEN MITHILER 
ETA BATA ZAFLATC ZIEN , BBSTBA EHO ETA 
BBSTBA HARRIS ALDUSTATC (S, Matth. XXI- 

35) : mas los labradores, echando mano 
de los siervos, birieron al uno, mataron 
al otro y al otro le apedrearon : et les 
vignerons, s'Hant saisis de ses serviteurs, 
baltirent Vun, tuerent I autre et en lapi- 
derent un troisieme. 

Zaxla-saxla (BN-s, R, S), (comer) 
devorando, (manger) gloutonnement. 

ZaUon (AN), bofetada, soufflet. Ber- 

TZEAK EMATEN ZION ZAFLON EDO MASAILeEO 

bat, el otro le daba una bofetada, I'autre 
lui don nail un soufflet. (Liz. 48-3.) 

Zaira (AN-b, BN-ald-am, L-ain), 
lapo, cintarazo, bofetada : claque, gifle, 
soufflet. Haur horrbe zonbait zafba 

UEHA1TEN OU AMAK EMANIE , BZTELAKOTZ 

eseolara joan nahi (BN-ald) : ese nifio 
recibe de su madre unos cuantos lapos, 
por no querer ir a la escuela : cet enfant 
recoit de sa mere bien des claques, pour 
ne pas vouloir aller a I'e'cole. 

Zairahaga (BN-am), Var. de zafla- 
haga. 

Zairaka (AN-b), a golpes, de coups. 

Zairaldi (AN-b, L), paliza, zurra, fla- 
gelacitin : volte, rosste, fouetUe. Zigor 

AZEARRA ZAFRALOI BATEN EMATEEO (AN-b), 

vara fuerte para dar una paliza, trique 
pour ad minis trer une rosse'e. 

Zairarazi (AN-b, L), bacer pegar, 
faire frapper. 

Zafratu : 1<> (AN-b, BN, L, R), 
zurrar , dar una paliza , golpear con vio- 
lencia : rosser, battre, flanquer une voUe, 
fouetter avec violence. Aizeak zafratzen 
ditu BMBN gaztainak (AN-b), el viento 
zarandea aqui los castanos, le vent secoue 
ici les ch&taigniers. Maistroee ens ten- 

PRAN ZAEIEIN TglEIAGO EZIE ORAIEOEE, BAYA 
BRATSUEITAN ZEIN OBRO, ZAFRATAN BAIGIN- 



tibn (R-bid) : los maestros en mi tiempo 
sabian menos que los de abora, pero 
ensenaban mas, porque nos zurraban : 
de mon temps les instituteurs n'e*taient 
pasfrussi instruits que ceux d'aujourd'hui; 
mais ils enseignaient mieux, parce qu'ils 
nous rossaient. — 2° (AN-b,...), ade- 
lantar un trabajo, avancer un travail. 

ASTE UNTAN BEROTZEN BADU, BELARRAE 

zafratueo tugu : si calienta esta semana, 
casi concluiremos el trabajo de las hier- 
bas : s'il fait chaud cette semaine, nous 
terminerons presque le travail des foins. 

Zafratzail© (BN, L), sairatzale (AN- 
b), el que pega : frappeur , celui qui 
frappe. 

ZAGAI : 1° (B), bravo, brave. Augusto 
Erromaeo Enpbradoreae nai ebazan men- 

PETU EUSEALDUN ZAGAIAE I AugUStO , em- 

Eerador de Roma, quiso someter 6 los 
ravos Vascos : Auguste, empereur de 
Rome, voulut soumettre les braves 
Basques. (ms-Zab.^ — 2° (B), esperezo : 
Hirement, action ie s* Hirer les bras. — 
3° ( B ) , corcovos de un animal , ruades 
d'un animal. — 4© ( AN ? ) , arbol , en 
general : arbre, en ge'ne'ral. 

Zagaitasun (B-i) : 1° esperezo, Hire- 
ment. — 2° corcovo, ruade. 

Zagaitu (B-i) : 1° esperezarse, s* Hirer. 
— 2° dar corcovos , ruer ou ginguer. 

Zagar ( AN - b ) , viejo , vieux. Var. de 

ZAHAR. 

Zagar - parte ( AN - b ) , re tiro , cuota 
anual que los duefios jovenes de una 
familia dan a los viejos : rente, quote-part 
annuelle que les jeunes mattres d'une 
famille allouent auxvieillards. (??) Zagar- 

PARTE ONAE DITUEN GIZONAK BERE BURUA 

molda obzaee, el hombre que goza de 
buen retiro (paga anual) puede cuidarse 
bien, Vhomme qui jouit d'une bonne 
rente (paye annuelle) peut se bien soi- 
gner. — En estilo jocoso llaman tambten 
zagar- parte a los acbaques de la vejez. 
Dans le style plaisant, on appelle aussi 
zagar-parte les infirmiUs de la vieillesse. 
Zagarreri (AN-b), acbaques de la 
vejez, infirmiUs de la vieillesse. i Zer 

ERITASUN DU GIZON ORREE ? ZaGARRERIA : 

^ qu^ enfermedad tiene ese hombre ? Los 
acnaques de la vejez : quelle maladie a 
cet homme ? Les infirmiUs de la vieil- 
lesse. 

Zagartze ( AN-b ) , vejez , ancianidad , 
vieillesse. Zagartze on bat obsbatzen 
dazut, le deseo a us ted una buena vejez, 
je vous souhaite une bonne vieillesse. 

Zageitu (?, Humb. Mitrid.), vegetar, 
ve'ge'ter. 

ZAGI : 1° (AN, B, BN-s, G, R), odre, 
pellejo para contener vino 6 aceite : 
outre, peau de bouc pour contenir du vin 
ou de 1'huile. Eztute ere botatzen ardo 
berria zagi zarretan , ni echan vino 
nuevo en odres viejos, on ne met pas 
du vin nouveau dans de vieilles outres. 
(Ur. Matth. ix-47.) Zagia osorie, gina- 
rrabba ordirie (B-mu) : se dice de una 
joven esposa que no entrega su bolsa 
en la nueva casa y que quiere mantener 
en ella a su padre ; lit : el pellejo de vino 
entero, sin abrir, (y) el suegro borracho : 
se dit d'une jeune tpouse qui n'apporte 
pas sa bourse dans la nouvelle demeure, 
et qui veut entretenir son pere grice a 
elle; lit. : I'outre de vin entiere, sans I'ou- 
vrir, (et) le beau-pere ivre. Zagi bat ardo 
bdaten dugu ilabete bakotSban ( AN-b ) , 



Digitized by 



Google 



ZAGIKI — ZAILATU 



401 



cada mes bebemos un pellejo de vino, 
nous buvons chaque mois une outre de 
vin. — 2° (AN-b, BN-s), salvado, son. 
Var. de zahi. Ogi arinak zaoi aunitz (AN- 
b ) , el trigo ligero ( produce ) mucho sal- 
vado, le bie Uger (produit) beaucoup de 
son. — 3° (AN), caspa de la cabeza, pel- 
licules de la tUe. Zertan baitago ere, 

BURUAN ZAGI AUNITZ SORKATZEN ZAIT ( AN- 

b) : no s6 en que" consiste, pero en la 
cabeza se me forma mucha caspa : je ne 
sais pas a quoi cela tient, mais use forme 
beaucoup de pellicules sur ma tite. 

Zagiki (AN-b, B-tS), pedazo de odre, 
morceau de peau de bouc. 

Zagimotz (AN-b), zagiSe (AN-b), 
salvadillo , petit son. Dimin. de zagi (2°). 
Zetabe larriarekin zagiSe arronta egi- 
ten da , con cedazo claro se hace salva- 
dillo ordinario : en se servant d'un tamis 
a targes trous, on n*obtient qu'un petit 
son grossier. 

ZAGITA : 1° (AN -lex, BN-s, G-aya- 
bid-t-us), pedazo de tela que ponen las 
costureras en el sobaco por evitar Oun- 
ces : gousset, piece de toile que les coutu- 
rieres mettenl a Vaisselle pour 4viter les 
pi is. — 2° (L), indet. de zagitatu. Ezte- 

ZAKALA BEKHATU EGITBRA ZAGITA, no le 

excites a pecar, ne I'excitez pas a pe'cher. 
(Etchev. Eliz. p. 117.) 

Zagitatu, solicitar, incitar a bacer 
algo : solliciter, \pousser a (aire quelque 
chose. (Oih. ms.) 

Zagito (AN, G-etS), bota, odre pe- 
queno : petite outre, peau de bouc. 

Zagitsu (AN-b) : 1° de mucba caspa 
(tratandose de personas) : pelliculeux, 
plein de pellicules (se dii en parlant des 
personnes). — 2° de mucho salvado (refi- 
ri£ndose al trigo), riche en son (lorsqu f il 
s'agit du btt). 

Zago (B, G), hincbaz6n de vege tales, 
gonflement des vigHaux. Var. de zabo. 

ZAGON (R-bid-uzt), impermeable 
rustico , trozos de cuero con que los pas- 
tores, sobre todo, cub re n los muslos en 
dias de lluvia : impermeable rustique, 
peaux avec lesquelles lespdtres se couvrent 
les jambes, les jours de pluie. ArtzaIek 
ezpalitzbi eraman tapatruk polpak zago- 
nez, egonen zren oboro aldiz gatarratruk 
(R-bid) : si los pastores no lie varan 
los muslos cubiertos de impermeable, 
estarian mas veces constipados : si les 
pdtres n r avaient pas les cuisses couvertes 
d 'impermeable , Us seraient plus souvent 
enrhum.es. 

Zagor, grava, cascajo de que se sir- 
ven los mamposteros y empedradores : 
cailloutis, blocaille dont se servent les 
macons et les canlonniers.(Duv.ms.) Var. 

de ZABOR. 

Zagorr eztadura , empedrado, afir- 
mado : empierre, pave". 

Zagorr eztarazi , bacer empedrar , 
faire empierrer. 

Zagorreztatu , empedrar con piedra 
menuda : macadamiser, empierrer, recou- 
vrir de cailloutis. 

Zagorreztatzaile , empedrador, can- 
tonnier. 

Zagotu (B,G), hincharse, s'enfler. 

Zagu (c, ...), radical d. verb, ezagun, 
ezagutu. = En B se contrae en zau. En 
B il se contracte en zau. Eztazauoana, lo 
que no conozco , ce que je ne connais 
pas. (Per. Ab. 453-15.) Dazaugun, conoz- 
camos, sachons. (An. Cur. 97-8.) 

T. II. 



Zagun (AN, L), evidente, Evident. 
(Contr. de ezagun.) Urratsak zagun dire 
bideko uarrietan, resuenan los pasos en 
las piedras del camino, des pas rtsonnent 
sur le granit du sentier. (Dasc. Atheka. 
84-5.) 

Zagutu (AN, L), conocer, connattre. 
Var. de ezagutu. 

ZAI (AN, B, BN, G, R), zahi (BN, L, 
S) : 1° salvado, cascara del grano que, des- 
menuzada por la molienda, queda mez- 
clada con la barina : son, p4ricarpe du 
bie qui est broyi par la mouture et resle 
miU a la farine. = Es de tres clases... 
II y en a de trois categories : a ) Zai latz 

( B ), ZAI MOTZ ( B-Ofi ) , ZAI ANDI ( G ? ) , ZAI 

zabal (B-i-mond), zai larri (AN, G), zai 
mikor (R), el de calidad inferior, son de 
qualite inferieure. — b) Birzai (AN, B- 
m-ts , G ) , birrin ( B-l-ond ) , remoyuelo , 
salvado de mediana calidad, son de qua- 
lite moyenne. — c)Zai tSiki (B,G),erresa 

(AN, G) , TREMESA (B), BASAILORA (G-goi), 

erresirin ( AN-b ) , salvado mas fino, son 
le plus fin. On da ematea noizean behin 
zahi bustia bihi liphar batekin nasteka- 
turik ( L ) ; ondo da noizik bbinean emo- 
tea zai busti-piska bat garau batzukaz 
naastauta (B), bueno es darles de vez 
en cuando un poco de salvado mojado 
mezclado con algunos granos , il est bon 
de leur donner de temps en temps du son 
mouilie mile de quetques grains. (Di&l. 
bas. 99-11.) Zaietan ziogi, urunetan 
ero : avaro en los salvados, en las 
harinas pr6digo; lit. : loco : avare en 
sons, en farines prodigue, lit. : fou. 
(Per. Ab. 121-8.) = Este proverbio se 
usa mucho y tiene no pocas variantes. 
En B-m-ofl-ub dicen zintzo por ziogi; 
Lope de lsasti dice zur. En B-mu se usa 
un curioso retruecano : zaietan urun , 
urunetan zai, que es aun mas notable 
por el giro en que se emplea : zaietan 

URUN , URUNETAN ZAIKOAK GARA GU I « no- 

sotros somos aquellos de (quienes se 
dice) en los salvados barina, en las hari- 
nas salvado. » Ejemplo que pone mas en 
relieve que los que se citaron en su lu- 
gar la extrema movilidad del sufijo -ko. 
Ce proverbe s'emploie beaucoup et a de 
nombreuses variantes. En B-m-ofl-ub on 
dit zintzo pour ziogi ; Lope de lsasti dit 
zur. En B-mu on use d'une curieuse 
inversion : zaietan urun , urunetan zai , 
qui est encore plus remarquable par la 
tournure qu f on luidonne: zaietan urun, 

URUNETAN ZAIKOAK GARA GU .' « nOUS 

sommes ceux de (qui on dit) dans les 
sons farine, dans les farines son. » 
Exemple qui met plus en relief que les 
eXemples cites a sa place Vextrime mobi- 
lite du sufpxe -ko. — 2© (AN, G), zai 
(R), vigilante, guarda : surveillant, gar- 
dien. Var. de zain. Artzai, artzaI, pas- 
tor ovejero , berger. Itzai , boyero , bou- 
vier. Tserrizai, porquero , porcher. Aun- 
tzai, aintzaI, cabrero , chevrier. TSbrri- 
zayak BERRiz iges zuten , y los pastores 
huyeron, et les gardiens s'enfuirent. (Ur. 
Matth. vin -33.) — 3° (Be), caspa de la 
cabeza : pellicules, crasse farineuse de la 
tite. — 4° (BN-s, S), la primera plumi- 
11a de las aves : la plumule des oiseaux, 
le duvet. — 5° (Sc), pecas de la piel, ephe- 
lides ou rousseurs. 

Zaia (AN, BN, L, S), saya : robe, 
jupe. (?) 

Zaia-hegal (S), parte del vestido 



que arrastra, parlie du vitement qui 
tratne. 

Zajagauzi (B, arc), abandonado, flojo : 
negligent, indolent. Zajagauzi egin nau 
biao loak, el dormir de la siesta me ha 
hecho dejativo (sic), le dormir de la 
sieste m'a rendu nonchalant. (Refranes, 
508.) 

Zaiapeko (BN-s) : 1° basquina, bas- 
quine. — 2° (B), envidioso?, envieuxl. 

Zaihar, inclinado, ladeado : penche, 
incline. ( L6cl.) Var. de zeihar ?. 

Zaihartu, mclinarse, ladear : s'incli- 
ner, pencher. (L£cl.) 

Zaiegal (AN-b), parte baja de la saya, 
partie inferieure de la robe. Zaibgalak 
logiz beteak dauzka , la parte baja de la 
saya la tiene cubierta de barro , elle a le 
bas de sa robe couverl de boue. 

Zai egon ( G ) , estar aguardando , 
attendre. £ Zbren zai zaudetb ? i a qu£ 
estais aguardando ? qu'attendez-vous ? 
(Ur. llMach. vn-30.) 

Zaiel (B-a-g, G), pafio burdo, drap 
grossier. (?) 

ZAIKA (G-and), mimbre poco consis- 
tente, osier cassant. 

Zaikilipaiki (B-g) , Var. de zaikipaiki 

(lo). 

Zaikipaiki : 1° (B -a-d-o-otS-t3), a 
empellones, bousculant. Zaikipaiki era- 
bili dabe : le ban revuelto , traido a em- 
pellones : Us Vont renverse, Us Vont bous- 
cuU. — 2° (B), trabajar arrastradamente, 
travailler d f arrache-pied. 

ZAIIi, zail : 4° (c), correoso, fibroso, 
coriaceo, duro, aguantadizo, rigido, 
duradero, tenaz, inflexible : filandreux, 
fibreux, coriace, dur, durable, rigide, 
tenace, inflexible. = Se dice de car- 
nes y tambi£n de personas. En B se 
usa mas su variante zal. Se dit des 
viand es el aussi des personnes. En B on 
emploie davantage sa variante zal. Iduki 

BEAR DA BORON DATE EDO GOGO ZOLI-ZOLI TA 
ZAILA EZ INOIZ BEKATU MORTALIK EGITEKO , 

se debe tener una voluntad 6 animo 
muy vivo 6 inflexible de no pecar jamas 
mortalmente, on doit avoir une ferme 
volonte et un courage tres vif et inflexible 
de ne iamais pecher mortellement. (Conf. 
65-16.|Zaila bada ere, eritasunak adiezi 
dio (AN-b) : aunque es fuerte, la enferme- 
dad le ha hecho mella : bien qu'ilsoit fort, 
la maladie lui a fait de Vimpression. — 
2o (AN, G), dificil, difficile. — 3° (AN, 
BN, G, L, S), mezquino, agarrado : mes- 
quin, chiche. Abbratsago ta zail ago iza- 
ten dira zenbait (AN-b) : algunos suelen 
ser cuanto m&s ricos, tan to mas mezqui- 
nos : il arrive a quelques-uns que plus Us 
sont riches, plus Us sont chiches. — 
4° (S), persona que no acierta & despe- 
dirse : crampon, personne d'une impor- 
tunite tenace. 

Zailarazi, hacer que sea tenaz, rendre 
tenace. (Duv. ms.) Urthatzeak zailaraz- 
ten du linoa, el empozamiento hace que 
el lino sea tenaz, le rouissage rend le Un 
plus resistant. 

Zailatu (B-t§), empenarse, procurar: 
s'efforcer, s'obstiner. £ Seme - alabatSu 
birbntzat naikoa eztaukozu, orrbnbeste- 

RAINO ZAILATU BARIK BERE ? £ para doS 

hijitos no tiene usted bastante, aun sin , 
necesidad de esforzarse tanto ? est-ce 
que vous n'avez pas lesuffisant pour deux 
petits en f ants y sans avoir besoin de tant 
d'effort* ? 

51 



Digitized by 



Google 



402 



ZAILDU — ZAINLARI 



Zaildu : 1° (B-otS), sostenerse, afir- 
marse : se soulenir, se raffermir. — 
2° (G), esforzarse, empefiarse : s'efforcer, 
essayer d'obtenir. — 3° (AN-b, B-mond- 
ofi , L ) , endurecerse para cualquier tra- 
bajo, hacerse fuerte y habil, hacerse 
tenaz : s'endurcir au travail, devenir fort 
et habile, devenir tenace. Gero eta gero 

DOHA GAISTATUAZ, ZAILDUAZ ETA GOGOR- 

tuaz : cada vez se va haciendo mas 
malo, mas tenaz y mas duro : chaque 
fois il devient plus michant, plus tenace 
etplus dur. (Ax. 3«-271-7.) 

Zailki (AN, BN, G, L, ...), de un 
modo tenaz, d'une manikre tenace. 

Zailtarzun (BN, R, S), zailtasun 
(AN, B, BN, G, L) : 1° tenacidad, ttna- 
cite. — 2° resistencia, resistance. Aritzak 

OSTOA NEKETAN UZTEAN ERAKUSTEN DU BERB 

zailtasuna (AN-b), el roble muestra 
bien su resistencia en deshojarse como 
a la fuerza, le chine montre bien sa 
resistance en se defeuillant comme par 
force. 

Zaimakila (G?), cayado, houlette. 
Bazkatu bzazu, nere Jaungoikoa, Karme- 
loren erdian zurb zaimakilarekin zure 
erria : apacienta a tu pueblo con tu 
cayado , la grey de tu heredad a los que 
moran solos en el bosque en medio del 
Carmelo : Seigneur, conduisez avec votre 
houlette le peuple, troupeau de votre 
heritage, qui demeure seul dans la forH 
au milieu du Carmel. (Ur. Mich, vn- 
14.) 

ZAIN, zain: 4° (AN, BN, G, L, R, S), 
vena, veine. Zainetik (G, Arr.), por natu- 
raleza, par nature. « Zain nagusiko mi$U 

EGITBN ZAIO » LANEAN ASI TA BERBALA ATZE- 
RAKA DABILENARENGATIK ESATEN DA ( G- 

and) : « siente dolor de la vena mayor, » 
se dice de aquel que, a luego de ponerse 
a trabajar, se hace el remol6n : « il 
a mal a la grosse veine, » se dit de 
celui qui musarde aprts s'Mre mis au 
travail. — 2° (AN, BN, G, L, R, S), raiz, 
racine. = Para muchos es mas bien la 
ramhlcaci6n de la raiz ; para otros , el 
rizoma propiamente dicbo. Pour beau- 
coup c'est plutdt la ramification de la 
racine; pour d'autres, c f est le rhizome 
proprement dit. Zeren beitira bertzb 

BIZIO GAYETAIK JAYOTZEN DIRBNBN BURU , 

iturri eta zain bbzala (BN-aezk) : por- 
que son como cabezas, fuentes y raices 
de otros vicios que de ellos nacen : 
parce que ce sont comme les IStes, les 
sources et les racines des autres vices 
auxquels Us donnent naissance. (Bonap. 
Catech. 60-21.) Baina gaineko ostoa jan 
eta uzten baitu bbthiere barreneko brroa 
eta zaina : pero si, comiendo la hoja su- 

f>erior, deja siempre el brote interior v 
a raiz : mais si, en mangeant la feuilte 
suptrieure , il laisse toujours la pousse 
inUrieure et la racine. (Ax. 3«-426-17.) 
Eta zaiRik btziblakotz, eihartO ziren 
(S, Matth. xiii-6); eta inartu ziren, 
zeren bzpaitzuten zaiRik (AN, Matth. 
xiii -6) : y se secaron, porque no te- 
nian rafz : et comme elle n f avait point 
de racine, elle s4cha. — 3° (AN-b, ...), 
fundamento, fondement. Ezta errez 

ARPATZEA ARRAZOIN ORREN ZAINA, UO es 

facil dar en el fundamento de esa ra- 
z6n , il n'est pas bien facile de saisir le 
fondement de cette raison. — 4° (AN, 
BN, R, S), nervio, nerf. Zainbtako 
ikhara, zainbtako dardara (?, Duv. ms), 



ataque de nervios, attaque de nerfs. 
Istazainak, los nervios del muslo, les 
nerfs du jarret. (Oih. ms.) — 5° (G), 
cafidn de pelo 6 barba , racine du poil 
ou de la barbe. — 6° (AN, B, BN, L, 
S), vigilante, pastor : gardien, pitre. 
Artzain (BN, L), arzain (AN-b), ove- 
jero, berger. Itzain, boyero, bouvier. 
Auntzain, cabrero, chevrier. Zaltzain 
(B): lacayo, cuidador de cabailos: la- 
quais, gardien de chevaux. Urdezain (L), 
porquero, porcher. EtSezain (AN-b) : 
mayordomo, guarda de casa : major- 
dome, gardien de maison. Zulango apain- 
duen zain dagoz onlangoak ta arna- 
sba bere zorko dozu : gentes asi estan 
aguardando a personas bien ataviadas 
como usted, y debera usted hasta el 
aliento : des gens semblables attendenl 
des personnes bien mises comme vous, et 
vous devrez jusqu'b Vhaleine. (Per. Ab. 
74-20.) — 7° (B-m-mond-on), esperando, 
en acecbo : attendant, guettant. 

Zainak egin (Sc), arraigar, enraci- 
ner. 

Zainak - sal ( G - etS ) , calambre , 
crampe. 

Zain-aldi (?, Duv. ms), rato de guar- 
dia, moment d'attente. 

Zain handi ( BN , L , R, S) , arterias , 
arteres. 

Zainar: 1° (BN-s), ojo de nudo en la 
madera , trou d'un noeud dans les pieces 
de bois. — 2° callo en el pie, cor au 
pied. — 3° (AN-b), seco, enjuto de car- 
nes, nervioso : sec, dur, nerveux, en par- 
lant des personnes. — 4° (AN-b, G-and, 
L-ain), reuma, enfermedad del ganado 
por la que esta siempre flaco : fluxion, 
maladie du betail qui le rend d'une fai- 
blesse permanente. Aulegitik sortzen 

DA GAITZ AU TA ZURRUNGOTSA ERABILTZEN 
DUE BBRA DAUKATEN ABBLGORRIAK (G-and) '. 

esta enfermedad proviene de extrema 
debilidad , y el ganado que la tiene res- 
pira produciendo ruido : cette maladie 
provient de Vextrime faiblesse, et le 
betail qui en est atteint respire awec 
bruit. 

Zainarazi (AN, L, Duv. tns), bacer 
aguardar, faire attendre. 

Zainarde (BN-s), laborioso, activo : 
laborieux, actif. 

Zainari (BY, G?), nervio, nerf. 

Zainhart: 1° (L), musculoso, muscu- 
leux. Han bizi zen gizon bat gorphutzez 
larria , besoz zain hart a : alii vivia un 
hombre grande de cuerpo, de brazos 
musculosos : la vivait un homme a la 
taille gigantesque , aux bras musculeux. 
(Dasc. Atheka. 6-1 .J — 2° (AN-b), ner- 
vudo , quien tiene buenos nervios : ner- 
veux, celui qui a de bons nerfs. Gizon 

TIPIA BAINA ZAINARTA DA MAZTEKI ORREN 

suia : el yerno de esa mujer es pequefio, 
pero nervudo : le gendre de cette femme 
est petit, mais nerveux. — 3° (BN-am, 
Lc, Sc), activo, laborioso : actif, labo- 
rieux. — 4° (AN-b), cierta bierba, cer- 
taine herbe. 

Zainartatu ( BN-ald, L) : 1° estirarse 
una vena, proaucirse une luxacidn de 
tendones : se reldcher (une veine), se 
luxer, se disloquer (un muscle). — 
2° la luxacibn , la luxation. Uste ukhan 

DUT ERORIKO H OUT AN ZANGOA HAUTSI NIILA ; 

halere eztut zainhartatu bbzik (BN- 
ald) : be creido que en esa caida me ha- 
bia fracturado la pierna ; sin embargo no 



ha sido mas que una luxaci6n : fai 
cru que dans cette chute je m'etais frac- 
ture la jambe; heureusement fen ai eti 
quitle pour une luxation. 

Zainhartu, adquirir vigor en los ner- 
vios, acquerir de la vigueur aux nerfs. 
(Duv. ms.) 

Zainhartu-belhar, hierba para curar 
las torceduras, plante pour soigner les 
entorses. (Duv. ms.) 

Zainazi (AN-b), Var. de zainarazi. 

Zain-belar (AN-b,..., G, An.), Uan- 
te*n, plantain. (Bot.) 

Zainbide (AN-b, L), medio de guar- 
dar, moyen ere garder. 

Zainbizi (R-uzt), (hombre) laborioso, 
activo : {homme) laborieux, actif. 

Zaindegi, dep6sito, lugar donde se 
guardan las cosas : depdt, lieu ou Von 
garde les choses. (Duv. ms.) 

Zaindoki (AN-goiz, G-and), toc6n, 
seve, lo que queda (en tierra) despu^s 
de cortar una planta : souche, chicot, ce 
qui resle (en terre) apres avoir coupe une 
plante. 

Zaindu (AN, B, BN, L), vigilar, sizr- 
veiller. T§akur onak etSba bderki zain- 
tzen du, el buen perro custodia bien la 
casa , le bon chien garde bien la maison. 

Zaindun (BN-s, R), eneVgico, vigo- 
roso : energique, vigoureux. Balitz zain- 

DUNAGO , IZANEN ZEN KORI SOLDADO ON BAT '. 
DU BURU ANIT5 ETA EZAU PALTA BIOTZ BRE 

(R-bid): si fuera mds en^rgico, seria 
ese un excelente soldado : tiene mucha 
cabeza y no le falta coraz6n : s'il etait 
plus energique, il serait un excellent 
soldat : il a beaucoup de tUe, et il ne 
manque pas de cosur. 

ZAINGA (AN-lez-oy, G, L-ain), 
lad rid o, aboiement. 

Zaingabe, zaingabeko,d^bil,enclen- 
que, endeble : debile, flasque, faible. 
(Duv. ms.) 

Zaingari (AN, G, L), ladrador, 
aboyeur. 

Zaingorri (AN-lez, G-and), hierba que 
crece entre peflas 6 en las paredes, de 
raiz roja , hoja como el perejil : plante 
qui crott entre les rochers ou sur les 
murs; sa racine est rouge et sa feuille 
ressemble a celle du persil. 

Zain-hil (L,S), zainil (BN-s, R), 
flojo, apatico, muelle : mou, apathique, 
flasque. Ohart ziteie eztiala bitoria ira- 

BAZTEN TONTO DENAK EZ ZAlft-HILAK, aCOT- 

daos de que no alcanza la victoria el 
que es flojo y muelle , souvenez-vous que 
celui qui est apathique et mou n'obtient 
jamais la vicioire. (Ziber. 31-19.) i Nai 

DIOA JAKIN ZOIN NAIAGORBN NION NIK, EMON 
BALAZTBID BLBJITRA '. GIZON SOBRA ZAINIL 
BAT, EDO EMAZTE SOBRA GORDIN BAT? NlK 

ez bat eta ez BBRZB (R-bid): £ quiere 
usted saber qu6 preferiria yo si me die- 
ran a escoger : un hombre demasiado 
flojo 6 una mujer demasiado nerviosa? 
Yo ni el uno m la otra : voulez-vous sa- 
voir qui je preftrerais si on me don- 
nait a choisir : un homme trop mou 
ou une femme trop nerveuse? Ni Vun ni 
I' autre. 

Zaink-arraintTaka (BN-s), a la cosco- 
juela, al cox-cox : a cloche -pied, sur un 
seul pied. 

Zainlari (B ?, Mog.) , al^uacil , agente 
de policia : sergent de ville, agent de 

police. I EZBUTSUBN ATZBRA BRAGINGO ZEURB 
GOGO GAIZTOETATI PALATINO MENDIKO GAU- 



Digitized by 



Google 



ZAIN ME — ZAKARTSU 



403 



JAGOLAK, BRRIEO ZAINLARIAK EZ ERBIKOEN 

BiLDURRAK ? ^ no os hubieran hecho desis- 
tir de vuestros malvados intentos los 
vigilantes nocturnos del monte Palatino, 
los policias de la ciudad ni el miedo de 
los ciudadanos ? les gardes nocturnes du 
mont Palatin, les policiers de la ville et 
la crainte des citoyens ne vous auraient- 
ils pas fait abandonner vos mauvais des- 
seins ? (Per. Ab. 212-10.) 

Zain me (G, L, R-uzt), nervio, nerf. 

Zainoratu (G, Araq.), calambre, 
crampe. 

Zainhori (?, S. P.), zanahoria, carotle. 
(D. ar. ^liu)!.) 

Zainpezr (?), guarda, custodia : garde, 
surveillance. Huna non eman darotzudan 
ene pikainbn zainpena, he aqui que te 
he dado la custodia de mis primicias, 
void que je Pai donni la garde de mes 
primices. (Duv. Num. xvm-8.) 

Zaintiratu (G), esguince, torcedura 
6 distensi6n violenta de una coyuntura 6 
de un musculo : entorse, torsion ou reli- 
chement violent d'une articulation ou 
d'un muscle. 

Zaintokl(G-also-and-ziz), toc6n, seve, 
lo que queda en tierra, una vez cortados 
los arboies : souche, ce qui reste en terre 
apres avoir coupe 4 les arbres. 

Zaintsu: lo (B), cuidadosamente, soi- 
gneusement. Onen mastuitan zaintsu 
atSurra brabilita zakondurik : en tal 
vifla , ahondandola con la azada cuidado- 
samente manejada : dans une telle vigne, la 
creusant avec la beche soigneusement ma- 
ntie. (ms-Zab. Ipuiii. xxxm.) — 2° (G-and), 
(persona) laboriosa, activa : (personne) 
laborieuse, active. — 3° (AN, BN, G, L), 
nervudo, nerveux. — 4° (AN, BN, G, L), 
de muchas venas, de beaucoup de veines. 
— 5o (AN, BN, G, L), (planta) de mu- 
chas raices, (plante) tres chevelue. 

ZaintSuri (BN-gar, S), nervio, nerf. 

Zaintn (R), zaintii (S), cuidar, soi- 
gner. Var. de zaindu. 

Zaintzail (AN ?, L), nervudo, fuerte : 
nerveux, vigoureux, fort. Ainbbste mutil 
zaintzail, muchos muchachos nervudos, 
beaucoup de garcons vigoureux. 

Zaintzail© (L), zaintzale J AN-b), 
guardian : gardien, surveillant. Zaintzale 

ONA DEN LEKUAN EZTU NEORK DEUS EBA- 

tsiko : donde hay buen guardian, nadie 
robara nada : la ou il y a un bon gar- 
dien, per sonne ne volera rien. 

Zaintze (AN-b, L), vigilancia, sur- 
veillance. 

Zain - hutzultze , luxaci6n , estira- 
miento de vena 6 de tend6n : luxation, 
entorse. 

ZAIO (B-a-d-i-m-mond-o^t§), recelo, 
sospecha, soupcon. {A, maisu Juan! bu- 
rutaziKo ta zaio donga orrek kenduizuz : 
I ah, maestro Juanl qui tad esos malos 
pensamientos y recelos : ah I maitre Jean ! 

?uittez ces pensies et soupcons mauvais. 
Per.Ab. 154-1.) 

Zaipeko : 1° (R), basquifia, la sava 
elegante encimera : basquine, jupe ili- 
gante. = La composici6n de la pa la bra , 
sin embargo, parece indicar cosa puesta 
debajo. La composition du mot, cepen- 
dant, semble indiquer une chose qui se 
porte dessous. — 2° (B,...), marrajo, 
ruse*. Zaipbkoa ta zitala dala, bdo buru- 
krjtSia ta ootorea dala, (dice) que es 
marrajo y terco 6 que es presumido y 
elegante, (on dit) qu'il est rust et entiti 



ou qu'il est prisomptueux el iligant. 
(Bart. 11-223-28.) 

Zahitsu, hannoso, si se habla del 
fruto y, si se habla de cereales, significa 
relativamente rico en salvado y escaso en 
harina : farineux, en parlant des fruits, 
et, s'il est question des ciriales, zahitsu 
veut dire qu J elles ont relativement trop 
de son, pas assez de farine. (Duv. ms.) 

Zaitu : 1° (G), guardar, conservar, 
vigilar : garder, conserver, surveiller. 
Eraman zuen bada Jaun Jaungoikoak 
gizona eta jarri zuen gozotasuneko para- 
disoan, landu eta zaitu zezan : tom6 pues 
el Seflor Dios al hombre y pusole en el 
paraiso del deleite, para que lo labrase y 
guarda se : le Seigneur Dieu prit Vhomme 
et le placa dans le jardin a Eden, pour 
le cultiver et le garder. (Ur. Gen. n-15.) 
— 2° (B), alterarse una comida, for- 
mando como una pasta : s'altirer (un 
aliment), en devenant comme une pile. 
AuSe dauko ba bbrandu datorrenak : 
jateko guztia zaituta jan bear ( b-mu ) i 
es lo que tiene el que viene tarde : tiene 
que tomar toda la comida hecha una 
pasta : voici ce qui est reserve' a celuiqui 
vient tard : il doit prendre toute la nour- 
riture transformie en pdte. — 3° Zahitu, 
convertirse en salvado, se dice de los 
frutos harinosos y no jugosos, tambi^n 
de la harina crue se pica : se convertir en 
son, se dit des fruits farineux et non 
jutcux, de mime que de la farine qui 
s'aigrit. (Duv. ms.) 

Zaiutn (B), recelar, sospechar : so up- 
Conner, suspecter. Emakuma saskel ori 

IKUSI NEBANEKO, BURURATU JATAN GURE 

galtzaia ta zaiutu bere bai (B-mu) : en 
cuanto vi a esa mujer sucia , me ocurri6 
lo de nuestra pe>dida y aun recele* : des 
que je vis celte femme sale, j'a-i pensi a 
notre perte, et mime je soupconnai. 

Zahizka (S), hayas que brotan solas, 
hitres qui poussent spontaniment. 

Zakail : 1° (AN?), arrugado, aveje- 
tado : chiffonni, vieilli. — 2° breva, higo 
grande : hgue-fleur, sorte de grosse figue. 
(3. P.) 

Zakaila (L-get), traquino, pez cuya 
aleta dorsal causa agudos dolores y pro- 
duce hinchazdn : vive vipere, poisson dont 
la nageoire dorsale cause une douleur 
aigui suivie d'enflure. 

Zakaildu (AN?), avejetarse, se vieil- 
lir. 

ZAKAIRA (G, Araq.), broza que se 
amontona en las heredades para quemar, 
broussailles qu J on enlassedans les champs 
pour les brdler. 

ZAKAR : 1° (AN-b-oy, BN, L, S), 
costra de cicatrizacidn, croute de cicatri- 
sation. Hur irakituak zaurtu lekhuan 

ZAKHARRA EGIN ZAIT J USTE DUT LASTER SEN- 

datzeko bidean den (BN-ald) : se me ha 
forma do una costra alii donde me quem6 
el agua hirviendo ; creo que Ueva trazas 
de curarse pronto : la brulure que je me 
su is faite avec de Veau bouillante est 
maintenant recouverte de crodle", j'espire 
que bientdt elle sera guirie. Zakartzbn 

ASI DENAZGEROZ, LASTER SENDATUKO DA 

zure mina (AN-b) : una vez que ha comen- 
zado A formarse la costra, pronto desa- 
parecera su mal de usted : voire blessure, 
puisqu'elle commence dija a se couvrir de 
cro&te, sera vite guirie. — 2° (AN-arak, 
B-m, G-iz, ..., R), broza, desperdicios : 
b rouiilles, restes. — 3° (AN-oy, ...), res to s 



que trae el mar a J a play a , ipaves que la 
mer apporte sur la plage. — 4° (AN-b, 
B-i-m, G, L), torpe, tosco, rudo : ma- 
ladroit, rustre, rude. PatSi zan geroago 
eta zakarragoa, Francisco era cada vez 
m6s rudo, Francois itait chaque fois plus 
rude. (Pach. 28-25.) Zakarren artean 
ibiltzen dena zakartzen da (AN-b), el que 
se junta con toscos se enrudece, qui fri- 
quente les grossiers devient grossier soi- 
mime. \ Zer bide zakharra! (L), j que* 
camino tan fragoso! quel chemin rude! 

— 5« (L, R), caflamiza, agramiza, broza 
de lino : chenevottes, dibris ligneux du 
/in. — 6°(BN-s, R), cascabillo, envoltorio 
del grano de trigo : bale, enveloppe du 
grain de bli. — 7° (?), podre, pus mas 
repugnante que zorne, pus plus ripu- 
gnant que zorne. — - 8° (AN-b), licencioso, 
poco recatado : licencieux, peu modeste. 

— 9° (AN,...), quebrantado de salud, 
(personne) de santi ibranlie. 

ZAKARAILU (AN-ond), cierto pez 
marino, certain poisson de mer. Zakarai- 
lua da arrai gorri bat, arrokartekoa , 
buru-andia; zalbiroiak bezela izurra 
sartzen du i es un pez rojo, de entre 
pefias, de cabeza grande; mete la aleta 
dorsal como el traquino : c'est un pois- 
son rouge a grosse tite, vivant entre les 
rochers; il enfonce sa nageoire dorsale 
comme la vive vipkre. 

ZAKARDA (R), haya pequefia, petit 
ou jeune hitre. Bagoa gisa da atze kau , 
baia $oago ta me i este &rbol es como la 
haya, pero m&s pequefto y delgado : cei 
arbre est comme le hitre, mais plus petit 
et moins gros. 

Zakarkeri (B, G), broza, broutilles. 

Zakarraldi : 1° (AN, G), acceso de 
torpeza, maldad : acces de brusquerie, 
michanceti. Zakarraldi ak artu zuen 
( Saul ) , ( a Saul) le acometieron accesos 
de maldad , des acces de michanceti Vas- 
saillirent (Saul). (Lard. Test. 185-19.) — 
2° (AN-b), disolucidn, relaiaci6n de cos- 
tumbres : dissolution, reldchement des 
habitudes. — 3° (AN 7 b), arrechucho, 
indisposici6n ligera y pasajera : malaise, 
indisposition ligire et passagere. 

Zakarrankan (G), al coxcox, a la 
patacoja, al pin-pin (pop.), a cloche- 
pied. 

ZAKARRO (G-and), castafla tardia, 
de erizo muy peludo : chAtaigne tardive, 
a bogue tris velue. 

Zakarsko (AN-b), delicaducho, blan- 
dengue, quebrantado de salud : dilicat, 
chitif, de santi fragile. Dim in. de zakar 

(9°). ASPALDION GIZON ORI ZAKARSKO DABILA, 

ese hombre anda delicaducho desde hace 
algun tiempo, cet homme est dilicat 
depuis quelque temps. 

Zakartau : 4° (AN, BN, L, S), vesi- 
culoso , que padecc de erupciones : visi- 
culeux, celui qui souffre des iruptions. 
Eta guztiz ere iiaurra Sarra , zakartsua 
eta hazkari gaitza denean : y sobre todo 
cuando el nifio es endeble, padece de 
erupciones yes refractario a la educacibn : 
et surtout quand Venfant est malingre, 
lorsqu'il souffre des iruptions et qu'il est 
rifractaire a I'iducation. (Ax. 3*-466-4.) 
Ama guphidatsuak egitbn tu haur zakar- 
tsuak, una madre demasiado tierna hace 
a los nifios tifiosos, une mire qui' a trop 
de tendresse pour ses en f ants les fait tei- 
gneux. (Oih. Prov. 21.) — 2° (G, Arr.), 
desabrido, rudo : sivere, rude. 



Digitized by 



Google 



s 



404 



ZAKARTU — ZALAPARTAKA 



Zakartu : 1° (B-g, G-etS), ajar, gas- 
larse una cosa, afearse : faner, s J user, en 
parlant (Tune chose, s'enlaidir. — 2° (AN, 
B, G, L), hacerse rudo, devenir rude. — 
3° (AN, BN, L, S), cubrirse de erupci6n, 
se couvrir d f eruption. — 4° (AN, BN, L, 
S), cicatrizarse una llaga, se cicatriser 
(une plaie). 

Zakarzu, vesiculoso, vesiculeux. Var. 

de ZAKARTSU (1°). 

ZAKATZ : 1° ( B-b-1-ond-pl ) , agalla, 
branquia, 6rgano de respiracion de los 
peces : branchies, organe de la respira- 
tion chez les poissons. = Se dice tam- 
bi6n, por extensi6n, del garguero del 
hombre. Se dit aussi, par extension, du 
g osier de V homme. — 2° (B-mond-on, G- 
ber), brusco, rudo : brusque, rude. — 
3° (G), socarrdn, marrullero : sournois, 
rust. 

Zaka-zaka (G-and-orm), onomat. de 
la acci6n de comer con torpeza, onomat. 
de faction de manger gaucnement. Mor- 

KOTSETIK ARTU, PAZIAN EGOSI EDO ZARTA- 
NBAN ERRE ETA JAN ZAKA-ZAKA : ( no bay 

mas que) cogerlas del erizo, cocerlas en 
el caldero 6 asarlas en la sarten y co- 
merlas zampando : (il n'y a plus qu'a) les 
extraire de la bogue, les /aire cuire dans 
le chaudron ou les griller dans la poSle et 
les manger gauchemenl. (Izt. Cond. 450-8.) 

Zaken (B-d), mezquino, agarrado : 
mesquin, chiche. Var. de zeken. 

ZAKETA ( G - zumay ) , rana , gre- 
nouille. 

ZAKETZ : 1° (G-zeg), empalagoso : 
fastidieux, qui ennuie. — 2° (AN-b), peda- 
cito, petit morceau. 

ZAKI : 1° (c), hueso?, osl. = Se usa 
en los compuestos bbrnazaki 6 berna- 
tzaki, « tibia, espinilla, hueso de la 
pierna ; » lepazaki 6 lepatzaki , « cervi- 
guillo; » urdantzaki, « jam6n y parte 
magra del tocino. » // s'emploie dans les 

COmpOStS BBRNAZAKI OU BBRNATZAKI , « ti- 
bia, os de lajambe; » lepazaki ou lepa- 
tzaki, « nuque; » urdantzaki, « jambon 
et partie maigre du lard. » Adarrak lodi 

(?), ILEA LATZ, LBPHO-ZAKHIA MOTZ ETA 

lodi : los cuernos gruesos (?), el pelo 
aspero, el cerviguillo corto y grueso : 
les comes grosses (?), le poil rugueux, la 
nuque courte et grosse. (Duv. Labor. 422- 
4.) — 2° (R-bid), recompensa, recom- 
pense. Manuaren egin-zakia, la recom- 
pensa de la comisitin , la recompense de 
la commission. 

ZAKIL : 4° (AN-b, B-ofl, G), verea, 
miembro viril : penis ou verge, membre 
viril. — 2° (BN-haz), parte lefiosa, partie 
ligneuse. 

Zakildu (BN-haz), tomar consistencia 
lefiosa . prendre une consistance ligneuse. 
= Se dice hablando. de hierbas y legum- 
bres que no se recogen a tiempo. Se dit 
en parlant des herbes et des legumes qu'on 
ne ramasse pas assez t6t. 

ZAKlLO (G-get), gallina de mar, 
poule de mer. 

ZAKlLOTE : 4° (G ?), leflo para remo- 
ver el yeso, batte pour remuer le plitre. 
— 2<> ( G-zar) , gallina de mar, poule de 
mer. 

ZAKOlLU (B-tS), barranco, hondo- 
nada : ravin, fondri&re. 

ZAKU (c), saco, sac. Zakuti bihia gal 

EDO ZORROTI IRINA , DA GALTZE BARDlftA , 

perder grano del saco 6 harina del zurrdn 
es igual perdida , perdre le grain du sac 



ou la farine du suron est igalement 
perdre. Eta eldurik Siheoni eta loturik 

BEREN AURREAN, AGINDU ZIEN MENDEKOAI 
BETETZBKO GARIZ BEREN ZAKUAK '. y tO- 

mando a Sime6n y atandolo a presencia 
de ellos, mand6 a los oficiales que les 
llenasen los costales de trigo : et pre- 
nant Simeon et le faisant enchatner en 
leur presence, il command a a ses servi- 
teurs qu'ils emplissenl leurs sacs de ble. 
(Ur. Gen. xlii-25.) Zakutik edo zorrotik 

N1HAURBNA BBHAR DIAT NIK (BN-am, L, 

S) : de todas maneras me pagaras, lit. : 
del saco 6 del zurrdn yo necesito Jo mio : 
de toutes f aeons tu me pay eras, lit. : du 
sac ou du suron j'aibesoin du mien. Zakhu 
handia izatea : ser muy reservado, lit. : 
tener gran saco : Hre tres reserve, lit. : 
avoir un grand sac. 

ZAKUR : 4° (AN-b-lez, BN-s, G, R, S), 
perro grande; a diferencia de Sakur 6 
tSakur, que es pequefto : gros chien; a la 
difference de Sakur ou tSakur, qui est 
petit. — 2° (AN, BN, L), galbana : flemme 
(pop.),paresse. Zakurnabarra lbporaino 
iganik du (BN-ald), se le ha subido al 
pescuezo el perro abigarrado, la gal- 
bana , le chien (la paresse) bariole lui est 
monte a la gorge. — 3° (AN-b), mali- 
cioso, marrajo: fourbe, ruse. Ankartean 

PUZTANA DARAMAN ZAKURRAIKIN BAINO 
GEIAGO BZTAITEKE PIATU GIZON ZAKUR ORRE- 

kin, no se puede flar de ese hombre 
marraja mas que del perro que Ueva el 
rabo entre piernas, on ne peut pas se fier 
a eel homme ruse plus qu'au chien qui a 
la queue entre les jambes. 

Zakur-eztul : 4° (L), tos ferina : 
coqueluche, toux sec/ie. — 2° (AN-b), 
tos fingida, toux feinte. 

Zakur-igiri (AN-ond), nadar bra- 
ceando como los perros, nager comme 
les chiens. 

Zakurkeria ( AN - b ) , zakhurkeria 
(L), perreria, jugarreta : mauvais tour, 
polissonnerie. 

Zakurmi (R), cinoglosa, lit. : lengua 
de perro : cynoglosse, lit. : langue de chien. 

Zakurtu ( AN - b ) , hacerse malicioso , 
devenir fourbe. 

Zakuto : 4° (AN, B, G), alforja, 
saquito : besace, petit sac. Ez zakutorik 

BIDBAN, EZ BI JANTZIRIK, EZ OINEKOTARIK , 

ez bordoirik : ni alforja para el camino, 
ni dos tunicas, ni calzado, ni bast6n : 
n'ayez point un sac dans la route ni deux 
habits, ni souliers, ni un bdton. (Ur. 
Matth. x-40.) — 2° (R), bolsa, bourse. — 
3° (AN-b), sagaz, largo (pop.) : fute, 
debrouillard (pop.). 

Zakutuko ( L - get ,...), fiambre , re- 
puesto de comida que llevan los Pesca- 
dores a la mar y los pa stores al campo : 
viande froide, provisions que les pScheurs 
emportent en mer et les bergers aux 
champs. 

ZAL : 4° (Be), hombre de fibra, 
correoso, tieso : homme vigoureux, dur, 
ferme. — 2° (B-m-ond), tacano, agarrado : 
avare, cfiiche. — 3° (B-tS), terco, tetu. 
— 4° (Be), carne correosa, diflcilde mas- 
ticar : viande filand reuse, coriace, diffi- 
cile a mastiquer. 

Zalabardo (AN-ond, L), redefla, rede- 
cilla de pesca adherida a un aro y pen- 
diente de un largo mango de madera : 
epuiselte, petit filet de pGche monte sur 
un cerceau et fixe a Vextremite d'un long 
manche de bois. Var. de salabardo. 



ZALAGARDA : 4« (AN-lez), engafio: 
tromperie, erreur. — 2° (G-and), revo- 
luci6n, motin : revolution, mutinerie. 

Zalagardatu : 4° (AN-lez), enganar, 
tromper. — 2° (G), echar a perder un 
trabajo , saveter un travail. 

ZAIiAKAR: 4° (B-m), pericarpio de 
triffo, costra de la piel despu6s ae una 
enfermedad : pericarpe du ble, croilte de 
la peau apres une maladie. — 2° (B-g), 
sarna, gale. — 3° ( B-a-m-o-tS ) , capa 6 
tela que dejan las lluvias en las tierras 
profundas, toile que les pluies laissentsur 
les terres basses. 

ZAIiAMAIiA (B-mond-ofi), embrollo, 
embrouillement. 

ZAIiANDRA (AN, Araq.), red en que 
desgranada la uva quedan las raspas, 
filet dans lequel restent les rdpes apres 
avoir egrene le raisin. 

ZALANTZA: 4° (B-i?, G), duda, 
perplejidad : doute, perplexite. Errikoak 

B1ARAMONEAN ATEA MENDI -GAlftBAN IKUSI 
ZUTENEAN, JARRI ZIRAN, SaNSONEZ ZER ESAN 
ETZIEKITELA, ETA JaINKOA G1ZON-ARTEAN 
EDO GIZON UTSA OTEZAN ZALANTZA N : CUando 

al dia siguiente los del pueblo vieron la 
puerta sobre el monte, se pusieron sin 
sabar que decir de Sans6n, en duda de 
si era un Dios entre hombres, 6 puro 
hombre : quand le lendemain les habi- 
tants de la ville virent la porte sur la 
montagne, Us ne surent plus ce qu'ils 
devaient dire de Samson, doulant s'il 
etait un dieu parmi les hommes, ou sim- 
plement un homme. (Lard. Test. 459-26.) 
Zalantzan (B-i?, G), en duda, en doute. 

— 2° (AN-lez, G-bet), aguardando, atten- 
dant. — 3° (G-and), anhelo, envie. Mbn- 

DIRAKO ZALANTZA AUNDIA DU, tiene UU 

grande anhelo por ir al monte, il a 
grande envie d'aller a la montagne. 

Zalantzako (G), dudoso, douleux. 

Zalantzatu : 1° (G), dudar, douler. = 
Se usa como intransitivo. S'emploie 
comme iniransitif. Eta bbrbala Jbsusbk 

LUZATZEN ZIOLA ESKUA, ELDU ZION ETA ESAN 

zion : Fedb gutSikoa, ^ ZERTAKO zalantzatu 
zbra? y luego extendiendo Jesus la 
mano, trab6 de 61 y le dijo : Hombre de 
poca fe, £ por que dudaste ? aussitdt Jesus, 
etendant la main, le prit et lui dit : 
Homme de peu de foi, pourquoi doutez- 
vous? (Ur. Matth. xiv-34.) — 2° (?, Duv. 
ms), balancear, balancer. 

Zalapalatu (?), masticar, embrollar : 
mdcher, embrouiller. 

ZALAPART : lo (AN, BN, G, L, S), 
alboroto, desorden, estruendo de golpes : 
tumulte, desordre, bruit de coups. £Zer 
dabila or ori ainbertzb zalapartekin ? 
(AN-b), £que* trae ahi ese con tan to 
alboroto? que fait-il la avec tant de fra- 
cas ? — 2° (AN-b), chasquido, estallido : 
crepitation, edatement. — 3° (AN-b, 
BN-s), bofetada, soufflet. — 4° (B-on), 
resbal6n, glissade. — 5° (AN-b), ono- 
mat. de la caida de un objeto al agua, 
onomat. de la chute d'un objet dans Veau. 

Zalapartada : 4° (AN, BN, G, L), 
alboroto, desorden : tumulte, desordre. 

— 2° (B-ofl), resbaldn, glissade. 
Zalapartaka : 4° (AN-b, BN-ald-s, L, 

R), movtendose violentamente, s'agitant 
violemment. Gizon hori berk buruaz osoki 

HARTUA DA J NORBAITI MINTZO DENEAN BE- 
REAN ZERNAHI HARO ETA ZALAPARTA EILI 

behar du (BN-ald) : ese hombre esta muy 
pagado de si mismo ; cuando habla a 



Digitized by 



Google 



ZALAPARTAKATU — ZALDUN-IHAUTE 



405 



alguien, arma un barullo y alboroto 
atroz : cet homme est tres ipris de lui- 
mime; lorsqu'il caused une personne, il se 
dimene comme un diable. — 2° ( BN-s) , 
a todo correr, k touies jambes. — 3° (B- 
ofi), resbalando, glissant. 

Zalapartakatu, disputar, discutir con 
mucha violencia : dispuler, discuter vio- 
lemment. (Duv. ms.) 

Zalapartan (AN, BN, G, L, S), desor- 
denadamente : disordonniment , d'une 
facon disordonnie. 

Zalapartari (?, Duv. ms), batallador, 
batailleur. 

Zalapart egin : 4° (AN, G, L), albo- 
rotar : tapager, [aire du tapage. — 2° (AN- 
b),estallar, desplomarse : Mater, s'icrou- 
ler. Lenbiziko elurrean zalapart eginen 

DIK BORDA UNKK, ABATZEN EZPADUZUE I esta 

borda va a desplomarse en la primera 
nevada, si no le apuntalAis : cette ma is on 
va s'icrouler k la premiere chute de neige, 
si vous ne Vitayez pas. 

ZALAPASTA (BN-gar, S), chapale- 
teo, onomat. de un liquido que se mueve 
en una vasija : clapotement, onomat. d'un 
liquide que Von agite dans un vase. 

ZALATRAKO (S-gar), harapiento, 
diguenilli. 

ZALBOI (AN-ond), bochorno, hAle. 
Eguraldi zalboia, tiempo bochornoso, 
temps lourd. 

ZALDAlft (BN, Sal., Scj, pasarela, 
puentecito sobre el cual solo pasan las 
personas : passerelle, petit pont a I* usage 
exclusif des personnes. 

Zaldakatu ( G-bid-ern-U , revolcarse 
en el lodo, se vautrer dans la boue. 

Zaldale (AN-b-lez, G-ord-zeg,...), 
pienso, pdture. Dromedarjoai zaldalea 

AR-ERAZI TA BERAK BEREN JAN -ED AN AK ETA 
ZERBAIT LO EGIN - HORDUKO , BIDBAN ZIRAN 

berriz : en cuanto dicron pienso a los 
dromedarios y ellos tomaron su aliento 
y durmieron un tanto, se pusieron de 
nuevo en camino : quand Us eurent donni 
lapiture aux dromadaires, repris haleine 
et dormi quelque peu , Us se mirent de 
nouveau en chemin. (Mend. 1-253-5.) 

Zaldar : 1<> (AN?, B, G), divieso, 
furoncle. Ezta zaharra duena zaldarra 
(Oib. Prov. 596), ezta zarra dabena zal- 
darra (Refranes, 505), no es viejo el que 
tiene divieso, celui-lk ne passe pas pour 
vieillard qui a des clous et des furoncles. 
— 2° ( G-gai-ziz ) , costra que se forma en 
la piel a raiz de una enfermedad, crodte 
qui se forme sur la peau apres une mala- 
die. 

Zaldar- bedar (B), hierba para curar 
diviesos, herbe pour guirir les furoncles. 

Zaldare (AN-b, BN, L, Sc), Var. de 
zaldale (1°). Ezta aski zaldiek kanpoan 
jan dezaten, barnean behar dute ora1no 
zaldarea (BN-ald) : no basta que los 
caballos coman fuera, necesitan todavia 
dentro pienso : mime en menant les mon~ 
tures aux champs, il est nicessaire de 
leur donner a Vicurie un supplement de 
pdture. 

Zaldar itsua (B-a-i-m-tS) , divieso sin 
orificio, furoncle sans ceil. 

ZALDI : 1<> (c,...), caballo, cheval. 
Zalditik astora (BN-ald): de mal en 
peor, lit. : de caballo A burro : de mal 
en pis, lit. : de cheval a bourricot. Zaldia 
putinooka johan da, el caballo ha ido 
dando corcovos, le cheval est parti en bon- 
dissant. Zaldia bortan. — Dbirua sako- 



LAN. ^ZOMATEKI? — AmARREKI ( SEI- 

reki, ...) (R-uzt) : el caballo en la puerta. 
— El dinero en el bolsillo. — 6^ on 
cuanto? — Con diez (con seis, etc.) : le 
cheval k la porte. — V argent dans la 
poche. — Avec combien? — Avec dix 
(avec six, etc.). = Es la f6rmula de un 
juego de ninos llamado zaldun-zibika. 
C'est la formule d'un jeu d'enfants appeli 
zaldun-zibika. — 2° (R-uzt), garafl6n, 
italon. — 3° (R-uzt), callo de la piel, 
durillon de la peau. — 4° (S), palo sobre 
el cual se cierne el cedazo, b&ton sur 
lequel on agite le tamis. — 5° (AN-lez, 
BN, G, R, S), enredos que se forman al 
devanar el hilo, tortillons qui se forment 
en dividant le fit. — 6° (S), zona, cierta 
erupci6n cutanea : zona, certaine Eruption 
cutanie. 

Zaldi-baba(L), habichuela seca, five- 
role. Egin daiteke ogi-ondoan harbia, ... 

GBRO ZALDI-BABA, GERO BERRIZ HARBIA I Se 

f>uede sembrar nabo despu£s del trigo , . . . 
uego la habichuela seca y luego nueva- 
mente el nabo : on peut semer le navet 
apres le bli, ... ensuite la fiverole et de 
nouveau apres le navet. (Duv. Labor. 
53-9.) 

Zaldibinaute (G-zeg), domingo de 
carnaval, dimanche de carnaval. 

Zaldi-buztan (ms-Lond), equiseto, 
cola de caballo : prile, queue-de-cheval. 
(Bot.) 

Zaldidun (c), el que tiene caballo, el 
que va & caballo, celui qui a un cheval 
et qui va k cheval. = Evidentemente de 
aqui viene la palabra zaldun, « ca ba- 
ll ero. » De Ik vient ividemment le mot 
zaldun, « cavalier. » §imi5taren pare 
iragaiten da zaldidun bat Iruneko ka- 
rriketan ( L ) , como un relampago pasa 
un ginete en las calles de Pamplona, un 
cavalier passe comme un iclair dans les 
rues de Pampelune. 

Zaldieria, caballeria : cavalerie, troupe 
de chevaux ou de mules. Ikhusten badi- 

TUZU HEKIEN ZALDIERIA ETA ORGA-LASTE- 

rrak, si vieres su caballeria y carros, 
si vous voyiez leur cavalerie et leurs 
chars. (Duv. Deut. xx-1.) 

Zaldi -inauteri (G), primer dia de 
carnaval, lit. : carnaval de caballos : pre- 
mier jour de carnaval, lit. : carnaval de 
chevaux. 

Zaldiketa (AN,BN,...), rebafio de 
caballos, yeguada, Iroupeau de chevaux. 

Zaldi - laster , carrera de caballos, 
course de chevaux. (Duv. ms.) 

Zaldino (AN, Araq.), potrico, pou- 
lain. 

Zaldi-oi£L (ms-Lond), tusilago, una de 
caballo : tussilage, pas-d'£ne. (Bot.) 

Zaldi-orrazi (B-m), almohaza, instru- 
mento de hierro con que se limpian las 
caballerias, lit. : peine de caballo : 
itrille, instrument en fer avec lequel on 
nettoie les chevaux, lit. : peigne de che- 
val. 

Zalditegi (AN-b, G-and), cuadra, 
icurie. 

Zaldito (B), caballazo, caballo grand e , 
grand cheval. Beragaz joian zalditoari 
dirautsa onez ta lotsaz : j ay zaldi laz- 
tan, lagun zAMARi ! al caballazo cjue con 
£1 iba le dice a buenas y con timidez : 
{ Ah amado caballo , amigo ac£mila ! au 
grand cheval qui alia it avec lui il disail 
poliment et limidement : Ah I cheval 
aimi, ami bite de sommel (ms-Zab. Ipuifl. 



ran.) = Se dijo, al tratar de -to, que 
algunos lo usan como aumentativo. On 
a dit, en traitant de -to, que quelques- 
uns en use nt comme d augmentatif. 

Zalditze, tropade caballos, troupe de 
chevaux. (Duv. ms.) 

Zaldiz (c), a caballo, k cheval. Aldiz, 
aldiz, zapatariak zaldiz : a* veces , & ve- 
ces, los zapateros a caballo : parfois, 
parfois, les cordonniers k cheval. 

Zaldizko : 1° (c), columna de lluvia, 
colonne de pluie. — 2° ( c ) , ginete , cava- 
lier. OlftBZKORIK GURA EZ , ZALDIZKORIK 

etorri ez ( Be ) : se dice de la mujer que 
quiere novio poderoso y no lo consigue, 
lit. : no quiere gente de a pie, los de & 
caballo no vienen : se dit de la femme 
qui veut un fianci puissant et ne le trouve 
pas, lit.: elle ne veut pas de gens k pied, 
ceux qui vonl k cheval n'arrivent pas. 

FARAONEN ZALDIZKO GUZTIAK ETA GURDIAK 
ETA EJERZITU GUZTIA ZEUDBN FlHAHIROTEN, 

Beelseponbn aurrean : toda la caballe- 
ria y los carros de Fara6n y todo su 
eje>cito estaban en Fihahiroth, en frente 
de Beelsefon : toute la cavalerie et tous 
les chars de Pharaon et toute Varmie 
itaient k Phihahiroth, vis-a-vis de Biel- 
siphon. (Ur. Ex. xiv-9.) — 3° (Be), enre- 
dos que se forman al devanar el hilo, 
entortillemenls qui se forment en divi- 
dant le fit. — 4° (BN-s), potrico, pou 
lain. 

Zaldu : 1° (B-m), endurecerse para 
cualquier trabajo, hacerse fuerte y h£bil: 
s'enclurcir pour un travail quelconque , 
devenir fort et adroit. — 2° (B-a), curtir, 
tanner. — 3° (Be), esforzarse mucho, 
procurar con ahinco : s'e/forcer beau- 
ceup, se dipenser pour obtenir quelque 
chose. 

Zaldun : 1° (c,...), caballero, cavalier. 
Zalduna, bgik sbmba duke, ezaguke : 
caballero, haz duque al hijo, no te cono- 
cer6 : chevalier, fais ton fits due, il ne le 
connaitra plus. (Oih. Prov. 424.) Argi- 

TUERAZI DITU BERE GLORIA ETA ANDITASUNA 
ETA BOTA DITU ITSASORA ZALDIA ETA ZAL- 
DUNA, porque gloriosamente ha sido 
engranaeciao, al caballo y al cabalgador 
derrib6 en el mar : parce q^u'il a fait icla- 
ler sa gloire, il a pricipiti dans la mer 
le cheval et le cavalier. (Ur. Ex. xv-1.) — 
2° (AN, B, G), el caballo, una de las 
cartas del naipe : le cheval, une des cartes 
espagnoles. 

Zaldunaketa (AN, Araq., L), juego 
que consiste en acertar el numero de 
objetos menudos que tiene uno en el 
puflo cerrado, de modo que si acierta, 
todo es suyo ; y si no, paga lo que yerra : 
jeu qui consiste k deviner le nombre de 
petits objets qu'une personne renferme 
dans sa main; si le joueur devine, tout 
lui appariient, et, au cas contraire, il 
paye la difference. 

Zaldun -aratuste (Be, ...), domingo 
de carnaval, lit. : carnaval de caballeros: 
dimanche de carnaval, lit.: carnaval de 
cavaliers. 

Zaldnnde (?, S. P.), asamblea de la 
nobleza, assemblie de la noblesse. 

Zalduneria (?, S. P.), cuerpo de caba- 
lleros, corps de cavaliers. 

Zaldun gazte (c,...), seflorito, petit 
monsieur. 

Zaldun-ihaute (L, d'Urt. Gram. 29), 
zaldun-inaute (AN-lez), zaldun-inau- 
terl (G-gab), zaldunita (G-t, ...), do- 



Digitized by 



Google 



406 



ZALDUNKA — ZALTEGI 



mingo de carnaval , dimanche de carna- 
val. 

Zaldunka (R), zaldun - zibika (R), 
Var. de zaldunaketa. = El segundo nom- 
bre viene de la fbrmula que al efecto se 
emplea. Le deuxieme nom vient de la 
formule que Von emploie a cet effet. 

ZALDUN. — ZlBI. — ^ZOMATEKI? A)fA- 

rreki (laurkki, etc. ) : caballero. — 
Puente. — £.Con cuantos? — Con diez 
(con cuatro, etc.J : cavalier. — Pont. 
— Avec combienr — Avec dix (avec 
quatre, etc.). 

ZALE : 1° (c), aficionado, amateur. 
Euskalzale : vasc6filo , aficionado al 
vascuence : bascophile, affectionni au 
basque. Eztizale, aficionado a la miel, 
amateur de miel. Urzale : aguado, abste- 
mio : hydrophile, celui qui ne boit que 
de Veau. Nola eztizale a naizen tSit, 

ENINTZAN ARGIZAOIAZ OROITZEN (G, DUl. 

bos. 10-10): como soy muy aficionado a 
la miel, no me acordaba de la cera : 
commefaime beaucoup le miel,je ne me 
souvenais pas de la cire. \ Zalea dok brro- 

TARIA ARTOAN TRUE EMOTEKO GARIA ! ( B- 

mu) : aficionado es el molinero a dar 
trigo en cambio de maiz, locuci6n ir6nica 
que se emplea para negar lo que a uno 
se le pide 6 se le exige : le meunier aime 
a donner du bU en ichange de mats, 
locution ironique que Von emploie pour 
refuser ce que Von demande ou ce que 
Von exige ae quelqu'un. Zu alkandora 

EDER, 8AMUR EDO BJGUN-ZALEA ZARA : USted 

es aficionado a camisas hermosas, tiernas 
6 blandas : vous aimez les belles chemises, 
mo lies ou douces. (Per. Ab. 137-40.) — 
2° (AN-ulz), glot6n , glouton. 

Zalhe (BN, Sal., S), firme, ligero, 
flexible : solide, agile, souple. Zauzte 

IRATZARRIRIK ETA OTUOITZE EGlZUE , BROR 
ETZITEYEN TENTAZIONEAN , EZI IZPIRITUA 
BERHAIN ZALHE DA, BENA ARAG1A FLAKU (S, 

Matth. xxvi-41) : velad y orad para que 
no entr&s en tentaci6n; el espiritu en 
verdad pronto esta, mas la came en- 
ferma : afin que vous n'entriez point en 
tentation, car Vesprit est prompt, mais la 
chair est faible. 

Zalegarri : 1° (B-a, L?) apreciable, 
appreciable. Ateka zabal batetie gan 

ZEN PHENTZE BATERA, HANGO BELHARRA IDU- 

ritu zitzaion zalegarri : por una puerta 
ancba f ue a un prado , se le figurd apre- 
ciable la hierba que en 61 habia : par 
une large porte il alia dans un pre", il 
trouva appreciable Vherbe qui s'y trou- 
vait. (Goyh. Aleg. 37-8.) — 2° (?), exci- 
tante, aperitivo : excitant, aperitif. 

Zalekeria (L ?) , concupiscencia , con- 
cupiscence. Eraunzten gizon zaharra,zei- 

NAREN AHABERA BAITZINETEN BEIHALA BIZI, 
ETA ZEINA ANDEATZEN BAITA ZALEEERIEN 

zoramenduari jarraikiz : a despojaros 
del bombre viejo, segiin el cual fue ves- 
tra antigua conversibn, que se vicia 
segun los deseos del error : a dipouiller 
le vieil homme, selon lequel vous avez 
vicu autrefois et qui se corrompl en sui- 
vant Villusion de ses passions. (Duv. 
Ephes. iv- 22.) Eta toki hura deithua 

IZAN ZEN ZALEEBRIAEO EUORTZ-LEKU , y fue 

llamado aquel lugar sepulcro de concu- 
piscencia , et ce lieu fut nommi tombeau 
de concupiscence. (Duv. Num. xi-34.) = 
El mismo autor se vale a veces de zal- 
h eke ri a. Le mime auteur emploie quel- 
quefois zalhekerja. Haragiaz bzteza- 



ZUBLA IZAN ARTHA, HUNEN ZALHEKERIEN 

bethetzeko : no hagais caso de la came 
en sus apetitos : ne cherchez point a con- 
tenter les disirs de la chair. (Duv. Rom. 
xiii-14.) 

Zaleki (?, Duv. ms), con gusto, avec 
goUt. Zaleki jatea, comer con gusto, 
manger avec goUt. 

Zalekoi (?, Duv. m«), aficionado con 
exceso, affectionni a Vexces. = Dice 
Duvoisin que esta palabra pleonastica 
se to ma en mal sentido. Duvoisin dit que 
ce mot plionastique se prend en mauvaise 
part. 

Zalekoitasun (?, Duv. ms), gusto 
depravado por alguna cosa, go&t dipravi 
pour quelque chose. 

Zaletarzun (BN-s, R, L, S), Var. de 

ZALETASUN (1°). 

Zaletasun : 1° (AN, B, G), aficidn, 
affection. Nik ikusi baneu bizkaitarre- 

TAN BUSKBRARBN ZALETASUN KIPUTZETAN 

nekusana, si yo bubiera visto en los 
Bizkainos la aficibn al vascuence que 
veia en los Guipuzkoanos, si favais 
vu chez les Biscay ens la mime affection 
pour le basque que chez les Guipuscoans. 
{Conf. 5-7.) — 2° (B), devoci6n, devo- 
tion. Gero otzitu bzekion beraganako 

ZALETASUN TA DEBOZI&OIA, AZKANENGO ARNA- 
SETAN EGOALA AGERTU JAKON AINGERUBN 

errbgina : luego para que no se le 
enfriase la devocibn que tenia para con 
ella, se le aparecid la Reina de los 
angeles estanao en las ultimas boque- 
adas : ensuile pour que la devotion qu*il 
avail pour elle ne se refroidtt pas, la 
Reine des anges lui apparut A son der- 
nier soupir. (Maiatz. 51-19.) 

Zaletu : 1° (c, ...), aficionarse, $' at- 
tacker. — 2° Zalhetu (Sc), ablandar, 
assouplir. 

Zaleztasun (?, An. ms) , inapetencia : 
inappitence, difaut d'appitit. 

ZALGA (Be), veza, arvejana, vesce. 
(Bot.) = Hay varias especies de zalga..., 
ily a plusieurs especes de zalga : a) Zal- 
gaar ( B-m ) , zalgar , basozalga , tiene 
una vaina grande semejante a la de la 
arveja pequefla , elle posside une grande 
gousse semblable a celle de la petite 
vesce. — b) Zalgeme (B-m-ond), zalga 
(B-i), la mediana, la moyenne. — c) Zal- 
gazorri ( B-m ) , tSilista ( B-a-o-t§ ) , tsi- 
t§oi (B-mond), tSirlista, la mas pequena, 
la plus petite. Gun a leukeb jakin , baina 

NEKE BAGA, ATSiTRLARI ALPERRAK LBGEZ J 

zeiSen soloa dagoan laarrez, mugitaz, 
azkiz, garduz, zalgaz, zoragariz bete- 
rik : quisieran saber, pero sin fatiga, 
como los cavadores perezosos que tienen 
la beredad llena de abrojos, de grama, 
de cardo, de cizana, de arvejana : Us 
voudraient savoir , maw sans fatigue, 
comme les bicheurs paresseux qui ont 
leurs biens pleins de tribules , de chien- 
dent, de chardon , d f ivraie, de vesceron. 
(Per. Ab. 195-13.) 

Zalga-bedar (B-on) , hierba que sirve 
de caustico a las quemaduras, herbe qui 
sert de caustique pour les brdlures. 

Zalgategi (B-zig), granero, grenier. 

Zalge (BN, R-bid-uzt, S), veza, cierta 
hierba danosa : vesceron, certaine plante 
nuisible. ( Bot. ) Var. de zalga. Haren 

ETSAYA JIN ZEN ETA EREIN ZIAN ZALGE OGIA- 
REN ARTEAN ETA JOAN ZEN ( S. Matth. XIII- 

25 ) : vino su enemigo y sembr6 zizana 
en medio del trigo y se fu6 : son ennemi 



vint et sema Vivraie au milieu du bli, et 
s'en alia. 

ZALGI (B-a-m-t5) , caspa : pellicules, 
crasse de la tite. 

Zalgi-belhar (L) , cierto tr6bol, cer- 
tain trefle, « sativum. » 

ZALHI (BN-ist,...), zali (AN, B, BN- 
luz, G, R) : 1° cucharon : louche, cuillere 
a pot. Zalia ebilten digu zuku erkiteko. 

ERRAITEN DIGU ERE ZALI TUMORSKO GOGOR 

bskuetan erkitbn drener (R-bid) : em- 
pleamos el cuchar6n para sacar caldo. 
Llamamos tambien zali a unos tumor- 
citos duros que salen en las manos : 
nous employons la louche pour prendre 
du bouillon. Nous appelons aussi zali 
certaines petites tumeurs dures qui 
viennent aux mains. = De aqui viene 
burdunzali, burrunzali, « cuchardn de 
hierro, » que es como mas generalmente 
se llama hoy el cucharon en general. De la 
vient burdunzali , burrunzali , « grande 
cuillere de fer, » nom que Von donne 
giniralement aujourd'hui a la louche en 
giniral. — 2o (AN, BN, L?), cuchara, 
cuiller. — Probablemente esta habra sido 
un tiempo la acepci6n mas general de 
esta palabra. Cette acception a iti proba- 
blement autrefois la ptus ginirale de ce 
mot. Zalhitzat eta trbsna bgiteko bztu 
bertze zuhamu baten *minik : para cucha- 
ras y para hacer otros instrumentos, no 
tiene (esta madora) miedo (?) de otro 
arbol : pour les cuilleres et pour faire 
d'autres instruments, (ce bois) ne redoule 
nul autre arbre. (Duv. Labor. 155-10.) — 
3° (BN-gar, R-uzt), turbina, rueda que 
pone en movimiento un molino 6 fabrica : 
turbine, roue qui met en mouvement un 
moulin ou une fabrique. = Llamase 
tambien eihera-zali, si es de molino. On 
Vappelle aussi eihera-zali, si e'est une 
roue de moulin. — 4° (BN-am), 6gil, flexi- 
ble : agile, flexible. 

ZALIGA(S), mimbrera silvestre, osier 
sauvage. 

Zaliportanka (Sc), juego de nifios, 
jeu d'enfants. Var. de zaldunaketa. = 
He" aqui su fbrmula..., en void la for- 
mule : Zaliportan. — Sar bite oro bne 

SAKOLAN. — ^ZOMAKETA? — SeI (ZAZPI, 

etc.) — « Zaliportan. » — Entrese todo 
en mi bolsillo. — i Cuantos? — Seis 
(siete, etc.). — « Zaliportan. » — Que 
tout entre dans ma poche. — Combien? 
— Six (sept, etc.). (V. Zaldi.) 

Zalka (G), zalke (AN-b, BN-s, G- 
and), veza, arveja, vesce. (Bot.) Var. de 
zalga. Zaleea, nekezaribn aalkea (AN- 
b), la veza (es) la verguenza de los 
labradores, la vesce (est) la honle des 
laboureurs. = En BN-s se distinguen 
dos especies : gizazalke, « veza culti- 
vada, » y basazalke, « veza silvestre. » 
En BN-s, on distingue deux especes : 
gizazalke, a vesce cultivie, » et basa- 
zalke, « vesce sauvage. » 

Zalko-zaiko (G-iz), a horcajadas, a 
califourchon. 

Zalmiroi (AN-ond), traquino, vulg. 
escorpi6n : vive, poisson de mer. (V. 
Saburdin.) 

ZALOI (AN-aoiz-ulz, BN-s, G-aya), 
firme, ligero, flexible : solide, liger, 
souple. 

Zaloikatu (AN, Araq.), contonearse, 
cimbrear : se cambrer, se dandiner. 

Zaltegi (B-plaz, G, Araq.), caballe- 
riza, icurie. 



Digitized by 



Google 



ZALTOKI 



ZAMARGIN 



407 



Zaltoki : 1° (BN), montura, silla de 
caballo : harnais, selle de cheval. Ehun 
zaldik bhun zaltoki bbar, cien caballos 
necesitan cien monturas , a cent chevaux 
centselles. (Oih. Prov. 127.) — 2° (B), 
caballeriza, cuadra de caballos, icurie de 
chevaux. 

ZAIiTU ( R-bid) , arboleda donde ses- 
tea el ganaao, bois ou gite le be' tail. = 
El refugio de esta arboleda se llama 
oorku. Uabri de ce bois se nomme 

GORKU. BERO EG1TEN DIONEAN, DA ON SARTEA 

zaltu kartan (R-bid) : cuando hace calor, 
da gusto entrar en a quel la arboleda : 
quand il fait chaud, il eat agriable d'en- 
trer sous ce feuillage. 

Zaltuts (BN-gar), en pelo, en cerro 
(pop. rone), montar un caballo sin 
montura alguna : a poil, a cru, monter 
un cheval sans selle, 

Zaltzain (B, S), lacayo, laquais. Onek 

SERBIETAN NAU... ZALTZAINTZAT , este me 

sirve... de lacayo, il me sert... de laquais. 
(Micol. 30-7.) 

ZALHU : lo (BN, L), agil, flexible, 
brioso : agile, souple, courageux. Ele- 

PANTAK BERE GAZTB-DENBORAN BELHAUNAK 
ETA GAI&ERAKO BERTZE JUNTURAK ZALHU 

ditu, errazki doblatzen tu : el elefante, 
mientras es joven, tiene fleiibles las 
rodillas y demas coyunturas, las dobla 
con facilidad : pendant qu'il est jeune, 
Viliphanl a les genoux et les autres arti- 
culations souples, il les plie facilemenl. 
(Ax. 3«-43-10.) — 2°(L), glotbn, glouton. 
. — 3° Zalu (B-o), cujal, cucharbn : louche, 
cuiller a pot. Var. de zali. 

Zalul (AN ?), zalhui (L), agil, brioso : 
agile, courageux. Var. de zalu (1°). 

GUTI DA ZAHARTZEAN GAZTEAN BAlftO ZAL- 
HUIAGO, ARINAGO ETA JAUZKALARI HAN- 

diago : pocos son en la veiez mas agiles, 
mas ligeros y mejores saltarines que en 
la juventud : peu sont dans la vieillesse 
plus agiles, plus tigers et meilleurs sau~ 
teurs que dans la jeunesse. (Ax. 3 a -43- 

7.) 

Zaluiki, zaluiklro (AN), agilmente, 
agilement. 

Zaluitasun (AN, Araq.), agilidad, 
agiliti. 

Zaluitu (AN) , zalhuitu (L) , hacerse 
agil, devenir agile. Behin jaikiz gero 

ETA APHUR BAT HIGITUZ GERO, BEREHALA 
ZALHUITZEN, MANUKORTZEN ETA IRATZAR- 

tzen dira : una vez levantados y movie*n- 
dose un poco, recobran al punto su agi- 
lidad, se hacen obedientes y se despier- 
tan : une fois levis el bougeant un peu, 
Us recouvrent de suite leur agiliti, Us 
deviennent obiissants et se dig our dissent. 
(Ax. 3«-467-23.) 

Zalupa (AN-b), renacuajo : titard, 
tite-d'&ne (pop.). 

Zalhutasun ( L ) , ligereza en la mar- 
cha, flexibilidad : ligereti, agiliti dans la 
marche, souplesse. 

ZAMA : 1° (c,...), carga, fajina : 
charge, fagot. Eta zama bat eginik lothu 

ZUENBAN, HASI ZEN ENSEIATZEN EA JASAN 

ahal zbzakeybnz : y cuando haciendo 
una carga , lo at6 , empez6 a probar si 
podia levantarla : et quand il eut fait 
une charge, il Vatlacha, il commenca a 
essayer s'il pouvait la soulever. (Ax. 3*- 
259-4.) Kintal burnia ateratzeko, bear 
dira bost zama ikatz gitsl gora-beera l 
para obtener un quintal de hierro, se 
necesitan poco mas 6 menos cinco car- 



gas de carb6n : pour obtenir un quintal 
de fer, on a besoin a peu pris ae cinq 
charges de charbon. (Izt. Cond. 130-5.) 
Belar-zama (AN-b), fajo de hierba, fagot 
d' her be. — 2° (B-l), albura del arbol, 
aubier de t'arbre. — 3° (B-eib-m), espe- 
cie de narria que se hace con unos pali- 
troques para acarrear helecho 6 piedra, 
espice de tratneau que Von fait avec des 
perches pour transporter de la fougere 
ou de la pier re. 

Zamaba (AN-goiz), el mantel, nappe 
d'une table. (DezAMAu-f- a.) 

Zamabide (B-m), sendero por donde 
se acarrean cargas de helecho, etc. : 
senlier par lequel on transporte les 
charges de fougere, etc. 

Zamaka (c,...) : 1° a cargas, ejercicio 
de fuerzas : a charges, exercice de force. 
— 2° por cargas , par charges. Eta nahi 

BADUZUE JAKIN ZBR DEN HUNBLA MULTZUKA 
ETA ZAMAKA BILDUR1K ERRATZBA , y si que- 

r&s saber que* auiere decir eso de que- 
mar asi recogiaos por montones y por 
cargas , et si vous voulez savoir ce que 
veut dire de brUler ainsi par las et par 
charges. (Ax. 3«-425-15.) 

Zamakatu : 1° (L, ...), disponer una 
mercancia en cargas para el transporte, 
mettre une denrie par charges prites 
pour le transport. (Duv. ms.) — 2° (AN- 
b), amontonar hierba en diversos mon- 
tones , amonceler de Vherbe par tas. 

Zamalda : 1° (G), recua, train des 
bites de somme. — 2° (G), gran carga, 
lourde charge. Zamalda eman dek (G), 
lit. : has llevado gran carga; se dice con 
ironia cuando se ha llevado una canti- 
dad insignificante : lit. : tu as transports 
une grande charge; se dit par ironie 
d'une personne qui a apporti une quan- 
tity insignifiante. — 3° (BN-hazJ, barrica 
cortada por el medio, que sirve para 
transportar agua valiendose de dos palos 
al efecto : baquet ou barrique coupiepar 
le milieu, servant a transporter de Veau 
au moyen de deux bdtons. 

Zamaldun, ginete, cavalier. (Lecl.) 

Zamaleuli (BN-s) , mosca de caballo, 
mouche de cheval. 

Zamalgin (?, Duv. ma), chalan, maqui- 
gnon. 

Zamalkatu (S), cabalgar, chevau- 

Cher. JlNKOAREN GRAZIAN EGARTEN DIANA 
ASK1 EZTIKI ZAMALKATZEN DA, eS dulce 

cabalgar (viajar) para aquel a quien sos- 
tiene la gracia de Dios, il est doux de 
chevaucher (voyager) pour celui qui est 
soutenu par la grkce de Dieu. (/mil. 111- 
26.) 

Zamalongarri (BN-s, R), estigrcol 
de caballo , fumier de cheval. 

Zamaltegi, caballeriza, cuadra de 
caballos, icurie. (Lecl.) 

Zamaluli (BN), mosca de caballo, 
mouche de cheval. Var. de zamaleuli. 

Zamalzain (S), palafrenero, palefre- 
nier. = Personaje que figura en las 
mascaradas y pastorales suletinas. Per- 
sonnage qui figure dans les mas car ad es 
et les pastorales sou le tines. 

Zamalzatz ( BN , arc), garali6n, ila- 
lon. 

Zamalzintz, muermo de los caballos, 
morve des chevaux. (S. P.) 

ZAMAR : 1° ( B-g-m-mond-o ) , roca- 
dero, cubierta del cerro de lino en la 
rueca : coiffe-quenouille , bonnet dont on 
coiffe la poupie de tin. — 2° (?), nube 



de ojo, taie ou nubicule de Vail. Mina on 

DA ZAMARRA DUTEN BEGIEN FEREKATZEKO , 

la hiel es buena para frotar ojos que tie- 
nen nubes , le fiel est bon pour oindre les 
yeux ou se trouve quelque taie. (Duv. 
Tob. vi-9.) — 3° (AN-b, BN-am-haz), 
vedija , vell6n del ganado lanar , toda la 
lana que ha sido esquilada : toison, laine 
des bites a laine, toute la laine tondue. 
— 4° (B?, F. Seg.), persona ligera de 
cascos : icerveli, personne ligere. — 
5° (B-g), escremento de ave, fiente d'oi- 
seau. — 6° llovizna, lluvia menuda : 
bruine, pluie fine. — 7° (B-o-ot§-ub, R), 
gutifarra, delantal de herreros, tablier de 
forgeron. — 8° (BN, Sal.), nube ligera, 
petit nuage. — 9° hierba que crece en 
los maizales y se escarda, herbe qui 
pousse dans les mats et que Von ichar- 
donne. — 10° (AN-b, BN-s, R, S), pellico, 
zamarra, piel que a modo de impermea- 
ble usan los pastores para defenderse de 
la lluvia : peau ou pelisse que les p&tres 
portent en guise d'impermiable, pour 
les priserver de la pluie. (D. ar.j^^^-u), 
cammor.) Zamarra latzak gora, obba 
balitz nola i la zamarra con lo aspero 
arriba , como si mejor fuese : la pelisse 
avec le rude en haut, comme si c'itail 
mieux. (Refranes, 510.) — 11° (S), grefia, 
criniere. — 12° (L), cangrejo, crabe. — 
13° (B), frontal, melena, pieza de cuero 
blando que se pone en la frente de los 
bueyes : fronteau, pikce de cuir doux 
que Von met sur le front des bceufs. 
Var. de samar (4°). — 14° (B-otS), guante, 
gant. Esku-zamar (B-otS), guante de 
cuero aue usan los herreros para aga- 
rrar al nierro , gant de cuir que les for- 
gerons emploient pour saisir le fer. = 
Lizarraga se vale mucho de esta palabra 
para designar la came humana que tom6 
Nuestro Senor en la Encarnacidn. Liza- 
rraga emploie beaucoup ce mot pour 
disigner la chair humaine que Notre- 
Seigneur prit dans V Incarnation. Beira 
Gizon-Jangoikoa zamarraz beztiturik, 
mirad al Dios - Hombre revestido de 
came , regardez VHomme-Dieu revitu de 
chair. (Coplac. 12-4.) Jajntzirik gurb 
zamarra, revistiendo nuestra came, pre- 
nant notre chair. (Coplac. 126-2.) = Es 
la pelliza 6 zamarra (decima acepcidn) en 
sentido figurado. El mismo autor lo em- 
plea en sentido propio ha blando del 
Senor. Cest la pelisse (dixieme acception}, 
au sens figuri. Le mime auleur Vemploie 
au sens propre en parlant du Seigneur. 
Jantzi zen gure gizontasun pobrbaren 
zamarraz, se visti6 con el pellico de 
nuestra pobre humanidad, il se revilit 
du vitement de notre pauvre humaniti. 
(Liz. 380-23.) — 15° (AN-b), ramalazo, en 
el sentido popular ae enfermedad : ma- 
ladie f en giniral. Var. de zamarrada. 

GlZON ORRI ILEA OLA ERORI ZAIONBEO, J ZER 

zamarra pasatu bidaduen ! cuando a ese 
hombre se le ha caldo asi el pelo, | que* 
ramalazo ha debido de pasar! quand les 
cheveux de cet homme sont ainsi tombis, 
par quelle forte maladie a-t-il dd pas- 
ser 1 

Zamargin: 1° (B), melenero, opera- 
rio que hace fro n tales para los bueyes, 
ouvrier qui fait des fronteaux pour les 
bceufs. | Ze langintza zamargin ! bizarrak 
bizarra bragin i j qu6 oOcio el de hacer 
melenas 1 la necesidad hace trabajar : 
quel mi tier que de faire des fronteaux I 



Digitized by 



Google 



408 



ZAMARI — ZAN 



la nicessiti fait travailler. (Per. Ab. 122- 
28.) — 2° (AN ?), enredador, intrigant. 
Zamari : 1° (BN-s, R,S), caballo, 
cheval. Zamari oaztbari zaldun zaharra 
(S), a caballo joven viejo caballero, a 
jeune cheval vieux cavalier. — 2° (AN?), 
yegusiyjument. — 3° (AN-b, B, BN-s, 
R, S), ac6mila , rocin : bite de somme, 
roussin. = De zama, carga, fardeau. 
Gerora astoak zaldia zamari eginik 
dakus ta arroa zimaurdun , mas tarde el 
burro vi6 al caballo convertido en ace"- 
mila y al orgulloso en portador de estie>- 
col : plus tard F&ne vit le cheval devenu 
sommier, et Vorgueilleux devenu porteur 
de fumier. (ms-Zab. Ipuifi. n.) Egin 

BITZA LURRAK ANIMA BIZIA BERE MOT AN, 
ZAMARIAK ETA ARRASTAKARIAK ETA LURREKO 
ABBREAK BEREN MOTEN ARAURA I prodllZCa 

la tierra anima viviente en su gSnero, 
bestias y reptiles y animales de la tierra 
segun sus especies : que la terre produise 
des animaux vivants chacun selon son 
espece, les animaux domestiques, les 
reptiles et toules les bites selon son espece. 
(Ur. Gen. i-24.) Zamarien ostikoa da 

OEISTOA, NORBERAK AR BEZ BERE IDEKOA *. 

coz de rocin mala es , cada cual tome su 
igual : ruade de roussin est mauvaise, 
chacun prend son iqal. (Refranes, 371.) 
— 4° (G-iz), contrabandista , contreban- 
dier. — 5° (R), caballo, una de las cartas 
del naipe : cheval, une des cartes espa- 
g no les. 

Zamari -gorotz (Sc), estiercol de 
caballo, fumier de cheval. 

Zaxnarikatu (c,...), cabalgar, chevau- 
cher. Zamarikatuz ari da erauntsia (BN) : 
la lluvia cae por rachas, lit. : cabalgando : 
la pluie tombe en rafales, lit.: en che- 
vauchant. 

ZamariSka (BN?, S?, Duv. ms), jaca : 
bidet, petit cheval de selle. 

ZAMARRA: 4° (AN?), camorra, que- 
relle. — 2° (c,...), cada una de las acep- 
ciones de zamar con el articulo : el roca- 
dero, la nube del ojo, etc.: chacune des 
acceptions de zamar avec Varticle : la 
coiffe-quenouille , la cataracte, etc. — 
3° (AN-lez), cepa 6 escoria de hierros, 
scorie du fer. 

Zamarrada (BN-s, R), ramalazo, golpe 
de enfermedad : coup de guide, attaque de 
la maladie. ;Zer zamarrada igare dun! 
(R) , j qu6 zurra ha llevado , qu6 enfer- 
medad ha pasado ! quel coup il a recu! 
quelle maladie il a supported Arbukaldi 
batbk EDO zamarrada batek obro min 

EG1TEN DU ZANKO-T§UNKIUAN EZ1K BIZKA- 

rrean ( R ) , una pedrada 6 un ramalazo 
hace mas dafto en el tobillo que en la 
espalda , une pier re ou un coup de guide 
fait plus de mal a la cheville qu'au dos. 

Zamarreztatu , rellenar, rehenchir, 
rembourrer. (Duv. ms.) 

Zamartu (Duv. ms) : 4° cubrirse los 
ojos de catarata : se couvrir de la cata- 
racte, en parlant des yeux. — 2° mez- 
clarse, enredarse; se dice de los cabe- 
llos y de la lana : se miler, s'enmiler, 
en parlant des cheveux el de la laine. 

ZamaSka : 4° carguilla : petite charge, 
petit fardeau. (Duv. ms.) — 2° (AN-b), 
fajo pequeno, fagotin. 

Zamate (B-m), acarreo de cargas, 
charroi de charges. 

Zamatu: 4° (AN-b, BN-am-s, L, R), 
forma r cargas de forraje, former des 
charges de fourrage. — 2° (B, G), car- 



gar, charger. Alan gogaikarria da asta- 

ZAINARBNTZAT ASTO ZAMATUAZ JOAN BBARRA, 

asi es muy fastidioso para el borriquero 
tenerque ir con un burro cargado, ainsi 
c'est tres fastidieux pour le conducteur de 
bourricot d'aller avec un ine chargi.(Per. 
Ab. 483-43.) Eta baldin iHork braman 

NAI BAZAITU ZAMATURIK M1LA PAUSUTAN , 
ZOAZ BBRAREKIN BBSTE Bl MILATAN I y al 

que te precisare a ir cargado mil pasos , 
\6 con 61 otros dos mil pasos : et qui- 
conque vous forcera de faire avec lui 
milte pas, faites-en encore deux mille 
auec lui. (Ur. Matth. v-44.) 

ZAMAU (AN-goiz, B-art-on-ond-tS), 
mantel, nappe. Ondo izango da zamau 

LODI BATEGAZ BSTALDUTEN BADEUSKUB MAI 

ardao-zetakaz zikindua , bueno sera que 
nos cubran con un grueso mantel la 
mesa sucia de manchas de vino, il. serait 
bon de recouvrir la table salie de taches 
de vin avec une grosse nappe. (Per. Ab. 
55-4.) 

Zaminka (BN-s) , sauco, sureau. 

ZAMO: 1° (B?, Cant, de Lelo), carpa, 
cierto pez : carpe, certain poisson. — 
2° (G-and-gab), astuto, aslucieux. Gizo- 

NAK ZAMO IZATEA OBB DU , ZERBAIT 1RABAZ- 

teko ere : mejor le es al hombre ser 
astuto, aun para ganar algo : il vaut 
mieux pour Vhomme itre astucieux, 
mime pour gagner quelque chose. — 
3° (G-get), disfraz, diguisement. 

ZAMORRO (Gc), mascara, disfra- 
zado : masque, diguisi. Gu gazte gina- 

NEAN, GAURKO ALDEAN BUN GBIAGO IKUSTEN 
ZIRAN ZAMORROAK BEREN EGUNBTAN '. CUando 

nosotros eramos j6venes, en compara- 
ci6n de hoy se veian cien mascaras de 
mas en sus dias : quand nous itions 
jeunes , en comparaison d'aujourd'hui, 
nous voyions cent masques de plus pen- 
dant leurs jours. 

Zaxnotu (G-get), disfrazarse, se digui- 
ser. 

Zaznu : 1° (B-t§), mantel, nappe. Var. 
de zamau. = Hoy se concreta a signifi- 
car un mantel pequeno que se tiende en 
el pavimento del templo. Aujourd'hui 
on en restreint la signification a une 
petite nappe que Von itena sur le pavi de 
I'iglise. — 2° (B ?), pieza superior de la 
camisa antigua de mujer, piece supi- 
rieure de Vancienne chemise de femme. 

ZAMUKA : 1° (BN-ald), esparto, 
sparte. Zamukaz egin sokak dira , diote- 

NAZ, AZKARRBNAK ETA IRAUNKORRENAK 

(BN-ald) : las cuerdas hechas de esparto 
son , segun dicen , las mas fuertes y las 
mas duraderas : les liens de sparte sont, 
a ce qu'on dit, les plus remarquables par 
leur soliditi et leur durie. — 2° (BN-s), 
jamugas, silla de tijera, con patas cur- 
vas y correones para apoyar espalda y 
brazos, que se coloca sobre el aparejo 
de las caballerias para montar c6moda- 
mente a mujeriegas : cacolels, panier a 
dossier et A appuie-bras, que Von place 
sur le harnais des monlures pour monler 
facilement en amazone. = Segun la Aca- 
demia espanola, la palabra jamugas es de 
origen vasco. D'apres VAcadimie espa- 
qnole, le mot jamugas est d'origine 
basque. Zamuka-gai ederra badu egur 
orrek (AN-b), ese leiio tiene buen mate- 
rial para jamugas, ce bois est trks bon 
pour faire des cacolets. Astoa nolako , 
zamukak kalako (BN-s) : segun sea el 
burro, asi son las jamugas : d'apres ce 



qu'est Vine, ainsi sont les cacolels. — 
3° (AN-b), ovillo de lana, peloton de 
laine. Zamuka unek badu galzerdi pare 
baten gaia (AN-b), este ovillo tiene lana 
para un par de medias, ce peloton con- 
tient assez de laine pour faire une paire 
de bas. — 4° (?), meta de paja : pailler, 
meule de paille. — 5° albarda : bit, selle 
des bites de somme. (S. P.) 

Zamukatu, formarse pelotones en el 
algod6n, lana, etc. : se pelotonner (le 
colon, la laine, etc.). 

ZAN : 1° (Be), vena, veine. Var. de 
zain. Bai&a katuagaz zutinik zuzbn bgon 
bzin danean, topetan dituala zanak ta 
eskutur sendo ta ikara bageaz atbratbn 

DBUTSALA BDERTO ODOLA GAISOARI '. perO 

que cuando borracho no puede estar 
aerecho de pie, encuentra las venas y 
con pulso firme y sin temblor saca muy 
bien la sangre al enfermo : mais quand , 
ivre, il ne peut rester droit debout, il 
trouve les veines et, le pouls ferme, sans 
trembler, il saiqne Ires bien le malade. 
(Per. Ab. 45-28.) Zanak bmon (Be) : rece- 
lar, lit. : dar la vena : soupconner, lit. : 
donner la veine. i Ta zbr bgitbn dau miin 

GAISKI ESALEAK? B ATE AN « AV BNTZUN 
DABENA » , ... BEBTEAN « ZANAK EMON EU- 

tsala » : i y que hace la lengua maldi- 
ciente ? Unas veces (dice) « que ha oido 
esto » ; ... otras veces, « que recel6, lit. : 
que le did la vena : » et que fait la 
langue midisante ? Quelquefois ( elle dit ) 
u qu'elle a entendu cela »; ... d f autres 
fois, « qu'elle soupconna, lit. : que la 
veine lui donna. » (Bart. H-190-7.) Zanak 
jo nau (B-a-m-o) : he recelado, lit. : me 
ha pegado la vena : j'ai soupconni, lit. : 
la veine m'a frappi. Zanak eutsi (Be,...}, 
asir 6 agarrar la vena , saisir ou empoi- 
gner la veine. = Se dice para indicar 
los efectos del utavismo en la familia. 
(Si el hijo es aficionado a pajaros 6 a 
peces 6 a otra cosa como lo fue su padre 
6 algun antepasado, se dice zanak deu- 
tso , « le agarra la vena. » ) Se dit pour 
indiquer les effets de Valavisme dans la 
famille. (Si le fits est amateur d'oiseaux, 
de poissons ou d'autre chose, comme son 
pere ou quelque ancitre Va 4U, on dit 
zanak deutso, « la veine Vempoigne. ») 
Zan-bidek on -bide : camino de venas, 
camino de buenas : chemin de veines, 
chemin de gre". (Refranes, 478.) Zan tSa- 
rra (Be, ...) : mala suerte, fata lid ad : mal- 
chance, fataliU. Zan tSarra dauko btSb 
orrek (B, ms-OtS) : esa casa tiene mal 
sino, lit.: mala vena : cetle maison n f a 
pas de chance, lit. : mauvaise veine. — 
2° (AN, B, G), flexidn de conjugaci6n del 
verbo izan : « 61 era, tenia, solia, habia, » 
segun sea su si D r nificaci6n en casos de- 
terminados: flexion de conjugaison du 
verbe izan : « il Hait, il possidait, il sou- 
lait (arc), il avail, » selon sa signification 
dans des cas diterminis. — 3° (AN, B, 
G), difunto, difunt. = Es muy de notar 
la analogia de este nombre con el que 
se dio a si mismo el Sefior : u el que es, 
el ser por excelencia. » El difunto, en 
vascuence, equivale a « el que era ». A 
remarquer Vanalogie de ce nom avec 
celui que le Seigneur se donna a lui- 
mime : « celui qui est, Vitre par excel- 
lence. » Le difunt, en basque, iquivaut 
a « celui qui itait ». Ama zana lengoan 
il jaku ta agaitik daukaguz ormok zuri- 
zuri (B-m), dias pasados se nos ha muerto 



Digitized by 



Google 



ZANBALABUZKA — ZANGOKARI 



409 



la difunta madre y por eso tenemos muy 
blancas las paredes : il y a quelques 
jours, feu notre pauvre mire est morte, 
et c'est pour tela, que les murs sont Ires 
b lanes. 

ZANBALABUZKA ( AN , Araq. ) , 
columpio, balancoire. 

Zanbedar (Be). Ilant6n, plantain. 
(Bot.) 

ZANBEO (G-al), balanceo en un 
columpio, balancement a la balancoire. 

ZANBRO (B-i, G), zanbroe, zanbroi 
(B-mu): 1° sahorno, icorchure. = Lla- 
mase tambi£n asi la quemaz6n que pro- 
ducen las ortigas en la piel. On appelle 
igalement ainsi la dimangeaison que les 
orties produisent $ur la pea u. Zugaitik... 

IZAN ZAN TglSTUZ, ZANBROZ TA ZAURIZ BE- 

tea : por ti... fu6 lleno de saliva, de 
escoriaciones y de Uagas : pour toi... il 
fut couvert de crachats, d'icorchures et 
de plaies. (Ur. Maiatz. 159-3.) Beraren 

URA ONA DA T§IT ER1TASUN MUETA ASKO 
SBNDATZEKO ETA BATEZ ERE LARMINTZ - AZA- 
LEAN AGERTU OI D1RAN ZANBRO PIKORTATSU 
ETA BASASTO ITSuSI LOTSAGARRIAK KBN- 

tzbko , su agua es muy buena para curar 
muchas clases de enfermedades y sobre 
todo para auitar el sahorno granulento 
y los granillos feos vergonzosos (sic) que 
aparecen en la piel, son eau est ires 
bonne pour guirir de nombreuses mala- 
dies et surtout pour /aire disparailre 
Vicorchure granuleuse et les honteux (sic) 
et laids boutons qui apparaissent sur la 
peau. (Izt. Cond. 95-24.) — 2° (AN-oy, 
B-a-el-g-m-mond-o , G-ber-don), enfer- 
medad de nabos, berzas y cereales pro- 
ducida por el calor y la sequia : maladie 
des navels, des choux et des ciriales, 
produite par la chaleur et la sicheresse. 

Zanbrotsu (B-a-o), aspero, rugueux. 
= Se dice de la lefla. Se ait du bo is. 

Zanbrotu (B-m-mond, ...), escoriarse 
las carnes, s'tcorcher (la chair). Emon 

ERAGIN EUTSAN ESKUETARA BAKOT§ARI BBRE 
ZIGORRA, JOOKA GALANTAK EMONDA, GORPU- 
TZA ZANBROTU TA ERATZIAZ SARTU EIEN ALAN 

errian : hizo dar a cada uno (de los 
muchachos) una vara a las manos, para 
que dandole buenos golpes y escorian- 
dole y desgarrandole el cuerpo le metie- 
sen asi en el pueblo : il fit donner une 
trique a chacun (des garcons), a fin qu'en 
lui en donnant de bons coups, en Vicor- 
chant el lui dichirant le corps, Us le 
fissent ainsi enlrer dans la ville. (Per. 
Ab. 218-13.) 

ZANBULU: 1° (B?, G-al-ziz), colum- 
pio, balancoire. — 2° (B-o), cabezada de 
sueno , dodelinement de tile produii par 
le sommeil. — 3° (G), tambaleo, chancel- 
lement. Lo zetzala, iruditu zitzayozkan 

OTS, ISKANBILA ETA iRUSTURIAK, LUR-IKARA 

eta zanbuluak : estando durmiendo se le 
prcsentaron a la imaginaci6n ruidos, 
alborotos y truenos, terremotos y tam- 
baleos : en dormant il riva de bruits, de 
disordres et de tonnerres, de tremble- 
ments et de bouleversements. (Lard. Test. 
340-16.) 

Zanbuluka: 1° (B-o), dando cabeza- 
nas de sueAo, sommeillant en balancant 
la tite. — 2° ( G ) , tambaleando , chance- 
lant. 

Zanbun (B-etS-mark), tropiezo, tribu- 
chemenl.'YsiT. de zabun (2°). 

ZANGA : lo (G-ber, L), latido, 
lad rid o : aboiement, glapissement. — 

T. II. 



2° (AN-goiz, B, G), foso, zanja : fosse", 
cunetle. (?) — 3© (G-don), ave marina 
grande que se zambulle echandose de lo 
alto, vulg. cofre, fragata : frigate, gros 
oiseau de mer qui plonge impilueusement 
de tres haut. — 4° (B-i), zambullida, 
acci6n de meterse de cabeza en el agua : 
plongeon, action de piquer une tite dans 
Veau. — 5° (AN-b), pernio mas grande 
de lo ordinario, gond plus grand que 
Vordinaire. = Es aumentativo de Sanga. 
Cest un augmentatif (/cSanga. — 6° (AN, 
BN, L, R), Var. de zango en los com- 
puestos y derivados, Var. de zango dans 
les composts et les dirivis. 

Zangaas (AN-b), en pernetas, (ir) cal- 
zado, pero sin medias ni calcetines : nu- 
jambes, (itre) chaussi, mais sans bas ni 
chaussetles. Zangaas bai$o planta obea 
du gizonak zapinoekin, mejor traza tiene 
el bombre con medias que en pernetas, 
Vhomme en chaussetles laisse une meil- 
leure trace que celui qui est nu-jambes. 

Zangabizkar : 1° (R), choquezuela, 
r6tula, hueso de la rodilla : rotule, os 
du genou. — 2° (AN-b), empeine del pie, 
cou-de-pied. 

Zangada : 1° (B-ond), trago: goraie, 
trait. — 2° ( B - i ) , zambullida , plon- 
geon. 

Zangala - mangala ( B - mu ) , andar 
torpemente, marcher lourdement et avec 
lenteur. 

Zangalepo (AN-b), parte del pie en 
que se articula con la tibia , articulation 
au pied avec le tibia. 

Zangaluze ( AN , BN-s , L ) , zancudo , 
persona de piernas largas , personne qui 
a les jambes tres tongues. Gizon zanga- 
luze ORREK AISA PASATZEN DU BIDEA ( AN- 

b), ese hombre zanquilargo pasa el 
camino con facilidad, cet homme aux 
tongues jambes passe le chemin facile- 
ment. ' 

Zangame (AN, BN-s), persona de 
pierna flaca, personne qui a la jambe 
faible. Zangamea da, baina zaulia (AN- 
b) : es zanquivano, pero agil : il est faible 
des jambes , mais agile. 

ZANGAR : lo (BN, L), bravo, valiente : 
brave, vaillant. Hire ilhoba maitba, 
Arrolan zangarra, hantSet hila dago : 
tu amado sobrino , el bravo Roldan , yace 
alii muerto : toi, mon cher neveu, le 
brave Roland, tu gis la mort. (Cant, de 
Altab.,Ziber. 140-18.)— 2° ( AN-b-lez-oy, 
G-don, L-s, Oih. ms), tibia, hueso de la 
pierna : tibia, os de la jambe. Zangar 
sendoak dituen mutikoa (AN-b), mucha- 
cho que tiene piernas fuertes, garcon 
qui a les jambes solides. Nola mainguak 

ALPERRETAN BAITITU ZANGAR BDERRAK , 
HALA ZOROEN AHOAN KGOKI EZTIRA PARABO- 

lak : asi como en vano tiene un cojo 
hermosas piernas , asi es cosa que des- 
dice la parabola en boca de los necios : 
de mime que le boiteux a en vain de 
belles jambes, ainsi la sentence grave 
est choquante dans la bouche de Vinsensi. 
(Duv. Prov. xxvi-7.) — 3° (L), pata, 
pa tie. Zangarrbtan badituzte galtSoin 

IDURIKO BATZUEK ETA EZTIRA GBLDITZEN 

uekiek bethb-arteraino, tienen en las 
patas una especie de polainas y no paran 
hasta llenar estas, elles ont aux pattes 
des sortes de guitres et elles ne s'ar- 
ritenl pas avant de les avoir remplies. 
(Di&l. has. 12-5.) — 4° (G-and-ziz), cor- 
pulento, corpulent. 



Zangara (AN-lez-oy, G-ber), foso, 
zanja : fosse", cunelte. Var. de zanga 

(2°). 

Zangarki (L), carne de la pierna, 
chair de la jambe. 

Zangartasun (BN, L), bravura, bra- 
voure. Berb zangartasuna beretako eztu 
izan, no le ha aprovechado su bravura, 
il n'a pas profit!* de sa bravoure. ( Cant, 
de Altab., Ziber. 140-20.) 

Zangatu(G?), ladrar, aboyer. Israelko 

SEME GUZTIEN ARTEAN BERRIZ, GIZONAGAN- 
D1K ABBREAKANA, EZTU ZANGATUKO ZAKUR 

batbk bederik i mas entre todos los hijos 
de Israel, desde el hombre hasta la bes- 
tia, no chistara siquiera un perro : mais 
parmi les enfants d'IsraSI pas un ge"mis- 
sement ne s'enlendra, ni le chien mime, 
ni Vhomme, ni la bite. (Ur. Ex. xi-7.) 

Zanga - zanga ( B , G , L ) , beber 
haciendo ruido en la laringe, boire a 
tire-larigot. 

Zangazola (AN-b), planta del pie, 
planle du pied. Zangazolan itze bat 
sartu zait, se me ha metido un clavo en 
la planta del pie, je me suis enfonci un 
clou dans la plante du pied. 

Zangil (L-ain) : 1° (animal) de vientre 
muy metido, (animal) ay ant le ventre 
tres creux. — 2° gandul, fainiant. 

ZANGO: 1° (AN, BN, L), pierna, 
jambe. Zango ak oztu ta ktSera Sin 3u 
(BN-s) : ha vuelto a casa , habi^ndose 
cansado de andar, lit. : habi£ndosele en- 
friado las piernas : il est retourni a la 
maison apres s'&tre lassi de marcher; 
lit. : les jambes s*ilant refroidies.EsKu^K 

DITU OINETAN ETA BIHOTZA ZANGOETAN , 

las manos tiene en los pies y el coraz6n 
en las piernas (se dice del aue huye), il 
a les mains aux pieds et le cceur aux 
jambes (se dit de celui qui s'enfuit). — 
2° (AN-b, L), pie, pied. Zangoetaik 
galdu (AN-b) : aspearse los pies, lit. : 
perderse de los pies : s'abtmer les pieds, 
lit. : se perdre les pieds. = Aun en estos 
dialectos significa « pierna » por lo m£- 
nos en varios derivados : zangar, zanga- 
luze. Mime dans ces dialecles il signi- 
fie « jambe », au moins en diffirenls 
dirivis : zangar , zangaluze. Zangoz haz- 
taka abiatu zbn lasterrbz , empez6 a 
correr tropezando con los pies , i7 com- 
menca a courir se heurlant A chaque pas. 
(Duv. Tob. xi-10.) — 3o (G), pantorrilla, 
mollet. — 4° (AN-b-lez), sota, en el 
naipe : valet, au jeu de cartes. — 5° (B-i), 
fondo, profundidad del agua : fond, pro- 
fondeur de Veau. — 6° (L-bard), peaun- 
culo , pidoncule. 

Zango -arr aba (L-bard), pantorrilla, 
mollet. 

Zango -arrastu, zango-hatz ( BN, L- 
ain), huella del pie, empreinte du pied. 

Zango bizkar (AN-b), empeine del 
pie, cou-de-pied. 

Zangoetako (R-uzt), calzado, chaus- 
sure. 

Zangolerma (BN-am), objeto sobre 
el cual se puede apoyar, objet sur lequel 
on peut s f appuyer. 

Zangogorri (S, Alth.), geranio, gira- 
nium. (Bot.) 

Zango - kakola , patizambo, bancal. 
(Duv. ms.) 

Zangokari : 1° (BN,Sal.), peaton, 
pe6n, caminante : piiton, chemineau, 
qui va a pied. — 2° (AN-b), andarin , 
marcheur. Gizon zangokari on batbk ere 

52 



Digitized by 



Google 



410 



ZANGOKATU 



ZANKOPIL 



EZTU BGINEN EMBNDIK IrUNBRA GAN-ETORRI 

iduzkiz iduzki : un hombre, aunque sea 
buen andarin , no hara de aqui a Pam- 
plona ida y vuelta de sol a sol : un 
homme, tant bon marckeur soit-il, ne 
fera, pas d'ici a Pampelune un voyage 
alter et retour d'un soleil a un autre. 

Zangokatu (BN-ost), pisotear, con- 
culcar bajo los pies : piHiner, fouler aux 
pieds. 

Zango-lepo (L-sar), empeine del pie, 
cou-de-pied. 

Zango-makhila : 1° (L-bard), pierna, 
jambe. — 2° (AN-b, BN-s), canilla, bueso 
de la pierna: tibia, os de la jambe. 

Zango-makur (AN-b, BN-ald), pati- 
zambo , bancal. 

Zangome (AN-b, L), de pierna flaca, 
de jambe faible. 

ZangomotB (BN-s), zangomotz (Duv. 
ms) , el que no tiene mas que una sola 
pierna, celui qui n'a qu'une seule jambe. 

Zango-mehaka (AN-b, BN ?, L), 
empeine del pie, cou-de-pied. 

Zangopala (BN-ald), zangope (BN-s, 
R), planta del pie, plante du pied. Hain 

LUZAZ MENDIAN BILI-ONDOAN , ZANGOPALAK 
MINBBRATUAK D1TUT AKHIDURAIN AKHlDURAZ 

(BN-ald) : despues de una caminata tan 
larga por la montafta, tengo doloridas 
las plantas de los pies, a fuerza de can- 
sane io : apres la tongue marche que nous 
avons faite dans la montagne, je ne me 
sens plus la plante des pieds, tellement 
je suis fatigui. 

Zangopilatu, pisotear, pUtiner. (Duv. 
ms.) Zangopilaturik ezarri zuen ohea, 
alegia ohban ETZANiK, aplastb la cam a 
como si bubiera estado acostado en ella, 
it foula le lit comme s f il y e&t cou- 
chi. (Laph.) 

Zangosagar (L), pantorrilla, mollet. 

Zangotan (L-ain, R-uzt), poner a un 
nifio en postura para evacuarse, accrou- 
pir un enfant pour qu'il fasse ses besoins. 

Zangozoin (R), empeine del pie, cou- 
de-pied. 

Zango-zola (AN-b, BN-baz-s, ..., L, 
R), planta del pie, plante du pied. Var. 

de ZANGAZOLA. 

Zangu-mangu (B-a-o-tS) , andar muy 
desgarbadamente , marcher d'une facon 
dtgagte. 

ZANGURRU: *° (AN-oy, ..., G- 
don ) , cangrejo , crabe. (?) — 2° ( G-and- 
don), cancer, cancer. 

Zanka: i° (Be), Var. de zanko en los 
derivados, Var. de zanko dans les d4ri- 
v4s. — 2° (AN, Araq.), palanca, barra de 
hierro : levier, barre de fer. Zankaz 
igitu (AN, Araq.) : apalancar, mover 
objetos pesados por medio de alzaprima : 
sou lever, remuer de lourds objets au 
moyen du levier. 

Zankabe: 1° (B-g-i-mond, G, Araq.), 
corva, parte de la pierna, opuesta a la 
rodilla, por donde se doi>la : j arret, par- 
tie de la jambe opposde au genou, par ou 
on la plie. — 2° ( B-ang-m-mond ) , Var. 

de ZANKABIL. 

Zankabil (B-a-b-el-m-ub), layar 
apoyando una pierna en la otsa , bicher 
en arc-boutant une jambe contre Vautre. 

Zankabizkar (R), choquezuela, r6tula, 
bueso de la pierna : rotule, os de la 
jambe. Guk belaineko enzurrari errai- 

TEN DIGU ZANKABIZKARRA (R-bid), nOSOtrOS 

al bueso de la rodilla llamamos rdtula , 
nous appelons Vos du genou la rotule. 



ZankadoSka ( S ) , mo n tar a la jineta , 
monter A cheval a califourchon. 

Zankako (BN-ald, Lc), trago, gorgte 
ou lampe'e. = Es voz trivial. C'est un 
mot trivial. Isil-isila arnoa zuten lb- 

KHUAN SARTZEN ZEN, HAN GUSTUAN ZANKAKO 
HUN ZONBA1TEN EDATEKO (BN-ald) I Se 

metia a escondidas donde tenian vino, 
para beber alii a gusto algunos buenos 
tragos : il s'introduisait a la de'robe'e dans 
I'endroit ou Von tenait le vin, pour en 
boire a son aise quelques bonnes lam- 
pies. 

Zankalatraba (G-and-zeg), zanka- 
latraka (G-bid), a horcajadas, a cali- 
fourchon. 

Zanka -lodi : 1° (c, ...}, de pierna 
gruesa, qui a la jambe grosse. — 2° (R), 
rechoncho : poteU, joufflu. 

Zankaloste (B-o, ...), corva, j arret. 

Zankaluze (c, ...), zanquilargo, per- 
sona de piernas largas, personne qui a 
de longues jambes. 

Zanka me (c, ...), zanquivano, casi 
sin pantorrillas : court de jambes, presque 
sans mollets. 

ZankamotS (R), zanquilla, persona 
que tiene las piernas cortas, personne qui 
a les jambes courtes. 

Zankaparka (R), (andar) a' gatas, 
(marcher) a quatre paltes. 

Zankape : 1° (B-l-m-mu-otS-t5) , corva, 
bueco de la rodilla : jarret, creux du 
genou. — 2° (B-a), Var. de zankabil. 

Zankapetan erabili (S-bark), piso- 
tear: ptetiner, fouler aux pieds. 

ZANKAR : 1° (G), zancarr6n, cal- 
caflar: calcane'um, os du talon. — 2° (R), 
pierna, Jambe. — 3° (BN-mendM, robusto 
y decidido, robuste et de'eide'. Osagarria 

MAITE BADUK, EHADILA LOT GIZON ZANKAR 

bati : si amas la salud, no te juntes a un 
bombre robusto y decidido : si tu tiens 
a ta santi, ne va pas avec un homme 
robuste et de'eide'. 

ZankardoiSka (S) : 1° a horcajadas, 
a califourchon. — 2° montar a la jineta, 
monter a califourchon. 

Zankarranka (B-ofl, G, ...), juego de 
ninos, al cox-cox, a la pata coja, al pin- 
pin : jeu d f enfant , a cloche-pied. = Esta 
voz parece que envuelve como compo- 
nente la pa la bra arranka, « danza, » que 
como simple ha desaparecido. Se la ve 
tambi£n en kaizarranka (B-l), « danza 
de area, » danza tradicional de un bom- 
bre sobre un area llevada a bombros por 
seis otros. Ce mot semble contenir comme 
composant le mot arranka, « danse, » 
qui a disparu comme mot simple. On le 
voit aussi dans kaizarranka (B-l), « danse 
du coffre, » danse traditionnelle qu'un 
homme exe'eutait sur un coffre porU sur 
les e'paules de six autres hommes. 

Zankarrapaz (R), montar a la jineta, 
monter a cheval a califourchon. 

Zankarras (R), en pernetas, nu- 
jambes. 

Zankarro (BN-gar), bombre fuerte, 
homme fort. 

Zankarroi ( AN, B, G, An. ms ) , zan- 
cajo , hueso del pie que forma el tal6n : 
calcane'um, os du talon. (??) 

Zankarteka (BN-s, R) : 1° a horcaja- 
das, a califourchon. — 2° montar a la 
jineta, monter a califourchon. 

Zankatu (AN, Araq.), apalancar, sou- 
lever. 

Zankatzain (G), zankatzan (B), 



venas de la corva , bajo la rodilla : veines 
du jarret, au-dessous du genou. Zanka- 
tzanak jan ( B-mu ) : murmurar , roer los 
zancajos, lit. : comer las venas de la 
corva : mtdire, de'nigrer, lit. : manger 
les veines du jarret. 

Zanka - zanka : 1° fAN-lez), comer 
devorando, manger gloulonnement. — 
2° (L-ain-s), beber con torpeza, boire 
maladroitement. — 3° (AN-b), andar 
torpemente, a paso largo y brusco, mar- 
cher d'un pas saccade'. = Es voz ono- 
matopeyica en las tres acepciones. C'est 
un mot onomatopique dans les trois accep- 
tions. 

Zanka-zizkirio (B-m), vena de la 
corva, veine du jarret. = Se dice del 
ganado. Se dit du bftail. 

ZANKO (B, G, R), zankho (Sc) : 
1° pantorrilla, mollet. Begiratu baserri- 

MUTIL TA OIZON GAZTEAI ZEIN MARDO TA 
MAMINTSUAK DAUKEZAN MATRAIIaLDB TA 

zankoak : mirad a los muchacbos y hom- 
bres j6venes de la aldea, cuan rollizos y 
carnosos tienen los carrillos y pantorri- 
llas : regardez les garcons et les jeunes 
hommes de la campagne, comme Us onl 
les joues et les mollets poteUs el charnus. 
(Per. Ab. 59-41.) — 2° (G), pata, patte. 
Zankobtan dituztb zankozorro mota ba- 
tzubk, eta eztira geloitzen oybk bete 
arteraino : tienen en las patas una espe- 
cie de polainas, y no paran hasta llenar 
estas : elles ont aux pattes des sortes de 
guUres, et elles ne s'arritent pas avant 
de les avoir remplies. (DUl. bas. 12-5.) 
— 3° (B, G, R, S), tallo, tige. 

Zanko-azkak (R) , los dedos del pie : 
les orteils, les doigts du pied. 

Zanko-aztal (R), pezuiiita del ganado 
vacuno, ergot des bites a comes. 

Zankho-biiriiak ( Sc ), las patas , los 
brazos y la cabeza del cerdo , les pattes 
anUrieures et posUrieures et la tite du 
pore. 

Zanko-gorri (R-uzt), descalzo, lit. : 
de pie rojo : dichaussi, nu-pieds, lit.: a 
pied rouge. 

Zankoloka (AN-oy, G-and,...), 4 hor- 
cajadas, a califourchon. 

Zanko-makhur (BN-ald), pernituerto : 
cagneux, celui qui a les jambes torses. 
Gaizki troSa badezazu haur hori, zango- 
makhur izanen da', untsa itsusi baita 
(BN-ald) : si enfajais mal a ese niito; Ue- 
gara a ser pernituerto; lo cual seria de 
un efecto deplorable : si vous emmaillo- 
tez mal cet enfant, plus tard il devien- 
dra cagneux, ce qui serait d'un vilain 
effet. 

Zanko-maratila (R), personas 6 ani- 
mal es flaquisimos, personnes ou animaux 
tres faibles. 

Zankome (R), zankhomehe (S), 
zanauivano, flaco de pierna, qui a la 
jamhe mince et faible. 

Zankomotz (Sc), cojo, de pierna am- 
putada : boileux, celui qui a une jambe 
ampuUe. 

Zankope (R), planta del pie,p/a/i£e 
du pied. 

Zanko-pikarrai (S-li), descalzo : 
de'chausst, nu-pieds. 

Zankopil (B-a-o), apoyar una de las 
rodillas en la corva de la otra para dar 
vuelta con mas facilidad a tepes 6 trozos 
de tierra que arranca la lay a : arc-bouter 
un des genoux contre le jarret de Vautre, 
pour retourner plus facilement les mottes 



Digitized by 



Google 



ZANKHO-SAGAR — ZAPHAKIN 



411 



de terre que souleve le fouilleur. Var. de 

TRANKOPIL. 

Zankho-sagar ( S ) , pantorrilla , mol- 
let. 

Zanko-tSunku (R), tobillo, cheville 
du pied. 

Zankho-zola (Sc), planta del pie, 
plante du pied. 

Zankozorro (G), polaina, guStre. Zan- 

KOETAN DITUZTE ZANKOZORRO-MOTA BATZUEK, 
ETA EZTIRA GELDITZEN OYEK BBTB-ARTE- 

raiRo : tienen en las paias una especie 
de polainas, y no pa ran hasta llenar 
estas : elles ont aux pattes des sortes de 
guitres , et elles ne s'arr4tent pas avant 
de les avoir remplies. (DiAl. bas. 12-5.) 

Zankuluka (G-ber-us), a horcajadas, 
a califourchon. Var. de zankoloka. 

ZANO (AN-b), gorro puntiagudo, bon- 
net de nuit. 

Zanpalahara (L-get), caerse de golpe, 
tomber sur le coup. 

Zanpantzar : 1° (G-ori,..., L-ain, S), 
carnaval, carnaval. = D. fr. vulg. (la) 
Saint -Pansard. Beste leku batzubtan 

DERITZA INOTERIAK , IAUTERIAK , ARATUZ- 

teak, zanpanzartak : en otras partes se 
les llama : bacanales, carnestolendas, 
carnaval : dans d'autres endroits on I'ap- 
pelle bacchanales , saturnales , carnaval. 
(Ag. Eracus. 144-17.)= Algunos concre- 
tan esta palabra a significar el tercer 
dia de carnaval. Quelques-uns bornent la 
signification de ce mot au mardi gras. 
Gaur oala Maria kale, biar dala zan- 
pantzart, egin dbzagun-arte tripan la- 
rruak zart (G-ori, pop.) : que hoy es 
Maria calle (lunes de carnaval), que ma- 
fiana es zanpantzart, hasta que la piel 
estalle en la tripa : qu'aujourd'hui c'est 
Maria kale (lundi de carnaval), que 
demain c'est zanpantzart, jusqu'a ce 
que la peau du ventre delate. — 2° (BN- 
ald, L-ain), fantoche que representa al 
carnaval y se quema 6 se arroja al agua 
el dia de Ceniza para indicar que el car- 
naval ha terminado : carnaval, manne- 
quin grotesaue qui personnifie le carna- 
val el que ton brine ou jette a Veau le 
jour des Cendres, pour indiquer que le 
carnaval est fini. Ihautkria-azkenean edo 

HAUSTERREZ, HUTS EGIN GABB , ZANPANTZA- 
RREN BESTA EGIN BEHAR DUGU, GERO HAREN 
ERRETZEKO EDO ITHOTZEKO (BN-ald)l el 

tercer -dia de carnaval 6 el de ceniza, sin 
falta , tenemos que celebrar la fiesta de 
zanpanzar, para quemarle despues 6 
ahogarle : le troisieme jour de carnaval 
ou celui des Cendres, sans faute, nous 
devons c&Ubrer la fUe de Saint-Pansard, 
pour le br&ler ensuite ou le noyer. 

ZANPA (AN-b): 1° onomat. de un 
golpe : pan, onomat. d'un coup. — 
2° onomat. del estallido 6 de una caida : 
crac, pouf, onomat. de Ve'clatement ou 
d'une chute. 

Zanpaka (AN-b), a golpes, par 
coups. 

ZANPATEKO (AN?, G-etS-t), costa- 
lada , golpe que da uno en el suelo con 
las costillas : chute sur le dos ou sur le 
c6t6, coup que produit quelqu'un en 
tombant sur le edit. 

Zanpatu (B?, F. Seg., G-us, L-ain), 
zanphatu (BN, Sal.), apelmazar, calcar 
con los pies , zurrar : piHiner, aplatir 
avec lespieds, f rapper a coups redouble's. 
— 2° (AN-b), dar una tunda : rosser, 
flanquer une volte. 



Zanpatzale (AN-b), el que da una 
tunda , celui qui flanque une rossie. 

Zanpa-zanpa (AN-b-lez, B, L-get), 
onomat. de la acci6n de devorar, comer 
con torpeza : onomat. de faction de d4vo- 
rer, de manger gloutonnement. (?) 

Zanpez (BNc, L, R), (caerse) de bru- 
ces, haciendo ruido : (tomber) a plat 
ventre, en faisant du bruit. jZonbat al- 

DIZ ERORI NAZ ZANPEZ ALTAPAREN IGAITEARI 

Urzainkira paiteko! (R), ] cuantas veces 
me he caido de bruces al subir la cuesta 
para ir a Urzainki! combien de fois suis-je 
tomb£ sur le nez en montant la cOte qui 
va a Urzainki! 

ZANPO (R), (andar) con las piernas 
abiertas, (marcher) les jambes 4cart4es. 

ZANPOR (AN?, BN), pan grosero, 
pain grossier. 

ZanphuatU (Sc),empozar, meter en el 
agua el lino, caftamo, etc. : rouir, meltre 
le Un ou le chanvre se dtsagrtger dans 
Veau. 

ZANTAR (Bc),inmundo,cochino,obs- 
ceno : immonde, cochon, obscene. Neska 
zantar, jausi ta garbitasuna galduak : 
muchachas lascivas, caidas y que han 
perdido la pureza : filles lascives, tombe"es 
et qui ont perdu la pureti. (Per. Ab. 
95-5.) = En B-l se abusa de esta pala- 
bra designando con ell a lo simplemente 
defectuoso. En B-l on abuse de ce mot 
en Vemployanl pour designer ce qui est 
simplement d4fectueux. Eguraldi zanta- 
rra dicen en vez de eguraldi tsarra, 
« mal tiempo ; » okela zantarra por okela 
tsarra, « mala came. » On dit , au lieu 
de eguraldi tsarra, « mauvais temps, » 

EGURALDI ZANTARRA ; OKELA ZANTARRA pOUT 

okela t§arra, « mauvaise viande. » 
Zantar -iperdi (B-l-mu,...), persona 

inmunda, asquerosa : personne immonde, 

dtgo&tante. 
Zantarkeri (Be) , obscenidad, oZ>sc£/u/4. 

EZTOZU ENTZUNGOEMEN BERBA GARBI TA ZUZE- 
NIK TA BAI BIRAO TA ZANTARKERIAK I aqul ftO 

oir& usted palabra limpia y recta , sino 
maldiciones y obscenidades : vous n'en- 
tendrez pas ici de paroles propres et 
droiles, mais des maledictions el des 
obscinitts. (Per. Ab. 71-22.) 

Zantarto (B-l,...), mal, mal. = Es 
palabra dura cuya significaci6n primor- 
dial es « cochinamente ». C'est un mot 
dur, dont la signification premiere est 
« cochonnement ». 

ZANTEKA (B-g-i-m,...), costra pro- 
ducida por una enfermedad, croUte pro- 
duite par une maladie. 

ZANTIRATU (Be), esguince, torce- 
dura 6 distensi6n violenta de una coyun- 
tura 6 de un musculo : entorse, torsion ou 
rel&chement violent d'une articulation ou 
d'un muscle. = El pueblo se vale de una 
f6rmula para curar (?) el esguince. Para 
ello se coge una hierba Uamada zanti- 
ratu-bedar, se hacen con ella varias 
cruces sobre la parte distendida, repi- 
tiendo esta f6rmula : zantiratu, zan ur- 

RATU, ZANA BERE LEKUAN SARTU : « esguince, 

vena rota, m6tase en sulugar, la vena. » 
Dans le peuple, on se sert d'une formule 
pour guirir (?) Ventorse. Pour cela on 
prend une herbe appette zantiratu-bedar, 
on fait avec elle plusieurs croix sur la 
partie douloureuse, en ripHant cette 
formule : zantiratu, zan urratu, zana 
bbrb lekuan SARTU : « entorse, veine bri- 
*6e, mets-loi en place, la veine. » 



Zantore (S, Alth.), centaurea menor, 
petite centaurte (??) (Bot.) 

ZantBa (B-m), turno, tour. = D. fr. 
change, cambio. 

Zantza (AN?, An. ms), amparo : 
faveur, protection. 

ZANTZAIL (BN-am,L-zug), chulapo, 
granuja : voyou, gredin. Ainbeste nu- 
thiko zantzail, tantos muchachitos gra- 
nujas, tant de garconsvauriens. (Eskuald. 
15-H-1901.) 

ZANTZO : 1° (Be), clamor, relincho 
humano : clameur, sorte de hennissement 
humain. — 2° cantico marcial, chant 
martial. (Cant, de Lelo.) — 3° (B), car- 
cajada, Mat de rire. An zirean zantzoak, 

BARRE TA GEDARRAK , AN IKUSTEN ZIREAN 

egunaz izarrak '. alii se oian carcajadas, 
risas y gritos, alii se veian de dia las 
estrellas : la on entendait des esclaffe- 
menis, des rires et des cris, la on voyait 
en plein jour les Hoiles. (Azk. E.-M. 
Cane. bas. 111-130-16.) 

ZANTZU : 1° (G-and-don-t), barrunto, 
sefial : indice, signe. Ots bgiten zuten, 

BESTE GAUZARIK BEZALA, ZEREN ESNATZEA 
DEBEKATUTA ZEUKATEN J BA1NA EZEREN ZAN- 
TZU rik etz an : Uamabandisimuladamente, 
pues estaba prohibido que le desperta- 
ran; pero no habia barrunto ni sefial de 
nada : on appelait avec dissimulation, car 
il Halt dtfendu de I'tveiller; mais il n'y 
avait ni indice ni signe de rieh. (Lard. 
Test. 316-35.) Zantzuan egon (G), estar 
aguardando, attendre. Aren zantzuan 
emen nago (G-and), aqui estoy aguardAn- 
dole, je V attends ici. — 2° (G), seme- 
janza, traza, aire : ressemblance, rapport, 
air. SoiSekoak ere garbiak eta arjnak 

T§IT,... ZINZ1L1KA ZABUAN OIDABILTZAN EGAL 

aize-artzaiIe aetakoen ZANTZU rik ere 
bagekoak '. tambi£n las vestiduras muy 
limpias y ligeras, ... sin semejanza siquiera 
de aquella especie de alas ventiladoras 
que se mueven como en un columpio : 
les vitements tgalement tres propres et 
Ugers,... sans aucun rapport avec cette 
espece d'ailes de ventilateurs qui se 
meuvent comme dans une balancoire. 
(Izt. Cond. 279-29.) 

ZANZAN (L-zib), flojo, descuidado : 
paresseux, nonchalant. \ ASok neska zan- 
zana 1 J qu£ perezosa es aquella mucha- 
cha! que cette jeune fille-la est pares- 
seuse I 

Zaho (S), planta que se usa para ha- 
cer estiercol, plante employee pour faire 
du fumier. 

Zaori (B-a), herido, blessure. Var. de 

ZAURI (1°). 

Zahoro (S, Chah. ms), Utigo, fouet. 

ZAPA (AN-b), zapha (L?J, opresi6n, 
compresi6n : oppression, compression. 
Zapuan iduki, tener en prensa, tenir 
sous presse. (Duv. ms.) 

Zapadura (AN-b), zaphadura (L?), 
pisada, efecto de la presi6n : foulure, 
effet de la pression. ^Ageri otheda zapha- 

DURARIK BELHARREAN? ^S6 DOta aCaSO 

pisada en la hierba? on remarque peut- 
4tre de la foulure sur I'herbe ? (Duv. ms.) 

Zaphagarri, lo que sirve para com- 
primir, prensar, abatir : ce^qui sert a 
comprimer, a presser, a affaisser. (Duv. 
ms.) 

Zaphaketa, compresi6n, opresibn : 
compression, oppression. 

Zaphakin (S), orujo, marc. Koburu- 
zago arduturen mahats-zaphakjna , m^s 



Digitized by 



Google 



412 



ZAPAL 



ZAPATA 



adecuadamente (han) de convertir en 
vino el orujo de la uva, mieux (Us 
doivent ) convertir en vin le marc du rai- 
sin. (Eskuald. 17-xi-1905.) 

ZAPAL (B,G), aplastado,chato : e'crase', 
carnus, camard. Sur-zapal (Be) : chato, 
de nariz aplastada : camard, qui a le nez 
e'crase'. 

Zapalarro (AN?), hombre regordete : 
homme poteU, court et gros. 

Zapalatu (AN, Araq., G), chapotear, 
barboter. 

Zapalatz (AN-b, L), galfarro, cerni- 
calo, ave de rapina : e'pervier, cre'cerelle, 
oiseau de proie. Zapalatzak braman du 
Sito bat, el galfarro ha llevado un po- 
lluelo, I e'pervier a emporte' un poulet. 

ZAPALDA : 1° (AN, B-mond-ofi, G?), 
anaquel para tener platos, rayon de vais- 
selier. — 2° (B-i-g-m), ribazos que 
a modo de peldafios se ven unos sobre 
otros en nueslros paises montaftosos : 
talus qui s'Magent en forme de degre's, dans 
nos pays montagneux. — 3° (B), jaula 
grande hecha de seto y colocada en el 
techo sobre el hogar y sirve para la 
curaci6n de ciertos alimenios : grande 
cage d'osier, suspendue au plafond au- 
dessus du foyer, qui sert a conserver cer- 
tains aliments. — 4° refugio natural del 
ganado en el campo, gtte naturel du 
be' tail dans les champs. — 5° (AN-b, G- 
and), hueco del cimiento en que se fija 
la base de la calera, trou de fondation 
dans lequel on fixe la base du four a 
chaux 

Zapaldi (AN-b), zaphaldi (L), com- 
presi6n , acci6n de comprimir : compres- 
sion , action de comprimer. 

Zapaldu (B, G), aplastar, i eraser. 

ZAPALDUKO DABB URl SANTUA BBRROGETA BI 

iLabetean (B, Apoc. xi-2), hollaran la 
ciudad santa cuarenta y dos meses, Us 
fouleront aux pieds la cite' sainte pendant 
quarante-deux mo is. Despita, guzien go- 

GORA, ZAPALDU ZALAKO BBRRIA ARTU ZUTEN, 

recibieron la noticia de que la querella 
habia cesado conforme al deseo de todos, 
Us recurent la nouvelle que la dispute 
avait cesse' conformiment au de'sir de tous. 
(Lard. Test...) 

Zapalotre (AN-b), pez algo aplanado 
de rio , poisson d'eau douce Ugerement 
aplati. 

Zapalune (B, G), parte c6ncava 6 
compriinida de un obieto, partie concave 
ou comprime'e d'un objet. 

ZAPAR (B, G, R), voz onomat. que 
denota el ruido de una lluvia muy fuerte, 
mot onomat. qui denote le bruit d'une 
pluie tres forte. 

Zapharaad, hacer a pre tar, compri- 
mir: /aire e'treindre, comprimer. (Duv. 
ms.) 

ZAPARDA (B-otS), un pez algo apla- 
nado de rio , poisson plat de riviere. 

Zapardako, bofetada, sou filet. (Har. 
Voc.) 

Zapardote (B-a-i-o-ts) , (hombre) re- 
choncho, regordete : (homme) courtaud, 
gros. 

Zaparkatu (R), araflar, tgratigner. 

Zaparlar (B-on?, F. Seg.), cierta 
hierba , certaine herbe. 

Zaparrada (Be,...), chaparr6n, averse. 
Euri - zaparrada , chaparr6n de lluvia, 
averse de pluie. TSingor-zaparrada, cha- 
parr6n de granizo, averse de grSle. One- 
tan ZIARDUBLA, URTBN BBAN AIZB ANDI 



BATEK , ESETSI BUTSAN EURI - ZAPARRADA 
GUZTIZ UGARI BATI TA BEREALA AZI ZAN 

ibaia : estando ocupados en esto, sali6 
un viento impetuoso, empez6 a caer un 
chaparr6n de lluvia muy abundante y en 
seguida creci6 el rio : e'tant occupies a 
cela, il s'4leva un vent impe'tueux, il 
commenca a tomber une averse de pluie 
tres abondante, et ensuite la riviere 
monta. (Ur. Maiatz. 37-19.) 

ZAPARRASTA (B), embrollo, con- 
fusi6n : embrouillement, confusion. 

Zaparrastau : 1° (B), embrollar, re- 
volver : embrouiller , m€ler. — 2° (B-m, 
All. ms), derribar k alguien y sacudirle, 
renverser quelqu f un et le secouer. 

Zaparreatu (G), destrozar : dUruire, 
mettre en pieces. 

Zaparri (G ?, Aizk.) , pasadera , hilera 
de piedras que sirven para atravesar una 
corriente de agua: pas, rang4e de pier res 
qui servent a franchir un cours deau. 

Zapharri (S), mortero, almirez : mor- 
tier, tgrugeoir. ErruLiak bildu-ondoan 

UZTEN DIRA HILTZBRA ETA IDORTZERA J ETA 
IDORTU DIRBNEAN ZAPHATZBN DIRA ZAPHARRI 

batean : despues de haber recogido las 
cantaridas, se les deja morir y secar; y 
despues que se han secado , se les pul- 
veriza en un almirez 6 mortero : quand 
on a recueilli les cantharides, on les laisse 
mourir et se desse'eher, et, quand elles 
sont seches, on les pulverise dans un 
mortier. (Dial. has. 17-7.) 

Zaparrote (B-a-ar-ofl,..., G-gab), re- 
gordete : courtaud, homme petit et gros. 

ZAP ART : 1° (AN-b, BN-haz-ost, 
G-and, L), estallido, Mat. Agian inen die 
leher eta zapart (BN-ost), ojal& reviente 
y estalle, puisse-t-il crever avec fracas! 
Leher eta zapart egin du (BN-haz), ha 
reventado y estallado, i7 a creve' et Mate'. 
Zapart egin du irriz (L), ha reventado 
de risa, il a creve' de rire. — 2° (S, Chah. 
ms), J zas ! onomat. de una percusi6n : pafl 
onomat. d'une percussion. Zapart jo 
zizun, le golpe6 izas! il le frappa, paf! 

— 3° (G-and), hartazgo, rassasiement. 

— 4° (B-l), salto, saut. = Es voz onoma- 
t6pica. C*est un mot onomatopique . ^An- 

KAKO MlSU ZBLAN EGIN DABEN? BaSERRITAR 
ANDIA ATZBTIK DABELA , SOLORIK SOLO TA 
ATSlK AT5 lBlLlTA GERO, ZAPART ORMATIK 
BEERA I £ANKEA HINDU EZ? j AUSI BZTABE- 

nean! j que c6mo se ha hecho mal en la 
pierna? Persigui6ndole de cerca enorme 
aldeano, despues de andar de heredad 
en heredad y de pefla en pena, ha sal- 
tado por una pared abajo, £no habia de 
lastimarse la pierna? jcuando no se ha 
roto! comment s'est-il fait mal a la 
jambe? Un dnorme campagnard le pour- 
suivant de prds, apres avoir marchi de 
proprie'te' en proprie'te' et de rocher en 
rocher, il a sautd du haut d*un mur, ne 
devait-il pas se faire mal a la jambe? il 
est dtonnant qu'elle ne se soit pas brise'e ! 

— 5° (AN-b, BN?), enormemente, tnor- 
moment. Aurthen bada sagarrez zapart, 
este afio hay enorme cantidad de manza- 
nas, il y a cette annde e'norme'ment de 
pornmes. (Duv. ms.) 

Zaparta(S), aplauso, applaudissemenl. 

Zaparta-belar ( BN-s , R ) , ortiga que 
no pica, ortie blanche. (Bot.) Beste asu- 
nen gisakoa; eztu larrua mintan, az- 
kora-p1koen sontotaeo on da, baia t§e- 
rriak ilten ditu, beste asunarbkin naste 
jaten badra (R) i semejante & las otras 



ortigas, no quema la piel; es buena para 
curar heridas de hacha ; pero mata A los 
cerdos, si la comen mezclada con otra 
ortiga : pareille aux autres orties, elle 
ne produit pas de dimangeaisons ; efficace 
dans la gutrison des blessures occasion- 
n6es par la cognie, elle tue les pores s'ils 
la mangent mSle'e a une autre ortie. 

Zapartada (B-l), salto, saut. 

Zapartadura, grieta, crevasse. (Duv. 
ms.) 

Zapartako (BN?), papirotazo, chhque- 
naude. 

Zapartatu : 4° (AN, BN-s, R-uzt), 
estallar, reventar: Mater, creve r. Barraz 
zapartatu naz , me he reventado de risa , 
j'ai creve' de rire. — 2° ( AN ) , esparcir, 
re'pandre. Dilindaka esteak lurreraino 
zapartaturik, colgando y esparciendo 
hasta el suelo los intestinos, suspendant 
et re'pandant les inteslins jusque sur le 
sol. 

Zapart egin : 1° (AN-b, BN-am, G-and, 
L-ain-zug, R-uzt), agrietar, romper 6 
reventar una cosa : fendre, briser ou cre- 
ver une chose. Labbzain horrek, lanban 

HOLA ARI BADA, ZAPART BGINBN DU FITS 

(L-zug) : ese hornero, si trabaja asi, 
pronto va & reventar : si ce fournier tra- 
vaille ainsi, il crevera vite. — 2« (B-l), 
saltar, sauter. 

Zapartingarri (BN-ost), c6mico, lit. : 
que hace reventar de risa : comique, lit. : 
qui fait crever de rire. 

Zapartu (R-uzt), reventar, crever. 
Atzo arratsean lo ekuntu nion egin, 
andutsia zapartuz geroz (R) i anoche 

Sude dormir, despues que revent6 el 
ivieso : hier soir j'ai pu dormir, aprds 
que le furoncle eut creve'. 

Zapasalto : 1° ( B-a-m-on-t§ , G-and), 
paso en falso, faux pas. — 2° (B-ofl, 
G-aya), claro, sitio pasado por alto sin 
sembrar : 6claircie, endroit que Von a 
oublU de semer. 

ZAPASTA : 1° (BN-s, R, S), salpica- 
dura , Maboussure. — 2° (BN-s), onomat. 
de un liquido que se mueve en una 
vasija, onomat. d y un liquide que Von 
agite dans un vase. 

ZAPATA : 1° (AN, B, BN, G,L), 
zapato, Soulier. Nik bztakit brdaldunbn 

BARBIRIK, BAlSU BAI ZAPATBAREN IZENA EUS- 
KALBRRIETAKOA DALA : yO no S^ qu^ OCU- 

rre entre extraflos , pe^o si que el nom- 
bre de zapato es de pueblos vascos : je 
ne sais ce qu'il en est chez les peuples 
strangers, mais je sais que le nom de Sou- 
lier apparlient aux populations basques. 
(Per. Ab. 94-8.) Hartara botatu behar 

DIRA ZAPATA ZAHAR , HILIKI ETA PUSKATZAR 

guziak (L, Dial. bas. 51-4) : alia es me- 
nester echar zapatos viejos, animales 
muertos y toda la broza : il faut y jeter 
les vieux souliers, les charognes et tous 
les de'bris de ve'ge'taux. = La palabra 
genuina correspondiente a zapato se usa 
hoy solo en BN-am, R y S, y es oski. 
Como se dijo a su tiempo, en alguna otra 
parte se usa esta palabra para signiOcar 
« zapato tosco » ; en cambio en S, segun 
aparece en un manuscrito de Chaho el 
padre, zapata quiere decir « chancla, 
zapato vieio ». Lope de Isasti, Compen- 
dio histonal, p. 180, desi^na con este 
nombre « el zapato de mujer ». Le mot 
propre correspondant a Soulier s'emploie 
aujourd'hui seulement en BN-am, R et 
S : e'est oski. Comme on Va dit ailleurs, 



Digitized by 



Google 



ZAPATAGILE — ZAPIO 



413 



dans quelques endroits ce terme est usiU 
dans le sens de « Soulier grossier » ; par 
contre, en S, d'apres un manuscrit de 
Chaho pere, zapata veut dire « savate, 
vieux Soulier ». Lope de Isasti, Compen- 
dio historial, p. 480, dtsigne sous ce nom 
« le Soulier de femme ». — 2° (AN, B, G), 
umbral de una puerta , seuil d'une 
porte. — 3° ( B-i-m-mond ) , armaz6n del 
carro, chartil ou bdti de la charrette. — 
4° (AN-b, B-t§, G-and, L-ain), contra- 
fuerte entre un mach6n 6 pilar y las 
vigas que en £1 se apoyan, contrefort 
place" entre un pilier et les poutres qui 
viennent s'appuyer dessus. — 5° (B-mond), 
base de un tabique 6 cerrado de madera, 
base d'une cloison de planches. — 6° (R- 
uzt), contrafuertes del arado, contre forts 
de la charrue. — 7° (R) , piedra de lava- 
dero, pierre du lavoir. 

Zapatagile ( c , . . . ) , zapatagin ( AN , 
B, BN, G, L), zapatero, cordonnier. = 
El nombre genuino de zapatero , zirola, 
aguarda desde bace unos pocos aftos & 
que se le quite la costra de arcaismo que 
le cubre y le entorpece los movimien- 
tos. Le nom indigene de cordonnier, 
zirola, attend depuis quelques annexes 
qu'on le dibarrasse de la c route d'ar- 
c hats me qui le recouvre et lui enleve la 
liberty de ses mouvements. Zapatagi&ak 
zapata zahar ( BN - am ) , los zapateros 
(tienen) zapatos viejos, les cordonniers 
(ont) de vieux souliers. Egun batez joan 
z1tuen pilosofo batkk zapata batzuk bere 
etSera, prometaturik zapatagiLbari ... ; 
baina enzunik bzen hilzela diruak behar 
zituen zapatagina : cierto dia Hev6 un 
fil6sofo varios zapatos a su casa, prome- 
tiendo al zapatero...; pero oyendo que 
habia muerto el zapatero que tenia que 
recibir el dinero : un jour un philosophe 
emporia chez lui quelques souliers, en 
promettant au cordonnier ... ; mais appre- 
nant que le cordonnier a qui il devait de 
V argent Uait mort. (Ax. 3«-327-24 ...28.) 

Zapatagintza : 1° (AN, B, G, L), ofi- 
cio de zapatero, metier de cordonnier. 
Zapatagintzan ongi badaki (AN-b) , sabe 
bien el oficio de zapatero, it connatl bien 
le meatier de cordonnier. — 2° (AN, B, G, 
L), taller de zapateria, atelier de cordon- 
nerie. 

Zapatain (BN, L-ain), zapatero, cor- 
donnier. (Contr. de zapatagin.) 

Zapataii : !• [AN?, B, G), zapatero, 
cordonnier. — 2° (S, Chah. ms), chanclero, 
zapatero de viejo, savetier. — 3° (B, G), 
insecto patilargo que sobrenada en los 
arroyos, insecte a tongues pattes qui 
glisse a la surface des ruisseaux. — 
4» (B, G), un pez, es la mujarra?, vulff. 
zapatero : certain poisson, queue-noirei. 

ZAPATARIA TA MU§ARRA EZTIRA BERDlStAK 

(AN-ond), el zapatero y la mujarra 
(peces) no son iguales, le cordonnierl et 
la queue-noirel (poissons) ne sont pas la 
mime chose. 

Zapatari-arrain (B-l). (V. Zapa- 
taii, 4°.) 

Zapatari - egur ( B ) , carrasca , cierto 
arbol duro : yeuse, chine -vert, certain 
arbre dur. (Bot.) 

Zapatarri-arrai (G-don). (V. Zapa- 
tari, 4o.) 

Zapata -zarka (B-m), al escondite, 
juego de ninos que consiste en esconder 
entre varios algun panuelo que transpa- 
san de mano en mano , mientras uno lo 



busca : cache - tampon, jeu d'enfants qui 
consiste a cacher entre eux un mouchoir 
qu'ils se passent de main en main , pen- 
aant qu'un camarade le cherche. 

Zapata-zola ( AN - b , G , L ) , suela de 
zapato, seme lie de Soulier. Lengo eskual- 

DUNEK BI ZOLAKO ZAPATA AUSTEN OMENZU- 
TEN HEZA BAT ENTZUTBAGAT1K (AN-b) : loS 

antiguos Vascongados solian romper, 
segun parece, zapato de dos suelas por 
oir una misa : les anciens Basques avaient 
V habitude d'user, a ce qu'il parait, des 
souliers a double semelle pour entendre 
une messe. 

Zapatile : 4° (AN-aoiz-b), zapatero, 
cordonnier. — 2° (AN-b-goiz), insecto 
de patas largas que anda sobre el agua, 
insecte a tongues pattes qui marche sur 
Veau. (Contr. de zapatagile.) 

ZapatSikituetan (G-irur), a la gallina 
ciega (juego infantil), au colin-maillard 
[jeu enfantin). 

Zapatu : 1° (AN, BN, L, S), aplastar, 
calcar : dcraser, aplatir. Zaphatu duzue 

GURE OHOREA , IKHUSAZUE BADUGUNEZ ODO- 

lik ( BN , Ziber. 430-21 ) : habeis pisoteado 
nuestro honor, ved si tenemos sangre : 
vous avez piitini notre honneur f voyez si 
nous avons du sang. Aurkhitzen denean 

HOLAKO ZERBAIT GAITZEZ ZAPHATU A, CUando 

se encuentra algo asi bajo el peso de tales 
males, quand on trouve une telle chose 
sous le poids de semblables maux. (Har.) 

BELAR-ALDE BAT tSiKIKO DU ZARE ORREK , 

zapatzen bada ongi (AN-b) .* esa cesta con- 
tendra una buena porci6n de hierba, si se 
comprime bien : en le foulant bien, ce 
panier contiendra une bonne quantiU 
d'herbe. Ezta haboro deusentako hun , 

KANPORAT URTHIKITZBKO ETA IGARAITEN HUN- 
PETAN ZAPATZBKO BAIZIK (S, Matth. V-13) I 

no vale ya para nada, sino para ser 
echada fuera y pisada por los hombres : 
il n'esl plus bon a rien qu'a 4tre jeii 
dehors et fouli aux pieds par les hommes. 
— 2° (Be), sabado , samedi. (??) Zapatu- 
ardao (B-a-m-o-tS), vino del sabado, vin 
du samedi. = Era y es costumbre en las 
ferrerias y entre muchos artesanos beber 
vino este dia, no haci£ndolo entre se- 
mana. C'ilait et e'est encore la coutume, 
parmi les ouvriers des forges et beaucoup 
d artisans, de boire du vin ce jour- la, el 
non les auires jours de la semaine. — 
3° (Sc), abollar, cabosser. — 4° Zaphatu, 
comprimir, oprimir : comprimer, pres- 
ser. (Duv. ms.) - 5° (BN?, L?), cal- 
marse, se calmer. 

Zaphatzaile ( L ) , zapatzale (AN-b) , 
opresor, el que aprieta u oprime : oppres- 
seur, celui qui ser re ou opprime. 

Zapa-zapa : 1° (Be, Gc), voz onomat. 
que indica profusi6n, abundancia, marcha 
continua : mot onomat. qui indique la 
profusion , Vabondance , la marche conti- 
nue. Zapa-zapa dirua bota, echar el dinero 
en abundancia : jeter Vargent a profusion, 
par les fenitres. — 2° (B), (comer) devo- 
rando, (manger) gloulonnement. 

Zapel : 1° (AN-b), sombrero, chapeau. 

(D. fr. ?.) BURUIK EZTUENAK ZAPEL-BEARRIK 

ez : el que no tiene cabeza no necesita 
sombrero ; es decir, nadie debe meterse 
en lo que no entiende : celui qui n'a pas 
de lite n'a pas besoin de chapeau; e'est- 
a-dire, personne ne doit s f engager dans 
ce qu'il ne comprend pas. Zapel kaska- 
luze, sombrero de copa alta, gibus ou 
chapeau haut de forme. — 2<> (AN-b), 



capitel de una columna , chapiteau d'une 
colonne. 

Zapelaitz (AN-arak-b-lez-oy), galfa- 
rro, cernicalo (ave de rapifla) : ipervier, 
cricerelle (oiseau de proie). 

Zapelatz (AN-lez, G-t), Var. de zape- 
laitz. 

Zapeldun (AN-b), burgu6s, horabre 
acomodado, lit.: que tiene sombrero: 
bourgeois, notable, lit.: qui a un chapeau. 
Alkatb zapelduna dugu, tenemos por 
alcalde a un burgues, nous avons pour 
maire un bourgeois. 

-Zapen (BN, L, R, S), 6poca, ipoque. 
Zarzapbn (R), zauabzapen (BN, L, S), 
vejez, vieillesse. 

Zapero (B-ofi, G-gai), revuelto de 
salvado que se da de alimento a las aves 
de corral y cerdos : augie, melange de 
son et d'eau que Von donne aux oiseaux 
de basse- cour et aux pores. 

ZAPI : 1° (AN, B, G), panuelo 6 trapo, 
lienzo que las personas traen consigo : 
mouchoir de poche, morceau d'Hoffe que 
les personnes portent sur soi. = En 
algunas zonas se ha concretado a signi- 
ficar la sabanilla blanca con que se cu- 
bren las aldeanas. Dans quelques zones, 
ce mot ne sianifie plus que le mouchoir 
blanc dont les paysannes se couvrent la 

Ute. EGUZKIA NORA , ZAPIAK ARA '. al Sol 

que mas calienta, lit.: a donde va el sol 
alia van los trapos : au soleil qui chauffe 
le plus, lit.: ou va le soleil, la vont les 
mouchoirs. (Per. Ab. 422-26.) Jantziten 
daben bunezko amituak adierazotbn dau 
judeguak jbsukristori , arpbgia estal- 
dutbko, imini EUTSBN zapia : el amito de 
lienzo aue visten significa el paftuelo que 
los Judios pusieron a Jesucristo, para 
cubrirle la cara : Vamict que Von revit 
signifie le linge que les Juifs mirent a 
J4sus- Christ , pour lui couvrir la face. 
(An. Esku-lib. 82-7.) = Segun los diver- 
sos usos a que se destina el trapo , asi 
se anteponen a la palabra zapi otras con 
las cuales forma nombres compuestos. 
Selon les divers usages auxquels on des- 
tine le mouchoir, on place devant le mot 
zapi d'autres mots avec lesquels on forme 
des noms composts. Auts-zapi (B) , trapo 
de colada , linge de cuvier. Sur-zapi (B), 
panizuelo, moquero, mouchoir. Buru- 
zapi (B-ar-m), pafiuelo de la cabeza, mou- 
choir de tUe. Esku-zapi (B-m-ub, G?) : 
toalla, paflo de manos : essuie- mains. — 
2° (AN, B, G, L), jzape! exclamaci6n 
para echar fuera al gato , exclamation 
pour chasser le chat. 

Zapin (AN ?, L), abeto, sapin. (Bot.) 

(??) IZAYA EDO ZAPINA GURE TOKIETAKO ZU- 
HAMUR1K HANDIENA DA ETA ZUZENENA , el 

abeto es el arbol mas grande y mas recto 
de nuestras comarcas, le sapin est Varbre 
le plus grand et le plus droit de nos 
regions. (Duv. Labor. 154-10.) 

Zapino (AN-b, L-zug), chapin, media 
corta que Uega hasta el tobillo, sorte 
d'escarpin qui arrive jusqu'a la cheville. 
(??) 

ZAPIO (AN?, G), especie de aro, 
collar 6 aro vegetal que se pone al arado 
para evitar el roce de las cadenas con el 
leno del arado, destinandose tambi£n a 
otros usos : hart, espece de cerceau ou 
de collier vtgital que Von adapte a la 
charrue pour tviter le frotiement des 
chatnes sur le bdti de la charrue; il seri 
aussi a d'autres usages. 



Digitized by 



Google 



414 



ZAPLA — ZARAGOIL 



ZAPLA : {o (G-and), pinias de perros, 
vacas u otros animales : mouchetures des 
chiens, desvachesou des autres animaux. 

— 2° (R), terr6n, motte de terre. — 
3° (AN, B, G, R), voz onomat. que denota 
un golpecito, onomat. qui indique un 
petit coup. — 4o (AN, Be), onomat. de 
la bofetada : clac, onomat. de la gifle. 
Lapikoari gatz gitSi egiten nbutsala ta 
zapla bblarrondoan ; goizktan lo-gura 
izaten nintzalako, zapla', aparia egin- 

ARlSU EDO EGI&EGIA EGOALA TA ZAPLA I que 

echaba poca sal al puchero y (me da ban 
una) bofetada; porque a las mafianas 
tenia suefio, bofetada ; que la cena estaba 
ligeramente hecha 6 demasiado y bofe- 
tada : parce que je versais peu de set au 
pot-au-feu, (on me donnait une) gifle; 
parce que tous les matins je dormais, 
gifle; si le repas Hail trop Uger ou trop 
abondant, gifle. (Euskalz. 11-258-44.) 

Zaplada : 4° (AN?, B), bofetada, 
gifle. Emen ministro batek eman zion 

ARPEGIAN ZAPLADA BAT LOTSAGARRIA , aqul 

un ministro le di6 en la cara una infame 
bofetada, ici un minislre lui donna sur 
le visage une infdme gifle. (Liz. 46-37.) 
Emongo deutsuezan ots eta zapladakaz, 
con los golpes y bofetada s que os daran, 
avec les coups et les gifles qu'ils vous don- 
neront. (Ur. Maiatz. 58-14.) —2° (B), 
paso, zancada : pas, enjambe'e. Zaplada 
baten joango gara IB) : iremos de un 
salto , de una zancaaa : nous irons d'un 
saut, d'unc enjambe'e. 

Zapladaka (AN ?, B), a sopapos, abo- 
feteando : giflant, soufflelant. 

Zapladako : 1° (G-and), golpe, coup. 

— 2° (Be), bofetada, sou f (let. Dirurik 
baiSo zapladakorik geiago irabazi neban 
lenbngo bost urte ta erdietan , los pri- 
meros 'cinco alios y medio gane* mas 
bofetadas que dinero , les cinq premieres 
anntes et demie je gagnais plus de gifles 
que d y argent. (Euskalz. 11-258-40.) 

Zaplaldi (AN?), golpeo, frappement. 

Zaplandarl (B), embustero, lison- 
jero, adulador : farceur, flatteur, adula- 
teur. Ago isilik, zaplandari ori : calla, 
embustero : tais-toi, farceur. (Euskalz. 
111-23-15.) 

Zaplanderi (B), lisonja, adulacidn : 
flatterie, adulation. 

Zaplatu (AN), abofetear, souffleter. 

ETA ALA ERE MATRAlL BATA ZAPLATZEN DIO- 
TENEAN, BZTU ESTALTZEN BESTEA '. V aun 

asi cuando le abofetean una mejilla, no 
esconde la otra : et ainsi quand on lui 
souffle tie unejoue, il ne cache pas Vautre. 
(Mend. II-309-6.) 

Zapla-zapla (AN, B, G), onomat. de 
los pasos que se dan en un charco 6 
arroyo 6 agua de poco fondo : flic- floe f 
onomat. des pas que Von fait dans une 
flaque d'eau, un ruisseau ou une eau peu 
profonde. 

ZAPO : 1° despojo, e'pave. Eta ber- 

TZEAK, BATZU TAULA-GAINETAN , BATZU 

uNzi-zAPOETAN : y los demas (fueron sa- 
cados) unos sobre tablas, otros en des- 
pojos de la nave : et les autres se mirent 
sur des planches el sur d'autres pieces du 
vaisseau. (Leiz. Act. xxvn-44.) — 2° (AN- 
b), piGa en el juego de bolos, manque- 
ment ou rate" au jeu de quilles. — 3° (B), 
odio reconcentrado , haine cache'e. — 
4° (AN?, B, BN-s, L), sapo, escuerzo, 
crapaud. = Muchos, aun los que pro- 
nuncian la z, dan a esta palabra en las 



tres ultimas acepciones el sonido de s. 
Un grand nombre, mime ceux qui pro- 
noncent le z, donnent a ce mot, dans les 
trois dernieres acceptions, le son de s. — 
5° (R-uzt), insectos sin alas, insectes sans 
ailes. 

Zapokinuri (BN-s) ,murcie!ago,c/iaiit>e- 
souris. 

ZapoperretSiko (B-g), cuesco de bu- 
rro, especie de seta : vesse-de-loup, sorte 
de champignon, « lycoperdon coelatum. » 

ZAPOR : 1° (B), cicatriz de una berida 
que no ba derramado pus, cicatrice d'une 
blessure qui n'a pas rejete" de pus. — 
2° (B-o), (pan) mal cocido, no bien becho: 
(pain) mal cuit, mal fail. Errari zapo- 

RRA OSASUNERAKO TA ETSeRAKO, BIETARAKO, 

da kaltegarria : el pan mal cocido es 
perjudicial para la salud y para la casa, 
para las dos : le pain mal cuit est pre*ju- 
diciable a la sanU et a la maison, aux 
deux. 

Zaporatu : 1° dulciOcar, tdulcorer. 
(ms-Lond.) — 2° ZaphoratU (Sc), tem- 
plarse, entrar en calor : s'adoucir, se 
re" chauffer. 

ZAPORE : 1° (R-uzt), gratitud, grati- 
tude. Zapore bage da mazte kura; beste 
kau, astra, za pored una (R-uzt) : aquella 
mujer es ingrata; esta otra, por el con- 
trario, es agradecida : cette femme est 
ingrate; cette autre, au contraire , est 
reconnaissante. — 2° (BN, Sal., R-uzt, 
S), temple, buena disposicion de la tierra, 
bonne disposition de la terre. Lur kau 
zapore bage da : esta tierra es dura, 
ingrata : cette terre est dure, ingrate. — 
3° (L-ain, R), calor grande, forte chaleur. 
I Ze zapobb egozten du lurrak ! j que* 
calor despide la tierra! quelle chaleur la 
terre exhale ! — 4° (BN-gar, R), cachaza, 
flegme. — 5° (B-d), repugnancia, repu- 
gnance. — 6° (AN-b), sabor, saveur. (??) 

Zaposalto (B-i-m-on), paso en falso, 
faux pas. 

Zapotu (B-d), sajar una postema, 
inciser ou de"brider un abces. 

ZAPOTZ (Be,...), espita, cafluto que 
se mete en el agujero de la cuba para 

Sue saiga por 61 el licor que contiene : 
ouzil, fausset servant a boucher un trou 
pratique dans un tonneau pour en tirer 
le liquide qu'il contient. 

ZAPUTZ (AN, B, G), hurano, esquivo : 
bougon, hargneux. Gelditzen da nega- 

RREZ EDO GUTIBNEAN ILUN TA ZAPUTZ, queda 

llorando 6 por lo m6nos triste y esquivo, 
il reste pleurant ou du moins triste et 
hargneux. (Mend. 1-26-28.) = Mucbos, 
aun los que pronuncian bien la z, dicen 
saputz , como puede verse en su lugar. 
Un grand nombre, m$me ceux qui pro- 
noncent bien le z, disent saputz, comme 
on peut le voir en son lieu et place. 

Zapuzka (B-a-d-o-ts), revolcandose, 
se vautrant. Ibili izan bazara zirika, bul- 

TZAKA, ORAKA, AUSKA , ITZULMURDIKA EDO 

zapuzka : si bab&s andado bostigando, 
empujando, agarrando, a cacbetes, dando 
volteretas 6 revolcandoos : si vous avez H4 
excitant, poussant, empoignant, cognanl, 
cabriolant ou vous vautrant. (An. Esku- 
lib. 125-17.) 

Zar: lo (AN, Be,..., BN-s, G, R), viejo, 
vieux. Var. de zaar, zahar, zagar. Zar 

EROA GAZTE ZOROA BAlffO TSARRAGO (B-t§), 

el viejo fatuo es peor que el joven loco, 
le vieux fat est pire que le jeune fou. 
Zarrago, bearrago (B-mu, BN-s, R) : 



cuanto mas viejo , mas necesario : plus 
on est vieux, plus on est ntcessaire. = 
Los ancianos lo dicen para darse im- 
portancia. Die ton des vieillards pour se 
donner de Vimportance. Zarrena, tSa- 
rrena (Prov. ms-Lond) : lo mas viejo, lo 
mas malo : le plus vieux, le plus mauvais. 
2<> (AN, B, BN-s, G, R), se usa en com- 
posici6n con algunos verbos, especial- 
mente con jan : s'emploie en composition 
avec quelques verbes, spe'cialement avec 
jan. Janzar naz, hace mucbo que no he 
comido, il y a longtemps que je n'ai 
mange'. Janzarrean, en ayunas, a jeun. 
= Forma curiosas locuciones agregan- 
dose a dos palabras de origen eitrano 
a la lengua. Ce mot forme de curieuses 
locutions en s'ajoulanta deux mots d'ori- 
gine Hrangere a la langue. Tbnta-zar 
egon , burla-zar ibili (B-a-d-o-ts) i ten- 
tar 6 esta r ten tando, burlarse u ocuparse 
en la burla : tenter ou Hre en train de 
tenter, se moquer ou s'adonner a la mo- 
querie. — 3° (BN, Sal.), cosa muy comun, 
ae poco valor : chose tres commune, de 
peu de valeur. 

ZARA : 4° (Be), cesto, panier. — 
2° (B) , conjugaci6n del verbo izan , con- 
jugaison du verbe izan. — 3° (B), medida 
de dos fanegas, mesure de deux fanegues. 
— 4° (AN-narb), bosque, jara : bois, 
brousse. 

Zarabanda (BN-ist), columpio, mece- 
dora : balancoire, escarpolette. (D. fr. 
sarabandel .) 

Zarabandatu, balancearse en el co- 
lumpio, se balancer sur V escarpolette. 

Zaradona (R), una hierba venenosa, 
une herbe v6n6neuse. 

ZARAGAR (AN, B-g, L-s), sarna, 
gale. Zazpigarrbn egunean begiratuko 

DIO ; ETA LEGENA ILHUNAGO BADA, ETA EZPADA 
LARRUAN HEDATU, SAHUTUKO DU GIZONA, 
ZEREN ZARAGARRA BAITA I el dla s£ptimO 

le reconocera : si la lepra apareciere 
mas oscura y no hubiere cundido en la 
piel, le dara por limpio, porque es sarna : 
le sept ie me jour il V examiner a : si la 
lepre est plus obscure et n'a pas fait de 
progres, il le purifiera, car c y est la gale. 
(Duv. Lev. xin-6.) Zarragarrez eta ha- 
tsez, con sarna y comez6n, avec la gale 
et la dimangeaison. (Duv. Deut. xxvm- 
27.) 

Zaragartsu, sarnoso, galeux. (Duv. ms.) 

ZARAGI (B-l-m,..., L-ain), pellejo, 

odre : outre, peau de bouc. Ikusgarria da 

BIDE AGIRI TA KALBETATI ZEAR IGAROTEN 
BERE OBRERA ERDI-GORRITU ERDI-BALTZI- 
TUAZ ZARAGITSU BAT ESKU EDO LEPOAN 
DABBLA, ARDAOA OLAGIZONAI EROATBKO I 

es de ver (al ^alopillo de las ferrerias) 
pasar por caminos publicos y calles con 
su camis6n medio enrojecido, medio 
ennegrecido, teniendo en la espalda 6 en 
la mano un odre pequeno para llevar 
vino a los ferrones : il faut voir (le mar- 
miton des forges) traverser les chemins 
publics et les rues avec son bourgeron 
moitit rougi, moitit noirci, ayant sur 
V6paule ou a la main une petite outre 
pour porter du vin aux forgerons. (Per. 
Ab. 428-12.) 

Zaragi-asto (B-l), tijera en que se 
pone el pellejo, triteau sur lequel on 
place la peau de bouc. 

Zaragoil : 1° (BN, S), calzones, zara- 
giielles : culotte, gregues. (??) = Larra- 
mendi opina que esta palabra es de ori- 



Digitized by 



Google 



ZARAKA — ZARBAILDU 



415 



gen vasco, procedente de galzarro-boi- 
Lak (??) , « calzones esponjados y redon- 
dos. » La Academia espanola dice que 
viene del Arabe v Jj^\^-mj, carauil. Larra- 
mendi estime que ce mot est d'origine 
basque et vient de galzarro-boilak (??], 
« culottes vagues. » U Academic espagnote 
atiribue son origine a V arabe v Jj>«\^-«*>, 
carauil. — 2° (S), pedazo de cadena 6 
de cuerda que se ata a la laaza de la 
narria , morceau de chatne ou de corde 
attache" au timon d'un traineau. 

ZARAKA: 1° (AN-b, L-ain), jaral, 
tail lis. Zaraka ortan ezlaiteke nior ba- 
liatu (AN-b), en ese espeso bosque 
nadie puede encaminarse, dans ce bois 
tpais personne nepeut marcher. — 2° (BN- 
aur), planta de arbol en su desarrollo 
medio , plant d'arbre A moitti de son dive- 
loppement. 

Zarakadi, jaral de plantas j6venes, 
bois de jeunes arbres. 

ZARAKAR (AN, G), costra, crotite. 

Zarako (S,...), bota, pellejo pequefio : 
petite outre, petite peau de bouc. = Es 
diminutivo de zaragi. Zarakotar tienen 
por apodo los naturales de Santa-Engra- 
cia , sin duda por el uso frecuente que en 
tiempos pasados hicieron de la bota de 
vino eh los contrabandos. Cest le dimi- 
nutifde zaragi. Les habitants de Sainte- 
Engrdce sont de"sign6s sous le sobriquet 
de Zarakotar, sans doule a cause du fre- 
quent usage qu'ils firent jadis, comme 
contrebandiers, de I outre de vin. 

Zara-laun (B-m), media fanega, demi- 
fanegue. 

ZARAMA : 1° (B-l,...), (lluvia) me- 
nuda, (pluie) fine. Eurj-zaramba danean, 

EZTALAKOAN BUSTIAGO EGITRN GARA BURI- 
ZAPARRADATZAN BAINO , BAI TA EZ GIT§I '. 

cuando llovizna, nosmojamos insensible- 
mente mas que en un chaparr6n de llu- 
via , ciertamente y no poco : quand il 
bruine, nous nous mouillons insensible- 
ment plus que sous une ondte, certaine- 
ment et de beaucoup. — - 2° (Be), barre- 
dura, ludibrio, desperdicio : balayure, 
rise"e, rebut. AntSe dakus ama errukior 
onbk Jaungoikoa eban semea... BGARRIZ 

ITO-BEARREZ... GUZTIBN SATZ , ZARAMA TA 
GORROTO EGINIK... AZKANBNGO ARNASA- 

kaz... iltbn... ta il - otzik : alii ve esta 
pobre madre a Dios que era su hijo,... 
ahogandose de sed,... converlido en ba- 
sura, ludibrio y befa de todos,... en las 
ultimas boqueadas... muriendo... y cada- 
ver yerto : cetie pauvre mere voit la 
Dieu, qui Hait son fits,... mourant de 
soif,... converti en ordure, riste et jouet 
de tout le monde,.... a ioute extrimite",... 
mourant et cadavre raidi. (Aft. Esku- 
lib. i 96-6.) — 3° (B-i-1-m-tS), chisgaravis, 
polilla (vulg.) : entremetteur, intrigant. 

OBI, ZARAMA GOGOR ORI, JOSTORRATZ-ZULO- 
TIK SARtUKO LITZATEKE ORI, £NOGAlffA EMO- 

nikoa da ? ( B-mu ) : ese , ese chisgaravis 
se meteria por el ojo de la aguja, £a 
quien se parece? lui, cet intrigant pas- 
serait par le trou d'une aiguille, a qui 
ressemble-t-il? 

Zara-makila (B-m), fleje, cerceau. 

Zaramalka (AN?), embrollo, embro- 
llado : embrouillement, embrouilU. 

Zaramalkatu (AN-b), revolver, por 
ej. el viento las hojas : faire tournoyer, 
par ex. le vent lorsqu'il souleve les 
feuilles. 

ZARAMATIKA (BN, Sal., L-ain), 



embrollo, traba : embrouillement, confu- 
sion, obstacle , entrave. 

Zaramatikari, embrolkm, el que 
tiene costumbre de armar confusi6n y 
amanos ocultos : brouillon, celui qui 
a V habitude de faire des tripotages, aes 
menses sourdes. (Duv. ms.) 

Zaramatikatsu, el que se mezcla con 
frecuencia en los barullos , celui qui est 
souvent mile" aux tripotages. (Duv. ms.) 

ZARAMIKO (AN, Lacoiz.), rasguno, 
igratignure. 

Zaran (B-a-o-tS) : 1° cesto, panier. 
Baturik, bbte zituezan eurakaz amabi 
zaran : babiendo recogido (los mendru- 
gos), Uenaron con ellos doce cestos : 
ay ant ramasse" (les restes de pain), Us en 
remplireni douze panier s. (Ast. Urt. I, p. 
xxiii-28.) Zaran bat dagianak bi dai : 
quien hace un cesto bace un ciento , lit. : 
hara dos : celui qui fait un panier en fera 
bien cent, lit. : fera deux. (Refranes, 34.) 
— 2° medida de dos fanegas , mesure de 
deux fanegues. Var. de zara (1°, 3°). 

Zaran-belar (AN) , zarandona-bedar 
(B), celidonia mayor, grande chMidoine. 
(Bot.) 

ZARANDA (AN-b) , criba para tami- 
zar el grijo , crible pour passer les gra- 
viers. (D. pers. JJj~>> carand.) Zaranda 

BAT EROSI BBARKO DIAGU LEGARRAREN 

pasatzeko, tendremos que comprar una 
criba para iamizar el grijo, nous devrons 
acheter un crible pour passer les gra- 
viers. 

Zaranpo, cesto, panier. (Har. Voc.) 
Var. de zaran. 

Zarantasun (??), existencia, existence. 
Zere izatearen ta zarantasun aren alde, 
a favor de tu esencia y existencia, a 
Vaide de ton essence et de ton existence. 
(Mend. 11-320-21.) 

ZARAPARDO (G, Araq.), torpe e* 
intr^pido, maladroit et intrtpide. 

Zarasmel (B-i-m), cesto lleno de hier- 
bas y colmado, para lo cual se asegura 
el exceso de la carga entre cunas espe- 
ciales : grand panier rempli d'herbe et 
comble, dont on consolide le surplus de 
la charge au moyen de cales sptciales. 
(???) 

ZARATA : 1° (AN-lez, Be), ruido, alga- 
zara : bruit, vacarme. Zaratea baiSo 

EZTANA BABARABIL ONEK GOIZBON : AITA 
BBAN OLAKO§EA TA ZANAK DEUTSO (B-l) : 

ese , si no es mas que ruido , ya lo arma 
esta manana : su padre era asi y la sang re 
le tira (lit.: la vena le agarra) : s'il ne 
s'agit que de bruit, il en fait ce matin : 
son pere Halt pareil, et le sang le gagne 
(lit. : la veine I'empoigne). — 2° (6?, 
Arr.), ficci6n, fiction. 

Zarata egin ( Be ) , hacer ruido , me- 
ter bulla : faire du bruit, du vacarme. 
Lapurrai bildurra sartuteko eztago 
gauza brazkoagorik et§e-barruan zarata 

EGITEA BAltfO .' ZEINBAT AND1AGO , AINBAT 

obeto (B-l) : para atemorizar a los ladro- 
nes, no bay cosa mas a prop6sito que 
meter bulla dentro de casa : cuanto mas 
grande , tanto mejor : pour effrayer les 
voleurs, il n f y a pas de meilleur moyen 
que de faire du vacarme chez soi; plus 
on en fait, mieux ca vaut. 

Zarataka (Be), metiendo ruido : tapa- 
geant, faisant du bruit. Beti dakusku obi 

ZARATAKA, ALPER ORI J DIRU - ZARATARIK 
ETSAKO BNTZUTEN, ORI BZ, MIlflEAN IZAN- 

bzik : siempre le vemos a ese metiendo 



barullo, fiojo; no se le oye ruido de 
dinero , eso no , a no ser en la lengua : 
nous le voyons toujours faisant du bruit, 
faineant; on ne lui en tend pas de bruit 
d 1 argent , ca non, si ce n'est avec la 
langue. 

ZARATAN (AN, Lacoiz.), zaratan, 
cancer de muieres en los pechos , cancer 
qui aitaque le sein des femmes. (D. ar. 
^U»j-mj, caratan.) 

Zaratatsu (Be), bullanguero, tapa- 
geur. Ori neuk be ezagutu nbban : orren 

SBRMOIETAN ALKARREN ATZEAN BNTZUTEN 
ZIRBAN ALKARREN ALDE ANBI BAKO BERBAK *, 
BSATBRAKO '. OSPBTSU, ZARATATSU, BARAI- 

Iari , atralakadun : tambi^n yo conoci 
a ese : en sus sermones se oian una des- 
pu6s de otra palabras que no diferian 
mucho entre si; por ejemplo, ruidoso, 
bullanguero , bullicioso , zaragatero : je 
Vai ^g ale men t connu; dans ses sermons 
on entendait Vun apr&s Vautre des mots 
qui ne diffbraient pas beaucoup entre eux: 
par exemple, bruyant, tapageur, chahu- 
teur, po tinier. 

Zaratazal (B-a-l-m,...), parche, em- 
pldtre. = De zaragi -azal, corteza de 
odre, icorce ou peau d'outre. 

Zarato (L), botarr6n, petite outre. 
= Dimin. de zaragi, odre, outre. 

ZARAZA (B-on), lluvia fuerte pero 
no violenta : ondie, pluie abondante 
mais non violente. 

Zarazara : 1° (B-a-mond-o), ono- 
mat. de la lluvia abundante y no vio- 
lenta , onomat. de la pluie abondante et 
non violente. Var. de zaraza. — 2° (B-o), 
onomat. del vuelo lento de las aves, 
onomat. du vol lent des oiseaux. — 3° (B), 
voz onomat. que indica el movimiento 
de los reptiles, el del nadador, actividad 
en el trabajo, etc. : mot onomat. qui 
indique le mouvement des reptiles, du 
nageur, I'activite" au travail, etc. AntSe 
dakus Ama errukior onek eguno mun- 
duan izan dan sbmerik onena,... odola 

ESKU-OlftETAKO ZlLOKTATI ZARA-ZARA GBLDI 

bagarik eriola : alii ve esta pobre Madre 
al mejor de los hijos que bubo jamas en 
el mundo,... manando sangre de pies y 
manos sin interrupci6n : cette pauvre 
Mere voit la mime le meilleur des fils 
qu f ily eM jamais dans le monde, le sang 
coulant des pieds et des mains sans inter- 
ruption. (An. Esku-lib. 195-3.) 

ZARBA: 1° ( B-a-d-mond-o ) , acelga, 
poirte. (Bot.) — 2© (B-d-m, G-and-zeg), 
barda, lefia con hojas y ramillas, bois de 
chauffage pourvu de ses feuilles et de ses 
branches. — 3° (B-d-i-m), narria rustica 
para conducir cargas por malos caminos, 
traineau rustique pour conduire les 
charges par Je mauvais chemins. — 
4© (B-m), rodrig6n, palitroque que se 
clava en tierra para que por el trepen 
algunas plantas : ichalas, tuteur, piquet 
enfonci en terre a fin de servir de soutien 
a certaines plantes. — 5° (B-b), manojo 
de ramillas, escob6n que sirve para 
limpiar la era de carboneros : ramon, 
sorte de balai de branchettes , qui sert a 
nettoyer Vaire des charbohniers. 

Zarbaildu (AN, G-and?), desmoro- 
narse, crouler. Zure lurrbzko paretb 

ORI ASI DAZARBAILTZEN,... ERIOAK BIALTZEN 
DIZKITZU BERE MANDATARIAK I ese VUestrO 

muro de tierra ha empezado a desmoro- 
narse,... la muerte os en via sus mensaje- 
ros : voire mur de terre a d4ja commence" 



Digitized by 



Google 



416 



ZAR-BARRI — ZARGA 



a crouler,... la mort vous envoie ses mes- 
sage™. (Liz. 88-25.) 

Zar-barri (B), noticias y an£cdotas, 
nouvelles et anecdotes. | Olako oizon 

MARIT§URIK 1 BET I DABIL AU ZAR-BARRI 

biIa, bro, buru-arin au : i hombre mari- 
quita como este ! siempre anda en busca 
de noticias y an^cdotas, este fatuo, sim- 
ple : un homme marieite comme celui-ci! 
il est toujours en quite de nouvelles et 
d' anecdotes, ce fat, ce niais. 

Zarbarriarte : 1° (B-a ), cuarto men- 
guante , lit. : (luna) entre llena y nueva : 
dernier quartier, lit. : (lune) entre (la) 
pleine et (la) nouvelle. — 2© (AN-lez-oy, 
B-ond), £poca en que la cosecha y la 
fruta estan en saz6n de perderse 6 de 
conservarse : arriere-saison, e'poque ou 
la re'colteet les fruits sont sur le point de 
se perdre ou de se conserver. — 3° ( Be, 
L-ain), tiempo que media entre el fin de 
una cosecha y el comienzo de la otra, 
temps qui s'icoule entre la fin d'une 
re'colte et le commencement d'une autre. 

ZaRBARRIARTEAN SANTA MaRINAKO ALDAPEA 

nekez egiten da ( B-o ) , es muy fatigoso 
subir la cuesta de Santa Marina en el 
tiempo que media entre las cosechas, il 
est Ires fatigant de monter la cdte de 
Sainte- Marine dans le temps qui s'e'coule 
entre les re'coltes. 

Zarbarri-une (B-l), Var. de zarbarri- 
arte (3»). 

ZARBASTA : 1° (Be), ramillas, bran- 
chettes. — 2<> (B), un pececillo de mar, un 
petit poisson de mer. 

Zarbatsu (B-m-mond), frondoso : 
6pais, louffu. \ Ai geurb etSaldeko baso 
ta mendi zarbatsuak 1 Emendik urtenda, 
or Burgos -aldera noz edo bein joan 
nazanetan, ango biloiztasunak eztakit 

ZELAKO NAIEZA EMON OI DEUSTAN : J ah ! lOS 

bosques y espesos montes de nuestra 
tierra I Las pocas veces^que saliendo de 
aqui he ido hacia Burgos, la desnudez de 
aquel pais me ha producido yo no Be* que 
contrariedad : ah ! les bois et les e'paisses 
forSts de noire terre ! Les rares fois que, 
partant d'ici, je suis all4 vers Burgos, la 
nudity de ce pays m'a caus4 je ne sais 
quelle contrarie'te'. 

ZARBEL (G-and-et§-us), alegrillo a 
causa de la beDida , imoustilU par Veffet 
de la boisson. Asko ezagutu ditut baru- 

R1K BAlftO ZARBEL DAUDBNEAN BLIZMAI- 
TEAGO; APAIZ BAT URRUTIAN IKUSTEN DUE- 
NEKO, T§APELA BI ESKUZ KENDU TA IRU EDO 

lau gurutzb egiten : he conocido a mu- 
chos mas devotos cuando estan alegri- 
Uos que en ayunas ; en cuanto ven 5 lo 
lejos a un sacerdote, descubrtendose con 
ambas manos y haciendo tres 6 cuatro 
cruces : j'ai connu beaucoup plus de 
divots quand Us sont gais qu'a jeun ; 
lorsque de loin Us voienl un pritre, Us se 
dicouvrenl des deux mains et font trois 
ou quatre signes de croix. 

Zarbeldu (G-and-et§-us),ponerse ale- 
grillo a causa de la bebida : s'imoustil- 
ler, a cause de la boisson. ; Inoiz zarbeldu 

OTENAIZEN ! GIZONA , ERRIEO JAIETAN ZAKU- 
RRAK ERE BEGI ARGIAGO DAUKATE-TA. .. : 

t si alguna vez me he puesto alegrillo 1 
hombre, como que hasta los perros tie- 
nen mas reluciente el ojo, durante las 
fiestas del pueblo : si quelquefois je suis 
imoustilli ! mon bon, les chiens mimes 
ont les yeux plus reluisants durant les 
fUes de V end roil. 



Zarberriarte (AN, BN-s, R), cuarto 
menguante de la luna, dernier quartier 
de la lune. Var. de zarbarriarte (1°). 

ZARBIL (AN, Liz. Foe), ajado: fane', 
flitri. 

Zarbindu (B ?), rendirse de fatiga, 
enardeci£ndose la sangre : s'ireinter de 
fatigue, s'ichauffant le sang. Var. de 
azarbindu. 

ZARBO : 1° (B-l, G), un pez marino, 
vulg. mujarra : un poisson de mer, queue- 
noirel. — 2° (AN-b, L-ain), barbo, pez 
de rio con cuatro barbillas en la boca : 
barbeau , poisson de riviere possidant 
quatre barbillons a la m£c ho ire. Z a rboak 

ARPATZEKO ERRESAK DIRA BEROAIKIN ( AN- 

b), los barbos se pescan facilmente 
cuando hace calor, les barbeaux se 
pichent facilement quand il fait chaud. — 
3° (B-l), marrullero, astuto : roublard, 
futi. \\ OrretSek galdu 11 egin beti orre- 
t§en alde ardura barik, zarboa da-ta : 
ji perder ese !! apuesta siempre a favor 
de ese sin preocupaciones , pues es 
astuto : lui, perdre ! parie toujours en 
sa faveur sans Vinquiiter, car il est ruse'. 

— 4° (B-m), flacucho, efflanqui. 
ZARDAI: l°(BN-gar, G-and, L-ain), 

esbelto, recto y flexible: svelte, droit et 
flexible. £ Ezothe dira... zuhamuak has- 

TEAN BEZAIN ZARDAI?... £ aCBSO nO SOn lOS 

arboles tan esbeltos como al principio ? 
est-ce que par hasard les arbres ne sont 
pas aussi sveltes qu'au commencement? 
(Hirib. Eskaraz. 41-24.) — 2° (AN-b, B- 
1-ond, BN-ist, G-and-aya-elg-us , ..., L- 
ain), varapalo, palo largo que se destina 
a varios usos , como de varear arboles , 
formar parras , tender la ropa, etc. : 
gaule, longue perche dont on se sert a 
divers usages, pour gauler les arbres, 
former des Hendoirs pour le linge, etc. 

— 3° (B-g-o-tS), (carne) enjuta, (cara) 
demacrada : (viande) seche, (visage) de*- 
charni. 

ZARDAIN : lo (B-g), arbol robusto, 
fuerte : arore robuste, vigoureux. — 
2° (B-g-o-tS), enjuto, seco, demacrado; 
se dice del rostro : osseux, dicharni, 
en parlant du visage. Var. de zardin. — 
3° (B-g) , esbelto , torneado : svelte, bien 
tourni. 

Zardai-pazka (BN-ist), p^cora, per- 
sona taimada y viciosa : garnement t mau- 
vais sujet, vaurien. Zer zardai-pazka, 
j que p£cora ! j que buena pieza 1 quel 
mauvais garnement ! quel mauvais su- 
jet 1 

Zardaitu (BN, G, L), hacerse esbelto, 
devenir svelte. 

Zardein (B-a), enjuto, demacrado; se 
dice del rostro: sec, imacii, en parlant 
du visage. Var. de zardin. 

ZARDEN : 1° ( B-a-g-m-mond-o-t§) , 
eanado bien armaao de cuernos, be' tail 
bien encorni. — 2° ( B-a-g-lein-m-o-ot§ ) , 
hombre alto y bien formado, esbelto : 
homme grand et bien conformi, svelte. 

Zardin: i° (B-a-mu-o), (cara) enjuta, 
(visage) de'eharne*. — 2° (B-g), esbelto, 
svelte. Landara mizketuak dira zintadi- 

KOAK , ZARDIN-ZARDIN ASTEN DIREANAK *. las 

plantas de un vivero estan mimadas, 
crecen esbeltas : les planles d'une p£pi- 
niere sont bien g&ttes, elles poussent 
sveltes. 

Zardin -bedar (B-i), hoja mosaica, 
feuille mosalque. (Bot. ) Zardin- bed arra 

ESATEN JAKONA AIEN BAKAR BAT DA , LORA- 



GORRJ-LUZEA, SUSTRAI ZURI TA UGARIDUNA : 

la llamada hierba mosaica es una planta 
trepadora aislada, de flor encarnada y 
larga , de raiz blanca y abundante : la 
plante appeUe herbe mosalque est une 
plante grimpante isette, a fleur rouge 
et longue, a racine blanche et aoo/i- 
dante. 
Zardin-belar (AN-b), Var. de zar- 

DIN-BEDAR. 

ZARDUKA (BN, Sal.), vara, azote de 
rama de seto 6 de monte tallar: hous- 
sine, fouet en branchage de haies ou de 
laillis. 

ZARE : lo (c, ...), cesto, panier. Emak 

ZARBTAZ, BILHA EZTIROK AHURRETAZ : da a 

cestadas, no podras recuperar a manota- 
das : bailie a pleins paniers, et tu ne 
pourras recouvrer a poignies. (Oih. Prov. 

133.) KONTATZEN DU KaSIANOK , PaULO 
ABADE ZAHAR HURA , PALMA - ADAR BATZUK 
HARTURIK , HETZAZ ZARE , SASKI ETA OTHA- 

rre egiten haritzbn zela : refiere Casiano 
que aquel anciano abad Paulo, tomando 
unas ramas de palmera , se ocupaba en 
hacer cestos , cestas y banastas : Cassien 
rapporle que le vieil abb6 Paul, prenant 
quelques branches de palmier, s'occupait 
k faire des paniers, des mannes et des 
corbeilles. (Ax. 3«-3-*0.) Eskuzare (Gc) : 
cestilla, canastilla que se lleva bajo el 
brazo : corbeille, petit panier que Von 
porte sous le bras. Eta bildu zutien 

UNDARRAK, HAMABI ZARETA OGI ZATHI (S, 

Matth. xiv -20) : y alzaron las sobras, 
doce cestos llenos pedazos : et Us empor- 
terenl douze corbeilles , pleines des mor- 
ceaux qui 6taient rest4s. — 2° (B,L),flexi6n 
del verbo izan, « sois, estais, tenuis, 
habeas , sol&s : » flexion du verbe izan , 
« vous Hes, vous restez, vous possidez, 
vous avez, iwus avez coutume. » 

Zarerdiko (B), cesto de una fanega, 
panier contenant une fanegue. 

Zarestatu (BN), zurcir un tejido des- 
garrado, rentraire un tissu de'ehire'. 

Zareta : 1° (BNc, R, S), cestada, cesto 
lleno de : panere'e, contenu d'un panier. 
Bethe denean, elkhiten die, eta hur 
bazterrean jarririk , haitatzen dutie 
hunak eta zaretan ezartbn , gaiztoak 

ALDIZ KANPORAT URTHIKITZEN (S, Matth. 

xni-48) : cuando esta llena, la sacan a la 
orilla, y sentados alii, escogen los buenos 
y los meten en vasijas y echan fuera los 
malos : lorsqu'il est plein, on le retire, 
el, s'asseyani sur le rivage, on re'unit les 
bons dans un vase el on jette les mauvais. 
— 2° (B, ms-Ot§), celosia : treillage, 
treillis. 

Zaretaka ( BN-s , R) , por cestos , par 
paniers. Bidankoze daotzago ezik Nabas- 

KOZE, KEMEN EZ FIGOA EZTARE MATSA BZDRA 
SASOINTAN SBKULA; BAYA DIGU PAT ATA ZA- 
RETAKA (R-bid) : Bidangoz es mas frio 
que Navascu6s ; aqui ni el higo ni la uva 
no maduran nunca; en cambio, tenemos 
patata por cestos : Bidangoz est plus 
froid que Navascuts; ici la figue et le 
raisin ne mil rissent jamais; en ichange , 
nous avons des pommes de terre par 
paniers. 

Zaretara, cestada, panerte. (Duv. 
ms.) 

Zareto (AN-b, BN-s, R), cestilla, petit 
panier. 

Zaretra (AN-b), Var. de zaretara. 

ZARGA (BN-s, R-uzt), zarzamora, 
mdre sauvage. 



Digitized by 



Google 



ZARGAILDU — ZARPUILO 



417 



Zargaildu (G-and), zargaldu (AN?, 
G-alz-ber), demacrarse : maigrir, se de- 
charner. 

Zargarri : 1° (B-ond, G-gai), buen con- 
sorte, bon consort. — 2° (G-ber), auxi- 
liar en las faenas domesticas , aide dans 
les travaux domestiques. — 3° (B-a-o-t5), 
molesto, pesado (pop.), persona que fas- 
tidia : taquin, imporlun, personne qui 
ennuie. 

Zargasta (AN-lez), marimacbo, mujer 
descuidada : maritorne, femme negligee. 

Zarga-zarga (Lc), a tragos, par gor- 
ge" es. 

Zar-gazte : 1° (AN, B, BN, G, R), 
viejos y j6venes, vieux et jeunes. — 
2° (B), diferencia de edad, difference 
d'£ge. Lau eounen zar-gazteak dira (B-i), 
son de cuatro dias de diferencia de edad, 
Us ont quatre jours de difference. Zar- 
gazte andia dauke (B-ond), tienen mu- 
cha diferencia de edad, Us ont une 
grande difference d'dge. 

ZARIKA : 1° (G?..., Lar. Cane, has.), 
sauce, saule. Eta artuko dituzute zuen- 

TZAT LBNBIZIKO EGUNEAN ZUAITZIK EDERRB- 
NAREN FRUTUAJC ETA PALMEN ETA ZUAITZ 
OSTOTSUBN ADARRAK ETA UJOLETAKO ZARI- 

kak, y tomar£is para vosotros el pri- 
mer dia los frutos del Arbol mas her- 
moso y gajos de palmas y ramos de 
arbol de hojas espesas y sauces de 
arroyo, et au premier jour vous pren- 
drez les fruits des plus beaux arbres el 
des branches de palmier s et des rameaux 
d'un feuillage tpais el des saules du ruis- 
seau. (Ur. Lev. xxm-40.) — 2° (BN,Sal.), 
retama , genit. 

Zarkeri (Be), trampitas de nifios, 
ruses ou malices des en f ants. 

Zarketo : lo (B-l), astuto, marrullero : 
retors, malin. — 2° (B-ub), joven que 
tiene maneras de persona de edad Jeune 
personne qui prend les manieres des per- 
sonnes i.gies. 

Zarkin (AN-oy, B-a-o-tS, G-and-zeg), 
trasto viejo, vieux meuble. 

Zarko: i° (B), solter6n, ctlibataire. 
— 2° (B-t§), decrepito,muy viejo: dtcrt- 
pU, Ires vieux. 

Zarkote (B-m-mond-tS), zarkot8a(B- 
d-1-ofi-ub), Var. de zarketo (2°). 

Zarkuldu (B-m), avejetar, vieillir. 

NORBAITI (gEIENBZ ZARTZARUTz) GORPUTZA 
ASTUNDU, BALDRASTU, SASKARTU EDO ZA- 
TARTU, NARRA8TU, PAGOTU DAKIONBAN, ESA- 
TBN DA : URLIA BRRIME ZARKULDU DA I 

cuando a alguien (sobre todo hacia la 
vejez) se le hace el cuerpo pesado, tosco, 
torpe 6 feo , se le arrastra y se le hin- 
cha, se dice : Fulano ha avejetadoextraor- 
dinariamente : quand (surtout vers la 
vieillesse) le corps de quelyu'un devient 
lourd, maladroit ou laid, s'U se traineou 
se bouffit, on dit : Un tel a vieilli eton- 
namment. 

Zarkume, redrojo, muchacho que 
medra poco : enfant chUif, qui se deve- 
loppe peu. (Aft. ms.) 

Zarle (G-ern), oficial teiero encargad<5 
de colocar las tejas aue hace otro , ou- 
vrier tuilier charge de placer les tuiles 
qu'un autre prepare. Var. de ezarle. 

Zarmandor ( G, Izt. ) , un arbusto , un 
arbuste. 

Zarmln: 1° (BN-s, R), achaques de 
la vejez : cachexie, infirmites de la vieil- 
lesse. — 2° (B-g-o), picor de una vianda 
rancia , mauvais gotit d'une viande ranee. 

T. II. 



Zarmindu (B-g-o), ranciarse una 
vianda, rancir (la viande). 

ZARMUKA (BN-ald), esparganio, 
carice , planta que termina en una suerte 
de penacho; crece a la orilla de los rios, 
sus hojas sirven para hacer jergones : 
latche ou carex, plante surmontee d'une 
aigrette; elle vient au bord des rivieres, 
et ses feuilles servent a faire des paillasses, 
sous le nom de crin vegetal. 

ZARO, zarho : 1® prado,pre\ (Oih. 
ms.) = Duvoisin dice que mis bien que 
prado es una vasta pradera que se 
extiende sobre nuestras montafias y esta 
tachonada de rediles. Duvoisin dit que 
ce mot indique, plutdt que pre, une vaste 
pelouse s'etendant sur nos montagnes et 
parsemee de bergeries. — 2° noche, nuit. 
(Herv. Catal. de leng. V-287, Humb. 
Mitrid.). = Ha bran tornado de las voces 
onenzaro, « noche de Navidad; » aizaro, 
« noche de jueves santo. » lis Vauront 
emprunte aux mots onenzaro, « nuit de 
Noel; » aizaro, « nuit du jeudi saint. » 
— 3° ( AN , Araq. , BN-s ) , percha , vara , 
barda : perche, gaule, baguette. = En 
AN-b designan con este nombre espe- 
cialmente el mayal 6 palo con que se 
desgrana el trigo. En AN-b on designe 
surtout sous ce nom le fleau ou biton 
avec lequel on bat le bie. — 4© Zarho, 
vela, bougie. (Oih. ms.) — 5° (B-a-o-tS), 
abreviatura , aligeramiento : abreviation, 
allcgement. Konfesau-zaro egin naz, 
me he confesado ligeramenie, je me 
suis con f esse a la Ugere. Apari-zaro : 
cena ligera, colaci6n : Uger repas, colla- 
tion. Barau-zaro (Be, ...), ayuno y absti- 
nencia de carne , jefine et abstinence de 
viande. — 6<> (R), a menudo, con frecuen- 
cia : souvent, frequemment. Kura zaro 
konfbsatzbn da, aquel se conGesa con 
frecuencia, il se confesse frequemment. 

-Zaro (c, ...), 6poca, epoque. Ostazaro 
( R] : epoca de la foliaci6n , brote de las 
hojas : frondaison , epoque de la pousse 
des feuilles. Lanzaro erratSa , azaro 
baratza (S) : ligera epoca de trabajo, 
lenta £poca de la simiente : legere epoque 
de travail, lente epoque de la sentence. 
Azaro: a) (B, BN, G, R ) : sementera , 
epoca de la siembra : semailles, epoque 

{avorable a Vensemencement. — b) (AN, 
*N, G, L, S ), noviembre , novembre. — 
c) (BN-s, R), octubre, octobre. Gaz- 
tezaro (B, BN, G, R, S), juventud (epoca), 
jeunesse (epoque). Seinzaro, sbizaro (B), 
infancia, enfance. Umezaro (B-a-o),nifiez, 
enfance. Zarzaro, zartzaro (B t G), vejez, 
vieillesse. = Este sufijo se usa tambi^n 
en muy contadas voces con otra signifi- 
caci6n no bien determinada , pero in- 
clulda en el sentido gen^rico de ^poca. 
Ce suffixe s'emploie aussi dans queiques 
mots avec une autre signification mal 
deter minee, mais qui se rapporte au sens 
generique d' epoque. Egunzaro (B-o), dia 
de convite , jour d f invitation. Eguzaro, 
dia de media festa, jour de demi-f4te. 
(Aft. ms.) Jaizaro (B, ms -Lond] : fiesta 
ligera, media fiesta : fete de devotion, 
demi-fete. 

ZARPA : 4° (AN, Araq., B-1-mu-ond, 
L), faltriquera, bolsillo interior; a dife- 
rencia de zakel, aue lo es exterior : poche 
interieure; A la difference de zakel, qui 
est Vexterieure. = D'Urte en su Grama- 
tica, p. 56, dice carpa, poniendo por 
errata c en vez de g. D'Urte dans sa 



Grammaire, p. 56, dit carpa, en mettant 
par erreur c au lieu de g. Eztuzuela aSo- 

LARIK DUZUBN ALA EZ URHB, ZILHAR EDO 

diru zubn zarphbtan i no poseais oro ni 
plata, ni dinero en vuestras fajas : ne 
possedez ni or ni argent, ni monnaie 
dans vos ceintures. (Har. Matth. x-9.) — 
2° (G), cerviguillo : nuque, le derrUre 
du cou. — 3° andrajo, hilacha : haillon, 
loque. (ms-Lond.) — 4°(AN,Lacoiz.),espo- 
16n, eperon. (Bot.) — 5° (AN-b), velWn, 
toison. | Zarpa au zein pisua den ! bza- 
gun da zikiroarena dela : i cuanto pesa 
este vell6n ! se conoce que es de car- 
ne ro : que cette toison est lourd e ! on voit 
bien que e'est celle d'un belier. 

ZARPAIL: io (AN-b, BN-luz, L), 
basto, ordinario, grosero : bas, commun, 
grossier. Gizon zarpaila, hombre gro- 
sero, homme grossier. Ken adi ordik zar- 
paila, ik beti ola beauk (AN-b) : quita 
de ahi, grosero, tu siempre has de ser 
asi : va-t'en de Ik, grossier, tu seras tou~ 
jours tel. — 2° (G) , pingajo, harapo : 
loque, lambeau, auenille. — 3° (AN-b J, 
andrajoso, guenUleux. — 4° (AN-ond), 
bochornoso, lourd (temps). Eguraldi 
zarpaila, tiempo bochornoso, temps 
lourd. 

Zarpaildu : 1 ° ( G - and ) , demacrarse , 
se decharner. Var. de zargaildu. — 
2° ( AN , L ) , hacerse grosero , devenir 
grossier. — 3° (AN-b), hacerse andra- 
joso, devenir guenUleux. Zagartzerat 
zarpaildu da ori, ese al hacerse viejo se 
ha vuelto andrajoso : en vieillissant , il 
est redevenu guenUleux. 

Zarpailki (AN-b), andrajosamente, en 
guenilles. 

Zarpailo (AN-ond), andrajoso, gue- 
nUleux. 

Zarparatu, embolsar, empocher. (Duv. 
ms.) 

Zarpatsu (G-and), andrajoso, degue- 
nilie. 

Zarpazar : 1° (Gc), andrajoso, degue- 
nille. — 2° (G, Arr.j, harapo, haillon. 

Zarpazikin: 1° (G), andrajoso, degue- 
nilie. — 2° (G), sucio, sale. 

Zarpazu (BN?, Oih.), andrajoso, de- 
guenilie. Banintz bezain zenbait betzain 
edo ilhagin zarpazu, como si yo fuera 
como muchos pa stores 6 laneros andra- 
josos , comme si j'etais comme beaucoup 
de pasteurs ou lainiers deguenilUs. (Oih. 
105-9.) 

Zarpel (AN-lez), faltriquera, bolsillo 
interior, poche interieure. Var. de zarpa 

(lo). 

Zarpiatu (G-and), extender el mor- 
tero con la liana, etendre le mortier 
avec la truelle. 

ZARPIL. : 4° (AN-b), desvirtuado, per- 
vertido : afTaibli, gdte, perverti. — 2° an- 
drajo, haillon. Doaz zoin berb btSetara 
zarpil utzibn hartzbra , van cada cual 
a su casa a tomar (de nuevo) los harapos 
abandonados, Us vont chacun chez eux 
reprendre les guenilles abandonees. 
(Goyh. Aleg. 24-42.) 

Zarpildu : i° (L), ajarse ropas, s'user 
(les vStements). -- 2° (L), desvirtuarse 
comidas, se g&ter (les aliments). — 3° (AN- 
b , G , L ) , pervertirse personas , se per- 
vertir (les personnes). — 4° (B-a-o-tS), 
gobernar una casa, gerer une maison. 

ZARPUlXO (B-mu), grano maligno 
de la piel, bouton de la peau de nature 
maligne. 

53 



Digitized by 



Google 



418 



ZARRA — ZARRATU 



ZARRA: 1° (B-i-m-tS), arrastre de 
una piedra, trainage d'une pier re. Zarrba 
emon deutse ( B-m ) : han arrancado, han 
empezado & arrastrar (p. ej. la piedra): 
Us ont arracht, its ont commence' A trai- 
ner (p. ex. la pier re). — 2° cierra, cierre 
usted , cerrad : ferme, fermez (sing.), fer- 
mez (plur.). — 3° (B), onomat. del ruido 
que se hace al beber, al cerrar las puer- 
tas, al echar aguas: onomat. du bruit 
que Von fait en buvant, en fermant les 
portes, en urinant. — 4° (B-g), estertor, 
rile. Bularreko zarrea, el estertor, le 
r &l €t — 50 (B-m), onomat. de arrastrarse 
sobre el trasero, onomat. de Vacte de se 
tratner sur le derriere. — 6° berro, cres- 
son. (ms-Lond.) — 7° (AN, B, G), el viejo, 
levieux. (De zar + a.) — 8© (B-ofl-ub), 
escorias del hierro, scories du fer. — 
9° (AN-oy, Be, ...}, onomat. del acto 
de Deber producienao cierto ruido , ono- 
mat. de Vaction de boire en gargouillant. 
^Onen erorik edaten dodaz ur otza 
legbz zarra-zarra bekatuak ? 1 tan loca- 
mente bebo los pecados como agua fria ? 
j'avale aussi follement les pichts que de 
Veau froide? (Aft. Esku-lib. 21-12.) 

Zarrabete (B, G), £aita, instrumento 
de musica : biniou, instrument de mu- 
sique. (?) 

Zarraberritu (BN-s), refrescar, reno- 
var : rafraCchir, renouveler. 

Zarrada : 1° (G-and -ber-don), horror, 
impresi6n interior desagradable : hor- 
reur, impression inUrieure disagreeable. 
— 2° (BN, G), arranque en el arrastre, 
p. ej. de una piedra : secousse dans le 
trainage, p. ex. d'une pierre. — 3° (B), 
cierre, acto de cerrar : fermeture, action 
de fermer. (??) — 4° (B), trago : gorgte, 
lampie. 

ZARRAlLA (B-g-1,..., L-ain), cerraja, 
serrure. (?) 

ZARRAKA (S, Chah. ms), chubasco, 
chaparr6n : averse, ondte. 

Zarrakatu: 1° (G-and-gai-us), hen- 
derse la tierra, los cristales, la losa, las 
castafias : se fendre (la terre, les vitres, le 
dallage, les ch&taignes). — 2°(G-gab-t), 
destejerse los patios, se dtfaire (les tis- 
sus). 

ZARRALDE : 1° (AN ?, L-ain), andar 
con los pies casi arrastrando, marcher 
en tratnant les pied 8. — 2° (B, Afl. ms), 
ataud : biere, cercueil. 

ZARRALDO (AN-lez, L, Har.), ataud : 
biere, cercueil. 

Z ARRAM AK ALDA : 1° ( AN-iruft], 
gancho con que se qui tan las matas ae 
un ribazo, gouet au moyen duquel on 
dtbroussaille un talus. — 2° (R), torpe, 
maladroit. 

Zarramar (B, G), tumulto, tumulte. 

Zarraxnarra ( B - mond ) , residuo , 
r6sidu. 

ZARRAMAZKA (B, BN-s, R), ras- 
guflo, tgratignure. 

Zarraxnazkatu ( B, BN-s, R ), zarra- 
xnikatu (BN-am, ...), arafiar, igrati- 
gner. 

Zarraxniko (BN-am, ...), arafiazo, ras- 
guflo : igratignure, dtchirure. 

Zarramilo (AN-oy), columpio, balan- 
coire. 

Zaxramiska (S), rasguflo, tgrati- 
gnure. 

Zaxrapaka, (subir) gateando, 6 gatas : 
(monter) quatre a quatre, a quatre pattes. 
(Duv. ms.) 



Zarran (B), arrastrando, en tratnant. 
= Aun es mas viva la onomatopeya de 
la palabra compuesta zirrin- zarran. 
L'onomatopie du mot compost zirrin- 
zarran est encore plus vive. 

Zarranda (S), franja, mar gen : frange, 
marge, c6t&. Var. de zerrbnda. 

Zarraparra : 1° (B, G), tumulto, tu- 
multe. { Alako zarraparrarik ! 1 Nok AN 
berbea bntzun-eragin ? (B-l) : j qu6 
tumulto aquel ! j,Qui6n podia alii hacerse 
oir? quel tumulte il y avaitl Qui pouvait 
s'y faire entendre? — 2° (Be), trabajo 
hecno de prisa, travail fait A la kite. 

Zarrapastaka (AN-lez, B-m, G-and), 
atropelladamente : brusquement, tumul- 
tueusement, sans ordre. 

ZARRAPATA (BN), borrasca, bour- 
rasque. Uri-zarrapata , borrasca de llu- 
via , bourrasque de pluie. 

Zarrapatu (L), arafiar, tgratigner. 

ZARRAPEL (B-a-d), torta, g alette. 

ZARRAPLAKA (R), (andar) a gatas, 
(marcher) a quatre pattes. 

ZARRAPO : 1° (AN, G-etS, L-ain), 
arafiazo, igratignure. — 2° (L), baba, 
bate. Zein-nahi tokitan har dezan, lu- 

RRBRAT AURTHIKITZBN DU ETA HAURRARI 
ZARRAPOA DARIO ETA HORTZAK KARRASKA- 
TZBN DITU ETA IHARTU DIHOAT *. donde- 

quiera que le torn a, le tira contra la tie- 
rra y le hace echar espumarajos y cru- 
jir los dientes y se va secando : toutes 
les fois que Vesprit s f empare de lui, il le 
jette contre terre, et V enfant 4cume et il 
grince des dents el il se desseche. ( Har. 
Marc, ix-17.) — 3° (BN-am-baig, S), 
cerroio, verrou. Var. de oiltzarrapo. — 
4° (AN), prisa, atropello : h&te, bouscu- 
lade. 

Zarrapoka : 1° (AN-lez-oy). trabajar 
de prisa y con poca finura: bousiller , 
travailler a la h&le el avec peu de finesse. 
— 2° (AN, Araq., L-s), (andar) A gatas, 
(marcher) a quatre pattes. — 3° (L), ara- 
fiazo, 4gratignure. 

Zarrapokari, el aficionado a arafiar, 
celui qui aime A igratigner. (Duv. ma.) 

Zarrapokatu ( L ) , arafiar , tgrati- 
gner. 

Zarraskl (G, Arr.), destrucci6n, deso- 
]aci6n, aislamiento : destruction, desola- 
tion, isolement. 

ZARRAST (AN, B, G, S), onomat. 
que designa la acci6n de cortar un 
objeto, onomat. qui dtsigne Vaction de 
couper un objet. 

Zarrasta: i« (AN, BN, G-etS, L, S), 
desgarro , rompimiento : dtchirure , 
cassure. — 2° arafiazo , rasguflo : igrati- 
gnure, griff ade. — 3° (L-ain), salpica- 
dura, telaboussure. — 4° (L-ain), impre- 
si6n, p. ej. al oir una noticia muy desa- 
gradable : impression produite, par ex. 
en apprenant une nouvelle tres disa- 
greeable. — 5° (AN-b), chaparr6n, ondie. 
; Uri-zarrasta bat boin baleza errauts 
unen lbkutzbko ! j si cayese un chapa- 
rr6n de agua para que desaparezca este 
polvo ! s f il tombait une averse pour abattre 
cette poussiere ! 

Zarrasta da : 1° (c, ...), incisi6n, inci- 
sion. Emon dbutsan zarrastadeaz, bbstb 
barik, biotza asi jako odolustutbn, da 
Jesus aitbaren esan-orduko tSibi-azurra 
letSb gelditu da, zuri-zuri (B-l) : con 
la incisi6n que le ha hecho, sin otra cosa, 
se le ha empezado el corazon A desan- 
grarse y antes de signarse ha quedado 



como la jibia, blanquisimo : avec Vinci- 
sion qu 9 il lui a faile, pas davantage , le 
cceur a commence^ A se dicongestionner , 
et, le temps de se signer, il est resU comme 
la seiche, Ires blanc. — 2° (G), una bra- 
zada en el nado, une brasse A la nage. 
Alde batetik bbstera ogbi zarrastada- 
tan joango nintzala ta murgil egin 
nuen : ; BAI ! BIZIRIK ateratu nintzanean ! 

I AIN ZBKARRBN URAK INDARRA ! que de Un 

lado al otro llegarla en veinte brazadas 
y me zambulli : \ si ! 1 cuando sail vivo ! 
I tan grande era la iuerza que traia el 
agua ! que farriverais d y un bord A V autre 
en vingt brasses , et je plongeai : oui ! 
comment suis-je sorti vivant! tant la 
force de Veau Hait grande! — 3° (R), 
impresi6n interior, impression intirieure. 
Zarrastak bman daitadak agituren zbla 
kori (R), me ocurria (ya decia yo) que 
eso sucederiaj/acaw Vidte quecela arri- 
verait. — 4° (B-a-o-tS), periquete, un ins- 
tant. Zarrastada batbn, en un periquete, 
en un din d'ceil. 

Zarrastaka: 4° (AN, BN, G, L, S), 
rasgando, dtchirant. — 2°araftando,^ra- 
iignant. — 3° (AN-b), (Hover) a cha- 
parrones, (pleuvoir) par ondtes. 

Zarrastan (R), movilndose brusca- 
mente, para arrebatar alguna cosa : se 
mouvant brusquement, pour saisir ou 
arracher quelque chose. 

Zarrastatu (AN, L), desgarrar, dtchi- 
rer. Otb-artean zarrastatu diet bskua 
(AN-b), entre aliagas he desgarrado la 
mano, je me suis de'ehire' la main A des 
ajoncs. Kaipasek dio ontarat, kapa 

ZARRASTATURIK I ERRAN DU BLASPBMIO BAT I 

enestoCaifas, rasgandose el man to, dice : 
Ha proferido una blasfemia : sur cela 
Catphe, dichirant son manleau, dit : II 
a prof4r4 un blaspheme. (Liz. Cop lac. 
502.) 

ZARRASTEL: 1° (B-i), despilfarra- 
dor: prodigue, dissipateur. — 2» (B-g), 
despojos de lino, fibres de tin. 

Zarrastelkeria (B-i), despilfarro, dis- 
sipation. Emendik ara ( Caliporniara ) 

DOAZANAK EZTIRA, GU BMEN SARRI LEZ, ZA- 
RRASTELKERIAN bizi. 1 Zelan, BBSTBLA, 
DIRUAK EGIN AIN URTE GITSlTAN ? 10S que 

van de aqui alia (a California) no viven , 
como muchas veces nosotros, en el des- 
pilfarro. ^C6mo, si no, hacer dinero en 
tan pocos afios? ceux (jui vont d'ici IA- 
bas (en Calif ornie) ne vivent pas, comme 
nous tres souvent, dans la dissipation. 
Comment, si ce n Hait cela, amasser de 
Vargent en si peu d'annies ? 

ZARRATA ( BN - s ) , cascada rapida , 
cascade rapide. 

Zarratada (B?), desgarro, sobre todo 
en vestidos 6 pafio : dtchirure suriout 
dans les vitemenls, les tissus. 

Zarratatu ( AN , G - ern - etS ) , zarra- 
tiatu (G-and -urn), rasgar una tela, un 
papel : dichirer un tissu, un papier. 

Zarratrako ^AN-b, BN-s, R), hara- 
piento : guenilleux, vStu de haillons. 

I NORK ERRAN EN ZION ARTZAIN KORI KAIN 
ABRATS DELA? BBZTITAN DA OROBAT NOLA 

zarratrako bat ( R-bid ) , ^ quien diria 
que ese pastor es tan rico ? se viste como 
un harapiento : qui dirait que ce berger 
est si riche ? il s'habille comme un gue- 
nilleux. 

Zarratu (Be) : 4° espeso, ipais. 
OraiA ulba meatz-meatz eukiarren, tSiki- 
tan ondo zarratu zbukan ba zuk , ala- 



Digitized by 



Google 



ZARREPEL — ZARTARAZI 



419 



batSu (B-mu) : aunque ahora tengas el 
pelo ralo, en la nifiez lo tenias bien 
espeso, hijita : bien que tu aies maintenant 
les cheveux clairsemes , dans I'enfance tu 
les avals bien epais, fillette. — 2° cerrar, 
fermer. = En Ondarroa es « cegar » por 
ej. los ojos con el polvo, atacar 6 llenar 
un hoyo ; y « cerrar » unicamente en el 
sentido de tapar, por ej. un escape de 
agua, 6 tambi6n cubrir una salida sea 
de fluido, sea de un animal. A Ondarroa 
c'est « aveugler »,p. ex., les yeux avec de 
la poussiere, aveugler, boucher, remplir 
un trou; et <« fermer » uniquement dans 
le sens de boucher, par ex., un jet d'eau 
et aussi obstruer la fuite d'un fluide ou 
empicher la sortie oVun animal. 

Zarrepel (B-mond-on), tibio, tern- 
plado; se dice de aliraentos : tiede, se 
dit des aliments. Var. de zer repel. 

Zarreria : 1° ( B, BN-s, G, R), grupo 
de personas ancianas, groupe de per- 
sonnes tres 4g6es. — 2° ropavejeria , 
mont6n de trastos viejos : friperie, tas de 
vieux meubles. — 3° (AN-lez), enfer- 
medad de viejos, maladie des vieillards. 

— 4° ( BN-s , R ) , la vejez con sus acha- 
ques, la vieillesse avec ses infirmiUs. 

ZARRI : 1° (B-g), espeso, dense ou 
touffu. Artoa zarriegi dagoanean, meaz- 
tau egin bear izatbn oA : cuando el maiz 
esta demasiado espeso, es preciso enra- 
recerlo: quand le mats est trop dense, il 
est n4cessaire de I'edaircir. Arbia , zarri 

BADAGO , ATARA EGIN BEAR DA '. el nabito , 

si esta espeso, hay que arrancarlo : si le 
navet est serre, on doit I'arracher. — 
2° (AN-ond, G-and ?-et3-us), serin, 
espuerta grande : bdchon, grand panier 
des bites de somme. — 3° (AN, BN-luz,...), 
colocar, poner : placer, mettre. Var. 

de BZARRI. 

ZARRU (B-b), un pececillo de mar, 
un petit poisson de mer. 

ZART : 1° (AN-b, BN-ald), chasquido, 
rotura de cuerda : claquement, craque- 
ment, rupture de corde. Idiak hasi zire- 

NEKO INDAR EGITEN HARRI HANDI HAREN 
ZILOTIK ATHERATZBKO I ZART ! SOKAK HAUTSI 

edo ethendu ziRBN (BN-ald) : en cuanto 
los bueyes empezaron a hacer esfuerzos 
para desatascar aquella gran mole de 
piedra, crac! las cuerdas se rompieron: 
des que les bceufs commencerent a faire 
des efforts pour tirer cette lourde pierre, 
crac! les cordes se rompirent. Latigoa- 

RBN ZARTA AITZEA ASKI DUTB MANDOOK IN- 
DAR bgiteko ( AN-b ) , a estos machos les 
basta oir el chasquido del latigo para 
hacer esfuerzos, il suffit que ces mulets 
entendent le claquement du fouet pour 
faire des efforts. — 2° ( AN, B, BN-s, G, 
L, R), quebradura de oDJeto duro, p. ej. 
un cristal : rupture d'un objet dur, p. ex. 
une vitre. Zartakoan autsi (L-get,R-uzt), 
romperse de golpe, se casser d'un seul 
coup. — 3° (AN, BN-s, R), ruido seco 
de un golpe : pa ft bruit sec d'un coup. 

KlSU LABBKO ARRIAK ZARTAKA ARI DIRA 

(AN-b), las piedras de la calera estan 
dando estallidos, les pierres du four a 
chaux craquent. — 4° (B), resolucion 
pronta, determinaci6n energica : resolu- 
tion prompte, determination energique. 

— 5° (AN-b), chisporroieo, crtpitement. 

£ZBR EMAN DIOZUB SU ORRI? IKATZA ZAR- 
TAKA dago : Aqu6 habeis echado a ese 
fuego? El carbon esta chisporroteando : 
qu'avez-vous jete dans ce feu? Le char- 



bon cripite. — 6° (AN-b, B), palmetazo, 
varazo : coup de firule , de biton. Zabt- 

ZART EMOIONA GOGOTIK, EMAKUMEA , ETSANA 

ori bbstela eskolara joango (B-l) : dale 
palmetazos con ganas, mujer; si no, ese 
no ira a la escuela : donne-lui des coups 
de ferule skrieusement, femme ; sans cela il 
n'ira pas a I'ecole. = En todas las acep- 
ciones es voz onomatopeyica. Dans toutes 
les acceptions, c'est un mot onomatopique. 
ZARTA: 1°(B, G), vara, baguette. 
ZabtatSua eskuan dabela (ZE polito 

BAIA ! ESAN LEIKE BERE BIZI GUZTIAN ASTO- 

duna izan dala (B-mu) : teniendo la vara 
en las manos j que lindamente 1 pudiera 
decirse que toda su vida ha sido borri- 
quera : tenant la baguette a la main si 
joliment ! on pourrait dire que toute sa vie 
elle a iti Aniere. — 2° (B, L), ristra, 
sarta : chapelet ou botte d'oianons, d'ails. 
— 3° (AN ?, R), gota que sal pica , goutte 
qui edabousse. — 4° (AN-d, L-ain), 
chasquido 6 zumbido de una piedra, 
palo, latigo : claquement ou sifflement 
d'une pierre, d'un bdton, d'un fouet. — 
5° (B-mafi), hijuela, retofio que brota 
alejado del tronco, de la raiz : drageon, 
rejeton qui pousse loin du tronc, de la 
racine. — 6° (BN-s, L-s, R), palmoteo, 
aplauso : claque, applaud issemenl. = En 
esta acepcion va siempre acompafiado 
de B8KU. Ce mot est toujours, dans cette 
acception, accompagne" de esku. Esku- 
zartak eta idagoak ( R ) , los aplausos y 
los gritos, les applaud issements et les 
cris. — 7° (AN-b), crujido, craquement. 

Zartada : 1° (G, Araa.), sopapo, ta- 
loche ou soufflet. — 2° chasquido , esta- 
llido : claquement, Matement. — 3° (B, 
G), golpecito, varazo, petit coup de 
baguette. — 4° (B-l, ...), garbo, resolu- 
ci6n : inergie, resolution. — 5° (G ?), 
cantidad, quantite. Var. de zartara. 

Zartadaka (B, G), a golpes, par 
coups. 

Zartadako : 1° (B-l), resuelto, en6r- 
gico : resolu, energique. Oba zenduke, 

OR KILI-MOLO EZMEZEAN EGON BARIK , AMA 

lakoSe zartadako a bazina : mejor seria 
para usted que en vez de estar ahi irre- 
soluto e* indeciso, fuese resuelto y ene>- 
gico como la madre : il vaudrait mieux 
pour vous qu'au lieu de r ester la ir resolu 
el indecis, vous soyez resolu et energique 
comme votre mere. — 2° (B, G-and), 
bofetada, gifle. — 3° (B, G), varazo, 
coup de baguette. 

Zartadan : 1° (B, G), de golpe : vite, 
vivement. — 2° (B, G), con garbo, resuel- 
tamente : avec inergie, resolument. 

Zartadura : 1° (AN-b, BN-s, R), 
esguince, relajaci6n de las venas : entorse, 
rel&chement des veines. Zainbn zartadura 

ADIN BATEAN EZTA 8ENDATZEKO ERREZA , ya 

en cierta edad es dificil curar la relaja- 
cion de las venas, a un certain Age il 
est difficile de guerir une entorse. — 
2° (AN-b), revoque, capa de mortero : 
crepi, couche de mortier. Zartadura 
erori zaio etSb orri, a esa casa se le 
ha caido el revoque, le crepi de cette 
maison est tombe. — 3© (B-m, BN, L-s), 
grieta, crevasse. 

Zartagin (B, G, L), zarthagin (S), 
sart^n, poile. (D. lat.) = En B algunos, 
aun alii donde la z se pronuncia bien, 
dicen sartagin por zartagin. Quelques- 
uns en B, mSme dans les villages ou le z 
se prononce bien, disent sartagin pour 



ZARTAGIN. EZKURREN OLIOA HANITS HUN DA 
ALA GORDINIK JATEKO ALA THIPINALAKO ALA 
ZARTHAGINALAKO (S)j F AGO - EZKURRAREN 
OLIOA UAINITZ ONA DA GORDINIK JATEKO 
BEZALA ELTZEKOTZAT ERE ETA ZARTAGINA- 

kotzat ( L ) , el aceite de la bellota de 
haya es muy bueno asi para comerlo 
crudo como para la olla y la sarte'n, 
Vhuile de fatne est tres bonne aussi bien 
pour etre mang4e crue yue pour servir 
au pot ou a la poile. (DUl. bas. 106-5.) 

ZURE BSKBINTZARIA BALITZ ZARTAGIKOA , 
OLIOARBK1N ORRATU TA LBGAMI-GABEKO IRIN 

lorezkoa : si tu ofrenda fuere de sart^n, 
de flor de harina amasada con aceite y 
sin levadura : si ton oblation de farine a 
ete placed sur le feu dans la poile, elle 
sera de fleur de farine petrie at?ec de 
I'huile et sans levain. (Ur. Lev. n-5.) 

Zartai (BN-s, G-amez, R), zartain 
(AN-b, B-1-m-mond-o , BN-haz), sart^n, 
poile. Var. de zartagin. Zartain a bezen 
gormanta (BN-haz) : muy goloso, lit. : 
goloso como la sarten : excessivement 
gourmand, lit.: gourmand comme la 
poile. 

Zartaka : 1° (AN-b, B), echando chis- 
pas, itincelant. — 2° (B-i), erguido, 
esbelto : raide, droit, svelte. — 3° (B), 
vara, baguette. — 4° f AN-b), cruiiendo, 
craquant. — 5° (AN, b), dando palmeta- 
zos, donnant des coups de ferule. 

Zartakari : 1° (AN-b, B), chispeante, 
etincelant. Ikatz au zartakaria da (AN), 
este carb6n es chispeante, ce charbon 
petit le. — 2° (B-m), saltarin, hablando 
de una pelota viva , de nuez muy dura , 
de agalla seca de roble : bondissant, en 
parlant d'une pelote, d'une noix trts 
dure, d'une noix de aalle seche. 

Zartakatu : i° (R), desgranar las alu- 
bias apaleandolas , egrener les haricots 
en les battant. — 2° (BN-s, R, S), varear 
los a r bole s fru tales, para derribar la 
fruta a palos : gauler les arbres fruitiers, 
pour en faire tombe r les fruits. 

Zartaklfla (B-mond), sarten, poile. 
Var. de zartagin. 

Zartako (AN-b, BN, L, R), bofetada, 
gifle. Oro horren beldurrez daude; nik 

HITZ DAKOT ETZAUTALA ZARTAKO BATEN 
EMAITERA JINEN, ORDAINA BAITUKE BBRE- 

bala (BN-ald) : todos le temen, yo le 
invito a que venga a darme una bofetada, 
la respuesta no se haria esperar : tout le 
monde le craint; je le defie bien de venir 
me donner une gifle, la reponse ne se 
ferait pas attendre. 

Zartamiko (AN-ond), un pez marino, 
certain poisson de mer. Arrai onek 
muSar andia dala dirudi , este pez parece 
ser la gran mujarra 6 perperute , ce pois- 
son semble itre la queue-noire. 

Zartan (B-a-d-tS), sarten, poile. Var. 
de zartain. (?) 

Zartara (G) , cantidad , quantite. Var. 

de ZARTADA (5°). DOARIKAKO MBNDI-LURRB- 
TAN LENBNGO URTEAN GARIA ARTU ETA ON- 

dorbngo bibtan olo-zartaratSo ONAK 
biltzen dituztelako : porque en las tie- 
rras gratuitas (sic) de la montana reco- 
gen trigo el primer alio y, en los dos 
siguientes,buenas cantidades de a vena : 
parce que dans les terres gratuites (sic) 
de la montagne on recolte du ble la pre- 
miere annie et, dans les deux suivantes, 
de bonnes quantite* d'avoine. ( Izt. Cond. 
30-6.) 
Zartarazi : 1° (AN-b, L), hacer esta- 



Digitized by 



Google 



420 



ZARTARI — ZATARRI 



liar, faire iclaler. — 2° (AN-b), hacer 
relajar los nervios, faire distendre les 
nerfs. 

Zartari (AN-lez), chispeante, carb6n 
que echa chispas : crepitant, itincelant, 
charbon qui lance des itincelles. 

Zartateko (G-orm), golpe, bofetada : 
coup, soufflet. 

Zartatsu (B), chispeante, carb6n 6 
lefia que arroja muchas chispas : pitil- 
lant, charbon oubois qui jette beaucoup 
d' itincelles. 

Zartatu : {• (AN-b, BN-ald-s, R), 
relaiarse ; se dice de los nervios : se dis- 
tendre; se dit des nerfs. — 2° (AN, BN, 
G, L, S), quebrarse, rajarse, cascarse : 
se casser, se briser, se fendre, s'entr'ou- 
vrir. Khanabera zartatua bztu hautsiko 

ETA KHEA DARION MITSA BZTU IRAUNGIKO , 
GARAIA BMAN DIROEINO ZUZENTA6UNARI '. DO 

quebrara la cafia que esta cascada, ni 
apagara la torcida que humea, hasta que 
saque a victoria el juicio : il ne rompra 
point le roseau dija brisi et n'iteindrapas 
la meche qui fume encore, jusqu'a ce 
qu f il fasse triompher la justice. (Har. 
Matth. xn-20.) — 3° (AN-b), revocar de 
cal una pared, recripir un mur a la 
chaux. Parbta zartatuta obeki egoten 
da, la pared suele estar mejor cuando 
esta revocada, le mur est bien mieux 
(quand il est) recripi. 

Zartau (B), cascarse, rajarse : se cas- 
ser, se fendre. Var. de zartatu (2°). 

Zarta-zarta : 1° (Be, G), onomat. que 
indica la locuacidad, la habilidad de 
hablar : onomat. qui indique la volubi- 
lity, la facilUi de parler. — 2° (B, G), 
con actividad : aclivement, avec activity. 

« ZARTAZARTA » ESATEN DA, BAI BlZKAIAN 
DA BAI GlPUZKOAN, UGARI TA AZARRI EDO 
GELDIUNE BARIK GAUZAK ESAN EDO BGITE- 

ari : tan to en B como en G, se llama 
zarta-zarta el acto de decir 6 de obrar 
en abundancia y con actividad 6 sin tre- 
gua ni reposo : en B comme en G, on 
appelle zarta-zarta I'acte de parler ou 
d J agir en abondance et avec activity ou 
sans trSve ni repos. (Euskalz. 1-167-22.) 

Zarte (R), endurecimiento de los 
pechos, endurcissement des seins. 

Zart edo zalapart (B-ofi), resolverse 
a una de dos cosas opuestas, p. ej. « al 
vado 6 a la puente : » se risoudre a Vune 
de deux choses oppose' es, p. ex. « au gui 
ou au pont. » 

Zartegi : 1° (B-t§), vejez, vieillesse. 
Zartegia bior zidinwaiparrira, la vejez 
volviose al nuevo nacimiento , la vieil- 
lesse devint une nouvelle naissance. 
(Refranes, 58.) — 2© (B, G), lugar de 
cosas viejas 6 de personas ancianas, 
place de vieilles choses ou de vieilles 
gens. 

Zart egin : 4° (G-orm), quebrarse, 
p. ej. un vaso : se briser, p. ex. un verre. 
— 2° (AN-b, B, BN-s, G, R), romperse 
una cuerda, se rompre (une corde). — 
3° (AN-b,..., BN), relajarse los nervios, 
se distendre (les nerfs). 

Zartekin (B-zig), cazo que se usapara 
escudillar caldo, casserole dont on se sert 
pour prendre du bouillon. Var. de zar- 

TAGIN, ZARTAKINA, etc. 

Zartez : 1° (BN-haz), estallando, icla- 
tant. EtSeko barrika ederrenaren ustaiak 

LEHERRARAZIKO ZITUEN ZARTEZ, habHa TOtO 

estallando los aros del barril mas her- 
moso de casa, il aurait brisi en iclatant 



les cercles du plus beau barril de la 
maison. — 2° (S), bruscamente, brusque- 
ment. Zartez unguratzbn (da) Jakarat 
(Sen Grat), (San Grat) se aproxima a 
Jaca bruscamente, (Saint Grat) s*ap- 
proche brusquement de Jaca. (Sen Grat, ...) 

Zartii (AN, B, BN, G), envejecerse, 
se vieillir. 

Zartza (B-l-ond), vejez, vieillesse. Zu 

BERRIZ JOANGO ZERA ZURB GURASOAKANA 
PAKE AN ETA IZANGO ZERA OBIRATUA ZARTZA 

onean : y tu iras en paz a tus padres y 
seras enterrado en buena vejez : et toi, 
tu iras en paix vers tes pires, mourant 
dans une heureuse vieillesse. jUr. Gen. 
xv-15.) = En G es zartzb. En G e'est 
zartzb. 

Zartzaka (AN-b), chaparr6n, averse. 

| URI -ZARTZAKA ORRBK, OSTOA NOLAZABALDU 

dubn ! | c6mo ha hecho extenderse a la 
hoja ese chaparr6n de agua ! comme cette 
averse d'eau a fait ilargir la feuille! 

Zartzakatu (L-ain), destrozar, di- 
truire. Ebakjtzen ditu zartzakatu gabe, 
los corta sin destrozarlos , il les coupe 
sans les abtmer. (Duv. Labor. 175-26.) 

Zartzapen (BN) , Var. de zarzapbn. 

Zartzaro (Be, G), vejez, vieillesse. 
Var. de zarzaro. Ea gaiSorik bgonik 

IKUSI EZPADOZ^UZ, ZARTZA ROAN BBGIRATU 
ETA PREMINA TA MBEALDIBTAN LAGUNDU TA 
EZUNETAN EMENDATU BZPADOZUZ I ( mira ) si 

estando enfermos no les habeis visitado, 
si les habeis atendido en la vejez y ayu- 
dado en las necesidades y angustias v si 
no les hab&s socorrido en las penurias : 
( regardez ) si, iiant malades, vous ne les 
avez pas visile's, si vous ne les avez pas 
considiris dans la vieillesse, si vous ne 
les avez pas aide's dans les nicessilis el 
les ditresses, et si vous ne les avez pas 
secourus dans la misere. (All. Esku-lib. 
118-22.) 

Zartze : 1° (G), vejez, vieillesse. Var. 
de zartza. — 2° (ANc, B-m, Gc), enveje- 
cer, vieillir. (De zartu+te.) 

Zartzo, vanidad, grand air qu'on se 
donne. (D'Urt. Gram. p. 8.) 

Zarzapen (R), vejez, vieillesse. Zarza- 

PENERA ELTUZ GEROZ, SUA ON ZAIKUGU ORO- 

bat nola gatuer ( R-bid ) : en Uegando a 
la vejez , nos gusta el fue^o como a los 
gatos : en arrivant a la vieillesse, nous 
aimons le feu comme les chats. 

Zarzaro (BN-s, B?, G, R), vejez, 
vieillesse. Isaakek irurogei urtb zituen 

ETA BUNDA IRUROGEI AbRAHAMEK, ZBINAK 
ZARZAROAN BBRB SEME MAITEARBN HUME 
(sic) OYBK IKUSTEKO POZA ETA ATSBGINA 

izAN zubn : Isaac tenia sesenta alios y 
Abraham ciento veinte, el cual tuvo la 
dicha y el placer de ver en la vejez esos 
nifios de su amado hijo : Isaac avail 
soixante-dix ans et Abraham cent vingt, 
et il eut le bonheur et la joie de voir dans 
sa vieillesse les en f ants de son fits bien- 
aimi. (Lard. Test. 36-24.) 

ZARZO : io cuchicheo, chuchotement. 
(Oih. ms.) — 2° (L), chisporroteo del 
fuego, pitillement dufeu. Suaren zarzoa, 
el ruido que produce la llama cuando ella 
es fuerte , le bruit que fait la flamme 
quand elle est forte, ouak ere harenga- 

TIK BGITBN TIK ZARZOAK BAI HALABER GUR- 
GURAIA SlRRIPA MORTUKOAK : DOT lo misiRO 

tambien el fuego produce cnisporroteos, 
como el arroyuelo del desierto (pro- 
rrumpe en) murmullos : de mime le feu 
prod u it aussi des cripitements, comme le 



ruisselet du disert des gazouillis. (Etchev. 
Manuel, 17-27.) 

ZA8TAR (AN-lez), embrollo, revolu- 
cion : gdchis, rivolution, confusion. 

ZATA : 1° (AN-arak, BN-s, G-zeg?, 
R), abarca muy tosca, brogue tres gros- 
siere. Arrantzara paten dirbnban (ar- 

TZAINAK BLURTZAN BRE BAI ) ARRANTZARIAK 
ERMATEN DITZIBN OINeTAKOAK DITSU ZATAK J 
BBSTEAK ABARKAK DITZ1B IZBNA (BN-s) '. 

zata es el calzado que He van los Pesca- 
dores cuando van a pescar ( tambien los 
pastores en nevadas) ; los demas se Ha- 
inan abarka : zata est la chaussure que 
portent lespScheurs quand its vont picker 
(les bergers igalement, en temps de neige); 
les autres s'appellent abarka. — 2° (G- 
don), un pajaro, un oiseau, « caprimul- 
gus europeus. » 

ZATAI (B-a-g-m-o-tS), alzaprima, 
palanca, levier. Zataian jaso, levantar 
con palanca, sou lever avec un levier. 
Zataia zer dan zaarrak bakarrik kztakie : 
zur andi-astunai zirkin bragiteko gizo- 
nak aga andi bat erab1li daroe *. ase 
da zataia (B-m) : no solo los viejos saben 
lo que significa zatai ; para remover los 
grandes maderos y piedras, los hombres 
suelen manejar un gran palo : aquel (el 
palo) es lo que se llama zatai : ce ne sont 
pas seulement les vieillards qui savent 
ce que signifie zatai ; pour remuer les 
madriers et les pier res, les hommes 
emploient ordinairement un grand ba*ton, 
que I' on appelle zatai. 

ZATAL (B-i-ofl-tS, G-aya) : 4° trozo 
no grueso, troncon. — 2° retal de pafio, 
coupon de drap. 

ZATAR : 1° (AN), andrajo, lambeau. 

SOINETAKO ESTALKIA PURPURAZKO ZATAR 

bat, un andrajo de purpura por cubierta 
de sus hombros , un lambeau de pourpre 
pour couvrir ses ipaules. (Liz. Coplac. 
U6-4.) — 2° i AN-b, G), trapo, estropajo : 
chiffon, torchon de cuisine. Ez erre main- 
dire ZAGAR ORI , ZATARKO ON DA (AN-b) *. 

no quemes esa sabana vieja, es buena 
para trapo : ne brdle pas ce vieux drap 
de lit, il est bonpour faire des torchons. 

— 3° (B, G), feo, deforme : laid, difforme. 

— 4° (B, G), cochino, asqueroso : cochon, 
digotitant. — 5° (G-bid), cisticerco (sic), 
parasito del cerdo que produce en el 
una enfermedad : cysticerque, parasite 
de la ladrerie chez le pore. 

Zatardun (AN, B, G), andrajoso, 
diguenilli. 

Zatarkeria (AN, B, G) : 4© deformi- 
dad, difformiti. — 2° vileza, baieza, 
canalleria : vilenie, bassesse, canaiuerie. 

Zatarketari (AN-b), trapero : chiffon- 
nier, marchand de chiffons. Zatarke- 
tari a bhen da, aqui estA el trapero, le 
chiffonnier est ici. 

Zatar - mordoaka ( Gc ) , es tropa j o , 
lavette. 

Zatarrexia (B, G), inmundicia, im- 
mondice. Ara bota bear dira zapata 

ZARRAK, ABERB lLAK ETA ZATARRBRIA GUZTIA : 

alia es menester echar zapatos viejos, 
animales muertos y toda la broza : il 
faut y jeter les vieux souliers, les cha- 
rognes et tous les dibris de vigitaux. 
(Dial. bas. 54-4.) 

Zatarri (AN, B, G, ms-Lond), ripio, 
conjunto de ladrillos rotos y otros mate- 
rials desechados : dicombres , tas de 
briques cassies et d'autres matiriaux abi~ 
mis. 



Digitized by 



Google 



ZATAZAL — ZAURNATU 



424 



Zatazal (B-a-o-tS), odre vacio , outre 
vide. (Contr. de zaratazal.) 

ZATI, zathi (c): 1° porci6n, parte, 
pedazo : portion, partie, morceau. — 
2° (BN-s, R, S), gran cantidad, gran 
trozo : grande quantiti, grand morceau. 
Anserati ez jan zATi, del ganso no comas 
cantidad, de I'oison il n'en faut pas 
manger quantity. (Oih. Prov. 27.) — 
3° (Be), temporada, periodo de tiempo : 
saison, pinode de temps. Zati batbko 
joan da, ha ido para una temporada, il 
s'est en alU pour une saison. Obispo jau- 

NAK BSATBN BUT8BN BOTA BEAR ZITUZALA 

zati bateko Eleizati , el senor obispo les 
decia que tenia que arrojarles de la Iglesia 
por una temporada, VivSque leur disait 
que Von devrait les renvover de VEglise 
pendant un certain temps. (Konf. 204-24.) 

Zathiarazi, partir, diviair en pedazos : 
par tag er, diviser en morceaux. (Duv. ms.) 

Zathidura (?, Duv. ms) , secci6n, 
rotura, partici6n: section, brisure, par- 
tage. 

Zatigo (G), destrozo, destruction. 

Zatika, zathlka (c), a pedazos, por 
partes : en morceaux, par parties. Zatika 

JAN EZAZU TA ZINTZURRBAN GBLDITU EZTAKI- 

zun kontuz ibili (G), coma us ted a peda- 
zos y ande us ted con tiento para que no 
se le atragante en el garguero, mangez 
par morceaux et allez doucement pour 
ne pas vous Hrangler. 

Zatlkatu, zathikatu (c,...), despeda- 
zar : morceler, riduire en morceaux. 
Mbndi eta uarri oro elgar zatikaturik, 
mundu oro jarriren da suae arrasatu- 
rik : despedazandose entre si todos los 
montes y piedras, todo el mundo que- 
dara arrasado por el fuego : toutes les 
montagnes et les pierres se rtduisant en 
morceaux, le monde en tier sera ravage" 
par le feu. (Dechep. 18-7.) 

Zathikatzaile ( c , . . . ) , zatikatzale 
(AN-b), el que parte, el que destroza : 
celui qui partage, qui met en pieces. 

Zatikatze (c, ...), destrozo : ravage, 
destruction. Horra zbr dbn ozpina : ezta 
bbraz harritzbko uarbk boin oui dituen 
zathikatzbez (L, Di&l. bas. 119-1): ve 
ahi lo que viene a ser el rayo : no es 
pues de admirar que haga los destrozos 
que suele hacer : voila ce que e'est que 
la foudre; apres cela il n f y a pas a 
s'Uonner des ravages qu'elle fait ordi- 
nairement. 

Zathiko (BN?), pedazo grande, gros 
morceau. Berzgin ^aistoak Silo batbn 
thapatzeko alt3atzen diotza bertzari 
zathikoak : el mal calderero, para tajar 
un agujero , quita grandes trozos al cal- 
dero : un mauvais chaudronnier, pour 
boucher un trou, enleve de grosses pieces 
de son chaudron. (Oih. Prov. 563.) 

Zatlkor (B, G), fragil, quebradizo : 
fragile, cassant. 

Zathifiko (BN, L, S), pedacito, frag- 
ment. 

Zathitu, zatitu : 1° (c), despedazar, 
dividir : morceler, partager. — 2° (B- 
gald-m-mond-t3), parir, dar a luz : 
enfanter, donner lejour. 

Zato : lo (AN, B-mali, G-and-don- 
etS, ...), odre pequefio, botarr6n, petite 
outre. Uimin. de zagi. — 2° (AN, BN, L), 
venga usted, venez (sina.). 

Zatondo (B-tS) , residuo de vino en el 
pellejo, de mal gusto, reste de vin aigri 
dans V outre. 



Zatsein (B-d-m,...), zatsin (B-man), 
respuesta de la persona a quien se llama y 
con la cual da a entender que ya atiende : 
response de la personne que I' on appelle, 
et par laquelle elle donne a comprendre 
qu'elle entend. = Significa a la letra : 
« que" placer 6 £qu£ desea usted? » y es 
contraccitin de aze 6 zer atsegin? Esta 
casi anticuado. Ce mot signifie a la lettre: 
« qu'y a-t-il pour voire plaisir? » et 
est une contraction de i ze ou zer atse- 
gin?. // est presque vieilli. 

Zatu (R-uzt), tablas que se fijan bajo 
el pie para andar sobre la nieve : ski, 
lame de bois que Von fixe sous les pieds 
pour marcher sur la neige. 

ZAUK (G), zauka (AN, G-don,...), 
ladrido, aboiement. Zakur andiak, ... 

ET§EKO EZAGUN EDO KANPOEO SARRI BKUS- 
TBN DITUZTENAI EZTIB GA1TZIK EGITBN , EZTA 

zauka bat ere : el perro grande no hace 
dafio , ni siquiera ladra A los conocidos 
de casa 6 a los forasteros a quienes ve 
con frecuencia : le gros chien ne fait pas 
de mal, et il n'aboie mime pas conlre les 
habitues de la ma is on ni les Grangers 
qu'il voit frtquemment. ( Conf. 78-2.) 

Zaukalarl (AN, G), ladrador : aboyeur, 
clabaudeur. 

Zaukaz : 1° (G), ladrando : aboyant, 
clabaudant. Zakurra jaiki zan eta asi 

ZAN LBNBIZI ATB-ALDERA URBILTZEN J ATE- 
RAlftO IRITSi ZANEAN, ZAUKAZ ASI ZAN I Se 

levant6 el perro y empez6 primero a 
acercarse a la puerta : cuando lleg6 
hasta la puerta, comenz6 a ladrar : le 
chien se leva et il commenca d'abord par 
s'approcher de la porte; quand il en 
fut pres, il se mit a aboyer. (Euskalz. 
II-l 89-60.) — 2° (B), flexi6n del verbo 
buki , « tener : » flexion du verbe euki , 
« avoir. » ArtutSu ta nbkatu zaukaza- 
lako , porque os tiene apuradito y fati- 
gado, parce qu'il vous tient angoisst et 
fatigue". (An. Esku-lib. 114-8.) 

ZAULI : io(AN-b-lez-oy,G-als,L-ain), 
flexible, souple. Zumba gauza zaulia da, 
el mimbre es cosa flexible, V osier est 
une chose flexible. — 2° (AN-b), &gil, 
agile. Ogbi urtbtan gizona zauli da, & 
los veinte afios el hombre es Agil, a vingl 
ans Vhomme est agile. 

Zauliki, zaulikiro (AN, Araq.) , agil- 
mente , agilement. Zagarra neke da zau- 
liki ibiltzba fAN-bJ, es dificil que el 
viejo ande con agihdad, il est difficile 
au vieillard de marcher avec aqiliti. 

Zaulitasun (AN-b,...), agihdad, agi- 
UU. 

Zaulitu (AN-b,...), hacerse Agil, deve- 
nir agile. Izbrditzbakin zaulitzen naiz, 
con sudar me pongo agil, la sueur me 
rend agile. 

ZAUNKA (B, G-and-orm), ladrido 
de perro, aboiement de chien. Peru, tSa- 

KURREN ZAUNKEA DA TA ANDIARBNA I Pedro , 

se siente ladrido de perro y de grande : 
Pierre, on entend un aboiement de chien, 
et d'un grand. (Per. Ab. 92-1 .) Uste 

ETZUBN ZAKURRAK ZAUNKA BGIN DIO (G-and): 

ha recibido un gran chasco , lit. : le ha 
ladrado el perro que no esperaba : on lui 
a jou4 un bon tour, lit.: le chien qu'il 
n'attendait pas a aboye*. 

Zaupegi (AN-b), golpe de vista, coup 
d'ceil. Zaupegi t3arra dubnak bztu nior 
bzagutzbn bein iKusTEAz : el que tiene 
mal golpe de vista, no conoce 6 nadie 
de solo verle una vez : celui qui n'a pas 



un bon coup d'ceil, ne connatt pas une 
personne en la voyant seulement une fois. 

Zaupegidun (AN,...), fisonomista, 
physionomiste. 

Zaupide(AN-b), trato, medio de adqui- 
rir relaciones : commerce, moyen de 
nouer des relations. 

Zaura (AN-b), conocimiento, connais- 
sance. Il baino lentSoago zaura galdu 
zubn, poco antes de morir perdi6 el 
conocimiento, peu avani de mourir il 
perdit connaissance. 

Zaurak egin (AN-b), establecer rela- 
ciones, hacer conocidos : Hablir des 
relations , faire connaissance. 

ZAURE (R), vara : perche, baguette. 

ZAURI : 1° (c), herida,llaga : blessure, 

plaie. NORBAITEK, USTERIK ODOLA ZALAKO 
ETA ZAURIREN BAT ZUELAKO, ELDU ZION (G) ', 
NURBAITEK, USTEZ ODOLA ZELA ETA ZAURI 
ZUNBAIT BAZUKIALA, HELtO ZEYON (S) J NOR- 
BAITEK , USTERIK ODOLA ZALA TA ZAURIREN 
BAT EUKALA , ELDU BUTSAN ( B ) '. algUnO, 

creyendo que era sangre y que tenia 
alguna herida, Je agarr6 : quelqu'un Var- 
rita, croyant que c'Hait du sang et qu'il 
avait quelque blessure. (Di&l. bas. 21-10.) 
Zauriaren gainean piko (AN-b, L-ain) : 
herir a alguien en lo mas vivo, lit. : 
herida sobre llaga : blesser quelqu'un au 
vif, lit. : blessure sur plaie. = Otros 
interpretan este dicho conform e a aquel 
adaeio espaflol : « Sobre cornudo , apa- 
leado. » D'autres interpretent ce dicton 
conformtment a eel adage espagnol: 
« Outre cocu, ross6. » Nola zagobn kuru- 
tzean oro zauriz bethea, huin-eskuak 

ITZATURIK ETA BULUZKORRIA I COHIO estaba 

en la cruz todo lleno de Uagas, clavado 
de pies y manos y desnudo : comme il 
Hait sur la croix couvert de plaies, nu 
et les pieds et les mains clouts. (Dechep. 
9-21.) — 2° (BN, S), indet. de zauritu. 

ZURB IRUDI BDERRAK GAIZKIAGO ZAURI NIZI 

ezi dardo zorrotzak, vuestra hermosa 
imagen me ha herido m6s profunda- 
mente que el dardo puntiagudo, votre 
belle image m'a blesse" plus profondi- 
ment qu'un dard poinlu. (Dechep. 41- 
24.) — 3° (BN-am, S), ven, viens. Var. 
de tziauri. Jauna, ene alaba orai hil 

DA, BBNA ZAURI, ESKUEZ HUNKI ZAZU, ETA 

biziko da (BN, Matth. ix-18) : Senor, 
ahora acaba de morir mi hija : mas ven , 
pon tu mano sobre ella, y vivira : Sei- 
gneur, ma fille vient de mourir; mais 
venez, metlez votre main sur elle, et elle 
vivra. 

Zaurio ( R - bid ) * vara , palo : perche, 
baton. Orrek galtegitbn daitad 3a3te- 

KULARIAK ILTAN DREY A ZAURIOZ : KALA 

lein ilen da asto bat : me pregunta 
usted si a los saltamontes se les mata 
con varas : antes se mata asi a un burro : 
vous me demandez si on tue les saute- 
relies avec des bitons; on tue plutdt un 
dne de cette facon. 

Zauritu (AN, B, G, L), herir, blesser. 
Beti alde batera egonez, aldbrdi bat 
zauritu zaio (AN-b) : por estar siempre 
en una postura, se le ha llagado un lado: 
a force d'&tre toujours dans la mime pos- 
ture, il s'est blesst un c6U. 

Zauriztatu, cubrir de heridas, de Ua- 
gas : couvrir de blessures, de plaies. (Duv. 
ms.) 

Zaurna, materia, pus : matiere, pus. 
(S. P.) Var. de zorna. 

Zaurnatu, enconarse (una llaga) , s'en- 



Digitized by 



Google 



422 



ZAURTE 



ZE 



flammer (une blessure). (S. P.) Var. de 

ZORNATU. 

Zaurte (BN-gar, Sal.), venid (vos), 
venez (pluriel). 

Zaurtu (BN, L, S), herir, blesser. 

HUNEK GORPUTZA ETA ARIMA ZAURTZEN D1TU, 

este hiere el cuerpo y el alma , ceci blesse 
le corps et I'dme. (Ax. 3M04-25.) 

Zaurtzaile, el que hiere fisica 6 mo- 
ralmente, celui qui blesse physiquement 
ou moralement. (Duv. ms.) 

ZAUST (B-l), onomat. de meter algo 
con facilidad en un receptaculo, p. ej. el 
pie en calzado holgado : onomat. de tac- 
tion d'introduire facilement quelque chose 
dans un recipient, p. ex. le pied dans une 
chaussure large. 

Zausta - zausta ( B - g- i- m ) , zauta- 
zauta (B-m), (comer) devorando, 
(manger) gloutonnement. = Se dice del 
glot6n y del perro. Se dit du gourmand 
et du chien. 

Zautu (AN-b), conocer, connaitre. 
Var. de ezagutu. 

Zautzeko (AN-b, arc?), desconocido, 
que esta por conocerse : inconnu, qui est 
a connaitre. 

Zauzkaria (R), saltamontes, saute- 
relle. 

Zauzkari and! (R-uzt), vulg. tripudo, 
insecto exapodo, desprovisto de alas, 
de color verde, de una pulgada de largo, 
que vive en las montanas ; su dorso estA 
cubierto de una especie de peio aue vibra 
y produce estridores : midi (pop.), insecte 
hexapode et dipourvu d'ailes, de couleur 
verte, d'un pouce de long, qui vit dans 
les bois; son dos est recouvert d'une 
sorte de corselet qui vibre el produit des 
stridulations. 

Zauzte : 1° (BN), venid (vosotros), 
venez (vous autres). — 2° (AN-b), estaos 
(vosotros}, restez (vous autres). 

-Zaz (AN, B, BN, G), sufijo mediativo 
6 instrumental que significa « de, con » : 
suffixe midiatif ou instrumental, qui 
signifie « de, avec ». = En algunos dia- 
lectos le sustituyen -taz (AN-irun-ond, 
B, BN-s,..., L, R), y -tzaz (S). Dans 
quelques dialectes on lui subslitue -taz 
[AN-irun-ond, B, BN-s, L, R), et -tzaz 
(S). Onbzaz ostean, ademas de esto, en 
outre de ceci. (Per. Ab. 194-1.) Azaz 
ganeti, ademas de aquello, en plus de 
cela. (Afi. Esku-lib. 192-2.) Geiago da 
askozaz bere, es mas (fuerte) con 
mucho, c'est plus (fort) de beaucoup. 
(An. Esku-lib. 140-19.) Erriza bizaz edo 
iruzaz (B-ond), con dos 6 tres rizos, avec 
deux ou trois ris. i Eta i ere ire lagunaz 

ERRUKI BEAR EZINTZAKAN , NI IZAZ ERRUKITU 

nindukan bezel a? £pues no debfas tu 
tambten tener compasi6n de tu compa- 
fiero, asi como yo la tuve de ti? ne 
fallait-il pas que toi aussi tu eusses pitU 
de ton compagnon, comme fai eu pitie* 
de toi? (Ur. Matlh. xvui-33.) ^Arte har- 

TAN ZER BZTUT BGJN ZURBKI ADISKIDETZEKO? 
£ZUK N1ZAZ, NIK ZUZAZ ATSBGIN BIBK OROZBAT 

hartzbko? £que" no he hecho en aquel 
intervalo para reconciliarme con vos? 
jpara que nos complacieramos ambos 
igualmente, vos de mi, yo de vos? que 
n'ai-je pas fait, dans cet intervalle, pour 
me riconcilier avec vous? afin que nous 
nous plaisions tgalement a tous deux, 
vous a moi, moi a vous? (Oih. p. 99-17.) 
Zazabelau (B-tS), cecear, zizayer. 
Var. de zazeatu. 



Zazarki (G-al), zazarkin (G-and-beas- 
bid-don), remiendo de abarcas, piece des 
brogues. 

Zazeatu (AN, G-and-bid-don-etS-t-us, 
R-uzt), zazeau ( B-d-i-m-mond-o-ond), 
cecear, pronunciar mal : zizayer, pro- 
noncer mal. 

Zazkardi (AN-oy, G-and), matorral, 
buisson. 

ZAZO (R-uzt), ceceoso, zizayeur. 

Zazpardi (G-ber), Var. de zazkardi. 

ZAZPI (c), siete, sept. Atzo zazpieta- 
koan utzi zue suKARRAK , aver a las siete 
le dej6 la fiebre , hier sur les sept heures 
la fievre Va quitU. ( Liz. Joan, iv-52.) 

Zazpiehun (AN, BN, L, S), sete- 
cientos , sept cents. Var. de zazpireun. 

Zazpigarren (c,...), zazpigerren (S), 
s£ptimo, septieme. 

Zazpi-izarrak (BN-s, R). (V. Zazpi- 
ohoinak.) 

Zazpika (AN-b, BN-s), de siete en 
siete , de sept en sept. 

Zazpikatu (AN-b, BN-s), poner de 
siete en siete, mettre de sept en sept. 

Zazpiki (Be, L-get, Sc) : 1° sieteme- 
sino, n4 au bout de sept mois de gros- 
sesse. — 2° impaciente, impatient. 

Zazpiko : 1° (c,...), el de siete, el que 
tiene siete ; el siete , en el naipe : celui 
de sept, qui a sept; le sept, aujeu de cartes, 

— 2° ( L-ain ) , sietemesino , enfant ni au 
bout ae sept mois. Var. de zazpiki (1°). 

Zazpikhun (?), s^ptuplo, septuple. 

Ez BRAIN GAIZKIA BIDEGABEARBN HILDOAN, 
ETA HURA EZTUZU ZAZPIKHUN UZTATUKO : nO 

sierabres maldades en surcos de injusti- 
cia , y no las segaras en sdptuplo : ne 
semez pas de me'chanceUs dans les sillons 
de V injustice, et vous ne ricolterez pas 
au septuple. (Duv. Eccl. vn-3.) 

Zazpilko (BN-s), sietemesino, ne* au 
septieme mois de grossesse. 

Zazpina (AN, B, G), siete a cada uno, 
sept chacun. 

Zazpi-ohoinak (BN-s, R), la Osa me- 
nor, constelaci6n de siete estrellas, lit. : 
los siete ladrones , las siete estrellas : la 
Petite Ourse, lit. : les sept voleurs, les sept 
itoiles. 

Zazpi-osto (S, Alth.), tormentita, sie- 
te nra ma : potentille, tormentille. (Bot.) 

Zazpira (AN, BN, L, R, S), siete a 
cada uno, sept chacun. 

Zazpi - suete ( BN - mu ) , gorr6n , lit. : 
siete cocinas : pique- assiette, lit. : sept 
cuisines. 

Zazporra (m«-Lond), tormentilla, tor- 
mentille. (Bot.) 

ZE : 1° (R), palmo, empan. (Contr. de 
ZBHB.) — 2° (AN, B, G), menudo, menu. 
Ganadu zea, ganado lanar, bites a laine. 

— 3° (AN, B, G, S), qu<* : quoi, quel. = 
Sustituye a zer en tres casos : a) cuando 
le sigue un nombre : £ze barri (B), ze 
berri? (G), « £qu6 noticias (hay)? » £zb 
hodu? (B, G), « iqu6 tal, c6mo esta us- 
ted? » £ze tbnore? (S), « ique hora? » 

1 NUNDI DAKIZU EM EN ZE ORDU DAN? « ide 

d6nde sabe usted aqui qu£ hora es? » 
(Per. Ab. 115-18.) En tal caso sustituye 
a zein , « cual : » ze etSetan , « en que 
casa, » en vez de zein etSetan, « en cual 
casa. » Es poco recomendable esta sus- 
tituci6n, a no tratarse de frases ya consa- 
gradas por el uso, como son las a r rib a 
citadas. Algunos (y es caso muy curiosoj 
se valen de zb por el bizkaino plural 
zeintzuk, pero trasponiendo la particula 



-tzuk a la pal a bra que sigue a ze : ze seni- 
detzuk, « cuales parientes » (Konf. 202- 
7 ) , en vez de zeintzuk senidb. Tambi6n 
ze pbkatutzuk, « qu^ pecados » (Konf. 
206-11), en vez de zeintzuk pekatu. — 
b) cuando le sigue un verbo que empiece 
en vocal : i ze esan dau? « i que" ha 
dicho? » £zer Diffo? « £que" dice? » Els 
mucho m^nos usual cjue el primer caso. 

— c) (B) , en la aglutinaci6n : ^zezazkoa 
da? £pbrrbstupbzkoa? « ^de quS es? ^de 
tomento? » (Per. Ab. 117-21.) j,Zbgai- 
tik? « Apor que* ? » £zbtara? « ^a qu6? » 
^zelan? « ^c6mo? ^de que* moao? » 
^zelangoa? « &(lo) de qu^ calidad? 
^c6mo? » bztaukat zEGAz, « no tengo 
con qu6. » (Konf. 230-2.) £Zbk, Jauna, 

ZEK ETORRI ERAGIN DEUTSU NIGANA? UiqU^, 

Sefior, que" os ha hecho venir donde 
mi? » (Aii. Esku-lib. 148-11.) En los de- 
mas dialectos no pierde la r. Ce mot se 
substilue a zer dans trois cas : a ) quand 
il est suivi d'un nom : j, ze barrj (B), 
zb berri? (G), « quelles nouvelles (y a- 
t-U)? » izE modu? (B, G), « comment 
allez-vous? » ^zb tenors? (S), « quelle 
heure (est-il)? » ^nundi dakizu bmen ze 
ordu dan? « ou savez-vous ici quelle 
heure il est?* (Per. Ab. 115-18.) Dans 
ce cas il remplace zein, « qui, lequel, 
quoi: » ze etSetan, « dans quelle ntai- 
son, » au lieu de zein bt3btan, « dans 
quelle maison. » Cette substitution est 
peu recommandable , lorsqu'il ne s'agit 
pas de phrases de*ja consacrtes par Vu- 
sage, comme celles rapporte'es ci-dessus. 
Quelques -uns, et le cas est tres curieux, 
se servent de zb pour le biscayen pluriel 
zeintzuk , mais en transport ant la parti- 
cule -tzuk apres le mot qui suit ze : ze 
sbnidetzuk , « quels pe'ehe's » (Konf. 202- 
7), au lieu de zeintzuk sbnide. De mime 
ze pbkatutzuk , « cruels parents » ( Konf. 
206-11), au lieu ae zeintzuk pekatu. — 
b) quand il est suivi d'un verbe commen- 
cant par une voyelle : £zb bsan dau? 
w qu'a-t-il dit? » ^zbr dino? « que dit- 
il? » // est beaucoup moins usiU que le 
premier cas. — c) (B), dans Vagglutina- 
iion : i zbzazkoa da? ^perrbstupbzkoa? 
« en quoi est-il? en bourre? » (Per. Ab. 
117-21.) ^Zegaitik? « pourquoi ? » ^ze- 
tara? « I quoi? » ^zelan? « comment? 
de quelle facon? » ^zelangoa? « de 
quelle qualiti? comment? » bztaukat 
zegaz , « je n'ai pas de quoi. » ( Konf. 
230-2.) ^2bk, Jauna, zbk btorri bragin 
dbutsu nigana? « Seigneur, qu'est-ce qui 
vous a fait venir vers moi? » (An. Esfcu- 
lib. 148-11.) Dans les autres dialectes il 
ne perd pas I'r. — 4° al por menor 
(vender), Cvendre) au d 4 tail. (Aft. ms.) 

— 5° (B, G), que, pues : puisque, car. 
Zagoz or puzka batbn, zb eztakit nor 
dan (B,...) : estese usted ahi un mo- 
men to , pues no s6 qui^n es : restez la un 
moment, car je ne sais qui c'est. Ain 
daki kdbrto dantzan zb edozeiSek bsango 

LBUKE MAISUAGAZ IKASI DABBLA (Be) I Sabe 

bailar tan bien, que cualquiera diria que 
ha aprendido con maestro : il sait si bien 
danser, que n'importe qui dirait qu'il Va 
appris avec un maitre. Ain gaztba ta 

BDBRRA TA AIN ONDO APAINDURIK, ZB ApOLO 

gblditu zan guztiz itsuturik : tan ioven 
y hermosa y tan bien puesta, que Apolo 
qued6 completamente obcecado : sijeune, 
si belle et si bien mise, qu'Apollon resta 
completement abasourdi. (Azk. E.-M. 



Digitized by 



Google 



ZE ZEARKA 



423 



Cane. bas. III-10-2.) j Bai zez! (B-l), Contr. 
de i bai , ze ez ! naturalmente , yo lo 
creo, no faltaba m&s ; lit. : ; si ! j que no ! 
naturellement, je le crois, certes oui; 
lit. : oui ! que non! = En G sustituyen 
esta palabreja con non, « d6nde. » En 
B algunos se valen de zbinda en vez de 
zein. En G y L echan mano de nola, y 
en S, de zui&a. Todas estas locuciones 
parecen importadas dealguna otra lengua. 
En G, on remplace ce mot par non, « ou. » 
En B, quelques-uns ont recours A zeinda 
au lieu de zein. En G et L Us usent de 
nola, et en S, de zuina. Toutes ce* locu- 
tions paraissent emprunties a une autre 
langue. Ain arrigarria arkitzbn dbt 

AR BAT INOUMA BIURTZEA , NON IL BAT 
PIZTEA (G) J AIN MIRAOARRIA AURKITU- 
TBN DOT AR BAT TSlRIBIRIA BIURTUTEA , 
ZBINDA IL BAT BIZTUTEA (B)j HAIN HARRI- 
GARRI AURKHITZBN DUT HAR BAT PINPIRINA 
BILHAKATZBA, NOLA HIL BAT BERRIZ PHIZTEA 
(L) ; HAIN IZIGARRI BDIREITBN DUT UAR BA- 
TBN JINKOlLOTZEA , ZUINA HIL BATBN ARRA- 

phiztba (S) : tan admirable encuentro la 
conversi6n de un gusano en mariposa, 
como la resurreccion de un muerto : je 
trouve que la conversion d'un ver en pa- 
pillon, est aussi admirable que la resur- 
rection d'un mort. (Dtil. bas. 8-5.) — 
6° (B), equivale a « si. ..no » en algunas 
locuciones, no siendo esta acepci6n otra 
cosa que una prolongaci6n de la anterior, 
extrafia como ella a nuestra lengua ; pu- 
diendose trasponer las dos oraciones que 
une, como sucede con otras conjuncio- 
nes : iquivalanl A « si...ne » dans quelques 
locutions, cette acception n'est pas autre 
chose qu'un prolongement de la prict- 
dente et, comme elle, itrangere a notre 
langue; on peut transposer les proposi- 
tions qu'elle unit, comme il arrive avec 
d'autres conjunctions. Otaz jantziko li- 
ters ELIZBA BMAKUMAS>GAITI-ZB (B-a), en 

vez de bmakumak-gaiti zb (bbstela) otaz 

JANTZIKO LITEKB ELIZBA : « si nO DOr la 8 

mujeres (por las mujeres, que de to con- 
trario ) la lglesia se vestirla ( se cubriria) 
de argoma : sans les femmes (e'est pour 
les femmes, car sans cela ) I'iglise se viti- 
rait (se couvrirait) d'ajoncs. — 7° (c,...) 
sustituye a zbr 6 mas bien 6 zblango 6 
nolako, il remplace zbr ouplutdt zblango 

OU NOLAKO. ^Ze LIBURU ZAUDB IRAKURTEN? 

(G), £Qu£ clase de libro esta usted 
leyendoi quel genre de livre lisez-vous? 
\ is, gizon edbrra ! j que* hombre tan 
guapo ! comme il est beau, cet homme-lk ! 
= Esta locuci6n parece extrafia a la 
lengua, debiendo decirse : ;au da gizon 

BDBRRa! 6 j GIZON ONBN EDBRRA 1 Cette 

locution semble Hrangere a la langue, et 
il faut dire : j au da gizon bderra ! ou 

} GIZON ONBN BDBRRA 1 

Ze- (B,...), trans pos ici6n de la nega- 
ci6n bz como prefijo del verbo conjugado, 
transposition de la negation ez comme 
prifixe du verbe conjugui. = Todavia 
estA muy en uso en B-b-g-mu-pl. Tanto 
las frases que han llegado a mis oidos, 
como las que he podido recoger en auto- 
res como el de los Refranes, Capana^a 
y Micoleta, limitan el uso de este prefijo 
al verbo auxiliar en imperativo y sub- 
juntivo. II est encore tres usUi en B-b-g- 
mu-pl. Les phrases qui sont parvenues 
a mes oreilles ainsi que celles que j'ai pu 
recueillir dans des icrivains comme I'au- 
teur des Refranes, Capanaga et Micoleta, 



bornent Vemploi de ce prifixe au verbe 
auxiliaire a Vimptratif et au subjonclif. 

J A UNA, ZEBEGI ORI ESAN, ZE GAUZA BALTZA 

da bakartasuna : sefior, no diga usted 
eso , que es triste cosa la soledad : mon- 
sieur, ne dites pas cela, car la solitude 
est une triste chose. Urtigi zenagizu, 
no me desech£is, ne me rejetez pas. 
(Capan. 155-3.) Esan zebbikb burlako 
berbarik, no diga palabras burlescas, 

?u'il ne pro fere pas de paroles moqueuses. 
Capan. 125-16.) Gordbizu katiLu ori, 
ausi zedaizun (B-mu) : guarde usted esa 
escudilla , no sea que U rompa : gardez 
ce bo I, de peur aue vous ne le cassiez. 

Zeha: 1° (BN, L), indet. de zehatu, 
castigar, punir. Zeha intzakbt, hasbrrb 
bzpanintz : yo te castigaria , si no estu- 
viese airado : je te punirais, si je n'ttais 
pas en colere. (Ax. 3«-125-3.) Zeha ezak 

ONA, HOBA DAKIDIK; ZBHA EZAK GAIZTOA , 

hont eztakidik : castiga al bueno, He- 
gara a mejorarse; castiga al malo, no se 
enmendara : chdlie le bon, il deviendra 
meilleur; ch&tie le mauvais, il ne s'amen- 
dera point. (Oih. Prov. 427.) — 2° (S. P.), 
Var. de zehb en algunos compuestos, 
Var. de zehe dans quelques composts. 
Zehabethb : palmo entero, del pulgar al 
mefiique : empan, du pouce au petit 
doigt. (S. P.) Zbhamb : jeme, palmo 
pequeno, desde el pulgar al indice : 
demi- empan, du pouce a V index. (S. P.) 

Zehadoi (BN ?), lugar de castigo, lieu 
de ch&liment. Jaun handibn othoia, ezbtz 
brrailen zbhadoia : la suplica de los 
grandes seflores (es) el lugar en que se 
castiga 6 los que la rehusan : la priere 
des grands, e'est le lieu ou les refusants 
trouvent des coups de bdton. (Oih. Prov. 
260.) 

Zeakatu ( AN-b), destrozar, dUruire. 

MUTIKO ORRBK, GUTI IKASTEN BADU ERE, 
L1BURUAK PITB ZEAKATZEN DITU I ese H1U- 

chacho, aunque aprenda poco, destroza 
pronto los liDros: cet enfant, bien qu'il 
apprenne peu, abtme vite les livres. 

Zeakatzale (AN-b), destroz6n, des- 
tructeur. 

Zeal ( B-er ? ) , todo lo posible : tout le 
possible, le plus possible. 

Zehaldi, castigo, correcci6n: ch&ti- 
ment, punition, correction. (Duv. ms.) 

ZE ALDO ( AN - lez - oy ) , columpio , 
balancoire. 

Zealdoka (AN-b-lez-oy) , de costado , 
inclinado, tambaleando : de c6U,penchk t 
chancelant. Zealdoka dabilen gizona 
bdana da EDO ezta ongi , el hombre que 
tambalea esta chispo 6 no se encuentra 
bien, Vhomme qui chancelle est grisou se 
trouve malade. 

Zealdokatu (AN-b), tambalear, chan- 
celer. Buruan jo nubnban zealdokatu zen : 
cuando le pegue en la cabeza, tambale6 : 
quand il lefrappa sur la tSte, il chancela. 

Zeape (BN-s), una hierba, une herbe. 
Bblar andi bat, osto-luzb, lore-ori ta 
anitS; azia, azak gisakoa, Sbagoa; 5am ur 
direnean, tSbrri-jateko dira : (es) una 
planta grande, de hojas largas, de flor 
amariila y abundante ; (tiene) la simiente 
como las berzas, mas menuda; cuando 
estan tiernas, sirven de alimento al 
cerdo : e'est une grande plante, a tongues 
feuilles, dont la fleur est jaune et abon- 
dante, et dont la graine ressemble k celle 
des choux, mais plus petite; quand elles 
sont tendres, on les donne aux pores. 



ZEAR : lo (B, G), por, 6 traves : par, 
A travers. Basoan zear : por el monte, 6 
travel del bosque : par la montagne, 
a travers le bois. OrtSe zear, por ahi 
mismo,par la mime. — 2<> (AN-b, G-etS), 
costado, flanc. Zearreko miSa (G-et§) : el 
mal de costado , la pulmonia : point de 
edit, pleurisie. — 3° (AN-b), ladera, 
coleau. Arako zear artan jzer azibnda- 
aldba dagon 1 en aquella laaera j que* re- 
bafio de ganado hay I quel troupeau de 
bitail ilya sur ce coteau 1— 4° (B-m-pl-tS- 
urd),sitio llano, sin cuestas: endroit plat, 
sans cdtes. — 5° (?), tortuoso, oblicuo : 
tortueux, oblique. — 6© sesgo, biais. (All. 
ms.) — 7° (G-and), hilos horizon tales del 
lienzo, fils horizontaux d'un tissu. Eunak 

ARI ZUTAK ETA ZEARRAK BEAR DITU, el 

lienzo necesita hilos verticales y hori- 
zontales, le tissu doit avoir des fits verti- 
caux et horizontaux. 

Zeharazi, hacer castigar, faire chi- 
tier. (Duv. ms.) 

Zearbegi : 1° (G), bizco: louche, bigle. 
— 2° (B-a-m-o), terreno costanero y 
soleado, terrain montueux et expose" au 
soleil. 

Zearbide: i° (AN-b, B-a-i-o-ofi, Gc), 
camino al sesgo , camino torcido : che- 
min en lacet, chemin tortueux. Bizkar 

ARTAIK ARAT DBNA ZBARBIDEA DUGU (AN-b), 

de aquella altura para alia todo es camino 
costanero, de cette hauteur par la tout 
n y est que chemin montueux. — 2° (B-a- 
o, G, ...), atajo, chemin de traverse. 

Zearka: 1° (AN-b, B-a-1, ..., BN, G), 
arrastrar un oojeto oblicuamente 6 tra- 
zando eses, tratner un objet obliquement 
ou en tracant des zigzags. Zearka ganbz 

EZKAITUK MENDI-GAlftBRA ATRAKO (AN-b) : 

yendo oblicuamente, no saldremos A la 
cuspide de la montafia : en allant obli- 
quement, nous n'atteindrons pas le som- 
met de la montagne. — 2° (AN-b, ...), de 
costado, de cdti. Ate mear otan enai- 

TBKE ZEARKA BAIZIK PASATU , por eStaS 

puertas estrechas no puedo pasar sino 
de costado, par ces portes itroites je ne 
peux passer que de c6U. — 3° mo verse 
un barco A la bolina , alter a la bo u line 
(un bateau). — 4° (AN), balanceando, 
balancant. — 5° (AN-b, G), indirecta- 
mente, oblicuamente : indirectement , 
obliquement. Augusto gudari andiak bza- 

GUTU ZEBANEAN BZ1N ZBBALA LAKARIK ATBRA 
GlPUZKOATARRBTARIK, BZ GOITIK EZ BEET1K, 
ZEARKA TA ZUZBNKA , ETA AURKBZ AURKE 

ere : cuando el gran guerrero Augusto 
conoci6 que no podia sacar partido de 
los Guipuzkoanos , ni por arriba ni por 
abajo, indirecta ni directamente , ni 
siquiera frente a frente : quand le grand 
guerrier Auguste reconnut qu'il ne pou- 
vait venir & bout des Guipuscoans, ni par 
en haut ni par en bas, ni indirectement 
ni directement, ni pas davantage face k 
face. (Izt. Cond. 259-21.) Besazbarka (B, 
G), a cortadas 6 rasas (en el juego de 
pelota), a coups bas et ras (au jeu de 
paume). Zbarka-mearka (B, G), caminar 
de mala gana y en zig-zag : cheminer ou 
marcher a contre-cceur , en dicrivant des 
zigzags. = Se dice del que va al trabajo 
de mala gana. Se dit de celui qui va au 
travail de mauvais gri. Lurraren erraie- 

TAN ZEARKA - MEARKA LBGUA - LAURBNBKO 

bidastia igarorik, en las entrafias de la 
tierra atravesando en zig-zag la distancia 
de un cuarto de hora, dans les entrailles 



Digitized by 



Google 



424 



ZEARKATU — ZEBATU 



de la terre traversant en zigzag la dis- 
tance d'un quart d'heure. (Izt. Cond. 
104-18.) 

Zearkatu : 4° (AN, G), ladearse, 
obliquer. Ezpatarekin aurrean jarrita, 

RIDEA ISTEN ZIOLAKO , ASTOA RIDETIK ZEAR- 
KATU ZAN ETA KORR1KARI EM AN ZION : pOr- 

que, poniendose delante con una espada, 
le cerraba el camino , el burro se desvi6 
y ech6 a correr : parce que, se placant 
devant avec une 4p6e, it lui fermait le 
chemin, Vine obliqua et se mit a courir. 
(Lard. Test. 444-25.) — 2° (BN-s), recos- 
tarse, se coucher sur le c6U. Zbarkatrik 
nion, estoy recostada, je suis couchie. — 
3° (AN-b), ladearse, ponerse a medio 
la do, se pencher de c6U. Zearkatuz aitzbn 

DIRA GBRLA-OIZONAK SUTAN (AN-b), los 

soldados combaten pontendose a medio 
lado, les soldats combattent en se met- 
tant de c6t4. 

Zeharmen (S), cilindro de madera 
que recoge el lienzo en el telar : ensou- 
pleau ou dtchargeoir , cylindre de bois 
sur lequel s'enroule la toile, dans le 
mHier a tisser. 

Zearnarra (BN-s, R-uzt), zarzamora, 
mtire sauvage. 

Zearo : 4° (B, G), minuciosamente , 
minutieusement. Egia onen argibidea 
zearo ikusi nai dbbenak , el que quiera 
ver minuciosamente la prueba de esta 
verdad, celui qui voudra voir minutieuse- 
ment la preuve de cette viritk. (Izt. Cond. 
14-3.) — 2° (G-deb), para siempre, pour 
toujours. 

Zearradar (AN-b, B-ofi, G-and),rama 
oblicua, rama lateral : branche oblique, 
branche late" rale. Zurgai edbrra eginen 

DA ARITZ ORTA1K, ZBARRADARRAK MOZTEN 

bazaizko (AN-b) : de ese roble saldra buen 
material para madero, si se le cortan las 
ramas late rales : il sortira de ce chine 
un bon maliriel pour charpente, si on lui 
coupe les branches late' rales. 

Zearraide (AN ?), afines, parents ou 
allUs. 

Zearraize (AN-b, G-and), viento del 
oeste, el vendaval : vent d'ouest, vent 
d'aval. Zearraizeak beti berekin ou uria, 
el viento del oeste siempre trae consigo 
la lluvia, le vent d'ouest amine toujours 
la pluie avec lui. 

Zearraldatu : 4° (Gc), trasplantar, 
transplanter. — 2° (G), acarrear, tras- 
portar : charrier, transporter. Asko dagon 

TOKITIK GITSi DAGON TOKIBA LURRA BRAMA- 

tea, auSe da zbarraldatzba (G-gab) , lle- 
var tierra de un lugar en que hay mucha 
a donde hay poca es lo que se llama zea- 
rraldatu iporter de la terre d'un endroit 
ou il y en a beaucoup dans un autre ou il 
en manque, c'est ce que Von appelle zea- 
rraldatu. — 3° (G), separar las plantas 
que estan demasiado juntas cuando 
empiezan a crecer, iclaircir les plantes 
qui sont trop prks les unes des autres 
quand elles commencent a pousser. 

Zearrean (G-get), a toda prisa, en 
toute hdte. 

Zearren (S?), sin duda, evidente- 
mente : sans doute, ividemment. 

Zearresan (?, An. ms) 9 indi recta, alu- 
si6n : pointe, allusion. 

Zearretara: 4© (B, G), atravesando, 
faldeando , bordeando : traversant , 
cd toy ant, louvoyant. — 2° ^B, G), indi- 
recta u oblicuamente , indirectement ou 
obliquement. Eta zearretara ez-eze, baita 



ARTBZEAN ETA AURRETI BERE ESETSI BEAR 

deutsezu izkune ta bezu deungai : y no 
soLamente de lado , sino directamente y 
de frente, debris atacar a las malas cos- 
tumbres y perversos habitos : et non seu- 
lement de c6U, mais directement et de 
face, vous devez attaquer les mauvaises 
habitudes et les coulumes perverses. (Aft. 
Esku-lib. 68-21.) 

Zearri (BN-luz), Var. de zedarri. 

Zearrola : 4© (G, Larr. Corog. 64), 
fabrica con motores de agua , fabrique 
utilisant Veau comme force molrice. — 
2° (B-o), tablas mal cortadas, planches 
ma I coupe" es. 

Zeartu: 1° (B, G), atravesar, traver- 
ser. ARGATIK ZEARTU DEZU RIDEA ZUEN SER- 

bitzariaganontz , pues por eso habeas 
torcido hacia vuestro siervo, car c'est 
pour cela que vous Hes venus vers voire 
serviteur. (Ur. Gen. xvin-5.) — 2° (AN, 
B, G), desviar, divier. Etzera zeartuko 

ZUZENTASUNETIK ERABAKIA EMATBAREN BEAR- 

tsuaren kontra, no te ladearas para 
juzgar al pobre, tu ne dtvieras pas pour 
juger le pauvre. (Ur. Ex. xxin-6.) 

Zear-zulo (Be), galeria,agujero trans- 
versal : galerie, trou transversal. 

Zeatu (AN, B, BN f G), zehatu (BN, 
L, S) : 4° azotar, castigar : fouetter, chd- 
lier. Zeatreyut, no (BN-s) : te castigar^, 
nifia : je te punirai, fillette. (Contr. de 

ZBATURBN YUT.) BeREN PEKATUAK - GATIK 
ASKOTAN ZEATU 01 ZITUBN GURB JaUNGOIKO 
MAITEGARRIAK BERE ISRAELDARRAK , pOT 

sus pecados castigaba muchas veces a sus 
Israeli tas nuestro Dios bondadoso, pour 
leurs p4ch&s notre Dieu bon ch&tiait fr£- 
quemment les Israelites. (Mend. 11-203- 
28.) EtSe-gibelez et9e-gibel, landaz 
landa, gathu zeatu bat bezala sartu 
ninduan etSera : por detras de las casas 
y de campo en campo, entr6 en casa 
como un gato apaleado : par derrtere les 
maisons et de champ en champ, fentrai 
a la maison comme un chat battu. (Piar. 
Ad. 24-49.) Has badadi muthil-neskatobn 
zbhatzbn, eta jaten eta bdaten eta ordi- 
tzen : si empieza 61 a maltratar a los 
siervos y a las criadas y a comer y a 
beber y a embriagarse : s'il commence a 
baltre les serviteurs et les servantes, et 
a manger et a boire et a s'enivrer. ( Har. 
Luc. xn -45.) Berk zehatzeko makila 
darabila, 61 maneia el palo con que ha 
de ser castigado, il porte le biton pour 
se faire baltre. (Oih. Prov. 559.) — 2« (B- 
a-ts,..., G), machacar, desmenuzar : 
trilurer, re'duire en menus morceaux. 
Zbatutbn da mamina motraiLu batbn eta 
igaroten da zurdazko bai batbt1k (b)j 
zeatzbn da mamia motraidu batean eta 
pasatzen da zurda-bai batean (g) '. s6 
machaca la pulpa en un morterO y se 
pasa por un cedazo de cerda : on en fai- 
lure la pulpe dans un mortier, et on la 
passe dans un tamis de crin. (DiAl. bas. 
403-43.) — 3o (B, Micol.), majar : broyer, 
piler. — 4° (B , Micol. ) , moler, moudre. 
— 5° (AN, G), triturar, deshacer : tri- 
lurer, de* faire. Janaria apurtzen edo 

ZEATZBN BZPADA , BZTU ONIK EGITBN : si no 

se-desmenuza y se tritura la comida, no 
sienta bien : si on ne rtduit pas en mor- 
ceaux et si Von ne triture pas la nourri- 
ture, elle ne profile pas. (Conf. 230-34.) 

OLAKO LANIK EGITBN BAD UK BERRIZ, ZEA- 

tuko aut (AN-b) : si haces otra vez cosa 
semejante, te destrozare* : si une autre 



fois tu fais une chose semblable, je Vas- 
sommerai. 

ZEATZ (B, G), exacto, exact. Zeatz 
ebagi, cortar al rape, couper les cheveux 
ras. = Algunos, siguiendo sus eufonias 
particulares , pronuncian ziatz, zietz, 
ziitz. Quelques-uns , suivant leurs eupho- 
nies particulieres, prononcenl ziatz, zietz, 
ziitz. Ilteagaz bat-batean agertuko da 

ENS ARIMEA JaUNGOIKOAREN AURRERA, BERB 

bizi guztiko kontu zbatza emoten : en 
cuanto muera, comparecera mi alma de- 
lante del Senor a dar cuenta exacta de 
toda su vida : au moment de ma mort, 
mon dme comparaUra devant le Seigneur 
pour rendre un compte exact de toute sa 
vie. (An. Esku-lib. 27-40.) Magdalen a, 
kontu ak atbra ditugu ZEATZ : Magdalena, 
hemos sacado exactamente las cuentas : 
Madeleine, nous avons fail exactement 
les comptes. (Per. Ab. 75-4.) 

Zehatzaile, el que casti^a : celui qui 
chdtie, quipunit. (Duv. msTj 

Zeatze, zehatze (c, ...), castigo : ch4- 
timent, punition. Ezagutzen zutenei zer- 

GATIK ZEN TA ZERTARAKO BEREN JaUNAREN 
ZEATZE TA PENATZB HAU , B 10S que CODO- 

cian a qu^ obedecia este castigo y con- 
denaci6n de su Senor, a ceux qui savaient 
a quoi Hait dH ce ch&timent et cette 
condamnation de son Seigneur. (Mend. 
H-203-33.) 

Zehazi (S), castigar : chitier, punir. 

Zeaztasun (B, G), exactitud, exacti- 
tude. Zeaztasuna gauza ona da, atan ifto- 

REN MENDBAN BGON DAGOZANENTZAT I GIZONA 
DAN GIZONAK ZEATZA IZAN BEAR DAU (B-mu) '. 

cosa buena es la exactitud, sobre todo 
para los aue estan y Uevan tiempo a las 
ordenes de otro : el hombre digno de 
serlo debe ser exacto : V exactitude est 
une bonne chose, surtout pour ceux qui 
sont toujours aux or d res d'autrui : 
Vhomme digne de Vitre doit itre exact. 

Zeaztau : 1° (B, ...), dar pormenores, 
dilucidar minuciosamente : donner des 
details, ditailler, raconter minutieuse- 
ment. — 2° (B-a-d-o-t§), limpiar bien el 
trigo, bien netloyer le bU. 

Zeaztu (B), corroborar, confirmar, 
probar un aserto : corroborer, con fir- 
mer, prouver une assertion. 

Zeba : 4° (L), indet. de zebatu, domar, 
dompier. Ezbn hainitzbtan zbphoz eta 

GATHEZ LOTHU IZAN ZUTELARIK, HAUTSI IZAN 
ZITUEN GATHEAK ETA ZEPHOAK PORROSKATU, 
ETA NEHORK ETZEZAKEEN ZEBA '. porque 

habiendole atado muchas veces con gri- 
Uos y con cadenas, habia roto las cade- 
nas y despedazado los grillos y nadie le 
podia domar : car souvent, couvert de 
chaines et les fers aux pieds, il avait 
rompu ses chatnes et brise" sesfers, et nul 
ne pouvait le dompter. (Har. Marc, v-4.) 

— 2° (L), beber, boire. = Es trivial en 
esta acepci6n. C'est un mot trivial dans 
cette acception. 

Zebadura, represi6n, repression. (Duv. 
ms.) 

Zebagaitz, irreductible , diflcil de 
reducir; indomable, diflcil de domar : 
irreductible, difficile a require; indomp- 
table, difficile k dompter. (Duv. ms.) 

Zebarazi: 4° (R), encender, allumer. 

— 2° dominar, reducir por la fuerza : 
dominer, re'duire par la force. (Duv. 
ms.) 

Zebatu: 4° (BN-s, R, S), acostum- 
brarse a algo, s'accoutumer a quelque 



Digitized by 



Google 



ZEBO — ZEIHER 



425 



chose. — 2°(B-a-o), soltarse, adquirir 
soltura : se mettre au courant, acquirir 
de Vadresse. Zebatu besoak (B-a-o), 
mover bien los brazos para el trabajo, 
se servir de ses bras comme il faut pour 
le travail. — 3° (B-oft, G-iz, L), endere- 
zar, dominar, domesticar : redresser, 
dominer, domestiquer. Hortik ikhas eza- 

ZUE ZER ERE NAHI BAITUZUE 1ZAN DITEN 
ZUEN SEMBAK GIZONTU DIRATBKBNEAN, HAR- 
TARA HAURRBTIK ZEBATU BBHAR DITUZUELA : 

aprended de ahi que a vuestros hijos, 
cualquiera que sea vuestro designio 
sobre ellos para cuando sean hombres, 
debris ordenarles a ello desde la infan- 
cia : t apprenez de la que quels que soient 
vos desseins sur vos fils torsquils seront 
hommes, vous devez les y habituer des 
I'enfance. (Ax. 3«-262-2.) — 4<> (AN-lez- 
oy), amenazar, menacer. 

ZEBO (B-o), colgajo de la camisa, 
lambeau de chemise. 

Zebok (L), zebonek (L), vosotros 
mismos, vous -mimes. Zebok zeben bu- 
ruen kontra, vosotros contra vosotros 
mismos, vous contre vous-mimes. (Har. 
Malth. xiii-31.) J, Eta zergatik hausten 

DUZUE ZEBONEK JAINKOAK AGINDUA, ZUEN 
USANTZARI JARRAIKITZEKOTZAT ? £ V VO- 

sotros por que" traspasAis el manda- 
mienio de Dios por vuestra tradici6n ? 
pourquoi done vous-mimes transgressez- 
vous le commandement de Dieu a cause 
de votre tradition ? (Har. Matth. xv-3.) 

ZEBOTA (B-m), guadana, faux. 

Zedarre (BN, Sal.), moj6n, borne. 
Var. de zbdarri. 

Zedarrestatu (BN, Sal.), plantar mo- 
jones, planter des bornes. 

ZEDARRI (BN, L, S), moj6n, piedra 
colindante, divisoria : borne, pier re limi- 
trophe, de separation. Bad a itsasoari 

BEZALA 1BENI DERAUKA JaINKOAK GIZONARI 
ERE, BERE ARAUAZ, BBRE ZEOARRIA '. pueS lo 

mismo que al mar el Seftor ha puesto 
tambie*n al hombre, proporcionalmente, 
su limite : car de mime qu'a la mer, le 
Seigneur a imposi aussi sa limite a 
Vhomme proportionnellement. (Ax. 3*- 
286-14.) 

Zedarritu (BN, L, S), zedarriztatu 
(Duv. ms), poner coto, plantar mojones : 
delimiter, planter des bornes. 

ZEDEN : 1* (B, G, L, R), gorgojo del 
trigo, del maiz : charancon du bit, du 
mats. — 2° (B-a-o-tS), carcoma de los 
arboles, artison des arbres. —- 3° (AN, 
G, L), gusano del tocino, ver du lard. 
Haur da et3eko ohoina, barrenbko 
etsaia,bethierb gurekin dagoena: zurari 
pipia , oihelari zerrbna, urdaiari zeoena 
eta haragiari harra bezela , gau eta 
egun alha zaikuna : este es el ladron 
dom£stico, enemigo interior, que eter- 
namente esta con nosotros : que nos 
atormenta noche y dia, como a la madera 
la carcoma, al pafio la polilla , el gusano 
al tocino y a la came : celui-ci est le 
voleur domes tique, Vennemi intirieur, 
qui reste iternellement avec nous, qui 
nous tourmente nuit et jour, comme 
V artison le fait au bois, la mite a Vitoffe, 
le ver au lard et a la viande. (Ax. 3«- 
161-5^ 

Zedendu (AN, G, L), abromarse, agu- 
sanarse : seoiquer, se ronger de vers. 

Zedera (Sc), despensa, oodega : cave, 
cellier. (D. fr. ?) 

ZEE: 1<> (B-m-mond), linea, ligne. 

T. II. 



Zee bete : un poco , una linea : un peu , 
une ligne. Zee bete luzeago balitz (B- 
m), si fuese una linea mas largo, s'U 
itait plus long d f une ligne. — 2° (B, G), 
inenudo, menu. Var. de ze (2°). — J° (AN- 
b), zehe (BN, L, S), palmo, empan. Zee 
bat elur bazen goizean, esta ma flan a 
habia seguramente un palmo de nieve, 
ce matin il y avail sHrement la hauteur 
d'un empan de neige. 

Zeheka (BN, L, S), a palmos, par 
empans. 

Zeero (B, G), al por menor, minucio- 
samente : en ditail, minutieusement. Kon- 

PESOREAK AGINDURIKO PENITENZIA ZEERO 

egitea, cumplir minuciosamente la peni- 
tencia impuesta por el confesor , accom- 
plir minutieusement la pinitence imposie 
par le confesseur. ( An. Esku-lib. 110- 
14.) 

Zeetasun (B, G), minuciosidad, minu- 
tie. Agbrtu etzituelako bekaturbn ba- 

TZUEK JAUNAK NAI ZUEN ZEETASUNAREKIN , 

porque no manifest6 algunos pecados 
con la minuciosidad que querfa el Seftor, 
parce qu'il n'avoua pas quelques pichis 
avec toute la minutie que Ce Seigneur 
demandait. (Conf. 14-41.) 

Zeetu (B, G), desmenuzar : hacher, 
imietter, pulviriser. 

Zegarreda (G?, Arr. ms), tumulto, 
alboroto : tumulte, vacarme. 

ZEGAZTA (B-ond, G-gab-zumay ) , 
persona espigaaa , delgada y agil : per- 
sonne ilancie, mince et agile. 

Zegen (B-m, G-ord), carcoma, arti- 
son. Var. de zbren (2°). 

ZEGI (B), lechera (vaca), (vache) lai- 
tiere. Bei zbgiaren bznb ederra, la her- 
mosa lecbe de vaca lechera, le beau lait 
de vache laitiere.(Per. Ab. 118-13.) 

ZEGO (AN-azp), colgajo de camisa, 
lambeau de chemise. 

ZEGUN : 1° (R), seftales, ramitas que 
se dejan en los campos para indicar 
d6nde se ha sembrado y d6nde no : 
marques, brancheltes qu f on laisse dans 
les champs pour indiquer les parties en- 
semencies et celles qui ne le sont pas. — 
2° (BN-s), alineaci6n, alignement. 

Zei (BN-aezk), a vosotros, a vous 
autres. 

ZEIA, zeja (B, arc), mercado, marchi. 
Badagik suatean ipirdia uzkarti , zbjan 
bbrba dai eugaiti : si haces en la cocina 
el c... pedorrero, hablara por ti en el 
mercado : si tu fais dans la cuisine lee... 
piteur, il parlera pour toi au marchi. 
(Refranes, 33.) Takok daroat dodana 
nbure etSerean zejara, para (es decir, el 
objeto) me lleva lo que tengo de mi casa 
al mercado, pour (e'est-a-dire Vobjet) 
emporte ce que fai dans ma maison au 
marchi. (Refranes, 82.) = Sin duda por 
errata dice etSetean. Par erreur sans 
doute, Vauteur dit etSetean. Zbjan btsba, 
hurrbzko atea : casa en el mercado, de 
oro la puerta : maison dans le marchi, 
la porte d'or. (Refranes, 254.) 

Zeihar : 1° (BN, L), oblicuo, oblique. 
Var. de zear. Har dezala itsusi bat, 

BEGI-ZBIHAR BAT, EZKEL BAT , BETHERIATSU 

bat : que tome un feo, uno de ojo torci- 
dos, un bizco, un enfermo de ojos : qu'il 
prenne un laid, un d'yeux tordus, un 
bigle, un malade des yeux. (Ax. 3*-177- 
23.) Zbiharrera jo (BN, L): extraviarse, 
errar : se tromper, errer. Bainan nola 

BA1TIRE ASKO IKHASTEARI HOBEKI DARRAIZ- 



KONAK EZBN BZ ONGI BIZITZEARI , MAIZ ARIA 
HORTAZ ZBIHARRERA JOTZEN DUTB '. peTO 

como hay muchos que se dedican mas a 
estudiar que a vivir bien , por lo mismo 
se cxtravian con frecuencia : mats comme 
la plupart des hommes s'itudient plus 
a savoir beaucoup qu'a bien vivre, Us 
tombenl dans Verreur. (Duv. Imit. 8-22.) 
— 2° ( BN ) , torcidamente , mal : de tra- 
vers, mal. Minza bite guzaz zeihar eta 
bira gure behar, que hablen mal de 
nosotros y que nos necesiten, qu'ils 
parlent mal de nous et qu'ils aient 
besoin de nous. (Oih. Prov. 647.) Bide 
zeiharrez dabila beth i , anda siempre 
por caminos extraviados , il marche tou- 
jours par des voies ditournies. — 3° (L), 

imirar) de reojo, (regarder) de travers. 
UDU GAIZTOEK DIOTE ZEIHAR BEGIRATUREN, 

los malvados Judios le miraran de reojo, 
les mauvais Juifs le reaarderont de tra- 
vers. (J. Etcheb. 24-16.) Bainan Jbsusek, 

ZEIHAR BEHATZBN ZAROELA , ERRAN ZAROBN I 

pero Jesus, mirandoles de reojo, les dijo : 
maw Jisus, les regardant de travers, leur 
dit. (Har. Luc. xx-17.) — 4° (BN-ald, ..., 
S), oeste, ouest. — 5° (BN-don-ost), viento 
oeste, vendaval : vent d f ouest, vent d'aval. 

Zelhara (S?), en pendiente, inclinado : 
en penle, inclini. 

Zeihar- aize (BN-ald,..., S). (V. Zei- 
har, 5°.) 

Zelharbide (BN, L, S), atajo, chemin 
de traverse. Bertzeren emazte ouanagana 

MAITE OHA ZEIHARBIDBAZ , HALA ERE LERRA 

aitb : a la mujer agena a quien tu apre- 
cias ( si has de ir ) , vete por atajos , aun 
asi podras resbalar: quand tu voudras 
alter traiter d'amour avec la femme d'au- 
trui, marche par des sentiers icartis; 
auec cela tu seras encore sujet a glisser. 
(Oih. Prov. 561.) 

Zeihardura, des viaci6n, (/Hour. f Duv.) 

Zelharka(L, Har. Voc), poramoajes, 
por rodeos : par ditours, indirecte- 
menl. 

Zelharkara , ligeramente oblicuo , 
ligerement oblique. (Duv. ms.) 

Zelharkatu (BN?, L ?), hacer un tra- 
zado en zi^-zag, trazar especies de ara- 
bescos : zigzaguer, esquisser des sortes 
d* arabesques. 

Zelhar-lano, nubes del oeste, nuages 
de V ouest. 

Zeiharmen : 1° (BN-am-baig, S), en- 
jullo, plegador, cihndro de madera que 
recoge el lienzo en el telar : ensouple, 
rouleau de bois sur lequel s'enroute le 
tissu dans le mitier a tisser. Var. de zei- 
hermen. — 2° (S), ramillas que uno dobla 
en el seto, branchettes que quelqu'un 
replie dans la haie. 

Zeiharrara (S), ligeramente oblicuo, 
ligirement oblique. 

Zeiharraraad, hacer oblicuar, desviar : 
faire obliquer, divier. (Duv. ms.) Ber- 
thutearen bideSketarik zeiharraraz di- 
tzazketenak, aquellos A quienes pueden 
ellos hacer desviar de los senderos de 
la virtud , ceux qu'ils peuvent ditourner 
des sentiers de la vertu. (Jaur. Biotz. 
p. 411.) 

Zeiharrarazle , el cjue desvia 6 hace 
oblicuar, celui qui divie ou qui fait obli- 
quer. (Duv. ms.) 

Zeihartu (BN, L, S), oblicuar, apar- 
tarse del buen camino : obliquer, s'icar- 
ter du bon chemin. 

Zeiher ( BN ) , opuesto , opposi. Gauza 

54 



Digitized by 



Google 



426 



ZEIHERMEN — ZEINBAKARREN 



GUZIAK BIKHUN DIRA , BATA BERTZEAREN 

zeier : todas las cosas son dobles , y la 
una opuesta a la otra : loutes les choses 
sont doubles, et Vune opposie a Vaulre. 
(Duv. Eccli. xui-25.) 

Zeihermen (BN), enjullo, madero de 
telares : ensouple, rouleau de bois des 
metiers a tisser. Haren lantzako zura 

ZEN EHAILEEN EHUNBTAKO ZBIHERMENA 

iduri , el astil de su lanza era como en- 
jullo de tejedores , et le bois de sa lance 
itait comme le bois des tisser and 8. (Duv. 
I Reg. xvii-7.) 

Zeihertu, gandulear, andar errante : 
fldner, errer, vagabonder. ( Duv. ms.) 

ZEIN, zein : 1° (AN, B, G), cual, 
que", quel. = Como se dijo al exponer la 
cuarta acepci6n del sufijo -en, zbin se 
compone de zb + en, como onbn, orren 
y ain nacen de los demostrativos on, or 
y a, median ie el sufijo de cualidad -en. 
Zein literalmente es « que* tal » en esta 
acepci6n y en la segunda « que* tan ». 
En esta primera acepci6n solo en B se 
pluraliza : zeintzuk, « cuales. » En los 
demas zbin (segun sea el verbo) significa 
« cual, cuales » : ^zbin dira? « £ cuales 
son?» (Ag. Eracus. 7-5.) ^Sembetatik 

ZBlff EGIN DUZU ONDOKO? (AN-b), « £& 

cual de los hijos ha hecho usted here- 
dero? » Han hari dire, zbiRbk obeki eta 
blkharri bbkhaiztu oabe : « alii trabajan 
a cual mejor y sin tener reciproca envi- 
dia. » (Har. Phil. 52-4.) — Barbarismo. 
Aparte de lo que se dira en la Introduc- 
ci6n, el lector puede ver en este mismo 
volumen, pag. 61, 2« col., suficiente- 
mente explicado el barbarismo que muy 
comunmente se comete en el uso de 
esta palabra. Larramendi, a pesar de su 
vasta instrucci6n y claro ingenio, no vi6 
la influencia latina regulanao el uso de 
esta palabra en tales frases como en 
dicho lugar se citan y como esta que va 
a continuaci6n : Gaurko Ebanjelioan 
daukagu Jesukristok eginiko lenengo 
miraria, ze1&egaz asi zan munduari 

AGBRTUTEN JaUNGOIKO BENETAKOA ZANA : 

« en el Evangelio de hoy tenemos el 
primer milagro que obr6 Jesucristo, con 
el cual empez6 a manifestar al mundo 
que era verdadero Dios. » (Ast. Urt. I, 
p. ix-30.) Comme il a iti dit en exposant 
la quatrieme acception du suffixe -en, 
zbin se compose de ze + en, comme onen, 
orren et ain viennent des dimonstratifs 
on , or et a , par le moyen du suffixe de 
qualiti -en. Zbin littiralement veut dire 
« quel tel » dans cette acception et dans 
la seconde « quel tant ». Dans cette pre- 
miere acception il se pluralise seulement 
en B : zeintzuk, « quels. » Dans les 
autres dialectes (d'apres le ver be) il 
signifie « quel, quels » ; izbin dira? 
« quels sont- Us? » (Ag. Eracus. 7-5.J 
: Sbmbbtatik zeiS egin duzu ondoko ? 
fAN-b), « lequel de vos fils avez-vous fait 
niritier? » Han hari dire, zei&ek obbki 
eta blkharri bekhaiztu gabe : « Ik Us tra~ 
vaillent a qui mieux mieux, et sans avoir 
aucune envie riciproque. » (Har. Phil. 52- 
4.) — Barbarisme. En plus de cequi sera 
dit dans I Introduction , le lecteur peut 
voir dans ce mime volume, p. 61, 2 e col., 
suffisamment expliqui, le barbarisme 
que I'on commet ires couramment en se 
servant de ce mot. Malgri sa vaste ins- 
truction et son esprit Mairi, Larramendi 
ne s'apercut pas que Vinfluence latine 



riglait Vemploide ce mot dans des phrases 
comme on en cite a cet endroil et comme 
celle qui suit : Gaurko Ebanjelioan 
daukagu Jesukristok eginiko lenengo 

MIRARIA, ZElftEGAZ ASI ZAN MUNDUARI AGBR- 
TUTEN JAUNGOIKO BENETAKOA ZANA '. « dans 

VEvangile d'aujourd'hui nous voyons le 
premier miracle que Jisus-Christ opira, 
par lequel il commenca a montrer au 
monde qu'il Halt vraiment Dieu. » (Ast. 
Urt. I, p. ix-30.) — 2° (c,...), cuan : 
combien, que. jZbin ederra! jcuan her- 
moso 1 que c y est beau ! \ Zein lauso 

LODIAK BEKATUAK SORTZEN DITUAN , BBAR 

bezala begiratzekoI i cuan espesas nie- 
blas produce el pecado, para (impedir) 
que se mire como es menester ! quelles 
tinebres ipaisses le pichi produit, pour 
(empicher) que Von regarde comme il est 
nicessairel (Lard. Test. 241-17.) jZein 
bderto zoazan ! j que* bien va usted ! 
comme vous allez iien! (Per. Ab. 118- 
24.) Jainkoak... erakutsi zigun arro- 
kerja edo andiustea zbin gaizki abtzen 
dubn, Dios... nos manifest6 cuan mal 
sufre la vanidad 6 soberbia , Dieu... 
nous montra combien il supporte mal la 
vaniti ou Vorgueil. (Lard. Test. 6-32.) 
Ikhusirik zbin gauza guti, bdirbitbn den 
eskuaraz eskiribaturik, viendo cuan poco 
se halla escrito en vascuence, voyant 
combien il y a peu d 'icriis en basque. 
(Ax. 3«-xix-24.) = Muchos en G se valen 
de zbr y no pocos en B de zb en lugar de 
zbin en estas dos acepciones. j,Zb aizbk 
zakaz zu ona? (B-l), « lqu6 viento le trae 
a usted aca? » j Ze ederto ! « \ que hermo- 
samente ! » Un grand nombre en G em- 
ploient zer , et en B zb , pour zein dans 
ces deux acceptions. j,Zb aizek zakaz zu 
ona? (B-l), « quel vent vous amine par 
ici? » {Zb bderto! « comme c y est beau! » 
— 3° (AN, BN, L), cada cual, chacun. 
Eta itzul zbdin bat bbdera zbin bere 
etSebat : y volvi6 cada cual a su casa : 
et chacun s'en retourna, chacun a sa 
maison. (Leiz. M&tth.l) Zbinak bere mota- 
ren arabera , cada cual segun su especie. 
chacun selonson espece. (Duv. Gen. i-ll.) 
ZeiR edbrrago (B, Lc), a cual mas her- 
moso, a qui plus beau. — 4° (Be), con- 
junci6n disyuntiva que vale por ora... ora, 
ya... ya : conjunction disjunctive qui iqui- 
vaut a soil... soit t tantdt... tantdt. Ta bein 

AUZITAN ZU IMINIEZKBRO, ZBIN ZUK AUZIA 
IRABAZI ZBIN GALDU, ARDURA BZTEUTSBNAK: 

y a quienes, en poni^ndole a pleitear no 
les im porta 6 <jue usted gane el pleito 6 
que* usted lo pierda : et en vous mettant 
a plaider, il ne leur soucie pas ou que 
vous gaaniez le proces, ou que vous le 
perdiez! (Bart. II-168-9.) Zbin batbra 

ZEIN BESTBRA, DENDATU BBAR GARA, ERDERA 
USAINAK IT§IRIK, NEKEZARI BUSKALDUN 
UTSAK IRAKATSI DEUSKUEN GISAN BERBA 

egitera garbiro i sea de un modo sea 
del otro, tenemos que esforzarnos, de- 
jando barbarismos a un lado, a hablar 
castizamente como nos han ensefiado 
artesanos vascos de pura sangre : soit 
d f une facon, soit d'une autre, nous de- 
vons nous efforcer, en laissant les barba- 
rismes de c6U, deparler purement comme 
nous Vont montr^ des artisans basques 
pur sang. (Per. Ab. 198-24.) — 5° (B, 
BN, G), que 6 como (de comparaci6n), 
que ou comme (de comparaison). Zblha- 

TAN DAGOBNAK, BERE GAIZKIA HAIN SARRI 

bntzun DBZAKB zbin ongia i el que esta en 



acecho, puede oir tan pronto el mal como 
el bien : celui qui est aux tcoutes, pourra 
aussitdt entenare son mal que son bien. 
(Oih. Prov. 429.) 

ZEIS' (S), seftal , ialones para proce- 
der a la siembra, alineaci6n hecna de 
ramillas : talons que I'on pose pour la 
semence, alignement de branchettes.Var. 

de ZEGUN. 

Zelnadura : 1 ° ( BN - s , R) , amenaza , 
menace. — 2° (L?), acto de signarse, 
action de faire le signe de la croix. 

Zeifialeku (AN-b), zeinalekhu (BN, 
L), nombre que se da 6 los parajes desde 
los cuales se ve por primera 6 ultima 
vez , segun la direcci6n que se lleve , 
una i^lesia : nom que Von donne aux 
endroits d'ou Von voit pour la premiere 
ou la derniere fois une 6glise, selon la 
direction que Von prend. 

Zeixlate (Sc), campanario, clocher. 

Zeinatu (AN-b, B-rau, BN-s, L, R- 
uzt), zeinhatu (BN), zeinhatil (S) : 
1° signarse, se signer. EskuiSeko eskuai- 
kin bear da zbi&atu (AN-b), debe 
signarse con la mano derecha, on doit se 
signer a»ec la main droite. Bergara, 
zeinatu eta iGARA i Bergara, sign ate y 
pasa : Bergara, signe-toi et passe. (Garib.) 
— 2° (BN-s, R) amagar, amenazar: fein- 
dre de f rapper, menace r. — 3° (AN-b), 
recitar ciertas oraciones supers ticiosas 
sobre algunos males , aplicando al mismo 
tiempo en forma de cruz algunos objetos 
benditos como agua , hierba , etc. : con- 
jurer, reciter certaines prUres supersti- 
tieuses sur des maux, en appliquani 
en mime temps en forme de croix quel- 
ques obj'ets be' nits, comme de Veau, de 
V her be, etc. — 4© (AN-b), signarse con 
cera bendecida , se signer avec un cierge 
binit. = Hay en este valle la costumbre 
de signarse la noche de la Candelaria con 
cera bendecida ese dia, dando tres vuel- 
tas con la misma en la cabeza, quemando 
un po qui tin del pelo y dejando caer en 
el hombro sobre el vestido tres gotas de 
cera. Tarn bien se echan otras tres gotas 
a las vacas y se les quema un poco de 
pelo. En BN-ezp se hace esto a la noche 
antes de comenzar a ordenarlas. Dans 
cette vallie existe V habitude de se signer 
la nuit de la Chandeleur avec le cierge 
binit ce jour -la, en lui faisant faire 
trois fois le tour de la tite, en br Giant 
un peu de cheveux et en laissant tomber 
sur Vipaule trois gouttes de cire. On 
jette aussi trois autres gouttes sur les 
vaches, et on leur br&le un peu de poil. 
La mime chose se fait en BN-ezp avant 
de commencer a traire les vaches. 

Zelxlatzale (AN-b), supersticioso, per- 
sona dedicada a supersticiones : supers- 
titieux, personne habituie a s'adonner 
aux superstitions. 

Zein baino zein (AN, B, G, L), a 
cual mas, a qui plus. Zbin baino zein 

NASAIAGO TA LOTSAGALDUKOAGO , 6 CUal 

mas desenvueltos y desvergonzados , a 
qui plus ligers et divergondis. (Olg. 112- 

8.) £BINEK BAINO ZBINBK YAGO EG INEZ GAJZ- 

takeria, cometiendo maldades 6 cual 
mas, commettant des michancetis a qui 
mieux mieux. (Liz. Coplac. 550-3.) 

Zelnbakarren (Be), el de cuantos, 
lit.: (el) cuant£simo : le combien, lit.: 
(le) quantieme. (De zeinbat -{- gabren.) 
^Zbinbakarrbn etSean bizi zabbb? ^en 
qu6 casa, en qu^ numero (de casa) vivis? 



Digitized by 



Google 



ZEINBAT — ZEKEN-INTSAUR 



427 



dans quelle maison, A quel numtro (de 
maison) demeurez-vous'/ 

Zeinbat : 1° (B,...), cuanto, cuanta, 
cuantos , cuantas , combien. = Asi como 
zein viene de ze y el sufijo demostra- 
tivo de cualidad -en, asi zeinbat se corn- 
pone del mis mo ze y del sufijo de canti- 
dad -bnbat : zeinbat, lit. : « que tanto ; » 
orrbnbat, « ud tanto asi (como esto); » 
orrenbat, <( un tanto asi (como eso); » 
ainbat, « tanto (como aquello). » Es muy 
usual la locuci6n en que, preguntando por 
la hora, se omite precisamente la pala- 
bra que la designa : ^zbinbatak dira? 
« ^,que hora es? lit. : £las cuantas son? » 
^zeinbatetan jaoiten zarbb? « £a qu£ 
hora os levantais? » Tambi6n se usa 
esta frase con algunas vari antes de zein- 
bat : £ZOMATAE ALTIGU KUEK? (R), « £qu6 

hora es por ventura esta , lit. : cuantas 
nos son por ventura estas? » De mime 
que zein vient de ze et du suffixe demons- 
tratif de quality -en, ainsi zeinbat se 
compose du me*me ze et du suffixe de 
quantiU -enbat: zeinbat, « combien, lit.: 
quelle quantiU; » orrbnbat, « une chose 
comme ceci ; » orrbnbat , « une chose 
comme cela; » ainbat, « autant (que 
eel a). » La locution dans laquelle, ques- 
tionnant sur Vheure, on omet pre'eise'- 
ment le mot qui la dtsigne, est tres 
usuelle : izeinbatae dira? « quelle heure 
esi-il? lit.: les combien sont-ils? » 

: ZBINBATBTAN JAOITEN ZARBB? « A quelle 

heure vous levez-vous? » Avec quelques 
variantes de zeinbat on emploie igalement 
cette phrase: ^zomatae altigu kube? (R), 
u quelle heure est-il par hasard? lit.: 
combien celles-ci sont-elles par hasard ? » 
— 2o (B?), muchos, beaucoup. 

Zeinbatasun ( B ? , Mog.) , numero , 
cantidad : nombre, quantiU. Esamina bi 

BOIN BEAR DIRA... BATA , EZAGUTUTEEO PE- 
KATUBN ZBINBATASUNA, AL DBDIN BBSTEAN '. 

se deben hacer dos examenes,... el uno 
para conocer la cantidad de los pecados, 
en la medida que sea posible : Von doit 
faire deux examens,... Vun pour con- 
nattre le nombre des pe'ehe's, dans la 
mesure du possible. (Konf. 36-12.) = 
Creo que el pueblo no ha dicho nunca 
esta palabra. En B-o-otS y G-gab, se vale 
de kopuru. Je crois que ce mot n'a jamais 
H4 en usage dans le peuple. En B-o-otl 
et G-gab, on emploie kopuru. 

Zeinbatere (BN), cuanto se quiera, 
autant qu f il est possible. Nihaurk ere 

UKHEN DIZIT ZEINBATBRB AMORE, tambien 

yo he tenido cuantos amores se quieran, 
j'ai eu aussi autant d f amours qu'il est 
possible. (Dechep. 24-10.) 

Zeinbatu (B?), con tar, compter. Zein- 

BATU BGIZUZ AZKBNIK JeSUKRISTORBN DBN- 
PORATIK ONA KONDBNAU DIRAN GUZTIAK , 

con tad finalmente todos los que se ban 
condenado desde el tiempo de Jesucristo 
hasta ahora, comptez finalement tous ceux 
q:ui ont 4U condamnis depuis Jtsus-Christ 
jusmi'a maintenant. (Ur. Maiatz. 64-1 3 j 
= Tampoco esta palabra pertenece al 
tesoro de la lengua, por mas que tal vez 
no costarfa mucho empadronarla. Ce mot 
n'appartient pas non plus au trisor de la 
langue, bien qu'il ne nous cod terait peut- 
itre pas beaucoup de Vy introduire. 

Zeinda (B,...), que, como (de com pa - 
racion) : que, comme (de comparaison). 

EZTA AIN BRRAZ ZEINDA ASKOK USTE DABBN, 

no es tan facil como muchos creen, ce 



n*est pas aussi facile que beaucoup le 
croient. (Aft. Esku-lib. 109-17.) Eztago 

iSOR AIN ERORIK ZEINDA ESANGO DABEN , 

no hay nadie tan loco que diga, il n'y 
a personne si fou qui le dise. (Ur. 
Maiatz. 109-26.) = Es locuci6n, si no 
extra ft a a la lengua, por lo menos cho- 
cante. C'est une locution qui, si elle n*est 
pas Hrangere a la langue, est pour le 
moins choquanie. Zeinda eztaeidan (B-l), 
y eso que no lo s6 , advirtiendo que no 
lo s£, et remarquez que je n'en sais 
rien. 

Zeinen (G) , j cuan ! comme 1 combien I 
quel = Es palabra pleonastica, que con- 
tiene dos veces el sufijo comparativo 
-en. C*est un mot pUonastique , qui con- 
tient deux fois le suffixe comparatif -en. 
; ZeiSen ederra ! (G-and), j cuan hermoso 1 
comme c'est beau! 

Zeinein (BN-aezk), cual quiera, quel- 
conque. (Contr. de zein nai dbn.) 

Zein geiago (AN, B, G), cual mas, 
lequel plus. Zein -geiago (B, G), zbin- 
geiagoka ( AN-b ) : a cual mas , a porfia : 
a qui plus, concur remment. 

Zein-lehen (AN, BN, Lc), a porfia, 
a qui plus vite. 

Zein -nai (AN?, B, G), zein-nahi, 
zein - nahiden ( Duv. ) , quienquiera , 
quienquiera que sea : n'importe qui, 
qui que ce soit. 

Zeintsu (AN-b, L), proximamente el 
que 6 los que , approximativement celui 
qui ou ceux qui. £ Udarb horibtarjk 
zbintsu nahi OTHEDiTu? ^de estas peras 
cuales seran las que poco mas 6 menos 
desea? de ces poires quelles sont a peu 
pres celles qu'it dtsire r Zbintzat-aintzat 
it3i (B-mu), es una locuci6n dificil que 
quiere deeir « dejar abandonado », y 
parece indicar cierta perplejidad; lit.: 
es « dejar por cual por tat » : c'est une 
locution difficile qui veut dire « laisser 
A I' abandon, laisser tel quel », et qui 
semble indiquer une certaine perplexity ; 
lit. : c'est « laisser pour quel pour tel. » 

Zeintzuk (Be) , cuales, lesquels. = El 
sufijo -tzu, « grupo, » se aphca en otros 
dialectos hoy solo a bat; en B a nor, 
zee y todos los numerates. Le suffixe 
-tzu, <( groupe, » s f applique dans les 
autres dialectes seulement A bat; en B, a 
nor, zbr et a tous les numtraux. 

ZElftU : i<> (AN-b-lez, BN-s, R), 
mueca, gesto : grimace, geste. Mintzoik 

BZTU, BAINO ZElSUKA ADIERAZTBN DU (AN- 

b) : no tiene habla , pero se expresa con 
gestos : il ne parte pas, mais il s'exprime 
par des gestes. — 2° (R-uzt), embestida : 
attaque, assaut. — 3° (BN, S), esquila, 
campana, cloche. Zbinua enzun nahi ez- 
tubnak sz zoka tira i el que no quiera 
oir la campana, que no tire de la cuerda : 
celui qui ne veut pas entendre le son de 
la cloche , n'en doit point tirer la corde. 
(Oih. Prov. 432.) Zbinuak dbraunzano, 
zinzarrotsa j or altera no i mientras la 
campana suena, el ruido del cencerro 
(solo llega) al collar que lo sostiene : 
tandis que la cloche sonne, la sonnette 
ne s'entend point plus loin que VHendue 
du collier qui la soutient. (Oih. Prov. 
433.) — 4° (BN-s, R) , cefto, froncement 
des sourcils (?). Zbinu gaiztoa (BN-s, R), 
mal cefio, morgue. 

Zeinu-ml (BN-s, R), zeinu-mihl(S), 
badajo, lit.: lengua de la campana : bat- 
tant, lit.: langue de la cloche. 



Zeiiiuogi (Sc), trigo que se da al 
sacerdote por bendecir los campos, bl4 
qu'on donne au pritre pour b6nir les 
champs. 

Zeinutegi (BN, S, Chah. ma), Campa- 
ri a rio , clocher. 

ZEIO (AN-b, B-m), azuela, instru- 
ments de carpinteros : herminette, doloire, 
instrument de charpentiers. 

Zeiru (BN-baig), zeiru (S-li) : 
1° azuela, herminette. Var. de zbio. — 
2° (BN, R-bid), cielo, ciel. Var. de zeru. 
(??) 

ZEIU : 1° (BN-s), duela, douelle. — 
2° (R), zeiu (S-gar), azuela, herminette. 
Var. de zbio. 

Zek (Be), agente de zbr, qu£, quoi. 

£ZbK ZAUEEZ GELDI , JUZTULODEIAE ? ^NOZKO 

dozub indarra? £qu£ os tiene quietas, 
nubes atronadoras? ipara cuando que- 
r6is la fuerza? quoi I vous restez tran- 
quilles, nuages orageux? pour quand 
voulez-vous la force? = En otros dialec- 
tos se dice zbre. Dans les autres dia- 
lectes on dit zbre. 

ZEKALE (AN-b, B?, Aft., BN-ald, 
G, S) , zekhale (Duv. ma), centeno, 
seigle. (Bot.) Zbealb-irin pisea bateein 
talo obeae bgitbn dira (AN-b), con un 
poco de harina de centeno se hacen me- 
jores talos, avec un peu de farine de 
seigle on fait de meilleures gaieties. 

Zekela (Lacoiz.), zekele (L), Var. de 

ZEE ALB. 

Zeken, zekhen : lo (c), s6rdido, 
avaro : sordide, avare. Zbebna bbti on- 
gose, el avaro siempre hambriento de 
bienes, /'avare est toujours affame" de 
biens. (Oih. Prov. 426.) Ugazabandrea 
zikotz-zbeena bada onbtan, kalte gbiago 
izango dau : si la ama en esto es tacafta 
y a vara , ella se perjudicarA mas : si la 
mattresse est en ceci chiche et avare, elle 
se fera plus de tort. (Per. Ab. 71-25.) 
Zbeenaen bizian kaltba, oasuna aen 
heriotzea (sic) i en la vida del avaro 
dafio , en su muerte bienes (sic) : dans la 
vie de I'avare dommage , Asa mort biens. 
(Refranes, 486.) — 2° (B?, G-orm,...), 
fuerte, correoso : fort, souple. — 3° (AN- 
b, B, BN), tierra dura, humeda y pega- 
josa : terre dure, humide et coltante. 

L.URRA ZBEBN DAGOLAIE , JORRAE NBEBTAN 

(AN-b) : cuando la tierra esta dura, la 
escarda (se hace) diflcilmente : quand la 
terre est dure, Vtehardonnage (se fait) 
difficilement. — 4° (G), duro, insensi- 
ble : dur, insensible. ^Nola zaudb ain 
ardura gitSireein, arririe zaiLena BAlftO 
brb gogorrago ta zbebnago ? ^ como esta 
usted con tan poco cuidado , mis rigido 
y mAs insensible que la piedra mas dura? 
comment Stes-vous si peu soigneux, plus 
raide et plus insensible que la pierre la 
plus dure? (Galbar. 26-16.) 

Zekendu : !• (AN, B, BN, G, L), vol- 
verse avaro, hacerse sordido : devenir 
avare, sordide. — 2° (AN, B, BN), endu- 
recerse la tierra, se durcir (la terre). 
Aurtbn uriaein landan ibili gera ta lur 
guziae zbebndu zaizeu ( AN-b ) , este ano 
hemos andado en el campo con tiempo 
lluvioso y las tierras se nos han puesto 
dura 8 : cette annexe nous avons travaille* 
au champ avec un temps pluvieux, et les 
terres sont devenues dures. 

Zeken-intiaur (B-d-m-ond, BN-ka, 
Gc), nuez redonda, dura y carnosa, difi- 
cil de ser descarnada : noix ronde, dure 



Digitized by 



Google 



428 



ZEKENKERIA — ZELARU 



et charnue, qu'il est difficile de dtchar- 
ner. 

Zekenkeria (AN, B, BN, G, L), ava- 
ricia , avarice, (juztibn artean gbien za- 

BALDURIK DAGOANA DA ZEKENKBRJA, entre 

todos (los vicios) el que mas extendido 
esta es la avaricia, parmi tous (les vices) 
celui qui est leplus rtpandu est V avarice. 
(Ast. urt. I, p. xlix-11.) Ikusten da gizon 
bat bere etSeari kontu egiten dkutsana,... 
ta bsatbn da agaiti zbkenkbriak eragi- 
tbn dbutsala : se ve un hombre que 
atiende a su casa,... y de 61 se dice que 
la avaricia le impulsa a ello : on voit un 
homme qui s'occupe de sa maison,... et on 
dit de lui que Vavarice le pousse. ( Bart. 
11-185-26.) 

Zekhenkd, avaramente, avaricieuse- 
ment. (Duv. ms.) 

Zekentasun, avaricia, avarice. (Duv. 
ms.) 

ZEKETON (AN-goiz), mancha del 
pericarpio de la nuez , tache du brou de 
la noix. 

ZEKOR (AN, B, G), zekhor (BN, L, 
S), novillo : taurillon, jeune taureau. 
Arratiako zbkorra, tSikia baia gogorra 
(pop.): el novillo de Arratia pequeno, 
pero duro : le taurillon d 1 Arratia est petit, 
mais dur. Ingurutu naute ni baztbr gu- 

ZIETATIK NORK DAKI ZENBAT ZEKORREK ETA 

zbzbnkok, me han rodeado por todas par- 
tes quten sabe cuantos novillos y toretes, 
je ne sais combien de taurillons et de 
bouvillons m'ont en tour 6 de toutes parts. 
(Mend. 11-270-36.) 

Zekorto (B-a-o), novillito, petit tau- 
rillon. 

Zekortu (B, G), cruzar el ganado 
vacuno , accoupler les bites bovines. 

ZEKttRtt (5), m^todo de vida, genre 
de vie. ZekOru huneko gizuna, hombre 
de buen m6todo de vida , homme de bon 
genre de vie. 

ZEKURU, rescate, rancon. (Oih. 
ms.) 

Zela (AN, B, arc, BN, L, S) : 1° silla 
de montar, telle, (??) Zela nahi bztuenari 
eman beeio arbalda, a quien no quiere 
silla, desele albarda : a celui qui ne veut 
pas de telle, qu f on lui charge le b&t. 
(Oih. Prov. 428.) Zaldi zblarakoa otsoae 
jan bztaroa , el lobo no come al caballo 
de silla , le loup ne mange pas le cheval 
de selle. (Refranes, 482.) — 2° indet. de 
zelatu, ensillar, seller. Zela zak zaldi 
ori (AN-b) , ensilla ese caballo , selle ce 
cheval. 

ZELAI : 1° (AN-irun-lez), campo, 
champ. — 2° (AN, B, BN, G, L), prado, 
pre*. = De suyo es mas bien paraje llano 
que campo ni prado, y se usa tarn bien 
como adjetivo. Ce mot par lui- mime est 
plutdt un endroit plat qu'un champ ou 
un pre", et il s'emploie comme adjectif. 
Erri au leeu zelaian dago ( AN-b ) , este 
pueblo se halla en sitio llano , ce village 
se trouve sur un terrain plat. Ondo sa- 

MURTU DIRBANBAN, EROATEN DIRA ZELAI 
BATERA TA AN ZABALDU TA BANATURIK 

lbortu bear dabe : cuando se les ha 
puesto bien tiernos, se les lleva a un 

Srado y alii , extendie'ndolos y separan- 
olos convenientemente , es preciso que 
se sequen : quand Us sont devenus bien 
tend res, on les porte dans un pre*, et Hl, 
en les e' tend ant et les stparant convena- 
blement, il faut les (aire se'cher. (Per. 
Ab. 138-16.) Eta atera ziradenean sor- 



TALDETIK, ARKITU ZUTEN ZELAI BAT Sfi- 
NAARKO LURRBAN ETA GELDITU ZIRAN AN 

egotez : y cuando salieron de oriente , 
hallaron una campifta en la tierra de 
Sennaar y habitaron en ella : et lorsque 
les peuples partirent de I'orient, Us trou- 
verent une plaine en la terre de Sennaar 
et Us y habiterent. (Ur. Gen. xi-2.) Hu- 

NAT AGBRTU DIRBNBTAN ABARBTA DA PARE- 

gabba ZBLHATBTAKO, entre los que se han 
visto aqui el arado llamado abarbta es 
sin igual para sitios llanos : parmi celles 
qui ont e*tivues ici, la charrue appette aba- 
reta n'a pas sa pareille dans les terrains 
plats. — 3° (B-a), suelo, sol. Gaur oa- 
bban egikezuz milftagaz zelaian bost kuru- 
tzb Andra Maria Birjinearen izenean, 
esta noche haced con la lengua en el 
suelo cinco cruces en honor de Nuestra 
Seftora la Virgen Maria , cette nuit faites 
avec la langue sur le sol cina croix en 
Vhonneur de Notre - Dame la Vierge 
Marie. (An. Esku-lib. 56-9.) — 4<> (B-otS), 
de bruces, a plat ventre. Sorura zelai 
adore baga jausia nago , estoy caido de 
bruces en el suelo sin animo, je suis 
tombe* k plat ventre sur le sol sans souffle. 
(Ar. Euskalz. 11-357-52.) — 5° (B, arc), 
plaza, place. Ikasi eztagianak et§ean, 
ezlbkike zelaian, quien no aprende en 
casa no sabra en la plaza, celui qui 
n'apprend pas chez lui ne saura pas sur 
la place. (Refranes, 242.) 

Zelaigune (AN-b) , paraje algo lleno , 
endroU un peu plat. Men diet an ere ba- 

DIRA LEEU ZELAIGUNE BATZUEE , aUU en laS 

montafias hay algunos parajes algun 
tanto llanos, mime dans les montagnes 
il existe des endroits un peu plats. 

ZELAKA (AN-b), curvo, curva : 
courbi, courbe*e. Bei orrek bizkarra 
zblaea du, esa vaca tiene la espalda 
curva, cette vache a le dos incurve*. 

Zelakatu (R), ensillar, seller. 

Zelako (B-1-m-ond, ...), c6mo, de que" 
naturaleza : comment, de quelle nature. 
Var. de zelango. Zelako jaubba, alako 
trbsnea (B) : segun sea el duello, asi es 
el instrumento : oVapres ce qu'est le 
mattre, ainsi est Vinstrument. 

Zelan (Be), como, de que* modo : com- 
ment, de quelle facon. i Ta zelan bgingo 
bznbban barrb ? £ y c6mo no habia de 
reir? et comment ne devais-je pas rire? 
(Mog. Raser. 187-15.) = Sucede con este 
interrogativo lo que casi con todos : que 
generalmente se comete en su empleo 
enorme barbarismo. II se produU avec 
cet interrogatif ce qui arrive avec presque 
tous : que ge*ne*ralement on commet un 
e*norme barbarisme en y ayant recours. 

EZBGIZU USTE IZAN SINISTU ERAGITERA NOA- 
TSULA ZELAN AlTARAKO SAKRAMBNTU SAN- 
TUAN DAGOAN JeSUKRISTO GURB JaUNA , DO 

creais que os voy & hacer creer como 
en el santo sacramento del altar esta 
Jesucristo nuestro Sefior, ne croyez pas 

5ue je vais vous faire croire comment 
e*sus- Christ notre Seigneur est dans le 
saint Sacrement de Vautel. (Ur. Risit. 7- 
4.) ; Zelan bere 1 ( B , m«-Lond ) : cierta- 
mente, yo lo creo! certainement , je le 
crois I Bai zelan bere ( B-a-i-m-tS ) : si , 
por cierto : oui, certes. 

Zelan-alango (Be), cosa mediana, de 
poco valor : chose midiocre, de peu de 
valeur. i Eztakizu gu baino urkoago egi- 
ten JAKOLA BERE UGAZABANDREA, AU ZELAN 

alangoa izanarren ? i no sabe usted que 



la ama se le hace mas allegada que no- 
sotros , aun cuando ella sea medianeja ? 
ne savez-vous pas que la mattresse de 
maison lui est plus attache' e que nous, bien 
qu'elle soit fort mediocre? (Per. Ab. 
79-20.) Etzirean nonbaite-bere alperrak 

IZAN ENB ZELAN-ALANGO LANAK , parece 

que no fueron inutiles mis menguados 
trabajos , il paratt que mes pauvres tra- 
vaux ne furent pas inutiles. (Aft. Esku- 
lib. 5-17.) 

Zelanbaist (B, Micol.), zelanbait 
(Be), de alguna manera, de quelque 
facon. 

Zelanbaiatako ( B ) , zelanbaitako 

iBc, ...*), cosa buena, apreciable, magni- 
ica : chose bonne, appreciable, magni- 
fique. Zelanbaitako bblarritako urrez- 

KOAK EKARRI DEUTSAZ OSABEAK HABANATIK 

(B-I), el tio le ha traido de la Habana 
magnificos pendientes de oro, I'oncle lui 
a apporU ae la Havane de magnifiques 
pendants d'or. = Se usa tambi£n en sen- 
tido ir6nico por cosas de valor infimo. 
S'emploie aussi dans un sens ironique, 
pour des choses d'une valeur minime. 

Zelan dan (Be) , segun sea , ca depend. 

Zelan edo alan, de alguna manera, 
de quelque maniere. (Per. Ab. 51-25.) 

Zelango (Be, ...], que* clase de, de que* 
calidad, como, que tal : quelle classe de, 
de quelle quality, comment. ^Zblangoa 

DA BUTROK ? OROK DAKIE : ^ qu6 tal CS 

Butr6n? todos lo saben : comment est 
Rutron? tout le monde le saU. (Refra- 
nes ,92.) j Zelango mutila zu arratob- 

TZARREZ BETERIK DAGOZAN TORI EDO GELE- 

tan lo egitbko ! ] qu6 muchacho tu para 
dormir en lugares 6 aposentos que estan 
llenos de enormes ratas ! quel garcon tu 
fais pour dormir dans des endroUs ou 
des chambres remplis d'tnormes rats! 
(Per. Ab. 69-25.) Zblangoa baistaamea, 
alangoa oi da ala be a i cual suele ser la 
madre, tal suele ser la hija : telle mere, 
telle fille. (Refranes, 35.) 

Zelangora ( Be , . . . ) , comoquiera , de 
cualquier modo : n'importe comment, de 
quelque facon. 

Zelanik (B-mu), c6mo, de que* ma- 
nera : comment, de quelle facon. = Es 
pleonasmo de zelan, compuesto del inte- 
rrogativo zb, « qu6, » y dos sufijos moda- 
les -lan e -iK : se usa esta figura con los 
demostrativos : olanik, « de esta 6 esa 
manera ; » alanik, « de aquella manera, » 
y aun cabe mayor fuerza de expresi6n 
en las formas, por cierto muy usuales, 
olantSerik y alantShrik. C'est un pl4o- 
nasme de zelan, compose* de V interroga- 
tif zb, « quoi, » et des deux suffixes 
modaux -lan et -ik. On emploie cette 
figure avec les dimonstratifs : olanik, 
« de cette maniere-ci ou de cette maniere- 
Ik; » alanik, « de cette maniere -lA, » et 
elle contient une plus grande force oVex- 
pression dans les formes certainement tres 
usuelles olantSerik et alantSbrik. 

Zelan-nai (Be, ...). (V. Zelangora.) 

Zelari (B-a-eib-g-o-tS), celador : sur- 
veillant, propose* de police. (Tt) 

Zelarta (L-ain), curvo, curva : courbe*, 
courbe'e. 

ZELARtf (S), piso, Hage. ZblarOan 

ZBRBAIT ERORI dOzO , ZEREN TANPA BAT 

entzun dizigu (S-bark) : algo ha caido en 
el piso, pues hemos oido un ruido : 
quelque chose est tombe* a I'itage sup4- 
rieur, car nous avons entendu un bruit. 



Digitized by 



Google 



ZELATA — ZENBANA 



429 



ZELATA : 1° (AN, B, G, L, S), acecho, 
insidia, asechaoza : aguets, emb&che, 
aff&t. (??) = Algunos dicen zelat, 
p. ej., en B-l. Quelques-uns disent zelat, 
p. ex., en B-L Zblata dagoana bere 
gatSbn entzula, el que esta acechando 
es oidor de sus males, celui qui guette 
enlend ses maux. (Refranes, 38.) = Por 
errata dice ouach bnbncula. L'auteur 
dit, par erreur, guach bnbncula. Zelha- 

TAN DAGOB NAK BERE GAIZKIA HAIN SARRI 
ENTZUN DEZAKE ZBIN ONGIA , el que esta 

acechando puede oir su mal tan pronto 
como su bien, celui qui demeure aux 
4coutes pour r a aussitdt entendre son mal 
que son bien. (Oih. Prov. 429.) Zelatan 

DAGONAK EZTU BBRBTAKO GAUZA ONIK AITZBN 

(AN-b), el que esta achechando no oye 
cosa buena de si, celui qui est aux 
4coutes n'entend rien de bon de lui. 
Zbren nola btsaiak bbthibre zblatan bai- 
taudb, pues como los enemigos estan 
siempre en acecho , car comme les enne- 
mis guettent toujour*. (Ax. 3»-8-4.) Dea- 

BRUARBN ZELATA GUZTIBTARIE , JAUNA , 

begira gaitzatzu : de todas las asechan- 
zas del demonio, libranos, Sefior: de 
toutes les embdches du dimon, dtlivrez- 
nous, Seigneur. (J. Etcheb. Elizar. 348.) 
— 2° (S), curvo, curva : courbt, courbte. 
Var. de zelarta. 

Zelatada (B-d), asechanza, guet. 

Zelataka (B, G), acechando : guettant, 
ipiant. 

Zelataldi : 1° expedicion para tender 
emboscadas, sortie pour tend re des em- 
buscades. (Duv. ms.) — 2° (c, ...), momento 
de espiar, de acechar : moment oVtpier, 
de guetter. 

Zelataxi (c), centinela, espia : senti- 
nelle, espion. Barriro badoa biLetan 

JAKIA ETA ZELATARIA BBRAGAZ BATBRA , Va 

de nuevo a buscar alimento y junto con 
el (va) el centinela : il va de nouveau 
chercher de la nourriture, et pres de lui 
(va)la sentinelle. (Per. Ab. 100-11.) Eta 

OROITURIK NOIZBAIT IZAN ZITUEN AMBTS 
AYBZAZ, ESAN ZIBN ! ZeLATARIAK ZERATE : 

y acordandose de los sueftos, que alguna 
vez habia visto, les dijo : Espias sois : 
et se souvenant des songes qu'ii avail eus 
autrefois, il leur dit : Vous ites des 
espions. (Ur. Gen. xlii-9.) 

Zelatarte, emboscada, embuscade. 
(An. ms.) 

Zelatatu (AN,BN, G, L, ...), zelatau 
(B), acechar, espiar: guetter, espionner. 

NOSBAIT ZBLATAU DITUT ETA IKUSI ARTOA 
BMON TA B8EUAN MUN EGITBN BSKALB GAI- 

soari , alguna vez las he acechado y he 
visto dando borona y besando la mano 
al pobre mendigo : quelquefois je les ai 
guette' $ , et je les ai vus donner de la ma- 
ture et baiser la main du pauvre men- 
diant. (Per. Ab. 106-1.) Mintzo gaitzin 

APAL 1NORK DAKI ZBLATATUAE BAGARA ERE ? 

(AN-b) : hablemos en voz baja, £pues 
qui£n sabe si somos acechados ? parlons 
a voix basse, car qui sail si nous ne sommes 
pas 4pi4s ? 

Zelatatzaile , espia, espion. (Duv. 
ms.) 

Zelatean (B, G), acechando: guet- 
tant, tpiant. = De zelat, Var. de zelata. 

Zelatu: 1° (AN-b), espiar, celar, ace- 
char : guetter, 4pier. (??) — 2° (AN, BN- 
s, R, S), ensillar caballos, seller des 
chevaux. (?) 

ZELBA : 1° (B-agin), petardista, far- 



ceur. — 2° (B-m), fresco, frais. Edan 

BMBNGO UR OSASUNGARRIA TA ZELBA -ZELBA 
NEURB BARRUA IPlftl NBBANBAN '. habiendo 

bebidola saludable agua deaqui,cuando 
refresqu£ bien mis entranas : ayant bu 
Veau saine cTici,quandje raf rate his bien 
mes entrailles. (Euskalz. 111-332-43.) 

Zelda, guarida, gtte. (Goyh.) (??) 

ZELDER, bot6n, buba, granillo que 
brota en la cara : bourgeon, bubon qui 
vient a la face. (Oih. ms.) 

ZELDOR : 1° (AN-oy), barro, granillo 
en la piel : 6chauboulure, bouton de la 
peau. — 2° (AN-oy), orzuelo : orgelet, 
compare- loriot. — 3° (AN-arak-oy), 
divieso : furoncle, clou. Zeldor itsua 
(AN-oy), divieso sin orificio, furoncle 
non perct. 

Zelentza (AN-lez), perplejidad, duda : 
perplexity, doute. Var. de zalantza (1<>). 

Zeletan (L-get), en acecho : aux 
aguets, aux tcoutes. Var. de zelatan. 

ZELI (G-andJ, inclinaci6n, ansia :pen- 
chant, envie. (D. fr. zelel.) Auntzak 
mbndirako zsLiA dutb, las cabras tiran 
(tienen inclinaci6n) al monte, les chevres 
tirent (ont un penchant) vers la montaane. 

Zelidona (S v Alth.), celidonia, chili' 
doine. (Bot.) (??) 

Zelu (S), cielo, ciel. Var. de zeru. 
(W) 

* ZEMAI ( B-a-g-1-m-o-tS ) , amenaza , 
menace. Alperrik soldadu brkin, koldar 

TA GUPEREA ZAPALDUKO DOZU ZEMAIZ TA 

agiraka garratzbz : en vano cubrir&s 
de amenazas y rinas agrias al soldado 
enclenque , cobarde y delicado : en vain 
agoniseriez-vous de menaces et d'aigres 
querelles le soldat de'bile, Uche et d6li- 
cat. (Per. Ab. 204-11.) Beti gogoan 

EBALA ARAEO JaUNGOIKOARBN ZEMAIA , te- 

niendo siempre en la memoria aquella 
amenaza de Dios, ayant toujours a la 
mtmoire cette menace de Dieu. (Ur. Maiatz. 
112-3.) 

Zemaitu (B-o,...), amenazar, mena- 
ce r. 

Zemakuntza (B-t5), amenaza, menace. 
Var. de zemai. Ainbeste argialdi eder, 

DEI GOZO ETA ZEMAKUNTZA BILDURGARRI : 

tantas hermosas inspiraciones , dulces 
llamamientos y terribles amenazas : tant 
de belles inspirations, de doux appels et 
de terribles menaces. (All. Esku-lib. 
29-7.) 

Zemat (B-l-m, ...), Var. de zeinbat, 
cuanto, cuanta, cuantos, cuantas, com- 
bien. 

Zematu (Be,..., G?), amenazar, mena- 
cer. Bialdu deustaz karta arro ta lotsa- 
bageak,zbmatutbn nabela jaubbtuko dala 
neurb gauzakaz : me ha enviado cartas 
orgullosas e irrespetuosas , amenazan- 
dome con que se ha de apoderar de mis 
bienes : il m'a envoy 6 des lettres orgueil- 
leuses et irrespectueuses, en me mena$ant 
de s'emparer de mes biens. (Per. Ab. 
203-3.) Zematu zituen Jesusbk bsaten 
ziotela : Begira eztbzala i£ork jakin : 
Jesus les amenaz6 diciendo : Mirad , que 
nadie lo sepa : J4sus les menaga en 
disant : Prenez garde, que personne ne 
le sache. (Ur. Matth. ix-30.) Zematu ok 
GEiAGooRziTUAKBAiNO,maslosamenazados 
que los enterrados, plus les menace's que 
les enterris. (Refranes, 93.) 

Zemendi (B), noviembre, novembre. 
(?) (D. lat. semen.) 

Zemendikada (B-a), provisiones de 



cecina para invierno, prouwion* de viande 
saUe pour Vhiver. 

Zemeron ( AN -goiz ) , reques6n , fro- 
mage blanc. Var. de zbnberaun. 

Zen: 1° (AN-b, BN, L, R, S),difunto, 
difunt. Ertor zbna (BN, Sal.), errotor 
zena (AN-b), el difunto cura, le feu cur4. 

— 2© (B, Ur.), marca, maraue. — 3°(BN, 
L, S), conjugaci6n del verbo izan, « era, 
se habia , solia , » etc. : conjugaison du 
verbe izan, « il itait, il avait, il soulait 
(arc), » etc. Zena zen (BN, ...) : tal cual 
era, en el estado en que se encontraba : 
tel qu'il 4tait, en VHat ou il se trouvait. 
Zen zena : el todo, cuanto habia : le tout, 
tout ce qu'il y avait. — 4<> todo, tout. 
Alkez zena bbtba, todo lleno de ver- 
guenza, tout rempli de honte. (Mend. II- 
65-28.) = Es equivalente a dan 6 den, 
« todo, » con la diferencia de que estos 
dos indican lo presente y zen lo pasado : 
« lo que era ( todo ) estaba lleno de ver- 
guenza. »> C'est V Equivalent de dan ou 
den, « tout, » avec la difference que ceux- 
ci indiquent le present, et zen le passi : 
« ce qui 6tait (tout) ttait plein de honte. » 
Oinazez zena bbtea , todo lleno de dolo- 
res, tout plein de douleurs. (Mend. II- 
266-34.) Eman zen , zen guzia , Jaunaren 
nahiarbn egiten : se dedic6, todo por 
entero, a cumplir la voluntad del Senor : 
il s'adonna , tout entier, a Vaccomplisse- 
ment de la volonU divine. (Larreg.) — 
5° (B-a-o?), de qu6, de quoi. (Contr. de 

ZBREN.) SeNALE ONA. — ^ ZeNA , JAUNA ? 

— Leyen moeoena : buena senal. — ^ De 
qu6 , sefior ? — De carambanos : bon 
signe. — De quoi, monsieur? — D' ai- 
guilles de glace. (Micol. 24-16.) 

Zenalkari (?), vigilante?, surveillant c t. 
Beti, zu zaren lbkura so SuSen ari naiz, 

ZENALKARI OKBRRARBN EREDURA .* siempre 

estov mirando fijamente a donde vos 
estais, vigilante?, semejante al tuerto : 
je regarde toujours fixement ou vous 
ites, surveillant 1, semblable au bigle. 
(Oih. 119-3.) 

Zenbait (AN, L), algun, algunos : 
quelque, quelques . Zenbait ohoinbk bbatsi 
duke zure zaldia, algun ladr6n habra 
robado vuestro caballo, quelque voleur 
aura vott votre cheval. (Duv. ms.) = 
Es distinto de zen bat 6 zeinbat, como 
sucede con zonbait, « alguno, » y zonbat, 
« cuanto. » Ce mot differe de zbnbat ou 
zeinbat, comme zonbait, « quelqu'un, » 
de zonbat, « combien. » Gutarik zenbait 
ilen gara aurten (AN-b), algunos de 
nosotros moriremos este alio, quelques- 
uns d'entre nous mourront cette an ne'e. 
Zenbait aldiz (AN-b) : a) algunas veces, 
quelquefois. Astelegunbtan zenbait aldiz 
meza enzuten dut , algunas veces oigo 
misa los dias de labor , quelquefois f en- 
tends la messe sur semaine. — b) en 
otro tiempo, autrefois. Zenbait aldiz 
bide au aisa ibiltzen nibn, en otro tiempo 
yo recorria este camino con facilidad, 
jadis je parcourais ce chemin facile- 
ment. 

Zenbaitan (AN-ond), a veces, quel- 
quefois. 

Zenbakarren (AN, B-mu, BN, G, 
L, ...), el de cuantos, lit. : el cuantesimo : 
le combien, lit. : le quantieme. (De zen- 
bat-J-garren.) 

Zenbana (AN-b, L), a cuanto cada 
uno : combien a chacun, a combien. I Zen- 
bana sagar dutb ? i cuantas manzanas 



Digitized by 



Google 



430 



ZENBAT — ZENTZUDUN 



tiene cada uno? combien ont-ils de 
pommes chacun? ^Zbnbana dire oilo 
horiek ? i a cuanto son esas gallinas ? 
a combien sont ces poules ? (Duv. ms.) 

Zenbat (AN, B-mu, BN, G, L), 
cuanto, cuanta, cuantos, cuantas, com- 
bien. Var. de zeinbat. 

Zenbatasun (G?, Conf. 23-11), n li- 
me ro, nombre. 

Zenbatetu (G?), numerar, contar : 
inumirer, compter. Bait a ere zuen bu- 

RUKO itB GUZIAK DAUDE ZBNBATBTUAK , aun 

los cabellos de vuestra cabeza estan 
todos contados, tous le$ cheveux de votre 
tite sont comptis. (Ur. Matth. x-30.) = 
El principe Bonaparte tach6 en su eiem- 
plar esta palabra , sin duda para indicar 
que su origen es la fantasia. Le prince 
Bonaparte biff a ce mot dans son exem- 
plaire, sans doute pour indiquer qu'il 
doit son origine a la fantaisie. 

Zenbatnahi, tan to corao se quiera, 
quelque... que. (Duv.) Zenbat nahi gogor 
izan dadin, por duro que sea, quelque 
dur qu'il soit. 

Zenbatsu ( AN , BN , L ) , cuanto poco 
mas 6 menos, combien approximative- 
ment. i Zenbatsu urte dituzu? (AN-b) : 
£ cuantos anos tiene usted poco mas 6 
menos? combien d'annies avez-vous a 
peu pr&s ? 

Zenbatu (B?, Apoc. vn-9), contar, 
compter. 

Zenbeit (L-sar), alguno, algunos : 
quelqu'un, quelques-uns. Var. de ben- 
bait. 

ZENBERA (BN, ...), requeson, fro- 
mage blanc. Zbnbera ahogabentako ere 
hun duzu (BN-s), aun para los desdenta- 
dos es bueno el reques6n , mime pour 
les identis le fromaae blanc est bon. 

Zenberauen (Oih. ms), zenborena 
(BN), zenbra (R), zenbron (BN?), 
reques6n, fromage blanc. Var. de zbn- 
bera. 

Zenda: 1° (S), sendero, sentier. (??) 
— 2° (S, Archu), mina, lugar de minas : 
mine, miniere. 

Zendereben (AN-b), zenderen (AN- 
b), reques6n, fromage blanc. Zendere- 
bbna janari pisua da, el reques6n es ali- 
mento indigesto, le fromaae blanc est 
indigeste. Zenderen-ondo (AN-b), suero 
de reques6n, petit -lait du fromage 
blanc. 

ZENDOR (G) , pira de lefia destinada 
a carb6n , meule de bois dont on fait du 
char bon. Zendorraren garaiko aldban 

IKUSTBN ZAN ET5ABOLA BAT, IRU PAGO-ADA- 
RRBKIN BGINA ETA GAROZ AZPITIK ETA ZOIBZ 

gai5Jbtik estalia : por la parte de arriba 
de la pira , se veia una choza becba de 
tres ramas de baya y cubierta de hele- 
cho por debajo y de tepes por encima : 
a la par tie haute de la meule, on toy ait 
une cabane faite de trois branches de 
hitre et couverte de fougere en dessous 
et de gazon en haut. (Pach. 29-12.) 

ZENDRAILU (BN-s), cuenda, hilo 
con que se sostiene la madeja : sentene, 
fil a wee lequel on attache I'icheveau. 

Zendu (AN-b, L ?, Duv.), morir, falle- 
cer : mourir , trespasser, i Non da lengo 

ALDIAN IZAN N1NTZANEAN IKUSI NUEN GIZON 

ura ? Zendu zen : £ d6nde esta aquel hom- 
bre a quien vi la ultima vez que estuve ? 
Falleci6 : ou est cet homme que j'ai vu 
la derniere fois que j'y suis alii ? II est 
mort. 



Zendua, el difunto, el fallecido : le 
difunt, le dicidi. Zbnduaren bmaztea 

BZTA BERTZBRBKIN BZKONDUKO , la mujer 

del difunto no se casara con otro, la 
femme du difunt ne se mariera pas avec 
un autre. (Duv. Deut. xxv-5.) 

Zenphor (BN, Sal.), pan grosero,/>ai/t 
grossier. 

Zentatu : i<> dormitar, se dorloter. 
(Oih. Voc.) — 2° pasar buena vida, me- 
ner une bonne vie. 

Zenthatu ( S ) , hacerse vivaracho , 
s'imoustiller. 

Zentho : 1° (Sc), cuerpo bien tratado, 
corps bien soiqni. — 2° caballo vivara- 
cho, cheval frmgant. 

Zentoi : 1° (G-ern-us), gigante, giant. 
(?) — 2° ( G ? ) , horca , potence. Ogbi ta 

BOST KANAEO ZENTOI BAT PRESTAERAZO ETA 
ZENTOI ONBTATIK MaRDOKEO ZINZILIKA IPIN- 

tzeko, que dispusiesen un poste de vein- 
ticinco varas y que de este poste colga- 
sen a Mardoqueo, quails appritent une 
potence de vingt metres de haut et qu'ils 
y pendent Mardochie. (Lard. Test. 345- 
25.) 

Zentsu (S ?, d'Ab.), retraso, arri- 
rage. 

Zentzabagekeria (AN) , falta de cor- 
dura, insensatez : manque de sagesse, 
insaniti. \ Ai hau zentzabagekeria ! j qu£ 
insensatez esta ! quelle est cette insaniti I 
(Mend. II-358-9.) 

Zentzabide, medio de correcci6n, 
moyen de correction. (Duv. ms.) 

Zentzadar (B-i, arc), jeme, distancia 
que abarcan el pulgar y el indice : demi^ 
empan, distance qu'embrassent le pouce 
et Vindex. 

Zentzadura, enmienda, vuelta a la 
sana raz6n : amendement, retour a la 
saine raison. (Duv. ms.) 

ZentzaerreB (AN-b), facilmente corre- 
gihle, facilement corrigible. 

Zentzagarzi ( AN-b ) , cosa 6 persona 
que hace a otro cuerao , chose ou per- 
sonne qui rend quelqu'un sensi. Baukbn 

OLAKO ZENTZAGARRI BATEN BBARRA , ya 

tenias necesidad de algo asi que te 
hiciera cuerdo, tu avais dijk besoin de 
quelque chose de semblable pour te 
rendre sense". 

Zentzakaitz (AN-b), incorregible , 
incorrigible. Enien ustb ain zbntzakaitza 
izan zaitbkbla gizona , no creia que un 
hombre podria ser tan incorregime , je 
ne croyais pas qu'un homme pouvait itre 
aussi incorrigible. 

Zentzaldi (AN, L?), escarmiento, 
correcci6n : riprimande, correction. Zbn- 
tzaldi on bat izan du, ha tenido un buen 
escarmiento, il a recu une bonne correc- 
tion. (Duv.) 

Zentzarazi (AN, L), formalizar, corre- 
gir : assagir, corriger. Egin dut nik zuk, 

NERE BBTIKO AlTAK DAKIZUN ADINA, ORIEK 

zentzarazi naiez : he hecho yo todo 
cuanto sabeis vos, mi Padre celestial, 
para corregir a estos : j'ai fait tout ce 
que vous savez, mon Pere cileste, pour 
les corriger. (Mend. 11-224-27.) Erita- 

SUNAK JENTEA ZENTZARAZTEN DU (AN-b), la 

enfermedad formaliza a las personas, la 
ma ladle assagit les gens. 

Zentzarazle , corrector : correcteur, 
celui qui corrige. (Duv. ms.) 

Zenizatu (AN, B?, BN, G, R,S): 
4° corregir, educar : corriger, iduquer. 
Zarren bsanak bzbr bgin etzutbnban, 



JAINKOAK BESTS BIDE BAT ARTU ZUEN , ZEN- 

tzatzen otbziran ikusteko : al no hacer 
nada los consejos de los ancianos, Dios 
torn 6 otro medio para ver si se corre- 
gian : les conseils des anciens ne produi- 
sant rien, Dieu prit un autre moyen pour 
voir s'ils se corrigeraient. (Lard. Test. 
136-48.) — 2° corregirse, enmendarse, 
formalizarse , hacerse juicioso : se cor- 
riger, s*amender, s'assagir, devenir sensi. 

AlTA BATEK BBRB SEMEA BEHIN , BIATAN, 
HIRURBTAN EDO AMARRETAN MBHATSATU DUE- 
NEAN, IKHUSTEN BADU EZTELA ZBNTZATZBN , 

uzten du , etsitzen du i un padre, despu^s 
de haber amenazado a su hi jo una , dos, 
tres 6 cuatro veces, si ve que no se ha 
corregido, le deja, le abandona : si un 
pere, apres avoir menaci son fits une, 
deux, trois ou quatre fois, voit qu'il ne 
s 1 est pas corrigi, il le laisse, il iaban- 
donne. (Ax. 3«-321-22.) Gaztean habo- 

ROEK BURU ARHIN IZANIK ERE, ADINARBKI 

ZENTZATZEN dira (S-bark) '. aunque la 
mayor parte de las personas sean lige- 
ras de cascos en la juventud, con la 
edad se formalizan : bien aue la plupart 
des gens soient des ecerveUs pendant la 
jeunesse, Us s'assagissent avecl&ge. Gazte 

TA ERO, ZENTZATUREN GERO (R): J0Ven y 

loco, se corregira luego : jeune et fou, il 
se corrigera ensuite. Bertzbn gaitzaz zbn- 
tzatzea zuhurtzia handi da, es gran pru- 
dencia corregirse del mal ageno, c'est 
une grande prudence que de se corriger 
du mal oVautrui. (Dechep. 49-4.) Etziran 

ZBNTZATU, GBIBNAE BEINTZAT '. no Se COm- 

gieron , por lo menos la mayor parte : 
Us ne se corrigerent pas, au moins la 
plus grande partie. (Ag. Eracus. 52-7.) 
— 3° (c, ..J, escarmentarse , recevoir 
une lecon. Etziran orregatik zbntzatu 
Nobren ondorengoak , no por eso 
escarmentaron los descendientes de 
Noe , ce n'est pas pour cela que les des- 
cendants de Noi recu rent une lecon. 
(Ubil. 64-44.) — 4° (B-a-o), aconsejar, 
conseiller. 

Zentzatzaile (L), corregidor, castiga- 
dor : punisseur, correcteur. Ifbrnuko 

OZTBA ORDBAN DA TRISTBTZBN , HARBN ZBN- 
TZATZAILBA ZBRBNGATIK DEN SORTZEN '. en 

cambio la muchedumbre del infierno se 
entristece , porque nace su castigador : 
en ichange, la multitude de I'enfer s'at- 
triste, parce que son punisseur vient de 
nattre. (J. Etcheb. Noel. 54-6.) 

Zentzotu (G-and), corregir, repren- 
der : corriger, riprimander. 

ZENTZU : 1° (c), juicio, sentido : yu- 
gement, sens. Zurtu bgizuz, kristinauak, 
zeubn zentzuak *. cristianos , despertad 
vuestros sentidos : chritiens, &veillez vos 
sens. (Bart. 11-450-22.) Jbndb gazte ari- 

NEN, ZENTZUZ BAINO ZANGOZ AZKARRAGO 

dirbnbn , ofizioa da dantza i la danza es 
oficio de i6venes frivolos, de los que 
son mas vivos de piernas que de inteli- 
gencia : la danse est un mitier de jeunes 
frivoles, de ceux qui sont plus testes des 
jambes que de V intelligence. (Ax. 3*-223- 
48.) Bere zbntziala Otzuli zbn (Sc), bbrb 

ZENTZIUARA (R-bid) , BERE ZENTZUALA (BN- 

s), bbrb zentzura (BN, L), vino a su ser, 
il revint a son itat normal. — 2° (B-a-o), 
consejo, conseil. 

Zentzordatu (S), aturdirse, desvane- 
cerse : s'itourdir, s'ivanouir. 

Zentzudun (c,...), sensato, juicioso : 
sense* , judicieux. Agbri da zentzuduna 



Digitized by 



Google 



ZENTZUGABE 



ZER 



431 



dek.a (AN-b) , se conoce que es juicioso, 
on voit qu'il est sense". 

Zenizugabe (c), insensato, insenst. 
Orrbn itateak ikusi ta nobknai errain 

DU ZBNTZUGABBA DELA (AN-b) : viendo SUS 

bechos, cualquiera dira que es insensato : 
en voyant ses actions, nimporte qui dira 
qu'il est insens4. 

Zentzugabekeria (AN, BN, L, R, S), 
insensatez, disparate : sottise, bitise. 
Etzakbla olako zentzugabekeriarik bgin 
(AN-b), no hagas semejante disparate, 
ne fais pas une pareille sottise. 

Zentzugabeki (AN, BN, L, R, S), de 
un modo insensato , oV une maniere insen- 
*4e. 

Zentzugabetasun (AN, BN, L), falta 
de cordura , manque de raison. 

Zentzuko (c,...), juicioso, judicieux. 

ZENTZUN : 1<> (Be), juicio, entendi- 
miento, seso : jugement, sens, sagesse. 

BlOTZA TA ZENTZUNA GUDUAN DIRA BBARRAGO 

iskiluak BAifto, coraz6n y entendimiento 
son en la guerra mas necesarios que las 
armas , cceur et jugement sont a la guerre 
plus nicessaires que les armes. (Hefra- 
nes, 7.) Peru, bzta mundu guztian to- 

PAUKO ZUK BESTE ZENTZUN TA ARGI DABEN 

gizonik : Pedro, no se encontrara en 
todo el mundo hombre que tenga tanto 
juicio y sinderesis como tu : Pierre, on 
ne trouvera pas dans tout le monde un 
homme qui ait autant de jugement et de 
sagesse que toi. (Per. Ab. 108-21.) Hulb 

LUZBA TA ZENTZUN TSABURRA, CabellolargO 

y seso corto, cheveu long et jugement 
court. (Refranes, 289.) — 2° (B), sentido, 
sens. Gordb ardura andi bategaz zbure 
gorputzbko zbntzun GuzTiAK , guarda con 
un gran cuidado todos tus sentidos cor- 
porales, veille avec grand soin sur tous 
tes sens corporels. (Ur. Maiatz. 10-5.) — 
3° (AN), juicioso, sense". 

Zentzuratu: 1° (AN-b), traer a juicio, 
en me n da r a alguien, traer a manda- 
miento : ramener au bon sens, corriger 
quelqu'un ou I'amiliorer. — 2° (c,...), 
volver al ser, recobrar el juicio : revenir 
a soi, recouvrer son bon sens. 

Zentzutasun (AN, B, BN, G, L), cor- 
dura, formalidad : sagesse , bon sens, rai- 
son. 

Zentzuz : 1° (c,...), juiciosamente, 
senstment. — 2° mentalmente, mentale- 
ment. (Ah. ms.) 

Zentzuzkl (AN, BN, S), con sensatez, 
juiciosamente : senstment, judicieuse- 
ment. Zentzuzki jokatuaz bzta neob urri- 
kitan egoten (AN-b), nadie se arrepiente 
de baber procedido con sensatez, per- 
sonne ne se repent d'avoir agi avec dis- 
cernement. 

Zentzuzko: l°(c,...), juicioso, cuerdo, 
avisado : judicieux, sage, avisi. — 
2° mental, mental. (Aft. ms.) 

Zenzatu (AN, BN, S), Var. de zen- 
tzatu (1°, 2°). Orduan... ethor zitbzbn 
Jesusgana eta bridbn zezatbn gizona, 
zeinetarik dbabruak ilki fzan baitzira- 
dbn , beztitua eta zenzatua , jarririk 
zbgoela Jbsusen oinbtara : entonces... 
vinieron a Jesus, y hallaron sentado 
al hombre, de quien habian salido los 
demonios, que estaba ya vestido y en su 
juicio a los pies de el : or... its vinrenl 
vers Jtsus, et trouvirent Vhomme d'ou 
les demons ttaienl sortis, aux pieds de 
J6sus, vitu et dans son bon sens. (Leiz. 
Luc. vin-35.) 



Zenzu : lo (AN-b-elk, BN, S), buen 
sentido, cordura : bon sens, sagesse, 
prudence. — 2° (AN-b), criterio : juge- 
ment, discernement. — 3° (B-a-o), jui- 
cioso : judicieux, sense*. Var. de zbn- 
tzu. 

Zenzutasun (AN-b) , prudencia , pru- 
dence. Var. de zentzutasun. 

Zeozer (B-l,...), algo, quelque chose. 
(Contr. de zer edo zer.) 

ZEPA : 1° (AN-b, B, G, L-s), escoria, 
heces de mineral de hierro que quedan 
endurecidas en el homo de la fundici6n : 
michefer, scories de miner ai de fer qui 
restent dans le haut-fourneau. An dira 
su-tSipristin urrinrra doazanak : AN 

ASKATU TA BOTA-ERAGITEA GBRATU JAKOZAN 

loiak, zbpa ta tSatarrae : alii (se ven) 
chispas de fuego que van lejos; alii se 
le hace al hierro desprenderse y echar 
las suciedades, la escoria y los pedazos 
que se le han adherido : Ik (on voit) des 
ilincelles de feu qui vont loin; lA on fail 
detacher du fer et rejeter les impureUs, 
les scories et les bavures qui lui ont 
adhtri. (Per. Ab. 127-18.) Sutegietan 

BGITEN DEN ZBPA ARRAS ONA DA BIDE- 

bndako ( AN-b ) , la escoria que se forma 
en las rraguas es muy buena para los 
caminos, la scorie qui se forme dans les 
forges est tres bonne pour les chemins. 
— 2° (AN-b) , pedrusco demasiado calci- 
nado, pier re calcaire trop calcinie. — 
3° (AN-b, B-a-o-tS), vastagos, renuevos : 
drageons y pousses. Zbpak mozten ezpa- 

ZAIZKO, EZTA GAZTAIN-IPURDI ORI INARTUKO 

(AN-b) : ese tronco de castafio no se 
secara , si no se le cortan los renuevos : 
ce tronc de ch&taignier ne dessichera pas, 
si on ne lui coupe les drageons. — 4° (G- 

fai), enano, nain. — 5° (B, G), cepa, pie 
e arbol : souche, pied de Varbre. (?) 

Zephadun, con escoria, qui a de la 
scorie. (Duv. ms.) 

Zephagabe, sin escoria, sans scorie. 
(Duv. ms.) 

Zepaita (B-mu), algo, quelque chose. 
Var. de zer bait. 

Zephatsu, (metal) que deja mucha 
escoria : braneux (sic), mental qui laisse 
beaucoup de scorie. (Duv. ms.) 

Zepatuf AN-b, G-al), endurecerse la 
cal en el norno, pasandose del punto; 
calcinarse demasiado un pedrusco : dur- 
cir (la chaux) dans le four, en dipassant 
le point; se calciner trop, enparlant cTune 
pier re calcaire. Su- sober a emanez kisu- 
arri zenbait zbpatu dira (AN-b) : algu- 
nas piedras calcareas se han endurecido, 
se han calcinado demasiado a causa del 
excesivo fuego : quelques pierres cal- 
caires se sont durcies, se sont trop calci- 
nes a cause du feu excessif. 

Zepeda (??, Herv. Cat&l. de leng. 
V-275), libertad, albedrio : liberty, libre 
arbitre. 

ZEPEN (G-and), el cerro de lino colo- 
cado en el extremo de la rueca; si el 
lino es fino , se llama amuko : la poupie 
de lin que Von place sur le quenouillon; 
si le lin est fin, on Vappelle amuko. 

ZEPO (B), cepa, tronco de arbol : 
souche, tronc d'arbre. (?) Zutoiak edo 
zepoak , troncos 6 seves , troncs ou 
souches. (Per. Ab. 134-21.) 

Zepo-ame (B, Mog. Per. Ab. 134- 
22), cierto utensilio de fer rones, certain 
outil des Jorgerons. 

Zepotilo (B, Per. Ab. 134-10), cierto 



utensilio de ferrones, certain outil des 
forgerons. 

Zepo-zilho, hondonada : enfoncement, 
trou, fondriere. (Darth.) 

ZER : 1° (c), que, quoi. = Lo mismo 
en esta que en las demas acepciones su 
r final es suave. En B pierde la r al 
contacto de cualquier consonante , como 
puede verse en el articulo que se dedic6 
a ze (1°) : zegaz, « con que; » zelan, 
« c6mo; » zetarako, « para qu6, » etc. 
De mime que dans les autres accept ions, 
Vr final est doux dans celle-ci; Ce mot 
perd /'r, en B, au contact de n'importe 

?ruelle consonne, comme on peut le voir a 
'article consacr4 a zb (1°) : zegaz, « avec 
quoi; » zelan, « comment; » zetarako, 
« pourquoi, » etc. — 2° (c) , cosa, cual ; 
como substantivo significa todo ser; 
como adjetivo, toda calidad : chose, 
tel; comme substantifil signifie tout itre; 
comme adjectif, toute quality. = Tanto 
esta pain bra, como el verbo que de ei 
se origina, se emplean cuando uno no 
acierta 6 no quiere decir la palabra 
correspondiente. Ama, zer bat ikusi dot 
etSaurrean : « madre, he vis to una cosa 
delante de la casa. » Gizon zer bat da 
ori : « ese es un hombre cual » (puede 
ser grande, pequeno, hermoso, feo, etc., 
cualquier calidad). Zbrbra joan da (G), 
« ha ido a tal parte. » Zu, zera, esan 
gauza bat (B-l) i « us ted , fulano, voy a 
decirle una cosa. » Merece consignarse 
la adjunta frase que lleg6 a mis oidos 
en L : ] Hoooou I j zbrbkoak , hoooou ! 

| HOOOOU ! ZUBN ZBRAK GURE ZBREAN DIRBLA J 
ETA BZPADITUZUB ZUBN ZERAK GURE ZERE- 
TIK ZERTZEN , GUK ZERTUKO DITUGULA ', 
ZBREN-ETA GUK ERE GURE ZBREN ZEBTZEA- 
RBN BEUARRA BAITUGU. BaGOAZILA. InnU- 

merables traducciones pueden darse 
de esta frase; tal vez una de las que 
mas se acercan a la mente del que la 
sol to, por tratarse de un labrador, (u6 
esta : « j Hoooou ! los de tal casa , 
i hoooou ! j hoooou ! que vuestros cer- 
dos estan en nuestra heredad; y si no 
sacais vuestros cerdos de nuestra here- 
dad, nosotros los echaremos, puesto que 
tambien nosotros tenemos nccesidad de 
alimentar nuestros animales. Que ya va- 
mos. » De esta enorme amplitud de 
si^nificaci6n le viene la facultad de asi- 
milarse todo genero de sufijos : zerago, 

ZERDUN, ZEREGI, ZERBNA , ZERKERIA , ZEREZ 
BETBRIK, ZBRAGANA, ZERAGAZ, ZBRTASUN , 

etc., que pueden significar, entre otras 
mil y mil cosas, « mas grande, bar- 
budo, demasiado meticuloso, el mas 
chiscparavis, hipocresia, lleno de safia, a 
donde fulano, con fulano, grandiosidad. » 
Fuera de zertu , por la importancia que 
tiene, no se dedicara articulo especial 
a ninguna de estas palabras. Zer dan 

EDO ZER BZTAN JAKITERA ETORRI DA ( Be ) : 

« ha venido k saber lo que ocurre , lit. : 
qu£ hay 6 que* no hay. » Zer dala ta zer 
dal a (Be), f6rmula de acertijos, lit.: 
« que que es y que qu6 es. » Zer edo 
zer (Be), « algo. » Peru, enaizu lotsatu 

TA ERREZAU EGIZU ZER EDO ZER AGIN- AR- 
TE AN : « Pedro , no me avergiience usted 
y rece usted algo entre dientes. » (Per. 
Ab. 57-6.) ^Zbrik zetara? (Be), « ^c6mo? 
lit. : £de qu^ k qu^? » ^Zeri ta zetara 
asi ondo, iraun gura ezpadozu? « £a qu^ 
fin comenzareis bien, lit. : a que y a que, 
vulg. a qu6 santo, si no quer&s perse- 



Digitized by 



Google 



432 



ZERA — ZEREN 



verar? » (Konf. 256-18.) Zbr jazokobere 

(B), ZBR JIN ERE (BN-S, R), ZBR GERTA ERE 
(G), ZER AGI (R, S), ZBR BL ERE (BN- s), 

zer hbl ere (BN, L, S) : « por lo que pu- 
diera suceder, por si acaso. » Zer gerta 
ere, ooazen, nbrb anima , goazen gure 
Jesus maitagarriari bskumuin bear bbza- 
lakoak eta agur andiak egitera i « pot 
lo que pudiera suceder, vamonos, alma 
mia, vamonos a ofrecer a nuestro ama- 
ble Jesus besamanos como sea mas con- 
veniente y a hacerle grandes reveren- 
cias. » (Mend. 11-137-29.) jBai, zera! (B, 
BN, G, L), « J si, quia! no puede ser, lit.: 
•,si, la cosa! » jEz, zera! (B, BN, G, L) 
« j como no ! yo lo creo, lit. : j no, la 
cosa! » i Zbr-dala-ta ? (B-l,...), « &por 
qu6 motivo? » EmentSe nago zbri nakio 
(B-1-mu-otS,...): « aqui estoy sin saber a 
qu6 dedicarme, lit.: en (a) que cosa 
insisto, me ejercito. » Zbrtan baitan 
dago (R), « esta regularmente. » Ce mot, 
a in si que le verbe auquel il donne lieu, 
s'emploient quand une personne ne se 
rappelle plus ou qu'elle ne veut pas dire 
le mot propre. Ama, zer bat ikusi dot 
etSaurrean : « mere, fai vu une chose 
devant la maison. » Gizon zer bat da ori, 
« c'est un homme tel » (il peut Ure grand, 
petit, beau, laid, etc., ou avoir n'importe 
quelle quality). Zerera joan da (G), « il 
a 4U a telle porte. » Zu, zera, esan gauza 
bat (B-l), « vous, un tel, je vais vous dire 
une chose. » La phrase ci-jointe, que fai 
recueillie en L, mtrite d'etre notte : 

j HOOOOU ! ) ZBREKOAK, HOOOOU ! J HOOOOU ! 
ZUEN ZERAK GURE ZERBAN DIRBLA ', ETA 
BZPADITUZUE ZUEN ZERAK GURE ZERBTIK 
ZERTZBN, GUK ZBRTUKO DITUGULA*, ZEREN 
ETA GUK ERE GURE ZEREN ZBRTZEARBN 

bbharra baitugu. Bagoazila. On peut 
donner de celte phrase d'innombrables 
traductions; peut-itre celle qui se rap- 
proche le plus de Vidie de celui qui la 
prononca, car il s'agit d'un laboureur, 
est celle-ci : « Hoooou ! gens de telle mai- 
son ! hoooou ! hoooou ! vos cochons sont 
dans notre bien; et si vous ne chassez pas 
vos cochons de notre bien, nous les ren- 
verrons, vu que nous avons nous aussi 
besoin d'alimenter nos animaux. Nous y 
a lions. » Cette inorme amplitude de signi- 
fication lui vaut la faculU de s'assimiler 
toute espece de suffixes : zer ago, zbrdun, 

ZBREGI , ZERBNA , ZERKBRIA , ZEREZ BBTERIK, 
ZBRAGANA , ZBRAGAZ, ZBRTASUN, ZERTU, etc., 

qui peuvent vouloir dire, entre autres el 
mille choses, « plus grand, barbu, trop 
mHiculeux, le plus intrigant, hypocrisie, 
plein de rancune , vers un tel, avec un 
tel, grandeur. » Hormis zertu, a cause 
de son importance, on ne consacrera 
pas d' article spicial a aucun de ces 
mots. Zer dan edo zer bztan jakitera 
etorri da ( Be) , « il est parvenu a savoir 
ce qui arrive, lit.: ce qu'il y a ou ce 
qu'il n*y a pas. » Zer dala ta zer dala 
(Be), formule de devinette, lit. : qu'est-ce 
que c'est et qu'est-ce que c'est? » Zer edo 
zer (Be), « quelque chose. » Peru, enaizu 
lotsatu ta errezau egizu zer EDO zer 
agin-artean : « Pierre , ne me faites pas 
honte et marmottez quelque chose entre 
les dents. » (Per. Ab. 57-6.) ;,Zerik 
zetara? (Be), « comment? lit.: de quoi a 
quoi? » ^Zeri ta zetara asi ondo, iraun 
gura ezpadozu? « a quelle fin commence- 
rez-vous bien? lit.: a quoi et a quoi? 
vulg. a quel saint? si vous ne voulez pas 



persive'rer? » (Konf. 256-18.) Zer jazoko 

BBRE (B), ZBR JIN BRE (BN-S, R), ZER 
GERTA ERE (G), ZER AGI (R, S) , ZBR EL ERE 

(BN-s), zbr hbl brb (BN, L, S) : « a tout 
hasard , en tout cas. » Zbr gerta ere, 

GOAZEN, NBRB ANIMA , GOAZEN GURE JeSUS 
MAITAGARRIARI BSKUMUIN BEAR BBZALAKOAK 
ETA AGUR ANDIAK EGITERA : « A tout ha- 

sard, allons, mon 4me, allons offrir a 
notre aimable Jisus des baise- mains les 
plus convenables qui soient et lui faire de 
grandes re've'rences. » (Mend. 11-137-29.) 
jBai, zera! (B, BN, G, L), « oui, bah! 
ce ne peut itre, lit. : oui, la chose! » jEz, 
zera! (B, BN, G, L), « comment, non! 
je le crois, lit.: non, la chose. » ^Zer 
dala-ta? (B-l,...), « pour quel motif? » 
EmentSe nago zeri nakio (B-1-mu-otS,...): 
« ici je ne sais a quoi me livrer, lit. : en 
quelle chose finsiste, je m'occupe. » Zbr- 
tan baitan dago (R), « il va a peu pres. » 

— 3° (R-bid), motivo, motif. Ezbaitud 
zerik, pues no tengo motivo, car je n f ai 
aucun motif. — 4° (AN, BN, G, L,...), 
cual, que, quel. A Zer ordu? (BN-s, R), 
j zer tenors? (BN, L), &que hora? quelle 
heure est-iH ^Zer modu? (G), £qu£ tal? 
comment ca va? = Sustituye a zein, ze. 
// remplace zein, zb. 

Zera: 1° (B-t§), imperceptiblemente, 
insensiblemente : imperceptiblement, in- 
sensiblement. = Se dice, por ejemplo, 
del movimiento del trompo en la mano. 
Se dit, par exemple, du mouvement de la 
tou pie dans la main. — 2° (AN, G), fle- 
xi6n del verbo izan, flexion du verbe 
izan. Andia zera, sois extraordinario , 
vous ites extraordinaire. — 3° (c,...) fu- 
lano, lit. : la cosa : machin, lit.: la chose. 
(V. Zer, 2°.) 

ZERBA: lo (AN, BN, L, S), acelga, 
bette t poire'e. ^Zer da? — Baratzean 
zerba (BN-haz,...), £qu£ hay? — Acelga 
en la huerta (respuesta que se da a los 
ninos que hacen preguntas desagrada- 
bles) : qu'y a-t-il? — De la poire'e Sans le 
jardin (response que Von fait aux enfants 
qui posent des questions indiscretes ou 
ennuyeuses). En L-ain anaden a ese 
pequeno dialogo estas palabras... En L- 
ain on ajoute a ce petit dialogue ces mots: 

HAREN ONDOAN PERRE3lLA, HI AGO ISI-ISILA : 

junto a ella (esta) el perejil; tu, estas 
muy silencioso : pres ovelle (se trouve) le 
persil; toi, reste tres silencieux. Gure 

BARATZEAN EZTA PORRUA TA ZERBA BAIZIK 

(AN-b), en nuestra huerta no hay mas 
que puerro y acelga , dans notre jardin 
u n*y a plus que du poireau et de labette. 

— 2° (??, Herv. Catal. de leng. V-172), 
mostaza, moutarde. 

ZerbaiSki, un poquitito, un petit peu. 
(Duv. ms.) Dimin. de zerbait. Ontasun 
zerbaiSkiren jabe da, es dueno de al- 
guna hacienda, il est propriitaire de 
quelque bien. 

Zerbaist (B-mu-otS,...), zerbait (AN, 
B, BN, G, L), algo, quelque chose. Naiko 
nuke zerbait esango bazbndu (G), nai 

NEUKB ZERBAIT ESANGO BAZBNDU (B), NAHI 
NUKE ZERBAIT ERRAN BAZINBZA (L), NAHI 
NUKE ZERBAIT ERRAN ZBNEZAN (S) , quisiera 

dijeses algo, je voudrais que vous dissiez 
quelque chose. (DiAl. bas. 3-6. Aita 

SEME BATZUK JOAN DIRA SABAIRA AITA KATU 
ANDIAZ TA SEMEA BERB BAI ZERBAITAKOAN '. 

padre e hijo han ido al pajar, el padre 
con gran borrachera y el hijo con una 
tal cual : pere et fits sont alUs au pailler, 



le p&re avec une grande ivresse et le 
fits avec une passable. (Per. Ab. 61- 
22.) Deus ezten lekuan, eskuak garbi; 
zerbait den lekuan, begiak arqi (an-b) '. 
donde no hay nada, manos hmpias; 
donde hay algo , ojo avizor : ou il n'y a 
rien, mams nettes; ou il y a quelque 
chose, ceil 4veill6. = Parece ser todo el 
c6digo del pueblo gitano. Ce semble Hre 
tout le code des bonimiens. 

Zerbaito, algo, poquita cosa, lit.: al- 
guito : quelque chose, tres peu de chose. 

ZERBEL (AN-lez, G-and-etg), tibio, 
calentito : tiede , peu chaud. Ur zerbel 
ori EZTAiTEKE edan ( AN-b ) , no se puede 
beber esa agua tibia, on ne peut boire 
cette eau tikde. 

Zerbeldu: 1° (AN-b-lez), chamuscar: 
flamber, passer a la fiamme. Makil ori 

3URITZEKO SUAN ZERBBLTZAK (AN-b), cha- 

musca ese palo al fuego para quitarle 
la corteza, flambe ce b&ton au feu pour 
Vicorcer. — 2° (G-us,...), ponerse alegri- 
llo a causa de la bebida, s'igayer apris 
avoir bu. — 3° (AN-b), entibiar, desvir- 
tuarse : tiidir, s'affadir. Bbro unbkin 

ITURRIKO URA ETSBRA-ORDUKO ZERBBLTZEN 

da , con este calor el agua de la fuente 
se entibia para cuando se lleva a casa : 
par cette chaleur, Veau de la fontaine 
devient tiede le temps de Vapporter a la 
maison. 

ZERBO (G-and), lamprea pequena de 
rios, petite lamproie des rivieres. 

ZERDEN (B?, G?, Cane, bas., Voc.), 
alto, erguido, recto : haut, redresse*, 
droit. 

ZERE : 1° (G-deb), cetaceo menor que 
la ballena, citaci plus petit que la ba- 
leine. — 2° ( AN , G ) , vuestro , votre. = 
Es el posesivo de zu. C'est le possessifde 

ZU. OrAIN , NIK GAZTA JATEN DBRAN BITAR- 
TBAN, GOZA ZAITEZ ZU ZERE ARROTASUNBAN '. 

ahora, mientras yo como el queso, rego- 
cijaos en vuestro orgullo : maintenant f 
pendant que je mange le fromage, r6- 
jouissez-vous dans votre orgueil. (Itur. 
Ipui. 33-8.) 

Zeregin ( Be ) , quehacer , ocupaci6n : 
affaire, occupation. Erruki dot zeregin- 

BAKO GIZONA, TAKETAK BAlf?0 MESEDE GEI AGO 

eztau egiten-da (B-l) : me compadezco 
del hombre que no tiene ocupaciones , 
pues no presta mas servicios que una 
estaca : je plains V homme inoccupt, car il 
ne rend pas plus de services qu'un piquet. 

Zeregintsu (Be), muy ocupado : 
affairi, tres occupi. 

Zeregintsu (Be) : 1° ocupacioncita, 
quehacer insienificante : petite occupa- 
tion, affaire msignifiante. — 2<> minu- 
cioso, persona ocupada en cosas (utiles : 
vttilleux, personne qui s'occupe de baga- 
telles. 

Zereifio (R-uzt), indeciso, indicis. 
Var. de gereino (4°). 

ZEREMA (S), mugre, suciedad de la 
piel, de la vajilla : crasse, salete* de la 
peau, de la vaisselle. 

ZEREN : 1° (AN, BN, L?, R, S), £por 
qu£? pourquoi? ^Zeren Jinkoak ezari 
gutu mundian? ^por qu^ nos ha puesto 
Dios en el mundo? pourquoi Dieu nous 
a-t-il mis au monde? (Doktr. 15-13.) ^Ze- 
ren zaude hor? (BN-ald), ^zerbn zaude 
kor? (R-uzt), ^por qu£ esta usted ahi? 
pourquoi Stes-vous la? ^.Zeren eztuk 

ERAUGI KORI? fBN-s), ^ ZEREN EZTUK BRAGU 

kori? (R-bid), ^,por que no has traldo 



Digitized by 



Google 



ZERENDAKO — ZERKAUZI 



433 



eso? pourquoi ne nous as-tu pas apporU 
cela ? j, Zbrbn kzin jarrbiki nakidik orain? 
£por que no te puedo seguir ahora? 
pourquoi ne puis-je vous suivre A pre- 
sent? (Leiz. Joan, xiii-37.) — 2° (AN, 
BN, G, L, R, S), porque, conjunci6n 
causal : parce que, conjonction causale. 
= Parece que esta acepci6n viene de 
simple imitaci6n de lenguas extraflas. // 
semble que cette acception vient d'une 
simple imitation des Ungues Hrangeres. 
Zeren haybn ambk zuhainbn ostobtan 
uztbn bbitutie berk arraultzeak (s) , ze- 
rbn hbkibn amex arbolen hostoetan uztbn 
dituzten bbrbn arroltzbak (l), zerbn 
bbren amak arbolen ostoetan bzarten 

DITUZTE BBRBN ARRAULTZAK (G), porque 

sus madres ponen sus huevos en las 
hojas de los arboles, parce que leurs 
meres diposent leurs csufs sur les feuilles 
des arbres. (DiAl. has. 20-2.) Eta ikhus- 

TEAREKIN POPULU UOK ORO , URRIKALDU 

zitzaizkon; ZERENDAKO baitziren gaitzez 

YOAK, HAN-HBMEN ETZANAK , ARDI ARTZAIN 
GABEAK BBZALA (BN, Matth. IX-36) I y 

cuando vi6 aquellas gentes, se com pad e- 
ci6 de ellas; porque esta ban fatigadas y 
decaidas, como ovejas que no tienen 
pastor : or, voyant la multitude , il eut 
pitU d'elle; car tous itaient accabtts de 
maux et couches comme des brebis qui 
n'ont point de pasteurs. = Cuando cual- 
quiera de los interrogativos pasa a ser, 
por influencia extrafia, palabra ilativa, 
el verbo que le acompana recibe el rela- 
tivo -n de la novena ocepcidn (vol. II, 
p. 62, 1* col.]; y asi la traducci6n gui- 
puzkoana del precedente ejemplo es 
mcorrecta, debiera decir : zerbn... ezar- 
tbn dituzten, como lo es tambien la 
frase de Axular, zeren iduritzen zait, 
« porque me parece » (3»-xrv-19), pues 
lo correcto es zerbn iduritzen zaitan 6 
zaidan. En algunos dialectos el prefijo 
verbal bait- sustituye en tal caso al 
relativo -n. Zbrbn dbnbora eta lbeu 

GUZIETAN GURE BTSAYEK TBNTATZEN ETA 

persegitzen beikituztb (BN-aezk , Bonap. 
Catech. 16-17), « porque en todo tiempo 
y lugar nuestros enemigos nos comba- 
ten y persiguen. » Zbrbn autsa zeran 
eta auts biubtuko zeran , « porque eres 

rolvo y polvo te has de convertir. » 
Lard. Test. 10-3.) Quand un des inter- 
rogatifs devient, par influence itrangere, 
un mot illatif, le verbe dont il est accom- 
pagne" recoil le relatif -n de la neuvieme 
acception (vol. II, p. 65, 2« col.); el 
alors la traduction guipuscoane du pre°- 
ce'dent exemple est incorrecte , on devrait 
dire : zerbn,... ezarten dituzten, ainsi 
que Vest aussi la phrase d f Axular : zerbn 
iduritzen zait , « parce qu'il me semble » 
(3a- xiv -19), qui doit se rectifier ainsi: 

ZEREN IDURITZEN ZAITAN OU ZAIDAN. Dans 

quelques dialectes, le prtfixe verbal 
bait- remplace en ce cas le relatif -n. 
Zeren denbora eta leku guzietan gure 
etsayek tbntatzen eta persegitzen befc- 
bjtuzte (BN-aezk, Bonap. Catech. 16-17), 
« parce qu f en tout temps et en tous lieux 
nos ennemis nous combattent et nous 
poursuivent. » Zerbn autsa zeran bta 
auts biurtuko zbran , « parce que tu es 
poussiere et poussiere tu do is revenir. » 
(Lard. Test. 10-3.) — 3° (B-i-1-mond-mu- 
ofi), polilla, carcoma : mite, artison. Zbren- 

AUTSA ONA DA UMBN BGOSUNAK OSATUTEKO 

(B-i), el polvillo de la carcoma es 
T. II. 



bueno para curar los calores cutaneos de 
los ninos , la vermoulure de V artison est 
bonne pour guirir les de'mangeaisons des 
enfants. — 4° (G-and), gorgojo, insecto 
que ataca al grano : charancon, insecte 
qui attaque les grains. 

Zerendako : 1° (BN), por que, parce 
que. (?) — 2° (AN-b), para <jue, a fin que. 

Zerendu : 1° (B,...), apohllarse pafios, 
carcomerse la madera : se teigner ( les 
tissus), se vermouler ( le bo is). Urgoran 

EDO ILGORAN EBAGIBZKERO, GAZTE DIRBALA 
ZBRENDUTEN DIRA ARETSAK (B-i?) ! IOS arbo- 

les se carcomen siendo j6venes, si se les 
corta en marea arriba 6 cuarto creciente : 
les arbres se moulinent 4tant jeunes, si 
on les coupe a marie haute ou au dernier 
quartier de la lune. — 2° (B-ber), co- 
rromperse (el agua), se corrompre 
(I'eau). 
Zeren -eta (S). (V. Zerendako, lo.) 
Zerengatik (AN, BN-aezk-s, R), 
por qu£, pourquoi. £ Zerengatik gein- 

BERTZE ALDIZ? (BN-aezk), £ ZERENGATIK 
KAINBERTZE ALDIZ ? (BN-S), £ ZERENGATIK 

kainbataldiz?(R), ^porquetantasveces? 
pourquoi si souvent ? (Bonap. Catech. 
16-16, 17-17.) 

Zerentako (S) , Var. de zerendako (1°). 

Zer-ere (AN, BN), lo que quiera que, 
cualquier cosa que, une chose quelconque. 
Zer-ere hon baituzuyb oro dira eneak, 
cualquier cosa que tengais de bueno me 
pertenece en absoluto, tout ce que vous 
avez de bon m'appartient absolument. 
(Dechep. 19-H.) 

Zerez (AN, G), por vuestra natura- 
leza, en conformidad con el modo de ser 
de usted : par votre nature, en confor- 
mity avec votre maniere d f 4lre. Nola 
zerez baitezu belarria Fiff a, como de vos 
mismo teneis el oido fino, comme de 
vous-mSme vous avez Voreille fine. (Itur. 
Cane. bas. 111-36-22.) 

ZERGA (BN,L), tributo, alcabala, 
contribuci6n , im pues to publico : tribut, 
impdt public. £ Lurreko erregbbk noren- 

GANIK IZATEN OHI DUTE ZERGA EDO LEGA- 

rra? £los reyes de la tierra de qui6n 
cobran el tributo 6 el censo ? de qui les 
rois de la terre recoivent-ils les tributs 
et les impdts? (Duv. Matth. xvn-24.) 

Zerga-bildegi (BN, L), caseta de con- 
sumos, fielato, cabane ou guirite des 
employe's de I'octroi. Handik goatean, 
Jesusek ikhusi zuen zerga-bildegi an 

JARRIA GIZON BAT MaTRIU DBITZEN ZENA I 

pasando Jesus de alii , vio a un hombre 
que estaba sentado al banco, llamado 
Mateo, y le dijo : comme J4sus sortait de 
la, il vit un homme, nomme* Matthieu, 
assis dans la maison de r impdt, et il lui 
dit. (Duv. Matth. ix-9.) 

Zerga-biltzaile (BN, L), publicano, 
cobrador de tributos : publicain f per- 
sonne qui percevait les impdts. Alabai- 

NAN MAITE ZAITUZTBNAK BADITUTZUE MAITB 
I ZER SARI IZANEN DUZUE ? £ ZERGA-BILTZAI- 
LBEK ERE EZOTHEDUTE HORI EGITEN ? por- 

que si amais a los que os aman, i que 
recompensa tendr&s? ^,no bacen tam- 
bi^n lo mismo los publicanos? car, si 
vous aimez ceux qui vous aiment, quelle 
recompense aurez-vous? les publicains ne 
le font- Us pas aussi ? (Duv. Matth. v- 
46.) 

ZERGADA : 1° (L-ain, ...), serie, fila : 
strie, rangie. Harroda-zergada batbk 

INGURATZEN DU MBNDI-KASKOA , Una fila de 



rocas rodea la cima de la montafia , une 
ceinturederochersentoure le sommet de la 
montagne. Ainhoan bi etSe-zergada dire 
ta GAiftERA bazterrbtSeak (L-ain), en 
Ainboa bay dos filas de casas y ademas 
casas de aldea: il y a, a Ainhoa, deux 
rangtes d' habitations et en outre des 
maisons de campagne. — 2° (AN-b) , me- 
ch6n, meche. K op eta bstaltzen diotb 
ile-zergadek , los mecbones de pelo le 
cubren la frente, les meches de cheveux 
lui couvrent le front. 

Zergaduru (BN?, L?), tributario, 
contribuyente : tributaire, contribuable. 

Zergari (BN, L), publicano, cobra- 
dor de tributos : publicain, percepteur 
d'impdts, i Zbrgatik jatbn du zuen nau- 

SIAK ZBRGARIEKIN BTA AIPHU TZARRBKO 

gizonekin ? i por au6 come vuestro maes- 
tro con los publicanos y pecadores ? 
pourquoi votre mattre mange~t-il avec 
les publicains et les pe°cheurs ? ( Duv. 
Matth. ix-il.) 

Zergatik (AN, BN, G, L) : 1° por 
que, pourquoi. £ Zbrgatik guk eta Fari- 

SBOAK BARUR EGITEN DBGU SARRI , ZURE 
IKASLEAK ORDEA BZTUTE BARUR EGITEN ? 

I por que nosotros y los fariseos ayuna- 
mos mucbas veces y tus discipulos no 
ayunan ? pourquoi les Pharisiens et nous 
jednons-nous souvent et vos disciples ne 
jetinent-ils point ? ( Ur. Matth. ix-14.) — 
2° porque , parce que. (??) 

Zergatu (BN, Sal.), imponer contri- 
buciones, imposer des contributions* 

Zergazale (?, Duv. ms), cobrador de 
impuestos, percepteur d' impdts. 

Zergera ( BN , L ) , tributo , contribu- 
ci6n : tribut, contribution. Var. de zerga. 
£ Lurreko brregeek norganik hartzen 
ohi dutb zergera ? £ los reyes de la tie- 
rra de qui£n cobran el tributo 6 el censo? 
de qui les rois de la terre re^oivent-ils 
les tributs et les impdts? (Har. Matth. 
xvn-24.) 

Zergiira (B-a-g-mu-o-t§, ...), cualquier 
cosa, lo que se quiera : riimporte quoi, 
n f importe quelle chose. 

Zerik: 1° (BN-s, L ) , c6mo , de qu6 
clase : comment, de quelle classe. i Zerik 
da alor kura ? £ c6mo es aquel campo ? 
comment ce champ est-il? Alabainan 

DAKHARKENETIK AGERI DA ZUHAITZA ZERIK 

den, porque el arbol por el fruto es 
conocido , car Varbre est connu par son 
fruit. (Har. Matth. xn-33.) I Zerik zb- 
tara?(Bc,...), £c6mo,porqu6raz6n?lit. : 
de qu£ a qu£ ? comment ? pour quelle 
raison ? lit. : de quoi a quoi ? Ik bztuk 
zerik (R), no tienes raz6n, tu n'as pas 
raison. Ezbaitud zbrik (R-bid), porque 
no tengo motivo, parce que je n'ai pas 
de motif. — 2© (c), el interrogativo zer 
acompanado del articulo indefinido, V in- 
ter rogatif zer suivi de Varticle indi- 
fini. 

Zexika(AN-b, L), de qu6 clase, de 
quelle classe. Begizta zazue lurra zerika 
den : reconoced la tierra, qu£ tal es : 
examinez la terre, ce qu'elle est. (Duv. 
Num. xiii-19.) 

Zerikatze, remover la brasa del 
borno, fourgonner. (Oih. ms.) 

ZERKAUZI (G-t), mercado en que 
se venden comestibles, k diferencia de 
azoka que lo es de granos : marchi sur 
lequel on vend des comestibles; A la dif- 
ference de azoka , qui est le marchi aux 
grains. 

55 



Digitized by 



Google 



434 



ZERKU — ZERREN 



ZERKU (B-a), viento arremolinado, 
vent en tour billons. (?) 

ZERLA (AN-lez), grefia, chevelure. 

Zermein (R), perucna, peru6tano : 
poirillon, petite poire. 

Zernai (AN, BN, G, R), zeroahi (BN, 
L, S), zer nahi den (BN, L), zer nahi 
beita (S), cualquier cosa, n'importe 
quoi. 

Zemaitako (AN, R), zernahitako 
(BN, L, S), babil, diestro : habile, adroit. 

Zeroe, zeroi (B-b-1), cachalote, ceta- 
ceo enorme : cachalot, grand cHaci. 

Zerok (AN, G), vosotros, ustedes, vous 
(pluriel). Eta zerok dakizutenerk indar 

GUZIAKIN 8ERBITU DBDALA ZUEN AITA, y 

vosotras mismas sabeis que con todas 
mis fuerzas be servido a vuestro padre : 
pour vous, vous savez que j'ai servi votre 
pere autant que faipu. (Ur. Gen. xxxi- 
6.) 

Zerori (G), usted mismo, vous-mSme. 
Eta esan zubn Moisksek : Zu zerori joa- 

TEN EZPALDIN BAZBRA AURRETIK , BZKAITZA- 
TZU ATERA TOKI O NET AT IK ! y MoisOS dijo I 

Si tu mismo no vas delante , no nos 
saques de este lugar : si vous ne marchez 
vous~mime devant nous, reprit Moise, ne 
nous faites point sortir de ce lieu. (Ur. 
Ex. xxxiii-1d.) 
Zerpel (BN-ald), calentito , tiede. Var. 

de ZERREPEL. 

ZERRA : 1° (c), rebanada, tranche. 

OGI-ZERRA BAT JAN BEZAIN ERRAZ ETA AISA 
GUZIA MENDERATUKO ZUTBLA , que todo lo 

dominarian tan facilmente como se come 
une rebanada de pan , qu'ils domineraient 
tout aussi facilement que Von mange une 
tranche de pain. (Lard. Test. 102-19.) 
Arto-zkrra (c,...), rebanada de borona, 
tranche de miture. Aragi- zerra (c, ...), 
filete de came, filet ou tranche de viande. 
Ogi- zerra (c, ...), rebanada de pan, 
tranche de pain. Urdai -zerra (AN, G), 
Ionia de tocino, tranche de lard. — 
2° (R), muserola, sobarba, pieza de bie- 
rro que se le pone al caballo bajo la 
barba : muserolle, piece de fer qu'on met 
au cheval sous le menton. — 3° (BN-s), 
pingajo : lambeau, haillon. — 4° (AN-oy, 
G-and-don-t, ...), arrastre de una piedra, 
tratnage d'une pierre. — 5o (L), erizo de 
mar : oursin, hirisson de mer. — 6© (AN, 
B-i-o-t3-zam , ..., G-and, R), grupa de 
animal , espalda de la persona : croupe 
d'un animal, dos d'une personne. Zerra 
utsean, zerrutsban (B, ...): en pelo, sin 
a pa re jo ni montura : a poil, sans harnais 
ni seile. — 7<» (AN, B, BN-s, G, L, R), 
sierra, scie. (?) Zerra kamustu zaiku 
(AN-b), se nos ba embotado la sierra, 
noire scie est tmoussie. — 8° ( AN , BN , 
R, S), indet. de zbrratu, cerrar, fermer. 

Zerrada : 1° (B-l), cbaparr6n , averse. 
Zerra dan da buria, la lluvia cae a cba- 
parrones, la pluie tombe a torrents. — 
2° (AN-oy, G-don-t, ...), arrancada en el 
arrastre de un objeto pesado , effort que 
I' on fait en tratnant un objet pesant. 

Zerra-etSe (AN, B, G, L), armaz6n 
de la sierra, b£ti de la scie, 

Zerragin ( G-and ) , dientes de la sie- 
rra, dents de la scie. 

Zerrailu (S), seto, haie. 

Zerraixiki (R), abrir y cerrar, lit. : 
cerrar y abrir : ouvrir et fermer, lit.: fer- 
mer et ouvrir. Begi-zerrairiki batean, 
en un abrir y cerrar de ojos, en un clin 
d'ceil. 



Zerraka: 1° (G-and), llevar la piedra 
a arrancadas k derecba £ izauierda, en 
vez de llevar por derecbo y ae una sola 
tirada : tirer une pierre en zigzags tan- 
tdt a droite tantdt a gauche, au lieu de la 
tirer droit et d'un seul coup. Var. de 
zerrada (2o). — 2° (c, ...), a rebanadas , 
par tranches. Autsak arto ori zerraka 
(AN-b), parte esa borona a rebanadas, 
coupe cette mature en tranches. 

Zerrakl (L t), cerrado, campo cer- 
cado : enclos, champ enioure* de haies ou 
de murs. Eta balio du segurki zenbait 

URTHEZ HALAKO ZERRAKIETAN AZIENDARIK EZ 

alharaztea, y vale la pena seguramente 
de que en unos alios no se apaciente el 
ganado en tales cerrados, et cela vaut 
certainement la peine que pendant quelques 
annexes le be' tail ne paisse pas dans de tels 
enclos. (Duv. Labor. 175-24.) 

Zerrakin (BN-s, R), serrin, sciure de 
bois. 

Zerrakura (AN ?), seto, haie. 

Zerraldatu (G, Aft. ms) t transplan- 
tar, transplanter. 

ZERRALDO : 1° (AN-lez, B, arc, 
Gc, ...), anda, feretro: bi&re, cercueil. = 
En B-m se llama zerraldo al feretro de 
nifios; al comun le Uaman anda. En 
B-m on appelle zerraldo le cercueil des 
en f ants; le commun se nomme anda. 

HUGATZEAN EDATBN DANA ZERRALDOETAN 

bsuro, lo que en la teta se bebe en las 
andas se vierte, ce que Von boit a la 
mamelle est verse' dans la biere. (Refra- 
nes, 422.) — 2° (G-and-orm-t, ...), de 
bruces, sur la face. Zerraldo erori (G) , 
caerse de bruces, tomber sur la face. 

JO MUTURRBAN TA ZERRALDO BOTA ZUEN 

(G-t), le peg6 en los morros y le ech6 
de bruces , il le frappa sur la bouche et 
lui fit mordre la poussiere. 

ZERRALDOI : 1° ( B-arb-i-m-ond ) , 
Camilla, paribuela : brancard, civiere. — 
2° (B, ...), el ataud antiguo sin cubierta, 
Vancien cercueil sans couvercle. 

Zerrama (AN, BN, BN-ald, G), cerda 
con crias, truie suiUe. Zerrama orrek 

BG1TEN DITU BI AZALDI URTEAN (AN-b), esa 

cerda cria dos veces al afio, cette truie 
a deux por tees par an. 

Zerramagai (AN, G), cerda joven de 
buen cuerpo para criar , jeune truie en 
bon Stat pour la reproduction. Zerrama- 
gai BDBRRA DELAKOTZ, BZTUGU SALDU ZERRI- 

kumb ori (AN-b), no bemos vendido esa 
cerdita porque es de buena estampa 
para criar : nous n'avons pas vendu cette 
petite truie, parce qu'elle est de taille 
a avoir des petits. 

Zerrama-ondo (AN-b), cerda que ya 
no procrea, truie qui ne procrte plus. 
Zerrama - ondoa bidbzen guk il dugun 
zerria, zingar unek kailua lodizkoa 
baitu : parece que la cerda que bemos 
matado babia ya procreado, pues este 
tocino tiene la corteza muy dura : (7 
semble que la truie que nous avons tute 
avait dija mis bas, car ce lard a la 
couenne tres dure. 

ZERRAPO (BN-ald-baig-gar-luz, S), 
cerraja, cerradura : serrure, fermeture. 

LURRBKO ZBRRAPOEK GAKHOTU NUTE BETHI- 

kotz (ms-Lond , Jon. n-7), los cerrojos 
de la tierra me encerraron para siempre, 
les barrieres de Vabime ttaient fermSes 
sur moi pour toujours. Orobat egin 

ZITUBN BBTHORON-GARAI ETA BbTHORON- 
BEHBRE, H1RI HARRASISTATUAK, ATHE, HAGA 



eta zbrrapodunak : y asimismo fabric6 
a Bethor6n de arriba y a Bethor6n de 
abajo, ciudades con muros que tenian 

Euertas y barras y cerraduras : et il 
itii aussi les deux BHhoron, la haute 
et la basse, qui Haient des villes murtes 
et qui avaient des portes, des barreaux et 
des serrures. (Duv. II Paral. vin-5.) 

Zerrardi (G), cerda con crias, truie 
suiUe. 

Zerrari (AN, B, BN, G, L,...), ase- 
rrador, scieur. 

Zerratoki (AN, B-g, G-and, R-uzt,...), 
aserradero, lugar en que trabajan los 
aserradores : scierie, lieu ou travaillenl 
les scieurs. Zerratoki a aize-kerizuan bgi- 
nik obe dugu (AN-b), mejor es que el 
aserradero lo establezcamos al abrigo 
del viento, il vaut mieux que nous Ha- 
Missions la scierie a Vabri du vent. 

Zerratu: 1° (AN, B, BN, G, L, R), 
aserrar, scier. Zerra-etSean koka-alako 

ZURARBN ZERRATZEN ARI GARA (AN-b),esta- 

mos aserrando un madero que justa- 
mente cabe dentro del armaz6n de la 
sierra, nous scions un morceau de bois 
qui rentre justement dans le cadre de la 
scie. — 2° (G), arrancar transversalmente 
una piedra, tirer une pierre de c6U. — 
3° (BN, R, S, ...), cerrar, fermer. — 
4° (BN, S), a jus tar, apretar: ajuster, 
serrer. (?) = £ Viene del latin serare, 
como dice la Academia espafiola? Ce 
mot vient-il du latin serare, au dire de 
VAcadSmie espagnole ? 

Zerrauts (B, G), serrin, sciure de 
bois. Mil a mesedb egitbn dau zerr autsak 

ETSEAN, NAI tSiZTU-ONTZIRAKO , NAI KUTU- 

nak egiteko (B-l) : el serrin presta mil 
servicios en la casa , sea para la escupi- 
dera , sea para bacer acericos : la sciure 
de bois rend mille services a la maison, 
soil pour le crachoir, soit pour faire des 
pelotes a tpingles. 

Zerra-uztarri ( G , L , R ) , palo supe- 
rior 6 inferior, en los cuales se afirman 
los brazos de la sierra : biton suptrieur 
et inftrieur, auxquels on assujettit les 
montants de la scie. 

Zerrazagi (AN-b), zerrazahi (BN- 
ald, L), zerrazai (G ?), serrin, bran de 
scie ou sciure de bois. Begiak eztbzazket 
zaindu zERRAZAGiTiK (AN-b), no puedo 
resguardar del serrin los ojos, je ne 
peux pas preserver mes yeux du bran de 
scie. 

ZERREN : 1° (B, arc), por qu£, pour- 
quoi. i Zerren btorri zara ? £ por qu£ ba 
venido usted ? pourquoi ites-vous venu ? 
= Actualmente la palabra zbrgaitik ba 
usurpado su puesto, babi^ndole cedido 
la segunda acepci6n.Noson sin embargo 
sin6nimas, por mAs que ambas se tra- 
duzcan « por que ». Zerren esta com- 
puesto de zb 6 zer y del sufijo causal 

-ARREN : JAUNGOIKOARRBN , « por DioS ; » 

bildurrarren , « por miedo. » Zerren , 
« por qu^, » se distingue de zbrgaitik, 
« por qu6, » en que el primero indica 
« causa motiva, impulsiva , eficaz, » y el 
segundo « consideraci6n ligeramente 
motiva ». Actuellement le mot zergatik 
a usurps sa place, aprts lui avoir cid6 la 
deuxieme acception. Les deux ne sont 
pourtant pas synonymes, bien qu'ils se 
traduisent par « pourquoi ». Zerren est 
compost de zb ou zer et du suffixe casuel 
-ARREN : jaungoikoarrbn , « par Dieu ; » 
bildurrarren, « par craintc. » Zerren, 



Digitized by 



Google 



ZERRENDA — ZERTZEN 



438 



(( pourquoiy » se distingue </£zzrgatik, 
« pourquoi, » en ce que le premier in- 
dique « une cause motivie, impulsive, 
ef peace », et le second « une considera- 
tion Ugkrement impulsive ». — 2° (B, ...), 
porque, parce que. (?) Zkrren eurkn 

AMAK IMINTBN DITUE KUREN ARRAUTZAK 

aritS-orrietan, porque sus mad res po- 
nen sus huevos en las hojas de los a r bo- 
les, parce aue leurs mires diposent leurs 
ceufs sur les feuilles des arbres. (Dial, 
bas. 20-2.) Zbrren orren: en todo caso, 
por si 6 por no : en tout cas, par oui ou 
par non. (Afi. ms.) — 3° (B-a-mond-mu- 
o-otS-t§), medida longitudinal, tercera 
parte de la vara : mesure de longueur, 
troisieme par tie de la vare. = Algunos 
(B-ot§, ...) tienen por cuarto, otros (B- 
mu) por octavo de vara. Quelques-uns 
(B-otS, ...) le prennent pour le q;ua- 
trveme, oVautres (B-mu) pour le huiti&me 
de la vare. — 4° (BN-am-gar-s, R, S), 
carcoma, gusano, polilla : artison, ver, 
mite. — 5° retal de tela , coupon de tissu. 
(An. ms.) 

ZERRENDA : 1° (AN, BN, G, L), 
margen, franja de terreno en que se ha 
segado 6 ejecutado algun otro trabajo, 
bande de terrain ou Von a fauchi ou 
execute' tout autre travail. Land a orri 
iru gizalur rbrriak bman diezkat saetse- 
tik zerrbndan (AN-b), a ese campo le 
he anadido por el costado y en forma 
de tira tres nuevas peonadas : fai ajouti 
a ce champ, sur le cdti et en forme de 
bande, trois nouveaux journaux de ter- 
rain. — 2° (G), rebanada, tranche. — 
— 3° (AN-b, B?, F. Seg.), retal, tira: 
piece, bande. Egunki orri ken diozon 

ZERRENDA BAT 8ANGERI-SATARTAKO [AN-b), 

a ese lienzo quitale (mujer) una tira para 
hacer con ella una venda, (femme) enl&ve 
une bande a ce tissu pour en faire un 
bandage. 

Zerrendara (B-ar-otS), franja, mar- 
gen : f range, marge. Var. de zbrrenda (1°). 

ZerrenSori ( BN - gar ) , zerrentSori 
(S), un pajarito, trepatroncos ? : un 
oiseau, grimpereau ?. = Llama se asi 
porque, segun cree el vulgo , su cadaver 
depositado en un armario 6 ropero aleja 
la polilla. On I'appelle ainsi parce que, 
d'aprbs le vulgaire, son cadavre placi 
dans une armoire ou une garde -robe 
iloigne la teigne. 

Zerrepel : 1° (AN, BN-gar-s, Gc, L- 
ain, R, S), calentito, tibio, ti&de. — 
2° (AN, G-ber-etS-gai), tiempo calu- 
roso 6 insano, temps chaud et malsain. 

Zerrepeldu (AN, BN, G, L), enti- 
biarse, s'attiidir. Iduzkian dra bbreala 
zerrbpeltzen da (AN-b), el agua se enti- 
bia al momento al sol, Veau tiidit de 
suite au soleil. 

Zerrerdl (AN-b, arc, ...), cerda con 
crius, truie suitie. 

ZERRI : 1° (AN-b-g,G, L), cerdo, pore. 
Zerri aulak bzkurra ames (G-beas), zerri 

GOSEAK EZKURRA A MET 8 (G, ...), el Cerdo 

d6bil (hambriento) suefia en pan, le 
pore faible (affami) rive de pain. Zerri a 
bzta adinarbn, baizik aginarbn (AN-b): 
no es la edad, sino el alimento lo que 
forma al cerdo, lit. : el cerdo no es de 
la edad , sino del colmillo : ce n'est pas 
I'&ge, mais V aliment qui forme le pore; 
lit. : le pore n'est pas de V&ge, mais de 
la canine. — 2° (B-a-m-mu-ond) , 
estera , ester e. £ Zbrria esango zenduke , 



ene sbmba, alponbrbagaitik ? Zbrria 

LASTOZKOA DA, BSKATZALDBAIf OlffAZPIAN 

erabiLi daroaguna ( B - mu ) : i estera 
habria usted de deeir, hijo mio, por la 
alfombra ? La estera es de paja , que la 
traemos bajo los pies en la cocina : de- 
vez-vous dire est&re pour le tapis, mon 
fils? Uestkre est en paille, nous Vavons 
sous les pieds dans la cuisine. — 3° alfom- 
bra, tapis. (F.Seg.) 
ZERRIA : 1° fB-i), cortina, courtine. 

— 2° (B-i-m),paoell6nde la cama hecho 
de junco, balaaquin de lit fait de jonc. 
= La a final de esta palabra esorganica, 
no es articulo. L'a final de ce mot est 
organique, ce n f est pas I 'article. 

Zerri ama (AN-b), cerda con crias, 
truie suitie. 

Zerri ardi (G) , zerri arkela (AN-b), 
lechona, truie. 

Zerri arkela (AN-b), lechoncita, 
petite truie. Dimin. de zerri arkela. 

Zerrikume (AN-b), gorrino, goret. 

ZORTZI ASTBKO ZERRIKUMEAK BGITEN DUTB 

ogei ta zAzpi- zortzi pesta , los gorrinos 
de ocho semanas importan veintisiete 6 
veintiocho pesetas, les gorets de huit 
semaines valent vingt-sepl ou vingl-huit 
francs. 

Zerri-mutur (G-ern), cupula en forma 
de hocico de lech6n , cupule en forme de 
museau de pore. (Bot.) 

Zerri-mutur belar (G-and), planta 
rastrera que se da de comer al ganado , 
de poca simiente , flor de color de rosa , 
crece entre patatas, manzanales, etc., 
en tierra fertil ' y sembrada : plante 
rampante qu f on donne a manger au 
be* tail, de peu de semence, fleur de cou- 
leur rose, croit entre les pommes de terre, 
pommeraies, etc., en terre fertile et ense- 
mencie. 

Zerri ordots (AN-b), lechon, pore. 

Zerri ordotS (AN-b), lechoncito, 
goret. Dimin. de zerri ordots. 

Zerri urriza (L-ain), lechona, ma- 
rrana : truie, femelle du pore. 

ZERRO: 1° (B-i-m-tS), franja, mar- 
gen, p.ej. de un terreno : bande, marge, 
p. ex. d'un terrain. Var. de zerrenda (1°). 

— 2° (B-a-m-mond-o-t5), veta de una 
mina 6 de una cantera, veine d'une mine 
ou d'une carriere. — 3° (B-o), nube muy 
lluviosa, nuage iris pluvieux. 

Zerroilo (B, An.), cerrojo, verrou. 

Zerrol (BN-s, R-uzt), tablas del pavi- 
mento , lames du parquet. 

ZERRO LDO ( S ) , costillas inferiores 
del carro , a diferencia de sahets que se 
llama n las costillas superiores : cdtis 
infirieurs de la charrette; a la difference 
de sahets, qui sont les cdtis supirieurs. 

Zerrota (B-a-d-o-tS) , zerrote (AN-b) , 
serrucho, sierra de hoja ancha y regu- 
larmente con solo una manija : scie a 
main, scie igoine, scie a lame tris large 
et qui n'a qu'uneseule poignie. (?) Zbrro- 
tearekin mozteko zur ori lodiegia da 
(AN-b), ese madero es demasiado grueso 
para poder ser cortado con serrucho, ce 
morceau de bois est trop gros pour pou- 
voir it re coupe' avec une scie a main. 

Zerruts (G-and), (montar un caballo) 
en pelo , sin monturas : ( monter un che~ 
val) a cru, sans selle. (De zbrra-uts.) 

Zerruztarri (G-and), pieza de hierro 
en que se fija la sierra, piece de fer dans 
laquelle on fixe la scie. 



Zertako (AN, BN, G, L, R, S): l«>por 
qu6, pourquoi. — 2° para qu6, a quoi 
bon. 

Zerthan, regi6n, barriada : region, 
contrie. (S. P.) 

Zertarako (c, ...), para que, a quoi 
bon. 

Zertaz (AN-b-lez, BN-s, G, L, R), 
de qu6 materia : de quoi, de quelle ma- 
tikre. 

Zertazbait (R-bid), de algo, de 
quelque chose. 

Zertazko (AN-b, BN, G, L, R), de 
qu6 naturaleza, de quelle nature. 

ZERTEKA (BN-s), (andar) con las 
piernas abiertas, (marcher) les jambes 
icarties. 

ZertSobait (G), algo, poquita cosa, 
lit : alguito : quelque chose, tris peu de 
chose. 

Zertsu (AN, BN, L, S), qu^, poco 
m^is 6 m^nos : quoi, a peu prks. Huna 
zertsu zion, h6 aqui lo que decia poco 
m£s 6 menos, void a peu pres ses pa- 
roles. (Prop. 1-424.) 

Zertu (c), zertun (B-l, ...), efectuar, 
llevar k cabo : effectuer, mener a bout. 
= Asi como la palabra zbr significa 
todo objeto, cualidad, etc., asi zertu 
indica toda acci6n; y lo mismo que el 
interrogativo , tambien el verbo se em- 
plea, sustituy.endo a cualquier vocablo 
de su especie, cuando no se quiere 6 no 
se acierta 6 decir la verdadera palabra. 

ZERTUNDA ( ZERTUTA ) DAGO GUZTIA ( B - 1 ) , 

« todo esta alterado. » Zera, zbrtuidazu 
dirua (B-l), « fulana, cambieme usted 
el dinero. » L^ase el ejemplo hoooou 
expuesto al explicar la palabra zbr. De 
mime que le mot zbr signifie tout objet, 
toute qualiti , etc., ainsi zertu indique 
toute action; et de mime que V inter roga- 
tif, le verbe igalement s'emploie en rem- 
placant tout terme de son esp&ce, quand 
on ne veut pas dire ou que Von ne se ra/>- 
pelle pas le viritable mot. Zertunda (zbr- 
tuta) dago guztia (B-l), « tout est altiri. » 
Zera, zbrtuidazu dirua (B-l) : « une telle, 
changez-moi Vargent. » Lire Vexemple 
hoooou place" a V explication du mot 
zkr. 

Zertume (AN?), cada rama que brota 
del tronco podado en jarales : gaule, 
chaque branche qui pousse d'un titard 
dans les tail I is. 

Zertzaz (S), de qu£ materia : de quoi, 
de quelle matUre. 

ZERTZEIL (BN-am, Sc), desalinado, 
nigligi. 

ZERTZEN: 1° (B-mu-tSj, pingaio, 
los primeros hilos que se aesprenden 
del horde de un vestido : effilochure, les 
premiers fils qui se ditachent du bord 
d'un vitement. Zarrari entzunda dakit 

BADA DAKTDAN APURRA j « ZERTZENAK JAN )> 
ESAKERA ORI AMAIKA BIDAR ESAN EROAN 

amama Ulezagak ! (B-mu) : lo poco que 
s6 lo s6 de hab^rselo oido k los antepa- 
sados : « meter las hilachas , remendar 
los bordes; lit.: comer las hilachas; » 
jcu^ntas veces solia decir eso la abuela 
Ulezaga! le peu que je sais, je le sais 
pour I'avoir entendu de mes ancitres : 
« rentraire les effilochures, raccommoder 
les bords, border; lit. : manger les effi- 
lochures; » que de fois la grand* mire 
Ulezaga avait I'habitude de le dire! Emoi- 

DAK JAKEORI , JaUNGOIKOARBN SBMBA , ZER- 
TZENAK jan daiodazan; BBSTBLA LASTBR 



Digitized by 



Google 



436 



ZERTZENDU — ZEU 



ZAR-ANTZA ARTU BEAR DEUSK, ARTUTA 

ezpaiaook (B-mu) : dame esa chaqueta, 
hijo de Dios, para que te lo compooga; 
pues de lo contrario pronto va a parecer 
ropa vieja , si no lo parece ya : donne- 
moi ce veston , enfant de Dieu, pour que 
je te le raccommode; car sans cela il 
deviendra vite un vieux vitement, s'il ne 
Vest dija. — 2° (B-a-o-tS) , persona activa 
y mafiosa , personne active et adroiie, 

Zertzendu : 1° (B-mu-tS), deshilarse 
un tejido, s'effilocher (un tissu). ^Dabur- 
duko zertzendu jako jake barri-barri 
orratzetik arakoa ? Enk san Antonio ta 
mutila ! zer-jan eztaukenean barurik 

EIDIRA. BADAUKAGU, BEARKO DOGU (bIAKOGu) 

f B-rau ) : i tan pronto se le ha deshilado 
la chaqueta completamente nueva, re- 
ci£n hecha? j Oh mi san Antonio y el 
muchacho ! dic£n que cuando no tienen 
que comer, lo pasan en ayunas. Si tene- 
mos , lo necesitaremos : il s'est effilochi 
si vite, le veston tout neuf, nouvellement 
fait? mon saint Antoine et le gar- 
con! on dit que lorsqu'ils n'ont pas de 
?ruoi manger, Us sont a jeun. Si nous 
'avons, nous en aurons besoin. — 2° ( B- 
a-o-t5), correeirse, enraendarse : se cor- 
riger, s'amenaer. — 3° (B, ...), cercenar, 
retrancher. (?) 

ZERTZETA : 1° (B, ...), zarceta (ave), 
sarcelle (oiseau). (??) £ Zer da ? — Zer- 

TZETA, BURDUNTZIARBN PUNTAN ERRETA 

(Be, ...) : A<ju£. es? — Zarceta, asada en 
la punta del asador : qu'est-ce que e'est ? 
— Une sarcelle rdtieau bout de la broche. 
= Se responde asi al importuno 6 extre- 
madamente curioso que repite mucho la 
pregunta £ zer da ? On ripond ces mots 
a Vimportun ou a celui qui est trop cu- 
rieux et qui ripete toujours la question 
£zer da? — 2° (B-tS), persona airosa, 
personne a la d-marche aisie. 

ZERU : jo (AN, B, BN, G, L, R) cielo, 
gloria: ciel, gloire. (??) — 2° cielo, fir- 
mamento, b6veda celeste: ciel, firma- 
ment, vohte celeste, i Zer uste due ? 
£ zburua tipulaz den? (R) : i que" crees ? 
£ que es cosa tan facil ? ( lit. : i que el 
cielo es de cebolla ?) : qu'est-ce que tu 
crois ? que e'est une chose si facile ? lit. : 
que le ciel est d'oignon ? Zeruaz kipula 
egin (B-1-mu-ond) : can tar la palinodia, 
lit. : hacer del cielo cebolla : chanter 
la palinodie, lit. : faire du ciel oignon. 
Zerua tipulaz jotzekoan ementSe gbun- 
den (G-and), aqui estabamos creyendo 
que alcanzariamos, nous croyions ici que 
nous Vatlraperions. — 3° (AN-b, B, G), 
pabell6n, b6veda : baldaquin, voute, ciel. 
Aozbru, cielo de la boca, b6veda del 
paladar, vo&te du palais. Oazbru, cielo 
6 pabell6n de la cama , ciel de lit. Gua- 
tzetan zerua paratzbeo usantza gana da 
(AN-b), ha pasado la moda de poner 
pabell6n en las camas, la mode de metlre 
des baldaquins aux lits est passie. 

Zeru golen (B, G), aeru goren (AN-b), 
cielo empireo : ciel, empirie celeste. = 
Voz muy usada entre los predicadores. 
No s£ si el pueblo se ha valido nunca 
de ella. Mot tres employ 4 par les pridi- 
cateurs. J 1 ignore si le peuple s'en est 
jamais servi. 

ZERUKA : 1° (B-a-g-mond-o-ofi-t3), 
mata de alubias desgranadas 6 trilladas, 
tas de haricots igrenis ou battus. — 
2° (B-tS-urd), vaina, gousse. — 3° (B-i), 
perfolla, hoja de maiz, feuille de mats. 



Zernko tanbor (B-l-m), zeruko uso 
(B-ofl), semilla blanca redonda que 
brota de algunas plantas (parece que 
cardos) y es transportada por el viento; 
al&unos (AN-arez, G-t) la llama n sorgin, 
« bruja : » petite graine blanche, ronde, 
qui pousse de quelques plantes (les char- 
dons probablement), et qui est transpor- 
ts par le vent; quelques-uns (AN-arez, 
G-t) Vappellent sorgin, « sorciere. » 

Zerurako:l°(B,...),predestinado,des- 
tinado al cielo : predestine' , ilu, destini 
au ciel. Asko izanarren zerurako dbi- 
tuak , gitSi izango direala zbrurakoae : 
que aunque sean muchos los llamados 
para el cielo , serAn pocos los predesti- 
nados (los elegidos) : bien que ceux qui 
sont appelis au ciel soient nombreux, il 
y aura peu de predestines (d'ilus). (Olg. 
150-5.) — 2° (c, ... ), para el cielo, pour 
le ciel. 

Zeruratu (AN, B, BN, G, L, R) : 1° ir 
al cielo, salvarse : alter au ciel, se sau- 
ver. — 2° llevar al cielo , salvar : mener 
au ciel, sauver. Jbsukristo etorri zen 

GURE ZERURATZEKO (AN-b), JeSUCHStO 

vino para salvarnos, Jisus- Christ vint 
pour nous sauver. 

Zeruratze (AN-b), asunci6n, assomp- 
tion. Azkenkko bigarren otoitzae uki- 
tzen ditu... birjin amaren eriotza, bera- 
ren zeruratzea ta guzien erregin eginik 
an gblditzea : la penultima oraci6n co- 
rresponde 6 la muerte de la Madre vir- 
gen, a su asunci6n y al acto de quedarse 
alii (en el cielo) como reina de todos : 
Vavant-derniere oraison correspond a la 
mort de la Vierge Mere, a son assomp- 
tion et a son sijour (au ciel) comme reine 
de tous. (Mend. Euskald. 121-16.) 

Zerutar (AN, B, G), zerutiar(BN, 
L), celestial, celeste. = Se dice tambi6n 
de persona s piadosas. Se dit aussi des 
personnes pieuses. Zerutar utsa da orren 
suina. Bedbinea gerta deiIa deutsan 
lurra (B-mu): es muy piadoso (lit.: 

Suramente celestial) el yerno de esa. 
endita sea la tierra que le sostiene : 
son gendre est tres pieux (lit. : purement 
celeste). Binie soit la lerre qui le porte. 

Zeta: 1° (BN, G-iz, R, S), mancha, 
tache. Var. de zetaka (lo). — 2° (B-g), seta, 
champignon. (??) — 3° (BN, L, R, S), 
seda, soie. (??) — 4° Zetha (BN), broza 
del lino, superior a la estopa : bourre 
du Un, suptrieure a V&toupe. 

Zetabatu (L), cerner, tamiser. 

ZETABE ( AN-b-lez, L-s, S), zethabe 
(BN, SJ, tamiz ni£s fino que el cedazo, 
tamis plus fin que le sas. 2etabea berri 
deno holtzeko, gbro ere saguarbn hor- 
tzeeo : el tamiz mientras es nuevo para 
el tabique (se le reserva), al fin para el 
diente del rat6n : un tamis neuf est tenu 
en reserve sur la paroi, pour servir au 
besoin; mats cependant la sour is Pen- 
tame. (Oih. Prov. 435.) 

Zetabe-aga (L-getj, zetabe-azpiko 
(L-ain-s), palo sobre el cual se mueve el 
cedazo en la artesa , bdton sur lequel on 
agite le tamis dans le pit r in. 

ZETAKA: 1° (Be, ..., G), mancha, 
tache. Ondo izango da zamau lodi bate- 

GAZ ESTALDUTEN BADEUSKUB MAI ARDAO 

zetakaz zikindua, bueno sera que nos 
cubran con un mantel grueso la mesa 
sucia de manchas de vino , il serait bon 
de recouvrir d y une grosse nappe la table 
salie de taches de vin. (Per. Ab. 55-2.) 



^Nola sartuko da bat ondo ELIZGIZON 

IZATEN , BERE AN IMA GARBITU GABS ZETAKA 

ta mant3a guzietatik ? i c6mo entrara 
uno bien & ser eclesiastico , sin purificar 
su alma de toda mancha? comment quel- 
qu'un deviendra -t-il un bon eccUsias- 
tique, sans se purifier V&me de toute 
tache? (Conf. 163-18.) — 2<> ( B-m-o-ond- 
ub), costra producida en la piel por 
alguna enfermedad, croilte produitc sur 
la peau par quelque maladie. 

Zetakatu (B, G), manchar, tacher. 

Zetan (Be), en qu£, en quoi. Ea zetan 
geien uts egin DAROAzuN , 6 ver en qu£ 
faltais mas, voir en quoi vous man- 
quez le plus. (Afi. Eshu-lib. 15-13.) Zetan 
edo at an (Be) : en algo, en esto 6 en 
aquello : dans quelque chose, dans ceci 
ou dans cela. 

Zetanbait (B-mafi), por algo, en busca 
de algo : pour quelque chose, en quite de 
quelque chose. = De zer se originan 
asimismo en B zetan , zetako , zetara , 
zETARAifto, etc., que son diversos casos 
de su declinaci6n. De zer viennent de 
mime, en B, zetan, zetako, zetara, zeta- 
raiRo, etc., qui sont divers cas de sa 
diclinaison. 

Zetari (R-uzt), hebra de seda: fit, 
brin de soie. (?) 

Zetatie (R-uzt), zetatiu (BN-s), 
cedazo : sas, tamis commun. (?) = Es 
mas ordinario que zeta be. Ce mot est 
plus commun aue zetabe. 

Zetatsu ( BN ? ) , pan mal hecho, pain 
mal fait. Hotzak eztu aSol betatSuaren, 
ez goseak zbtatsuaren i el frlo no tiene 
cuidado del remiendo , ni el hambre del 
pan mal hecho : le froid ne didaigne pas 
un habit rapetassi; ni la faim, le pain 
mal tamisi. (Oih. Prov. 252.) 

Zetatu ( BN-s) , golpear fuertemente , 
frapper violemment. 

Zeta (AN, B, G), desmenuzar: imiet- 
ter f broyer. 

Zeu (Be, BN), vos mismo, vous-mime. 
= Es intensivo de zu, problamente con- 
tracci6n de zerau. C'est Vintensif de zu , 
probablement contraction de zerau. Biurtu 
bgiezub bbrari bbrak zeuei emon deu- 
tsuen legez (B, Apoc. zviu-6), tornadle 
a dar asi como ella os ha dado, rendez- 
lui comme elle vous a rendu. = Repi- 
tiendo los pronombres ni, i, gu, zu res- 
pectivamente con sus intensivos neu, 
eu , geu , zeu , resultan frases muy agra- 
dables , aue no pierden de su donaire a 
pesar del frecuente uso que de ellas se 
hace. En ripitant les pronoms ni , i , gu , 
zu respectivement avec leurs intensifs neu, 
eu, geu, zeu, on obiient des expressions 
tres gracieuses, qui ne perdent rien de 
leur charme, malqri le friquent usage 
que Von en fait. ££elan izango eztot, zu 

ZEUK ZUGANA ETORTEKO DEI EGIN BADEUS- 

tazu? £como no tendre* (animode pre- 
sentarme a vos) si vos, vos mismo, me 
llamais a vos? comment n'aurais-je pas 
(le courage de me prisenter h vous), si 
vous, vous-mime, m'appelez a vous ? (All. 
Esku-lib. 146-3.) Zeurok (B-a-o-tS), voso- 
tros mismos, vous -mimes. Sartu dedin- 

TZAT BEREAN ZEUROEN JAUBEA , para que 

en £1 (en el coraz6n) entre vuestro 
duello, pour que dans lui (dans le cosur) 
entre votre madre. (Aft. Esku-lib. 146- 
22.) Zeurbn bekatuan ilen zarate, mo- 
rir^is en vuestro pecado, vous mourrez 
dans votre pichi. (Liz. Joan, vm-21.) 



Digitized by 



Google 



ZEHUME 



ZIHAURI 



437 



Zburbnbz, por vos mismo, par vous- 
mime. (S. P.) Gura izan zknduana gel- 

DITU SAKRAMBNTU GUZTIZ SANTU ORRBTAN 
EMOTEEO ZEURORI ZEURE ARDIKN JANARI- 

tzat, vos que quisisteis daros vos mismo 
por alimento de vuestras ovejas, vous 
qui vou Idles vous donner vous- mime 
comme aliment a vos brebis. fUr. Bis it.) 

Zehume ( BN , L-ain-s), palmo, 
empan. 

Zeuru ( R ) , Var. de zrru , cielo, ciel. 
Zeuribtan , en los cielos , dans les cieux. 
(Bonap. Catech.) = lin R, con ser no 
muy extenso el valle y no pasar de 
media docena los pueblos en que se 
habla el vascuence, hay tres maneras de 
unir la vocal u a la a : ua (R-uzt), ia ( R- 
iz), iua (R-bid). EnR, bien que la valUe 
soit restreinte et aue le nombre des vil- 
lages ou Von parte le basque ne dtpasse 
pas une demi-douzaine, il y a trois ma- 
nieres d'unir la voyelle u a /'a : ua ( R- 
uzt), i a (R-iz), iua (R-bid). 

Zezaz (Be, ...), de que (materia) : de 
quoi, en quoi, de quelle matiere. (V. 
-Zaz.) 

Zezazko (Be, ...), de que materia: de 
quoi, de quelle matiere. ^Zbzazkoa da? 

£ PBRRBSTUPBZKOA , EDO KIRRU SAMURREZ 
BGINIKO BUNBTI ATBREA ? £ de qu£ 6S ? £ de 

tomento, 6 bien esta sacada ae un lienzo 
hecho de tierno cerro ? en quoi est-elle ? 
en bourre, ou est-elle tirte d'un tissu de 
Un mbelleux? {Per. Ab. 117-21.) 

Zezella (Be, ...), febrero, fivrier. 

ZEZEL (AN-b), balbuciente, begue. 
Zbzelak itzen brdiak jaten ditu, el bal- 
buciente come la mi tad de cada pala- 
bra , le begue mange la mo it it de chaque 
mot. 

Zezeldu (AN-b), balbucir : be' gayer, 
balbutier. 

ZEZEN (c), toro, taureau. 2ezenak 

BEAR DITU IZAN BIZEARRA ZABALA , LBPOA 
LODIA , GILTZAK LABURRAK I el tOTO debe 

tener espaldas anchas, pescuezo gordo 
y junturas cortas : le taureau doit avoir 
les tpaules larges, lecou gros et les joints 
courts. (Di&l. has. 92-12.) Zezena oldartu 
zitak (BN), me ha embestido el toro, le 
taureau m a attaqui, 

Zezendu: 1° (B-i-m), resistirse al 
cruce; se dice hablando de la vaca; lit. : 
convertirse en buey : regimber, risister 
au croisement, ne pas se laisser couvrir; se 
dil en parlant de la vache; lit. : se con- 
verts en boeuf. — 2° (B-mu, ...), embra- 
vecerse, se rebiffer. Onban-onban esku- 
ratu bearko dogu; bbstela, gaztbtSua 
da baia, berberditSu bat gogort3uago 
esatea naikoa dau zezenduta paretako 
(B-mu) : tendremos que reducirle a bue- 
nas; de lo contrario, aunque es joven- 
cito, le basta que se le diga media pala- 
brita algo mas dura para ponerse embra- 
vecido (hecho un toro) : nous devrons le 
riduire de bon gri; autrement, bien qu'il 
soit jeune, il suffit qu'on lui dise un 
petit mot un peu dur pour qu'il se rebiffe 
(devienne un taureau). 

Zezengel (R, S), novillo : taurillon, 
jeune taureau. 

Zezenka : 1* (AN, B, G), toreando, 
excitant le taureau. — 2<> (B), corrida de 
toros : corrida, course de taureaux. 
Zezenka edbrragorik, neuk dakidala, 

EZTOT NEURE BGUNETAN IKU8I (B-l) .' no he 

visto en mis dlas, que yo sepa, corrida 
mas hermosa : je n'ai encore vu de ma 



vie, que je sache, une corrida aussi 
belle. 

Zezenkari (AN, B, G), torero, torea- 
dor. 

Zezenketa ( B , G ) , corrida de toros, 
course de taureaux. = Se usa mas zezb- 
neta, seguido siempre de a J gun sufijo de 
la declinaci6n. On emploie davantage 
zezbneta, suivi toujours de quelque suf- 
fice de la dMinaison. Zezenetatik zezb- 
netara, de corrida en corrida , de course 
en course. (Bart. H-278-12.) 

Zezenkl ( c ) , came de toro, viande de 
taureau. 

Zezenko (AN, B), torete, tauril- 
lon. 

Zezenlaster (?, Duv. ms), corrida de 
toros, course de taureaux. 

Zezensari (c), salario que se da por 
echar un toro a una vaca, salaire qu y on 
paye au proprittaire du taureau pour 
saillir une vache. 

Zezentokl (AN, B, G), redondel, arene 
de la place de taureaux. Zezbntokian 

EZTU NIOR IKUSI NAI ZEZEN ORRBK (AN-b), 

ese toro no puede sufrir a nadie en el 
redondel, ce taureau ne peut souffrir 
personne dans V arene. 

Zezen-tSakur (B, ms-Lond), zezen- 
zakur (AN, G, ms -Lond), perro dogo, 
dogue. 

ZEZI (G-al): 1° domar, dompter. — 
2° seto, cercado : enclos 3 champ entour4 
de haies ou de murs. 

Zezial (B-ond, G-don-mot), cecial, 
merluza en salaz6n : merluche, morue 
sichte et saUe. (??) 

Zezilo (R), aro, cerceau. 

Zezin (B, G, R), zezina (AN, ...), ta- 
sajo , cecina , came salada , viande sal4e. 
(D. b. lat. siccinal. ) Azienda merkatuko 

DA SEGUR, ZEZINA AUNITZ OMBNDAKARRATB 

Ameriketatik (AN-b) : el ganado se aba- 
ratara sin duda, pues dicen que traen 
mucho tasajo de las Americas : le bHail 
va sans doute diminuer, car on dit qu r on 
apporte beaucoup de viande saUe d'Ami- 
rique. Zezin ala urdaika (B-d-m), juego 
de niftos, jeu d'enfants. (V. TSutSu- 
rruka.) 

Zezinatu ( AN-b ) , poner en conserva 
la came , mettre la viande en con- 
serve. 

Zezingai (AN-lez, Gc), zezdngei (B- 
m), animal destinado al sacrificio y sala- 
z6n de sus carnes, animal a abattre 
dont la viande est destinte pour la salai- 
son. 

ZEZIO (AN, G), disputa : dispute, 
zizanie. 

Zezioti (AN, G), pendenciero, que- 
relleur. 

ZEZKA (BN, Sal.), cerilla, vela fle- 
xible de cera: rat-de-cave, bougie flexible 
de cire. 

Zezpal ( B-a-d-o-ofl ) , astilla, copeau. 
Var. de zozpal. 

ZI : 1° (B-t3), punta, pointe. = Un 
tiempo debi6 ser muy comun el uso de 
esta palabra, pues se la ve forma ndo 
parte en los compuestos tan conocidos 
BURDUNTzi , « asador , lit. : punta de hie- 
rro, » y altzi, « hilacha, lit. : punta de 
hilo. m Autrefois ce mot a d& itre ires 
rtpandu, car on le voit faire partie de 
composts aussi connus que burduntzi, 
« broche, lit. : pointe de fer, » et altzi , 
« efhloche, lit. : pointe de fil. » — 2° (BN- 
s, S), zl (R) , bellota de roble y de que- 



jigo, gland de chine et de rouvre. — 
3° (B-a-d-g-man-o-t5), junco, jonc. 

Zia : 1° (B, G), ciar, remar hacia atras, 
ramer en arriere. (??) — 2° (B-tS), la 
punta, la pointe. — 3° (B-elget), cola de 
vestidura, queue de vUement. — 4° (B- 
a-d-g-m-o-tS ) , el junco, le jonc. Edan 
zia lbgez (B-mu), bebercomo el junco?, 
boire comme le jonc ?. = Es frase 
muy usual para indicar la acci6n de 
beber copiosamente. C'est une locution 
tres usuelle pour indiquer faction de 
boire copieusement. — 5° (B-ond, G-deb), 
impermeable, impermeable. (Contr. de 
ziRA.) — 6° (B-a), estimulo, stimulation. 
— 7° aguijon, aiguillon. (Afi. ms.) — 
8<> ZI (JR), rancio, agrio (gusto), acre 
(color) : ranee, aigre [go&t); violent, rude 
(couleur). Irina ziatu ziaku, se nos ha 
agriado la harina, notre farine a aigri. 
Zi-eIo, gusto de cosa rancia, gotit de 
chose ranee. 

Ziabelar (m*-Lond), galio , caille-lait. 
(Bot.) 

Ziadl (B, ...), juncal, jonchaie. 

Zihain ( S ) , papilla , bouillie pour les 
en f ants. 

Ziape : 1° (AN, G, An. ms, BN-s, R- 
bid), mostaza, moutarde. (D. lat. sina- 
pism.) — 2° (B-i), cierto arbusto, certain 
arbuste. Ziapea bgur gogorrbna da , oin 

DA ERDI GOIERAKOA, MAltUKIBN BE8TEK0 

garau zuriduna, tSalupae GARBITUTEKO 
broatbn dabbna i es el lefio mas duro , 
de pie y medio de alto, tiene granos 
blancos tan grandes como f res as, lo He- 
van (los pescadores) para limpiar las 
lanchas : c'est le bois le plus dur, d'un 
pied et demi de haut; it a des grains 
b lanes aussi gros que des f raises, (les 
picheurs) I'emploient pour nettoyer les 
barques. 

Ziar (Be,...), Var. de zear, por, a tra- 
vel, a travers. 

Ziargi (B?, ms- Lond, Ar. Kant. Voc), 
rayo de sol, rayon de soleil. 

Ziaro (B, F. Seg.), (cortar) al cerc^n, 
a raso, (couper) ras. (De ze.) 

Ziarratu (L-ain), chamuscar : flam- 
ber, exposer a la flamme. 

Ziarzerba (ms- Lond), espinaca, 4pi- 
nard. (Bot.) 

Ziarzulo : 1° (Be, ...), agujero por 
donde sale la escoria del horno, trou 
par ou sortent les scories du haul four- 
neau. — 2° (G-and), agujero travesero 
hecho con palancas 6 barrenos en una 
pefia, trou horizontal fait avec des barres 
a mine dans un rocher.Vav. de zearzulo. 

Ziatu (G-and), ziatu (S?), ziatu (R): 
1° cubrirse de grasa, p. ej. el paladar, 
una sart^n, etc. : se couvrir de graisse, 
p. ex. le palais, une poile, etc. — 2° (B), 
desmenuzar, imietter. Var. de zbatu. — 
3o (G-al), inclinarse, p. ej. los arboles : 
s'incliner, p. ex. les arbres. — 4° (AN ?, 
Araq. , G-and, R-uzt), congelarse, lit. : 
convertirse en manteca : se congeler, lit. : 
devenir graisse. Olio ziatua, el aceite 
congelado, Vhuile congeUe. Gantz ziatua, 
la manteca congelada, la graisse congeUe. 

Zlatz (Be, ...), exacto, exact. Var. de 
zbatz. 

Zihauri: 1° (S), vos mismo, vous- 
mSme. = Es intensivo de zu. C'est Vin- 
tensif de zu. Zubb zihaurbn ezdbCstar- 
zOn handiak (S, Imit. 146-27), las gran- 
des miserias de vos, de vos mismo, vos 
grandes miseres a vous-me*me. — 2° (S), 



Digitized by 



Google 



438 



ZIAURRE — ZIGAR 



yen, venid : viens, venez. Ziauri arren 

ARDURA BNB BI8ITATZERA I Venid, OS lo 

suplico, con frecuencia a visitarme : 
venez, je vous en supplie, souvent me 
visiter. (Imit. 149-19.) 

ZIAURRE (AN), yezgo, hieble ou 
yeble. (Bot.) 

ZIBA: 1° (AN-lez, G-and-bid-etS-gab- 
t-us, L-bir ) , 'trompo, juguete de ninos : 
tou pie, jouet d'enfants. — 2° (B-l-mu), 
beber, boire. = Es trivial en esta acep- 
ci6n. Ce mot est vulgaire dans cette 
acception. 

ZIBEL (Gc, ...), eusano que tienen 
las ovejas en la hendidura de la pezufia, 
ver qui vient dans la fente du sabot des 

breblS. ZlBBLA TA ATZARTKKOA EZTIRA BAT '. 
ZJBBLA ARDIBN AZKAZAL-ARTEKO GAITZA DA, 
ATZARTKKOA BBRAIZ ABBLGORRIBNA (G-and) I 

no son lo mismo zibel y atzarteko : el 
primero es la enfermedad de las ovejas 
entre la pezufia; el segundo lo es del 

fanado vacuno : zibbl et atzarteko sont 
ifferents : le premier est la maladie des 
brebis qui vient entre la fourche inter- 
digitale, le second est celle des bites a 
comes. 

Zlbero (S), Soule, una de las regio- 
nes del pais vasco : Soule, une des re- 
gions du pays basque. Var. de zubbro, 
Subero. 

ZIBI : 1° (R), solera, viga que sos- 
tiene el techo de un edificio : mattresse 
poutre, poutre qui soutient le toit d'un 
edifice. — 2° (R-bid-iz), puente, pont. 
Zaldun, — zibi, — zomatbki (R) : f6r- 
mula de un juego de ninos : « caballero, 

— puente , — £ con cuantos ? » formule 
d'un jeu d'enfants : « cavalier, — pont, 

— at>ec combien ? » (V. Zaldun.) 
ZIBIL : 1<> (L?), flexible, agil : souple, 

agile. Nola oizonarbn borondatea alde- 

BATBRA ETA BERTZERA 1TZULTZBKO ZIBIL 

baita, como la voluntad humana es flexi- 
ble para vol verse a un lado u a otro, 
comme la volonte humaine est souple pour 

S otter d'un cdte et de Vautre. (Ax. 3«- 
34-23.) — 2° (S), parte blanda de un 
arbol, asemejandose la corteza a la cebo- 
11a : partie tendre d'un arbre, dont l'e- 
corce ressemble a de I'oignon. Zuhain hori 
ziBiL dOzu, ese arbol esta reblandecido, 
cet arbre est tendre. 

ZIBlXO (G-and), agujero que se hacia 
en la era para montar sobre £1 la pira 
de lena para hacer carb6n , trou que Von 
pratiquait dans I'aire pour elever au-des- 
sus la meule de bois destine' e a faire du 
charbon. = Hoy, por lo general, no se 
hacen tales agujeros. Ces trous ne se font 
plus, g£ndralement , aujourd'hui. 

Zibilu (B-el), zibirio (B-a-di-ub), 
columpio, balancoire. Var. de zibo (1°). 

Zibizkau (B-m), rebanar platos, 
essuyer les plats avec une leche de pain. 
Var. de ziribizkau. 

ZIBO : 1° (B-ofi, G-zeg), columpio, 
balancoire. — 2° (G?), trompo, juguete 
de ninos : toupie, jouet d'enfants. Var. 
de ziba (1°). 

Zibot : 1° (AN-oy, S), trompo, toupie. 

— 2° ( B , G ) , capullo del gusano , cocon 
du ver. 

Ziba (B-a-g-o) : 1° balanceo, balance- 
ment. — 2° columpio, balancoire. Var. 
de zibo (1°). 

ZIBUIN (AN-arak), malva, mauve. 
(Bot.) 

Zibula (B-ang), Var. de ziburu. 



ZIBURU (B-m-ond, G-gab), colum- 
pio, balancoire. Ziburu -zaburuka (G-al), 
columpiando , balancant. 

ZIBURRUN ( B-m ) , caramillo, silbo 
que los muchachos bacen con vegetales : 
chalemie, sifflet que font les enfants avec 
des v6g4taux. 

ZIDAR (B-i-1-m-mond, BN-s, R), 
plata, argent. = En B-a-mu-o-tS,... se 
llama urre zuri, « lit.: oro bianco. » 
V argent, en B-a-mu-oti ,... s'appelle 
urre zurri, « lit. : or blanc. » An dauke 

EURBN OBA ZIDARRA BAINO OARBIAOO, all! 

tienen su cama mas limpia que la plata, 
Ik Us tiennent leur litiere plus propre 
que I'argent. (DUl. bas. 35-3.) Ipini bbre 

ERAOIN ZITUAN ARASA ASKO ZIDAR TA URRBZ 

jantziak, e" hizo poner tambi£n muchos 
armarios cubiertos de oro y plata , il fit 
aussi mettre de nombreux buffets couverts 
d'or et d'argent. (Per. Ab. 216-6.) 

Zidarbistu (B-berg), platear, argen- 
ter. 

Zidarbits (B-berg), pan 6 lamina de 
plata, feuille d' argent battue. 

Zidar bizi (B), azogue : mercure, vif- 
argent. 

Zidargin (Be,...), platero, or f tore. 

IjZlDARGINBNBAN NIK IKUSI DODALAKO ER- 
loiorik!! Bbgi BBTBKOA, BZALDA ANDIAOO 

( B-l ) : j que" reloj he visto yo en casa del 
platero ! tamafio como un oio , probable- 
mente no es mayor : quelle montre j'ai 
vue chez le bijoutier! grosse comme Vceil, 
sdrement elle n'est pas plus grande. 

Zidargintza : 1° (B, R), platerla 
(taller): orfevrerie, bijouterie (atelier). 
— 2° (B), oficio de platero, metier d'or- 
fevre. 

Zidartu (B,...), cambiar dinero en 
monedas de plata, changer de V argent 
en monnaie d'argent. jBai asko barru- 

OOGORRAK IZAN ! BOST OGERLEKOKO PAPERA 
ZIDARTUTEKO BA TA EZTAUKBLA I J Cuidado 

que muchos son duros de condicionl he 
enviado pues a que me diesen en plata 
un papel de cinco duros y (han dicho) 
que no tienen : vraiment il y en a qui 
sont bien mistrables! car j'ai envoys 
pour qu'on me donne en argent un billet 
de vingt-cinq francs, et (on dit) qu'on 
n'en a pas. 
Zidoi (B-tS), juncal, jonc/iaie. OiLago- 

RRAK ILTEKO LBKURIK ONBNA BMBN , T§0- 
RIERRIN, A5B DA : ARAKO ZIDOI A ; BAIA ORRE- 

tarako oilagorra bear : el mejor paraje 
para ma tar sordas (becadas) aqui en 
TSorierri, es aquel, aquel juncal; pero 
para eso se necesitan sordas : void le 
meilleur endroit, cette jonchaie, pour 
tuer des brasses ici, a Tiorrieri; mais 
pour cela il faut des btcasses. 

ZIDOR (B,..., G, L, Har.), sendero, 
sentier. = Generalmente le acompana 
bide : bide ziDORRA. Ce mot accompagne 
g4n4ralement bide : bide zidorra. Edo- 
zein zidorrek dau luparia , cualquier 
sendero tiene atolladero , tout sentier a 
son bourbier. (Refranes, 375.) 

Ziduri (B-a), juncal, jonchaie. Var. de 

ZIDOI, ZHDUI. 

Ziega : 1° (AN, B-g-i-m-ond, G-ber), 
mazmorra, calabozo : cachot, cut de basse- 

fOSSe. MUTIL OEN GURASO, SENIDE BTA AI- 
DERIK URRENEKOAK ARREST ATURIK, SARTZBN 

zitubn ziega iLunbtan : arrestando a los 
padres, hermanos y parientes mas pr6- 
ximos de estos muchachos, los metlan en 
oscuros calabozos : arritant Us parents, I 



les freres et les plus proches parents de 
ces enfants, Us les meltaient dans de noirs 
cachots. (Izt. Cond. 408-25.) Gabaz iduki 
zutbn ziegan loturik, de noche le tuvie- 
ron atado en una mazmorra, la nuit Us 
le tinrent attache dans un cachot. (Liz. 
47-6.) Jakingo dezutb ni naizbla Ejip- 
toarren zibgatik atbra zinduztbdan zubn 
Jaun Jaungoikoa , sabreis que yo soy el 
Sefior vuestro de Dios que os habre" 
sacado del calabozo de los Ejipcios, et 
je suis votre Dien qui vous aurai tires de 
la prison des Eyypticns. (Ur. Ex. vi-7.) 

— 2° (G), esclavitud, esclavage. 
Ziegazai(G), carcelero, gedlier. Josek 

nagusiarbn gogoa bbzala, zibgazai bdo 
amabiarbna ere lastbr berbtu zuen i 
Jos<§ se cf pt6 pronto las simpatias del 
carcelero 6 alcaide, como antes las de 
su amo : Joseph eut vite conquis les sym- 
pathies du gedlier, comme auparavant 
celles de son mattre. (Lard. Test. 61-1.) 

Ziek (BN-ozt-s, S), vosotros, ustedes, 
vous (uluriel). Var. de zubk. 

Zielda (B-i-m) , Var. de ziblga. 

ZIELDO (G-and), balanceo, tambaleo: 
balancement, marche chancelante, titu- 
bement. Zibldoka (G-and), tambaleando : 
chancelant, titubant. 

ZIELGA (B), cuarto 6 trozo grande 
de tocino, quariier de lard. Urdai-zjel- 

GATI TA LUKAINTCA-SOLOMOAKAZ EGINGO 

dogu koipatsu, del cuarto de tocino y de 
chorizos y lomo haremos fritada : nous 
ferons frire le quartier de lard, des sau- 
cisses et des cdtelettes. (Per. Ab. 104-7.) 
Zier : 1° (B-i-m), arador (insecto), 
ciron (insecte). Var. de zigar. Jakingo 
bdodozu zbr dan zibrra. Sarritan sor- 

TUTEN JAKE UMEAI ATZARTEAN : SabeS Sin 

duda lo que es el arador. Frecuente- 
mente se les cria a los ninos entre los 
dedos : vous savez sans doute ce que e'est 
que le ciron. II vient souvent entre les 
doigts des enfants. (Didl. bas. 23-6.) 

ZlERRA BAlftO OBBTO BIZI BEAR LEUKEANA, 
ARRASTAKA LEGBZ OR DABIL (B-erefl) : la 

que debiera vivir mejor aue el arador, 
anda ahi como arrastranao : celle qui 
devrait mieux vivre que le ciron, va ici 
comme en se tratnant. — 2° (B-m,...), por, 
a trav£s : par, a tr avers. Var. de zear. 

— 3° (B-a-o), (cas tafia) asada al rescoldo, 
(ch&taigne) cuite sous la cendre. — 4° (B), 
sangria, chorro de metal fundido que 
sale de un horno : coulee, jet de metal 
en fusion qui sort d'un haut fourneau. 

Zierre (B-a-o), asar castafias al res- 
coldo , faire cuire des chdtaignes sous la 
cendre. 

Ziertza : 1° (B?-ms), punta de cafia 
de pescar : scion , extremUe de la canne 
a pSche. — 2° (G ?, Arr.), cabo, promon- 
torio : cap, promontoire. 

Zietz (B), exacto, exact. Var. de zbatz. 

Ziflatu : 1° (R-uzt), ganar, desplu- 
marle a uno : decaver, ratiboiser (pop.), 
gagner quelqu'un an jeu. — 2° (L-ain), 

fastar dinero, depenser de I'argent. — 
(R, pop.), morir, mourir. (D. fr. vulg. 
sifflert) 
Ziga (G-and-ber), Var. de ziega (loj. 
ZIGAR (B-g, G, L), arador (insecto), 
ciron (insecte). Badakizu naski zbr den 

ZIGARRA. HAURRBI BTHORTZBN ZAYOTE KRHI- 

artetan (L, DUl. bas. 23-5) : sabes sin 
duda lo aue es el arador. Frecuente- 
mente se les cria a los nifios entre los 
dedos : vous savez sans doute ce que e'est 



Digitized by 



Google 



ZIGARTSU — ZIKORTU 



439 



que le ciron. 11 vient souvent entre les 
doigts des enfant*. Gizona bzin dateee 

ZiOARRA BBZAIN tlPI ETA BZ ZIGARRA ERE 

gizona bbzain handi, el hombre no puede 
hacerse tan pequefio como el arador ni 
el arador tan grande como el hombre : 
Vhomme ne peut pas devenir si petit que 
le ciron, e1 le ciron aussi grand que 
Vhomme. (Ax. 3«-290-9.) 

Zigartsu , lleno de aradores , plein de 
cirons. (S. P.) 

Ziger ( B-a-d-m-o-t3 ) , Var. de zigar. 

Zigilu (L), sello, *>ceau. (D. lat. sigil- 
lum.) 

Zigin (B?, Izt. Cond., m*-Lond), 
malva, mauve. (Bot.) 

Zigiriztau (B-a-o), recalentar alguna 
cosa , faire richauffer quelque chose. 

Zigo (AN-b), grasa, graisse. 

Zigoatu (AN-b), endurecerse la grasa 
derretida, se durcir (la graisse fondue). 

ZIGOLAZTI (B-o-t3), vibora, vi- 
pere. Zigolaztia lbgez dabil, anda como 
fa vibora ; se dice de quien se mueve sin 
cesar : il fritille comme la vipere; se dit 
de quelqu'un qui remue sans cesse. 

ZIGOR : I (AN, B, G, L), vara, palo, 
azote : gaule, perche, houssine. Etsaiae 
Jaineoarbn zigorra dira, los enemigos 
son el azote de Dios , les ennemis sont le 
fouet deDieu. (Ax. 3»-128-7.) Emon bra- 
gin E UTS AN ESKUBTARA BAEOTSARI BBRE 

zigorra, le oblig6 a que diese 6 cada 
uno su vara a los manos, il Vobligea a 
donner a chacun sa baguette dans les 
mains. [Per. Ab. 218-12.) ^Zer da zure 

BSEUAN DEZUNA? ErANTZUN ZION I ZlGOR 

bat : ique es lo que tienes en tu mano? 
Respondi6 : Una vara : qu'est-ce que tu 
tiens dans ta main? II re'pondit : Une 
verge. (Ur. Ex. iv-2.) — 2° (B-el-i), sen- 
dero , sentier. Var. de zidor. = En AN-b 
se dice zigor-bidb. En AN-b on dit zigor- 
bidb. — 3° (AN-b), tostado, qrilU. 

Zigorrada (AN, B, G), castigo, chiti- 
ment. Dabidbk Amontarrai ere bbren zi- 
gorrada nai zibn em an, David queria dar 
a los Amonitas su castigo, David voulait 
infliger leur chdtiment aux Ammonites. 
(Lard. Test. 209-36.) Zigorradae urrun- 

TZBN BTA GRAZIAE DBITZBN D1TUZTENAE , laS 

cuales alejan los castigos y llaman (a) 
las gracias, lesquelles eloignent les chAti- 
ments et appellent les grices. (Duv. ? 
103-24.) 

Zigortu (AN-b), tostar, abrasar : 
griller, embraser. 

ZIGU: 1° (AN-narb-ulz, B-mond), 
hierba parietaria que tiene muchos gra- 
nos, her be pariitaire qui a beaucoup de 
graines. (Bot.) Var. de ziguin. — 2° (R- 
uzt), cigiiena, ciguS. (Bot.) (??) 

Zlgur (B, G), seguro, cierto : stir, cer- 
tain. (??) 

ZII : 1° ( B-a-o- 13), junco, jonc. — 
2° (B-tS), cufla, coin. — 3° Zil (R-bid, 
S-gar), bellota, gland. 

Zildui (B-a-o), juncal, jonchaie. 

Zii-kaSola (AN-b, BN-s), copa de la 
bellota, cupule du gland. 

Ziil (B, G), ombliro, nombril. 

Ziildu (B, G), brotar las plantas, 
cubrirse de botones : bourgeonner, bou- 
tonner, en parlant des plantes. 

Ziiporra (B-g), juncal, jonchaie. 

Zihitaka, molestando, importunant. 
Eta nola zihitaka hari baitzitzavobn , y 
como le importunase, et comme il Pirn- 
portunait. (Duv. Jud. xvi-16.) 



Ziizka (AN), siseando, crepitant. (?) 

BOTA BEKIO ZBRBAIT UR GOR1TUA DAGOEN 
BURDIN EDO METAL BATI TA ASIEO DA ZIIZKA 

ta ziizka , echesele un poco de agua al 
bierro 6 a un metal candente y empe- 
zara 4 sisear y 4 sisear : jetez un peu 
d'eau sur le fer ou un autre mttal rougi, 
et il commencera a crkpiter et a cripiler. 
(Mend. 111-350-21.) 

Zika (B-a), punzando, piquant. Var. 
de ziriea ?. 

Zikada (B-a) : 1° punzada, piqdre. — - 
2° alusi6n , allusion. 

Ziki : 1° (R-uzt) , porquerla , salete. — 
2° (L-azk-get), pequefio, petit. = De 
aqui viene Siki como diminutivo. De Ik 
vient Siei comme diminutif. 

Zikili-bokili (B-m-tS), zikili-mikili 
( BN ) , desaseadamente : salement , mal- 
proprement. 

ZIKIN, Bikhin : lo (AN, B, BN, 
G, L, S), sucio, sale. Athorra zikhina 

BRAUNTZI DUT, £NOLA BADA JAUNTZJKO DUT? 

be quitado la camisa sucia, £c6mo, pues, 
la vestire? j'ai quitte ma chemise sale, 
comment done la reprendrai-je? (Ax. 3 a - 
549-23.) Eta ueitzen diona arrastakari- 
rbn bati bdo edozbin gauza li kits i, zbi- 
narbn ueitua dan zieina , lota izango da 
ARRATSALDBRAiNO : y el que toca un 
reptil 6 cualquier otra cosa inmunda, 
cuyo contacto es sucio, sera inmundo 
basta la tarde : celui qui a touche" un 
reptile ou quelque chose d'impur qui 
souille par son approche, sera impur 

{'usqu'au soir. (Ur. Lev. xxn-5.) — 2° (BN, 
<), suciedad, salete. Bai, zbrbn ziehi- 

NBAN SORTZBN DIRBN ARRAK (L, DM. baS. 

34-11) : si, porque se crian en la por- 

3ueria : oui, parce que les vers naissent 
ans Vordure. — 3° (AN-b,..., B-g, G- 
and), maleza de un campo, broussailles 
d*un champ. 

Zikindu (AN, B, G), zikhindu (BN, 
L) : 1° ensuciar, salir. — 2° (AN-b, B, 
All. m«), pegar enfermedades venereas, 
attraper des maladies ve'ne'riennes. — 
3° (AN-b), cubrirse de maleza un campo, 
s'embroussailler (un champ). 

Zikingu (R-bid), suciedad, salete. 

Zikinkeri, zikhinkeri : 1° (AN, B, 
BN, G, L), suciedad, salete'. Diotb bizei- 

TARTBAN ZIEHINEBRIATIE HBLDU DIRBLA (L, 

DM. bas. 34-9) , entre tanto se dice que 
vienen de la suciedad , on dit cependant 
qu'elles proviennent de la malpropret6. — 
2° (AN, B, G), lujuria, luxure. ^Noiz asi 

ZAN ZIEINEBRIAEO PBEATUAK BGITBN ? 

I cuando empez6 a cometer pecados de 
lujuria? quand commenca-t-il a com- 
mettre des p4ch4s de luxure? (Conf. 
83-4. J — 3° (BN, L),acci6n inconveniente 
debida k la avaricia, action inconvenante 
par avarice. 

Zikinpila (AN-lez), lodazal, bourbier. 

Zikintason (AN, B, G), suciedad, 
salete. 

Zikintsu (?, Duv. ms), soez, porca- 
cb6n, saligaud. 

Zikiniza : lo (G), lodazal, bourbier. 
— 2° (B-mu), mal piso, mauvais pave'. 

ZlEINTZA ANDIA DAGO TA BZBIZU GAUREOA- 

gaitie iffORA urtbn, hay mucho barro 

iel piso esta malo) y no saiga usted por 
loy a ninguna parte :il y a beaucoup de 
boue (le pavi est mauvais), ne sortez 
aujourd'hui nulle part. 

Zlkiratu (AN-b, G-and, L-ain), cas- 
trar, ch&trer. 



ZIKIHIO (B-mond-ofi,G-and-bid-et3), 
centeno, seigle. (Bot.) 

ZIKIRO, zikhiro : 1° (AN, BN, G, 
L), earner o, mouton. Au ezagutzbn da, 

GATZUA DBRITZAN GATZA DAN LURRETAN 

dabiltzan zieirobn aragian (G) ; HAU eza- 
gutzbn DA NITRE-OATZA DEN AUREHINTZBTAN 
ALHATZBN DIRBN ZIEHIROBN HARAGIAN (L) I 

esto se conoce en la came de los came- 
ras que pa stan donde hay sal de nitro, 
cela se reconnatt a la chair des moutons 
qui paissent dans les endroits ou il y a 
du nitre. (DM, bas. 58-3.) Zieiro bat il 
dugu BESTABURUETAEO (AN-b), hemos 
matado un carnero para las fiestas, nous 
avons tu4 un mouton pour les fStes. 
Zieiro oizen (G), ceb6n, pore ou bceuf 

fras. — 2° (?), eunuco, eunuque. — 
o (AN-b), trozo de tierra no surcado por 
el arado o por haberse levantado este 6 
por falta de tino en el arador : morceau 
ou espace de terre qui n*est pas labour 4 
par la charrue, soit que celle-ci se soit 
souleve'e ou que le laboureur ait manqu4 
de toucher. Goldari tSarrae bginbn du 
zjeiroa PRANEO, el mal arador dejara mu- 
chos trozos incultos, le mauvais labou- 
reur laissera de nombreux espaces in- 
cultes. 

Ziklroki (AN, BN, G, L), came de 
carnero, viand e de mouton. Salda ona- 

RBN BGITBEO BEAR LI RAZEE BBIEIA, OlLA- 

eia ta zieiroeia (AN-b) : para hacer buen 
caldo se debieran tener came de vaca, 
de gallina y de carnero : pour faire un 
bon bouillon, on devrait avoir de la 
viand e de vache, de poule et de mouton. 

Zikirri-bakarra : 1° (AN-b, B-m, L- 
ain), de alguna manera, aunque torpe, 
trabajar a la ligera : de brie et de broc, 
travailler a la lig&re, bousiller, saveter. 
Lantzban bbin zieirri-baearra mbsbde 
egitbn bb on a jatzu i le gusta hacer favo- 
res de vez en cuando, siquiera a la 
ligera : il lui platt de faire des faveurs 
de temps en temps, mime a la Ugkre. 
(Euskalz. 11-332-16.) — 2° (B-m), per- 
sona bullanguera, entremetida y poco 
habil : personne bruyante, intrigante et 
peu habile. 

Zikirri-makarra (B), zlklrri-zaka- 
rra (AN-b), (hacer una cosa) a la ligera, 
(faire une chose) a la Ug&re. Egin du 

LANA, ZIEIRRI-ZAKARRA BEDBRE '. ha hecho 

el trabajo , siquiera de mala manera : il 
a fait le travail, du moins par-dessous la 
jambe. ' 

Zlkitatu (AN-b, BN-gar-haz), castrar, 
chdtrer. Zuhur ziejtatua, avaro comple- 
tamente, excessivement avare. 

ZIKITE (BN-haz), castr6n : castrat, 
bouc chitri. 

ZIKOITZ (AN-b, ..., Gc) : 1° avaro, 
ruin : avare, vil. — 2° tierra dura, terre 
dure. 

Zikoiztu ( AN-b , G) : 1° hacerse avaro, 
devenir avare. — 2° a bland arse las tie , 
rras por efecto de Uuvias continuas- 
s'amollir (les terres) par suite de pluies 
continuelles. 

Zikor (G,...) : 1° avaro, avare. — 
2° tierra dura, terre dure. Var. de 
zikoitz (2°). 

Zikortu (G), Var. de zieoiztu (1°, 2°). 

ZlEORTU ZA1ZEIGU LURRAE BURI GBIEGIREEIN, 

se nos ban ablandado las tierras por 
efecto de excesiva lluvia, nos terres se 
sont amollies par suite de trop grandes 
pluies. 



Digitized by 



Google 



440 



ZIKOTZ — ZILIBOKATZAILE 



ZIKOTZ : 40 (AN?, Be, R), avaro, 
a care. Zuk aterako bazbndu ardaoa zeure 

KOSTURA, ESANGO ZENDUKE BARBBRU TA 
ZIRUJAUAK D1RBALA DOlLOR , PRBSTUEZ, 
ZIKOTZ BATZUK, I&OREN LEPOTIK ONDO EDA- 

ten dabbla : si us ted mandase traer el 
vino a su costa, diria usted que los bar- 
beros y cirujanos son mines, agarrados, 
unos avaros, que beben bien a expensas 
de otro : si vous achetiez le vin a vos frais, 
vous diriez que les barbiers et les chirur- 
giens sont mesquins, chiches, vraiment 
avares , et qu'ils boivent bien aux deepens 
des autre*. (Per. Ab. 53-20.) Jesusb- 

KJN AIN URRI, ZIKOTZ, ZBKEN DABILENAK 

;zbr itSaron dezakb? el que se con- 
duce con Jesus tan miserable, mezauina 
y avaramente, £.qu6 puede esperar? que 
peut attendre celui qui se conduit si 
mUirablement , si mesquinement et si 
avarement avec J4sus? (Conf. 232-10.) — 
2° (B-tS), limpio, aseado : propre, net, 
sans souillure. — 3° (?), puerco : sale, 
malpropre. — 4° (AN, B, R), tierra dura, 
terre dure. 

Zi-ktimku (Sc), copa de la bellota, 
cupule du gland. 

Zikutz (B, G), Var. de zikotz (1°, 

4°). 

ZIL, zil : 1° (Bc),ombligo,cadenadel 
ombligo que se corta al recien nacido : 
ombilic , cordon ombilical que Von coupe 
au nouveau-ne". — 2° (G-and), miembro 
viril del bombre 6 animal : membre 
viril de I'homme, organe genital des ani- 
maux. — 3© (B-g), tuberculo, tubercule. 
Patatraren zilak, los tuberculos de la 
patata, les tubercules de la pomme de 
terre. — 4° (B), plumula de la semilla, 
duvet de la semence. — 5° (B-ar), pus en 
forma de hilo, pus ftliforme. — 6° (Be), 
bolo colocado en medio de los demas, 
quille plac4e au milieu des autres. — 
70 (B-g), cogollo, coeur ou pomme de 
Ugumes. —- 8° (B-mond), clavito que une 
las dos piezas de las tijeras, clavette 
qui assemble les deux parlies des ciseaux. 
— 9° (G-and), castana huera, chitaigne 
sans grains. — 10° (B-m), eje, essieu. 
BuRTziL(B-m), ejjedecarro, essieu de char- 
rette. Naarzil (B-m), palo del medio en 
la narria , biton plac4 au milieu du trai- 
neau. — 11° (B-m), tornillo que oprime 
la prensa del lagar, vis qui serre la 
charge du pressoir. — 12° (B-m-tS), 
palo metido en tierra al rededor del cual 
se bacen las fajinas, biton fich4 en terre 
et autour duquel on fait les fagots. — 
13° (AN-b), licito, licite. Var. de zilegi (i°). 

Zila (Oib. ms) : 1° la panza de un ton el, 
lit. : giba, la panse ou la bosse d'une 
tonne. — 2° bombre de vientre abultado : 
ventru , homme qui a un gros ventre. — 
3° (B), zil en todas sus acepciones acom- 
pafiada del articulo, zil dans toutes les 
acceptions accompagne* de Varticle. — 
4° (G-and), bombre enclenque : homme 
chttif, maladif. 

Zilaga : 1° (B-a-b-tS-zor), estaca a 
cuyo rededor se forma la pira destinada 
a carb6n , piquet autour duquel on forme 
la meule de bois pour faire du charbon. 
— - 2° (Be), palo con que se iguala esta 

Jura de lefia, b&ton avec lequel on e'ga- 
ise la meule de bois. 

Zilaka (G-and) : 1° castafla huera, chA- 
taigne vide. — 2° bombre enclenque, 
homme chitif. 
Zilar, «llar (AN, BN-s, G, L, R, S), 



plata, argent (ml/a/). An daukate beren 

BTZAUNTZA ZILARRA BAINO GARB I AGO (G, 

Di&l. bas. 35-3), alii tienen su cama mas 
limpia que la plata , la Us tiennent leur 
litiere plus propre que V argent. Emaz- 
teki ziLUARRA : mujer muy aseada , lit. : 
mujer plata : femme tres propre, lit. : 
femme d'argent. 

Zilar bizl (AN-b, G, m*-Lond), zilhar 
bizi (BN, L), azogue, mercurio : mercure, 
vif argent. Nibelarbn barneko ura iduri 
duena zilab bizia da (AN-b) : el liquido 
(parecido al agua) aue esta dentro del 
nivel, es mercurio : le liquide (pareil a 
l f eau) qui se trouve dans le tube, est du 
mercure. 

Zilargile (AN-b, G-bet), zilargin 
( G ) , platero : feorvre, joaillier. 

Zilarkara ( L ?) , argentino , de plata : 
argentin, d'argent. EzkiLarbn soiffu 
zilarkara aditzbn da, se oye el sonido 
argentino de la campana , on entend le 
son argentin de la cloche. (Dasc. Atheka. 
147-9.) 

Zilharki (BN, L, S), cosa de plata, 
chose d'argent. 

Zilar -orratz (AN-b), sonda, lit.: 
aguja de plata : sonde, lit. : aiguille d'ar- 
gent. ZlLAR - ORRATZAREKIN EZPADA, EZTU 

gbrnurik egiten : no orina, no siendo con 
la sonda : n'urine pas , si ce n'est avec la 
sonde. 

Zilharreria (AN, BN, L, S), vajilla 
de plata , argenterie. Zilharreria dienek 
ezteyetan erakusten dizib (S-bark), los 
que tienen vajilla de plata la muestran 
en las bodas, ceux qui ont de la vaisselle 
d'argent la montrent dans les noces. 

Zilharreztatu (AN, BN, L), zilharz- 
tatii (S), platear, argenter. Ene bguzamak 

LURDARIK EKHARRI DITAZO KHURUTSE ZIL- 

harztatu bat (S-bark), mi madrina me 
ba traido de Lourdes una cruz plateada , 
ma marraine m'a apporM de Lourdes une 
croix argentic 

Zilatu : 1° (AN-b, B, L-ain), hacer 
hoyos , preparar la tierra : creuser des 
trous, preparer la terre pour la semence. 

— 2° (AN, B, L), taladrar, agujerear : 
forer, trouer. Burdina goritu gabb ezta 
errbz zilatzba (AN-b), no es facil tala- 
drar el bierro sin que este rusiente , il 
n'est pas facile de percer le fer sans qu'il 
soit rouge. — 3° (AN-b) , ahuecar, creu- 
ser. Bei ori zilatzbn asi da; pite brdiko 
da : esa vaca ba comenzado a mostrar 
bundimientos en su piel; pronto ha de 
parir : cette vache a commend a montrer 
des creux sur la peau; elle va bientdt 
mettre bas. 

Zilau : 1° (B-m), horadar, percer. (De 
ziLo.) — 2° (B-i,...), abondar, creuser. 
Gbrri-ziLaua : a) animal de grupa muy 
arqueada, animal a croupe tres arquie. 

— b) casa de tejado casi hundido , mai- 
son a toit presque effondri. 

Zilbegi (B-i), agujero central del yugo, 
trou central du joug. 

Zilbor (B. G), zilbot (B), panza, ab- 
d6men : panse, abdomen. Zilbota t§ito 
eskerga ta urtena, la panza muy enorme 
y saliente , la panse tres 4norme et sail- 
lante. (Per. Ab. 192-27.) 

ZILBOTE (G-and), costado del hoyo 
de la era en que se bace el carb6n , c6U 
du trou de Vaire ou Von fait le charbon. 
Ikaztoi-zuloarbn bi saietsak zilbotba 
dutb izbna : gaia (sic) ta azpia, garon- 
doa ta bularra dira i los dos lados del 



hoyo de una carbonera se llaman zilbote 
y son el de arriba y abajo, la nuca (sic) 
y el pecho (sic) : les deux cdtts du trou 
d'une charhonniere s'appellent zilbote, 
et ce sont celui d'en haut et d'en bas, la 
nuque (sic) et la poitrine (sic). 

ZILDAI (AN-lez, B f G) f collar y tam- 
bi£n estrovo , collier et aussi entrave. 

Zildaigai (G), material para estrovo 
6 collar, matiriel pour entraves ou col- 
liers. Jai-egunetan gurdiak prestatzea, 
traiLu-zigorbak eta zildaigaiak bila- 
tzea : los dias de fiesta, preparar carros, 
maval y palo y buscar materiales para 
collares y estrovos : les jours de fite, 
preparer les charrettes, les fle'aux et cher- 
cher du materiel pour les colliers et les 
entraves. (Ag. Eracus. 270-1.) 

ZILDAR : 1° (L), barro, el bulto de 
la piel en el ganado en que se crla un 

fusanillo : enflure de la peau chez le 
Hail, et dans la quelle se diveloppe un 
ver. — 2° (G-zeg?), Var. de zilar, plata, 
argent. 

Zildei : 1° ( B-a-bas-i-1), estrovo, 
collar : entrave, collier. Var. de zildai. — 
2° (B-i), potro, instruments para sujetar 
el ganado : travail, instrument qui sert 
k immobilise r les animaux. 

ZILDER (BN-mug) , salpicadura, ec/a- 
boussure. 

Zildi (Sc), can dado rustico del collar 
del ganado, fermeture rustique du collier 
du bitail. 

ZILDIKA (G-bid-irur), castana vacia, 
ch&taigne vide. 

Zildu (Bc),ecbar nuevos brotes, p. ej. 
las cebollas , castafias : pousser de nou- 
veaux bourgeons, p. ex. les oignons, les 
chitaigniers. 

ZILEGI, zilegi (AN-b-lez-oy, BN, G- 
alz-ber, L), zilhegi (L) : 1° licito, licite. 
Eta bbsta-egunean brb debeku zen, 
btzbn sori eta bz zilhegi bide luzbrik 
iRAGAiTBA, urrun joaitea i y tambi^n el 
dia de fiesta estaba prohibido, no era 
licito caminar un largo trecho , ir lejos : 
et e'galement le jour de fite il n'ttait pas 
permit, il n'Hait pas licite de faire une 
grande marche, d'aller loin. (Ax. 3«-6i- 
16.) Begira ezazu nola zurb ikasleak 
egiten dutbn zilegi bztana egitea larun- 
batean, mira que tus discipulos hacen lo 
que no es licito hacer en s&bado, voila 
que vos disciples font ce qu'il n'est pas 
permis de faire un jour de sab bat. (Ur. 
Matth. xn-2.) — 2° (AN, G), montes 
comunales, bois communaux. 

Zilegi -baso (G-and-ern). (V. Zilegi, 
2°.) 

Zilhegigo, permisi6n, permission. 
(Har. Voc!) 

Zilhei (BN). (V. ZUegi, !•.) Horra 
zurb dizipuluak, zoinbk egiten baidute 

BESTA-EGUNEAN ZILHEI EZTENA f BN, Matth. 

xii - 2) , mira aue tus discipulos hacen lo 
que no es licito hacer en sabado, voila 
que vos disciples font ce qu'il n'est point 
permis de faire un jour de sabbat. Zilhei- 
ezazu (S, Andere Dona Maria, 24-4), 
"permitid , permettez. 

Zilibokatu ( L , Har.), engallar, trom- 
per. 

Zilibokatzaile (L?), engafiador, trom- 
peur. Orhoitu gara nola zilibokatzaile 

HORRBK ERRAITBN ZUBN B1ZI ZBLARIK I HE- 

rbn egunean bbrriz phiztuko naiz : nos 
acordamos que dijo aquel impostor, 
cuando todavia estaba en vida : Despues 



Digitized by 



Google 



ZILIGARDATU — ZIMENTARRI 



441 



de tree dias resucitare' : nous nous 
sommes souvenus que ce siducteur a dit, 
lorsqu'il Halt encore vivant : Apres trots 
jours je ressusciterai. (Har. Matth. xxvii- 
63.) 

Ziligardatu ( AN-lez) , echar a perder 
un trabajo, saveter un travail. 

Ziligarratu (BN, L), chamuscar, 
requemar, p. ej. el cerdo, despues de 
haberle matado : flamber, griller, p. ex. 
le pore apres Vavoir tut. 

ZILIMALA : 1<> (B-ofi?, F. Seg.), em- 
brollo, embrouillement. — 2° (B, u), des- 
ganado, malucho : dtgofite, mat fichu. 

Zilixnindrin (BN-am), zilln (Duv. ma), 
zilindra (BN-s, R), zilindra J a (BN-s), 
mujer de aspecto repugn ante, femme 
d f aspect repugnant. 

ZILINDROIN (BN, Sal.), enclenque, 
d£bil : maladif, malingre. 

Zilinki hartu (BN-haz), tomar de 
mala gana , sin a fan : prendre mollement 9 
sans grande envie. 

ZILIO (B-mond-ofi) , chillido, gimis- 
sement. 

Zilioka (B,...), chillando : glapissant, 
criaillant. 

ZILIPIRTA : i«(BN-ald, L-get,...), 
salpicadura, eclaboussure. — 2° (L), babas 
que arrojan algunos al hablar -.postilions, 
gouttes de salive que quelques personnes 
rejettent involontairement en parlant. 

Zilipitrin (BN-ezp), Var. de zilimin- 

DR1N. 

ZILIPORT (BNc,...), salpicadura, 
Eclaboussure. Hur handirat joaitean, 

OROA BATBK BIDKAN LOHI-ZILIPORTAZ BET HE 

nu (BN-ald) : al ir al rio, un carro me 
ha llenado de salpicaduras de barro en 
el camino : en allant a la rivtire, une 
charrette m'a e'clabousse' de boue dans le 
chemin. 

Zilipurdi (Gc), voltereta, dar vuelU 
cabeza abajo : cabriole, tourner la tite 
en bas. Var. de itzulipurdi. i Nork daki 

NOLAKO AZTALKA , ZILIPURDI BTA ITZULAMIL- 
KAK EOIN DITUZTBN BUSKARARBN BTSAIAK ? 

£ quien sabe qu6 clase de corcovos, vol- 
teretas y cabriolas han dado los enemi- 
gos del vascuence? qui sait quel genre 
de ruades, de cabrioles et de pirouettes 
ont fait les ennemis du basque ? ( Izt. 
Cond. 15-43.) 

Zilipurdlka (G,...), dando volteretas, 
cabriolant. 

Zillpurta (BN-haz-izt), salpicadura, 
Eclaboussure. = Muchos pronuncian dzi- 
lipurta. Beau coup prononcent dzili- 
purta. 

Zilo, silo : 1° (B-1-lez-mu, BN-s,..., L- 
ain), agujero, trou. Var. de zulo. Lur gu- 
rian zilo handi, en tierra blanda grande 
agujero, en terre mo lie grand trou. = Se 
dice para mostrar el poco merito de una 
empresa demasiado facil, como quien 
dice : « Ese ha descubierto el Mediterra- 
neo. » Se dit pour montrer le peu de 
me' rite d'une ent rep rise trop facile, comme 
on dit : « // a decouvert VAmirique. » 

J,Zu, ZBINBNTZAT ZBRU ZABALAK BURAK DI- 
RBAN LABUR-B8TUAK, NIRB BTSB ZILOAN ? 

£vos, para quien los anchurosos cielos 
son cortos y estrechos, en mi casucha? 
vous, pour qui les cieux immenses sont 
petits et Etroits, dans ma maisonnette? 
(An. 448-18.) — 2° (BN-s t L-ain), accion 
de meter en el boche todas las nueces 6 
cuescos de fruta que se arrojan a 61, 
action de mettre dans la poquette toutes 

T. II. 



les noix ou tous les noyaux qu'on y jette. 

— 3° (S), ojal, boutonniere. 

-Zilo, -zilo (BN-s,..., L, S), sufijo que 
denota la extremada aficion , suffixe qui 
denote Vextrime affection. Var. de -zulo. 
Aitazilo, apegado al padre, attache' au 
pere. Amazilo, inseparable de la mad re, 
inseparable de la mire. 

Zilogune (BN-s, L, R), terreno que- 
brado del fondo de los arroyos, rios y 
mar : fond accidents du lit des ruisseaux, 
des rivieres et de la mer. 

Ziloka: 4° (AN-b, BN-ist), hondonada, 
bas -fond. Et5k hori ziloka batban da, 
esa casa esta situada en una hondonada, 
cette maison est situEe dans un bas-fond. 

— 2° ( AN , BN , L , S ) , cueva , cawerne. 

EOON ZEN ZILHOKA BATBAN BTA HARBN BI 

alabak hareein, qued6se en una cueva 
61 y sus dos hijas con 61: il demeura 
dans une caverne, et ses deux filles avec 
lui. (Duv. Gen. xix-30.) — 3° (AN, B, 
BN, L, S), trabajar a hacer hoyos, tra- 
vailler a faire des trous. 

Zilokune (S-li), hondonada, barranco: 
fondriere, ravin. 

Zilo- mil o (R-uzt), zilho-milho (BN, 
S) : 4© agujeros y rasgunos, trous et 
dEchirures. £ilho-milho pranko baduzu 
atorra hortan ( BN , S), en esa camisa 
tiene usted muchos agujeros y rasgunos, 
vous avez beaucoup de trous el de dEchi- 
rures a cette chemise. — 2° (BN, L, S), 
terreno quebrado del fondo de los arro- 
yos, rios y mar : fond accidents du lit 
des ruisseaux, des rivieres et de la mer. 

Zilotu, zilotu (B, BN, L), agujerear, 
trouer. 

ZIMA : 4° (G) , grefias : criniere, che- 
velure. Zima dario, le cae el pelo, les 
cheveux lui tombent. Zima-motz : pelona , 
mujer de pelo casi rapado : femme qui a 
les cheveux tres courts. — 2° (Gc), carac- 
ter, caractere. Zima t3arrbko gizona, 
hombre de mal caracter, homme de mau- 
vais caractere. 

ZIMAIL : io (B-g-1?, L-ain), pilonga 
(castana), seche (chdtaigne). — 2° (AN?, 
L-ain-s), hombre sobrio, correoso, de 
mucha fibra : homme sobre, souple, ner- 
veux. — 3° (L), rama fresca, branche 
nouvelle. 

Zimaildu (L-ain), zimailtu (S), abar- 
quillarse, arrugarse : se re'tre'eir, se rv* 
aer. 

ZIMARDIKA (BN-haz), equivoco, 
palabras de doble sentido que se em- 
plea n para eneaf&ar a alguno : Equi- 
voque , mots a double sens qu'on emploie 
pour tromper quelqu'un. 

Zimarkhu : 4° (L), conjuracibn, con- 
juration. Urratu zituen bbrb soinekoak 

BTA OIHU EOIN ZUTEN I ZlMARKUA, ZIMARKUA : 

rasg6 sus vestiduras y grit6 : Conjura- 
ci6n , conjuraci6n : elle dtchira ses vile- 
ments et s'tcria : Trahison! trahison! 
(Duv. IV Reg. xi-44.) — 2o (L ?), engaflo, 
tromperie. Hire auoari maltzurkbria za- 

RION, BTA HIRB MIHIAK ZIMARBHUAK APHAIN- 

tzbn zitikan i tu boca abund6 en mali- 
cia, y tu lengua urdia engafios : (a 
bouche a Hi remplie de malice, et ta 
langue ourdissait la fraude. (Duv. Ps. 
xlix-49.) 

Zimarkun (BN-haz), tramposo : rout, 
trompeur. 

Zimarkonkeria (BN-haz), trampa, 
marrulleria, procedimiento que se em- 
plea para engafiar a alguien : rouerie, 



tromperie, procidi qu'on emploie pour 
tromper quelqu'un. 

Zimarkhutsu (BN, L), tramposo, 
fraudulento : fourbe, frauduleux. 

Zlmarroi (AN-ond, B-b-ond, G-don), 
atun primerizo, de aletas cortas, vulg. 
cimarr6n (??) : ihon femelle, aux ailerons 
courts. 

ZIMEL : 4o (AN, BN, G, L), mar- 
chito, entre verde y seco, hablando de 
plantas : flHri, entre vert et sec, en par- 
lant des plantes. Erruki emotbeoak da- 

GOZ INDIAR-LANDARAK ZIMEL -ZIMEL BUR1- 

rik bzaz (B-i,...|, dan compasi6n las 
plantas de habicnuela marchitas con la 
lalta de Uuvia, les pied* de haricots 
fane's par le manque de pluie font pitU. 
— 2o (B), enjuto, sec. Bai, oura bzpa- 

DOGU BSAN DAIBN ATZBTI BIOTZ ZIMEL EDO 

tSimurtuae daukaouzala : si, si no que- 
remos que digan por detras que tenemos 
corazones enjutos 6 arrugados : oui, si 
nous ne voulons pas que Von dise par 
derriere que nous avons des cceurs sees 
ou ride's. (Per. Ab. 432-4.) — 3* (B, G), 
tierra dura, poco fe>til : terre dure, peu 
fertile. Gaztaina zimela ( B , G ) , cae tafia 
pilonga, cMtaigne seche. — 4° (?), gorro 
puntiagudo, btret pointu. 

Zimeldu : 4° (AN-lez), chamuscar, 
flamber. — 2° (AN, B, BN, G, L), mar- 
chitarse, se fle'trir. Azebnean bbar bezela 

GUDATZEN DUENAK IZANGO DU INOIZ ZIMELDU 

ta igartueo bztan koroa, el que peleare 
como se debe hasta el fin tendra una 
corona que no se marchita ni se seca 
jamas, celui qui luttera comme on doit 
jusqu'a la fin aura une couronne qui ne 
se fle'trir a ni se stchera jamais. (Conf. 
488-48.) 

Zimel-egur (B-a-o-tS) , chopera , mim- 
bre 6spero : oner sauvage. (Bot.) Var. de 

ZUMALIEAR. 

Zimendu (c, ...), cimiento, fondement. 

(?) BlZIO GUZTIBN ETA PENSU GAlSTO GUZTIEN 
ZIMENDU, ITHURBURU ETA MAESTRUBEZALA DA 

alfertasuna : la ociosidad es el cimiento, ( 
manantial y como la maestra de todos \ 
los vicios y de todos los malos pensamien- 
tos : Voisivete' est le fondement, la source 
et comme la mattresse de tous les vices 
et de toutes les mauvaises penstes. (Ax. 
3»-24-42.) Eta urieo moraiLearbn zimen- 
duak arri baliotsu guztiaz apainduak 
bgozan (B, Apoc. xxi -49), y los funda- 
mentos del muro de la ciudad estaban 
adornados de toda piedra preciosa, et les 
fondements de la muraille Haient ornis 
de toutes sortes de pierres pricieuses. 

ZIMENTA : 4° (R), un instrumento 
de carpinteria, outil de menuiserie. — 
2° ( L-bard ) , trozo de madera que sirve 
de fondo a los cestos , morceau de bois 
qui sert de fond aux paniers. 

Zimentario ( B - d - m ) , invernaculo , 
caja donde se si em bra el pimiento 6 se 
preservan del frio algunas plantas : 
chassis, caisse dans laquelle on stme le 
piment ou Von preserve du froid cer- 
taines plantes. 

Zimentarri (B, G), fundamento, pie- 
dra fundamental : fondement, pierre fon- 
damentale. (?) Eta uriaren moraiLba bu- 

KAZANA AMABI ZIMBNTARRI, BTA AMABI ONE- 
TAN BlLDOTSAREN AMABI APOSTOLUARBN 

izbnak (B, Apoc. xxi-44) : y el muro de 
la ciudad tenia doce fundamentos, y en 
estos doce los nombres de los doce apos- 
toles del Cordero : la muraille de la ville 

56 



Digitized by 



Google 



442 



Z1MENTU — ZIN 



avail douze fondements, et sur eux les 
douze noms des apdtres de I'Agneau. 

Zimentu (AN-b), Var. de zimendu. 

Zimentz (B-a-o), fleje, verge. Var. de 

ZIMINTZA (2°). 

ZIMERA (B-d-l-m-mond-ond-t§, G- 
gab,...), cesto que se lleva al brazo, 
panier qu'on porte au bras. 

Zimetarri (B-a), Var. de zimbntarri. 

Zimikadura (Duv. ma), Var. de zimiko 

(1°). 
Zimikarazi, hacer pellizcar, faire 

pincer. (Duv. ms.) 

Zimikatu (AN-b, BN-ald, L), pelliz- 
car, pincer. 

ZIMIKO : 1° (AN-b-lez, BN, G, L), 

Eellizco, pincure. Zimikoan artu (AN- 
, BN-ald), coger el dedo 6 la piel entre 
dos cuerpos , se faire pincer le doigt ou 
lapeau entre deux corps. EtSkko athba 

rDKKI-NAHIAN ARI NINTZALARIK, ERHIA ZIMI- 
KOAN HARTZERAT UTZI DUT (BN-ald) I al 

3uerer abrir la puerta de casa , me he 
escuidado en dejarme coger el dedo : 
en voulant ouvrir la porte de la maison, 
je me suis fortement pince" le doigt. — 
2° (AN-lez, G), picadura de insecto, 
piqhre oVinsecte. 

Zimiko egin : 1° (AN, BN, G, L), 
peUizcar, pincer. Oarketan nagolaik, 

ZIMIKO EGIN DAUT ORREK (AN-b) I ese 10CO 

me ha pellizcado, estando yo descuidado : 
ce fou m'a pince", quand je ne m'y atten- 
dais pas. — 2° (AN, G), picar, hablando 
de insectos : pujuer, en parlant des in- 
sectes. — 3° (AN-b, L-ain), desaz6n, dis- 
gusto, sinsabor, contrariedad : dtgotit, 
repugnance , dSplaisir, contrartete". Ume 

GAISTOEN GURASOAK ZIMIKO FRANKO IZATEN 

dute , los padres de hijos malos suelen 
tener sinsabores en abundancia , les pa- 
rents des enfants merchants e"prouvent des 
contraries nombreuses. Biotz - zimiko 
(AN-b, L-ain), remordimiento de con- 
ciencia, remords de conscience. Lan ori 

EGIN DUKNAK IZAIN DU RERE DENPORAKO 

biotz -zimiko a, el que ha hecho tal obra 
tendra mientras viva remordimiento de 
conciencia : celui quia fait une telle ceuvre 
aura, tant qu'il vivra, un vif remords 
de conscience. 

Zimil (AN-b), marchito, fle'tri. Var. 

de ZIMBL. LORBA BEZIN ERRBZA DA ZIMIL- 

tzeko garbitasunbzko birtutba, la virtud 
de la pureza es tan facil de marchitarse 
como la flor, la vertu de pureti est aussi 
facile a flHrir aue la fleur. 

Zimildu (AN-b), marchitarse, princi- 
piar a secarse : se faner, commencer k 
se"cher. Var. de zimeldu. Urritz-makila 

ORI SUAN ZIMILDU -ONDOAN AISAGO ZUZEN- 

duko dut : despues de secar este palo de 
avellano al fuego, lo enderezare mas 
facilmente : apres avoir fait se"cher cette 
baguette de noisetierau feu,je la redres- 
serai plus facilement. Egun iguzkiak 

PIBRKI RBROTZBN DIK, BELARRA EBAKI-OR- 

duko zimiltzbn dik : hoy calienta el sol 
mucho, la hierba empieza a marchitar 
en cuanto se corta : aujourd y hui le soleil 
chauffe dur, I'herbe commence a se 
faner sitdt qu'on la coupe. Iduzkian be- 
reala zimiltzbn dira lorbak, las flores 
se marchitan enseguida al sol , les fleurs 
se flHrissent tout de suite au soleil. 

ZIMINO : 1<> (BN, L, S), mono, singe. 
Ziminoa bbzain itSusia (S-bark), tan feo 
como el mono , aussi laid que le singe. 
— 2° (S-maul), borrachera, ivresse. 



ZIMINTS (B-m), fleje, ramas delga- 
das y rectas, cortadas verticalmente y 
labradas por un solo lado, que sirven 
para hacer aros de barricas 6 cestas : 
verges minces et droites , couples vertica- 
lement et faconne"es d'un seul cdte", qui 
servent a faire des cercles de barriques 
et des panier s. 

ZIMINTZA : 1° (L-get), chinche, 
punaise. — 2° (B-ar), fleje, verge. Var. de 

ZIMITZ : 1° (AN-b-goiz, G, L-ain), 
fleje, verge. Saskiak obbki ta aisago 
kgitkn dira zimitzak urbtan bustiz (AN- 
b), los cestos se hacen mejor y mas 
facilmente mojando en agua los flejes, 
les panier s se font mieux et plus facile- 
ment en trempant les verges dans Veau. 

— 2<> (AN-b-goiz), encella , molde para 
hacer quesos : fromager, petit panier 
servant a former les fromages et a les 
dgoutter. Zimitz orrbn beteko gazna bzta 
fipiA izain (AN-b), el queso que cabe en 
ese molde no sera pequeno, le fromaqe 
qui tient dansce moule ne sera pas petit. 

— 3° (AN-b, BN-ald-gar), chinche, pu- 
naise. EtSb hortan bztitakb lorik EGIN , 
oro zimitzbz bbthea da (BN-ald) : en esa 
casa no se puede dormir, toda esta llena 
de chinches : on ne peut pas dormir dans 
cette maison, elle est pleine de punaises. 

— 4° (SJ, pedacito de cuero de que pende 
el baaajo del cencerro , petit morceau de 
cuir auquel est attache" le battant de la 
clochette. 

Zimitzari (AN-b). (V. Zimintl.) 

Zimizgai (AN-b), ramas para hacer 
flejes, branches pour faire des cercles. 
Zimizgai ak badira urritz oribtan, en esos 
avellanos hay material para flejes, dans 
ces coudriers il y a de quoi faire des 
cercles. 

Zimiztari (AN-b), fleje, ramas delga- 
das labradas para hacer cestos : verges, 
branches minces travailUes pour faire des 
paniers. Egun hotaik ratbn oihanbat 
joanen gira saski bgitbko zimiztari -gai 
bilha, uno de estos dias iremos a la 
selva a buscar flejes para hacer cestos , 
un de ces jours nous irons au bois 
choisir des verges pour faire des paniers. 

Zimor (G-eld-us), estiercol, abono : 
fumier, engrais. Var. de zimaur. 

ZIMUR : lo (AN-b, B-el-m, BNc,..., 
G, L), frunce, arruga : ride, pli, fronce. 

j§AHAR GAl3o HORRBK ZER NAIGABEAK 
UKHAN AHAL TUN BBRE BIZIAN BEGITHARTEA 
HOLA ZIMURREZ BBTHEA UKHAITEKO ! (BN- 
ald) : j que disgustos ha debido experi- 
m en tar ese pobre viejo en su vida , para 
tener el rostro tan surcado de arrugas! 
quels ennuis ce pauvre vieillard a dfi 
iprouver pendant sa vie, pour avoir le 
visage si ride"! — 2° (AN-b, G, L), tacafio, 
chiche. Soil zimurra ezpada aitat§i , ba- 

TAIOETAN IZATEN DIRE ARRAPULUTSAK (AN- 

b) : de no ser muy agarrado el padrino, 
en los bautizos suele haber reparto de 
dinero : si le parrain n'estpas tres chiche, 
dans les baptimes il y a toujours une 
distribution d' argent. — 3° (AN-b, L), 
ingrato, ingrat. — 4° (B-ang), castafia 
vacia, ch&laigne vide. 

Zimurdura (AN-b, L), arruga, ride. 
Badakizu parabisurako dbnak eztuela 
behar bbkhaturik eta ez bekhatuaren 

NOTHARIK ETA BZ ZIMURDURARIK, SBD&S que 

el que ha de ir al paraiso debe estar 
exento de pecado y de toda mancha y 



arruga de pecado, vous savez que celui 
qui doit alter au paradis doit itre exempt 
de pe"che" et de toute tache ou ride de 
ptche". (Ax. 3«-54-27.) 

Zimurkatu ( BN-ald-gar-s , L-get), 
a itu gar, rider. Iruzki-aizea ari dbnban, 

HURA ORO Z1MURKATZBN DA (BN-ald) : 

cuando sopla el viento este , el agua del 
rio se riza : lorsque le vent d'est souffle, 
Veau de la riviere se ride. 

Zimurkeria (AN-b, L), mezquindad, 
ingratitud : mesquinerie, ingratitude. 

DUKENAZ GBROZ, GASTAZAK BEAR DBNBAN , 

zimurkeribtan ibili gabe (AN-b) : ya que 
tienes medios, gasta cuando es menes- 
ter , sin andar en mezquindades : main- 
tenant que tu as les moyens, d&pense 
torsqu'il est nicessaire, sans faire de 
mesquineries. 

Zimurtu: 1° (AN, B, BN, G, L, R), 
arrugar, arrugarse : rider, se rider. 
Zahartzean... larrua zimurtzen da, ilea 
urdintzbn da , rurua karsoiltzen da , 
hatsa khirasten da : en la vejez , ... la 
piel se arruga, el pelo se encanece, la 
cabeza se hace calva, el aliento se 
apesta : dans la vieillesse, ... la peau se 
ride, les cheveux blanchissent , la tite 
devient chauve, I'haleine empeste. (Ax. 
3«-44-24.) — 2© (AN-b, L), hacerse mez- 
quino, tacaflo : aevenir chiche, mesquin. 
Gkibnean zagartzbra zimurtzen da jrn- 
dea (AN-b), generalmente las personas 
se hacen tacanas & la vejez, ge"ne"rale- 
ment les personnes deviennent chiches 
en vieillissant. 

Zimurtura (G), arruga, ride. ILba 
urdin, ortzak koloka ta aurpbgia zimur- 
turaz bete a dauzkan andre bat i una 
mujer que tiene el pelo cano, los dientes 
movedizos y la cara llena de arrugas : 
une femme qui a les cheveux gris, les 
dents branlanles et le visage couvert de 
rides. (Ag. Eracus. 174-4.) 

ZIN : 1° (BN, G?, L, R, S), jura- 
mento, serment. Ezina azkarrago da bzi 
bz zina , lo imposible es mas fuerte que 
el juramento, t impossible a plus de force 
que le serment. (Oih. Prov. 161.) Dagi- 

ZUN ZIN, BKAR DEZAZUN ZBURB BRRANARBN 
LEKUKO JAINKOA, GEZURRIK BZIN DBRRA- 
KBYBNA ETA GAUZA GUZTIBN BBRRI DAKIBNA I 

jurad, traed por testigo de vuestra aser- 
ci6n a Dios, que no puede mentir y que 
tiene conocimiento ae todas las cosas : 
jurez, prenez comme te"moin de votre 
assertion Dieu, qui ne peut mentir et qui 
connatt toutes choses. (Ax. 3»-79-8.) Eta 

BBRRIZ UKATU ZUEN ZINAREKIN , y negO 

otra vez con juramento, et il le nia de 
nouveau avec serment. (Ur. Matth. xxvi- 
72.) Entzun duzue oraino zaharrei 

ERRANA IZAN DELA I ZuRE Z1NIK HAUTSIRBN 
EZTUZU, BAINAN JaUNARI ZURE ZINAK BIHUR- 

turen diozkatzu '. ademas oisteis que 
fue dicho 6 los antiguos : No perjurarAs ; 
mas cumplirds al Selior tus juramentos : 
vous avez encore entendu ce qui a 4te" dit 
aux anciens: Tu ne le par jure r as point, 
mais tu accompliras les promesses failes 
au Seigneur. (Duv. Matth. v-33.) — 
2° (L), fiel, fidele. Mandatari zinak osa- 
garria dakhar, el enviado fiel trae sani- 
dad, V envoy e" fidele apporte la santi. 
(Duv. Prov. xm-17.) Hek dira harbn zer- 
bitzari zinak bta leyalak, estos son los 
fieles y leales servidores de aquel, ceux- 
ci sont ses fideles et loyaux serviteurs. 
(Ax. 3«-525-10.) 



Digitized by 



Google 



ZINAGOTSE — ZINGIN 



443 



Zinagotse (R-iz), concejal, individuo 
de ayuntamiento , conseiller municipal. 
= Var. de zinegotzi, lit. : « (persona 
que ha) jurado. » Var. de zinegotzi, 
lit. : « (personne qui a) jur4. » 

Zinhartze ( L ? ) , conjuraci6n , conju- 
ration. EZPBZAZUB ERRAN I ZlNHARTZBA ! 
ALABAINAN POPULU UORRBK DBRABILZKAN 
ELHK OUZJAK D1RA ZINHARTZE BAT : no 

digais conjuraci6n, porque todas las 
cosas que este pueblo habla son conjura- 
ci6n : ne criez point a la conjuration; ce 
peuple parte sans cesse de conjuration. 
(Duv. Is. viii-120 

Zifiatu (B, G), signarse, se signer. 
(??) Jagi zaitekbz albait lbnbn, ur bb- 

DBINKATUA ARTU, ZlffATU ETA BBLAUNIKO 
ESAN EIKEZU NeURE JaUNA JeSUKRISTO '. 

levantaos lo antes posible, tomad agua 
bendita, signaos y de rodillas decid el 
Senor mio Jesucristo : levez-vous te plus 
tdt possible, prenez de Veau btnite et a 

?enoux dites : Mon Seigneur J4su*~Christ. 
An. Esku-lib. 7-13.) 

Zinaurri (L), hormiga, fourmi. 

Zinaurri-murru (L-aiu), hormiguero, 
fourmiliere. 

Zinhauale ( L ? , Duv. ms ) , perjuro , 
parjure. 

Zinhauspen, perjurio, parjure (action 
de parjurer). (Duv. ms.) 

Zinhautai (L?, Duv. ms), perjurar, 
parjurer. 

Zinhauzi ( S ) , esguince , enlorse. 
Phantar batbtan lerratzearekila zin- 
hauzi BAT EGIN NUN ORAI BI URTHE ( S- 

bark), hace dos anos se me produjo una 
esguince al resbalar en una cuesta : void 
deux ans, je me suis fail une entorse en 
glissant dans une cote. 

ZINBEL : 1° (B-zam,...), flexible, 
cimbreante : flexible, cinglant. Eskola- 

MAISUAK BBRB ZARTA ZINBELAGAZ OANTZAN 

eragiten euskun, el maestro de la 
escuela nos hacia bailar con su vara 
cimbreante , le maitre d'tcole nous faisait 
danser avec sa baguette qui cinglait. — 
2° (AN-b), cimbel, cordel que se ata a la 
punta del cimillo en que se coloca la 
paloraa que sirve de senuelo, corde 
attache au bout de la baguette ou Von 
place le pigeon qui sert oVappeau. (D. esp. 
cimora?.) 

ZINBOT (B, arc), desperdiciado, pro- 
digue. ETSKKO ANDREA ZINBOTA, ETSE DUZ- 

tia zinbota : casera desperdiciada , des- 
perdiciada toda la casa : matt r esse de 
maison prodigue, toute la maison est pro- 
digue. (Refranes, 259.) 

Zlnbriki (B-g), pequeno, menudo, 
insignificante : petit, menu, insigni- 
fiant. 

Zinbrin (AN), Var. de zinburrin. 

Zinbrio (B-m), Var. de zinbriki. 

ZINBURRIN (G-us), zinburrun 
^B-on-ond), instrumento musico, silbo 
hecho con paja 6 corteza de ramas : 
chalumeau ou chaUmie, sifflet fait avec 
une paille ou Ue'corce d'une branche. 

Zinburruna (B-mond), albogue, ins- 
trumento hecho de dos cuernos unidos 
por sus puntas, cornet a bouquin fait 
de deux comes dont les pointes sont 
juxtapose' es. 

Zindila-se&ale (BN-ald), pecas, 4ph4- 
lides. (?) 

ZINDO : 1° (Be), fruta sana, fruit sain. 

ZlNDORIE JAN BEAR DABS MADARIAK , BES- 
TELA BBIN USTELDUTEN AZIEZEERO ONIE BE 



eztabb egiten : las peras deben comerse 
cuando estan sanas, de lo contrario em- 
pezando a podrirse ni siquiera a prove - 
chan : les poires doivent se manger quand 
elles sont saines; sinon, quand elles com- 
mencent a pourrir, elles ne sont pas pro- 
fitables. — 2° (B-a-m-o, ...), sano,firme: 
sain, ferme. Gogartb iraeurriae dara- 

EUTSUN LEGEZ, ONDUTEKO GOGO ZINDO BAT I 

un deseo firme de enmendarse, como os 
ensena la meditaci6n leida : un ferme 
dtsir de s'amender, comme vous Venseigne 
la meditation qui a iti lue. (An. Esku- 
lib. 46-9.) 
Zindre (BN-am), lazada, nceud. (?) 
Zin egin (BN, L, R, S), jurar, afi r mar 
bajo juramento : jurer, a f firmer par 
serment. 

Zinegotzi: 1° (Oih. ms, S), concejal, 
conseiller municipal. Gomendatzbn dCgO 

JAUN PATRON, JUGB ETA ZINEGOTZI HE- 
RRI hontaeo guzier : recomendamos 
al seftor patr6n, al juez y a todos los 
concejales de este pueblo : recomman- 
dons-nous au patron, au juge et a tous les 
conseiller s de Vendroit. (Catech. 22-14.) — 
2° el jurado, le jurat. (Oib. ms.)— 3° (R, 
S, arc), jurar, lit. : echar 6 prestar jura- 
mento : jurer, lit. : tmettre ou prSter 
serment. 

Zineta (B-mond), jara, arbusto siem- 
pre verde, de la familia de las cistineas : 
cyste, arbuste toujours vert, de la famille 
des cystines. (Bot.) 

Zinez, zifiez: 4° (AN, G, L),de veras, 
con empeno : vraiment, viritablement , 
avec ardeur. Hain zinez eta batbtan 
lothu zeizeidan, non ezbtz brraitbeo 
bide guztiae hertsi baitzbrauzeidatbn : 
con tal empeno y tan unanimemente 
dieron sobre mi, que me cerraron todos 
los medios para decir que no : lis tom- 
berent sur moi avec une telle ardeur et 
si unanimement,qu'ils me fermerent tous 
les moyens de dire non. (Ax. 3*-xix- 

18.) EZAGUTZBN DA AZEBNBAN NOR MINTZO 
DEN ZINBZ TA NOR GBZURRBZ, al fin Stt CO- 

noce quien habla de veras y qui£n fingi- 
damente, en fin de compte on reconnatt 
qui parte sincerement et faussement. — 
2° (AN, L), fielmente, fidelement. == 
En estas dos acepciones se usa mas la 
forma superlativa zin-ziSez, correspon- 
diente 6 bene-benetan del B. Dans ces 
deux acceptions la forme superlative zin- 
ziAez, qui correspond a bene-benetan du 
B, est plus usitte. — 3<> (BN, L, R, S), 
con juramento, avec serment. 

Zinezko : 4° (AN, G, L), verdadero, 
formal, sincero : vrai, strieux, sincere. 

HaRTZEN DUGUN GOGO ETA BORONDATE HURA 

ezpaita fina , ezpaita zinezeoa : si aquel 
prop6sito que formamos no es sincero, 
no es verdadero : si le dessein que nous 
formons n'est pas sincere, n } esl pas vrai, 
(Ax. 3»-26-7.) Lbn egoten zen edozbin 

GAUZENGATIE NIGARREZ J ORAI DITU Zl^EZKO 

NiGARRAE ( AN-b) '. antes solia estar llo- 
rando por cualquier cosa; ahora tiene 
verdadero llanto : auparavant it avait 
V habitude de pleurer pour n } importe quoi, 
maintenant it verse de vtritables pleurs. 
— 2° (AN, G, ...), (cosa) jurada, (chose) 
jurte. Egin zutbn sinisgarritzat agereai 
ziSbzeoa, hicieron como testimonio 
fehaciente un documento jurado, Us 
prirent comme Umoignage faisant foi un 
document jure*. (Izt. Cond. 287-6.) 
Zineztatu, protestar, aflrmar : protes- 



ter, a f firmer. (Har.) Zinbzta zazu hartan 
zaudbla , asegurad que persistis en ello , 
protestez que vous y persistez. 

Zineztu : 4° (AN?), asegurar bajo 
juramento, affirmer sous serment. Itz 
zineztua, juramento, serment. Jauna, 

I BTZlftlDAN ITZ ZINeZTUAREN AZPIA'N ESAN , 
ZUBB ONDOREN NERB SEME SALOMON ERRBGB 

izango zala ? sefior, ; no me asegurasteis 
bajo juramento que despu^s de vos reina- 
ria mi hijo Salom6n? seigneur, ne m'as- 
sur&tes-vous pas sous serment qu'apres 
vous rtgnerait mon fits Salomon ? (Lard. 
Test. 227-23.) —2° (AN?, G?, L?), jurar, 
jurer. Beren auzi eta osterontzeeo lan- 

BIDB BALIO ANDIEOETAN ZlftBZTUTZBRA , a 

jurar en sus litigios y en otros trabajos 
de gran monta, pour jurer dans ses 
litiges et dans d'autres travaux de grande 
importance. (Izt. Cond. 268-44.) 

ZINGA (G),onomat. delacto de beber 
baciendo ruido, o no mat. de faction de 
boire en gargouillant. Zing a -zing a edan 
(G-and): beber con torpeza, haciendo 
ruido : boire gauchement, en gargouil- 
lant. 

ZINGAR (AN-b, BNc, L-get), tocino, 
lard. Oil dugun Serriae zernahi lur 

SAGAR ETA ZAHI JAN BEHAR UEHAN DU , 
HOINBERTZE ZINGARRBN UEHAITEEO (BN- 
ald) : el cerdo que bemos matado ha 
debido de comer una atrocidad de pata- 
tas y salvado, para tener tan to tocino: 
le pore que nous avons tut a dti itre 
nourri avec quant He* de pommes de terre 
et de son, pour que son lard soitsi abon- 
dant. 

Zingar-zaila (AN-b, BN-ald), lonja 
de tocino, tranche de lard. Zingar-zafla 

IIORREEIN AISA ETSeEO SAHU GUZIAE HATZK- 

manen tugu (BN-ald), con esa lonja de 
tocino cogeremos facilmente todos los 
ratones de la casa, avec cette tranche de 
lard nous avons de quoi attraper toules 
les souris de la maison. 

ZINGIL : 1° (B-a-l-o, BNc, Lc), cen- 
ceno, de pocas carnes : fluet, maigrelet, 
personne maigre. — 2° (L-get-s), cierta 
hierba buena para el ganado, certaine 
herbe bonne pour le b&tail. 

ZINGlXA (AN, BN, L), cincha, cin- 
tur6n que aprieta el baste : sous-ven- 
triere, courroie qui serre le b&t. Zingila 

LAZO DUBN MANDOAE , EARGA AISA IDAUL 

dezaeb ( AN - b ) : el macho que tiene la 
cincha floja, con facilidad puede volcar 
la carga : le mulet qui a la sous-ventrtere 
Uche , peut facilemenl renverser la 
charge. 

Zingilatu (AN-b), poner la cincha, 
metlre la sous-ventriere. Ongi zingilatua 

DEN MANDOAK EZTU , EARGA AISA IDAULIEO I 

el macho que tiene bien puesta la cin- 
cha, no volcara facilmente la carga : le 
mulet qui a la sous- vent ri&re bien san- 
gUe, ne renversera pas facilement la 
charge. 

Zingili (B-otS), sencillo, de poca con- 
sis tencia : simple, peu solide. Var. de 
ZINGLE (2°). 

Zingililo (R), sostenes demadera que 
en cada extremo tiene la cincha, soutiens 
en bois dont la sous-ventrtere est munie 
de chaque c6U. 

ZINGILIPURKA (G-don), borra- 
chera, ivresse. 

Zingin : 1<> (G), Var. de zingirin. — 
2° (BN?), jurar f jurer. (De zin egin.) 

EZTU NEHORE ZER ZINGITEN ARI , EGIA LAEET 



Digitized by 



Google 



444 



ZINGIRA 



ZINTZ 



ktzaionari, no hay por que" estar jura ado 
6 aquel a quien no agrada la verdad, il 
ne sert rien d'afprmer avec serment a 
celui qui n'est pas bien aise d'entendre la 
vtritfi. (Oih. Prov. 167.) 

ZINGIRA ( B , G ) , pantano , aguazal , 
la gun a : bourbier, mare' cage, lagune. 
| Zenbat oat5 eztatoz pozu ta zingirbta- 
tik ! i cuantas enfermedades no vienen 
de pozos y lagunas! combien de mala- 
dies ne viennent-elles pas de puits et de 
marais ! (Di&l. bas. 37-45.) Bekatuaren 

LOKATZA ETA ZINGIRA ATSITUARRN BRDIAN, 

en medio del lodazal y del pantano he- 
diondo del pecado, au milieu du bour- 
bier et du mare'cage puant du p6ch£. (Ur. 
Maiatz. 26-9.) = Todavia los aldeanos 
de junto 6 Bilbao 11 a man asl a la Sen- 
deja de esta villa. Hay quien opina que 
le viene este nombre del vascuence zin- 
gira, y no del castellano « senda ». Les 
paysans des environs de Bilbao disignent 
encore sous ce nom le quartier appeU 
Sendeja, « sente. » Quelques-uns sont 
d'avis que ce nom vient du basque zin- 
gira, et non de Vespagnol senda. 

Zlngiradi (G-and), pantano, barrizal: 
bourbier, mare'cage, 

ZINGHRIN (Gc,...), endurecimiento 
de la ubre en su base, endurcissement 
de la ma me lie a sa base. = El endureci- 
miento en el pez6n se llama amktzrn. 
L' endurcissement de la titine s'appelle 

AMBTZBN. 

ZINGIRIO (AN-b), panadizo, pana- 
ris . Zingirioa atra zait beatzean, me ha 
salido un panadizo en el dedo, un pana- 
ris m'est venu au doigt. 

Zingla (BN-s, R, S), cincha: sangle, 
sous-ventriere. Var. de zingila. (D. lat. 
cingula.) 

Zinglatu (BN-haz), matarse en el tra- 
bajo, excederse : se tuer au travail, se 
surmener. 

Zinglahurra (S), sostenes de madera 
que en cada extremo tiene la cincha, 
sov liens en bois donl la sous-ventriere 
est munie a chaque bout. 

ZINGLE : i<> (B-d), impertinente , 
molesto : importun, ennuyeux. \ Katu 
onbn zinglba ! I que* molesto es este 
gato ! que ce chat est ennuyeux ! — 
2° (G), sencillo, de poca consistencia : 
simple, peu solide. 

ZINGO : 1» (B-l,G-ori), fondo, calado: 
fond, trou. Nbu beteko zingoa edo ala- 
koSba dago or ; zu etzinatekb or itoko 
(B-l), ahi hay un fondo como mi altura, 
una cosa asi ; ahi no se ahogaria usted : 
il y a la un trou de ma hauteur, a peu 
pres; vous ne vous y noieriezpas. — 2° (G- 
deb), sonda, sonde. 

Zingorro-mangorroka (R-uzt), tam- 
baleando : chancelant, titubant. 

Zingo-sango (B-l), cisterna, aljibe, 
citerne. 

Zingulu - zangnlu (B-a-o-t§, G), 
andar arrastrando los pies, trainer les 
pieds. 

ZINGUNZANGO, travesafio 6 cruz de 
que estan asidos los dos fuelles en las 
ferrerias, traverses sur lesquelles sont 
fixis les deux sou f (lets dans les forges. 
(Lar. Corog. 65.) 

ZINGUR (AN-lez), abdomen, panza : 
abdomen, ventre. 

Zingura (B-a-d-o), pantano, bour- 
bier. Var. de zingira. • 

ZINGURlSA (B-g),cierta piedra, 



certaine pier re. Zingurina deritSon arri 
au arri ederra ormak bgitbko, basoan 
egoten da, zurizkea da : esta piedra 
Uamada zingurina es hermosa piedra 
para hacer paredes , se encuentra en la 
selva, es blanquecina : celte pierre appe- 
Ue zingurina est une belle pierre de cons- 
truction, qui se trouve dans la forit; elle 
est blanchitre. 

ZINKA: 1° (BN, L-ain, R, S), grito 
de alegria, relincho humano : cri de 
joie, hennissement humain. Zinkaz ari 
dirbn gaztb horibk bztizie otza sendi- 
tzen, estos j6venes que estan dando esos 
gritos no sienten frio, ces jeunes gens 
qui sont en train de houper n'ont pas 
froid. — 2° (R-bid), rebuzno, braiement. 
— 3° (BN-ald), calor penetrante del sol, 
chaleur p6n4trante du soleil. — 4° (BN, 
L?), jurando , jurant . Aasi zaroen Pia- 

RRES BIRAUKA ETA ZINKA, ZIOELA : EzTUT 
ETA EZAGUTZBN ERE DIOZUN GIZON HORI : y 

Pedro comenz6 a maldecirse y a iurar : 
No conozco 6 ese hombre que decis : 
mats Pierre se mit a faire des imprecations 
et a jurer, disant : Je ne connais point 
cet homme dont vous parlez. (Har. Marc. 
xrv-74.) _ go (B-a-ond-tS), pasar la bola 
por el lado derecho 6 izquierdo fuera de 
todos los bolos : vale cinco puntos : 
passer la boule par le cdti droit ou 
gauche en dehors de toutes les quilles, ce 
qui vaut cinq points. 

Zinkada (L-get, ...), grito de alegria, 
cri de joie. Var. de zinka (4°). 

Zinkaka (R), rinkez (Sc), relin- 
chando, gritando de alegria : houpant, 
hufant, criant de joie. 

Zinki (AN, BN, L), de veras, formal- 
men te : viritablement , formellement. 

GUZTIAK TBNTATZEN TU DEABRUAK , BAINA 

zinkibnik... zaharrak : a todos tienta el 
diablo, pero con mas empefio... a los 
viejos : le diable tente tout le monde, 
mais principalement... les vieillards. (Ax. 
3«-38-24.) 

Zinkiminki (AN ?), signo de disgusto, 
p. ej., al aceptar una 6rden desagrada- 
ble : signede micontentement , p. ex., en 
recevant un ordre de'sagre'able. Zinkimi- 
kian boon : a) (B, An. ms), estar deli- 
cado de salud, Hre dtlicat de santi. — 
b) ( AN-b ) , mantenerse terco, estar en 
los trece : s'enlSler, s'obstiner. 

Zinkiri (R-uzt), queja 6 lamento en 
falso para obtener algo, plainte ou lamen- 
tation simulie pour oblenir quelque 
chose. 

Zinkhoil (L-ain), panza, ventre. 

Zinkhor (BN, Sal.), avaro, avare. 

Zinkulin (BN, L-ain), queja 6 lamento 
en falso para obtener algo : pleurniche- 
ment , plainte simuUe pour obtenir 
quelque chose. Zinkulin -minkulin duzu 
hori (BN-ald), ese esta haciendo ma- 
fias, il pleurniche. 

ZINKHURI : 4°(Sc), murmullo, mur- 
mure. — 2° (BN-s), sollozo, suspiro : 
sanglot, soupir. Zinkuriaz, sollozando, 
sanglotant. Nik nigarrak, zinkuriak ene 
bizi-lagunak : yo tengo por compafleros 
de vida el Uanto , los sollozos : fai pour 
compagnons de vie les pleurs, les san- 
qlots. (Oih. 227-23.) — 3° (AN, BN), oue- 
jumbroso, geignard. — 4° (AN, Liz. 
Voc), dolencia , souffrance. 

ZINKURIN (AN-b, BN-ald), zinkhu- 
zina (L), queja, plainte. Ezlbzakb Jain- 

KOARI EGIN HAINBAT ZINKHURINA, BALDIN 



ohartuagoa balitz : no presentaria ( el 
labrador vascongado) tantas quejas a 
Dios, si fuera mas avisado : (le laboureur 
basque) ne prtsenterait pas tant de 
plainte s a Dieu, s'il Hail plus avisi. 
(Duv. Labor. 46-43.) Emazteki horrbkin 

BZTITAKE MINTZA , EDO KHB3ATU BEHAR DA , 
ZEREN BBTHI ZINKURINAZ ARI BAITA (BN- 
ald) : no se puede hablar con esa mujer, 
6 si no, tiene uno que fastidiarse, por- 
que siempre esta quejandose : on ne 
peut pas causer avec cette femme, ou, si- 
non, elle vous assomme, elle est tou jours 
a geindre. 

Zinkhurinati (Duv. ma), zdnkhuri- 
natsu (Duv. ma), quejumbroso, plain- 
tif. 

Zinkhorinatu, quejarse, lamentarse: 
se plaindre, se lamenter. (Duv. ms.) 

Zinkuru (R-uzt) , queja, plainte. 

Zinkoruzale (R-uzt), quejumbroso : 
plaintif t geignard. 

Zifior (B-m ?-o-ub), sendero, sentier. 
Bidb zi5Jor bat, un sendero , un sentier. 
Var. de zidor. 

Zizloso: 4° (B-g-tS), maniatico, mi- 
niaque. — 2° (B-g), burl6n, farceur. 

ZINTA: 4° (B-ber-g-tS), arbol bravio, 
arbre sauvaae. — 2° (G-ori), arco iris, 
arc-en-ciel. (?) — 3° (c, ...), cinta, ruban. 
(??) — 4° faja, cintur6n, ceinture. (Duv. 
ms.) (??) 

Zinta-bedar (B), zlnta-belar (G), 
cierta plan ta,espad ana?: certaine plante, 
glaieutl. 

Zintadui (B-g-tS-urd), plantio de 
arboles bravios, plantation d'arbres sau- 
vages. 

Zintaja (B-tS), zintal (B-pl), arbol 
bravio, arbre sauvage. 

Zintalezi (B-pl) , Var. de zintadui. 

Zintarri (B-g) , losa, enlosado : dalle, 
pavage. (?) 

Zintarzon ( S , Geze ) , paciencia , pa- 
tience. 

Zintasun , sinceridad , fidelidad : sin- 
ctritt, fidttitt. (Duv. ms.) 

Zinteka (B-tS), Var. de zinta (4°). 

ZINTI : 4° (BN ?), carambano, aiguille 
de glace. - 2° (G, Udab. Matth. vi-22), 
sincero, sencillo : sincere, simple. 

Zintre (BN-ald), lazada, n<Bud. (?) 
Haurra, eskolarat abiatu baino lbhen, 
untsa zintrazkitzu zapeta - khordak , bi- 
dean eztiten NOiz nahi laSa : nifio , antes 
de echar a andar para la escuela, ata 
bien las cuerdas de los zapatos, no sea 
que se suelten a cada rato en el camino : 
enfant, avant de partir pour Vicole 
attache bien les lacets de tes sou tiers, 
afin qu'ils ne se de'fassent pas a chaque 
instant en route. 

ZINTRINO (R), insigniBcante, des- 
medrado : insignifianl, mince. 

ZintSa (S), campanilla : clochette, 
sonnette. 

ZintSilikatu (L) , zintSlrikatu (BN) , 
desgarrar, lacerar, sajar : dtehirer, laci- 
rer, inciser. 

Zintsu (B, G), sano, firme : sain, 
ferme. Var. de zindo (2°). 

ZintSuketa (BN-ald), viruta, t>ri7- 
lon. 

ZINTZ: 4° (c, ...), onomat. del ruido 
que se hace al sonarse, al limpiar la 
nariz : onomat. du bruit que I'on fail en 
se mouchant, en se nettoyant le nez. — 
2° (AN, B, G), voz'con que se ezcita al 
nifio 4 que se suene , mot avec lequel on 



Digitized by 



Google 



ZINTZAIKI — ZINZARRI 



445 



excite V enfant a se moucher. — 3© ( S ) , 
moco, morve. Baduzu haur zunbait bbthi 

ZINTZA SUDUBRETIE TZILINTZAU DIBNAK ( S- 

bark), hay algunos ninos que tienen 
siempre moco colgando de la nariz , il y 
a des enfants qui ont loujours la morve 
au nez. Zamalzintz, muermo (de caba- 
llos), morve (des chevaux). (S. P.) — 
4° (G-ber), asomo, pizca : rien, pincie. 
Zintzik bztu : no tiene nada, ni asomo : 
il n'a rien, pas une parcelle. 

Zintzaiki, pafiuelo, moquero, mou- 
choir. (Aft. ms.) 

ZINTZ ARRI (AN, G, R, S), cence- 
rro : sonnette, clochette. = ^ Vendra, 
como dice la Academia espaftola, del 
latin « tintinnus » ? Le mot cencerro 
vient-il, au dire de VAcadimie espagnole, 
du terme latin tintinnus ? 

Zlntzarriots (AN, G-et§), sonido de 
la campanilla 6 del cascabel, son de la 
clochette ou du grelot. 

Zintzarrots (S), cencerrada, chari- 
vari. Arrezkontzen dirbnep zintzarro- 

T6BN BGITEA, BARUR BGITBA BANO HOBEKI 
BEGIRATZEN DA GURE ARTBAN (S-bark), 

entre nosotros se guarda mejor la cos- 
tumbre de dar cencerrada a los viudos 

3ue vuelven a casarse que (el precepto 
e) ayunar, chez nous la coutume est 
mieux conserve'e de faire un charivari 
aux veufs qui se remarienl que (le pr6- 
cepte) de jedner. 

Zintzatu (BN?, L?), sonarse las 
narices, se moucher. Borthizki zintza- 

TZEN DEN AK , ODOLA ILEHITZEN DU ; ETA 
HASARRBA TARRITATZEN DUENAK AHARRAK 

sorraraztbn ditu : quien con mucha 
fuerza se suena, saca sangre; y quien 
provoca a ira causa disco rdias : celui qui 
se mouche avec force fait venir le sang, 
et celui qui provoque la colere cause les 
discordes. (Duv. Prov. xxx-33.) 

Zintz egin (AN, B,G), sonarse las nari- 
ces, se moucher. Sarriago zintz egingo 
bazbndu, etzenduke orrenbeste dominis- 
tikun egingo (B-l) : si se sonara us ted 
mas a menudo, no estornudaria usted 
tantas veces : si vous vous mouchiez plus 
souvent, vous n'Uernueriez pas autant. 

Zintzil: 1* (BN?, L-ain), pingo, pin- 
gajo : loque, lambeau. Zintzila dariola 
atheratzen da: sale de pingo, arras- 
trando pingajos : il sort, avec des habits 
en loques. (Duv. ms.) — 2° (BN?, L?), 
harapiento, diguenilU. 

ZINTZILA (BN-ost), cencerro del 
ganado , clochette du be' tail. 

Zintzili (L-zib), zlntzilika (G), pen- 
diente, colgado : pendant, suspend u. 

Zintzilikatu (G), colgar, suspend re. 

Zintzilipurdl (B-m-mond), cabriola, 
voltereta : cabriole, culbute. 

ZINTZO : 1° (Be, G-and-orm, ...), 
exacto, fino, fiel : exact, fin, fidele. Dala 

GIZON ZINTZO, EGIAZTI, ON TA KRISTINAU 

garbi bat : que es un hombre fiel , veraz, 
bueno y cristiano de pura sangre : que 
e'est un homme fidele, ve'ridique, bon et 
franc chre'tien. (Per. Ab. 168-5.) — 
2° ( B-a-m-mond-o-ts), (fruta) sana, no 
podrida : (fruit) sain, non pourri. — 
6° (AN, B, G), perspicaz, perspicace. 
Jakin dezagun adimentu ona izatea ezta- 
goala bakarrik bbarri zintzoak izatban, 
sepamos que el poseer un buen juicio 
no consiste solo en tener oidos perspi- 
caces, sachons qua poss4der un bon 
jugement ne consiste pas seulement a 



avoir des oreilles perspicaces. (Liz. 94-1.) 

ArKITU BBZA ERREGEK GIZON JAKINTSU ETA 

zintzo bat, provea el rey de un var6n 
sabio e" industrioso , que le roi choisisse 
un homme sage et habile. (Ur. Gen. 
xli-33.) — 4° (AN, B-a-m, G-aya-beas- 
ziz), econ6mico, iconome. Zaietan zin- 
tzo, urunetan ero : econ6mico en sal- 
vados , pr6digo en barinas : 6conome en 
sons, prodigue en farines. (F. Seg.) 
Zintzoera (G) , fidelidad , fidHtU. Eta 

BETE DU JaUNGOIKOARBN ESPIRITUZ, JAEIN- 
DBZ, ADIBRAZ, JAKINDURIZ ETA ZINTZOERA 

guztiz : y lo ha Uenado del espiritu de 
Dios , de sabiduria y de inteligencia y de 
ciencia y toda doctrina : et il /'a rempli 
de V esprit de Dieu, de sagesse, d' intelli- 
gence , d'habilet4 et de toute science. (Ur. 
Ex. xxxv- 31.) 

Zintzokeri: 1° (B-ofi?, F.Seg.), taca- 
fieria, mesquinerie. — 2<> (B-a-o-tS), 
simpleza, memez, sinsorgada (pop.): 
simplicity, niaiserie, stupid ite*. 

Zintzoki ( AN - b ) , cuidadosamen te , 
soigneusement. 

ZINTZORKA (B-g) , habladora , poco 
juiciosa, sinsorga (pop.) : babillarde, 
niaise, stupide. 

Zintzoso (R), mocoso, morveux. 

Zintzotasun : 1° (B), sinceridad, sin- 
ce'rite'. Zintzotasunik andienagaz emoten 

DEUTSUT BERBEA EZ GBIAGO PBKATURIK EGI- 

teko , os prometo con la mayor sinceri- 
dad no cometer mas pecado alguno , je 
vous promets avec la plus grande sinc4- 
riti de ne plus commettre de pe'che'. ( Ur. 
Bisit. 490-18.) — 2° economia, iconomie. 
(F. Seg.) — 3° (B, G), exactitud, fideli- 
dad : exactitude, fid & lite'. 

Zintzotu (B, G), corregirse, hacerse 
juicioso : se corriger, devenir sense*. Ordu- 

TIK ONA BRRIME ZINTZOTU DA ; BESTE BAT 

dirudi (B-m) : de entonces ac& se ha 
corregido mucho; parece otro : depuis 
lors it s'est beaucoup corrigi, il semble 
un autre. 

ZINTZTJR : 1<> (AN, BN, G, L-ain, 
R> S), garganta, gorge. Baina botako 

DITU ZINTZURREKO PAPOA TA LUHAE ALDA- 
REAREN ONDOAN SARTALDEEO ALDBAN , AU- 

tsae bota oi DiRADEN toeian : pero arro- 
jara el buche y las plumas cerca del altar 
al lado oriental, en el lugar en que suelen 
e chaise las cenizas : et il enlevera le 
gosier et les plumes qu'il placera pres de 
Vautel, du c6U de VOrient, au lieu ou 
Von a coutume de jeter les cendres. (Ur. 
Lev. i-16.) Zintzurreko titia ( AN - b , 
G-andJ: campanilla de la garganta, lit.: 
la tetilla de la garganta : la luette, lit.: 
la Utine de la gorge. — 2° (AN-b), gar- 
ganta, pasaje angosto entre dos monta- 
flas : gorge, passage Hroit entre deux 
montagnes. Erreea zintzur ortan j ura 

ZER INDARREAN JAUSTEN DEN ! j COn que* 

fuerza baja el agua en la garganta de 
esa regata! at?ec quelle force leau des- 
cend dans la gorge ( sic ) de celle rigole ! 

Zintzur -este (G-and), traquea, gar- 
ganch6n (pop.), lit. : intestino de la gar- 
ganta : tracheae, gosier, lit. : intestin de 
la gorge. 

Zintzurkoi (BN , L) , trag6n , comil6n : 
glouton, bifreur. Ethorri da gizonaren 
Semea jaten duela eta edaten, eta 
diozub : horra gizon bat zintzureoia eta 
arno-edalea : vino el Hijo del hombre, 
que come y bebe y decis : H6 aqui un 
hombre gloton y bebedor de vino : le 



Fits de Vhomme est venu mangeant et 
buvant, et vous dites : Void un homme 
ami des festins, aimant le vin. (Har. Luc. 
vn-34.) 

Zintzurkoitasun (BN, L), glotone- 
ria , gloutonnerie. 

Zintzur - kontra ( BN - aid) , glotis , 
glolte. 

Zintzur - korda (L-ain ) f zintzur- 
koskor (G-and), traquea, garganch6n 
fpop.) : trachte-artere, gosier, gargoton 
(pop.). 

Zintzur -legun (BN-s) : 1° lisonjero, 
flatteur. — 2° goloso, aficionado a ali- 
mentos delicados : gourmand , personne 
qui aime les mets dtticats. 

Zintzur - luze : 4° (AN-b-lez), pico- 
tero, persona que no guarda secretos : 
jacasseur, babillard, personne qui ne 
garde pas de secrets. Jaeitea nai ezten 

GAUZA, EZ ERRAN JENDE ZINTZUR - LUZBARI : 

lo que no se quiere que se sepa , no se lo 
cuentes a picoteros : ce que Von ne veut 
pas que Von sache, ne te dis pas a des 
babillards. — 2° (L, S), gran bebedor, 
grand buveur. 

Zintzur- orapilo (BN-s , R) , zintzur- 
oropilo (S), gargiiero, gosier. 

Zintzurra egin (BN?, L?), degollar : 
4gorger, dtcapiter, trancher le cou. Hila- 

REN AHAIDEAE, ATZEMAN-ORDUEO, ZINTZURRA 

bginen dio : el pariente del muerto , luego 
que le hallare, le degollara : le parent 
du mort, des qu'il le trouvera, lui tran- 
chera le cou. (Duv. Num. xxxv-21.) 

Zintzur- sagar (BN-ald), hioides, la 
nuez de la garganta : os hyolde, vulg. 
pomme d'Adam. 

Zintzurzilo (AN-b), Var. de zinzur- 
zilo. 

ZINTJ (B-a-g-mu-o, G, L), mueca, 
grimace. = Algunos pronuncian sinu, 
sinu. Quelques-uns prononcenl sinu, 
sinu. 

Zinhur (BN?), tacafio, mesquin. 

Zinur-ondoko (BN), planta de hojas 
grandes que se da de comer a los cerdos, 
plante a larges feuilles qu'on donne A 
manger aux pores. 

Zinurri : 1° ( AN-b) , hormiga , fourmi. 

ZlNURRIAE ERAEUSTEN DAKUTE GEROEOAZ 

nola bear dugun oroitu , las hormigas 
nos muestran c6mo debemos acordarnos 
del porvenir, les fourmis nous montrent 
comment nous devons penser a Favenir. 
— 2© Zinurri (G-orm) , prontito , un peu 
vite. 

Zinurri gorri (AN-b) , hormiga roja , 
una variedad de este g£nero : fourmi 
rouge, varUU de ce genre. 

Zinurri -mukuru (AN-b), hormi- 
guero, fourmiliere. Zinurri - mukuru aren 
gaiSen jartzen dena igitueo da laster, el 
que se sienta sobre un hormiguero no 
tarda ra en moverse, celui qui s'asseoit 
sur une fourmiliere ne taraera pas a se 
remuer. 

Zinuti, zinutsu (B, G, L), gestero, 
persona que hace muchas muecas : gri- 
macier, personne qui fait beaucoup de 
grimaces. 

ZINZARRI : 1* (AN, BN, G), cen- 
cerro, campanilla, sonajero : sonnaille, 
clochette. Zinzarri mihi gabba holtzban 
higa : el cencerro que no tiene badajo se 
aja en la pared ; es decir, el que no tiene 
lengua para darse a conocer, estara 
siempre sin empleo : la sonnette qui n'a 
point de battant vient a s'user, demeurant 



Digitized by 



Google 



446 



ZINZARROTS — ZIPO 



to v jours attache au mur; c'est-a-dire 
que celui qui n'a point de langue pour se 
faire connattre demeurera toujour* sans 
emploi. (Oih. Prov. 436.) Napoleonen 
soldadu zinzarri andiakikoak: los solda- 
dos de Napole6n, de grandes campani- 
llas : les soldats de NapoUon , de grande 
renomme'e, lit. : de grandes sonnettes. 
(Izt. Cond. 442-7.) = Esta acepci6n de 
zinzarri, « campanillas, fama, » parece 
tomada del espaBol. Cette acceptwn de 
zinzarri, « clochettes, renomme'e, » 
semble emprunUe a VespagnoL — 2° (AN- 
lez, G-ana-ber), moquita, roupie. 

Zinzarrots (AN, BN, G), ruido de 
cencerro, soniao de campana : bruit de 
sonnaille, son de cloche. Zbinuak deraun- 

TZANO, ZINZARROTSA JORALTBRANO I Hlien- 

tras suena la campana, el ruido del 
cencerro (no Uega mas que) hasta el 
collar : land is que la cloche sonne, la 
sonnette ne s'entend point plus loin que 
de VUendue du collier qui la soutient. 
(Oih. Prov. 433.) 

Zinzerri: 1° (G), cencerro pequefio, 
sonajero : grelot, petite sonnette. — 
2° (AN, G-als), flor del maiz, fleur du 
mats. Maizarbn zinzerri a , la flor (el cen- 
cerro) del maiz, la fleur (la clochette) du 
mats. 

Zinzil ( AN - b ) , moco , morve. 

Zinzilaka, zinzileka (AN-b), Var. de 

ZINZILIKA. 

Zinzilik (G, Itur.), zinzilika (AN, 
G, L), colgando, pendiente : pendillant, 
pendant. Eta ala ipini diozkat zinzilika 
bblarribtakoak , y asi le he puesto col- 
gando zarcillos, c 7 est pourquoi je lui mis 
des pendants d'oreilles. (Ur. Gen. xxiv-47.) 
Amiltzeko zorian daudela, zinzilika 
brori naiean : que estan a punto de 
derrumbarse , colgando , queriendo 
caerse : qu'ils sont sur le point de 
s*6crouler, pendant, voulant tomber. (Izt. 
Cond. 25-13.) 

Zinzilikari (G?, Arr.), pendulo, (le) 
pendule. 

Zinzilikario (G), zarcillos, pen- 
dientes : boucles, pendants d'oreilles. 

Zinzilikatu (L), despedazar, metire 
en pieces. 

Zinzilizka (G) , Var. de zinzilik. 

ZINZlLO (BN, Sal.), descuidado, 
desgarbado : insouciant, qui manque de 
tenue. 

Zinzot fG-etS) , cigarra , cigale. 

Zinzti (Sc) , mocoso , morveux. 

Zinztu (BN-s) , sonarse las narices , se 
moucher. 

Zinzur (BN,...), garganta, gosier. 
Var. de zintzur. Hartu zibn zinzurretik 

BRRAITBN ZAKOLA I JErRENOA ZADAK ZOR DAU- 

takana (BN, Matth. xviii-28) : le cogi6 
del gargiiero , dicidndole : Dame lo que 
me debes : il le saisit au collet, en lui 
disanl: Rends -moi ce que tu me dois. 

Zinzurzilo (BN,...), agujero de la 
garganta, vulg. pasapan : trou de la 
gorge, vulg. avaloire. = Salaberry da 
como sin6nimo de zinzur. Salaberry le 
donne comme synonyme de zinzur. 

ZIO : 4° (B-o), motivo, causa' : motif, 
cause. Au zala zio, asarratu zirean : se 
enfadaron, siendo este el motivo : Us se 
ficherent, en void le motif. — 2° Ziho 
(BN-ald-am-gar, S), sebo, suif. (?) Lbhe- 

NAOO OURE AITEK BTZUTEN ERRBTZBN ZIHO- 
argiik bezik; ORAI EZTITAKB HATZBMAN BRB 

halakorik (BN-ald) : antes nuestros 



padres no gastaban otra luz que la de 
sebo; ahora ni siquiera se puede encon- 
trar luz asi : autrefois toutes les chandelles 
que brillaient nos ancHres ttaient en suif; 
maintenanl on n'en trouve plus beau- 
coup. — 3° (S-bark), vela, bougie. Igaran 

EGUNEAN EROSI-ZIHOAK URHBNT ABANTSO 

tiKagu, hemos casi terminado las velas 
compradas el dia pasado, nous avons 
presque fini les bougies achel4es Vautre 
jour. 

ZIOGI (B, arc?), economico, pru- 
dente i 4conome, prudent. Zaibtan ziogi, 
urunetan ERO : econ6mico en salvados, 
pr6digo en harinas : e'conome en sons, 
prodigue en farines. [Per. Ab. 121-8.) 

Zior (B-l-m,...), sendero, sentier. 
Var. de zidOr. Bide zior bateti sartu 
zan aurrera, se meti6 adelante por un 
sendero, il s'enfonca en avant par un sen- 
tier. (Azk. E.-M. Cane. bas. IU-44-3.) 

Ziotu (BN-s, L-ain, R), zihotu (BN, 
S), cubrirse de grasa, engrasar : se 
graisser, se couvrir de graisse. Var. de 
ziatu (4°). = Moguel, en su libro de 
Confesio ona, se vale de este verbo en 
significaci6n de « tejer » ; pero debe de ser 
errata deEiOTu, por mas que no constaen 
el copioso indice que expone al fin. Dans 
son livre Confesio ona, Moguel emploie 
ce verbe dans le sens de « tisser » ; mais ce 
doit ilre un erratum de eiotu , bien qu'il 
ne soit pas signals dans les copieux errata 
place's i la fin du volume. Nbkatzbn dira 

ARMIARMAK BGZELA BUN EZERTAKO BZTANA 

ziotzen (ciotzen = eiotzen), se fatigan 
en tejer como las arafias tela que no 
sirve para nada : Us se fatiguenl a tisser, 
comme les araignfes, une toile qui ne seri 
arien. (Conf. 131-32.) 

Zihoztatu (BN, S), encebar, cubrir 
de sebo : suifer, enduire de suif. Barda 

MAHANKA ORO ZIHOZTATU NUN, ERDI LO 

nintzalakoz (S-bark) : anoche manche 
de sebo toda la manga, porque estaba 
medio dormida : hier au soir j'ai tacht 
de suiftoute la manche, parce que j'Hais 
moiti4 endormie. 

ZIP A : 1° (L), cornado, cuadrante, 
6bolo, antigua moneda de infimo valor : 
Hardy obole, ancienne monnaie de minime 
valeur. Diotsut egia, etzara ilkhiko 

HANDIK, NON EZTBZAZUN BIHUR AZKEN ZIPA- 

rainokoa : te digo, que no saldras de 
alii, hasta que p agues el ultimo mara- 
vedi : je vous dis que vous ne sortirez 
pas de la, que vous n'ayez pay 4 jusqu'a 
la derniere obole. (Har. Luc. xn-59.) — 
2° (R-uzt), zipha ( BN-am, S, Chah. ms), 
sollozo, sanglot. — 3° (AN-b, L-ain), 
bermejuela, pececillo de rio : goujon, 
petit poisson aeriviere.Yar.de 3ipa, t5ipa. 

Zipaka (R-uzt), ziphaka (S). (V. 
Ziphaz.) 

Zipakatu (L,...), zipatu (L-ain), 
calarse, mojarse completamente : se 
tremper, se mouiller jusqu'aux os. 

Zipar (S. P., Oih. ms), ziper (BN- 
haz), martirio, gran sufrimiento : mar- 
tyre, grande sou Jf ranee. Ziper ikusi dut, 
he sufrido el martirio, j'ai souffert le 
mar tyre. 

Ziphaz (BN-am , S) , sollozando , san- 
glotant. Nigarrez ziphaz : (llorando) a 
lagrima viva, a moco tendido (pop.) : 
(pleurant) a chaudes larmes. 

Zipertako, cosque, golpecito en el 
craneo : chiquen&ude, petit coup frappt 
sur le crdne. (S. P.) 



Zipert agin, reventar de despecho, 
crever de de'pit. IS. P.) 

Zipertu, acaoarse, morir hablando 
de bestias , estallar : crever, mourir, en 
parlant des animaux. (Oih. ms.) Ziper 

BGINBN UBN, HORI BGIN BZPAHU I habrfaS 

muerto, si no hubieras hecho eso : tu 
aurais crev4, si tu n'aoais pas fait cela. 

Zipide (R-iz), piano inclinado por 
donde se hacen bajar las leflas de un 
monte : chemin de schlitte, plan incline' 
par lequel on fail descendre le boi* de la 
montagne. 

Zipildu (BN, L), tostar, abrasar : gril- 
ler, embraser. Aragi erre zipildua (BN- 
ezp), carne asada y abrasada, viand e 
rdlie et grilUe. 

Zipirzi-zaparra : 1° (B-a), chapu- 
cear, chafallar, hacer un trabajo torpe- 
mente : saveter, faire un travail grossihre- 
ment. — 2« (G-and), (andar) sin garbo : 
(marcher) sans facon, nonchalamment. 

— 3° (B-ofi?, F. Seg.), zurrar, golpear a 
algui^n en muchas partes del cuerpo : 
rosser, flanquer une voUe, battre violem- 
ment. 

Zipirt (L-ain), hartazgo, rassasiement. 

Zipirt-zapart (S), golpear a derecha 
6 izquierda , donner des coups a droite et 
a gauche. 

Zipi-zapa: 1°(B-1,...), mimologismou 
onomatopeya del acto de zampar, mime- 
logisme ou onomatopie de taction de 
happer. Ama, Bat3ik zipi-zapa jatbn dau : 
maare, Bachi come zampando : m&re, 
Bapliste mange gloulonnement. = Bachi 
se Uamaba un perro de mi familia, y el 
nifio entonces ceceoso que pronunci6 
estas palabras fu£, segun cuentan, el 
que estas lineas escribe : Baptiste Uait 
le nom d'un chien de ma famille, et 
Venfant zizayant qui prononca alors ces 
paroles fut, dit-on, Vauteur de ces lignes. 

— 2° (G-and), correr atropelladamente : 
courir pre'eipitamment, a bride abattue. 

ZIPI«A : 4° (B, G), ganar, gagner. = Se 
usa como interjeccion. S'emploie comme 
interjection. \ Zipla ! zukna ta etzubna 
berealaSe irabazi zioten (G) : ( zipla ! le 
ganaron en un momento lo que tenia y 
lo que no tenia : psit! Us lui gagnerenl 
en un clin d'ceil ce qu'il avait et ce qu'il 
n'avait pas. — 2© (AN, B, G), indirecta, 
pulla : allusion, pointe. 

Ziplada (B-a-o-oft-otS-ub, G,...), 
indirecta, pulla : allusion, pointe. 

Zipladaka (B-a-o, ...), echando pullas, 
hostigando : turlupinant, brocardant. 

Ziplaka : 1° (6 -and), hablando por 
alusiones, parlant par allusions. — 
2° (B, G), insultandose , s'insultanl. 

Ziplatu : 1° (G-and, pop.), morir, 
mourir. — 2° (G, pop.), ganar, desplu- 
mar en el juego : gagner, rdfler. Jesus- 

GARRENGO ZIPLATU OMENZIBN NaFARRAI 

partidua, dicen que en un momento 
(lit. : en un Jesus) les ganaron el partido 
a los Nabarros, on dit qu y en un instant 
(lit. : en unJ6sus) on gagna la partie aux 
Navarrais. (Izt. Cond. 244-42.) 

Zipli-zapla (B, G), onomat. de abo- 
fetear : pif paf ! onomat. de Vacte de 
gifler. 

ZIPLO (G-orm), de repente, subile- 
ment. Ziplo il da geratu zan, qued6 
muerto al instante , il mourut subitement. 

ZIPO : 1° (Gc), provocaci6n, provoca- 
tion. — 2° Zipho (S), gemido, sollozo : 
gtmissement , sanglot. 



Digitized by 



Google 



ZIPO EGIN — ZIRIDOI 



447 



Zlpo egin (G-us,...), provocar, pro- 
voquer. 

Zipoka (Gc), provocando, provo- 
quant. 

Zipoka egin (G-and), Var. de zipo 

EGIN. 

ZIPOR: 1° (G-and), pequefio, dimi- 
nuto : petit, insignifiant. EtSb ziporba, 
casa pequefla, petite maison. — 2° (B- 
bas-d) , j unco , jonc. 

ZIPOT (AN-b), hartarse, se rassasier. 
( Voc. onomat. ) Ardibk belaian zipot 
egin dute, las ovejas se han hartado en 
el prado, les brebis se sont rassasites 
dans la prairie. 

Zipotabiria ( L ) , saciarse , hartarse, 
atestarse : s'arsouiller , se gorger, s'em- 
piffrer. 

ZIPOTE : lo (BN-s, R), hurafio, tes- 
tarudo: revtche, tUu. ;U! jzipote sarra! 
jquita deahi, ingrato! va-t'en, ingrat! 

— 2° (L-ain), a trope Uo, bouse u lade. 
ZiPOTBKA goan : ir atropelladamente ; 
segun Duvoisin, por sobresaltos : alter 
en bousculant; d'apres Duvoisin, par 
sauts. 

Zipotero (R-bid), careta, antifaz, 
masque. 

ZIPOTZ: 4° (B-ofi, Gc,...), espiche, 
estaquilla con que se cierra el agujero 
de una cuba : fausset, cheville de bo is 
pour boucher un trou fait a un tonneau. 

— 2° (B-ar, Gc), terco, testarudo : Utu, 
entiU. — 3° (AN-oy, B-ofi?, F. Seg.), 
hormigon, masa compuesta de piedre- 
cillas y mortero de cal y arena : bio- 
caille, mortier fait de pierrettes, de 
chaux et de sable. — 4° (B?, G-and-gai), 
taco, por ejemplo la bolita de esparto 
que meten los niflos en el sauquillo 6 
trabuquillo que les sirve de juguete : 
pttoire, jouet d'enfanls et aussi la balle 
de chanvre dont Us se servent a ce jeu. 

— 5° (G-and), engafio, tromperie. Zipotza 
sartu : engaftar, lit. : meter el espiche : 
tromper, lit. : mettre le douzil. 

Zipristin (G), salpicadura, 6 c la bo in- 
sure. 

ZIPU (BN-bes), zanja : rigole, fossi. 

Zipunpa (AN-irun, arc), cohete : 
fuste, pHard. 

ZIRA: I* (AN, B-ond, G,L), ence- 
rado, impermeable, imperm4able. (?) — 
2« (AN-b, BN), be tun, cirage. (??) 
Zapata lodiak urina emanez guriago 

GELDITZBN piRA ZIRA EMANEZ BAlftO , 10S 

zapatos de cuero grueso se quedan mas 
blandos dandoles grasa en lugar de 
betun, les souliers en cuir grossier 
s'amollissent lorsqu'on les enduit de 
graisse au lieu de cirage. — 3° (BN, S), 
cera, cire. (??) 

Zirar (B-mu,..., R), plata, argent. 
Var. de zidar. = Por extensi6n llaman 
asi en R a las personas aseadas. Par 
extension on appelle ainsi, en R, les 
personnes propres. 

Zirastu (B-i-1-m-mu,...), adelgazarse, 
mejorando de a spec to : s'amincir, en 
devenant mieux d* aspect. jLbnagoko 
aldean lekutako mutiLa dago ! TSikitan 

TOTOLO, MAMUTZ, SOR-SOR BAT ZAN ORI J 
ON BARRIZ BEGIRATUTBA BAlftO BZTAGO , 
ZIRASTUTA DATOR GUZTIORI (B-l) I J Vaya 

un muchacho, en comparacion de otra 
gpoca ! En la niflez ese era un gordinflon, 
regordete, muy indolente; pero ahora 
no hay mas que mirarle, todo 61 viene 
esbelto : en voila un gaillard en compa- 



rison d f autrefois I Jeune il 4tait joufflu , 
courtaud, tres indolent; mais mamtenant 
il n'y a qu'a le regarder, il devient tout 
a fait 4lance*. 

ZIRATS (B-mu), guapo, bello de 
cara : gracieux, gentil de visage. 

Ziratu : 1° (AN-b, G-and), tundir, 
contundir, balaar : contusionner , meur- 
trir, estropier. Dana joka ziratu due (G- 
and), le han baldado todo a golpes, Us 
Vont estropie" de coups. — 2° (AN-b, BN), 
lustrar (calzado), dar cera (al piso) : 
cirer (les chaussures), cirer (le parquet) ^ 
(??) Sala onen ziratzen, badugu ordu 
bbtbko lana , en sacar lustre a esta sala 
tenemos seguramente trabajo para una 
hora, nous avons sfirement du travail 
pour une heure a cirer cette salle. 

ZIRAU (AN, B-zig, G, L), ziraun 
(Be, G-goi), ciega (pop.), especie de cu- 
lebra delgada , muy negra e inofensiva : 
orvet, serpent de verre (pop.), espece de 
petite couleuvre tres noire et inoffensive. 
= Algunos lo traducen como vibora. 
Quelques-uns le traduisent par vipere. 
zlrau-kasta, £nork brakuts darotzue 
mehatSatzen zaituzten haserreari ihbs 
egiten? raza de viboras, £qui£n os ha 
enseflado a huir de la ira venidera? race 
de viperes, qui vous a monlrt a fuir la 
colere qui est proche? (Har. Matth. m- 

7.) 

Zirauki (BN-baig), estupido, idiota : 
stupide, idiot. 

Ziraurri (AN, Araq.), escandia, varie- 
dad de trigo, varie'te' de bU dont le grain 
se sipare difficilement de la bale. 

Zira-zira (BN-s), onomat. del acto de 
beber con torpeza, onomat. de faction 
de boire maladroitement. 

ZIRDIN (AN, B-mond, BN-ald, G- 
and) , pingajo, colgajo que arrastra de un 
vestido : pendille, loque qui pend d'un 
vitement. Emazteki hori ezta ahalke 

MERKATURAT HOLA JOAITEKO ALDE OROTA- 

rik zirdina dariola (BN-ald) : esa muier 
no tiene verguenza de ir asi al mercado, 
colgando pingajos por todas partes : cette 
femme n'a pas honte d'aller ainsi au mar- 
ch4, avec des toques qui pend il lent de 
toutes parts. 

ZIRDOI (AN), descaminado, 6gar4. 

Zirer (B-ub), escoria de hierro y otros 
metales, scorie de fer et d f autres mttaux. 
Var. de zier. 

Zirga (BN, L, R, S), sirga, cordel con 
el cual se halan los barcos , cordelle avec 
laquelle on hale les bateaux. (D. gr. 
aeipdt ?.) 

Zirgabide (c,...), camino junto a un 
rio por donde se halan los barcos, 
chemin de halage qui longe le bord des 
rivieres. 

Zirgari (c, ...), sirguero, sirguera, 
homme qui hale une embarcation de la 
rive au moyen de la cordelle. 

Zirgatu (c,...), halar los barcos por 
medio de una m aroma , haler les bateaux 
au moyen de la cordelle. 

ZIRGlXO (R), argolla , anilla grande 
de hierro, gros anneau de fer. 

Zirgit egin (B), conmoverse, estreme- 
cerse : s'tmouvoir , trembler ou tressail- 
lir. 

ZIRI : 1° (c), cufia, clavija : coin, che- 
ville. EtZENDUKE JAK1NGO ZIRI BAT EGITEN 
TA GALDUAGO LARGAKO ZEND U KB BURDI GAI- 

sotua : no sabria usted hacer una cufia, 
y dejaria usted el carro mas desvenci- 



jado (que antes) : vous ne sauriez faire 
un coin, et vous laisseriez la charrette en 
plus mauvais Hat (qu'auparavant). (Per. 
Ab. 48-48.) = Las cufias del carro se 
llaman, segun su destino, gantziri (B-on- 
t3, G-and), ganziri (B), « cufias que aprie- 
tan las teleras del carro por arriba ; » 
azpiziri (B-d), orpaziri ( B, G), « cufias 

3ue las aprietan por abajo. » Les coins 
e la charrette s f appellent, selon leur but, 
gantziri (B-ofi-tS, G-and), ganziri (B,...), 
« coins qui serrent les ridelles de la char- 
rette par en haut;» azpiziri (B-d), orpa- 
ziri (B, G), « coins qui les serrent par 
en bas. » Ziritik zotza, zotzbtik ziria (BN- 
ald) : de la cufia nace el palo, del palo 
nace la cufia : du coin vient le b4ton, du 
b4lon vient le coin. Egur lodi horren 

HAUSTEKO, EKHAR BZAN AROZTEGITIK ZIRI 

handibat (S- bark ) : para romper ese 
grueso lefio, trae de la fragua una gran 
cufia : pour briser ce gros morceau de 
bois, apporte un gros coin de la forge. 
— 2° (AN-b), palo metido en tierra que 
sirve de eje a metas de trigo, perche 
piqute en lerre qui sert d f axe aux meules 
de bit. — 3° (G-and), palillo que semete 
en tierra como sefial para indicar hasta 
donde ha sido lanzada una barra, b 4 Ion- 
net que Von pique a Vendroit ou a H4 
lancte une barre. — 4» (c), petardo, en- 
gaflo : niche, tromperie. Ziria sartu : 
engafiar, lit. : meter cufia : tromper, lit.: 
mettre un coin. — 5° (B-i-l-m,...), movi- 
miento, mouvement. Ori bgia bzpada, 

ENEUKE NAGON LBKUTIK ZIRIRIK BGIN BEAR 

(B-l) : si eso no es verdad, no deberia yo 
moverme del sitio en que estoy : si ce 
n*est pas vrai, que je ne bouge pas de 
Vendroit ou je suis. = Es una impreca- 
ci6n muy usual. C'est une imprecation tres 
usuelle. — 6© (AN-b, BN-haz-ost, L-ain, R- 
bid, S), tonto, niais. = Se usa mas en el 
compuesto asto-ziri, lit. : « cufia de bu- 
rro. » S'emploie davantage dans le com- 
post asto-ziri, lit.: « coin d'ine. » — 
lo (B-l-zorn,...), Var. de zuri, « bianco, 
cornado, » en la palabra lauzjri, 
« ochavo, antigua, moneda de dos mara- 
vedises. » Var. de zuri, « double, » dans 
le mot lauziri, « ancienne monnaie de 
deux marave'dis. » — 8° (B-a-o-t5), junco, 
jonc. — 9<> (B?, BN), lluvia menuda, llo- 
vizna : bruine, pluie fine. = En B-ofl,... 
se usa como onomat. de la llovizna y de 
todo movimiento suave 6 imperceptible. 
En B-ofl,... on Vemploie comme onomat. 
de la bruine et de tout mouvement doux 
et imperceptible. Ziri-ziri asi da buria, 
la lluvia ha comenzado a caer insensi- 
blemente, la pluie a commence" a tomber 
insensiblement. (¥. Seg.)— 40° (AN-b), 
inutil, inutile. Gizon ziria da ori, ese es 
hombre inutil, c'est un homme inutile. 

Ziria eman ( AN - b ) , . ziria sartu 
(B,...), engaflar, lit. : dar 6 meter cufia : 
tromper, lit. : donner ou mettre un coin. 

JAZ EGIN GINUEN TBATU ARTAN ZIRI EDERRA 

em an zatakbn \ en el trato que hicimos el 
afio pasado, bien me eng afiaste : dans le 
traits que nous avons fait Fannie der- 
niere f tu m*as bien trompe". 

Ziri-bertzo ( B ?, G ?) , epigrams , 4pi- 
gramme. =: Es palabra moaerna que por 
primera vez se lee, segun creo, en las 
poesias de mi padre. Void un ne"olo- 
gisme qui, je crois, se lit pour la pre- 
miere fois dans les potties de mon pere. 

Ziridoi ( B-a-o-otS) , juncal , jonchaie. 



Digitized by 



Google 



448 



ZIRIHERI — ZIRIOL 



Ziriheri (L, R-uzt, S), disenteria del 
ganado lanar, vacuno, etc. : dysenteric 
des bites k laine, k cornes, etc. 

Zirigarratu , zirigartu ( AN-b ) , cha- 
muscar, requemarse : flam be r, brdler. 
Var. de ziligarratu. 

ZIRIGO (B-lein-otS), cancilla, puerta 
rustica en un seto : claire-voie, portillon, 
porte rustique d'une haie. 

ZIRIGONTZI (B-m) : 1<> halago, flat- 
terie. — 2° trabajo ligeramente hecho 
como el de barrer, limpiar, la var, etc. : 
travail ligerement fait, comme de balayer, 
fourbir, later, etc. 

Zirika: 4° (c,...), punzando, tentando : 
excitant, tentant. Zirika -mirika (AN-b, 
Be, G, L-ain), a empujoncitos, parpetites 
poussies. — 2° (B), picadura, piqdre. 
Enabe iratzartuko ez ardi ez imitSen 
zirikak, no me despertaran las picadu- 
ras ni de las pulgas ni de las chinches, 
les piq dres des puces et des punaises ne 
m'eveilleront pas. (Per. Ab. 66-9.) 

Zirikada : i°(c,...), punzada, piqUre. 
Penitenziarako akuiLua eta zirikadak, 
aguij6n y punzadas para la penitencia, 
aiguillon et piqdres pour la penitence. 
(An. Esku-lib. 35-3.) — 2° (B, G), tente- 
ci6n, lentation. 

Zirikaga (L-ain), palo grande con que 
se remueve la piedra en la calera, rouable 
avec lequel on remue la pierre du four a 
chaux. 

Zirikamen (B-ofi?, F. Seg.), tenta- 
ci6n, incitati6n : tenlation, excitation. 

Zirikatu (c,...), hostigar, azuzar, inci- 
tar, tentar : stimuler, agacer, exciter, 
tenter. ^Ze plagak zirikatu nenduan 
atzo benterea banatutbko ? ;,que plaga 
me tento ayer para destrozar a la ven- 
tera? quelle diveine m'a poussi hier a abt- 
mer Vaubergiste? (Per. Ab. 194-8.) Ezta 
oudara blear zirikatzen dutbn jbndeen 
dbadarra ez igbserazitzbn dutbnbn ojuak ! 
no es clamor de gentes que exhorte al 
com bate, ni voceria de los que compe- 
lan a la fuga : ce n'est Ik ni le cri des 
soldats qui s'animent au combat, ni celui 
d f une troupe qui met en fuite ses ennemis. 
(Ur. Ex. xxxn-48.) Zirikazak listor-zilo 
ori, atiza ese avispero (agujero de avis- 
pas), asticoie ce guipier (trou de guipes). 

Ziriketak (B-amor), juego de nifios 
que consiste en meter un numero deter- 
minado de veces un palitroqjue, mientras 
uno va a buscar el suyo : jeu d'enfants 
qui consiste k piquer en lerre un nombre 
de fois determine' un b&ton, tandis qu'un 
autre va chercher le sien. 

Ziriki-maraka (G-and), (andar) ocu- 
pado en menudencias, s'occuper de baga- 
telles. Var. de zirimara. 

ZIRIKO : io (AN-b, BN-s, G, L), 
seda, soie. (D. lat. serica.) — 2° (B- 
mond), cancilla, claire-voie. Var. de 
zirigo. — 3<> (BN-ald), arpillera muy 
grosera con la cual se secan las manos 
los labradores al regresar del campo, 
torchon grossier auquel les laboureurs 
s'essuyent les mains en revenant des 
champs. 

ZIRIKON (B-a-d-m-mond-mur-ofi, 
G-aya-ziz) , cerro grande de lino que se 
fija al extremo de la rueca , grande que- 
nouillie de Un que Von place sur le que- 
nouillon. 

Zirikorda (AN-b), enredijos de las 
cuerdas, dobleces que se les forman a 
causa de la humedad : entorlillements 



des cordes, plis qu'elles forment par suite 
de Vhumidili. 

ZIRIKORT (AN-b), zirikot (BN-baig, 
L-ain, S) : 1° agua que queda separada 
el suero para hacer reques6n y sirve de 
purga k los pastores, eau qui se sipare du 
cailti et qui sert de purgation aux 
pdtres. — 2<> (AN-b), nudos, enredijos 
del hilo retorcido : nceuds, entortille- 
ments du fit, Ari unekin ezta aisa jos- 

TBA, ZIRIKORTAK EGITEN ZA1ZKO NOLANAI : 

no es facil coser con este hilo, se le for- 

,man nudos comoquiera : il n'est pas facile 

de coudre avec ce fil, il s'y forme des 

nosuds k chaque instant. 

Ziriku (AN-b), seda, soie. (??) Ziri- 

KUZEO MANTONAK BESTA AUNDIETAN IBIL- 
TZBKO ZEDUZKATEN LBNGO ANDRBBK, laS 

senoras de antano tenian man tones de 
seda para usarlos en grandes festivida- 
des, les femmes d' autrefois avaient des 
manteaux de soie qu J elles utilisaient dans 
les grandes solennitis. 

Zirimara : 4° (B-mu), ocupaci6n li- 
gera, ligere occupation. Zirimara nabil 

GOIZ GUZTION, BESTELA OR GELDI BANENGO 

loak artuko nenduke : toda la mafiana 
ando ocupada aqui y alii; sin esto si 
estuviese ahi quieta , me dormiria : toute 
la matinieje m'occupe par-ci par-Ik; sans 
cela si je restais tranquille, je m f endor- 
mirais. = Se usa tambien descompuesto 
y con mucha gracia. S'emploie aussi 
dicomposi et avec beaucoup de grdce. 

BATBAN ZIRI, BBSTBAN MARA '. AUSE DA NIRB 

bizimodua : tan pronto una ocupaci6n- 
cita como otra : esta es mi manera de 
vivir : aussi vite une petite occupation 
qu'une autre ; void ma maniere de voir. 
— 2° (B, G) , persona ocupada en menu- 
dencias , en cosas de poco valor : />er- 
sonne occupie k des bagatelles, k des 
choses de peu de valeur. 

Ziri-miri : 4o (B-l-mu,..., BN), llo- 
vizna , lluvia ligera : bruine, pluie fine. 
= He oido hasta descompuesta esta pa- 
labra... J'ai entendu ce mot mime decom- 
pose': EURI ZIRI, EURI MIRI, ATERTU BARIK 

binotzo (B-l) : llovizna, llovizna, esta llo- 
viznando sin escampar : bruine, bruine, 
il pleut sans s'arriter. — 2° (B), cosa 
baladi : bagatelle, vitille. 

Ziriznizkau (B-ar), mascullar, hablar 
entre dientes : marmotter, parler entre 
les dents. 

Zirimol (BN-ald, Lc), tempested, 
huracan : tempite, ou ragan.N oizktik noi- 

ZBRA UR-TINTA BATZUEK , ZITOITZAK IDURI , 
ERORTZBN DIRE ZIRIMOLAK EGOTZI EZTITUBN 

arbolen GAiftETiK : de vez en cuando unas 
gotas de agua, semejantes a las de la 
gotera, caen de los arboles que no ha 
derribado el huracan : des goulteletles 
d'eau, semblables k eel les d'une g out tier e, 
tombent lentement une k une des arbres 
que la tempite a respectis. (Dasc. Atheka. 
80-2.) Bard a bezalako erauntsi eta aizb 
zirimolaik ezkinhn sbi urthb huntan 
ikhusi (BN-ald) : no habiamos visto estos 
seis anos una tempested, un huracan 
como el de anoche : depuis six ans, nous 
n y avions pas vu d'ouragan semblable k 
celui de la nuit derniere. 

ZIRIN : lo (AN-b, B-m-mond,..., G), 
escremento de aves, excriment ou fiente 
des oiseaux. Enada-kabi batbtik zirin 

BERRI -A PUR BAT BBGIBTAN SARTU ETA ITSU- 

TUTA utzi zuen i metiendosele ( a Tobias ) 
en los ojos un poco de escremento caido 



de un nido de golondrinas, le dej6 ciego : 
un peu de fiente tombant d'un nid oVhi- 
rondelles et entrant dans les yeux (de 
Tobie), il resta aveugle. (Lard. Test. 305- 
24.) Zemat-eragiSago, ziriRago (B-l,...) : 
cuando mas se revuelve, mas diluido; 
es decir « peor es meneallo » : plus on 
le remue, plus dilui; c*est-k-dire, e'est 
pire de le remuer. » = En B-a-t5 dicen 
atsago, « mas hediondo, » en vez de 
zirinago. En B-a-tS on dit atsago, « plus 
puant, » au lieu de zirinago. — 2° (c,...), 
diarrea, diarrhie. = Parece que este es 
la palabra mas propia para denotar 
liouido ; pero ya la palabra es... desinfec- 
table. Ce mot est, semble-t-il, le plus 
approprii pour dinoter le liquide; mais 
le mot est dijk par lui-mime... disinfec- 
table. —3° (BN?), lluvia menuda, llo- 
vizna : bruine, pluie fine. — 4° (B-l-mu, ..., 
BN-s, G), bullebulle, inquieto, tur- 
bulento : remuant, impitueux, turbulent. 
Espai&ian zirin dbna, Frantzian zirin 
(BN-s): quien es inquieto en Espana, 
en Francia lo es tambien : qui est re- 
muant en Espagne, Vest aussi en France. 

Zirindi (BN), cagon, foireux. 

ZIRINDOLA (B, Aft. m«], varilla de 
mimbre , baguette ou scion d osier. 

Zlrindu : 4 ° (AN-b, BN-s,L) , ser atacado 
de disenteria, avoir la dysenteric. Intza 

TSUKATUARTIO EZTIZIE ALATU BEAR ARDI TA 

aSuriak, bertzaiSez zirinduren §u (BN- 
s) : no se deben apacenter las ovejas y 
corderos hasta que se seque el rocio, de 
lo contrario les atacara la disenteria : on 
ne doit pas faire pattrc les brebis et les 
pores jusqu k ce que la rosie soit dispa- 
rue, sinon Us attraperont la dysenteric. 
— 2o (B,...), diluir, diluer. — 3« (B,...), 
hacerse inquieto : s'agiter, ne pas rester 
tranquille. 

Zirineri (AN-b, L, R-uzt, S), disen- 
teria , dysenteric. 

Zirin - errekaz ( R ) , temblando de 
miedo, tremblant de peur. Zirin-errekaz 

ERKITAN DA GORE AURRA ZIENBRA DOAN BA- 

kotsean (R-uzt) : nuestro nifio, cada vez 
que va a vuestra casa, sale temblando de 
miedo (hecho un arroyo de disenteria ) : 
chaque fois que notre enfant va chez 
vous, il revient en tremblant de peur 
(devenu un ruisseau de dysenteric). 

Ziringila (AN-b), viruta, vrillon. 

Ziringilo : 4° (AN-irun-ond , G-iz- 
orm), sabandija, lizard des mtjrs. Irungo 
kanpantorrean ziringiLoa dantzan, en 
la torre de I run baila la sabandija , dans 
le clocher d'Irun le lizard danse. — 
2° (AN-oy), desalifiada, fachuda (pop.) : 
nigligie, souillon, mal fichue (pop.). = 
Se dice de las mujeres. Se dit des femmes. 

Zirinti (S), zirintsu (Duv. m*), cag6n, 
foireux. 

Zirintu (R), zirintU (Sc), tener disen- 
teria , etre atleint de dysenteric Var. de 
zirindu (i<>). 

Zirin-zirin (B-a-beg,...), jugar4 res- 
balar, dejandose caer por un piano incli- 
nado : jouer k glisser, en se laissant tom- 
ber sur un plan inclini. 

Ziriol : 4° (B,...), tablete en que se 
envuelve la cerilla que arde en las sepul- 
turas de las iglesias, planchette sur la- 
quelle on enroule le rat-de-cave qui brUle 
aans les sipultures des iglises. — 2° (B, 
pop.), fideo, nombre aplicado por cierte 
semejanza que guard a la cerilla con este 
paste alimenticia : vermicelle, nom appli- 



Digitized by 



Google 



ZIRIPLETA 



ZIRRI 



449 



qui k cette pdte alimentaire k cause 
a' une certaine ressemblance avec le rat- 
de-cave. 

Ziripleta (B ?, F. Seg.). (V. Ziri- 
riko.) 

Ziripuztanka (AN-b), atropellada- 
mente, pricipitamment. EtSean nintzala 

NABAITU NINDUANEKO, GAN ZEN KANPORA 

ziripuztanka : en cuanto advirti6 que 
estaba yo en casa, sali6 fuera echando 
cbispas : des qu'il s'apercut que filais a 
la maison, it sortit dehors pre'cipitam- 
ment. 

Zirirlko (G ?), ziririzko (G-don), 
cohete, fusie. 

Ziristatu (BN, Sal., L), ziristatu (S), 
enclavijar, cheviller. 

Zirlte : 4© (BN ?), mont6n, pila : tas, 
pile. Iratze-zirite, monton de helecho, 
tas de fougere. Belhar-zirite, montdn de 
hierba, tas d'herbe. — 2<> (BN-ald), cufia, 
pieza de madera aguzada por un extremo : 
coin, piece de bois pointue a une extri- 
miti. Bi gizon hortSe samurtu dira, 

JOKA UASI ETA BATEK Z1RITB BAT SARTU DAKO 

sabelbtik BERTZEARi : dos hombres han 
reflido ahi cerca , han empezado a darse 
golpes y uno le ha metido al otro una 
cuna por el vientre : deux hommes se 
sontbattus Ik tout pres; Us onl commend 
a se f rapper, et Vun a en fond un coin 
dans le ventre de V autre. 

ZixitSo (ms~Lond),junquillo ,yongrui//e. 
(Bot.) 

Ziritu : 1° (AN-lez, BN-am, G-etS, L, 
S), endurecerse las cebollas y otras plan- 
tas : se durcir, p. ex. les oignons et les 
autres plantes. — 2° (BN-am), echar nue- 
vos brotes, pousser des rejetons. 

ZIRITZ (AN-b) : 1° ranura delgada 
hecha, p. ej. con una aguja : fine rainure 
faite, p. ex. avec une aiguille. — 2° lava- 
tiva, jeringa, seringue. 

Ziri-zara : lo (AN, B, G), moverse 
casi insensiblemente, deslizarse : se mou- 
voir presque insensiblement, glisser. — 
2° (B-mond-tS), andar culebreando , ram- 
per. — 3° (AN-b) , inquietud , inquietude. 

Ziri-ziri : 1° (AN, B, G), Var. de ziri- 
zara (1°). — 2° (B-a-d-mu-o-tS), juego 
de nifios que consiste en dejarse arras- 
trar par un piano inclinado, jeu d'en- 
fants qui consiste a se laisser glisser sur 
un plan incline'. Var. de zirin-zirin. 

ZIRI-ZIRIKA (B-mu,...), jugar a 
resbalar, jouer k glisser. 

ZIRKlLU (B-baran-g-m-mond-mu- 
ofi-t§, G-and), rinc6n, escondrijo : coin, 
cachette. Zirkilurik eztago etsean nik 

ARATU BAKORIK , £ NUN BENDEZINO DAUKA- 

dala-ta? (B-mu) : no hay en casa escon- 
drijo oue no haya yo revisado, £pero 
d6nde lo tengo? il n'y a pas dans la mai- 
son de cachette que je n'aie parcourue; 
mais ou peut-il itre? Edozeinek daki 

BEARRAGOA DALA NORK BERK... MUGAK NON- 
DIK NORA DAUZKAN JAKITEA,... ERRIBURU 
ASKOTAKO KARRIKA-ZIRKILURIK T§IKARRENE- 
TAKO BARRI IKASTBA BAI&0 I todo el mundo 

sabe que es mas necesario que cada cual 
sepa el estado de su propiedad... que no 
conocer las noticias de los escondrijos 
mas insignificantes de las calles de mu- 
chas capitales : tout le monde sail qu'il 
est plus nicessaire k chacun de connattre 
Vitat de sa proprUti... que de connattre 
les nouvellen des coins les plus insigni- 
fiants des rues de nombreuses capitales. 
(Izt. Cond. 39-18.) 

T. II. 



Zirki-mirki (B-pl-tS, G), a medio enfa- 
darse t se fdcher k moitii. 

ZIRKIN (Be, G) , movimiento de im- 
pulsi6n, mouvement d' impulsion. Elbuke 

ORREK INOGAITIK EMEND1§EK ARA§E ZIRKI- 
fflK EGINGO. j Nor da ori, GAZTEAK, eneak ! 
(B-mu) : ese no se moveria por nadie de 
aqui alia. iVaya un hombre, j6venes 
mios! il ne hougerait pour personne d'ici 
Ik. Quelle espece d*homme, mes enfants! 

Zirkin egin (Be, G), moverse, se 
remuer. Geratu zan zirkinik ezin egin 
ebala, qued6 sin poder moverse, il resta 
sans pouvoir remuer. (Maiatz. 91-13.) 
Eztakus, eztantzu, eztabil, eztau zirki- 
nik ez tSitik egiten : no ve , no oy e , no 
anda, no se mueve ni dice jota : i7 ne 
voit, ni n'entend, ni ne marche, ni ne se 
meut, ni nedit mot. (KH. Esku- lib. 32-7.) 

Zirkin eragin (Be), mover, hacer que 
otro se mueva : mouvoir, (aire bouger. 
^Zbk zirkin eragiten deutse kairik kai, 
ekatsik ekats, it3asorikit§aso, eriotzea- 
ren altzoan dabilzan ontzi orrei ? dlru- 
egarriak : £que les mueve 4 esos buques 
que andan de puerto en puerto, de tem- 
pested en tempestad, de mar en mar, en 
el regazo de la muerte? La sed de di- 
nero : qui donne V impulsion k ces navires 
qui vont de port en port, de tempite en 
tempHe, de mer en mer, dans le sein de 
la mort? La soif de V argent. (Euskalz. 

11-187-50.) EZTEUTSE BBRBAK ZIRKINIK ERA- 

gingo, no le moveran las palabras, les 
paroles ne le remueront pas. (Per. Ab. 
204-14.) 

Zirkinka (B-g), movtendose, se mou- 
vant. 

Zirkin - zarkin : 1° (B-i-m-mond), 
senda, sentier. — 2o (B-t§), de ceca en 
meca, par monts et par vaux. Var. de 

ZIRKUN-ZARKUN (2°). 

Zirkin -zulo (B-mond-ofi?, F. Seg.), 
escondrijo, rincon : cachette, coin. 

ZIRKO : 1° (B), remolino de viento, 
tourbillon de vent. — 2° (G-et§), espacio 
estrecho entre casas : venelle, itroit es- 
pace entre des maisons. 

ZIRKU (B-o-ts), senda, sentier. Bide- 
zirku, sendero, sentier. 

Zirkun-zarkun (B-i-m-mond, G) : 
1° dando tropiezos, bultant. Modu onk- 

r TAN BATERA TA BESTERA ZIRKUN-ZARKUN 

zbbiltzala, de esta manera andando de 
una parte a otra y dando tropiezos, de 
cette maniere allant de cdti et oVautre 
en buttant. (Izt. Cond. 420-19.) — 2<> (an- 
dar) de ceca en meca, (alter) par monts 
et par vaux. 

Zirla (G?, Izt. Cond. 204-7), pechina, 
venera, almeja : moule, coquillage comes- 
tible. Var. de tSirla. 

Zirla-zarla (BN-s), onomat. del ruido 
de zapatos al andar, onomat. du bruit 
des souliers en marchant. 

ZIRLINGA : 1° (BN-haz), largo y del- 
gado, espigado : long et mince, Hand. 
Neskato zirlinga bat : una percha , una 
muchacha espigada : uneperche, une fille 
longue et mince. — 2° (L-zib), gaviota, 
mouette. 

ZIRO (AN-b), chichbn, bosse k la 
lite. Makilarekin ziro bat egin oietak 
kopbtan, con un palo me han hecho un 
chich6n en la frente, on m'a fait une 
bosse au front avec un bdton. 

Ziroka (AN-b), tropezando y reci- 
biendo golpes, buttant et recevant des 
coups. Zoazte etSera tenorez, ilunduta 



or ziroka ibili OABB : idos a casa a 
tiempo , sin andar A tropezones despu£s 
que haya oscurecido : allez k la maison 
k temps, sans butter apres que la nuit 
est venue. 

ZIROL (B, arc), zapatero, cordonnier. 
Zitel zirola, £NOK gudura AROA?pusila- 
nime zapatero, ^quien te lleva a la gue- 
rra ? pusillanime cordonnier, qui tepousse 
k la guerre? (Refranes, 21.) Arotz di- 

NEAN ZIROLA, OSKI GIT§I URRATU DOA '. 

cuando el zapatero se hace carpintero, 
pocos zapatos se desgarran : quand le 
cordonnier devient charpentier, peu de 
souliers se dichirent. (Refranes, 275.) 

Zirot egin (R-uzt), desmenuzar, des- 
trozar en partes pequenas : hacher, imiet- 
ler, ditruire, mettre en pieces. 

Zirotu J AN-b), levantar un chich6n, 
fa ire une bosse. Ez arrika ari izan , nor- 

BAIT ZIROTUKO DUZUE OBERENEAN I no an- 

d6is A pedradas, a lo mejor har£is un 
chich6n a alguno : ne jetez pas de pierres, 
vous arriveriez en fin de compte k faire 
une bosse k quelqu'un. 

ZIROTZ (B?, G?, F. Seg.), huerfano, 
orphelin. 

ZIRPIL (Gc, L-ain), pingajo, an- 
drajo : pendilloche, loque. 

Zirpildu : 1° (G-and), deshilacharse 
la ropa, s'effiler (le vitement). — 2° Zir- 
phildu ( BN ?, L ?) , daHarse : se dHirio- 
rer, se gdter. Zirphilduko da bere ma- 

HATSA LEHEN LORE AN GALTZBN DUEN AIHENA 

iduri , sera danado como sarmiento que 
pierde su uva en la primera flor, il se 
gdtera comme le sarment qui perd son 
raisin k la premiere fleur. (Duv. Job. 
xv-33.) 

Zirpizin (G-ber), chispas de metal 
derretido, ilincelles de mital en fusion. 

ZIRRA ( B-a-m-o ) , profusi6n , profu- 
sion. Zirran erein, sembrar a pulso, semer 
k la volte. Zirran jokatu (B-a-o) : jugar 
al pasabolo , arrastrando ; al contrario de 
kalban, que es jugar lanzando al aire la 
bola : jouer k la boule en « roulant », 
t and is que kalban signifie « la Jeter en 
I'air ». 

Zirrazarra (BN-s, R), estornudo, iter- 
nuement. 

ZIRRI : 4° (B-a-d-o-tS), estera, stere. 
— 2° (AN-oy), chispas de metal derre- 
tido, itincelles de piital en fusion. — 
3° (B-i-l-m, G-and), movimiento, mouve- 
ment. Var. de ziri, zirkin. Zirririk egin 

BADAIK, ZIRIN ORREK, TSAKURRA LASTER 

botako deuat atzetik : si te mueves, in- 
quieto , pronto te voy a echar por detras 
el perro : si tu bouges, turbulent, je vais 
de suite lancer le chien k tes trousses. — 
4° (B, G), empujones que se dan los 
j6venes de uno y otro sexo , pousstes que 
se donnent lesjeunes gens des deux sexes. 
Zirri ta marra (B), (hacer una cosa) a la 
ligera, (faire une chose) k la ligere. — 
5° ( G ? ) , chismoso , chisgarabis : intri- 
gant, papoteur. — 6° (R-uzt), escremento 
de ganado lanar, crottes des bites k laine. 
Saroietan, aSuri-saldo bat beretan 
egon-ondoan, ezpblez egor edo sate ta 
biltan da zirria, alur batera edo bara- 

TZBN BATERA ERAMAITAKO (R-UZt) : en laS 

majadas, despues de permanecer en 
ellas manadas de corderos, se barren 6 
limpian con boj y se recoge el escre- 
mento para llevar a un campo 6 a una 
huerta : quand les troupeaux el les 
agneaux ont sijourni dans les bergeries, 

57 



Digitized by 



Google 



450 



ZIllltlADA 



ZIR1UN-ZARRAN 



on balaye ou on nettoie leurs crolies avec 
un balai de buis, pour les transporter 
dans un champ ou dans un jardin pota- 
ger. 

Zirriada : 4° (B-m), impresi6n, emo- 
cion : impression, Amotion. — 2° (G-aya- 
bid ) , pedazo que se le echa disimulada- 
mente a" un vestido corto : rallonge, mor- 
ceau qu'on ajoute, en le dissimulant, a 
un vilement court. 

ZIRRIBORRO : 4° (Be, G), borron, 
borrador, brouillon. Ifintbn zuen behe 

ZIRRIBORROBTAN TSlTGAUZA ANDITZAT, ponia 

en sua borrones como cosa muy grande, 
il mettait dans ses brouillons comme une 
chose tres grande. (Izt. Cond. 9-10.) — 
2° (B-a), altercado, gresca : altercation, 
querelle. — 3° (AN-b), bribbn, fripon. 

ZIRRIBURRU (G-don-us) , informa- 
lidad : Mgerete de conduite, de caraclere. 

ZIRRIKA: 1° (AN-b), rueda, roue. 
Orga-zirrika, arrartean, tankan sar- 
turik oelditu zAiKU : la rueda del carro 
de bueyes, atascandose entre piedras, 
se nos ha quedado alii : la roue de la 
charrette a bceufs, s*Hant prise entre les 
pierres, s'est arreted Ik. Logian sartu 

DIRA ORGAREN Z1RR1KAK ARDATZERAINO , laS 

ruedas del carro se han metido en el 
barro basta el eje, les roues de la char- 
rette se sont enfoncies dans la boue jus- 
qu'a Vessieu. — 2° (AN-b), polea, poulie. 
— 3° (B-m), manera de layar la tierra 
dando tres movimientos al instruments , 
a diferencia de pi/ntaka 6 tSistean que 
consiste en dar dos movimientos y por 
lo mismo no cs labor tan penosa : facon 
de fouiller la terre en trois mouvements 
de V instrument ; a la difference de puntaka 
ou tSistean, qui ne consiste qu'en deux 
mouvements, le dernier travail n'e'tant 
pas si ptnible. Laiariak puntaka bdo 
tSistean nai zihrian egiteko bular sen- 
doa, arnasa ona , gerri biguna ta bbso 
biziak bear ditu : el layador necesita 
pecho fuerte, buen aliento, cintura blanda 
y brazos vivos para layar lo mismo con 
dos que con tres movimientos : le fouis- 
seur doit avoir la poitrine forte, le souffle 
puissant, la taille flexible et les bras 
vifs, pour fouiller en deux aussi bien 
qu'en trois mouvements. 

Zirrikatu ( B , G ) , tentar, bostigar : 
tenter, exciter. Var. de zirikatu. 

Zirriketan (AN-b), rodando, tour- 
nant. Kupbl-ubtbi au zirriketan da 
erresenik eramatbko, este aro de cuba 
rodando es como se llevara con mas 
facilidad, e'est en le faisant rouler qu'on 
emportera le plus facilement ce cercle de 
tonneau. 

Zirriki-marraka : 4° (AN, B, G), 
(hacer una cosa) & la ligera, (faire une 
chose) a la Ugere. — 2° (G) , por ambajes, 
por circunloquios : par de" lours, par cir- 
conlocutions. Oen jaun ta jabb eoinda- 

KOAN, ZIRRIKI-MARRAKA ASI ZAN BBRB 
BARRUNPB LIZUNEAN ZEUKAN matSura GOR- 

dea agertaratzbn : cuando se hizo sefior y 
duefio de estas (de las plazas mas fuertes 
de Espana), empez6 (Napole6n) a manifes- 
tar por ambajes la maldad que tenia en su 
inmunda conciencia : quand il devint sei- 
gneur et mattre de celles-ci (des places 
les plus fortes d'Espagne) , il commenca 
(NapoUon) a manifester d f une facon 
de'tourne'e la me'ehancete' qu'il avail dans 
son immonde conscience. (Izt. Cond. 
404-7.) 



ZIRRIKITON : 1° (AN-lez, B-mond- 
oft, G-and, R-uzt), tartan, tela de lana 
& cuadros 6 listas cruzadas de dife- 
renles colores : tartan, Hoffe de laine a 
carreaux de diverses couleurs. — 2° (BN- 
s, R), bombre mal bablado, homme mal 
embouche'. — 3° (BN-s, R, S), nifto que 
gasta calzones con abertura posterior, 
enfant qui porte des culottes f endues par 
derriere. 

ZIRRIKITU : 1° (AN-lez, B,..., BN- 
ald, Gc), rendija : fente, crevasse. — 
2° (BN-ald), bragueta, braguelte. — 
3° ( BN ) , abertura posterior de los cal- 
zones de ninos , ouverture posle'rieure des 
culottes d'enfants. — 4° (BN), nilio que 
viste cstos calzones , enfant qui porte ces 
culottes. 

ZIRRIKITUN (L, arc, Duv. ma), 
say a, jupon. 

Zirrikl-zarraka (AN-b), garabato, 
rubrica tosca : griff onnage , grimoire. 

ZIRRILDA : lo (AN-lez, Gc), per- 
sona desenvuelta, descocada : personne 
libre, impudente. — 2° ( AN - b ) , futesa , 
cosa de poco valor : futility, chose de 
peu de valeur. Utzi ditzagun bildu-gabe 
gaztain zirrjlda oriek, dejemos sin 
recoger esas castanas sin valor, ne 
ramassons pas ces ch&taignes sans valeur. 

Zirrildaka (AN-b), poco a poco; 
abora uno, despues otro : pen a peu, Vun 
apres V autre. Zirrildaka ardi guziak 
galdu bear ditugu naski aurten, este 
afio vamos a perder probablemente todas 
las ovejas una despues de otra, celte 
annexe nous allons perdre probablement 
toutes les brebis les unes apres Us autres. 

Zirrl-marra (L-get), Var. de zirriki- 

ZARRAKA. 

ZIRRIMARRAGA (B?), cierto pos- 
tre que el ultimo dia del ano se da a los 
nifios para el dia siguiente : certaine 
friandise que, la derniere nuit de Vann6e, 
Von donne aux en f ants pour le lende- 
main. 

Zirrimarraka (L), a pulso?, a la 

VoUe'l. Go AN ZEN SORHO ZABAL BATBN 
ERDIRA ETA HAN BOTATU ZUEN IGELTSU 
HERRAUTS-PHUSKA BAT ZIRRIMARRAKA, Se 

fue al medio de un campo extenso y alii 
arrojo a pulso un poco de polvo de yeso : 
il s'en alia au milieu d $ un large champ, 
et Ik il jela k la voUe un peu de pous- 
siere de p lit re. (Duv. Labor. 97-24.) 

ZIRRIMIRRI : 4° (B-a, G), enre- 
dos, intrincamicnto , intringulis : em- 
brouillements, intrigues, machination. — - 
2° (B, G), empujones que se dan los 
j6venes de uno y otro sexo, pouss4es 
que se donnent les jeunes gens de Vun et 
de V autre sexe. Var. de zirri (4°). — 
3° (G-and), trabajillos de poca monta : 
bricolages, petits travaux de peu d'im- 
poriance. Lan zirrimirriak eginda joango 
naiz, ire despues de hacer los trabajillos, 
firai apres avoir fini les bricolages. 

Zirrimorroan (G-t), juego infantil, 
al escondite : yen enfantin, k cache- 
cache. ESKOLARA BAlftO ZIRRIMOROAN JOSTA- 
TZERA POZAGO JOATEN DITUK GAZTETSO ABEK, 

estos jovenzuelos mas contentos que a 
la escuela van a jugar al escondite, ces 
gamins vont plus contents jouer k cache- 
cache qu'k Ve'cole. 

ZIRRIN (AN), avi6n, martinet. 

Zirrina-pantika (R), insecto verde, 
exapodo, desprovisto de alas, de una 
pulgada de largo, grueso, anda en los 



montes, chirria valiendose de ^litros 
como el grillo, vulg. tripudo : midi 
{pop.), gros insecte vert, hexapode, 
ae'pourvu d'ailes, d*un pouce de long, 
qui vit dans les bois et produit des stri- 
du la I ions avec ses Hytres, comme le gril- 
lon. 

Zirrinarrakatu ( BN - haz ) , a rafiar , 
igratigner. 

Zirrinarte (AN, G-t), rendija, cre- 
vasse. 

Zirrixlatu (B-l) , cirrus, ciertas nubes : 
cirrus, certains nuages. 

Zirrinda (AN-arez, B-mond, G), zi- 
rrindada (B-m-ond, G), sirrindara 
(B-m-on, G-zeg) : 1° marten, franja de 
terreno : marge, bande de terrain. — 
2° retal, pedazo sobrante de tela : cou- 
pon, resle d'une piece d f 4toffe. Var. de 

ZERRENDA (4°, 3°). 

Zirrindola (B, An. ms) 9 rodaja : ron- 
delle, roue sans rayons. 

Zirrindura (G-and), franja, f range. 
Var. de zirrinda (1°). 

ZIRRINGILA : 4» (AN-b, L-ain), 
viruta, vrillon. Zurginbk, lanera etor- 

TZBN DIRBNBAN , UZTBN OITUZTE ZIRRI NGILAK 
BBDRB ; BAlRO ARGINBK BZTUTB UZTBN 

brrautsa baizik i los carpinteros , cuando 
vienen a trabajar, dejan siquiera las 
virutas; pero los canteros no dejan mas 
que polvo : auand les menuisiers viennent 
travailler, its laissent au moins les vril- 
lons; mais les macons ne laissent que la 
poussiere. — 2° (G-etS), rasguno, dichi- 
rure. 

ZIRRINGlCU : 4° (G), desalinado, 
neglige'. — 2° (G-ber), avi6n, vencejo, 
martinet. 

Zirrinkeru (B?), avion, vencejo, mar- 
tinet. 

ZIRRINKlLU : 4° (B-t5), persona 
descontentadiza , murri&tica, tretosa : 
personne mtcontente, morose, difficile. 
— 2° (B-g), vencejo, avion, martinet. 

ZIRRINTA: 4« (BN, S), alba, aube. 
Argi-zirrinta (BN, S), alba, aube. Jaiki 
zaitb argi-zirrintatik, lev&ntate de ma- 
d ruga da, leve-toi des le matin. (Duv. 
Ex. viii-20.) — 2° rayo de luz, rayon de 
lumiere. (Laph.) 

Zirrin-sarran : 1° (AN-ett, Be, Gc, 
Lc|, onomat. del ruido de zapatos al 
andar y tambten del arrastre de un 
objeto pesado, onomat. du bruit des 
so u lie r s et aussi du tratnage d'un objet 
pesant. Joss Napoleon brb brrege-izen 

BIDBBAGEKOARBKIN BTORRI ZAN ESPAINARA , 
DUNBA ANDIARI ZIRRIN -ZARRAN OTS IZUGA- 

rria eragi^az : tambien Jos^ Napole6n 
vino a Espafia con un nombre ilegal de 
rev, baciendo producir un espantoso 
ruido al cencerro grande (sic) : de mime 
Joseph NapoUon vint en Espagne sous le 
nom illegal de roi, en faisant produire 
un bruit tpouvantable a la grande son- 
neite (sic). {Izt Cond. 414-45.) — 2<> (B- 
mu, G-and), persiana, cerraduras de 
ventanas : espagnolette , fermeture des 
fenitres. — 3° (G-and, ...), afanoso, 
affaire*. Zirrin-zarran dabil orain. Bebil, 

BEBIL, DABILBN BIDEAK ARRAPATUKO DU , 
ORREN PURRUN-PARRANAK BRB GARAIZ AITUKO 

dira (G-and) : ese anda abora afanoso. 
Ande, ande, el camino por donde anda 
lo cojerft; tendran tambien termino k 
tiempo sus fanfarronerias : il est bien 
affair 4 k present. Va, va, le chemin 
par ou il va le ratlrapera, ses fanfaron- 



Digitized by 



Google 



ZIRRIO — ZIRTZIL 



451 



nades auront aussi leur terme en leur 
temps. — 4° (BN-haz), expresi6n que se 
usa en el juego del mus cuando se ganan 
igual numero de « tantos » que de 
« amarrekos » : expression dont on se 
sert au jeu de « mus » , quand on prend 
autant de points que de « amarreko ». 

ZIRRIO (R), cagarruta : crotte de 
brebis, de chevre. 

ZIRRI-PARRA (B, G) : 1° alboroto, 
ruido confuso : tohu-bohu, vacarme, 
bruit confus. — 2° (trabajar) a saiga lo 
que saliere , ( travailler ) en dipit du bon 
sens. — 3° (B, G), muy a la ligera, en 
un dos por tres : tres a la Ugere, par- 
dessous la jambe. 

Zirripista (BN), jeringa, seringue. 
Var. de zirrista (2°). 

ZIRRIST : 4° (AN-b, BN, G, L-ain, 
R-uzt] , ruido de un surtidor 6 agua que 
sale disparada, bruit d f un jet d'eau ou 
de Veau gui jaillit at>ec force. — 2° (AN , 
BN, G, L), ruido del resbal6n, bruit de 
la glissade. 

ZIRRISTA : 1° (G), persona desen- 
vuelta, descocada : personne extrava- 
gante, impudente. — 2° (AN-b, Sc), 
jeringa, seringue. 

Zirristada: 4° (AN?, BN?), desliza- 
miento del dia, de las aves, etc. : fuite 
du jour, glissement des oiseaux. — 2° (AN, 
BN, G, L, R), cborro, surtidor : jet, jet 
d'eau. — 3° (AN, BN, G, L), resbal6n, 
glissade. 

Zirristan (AN-b, Be, BN-s, R), res- 
balando, glissant. 

Zirristatu : 4° (L, R-uzt), resbalar, 
glisser. — 2© (L, R), lanzar chorros dc 
liquido , lancer des jets de liquide. 

Zirrist egin (R-uzt), resbalar, gril- 
les 

ZIRRISTU (B-a-on, G), grieta, inters- 
ticio, rendija : gercure, interstice, fente. 

PERTZAN 1PURDIA BAlftO BELTZAGO ZAN ATSO 
BATEK ATB- ZIRRISTU BATETIKAN ATBRA ZUAN 

burua, la cabeza que una artciana saco 
por la hendidura de una puerta era mas 
negra que el culo del caldero, la tfte 
qu'une vieille montra par une fente de la 
porte itait plus noire que le cul du chau- 
dron. (Pack 62-5.) 

Zirritaka (BN), siseando?, ruido que 
produce un metal candente al contacto 
del agua : fusanl, bruit que produit un 
mital rougi au contact de Veau. 

Zirrito : 4« (AN, BN-ald), rendija, 
fente. Var. de zirritu (4°). Haur hori 

UNTSA GAIZKI IKHASIA DA ', AITZ1NA HORTAN 
ATHB-ZIRRITOTIK BBHA ZAGON ETSbAN ZBR 
IRAGAITEN ZEN IKHUSI BEHARRBZ I eS6 nifiO 

esta bastante mal educado; el otro dia 
estaba mirando por la rendija de la 
puerta deseando ver lo que pasaba en casa : 
cet enfant est tres mat klevt; je Vai vu 
V autre jour qui regardait a travers une 
fente de la porte, pour voir ce qui se pas- 
sait dans la maison. — 2° (AN, BN-ald), 
lumbrera, respiradero, soupirail. = Es 
la abertura 6 suerte de tronera, que se 
practica en los establos y rediles para 
dar paso al aire y a la luz. Cest Vouver- 
ture en fente pratique" e dans les e'tables 
et les bergeries, pour laisser ptn&trer 
Vair et la lumiere. — 3° (AN-b), venta- 
nilla , petite fenilre. 

ZIRRITU: 4° (AN, BN, G-bid-ziz, 
Lc), rendija : fente, Uzarde. Zirriturik 

ATZBMATEN BADU , EZTA OILOTKGIA GARBITU- 

arte geldituko : si encuentra algun res- 



tjuicio, no quedara hasta asolar (lit. : 
limpiar) todo el gallinero : s'il trouve 
quelque fente, il divastera ( lit. : il net- 
toiera) lout le poulailler. (Duv. Labor. 
139-40.) Gaitz da ta guztiz gaitz, dio 
Kristo Jaunak, gizon ABERATS EDO AISA 

BIZI DEN BAT ZBRUKO BRRBINU ANDI EDER 
ONEAN SARTZEA TA GAMELU BAT JOSTORRA- 
TZARBN BBGI EDO ZIRRITU TSIKITIK IGARO- 
TZEA BEZAIN GAITZ EDO GAITZAGO I eS dificil 

y muy dificil, dice Cristo Nuestro Seflor, 
que un bombre rico 6 que vive muy 
c6modamente entre en este hermoso y 
grande reino celestial ; tan dificil 6 mas 
que el que un camello entre por el ojo 
6 rendija de una aguja : il est difficile et 
tres difficile, dit le Christ Notre-Sei- 
gneur, a un homme riche qui vit tres 
aisSment, d'entrer dans ce beau et grand 
royaume des cieux; e'est aussi difficile 
ou mime plus qu'a un chameau de passer 
par le chas d'une aiguille. (Mend. II- 
424-4.) — 2° (G-and), abertura posterior 
de los calzones, ouverture poste'rieure 
des culottes. — 3° (L?), fiel, fidele. 
Berk nausiak ihardetsi zioen : Ederki, 
zbrbitzarl on eta zina j zbrbn guztian 
1zan zarbn zirritu, ezarriko zaitut hai- 
nitzen buruan : su seftor le dijo : Muy 
bien , siervo bueno y fiel ; porque fuiste 
fiel en lo poco, te ponar£ sobre lo 
mucho : son maitre lui dit ; Courage, 
bon et fidele serviteur; tu as 4U fidele en 
peu de choses, je t'Hablirai sur beau- 
coup. (Duv. Matth. xxv-21 .) Eta eraikiko 
dut enetzat aphez bat zirritua, y levan- 
tare" para mi un sacerdote fiel , et je sus- 
citerai pour moi un pritre fidele. (Duv. 
I Reg. n-35.) 

Zirrltuki (L?, Duv. ms), fielmente, 
exactamente , escrupulosamente : fidele- 
ment, exactement, scrupuleusement. 

Zirritutasun (L?, Duv. ms), fideli- 
dad, exactitud : fide'UU, exactitude. 

Zirri-zorro : 4» (B-a-baran), ron- 
quido, ronflement. — 2° (B-o), (estar) a 
medio dormir, (itre) a moitU endormi. 

Zirrizt (AN-b) : 4° onomat. del cborro 
de agua, onomat. du jet d'eau. ^Nondik 

DA URAK EG1TEN DUEN ZIRRIZT ORI? £ de 

d6nde viene ese ruido que bace el agua? 
d'ou vient ce bruit que fait Veau? — 2° ono- 
mat. del resbal6n, del deslizamiento, de 
la acci6n de enpuantar bien la pelota, 
etc. : onomat. de la glissade, du glis- 
sement, de faction de bien empaumer la 
pelote, etc. 

Zirrizta : 4° (AN-b), chorro sutil de 
cualquier liquido, menu jet de quelque 
liquide. ItaSuraz bbtea dago et5e au, 

NONDIK NAI UR- ZIRRIZT AK ELDU DIRA I esU 

casa esta Uena de goteras, por donde 
quiera vienen chorntos de agua : cette 
maison est pleine de gouttieres, de pelits 
jets d'eau viennent de tous edits. — 
2° enguante, accion y efecto de coger 
bien una pelota con un guante de cuero , 
action et effet de bien empaumer une pelote 
avec un gant de cuir. Eman dion inda- 

RRAREKIN ZIRRIZT AN PELOTA ARTU BALU , 
PLAZARBN BERTZK BURURA BOTAKO ZUBN I 

con la fuerza que le ha dado si hubiera 
enguantado bien la pelota, la habria 
lanzado al otro extremo de la plaza : 
avec la force qu J il a deploy 6e, s'il avail 
bien empaume' la pelote, il Vaurait lancte 
a Vautre bout de la place. — 3° (AN-b), 
jeringa, seringue. Var. de SirriSta. 
Zirrizta batekin botatzen datate ura 



begarri-zulora, con una jeringa me 
echan agua al orificio de la oreja, avec 
une seringue on me jette de Veau dans le 
trou de Voreille. — 4° (L), vedija, por- 
ci6n pequena de pelo 6 lana : touffe, 
petite par tie de cheveux ou de laine. Ile- 

1ZARRA BEHAR DEN TOKIAN, ILE -ZIRRIZTA 

bat baizik ezpada i si , donde debe haber 
centro de pelo, no hay mas que una 
vedija de pelo : si, la ou il devrait y avoir 
un tcusson (centre de poils), il n'y a 
qu'une touffe. (Duv. Labor. 124-46.) 

Zlrriztaka, zirriztan (AN-b), a cho- 
rros, par jets. Zirriztaka bota bear du 

URAK BATAIATUA IZAN BEAR DUENAREN BU- 

ruain gaiRbra , hay que echar a chorros 
el agua sobre la cabeza del que ha de 
ser bautizado, on doit jeter Veau par 
jets sur la tile de celui qui doit itre 
baptise*. 

Zirristatu (R-uzt), resbalar, glisser. 

ZIRTA : i« (Gc, L-ain?), brasa, 
braise. — 2° (L-ain), chispa, chisporro- 
teo : Hincelle, cripitement. 

Zirtakatu (L), chisporrotear, echar 
chispas : crtpiter, lancer des itincelles. 

Zirtako (L-s), chasquido 6 zumbido 
de una piedra , de un palo , de un latigo : 
claquement ou sifflement d'une pierre, 
d'un bdton, d'un fouet. 

Zirt edo zart (Be, Gc) : 4° con deci- 
sion : avec decision, fermement. — 
2° resol verse , decidirse : se rtsoudre, se 
decider. 

Zirt edo zarteko (B-l-mu, ...), 
decidido, energico : dtcidi, tnergique. 

Zirtikitu (?) , rajarse , se fendre. 

ZIRTltU (AN), cuenda, hilo que 
sostiene la madeja : sentene, fil qui 
attache Vtcheveau. 

Zirti-zarta (AN-b), Var. de zirt-zart. 

ZIRTO (BN-haz-ist, L), replica, res- 
puesta ingeniosa : riplique, rtpartie, 
riposte. 

ZIRTHOIN : io (?, Duv. ma), raspa 6 
escobaio de la uva , rifle du raisin. — 
2° (BN), brote de arboles, pousse des 
arbres. — 3© (BN), grano maligno de la 
piel, bouton d'humeur maligne de la 
peau. Var. de zuldar. 

Zirthoindu (BN?, Duv. ms), desarro- 
llarse en forma de racimo, se former en 
grappe. 

Zirtolari (BN-haz-ist, L), persona 
que replica pronto y con gracia , personne 
qui a la ripartie vive et gracieuse. 

Zirt-zart (B, BN-s, L, R), dar gol- 
pes : f rapper, faire pifpaf. 

Zirtzikatu : 4° (L-ain), deshilacharse 
la ropa, s'eff ranger (le linge). — 2° (L?), 
despedazar : tmietter, mettre en pieces. 
Etzituen egunaz Soriak utzi hekibn zir- 
tzikatzbra, y no dej6 que las aves los 
despedazasen de dia, et elle les priser- 
vera durant le jour des oiseaux de proie. 
(Duv. II Reg. xxi-40.) Hbgastinek zirtzi- 

KATUKO DITUZTE ZURE HARAGIAK, las RVeS 

despedazaran tus carnes, les oiseaux 
dtchireront votre chair. (Duv. Gen. xl- 
49.) — 3° (L?), sajar, incise r. Sarraskia 

8ARRASK1AREN GAINEAN EG1NAZ ZIRTZIKATU 

nau, me sajo herida sobre herida, il m'a 
fait plaie sur plaie. (Duv. Job. xvi-45.) 
ZIRTZIL: 4° (R-uzt), colgajo, p^n- 
dulo : pendillon, pendule. — 2° (L, S), 
pingajo, harapo : haillon, loque. Alde 
orotarxk zirtzila da rio , por todas partes 
le cuelgan harapos, les toques lui pendent 
de toutes parts. (Duv. ms.) Ikusazu zir- 



Digitized by 



Google 



452 



ZIRTZILDU — Z1T0ITZ 



TZILA DARIOELA HOTZEZ IKHARATUA I Vedle 

harapiento, temblando de frio : voyez-le 
en haillons, grelottant de froid. (Har.) 

— 3° (?,Duv.ms), andrajoso, guenilleux. 

— 4° (?, Duv.ms), desvergonzado, desco- 
cado : ihonti, impudent. 

Zirtzildu : 4° encanallarse , s'enca- 
nailler. (Duv. ms.) — 2° (S, Geze), des- 
hilacharse una ropa, s'ef filer (le linge). 

— 3° (AN-b), hacerse desaseado, inde- 
cente : devenir malpropre, indecent. 

Zirtzileria (AN), fulesa, bagatcla : 
futiliti, bagatelle. Ni, zu gogotik uzten 

ZAITUDALA, EDOZEIN ZIKINKERI EDO ZIRTZI- 

Ieria nere gogoan erabiltzeagatik : yo , 
os arranco de mi mente, por tener en 
ella cualquier suciedad 6 futesa : moi, je 
vous chasse de mon esprit, parce que fy 
a< quelque saleti ou futiliti. (Mend. I- 
54-30.) 

Zirtzilkeria , canallada, canaillerie. 
(Duv. ms.) 

Zirtzilki (Duv. ms) : i° andrajosa- 
mente, en guenilles. — 2° canallesca- 
xnente, d'une facon canaille. 

ZIRTZlLU (B-mafl), canalla, desver- 
gonzado : canaille, divergondi. Arrue- 
tako mutil zirtziLuok, esos muchachos 
desvergonzados de Arrueta, ces gamins 
ihontis de Arrueta. 

Zirtzin (?), tacaflo, mezquino: chichc, 
mesquin. 

ZIRTZIRA (L-airi), llovizna, bruine. 

Zirtziratsu, sitio en que hay fre- 
cuentes lloviznas, endroit ou il y a de 
friquentes bruines. (Duv. ms.) 

Zirurikatu (BN-haz), jirar, tourner. 
Zirurikatuz dantzan ari da, baila jirando, 
il danse en tournant. 

ZIRZIKORA (BN-ald), granizo pe- 
queflo, grisil. Nahiz arbolak aurthen 

FRANKO AITZINA DIREN, EGUN HOTAKO ZIR- 
ZIKORA- ERAUNTSIEK EZTUTE HALERE KALTE 

handirik egin : aunque los a>boles estan 
adelantados este alio, las granizadas de 
estos dias no han causado mucho perjui- 
cio : bien que les arbres soient avancis 
cette annie, les g riles de ces derniers 
jours ne leur ont fait aucun tori. 

ZIRZIL: 1° (AN-b, BN, Gc, R-uzt, 
S), desaliflado, indecoroso : nigligi, mal 

fichu. GlZON ZIRZ1LA EZTA NBOREN AITZI- 

nbra gatbko on, el hombre desaliflado 
no es propio para presentarse ante nadie, 
Vhomme ne'glige' n'est bon a se presenter 
devant personne. — 2° futil , cosa de poca 
valor : futile, chose de peu de valeur. 

GAUZA ZIRZIL ORIEK IK BROSTEAZ ARRITZEN 

nauk, me extrailo de que compres cosas 
tan futiles, je suis itonni que tu acheles 
des choses aussi futiles. — 3° lluvioso 
(tiempo), {temps) pluvieux. Denbora 

ZIRZIL U NEK IN EZTA1TEKE LANIK EGIN, nO 

se puede trabajar con este tiempo llu- 
vioso, on ne peut travaillcr avec ce temps 
pluvieux. Euri zirzil (G-etS-t), llovizna, 
bruine. — 4° (Gc), hilacha, effilochure 
d'un lissu. 

Zirzilatu (R), deshilarse un tejido, 
s'ef filer (un tissu). 

Zirzildu: 1° (AN-b), hacerse desali- 
flado , volverse indecoroso : se nigliger, 
devenir malpropre , mal fichu. — 2° (BN- 
ald), Var.de zirzilatu. Ageri da lehena- 

GOKO OIHALAK AZKARRAGO ZIRELA J BNE ZAHIA 
ZAHARRA EZTA AISA ZIRZILTZEN (BN-ald): 

se conoce que los pafios de otros tiem- 
pos eran mas fuertes; mi saya vieja no 
se deshila facilmente : on voit que les 



lissu s d' autrefois itaient plus solides; ma 
vieille robe ne s'e/file pas facilement. 

Zirzileria (AN-b) , bagatela , naderia : 
bagatelle, rien, futility . Zirzileria baten- 
gatik asertu dira, por una naderia se han 
enfadado, Us sesont fdchis pour un rien. 

Zirzilkeria ( AN - b ) , desaliflo , impu- 
dencia: indicencc, impudeur. Gazte-den- 

BORAN ZIRZILKERIA BEREKIN DUENAK, ZAGAR- 
TUTA ERE BELDUR IZATEKO DA ALATSU IZAIN 

dela : el que joven no es ageno k cosas 
indecorosas, es de temer que sea poco 
mas 6 mdnos lo mismo despues que sea 
viejo : il est bien a craindre que celui qui 
dans sa jeunesse n'est pas stranger aux 
choses indicentes, soit a peu de choses 
pres le mime en sa vieillesse. 

Zirzilki (AN-b) : \ ° con desaliflo , avec 
peu de retenue. — 2° indecorosamente , 
indicemment. 

ZirziltU (S), deshilarse un tejido, 
s'efliler (un tissu). 

Zir-zir (BN, L, S), ruido de la ebu- 
llici6n, bruit de V Ebullition. 

ZIRZIRA (BN-haz), zirzirra (R-uzt), 
llovizna , bruine. Euri-zirzira ari da, llo- 
vizna , il bruine. 

ZISKA (?, S. P.), serrin, sciure. 

Ziskatu : 1«> (G-and), dejarle a uno 
sin dinero en el juego, soplarle (pop.) : 
rdfler un joueur, lui gagner lout son 
argent, le nettoyer (pop.). — 2° (S), 
apolillarse la madera, se vermouler (le 
bois). — 3° (S?), batir, revolver bien la 
cuajada : bait re, bien remuer le cailli. 

ZISKU : 1« (B-i-m-mond-uz, G), 
bolsa, bourse. Ataraten ebala ziskuti 

DIRUA, ALTZAU EBAN ASTOAK ZERURANTZ 

burua : mientras de la bolsa sacaba el 
dinero, levant6 el burro la cabeza hacia 
el cielo : tandis qu'il sortait Vargent de 
sa bourse, Vdne leva la lite vers le ciel. 
(Azk. E.-M. Cane. bas. III-130-5.) Zen- 
bat DIRU ZABALDU ETEDAU POBRBEN ARTEAN 

bere zisku ugariak? cuanto dinero habrd 
esparcido entre los pobres su bolsa abun- 
dante? combien sa bourse ginireuse aura- 
t-elle ripandu d $ argent par mi les pauvres? 
(Mog. Baser. 276-dO.) Eztezazutela iduki 

ZUEN MENPEAN URRERIK EZ ZlLARRIK, BZ 

dirurik zuen ziskuetan : no poseais oro 
ni plata , ni dinero en vuestras fajas : ne 
possidez ni or ni argent, ni monnaie 
dans vos ceintures. (Ur. Malth. x-9.) 
Baldin itzaiak diruaren otsa zirrin- 

ZARRAN BRAGITEN BAZION ZISKUARI , si el 

boyero hacia sonar a la bolsa zirrin- 
zarran, si le bouvier faisait sonner sa 
bourse zirrin-zarran. (Izt. Cond. 179-11.) 

— 2° (B, Mog.), cavidad, caviti. £ Beiak 

SARTU D1TUZUE LANGA-ARTEKO ZISKUETAN? 

; habeis metido las vacas en las cavida- 
des de entre los postes? avez-vous mis 
les vaches dans les cavitis d } entre les 
piliers? (Per. Ab. 108-28.) — 3° (G-and), 
bolsillo, faltriquera : pochette, poche 
inte'rieure. — 4° (G-and), rincones, agu- 
jeros y aun los tiradores en que se guar- 
dan los objetos : recoins, trous ou mime 
tiroirs dans lesquels on garde les objels. 

— 5° (B-mond-ofl-t§), extremidad ae la 
teta : litine, extrimiti de la mamelle. — 
6° (B-otS), remolino de viento, tourbil- 
lon de vent. — 7° (B-i), disco, aureola 
de luz : disque, auriole de lumiere. 

Zisku -estu (B,...), avaro, lit. : de 
bolsa estrecha : avare, lit. : a bourse 
itroile. Eztozu prestuez doiIor, zikotz, 

ZEKEN TA ZISKU -ESTUTZ AT ZBURB BURUA 



agertu bear i no debels manifestaros 
como innoble, ruin, mezquino, miserable 
y avaro : vous ne devez pas vous montrer 
comme ignoble, bas, mesquin, miserable 
et avare. (Per. Ab. 88-45.) 

ZISTA, alerta , vigilante , listo : alerle, 
vigilant, teste. (S. P.) 

ZISTOR (B-i-m, Gc,...), zistro (B- 
mond) , animal macho impotente para la 
generaci6n, animal mile impropre a la 
reproduction. 

Zitaitz (L?) , gotera, goutttere. Eskuen 

NAGITASUNAK BBTHBKO DU ET§EA ZITAITZEZ , 

la flojedad de las manos llenara de gote- 
ra s la casa , la faiblesse des mains rem- 
plira la maison de gouttveres. (Duv. 
Eccles. x-18.) 

ZITAL (B, G, L), zithal (BN, Sal.) : 
lo terco, bellaco, despreciable : titu , 
pervers, miprisable. Eztagure Jaungoikoa 

EZ ZITAL A, EZ URRIA , EZ PRESTUEZ A I nO CS 

nuestro Dios ni bellaco, ni escaso, ni 
innoble : notre Dieu n'est ni vil, ni mes- 
quin, ni ignoble. (Olg. 21-16») Arrotz 

TA BRBESTEKOAK MAKAL, B ALDAN, BALD RES, 
MOTZ, OKER, ZITAL, ASTO TA DONGAK DIRBALA I 

que los extraflos y forasteros son deci- 
les, flojos, abandonados, hurafios, pica- 
ros, tercos, gaznapiros y malvados : que 
les itrangers et autres sont de" biles, 
faibles, mous, reviches, coquins, titus , 
sots et michants. (Per. Ab. 167-11.) — 
2° (B-m), colgajo de camisa, lambeau de 
chemise. — 3° (B-i-tS), secundina que 
contiene el feto de animal, secondines 
aui enveloppent le foetus de V animal. — 
4° (B, G), veneno, venin. 

Zitaldu : 1° (B, BN, G, L), hacerse 
terco, bellaco : devenir butor, astucieux. 
— 2° (B, arc), ensuciar, salir. Urde 
loiak zitaldu, el puerco encenagado 
ensucia , le pore qui s'est rouli dans la 
fange salit. (Refranes, 47.) — 3° (B), 
envenenar, empoisonner. 

Zital-ikutu : 1° (B-a-o), ponzofla, 
veneno : poison, venin. — 2° (B-ang-eib- 
el-mond-ub ) , grano maligno de la piel , 
boufon de la peau de nature maligne. 

Zitalkeria (B, BN, G, L), terquedad, 
bellaqueria : obsignation, astuce. 

Zitalki : lo (ms), veneno, venin. — 
2° de un modo impertinente , d'une ma- 
niere impertinente. (Duv. ms.) 

ZITAR (B-mond, G-and), (cosa) asada 
al rescoldo, subcinericia , (chose) cuite 
sous la cendre. Gaztaina zitarrak, cas- 
tanas asadas al rescoldo, chdtaignes 
cuiles sous la cendre. Ogi zitarra, pan 
subcinericio , pain cuit sous la cendre. 

ZITARROTA (AN-ond), un pajaro, 
un oiseau, « emberiza citrinella. » 

Zitel (B, arc), pusilanime, pusilla- 
nime. Var. de zital ?. Zitel zirola, £ nok 
gudura aroa ? pusil&nime zapatero, 
I quien te Ueva & la guerra ? pusillanime 
cordonnier, qui te mene a la guerre? 
(Refranes, 21.) 

Zitiko (BN ?), carnero castrado, bosuf 
chdtri. 

Zitirri (B-ofi), asar al rescoldo, p. ej. 
las castaflas : cuire sous la cendre, p. ex. 
les chdtaignes. 

Zito (BN-s, R). gitano, bohimien. (?) 

Zitoitz (BN-ald, L), gotera exterior, 
gouttiere extirieure. Noizetik noizera 

UR-f INTA BATZUEK , ZITOITZAK IDURI , EROR- 
TZBN DIRE ZIRIMOLAK BGOTZI BZTITUBN ARBO- 

lbn gaiSetik : de vez en cuando caen , 
semejantes a goteras, unas gotas de 



Digitized by 



Google 



ZITRA — ZIZARLOHI 



453 



agua de los 4rboles que no ha derri- 
bado la tempestad : des gout tele ties d'eau 
tombent lentement, une a une, des arbres 
que la tempitea respectis. (D&sc.Atheka. 
80-1.) 

Zitra (AN-irun), un pajaro, un oiseau, 
« emberiza citrinella. » Var. de zita- 
rrota. 

ZITRAlSrO (BN-s), enteco, enclen- 
que : faible, extinui. 

ZITS (BN-s), en pernetas, nu-pieds. 

ZitSuketa (L-s), virutas pequefias, 
p. ej., las que se cor tan con cuchillo : 
petits vrillons, p. ex., ceux que Ton fail 
avec un couteau. 

ZITU (AN-b, L-ain), cereal, cosecha, 
fruto : ciriale, ricolte, fruit. Aurten 

EZTU ARITZAK ZITURIK BDO EZKURR1K (AN), el 

roble no tiene fruto 6 bellota este alio , 
le chine n'a pas de fruits ou de glands 
cette annie. Maiatza uritsu, brbaroa 
brhautsu, zitua uroulutsu (L): mayo 
lluvioso, junio polvoriento, cosecha 
pomposa : mai pluvieux, juin poussii- 
reux, ricolte luxuriante. Bi zituak kan- 

AOAN DIRBNEAN, BELDURRAGO BEAR DA 

prri-eraunsiaz (AN-b ) : cuando las dos 
cosechas (trigo y maiz) estan fuera , hay 
que temer m&s al pedrisco : quand les 
deux ricoltes (bit et mats) sont dehors , 
on doit craindre davantage la grile. 
Otoiztu zazub beraz zituain nagusia IGOR 

DBTZALA LANGILEAK BERE ZITURA (AN, 

Matth. ix-38), rogad pues al Senor de la 
mi£s que envie trabajadores a sumi^s, 
prhez done le matlre de la moisson qu f il 
envoie des ouvriers a sa moisson. 

-Zitu (AN, Araq.), sufijo que denota 
la edad ; es variante de -zaro y -zutu : 
suffixe qui dinote I' Age; c y est une variante 
de -zaro et de -zutu. Aurzitu , ninez , en- 
fance. Gaztezitu, juventud,yeu/ie»sc. Zar- 
zitu, vejez, vieillesse. Lanzitu, £poca de 
la faena, ipoque du travail. Lanzituetan 

EGUN BAT GALTZBA AUNITZ DA NEKAZA- 

riendako (AN-b), para el labrador es 
mucho perder un dia en £poca de faena, 
e'est beaucoup pour un laboureur de 
perdre un jour au moment des tra- 
vaux. 

ZITZ ( B ) , palillo , raja de lefla : ba- 
guette, Pelisse de bois. Zitza egotzi (B-a), 

ZITZA BZARRI ( B-O-ub ), ZITZBAN JOKATU (B- 

a-gi-o-13) : jugar al palillo : consiste en 
llevar con las manos en el suelo un pali- 
llo a la mayor distancia posible, sin 
mover los pies y pontendose luego dere- 
cho: jouer au bdtonnet, jeu qui consiste 
a porter avec les mains sur le sol un bd- 
tonnet a la plus grande distance possible, 
sans remuer les pieds et en se metianl 
ensuite deboul. = A este juego 11a man 
algunos ziTz egozte (B-a), zjtzeta (agre- 
gandole en este caso algun sufijo de 
la declinaci6n), tSotsaldaketa, etc. Quel- 
ques-uns appellenl ce jeu zrrz egozte 
(B-a), zitzeta (en lui ajoutant dans ce cas 
quelque suffixe de la diclinaison) , tSo- 
tsaldaketa, etc. 

ZITZAIA (git), gato, chat. 

Zitzer (S), granizo, grile. Uduri luke 

ERAUNTSI GA1TZ BAT JITBN, ZITZERREZ LEUER- 

tzen denban odeia : parece que se apro- 
xima un estruendo, como cuando la 
nube estalla de granizo : il semble qu'un 
orage approche, comme lorsque le nuage 
Mate en grile. (Ziber. 119-18.) 

ZITZI : 1* (BN, L, R), alimento, ali- 
ment. JaSAN-AHALIKAKO ZITZI BAT MOKOAN, 



BBLEA ZAGON BBUIN HAITZ BATBN KASKOAN I 

una vez estaba el cuervo en la punta de 
una pefla teniendo en el pico un ali- 
mento tan grande como podia sostener : 
une fois le corbeau se trouvait sur le 
pic d'un rocher f ay ant dans son bee 
un aliment aussi gros qu'il pouvait por- 
ter. (Cane. bas. I-4°-63-19.) — 2° (L), 
carnazas, charnure. Zitzia dario gizon 
gizen horri, a ese hombre gordo le 
estan cayendo las carnazas, les chairs 
tombent a ce gros homme. 

Zitzikatu (BN), destrozar con los 
dientes, dichiqueter. 

Zitziki (BN-s, R), parte carnosa, par- 
tie charnue. Nik banu kainbat zitziki 
nola korrbk (BN-s), si yo tuviera tantas 
carnazas como ese, si j'avais les chairs 
aussi diveloppies que lui. 

Zitzimutzika (L-ain), hablillas : bille- 
vesies, cancans. 

Zitziputzika : 1° (L-ain), a medio 
en fa da r, se ficher a demi. — - 2« embro- 
llo, farfulla : farfouillage , agacerie faite 
avec les mains. (Duv. ms.) 

Zitziputzlkaldi, acci6n de embrollar, 
de farfullar : agacerie, action de farfouil- 
ler. (Duv. ms.) 

Zitziputzikari , fa rf a Had or , embro- 
llador : farfouilleur, celui qui aime des 
agaceries. (Duv. ms.) 

Zitziputzikatu , farfullar, revolver, 
embrollar las cosas : farfouiller , faire 
des agaceries. (Duv. ms.) 

ZITZOR (?, Duv. ms), en tornado (el 
ojo), entfouvert (I'ceil). 

Zitzorrarazi, hacer entornar los ojos: 
ratatiner, faire sicher (les yeux). (Duv. 
ms.) Ikhasigabbarbn bmaitzak zitzorra- 
razten ditu begiak , el don del indisci- 
plinado hace consumir los ojos, le don 
de Vindiscret desseche les yeux. (Duv. 
Eccli. xviii-18.) 

Zitzortu , contraerse y entornarse los 
oios, se contracler et se fermer a demi 
(les yeux). (Duv. ms.) 

Zihukatii (BN-am), hostigar, incitar: 
exciter, instiguer, animev. 

Ziur (B, G), seguro, cierto: stir, cer- 
tain. (11) Ziur nago, estoy seguro, je suis 
stir. Ziurtzat daukat, lo tengo por cierto, 
je le tiens pour certain. 

ZITJRDA (AN-irun, Lacoiz.), corre- 
giiela menor, petite corde"ole. (Bot.) 

Ziurgai (G?), ziurgei (B?), docu- 
mento, document. 

Ziurpetu (B?, G?), probar, mostrar 
la verdad de un aserto : prouver, dtmon- 
trer la ve*ritk d y une assertion. 

Ziurtu : 1<> (G-al), tostar, griller. 
Ogia pizka bat ziurtu ta ardotan bus- 
tita, aguardinta balso obea da gosari- 
tzat, el pan algo tostado (?) y mojado 
en vino es mejor para almorzar que el 
aguardiente, le pain un peu grille" et 
trempt dans le vin est meilleur pour 
dtjeuner que l'eau-de-vie. — 2© (B?,G?), 
cerciorarse : a f firmer, assurer. 

Ziz (AN?), dinero, moneda : argent, 
monnaie. (D.fr. sou.) Ziz bat bztu balio : 
no vale un sueldo , ni un ardite : ca ne 
vaul pas un sou, pas mime un liard. 

ZIZA: 1° (AN-b, B-a-d-o-tS, BN-s, 
G, R), seta, el mas estimado de los hon- 
ffos : mousseron , le plus estimi de lous 
les champignons. — 2° (BN-ald, S), 
ceceo, zizayement. Ziza badu aur no- 
rrek (BN-ald), ziza mintzo duk aur hori 
( S ) , ese niiio cecea , eel enfant zizaye. 



— 3° (S), sisa, impuesto sobre alimen- 
tos, impdt sur les aliments. (?) 

ZIZAlXTJ (AN-lez,..., Gc,...), zi- 
zailu (L-get) : 1° escafio de cocina con 
respaldo, banc de cuisine avec dossier. — 
2° (AN-b), canape" 6 escafio, todo banco 
con respaldo : canapi ou banc, tout banc 
a dossier. Salako zizailua garbiago dago 
sukaldekoa baiSo, el canape de la sala 
esta m^s limpio que el escafio de la 
cocina, le canapi du salon est plus propre 
que le banc de la cuisine. 

Zizaln (AN-b, S), sanguijuela, sang- 
sue. 

Zizaka (L), balbuciendo, balbutiant. 

Zizakadura (L ?, Duv. ma), balbuceo, 
balbutiement. 

Zizakarl : 1° (L?, Duv. ma), balbu- 
ciente, balbutiant. — 2° (S), cobrador 
de sisas de impuestos sobre alimentos. 
percepleur des impdts sur les aliments. 

Zizakatu: 1° (L), balbucir, balbutier. 
— 2° (S), imponer sisas 6 derechos & los 
alimentos , imposer des droits sur les 
aliments. 

Zizalkaka (AN-b, L, ...), escremento 
de lombriz, excrition de ver de terre. 
Zizalkaka anitz den belaian sega laster 
kamusten da (AN-b), la guadafia se 
embota pronto en el prado en que hay 
mucho escremento de lombrices, la faux 
s'ibreche vile dans un pri qui contient 
beaucoup d'excritions de vers. 

Zizalu (G-irur-ori), Var. de zizaiLu (i°). 

ZIZAR (Gc), sidra hecha con resi- 
duos de la primera fermentacion , cidre 
fait avec les risidus de la premiere fer- 
mentation. 

Zizare (AN, L), zizarl (AN, BN, G, 
L, S), lombriz, en general: ver, en 
giniral. Zizariek ito-urrena daukate 
aur ori (AN-b), las lombrices tienen 6 
esa criatura 6 punto de ahogarla, les vers 
sont sur le point d y itouffer cet enfant. 

Zizare-kaka, zizare-loi (G-and, ...), 
Var. de zizarlohi. 

Zizarl handi (BN-s), tenia, lombriz 
solitaria : linia, ver solitaire. 

Zizari-ats (AN-b) , fetidez del aliento 
de quien tiene lombrices, fitiditi d'ha- 
leine de la personne qui a des vers. 

ZlZARI - ATSA AUTEMAN - ORDUKO EMATEN 
D1TIOGU AURRARI ZIZARI-ERRAUTSAK I en 

cuanto no tamos aue hiede & lombrices, 
damos al nino polvos para combatirlas : 
des que nous remarquons qu'il sent les 
vers, nous donnons a Venfant des poudres 
pour les combattre. 

Zizari-belhar (L), abr6tano, ajenjo, 
absinthe. Bainan harbn ondorio azkbnak 

UHER DIRA ZIZARI-BELHARRA BBZALA ETA 
ZORROTZ HALA NOLA BI AHOTAKO EZPATA , 

mas los dejos de ella amargos como el 
ajenjo y agudos como espada de dos 
filos : mais & la fin elle est a me re comme 
l' absinthe, el elle blesse comme Vipie a 
deux tranchants. (Duv. Prov. v-4.) 

Zizarl -errauts (AN-b), vermlfugo, 
polvo que se toma para combatir las 
lombrices : vermifuge, poudre que Von 
prend pour combattre les vers. 

Zizari-lur (L-ain), zizari-murru (L- 
s), Var. de zizarlohi. 

Zizarl -naguai (L), tenia, lombriz 
solitaria : linia, ver solitaire. 

Zizaritsu (AN, BN1, propenso & lom- 
brices, sujet a avoir des vers. 

Zizarlohi (BN-haz, L-ain), montoncito 
de tierra levantado por gusanos en cam- 



Digitized by 



Google 



434 



ZIZATU — ZIZTRIN 



pos y prados , petite motte de terre sou- 
levie par let vers de terre dans les champs 
et les prairies. 

Zixatu (S), cecear, ztzayer. 

Zixein (S, Geze), sanguijuela, sangsue. 
Var. de zizain. 

ZIZEIj (AN-b), form6n, instrumento 
de carpinteria : ciseau, outil de menuise- 
rie. (?) Zjzblaz mar bbartzbn da zurgina, 
el carpintero necesita de form6n con 
frecuencia, le menuisier a souvent besoin 
du ciseau. 

ZUelu (BN-baig, G-zeg, L-ain), 
escano , banc a dossier. Var. de zizailu. 

Zixerkora (AN-b), granizo, grSle. 
Elurra ta zizbrkora ari dirbnban , 0080 
da su-ondoan KOOTEA : cuando nieva y 
graniza, es muy agradable estar junto al 
fuego : lorsqu'il neige et qu'il grile, il 
est tres agre'able d'Stre pres du feu. Zizbh- 
korbrauntsi (AN-b) i granizada, tempes- 
tad de granizo : griUe, tempite de 
grile. 

Zisgorri (G, Izi. Cond. 137), seta roja, 
variedad de ziza : mousseron rouge, 
varUte* de ziza. 

71 B <K^r.ft (B, G), ceceoso, zHayeur. 

Zisiiti (G-gab-us), escano, escabeau. 
Var. de zizajLu. 

Zislnatu, calafetear, cerrar las juntu- 
ras de las tablas y maderas de las naves 
con estopa y brea para que no entre el 
agua : calfater, fermer les jointures des 
planches des bateaux avec de VUoupe et 
du goudron pour empicher I'eau d'en- 
trer. (Duv. ms.) 

ZIZINI (B-bas-ond), intenci6n, inten- 
tion. ZlZINI TSARRAK DAKAZ ODAl ONBK (B- 

ond ) , esta nube trae malas intenciones , 
ce nuage a de mauvaises intentions. 

Zislpasa (B-m-maft, ...), ceceoso, 
ztzayeur. Var. de zizibaza. 

ZIZIRI (B-tS-urd), lenteja, lentille. 
(Bot.) 

ZIZIRIKO (B?,F.Seg.,G-gab-legor), 
cohete : fuske, pltard. 

ZIZKA ( BN - am - gar , Sc ) , carcoma , 
artison. Kaidbra hunbn zilobk brakus- 

TBN DIZIB ZIZKAZ BBTBRIK DBLA , lOS agUje- 

ros de este sill6n muestran que esta 
lleno de carcoma, les trous de ce fau- 
teuil indiquent qu'il est rempli d'arti- 
sons. 

Ziskaldu, tostar, requemar: griller, 
br filer ou roussir. (D'Urt. Gram. 384.) 

Ziaka-miika (BN-s, L, R) , golosina , 
entremeses de una comida : friandise, 
entremets d*un repas. 

ZUkattt (BN-am. S), apolillarse, car- 
comerse (la madera) : se vermouler, a'ar- 
tisonner (le bo is). Zuhain zahar aphur 
DiRA zizkatC gabbak , pocos arboles vie- 
jos hay que no estln carcomidos , i/ y a 
peu de vieux arbres qui ne soient ver- 
moulus. 

Zimkl-blBki (S. P.), slxki-miski (L- 
ain), objetos sin valor, objets sans 
valeur. 

ZisJdrio (B-m), vena de la corva, veine 
du i arret. == Se dice hablando del ga- 
nado. Se dit en parlant du be" tail. 

ZisJdrra (L), broza, arista : brous- 
sailles, mauvaises herbes. Badira bi Si- 

TSURI-MOTA. BATA NIK BRRAN DUDANA, ZEI- 
NETAN LUR-ASALRAN BRRBTZBN BAITA Z1ZKI- 
RRA HIRATZB-P03l BATIK IN : hay d0S 

generos de hormigueros. El uno el que 
yo he dicho , en el cual se quema broza 
con un poco de argoma : il y a deux 



genres de fou roaches. L'un dontfaiparU, 
dans lequel on br&le des broussailles avec 
un peu d'ajonc. (Duv. Labor. 22-34.) 
Habalatikako harriak bztira harentzat 
zizkirra baino gbhiago , en arista se 
le tornaron las piedras de la honda , les 
pier res de la fronde sont pour lui comme 
Vherbe des champs. ( Duv. Job. xli- 
19.) 

ZizkolatBU (L), estridente, strident. 
Laster mendiko oiharzunbk ihardesten 

DUTE OIHU ZIZKOLATSUBRI , pronto lOS 

ecos de las montafias responden 4 los 
gritos estridentes , bientdl les e*chos de la 
montagne retentissent de cris stridents. 
(Dasc. Atheka. 8-18.) 
Zizkortu (G), crecer, crotlre. Aspaldi 

ONTAN GAZTBBNA ERE IKUSGARRIRO ZIZKORTU 

zaigu , en esta temporada hasta el menor 
se ha hecho ya talludito , depuis quelque 
temps le plus petit mime est devenu gran- 
dest. 

Zlaknfla (L-bard), carcoma, artison. 
Var. de zizka. 

Zizkuiiatu (L-bard), apolillarse, car- 
comerse la madera : se vermouler, s*arti- 
sonner (le bois). 

ZIZO (BN-gar, Sal.,R), balbuciente, 
ceceoso : be* gay ant, zizayeur. Zizoa du, 
cecea, il ztzaye. 

Zisori (G, Izt. Cond. 137), seta ama- 
rilla, variedad de ziza : mousseron jaune f 
variiti de ziza. 

ZIZORKA ( AN ) , granizo , grile. Ni 
Erramurbn bildur, egin dezan zizorka- 
rekin blur : yo tengo miedo del dia de 
Ramos , de que haga nieve con granizo : 
je redoute le jour des Rameaux, qu'il 



neige et qu'jl grile. ( Araq.) 
— • -- - ^hacers 

devenir betjue. 



Zizotu (BN, Sal.), hacerse balbuciente, 



Zlzpa (L), fusil, escopeta : fusil, esco- 
pette. (D. esp. chispa.) = De aqui y del 
frances ha brotado en L-get la voz hi- 
brida y curiosa zizpolbt, « pistola. » De 
la et du francais est venu, en L-get, le 
curieux lerme hy bride zizpolbt , « pisto- 
le t. » 

Zizpae, zixpai (Gc, ...), cedazo hecho 
de mimbre, tamis en osier. 

Zlzpildu (AN, BN), abrasarse, tos- 
tarse : s f embraser, se griller. 

ZIZPIRRA, rancajo, espina, tcharde. 
(Duv. ms.) 

ZIZPITA: 1° (BN), espina de peces, 
arSte de poisson. — 2° (BN-am), rajita 
de lena que se mete bajo las unas, 
esquille de bois qui s'introduit sous les 
ongles. 

Zizpolet (L-get). (V. Zizpa.) 

Zizpurra ( Duv. ms ) , Var. de zizpi- 

RRA. 

Zlzpuru (AN, B, G), suspiro, soupir.fl) 
Samurtasun oek, zizpuru ta negarrak 
1rtbtzbn badute biotz damuz ausitzetik , 
DiRA tSlt onak : estas ternezas, suspiros 
y llantos, si salen de un coraz6n contrito 
son muy buenos : si ces tendresses, sou- 
pirs et pleurs, viennent d'un cceur contril, 
Us sont excellent*. (Conf. 49-37.) 

Zixpurutu (AN-arizk), suspirar, sou- 
pirer. 

ZIZT (AN, BN, R-uzt, S), onomat. de 
una incisi6n, punzada, sajadura : ono- 
mat. d'une incision, d'une piqUre, d*une 
coupure. Itzb bat sartu zait zizt : un 
clavo se me ha metido, zizt : je me suis 
enfoncS un clou, zizt. 

ZUtada (AN, BN, R), zixtadako, 



(AN), punzada, piqtire. Agin batbk bma- 
tbn dizkit ziztadako izigarriak (AN-b), 
una muela me da atroces punzadas, 
une dent me cause d'atroces e'lancements. 
Ziztaka: i° (AN, BN, R, S), pun- 
zando, piquant. Hbrodiasek San Juan 
Bautistarbn mingaina iskilinba batbkin 
ziztaka ibili omenzubn (AN-b), se dice 
que Herodias a crib ill 6 4 punzadas la 
lengua de San Juan Bautista, on dit que 
Htrodiade cribla de piqdres la langue 
de saint Jean-Baptiste. — 2° (AN, ...), 
punzada, piqtire. \ Zenbat samintasun... 

ETA ZIZTAKA BBZALA BIOTZBAN , BGORTZBKO 
LBN BAlftO LBN BBKATUBN POZOIA ! \ CUan- 

tas amarguras... y como punzadas en el 
coraz6n, para expeler cuanto antes el 
veneno del pecado ! combien d'amer- 
tumes... et combien de piqdres au cceur, 
pour rejeter le plus tdi passible le venin 
du pe-chS! (Liz. 203-31.) — 3° (R), a pu- 
Aelazos, a coups de poing. 

Ziztapur (AN-b, BN -aid -gar), lefia 
menuda , menu bois de chauffage. 

Ziztatu : 4° fR), sajar, couper. — 
2° (AN, BN, R, S), punzar, piquer. Zizta 

ZAK BBI OR! AKUltO ORRBKIN , punza ft eSB 

vaca con ese aguij6n , pique cette vache 
avec cet aiguillon. — 3° (G-al), acribi- 
Uar, cribler. Azak oso ziztatuak dauz- 
kagu aurten , este afio tenemos las ber- 
zas completamente acribilladas, nous 
avons cette a/i/iee des choux complete- 
ment crib Us. 
Zizter (L), chorizo, sorte de saucisson. 

PlARRESBK JAN BAITZITUBN ZIZTER OSOAK, 

Pedro comi6 chorizos enteros, Pierre 
mangea des saucissons entiers. (Piar. 
Ad. 5411.) Ziztbr mas bien que « cho- 
rizo » significa « pedazo ». Ziztbr signifie 
pluldt « morceau » que « saucisson ». 
Ogi-zizter , rebanada de pan, tranche de 
pain. Lukainka- zizter, casco de longa- 
niza, tranche de saucisson. Laranja- ziz- 
tbr, gajo de naranja , quartier d 'orange, 

Zizterpu (B ?, Aft. ms) , arco iris, arc- 
en-ciel. 

ZIZTIL (AN-lez?, G-etS-t), charco, 
flaque. 

Zizti-sasta (AN, B, G, L) : 1» ono- 
mat. de pinchar repetidas veces, ono- 
mat. de Faction de piquer a plusieurs 
reprises. — 2° trabajar sin finura : bou- 
siller, saveter, travailler sans goUt. 

ZIZTOR : 1* (AN, BN-ald-s), caram- 
bano, aiguille de glace. Horma gaitza 

BGIN IZAN DU GAUR, ARBOLBTARIK ZIZTORRAK 

dilindan daude (BN-ald) i esta noche ha 
helado fuerte, pues de los Arboles cuelgan 
carambanos : cette nuit la gelie a Hf si 
forte, que les arbres sont couverts de 
petiles aiguilles de glace. — 2° (AN ?, B, 
G) , cosa diminuta , chose petite. Erreka 
ziztor, arroyuelo, ruissetet. Lukainka 
ziztor : longaniza, chorizo pequeflo : *au- 
cisse, petit saucisson. 

ZIZTRAKA (AN-lez), cosa insignifi- 
caute, chose insignifiante. 

ZIZTRIN: 1° (B-a), colgajo de ca- 
misa, lambeau de chemise. — 2° ( B, G), 
cosa insignificante , delgaducho : chose 
insignifiante, maigrelette. = Algunos 
dicen sistrin. Quelques-uns disent sis- 

TRIN. ZEUGANATU EGIZU NIRE BIOTZ BRK1N, 

ziztrin ta brrukarri au i apropiaos de 
este mi corazon flaco, delgaducho y mi- 
serable : emparez-vous de mon cceur 
faible, chHif et miserable. (Ur. Bisit. 
61-11.) 



Digitized by 



Google 



ZIZTRO — ZOGI 



455 



Zistro (B-eib-m-mond-oft), hombre 
incapaz para la generaci6n, homme im- 
puissant a la gtnt ration. 

ZIZXJR (AN-b), rizado, enroscado : 
frist, crtpu. Ilb zizurra du orrbk bere 
baitatik, ese tiene de por si el pelo ri- 
zado, i7 a naturellement les cheveux fri- 

*4S. AzA ZIZURRAK NAIAOO DITUZTE ZBNBAI- 

tbk lkgunak bai&o, algunos prefieren las 
berzas rizadas a las lisns, quelques-uns 
priferent les choux frisks aux I Uses. 
Zizurkatu (AN-b), rizar, f riser. Bu- 

RUKO ILEAK ZIZURKATZEKO ASTIA ARTZBN DU 

orrbk, ese toma tiempo de rizarse el 
cabello , i7 prend le temps de se f riser 
les cheveux. 

Zizurtu (AN-b), en rosea rse , s'enrou- 
ler. Su-ondoan zizurkatzen da papbra, 
el papel se enrosca junto al fuego, le 
papier se recroqueville pres du feu. 

-Zka : 1° (c), sufljo que iudica la palidez 
de un color, suffixe qui indique lapdleur 
ou le peu de vigueur d'une couleur. 
Arrbzka (B-m), arrizka (B-i), parduzco, 
grisdtre. Baltzbzka, baltzizka (Be), bel- 
zka (R-uzt), belzkanta (R-uzt), negruzco, 
noirdtre. Berdizka (Be), verduzco, ver- 
d6tre.DuHDuzKA (R-uzt), azulado,o/euA*{rl. 
Gorrizka (c) f rojizo, rougedtre. Orizka 
(c), amanllento, jaundtre. Urdinizka 
azulado, bleudtre. Zurizka (c), blanque- 
cino, blanchdtre. — 2° (B, G), diminutivo 
de algunos nombres hoy escasos, dimi- 
nutif de quelques noms aujourd'hui 
rare*. Var. de -ska. Mordozka (B. G), 
racimito, grappillon. Zorozka (B-i), lo- 
quillo, foldtre. 

-Zko (c) , sufijo doble , compuesto de 
-z y -ko , cuya significaci6n varia segtin 
las diversas acepciones de la primera de 
estas particulas : suffixe double, compost 
de -z et -ko , dont la signification varie 
selon les diverses acceptions de la pre- 
miere de ces par lieu les. = De las trece 
funciones que desempefia en la lengua 
el suGjo -z, su compuesto no conserva 
mas que cuatro. No babiendo general- 
mente medio de expresar 6 la letra todo 
su alcance, pues tan to el espanol como 
el frances se valen de la preposici6n 
« de » para traducir la acepci6n mas 
usual de -z y aun de -zko , por lo mismo 
sera bueno advertir aue al elemento 
simple le sigue naturalmente un verbo 
y al compuesto un nombre 6 pronombre. 
Des treize fonctions que le suffixe -z rem- 
plit dans la langue, son compost en con- 
serve seulement quatre. Comme il n'y a 
qtntralement pas moyen d'exprimer a ia 
lettre toute sa portte, car Vespagnol et le 
francais se servent de la proposition 
« de » pour traduire l' accept ion la plus 
usuelle de -z et mime de -zko , il est bon 
d'avertir que V fitment simple est suivi 
naturellement d'un verbe, et le compost 
d'un nom ou d'un pronom. — 1° (c), 
indica causa material, il indique une 
cause mattrielle. Urrbzko zirziLuak bb- 
zala dirala, que son como zarcillos 
de oro, qu'ils sont comme des pendants 
d'or. (Card. 51-5.) Egingo zituan pozbzko 
inziriak, hubiera prorrumpido en latidos 
de alegria, il aurait telatt en cris dejoie. 
(Per. Ab. 92-6.) Zubn biotzak, arrizboak 
bzpadira, artuko dutb : vuestros cora- 
zones , si no son de piedra , recibiran : 
si vos cceurs ne sont pas de pier re, dls 
recevront. (Lard. Test. 3-32.) — 2<> (c), 
denota manera, modo : i7 dtnote la facon, 



la maniere. Oi5Jezko (AN, B, BN, G, L, 
R) : a) peat6n, pitton. — b) (soldado) dc 
a pie, (soldat) A pied. Zaldizko (AN, B, 
BN, G, L, R) : a) ginete, cavalier. — 
b) (soldado) de a caballo, (soldat) a chc- 
cal. Eta zaldizkoen aldrba ogei miLa 
bidar amar bidar miLa (B, Apoc. ix-16), 
y el numero del eje>cilo de a caballo 
veinte mil veces diez veces mil, et le 
nombre de cette armte de cavalerie ttait 
de vingl mille fois dix fois mille. = 
Cuando este sufijo se aplica a palabras 
que denotan color, le sigue tan natural- 
mente un verbo como un nombre 6 pro- 
nombre. Quand ce suffixe s' applique a 
des mots qui dtnotent la couleur, it peui 
ttre suivi aussi bien oVun verbe que d'un 
nom ou d'un pronom. Zurizko jantzi 
(AN-b, B, G, L), zuriz jantzi (B-ond-tS), 
vest i rse de bianco, s'habiller de blanc. 
Gorrizko agbrtu da, ha aparecido (ves- 
tida) de rojo, elle a paru (vttue) en rouge. 
— 3° (c), express medio, il exprime le 
moyen. Ekarri zadazute zuen anai tSi- 

KIBNA, EGIAZKOTZAT EZAGUTU DITZADAN ZUBN 

itzak : y traedme a vuestro hermano el 
mas pequefio, para que pueda abonar 
vuestras palabras : et amenez-moi voire 
plus jeune frere, a fin que vos paroles 
soient vtrifites. (Ur. Gen. xlii-20.) Janari 

GOZOA POZAGORIK JATBA GBUREZKOA DA, 

es natural A nosotros (es cosa que pro- 
viene espontanearaente de nosotros mis- 
mos) el comer mas a gusto una sabrosa 
vianda, il nous est naturel (e'est une 
chose qui provient spontantment de nous- 
mime) de manger avec plus de goUt une 
viande savoureuse. (Bart. II-254-7.) Be- 
gizko ( AN , B , G , L ) : fascinaci6n , mal 
de ojo (superstici6n) : jeltature, mauvais 
ceil (superstition). Gabazko eta egunazko 
othoitzak, oraciones (hechas) de noche 
y de dla, oraisons (faites) de nuit et de 
jour. (Joan. 1-256?.) — 4° (Be), indica 
muchedumbre, en sentido admirativo : 
il indique la multitude, dans un sens 
admiratif. ; A zan gizonezkoa ! j qu£ 
muchedumbre aquella tan grande de 
nombres ! quelle arande multitude 
d'hommes ! = La palabra gizonbzko fuera 
de esta clase de admiraciones significa 
« var6n ». Equivale al sufljo -z en su 
s^ptima acepci6n. Le mot gizonbzko, en 
dehors de cette sorte d 1 ad miration, veut 
dire « niAle ». Cette acception tquivaut a 
la septieme du suffixe -z. Dagoz dantza 

ATAN GIZONBZKOniK BDU EMAKUMB, EDO 

mutilik bdu neska i en aquel baile hay 
tantas mujeres como varones, 6 tantas 
muchachas como muchachos : dans cette 
danse il y a aulant de femmes que 
d'hommes, ou autant de filles que de 
garcons. (Olg. 66-11.) = Aunque muy 
rara vez, se ve alguna que otra combi- 
naci6n del elemento verbal -z y el sufijo 
-ko , como en balbukazko naia , « deseo 
de que el los tenga , lit. : deseo de si el 
los tuviera. » (Bart. 11-252-24.) Algunos 
han escrito -zko el sufijo diminutivo -sko 
de oiLasko, « polio; » gaztesko (B-ar-i), 
« jovenzuelo; » besko (AN-b, ...), « cal- 
dereta, » etc. Bien que tres rarement, 
on rencontre quelque combinaison de 
Vtltment verbal -z et du suffixe -ko, 
comme dans balbukazko naia, « envie 
qu'il les ait, lit. : envie de si il les avait. » 
(Bart. 11-252-24.) Quelques-uns ont tcrit 
-zko le suffixe diminulif -sko de oiLasko, 
« poulet; » gaztesko (B-ar-i), « garcon- 



net; besko (AN-b,...), « chaudronnet, » 
etc. 

ZO (BN, L), grito con que se detiene 
a los animales, especialmente a los asnos : 
cri pour faire arrtter les animaux, sur- 
tout les dnes. 

Zohar (?, Duv. ma), brillante, claro, 
sereno, ilustre : brillant, clair, serein, 
illustre. 

Zoharbi (S?), zohardi (BN, Sal., S- 
bark), cielo sereno, ciel serein. Zohardia 
bezain gaiza bderrik bzta ikusten ahal 
bz lurrean bz itSasoan [S-bark), no se 
puede ver cosa tan bella como el cielo 
estrellado ni en la tterra ni en el mar, 
on ne peut voir une chose aussi belle que 
le ciel ttoili sur la terre ou sur la mer. 

Zohardi tipil (S), (cielo) limpio, estre- 
llado : (ciel) clair, Hoili. 

Zohardura (BN?, St), resplandor, 
resplendissement. Horrbngatik urrundu 

DA GUTARIK ZUZBNTASUNA ETA ZUZENBIDBAK 

ezkaitu atzbmatbn ; ARGIA igurikitzbn eta 

HUNA ILHUNBEAK J ZOHARDURA USTB ETA 

ilhunbbbtan gabiltza i por esto se alej6 
el juicio de nosotros y no nos abrazarA 
la justicia; esperamos luz y he aqui 
tinieblas; resplandor, y anduvimos en 
tinieblas : e'est pourquoi ia vtritt s f est 
tloignte de nous, et la justice ne nous 
connatt plus; nous attendions la lumiere, 
et voila les tt neb res ; nous esptrions Vtclat 
du jour, et nous marchons au milieu de 
la nuit. (Duv. Is. lix-9.) 

Zohargi (S?), resplandor, luz del 
cielo : resplendissement, lumiere du ciel. 

Zohartihits (S), rocio, roste. Biauri 

(Sic) NITARA ZURE ELHBSTA ZOHARTIHITZBAT 

bezala, vuestra palabra venga & mi como 
rocio, voire parole vint vers moi comme 
une roste. (Imit. 138-1.) Hui&btakoak 

BUSTATZBN TCzO ZOHARTIHITZARBKI EBIARBKI 

bbzala ( S-bark ) , el calzado se moja con 
el rocio lo mismo que con la lluvia, la 
chaussure se mouille avec la roste aussi 
bien qu'avec la pluie. 

Zohartu (ScJ, clarearse el cielo, 
s'tclaircir (le ciel). Ni nu rap ait joateko 

NIZENEAN, ZBLIA BETH l OlhOn DOZU, BEH1N 

brb bztuzO zohartzbn ( S - bark ) i cuando 
yo tengo que ir a alguna parte , el cielo 
esta siempre oscuro , jamas se despeja : 
quand je dois alter quelque part, le ciel 
est toujours noir, jamais il ne s'tclaircit. 

Zohatsi (S?), despojar, dtpouiller. 
Erlea zohatsi dizib, han castraao la col- 
mena, Us ont ch&tre* la ruche. 

Zobarren (G-gab-iz), parte baja de 
un campo en deel i ve, parlie basse d'un 
champ en pente. 

Zoblka (B-g), bamboleando, cabe- 
ceando : chancelant, branlant la tite. 

ZOGI: 4° (AN-b), tepe, pedazo de 
tierra que arrancan las layas 6 la 
azada, morceau de terre que ditachent 
les fouilleurs ou la biche. Var. de zohi, 
zoi ; com. zagi de zahi, zai ; zagar de 

ZAHAR, ZAAR, etc. (V. Zot.) LeNGO GOLDE 
ZAGARREKIN BBRRIBK1N BAlffO BBRDI^AGO 

gblditzbn zen zogi a, el tepe quedaba mas 
igual con los arados antiguos que con 
los del nuevo sistema , le gazon que Von 
coupait avec les vieux instruments ara- 
toires restait plus rtgulier qu'en faisant 
usage des nouveaux. — 2° (G?), pru- 
dente, circunspecto : prudent, circonspecl. 

BlRJlftA GUZIZ ZOGI ETA ZINTZOA , BRRBGU 

ezazu gugatik i Virgen prudentisima y 
fidelisima, rogad por nosotros : Vierge 



Digitized by 



Google 



456 



ZOGIERA — ZOKOR 



Ires prudente et Ires fidele, priez pour 
nous. (Ag. Eracus. 257-26.) Zogi-zogi 
bizi da, vive muy cuidadosamcnte , il vit 
tres soigneusement. (ms-Lond.) 

Zogiera (G?, Lar.), discreci6n, dis- 
cretion. 

Zogitu: 1° (AN?), medrar (el trigo) , 
murir (le bit). — 2° (G?, Lar.), hacerse 
discreto, devenir discret. 

Zogun (BN-s), surco, sulco, sillon. 

ZOI : 1° (B, BN-s, G, R), tepe, pedazo 
de tierra que se saca con la laya 6 con 
la azada, vulg. tormo : motte, morceau de 
terre que Von souleve avec le fouilleur ou 
la b&che. Zendorraren garaiko aldban 

IEUSTEN ZAN ETSABOLA BAT, IRU PAGO-ADA- 
RREKIN KG1NA ETA GAROZ AZPITIK ETA ZOIBZ 

gaiRbtie estalia : por encima de la pira 
se veia una choza hecha de tres ramas 
de haya y cubierta de helecho por abajo 
y de tepe por arriba , en haut de la pile 
de bo is on voyait une cabane faite de 
Irois branches de hUre el couverle de 
fougere en bas et de mottes de terre en 
dessus. (Pack. 29-14.) Zoiae tSikartu 
bear dira atSurraz, los tepes deben re- 
ducirse con la azada, on doit casser les 
mottes de terre avec la bSche. (Per. Ab. 
150-17.) — 2° (B-mu), lefto como de dos 
pies que Ueva cada pescador de merluza 
para recoger el aparejo , louret de deux 
pieds que chaque picheur porte pour en- 
rouler la ligne a pe*cher la merlue. — 3° (G- 
and, L-ain), raja, p. ej., de una campa- 
nula 6 moneda : f 4 lure d'une cloche, cri- 
qUre d'une monnaie. — 4° (B, G-and), 
companeros lay adores , bGcheurs. — 
5° (G) , caspa de la cabeza , crasse de la 
t4te. 

Zohi : 1° (BN, L, S), maduro, mtir. 
Var. de zori. Ogi zohiaren lastoa, la 
paja del trigo maduro, la paille du bie 
mtir. (Duv. Labor. 67-22.) — 2o (BN, 
L, S), tepe, motte de terre. Var. de 

ZOGI (1°). JOANIR BERAZ MoLEMEKO OIHA- 

NERAT, egin zituzten abarrbz eta zohiz 
etSola tSar batzu berentzat : yendo pues 
al bosque de Molem, hizo de ramas y de 
tepes unas pobres chozas para ellos : 
car, allant au bois de Molem, il fit avec 
des branches et des mottes de terre quel- 
ques pauvres cabanes pour eux. (Joan. 
Saind. 1-523-23.) 

ZOlXu (G-get), esturio, pez grande 
cuyo dorso al parecer esta tachonado : 
esturgeon, gros poisson dont le dos 
semble garni de clous. 

Zoin (BNc, R), coftl, lequel. Var. de 

ZEIN. ZOIN LBNKA (R-UZt), ZOIN LEHENKA 

(BNc,...) : a* cual ma's ligero, corriendo a 
porfia : a qui le plus teste, luttant de 
vitesse. Zointarik zoin (R-uzt), en igual- 
dad de circunstancias, dans des circons- 
tances semblables. Jokatzen dautzut, 

DIOTSO, NAHI DUZUN BBZANBAT, ZU BBZAIN 
LASTER NAIZELA HELTZBN GAINT O UARTARAT. 
— I ZOIN LEHENEA ZUE NIRI ? OS apuestO , 

le dice, cuanto querais, que tan pronto 
como vos llegare h aquella pequena emi- 
nencia. — i A correr (a" quiln corre m£s) 
vos a mi? ye vous parie, lui dit-il, tout 
ceque vous voudrez, que farriveraiaussi 
vite que vous a cette petite butte. — Vous 
me defiez a courir, vous? (Goyh. Aleg. 
57-25.) 

Zoinaiden (BN-s, R), cualquiera, 
quelconque. (Contr. de zoin nai den.) 

Zoin ederrago (BN, R), 6 cu&l mas 
hermoso , a qui le plus beau. 



Zoinu (BN, S), cuidado, soin. (D. fr, 
soignert.) Eri zoinu gabea f BN-ald, S), 
enfermedad que no da quehacer, mala- 
die qui ne ntcessite pas de grands soins. 
Zoinu handieoa ( BN, S ) , que da mucho 
quehacer, qui donne beaucoup de tour- 
ment. Dbna zoinu da gizon hori ; hori 
etSean sartuez gbro, ezkera asei hiru 
orren zerbitzatzeeo (BN-ald) : ese hom- 
bre es todo impertinencias ; a penas 
entra en casa, ya no somos bastante tres 
para servirle : cet homme est tout exi- 
gence; a peine entre-t-il dans la maison, 
que nous ne sommes pas assez de Irois 
pour le servir. 

Zohitu (BN, L, S), madurar, mdrir. 

ZOHITZERA UZTEN BADA HAZIA , BELHARRAE 
GALTZEN DU BERE INDARRAREN BRDIA '. si Se 

deja madurar la simiente , la planta 
pierde la mitad de su fuerza : si on laisse 
mUrir la semence, la plante perd la moi- 
lid de sa force. (Duv. Labor. 67-14.) 
Udazeenean, hezeurra zohitu denean, 
erortzen diren hezeur ederrbn guziae 
biltzen dira : al otofio, cuando la bellota 
madura, se recogen todos los m£s her- 
mosos granos que caen : a Vautomne, 

?ruand le gland mfirit, on ramasse tous 
es plus beaux grains qui tombent. (Duv. 
Labor. 163-14.) 

Zoizar (G-and), terreno layado mucho 
tiempo atr£s, p. ej., tres meses : terrain 
b£che longtemps auparavant, p. ex., 
trois mois. 

Zohiztadura, encespedaje, construc- 
ci6n de paredes con tepes : gazonnement, 
construction de murs avec des mottes. 
(Duv. ms.) 

Zohiztatu, encespedar, cubrir de 
tepes, hacer paredes con pedazos de 
tierra : gazonner, faire des murs avec des 
morceaux de terre. ( Duv. ms.) 

Zokain (G-ern), el layero que rompe 
la tierra el primero en la cuadrilla : le 
fouisseur qui brise la terre, le premier 
de Vequipe. 

Zokhal (BN-gar), erizo (de castafia), 
bogue de la chdtaigne. 

ZOKETA (B-o, BN-s, R), guante 6 
cazoleta en que meten una mano los 
segadores, para evitar heridas : gant ou 
coquille dont les faucheurs se couvrenl 
la main, pour &viter des blessures. 

ZOKIL (B-g), pan mal fermentado, 
pain mal ferments. 

ZOKO , zokho : 1° (c) , rinc6n : encoi- 
gnure, recoin. Baina gutitan dabilana, 

ZOEHOAN DATZANA , UERDOILTZEN DA I perO 

(la espada) que se maneja pocas veces, 
la que yace en el rinc6n, se cubre de 
rofia : maw (Vipe'e) que Von emploie peu 
souvent, celle qui reste dans un coin, se 
couvre de rouille. (Ax. 3»-526-15.) Zoeo- 
moeo guziek ( BN , L, R, S), todos los 
rincones y escondrijos, tous les coins et 
cachettes. Iduri baino aundiagoa da 

BELAI ORI , ZOEO AUNITZ BADU '. GSe prado 

es mayor que lo que 6 primera vista 
parece, pues tiene mucnos rincones 
(parajes que no se ven) : cette prairie est 
plus vaste qu'on ne le dirait a premiere 
vue, car elle a bien des coins (endroits 
qui ne se voient pas). EtSegileae zoeora 

BOTA ZUTEN ARRIA , AU IZAN DA IPI&IA 

et3e-buruan : la piedra que desecharon 
los que edificaban, esta rue puesta por 
cabeza de esquina : la pierre qu'ont reje- 
tee ceux qui bdlissaient, est devenue la 
pierre de I' angle. (Ur. Malth. xxi-42.) 



— 2° (B-l), especie de caj6n, fijo en el 
centro de la lancha , en que se mete el 
mastil : espece de coffre, place" au milieu 
de la barque, dans lequel on assujettit 
le mdt. — 3° (B-o), quiebra, faillite. — 
4° (B-eib-mond-ofi), meter en el boche 
todas las nueces con que se juega, meltre 
dans la poquette toules les noix avec les- 
quelles on joue. 

Zokodun ( AN - lez - oy ) , c6nca vo , 
p. ej., el plato sopero : concave, creux, 
p. ex., Vassiette creuse. 

Zoko egin : 1° (B-o), hacer quiebra, 
faire faillite. — 2° (Be,...), atascarse, 
s'embourber. — 3° (B-eib-mond-ofi), 
meter todas las nueces en el boche, 
mettre toutes les noix dans la poquette. 

Zokogune (AN-b), depresion, depres- 
sion. Landae duen zokogune artan urak 
galtzen du artoa , en aquella depresi6n 
aue tiene el campo el agua echa a per- 
der el maiz, Veau abtme le mats dans 
cette depression de terrain. 

Zokokari (BN-s, S), zokoketari (BN, 
L), mis£ntropo, hombre que huye de las 
gentes por temperamento : misanthrope, 
homme qui fuit la societe par tempera- 
ment. 

Zoko-kino (S), olor de encerrado, de 
los cuartos sin ventilaci6n; olor que 
tienen los objetos viejos encerrados en 
un desv&n 6 en otro sitio oscuro y sin 
ventilaci6n : odeur de renferme, des 
appartements non ventiies; odeur qu'ont 
les vieux objets reUgues dans un grenier 
ou un autre endroit obscur et sans air. 

ZOKOLDA : 1° (R), costra de nifios 
en la cabeza, croUte que les enfants ont 
sur la tete. — 2° (BN-s), caspa, pel lieu les. 

Zokolin (G-azp), Var. de zoeoton. 

ZOKOLO : 1° (R), regordete : trapu, 
gros. — 2° rinc6n, coin. (Duv. ms.) 

Zokolu, zokholu (L), rinc6n, coin. 
Baina hau ere ezta ohartu zoeoluan 
dagoenaz, pero tampoco este ha notado 
la presencia del que esta en el rinc6n, 
mais il n'a pas aavantage remarque la 
presence de celui qui est dans le coin. 
(Goyh. Aleg. 90-3.) Nolabbrzeee zoeho- 
lutan ehortzi zituzten, c6mo los demas 
les sepultaron en los rincones, comment 
les autres les enterrerent dans les coins. 
(J. Etcheb. 91-17.) 

Zokomiran (AN, G), husmeando, flai- 
rant. 

ZOKON : 1° (G, ...), c6ncavo, con- 
cave. EZTBZU EGINGO BETERIK , BAIZIK UTSA 
ETA ZOKONA BARRENDIKAN, MENDIAN ERA- 

kutsi zatzun bezela i no lo har^s macizo, 
sino vacio y hueco por adentro, como 
te fue mostrado en el monte : tu feras 
Vaulel vide et creux et non massif, ainsi 
qu'il t'a ete indique sur la montagne. 
(Ur. Ex. xxvn-8.) — 2° (B-ond), forzudo ?, 
robuste ?. 

Zokondo (Be,...), rinc6n, coin. Eztago 

NIRE ETSEAN BESTS GIZON -GAUZARIE EMEN- 

t§b gagozanak baino : ALPBRRIE ARATURO 
DITUZU ZORONDO TA BAZTER GUZTIAK '. en 

mi casa no hay otros varones (lit. : cosas 
de hombre) que los que nos ve usted 
aqui : en vano registrar^ usted todos los 
rincones y escondrijos : dans ma maison 
il n'y a pas d'autres hommes (lit. : choses 
d f homme) que ceux que vous voyez ici; 
vous fouillerez en vain tous les coins et 
recoins. (Per. Ab. 190-9.) 

ZOKOR : 1° (B-ond, G,...), terron, 
motte de terre. Bai, tSotSo : neuk bb oba 



Digitized by 



Google 



ZOKOR-MAZO — ZOLERDI 



457 



NBBAN BKSTK ORRBNBESTE EOIN BANEU : 
tSalupbari itSi TA BASBRRIRA ZOKORRAK 
austbn (B-ond) : si, joven : tambien hu- 
biera sido meior para mi si hubiera hecho 
otro tan to : dejar la lancha y a la aldea 
a romper terrones : oui, jeune homme , 
il aurait M preferable aussi pour moi 
d'en avoir fait auiant : laisser la barque 
et aller a la campagne briser les mottes 
de terre. — 2° (?), rinc6n, coin. — 
3° (AN-b), cerote, drat. — 4° (AN-b), 
raquitico, se dice lo mismo de vegetales 
que de animales y del hombre : rachi- 
lique, se dit aussi bien des vigitaux et 
des animaux que de I'homme. Arto zoeo- 

RRA BBRBSTBN DUGU SURITZEAN , al pelftr 

solemos separar el maiz raquitico, en 
effeuillant le mats nous siparons les fpis 
maigres. — 5° (S), residuos de hierba 
en ud campo ya pacido, resies d $ herbe 
dans un champ dijk p&ture*. — 6° (BN-s), 
ramillas deshojadas en otofio, branchettes 
effeuilUes en automne. — 7° (L-ain), 
novillo 6 novilla como de un ano , bou- 
villon ou gdnisse d'un an environ. Var. 

de ZBKOR. 

Zokor-mazo (G-bet), mazo para pul- 
verizar terrones de los campos, maillet 
pour Amotler les champs. 

ZOKOTA (B, arc, ...), camisa peque- 
fia de mujer, de la cintura para arrioa : 
chemise courte de femme, qui ne part 
que de la ceinture. 

Zokhota-mokhota (S, Chah. ms), de 
rinconcito en rinconcito, de cache tie en 
cachette ou de recoin en recoin. 

Zokotari (R), misantropo, el que trata 
de evitar que le miren las gentes : 
misanthrope, celui qui 4vite cTitre vu 
par les gens. Var. de zokokari. 

ZOKOTON (G-orm), mancha que deja 
en las manps el pericarpio de la nuez : 
tache jaune fence 4 , que laisse sur les 
mains le brou de la noix. 

Zokourrin (Duv. ma), sokousain 
(BN-ald, L-ain), Var. de zoeo-eino. EtSea 

LUZAZ HETSIIK BGON DBNBAN , BARNEK ZOKO- 

usain bat hartzbn dute (BN-ald) : cuando 
una casa ha estado largo tiempo cerrada, 
sus piezas cobran un olor pesado : quand 
une maison a 4U longtemps close, ses 
appartements sentent le renfermi. 

Zokozai (BN-s), persona por lo regu- 
lar anciana, apegada al hogar; lit. : guar- 
dian del rincon : personne, ge'ne'ralement 
vieille, attachie au foyer; lit.: gardien 
du coin. 

Zoko-zorrl (Sc), cien pies (insecto), 
lit. : piojo del rinc6n : cloporte, mille- 
pieds ; lit. : pou du coin. 

ZOLA: !• (AN, BN, L, S), cimiento, 
fondement. Halaber badira ur-putzuak, 

BERARIAZ EGINAK, ZIMENDUAN EDO ZOLAN 

ithurria baitutb : asimismo hay pozos 
de agua formados espont&neamente, pues 
tienen fuente en el cimiento 6 en el 
suelo : de mime il y a des puits d'eau 
forme's spontaniment, car Us ont une 
source dans leur fondation ou dans le 
sol. (Ax. 3«-530-15.) Parbtak ongi bgite- 

KOTAN ZOLAN BEAR DIRE PARATU ARRI 

obbrenak (AN-b) : para hacer bien una 
pared, hay que colocar en la base las 
mejores piedras : pour bien faire un mur, 
il faut placer a la base les pierres les 
plus grandes. — 2° (AN, BN, G, L), 
planta (del pie), plant e (du pied). — 
3° (AN, BN, G, L, S), suelo, sol. Ipernu- 
zolala j a itsi ko hiz (S, Matth. xi -23) ; 

T. II. 



APHALDUA IZANEN HIZ IPBRNUKO ZOLARADINO 

(BN, ibid. xi-23),hasta el infierno descen- 
ders, tu seras abaissie jusqu'a Venfer. 
Zola garbia duen belaian aisa da segan 
aitzba (AN-b), es facil cortar hierba en 
el prado que tiene limpio el suelo, il 
est facile de couper Vherbe dans une 
prairie dont le sol est propre. Errozu 
maihaztCriari jitbz suealte-zolarbn bb- 
rritzbra (S-bark) , diga usted al carpin- 
tero que venga 4 renovar el suelo de la 
cocina, dites au menuisier de venir rem- 
placer le parquet de la cuisine. — 4° (G- 
and), subsuelo de la tierra, sous -sol de 
la terre. — 5« (AN-b, BN, L, R, S], 
suela, seme lie. Oski-zola (S), suela ae 
zapato, semelle de Soulier. Erthutsik 
bbiltez, huinzolak gogorturie ditit (S- 
bark ) : tengo endurecidas las plantas de 
los pies, de haber andado descalzo : j'ai 
la plante des pieds durcie, pour avoir 
marcht dichaussi. Zola brdiak (AN-b, 
L-ain, R), medias suelas, demi-semelles. 
— 6° (BN-am-baig,...), falda de monte , 
pied ou base de la monlagne. — 7° (BN- 
gar, S), fondo, fond. — 8° (BN, L, 
S), lugar bajo, bas-fond. Zolan (S), 
abajo, en bas. Zoletako lurra bbrenez 
aberatsena da, la tierra de lugares bajos 
es de suyo la mas rica, la terre des bas- 
fond $ estriche d'elle-mime. (Duv. Labor. 
59-5.) — 9° (BN-gar, R-uzt, S), pie, 
pied. Jauzean ari dirbnek zolaka neur- 
tzen ditzie jauziak (BN-gar), los que 
se ocupan en saltar miden los saltos por 
pies, ceux qui s'occupent a sauler me- 
surent les sauls par pieds. — 10° (AN-b, 
BN, S), parte inferior de un cuerpo, 
partie inftrieure d'un corps. 

Zolaberritu (AN-b), echar suelas, 
ressemeler. £ Zenbatban zolabbrrituko 
dituzu Zapata oe ? £ por cuanto echara 
usted nuevas suelas a estos zapatos? poor 
combien ressemelleriez-vous ces souliers ? 

Zoladura: !• (AN-b, BN-s, ..., R, S), 
pavimento, pavage. Lbngo denboretako 

ZOLADURAE ITSUSIAE DIRE BAINO AZEA- 

rrak, los entarimados de tiempos anti- 
guos son feos pero s61idos , les parquets 
d'autrefois sont laids mais solides. Zel- 

HAUR1EO ZOLADURA BERRIBRAZ GINIOZO , 

eaiuegi ezpalitz (S-bark), hariamos reno- 
var el pavimento del piso si no fuese 
demasiado caro, nous ferions remplacer 
le pavage de VHage si ce n'Hait pas trop 
cher. — 2° (R), balc6n, balcon. 

Zola-gainak (S), cimientos y tejado, 
fondements et toiture. 

Zolagune , hondonada , bas - fond. 

SORHOAE EDO PHBNTZEAK ARDURENIK BGITBN 
DIRA ZOLAGUNBTAN, ZEREN HBZETASUNA 
MAITE BAITU BBLHARRAE : las pieZBS y loS 

prados se hacen por lo general en luga- 
res baios , porque & la planta le gusta la 
humedad : les pieces et les prts se font 
en gtniral dans les bas-fonds, parce que 
la plante aime VhumidiU. ( Duv. Labor. 
59-4.) 

Zolaitze (BN-s, R), clavos grandes que 
se emplean para fijar tablones, arandes 
pointes a parquets qui servent a fixer des 
planches. 

Zolaki, cuero con que se hacen las 
suelas, cuir avec lequel on fait les 
seme I les. (Duv. ms.) 

Zolaldi, remonta de zapatos, resse- 
melage. (Duv. ms.) 

Zolaratu (AN, L), ir al fondo : en f on- 
cer, aller au fond. 



Zolatu : 1° (AN, BN-s, L, R, S), echar 
suelas al calzado, ressemeler. — 2° (AN, 
BN, R, S), echar nuevo suelo 6 pavi- 
mento, mettre un nouveau sol ou repa- 
ver. SoraiLua zolatu fAN-b), entarimar 
el suelo, parqueler le sol. Erdizolatu 
(R, S), echar medias suelas, mettre des 
demi-semelles. EtSea zolatu (BN, S), 
entarimar la casa, planchtier la maison. 
Ulzamaeo aritz-olbz zolatua da gurb 
eliza (AN-b) , nuestra iglesia esta enta- 
rimada con tabla de roble de Ulzama, 
notre e'glise est parquetie en chine d' Ul- 
zama. ARRI - LAUZAZ ZOLATUAK DIREN 

elizae otzae dire, las iglesias que tienen 
suelo de piedra son frias, les 4glises dont 
le pavage est en pierre sont froides. 

ZOLDA : i° (AN-arak-b-lez-oy, Gc, 
L-ain), rofia, costra que cubre la piel 
despu^s de una enfermedad , crotite qui 
couvre la peau apres une maladie. — 
2° (AN-arak-b, BN-ald ,* G-etS , L-ain), 
caspa, pellicules. Buruan zoldaie bz iza- 

TEEO, MAIZ ORRAZTATZBA DA OBBRBNA I para 

no tener caspa en la cabeza, lo mejor es 
peinarse con frecuencia : pour eviter les 
pellicules de la Ute, le mieux c'est de se 
peigner fre^quemment. — 3° (AN, Lacoiz., 
B ?), sinfito petreo, coris de Montpellier. 
(Bot.) — 4° (AN-b, BN-s, L-ain), mugre, 
suciedad de los vasos : crasse, saleU des 
verres. Ugaldbbtan zolda andia gbldi- 

TZEN DA URA ZABALTZEN DAN TOEIBTAN , en 

los rios queda gran suciedad en los 
sitios que invade el agua, les rivieres 
laisse nt une grande saleU aux end roils que 
Veau envahit. Zolda k jana daueb gizon 
ori , a ese hombre le corroe la mugre, la 
crasse ronge cet homme. — 5° (BN-s), 
humillo 6 resabio que toman la leche, 
arroz u otras cosas cuando se requeman : 
qoUt de fumte ou de gratini que prennent 
le lait, le riz ou autres aliments quand 
on les rechauffe. — 6° (L ?), inmundicia, 
immondice. Ezar zazu halabbr duphina 

HUTSA IEHATZEN GAINBAN EHALDA DADIEN , 
HURTH DITEZEN HARTAEO EOBREA ETA ZOLDA 

eta erbb HBRDOiLA : ponla tambien vacia 
sobre las brasas, para que se caldee y 
se derrita su cobre, y se funda en medio 
de ella su inmundicia y que sea consu- 
mido su sarro : metlez aussi le vase vide 
sur les charbons ardenls, afin qu'il 
s'e'chauffe, que I'airain brdle, que ses 
souillures se fondent au dedans et que sa 
rouille se consume. (Duv. Ez. xxiv-il.) 

Zolda -bedar (B-m), zolda -belar 
(AN-narb), sinfito 6 consuelda, con-' 
soude. (Bot.) 

Zoldar (G-and), erupci6n de los gorri- 
nos, producida por la suciedad de la 
cuadra : Eruption des gorets, produite 
par la saleU de Uitable. 

Zoldazu ( AN-b , BN , S ) , mugriento , 
crasseux. 

ZOLDI, pus, materia de postema ipus, 
matiere de furoncle. (Afi. ms.) 

Zolditu (B-g), panadizo, panaris. 

ZOLDRA (BN, Sal.), mugre, suciedad 
que cubre la piel, los vasos, etc. : crasse, 
saleU qui couvre la peau, les verres, etc. 

Zoldu: 1° (B-g-m-mu, ...), enconarse 
una herida, s'enflammer (une blessure). 
(De zoni?.) — 2° (B-o-tS), madurarse 
una fruta, mUrir (un fruit). — 3° (B-oJ, 
formalizarse (una persona), devenir rai- 
sonnable (une personne). — 4° (B-ang- 
ar-tS), panadizo, panaris. 

Zolerdi (AN, BN-s, L, S), medias sue- 

58 



Digitized by 



Google 



458 



ZOLI — ZOPARRENEKO 



las, ressemelage. Oskiak,zolerdiak ezari- 

ONDOAN, BERRIAK BEZELA TUZU (S-bark) I 

los zapatos, en cuanto se les echan me- 
dias suelas, se ponen como nuevas : 
quand on ressemelle les souliers, Us 
deviennent comme neufs. 

ZOLI : 1° (B-o), madurar, mtirir. — 
2° (B-o), maduro, mtir. Artoak zoli 
dagoz, los maices estan maduros, les 
mats sont mtirs. — 3© (B-i-l-m-o), enco- 
nado, enflammS. Zaldarrau zoli baneuko, 

ENINTZATBKE ONENBESTE BSTUTUKO I £ GUZ- 
TIA BE ZER ? ARRATSALDE BATEN ALDBRDIA- 
RBN GANBRA BOON BBARRA (B-l) : si yO 

tuviera maduro este tal divieso, no me 
apuraria tanto (como me apuro) ; £ todo 
que 1 seria? tener que estar a medio lado 
una tarde : si ce furoncle Slait mtir, je 
ne craindrais pas tant (que je erains); 
que serait-ce, somme toute ? r ester sur le 
[lane une soirSe. — 4o (B-g-1-m-tS), Agil, 
brioso : agile ,' courageux. Ondo gizon 

ZOLIA ZAN ORI BA , iftOR BAZAN , GERRATE- 
AURBEAlt; BA1&A GBRO , BATBKO UMOREAK , 
BESTBKO BTSEKOEN ARTBAN GOZORIK EZA , 

guztiori sortuta dago (B-l) : ese cierta- 
mente era hombre bien brioso, si habia 
alguien que lo fuese, antes de la guerra; 
pero despue's, por un lado el reuma, por 
otro la falta de consuelo en la fa m ilia , 
se ba becbo completamente pesado : il 
StaU certainement tres agile, s f il y avail 
quelqu'un qui le ftit, avant la guerre; 
mais depuis, d'un c6U le rhume, de Vautre 
le manque de consolation dans lafamille, 
il s'est tout a fait alourdi. — 5° (B-d- 
g-1-m-ond, ...), sonoro, sonore. ^Geurb 
tSilin zoli ederrak dakazuz zbuk bmbngo 

TSlLIN MOTELEN ONDORA? ZARTAlftlK BE 

bago zoliagorik (B-l) : £ usted trae nues- 
tras sonoras y hermosas campanas al 
lado de las campanas apagadas de aqui ? 
sartenes bay tambi£n mas sonoras : 
comparez-vous nos sonores et belles 
cloches avec les cloches fSlSes d'ici? il 
y a aussi des poiles plus sonores. Bear 
deutsagu bustanbn puntan mini lastbr 
arran tSikia baina zolia, tenemos que 
ponerle enseguida en la punta del rabo 
una campanula pequefla pero sonora : 
nous devons lui mettre ensuite au bout de 
la queue une sonnelte petite, mais sonore. 
(Azk. E.-M. Cane. has. IH-426-4.) — 
o° (Be), perspicaz (sentido), perspicace 
(sens). Odola ateratea, bbkutur ikara 

BAGEA TA BEGI ZOLIAK D1TUANBNTZAT EZTA 

orrbn gauza gatSa : el sangrar, para los 
que tienen el pulso fir me y los ojos 
perspicaces , no es cosa tan dificil : la 
saignSe n'est pas une chose bien difficile, 
pour ceux qui ont le poignet ferme et les 
yeux perspicaces. (Per. Ab. 49-4.) — 
7° (B-mond-ub), atento, atlentif. Zoli 
egon , estar atento , Sire attentif. 

Zoligaizto (B-eib), callo, durillon. 

Zolltasun : 1° (B-o), madurez, matu- 
rity. — 2° ( B-g-1-m-tS J, agilidad, brio : 
agilitS, vivacitS. — 3° (B-i-T-ra-o), enco- 
namiento de una llaga 6 tumor, inflam- 
mation d'une plaie ou d'une tumeur. — 
4° (B-d-g-1-m-ond), sonoridad, so nor US. 
— 5° (fie), perspicacia (de sentidos), 
perspicacity (des sens). — 6° (B-mond- 
ub), atenci6n, attention. 

Zolltu : 1° (B-i-l-m), enconarse la 
berida, s'enflammer (la blessure). — 
2° (B-i), empezar A madurar, commencer 
a mtirir. = Se dice de los bigos y de la 
uva. En B-o es « madurar ». Se dit des 



fiaues et du raisin. En B-o e'est « mti- 
rir ». — 3° (B, ...), bacerse Agil, enarde- 
cerse : devemr agile, sedSgourdir. Arrisku 

TA IZBN ONAK ZOLITU TA INDARTUTBN EZTA- 
BBNA I ZELAN INDARTU TA BIZKORTU BERBA 

askoren ots ETA soiSuakaz? aquel A quien 
no enardece y anima el riesgo y el re- 
nombre £ c6mo se animarA y se enarde- 
cerA con el ruido y rumores de mucbas 
palabras? comment celui que le pSril et 
le renom n'enhar dissent pas et n'encou- 
ragenl pas, deviendra-l-il courageux et 
vif au bruit et aux rumeurs de nom- 
breuses paroles? (Per. Ab. 204-7.) — 
4° (B, ...), bacerse sonoro, devenir sonore. 
— oo (B, ...), bacerse perspicaz, devenir 
perspicace. — 6° (B-b-g-i-m, ...), pana- 
dizo, panaris. 

Zolo (AN-goiz), hoyo, trou. Var. de 
zulo, ziLo. 

Zoltzaifia (B-a-g-tS), panadizo, pana- 
ris. 

Zoltzaka (B-el), tumor 6 grano no 
enconado, tumeur ou bouton non en- 
flammS. 

Zolu (G-and), suela, semelle. Var. de 

ZOLA (5°). 

Zomait (BN-s, R), alguno, algunos : 
quelqu'un, quelques-uns. Zomait semb 
(R-uzt), algun bijo, quelque fits. 

Zomaml (B-a-o-tS), meollo, parte mAs 
blanda de los pedazos de tierra levanta- 
dos con layas, partie friable des mor- 
ceaux de terre soulevis par la biche. > 

Zomat (BN-s, R), cuanto, cuanta, 
cuantos, cuantas, combien. Zomat asto, 
kainbat uzkbr (BN-s, R) i cuantos burros, 
tantos cuescos: autant d'Anes, autant de 

petS. I ZOMATAK ALTIGU KUEK?'(R), I que 

hora es ( la qu6 esta dando ) ? quelle 
heure est-il (celle qui sonne) ? = La difc- 
rencia que nay entre zomait y zomat, 
media entre zbinbait y zbinbat 6 zemat, 
zunbait y zuNBAT,etc. La difference qu'il 
y a entre zomait et zomat est la mSme 
que celle qui existe entre zenbait et zbin- 
bat ou zemat, zunbait et zunbat, etc. 

ZOMORRO: 1° (G-and-bid-etS), mas- 
cara, disfrazado : masque, diguisi. — 
2° (G-and), espantajo, Spouvantail. — 
3° (Gc, ...), fantasma, duende, el bu, el 
coco con que se asusta 6 los niftos : cro- 
quemilaine , fantdme ou Hre imaginaire, 
avec lequel on fait peur aux enfants. Eta 

IKUSI ZUTBNBAN ITSASOAREN GAINBAN ZEBI- 
LBLA, ARR1TU ZIRAN, ESATEN ZUTELA : ZoMO- 

rroa da : y cuando le vieron andar 
sobre la mar, se turbaron y decian : 
Que es fantasma : et le voyant marcher 
sur la mer, Us se troublerent et dirent : 
Cest un fantdme. (Ur. Matth. xiv-26.) — 
4° (G), insecto, mas particularmente las 
sabandijas, como escarabajos, salaman- 
quesa, etc.: insecte , plus particuliere- 
ment les insectes ripugnants, n4cro- 
phores, scarabSes, salamandres. 

Zomorro-mamorro (G-don), a la 
gallina ciega (juego de niftos), au colin- 
maillard (jeu d* enfants). 

Zonbat (BN-haz), cuanto, cuantos, 
cuAnta, cuantas, combien. Var. de zomat, 
etc. 

Zonbeizlo (BN-baz), unas cuAntas, 
quelques. Dimin. de zonbeit. 

Zonbeit (BN-baz), algunos, quelques- 
uns. Var. de zomait, etc. 

Zonbor, tronco, tronc. (Duv. ms.) Var. 

de ONBOR. 

ZONDOKO ( AN ?), pieza de madera, 



en forma de semicircunferencia, que sos- 
tiene por detras las tortas en el fuego : 
piece de bois, en forme de croissant, qui 
soutient les gaieties contre le feu. 

Zongo (B-ond), fondo, profundidad, 
p. ej. del mar : profondeur, p. ex. de la 
mer. Var. de zingo. 

Zonhil: 1° (S, Geze), incomodidad, 
disgusto : contrarUU , ennui. — 2° (S), 
dolencia : malaise, souffrance. Bbbak 
hartu dutu gurb zonhuak eta gurb eri- 
tarzOnak bgari dutu (S, Matth. vin-17), 
e\\ mismo tom6 nuestras enfermedades 
y carg6 con nuestras dolencias : il a pris 
lui-mime nos infirmUSs, et il a ports nos 
langueurs. Eta bazabilan Jesus Galilea 

GUZIAN, JUDIOBR BILKHURBTAN ERAKASTBZ, 

zbluko brresumarbn Ebanjelioaren PHE- 

RBDIKATZBZ, ZONHO ETA BBITARZUN GUZIBN 
POPULIARBN ARTBAN SENDOTZBZ (S, Matth. 

iv-23): y andaba Jesus rodeando toda 
la Galilea, ensenando en las sinagogas 
de ellos y predicando el Evangelio del 
reino, j sanando toda enfermedad y toda 
dolencia .en el pueblo : JSsus parcourait 
toute la GalilSe, enseignant dans les syna- 
gogues et prSchant VSvangile du royaume 
et guSrissant toutes les langueurs et 
toutes les infirmitSs dans le peuple. 

ZONZON (G-and), bobalic6n : idiot, 
sot, niais. 

Zoor (B-m, G?), deuda, dette. Var. 
de zor (lo). Nik beintzat bialduko deu- 

TSAT BG1N DODAN ZOORRA J BZTOT iflOREN 

gauzarik gura i yo ciertsmente le en- 
viar^ (el importe de) la deuda que he 
contraido; no quiero cosa a\ena :je lui 
enverrai certainement (le montant de) la 
dette que j'ai contractSe; je ne veuxpas 
d'une chose qui ne m'appartient pas. (Per. 
Ab. 79-6.) OsagiLeekin zoorrak eoite- 
raiRo, basta el punto de hacer deudas 
con los medicos, jusqu 'a u point de con- 
trader des dettes envers les mSdecins. 
(Conf. 151-22.) 
Zopa (AN, BN, R,S), sopa, soupe. (??) 

ZOPAK ONA IZAITBKO BEAR DU KURRINKA 

eta muu, karatSa bta bbb ( R-bid ) I la 
sopa, para ser buena, necesita (came 
de ) cerdo y vaca , gallina y carnero : 
pour Sire bonne, la soupe demande 
(de la viande de) pore, de vache, de 
poule et de mouton. = En este ejemplo 
se nombran los gritos para dar A enten- 
der los animales que los profieren. Dans 
cet exemple, on dSsigne les cris pour les 
animaux qui les produisent. Halako 
bzteybtan, halako zopak i en tales bodas, 
tales sopas : a telles noces, telles soupes. 
(Ax. 3M88-14.) 

Zopakoitz (B-t5), acto de layar solo, 
action de bScher seul. Zopakoitzban da- 
bil, laya el solo, i7 bSche seul. (De zogi 

-}- BAKOITZ.) 

ZOPANDA (B-otS-ub), carriola, viga 
la mas importahte despu^s del caba- 
Uete : panne, la poutre la plus impor- 
tanle apres le chevron. 

Zopandi (BN-ald) , cierta sopa que se 
come antes del medio dia, certaine soupe 
que Von mange avant midi. 

Zoparren (B-a-^ald-o), parte baja de 
un campo en dechve , partie basse d'un 
champ enpenle. (De zogi -J- barren.) 

Zoparreneko (B-o, G), el layador 
inferior, el que en una fila de layadores 
ocupa el lugar mAs bajo : le dernier 
bScheur, celui qui dans une file debScheurs 
occupe la dernUre place. 



Digitized by 



Google 



ZOPHERNA — ZORAKERI 



459 



ZOPHERNA (BN-besk, ...), bo- 
rrasca?, inundaci6n : bourrasquet, inon- 
d at ion. Eta erori izan da uria bta 

BTHORRI IZAN DIRA ZOPHBRNAK ETA JAUZI 
DIRA HAIZBAK, BTA BMAN IZAN DIOTE ETSE 

hari : que descendi6 lluvia y vinieron 
rios y soplaron vientos y dieron impe- 
tuosamente sobre aquella casa : et la 
pluie est descendue, et les Jleuves sont 
venus, et les vents ont souffle' et se sont 
pricipitis sur cetle maison. ( Har. Matlh. 
vn-25.) 

Zophernatsu , tiempo borrascoso , 
temps tres pluvieux ou venteux. ( Duv. 
ms.) 

Zoperri (G-and), terreno reci£n 
layado, terrain ricemment bichi. (De 
zogi-[-bbrri.) 

Zopikon ( BN - s ) , sopas grandes , 
grandes soupes. 

Zopin: 1° (B-a-o), (pan) mal fermen- 
tado, (pain) mal fermenti. — 2° (AN-b- 
oy, G-ber), hipo, hoquet. 

ZOPlftO (B-i-m), vilorta, estrobo en 
forma de 8 con que se une el yugo a la 
lanza del carro , hart en forme de 8 avec 
laquelle on attache le joug au timon de 
la charrette. 

ZOPITA (B-g, mj-Zab. Ipuin. xxxv), 
remiendo de abarca, pUce pour raccom- 
moder les brogues. 

Zopizar (G?), hierbas del tepe, herbes 
de la motte de terre. (De zogi-bizar.) 

Zopizartu (G), quitar las hierbas de 
los tepes, disnerber les mottes. 

Zopimka ( B-a-g-o-tS ) , pedacitos de 
tierra levantados con layas, petits mor- 
ceaux de terre soulevis par la biche. 

(De ZOGI-PIZKA.) 

Zopuru: 1° (AN, Araq., B, G), parte 
alta de una heredad en declive , partie 
haute d'un champ en pente. — 2° (AN- 
arak, B-a-o), Var. de zopuruko. (De zogi 

-f- BURU.) 

Zopuruko (B-m-mond, ..., Gc, ...), el 
layador que ocupa el lugar ma's alto en 
una fila de opera rios, le bicheur qui 
occupe la place la plus ilevie d'une file 
d'ouvriers. 

Zopustan (AN-arak), layador colocado 
en la parte baja, bicheur place a la par- 
tie basse. (De zogi-bustan.) 

ZOR (c), deuda, dette. Zor berria 

BBI&O ARTZEKO ZARRA OBB (BN-s), mejor 

es el credito viejo que la deuda nueva, 
mieux vaut le vieux credit que la nou- 
velle dette. Zor huna beno hartze gaiz- 
toa hobb ( Sc ) , mejor es el mal credito 
que la buena deuda. mieux vaut le mau- 
vais credit que la bonne dette. Zorrak 
atra (AN-bj, pagar (lit. : sacar) las deu- 
das, payer (lit. : tirer) les dettes. Aurten 
subrte on a banu, zor-ondarrak atra 
nbtzazkb : este ano, si tuviera buena 
suerte, podria yo pagar las ultimas deu- 
das : cette annexe, si j'avais de la veine, 
je pourrais payer mes dernieres dettes. 
Zor bdo bulur (R) , zor bdo zorraldb (BN- 

S), ZOR BDO LOR (G), ZOR NAI LOR ( B) I de 

todas maneras, lit. : deudas 6 ligadura, 
deudas 6 cumulo de deudas, deudas 6 tri- 
bulaci6n : de toutes f aeons , lit. : dettes 
ou ligature, dettes ou tas de dettes, 
dettes ou tribulation. Zor zaarra, zor 
tSaarra : deuda vieja, mala deuda : 
vieille dette, mauvaise dette. (Per. Ab. 
121-4.) Zor jakozala tSiribiriari (B), 

ZOR ZAIZKALA INGUMARI (G), ZOR ZAIZKOLA 

pinpirinari (L), zor zaitzola jinkoiLoari 



(S), que a la mariposa se le deben (her- 
mosos vestidos), qu'on doit au papillon 
(de beaux vitements). (Dial. bas. 7-2.) 
= Esta es una de aquellas palabras con 
las cuales el verbo izan , que como sus- 
tantivo es « ser », se em plea signifi- 
cando « tener », como puede verse en 
la cuarta acepci6n de esta palabra, 
tomo I, pag. 448. Zor izan, « deber, lit. : 
tener deuda. » En unos dialectos el 
acreedor se emplea en acusativo, en 
otros en dativo : zor nau orrbk ni (AN- 
lez-oy, G-ber, L), zor nu horrbk ni 
(BNc,...), zor daut (BN, ...), zor dit 

ORRBK NERI (G, ...), ZOR DEUST ORREK NIRI 
(Be), ZOR DA1TAD KORRBK NIRI (R-bid), ZOR 
DITA KORRBK NIRI (R-UZt), ZOR DIADAK KO- 

rrek NBRi (BN-s), « ese me debe a mi. » 
Sin duda las locuciones en que se usa 
el dativo encajan mejor en nuestra men- 
talidad moderna; pero es dificil poder 
probar cuales son las mas castizas. En 
Hazparren he oido la curiosa frase en 
aue figuran dos acusativos y ningun 
dativo : gizon hori mila libera zor dut 
nik , « yo le debo ( a* ) ese hombre mil 
pesetas. » Void un des mots avec les- 
quels le verbe izan, qui comme subslan- 
tif signifie « ilre », s'emploie dans le 
sens de « avoir », ainsi qu'on peut le 
voir a la quatrieme acception de ce terme, 
tome I, page 448. Zor izan, « devoir, lit.: 
avoir une dette. » Le criancier, dans 
quelques dialectes, se met a Vaccusalif; 
dans d'autres , au datif: zor nau orrbk 
ni (AN-lez-oy, G-ber), zor nu horrkk ni 

(BNC, ...), ZOR DAUT (BN, ..., L), ZOR DIT 
ORRBK NERI (G, ...), ZOR DEUST ORHEK NIRI 
(Be), ZOR DAITAD KORREK NIRI (R-bid), ZOR 
DITA KORRBK NIRI (R-UZt), ZOR DIADAK KO- 
RREK neri (BN-s), « il est mon debiteur. » 
Sans doute les locutions dans lesquelles 
entre le datif concordent mieux avec 
notre men la I it 4 moderne; mais il est dif- 
ficile de pouvoir prouver quelles sont les 
plus correctes. J y ai entendu, a Hazpar- 
ren, la curieuse phrase suivante, dans 
laquelle fig urent deux accusatifs et aucun 
datif: gizon hori mila libera zor dut 
nik , « je dots mille francs (a) cet 
homme. » 

Zora (c, ...), Var. de zoro en los deri- 
vados, Var. de zoro dans les derives. 

Zorabiatu (G), zorabiau (B), atolon- 
drarse, aturdirse : s'affoler, s^itourdir. 
Augustok, bbrb soldaduetan ikubi zbba- 
nban a1nbesterainoko etsipena, jarri 
zan zorabiaturik zbr egin bta zbr asmatu 
BTZBKiBLA : Augusto, al ver en sus solda- 
dos un desaliento tan grande, se aturdi6 
sin saber qu6 hacer y qu6 resoluci6n 
tomar : en voyant parmi ses soldats un 
aussi grand dicouragement, Auguste 
s'a/fola sans savoir que [aire ni quelle 
resolution prendre. (Izt. Cond. 261-4.) 

Zorabio (Be, Gc), atolondramiento , 
aturdimiento, vertigo : affolement, 4tour- 
dissemenl, vertige. Etzaitez egon ortik 

KALBRABBGIRA, BBSTELA ZORABIOAK ARTUKO 

zaitu (B-l) : no este usted mirando de 
ahi a la calle, pues se le producira a 
usted el vertigo : ne regardez pas d y ici 
dans la rue, car vous auriez le vertige. 

Zorabiotu (B), atolondrarse , atur- 
dirse: s'a/foler, s'Mourdir. Var.de zora- 
biatu. Bada ardaoak ekarten badau 
gizona... etSbkoak ta adiskideak bzautu 
eziSbra, burua zorabiotutera... : pues 
si el vino induce al hombre... a no po- 



der conocer a los de casa y amigos, k 
atolondrarsele la cabeza... : done si le 
vin pousse V homme... a ne pas recon- 
nattre ceux de chez lui et ses amis , a lui 
Hourdir la ttte. ( Bart. 1-273-5.) 

Zoraburu ( AN ?, L. de Is. Compend. 
168-3), columpio, balancoire. 

Zoradura, vertigo, deslumbramiento, 
demencia : vertige, iblouissement , d6- 
mence. (Duv. ms.) 

Zoragari (Be), arvejana, cizafta: vesce- 
ron, ivraie.= En un ms de Londres se le 
llama « cominillo, joyo». Dans un ms de 
Londres on Vappelle cominillo, joyo, 
« ivraie. » Gura leukbb jakin, baina nbkb 

BAGA , ATSURLARI ALPBRRAK LEGEZ J ZElSEN 
SOLOA DAGOAN LAARRBZ , MUGITAZ, AZKIZ , 
GARDUZ , ZALGAZ , ZORAGARIZ BETERIK I qui- 

sieran saber, pero sin fatiga, como los 
cavadores perezosos que tienen la here- 
dad llena de abrojos, de grama, de 
cardo , de cizana , de arvejana : Us vou- 
draienl savoir, mais sans fatigue, comme 
les bicheurs paresseux qui ont leurs 
biens pie ins de tributes, de chiendent, 
d f ivraie, de chardon, de vesceron. (Per. 
Ab. 195-13.) 

Zoragarri (c, ...), deleitable, encanta- 
dor, enloquecedor : delectable, enchan- 
teur, ensorceleur. Onek bsango diozka 

MILA GAUZA ZORAGARRI J TA NOLA DAKIAN 
LEN EKARRI ZUELA GAITZ EG ITER A , USTBKO 
DU BRRAZ EKARRI KO DUBLA BERRIZ TA BBRRIZ 

ere bgitbra i este (el tentador) le dirt 
mil cosas deleitables; y como sabe que 
antes le indujo a pecar, creera que facil- 
mente podra inducirle a lo mismo una 
y otra vez: celui-ci (le tentateur) lui dira 
mille choses dilicieuses; et comme il sait 
qu'auparavant il le poussa a picher, il 
croira pouvoir facilement Vy induire de 
mime une autre fois. (Conf. 89-24.) 

Zoragarriki, de un modo enloquece- 
dor, deslumbrador : dilicieusement, pl&i- 
samment, d'une facon ensorcelante. (Duv. 
ms.) 

Zoragarritasun (AN, B, G), entu- 
siasmo , enthousiasme. 

Zoragarritu, enamorar, s'inamourer. 
(Izt. Voc.) 

Zoraio (B-mond), chiflado, de cabeza 
poca asentada : toqui, un peu fou. Var. 
de soraio ?. 

Zorhakan (S-bark), Var. de zorkan. 

OlLOAK ZORHAKAN ARI DIRENBAN PARASOLA 
HARTZBN AHAL DUZti, NORAPAIT JOAN BBHAR 

bazira : cuando las gallinas picotean, 
puede usted coger el paraguas , si tiene 
usted que ir a* alguna parte: quand les 
poules se becquettent, vous pouvez prendre 
votre parapluie si vous devez alter quelque 
part. 

Zorhakazi ( S-bark), persona que se 
rasca a menuao, personne qui se gratte 
souvent. Nik ezagutzbn tOdan zorhakari- 

RIK HANDIBNAK bOhAMBSAK TUZU , THEYU 

BBiTiRA : las personas que se rascan mas 
a menudo, que yo conozca, son las gi ta- 
nas , pues son sucias : les personnes qui 
se grallent le plus souvent, queje sache, 
sont les bohimiennes , parce qu'elles sont 
sales. 

Zorakeri (AN, B, G), insensatez, 
locura, a diferencia de zorotasun, « lo- 
cura en lo fisico : » derangement d'es- 
~ ~>rence de zorotasun, 
Amaika zorakerja 
eginda badoaz, bnb a la be a , zurb bgu- 
nak ! (B-mu) : hija mia, \ cuantas locu- 



prit, folie; a la diffir 
« folie physique. » \ 



Digitized by 



Google 



460 



ZORALDA — ZORIGAITZ 



ras llevas ya hechas en tu vida ! lit. : tus 
dias van naciendo muchos desatinos : 
ma fille, combien de folies as-tu dija 
failes dans ta vie! lit. : tes jours font de 
nombreux disparates. Zorakbria da mun- 

DUAN BETI BOON BBAR BAGINU BEZALA BIZI- 

tzea (AN-b), es una insensatez vivir 
como si siempre hubieramos de estar en 
este mundo, c'est une sottise de vivre 
comme si nous devions toujours rester 
dans ce monde. 

Zoralda (L-ain), atolondramiento, 
vertigo, perturbacion mental : affo- 
lement, vertige, perturbation mentale. 

Zoraldi (AN, B, G), ratos de locura, 
moments de folie. Zoraldi ak artzbn dua- 

NEAN, IRU GIZONEK ERE BZTBZAKBTE ORI GEL- 
D1RIK IDUKI : NONBAIT BADU ORREK INDARRA 

(G-and, ...) : cuando se apodera de 61 la 
locura, no pueden tenerle quieto ni 
siquiera tres hombres : en alguna parte 
tiene ese la fuerza : quand la folic s'em- 
pare de lui, trois hommes sont incapables 
de le faire rester tranquille : il a de la 
force quelque part. 

Zoramen : 1° (B-g), locura, folie. — 
2° (AN, B, BN), azoramiento, transporte 
de gozo, jubilo : rej ou Usance , transport 
de joie, jubilation. Emendik dator bio- 

TZEKO... ZORAMEN DBSBAGARRIA , de aauf 

viene... el agradable azoramiento del 
corazon, de la vient... Vagriable jubila- 
tion du cceur. (Liz. 68-23.) ; O zbr zora- 
men gozo a dan ayena 1 { oh , cuan dulce 
es el jubilo de aquellos (de los angeles 
y santos) I oh I combien leur jubilation 
(aux anges et aux saints) est douce I 
(Etchev. Ongui. 165.) — 3° (B-i-m- 
mond-o-ond-tS, G-and), insistencia, 
insistance. 

Zoramendu, vertigo, extra vio del 
sentido 6 de la inteligencia : vertige, 
igarement du sens ou de Vesprit. ( Duv. 
ms.) 

Zorarazi, perturbar los sentidos 6 la 
inteligencia, troubler les sens ou Vesprit. 
(Duv. ms.) 

Zorarazle, el que transtorna la ca- 
beza de alguien , celui qui tourne la tcte 
de quelqu'un. (Duv. ms.) 

Zor-arturen (B-mu,...), zor-har- 
tzeko (L), deudas y haberes : doit el 
avoir, actif et passif. Orduan munduko 

BGITBKOBK, ZOR-HARTZBKOEK , HARTU-EMA- 
NBK, SEMB-ALABBK... TRABU HANDIA IBE- 

niko deratzute : entonces los quehace- 
res del mundo, las deudas y haberes, 
las relaciones, los hijos 6 hijas... os 
pondran grave obstaculo : alors les af- 
faires du monde, les dettes et criances, 
les relations, les fits et filles... seront 
pour vous un grave obstacle. (Ax. 3*-62- 

16.) EzTBZAZULA UKHBN ZOR-HARTZBKORIK , 
BURU-AUSTEKORIK GABB B1ZI NAHI BAZIRA 

(S-bark) : no tengais deudas y haberes , 
si quereis vivir sin quebraderos de 
cabeza : n'ayez ni dettes ni biens, si vous 
voulez vivre sans cassements de tite. Zor- 

ARTZEKOAK NON ZITUEN BRRAN GABE GAN DA 

(AN-b), se ha ido sin decir d6nde tenia 
las deudas y haberes, il s'en est alii sans 
dire Vitat de son actif et de son passif. 

ZoratBa: 1° (R), mesa especial para 
ma jar el lino , table spiciale pour broyer 
le tin. — 2° (Be), loquilla, folitre. 

Zoratu: 1° (AN, B, G), enloquecer, 
enloquecerse : rendre fou,devenirfou, 
perdre la raison. Zeren maiz kofesa- 

TZEAK... ERHOTURIK EDO ZORATURIK BEZALA, 



ZER HARI DEN ETA ZER BGIN BZTAK1ELA , 

iBENTZBN du : porque la confesidn fre- 
cuente... le pone como enloquecido, sin 
saber en qu£ se ocupa 6 que hace : 
parce que la confession friquente... le 
rend fou, sans savoir a quoi il s'occupe 
ou ce qu'il fait. (Ax. 3«-524-9.) — 
2° (AN, B-m-mond-ond, Gc, R), cortarse 
la leche, s'aigrir (le lait). 

Zoratzaile, seductor, siducteur. (Duv. 
ms.) 

Zordun (c), deudor, dibiteur. Zordun 

GAIZTOAGANIK OLO , HURA ERE BZ ORO I de 

un mal deudor (debe recibirse aunque 
no sea mas que) a vena, aun ella no (sea) 
total (para pagar la deuda) : d'un mau- 
vais dibiteur il faut prendre de Vavoine 
en payement, quand mime il n'y en 
aurait pas assez pour acquitter toute la 
dette. (Oih. Prov. 437.) Eta bark a zazki- 

GUZU GURB ZORRAK, GUK GURB ZORDUNAI 
BARKATZBN DIEZTBGUN BBZBLA '. y perd6na- 

nos nuestras deudas , asi como nosotros 
perdonamos a nues tros deudores : et remet- 
tez-nous nos dettes, comme nous les 
remettons a ceux qui nous doivent. (Ur. 
Matth. vi-12.) Jainkoagana, ukhenago 
duena, da zordunago : respecto de Dios, 
el que mas ha recibido es mas deudor : 
qui plus a recu du bien de Dieu, lui est 
plus redevable. (Oih. Prov. 636.) Artze- 

KOAK BAZJTUEN, BAINO IL DA ERRAN GABB 

nor dirbn zordunak (AN-b) : tenia habe- 
res, pero ha muerto sin decir quie"nes 
son los deudores : il avait des criances, 
mais il est mort sans nommer les dibi- 
teurs. 

Zordundu (c, ...), hacerse deudor, 
devenir dibiteur. Hartzen duena zor- 
duntzbn da, el que recibe Uega a ser 
deudor, qui prend s f engage. (Oih. Prov. 
212.) 

Zorduru (BN, L, S?), deudor, de'bi- 
teur. BARKHA GURI GURB ZORRAK , GUK ERE 
GURB ZORDURUEI BARKHATZBN DAROEZTEGUN 

bezala : perd6nanos nuestras deudas, 
asi como nosotros perdonamos a nues- 
tros deudores : remettez-nous nos dettes, 
comme nous les remettons a ceux qui 
nous doivent. (Duv. Matth. vi-12.) 

Zore (R), vuestro, votre. = Var. de 
zure, como gore es de gurb y orb (S) 
de ire. Var. de zure, comme gore Vest 
de gurb et orb (S) de ire. 

Zorga (?, Darth. Manuel, 85), estu- 
pido, slupide. 

Zorgln (B-a-d-m), el que hace deu- 
das, celui qui fait des dettes. = Algunos 
escriben asi (y confieso haber escrito yo 
un tiempo) la pa la bra sorgin, « bruja, » 
creyendo que viene de zori , « suerte , 
fortuna, » y -gin. Asi parece; pero lo 
cierto, lo real, es que todos, aun alii 
donde se distinguen s y z, pronuncian 
sorgin. Quelques-uns icrivent ae lasorte (et 
j'avoue avoir agi de mime quelque temps) 
le mot sorgin, « sorciere, » croyant qu'il 
vient de zori, « sort, chance, » et de -gin. 
Cela semble exact; mais ce qui est cer- 
tain et riel, c'est que tous, mime la ou 
Von distingue s et z, prononcent sor- 
gin. 

Zorgoin (G-ern), ababol, planta con 
cuya savia se curan las verrugas : coque- 
licot, pavot, plante avec le sue de la- 
quelle on guirit les verrues. 

ZORI : 4° (AN, B, BN, Sal., G, L), 
fortuna, acaso, ventura, suerte : fortune, 
hasard, aventure, sort. Zori onari 



IRBKOK ATHEA ETA GAITZARI AUKO BEHA I 

abre la puerta a la buena suerte (cuando 
se presente) y espera a pie firme la 
mala (que ha de llegar) : ouvre la porle 
au bonneur, lorsqu'il se prisente, et 
attends de pied ferme le malheur qui te 
doit arriver. (Oih. Prov. 438.)— 2°(B,...), 
agQero, augure. Ea... sinistu dabbbnz 

(sic), EDO AMESEN BATZUETAN EDO ZORIREN 

batzubtan, si... ha creido 6 en algunos 
suefios 6 en algunos agueros, s'il... a 
cru a quelques songes ou a quelques au- 
gures. (Capan. 92-2.) — 3° (AN, B?, 
&N , R , S ) , maduro , mUr. Gora zeuren 

BEGIOK TA BEIRA KANPOAK , BAITAUDE ZORI 

ya t3uriturik igitatzeko : alzad vuestros 
ojos y mirad los campos, que estan ya 
blancos para la siega : levez vos yeux et 
regardez les campagnes, car elles blan- 
chissent pour la moisson. ( Liz. Joan, iv- 
35.) Zori ta gorri: todo, sin distinci6n, 
roso y velloso : tout, sans distinction, ras et 
poilu. (A&.ms.) Alaba zorhideneanbzkon- 
tzbko bzta erraz bbgiratzeko '. cuando la 
hija esta madura para casarse, no es facil de 
guardarla : quand la fille est mflre pour 
itre mariie, la garde n'en est pas aisie. 
(Oih. Prov. 18.) — 4» (AN?, R?), madu- 
rar, m&rir. — 5° (c, ...), ocasi6n, punto 
propicio : occasion, moment propice. 
Zorian : a punto de, en ocasi6n propicia : 
sur le point de, au moment propice. Itho- 
tzbko zorian, a punto de ahogarse, sur 
le point d'itouffer. (Har. Matth. xviii- 
28.) Atbak puskatzeko zorian zbudbn, 
estaban ya a punto de forzar las puer- 
tas, Us itaient pris d'enfoncer les portes. 
(Ur. Gen. xix-9.) Esetsi gogor onek 
ezbutsan itSiten arterik artutbn ez egu- 
naz, ez gabaz, ta beronbn indarrak imini 
eban kolorgaldurik, zurbildubik, argal- 
durjk ta erkindurik, iltbko zori ta 
arriskuan : esta dura acometida no le 
dejabatomarsosiego ni dedianidenoche, 
y su fuerza le puso descolorido, maci- 
lento, flaco y desmazalado, a punto y 
riesgo de morir : cette dure attaque ne 
lui laissait de repos ni jour ni nuit, et 
sa violence le rendit pile, lerne, faible et 
dicharni, sur le point et pris de mourir. 
(Maiatz. 27-22.) — 6° (G?, Cane. baa. 
tlI-438-...), abundante, abondant. 

Zorhi : 1° (BN, Sal.), tepe, motte de 
terre. Var. de zogi, zoi. — 2o (L?), ma- 
durar, m6rir. Bekhatuetan bezala, obra 
onbtan ere, nburria betha-artbino , eta 
zorhi-arteino igurikiten duela Jainkoak : 
que como en los pecados, tambi^n en 
las buenas obras, Dios aguarda a que se 
llene la medida y a que maduren : ainsi 
que pour les pichis, de mime pour les 
bonnes o&uvres, Dieu attend que la me- 
sure soit pleine et qu'ils mtirissent. (Ax. 
3«-29i-24.) 

Zoribaga (B) : 1° sin fortuna, mal- 
heureux. — 2° desventurado : malchan- 
ceux, qui n'a pas de chance. 

Zoribako (Be,...), desventurado, in- 
fortunado, desgraciado : malheureux, 
infortuni, misirable. 

Zoridura (R), madurez, maturiti. 

Zorigabe (G) : 1° sin fortuna : mal- 
chanceux, sans fortune. — 2° desventu- 
rado, infortuni. 

Zorigaitz : 1« (AN, BN, Sal., G, L), 
infortunio, desffracia , lit. : mala suerte : 
in for tune, malheur, lit. : mauvais sort. 
Auko zorigaitzari ekhuru eta onari 
aiduru : sufre en paciencia la mala 



Digitized by 



Google 



ZORIGAITZEZKO — ZOROBILATU 



461 



suerte, y 8 guard a a la buena : souffre en 
patience la mauvaise fortune, et d emeu re 
en attente de la bonne. (Oih. Prov. 54.) 

NERE ZORIGA1TZERAKO BZAGUTU ERAZI ZlfilO- 
TEN BESTS ANAI BAT ERE BAZENDUTELA, 

para desdicha mia le hicisteis saber que 
aun teniais vosotros otro hermano , c'est 
pour mon malheur que vous lui avez 
appris que vous aviez encore un frere. 
(Ur. Gen. xun-6.) — 2* (AN, BN, L,...), 
jay de...l jdesgraciado de...; malheur 
a...! inforlun4 <jue...l = Se usa con el 
dativo. S'entploie avec le datif. Zorigaitz 
hiri (BN, L, Matth. xi-21), zorigaitz zuri 
(AN, ibid.) : ay de ti, lit.: ay a ti, des- 
graciado a ti : malheur A toil Zorigaitz 
munduari gaizbidben gatik, | desgraciado 
del mundo a causa de los escandalos! 
malheur au monde, a cause de$ scan- 
dales! (Har. Matth. xvm-7.) Zorigaitz 
dukala, ay de ti, malheur a toil (Har. 
Matth. xi-21.) 

Zorigaitzezko , nefasto, n4faste. Zori- 
gaitzezko eguna : dia nefasto , de desgra- 
cia : jour nifaste, de malheur. (Duv. 
ms.) 

Zorigaizki , desgraciadamente , mal- 
heureusement. (Duv. ma.) 

Zoxigaisto (AN, B, G), desventura, 
infortunio : malheur, infortune. Zorigaiz- 
toan (B,...), en mala hora, maheureu- 
sement. Zorigaiztoan esan jakon etor- 
teko (B-mu), en mala hora se le dijo que 
viniera, on lui dit malheureusement qu'il 
venait. 

Zorigaiztoko (AN, B, G), desventu- 
rado , reprobo : malheureux, r4prouv4. 

NeGAR-MALKORIK SAMINBNAK BEREN GAIZKI- 
EGIN ZORIGAIZTOKOAGATIK ITSURTZBKO, para 

derramar las mas amargas lagrimas por 
su desventurada maldaa , pour verser les 
plus ameres larmes par sa malheureuse 
me'chanceU. (Lard. Test. 40-12.) jAi, 
zure zorigaiztokoa , Bbtsaida I (ay de ti, 
Bethsaida I malheur a toi, Bethsatde I (Ur. 
Matth. xi-21.) 

Zorigaiztu, caer en la desgracia, torn- 
ber dans le malheur. (S. P.) 

ZoiigatB (B, L), infortunio, desven- 
tura : infortune, malheur ou mauvais 
sort.Yar. de zorigaitz (1°). ZorigatS niri: 
malhaya yo, |av de mi! h4las! malheur 
a moil (Afi. m«.) 

Zorigogor (B,...), desventura, infor- 
tunio , lit. : suerte dura : malheur, in for- 
tune, lit. : mauvaise chance. 

Zoxigogorreko (Be), desventurado , 
desdichado : malheureux, in fortune. = 
Algunos lo dicen tambi£n como reprobo. 
Quelques-uns le disent aussi dans le sens de 

« rtprOUVt ». ZORIGOGORRBKOAK SEINDUN 
DIREANAK ETA SBIN ASTEN DAGOZANAK, deS- 

dichadas las embarazadas y las que estan 
amamantando, malheur aux femmes 
enceintes et a celles qui allaitent I (Ast. 
Urt. I, p. Lxi-i.) 

Zorion (AN, BN, B,...), enhorabuena, 
felicidad : felicitations , bonheur. Zorion 
agiankatu zaroten , le dieron la enho- 
rabuena, Us lui ont adress4 des felici- 
tations. (Duv. II. Para/, xxui-44.) Zori 
onetan nago (B-b-z), estoy de enhora- 
buena , j'ai de la chance. 

Zoriondun, el afortunado en todo : 
veinard , chanceux. (Duv. ms.) 

Zorioneko (AN-b, B, G), bienaventu- 
rado, feliz : fortune* , heureux. Zorionb- 

EOAK BIOTZ GARBIDUNAK, ZBGAITIK EURAE 

ikusiko dauben Jangoieoa : bienaventu- 



rados los limpios de coraz6n, porque ellos 
veran 6 Dios : bien heureux ceux qui ont 
le cceur pur, parce qu'ils verront Dieu. 
(Kristau. Gatzag. 74-13.) jNok lbkuskbn 

ZORIONEKO BGUN EDER HAU ! j qui&l pu- 

diera ver este hermoso y feliz dia! qui 
pourrait voir ce bel et heureux jour I 
(Mend. 1-162-20.) 

Zorionesko, feliz, el afortunado en 
todo : chanceux, heureux, veinard. 

Zoriontasun (AN, B, G) : 1° felicidad, 

ftlitiU. MUNDU UN TAN BZTU NBORK ZORION- 
TASUN osorik aurkitzen (AN-b), nadie 
encuentra en este mundo complela feli- 
cidad , personne ne trouve dans ce monde 
de bonheur complet. — 2° bienaventu- 
ranza, beatitude. £ Ze gauza dira zortzi 
zoriontasun oneik? £que" cosa son estas 
ocho bienaventuranzas? que sont ces 
huit beatitudes? (Kristau. Gatzag. 74-22.) 

Zoziontsu. (V. Zoriondun.) 

ZoritSarreko ( B, G ) , desventurado : 
malheureux, r4prouv4. 

ZoriUu (AN, B, G, L), afortunado, 
fortuni. 

Zoritu, zorhitu : lo(AN,B?,BN,R,S), 
madurar, mdrir. j Zenbait galtzen den 
zoritu gabe ! j cuanto se pierde sin haberse 
madurado ! combien en perd-on qui n'ont 
pas mdri! (Liz. 88-8.) Erne zbitbzen buret an 
birtutbzko lora bdbrrak, eta zoritu, eldu 

ETA UMAUTU SANTIDADEKO FRUTAK I para 

que en ellas (en nuestras almas) germi- 
nasen hermosas flores de las virtudes y 
madurasen y se sazonasen frutos de san- 
tidad , pour qu'en elles (dans nos imes) 
germent les belles fleurs des vertus et 
mtirissent a point les fruits de la sain- 
teU. (Ur. Bisit. 109-3.) Aurtubn gerbziak 

BESTS URTHBZ BBNO BERANTAGO ZORHITZEN 
TUZU , BBDATSBA EBIT8U IZAN DBLAKOTZ (S- 

bark) : este afio las cerezas maduran mas 
tarde que otros aftos, porque la prima- 
vera ha sido Uuviosa : cetle ann4e les 
cerises mtirissent plus tard que les autres 
annies, parce que le pr in temps a 414 plu- 
vieux. — 2° (BN, S), formalizarse las 
personas, s'assagir (les personnes). 

Zor izan (AN, B, G), deber. adeudar: 
devoir, itre d4biteur. (V. Zor.) 

Zorizka : lo (R y S), a medio madurar 
mieses, mtirir a moiti4 (la moisson). — 
2° (B-i), loauilio, foldtre. 

Zorkan (Sc) : i<> matando piojos, lit. : 
buscando piojos : tuant des poux, lit. : 
cherchant des poux. — 2© picoteando las 
plumas , se picotant les plumes. 

Zorkari : 1° (Sc), matador de piojos, 
tueur de poux. — 2° (B-el-oft), renta que 
se deja a deber, loyer que Von laisse dti. 

Zorkatan (R-gard-uzt), Yar. de zor- 
kan (jo). 

Zorkatu(BN-s, R), zorkhatiz (BN, 
S) : 1° ma tar piojos, Jimpiar de ellos la 
cabeza : tuer des poux, nettoyer la i4te. 
— 2° picotear las plumas, se becqueler 
les plumes (les oiseaux). 

Zorkatzen (BN), Var. de zorkan (1°). 

Zorka-zlri (L-ain), palito que se atra- 
viesa en la lanza del carro para impedir 
que los bueyes rehuyendo la carga se 
aproximen demasiado A ella : courbeton, 
petit bdton que Von place en travers du 
timon de la charrette, pour emp4cher 
que les bceufs ne se poussent mutuelle- 
ment. 

Zorketan (BN ?), Var. de zorkan (1°). 

ZORKI (B), recurso, secours. Emakumb 

MARATZA ETSeRAKO ZORKI ONA DA (B-mu), 



la mujer diligente es buen recurso para 
casa, la femme diligente est d'un bon 
secours pour la maison. Gaztainba zorki 
andia da (B-l,...), la castafia es un gran 
recurso, la chitaigne est oVun grand 
secours. 

Zorko : 1° (B-l,...), al fiado, a d6bito, 
a cridit. Zorko bizi dana errukarria da, 
el que vive al fiado es dicno de com pa - 
si6n, celui qui vit a cr4dit est diane de 
compassion. — 2° (B,...), Var. de zor 
izango, futuro de zor izan, « deber. » 
Var. de zor izango, futur de zor izan, 
« devoir. » Arnasba bbrb zorko dozu, 
debera usted aun el aliento, vous devrez 
mime le souffle. (Per. Ab. 74-20.) 

Zormin (AN-art), tobillo, cheville du 
pied. 

ZORNA: lo (AN?, B-d,..., G-and- 
ord,..., L), materia, pus : matiere, pus. 
— 2° (B-mond), pus en forma de hi\o> pus 
filiforme. — 3° (G-and), podredumbre, 
pourriture. — 4° (Gc,...), savia de plan- 
tas, seve des plantes. 

Zornabedar (B-m-mond), zornabe- 
lar (AN. G-and), lechetrezna, hierba pa- 
recida al cardo,senecio?: I a iter on, herbe 
qui ressembleau chardon, s4necon e t. (Bot.) 

Zornakatz (B-a-o), bub6n, tumor 
lleno de materia 6 pus : bubon, tumeur 
pleine de mati&re ou depus. 

Zornatarte (L-ain), espacio como de 
un metro entre dos casas : venelle, espace 
d f environ un mktre entre deux maisons. 

Zornatu : !• (AN?, B, G, L), enco- 
narse la herida: s'enflammer, s'enveni- 
mer (la blessure). — 2° (L-ain), pana- 
dizo , panaris. Zornatua , el panadizo , le 
panaris. 

ZORNE : 1° (BN, G, Lc), materia, 
pus : matiere, pus. — 2° (L), joven sin 
energia , jeune personne sans inergie. — 
3° (L-s) , panadizo , panaris. 

Zornetau (BN, L), lleno de pus, plein 
de pus. 

Zornezorro, centro de una 11a ga donde 
se forma y se contiene el pus, milieu 
d'une plaie ou se forme et se trouve le 
pus. (Duv. ms.) Handitsua leiiertu zayo 

BAINAN ZORNEZORROA ORAINO ATHERATZE- 

koa du : se le ha reventado el tumor, 
pero todavia esta por salir la raiz : son 
furoncle a crev4, mais le bourbillon n'est 
pas encore sorti. (Duv. ms.) 

ZORO : 1° (AN, B, BN ?, G),loco, fou. 
Zaharrago, zoroago : cuanto mas viejo, 
mas loco : plus il est vieux, et plus il est 
fou. (Oih. Prov. 419.) Zoro-moro, ori 

BEINBAT AUKERAN BIZI DA (B-l) I loCO 6 DO 

loco, lo cierto es que ese vive a pedir de 
boca : fou ou non, ce qui est sdr e'est 
qu'il vit bien a son aise. Zoroen bztia, 
gozoa guztia : la miel de los locos, 
toda ella es dulce : le miel des fous 
est tout a fait doux. (Per. Ab. 122-2.) — 
2° (B-o), ciertas hierbas que brotan en 
verano en tierras podridas, certaines 
plantes qui poussent V4t4 dans les terres 
pourries. — 3° (B?), ilusidn, illusion. 
BakotSa bbre zoroak bizi : cada cual vive 
de su ilusi6n ; es decir, cada loco con su 
tema: chacun vit de son illusion; e'est-a- 
dire, chaque fou avec son thkme. (Per. 
Ab. 123-24.) 
Zorobilatu (S), volver loco, tourner 

la t4te. ZOROBILATZEN NAYE NI GAIZA HOYEK 

orok, me vuelven loco a mi todas estas 
cosas , voila des choses a me faire tour- 
ner la tite. (Dial.bas. 43-6.) 



Digitized by 



Google 



462 



ZOROKERIA — ZORROTZ 



Zorokeria (BN, L), locura, insensa- 
tez : folic, dimence. Var. de zorake- 
ria. 

Zoroki, locamente, follement. (Duv. 
ms.) 

ZORONGA ( AN- lez) , tocado de mu- 
jer, coiffure de femme. (?) 

Zorotasun (AN, B, G), demencia, 
locura : dimence, folic. 

Zorotu, volverse loco, devenir fou. 
Var. de zoratu. (Duv. ms.) 

Zoroska (B-i, BN), zorozkarro (B-mu), 
loquillo, enfatuado : foldtre, toque". 

Zorpeko (AN, B, G, ms-Lond), deudor, 
dibiteur. 

Zorpetu (B, G), acribillarse de deudas, 
Hre cribli de dettes. Berorrbn burua 

ZORPETU DAU GIZAGA1SO ORREK, iffORI ME- 
SBDE EGITEARRBN J ETA AOR DAGO ZORRAI 

erantzun ezinda : el pobre se ha acribi- 
llado de deudas, por nacer bien a otros ; 
y ahi esta sin poder responder a ellas : 
le pauvrcs'est cribli de dettes, pour f aire 
du bien aux autres; et maintenant il nc 
peut plus en ripondre. 

Zorpuru (B-a?), pieza de piedra 6 de 
hierro que se pone en el fog6n arrimado 
a la pared , pierre ou plaque de fer que 
Von met contre le mur du foyer. 

Zorralde (BN-s), cumulo de deudas, 
tas ou grand nombre de dettes. Zon 

EDO ZORRALDE, EZKONDU BEAR NAT NIK ERE 

alaba : de todas maneras ( lit. : deudas 6 
cumulo de deudas), tengo que casar tam- 
bien yo la hija : de toutes f aeons (lit. : 
dettes ou comble de dettes), je dois aussi 
moi marier la fille. 
Zorrale (AN?), deudor, dibiteur. Gu 

BAGINA (?) AGITZ ZORRALE, EDERKI PAGATU 

du : nosotros dramos deudores de mu- 
cho, ha pagado bien (Jesucristo por 
nosotros) : nous itions dibilcurs de beau- 
coup, (J isus- Christ) a bien pay i (pour 
nous). (Liz. Coplac. 156-3.) 

Zorran (G-and), (brotar el agua) en 
gran cantidad, A chorros : (jaillir I'eau) 
a flots, par jets. 

Zorrean (B-i-mu,...), zorretan (B, G), 
al fiado, a debito, a cridit. jZeinbatgu- 

RASOK, EURAK ELIZA RAKO JANTZI JASO BAT 

BZTAUKELA, arrastaka ta goseagaz batuta 

EDO ZORREAN, APAINDUTEN DITUE UMEAK 

ezjagokoen moduanI jcuantos padres, no 
teniendo ellos un vestido decente para 

Eresentarse en la iglesia, visten a sus 
ijos como no les corresponde (con di- 
nero recogido) trabajando arrastrada- 
mente y viviendo de hambre 6 al fiado ! 
combien de parents, n f ayanl pas un vitc- 
. ment decent pour se presenter a Viglise, 
habillent leurs enfants au-dessus de leurs 
movent (avec de Vargent ramassi) en tra- 
vaillant piniblement et en vivanl avec la 
faim ou a cre'dit! (Bart. I-21-[2*]-22.) 

Zorreztatu (?, Cane. bas. Ill, p. 449), 

meterse en deudas, Uenarse de deudas : 

se couvrir de dettes, itre cribtt de dettes. 

ZORRI : 1° (c), piojo, pou. Bertze- 

REN BURUKO ZORRIA DAKUSA ETA EZ BERE 

lbpoko Sbrria, ve el piojo de cabcza 
ajena y no el lobanillo de su propio pes- 
cuezo, il voit le pou sur la lUe d'autrui 
et non la loupe sur son propre cou. — 
2© (AN-b, Be), pulg6n, puceron. Zorriak 

EGITEN ZAIZKO BABARI, ONGARRITZEN BADA 

(AN-b), a la haba se le forma el pulg6n 
si se le da abono, la five prod u it des 
pucerons si on Vengraisse. — 3<> (Be), 
pequefio, diminuto : petit, menu. Et5b 



zorri bat, una casa pequefiita, une toutc 
petite maison. 

Zorri-bedar (B-m), zorri-belar (AN, 
G), zorri-belhar (BN, L, S), albarraz 6 
hierba piojera, herbe aux poux. (Bot.) 

Zorrika (B-g), grupo de pequenos 
seres , groupe de petits Sires, j Emen dago 
gari-zorrikba ! jaqui si que hay tallos pe- 
quenos de trigo ! comme il y a de peliles 
tiges de btt ici ! 

Zorriketa (B, G-and, L) : 1° acci6n dc 
picotear las plumas , action de se becque- 
ter les plumes. Oiloak zorriketan ari 
diranean, EuniA laster dala noizbait 
entzun degu (G,...) : alguna vez hemos 
oido que, cuando las gallinas picotean, 
pronto ha de Hover : quelquefois nous 
avons entendu dire que lorsque les pou les 
se becquetlent, il va bienldt pleuvoir. — 
2° acci6n de ma tar (lit. : de buscar) los 
piojos, action de tuer (lit. : de chercher) 
les poux. 

Zorriltan (R) , picoteando las plumas, 
matando piojos: se becquetant les plumes, 
tuant des poux. 

Zorritsii (S-bark), zorrizto (Be,...), 
zorrizu (BN, S), piojoso, pouilleux. Ba- 

DIRA EMAZTEKI TEYt) ZUNBA1T ERITAzCnETA- 

rik landa zorritsu direnak (S-bark), hay 
no pocas mujeres sucias llenas de pio- 
jos aun fuera de casos de enfermedad, 
il y a beaucoup de femmes sales et pleines 
de poux mime en dehors des cas de ma- 
ladie. 

ZORRO : 4° (c), saco, sac. = Muchos 
concretan su significacion a un determi- 
nado saco : en B, ... es el costal 6 saco 
ffrande para transportar granos; en AN, 
BN, L y S es morral 6 saco de cuero; 
en R, zurr6n de pastor. Un grand nombre 
bornent la signification de ce mot a un 
sac de* termini : en B,... c y esl le grand sac 
pour transporter les grains; en AN, BN, 
L et S, e'est la gibeciere ou sac de cuir; 
en R, le havresac des bergers. Ain sendo 

TA 1NDARTSUAK DIRA , ZEINDA , URUN-ZAKU 
EDO ZORRO ANDI BAT BURUAN DABBLA, AR- 
TUKO L1TUKEE BBSAPE BIETAN ANDIKIKUME 
BI BIDE LUZBAN EROATEKO *. SOn tan K>- 

bustas y forzudas, que teniendo en la 
cabeza un gran costal 6 saco de harina, 
cogerian en los sobacos dos noblezuelos 
para lievarlos largo trecho : elles sont si 
robustes et fortes, qu'avec un grand sac 
de farine sur la tile, elles prendraient 
sous les aisselles deux hobereaux pour 
les porter assez longtemps. (Per. Ab. 59- 
27.) Nahi du jakin zein zen leiien egina , 
ala zorroa ala irina : quierc saber que 
fue primeramente hecho, si el saco, 6 
la harina : il veut savoir lequel fut fait le 
plus I6t, ou le sac ou la farine. (Oih. 
Prov. 651.) Zakuti bihia gal edo zorroti 
irina da galtze bardina , perder el grano 
del saco 6 la harina del costal es igual 
perdida : perdre le grain du sac ou bien 
la farine de la poche, lout revient a un. 
(Oih. Prov. 418.) = Es un Undo juego 
de palabras entre la voz ex6tica zaku y 
la castiza zorro. C'esl un joli jeu de 
mots entre Vexotique zaku et lepur zorro. 
Bide-zorro (B ?, F. Seg.), maleta de viaje, 
valise de voyage. — 2" (G-and), vaina, 
gousse. — 3° (G-zeg), rocadero, coiffe- 
quenouille. — 4° (AN-b, BN-s, ..., S), 
panza, barriga : panse f ventre. Zorroa 

EZIN JASAN DU GIZON ORREK (AN-b), ese 

hombre no puede soportar su barriga, 
eel homme ne peut pas supporter sapanse. 



— 5° (B), est6mago, estomac. — 6° (G-and), 
chorro : jet , jaillissemcnt d'un liquide. — 
7° (AN, B, G), profundo (sueno), orofond 
(som/nei/).Lo-zoRRo:a)(B-l,...,G?),sueno 
profundo, sommeil pro fond. — 2>), modo- 
rra , assoupissement. (An. ms.) Bbrriz lo 
zorroak arturik , oprimido otra vez del 
sueno, m'assoupissant de nouvcau. (Ur. 
Gen. xli-21.) Atekisket baten otsak 

ESNATU NAROA NI , LO-ZORRO GOGORRBNEAN 

banago bbre : a mi me despierta el ruido 
del pestillo de una puerta , aunaue este 
en el mds profundo sueno : le bruit du 
loquet cTune porte me reveille, bien que 
je sois dans le plus profond sommeil. 
(Per. Ab. 130-15.) 

-Zorro (AN-b), sufijo que denota ape- 
gamiento 6 aficion extrema a personas 
6 cosas , suffixe qui indique Vattachement 
ou la passion envers les personnes ou 
les choses. Amazorro, apegado s\ la 
madre, attachi a la mere. Ogizorro, 
comil6n de pan , mangeur de pain. Lozo- 
rro, dormil6n, dormeur. 

Zorroilo (BN-gar) : 1° panza, P^/im. 

— 2° panzudo : ventru, pansu. — 3° ani- 
mal mal formado, bite mal con formic. 

Zorroilu (G-zeg), cerrojo, verrou. (?) 

Zorromotz : 1° (B-bas-tS), corzuelo, 
residuo de trigo que sale de la criba : 
criblures, risulu de bli qui sort du 
crible. — 2* (AN-lez, B?, G-ets,..., L- 
ain) , hierbin , segundo corte de hierba : 
regain, deuxieme coupe de foin. 

Zorron (BN-s), saco, sac. Var. de 
zorro (1°). 

Zorronka (R) : 1° ronquido al dormir, 
ronflement en dormant. — 2° roncando, 
ronftant. — 3° estertor, rile. 

Zorrontzi (R-uzt), acribillado de deu- 
das , lit. : saco de deudas : cribli de 
dettes, lit.: sac de dettes. 

Zorrot ( G- and ) , chorro , jet. 

Zorrota : 1° curso de agua, cours 
d'eau. (Oih. ms.) — 2° (S,Chah. m«), 
lechigada, camaaade animales, conjunto 
de crias : nichie , portie des animaux. 

Zorrota : 1° (G-t), rocadero, coiffe- 
quenouille. — 2°(B-a-m-mond-o-tS), con- 
ducci6n de costales 6 sacos, transport 
de sacs. 

ZORROTEN (G-and), cafio vertical 
que baja del tejado , mientras que brre- 
ten es el cafto horizontal : dalle, canal 
vertical qui descend du toit, land is que 
brreten est le canal horizontal, le cni- 
neau. 

Zorroto (AN-b) : 1° saquito, petit sac. 

— 2° panza no grande , abdomen ligere- 
ment proiminent. Dimin. de zorro. 

Zorroton (G,...), Var. dezoRROTEN. 

ZorrotS (BN, S), Var. de zorrotz (i«, 
2°). Beharri zorrotSak (BN), oidos pers- 
picaces, oreilles fines. 

Zorrotu (B), meter en saco, mettre en 
sac. Gari garbitu ustbkoa, zorroturik, 
daroe bolu edo errotara i Uevan al mo- 
lino, metido en saco, el trigo que se 
trata de limpiar : on porte au moulin, 
mis en sac, le bli que Von veut nettoyer. 
(Per. Ab. 151-13.) 

ZORROTZ: 1° (c, ... ), afilado, aiguisi. 
Aizkora zorrotz a, hacha aOlada, cog ne'e 
aiguisie. — 2° (AN, B, G, S), perspicaz, 
acudo : persp'veace, fin. Bbgizorrotzak, los 
ojosperspicaces, les yeux perspicaces. Min 
zorrotza : lengua anlada, atrevida en la 
expresibn : langue affilie, osie dans Vex- 
pression. Gizon min-zorrotz bat, un hom- 



Digitized by 



Google 



ZORROTZAILA — ZORTZIKO 



463 



bre mordaz, un homme mordant. — 
3© (BN, L, S), severo, exigente : sivere, 
exigeant. Jainkoa zuzena da eta zorro- 
tza, Dios es justo y severo, Dieu est 
juste et droit. (Duv. ms.) Ura bezain 

ZORROTZA IZAN BANINTZ , BZKINBN NIOLA BRB 

konponduko (AN-b): si hubiera sido yo 
tan exigente como aquel , no nos habria- 
mos arreglado en manera alffuna : si 
j'avais 4U aussi exiaeant que lui, nous 
ne nous serions nullement arranges. 

Zorrotzaila (B), zorrotzaile (B, G), 
afilador, repasseur. ZorrotzaiLak lbn 

BRRIRIK ERRI ALDARRI BGITBN BURN ; OnAIN 

barrbz ulu-ulu tSiztua jotbn daub (B-b) : 
antes los afiladores voceaban de pueblo 
en pueblo, mas ahora tocan el silbo 
ulu-ulu : autrefois les repasseurs allaient 
da ville en ville en chantant; mais a pre- 
sent ilsjouent du sifflet ulu-ulu. 

Zorrotsaldi: 1° (BN, L), accidn de 
afilar, action d f aiguiser. — 2» (AN, BN, 
LJ , ratos de exigencia , moments de stvi- 

riii. ZORROTZALDIAN DBLAIK BZTU ORRBKIN 

niork traturik bgiten (AN-b) : cuando le 
da por ser exigente, nadie bace tratos 
con ese : lorsqu'il est severe, personne 
ne fait de contrats avec lui. 

Zorrotzarazi, bacer afilar, faire re- 
passer. (Duv. ms.) 

Zorrotzarri (BN, L, S), piedra de 
afilar, nierre a aiguiser. Var. de zorroz- 

TARRI. NABBLARJK EZTIENAK BZTU ZORROTZ- 

arri bbharrik (S-bark), el que carece 
de navaja no tiene necesidad de piedra 
de afilar, celui qui n'a pas de couteau n'a 
pas besoin de pier re a aiguiser. 

ZorroUi (BN, Sal., S), afilar, aigui- 
ser. 

Zorrosketa (B, G), acto de afilar: 
aiguisage, action d'aiguiser. Orrknbbstk 

ZORROZKETA BARJK BE BBAGI Z1NEIKB OGI 

bigun au ( B , ...) , aun sin tanto afilar 
puede usted cortar este pan blando : 
sans mime aiguiser a ce point, vous pou- 
vez couper ce pain tend re. 

Zorrozki: 1<> (AN-b, BN, L, S), con 
fijeza, de bito en bito, fixe me nt. Eri 

ORRBK BZTU GAUZA ONIK BGINEN, ZORROZKI 

bbatzen du (AN-b) : ese enfermo no hara 
cosa buena, tiene mirada penetrante : 
ce malade n'aura rien de ton, il a le 
regard fixe. — 2° (AN-b, L), estricta- 
mente, strictement. Zorrozki bbthe bbhar 
duzu zurb eginbidba (L) , tiene usted que 
cumplir estrictamente su deber, vous 
devez remplir strictement votre devoir. 
Zbnbatenaz jakintsunago eta argituago 

BA1TZA1TBKB , HANBATBNAZ ZORROZKIAGO 

izanen zare juyatua : cuanto mas sabio 
e ilustre seais, tanto mas estrictamente 
sereis juzgado : autant plus savant et 
illustre vous 4tes, autant plus strictement 
vous serez jugi. (Duv. Imit. 4-27.) — 
3° (AN, BN, S), severamente, sivere- 
ment. Jbntb zunbaitbk lotseraztbn dizie 
zorrozki so bgitbz (S-bark), algunas per- 
sonas atemorizao mirando con severidad, 

Suelques personnes lerrorisent en regar- 
ant siverement. 

Zorrozkila (G), sorrostaile (BN, L), 
zorroztale (AN-b), zorroztari (B, All. 
ms), afilador, repasseur. Var. de zorro- 
tzaiLe. Zorroztale orrek bizar nabblak 
makurrago uzten ditu , ese afilador deja 
peor las navajas, ce repasseur rend les 
rasoirs dans un plus mauvais Hat. 

Zorroztarri (AN, B, G), piedra de 
afilar : queux, pierre a aiguiser. ^Ezetz 



DlflOK , EUK , ZORROZTARRIAK BAINO ARPBGI 

bastoago daukan orrbk? (B-l), £ dices que 
no, tu que tienes la cara mas grosera que 
la piedra de afilar? tu dis que non, toi 
dont le visage est plus grossier que la 
pierre a aiguiser? 

Zorroztaaun (Duv. ms) : 1° agudeza 
de instrumentos, acuiU des instruments. 

— 2° exactitud , rigor, severidad : ea?ac- 
titude, rigueur, s4v4rit4. 

Zorroztu : 1° (c, ...), afilar, aiguiser. 

— 2° (AN, B, G), aguzarse el oido u otros 
sen lidos, s' a /finer Vouleou d y autres sens. 

— 3° (BN , L) , bacerse severo , exigente : 
devenir sivere, exigeant. 

Zorroztura, afilamiento de instru- 
mentos cortantes 6 puntiagudos, aigui- 
sement des instruments tranchanls. (Duv. 
ms.) 

Zorruta (L), chorro, jet. (?) Zaurie- 

TARIK ZERION ISURIKA ODOLA, 1THURRIK0 

ur garbia zorruterik nola : de las heri- 
das le maoaba la sangre, como se derrama 
por los chorros el agua limpia de la 
fuente : le sang lui coulait des blessures, 
comme jaillit par jets Veau claire de la 
fontaine. (J. Etcheb. 91-16.) 

ZORTA : 1° (BN , L, S?) , gota grande, 
grosse goutle. Haren odolbtik zortak 
jauztbn balira soinbko batbn gainbra, 
si de su sangre fuere salpicado el vestido, 
s'il rejaillit du sang sur un v4temenl. 
(Duv. Lev. vi-27.) — 2* (BN, L, S), can- 
tidad pequena de liquido, (un) poco de 
liquido : petite quanliU de liquide, ( un) 
peu de liquide. 

Zor-tanda (R), cumulo de deudas, 
grand nombre de dettes. 

Zorthe (BN, S), suerte : sort, chance. 
(D. lat. sors.) Jainkoaren garaziarekin 

ETA ZURB ARARTEKOTASUNAREKIN BATEAN , 
ZURE ZORTHB ON A ERDIBTSIKO DUDALA , que 

con la gracia de Dios y vuestra media - 
ci6n a lean zare* vuestra buena suerte, 
qu'avec la grice de Dieu et votre media- 
tion j'obtiendrai votre bonne chance. (Ax. 
3«-xvm-10.) 

ZORTEN: i° (Gc), mango, mane he. 
Egingo ere dituzu urre garbienez kan- 
delbro bat mailuz landua , berk zorten a 
eta adarrak : haras tambien de oro el 
mas puro un candelero trabajado a mar- 
tillo, su astil y brazos : tu feras aussi un 
chandelier de Por le plus pur, battu au 
marteau ; sa tige, ses branches. (Ur. Ex. 
xxv- 31.) — 2° (G, Araq.), rajita de Jena 
que se mete, p. ej., bajo la una : eclisse 
deboisqui s'enfonce, p. ex., sous Vongle. 

— 3° (Gc), tailo de maiz, tige de mats. 
ZORTI (AN?), inforlunado, in for- 
tune. Orra zein tSarra ta zbin zortia 
mundukoen aurtasuna, he ahi cuan defec- 
tuosa e infortunada (es) la niflez de los 
mundanos, voila combien dtfectucuse et 
infortunte (est) Venfance des mondains. 
(Mend. 1-28-37.) Zenbat ere gaisto 

ZORTIAK DIRAN AURRBN EGUNAK, EZTIRA 
IZAN 01 GAZTBEN EGUNAK BEZAIN ZORTIAK 

eta gaistoak : por malos 6 infortuDados 

3ue sean los dias de los niftos, no son 
e ordinario tan infortunados y malos 
como los dias de los j6venes : pour mau- 
vais et in fortune's que sont les jours des 
enfants, its ne sont pas d'ordinaire aussi 
infortunts et mauvais que les jours des 
jeunes gens. (Mend. 1-31-20.) 

Zortzerbatu (L) , amedrentarse , s'ef- 
farer. Bertze mandoak trikatzbn dire 

ZORTZBRBATUAK , ETA IDURITZEN ZAYOTE MAN* 



dazaiNeri galdu direla : los otros mulos 
se detienen amedrentados y a los guias 
les parece que se ban perdido : les aulres 
mules s'arrilent e/fartes, et leurs ouides 
croient qu'ils se sont perdus. (Dasc. 
Atheka. 17-12.) 

Zortzerleko (B, All. ms), escudo de 
ocho reales 6 dos pesetas, 4cu de huit 
rtaux ou deux pesetas. 

ZORTZI (c) , ocbo , huit. Gaur zortzi 
(B, G), hoy en ocho, aujourd'hui en 
huit: a) dentro de ocho dias, d'aujour- 
d'hui en huit. — b) hace ocho dias, il y 
a huit jours. Zortzitik zortzi r a (AN-b, 
B-m, G-and, L-ain, R-uzt), zortzian- 
zortzian (Be), de ocho en ocho dias, 
lous les huit jours. Atzo zortzi (AN, B, 
G), ayer en ocho, hier en huit. Eztau- 
kazu zortzi hunt an lKHusiRiK, no le vera 
usted estos ocho dias , vous ne le verrez 
pas dans ces huit jours. Zortzi guzibz (L), 
zortzi oroz (BN-s, ..., R, S), de ocho en 
ocho dias, tous les huit jours. Abbre- 

AZPIAK ATHKRATZEN DIRA ZORTZI GUZIEZ, 
NEGUAN ; LAU BGUNETARIK UDAN .* las CBmaS 

de los animales se sacan cada ocho dias 
en invierno; de cuatro en cuatro dias en 
verano : on enleve les lilieres des animaux 
lous les huit jours Vhiver; tous les quatre 
I'tti. (Duv. Labor. 79-14.) Zortzitik (L- 
ain), por semanas : hebdomadairement , 
par semaines. 

Zortziak: lo (BN, L, S), los ocho, Us 
huit. (V. Zortzirak.) — 2° (AN, B, G), 
los ochos, las cartas del juego cuyo valor 
es de ocho por cada una : les huit, les 
cartes du jeu dont la valeur est de huit 
pour chacune. 

Zortzi -eriotza (B-mond-mu-tS), la 
muerte al cabo de ocho dias de enfer- 
medad , la morl au bout de huit jours de 
maladie. 

Zortzierri (S) : 1° octava, huitaine. 
Bbna orano zortzierriak dirayano , pero 
todavia mientras dura la octava, mais 
encore tant que la huitaine dure. 
(Catech. II-86-3.) — 2° paga semanal, 
paye hebdomadaire. 

Zortziehun (BN, L, S), ocho cientos, 
huit cents. 

Zortzigarren (c) , octavo , huitieme. 

Zortziko : 1° (c) , octava , composicidn 
en verso : huitam, composition en vers. 
^Nai dozula , prai Joss, zortziko b arri a? 

BBSTB OIN BAT 1MINITA OR DAUKAZU BRDIA. 
BOST OIN DAUKADAZ LASTER, ONEGAZ DIRA 
SEI : ETA ORAIN ZORTZIEOA OSORIK NEURTU 

lei : ique quiere usted, fray Jos6, 
octava nueva? poniendo otro pie, ahi 
tiene usted la mi tad. Tengo pronto cinco 
pies , con este son seis ; y ahora la octava 
puede medirse entera : que vous voulez, 
frere Joseph, un nouveau huitain ? en 
ajoutant un autre pied, vous en avez la 
moitti. Voici cinq pieds, avec celui- ci 
cela fait six, el maintenant on peut 
mesurer le huitain enlier. (Azk. E.-M. 
Parn. 185-12.) — 2© (c), zortziko, aire 
vasco de musica, originariamente solo 
de baile, irregular, amalgamado, que se 
mide al cinco por ocho : air basque de 
musique, born£ a I'origine a la danse, 
irrtgulier, enchevUri, dont la mesure est 
a cinq-huit. =Ha habido quienes se han 
valido para ello del diez por ocho. Quel- 
oues-uns se sont servis de la mesure a dix- 
huit. — 3° ( B, arc), sola, en el naipe : valet, 
aujeu de cartes. — 4° (B-l), funeral y en- 
tierro de primera clase, service et enter- 



Digitized by 



Google 



464 



ZORTZINA 



ZOTUKATU 



rement de premiere classe. — 3° (Gc, 
Lc, R-uzt), ochomesino, enfant n6au bout 
de huit mois. = Es dudoso que los sufi- 

JOS -KOITZ 6 -KOTS , -KONDE y -KOTE COn 

sus variantes -run , -kutz y -tSonda , se 
usen con este numeral como con bi y 

COn IRU I ZORTZIKOITZ , ZORTZIKONDE , ZOR- 
TZIKOTK, « OCtuplo, » COmO B1KOITZ , 
B1KONDE, BIKOTE, « duplo , » 6* IRUKOITZ, 

irukondb, irukote, « triple. » II est dou- 
teux que les suffixes -koitz ou -kot§, 
-kondb et -kotb avec leurs variantes -kun, 
-kutz et -tSonda, s'emploient avec ce 
numeral comme avec bi et iru : zortzi- 

KOITZ, ZORTZIKONDE, ZORTZIKOTB , « OCtU- 

pie, » comme bikoitz, bikonde, bikote, 
« double, » et irukoitz, irukonde, iru- 
kote , « triple. » 

Zortziiia (AN, B, G), ocho a cada 
uno, huit a chacun. 

Zortzinaka (AN, B), zortzifiaq (AN, 
B, G), de ocho en ocho, de huit en huit. 

Zortzira : 1° (c), a ocho, p. ei., jugar 
a ocho tantos 6 quinces a la pelota : en 
huit, p. ex., jouer en huit points une 
partie de pelote. — 2« (AN, BN, L, S), 
ocho a cada uno, huit a chacun. Var. ae 
zortzira. Zortzira pesta saltzen gintuen 
len ardi zagarrak (AN-b), antes solia- 
mos vender los carneros viejos a ocho 
pesetas cada uno , nous vendions autre- 
fois les vieux moutons huit pesetas cha- 
cun. 

Zortzirak (AN, B, G), las ocho, les 
huit. = Cuando no se ha hecho menci6n 
de alguna cosa a la cual se refiere el 
numeral, la frase zortzirak dira equi- 
vale a « son las ocho (horas) ». Ya 
hablando de la palabra ordu , se dijo que 
en B-mu,... y G (tratandose de los nume- 
rates desde tres en adelante), se hace 
mcnci6n expresa de ordu s61o para dar 
fuerza a la expresi6n ^zortzi orduak 
dagoz joten, da izarartean zagoz oin 
berb? (B-mu), « ^estan dando las ocho, 
nada m6nos, y todavia esta usted entre 
sabanas? »Lorsqu'on nefait aucune men- 
tion de la chose a laquelle le nombre se 
rapporte, la phrase zortzirak dira e'qui- 
vaut a « il est huit heures ». En exposant 
le terme ordu, il a 614 dit qu'en B-mu,... 
et G (lorsqu'il s'agit des numiraux au- 
dessus de trois), on ne fait mention 
expresse de ordu que pour donner plus 
de force a la phrase £zortzi orduak dagoz 

JOTEN, DA IZARARTEAN ZAGOZ OIN BERB? 

(B-mu), « huit heures sonnent, rien 
moins, et vous 6tes encore entre les 
draps? » 

Zortzireun (AN, B, G), ocho cien- 
tos, huit cents. Var. de zortziehun. 

Zortzitako (R-uzt), perra gorda (diez 
centimos) : decime, gros sou (dix cen- 
times). = Parece adaptaci6n de la voz 
espaftola anticuada « ochena ». Ce mot 
semble une adaptation du mot espagnol 
ancien ochena, « huitaine. » 

Zortzitan hogoi (BN?, L?, Duv. 
ms) , ocho por veinte , ocho veces veinte, 
ciento sesenta : huit pour vingt, huit 
fois vingt, cent soixante. 

Zortziurren (?, An. ms) , octava , octa- 
vario : octave, huitaine. 

Zortziurrenpe (?, An. m«), infraoc- 
tava, dans Voctave. 

Zortziurrun (?, Duv. ma), Var. de 

ZORTZIURREN. 

Zortzizkatu, poner de ocho en ocho, 
mettre de huit en huit. 



Zortzu (AN?), infortunado, malha- 
dado : infortunt, malheureux. Var.? 
errat. de zorti?. ^Ekustbn dezu zbinzor- 

TZUA, ZBI OBBNDUN GALDUA DEN MUNDURA 
DATOZBN GBIENEN GAZTBTASUNA? £V&S CU&n 

malhadada , cuan culpable es la juventud 
de la mayoria de los que vienen al 
mundo? voyez-vous combien malheureuse, 
combien coupable est la jeunesse de la 
plupart de ceux qui viennent au monde? 
(Mend. 1-35-15.) 

ZORU : lo (G), suelo, piso : sol, 4tage. 
Jonas onziaren be-beeko zoruan lo 
zetzan, Jonas estaba dormido en el piso 
inferior del buque, Jonas dormait a VUage 
infirieurdu bateau. (Lard. Test. 274-23.) 

GORPUTZA ZORURA B0TA ETA BURUAREK1N 

gblatik irten zan : echando el cadaver al 
suelo, salio (Judit) del aposento con la 
cabeza : jetant le corps par lerre, (Judith) 
sortit de la chambre avec la Ute. (Lard. 
Test. 315-36.) — 2° (Be, Gc), suela, 
seme lie. Zoru erdiak (B-g-mu-urd), 
medias suelas, ressemelage. Minerbak 
legez dauko jantzia soi Sean, kortSozko 
zoruakaz zapatak oiNEAN : tiene puesto 
el vestido como Minerva, en los pies 
zapatos con suelas de corcho : il est vitu 
comme Minerve, dans les pieds des sou- 
liers a semetles de liege. (Azk. E.-M. 
Cane. bas. 111-24-10.) 

ZORZE : 1° (R, S), encella, cesto 
pequeno que se emplea para hacer que- 
sos : fromaqer, petit panier dont on se 
sert pour faire du frontage. — 2° (BN-s, 
R?, S?), base de un cesto, fond d'un 
panier. 

Zot (c) , Var. de zogi, zohi, zoi, « tepe, » 
en algunos compuestos y derivados : Var. 
de zogi, zohi, zoi, « motle, » dans quelques 
composts et de'rive's. == Esta transforma- 
ci6n en t hace sumamente probable la 
mayor antiguedad de la forma baztanesa 
zogi y da cierto grado de respetabilidad 
a las formas igualmente baztanesas zagi, 
zagar, logi, etc., con respeto a sus 
variantes zahi, zai, zahar, zaar, zar, 
lohi, loi, etc. Cette transformation en t 
rend fort probable la grande ancienneU 
de la forme baztanaise zogi et donne un 
certain degri de respectabiliti aux formes 
dgalement baztanaises zagi , zagar , logi , 
etc., en rapport avec leurs variantes zahi, 

ZAI, ZAHAR, ZAAR, ZAR, LOHI, LOI, etc. 

Zotal (AN-b, B, BN-s, G, R), zothal 
(BN, L, S), tepe, pedazo de tierra que 
arrancan las layas : motte, morceau de 
terre que sou Invent les biches. Zothalbko 

SlTSURIA EZTA OnOBAT. HORI EGITEN DA 
ONDOA BARNA DUTEN LUR GIZBNBTAN I el 

hormiguero del tepe no es lo mismo. 
Eso se hace en tierras que tienen el 
subsuelo profundo : la fournache de la 
motte n f est pas la mime chose. Cela se 
fait dans les terres qui posskdent un sous- 
sol pro fond. (Duv. Labor. 23-6.) 

Zotalarrotu (AN-b), binar, ligera- 
mente arar tierras : biner, labourer 
ttge rement les terres. 

Zotalautsi ( AN - b ) , rozar tierras , 
essarter les terres. 

Zotalegun (BN-gar, Lc, S), zothale- 
gun (BN, L-bard), doce primeros dias 
del aflo , douze premiers jours de Vannie. 
= Nuestros antepasados creian un tiempo 
que cada uno de los dias de este periodo 
inQuia en el tiempo de los doce meses 
correspondientes. Si el tres de enero 
hacia buen tiempo, el mes de marzo 



habia de ser muy bueno ; si llovia el 
cinco de enero , tenia que Hover durante 
el mes de mayo. Nos ancitres croyaient 
autrefois que chacune des journies de 
cette p&riode influait sur le temps des 
douze mois correspondants. S'il faisait 
beau le troisieme jour de Janvier, il 
devait faire beau le mois de mars; s'il 
pleuvait le cinquiimejour, il devait pleu- 
voir pendant le mois de mai. Egun urta- 
rriLaren bia, otsaiLaren zotal -eguna: 
hoy dla dos de enero , dia pron6stico de 
febrero : aujourd'hui deux Janvier, jour 
pronostic de ftvrier. = Tal vez a esta cre- 
encia popular alude aquel proverbio 
roncal£s... Cestpeut-itre a cette croyance 
populaire que fait allusion ce proverbe 
roncalais : £ Urte bbrri zbrbki t urteko 
egubbrri guzuak karbki ( R - bid ) : i con 
que" (empieza) el aflo nuevo ? con aquello 
(empiezan) todos los dias nuevos (sic) del 
alio : comment (commence) l' an ne'e nou- 
velle ? comme cela ( commencent ) tous les 
jours nouveaux (sic) de l*ann4e, 

Zotarrain (Gc), piso 6 suelo de tie- 
rra ; a diferencia de sala ( B ) 6 solairu 
(AN-lez, Gc), aue es de madera : sol en 
terre battue; a la difference de sala (B) 
ou solairu (AN-lez, Gc), qui est le par- 
quet. 

Zotarro (Be), hueco que queda al 
levantar la tierra con layas, trou que 
produit la bSche en sou levant la terre. 

Zotaaka ( AN , B-a-m-o-tS , Gc) , surco 
formado por el arado entre dos hazas, 
sillon forme" par la charrue entre deux 
pieces de terre labour able. 

Zotaskazulo ^G, Arr., Izt.), zanja, 
fosse" . Zotaskazulo andien bzagungarri 
egiazkoak, s eft ale s verdaderas de gran- 
des zanjas , marques vtrilables de grands 
fossis. (Izt. Cond. 260-5.) 

Zotazal (B-a-i-m-mond-o-tS), tepe, 
motle de terre. Var. de zotal. 

Zoterdi (B-i), porci6n de tierra que 
se deja sin arar, con objeto de seguir 
arando donde hay cierta oblicuidad en 
las cuestas : portion de terre que Von ne 
laboure pas, dans le but de continuer a 
labourer ou il y a une certaine oblicuiti 
dans les cdtes. 

ZOTIN: WAN-arak, B, BN-s, G), 
hipo , hoquet. Eta alan berb eztau murtik 

ATERATEN, EZJAKO Al BAT ENTZUTEN , EZ 

zotin bat ikustbn : y sin embargo no 
dice palabra (de queja) , no se le oye un 
ay, ni se le nota ningun hipo : et cepen- 
dant il nedit mot (de plainte), on ne lui 
entendtpas un soupir, on ne remarque non 
plus aucun hoquet. (Vr. Maiatz. 135-1.) 
Azkbn zotinak (B, G): ultimas boquea- 
das , bascas de agonia : derniers soupirs, 
spasmes de Vagonie. — 2° (B-i-m) , remor- 
di mien to (de la conciencia) , remords (de 
la conscience). Konzienziaren zotinak, 
los remordimienlos de la conciencia, 
les remords de la conscience. (Bart. II- 
133-28.)— 3° (BN-s), sollozo, sanglot. 

Zotondoko (G-and), layador de la 
parte mas baja del grupo, bicheur qui 
se trouve a la partie la plus basse du 
groupe. 

Zottikatii (Sc) , remover cosas , remo- 
ve rse : remuer des choses, se remuer. 
j,Nola zira? — ZotOkatzen nOzu (Sc): 
I c6mo esta usted ? — Ya me mueyo : 
comment allez-vous? — Ca va bien, lit. : 
Je me remue. = Es f6rmula muy en boga. 
C'est une formule tris en vogue. Sarthu 



Digitized by 



Google 



ZOTUKU 



ZU 



463 



ZKNEAN JbRUSALEMEN, HIRIA ORO ZOTUKATU 

zen : ^Nur da hori? OTSiiz (S, Matth. 
xxi -10) : cuando entr6 en Jerusalem, se 
conmoviti toda la ciudad, diciendo : 
I Quien es este ? et lorsqu'il entra a Jeru- 
salem, toute la ville fut 6mue, disant : 
Qui est celui-ci? 

ZOTUKti (S, Andere dona Maria 29-8), 
movimiento , mouvement. Bbna berth ute 
eta mereSimentu handibatbn sbnalba da 
ezpirituarbn zotuku galsto jiten d1renen 
kuntre obrla boitba (S), pero es sefial 
de gran virtud y me*rito el combatir los 
movimientos desarreglados que sobre- 
vienen al alma : mais eombattre les mou- 
vemenls de're'gle's qui surviennent a VAme, 
c'est la marque d'une grande vertu et d'un 
grand me'rite. (Imit. 155-13.) 

ZOTZ : 1° (c), palillo, bilonnet. Zur- 
gi&arbn etSba zotzez, zotzbz orb motzbz: 
la casa del carpi ntero (esta hecha) de 
palillos , y de palillos desmochados : la 
maison du charpentier (est faite) de tron- 
cons, et encore de troncons courts et 
rognis. (Oih. Prov. 444.) Zotza bzarri 
(B-m), llevar palillos a distancia sin 
mover los pies y alargando y estirando 
el cuerpo, pousser des bitonnels avec les 
mains k une certaine distance sans bouger 
les pieds et en allongeant et Uirant le 
corps. — 2© (B, G), espiche, douzil. 
Zotzban dauka 8AOARDOA (G) , tiene ven- 
diendo la sidra , il a mis le cidre en vente. 
— 3« (B-ofi, F. Seg., G-ber), se usa irb- 
nicamente al negar en redondo lo que a 
uno se le asegura, s' emploie ironique- 
ment pour nier en bloc ce qu*une per- 
sonne assure. [Bai, zotza 1 lit.: |si, 
el palillo 1 lit. : oui, le b&tonnet! — 
4° (G-and), clase de lefta, la mas del- 
gada : menu bois, le plus menu. Lan 
zotzik bztu egin (BN-s, L, R, S) , no ha 
hecho el mas minimo trabajo, il n'a pas 
fait le moindre travail. 

Zotzabar (B-m, Gc), residuos de rami- 
llas, broutilles ou de'bris de menues 
branches. 

Zotzean (B), juego que consiste en 
sacar con los dientes un palillo metido 
en tierra , lit. : en el palillo : jeu qui con- 
siste a arracher avec les dents un bout de 
bois pique" en lerre, lit. : dans le b£ ton- 
net. 

Zotz egin : 1° (B, G), echar a suertes, 
a palillos : tirer au sort, avec des ba- 
guettes. JAINKOAK ALA BRAKUTSITA, ZOTZ 
EGIN ZUTBN, NOR ZAN JAKITBKO I habi£n- 

dolo asi manifestado Dios, echaron & 
suertes, para saber quien era : Dieu 
lay ant ainsi manifesto, Us tirerent au 
sort pour savoir qui il itait. (Lard. Test. 
126-25.) — 2° (B-m) , quedarse sin dinero 
en el juego, itre rdfl4 au jeu. 

Zotzeko (B-g), juego de niflos que 
consiste en meter en tierra blanda deter- 
minado numero de veces cada jugador 
su palo, mientras uno va a buscar el 
suyo que se le ha lanzado : jeu enfantin 
qui consiste a pique r un nombre de fois 
determine un biton dans la terre molle, 
pendant que I'un des joueurs va chercher 
le sien que Von a jete au loin. 

Zotz emon : 1° (Be), cerrar la barrica, 
boucher la barrique. — 2° (Be), guardar, 
lit. : dar espiche : garder, lit. : mettre le 
douzil. Jan al dozuna, jan ; jan bzin 
dozunari zotza EMON (B-mu) : come lo que 
puedas comer; lo que no puedas comer, 
guardalo : mange ce que tu peux manger; 
T. H. 



ce que tu ne peux manger, garde -le. — 
3° (B-m) , quebrar, hacer quiebra : rater, 
faire faillite. 

Zotzorratu (L-get), aturdirse, per- 
der el sentido : s'e"tourdir, s'tvanouir. 

Zotz-urkulu (B-o), acial, tenacillas 
de lefta con que se abre el erizo de la 
castana : morailles, tenailles de bois avec 
lesquelles on ouvre la bogue de la chd- 
taigne. 

Zozabar (G?, Lar.), zorzal, estornino, 
etourneau [oiseau). 

Zozaita (B-l), tordo macho, lit. : 
mirlo padre : merle mile, lit. : merle 
pere. (De zozo-aita.) 

Zozama (B-l, ...), tordo hembra, lit. : 
mirlo madre : merle femelle, lit. : merle 
mere. (De zozo-ama.) Zozaitea kante- 

TAN EGON DA, ZOZAMEA ARRAUTZA -GANEAN 

bgoanartean : el tordo macho estaba 
cantando, mientras la hembra estaba 
sobre los huevos : le merle chantait, 
pendant que la femelle itait sur les ceufs. 
= Se echara de ver por estos ejemplos 
que las voces aita, « padre, » y ama, 
« madre, » reciben el articulo en los 
compuestos, lo cual no sucede genera l- 
mente cuando se usan solos. On verra, 
par ces exemples, que les mots aita, 
« pere, » et ama, « mere, » recoivent 
I'article dans les composts, ce qui n f ar- 
rive giniralement pas lorsqu'on, les 
emploie isolis. 

Zozar (B, G,...), mirlo macho, merle 
mile. (De zozo-ar.) 

Zozketa (AN-b, G-iz), acarreo de 
tamara 6 de lefla delgada, transport de 
broutilles ou de menu bois. Zozkbtan 

DABILZANEK ASPALDIAN ARRANTZARI GIZA- 
RAJOAK BA1$0 GBIAGO IRABAZTBN OTBDUTBLA 

uste det (G), creo que los que acarrean 
tamara s ganan mas que los pobres Pes- 
cadores en esta temporada , je crois que 
ceux qui transportent du menu bois 
gagnent plus que les pauvres picheurs 
depuis quelque temps. 

ZOZKO : 1° (B-g-mu-tS), organismo, 
constituci6n del cuerpo : organisme, 
constitution du corps. Zozko oneko 
gizona : hombre de buena constituci6n , 
bien formado : homme de bonne consti- 
tution, bien conform^. — 2° (B-mu-tS), 
forzudo, robuste. — 3° (B-t5), musculo?, 
muscled. 

Zozkon (B-ond), organismo, consti- 
tuci6n del cuerpo: organisme, constitu- 
tion du corps. 

ZOZKOR: 1° (BN, Sal.), tallo duro 
de arbolillo , tige dure de petit arbre. — 
2° (B-i), rastrojo de maiz, chaume de 
mals. 

Zozkotsu (B-tS), forzudo, robuste. 

ZOZO : 1° (c), tordo, mirlo, merle. 

ZOZOAK BBLEARI BURU-BBLTZ (BN-ald), 

(dijo) el tordo al cuervo : Cabeza-negra : 
le merle (dit) au corbeau : Tite- noire. 
— 2» (AN, BN, G, L, R, S), tonto, 
idiota, bobo, estupido, imb£cil : niais, 
sot, idiot, stupide, imbe'cile. Aita bezain 
zozoa da seme a (AN-b), el hijo es tan 
bobo como el padre, le fits est aussi 
niais que le pere. — 3° (BN, L, R), bonazo, 
bonasse. = Se dice a los niflos en son 
de carifio. Se dit aux enfants d y un air 
de tendresse. 

Zozoilo (BN, Sal.), pusilanime, pobre 
de espiritu, bendito: pusillanime, pauvre 
d f esprit, benGt. 

Zozokeria (AN, BN, L, S), estupidez, 



stupid ite. Zozokeria oriekin bztuk gauza 
onik atrako (AN-b), no sacaras cosa 
buena con esas estupideces, tu n' about i- 
ras A rien avec ces stupiditis. 

Zozoki (AN, BN, L, S), estupidamente, 
slupidement. Gizon jakinsuna bada ere , 

ZOZOKI JOKATU DU ORAIKO ALDIAN (AN-b) : 

si bien es hombre sabio, esta vez se ha 
portado estupidamente : bien qu f il soit 
un homme savant, il s'est conduit cette 
fois stupidement. 

Zozorbatu (G-and), perder el sentido : 
perdre connaissance , s'&vanouir. 

Zozotarzun (BN, R, S), zozotasun 
(AN, BN, L), imbecilidad, imb4cillii4. 

Zozotu (BN, L-ain, R-uzt), entonte- 
cerse, embobarse : s'liebtter, devenir 
niais. Marigaztek harritua, zozotua, ez- 

PAITZEZOKBN IHARDETS, ( BBRB SBNARRAK) 
ESKUIN GIBBLAZ BEHARRONDOKOAN AURDIKI 
ZUEN SUPAZTER-ZOKHORAT : COmO MaRI- 

gaztb asombrada, embobada, no le podia 
responder, (su marido) le arroj6 al rin- 
c6n de junto al fuego de un guantazo 
con el dorso de la mano : comme Mari- 
gazte, hebtMe, bouche b£e, ne pouvail 
ripondre, (son mari) I'envoya dans un 
coin pres du feu avec une gifle, du revers 
de sa main. (Eskuald. 20-IV-1906.) 

Zozpal (B-l) : 1° astiila, copeau. — 
2° palo para achicar el agua de una lan- 
cha, vulg. pasadera : 4cope, pelle con- 
cave servant a vider Veau d'une barque. 

Zozpel (B-bar-t5), Var. de zozpal (1°). 

ZOZTOR (BN, L), estorbo : obstacle, 
entrave. 

-Zto : 1° (B-l-mu-t§,...), suGjo deriva- 
tive que denota abundancia, y se usa 
formando palabras que denotan defecto : 
suffixe d4rivatif qui indique Vabondance 
et qu'on emploie dans la formation des 
mots dtnolant le difaut. Garizto, cerdo 
enfermo de cisticerco , pore ladre. Ezka- 
bizto, tifioso, teigneux. Pekazto, pecoso, 
rousselet. Sapazto, peludo, chevelu. Zo- 
rrizto, piojoso, pouilleux. — 2° (B-i-m), 
diminutivo de alguna que otra palabra, 
diminutif de quelques mots. Errbkazto, 
arroyuelo, ruisselet. 

ZU : 1° (c,...), vos, usted, vous (singu- 
lier). — 2° (c, arc), vosotros, vous (plu- 
riel). = Al tratar del pronombre i, « tu, » 
en el vol. I, p. 376 , se dijo que de suyo 
es plural y que por mera imitaci6n de 
otras lenguas se hizo singular entre nos- 
otros. Hoy vale en cierto modo como 
el espaflol « vos » , no seguramente por 
su signiflcaci6n , pues para eso tenemos 
ori y bbrori , sino por su intervenci6n 
en el verbo. £1 tratamiento respetuoso 
de « vos » pertenece en espaflol a la 
segunda persona del plural « vos hab&s 
dicho », y nuestro zu igualmente tiene 
la misma concordancia verbal zuk esan 
dbzu. Por lo que hace a la significaci6n, 
vale tan to como « usted » : zuk esan 
dezu, « usted lo ha dicho; » y esta ter- 
cera persona del espaflol corresponde & 
nuestros ori y berori. De manera que 
literalmente zuk esan dbzu es « usted lo 
hab&s dicho » y orrek erran du 6 bero- 
rrek esan du equivale 4 « vos lo ha 
dicho ». No hay necesidad de volver a 
hacer ver que el unico « tu » del vasco 
es i, por mas que muchos, considerando 
bajo este tratamiento , se valen de zu en 
vez de este otro. De los vanidosos y 
presuntuosos se dice esta linda frase : 

UORREK BBRB BURUARI ZU BRRAITBN DIO 

59 



Digitized by 



Google 



466 



ZU 



(BN, L), « ese 6 si mismo se trata de zu, 
de vos 6 usted ». En traitant du pronom i, 
« *oi, » vol. I, p. 375, o/i a dit que de lui- 
mime il est pluriel et que c'e$t par pure 
imitation des autres Ungues que cheznous 
il est devenu singulier. Aujourd'hui il a 
la mime valeur que le francais « vous 
(singulier) » : zuk bran duzu, « vous 
Vavez dit. » Le traitement respect ueux 
francais de la troisieme personne s'ex- 
prime en basque par les mots ori ( AN , 
BN), kori (BN, R) el bbrori (B, G). // 
est inconnu dans les dialecles basques- 
francais BN,..., LetS: korrbk brran du 

(R), ORRBK BRRAN DU ( BN -aezk) , BBRO- 

rrbk bsan du (G) , « monsieur Va dit. »== 
Ce paragraphe n f est pas une traduction 
de t'espagnol, le rdle des pronoms res- 
peclueux Uant bien different dans les 
deux Ungues. Le pronom le plus respec- 
tueux francais appartient a la troisieme 
personne, le moins respeciueux a U 
seconde : ce qui est justement le conlraire 
de ce qui a lieu en espagnol. II n'est pas 
nicessaire de montrer de nouveau que 
l y unique « toi » de la Ungue basque est i, 
bien que beaucoup, conside'rant bas ce 
traitement, emploient zu an lieu de V autre. 
On dit cette jolie phrase a propos des 
vaniteux et des prisomptueux : horrbk 

BBRB BURUARI ZU BRRA1TBN DIO ( BN , L ) , 

« i7 se traite lui-mime de zu, de vous. » 

Prubbab db LA PLURALIDAD ORIGIN ARIA 
DB ZU 

Primera prueba. — Su semejanza con 
el pronombre gu. Creo que fue el prin- 
cipe Bonaparte el primero en notarla. 
Pronombres singulares : ni , « yo , » i , 
« tu ; » plurales : gu, « nosotros ; » zu , 
« vosotros. » Se les llama asi a estos ulti- 
mos no porque sean plurales de los pri- 
meros, sino porque cada uno de etlos 
indica un grupo : gu, el grupo que habla ; 
zu, el grupo a quien se dirige la palabra. 
« Yo » no tiene plural, no hay dos « yo » ; 
y si lo hubiera, este plural se formaria 
afiadiendole la particula de plural k que 
tiene esta virtud : nib 6 nibk. Si se usa 
ieb plural de i, como se dijo en la citada 
pagina 376 del primer volumen, es por 
llenar el vacio que dej6 zu al singulari- 
zarse; y acaso mas por imitaci6n de zubk 
que pas6 a ser plural de zu, « usted. » 
Si la forma ibk y su intensivo bubk se 
hubieran generalizado , saliendo de los 
rincones del B en que viven ; y sobre todo 
si se hubieran entrometido en la conju- 
gacidn, habria ganado no poco la lengua 
en riaueza : riaueza que , a pesar de la 
poca limpieza de su origen, habria sido 
bien recibida, como lo son, por desgra- 
cia, pasado cierto tiempo , las riquezas 
de otro genero ; como lo es en la actua- 
lidad el pronombre intruso zu. 

Segunda prueba. — El caracter plural 
de esta particula se ve con toda claridad 
en la coniugaci6n. Como se indic6 al 
exponer el sufijo -z y se expondra con 
la debida extensi6n Uegado el caso , la 
pluralizaci6n del objeto verbal tiene, 
como elementos de conjugaci6n, las par- 
ticulas db, it, ra, tzi, zbi y el sufijo -z. 
Db se usa en la conjugaci6n de los ver- 
bos boon e izan en AN, BN, G, L : 
gagodb (L) y gaudb (G), « estamos; » 
daoodb (L) y daudb (G), « estan; » oiradb, 



« somos » (Dechep. 25-16); dirade, 
« son » (Dechep. 47-10); ginadbn, « era- 
mos » (Dechep. 31-1); ziraden, « eran. » 
(Ur. Gen. i-31.} En la misma categoria 
de formas pluralizadas (hoy por la signi- 
ficaci6n singularizadas ) existen zaudb 
isilik , « estaos callandu » ( Dechep. 46- 
24); zaudb orrela, « eslad asi » (Itur. 
Ipui. 5-43 ); zu ziradb andere, « vos sois 
senora » ( Dechep. 28-17); sorthu zina- 
den, « habiais nacido. » (Dechep. 36-18.) 
La particula it pluraliza las flexiones del 
auxiliar transitivo ukan (hoy izan en 
algunos dialectos): jan ditu (c), « los ha 
comido; » jo gaitu (c), « nos ha pegado; » 
y del mismo modo eroango zaitut, « os 
he de llevar » (Per. Ab. 110-27); kgingo 
zaitut, « os he de constituir » ( Ur. Gen. 
xi-2) ; maite zitut, « os amo. » (Dechep. 
42-7.) Son tarn bien comunes las flexio- 
nes del auxiliar intransitivo izan en que 
interviene ra como particula de plural. 
Al lado de gara (AN, B, L), 6 sus varian- 
tes gera ( G ) , gira ( BN , S ) , gra ( R ) , 
« somos, hemos,... » y dira (c, ...), con 
su variante roncalesa dra, « son, han , » 
existen zara (AN, B, L), zera (G), zira 
(BN, S),zra (R), « vos sois. » La parti- 
cula tza se usa como pluralizadora en 
AN, BN, G, L, dentro del auxiliar en los 
modos imperativo y subjuntivo. Bere- 

ZITU B1TZA... URAK URETARIK, « Separe... 

las aguas entre si. » (Ur. Gen. i-6.) Egin 
bitzatb... gauza onae, « haganse... cosas 
buenas. » (Mend. Jes. Biotz.5b-i3. )Zarah 
guzia ar zaitzagun, « para que os reci- 
bamos todo cuanto sois. » (Mend. Jes. 
Biotz. 393-20.) Las particulas tzi y zki, 
igualmente piuralizadoras, tienen su 
asiento en la conjugaci6n del verbo bra- 
man (AN, G), « llevar. » Tan plurales 
como daramatzi, « el los lleva » (Itur. 
Ipui. 54-20), garamatzi, « 61 nos lleva » 
(Mend. Jes. Biotz. 100-8), daramazbj y 
garamazki, que significan lo mismo, son 
zaramazki y zaramatzi , « 61 os lleva, el 
le lleva a usted. » Zaramatzibla bbrab 

BBRB A1TARBN OI&ETARA , « qU6 61 OS lleva 

a los pies de su padre. » (Mend. Jes. 
Biotz. 272-16.) Por ultimo el sufijo -z, 
que es el mas usado, pluraliza de igual 
modo las flexiones formadas por el objeto 
zu, « vos, » que las de primera y tercera 
persona gu, « nos; » d..., « los. » ^Non- 
dik zatoz bta nora zoaz? « i de d6nde 
venis y a d6nde v&is ? » ( Ur. Gen. xvi- 
8.) Bere mbndban bazaukaz, « si os tiene 
sujeto a 61. » (Maiaiz. 105-18.) Botako 
zendukbdaz, « os echaria yo. » (Per. Ab. 
70-26. ) No conozco mas que una flexi6n 
en la cual el paciente zu , cuya plurali- 
dad real se trata de demostrar, no esta 
acompanada de alguna de estas particu- 
las piuralizadoras; y es el imperativo 
zato (BN, L), « venid. » Es verdad que, 
como si quisiera vengar de su presencia 
a la lengua, el G nos pre sen ta la flexi6n 
singular del mismo imperativo ator, 
« ven, » acompaftada de la particula que 
dej6 caer la flexi6n anterior ; y dice atoz, 
« ven. » No se puede aducir en contra- 
rio la ausencia de la z pluralizadora de 
formas como ikusi zau, « os ha visto, » 
que se dicen en B-legut-mond, etc.; 
pues, como se dijo al tratar de esta par- 
ticula en la pagina 396 de este volumen, 
esta pluralizaci6n objetiva verbal no se 
conoce en esta comarca, ni siquiera en 
la primera y tercera persona; asi p. ej. 



dauko signifies « lo tiene » 6 igualmente 
« los tiene ». Arana-Goiri, entendiendo 
sin duda de otra manera la teoria que 
aqui se expone, trato de introducir zago, 
zabil, etc., en vez de zagoz, zabilz con 
sus variantes zabiz, zabiltzaz y zabil- 
tza. 

Tercera prueba. — Es la mis s61ida , 
con no ser poco la precedents ; pues es 
prueba de hecho y por lo mismo incon- 
trovertible. Ella demuestra, no solo que 
el pronombre zu signific6 un tiempo 
« vosotros », sino que el dialecto mas 
refractario a admitir la ingerencia extrafia 
en este pun to ha sido el viejo dialecto 
bizkaino ; pues siendo rarisimas las for- 
mas de esta clase que se encuentran en 
libros pertenecientes a otros dialectos, 
en los bizkainos, aun en los que tienen 
me'nos de cien alios de existencia,se en- 
cuentran con profusidn. Erantzun butsbn 

£ZBR 1ZANGO DOT? EnABUTSU DANAU MOZ- 

tuta luma bat baga ? « les respondi6 : 
I Q\x6 he de tener? ino me v&s vosotros 
que estoy todo mocno sin una sola plu- 
ma? » (Per. Ab. 177-18.) Zeuee daeizu, 
« vosotros lo sab&s. » (Olg. 187-9.) 
Umbab, zbuen aita (naz) : edbgidazu atba : 
« niflos, (soy) vuestro padre : abridme 
la puerta. (Per. Ab. 93-23.) Nbub agin- 
dutbn deutsut ambtabo zbuen arerioab , 
« yo os mando que am£is (vosotros) 
a vuestros enemigos. » (Bart. 1-97-8.) 
Gizon onak, jaso nagizu i « buenos hom- 
bres, levantadme. » (Per. Ab. 76-6.) 
Egon zaitbz guztiob zur, « estad todos 
atentos. » (Bart. 1-98-5.) Nburb mutil 

ONAB, IGBS BGIZU GAURBO NBSKATILeTATI I 

« mis buenos muchachos, huid de las 
muchachas de hoy. » (Per. Ab. 107-21.) 
Pekaturik bgin eztozunok ta aurrbra 
bbrb bgingo eztozuna dakizunob , « voso- 
tros los que no habeis pecado y que 
sabeis que tarn poco en adelante habeis 
de pecar. » (Bart. II -239 -8.) De niflos, 
cuando algun aldeano nos perseguia ere- 
yendo 6 viendo que merodeabamos sus 
campos y arboledas, nos valiamos, al 
huir, de esta f6rmula : bnb badbrab, arjR 
egizu : « piernas mias, corred. » Y no 
empleabamos el ariS bgizub, que sin duda 
dirian los de hoy. 

ZU dentro y fubra del verbo 

Como se ha visto, todavia nos suena 
en la conjugaci6n el empleo de zu sijrni- 
ficando « vosotros ». Fuera del verbo, 
aisladamente, no recuerdo haber oido 
nunca como plural, sino s61o como res- 
petuoso del singular. A esto se debe la 
contradicci6n que se advierte en algunos 
de los ejemplos precedentes, en que 
se emplea el nuevo plural zuk fuera del 
verbo, conservAndose en la conjugaci6n 
el viejo zu, como zbubb dakizu. No es, 
pues, muy exacta la aseveraci6n del 
principe Bonaparte en la pag. xvi, 
nota 2«, de su Verbo vasco, al decirnos 
que « el vascuence no confunde los cen- 
tenares de terminativos que se refieren 
A zu con los centenares de otros termi- 
nativos que se refieren a zuek ». A su 
senlencia , emitida en la misma nota , de 
que « es inexacto que el vascuence zu 
sea tan plural como el franco's vous » , 
puede responderse , conforme A lo 
expuesto : « Fuera del verbo, ya no es 



Digitized by 



Google 



zu — zu 



467 



tan plural ; en la conjugaci6n, todavia lo 
es. » 

El pron ombre zu es hoy usado como 
« tu » alii donde i ha desaparecido. La 
borriquera, protagonists de una compo- 
sici6n festiva de mi padre, que al encon- 
trar a su jumenlo le dio este tratamiento, 
sin duda no habl6 asi por amabilidad : 
Barrabasa, le dijo, £or zagoz? « Barra- 
bas, ^ahi estas? lit.: ^ahl esta usted? » 
(Azk. E.-M. Parn. 481-25.) 

Prbuves de la pluralite originale 

DE ZU 

Premiere preuve. — Sa ressemblance 
avec le pronom ou. Ce fut, je crois, le 
prince Bonaparte qui la remarqua le 
premier. Pronoms sing u Hers : ni, « moi; » 
i, « toi; » pluriels : ou, « nous; » zu, 
« vous. » On appelle ainsi ces derniers, 
nonparce qu' Us sont les pluriels des pre- 
miers, mais parce que chacun oVeux 
indique un groupe : ou, le groupe qui 
parle; zu, le groupe a qui Von parle. 
« Moi » n'a pas de pluriel, il n'y a pas 
deux « moi »; et s'il y en avait, ce plu- 
riel se formerait en lui ajoutant la par- 
ticule pluriel k qui a celte vertu : nik ou 
nibk. Si on emploie iek pluriel de i, 
comme il est dit a la page 376 du premier 
volume, c f est pour remplir le vide que 
laissa zu en se singularisant, et peut-etre 
plus par imitation de zuek, qui devint le 
pluriel de zu, « vous (pluriel respec- 
tueux). » Si la forme iek et son inlensif 
buek s'itaient giniralisis, en Emigrant 
hors des coins du B ou Us existent, et 
surtout s f ils s'itaient introduits dans la 
conjugaison , la langue aurait beaucoup 
gagni en richesse : richesse qui, malgri 
son origine douieuse, aurait iti bien ac- 
cueillie comme le sont malheureusement , 
au bout d'un certain temps, les richesses 
d f un autre genre; comme Vest actuelle- 
ment le pronom intrus zu. 

Deuxieme preuve. — Le caractere 
pluriel de cette par ticule se voit tres clai- 
rement dans la conjugaison. Comme on 
Va indiqui en exposant le suffixe -z et 
comme il faudra Vexposer dans toute son 
itendue, le cas ichiant, la pluralisation 
de Vobjet verbal a comme iliments de 
conjugaison les par tic u les de, it, ra, 
tzi, zki et le suffixe -z. De s f emploie dans 
la conjugaison des verbes egon et izan 
en AN, dN, G, L : gaoode ( L ) et gaude 
(G), « nous y sommes; » dagode (L) et 
daudb (G), « Us y sont; » giradb, « nous^ 
sommes » (Dechep. 25-16); diradb, « Us 
sont » (Dechep. 47-10); ginaden, « nous 
ilions » (Decnep. 47-10); ziraden, « Us 
itaient. » (Ur. Gen. i-31.) Dans la mime 
catigorie de formes pluralisms ( actuelle- 
ment singularities par leur signification) 
existent zaudb isilik, « taisez-vous » 
(Dechep. 46-24); zaude orrela, « restez 
comme cela » (Itur. Ipui. 5-43) ; zu ziradb 
andere, « vous Hes dame » ( Dechep. 28- 
17); sorthu zinadbn, « vous iliez ni. » 
(Dechep. 36-18.) La particule it plura- 
lise les flexions de lauxiliaire transilif 
ukan (aujourd'hui izan dans quelques 
dialectes ) : jan ditu ( c ) , « il les a man- 
ge's; » jo gaitu (c), « il nous a frappis, » 
et de la mime facon eroanoo zaitut, « je 
vais vous emporter » (Per. Ab. 110-27); 
bgingo zaitut, « je vais vous consfituer » 
(Ur. Gen. xi-2); maite zitut, u je vous 



aime. » (Dechep. 42-7.) Let flexions de 
lauxiliaire intransitif izan, dans les- 
quelles intervient ra comme particule du 
pluriel, sont aussi communes. A cdti de 
gara (AN, B, L),ou de ses variantes gera 
(G), gira (BN,S), gra (R), « nous 
sommes, nous avons, » et dira (c,...), 
avec sa variante roncalaise dra, « Us sont, 
Us ont, » existent zara (AN, B, L), zera 

1G), zira (BN, S), zra (R), « vous ites. » 
\.a particule tza s' emploie comme plura- 
lisatrice en AN, BN, G, L, dans I'auxi- 
liaire aux modes impiratif et subjonctif. 
Berbzitu bitza... urak uretarik, « si- 
pare... les eaux entre elles. » (Ur. Gen. 
i-6.) Egin bitzatb... gauza onak, n qu'on 
fasse... de bonnes choses. » (Mend. Jes. Biotz. 
56-13.) Zaran guzia ar zaitzagun, « pour 
que nous vous recevions tout ce que vous 
ites. » (Mend. Jes. Biotz. 393-20.) Les par- 
ticules tzi et zki, igalement pluralisa- 
trices, ont leur siege dans la conjugaison 
du verbe eraman (AN, G), « porter. » 
Aussi plurielles que daramatzi, « il les 
porte » (Itur. Ipui. 54-20), garamatzi, 
« il nous porte » (Mend. Jes. Biotz. 100- 
8), daramazki et g aram a zki , qui signi- 
fient la mime chose, sont zaramazki el 
zaramatzi, « il vous porte , il vous le 
porte. » Zaramatzibla bbrak bere aitaren 
oiftETARA, « qu'il vous porte aux pieds de 
son pere. » (Mend. Jes. Biotz. 272-16.) 
En fin le suffixe -z, qui est le plus usiti, 
pluralise de la mime facon les flexions 
formies par Vobjet zu, « vous, » que 
celle de premiere et de troisieme per- 
sonne ou, « nous; » d..., « les. » ^Non- 
dik zatoz eta nora zoaz ? « d'ou venez- 
vous et ou allez-vous ? » (Ur. Gen. xvi-8.) 
Bere mendean bazaukaz, « s'il vous tienl 
attachi it lui. » (Maialz. 105-18.) Botako 
zendukbdaz, « je vous jelterai. » (Per. 
Ab. 70-26.) Je ne connais qu'une flexion 
dans laquelle le compliment direct zu, 
dont il s'agit de dimontrer la pluraliti 
rielle, n f est pas accompagni de q-uel- 
qu'une de ces particules pluralisatrices : 
c'est Vimpiratif ulto (BN, L), « venez. » 
// est vrai que le G, comme s'il voulait 
se venger de sa prisence dans la langue, 
nous off re la flexion singuliere du mime 
impiratif ator, « viens, » acompagnie de 
la particule abandonnie par la flexion 
pricidenle; et il dit atoz, « viens. » On 
ne peut objecter ['absence du z pluralisa- 
teur de formes comme ikusi zau, « il vous 
a vu, » usiti en B-legut-mond , etc.; car, 
comme il a Hi dit en traitant de cette 
particule a la page 397 de ce volume, cette 
pluralisation objective verbale est incon- 
nue dans cette contrie, mime a la pre- 
miere et a la troisieme personne; ainsi, 
p. ex., dauko signifie a la fois « il Va » 
et « il les a ». Arana-Goiri, comprenant 
sans doute d'une autre facon la thiorie 
exposie ici, essay a d'introduire zago, 
zabil, etc., au lieu de zagoz, zabilz avec 
leurs variantes zabiz , zabiltzaz et zabil- 
tza. 

Troisieme preuve. — C'est la plus 
solide, la pricidente Vitant cependant 
suffisamment; c'est, en effet, une preuve 
de fait et par la mime incontestable. Elle 
dimontre non seulemenl que le pronom 
zu a signifii autrefois « vous autres », 
mais que le dialecte le plus rifractaire i 
Vingirence itrangire sur ce point a iti 
le vieux dialecte biscayen ; car les formes 
de ce genre que Von trouve dans les livres 



appartenant aux autres dialectes, Hani 
tris rares, se rencontrent a profusion 
dans les livres biscayens, mime ceux qui 
ont moins d'un siicle d' existence. Eran- 
tzun eutsen: i Zer izango dot ? Enakutsu 
danau moztuta luma bat baga ? « il leur 
ripondit: Que pour rai-je avoir? ne voyez- 
vous pas que je suis tout nu, sans une 
seule plume? » (Per. Ab. 177-18.) Zeuek 
dakizu, « vous autres le savez. » (Olg. 
187-9.) Umbak, zbubn aita (naz) : edegi- 
dazu atea i « enfants, (je suis) voire 
pere: ouvrez-moi la porte. » (Per. Ab. 
93-23.) Nbuk aginduten deutsut ambtako 
zbubn arerioak, « je vous ordonne que 
(vous) aimiez vos ennemis. » (Bart. 1-97-8.) 
Gizon onak, jaso nagizu : « bonshommes, 
levez-moi. » (Per. Ab. 76-6.) Egon zaitbz 
guztiok zur, « restez tous attentifs. » 
(Bart. 1-98-5.) Neurb mutil onak, iges 
egizu gaurko neskatiLetati i « mes bons 
enfants, fuyez les filles d* aujourd'hui. » 
(Per. Ab. 107-21.) Pekaturik egin ezto- 

ZUNOK TA AURRERA BERE EG1NGO EZTOZUNA 

dakizunok, « vous qui n'avez pas pichi 
et qui savez que dorinavant vous ne 
devez pas picher. » (Bart. II-239-8.) Lors- 
que, dans notre enfance, quelque paysan 
nous poursuivait, croyant ou voyant que 
nous maraudions dans ses champs et ver- 
gers, nous nous servions, en fuyant, de 
celle formule : enb kadbrak, ariS egizu : 
« mes jambes, courez. » Et nous n' em- 
ploy ions pas J'ariR bgizub, que diraienl 
sans doute les enfants d' aujourd'hui. 

ZU dans lb corps et en dehors 

DU VERBS 

Comme on Va vu, Vemploi de zu avec 
la signification de « vous » nous sonne 
encore dans la conjugaison. En dehors 
du verbe, isoliment, je n f ai pas sou- 
venir de V avoir jamais entendu au plu- 
riel, mais seulement au singulier res- 
peclueux. C'est a cela que Von doit la 
contradiction remarquieaans les exemples 
pricidents, dans lesquels le nouveau plu- 
riel zub s 'emploie en dehors du verbe, 
land is que Von conserve dans la conju- 
gaison le vieux zu, comme zeuek dakizu. 
L' assertion du prince Bonaparte a la 
page xvi , note 2 , de son Verbe basque , 
n'est done pas tres exacte lorsqu'il avance 
que « le basque ne con fond pas les cen- 
taines de terminatifs qui se rapportenl 
a zu avec les centaines d'autres termina- 
tifs se rapportant a zuek ». A son opi- 
nion, imise dans la mime note, <ju' « il 
est inexact que le basque zu soil aussi 
pluriel que le francais vous », on peut 
ripondre, en conformiti auec ce aue nous 
venons d' expose r : « En dehors au verbe, 
il ne Vest plus; dans la conjugaison, 
il Vest encore. » 

Le pronom zu est actuellemenl employi 
comme tu la ou i a disparu. La gar- 
deuse d'ines, protagoniste d'une gate 
composUion de mon pere, qui en rencon- 
trant sa bite usa de ce traitement envers 
elle, ne luiparla pas sdrement ainsi par 
amabiliti: Barrabasa, lui dit-elle, I or 
zagoz? « Barabbas, tu es la? lit.: vous 
ites la? » (Azk. E.-M. Parn. 181-25.) 

-Zu : 1° (c,...), elemento de la conju- 
gaci6n, agente que hoy significa usted 
6 vos y en otra epoca signific6 vosotros : 
iliment de conjugaison, sujet qui actuel- 
lement a le sens de vous (singulier) et qui 



Digitized by 



Google 



468 



ZU — ZUHARDI 



autrefois signifiait vous (pluriel). One- 

LAN BSANGO D1BZU IsnABLKO SEMEAI, asi 

les dir£is vos (en el original de la Biblia : 
les dirAs tu) a los hijos de Israel, void 
ce que vous direz (dans Voriginal de la 
Bible : tu diras) aux enfants d'Israe'l. 
(Ur. Ex. in -14.) — 2° (c), se emplea 
tambien corao recipiente 6 dativo en la 
conjugaci6n, s'emploie aussi comme dalif 
dans la conjugaison. Onek aginduko 
dizu, este le ordenarA a usted (en el ori- 

?>inal biblico : te ordenarA), celui-ci vous 
'ordonnera (dans Voriginal de la Bible : 
te Vordonnera). (Lard. Test. 9-35.) — 
3° (BN, R, S), suGjo abundancial equi- 
valente A -tsu (1°), suffixe d'abondance 
Equivalent a -tsu (1°). Bbrrizuak kbmen 

EROS TA KAN SAL EBILTZBN TUN ( BN - S ) , 

los parlanchines compran aqui (adquie- 
ren las noticias en una parte) y venden 
alii (y las esparcen en otra), les babil- 
lards achetent ici (Us acquierent les nou- 
velles (fun c6ti) et les vendenl la (et les 
ripandent de Vautre). 

Ztt (S), es el mismo zu arriba expuesto, 
c'esi le mime zu expose* ci-dessus. = Suced e 
con este pronombre lo que con gO : que 
en la mayor parte de los casos de la 
declinacidn se le cae la dieresis. De z(3 
nacen zuk y zOtzaz por un lado y por 
otro zure, zurbtaeo, zureki, zuri, etc., 
como de gO , segun se dijo en su lugar, 
vienen g€k y gOtzaz juntamente con 

GURE, GURETAKO, GUREKI, GURI. Zu HANDIKO 

gizona due hori, « ese es un hombre que 
se da mucho tono , lit. : de gran vos. » 
II arrive avec cepronom cequise prod u it 
avec gO : que dans la plus grande partie 
des cas de la diclinaison le trima se 
perd. De zO naissent zuk et zOtzaz d'un 
cdti, et de Vautre zure, zuretako, zureki, 
zuri, etc., comme de gu, ainsi qu'on I'a 
dit en son temps el lieu, viennent gOk et 
gutzaz, con/ointemenl a gure, guretako, 

GUREKI, GURI. Zu HANDIKO GIZONA DUE 

hori : « c'est un homme qui se donne 

beaucoup de ton, lit. : de grand vous. » 

Znage ( AN , G ) , viga , lit. : viga de 

madera : poutre, lit, : poutre de bois. 

BAITA ZURGIN EDO AROTZAK ERE BIALDU 
ZITZATOZKALA , BBRE MBNDEKOAKIN BATEAN, 
ZUAGBAK LANDU BTA APAINTZBKO ." que tam- 
bien se le enviaron carpinteros 6 ebanis- 
tas, juntamente con sus subditos. para 
labrar y tallar las vigas de madera : 
qu f on lui avait envoys mime des char- 
pentiers ou des menuisiers, en mime 
temps que ses sujets, pour travailler et 
tailler le bois. (Lard. Test. 232-12.) 
Oartuezeero, ekusiko degu, olak eta 
zuagea usteldu zaizkan etsea bezala , 
broriz doala ta puskaka galduz gure 
gorputza : observando, veremos que 
nuestro cuerpo, lo mismo que la casa 
cuyas tablas y vigas se nan podrido , va 
cayendo y pereciendo por pedazos : en 
faisant attention, nous verrons que notre 
corps, de mime que la maison dont les 
planches el les poutres ont pourri, tombe 
et pirit par morceaux. (Mend. 1-18-37.) 

ZUHAI (BN-haz-ist), forraje, heno, 
re toflo, paja : four rage, foin, regain, 
paille. Zuhai guziak sure dira hortzia- 
rbn ondotik , todo el forraje se ha que- 
mado a luego de la tempested , to us les 
fourrages ont brUli apres Vorage. 

ZUHAIN: !• (BNc, L-s), forraje, 
fourrage. Uztartzbkotzat orobat eztita- 
SUNA eta balakuak behar dituzte, zuhain- 



POSl ZENBAIT ETA ARTHO-BURUAK : asf mismO 

para uncir es preciso valerse de la dul- 
zura y de caricias, alguna porci6n de 
forraje y espigas de maiz : de mime pour 
enjuguer, il faut avoir recours a la dou- 
ceur et aux caresses, (et leur donner) un 
peu de fourrage et des ipis de mats. (Duv. 
Labor. 117-32.) Neguan denbora gaistoz 

A B BREAK EZT1TAZKENEAN KANPORAT ATHBRA, 
HEEN BAZKATZBKO BARNEAN BEHAR DA ZUHAIN 

ausarki (BN-ald) : el invierno,cuando no 
se puede sacar fuera el ganado,se necesita 
dentro forraje en abundancia para alimen- 
ts rle : lorsque Vhiver empiche d'emme- 
ner les besiiaux aux champs, il est nices- 
saire d'avoir une bonne provision de 
fourrage pour les nourrir. Var. de zuhai. 
— 2° (S), Arbol, arbre. ErrazO zuhaiSa 

HUN DBLA, HARBN FRUTUA HUN BZAGUTZEN 

duzianean; edo errazie zOhaiSa GAISTO 

DBLA ETA HAREN PRUTC ERE GAISTO, EZI 
FRUTUTIK ZUHAlftA EZAGCtZEN DA (S, Matth. 

xn-33) : lit. : decid que el arbol es bueno, 
cuando conoceis que es su fruto bueno : 
6 decid que el Arbol es malo y su fruto 
malo tambien : porque el arbol por el 
fruto es conocido : lit. : dites que V arbre 
est bon, quand vous connaissez que son 
fruit est bon; ou bien dites que Varbre est 
mauvais et son fruit aussi mauvais; car 
Varbre est connu par son fruit. LeiSarra 

DEITZEN DEN ZUHAIN -ADARREZ EGlftlE Dl- 

tuzC zaharo hoik (S-bark), estas varas 
estan hecha^ de las ramas de un Arbol 
llamado fresno, ces baquetles sont faites 
des branches d'un arbre appeli frine. 

ZUHAIN OROK ADAR BIHAR (Sc), todoS loS 

Arboles (tienen) ramas secas, tous les 
arbres (ont) des branches seches. Zuhai- 

NAK BADU BERE ZUHATZA , JENTEK HUN EDO 

gaizto bere siratsa (S-atar): el arbol 
tiene su savia, las personas tienen su 
destino bueno 6 malo : Varbre a sa seve, 
chaque personne a son caractere bon ou 
mauvais. 

Zuhaindur (L), Var. de zuandor (1°). 

Zuhainjatze (S, Aith.), polipsodium, 
polypode. (Bot.) 

Zuhain madarikatu (S, Alth.), li- 
gustro, troene. (Bot.) (V. Zuandor.) 

Zuhain nigarregile (S, Alth.), sauce 
llor6n, saule pleureur. (Bot.) 

Zuhaintegi, camara en que se guarda 
el forraje : fenil, grenier a fourrage. 
(Duv. ms.) 

Zuhaintze (S), arbol, arbre. InSensiak 

BBRE JALG1TEA BTA SORTZBA HARTZBN DU 
PINOA DEITHATZEN DEN ZUHAINTZE GORA , 
HANDI ETA 3u§BN HARGANIK Z el incienSO 

nace y brota de un arbol alto,corpulento 
y recto, llamado pino (sic) : Vencens natt 
et pousse d'un arbre haut, fort et droit, 
que Von appelle pin (sic). (Arim. 20-9.) 
Zuaitz (G-and,...), zuhaitz (BN, L, 
S), arbol, arbre. = De zur gaitz, ma- 
dero grande, bois grand. Baratzbaren 

ERDIAN BIZITZEKO ZUHAITZA BTA ONGIAREN 
BTA GAIZKIARBN JAKITATEKO ZUHAITZA, el 

arbol tambien de la vida en medio del 
paraiso y el arbol de la ciencia del bien 
y del mal, an milieu du jardin itaient 
Varbre de vie et Varbre de la science du 
bien et du mal. ( Duv. Gen. n-9.) Zuhaitz 
onak itzal ona (S) i el buen Arbol, buena 
sombra : le bon arbre (fait) bonne ombre. 
Zuhaitz bethakorra eztu nehork ebaki- 
tzen, nadie corta un Arbol fructifero, 
personne ne coupe un arbre a fruits. (Ax. 
3M7-18.) 



Zuaker (G-zumay), costillas de la lan- 
cha, planches qui forment les flancs du 
bateau. 

ZUHAMU (Oih. ms) : i* cepa de vid 
que se adhiere A un Arbol, pied de vigne 
qui s'attache a un arbre. — 2° ( BN-ald , 
L), Arbol, arbre. = Es mAs usado en este 
ultimo sentido. Ce mot est plus usili en 
ce dernier sens. Lurrak bkhar betza bbl- 

HAR FERDBAK BTA HAZIA EMANEN DUENAK , 
BTA ZUHAMU FRUITU-BKHARLBAK : produZCa 

la tierra hierba verde y que haga si- 
miente, y Arbol que de fruto: que la 
terre produise les plantes verdoyantes 
avec leur semence, les arbres avec des 
fruits. (Duv. Gen. i-H.) ^Ezothe dirb... 

ZUHAMUAK HASTBAN BEZAIN ZARDAI ? 

^acaso no son los Arboles tan esbeltos 
como al principio? est-ce que par hasard 
les arbres ne sont pas aussi sveltes qu'au 
commencement? ( Hirib. Eskaraz. 41-24.) 

Zuhamuflka (L?, Goyh.), arbusto, 
arbuste. 

Zuandor ( G-ab-and ) , zuhandor ( L, 
S) : i°cornejocomfin, cornouiller. (Bot.) 
= Algunos en L, S le Hainan zuhain 
madarikatu, « Arbol maldito. » Un al- 
deano de G me lo defini6 diciendo Jbsu- 
kristo jo zutbn bgur-mota, <« especie de 
leno con que golpearon A N. S. Jesu- 
cristo. » Duvoisin recogi6 esta misma 
creencia popular y ademAs dice que 
se hacia uso de este Arbol en tiempo 
de la brujeria. Quelques-uns, en L et 
S, le disignent sous le nom de zuhain 
madarikatu , « arbre maudit. » Un cam- 
pagnard guipuscoan m'en a donni cette 
difinition : Jesukristo jo zutbn bgur- 
mota, « espece de bois avec lequel (les 
Juifs) battirent N.-S. Jisus-Chrisl. » 
Duvoisin recueillit cette mime croyance 
populaire et ajoute qu'on faisait usage de 
cet arbre aux temps de la sorcellerie. — 
2° (B-urd) , tronco que arde en el hogar : 
btiche, tronc qui brdle dans V&lre. 

ZUHAR : 1« (L-ain), robusto y activo, 
robuste et aclif. — 2o (BNc), coladero, 
tinaja para colar la ropa; tiene agujero 
en el fondo : lessiveuse, grand ricipient 
pour lessiver le linge; elle est perce'e au 
fond. Haurra, bokhata egin dukezunean, 

BZ AHATZ ZUHARRAIN HURBZ UNTSA GARBI- 

tzba : nifia, cuando termines la colada, 
no te olvides de lavar con agua el cola- 
dor : ma fille, quand tu auras fini la 
lessive, n'oublie pas de later le cuvier a 
grande eau. — 3° (BN, L), zuar (AN-b- 
narb), olmo, orme. Zuarra da zurgin- 

TZAKO APARAMENAK EGITEKO GAIK OBERENA 

(AN-b), el olmo es el mejor material 
para hacer instrumentos de carpinteria, 
Vormeau est la meilleure maltere pour 
faire des outils de charpenterie. Ezta zbr 
eska gari zuharrari , no hay que pedir 
peras (lit. : trigo) al olmo, il ne faut pas 
demander de poires (lit. : du froment) a 
Vormeau. (Oih. Prov. 694.) Zuharrak 

1KHUSTEN DITUT ASKO LBKHUTAN , NAHIZ 

hbmbn bztiren moltzo handiea : veo 
olmos en muchas partes, aunque aqui 
no haya en grandes cantidades : je vois 
des ormeaux en plusieurs endroits, bien 
qu'ici il n'y en ait pas en grand nombre, 
(Duv. Labor. 153-24.) — 4° (S-maul), agua 
(sin formar el pus) que sale de la piel 
inflamada , eau qui coule de la peau en- 
flammie (sans formation de pus). 

Zuhardi, olmedal, olmedo, ormaie. 
(Duv. ms.) 



Digitized by 



Google 



ZUARI — ZUDU 



469 



Zuari (AN, B, G), zuhari (S. P.), 
cuerda de lana burda : se destina a atar 
abarcas , a marcar con greda los troncos 

?[ue se han de aserrar, etc. : cordon de 
aine grossiire, qui sert a attacker des 
brogues, a marquer avec de la craie les 
arbres destines au sciage, etc. Zuari 

UTSEZ BBAK1TZBN OMBNZITUBN SAN JOSEK 

zurak (G-and), dicen que san Jos6 cor- 
taba los maderos solo con la cuerda (sin 
herramientas), on dit que saint Joseph 
coupait les bois avec la corde seule [sans 
oulils). 

Zuaritz (B-i-m, G, Araq.), arbol bravio, 
lit. : arbol para madera : arbre sauvage, 
lit. : arbre a bois. (De zur-aritz.) 

Znarizti (B), plantacibn de a r boles 
bravios, plantation d'arbres sauvages. 

Zuhartze (L?), arbol, arbre. Jadamk 

HAIZKORA ZUHARTZBAREN BRROAN EZARRIA 
DA. Bbraz ZBIN ZUHARTZEK ERB EZPAITU 
DBUS ONIK EKHARRIKO, ETA UURA EBAKIA 

izanen da eta surat arthikia : porque ya 
esta puesta la segur a la raiz de los ar- 
boles. Pues todo arbol que no hace buen 
fruto sera cortado y echado al fuego : 
dija la cognie est mise a la racine des 
arbres. Tout arbre qui ne prod u it pas de 
bons fruits sera coupi et jeli au feu. (liar. 
Luc. hi-9.) 

ZUHATS (Sc), tenazas que se em- 
plea n en el hogar, pincettes du foyer. 

ZUHATZ : 1° ( S-aUli), savia, site. 

ZUHAINAK BADU BBRE ZUHATZ A, JENTEK HUN 

bdo oaizto bbrb siratsa (S-at): el arbol 
tiene su savia, las personas tienen su 
destino bueno 6 malo : Varbre a sa seve, 
chaque personne a son destin bon ou 
mauvais. — 2° ( BN ?), arbol, arbre. Zu- 

HATZETAN DA EDERRBNA... ZUHATZ -MOTAZ 
HOBS EZINA ETA ONGI HAUTA ZEDINA HONBIN 
SA1NDU LOHADARRI LOT ETA BRESbKIGARRI : 

es (la cruz) el mas bermoso de los arbo- 
les... inmejorable y elegido entre las 
especies de Arboles para servir de sos- 
t6n y apoyo a tan san to miembro : (la 
croix) est le plus beau des arbres,... ina- 
miliorable el choisi parmi les especcs 
d'arbres pour servir de soutien et d'appui 
a un membre si saint. (Oih. 211-17.) Za- 

HARO ZBNO ZEREN ETZEN 5u§ENTU, DA ZUHA- 

tza makur azkentu : el arbol al fin se ha 
torcido, porque, siendo planta tierna, no 
se enderez6 : Varbre est devenu tordu, 
pour n'avoir pas Hi redressi lorsque ce 
n f itait qu'un scion. (Oih. Prov. 421.) 

ZttHATZ (S), jugo, sue. Zuhatza 
hurrOpatzen dib muthCrrban dibn trunpa 
bateki, el jugo lo chupan con una trompa 
que tienen en el hocico , elles aspirent le 
sue avec une trompe dont leur bouche est 
munie. (Dial. bas. 12-8.) 

Zuatzola (B-m), cierta variedad de 
castana , certaine variiti de chitaigne. 

Zuhaur (BN), vos mismo , vous-mimc. 
Zuhaur nahi baziradb, si vos quereis, 
si vous voulez, (Dechep. 46-17.) 

Znhauroxi (BN), vos mismisimo : 
vous, vous-mime. = Es dos veces inten- 
sivo de zu. C'est un double intensif de 
zu. Hayek zer mereSi duten zuhaurorrek 
ikhutzu, ved vos mismo lo que aauellos 
merecen , voyez vous-mime ce qu'ils mi- 
ritent. (Dechep. 50-8.) 

Zahazti , bosquecillo : boqueteau, 
bocage. Rrregebk berregintza handitan 

BBREN ESKUZ LANDATU ZUTBN ZUHAZT1KO 

sartzean, en el patio del huerto y del 
bosque que estaba plantado de mano y 



con munificencia real, a Ventrie de ses 
jardins et du bois qui avait Hi plants 
par la main des souverains avec une mu- 
nificence toute royale. (Duv. Est. i-5.) 

Zubage (G?), viga, poutre. Var. de 
zuagb. Probintzia onetako barri bztakie- 
nari bzta erraz buruan sar-eragitbn zen- 
bat eta nolako zubage eder , lirain , 
galantak ateratzen diran baso edo oian 

OETATIK KANPO-BBRIETARAKO I no es faCll 

dar a comprender al que no tiene cono- 
cimiento de esta provincia cuantas y 
que linaje de vigas hermosas, esbeltas, 
grandes se extracn de estos bosques 6 
selvas para fuera : il n'est pas facile de 
faire comprendre a quiconque ne connait 
pas cette province quel nombre et quelles 
sortes de poutres belles, sveltes, grandes, 
on extrait de ces forits pour Vexporta- 
tion. (lzt. Cond. 125-12.) 

Zubaltean (S, Sen Grat, 4-15), al 
lado del puente, a cdti du pont. (De 

ZUBI-ALTEAN.J 

Zubaltz (Be,...), carrasca, coscoja, 
arbol achaparrado semejante a la encina, 
lit. : madera negra : arbre de kermis, 
arbre rabougri semblable au chine, lit. : 
bois noir. 

Zubatz (G-bid), palo que sirve de eje 
a loshaces de paja piramidalmente amon- 
tonados, perche qui sert d'axe aux gerbes 
de paille entassies en pyramide. Var. de 
zugatz (4°). 

ZttBERO (S), Soule, una de las 
regiones del pais vasco : Soule, une des 
regions du pays basque. Var. de zibero. 

ZUBI : 1° (c,...), puente, pont. = 
Tiene por variantes... II a pour variantes : 

ZUBU, ZUBU, Z1BI. ERROMAKO ZUB1A (B) I 

arco iris, lit. : puente de Roma : arc-en- 
ciel, lit. : pont de Borne. — 2° (B), arco, 
arc. = Se usa en la voz zubitua, 
« arqueada, a guile ft a (nariz). » S'em- 
ploie dans le mot zubitua, « (nez) arqui, 
aquilin. » 

ZUBIA (B-mafl),'arc, columpio, balan- 
coire. Zubia bat, un columpio, une ba.- 
lancoire. = Hoy se dice tSinbo. Aujour- 
d'hui on dit tSinbo. 

Zubiadar (R-uzt), arco iris, arc-en- 

del. ZUBIADARRAREN PETIK IGARETA NES- 
KATSAKMITIL ETAMIT1LAK NBSKATSA EG1TAN 
DRALA ERRAITEN DAIOEI AURRER , a los 

ninos se les dice que pasando por debajo 
del arco iris las muchachas se hacen 
muchachos y los muchachos mucha- 
chas : on dit aux enfanis qu'en passant 
par dessous l'arc-en-ciel les fi lie lies 
deviennent des garcons, et les gargons 
des filleltes. 

Zubiaga (B-m), cierta variedad de 
castana, la que tiene mayor erizo: cer- 
taine variiti de chdtaigne, celle dont la 
bogue est la plus grande. 

Zubibegi ( AN , B , G) , ojo de puente, 
arche de pont. Zubibegi untaik ezta urik 

J AUSTEN URANGELA DBNBAN BAIZIK, pOT este 

ojo del puente no baja agua a no ser 
cuando hay alguna crecida, Veau ne passe 
sous cette arche que lorsqu f il y a de la 
crue. 

Zubi-bular (AN-b), estribos, arran- 
ques 6 machones del puente : arcs-bou- 
tants, supports du pont. 

Zubiburu (BN, L,...), extremidad del 
puente , tile de pont. 

Zubikurutz (G, Araq.), escalerilla 6 
pasos que suele haber para entrar en algu- 
nos cerdados , petit escalier ou marches 



qu J on pratique pour entrer dans quelques 
enclos. 

ZUBIL : lo (B-n, cuerda larga del 
palangre 6 aparejo de pesca del besugo, 
vulff. zubil , tongue corde de la ligne a 
picker le rousseau. — 2° (B-a ?) , tronco, 
tronc d'arbre. Var. de subil (1°). Oban 

ZATZAZALA, ZAGOZ ZUBIL BAT LEGEZ GELDI- 

gbldi : postrado en la cama , estaos muy 
quieto como un tronco : couchi au lit, 
reslez immobile comme une b&che. (An. 
Esku-lib. 63-13.) 

Zubildu, aturdirse, s'dtourdir. (ms- 
Lond.) 

Zubihotz (S, Alth.), interior 6 coraz6n 
de la encina, cceur de chine. 

Zubizi (AN, BN, S), cerca del puente, 
pres du pont. = Al tratar de la palabra 
iri (4°), se expuso la interpretaci6n muy 
justa de don Pedro I de Arag6n acerca 
de esta palabra. Lorsqu'il a Hi question 
du mot iri (4°), on a exposi Vinterprila- 
tion iris juste faite par Pierre Jcr d'Ara- 
gon concernant ce mot. 

Zubiri-sagar (AN, Araq.), asperiega, 
variedad de manzana que se conserva 
todo el ano, muy sabrosa y apreciada : 
variiti de pomme qui se conserve toute 
Vannie, tris savoureuse et appriciie. 

Zubisahets (BN), zubisaiets (BN-s) : 
salmer , estribo de un puente : sommier, 
support d y un pont. 

Zubito (B-t§), pasarela, tabl6n colo- 
cado sobre los arroyos para servir de 
paso A los transeuntes, lit. : puentecillo : 
passerelle , planche placie sur les ruis- 
seaux pour servir de passage aux per- 
sonnes, lit.: petit pont. 

Zubitu ( B,...), (nariz) arqueada, agui- 
lena , lit. : convertida en puente : ( nez ) 
arqui, aquilin, lit. : devenu pont. Surra 

AZPITI AUTS GORRIZ BBTBA , MUSKIL BALTZA 

dariola , gai^eti zubitua : la nariz llena 
de polvo rojo por debajo, manando moco 
negro, arqueada por encima: le nezplein 
de poussiire rouge en dessous, coulant 
de morve noire, arqui en dessus. (Per. 
Ab. 72-28.) 

Zubizain, pontonero : piager, priposi 
au piage d f un pont. (Duv. ms.) 

Zubizulo (AN-b), Var. de zubibegi. 

Zubu (R-uzt), zttbtt (Sc), puente, 
pont. Var. de zubi. 

Zubiisaiheta (S) , salmer, estribo de 
un puente : sommier, support d'un pont. 
Var. de zubisahets. 

ZttbiiSko (Sc), puentecillo, pon- 
ceau. 

Zudiratu, anudar el ruedo de la ropa 
por detras como hacen las mujeres 
cuando se ponen a trabajar: nouer le 
bord de la robe par derriire, comme font 
les femmes quand elles s'appliquent au 
travail. (Oih. ms.) 

ZUDU (Oih. ms) : 1° una distancia de 
tierra, segun algunos, dos tercios de 
legua : une mesure de distance; selon 

?ruelques-uns, elle conlient deux tiers de 
ieue. — 2° interes, intirit. Hain zudu 
handiz doakun gero , puesto que nos es 
de tan gran interes, puisqu'il y va pour 
nous d'un si grand intirit. = Se dice mas 
comunmente sudu que zudu. On dit plus 
communiment sudu que zudu. Bada hain 

Z1NEZ ETA HAIN ZUDU HANDIAZ GUZIEI BAR- 

dinzki dohakunaz gbroz , pues ya que a 
todos nos importa igualmente tan de veras 
y con tan gran interes, done puisque cela 
v raiment nous prioccupe tous igalement 



Digitized by 



Google 



470 



-ZUE — ZUIRINDU 



et avec tant d'intirit. (Leiz. p. 12, Prol. 
N. T.) 

-Zue (Be), elemento de conjugaci6n, 
significa « vosotros, ustedes », iliment 
de conjugation qui signifie « vous (plu- 
riel) ». = Es el mismo -zu que se ha 
analizado en la pagina 467 pluralizado 
por la particula b, por evitar la confusion 
que resultaba de la doble significaci6n 
singular y plural que se dio a dicho 
sufijo. C'est le mime -zu, qui a iti ana- 
lyst a la page 467, pluralist par la par- 
iicule e, afin d'iviter la confusion qui 
risultait de la double signification donnie 
a ce suffixe. Entzun dot eurbn mendean 

EGON BEAR DOZUELA ZUK TA ZULANGOAK , he 

oido decir que usted y los que se le pare- 
cen deben estar bajo las 6rdenes de ellos, 
fai entendu dire que vous et d'autres qui 
vous ressemblent vous ties obligts de res- 
ter sous leurs ordres. (Per. Ab. 50-20.) 

Zuegi (AN?, G?, Araq.), prudente, 
discreto : prudent, discret. 

Zuek (c) : i© vosotros, vous (pluriel) 
en tutoyant. — 2° ustedes, vous (pluriel) 
en traiten\ent respectueux. = Habiendo 
quedado explicado al tratar de zu su ver- 
dadero caracter plural, facilmente se 
deduce que zuek empez6 a existir des- 
pu£s que zu se singularizo, pasando zuek 
a ocupar su puesto de « vosotros », k 
pesar de las tentativas que hizo iek por 
llegar a ser plural de i , « tu. » En los 
pocos pueblos de B en que se usa este 
lindo plural democratico, la lista de 
los pronombres es la siguiente, sin 
nombrar sus intensivos ni las te re eras 
personas : ni, « yo, » sin plural; i, 
« tu, » plural iek, « vosotros; » gu, «no- 
sotros, » sin singular; zu, « usted, » 
plural zuek, « ustedes » (no signiGcando 
« vosotros » al lado de iek). Apres 
avoir expliqut, en trailant de zu, son 
veritable caraclere pluriel, on en dtduit 
facilement que zuek commenca a voir 
le jour apres la singularisaiion de zu, 
zuek occupant alors son poste de « vous » 
malgrt les tentatives de iek pour devenir 
le pluriel de i, « toi. » Dans les quelques 
localilts du B ou est usiti ce joti pluriel 
dimocratique , void la lisle des pronoms, 
non compris leurs intensifs ni les troi- 
siemes personnes : ni, « moi, » sans plu- 
riel; i, « toi y » pluriel iek, « vous, toi el 
toi; » gu, « nous, » sans singulier; zu, 
« vous, monsieur, » pluriel zuek, « vous, 
messieurs » (ne signifiant pas « vous, toi 
et toi » a edit de iek). Zuek zerok bskatu 
zenduena, lo que vosotros mismos pedis- 
teis, ce que vous- mimes aviez demandt. 
(Ur. Ex. x-H.) 

Zuen : 1° (c,...), vuestro, de vosotros, 
de ustedes, suyo : votre, de vous autres, 
de vous (pluriel respectueux). Zuen ar- 
tean, entre vosotros, parmi vous autres. 
Zuen urtbak, vuestros alios, vos annies. 
— 2° (AN, G, L), lo tenia, lo habia, il 
Vavait. Ikusi zuen, lo habia visto 61, 
il Vavait vu. Bbrak zuen cure dirua, el 
tenia nuestro dinero, il avail noire ar- 
gent. 

Zuer (BN-s), a vosotros, a vous 
autres. 

ZUGAI (AN, BN-s), forraie, fourrage. 

Zugaitz (G-bid-us), arbol bravio, arbre 
sauvage. = De zur-gaitz, madera grande, 
bois grand, 6 (ou) zur-aritz, arbol de 
maderamen : bois de construction, lit. : 
bois de charpente. 



Zngaizti (G-bid-us), plantaci6n de 
Arboles bravos, plantation d'arbres sau- 
vages. 

ZUGAN (BN-am, Sal., S), zugan (S- 
li,...), cuba de madera, a diferencia de 
lako que es de piedra : cuve en bois; a la 
difftrence de lako, qui est en pierre. Zu- 
gan bat ezari ziazkan (S, Matth. xxi-33), 
hizo en ella un lagar, il y fit un pres- 
soir. 

ZUGAR (BN-s, G?), olmo, orme. 
(Bot.) 

Zugardi (AN, BN-s), alameda, olme- 
dal, ormaie. 

Zugaritz (B-ond) , arbol bravio , arbre 
sauvage. Var. de zugaitz. 

Zugarotz (AN), carpintero, charpen- 
tier. ^Argizko ta ohorbzko (gauza) eder 

ANDIREN BATZUEK? Ez , BAIZIK ZUGAROTZ- 

btSe batekoak: ^algunas cosas, notables 
y honorificas, grandes y hermosas? No, 
sino las de una casa de carpintero : d'ob- 
jets remarquables et honorables, grands 
et beaux? Non, maisceux d'une demeure 
de charpentier. (Mend. 11-45-8.) 

ZugartSu (BN-mug), zugatS (L-s), 
vinillo ligero , piquette. 

Zugatz : 1° (B-m-tS), arbol bravio, 
arbre sauvage. Var. de zuaritz. Edo egi- 
zue zugatz ona ta bere prutua ona; 
edo eg1zue zugatz tsarra ta bere frutua 
t§arra i zerren frututik zugatza da eza- 
gutua (B, Matth. xn-33): lit.:6haced 
el arbol bueno y su fruto bueno , 6 haced 
el arbol malo y su fruto malo , porque el 
arbol por el fruto es conociao : lit. : 
ou faites Varbre bon et son fruit bon, 
ou faites Varbre mauvais et son fruit 
mauvais; car on connatt Varbre a son 

fruit. ZUGATZEN IRUGARREN ZATIA 1ZAN ZAN 

kiskaldua (B, Apoc. vin-7), la ter- 
cera parte de los arboles fue abrasada , 
la troisieme partie des arbres fut brtllie. 
= Conforrae a la tendencia de cambiar la 
a en e despu£s de u , muchos dicen zu- 
getz por zugatz. Beaucoup disent zugetz 
au lieu de zugatz , conformiment a la ten- 
dance de changer Va en e aprds un u. Abe- 

REAK, ZUGETZ AK, URIAK, ERRIAK, JAUREGIAK, 

etseak eta ondasunak : bestias , arboles, 

Eoblaciones, pueblos, palacios, casas y 
acienda : bestiaux, arbres, villes, peuples, 
ch&teaux, maisons et biens. (Aft. Esku- 
lib. 37-1.) — 2° (B-gat-tS-urd), planta de 
arbol, plant d'arbrc. — 3° (G-ord,...), 
redil hecho de tierra y de ramas de ar- 
boles, de paja, de helecho, etc. : bercail 
fait de terre el de branches d'arbres, de 
paille, de fougere, etc. — 4° (Gc, L-ain), 
palo que sirve de eje a monlones de 
naces , perche qui sert d*axe a des meules 
de gerhes. — 5° (G-zumay), mont6n de 
helecho, de paja, etc. : tas de fougere, 
de paille, etc. 

Zugaz : 1« (B, G, L), Var. de zugatz (i°) 
en algunos derivados, Var. de zugatz (1°) 
dans quelques dirivis. — 2° (Be), con 
vos, con usted, avec vous (sing.). 

Zugazmeta (Gc), mont6n de helecho, 
pile de fougere. 

Zugazti ( AN , G ?) , arboleda , endroit 
planti d'arbres. 

Zugirin (B-o), polvillode la carcoma: 
vermoulure, poudre de bois. 

Zugirindu (B-o), carcomerse un arbol, 
se vermouler (un arbre). 

Zugur : i° (AN-b, BN-luz), prudente, 
discreto, despejado : prudent, discret, 
intelligent. — 2° (AN-b), econ6mico, 



iconome. Zugurra ta broafCen elb Saoa- 
rra (AN-b), cuento (lit.: palabra vieja) 
del cuerdo y del loco, conte (lit.: mot 
vieux) du sage et du fou. Zugur bizi 
(AN-b), vivir econdmicamente , vivreico- 
nomiquement. 

Zugurtu (AN-b), volverse agarrado, 
devenir chiche. Aberatsago ta zugur- 
tuago : cuanto mas rico , mas agarrado : 
plus on est riche, plus on est chiche. 

Zuhi (BN-ald), puente, pont. Var. de 
zubi. Herriko zuhi zaharrak, harriz 
azkarki egina delakotz, du hoinbertze 
irauten : el puente viejo del pueblo dura 
tan to, porque esta construidos61idamente 
de piedra : le vieux pont du village est 
contruit en pierres solid es, e'est a cela 
qu'il doit sa longue durie. 

Zuhil (BN), (arbol) desconchado, cuya 
corteza se desprende, lit. : madera 
muerta : (arbre) crevassi, dont Vicorce se 
ditache, lit. : bois mort. Gaztaina zuhil a, 
castafto cuya madera se desconcha y no 
se puede aprovechar para construccidn, 
ch&taignier dont le bois se fendille et ne 
peut servir pour la construction. 

Zuildar (L-ain), Var. de zuldar 
(1°). 

Zuin, zuln : i<> (Sc), cual, cuan : quel, 
que. Var. de zein. Zuin-nahi (S-bark,...), 
zuin-nahi beita (S, ...), cualquiera, quel' 
conque. Zuin-lehen (Sc), zui^-laste- 
rrago (S-bark) : a porfia , qui<^n primero : 
a qui le premier, a qui le plus vite. ZuiS 
ederrago (Sc), zuiRek hobeki (S-bark), 
a cual mejor, a qui le mieux. — 2° (AN- 
b, G-al-and-gab-ord, L-ain), trazado, 
traza que se nace en un campo antes 
de la siembra : ibauche, plan qui se 
fait sur un champ avant la semence. = 
Consiste en una serie de ramillas, pape- 
les u otras seftales que se colocan en 
Glas. Algunos, quiza con mas propiedad, 
llaman zuiR k cada una de estas Glas. 
C*est une sirie de branchetles, de pa- 
piers ou d'autres signes placis a la file. 
Quelques-uns , peut-ilre plus clairement, 
appeuenl zuifl chacune de ces rangies. — 
3° (AN-b), tierra que sacan del surco, 
mas larga que el tepe : tranche de terre 

Jfu'on enleve du sillon, plus longue que 
a motte enlevie avec la biche. 

Zuifia (S), como (de compara- 
ci6n), que {de comparaison). Eztezazula 
deusbntako ere hainbestb lotsa Okhen , 

DEUS ERE HAIN GCTI UNHETS, DbOsERI ERE 
HAINBESTB IHESI EGIN , ZUINA ZURE BEKHA- 

tCer : que para nada temas mas , que 
nada aprecies mlnos, que nada rehuyas 
tanto como tus propios pecados : ne crai- 
gnez, ne bl&mez, ne fuyez rien tant que 
vos pichis. (Imit. 147-3. ) 

Zuhindu (BN), Var. de zuhirindu. 

Zulfien (Sc), cuan : que, comme. \ Zui- 
Nen gaiza eztia ! j que cosa tan dulce ! 
quelle chose douce I 

Zuintaz (S-li), precipitadamente, pri- 
cipitamment. 

Zuirln (AN-b), znhirin (Oih. ms), 
carcoma, polvo de la madera carcomida ; 
lit. : harina de madera : vermoulure , 
poudre de bois vermoulu, lit. : farine de 

bois. ZUIRINA ELDU DA GAIN-BBRA , la Car- 

coma viene de arriba abajo , la vermou- 
lure vient de haut en bas. 

Zuirlndu (AN-b), zuhirindu (L- 
ain, ...), apolillarse la madera, se ver- 
mouler (le bois). Ezta pipirik zura ala 

DBSEGITEN ETA ZUHIRINTZBN DUENIK... NOLA 



Digitized by 



Google 



ZUK — ZULARITZ 



471 



KONZIBNZIA GAIZTOAK BGITEN BAITU BBRE 

burua, no hay polilla que asi deshaga y 
carcoma la madera... como la mala con- 
ciencia se consume 6 si misma , (7 n f y a 
pas d'artison qui difasse et ronge le bois... 
comme la mauvaise conscience se consume 
elle-mtme. (Ax. 3--320-26.) 

Zuk (c), agente de zu, actif de zu. Zuk 
bdandako ura (AN-b, G), el agua bebida 
por usted, Veau bue par vous, Zuk edan 
dbzu, usted lo ha bebido, vous I'avez bu. 
= Donde se v6 que a veces significa 
« por usted » y otras « usted » simple- 
mente. La particula de accidn -k, siendo 
siempre la misma, tieneesta doble signi- 
ficacion por la volubilidad de la lengua 
a la cual se traduce. En espafiol, lo 
mismo que en francos, el agente & veces 
se expresa con « por », y 4 veces sin 
particula. « Simon ha hecho una casa, 
una casa hecha por Sim6n. » En ambos 
casos el agente en vascuence es k : Simo- 
nek etSe bat egin du, Simonek egindako 
btSe bat. Ou Von voit qu'il signifie tantdt 
« par vous » et tantdt « vous » simple- 
ment. La particule d'action -k, Hant tou- 
jours la mime, a cette double significa- 
tion a cause de la volubility de la langue 
en laquelle on traduit. En francais, de 
mime qu'en espagnol, V agent s'exprime 
quelquefois avec « par » et cfuelquefois 
sans particule, « Simon a fait une mai- 
son, une maison faite par Simon. » Dans 
les deux cas, le sujet en basque est k : 
Simonek etSe bat egin du, Simonek egin- 
dako etSb bat. 

Zuka (c,...), tratando de usted, respe- 
tuosamente : traitant de vous, respectueu- 
sement. Gaur, erri batuetan beintzat, 
nbbarrbben artban be geienak zuka 
berba egitbn dabb (B-l): hoy, por lo 
m£nos en poblaciones compactas, aun 
entre hermanos los mas se tratan de 
usted : aujourd'hui, au moins dans des 
populations ag glome 4 re" es, le langage cou- 
rant mime parmi des freres est respec- 
tueux. 

Zuketa (B, ...), tratamiento respe- 
tuoso, lit. : operacion de (decir) usted : 
traitement respectueux , lit. : action de 
(dire) vous. 

Zuketz : 1° (R-bid), en tratamiento de 
« usted », medio entre el tuteo y el reve- 
rencial : en traitement de « vous », qui 
tient le milieu entre le tutoiement et le 
langage rtvirenciel. Badaki gore uska- 

RAK IRUR TRATAMENTU DIOLA', DRA : DUKE- 

TZA, zuketza eta yiketza. Duketzaz min- 

TZATAN GRA ZARRER. ZuKETZAZ MINTZATAN 
GRA BAPANA BERE ADINETAKOETARIK AS 
AIKBTA SOR-BBBRIBTRA1NO...; ETA YIKBTZAZ 
BERZB GUZIUEKI. YlKBTZBAN BERESTAN DIGU 
GIZAKIA EMAZTBKITIK LETRA KONEZ « K » J 
ETA BMAZTBK1A GIZAKIT1K KONTAZ « N ». 

Usted sabe que nuestro vascuence tiene 
tres tratamientos; son: el tratamiento 
de « vos », el tratamiento de « usted » 
y el de « tu ». Tratando de « vos » 
hablamos a los ancianos. Tratando de 
« usted )> habla cada uno de nosotros 
empezando con los de su edad hasta 
los de la nueva genera ci6n, ... y con 
todos los demas empleamos el trata- 
miento de « tu ». En el tuteo distingui- 
mos el varbn de la hembra con esta 
letra k, y la hembra del var6n con esta 
n. (Carta de Mendigacha al autor del 
Diccionario.) Vous savez que noire basque 
possede trois traitements, qui sont: le 



traitement de « vous (a la troisieme per- 
sonnel », le traitement de « vous (respec- 
tueux) », et celui de « tu ». Nous nous 
servons du traitement de la iroisieme 
personneen nous adressant aux vieillards . 
Celui de « vous (respectueux) » est em- 
ploye* par chacun de nous envers les per- 
sonnes de not re dge jusqu'a eel les de la 
giniration suivante, et le traitement de 
« tu » est usitt avec foutes les auires per- 
sonnes. Dans le tutoiement , nous distin- 
gons Vhomme de la femme au moyen de 
la leltre k , et la femme de Vhomme avec 
la lettre n. (Lettre de Mendigacha a Vau- 
teur de ce Dictionnaire. ) — 2° ( BN , S ) , 
de parte de usted, de votre part. 

ZUKU: lo (AN-b, BN-s, R), caldo, 
bouillon. Asto iLari uzkutik zuku (R-bid) : 
al burro muerto, caldo por el trasero : 
au bourricot mort, bouillon par le der- 
ri&re. Eztud berze alimenturik abtan 

BAIZIK APARIO BAKOT5ATAN GATULU BAT 

zuku (R-bid), yo no tomo otro alimento 
que una taza de caldo en cada comida , 
je ne prends d'autre nourriture a chaque 
repas qu y un bol de bouillon. BaratSuri- 

ZUKU, ARRAUTZE-ZUKU , ARAGI-ZUKU , URIN- 
ZUKU, ORDI-ZUKU, GANTSAR-ZUKU (R-UZt)l 

caldo de ajo, caldo de huevos, caldo de 
came, caldo de grasa, caldo de borra- 
chos, caldo de manteca : bouillon d'ail, 
bouillon d'eeufs, bouillon de viande, 
bouillon de graisse, bouillon d'ivrognes, 
bouillon de saindoux. Jatort neskatiLea 

ZUKUAZ, ARTAGARAUAZ TA KASTAI&AKAZ '. me 

viene la muchacha con la masa, con el 
el grano de maiz y con castafias : la jeune 
fille vienl a moi portant de la brenade, du 
grain de mats et des chdtaignes.(Per.Ab. 
89-12.) Ganadu beltzen zuku ta janariaz, 
con la masa y la comida del ganado de 
cerda, avec la brenade et la nourriture 
des bites porcines. (Conf. 119-3.) — 
2° (B,..., BN-s, G, R), sopa, soupe. 
= Algunos en B, como se ha visto en 
los citados ejemplos, lo concretan a si- 
gnifica r la masa 6 comida que se hace 
para el cerdo. Otros, p. ej. en B-zig, 
denotan asi la sopa de carboneros; otros, 
en B-o, la gacha 6 farineta. Sucede con 
esta palabra lo que con aulki, bonbil, 
etc., que expresando de suyo « silla y 
botella to seas », las unicas conocidas por 
nuestros mayores , se quisiera arrojarlas 
al desvan de los trastos viejos, para ha- 
cer uso de siLa bat y boteLa bat. Asi 
hoy los mas dicen sopa 6 zopa gozoa. 
Quelques-uns en B, comme Von a vu dans 
les exemples prtcidents, bornent sa signi- 
fication a la brenade, nourriture que Von 
prepare pour les pores. D'autres, p. ex. 
en B-zig , appellent ainsi la soupe des 
charbonniers ; d'autres, en B-o, la bouil- 
lie. II arrive avec ce mot ce qui se pro- 
duit avec aulki, bonbil, etc., lesquels 
n'expriment par eux-mimes que les tdtes 
de « chaise et bouteille grossieres » , les 
seules connues de nos ancilres, el qu*on 
voudrait religuer au galetas des vieux 
chiffons, pour faire place a sila bat et 
botela bat. Cest pourquoi la plupart 
disent aujourd'hui : sopa on zopa gozoa. 
-r- 3° (R-uzt), zumo de fruta, sue de 
fruit. 

Zuku-atz (B-urd), dedo indice, lit. : 
dedo de sopa : index, lit. : doigt de 
soupe. 

Zukui (BN-ald), potaje : potage, bouil- 
lon. Var. ae zuku (1°). 



ZUKUN (BN-baiff-s, R), urdimbre 
(de hilo), estambre (de lana) : chatne (de 
fil), trame (de laine). Amabi ari-piruko 

ZUKUNAK LlftHUZIA DU IZENA (BN-baig), la 

urdimbre de doce hilos se llama liRhuzi, 
la chatne de douze fils s'appelle linhuzi. 
BurkuiIaz urutan dena zukuna da; tor- 

NBAZ URUTAN DENA, BILBEA (R): lo que S6 

hila con la rueca es la « urdimbre »; lo 
que se hila con el tomo, « trama : » ce 
qui se file avec la quenouille s'appelle 
« chatne » ; ce qui se file avec le tour, 
« trame. » 

Zukur, cafia de maiz, tige de mats. 
(Duv. ms.) Var. de zuzkur. 

Zukurutz (B?, F. Seg.), pavor, ^fpou- 
vante. 

Zukuruztu, amedrentar, ipouvanter. 
(F. Seg.) Zukuruztuta dagoz, esUn des- 
pavoridos, its sont ipouvantis. 

Zukut (BN-isl), marimacho, hom- 
masse. 

Zukutu: 1° (G-and),hacersopa, p.ej., 
de un pedazo de borona metido en una 
taza de leche 6 de caldo : faire une 
soupe, par. ex., d'un morceau de miture 
mis dans une tasse de lait ou de bouil- 
lon. — 2° derrotarcompletamente, derri- 
bar al enemigo : difaire completement , 
ditruire Vennemi. — 3° (B-mu, ...), co- 
cerse demasiado y reducirse a pasta, 
p. ej. un guisado : cuire trop et se trans- 
former en pAUe, p. ex. un ragoHt. — 
4° (G-and), aplastarse la fruta formando 
una masa: s'icrabouiller (les fruits), en 
formant une marmelade. 

Zul: 1° (B-a-o), madera, bois. Var. de 
zur. = Algunos 11 a man asi especialmente 
la viga del juego de bolos, & la cual 
debe llegar siempre la bola para que la 
suerte sea valida. Quelques-uns appellent 
ainsi spicialement la poulre du jeu de 
quilles, a laquelle la boule doit toujours 
aboutir, pour que le coup soit v a table. 
— 2° (B-a-lein-o), fiasco, mal resultado, 
p.ej., de la siembra : tehee, mauvais 
risullat, p. ex., de la semence. — 3° (B- 
a-lein-o, ...), suerte nula en el juego de 
bolos, coup nul au jeu de quilles. = Con- 
siste en lanzar la bola y dar contra la 
viga opuesta llamada zul, sin haber de- 
rribado ningun bolo. II consisle a lancer 
la boule et a toucher la poulre placie a 
V autre extrtmiU et appelie zul, sans 
avoir renverst une quille. 

Zula: 1° (B, G), Var. de zulo en algu- 
nos derivados, Var. de zulo dans quelques 
dtrivds. — 2° (B, ...), cada una de las 
acepciones de zul seguida del articulo : 
la viga , la nulidad, el fiasco : chacune 
des acceptions de zul suivie de Varticle : 
la poulre, la nulliti, V tehee. 

Zulaga f B-o), palo con que se ataca 
el agujero ae la pira de lefla para car- 
b6n, rouable avec lequel on hourre le 
trou d'une meule de bois a charbon. 
Zulakada (B, ...), punzada, piqdre. 
Zulanpo, pantano, mar a is. (Cane. bas. 
Ill, Voc.) = Parece errata de zulonpo. 
Ce mot paratt itre un erratum de zulonpo. 
Zulapetu, socavar, minar : creuser 
par-dessous, miner. (All. ms.) 

Zulari (B-a), cuerda con que engre- 
dada se marcan los tablones : corde qui, 
passie a la craie, sert a marquer les 
planches. Var. de zurari. 

Zularits ( B-eib-mond ) , arbol bravio , 
arbre sauvage. Var. de zuraritz, zuhaitz, 
zugatz (lo), etc. 



Digitized by 



Google 



472 



ZULATU 



ZUMELIKA 



Zulatu : 1° (B, G), hacerhoyos, prepa- 
rar la tierra : /aire des trous, preparer 
la terre. — 2° (B, G), agujerear, tala- 
drar : percer, trouer. Arako Gonpu buruti 
bbatzetara dana zulatua : aquel cadAver 
taladrado todo el desde la cabeza hasta 
los pi6s, lit. : a los dedos del pie : ce 
corps tout perce depuis la tete jusqu'aux 
pieds, lit.: aux orteils. (An. Esku-lib. 
196-2.) 

Zulaun ( B-el, ...), concavidad , p. ej., 
la de una taba 6 huesecillo con que jue- 
gan las nifias : concavity, p. ex. celle 
d'un osselet qui sert de jouet aux en- 
fants. 

ZULDAR: 1° ( AN-b, B-1-o-oft, G-t), 
barro, granillo de la piel : tchaubou- 
lure, bouton de la peau. — 2° (AN-b), 
peca : lentille, rousseur. 

Zuldartsu (AN-b), pecoso, rousselet. 

ZULDARTSUAK DIRA AURR1DE GUZIAK , todoS 

los hermanos son pecosos, tous lesfrkres 
sont rousselets. 

Zuleria (B-d-mafi, ...), maderamen, 
conjunto de maderas de una obra : char- 
pente, Vensemble des bois de construction 
d'une ceuvre. 

Zulgin (B, Afi.), carpintero, charpen- 
tier. Var. de zurgin. 

Zulkatu, fijar, /u?er. (Afi. ms.) 

ZULO (AN, B, G), agujero, trou. 
I Zuloari gelatSua alderitSa ? Abauare- 
nari bai : £se llama celdilla al agujero? 
Al del panal si : c'est alveole que vous 
appelez ce trou? Cclui du gdteau, oui. 
(Dial. bas. 13-5.) Zulo bakotSari laakoa, 
a cada agujero su clavija , a chaque trou 
sa cheville. (Per. Ab. 121-5.) i Zein 

IZANGO DA ZUBTATIK GIZONA , DUBNA ARDI 
BAT, ETA ERORIKO BAL1TZA AU LARUNBATE- 
TAN ZULO BATKRA, EZALDIO ELDUKO ETA 

ezaldu aterako ? £ qu6 hombre habrA de 
vosotros que tenga una oveja, y si esta 
cayere el s&bado en un hoyo , por ven- 
ture no echarA mano y la sacara? qui 
oVentre vous, ay ant une brebis, si elle 
tombe dans une fosse le jour du sabbat, 
ne cherchera a Ven retirer? (Ur. Matth. 
xii-11.) Iru-zuloan erein (B-ofi, F. Seg.): 
sembrar al tresbolillo, a tres agujeros : 
semer en quinconces, par trois trous. 

ZULOETARA EREIN (B, ...), ZULORA EREIN 

(B), sembrar en hoyos, semer dans des 
trous. 

-Zulo (Be), sufijo que indica el ape- 
gamiento 6 cxtremada afici6n hacia una 
persona, suffixe qui indique Vattache- 
meni ou Vaffection extreme envers quel- 
qu'un. Aitazulo, apegado al padre, atta- 
che au pere. Amazulo, inseparable de la 
mad re, inseparable de la mere. 

Zulogile (AN-b, G,...), zulogin (B), 
sepulturero, croquemort. Egun artan 

MORROI GUZIAK ELKAR ARTURIK ERABAKI 
ZUTBN ZULOGILeAHI ARRERA OROIKARRI BAT 

egin bear zitzaiola, aquel dia todos los 
criados convinieron en hacer al sepul- 
turero una acogida memorable , ce jour- 
Ik tous les domestiques se mirent d'accord 
pour faire au croquemort un accueil me- 
morable. (Euskalz. 11-171-10.) Norbait 
iltzbn danean, barridekoak izaten dira 
zulogile zenbaitbrritan (AN-b): cuando 
muere alguien, en algunos pueblos los 
de la casa vecina suelen hacer de sepul- 
tureros : dans quelques villages, lors- 
qu'une personne meurt, ce sont les voisins 
qui font office de croquemorts. 

Zulogune ( AN - b ) , depresidn de 



terreno, depression de terrain. Landak 

DUBN ZULOGUNE ORTAN URA KOKATZBN DA, 

el agua se estanca en esa depresi6n del 
campo, I'eau stjourne dans cette depres- 
sion de terrain. 

Zulonpo ( B-mond-ofi ) , agujeros que 
se forman en los campos por la depre- 
si6n del terreno causada por las lluvias , 
creux qui se forment dans les champs 
par suite de la depression du terrain cau- 
see par les pluies. 

Zulote (G-zar?), boche, hoyuelo que 
hacen los nifios en el suelo para jugar 
con nueces 6 con cuescos de fruta : po- 
quette, petit trou que font les enfants dans 
le sol pour jouer avec des noix ou des 
noyaux. Zulotean ibili, jugar al boche, 
jouer a la poquette. 

Zulotu : 1° (B-m), hacer hoyos, pre- 
parer la tierra : faire des trous, preparer 
la terre. — 2° (B-l, ...), agujerear, tala- 
drar: percer, trouer. Var. de zulatu (1°, 
2°). 

Zuloune (G-and), zulo-unekada IB- 
tS), terreno quebrado del fondo de los 
arroyos, rios y mar: fond accidente du 
lit des ruisseaux, des rivieres el de la 
mer. 

Zulsare (B-a-o-tS-zam), persiana, celo- 
sia : persienne, treillis. Ara emen non 
dagoan gure ormearen atzean... zulsa- 
retati sorotz : vedle que £1 mismo esta 
tras nuestra pared,... acechando por las 
celosias : le voila debout derriere la mu- 
raille,... Use montrea travers les treillis. 
(Ur. Cant, n-9.) 

Zulu (B-o), agujero, trou. Var. de 
zulo. 

ZULUBI : 1° (L-ain), escalera con 
que se sujeta la carga de hierba en el 
carro, echeletle avec laquelle on assu- 
jettit la charge de foin. — 2° (AN- 
b), escalera, en general : escalier, en 
general. Gereziondo orrek urkila go- 

RA§KO DU ZULUBIARIK GABB IGATBKO ( AN- 

b), ese cerezo tiene demasiado arriba el 
arranque de sus ramas para poder subir 
a 61 sin escalera, ce cerisier a la four- 
chure de ses branches trop haute pour 
que Von puisse y monter sans V aide d' une 
echelle. 

Zulu-mulu (B-m-ond), zulu-munu 
(G-us-zeg) , zulu-una (B-ang-g), terreno 
quebrado del fondo de los arroyos, rios 
y mar : fond accidente du lit des ruis- 
seaux, des rivieres et de la mer. 

ZUMAI (AN-b) : 1° flor del maiz, 
fleur du mats. — 2° heno , comida seca 
del ganado : foin, nourriture seche du 
betail. Var. de zugai. 

ZUMAIL: 1° (R-uzt), fresco: frais, 
nouveau. Lur-ileko or am At o ulunetan 

JANSOA TA LUKAINKAK ITSiKITAN TUGU , 

zumail egon tean : en los cuartos OSCU- 
ros del piso llano solemos tener tocino 
y chorizos, para que se conserven fres- 
cos : dans les pieces obscures du rez-de- 
chaussee nous avons Vhabitude de tenir 
le lard et les saucisses, pour qu'ils se con- 
servent frais. — 2° (R), correoso, flexi- 
ble, duro : coriace, flexible, dur. Ogi 
zumaila, el pan duro , le pain dur. Adar 
zumaila, la rama flexible, la branche 
flexible. Morroin zumaila : el muchacho 
de fibre, fuerte : le garcon robuste, fort. 
GaztaiSa zumaila , la castafia pilonga , la 
chataigne seche. 

Zumailtu (R-uzt), secarse la fruta 
por demasiado madura , se dessecher (les 



fruits) a cause de leur trop grande matu- 
rity. 

Zumake (ms-Lond). zumaque. sumac. 
(«) (Bot.) 

Zumake ori (ms-Lond), fustete : fus- 
tet. sumac. (Bot.) 

Zumalakar ( AN , B, G, L), zumali- 
gar (B-m), zumalikar (c, ...), sauce, 
arbol de la familia de las salicineas : 
saule, arbre de la famille des salicinees. 
(V. Zume.) 

ZUMAR (AN, B, G), olmo, ormeau. 
Zumar beltz (AN, Lacoiz.), chopo negro, 
peuplier noir. 

Zumardi (m8-Lond), olmedal, ormaie. 
(Bot.) 

Zumarika (AN-b-narb, BN, Sal., L- 
ain) , Var. de zumalakar. 

Zumartduri (AN, Lacoiz.), alamo, 
peuplier. 

Zumatze : 1° (S?), piso, etage. — 
2° (S), mimbre grande de los rios, grand 
osier des rivieres. (Bot.) 

Zumatzeta fB-1, ...), mimbreral, plan- 
taci6n de mimbres : oseraie, lieu plante 
d'osiers. 

ZUME: 1° (c), mimbre, osier. (Bot.) 
= Hay varias especies. II y en a de 
diverses especes : a) Basazumb (BN-s, L- 
ain, R), zume ( S), mimbnar (B), mimbre 
mayor, osier de grande taille. — b) Ur- 
zumb (BN-s, R), mimbn (Be), mihimbn (BN, 
S|, mimbre menor y el mas fino, osier le 
plus petit et le plus fin. — c) Zumarika 
(AN-narb, BN, Sal., L), zumblika (L), 
auga (BN-am, S), zumalikar (G), zuma- 
lakar (AN, B, G, L), zumaligar (B-m), 
sauce, salguero : saule, bois blanc. — 
d) Zumb bbltS (AN), mimbre negro, osier 
noir. — 2° (S), viga maestra , poutre 
principale. — 3° (git), sopa, soupe. 

Zume-belar (R), cierta planta, cer- 
taine plante. Zume-belarra bblar luzb 

BAT DA, KAfS^A-GISA DU ZANKOA, tSIKBRRAGO; 
LORE ORIA, ASIA SB, BZTU JATEN KABALEAK ', 
KARTSIRIETAN OLO-MOLOA BIKALA ASTEN DA 

(R) : esta hierba (zume-bblar) es una 
planta larga, el tallo lo tiene como la 
cafia, aunque es mas pequef&o : su flor es 
amarilla, menuda la simiente ; no la come 
el ganado, en las huertas de regadio 
crece como la ballueca : cette plante 
(zume-belar) est haute, sa tige ressemble 
au roseau, bien qu'elle soit plus petite; sa 
fleur est jaune, la graine menue; le betail 
ne la mange pas; elle pousse dans les jar- 
dins arroses, comme Vavoine folle. 

Zumeio (B-o), tamaras de un bosque 
no podado, broutilles d*un bois non 
taille. 

Zumeki (BN-s, R), material de mim- 
bre, matiere d f osier. 

Zumel : 1° ( B-a-gald-o-t5 ) , carresca , 
coscoja , arbol parecido al laurel : arbre 
de kermes, ressemblant au laurier. — 
2° (B-tS, BN?), marchito, fane. Var. de 

ZIMEL. ArBORE ZUMEL PRUKTU GABBAK, 
BIGETAN HILAK, BRROETARIK ILKIAK I aXDO- 

les de otono, sin fruto, dos veces muer- 
tos, desarraigados : arbres d'automne, 
arbres steriles, deux fois morts et dera- 
cines. (Leiz. Jud. i-12.) 

Zumalakar (B-m afi), Var. de zumala- 
kar. 

Zumellka ( L ) , zumarika ( AN , L ) , 
sauce, salguero: saule, bois blanc. (V. 
Zume,l°.) Itzalek gerizatzen diotb bere 

ITZALA, ERRBKAKO ZUMBLIKEK INGURATZBN 

dute : los sombrios cubren su sombre , 



Digitized by 



Google 



ZUMETZ — ZUR 



473 



le rodearAn los sauces de los arroyos : 
les roseaux le couvrent de leur ombre, et 
les saules du torrent Venvironnent. (Duv. 

Job. XL-17.) ZUMBRIKAK DAUKATB UR-BAZ- 
TERRBKO LUR AU , URAK ERA MATER A UTZI 

gabr (AN-b) : los mimbres sostienen esta 
tierra de la orilla, impidiendo que las 
aguas la arrastren : les osiers soutiennent 
la terre de ce rivage, empichant que les 
eaux Ventratnent. 

Zumetz ( B-g-i-t5 ) , especie de mim- 
bre, espece d'osier. Var. de zumitz. 

Zumetzu (m*-Lond), raimbrera, ose- 
raie. (Bot.j 

Zumil (BN-ald ), rodillo, piedra cilin- 
drica con que apisotonan los caminos y 
camp os : rouleau, pierre cylindrique 
avec laquelle on aplanit les routes et les 
champs, 

ZUMITZ : 1<> (B, BN-ald, G), fleje, 
verge. Zumitza ta aiLarea bztira bardi- 

ffAK : ZUMITZA ALDB BIBTATIK LAUA DA J 
AlLARBA, ALDB BATBTIK BIRIBlLA , BBSTBTIK 

laua (B-m): no indican lo mismo las 
palabras zumitz y aiLara : zumitz es fleje 
labrado por los dos lados; ailara es 
fleje labrado solo por un lado , por el 
otro es redondo (araueado) : les mots 
zumitz et ailara n*indiquent pas la mime 
chose : zumitz est la verge travaillie des 
deux cdtis; ailara est la verge travaillie 
d'un seul; elle est arrondie de Vautre. — 
2° (G), encella, molde para hacer que- 
sos : frontager , movie a fromage. — 
3° (BN-ald), chinche, punaise. 

Zumizgai ( G ) , zumizgei ( B ) , mate- 
rial de flejes, mattere a cercles. 

Zumo : 1° (AN-b), savia,s£t>e.(?) Arbo- 

LBTAN ZUMOAK AZALARBN AZPITIK KURRITZBN 

du, en los arboles la savia cor re por 
debajo de la corteza , la seve circule sous 
Vicorce dans les arbres. — 2° (AN, ...), 

jUgO, SUC. SAGARRBI BBROBRIN EG1TEN ZAIE 

zumoa, a las manzanas se les forma el 
jugo con los ca lores, le sue des pommes 
se forme par les chaleurs. 

Zun (BN-haz, L-bard), parte de un 
campo senalada para la siembra , partie 
oVun champ marquee a Vavance pour 
itre ensemencie. Var. de zuin. Hiru zun 
brein ditut GoizsAN , he sembrado tres 
parcelas A la mafiana, fai ensemenci 
trois parcelles ce matin. 

-Zun, a* buscar, a chercher. (S. P.) 
Lukainkazun, A buscar chorizos, (alter) 
chercher des saucissons. Ogizun, A buscar 
trigo, chercher du pain. Urzun joaitba, 
ir A buscar agua , alter chercher de Veau. 
Urzutik hbldu da, Uega de buscar A 
agua, it vient de chercher de I'eau. 

Zunhar (BN ?, S), olmo, ormeau. 
(Bot.) Var. de zumar. Zunharrak eder 
du adarra, bana pruturik bzteearra : el 
olmo tiene hermoso raraaje, pero no 
produce fruto : I'ormeau a le branchage 
fort beau, mais il ne porte point de fruit. 
(Oih. Prov. 441.) Zunharrari bz eska 
gari (S), no pidas trigo al olmo, ne 
demande pas du bli (du fruit) a Vor- 
mean. 

Zunbait (S), sunbelt (S), algunos, 
algunas : quelques-uns, quelques-unes. 
EtSb zunbait r algunas casas, quelques 
maisons. Etzizun gaiza jakinbn, zunbai- 
tbk bzpaliozu brran : no lo habria sabido, 
si alguien no se lo hubiera dicho : il ne 
Vaura.it pas su, si quelqu'un ne lui avail 
dit. 

Zunbat (S), cuanto , cuanta, com- 

T. II. 



bien. Zunbat etSe, cuantas casas, combien 
de maisons. 

Zunbil (AN), tronco, tronc. Var. de 
zubil. Gain orrblakotik amiltzbn den 
zunbil andi edo zur edo aitz biriblla , 
el tronco 6 madero enorme 6 la piedra 
redonda que se derrumba de parecida 
altura, le tronc ou bois inorme ou la 
pierre ronde qui s'icroule d y une pareille 
hauteur. 

ZUNDA : lo (AN-b), haza, porcidn 
de tierra labrantia 6 de sembradura : par- 
celle, portion de terre labour able ou d'ense- 
mencement. = Se usa tambien mucho su 
diminituvo Sunda. Son diminutif Sunda 
est aussi fort en usage. — 2° (B-tS), hus- 
meo, flairement. Zundan dabil (B-tS), 
anda husmeando, il flaire. — 3° (L-s), 

LURGUNB BAT, IZAKA BI EDO BATZUEN ARTB- 

koa , espacio de tierra comprendido entre 
dos acequias, espace de terre contenu 
entre deux rigoles. Zunda ta izakartb ta 

BRRBKARTE TA G AN DO L ARTE EZTIRA BAT ( L- 

s) : no son lo mismo las cuatro palabras 
(que parecen sin6nimas) zunda, iza- 
kartb, « entre acequias; » brrbkartb, 
« entre regatas, » y gandolarte, « entre 
alcantarillas » : its ne veulent pas dire 
la mime chose les quatre mots (qui 
semblent itre synonymes) zunda, iza- 
kartb, « entre rigoles; » brrbkartb, 
« entre fossis, » et gandolarte, « entre 
igouts. » 

ZUNDO (R-uzt), picador, tajo dc 
cocina , billot de cuisine. 

ZUNETZ : 1° (B-gaut) , fila de senates, 
de ramillas que se dejan en los campos 
para indicar d6nde se ha sembrado y 
d6nde no : rangie de branchettes qu'on 
pique en terre dans les champs, pour 
indiquer la partie semie et celle qui ne 
Vest pas. — 2° (B-i), trecho de tierra 
entre dos surcos, espace de terre entre 
deux Billons. 

Zungi (G, Duv. ma), sauce, saule. 
(Bot.) 

Zungo ( R-uzt), tronco sobre el cual 
se apoya el yunque, billot sur lequel est 
fixie Venclume. Var. de zundo?. 

ZUNGULU (git), tabaco, tabac. 

ZUNKA (L-ain), cabezada que dan 
los terneros al amamantarse, coup de 
tite que donnent les veaux en titant. 

Zuiio (R-uzt), entrecejo, ceflo : entre- 
sourcils, froncement de sourcils. 

ZUNP (AN-b-lez-oy, G-als), tiro, 
p. ej., el de las castafias que revientan 
al fuego : iclatement, p. ex., celui des 
chdtaignes qui crevent au feu. 

Zunpa : 4° (G-and), cabezada, coup 
de tite. Var. de zunka. — 2© (AN-b), 
golpe, coup. Danboin orrek Sorta bat 

EDAN-ONDOAN TUNfUNARI ZUNPA BIZKORRA 

ematbn dibkak : ese tamborilero , despu£s 
de echar un trago, le da fuertes go! pes 
al tamboril : ce tambourineur , lorsqu r il 
a bu un coup, frappe le tambour in a tour 
de bras. 

Zunpaka ( AN ) , echando tiros , <* c la- 
tan L. ZUNPAKA ASI DIRE GAZTAINAK , las 

castafias ban comenzado A echar tiros, 
les chdtaignes ont commend a iclater. 

Zunpatu (AN), golpear, donner des 
coups. Makilarbkin zunpatu nautb, me 
han golpeado A palos, on m'a battu a 
coups de bdton. 

Zunpur, tronco, tronc. (Oih. ms.) 
Zuntako ( L-ain-get) , empujdn , pous- 
sic. 



Zunr (R-uzt), avaro, avare. Var. de 
zCr. 

ZUNTOI : 1° (G-and), palo c^ue sirve 
de eje a los haces de paja piramidal- 
mente amontonados, perche servant 
d'axe aux gerbes de bli empilies en pyra- 
mide. Var. de zugatz (4°). — 2° puntal, 
sost^n : itancon, soutien. (Duv. ms.) 

ZUNTZ (AN-b-lez-oy, BN-haz, L), 
hebra de hilo, brin de fil. Ari-zuntza 

SOBBRA LUZEA BADA , BZTAITBKB ONGI JOSI , 
BBSOA AL GUZIA BDATUAGATIK BRB (AN-b) .' 

si la hebra de hilo es demasiado larga, 
no se puede coser bien, aunque el brazo 
se extienda todo lo posible : lorsque le 
brin de fil est trop long, on ne peut pas 
bien coudre, mime si on itend le bras 
autant qu*il se peut. 

ZUNTZUN ( AN-oy) , corto de entendi- 
miento : court d'esprit, borni ^intelli- 
gence. 

Zuntsur (S), gafiote, garganta : os 
hyotde, vulg. pomme d'Adam. 

Zuntzur - orapilo ( Sc ) , garguero , 
nuez de la garganta : gosier, vulg. 
pomme d'Adam. 

ZuntzurSilo (S), cavidad 6 tubo de la 
garganta, vulg. pasapan : ossophage, tube 
du gosier, vulg. avatoire. 

Zuhoi (Sc), cubo, agujero de un ins- 
trument por donde se mete el mango : 
douille, trou d'un instrument par ou s'en- 
fonce le manche. 

Zuhoro, zuhoroni, usted mismo, 
vous-mime. (Duv. ms.) 

ZUPERNA (AN-b, L), torrente, tor- 
rent. Var. de zopbrna. Zupernaka ari da 
buria, llueve a torrentes, il pleut a 
torrents. 

Zupertu : 1° (S, Leiz. Vbc), termi- 
nar : achever, terminer. — 2° (S, Oih.), 
exceso, exces. Nik, zuphbrtuz, badut 

GBRTUZ MAITASARRB ZUGANA ! Si yO , eXCe- 

sivamente, tengo por venture carifio 
hacia vos : si, par hasard, je vous aime 
excessivement. (Oih. 163-9.) 

Zuphide (?), sendero marcado por 
lefia que se arroja del bosque por el 
flanco de una montafia, sentier marqui 
par des bois qu*on jette de la for it par 
le flanc de la montaane. 

ZUPU : 1° (L, ...), sepulcro, sipu Icre. 

ASPALDI DU , HARK ARRBNKURA BZPALU UKAN 
NIZAZ, ZUPURA JOAN NINZATELA ETA SlSARI 
BHUNEN EGIN HAN JANHARI I hace miicho 

tiempo que si aquel no hubiera tenido 
quejas de mi, habria yo baiado al sepul- 
cro, siendo alii alimento de cien gusa- 
nos : depuis longtemps je serais descendu 
au sipulcre, ou j'aurais Hi la nourriture 
des vers, si celui- la ne s'itait plaint de 
moi. (Oih. 185-9.) — 2° [L, Oih. Voc), 
zanja, rigole. — 3° (BN, Duv. ms), 
zuphu (Har. Vbc), pozo, puits. Gure 

BIDBETARIK BEGIRATZEN DA LOHI -ZUPUTARIK 

bezala, se abstiene de nuestros cami- 
nos como de pozos de inmundicias, il se 
prive de nos chemins comme des puits 
d'immondices. (Duv. Sap. n-16.) 

ZttPttDtt (Sc), vertiente, versant. 

ZUPUST (R-uzt) : 1° onomat. del 
encuentro y choque inesperado de dos 
personas, de dos carros : onomat. de la 
rencontre et du choc inattendu de deux 
personnes, de deux charretles. — 2° meter 
algo de golpe en un agujero, mettre d y un 
seul coup quelque chose dans un trou. 

ZUR (c), madera, bois de construc- 
tion. = r suave, a doux. Zurbzko man- 

60 



Digitized by 



Google 



474 



ZUR — ZURDATZ 



doak(AN, G-bur-etS, ...) : choclos, lit. : 
machos de madera : sabots, lit. : mulets 
en bo is. Zur da lur : a) (B-mond), (que- 
darse) estupefacto, lit. : (inm6vil como 
la) madera y tierra : (rester] stupifait, 
lit. : (immobile comme) bois et terre. 
— b) (B-ofi-otS) , to da la hacienda , lit. : 
madera y tierra : tout le bien, lit. : bois et 
terre. Zura mardoago, harra barnago 

(Sc)", ZURA BBRAGO, HARRA BARNAGO (Oih. 

Prov. 442); zura bigunago, arra barru- 
rago (B, ...) : cuanto mas blanda es la 
madera, tan to m&s adentro se mete el 
gusano : moins Varbre est dur, plus le 
vers'yenfonce. ZCrak eramaitbn draugal- 
tiaz bera (R-bid), las maderas se Uevan 
rio abajo, on emporte les bois en aval de 
la rivtere. Zun batbn edo harri baten 

GAINBAN , OHETAN SARTU GABB , ETZAIN ZIN- 

dezila : que os acostaseis, sin entrar en 
cama, sobre un madero 6 una piedra : 
que vous vous couchiez, sans vous mettre 
au lit, sur une planche ou sur unepierre. 
(Ax. 3*-233-15.) Zuretik ziri, azitik bihi 
(BN-am): de la madera (vienej la cufia, 
de la simiente el grano : du oois (pro- 
vient) le coin, de la sentence le grain. = 
Se dice para indicar que de mala ralea 
vienen malas personas. Se dit pour 
indiquer que oVune mauvaise engeance ne 
sortent que de mauvaises personnes. 

ZUR: 1° (BN-ald-baig, S), colodra, 
cuenco grande de madera en que se 
tiene la leche : tine, grand vase en bois 
dans lequel on garde le lait. = Esta r es 
fuerte. L'r est fort. — 2° (Be, G), zur 
(R-bid), econ6mico, iconome. Zur zu- 
rrban (B, G), econ6micamente , e"cono- 
miquement. — 3° (G), avaro, aware. 
Bazan gizon tSit aberats bat,... guziz 

ZURRA ETA INORI ON EG1TEKO EUTSIA 1 habia 

un hombre muy rico,... sumamente avaro 
y mezquino para hacer bien a olros : il 
y avait un homme tres riche,... fort avare 
et mesquin pour /acre du bien a aulrui. 
(Lard. Test. 193-9.) — 4° (B, G), pru- 
dente, discreto, despejado : prudent, 
discret, intelligent. ^Zbin ubte dbzu dala 

MORROI LEYAL EDO ZURRA, BERE JAUNAK 
IPlfll ZUENA BERE FAMILIAREN GAINEAN, 
EMAN DIOZATBN JATEN DENBORAN ? £ qui£n 

creels que es el siervo fiel y prudente, 
a quien su senor puso sobre su familia , 
para que les diese de comer a tiempo? 
quel est done le serviteur fidele et pru- 
dent, que son maltre a Habli dans sa 
maison, pour distribuer la nourriture au 
temps marque"? (Ur. Matth. xxiv-45.) 

IZAN ZAITBZB BADA ZURRAK 81ERPBAK LEGEZ, 
ETA TOLBSBAGAK USOAK LEGEZ (B, Matth. 

x-16) : sed pues prudentes como ser- 
pientes, y sencillos como palomas : soyez 
done prudents comme les serpents, el 
simples comme les colombes. Munduta- 

RRAK ZURRAGO DIRA BURBN GAUZBTAN JaUN- 

goikoaren semeak BAifto, los mundanos 
son en sus cosas mas prudentes que los 
hijos de Dios, les mondains sont dans 
leurs affaires plus prudents que les 
enfants de Dieu. (Ast. Urt. I, p. xliii- 
30.) — 5° (B-m), persona de oido lino, 
personne qui a Voreille fine. Belarri 

ZURRAK DAUKAZANAK ENTZUN BBGI , quien 

tenga orejas perspicaces oiga, qui a des 
oreilles perspicaces entende. (Ast. Urt. I, 
p. xvi-23.) — 6° (B-a-d-1-ra-o-ond-tS), 
atento, attentif. Zur bgon, estaratento, 
Stre attentif. Egon zaitez guztiok zur, 
hntzuten : estad todos atentos, escu- 



chando : restez tous attentif s, icoutant. 
(Bart. 1-98-5.) 

-Zur ( AN-d) , sufijo que indica el ape- 
gamiento, la extremada afici6n, equiva- 
lente a -zilo, -zulo, etc. : suffixe qui 
indique Vattachement, Vaffection extreme, 
et qui e"quivaut a -zilo, -zulo, etc. Aita- 
zur, muy amante del padre, tres attache" 
au pere. Amazur, inseparable de la 
madre, inseparable de la mere. Umezur 
(AN-b) , fecunda , fe"conde. 

ZURA : 1° (BN-ald, Sc), cuenco de dos 
asas, mayor que el kaiku : grande crucke 
a deux poignies, plus grande que le 
kaiku. Bbthi bbzala nolanahi biltzen 
a1zblakotz, zura mahiain gainbtik aur- 
thiki duk eta gider bat hautsi dakoka 
(BN-ald) : por andar de cualquiera manera 
como siempre , has echado de sobre la 
mesa el cuenco y le has roto una asa : 
comme loujours tu ne fais pas attention; 
en passant pres de la table, tu as fait 
tomber cette terrine, et il ne lui reste plus 
qu'une poignie maintenant. — 2° (c), la 
madera , le bois de construction. 

Zurabula (AN, Araq.), calzones, 
culottes. 

Zuraje (G-and) , maderamen , conjunto 
de maderas de un edificio : charpente, 
ensemble des bois d'un bdtiment. 

Zuranga (B-o), zurantz (B,...), blan- 
quecino, blanchdtre. 

ZuraretS (B-i), Var. de zuraritz. 

Zurari (B-i-tS), cuerda destinada 
principalmente a marcar troncos para 
aserrarlos, corde destine"e surtout a mar- 
quer des troncs pour les scier. = De zur- 
ari , hilo de a>bol , fit d'arbre. 

Zuraritz (B, G), arbol bra vio, lit: 
Arbol para madera : arbre sauvage, lit. : 
arbre a bois. 

Zurarotz (L), carpintero, charpentier. 

Zuraska ( B , G ) , duerna , dornajo de 
madera : huche, auge en bois. 

Zurauts (B, F. Seg.), polvillo de la 
carcoma : vermoulure,pouare de Vartison. 

Zurbaldo (BN-s), picador de lefia, 
tajo de cocina : billot sur lequel on coupe 
le bois, billot de cuisine. 

Zurbaltz : 1<> (B-m), carrasca, coscoja, 
arbol parecido al laurel : arbre de ker- 
mes, ressemblant au laurier. — 2° (B?- 
ms), 6bano, 4bene. 

Zurbeltla (G, Izt. Cond. 124-21), Var. 
de zurbaltz (1°?, 2°?). 

ZTJRBIL (Be, G?), palido, pile. 
Erruki izatekoa bgoan brrege bgun 
abet an : erkin, makar, zurbil da indarga i 
el rey estaba aquellos dias que inspiraba 
lastima : desmazalado, flaco, palido y 
debil : ce* jours-la, le roi ttait piloyable, 
d&charne", maigre, pile et faihle. (Eus- 
kalz. 11-114-46.) Eta ona zaldi zurbil 

DAT, ETA AREN GAINBAN ESERIRIK ZAGOBNAK 

zuen izbna Erioa : y apareci6 un caballo 
palido , y el que estaba sentado sobre 61 
tenia por nombre Muerte : et voila un 
cheval p&le , et celui qui le montait s'ap- 
pelait (a Mort. (Ur. Apoc. vi-8.) 

Zurbildu (B) , palidecer, pdtir. Zagoz 

GELDI-GELDI, ZURBILDU BAG A J EZ AGBRTU 

bildurrik : estese usted muy tranquilo , 
sin palidecer, no muestre usted temor : 
restez bien tranquille, sans pilir, ne 
montrez pas de peur. (Per. Ab. 190-23.) 

Zurbilua (B-ofl), leche cuajada sin 
sal, lait cailU sans sel. 

ZTJRBITZ (B-tS), melindroso, lami- 
nero : minaudeur, friand. 



Zur-bizar : 4° (G-at), especie de 
musgo que cuelga de los arboles viejos , 
espece de mousse qui pend des vieux 
arbres. — 2° (L-ainJ, membranas que se 
desgarran de la madera al descortezarla , 
fibres qui se d&tachenl du bois en V6cor- 
cant. 

Zurbizkeria (B-t3), melindre, golo- 
sina : minauderie, friandise. 

Zurbizki (B-tS), goloso, laminero : 
minaudeur, friand. 

ZTJRBTJIiTJ : 1° (BN-am), ligeramente 
cocido, pasado por agua : Ugerement 
cuit, mo lie t. i Arroltzba nola nahi duzu? 
I gogor ala zurbulu ? & cdmo quiere usted 
el huevo? £crudo 6 pasado por agua? 
comment voulez-vous Ucauf? cru ou a la 
coaue? — 2° (BN-am -gar), malucho, 
inai spues to : incommode"; indispose". 

ZTJRDA : l°(L-s), tend6n, tendon. 
Zurdak edbrki tiratu ditu : se ha fati- 
gado mucho, lit. : ha estirado bien los 
tendones : il s'est beaucoup fatigue" , lit.: 
il a bien e"tire" les tendons. — 2° (BNc, 
L-ain, S?), sedal, cuerda de crin que 
atraviesa dos agujeros en la piel y se 
mueve entrando mAs 6 m^nos, agarrando 
de las dos puntas para dar salida a 
malos humores : se"ton, meche en crin 

?ru'on passe au travers de la peau et que 
'on remue en Ventrant plus ou moins 
profonde"ment, en la prenant par les deux 
bouts, pour faire icouler les humeurs. — 
3° (G-and), grietas de las manos, ger- 
cures des mains. — 4° (Be), crin, cerda, 
crin. Abe bateti esbgita, bestb oraka- 

RR1RIK BZBUKANA, BZPADA ZALDI -ULE EDO 

zurda etbn-erraza i (espada) colgada de 
una viga, no teniendo otro sost£n que 
un pelo de caballo 6 crin muy ftcil de 
romperse : (e"pe"e) suspend ue a une poutre, 
n'ayant d'autre soutien qu'un poil de 
cheval ou crin Ires facile a se rompre. 
(Per. Ab. 216-19.) — 5° ( B-a-m-mond-o- 
otS, G), escarcha, gelie blanche. 

Zurdakei (S), eslabon con que se saca 
el fuego del pedernal, briquet avec lequel 
on tire du feu du silex. 

ZURDAPALA (BN-s), bozal que se 
pone a los terneros para destetarlos, 
museliere qu'on met aux veaux pour les 
sevrer. 

Zurdatu (BN, L, S), poner un sedal, 
mettre un sHon. 

ZURDATZ (G, L), cilicio, cilice. Zoni- 

GAITZ HIRI , KOROZAIN J ZORIGAITZ BIBI , 
BBTSAIDA ; ZBREN TlRRBN ETA SlDONBN 
GBRTHATU IZAN BALIRB ZUEN BRDIAN EGIN 
DIRBN SENDAGAILAK, ASPALDI HUNT AN ZUR- 
DATZEKIN ETA HAUSPBAN EGIN BAITZITUZKE- 
TBN URRJKIZKO EGINKARIAK : \ ay de tl , 

Corozain ! jay de ti , Bethsaida ! que si 
en Tiro y en Sid6n se hubieran hecho 
las maravillas que ban sido hechas en 
vosotras, ya mucho ha que hubieran 
hecho penitencia en cilicio y en ceniza : 
malheur a toi, Corozain ! malheur A toi, 
Belhsatde ! car si les prodiges accomplis 
au milieu de vous avaient Me" accomplis 
autrefois dans Tyr et dans Sidon, elles 
auraient fait penitence sous le cilice et 
dans la cendre. (Duv. Matth. xi-21.) Zur- 

DATZA, ZURDAZ ETA iLE ZORROTZBZ EGITEN 
DEN SOINBKO EDO GBRRIKO BAT DA, LARRU- 
GORRIAREN GAINEAN PENITENTZIAZ BKHARTZBN 

dbna : el cilicio es una vestidura 6 cefii- 
dor que se hace de crin y de pelo recio, 
y que se trae sobre came viva como 
penitencia : le cilice est un vitement ou 



Digitized by 



Google 



ZURDAZTATU — ZURI-GARBI 



475 



ceinture que Von fait en crin et en poil 
dur, et que Von porte $ur la chair nue 
comme penitence. (Har. Luc. x-13-not.) 

Zurdaztatu , guarnecer de crin , gar- 
nir de crins. (Duv. ms.) 

Zurdoihal, tejido de cerda que se usa 
para hacer sacos y tamices : rapatelle, 
tissu de crin qui sert a /aire des sacs et 
den tamis. (Duv. ms.) 

Zurdoki (AN-b), eslab6n que sirve 
para sacar chispas del pedernal, briquet 
qui sert a tirer des Hincelles du silex. 

ZURDUNPA (S), movido, dislocado : 
mouvant, branlant. KaiSu bgizu zur hoien 

GA1&EAN IB1LTEZ, ZEREN ZURDUNPA BB1TIRA 

eta aisa bror zinteke (S-bark) : tenga V. 
cuidado de andar sobre esos tablones, 
pues cabecean y facilmente puede usted 
caerse : prenez garde de marcher sur ces 
planches, car elles br anient, et vous pou- 
vez facilement tomber. 

Zureri(BN, L, R, S), maderamen, 
conjunto de maderas de una obra : char- 
pente, ensemble des bois d'un bdtimenl. 

Zurazean (B-a), estando vos solo, 
Hant vous seul. Nai bstarian zurbzban 

EGITEKO, NAI AGIRIAN BB8TEK ZAKUSALA I 

bien para hacer ocultamente estando vos 
solo, bien en publico (de manera) que 
otro os vea : pour faire soit en secret 
itant seul, soit en public (de /aeon) qu f on 
puisse vous voir. (Aft. Esku-lib. 5o-7.) 

Zurgai (AN-b, L), arbol de bella apa- 
riencia, que promete mucha madera : 
arbre de belle apparence, qui promet 
beaucoup de bois. Gurb ariztian eour 

AUNITZ EOITBN DA, BAlffO BZTA ZUROAIK : 

mucha lefia viene en nuestro robledal, 
pero no hay arboles para maderamen : 
il y a beaucoup de bois a br filer dans 
notre chinaie, mais pas d'arbres a char- 
penie. 

Zurgaiko (L ?, Duv. ma), vela de jua- 
nete , voile de per roquet. 

Zurgaiko masta (L?, Duv. ms), 
mastelero de iuanete, m&t de per roquet. 

Zurgardi (AN), arbol bravio, arbre 
sauvage. 

Zurgari, disipador, grugeur. (Duv. 
ms.) 

ZurgatS (B-a-o-tS), astuto, largo, lit. : 
demasiado despejado : astucieux, ruse', 
lit. : trop intelligent. 

Zurgatu (BN, L), chupar, sucer. Zur- 

OATURBN DU ASPIKEN BURUA ETA BIPBRARHN 

mihiak hilaraziren du : chupara cabeza 
de aspides, y lengua de vibora le matara : 
il sucera le venin de V aspic, il mourra 
de la dent de la vipere. (Duv. Job. xx-16.) 

Zurgatzaile (Duv. ms) : \° chupador, 
suceur. — 2° disipador : grugeur, gas- 
pilleur. 

Zurga-rurga (BN-ald, L-ain, Sc), 
beber a sorbos, boire par gorgtes. 

Zurgei (Be, S), arbol que promete 
mucha madera, arbre qui fait espirer 
beaucoup de bois. Var. de zurgai. 

Zur-gariza (?, Duv. ms), vinea, man- 
telete (maquina de guerra), mantelet 
{machine de guerre). 

Zur-giarra (B, G), zur-giharra (S), 
lefto propiamente dicho , lit. : parlc 
magra del madero 6 del arbol : bois 
proprement dit, lit. : par tie maigre du 
bois ou de Varbre. 

Zurgin (AN, B, BN, G, L, R), carpin- 
tero, charpentier. := Entre zurgin y 
arotz (B, G) 6 maiazturu, hay realmente 
la misma diferencia que entre « carpin- 



tero » y « ebanista » : zurgin labra ruda- 
mente la madera ; en lenguaje de muchos 
es talador de bosques , al paso que arotz 
6 maiazturu se ocupa en labores mas 
finas. II y a Hellement , entre zurgin et 
arotz (B, G) ou maiazturu, la mime diffe- 
rence qu 1 entre « charpentier » et « me- 
nuisier » : zurgin dtgrossit le bois; pour 
plusieurs il n'est qu'un bdeheron, un 
iquarrisseur de forits , tandis que arotz 
ou maiazturu execute des travaux plus 

fins. ZURGINAREN BTSbA ZOTZBZ, ZOTZBZ ORE 

motzez : la casa del carpintero (hecha) 
de palillos, y de palillos romos : la mai- 
son du charpentier (faite) de troncons, 
et encore de troncons courts et rognis. 
(Oih. Prov. 444.) ;, Ezotheda hau zurgi- 
narbn semba? ^iio es este acaso el hijo 
del carpintero? n'est -ce pas le fils du 
charpentier? (Duv. Malth. xiu-55.) Zun- 

GINAB ZUR A LANTZEN ETA APHAINTZEN DUE- 
NEAN, AUnKITUAGATIK GAINALDBA , AZALARI 
datSebana ARRAZATUA ETA PIPIZTATUA , 
EZTU HARGATIB ANTSIARIE, BALDIN BIHOTZA, 
BARREN-ALDEA ON ETA FIN BD1RETBN BADIRO : 

el carpintero, al labrar y tallar la ma- 
dera, aunaue encuentre apolillada la 
superficie , la que se adhiere a la cor- 
teza, no se inmuta, si ha 11 a bueno y sano 
el meollo, el interior : bien que le char- 
pentier, en travaillant et en iquarrissant 
le bois, trouve la surface vermoulue , la 
partie qui $' attache a l'4corce, il nc 
s'tmeut pas s'il voit que le cceur, VinU- 
rieur, est bon et sain. (Ax. 3«-500-l.) 

Zurgifiarre (BN), zurginharre (L), 
Var. de zurgiarra. 

Zurgingo (AN, BN), oficio de carpin- 
tero, mitier de charpentier. Zurgingotib 
bizi da, vive del oficio de carpintero, il 
vit du metier de charpentier. 

Zurgintza (AN-b, Oih. ms), carpin- 
teria (oficio y taller), charpenterie (metier 
et atelier). \ Zurgintzan Jesus, Aita eter- 

NOAREN SEME BAKAR JAUNGOIBO-GIZONA ! 

i Jesus en la carpinteria, Hombre Dios, 
Unig£nito del eterno Padre ! Jtsus a la 
charpenterie , Fils unique du Pere Her- 
net, Dieu-Homme! (Mend. II-39-4.) Zur- 
gintzan THE BE NINTZAN LBBN (AN-b), 

antes tenia yo soltura en trabajos de car- 
pinteria, auparavant favais de I' ad r esse 
pour les travaux de charpenterie. 

Zurgizen (c), albura del lefto, aubier 

du bois. ZURGIZBNA GOGORRA DUN ZUHAINA 
ZAHARTO - ONDOAN BA1ZIK EZTUZU TSUSTO- 

tzbn (S-bark), el arbol cuya albura es 
consistente no se pudre smo despu£s 
de envejecerse, Varbre a aubier dur ne 
pourrit qu'apres itre parvenu a la vieil- 
lesse. Zur unek gizen aunitz badu (AN-b), 
este madero tiene mucha albura, ce bois 
a beaucoup d 1 aubier. 

ZURGU (R-uzt), e sea la, escaleru 
manejable : ichelle, ichelle portative. 

ZURGULU (BN-lek-orab) :■!• afec- 
tado, ligeramente indispuesto : indis- 
pose, souffrant. — 2° ligeramente cocido, 
Ugerement cuit. £ Arroltzba nahi duzu 

ERRB-GOGORTURIK ALA ZURGULU? ^quierC 

usted el huevo duro 6 pasado por agua ? 
voulez-vous un ceuf dur ou a la coque? 
ZURI : to (c), bianco, blanc. = En 
muchas zonas se usan en vez de zuri 
sus diminutivos Suri y tSuri, aun sin 
caracter de tales. Dans plusieurs endroits 
on emploie, au lieu de zuni , ses diminu- 
lifs Surj et tSuri. Odol zuria daukalabo 
bbstb aberetSu askok legbz (B, Dtil. 



bas. 25-2), porque tiene sangre blanca 
como muchos otros animalitos, e'est que 
son sang est blanc comme celui de beau- 
coup de petits animaux. — 2° (BN-ald) , 
falso , faux. = Se usa mas en compos i- 
ci6n. // est plus employ^ dans la compo- 
sition. Irri-zuri (BNc, Lc), brri-zuri (S), 

GIZUR-ZURI (BN-S), GEZUR-SURI (R-UZt), 

elbzuri (BN, L, S): falso, lit. : de risa 
blanca, ae mentiras blancas, de palabras 
blancas : faux, lit. : de rire blanc, de 
mensonges blancs, de mots b lanes. Barnb- 
zuri (L-ain), zaeur-zuri (L-ain), sabel- 
zuri (Araq.), tramposo, escroc. — 3° (AN- 
b, B, BN, G, L), flojo para el trabajo, 
mou au travail. Langile zuriae ditugu 
oraieo aldian (AN-b), esta vez tenemos 
operarios flojos, les ouvriers que nous 
avons a present sont mous. — 4° (c), 
a usted, a vos, a vous. — 5° (B, ...), 
blanca, cuadrante, ardite, moneda anti- 
gua cuadrada de hoja de lata, agujereada 
en el centro, que valia medio ma raved i : 
patard , maille, liard, ancienne monnaie 
carrie, en fer- blanc, trouie au centre, 
qui avait la valeur d'un demi-maravSdis. 
= No hace todavia un siglo se conocia 
por lo m£nos en B. On la connaissa.it , au 
moins en B, il y a moins d'un siecle. 
Lauzuri bmongo ezpajaeo berb, aunque 
no se le den cuatro ardites fdos mara- 
vedises, un ochavo), bien qu'on ne lui 
donne que quatre liards (deux maravt- 
dis). (Bart. 11-21-20.) Zuri batbn pupua 
eta lau zuriren trapua i dolor de un 
cuadrante y trapo de cuatro cuadrantes ; 
es decir, m£s im porta ntes las quejas que 
el verdadero dolor ; mas las apariencias 
que la realidad : douleur pour un liard 
et pansage pour quatre liards; e'est-a- 
dire, les plainles plus importantes que 
la vraie douleur ; plus les apparences que 
la rialiti. (Araq.) — 6° (B, G), adulador, 
zalamero : adulaleur, flatleur. 

Zurialdi : 1° (B-i-m-tS), revoque, 
crtpissagc. — 2° (G and), reconciliaci6n, 
renovaci6n de amistad : reconciliation, 
renouvellement d'amitU. 

Zuri-baltz (B-a-o), tribulaciones, 
lit.: bianco y negro: tribulations, lit.: 
blanc et noir. £ Nor dago mundu o net an 

GUZTIA ERARA JATORKANIE, ZURI-BALTZ 

baeorik? /,qui6n hay en este mundo al 
cual todo le viene a pedir de boca , que 
no tenga tribulaciones ? quel est Vhomme 
a qui en ce monde tout se prisente a son 
gr4, qui n'a pas de tribulations ? 

Zuri-barri (B, Aft. ms), revoque, cr&- 
pissage. 

Zuri-bedar, hierba japonera, sapo- 
naire. (Aft. ms.) 

Zuri-beltz (G), Var. de zuri-baltz. 

Zuri-balzka (AN), juego de niftos que 
consiste en guardar un objeto en la 
mano, jeu d'enfants qui consiste a garder 
un objet dans la mam. 

Zuri-barri (AN, G, Aft. ms), Var. de 

ZURI-BARRI. 

Zurien (B-l-mu), tela, catarata en el 
ojo : cataracte, tache blanche de Vceil. 

ZURIGAR(B-p), cierta planta nociva, 
certaine plante nuisible. Zurigarra bedar 
tSar bat da, teka-t§iki, lora-urdina; 
galtzuan gora igoten dau : es una 
planta nociva, trepadora, de vaina pe- 
quefta y flor azul : e'est une plante nui- 
sible, grimpante, a petite gousse et a fleur 
bleue. 

Zuri-gaibl (AN, B, G-e«-t, ..., S\ 



Digitized by 



Google 



476 



ZURIGORRI — ZURMINDU 



colada, lavado : lessive, blanchissage. 
Urtban amaskiko bat, soiRa ta oina , TA 

GANERA ZURI-OARBIA I AU§B IZATEN ZAN 
GURE OURASOEN EGUNETAN OTSEINEN URTEKO 

alogera (B,...) : al afto una onza de oro, 
el vestido y el calzado, y ad em As el 
lavado : este era en los dias de nuestros 
padres el salario anual de los criados : 
qualre-vingts francs par an, le vitement 
et les chaussures, outre le blanchis- 
sage : c'itait, au temps de nos parents, le 
salaire annuel des domestiques. 

Zurigorri (BN, G, L, S), color son- 
rosado, couleur rose. Aun orrek aitaren 
eg i tea du, bisaia zurigorria baitu (L- 
zug) : ese nifio se parece a su padre, 
pues tiene la cara sonrosada : cet enfant 
ressemble a son pere, car il a le visage 
rose'. Beltzarana naizela zuk omendiozu; 
enaiz zurigorri, egia diozu (AN-b) : 
cuentan que usted dice que yo soy 
moreno ; no soy sonrosado , dice usted 
la verdad (cane, pop.) : il paratt que 
vous diies que je suis brun; je ne suis 
pas de couleur rose, vous avez raison 
[chans. pop.). 

Zurlkail { BN - aid , L-ain), blanque- 
cino, blanchdtre. Harri hori hain zen 

ZURIA, BAINAN LUZAZ KANPOAN EGON BAITA, 

zurikaildu edo zurpaildu da : esa piedra 
era bien blanca, pero despu^s de haber 
estado lareo tiempo expuesta al aire, se 
ha vuelto blanquecina : apres Hre restie 
longtemps exposte a Vair, cette pierre 
blanche a pris une couleur blanchitre. 

ZurdikatS (m*-Lond), brezo, bruyere. 
(Bot.) 

Zurikatu ( BN , L ) , lisonjear, adular, 
atraer con dulces palabras : flatter, adu- 
ler, cd liner. 

Zurikatzaile (L), adulador, flatteur. 

ERREGE BALITZ ETA ORAINO B1ZI, BALUKE 

zenbait zurikatzaile: si fuera rey y aun 
viviera, tendria muchos aduladbres : s'il 
itait roi et s'il vivait encore, il aurait 
beaucoup d'adulateurs. (Hirib. Eskaraz. 
71-17.) 

Zurikeria : 1° (B-a-d-o, BN, G, L-zug, 
S), zalamerla, adulacidn: flalterie, adu- 
lation. — 2° (AN-b, B-g, G-and, L), 
haraganerla, faintantise. — 3° (BN-ald), 
falsedad, faussett. Gizon hori ezlitake 

SINHBTSl BBIIAR , SOBERA ZURIA BAITA \ 
HALBRE BERB ZURIKBR1EZ JENDEA ORO BIL- 

tzbn du : no se debiera dar cr^dito 6 ese 
hombre, pues es muy falso; sin embargo 
atrae a la gente con sus embustes : cet 
homme est tres faux, on ne devrait pas 
se fier a lui; cependant il attire le monde 
avec ses mensonges. 

Zuriketa: 1° (BN-ald, L-zug), jabo- 
nadura, savonnage. Gure lekuetan aste 

GUZIEZ BGITEN DA ZURIKETA, lLABETE GUZIEZ 

bokata (L-zug): en nuestra comarca la 
iabonadura se hace todas las semanas, 
la colada todos los meses : dans notre 
endroit le savonnage se fait toutes leu 
semaines, la lessive tous les mois. — 
2° (Be, G), blanqueo, p. ej., de una casa : 
blanchissage , p. ex., d'une maison. — 
3° (G), adulaci6n, adulation. Zuriketa n 
(G-zumay), lisonjeando, flattant. 

Zuriketari (L-zug), adulador, ad u la- 
te ur. Bere ele Suriekin uste du gu ere 

BERE ALDERATU ZURIKETARI ORREK, ese 

adulador cree que con sus palabras lison- 
jeras nos tendra de su parte, cet adula- 
teur croit qu f il nous gagnera avec ses 
paroles flat teu ses. 



Zuriki (?, Duv. m«), lisonjeramente , 
d'une maniere flatteuse. 

Zuriko (B), blanca, cierta moneda 
antigua : patard. certaine ancienne mon- 
naie. (V. Zuriko.) Zortzi arbi-buruk, 

AMABI ZURIKO EDO IRU LAUKO , OCho nabi- 

tos (importan) doce blancas 6 tres cuar- 
tos, huit navets (valent) douze patards ou 
trois sous. (Per. Ab. 73-27.) 

Zurin: 1° (B-i-m), mancha blanque- 
cina de plantas atacadas por la rona, 
tache blanchAtre des plantes alteintes de 
la rouille. — 2° (B-ofi,...), polvillo de la 
carcoma : vermoulure , poudre de bo is. 
Var. de zuririn. 

Zurin du (B), carcomerse un arbol, se 
vermouler (un arbre). 

ZURINGA (B-a-d-mu-o-ofi-tS), esfln- 
ter, anillo muscular del ano : sphincter, 
muscle circulaire de Vanus. 

Zuringo (AN-b, B, BN, G, L), 
zurinko (R, S) : 1» albumina, clara del 
huevo : albumine, blanc d'&uf. Lengo 

ZURINGO TA GORRINGO-ORDE, DAUDE BAR- 

kunbeetan tSitatSo bizi-biziak : en vez 
de la clara y yema de antes, hay en el inte- 
rior polluelos muy vivos : au lieu du blanc 
et du jaune d'auparavant, il y a dedans 
des poussins tres vivants. (Conf. 199-9.) 
— 2°(AN-b,...,L?),c6rnea, tunica blanca 
del ojo : cornie, enveloppe blanche de I'ceil. 
Begiak zuringoz goiti itzuliak dauzke : 
tiene los ojos vueltos, c6rnea arriba : il 
a les yeux rtvulsts, la corn4e en haut. 

Zuririn (BN), polvo de madera pro- 
ducido por la carcoma , lit. : harina de 
madera : vermoulure , poudre qui sort 
du bois rong4 par les vers ; lit. : farine 
de bois. 

Zuriska (B, BN), blanquecino, blan- 
chitre. 

ZURITA (AN, ...), especie de paloma 
que sirve de avanzada 6 las de pasa, 
espece de pigeon qui sert d'6claireur a 
ceux qui passent. 

Zuritu : 1° (c), blanquear, blanchir. 
Zuritu burua (AN-b), sincerarse, se jus- 
tifier. — 2° (B, G), convencer, persuadir : 
convaincre, persuader. Alperrik abil, 

MUTIL : l ASTERDIAN DIRU-ESKE? BNOK 

zurituko beingo-beingoan : trabajas en 
vano, muchacho : i& media semana 
pidiendo dinero? no me convenceras A 
la primera : e'est en vain que tu travailles, 
garcon : tu demandes de t argent a la moi- 
U6 de la semaine ? tu ne me convaincras 
pas de suite. — 3° (B, G), mondar fruta, 
pelar patatas, deshojar malces : peler des 
fruits, iplucher des pommes de terre, 
effeuiller du mats. Artoak zuritu ditugu 
(AN, G,...), hemos deshojado los maices, 
nous avons effeuilU les mats. — 4° (AN-b, 
Be, BN, L, S), comprobar una verdad, 
averiguar un suceso : prouver un fait, 
verifier un ev^nement. — 5° (B-a-o, ..., 
Gc), adular, flatter. — 6° (AN, B, G), 
limpiar, nettoyer. — 7° (B-a, ...), pa gar 
(deudas), payer (des dettes). — 8° (AN, 
B, G, S), ajustar cuentas, faire des 
comptes. — 9° (AN-b), disimular, paliar : 
dissimuler, pallier. Aistion errana zuritu 
bearrez dabila, anda queriendo disimu- 
lar lo que ha dicho hace poco, il t&che 
de pallier ce qu'il vient de dire. 

Zuritzaila (B), zuritzaile (AN, G, L), 
zuritzale (AN-b, BN, L, S), zurizale 
(BN-s, R) : 1° blanqueador, albafiil : 
pldtrier f macon. Nornai da zuritzale 
kisua izanbz GBRozTiK '. todo el mundo es 



albafiil, teniendo cal : tout le monde peut 
Hre macon, avec de la chaux. — 
2° deshojador de maices , effeuilleur des 
mats. Arto - zuritzaleak maiz kantua 
agoan du (AN-b), el deshojador de mai- 
ces tiene con frecuencia canciones en los 
labios, celui qui effeuille les mats a 
frtquemment aes chansons sur ses levres. 
ZURKAITZ, zurkhaiz: 1° (AN-oy, 
BN, Sal., L-ain, S), rodrigdn, palo que 
se mete en tierra para que por ella suba 
el pAmpano de las plantas : rame, petite 
branche que Von en f once en terre pour 
soutenir aes plantes grimpanles. — 2° (S, 
Oih. 223), puntal , soste*n de plantas d6- 
biles : tuteur, soutien des plantes faibles. 

— 3° hombre espigado, homme 4 lance". 
(Duv. ms.) — 4° (AN, Gc), mezquino, 
cicatero : mesquin, chiche. — 5° (G), 
timido, timide. — 6° (Gc), pavor, frayeur. 

Zurkhaiztadura (Duv. ms), Var. de 

ZURKAITZ (1°). 

Zurkhaiztatu , poner tutores para 
sostener plantas trepadoras, como gui- 
santes, habichuelas, etc. : ramer des 
plantes grimpanles, comme les pois 
chiches, les haricots, etc. (Duv. ms.) 

Zurkatfi: 1° (B-m), inddmito, indomp- 
table. — 2° (S), rodrigon, puntal : rame, 
tuteur. Var. de zurkaitz (1°). Ilhar.Suri 

HOIBR ZURKAT§AK BZARRI BEAR TIZIGU ( S- 

bark), tenemos que poner rodrigones A 
esas habichuelas blancas, il faut que nous 
meltions des rames a ces haricots blancs. 

— 3° (S), viga 6 tabl6n colocado entre 
pen as casi inaccesibles, para facilitar el 
paso : poutre ou planche placte entre des 
rochers presque inaccessihles, pour faci- 
liter le passage. — 4° ( B - ond ) , egoista , 
tgotste. — 5° (B-m), pavor, frayeur. — 
6° (B-m), timido (ganado), ombrageux 
(bMail). 

Zurkeria(c,...),tacafieria, mesquinerie. 

Zurkoitz (G), cicatero, avariento : 
chiche, avare. 

ZURKUILU, zurkulu (Be, ...), es- 
condrijo, cachette. Erakutsi biozuz gizon 

ONI EMENGO ZURKULU , TRESNA , ER REM IE NT A 

ta ikuskizunak : m os trad & este hombre 
los escondrijos, trebejos, herramientas 
y cuanto haya que ver aqui : montrez a 
cet homme les cachettes, instruments, 
outils et tout ce qu'il yak voir ici. (Per. 
Ab. 133-17.) 

Zur-lan , carpi nteria , charpenterie. 
(Led.) 

Zur-lantzaila (L), carpi ntero, char- 
penlier. 

Zurmaila (AN, B, G), peldafio 6 grada 
de madera , marche ou gradin en bois. 

Zurmailu (B, L-ain, Rj, zurmailu 
(Scl , mazo de madera : mailloche, maillet 
de bois. 

Zurmilo ( AN-lez) , tobillo , cheville du 
pied. 

Zurmin: 1° (BN-ald, Sal.), enmohe- 
cimiento, moisissure. — 2° (BN), gusto 
de madera que adquiere el vino en cier- 
tos toneles, godt de fut ou de bois que le 
vin prend dans certains tonneaux. 

Zurmindu: 1° ( BN-ald-gar-izt , Lc), 
picarse, pas arse (un alimento s6lido 6 
liquido) : s'aigrir, se g&ter (un aliment 
so lid e ou liquide). Zenbait janhari urdin- 

DUZ ETA EDARI ZURMINDUZ AHOA BETH ERIK 

balutb bezela, como si tuvieran la boca 
llena de algunos alimentos enmohecidos 
y bebidas ya picadas, comme s'ils avaient 
la bouche pleine de quelques aliments 



Digitized by 



Google 



ZURMINDURA — ZURRUN 



477 



moisis et de boissons aigres. (Ax. 3*- 

423-6.) HORRA ZER DEN HOINETAKOEN KAN- 
POAN UZTEA I ORAI, ORO ZURMINDUIK DIRA 

(BN-aldJ : jlo que es dejar fuera el cal- 
zado ! anora estAn todos (los zapatos) 
cubiertos de moho : voila ce que c'est que 
de laisser les souliers dehors : Us sont 
maintenant couverts de moisissure. — 
2<> (BN-ald), entumecerse un miembro, 
s'engourdir (un membre). Sobera luzaz 

ALDERDI BBRAIN GAIN BAN BGON BAINIZ 
ETZANIK, BBSOA OSOKI ZURMINDU ZAIT I 

como he estado demasiado tiempo recos- 
tado sobre un mismo lado, se me ha 
entumecido completamente el brazo : 
comme je suis resU trop longtemps cou- 
che* sur le mime c6U, fen ai le bras tout 
engourdi. 

Zurmindura: 1° (BN-ald), calambre 
ligero, p. ej. en las piernas : ttgere 
crampe, p. ex. dans lesjambes. Athetik 

KANPOAT JOAITBAN MURRUARI LOTHU BBHAR 
IZAN NIZ, EZKERREKO ZANGOA ZURMINDURA 

batek hartuik : al salir de la puerta 
afuera he tenido que agarrarme a la pa- 
red , por haberseme dormido la pierna 
izquierda : au moment de franchir la 
porte, j'ai e*te oblige' de m'appuyer au 
mur, a cause d'une crampe a la jambe 
gauche. — 2° (BN-ald), enmohecimiento, 
moisissure. Barnean 3uria edo zurmindura 

HARTZEN DU ETA UORI EZTA SEINALB ONA , 

se enmohece interiormente y no es buena 
sefial : il se moisit au dedans, et ce n'est 
pas un bon signe. (Duv. Labor. 79-6.) 

Zurmino (AN, Araq.), espinilla, tibia. 
= Tal vez Araquistain lo haya confun- 
dido con la palabra siguiente. II est pos- 
sible que Araquistain Vait confondu avec 
le mot suivant. 

Zurmio (AN-goiz-ulz), tobillo, cAe- 
ville du pied. 

Zur narre (R-uzt), leflo propiamente 
dicho , lit. : parte magra del arbol : bo is 
proprement dit, lit. : partie maigre de 
t'arbre.V&r. de zurgiarra. 

Zurpail (BN, Lc, S), palido, pile. 

Zurpaiiako (BN-s, ..., S), palidito, 
pilot. 

Zurpeta (?, S. P.), tapiceria, tapis- 
serie. 

Zurphil (BN-ald-haz, L-ain-zug), 
palido, ptile. Var. de zurbil. Lore edo 

LILI HORI EZPALU HURAK HUNKI , ETZEN ORAI 

hoin zurphil izanen : esa llor no habria 
estado ahora tan pa lid a , si no la hubiera 
tocado el agua : cette fleur n'aurait pas 
pili, si Veau ne V avail louchte. 

Zurphildura (BN, L), palidez, pileur. 
Hire ahurpegiak hartzen duen zurphil- 
dura HAIZA BBDI HIREGANIK, USTE BADUK 
EZIN BBTHB DEZAKEDALA ENE HITZA I esa 

palidez que est& cubriendo tu rostro 
apartese de ti, si crees que no se pue- 
dan cumplir estas mis palabras : que la 
pileur qui couvre ton visage disparaisse, 
si tu crois que mes paroles ne puissenl 
s'accomplir. (Duv. Jud. vi-5.) 

Zurphiltasun, estado de palidez, Hat 
de pdleur. (Duv. ms.) 

Zurra (AN-b-est-lar, Be, ..., BN, Sal., 
G, arc,...), castigo, correccion, zurra : 
p unit ion, correction, rossie. (??) Asarre 
biziagaz zurra andia emonda , muy airado 
dandole una gran zurra, tout en colere 
lui ad minis t rant une bonne votte. ( Bart. 
11-28-18.) 

Zurrada (AN, B, ...), paliza, acto de 
zurrar : rossie, action de baltre. 



Zurradore (B-d), curtidor, tanneur. 
(??) 

Zurraldi (AN , B , BN , G) , tunda , acto 
de zurrar : rosske, acte oVadministrer une 
volte. (??) 

ZURRAPA (R), forraje, fourrage. 

Zurratu: 1° (BN-gar-s, R, S), gol- 
pear con violencia , zurrar : frapper avec 
violence, rosser. (??) — 2° (BN , L) , cur- 
tir, tanner. (??) Judutarrek ekhartzen 

OHI ZITUZTEN LEGETIK ATHERIKAKO ZENBAIT 
HITZ-LERRO, BESOBTAN ESTEKATUAK ' ETA 
ARDI EDO AKHBRLARRU ZURRATU BATZUETAN 

iskiribatuak : los Judlos usaban unas 
cuantas sentencias sacadas de la Leyp 
grabadas en los brazos y escritas en cue- 
ros curtidos de ovejas 6 cabras : les Juifs 
portaient quelques sentences tiroes de la 
Loi, gravies sur les bras et tcrites sur 
des peaux tannies debrebis et de chevre. 
(Har. Luc. xxm-5-not.) Beren umbak 
mere§i dutbnban, zurratzen eztituzten 
gurasoak EZTiRA onak (AN-b) : no son 
buenos los padres que no zurran a sus 
hijos,cuando lo merecen: les parents qui 
ne punissent pas leurs en f ants, quand ils 
le mMtent, ne sont pas hons. 

Zurratzaile ( BN , L ) , curtidor, tan- 
neur. (??) 

Zurrau (Be), Var. de zurratu (1°). 

Zurrez, indiscreto, indiscret. (AG. ms.) 

Zurri : 1° (AN, Araq.), pulg6n, puce- 
ron. = Debe de ser errata de zorri. Ce 
doit itre un erratum de zorri. — 2° (AN- 
oy?), calafia, jaez, ralea : caste, acabit, 
engeance. Zurri ortako itzak arronkik 
tSorrostuenetako baten ao-muturrak 
zirala, que palabras de esa calafia eran 
extremidades del filo de instrumentos 
mal aguzados , que des mots de cet acabit 
Haient comme les extr6mit6s du tranchant 
d'outils mal aiguise's. (Euskalz. 1-386-54.) 

-Zurri (G-and, L-ain), a causa, 6 
fuer, a cause. Mbrkb-zurrian, por causa 
de ser baratos, pour cause de bon mar- 
ch4. Abbrats - zurrian ezkondu zan zar 
batekin, a fuer de rico se cas6 con un 
viejo, elle se maria A un vieillard parce 
qu'il itait riche. 

ZXTRRIN (G-bid) , palo para remover 
la ceniza en la calera, rouable pour 
remuer la cendre dans le four a chaux. 

Zurrindu (BN), enmohecer : moisir, 
chancir. 

ZURRU : I* (AN-b, Be), ronquido, 
ronflement. — 2° (AN-b , B-tS) , estertor, 
rile. — 3° (Be, Gc), romadizo: coryza, 
rhume de cerveau. — 4° (BN-s), cierta 
seta, certain champignon. Zurrua oindo 
tSikin-tsikin boildoa Su, biribiLa, Sango- 

LABURRA : AZAROAN ELKITAN Su I el ZURRU es 

cierta seta muy pequefia, gorda, redonda, 
de pedunculo corto : brota en noviembre : 
le zurru est un champignon tres petit, 
gros , rond, a queue courte : il pousse en 
novembre. Zurru ta purru jan ( Be ) , 
comer produciendo mucho ruido al mas- 
ticar, manger bruyamment en masti- 
quant. 

ZtiRRttBILA (S, Chah. ms) t lluyia 
sostenida y fin a que produce cierto ruido 
poco perceptible, pluie soutenue et fine 
qui fait une sorte de bruissement. 

Zurruburru (BN, L), confusi6n, desa- 
venencia, disensidn : confusion, nitsin- 
telligence, brouillerie. Dela nausi eta 

LANGILEN ARTEKO MAKHUR... ETA ZURRUBU- 
RRU , ora se trate de las diferencias y 
desavenencias entre patronos y obreros , 



soit qu'il s f agisse de diffirends et de 
misintelligences entre patrons et ouvriers. 
(Eskuald. 20-iv-1906.) Ezta mintzo zurru- 

BURRUKA ETA NIHORK DBUS EZIN EZAGUTUZKO 

gisan, no habla confusamente y de 
manera que nadie pueda conocer, il ne 
parte pas confuse'ment et de maniere que 
personne ne le comprenne. ( Hirib. Eska- 
raz. 6-22.) Gizon zurruburrua (BN-haz), 
hombre embarazoso, homme embarras- 
sant. 

ZTJRRTJIN (G) , viga maestra , poutre 
principale. Var. de zurrun (lo). 

Zurruindu (BN-s), entumecerse, 
adormecerse un miembro : s'engourdir, 
s'endormir (un membre). 

ZURRUKA : lo (AN-b), ronquido, 
ronflement. — 2° (B, G), roncando, 
ronflant. Bart zurrukaka bnauk lo bgi- 
tera utzi, anoche no me has dejado dor- 
mir roncando, hier au soir tu m'as emp$- 
cht de dormir en ronflant. — 3° (AN-b), 
estertor, rile. Eri orrek zurruka bizko- 
rra badu , ese enfermo tiene fuerte ester- 
tor, ce malade a un rile fort. 

Zurrukalari (AN-b), roncador, ron- 
geur. ZURRUKALARI AREKIN BZTA1TEKE LOR1K 

egin , no se puede dormir con aquel ron- 
cador, on ne peui pas dormir a c6ti de 
ce ronfleur. 

ZurrukutuI (BN-am) , zurrul (BN,...), 
hombre abandonado y vicioso, homme 
n4glig4 et vicieux. 

Zurrukutun : 1° (B, G), guisado de 
bacalao y patatas , ragoht de morue et de 
pommes de terre. Var. de zurruputun. — 
2° (B) , predilecto , pre'ftre'. Var. de urru- 
kutun. — 3° (AN-b), persona de poca 
capacidad y grandes aspiraciones , per- 
sonne peu capable et fort ambitieuse. — 
— 4° (?) , sorbo : trait, gorgte. — 5° (?) , 
copo de lino en la rueca , quenouilUe. 

ZURRUMA (AN-b), tac6n, talon de 
chaussure. Zapata - zurruma , tac6n de 
zapato, talon de Soulier. 

ZURRUMlLO : 1° (B-m), remolino 6 
amontonamiento de gente : cohue, 
milange con f us de personnes. — 2° (AN- 
arak,..., B-m), remolino de viento: tour- 
billon, vent impHueux. — 3° (B-m, BN-ald), 
tromba, remolino de agua : trombe, 
masse d'eau qui tournoie. Aizb-zirimola 
ta ur-zurrumiLoa (BN-ald), remolino de 
viento y tromba de agua, lourbillon de 
vent et trombe d'eau. Doiak egin du 
untzia ezpaita hur-zurrumiLo hortan 
hurpeat joan, el barco ha estado A punto 
de zozobrar en ese remolino, le bateau 
a manqui de sombrer dans ce tourbillon. 

ZURRUMINO (BN-ald-ist), viruelas : 
variole, petite vtrole. = Se emplea en 
plural. S'emploie au pluriel. 

Zurruminotsu , virulento , varioleux. 
(Duv. ms.) 

ZURRUMURRU (Be, G), rumor, 
rumeur. Bertara joan da rib bzin sinistu 

LEIKE ZELAKO ZURRUMURRU ADABILEN (B) I DO 

se puede creer, sin ir all& , que" rumores 
corren : on ne peut croire, sans y alter, 
quelle sorte de rumeurs courent. 

ZURRUN : lo (B-d-el?-i-tS), viga 
maestra, poutre principale. — 2° (B-tS- 
urd-zorn), garrote, vigueta movible 
sobre la carga del carro : gar rot, petite 
poutre mobile que Von place sur la charge 
de la charrette pour la serrer. — 3° (B- 
g ) , palo perpendicular en medio de las 
metas, perche pendiculaire au milieu des 
meules. — 4° (B-oIl-tS-urrej), parra: 



Digitized by 



Google 



478 



ZURRUNAUTS — ZURRUST EGIN 



berceau, treille. — 5° (G-bid), varales de 
que cuelgan, p. ej., chorizos : perches 
auxquelles on suspend, p. ex., des sau- 
cissons. — 6° (B-i-mond), soliva, viguetas 
que sostienen el techo, p. ej., de la 
cuadra : solive, petite poulre qui soutient 
le plafond, p. ex., de I'icurie. — 7° (G- 
don-zeg), ronquido, ronflement. — 8°saco, 
sac. (Led., Har.) - 9* (BN, L), inflexi- 
ble, tieso, seco : inflexible, raide, sec. 

GAZTEA ZALHUI EDO MANAIUKOR BBZAIN DA 
ZAHARRA OOGOR ETA ZURRUN I asi CODIO el 

j6ven es flexible y manejable, asi el 
viejo es duro e* inflexible : de mime que 
le jeune est souple et maniable, ainsi le 
vieillard est dur et inflexible. (Ax. 1«- 
181-8.) — 10° (BN, L), lento, pesado : 
lent, lourd. Zurrun edo bz gogaltsu, 
pesado 6 no voluntarioso , lourd ou ayant 
peu de volonti. (Harizm. I'Office, 128.) — 
Ho (B-d-m, G), polvillo de la carcoma : 
vermoulure, poudre du bo is. — 12° (S- 
gar), cadaver, cadavre. = Inchauspe, en 
un ms que tengo en mi poder (carta de 
9 de agosto de 1858 al principe L. L. 
Bonaparte), dice : « He llegado a saber 
algunas palabras suletinas que dcscono- 
cia , entre otras zurrun , zurruna, « cada- 
ver, » etc.; bbrjayoz, « naturalmente. » 
Me ha sorprendido el ballazgo de la pala- 
bra vasco-espafiola jayo en esta voz. 
Estas palabras me vienen de Santa 
Engracia. » Inchauspe, dans un ms qui 
m'appartient (lettre du 9 aotit 4858 au 
prince L.-L. Bonaparte), s'exprime en 
ces termes : « J'ai appris quelques mots 
souletins qui m'itaient inconnus, entre 
autres zurrun, zurruna, « cadavre, » etc.; 
bbrjayoz, « naturellement. » J'ai ili 
bien surpris de trouver dans ce mot le 
terme basque- espagnol jayo. C'est de 
Sainte-Engrdce que ces termes me sont 
venus. » 

Zurrunauts (B-i-m-mond), polvillo 
de la carcoma : vermoulure, poudre du 
bois. 

ZURRUNBA : 1° (BN-gar), presa de 
molino en los rios, barrage de moulin 
dans les rivieres. — 2° (BN-naz), cascada, 
cascade. 

Znrrunbila (G-ber), remolino (de 
viento), tourbillon (de vent). Var. de zu- 

RRUNBlLO (1°) . ZeBILbN A1ZB BBROAK ASNASEA 
ESTU-BRAZITZEN zuen, baj onoarra altSa 
ere zurrunbiLan : el viento caliente que 
soplaba hacia diflcil la respiraci6n y 
levantaba la arena en remolinos, le vent 
chaud qui soufflait rendait difficile la res- 
piration et sou lev a it le sable par tourbil- 
lons. (Euskalz. 1-389-41.) 

Zurrunbildu (B-m, G), arremolinarse, 
confundirse : se miler, se confondre. 

ZURRUNBlXO : to (B-m-mond,..., 
G-and-oim), buracan, remolino de viento : 
ouragan, tourbillon de vent. — 2° (B-m- 
ofl,..., G), remolino 6 confusidn de gente, 
cohue ou confusion de gens. — 3° (B, 
G), borrasca, tempestad : bourrasque, 
iempite. — 4° (L ?), abismo, abtme. 

ZURRUNBILOAREN OAINA OOGORTZBN DA, la 

superficie del abismo se endurece : la 
surface de Vabtme durcit, devient dure. 
(Duv. Job. xxxviii-30.) 

Zurrunbilotsu, Ueno de remolinos, 
de abismos, plein de gouffres. (Duv. ms.) 

Zurrunbuilu (R), var. de zurrunbiLo 

Zurrunda (BN-s), ronquido, ronfle- 
ment. 



Zurrundu : 1° (G-and?, L), endure- 
cerse, volverse rfgido : se durcir, devenir 
rigide. Oina lohakartua oagobnean eta 
gorputza ere zurrunoua, cuando el pie 
esta dormido y tambiln el cuerpo rigido. 
lorsque le pied est engourdi et aussi le 
corps rigide. ( Ax. 3«-467-20.) — 2° (G- 
et5), perder todo el dinero al juego : Ure 
dicavi, perdre tout V argent au jeu. Zu- 
rrundua zbgok ori, ese esta pelado, 
celui-la est de'cave". — 3° (B-d-m, G), car- 
comerse, apolillarse un arbol : s'artison- 
ner, se vermouler (un arbre). — 4° (B- 
ofi-tg,...), emparrar, bacer 6 formar em- 
parrado : former des berceaux, des treilles 
de vigne. 

ZURRUNGA: 1° (BN-ald-am-baig-s, 
Gc, L-s), ronquido, ronflement. \ler 

OHEKO LAOUN GAiStOA ZIRAN ! ZURE ZURRUN- 
GAIKIN NEHOK BZTEZAKE LORIK EGIN : { CUi- 

dado que es usted mal com pa aero para 
la carnal nadie puede dormir con sus 
*ronquidos : quel disagriable compagnon 
vous faitesl il est impossible de dormir 
avec vos ronflements. — 2° (BN-ald-s, L- 
getj, roncando, ronflant. — 3° (BN-am- 
s, L], mormojeo (?) del gato, ronron 
du cnat. 

Zurrungari (BN-s), persona que bace 
ruido al respirar, personne qui respire 
bruyamment. 

Zurrunka (AN-b, R-uzt, S) : 1° ron- 
quido , ronflement. — 2° mormojeo del 
?rato, ronron du chat. Var. de zurrunga 

Zurrunkan (AN-b), roncando, ron- 
flant. 

Zurrunkatu (R, S), roncar, ronfler. 

ZURRUNPA (R-uzt), hueso larpui- 
rucho de ganado vacuno y lanar, distmto 
de la taba : os un peu long des bites a 
corne et des bites a laine, d iff 4 rent de 
Vosselet. 

Zurrunpaka (R-uzt) , jugar con estos 
huesos, jouer avec ces os. 

Zurrunpe (B-el), refugio bajo el alero 
de un tejado, abri sous Vauvent d'un loit. 

ZURRUNPl (S), sarampi6n, rou- 
geole. Haurrek orok zurrunpIa ukhaiten 

DIZIE, BBNA SUAlftlK UANOIRIK GABE BBRA 

igaraiten duzu (S-bark) : todoslos niQos 
suelen tener el sarampidn, pero se les 
pasa sin que se tomen grandes diligen- 
cias : tous les enfants sont atteints de la 
rougeole, mais elle passe sans avoir besoin 
de grands so ins. 

ZURRUNPlSrO (BN,...), granos de 
sarampidn, boutons de rougeole, 

Zttrrttnttfc (S), entumecerse, a dor me - 
cerse un miembro : s'engourdir, s'endor- 
mir (un membre). 

ZURRUNTZA (BN-ald), impresi6n 
desagradable , p. ej. la que produce el 
cbirrido de un nierro contra una piedra : 
crissement, impression disagriable, p. 
ex. celle qui est produite par le fer contre 
une pier re. 

ZURRUPA: 1° (AN, BN-s, R), ono- 
mat. de trago, sorbo: onomat. du coup, 
de la gorgie, Zurrupaka edan, beber a 
sorbos, boirepar gorgies. — 2° (AN-b, B- 
rau-o-t8), sorber, absorber. Indet. de zu- 
rrupatu. — 3° (B-mu), asolar, devastar, 
ravager. — 4° (B), usurpar, usurper. 

Zurrupakari(AN, BN, R), gran bebe- 
dor, grand buveur. Gormanta maiz zurru- 
pakari (AN-b), el glot6n (es) con fre- 
cuencia gran bebedor, le gourmand (est) 
souvent grand buveur. 



Zurrupatu (c....), zurrupatii (S) : 
t° sorber, absorber. — 2o (B,...), Var. 
de zurrupa (2°, 3°, 4°). 

Zarrupera (B-o), sorbedor, absor- 
vente : absorbeur, avaleur. 

Zarrupika (Duv. ms), Var. de zurru- 
pita. Zurrupikan, (llover) a c^ntaros, 
(pleuvoir) a verse. (Duv. ms.) Uria hari da 
zurrupikan , llueve a cantaros, il pleul a 
verse. 

Zorrapil (AN-b), palido, pile. Var. de 
zurpil. 

Zurrupildu (AN-b) , palidecer , pilir. 
Var. de zurpildu. 

Zorrapita (BN-ald), gran lluvia, 
grande pluie. Egun horiitako euri zu- 

RRUPITBK UZTA UUNTSA HUN BGINBN DEITB, 

las grandes lluvias de estos dias van 6 
mejorar mucbo la cosecba, les grandes 
pluies de ces jours -ci vont grandement 
amiliorer les ricoltes. Zurrupitaka niga- 
rrez hari zbn, Uoraba 6 lagrima viva, 
il p leu rait a chaudes larmes. ( Duv. 
ms!) 

Zurrapitatu, derramarse s\ torrentes, 
couler a torrents. (Duv. ms.) 

Zurrupurra (B-m), ronquido al dor- 
mir, ronflement en dormant. 

ZURRUPUTUN (B-b-1, G-and, L- 
end), sopa de bacalao que se toma en 
las sidrerias frecuentadas por los mari- 
neros, soupe a la morue qu'on mange 
dans les ciareries friquenties par les ma- 
rins. = En B-b es guisado de atun y 
patatas. En B-b c*est un ragotit de thon 
et de pommes de terre. 

Zurruspada (B-mu) , Var. de zurrus- 

TADA. 

ZURRUST: 1° (B, G), trago, sor- 
bido : gorgie, trait. (Voc. onomat.) ' — 
2° (AN-b, L, R), chorro, onomat. de la 
caida del agua : jet, onomat. de la chute 
de Veau. 

Zurrusta : 1© (BN-s, R), chorro, jet. 
Izbroi-zurrustan, sudando copiosamente, 
suant copieusement. — 2° (BN-s, R-bid), 
cascada, cascade. Nbgar-zurrusta (BN-s, 
R), torrente de lagrimas, torrent de 
larmes. 

Zurrulta (L), torrente, torrent. Var. 

de ZURRUSTA (1°). ESPAIRIA SUTAN ZBN J 

odola bazarioen zurruStan i Espafia 
ardia, la sangre corria A torrentes : I'Es- 
pagne se mit en feu; le sang coulait A 
/lots, lit.: a torrents. (Dasc. Atheka. 
14-1.) 

Zurrustada (Be) , trago , sorbo : gor- 
gie, trait. Ez orrek, lena bad a, eztau 
orrek itSiko pitSarra bbre lbkuan, 
zurrustada bat bgin barik (B-l) : ese no, 
ese, si es el de antes, no dejarA el jarro 
en su sitio sin beber un trago : lui, non; 
celui-la, s'il est le mime qu auparavant, 
ne laissera pas la jar re a sa place, sans 
lui en prendre une gorgie. 

Zurrustadaka (Be), 6 sorbos, par 
gorgies. 

Zurrustaka : 1° (BN-s, R), (llover) a 
cantaros, (pleuvoir) a torrents. — 2° (Sc), 
6 borbotones, a gros bouillons. 

Zurrustan (BN-am), Var. de zurrus- 
taka (1°). 

Zorrustata (Lc), transvasar mucbas 
veces un liquido, transvaser un liquide 
a plusieurs reprises. 

Zurrust egln (Be), sorber, absorber. 
Zurrust egiok, tSot3o, jausi bear job 
eta; tira arin, galduko dana lbgez (B- 
mu) : dale un sorbo, mucbacho, pues va 



Digitized by 



Google 



ZURRUT 



ZUTIKAKO 



479 



a caer; ea pronto, ya que se va a perder : 
donne-lui une gorgte, garcon, car il va 
tomber; allons, vite, puisqu'il va se 
perdre. 

ZURRUT : lo (AN-lez,..., Be,..., Gc), 
trago, sorbido : trait, gorge* e. (Voc. ono- 
mat.) Zurru ta purru (Be), ZUnHUT ETA 
murhut (AN-lez,..., Gc) : beber unliquido, 
tomar sopa 6 caldo torpemente : boire 
un liquide, prendre la soupe ou le bouil- 
lon gauchement. — 2° (L-s), cascade, 
cascade. — 3° (AN-b), vertedero, 4vier. 

Zurruta (L-ain), corriente viva de 
un riachuelo, courant vif d'un ruisseau. 
Uria zurrutaka brortzen zbn, la lluvia 
cafa a torrentes, la pluie tombait a tor- 
rent*. Odola zurrutaka zarion, la sangre 
le fluia a torrentes, le tang lui coulait a 
/lots. (Duv. ms.) Zurrutan (L) , (Hover) a 
cantaros, (pleuvoir) a torrents. Nbgar- 
zurruta (L-get), torrente de lagrimas, 
torrent de larmes. 

Zilrruta (S, Chah. ms) f arroyo, ruis- 
seau. 

Zurrutaka, (Hover) a torrentes, (pleu- 
voir) a torrents. 

Zorratatu(L, S?, d'Ab.), chorrear, 
ruisseler. 

Zurrut egin (AN, B, G) , sorber, aba- 
ter. 

Zurrutero (G-and), gran bebedor, 
grand buveur. 

Zurru-zurru (B-g-1, ...), a tragos, par 
gorgtes. Tsot3o, bdaik zurru-zurru sa- 
oardaoa (B-l) : muchacbo, bebe a tragos 
la sidra : petit, bois le cidre par gorge* es. 

Zursare (B-m), celosla, persiana : 
jalousie, persienne. Orra embn nun da- 

GOAN OURB ORMBARBN ATZBAN... ZURSA- 

rbetatik zblatan : vedle que 61 mismo 
esta tras nuestra pared,... acechando por 
las celosias : le voila debout derriere la 
muraille,... il se montre a travers les 
treillis. (Ur. Cant, n-9.) 

ZurSuri (L-ain), cbopo, peuplier. 

Zurfiuridi, chopera, ensemble depeu- 
pliers. (Duv. ms.) 

Zurfiuriki, madera de cbopo, bois de 
peuplier. (Duv. ms.) 

ZURT (B-g-l-mu), atento, presto, 
alerta : preste, prompt, alerte. Zurt boon 
(B), estar atento, Stre attentif. 

Zurtasun : lo (BN, L, S), prudencia, 
prudence. — 2° (B), economia, econo- 
mie. 

Zurtatu (BN, S?), entarimar : plan- 
che*ier, parqueter. Gurb etSearbn zola 
zurtatua dugu, tenemos entarimado el 
suelo de nuestra casa , nous avons le rez- 
de-chaussie de notre ma is on planchiii. 
(Prop. Ill, p. 305.) 

Zurtoin: 1° (AN, Lacoiz., L), tallo de 
matas 6 plantas de base dura y lenosa, 
tige oV arbrisseaux ou de plantes a base 
dure et ligneuse. — 2° (L-ain), Var. de 

ZURTBN. 

ZURTEN (G), pedunculo de frula, 
queue ou pe*doncule de fruit. 

ZurtSuri (L), chopo , peuplier. Urru- 
nago, zurtSuiu-lerro batbn ONOOAN , 
barat3b-barat3b marmariatuz zioazin 3i- 
rripa garbibnak : mas leios, junto a una 
fila de cbopos , arroyos de lo mas puros 
iban murmurando lentamente : plus loin, 
un rideau de peuplier* au bord duquel 
gazouillaient ae clairs ruisseaux. (Dasc. 
Atheka. 36-4.) 

Zurtu (B, G), azorarse, asombrarse, 
lit. : convertirse en madera : s'effarer, 



stupe* fier, lit. : devenir bois. Gauza batek 

ZURTU NAU : AIN ARDAO GITSl BDATBAK , 

embn bra ona bukita : una cosa me ba 
asombrado : el que baya bebido tan poco 
teniendo aqui tan buena ocasi6n : une 
chose m'a effare* : qu'il ait bu si peu, en 
ay ant ici une si belle occasion. (Per. Ab. 
193-5.) 

Zurts (B, BN, G, S) : 1° huerfano, 
orphelin. Etzaituztet utzirbn zurtz, no 
os dejare* buerfanos , je ne vous laisserai 
pas orphelins. (Leiz. Joan, xiv-18.) — 
2° solitario, aislado, abandonado : soli- 
taire, isole*, abandonne*. 

ZURTZUIL (BN-am), tarasca, mujer 
abandonada, baja : me*gere, femme ne*gli- 
gie, basse. 

Zurubi(BN, L, S), escala, ichclle. 
ErabiLbzazu gogoan Jakoben zurubia, 
recordad la escala de Jacob, souvenez- 
vous de Ve*chelle de Jacob. (Har. Phil. 
7-16.) Zurubian behera dioaz, argirik 
bz ikusteko, oro nahasiz eta baltsatuz : 
van escalera abajo, por no ver la luz, 
mezclando y revolviendo todo : its des- 
cendent Vescalier pour ne pas voir la 
lumiere, milanl et confondant tout. (Hi- 
rib. Ezkaraz. 49-30.) 

Zurubi-makhila (L), peldaQo, marche. 

AlTZlTIK GORA ETA BBHBRA DABILTZA, ZU- 

rubi-makhilatik makhilara : por el con- 
trario andan arriba y abajo , de peldano 
en peldafio de la escala: au contraire, 
Us montent et descendent Ve*chelle, marche 
par marche. (Har. Phil. 17-12.) 

Zurumilo (BN) : 1° remolino, confu- 
si6n de gente : cohue, multitude de 
personnes. — 2<> tempestad de agua y 
viento, tempite oVeau et de vent. Var. de 
zurrunbiLo (1°). 

Zurhilnbide (S, Cbah. ms), camino 
por donde pasa el cad&ver para ser se- 
pultado , chemin par ou passe le cadavre 
que Von porte en terre. De zurrun ( 12°) 

BIDE. 

Zurzai (BN?, S?), arbol, arbre. Zur- 
zai orok adar EiHAR, todo arbol (tiene) 
ramas secas, tout arbre (a) quelques 
branches seches. (Oib. Prov. 535.) 

ZURZUIL : !• (BN-am, S-maul,...), 
baboso, baveux. — 2° (AN?), nuca, 
nuque. 

Zurzulo (AN-b), nuca, nuque. Zurzu- 
loan bbgia badu ORREK , ese tiene ojoen 
la nuca : se dice de las personas que se 
dan cuenta de lo que pasa detras : cet 
homme a un ail a la nuque : se dit des 
personnes qui s'apercoivent de ce qui se 
passe derriere elles. 

ZiiBKiiLtf (S), ampolla, ampoule. 

ERHAUTS HUNEKI BGITBN DEN HERSKAlLUAK 
ERRATZBN DU ETA ZUSKUXti BRAGITBN , el 

emplasto que se bace con este polvo 
quema y levanta ampollas, Cemplitre qui 
se fait avec cette poudre brdle et fait lever 
des ampoules. (DiAl. bas. 17-10.) 

Zusma (B-i, L-ain, R-uzt), nusmeo, 
action de flairer. Zusman dabil, anda 
busmeando, il flaire. 

Z<istotti(S, KhQr. 32-10), apolillar, ser 
devorado de gusanos , Hre rongt par les 
vers. Gurb gorpitzak izanbn dira hobian 
ehortzirik ETA zCstotOrik, nuestros cuer- 
pos seran sepultados y comidos de gusa- 
nos , nos corps seronl ensevelis et rongte 
de vers. (Khar. 32-10.) 

Zustrai ( Be ) , raiz , racine. =. Arana- 
Goiri supone sercontracci6n dela palabra 
zustbrrai, « entrafia de 4rbol, » com- 



puesta de zus , alteraci6n de zur , « ma- 
dera , » t euf6nica y brrai , « entrafia , » 
que a su vez viene, segun el, de brro, 
« brote » (alterada la o en a), y di, 
« multitud, » alterada en i. Arana-Goiri 
suppose que ce mot est une contraction 
de zustbrrai, « entraille d*arhre, » com- 
pose* de zus, alteration de zur, a bois, » 
de Veuphonique t et de brrai, « en- 
traille, » lequel a son tour vient, 
d'apres lui, de Enno, « rejeton » (Vo 
change* en a), et de di, « multitude, » 
alt4r4 en i. Haur hori orai ezin eza- 
gutua da; lehbn lodi eta phizu bezen 
zut eta arhin baita orai '. abora ese 
nifio esta que no se le puede conocer; 
pues se le ve tan espigado y agil como 
antes era grueso y pesado : on ne recon- 
nail plus cet enfant; autant il itait gros 
et lourd auparavant, autant il est main- 
tenant elance* et agile. 

ZUT : 1° (AN, B, G), interjecci6n que 
signiflca « de pie, derecho » : interjection 
qui signifie « debout, droit ». — 2° (BN- 
ald, G, L), esbelto, svelte. iGizon zuta- 
gorik oteda erri guztian ? (G),^babrd en 
todo el pueblo bombre mas esbelto? y 
a-t-il un homme plus svelte dans toute la 
ville? — 3° (Gc), hilos en sentido verti- 
cal, fits dans le sens vertical. Eunak ari 

ZUTAK ETA ZBARRAK BE A IV D ITU, el liCDZO 

necesita hilos verticales y horizontales, 
le tissu doit avoir des fits verticaux et 
horizontaux. — 4° (B-g), palabra que se 
dirige a los cachorros para ensefiarles k 
estar sobre las patas traseras, mot que 
Von adresse aux petits chiens pour leur 
apprendre a se dresser sur les pattes de 
derriere. 

Zutargi : 1° (AN?, G?, An. m«), can- 
delero, chandelier. Argia eztu iSork biz- 

TUTZEN LAKARIPEAN IPINTZEKO, BZPADA 
ZUTARGI EDO KANDBLEROAN , ETBeKO GUZIAI 

argi dak i en i nadie enciende la luz para 
ponerla bajo el celemin, sino en el can- 
delero, para que alumbre a todos los de 
casa : personne n' a Hume la bougie pour 
la mettre sous le boifseau, mais sur le 
chandelier , a fin qu'elle 6claire toute la 
maison. (Lard. Test. 413-16.) — 2° cirial: 
candtlabre, grand chandelier d'6glise. 
(An. ms.) 

Zutarri (?), columna , pilier. 

-Zute (c,...)» elemento de conjugaci6n, 
Var. del B -zue: Mment de conjugaison, 
Var. du B -zue. Egiaz esaten dizutbt, os 
lo digo de veras, je vous le dis en virile*. 
(Lard. Test. 413-23.) Jatbn dezutbn bdo- 
zsift BGUNBAN, en cualquier dia que 
comiereis, le jour ou vous aurez mange*. 
(Ur. Gen. m-5.) 

Zutibili (B-a), pasear, se promener. 

Zutibilte (B-a), paseo, promenade. 

Zutik (AN, BN, G, L, R), de pie, 
debout. Altsaturik bbre bbgiak, agbrtu 

ZITZAIOZKAN IRU GIZASEMB ZUTIK BERB AL- 

dean : y habiendo alzado los ojos , se le 
aprecieron tres varones puestos en pie 
junto a el : et comme il levait les yeux, 
trois hommes par u rent debout pres de 
lui. (Ur. Gen. xvm-2.) 

Zutikako : 1° (AN, L-ain), sost£n, pies 
derecbos para hacer tabiques : sou tie n, 
pieds-droits de cloisons. Zutikako bat 

KM AN BEARKO DIOGU PBTRAL ORRI ( AN-b ) , 

tendremos que poner un sosten a esa 
viga, nous aurons besoin de mettre un 
support a cette poutre. — 2 # (B-ar. BN), 
vertical, vertical. — 3° (AN-b, BN), pun- 



Digitized by 



Google 



480 



ZUTIKO — ZUZENBIDE 



tal, sos ten de ramas : tuleur, sou lien des 
branches. 

Zutiko (B-oft), puntal, pie derecho, 
sost£n, poste : ttancon, pied-droit, sou- 
tien, poteau. 

Zutlndu (B-m-o), Var. de zutitu. 

Zutinik (B-m-o), de pie, debout. 
Bain a katuagaz zutinik zuzen kgon ezin 
danean , topetan dituala zanak ta esku- 
tur sendo ta i kara bageaz ateraten deu- 
tsala edbrto odola gaisoari : pero que 
cuando con borrachera no puede tenerse 
derecho de pie, encuentra las venas y 
saca muy bien la sangre al enfermo con 
pulso firme y sin temblor : maw (on 
assure) que lorsqu'il ne peut pas se tenir 
debout a cause de I'ivresse, il trouve les 
veines du ma lade el le saigne d'un pouls 
ferme et sans tr emblement. (Per. Ab. 
45-27.) 

Zutitu (AN-b, G, L, R), enderezarse, 
ponerse de pie : se dresser, se mettre 
debout. 

Zutoe, zutoi : 1° (B-m-lS), tronco de 
arbol, tronc d'arbre. Nbkbzalb guztiak 

BBRE BADAUKEZ BURBN ZAPATAK ZUTOETSuB- 

tan , tambien todos los artesanos tienen 
sus zapatos colgados en^troncos de arbo- 
les (sic) , mime les artisans ont lous leurs 
Soulier s suspend us aux troncs d'arbres 
(sic). (Per. Ab. 94-19.) — 2° (AN-goiz), 
estaca, pieu. 

Zutoikl (B-t§),zutokin (AN-b), pe- 
dazo de tronco de arbol, morceau de 
tronc d'arbre. 

Zutoin (AN-b), poste, poteau. Ateka- 

ZUTOIN OK USTELDU DIRE AZPITIK, estOS 

postes del portillo se han podrido por 
debajo, ces poteaux du portillon sont 
pourris par en bas. 

ZUTU (R) : 1° £poca, ipoque. = Se 
usa como si fuera suiijo. S'empioie comme 
s'il itait un suffixe. Gaztezutu, juventud, 
jeunesse. Aurzutu, infancia, nifiez, 
enfance. Zarzutu, vejez, vieillesse. Lan- 
zutu , epoca de la labranza , e'poque du 
labourage. Gaztbzutuan bztena trotba- 
tan, zarzaroan ikasi bear du galopba- 
tan (R-bid) , quien no trota en la juven- 
tud , tiene que aprender a galopar en la 
vejez : celui qui ne trotte pas dans sa jeu- 
nesse, doit apprendre a galoper dans la 
vieillesse. — 2° enderezarse , ponerse en 
pie : se redresser, se mettre debout. 

Zutundu (B-l-m-tS), enderezarse, 
ponerse en pie : se redresser, se mettre 
debout. TSarto azia, bdonun ezagun 
I zbgaitik bzaz , tSotSo , zutundu zarra- 
goen aurrban ? (B-l) : el mal educado se 
da a conocer en toaas partes. £Por que" 
no te has levantado , muchacho, delante 
de personas may ores? celui qui a 6U 
mal e'leve' se fait connaitre partout. Pour- 
quoi done, garcon, ne t'es-tu pas lev4 
devant des personnes dgies ? 

Zutunik (B-a-l-m-t§), de pie, derecho: 
debout, droit. Bbrbarako, zutunik baza- 
goz, bz bzbri butsi : por ejemplo,si estais 
de pie, no aearrels nada : par exemple,si 
vous ites debout, ne saisissez rien. (An. 
Esku-lib. 55-23.) Farisboak zutunik 

BGOALA ZINOAN '. BSKER ANDIAK DEUTSUDAZ, 

Jauna : el Fariseo estando de pie decia : 
Seftor, os doy muchas gracias : le Pha- 
risien debout disait : Seigneur, je vous 
remercie beaucoup. (Ast. Urt. I, p. xlv- 
16.) 

Zuur (B-m), zuhur (BN, L, S) : 1° pru- 
dente, discreto, sensato : prudent, dis- 



cret, sage. Erhoarbn sinuestea, zuhur- 
ustba, el pensamiento del loco (es) 
creerse cuerdo, la pense'e du fou (e'est) 
de se croire sage. = El autor 6 por lo 
m£nos colector de este proverbio ( Dar- 
thayet) muri6 loco en Pau. L'auteur ou 
du moins le collecteur de ce proverbe 
(Darthayet) est mort fou a Pau. Zuhu- 

RRAK LUZAZ PHENSATZEN ETA LASTER OBRA- 

tzbn ( S ) , el cuerdo piensa largo tiempo 
y ejecuta pronto, le sage pense longue- 
ment et execute promptement. Zahar- 
itzak, zuhur- itzak : palabras de vie- 
jos, palabras de cuerdos : les dits des 
vieux, sont les dits des sages. (Oih. Prov. 
420.) Darob labara, ta labazaina bzpada 
zuurra ta aditua , edo suak igaroko dau 
ganba baltz1tu ta barrua erre bag a, edo 
danak urtengo dau ezkotu ta errbari- 
nak : Uevan (el pan) al horno, y si elhor- 
nero no es discreto y experto, 6 bien 
el fuego le ennegrecera la corteza sin 
cocerle por dentro, 6 bien saldra todo 
£1 h lime do y mal cocido : on porte ( le 
pain) au four, et si le fournier n y est pas 
discret et expert, ou le feu lui noire ir a la 
croUte sans le cuire en dedans, ou il 
deviendra tout humide et mal cuit. (Per. 
Ab. 152-1.)— 2° (BN, L, S), zuhur (S), 
econdmico, e'eonome. 

Zuhur-hagin (BN-ald, L), muela del 
juicio, dent de sagesse. Eztu balio gaztb 

HORRl GALDEGITEA ZUHUR-HAGINAK JINAK 
DITHNBZ, HAURRBGI DELAKOTZ BBRAK ERB 

eztakikb (BN-ald) : es inutil preguntar a 
ese joven si le han salido las muelas del 
juicio, pues por ser demasiado nifio 61 
mismo no lo sabra : il est inutile de deman- 
der a ce jeune homme «'t/ a ses dents de 
sagesse, car lui-mime ne le sait peut-Stre 
pas, il est trop enfant. 

Zuhurgarri, causa de economia : chose 
propre a rend re sage f 4conomie. (Duv. 
ms.) Bbharra, zuhurgarri, la necesidad 
hace econ6mico, le besoin enseigne l'6co- 
nomie. 

Zuhurkeri: 1° (BN, L, S), tacaneria, 
mesquinerie. — 2° disimulo, prudencia 
refinada, astucia : dissimulation, sagesse 
raffinie, astuce. (Duv. ms.) 

Zuhurki : 1° ( BN , L, S), con sagaci- 
dad, discretamente : avec sagesse, discrd- 
tement. Zuhurki konseila, aconsejais 
discretamente, vous conseillez discrete- 
ment. (Ax. 3«, p. xiv-18.) — 2° (S), (vi- 
vir) econdmicamente, (vivre) iconomi- 
quement. 

Zuhurtarzun (S). (V . Zuurtasun, 1°.) 

Zuurtasun (B), zuhurtasun (BN, L) : 
1° cordura, prudencia: sagesse, prudence. 
— 2° economia, Economic 

Zuurtu ( B) , zuhurtu ( BN , L ) , zu- 
hurtu (S) : 1° hacerse prudente, deve- 
nir prudent. — 2° hacerse econ6mico, 
devenir e'eonome. 

Zuhurtzia (BN, L, S), prudencia, 
discrecidn, sensatez :prudence,discr4tion, 
sagesse. Ezta zuhurtzia faltetan bror- 

TZBN DENAK FALTETAN BRORTZBN DBNA- 

rbn GAiTZBSTBA, no es prudencia que 
el que incurre en faltas reprenda al 
que incurre en ellas, i7 n'est pas pru- 
dent que celui qui tombe dans certaines 
fautes reprenne celui qui y succombe. 
(Ax. 3M39-19.) = En la tercera edici6n 
(195-14) aparece un zuhortzba que no 
puso el autor. Dans la troisieme edition 
(195-14) on voit un zuhurtzba qui nest 
pas de Vauteur. 



ZTJZA: 1° (B, G), seta de primavera, 
de superior calidad : champignon de 
printemps, de qualiti suptrieure. Var. 
de ziza. — 2° (S), vaya usted, idos vos , 
allez (vous). Zuztb (S), idos, vosotros, 
allez (vous autres). 

Zuze (S-gar), tea, torche de sapin ou 
de risine. Var. de zuzi. 

Zuzemen (G?), diligencia, medio: 
d-marche, moyen. Bitartb au, Israel 

BERB LBKURA JOATBKO , ZUZBMBNAK BGITBN 

igaro zubn, (Moists) invirti6 este espa- 
cio de tiempo en hacer diligencias para 
hacer entrar a Israel en su puesto, 
(Motse) consacra ce temps a faire des d-- 
marches pour faire entrer Israel dans la 
terre promise. (Lard. Test. 117-11.) 

ZUZEN : 1° (c), recto, derecho : cor- 
rect, droit. Hala egitbn dutb bbrtzb 
jbndb alfbrrbk ere : nahiago dituztb 

BBRTZBRBN ONAK ZUZEN EDO MAKHUR HARTU 
ETA BBRENAK ERE BAHITU ETA SALDU, TRA- 

bailatu baino : asl hacen tambien otras 
personas ociosas : mas quieren tomar 
recta 6 ilicitamente los bienes agenos y 
aun empefiar 6 vender los propios que 
trabajar : oVautres personnes oisives font 
de m&me : elles airnent mieux prendre 
licitement ou illicitement des biens d f un 
autre et mime engager ou vendre les leurs 
que de travailler. (Ax. 3»-22-14.) — 
2° (Be, ...), rectamente, correctamente : 
droitement, correctement. — 3° (AN, BN, 
L, S), justicia, derecho : justice, droit. 

AUZILARIA, SARISTA BZAK ONTSA BARATA- 
RIA ; EZPERB SURE ZUZBNA EZTAKIDIK BALIA '. 

pleitista, paga bien al notario; si no, no 
te fies de tu derecho : plaideur, salarie 
bien le notaire ou le greffier; car autre- 
ment a ton droit tu ne te dois fier. (Oih. 
Prov. 59.) Batbre balin badugO ohorb- 

RIK ETA AHALKBRIK, EZTUGO BZ BEHAR BOON 
ZUZEN ZAHARRBZ GABBTURIK *. si tenemOS 

algo de sangre y de honor , no debemos 
estar privados de nuestras viejas leyes : 
si nous conservons un peu de sang et 
d f honneur, nous ne devons pas rester 
p rive's de nos vieilles lois. (Ziber. 9- 
12.) 

Zuzen-beera (B-m), verticalmente , 
verticalement. 

Zuzenbide : 1 ° ( c , . . . ) , regla , regie. 

EZTAGO ZUZENBIDE EDO BRRBGLA JAKIN TA 

erabagirik, no hav regla sabida y defi- 
nida, il n'y a pas de regie connue et dtfi- 
nie. (Conf. 1&8.) Nori bbbba, da zuzbn- 
bidba : a cada uno lo suyo , es la regla : 
e'est chose legitime, que chacun ait le 
sien. (Oih. Prov. 341.) — 2« (Be, ...), di- 
recci6n, direction. J akin bbgib gbiago 
biLatuten dodala ta lbbnago autu ge- 
rrako egikizunbn zuzbnbidea nburb osa- 
suna bkartba baino, sepan que mas 
busco y prefiero antes la direcci6n de 
los asuntos de guerra que el procurar 
mi salud : qu'ils sachenl quej'aime mieux 
et que je prifere plutdt la direction des 
affaires de guerre, que recouvrer ma 
sanU. (Per. Ab. 203-17.) — 3° (c, ...), 
derecho, justicia : droit, justice. Dohatsu 

ZUZEN BIDBAREN GOSEZ ETA EGARRIZ DAUDE- 

zenak, asbak izanbn baitirb i bienaven- 
turados los que han hambre y sed de jus- 
ticia , porque ellos seran hartos : bien- 
heureux ceux qui ont faim et soif de la 
justice, parce qu'ils seront rassasUs. 
(Duv. Malth. v-6.) — 4© (G?), informe, 
renseignement. Jerusalbnbra biurtu zan 

ETA ZUZBNBIDEAK ARTU ZITUEN , V0lvi6 B 



Digitized by 



Google 



ZUZENBIDEKO — ZUZUN 



481 



JerusaJen y tom6 informes , il retourna 
k Jerusalem et prit des renseignements. 
(Lard. Test. 359-29.) 

Zuzenbideko , zuzenbidezko , legi- 
time), justo, de derecho : Ugitime, jusle, 
de droit. (Duv. ms.) 

Zuzendu : i° (c, ...), enderezar, corre- 
gir , rectificar , arreglar : dresser, corri- 
ger, rectifier, rigler. Oiturazko argi- 

BIDB OEK GUZTIAK BEAR BBZBLA ZUZBNDUTA- 
KOAN, ATBRA OMEN ZITUZTEN ZEZENA TA MU- 

tiLa plazara : despues de arreglar, como 
era debido , todas estas formalidades de 
costumbre, dicen que sacaron a la plaza 
al toro y al muchacho : apres avoir rigli, 
comme il fallait, toules ces formalins 
d' usage, on dit qu'un taureau fut em- 
meni en place publique avec le garcon. 
(Izt. Cond. 248-28.) — 2°(c, ...), guiar, 
encaminar, dirigir : guider, acneminer, 
conduire. Goizean jantzieran ta gabban 
soi&bkoak kbntzen diranean, zuzendu 
Elbizaruntz boo Mariarbn irudi batb- 
ganutz : a la manana al vestirse y a la 
noche cuando se quitan los vestidos, 
encaminarse hacia la iglesia 6 hacia 
una imagen de Maria : le matin en s'ha- 
billant et le soir au coucher, (il faut) 
s'adresser k une iglise ou a une image 
de Marie. (Maiatz. 9-21.) — 3° (B), con- 
seguir, obtenir. AngoSb sakristaukun- 

TZEA ZUZENDU AL BALEU , BRRBOB BE EZ 

obbto , dino bbrak (B-l) : si pudiera con- 
seguir el cargo de sacristan de alii 
mismo , ni el rey estaria mejor, dice el : 
s'il pouvait obtenir la charge de sacris- 
tain de Ik mime, le roi, dit-il, ne serait 
pas mieux que lui. — 4° (B?), dedicar, 
didier. — 5° (BN, G?, L), ajustar cuen- 
tas, rigler les comptes. 

Zuzendun (?, Duv. ms), el que tieue 
derecho, celui qui a le droit. Ni naiz 
zuzendun, eta ez zu : yo soy el que tiene 
derecho , y no usted : c*est moi qui ai 
droit, et non vous. 

Zuzenean (Be), rectamente, por me- 
dios licitos : correctement, par moyens 
licites. Zuzbnban eztatorren gauzarik 

EZTOT GURA, DUBAN BADIRA BERB (B-mu) : 

no quiero cosas que no vengan licita- 
mente, ni aun siendo gratuitas : je ne 
veuxpas dechoses qui ne viennentpas lici- 
temenl, mime si elles sont gratuites. 

Zuzeneko (AN-b), legitimo, legitime. 
Zuzbneko BRRBGBA, el rey legitimo, le 
roi legitime. 

Zuzenez : 1° (?, All. ms), indirecto, 
indirect. — 2° ( BN , L , S) , por derecho, 
en justicia : de droit, en justice. 

Zuzengabe : 1° (AN-b, L), injusto, 
injusle. — 2° (S-bark, ...), informal, 
irraisonnable. — 3° (AN), injustamente , 
injustement. Zuzengabe aberastuak eztirb 
trankil bizi, los que se han enriquecido 
injustamente no viven tranquilos, ceux 
qui se sont enrichis injustement nc 
vivent pas tranquilles. 

Zuzengabekeria (AN-b, L), injusti- 
cia, injustice. 

Zuzenki (AN, BN), justamente, en 
conciencia : justement, consciencieu$e~ 
ment. 

Zuzenpen (BN?, L?), rectificaci6n , 
rectification. 

Zuzenpide (AN-b), derecho, fac^il- 



tad : droit, faculti. Var. de zuzbnbidb. 
Zuzbnpidez btSba orrendako zbn, con 
arreglo a derecho la casa era de ese : de 
droit, la maison Ha.it k lui. Zuzenpidezko 
sal-erosiae bztaudb dbbekatuak, los 
traficos legitimos no esUn prohibidos, 
les trafics legitimes ne sont pas dd fend us. 
Zuzentarzun , zuzentasun ( c , . . . ) , 
rectitud, justicia : droiture, justice. 

DOATSUAK ZUZENTASUNAREN GOSEA ETA BGA- 

rria dutenak, bienaventurados los que 
han hambre y sad de la justicia, bien- 
heureux ceux qui ont [aim et soif de la 
justice. (Ur. Matth. v-6.) Zuzentasuna 

LBKUTZEN ARI DA GEROAGO TA GEIAGO ( AN- 

b), cada vez va desapareciendo mis la 
rectitud, la droiture disparait de plus 
en plus. 

Zuzentiar, partidario del derecho, 
legitimista : partisan du droit, Ugiti- 
miste. (Duv. ms.) 

Zuzentzaila (B), zuzentzaila (B,BN, 
G, L), zuzantzaia (AN), director, ende- 
rezador : direcleur, redresseur. Erriko 

ZUZENTZAILEAK AMAR BEGI EZPADAUKBZ EDO 
ITZALTSU TA ASEO JAKINAK EZPADIRA , si 

los directores del pueblo no tienen diez 
ojos 6 si no son respetables y de mucha 
experiencia : si les directeurs de la ville 
n'ont pas dix yeux, ou s'ils ne sont pas 
respectables et tres experiments . (Per. 

Ab. 112-9.) IZANGO BADA BERA JENDB ANDI 
ETA TSlT INDARTSU baten zuzentzaiLea , 
habiendo de ser caudillo de gente grande 
y muy fuerte, lorsqu'il doit itre itabli 
sur un peuple grand et fort. (Ur. Gen. 

XVI II -18.) ZUEN ARTE AN BADA ZUZENTZALB 

baten BBARRA (AN-b), entre vosotros 
hay necesidad de un enderezador, il y a 
besoin oVun redresseur parmi vous. 

ZTJZI (AN-b, Be, BN-s, G, L), tea, 
flambeau. Zuzia iratSekirik dagoenean 
bizi da, la tea vive cuando esta encen- 
dida, le flambeau vit quand il est allumi. 
(Ax. 3«-239-7.) Liburu santuak dira ari- 

MBARI ORAINGO GAU iLuNEAN B1DBA ERA- 

kustbko zuzi argiak, los libros santos 
son las claras teas que sirven para mos- 
trar al alma el camino en la actual 
oscura noche, les livrcs saints sont les 
clairs flambeaux qui servent k montrer k 
I'&me la route dans V obscure nuit acluelle. 
(An. Esku-lib. 3-21.) Ilhunbetan eta 

HBRIOTZEAREN ITZALPEAN DAUNTZANBN ZU- 
ZI ATZ AT ETA GURB OINEN BAKERAKO BIDEAN 

bidaltzeko argizagitzat i para alumbrar 
a los que estau de asiento en tinieblas 
y en sombra de muerte, para enderezar 
nuestros pies a camino de paz : pour 
iclairer ceux qui sont assis dans les 
ttnebres ct dans V ombre de la mort, 
pour diriger nos pas dans la voie de 
paix. (Har. Luc. i-79.) 

Zuzika (BN, L), inconstante, ligero : 
inconstant, Uger. 

Zuzikakeria, ligereza, frivolidad, 
acci6n de un espiritu inconstante y 
ligero: Ugerete', frivolity, action d'un 
esprit inconstant et Uger. (Duv. ms.) 

Zuzikatasun (BN, L), caracter petu- 
lante, ligero, inconstante : caracterc 
petulant, Uger, inconstant. 

Zuzitu (AN, B, BN, G, L), apclmazar, 
destruir : fouler aux pieds, ddtruire, 
pUer. = Originariamente se concreta a 



significar el acto de golpear y aplastar 
una rama hasta reducirla a tea. Le mot 
se borne originairement k signifier Vacte 
de frapper et d'aplatir une branche 
jusqu'k ce qu'elle soit riduile en torche. 

Zuzkcla (S, Alth.), el tronco de la 
hiedra, la souche du lierre. (Bot.) 

Zuzkltu (L?, Duv. mi), pro veer, abas- 
tecer : fournir, approvisionner. 

Zuzkur (L-ain), cafia de maiz, tige de 
mats. 

Zuzmo (B-m), zuzmu (B-g), Var. de 

ZUZMUR (1°). 

ZUZMUR: lo (G-and-t), sospecha, 
recelo : soupcon, mi fiance.— 2o(G-and), 
I remedo ?, i imitaci6n ? : contrefacon ?, 
imitation ?. Nbgar-zuzmur (G-and) : Uori- 
queo, mafias (pop.) : pleurnichement , 
manieres. (pop.) 

ZTJZNA (B-mond), husmeo, merodeo : 
acte de flairer, maraude. Zuznan dabil : 
merodea , husmea : il maraude, il flaire. 

Zuzpel (AN-lez) , sabafidn, engelure. 

Zuzper (Gc), convaleciente, rehecho : 
convalescent, remit. 

Zuzparraldi ( G-and ) , convalecencia , 
convalescence. 

Zuzpartu (Gc), ponerse convaleciente, 
recobrar fuerzas , reanimarse : entrer en 
convalescence, recouvrer ses forces. Ta- 

RRAGONAN ZUZPBRTZBN ASITA LASTER BIURTU 
ZAN OCTAVIANO OSTBRA GlPUZKOARA I en 

cuanto empez6 a convalecer Octaviano 
en Tarragona, volvi6 de nuevo A Guipuz- 
koa : Octavien, aussildt qu'il entra en 
convalescence k Tarragone, retourna de 
nouveau en Guipuscoa. (Izt. Cond. 260- 
25.) Zer-jana emango ziela, oneein zuz- 
pbrtuta , BiDEARi EKiTEKo : que le da ria 
de comer, para que, confortado de este 
modo, pudiese continuar el camino : qu'il 
lui donnerait k manger, pour se mettre 
en chemin apres s'itre r6conforti. (Lard. 
Test. 24-14.) 

Zuzpildu (B-ms), encogerse, se recro- 
queviller. 

ZUZTAR (G-and), tallo, tige. 

ZUZTER (Gc), raspa de la uva, rdfle 
du raisin. 

Zuztrapilo ( B - mu ) , desperdicios , 
ddchets. 

Zuzu (R, S), tea, flambeau. Var. de 
zuzi. 

Zuzulu (R), ziizulu (S), banco, 
escafio : chaise longue rustique, archi- 
banc. (Oih.) Zuzulu hortan fofo hadi, 
uaurra (S-bark) : sientate, nifio, en ese 
banco : assieds-toi, enfant, sur ce banc. 

OlIETIK MAHAIRA, MAHAIT1K ZUZULURA, KO- 

rrongaz Paradusura: de la cama a la 
mesa , de la mesa al escafio , roncando al 
paraiso : du lit k la table, de la table k Var- 
chibanc et de Ik en ronflant en par ad is. 
( Oih. Prov. 656. ) = Oihenart afiade por 
via de explicacion... Oihenart ajoute 
comme explication : zuzuLuan (sic) bgitbn 
om da eguerdi-loa, en el escafio se 
duerme la siesta. Esto se dice de hara- 
ganes y voluptuosos. Varchibanc est le 
lieu ou Von fait la sieste ou miridienne. 
Ceci se dit des fainiants et des voluplueux. 
ZUZUN: 1° (B-a-l-o-t5-zam), alamo, 
lembl6n : peuplier, tremble. (Bot.) — 
2« (B-tS), hombre ligero , casquivano : 
homme Uger, tcerveU. 



T. II. 



61 



Digitized by 



Google 



Digitized by VjOOQ IC 



ERRATAS — ERRATA 



TOM. I. 

£1 lector adivinara sin esfuerzo cuales son las letras tildadas que en la tirada de esta obra han perdido sus tildes 6 causa 
de su extremada delicadeza; por ejemplo KIRKIuERIA en vez de KIRKlXERIA, en la pag. 487, vol. I, 3» col., 1. 15; 
j\ ARO en vez de RaSO, en la pag. 86, vol. II , 3« col., 1. 25. 

Le lecteur devinera sans difficult* quelles sont les lettres tildtes qui ont, dans le tirage de cet outrage, perdu leurs tildes a 
cause de leur extrime dilicatesse; par exemple KIRKIxjERIA au lieu de KIRKlLERIA, a la page 487, vol. I, 3° col., 
L 15; AAftO an lieu de RaSO, a la page 86, vol. II, 3° col., I. 25. 



Pagina 


Columna 


Linea 


Dice 


Lease 


Page 


Golonna 


Ligne 


Au lieu de 


Lire 


xu 


l 


25 


Se ha empleaado esta breviatura 


Se ha empleado esta abreviatura 


XUII 


2 


6-7-8 


Altabiskarco Cantua ; Cancionero bas- 

II 1-38-66. 
Canto de Lelo; Cancionero basco. III- 

co, 1-37. 


Altabiskarco Cantua; Cancionero bas- 
co, 11-30-48. 

Canto de Lelo; Cancionero basco. II- 
3o-18. 


8 


1 


14 


AASI 


AAZI 


8 


1 


35 


Abizari 


Abisari 


24 


3 


48 


hablar 


hallar 


26 


2 


52 


<5sta 


esta 


26 


3 


4 


jurer (afiadase, A aj outer). 




26 


3 


12 


iailler 


brouter. 


27 


3 


11 


( V. Albaino.) 


(V. Albaina, 20.) 


28 


3 


50 


(Be, L-ka), 


(Bc,BN-ka), 


30 


2 


15 


(BNc, Lc, N-s), 


(BNc, Lc), 


32 


1 


45 


b6ftiga 


boniga 


33 


3 


72 


cucrda 


cuenda 


37 


2 


74 


2o 


3o 


40 


1 


4 


soie 


champignon 


40 


2 


36 


carinoso 


carinoso 


42 


1 


22 


Andaol 


Aldaol, aldol 


43 


1 


5 


6o 


70 


51 


1 


4 


lever 


levar 


52 


2 


70 


ucezo 


cuezo 


53 


3 


77 


au chaudron 


ao bistoquet 


53 


1 


43 


ren6ncula 


ranunculo 


57 


2 


53 


QARITZB KOA 


GAMTZETAKOA 


58 


1 


60 


cuerda 


cuenda 


58 


3 


54 


cedajo 


cedazo 


60 


3 


68 


P REM IN AN 


PRBM1NAZ 


64 


2 


32 


lever de la lane. 


se lever (la lune). 


67 


3 


62 


AKKUDA 


ARKUDA 


70 


3 


50 


plantin 


plantain 


70 


3 


68 


suftjo 


prcfijo 


70 


3 


70 


suffixe 


prifixe 


75 


2 


30-31 


ralisser 


r&teler 


76 


1 


24 


cueno 


cuenco 


76 


2 


78 


Arraska 


Arrazka 


77 


2 


55 


parduzco 


pardusco 


81 


2 


39 


70 


90 


91 


2 


22 


laiton 


laiteron 


107 


3 


21 


lo (afitdase, A qj outer). 




111 


3 


19 


lo (aMdaae, A aj outer). 




113 


3 


68 


h) 


i) 



Digitized by 



Google 



484 



ERRATAS — ERRATA 



P&gina 


Columna 


Lfnea 


Dice 


L6ase 


Page 


Golonne 


Ligne 


Au lieu de 


Lire 


114 


3 


50 


lo (afttdase, d aj outer). 




118 


1 


18 


cimienio 


cimento 


126 


2 


53 


liberal 


literal 


130 


3 


39 


6o 


70 


130 


3 


42 


70 


80 


130 


3 


65 


ligne 


ligne 


136 


2 


33 


ciruelo 


ciruela 


139 


1 


2 


(V. Basi, 4o.) 


(V. Basi, 40.) 


157 


1 


22 


90 


60 


166 


2 


72 


viUnie 


vilenie 


170 


2 


11 


2o 


30 


170 


2 


12 


30 


40 


171 


2 


60 


(B-a-m-o-ond, Be) 


(Be) 


173 


2 


77 


lo (aftadase, d aj outer). 




174 


1 


54 


resister 


retittir 


170 


2 


42 


quintuple 


quintuplo 


182 


2 


57 


diraureino 


dirxuteiko (Ea inazacta la traduccita de 
eate ejonplo. [V. Tragaxa, 3\] La tra- 
duction de cet exemple est inexact e. 
[V.Traga*a,3-].) 


186 


2 


30 


modorro 


modorra 


188 


1 


23 


centaure 


centauro 


188 


1 


24 


centanre 


ceniaurde 


188 


2 


27 


(B, Be, G), 


(Be, G), 


189 


1 


40 


modorro 


modorra 


189 


2 


68 


lo (afiadase, d aj outer). 




191 


2 


42 


modorro 


modorra 


197 


1 


33 


fregadera 


fregadero 


207 


3 


46 


efTeclo 


efecto 


" 308 


2 


11 


r&sonnance 


resonance 


208 


2 


29 


resonnnnce 


resonance 


208 


2 


50 


risonnance 


resonance 


208 


2 


69 


risonnance 


resonance 



209 



D 



Estas advertencias no se hicieron en su lugar por puro olvido. Natural es que tambie*n a esta letra , a pesar de su poca 
imporlancia, se le reserve un puesto en el alfabeto, lo mismo que a f y deroas letras tildadas. 

Sc usa : 1° (AN, B-a-o-t5,..., BN, L), como sonido homogeneo de j, dS, 8, ..., en los diptongos ja, je, ji, jo, ju; es la 
misma y. — 2° (R, S), como diminutivo de d en muy pocas palabras : dundu (R-uzt), « azulado; » eder (S), « hermosito, » que 
muchos pronuncian ejer con sonido de d5. Esta misma alteraci6n de 5 en d5 se hace en B-b : okin dSau, « ha lenido, » = 
okin Bau, euki dau. — 3° (Be, ...), como mera pcrmutaci6n de d por influencia de i, siendo prccisa la ingerencia de alguna 
de las dos linguales d6n: biLdur, « temor; » i$dar, « fuerza. » — 4° (Be,...), como modificaci6n de d en flexiones familiares 
de conjugaci6n : daukak (yaukak, jaukak), familiar de dauko, « lo tiene, » en vez de diaukak. 

Ce n'est que par un simple oubli que ccs remarques ne furent pas mines a leur place. II est nalurel que, malgrc* le peu d'im- 
portance de cette lettre, on lui donne igalement une place dans Valphabet, de mime qu'a f el aux autres letlres tildiea. 

On Vemploie: 1° (AN, B-a-o-W, ..., BN, L), comme son homogene de j, d3, S, ..., dans les diphtongues ja, je, ji, jo, ju ; 
e'est absolument l\. — 2° (R, S), comme diminutif de d dans trbs peu de mots : dundu (R-uzt) , « blcu&tte; » eder (S), « joli, 
lit. : un peu beau, » que beaucoup prononcent ejer avec le son de d5. Cette mime al 16 ration de 5 en dS se fait en B-b : okin dSau, 
« il a eu, » = okin Bau, kuki dau. — 3° ( Be,...), comme simple permutation de d par Vinfluence de i, mais avec Vinqirtnce de 
Vune des deux linguales doun; biIdur, « crainte; » i&dar, « force. » — 4° (Be, ...), comme modification de d dans des flexions 
familieres de conjugaison : daukak (yaukak, jaukak), familier de dauko, « il Va, » au lieu de diaukak. 



216 
216 


3 
3 


37 
59 


desparranar 

(V. E,3«.) 


225 
226 
235 
236 


3 
2 
2 
2 


66 

79 

1 

6 


pro dfas 
ziphir 
cspinal 
endrino 


239 
239 
239 
243 


2 
3 
3 
1 


33 

4 

68 

14 


diphihongue 
quelidonia 
entropearse 
(V. E, l..) 


2i3 


2 


35 


hiperic6n 



desparramar 

(V. E, *.) 

por dias 

ziphyr 

espinar 

endrina 

diphtongue 

celidonia 

estropearse 

(V. E, 2o.) 

hipe'rico 



Digitized by 



Google 



ERRATAS — ERRATA 



489 



Pagina 


Colomna 


Lfnea 


Dice 


Mate 


Page 


Colonne 


Ligne 


Au lieu de 


Lire 


246 


2 


61 


impedimiento 


impedimenta 


250 


2 


64 


5« 


60 


250 


3 


23 


2o 


5« 


251 


2 


38 


admonestar 


amonestar 


253 


1 


75 


mas6 menog 


mas 6 m£nos 


253 


2 


40 


afflicci6n 


aflicci6n 


256 


1 


25 


40 


3° 


256 


1 


29 


50 


40 


257 


3 


44 


Lubrelo 


Bubrelo 


260 


2 


44 


meteorizacion 


meteorismo 


263 


3 


61 


condimiento 


condimento 


263 


3 


74 


deTecto 


defecto 


264 


1 


45 


40 


50 


266 


1 


5 


Erekarri 


Errekarri 


266 


3 


3 


ezcozor 


escozor 


267 


2 


17 


30 


40 


272 


1 


25 


purpura 1 


puerperal 


272 


2 


55 


aftlicci6n 


afliccion 


273 


1 


12 


rua 


ruda 


275 


2 


21 


Ezkaintzaile 


Eakaintsaile 


275 


3 


45 


2° 


30 


280 


3 


49 


30 


40 


287 


3 


20 


atteindre 


attendre 


290 


1 


8 


atteindre 


attendre 


298 


1 - 


56 


50 


60 


298 


1 


59 


6o 


70 


300 


1 


69 


negrilla 


negrillo 


300 


3 


27 


Eskogin 


Ezkogin 


303 


1 


4 


labio 


labio 


303 


1 


32 


rumiaci6n 


rumia 


303 


2 


46 


euforbia 


euforbio 


303 


3 


15 


iclati 


iclatement 


307 


1 


17 


bouton de porte 


bobinette 


309 


2 


24 


futeza 


futesa 


310 


2 


16 


(V. Fitiartiar.) 


(V. Firtiartaar.) 


310 


2 


63 


bouton de porte 


bobinette 


310 


3 


17 


bouton de porte 


bobinette 


312 


3 


20 


matrac6n 


matraca 


313 


3 


65 


30 


40 


318 


2 


78 


enrojeree 


enrojecerse 


319 


1 


76 


GALARRU 


GALARZU 


321 


1 


58 


Lara, tare 


cabida, charge 


321 


1 


60 


tara 


cabida 


321 


1 


62 


tare 


charge 


322 


1 


79 


pcrdidor 


perdedor 


322 


3 


42 


30 


40 


334 


2 


50 


a gatos 


a gatas 


340 


1 


70 


: lo (ariadase, & eyouter.) 




345 


1 


48 


cuezco 


cuesco 


346 


1 


32 


cicerula 


cicdrula 


347 


1 


76 


zenit 


cenit 


348 


folio 




C1RGIN 


GIRGIN 


352 


2 


47 


50 


2o 


355 


1 


67 


cum bra 


cumbre 


355 


3 


74 


2o 


30 


355 


3 


75 


3« 


40 


356 


1 


48 


2o 


3* 


359 


3 


55 


60 


7° 


362 


2 


37 


30 


50 


365 


2 


21 


(V. Ooieaka.) 


(V. Ooaeika.) 


365 


2 


37 


(V. Ooieaka.) 


(V. Goseika.) 


366 


3 


75 


Orazialapa (BN?, L?, Duv.), oreja 
de mar : oreille de mer, « babotis. » 


Grasialapa (BN?, L?, Duv.), oreja 
de mar : haliotide, oreille de mer. 


374 




37 


prostatique 


prottMtique 


381 


1 


6 


5» 


6« 


386 


2 


72 


manges 


manger 


395 


1 


65 


4« 


3» 


395 


1 


66 


50 


4« 


399 


1 


47 


esparabel 


esparavel 



Digitized by 



Google 



486 



ERRATAS — ERRATA 



P&gina 


Columna 


Linea 


Dice 


Llase 




Page 


Colonne 


Ligne 


An lieu de 


Lire 




403 


l 


41 


IKUSI(AN, B, BN, G, B), 


IKUSI (AN, B, BN, G, R), 




405 


3 


9 


acudir 


sacudir 




407 


1 


6 


3« 


40 




407 


3 


7 


vienticuatro 


veinticuatro 




408 


1 


17 


lie saia 


He iaia 




413 


1 


69 


INES 


ifiES 




413 


2 


25 


INGILA 


ingiLa 




415 


3 


22 


INPILTU 


INPILTtt 




418 


2 


42 


Susanne 


Suzanne 




418 


2 


79 


cornfipeta 


cornupeto 




420 


2 


23 


carga charge. 


lourde charge. 




420 


2 


24 


lourde grandc 


carga grande 




430 


1 


41 


dcscontetadizo 


descontcntadizo 




430 


2 


61 


Irrintzi (BN-bcr-lez, BN-s, Gc), 


Irrintzi (AN-ber-lez, BN-s, 


Gc), 


430 


3 


75 


3° 


50 




434 


1 


1 


(V. Isilik-ostagarri.) 


( V. Isilik-ostagarri.) 




440 


2 


37 


Itses 


Itses 




442 


2 


75 


3« 


20 




459 


1 


64 


Kabiluka 


Kabiluka 




460 


1 


16 


escarcadura 


escarbadura 




461 


1 


15 


2o 


30 




465 


3 


70 


convolbulo k 


conv61vulo 




467 


2 


42 


nino 


nino 




467 


3 


19 


Synico-Aryaca 


Sinico-Aryaca 




469 


2 


7 


3o 


40 




469 


2 


9 


40 


50 




476 


1 


54 


0) 


•) 




476 


2 


78 


quebranter 


qucbraniar 




478 


2 


20 


-Ke(c), 


-Ke: lo(c) ? 




486 


3 


27 


Kinpula 


Kinpula 




487 


3 


15 


KIRKI ERIA 


KIRKI&ERIA 




488 


1 


37 


tendrons 


tendons 




498 


1 


25 


50 


30 




499 


8 


41 


czpaia 


espata 




504 


1 


15 


clavelina 


clavcllina 




509 


2 


51 


ringart 


ringard 




507 


3 


44 


L-ain), 


Lc), 




511 


1 


71 


laringe 


faringe 




511 


3 


35 


Khustarazi 


Khutsarazi 




513 


1 


1 


Undlcima 


Duoddcima 




513 


2 


49 


Onziime 


DouzUme 




520 


1 


8 


lieu agradable 


lugar agradable 




530 


2 


41 


LASO 


LASO 




533 


2 


30 


Lauoineko (BN-b, Be), 


Lauoineko (AN-b, Be), 




516 


3 


46 


Liluratu 


Liluratu 




560 


1 


71 


prorogaci6n 


prorrogaci6n 










TOM. II. 






1 


1 


20 


de buc forma 


de'que forma 




15 


3 


11 


20 


30 




15 


3 


67 


3" 


50 




17 


3 


57 


4* 


50 




32 


1 


71 


comprarenos 


compraremos 




43 


3 


36 


un pez sin 


pimpido, un pez sin 




44 


3 


34 


(Per. Ab. 67-7.) 


[Per. Ab. 167-7.) 




51 


2 


20 


MUN 


MUN 




54 


2 


72 


(V. Musinga.) 


(V. Muiinga.) 




64 


1 


74 


OARUEO 


OAUREO 




68 


1 


56 


60 


50 




68 


3 


9 


femme d 


femme de 




68 


3 


46 


parduzco 


pardusco 





Digitized by 



Google 









ERRATAS — ERRATA 




487 


Pagina 


Columna 


Lfnea 


Dice 


Lease 




Page 


Colonne 


Ligne 


Au lien de 


Lire 




68 


3 


51 


du grain st du 


du grain est du 




73 


2 


73 


2° 


4o 




83 


2 


71 


a p u pris 


k peu pris 




86 


o 


18 


parduzco 


pardusco 




86 


3 


25 


Nano 


Rano 




88 


1 


7 


Nototu 


Nototu 




88 


1 


15 


NUKU 


NUKU 




88 


o 


4 


Nukudura 


Nukudura 




112 


2 


36 


2o 


3° 




113 


2 


25 


15o 


14° 




113 


3 


33 


5o 


60 




115 


1 


2 


3o 


40 




124 


1 


6 


2° 


30 




124 


3 


63 


-lez, BN,..., G, Lc, R, L), 


-lez, BN,..., G, Lc, R, S), 




128 


3 


71 


Orhitu(RN, S), 


Orhitu(BN, S), 




167 


2 


42 


30 


20 




170 


2 


70 


30 


20 




170 


2 


73 


40 


30 




172 


2 


55 


40 


30 




175 


3 


40 


dsepacio 


despacio 




182 


1 


9 


Puiakari 


Puiakari 




185 


1 


10 


Putanero (AN-ond), 


Putanero (AN-ond), 




189 


2 


52 


aplciarse 


aplicarse 




202 


1 


38 


40 


30 




204 


3 


65 


70 


80 • 




217 


2 


4 


50 


40 




217 


2 


9 


60 


50 




217 


2 


10 


70 


60 




218 


1 


47 


eette 


cette 




218 


3 


68 


20 


30 




229 


1 


16 


20 


30 




242 


2 


33 


(BN-s,B), 


(BN-s, R), 




256 


1 


79 


30 


4« 




268 


2 


29 


extrangular 


estrangular 




284 


1 


30 


TOPI* A 


TOPIftA 




284 


2 


29 


careta, charrette k bras. 


careta, masque. 




286 


1 


10 


en cuchillas 


en cuclillas 




293 


1 


6 


la trombe marine k du crever 


la trombe marine a du crever. 




303 


1 


11 


ftrriti-tarrata 


firriU-tarrata 




305 


3 


41 


vingliime 


vingt-troisUme 




310 


2 


72 


ToANPEL 


TSANPEL 




311 


2 


47 


Tiantiilikote 


Tiantiilikote 




314 


1 


26 


carrancla 


carlanca 




314 


1 


36-37 


cardancha 


cardencha 




314 


1 


54 


cspecio 


cspecic 




316 


1 


77 


Var. dc -tsb (2°). 


Var. de -tsb (lo). 




316 


3 


40 


Var. de -tsk ( 2°). 


Var. de -tsb (1°). 




318 


2 


3 


Var. de -tsb (2°). 


Var. de -tsb (lo). 




318 


3 


31 


TbIBIZ 


TSIBIZ 




319 


3 


47 


un huitieme 


un quatrUme 




329 


1 


17 


Var. dc tsirtsilbria. 


Var. de tsirtsilbria 




331 


1 


15 


Tsitsasko 


Tsitsasko 




334 


2 


31 


J O TSOROORRI ! 


J O TSORGORI ! 




368 


1 


16 


Undendegi 


Urdendegi 




374 


2 


29 


EoiM - HUH RAND AITUT 


Egin-hurran daitut 


. 


376 


2 


30 


Urrigandi 


Urringandi 




377 


1 


51 


IOTSAURRAK 


IffTSADRRAK 




382 


2 


7 


Usa 


Usa 





Digitized by 



Google 



Digitized by 



Google 



Digitized by VjOOQIC 



Digitized by VjOOQIC 



Digitized by VjOOQIC 



Digitized by 



Google 



Digitized by VjOOQIC 



■•• *•• ,. 



Digitized by 



Google 



" + 



Digitized by GoOgle 



--.L