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DICCIONARIO
VASCO-ESPAftOL-FRANCES
DICTIONNAIRE BASQUE-ESPAGNOL-FRANCAIS
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DICCIONARIO
VASCO-ESPAfiOL-FRANCES
POR EL PRESBfTERO
RESURRECCION MARIA DE AZKUE
PROFESOR DE VASCUENCE EN EL INSTITUTO DE BILBAO
MIEMBRO DE LA SOCIEDAD LINGUfSTIGA DE PARfS, DOCTOR EN TEOLOGfA
DICTIONNAIRE
BASQUE-ESPAGNOLFRANCAIS
PAR L'ABBfi
RESURRECCION MARIA DE AZKUE
PROPB8SBUR DB BASQUE A LA FACULTB DB BILBAO
MBMBRB DB LA SOCIBTB LINOUISTIQUB DB PARIS, DOCTBUR BN THBOLOOIB
Tom. II. — (M-Z)
BILBAO
DIRECCI6N DEL AUTOR. CHEZ L'AUTEUR
15, Campo Volantin, 15
PARIS
PAUL GEUTHN ER
68, rue Mazarine, 68
1906
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INDICE DE ABREVIATURAS
DE NOMBRES DE LOGALIDADES ORDENADAS POR DIALEGTOS
TABLE DES ABREVIATIONS
DES NOMS DE LOCALITES CLASSES PAR DIALECTES
(c) Esta letra indica siempre aue las palabras a que afecta son comunes : a toda la lengua, si viene sola ; a un dialecto, si
sigue a una inicial. Bed (c) es palabra comun a toda la lengua ; belo (Sc) es comun al dialecto suletino. Cette lettre indique
toujour* que les mots auxquels elle est affectie sont communs : a toute la langue, lorsqu'elle est seule; a un dialecte, si elle suit
une initiate. Bed (c) est un mot commun a toute la langue; belo (Sc) est commun au dialecte souletin.
(c,...) Indica crae una palabra es casi comun. Indique qu'un mot est presque commun.
(arc) Es abreviatura de voz arcaica 6 anticuada. Cette abrtooiation est celle d'un mot archatque ou vieilli.
AN
ond
Ondarrabia ( Fuenterrabia ,
Fontarabie)
Alto Nabarro, Haut-Navarrais.
or
Oriz
OS
Osakar
als
arak
arb
arez
a rib
Alsasua
Arakil
Arbizu
Arezo
Aribe
osi
ulz
"g
zu
Osinaga
Oyarzun
Ulzama
Zi«a
Zunaire
ariz
Arizkun
art
Artikutze
azp
Azpirozo
B
b
Baztan
bas
Basaburua
Bizkaino, Biscay en.
ber
Berrueta
bera
Bera (Vera)
a
Arratia
bet
Betelu
ab
Abando
bizkar
Bizkarret
abad
Abadiano
elk
EJkano
agill
Agifiaya
eras
Eraso
ai
Aiangiz
eraz
Erazun
alb
Albia
erro
Erroibar
am
Amailo
est
Esteribar
amor
Amoroto
etS a
EtSalar
an, ang
Angiozar
g
Gofli
ar
Araba
goiz
Goizueta
ara
Araoz
iris
Irisarri
aram
Aramayona
iru, iron
Irun
arb
Arbazegi (Munitibar)
irufi
Irufla ( Pamplona , Pampe-
aretS
AretSabaleta
lune)
arr
Arrankudiaga
iruz, irurz Irurzun
arrig
Arrigorriaga
lab
Labayen
art
Arteaga
lak
Lakuntze
b
Bermeo
lar
Larraun
bak
Bakio
lat
Latasa
bal
Balzok
leiz
Leiza
bar
Barina^a
lek
Lekunberri
baran
Baranbio
lez
Lezaka
bas
Basauri
lezo
Lezo
bed
Bedia
n, narb
Narbarte
bedar
Bedarona
ol
Olague
beg
Begofia
olz
0h * > u 1
ber
Berango
V
berg Bergara
berr Berriz
berri Berriatua _
bil (Areatza) Bilaro (Villaro)
bilb Bilbao
bol Bolibar
bust Busturia
d Durango
deust Deusto
di Dima
ea Ea
eib Eibar
el, elor Elorrio
elan ElantSobe
elg Elgeta
elos Elosua
er Errigoitia (Rigoitia)
erand Erandio
ere Ereifio
erm Ermua
esk Eskoriatza
etS EtSebarri
frun Fruniz
g Gernika
gal Galdakano
gat Gatika
gatz Gatzaga (Salinas)
gaut Gautegiz
get GetSo
gor Gorliz
l Izpaster
ibar Ibarruri
ibarra Ibarrangelua
1 Lekeitio
laid Laida
lar Larrabezua
laud Laudio (Llodio)
lauk Laukiniz
le, lein Leintza (Leniz)
lej Lejona
lem Lemona
lez Lezama
m Markina
702174
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— VI —
mal Malabia
man Mafiaria
mend Mendeja
mond (Arrasate) Mondragon
mu Mundaka
mun Munitibar, Arbazegi
mung Mungia
mur Murelaga
nab Nabarniz
o Orozko
oken Okendo
oil Ofiate
ond Ondarroa
otS OtSandiano
pi Plenzia
plaz Plazenzia
tg Tsorierri
u, ub Ubidea
urd Urduliz
urr Urrejola
yu, yur Yurre
zald Zaldua
zam Zamudio
zean Zeanuri
zear Zearrotza (Cenarruza)
zeb Zeberio
zig Zigoitia
zor Zornoza
BN
Bajo Nabarro, Bas-Navarrais.
aezk Aezkoa
aih Aiherre
aid (Zamukain) Alduda (Las Aldu-
des, les Aldudes)
am Amikuse (Mixe)
arb Arberatze (Arberats)
arm Armendaritze
arn Arnegi
arr Arrosa
aur Auritze (Burguete)
baig Baigorri
beh Behautze
bes Beskoitze (Briscous)
bid Bidarrai (Bidarray)
don Donestehiri (Saint-Esteban)
donaiz Donaizti - lbarre
donaz Donazaharre (Saint- Jean -le-
Vieux)
ezp Ezpeleta (Espelette)
gab Gabadi (Gabat)
gar Donibane-Garazi (Saint-Jean-
Pied-de-Port)
get Gerezieta (Greciette)
az (Hazparne) Hazparren
hel Heleta (He'lette)
ihol Iholdi
iri Irisarry
irul Irulegi
ist Iaturitze
itz Itzaltzu
ka Kanbo
lab Labetze
larr Larrazabale (Larceveau)
larres Larresoro (Larressore)
lek Lekuine (Bonloc)
luh Luhosoa
luk Lukuze (Luxe)
luz Luzaide (Valcarlos)
mug Mugerre
or
orab
orre
orz
osti, ozt
otSa
8
s : eaur
s : esk
ur, urk
ust
Oronz
Orabarre (Oregue)
Orreaga ( Konces valles , Ron-
cevaux)
Orzaize (0ss4$)
Ostibarre, Oztabarre
OtSagabia
iSaraitzu) Salazar
Saurta (Jaurrieta)
Eskaroz
Urketa (Urcuit)
Ustaritze
Guipuzkoano, Guipusco&n.
aiz Aizarnazabal -
al Alegi (Alegria)
alzo Alzo
alzol Alzola
am Amezketa
and Andoain
ano Anoeta
anz Anzuola
ast , azt Asteazu
asti Astigarraga
ata Ataun
aya Aya
azk Azkoitia
azp Azpeitia
beas Beasain
bed Bedayo
ber Berastegi
berr Berrobi
bet Beterri
bid Bidania
bur Burunda
deb Deba
don Donostia (San Sebasti&n,
Saint- Sibas tie n)
eld Elduayen
elg Elgoibar
era Ernani
erni Ernialde
err, rent Errenteria (Renteria)
erre Errezil (Regil)
et§ EtSarri-Aranaz
ez Ezkio^a
gab Gabiria
gai Gaintza
get Getaria
poi Goierri
lg Igeldo
ik, ikaa Ikastegieta
irur Irura
its ltsasoasu
itsas Itsasolegor
itur Iturmendi
iz Iziar
1 Legazpia
leg Legorreta
mats Mat§ in ben ta
mend Mendaro
mot Motriko
ol Olaberria
ord Ordizia (Villafranca)
orend Orendain
ori Orio
orm Ormaiztegi
pas Pasai (Pasajfis)
s Segura
t
Tolosa
ur, urn
Urnieta
urr
Urrestila
us
Usurbil
zal
Zaldibia
zar
Zarauz
zeg
Zegama
ziz
Zizurkil
zumar
Zumarraga
zumay
Zumaya
ahetz
ain
arbo
arr
azk
bard
bid
bir
c6te
donib
end
get
its
8
sar
urd
urru
zib
zug
bid
pard
iz, is
urz
uzt
Labortano, Labourdin.
Ahetze
Ainhoa
Arbona
Arrangoiz
Azkain (Ascain)
Bardos
Bidarte
Biriatu
costa, cdte
Donibane ( Saint- Jean-de-Lux)
Endaya (Hendaye)
Gethari
Itsasu
Senpere (Saint-Pie)
Sara (Sare)
Urdazuri (Urdax)
Urr una (urrugne)
Ziburu (Ciboure)
Zugarramurdi
Roneales, RoncalaU.
Bidankoze (Vidangoz)
Garde
Isaba (haba)
Urzainki
Uztarroz
S
Sulctino, Souletin.
at, tard Atharratze (TardeU)
bark BarkoSe (Barkus)
bas Basaburua
esk Eskiula (E$quioule)
gar Santa Grazia, Garazi (Sainte-
EngrAce)
Garindain
Kamu
Lakarri
Larraun , Larraine (Larr an)
Ligi (Lica)
Maule (MauUon)
Ordinarbe (Ordiarp)
Santa Grazia (Sainte-Engriee)
Zalgize
garind
kam
lak
l,lar
li
maul
ordifia
s (V. gar)
zal
burg
santu
git
Divers.
Burgos
Santurce
gitano, bohimien
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INDICE DE ABREVIATURAS
DE NOMBRES DE AUTORES
TABLE DES ABREVIATIONS
DE NOMS D'AUTEURS
d'Ab.
A P .
Aizk. *
Alth.*
Afl. 3
Ant.
Ar.
Aran.
Araq. 4
Archu
Arr.
Ast.
Ax. 5
Azk. E.-M.
Bart. 6
Belap.
Bonap.
Bust
Capan. 7
Card.
Cas.
Chah.
Chou.
Darth.
Dasc.
d'Abbadie
Aguirre
Aizkibel
Althabe
Afiibarro
Antia
Arrese
Aranzadi
Araquistain
Archu
Arrue
Astarloa
Axular
Azkue E.-M.
Bartolome
Belapeyre
L.-L. Bonaparte
Bustinza
Capanaga
Cardaberaz
Casenave
Chaho
Chourio
Darthayet
Dasconaguerre
t Se ha empleado esta abreviatura como llamada
al Diccionario de este autor. Cette abrtviation a
4U employie pouY le Dictionnaire de cet auteur.
« Se ha empleado erta abreviatura como Uamada
a su Ziber. Hot. (V. etta palabra.) On test tervi de
cette abreviation pour ton livre Tiber. Bot. ( V. ce
mot.)
' Se ha empleado, acompaftado de cifras, como
llamada a su Etku-lib. (V. esta palabra.) Ce nom,
torsqu'il ett suivi de chiffret, renvoie A Esku-
lib.
* Se ha empleado como llamada a su Apendice al
Diccionario UilmgHe. Ce nom renvoie d VAppendice
au DieHonnaire trilingue.
* Se ha empleado como llamada a su Ouero. (V.
esta palabra.) Ce nom d'auteur renvoie A ton Guero.
(V.cemot.)
* Se ha empleado como llamada a la obra de Olg.
(V. esta palabra.) Ce nom d'auteur renvoie au livre
inHtuU Olg. (V. ce mot.)
' Se ha empleado como llamada a so Doktr. (V.
esta palabra.) Ce nam d'auteur renvoie a Doktr.
(F. ce mot.)
Dechep. !
Duh.
Duv.
Echav.
Etcheb.
Etchev.
Etchen.
Geze
Goy., Goyh.
Guer.
Har.*
Harr.
Harizm.
Herv.
Hirib.
Humb.
Inch.
Ipar.
Irib.
Itur.
Iturr.
Izt. 8
Jaur.
Joan.
Lacoiz. 4
Lar.*
Lard.
Dechepare
Duhalde
Duvoisin
Echave (Baltasar de)
J. Etcheberry
Etcheverri
Etchenique
Geze
Goyhetche
Guerrico
Haraneder
Harriet
Harizmendi
Hervas Panduro
Hiri barren
Humboldt
Inchauspe
Iparraguirre
Iribarne
Iturriza
Iturriaga
Iztueta
Jauregui
Joannateguy
Lacoizqueta
Larramendi
Lardizabal
i Se ha empleado como llamada a su Lingum
Vatconumprimitim. Ce nom d'auteur renvoie d ton
ouvrage LiogucB Vasconum primitiae.
* La edicidn de que se ha servido el autor de este
Diccionario no es la original , sino la arreglada por
dos presbfteros de la diocesis de Bayona. L'4ditton
de ton Testamentu berria dont on t'ett terxi ett celle
qui a 4l4 arrangie par deux prHret du diocete de
Bayonne et non Veaition originate.
* Se ha empleado como llamada a su libro Cond.
Ce nom renvoie a ton livre Cond.
* Se ha empleado como llamada a la obra Die. de
Plant. Ce nom renvoie au Die. de Plant.
* Se ha empleado como llamada a su Diccionario
trilingue. Ce nom renvoie au Dictionnalre tri-
lingue.
Larreg.
L.deIs.,L.deIsas.
Leiz.
lAcl.
Liz. 1
Mant.
Mend. '
Micol.
Mog.
V« Mog.
Oih. 8
01.
Olg. 4
Rodr. 8
Sal.
F. Seg. F.
S. P.«
Ubil.
Udab.
Ur.
d'Urt.
Van Eys 7
Vilinch
Zabala
Larreguy
Lope de Isasti
Leizarraga
Lecluse
Lizarraga
Manterola
Mendiburu
Micoleta
Moguel
Vicenta Moguel
Oihenart
Olaechea
Olgeta
Rodriguez
Salaberry
?. Segura
Silvain Pouvreau
Ubillos
Udabe
Uriarte
d'Urte
van Eys
Vilinch
Zabala
i Se ha empleado como llamada a su obra Urteco.
Ce nom renvoie A ton ouvrage Urteco.
* Se ha empleado como llamada a los tree tomos
de Otoltz. Ce nom renvoie aux troit tomes de Otoits.
> Esto, cuando no le sigue la abreviatura Prov. t
sirve de llamada a las paginas de sue Poetiat.
Ce nom , lorsqu'il n'ett pat accompagni de Vabr6-
riation Prov., renvoie aux paget de tet Poesies.
* Esta citacidn debiera siempre haberae hecbo asf :
Olg., indlcando que es una obra y no nombre de
autor. Cette citation devralt toujourt t'Scrire
ainti : • Olg., > indiquant par IA que e'ett un
ouvrage et non un auteur.
5 Se ha empleado como llamada a la obra Rodr.
(V. esta palabra.) On I'a employe" comme appel A
Vouvrage Rodr. ( V. ce mot.)
6 Se ha empleado como llamada a su Diccionario
manuscrito. Ce nom renvoie a ton Dictionnaire
manutcrit.
i Se ha empleado como llamada al Diccionario.
Ce nom renvoie au Dictionnaire.
En este fodice no se citan mas que los autores que suministran datos para el lexico de la obra. Los demas seran indicados en el
tomo de la Introduccidn. Seals lee nom* d' auteur t qui ont fourni de* donnies an lexique de cet ouvrage ont iU citie dans cette table.
Lee autres eeront indiqutt dans le tome eoneacri a ^'Introduction.
T. II.
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ABREVIATURAS DE LAS OBRAS'
GITADAS EN ESTE DICCIONARIO
ABREVIATIONS DES OUVRAGES 1
CITtiS DANS CE DICTIONNAIRE
Abd. Abdias. (Bibl.)
Abisu. Abisu osasunsuac eta egoquijac batez
bere lenengo comulguetara doaza-
nentzat. — Bilbao, 1860.
Hechos de los Ap6stoles, Actes de$
Apdtres. (Bibl.)
Ageeo, Aggie. (Bibl.)
Fableac edo aleguiac Lafontenetaric
berechiz hartuac, eta Goyhetchk
aphecac franxesetic escoarara ber-
xutan itculiac. — Bayonne, 1852.
Almanaque bilinqUe erderaz eta eus-
queraz para el aho 1879. — San
Sebastian, 1878.
Almanak Uskara. — Paris. 1887-
1905 ss.
1886**** -11 urterako egunaria. — San
Sebastian, 1886.
Am6s. (Bibl.)
Andere Dona Maria, scapularicoua-
ren confrarioco , bulla, decreta,
statutac eta maniac edo chediac.
Mercy. — Pau, 1780.
Anecdota oxoniensia, texts, docu-
ment*, and extract* chiefly from
manuscripts in the bodleian and
other Oxford libraries. D'Urtb. —
Oxford, 1894.
Apocalipsis, Apocalypse. (Bibl.)
Arima penitentaren occupatione devo-
taq, orationa, barura eta amoyna.
Tartaz. — Orthez, 1672.
Atheka-gaitzeko oihartzunak. J.-B.
Dasconaourrrb. — Bayonne, 1870.
Aufiemendiko lorea. D. Aguirre. —
Bilbao, 1898.
Baruch. (Bibl.)
Baserritar nequezaleentzaco escolia,
edo icasbidtac, guraso justu , ta
Jaquitun familija ondo aziebeeneen
exemplu ta eracutsijetan. Moguel.
— Vitoria, 1845.
* El tftulo de las obras va acompaftado del nombre del autor, fecha y lugar
de su pyhU c aci fo . Le Htre dee ouvroget est tuivi du nom de Vauteur, de la
date el du lieu de lew publication.
Act., Act. Ap.
A99-
Aleg.
Aim. bil.
Alman.
Am.
Andere Dona Maria.
A nee. oxon.
Apoc.
Arim.
Atheka.
Aufl.
Bar.
Baser.
Beder.
Bihotz.
Bisil.
Cane. bas.
Cant.
Cant, de Altab.
Cant, de Lelo.
Catkl. de leng.
Catech.
Coloss.
Cond., Kond., Gip
Conf.
Coplac. l
Euscaldun onaren viciera, mezaren
enlzun-vide labur erreza, errosa-
rioco amarrecoen asiera, eta cem-
bait bederratz-urrun edo novena,
Jesusen Compahiaco. Mbndiburu.
— Pamplona, 1762.
Jesusen Bihotz sakratuaren alder ako
debocionearen Exercicio Izpiri-
tualac. Jaureoui. — Bayonne, 1831.
Jesus sacramentaduari eta ama don-
cella Mariari Visitaac illaren egun
guztietaraco san Alfonso Ligorioc
iminiac. J. A. de Uriartb. — Bil-
bao, 1856.
Cancionero basco. Mantbrola. —
San Sebastian, 1877-1878.
Cantar de cantares, Canlique des
cantiques. (Bibl.)
Altabisftarco Cantua; Cancionero
basco, H-3°-48.
Canto de Lelo; Cancionero basco,
II-3M8.
Catklogo de las lenguas de las nacio-
nes conocidas y numeracidn, divi-
sidn y clases de estas segun la diver-
sidad de sus idiom as y dialectos.
Hbryas Panduro. — Madrid.
1800.
Catechima laburra, eta Jesus-Christ
goure ginco jaunaren ecagutcia,
Salvatu icateco. Belapbyrb. — Pau.
1696.
Eplstola a los Colosenses, itpitre aux
Colossiens. (Bibl.)
Kond. Guipuzcoaco provinciaren condaira
edo his tor ia. Iztubta. — San Sebas-
tian, 1847.
Confesio ta comunioco sacramentuen
gafiean eracasteac. J.-A. Moguel.
— Pamplona, 1800.
Jesus. Copla guisa batzuc molde guti-
1 Entre eata obra y Urteco igonde guxtietoraeo platicoc edo Uxaldiae del
mismo autor media una notable diferenda d i alectal. II exiete entre ee litre et
rUrteco Igande guztietaraco platicac edo itialdiac, du mime auteur, une
remarquable diftrenw dialectale.
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Cor.
Corog.
Cur.
Dan.
Deut.
DUl. bas.
Die.
Dice.
Die. de Plant.
Ditc.
Discurs.
Doctr.
Doktr. (S)
D. T.
Duv.
Eccl.
Eccli.
Elizar.
El Verbo.
Eph.
Eracus.
Esdr.
Eskaraz., Euskeraz.
Eskuald., Eskuald. on.
Esku-lib.
Est.
Eucolog.
Euskal.
Euskalz.
Eusker., Eusquerar.
tacoac. J. Liza rr ag a. — Londres,
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Epfstola a los Corintios, ttpitre aux
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Corografia 6 descripcidn general de
la muy noble y muy leal provin-
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Curutze santearen Aita Gure ta Ave
Marian ganeco eracusaldiac, Aita
Frai Pedro Antonio A&ibarroc
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Daniel. (Bibl.)
Deuteronomio , DeuUronome. (Bibl.)
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Dictionnaire Basque-Frangais. J. van
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Diccionario basco-espaflol. J. F. de
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Diccionario de los nombres euskaros
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Discursos de la antiguedad de la len-
gua cantabra bascongada. Bal-
THASAR DE ECHAVE. Mexico,
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Discursos filosdficos sobre la lengua
primitiva. P. P. de Astarloa. —
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Exposition breue de la Doctr ina
Christiana. Capanaga. — Vizeu,
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Doctrina kristia. (Souletin.) —
1869.
Diccionario t riling tie del Caste llano,
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Ebanjelio saindua euskaraz. Duvoi-
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Ecclesiastes, Eccltsiaste. (Bibl.)
Eclesiastico . EccUsiastique. (Bibl.)
Elicara erabilceco liburua Joannes
Etgheberri Dotor Theologoac egui-
Fia eta iaun Noble Bertrano de
Etchaus TurscoAphezpicu digneari
dedicatua.
El Verbo regular vascongado del dia-
lecto vizcaino. J. M. de Zabala. —
San Sebastian, 1848.
Epistola a los Efesios, tpttre aux
Eph4siens. (Bibl.)
Confesioco eta comunioco sacramen-
tuen gaflean eracusaldiac. J. B.
Aguirre. — Tolosa, 1900.
Esdras. (Bibl.)
Eskaraz eguia. Hirjbarrbn. —
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Eskualduna. Eskualdun ona. Journal
basque-francais hebdomad aire. —
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Esculiburua eta berean eguneango
cristiflau-cereguiflac. P. A. AAiba-
rro. — Tolosa, 1827.
Ester, Esther. (Bibl.)
Eucologia-ttipia edo elicaco liburua
Bayonaco diocesacotz. Ceifietan
baitdire, Breviario eta Missel Z>e-
rrien arabera cantatcen - diren
guciac. Yaun-apphezpicuaren ma-
nuz imprimatua. — Bayonne.
1817.
Euskal-erria. — San Sebastian, 1870-
1890.
Euskalzale. — Bilbao, 1897-1899.
Eusquerar en berri onac eta ondo
Euzk.
Ex.
Ez.
Gal.
Galbar.
Gen.
Gid.
Golfe.
Gram.
Guero. (!■) ■
Guero. (2»)
Guero. (3»)
Hab.
Hebr.
Hist, de Vizc.
Ibaiz.
Ikas.
Imit. (S)
Imit.
Imit.
Imit.
Ipui.
Ipuifi.
Is.
Jer.
Jac.
Jes. Biotz.
Jesus.
Joan.
Joan. ep.
Job.
Joel.
Jon.
Jos.
Jud.
escribitceco , ondo iracurtceco, ta
ondo itzeguiteco Erreglac. A. Car-
daberaz. — Pamplona, 1761.
Euzkadi, revista trimestral de cien-
cias, bellas artes, letras. — Bil-
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Exodo, Exode. (Bibl.)
Ezequiel, Eztchiel. (Bibl.)
Epistola a los Galatas, ipttre aux
Galates. (Bibl.)
Jesu Chris to gure jaunaren Galba-
rioko bidea. F. L. Jaurbgui. —
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Le Golfe de Gascogne. J.-B. Dasco-
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Guero bi partetan partitua eta bere-
cta. Axular. — Bordeaux, 1643.
Gueroco guero edo gueroco lucamen-
dutan ibiltceac. Axular. — Bor-
deaux, s. d.
Gueroco guero edo arimaren eguite-
coen gueroco utzteac cenbat calte
eta corigaitz dakharquen. Axular.
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Habacuc. (Bibl.)
Epistola a los Hebreos, tipttre aux
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Ibdizabal, Bizkaitarrez eta Gipuzkoa-
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Jangoicuaren amar aguindubeetaco
azqueneco bosten icasiquizunac.
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Jesu-Kristen imitacionia. Maistbr. —
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Jesu-Christoren imitacionea. Chou-
rio. — Bayonne, 1825.
Jesu-Kristen imitacionia. Inchauspb.
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Jesu-Kristoren imitazionea. Duvoisin.
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Ipuiac eta beste moldaera batzuec.
Iturriaga. — Tolosa, 1884.
Ipuifiak, ms. de la Bibl. Nat. de
Paris. Zabala.
Isalas, Isale. (Bibl.)
Jeremias, Jirimie. (Bibl.)
Epistola de Santiago, Epttre de saint
Jacques. (Bibl.)
Jesusen compafiiaco A. Sebastian
Mendiburug euscaraz eracusten
duen Jesusen Bihotzaren devocioa.
— San Sebastian, 1900.
(V. Coplac.)
Evangelio de S. Juan , iZvangile de
S. Jean. (Bibl.)
Epistola de S. Juan, £ pit re de S.
Jean. (Bibl.)
Job. (Bibl.)
Joel. (Bibl.) %
Jonas. (Bibl.)
Josue\ (Bibl.)
Judith. (Bibl.)
* La edicion de Gueroco guero que pasa por ser la primera en etta obra ,
en realidad es la segunda. L'tdition du Gueroco guero qui, dans cet ouvrage,
pane pour Sire la premiere, riett en rialili que la deuxieme.
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— XI
Jud. ep. Epistola de S. Judas, £pttre de S.
Jude. (Bibl.)
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Kant. Felipe Arresb ta Beitiak egihiko
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Konf. Konfesitio ona. Mogubl. — Bilbao,
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Kristau. Kristau doktrih berri-ekarlea kristau-
ari dagozkan egia siniz-bearren
berria dakarrena Jaun Klaudio
Fleuri abadeak argilara atera zua-
netik Fray Juan Antonio Ubilos-
koak euskerara itzulia. — Bilbao,
1897.
Kristau. Gatzag. Cristau-doctrina jesuita Aita Gaspar
Astetec erderaz escribidu, ta guero
D. Gabriel Menendez de Luarca,
canonigo jaunac gauza ascogaz
gueitu ebena, oraifi Gatzagako
abade jaunac erri onetaco eusque-
ran ar guitar a ataraten dabena :
azquenian. D. Juan Bautista de
Albgbia. — Vitoria, 4862.
Kur., Kuruli. Kurutchiaren bidiaren debozionia.
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Labor. Laborantzako liburua. Duvoisin. —
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Lam. Kant. Lamiaren Kantua.
Lev. Levitico, Livitique. (Bibl.)
Lig. Andre dena Mariaren Botherea, edo
Salve Regina, san Alfonso Ligorioc
hedatuki chehatua. — Bayonne,
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Ling. Lingua, Vasconum primitim. Dechb-
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mbndi. — Chalon-sur-Sa6ne , 1901.
Lor. Lora Sorta espirituala. P. A. Aniba-
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Luc. Evangelio de S. Lucas, Evangile de
S. Luc. (Bibl.)
Luis. biz. Jusluen Ispillu arguia Santuen Erre-
trato bicia : Santucho gazte biren:
S. Luis, ta S. Estanislaoren mira-
garrizco, bicitzaren Berrion Labu-
rrac. A. A. Cardabbraz. — Pam-
plona, 1764.
Math. Macabeos, Machabtes. (Bibl.)
M. Magd. Maria Magdalaren canlica.
Mai., Maiatz., Marijar. Marijaren ilia, edo Maijatzeco ilia.
J. A. db Uriartb. — Bilbao, 1885.
Mai Malaquias, Malachie. (Bibl.)
Manuel. Guidaria edo escu liburua frantse-
sez eta escuaraz. Darthaybt. —
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Marc. Evangelio de S. Marcos, Evangile de
S. Marc. (Bibl.)
Matth. Evangelio de S. Mateo, Evangile de
S. Malthieu. (Bibl.)
Mich. Miqueas, Michie. (Bibl.)
Nah.
Neh.
Noel.
Num.
Nahum. (Bibl.)
Nehemias, Nthimie. (Bibl.)
Noelaeta berce canta spiritual berriac
Jesus Christoren misterio principa-
len gafiean eta sainduen ohoretan
betta buruetaeotz. J. Etchebbrri.
— Bayonne, 1700-1736?.
Numeros, Nombres. (Bibl.)
Olg., Olget.
Ongui.
Oroim.
Os.
Othoitz.
Otoitz.
Pack., Pais.
Paral.
Parn.
Pas. Sant.
Pelr.
Per. Ab.
Phil.
Philem.
Philip.
Piar. Ad.
Platic.
Preg.
Pr teres.
Prop.
Prov.
Prov.
Ps.
Refranes x .
Reg.
Rev. Eusk.
Rodr.
Rom.
Ruth.
Saind.
Sakram.
Euscal-errijetaco olgueeta, ta dan-
tzeen neurrizco - gatz - ozpinduba.
Bartolomb. — Pamplona, 1816.
Vici bedi Jesus. Ongui bizitzeco, ta
ongui illceco laguntza. Es caintcen-
dio Jesus onari escaldunen oneraco
Aita Frai J. C. db Echbvbrria-c.
— Tolosa, 1824.
Oroimengarria uri ontako bilguma
bereziaren erabakiz argitaratua. —
San Sebastian, 1894.
Oseas, Ose'e. (Bibl/)
Othoitze eta cantica espiritualac. —
Tolosa, 1823.
Jesusen amore-neaueei dagozten cem-
bait otoitz-gai. Mendiburu. — Pam-
plona, 1760.
Pachico cherren. Apaolaza. — Ver-
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Paralip6menos, Para/fpomtf /ies.(Bibl.)
Parnasorako bidea. E.-M. de Azkub.
— Bilbao, 1896.
Pasifio Sanlua. — Bilbao, 1865.
Epistola de S. Pedro, ipttre de
S.Pierre. (Bibl.)
El doctor Peru Abarca. Moguel. —
Durango, 1881.
Philotea edo debocioneraco bide era-
cuszaillea. J. db Haranbdbr. —
Bayonne, 1853.
Epistola a Filem6n , tpttre a Phili-
mon. (Bibl.)
Epistola a los Filipenses , £pttre aux
Philippiens. (Bibl.)
Piarres Adame Saratarraren zembait
hitztorio lapurdiko eskuaran. J.-B.
Elissamburu. — Pau, 1888.
Jesu-Cristoc bere elizari utzi ciozcan,
zazpi sacramentuen gafiean eracu-
saldiac. J.-B. Aguirrb. — Tolosa,
1850.
Pregariac bayonaco diocezacotz. J.
d'Olce. — Bordeaux, 1651.
Othoitce eta Cantica espiritualac.
Qubero Herrico. — Pau, 4734.
Fedearen prooagacionea. — 1877 ss.
Proverbios, Proverbes. (Bibl.)
P rover bes basques suivis de potties
basques. A. Oihbnart. — Paris, 1 847.
Libro de los Salmos, Livre des
Psaumes. (Bibl.)
Refranes y Sentencias comunes en
Baacuence, declaradas en Romance.
— Geneve et Bale, 1896.
Reyes, Rois. (Bibl.)
Revista Euskara. — Pamplona, 1877-
1883.
Alphonso Rodriguez. Jesusen com-
panhaco (sic). — Avignon, 1783.
Epistola a los Romanos, 6pitre aux
Romains. (Bibl.)
Ruth. (Bibl.)
Sainduen bizitzea. B. Joannateguy.
— Bayonne, 1890.
Sacramentu Saintiaren aurhidegou-
aco maniac eta chediac. — Pau,
1758.
i La numeracidn de que me be servido para exponer estos refranes esta des-
graciadamente mal becha. E3 que empieza con las palabras doneaneko euria
Ueva el niiraero 255 y el siguiente refran doiLorra otuago esta numerado de
la misma manera. Los refranes siguientes al 850 que es gordbiten dauenak,
en vex de los nuneros 851 , 852 , etc, tlenen 960, Sol, etc La numtration dont
je me $uit servi pour presenter ces proverbes est nuUheureueement fautte. Le
proverbe commencant par let mots doneaneko euria porte le numero 255 ,
et le tuivant, doiLorra otuago, est numiroU de la mhne f aeon. Les proverbes
qui suivent le 350 , qui est gordeiten dauenak , au lieu des numeros 851 ,
862, etc., portent 880, 801, etc.
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ABREVIATURAS
ABRfiVIATIONS
Bot.
conj.
conjug.
Contr.
deriv.
Dimin.
?*,-
indet.
interj., interjec.
iron.
lit.
onomat., onomatop.
Pleon.
pop.
p. ej., por ej.;p. ex.,
par ex.
Prov.
Sin.
Var.
Voc. puer.
V.
vulg.
D. al.
D. angl.
D. ar.
D. bearn.
D. bret.
D. esp.
D. fr.
D. gasc.
D. gr.
D. got.
D. hebr.
Botanica, Botanique.
coniuncion, conjunction.
conjugaci6n, conjugation.
contracci6n, contraction.
derivativo, dirivatif.
diminutivo, diminutif.
figuradamente, au figure*.
indeterminado, indttermine*.
interj ecci6n , interjection.
ironicamente, ironiquemenl.
literalmente, UtUralement.
onomatopeya, onomatopte.
pleonasmo, pUonasme.
popular, populaire.
por ejemplo, par exemple.
proverbio, proverbe.
sin6nimo, synonyme.
variante, variante.
vocabulario pueril, vocabulaire puiril.
vease, voir.
vulgarmente, vulgairement.
del aleman, de Vallemand.
del ingles, de r anglais.
del arabe, de Varabe.
del bearnes, du b4arnais.
del bret6n, du breton.
del espanol , de Vespagnol.
del frances, du francais.
del gasc6n, du gascon.
del griego , du grec.
del ffodo, du gothiaue.
del nebreo, de Vheoreu.
D. iat.
D. pers.
D. prov.
D. sir-cald.
An. ms.
AN-ma
B-ms
ms-Bibl. Nat.
Chah. ms.
Duv. ms.
ms-Haz
ms-Lond
Oih. ms.
ma-OtS
S-ms
mt-Zab
m«-Zar
del latin, du latin.
del persa, du persan.
del provenzal , du provencal.
del siro - caldaico , du syro - chal-
dien.
manuscrito de Afiibarro, manuscrit
de Afiibarro.
manuscrito alto nabarro, manuscrit
haut-navarrais.
manuscrito bizkaino, manuscrit bis-
cayen.
manuscrito de la Biblioteca Nacional
de Paris, manuscrit de la Biblio-
theque Nationale de Paris. (V. ms~
Zab.)
manuscrito de Chabo, manuscrit de
Chaho.
Diccionario manuscrito de Duvoisin,
Dictionnaire manuscrit de Duvoisin.
manuscrito de Hazparren, manuscrit
de Hazparren.
manuscritos de Londres , manuscrits
de Londres.
manuscrito de Oihenart, manuscrit
de Oihenart.
manuscrito de OtSandiano , manuscrit
de OtSandiano.
manuscrito suletino, manuscrit sou-
let in.
manuscrito de Zabala, manuscrit de
Zabala. (V. mt-Bibl.)
manuscrito de Zarauz, manuscrit de
Zarauz.
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DICCIONARIO
VASCO-ESPANOL-FRANCfiS
DICTIONNAIRE BASQUE-ESPAGNOL-FRANCAIS
M
M. Decimacuarta letra de nuestro al fa-
be to.
Su uso no ofrece duda entre los tra-
tadistas : todos la transcriben de igual
manera. No sufre jamas alteraci6n eufd-
nica , ni ejerce funci6n alguna en la aglu-
tinaci6n.
Dice Bonaparte que en Ergoyen , junto
al valle de Orozko (B), se usa como
consonante epent£tica, y en sustitu-
cidn de la letra b de este valle, entre
las voqales o y a : Arto -f- a = artoma ,
« el malz , » por artoba ; beso -\- a = be-
soma, « el orazo, » en vez de besoba
de Orozko. No es capaz de terminar ni
silabas ni palabras. Por esto pronun-
ciamos Adan, Jerusalen, Ranses; y los
rusticos pronuncian, aun en espanol,
solene anistla por solemne amnistla. El
unico sufijo de bue forma parte es -men
(que es sin6nimo de -pen), y sus variantes
-MENDI, -MENDU.
Muchos, por influencia de las lenguas
que rodean a la nuestra, sustituyen con
esta letra la n que viene antes de b y p :
AlMBAT por AINBAT , « Unto J » ZEIMBAT
por zeinbat, « cuanto; » aimbeste por
ainbeste, « mucho, tanto , »... etc.; y
si no escriben ezim balitz por ezin balitz,
« si no pudiera, » es sin duda porque
tampoco leen ellos « som buenos » en vez
de « son buenos », « sam Benito » por
« san Benito ». No hay duda de que la n,
cuando esta seguida de b y p, participa
de la resonancia de estas dos letras,
perdiendo su caracter de sonido sordo,
como lo hace igualmenle ante ga, go,
gu, ka, ko, ku, ... etc., en luzanga,
« larguirucho; » angoa, « el de alii; »
errbnka, « cojeando , » ... etc., cuya n
resonante es bien distinta de la n en an ,
« alii ; » erren , « cojo ; » ona , « lo
bueno, » ... etc. Cuando en los alfabetos
haya una letra especial para indicar la
resonancia de n ante g y k, apliquese
T. II.
(pues su sonido es el mismo) a b y p en
AINBAT, ZEINBAT, ... etc.
M. Quatorzieme letlre de noire alpha-
bet.
Son usage n'offre aucun doute parmi
les auleurs : Us licrivenl tous de la mime
maniere. Elle ne souffre jamais d' a Itera-
tion euphonique, de mime qu'elle n'exerce
aucune fondion dans V agglutination.
Bonaparte dit qu'a Ergoyen, dans la
valUe d' Orozko ( B), elle s'emploie comme
une consonne ipenthitique , en se substi-
tuant a la letlre b de cetle valUe, entre
les voyelles o et a : Arto + a = artoma,
« le mats, » pour artoba; beso + a =
besoma, « le bras, » au lieu de besoba
d 1 Orozko. Cette letlre ne peut terminer ni
une syllabe ni un mot. Cest pourquoi nous
prononcons Adan , Jerusalen , Ranses ; et
les pay sans prononcent, mime en espa-
gnol, solene anistia pour solemne amni-
stia. V unique suffixe dont elle fait partie
est -men (qui est synonyme de -pen), et
ses variantes -mendi , -mendu.
Un grand nombre de personnes , par
suite de I' influence des Ungues avoisi-
nantes, subsliluent cetl lettre a 1'n devant
b et p : Aimbat pour ainbat, « autant; »
zeimbat pour zeinbat, « combien ; » aim-
beste pour ainbeste, « beaucoup, tant, »
... etc.; et s'ils n'tcrivent pas ezim balitz
pour ezin balitz, « si cela ne sepeut, » c'est
sans doute parce qu y ils ne lisent pas som
buenos pour son buenos, et sam Benito
au lieu de san Benito. // est certain que
lorsque la letlre n est suivie de b ou de p,
elle parlicipe de la resonance de ces deux
lettres en perdant son caractere de son
sourd, comme elle le fait igalement devant
ga, go, gu, ka, ko, ku, ... etc., dans
luzanga, « fluet; » angoa, « celui de la; »
errenka , « boitant , » ... etc., dont I'n
risonante se diffkrencie de /'n dans an,
« la; » erren, « boiteux; » ona, « le
bon, » ... etc. Lorsqu'il exisle dans les
alphabets une lettre spiciale pour indiquer
la resonance de /'n devant g et k, il faut
Vappliquer (les deux sons Hant iden-
tiques) a b et p dans ainbat, zeinbat, ...
etc.
MA (c, ...), beso, baiser. (Voc. puer.)
MAHAI (BN), mahain (BN, L, S),
mesa, table. Goibeldu zen errege; bai-
NAN, ZIN EG1N ZUELAKOTZ ETA MAHAINEAN
BEREKIN ZITUENBN-GATIK, ETZIOEN NAHI
izan egin damurik i y el rey se entriste-
ci6; mas por el juramento, y por los
que con 61 estaban a la mesa, no quiso
aigustarla : et le roi ful contristi; n£an-
moins, a cause de son serment et des
convives qui Haient a table avec lui, il
ne voulut pas Vaffliger oVun refus. (Har.
Marc, vi -26.) Mahain -azpitik Siztu (L-
ain) : dejar a alguien sin comida, por
haber llegado tarde; lit. : silbar por
debajo de la mesa : laisser quelqu'un
sans nou r ritu re , parce qu'il est arrivi trop
lard; lit. : siffler par-dessous la table.
(V. Maipe.)
Mahain - arthatzaile (?), maestre-
sala , mattre d'hdtel. ( Duv. ms.)
Mahainburu (BN, L, S), cabecera
de la mesa , puesto de honor entre los
Vascos : haul bout de la table, place
d'honneur chez les Basques.
Mahaindar (BN, Van Eys), convi-
dado, comensal : invito, commensal.
Mahaineratu (BN , L , S) , ponerse en
la mesa, llegar a la mesa : s f atlabler, se
mettre a table.
Mahain -oial (Sc), mantel, nappe.
Mahainta (S). (V. Mahaintara.)
Mahaintar (BN?). (V. Mahaindar.)
Mahaintara (BN, L, S), mesa llena,
por ejemplo de cubiertos : table garnie,
par exemple de couverts. Mahaintaraka ,
or grupos de mesa, par groupes de table.
RDUAN AGINDU ZAROKN JAR-ARAZ ZETZATELA
MAHAINTARAKA BBLHAR PHERDEAREN GAI-
nean : les mand6, que los hiciesen
K
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MAHAIN-ZANKO
MAGAL
recostar todos por ranchos sobre la
hierba verde : il leur command a de les
faire tous asseoir, par groupes, sur
Vherbe verte. (Har. Marc, vi-39.}
Mahain - zanko (Sc), pi£ de la mesa,
pied de la table.
Mahaitra (BN , Sal.) , mesa llena de,...
tabUe. (V. Mahaintara.)
MAALTZ (G-and), guadapero, peral
silvestre, poirier sauvage. (Bot.)
Mahanka (Sc), manga, manche. Var.
de MAHUNGA, MAHUKA, etc. (?) AlTA, £ZER
EKARRI? BESOA MAIIANKAN , EZIN UTZIZ
han (S, pop.): padre, J,qu6 me trae? —
El brazo en la manga, no pudiendo
dejarlo alii : pere, que m*apportes-tu?
— Le bras dans la manche, ne pouvanl
le laisser Ih-bas.
Maas, Var. de maats en los derivados,
Var. de maats dans les de'rive's. (V.Mas.)
Maasbiltze (AN-b), mahasbiltze (BN,
L, S), vendimia, vendange.
MahasburuSka (BN-am, S), racimos
que no se han recogido en la vendimia :
allebote, grappe de raisin qui zi'a pas €16
vendangie.
Mahaska (Sc), vendimia, vendange.
Mahaskari (Sc), vendimiador, ven-
dangeur.
Maasma (B-m), arafla, araigne"e.
(Contr. de marasma.)
MaasU (AN-b, B-m), mahasU (BN-
aid, L), vifla, vigne. I rag an nintzen gizon
NAG1ARBN LANDATIK ETA ERHO GOBERNU-
GABEAREN MAHASTITIK (DIO SpIRITU SaIN-
DUAK), ETA GUZTIAK Z1REN HASUINBZ , ELHO-
RRIZ ETA BELHAR GAI§TOZ BETHBAK I pas£
por el campo del hombre perezoso y por
la vifla del fatuo sin gobierno (dice el
Espiritu Santo) , y todos estaban cubier-
tos de ortigas , espinas y malas hierba s :
je passai par le champ ie Vhomme pares-
seux et par la vigne du fat sans gouver-
nement (dil le Saint- Esprit) , et tous deux
Haient couverts d'orties, d'e* pines et de
mauvaises herbes. (Ax. 3»-19-14.) Sartu
BGIZU ZEURE IGITAI ZORROTZA ETA BATU
EGIZUZ LURREKO MAASTIKO MORDOAK (B,
Apoc. xiv- 18), mete tu hoz aeuda y ven-
dimia los racimos de la vifla de la tierra,
mets ta faucUle aigue* et vendange les
grappes de la vigne de la terre.
Mahastiratu (BN, L, ...), Uevar a la
vifla , porter a la vigne.
Maaatitsu (AN-b), abundante en vifle-
dos : vignoble, abondanl en vignes.
Mahastlzain (AN-b, BN, L, S), guarda
de la vifla, gardien de la vigne.
Mahaatoi (BN-am) , vifla , vigne.
MaaSuSa (BN-ald), mora, mdre sau-
vage. (Bot.)
MAATA (AN-ond), palo para levan-
tar mas facilmente una red muy cargada,
biton servant a soulever plus facilement
un filet ires charge".
MAATS (B-m, ...), mahats (BNc,
Sal., Lc, Sc). (V. Mats.)
Mahatsa laSaprenatzen (BN-haz),
acci6n de la uva que brota en pampanos,
action de la vigne qui pousse toute en
pampres.
Maatsadar (AN-b, L-get), mahats-
aien (L-ain), sarmiento, sarment.
Mahatsano (BN-am, S, Geze), ma-
hats -arno (BN), vino de uvas, vin de
raisins.
Maatserako (? ms) 9 uvea, tercera
tunica del ojo : uvee, U troisieme enve-
loppe de I'oeil.
Mahats -lapa (AN, L), orujo de uva,
marc de raisin. Oiloek on dute mihura
EGOSIRIK ; TOMATEA, MAHATSA ETA MAHATS-
lapa gaisto : bueno es para las gallinas el
mue>dago cocido ; malo el tomate , la uva
y el orujo de la uva : le gui cuit est bon
pour les poules; la tomate est mauvaise
de mime que le raisin et le marc de rai-
sin. (Duv. Labor. 140-33.)
Mahatsondo (AN, BN, L), cepa 6 vid,
ctpage ou cep de vigne.
Mahatstei (BN,*Sal.), vifla, vigne.
= Debe de ser mahastei. Ce doit itre
mahastei.
MADARI : 1<> (AN, Be, BN, L, S),
pera , poire. = He aqul los nombres de
algunas variedades..., void les noms de
quclques varies de poires : a) Basama-
katz(B), makatz (B), Sermen (BN-s),
ZERMENA ( R ) , EZTITZAGAKO MADARIAK ( B-
mu), peras ae arbol no ingertado, poires
d'arbre non grejfe". — b) Doniane-madari :
peras de San Juan ; las hay tambien de
San Pedro, Santiago, Nuestra Seflora
del Carmen, etc., y se designan ante-
poniendo cadauno de estos nombres a ma-
dam : poires de Saint-Jean ; il y a aussides
poires de Saint-Pierre , de Saint-Jacques,
de Nolre-Dame du Carmel, etc., que Von
dtsigne en placant un de ces noms devant
madari. — c) Erle- madari (B) : peras de
abejas; son pequeflas, rojas y sabrosas :
poires d'abeilles; elles sont pelites, rouges
et savoureuses. — d) Madari -latz, pera
aspera imperial, poire aigre impdriale.
— c) Kalabazila- madari (B-t§), tSilin-
madari (B-m), tSintSiLo (?), peras de
campana 6 calabacln, poire en forme de
courge. — f) Gabon -madari (Bg), peras
de invierno que se conservan largo
tiempo, poires d'hiver qui se conservent
longtemps. — g) ISurri-madari (Be, ...),
tSingurri-udare (Gc, ...), peras que
saben a hormiga , poires ay ant un gout
de fourmi. — h) Gozo -madari (B-ar),
secas, a prop6sito para conservarlas en
dulce , poires se"ch6es au four. — 2° (AN-
narb, L-bir), guadapero, peral silvestre,
poirier sauvage. — 3° ( AN , Araq.), c£n-
timo (moneda), centime (monnaie). —
4° (B-l), eufemismo de madarikatu,
« maldito : » euphe"misme de madarikatu,
« maud it. » j Madari -madaria! ederra
EG1N DEUSTE '. NEU ETSEAN NAZAN BITAR-
TEAN, KORDELETA OSTU. J NoR DAN BANEKI !
] Maldito ! me han hecho una mala pasada :
mientras yo he estado en casa, me han
robado el aparejo. j Si supiera quien es!
Malediction! Us m'ont fait un vilain tour:
tandis que fai H6 dans la maison, Us
m'ont void mon engin. Si je savais qui
e'est!
Madari- arno, vino de peras : poire",
vin fait avec des poires. (Duv. ms.)
Madarikagarri (c, ...), quien merece
maldici6n, celui qui me* rile la maledic-
tion.
Madarikatu (AN-b, Be, BN, Sal.,
Gc, Lc) : 1° maldecir, maudire. Orrako
TABERNETAN, ORRAKO JOKOETAN, ... ASKOK
DAUKE IZKUNE MADARIKATU A BLASPEMIAKO
berbak esateko : en esas tabernas, en
esos juegos, muchos tienen la maldita
costumbre de blasfemar : dans ces
tavernes, dans cesjeux, un grand nombre
ont la maudite habitude de blasphemer.
(Bart, i-143-ll.) — 2° maldito, mau-
dit. (ft) (D. lat. maledicere.) Eta esan
zjon Jaun Jaungoikoak suqeari : au bgin
DEKALAKO , MADARIKATUA IZANGO AIZ ABERE
ETA LURREKO PIZTI GUZTIEN ARTEAN I y dijO
el Seflor Dios a la serpiente : Por cuanto
has hecho esto , maldita eres entre todos
los animates y bestias de la tierra : el le
Seigneur Dieu dit au serpent : Parce que
tu as fait cela, sois maudit entre tous les
animaux et les bHes de la terre. (Ur.
Gen. ni-14)
Madarikatzaile (L) , madarikatzale
(AN-b), maldiciente, el que maldice :
maudisseur, celui qui maudit.
Madari -makatz (B-ar), peral bravio,
poirier sauvage.
Madari -ondo (AN, B, L), peral,
poirier. t
Madari- sagar (B-l-mu, ...), pero,
manzana de forma prolongada, grosse
poire allonge"e.
MadaritSa (L-ain), peral silvestre,
poirier sauvage.
Madari -tSirri (B-i), palo nudoso :
gourdin, biton noueux.
Madaritze ( BN ) , peral , poirier.
Madril (AN, Be, Gc. L-get), Madrile
( BN-ald, R), Madrile (Sc), Madrid,
Madrid. ^Zer esango litzate, entzungo
BAL1TZ BASERRITAR BATEK BEDEINKATUTEN
DABELA MAIA J EZ JAKINARREN BARBERU AIN
APAINDU TA MADRILEN URTEAK BGIN DITUA-
nak? ^que se diria si se oyera que un
aldeano bendice la mesa, por no saber
hacerlo un cirujano tan elegante que ha
pasado aflos en Madrid? que dirait-on
si on avancail qu'un paysan bdnit la table,
parce qu'un chirurgien Ires dUgant qui
a passe" quelques anntes a Madrid ne
savait pas le faire? (Per. Ab. 57-2.)
MADURA (B-berg-ot§), terreno llano
a orillas de arroyos y rios : noue, terrain
plat a V embouchure des fleuves et des
rivieres. Var. de fadura, padura.
M AH EI LA (Sc) , personas 6 animales
flaquisimos, personnes ou animaux ma-
lingres.
MAHEL: 1° (S), lo que estate tra-
vel, ce qui est de travers. — £* Mael
(Duv.), estanque, agua muerta : Hang,
eau dormante. (D. bret.?) Nahiz itsa-
SOAN, NAHIZ UIBAIETAN ETA UR-MAELETAN,
tanto en el mar como en los rios y
estanquesj autant dans la mer comme
dans les rivieres et les Hangs. (Duv. Lev.
xi-9.)
Maes (B-m), ajado, fane". Var. de
MAIZ.
Maesu (B, Ur. Bisit. 176-5), maestro :
professeur, mailre. (D. lat. magister.)
Mafrondi (L, Van Eys), mairundi
(L-get), constipado, rhume. (D. fr.
morfondrel.)
MAGAL : 1° (Be, R), ruedo de la
ropa, bordure du velement. — 2° (B,
Aft., Gc, R), regazo, giron. Sartu zaite
BERAGANA , AUR EGIN DEZAN NERE MAGALEAN
ETA IZAN DITZADAN BERAGANDIKAN SBMEAK .'
entra a ella , a fin de que para sobre mis
rodillas, y tenga yo nijos de ella : va
vers elle, a fin qu'elle en f ante sur mes
genoux et que faie des enfants oVelle.
(Ur. Gen. xxx-3.) — 3° (B-a-g-1-o),
protecci6n, protection. Magalpean (Be),
bajo la protecci6n, sous la protection.
— 4° (B-g, G-and), falda, trozo de carne
entre la ubre y las piernas, morceau de
viande place" entre le pis et les paltes. —
5° (BN-s, R), ala, aile. Magal-autsia
(R) , se dice de las mujeres que se mue-
ven con mucha moneria , lit. : de ala rota :
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MAGALA
MAILA
se dit des femmes qui ont des mouvemenls
pleins de gentillesse , lit,: d'aile brisie.
MAGA£A ( R-bid-uzt) , fabuco , fruto
de la haya : faine, fruit du hitre.
Magaladar (B-oft), verduguillo, rama
que se deja sin cortar al podar un arbol,
a fin de que suba la savia y no se pudra
el tronco : courson, vergelle, branche
qu'on laisse a un arbre tailie, afin que
la seve puisse monter et que le tronc ne
pourrisse pas.
MAGALO (BN-gar), debil, debile.
Magalpeko (R), benjamin, el mas
amado de una familia : benjamin, le plus
aime d*une famille.
MAGARDA (R-uzt), cambr6n, ronce.
(Bot.)
Magarda-lili (R-uzt), mosque ta rosa,
flor de cambr6n : rose muscatel, fleur de
la ronce. ( Bot.)
Magardatze (R), cambronera, ronce.
Magardatzeak pintSo anit§ ditu (R-uzt),
la cambronera tiene muchos pinchos, la
ronce a de nombreux piquanis.
MAGAURI (AN, Araq.), fresa (fruto),
f raise. (Bot.)
Magina : 1° (ms-Zar, Ail., Ax.), vaina
de espada, fourreau d'e'pe'e. (??) Maiz
BILUZTEN ETA ERABILTZEN DEN EZPATA PREST
DA, MANUKOR DA, BA1NA GUT IT AN DABILANA,
ZOKHOAN DATZANA, HERDOILTZEN DA, MAGI-
NAREKIN JOSIA BEZALA DA, GAKHOAZ DAGO-
ela erraiten da : la espada que se desen-
vaina y se mueve con frecuencia esta*
dispuesta, es manejable; pero la que se
mueve pocas veces, la que yace en el
rinc6n, se enrofla, queda como cosida a
la vaina, se dice que esta baio Have :
V4p4e que Von dtgaine et que Von agite
friquemment est prite et maniable; mais
de celle que Von remue peu souvent, de
celle qui git dans un coin, qui reste comme
cousue a son fourreau, on dit qu'elle est
sous clef. (Ax. 3«-526-16.) — 2° (S),
mujer desen vuelta , descarada : hom-
inasse, virago.
MAGINSA (Leiz.), magintSa (BN,
am, Oih. ms), mondadura, vaina de
habas : epluchure, gousse de feves. Urdek
jaten zuten-maginsetabjk, de las mon-
daduras que comian los cerdos , des 4plu-
chures que mangeaient les cochons. (Leiz.
Luc. xv-16.)
MAGITSA: 1° (BN-am, Sc), vaina :
cosse, gousse. Var. de magutSa. — 2° (Sc),
epiteto de mujer desenvuelta, 4pithete
que Von applique a une femme Ugere.
MAGURI (AN-narb), fresa, f raise.
(Bot.)
MAGURIO (B, G), helice, genero de
concbas univalvas 6 caracolillo de mar:
helice, genre de coquillages univalves
analogues a Vescargot.
MAGUTSA (R-uzt), vaina : gousse,
cosse des plantes.
Maguza-beltz (G-deb), mujarra, cola
negra, perperute (un pez): queue-noiret,
(poisson).
MAI (ANc, Be, BN-s, Gc, R), mahi
(BN-ald) : 1° mesa, table. Mai zabala
(Be, G-and) : a) la mesa ancba, la grande
table. — b) la mesa opipara, abundante :
la table somptueuse , abondanle. Orrek
eztagoz gero zblan-nai azita : orren
ETgEA ET3e ZABALA IZAN DA TA MAI A MAI
zabala (B-l): esos no han sido criados
comoquiera ; su casa ha sido casa franca,
y su mesa abundante : ceux-la n'ont pas
ete Aleve's comme on le doit ; leur maison
a ete une maison ouverte, et leur table,
une table copieuse. — 2° (Gc), hecha
6 puesta del juego, gage ou enjeu. =
Hace veces de maiz, « maiz, » en el
compuesto mailasto. II remplace le mot
maiz, « mais, » dans le compost maiIasto.
— 3° (AN-b), mahi (BN-ald, Sc), hUera
de hierba que se va haciendo a medida
que se siega , rangte d'herbe que Von fait
au fur et A mesure du fauchage.
Mai-adar (B-ts), pie de la mesa,
pied de la table.
Majadera (Gc), pesebre : ritelier,
mangeoire.
Maialen (B-a-m-o), el primer dia de
mayo , le premier jour de mai. ( Contr.
de maiatz-len, Gc, R-uzt.) Maialen bguna,
ezne-eguna (B-mu) : el primer dia de
mayo, dia de leche : premier jour de
mai, jour de lait. = Este dicho viene
de una superstici6n , de que quien
toma leche el primer dia de mayo no
sufre mai de cabeza todo el ano. Ce die-
ton lire son origine de la croyance supers-
titieuse, que celui qui boit du lait le pre-
mier jour de mai ne souffrira pas du mai
de Ute toute Vanne*e.
MAIAN (BN) , a>bol que puede servir
para maderamen : merrain, arbre qui
peut Sire employe' comme bo is de cons-
truction. (Contr. de mairan.) (?)
Maiandu (BN). (V. Mairandu.)
Mai-anka (B-i-m, Gc), pig de la
mesa , pied de la table.
Maiaro (AN-b, R), palo que se pone
debajo del cedazo al cerner, baton qui
se place sous le sas pour tarniser.
Maiastru (BN), maiastflru (Sc),
carpintero , charpentier. = Voz derivada
del sufijo -duru. Mot derive du suffixe
-DURU.
Mayasturugo (S, Catech. n-35-17),
oficio de carpintero, metier de charpen-
tier.
MAIATZ (c,...), maihatz (Duv.),
mayo, mai. (??) Maiatz otz, ez autz ez
biotz (R): mayo frio, ni paja ni dura-
men, lit. : ni coraz6n : mai froid, ni
paille ni bois, lit.: ni cceur. Maiatz pardo,
ogitan ardo ; maiatza otz , ez oarj ta ez
agotz (BN-s) : mayo pardo (produce) pan
y vino ; mayo frio , ni trigo ni paja : mai
sombre (produit) pain et vin; mai froid,
ni bU ni paille. Maiatza , erdiz otzak ila
TA ERDIZ BEROAK ERREA (B-a-Hl-O-ub) :
mayo, 6 medias muerto de frio y a
medias abrasado de calor : mai, (est) A
demi mort de froid et a demi grille de
chaleur. Otzak il egian mayatza ta ni
ase nenzan, el frio mat6 6 mayo y me
harto a mi, le froid tue mai et me ras-
sasie. (Befranes, 537.) Maiatzbko arto-
ARBN ARDUREA TA BOST SEMEALABA DAUKA-
ZANA BZTABIL MUSIKA-BILA (B-g), la que
cuida del maiz de mayo y de cinco hijos
no anda en busca de musicas (para pasar
el tiempo), celle quiprend soin du mais de
mai et de cinq fits ne va pas chercher des
musiques (pour passer le temps). « Mai-
atzbko ZAZPI EGUN ZAZPI ILABETEREN LA-
GUN J » ERRAN NAI DU , GARIA , MAIATZBKO
ZAZPI EGUNEZ, OBRO AZKATAN DELA BZ1K EZ
antzineko zazpi ilabetez (R) i « siete dias
de mayo competidores de siete meses ; »
quiere decir que el trigo crece mas en
siete dias de mayo que en los siete meses
precedentes : « sept jours de mai comp4-
titeurs (sic) de sept mois; » ce qui veut dire
que le bU pousse plus pendant sept jours
de mai que dans les sept mois precedents.
= Por mas que esta" en uso la palabra
lor ail 6 loril y por extrafia que parezca
esta palabra 6 nuestra lengua , su uso en
ella es muy antiguo y extendido en deri-
vados como arramaiatz (S), « junio, lit.:
re -mayo, » y en buena porci6n de dichos
y proverbios. El dicho suletino maihatza
bezain luzb, « tan largo como mayo, »
coincide con la opini6n de que la pala-
labra latina maius, que parece la fuente
de esta voz, tiene la misma radical que
el te>mino comparativo major. Bien que
le mot lorail ou lori soit usite et que ce
terme semble etranger a noire langue,
son emploi y est pourtant tres ancien et
etendu dans des derives comme arra-
maiatz (S), « juin, lit. : re -mai, » et
dans un grand nombre de die tons et pro-
verbes. Le dicton sou le tin maihatza bezain
luzb, « si long que mai, » coincide avec
Vopinion que le mot latin maius, qui
semble it re la source de ce mot, a le mime
radical que le terme comparatif major.
Maiatz-bazko ( L ) , pascua de Pente-
cost£s, jour de la Pentecdle. (?) Sin. de
Bazko- maiatzbko (AN-b, BN).
Maiatz-belar (AN-b, L-ain), la pri-
mera cosecha de hierba , lit. : hierba de
mayo : la premiere coupe d'herbe, lit. :
her be de mai.
Maiatzeko - bazko (R-uzt), maiatz-
pazko (AN-b, Be). (V. Maiatz-bazko.)
Maiburu (B, G), cabecera de la mesa,
presidencia hasta nuestros dias : bout de
la table, place d'honneur jusqu'a nos
jours.
Maida (G-don), artesa, huche. Var.
de MAIRA.
Mai din (AN-ond), madrina, marraine.
(Contr. de amaidin.)
MAIDUBI (AN-lezo), fresa, f raise.
MAIER : 1° (S), diestro, h6bil : adroit,
habile. — 2° (S, Inch. Matth. xm-55),
carpintero, artesano : charpentier, arti-
san.
Mai-erroda (Sc), remolino de viento,
tourbillon de vent. (?)
Mai-ilar (AN, L-ain), judia, lit. : ar-
veja de mesa : haricot, lit. : vesce de
table. (Bot.)
Mai-kadera (B-g), pie* de la mesa,
pied de la table. (?)
Maikatu (AN-b), amontonar la hierba
en hileras , metlre Vherbe en file.
MAIKOL (L-donib-end), habichuela,
haricot. (Bot.)
MAIL (G-and, Lc, S), peldafio, grada :
marche, degre. Var. de mail a. Dio hunbk
bzen beuin gizon saindu batek ikhusi
zuela... eskalera haren lehen maiLean
zegoela jaun handi bat : dice este , que
una vez un hombre santo vi6... que en la
primera grada de a quell a escalera estaba
un gran seflor : celui-ci dit qu'une fois
un saint homme vit... que sur le premier
degre de cette echelle il y avail un homme
grand. (Ax. 3«-362-17.)
MAILA, maila : 1<> (AN, B, G, L),
grada 6 peldafio de una escalera y cual-
quier grada, p. ej. de cabeza mai pelada,
de terreno costanero : degre, marche
d'un escalier et aussi degre quelconque,
comme p. ex. de cheveux mat coupes, de
terrain montueux. Etzera igoko nbre
ALDARERA MAI LET ATI KAN , nO SubiraS por
las gradas a mi altar, tu ne monteras
point par des degres a mon autel. (Ur.
Ex. xx-26.) — 2° (AN-b, Be, BN, Gc, L,
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MAILADI
MAINA
Sc), malla de la red, maille de filet. (?)
— 3° (AN-b, Be, Gc), grado de paren-
tesco, degrt de parents. — 4° (AN-b, BN-
ald), pisos de las montafias, stages dans
les montagnes. — 5° ( AN-b, Lc), tabas,
osselels. — 6° (G-ana, L-ain), mont6n
largo de helecho 6 hierba, long monceau
de fougere ou d'herbe. — 7° (AN-ond,
L), paludina, genero de conchas unival-
vas : bigourdinl, paludinet, paqurel,
valvdel, certain coquillage univalve. —
8° (B-t§), decena de rosario, dizaine de
rosaire. Bost mailako errosarioa ta ama-
dost maiLakoa : rosario de cinco misterios
(decenas), de quince misterios : rosaire
de cinq mysteres (dizaines) , de quinze
mysteres. — 9° (R), animal de diversos
colorcs, animal bigarre'. — 10° (B-m-
mond, G-and), rla, hilera de granos en
la espiga, rangte de grains dans V4pi. —
41° (S), agalla de roble, noix de galle
du chdne. — 42° (BN-am, R, Sc), mancha
de la retina, taie de la ratine. — 13° (Be,
Gc, Sc), posici6n que uno ocupa en la
sociedad , position que quelqu'un occupe
dans la socittt. — 14° (AN-b, Be, Gc, Lc),
eslab6n de la cadena, chatnon. — 45° (AN-
b-lezo), cierta cuerda de pescar, certaine
cordelle de p&che. ( V. PotSera.)
Mailadi (B-m), escalera, escalier. Egun
BAT EDO BI GKROAGO KATALINBN ETSEKO
MAILADI ILUNEAN GORA BABETSE EDO ASTIRO
joian Anton, un dia 6 dos mas tarde An-
tonio subia lentamente la oscura esca-
lera de casa de Catalina , un jour ou deux
plus tard Antoine montait lenlement
I'obscur escalier de Catherine. (Ibaiz.
1-34-4.)
Maila-maila (Sc), con mucha pausa
y sosiego, trks pos£ment.
Mailar (Izt. Cond. 40), mailhar (L),
judia, haricot. (De mai -f- ilar.) Ogi-
piiuska batbn ordb, balinbadu mailhar-
piiuska bat, dirutuko du ogia beza1n
ongi : si en vez de un poco de trigo,
tiene un poco de judia, lo vendera tan
bien conio el trigo : si au lieu d'un peu
de bU, il a un peu de haricots, il les ven~
dra aussi bien que le btt. (Duv. Labor.
53-47.)
Mailarazi, hacer to mar prestado, faire
emprunter. (De maileatu.)
Mailarte, meseta 6 descanso de la
escalera, pa lie r d'un escalier. (Duv.
ms.)
Mailaako (B-l). (V. Mailasto.}
Mailasto (B-eib-1-m-ond), tallo de
maiz, tige de mats. Var. de maiz-lasto.
Mailasto -tSorta (B-m), carguilla de
tallos de maiz, petite charge de pousses
de mats.
Mailatu: 4° (B, G), abollar : bossuer,
cabosser un objet. — 2° abolladura,
bosse. Ardura geiago emoten deuste
BESO ATERBAK TA BURUKO MAlLATU, TONTOR
ta epaiak ; me 11a man mas la atenci6n el
brazo dislocado y la abolladura, chich6n
y cortadura de la cabeza : le bras dislo-
que* et la bosse, Venflure et une coupure
k la Ute allirent davantage mon atten-
tion. (Per. Ab. 77-7.) — 3° (G-and), poner
el heno en pequeflos montones en las
operaciones ae la siega, metlre le foin en
moyettes lors de Vop4ration de la fenaison.
Mailatu -une (B), abolladura, bosse.
MaiLburu, lo alto de la escalera, le
haul de Vescalier. (Duv. ms.)
Maileatu (BN, L, S), pedir prestado,
emprunter. (Gontr. de mailegatu.) Eska-
TZEN DAROTZUNARI EMOZU J ETA EZTIOZOZULA
BERTZE ALDERAT EGIN MAILEATU NAHI DARO-
TZUNARI : da al que te pidiere; y al que
te quiera pedir prestado, no le vuelvas
la espalda ; donne a celui qui te demande y
et ne cherche pas a tviter celui qui peut
te faire un emprunt. (Har. Matth. v-42.)
ADISKIDEA MAILEATU DUE, ADISKIDBA GALDU
due : has tornado prestado a tu amigo ,
has perdido el amigo : tu as emprunU a
ton ami, tu as perdu Vami.
Mailebatu (Har.), Var. de maileatu.
Baldin mailebatuz emaiten badaroezue,
bihurtuko darotzuetela uste duzuenei ,
;,zer eseer dukezue? si prestareis a aque-
llos de quienes esperais recibir, £qu£
me>ito tendreis? si vous prHez a ceux de
qui vous espe'rez recevoir, quel gr6 vous
on saura-t-on? (Har. Luc. vi-34.)
Mailebu (Har.), Var. de mailegu.
Mailebuz, a pr^stamo, a litre de prH.
(Har.) Adiskidea, eman dietzadazu maile-
buz hirur ogi : amigo, prestame tres
panes : mon ami, prtte-moi trois pains.
(Har. Luc. xi-5.)
Mailegari (BN, L, S), el que pide
prestado : emprunteur, celui qui em-
prunte.
Mailegatu (BN-am-haz,..., L, S),
tomar prestado, emprunter.
Mailegatzaile. (V. Mailegari.)
MAILEGU (BN-am-haz, L, S), pres-
tamo : prU, credit.
Maileguz, a pr6stamo, a titre de prit.
(Duv.) Jaunak populuari grazia eman
ZIOEN EJIPTOARREN AITZ1NEAN MAILEGUZ
eman zezatentzat hari : el Sefior di6 gra-
cia al pueblo delante de los Egipcios para
que les prestasen : le Seigneur leur avait
fait trouver faveur aux yeux des Egyp-
tiens, afin qu'ils leur prHassent. (Duv.
Ex. xii -36.) Maileguz hartu, tomar a
pr^stamo, emprunter. Maileguz eman,
prestar, prater.
MAILKA (BN-ezp), taba, osselct.
Mailkako, huesecillo, osselct. (Duv.
ms.)
Mailkatu (L-ain), poner el heno en-
pequeflos montones en las operaciones
de la siega, meltre le foin en meulons
lors du fauchage.
MAlXO (AN-arak), prado, herbal :
pre", herbage.
Mailo-mailo (BN-s, R-is-uzt), poco
a poco, lentement.
MailtSor (L-its). (V. Mailka.)
MAILU : 4° (AN-b, Be, BN, Sal., Gc,
S), mazo, marteau. (?) Mailu beraz joak
(BN-ald), semejantes, lit. : golpeados por
el mismo mazo : sctnblables, lit. : frappds
par le me* me marteau. Mailu az arrainea
ari aiz hi (BN-am), pescas (sic) con el
mazo , tu pGches (sic) avec le marteau. —
2° (AN , L-ain) , piedra cilindrica con que
se aOrma el suelo de una nueva carre-
tera , rouleau de pierre utilise' pour a/fer-
mir le sol d'une nouvelle route. — 3° (G-
and), matadero , abattoir. Abere alperrak
mailura bialtzen dira (G-and), a ani-
mates haraganes se les envia al mata-
dero, on envoie les animaux faineants a
Vabattoir. — 4° (AN, Lacoiz.j, un para-
sito de plan las, un parasite des planles.
— 5° (B-mu), abolladura, bosse prod uite
par un coup. Mailu bat be et§ako egin
arrautzbari, goitSutik jausi da BAiftA :
no se le ha hecho al huevo ni una abo-
lladura, eso que ha caido de un punto
bastante elevado : Voeuf ne s'est pas fait
une bosse, bien qu f il soil tombi d J un
point assez e'levt.
Mailuari (B-mond), martillador : mar-
leleur, personne qui travaille avec le mar-
teau.
Mailugai (B-otS), mailu gi (B-o), fresa,
fraise. = Hay dos clases..., il y en a
deux espkees : a) Basamailuki (B, ...),
larre-malubi (AN-b), larre-marrubi
(G-and, L-ain), fresa silvestre, fraise
des bo is. — b) Baratze-malubi (AN-b),
baratzb-marrubi (G-and, L-ain), ortu-
maiI.uki (B-a-m, ...), fresa de huertas,
fraise des jardins.
Mailuka: 4° (AN-b, Be, Gc, L-ain],
martillo, marteau. — 2° (c, ...), danao
golpes de mazo, martelant.
Mailukari (AN-b, B-ar-b-el-m, Gc),
martillador, marteleur. Gogortueo da
ONELAKOEN BIOTZA ARRIA BEZALA, ETA MAI-
LUEARIA ARI ZAION INGUDEAREN ERAN '. Se
endurecera el coraz6n de tales persona s
como la piedra y como el yunque gol-
peado por el martillador : le cceur de
telles pcrsonnes s f endurcira comme la
pierre et comme Venclume frapp6e par le
marteleur. (Ag. Eracus. 428-24.)
Mailukatu : 4° (AN-b, BN, Sal.),
martillar, marteler. — 2° hacer sufrir el
suplicio de la rueda : rouer, faire subir
le supplice de la roue. (Oih.)
Mailukatzale ( AN - b) , martillador,
marteleur.
MaiIuketa(B, G), martilleo, martelage.
Mailuki (B-l-m-mu, G-goi), fresa,
fraise. (Bot.) (V. Mailugai.)
Mailumari (B-a-otS...), martillador,
marteleur.
MAlLURA (G-and), podredumbre,
pourriture.
Mailuska (BN-ald), martillo, marteau.
Var. de mailuka (4°).
Mailuskatu (Be), calcar, aplastar :
pi4tiner, aplatir.
MAIMEN: 4° (B-mu), mimbre, osier.
— 2° (B-b-mu, G), cordel, cuerda blanca
que forma parte del aparejo de pescar
merluza y otros peces : cordonnet, cor-
delle blanche qui fait partie de la ligne
a pScher la morue et autres poissons.
Maina : 4° (L), gusto, inclinaci6n :
gotit, inclination , tendance. Jesusi medi-
TAZIONEAN BEHATUZ, IKHASIKO DITUZU HAREN
mainak eta BiDBAK : considerando a Jesus
en la meditaci6n , aprenderas sus gustos
y medios : en considtranl Jtsus dans la
meditation , vous apprendrez ses godls el
ses voies. (Har. Philol.) — 2<> (L), mirada,
regard. Neure begien maina, la mirada
de mis ojos, le regard de mes yeux.
(Harizm. VOffice, 65.) — 3° (BN-ald, L-
donib, ...), mimo, g&lerie. Maina sobera
egiten diozu haur horri , mima usted
demasiado a ese nifio, vous faites trop de
g&teries a cet enfant. (Duv. ms.) — 4° (L),
mafia, destreza, diligencia : adresse, habi-
lete", diligence. Gauza minbrrak behar du
mainarekin erabili, un objeto delicado
debe tratarse con diligencia, un objet
frele doit $tre dtlicalement manid. (Duv.
ms.) (V. Maina, i°.) — 5° (L ?), donaire :
gentillesse, grdce. Han gure ona dugu
LEHEN-LEUENIK BILHATZEBO , ETA EZ HIZKUN-
tzaren maina eta edertasuna : alii hemos
de buscar lo primero nuestro bien , y no
el donaire y hermosura del lenguaje : la
nous devons chercher premieremenl notre
bien, el non la gentillesse et la beautt du
langage. (Duv. Imit. 44-40.)
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MAINA — MAIRANDU
Maina : 1° (ANc, Be, Gc, Lc, Sc),
treta, astucia, destreza, mafia : ruse,
asluce, adresse, habileti. (D. lat. ma/ius?.)
— 2° (B-l-mond), recreo de nifias, simulan-
dose reinas, tenderas : amusement de fil-
lettes jouant aux reines, aux marchandes.
— 3° (c) murria , lloriqueo , pleurniche-
ment. — 4° ( AN-b, B), habito, costumbre,
mania : habitude, coutume, manie. Ostuta
EDO ALPERRERIAN EDO BESTE MAINA T§ARRE-
TAN GURASOAI KASTAU ERAGITEN DEUTSEN
umeak : los niflos que hacen gastar a los
padres, 6 robando 6 en la ociosidad 6 en
otras malas mafias : les enfants qui font
dtpenser les parents soit par le vol, soit
par paresse ou par toule autre mauvaise
habitude. (Bart, n-143-23.)
MAINADA (S. P.), familia, famille.
Mainada, criado : serviteur, domes-
tique. Var. de mainata. Jainkoak orai
GURI emaiten derauzkigun onak eta onta-
SUNAK, 1IETARIK GEURE MAINADAREN MAN-
tenatzeko : los bienes que ahora nos
otorga el Sefior, para mantener con ellos
nuestro criado : les biens que Dieu nous
accorde mainlenant, pour nourrir notre
serviteur. (Ax. 3 a -343-13.)
Mainaka (B-l, ...), recreandose, ju-
gando a algo los niflos : s'amusant, jouant
a quelque chose, en parlant des enfants.
(V. Maina, 2°.)
Mainari (R-uzt), murcielago, chauve-
souris. Var. de gai-j-in\a ri ?-
MAINATA (Sc), criado : serviteur,
domeslique. Mainata etSekoari, berzega-
TIK GALDO ARI BADA , HIRE DIRUTI EDO Bl-
iiiti..., si tu criado te pide dinero 6 grano
para otro..., si ton serviteur te demande
de I argent ou du grain pour un autre...
(Oih. Prov. 313.)
MAINATERA: lo(BN-ald-gar, L-ain),
balaustrada que se fija sobre el pesebre A
la altura de la cabeza del ganado, rdtelier
qui se place sur la mangeoire du be" tail a
hauteur de IHe. Hainitzek bazka-zilhoak
EGITEN DITUZTE ERRE§TASUN BATENGATIK
maiSateren gainean : muchos , para faci-
litar la faena , abren agujeros en el piso
que cae sobre el pesebre : un grand
nombre, pour faciliter le travail, ouvrent
des trous dans I'itage qui se trouve sur le
rdtelier. (Duv. Labor. 109-13.) — 2° (BN,
Sal.), pesebre : creche, mangeoire. X at.
de MANJATERA.
Mainatsu (AN-b, B-m-o, L), inge-
nioso, spirituel.
Mainatu : 1° (BN-haz), mimar, cuidar
en extremo : g&ter, dorloter, soigner avec
exces. Eztio lorik egitera uzten; gau eta
EGUN HAREN MAINATZEN ETA ERREKAITATZEN,
BERE BURUA DESEGINIK, HARI BEHAR DU : no
le deja dormir, noche y dia tiene que
estar, deshactendose , cuidando y aten-
diendo a aquel (al nifio) : il {V enfant) ne
laisse pas dormir, nuit el jour on doit
itre a le dtfaire, a le soigner et a le sur-
veiller. (Ax. la-490-25.) — 2° (L), mainatu
(AN-b), bafiarse, se baigner. (?*?)
MAINDERE (AN-lez) , sabana , drap
de lit.
Maindereko (AN-lez, G-etS), saba-
nilla, pafial : langes, couches.
Maindira (G), maindire (AN-b, G-
and, ...), maindre (AN -elk), sabana,
drap de lit. Var. de maindere. Josek ero-
SITAKO MAINDIRE BERRI BATEAN BILDU ZUTEN,
le envolvieron en una sabana nueva
comprada por Jos6, Us Venvelopperent
dans un drap nouvellement achete' par
Joseph. (Lard. Test. 504-12.) Artu zute
BADA JESUSEN GORPUTZA TA INGURATU ZUTE
MISEZKO MAINDREEZ AROMAEKI , NOLA DUTEN
Judioek usanza ortzitzea : tomaron el
cuerpo de Jesus, y lo ataron en lienzos
con aromas, asi como los Judios acos-
tumbran sepultar : ils prirent le corps de
Jtsus et Venvelopperent dans des linges,
avec des aromales , selpn la maniere dVen-
sevelir en usage chez les Juifs. (Liz. Joan.
xix-40.)
Maingeria (L-ain), cojera : claudica-
tion, boiterie.
MAIN6I (AN-arak, G-ber), cojo, boi-
MAINGU (AN-arak-b-lez, ..., BN-
ald-s, ..., Sal., G, Itur., L), cojo, boileux.
Hala non miretsi baitzuten, zakhuske-
tenean mutuak mintzatzen, mainguak
§U§EN IBILTZEN, ITSUAK IKHUSTEN : de ma-
nera que se maravillaban las gentes ,
viendo bablar los mudos, andar los cojos,
ver los ciegos : de sorte que la multitude
Mail dans Vadmiration en voyant les
muets parler, les boiteux marcher, les
aveugles voir. (Har. Matlh. xv-31.) —
2° (AN, BN, L),manco, manchot. Ekusiko
DEZUB ZEIN ARIN DABILTZAN URGUNAK, ZEIN-
BAT LAN EGITEN DITUZTEN MAINGUAK ETA
eskurik etzutenak : verdis cuan ligeros
andan los cojos , cuanto trabajan los
mancos y los que no tenian manos : vous
verrez combien les boiteux marchent Uge-
rement, comment les manchots et ceux
qui sont prive"s de mains travaillent.
(Mend. 1-156-15.) — 3° (BN, Sal.), cojera,
clochement.
Maingu egin (AN, BN, L), cojear,
boiler.
Maingueri : 1° fAN-b, BN-gar-s, Lc),
epizootia, enfermeaad del ganado : 6pizoo-
lie, maladie des bites a laine. — 2° (BN,
L), cojera, claudication.
Mainguka: 1° (BN-s), al cox-cox, a
cloche -pied. — 2© (AN-b-lez, BN-ald-s,
L), cojeando, boilant. „
Maingutasun : 1° (AN, BN, L), cojera,
boiterie. — 2° (AN, BN), manquedad,
Hat de celui qui est manchot.
Maingutu (AN, BN, L), quedarse cojo,
devenir boiteux.
Mainka (L-ain?, R), manga, manche.
Var. de maunka. Mainka luzeago ezik
besoa, la manga mas larga que el brazo
(se dice de un afanoso que se encarga
de cosas que estan fuera de su alcance) ,
la manche plus longue que le bras (se
dit d J un homme affaire' qui se charge de
choses au-dessus de sa porte"e). Mainka-
zabal (R), de manga ancha, indulgent.
Mainkhatu (BN-am), hacerse dafio,
mancarse : se faire mal, prendre mal. (??)
Mainkerdi (R, S), manguitos hasta el
codo, para trabajar : manchettes pour
travailler, qui n'arrivent qu'au coude.
Mainkeria (R-uzt, S), cojera : claudi-
cation, boiterie.
MAINKU (R) , cojo , boiteux. Mainku-
dangala (R-uzt), renqueando mucho,
boitant tres fort. Mainku f ika bat ( BN-
haz) , una lijera cojera , Ugere boiterie.
Mainkuka (R), mainkuzka (R), ren-
queando : boitant, clochant.
Mainontzi (AN-lez) , murriatico , tre-
toso : grognon, hargneux, bougon.
MaintSura (B-o), indisposici6n , mal
interior del hombre : indisposition, ma-
laise inUrieur. Var. de mantSura.
MAlftU : 1° (AN-ond, L, ...), manjua,
aglomeraci6n de anchoas, sardinas, etc.,
en el mar : banc, agglomeration de certains
poissons dans la mer. — 2° (AN-b, B-l,
BN, L), mainhu (BN, L), bafio, bain. (??)
Mainuazi (AN-b), caprichoso , capri-
cieux.
Mainuntzi: I; (AN-b, BN-ald, L-ain-s),
ma no so, llor6n, impertinente : maniaque,
pleurnicheur, capricieux. — 2° Main-
huntzi (BN, L), bafiera, baignoire. (??)
Mainhutsu (L), mafioso, ingenioso :
ingtnieux, habile. (?)
Mai-oial (AN-b), mantel, nappe.
Maiolatu (AN-b-elk), envoi ver en pa-
fiales, emmailloter. (?) Maiolaturik edo
trotsetan bildurik, envuelto en pafia-
les, emmaillote'. (Liz. 42-16.)
Maiorana (B, ...), mejorana, almora-
dux, marjolaine. (Bot.) (??)
Maipe (AN-arak, B-m, BN-s, R), sin
comer, vulg. capote : sans manger, vulg.
capot. Eztatorrenari , maipe, a quien no
viene (se le condena a estar) sin comer,
celui qui ne vient pas (est condamn4 a
rester) sans manger.
Maipetik uSti (R-uzt), maipetik
tSistu (BN-ald), sin comer, lit. : silbar
por debajo de la mesa : sans manger , lit.:
siffler par-dessous la table.
Maipolisa (L) , maipulisa (BN) , cha-
quetilla de aldeanos vascos, petite veste
des pay sans basques. (?) Maipolisa ere
HARTA GUTIREKIN SORBALDAREN GAINEAN
emana , tambi£n su chaquetilla esta puesta
al desgaire sobre el hombro , sa veste est
aussi nigligemment posie sur son dpaule.
(Dasc. Atheka. 46-19.)
Maipuru (AN-b, Be, ..., Gc, ...), pre-
sidencia, cabecera de la mesa, place
d'honneur a table. Var. de maiburu. Ezte-
GUETARA DEI EGIN DEIKEZUENEAN , ETZAITE-
kez maipuruan jarri : cuando os llamen
a bodas, no os coloqu^is en la presiden-
cia : lorsqu f on vous appelle aux noces,
ne vous meltez pas h la meilleure place.
(Ast. Urt. I, pag. lii-1.)
Maipuruko (AN, BN, G), presidente,
celui qui tient la place d'honneur. BaiSa
maipurukoak tSastatu zuelaik ur ardo
egina, ezpaizekie nola zen, balsu bazektte
serbitzukoek atra zutenek ura , deitzen
du e9posoa maipurukoak i v luego que
gusto el maestresala el agua hecha vino,
y no sabia de d6nde era, aunque los que
Servian lo sabian, porque babian sacado
el agua, Ham6 al esposo el maestresala :
des que le mailre du festin eut gouU
Veau changte en vin, car il ne savait d'ou
venait ce vin, bien que les servileurs qui
avaient puisc" Veau le savaient, il inler-
pella Vepoux. (Liz. Joan, n-9.)
MAIRA (AN-b-lez, BN-ald, G-and-us,
..., Lc), maire (AN-b) : 1° artesa, huche.
— 2° (AN, B, G), a la mesa, a table.
(De MAI-f-RA.)
Mairakondar (G-and), masa que se
recoge con el hierro con que se limpia
la artesa , pdte que Von recueille avec la
racle dans le pHrin.
Mairamain (L-ain), artesa, huche.
MAIRAN (BN-gar, ..., L-donib-get-
zib), madera de construcci6n , bois de
construction. (D. fr. mer rain, mairain.)
Mairandu (BN), transformar un arbol
en madera de construcci6n , aserrarlo,
hacer tablas, vigas, etc. : de" biter un arbre
en bois de construction ; le scier pour en
faire des planches, des poulres f etc. Mai-
randu behar diat gereziondo hori, tengo
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MAIRAONDAR — MAIZEKO
que la bra r ese cerezo, je vais d 4b iter ce
cerisier.
Mairaondar (AN-b, L-ain). (V. Mai-
rakondar.)
Mairarraska (ANc, ...), raspador,
pieza de hierro con que se raspa y limpia
la artesa : racle, ou tilde fer avec lequel on
nettoie le pttrin. (De maira -f- arraska.)
Mairatara (L) , artesa Uena de masa ,
ptlrin rempli de pile.
Mairause, raspador, racle. (S. P.)
(De maira -f- hause.) = El mismo Pou-
vreau da como variantes mairauzba y
mairask. Le mime Pouvreau donne comme
variantes mairauzea et mairase.
Mairetra (AN). (V. Mairatara.)
MAIRU : 1° (AN, L), Moro, Maure.
Mairu beltzak bere larru beltza eta
tigrb arrak ere bere nabardurak alda ,
utz eta muda ditzanean : cuando el negro
moro mude su piel negra, y el tigre
cambie su color pardo : lorsque le noir
Maure change sa peau noire, et le tigre
sa couleur grise. (Ax. 3a-267-10.) = El
mismo Axular dice a veces mahiru por
mairu. Le mtme Axular dit quelquefois
mahibu pour mairu. — 2° (AN-b, BN, Sal.),
persona de coraz6n duro e inflexible, per-
sonne dure et sans pitie. — 3° (BN-ald,
R), almirez, mortero : mortier, egrugeoir.
Mairudantza, especie de baile vasco :
mauresque, sorte de danse basque.
Mairu-ilhar, garbanzo, lit. : arveja de
moro : pois chiche, lit. : vesce de Maure.
(S. P.)
Mairukeria, acci6n barbara, action
barbare. (Duv. ms.)
Maisaran (R), arafi6n, ciruela silves-
tre : prune sauvage, fruit du crtquier.
Maisatu (G), estrujar : presser, serrer
quelqu f un.
Maisealari (G-ber), critico, censor,
mas bien critic6n, que todo lo censura
y moteja : critiqueur, censeur, gloseur,
personne qui censure et critique tout.
Maiseatu ( AN-arak-lez , G-and-ber-
don),censurar,criticar: censurer,critiquer.
Maiseatzaile (AN, G), critic6n, cri-
tiqueur.
Maiseo (AN-arak-oy, ..., G, ...), cri-
tica, censura: critique, censure. Maise-
oan ari da, esta censurando, il censure.
Maiseria (B-eib, ...), caprichos, golo-
sinas : caprices, gourmand ises.
MaiSiatu (G, ...), murmurar, criticar :
murmurer, critiquer. Var. de maiseatu.
MaiSi egin (AN?, G?, m«-Lond),
motejar, railler.
Maidka (R-uzt), lombriz de tierra :
lombric, ver de terre:
MAISKAR (G-and), ruin, despre-
ciable : vil, me'prisable.
MaiSko (AN, L), un poco frecuente-
mente, un peu frtcfuemment. Mai§koto
(AN-b) , con demasiada frecuencia , trop
fre'quemment.
Maistar (B-m), Var. de maister (1°).
Maister: 1° (AN-b, BN-ald-s, Gc),
inquilino, locataire. — 2° (BN-s), mayo-
ral, zagal mayor, mattre -berger.
Maistru (BN-baig), maistttrii (BN-
am) : 1° carpintero, charpentier. —
2° (AN-b) , maestro , mallre d'teole.
Maiau : 1° (AN, B, G), maestro, insti-
tuleur. — 2° (B-bergh parroco, curt.
(D. lat. magister.) — 3° (L-get, ...), patron
de barco, patron d f une barque.
Malta ; 1° (c), Var. de maite en los
derivados, Var. de maite dans les de" rive's.
— 2° (G), indet. del infinitivo maitatu,
indH. de Vinfinitif maitatu. EspaiSian da
gizon bat bear deguna maita..., hay en
Espafia un hombre a quien debemos
amar, il y a en Espagne un homme que
nous devons aimer. (Ipar.)
Maitaarazi (BN-am, L, ...), maitae-
razi (BN-ald, S), hacer amar, faire aimer.
Maitagarri : 4° (c), amable, simpa-
tico : aimable, sympalhique. Jakin egizu
badireala Erromako urian gure irudi-
koak ta eztagoala lurraren gainean
bildurgarriago bat arerioentzat ta mai-
TAGARRIAGORIK AD1SKIDEENTZAT : Sabed qUC
en la ciudad de Roma hay hombres como
nosotros y que sobre la tierra no hay na-
die mas terrible para los enemigos ni mas
amable para los amigos : sachez que dans
la ville de Rome il existe des hommes
comme nous, et que sur la terre il n J y a
personne deplus terrible pour les ennemis
ni de plus aimable pour les amis. (Per.
Ab. 211-23.) — 2° hada, ser fabuloso :
fte, itre imaginaire. (Araq. Trad. 27-7.)
Maitagune, maithagune, cariflo :
affection, tendresse. (Har.)
Maitakari (BN?), amor, amour. Ge-
ROZTIK ESPARANZAZ HAZI DUT NEURE MAITHA-
KARIA, EGUNEZ EGUN IRABAZI USTEZ ZUTAN
ordaria : despues yo he alimentado de
esperanza mi amor, creyendo dia por dia
que mereceria vuestra correspondencia :
ensuite fai alimente* mon amour d'espt-
rance, croyant chaque jour que je rniri-
terais le vdtre. (Oih. 171-2.)
Maltakeria, amor ilicito, amour illi-
cile. (Oih. Voc.)
Maitaki ( B-o ?), padre , pere.
Maithakunde (L?), amor, amour.
Bere maithakundean eta bere berazta-
sunean berak ditu berrerosi eta soinean
ekharri eta jasan ditu mendeko egun
oroz : con su amor y con su clemencia
el los redimi6, y los llev6 sobre si, y los
ensalz6 todos los dias del siglo : dans son
amour et son indulgence il les a rachetis,
il les a soutenus et porUs pendant tous
les jours d f autrefois. (Duv. Is. lxiii-9.)
Maitalari (B?, G), amante, amant.
Maitarasun (L?, Van Eys), amistad,
a mi tie.
Maitarazi (AN-b). (V. Maitaarazi
Maitari, amante, amant. (Oih. Voc
Maitasarre ( BN ) , cariflo : affection ,
tendresse. Nik, zuphertuz, badut gertuz
maitasarre zugana : si yo, excesivamente,
tengo por ventura cariflo hacia vos : si,
par hasard , je vous aime excessivement.
(Oih, 103-9.)
Maitatasun : 1° (AN), amor, amour.
Mai tat as un EDBRRAREN ama, madre del
amor hermoso, mere du bel amour.
(Mend.) — 2° (L ?, Van Eys), amabilidad ,
amabiliU.
Maitati (B-a-m-o-u, G), amoroso,
amante : amoureux, amant.
Maitatu (AN, B, G, ...), amar, aimer.
Maitazale (AN-b), maithazale (S),
amante, amant. Maithazalerik , ez othoi-
turik ez bortSaturik (S) : amante, ni ro-
gando ni violentando : on ne se fait aimer,
ni par la priere ni par la violence.
MAITE: 1° (c), cariflo, amor: affec-
tion, amour. Maite izan (AN, B, G),
maite ukhen ( S , Geze ) : tener cariflo ,
amar : avoir de la tendresse, aimer, che-
rir. — 2° (c), amado, aimi. Maite bat
maitatzen det maitagarria, yo amo a un
amado amable , j'aime un aime" aimable.
(Izt.) = Sucede con esta palabra lo que
con gose, que significa « hambre » y
« hambriento »; egarri, « sed » y « se-
diento » ; nai, « voluntad » y « cosa que-
rida » ; bizi , « vivir » y « vida » ; nagi ,
« pereza » y « perezoso » , etc. 77 arrive
avec ce mot ce qui a lieu avec gose, qui
veut dire « faim » et « a/fame »; egarri,
« soif» et <( assoiffi »; nai, <c volont4 » et
« chose voulue »; bizi, « vivre » et « vie »;
nagi , « paresse » et « paresseux », etc.
Maite -bedar (B), bardana, bardane.
(Bot.)
Maitegarri (c, ...), Var. de maitagarri.
Maitekeri (G), chicoleo, amor ilicito :
galanterie , amourette. Neska bat bi edo
IRU, MUTIL BATEGAZ, B1GAZ EDO IRUGAZ ,
ALKARRI BERBETAN TA MAITEKERI ET AN DA-
gozala : una , dos 6 tres muchachas con
uno, dos 6 tres muchachos hablandose y
diciendose chicoleos : une, deux ou trois
jeunes filles avec deux ou trois jeunes
gens se causant et se disant des galante-
ries. (Bart. Olg. 64-16.) — 2° (AN?, B-i),
caricia, caresse.
Maiteki (L), amorosamente : amou-
reusement, avec amour. Bi kusinekelkhar
zutbn maiteki besarkatu, las dos prima s
se abrazaron amorosamente, les deux
cousines s'embrasserent amoureusemenL
(J. Etcheb. Noel. 213.)
Maitekor (B-o) , amante , amant.
Maitekuntu ( R ) , amar, aimer.
Maiten ( S ) , amadisimo , predilecto :
bien~aim6, priftre'.
Maiteri (Oih. Voc.) : 1° enamorado,
amoureux. — 2° amor, amour.
Maitetasun (c, ...), amor, amour.
= Entre maitetasun y maitekeria hay la
misma diferencia que entre labantasun
y LABANKERIA, ANDITASUN y ANDIKERIA, etc.
II existe entre maitetasun et maitekeria
la mime difference qu' entre labantasun
et LABANKERIA, ANDITASUN et ANDIKERIA,
etc. (V. -Keri.)
MAIZ : 1° (AN, BN, Gc, Lc), con fre-
cuencia , fr&quemmenU NeskatSa maiz
ederra, jaiean kakatsu (G-and): la mu-
chacha que de ordinario se viste bien,
parece desaliflada el dia de fiesta : la
jeune fille qui est ordinairement bien
vStue, semble ntqlige'e le jour de fite. —
— 2° (Be, G-aya-bid), ajado : fUtri, fane.
— 3° maiz, mats, (ft) Maiza-t§uriketa
(AN, Gc, ...), deshoje de maiz, effeuillage
du mats. = A pesar de la palabra comun-
mente usada arto, ha quedado la voz
maiz, permutada por algunos en mai, en
ciertos derivados. Bien que le mot arto
soit ordinairement employe, maiz est resU,
change par quelques-uns en mai, dans
certains derives.
Maizain ( B ) , maestresala , mattre
d'hdtel. Esan eutsen Jesusek : Atera
EGIZUB ETA EROAN BIOZUB MAIZAIN ARI I leS
dijo Jesus : Sacad y llevadselo al maes-
tresala : Jesus leur dit : Puisez etportez-en
au mattre d'hdtel. (Ast. Urt. ix-16.)
Maizalasto (G-ord, ...), tallo de maiz,
tige de mats.
Maizandre (G-and-don-etS-us) , zona,
cierta erupci6n cutanea : zona , eruption
cutanee.
Mai-zango (AN-b, BN-ald-am-s, L),
mai-zanko (R), pie de la mesa, pied de
la table.
Mai-zapi (B-i, Gc), mantel, nappe.
Maizeko, frecuente, frequent. (Duv.
ms.)
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MAIZENIK — MAKINA
Maizenik (AN,L), generalmente, g4n6-
ralement. i Badakizu non aurkitzen ohi
DIREN HOLAKO BIHOZDUNAK? MAIZENIK JENDE
jakitate gabekotan : i sab&s d6nde se en-
cuentran (hombres) de tan gran coraz6n ?
generalmente entre gentes ignorantes :
savez-vous ou Von trouve tous ces beaux
denouements ? cest souvent par mi des
gens obscurs et ignorants. (Dasc. Atheka.
19-14.)
Maizgona (B), hoja que envuelvc la
panoja , gaine de te'pi de mats.
Maizkar (Gc) , maiz ruin , pequeflo :
mats pauvre, menu.
Maizki , frecuentemente , frtquem-
ment. (Duv. ms.)
Maizkur (R), azimo, pan no fermen-
tado : azyme , pain non ferments.
Maizorri (G-and), hojas del maiz, de
espiga abajo , feuilles du mats qui se
trouvent au-dessous de Ve'pi.
Maizteko (BN-s : otSa), dedo anular,
doigt annulaire.
MaiztSe , un poco frecuentemente ,
assez fre'quemment. MaiztSe ikhusten
zaituztet elkharrekin, os veo con alguna
frecuencia juntos, je vous vois un peu
trop souvent ensemble. (Duv. ms.)
Maiztu : 1<> (Be, ...), ajarse, gastarse
una cosa de puro vieja : se friper, s'abt-
mer par un long usage. — 2° frecuentar,
frequenter. (S. P.)
Maka : 1° (BN), indet. de makatu, ama-
gar : feindre, faire semblant. Hik maka,
nik saka : tu amagas, yo golpeo : tu fais
semblant de frapper, et moi je frappe
effectivement. (Oih. Prov. 232.) — 2° (BN,
Sal.) , abolladura , bosse.
Makadura (Sc), contusi6n, abolla-
dura : contusion, bosse.
Makailao (B, ..., BN-ald, L), makailo
(B-b-1) : 1° bacalao, morue. (?) — 2° (B, ...),
colgajo de camisa que con frecuencia se
les ve k los niiios , pan de chemise que Von
voit fre'quemment aux petits enfants. (??)
Makaka-orroe (B-mond) , dando bali-
dos, bilant.
Makakarrao (B-m), rugido del buey
azorado , mugissement du bosuf effrayt.
Makako (B-mu), mono, macaco:
singe, macaque. (??)
MAKAL : 1° (ANc, Be, G), d£bil,
enfermo : d6bile, malade. Makalik dago,
esta enfermo, il est malade. Igarteko
zanak igituten etedirean makal, bizkor,
bardin edo desbardin : para conocer si
las venas (sic) se mueven d^biles 6 vivas,
iguales 6 desiguales : pour connattre si
les veines (sic) s'agitent faibles ou vives,
tgales ou non. (Per. Ab. 83-23.) — 2° (AN-
arak-goiz, B-ang-ofi, G-ber-gaintz),
chopo, peuplier. (Bot.) Makal biguna,
el chopo blando 6 comun, le peuplier
mou ou commun. Makal garrazti, el
chopo alto 6 real, le peuplier haut ou
royal. — 3° (B-mond, G), fusil, fusil.
= Es una adaptaci6n familiar del caste-
llano chopo, que tambien tiene esta
acepci6n. Cest une adaptation familiere
de Vespagnol chopo, qui possede 4gale-
ment cette acception. — 4° (Be), cobarde:
Idche, capon.
Makalaldi (AN, B, G), temporada
de debilidad , p&riode de faiblesse.
Makaldu : 1° (AN, B, G) , debilitarse,
s'affaiblir. — 2° (B), acobardarse, se
dtcourager. ^Zer egin, bad a, estura
onetan? I makaldu, larga guztiari ta
ighb egin? £que hacer, pues, en este
apuro? £ acobardarse, abandonar todo y
huir? que faire done dans cette extre"-
miU? se dtcourager, abandonner tout et
s'enfuir? (Per. Ab. 204-28.)
MAKAR: \° (B-g-mu), delgaducho :
fluet, tres mince. — 2° (AN-arak-b-lez-
oy, G-bet) , legafla dura , chassie durcie.
Makar-jario bat (AN-oy, G-bet), un
leganoso, un chassieux.
Makara, mariposa nocturna, papil-
lon nocturne. (Duv. ms.)
Makartsu (AN, G), leganoso, chas-
sieux. Lia zan begi-makartsua, Rakbl
arpegi ederrekoa eta liraiRa : mas Lia
era tierna de ojos , Raquel de rostro her-
moso y de lindo semblante : mais Lia
Halt chassieuse, Rachel avait un beau
visage et une jolie physionomie. (Ur. Gen.
xxix- 17.)
MakatS (G-and), animal de cuernos
torcidos, bite qui a les comes tordues.
Makatu : 1° (BN-am, Sc), abollar,
bossuer. — 2° (BN?), amagar, amenazar
con la raano : feindre, menacer avec la
main. (V. Maka.)
MAKATZ : 1<> (AN-lez, B-m, Gc),
arbol frutal bravio : sauvageon, arbre
fruitier sauvage. Madari-makatz, peral
bravio, poirier sauvage. Sagar-makatz,
manzana bra via , pomme sauvage. Gerezi-
makatz, cereza bra via : merise, cerise
sauvage. — 2° (B), peruetano, peral sil-
vestre, poirier sauvage. — 3° (B?), toda
pera, en general : poire, en general. —
4° (B-i, arc), dalle, guadana : dail, faux.
— 5° (G-its), especie de cereza, espece
de cerise. — 6° (G-and), regoldo, cas-
taflo borde 6 silvestre, chdtaignier sau-
vage. — 7° (G-and, Araq.j, mella :
encoche, dent. Var. de akatz.
Makatz - makila (B-m) , palo nudoso :
trique, bdton noueux.
Makaztu (G-and), desportillar, rom-
per el morro de un jarro : igueuler, briser
le goulot d'une jarre. Var. de akaztu.
MAKER : 1° (B, arc), contrahecho,
contrefait. Eikek senar makerra ta ak
aukakb andera, hards marido contra-
hecho y aquel te tendrA estimada seflora,
prends un mari contrefait et il te con-
sidtrera comme une dame distingue' e.
(Refranes, 290.) — 2° ( AN ?) , desabrido,
&spero, grufibn : hargneux , reviche, gro-
gnon. (V. Moker.)
MAKERA : 1° (B-a-g-o-tS) , cerda con
crias, truie suitte. — 2° cerda no cas-
trada, truie non chdtrte. (ms-Zar.) —
3° (G-al) , arco de madera flexible que se
fija en los carros para evitar que caiga
la carga de hierba, arc de bois flexible
qui se place sur les charrettes afin d'em-
picher V her be de tomber.
Makestu (L-ain,...), Var. de makaztu.
MAKET (B-i), porra, palo muy
grueso : massue, gros bdton.
MAKETS: 1<> (B-deust-erand), ma-
chete, coutelas. — 2° (L-ain), cosa inso-
nora, apagada, chose qui Sonne faux.
Boz makets, voz apagada , voix iteinte.
Urhe maketsa, pieza de oro falsa 6 que
suena mal, piece d'or fausse ou qui sonne
faux. Var. de markets. — 3° (G-aya-don-
et§-t-us), cosa deforme, defectuosa, p.
ej. jarro desportillado : chose difforme,
dtfectueuse, p. ex. une cruche 6gueuUe.
MAKETS : 1° (G-and, L), ruin, des-
preciable : vil, mtprisable. — 2° (B-tS),
machete, coutelas. Var. de makets [1°).
Makeztu (G-al), atascarse, coniun-
dirse : s'embrouiller, se tromper. Bbrez
BEAR BERSOLARIA, BBSTELA LAIZTER MA-
KEZTU : el versificador tiene que serlo
por naturaleza, de lo contrario pronto se
atasca : le versificateur doit Vitre natu-
rellemenlf car autrement il s'embrouille.
MAKI : 1° (B-oft-urr), derrengado,
rendido de cansancio : 6reinU, ext6nu6
de fatigue. Maki-maki egin, rendirse de
cansancio, Stre fourbu de fatigue. (F.
Seg.) — 2° (G), cojo, boiteux. Batzuek
biLatu izan zuten makiak zuzentzeko,
besteak itsuak argitzeko : los unos le
buscaron para enderezar cojos, los otros
para dar vista & ciegos : les uns le recher-
chaient pour redresser les boiteux, les
autres pour rendre la vue aux aveugles.
(Lard. Test. 432-36.)— 3° (BN-s), pese-
bre de madera para los cerdos, baquet en
bois servant d'auge pour les cochons. (?)
— 4° (G-orm), lisiado, imposibilitado :
paralysi, immobilise'.
MAKILA, makila : 1° (c), palo,
bast6n , bdton. Esku orotako makila da :
es bast6n que anda en todas las manos;
es decir, se acomoda (una persona) &
toda clase de gentes : il est bdton a toutes
mains; e'est-a-dire, il s y accommode avec
toule sorte de gens. (Oih. Prov. 691.) —
2° (BN-s , R) , jugada en que se tienen tres
reyes en un tiempo : coup, au jeu, dans
lequel on a trois rois en mime temps.
Makilaka (c, ...), apaleando : bdton-
riant, frappant a coups de bdton. Maki-
laka BANATUARREN UGAZABAK, INZIRI ILE-
tazkoak egingo ditu : aunque el amo le
hunda a palos, (el perro) dara aullidos
de queja : bien que le mattre le frappe a
coups de bdton, (le chien) ne pousse que
des aboiements plaintifs. (Per. Ab. 92-12.)
MakiIakarl(B, G,...), makilarl (B),
apaleador, celui qui donne des coups de
bdton. MakiLakariak,... austen dabe bos-
karrbn agindua, los apaleadores infrin-
gen el quinto mandamiento, les donneurs
de coups de bdton enfreignent le cin-
quieme commandement. (Bart. 1-251-31.)
Makilate, paliza : bastonnade, rosste
de coups de bdton. (An. ms.)
Makilatu (B, G, ...), apalear : bd-
tonner, frapper a coups de bdton. Alper
da Maria makilatu, ezpada berez biurtu
(Be, ...): es inutil apalear & Maria, si de
grado no se reduce : il est inutile de
frapper Marie, si elle ne se rteignedc bon
gr£. = Se dice para mostrar la inutilidad
de insistir en algo. Se dit pour montrer
Vinutiliti d'insister sur quelque chose.
Makila ztatu (AN, Araq.), apalear:
bdtonner, frapper a coups de bdton.
Makilka (AN, G), 6 palos, a coups de
bdton. Var. de makilaka. Begira, borro-
KA , UKABILKA EDO MAKILKA IBlIl ZERAN ETA
zeinbat lagunen aurrean i mira si has
andado a cachetes , A pufietazos 6 a palos
y delante de cuantas personas : examine
si tu as donne des soufflets , des coups de
poing ou des coups de bdton. et devant
combien depersonnes. (Ag. Eracus. 68-20.)
Makilkari (AN, G),Var. de makilakari.
Makilka tu (AN, G), Var. de makilatu.
Makilurtika (G, Izt.), apale6ndose,
se bdtonnant. = De makilaurtika , como
(comme) ostikurtika, ukabilurtika , etc.
MAKlftA: 1° (ANc, Be, Gc), multi-
tud; se usa en frase admirativa : multi-
tude; est usite en phrase admirative.
I Makina bat dira ! J cuanto ! combien !
\ Makina bat kostu egin dira ! ; cu&ntos
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MAKITO — MAKURRALDI
gastos se han hecho! combien de frais
ont-ils faits! (Per. Ab. 191-18.) = En
B-l se dice hasta con el diminutivo,
dando mas bien que quitando fuerza a la
expresi6n. En B-l on emploie igalement
le diminutif, qui donne plus qu'il n'enleve
de force a I'expression. jMAKi5iAT§u bat
BIDAR 1BILI GARA OR ITSASTSORITAN ! j CUan-
tas veces hemos andado ahi cazando
gaviotas! combien de fois y avons-nous
chassi les moueltes! — 2° Makhixia (BN,
Sal., Sc), duerna, pesebre para cerdos,
auge a cochons.
Makito (B-g), tonto, majadero : sot,
bite.
Makitsu, rauermoso, morveux. (D'Urt.
Gram. 12.) = ^SerA errata de mukitsu?
Serait-ce un erratum de mukitsu?
Makitu (B-oft-urr) , derrengarse,
s'ireinter.
MAKO : 1° (B-a) , circunfercncia de la
rueda del carro , circonfirence de la roue
de la charretle. Burpil batentzako gau-
ZARIK BEARRBNAK D1RA I MASTERRA , ERRAI-
lak eta makoa (B-a) : las cosas mas nece-
sarias para constituir una rueda son el
cubo , los radios y la circunferencia : les
choses les plus nicessaires pour constituer
une roue sont le moyeu, les rayons et la
jante. = Algunos flaman mako a cada
uno de los seis 6 siete arcos de que habi-
tualmente se compone esta circunferen-
cia. Quelques-uns nomment mako chacun
des six ou sept arcs dont se compose
ordinairement la jante. — 2<> (B-a-o-tS) ,
todo arco, tout arc ou cintre. Zubi-
makoak (B-o), arcos de puente, arches
de pont. Sudurra mako du (BN-ald),
tiene nariz aguilefia, il a le nez aquilin.
— 3° (AN-arak-b, Lc), horca u hor-
c6n , fourche ou itai acec leauel on sou-
tient quelque chose. — 4o (AN-b-lez, G-
ber, L, Duv., S. P.), ganchos, crochets.
— 5° (L), arrejaque, vencejo, atadura :
hart, lien, attache. Eta hartako zerbitzuko
TRESNAK, HAUTS-UNTZIAK, TRUKBSAK, SUHA-
TSAK, MAKOAK ETA SU-UNTZIAK KOBREZ EGIN
zituen : y para los usos de £1 dispuso
diversas vasijas de cobre , calderas , tena-
zas, arrejaques, garfios y braseros : et
pour son usage il fit divers vases d'airain,
des bassins, des tenailles, des attaches,
des crochets et des brasiers. (Duv. Ex.
xxxvm-3.) — 6° (BN-ald-am-hazp, L,...),
baculo, biquille. — 7° (L-get, ...), pua
de tenedor, de horquilla : fourchon,
pointe de fourchette, de fourche. —
8° (R), cayado, houlette des bergers.
Makoatu (BN-s), entumecerse los
dedos : s'engourdir , en parlani des
doigts.
Mako-burdi (B-g), rueda con radios,
roue a rayons.
MAKOL (Duv. ms) : 1° palo termi-
nado en gancho , con el cual se siega el
junco y el helecho : sorte de biton a croc,
servant a tailler Vajonc et la fougere. —
2° ganchos de madera que llevan las
ac£milas para transporter cargas : caco-
lets (mot usiti dans les Pyrinies, d'apres
Littri), crochets de bois qu f on adapte
au b&t des bites de somme pour trans-
porter des charaes.
MAKON (B-l), guaito, cabruza, pece-
cillo de entre pefias, negro y malo para
comer : petit poisson noir et non comes-
tible, qui vit entre les roches.
MAKOR (L, Van Eys), callo : cal,
durillon.
Makotu ( B , BN , L-ain ) , encorvarse ,
arquearse : se courber, s'arquer. Sudurra
makotu (BN-ald), arquearse la nariz,
s'arquer (le nez).
Makulo (BN-s), baculo, houlette. (??)
Makulu (B-a, G-and), muleta, bi-
quille. (??)
Makume ( AN-ariz-b, . . .), mujer, /emme.
Var. de emakume.
Makur, makhur : 1° (AN-b-est, Be,
BNc, Gc, Lc), inclinado, arqueado :
incline", vodti. Hala gizon koleratuak
ERE EZTU EZAGUTZEN NOIZ M1NTZO DEN ONGI
ETA NOIZ GA1ZK1 \ NOIZ DOHAN ARTEZ ETA NOIZ
makhur : asi tampoco el hombre encole-
rizado conoce cuando habla bien y cuando
mal, cuando va recto 'y cuando descami-
nado : ainsi I'homme en colere ne recon-
naitpas, lui nonplus, lorsqu'il par le bien
et lorsqu'il parle mal, lorsqu'il va droit
et lorsqu'ils'iqare. (Ax. 3M 08-23.) Maku-
rrean (B-m), luchando a derribarse, lut-
tant a se terrasser. — 2° (AN-arez-b-
lez-oy, B-m , L-ain) , perverso , pervers. =
Como casi todo adjetivo puede tambi£n
este emplearseen sentido adverbial, signi-
Ocando : « perversaraente , sin raz6n. » De
mime que tous les autres adjectifs, celui-ci
peut s'cmployer adverbialemenl en signi-
fiant : « perversement , sans raison. » Ez
ERRAN NIHORTAZ GAIZKIRIK , EZ SuSEN EZ
makhur : no hableis mal de nadie , ni justa
ni injustamente : ne parlez mal de per-
sonne, ni justement ni injustement. (liar.)
Nahiago dituzte bertzeren onak zuzen
edo makhur hartu eta bereak ere bahitu
eta saldu , prefieren adquirir bienes aje-
nos justa 6 injustamente y los propios
empefiar 6 vender, Us priferent acqui-
rir les biens d'autrui justement ou non et
engager ou vendre les leurs. (Ax. 3*-22-
14.) _ 30 (AN, BN, Lc), adversidad, con-
tratiempo : adversiti, contretemps. Ma-
khur GAIZTORIK GABE EGIN AHAL IZAN DUT
ene itzulia, sin ningun mal contra-
tiempo be podido hacer mi viaje , j'ai pu
faire ma tournie sans encombre. (Prop.
11-49.) Makhur Sume bat gertatzen ba-
zaiku ere, lasterregi erortzbra uzten
dugu gure gogoa i si nos acontece algun
ligero contratiempo, dejamos que nues-
tro animo desfallezca demasiado pronto :
s'il nous survient quelque Uger contre-
temps, nous laissons notre courage faiblir
trop vile. (Duv. Imit. 20-JO.) — 4° (BNc,
L), torcido, contrahecbo, falso, hablando
de la voz : torte, contrefaite, fausse, en
par Ian t de la voix. Badu boz bat kakola
bezen makurra i tiene una voz tan falsa
como ganchos de acemila : il a une voix
horriblement fausse, lit.: aussi tor tuequ'un
crochet a abaisser les branches. Akerra-
REN ADARRA BEZEN MAKURRA (BN-ist), eXCe-
sivamente torcido , lit. : tan torcido como
el cuerno del chivo : de travers , tortu ,
lit. : aussi tortu que la come d'un bouc. —
5° (AN, BN, L), yerro, diferencia : icart,
difference. Eztaiteke SuSen SuSena eza-
GUT IDIBN ADINA, ... BAINA MAKHUR GUTI
BATEKIN (BAl) URTHE BATENA EDO BIRENA
GORENBTiK i no se puede conocer a punto
fijo la edad de los bueyes, pero si con
poco yerro, todo lo mas de uno 6 dos
a ft os : on ne peut connaitre exactement
I'dge des bceufs, cependant cela est pos-
sible a environ un an ou deux d'erreur.
(Duv. Labor. 117-25.) — 6° (BN), perse-
cuci6n , persecution. = He oido decir que
en algun pueblo de B se ha usado esta
palabra para designar la moneda de cinco
pesetas, en algun otro la de una : no lo
he podido confirmar. J'ai entendu dire
que dans une locality de B ce mot a iU
usiti pour designer la piece de cinq francs,
dans une autre celle d'un franc : je n'ai
pu le con firmer. — 7° (AN-b, BN-ald-s,
L, R), errado, equivocado : trompi,
erroni. Makhur zabiltzate, andais erra-
dos, vous ites dans Verreur. (Har. Malth.
xxn-29.) — 8° (AN, G-orm), perillan, tra-
vieso, picaro : fripon, malicieux, coquin.
— 9° (AN, L), desavenencia, desacuerdo :
dimiU , disaccord. ^Zer da zuen arteko
makhurra? £cual es el desacuerdo que
hay entre vosotros? quel est le difjfirend
qu'il y a entre vous? (Duv. ms.) Han ere
MAKHURRA BIZTU ZIOTEN (JeRARAKO ABTZAI-
nek Isaakenei), tambi£n alii les pusieron
rencillas (los pastores de Jerara a los de
Isaac), la-bas igalement Us leur cher-
cherent querelle (les pasteurs de Jerara
a ceux d 1 Isaac). — 10° zambo, bancal.
(Oih.) Zangoak behar ditu SuSenak maku-
rren eskarniatzen ari denak , el que se
burla de los zambos debe tener derechas
las piernas , il faut que celui qui se moque
des jambes tordues ait les siennes droiles.
(Oih. Prov. 532.)
Makurbide: 1° (AN-b, L-ain), oca-
si6n de pecar, objeto de discordia : occa-
sion de picher, objet de discorde. ^Non
DA BI HAUZOEN MAKHURBIDEKO LUR-POZIKA?
£d6nde esta el pedazo de tierra que oca-
siona la discordia de los dos vecinos?
ou se trouve le lopin de terre qui cause
la brouillerie des deux voisins? (Duv.
ms.) — 2° (L?), imperfecci6n, defecto :
imperfection, difaut. Ohart emazue eta
IKHUS ENE KONTRA MAKKURBIDEKETA DERA-
bilala , considerad y ved que anda bus-
cando defectos que imputarme, considi-
rez et voyez qu'il cherche des difauts
pour me les attribuer. (Duv. IV Beg.
v-7.) — 3° (L-ain, R-uzt), jugarreta,
mauvaise farce,
Makurdura (AN-b), inclinaci6n, torce-
dura : inclinaison , torsion.
Makhurgune : 1° (AN-b), curva, punto
de desviaci6n : courbe, point de deviation.
(Duv. ms.) — 2° (L?), reveses, contra-
tiempos : revers, contretemps. Nihork
BEHAR DU EMEKI JASAN BERE ADISKIDEA
bere makhurgunetan , cada uno debe
sostener delicadamente a su amigo en
sus reveses , chacun doit supporter dou-
cement son ami dans ses revers. (Har.)
Makhurgunetsu, tortuoso, tortueux.
(Duv. ms.)
Makurka: l°(AN-b, BN-s, R), (andar)
oblicuamente, (marcher) obliquement. —
2° (L), injustamente, a tort.
Makhurkatu, encorvar, torcer : cour-
ber, tordre.
Makurkeri : 1° (AN-b, B-oft) , doblez,
engafio, perversidad : dupliciti, trom-
perie, perversiti. — 2° Makhurkerla,
disensi6n, rifta : dissension, querelle.
(Duv. ms.) — 3° (L?, Larreg.), injusti-
cia, acto contra el derecho <T la raz6n :
injustice, acte contraire au droit ou a la
raison.
Makurki (AN-b) , perversamente , per-
versement. Makhurki ibiltzea, ir contra el
derecho, alter contre le droit. (Duv. ms.)
Makhurphizle (L?, Duv. ms), refli-
dor, camorrista : querelleur, celui qui
cherche noise.
Makurraldi (c, ...), acceso de mal
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MAKHURRARAZI — MALGUTU
humor, de perversidad, de desavenencia,
de mal tiempo, de postraci6n : acces de
mauvaise humeur, ae perversity , de dis-
corde, de mauvais temps, de prostration.
Makhurrarazi {AN, BN, L), desviar,
apartar : de'vier, dUourner. Makhurra-
RAZTEN DITUZTB GARBITASUNETIK , leS hacen
desviar de la pureza, Us les dttournent
de la pudeur. (Har.)
Makhurrarazle, el que desvia, aparta,
altera : celui qui dirange, dHourne ,
brouille. (Duv. ms.)
Makurtasun : 1° (G, Arr.), afici6n,
apasionamiento : affection, attachement.
— 2° (c, ...), torcedura, torsion. —
3° car&cter reflidor, caractere reviche.
(Duv. ms.)
Makurtu, makhurtu: 1° (c, ...), tor-
cer, encorvarse, inclinarse : tordre, se
courber, s'incliner. — 2° (AN, B, L),
pervertirse, se pervertir. — 3° (AN, BN,
L, R), equivocarse, se tromper. — 4° (AN-
b), decaer (un enfermo), empirer (un
malade).
MALA (G-deb, Sc), tierra arrastrada
por un torrente, terre entratnte par un
torrent.
Mala, bigornia pequefia : bigorne, petite
enclume.
Malagako (G-and), enfermedad del
pecho de la mujer, endurecimiento del
pez6n : maladie du sein de la femme,
endurcissement du mamelon.
Malapartatu (Duv. ms), malapar-
teatu (BN-am), dispersar, malbaratar :
disperser, dissiper (?). Malapartatu du
bbre izaite guzia , ha malbaratado toda su
hacienda , il a dissipe" tout son avoir.
Malardatz (Gc) , molinillo que se usa
para retorcer el hilo, moulinet employe'
pour tordre le fil. = Se diferencia de
tsabila en que el primero se mueve con
las dos manos, como el molinillo de cho-
colateras, y este otro con una mano. Ce
moulinet differe du tSabila en ce que,
comme celui des chocolatieres , il fonc-
tionne avec les deux mains, el ce dernier
avec une seule.
MALATO : 1° (B-ar, Araq.), acha-
coso : maladif, inprme. — 2° roble his-
torico en las Encartaciones (Bizkaya),
chine historique dans les Encartaciones
(Biscay e).
MALATS : i° (B-i-m), robusto, ro-
buste. J Zelango kolatsa okozpkan ! j zein
guri, gori ta malats a guztia ! \ que* papada
baio la barbadilla ! j que rolliza , lozana y
robusta toda ella! quel double menton
sous le menton! qu'il est potel4 t plan-
tureux et robuste! (Per. Ab. 193-2.) —
2° (B-otS), fertil, hablando de la tierra :
fertile, en parlant de la terre. — 3° (B-
otS), persona agradable, afable : personne
avenante, a/fable. — 4° ( AN-b , B-mond,
G-and), batidor, molinillo que se usa
para remover la leche al hacerqueso, la
cal, el yeso, etc. : batle, instrument qui
est employ 6 pour remuer le lait a fin de
faire du fromage, la chaux, le pldtre,
etc. (D. fr. malaxerl.)
MalatSa (G-and), batidor, molinillo
que sirve para remover la leche y hacer
queso : batte, petit instrument qui sert a
remuer le lait pour faire du fromage.
Var. de malats (4°).
MALATU (B-mond-on), saetin, cauce
demolino 6 ferreria : bief, canal qui con-
duit les eaux a un moulin ou a une
forge.
T. II.
Malha-zilho (Sc), marisma, vega :
noue, varenne, terrain humide et fertile.
Malba : 1° (c, ...), malva, mauve. (Bot.)
(??) (V. Mamukio.) — 2° (L, Van Eys),
debil, faible.
Malbabera, d&bil, enfermo : faible,
maladif. (Oih. ms.)
Malba Suri (S, Alth.), malvabisco,
guimauve. (Bot.)
Malbu (BN?, L?), enfermo, d^bil :
maladif, dGbile. = Duvoisin atribuye a
Oihenart esta palabra. No la he visto
confirmada. Duvoisin attribue ce mot a
Oihenart. Je ne I'ai pas vu confirm^.
Malbutu, debilitarse por efecto de
una enfermedad, s'affaiblir par suite
d f une maladie.
MALDA : 1° (ANc, BNc, Gc, LcK
cuesta : cdte, montte. Malda bera (G),
cuesta abajo, descentc. Maldetako belha-
riiak du indarrik gehiena, la hierba de
terreno costanero tiene m£s fuerza que
ninguna otra, I'herbe d'un terrain en
penle est beaucoup plus forte qu y une
autre. (Duv. Labor. 22-19.) — 2°* insec-
tillo, petit insecte. (F. See.) — 3° (BN-s),
mata, nom q6n6rique ae toute petite
plante. — 4° (BN-ald), abrigo, refugio :
abri, refuge. — 5° (L-ain, S. P.), rofia,
sarna : rogne, gale.
Malda -maats (G-etS), uva silvestre,
raisin sauvage.
MALDAR (Har.). (V. Malkar.)
Maldatsu (c, ...), lleno de cuestas :
cdtier, montueux.
Maldatu : 1° cubrirse de sarna, se cou-
vrir de gale. (Oih. ms.) Gorotzez malda-
tuak, embadurnados de fiemo, barbouiU
Us de saleU. — 2° (L-ain), salpullir: se
couvrir de boutons, en parlant de lapeau.
Maldatu zaio esku guzia, se le ha sal-
pullido toda la mano, il a la main cou-
verte de boutons. — 3° (BN-am), prole-
ger, protiger. Mendiek maldatzen dituzte
ETA ERROIZUAK BEZALAKO PENDOITZ BATZUEK
ematen diote bbren indarra : los montes
los defienden, y unos collados que parecen
precipicios les dan su fuerza : les mon-
tagnes les dtfendent , et quelques monti-
cules qui paraissenl des precipices leur
donnent leur force. (Duv. Jud. vn-8.)
M ALDER (AN), desvalido, desampa-
rado : pauvre, d4nu6, d£laiss6. On guzia
BERORI, NI MALDER ETA GABEA ) todo lo
bueno sois vos, yo desvalido y pobre :
vous Ues la bont4, et moije suis d6laiss4
et pauvre. (Liz. Coplac. 238-4.)
Maldiztu (B-o), atarazar las castafias,
mordre les chdtaignes.
MALES (BN-haz), pe>fido, perfide. (?)
Gaitz males bat, una enfermedad pe>fl-
da, une maladie dangereuse.
Malestruk (BN, Sal., L), torpe, mala-
droit. (??)
MALET (AN-b, L), flojo, muelle :
faible, mou. Sukhar maleta (L), fiebre
lenta, fievre lente. Jale maleta (AN-b),
melindroso en comer, fine bouche.
Maletaldi (AN-b, L), acceso de ener-
vamiento, acces de mollesse.
Maletarazi (?), hacer marchitar, faire
d^ptrir. Oiniiazez halaber larderiatzen
DU BERE OHEAN, ETA MALETARAZTEN DITU
haren hezur guziak : le corrige asimismo
con dolores en la cama y hace que todos
sus huesos se marchiten : par la douleur
aussi il (Vhomme) est corrigt sur sa
couche, et tous ses os d6p6rissent. (Duv.
Job. xxxm -19.)
MALGOR: 1<> (BN, Sc), entumecido,
engourdi. — 2° (BN-s), a>bol hueco,
arbre creux.
Malgorki (BN-s, S-gar), leflo seco,
bois sec.
Malgortu : 1° (BN-s), enmohecer,
moisir. — 2° (Sc), entumecerse las manos
por el frio, s'engourdir (les mains) par le
froid. — 3° TBN-s), secarse completa-
mente (un a>bol), se desstcher complete-
ment (un arbre).
Malgor-zilazale (BN-s), pico carpin-
tero (pajaro), pic (oiseau).
MALGU: 1°(BN?, L-ain), muelle,
fofo, afeminado, flexible : mow, souple,
e/f£min6, flexible. Ha la dira bad a jende-
THAILU BATZUK ERE I HASTEN DIRA ONGI ,
ORDEA EZTIRA AITZINATZEN J DEN TRABURIK
f IPIENEAN BEHAZTOPA J KANABERA BEZALA
malgu eta plega : asi son en efecto cier-
tas clases de gente : empiezan bien, pero
no adelantan ; tropiezan en el menor
obst&culo, flexibles como la cafta : ainsi
sont en effet certaines classes de gens :
Us commencent bien, ma is Us n'avancent
pas; Us trtbuchent au moindre obstacle,
flexibles comme le roseau. (Ax. 3 a -536-5.)
— 2° (G), suave : suave, doux. Istbrrak
eta belaunak bear ditu (zezenak) biribi-
lak, oinak alderaginak, ilea laburra
ETA LODIA BAINA MALGUA I el torO debe
tener los muslos y las rodillas redondas,
los pies separados, el pelo corto y grueso
pero suave : le taureau doit avoir les
cuisses et les genoux ronds, les pieds
s6par6s, le poil court et gros mais doux.
(Iturr. Euskalz. n-211-42.)
Malguarazi: 1© (L?), hacer plegar,
faire plier. Gaztetan malguaraz diozozu
BURUA ETA HAUR DENO ZAFRA DIOZOTZU
sakhatsak : d6blale la cerviz en la juven-
tu d» y ^olp^ale los costados mientras
que es niflo : fais plier sa tUe pendant sa
jeunesse, et ne lui manage pas les coups
parce que c'est un enfant. (Duv. Eccli.
xxx-42.) — 2° (L?), inclinar, incliner.
BAINAN BERE ALDERAT MALGUARAZ BETZA
gure bihotzak, sino que incline hacia si
nuestros corazones , mais qu f il incline
vers lui nos cceurs. (Duv. Ill Beg. vm-58.)
Malgudura, inflexi6n, dobladura :
inflexion, courbure. (Duv. ms.)
Malguki (L, Ax., S. P.), blandamente :
doucement, aHicatement. Hasuinak signi-
FIKATZEN DU NAGITASUNA I BALDIN MALGUKI,
LEUNKI, EMEKI, NAGIKI ETA BALAKUZ BEZALA
HAZKATZEN , FEREKATZEN ETA ERABILTZEN
BADUZU, ERREKO ZAITU J BAISa EZ, NABASIKI
ETA AUSARTKI HERSTEN ETA MARRUSKATZEN
baduzu : la ortiga significa la pereza : os
quemara si la levant&is, la froWis y la
traeis muellemente, blandamente, sua-
vemente, con pereza y como halagandola ;
pero no, si la apretdis y la manose6is
familiarmente y con firmeza : Vorlie reprt-
sente la paresse; elle vous brdlera si vous
la prenez, la frottez et I'emportcz molle-
ment, doucement, Ugerement, paresseuse-
ment et comme en la flattant; mais elle
ne vous brtllera pas si vous la prenez et
la maniez familierement et fermement.
(Ax. la-41-H.)
Malgutasun, flexibilidad , blandura :
flexibility mollesse ou douceur. (S. P.)
Malgutu: 1° (L-ain), doblarse, se plier.
— 2° doblar, plegar : ployer, plier. (Ax.)
— 3° (L), encorvar : courber, incliner.
USTARRIAK ETA HEDEAE HEZTEN DUTE LEPHO
GOGORRA ETA LAN JARRAIKIAK MALGUTZEN
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MALI — MALTZUR
du gathibua : el yugo y las correas do-
blan el cuello duro, y las tareas conti-
nuas encorvan el siervo : le joug et les
lanieres font plier le cou, et les travaux
continue Is inclinent le serf. (Duv. Eccli.
xxxin-27.)
MALI (BN-am), malino (BN, Sal.),
d6bil, de pocas fuerzas : de'bile, faible,
affaibli.
Malkadura, herida, blessure. (Oih. ms.)
MALKAR, malkhar: 1° (AN-b, BN-
ald, Gc, ..., Lc), terreno muy costanero
6 infructifero, escabroso : terrain escarpe',
infructueux et raboteux. Zeren ezta bide
BAT BAIZIK, ETA BAT UURA ERE GUZTIA DA
MEHAR, MALKHAR, BURUZGORA '. porque DO
hay mas que un camino y aun 61, todo
61, es angosto, escabroso, muy pen-
diente : parce qu'il n'y a qu'un chemin,
et quHl est partout Hroit, scabreux, tres
enpenle. (Ax. 3*-453-4.) — 2° (BN-s, R),
paja de beza y ger6n (sic), paille de vesce,
Malkhartsu (AN, BN, L), terreno esca-
broso, de muchas pendientes : terrain
raboteux , accidents.
MalkatS (G-and), Aspero, quebrado
(camino) : scabreux, raboteux (chemin).
MALKO : 4" (AN ?, Be, Gc), lagrima,
larme. JetSiko naiz obira negarrez nere
seme ag an a. eta zirauela berak malkoe-
tan, Madiantarrak saldu zioten Jose :
descendere a mi hi jo Ho ran do hasta el
sepulcro. Y perseverando 61 en el llanto,
los Madianitas vendieron a Jos6 : je des-
cendrai vers mon fils en pleurant jusqu'au
stpulcre. Et persive'rant dans les larmes,
les Mad Unites vendirent Joseph. (Ur. Gen.
xxxvii -35 -36.) — 2° (AN-b), variedad
de pera muy pequefta, varie°M de poire
tres petite.
MALKOR : 1<> I AN, G, L), esteril,
sterile. — 2° (AN-b, G), despefiadero :
gouffre, precipice. Bertze guztiak dira
BIDE3KAK, BIDE 3IDORRAK, HERTSIAK, MEHA-
RRAK, MALKHORRAK ETA PERILEZ BETEAK I
todos los demas son senderos , caminitos
estrechos, angostos, escabrosos y llenos
de peligros : tous les autres sont des sen-
tiers, des petits chemins Hroits, resserre's,
scabreux et remplis de pe'rils. (Ax. 3«-
453-4.) = Tal vez malkhor sea en este
ejemplo errata de malkhar. No es equi-
vocaci6n de la edicidn tercera, como
pudiera creerse. Peut-4tre que dans cet
exemple malkhor est un erratum de mal-
khar. Ce n'est pas une faute de la troi-
sieme Edition, comme on pour rait le croire.
— 3° (AN), joroba, bosse. — 4° (AN-bet),
penasco, roca : roche, rocher, roc.
Malkortegi (AN), precipicio, precipice.
Non-nai arki dezakegu guk geren mal-
kortegia edo amildu-lekua, en cualquier
parte podemos encontrar nuestro preci-
picio 6 derrumbadero , partout nous pou-
vons trouver notre precipice ou notre
chute. (Mend. 1-100-33.)
Malkortu (AN), precipitarse, despe-
fiarse : se pre'eipiter, se Jeter du haut en
bas. Erortzen bein asiezkero, ezta gel-
DITZEN AZPIKO ERREKA , LEKU ZELAIA EDO
BESTE ZBRBAIT ARKITUARTEAN J TA ATSEGIN
GAIZTOEN MENDITIK MALKORTZEN DEN GAZTE
T§ARRA GELDITU BZ OIDA SULEZIAN SARTU-
arteraiSo : en empezando a caer no se
detiene uno hasta encontrar el barranco
de abajo, un lugar llano 6 alguna otra
cosa; y el infeliz joven que se precipita
del monte de lascivos placeres no para
hasta me terse en el infierno : lorsque
quelqu*un commence a choir, il ne s'ar-
rUe qu'en bas, sur un lieu plat ou sur
quelque autre chose; et le malheureux
jeune homme qui se pre'eipite de la mon-
tagne des plaisirs voluptueux ne s'arre'-
tera que lorsqu'il sera dans Venfer.
(Mend. 1-35-5.)
MALKOTS (B-a ?), pan de otana, pain
bis.
Malma (B-ang-ar, G-gab, R), malva,
mauve. (Bot.) (Tl)
MALMAI (G-gab-iz), especie de ce-
reza negra , espece de cerise noire.
MALMETIDU (B-ond), malmetitu
(AN, Liz., G-gab) : 1° apurarse, alte-
rarse : s'alarmer, s'emporter.T amar etzan
MALMETITU, ATZERATZEKO BIDEA ESKUAN ZEU-
kalako : Tamar no se apur6 , pues tenia
en la mano medio para recular : Tamar
ne s'effraya point, car il avait sous la
main un moyen de reculer. (Lard. Test.
59-24.) — 2° (BN-s, R), despreciar, md-
priser. Baina baldin erriak malmetitu
GABE ETA GUTSlTAN IDUKIRIK BEZELA NERE
agintea... ez baldin balu nai il : si el
pueblo de la tierra, no haciendo aprecio,
y como teniendo en poco mi manda-
miento..., no quisiere matarlo : si le
peuple du pays ne fait pas cas de mon
commandement ou le mdprise..., et ne le
tue pas. (Ur. Lev. xx-4.)
MALMOZ ( B-a-mu-o-tS ) , socarr6n :
sournois, finassier.
MALMUTZ : 1° ( AN-arez, B-ang-d-i-
m ) , gordinfl6n , fofo y sin consistencia :
joufjlu, mou et sans consislance. — 2° (B-
1-morg, G-al), taimado, socarr6n : rus6,
malin. I, gaisto malmutza ta asmari utsa,
abil isiltSurik buruz beeraturik : tu,
picaro marrajo, terriblemente astuto,
andas callandito con la cabeza gacha :
toi, rust fripon, terriblement astucieux,
tu marches silencieux et la tite batiste.
(Ur. Cane. bas. in-90-2.) Emen bertan
EZARTEN DEUSKUZ BERE BEGI MALMUTZAK TA
EBAGITEN DAU NORTZUK GURE ARTEAN ARTU
bear dabbn ERiOTZEA : aqui mismo fija en
nosotros sus ojos taimados, y resuclve
qui6nes de nosotros han de ser condena-
dos & muerte : ici meme il fixe sur nous
ses yeux ruse's, et il decide lesquels de
nous doivent 4tre condamnts a mort. (Per.
Ab. 212-21.)
Malmuzkatu (B), enganar, tromper.
BERBAKAZKO ERRIZALETASUNAZ INOR MAL-
MUZKATU GURA IZANEZKERO, ARTUIZU BIDEA
egoi-aldera : si quieres enganar 6 la
gente con patriotismo de palabreria,
encaminate hacia el sur : si vous voulez
tromper le monde avec voire patriolisme
de parade, allez-vous-en vers le sud.
(Ibaiz. 1-65-3.)
Malmuzkau (B-a-o), faltar a la pala-
bra : se parjurer, manquer a sa parole.
Malmuzkeri (B, Mog. Baser.), soca-
rroneria, fourberie.
MALO : 1° (B-ang-m-ofi-ub), espan-
tajo, tpouvantail. Lekuan lekuan maloa
gurean andiagoa : en todas partes hay
espantajos, en nuestra casa los hay ma-
yores : partout il y a des tpouvantails ,
dans notre maison ils sont plus grands.
(Per. Ab. 122-12.) = De aqui vienen las
palabras tsorimalo (B-ang-m-mond-ub),
« espantapajaros , » y katamalo (F. Seg.),
« mascara. » De Ik viennent les mots tSo-
rimalo (B-ang-m-mond-ub), « dpouvan-
tail a moineaux, » et katamalo (F. Seg.),
« d6guis6. » — 2° (B-mond-on, F. Seg.),
alimana : carnassier, bite nuisible. —
3° (B-leinz-ot§), duende, fantdme. —
4° (G-al), muchacho gordo, rollizo :
enfant gras, potett. — 5° (Gc), copo de
nieve, flocon de neige.
MALOlft, gaviota, mouette. (Duv.)
MALOKA : 1° (AN-b, B-ar, L-ain),
seco y podrido por dentro (arbol) : mou-
line', sec et pourri en dedans (arbre). —
2° (B-a-o), mal temple de cuerpo :
malaise, mauvaise disposition du corps.
Malokatu: 1° (AN-b, B-ar, L-ain),
secarse un arbol : se desstcher, en par-
lant d'un arbre. — 2° (B-a-o), estar de
mal temple : tprouver un malaise, itre
mal en train.
MALOTSA (B-ang), gorgojo, cha-
rancon.
MALPUTZ (Sc), gordinfl6n, fofo y sin
consistencia : joufflu, mou et sans consis-
lance.
MALSIN (B), malsin, maldiciente :
ddtracleur, gloseur. (?)
Malsindu, hacerse malsin, maldi-
ciente : gloser, d4nigrer, me" dire. ^Zelan...
BETI ARERIOTURIK, BERBARIK EGIN GURA-
EZIK, IGESI EURETARIK, BIALSINDURIK , GO-
RROTO BIZIAN EURAKAZ BAZAGOZ? ^,c6mO (OS
perdonara los pecados) , si siempre estAis
con ellos como un enemigo, sin querer
hablar, huyendo de ellos, hecho un mal-
diciente, odiAndoles crudamente? com-
ment (vous pardonnera-t-on vos ptche's),
si vous agissez toujours envers eux comme
un ennemi, sans vouloir parler, les
fuyant, detenu mddisant et les haissant
violemment? (An. Cur. 21-49.)
Malso : 1° (BNc, G, Ur.), manso, doux.
— 2° (G, An.), lento, lent. (??)
Malio (AN-b). Dimin. de maltzo, malzo.
MALTA : 1° (R), mata, mont6n : amas,
groupe, reunion. Odoi-malta bat, un
mont6n de nubes, un amas de nuages.
Ke- malta bat, una columna de humo,
une colonne de fumte. — 2° (S), jaro,
brousse.
MALTSA (BN-am) : 1° lodazal, bour-
bier. — 2° cama del ganado impregnada
de orines, litiere imprtgnte d' urine.
Maltsatu (L-ain), calmarse, tranqui-
lizarse : se calmer, se tranquilliser. (?)
Maltsin (B-a-o), malsin, mal inten-
cionado : dUracteur, dtnigreur. (?)Var.
de MALSIN.
Maltso (BN, Sal., L-ain), manso, ha-
blando de animales : apprivoist, en par-
lant d'un animal. (?) Var. de malso.
MALTSOR (Gc), est6ril, sUrile.
MALTSOTU (BN, Sal.), enervar, de-
bilitar, hablando de hombres : s'4nerver,
s'affaiblir, en parlant des hommes. (?)
M ALTZIK A ( AN - b ) , montoncito de
hierba : meulon, petit tas d'herbe.
MALTZO (AN-b, L-ain-s), montoncito
de helecho 6 de junco que se hace al
segar estas plantas : meulon de fougere
ou dejonc que Von fait, lorsqu'on fauche
ces plantes.
Maltzokatu (L-ain-s, ...), poner el
heno 6 el helecho en montoncitos, mettre
en meulons le foin ou la fougere.
MALTZUR (AN-arak, BNc, Gc, L),
astuto, socarr6n, marrajo : roublard f
rus4, malin. Bada sugea zen Jainko Jau-
NAK EGIN IZAN ZITUEN LURREKO ABERE GU-
ziak baino maltzurragoa , pero la ser-
piente era m&s astuta que todos los ani-
males de la tierra que habia hecho el
Seftor Dios , mais le serpent ttait le plus
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MALTZURKERIA— MAMURTU
11
rust des animaux de la terre qu'avait fails
le Seigneur Dieu. (Duv. Gen. in-1.) Erra-
TEN DAUT IRRI MALTZUR BATEKIN , me dice
con una maliciosa sonrisa, il me dit
avec un sourire de malice. (Prop. 1883,
pag. 245.) Egun on, jaun belb, maltzu-
rrak diotso : buenos dias, seftor cuervo,
le dice el astuto : bonjour, monsieur le
corbeau, lui dit le rus4. (Goy. Aleg. 1-14.)
Maltzurkeria , maltzurreria (AN,
BN, G, L), astucia, malignidad : astuce,
finasserie, malignite". Jesusek ikhusten
BAITZUEN HEKIEN MALTZURKERIA I JeSUS ,
entendiendo la astucia de ellos, les dijo :
Jisus, comprenant leur astuce, leur ait.
(Har. Luc. xx-23.) Jesusek ordean bza-
GUTZEN BAITZUEN HEKIEN MALTZURKERIA '.
Jesus, conociendo la malicia de ellos, les
dijo : JHus, connaissant leur malice, leur
dit. (Duv. Matth. xxn-18.)
Maltzurki (AN-b, L), insidiosamente,
insidieusement .
Maltzurtasun, caracter insidioso, ma-
ligno : caractere insidieux, malin. (Duv.
ms.)
Maltzurtu (AN, BN, G, L), vol verse
malicioso, insidioso : devenir malicieux,
insidieux.
Malubi (AN-b, BN-s: ot§a), fresa,
fraise. (Bot.) Var. de maiLuki, etc.
MALURA (B-i-l-mu, L-ain), podre-
dumbre : putrefaction, pourriture. (?)
MACURA (G-and), escozor, d£man-
geaison.
Malhuri (BN-ist), fresa, fraise. Var.
de malubi, etc.
MALUSKATU: 1° (AN-b, B-a-m),
masticar, mastiquer. — 2° (B-l-otS), es-
trujar, estropear, embrollar : chiffonner,
estropier, embrouiller. — 3° (G-al), estro-
pear algo, desvirtuar : abimer, gdter.
Onek kemen bageturik maluskatzen da-
belako : porque esta ( el agua ) , quitan-
dole fuerza, le desvirtua (a la sidra) :
parce que celle-ci (I'eau), lui enlevant de la
force, le gite (le cidre). (Izt. Cond. 138-29.)
Maluskau (B-i-m), estrujar, chiffon-
ner. Var. de maluskatu (2°).
Maluso (B-o), espantajo, 4pouvantail.
MALUTA : 1<> (B-1-m-o-ond), perfolla,
envoltorio de la espiga de maiz, gaine de
Vtpi de mats. — 2° (B-m-ofl), edur-maluta,
copo de nieve, flocon de neige.
MALUTZ : 1° (B-mond-o), regordete
(cosa 6 persona) : poteli, gros. — 2° (B-
mond), iertil, hablando de la tierra : fer-
tile, en parlant de la terre.
Malzo, haz, manojo : gerbe, faisceau.
(Oih. ms.) Othe-malzoa, manojo de ar-
goma, poignte d'ajoncs. Var. de maltso.
MAMA: lo (AN-b-lez, ..., Be, BN,
Sal., Gc), agua 6 todo liquido potable,
eau ou tout autre liquide potable. (Voc.
puer.) — 2° (G-and), sidra 6 vino de pri-
mera clase, cidre ou vin de premiere
qualHt.
Mamanton (G-and, L-ain), (nino) grue-
so, gordin£16n : (enfant) poteli, joufflu.
MAMAR (G?, Van Eys), cierta clase
de pez marino, certaine espece de poisson.
MAMARRA (B-t§), mujer torpe, za-
fla : maritorne, femme maladroite, gros-
siere. = £ Sera un femenino , a la moda
extrafia , de mamarro ? Serait-ce un f6mi-
nin, a la mode Hrangere, de mamarro?
MAMARRAO (B-o), oruga, chenille.
MAMARRO : 1° (B-a-g-m-o), el Bu,
ser imaginario que asusta a los nifios :
croquemitaine , 4tre imaginaire dont on
effraye les enfants. — 2° (B-a-o-oii), in-
sectos subterraneos cualesquiera , toute
espece d'insectes souterrains. — 3° (Be,...),
baldragas : mazette, homme indolent et
nonchalant.
MAMARRU : 1<> (G-and), elegante,
peripuesto : Mgant, dandy. — 2° (G-ori),
marrajo : malin, roublard.
MAHAU, tonto, imbecile. (An. ms.)
MAMI : 1° (AN, Lacoiz.), albumen,
materia feculenta de algunas plantas :
albumen, matiere fe"culente de certaines
plantes. (Bot.) — 2° (ANc, B-o, BNc, G,
L, R, Sc), came, parte blanda y mollar
de pan, tierra, fruta, viandas, peces : par-
tie molle et lendre, mie du pain, humus de
la terre, chair des fruits, des viandes, des
poissons. Surruan Sehatzen da mamia eta
irazten zurdazko bahe batean (L) : se
machaca la carne en un mortero, y se
pasa por un cedazo de cerda : on en tri-
ture la pulpe dans un morlier, et on la
passe dans un tamis de crin. (Dial. bas.
103-44.) — 3° (AN-b, Gc, L), intimo
(ami go), Mime (ami). Lehiatu zezan bere
ADISKIDE MAMIETARIK BAT, TREBEN ZE1KANA,
ARRASPAS ZER1TZAN BAT, ERRAITERA : ErRE-
GE , EZTA EGUNDAINO LURRAREN GAINEAN
HA1N EMAZTE EDERRIK SORTHU I a II i m 6 a
uno de sus mas intimos amigos, al que
le era mas fiel, uno llamado Arraspas, a
decir : Rey, todavia no ha nacido sobre
la tierra mujer tan hermosa : il encoura-
gea un de ses plus inlimes amis, celui qui
lui Uait le plus fidele, appeli Arraspas,
a dire : Roi, il n'est pas encore n6 sur la
terre de femme aussi belle. (Ax. l»-394-7.)
— 4° (G), cuajada, cailU. — 5° (AN-b),
tierra buena, gu&ret.
Mami-jarlo (G-and), persona obesa,
personne obese.
Mamiki , intimamente , intimement.
(Duv. ms.)
MAMIN : 1° (Be), carne, parte blanda
y mollar de pan, frutas, viandas, peces :
parlie molle et tendre, mie du pain, chair
des fruits, des viandes, des poissons. Euri
mamin , lluvia abundante y buena , pluie
abondante et propice. Lur mamin, tierra
feraz, terre grasse. — 2° (B), intimo
(amigo), intime (ami). — 3° (B-i), cuajo,
cailU. Var. de mami.
Mamindu (B-ofi), acedarse (la leche) :
s'aigrir, tourner (le lait).
Mamintsu (Be), carnoso, charnu. Be-
GIRATU BASERRI-MUTIL TA GIZON GAZTEAI ,
ZEIN MARDO TA MAMINTSUAK DAUKEZAN MA-
trailalde ta zankoak : mirad a los mu-
chachos y hombres j6venes de las aldeas
cuan rollizos y carnosos tienen los carri-
llos y pan tor rill as : regard ez les jeunes
gens et les jeunes hommes des campagnes,
comme Us ont les joues et les mollets
charnus. (Per. Ab. 59-10.)
Mamitasun, intimidad, intimiti. (Duv.
ms.)
Mamltsu (AN, BN, G, L, ...), Var. de
MAMINTSU.
Mamitu : 1° (BN), golpear, f rapper.
— 2° (L, Van Eys), cuajarse, se cailler.
— 3° (AN-b, L-ain), labrar bien (la tierra),
labourer bien (la terre). — 4° (G-aniez),
acedarse (la leche), s'aigrir (le lait).
MAMO (L-ain), piojos y pulgas : ver-
mine, poux_et puces. (Voc. puer.)
MAMOILO (B-o), mascara : travesti,
masque.
MAHOLA (BN-s), parte carnosa , par-
tie charnue.
MAMOfiA (Lc), gato : minet, chat.
(Voc. puer.)
MAMOR : 1° fragil, ligero : fragile,
Uger, friable. (Oih. ms.) Lur mamorra :
tierra ligera, facil de labrar : terre I6gere,
aiste a labourer. — 2° (BN?..., L?),
tierno, joven : jeune, en bas Age. Haur
mamorra zblarik oraino, siendo todavia
tierno infante, Hant encore jeune enfant.
(Duv. I Paral. xxix-1.) Berehala han sar
LUR ONETIK beldu den landare mamorra
eta buztin hotz puska batez estal, en
seguida m£tase alii tierna planta proce-
dente de buena tierra y cubrase con un
poco de arcilla fria : ensuite qu'on place
la une jeune plante venant de bonne terre,
et que Von couvre avec un peu d'argile
froide. (Duv. Laoor. 165-7.) — 3° (BN,
Sal.), brasa ardiente, braise ardente.
MAMORRO (AN-lez-oy, B-ond, G-
etS) : 1° insecto, insecte. — 2° coco, bu :
loup-garou, croquemitaine.
Mamortasun , cualidad de la buena
tierra vegetal, del pan tierno : quality de
la bonne terre ve'ge'tale, du pain tendre.
(Duv. ms.)
Mamortu : 1° (B, ms-Lond), quedarse
estupefacto, at6nito : rester bouche b4e,
stuped fait. — 2° (L ?), aligerarse la tierra,
devenir Ugere (la terre).
MamoSo (R-uzt), gorgojo, insecto que
destruye las habas : cosson, insecte qui
dHruit les feves.
MAMU: lo (B-i-1, BN-ald), insecto
grande, en general : gros insecte, en gtn6-
ral. — 2° (AN-b, B-l-ofi, BNc, G, L),
espantajo, fantasma : ipouvantail, fan-
tdme. Asaldatu zirkn, zbrratelarik, ma-
mua edo zerbait itSura da ( L , Matth.
xiv-26) : se turbaron, y decian : ^Que es
fantasma ? its se troublerent et dirent :
Cest un fantdme. — 3° (B-m, L-ain), dis-
frazado, mascara : diguise', masque. =
En L es voz pueril. En L e'est un mot
enfanlin. — 4° (B, Aft.), boba, niaise. —
5° (L), monstruo, monstre. Erran liteke
LUR-BEHERE HUNTAKO MAMU 1KHARAGARRI
GUZIAK MARRUBIAKA, BAT BERTZEAREN GAI-
NEAN MULTZOKA, BERE ERRAYEN ZARRAZTA-
katzbn hari direla : podria decirse que
todos los espantosos monstruos de la
creaci6n se aesgarran las entrafias ru-
giendo y amontonados unos sobre otros :
on dirait le rugissement de to us les
monstres de la creation, entassis les uns
sur les autres, se dtchirant les entrailles
avec fureur. (Dasc. Atheka. 57-6.)
Mamuka : 1° £L?, R), espantajo,
tpouvantail. — 2° (AN-b), diversi6n de
niflos, cubriendose la cara : jeu d y en-
fants, A ce couvrir le visage.
Mamukio (B-i-1), malva, mauve. (Bot.)
MAMUL (BN-ald-am, L-ain, R), parte
carnosa, par tie charnue. (V. Mami, 1°.)
HAHURLO (Lc), cucaracha (insecto),
blatte (insecte).
MAMURRU (AN-b), insecto, insecte.
Mamurtu : 1° (B-mu-tS), masticar,
mdcher. Ondo mamurtu barik sartzen
dozu barrura jatekoa ta gero egon bear
zu eio EziftiK (B-mu) : engullis la comida
adentro sin haberla masticado bien, y
luego no es extrano que estels sin po-
derla digerir : vous avalez la nourriture
sans V avoir bien mastiqute, et puis il
n J est pas ttonnant que vous ne puissiez la
dige"rer. — 2° (AN-b), volverse insecto,
formarse la crisalida : se me'tamorphoser
(un insecte), se former (la chrysalide).
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12
MAMUTS — MANDATARI
Mamuti (BN-aih-ald-baig), insecto
pequeflo, petit insecte. Dimin. de ma-
MUTZ (2°).
Mamutu: 4° (AN, BN, Sal., L-ain),
enmascararse : se masquer, se travestir,
se dtguiser. — 2° (B, An. ms), embobarse
una mujer, asi como kokotu es embo-
barse un hombre : devenir sotte (une
femme), de m€me que kokotu signifie
devenir sot (un homme).
MAMUTZ: 1° (B-l-m-mu), gordinfl6n,
mafflu. — 2° (BN-ald), insecto, en gene-
ral : insecte, en gtntral.
MAN : t° (B-i-l-mu), potestad, auto-
rizaci6n, facultad : puissance, autorisa-
tion, faculty. [. Noen manez egin da ? ( B-
mu), ;.con autorizaci6n de qui6n se ha
hecho ? avec quelle autorisation a-t-il
He" fait? — 2° (B-i-l-mu), consenti-
miento, consentemenl. — 3° ( AN-b-ulz),
Contr. de eman, dar, donner. Andiak
ZIRAN, ONAK ZIRAN ETA BIOTZ ONEZ MANAK '.
eran grandes, eran buenos y dados de
buena voluntad (los regalos de los reyes
magos): Us itaient grands, Us e'taient
bons et donnts de grand cceur ( les
cadeaux des rois mages), (Mend. 1-269-9.)
MAN A : 1° semblante, aspecto : mine,
aspect. (Oih. ms,) Saindu-mana, otso-
hatzana : aspecto de santo, obras de
lobo : il a la contenance d f un saint et les
actions d'un loup. (Oih. Prov. 665.) —
2<> ( B , Mog. ) , cosa buena y agradable ,
chose bonne et agreeable. Manan dago
garia (B-i) , el trigo esta en saz6n , le bU
est mur. Gauza manea esaten dogu gauza
on ta gogokoa gaiti, decimos que una
cosa es mana por la que es buena y agra-
dable, nous disons qu'une chose est mana
lorsqu'elle est bonne et agreeable. (Per.
Ab. 483-20.) - 3o(B-mu, G-urr, F. Seg.),
cachaza, tranquilidad : calme , tranquil-
lite'. Manatan dago (B-l), esta con gran-
disima cachaza, il est tr&s calme. —
4° (B-mu, G-urr, F. Seg.), calmoso, tran-
quilo : calme, tranquille. Eguraldi manea
(G), tiempo calmoso, temps calme. —
5» (B-mond-ofi), est^ril, hablando de
animates : sterile, en parlant des ani-
maux. Be i guztiak zoritSarrean mana
dauzkagu, todas las vacas las tenemos
por desgracia sinproducir crfas, toutesnos
vaches sont malheureusement sUriles. —
6© (BN?), propiedad, caracter, condi-
ci6n : propri6l6, caractere, condition.
BEHARRAK IZURRIARBN MANAK D1TU ] ASKAZI-
adiskidez gabetzen gaitu : la necesidad
tiene las mismas propiedades que la
peste; nos priva de parientes y amigos :
la ntcessitt fait comme la peste; elle nous
prive de parents et amis. (Oih. Prov. 82.)
— 7° (L-get,...), vastago, pimpollo :
brout, jet. Mana gizen abiatzen da aurten,
el pampano brota lozano este alio, la vtgi-
tation pousse abondamment cette annte.
— 8° (L-ain?), proclama, monici6n de
matrimonio: ban, publication de mariage.
— 9° (AN, BN, L, R), indet. de manatu
(2o, 3°). — 40° (c, ...), el mana, la manne.
MAI* A: 4° (BN, Sal.), cuidado de su
persona, soin de sa personne. — 2° (B-
a-m, G-and), modo, artificio : mode, arti-
fice. = Se usa en la palabra compuesta
BiziMAiNA, que, como se dijo en su lugar,
significa « manera de vivir » y tambien,
en cierto modo, « alimentaci6n. » Ce mot
est usiU dans le compost bizimaiSa, qui,
comme il a d6ja He" dit en son lieu et
place, signifie « maniere de vivre » et
aussi, d'une certaine facon, « alimenta-
tion. » — 3° (B-berri), burbujas de aire
que se forman dentro de una botella,
bulles d'air qui se forment dans une bou-
teille. = Para otras significaciones v^ase
maina, pues muchos pronuncian como si
fuera mai^a, ma^a. Pour les autres signi-
fications, voir maina, car un grand
nombre prononcent mana comme si c'ttait
MAlftA.
ManaerreS (BN-ald, L-get, ...), obe-
diente, obtissant.
Managaitz (BN-ald, L-get, ...), deso-
bediente, d&sobtHssant.
Manaiatu (?), gobernar, gouverner.
Manakuntza , manamendu ( Duv.
ms), mandamiento, commandement. (??)
Manhaspen (BN-am, S), autoridad,
dependencia : autoritt, dtpendance. Ho-
rren manuaspenean gira , estamos bajo
la dependencia de ese, nous sommes sous
la dipendance de celui-la. = Hay quien
dice manazpen. II yen a qui disent manaz-
pen.
Manhaspeneko (S, Sen Grat, 5-45),
dependiente, dependant.
MANASTA (B-el), banasta, cesto que
se lleva al hombro : banne, banneau,
panier qu'on porte sur V6paule. (D. got.
banstl.)
Manata (BN-ozt, S), sirviente, domeV
tico : serviteur, domestique. (V. Mai-
nata.)
Manatera, pesebre, mangeoire. (Duv.
ms.) Var. de manjatera.
Manatu: 4° (B-a-o-tS), golpear, estro-
pear a alguno : frapper, estropier quel-
qu f un. — 2° (AN, Ail., L), mandar, hacer
mandas : Uguer, donner en legs. (??) —
3° (BN-s, R), ordenar, commander. (??)
— 4° (BN-haz), permitir, permetlre.
Haren elheak hala manatzen du : sus
palabras lo permiten asi, hacen suponer
de ese modo : ses paroles permettent de
croire ainsi, laissent supposer de cette
facon.
Manatu (BN, Sal.), cuidar con esmero :
mignarder, soigner avec beaucoup d'at-
tention.
Manatzaile (BN, L), manatzale (AN-
b), el que manda : chef, celui qui com-
mande.
MANBUL ( L ?) , parte carnosa, par-
tie charnue. = Esta palabra, dice Duvoi-
sin, no se usa sino en estos dos casos...
Ce mot, dit Duvoisin, ne s'emploie que
dans ces deux cas : Haragi manbula , la
carne de los muslos, la chair des cuisses.
Balak haragi -manbulan jo du : la bala le
ha herido en las carnes, es decir que no
ha interesado ningun hueso : la balle Va
bless6 dans les chairs, c'est-a-dire qu'elle
na affects aucun os. = Anade Duvoisin
que con el nombre de sagar manbula se
designa una manzana grande, blanca,
jugosa y dulce. Duvoisin ajoute qu'on
de"signe sous le nom de sagar manbula
une grosse pomme blanche, juteuse el
douce.
Manda (B, G, R), Var. de mando en
los derivados, Var. de mando dans les
d drive's.
Mandabela (B-m), cuervo grande,
gros cor beau.
Mandabelar ( AN - b ) , hierba dura y
gruesa como la paja, her be dure el grosse
comme la paille.
Mandaberra (R), rebanada tan ancha
como el pan mismo, lit. : herradura de
macho : tranche de pain dans toute sa lar-
geur, lit.: fer de mulet. Ferra-gisa ogi
zerra bat hautsi ditak ( Sc ) , me ha cor-
tado el pan como herradura, il m'a
coup& le pain en forme de fer a chcval.
Mandabide (G-and), camino abrupto,
de machos : chemin abrupt, muletier.
Mandaburu (L-ain, Duv.), una varie-
dad de manzana, lit. : cabeza de macho :
variHt de pomme, lit. : tele de mulet.
Mandaeme (AN, B, G), inula, mule.
Mandagare (AN-b). (V. Mandarran.)
Mandaguraiza (Gc). (V. Mandar-
tazi.)
Mandaitu (B, ms-Ots), majar manza-
nas , piler des pommes.
Mandaiztur (AN-b-lez). (V. Man-
dartazi.)'
Mandaka (AN-b), variedad de man-
zana muy amarga , varidle de pornme tres
amtre.
Mandako (ANc, Be, Gc), muleto,
mulo pequeflo: muleton, petit mulct.
Mandalora (Be), flores blancas que
crecen en los ribazos, fleurs blanches qui
poussent sur les talus.
Mandamaats (G-etS), uva de granos
muy grandes , raisin a grains tres gros.
Mandamutil (B-a-m-o, Gc), zagal,
aide -muletier.
Mandar: 4° (ANc, Be, Gc), macho,
mulo, mulet. — 2° (AN, Araq., L-get-
s, ...), bizma, emplasto : ciroene, em-
pldtre. — 3° (G-et§, R-uzt), delantal,
tablier. (??) Var. de mantal. — 4° (BN-s),
escob6n, estropajo para limpiar el homo,
balai servant a nettoyer le four. Ezpelez
SU JAGOENETAN LABA SAUTZEKO MANDARRAK,
los escobones que se emplean para lim-
piar el horno por lo general son de boj ,
les bala is qui s'emploienl pour nettoyer
le four sont g6n£ralement en buis.
Mandarran (Be), cencerro grande que
cuelga del macho ultimo de la recua,
grosse clarine que porte le dernier mulet
d'un convoi.
Mandarri (B-erand), rodillo, piedra
de pulverizar terrones y asentar carrete-
ras : rouleau de pierre qui sert A tmotter
les terres, a affermir les routes.
Mandartazi (B), tijeras que se usan
para esquilar machos, grandes cisailles
servant A tondre les mulets.
Mandaska ( B-m ) , pesebre para ma-
chos, mangeoire pour les mulets.
Mandatalgo (BN-ald, Leiz. Matth.
xi ), comisi6n, commission. Mandatal-
goan igorri dute , le han enviado en
comisi6n, Us Vont envoys en commission.
Mandatari (c), comisionado, mensa-
jero : commissionnaire, messager. (??)
Izotz zuria, eurien mandataria : hielo
bianco, mensajero de lluvias : gelte
blanche, messager de pluies. (Refranes,
513.) Jaungoikoaren mandatari arek
euren liburuetan esanda it§i eben kris-
tinau guztientzat, aquellos mensajeros
de Dios dijeron en sus libros para todos
los cristianos , ces messagers de Dieu
parlerent dans leurs livres pour tous les
chrdtiens. (Olg. 85-43.) Mandatari hotza,
BERANT ABIA, BARATS JOAN ETA ITZULI HU-
tsa : el mensajero frio sale tarde, va
lento y vuelve vacio : le messager froid
s r en part tard (sic), marche lentement et
revient tout vide. (Oih. Prov. 642.) Eta
ITZULI ZIRAN MANDATARIAK JaKOBGANA , y
volvieron a Jacob los mensajeros, et les
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MANDATEGI
MANERALA
13
messagers retournerent vers Jacob. (Ur.
Gen. xxxn-6.) Mihia da bihotzaren man-
DATARIA ; MIHIAN DA BZAGUN NOR DEN BAT-
bedera : la lengua es la mensajera del
coraz6n; por la lengua se conoce quien
es qui£n : la langue est la messagere du
cceur ;*par la langue on connait quelqu'un.
(Ax. 3«-208-24.)
Mandategi (AN-b, B, BNc, Gc), mula-
dar, cuadra de mulos, 6curie de mulets.
Mandatresna (AN-b, B-zig), arneses,
aparejos del macho, harnais du mulet.
MANDATU (c), recado, misiva, men-
saje : commission, missive, message. (?)
Asi zan biraoka ta araoka mutila ta iges
eban mandaturik itSi baga : empez6 el
muckacho a maldecir y a imprecar, y
huy6 sin hacer la comisi6n : le garcon
commenca par blasphemer et par faire
des imprecations , et il s'enfuit sans s'ac-
Juitter de la commission. (Per. Ab. 107-1 .)
ARRAITUNIK IZAN EZTUENA , MANDATURIK
EDO SALIIORIK EG1N ETZAIKANA, NEHORK
ERNATU, ORHITU ETA BEHARTU EZTUENA,
BADAUKE ERORI ETA LINBURTU GABE I la que
no ha tenido cortejantes, aquella a quien
no se ha solicitado y a quien nadie ha
animado, instigado y obligado, puede
tenerse sin caer ni resbalar : celle qui
n J a pas m eu de courlisans, celle que Von n'a
pas sollicite'e, et que personne n'a encou-
rage"e, excite' e et obligee , peu I rester sans
tomber ni glisser. (Ax. 3M69-4.) = Hay
en este capitulo veintiseis renglones en
la edici6n tercera que no constan en la
segunda edici6n ; y en ellos esta incluido
esle ejemplo. Dice, sin duda por errata,
irraitunik en vez de jarraitunik. // y a,
dans ce chapitre, vingt-six lignes de la
troisieme edition qui ne fig urent pas dans
la deuxieme; cet exemple en fait partie.
II y est dit, sans doute par erreur, irrai-
tunik pour jarraitunik.
Mandatu egin (AN-b, Be, BN-s, Gc,
Lc, ...), pedir la mano, invitar a casa-
miento : demander la main, demander en
mariage.
Mandatu isil (BN, L), isileko man-
datu (Be), secreto, confidencia : secret,
confidence.
Mandatu-iSilka (L, ...), mandatuka
(L), cuchicheando, chuchotant.
Mandatzar (R-bid), mulazo, mulo
grande, grand mulet.
Mandazai (AN, ..., BN-s, Gc, R),
mandazain (AN-b, B, BN-ald), arriero,
machero, mulelier.
Mandelbi (G-and), mandelu (R),
mosca de mula, llamada tambi£n de bu-
rro : mouche de mule, appelte aussi
mouche dniere. Var. de mandeuli.
Manderresa (AN, Araq.), avantal,
delantal : tablier, devanliere.
Mandeuli (Be, Gc), mosca grande
negra, muy zumbadora, que dafia las
carnes : grosse mouche noire, qui bour-
donne Ires fort et gale les vianaes.
MANDIKA (BN-s) : 4° estomago, eslo-
mac. — 2° cuajo del ganado, caillette des
animaux. = Su diminutivo manDika se
usa para signiGcar las tripasde la oveja.
Son diminutif manBika est usite pour
designer les tripes de la brebis.
Mandikaki (BN-s), grosura, came del
vientre : graisse, viande du ventre ou de
la panse.
MANDIL(AN-b), haragan y despilfa-
rrador : mange-lout, faineant et gaspilleur.
MANfilL (BN-luh), pafiales de mule-
ton con que se envuelven los infantes,
maillot de mollelon qui sert a envelopper
les petits enfants. (?)
MANDIO : 1° (G-and), granero, gre-
nier. — 2° (AN-d), estacada gruesa de
los fosos, gros pieu des fosses. — 3° (BN-
am, Sal.), cuadra cubierta de balago,
etable couverle en chaume. — 4° (BN-
gar-haz, L, ...), tejavana, hangar.
Mandiota (G), Var. de mandio (1°).
MANDIRA (G-bet), sabana, drap de
lit. Var. de maindira, maindire, etc.
Mandiru (BN-am), muladar, ecurie
de mulcts.
MANDO : 1<> (c), mulo, mulet. Man-
doak umerik ez, umearen minik ez : la
mula no tiene crias, ni dolores consi-
guientes a ellas (se dice de hombres de
coraz6n duro) : la mule n'a pas de petits,
et elle n'eprouve pas les douleurs qui les
accompagnent (se dit des hommes au
cceur dur). Mando handiak basta handia
(BNc) : el mulo grande, grande albarda :
au grand mulet, grand bit. Asto izan,
da mando bizi (B, ...) : viven aun masgro-
seramente que lo que pide su estado,
lit. : ser burros y vivir machos : its
vivent encore plus grossierement que leur
etat ne le demande, lit. : Sire dnes et vivre
en mulets. Mandoak ilda dago ori (B-
mu, ...) : ese esta abatido de tristeza, lit. :
esta (como si se le hubieran) muerto los
machos : elle est constemee (de trislesse),
lit. : elle est comme si ses mulets etaient
morts. = Esta palabra se dice del mulo
6 mula en general. Algunos lo concre-
tan a significar « mulo » , valtendose de
mandaeme para designar « mula » ; otros ,
al contrano, se valen de mando para
designar la mula,y de mandar para deno-
tar el mulo. Ce mot est usite pour desi-
gner en general le mulet et la mule.
Quelques-uns lui pretent seulement la
signification de « mulet », reservant man-
daeme pour designer la « mule »; d'autres,
au contraire, se servent de mando pour
designer la mule, et de mandar pour le
mulet. — 2° (BN-gar, L-ain), este>il, ste-
rile. = Esta voz se aplica propiamente
a los animales hem bras; tambieri a la
mujer en sentido de desprecio. A las mu-
jeres esteriles si son pequeftas, se les
llama manBo. Ce mot s' applique princi-
palemenl aux femelles d' animaux et aussi
a la femme, dans un sens pejoratif. Les
femmes pelites et steriles sont appeUes
mando. Ardi-mando (BNc, Sc) , carnero y
cabra desmochados 6 desprovistos de
cuernos, mouton ou chevre decornes ou
depourvus de cornes. — 3° (AN-b, BN,
L-ain, R, S), grietas en el tal6n, mano,
etc. : gercures au talon, a la main, etc.
— 4° (AN, BN, L, S), duro para la fatiga,
insensible de coraz6n : dura cuire (pop.),
dur a la fatigue, insensible de cceur. —
5° tierra que se desprende, terre qui
s'eboule. Mandoa erori da (BN-ald), ha
caido la tierra, la terre s f esl eboutte. —
6° (L-ain), madreque cria durisimamente
a sus hijos : mardtre, mere qui eleve du-
remenl ses enfants. — 7° (Be), grande,
abultado : gros, grand, volumineux. Uso
mando, paloma grande, gros pigeon. EtSe
mando bat, una casa muy grande, une
grande maison. = Se usa en contraposi-
ci6n de zorri, « pequeflo, » cuya signifi-
caci6n primordial es la de a piojo ».
S'emploie en opposition avec zorri, « pe-
lit, » dont la signification premiere est
« pou ». EtSe zorri -zorri baten bizi dira
orrek (B, ...), esos viven en una casa
muy pequefia, ceux-ci vivent dans une
maison trts petite.
Manclo : 1° ( BN-ald -gar), macho,
mulet. (Voc. puer.) — 2© burro, dne.
(Voc. puer.) — 3» (BN-gar, L-ain), mujer
pequena esteril y petite femme sterile.
Dimin. de mando. — 4° (Sc), pajaro hi-
brido, hijo, p. ej. de canario y jilguera :
mulard, oiseau hy bride, ne de deux espdees
diffe rentes.
Mando-belar (AN, Lacoiz., Sc), car-
tamo silvestre, carthame sauvage. ( Bot.)
Mandobide , camino de mulos aonde
no es posible llevar cargas de otra ma-
nera, chemin muletier par lequel il n'est
pas possible de transporter des charges
oVune autre facon. (Duv. ms.) Var. de
mandabide.
Mando -f err a (L-ain). (V. Manda-
berra.)
Mandoka (Duv. ms) , mandoko (AN-
b, BN-s), manaoko (BN, R-bid, S),
muleto, muleton.
Mandoketa (BN, L) : 1° en busca de
mulos, a la recherche de mulets. — 2° una
carga sobre mulo, la charge d'un mulet.
Mandoketa bat ikatz (BN-ald) : una carga
de carbbn, lo que pueda llevar un mulo :
une charge de charbon, ce que peut por-
ter un mulet. — 3° (AN-b), multitud de
machos, nombre de mulets.
MandomoStale (AN-b), mandomozle
(L?), esquilador, tondeur.
Mando-perresil (AN-narb, Lacoiz.),
geranio robertiano, hierba de San Ro-
berto : her be a Robert, bec-de-grue. (Bot.)
Mandorapilo (BN-s), nudo fuerte,
especial : nceuffort, special.
Mando9ko (R-uzt), muleto, muleton.
Mandots (BN-s, Sc), erizo de castana,
bogue de chdtaigne.
Mandotu ( AN-b, BN, L), vol verse duro,
insensible : s*endurcir, devenir insensible.
Mandouli (AN-b, L-get, ...), Var. de
MANDEULI.
Mandozain (AN, BN, S), mulero 6
arriero, mulelier. Var. de mandazain.
Mandozaingo (AN-b, BN?), oficio de
arriero, metier de muletier.
MANDRAN , holgazan : faineant, pa-
resseux. (Duv. ms.)
Mandrankeria , holgazaneria : fai-
neantise, paresse. (Duv. ms.)
Mandre ( BN-s ) , sabana , drap de lit.
Var. de maindire, etc.
Mandren (L-ain). (V. Mandran.)
Manduli (AN-b). (V. Mandeuli.)
MANEA (B-mu,...), indet.de maneatu
(1°). EA, ENE UMEAK, MANEA, MANEA, AMAR
ORDUAK JAUSTEKO DAGOZ DA I ea , hijos
mios, aprestaos , pues las diez, nada
menos, estan al caer : allons, mes enfants,
appritez-vous, car dix heures sont bien
pres de sonner.
Maneatu: 1° (B, G), aviarse, dispo-
nerse: se preparer, se disposer. (D. esp.
menear ?. ~" ""*"
conduire.
f pre}
menear ?.) — 2° (BN, Sal.), conducir,
Manent (S), sumiso, obediente : sou-
mis, obeissant. (??)
Manera : 1° (AN-b-lez, Be, Gc),
manera, abertura lateral de la saya,
ouverture laterale de la jupe. (??) —
2° (AN-b), modo, manera, traza : mode,
manidre, apparence. (?)
Manerala ( AN-goiz ) , instrumento de
herreria que sirve para hacer la berola u
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44
MANERRES
MANTHARTU
ojo de azadas, hachas : outil de forgeron
qui sert a /aire les douilles des ploches,
des co gates.
ManerreS (AN-b), dadivoso, gintreux.
(De man, 3°.]
MANES (Sc), nombre con que se
designa al natural del Labord y de la Baja
Nabarra, en contraposici6n al de uSkal-
dun, « Vasco , » con que se nombran a si
m ism os los Suletinos. Parece diminutivo
de Joanes, « Juan. » Nom par lequel on
d6signe un Individ u originaire du Labourd
et de la Basse- Navarre, par opposition
a OSkaldun, « Basque, » nom que les
Souletins se donnent a eux-mSmes. II
semble un diminutif de Joanes, « Jean. »
ManaBina (Sc), mujer del Labord y
de la Baja Nabarra, femme du Labourd
et de la Basse-Navarre. = Femenino ex6-
tico de maneS. F6minin exotique de manes'.
Ardi maneSina, oveja que los Suletinos
compran en la Baja Nabarra, brebis que les
Souletins achetent dans la Basse-Navarre.
Manasku (AN-b), generosidad, g4n6-
rosiU. (De emanesku.) Maneskua 5aku-
rrak jana du orrek , a ese le ha comido
el perro la generosidad , le chien lui a
mangt la ge'ne'rosite'.
M ANGAlTZ : 1 ° (BN-s), precipicio, des-
pefiadero : precipice, gouffre. — 2© (AN-
b), cicatero, chiche.
MANGALi (B-a) , pafio negro que cu-
bria has la el pecho, al cadaver metido
en el ataud , mientras el oficio de sepul-
tura : drap noir qui recouvrail jusqu'a la
poitrine le cadavre mis en biere, pendant
I'office de V enter rement.
Manga -tSori (B-b), cierta gaviota,
una de las mas granaes y hermosas,
gallo de mar : coq de mer, une des plus
jolies mouettes.
MANGEL, estropeado, llsiado : es tro-
pin, blesse". (Duv. ms.)
Mangaldu, lisiarse, perder el uso de
un miembro : s'estropier , perdre V usage
d'un membre. (Duv. ms.)
MANGE LO (G-aya-ori-zumay), torpe,
desgarbado : maladroit, de'gingande'.
Mangaltasun, estadode lisiado, Hat
d'un es tropin. (Duv. ms.)
Mangara (G-don), manga, tromba
marina, trombe marine. (?)
Mangika (AN, Araq.), cojeando : boi-
tant, clochant.
MAN GO Lift O (B-ond), cierto cara-
colillo de mar 6 concha univalva llamado
helice : certain escargotde mer ou coquil-
lage univalve, appeU httice.
MANGU (B-a-1-m-o, G-aya-zumay),
entumecido, engourdi.
MANGUNA (AN-b, L-ain), rodeo,
recodo de camino : detour, coude de
chemin. Manguna bat egin, dar un rodeo,
faire un dolour.
Mangunatu (AN-b, L-ain), andar
oblicuamente, obliquer.
Mangunatuz (AN, L), en rodeos,
bordeando, faldeando : tournant, contour-
nant, dHournanl.
Manguna (G-and), rodeo, dUour.
Var. de manguna.
Mangutasun (B, G), entumecimiento,
engourdissement.
Mangutu ( B-a-1-m-o , G-aya-zumay ) ,
entumecerse (los dedos), s'engourdir(les
doigts).
Manjatera: 1° (BN, S), pesebre 6
comedero de carneros y ovejas, man-
geoire de brebis et de mo u tons. (??) —
2° (L-ain), trampas por donde se arroja, de
un piso al pesebre de la cuadra, la comida
del ganado : trappes par lesquelles on
jette, de Ventage supe'rieur dans le rdtelier
de VI 'table, la nourriture du bHaiL
MANJOLA (BN-bard), red grande
para lapescadel salm6n: maniolle, grand
filet servant a la pSche du saumon. (?)
MANIURA (BN?, L?), 6rgano he-
braico, cierta harpa : orgue htbraique,
sorte de harpe. Hau izan zen arrabita
ETA MANIURA JOTZEN DUTENEN AITA , este
fue padre de los que tocaban la citara y
el 6rgano, celui-ci fut le pere de ceux qui
jouaient de la cithare et de V orgue. (Duv.
Gen. iv-21.)
Maniurari, harpista, harpiste. (Duv.)
Manjuret ( BNJ , especie de planta ,
espece de plante. ( Bot.) (?)
MANKA: 1° (L-ain-s), alacena 6 apa-
rador, buffet ou dressoir. = Es mas
exactamente el armario cerrado que sirve
de base al aparador. C'est plus exac-
tement le buffet ferme" qui sert de base
au dressoir. (V. Mankalase.) Benedika-
TUA ZURE SELHARUA ETA BENEDIKATUA ZURE
manka, benditos tus graneros y benditas
tus sobras, be'nis soient tes greniers et
bCnies vos huches. (Duv. Deut. xxvin-5.) —
2°(B, ...),golpear,mancar: f rapper, meur-
trir. (??). Manka- manka. eginda it5i nabe
makiIaka, me han dejado estro peado a
palos , Us m'onl estropi6 a coups de bdton.
Mankal (B-ond), pafio de sepultura,
drap de sepulture. Mankala jasotea : la
funci6n de aniversario, lit.: el levanta-
•miento del pafio funebre : la ce're'monie de
l'anniversaire,lit.: la leve'e du drap funebre.
Mankalase (L-ain), aparador, cuya
f>arte baja, cerrada por puertecitas, se
lama manka y la parte alta, abierta,
alase : buffet, meuble dont la partie infe"-
rieure, fermte par de pelites por tes, s'ap-
pelle manka, et la partie suptrieure ou
dressoir, alase. = Se usa en plural. S'em-
ploie au pluriel. (De manka-alase.)
MANKAR (BN-haz), bulto?, volume
d'un corpsl. Harri-mankar bat, una pie-
dra bastante grande que se levanta del
nivel del suelo, une pierre assez grande
qui de" passe le niveau du sol.
Mankarro ( L-bir ) , terreno muy cos-
tanero, terrain trds accident4.
Mankatu (S), mankau (B), dar6 recibir
un golpe, donner ou recevoir un coup. (??)
(V. Manka, 2°.) Labanduta joko dau bba,
mankauko da : resbalando caera al suelo,
se estropeara : en glissant il lombera sur
le sol, il s'eslropiera. (Per. Ab. 75-25.)
Mankerdi (AN-b), manguito, rnan-
chette.
Manko- largo (Sc), de manga ancha ,
trop indulgent. (??)
Manku (B-a-o), manco, manchot. (??)
Mano (BN-s, R), macho, mulet. (Voc.
puer.) Var. de man5o.
MANSO : lo (BN, Van Eys), esUblo
cubierto de balago, stable couverte de
chaume. — 2° (AN-b), tardio, calmoso :
tardif, calme. — 3° (AN-b), despacio,
lentement.
MANTA (B-m), saz6n, maturity. =
Se usa en la frase mantan dago garia,
« el trigo esta en saz6n. » S'emploie dans
la phrase mantan dago garia, « le bU est
mtir. »
Mantal: 1° (G-deb), delantera, (le)
devant. Aska-mantal, delantera del pese-
bre, devant de la mangeoire. Atamantal,
delantera de puerta , devant d'une porte.
— 2° (AN, Gc, ...), delantal : tablier,
devant. (D. esp. arc. avantall.) Ezagutu
zutenean larrugorrian zeudbla, josi
z1tuzten piku-osto batzuek eta egin zjtuz-
TEN BERENTZAT MANTALAK I habiendo elloS
echado de ver que estaban desnudos,
cosieron unas hojas de higuera, y se
hicieron delan tales : Us reconnurent qu'ils
4taient nus, et Us assemblerent des feuilles
de figuieret sefirent des devants. (Ur. Gen.
m-7.)
Mantanera (Sc), instrumento de ma-
dera de que se sirven los pastores para
mover las tortas de maiz que estan al
fuego, instrument de bois dont se servent
les pdt res pour remuer les gaieties demais
qui sont au feu. (?)
MANTAR: lo (Be, Gc), trapo, chif-
fon. — 2° (AN-lez, BN-ald, L-ain), em-
plasto, empldtre. Hunekin egiten dira
SlRIOAK, TELA EZKODUNAK ETA ASKO MAN-
thar-mota ( L ) : con esta se hacen velas,
encerados y varias especies de emplas-
tos : c'est avec elle qu'on fait les bougies,
les toiles cir4es et diverses so r tes d'em-
pldtres. (DM. bas. 11-11.) — 3<> (BN-s),
camisa, chemise. = En BN-s y R-uzt es
camisa de mujer, y atorra camisa de
hombre. En BN-s et R-uzt c'est la che-
mise de femme, el atorra celle de I'homme.
Haurreki dena etziten, ezta bethi man-
tarra §ahurik jeikiten : el que con nifios
se acuesta, no siempre se levanta limpio :
celle qui couche avec des enfants n'a pas
toujours sa chemise nelle quand elle se
Ikve. (Oih. Prov. 222.) Eliza-mantar (BN-
am, S), elizatorra (BN-ald, L-get) : alba,
cierto vestido sacerdotal : aube, certain
vStement sacerdotal. — 4<> (B-l-mu, G-aya),
cosa que no vale nada, chose qui ne vaut
rien. \ Eguraldi onen mantarra ! | qu6
mal tiempo hace ! quel mauvais temps il
fait I \ Edan etedogu sekularean ardao
mantarragorik ! | habremos bebido ja-
mas vino mas malo ! nous n'aurons jamais
bu de vin si mauvais! — 5° (G-zeg),
mantas de abarca, guUres de brogue.
— 6« (BN), endopleura, membrana inte-
rior de la castafia : endoplevre , mem-
brane interieure de la chdtaigne. Iru
ESTALKI D1TU GAZTENAK '. KORMUTZA , AZALA
ta mantarra : tres envolturas tiene la
castafia : el erizo , la corteza y la endo-
pleura : la chAtaigne possede trois enve-
loppes : la bogue, la peau et I'endoplevre.
— 7o (L-ain), legafia dura, chassie durcic.
— 8° Manthar, mugre en los vestidos,
crasse qui s' attache aux habits. ( Duv.)
Mantarras (R-uzt), en mangas de ca-
misa ( las mujeres ) , en manches de che-
mise (les femmes).
Mantarregal (R-uzt), pieza inferior,
de cintura aba jo , de las dos de que se
componia la camisa de mujer, piece inft-
rieure de la chemise de femme.
Mantar-soin (R-uzt), pieza superior,
de cintura arriba, de las dos de que se
componia la camisa de mujer, piece sup6-
rieure de la chemise de femme.
Manthartu ( Duv. ms) : 1° cubrirse de
mugre : se crasser, se couvrir de crasse.
— 2° hacerse semejante a una espesa
mugre : s'encrasser, devenir semblable a
une crasse fpaisse. — 3° (B-l-mu..., G-
aya) , deteriorate , se giter. Atzotik ona
asko mantartu jaku ogia, urun zarrkz
egina dalako edo .( B ) i de ay er a hoy se
nos ha deteriorado mucho el pan, tal vez
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MANTENU — MARATZ
15
por estar hecho de harina vieja : depute
hier notre pain s'est beaucoup q&te°, peut-
Gtre parce qu'il est fait avec de la vieille
farine.
MANTENU : 1° (G-deb), paflo para cu-
brir las tortas delgadas de maiz, morceau
d*6toffe dont on recouvre les gaieties de
mais. Talo-mantenu (AN-b-lez, Gc),opil-
mantenu (L-ain), pieza de madera que se
pone detras de la torta ya al fue^o para
sostenerla , b&ton que Von place derriere
la g alette de mais qui est au feu pour la
mainienir. — 2° (AN-b), alimento, nour-
rilure. (?)
MANTETS (S, Geze), mantetS (BN-
ani-gar, S), jambas y dintel de la chime-
nea : manteau, montants et linteau de la
chemine'e.
MANTIO (R-uzt), corzuelo, espiga de
trigo que ha quedado intacta en la ope-
raci6n de trillar, Cpi reste intact apres le
baltage.
Mantoln ( L-ain], manthoin (Duv.
ms), leche cuajada, lait cailtt.
Mantoindu (L), cuajarse (la leche), se
cailler (le lait).
Manthointsu , leche rica en caseina,
lait riche en ease'ine. ( Duv. ms.)
Manire (R), sabana, drap de lit. Var.
de maindire,... etc.
MANTSAR: 1° fG-al),dispuesto, dis-
pose*. — 2° (Gc), tardio, persona 6 animal
3ue va siempre en pos de otras, sin po-
er alcanzarlas : musard, tratnard, per-
sonne ou animal qui va toujours apres
les autres sanspouvoir les atteindre.
MANTSO : 1° (Sc), manso, lento : doux,
lent. (??] — 2° (AN-b), despacio, lente-
ment. (??)
MantSot (AN, L-ain). (V. MantSu.)
MantSu (AN, B-a-l-m-t§, G-zeg, R),
manco, manchot. (??) Beso-mantSu (B,
G), manco a quien falta el brazo, man-
chot a qui il manque un bras. Esku-
mantSu (B, G), manco a quien falta la
mano, manchot a qui la main fait d6faut.
MANTSUNGA (AN-lez-oy, G-don-
tol), ganga, suerte loca : veine, aubaine,
chance folle.
MantSura (B-a). (V. Matfiura.)
MantSut ( BNc, ...) , i que* se ofrece ?
&qu6 hay? lit. : ya lo oigo : qu f est-ce
qu'on off re? qu'y a-t-il ? lit. : je Vai deja
entendu. Var. de baantzut. = Es f6r-
mula para responder a un llamamiento.
C'est une formule usiUe pour Hpondre a
un appel.
MANTURIO (B), armadijo para atra-
par las bestias feroces : chausse-trape,
piege pour attraper les bites fe'roces.
ASeriak manturioari palabras (sic), la
zorra al armadijo palabras, le renard au
piege mots (sic). (Prov. de Garibay.)
MANTZANGA (BN-am), uva de clase
superior para hacer vino , raisin de qua-
lite' supirieure pour faire le vin.
MANTZAR (G-aya-t, ...), mujer de-
saseada 6 indolente : guenipe, femme
sale et indolente.
MANTZARDA (B-oft), mujer de
mucha cachaza y poco fuste : guenipe,
femme Ires indolente et sans maintien.=
Es femenino ex6tico de la palabra si-
guieute. C'est un fe'minin stranger du
mot suivant.
MANTZARDO (B-ofi), hombre cacha-
zudo y sin fuste : mazelle, homme fai-
neant et sans tenue.
MANTZUR: 1° (AN-lez, G-us), avaro,
avare. — 2° (G-bid-et§), huraflo : saw-
vage, insociable.
Mantzurkari (AN-lez), mantzurke-
ria (G), avaricia, avarice.
MANU : 1° (AN, BN, L, R, S), poder,
autoridad : pouvoir, auto rite'. — 2° (AN,
BN, L, R, S), orden, mandato : ordre,
commandement. Konpli beza jainkoaren
manua, cumpla el mandato divino, qu'il
accomplisse le commandement divin. (Ax.
3M28-5.) — 3° (B-l, G-zumay), flojo, no
tirante : mou, dttendu. T§o, kordeleta
MANUEGI BADARABIK, LASTER EGINGO JAKO-
zak tsanbiurrak : tu , muchacho , si traes
demasiado flojo el aparejo, pronto se le
form a ran enredijos : toi, enfant, si tu
tires trop mollement la ligne, elle sera
vile entortillie. —4° (AN, Aft.), manda,
oferta : promesse, off re. — 5° (Be, G),
nombre equivalente a « Manuel », nom
qui e'quivaut a « Manuel ». = Es voz
familiar. En algunos pueblos de G manu
se dice de la mujer en vez de « Manuela »,
dejando intacto el nombre de « Manuel »
para los hombres. C'est un mot familier.
Dans quelques localite's du G manu se dit
pour la femme, au lieu de « Manoela »,
tandis que le nom de « Manoel » est re-
serve' aux hommes.
MANUAL ( Lc ) , parte carnosa de la
mano, paume de la main.
Manuerred (AN-b), manuerraz (BN-
aid, L-get, ...), obediente, obe'issant.
Manugaitz (AN-b), desobediente ,
de'sobe'issant.
Manugin (L?, L^cl.),humilde,/iumZ>/e.
Manugogor (R), desobediente, cfeso-
b&issant.
MANUILA (BN-haz), variedad de
manzanas , sosa y dulce , pomme fade et
douceitre.
Manu-intSaur (B-l-m), nuez la m&s
grande , la plus grosse espece de noix.
Manukilar (G-iz), afaca, vesce. (Bot.)
Manuko, subordinado, subordonni.
(DUV. mS.) ZURE MANUKO NAIZ, NAHI DUZU-
nean goan i cuando quiera usted ir, estoy
a sus 6rdenes : quandvousvoudrez alter,
je suis a vos ordres. •
Manukor (L, R), obediente, obe'issant.
Zeren behin handituz gero eztitutzu
hobekiago manukortuko, eskuperako :
porque una vez que crezcan, no les redu-
cireis mejor a la obediencia , no les so-
meter&s : parce qu'une fois grands, vous
ne les rtduirez pas si facilement a Vobiis-
sance, vous ne les soumettrez pas. (Ax.
3«-262-8.)
Manukortu (L, R) : 1° hacerse obe-
diente, devenir obe'issant. — 2° reducir A
alguien a la obediencia, re'duire quel-
qu'un a Vobtissance.
Manu-oneko (AN-b), obediente,
obe'issant.
Manupeko (AN, L), subdito, suye^. Eta
Jaunak Israeldik egun batez ebakiren
d1tu burua eta buztana j manupekoa eta
aitzindaria i v- el Seflor destruira de
Israel en un mismo dia la cabeza y la
cola, al que obedece y al que manda : et
le Seigneur dHruira d 'Israel dans le meme
jour la tHe et la queue, celui qui obe'it
et celui qui commande. (Duv. Is. ix-44.)
Manuzpeko (S?, Inch. Malth. v-25),
ministro, alguacil : ministre, agent de
police.
MANZEINKA (Sc), uva de buena
clase para hacer vino, raisin de bonne
quality pour faire le vin.
MANZIN (B-ond), persona insustan-
cial, sin fuste : mazette, personne sans
valeur, sans maintien. (?)
MAO : 1° (B), maullidodel gato, miau-
lement du chat. — 2° (B-mu), secreto,
secret. = Se usa en la frase maotan
maotan bear egin dau ( B-mu ) : « ha tra-
bajado bajo cuerda, en secreto. » S'em-
ploie dans la tournure maotan maotan
bear egin dau (B-mu) i « il a travail U en
cachette, en secret. » — 2° Maho (S),
clavel, oeillet.
Maoka (B,...), mayando el gato, miau-
lant (le chat).
MARA (AN , B, G) , se usa en la ono-
matopeya , sobretodo repetiendo la pala-
bra para indicar suavidad de movimiento :
s'emploie comme onomatope'e, surtout en
re'pe'tant le mot a fin d'indiquer la dou-
ceur du mouvement. Mara-mara nago
izerditan (B-a-1-mond-o, G-aya-bid-don-
t-US), IZERDI - MARATAN NAGO (B-mu),
estoy sudando copiosamente , je sue co-
pieusement. Mara-mara dago negarrez
(AN-lez, G-et§), esta llorando copiosa-
mente, il pleure beaucoup. Gure atsoa
BETI DABIL ZIRI EDO MARA £ TA GUZTIA ZETA-
rako ? gauza onik ez egiteko ( B) : nuestra
anciana siempre est£ ocupaaa en nade-
rias , i y todo para qu6 ? para no hacer
cosa buena : noire vieille est toujours
occupie a des futiliUs, et tout cela pour-
quoi? pour ne faire rien de bon. Mara-
mara DARIO ODOLA EBAGITIK (B), de la
cortadura le mana suavemente la sangre,
le sang coule doucement de la coupure.
MARABIO (L, Van Eys), fresa,
f raise. (Bot.)
Maradikatu (BN, L, S), maldito, mau-
dit. (D. lat. maledictus.)
Maradizifio (BN, L, S), maldici6n,
maUdiction (D. lat. maledictio.)
Marai (Be), maravedi, marave'dis.
(D. ar. { J*>\ j* f morabiti.)
Marakilo ( B-bas ) , caracol , escargot.
MARANBURU(AN?), fresa, /raise.
(Bot.)
MARAPlLO (B-eib-el), nudo, noeud.
MARASMA (B-bust-m-ond), arafta,
araign£e.
Marasma-sara (B-bust), telarafta,
toile d'araignte.
MARATlCA : 1° (AN-lez, B-lib-1-m-
mond-ofl, Gc, L-ain, R-uzt), tara villa,
bobinette. — 2° (B-mond), trigo sin barba,
bU sans barbes. — 3° (L-ain-s) , pasador
de puertas de madera, mayor aue la tara-
villa : sorte de targelte en hois, plus
grande que la bobinette. — 4° (B-m,
G-and,...), replica, excusas, pretextos :
rfylique, excuses, prdtextes. Aterik ai^a
maratiIa dauko orrek (B-m) : ese tiene
pretextos 6 excusas para todo, lit. : ese
tiene tantas taravillas como puertas :
celui -Ik a des prHexles ou des excuses a
tout, lit.: il a autant de bobinettes que
de portes. — 3° (B-mond, G-gab-zeg),
p£ndulo de madera, que hacen girar las
hilanderas para retorcer el hilo, petit
morceau de bo is que les /ileuses emploient
pour lord re le fit.
MARATZ (B-1-mu-ub), diligente, labo-
rioso : diligent, labor ieux } travailleur.
Ugazabandrea jasoa ta maratza eztanean,
parasmak be igarri dakie egiten j eta
gero or sare bat an amaraun bat '. j alako
taiurik ! (B-l) : cuando la ama de casa
no es hacendosa y diligente, hasta las
araflas lo conocen ; y luego ahi ( se v6 )
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16
MARAURI — MARIA
una telarafia , alii otra : \ que gobierao !
lorsque la mattresse de maison n'est pas
active et diligente, les araignees mdrne
s'e/i apercoivent ; et alors (on voil) la une
to He d'araigne'e , la-bas une autre: quel
gouvernement !
MARAURI (AN, Araq.), fresa, fraise.
(Bot.)
MARAZ (B-a-o), ajado: fletri,fripe, use.
Maraztu (B-a-o), ajarse una ropa,
perdiendo de grosor : s'user ( un v4 le-
nient), en perdant de son epaisseur.
Marbalo (L), insecto, insecte. Zerga-
TIK UTZ PARETETAN MARBALO -LAN HAUK
dilindan ? i por qu6 dejais eivlas pare-
des colgando estas labores de insectos?
pourquoi laissez-vous pendre aux murs
ces travaux d'insectes? (Goy. Aleg. 90-28.)
= Van Eys dice que marbalo en L signi-
fica « gorgojo » ; significacidn que no
concuerda con el trozo de fabula que se
ha citado. Silvain Pouvreau, de quien sin
duda lo ha tornado Van Eys, traduce por
gorgojo. Van Eys dit que marbalo en L
de'signe le « charancon »; signification
qui n'est pas d' accord avec le fragment
de fable que je viens de citer. Silvain
Pouvreau, auquel Van Eys Va sfirement
emprunte, le traduit par « cosson ».
MARDA : 1° (BN-s, R-uzt, S), panza,
pause. Marda-handi (BN, R, S) , panzudo,
ventru. — 2° (Sc), cuajo del ganado,caiZ-
lette desanimaux ruminants. — 3° (BN-s,
S), est6mago, estomac.
MARDAlCA (S), murmuracitin , ca-
lumnia : midisance, calomnie. Egiak sol-
TATUREN DO INGANAZALETARIK ETA GAI§TOEN
mardaiLetarik , la verdad le librara de
los seductores y de las calumnias de los
malvados , la ve'riU le deiivrera des s6duc-
teurs et de la calomnie des me" chants.
(Imit. 145-11.)
Mardailer ( S ) : 1 ° embustero , men-
teur. — 2° murmurador, medisant. = Es
de las pocas palabras que terminan en r
suave. C*esl un des rares mots qui se ter-
minent par un r doux.
MARDERA : 1° (B-l-m-mu), ruedo
de la saya, lour ou bord de la jupe. —
2° (AN?), pieza de lana burda colocada
sobre la albarda del caballo, piece de
laine grossie re place" e sur le bit du cheval.
MARDIKA (BN-s), est6mago, esto-
mac.
MARDO : 1° (BN-s, R-uzt, Sc),blando,
suave : mou, doux. Eztula mardotu zait
(Sc), eztula beiLatu zita (R-uzt), eztula
USTELDU EDO GURITU ZAIT (L), EZTULA
bigundu jat ( Be ) , se me ablandado la
tos, ma toux s'est adoucie. Sen Grat
BESTERENTAKO MARDO BEZAIN BBRETAKO
gogor zen, Sen Grat era tan benigno
para los otros corao severo para si mismo,
Sen Grat entail aussi doux pour les autres
que severe pour lui-m€me. (Sen Grat, 8-2.)
— 2° (Be, BN-s, R, Sc), robusto, rollizo :
robusle, rondelet. Lur argaleko munte-
GIAN AZI DIREAN LANDARA GAZTEAK IRAGO-
TBN BADIRA LUR KOIPATSUKO BASORA , EZTA
ESATEKOA ZEINBAT IRABAZI DAROEN J TA ZEIN
mardoak gero azi : las plantas j6venes
que han brotado en vivero de tierra
ligera , si se pasan a un monte de tierra
sustanciosa, no es para dicho cuanto
ganan y cuan lozanas crecen : les jeunes
plantes qui sonl venues en ptpiniere dans
une terre ligere, et que Von transplante
dans une motte de terre nourrissante, il
est impossible de dire a quel point elles
poussent et combien elles grand issent
luxuriantes. (Per. Ab. 126-6.)
Mardoera (Be,...), grosor: grosseur,
epaisseur.
Mardokeri (S?), molicie, mollesse.
Mardoki (S, Inch. Matlh. xi-8), mue-
llemente, con molicie : mollement, avec
mollesse.
Mardotarzun (S), estado y cualidad
del aue esta grueso, blando , etat et qua-
lity de celui qui est gros et mou.
Mardots (Sc), erizo de la castafia,
bogue de la chdtaigne. Mardotsa zabaltu
(Sc), abrirse el erizo : s'ouvrir, en par-
lant de la bogue de la chdtaigne.
MardotU (S), ablandarse, s'amollir.
Mardultasun (G), fertilidad, lozania :
fertility, luxuriance. Lurrbko mardulta-
SUNEAN ETA ZERUKO GOIKO INTZEAN IZANGO
da zure bendizioa, en la grosura de la
tierra y en el rocio del cielo de arriba
sera tu bendici6n , dans la fertility de la
terre et dans la ros6e du ciel sera ta bene-
diction. (Ur. Gen. xxvn-39.)
MARDUL (B-i-m, Gc), robusto, ro-
llizo, lozano, sustancioso : robuste,
ferme, gaillard, qui a de la valeur.
Marduldu (G), engordar, engraisser.
MARE (AN, Araq.), babosa, limaco,
limace. Var. de bare.
Marea-ero (B-tS), grulla, grue(oiseau).
MARHEGA (BN, Sal.), cubierta
burda , que sirve para las bestias , para
los carruajes, etc. : couverture grossiere
qui sert pour les betes, pour les voi-
tures,etc. (V. Marraga, Marrega.)
MARFUNDI (L-get, ..., S) : 1° ron-
quera, rhume. — 2« ronco, acatarrado,
enrhume'. = Van Eys y Duvoisin traen
marpondi. Van Eys et Duvoisin donnent
marpondi.
Marfunditu (L, S), acatarrarse, s'en-
rhumer.
MARFUKA (R, Araq.), catarro,
rhume.
MARFUCA (S, arc,...), peinado espe-
cial , arrangement special des cheveux.
MARGIN : 1° (R-bid), limite, limite.
Ugalteak erkin zrbn marginetarik , los
rios salieron de sus limites, les rivieres
sortirentde leu rs limites. (Matth. vn-25.)
=: Duvoisin expone como del Roncal esta
palabra, traduciendola fraise, indudable-
mente en su significacidn de palizada y
no de fresa. Duvoisin, qui traauit ce mot
par « fraise » , le donne comme etant du
Roncal, sans doute dans le sens de palis-
sade et non du fruit du fraisier. — 2° (B,
Aii. ms), cuadro 6 porcibn determinada
de un campo labrado : car re" , planche ou
portion determine d y un champ laboure.
MARGINTSA: 1° (B-a-o). (V. Mar-
gin, 2°.) — 2° (L-am), cacerolas de
cocina , casseroles de cuisine.
MARGO : 1° (?, Herv. Catkl. de leng.),
color, couleur. = No dice el sabio lin-
guista de d6nde tom6 esta palabra. Hay
una palabra de uso corriente en B, y es
margul con su derivado marguldu y su
variante margol, que acusa la legitimi-
dad de este vocablo que cay6 en desuso.
En nuestros dias se ha usado mucho la
palabra margo en esta acepci6n, habien-
dola tornado de Hervas. Le savant lin-
guiste ne dit pas ou il a recueilli ce mot. II
exisle, enB, un terme usite couramment,
margul avec son derive marguldu et sa
variante margol , qui accuse la UgitimiU
de ce vocable tombant en desuetude. De
nos jours on a employe" beaucoup le mot
margo dans cette acception, V ay ant em-
prunte a Hervks. — 2° (Sc), gubio, pez
de rio : goujon, poisson de riviere.
Margol : 1° (?), almeja grande, grosse
moule. — 2° (B-ond), helice, cierto cara-
colillo de mar : hHice, coquillage marin.
Margots (Duv. ms). (V. Mardots.)
MARGU (R-uzt), mora, mdre. (Bot.)
Margu gorri (R-uzt), chord6n (Ron-
cal), mora roja?, mdre rouge. (?)
Margul (B-g-mu-o) , descolorido, des-
pojado de color: incolore, non colore. =
Esta compuesta de margo y ul. Este
segundo componente se usa en los deri-
vados uldu, orriuldu, mutuldu, signifi-
cando « despojado, privado ». Margul
es , pues , no solo por el uso , sino hasta
por su origen , « desprovisto de color. »
Ce mot est compose de margo et de ul.
Le second composant s*emploie dans les
derives uldu, orriuldu, mutuldu, etsigni-
fie « depourvu, prive ». Margul a done
le sens, non seulement par V usage y mais
encore par son origine, de « depourvu de
couleur, incolore ».
Marguldu (B-g-mu-o) , ponerse maci-
lento, perder el color : pilir, perdre la
couleur.
Marguriol (B-er), hierba semejante a
la planta pimienta : mercuriale, herbe
ressemblant au piment. (Bot.)
MARGUZI (BN-s), mora, mdre. (Bot.)
Mari (c), Maria, Marie. = Hoy se res-
tringe cada vez mas su uso, sustituyen-
dole por Maria. Lo mismo sucede con
otros nombres que en edades pasadas
modificaron un tanto su correspond iente
latino : Peru, MitSel, Manu, Anton, etc.
Las lenguas contiguas nos imponen las
variaciones que en ellas se han introdu-
cido, haciendo que las nuestras pasen
a la categoria de nombres populares,
casi apodos, y no puedan emplearse en
lenguaje serio. Actuellement V usage de
ce mot se restreint de plus en plus, on le
remplace par Maria. Le mime fait se
produit avec les autres noms qui, dans
les siecles passes, modifierent quelque
peu leur correspondant latin : Peru,
MitSel, Manu, Anton, etc. Les Ungues
voisines nous imposent les variations
qui se sont introauites parmi elles, de
telle sorle aue nos noms passent dans la
categoric des noms poputaires, presque
des surnoms , et qu'on ne peul recourir a
eux dans le Ian gage serieux. a Maria
GUREA BEIN IOANGO ElIZARA TA BERTAN
EPERDIZ ALTARARA, » BSAN EIBBAN PeRUK
atSina (B-g) : « nuestra Maria ira una
vez a la iglesia y entonces (se pondra) de
trasero al altar; » dicen que dijo Pedro
antiguamente ( se aplica a la torpeza de
gentes poco avezadas a un trabajo) :
« not re Marie ira une fois a Veglise, et
alors elle tournera le dos a Vaulel, »
d'apres ce que Pierre a dit autrefois
(s'applique a la maladresse de personnes
peu aptes a un travail). Maria gurba
GORULB GAIZTO, ARBN ATORRBAK ZULORIK
asko (G, Araq.) : a la vida holgazana
siguen la pobreza y la miseria , lit. :
nuestra Maria mala hilandera , sus cami-
sas muchos agujeros : la pauvrete et la
misere succedent a lavieoisive, lit. : notre
Marie est une mauvaise fileuse , ses che-
mises sont toutes trouees.
MARIA : 1° (B-b-1), quin6n, ganancia
correspondiente a cada tripulante : quote-
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MARIA-BIDEETAKO
MARKESTU
17
part, ce qui revient a chaque homme de
Viquipage. — 2° (L-£et), pez pequeflo
marino, sabroso , ae ojos grandes : tacot,
petit poisson de mer, savoureux , qui a
de grands yeux.
Maria -bidaatako, mujer publica,
ramera : femme publique, prostitute.
(F.Seg.)
Maria-gona-gorri (AN-lez, Gc), va-
quita de San Ant6n : coccinelle, bite a
bon Dieu. (V. Mari-gorri.)
Maria- gora : 1° (B-ond), una almeja
grande, sorte de grand coquillage. — 2° (6,
r), marea arriba, marie montante. (??)
Mariana gorri-gorri (AN-irun-ond).
(V. Mari-gorri.)
Mari-andres (B-i-tS), mari-andres-
aurki (B-g), silleta con aguiero pequeno
en medio del asiento,/>efil siege per ce"
d'un petit trou an centre.
Maria -panpalona (AN-ond), mari-
posa , papillon.
Mariarazi (L), hacer apagar, mezclar
la cal : faire iteindre, faire dilremper de
la chaux. Sutik khentzen da eta hartan
MARJARAZTEN LAKHA BAT G1ZU BIZI , Se quiU
del fuego (el agua) y en ella se mete un
celemin de cal viva, on Venleve (I'eau)
du feu et on jette dedans une mesure de
chaux vive. (Duv. Labor. 34-6.)
Mariardatz (G), especie de molinete
cuyos moviraientos hacen que el bilo
mal retorcido se endurezca, sorte de mou-
linet utilise pour redresser le fil mal tordu.
(V. Malardatz.)
Mariaren khardia (S, Alth.), cardo
santo 6 bendito, chardon binit. (Bot.)
Maria-talako (B-l), estrella de mar,
Hoile de mer.
Mariatu : i° (L), apagar 6 remojar la
cal, iteindre ou dilremper la chaux. —
2° (L), desvirtuarse : s'a/faiblir, se giter.
GlSUA, AZPIRA BZARRJ GABB LURRARBN GAI-
NEAN UZTBN BAD A , BERB BALIOARBN ERDIA
OALTZEN DU, ZBRBN MARIATZEN BAITA
LURRAR1 BERB EOINBXDEA EGIN GABB '. la
cal , si en vez de enterrarla se la pone
a la superficie, pierde la mitad de su
fuerza , pues se desvirtua sin comunicar
a la tierra su eficacia : si au lieu d'enfouir
la chaux vous la laissez a la surface, elle
perd la moitii de sa force, car elle s'af-
faiblit sans communiquer son efficaciti a
la terre. (Duv. Labor. 93-21.)
Mari-barna (R-uzt): 1° morcill6n ,
bo u din. — 2° panza, bedaine.
Mari-burduntzi (B-b), libelula, in-
secto neur6ptero llamado tambien don-
cella y tambien caballito del diablo,
notable por la belleza y elegancia de su
forma, fuerza de sus alas y rapidez de
su vuelo : libellule, insecte nivroptire,
appeli aussi demoiselle, remarqu able par
la beauti et Viligance de sa forme, la
vigueur de ses ailes et la rapiditi de son
vol.
Marierdiko ( B - b - 1 ) , grumetes que
ganan media raci6n 6 sueldo en la Ian-
cha, mousses a demi-solde dans une
barque.
Mari-gorri (B-g, BN-ald), mari-
gorringo ( B-a-m-o-tS ) , coccinela, vaca
de San Ant6n : coccinelle, bite k bon
Dieu. = El pueblo atribuye a este insecto
la facultad de anunciar bueno 6 mal
tiempo, segun vuele 6 deje de volar. He
atrai alguna de las muchas Candidas f6r-
mulas que se usan al efecto... Le peuple
attribue a cet insecte la faculti d'annon-
T.IL
cer le bon et le mauvais temps, selon
au'il vole ou non. Void une des innom-
brables formules naives usilies a cet
effet : Mari gorringo gorringo gaur ala
BIAR EURJA BGINGO ? GAUR EDO B1AR EURIA
BZPADA, MARIAK EPBRDIAN EMONGO (B-g) '.
coccinela , coccinela <, hoy 6 mafiana Ilo-
vera? si hoy 6 manana no llueve, Maria
te golpeara en el trasero : coccinelle, coc-
cinelle, pleuvra-l-il aujouroVhui ou
demain? si aujourd'hui ou demain il ne
pleut pas, Marie le frappera sur le der-
riere.
Mariguri (AN-irun), fresa, f raise.
Mari-intSaur (B-mun-ond], nueces
las mas grandes que hay , la plus grosse
des noix. Var. de manu-intSaur.
MARIKA (L-ain), espantajo, ipou-
v an tail.
Marikaka (B-b), gaviota cjue hace
vomitar a otras lo que nan comido, para
apoderarse ella , vulg. cagalos : mouette
qui fait vomir aux autres ce qu'elles ont
avali, pour s'en emparer.
Marikalet (G-on-us), segundo dia de
carnaval, deuxieme jour de carnaval.
Mariko : 1° (AN-ond, B-l). (V. Mari-
kaka.) — 2° (B-ond, G-don,...), cierta
gaviota de tamaflo regular y pico ama-
rillo, vulg. garray : goiland, certaine
mouette de grandeur proportionnie et a
bee jaune.
MARIKO L (L-ain), arveja cuadrada,
vesce carrie. = Duvoisin le hace signifi-
car « judia, alubia », y Van Eys « gar-
banzo ». Duvoisin lui aonne la significa-
tion de « haricot, pois », et Van Eyscelle
de « pois chiche ».
Marikorkoila (L-get), marikurkuilu
(L,...), caracol, escargot. =^ Pierre
d'Urte, en su Gramatica, p. 8, le hace
significar « limaco ». Dans sa Grammaire,
p. 8, Pierre d'Urte luidonnela significa-
tion de « limace ».
MARlXO (B-l). (V. Mariko, 2°.)
Mari-maisu (B-alb-ar), mari-sabi-
dilla, bachillera, mujer presumida de
sabia : bas-bleu, pironnelle, femme qui
se pique oVitre instruite.
Mari-matraka (Be, Gc), mujer muy
bullanguera, femme tres tapaaeuse.
Mari-mitilko (BN-s), hombruna,
muchacha revoltosa, amiga de andar
entre muchachos : garconniere , jeune
fille turbulente, qui aime a friquenter les
garcons.
Mari - motrailu (B-on, Gc), mari-
macho, mujer que en su corpulencia y
acciones parece hombre : virago, horn-
masse, femme qui par ses actions et sa
corpulence ressemble a un homme.
Mari-mutiko (AN, BN-ald, Lc), mari-
xnutil (AN-b-lez , Be , Gc ) , mari - mu-
tilka (R), mari-mutilko (S). (V. Mari-
mitilko.)
Marifiel (AN, B, G, L), marinero,
marin. (??) Mari&el-emaztea goizban sen-
HARDUN, ARRATSBAN ALHARGUN (L, pTOV.) :
la mujer del marinero a la manana tiene
esposo , a la tarde es viuda : la femme du
marin a ipoux le matin, le soir elle est
veuve.
Marioilar (B-o), gallo de dos crestas,
coq a double crite.
Mariorratz (B), libelula, libellule.
(V. Mari-burduntzi.)
Mari-panparona ( G-ano ) , mariposa,
papillon.
MARIPUUS (BN, Sal., L-get), cha-
queta, chaleco : veste, gilet. = Araquis-
tain lo transcribe maripolisa, S. Fou-
vreau maripoliza y lo traduce « especie
de cintur6n ». Araquislain Vicrit mari-
polisa, S. Pouvreau maripoliza, et le tra-
duit par « sorte de ceinturon ».
Mariskira (L, Van Eys), camar6n,
quisquilla : crevette, crustaci marin.
Mariaorgin (B, ms-Lond), mariposa,
papillon.
MARITS (BN-s), vaina, gousse. Mari-
TSA 1DORRA DA J IDORTALZI^EAN LEKA Su .'
la vaina llamada maritSa es seca ; antes
de secarse es leka : la gousse appelie
maritsa est seche; en vert elle se nomme
LEKA.
Mari-tSikar (B-bol), remolino de
viento, tourbillon de vent.
MaritSu-teiletako (B-tS), coccinela,
coccinelle. (V. Mari-gorri.)
Mari-urdin (BN-ald-s, L-ain, R),
mari-zikin (AN-b, L-ain, R-uzt), mujer
desaseada : marie-graillon , femme mal-
propre.
MARKA: 1° (B, arc), nave, barco :
vaisseau, navire. Ene alabea, aiz on. —
Am a, markak dabilz itSasoan. Hija mia,
s£ buena. — Madre, las naves andan en
la mar. Ma fille, sois bonne. — Mire,
les navires vont sur la mer. (Refranes,
453.) — 2° (AN-b, BNc, G-ern-us, L,
Sc) , arado ae tres puas , charrue a trois
pointes. — 3° (AN, G), arado de cuatro
puas, charrue a quatre pointes. —
4° (B, G), marca, senal: marque, signe.
ETA EG1NGO DAU EUKI DAGIELA GUZTIAK ,
T§1KIAK ETA ANDIAK, ETA ABERATSAK ETA
EZEUKIAK, ETA ASKATUAK ETA MENPBEOAK,
MARKA BAT EUREN ESKUMAKO ESKUAN EDO
EUREN BBKOKIETAN (B, ApOC. XIII -16) I
y a todos los hombres pequenos y
grandes, ricos y pobres, libres y sier-
vos hard tener una senal en su mano
derecha , 6 en sus frentes : el a tous les
hommes petits et grands, riches et
pauvres, libres et esclaves, on mil une
marque sur leur main droite ou sur
leur front. Eta ilagatik bztbzute pitza-
TUKO ZUEN ARAGIRIK, BZTBZUTB ERE EGINGO
ZUBN GAlftBAN IRUDIRIK , BZ MARKARIK '. m
sajar&s vuestra carne por causa de un
muerto, ni har&s algunas figuras 6 mar-
cas sobre vosotros : vous ne ferez point
d 1 incisions dans votre chair pour un mort,
et vous ne ferez aucune figure ou aucune
marque sur vous. (Ur. Lev. xix-28.) —
4° Markha (L), aparador, dressoir. Mar-
KHA-ALASBAK PORROSKATUAK DIRE , el apa-
rador y la alacena son despedazados , le
dressoir et le buffet sont mis en mor-
ceaux. (Dasc. Atheka. 99-6.)
Markari : 1© (AN-b), a^rimensor,
arpenleur. — 2° (G-iz), regalos hechos
a las reci^n paridas, cadeaux fails aux
femmes en couches. (Contr. de emarkari.)
Markatz (G?), panal de miel, rayon
de miel.
Markatzale (AN-b). (V. Markari, 4°.)
Markauztarri (G-and), un instru-
ment de labranza, yugo muy ancho que
se usa para que entre los bueyes unciaos
quede mucho espacio : instrument aqri-
cole, sorte de joug tris large employi
pour laisser plus oVespace entre la paire
de bceufs.
Markestu (AN-b, ..., L-ain), despor-
tillar, romper el morro de un jarro,
deformarse : igueuler, casser le bee oVune
cruche, le goulot d y une bouteille. '
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18
MARKETS — MARO
MARKETS (AN-b, L-ain), markhets
(L) : i°defectuoso, disforme, imperfecto:
difectueux, difforme, imparfa.it. Lehen-
80RTHUAK BALU NARRIO BAT, EDO MAINOU
BDO ITSU EDO BERTZE NONBAITIK MARKHETS
edo erphil balitz : si el primo^enito tu-
viere una mancha , 6 si fuese cojo 6 ciego
6 disforme de alguna otra parte : si le
premier-ne' a quelque dtfaut, s'il est boi-
teux ou aveugle ou difforme de quelque
autre part. (Duv. Deut. xv-24.) Baina
1TSUSIAK, MARKETSAK, BEHAR DU ANHITZ
E8TALKI, ANHITZ APHAINDURA I peTO la
(persona) fea, la deforme necesita mu-
cnos paliativos, muchos adornos : mais
la (personne) laide, celle qui est difforme
a besoin de nombreux palliatifs et orne-
merits. (Ax. 3>-489-41.) - 2° (BN-haz),
cosa insonora, apagada : chose qui sonne
faux, chose insonore. Boz marketsa, voz
apagada, voix Heinle. Urhe marketsa,
pieza de oro falsa 6 que suena mal , piece
oVor qui sonne faux.
Markilakatz (BN-s), escaramujo,
iglantier.
MARKIN (AN?, B?, G?, Afl. ms),
tabla, cuadro de huerta 6 jardin, carre"
ou planche de jardin.
Markiriatti (S), cortar el pelo de cerca
de la ubre de las ovejas, a fin de orde-
narlas meior : couper le poil pres de la
mamelle des brebis, a fin de les traire
plus aistment.
Markistu ( BN-ald-s ) , deformarse un
objeto, se de' former (un objet).
Markits (BN-ald), markhitS (BN,
Sal.), deforme, defectuoso, imperfecto :
difforme, d4fectueux , imparfait. Var. de
MARKETS.
MARKO (B-mond-o, G-gab), aparato
rustico de madera de tres puas, se mueve
a mano, arrastrando sobre la tierra;
sirve para demarcar la tierra , abrirla en
surcos : instrument rustique en bois,
compost de trois pointes, que Von fait
mouvoir a la main en le tratnant sur le
sol; il sert a marquer la terre, a creu-
ser des sillons. Var. de marka (2 # ). Mar-
koan erein (B-mond), sembrar trazando
con un lefio tres rayas en un sentido y
tres en sentido contrario, semer en Ira-
cant avec un morceau de bois trois raies
dans un sens et autant dans le sens con-
traire. Markoaz jo lurra (B-mond) , pre-
parar la tierra con este instrumento,
preparer la terre avec cet instrument.
MARKOL (Gc), especie de castatta,
de grano grande y corteza muy asp era,
espece de chdtaigne a tres gros fruit et a
peau rugueuse. = Se llama tambien, en
ciertos pueblos de G, bbrandu-markol y
markol-zarra. Elle se nomme igalement,
dans quelques localiUs du G, berandu-
MARKOL et MARKOL-ZARRA.
MARLA (BN-ald,..., S), marga, cierta
piedra friable : marne, certain ca lea ire
friable.
MAR£ASKA (AN-ond), cierta gaviota
de pico amarillo, vulg. garray : got land,
mouette a bee jaune. Var. de mariko,
mariLo.
MARLOI (AN-ond), gallo de mar,
cierta gaviota de las mas grandes y her-
mosas : coa de mer, une des mouettes les
plus grandes et les plus belles.
MARLOlft (L-get, ...), cerola, cierta
gaviota de las mas pequenas : pygmie,
une des plus petites mouettes. Itsas-
MARLOIN SURI BTA POTORRO , UR GAINDI-
TUBTARA LEHIATUAK, HEGALDAKA ZABIL-
TZAN UR-HEGI BATETIK BERTZE : gaviotaS
blancas y gallinas de mar, aficionadas a
aguas desbordadas, se cernfan de una
a otra orilla : des mouettes et des poules
de mer, hdtes fideles des fleuves dibor-
d6s, planaient d f une rive a Vautre. (Dasc.
Atheka. 113-1.)
Marmalaka (BN-s), murmujeo, mur-
mullo, rumor de voces : murmure, ru-
meur, bruit de voix.
HARHALO (Lc), insecto, en general :
insecte, en g6n4ral. Nik nahi dut herrau-
TSAK ETA MARMALO GUZIAK KHEN DITEZEN
beren sarbekin, yo quiero que se quiten
el polvo y todos los insectos con sus
telaranas , je veux qu'on enleve la pous-
siere et ious les insectes avec leurs toiles
d'araignGes.
MARMAR : 1° (AN, ..., B-a-o, Gc),
murmullo a solas 6 con otros : mur-
mure, en giniral. Fariseoak zeuden
MARMAR BEREN ARTEAN , ARRITURIK NOLA
UZTEN ZION BERE OlffETAN PEKATARI ARI I
los Fariseos estaban murmurando entre
si, at6nitos de ver que permitia estar a
sus pi6s a aquella pecadora : les Phari-
siens murmuraient entre eux, stupe" f aits
de voir qu'il permit a cette packer esse
d'Stre a ses pieds. (Liz. 29-34.) — 2° (AN,
B, G) , expresi6n vulgar del* maullido del
gato, expression vulgaire du miaulement
du chat. Amar, gurb katuak mar-mar
(AN, B, G] : diez, nuestro gato maya
fdicbo popular) : dix, notre chat miaule
(dicton populaire).
MARMARA : 1° arafla, araignte.
(S. P.)— 2° (AN-b, L-ain), cuchicheo,
mormojeo , murmullo, rumor : chuchote-
ment, marmonnement, murmure, rumeur.
HORI ZEREN ADITU BAITITU ZUEN ERASIAK,
ZEINETAZ iiaren kontra marmaran HARITU
baitzarete, por cuanto ba oido vuestras
murmuraciones con que habeis murmu-
rado contra el, parce qu'il a enlendu les
murmures que vous avez 6lev6s contre
lui. (Duv. Ex. xvi -8.) Marmaraka ari
(AN-b), estar mormojeando, bougon-
ner.
Marmarati ( AN , L ) , grufi6n , grom-
meleur.
Marmaratu (AN-b, L-ain), cuchi-
chear , gruflir : marmonner, grommeler.
Marmaraunzi (AN-b), grufi6n, gro-
gnon.
Marmar egon (AN, B, G, ms-Lond),
refunfuflar, grogner.
Marmareta (B-ofi). (V. Marmalaka.)
Marmarlo (AN, G, An. ms), marma-
rita (AN, Mend. H-423-28), marmariza
(L-get,...). (V. Marmalaka.) Ekusten
BADITUZU ZUK LAG UN ONEN BIDERIK BAGBKO
AUZIA, ... TA BESTS HARBN MARMAR! OA : si
presenciais el pleito injusto de esta per-
sona, ... y el murmujeo de tal otra : si
vous assisiez au proces injuste d'uneper-
sonne, ... et au murmure de telle autre.
(Mend. 11-181-30.)
Marmarketa (AN-elk). (V. Marma-
laka.) ASI ZIRE BAD A MARMARKBTAN ELKA-
RREKI JUDATARRAK, ZIOTELA : ^NOLA DBZAKE
ONEK GURI EMAN BERE ARAGIA JATBKO ?
Comenzaron entonces los Judios a alter-
car unos con otros , y decian : i C6mo
nos puede dar este su carne a comer ?
La-dessus les Juifs commencerent a mur-
murer entre eux, en d is ant : Comment
cet homme peut-il nous donner sa chair
a manger? (Liz. Joan, vx-53.)
MARMARO (BN-baiff,...L), sorgo
con que se hacen escobas, sorgho a
balais.
Marmarra (BN-s , R ) , marmarrada
(AN). (V. Marmalaka.) Nausiak tSa-
KURRA ZURRATZBAN INZIRIO EGITEA BTZAIO
GAITZ , BAINA BAI MARMARRARAZ ORZKA EGI-
TEA : cuando el dueno apalea el perro,
no le incomoda que este aulle, pero si
que refunfunando muerda : lorsque le
mattre bat son chien, il lui importe peu
!ju f il aboie, mais qu'il grogne et morde.
Liz. 14-35.)
Marmaua (S, Altb.), Var. de mar-
MARO-j- A.
Marmazika, refunfunando, grognant.
(Duv. ms.)
Marmazlkari , grufi6n , grognard.
(Duv. ms.)
Marmazikatu, refunfuflar, grogner.
(Duv. ms.)
MARMO (B-g-1), mascara, persona
disfrazada : diguisi, masque. Marmo,
karamelot§u bat : mascara, (dame) un
caramelito : masque, (donne-moi) un
petit caramel. = D. fr. marmot, figurilla
grotesca , petite figure grotesque ?.
MARMOKA : 1° (B-i), tiempo anor-
mal, temps anormal. — 2° (B-l-m), cierto
pez que, extraido del mar, va poco a
poco derritiendose en aguaipoissonqui,
sorti de la mer, se risout peu a peu en
eau. — 3° (B-i), abatido de calor, accabU
de chaleur.
Marmokatu ( B ? ) , endurecerse la
ceniza, se durcir (la cendre).
MARMOTA : 1° (B-ar-el-on, Gc, ...),
gorro de ninos infantes, es de lana, biret
en laine des jeunes en f ants. = D. fr.
marmotte, paftoleta de mujer, fichu de
femmel. — 2° (BN-ist), melolonta,
cochorro, hanneton. — 3° (B-a), per-
sona que merece poca confianza, per-
sonne qui mtrite peu de con fiance.
Marmots (L), insecto, insecte. Var.
de marmuts. Dbusik bz jatbko, ez 9i§ari
ez marmotSa : (no tenia) nada que comer,
ni lombriz ni insecto : (elle navait) rien
k manger, ni vermisseau ni insecte. (Gov.
Aleg. 3-5).
Marmotz (G-al), taimado, socarr6n :
sournois, chafouin. Var. de malmutz.
MARMUKA : 1° (R), refunfuno, gru-
flido, p. ej., de perro : grognement,
p. ex., de chien. TSakur korrbn marmu-
kak lotsatu nau, el grufiido de ese perro
me ha atemorizado , le grognement de ce
chien m'a effrayi. — 2° polipo, polype.
(Duv. ms.) — 3° (L-ain), (nifio) grueso,
gros (enfant).
Marmurl (AN-b, L-ain), charla,
mormojeo : babillage, murmure. Var. de
marmareta, etc.
MARMUS (B-o), persona muy silen-
ciosa, personne tres silencieuse.
Marmuta (R), marmutia (BN-s),
mormojeo, murmullo : murmure, bruit
de voix. Var. de marmareta.
Marmutiaka, marmutiaz (BN-s),
grufiendo, grognant.
MARMUTS (BN-am), marmutB (Lc),
marmutz (L), insecto, insecte. = Mar-
mut5 es diminutivo de los otros dos.
MarmutS est un diminutif des deux
autres. Marmutzen arroltzbak, huevos
de insectos, aeufs d'insectes. (Duv. Labor.
49-1.)
Maro : 4° (G-al), copo de nieve. flo-
con de neige. Var. de malo. — 2° (AN ,
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MAROT — MARRIATU
19
B, BN, G-elg), paulatinamente , con
calma : doucement, lentement, aveccalme.
= Se usa sobre todo como superlative* ,
repitiendo la palabra. S'emploie surtout
comme supertatif en ripttant le mot.
M ARO - MARO DATOZ GIZONAK MENDI AN BERA
(AN-lar), los hombres vienen suavemente
monte aba jo, les homines descendent len-
tement la montagne. Maro-marotSo bra-
gin, mecer (la cuna) insensiblemente ,
bercer (le berceau) insensiblement. =
Parece contracci6n, por lo m^nos en AN
y BN, de bmaro. Ce mut semble Hre une
contraction, au moins en AN et BN, de
BMARO.
MAROT (B-a-d-o-tS), guapo, her-
moso : beau, faraud*
Marota : \* (B-g). (V. Marot.) —
2° (G-elg), perfolla, paja de maiz (envolto-
rio de la mazorca), paille de mats (enve-
loppe de V&pi). Var. de maluta.
MARRA : 1° (AN, B?, BNc, G?, Lc),
raya, en general; linea, trazo : raie, en
giniral; tigne, trait, track. Aitzitik badi-
RUDI BZBN ZUK SEDEA AITZINATU DUZULA,
marra iraoan duzula : por el contrario,
parece que habeis ido mas alia del fin
y pasado la raya: au contraire, il semble
que vous avez outrepassi le but et dipassi
la raie. (Ax. 3a-xvi-13.) — 2° (BN-ald-
gar, L, ...), raya que no debe pasar el
jugador de bolos , raie que le joueur de
quille ne doit pas dipasser. — 3° (L-sar),
raya del peinado, raie de la coiffure. —
4° (?), objeto, objet. — 5° (B?, G?, An.,
L, Duv.), senal, marque. ItSasoa egin
BBANBAN AOINDU BUTBAN , DlSO JOB SAN-
TUAK, NOGlftO ELDU BBAR ZAN , TA NBURRI ,
MARRA, MUGA, TA BAZTER ONETARIK URTETEN
bztau : cuando hizo el mar le orden6,
dice el santo Job , hasta d6nde habia de
llegar, y no sale de esta medida, senal ,
limite y orilla : quand it fit la mer, dit le
saint homme Job, il lui ordonna jusqu'ou
elle devait ar river et lui di fend it de di-
passer cette mesure, marque, limite et
rive. (An. Cur. 84-20.) — 6° (B, arc),
joya , bijou. Nbketan danak marrak ditu,
quien se fatiga tiene ioyas , qui se fatigue
possede des bijoux. (Refranes, 506.)
Marrada : 1° (B-b), murmuraci6n,
midisance. — 2° ( B-m ) , ruido al comer,
bruit de la mastication.
MARRAGA (AN-b,..., Be, G-bid-
gab,..., R), marga, lana burda, jerga
con que se hacen medias groseras, bas-
tes, colchones: bouracan, itoffe de laine
grossiere avec laquelle on fait des bas
arossiers, des^bdts, des couvertures de
lit. (D. ar. juu^a, mirfaca.) Praka odo-
LBZTUAK, ABARKA TA DAGOKAZAN KALTZERDI
marragazkoak : pantalones de pana, abar-
cas y sus correspond i en tes medias de
marga : pantalons de panne, brogues et
leurs chaussettes cor respond antes en bou-
racan. (Per. Ab. 117-14.)
Marragero (AN ?, Be, G-bid), pelaire,
artesano que hace la marga : cardeur,
artisan qui fait le bouracan.
MARRAlSU (Be), marraju (AN, Gc),
marrajo, un pez : oxyrrhine, marra-
chou, genre de requin. (?)
Marralzkatu (AN), estrujar: expri-
mer, presser forlement.
If ARRAKA : 1°(R), bramido, es-
truendo del trueno, fracas du tonnerre.
— 2° maullido del gato, miaulement du
chat. (S. P.) — 3° (AN, BN-s, G-and-us,
L-ain, R, S), baliao de cabra, biguete-
mentde la chevre. — 4° (BN-s), chirrido
del carro, grincement d'un vihicule. —
5° (R), rebuzno del burro, braiment de
V&ne. — 6° (BN-ald-s), berrido de ninos,
cris des petits en f ants. — 7° (BN-s, R),
torrente de l&grimas , torrent de larmes.
— 8° (R-bid), grito, en general, de ani-
males : cri, en ge'ne'ral, des animaux.
Animals, artza-otso-idi-ardi eta aintz,
guzubn iragoari erra1tbn digu m arraka '.
llamamos marraka al grito de todos los
animales : osos, lobos, bueyes, ovejas y
cabras : nous appelons marraka le cri de
tous les animaux : ours, loups, bceufs,
b re bis et chevres. — 9° (R), produciendo
ruido de tripas : gargouillant, en parlant
des intestins.
Marrakari (c, ...), llor6n, hablando
de un nifio; un gato que maulla mucho,
etc. : piailleur, en parlant d'un enfant,
d'un chat qui miaule beaucoup, etc.
Marrakatu : 4° (G-ziz), enronque-
cerse, s'enrouer. — 2° rayar, trazar
lineas : rayer, tracer des lignes. (Duv. ms.)
Marrakaz (BN-s). (V. Marraka, 9°.)
MARRAKUKU (AN-b, BN-ald-ezp,
L-ain), empanada de harina de maiz y
de queso : galette de mats et de fromage,
brisie et roulie en pelote.
Marrakurrilo (G-zumay), caracol ,
escargot.
Marra-marra : 1° (B-b, Gc), onomat.
de murmurar, onomat. du murmure. —
2° (B-eib-m, Gc), comer con torpeza pro-
duciendo ruido : gargoter, manger gou-
lument et en faisant du bruit.
Marranga (AN, Liz., G), marranka
(AN, Araq.) : 1° ronquido, ronflement.
^Gari-lasto batekin ezintzan ibiltzen
marrangaz jendeari iges eragiten ? i no
andabas dando sonidos roncos con una
paja y haciendo huir a la gente ? ne pro-
duisais-tu pas des sons rauques avec une
paille, et ne faisais-tu pas fuir les gens?
(Itur. Cane. bas. 111-154-21.) — 2° ron-
quera, enrouement.
MARRANTA : lo (AN-b, G), ron-
quera, enrouement. — 2° (BN-ald-luz,
L), constipado, rhume.
Marrantatu (AN, BN, G, L), acata-
rrarse, s'enrouer. Konzientzia da behin
ERE LOHAKARTZBN EZTEN ZERBITZAR1 BAT,
MARRANTATZEN EDO BRLASTEN EZTEN PREDI-
kari bat : la conciencia es un servidor
que no duerme nunca, un predicador
que no se enronquece : la conscience est
un serviteur qui ne s y endort jamais, un
pre'dicateur qui ne s'enroue point. (Ax.
3*-324-2.)
If ARRAO : lo (B-mu), mascara, di-
guis4. — 2° (Be, G), maullido fuerte,
miaulement prolongi du chat.
Marrapida (AN-b), camino en zig-
zag , chemin en zigzags, route en lacets.
MARRAS (B-l-mu, ...), arpillera,
trapo de cocina : serpilliere, chiffon de
cuisine.
Ifarraaka : 1° (L), grunido, grogne-
ment. Urdeak, bbrtze abrek egitbn eztu-
TENA, ORAINO MINIK HARTU GABE , UKITZBAZ
BBRAZ EGITBN DU MARRASKA '. el Cerdo
grune con solo to carle, antes de recibir
dafio alguno ; lo cual no hacen los dem&s
animales : le pore grogne rien qu'a le
toucher, avant mime de recevoir aucun
coup; ce que ne font pas les autres ani-
maux. (Ax. 3»-330-7.) — 2o (AN, BN, L,
S), berrido, chillido : cri, glapissement.
ORDUAN TA GEROZ BRB GUK GBNEKIBNA ZEN
OIALAK ETA SOINEKOAK ZIKINTZEA TA BAZTB-
RRAK MARRASKAZ BETBTZBA, ent0nC6S y aUTl
despue*s lo unico que sabiamos era ensu-
ciar los pafiales y vestidos y Uenar los
lugares de berridos, alors et mime apres
Vunique chose que nous savions 6tait\ de
salir les langes et les vilements et de rem-
plir tout de nos cris. (Mend. 1-17-11.)
Dbihadar bat entzuna izan da Erraman,
MARRASKA ETA ORROBIA HAINITZ '. Una YOZ fue
oida en Ram 6 , lloro y mucho lamento :
une voix a 4t4 entendue dans Rama, des
plaintes et des cris lame n tab les. (Duv.
Matth. h-18.)— 3° (B-m, G-t-us), royendo,
rongeant. — 4° (BN- aid -gar, Lc, Sc),
torrente de lagrimas, torrent de larmes.
Marraskaz hasten dira fS), se echan k
llorar, Us se mettent a pleurer.
Marra skatu (B-m, Gc), marraakau
(B-m), roer, ronger.
If arraskilo (B-b-el-mond-plaz), ma-
rraakulo (B-m, G), caracol, escargot.
Marrats (B-m?), arpillera, trapo de
cocina : serpilliere, torchon de cuisine.
Var. de m arras. SbrbiLeta oraingobn
ordean eztaukazu imini baino aus-zapi
bdo marrats bat loitu etzaxtean : no
tenuis mas que poner, en vez de las 6er-
villetas de ultima moda, un trapo para
ceniza 6 una arpillera para que no os
mancheis : vous n'avez plus qu f a placer,
au lieu de serviettes a la derniere mode,
un torchon pour la cendre ou une serpil-
liere pour que vous ne vous tachiez point.
(Per. Ab. 55-5.)
Marratu (BN-s), hacer zig-zag :
zigzaguer, serpenter. Marratzez doha
BIDEHORI (Sc), MARRATUZ DOHA BIDEHORI
(BN-baig), ese camino \a en zig-zag,
ce chemin va en zigzags. MarratOz ebil-
tea (Sc), andar haciendo eses : zigza-
guer, marcher en zigzags.
M arrau : 1° (B-mu), mascara, diguisi.
— 2° (AN-b), maullido, miaulement. Var.
de marrao (1°, 2°^.
Marrauza (L), espada, cuchilla de
verdugo, machete de carnicero : 4p4e,
hache de bourreau , coutelas de boucher.
Var. de marraza (1°). J OSala marrauza
bat banu hire jotzeko ! j ojalA tuviera
una espada para herirte ! puiss4-je avoir
une ip^e pour te blesser ! (Duv. Num.
xxii-29.)
MARRAZA : 1* (BN-ald-am-baig),
cuchillo grande, que no se cierra : grand
couteau, qui ne se ferme pas. (D. pro-
venz. ?) — 2° (BN-gar), manias que cu-
bren la espalda de los bueyes, couver-
tures qui couvrent le dos des bceufs.
Marrazo, tibur6n, requin. (Duv. ms.)
Marrazo biribil, tibur6n, requin. Ma-
rrazo kanil, tibur6n de piel azul, requin
a peau bleue.
Marraga : 1° (BNc, S), colch6n de
lana burda, matelas de grosse laine. Var.
de marraga?. — 2° (BN?), cilicio, saco
de tela burda : cilice, sac de grosse laine.
Eta horien hilikitik edozbin gauzbtara
zerbait eror badadi, khutsatua izanen
da , nahiz zurbzko untzi , nahiz soineko ,
larru edo MARREGA : y aquello sobre que
cay ere alguna cosa suya mortecina, que-
dara inmundo, tanto vasija de maaera
y vestido, como pieles y cilicios : et
celui sur lequel il tombera quelque chose
morte sera souille", autani ustensile de
bois que peaux et cilices. (Duv. Lev. xi-
32J
Marriatu, pudrirse, sepourrir.( Humb.
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20
MARRO — MARTOPIL
Mitrid.) = Debe ser mariatu. Ce doit
itre mariatu.
MARRO : 4° (AN-b, B-i-m-ond, BN-
s), trampa, fraude : tricherie, tromperie,
fraude. Marro egin, hacer trampa, tri-
cher. ASariak zakurrari egin dio marro
(BN-s), la zorra ha enganado al perro, le
renard a berni le chien. Marroa sartu
(G) : engafiar, sorprender : tromper, sur-
prendre. Orduan, ... satrapak marro bat
SARTU ZIOTEN ERREGBARI , entonces... 10S
satrapas sorprendieron al rey, alors...
les satrapes surprirent le roi. (Ur. Dan.
iv-6.) — 2° (Gc), quejido de dolor, g6mis-
sement de douteur. — 3° (R), insecto, in-
secte. — 4° (AN-b, B-g), mascara, persona
disfrazada : travesti, masque, personne
de'guise'e. Var. de marrao. — 5° (G), mau-
llido fuerte, miaulement prolong^ du
chat. — 6° (AN, Araq., Gc), bramido de
buey, toro , etc. : mugissement du bceuf,
du taureau, etc. — 7° (BN-s), huero, vide.
GaztaiSa kau marro due, esta castafia
esta huera , cette ch&taigne est vide. —
8° (BN-s), parte casi seca de un arbol,
par tie a moitU desse'che'e d'un arbre. —
9° (AN, BN-am-gar-baz, L-ain), morueco,
carnero no castrado : bilier, rnouton non
ch4tr4. — 10° se dice del que oculta sus
planes, del astuto : se dit de celui qui
cache ses plans, de Vastucieux. (Duv. ms.)
Aspaldiko marroa nuan ORi (G-and), esa
idea tenia de hace ya tiempo,f avals cette
id&e il y a dfy'a quelque temps.
Marroatu (AN, Araq.), bramar,
mugir.
MARROBI, fresa, fraise. (Duv. ms.)
MARROIZ : 1° (B-i-1), andrajoso,
desalinado : dtguenilli, sale. — 2<> (G-
ord), balido, bilement.
Marroizka (G-ord), balando, bSlanl.
MARROKA, verruga, verrue. (S. P.)
Marrokeria, dolo, trapaceria : dol,
fourberie.
Marrolari (AN, Araq.), bramador,
celui qui mug it.
Marro -marro (G), a horcajadas, a
califourchon.
Marro skatu : 4° (R), restregar las
manos, frotter les mains. — 2° (BN-s,
R), ajarse la ropa : se f riper, se d6frai-
chir (le vStement).
Marrosketa(Lc), cepillo, instrumento
de carpinteria : rabot, instrument de
menuiserie.
Marrosudur (BN-gar), nariz aguilefia,
nez aquilin.
Marrotzaile (?). (V. Marrolari.)
Marru : 1° (G-al-and), bramido, mu-
gissement. Var. de marro (6°). — 2° ruido,
chasquido : bruit, claquement. (Lacoiz.)
— 3° aullido de lobos 6 perros, hurle-
ment des loups ou des chiens. — 4° (G-t),
balido, bilement.
MARRUBI : 4° (Gc), fresa, /raise.
(Bot.) — 2° bramido, mugissement. Oihu
RAT AD ITU IZAN DA RAMAN , AUHEN ETA MA-
rrubiazeoa : voz fue* oida en Rama , Uoro
y mucbo lamento : une voix fut entendue
dans Rama, qui pleurait et se lamentait.
(Har. Matth. n-48.)
Marrubiaka (L), bramando, mugis-
sant. Erran liteke lurbehere huntako
mamu ikharagarri guziak marrubiaka ,
bat bbrtzearen gainean multzoka , bere
errayen zarraztaeatzbn hari dirbla :
podria decirse que todos los espantosos
monstruos de la creaci6n se desgarran
las entraflas rugiendo y amontonados
unos sobre otros : on dirait le rugisse-
ment de tous les monstres de la creation,
entasse's les uns sur les autres, se de*chi-
rant les entrailles avec fureur. (Dasc.
Atheka. 57-6.)
Marrubi-intSaur (Gc), una variedad
de nueces, une varie'te' de noix. Var. de
manu-intSaur.
Marru egin (G-al), bramar, mugir.
Marruga (S), mora, fruto de la zarza :
m&re. fruit de la ronce.
Marruga -tSori (S), papamoscas, un
pajaro : mirier, un oiseau.
Marruiz (B-m), andrajoso, desali-
flado : de'penaille' , sale. Var. de ma-
rroiz.
MARR&KA (Sc) : 4° verruga, verrue.
— 2° verrug6n de arboles, broussin des
arbres.
Marruko (AN-lez), malicia, engafio :
malice, tromperie, rouerie.
Marrukuku (L-donib) , empanada de
harina de maiz y queso, galette de mats et
de fromage. Var. de marrakuku.
MARRUMA (AN-b, BN-ald-gar),
bramido, mugissement.
Marrumaka (AN-b), bramando (las
vacas), meuglant (les vaches).
Marrumari, bramador, animal qui
mugit. (Duv. ms.)
MARRUN (git), marido, mari.
Marruntsa (L?), bestezuela, bes-
tiole.
MarruS (B-g), andrajoso, dtguenille*.
Var. de marruiz.
Marruakatu : 4° (ANc, BN-s, G, L,
R, S), frotar, restregar : frotter, ess uyer
fortement. Baina ez (zaitu erreko hasui-
NAK) , NABASIKI ETA AUSARTKI HERSTEN ETA
marruskatzen baduzu : pero no (te esco-
cera la ortiga) , si la aprietas y la restriegas
con energia y firmeza : mais non (Vortie ne
te brtilera pas), si lu la ser res et la frottes
avec tnergie et fermeU. (Ax. 4«-44-45.) —
2" (BN-ald-s, G-and, R), revolver, emba-
durnar : remuer, brouiller. — 3° (BN-
ald ) , apretar, comprimir : presser, com-
primer, ser rer. — 4° (R), manosear, mani-
puler. — 5° (Gc), ajarse la ropa, se
dtfratchir (le vitement). — 6°(L?), expri-
mir : presser, exprimer. Jedeonek ma-
rruskatu zuen ilba, Jede6n exprimi6 el
vellocino , Ge'de'on pressa dans ses mains
la (oison. (Duv. Jud. vi-38.)
Mar rusk et (BNc, L, R), garlopa
pequefla, cepillo de carpintero, petit
. rabot. (?)
Marrusketatu (BN, L), pulimentar
con el cepillo : raboter, polir avec le
rabot.
Marruza : 4° (L-ain), cuchillo grande
que no se cierra , grand couteau qui ne
se ferme pas. Var. de marrauza. — 2° (G,
Araq.), bramido, mugissement. — 3° (AN-
b) , rascador, cuchilla provista de mango
por un extremo y fija por el otro, que
se usa para hacer choclos : paroir, sorte
de large couteau pourvu d*un manche a
une extre'miU el fixe" par Vautre, employ 6
pour /aire les sabots. — 4° (AN-b), ce-
pillo, instrumento de carpinteria : rabot,
instrument de menuisier.
Marruzatu : 4° (G, Araq.), bramar,
mugir. — 2° (AN-b), acepillar madera,
raboter le bois.
MAR§EL (Sc), higo de fruto pequefio
y dulce, figue douce Ires petite.
MARSOKA (L, Van Eys), lanzadera
de tejeduria, nave tie du tisseur.
MARTI : 4° (B), marzo, mars. (??)
EOUZKIA TA EURIA, MART1KO EGURALDIA
(pop.) : sol y Uuvia, tiempo de marzo :
soleil et pluie, temps de mars. Andba
Maria Martiko, artban udea tatiko,
andik aurrbra betiko : Nuestra Senora
de Marzo, hasta entonces el verano anda
ofreciendo y negando ; en adelante para
siempre : jusqu a Notre- Dame de Mars,
rett s'offre et se retire; au dela, pour
toujours. — 2° (B?^G?, Ast.), guerrero,
guerrier.
Martian! (B-pl), piedra cjue se arras-
tra en pruebas de bueyes, pierre que Von
tire dans les essais de bceufs.
Marti-gari (B-ar-ofi-otS), trigo alieni-
gena, lit. : trigo de marzo : bli tlranger,
lit. : bl6 de mars.
Marti mulo (AN-oy, L-ain -get), rodi-
llo, rouleau.
Martin: 4° (AN-ond, B-l-ond, G-don),
cierta ave marina, vulg. rold6n, certain
oiseau de mer. = Seguramente uno de
los nombres bautismales que penetraron
antes en el pais. C'est sans aucun doute
un des noms de baptime qui pe'ne'trerent
le plus vite dans lepays. — 2° (B-l, G-ori),
martin pescador, martin- picneur.
Martin adar-andi (G-and), un insecto,
un insecte.
Martinhar (BN-ka), cigarra, insecto :
cigale, insecte.
Martin arrantzale (G), martin pes-
cador, martin-picheur.
Martingarratz (B-tS), acedera, oseille.
Martinklaska ( BN-s, R), una planta,
une plante. Belar bat da, a dak ta lore
ANlSKO DIONA, MORROINAK BERE LOREAE
ESKUGAINEAN JO TA LERTARAZTBN DEI. L.ER-
TERAN ARROITU BAT EGITEN DABEI LOREAE.
Es una bierba que tiene much as ramillas
y flores. Los mucbacbos golpean sus
flores sobre la mano y las hacen estallar.
Entonces producen un ruido. C'est une
plante qui possede de nombreuses petiles
branches et fleurs. Les enfants frappent
celles-ci sur leurs mains et les font e'cla-
ter. C'est alors qu'elles produisent du
bruit.
Martin -mongolo (G-ber), arador,
insecto : ciron, insecte.
Martin -mulo (Lc), tronco que se
arrastra en el campo para desterronarlo,
rouleau rustique que Von tratne dans un
champ pour 1 4motter.
Martin-ontz (AN-ond), martin pes-
cador costanero y mas bianco que el
ordinariamente llamado martin , martin-
picheur cdtier et plus blanc que celui
que Von appelle ordinairement martin.
Martin -saltari fAN, ...), martin-
Salto (AN-arak-oy), langosta de los cam-
pos, sauterelle.
MartinSuma (BN-besk), Martin, n om-
bre bautismal : Martin, nom de bap-
time.
Martin-tSori ( B-l ) , martin pescador,
marlin-pScheur.
Martintzar ^BN-am, L, ...), palurdo,
bombre de sentimientos poco delicados :
rust re, individu de sentiments peu d4li-
cats.
Marti -oilar, gallo de marzo, coq de
mars. = Se dice de a quel que canta a
media noche en punto. Se dit du coq qui
chante a minuit.
Martopil (Gc), regalos que se bacen
a la recien parida , cadeaux que Von fait
a la femme en couches.
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MARTOTS — MASKONDAR
21
Martotl (AN-b), marthotS (L), zar-
zamora, ronce.
MartSagari (BN-s), Var. de martSo-
GAHI.
MartBaita-sagar (BN-am), variedad
de manzanas, vari6t4 de poires.
MART3AL (R), cerdo de menos de
un alio, pore de moins d'un an.
MartSite (BN, Sal.), podadera del
viflador, serpe du vigneron.
MARTSO : io (jfr, BN, G, L, R, S),
marzo, mars. (??) MartSoan airea gorri,
ooizoro elurbbrri (R) : en marzo aire fino
(lit.:rojo),todas las mafianasnuevanieve:
en mars air fin (lit. : rouge), tous les
matins nouvelle neige. — 2° (B-a-o),
domingo anterior a carnaval : aimanche
gras, qui precede le carnaval.
Martiogari (R-uzt), martiogi (S),
trigo de marzo, bU de mars.
MARTSOI (Gc), tronzo 6 pedazo de
pescado, como de bonito, merluza :
tranche ou morceau de poisson, comme
du thon, de la morue.
MartSoka (L-am). (V. Martzoka.)
Martfio - lifio ( Gc ) , bayal , lino de
hilaza fina y blanda, tin supirieur comme
quality.
MartSoriol (B-i), hierba parecida A la
albahaca, pero sin su aroma : her be qui
ressemble au basilic, mais sans arome.
Martsuka (L-s), martSuka (L-ain),
morera, mdrier. Var. de martzoka (2°).
MARTUSERA (L), martuts (AN,
Lacoiz.), martuza (AN-ulz), mora, mdre.
= En AN-luz se usa tamoten martuSa,
dimin. de martuza. En AN-luz on emploie
aussi martusa, dimin. de martuza.
MARTZAL (B-ond), noble, noble.
Martzoka ( Duv. ms ) : 1 ° canula pro-
vista de hilo en la lanzadera del telar,
tube garni de fit dans la navette du tisse-
rand. — 2° morera , milrier.
Martzuka : 1° (L-get), morera, md-
rier. Erran ziniozakete martzuka hondo
huni : Athbra hadi erroetarik : diriais A
este moral : Arr£ncate de raiz : vous diriez
a ce mdrier : De'racine-toi. (Har. Luc.
xvii-6.) — 2° (L), cretino, crUin. Zaha-
RRBAN UMEA, MARTZUKA I nifiO (hijo) de
anciano, cretino : enfant de vieillard,
critin. (Prov. Dascon. Golfe, 221.)
MARU : 1° (B-i), poste: 6tai,soulien.
— 2° (B-mona), suciedad que deja el
pericarpio de la nuez , lache que laisse le
brou de noix.
Maruaga (B-i), Var. de maru (1°).
Harubi : 1° (AN, Araq.), fresa, fraise.
(Bot.) Var. de marrubi (1°). — 2° Ma-
rhubi, aullido de lobo, hurlement de
loup. (S. P.) Var. de marrubi (2°).
MarubintSaur (G-aya-bid), cierta
especie de nuez, la mas grande : cer-
taine espece de noix, la plus grosse. (V.
IntSaur.)
Marhuga (S), mora , m6re.
Marhugatza (S), morera, mtlrier.
MARHUKA (S), verruga, verrue.
Marhiika - belhar (S), ababol, planta
con cuya savia se curan las berrugas :
coquelicot, plante dont on emploie le sue
pour gudrir les verrues. (Bot.)
Marttkukii (Sc), Var. de marrakuku.
Marzal (BN-s). (V. MartSal.)
Marzusta (L, Lacoiz.), marzuza (R-
uzt), mora, mtire. (Bot.) Erran ahal zine-
zakbote marzuzer huni : Erroetarik ilki
adi eta landa adi itsasoan : podriais
decir A este moral : Arrancate de raiz y
trasplantate en el mar : vous pourriez
dire a ce mdrier : De'racine-toi et trans-
plante-toi dans la mer. (Leiz. Luc. xvn-6.)
MASA (G), raba, saviar. (?)
Masa egln (G), ecbar la raba, jeter
le saviar.
MASAlLA : 1° (Gc), carrillo, joue.
IftORK JOTZBN BAZAITU ZURE BSKUIKO MASAI-
LEAN, BMAN ZAYOZU BESTEA ERE I si algUnO
te hiere en la mejilla derecha, parage tam-
bi6n la otra : si quelqu f un te blesse la
joue gauche, pre'sente-lui V autre. (Ur.
Matth. v-39.) — 2° (AN-goiz), hoja de
hacha, tranchant de la cogne'e.
Masailako (Gc), masaileko (G), bofe-
tada , soufflet sur la figure ou sur la joue.
MASAL : 1° (B-ot5), desvirtuado,
affaibli. — 2° (B-a), noble, de caracter
a bier to : franc, de caraclere ouvert. Var.
de MAZAL.
MASAL (R), cerdo pequeno, lech6n :
cochon de lait,porcelet.
MaSalasto (BN), hojas secas de maiz,
feuilles seches de mafs.Var.de maizalasto.
Masaldu (B-ot5), desvirtuarse : s'af-
faiblir, perdre sa force.
Masamorra ( B - b ) , raba 6 masa que
se esparce como cebo para pescar sardi-
nas, saviar ou pdte que Von jette comme
appit pour picher la sardine. (?)
Masanko (R) , racimO de uva , grappe
de raisin.
MaSaran (R-bid), endrino, ciruelo
silvestre : agrasseau, crtquier. (Bot.)
MASATI (L, Lacoiz.), sarmiento, sar-
ment.
Maabatzaite (B-o), masbatze (B-a-
i, masbatzei ( B-i-i
dange.
g), masbatzei (B-i-ra), vendimia, ven-
Masbilte (G), masbiltza (G?), mas-
biltze (G), vendimia, vendange. Eztituzu
BILDUKO MASBILTZA BEZELA ZURE AUTATUB-
nen morooak, las uvas de tus primicias
no las recoger&s como vendimia, tu ne
recueilleras point comme vendange les
raisins de la vigne non tailUe. (Ur. Lev.
xxv- 5.)
Masdui (B-a-o), vifledo, vignoble.
MaSela (BN-s, R, S), carrillo , joue.
MaSelatu f?), abigarrar, bigarrer.
Masgiro (AN-b, G), buena tempera-
tura para la uva, bonne temperature pour
le raisin.
Masgolko (BN-gar), racimo de uva,
grappe de raisin. (De mats -|- golko.)
Maaiatu (Gc), burlarse, se moquer.
MaSikunka, a punetazos, a coups de
poing. (S. P.)
Masitu : 1° (BN-haz), untar de aceite
6 de grasa en abundancia , oindre ou im-
biber copieusement de graisse ou d y huile.
Zapetak masitu ditut, ne untado bien de
aceite los zapatos, y'ai imbibe" les souliers
d'huile. — 2° (L-ain), ajarse un objeto,,
se flHrir (un objel).
Maskailu (ms-Lond), flomis encar-
nada, phlomide rose. (Bot.)
MASKAL: 1<> (Be, G-etS), cazcarria,
barro recogido en el ruedo del vestido :
crotte, saleU recueillie par le bord du
vitement. — 2° (B), ubre de la vaca, ma-
melle de la vache. — 3° (Be), trozo de
carne entre la ubre y las piernas, mor-
ceau de viande entre la mamelle et la
cuisse. — 4° (B-ar-ofl), hoja seca, spe-
cialmente del maiz : feuille seche, sp6cia-
lement du mais. — 5° (B-oft), cana del
maiz, canne de mais. — 6° (B-ar-ofl, Gc),
d£bil, sin fuerzas : faible, affaibli. —
7° ( B, Gc), estropeado , estropU. Maska-
lak jan (B-p-l-mu) : roer los zancajos,
murmurar de alguien : dichirer quel-
?iu J un a belles dents, m&dire de lui,
*4reinter.
Maskal-adar (B-m ?-o), rama que se
deja sin cor tar al podar At boles, A tin de
que suba la savia y no se pudra el tronco :
courson, branche laisste a un arbre lors
de la taille, a fin de laisse r la seve circuler
et d'6viter que le tronc ne pourrisse. =
Llaman hoy mas generalmente maskal-
errama. (?) On dil aujourd'hui plus ge'ne'-
ralement maskal-errama. (?)
Maskaldu : 1° (G), enervarse, s'tner-
ver. — 2° (B-ofl ?, F. Seg.), ajarse, p. ej.
la ropa , telas, etc. : se dtfratchir, p. ex.
le vUement, les tissus, etc. — 3° (Gc),
estropearse, s f estropier.
Maskal - orri ( B-a ) , hojas producidas
por las ramas que se dejan de cortar al
podar un Arbol, feuilles qui poussent sur
les coursons.
MASKAR : 1° (G-gab-zeg), zarbo, pez
de rio , poisson de riviere. — 2° ( AN , B,
G, An.), alicaido, debilitado, desmedrado :
avachi, abattu, dicrd. — 3° (G-t), (cara)
compungida, (figure) contrite.
Maskaratu (AN-b), tiznar, noircir.
MASKARO : lo (BNc, L-ain, Sc), ani-
mal abigarrado de pintas negras y blan-
cas , animal barioU de laches noires et
blanches. — 2° (R-uzt), animal que tiene
pintas cerca del ojo, animal moucheti
pres de Vail.
Maskartu (AN, B, G), encanijarse,
s'^tioler. Aragia gatzituten eztanean ,
USTBLDUTBN DAN LEGEZ, ALAN ARIMBA OTZI-
TU, EPELDU, NAGITU, NASAITU TA MASKAR-
tuten dala : que asi como la carne,
cuando no se sala , se pudre, asi el alma
se enfria, se entibia, se empereza, afloja
y se encanija : de mime que la chair
pourrit lorsqu*elle n'a pas Hi saUe, de
mSme Vdme se refroidit, s'attMit, s'aca-
gnarde, se reldche et s'4tiole. (An. Cur.
142-26.)
MaSkatu (BN-s), masticar : mdcher,
masliquer. (?)
MASKELU: 1° (B-ar-oft, F. Seg.),
calderilla en que de ordinario se cuece
la leche, petit chaudron dans leauel on
fait bouillir ordinairement le tait. —
2° (B-mu-on), torpe, sin destreza : mala-
droit, gauche. Maskelutzar ori, iatzo
edo baten be ausi ta gaur be bai ! bests*
etSe askotan soiSa ta oiRa darabiLez guk
katliu ta plateretan eralten dogun dl-
ruen diruaz : torpazo , i ayer 6 un dia de
estos rompiste y hoy rompes tambien !
En muchas otras casas costean el vestido
y el calzado con el dinero que gastamos
nosotros en tazas y platos : maladroit,
hier ou un de ces jours tu brisas, el au-
jourd'hui tu casses encore ! En beaucoup
d'autres maisons on fournit le vStement et
la chaussure avec V argent que nous dtpen-
sons en tasses et assietles.
MASKILDU (B-m), abollar, so bar,
estropear : bossuer, f rotter, eslropier.
MASKlf.0 : 1° (B-a), calderilla, petit
chaudron. (V. Maskelu, 1°.) — 2° (B-
mafi), tamboril en que se asan las casta-
flas , sorte de gril a chAtaignes.
Maskin (AN-b), llor6n , pleurnicheur.
MASKLA (BN-s), brazado, ga villa
de helecho) : brasste, glane ou fagot
de fougere).
Maskondar (G-and, L-ain), rebusco,
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22
MASKOR — MATANTA
racimos que no se han cortado en la
vendimia : allebote, grappe laissee en
vendangeant.
MASKOR (G?, L-get), maSkor (L-
ain-get), concha, coquille. Maskor baten
BARRKNEN ARKITZBN DA, ETA T3AKUR BATI
zor zato (G) : se encuentra dentro de una
concha , y se le debe a un perro : elle se
trouve dans une coquille, et on en doit la
dicouverte a un chien. (DiAl. baa. 20-13.)
Maskorde (B-a-otS), racimo de uva,
grappe de raisin. ( De mats -j- korde.)
MaSkorreria (L-ain, Duv.), colecci6n
de conchas, collection de coquillages.
MASKUlXU: 4° (Gc), ampollas que
se levantan en la piel, ampoule qui se
leve sur la peau. Auts onbkin egiten dan
BNPLASTOAK ERRS ETA MASKUlLUAK ATBRA-
tzen ditu, el emplasto que se hace con
este polvo quema y levanta ampollas,
Vempl&tre qui se fait avec cette poudre
br&le el fait lever des ampoules. (DiAl.
bas. 17-9.) — 2° (AN, GcY burbujas a
flor de agua , pompas de jab6n : bulles a
fleur d'eau, bulles de savon.
MASKULO : 4° (G-ord), granillos que
salen por efecto del calor, tchauboulures
que produit la chaleur. — 2° (G-zumay),
ampollas producidas por la quemaz6n,
ampoules produites par la cuisson. —
3° (B-i-ond), caracol, escargot. (Contr. de
marraskulo.) — 4° ( G ) , burbujas a flor
de agua, pompas de jabon : bulles a fleur
d f eau, bulles de savon. Var. de maskuiIu
(20).
MASKUR (BN?, L?), callo: cal, du-
rillon, cor au pied.
MASKUR : I* (R-uzt), pan mal hecho,
pain mal fait. — 2° (L?), concha, coquil-
lage. Var. de maSkor. Gogoetan pulun-
patua zblarik, ikustbn du haur bat 1TSAS-
BAZTBRRBKO ZILHO BATERAT UR ERAMATEN
maSkur batean : estando con el pensa-
miento fluctuante , ve a un nifio llevando
agua en una concha a un agujero de junto
al mar : sa penste vagabondant , il vit un
enfant qui porlait de Veau dans un coquil-
lage a un trou pres de la mer. (Hirib.
Eskaraz. xi-11.)
MASKURI : 1° sabafl6n, engelure.
(Duv. ms.) — 2° (BNc, Lc), ampollas que
por efecto de picaduras se levantan en la
piel , ampoules produites par des piqUres
sur la peau.'
MASKURIO, chirlo de mar, sorte de
coquillage univalve. (F. Seg.) — 2° (L-
et, ...), pustulas de la piel, pustules de
a peau.
Malkuru (R), ampollas de la piel,
ampoules ou papules Je la peau. Var. de
maskuri (2°).
Maskuritsu, propenso a sabaflones,
porU a avoir des engelures. (Duv. ms.)
Maskurtu : 1° endurecerse, entume-
cerse : s'endurcir, s'engourdir. (Oih. ms.)
Eskuak MASKURTZBN dira , las manos se
entumecen, les mains s*engourdissent. —
2° (L), encallecer : se durillonner, devenir
calleuses, en parlant des mains. Hala-
KOARI ETA HAlStARI ETZAITZA HAIN PITB ES-
KUAK MASKURTZBN, IKORZIRINAK EGITEN,
ETA KZ HARAGIAK ETBBNTZBN ETA EZ MINBE-
ratzbn : a tal persona no se le encallecen
tan pronto las manos , ni se le abren ni
se le resienten las carnes : les mains de
cette personne ne deviennent pas sipromp-
tement calleuses, de m€me qu'elles ne
s'ouvrent ni ne la font souffrir. (Ax. 3 a -
264- H.)
S
MASMA (B-m), arafia, araignte.
(Contr. de marasma.) Orduan asten dira
BOTATEN ADURRA AOTIK MA8MEA LBGEZ, en-
tonces empiezan a arrojar baba de la
boca como la a raft a , alors Us commencent
a jeter de la bave par la bouche comme
Varaigne'e. (DiAl. bas. 6-1.)
Masmolko (BN, L, S), masmorda
(B-£-mu), masmordo (B-l, G, ...), racimo
de uva , grappe de raisin.
MASOKA, instrumento de ferreria,
instrument ou outil de forge. (S. P.)
MASON (BN-s, R), pan de com u ft a
con un poco de harina , se hace para los
perros : pain de mtteil avec un peu de
farine, a I' usage des chiens.
Masorka (L, Van Eys), lanzadera de
tejeduria , navelle du tisserand.
Ma8o8a ( BN - aid ) , mora , mtlre. Var.
de marzuzta.
Maspatze (B-deust), vendimia, ven-
dange.
MASPlL (B-mali-otS), acerolo, az4 ro-
ller. (Bot.)
Maspildu (B-a-ar-m-mond-o-ofi, G-and-
zeg, L-ain), abollar, estropear, sobar :
bossuer, abtmer, frotter.
Maspildura , deformaci6n de una va-
sija, deformation d'un vase. (Duv. ms.)
Maspulo (G-ord) : 1° ampollas de la
piel, ampoules de la peau. — 2° burbu-
jas de flor de agua, bulles*a fleur d'eau.
Var. de maskuilu (2°).
MASTA: 1<» (B, G, L), mAstil, m&t de
la barque. (?) — 2° (L-get, ...), mezclar,
revolver, confundir : milanger, remuer
ou brouiller, confondre.
Mastakatu (BN-haz), besucar, besar
repetidamente : couvrir de gros baisers,
dtvorer de baisers. Haur hoi utzazu
mastakatu gabs, deje usted a ese nifio
sin devorarle a besos, laissez cet enfant
sans le d&vorer de baisers.
Masta-masta (S), a dos carrillos
(comer) : (manger) a pleine bouche, gou-
Itiment.
MASTAR: 1° (B-o), divieso : clou,
furoncle. Ma star itsu (B-o), divieso que
no revienta , furoncle qui ne crevepas. —
2° (Be), cubo del centro de la rueda,
moyeu de la roue.
Mafitaziri (AN-ond), cuftas con que se
afianza el mastil de las lanchas, coins
d'ttambrai qui soutiennenl le m&t.
Mastei(B-g), vifia, vigne.
MASTELAKA (R), ovillo que se for-
ma dando muchas vueltas con el hilo en
una direcci6n y luego otras muchas en
sentido opuesto ; al rev6s de aiLiko , que
se hace como la pelota : peloton que I on
forme en faisant plusieurs tours dans un
sens et autant dans Vautre; e'est le con-
iraire de Z'ailiko, qui se fait comme la
pelote.
Mastekatu (BN-s, R, Sc), masticar :
m£cher, mastiquer. (?)
MaBter ( AN-b , G ) , colono , arrenda-
tario : colon , fermier. Var. de maiztbr.
MaBter -nausi (AN-b), administrador,
vigilante de inquilinos : rigisseur, sur-
veillant des fermiers.
Mast! (AN-b, B-l-m, Gc), vifla, vigne.
(De maats, mats-|-di.J
MASTO (R), macho, animal mile.
TSBRRI MASTO, MANDO MASTO, EPBR MASTO '.
cerdo macho, mulo macho, perdiz ma-
cho : verrat, pore m≤ mulel mile; gar-
ron, perdrix mile.
M ASTRA : 1° hojarasca en las plan-
tas, touffe en parlant des plantes. —
2° (B-m, L-ain), mAstil, mit. — 3° (AN-b),
ape'ndice A modo de escalera que se pone
at carro para transporter grandes cartas
de helecho, sorte d'tchelette que Von
place sur la charre tie pour transporter de
grosses charges de fougere,
Mastragei (B-m), troncos de que se
hacen los mastiles, troncs avec les quels
on fait les m&ts.
Mastrakatu (G-and-t), mastrikatu
(G, Arr.), manosear, estrujar : manier,
tripoter, serrer, presser.
MaSurka (G-ata), cafiuto, pedazo de
cafia en que se recoge el hilo, morceau
de roseau sur lequel on entortille le fil.
MASUSA (S, Alth.), mora, fruto de
la morera : mhre, fruit du mdrier. (Bot.)
MaSuSe-Sori (BN-baig), curuja 6 cu-
rruca, gorri6n del genero silvia : fauvette,
oiseau de Vordre des passereaux.
MASUSTA : 1« (Be, ..., Gc, ...), mora,
mtlre. (Bot.) — 2° (L-s), granos de la piel
que producen gran comez6n, boutons de
La peau qui produisent une forte de*man-
geaison.
Masustabe (B, Mog., Ur.), morera,
moral, mtirier blanc. (Bot.) Bai, tSiribi-
RIBN ARRAK MASUSTABE -ORRIA LBGEZ I si,
como los gusanos de las mariposas (co-
men) la hoja de la morera : oui, comme
les larves des papillons mangent la feuille
du mtirier. (DiAl. bas. 16-1.)
Masustra (B-d), Var. de masusta (1°).
Masustrabaltz (B?, ms -Lond), mo-
rera, moral, mtirier. (Bot.)
Masustragorri (B?, ma-Lond), fram-
bueso, framboisier. (Bot.)
MATAHAMI (BN-am, S), especie de
buftuelo, espece de beignet.
MATADERA, ranura, encaje, canal
que se abre en un madero , piedra u otro
material para hacer un ensamble : feuil-
lure, entaille dans laquelle lesportes et les
fenfires sont encadr4es pour fermer juste.
Matagin (G-etS), colmillo, dent canine.
Var. de letagin.
Mataka (BN-ist), luchando, luttant.
(?) JOKA MATAKA ARI IZAN DIRA, 86 han
pegado con furia, Us se sont battus fu-
rieusement.
Matakaldi (BN, L), lucha, lutte. (?)
Dbbruarekin bbhar zubn oraino mata-
kaldi bat bgin (L), todavia tenia que sos-
tener una lucha con el demonio , toutefois
il devait soutenir une lutte avec le diable.
Matakatu, batirse, entregarse a* una
lucha violenta : se battre, se livrer A une
lutte violenle. (Duv. ms.) (?)
Matalezur (AN-goiz), nueso maxilar,
m&choire.
Matalgi (B-g-om), matalki (B-ang-
eib-m), palo sobre el cual se cierne el
cedazo, b&lonsur lequel se meut le tamis.
(Contr. de materalgi.)
Mataluki (B-t§), chuleta, carne de
costado : cdtelelte, viande du c6U.
Matamataloka (L-ain), jue^o de mu-
chachos , que consiste en arrojar uno de
ellos una pelota contra los dem^s : balle
au chasseur, jeu de gamins, qui consiste
en ce que Vun d'entre euxjelte une ballote
contre les autres.
Mata-mulo (BN-gar), pis6n para
a i us tar las piedras del pavimento : hie,
demoiselle, instrument avec lequel on
en f once les pavis. (?)
MATANTA (AN-oy), lento, de poca
actividad : lent, lambin, musard. =
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MATAPISA — MATS
23
En varios pueblos de L llaman asi a
la tia, tomando la palabra del francos
« ma tante ». Dans quelques locality* du
L, on disigne ainsi la tante, empruntant
le mot au francais « ma tante ».
MATAPISA (G), matapuBeta (B),
mataputBeta (B-b), palo para ma tar
merluzas y atunes, biton pour tuer les
merlues et les thons. (?)
MATARATZU (B, ms-OtS), estorbos,
impedimenta : entraves, obstacles, empi-
chements. (?)
Matari: 1° (G-ata), recado, commis-
sion. — 2° (B-i), recadista, commission-
naire. (Contr. de mand atari?.)
Matarla (B-i-1), carrillo, joue. Var. de
MATRAILA.
Mataro ( B, Afi. ms), papirote : nasarde,
chiquenauae sur le nez.
MATARRASKA: lo (B-and-d-m-
mond-mur-on-ond), rasero, pieza de hie-
rro para limpiar la artesa : racle, outil
de fer pour netloyer le pitrin. — 2° (B-
a-g-o), persona activa, trabajosa : per-
sonne active, travailleuse.
Matarraski (G, ...). (V. Matarraaka,
Matasa (B-g-m), mataSa (BN-gar-s),
mathaBa (S). (V. Mataza, 1°, 2°, 3°.)
MataBaka (R). (V. Masteilaka.)
Matasari (B-i-mu, G-and), matasa-
kordel (B-a-g-mu), cuenda, hilo con que
se envuelve la madeja : sentene, fil avec
lequel on attache Vicheveau.
MATAUSTA (G-zumay) , dep6sito en
el centro de una lancha : title, demi-
t iliac, compariiment au centre d f un bateau.
MATAZA : 1° (AN-b, Be, Gc, S), ma-
deja, icheveau. KotSkian haria harturik,
EG1TEN DA MATHA2A, DOAN BEZBLA BARRBYA-
tuz (S) : cogiendo el filamento en la aspa,
se forma la madeja A medida que va sol-
tandose : en d&vidanl le fil sur un divi-
doir, Vicheveau se forme a mesure que le
fil se developpe. (DM. has. 6-43.) —
2° em br olio, asunto enredado : embrouil-
lamini, affaire emmSUe. (F. Seg.) —
3° (B-l, G-t), tempestad de granizo 6
de nieve, tempite de grile ou de neige.
— 4° (B, Sc), copo de lino, quenouil-
lie de Un. — 5° (B-mu), tempestad de
granizo, tempite de arile. = Al decir
solo mataza, refiri6naose al tiempo, se
entiende del granizo; siendo preciso
anteponer la palabra bdur para referirse
a la nieve : matazea da, « graniza copio-
samente; » edur -matazea da, « nieva en
abundancia. » Mataza seul, quand ce mot
se rapporte au temps, s f entend pour la
grile; il faut placer devanl le mot edur
pour qu*il se rapporte a la neige: matazea
da, « il grile fortement; » edur-matazea
da , <c il neige en abondance. »
Mataza-kordel (B-a-g), cuenda , hilo
con que se envuelve la madeja, para que
esta no se enrede : sentene, fil avec lequel
on attache Ve'cheveau.
Matazaxi: 1° (AN-oy, B-m). (V. Ma-
taza-kordel.) — 2° (AN, Araq.), aspa
para hacer madejas, dividoir pour faire
des icheveaux.
Mataznra (G, Ur.), matazuri (G-aya-
bid-t-us), matazuzki (G-beas), aspa
para enmadejar hilo, dividoir pour metlre
le fil en icheveaux. Matazuran izpia ar-
TUAZ, EGITEN DA MATAZA, ASKATZEN DIJOAN
BEZBLA : cogiendo el filamento en la aspa,
se forma la madeja a medida que va sol-
tandose : en d&vidant le fil sur un divi-
doir, Vicheveau se forme a mesure que le
fil se diveloppe. (DM. bas. 6-11.)
Matel(AN-b, BN, L-ain), matela
(BN-ald-s), mathela (BN, Liz., Sal., S) :
1° carrillo, joue. — 2° (BN-s, R, S),
carrillo grande, a diferencia de mazela y
maSbla, « carrillo pequeftito : » grosse
joue, a la difference de mazela et maSela,
« petite joue. » Matela ostokiak (BN-ger),
carrillo s frescos y rollizos, joues fratches
et rebondies. = Segun Araquistain ,
esta palabra signifies tambie'n « nalga ».
D'apres Araquistain, ce mot signifie aussi
« fesse ».
Matela-gorri (BN), variedad de cirue-
las , lit. : de carrillos rojos : variiti de
prunes , lit. : a joues rouges.
Mathelako (BN, S), mateleko (AN-
b) , bofetada : gifle, soufflet.
Matel-ezur (AN-b), mathel - hezux
(BN-bard), mandibula, michoire.
Matel-ezurreko (AN-b, BNc), bofe-
tada : soufflet, gifle.
Mateloski (BN-ald), carrillazos, papos
grandes , grosses joues.
Mater algi (B-g-i-mafi) , palo sobre el
cual se agita et cedazo en la artesa, bdton
sur lequel se meut le tamis dans la huche.
Materia (AN-b, B), pus, pus. (??)
Ma til a (B-o), tara villa, bobinette de
porte. (Contr. de maratiLa.)
MATO (BN-am), cierto juego, certain
jeu.
MA?0 (R-uzt), beso en la mano, bai-
ser sur la main. = Se dice aun fuera del
lenguaje infantil. Se dit mime en dehors
du langage enfanlin.
MATOI (G-bet, R), matoin (B-a-di),
mathoin (BN, L, S) : 1° leche cuajada
para hacer queso : cailli, lait cs.UU ser-
vant a faire le fromage. — 2° (AN-b),
matoin , queso fresco , fromage frais. —
3° Matoin (AN-b, BN-ald), bodoque,
persona de poca viveza : landore, per-
sonne peu vive.
Matoka (BN), mont6n compuesto al-
ternativamente de capas de tierra y de
estie>col, amas compost de couches alter*
nies de terre et de fumier. Var. de matuka.
Maton (BN-s). (V. Matoi, lo.)
Matordu (B-b-1, G-mot), comida, en
general : repas, en giniral. Var. de
jatordu ?.
Matorral (AN-lez, Be, Gc), ramaje
corto y cerrado que nace de los pi6s de
los arboles y arbustos cortados del pie* :
ctpte, taillis,peliies branches qui poussent
au pied des arbres et des arbusles coupis
ras la terre. (?)
MatotB (AN-b), mora, fruto de la
zarzamora : mdre, fruit de la ronce.
Matraila (L), quijada, mdchoire. (D.
lat. maxilla ?.) Matraila-lekhura heldu
izan zirenban eta filistindarrak marru-
maka ethorri zibenean, Jaunaren izpiri-
tua jauzi zen haren baithan : el cual al
lie gar al lugar de la Quijada, habien-
dole salido a encontrar los Filisteos con
algazara, entr6 en 61 el Espiritu del
Senor : lorsqu'il arriva au lieu de la
Michoire, les Philistins vinrenl a sa ren-
contre en poussanl des cris de joie; alors
VEsprit du Seigneur enlra dans lui.
(Duv. Judic. xv- 14.)
Matraila (Be, ..., L-get, ...), carrillo,
joue.
Matrailalbo (B, ...), pomulo, pom-
mette. Arpegi gorrista ta matraila-
alboak gizen-gizenak, la cara rojiza y
los p6mulo8 muy carnosos , la face rosie
et les pommettes tres charnues. (Per. Ab.
193-1.)
Matrailagin (Be), muela, molaire.
Matrailako (Be, ...), bofetada, moji-
c6n : soufflet, taloche.
Matrailazur (Be, ...), quijada, mi-
choire.
Matrailertz (Be), mejilla, joue.
Matrailezur (AN-goiz), hueso maxi-
lar, michoire.
MATRAKA : 1<> (Be, G-bet), carraca,
crtcelle. — 2° (Be, Gc), disputa, alter-
cado : dispute, altercation. Gizon au beti
dabil matrakan (B-d), este hombre siem-
pre anda rinendo , cet homme est toujours
a se disputer. — 3° (R), cencerrada, cha-
rivari.
MATRAN (L-get), cierto pez, la raya? :
bilange, certain poisson. (V. Traznan,
AN, B, G.)
Matratzu (B, /rw-OtS), obstaculos,
impedimenta, bagage : obstacles, bag ages,
attirail. (Contr. de mataratzu.)
MATRAZA : 1° (L-ain), arado de
cinco, siete 6 nueve puas : charrue a cinq,
sept ou neuf pointes. — 2° butrino, seine.
(Darth. Manuel, 54.)
MATRAZU (B, arc), virote, pieza de
hierro mediante la cual se fija la cadena
a la argolla, crochet de fer avec lequel
on fixe la chaine a Vanneau. Urdben buz-
tanez matrazu onie ez , de rabo de puerco
no (se hace) buen virote, de queue de
pore (on ne fait pas) un bon crochet.
(Refranes, 51.) Matrazu orrek hurts
bzeban karkaiz obretarean, ese virote
no sali6 de esa aljaba, ce crochet ne sortit
pas de ce carquois. (Refranes, 229.)
MATS (AN, B, BN-s, G, R), uva, rai-
sin. = Tiene por variantes maats (B),
que parece ser la voz originaria, y mahats
(BN, L, S). Le mot a pour variantes
maats (B), qui semble Sire le mot origi-
nal, et mahats (BN, L, S). Clases de uva,
especes de raisins : a) Moskatel (Be, Gc),
hay blanca y roja : muscat, sorte de rai-
sin blanc et rouge. (??) — b) Astomats
(B-a-1), kaskoi (B-m), mats-morba (G-tol),
la especie mas grande y la m£nos agra-
dable, la variiti la plus grosse et la
moins agriable. — c) Azeri-mats (B, BN,
Sc), BASAMAHATS (Sc), BERRO- MAHATS (L-
get), MAT§AMAT§ (AN-b), SASI-MATS ( B-i-
m), tsori-mats (BN-s, R), no madura y
generalmente no se come, raisin qui ne
mtiril pas et que giniralement on ne mange
pas. — d) Mats baltza ta zuria (B),
uva negra y blanca, raisin noir et blanc.
— e) MantzaniLa, manzanilla, sorte de
raisin d'Andalousie. (??) — f) Punuzuri
(B), es de racimos ralos y muy dulce,
raisin Ires doux a grappillons clairsemis.
— g) Prantzesak (Be), franceses, raisins
francais. — h) Bartolomes (Be), uva de
racimo grande y bianco, raisin blanc a
longue grappe. — i) Teturi (B), uva negra
y redonda, raisin noir el rond. — j) Apri-
ti, gardatS (AN, G-et§-t), uva de raci-
mos bien apretados, raisin a grappes
tres serries. — k) Torrontbsa (B), uva
de granos gruesos, raisin a gros grains.
— /) Berdeja baltz (B), berdeja bera
(B-i) : uva de granos pequeflos, muy
dulce : raisin tres doux, a pelits grains.
— m) Mermiondo (Be) : uva negra, her-
mosa y abundante para hacer vino, beau
raisin noir et Ires juteux. — n) Bblarri-
biko (B-i), uva de racimos pequeflos y
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MATSADALKO — MATURI
apreciada para hacer chacoli, raisin a
petites grappes apprede pour faire le
chacoli. — o) KurruSka (BN-am) : cierta
uva blanca, precoz y dulce : certain raisin
blanc, prtcoce cl doux. — p) GarnatSa
(R), uva de granos pequefios y vino no
rauy tinto : raisin a tres petits grains, qui
produit un vin rose*. (D. fr. grenachel.)
— q) Mantzanga (BN-am), manzbinka (Sc),
mazueka (R), uva de superior clase para
vino, raisin de quality supirieure pour
faire le vin. — r) Erle-mahats (BN-am),
uva muy apreciada, raisin tres apprede.
— s) Zozo-mahats (BN-am), lit. : uva de
tordo, lit.: raisin de merle. — t) EskiAbot
(BN-am , Sc], uva rara pero muy buena ,
raisin excellent mais rare. — u) Nardosa
(R) : uva la mas dura, se conserva el
invierno : raisin le plus ferme, qui se
conserve Vhiver. = Althabe en su Cibe-
rouko botanika expone, sin definirlas,
estas variedades... Altha.be donne, dans
sqn Ciberouko botanika , sans aucune
definition, ces varietes : duSeta, iskiri-
beta, kamalaua, klabbria, klamadana,
KORBOA , §AR!>ELA , TANATA , KARNASa Va-
riante de garnatSa , SoSo - mahats va-
riante de zozo-mahats.
Matsadalko. (V. Matsalko.)
Matsaien (B, G, L), vid, vigne. (Bot.)
MatSakaran (AN-b), endrino, prunel-
lier ou prunier sauvage. (Var. de baSa-
karan.)
Matsakio (AN, Araq.), racimo de uva,
grappe de raisin.
MatSal (B-lem), v6mito, vomissement.
MATSALEN (B, G), Magdalena, Made-
leine. = Es nombre familiar. C'est un
nom familier.
Matsalko (R-uzt), matsanko (R?),
racimo de uva , grappe de raisin.
MatSa-mats (AN-oy), matSa-matS
(AN-b), uva silvestre, raisin sauvage.
MATSANGO (B-l), mono, singe.
MATSAR : 1° (B-a-ang-ar-m-o, R-uzt),
ruin, bajo, despreciable : vil, bas, mtpri-
sable. — 2° (L-get], bezudo, hocicudo :
lippue, en parlant ae la levre. = Se dice,
no solo de personas, sino hasta p. ej. de
jarras.Se dit non seulement des personnes,
mais aussi p. ex. des cruches. — 3° ( B-
el?-o?), enjuto, encogido : maigrelet,
mince. — 4° (L-get), deforme, defectuoso :
difforme, difectueux. — 5° (G-and, R-
uzt), acial, tenazas de madera para abrir
erizos de castafia : morailles, tenailles en
bois pour ouvrir des bogues de cMtaigne.
— 6° (B-el), mazorca desgranada de maiz ,
de mijo, etc.: garrouule de mats, dpi
4gren4 de millet, etc. — 7° (B-el-o), cas-
tafia hueca, ch&taigne vide.
MATSARDA: i° (G-bet), acial, tenazas
de palo para sacar del erizo las castafias :
morailles, tenailles en bois pour dter les
chAtaiqnes de leurs bogues. — 2° (G-al-
aya-t), lenguaraz, criticona : gloseur,
detracleur. — 3° (S, Geze), apoyo, horca :
appui, 6tai, fourche. = Duvoisin dice que
probablemente sera un apoyo 6 puntal
con horquilla en su extremo para soste-
ner las ramas de los arboles. Duvoisin
dit que c'est probablement un appui
pourvu d'une petite fourche qui serl a
soutenir les branches d'un arbre fruitier.
MATSARDE : 1° (AN, BN, L, R-uzt,
S), puntal para sostener ramas abatidas,
Hai soutenant les branches qui sont trop
penchees. — 2o parrilla de mano en que
se cuecen las tortas de maiz, gril a main
sur lequel on cuit les gaieties de mais. —
3° (BN, Sal.), ahorquillado , fourchu. —
4° ( AN-b-lez , Gc) , acial , tenacillas para
quitar el erizo de la castafla : morailles ,
tenailles servant a ouvrir la bogue de la
chitaigne. — 5° (L?), tenedor, four-
chette. (D'Urt. Gram. 24.)
Mat8-arra (B?, ms-Lond), parra,
treille. (Bot.)
MatSarratu : 1° (L-get, ...), desporti-
llar, romper el morro de un jarro : egueu-
ler, casser le bee d'une Jarre. — 2° ( BN-
ald, L-donib-get), hacer asar las tortas
sobre una parrilla a mano, faire cuire les
galettes sur un gril a main.
MATSARRO (BN-ald, L-get, ...), pa-
rrilla con mango y sin pies, en que se
asan las tortas delgadas de maiz : gril k
manche, sans pied, sur lequel on fait rdlir
les galettes de mats.
MatsatSur (B-d), bidente, azada de
dos puas agudas , lit. : azada de vifiedo :
bident, bSche a deux pointes, lit. : biche
de vignoble.
MatSatu (L-get), masticar : mdcher,
mastiquer.
Mats-egur (B-g), estacas de vifia,
tchalas de vigne.
MATSET: I (B-b), cierta vela muy
pequefia , algo mayor que la Uamada
burriketa tSiki : certaine voile tres petite,
un peu plus grande que celle appeUe bu-
rriketa tSiki. — 2° (B-i), zurdo, gaucher.
MatSetin (G-and), camorra, gresca :
boucan, tinlamarre.
MatSikatu (L-get, ...), atarazar, dar
un tajo a las castafias para que cuezan
mejor, entailler les chdlaignes afin qu'elles
cuisent mieux.
MatSiko - salto (B-l), langosta de los
campos, sail tere lie.
MATSlN : 1° (Be), nombre familiar
que se dice por Martin , prfnom familier
qui se dit pour Martin. — 2° (B-m, Gc),
nombre que se usa para llamar al car-
nero , nom usite pour appeler le beiier.
MatSinada (B-g, G-and), motin, suble-
vaci6n, insurreccion : imeute, souleve-
ment, insurrection. Igaro zirean egune-
tan, Julio Cesarrek baketuteko berb
soldaduen artean jagi zan matslnada
osoa... : en los dias que pasaron, Julio
Cesar para calmar la com pie ta insurrec-
ci6n que hubo entre sus soldados : dans
les jours precedents, Jules Cesar pour
calmer la complete insurrection qu f il y
eut entre ses soldats. (Per. Ab. 208-15.)
Babiloniarrak Bel eta Dragoya Danie-
lek ondatu zituela ikusi zutenean, matsr-
nada gogor bat sortu zan : surgi6 un
f uerte motin , al ver los Babilonios que
Daniel habla derribado los idolos de Bel
y el Drag6n : il s'eieva parmi les Baby-
loniens une forte emeute, lorsqu'ils virent
que Daniel avait renverse les idoles de
Bel et le Dragon. (Lard. Test. 352-23.)
MatSin-bedar (B-m), matSingar (B-
ub), matSin-garratz (B-1-m-ofi-ub), ace-
dera, hierba mala que abunda mucho en
nuestros campos : oseille, mauvaise herbe
Ires repandue dans nos champs. (Bot.)
MatSin-gorri (B-ang-m-mu-ofi), coc-
cinela , vulg. vaca de San Ant6n : cocci-
nelle, bite a bon Dieu. (V. Mari-gorri.)
MatSin-gorrigo (B-ofi), saltamontes,
langosta de campo, sauterelle.
MatSinkirrilo ( B - otS - ub) , caracol ,
escargot. = En B-ot§ se recrean los niftos
dirigiendo al caracol esta f6rmula y ejecu-
tandole... En B-otS les en f ants s'amusent
a adresser cette for mule a l f escargot en
le tuant : MatSin, adarrak ataraizak,
bestbla ilgo aut : Machin (caracol), saca
los cuernos 6 , si no , te ma tare : Martin
( escargot ) , tire tes comes ou je te lue.
MatSinmatS (G-and-don), nueva vid
silvestre, nouvelle vigne sauvage.
MatBino (B-ofi, F. Seg.), rebelde,
levantisco, hurafio : rebelle, laquin, inso-
ciable f hargneux.
MatSino-saltalaii (G-zeg), matSin-
saltari ( B-mond ) , matSin - salto ( AN-
arez, B-m, G-and-gab), matSin saltulari
(B-a-o), saltamontes, langosta de campo :
criquet, sauterelle.
MatSin- sukalde, matSin- suzede (Aft.
ms) : 1° torreznero, persona que casi de
continuo esta junto al fuego, personne
qui est tou jours aupres du feu. — 2° (Gc),
casero, el nombre que sale poco de casa :
casanier, homme qui sort peu de sa mai-
son.
MATSlTA fG-etS), mariposa,papi//on.
Matsoko (AN-b, BN-s), racimo de
uva , grappe de raisin.
MAT§OL (L-ain), acial, tenacillas de
madera que sirven para abrir el erizo de la
casta fia : morailles, tenailles de bois qui
servenl a ouvrir la bogue de la ch&taigne.
MatSola, muleta, hequille. (Duv. ms.)
Matsondar (AN-b, Gc), rebusco, resi-
duos de la uva en la vifia : allebote,
grappilles de raisins dans la vigne.
Matsondo (AN-b, B-g, BN, Gc), cepa
de uva , cep de vigne.
MATSOPETA (AN-ond), palo de que
se sirven los pescadores para matar mer-
luzas y atunes, b&ton en usage parmi les
pecheurs pour tuer les merlues et let thons.
(?)
Mat8orko (B-g-urd), estacas metidas
en tierra para hacer parra s, pieux ou echa-
las piques en terre pour faire des treilles.
MatSorra : i° (AN, B-m , Gc), macho-
rra, femme sterile. (?) — 2° (BN-ozt),
mujer que no tiene las reglas, femme qui
n'a jamais de regies.
Mats-pila (AN-narb, Lacoiz.), acero-
lillo, sicomoro : azerolier, sycomore. (Bot.)
MATSUKA (B-a-mu-o-tS), estacas
metidas en tierra para hacer p arras,
pieux ou echalas plan Us en terre pour
faire des treilles.
MATSUKO (B-a), picador, tajo de
cocina , hachoir ou billot de cuisine.
MatSunga (G-and), ganga, buena oca-
si6n : aubaine, chance, bonne occasion.
Var. de mantSunga.
MATSURA : 1« (Be, ..., Gc), averia,
avarie. (D. fr. mAchurel.) — 2° (B-g-i-m-
ots, G-and), achaque, aje, mal interior
del hombre : cachexie, malaise, affai-
blissement.
Matsurlo (B-i), matsurrun (B-mu).
(V. Matsondar.]
Mat8utsa (AN-lez), mora, mtire. Var.
de MARZUZA.
MATHU (S), mathuin (BN, Sal.),
pasta separada del suero, que todavia no
se ha hecho queso : cailU separe du petit
lait , mais dont on n'a pas encore fait du
fromage.
Matuka (BN-am), tierra formada de
abono, tierra y cal : compost, terre com-
posee de fumier, de terre, de chaux.
MATURI (G ?), Iampar6n, ecrouelles.
Maturiak , tSoriak eta beste onelako
aund1tsuak biguindu bear dira loizokia-
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MATUTA — MAUTA-MAUTA
25
sin : los lamparones , lobanillos y otros
tumores se han de ablandar con emplas-
tos : les icrouelles, les loupes et autres
tumeurs doivent itre amollies au moyen
(Temptttres. (Dial. bas. 79-10.)
Matuta ( G-aya-bid-ord-orm-us) , cam-
pana del aloa, cloche du matin. (D. lat.
matutinum 1.\
MATUTlffr (L-ain), gresca, camorra :
boucan, dispute.
MATZER, deforme, defectuoso : dif-
forme, difectueux.
Matzertu, deformar, dt former. (Duv.
ms.)
Matzikatu (L), aplastar y deformar
un objeto con las manos 6 con las di eli-
tes, de* former ou de°chirer un objet avec
les dents ou les mains. (D. fr. vulg. masti-
quer.)
Matzinpelat, manchas en las piernas
por haberse calentado demasiado cerca
del fuego : zibrures produites auxjambes,
lorsqu'on s f approche trop pres du feu.
Matzitu (L-s), tajar, hacer muescas,
p. ej. en una mesa : encocher, faire des
dents, p. ex. a une table.
MAU : 1° (Be), mordedura, morsure.
( Voc. puer.) — 2° (AN-b, B-tS), accibn de
comer, action de manger. (Voc. puer.) =
La voz se repite en esta acepci6n. Le
mot se rtpete dans cette acception. Mau-
MAU JATEN DUTE ORTZIK G A BEAK (BN-ald),
los que no tienen dientes comen masti-
cando mucho, ceux qui n'onl pas de
dents mangent en micnant beaucoup. —
3° (AN-b, L), maullido, miaulement.
Mauka habi da katua, est6 mayando el
gato, le chat miaule. — 4<> (S), morde-
dura del perro, morsure du chien. Gatiak
NAU, TSAKURRAK MAU , ARNOAK HOLA BZARI
nau (S) : el gato maya, el perro muerde,
el vino me ha puesto asi : le chat miaule,
le chien mord, le vin m'a mis ainsi.
(Cane, pop.) — 5<> (BN, L, R), robo, vol.
(Voc. puer.) — 6<> torcido, se dice de
cosas mal colocadas : de travers, se dit
de choses mal placies. TSapel mau bat,
un sombrero viejo y mal puesto, un vieux
chapeau mal post. — 7° (B-l, G), inter-
jecci6n de incredulidad , de descon-
fianza : interjection d'incrtdu lite", de doute.
£ ASMATUKO DUELA IGARKIZUNTSO AU LEN-
GOA BBZIN BRREZ BBARGIN BATEK ? j MaU !
I que « un trabajador » acertara esta
pequefia adivinanza tan facilmente como
la anterior ? Lo pongo en duda : (vous me
dites) qu'un ouvrier va trouver cette petite
devinette aussi facilement que la pre'ee'-
dente? Ten doute. (lbaiz. 1-56-2.) = Tam-
bien en esta acepcibn se repite la pala-
bra como en la acepci6n segunda. Dans
cette acception, ce mot se re'pete de mime
que dans la deuxieme.
Mahua (S, Alth.), clavel, ceillet. (Bot.)
Maubatu (?), ladrar: abover, japper.
(Humb. Mitrid.) * " W
Mau egin (Be) , morder, mordre. (Voc.
puer.)
MAUGURIO (G, Araq.), cierto cara-
colillo de mar, petit escargot de mer.
MAUKA (c) , mahuka (S) : 1° manga,
manche. Mauka-laSo ( AN), mauka-zabal
(AN-b, B, G), mauka-largo (BN-ald),
persona de manga ancha, personne trop
indulgente. Gipuzkoako baserritarrak
JATORRITIK DUTE OITURA , T§AMARRAK JAN-
TZI BAGE BIZKARRBTIK ZINZ1LIKA DITUZTELA,
MAUKA-UTSBAN PLAZAN EGOTEA I 10S aldea-
nos de Guipuzkoa tienen por tradici6n
T. II.
la costumbre de estar en la plaza en man-
gas de camisa, teniendo las chaquetas
colgadas del hombro : les paysans du
Guipuscoa ont Vhabitude d'etre sur la
place en manches de chemise, avec la veste
sur Utpaule. (Izt. Cond. 254-1.) EltSo
bat pasatzeko, mauka-bila, para pasar un
mosquito (andais) en busca de mangas,
pour avaler un moucheron vous cherchez
une manche. (Liz. 243-26.) Maukak jaso
(G-and), maunkak goititu (L-ain), arre-
mangar, retrousser les manches. Mau-
kautsik (B, G), en mangas de camisa,
en manches de chemise. — 2° (G-and-
don), ganga : aubaine, chance. £ Zer da
AU? DIO OJUKA, | AU BAI DALA MAUKA !
I ONELAKO FORTUNA MUNDUAN NORK
dauka ? i qu£ es esto ? dice gritando ,
j que* ganga ! i quien tiene en el mundo
fortuna como esta ? qu'est ceci ? criail-
il, quelle aubaine! qui possede dans le
monde une fortune comme celle-ci? (Itur.
Ipui. 15-12.) — 3° (G), voz onomatopica
que denota el ruido de devorar, mot ono-
matopique qui exprime le bruit de man-
ger gloutonnement. Mauka -mauka ari
zbra jaten (G-orm), est& usted comiendo
a dos carrillos, vous mangez gloutonne-
ment. — 4° (R), mayando (el gato), (le
chat) miaulant. — 5° (AN-b), ganancia
ilicita , gain illicite.
Mauka -mauka, comer a dos carri-
llos, manger gou Id ment.
Maukari, mayador, (gato) que maya
con frecuencia : miauleur, qui miaule
souvent. (Duv. ms.)
Maukerdi (AN-b), manguito, demi-
manche.
MAUKI (B-d-mafi), hierba de San
Bonifacio, herbe de Saint -Boniface.
Mauki-mauki (B-m-ond), zampar,
comer A dos carrillos : s'empiffrer, man-
ger en goinfre.
Maukutsean (AN, B, G), maukutsik
(B, G), en mangas de camisa, en manches
de chemise. (De mauka- uts.) Zu maite
ZAITUZTEN SAGARDO-ZALE BE RED IN IRTETZEN
DIRA IGANDERO, SAGARDO ASI-BERRIA MAU-
KUTSIK ... EDAN NAI LUKETELA '. mUChOS afi-
cionados a la sidra, que a usted le tienen
carino, salen cada domingo queriendo
beber en mangas de camisa ... la sidra
reci6n empezada : de nombreux amateurs
de cidre qui vous aiment bien, dtsirent
boire chaque dimanche en manches de
chemise ... le cidre nouveau. (Ibaiz.
1-73-1.)
MAULA (L ?), fraude, engafio : fraude,
tromperie. (D. lat. mangularel.) Maula-
RIK EDO BIDEGABERIK EZ EGIN, nO bagaS
engafio, ne trompez pas. (Duv. Marc.
x- 19.) Zeren maulaz altsatua izatu bai-
naiz Hebrearren lurretik , porque a
hurto me han arrebatado de la tierra de
los Hebreos, parce qu'ils m'ont enlev4
secretement de la terre des Hibreux.
(Duv. Gen. xl-15.)
Maulati (L?), doloso, trompeur.
LEKHUKO ZINAK EZ DIO GEZURRIK, GEZUR
BARRAIATZEN HARI DA LEKHUKO MAULATIA :
el testigo fiel no miente , mas el testigo
doloso profiere mentira : le Umoin fidele
ne ment pas, mais le faux ttmoin dit des
mensonges. (Duv. Prov. xiv-5.)
Maulazko (L?), fraudulento, fraudu-
leux. Maulazko irabaziak, ganancias
fraudulentas, les gains frauduleux. (Duv.)
MAULI (AN-b), mauliki (B-ar),
maulubi (BN-aezk), fresa, f raise. (Bot.)
M AHUM A (BN-ald), pesadilla, opre-
si6n del corazon y dificultad de respirar,
durante el sueno : cauchemar, oppression
du cceur et difficult^ de respirer, pendant
le sommeil.
Mau-mau : 1° (AN, Be, BN-ald, G, L-
ain, R-uzt), comer, manger. (Voc. puer.)
— 2° (AN, B-l, Gc), exclamaci6n de
sospecha vehemente 6 de incredulidad,
exclamation de fort soupcon ou d'incre'-
dulite".
Mauna (G-zeg), campanada del alba,
cloche de Vaube. (D. lat. matutinuml.)
MAHUNGA: lo (BN-am), la manga,
la manche. — 2° (BN-am), remanga para
pescar , filet de pSche.
Maun -maun (AN-b). (V. Mauka-
mauka.)
MAURGI (BN-s: eaur), mauri (AN-
b), fresa, fraise. (Bot.)
MAURRE : 1« (BN-s), bramido delas
bestias^ mugissement des animaux. Mau-
RRE EGITEN 5u LOTSATURIK DAGONEAN ,
martzaka bertzaiSez (BN-s) : (el ganado)
brama cuando esti espantaao , por lo
demas muge : (le be'tail) mugit quand il
est e'pouvante'f autrement il beugle. —
2° (BN, Sal.), ruido intenso del mar, del
agua de una presa, del trueno, del fuego
en los incenaios : grondement de la mer,
bruit d'une chute d'eau, fracas du lon-
nerre, ronflement du feu dans les incen-
dies.
MAHURRI (BN-ald), maurri (BN-s),
fresa, fraise. (Bot.)
MAURTU (B, arc), desierto, d4sert.
Zeeikek maurtuti oeanean, eder eztanik
kalean, no ha gas cuando fueres por el
desierto lo que no fuere hermoso en la
calle, ne fais pas dans le desert ce qui
ne serait pas beau dans la rue. (Refra-
nes, 36.)
Maura (B-m?, Mog.), Moro, Maure.
Begiratu egiezu ondo buruti beatzetara :
eztabe agiri ez begi ez betulerik , bal-
tzen baltzaz '. ederrak dira mauruak
onen aldean i miradles bien a la cara :
de puro negra no se les v6 ni ojos ni
pestanas ; los Moros , comparados con
estos, son hermosos : regardez-les bien
en face : Us sont tellement noirs, qu y on ne
leur voit ni yeux ni sourcils ; compare's
avec eux, les Maures sont beaux. (Per.
Ab. 124-18.)
MAUS (B-m), mausa (B-elg-m-ond,
G-elg), sauquillo, hieble. (Bot.)
Mausa -bedar (G-elg), sauquillo,
hieble. (Bot.)
MAUSAR (Gc), tierra de aluvi6n,
tierra de buena calidad arrastrada por
el agua & las orillas de los arroyos :
alluvions, terre de bonne quality que les
ruisseaux entratnent a leur embouchure.
ARBOLA ORREK EMATEN DIK , MAUSARRA DIK
eta : ese arbol produce buenos frutos,
como que tiene tierra buena : cet arbre
produit de bons fruits, parce qu'il est en
bonne terre.
Mausarl (B-d), salteador, brigand.
Zblataka egoan nozbait basoan ezku-
TAURIK AZBRIA, GAISTO MAUSARIA l en cierta
ocasi6n acechaba la zorra escondida en
la selva , salteadora infame : en certaine
occasion la renarde 6pie, cachte dans la
forit, brigande inf&me. (Cane. bas. III-
84-5.)
Mauta-mauta (B-a-1-m-o), onomat.
del acto de devorar la comida , comer a
dos carrillos : onomat. de faction de
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MAUTS — ME
devorer la nourriture, de manger goulfi-
ment. Var. de mauka-mauka.
MAUTS: i° (B-l), pececillo negro, de
entre pefias ; vulg. guaito escama : petit
poisson noir, qui vit entre les roches. —
2° (B-a), hormiguero, fournache. —
3° (B-l, ms-Ot3), mujer gordinflona,
femme grassouillette. — 4° (R), vaina :
coase, gousse. (Contr. de maoutSa.)
Mautu, mahutu (git), morir, mourir.
Mazadura (AN-b, Lc), contusi6n, abo
lladura : contusion, bosse.
MAZAL: i° (B-a-1-o-tS), persona a fa-
ble, de buen caracter, noble : personne
aimable , de bon caractere, franche. —
2° (B-l), tierra lozana, terre fertile.
MAZAPLA (R-uzt), cuadril, pedazo
de tela que ponen las costureras en el
sobaco por evitar frunces : gousset, mor-
ceau de lissu que les couturieres mettent
sous I'aisselle pour iviter les plis.
Mazatu : i° (BN), cerner, bluter. (De
maze.) — 2° (AN-b, L-c), abollar, bossuer.
— 3° (G-goi), espadar el lino, battre le
Un. (?) — 4° (AN-b, L-s), causar contu-
siones, contusionner.
MAZE (AN, BN-ald, ...), tamiz,
cedazo : tamis, sas. Okhin berriak ma-
zea Sum, el nuevo panadero (tiene)
bianco el cedazo ; es decir, la gente con-
curre & la novedad, le nouveau boulan-
ger (a) un tamis blanc; c'est-a-dire, tout
nouveau, tout beau.
Mazehaga (BN-ald), palo sobre el
cual se cierne el cedazo, bdton sur lequel
se meut le tamis.
Maze agile (BN), cedacero, tamiseur.
MAZELA : 1° (AN-b, BN-ald, ..., G,
Araq., Lc), carrillo, joue. — 2o (AN, BN-
ald , Lc ) , vertiente , ladera de montafia :
versant, flanc d'une montagne. (D. lat.
maxilla 1.) Mkndi-mazela (L-ain), ladera
de montafia, /Zanc de montagne. Phentze-
mazbla (L-ain), borde de un prado, bord
d'unprt. Larre-mazela (L-ain), linderode
un pastizal, lisiere d'un p&turage. Sorho-
mazela (L-ain), porcion de un campo
cultivado , portion d'un champ cultive'.
Mazelako (BN, Sal.), mazeleko (AN-
b), bofetada, soufflet sur la joue.
Mazga-mazga (BN-s), onomat. del
acto de comer, onomat. de taction de
manger. (V. Mauka-mauka.)
MAZI (B, G, L-get), raba, saviar.
Maziko tSalupak (B-I), lanchas que van
a echar raba a altar mar, bateaux qui
vont jeter le saviar en haute mer.
Mazi egin (B-l, L-get), echar la raba,
jeter le saviar.
Mazltu (B, G), arrojar la raba para
atraer peces, jeter du saviar pour atlirer
les poissons.
Mazizatu (G-iz), critical*, murmurar :
critiquer, murmurer. Var. de maiSeatu.
MAZKA (S), montoncito de forraje,
meulon de fourrage.
MAZKAL (AN, Gc), debilitado, desfi-
gurado, decaido : de'bilite', affaibli,
abattu. = Hay quien dice maskal. II y
en a qui disent maskal. Aragi mazkalak
ditu gizon ORREK (G-and), ese h ombre
tiene blandas carnes, cet homme a la
chair molle.
Mazkalaldi (G), decaimiento : de'bi-
lite' , abattement.
Mazkaldu ( G ) , ponerse descolorido ,
decaer, desmedrar : se de'colorer, d4-
crottre, s'abatlre.
MAZKAR : 1° (G-orm, Araq.), 1am-
prea pequefiita de los rios, petite lam-
proie de riviere. Arrai£ari dagokan alde-
TIK PROBINZIA ONEK BZIN NAIKIDATU DEZAKE
DAUKAN BAlRO DITSA GEI AGO J ZERGAITIK
IBAI ANDIAKIN ERRBKA ZISTORRETARAl5fOKO
GUZTIAK DITUEN EZKALU , MAZKAR, AINGIRA
TA AMORRAIZ OSOTORO JOSIAK ! por lo que
hace al fresco (al pescado) esta provin-
cia no puede anhelar mas dichas de la
que tiene : porque tiene los grandes rios
y hasta los arroyos m&s pequefios llenos
de bermejuelas, lampreas, anguilas y
truchas : en ce qui concerne le poisson
frais , cette province ne peut dtsirer plus
de bonheur que celui qu'elle a; car elle
possede de grandes rivieres et jusqu'a
des ruisselels remplis de goujons, de
lamproies, d'anguilles et de truiles. (Izt.
Cond. 202-1.) — 2° (G-and), (cara) co-
mida de viruela : (visage) variola, rongt
par la petite vtrole. — 3° (G-and), arbol
nudoso, arore noueux.
MAZKARA : 4° (B-l-mu), atrevido,
desvergonzado , cinico : hardi, d6ver-
gonde', cynique. (D. ar. Sji/***"*, m£c-
jara.) — 2° (BN-s), ganado vacuno de
hocico negro , be'tail A comes a mufle
noir.
Mazkaratu ( R ) , tiznar : charbonner,
barbouiller de suie ou de charbon. (De
MAZKARA ?.) IKATZEZ MAZKARATUA DAGO ENE
begitartba, mi car a esta tiznada de car-
b6n , ma figure est toute charbonnte.
MAZKARO H°(S, Geze), abigarrado,
se dice del carnero cuyo hocico es de
diferentes colores : bigarre', tavelt, se
dit du be' Her qui a le museau de diverses
couleurs. — 2° (S ?), sucio, sale. — 3° (R),
tiznado, manchado : barbouilU, char-
bonne', tach6.
MAZKELO : i° (B-a-l-mu), torpe,
desgarbado : maladroit, balourd. —
2° (B-ar-ofl) , fuente de madera , fontaine
en bois. — 3° (B-g-mond), caldero, chau-
dron. (V. Mazkilo.)
Mazkilada (B-mafi), tiznadura, acci6n
y efecto de tiznarse : maquillage, action
de se farder.
Mazkildu : 4° (B-m-mu, BN-s], revol-
ver, embadurnar : milanger, barbouiller.
— 2° (B-mafi), tiznar, charbonner.
Mazkilkatu (BN-s), tajar, hacer
muescas por ejemplo en una mesa :
encocher, faire des encoches A une table.
MAZKILO ( B-a-o ) , caldereta en que
se cuece la leche, petit chaudron dans
lequel on fait bouillir le lail.
MAZKOR (L-s), huero, vide. GaztaiBa
mazkorrak, castafias hueras, chitaignes
vides.
MAZKULU (Gc), ampolla que levanta
un insecto en la piel, ampoule prod uite
sur la peau par un insecte.
MAZKURI : 1» (AN-arak, ..., Gc),
vejiga, vessie. — 2° (AN-b, BN-ald, L|,
ampolla que levanta un insecto en la piel,
ampoule produite sur la peau par un
insecte.
Mazkurio (L-get, ...). (V. Mazkurl,
2° .\
MAZO : 4° (B-m), torpe, maladroit.
(?) — 2° pan reciente muy levantado,
pain frais tres lev6. (Duv.) — 3° (B-m,
Duv.), regordete y fuerte : rondelet et fort,
dodu. — 4° (B-i-tS), palo que se emplea
para destripar terrones, b&ton que I'on
emploie pour tmolter. (??)
MAZOPA(B-b-l, G-don), mazopla
(AN-ond), peces grandes, negros, malos,
vulg. arroaque : gro$ poissons dangereux,
de couleur noire.
Mazpildu (G-ber-don-ori-oy-t , Lc),
tajar la castafia para que al asarla no
estalle 6 cocida se pele mas facilmente :
entailler la ch&taigne a fin qu f en grillant
elle n'iclate pas, ou qu elle se pele plus
facilement 6tant cuite. = En G-and dis-
tinguen entre mazpildu , « dejar las cas-
tafias medio peladas, » y koSkatu,
« tajar castafias. » En G-and on dis-
tingue entre mazpildu, « laisser les ch4-
taignes a moitie' peUes, » el koSkatu,
« entailler les chitaignes. »
Mazte (BN-ald, R-uzt), mujer, femme.
Var. de emazte. ^Mazte SIoa beti gazte
(R-uzt), la mujer pequefia siempre joven,
la femme petite est toujoursjeune. Mazte
erdi-bbrri (R-uzt) , mujer recie*n pari da,
femme nouvellement accouche'e.
Maztekari (R), (hombre) mujeriepo,
tratandose de personas adultas; a dife-
rencia de nbskatSbkari, que esmujeriego,
hablando de menores ijuponnier, enpar-
lant d'adultes; a la difference de neska-
tSekari , qui veut dire juponnier en par-
lant de mineurs.
MAZTRANGA (B-l), pez semejante
k la raya , mds dafiino , tiene un aguij6n
muy duro sobre la cola , vulg. chuchu :
mastrame, poisson ressemblant a la raie,
plus dangereux; il possede un aiguillon
tres dur sur la queue.
M AZUEKA (R), cierta clase de uva muy
apreciada, certain raisin tres recherche.
Mazukari : l°(B-a-m-o),paloscomo de
un pie de largo que se njan al mazo
(gabi-ardatz) de las ferrerias, chevilles
d'un pied de long qui se fixenl au marti-
net des forges. — 2° (B-m), macero, mas-
sier. (??)
Mazura : 1° (BN, Sal.), zarzamora,
fruto de la mora : mfire, fruit de la mfire.
(Bot.) — 2° (R-uzt), fresa, f raise. (Bot.)
MAZURKA: 1° (AN-b, B-m), ca-
nuto de lanzadera , iuyau de navelte. —
2° (R-uzt), gorro de lana de nifios, bfret
de laine des enfants. — 3° (AN-b), lana
en carrete , lame en bobine. = A dife-
rencia de astari, que es la lana en madeja,
y muilo en ovillo. Ce mot dijfere de
astari, « laine en icheveau, » et de muilo,
« laine en peloton. »
Mazuza ( R ), Var. de mazuzta.
Mazuz-8ori (BN), papamoscas, un
pajaro : mdrier, un oiseau.
MAZUZTA (BN), zarzamora, fruto de
la zarza : mtire, fruit de la ronce. (Bot.)
ME : 1° (AN, Be, BN-s, Gc, R), del-
gado , sutil : mince, subtil. ( Contr. de
MEE.) BESTB AINBESTE GALBURU ERE ERNE-
TZEN ZIRAN, MEAK ETA ERREAK JOAK I J
otras tantas espigas nacian tambi£n del-
gadas, y picadas de tiz6n : et autani
d'tpis naissaient, aussi maigres et pique's
par le charbon. (Ur. Gen. xli-6.) —
2° (AN-b), mineral, minerai. Urtzaileak
bete bear dau sutegia meaz ; ezarri ,
bear dan ikatza ; ta egin, bear dan guz-
tia : el fundidor debe llenar de mineral
la fragua, colocar el carb6n que se nece-
site , y hacer cuanto sea preciso : le fon-
deur doit remplir de minerai la forge ,
meltre le charbon n4cessaire, el faire tout
ce qui sedoit. (Per. Ab. 126-24.) — 3° (AN,
B, BN-s, G, R), poco profundo, peu pro-
fond. Kan ura me dago , kantik igan gi-
tian ( BN-s ) : alii el agua esta poco pro-
funda, pasemos por alii: la-bas Veau est
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MEA — MEHEGO
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peu profonde, passons par la. — 4° (BNc,
L), oveja, brebis. (Voc. puer.) — 5° (AN-b),
escaso de recursos, court de ressources.
MEA (Be, Gc), mineral, mineral.
Mehagune (BN-am-gar): i° v&do, gue.
— 2° rato de escasez, p. ej. en ciertos
meses del aflo; trecho de delgadez,p.ej.
en la extremidad de un palo , etc. : mo-
ment de rarete, p. ex. dans certains mois
de Vannie; etroitesse, p. ex. a Vextre'mite'
d'un bdton.
Mehaieri (BN-ald-baig), disenteria,
dysenteric
Mehail (BN), delgado, mince.
Meaila (B-m), meaile (G), mealola
(B-a), criado de ferrones, encargado de
desmenuzar mineral : homme de peine ou
manouvrier de forges, charge' de pulve-
riser le minerai.
Mehaka : 1° desfiladero, camino an-
gosto : defile, chemin Hroit. (Oih. ms.)
= Algunos dicen que significa una « emi-
nencia». Quelques-uns disent que ce mot
signifie une « Eminence ». — 2° Meaka
(B-a-g-i-mu-o-t§, BN-gar-s), ijada de ani-
males 6 peces, flanc d'animaux ou de
poissons. = Muchos en B pronuncian
esta palabra mieka, en virtud de cierta
eufonia de que se hablara en la Intro-
ducci6n. Beaucoup, en B, prononcent ce
mot mieka, en vertu oVune certaine eu-
phonie dont on parlera dans Vlntroduc-
tion. — 3° (B-i-t5), puesta de tocino,
capa delgada carnosa del tocino : quar-
tier ou tranche de lard, tranche assez
mince de lard. Zango- mehaka, empeine
del pie, cou-de-pied. (Prop. 11-35.)
Mehakoil (BN-ald-am), esbelto, del-
gado : svelte, mince.
Mealkatu (R), hilvanar, fau filer.
MEAN ( G-iz-zumay ), ijada de peces,
flanc de poissons. = For cierta eufonia
pronuncian mian. En vertu d'une cer-
taine euphonie on prononce mian.
Mehankoil (BN-am) , descarnado, de-
charni.
MEAO (B-a), maullido, miaulement.
Meaoka (B-a), mayando, miaulant.
MEAR (AN-b, B-g-l-m, BN-ald-s, R-
uzt),mehar (BN, L, S), estrecho, ajustado,
angosto : Hroit, juste, r6tr6ci. \ ZeiA
ESTUA TA MEARRA DAN BIZITZARA DABAMAN
bidba I ; que estrecho es el camino que
lleva a la vida ! combien est Hroit le chemin
qui mene a la vie ! (Ur. Matth. vn-14.)
EG IN AHAL ZITBZKEYEN GORENAK , ONDOAN
ZABAL ETA PUNT AN MBHAR I laS (tumbas)
mas altas que era posible hacer, anchas
en la base y estrechas en el veVtice : les
( tombeaux) les plus hauls qu'il Hait pos-
sible de faire, targes A la base ei Hroits
au sommet. (Ax. 3*-6-H.)
Mehardura , meharpen , adelgaza-
miento, amincissement. (Duv. dis.)
Meargune (AN-b), sitio angosto,
endroit Hroit.
MEARREI (G-and), enfermedad de
oveja s : se les cura poniendolas boca
arriba y refre scan doles con agua : ma la-
die des brebis, que I* on soigne en les
tenant couchies sur le dos et en les rafrat-
chissant avec de Veau. Var. de meabreri.
Mearrera (AN-b), angostura : etroi-
tesse, qualitS de ce qui est Hroit.
Mearreri (AN-b), meharreri (BN-
ald-baig), disenteria, dysenteric
Meartasun : i° (AN, B, G), angos-
tura : defile, passage Hroit. — 2°Mehar-
tasun, aelgadez, finesse. (Duv. ms.)
Meartu, mehartu (c, ...) : 1° adelga-
zar, amincir. — 2° estrechar, rHr4cir.
ME ASINTSA ( B - m , G - zeg ) , aforo ,
prueba de alimentos : degustation, action
de gotiter les aliments. MeasintSan dabil :
anda probando, aforando : il degustait,
goHta.it.
Measta (AN-b), mealta (G-and, L-
ain), delgaducho, fluet.
Mehastn (BN, Sal.), adelgazar, amin-
cir.
Meate, morcillon que no es de san-
gre, boudin dans lequ/l n'entre pas de
sang. (Araq.)
Meatoki (AN, B, G), paraje minero,
endroit minier.
MeatB (BN-s), mehats (BN-gar-ist,
S) : 1° delgado, estrecho : mince, Hroit.
LBPHOA MEHATSA ETA ZALHUA,el CUello del-
gado y flexible, le cou mince et flexible.
(Duv. Labor. 121-27.) — 2° (BN-s, R),
empanada, torta hecha con algo de came
6 de pescado: tourte, sorte de p&te com-
post de viande ou de poisson. — 3° Meats
(AN-b), raquitico, rachitique.
MeatSa: 4° (G, Araq.), amenaza, me-
nace. (??) — 2° (R) , hilacha, filoche d'une
toile. — 3° (Sc), delgado, mince.
Mehatsagarxi , amenazador : mena-
cant, celui qui menace. (Duv. ms.)
MeatSatu (AN, BN-s, G), mehattatu
(BN, L, S), amenazar, menacer. Hainak
ETA HALAKOAK MEHATSATZEN TU JEREMIAS
profetak : el prof eta Jeremias amenaza
a aquellos y a los que son como ellos :
le prophHe Jtrtmie les menace, et ceux
qui sont comme eux. (Ax. 3 a -54-3.)
MeatSu, mehatSu ( AN - b , BN-gar,
Sc), amenaza, menace. MehatSu poru-
zuak gupida ditu eskuak, la amenaza rui-
dosa se compadece de la ejecuci6n (lit. :
de las manos) : celui qui menace avec
grand bruit veut tpargner ses mains,
e'est-a-dire qu'il n'apas envie de f rapper.
(Oih. Prov. 315.)
MehatSuzko (AN, BN, S), conmina-
torio, comniinatoire. (?) Halaber badira
BEBTZE JURAMENTU BATZUK MEHAT§UZKOAK ,
hay tambi£n otros juramentos conmina-
torios, il y a aussid'aulres sermentscom-
minatoires. (Ax. 3 a -85-13.)
Meatu (AN-b, B-mu, ..., BN-ear-s, G,
Lc), mehatu (BN, ..., S) : 1° adelgazar,
amincir. Uholde hartaz, urbn gaziduraz,
LURRA GAISTOTU ZEN : MEHATUA ETA FLAKA-
tua gelditu zen : por aquel diluvio , con
haberse salado las aguas, la tierra em-
peoro : qued6 delgada y ilaca : par suite
de ce dHugeiHparcequeleseauxs'Haient
saltes, la terre devintpire : elle resla mince
el maigre. (Ax. 3*-291 -20.) — 2° limar,
afilar, preparar las herramientas para
operar : timer, aiguiser, preparer les outils
pour travailler. (Duv. ms.) — 3° (c, ...),
enflaquecerse, samaigrir.
MEATZ : 1° (Be), ralo, escaso : rare,
clairseme'. Ule meatz : pelo ralo , poco
espeso : cheveux rares, clairsemts. —
2° (BN-s), una torta pequefia, un petit
p&tt.
Meatzazi (G ?, Van Eys), minero,
mineur.
Meatze (AN, G?), paraje minero,
parage minier. Var. de meatoki.
MEAU (BN-s, G), onomat. del mau-
llido del gato : miaou I miaou ! onomat. du
miaulement du chat.
Meauka (BN-s, G), maullando, miau-
lant.
Meaukari (BN, G), maullador : miau-
leur, qui miaule souvent.
Meazkl ( B-a ) , flacucho, malingre.
Meazkin (G-deb), hiel, fiel. Var. de
BEAZTUN.
Meazti (B-oft, G-zeg), flacucho, ma-
lingre.
Meazulo (B, G), galeria de mina,
galerie de mine.
Medar (AN, Liz., Gc, ...), angosto,
rHrtci. Var. de mear. Baldin obdeka ba-
ZAN MEDABRA , DEITUKO ZIOTEN IBARRA : si
la llanura era angosta, la Uamarian
vega : si la plaine Hait Hroite, on Vap-
pellerait prairie. (Izt. Cond. 22-16.)
Medea (L?), indet. de medeatu, corre-
gir, enmendar, reparar : corriger, amen-
der, amtliorer, rtparer. Zeren jakinez
GEROZ NOLA EGINAK DIREN LUR ONAK, HAR-
TARIK EZAGUT BAITITAKB NOLA MEDEA DAI-
tekeen lur tsarra i porque sabiendo
c6mo se han formado las buenas tierras,
de ahi se puede conocer c6mo puede
mejorarse la mala tierra : parce que sa-
chant comment se sont formtes les bonnes
lerres, on peut des lors savoir comment
on peut amHiorer la mauvaise. (Duv.
Labor. 15-7.)
Medeagarri (?), cosa que debe ser
reparada , chose propre a 4tre r6par£c
Medeakizun, reparable, cosa que
puede ser reparada: reparable, qui peut
Hre rtparc (Duv. ms.)
Medeantza, reparaci6n, reparation.
(Duv. ms.)
Medeapen, satisfaccibn, reparacibn :
satisfaction, reparation. £ Zer izanen da
ZUEN BIDEGABBABEN MEDEAPENA ? 4 qil£
sera la satisfacci6n de la injuria que ba-
bels recibido? quelle sera la reparation
de V injure que vous avez recue? (Duv. II
Reg. xx i-3.)
Medeatu ( L ? ) , corregir , enmendar ,
reparar : corriger, ameliorer, reparer.
(Contr. de mederatu, 2°.) Eskualduna
BBTHI UBI-ESKE EDO ATHBBI-ESKB DAGO
ZBRUABI, ZEREN BEBB LUBBAK EZTITU ONGI
medbatzen i el Vasco esta siempre pi-
diendo al cielo 6 lluvia 6 serenidad, por-
que no repara bicn sus tierras : le Basque
demande loujours au ciel pluie ou beau
temps, parce qu'il n' amende pas ses terres.
(Duv. Labor. 16-7.)
Mederatu: 1° (L-get, ...), enflaque-
cerse, ir a menos : s'affaiblir, deperir.—
2° aprovecharse , enmenda rse : profiter,
s'amender. (Oih. ms.)
Medrakaitz (G-and -don -t-us-ziz),
animal que crece 6 medra poco : animal
chetif, qui se dtveloppe peu. = D. esp.
medrar , lat. meliorare ?.
MEE (AN-b, B, ...), mehe (BN, L, S) :
1° delgado, sutil: mince, fin, subtil. Joa-
NETAK ZAIA OIAL MEHEZ , JAKIA EKOSABIZ,
salda ehez: Juanita hace de paflo lino la
saya, de habas la comida, de lejia el
caldo : Jeannette a sa robe de drap fin ,
sa pitance e'est de la fdve, son potage
comme Veau de lessive. (Oih. Prov. 268.)
— 2° (BN, L, SJ, abstinencia de carnes,
comida de vigilia : abstinence de viande,
repas de vigile. Mehe-egun ( BN , L , S ) ,
dia de abstinencia de carnes, jour d f abs-
tinence de viande. — 3° (AN, BN, L, R, S), \
paraje poco feVtil , endroit peu fertile. —
4° (B-ofi), pobre, pauvrc Meea, meia, el
pobre, le pauvrc — 5° (c,...),flaco, ma i'grre.
Mehego (BN, R, S), flacura, delgadez,
sutileza : maigreur, finesse, subtilite.
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MEHEGUNE MEN
Mehegune (BN-ald). (V. Meha-
gune.)
Meen: 1° (AN, B, G), (lo) mas del-
gado, (le) plus mince. — 2° (Be), (lo) mAs
baraio, (le) meilleur marche'.
Meesko (AN-b), mehesko (BN-gar),
flacucho, malingre.
Mehetasun : !• (AN, BN, L, S), debi-
lidad, estado de flaqueza : dtbilitt, 6tat
de faiblesse. — 2° (AN, Be, Konf. 218),
penuria, escasez : ptnurie, disette.
MeetSa (B-m), delgaducho : mince,
fluet.
Meetu (AN, B), mehetu (BN, L, S),
adelgazar, amincir. = En virtud de cierta
ley euf6nica se dice mucho meatu, me-
hatu. En vertu d'une certaine loi eupho-
nique, on dit beaucoup meatu, mehatu.
MegatS : 1° (B, Micol.), delgado, mince.
— 2<> (B-a-o-t§), demasiado delgado,
trop mince. = Es derivado de me y el
sufijo bizkaino -gat§, « demasiado. »
C'est un de'rive' de me et du su/fixe bis-
cayen -gat5, « trop. »
Megune (AN-b, BN-s) : 1° vado, gu4.
— 2° rato de escasez, p. ej. en cierta
epoca del afto ; trecho de delgadez, como
en la extremidad de un palo, etc. : mo-
ment de disette, p. ex.* a une certaine
dpoque de Vanne'e ; minceur, comme A
Vextre'mite' d'un bdton.
Mei : 4° (G-gab-zar), heces, lies. —
2° (B,...), Var. de mee en sus diversas
acepciones, cuando le sigue alguna vo-
cal : mbia, « lo delgado; » meien, « lo mas
pobre: » Var. de mee dans ses diverses
receptions quand il est suivi d'une voyelle:
meia , « le mince ; » meien , « le plus
pauvre. n
Meiar (AN-ond), Var. de medar.
Meilatu (S?, d'Ab., L6cl.), empren-
der, entreprendre.
Meiloratu (BN), volver en si, reco-
brar el sentido: revenir a soi, reprendre
ses sens. (D. fr. s'ame'liorerl.)
Meilu (B-tS), hinojo, fenouil. Var. de
MIILU.
MEKA(BN-bard), gangoso, nasillard.
MEKEL (B-m), d6hi\:dtbile, faible.
MEKELEMUS (G-elg), canijo, cha-
fouin. = Se dice en sentido burlesco y fa-
miliar, sin articulo, como nombre propio.
Se dit dans un sens burlesque et familier,
sans article, comme nom propre. Ara or
mekelemuS : be abi el flaco, el canijo :
voila le faible, le chafouin.
MEKERO (AN-lez), legafia dura,
chassie durcie.
Meki (R-uzt), (vivir) apuradamente ,
(vivre) chichement.
MEKO : 1° (B-a-ar-o-tS), enclenque,
d«*bil: maladif, de'bile. — 2° (B-ofi-otS,
G-zeg), quiebra, faillite.
Meko egin, hacer quiebra , detenerse
en medio de un trabajo, negocio, ... etc.,
faltAndole fuerzas para continuar la tarea
emprendida : (aire faillite, s'arrUer au
milieu d J un travail, d'une affaire,... etc.,
manque de moyens pour continuer la
t&che entreprise.
Meku (B-ang-tS), Var. de meko (2°).
Malar (G-gab-ord-orm-seg), angosto,
Hroit. Var. de medar.
MELDO (Sc), menta, mastranzo, ne-
vado, nevadillo : menthe, menthe sauvage,
fleur de neige. ( Bot.)
Meleka-meleka (AN-b), (comer) sin
ganas : (manger) sans envie, du bout des
dents.
MELENGA (BN-haz, L-get), empala-
goso, dulzarr6n : doucereux, douce&tre.
Mintzo melenga, manera de hablar dul-
zarrona y empalagosa, maniere de parler
mo lie et trainante.
MELENGE, melange: 1° (BN-s),
parco, de poco comer : frugal, sobre,
personne qui mange peu. — 2° (BN-s,
K), Var. de melenga.
MeletSiko (B-a-ar-o-tS), vencejo,
martinet.
MEIiGA (S, Altb.), especie, espece.
MELGERA (B-mu), comida poco sus-
tanciosa , sosa , insipida : nourriture peu
substantielle , insipide, fade. = Se dice
tambien de personas zonzas, poco gra-
ciosas, ap£ticas. Se dit aussi de personnes
indolentes, peu gracieuses, apathiques.
Molina ( BN-am ) , melinga ( BN-ist ) ,
ap&tico, muelle, empalagoso : apathique,
mou , doucereux. Denbora melinga (BN-
ist) , tiempo caracterizado por Uoviznas
de larga duraci6n : temps mou, caracUris6
par de petites pluies assez friquenles.
Melingatu (BN-ost), debilitarse, fisica
6 moral 6 intelectualmente : s'affaiblir,
moralement, physiquement ou intellec-
tuellement.
Melino (BN, Sal.), debil de caracter :
pusillanime, faible de caractere. Var. de
MELINGA.
MELKA (L), mielga, pez marino del
orden de los selacios : chien de mer,
poisson du genre squale.
Meloe, meloi (B, G, ...), melua (S,
Alth.), melbn, melon. (??)
MEMEL (B, All.), insignificante, insi-
gnifiant. Euri memel, llovizna , bruine.
MEMELA (B-m), memelo (Be), fatuo,
lelo, insustancial : fat, niais, saugrenu.
Me-men (B, Ast.), ultimo precio, el
mas barato: le dernier prix, le meilleur
march4.
MEMENTO (B-a-o-mu), momento,
moment. (??) jO memento ikaragarria,
ZEINETARIK DAGOAN ESKEGITA , DINGILIZKA
LEGEZ, BATEN BETIKO ZORIONA EDO ZORIGAIS-
toa ! i oh momento terrible del cual estk
colgaao, como pendiente, la felicidad 6
la desventura de uno ! 6 moment ter-
rible auquel est suspend u , comme pen-
dant, le bonheur ou le malheur de cha-
cun! (Aft. Esku-lib. 26-14.) Mbmentoko
IRUNTZIKO DOGU OKELA-ZATI ORI, j AIN GARA
gose ! devoraremos al instante (lit. : para
el momento) ese pedazo de came, j tan
hambrientos estamos ! nous dtvorerons k
I'instant (lit. : pour le moment) ce mor-
ceau de viande, lellement nous sommes
a/fame's !
MEMOR (G-deb?), orzuelo : orgelet,
compere -lo riot.
Memoratu (BN-haz), volver en si,
cobrar el sentido despu^s de un des-
mayo : revenir it soi, reprendre ses sens
apres un ivanouissement.
MEN : 1° (AN, Liz., Be, G-aya-bid),
d6cil, fino, obediente : docile, fin, obtis-
sant. Bests bdozein bere seme umilena
BAifto bere menago, m&s obediente que
cualquier otro hijo el m&s humilde, plus
obiissant que le plus humble des autres
enfanls. (Ast. Urt. l-vm-25.) — 2° (G-
goi), mina, mine. — 3° (L), trance, apre-
mio: iranse, contrainte. Orduan da mena,
ORDUAN DA MINA, ORDUAN DA AZKEN ADINA I
entonces (el dia del juicio), es el trance,
entonces es el momento critico, enton-
ces es la epoca final : alors ( le jour du
jugement) c'est la transe, alors c'est le
moment critique, alors c'est Vipoque
finale. (Ax. 3*-50-9.) Zurubitik brortzbko
menean izan naiz , he estado a punto de
caer de la escala , j'ai H€ sur le point de
tomber de Ve'chelle. (Duv. ms.) Enazazula
utz gaizki-erraiIeen mbnbra, no me de-
j^is k merced de maldicientes , ne me
laissez pas a la merci des mauvaises
Ungues. (J. Etcheb. Elizar. 238.) Men-
menean (B, ms -Zar) : cabalmente, d
punto : tout juste, a point. Men -mbnbra
gaitbzinean : cuando lleguemos al ex-
tremo, a la indigencia : quand nous arri-
verons au bout, a Vindigence. (Ax. 1«-
137-2.) Atzbmateko mbn-menean (BN-ald-
gar, L, R), k punto de cogerlo, sur le
point de le prendre. — 4° (ms-Lond), ten
con ten, justamente : cahin-caha, tout
juste. Mbndian gora zoan ta, men-menban
ZELARIK , ERROIZTU TA AMILDU ZEN (L-ain) I
iba monte arriba y, estando k punto de
llegar, se precipito y se derrumb6 : il
montait et, sur le point d'arriver, il se
pre'eipita et de*gringola. — 5° (L-get),
con grandes ganas de hacer, avec un
grand d4sirdefaire.—<&°(AN, BN, L, R, S),
potencia, poder : puissance, pouvoir. Ezta
HAREN MENEAN HORREN EGITBA, DO esta en
su poder el hacer eso, il n'esl pas en son
pouvoir de f aire cela. — 7°(BN, Sal., L, R),
(al) arbitrio , a lea nee : (h la) merci, porte'e.
Eskuaren menean, al alcance de la mano,
a porte'e de la main. Hunen arauaz ihar-
DETSI ZUEN KlEOMENES SpARZIAKO HARK
ERE, GALDBGIN ZBRAUKATENEAN BA ZERGA-
TIK, HALA BERE MENERAZ GERO , BTZITUEN
bere btsai Arjiboak desegin '. al tenor
de esto respondi6 aquel Cleomenes de
Sparcia, cuando le pre^untaron por qu£
no deshizo k sus enemigos los Arjivos,
puesto que los tenia k su disposicion : ce
CUomene de Sparle respond it de cette
facon, yuand on lui demanda pourquoi
il n'avait pas vaincu ses ennemis les Ar-
giens, qu'il les tenait a sa disposition. (Ax.
3*-9-13.) — 8° (B-m-mu), serio, formal;
seriedad, formal id ad : sirieux, correct;
gravity, correction. Lengo gurasoak gaur
BAINO ASKOTAZ menago azi eroezan euren
UMBAK; ETA GERO BESTS ATZERIK IZATEN
eben onek (B-mu) i los padres de otros
tiempos educaban a §us hijos con mas
seriedad que hoy , y luego estos tenian
otro resultado bien dfiferente : les parents
dejadis ilevaient leurs en f ants plus s6rieu-
sement qu'aujourd'hui; et alors ceux-ci
obtenaient un risultat bien different. Men
MENETIK DAKI BERBA EGITEN (B-m), Sabe
hablar con toda formalidad , il sail par-
ler avec tact. — 9° (BNc), necesidad,
n£cessit6. Men izan (BN), tener necesi-
dad, avoir besoin. Hori ezta nehoren
men, no tiene necesidad de nadie, il
n'a besoin de personne. Nehoren men
gabe , sin necesidad de nadie , sans be-
soin de personne. (Ax. l«-190-4.) —
10° (R-uzt), cargo, charge. Karen menean
EZTUR UTZUREN GAIZA KORREN EGITEA , nO
dejar£ k cargo de aquel el hacer eso , ie
ne lui laisserai pas le soin de faire cela.
-Men (AN, B, G, L), sufijo derivativo
de nombres verbales, suf fixe dtrivalif de
noms verbaux. = Denota esta palabra,
por lo general, sencillamente la accibn;
y con ciertos verbos indica hasta cierta
potencialidad. Esta segunda acepci6n no
es tan popular como la primera. Este
sufijo admite tres variantes : -mendi,
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MENA — MENDETASUN
29
-mendu, -pen ; no siendo posible, al pare-
cer, establecer diferencia esencial entre
las cuatro. Indudablemente alcanza mas
palabras que -mendi y -mendu. Ce mot
denote tout simplement faction, et avec
certains verbes il indique mSme une cer-
taine puissance, Cette deuxidme acception
n'est pas aussi courante que la premiere.
Ce suffixe admet trois variantes : -mendi,
-mendu, -pen. // n'est pas possible, a ce
qu'il semble , d'etablir une difference
essentielle entre les quatre. II fait sans
doute partie d f un plus grand nombre de
mots que -mendi et -mendu. Aipamen ( AN ,
G), aiphamen (BN, L, S), menci6n, men-
tion. Eramen (B-mu) : insistencia, obsti-
naci6n : insistance, obsiination. Galmen
(AN, BN,G, Ur.Ex. xxxiv -12, L, ...),
perdici6n, perdition. Ondamen (G), ruina,
ruine. Pairamen (BN, L),-sufrimiento,
sou /Trance. Entzumen (?) : oido, sentido
auditivo : oule, sens auditif. Ikusmen (B,
Mog., G): vista, potencia visiva : vue,
puissance visuelle. Irudimen (B?, G),ima-
ginaci6n, imagination.
MENA: 1° (B-m), cubierta interior
del colchbn , enveloppe interieure du ma-
telas. = No se suelta sino para lavar la
lana. II ne s'enleve que pour laver la
laine. — 2° (AN, B, G), el dbcil, le docile.
= Significa asimismo cualquiera otra de
las acepciones de men seguida del arti-
culo. // signifie tgalement n'importe quelle
autre acception de men suivi de Varticle.
— 3<> (S, Archu.), pero, mais. Var. de
BBNA. s>
MEN ATS (BN-s),cabellera, chevelure.
Menatura (L-ain), vulva, abertura
externa de la vagina : vulve, ouverture
externe du vagin, vulg. nature.
Menaz (G), seriamente, strieusement.
Var. de bbnaz. Gogoz eta menaz jartzen
zitza yozkala , reconoci£ndole de buen
frado .y seriamente , le reconnaissant de
on gr6 et strieusement. (Lard. Test.
409-4.)
MENDA : 1° (AN, B, G, L), menta,
hierbabuena, menthe. (?) (Bot.) Zubn
ZORIGAIZTOKOAK... AMARRENTZEN DEZUTENAK
menda eta ezamilua... : ay de vosotros,...
los que diezmais la hierbabuena : malheur
a vous,... qui payez la dtme de la menthe.
(Ur. Matth. xxni-23.) — 2° (Be, ...), ma-
quila, barato que cobra el molinero :
mouture, salaire du meunier. Gariari,
LAROGETA AMASEI LIBRAKO ZAZPI KENDU OI
DBUTSEZ MENDATZAT, ARTOARI BARRIZ EU-
nbko amar (B-mu) : la maquila de trigo
es de siete por cada noventa y seis libras,
mas por el maiz exigen el diez por ciento :
la mouture du bie est de sept livres
pour quatre -vingt- seize, mais pour le
mats on exige le dix pour cent. — 3° (B-
a-m-o), venda, bandage. (??) — 4° (B-a),
ingertar, greffer. Var. de mendau. Men-
dabako aretSa : arbol bravio, no inger-
tado : sauvageon, arbre non greffe.
Mendabal (AN-b), Var. de mbnde-
bal.
Menda beltz (AN, G), menta negra,
menthe noire. (Bot.)
MENDAL (B-a-ar-mu-t3), honda,
fronde.
Mendaro (?, ms-Lond), mayorana,
marjolaine. (Bot.)
Mendarrosau (?, ms -Lond), balsa-
mi ta, balsamite. (Bot.)
Menda-samur (?), sandalo, menta
de Arabia : santal, menthe d' Arabic (Bot.)
Mendau: 1° ( B-a-g-m-o-t§ ) , vendar,
bander. (??) — 2° (B-a), ingertar, greffer.
Var. de mentau.
MENDE : 4° (Be, Gc), dominio, auto-
ridad : domination, autorite. Oyen men-
dean ipiSi zituen, les puso bajo el domi-
nio de estos, il les mit sous la puissance
de ceux-ci. (Lard. Test.) — 2° (AN-b,
BN, L), siglo, siecle. Menderbn mende-
tan, en la noche de los tiempos, dans la
nuit des temps. Mendez mende, mende-
rbn mende, de siglo en siglo, de siecle en
siecle. £ Zer da bbirazko untzia baiSo
GAUZA SAMURRAGORIK ETA HAUSKORRAGO-
niK? ETA ALABAI5U AILT§ATZEN ETA BEGI-
RATZEN DBNEAN, IRAUTEN DU MENDEZ MENDE :
£qu6 hay cosa mas efimera y mas fragil
que un vaso de cristal ? con todo, cuando
se cuida y se conserva , dura de siglo en
siglo : qu'y a-t-il de plus fragile qu'un
verre de cristal? et pourtant , lorsqu'on y
prend garde et qu'on le conserve, il dure
d'un siecle a un autre. (Ax. 3*-236-23.) —
3° tiempo, temps. Ikhusirik ezen ber-
TZELA GALDUA ZOAZILA , EGITEN DUZU URRI-
KIMENDU HANDI BATEKIN KONFESIONE JENE-
RAL BAT, ZEURE MENDEAN EGIN DITUTZUN
palta guztiaz : viendo que de lo contra-
rio vais perdido, haceis una confesi6n
general, con mucha contrici6n, de todas
las faltas que habeas cometido en vues-
tro tiempo : voyant qu'au contraire vous
Hes perau, faites une confession generate,
avec beaucoup de repentir, de toutes les
fauies que vous avez commises dans voire
temps. (Ax. 3M87-42.) — 4° (L?), Tes-
tamento (antiguo 6 nuevo), (nouveau ou
ancien) Testament. Mende zauarrean
ETZIREN §OILKI JuDUAK IGUR1KITZBN ZUTE-
nak zeruko norbait : en el viejo Testa-
mento, no eran solo los Judios los que
esperaban a alguien del cielo : dans le
vieux Testament , les Juifs n'etaient pas
seuls a attendre quelqu'un du ciel. (Hirib.
Eskaraz. 49-1.)
Mendebal : 4° (AN, B, G, L), venda-
bal, vent d'ouest. — 2o (B, G), oeste,
occidente : ouest, Occident. (D. fr. vent
d'aval.)
Mendekaldi (AN-b, L) , acto de ven-
ganza, acte de vengeance.
Mendekarl ( BN , L, . .. ) , mendekati
(AN, BN, L, ...), vengativo, vindicatif.
Mendekatu : 4° (AN, BN, L, R, S), ven-
garse,se venger. (??) Indar-gabeko, ...ase-
RREA ETA MENDEKATZEKO DBSIRA , C6lera
sin fuerza y deseo de vengarse, colere
sans force et de"sir de se venger. (Ax. 3a-
1 53-4.) —2° (AN, BN-ald-gar-s, L-ain, R, S),
merecer por su trabajo, m6riter par son
travail. Sehi horrek bbre soldatak on-
TSA MENDBKATUAK DITU , ese doiU^sticO
tiene bien merecidos sus gajes, ce domes-
tique a bien me'rite' ses gages. Ogia ontsa
MENDEKATURIK JATBN DU HORREK, ese COme
el pan bien ganado, celui-la a bien gagni
le pain qu'il mange. — 3° (BN), tomar el
desquite, prendre la revanche. Mahatsbz
mbndekatzea i comer mucha uva, saciar
este deseo : manger beaucoup de raisins,
se rassasier de raisins.
Mendekatzaile ( BN , L , S ), mende -
katzale (AN-b), vengador, vengeur.
Mendekhide (L),contemporaneo,con-
temporain.
Mendekio (BN-ald). (V. Mendeku.)
Mendeko : 1° (Be), subdito, sujet. =
Afiibarro, en la frase mende ta bskupb-
kobn bizitzea (Cur. 64-3), pone mende
por mendeko, evitando asi con mucha
eracia la repetici6n del sufijo -ko , en vez
de MENDEKO TA ESKUPEKOEN BIZITZEA , a la
vida de los subditos y de los vasallos. »
Afiibarro, dans la phrase mende ta esku-
pekoen bizitzea (Cur. 61-3), met mende
pour mendeko, ivitant ainsi avec beau-
coup de grdce la repetition du suffixe -ko ,
au lieu de mendeko ta eskupbkoen bizi-
tzea, « la vie des sujets et des vassaux. »
MADARIKATUA IZAN BEDI KANAAN , BERE
ANAYEN MBNDBKOEN MBNDEKOA IZANGO DA I
maldito Canaan , siervo sera de los sier-
vos de sus hermanos: maudit Chanaan,
il sera le serf des serfs de ses freres.
(Ur. Gen. rx-25.) — 2° (L), (cosa) tem-
poral, (chose) temporelle. — 3° (AN-b),
del siglo, du siecle.
Mendekoste (BN, L, S), Pentecostes,
Pentecdte. (??) Baskoz, Mendbkostez eta
Eguberriz : por Pascuas , por Pentecos-
t6s y por Navidad : pour Piques, pour
la Pentecdte et pour Noe*l. (Ax. 3*-520-
27.) Mendekoste zAHAR(BN-am),domingo
siguiente al de Pentecoste*s, le dimanche
apres la Pentecdte.
Mendeku: 4° (AN-b, BN, L, S), ven-
ganza, vengeance. (??) Mendekuz, por
venganza, par vengeance. (Ax. 3M05-44.)
— 2° (BN), desquit^, revanche.
MENDEL: 4° (B-a-g-l-m-o, G),orillo,
una tira de pafio de distinto color que la
pieza a que se agrega : lisiere, liteau, bande
d'une autre couleur que celle de la piece
dont elle fait partie. Zelan baizta oiala,
alakoa mendel a '. cual es el pafio , tal es
el orillo : telle est VHoffe, telle est la
lisiere. (Refranes, 20.) Gonamendel (fi-
ts), ruedo ae la saya, tour de la jupe. —
2° (B-g-l-m), faja de nifios, ceinture
d'enfants. — 3° (B-a?), honda , fronde.
Var. de mendal. — 4° (B-a), arpillera,
serpilliere. — 5° (R), (cosa) efimera,
(chose) ephtmere.
Mendemal ( R), Var. de mendebal (1°).
Menderatu: 4° (B, G), dominar, so-
juzgar, subyugar : dominer, soumeltre,
subjuguer. — 2° (B-g), pagar las deudas
de una casa, payer lesdettesd'une maison.
Menderatzaka (G), independiente ,
indtpendant. Banaka batzuek or-emen
MENDERATZAKA GERATU ZITZA YOZKAN , unOS
cuantos se le quedaron diseminados sin
haberles conquistado, quelques-uns res-
terenl disse" mints sans Hre conquis. (Lard.
Test. 435-9.)
MENIERE (BN-s, R), melindroso,
delicado, impertinente : frile, dtlicat,
difficile. Haur mbndere, gurentu denban
alper da : niflo criado delicadamente ,
cuando crece es inutil : V enfant 6lev4
deiicatement , est inutile quand ilgrandit.
= Oihenart dice haur merda, etc. Oihe-
nart dit haur merda, etc. (Prov. 220.)
MENDERTSl (AN-elk), trillar, dtpi-
quer. Gariak... mbndbrtSi, jo edo irindu
ERROTAN, ORATU ORAMAIAN ETA AZKENEAN
ERRS BEAR DU LABEAN '. el trigO... debe
trillarse, molerse, hacerse harina en el
molino, amasarse en la artesa y por fin
cocerse en el homo : le bit... doit itre
dtpiqut, moulu, transform^ en farine
dans le moulin, pUri dans la huche et
enfin cuit au four. (Liz. 73-8.)
Mendetasun: 4° (Gc, ...), autoridad,
autoriU. — 2° (B, Mog. ), acatamiento,
consideration. Gura badbutsazubz biurtu
BaTZARRARI BBRE BIALKlSiAK , AGINTARI NA-
OUSIARI zor dbutsazubn MBNDBTASUNA,
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30
MENDI — MENGO
NIRI NEURE BMAZTB TA UMEAK : si quer&S
devolver al senado sus embajadores, al
emperador supremo el acatamiento que
le aeb&s y a mi mi mujer y mis hijos :
si vous voulez rendre au sEnat sesambas-
sadeurs, a Vempereur supreme Vattache-
ment que vous lui devez, et a moi ma
fetnme et mes enfant*. (Per. Ab. 210-20.)
MENDI (c), mon tafia, montagne. Men-
DIAK MENDIAEZTAU BEAR, BAI&A GIZONAK GI-
zona bai ( pro v., B, G) : el monte no nece-
sita del monte, pero el individuo del indi-
viduo si : la montagne n'a pas besoin de
la montagne , mais Vindividu a besoin de
I'individu. Mendirik mendi (Be), mendiz-
mendi (AN, BN, Gc, L, R, S), de monte
en monte, de montagne en montagne.
-Mendi (Be), sufijo derivativo equiva-
lente a -men, suffixe dirivalif Equivalent
a -men. = Se usa con m£nos palabras.
S'emploie avec moins de mots. Galdu-
mbndi (sic), perdici6n, perdition. Gal-
mbndi (R), laberinto, labyrinthe. Itsumendi
(Be), ceguera, ce'eite'. Ondamendi (Be, G-
and), ruina, ruine. Itomendi (B-mu) : prisa,
ahogo : presse, diligence.
Mendialde : 1° (c), parte montafiosa
6 prdxima a las mon tafias , partie mon-
tagneuse ou proche des monlagnes. —
2° (AN - b) , grupo de montafias , groupe
de montagnes.
Mendiarro ( B - g - m - oft ) , mendi -
arroska (B-ub), barranca, ravin.
Mendi -behi (Sc), vaca silvestre, vache
sauvage.
Mendi -bitarte (B, G), hondonada :
enfoncemenl, fondnere.
Mendibizkar (c, ...), loma : terre-
plein, petit plateau.
Mendidi (B?), mendidui (B?), Cor-
dillera, cordillere. Mendidiak lautu,
allanar las Cordilleras, aplanir les cordil-
leres. (Bart. 11-295-15.)
Mendi-herroka (Sc), cordillera : cor-
dillere, chatne de monlagnes.
Mendi -etSe (G-aya-bid-t), casa de
aldea, maison de campagne.
Mendigain (c, ...), cima del monte
con superficie plana : plateau, sommet de
montagne formant une surface unie.
Mendi- gurrioi (AN-ond), un pajaro,
un oiseau, « cynchranus schoeniclus. »
Mendikari (AN, R), montaraz, aficio-
nado al monte : sauvage, attache a la
montagne. Eperraren umea, mendikari :
la cria de la perdiz (es) montaraz , le petit
de la perdrix (est) sauvage.
Mendiko urso-belhar (S, Alth.),
cuernecillo, lotier cornicuU, « lotus cor-
niculotus. » (Bot.)
Mendikume (B-mu), colina, colline.
Mendi-lan (c, ...), trabajo de afuera,
y mas generalmente, trabajo campestre :
travail exUrieur, et plus ge'ne'ralement
travail champitre.
Mendilepo (AN-b, BN, L, S), vertiente
de una montafia , versanl d'une montagne.
Mendi -lerro (BN-ald), cordillera :
cordillere , chatne de montagnes.
Mendi-mutil (G, ...), muchacbo mon-
taraz : gamin sauvage, qui fuit la sociHi.
Mendi -oilar (G, R-uzt), abubilla,
cogujada : huppe, aigrette des oiseaux.
Mendirakoi (AN, B, G), montaraz,
sauvage. Probinzia onbtako nekatzailb
ZINTZO ARGIAK JAIOTZATIK DIRA MENDIRA-
koiak , los labradores sinceros preclaros
(sic) de esta provincia son montaraces
por nacimiento, les laboureurs sinceres
illustres ( sic ) de cette province sont sau-
vages de naissance. (Izt. Cond. 169-5.)
Mendiratu (c, ...), ir 611evar al monte,
alter ou porter a la montagne.
Mendiri (BN, ...), cerca del monte,
pres de la montagne.
Mendi-saldo (BN-luz,..., Sc), cordi-
llera, cadena de montafias : cordillere,
chaine de montagnes.
Mendiska (B-el, BN, G, L), men-
diSko (BN-s, R), mendiSkot (Sc), colina,
monticulo : colline, petite montagne.
Mendiskatsu, montuoso, montueux.
Menditalde (AN), Var. de mendialde
(2o).
MendiBorrotS (AN, BN, L, ...), pico,
monte puntiagudo : pic, montagne tres
pointue.
MendiSut (c, ...), monte de mucba
pendiente , montagne abrupte.
Menditar (c), montafies, montagnard.
Menditarro (B-a), barranco, ravin.
Var. de mendiarro.
Menditartu (c) , hacerse montafias 6
establecerse en la montafia, devenir mon-
tagnard ou s'ttablir dans la montagne.
_ Mendi -tontor (B, G). (V. Mendi-
tuuirru.)
Menditsu (c), montafioso, montagneux.
MenditSut (R-uzt), Var. de mendiSut.
Mendi -tSutSurru (R-uzt), mendi-tu-
turru (AN, BN-ald, L-ain), cima de mon-
tafia , cime de montagne.
Mendiume (R) , animales silvestres :
fauves, animaux sauvages.
Mendiur (BN-am), agua torrencial
que baja de los montes, eau torrentielle
qui descend des montagnes.
Mendi-uso (AN, L-ain, R-uzt), paloma
torcaz, lit. : paloma de montafia : pigeon
ramier, lit. : pigeon de montagne.
Mendi-zakon (G-zeg), barranco, ravin.
MENDOI (BN, ...), mont6n, tertre.
Elhur-mendoi bat erori da (BN-ald) , ha
caido un mont6n de nieve , il est tombi
un monceau de neige. Lur-mendoi (BN-
baig), mont6n de tierra en lo alto que
amenaza derrumbarse, amas de lerre sur
une hauteur qui menace de s f e"crouler.
Mendoitz ?BN-donaz), talud, talus.
Mendotz(B?, Afi. ms), cerro, collado:
monticule, coteau.
Mendratu (Duv. ms) : 1° debilitar,
dtbiliter. — 2° desacreditar, discre"diter.
Mendre (AN-b, BNc, L-ain, Sc), debil,
faible. Var. de menders. = Segun Ara-
quistain, significa agalla (?) del atun, y
parece puede significar los menudillos
de los peces, aunque los de la merluza
se llaman benuziak. D'apres Araquistain,
ce mot signifie les branchies du thon, et
il semble qu il peut signifier les tripailles
des poissons , bien qu y on appelle celles de
la morue benuziak.
Mendretasun (AN, BN, L,...), debi-
lidad, dmiiU.
Mendretu (AN, BN, L, ...), enflaque-
cerse , desmedrar : s'affaiblir, s*amaigrir.
MENDREZKA : 1° (B, G), iiada de
atun, /Zanc du thon. — 2° (AN-lez), panal
de miel, rayon de miel.
MENDU : 1° (Be), caracter, carac-
lere. Azeri zarrari ulea joan, menduak
ez (B, ...) : al raposo viejo se le va el
pelo, las inclinaciones no : le vieux
renard perd son poil, mais non ses ins-
tincts. — 2° (AN-b, L-ain), someterse,
se soumettre. — 3° (Be, ...), educar, 6du-
quer. — 4° ( B-a-alb-m-o-tS , G-iz ) , pua
de ingerto : greffe, ente de greffage. —
5° (B-get-tS), ingertar, greffer. —6° (AN-
eraz), veneer, vaincre. Loaz mbndua, ven-
cido del suefio, accabU de sommeil.
-Mendu (AN, BN, L), sufijo derivativo
equivalente a -men y -mendi, suffixe de*ri-
vatif Equivalent a -men et -mendi. =
I Qu6 relaci6n podra haber entre este
sufijo y el latino « -mentum »?. Quel rap-
port peut-il y avoir entre ce suffixe et le
latin -mentum? Aphalmendu, humildad,
humility. (Joan. Saind. 1-10-9.) Barka-
mendu. perd6n, pardon. (Joan. Saind.
1-7-34.) Gutiziamendu , codicia, cupiditi.
(Ax. la-555-28.)
MENDUL (B-mur), robusto, rollizo :
robuste, rondelet.
MENE (AN), estado?, posici6n?, cau-
ci6n? : Etatl, position*}, caulionl. Naiago
IZANDU ZUBN JUDA8EK , ZERBAIT GALTZEN
ZUELA BAZEN ERE, GALDURIK EKUSI JbSUS,
EZEN EZ BERE AMARBN , MARIA MaDALBNA-
RBN EDO DIRU ANITZ BMAIN ZION EDOZEIN
BESTEREN BAITAN , EDO MENS ONBAN I Pre-
firi6 Judas, aunque en ello perdiese
algo, ver a Jesus condenado que no en
poder de su Madre 6 de Maria Ma^da-
lena 6 de otra persona que (por el) le
diese mucho dinero; es decir (a verle) a
buen recaudo : Judas pr6fira, bien qu'U
y perdit quelque chose, voir JEsus con-
damnE au au pouvoir de sa Mere, de Marie-
Madeleme ou de toute autre personne qui
lui donn&t pour cela beaucoup oVargent;
c f est-a-dire (le voir) en stirele*. (Mend.
II-246-7.)
Meneko (AN-b, L), subdito, sujet.
Mene-menetan (G), de todas veras,
en v4ril4. Var. de bbne-bbnbtan. Mbne-
MBNETAN ESATBN DIZUT, JeSUSEK BRANTZUN
ZION, BBRRIZ JAYOTZEN EZTANAK JaINKOAREN
BRRBI^UA BZTUBLA IKU8IKO ! OS digO de
todas veras, le respondi6 Jesus, que no
vera el reino de Dios sino aguel que
renaciere : en vEriti, en viriU je vous le
dis, rEpondit le Seigneur, celui qui ne
nattra pas une second e fois ne verra pas
le royaume de Dieu. (Lard. Test. 408-20.)
Meneratu : 1° ( L) , ponerse 6 poner a
pun to de, en situacion de, bajo el poder
ae : se mettre ou placer au point de, dans
la situation de , sous le pouvoir de. Zeren
EZTERRAKBTB ELKHARRBZ ONGIRIK ITSURA-
PENEZ EDO BAIZEN, O BRET AN ERE BLKHARREN
BEHARTZEN ETA MENERATZBN D IRENE AN ,
ELKHARRI AHALEZ HELTZEN ZAITZA : CODIO nO
pueden hablar bien el uno del otro (los
enemistados) sino en apariencia, tam-
bi^n en los hecbos se v^ que el uno al
otro se dafian a ser posible , cuando se
ven obligados a juntarse : comme (les
ennemis) ne peuvent bien parler Vun de
V autre qu*en apparence, dans les fails
mime on voit qu'Us se font du tort le
plus possible, quand Us sont obliges de
se r6unir. (Ax. 3M46-14.) — 2° (AN-b),
sujetar, assujetlir.
MENGEL (AN-b, B-a-o-otS, G-and,
L-ain) : 1° cosa efimera, chose 4ph4mere.
— 2<> persona d£bil , personne cMtive.
MENGlXA (B-er), nudo, roseta :
nceud, rosette.
Mengo (S), necesidad, necessity. Ezkj-
R1BA ITZATZO ZURE BIHOTZEAN ENB HITZAK,
ETA ARDihlA HBTAN ETSeKI BZAZO ZURE
gogoa; ezi hen mengoa handibat UKBE-
nen Dtizu : grabad mis palabras en vues-
tro coraz6n y meditadlas con diligencia ,
porque tendr&s una gran necesidad de
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MENGOA — MEREZIMENDUTSU
31
ellas : gravez mes paroles en voire cceur
et miditez-les avec soin, car vous en
aurez grand besoin. (Imit. 142-29.)
MENGOA (BN-am, S-li), necesidad,
nicessiti. Baina Jesusek brran ziezen :
EZTUTE JOAITRKO MBNOOARIK , EYBZUE ZEU-
rok jatbra : pero les dijo Jesus : No tie-
nen necesidad de irse; dadles vosotros
de comer : maw Jisus leur dit : lis n'ont
pas besoin des'en aller, donnez-leur vous-
mimes a manger. (Leiz. Matth. xiv-16.)
Barur eouna mengoa-gabe hausten dute,
infringen sin necesidad el dia de ayuno,
ila enfreignent sans besoin le jour de
jetine. (Ax. 3«-233-3.) Mbngoa da egin
DETZADAN EGORRI NAUENAREN BGIN-BEHA-
rrak, eguna dutano : es necesario que
yo haga las obras de aquel que me envi6,
mientras que es de dia : il est nicessaire
que je fasse les ceuvres de celui qui m'a
envoy 6, pendant qu'il est encore jour.
(Har. Joan, ix-4.)
Mengoatu, obligar, obliger. (S. P.)
NlHORK ENAU MENGOATZEN HALA BGITBRA ,
nadie me obliga a hacer asi , personne ne
m' oblige a agir ainsi.
MENI { B, arc) , tregua : trive, armis-
tice. BUTROEKO MENIAK-GAITI EZ ISKJLOSAI
et3i, por las treguas de Butr6n no dejes
las armas, malgri les trives de Butron
ne depose pas les armes. (Refranes, 412.)
MENKAIO (B-ofl), persona debU,
enclenque : personne chitive, maladive.
Menpe (B, G) , subordinaci6n , subor-
dination. EZTBZAZUTELA IDUKJ ZUEN MBN-
PBAN URRBR1K, EZ ZlLARRIK , EZ DIRURIK
zubn ziskubtan : no pos£ais oro ni plata,
ni dinero en vuestras fajas : ne possidez
ni or ni argent, ni monnaie dans votre
ceinture. (Ur. Matth. x-9.)
Menpeko (B, G), subdito, sujel. =
Segun algunos signified tambien « siervo,
esclavo ». D'apres quelques-uns, ce mot
signifie igalement « serf, esclave ». Zu
ZARA DEMON JO AREN SBRB1TZARI TA MENPEKO A,
vos sois servidor y esclavo del demon io,
vous ites le serviteur et V esclave du di-
mon. (Ur. Maiatz. 39-23.)
Menpekotarzun (R), tutela, tu telle.
Menperatu (B, G), dominar, subyu-
gar : do miner, subjuguer. Eztala beiS
ERE IZAN ERBBSTEKOEN UZTARRIPERA MEN-
peratua, que nunca ba sido sometido a
yugo extrano , qu'il n'a jamais Hi soumis
a un joug stranger. (Izt. Cond. iv-5.)
Menpetason (B, G), obediencia, subor-
dinacibn : obiissance, subordination.
iTa nok ezagutu eztau, jarri bajakon
DOMINIKARI, AMA-ORDBKO BGlftlK, IZAN ZALA
MENPETASUN EDO OBEDIBNZIAREN SARITZAT?
y quien no ba de conocer que si a Domi-
nica se le present6 como madre, fiie"
como recompensa de su obediencia? et
qui ne reconnaCtra que si elle se prisenta
k Dominique comme mere t ce fut en
recompense de son obi Usance ? (Ur. Maiatz.
142-22.)
Menpetu (B, G), subordinar : sou-
mettre, subordonner. Doatsuak malsoak,
ZERGATIK BBRAK MENPETUKO DUTEN LURRA I
bienaventurados los mansos, porque ellos
subordinaran la tierra : bienheureux les
doux, parce qu'ils subjuqueront la terre?
(Ur. Jiatth. v-4.)
MENS: 1° (BN-s), imblcil, d^bil
de espiritu : imbecile, faible d f esprit. —
2°(BN, R-uzt, S), deficit, falta : deficit,
manque. Mens izan (BNc, Sc), faltar,
ftumguer.MBNB DiAT,me falta, il me manque.
Menta (BN-haz , L-ain) , curso , boga :
cours, vogue. (D. esp. vental.) Gauza
horrek badu menta : esa cosa esta muy
en boga , es muy buscada : cette chose
est tres en vogue, elle est tres recherchie.
= Tanto mas creible es que menta venga
del espanol « venta », cuanto que aun se
da este n ombre a casas que un tiempo
fueron indudablemente mesones 6 para-
dores publicos. // est d'autant plus admis-
sible que menta vient de Vespagnol venta ,
que Ion donne encore ce nom a des mai~
sons qui autrefois furent assuriment des
auberges ou hdtelleries.
Mentadun (BN, L), loque tie ne boga,
ce qui est en vogue.
Montana, tripas del abadeio, tripailles
de la morue. (S. P. ?) Var. de bentana,
bentaniSa.
Mentasun (AN, B, G), docilidad, doci-
lity.
Mentatsu ( BN , L ) , lo que tiene mu-
cha boga , ce qui est Ires en vogue. (?)
Mentatzaga: 1° (B-el), una vanedad
de cereza , lit. : no ingertada : une espece
de cerise, lit. : non greffie. — 2° (B-el,...),
arbol bravio : sauvageon, arbre sauvage.
Mentau (B-o-on), ingertar, greffer.
MENTE : 1° (R, S), tiempo, vida :
temps, vie. Ene mente guzuan, en toda mi
vida , du rant toute ma vie. — 2° (S), siglo,
siecle. Mentian mente (Sc), por los siglos
de los siglos, dans les siecles des siecles.
Ments (BN, R-uzt, S), Var. de mens.
Buru-ments (R-uzt), idiota, lelo: idiot,
toque".
MENTU : 1° (B-o-ofi-ub, Gc), pua
de ingerto : greffe, ente de greffage.
— 2° (R-bid), juicio, entendimiento :
jugement, bon sens. (?) j Gizon korren
mentua zer tSiki da I ; qu6 escaso es el
entendimiento de ese bombre! que le
bon sens de cet homme est done borntl
-Mentu : 1° (R-bid), £poca, 4poque.
Ene aurmentuan, en mi ninez, dans
mon enfance. = Se emplean, tambien
como sufljos, significanao lo mismo y
en el mismo valle del Roncal, los nom-
bres zaro y zutu : aurzaroa , aurzutua,
« la infancia. » On emploie aussi comme
suffixe, avec la mime signification et dans
la valUe du Roncal, les mots zaro et
zutu : aurzaroa, aurzutua, « Venfance. »
— 2° (AN, BN-s, R, S), sufijo deriva-
tive variante de -mendu, suffixe dirivatif
variante de -mendu. Ezagumentu (R), eza-
gumbntO (S) : a) conocimiento , connais-
sance. — b) gratitud, reconnaissance.
Merbzimentu (BN-s, R), merezimentC (S),
me>ito, mirite.
Mentugorri ( B-o-otS , G-bid ) , varie-
dad de castafias, lit. : de pua roja : variiU
de ch&laigne, lit. : a greffe rouge.
Mentu -larri (AN-goiz), variedad de
castafias, variiti de ch&taigne.
Mentumotz (B-o-otS, G-bid), otra
variedad de castafias, lit. : de pua corta :
autre espece de chdtaigne, lit. : a greffe
courte.
Mentura (BN, L), ventura, casuali-
dad : hasard, chance. (??)
Menturako, incierto, i nee r tain. (Lecl.)
(W)
Menturatu (BNc, Lc, Sc), atreverse,
aventurarse : se hasarder, se risquer,
s'aventurer. (??)
Menturaz (B, BN, G-and, Lc, Sc),
quizas, por ventura : peut-itre, par
hasard. (??) Erranen duzu menturaz
BTZARELA EZ HASERRETZBN ET8AIAREN KON-
TRA, EGITEN EDO ERRAITEN DERAUSK1TZUN
gaizkiakatik , dir^is tal vez que no os
incomodais contra el enemigo por mal
que obre 6 hable contra vos, vous direz
peut-Hre que vous ne vous f&chez pas
contre Vennemi pour le mal qu'il fait ou
dit contre vous. (Ax. 3«-i31-10.)
MentutSe (AN-goiz), variedad de cas-
tafias, varUti de chdtaigne.
Mentzutu (AN-lez, G-don, L-ain),
bumillarse, s'humilier. (D. esp. vencerl.)
Arroa zan, baina mentzutu da (AN-lez) :
era orgulloso, pero se ha humillado : il
Ha.it orgueilleux , mais il s'est humilii.
MENUS (Sc), casquivano : icerveli,
braque.
Menzaki fG-als), levadura, levain.
MERDA ( BN ) , melindroso , alimen-
tado demasiado delicadamente : douillet,
nourri trop dilicatement. Haur merda,
gurentu denean alfer da, el niflo me-
lindroso es haragan cuando crece, Ven-
fant douillet devient fainiant en grandis-
sant. (Oih. Prov. 220.)
Merdekatu (BN-haz), aplastarse, se
dice de frutas : s'icrabouiller , se dit des
fruits. Adanak merdekatu dira zare hor-
tan, las ciruelas se han aplastado en ese
cesto, les prunes se sont 4crabouill6es
dans ce panier. (D. fr. m....?.)
Merekaitz (AN-lez-oy, G-don), ani-
mnl que crece 6 medra poco, animal qui
croit ou se d&veloppe peu. (?) Var. de
MEDRAKAITZ.
Merelu (B-g), hinojo, fenouil. (Bot.)
MereSi (ANb, BN, L-ain, R) : 1° me-
recer, miriter. (??) Var. de merezi. —
2° (lo) merecido, (le) miriti. Ebastale
BATEK ZANKOA AUSTAN DIONEAN BRRAITAN
da : Karek BERB mereSia BKUN DIK
(R): cuando un ladrbn se ha roto la
pierna, se dice : Aquel ha tenido su
merecido : quand un voleur s'est cassi
la jambe, on dit : II a eu ce qu'il mi-
rite, il ne Va pas voli.
Merezdun (L?), digno, digne. Merez-
DUN BALINBADA ETSE UURA , ZUBNGANIKAKO
BAKBA HAREN GAINERA DA JAUTSIREN : si
aquella casa fuere digna, vendra sobre
ella vuestra paz : si cette maison est digne,
que votre paix vienne sur elle. (Duv.
Matth. x-13.)
Merezi (c), merito , mirite. (??) Merezi
onez, meritoriamente, a bon droit. (Leiz.
Prol.) Jesu Kristo gure Jaunaren mere-
zietan , por los m£ritos de nuestro Seflor
Jesucristo, par les mirites de Notre-Sei-
fneur Jisus-Christ. (J. E tcheb. Elizar.
92.)
Merezi izan (AN, B, G, L) , merecer,
tener 6 haber merito : miriter, avoir
miriti. Merezi du ta eman bear zayo (G),
lo merece y se le debe dar, il le mirite
et on doit le lui donner. Merezi izan du,
lo ha merecido , il I' a miriti.
Mereziki (AN, BN, L, S), merecida-
mente : a bon droit, auec raison, miri-
toirement.
Merezima (R), lavativa : lavement,
clystire. (fl)
Merezimendu (AN, BN, L), merezi-
mentu (B, BN-s, R) , merezimentu (Sc),
merito, mirite. (fl) Zeren utzirik aldb
BATETARA ZURE MEREZIMENDU HANDIAK, pOr-
que dejando & un lado vuestros grandes
meritos, parce que laissanl de cdti vos
grands mirites. (Ax. 3«-xvi-19.)
Merezimendutsu (L), persona de
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32
MEREZI UKAN — METARRI
mucho merito : miritant, person ne de
grand mirite.
Merezi ukan (BN), merezi iikhen
(S). (V. Merezi izan.)
Merged ( B - bas ) , fragil , quebradizo :
fragile, cassant.
MER6ATZ (B, arc), desabrido: insi-
pide, fade. Egia da latz ta garratz ta
meroatz, la verdad es aspera y agria y
desabrida : la viriU est ipre, aigre et
sans go fit. (Refranes, 520.)
Merikarrain (B-l), un pez pequefio,
bianco, de barras negras, lit. : pez de
America : petit poisson blanc rat/4 de
noir, lit.: poisson d'Ame'rique.
Merifiake (Be, G), lancha parecida a
la trainera , algo menor, vulg. cachalote :
barque semblable au chalutier, un peu
plus petite, vulg. cachalot. (D. esp. miri-
haquel.) = De treinta alios a esta parte
esta en desuso. Depuis une irentaine d'an-
n6es V usage en est disparu.
Merka : 1° (c), Var. de merke en los
derivados, Var. de mbrke dans les d&ri-
v4s. — 2° (G-et§), saetin, bief.
Merkatalgo (AN, BN, L, S), comer-
cio , commerce. Baldin merkatari batek
EMAN BALIAZO BERB SEMBARI DIRU-SUMA BAT
BERE ESKUKO, MANA1A LEZAN,... ETA MER-
KATALGOAN ERABIL LEZAN '. si Un COITier-
ciante diese a su hijo una suma de dinero
a su disposici6n, para que lo manejase
y lo emplease en el comercio : si un
commercant donnait a son fils une somme
d' argent a sa disposition pour qu'il Vem-
ploydt et qu'il s'en servtt dans le com-
merce. (Ax. 1M64-4.)
Merkatari : 1° (AN, B, BN-s, G, L r
R), mercader, comerciante : marchand,
commercant. (??) Neguan hotzari eta
UDAN BBROARI BELDUR ZAYONA , EZTA EZ
zaldun ez merkatari ona : el que teme el
frio en invierno y en verano el calor, no
es ni buen ginete ni buen comerciante :
celui qui apprShende le froid en hiver et
le chaud en 4U, n'est ni bon cavalier ni
bon mercier. (Oih. Prov. 546 bis.) —
2° (B-ber), comprador, acheteur.
Merkataritza (B, G), comercio, com-
merce. PlLIPINASKO MERKATARITZAK BEAR
ZITUEN ONTZIAK EGITEKO BERE GAIN ZEU-
kana, el (astillero) que el comercio de
Filipinas tenia reservado para hacer los
buques que necesitaba , /' (atelier) que le
commerce des Philippines avail re'serve'
pour construire les navires dont il avait
besoin. (Izt. Cond. 127-11.)
Merkatsari (Sc), objeto de venta :
merchandise, objet de vente.
Merkatu, merkhatu : 1° (c), abara-
tar, baisser le prix. (De merke, 1°.) —
2° (c,...), mercado, marche".
Merkhatukari (BN, S), merkatulari
(L), el aficionado a frecuentar los merca-
dos, celui qui aime frequenter les marches.
Merkatzale (BN-gar, ..., S), comer-
ciante, mercader : commercant, mar-
chand.
MERKE : 1° (c), barato, bon marcht.
(?) Merkezaroan oiLaskotSu bi erosiko
doguz (B-mu) , comprarenos dos pollitos
cuando est£n baratos , nous achdierons
deux pouleis quand Us seront bon mar-
ch4. Bbrba- merke (B, vulg.), lit. : pari a
barato, se dice de un charlatan, a moao de
apodo : lit. : il parte bon marcht, se dit
en maniere de surnom des charlatans.
— 2° (BN-ald), especie de bufiuelo,
espece ae beignel.
Merke -sur (AN-b), husmeador de lo
barato, fouineur de choses a bon marcht.
MERKURIOL (B-i), mercurial?,
planta de bayas negras, parecida a las
del pimiento : mercurialei , plante dont
les bales sont noires, comme celles du
piment. (Bot.) (?)
MERLA (AN-b, BN-gar, L-ain),
marga, tierra calcarea mezclada de ar-
cilla : marne, terre calcaire mSl4e d'ar-
gile. (?) Gisukiak dira gisu-harria, egun
OROZ IKHUSTEN DUGUNA; MERLA, LAPHITZA,
igeltsua : son calcareas la piedra caliza,
que vemos todos los dias; la marga,... y
el yeso : sont calcaires, la pierre k chaux
que nous voyons tous les jours, la marne...
et le pUtre. (Duv. Labor. 15-14.)
Merlatu (L ?), hacer secar los frutos,
faire s4cher les fruits. Ez dute janen ez
MAHATS FRESKORIK EZ MERLATUR1K , no
comeran uvas frescas ni pasas, Us ne
mangeront ni raisins frais ni raisins sees.
(Duv. Num. vi-3.)
Merlaztatu (AN, BN, L), margar,
echar marga a los terrenos : marner,
marler, rtpandre de la marne sur les
terres.
MERLENKA (B-ond, G-don), mer-
linka ( AN-ond ) , un pez marino , la pes-
cadilla? : un poisson de mer, le mer/a/i?.
Mermiondo (Be), una clase de uva
negra, hermosa y abundante en zumo :
variHi de beau raisin noir, tres juteux.
MERO ( Be , Gc ) , mero ( pez ) , mer let
(poisson). (?)
Merreka (L-s), balido, bilement.
MERRO (B-a-o-otS, G-al), pilongo,
persona delgada y d£bil : gringalet, per-
sonne maigre et faible. = Segun F. Seg.
es persona de caracter agrio y vivo.
D'apres F. Seg., c f est une personne de
caraclere hargneux et vif.
MertSede (AN-b, R), favor, faveur.
(D. lat. merces.)
MERTSlKA (AN-b, BN-gar, G, L-
ain), alberchigo, abricot. (Bot.) = AJgu-
nos llaman asi al melocotdn. Certains
nomment ainsi la pSche.
Meru (Duv. ms). (V. Mero.)
MERZIL (BN-gar), blando, flojo :
mou , flasque.
Merzildu (BN-gar), reblandecerse ,
aflojarse : s'amollir, s J affaiblir. Mahatsa
beroarekin mertziltzen tzu, la uva se
reblandece con el calor, le raisin s'amol-
lit par la chaleur.
Me Sana ( AN-goiz ) , toca 6 roseta que
las nodrizas llevan en la cabeza, toque
ou nceud que les nourrices portent sur la
tite. Dimin. de mezana ?.
Mesede (Be, Gc), merced, favor : ser-
vice, faveur. (D. lat. merces.) Mesedez,
por favor, par faveur. Beti azkanerako
egin barik isten dozuz gauzak ta gero
or ibilten zara jo ta su , meseteskean ,
iffoR gogaituten (B-mu) : siempre dejais
las cosas por hacer hasta el fin y luego
ahi andais revolviendo cielos y tierra,
pidiendo favores, incomodando a otros:
vous laissez toujours les choses a faire
jusqu'au bout, et alors vous remuez ciel
el terre, qutmandant des faveurs, impor-
lunant les autres.
Meskabatu (BN-am), meskabitu
(Sc), experimentar una desgracia, 4prou-
ver un accident.
Meskabi (Sc), desgraciarse , avoir un
accident. Indet. de meskabitO ?.
Meskabu (BN, Sal., S, Geze), desgra-
cia, accidente : malheur, accident. =
D. esp. menoscabol. D. fr. arc. meschiefl.
Meskabuz hil tziku-zun semea, se nos
murid el hijo por accidente, notre fils
est mort par accident. Bbgira, othoi,
MESKABUTIK ENB GORPUTZ POBREA I guar-
dad, os lo suplico, de la desgracia mi
pobre cuerpo : priservez du malheur,
je vous en supplie, mon pauvre corps.
(Dechep. 23-4.)
MESKI (Sc), goloso, gourmet.
Mesmeru (B), nispero, ne" flier. (Bot.)
(??) EZTAU NAI BERARRIK I EZ ARAN, BZ
mesmbru, ez BASO - SAGARRiK : no quiere
hierbas, ni ciruelas, ni nisperos, ni man-
zanas silvestres : il ne veut pas d f herbes,
ni de prunes, nide ntfliers, ni depommes
sauvages. (ms-Z&b. Ipuifi. xx.j
Mesta (BN-s, R), cualquier reunidn,
reunion quelconque.
Mesto (All. ms), legumbre, ttgume.
(V. Mestura.)
MESTURA : 1° (R-uzt), legumbres,
en general : Ugumes, en ge'ne'ral. —
2° (AN-b, BN-s, ..., Sc), borona, pan de
maiz fermentado : mature, pain ae mats
fermente". (?) Mestura jan eta tristura
(BN-s), se come la borona y se siente la
tristeza, on mange la mature et on res-
sent de la tristesse. = Algunos lo usan
en diminutivo, meStura. Certains Vem-
ploient comme diminutif, mestura.
Me sura (B-tS, Sc), medida, mesure.
(«)
MET A (c), montbn, acervo, fagina :
monceau , las, amas. Garimeta, egurmbta,
bedarmeta, irameta, lastometa, arri-
meta, olmeta, zurmeta, zulmeta '. montbn
de trigo, lefia, hierba, helecho, paja,
piedra , tabla , madera : tas de bU , de bois
a br filer, d'herbe, de fougere, de paille,
de pierres , de planches , de bois. Ongarria
MBTAN UZTBN BAD A , ARROLTZEAK BZTIRA
GALTZEN I BAI ORDEAN HEDATZBN BADA I si
el abono se deja amontonado, los huevos
(de los insectos) no se pierden; pero si
si se extiende : si le fumier reste en tas,
les ceufs des insectes ne sont pas perdus;
mais its le sont si on l'e*lend. (Duv. Labor.
19-1.)
Metahaga (L, S), palo vertical a cuyo
rededor se forma la pira de lefia desti-
nada a carb6n, perche verlicale autour de
laquelle on forme la meule de bois desti-
ne' e a faire du char bon.
Metadura (AN-b, L), apilamiento,
empilement.
Metaka (AN-b, BN-ald), en grandes
grupos, par grands groupes.
Metal (Be, G), mineral, hablando de
aguas : minirale, en parlant de Veau. (??)
Ur metala , el agua mineral , Veau mini-
rale. = Algunos, tal vez los mas, dicen
metalura. Quelques-uns , peut-itre le
plus grand nombre, disent metalura.
Metale : 1° (BN-gar-s, R, S), campa-
nula 6 cencerro de vaca : clarine, son-
nette que porte la vache. (??) — 2° (AN-b,
BN-ist), alhaia, prenda : bijou , piece. (D.
esp. metal ?.) = Se dice de persona s en
sentido irdnico. Se dit des personnes dans
un sens ironique. \ Zu, zer mbtalba! jva-
liente alhaia esta usted ! quelle bonne
piece vous etes !
Metaledun (BN, R, S), julo, animal
que lleva el cencerro : sonnailler, ani-
mal qui porte une clarine.
Metarzi (B-d?, Aft.), columna de pie-
dra , colonne de pierre.
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METASUN — MIEKA
33
Metasun (AN, B, G), delgadez, esca-
sez : maigreur, rareU.
MetatSiki (L-s), cerro : colline, hau-
teur, coteau.
MetatSoe (B-m), meta-tSorro (G-
and), moatoncitos de hierba, meulons
d'herbe.
MetatBu (Be), pequefio monton de
trigo , petit tas de btt.
MetatSurru (G -bid -us). (V. Meta-
tloe.)
Metatu (c,...), metattt (BN-am, S),
amonionar : entasser, amonceler.
Metaziri (AN-b, BN-ald, ...). (V.
Metahaga.)
Metol : lo (B?, An., G?, Lar.), poste,
columna de madera : 6tancon, colonne de
tois.) — 2° (B ?, G ?), monton de tablas,
tas de planches. = Es mas conforme al
genio ae la lengua la palabra olmeta y
ademas usual por lo menos en la segunda
acepci6n. Le mot olmeta est plus con-
forme au g6nie de not re langue, et il est
en outre usuel au mo ins dans la seconde
accept ion.
Metta : 1° (AN, Be, Gc, R-uzt), me-
cha, torcida, meche. (??) Kanabbra kirri-
KATUA EZTU AUSIKO BTA KBA DARIAN MET3A
eztu iTZALiKO : no quebrar& la cafia que
esta cascada, ni apagara la torcida que
humea : il ne brisera point le roseau casst,
et il n'e'teindra point la meche qui fume
encore. (Ur. Matth. xn-20.) — 2° (AN-lez-
oy), hilacha, effilage.
MetSabedar (B?, ms-Lond), candi-
Uera, lucernule. (Bot.)
MetSal ( B-mafi), baladi, cosa de poco
valor : bagatelle, futility, chose frivole.
Ur metSala , agua desvirtuada , eau insi-
pide. Ari metSala, hilo que se rompe
pronto, fil qui se rompt aistment.
METSURA : 1° (B-a-mafi), avena,
avoine. (Bot.) — 2° (B-alb-tS), averia,
avarie. Var. ae matSura.
METU : 1° (G-zeg), pua 6 brote de
la vid, pousse ou verge de la vigne. —
2° (G,...), pua de ingerto, bouture de
greffe.
Mehula (BN), hinojo, fenouil. (Bot.)
Meune (B-g, G-and), mehune (S) :
4° vado , gut. — 2° (S) , trecho de estre-
chez 6 delgadez, p. ej. de un palo : por-
tion petite ou re'tre'cie, p. ex. crun bdton.
— 3° (G-and), parte delgada de cuerdas,
patios : partie mince des cordes, des
Uoffes.
Meza (c), misa, messe. (??) Meza nago-
S1A (B), MEZA nagusia (G), meza nausia
(BN, L), la misa mayor, la grand' messe.
Meza-diru (Be,...), estipendiodemisa,
honoraires de messe.
Meza-lagun (B), meza-laguntzaile
(Gc) , meza-laguntzale (AN-b) , meza-
mutil (Be, ...), monacillo, monaguillo,
ayudante de misa : enfant de chceur, ser-
vant de messe.
MEZANA, banda de tela flna que las
mujeres llevan en la frente por encima
de su tocado cuando van por la calle,
bandeau de toile fine que les femmes
mettent sur le front par-dessus leur coif-
fure quand e lies vonl par la rue. (Oih. ms.)
Meza-sari (c,...), estipendio de misa,
honoraires de messe.
Mezatakoan, mi£ntras 6 a la hora
de la misa , a Iheure de la messe. Eska-
TZEN BALITZAJO BEAR BEZELA MEZATAKOAN,
Jainkoak bmango luke : si se le pidiera,
como se debe, a la hora de la misa, daria
T. II.
Dios : si on le lui demandait , comme il
faut, a Vheure de la messe, Dieu Vaccor-
derait. (Mend. Jes. Biotz. 285-6.)
Mezerdiko (B-m, G-ord-t-zeg), con-
sagracion, consecration .
Meztidu (Be,...), meztitu (B-eib),
amortajar, ensevelir. (??) i Zegaz meztidu
BTA JANTZITBN DABE ? 1L-JANTZI ZANTAR
ETEN BATEGAZ EDO ABITU ZAR BATEGAZ I
^con qu6 le amortajan y le visten? con
una sucia rota mortaja 6 con un habito
viejo : on les ensevelit et on les revit avec
quoi? avec un linceul sale et de'ehire' ou
avec un vieil habit. (Aft. Esku-lib. 32-10.)
Meztidura (Be,...), mortaja : linceul,
suaire. (??)
Meztitzaile (Be,...), amortajador, ense-
velisseur.
MEZU : lo (AN-b-elk, BN, L, R, S),
aviso, mensaje, comision : avis, message,
commission. — 2° mensajero, messager.
(Oih.) Mezu egin nbzan herabea, berant
JOAN ZBDIN ETA BARATS ETA ITZUL DEUS
gabea : envi6 como mensajero al pere-
zoso , se ftie" tarde y lentamente y volvi6
sin nada : femployai pour messager le
paresseux, il par lit tard et marcha len-
tement, et s'en retourna les mains vides.
(Oih. Prov. 316.)
Mezudun (AN, BN, L, R, S), mensa-
jero, comisionado : messager, commis-
sionaire.
Mezu egorri (L), mezu igorri (AN-b),
avisar, enviar aviso : aoiser, envoyer un
avis.
Mezuka : 1° (BN-gar, L-ain, S), ha-
blando en secreto 6 al oido : chuchotant,
par Ian t en secret ou a Voreille. — 2° (BNc,
R, Sc), enviando recados, envoyant des
commissions.
Mezulari (AN-b, L), mensajero,
messager. Ikusten du bgun batez korua
ESKAINTZERAT ETHORRI ZITZAYON MEZULARIA,
ve al mensajero que un dla se le pre-
sented aofrecerla corona, ellevoit ce mes-
sager quivint unjour lui offrirune cou-
ronne. (Dasc. Atheka. 83-9.)
Mezutu (AN-b, BN, L, S), avisar,
enviar aviso : aviser, envoyer un avis.
Mezutzaile (L), mezutzale (AN-b),
el que da una advertencia : avertisseur,
celui qui donne un avert Use ment.
Mi (AN, G, R-uzt), lengua, 6rgano
muscular situado en la boca : langue,
organe musculaire place* dans la bouche.
(Contr. de mihi.)
Mia : 1° (BN-ald), ternera, g6nisse. =
Se dice tambi£n de la came de ternera ,
en vez de miaki. Se dit aussipour la viande
de ge"nisse, au lieu de miaki. — 2° (B, BN,
Sal.), mina, mine. Var. de mba. Miaz en
lugar de meaz, « con mineral : » miaz au
lieu de meaz, « a«ec miner ai. » (Per. Ab.
426-24.) — 3° (B, G), lo delgado, ce qui
est maigre. Var. de me -(-a.
MIAO (Be, Gc, ...), maullido : miaou,
miau lenient du chat,
MIARMA (B-d-el-mafl), arana, arai-
gnte.
MIARRITZ : 1° hortelano, un pajaro
muy apreciado por lo delicado de su
came : ortolan, oiseau de Vespece des
bruants, tres recherche* pour sa chair
dilicate. — 2° (B, G), Biarritz, Biarritz.
= En L dicen Miarritzb. En L on dit
Miarritzb.
Miaska, miaskau (Be,...), lamer:
Ucher, sucer. Var. de miaskau. Ezkota-
SUNA MIASKETAN DABE MUSTURRBAN DAUKBN
tronpa bategaz, el jugo lo chupan con
una trompa que tienen en el hocico,
elles aspirent le sue avec une t rompe dont
leur bouche est munie. (DM. bas. 12-9.)
Miats ( B ) , raro , ralo , poco espeso :
rare, clairseme', peu ipais. Var. de meats.
= Se usa tambi^n como adverbio. S'em-
ploie aussi comme adverbe. Ijeleak bbrb
URAGBAZ DARAB1L GABIA MIATS EDO SARRI
zblan gura daben : el laminador mueve
el mazo con la bomba rara vez 6 con fre-
cuencia, segun como quiera : le lami-
neur meul le martinet avec la pompe rare-
ment ou frtquemment, a sa guise. (Per.
Ab. 127-12.)
Miatu: 1° (BN-ald), probar, calcular,
tantear : essayer, calcuter, 4prouver. —
2° (BN-ald, Gc, ...), examinar, escudri-
flar : examiner, scruter. (De miratu.) —
— 3° (R-uzt), azuzar, p. ej. los perros :
exciter, aslicoter, p. ex. les chiens.
Miatze (BN-gar), vifla, viane. (??)
Miau : 1° (B, G, L), maullido : miaou,
miaulement. — 2° (?Afi. ms, L?, Ax.),
pedigueflo, qutmandeur. Amorante miaua
BTA eskalea huntz-adarra bezala da, la
enamorada pediguefia y demandadora es
como la ram a de yedra, Vamoureuse qui
sollicite est comme la branche de saule.
(Ax. 3M79-3.) — 3° (BN-s), gato : miaou,
minet, chat. (Voc. puer.)
Miauka (Be, Gc, R-uzt), mayando (los
gatos), miaulant (les chats).
MIAU LI (AN-lez-oy), grano de cas-
tafla, fruit de la chdtaigne. Miaulitan
dago, esta desgranandose, (la chdtaigne)
8'6grene.
Miauri (AN-b), mihauri (L), grano
de castafia , fruit de chdtaigne. Var. de
miauli. Mindegia egiterakoan hezkurra
eta gaztalsu-mihauria buztantzbra uzten
dira, gero haizturrez mozten dira buzta-
nak : al hacer el vivero se deja que la
bellota y el- grano de castafia germinen,
luego se les corta la pua con tijeretas :
pour faire la p6piniere, on laisse germer
le gland et la chdtaigne, puis on coupe la
pousse a»ec des ciseaux. (Duv. Labor.
164-3.)
Mihauritu (AN, L),desffranar.despojar
las castaflas de su erizo, las juaias de la
vaina, el maiz del panizo : 4grener, 4cos-
ser; enlever les chdtaignes de leur bog ue,
les haricots de leur gousse, le mats de l'4pi.
Miazetu (R), lamer, Ucher.
Miazkatu (G), miazkau (B-m), lamer,
chupar : Ucher, sucer. Miazkauko dituzu
atzak gozoaren gozoz, de puro sabroso
lamera usted los dedos, vous vous Uche-
rez les doiqts simplement par goilt. (Per.
Ab. 70-2.) Irureun izan ziran, ura eskuan
ARTUTA , MIAZKATU ZUTENAK \ ETA GAINBBA-
KOAK, EDATEKO, MAKURTU ZIRAN I fueron
trescientos los que lamieron recogiendo
el agua en las manos, y los demas se
agacharon para beberla : il y en eut trois
cents qui Ucherenten ramassant Veau dans
leurs mains , et les autres se baisserent
pour la boire. (Lard. Test. 143-22.)
Miaztu : 1« (B-a-mond, G, Aft.), pro-
bar con la lengua, gustar algo : godter
avec la langue, diguster. — 2° (Be), enra-
recer, se rar6fier. Var. de meaztu.
Miaztun (B), hiel, fie I. Var. de beaz-
tun.
Midura (G), muerdago, gui. (Bot.)
Var. de mi gura.
Mieka (B-mu), ijada de peces, flanc
ou filet des poissons. Var. de mbaka.
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34
MIELGA
MIKO
Mielga (B-l), mielka (Gc), mielga,
pez marino del 6rden de selacios, sin
escamas, comestible, pero poco apre-
ciado : chat de mer, poisson sans 6cailles
de Vordre des se'lace's, dont la chair est
peu estime'e. (??)
Mieloi (B-m), mielu, hinojo, fenouil.
Var. de mierlu.
Miena (B-mond), puesta del tocino,
capa delgada del tocino, morceau ou
tranche de lard.
Mierdi (R), tartamudo, lit. : de media
lengua : begue, lit. : de demi-langue.
MIERLE (B-a-o), marta, alimaila
de lomo negro, pecho bianco, ojos vivos :
martre, carnassier a ftanc noir, ventre
blanc ei yeux vifs.
----- jfe.i),
(Bot.)
MIERLU (]
hinojo , fenouil.
Miermalora ( B ? , ms- Lond ) , nigila ,
arafia : adiante, capillaire. (Bot.)
MIES A (Be), lienzo, tela : toile, tissu.
EZTOT EZ EUNEZKO EZ MIBSAZKO IZARARIK
BEAR, EZ ARTULBZKO BURRUKOR1K, no nece-
silo ni sabanas de lienzo 6 de tejido ni
almohadas de lana , je n'ai besoin ni de
draps de toile ou de tissu ni d'oreillers
de Line. (Per. Ab. 66-6.)
Mieta (AN-lez), fagina, mont6n : tas,
monceau. Var. de mbta.
Miets(B, ...), raro, ralo, poco espeso :
rare, clairseme*, peu dense. Var. de meats.
Miezkau (B-m), lamer, Ucher. Var. de
MIAZKAU.
Miezki ( B-m ) , miezti ( B ) , flacucho ,
efflanquk. Var. de meazki.
MIGA fAN-b-lez-oy, BN, ...), ternera,
gtnisse. £ Beraz mioak edo ergiak eros-
TEN DITUENAK, ORDUDANIK JAKIN DKZAKE
zer abbre mot a hartzen duen ? i de modo
que el que compra terneras 6 terneros
puede saber desde luego qu6 clase de
animal recibe? de sorte que celui qui
achete des g£nisses ou des veaux peut des
lors savoir le genre d'animaux quHl re-
coil? (Duv. Labor. 122-13.)
Migadoin (BN-gar), arrendamiento
de ganado : cheptel, affermage de be" tail.
Migatsa ( L ) , ternera joven como de
diez meses : vavelle, jeune ge"nisse d'en-
viron dix mo is.
Migar (B-er?), delgado y seco, grin-
galet. Var. de migor, mear.
Migodoin, arrendamiento de ganado :
cheptel, affermage du bitail. (Duv. ms.)
Var. de migadoin.
Migor (B-m), flacucho, gringalet.
Migronelatze (S, Alth.) , granado,
grenadier. (Bot.)
MIGURA (B-m-ofi, G-al,...), muer-
dago, gui. (Bot.)
MIGURU : 1<> (B-i-mu), codicioso,
avido : convoiteur, avide. — 2° (B?, Mog.),
codicia : convoitise, cupidity.
MIHI H8N, L, S), mU (G) : 1<> lengua,
langue. Mxhi dubna, hbltzen Parisera
(S|, quien tiene lengua llega a Paris, qui
a langue arrive a Paris. Horak non mina,
han mihia, el perro Ueva la lengua alii
donde tiene dolor, le chien porle sa
langue la ou il sent son mal. (Oih. Prov.
249.) Heybn bizitze bbrria guzien mihian
laudagarria zen ( L ) , su nueva vida era
laudable en opinion de todos, aw dire de
chacun leur nouvelle vie 6tait digne
dPHoge. Mihiz errozu, decidlo de viva
▼oz, dites-lui cela de vive voix. Eztue
DENPORA ONBTAN INORBN BBLDURRIK , BZ
BBGIAK, MIIAK, BZ BELARRIAK, BZ ESKUAK .'
entre tanto no tienen miedo de nadie ni
los ojos, ni la lengua, ni los oidos, ni
las manos : entre temps n'ont peur de
personne ni les yeux, ni la langue, ni les
oreilles, ni les mains. (Ag. Eracus. 145-
21.) MlHI-LUZEAK ESKUA LABUR (S), el de
lengua larga tiene corta la mano, celui
qui a la langue longue a la main courte.
— 2° ( BNc, L ) , chaflan , espiga de mor-
taja : chanfrein, tenon de moriaise. Dor-
NADURAKO TAULAK MIHIETAN SARTHU BEHAR
DIRA ETA ARTBKAK TAPATU , las tablaS del
piso deben meterse en los chaflanes y
cubrir los canales , les planches du par-
quet doivent se mettre dans les chanfreins
et couvrir les rainures. (Duv. Labor. 109-
10.) MlHIETAN EZARRI (BN-baig) , MIHIETAN
sartu (L-ain), ensamblar tablones, lit. :
meterles en sus canales : emmortaiser,
assembler des planches, lit. : les mettre
dans les rainures. — 3© (BN-ald), len-
fiieta de cerraia, pene de la serrure. —
o (BN, L) , badajo de una campana 6 de
campaniila, battant d'une cloche ou d'une
clochette.
Miiarl(Gc), mihi-azpiko (L), frenillo
de la lengua, filet de la langue.
Mihidura (Sc), lengueta de la cerraja,
pene de serrure.
Mihi-galzto (BN-ald-gar-s, Lc), mur-
murador : gloseur, mtdisant.
Mihiki-saltsa (Sc), reprensi6n, lit. :
salsa de came de lengua : semonce,
riprimande, lit. : sauce de langue.
Mihiko ( BN-gar), enfermedad del
ganado ; se les hinchan los ojos , orejas
y sobre todo los cartllagos de la nanz :
ma la die des animaux domestiques ; leurs
yeux enflent ainsi que leurs oreilles, et
principalement les cartilages des naseaux.
MIlXU (B-l-m-o, Gc), hinojo, fenouil.
(Bot.)
Mihi-luze (BN-s, ..., L, R), persona
sin secretos, de lengua larga : bavard,
personne sans secrets, qui a la langue
longue.
MIHIMEN (BNc, Sc), mimbre, osier.
Mini - motS ( BN-ara ,...),' mihi-motz
(Lc), balbuciente, naturalmente 6 por
efecto del vino, bredouillant ou bal-
butiani naturellement ou par Veffet du
vin.
MIIN (B-m), lengua (6rgano oral),
langue (organe oral). Auzo miin gaisto-
dun batbk, un vecino de mala lengua,
un voisin mauvaise langue. (Bart. 11-212-
15.)
Miinazkatu ( B , m« - OtS ) , lamer ,
lecher.
Miinpeko (B), mihipeko (BN, S),
frenillo de la lengua , filet de la langue.
Miisa (G-aya-ern), mihise (BN, L, S) :
1° lienzo, tela : toile, tissu. Var. de mibsa.
Eta gorphutza harturik, mihise Suri ba-
tean inguratuzuen Josepek : y tomando
Jos6 el cuerpo, le envolvi6 en una sa-
bana limpia : Joseph prit le corps, Ven-
veloppa a'un linceul blanc. (Duv. Matth.
xxvn-59.) Mihistoihalez, con lienzos y
paftos, avec des linges et des tissu s. (Leiz.
Joan, xix -40.) — 2° (BN, L), sabana,
drap de lit.
Miise-bazter(R-uzt), orillo del lienzo,
lisiere de toile.
Mihiskando, lienzo pequeno, petite
toile. (Oih. Voc.)
Mihitsu (Sc), hablador, lit. : de mucha
lengua : hdbleur, bavard, lit. : a grande
langue.
Mihi-zabal (BN-ald-s, Sc), de lengua
trabada , por el vino 6 naturalmenle : la
langue emp&Ue, par le vin ou naturelle-
ment.
Mihiziki (L-ain, S), maldiciente,
mtdisant.
Mihizko, oral, verbal : oral, verbal.
(Duv. ms.) Mihizko othoitza, oraci6n
vocal, priere orale.
Mihi-zorrotz (L-ain), murmurador,
maldiciente : murmurateur, midisant.
Mihiztadura, ensambladura , uni6n,
a muesca y lengiieta, de los tablones,
assemblage d'un tenon avec la mortaise.
(Duv. ms.)
Mihiztatu : 1° (BN-ald-gar), reunir 6
ensamblar tablones a muesca y lengueta:
emmortaiser, rtunir ou assembler des
planches. — 2° (BN, L, S), poner badajo
a una campana 6 campanilla 6 cencerro :
mettre un battant a une cloche, a une
clochette ou a une clarine.
MIKA : 1° (Be, Gc), picaza, pie. Indak
MIKA BAT ORBAN BAGA, DIADA NESKBA GAIZ-
paga : dame una picaza sin mancha, te
dar£ una moza sin defecto : donne-moi
une pie sans tache, Je te donnerai une fille
sans difaut. (Refranes, 175.) — 2° (B-a-
g-m-o), Uor6n, pleurnicheur. — 3° (B-l-
m), pepita, gramllo que a las gallinas les
sale en la vena de la lengua : p4pie, ma-
ladie qui vient sur la langue aes poules.
— 4° ( Be , G ) , la gallina misma que es
enferma a consecuencia de la pepita,
poule atteinte de la pipie.
MikatS (G-gab-zeb), amargo, amer.
Mlkatu : 1° (B, G), ponerse una gallina
enferma de pepita : avoir la p6pie, en
parlant d'une poule. — 2° (B-ar), mimar,
cajoler.
Mikatz (G), amargo, amer. Var. de
MINKATZ. NEGARRA BZTA AIN MIKATZ A ONDA-
sunarekin danean , el lloro no es tan
amargo cuando esta acompafiado de
bienes, les pleurs ne sont pas si amers
lorsqu'ils sont accompagnis de biens.
(Pach. 12-25.)
MIKELA (B-ond), congrio, pez de
mar : congre, poisson de mer.
Mikelete : 1° (AN, B, G), miquelete,
militar dependiente de las Diputaciones
vascas : miquelet, militaire a la solde
des Deputations basques. — 2° (B-ar),
amapola, coquelicol. (Bot.)
MIKEIiU (L-get, ...), espantajo, ipou-
vantail.
MIKI (AN-b-lez-oy), piltraja, poquitin :
miquette, menu debris de quelque chose.
Ogi-miki baten idurian, bajo la especie de
un poco de pan, sous Vespece ovun peu
de pain L (Mend. 111-109-19.)
Mikita (BN-gar-s), un poquitin, un
tres petit morceau. (Dimin. de miko.)
MIKO : 1° (BN-ald-am-gar, L), un
poco, pizca : miette, pincie, peu, petite
par tie. Miko bat, un poquito, une miette.
] HOLAKO ZENBAT, BEREZIKI BRLISIONB-MIKO-
rik ez duten hoitan I j cuantos ( acciden-
tes) de esa naturaleza, especialmente
entre esos que no tienen pizca de reli-
gi6n ! combien ( d f accidents) de cette na-
ture, sptcialement parmi ceux qui n'ont
pas une pinc6e de religion 1 [Eskuald. 16-
xn -1904.) Mikorik bztu fBN-haz) : no
tiene nada, ni pizca : il na rien du tout,
pas un fifrelin. —2° (B-tS), excusas,
excuses. — 3° (R-uzt), fiebre puerperal,
fievre puerp4rale. —4° (R-uzt), carbun-
clo, charbon (maladie).
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M1K0R
MIN
35
MIKOR : 1° (BN-s, R), salvado fino,
moyuelo : bisaille, recoupe. — 2° (R),
granos de la piel, boutons de la. peau.
Mikots (G-zeg), amargo, amer. Var.
de MINGOTS.
Mikuiii (BN-am), codicioso, cupide.
Mila, mlla (c), mil, mille. (D. lat.
mille.) = Es cifra agena a la lengua ; pues
no hay en ella mas numeraci6n que la de
nueve unidades, una decena, cuatro vein-
tenas y luego las centenas, repittendose
en ellas las cifras anteriores. Amarreun,
« diez cientos , » es el nombre genuino
de « mil ». Hoy es de uso comun la
palabra mila, habiendo hecho caer en
desuso su correspondiente. C'est un
nombre etranger k la langue ; car il
n'existe pas d'autre numeration que celle
des neuf unite's, une dizaine, quatre ving-
taines et puis les centaines, rtpHant avec
elles les chiffres precedents. Amarreun,
« dix cents, » est le nom original de
« mille ». Le mot mila, aujourd hui usiU
couramment, a fail tomber en desuetude
son correspondant. Mila bskbr (L), bskbr
mila (BN, L), mil gracias : mille gr&ces,
mille fois merci. = Son f6rmulas de gra-
titud. Ce sont des formules de gratitude.
Milabarrika (B-b-l-mu, G-don), golon-
drina de mar ; en el dorso , cerca de la
cola, tienen plumilla blanca : slerne,
hirondelle de mer qui a sur le dos, pres
de la queue, des plumes blanches. Mila-
BARR1KAK T§ALUPATZEAN DABIZANEAN , BKA-
tSa da ganban ( B-b ) : cuando las golon-
drinas de mar andan detras de las lan-
cbas, el temporal viene encima : lorsque
les hirondelles de mersuivent les barques,
le mauvais temps vient dessus.
Milaka (c, ...), a miles, par mi I les.
Milakada ( B , . . . ) , millarada , millier.
MlLAKADA AINGERUAK JAUSI ZIREAN INFER-
NURA PEKATU BAKAR BATGAITIK , millara-
das de angeles cayeron al infierno por
un solo pecado, des milliers d'anges torn-
berent dans Venfer pour un seul peche.
(Ur. Maiatz. 40-4.)
Milaorriko (ms - Lond ) , milenrama ,
mille- feuille. (Bot.)
Milasilo (S, Alth.) , corazoncillo, hipe-
ric6n, mille-pertuis. (Bot.)
Milatan (c, ...), mil veces, es decir
muchisimas veces : mille fois, c'est-h-dire
tres souvent. \ Baina ai , ai , ai eta mila-
tan ai ! | pero ay, ay, ay y mil veces ay!
mais ale , ale, ale et mille fois ale I (Ax.
3«-36-4.)
Milatari (?), tribuno, tribun. Dabidek
BATZARRE EGIN ZUEN MILATARIEKIN , EHUN-
TARIEKIN ETA AITZINDARI GUZIBKIN I David
tuvo su consejo con los tribunos, con
los centuriones y con todos los princi-
pes : David eut son conseil avec les tri-
buns, les centurions et avec tous les
princes. (Duv. I Paral. xin-1.)
Milazka (ms-Lond), taray, tamaris.
Mileka (git), maiz, mals.
Miletan (AN-b), Var. de milatan.
MILGOR (BN, S), sebo, suif.
MILIKA : 1° (B), melindroso, inape-
tente : douillet, delicat, sans appetit.
MAISUA , ONDO MILIKA TA BUPBREA ZAGOZ *.
maestro, estais bien melindroso e imper-
tinente : mattre, vous ites bien difficile
et delicat. [Per. Ab. 58-21.) Milika-
milika (BN- aid -gar, L), miliki - malaka
(AN-b-oy , G-t) : andar con impertinencias,
comer sin ganas : faire des manieres,
manger sans appetit. — 2° (L), pro-
bando cosas, sirotant quelque chose. —
3° (B, ...), desperdicio, residuo : rebut,
residu, detritus. Egur-milika (B-i), des-
perdicios de lena, rebuts de bois. Ona
milik, Sarra muthur (BN-haz) : lo bueno
lame, lo malo rechaza : il leche le bon, il
repousse le mauvais. — 4° (B-mu), andar
con impertinencias, quejoso : devenir
impertinent, plaintif.
Milikaka (AN-b), lamiendo, Uchant.
Milikari (AN-b, L-ain) : 1° lamedor,
Ucheur. — 2° lisonjero, flatteur.
Milikatu: 1° (AN-b, BN-ald-gar, G,
Lc), golosmear, lamer : humer, lecher.
— 2° (G), hacerse melindroso, devenir
difficile. Non arkjtu zituen, lenago mundu
OSOA BELDURRAZ IKARA LARRIAN ZEUKATEN
BERE GUDARI OTS ANDIKOAK ERKINDU, KOL-
dartu eta milikaturik : donde encontr6
acoquinados, acobardados y degenera-
dos a aquellos sus celebres guerreros
que en otro tiempo tenian espantado al
mundo entero : il trouva des decourages,
des Idches, des degeneres la ou avaient
ete ces guerriers fameux qui, autrefois,
avaient epouvante le monde enlier. (Izt.
Cond. 250-29.)
Milikatuz (AN, BN, L), lamiendo,
Uchant.
Milikexia (Be), impertinencia , exi-
gencia pueril : impertinence, exigence
puerile. Milikerien artean ezta aragi
sbndorik egiten, entre impertinencias no*
se crian carnes fuertes, avec des imper-
tinences on n'eleve pas de chairs fortes.
(Per. Ab. 59-8.)
MlLlN (BN-haz), endeble, sin ener-
gia : chetif, sans energie.
Milina (BN-ald-gar, R), apocado, de-
bil de caracter : lAche, faible de caractere.
MILINGA (BN-ald-gar), milinka (L-
get,...), parco, de poco comer : sobre,
frugal, mangeant peu. Mintzo milinga
(BN-ald), conversaci6n languida, conver-
sation languissante.
Milinoe, milinoi (B-m), millbn, mil-
lion. (??) (V. Mila.) '
Miliakatu (AN -elk), lamer, lecher.
TSakurrak miliskatutzen zizkaten BERE
zauriak, los perros le lamian sus heri-
das, les chiens lui Uchaient ses blessures.
(Liz. 77-15.)
MILIZKA : 1° (B-a-o, Gc), (andar)
probando cosas, picando en un plato
y picando en otro : godter les choses,
piquant dans une assielte et dans une
autre. — 2° (B, Gc), lamer, lecher. —
3° (?), pellizcar, pincer.
Milizkatu (G-and), miliztu (G) :
1° lamer, lecher. — 2° chupar, sucer.
Miloka (BN-bard), sorgo de escobas,
sorgho a balais. (Bot.)
Milosto (S, Alth.), milenrama, planta
agreste : mille -feuille, plante agreste.
MlLU : 1° (B-l), pececillo de entre
peflas , no se come , se pega & la pefla por
una sustancia del vient re ; vulg. sapo :
petit poisson non comestible vivant entre
les roches, quise colle a la pier re au moyen
d'une substance flu ant du ventre; vulg.
crapaud. — 2° (AN-goiz, Lacoiz., B-l, G),
hinojo, fenouil. (Bot.) (Contr. de miilu.)
Milura (L-get, ...), hinojo, fenouil.
Mimakaro (git), la santisima Virgen,
la sainte Vierge.
MIMAU (BN), se dice de la mujer
que, bajo pretexto de debilidad, come
casi siempre las mejores tajadas : se dit
de la femme qui, sous pretexte de debi-
lite, mange presque toujours les meilleurs
morceaux.
Mimaukeria (BN), vicio de comer
golosinas, gourmandise.
MIMEN (Be, BN, R), mimbre, osier.
(Bot.)
Mimenar (B-a, R-uzt), mimbre aspero
y rompedizo , lit. : mimbre macho : osier
rude et cassant, lit. : osier mdle. = Hay
en Bilbao un paraje llamado por los
naturales mimenarreta ypor los advene-
dizos « los Mimbres ». II y a a Bilbao
un lieu appele par les indigenes mime-
narreta el par les immigrants « les
Osiers .
MIMI (BN-s, L, R, S), dolor : bobo,
douleur. (Voc. puer.)
Mimiko (B?, ms-0t5, G-and), calizde
la flor, calice de la fleur.
Mimin (B-a, Ail.), mimbre, osier. (Bot.)
Var. de mimbn.
MIMITSA, comadreja, belette. (S. P.)
MIMOR (B-mond), orzuelo, orgelet.
MIMURRETA (BN-baig), mosto,
mo&t.
MIN: 1° (c), dolor : douleur, peine, mal.
Min baino ilkta geiago (B, ms-OtS), mas
lamentos que dolores, plus de lamenta-
tions que de douleurs. = En muchas
variedades dialectales pronuncian miS,
como toda n precedida ae i. En de nom-
breuses varietes dialectales on prononce
Miff, comme tous les n precedes ae i. Min-
min egin (B-l), resentirse en lo vivo : se
piquer au vif, se fdcher. Neskazar-kon-
TUA AITATU DEUTSANEAN, MIN -MIN BGINDA
ERANTZUN DEUTSE : £ NeSKAZARRA NEU ?
baita i barrjz atso gaztea : cuando le ha
mencionado el asunto de solteronas, le
ha respondido resentida en lo mas vivo :
^Solterona (muchacha vieja) yo? y tu
anciana joven : quand on lui fit part de
V affaire des ceiwataires , elle a repondu
piquee au vif : Moi eelibataire (vieille
fille)? et toi vieille jeune. — 2° (Be, ...,
G-goi), lengua (6rgano oral), langue
Sorgane oral). (Contr.de miin.) — 3°(BN-
>aig-s, ..., G, L, R), amargo, amer. Kan-
PORAT ILKHIRIK, 1SURI ZITUEN NEGAR MI-
nak : habiendo salido fuera , lloro amar-
gamente : etant sorli dehors, il pleura
amerement. (Duv. Matth. xxvi-75.) —
4° (c), picante, piquant. Piper gorri
minak, pimientos rojos picantes , piments
rouges piquants. — 5° (AN-b, BN-ald-
gar-s, ...,Lc, R), hiel, fiel. Urzoak eztbi
minik (R) , las palomas no tienen hiel, les
pigeons n'ont pas de fiel. — 6° ( BNc , L ,
R), intimo, intime. AdiSkide min, intimo
amigo, ami intime. — 7° (B), brote, pua :
pousse, rejeton, bourgeon. Ernemin, ger-
men, germe. — 8°(AN,L), crisis, momento
critico : crise, moment critique. Uda-
minean : en lo mas caluroso del verano ,
en el vigor del verano : au plus chaud de
Vete, au cosur de Vete. Orduan da men a,
ORDUAN DA MINA, ORDUAN DA AZKEN ADINA '.
entonces (el dia del juicio) es el trance,
entonces el momento critico, entonces
es la epoca final : c'est alors ( le jour du
jugement) celui de la crainte, c'est alors
le moment critique, c'est alors Vepoaue
finale. (Ax. 3«-50-9.) = Indica tambien
la suma intensidad, por decirlo asl, de la
manifestaci6n de un ser. Ce mot indique
egalement la grande intensite, pour ainsi
dire, de la manifestation d'une chose.
Gau minban, a media noche, a minuit.
(Duv. Tob. ii -9.) Elur mina bbzin tSuri
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36
-MIN — MINDUN
(BN-ald, L-get,...) : tan blanca como
la nieve, ... en su extrema blancura :
aussi blanche que la neige, ... dans son
immacutte blancheur. Etorri joakon
gau minbz sarri, se le venia mucbas
veces en nocbe cerrada , il arrivait sur
lui souvent a la nuil noire, (ms -Zab.
Ipuifi. xxvin.) — 9° (B-eib-el), citola de
molino, tablita de madera, pendiente de
una cuerda sobre la piedra del molino
harinero, para que la tolva vaya despi-
diendo la cibera , y para conocer que se
para el molino, cuando deja de golpear :
claquet de moulin, petit morceau de bois
place' sur la trtmie, qui bat conlinuel-
lement avec bruit et qui sert, lorsqu f il
cesse de frapper, a faire connattre quand
le moulin s'arrSte. — 40° (c, ...), planta
tierna, jeune plant. (V. Mintegi.)
-Min (c, ...), es el nombre min tornado
en su primera acepci6n de « dolor » y
aplicado como sufijo a ciertas palabras,
significando « ansia, deseo penoso » :
c'est le mot min pris dans sa premiere
acception de « aouleur » et appliqut
comme sufjixe a certains mots, dans le
sens den d6sir,convoitise, envie p6nible ».
Errimin (Be, ...) : nostalgia, ocasionada
por la ausencia del pueblo, lit. : ansia
de pueblo, mal de pueblo : nostalgie
occasional par I' absence du pays, lit. :
envie du pays, mal dupays. = Hay quien
dice erriko min (BN, L, S). II y en a qui
disent erriko min (BN, L, S). EtSemin
(B?), etSeko-min (BN, L, S) : nostalgia,
deseo de llegar a casa : nostalgie, d£sir
d*arriver a la maison. Gizonmin (L?) :
concupiscencia , deseo de nombre : con-
cupiscence, dtsir d'homme. Badakizu,
Jauna, bgundaino ez dudala gizonminik
izatu : ya sabeis, Sefior, que hasta hoy
no he codiciado hombre : vous savez,
Seigneur, que jusqu'a ce jourje n f ai con-
voitt aucun homme. (Duv. Tob. in- 16.)
Ikusmin ( L ) , ansia de ver, dtsir de voir.
S em em in (B-mu, ...), nostalgia producida
por la ausencia de un hijo, nostalgie pro-
duite par V absence d'un fils.
Minantz (G?), dolencia , souff ranee.
Jai-eguna joan-orduko, gaiSo, elbarri,
rrsu, mutu, gor eta beste miKantzik zeu-
KAN GUZIA JESUSERONZ (sic) ABIATU ZAN I
antes que transcurriese el dia festivo,
todo enfermo, manco, ciego, mudo, sordo
y cualquiera que tuviese alguna dolencia
se encamin6 6 Jesus : avant qu'etit lieu
le jour de la fite, tout malade, manchot,
aveugle, muet, sourd et quiconque avail
quelque sou /Trance, s'achemina vers Jtsus.
(Lard. Test. 412-6.) = Minantze guzia dice
Uriarte (Matth. iv-23) por « toda enfer-
medad, cualquier dolencia ». Bonaparte,
en el eiemplar de que 61 se servia , tach6
la palabra minantze, poniendo min en su
lugar. Yo tacharia, si a ello me pusiera,
la palabra guzia, pues solo por barba-
rismo le cabe la acepci6n de « cual-
quiera ». Ni guzi en cualquiera de sus
variantes guzti, guzu, ni sus sindnimos
pueden sustituir en pureza de lenguaje
a EDOZEIN, ZEINNAI, ZEINGURA , BAT ZEIN
bat, etc. Uriarte dit (Matth. iv-23) minan-
tze guzia pour « toute maladie, toute
souffrance ». Dans Vexemplaire dont il se
servait, Bonaparte ray a le mot minantze
et le remplaca par min. Je bifferais, si je
m*adonnais a cette t&che, le mot guzia,
car V acception de « quelconque » lui vient
d f un pur bar bar is me. Ni guzi en quel'
qu'une de ses variantes guzti, guzu, ni ses
synonymes ne peuvenl se substituer dans
toute la pureU du langage a edozbin ,
ZEINNAI . ZEINGURA , BAT ZEIN BAT, etc.
MlftARDA (BN-ist), exigente, deli-
cado, melindroso : exigeant, dtticat, ma-
ni6r6. Ezta miSUrda : no es exigente , no
es delicado : il n f est pas difficile, exigeant,
dtlicat. (D. fr. mignardl.)
Mln-artu (AN, B, G, R), minhartu
(BN, L, S), hacerse mal, lit. : tomar daiio :
se faire mal, lit. : prendre dommage.
Minat (BN, S), minata (L), mlnatS
(G, Araq., L), vinillo que se obtiene mez-
clando con agua el residuo de la uva ya
estrujada en el lagar, piquette qui s'ob-
tient en jetant de Veau sur du marc de
raisin dija pressure'. (D. lat. vinumt.)
Minatz : 1° (B-a-o), hedor que se des-
pide de la boca, odeur qui se dtgage de
la bouche. — 2° (G ?, Izt. Cond. 220-26),
dolencia : souffrance, malaise.
Minauri, minaurri (AN-b?). (V.
Miauli.) Lurra miSaurri dago, la tierra
esta cubierta de castafias, la terre est
couverte de ch&taignes.
Minauta (?, Duv. ms), avefria (ave),
vanneau (oiseau).
Minaztu (G-goi), lamer, ttcher.
Minbera: 1° (c), delicado de carnes,
quejumbroso : dilicat, personne delicate,
frSle. Aragi minbera ta guperak bide-
daukazuz, debris de tener carnes delica-
das y sensibles, vous devez Hre dtticat
et sensible. (Per. Ab. 69-24.) Erresina
OTZA BEZIN MINBERA DUE HORI (S-gar), ese
es tan delicado como la resina fria, celui-
ci est aussi frile que la rtsine froide. —
2° (AN-b, L-ain), ganado cosquilloso,
betail chatouilleux. — 3° (c), quisquilloso,
susceptible : vHilleux, susceptible.
Minberadura , remordimiento , re-
mords. (ms-Lond.)
Minberakor (AN, B-m-o-ub, Gc),
xninberati, delicado de carnes, quejum-
broso : dtlicat, dolent.
Minberatasun (c, ...), sensibilidad ,
susceptibilidad : sensibility, susceptibility.
Minberatu (c, ...), minberatu (BN-
am, S) : 1° hacerse delicado : devenir dif-
ficile, dHicat. Presuna ZAHARRA hozpera-
TZBN, M1NBERATZBN, IDURIKORTZEN , HASE-
RRBRORTZEN ETA ALDE GUZIZ ONBEHARTZEN
ETA URRIEALKIZUN EGITEN DA : la perSOHa
anciana se hace friatica, impertinente,
recelosa, iracunda y enteramente mise-
rable y digna de piedad : la personne
dgte devient frileuse, exigeante, inquiete,
irritable, enlierement miserable et digne
depitit. (Ax. 3»-44-26.) — 2° (B-t§), en-
conarse una herida : s*envenimer t en par-
lant d f une blessure. — 3<> (AN-b, B),
lastimar, blesser. Zapatak zangoa minbe-
ratu dibtak, el zapato me ha lastimado
el pie , le Soulier m'a blesst le pied.
Minberor (S), delicado de carnes, que-
jumbroso : dHicat, dolent t faible.
Minbizi : !•( AN-b, BN-s, Gc, L, R), can-
cer, lit. : dolor vivo : cancer, lit. : vive
douleur. Santa KataliSa Senakoak ser-
BITZATZEN ZUEN , ... MIN BIZIA BULARREAN
ZUEN BAT, BOTATZEN ZUEN USAIAGATIK MUNDU
GUZIAK UTZI TA DESANPARATURIK ZEGOANA I
santa Catalina de Sena servia a una que
tenia cancer en el pecho , la cual estaba
abandonada y desamparada de todo el
mundo por el olor que despedia : sainle
Catherine de Sienne servait une personne
qui avait un cancer a la poitrine 9 et qui
Ha it abandonn4e et dilaissie de tout le
monde a cause de I'odeur qu'elle d4ga-
geait. (Liz. 377-5.) — 2° (L), ulcera, ulcere.
MIND A : 1° (BN-baig), suciedad que
deja el hilo recien hecho en el agua en
que se lava, salcU que laisse le fil rtcem-
ment fait dans Veau ou on le lave. —
2° (BN), jugo negro del castaflo, jus noir
du chdtaignier. — 3° (BN), parte llquida
del estidrcol, purin.
Mindagei (Sc), nariz larga , long nez.
Mindarl (AN?), punzante : piquant,
mortifiant. Hrrz cogorrez, erribrta min-
DARIZ EDO TSARKERIZ BETE BERB GAIZKIGI-
Ieak : llenar de palabras duras , punzan-
tes reconvenciones 6 jugarretas a los que
le hacian mal : accabler de paroles dures,
de piquantes taquineries ou de mauvais
tours, ceux qui lui faisaient du mal.
(Mend. 11-128-37.)
Mlndegi (AN, BN, L), semillero, p4pi-
niere. Ez laiteke bazterrbtSerik nahi min-
degi rik gabe, no se quisiera (que hubiera)
casa de aldea sin semillero , on ne vou-
drait pas (qu'il y efit) une maison de
campagne sans ptpiniere. (Duv. Labor.
H-25.)
Mindegizain, arbolista, el jardinero
que cuida de los semilleros : p6pini6riste,
jardinier qui cultive des ptpinieres. (Duv.
ms.)
Mindegizaingo , oficio de arbolista,
metier de ptpinitriste. (Duv. ms.)
Mindei (AN-b), lengQeta de la cerraja ,
pene de la serrure.
Mindeitze (AN-b), semillero, p4pi-
niere. Var. de mindegi.
Mindera (B-i-m), lengiieta de cerraja,
pene de la serrure. Var. de mingera. =
Generalmente pronunciamos en diminu-
tivo : mindera. G4n6ralemenl on prononce
a la facon d'un diminutif: mindera.
MINDRIN (L-s), se dice de las
mujeres que llevan vestidos sucios y en
desorden : souillon, se dit des femmes
qui portent des vitements sales et en
dtsordre.
Mindu : 1° (c), dolerse, resentirse :
souffrir, 4prouver la douleur. Ezteutsut
NIK LOTSARIK GALDU EZ GALDUKO BERE ',
BAINA BAI EGIA GARBIAK ESAN, TA MINDUTEN
BAZARA , ZEUREA IZANGO DA ERRUA I JO DO
os he faltado ni os fa Hare* al respeto ;
pero si os he dicho verdades limpias ; y
si os resentis, vuestra sera la culpa : je
ne vous ai pas manqut ni ne vous man-
querai de respect; mais je vous ai dit de
pures viritts, en effet; et si oous souffrez,
ce sera de votre faute. (Per. Ab. 47-12.) —
2° ( BN-s , G-ber, L ) , cortarse la leche :
tourner, en parlanl du lait. — 3° (c, ...),
ranciarse , agriarse un manjar 6 una be-
bida : rancir, s'airjrir (un aliment ou une
boisson). — 4° (B, G), atormentar, tour-
menter. Zerren igarla bi onek mindu ten
ZITUEZAN LURRAREN GANEAN BIZI ZIRANAK ,
porque estos dos profetas atormentaban
a los que moraban sobre la tierra , parce
que ces deux prophetes tourmentaient
ceux qui demeuraient sur la terre. (Ur.
Apoc. xi-10.) — 5° (AN-b, B,...), incomo-
darse , se fdcher.
MINDULIN (BN-ger), canijo : sour-
nois, chafouin. Gatu minduun ohoin bat,
gato canijo y ladr6n, chat sournois et
voleur.
Mlndun (c, ...) : 1° resentido, souf-
frant. — 2° atormentado, tourmenU.
Zure muthila etSetik khendu duzun egu-
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MINDURA
MINKI
37
NBTIK, GOOOA BETHI MINDUN GBLDITU ZAYO '.
desde el dia en que despachasteis al
criado, se le ha quedado el animo muy
afectado : du jour ou vous avez renvoyd
votre domestique, son esprit est toujours
reste* affecte*. (Duv. ms.)
Mindura: 1°(AN, L), amargura, amer-
tume. — 2° acritud contra alguien, aigreur
contre quelqu'un. (Duv. ms.)
Minduri (L, S), plafiidera, persona
encargada de presidir el duelo : pleu-
reuse, personne charged de prSsiaer le
deuil. = Aplicase no solo a las antiguas
planideras de oOcio, sino tambi6n a los
deudos que van junto al feretro. On
applique ce mot non seulement aux an-
ciennes pleureuses de metier, mais aussi
aux parents qui accompagnent le cercueil.
Mlndurika , jeremiada , j6r6mia.de.
(Duv. ms.)
Mindurikari, el quejumbroso, le
geignard.
Mindurikatu (L), plafiir, lamentarse :
ge°mir, se lamenler. Emazteki hori niga-
RRKZ URTZEN ZEN SaMSONEN AITZINEAN ETA
mindurikatzen, esa mujer se ponia a ilo-
rar delante de Sams6n y se le quejaba,
cette femme pie u rait et g€missait devant
Samson. (Duv. Judic. xrv-16.)
Minduru: 1° (BN-haz-izt, L-ain),
persona que esta de duelo , personne en
grand deuil. (V. Minduri.) — 2° (R|,
amargura, amertume. — 3° (L, arc, ...),
endecha que se cantaba a la muerte y
entierro de una persona , complainte qui
se chanta.it a la mort et a Venterrement
oVune personne.
Min eman ( AN , G ) , min emon (B) ,
ofender, causar resentimiento : offenser,
causer un ressentiment. Jaungoikoari min
ematba, ofender a Dios, offenser Dieu.
(Lard. Test.)
Miner! (AN-b), nostalgia, nostalgic.
MINETA : 1° (L-ain, S, Alth.), ace-
dera , oseille. (Bot.) Minbta-relarra,
landetan nunnai bltzen da, kardabera-
rbn ostoak bezalakoduna da , goSoa ,
aurrak jaten duk haukien ostoak, lilia
gaiRean bat o du (L-ain) : la acedera brota
en los campos, dondequiera ; tiene hojas
como las del cardo fino, es agradable,
los ninos comen sus hojas; tiene unica
flor en la punta : Voseille pousse dans les
champs, n*importe ou; ses feuilles res-
semblent a celles du chardon fin et elle est
aore'able, les enfants mangent ses feuilles;
elle a une seule fleur au sommet. (D. fr.
vulg. vinettel.) Mineta Sehe(S, Alth.),
acederilla : oxalide, petite oseille. —
2° (BN-ald-gar, L-ain), aguapte, piquette.
Minez : 1° (AN-ond, Be, G,...), enfermo
(estar), malade (Ure). — 2° (c,...), de do-
lores (Ueno),c/e douleurs (plein). Minez be-
terik, Ueno de dolores, plein de douleurs.
Mingain : 1° (AN-b, Gc), lencua (6r-
gano oral), langue (organe oral). Zure
SERBITZARI ONI ITZ EGITEN DIOZUN-EZKERO,
ARKITZEN ERE NAIZ MOTE LA GO ETA MINGAIN
ASTUNAGOREKiN : despu£s que has hablado
a tu siervo, me hallo mas tartamudo y
pesado de lengua : depuis que vous avez
parli a votre serviteur, j'ai la bouche et
la langue embarrasses. (Ur. Ex. iv-10.)
— 2° (AN-b, G-zeg, ...), badajo de cam-
pana y campanilla , battant de cloche ou
de clochette. — 3° (AN-b), lengiieta de
cerraja, pene de la serrure.
Mingain- azpiko (AN-b, G-and), fre-
nillo de la lengua , filet de la langue.
Mingain -gaizto (AN-b), maldiciente,
de mala lengua : midisant, de mauvaise
langue.
Mingain-luze (AN-b, Gc), persona
sin secretos, lit. : de lengua larga : ba-
vard , personne sans secrets, lit. : a langue
longue.
Mingain -sdkin (AN-b), de lenguaje
indecente, de langage lascif.
Mingain-zorrotz (G-and), murmura-
dor, lit. : de leneua afilada : m4disant,
lit. : a langue affui l e.
Mingain-zuri (G-bet), mentiroso, lit. :
de lengua blanca : menteur, lit. : a langue
blanche.
Mingaizto : \ ° (BNc, L-ain, Sc), cdncer,
cancer. — 2° (AN-b, BN-gar), carbunclo,
charbon.
Mingaizto -be lar (BN), eteboro negro,
elUbore noire. (Bot.)
Mingar : 1° ( BN - s , S ) , gusto agrio ,
amargo, picante, mortificante : goilt aigre,
amer, piquant, mortifiant. ... Hala iza-
NEN DELA HOTZ HANDI BAT, IZOTZ, ORMA ETA
ELHURRAREN HOTZ A BAINO MINGARRAGOA '.
que asimismo habra un gran frio mas
mortificante que el frio de la escarcha,
hielo y nieve : que de mime il y aura un
grand froid plus dur que le froid du
givre, de la glace et de la neige. (Ax. 3 a -
418-11.) Khe mingarra (Sc), humo inc6-
modo a los ojos, fumde qui incommode
les yeux. — 2° (B-otS, R), detractor,
dttracteur.
Mingarki (S, Matth. xxvi-75), amar-
gamente, ambrement. Zure zihauren ez-
DEUSTARZUN HANDlAK BIHOTZA HUNKI DIAZA-
zula mingarki : que vuestra extrema
bajeza os haga objeto de confusi6n, lit. :
os toque el coraz6n amargamente : que
votre extreme bassesse vous soit toujours
un sujet de confusion, lit. : vous louche
amerement le ccsur. (Imit. 146-29.)
MINGARRATZ : 1° (?), sidra agria
mezclada con dulce , cidre aigre mitt de
doux. — 2° (G-etS-mot), acedera, oseille.
(Bot.) — 3° (G-etS), cierta cereza agria,
certaine cerise aigre.
Mingarri (c, ...), mortificante, morti-
fiant. i Badago zeruan santurik... guk
DAUKAGUZAN BAlffO ( ARERIO ) GAISTOAGOAK
ta mingarriagoak euki eztituanik ? i hay
acaso en el cielo algun santo que no ha
tenido (enemigos) mas malos y mortifi-
cantes que los nuestros? y a-t-il peut-
Ure dans le ciel un saint qui n'a pas eu
(d'ennemis) plus michanls et plus morti-
fiants que les n&tres? (Olq. 204-12.)
Mingartu (BN-s), ranciarse, se rancir.
MingatS (S), cierta cereza agria :
guigne, sorte de cerise aigre.
Mingatz: 1° (S, Leiz. Vbc), amargo,
amer. — 2° (S, Geze), acidez, acido :
acidite", acide.
Mingera (Be, ...), lengiieta de cerraja,
pasador de puerta : pene de la serrure,
verrou d'une porte.
Mingi , amargamente , amerement.
(Leiz.) Var. de minki (1°). Eta kanporat
ilkirik nigar egin zezan mingi : y habiendo
salido fuera, llor6 amargamente : et Hant
sorti dehors, il pleura amerement. (Matth.
xxvi-75.)
MINGIL (BN-ald), cosa efimera,
chose tphimere.
MINGlLA (B-ar-tS), lazada, nceud.
Minginota, un peinado, especie de
cubrecabeza de las mujeres : une coiffure,
especedecouvre-chefdesfemmes. (Oih. ms.)
Mingor : i° (B-a-tS, L), dolorido con
dolor sordo, endolori. — 2° (Be), descon-
tentadizo , micontent. — 3° ( BN , L , S ) ,
agrio, aigre. — 4° (R-uzt), amargo, amer.
— 5° (Be), becada, btcasse.
Mingorri (G-aya), sarampion, rougeole.
Mingortu (BN-s, R), mingortu (S),
agriarse , ranciarse : s f aigrir, rancir.
Mingostasun (Be, G), amargura
(fisica 6 moral ) , amertume (physique ou
morale).
Mingostu (Be, G), amargar, s*aigrir.
^AlLAGlffA MINGOSTU BERB BIOTZ GUZTIZ
majtagarria ? ^ amargar en todo lo posible
su corazon amabilisimo? aigrir autant
que possible son cceur tres aimant? (Ur.
Maiatz. 75-8.)
Mingots (Be, G), mingotS (B, ...) ,
1° amargo, amer. — 2° (AN, Lacoiz.,
Araq., BN-ald, G-and, R), mingotS (AN-
b, BN, Sal., RJ, acedera, oseille. (Bot.)
Mingrana (G?, Izt., L?, Duv.), gra-
nada, grenade. (VI) (Bot.)
Mini (BN-gar), gato : chat, minet.
(Voc. puer.)
Min-jale (AN, Afi., BN-ald), cancer,
cancer.
Minima (?, Duv. ms), (color) castafio,
moreno : chdtain, brun.
MinirLa (BN-s), mifiini (BN-ald) :
1° cabra, cnevre. (Voc. puer.) — 2° (R,
Sc), gato : chat, minet. (Voc. puer.)
MINITS (BN, Lc), gato, chat. (Voc.
puer.)
Min izan (B, Micol.), sentir 6 tener
dolor, Sprouver ou sentir une douleur. =
Hoy, desgraciamente, nos valemos de la
locuci6n min euki 6 iduki. En lugar de
min dot, que se decia entonces, hoy deci-
mos min daukat, « me duele, tengo dolor. »
Aujourd'hui, malheureusement, nous em-
ploy ons la locution min euki ou iduki. Au
lieu de min dot, usite 4 alors, nous disons
maintenant min daukat : « je souffre, je
ressens une douleur. »
Minkaitz (G, ...), minkhaitz (BN?,
L?), amargo, amer.
Minkhaitzaldi , mal humor, mauvaise
humeur. (Duv. ms.)
Minkhaitz izan (L ?, Duv. ms), ofen-
derse, tener pena 6 dolor : s f offenser,
6prouver de la peine ou de la douleur.
Minkhaiztu, enfadar, irritar : fdcher,
mettre en colere, irriter. (Duv. ms.)
Minkar (AN-b), minkhar (Duv. ms),
amargo, amer.
Minkhardura, acidez aspera, acidite*
dpre. (Duv. ms.)
Minkarreko, ofensivo, offensif. (S. P.)
Minkarreko armak , armas ofensivas,
armes offensives.
Minkhartu : 1° hacerse aspero, s' ai-
grir. (Duv. ms.) — 2° (BN-don), in com o-
darse, se vexer. — 3© avinagrarse, se
changer en vinaigre.
Minkats (B, G), minkatS (AN-lez,
G-bid, L-ain), amargo, amer.
Minkatz (Gc,...), agrillo, aigre-doux.
Minkertu ( BN - haz ) , incomodarse ,
ofuscarse : se vexer, s y offusquer.
Minki : t« (AN-b, BN-s, R), amarga-
mente, amerement. — 2° (BN-ald, Lc),
encarecidamente, instamment.ETA otuoiz-
TEN ZUEN MINKI ETZBZAN HERRI HARTARIK
etsa, y le rogaba mucho que no se le
echase fuera de aquella tierra, et il le
priait instamment de ne pas le renvoyer
hors de ce pays. (Har. Marc, v-10.) —
3° (L) , con dolor, avec douleur.
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38
MINKHOR — MINTZO IZAN
Minkhor (BN, L-ain, S) : 1° agrio, de
mal gusto : aigre, de mauvais gofit. —
2° inquieto, inquiet. Gizon minkhor t§ar
bat da ( L ) , es un hombrecillo inquieto ,
c'est un petit homme inquiet. — 3° Min-
kor (R), descontadizo , me'content.
Minkhor dura, acidez, acidiU. (Duv.)
Minkhorraldi, mala ocurrencia, mal
humor : mauvais esprit, mauvaise humeur.
Minkhortu (BN-baig), enranciarse,
agriarse : rancir, s'aigrir.
Minkots (?), minkotS (B, Mog.),
amargo , amer. Var. de mingots. Emoten
DEUTSBZUEZ GAISOAI EDAARI SAMIN, MINKOT§,
ATSITU ta errai guztiak irabildutekoak :
les propinais a ios enfermos brebajes
amargos , hediondos y capaces de revol-
ver todas las entrafias : vous ad minis trez
aux malades des boissons ameres, fHides
et capable* de retourner toutes les en-
trailles. {Per. Ab. 84-4.)
Minkun (BN-ist, L-ain), iior6n, que-
jumbroso : pleurnicheur, geignard
Minkunkeri ' '
pleurnichemeni
r, geig
> L),
lloriqueo ,
Minkiira : 1° (Sc), moho, moisi. —
2° Minkhiira (S, Geze), enmohecimiento,
moisissure.
Minkurti (S-li), llordn, quejumbroso :
pleurnicheur, geignard.
Min-lotua (B, ms-Ot§), tartamudo,
lit. : el de iengua atada : begue, lit. : de
langue attache.
Min-luze (AN?, Be), persona sin secre-
tos, lit. : de Iengua larga : bavard, per-
sonne sans secrets, lit. : a longue langue.
Mino (R), gato : chat, minet. (Voc. puer.)
Minondo: 1° (Be, BNc), base de la
Iengua , base de la langue. — 2° ( Be ) ,
convaiecencia , convalescence.
Minondoko : lo (R, S), frenillo de la
Iengua, filet de la langue. — 2° (AN-b),
cicatriz de una heridad cualquiera, cica-
trice d f une blessure quelconque.
Minondoko : 1° (B-g-m, ..., BN-s),
frenillo de la Iengua, filet de la langue.
Var. de minondoko. — 2° (Be), de la con-
vaiescencia , de la convalescence. Minon-
doko lorik bzak, los insomnios de la
convalescencia , les insomnies de la con-
valescence.
Minontzi (R-uzl), persona muy enfer-
miza , lit. : vaso de enfermedades : per-
sonne tres maladive, lit. : recipient de
maladies.
Min-ori (G-and, R-uzt), min hori (S),
ictericia : jaunisse, ictere.
Min-otso (BN-am), lobanillo : loupe,
tumeur sous-cutane'e.
Minpeko (B-l, ..., BN-s), frenillo,
membrana que sujeta la Iengua por la
linea media de la parte inferior, y que,
cuando se desarroDa demasiado, impide
mamar 6 hablar con expedici6n, lit. :
lo de debajo de la Iengua : filet, mem-
brane qui tient la langue au milieu de
sa par tie infirieure, el qui, lorsqu'elle
se de'veloppe irop, empiche de tHer et de
parler vite, lit. : ce qui est sous la langue.
Minpeko zainak , etsakin zerbngatik ,
odol gaiztoz beltz ta antrik baratzbn
t§u j saliaren kakoaz edo aizturrbz urra-
tzbn dizib kiskilu kori ta bereala sen-
dotzen t§u : las venas de bajo la Iengua,
sin que se sepa por qu6, se ponen negras
6 hinchadas de mala sangre; suelen
(los aldeanos) rasgar con el gancho del
cucharon 6 con tijeras esa pustula y en
seguida se curan los pacientes : les veines
sub - ling u ales, sans que Von en sache la
cause, deviennent noires et gonfle'es de
mauvais sang; ordinairement (les paysans)
riclent cette pustule avec le crochet de la
cuiller a pot ou avec des ciseaux, et ensuite
les malades gue'rissenl.
MINPER (BN-am), reverso del pafto,
envers du drap. Minperrez, ai rev£s, a
Venvers.
MinSko (BN, L, R, S), persona muy
enfermiza, personne tres maladive.
Minsor (AN-iez, Be, ..., BN-s, Gc, ...),
minsur (AN-b), dolorcillo, petite douleur.
MinSuri (BN-haz), panadizo, panaris.
Mintasun : 1° (?, Duv. ms), dolor, dou-
leur. — 2° (L, Van Eys), acidez, aspereza,
acritud : acidiU, &pret4, aigreur.
Minte : 1<> (B, arc), peste, peste. Mi
gbiztoa da minago mintea baino, la mala
Iengua es mas doliente que la peste , la
mauvaise langue est plus a craindre que
la peste. (Refranes, 170.) — 2° amargura,
amertume. (Lar. Supl. u. T.)
Mintegi (B, G), semillero, pipiniere.
TSirpi mbaztua da mintegi a (B-a) : el
semillero es una chirpia enrarecida , me-
nos espesa : une ptpiniere est un semis
clairseme*, moins 4pais.
Mints (R) : 1° ni mu, pas un mot. —
2° ansia-, anhelo : envie, dtsir pro fond.
Min-t9ingor (AN-lez-oy), orzuelo,
orgelet.
Mintsu (G-aya-bid-don-t), persona
muy enfermiza, personne tres maladive.
Mintu (R), mintu (S) : 1° dolerse,
resentirse : se plaindre, souffrir. —
2° cortarse la leche, tourner (le lait).
(V. Mindu.) Ardoa mintu, apuntarse el
vino, s f aigrir (le vin). — 3° Mintu (S),
enmohecerse, moisir.
Minthura, acritud, aigreur. (Duv. ms.)
Minturrin (AN-b, L-ain), olor 6 gusto
a rancio, odeur ou go tit de ranee.
Mintz: 1° (ANc, Be, BN-s, Gc, R),
dermis, endopieura, pelicula 6 mem-
brana que envuelve el buevo, castafias,
buesos : derme, chorion ou membrane
qui enveloppe Vceuf, pellicule des chd-
taignes, ptrioste des os. LauoiKeko batek
BURUAN TA KORPUTZ-LEKU ASKOTAN DAU-
KAZ AZALA, AZALTSU BAT TA GIZENTASUNA
ta mintzak : un cerdo tiene en la cabeza
y en muchas partes del cuerpo piel, una
pelicula, carne y membranas : un pore a
dans la tHe et ae nombreuses parties du
corps la peau, une pellicule, de la chair
et des membranes. (Per. Ab. 85-6.) —
2° (B-mug-o), nata ae la leche, creme du
lait. — 3° (AN, Araq.), cascabillo, grano
de trigo con su envoltorio , grain de btt
muni de sa bale.
, Mintza (AN, BN, L, S) : 1« Var. de
mintzo en algunos derivados, Var. de
mintzo dans quelques dirive's. — 2° indet.
de mintzatu. = Se usa en el juego del
mus como fdrmula para cambiar de juego
e indicar que « no hay mus » : mintza,
« habla. » S'emploie au « mus » en guise
de formulepour changer dejeu et indiquer
qu'il n'y a pas « mus » ; mintza , « parle. »
Mintzaera (AN-b,...), lenguaje, lan-
gage. Var. de mintzoera.
Mintzagura (AN-b), deseoso de ha-
blar, de"sireux de parler. Eniz mintzagura,
no tengo ganas de hablar, ye n f aipas envie
de parler.
Mintzai (L ?, Ax.), mintzaie (BN, Sal.,
S), lenguaje, langage. Biz zuen hizkuntza ,
SOLIIASA ETA MINTZAIA '. EZ , EZ 1 BAI . BAI '.
vuestro lenguaje, conversacion y modo de
hablar sea : no, no; si, si : que votre lan-
gage, votre conversation et votre maniere
de causer soient : non, non; oui, oui.
(Ax. 3--80-20.)
Mintzaide (?, Oih. ms, S. P.), abo-
gado, avocat.
Mintzaile, mintzaile (BN, L, S),
hablador, parleur.
Mintzaira (AN-b, L) , mintzaire (BN-
aid, Lc, Sc), lenguaje, modo de hablar :
langage, facon de parler.
Mintzaldi (AN-b, L), coloquio, con-
versaci6n : colloque, conversation.
Mintza-molde (R-uzt), locuci6n, locu-
tion. = Se entiende en mal sentido en
general. S*entend ge'ne'ralement en mau-
vaise part.
Mintzapide (AN-b), motivo de habla-
durias, sujet de parlottes.
Mintzar (AN-b), llaga asquerosa,
plaie rSpugnante.
Mintzara (L?), lenguaje, langage.
Mintzaraie (S), lenguaje, langage.
Mintzarazi (L), hacer hablar, faire
parler.
Mintzari (AN?, An., L?, Hirib.),
orador, oraleur.
Mintzategi (AN?, All.), vocabulario,
vocabulaire.
Mintzatu (AN-b , BNc, G-and , Lc , R),
hablar, parler. = Es un verbo que se em-
plea por unos como transitivo , por otros
como intransitive Este ultimo car&cter
parece competerle originariamente. Oest
un verbe employ 4 par certains comme tran-
sitif, et par d'autres comme inlransitif.
Ce dernier caractere paratt originaire-
ment lui convenir. i Mintza ahal naki-
keo? £le puedo hablar? pu is-Je lui parler?
(D'Urt. Gram. 527.)
Mintzatzaile (L) , mintzatzale (AN-
b), orador, orateur.
Mintzerdi (AN?, R), medias palabras,
demi-mots.
Mintzi ( R ) , membrana , membrane.
Var. de mintz.
MINTZO : 1*(AN, BN, L, S), conver-
saci6n, conversation. — 2° (AN, BN, L,
R-uzt, S), voz, habla : voix, parole.
Hura zan ezik aiphatua Isaias PROPETAZ
ERRATBN ZUBNEAN I MORTUAN OIHUZ DAGOE-
naren mintzo a : puesto que este es , de
quien habl6 el profeta Isaias , diciendo :
Voz del que clama en el desierto : car
e'est de lui que parle le prophete Isaie
en disant : Voix de celui qui crie dans le
desert. (Duv. Matth. in-3.) Mintzo bat
aditu dut (BN-s, L, R), he oido una
voz, fai entendu une voix. Mintzotik
ageri da etzarela Prantzesa (BN-s, R),
se conoce por el acento que no sois Fran-
ces, on reconnatt a V accent que vous n'ites
pas Francais. Mintzoa galdu du (AN-b),
ha perdido el habla, il a perdu la parole.
Mintzo -debekua (AN-b, L-ain), la tar-
tamudez, le btgaiement.
Mintzoduda (L-s), tartamudo, begue.
Mintzoera (BN, " ~
langage.
L, S), lenguaje,
Mintzo izan (BN, L, S), hablar, par-
ler. ZURE BIZITZEA ETA ZURE EGINTZA EDE-
RRAK ETA HANDIAK BERAK DIRA BBRB BURUZ
asko gora mintzo, vuestra vida y vues-
tros grand es y hermosos actos hablan
por si mismos bastante alto, votre vie et
vos grandes et belles actions parlent elles-
mimes assez haut. (Ax. 3»-xvn-4.) Mintzo
DENEAN URHEA, iSlLTZEN DA MIHIA (S) I
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MINTZOKI — MIRRI
39
cuando habla el oro, la lengua calla :
quand Vor parle, la langue se tait. Min-
TZO DBNAK ERBITEN , iSlL DAGOBNAK BILTZBN
(SJ: el que habla siembra, el que esta
callando recoge : celui qui parte seme,
celui qui se tait amasse.
Mintzokl (AN?, All.), homilia : homt-
lie, instruction religieuse.
Mintzun (AN, Afi.), elocuente, Elo-
quent. (Contr. de mintzodun.)
Mintzura : 1° (BN, Afi.), discurso,
oracidn : discours, oraison. — 2° (G-and),
VOZ , VOiX. \ ORREK DU MINTZURA I BESTBAK
BAlftO NABARBENAGO TA EDBRRAGO DU I J qu6
voz la de ese ! la tiene mas notable y mas
hermosa que los demas : quelle voix que
la sienne! il Va plus remarquable el plus
belle que les autres.
Min-uni (L-ain), dolorcillo, petite
douleur.
Minz (G, Araq.), Var. de mintz.
Minzaera, minzaira (AN?), lenguaje,
langage. Var. de mintzaera.
Minzatu (AN?, BN, L, R), hablar :
parler, causer. Var. de mintzatu.
Minzka (BN-s), xninzko (G-t, R), per-
sona enfermiza, personne malingre.
Minzo (AN?, BN-s, L, R, S), palabra,
habla, don de hablar : parole, action de
parler, Elocution. Var. de mintzo. Minzoa
badu , ya habla , il parle.
Min-zorrotz (Be, BN-s), murmura-
dor : mtdisant, attracteur.
Min-zuri (G-al-and-t), dolor sordo,
douleur sourde.
Mior : 1° (B-t§), becada, bicasse. Var.
de mingor. — 2° (B-m), flacucho, grin-
galet. Var. de migor.
Miondoko (BN-s). (V. Mifiondoko, lo.)
Miotu-main (B-ond), mal dejo de
la sidra, olor de la Data 6 de la flor :
mauvais godt du cidre, odeur de la pelli-
cule ou de lafleur.
Mipeko (R), frenillo de la lengua,
filet de la langue.
Mira (c), admiracion, admiration. (??)
= Se usa s61o en sus derivados. Ce mot
n'est usite que dans ses dirivis.
MIRABE (Gc), criado 6 criada, servi-
teur ou servante.LOTAKo$B mirabb prbstu,
gauza gitSietara gbrtu : Totica (es una
sirviente) que vale mucho, aparejada
para pocas cosas : Totica (est une ser-
vante) qui vaut beaucoup, apte a peu de
choses. (Refranes, 306.) TSiologa mira-
BEAK GAU TSABURRA (sic) TA EGUN LUZEAE ,
la sirvienta del mes6n (tiene) las noches
cortas y los dias largos, la servante d'au-
berge (a) les nuit$ courtes et les jours
longs, (Refranes, 489.) Eta izan zituen
ARDIAK ETA IDIAK ETA ASTOAK ETA MIRABBAK
ETA ASTAEMEAK ETA GAMELUAK '. J tUVO
ovejas y vacas y asnos y siervos y sier-
vas, y asnas y camellos : il y eut des
brebis, des baufs, des dnes, des serviteurs
et des servantes, des dnesses et des cha-
meaux. (Ur. Gen. xn-16.)
Miragarri (c, ...), admirable, admi-
rable. Bl GAUZA OYETATIK £ ZEIN DERITZAZU
miragarriagoa ? ( G ) , de estas dos cosas
^cual os parece mas admirable? de ces
deux choses laquelle vous parait la plus
admirable? (Dial. has. 7-14.)
Mirakuilu (AN, B, G-et3-o, L), mira-
kulu (BN, L), mirakuru (B, Micol.),
milagro, miracle. (??)
Mlrapili (G?), curiosidad, curiosite 4 .
£NORK ESANGO ZUBN... BBRB MIRAPlLlAK
AINBBSTE KALTB BTA GAITZ BKARRI BEAR
zrruELA? iquie'n hubiera dicho... que su
curiosidad habia de acarrear tantos per-
juicios y males? qui eUt dit... que sa
curiositi d&t amener tant de prejudices
et de maux? (Lard. Test. 53-28.)
Mirarl (B, G), prodigio, milagro : pro-
dige, miracle, i Bein banan aterako deu-
TSUZ BGIN DITUAN OSAKINTZA MIRARIRAlftO
jo eragitekoak? una por una os citara
las curaciones, efectuadas por el, que
rayan en prodigio : une par une il vous
citera les guirisons effectue'es par lui, qui
atteignent au prodige. (Per. Ab. 46-14.)
Miraritu (B, G), aamirarse: s'tton-
ner, s'e'merveiller. Eta esan eustan ain-
geruak: ^Zegaitik mirarituten zara? (B,
Apoc. xvi i-7 ) , y me dijo el angel : £ Por
que* te mara villas ? el Vange me dit :
Pourquoi t'6merveilles-tu ?
Miratu: 1° (AN-b, BN-s, Gc, Lc, R),
indagar, revisar: rechercher, s'enyue'rir.
= EnG, porlo m6nos, se usa como mtran-
sitivo; lo cual quita fuerza a la posibili-
dad de que su origen sea el verbo espa-
flol « mirar » : miratu naiz , « he revi-
sado. » En otros varios dialectos se usa
como transitivo : miratu dur (R-uzt),
miratu dut (L ain), « lo he revisado. »
En G, du moins, il s'emploie comme in-
transitif; ce qui enleve de la force a ^opi-
nion probable que son origine est le
verbe espagnol mirar , « regarder : » mi-
ratu naiz, « j'ai examine'. » En d f autres
divers dialectes il est usilS comme transi-
tif: MIRATU DUR (R-UZt), MIRATU DUT ( L-
ain ) , « je Vai recherche'. » — 2° ( AN ,
Araq.), admirarse, admirer. (?)
MIRAULI fAN-lez-oy, G-ano), cas-
tafia bien maaura que cae del arbol ,
chdtaigne bien mUre qui se dtlache de
Varbre.
Miraz (BN-s, R-uzt), mirando, regar-
dant.
Mireiitzi (G), extrafiarse, admirarse :
s'6baubir, s'&onner.
Miresgarri (AN, BN, G, L), admira-
ble, admirable. Gauzetan den miresga-
RRIENA DA , EGIAZKJ MIRAKULU BAT DA I es
la cosa mas admirable , es realmente un
milagro : e'est la chose la plus admirable,
e'est rtellement un miracle. (Jaur. 183.)
Orduan Bayardo miresgarrizko somaz
doaitua dago gbldi bta ardia bezin umil i
entonces Bayardo, dotado de un instinto
admirable ae adivinaci6n, permanece
quieto y mas humilde que una oveja :
alors Bayard , dou6 d f un instinct admi-
rable de divination , reste tranquille el
plus humble qu'une brebis. (Vilinch.
Cane. bas. II-110-3.)
Miresgarriki (AN, BN, G, L), admi-
rablemente, admirablement.
Miresgarritasun , mara villa , mer-
veille. (Duv. ms.)
Mireskunde (Duv. ms), mireskun-
tza (Duv. ms), admiraci6n, admiration.
Dezagun erran berriz ere mireskundb-
rekin, digamoslo tambien de nuevo con
admiraci6n, disons-le aussi de nouveau
avec admiration. (Jaur. 2-19.) Nork erran
dezakk aphbzbn mirbskuntza, aditzeare-
KIN GAUZA BAT HOIN ESPANTITZEKOA, ^ quien
pudiera expresar la admiraci6n de los
sacerdotes, al oir una cosa tan estupenda?
qui pour rait exprimer V admiration des
prStres, en entendant une chose aussi slu~
ptfiante? (Jaur. 18.]
Miresle, admiraaor, admirateur. (Duv.
ms.)
Miretsarazi : 1° (L-ain), causar asom-
bro: effrayer, tpouvanter. — 2° (?), ha-
cer sufrir,/aire souffrir. Garizumak mire-
TSARAZTBN dio SABBLARi, la cuaresma hace
sufrir al vientre , le carime fait souffrir
le ventre. (Duv. ms.)
Miretsi: 1<» (AN, BN-s, G, L-ain),
admirarse, maravillarse : admirer, s'Smer-
veiller. Aditurik ordea oyek, ikasleak
MIRETSI ZIRADBN ANDIZKIRO '. loS discipU-
los, cuando oyeron estas palabras, se
mara villa ron mucho : en entendant ces
paroles, les disciples itaient fort Honnks.
(Ur. Matth. xix-25.) Mi rets dezagun bata
nola bertzea, admiremos lo mismo lo
uno que lo otro, admirons la mime chose
autant Vun que V autre. (Jaur. 183.) —
2° (L), admirar, extraflar : admirer, s'&ton-
ner. Badakit anhitzekmiretsiko duela eta
EDIRENEN ARROTZ, Nl LAN HUM LOTZEA I yO
s^ que muchos admiraran, pareci^ndoles
extrafio, que yo me dedique a esta labor:
je sais qu'un grand nombre s'6tonneront,
leur semblant Hrange que je me livre a
ce labeur. (Ax. 3*-xx-10.) Jaun andi ura
BERA ZUGANA BTORRI BADA ETA ZEREKJN
badaukazu, ^etzera mirbtsiko? si aquel
mismo gran Sefior ha venido a vos y le
teneis en vos, £ no os asombrare*is ? des
tors que ce mime grand Seigneur est
venu k vous et que vous lepossidez, vous
ne vous en Stonnez point ? ( Ag. Eracus.
104-15.) —3° (BN, Sal.), despecharse,
experimentar contrariedades : se dipiter,
iprouver des contr ariUis. — 4° ( BN-ald-
ist), sentir amargamente, sufrir, tragar
saliva : regretter ameremenl, souffrir,
avaler des couleuvres. Miretsi behar du,
lo va a sentir de veras , il va regretter ame-
rement. — 5° (Lc), apreciar, apprtcier.
MIRGITSU (G-and), melindroso,
regal6n : difficile, douillet.
Mirigin (BN-s), escudriflar : scruter,
examiner a fond.
MIRIGOS, alimentado delicadamente,
alfefiicado : 6lev6 trop dilicalement, douil-
lelU y dorlott.
MIRlLU (B, ms-Ot5), hinojo, fenouil.
(Bot.)
Miritza (B?, Mog.),unguento, onguent.
Bazirean an lora bderrez eginiko aro
EDO GIRNALDAK, baita berb gorputza erb-
GETAKO MIRITZA EDO BUSTIGARRIAK , habla
alii guirnaldas hechas de hermosas flores
y tambien ungiienlos para regalar el
cuerpo, il y avail la des guirlandes de
belles fleurs et aussi des onguents pour
mettre le corps a l'aise. (Per. Ab. 216-13.)
Mirlakatu (BN-s, R), golosmear, la-
mer los labios : se pourUcher , se Ucher
les levres.
Mir-mor egin (B, m«-Lond), regafiar:
gronder, reprendre , /aire une observa-
tion.
MIRO (B-eib), hinojo, fenouil. (Bot.)
MIROTZ (G), gavilan, ipervier. Sayea
ETA ONTZA ETA GABIOTA ETA MIROTZA BERB
motakin el avestruz y la lechuza v el
laro y el gavilan segun su g^nero : Vau-
truche, le chat-huanl, la mouette et toute
espece d'tperviers. (Ur. Lev. xi-16.)
MIRRI: 1° (B-eib-g-i-m-o), (cara)
enjuta : (visage) morose, renfrognt. —
2° (B), pifia, marro, faux coup. = Se
dice, p. ej., de un trompo que en lugar
de girar se mueve irregularmente y se
aleja. Se dit, p. ex., d f une toupie qui, au
lieu de tourner, a des mouvements irri-
guliers et s'Hoigne.
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40
MIRRIKA — MITZ
Mirrika (B-m), (comer) k pedacitos :
(manger) par petits morceaux, en pigno-
thant.
MIRRIN : 1° (B-mond-ofi, G-zeg),
persona endeble, raquitica : avorton, per-
son ne malingre, rachitique. Ken adi or-
tik, mirrin orri (G-zeg): quita de ahi,
raqultico, rapazuelo: va-Ven de Ik, avor-
ton, moutard ! — 2° (B-a, G-zeg), migaja
de pan, mie de pain.
Mirrlndu: 1° (B-a?, F. Seg., G-zeg),
desmenuzar mucho : imieller, rtduire en
miettes. — 2° (?), analizar minuciosa-
mente, analyser minutieusemenl.
MirriBti (L) , palabra sin significacion
que se usa en un dicho de niftos, mot
sans signification que Von emploie dans
un dicton enfantin.
MIRRIZ (Be, G-t), mirrizka (B-a,
G, ...), raquilico, endeble : rachitique ,
chUif. Euri mirrizka (G-aya-don-us) : lio-
vizna, lluvia fina : bruine, pluie fine.
MlRRIZ-MARRIZ, ANON IZAN ? AmINANEAN.
— I Zer bman ? — T§IT§I ta papa. —
I NON DA ENE PARTEA ? — GaITZURUPEAN.
— i gaitzurua non ? — suak erre. —
; Sua non? — Urak il. — £ Ura non? —
Idiak edan. — i Idiak non ? — Arto ERE1-
TEN. — £ ARTOA NON ? OlLOAK JAN.
I OlLOA NON ? ARROLTZE ERRUTEN.
I Arroltzea non ? — Apezak JAN. —
^Apeza non? — Ori kukula-kukulan
meza ematen (BN-s) : « Mirriz-marriz, »
^d6nde has estado? — En casa de la
abuela. — £ Que" te han dado ? — Carne
y pan. — i D6nde esta mi parte ? —
Bajo el celemin. — i D6nde esta el cele-
min ? — Lo ha quemado el fuego. —
I D6nde (esta) el fuego ? — Lo ha apa-
gado el agua. — ^D6nde (est &) el agua?
— La ha bebido el buey. — £ D6nde
( esto ) el buey ? — Sembrando maiz. —
^D6nde el maiz? — (Lo ha) comido la
gallina. — i D6nde la gallina ? — Po-
niendo huevos. — i D6nde el huevo ? —
(Lo ha) comido el sacerdote. — £ D6nde
el sacerdote ? — En la punta de la cima
del pico de Ori, diciendo misa : « Mirriz-
marriz, » ou as-tu ite"? — Dans la mai-
son de grand'mere. — Qu'est-ce qu y on
Va donni ? — De la viande et du pain.
— Ou est ma part? — Sous le boisseau.
— Ou est-il? — Le feu Va brUU. —
Ou est le feu ? — L'eau Va e'teint. — Ou
est Veau ? — Le bceuf Va bue. — Ou est
le bceuf? — A semer du mats. — Ou est
le mats ? — La poule Va mange 4 . — Ou est
la poule? — A pond re des ceufs. — Ou
est Vceuf? — Le prUre Va mange 1 . — Ou
est le prHre ? — Sur le sommet du mont
Ori a dire la messe.
Mirrizkau (B-ar-m) , roer, ronger.
Mirriztu (B, G), extenuarse, dema-
crarse : sireinter, de'pe'rir.
MIRU : 1° (c, ...), milano, ave de rapi-
fia : milan, oiseau de proie. Miruak errbta
legez dago (B-mu) : esta como quemado
por el milano (?), quiere decir muy apu-
rado : il est comme brdli par le milan (?),
ce qui veui dire qu f il est tres apeure*. —
2° (G-gab), mueroago, gui. (Bot.)
Mini aired (B-g|, milano pardo (ave),
milan brun (oiseau).
Miru-belar (AN-b), el hinojo?, le
fenouill. (Bot.)
Miru-buztan: 1° (B, G-and), cola de
milano, queue du milan. — 2° (G-and),
cierta marca que se hace a las ovejas en
la oreja, certain ceillard que Von fait a
Voreille des brebis. — 3° (B-g), vertiente
pequefia, trasera de muchos tejados : petit
versant, parlie posUrieure de nombreux
toils.
MIRUNI (git), mujer, femme.
Mirusagar (B-d-ub), membrillo, coing.
Mirusai (B-tS), gaviUn, tpervier.
MiSain (R), lengua expedita, langue
agile. (De mi 5ai 6 [ou] Sain.) Zer miSain
DU KORREK ! ONKI GENTU ZABEIN BAI MIPE-
koa : j que" lengua tan expedita tiene esa !
bien le quitaron, si, el frenillo de la len-
fua : quelle langue agile elle a! on lui a
ien coupi, enviriU, le filet de la langue.
MlSAR (B, (Jr.), marmota, un mami-
fero roedor : marmotte, mammifere ron-
geur. AuSe berau jazoten da sugeakaz,
misarrakaz ta beste abere askogaz: esto
mismo sucede con las cuiebras, marmo-
tas y otros muchos animales : cela mime
arrive avec les couleuvres, les marmottes
et beaucoup d*autres animaux.(Di£l.bas.
29-12.)
Mise (AN-b, R-uzt), lienzo, tela : toile,
tissu. Var. de muse.
MISERA : 1° (G), bogavante, iangosta
verduzca, homard verddtre. — 2° (BN-
ald,L-ain), anteojos, lunettes. (D. esp.
visera ?.) = Se usa en plural. S'emploie
au plunel.
MlSlKA : l°(Lc, Sc), granos que
tiene el cerdo en la boca, boutons que le
pore a dans la bouche. — 2° ( BNc , L-
get, ..., Sc), pequefios granos rojos sobre
la piel, petits boutons rouges qui viennent
sur la peau. = Duvoisin opina que es
diminutivo de biSika. Duvoisin est d f avis
que e'est le diminutif de biSika. — 3° (Sc),
un poco, une miette.
MlSlRIKOTE (G-elg), mariposa,
papillon.
MiSitSu (B), gato : chat, minet. (Voc.
puer.)
MISKA (B, Micol.), miskela (B-g),
liga para coger pajaros, glu pour prendre
les oiseaux.
MISKANDI (BN, Sal., S, Matth. x-
24), criado, serviteur.
MlSKIRI (S), envidioso del bien
ageno: envieux,jaloux du bien d'autrui.
MiSkortu (AN-b, L-get), desgranar,
igrener.
MiSkurteria (BN, Sal.), pulla , afrenta
ligera, pero picante : pouille, a/front peu
important, mais mortifiant.
Mismira (B-ub), nispero, nefle. (Bot.)
(??)
MiSmiSka ( G - and ) , cuchicheando ,
chuchotant.
MIST (B-a-g-m-o), mu, ni palabra :
ouf, pas un mot. Mistik egin bagarik,
sin hacer 6 decir mu , sans faire ni dire
ouf. (An. Esku-lib. 97-7.)
MISTELA (B-a-m, Gc), licor suave,
liqueur douce.
MiStika (BN-am-bidar-orab, ...),melo-
cot6n, piche. (Bot.) Var. de mert§ika.
MISTILU : 1° (B-ofl, Gc), bolsilla de
estopa para cerrar agujeros en vez de la
espita, tapon d'Houpe avec lequel on
fernie les petits trous au lieu du douzil.
— 2° ( B-m) , canilla de las cubas , chan-
tepleure des tonneaux.
MISTO (B), bravo, brave. Ez natzak (?)
ni eu baizen mistoa, yo no soy tan bravo
como tu, je ne suis pas aussi brave que
toi. (ms-Zab. Ipuiti. xxv.)
Mistotu (B, ms-Ot§), bravo, lozano :
cr&ne, vigoureux.
MlSU (B?, Ur.), marmota, marmotte.
Ogigaztaia ta basakatua, mi§u, kata-
mielga ta otatua : la comadreja y el
gato months, la marmota, la garduna y
el erizo : la belette et le chat sauvage, la
marmotte, la fouine et le hirisson. (Cane,
bas. 111-92-15.)
MISURKA (G -don?), nispero, nefle.
Mitegi (AN-goiz), vivero, pipiniere.
MITER, sabina, sabine. (ms-Lond.)
Mitil (R), mithU (S) : 1° muchacho,
garcon. — 2° (S), criado, serviteur. Var.
de mutil. Mitilaren mitil dbabriaren
mitil (S] : criado del criado, criado del
diablo : domestique de domestique, domes-
tique du diable.
Mithiri (S): 1° atrevido, importuno :
hardi, importun. — 2° violento, brutal,
altanero: violent, brutal, hautain. Var.
de muthiri.
Mitra (R), capucha, capuchon. (??)
Mitre (Duv. ms, S, Alth.), mirto,
arraya, myrte. (??) (Bot.)
MITS (AN-b), palabra que, repetida
dos 6 tres veces, sirve para llamar al
gato: mi-mi-mi, mot qui, re'pe'te' deux
ou trois fois, sert a appeler le chat.
MITSA: 1° (AN, BN, L, R, S), tor-
cida, mecha, meche. Khanabera zartatua
eztu hautsiko eta khea darion mitSa bztu
iraungiko, garaia eman d1roeino zuzen-
tasunari : no quebrara la cafia que esta
cascada, ni apagara la torcida que humea,
hasta que saque a victoria el juicio : il
ne brisera point le roseau froiss6 et
n'tteindra point la meche qui fume en-
core, jusqu'a ce qu y il ait fait triompher
la justice. (Har. Matth. xii-20.) — 2° (AN-
b, BN-ald, L-s), hilacha, effilage.— 3* (L-
ain). (V. MistBu, lo.)
MITSAI (git) , hija , /?//e.
MITSAR (B-o), tusa, zuro, mazorca
desgranada de maiz , de lino : garrouille
du mats , 6pi igrene* du Un.
MITSEL: 1° (Be, G), nombre vulgar
de Juan Miguel y Jos6 Miguel, nom vul-
gaire de Jean-Michel et de Joseph-Michel.
— 2° (G-and), mano de juego del true,
en que un jugador tiene un tres, un dos
y un as : mam du jeu de true, dans la-
quelle un joueur a un trois, un deux et
un as.
MitSeleta (B-a -b-berg-eib-erm-mond),
mitSelot (B), mariposa, papillon.
MITSlGO (G-t), vencejo, martinet.
MITSlKA: 1° (BN-s), porci6n pe-
quefia, un poco: petite portion, miette.
— 2° (B-a), granos de la piel que prece-
den a una erupcidn , boutons de la peau
qui precedent une iruption.
MitSilote (B), Var. de mitSelbta.
MITSlNA (AN-b, B, F. Seg.), nombre
con que se le llama al gato en general :
minet, nom que Von donne giniralement
au chat. (Voc. puer.)
MitSindor (AN-lez), mitSingor ( AN-
lez -oy ) , orzuelo , orgelet. Var. de begi-
tsindoh.
MitSio (G-t), golondrina, hirondelle.
MitSirka (G-don-ori), (comer) a peda-
citos : (manger) en comptant les bouche'es,
en pignochant.
MitSirrika (G-al-bid-etS-t-zumay),
mariposa pequefia , petit papillon.
MITSOLETA : 1° (B-a), amapola :
coquelicot, pavot. (Bot.) — 2° (B ?), mari-
posa, papillon. Var. de mitSelbta.
Mitz (B-zig), mem bra na, membrane.
Var. de mintz.
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MIUKITU — MOKIL-JAIKI
41
Miukitu (?m«), saborear una comi-
da , savourer un plat.
Miula (BN-s, Lc), mlhula (BN, Sal.),
muerdago, gui. (Bot.) Var. de miura.
Mihuli ( BN - gar) , ninojo , fenouil.
Miura (AN, G, L-s), mihura (L),
muerdago, gui. (Bot.) Oiloek on dute
mihura bgosirik, el muerdago cocido es
bueno para las gal Haas, le gui cuit est
tr&s bon pour les poules. (Duv. Labor.
440-32.)
MIHURI: lo (BN-ald-am), grano de
los frutos, grain des fruits. Mahats
mihuri bat. un grano de uva, un grain
de raisin. GaztaiSU-mihuri edbrra, her-
moso grano de castafia, un beau grain
de chitaigne. — 2° (BN-s), pequeflito (se
dice de las puigas) : tres petit, minus-
cule (se dit des puces). Kuso-miuri bat,
una pulga pequeflita, une puce impercep-
tible.
Mihurtu (BN-ald), desgranar, despo-
jar castafias, maices, judias : igrener les
chAtaignes , le mats, les haricots.
MIZ (AN, Be, Gc, R-uzt), interjeccion
con la cual, repetida varias veces, se
llama al gato : mi~mi-mi, interjection usi-
tie pour appeler le chat.
Mizabal (R), ceceoso: zizayeur, per-
sonne qui prononce Z's comme le z en
parlant ie basque ou Vespagnol.
Miziiia (AN?, Be, Gc), mizintSo (G-
zeg), nombre que por lo general se daal
ffato : minet, nom que Von donne ginira-
lement au chat.
MIZKA (B-mu), regal6n, goloso :
friand , gourmand. Doilorren emaztea,
mizka : la mujer del ruin (es) regalona
(abundosa de regalo, dice el autor) : la
femme du miserable (est) a Vaise (Vau-
teurdit: remplie d*aise). (Refranes, 522.)
Mizkar (B-m), pa raj e poco fe>til, en-
droit peu fertile.
Mizkatu : 1° (B), hacerse regal6n,
devenir friand. — 2° ( G ) , lamer, licher.
Mizke (B, G) , mizkelo (B-a) : 1° go-
loso, regal6n : gourmand, friand. —
2° lozano, luxuriant. (Afl. ) Var. de
MIZKA.
Mizkeri (B-mu-tS), regalamiento ,
aisance. Mizkbriak eraSbgi deutso, la
abundancia de regalo la ba encendido,
Vabondance d*aisance Ua allumi. (Refra-
7ie*,521.) £Eta gorputzoneri nabilko ni
naybrak eta mizkbriak egiten? ^y me
ocupo yo en proporcionar gustos y rega-
los a este cuerpo ? el moi ie m'occupe a
donner des joies et des satisfactions a ce
corps? (Afl. Esku-lib. 33-2.)
MIZKI (L-ain), bagatela, menudo
objeto sin valor: bagatelle, menu objet
sans valeur.
MIZKIN (AN-b, B-el-m-mond-ofi, L-
ain), goloso, friand.
Mizkineri (B-el-m),mizkinkeri(AN-
b, B-m-ofl) : 1° gula, gastronomia :
gourmandise, gastronomic — 2° golo-
siria , friand ise. PremiSa bako tSokolate,
ardao... mizkineria : chocolate, vino...,
golosinas superfluas : chocolat, vin...,
gourmandises super flues. (Bart. 11-143-19.)
Mizkinda (G-and) , ocuparse en picar
de un plato y otro , pero sin comer nada
en cantidad suficiente : pignocher , pi-
quer dans un plat et dans un autre,
mais sans rien manger en quantiti suffi-
sante.
MizkiiLo (B), mezquino, mesquin. (D.
ar. ^ ^ ****** , mecquin 9 ..)
T. II.
Mizmira (B-ub, G-bid-don-iz-us-zeg),
mizmiru (B-a), nispero, nefle. (??)
Mizmizean (G-and), mizmize tan (G-
t), mizmizka (G-us), juego que consiste
en pegarse los mucbacbos con la pelota :
balle au chasseur, jeu qui consiste a se
frapper I'un Vautre avec une ballote.
Mizorro (R), base de la lengua, base
de la langue. (De Mi-f- izorro.)
Mizpera (R-uzt), mizperu (B-a-o),
mizperru (B-tS). (V. Mizmira.)
Mizpiau (S, Altb.), sello de Salom6n,
sceau de la Vierge. (Bot.)
Mizpila (B-l-m). (V. Mizmira.)
Mizpildu (AN-lez), atarazar las cas-
taflas para evitar su explosi6n al asarlas,
entailler les chAtaignes pour iviter qu'elles
n'iclatent en cuisant.
Mizpira: 1° (AN-b-lez-oy, B-ot5,
BN, G-and, L, S), nispero, nefle. (??)
(Bot.) Mizpira, agora gabe uzkira (dN-
s), el nispero sin llegar a la boca esta...
digerido , la nefle sans arriver a la bouche
est... digirie. — 2° (AN-b-goiz, BN-aid-
gar, L-ain), fosa nasal: narine, fosse na-
sale. Mizpirak hats hartzeko, narices
para respirar el aire, narines pour respi-
rer Vair. (Duv. Sap. xv-15.) = Cuando
no se ha hecho ya raenci6n de nariz, se
dice mas sudur-mizpira. Quand il n'a
pas dija iti fait mention de narine, on
dit mieux sudur-mizpira.
Mizpiraki (c, ...), madera de nispero,
bois de niftier.
Mizpira - sagar ( AN - b ) , variedad de
manzana, variiti de pomme.
Mizpira -salda (BN-ald), mano de
varazos, lit. : caldo de nisperos : rossie ,
volte de coups de bdton, lit. : bouillon de
nefles.
Mizpiratze (S, Altb.), nispero (arbol),
niftier. (Bot.)
Mizpiribilo (Sc), bozo, primer pelo
que brota en la cara : duvet, poil follet,
le premier poil qui pousse sur le visage.
Mizpirondo (AN, B, G, ...), nispero,
ni flier. (Bot.)
MIZTO: lo (AN?, B-ofl, Gc,...), agui-
j6n, p. ej. de abejas, culebras : dard,
par ex. des abeilles, des serpents. — 2°ve-
neno, venin. (Vic. Mog.) — 3° (B-ofl),
lengua murmuradora, michanle langue.
Emakume onek mjzto t§arra dauko, esta
mujer tiene mala lengua, cette femme est
une mauvaise langue. (F. Seg.)
Miztor (G-zumay), miztura (G-and).
(V. Mizto, lo.)
Moarratu (G-and), podar, imonder.
Modorreria (BN-s), modorra, enfer-
medad del ganaao lanar: tournis, maladie
des bites a laine. (??)
Modorro : 1° (B-g), animal que de-
biendo tener cuernos no los tiene, ani-
mal sans cornes. — 2° tonto, estupido :
bita, stupide. (Oih. ms.) — 3° (BN,
Dechep.), rustico, grosero : balourd,
rustre. ^Nor da gizon modorroa harzaz
orhit eztena? ^qui6n es el hombre rus-
tico que de 61 no se acuerda? quel est
Vhomme rustique qui ne se le rappelle?
(Dechep. 33-1.) — 4° (L-ain), enfermedad
del nabo, maladie du navet.
Modu (AN-b, Be, Gc], modo, manera :
mode, facon, maniere. (D. lat. moc/t/s?.)
MODUA DAUKANAKJAN DAIALA OILOA J MODU-
RIK EZTAUKANAK, ARTOA (B-mu) I el que
tenga destreza, coma gallina ; el que no la
tiene, borona : celuiquiest adroit, mange
lapoule; celuiqui ne Vest pas, dela galette.
Modutu (Be), aviarse, prepararse : se
disposer, se priparer.
Moduz (Be), con destreza, adroite-
ment.
Moduzko : 1° (Be, G), diestro, habil :
adroit, habile. — 2°(B?), pudiente,pim-
sant. — 3° (AN-b, B, G), de buen porte,
de buenas formas, qui a un bon main-
tien.
Moduztasun : 1° (B, Mog.), modestia,
modestie. Nauka zurtuta zurb sbmb-ala-
BEN LOTSA ONAK TA MODUZTASUNAK , me
tiene asombrado la buena crianza y mo-
destia de vuestros hijos, la bonne Educa-
tion et la modestie ae vos fils m*a sur-
pris. (Per. Ab. 105-21.) — 2« (B, ...),
prosperidad, riqueza : prospiriti, ri-
chesse.
Moduztatu , moduztau ( B , . . . ) , ali-
flarse , prepararse : s'appriter, se pripa-
rer. AlNBAT ONDOEN BURUTI BEATZBRA
APAINDUTA, MODUZTAUTA,GARBITUTA, ORRAZ-
tuta : engalanado de la cabeza a los pies
lo mejor posible, aliflados, aseados, pei-
nados : enguirlandis le plus possible de
la tite aux pieds t appritis, nettoyis, pei-
gnis. (Olg. 50-3.)
MOGARRA (G-and), parte superior
del tronco de un arbol, donde empieza a
ramificarse, partie supirieure d'un arbre
ou il commence a se ramifier.
MOlXO (B-ofl), pell a, pelotilla : boule,
petite boule. Edur-moiHoka dabiltza, se
divierten arrojandose pelotas de nieve,
Us s f amusent a se jeler des boules de
neige. (F. Seg.)
Moilorrada (B-a-o), banquete que se
da a los operarios al echar tejado a una
casa , repas offert aux ouvriers oVune mai-
son lorsqu'on pose la toiture.
MOlSAL : 1° (Be, G), potro, cria
macho de yegua : poulain, petit mile de
la jument. — ■ 2° (G-zumay), vdmito,
vomissement. MoiSalak bota, vomitar,
vomir. — 3° (B-m), borrachera, ivresse.
Moifile (R), trasquilador, londeur. Var.
de MOTZAILE.
MOISO : lo (B-a-m-o, G, Izt.), mo-
rueco, caroero padre : bilier, mouton
reproducteur. — 2° (G-and), torete : tau-
rillon, jeune taureau.
MoiStale (AN-b, BN-ald). (V. MoiSle.)
Moite (R-is-uzt), cariflo, amor : ten-
dresse, amour. Var. de maite. Moite izan
(R-iz-uzt), maite izan (AN, B, G, L), MAI-
tekuntu (R-bid) : amar, tener cariflo :
aimer, iprouver de la tendresse.
Moiztu (G, Izt., R), podar, tailler
un arbre. Var. de moztu.
. MOKANES (BNc, G, Itur., L-ain),
pafluelo, mouchoir. (?)
MOKARRO (AN-b), estopa la mas
ordinaria , itoupe tris ordinaire.
Mokati (AN-b), yariedad de manzana,
variiti de pomme.
Mokau (G), bocado, bouchie. (??)
MOKER (AN-b), duro, dur. = Se
dice de la tierra, pan y aun del hombre.
Se dit en parlant de la lerre, du pain et
mime de Vhomme.
Mokerraldi (AN-b). (V. Mokho-
rraldi.)
MOKIL ( B-a-ar-d-elan-mond-o-otS-
tS-ub), terr6n, motte de terre.
Mokil-jaiki (B-mond-ub), mokil-
porra (B-a-o), mazo de mango largo que
se emplea para pulverizar terrones :
imottoir, massue a long manche qui serl
a casser les mottes de terre.
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42
MOKO — MOKO-ZURI
MOKO, mokho : 1<> (AN-b, BN, G, L,
S), pico, bee. Nun-nahi ANTZARA bere
mokoaz alha DUE (L) : cada cual vive de
su trabajo dondequiera, lit. : en cualquier
parte el ganso se alimenta valtendose de
su pico : chaque metier nourrit son
homme, lit. : partout I'oie se seri de son
bee pour manger. — 2° (B-arc), leien
mokoa, carambano de hielo, glaeon qui
pend des goutti&res. (Micol.) — 3° (B),
moco, morve. (??) — 4° (AN-b, BN-s,
G, L), extremidaa, punta, crisis : extre*-
milt, bout, point critique. Sudur-moeo,
punta de la nariz, bout du nez. IpiRiko
dbzu Aaron eta bere semeen eskuiko
belarriaren mokoan, y la pondras sobre
la extremidad de la oreja derecba de
Aar6n y de sus hijos, et tu en mettras
sur Vextre'mite' de Voreille droite d' Aaron
et de set fits. (Ur. Ex. xxix-20.) Moko-
begian (R), moko-mokoan (AN-b, BN, G,
L), a punto de evacuar6 huevos 6 excre-
mentos, sur le point de pondre ou d'iva-
cuer des excrements. = En B casi ha
desaparecido esta palabra. En B-otS lo
decian hasta nuestros dias ; en B-ub aun
se usa pero concretandolo al pico de la
becada (sorda). En B ce mot est presque
disparu. En B-otIS on le disait jusqu'a
present; en B-ub il n'est usite" simplement
que pour signifier le bee de la btcasse. —
5° (L), un poco, un petit peu. £,Zer bada,
Jaineoa izanen da hain idor eta one-
duki, non utziko baititu bere adiskideak
eta serbitzariak atsegintasun - mokho
bat ere oabe ? £ pues qu6 , sera Dios tan
seco y agarrado que dejara a sus amigos
y servidores sin siquiera un poco de
placer? quoi done ! Dieu sera-t-it si sec et
si mesqum , qu'Il laissera de cdte 4 ses amis
et ses serviteurs sans mime leur donner
un peu de plaisir? (Ax. 3«-481-4.) —
6° (BN, L), frente, fachada de una cosa :
face, facade d'une chose. = Se usa en la
frase mokhoz mokho, « frente por frente. »
S'emploie dans Vexpression mokhoz mokho,
« face a face. » Jondonb Paulok...bztu
BRRAITEN HARMBTAN MOKHOZ MOKHO JAR
GAK1TZALA, BAIN A DIO IHES DAK1GULA .* San
Pablo no dice que nos pongamos frente
Eor frente en armas, pero dice que
uyamos : saint Paul ne ait pas que nous
nous mettions face a face sous les armes,
mais il nous dit de fuir. (Ax. 3a-210-23.)
Mokobedar (B?, ms-Lond), grasilla,
tirefla, sandaraque. (Bot.)
Moko-belar (Lacoiz.), geranio, gera-
nium. (Bot.)
Mokodun (c, ...), provisto de punta 6
de pico, qui est muni d'une pointe ou
d'un bee.
Moko-gabe (c, ...), sin punta 6sinpico,
sans pointe ou sans bee.
MOKOlLO : lo (B-m), meter todas
las nueces, huesos ae fruta (segun sean
las piezas de juego) en el bocbe : meitre
toutes les noix, tous les noyaux (selon ce
que Von joue) dans la poquette. = Se
usa sin articulo. Ce mot est usit6 sans
article. — 2° (B-l), mezcolanza, revoltijo
que se hace con anzuelos y cordeles :
embrouillamini , entortillement produit
par les hamecons et les lignes.
Mokoka : 1° (AN-b, BN, Gc, L, S),
reprensi6n, remontrance. —2° (AN-b, Gc,
L), riflendo, disputando : se baitanl,
disputant. — 3<> (c,...), a picotazos
(lucha de aves), (lutte d J oiseaux) a coups
de bee.
Mokokaldi (AN, BN, G, L, S), dis-
puta, dispute.
Mokokarl : 1° (AN-b, BN-s, Lc), re-
prensor, el que reprende : rtprimandeur,
celui qui rtprimande. — 2° (AN, G, L),
pendenciero, camorrista : querelleur, chi-
canier. — 3° (c,...), luchador, hablando
de aves : batailleur,enparlantdes oiseaux.
Mokokatu (AN-b, BN, ...) : 1° repren-
der, rtprimander. — 2° reflir, se battre.
— 3° picotearse las aves en lucha, se
donner des coups de bee en se battant (les
oiseaux).
Mokoko (B-otS, arc), bofetada : souf-
flet, gifle.
HOKOL : 1° (B-a-mu-o), cascara de
nuez, de castafla, ae huevo : coque de noix,
de chitaigne , d'eeuf. — 2° (B-bas-g-otS),
cosa floja, sin consistencia, hueca : chose
flasque, molle, vide. Arto-mokol, borona
de corteza gruesa y prominente, galette
de mats boursouflte. — 3° (B-a-o), per-
folla , envoltorio de maiz, gaine du mais.
Moko-labur ( AN-irun) , chorlito real ,
pluvier dor6, « pluvialis apricarius. »
MOKOLO : 1° (G-and), chocolate, cho-
colat. (Voc. puer.) — 2° (B-a), perfolla,
envoltorio de la mazorca de maiz, gaine
de Ve"pi de mais.
Mokoloe. (V. Mokolol, i°.)
Mokoloi (B-ond) : 1° borr6n : p&tt,
barbot, tache d'encre. — 2° mezcolanza,
revoltijo que se hace con anzuelos y cor-
deles : me'li-me'lo, entortillement d'hame-
cons et de lignes. Var. de mokoiLo.
Mokoplaust (B-mu), torpe : mala-
droit, goujat. = Es palabra familiar.
Cest un mot familier.
MOKOR : i° (B-o), tronco de arbol,
tronc d'arbre. — 2° ( B-a-bar-gald-m ) ,
ramas gruesas de arbol , branches prin-
cipals d'un arbre. — 3° (Be, G-and-bid-
us-zeg), nalga, fesse. — i° (L), mokhor
( BN , L ) , adusto , hargneux. Akerra
bezen mokorra : muy huraflo, huraflo
como el cabr6n : tres hargneux, comme
le bouc. — 5° (BN-ald-s, Lc, Sc), men-
drugo : crodton, reste de pain. Ahalge-
gabeak bitu epher erreak : zbr ahalgo-
rrak? ogi-mokhorrak : el desvergon-
zado tiene (en un festin) perdices asadas;
qu6 el timido ? mendrugos de pan : Vef-
fronti (dans un festin) se fait trailer
avec des perdrix rdties, au lieu que le
honteux n*a que les restes du pain. (Oih.
Prov. 9.) — 6° (R-uzt), (arbol) recogido,
casi en redondo: (arbre) rabougri,presque
en rond. — 7° (BN-gar, Sc), nubarrones,
nue'es. — 8° (L-get, ...), perverso, per-
vers. — 9° (AN , BNc , L-ain , S) , terr6n,
motle de terre. Beraz guk ere barna iraul
DEZAGUN ; MOKHORRAK ONGI PHORROKA \
AHAL BALITZ, HERRAUTSA BEZALA EGIN : Cul-
tivemos pues las tierras profundamente ;
destrocemos bien los terrones, si posi-
ble fuera, hasta pulverizarlos : cultivons
done les terres profondiment ; brisons
bien les mottes jusqu'a, s'il est possible,
les pulveriser . (Duv. Labor. 19-27.) —
10° (AN-b, BN-gar, L), disforme, dif-
forme. Arri mokorra, piedra disforme,
pierre difforme. Zur mokorra, madero
disforme, bois difforme. — 11° (B-o),
erizo de la castana, bogue de la chi-
taigne. — 12° (L-ain), altanero : hau-
tain, orgueilleux.
MOKORDO, mokhordo : 1° (c),
excremento duro, cada uno de los peda-
zos del excremento humano : merde,
excrement, chacune des parties de V ex-
crement humain. — 2° (c), se usa como
epiteto de desprecio, s'emploie comme
6pilhete miprisante.
Mokorka ( B-a-d-g-m-o-tS ) , a cula-
das, a coups de sSant.
Mokorkada (Be, ...), culada, golpe
dado con el trasero : coup de se'ant, coup
donne" avec le derriere.
Mokorkatu : 1° (R-bid), amontonar,
amasser. — 2° (B), dar culadas, donner
des coups de se'ant. — 3° (BN-s), arre-
glarse, s f arranger. Mokhorkatu nun lan
korrek egitera, me he arreglado para
hacer esos trabajos, je me suis arrangk
pour faire ces travaux. — 4° dividir,
desunirse : diviser, stparer. (Duv. ms.)
— 5° (?, Duv. ms), formarse terrones , se
motter (la terre).
Mokhorkeria , accidn dura, brutal :
action dure, brulale. (Duv. ms.)
Mokhorkl, duramente 6 brutalmente,
durement ou brutalement. (Duv. ms.)
Mokor-mailu (BN, L), mazo que se
usa para pulverizar terrones en los cam-
pos : tmoltoir, masse donl on se sert pour
briser les mottes de terre dans les champs.
Mokhorraldi (BNc, Lc), rato de mal
humor, moment de mauvaise humeur.
Mokhortasun, rudeza de caracter,
rudesse de caractere. (Duv. ms.)
Mokhortsu, Ueno de terrones, rempli
de mottes de terre. (Duv. ms.)
Mokortu, mokhortu (BN-ald) : l°aco-
quinar, se recroqueviller. Neguan hotzak
mothortzen ditu erleak; HILAK BEZALA
jan gabb egoten dira : en invierno el
frio acoquina las abejas; estan como
muertas, sin comer : en hiver le froid
recroqueville les abeilles ; elles restent
sans manger, comme si elles Haient
mortes. (Duv. Labor. 145-3.) Horren
bihotza mokhortua da harria bezala, el
coraz6n de ese esta endurecido como la
riedra, son cceur est dur comme la pierre.
Duv. ms.) — 2° (BNc), huraflo, har-
gneux. — 3° (R-bid, Sc), gordinfl6n,
joufflu. Gatz mokhortu zen, se convirtid
en estatua de sal, e//e se changea en sta-
tue de sel. (Duv. Gen. xix-26.) — 4° (BN-
ald-haz-s, L-ain), entumecerse, s'engour-
dir. Erhiak hotzez mokortuak, los dedos
entumecidos por el frio, les doigts en-
gourdis par le froid. — 5° (AN-b), for-
marse terrones, se motter Ua terre).
Mokoru (G-us-ziz), colmo, rebasa-
miento : comble, dibordement.
MOKOTARRO (G-and-gaintz) , cuca-
racha : blatte, cafard.
MOKOTE : 1<> (AN-b), reneg6n, hu-
raflo : grinchu, harqneux. — 2° (AN-b,
G-ord), cierta variedad de manzana, cer-
taine vari6t6 de pomme.
Mokoti (Be), mocoso, morveux. (?) —
2° (G-and, L-ain), canalla, mal hablado :
canaille, mal embouche".
Mokotin ( L-ain ) , colerico , irascible :
coUreux, irascible.
MOKOTS (Be), pan especial que las
madrinas regalan a sus hijos por Pascua
de Resurrecci6n ; generalmente es trian-
gular : pain gtntralement triangulaire,
dont les marraines font cadeau a leurs
filleuls le jour de Piques.
Moko-zorrotz (AN-b, BNc), de mal
genio, lit. : de pico afilado : de mauvais
caractere, lit. : de bee pointu.
Moko-zuri (BNc, Lc), persona que
solo sabe comer lo mejor : fine boucne,
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MOKUSI — MONDOIN
43
personne qui sait uniquement manger le
meilleur.
MOKUSl (BN-bard), estopa de se-
gunda calidad , a diferencia de 5kta, que
Jo es de primera , y Sardanga , aue lo es
de calidad inferior : Houpe de aeuxieme
quality, qui diffhre de Seta, Houpe de
premiere quality, et de Sardanga, celle de
quality inferieure.
MOLA: 1° (L), mont6n : amas, tas.
— 2° (git) , vino , vin.
Mold a (AN, B, G) ,Var. de molde en los
derivados, Var. de molde dans les derives.
Moldagaitz (G?, Mog.), moldagatS
(Be, ...), torpe, desmafiado : maladroit,
gauche.
Moldagalztasun ( B , G ) , torpeza ,
maladresse.
Moldagaiztu (B, G), entorpecerse ,
devenir maladroit.
Moldakaitz (AN, G), moldakatS
(Be, ...), torpe, de malos modales,
brusco : maladroit, de mauvaises ma-
nieres, brusque. Eztakite geldirik ego-
TEN, INDAR GUTIKOAK DIRA TA MOLDAKAI-
TZ A K : no saben estar quietos, son de
poca fuerza y desmafiados : Us ne savent
pas rester tranquilles, Us sont peu forts
et maladroits. (Mend. 1-28-6.)
Moldakaiztu (AN-b). (V. Molda-
gaiztu.)
Moldatsu (BN-s), diestro, adroit.
Moldatu (AN-b, B, BN-s, Sal., G),
moldau (B) : 1° amaftarse, darse traza
para hacer algo : savoir faire les choses,
devenir capable de faire quelque chose.
— 2° arregiar, ordenar: arranger, ordon-
ner. — 3° (BN-baz-ist), domar, llegar
a sujetar: dompter, parvenir a subjuguer.
MOLDE : 1° (c), traza, mafia, des-
treza : habile U, dexter ite, adresse. Batbe-
DERAK BBRE GISARA, ANZORA ETA MOLDERA '.
cada cual a su manera, forma y traza :
chacun a sa maniere, a sa forme et a son
habilete. (Ax. 3»-xxi-li.) — 2° (AN, L),
manera, modo : maniere, mode, facon.
— 3° (B-ub, BN, Sal., S), corpulencia,
corpulence.
Moldedun (AN, BN,L,R,S), diestro,
adroit.
Moldegabe (AN-b, BN, L, R, S),
torpe, maladroit.
Moldegabekeria (AN-b, L), torpeza,
des mafia : maladresse, gauche rie.
Moldegabetasun (AN-b , L) , falta de
destreza : manque de aexterite, d J adresse.
Moldegaitz (AN, BN, L, R, S), mol-
dagatS (R-uzt), torpe, grosero : mala-
droit, grossier.
Moldegaizki (AN, BN, L, R, S), tor-
pemente, maladroilement.
Moldegaiztaaun (c, ...), torpeza,
maladresse.
Moldagaiztu ( c , . . . ) , entorpecerse ,
devenir maladroit.
Moldakaitz (AN-b). (V. Moldegaitz.)
Molde - on ( AN - b ) , de buena figura ,
de belle prestance.
MolderreS, manejable, d6cil : ma-
niable, docile. (Duv. ms.)
MolderreBtasun, docilidad, docilite.
Moldatsu (c, ...J, diestro, adroit.
Moldetsuki, diestramente : adroite-
ment, avec adresse. (Duv. ms.)
Molde-hun (BN, Sal.). (V. Molde-on.)
Moldezki, de buena manera , de bonne
maniere. (S. P.)
Moldura, forma, conformaci6n, modo :
forme, conformation, mode. (Duv. ms.)
Moli-intSaur (B-d-o) , cierta variedad
de nueces, certaine espece de noix. Var.
de MANU-INT§AUR.
MOLKO (BN-baig, L-sar), molkho
(BN, L, S), racimo, grappe de raisin.
MOliKO (R-uzt), penacho de abubilla,
huppe ou aigrette des oiseaux.
MOLOKOT : 1° (B-l), quiebra, banca-
rrota en un negocio, atascarse en un
trabajo, etc. : faillite, banqueroute dans
un commerce, ne pouvoir se tirerd* affaire
dans un travail, etc. — 2<> (B-g), meter
todas las nueces en el boche, mettre
toutes les noix dans la poquette.
Molot (B-m). ry. Molokot, 2°.)
Molorrika (G ?, Itur.), acanto, acanthe.
MOLORRIKA EDERRAE BEREN KIRTBNETAN
ZEUKAZKITEK BIAK ASKO tSiBISTETAN , loS
dos (vasos) tienen bermosos acantos en
sus asas en numerosas lazadas, tous deux
(les deux vases) portent a leurs anses de
belles feuilles d' acanthe entrelace'es. (Cane.
bas. IIM58-9.)
MOLSO(BN), molSo (Har.), monton,
acervo : pile, tas, amas, monceau. Ikhus
NEZAN ORRATZ-OHOINA AZOTATURIK , URRE-
MOLSOARENA ALKHATETURIK .* yO vi aZOtado
ai ladr6n de alfiieres , y hecho alcalde al
ladr6n de un mont6n de oro :je vis celui
qui avait derobe des epingles fustige", et
celui qui avait vole" le tresor devenu
maire. (Oib. Prov. 275.)
Moltsa(BN-ald-gar, Lc),bolsa, bourse.
(D. esp. bolsal.)
MoltSaharri(BN-ald-gar), tabas, osse-
lets.
MoltSakada (B-ang-eib), porci6n,
montoncito : portion, petit las.
MOLTSO : 1° (Be), estropajo, toda
clase de revoltijo : torchon, toute sorte
de ramassis. — 2° (B, ...), grupo, tropel :
groupe, rassemblement. — 3° (B, arc),
cerco, asedio, siege d'une ville. Itsaso-
TATI ETA LEORREZ IMINI DEUSKU MOLSOA ,
por mar y por tierra nos han puesto
cerco, Us nous assiegent par mer et par
terre. (Cant, de Lelo.) — 4° (G-bet), pala-
bra que denota lo pudendo femenino,
mot qui indique les organes genitaux de
la femme. = Vale mas usar las palabras
mortSaea, mordozka, para significar « gru-
pito , montoncito » ; piLo , meta , mordo
para denotar mont6n, y mostratSa en
significaci6n de estropajo. II vaut mieux
employer les mots mortSaea, mordozka,
pour signifier « petit groupe , petit tas »;
pilo, meta, mordo pour designer un
« monceau », et mostratSa pour signifier
« un torchon ».
MoltSo : 1° (AN), montoncito : mon-
ceau, petit taS. ISRAELDARRAE ERAMATBN
ZITUZTEN BEREKInJeRUSALENGO ELIZARA,HOR-
DUKO ERDI-ZORITUAK ARKITZEN ZIRAN GARA-
GAR-GARI SORTAK, BALAK EDO MOLT§OAK : loS
Israelitas llevaban consigo al templo de
Jerusalen, las gavillas y fajos 6 montonci-
tos de cebada y de trigo que para entonces
se encontraban ya maduros : les Israe-
lites apportaient avec eux, au temple de
Jerusalem, lesjavelles et les fagots ou de
petits tas d'orge et de btt qui alors se
trouvaient dejk murs. (Mena. II-27-1.) —
2° (BN), rebafiito, petit troupeau.
MoltSoka, por grupitos, par petits
groupes. Aberatsee eraehar balezate,
BERTZEEK ERE ORDUAN BIDEA EDEKI LUTEKE,
moltSoka elkhar iiartuz : si los ricos
adquirieran (tales maquinas agricolas),
tambien los demas abririan camino, con-
viniendo por pequefios grupos 6 asocia-
ciones : si les riches les achetaient (les
machines agricoles), les autres ouvri-
raient aussi le chemin, en se r6unissant
par petits groupes ou associations. (Duv.
Labor. 44-25.)
MoltSokatu, dividir en grupos 6 en
montones, diviser en groupes ou en tas.
(Duv. ms.)
Moltsotu : 1° (B-g), restregar una cosa
entre las manos, bouchonner une chose
entre les mains. — 2° (B-l-m,...), aglo-
merar, agglom4rer. Ola-ijeleak burdiRa
BIRIBILDU TA MOLTSOTUTA DAGOANA DAKAR
meatuaz , el laminador de ferrerias adel-
gaza cada vez mas el bierro que esta
redondeado y a^lomerado, le lamineur
des forges amincit chaque fois davantage
le fer qui est en bloc et agglomire". (Per,
Ab. 126-14.)
Moltzatu, reunir, acumular, amonto-
nar : rassembler, accumuler, enlasser.
(Duv. ms.)
MOLTZO : 1<> (AN, BN,...), grupo,
montdn : groupe, tas. Adiskidb-moltzo
handi bat deithurik, habiendo convi-
dado a gran multitud de amigos, ay ant
invito une grande multitude d'amis. (Duv.
Gen. xxix-22.) — 2° (?), giro: revolution,
giration. Izarren moltzoa, el giro de las
estrellas , la revolution des etoiles. (Duv.
Sap. xiii-2.)
Moltzotu(B?), aplastarselasfrutas, for-
mando como una pasta por su aglomera-
ci6n : s'ecrabouiller (les fruits), en for mant
comme une pite par leur agglomeration.
MOLU(R), hinpjo, fenouil. (Bot.)
MOMA (B-l), momar (B), un pez sin
escamas, del tamafio de la merluza, muy
poco sabroso ; vulg. pitarrosa : poisson
sans ecailles, de la grosseur de la inerlue,
Ires peu savoureux ; vulg. chassieuse.
MOMO : 1° (BN-s), suefio : dodo, som-
meil. (Voc. puer.) — 2° (Gc, R-uzt), pio-
jos y pulgas, poux et puces. (Voc. puer.)
— 3° (G-azp), fantasma, fantdme.
MOMOLO : 1° ( B-l -oft), bobalic6n,
tonto : niais, nigaud. = Se usa tambien
(B-mu)el pleonastico momolo-morko, com-
puesto de dos palabras casi sindnimas,
sin que se le agregue nunca el articulo.
On emploie aussi (B-mu ) le pUonaslique
momolo-morko, compose de deux mots
presque synonymes, sans lui appliquer
jamais V article. — 2° (AN?, G-etS),
suefio : dodo, sommeil. (Voc. puer.) —
3° (G-ber), el bu, croquemitaine.
MOMOR (B-mafi), cerezo borde 6 sin
ingertar : merisier, cerisier sauvage ou
non greffe. Lur momor (B-d), tierra con-
vertida en pasta por las lluvias, terre
changee en mortier par les pluies.
MOMORRO : 1° (B-a-ar-mu, L-ain),
bobalic6n, tonto : idiot, niais. — 2° (B-
ofi ) , todo insecto no muy grande , pero
negro y repuisivo : tout insecte assez
petit, mais noir et repugnant.
Momorrotu (B, ...), atontarse, embo-
barse : s'abetir, devenir bite, nigaud.
Bblarriak momorrotu, entorpecerse los
oidos, s'engourdir (les oreilles).
MOMOSO (R-uzt), gorgojo, insecto que
destruye granos : charancon, insecte qui
detruit les grains. Aba-momo3o, gorgojo
de la haba : cosson, charancon de la feve.
MomotSorro (G-als), careta, masque.
MON A ( B-l-m ) , grano maligno de la
piel, boulon d'humeur maligne de lapeau.
MONDOIN (L-ain), lanza de carro,
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44
MONDOINATU — MOROKIL
timon de charrette. Orgaren mondoina,
el timon del carro, le timon de la char-
rette. (S. P.)
Mondoinatu (L), hacer mon tones de
heno en el prado, mientras se seca la
hierba : /aire des meulons de foin dans
le pr4, pendant que Vherbe seche.
MONDONGO (B-oft, Gc), mondrongo
(B-a-oft) : 1° morcill6n, boudin. — 2° per-
sona brusca, personne brusque. (F. S>eg.)
MONI, menudo, abatis. (Herv. Cat&l.
de leng. V-275.) Armonia, menudo de
carnero, abatis de mouton. TSarmonia,
menudo de cerdos, abatis de pore. Geli-
monia, menudo de vaca, abatis de vache.
MONJOR (B-g-1), monjorrada (B-a-
o), banquete que se da a los obreros
despu£s de puesto el tejado a un edificio
nuevo 6 hechos los caleros : repas que Von
donne aux ouvriers apres la pose de la
toilure d'une bdlisse, ou apres Vacheve-
ment des fours a chaux. = Todos pro-
nuncian en esta palabra la j como la j
francesa. Tout le monde prononce le j de
ce mot comme le j francais.
Monjorratz ( B-l , G-bid ) , alfileres de
cabeza negra, 6pingles a tite noire.
MONHO (BN, Sal.), cuspide 6 loma
del terreno, sommet ou monticule de ter-
rain.
MONTH) (B-a-m), piano para la cons-
trucci6n de andamios, casas, cimbrias :
plan pour la construction d'tchafaudages,
de maisons, de cintres.
MONTOR (B-g), alud, avalanche de
neige.
MontSarratu , podar, quitar las ramas
de un arbol : Cbrancher, 6monder, enle-
ver les branches d'un arbre.
MONTSOR : 1° (B,...), animal 6 vege-
tal que crece poco, animal ou plante
chUifs. — 2° (B, An. ms) , despreciable ,
me" pr is able. Zekor motSorrak, novillos
despreciables , bouvillons miprisables.
— 3° (B-ang-m-ofi), banquete, banquet.
(V. Monjor.)
MOOTELU (G) , canutos de hilo que
se mueven en el telar, canettes de fil
actionntes dans le metier a tisser.
MORA (BN-s|, azul, bleu. (?)
Moraiska (BN-s), azulado : bleudtre,
bleuti.
MORAGA, mondongo, Aoyau. (Herv.
Catal. de leng. V-281.)
Morakil (B-ofi), Var. de morokil.
Morantza : 1° (?), violaceo, color que
tira a violeta : violace', couleur qui tire
sur le violet. — 2° (L), morado, violet.
Morapil(B, ms-Otg), morapilo (B-a),
nudo, noBud. Eun morapiIo (ms-Lond),
centinodia, renou4e. (Bot.)
MORDA (B-a-mu-o-ub), racimo,
grappe. Maats-morda, ota-morda, larra-
morda : racimo 6 porcidn de uva, argoma,
abrojos : grappillon de raisin, branche
de genH.
MORDAZA : 1° (B-eib-mond, R), acial,
pinzas con cme se abre el erizo de la cas-
tafia : morailles, tenailles avec lesquelles
on ouvre la bogue de la chdtaigne. — 2° (R-
uzt), tenazas, en general: tenailles, en
giniral.
Mordaze (AN, Araq, B-ang-eib-oft, G).
(V. Mordaza, 1°.)
Morde (BN, Sal.), calificaci6n hono-
rifica antepuesta al nombre, qualification
honorifique plac4e devant le nom. =
Viene del francos « monsieur de ». Vient
du francais « monsieur de ».
MORDINDU (B-a), ablandarse las
tierras por efecto de lluvias continuas,
s'amolhr (la terre) par Veffet de pluies
continues.
MORDO : l°(B-l-m, Gc), racimo,
grappe. Larra-mordo , mats-mordo, ota-
mordo : racimo de abrojos, racimo de
uvas , racimo de argoma : brindille de
chardons, grappe de raisin, grappe de
fleurs de genH. Eta zure mastian ere
EZTITUZU HILDUKO MORDOAK ETA ERORTZEN
DIRADEN ALEAK, BAIZIK UTZIKO DITUZU, BEAR-
TSUAK ETA ARROTZAK BILDU DITZATEN : ni
en tu villa recogeras los racimos ni los
granos que se caigan, sino que los
dejaras para que los recojan los pobres
y los forasteros : tu ne cueilleras pas les
grappes et tu ne ramasseras pas les grains
qui tombent, mais tu laisseras cela au
pauvre et a VHranger. (Ur. Lev. xix-10.)
— 2° (B-mond), revoltijo, mezcolanza :
ramassis, me'li-mHo. Kazuelan erlea
LBGEZ, MORDO BATEN GIZON TA ANDRA
naastb : como la abeja en la cazuela,
hombres y mujeres mezclados en un
racimo : comme Vabeille dans le plat,
hommes et femmes mile's dans une grappe.
(Olg. 67-15.)
MORDOILO (AN, Be, G-and), em-
brollo, embrouillamini. Erdera-mor-
DOILO, EUSKERA-MORDOILO (ANc, Be, Gc) I
jerigbnza, lengua extrafla 6 propia mal ha-
blada '.jargon, langue 4trangere ou mater-
nelle malparlte. Ezeban Jesukristok eus-
KERARIK BERBA EGIN. — EDERTO J EZTA ZURE
ERDERA-MORDOILOAN BERB : JeSUCristO no
habl6 en vascuence. — Muy bien; pero
tampoco en vuestra jerigonza : J6sus-
Christ ne par la pas en basque. — Tres
bien; mais pas davantage dans votre jar-
gon. [Per. Ab. 57-26.)
Mordoilokatii (Sc), mordoilotu (AN,
B, G), embrollar, embrouiller.
Mordoketa (B-m, G-zumay), vendi-
mia , vendange. Mordoketan diarduenar-
TEAN, DAB1Z BASERRITARRAK POZEN '. KOLKOA
LEGEZ BARRUA BETEARRBN GATSlK EZ. \ MOR-
dokbtea beti balitz ! ( B ) : los aldeanos,
mientras estan vendimiando, se mues-
tran mas alegres que nunca : no les hace
dafio la uva , aunque llenen la andorga
como el seno. \ Si nubiera siempre ven-
dimia ! tant que les campagnards ven-
dangent, Us se montrent plus joyeux que
jamais : le raisin ne leur fait pas de ma/,
bien qu'ils se remplissent la bedaine
comme le sein. SHI y avait toujours la
vendange !
Mordoska: 1<> (ANc, B-a-i-1-m, Gc),
grupo , ramillete , conjunto pequeno :
groupe, bouquet, glane, petit assem-
blage. EtSe-MORDOSKA , G1ZON-MORDOSKA I
conjunto de casas, grupo de hombres:
bouquet de maisons, groupe d' hommes. —
2° ^G-and, R), un rebano pequeflo, un
petit troupeau.
Mordoakada (B-ang-m, G-orm), tro-
pel, gentio : troupe, foule.
More : 1<> (G ?, L?, Duv.), azul, bleu.
Var. de mora. — 2° (AN-lez, G-etS-t),
morado, violaceo : violet, violace'.
Moregorri, (color) violaceo, (couleur)
violac6e. (Duv. ms.)
Morena (AN-ond), morena, una clase
de anguila ae mar : murene, espece d'an-
guille de mer. (??)
MORETA (AN-ond J, un pajaro vul-
garmente llamado chimbo, oiseau appeli
vulgairement chimbo en espagnol.
MORGIL : {o (B-a-o), tumor en la
piel, tumeur sur la peau. — 2° (B-m),
capullo de flor, bouton de fleur. — 3° (B-
a-i-1), revoltijo, mezcolanza: ramassis,
embrouillement.
MORGOI (B-i-tS), morgota (B-m) ;
capullo de flor, bouton de fleur.
Morkaitz (AN, arc?, G-ori), pefia pro-
minente, adiferencia de arkaitz, « pefia
no prominente : » rocher proe'minent ; au
contraire de arkaitz, « rocher non proi-
minent. »
Morkalatz (AN-lez) , castafia de puas
asperas, chitaignes apiquants tres aurs.
Morkil : 1° (B-m), torpe, maladroit.
— 2° (B-i), vasija rota, vase bris4. —
3° (B-m), revoltijo de hilos, embrouil-
lement de (ils.
MORKO : 1° (B-l-mu), vasija grosera,
jarra desportillacia : cruche grossiere, pot
e'gueulC. Sarri iturrira doan pitSarra,
edo ausi edo morkotu (B), el jarro que
va con frecuencia a la fuente 6 se rompe
6 se desportilla, la cruche qui va souvent
a la fontaine se casse ou s'tgueule. —
2° ( B-l-mu ) , persona grosera , personne
grossiere. — 3° (B-g), marro, picardia :
dHour, rouerie. Morko egin (B-g) : hacer
marro una iiebre, alterar el rastro y des-
viarse : dtpister (un lievre) , faire un d6-
tour et faire perdre la piste. — 4° Mor-
kho (S), racimo, grappe de raisin.
HORKOL : 1© (B-o-ub), astillas secas :
copeaux, Eclats de bois. — 2° (G-zeg),
mazorca de maiz, 6pi de mats.
Morkolot (B-a), quiebra, bancarrota:
faillite, banqueroute.
MorkoSta (L), racimillo, grappillon.
EZTERAUTATB MORKOSTA BAT ERE, ETA EZ
BIKHOR BAT AHOAN EM AN AHAL DITEKEYENIK
utzi : no me han dejado ni un racimillo ,
ni un grano de uva que pueda llevarse a
la boca : ils n'ont laisse" ni un grappillon,
ni un grain de raisin que je puisse por-
ter a ma bouche. (Ax. 3»-36-l4.)
Morkots (AN-b-lez, Gc,...), erizo de
castafia , bogue de la chdtaigne.
MORKOTS (B-i-1), acci6n de meter
en el boche todas las nueces 6 cuescos
de fruta que se arrojan a 61, action de
mettre dans la poquette toutes les noix ou
tous les noyaux qu'on y jette. = Se usa
sin articulo. S'emploie sans article.
MORLANT3, carnero mestizo , mou-
ton m4tis. (Duv. ms.)
Mormo (R-uzt), moquillo, muermo :
morve, maladie des chevaux. (?)
Mormorio (B-m-o), mormoriSeta
(B-a), mormoSieta (B-a-m-ub), mur-
mullo , murmure. \ Ze gizon galanta ,
ASEO NEKEZALEK JAZTEN D1TUAN MUETAKOAK
BRABILTEKO MORMOSIETA BAGA ! que* guapo
hombre, para llevar, sin refunfufiar,
camisas como las que se ponen muchos
artesanos! quel homme faraud, pour por-
ter, sans rechigner, des chemises comme
celles que portent de nombreux artisans !
(Per. Ab. 118-1.)
MORO (B-a), muralla, muraille.
Moroaga (B-g), pilar, poste central
del zaguan : pilier, poteau central de Ven-
tre 1 e.
MOROE (B-l), cierto pez, vulg. lla-
mado morena y tambi£n culebra : mora,
certain poisson, appeU vulgairement mu-
rene et aussi couleuvre.
MOROKIL: 1° (B-l-m-ub, Gc), gacha,
farineta, bouillie. Talo ondo egi3a aus-
PEAN, MOROKILA, EZNBA, GAZTAI$AK TA
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MOROKILO — MOS
48
SAGARHAK DAUKAZAN NEKEZALEA DONT8UAGO
da andiki guztiak baino : el artesano que
tiene torta de maiz bien hecha bajo la
ceniza , farineta , leche , casta nas y man-
zanas, es mas feliz que todos los magna-
tes : Vouvrier qui a un pain de mats
bien fait sous la cendre, de la bouillie,
du lait, des chilaignes et des pommes,
est plus heureux que tous les gentillitres.
{Per. Ab. 59-6.) — 2° (B-t3), revoltijo,
confusidn : melange, confusion.
Morokilo : 1° (G-ern), Var. de moro-
kil. — 2° (B-ub), nudo, nceud.
MOROPIL (B-a-o) , nudo, nceud.
Morosko, moreno, brun. (Darth.
Manuel, 47.)
Morraile (AN, Araq.), bozal de bes-
tias, museliere des animaux.
Morral ( AN , Be , G , R-uzt ) , morral ,
sac de soldat. (??) (D. esp. morral.)
MORRALE : 1° (AN-b, BN-s, R),
morral, sac de soldat. Var. de morral.
— 2° (BN-s, G-and, R), bozal de bestias,
museliere des bestiaux.
MORRASA , bramido : mugissement,
beuglement. (F. Seg.) Var. de murrusa.
MORRIO (AN, Araq.), mugrdn, mar-
cotte.
M onion (BN-ald), borraja, bourrache.
Morriztu (B-ofi), despojar, de'pouiller.
MORRO : 1° (G-aya), vastago, reje-
ton. Tip ula- morro, vastago de cebolla,
pousse d'oignon. (V. Morron.) — 2° (AN-
b), cierta enfermedad de los nabos y
berzas, producida por el calor y la se-
quia : certaine maladie des navets et des
choux, produite par la chaleur et la
s6cheresse.
Morroatza (B-ub), servidumbre : do-
mesticity, valetaille , ensemble des domes-
tiques.
Morrode (G?, Van Eys), demonio
gar), pan que las
familiar, demon familier.
MORRODO (BN- L
madrinas regalan al ahijado por Pascuas,
pain dont les marraines font cadeau a
Xeurs fi I leu Is a P&ques.
MORROE, morroi : 1° (B-m, Gc),
criado : serviteur, valet. Au da bbste
GUZTIEN MORROE EDO OTSElftA LBGEZ , AGIN-
DUTBN JAKON GUZTIA EGITEKO '. este es COmO
el criado 6 servidor de todos los demas,
para hacer lo que se le manda : celui-ci
est comme le serviteur ou le valet de tous
les autres, pour faire ce qu'on lui com-
mande. (Per. Ab. 126-20.) Bera berriz
JOAN ZAN KORRIKA ABERE - TALDERA , ETA
ARTU ZUEN AND IK T§AL T§IT GURI ETA ON
BAT, ETA EMAN ZION MORROI BATI I 61 fll6
corriendo a la vacada ; y tom6 de alii
un becerro muy tierno y muy bueno, y
diole a un mozo : puis it courul au trou-
peau, et, ay ant pris un veau tend re et
bon, il le donna au serviteur. (Ur. Gen.
xvni-7.) — 2° (B-b), mozo, mozaibete :
garcon, adolescent.
Morroi (R), niflo hasta los quince
alios, enfant i'usqu f a quinze ans.
MORROlL (AN-b, L-ain), cerrojo,
verrou. Legorreko morroiIek etsi nin-
duten sekulako, los cerrojos de la tierra
me encerraron para siempre, les verroux
de la terre m'enferm&rent pour toujours.
(Etchen. Jon. n-7.)
Morroilo : 1° (B, G), cerrojo, verrou.
Lurraren morroiloak sartua utzi nautb
an barrbnen betiko, los cerrojos de la
tierra me encerraron para siempre, les
verroux de la terre menfermerent pour
toujours. (Ur. Jon. n-7.) — 2° (B-mu),
nubes gruesas, nue'es epaisses. — 3° (B,
G), casco : morceau, eclat. Arri-morroiLo,
casco de piedra , Mat de pierre.
Morroilope (B-ofi, Gc,...), carcel, pri-
son. MorroiLopean dago, il est empri-
sonne.
Morroin: 1° (AN, BN, L, S), mozo,
mancebo : garcon, jeune homme. Var. de
MORROE. HlTZ HORIEK ADITU ETA JOAN ZEN,
MORROIN HORI BIHOTZMINDURIK I CUando
oy6 el mancebo estas palabras, se fu6
triste : lorsqu'il eut enlendu ces paroles ,
le jeune homme s'en alia triste.CH.SiT. Matth.
xix-22.) — 2o (AN-b, BNc, S), borraja,
bourrache. (Bot.) — 3° (R), var6n, cria-
tura racional del sexo masculino : mdle,
creature raisonnable du sexe masculin.
Morroin-adin , adolescencia , adoles-
cence. (S. P.)
Morroindegi, establecimiento para
adultos, etablissementpour adulles. (Duv.)
Morroindu (BN, L), hacerse adulto,
deveniradulte. Morroindu zirenean, Esau
IHIZTARI ANTZETSU ATHERA ZEN ETA BAZTE-
rretan zabilana : los cuales habiendo
crecido, se hizo Esau var6n diestro en la
caza, y hombredel campo : lesquels gran-
dissanl, EsaH devinl un habile chasseur
et un homme des champs. (Duv. Gen.
xxv-27.)
Morrointasun (BN, L), mocedad,
adolescencia '.jeunesse, adolescence. Haur-
TASUNAREN ONDOAN HILTZEN DA MORROINTA-
SUNA, MORROINTASUNAREN ONDOAN HILTZEN
DA GAZTETASUNA, GAZTETASUNAREN ONDOAN
HILTZEN DA ZAHARTASUNA, ZAHARTASUNAREN
ONDOAN HILTZEN DA SENTONTASUNA : deS-
pu£s de la infancia muere la mocedad, a
luego de la mocedad perece la juventud,
a continuacidn de la juventud muere la
vejez, tras la vejez perece la decrepitud :
apres Venfance meurt V adolescence, apres
V adolescence s'eteint la jeunesse, apres
la jeunesse meurt la vieillesse, apres la
vieillesse peril la decrepitude. (Ax. 3»-
238-23.)
Morrointza, domesticidad, servidum-
bre : domes ticite , valetaille. (Lar.)
MORROIZ (?), sietemesino, enfant ne"
au bout de sept mois de grossesse.
Morroizko (R-uzt) , muchachito , gar-
connet.
Morrokaldi, rato de mal humor, mo-
ment de mauvaise humeur. (Duv. ms.)
MORROKO : 1° (BN), tumor, tumeur.
— 2° ( BN - gar ) , haz de paja , fagot de
paille. Bblarmorroko bat (BN-gar), un
Drazo de hierba, une brasste d'herbe.
— 3° (BN?), adusto, de mal caracter :
rustre, d'humeur difficile. Gizonmorrokoa
da kondbra alper bat, el hombre sin
gracia es como una conseja vana, Vhomme
sans gSne est comme un conle vide. (Duv.
Eccli. xx-2t.) — 4° (BN-am), chich6n,
tumor producido por contusion : bossc ,
enflure produite par un coup.
Morrokokeria , acto grosero : gros-
siereU, action grossiere. (Duv. ms.)
Morrokoki (BN), groseramente, gros-
sierement.
Morrokotasun , caracter grosero ,
caractere grossier. (Duv. ms.)
Morrokotu ( BN ) , volverse de mal ca-
racter : s'aigrir, en parlant du caractere.
Morron : 1° (B-ofi), vastago, rejeton.
Kipula-morronak , cebollas que, cogidas
cuando se maduran, se ponen por agosto
6 septiembre en tierra para que den
tallos : oignons qu'on recueille quand Us
mUrissent et qu'on plante en terre en
ao&t et en septembre, afin qu'ils poussent
en tiges. (F. Seg.) — 2° (B-m, G, Lard.),
Var. de MORROEenel derivadoMORRONTZA,
« servidumbre. » Var. de morroe dans le
de'rive' morrontza , « domesticity. »
Morrondu (B,..., F. Seg.), echar vas-
tagos : taller, pousser des rejetons.
Morrontza (B-m,..., G,...), servidum-
bre, domesticity. Israeltarrai eraso zien
bederatzieun burdi-sega berekin zituela
eta bereala menderatu zituen eta mo-
rrontzarik gogorrenban ogei urtez iduki
ere bai : atac6 a los Israel itas teniendo
novecientas lanzas, y muy luego les some-
ti6 y tambten les redujo a durisima ser-
vidumbre por espacio de veinte alios :
il atlaqua les Israelites avec neuf cents
lances, et ensuile il les soumit a une dure
servitude pendant Vespace de vinqt ans.
(Lard. Test. 139-4.)
MORROS (B-ang,...), mugido, mugis-
sement.
Morroskada (B-m), refunfuno, gro-
gnement.
Morrosko ( BcJ , mocet6n , muchacho
robusto : gaillara, garcon robuste.
MorroSta, racimo de uva, grappe de
raisin. (Oih. ms.)
Morrotu (AN-b), enfermarse el nabo
por el calor y la sequia, devenir malade
' le navet) a cause de la chaleur et de la
secheresse.
MORRU (S-gar), torta, tarte.
Mortaira (R), morteiru ( BN-ald),
almirez : tgrugeoir, mortier. (??)
MORTIS (Sc), tenaza, tenaille.
MortSada (B-a), mortsaka (B-g-l-m),
porci6n, conjunto : portion, assemblage.
MortSandu (Gc,...), dejarle a uno sin
dinero, ganarle todo al iuego : ra*fler au
jeu tout V argent de quelqu'un, le rnettre
a sec.
MortBokada (B-tS). (V. Mortsada.)
MORTU: lo (AN-b, L), desiertoi
desert. Var. de bortu. (?) Hura zan ezik
AIPHATUA ISAIAS PROPETAZ ERRATEN ZUE-
NEAN I MORTUAN OIHUZ DAGONAREN M1NTZOA :
pues este es de auien habl6 el profeta
lsaias , diciendo : Voz del que clama en
el desierto : car c f est de lui que parte le
prophkte Isale en disant : Voix de celui
qui crie dans le de"sert. (Duv. Matth.
in-3.) Basa-mortu (B, Gc), selva desierta,
bois d4sert. Berbzi-mortu (B), jaro de-
sierto , brousse dtserte. — 2° los montes
Pirineos, les Pyrenees. Var. de bortu,
PORTU. (??)
Mortukara (L), inaccesible, inacces-
sible. Maiz, itsas-hegietan sortzen dire
MARINEL SUHARRAK, OIHANETAN IHIZTARI
ZALHUAK, MBNDI MORTUKARETAN ETA HERRI-
MUGEN AUZOAN KONTRABANDlgT ATREBITUAK :
muchas veces, los bravos marinos nacen
junto al mar, en los bosques los agiles
cazadores, en montafias maccesibles y
i 'unto a las fronteras los audaces contra-
>andistas : souvent les rivages de la mer
engendrent les braves marins, les vastes
forMs font les braconniers, les montagnes
inaccessibles et le voisinage des frontieres
enfantent les contrebandiers audacieux.
(Dasc. Atheka. 5-11.)
Mortuliar (BN ?, L ?), solitario, soli-
taire.
MOS : 1° (G-and-t), palabra que, repe-
tida dos 6 tres veces , sirve para Ha mar
al gato : mi-mi-mi, expression qui sert a
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MOSAL — MOTELDU
appeler le chat. — 2° (G-eld), el mismo
gato : minet, chat.
MOSAL (B-mond,..., Gc), potro, ca-
ballo joven : poulain,jeunecheval. MoSal
urruza (B-mond, Gc), potro hembra,
pouliche. MoSal zaldi (B-mond, Gc),
potro macho, poulain.
MOSARRE , mosarre - arri ( R-uzt ) ,
pizarra, ardoise. Mosarrea arri bbltza
da ta tSastaubn eoitbko ta aiztoen zorroz-
tako ebiltan dugu , la pizarra es piedra
negra y la empleamos para hacer limpie-
zas y afilar cuchillos, V ardoise est une
pierre noire que nous employons pour
faire des nettoyages et aiguiser les cou-
teaux.
M OS ARRI (R-uzt), piedrecillas con
que juegan las ninas, pierrailles avec
lesquelles s'amusent les fillettes. Mosa-
rriara (R-uzt): juego de ninas, a las
cinco piedras: jeu de fillettes, aux cinq
pier res.
Mosgari (B-a-o), trigo chamorro,
bU tuzelle. (Bot.)
MOSKAN (B-ang-berg-m, G-aya),
cascara verde de la nuez y tambien la
mancha que deja en los dedos, brou de
la noix et aussi la tache qu'il laisse sur
les doigts. = En B-berg Hainan arta-
moskan al tiz6n, enfermedad del maiz.
En B~berg on nomme artamoskan le
charbon, maladie des ce" re' ales.
MoskatSa (B-i) , ruda , hierba medici-
nal : rue, plante midicinale. Var. de bos-
kotSa.
Moakildi (AN, Araq., G), boscaje,
conjunto de plantas espesas : bosquet,
bocage, brousse.
Moakildu (Gc), despoiarle de dinero
a uno en el juego, rifter Vargent de
quelqu'un au jeu.
MOSKO (BN-am, Sc), pico, bee.
Moskoka (BN, Sal., S), a picotazos,
disputa ruidosa : a coups de bee, dispute
bruyante.
Moskokari (BN, S), disputador, pen-
denciero : disputeur, querelleur.
MOSKOL : 1° (B-ar), cascara de nuez,
cas tafia, huevo : coquille de noix, de chd-
taicjne, d'eeuf. — 2° (B, An.), coscoja,
hoja seca de las encinas, feuille seche du
chSne. — 3° (B-l-tS), mancha que deja
en las manos el pericarpio de la nuez,
tache produite sur les mains par le
brou de noix.
MOSKOR : 1<> ( AN-irun-ond , B, G),
tronco de arbol, tronc d'arbre. — 2° (G,
Araq.), verrug6n, tumor en los arboles:
broussin, verrue des arbres. — 3° (B, G),
borracho, Ivre. = En otros dialectos es
mozkor. Dans d'autres dialectes e'est moz-
kor. — 4° (G-orm-t), tronco de lefia desti-
nado al fuego : bfiche, morceau de tronc
de bois a br filer.
MoSkor (AN, R, Sc), medio borracho :
gris, a demi ivre. Dimin. de mozkor.
Moskoron (B-ond),Var. de moSkol (3°).
Moskorraldi (AN-b, L), moskorrera
(G), borrachera, ivresse.
MoSkor-salda (AN-b, BN-ald), caldo
que se hace en un momento con ajo,
aceite : bouillon fait en un clin d'ceil
avec de Pail, de Phuile.
MoSkortu (AN, R, S), emborracharse,
s'enivrer.
MOSKOTA (B-ond, G-don), moSkote
(AN-ond), pez mayor que el tonino, muy
grasiento, de cabeza roma y grande,
llamado vulgarmente aguaje ipoissonplus
gros que le thon, tr&s gras, ayant la ttte
camuse et forte.
MOSO (B-a), becacin, btcasse.
MO§OLO (AN-arak), espantajo, dis-
fraz : tpou van tail , diguisement.
MoSolon (BN-gar, ..., Sal.), agarico 6
seta, mousseron. (?)
MO§ORKA (Gc), canilla provista de
hilo, indispensable en el telar, canette
de fit indispensable dans le milier a tisser.
MOSORRO (G-zeg), gorgojo, insecto
del trigo : charancon, insecte du bl4.
MOSPEL: lo (AN-b-irun, G-don),
sitio sombrio : endroit sombre, peu 6clair6.
— 2° (AN-b), sabaft6n, engelure.
MOSTA (R), pegujar, rebaflito como
de cien 6 doscientas ovejas, troupeau
de cent ou deux cents brebis.
MostaSko(R), rebaflito, petit troupeau.
MOSTARE (G-and) , jugarreta : fact-
tie, farce, mauvais tour. Mostare bat
egin dit, me ha hecho una jugarreta, il
m y a jou6 un mauvais tour.
MOSTRATSA : 1° (B-g-l-mu), estro-
pajo, chiffon. — 2° (B-ar), sinapismo,
sinapisme.
MoStu: i°(L-ain),desbolsarleaalguien
en el juego : vider la bourse de quelqu'un
au jeu, le mettre a sec. — 2° (AN-b), cor-
tar poquito, couper un petit peu. Dim. de
MOZTU?.
MOSU : 1° (B-b-g-mu), cara, rostro :
face, visage. = Sin embargo no se dice ni
MOSUKO MlftA, ni MUSUKO MINA, sinO ARPE-
giko miSa (Be, Gc). Cependant on ne dit
pas mosuko mi ft a , ni musuko miSU, mais
ARPEGIKO Miff A ( Be , Gc). — 2° (B-b-g-
mu), labio, levre. Mosuok astinduko
deutsutaz, iSilik ezpazagoz (B-b) : le hin-
char6 a usted los labios, si no se caila : je
vais vous enfler les levres, si vous ne vous
taisez pas. Mosu-belarriak (B-beg), las
facciones, lit. : los labios y las orejas :
les traits du visage, lit.: les levres et les
oreilles. — 3° (AN, L-s), ceceoso, ztza-
yeur. - 4° (Be), 6sculo, beso en la cara
a diferencia de mun, « beso en la mano : »
baiser, baiser sur le visage, A la diffe-
rence de mun, « baiser sur la main. »
Mosuetako (B-g-mu), mojic6n, bofe-
tada : coup depoing, sou fflet sur la figure.
Mosuger : lo (B-d), nadar bajo el
agua, nager sous Peau. — 2° (B-a-o),
zambullirse : s'immerger, plonger dans
Peau.
Mosu-gitarra ( B-a-p-1-m-o ) , mosu-
muaika (B-d), trompa mglesa, pequefio
instrumento de hierro provisto de una
lengtieta que se mueve con el dedo al
mismo tiempo que, puesto el instrumento
entre labios, se le sopla : guimbarde,
petit instrument de fer pourvu d'une Ian-
guette, que Pon place entre les Idvres et
fait mouvoir avec le doigt en me*me temps
que Pon souffle.
MoSu-Sarko (BN-s), careta, masque.
MOTA : 1° (B-l-m), ribazo, porci6n
de tierra , cubierta de hierba , al rededor
de los campos sembrados : chaintre,
bande de terre couverte d'herbe qui en-
toure les champs. — 2° (AN, G, L), espe-
cie, espbee. i Gauzbn ethorki eta motek
ZER MENGOA DUTE GURBTZAT ? 1 qu6 necesi-
dad tenemos de estas cuestiones acerca
del genero y de la especie? qu'avons-
nous a faire de ces disputes de l'4cole sur
le genre et sur Pespece? (Duv. Imit. 6-16.)
Bada inguma-mota bat zuria ta lodia
(G), hay una especie de mariposa blanca
y gorda , il y a une espece de gros papil-
lon blanc. (Dtil. bas. 5-6.) — 3° (B-mu),
capullo de flor, bouton de fleur. —
4° (AN-b, BNc, G?, Lc, S>, casta, race.
MOTA (AN?), penacho, huppe.
Motabedar ( ms - Lond ) , tanaceto ,
tanaisie. (Bot.)
Motail (BN-ald), mala casta, mauvaise
race.
Motaiaka (G ?, Afi. m«), cogollo, cceur
de choux et d aulres plantes.
Motatu (B), retonar, a bo ton arse las
plantas : boutonner, bourgeonner, en par-
lant des plantes. Ikondoak motatu zrru-
zen berk usteikoakJ, la higuera brot6 sus
brevas, le figuier developpe des fruits
naissants. (Ur. Cant, n-13.]
MOTE : 1° (G-us), capullo de la flor,
bouton de la fleur. — 2° (Gc), retoiio,
bot6n 6 yema de los arboles : pousse,
bouton ou bourgeon des arbres.
. Moteatu (G?), brotar, germinar : ger-
mer, bourgeonner. Lurreko belar guztia
moteatu baino lenago , toda hierba del
campo antes que brotase, toute herbe
champitre avant qu'elle pousse. (Ur. Gen.
n-5.)
MOTEL : 1° (AN-b, Be, BN-ald, Gc, R),
sonido, apagado, poco sonoro : enroui,
faux, Ueint, peu sonore. — 2° (AN-b, ...,
Be, Gc), comida insipida, nourriiure
fade. — 3° (AN?, ..., Be, Gc), licor de
poca fuerza, flojo : boisson plate, fadasse.
Ardao oni ezarri deutse ura, motbla
dago , indarrik eztauka i a este vino le
han echado agua, estd flojo, no tiene
fuerza : on a mis de Peau dans ce vin, il
est fade, il a peu de force. (Per. Ab.
60-16.) — 4° (AN-b, Be, ..., BN-ald-gar-
s, G, R), mothel (BN, S), farfullero,
por efecto del vino 6 por naturaleza :
bredouilleur, par Peffet du vin ou natu-
rellement. Zure serbitzari oni itz egitbn
diozun-ezkero, arkitzen ere naiz mote-
LAGO ETA MINGAlff ASTUNAGOAREKIN I J aun
despu^s que has hablado a tu siervo, me
hallo mas tartamudo y pesado de lengua*:
et mime depuis que vous parlez a voire
serviteur,fai la bouche et la langue plus
embarrasses. (Ur. Ex. iv-10.)
Moteldu : 1° (AN, BN, G, L, R), apa-
garse el sonido de una campana : dimi-
nuer, en parlant du son d'une cloche. —
2° (c, ...), farfullar, bredouiller. Eznau
oraingino inok ikusi ardaoak igarota,
gatS eginda, zabuka oinak lokaturik, ez
miina motelduta : nadie me ha visto hasta
ahora excedido de vino, habie"ndome
hecho dafio, tambaleando, los pies titu-
beantes, ni con la lengua farfulladora :
jusqu'a maintenant personne ne m'a vu
plein de vin, ni me faisant du mat, ni
les pieds tilubants, ni la langue bredouil-
lante. (Per. Ab. 43-20.) Ordenatu zubn
SOLONEK BERB LEGEETAN , BALDIN HERRIKO
KARGUDUN BATI GBRTHA BAZEKION SOBBRA
EDATBRA, ETA HANDIK M1HIA MOTHBLTZERA
ETA ZANGOBN KORDOKATZERA, EDEKI ZBKIOLA
BBRBHALA BBRE KARGUA i orden6 Sol6n en
sus leyes, que si algun empleado del
pueblo, por haber bebido demasiado,
llegase a tener farfulladora la lengua y
flaqueando las piernas, fuese inmeaiate-
mente privado de su empleo : Solon,
dans ses lois, ordonna que si quelque
employ^ du peuple, pour avoir bu outre
mesure, avait la langue pdteuse, les
jambes flageollantes , il ffit privt imm6-
diatement de sa charge. (Ax. 3«-247-8.)
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MOTHELDURA — MOZKOR
47
— 3° (G-and-etS), entumecerse los dedos,
s'engourdir (les doigts). — 4° (c,...), tar-
tamudear, bigayer. Motelduz ( BN , L ) ,
tartamudeando , en be* gay ant.
Motheldura (BN, L), moteltasun
(AN, B, G), tartamudez originada por
causa accidental, como el frio, el miedo,
la ira : bigayement occasionni acciden-
tellement par lefroid, la peur, la colere.
(Duv. ms.) = Es mas bien la « balbu-
cencia pasagera ». Mieux, le « balbutie-
ment passager ».
Motetu (G, ms -Zar), abotonarse las
plantas, boulonner (les plantes).
Mothil, criado : domestique, valet,
serviteur. (Oih.) Var. de mutil. Mothil
NAGIAK, URHATS BATEN GUPIDAZ GOIZEAN,
HAMAR BEHARKO DITU EGIN ARRATSBAN '. UI1
criado perezoso, con pena de dar un paso
a la manana, tendra que dar diez a la
tarde : un serviteur nonchalant , pour ne
vouloir pas faire un pas le matin, sera
oblige' d en faire dix le soir. (Oih. Prov.
648j
MOTO : 1° (B-m), polea pro vista de un
ojo, poulie pourvue d'un trou. (??) —
2° (B-ofi, BN-ald, Gc, L-ain), motho
(BN, S), mono, chignon. (?) — 3° (G),
trenza, tresse. — 4° (BN-ald-s), penacho
de aves, huppe des oiseaux. — 5° (BN-
am-bard, S), gorro de niflo, toque ou
bi ret d'eMfant. — 6° Motho (BN, L, S),
paftoleta con que cubren el tocado las
Vascongadas : marmotte, petit mouchoir
avec lequel les Basquaises recouvrent leur
coiffure.
Moto (AN-b, L-ain, R), penacho, huppe.
Mothodun, mofiudo, hablando de
ayes : huppe" , en parlant des oiseaux.
(Duv. msTj
Motoi (Be, G), polea, vulg. mot6n,
poulie. (??)
Motolo, motolote (?), gordinfl6n :
joufflu, mafflu.
MOTOTS : lo (G-al), cabellera, che-
velure. — 2° (G-and-aya-don-etS-t-us),
mono, penacho, huppe des oiseaux.
MototS (G-urn). (V. Motots, 2°.)
Motrailu (B, G), motrairu (G) , mor-
tero, almirez : igrugeoir, mortier, vase
qui sert pour concasser, pulveriser ou
icraser des substances. (??) Idortu ondo-
REN , JOTZEN DIRA ALMERIZEAN EDO MOTRAI-
ruan (G) : despu£s que se han secado,
se les pulveriza en un almirez 6 mortero :
quand elles sont seches, on les pulverise
dans un mortier. (DUlI. bas. 17-7.)
Motroilo (B-l-m), Var. de motrailu.
MOTROTS (B-m-ond), rechoncho,
trapu.
MOTS: 1° (G-and), hueco en una mesa
de juego, por la ausencia de un jugador,
cuyas cartas las ve el compaflero del
ausente ; tambi£n se juega asi sin cuarto
compaflero : mort, vide produit A une table
de jeu par Vabsence d'un joueur dont les
cartes sont regardies par son partenaire;
on joue ainsi igalement sans quatrieme.
— 2° (c, ...), como diminutivo de motz,
tiene todas las acepciones de esta pala-
bra con la significaci6n naturalmente
restringida : comme diminutif de motz,
il a toutes les accept ions de ce mot avec
leur signification naturellement restreinte.
— 3° (H-uzt), mocho, animal descornado:
disencorni , dicorni.
MotSa (m*-Lond), bocha, lotier. (Bot.)
Motfiada (B-m), grupo pequefio, petit
groupe.
MotSaila (B-m), motSale (AN-b,
BN-s). (V. Motzaila.)
MotSgu (R-bid), esquileo, tondage.
MotSin (B-m), palabra torpe que indica
con poco recato « verenda mulieris »,
mot grossier qui indique avec peu de res-
pect les organes ginitaux de la femme.
MOT§INO: l°(B-a-arrig), rebaflo de
pocas reses, troupeau de quelques t€tes de
bit ail. — 2<> (B-a-o), oveja este>il, brebis
stir He.
MOTSOTA : 1° pafioleta que guar-
dando el mofio Uevan en la cabeza las
mujeres de condici6n comun : marmotte ,
espece de couvre-chef des femmes de con-
dition commune. (Oih. ms.) — 2° envol-
tura del corcho de una botella, enve-
loppe du bouchon d'une bouteille. (S. P.)
Flaskoari motSota hauts eztakion, para
que no se le rompa la envoltura al frasco ,
afin que Venveloppe de la fiole ne se brise
pas.
MOTURA (B-ang-on), maquila, cobro
de los molineros : mouture, retribution
du travail des meuniers. (??)
MOTZ : 1° (c), romo, corto de talla :
trapu, courtaud, petit de taille. Aari
motz, auntz motz (AN, B, G), carnero y
cabra desmochados , bilier et chevre di-
cornis. — 2° (Be, G, L), hurafio, arisco :
grinchu , hargneux. — 3° (Be, Gc), apodo
con que se designa a gentes del Sur;
usase tambi£n en el mismo sentido bela-
rri-motz, lit. : « de orejas cortas : »
sobriquet avec lequel on disigne les gens
du Sud; on emploie aussi, dans le mime
sens, belarri - motz , lit. : « a oreilles
courtes. » — 4° (Be, L), desafilado,
imoussi. — 5° (B, Matth. xix-22), triste,
triste. — 6° (Be), feo, laid. — 7° (B,
ms-Zar., Vbc), Vasco que ignora la len-
gua de su pais, Basque qui ignore la
langue de son pays. Kaskamotz (Be),
pelado, ras.
Motzaila (B-m, ...), motzaile (AN,
B, Gc) : 1° trasquilador, tondeur. Fro-
GUA EGlftEZKBRO, GOZARO JARRIRIK , IGO-
TZENZIRAN TaMNASERA BERE ARDIEN MOTZAI-
leakana *. recibido el consuelo despues
del luto subia & Thamnas, a los esquila-
dores de sus ovejas : lorsque Juda eut
fini son deuil, il monta vers les tondeurs
de ses brebis, a Thamna. (Ur. Gen.
xxxvm-12.) — 2° (B-m, G-and-gab), gitano,
bohimien.
Motzako (Be, ...), muy hurafio, muy
corto de car&cter : sauvage, insociable.
Motzaldi : 1° (AN-b, B-l-m, G-and),
poda, corte 6 esquileo : taille, coupe ou
tonte. Phentze hunek baditu urthean
hirur motzaldi , este prado tiene tres
cortes cada alio, cette prairie a trois
coupes dans Vannie. (Duv. ms.) — 2° (G),
escasez, disette. — 3° (B-m, ...), rato de
murria, cierto resentimiento que pone
hoscos a amigos : bouderie, petite ran-
cune entre amis. Batu dira lengoan
pelota-tokian adiskide kutunok eta
batak ona zala besteak etzala ona ,
ARREZKERO BEl5JlK BElR MOTZALDI ANDIA
DABE ; BAlRA J GAZTEEN KONTU ORI I , ALKAR
BARIK EZTIRA GAUZA TA BERE BEREALA ARGI-
tuko jakez bekokiak i se juntaron el dia
pasado en el front6n y el uno (sostenia)
que era buena (la pelota), el otro (asegu-
raba) que era mala, posteriormente tie-
nen temporada de frialdad , pero ] cosas
de j6venes ! no valen para estar aislados
y muy pronto se les clarearan las fren-
tes : Us se riunirent Vautre jour dans le
fronton, et Vun (soulenait) que la pelote
itait bonne, Vautre (assurait) qu'elle Hait
mauvaise; depuis, il y eut une piriode de
froid entre eux ; mais, ce sont des choses
de jeunes! Us ne sont pas capables de res-
ter isolis, et Ires prochainement leurs
fronts s'iclairciront.
Motzale (AN-b, BN-gar). (V. Motzaila,
10.)
Motzarazi (AN-b, L), hacer cortar 6
esquilar, faire couper ou faire tondre.
Motzegin (B-m), fallar : manquer,
rater. Eztituak motz egin dau : el ingerto
ha failado, no ha prendido : la greffe n'a
pas riussi, elle est manquie. Tiroak motz
egin dau , ha failado el tiro , le coup de
feu a rati.
Motz-gelditu (G-and), llevarse un
chasco : se tromper, se mettre le doigt
dans Fceil (pop.).
Motzitu ( B-l ) , desmochar : imonder,
tailler, couper. Var. de moztu, como
otzitu de oztu, atsitu de astu, putzitu
de puztu : Var. de moztu, comme otzitu
de oztu, atsitu de astu, putzitu de
puztu.
Motzondo (AN-b, BN, L-ain), cepa,
toc6n , io que queda en tierra, una vez
cortados los arboies : souche, ce qui reste
en terre des arbres coupis.
Motzor : 1° (?), tosco : grossier, rus-
firfue, __ 2° (G?, Lar., L?, Har., S ?,
d'Ab.), tronco, tronc.
Motzote, trozo de madera, troncon
de bois. (Duv. ms.)
Motzotondo (AN-b, BN-ald), cepa,
lo que queda aespu£s de cortar una
planta : chicot, ce qui reste du tronc
d'un arbre coupi; trognon, ce qui reste
de la tige d'une plante. Var. de motzondo.
Mozketa (G), esquileo, tonte. Laban
ARDI-MOZKBTAN ZAN ALDIAN , JAKOB MeSO-
potamiatik irtbn zan i mientras Laban
estaba esquilando ovejas , Jacob salid de
Mesopotamia : pendant que Laban ton-
dait ses brebis, Jacob quitta la Misopo-
tamie. (Lard. Test. 47-9.)
Mozki : 1° brevemente, brievement.
(Duv. ms.) — 2° (R-uzt), bruscamente,
brusquement.
Mozkin: 1° (BN-ald, L-ain, Sc), pro-
ducto, beneficio : produit, binifice. Ho-
RRELA ORO MOZKIN DIRA HARENTZAT, asi
todo es provecho para el, ainsi tout est
profit pour lui. (Prop. III-324.) — 2° (BN-
gar), recurso, medio : ressource, moyen.
OlHANIK EZTUEN ETSaLDEA MURRITZIK DA-
GO,... URTE T3ARRETAN, ARTHO EROSTBKO
MOZKIN -BIDERIK NIHON EZ AGERI I Casa de
aldea que no tiene bosque esta pelada, ...
en los afios malos, no parece por nin-
guna parte medio alguno de obtener
recursos para comprar maiz : une maison
de campagne sans bois est tondue, ...dans
les mauvais.es annies il n'y a nulle part
moyen d'obtenir des ressources pour
acheter du mais. (Duv. Labor. 147-6.) —
3° (BN-s, R, S), residuos de arbol cor-
tado , dibris d'un arbre coupi. — 4° bar-
bero, peiuquero : barbier, perruquier. —
5° (BN, S), ahorro, iparane. — 6° (BN?,
S?), renta, intereses del capital: rente,
intirils du capital.
Mozkindu (BNc), despojar de ramas
un arbol , dejando la copa : ib rancher un
arbre, en laissant la cime.
Mozkor : 1° (AN?, Gc), zoquetes
grandes del tronco de arbol, grosses
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48
MOZKOR-ARRAIL — MUGALDI
bitches provenant du ironc d'un nrbre. —
2° (c, ...), borracho, ivre. — 3° (AN,
Araq.), trasnochado, personne qui passe
une nuit blanche. — 4° (G, Araq.), ve-
rrug6n, tumores de arboles: broussin,
vermes des arbres. — 5° (BN, Sal., L-
ain), rechoncho y corpulento; a dife-
rencia de moSkor, que, como diminu-
tivo, indica un ser rechoncho y pequefio :
irapu et corpulent; differe ae moSkor,
qui, comme diminutif, indique un Sire
irapu et petit.
Mozkor-arrail (AN-b, BN, Lc, Sc),
borracho completo : completement ivre,
saoul.
Mozkorgarri (I,?, Har.), espirituoso,
spiritueux. Eztu maiiats-arnorik edanbn,
EZ ETA BBRTZE MOZKORGARRI ARNORIK ERE,
lit. : no bebera vino de uva ni otro vino
espirituoso, lit. : il ne boira pas de vin
de raisin ni d'aulre vin spiritueux. (Luc.
i-15.)
Mozkorkerla (AN-b). (V. Mozkorre-
ria.)
Mozkorraldi (c, ...), borrachera, ivro-
gnerie. Usu ditu mozkorraldiak , tiene
borracheras con frecuencia, il s'enivre
friquemment. (Duv. ms.)
Mozkorrarazi (AN-b, BN, L), hacer
embriagar, /aire enivrer.
Mozkorrarazle (AN-b, BN, L), el que
hace embriagar, celui qui fail enivrer.
Mozkorreria (AN-b, L), vicio de la
embriaguez , vice de I'ivrognerie.
Mozkorro (R) : 1° descubierto de ca-
beza, nu-tHe. — 2° bien pelado, bien ras.
Mozkorrondo (c), malestar del cuerpo
6 desmadejamiento despu^s de una bo-
rrachera, malaise ou langueur iprouvi
apres une godaille.
Mozkor-salda (AN-b, BN), mozkor-
zuku (BN-s), cierta sopa hecha de ajo,
pimienta y reques6n, lit. : caldo 6 sopa
de borracnos : certain potage a Vail, au
piment et au fromage mou , lit. : bouillon
ou soupe oVivrognes.
Mozkortu : if (c,...), emborracharse,
se saouler. — 2° (AN, Araq.), trasno-
char, passer la nuit blanche.
Mozkote (B-a-1-m-o), cortito, cour-
taud.
Mozle (Duv. ms). (V. Moztaile.)
MOZOLO : 1° (Be), mochuelo, hibou.=
Uriarte (Lev. xi-27) trae como sin6nimo
mozoilo; pero es de temer no lo haya
sacado de la etimologia de mozolo (motz
oilo, « gallina roma »), que expone
Moguel en su Per. Ab. 181-27. Uriarte
(Lev. xi-27) donne mozoilo comme syno-
nyme de ce mot; mais il est a craindre
qu'il ne Vait tire' de VHymologie de mozolo
(motz oilo, « poule camarde »), que Mo-
guel expose dans son Per. Ab. 484-27 '. —
2° (Be), hurafio, arisco : hargneux, grin-
cheux. — 3° (G-t) , hombre de cara llena :
poupin, homme a figure ronde. —
4° enmascarado , masque'. — 5° (G-and),
manzana de hermosa apariencia y de
punta roja, se amarillea, pero siempre es
amarga : pomme rouge de belle apparence,
qui jaunit, mais reste toujours amere.
MOZORKA (Gc), carretes del telar,
bobines du mitier a tisser.
Mozorkailu (G) , piezas de hierro del
telar que se mueven dando vueltas,
pieces de fer du mitier a tisser qui
tournent.
MOZORRO : 4° (AN?, B-ofl, G-beas),
careta, masque. ^Inautbri-bgunetan mu-
TIL BURU-ARlSf, KASKIL , UTSAK MOZORROZ
BEZEL A, KALENDARIOZ BSTALIRIK BIZI OTB-
ZBRA , UDABERRi MAITAGARRIA ? £ vivis
acaso, amable primavera, cubierta de
calendarios, como los dias de carnaval
se cubren de careta los muchachos cas-
quivanos, hueros, vacios de mollera?
tu vis peut-itre, aimable prinlemps, cou-
vert de calendriers, comme les en f ants
dlourdisy ledgers, sans cervelle, qui,
les jours de carnaval, se couvrent d'un
masque? (Ibaiz. 1-73-1.) — 2° (AN-b, BN),
espantajo de huertas, ipouvantail place"
dans lesjardins. — 3° (AN-arak-b-lez-oy),
el bu, el coco con que se asusta a los
nifios : croquemitaine , Hre imaginaire
avec lequel on effraye les en f ants. —
4° (BN-s, R-uzt), fantasma, fantdme. —
5° (AN-b), disfrazado, masqui.
Moztaile (L-ain), trasquilador, ton-
deur.
Moztare (G-and), jugarreta, mala
pasada : polissonnerie , mauvais tour.
Moztasun : 1° (c, ...), cortedad de
caracter, pusillanimiU. — 2° (Be), feal-
dad, laideur.
Mozte (AN-b, L) : 1° corta de Arboles,
coupe d 'arbres. — 2° esquileo de ovejas ,
tonte des brebis.
Moztu : lo (c, ...), rapar, cortar el
pelo : raser, couper les cheveux. —
2° (c, ...), desmochar arboles, imonder
les arbres. — 3° (AN-b, B, G), desafilar
un instrumento cortante, imousser un
instrument tranchant. — 4° (c, ...), es-
quilar, tondre.
Moztura, cortadura, punta de in-
tersecci6n : coupure, incision. (Duv. ms.)
MU : 1° (B-m), mu, palabra : parole,
mot. Murik esan ez, no decir mu, ne pas
dire mot. Ez mu ez ma, ni fu ni fa, ni chair
ni poisson. — 2° (AN-b, BN-ald-s, R, Sc),
vaca 6 buey : moumou, vache ou boeuf.
(Voc. puer.)
MUDURRI (AN, Araq.), mustio,
melancolico : triste, m&lancolique.
Muekeri (B-mu-ot5?), sollozo, san-
glot.
MUETA (Be) , especie , clase : espece,
classe, catigorie, genre. Bada tSiribiria-
mueta bat zuria ta lodia, hay una espe-
cie de mariposa blanca y gorda, il y a
une espece de gros papillon blanc. (Di&l.
bas. 5-6.)
MUGA : 1° (c), termino, frontera,
limite, linde : terme, frontiere, limite,
borne. (D. lat. mugiumi.) Kenduko ditut
PISTI GA1ZT0AK ETA EZPATARIK EZTA SARTUKO
zuen mugetan : quitare* las malas bestias,
y espada no pasara por vuestros tdrmi-
nos : je ferai disparattre les bites ftroces,
et Vtpte ne passera point a travers votre
pays. (Ur. Lev. xxvi-6.) — 2° (L), esta-
ci6n del alio , saison de V annexe. Lurrbko
FRUITUAK ZUEK DITUTZUB GUARDATZEN BERE
MUGETAN URIEZ ETA IH1NTZEZ FRESKATZEN '.
vosotros (angeles) custodiais los frutos
de la tierra, los refrescais de lluvia y
de rocio en las estaciones : vous (les
anges), vous soignez les fruits de la terre,
vous les rafraichissez de pluie et de
roste pendant les saisons. (J. Etcheb.
199-1.) — 3° tempore, temps (les quatre-).
BARUR EGIK JBIGE1BTAN, BBRROGE1AN, LAUR
mugetan : ayuna en las visperas de fies-
tas , en la cuaresma y en las cuatro t£m-
poras : je&ne les veilles des files, pendant
le carime et les quatre- temps. (Oih. 193-
10.) — 4© (B-ofl), ribazo : berge, talus.
Var. de muna. — 5° (AN, B?, G, L), oca-
si6n, epoca, oportunidad : occasion,
4poque, moment propice. Erho andia
DA, BILDU BEHAR DEN DENBORAN ETA MU-
gan, breitera dohana i es gran loco el
que , al tiempo y en ocasi6n que se debe
hacer la recolecci6n, va a sembrar :
celui qui seme, au moment de la rtcolte,
est un grand fou. (Ax. 3«-41-15.) Mug a
deno, mientras haya tiempo, pendant
qu'il est temps. (Duv. m«.) Urthe-muga,
aniversario, anniversaire. (Duv. ms.) Muga
hautsietan, & deshora, a des heures non
rig lies. (Duv. ms.) Eta gbroztik biLatzbn
zuen mugona bera eskuratzeko , y desde
entonces buscaba oportunidad para entre-
garlo, des lors il cherchait le moment pro-
pice pour le livrer. (Ur. Mallh. xxvi-16.)
EtSeko jauna baliz jakintsun zbr mugan
ethortzekoa den ohoina , erne lagokb
eiki (L, Matth. xxiv -43) : si el padre de
familias supiese a que hora habia de venir
el ladr6n, velaria sin duda : si le pere de
famille savait a quelle heure doit venir le
voleur, il veillerait s&rement. Zori onb-
KOAK MUGA ONBZ OARTZEN DIRENAK , feliceS
los que se acuerdan en buena ocasi6n,
heureux ceux qui se souviennent au
moment propice. ( Liz. 36-29.) Begi mugaz
eta goiz, haga k tiempo y temprano,
qu'il agisse tdt et a temps. (Ax. l«-210-27.)
Mugazko eskaera zuzbn hau , esta opor-
tuna correcta petici6n , cette opportune et
cor recte petition. (Mend. II-226-6.) Muga
gaitzean, a destiempo, a contretemps.
(ms-Lond.)
Mugabaga (B) , mugagabe (AN, BN,
G, L, S) : l°inmenso, inGnito : immense,
infini. & NozarteraiSo , onako zurb ase-
RRE MUGABAGEAK, EUKIKO GA1TU A1N LOTU
tamakal? ^hasta cuando nos tendrA tan
atados y acobardados esta tu c6iera ili-
mitada ? jusques a quand ta colere sans
bornes nous tiendra-t-elle a ce point
attache's et couards? (Per. Ab. 216-6.)
— 2o ilimitadamente , infiniment. Bbste
MUGAGABE DUTIAN PBRFEKZIONEGATIK (S,
Prieres, 11-5), por otras perfecciones
que tiene en grado infinito, par d'autres
perfections qu'il possede a un degri infini.
Mugaila (R), muro, muraiue. (?)
Mugaintzin (L?), tiempo que precede
a la saz6n , a la oportunidad : temps qui
precede la saison, le moment opportun.
Mugakabe (AN-b) : 1° prematuro,
primaturi. — 2° prematuramente , pri-
maturiment.
Mugakide (AN?, Araq., S. P.), mu-
gakin (R), fronterizo, limitrophe. Ira-
BAZI ZUTENEAN LaZEDEMONIAKOEK BERE
PRONTERAKO HIRI ETSAI BAT, MUGAKIDE
zuten bat, cuando los Lacedemonios
conquistaron una poblaci6n enemiga que
les era fronteriza, lorsgue les Lacidi-
moniens prirent une vilte qui leur itait
limitrophe. (Ax. 3* -8 -25.) Mugakin gra
Suberotarrekin (R), somos fronterizos
con los Suletinos, nous sommes limi-
trophes des Souletins.
Mugalde : 1° (c, ...), confln 6 proxi-
midad de la frontera, confin ou proxi-
mitt de la frontiere. — 2° (AN, G, L),
tiempo prdximo de la hora marcada,
temps proche de I'heure marquie.
Mugaldi (B, L, Har.), epoca, oca-
si6n : ipoque, occasion. Onblakoak eztau
ARDURARIK ARTZBN MUGALDI BDO OKASINOE-
tatik igbs egitbko, los que son asi no
se cuidan de huir de las ocasiones , ceux
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MUGALSTATU — MUKETA
49
qui sont ainsi ne cherchent pas a fuir
les occasions, (Ast. Urt. I-xlv-32.)
MugalStatu (Sc) , fijar los mojones de
un campo, fixer les homes d'un champ.
M ugarraf anna ( ms - Lond ) , rabano
rustico, navet sauvage. (Bot.)
Mugarratoi (B-g), rat6n de agua, rat
d'eau. Var. de ugarratoi?.
Mugarri (c), moj6n, jal6n, piedra
divisoria : borne, pier re limitrophe, de
separation. Badu itsasoak berk Sedea,
BBBB MARRA, BERE MUGARR1A ETA ZEDARRI
jakina : el mar tiene su fin , 6u seflal , su
limite y confin conocido : la mer a sa
fin, son signal, sa limite et sa frontiere
connue. (Ax. 3«-286-9.)
Mugarritu (c, ...), acotar, limitar :
borner, limiter.
Mugarriztatu (AN-b, BN, Sal.), poner
limites 6 mojones, 6 hitos en el terreno :
placer des limites, des poteaux ou des
bornes sur un terrain.
Mugatar (R), babitante fronterizo,
habitant limitrophe ou de la frontiere.
Mugatsu (BN, L, S) : 1° casi en el
limite , presque sur la limite. Bi erresu-
MEN MUGATSU AN EM AN DA GUDUA , la bata-
11a se ba dado muy cerca de la frontera
de los dos reinos, la bataille s'est livrie
au voisinage de la frontiere des deux
royaumes. (Duv. ms.) — 2° 6poca no
precisa, epoque non precise. Mugatsu
hartan, en aquella 6poca poco mas 6
m£nos , a peu pres a cette ipoque.
Mugatu : 1° (c), limitar, poner limi-
tes, mojones : limiter, poser des limites,
des bornes. — 2° (L-ain, R-uzt), prohi-
bir : prohiber, difendre.
Mugaute (R-bid), frontera, frontiere.
MUGAUTE EDO ALTAKAN (mS-Lotld , Matth.
iv- 13), en la frontera 6 al lado, sur la
frontiere ou a cdte.
Mugaz(AN-b-oy, G-and), a tiempo,
oportunamente : a temps, opportune' -
ment.
MUGER: 1<> (B-tS, BN-ald, L?), si-
lice, pedernal : silex, pier re tr&s dure.
HARRI MUGERRAREN PARE DIRA , BARRENS AN
DUTE SUA, ASKO DUTB UKITZEA : SOD COmO
el pedernal, dentro tienen fuego, basta
que se les toque : Us sont comme le silex,
Us possedent du feu en dedans, il suffit
ju'on les choque. (Ax. 3*-114-28.) —
2° (Sc), hombre 6 animal firme, corre-
oso : homme ou animal ferme, solide. —
3° (S), (lugar) abrupto, escabroso : (lieu)
abrupt, scabreux. Lekhu mugerra, pa-
raie abrupto, endroit abrupt. — 4° (fi-
ts), grava, guija, piedrecilla menuda,
que embucban las gallinas : gravier,
pierraille menue que les poules avalent.
OlIOENTZAKO LEKU ONA DA MUGER-LEKUA,
para las gallinas es un lugar muy a pro-
p6sito aquel en que hay guijas, un
endroit pierreux est tr&s bon pour les
poules.
Mugerrarri fB-tS). (V. Muger, 4°. J
Mugetatze (S, Alth.), lirio de los
valles, muguet. (??)
Mugida (AN-b. G, L), mugidura
(Har.), xnugira (Gc) , movimiento, mou-
vement. (??)
MUGITA (AN, Be, Gc), grama , chien-
denl. (Bot.) Gura leukee jakin, baina
NEKE BAGA, ATSURLARI ALPERRAK LEGEZ \
zeinbn soloa dagoan laarrez, MUGITAZ,
AZKIZ, GARDUZ, ZALGAZ, ZORAGARIZ BETE-
rik : quirieran saber, pero sin fatiga,
como los cavadores perezosos que tienen
T. II.
la beredad llena de abrojos , de grama ,
de cardo, de cizafia, de arvejana : Us
voudraient savoir, mais sans fatigue,
comme les bicheurs paresseux qui ont
leurs biens pleins de tributes, de chien-
dent, d'ivraie, de chardon, de vesceron.
(Per. Ab. 195-13.)
Mugite (AN-b), mugiti-belar (G-us).
(V. Mugita.)
Mugitu: 1° (AN-b, BN-ald, G, Lc),
moverse, se mouvoir. (??) — 2°(B, Mog.),
tronco podrido, tronc pourri. Mugitu
EDO ARBTSONDO IROTU EDO USTBLDUTIK , de
un tronco podrido , d y un tronc pourri.
Mugon (S), oportunidad, opportu-
nity
Mugondo, tiempo posterior a la saz6n,
despues de la hora senalada, temps qui
suit la saison ou Vheure signaUe. (Duv.
ms.)
Mugonez (B?, G, Mog.), oportuna-
mente, opportuniment. (Contr. de muga
onez.)
MUGURDI (R), frambuesa, fram-
boise. (Bot.)
MUGURRI (R-uzt), planta parecida
a la batata, se desarrolla bajo tierra :
los ninos la comen cruda : plante res-
semblant a Vigname, qui crott sous terre t
et que les en f ants mangent crue. (Bot.)
Muguta (B-o), Var. de mugita.
Muilo (AN-b), lana en ovillo, laine
en pelote.
MUIN (BN-ald-s), mulfi (AN-b, Gc,
Lc) : 1° tuetano, Canada, moelle. —
2© (AN-b), seso, cervelle. = Las dos
acepciones se distinguen empieando,
como se bace generalmente , con la pala-
bra Muift una palabra aue concrete su
significaci6n : burumuiS (AN-b, BN-ald),
« seso , lit. : cafiada de la cabeza ; » ezur-
muiS (AN-b, ...), « tuetano, Canada de
los buesos. » Les deux acceptions se dis-
tinguen t par Vemploi, comme on le fait
gkntralement , d'un mot qui determine la
signification de muin* : burumuiS (AN-b,
BN-ald), « cervelle, lit. : moelle de la
tite; » ezurmuiS (AN-b,...), « moelle,
moelle des os. » — 3° (B, G), pua, ger-
men : pousse, germe. din. de min.
MUINO: l°(AN-b, G-goi), colina, cual-
quier elevacidn de terreno : colline, toute
6l6vation de terrain. Moises eta Aaron
ETA HUR IGO ZIRAN MUINO AREN TONTORRE-
rai^o, Moises y Aar6n y Hur subieron
sobre la cumbre del collado : Moise,
Aaron et Hur monterent au sommet de
la colline. (Ur. Ex. xvn-10.) — 2° (BN-
ald) , mofio , chignon. — 3° (AN-b) , crin,
crin.
Muintegi ( B , Gc ) , vivero , ptpiniere.
ESKANDALUEO PEKATUA DA PEKATUEN MUIN-
TEGI eta azitoki bat , el pecado del
escandalo es un vivero y semillero de
pecados, 7e p6ch6 du scandale est une
ptpiniere et un semis de p£ch6s. (Ur.
Maiatz. 75-22.)
Multe (BN), grama, chiendent. (Bot.)
Var. de mugite.
MUJURI (Sc), mont6n ; tas, pile,
monceau. Sator-mujuri (Sc), topera,
taupinte.
MUKA : 1° (BN, Sal.), pavesa 6 parte
quemada del pabilo de una vela , m&che
brdUe de la chandelle. — 2° (BN, L, R),
indet. de mukatu, despabilar, moucher
une bougie. Muka zak argi hori (BN-gar,
L-ain), despabila esa luz, mouche cette
lumi&re.
Mukadera, despabiladeras , mou-
che ttes. (Duv. ms.)
MUKAIO (G-and), colmo, comble.
Mukatu (BN-gar, L , R) , mukatu (S) :
1° despabilar una vela, moucher une
chandelle. — 2° sonarse las narices, se
moucher. (Duv. ms.)
MUKER: 1° (AN, Be, Gc), tematico,
esquivo : tHu, entiti, revSche. Konpara-
TZEN ERE DU KASKARABIL EDO ANPULU URB-
TAN EGITEN DIRANAKIN: BEREALA EGIN ETA
BEREALA DESEGIN '. LAUDATZEN BADUTB, ARROJ
DESPREZIATZEN BADUTB, MUKER (AN, Liz.
327-18) : tambi6n comparan (al vano) a
las pompas 6 burbujas que se forman en
el agua; al momento se forman y al
momento desaparecen : si le alaban , (se
muestra) hueco ; si le desprecian, esquivo :
Us comparent aussi (le vaniteux) aux glo-
bules ou aux bulles qui se forment Jans
Veau; elles se forment en un instant et en
un instant disparaissent : s'ils le vantent,
(il se montre) bouffi; s'ils le mtprisent,
il est reviche. — 2° (B-o), esquivez, mu-
rria : renfrognement , air reviche, ennui.
MUKER- MUKER TA ABEGI TSARRAGAZ BEG1-
RATU ZEUNTSEN LBNBNGO SARRERAN PRAN-
tzes-euskaldun ta kiputzari : con mucba
esquivez y haciendoles mala acogida, les
miraste en un principio al Vasco-F ranc£s
y al Guipuzcoano: tu regardas le Francais
et le Guipuscoan d f abord avec beaucoup
de mauvaise humeur, et en leur faisant
un froid accueil. (Per. Ab. 67-7.) Baya
GALERAZOTEN DEUTSUNEAN BERE, EZ MUI-
Singa ibili, mukerrak erakusten : pero
aun al tiempo que (el confesor) os pro-
biba algo, no and£is refunfufiando, mos-
trando esquivez, lit. : esquiveces : mais
mime au cas ou il (le confesseur) vous
difend quelque chose, ne vous en allez
pas en maugriant et en montrant un air
reviche, lit. : airs reviches. (Aft. Esku-
lib. 73-8.) Mukerrak artu (B-o), estar
de murria , lit. : tomar esquiveces : itre
milancolique , broyer du noir, avoir le
spleen, lit. : prendre des airs reviches.
— 3° (G-and, S. P.), soberbio, fastuoso:
fier, fastueux.
Mukerkl, fastuosamente , fastueuse-
ment. (S. P.)
Mukertasun: \* (AN, B, G), esqui-
vez : froideur, air ribarbaiif. ^Zbtako
ZABILZ BA ARPEGI TSAR, IGUINA TA MUKER-
TASUNA AGERTUTEN , ERRETILU ONETAN BOTA
deuskuezan lapikokoai? £pues para qu6
mostrais mala cara, tedio y esquivez, al
potaje que nos han echado en esta fuente?
or pourquoi montrez-vous une michante
figure, une ripugnance et un air reviche
au polage qu'ils nous ont mis dans ceplat?
(Per. Ab. 60-2.) — 2<> (G-and, S. P.), carac-
ter soberbio, arrogante : caractere fier,
arrogant. — 3° (Be, ...), resistencia,
resistance. \ O eta zelan kondenetan da-
ben Jesusbn obentasun onek gure muker-
tasuna! job y c6mo condena esta con-
descendencia de Jesus nuestra resisten-
cia ! oh el comment cette condescendance
de Jisus condamne noire resistance ! (Ur.
Maiatz. 138-17.)
Mukertu: 1° (B), resistir, oponerse,
no condescender : risister, s'opposer, ne
pas condescendre. — 2° (AN, B, G),
hacerse esquivo, devenir ribarbatif. —
3° (G-and, S. P.), volverse fastuoso, sober-
bio : devenir fier, hautain.
Muketa fBN, Sal., L-ain), despabila-
deras, mouchettes. Halaber bginen dituzu
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so
MUKI
MULO
MUKBTAK, ETA MUKIAREN HILTOKIAK URHE
garbienbtik : igualmente las despabiia-
deras y los vasos donde se apague lo que
se hubiere despabilado, se haran de oro
el mas puro : ses mouchettes et ses vases
a cendre seront en or le plus pur. ( Duv.
Ex. xxv- 38.)
MUKI: 1° (AN-b, BN-am-s, Gc, L,
S, Msttth. xn -20), pabilo, torcida 6
mecha : lumignon, m&che de chandelle.
Mukia khen (BN), despabilar, moucher.
— 2° (AN-b, G, ...) , moco, morve. (?) —
3° (AN-b), goma, producto resinoso de
los Arboles : gomme, produit rtsineux de
certains arbres.
MUKIDA (S, Archu), mueca, gri-
mace. (?)
Mukleri (AN-b) , romadizo : enchifre-
nement, embarras nasal. (V. Mukueri.)
Mukiki, cierto pez marino, certain
poisson de mer. (Duv. ms.)
MUKIL (B-otS-ub), peila, pelotilla :
boule, boulette. Edur-mukilka , a pelota-
zos de nieve, a coups de boules de neige.
MUKIRIO (B , Mog.) , montoncito de
haces de trigo , nueces : petit tas de gerbes
de bl4, de noix. = Es menor monton que
met a. C'est un tas plus petit que meta.
Bero anditan ebaten dira ta egin azau-
ak; onek lotu ta mukirioak egin : se
siegan un dla de gran calor y se forman
haces; se atan estas, se hacen montones :
on les fauche unjour de grande chaleur et
on les met en gerbes; on attache celles-ci
et on en fait des tas. (Per. Ab. 151-3.)
MUKIT (B-i), picador de lefia, tajo
de cocina , billot de cuisine.
Mukita (R), pabilo, lumignon. Var.
de muki (1°).
Mukitsu (AN, G), muldzu (AN),
mocoso, morveux. (?)
Mukitu (B, Mog.), tronco podrido,
tronc pourn. Var. de mugitu.
Mukolo (BN-lek), lobanillo, dureza
que se siente bajo la piei : squirre, loupe,
induration qu f on sent sous la peau.
MUKU : 1° (BN, L), pabilo, mecha :
lumignon, meche. Mukua ken (L), des-
pabilar, moucher. (?) — 2° (BN-gar, L-
ain), moco: morve, mucosiU. Muku-zi-
lintzak (BN-ald), los mocos, la morve.
— 3° (AN-b), oscuro (cielo), obscur (ciel).
Muku ( BN , Sc) , pavesa 6 parte que-
mada del pabilo de una vela , mouchon ou
mouchure du lumignon d f une chandelle.
Var. de muku (i°).
Mukueri (BN-baig, G-and, L, R),
romadizo, cierta enfermedad : coryza,
vulg. rhume de cerveau.
MUKUL: 1° (B-i-tS), corto de caracter,
apocado : faible de caractere, pusilla-
nime. — 2° (B-i), entumecimiento , en-
gourdissement.
Mukuldu (B, ...), entumecerse algun
miembro del cuerpo : s f engourdir, en
parlant d'un membre du corps.
Mukultu (R?). (V. Mukurrutu.)
MUKULU : 1° (R-uzt), trozo, tron-
COn. GaTZ- MUKULU KORI §BTU BEAR DIAGU ,
tenemos que desmenuzar ese trozo de
sal, nous devons icraser ce morceau de
sel. — 2° (R?), banda de hierba que se
forma a la izquierda del segador, a medida
que este la corta, ranged d'herbe qui se
forme a gauche du faucheur a mesure
qu f il avance. — 3° (R), bulto, volumen
ae un cuerpo, volume d f un corps.
Mukulu: 1° (R), bulto, volume d f un
corps. — 2° (R), mont6n, las.
Mukuluka (BN-s, R), en grandes
grupos, par grands groupes.
MukuluSko (R), cerro : colline, hau-
teur, coteau.
MUKUR: lo (B-b-d-g-tg), base del
Arbol , parte inferior del tronco : base de
Varbre, partie infe'rieure du tronc. Mu-
KUR-IKATZ (B-b-g), ENBOR-IKATZ (G-US),
carb6n hecho de tronco de arbol, char-
bon fait avec le tronc des arbres. — '■
2° (B-o), nalga, fesse. Epermukur (B-o-
tS), epermokor (B-g), nalga, fesse. —
3° (B,...), torpe, tosco, nablando de
personas : maladroit, lourdaud, en par-
lant des personnes.
Mukurio (G, ms-Lond}, cierta varie-
dad de manzana , variHe' ae pomme.
Mukiirrika (Sc). (V. Mukurruka.}
Mukurrikatu ( Sc ) , llenarse comple-
tamente un arbol : se fruiter, se garnir
de fruits a profusion.
MUKURRU: 1° (AN-b, BN, L-ain,
S?), colmo : comble, dibordant. Esker-
dunari mukurru izari , al agradecido (se
le da) colmada la medida , a celui qui est
reconnaissant il faut donner la mesure
comble. (Oih. Prov. 154.) — 2° hurafio,
esquivo : sauvage, reviche. — 3° (BN-
ald), enorme bulto, volume e'norme.
Sator- mukurru, una topera, une taupi-
niere.
Mukurruka (AN-b,BN, Sal.), Uenar
una medida colmandola , emplir une me-
sure comble.
Mukurrutu (AN, BN, L), colmar,
combler.
Mukuru (AN-b-lez, BN-s, G, L),
mukhuru (BN, L, S) : 1° colmo, dibor-
dant. Var. de mukurru (1°). — 2o (AN-b),
mont6n, tas.
Mukuruka (AN-b , BNc , Lc) , colma-
damente , en abundancia : abondammeni,
a profusion.
Mukurutu (AN-b), colmar, combler.
Mugatu du Jainkoak bekhatuen kontua ,
eta uzten du kontu haren konplitzera,
neurriaren bbthatzbra eta mukurutzbra :
Dios ha limitado la cuenta de los peca-
dos y deja que esa cuenta se cumpla,
que esa medida se Uene y se colme :
Dieu a limiti la somme des pe'che's, et il
attend que ce compte s'accomplisse, que
cette mesure se remplisse et se comble.
(Ax. 3a-285-15.)
MUKUTS (AN-b) : 1° entumeci-
miento, engourdissement. — 2° escarcha,
givre.
Mukutu (AN-b) : 1° entumecerse,
s'engourdir. — 2° encapotarse (el cielo),
s'obscurcir (le ciel).
MUKUTZ: l°(B-m), mazorca, 4pi de
mals. Artamukutz, mazorca de maiz,
e*pi de mats. — 2° (?), erizo de la cas-
tafla , bogue de la chitaigne.
Mukuzu (BNc,...), mocoso, morveux.
Var. de mukitsu.
MULA (BN-gar) : 1° contera del bas-
t6n : extre'mite', bout du bdton opposS A
la poignte. — 2° parte del azad6n donde
tiene el ojo , partie de la biche ou est la
douille. — 3° tapdn, tampon. — 4°caga-
j6n, crotte.
MULAI (L), equilibrio, se dice de
lanchas que se mantienen nsi en alta
mar : iquilibre, se dit dts barques quise
maintiennent ainsi en haute mer. (D. ir.
mouillagel '.)
Mulaian (L), en equilibrio, se dice
de lanchas que en la pesca de altura se
mantienen en un lugar, sin dejarse lle-
var de la corriente, merced a un tripu-
lante que rema en opuestos sentidos :
en iquilibre, se dit des barques qui dans
la piche de haute mer se maintiennent
sur place, sans se laisser emporter par le
courant, grice a un homme qui rame en
sens oppose'.
Mulatu (Lc) , estar quieta una lancha
en alta mar , mantenerse en equilibrio :
se maintenir en 6quilibre en haute mer,
en parlant d'une barque.
Mulakatu (G-and), desordenar, chif-
fonner.
MULASTI : 1° (Gc), copo grande de
lino, grande quenouilUe de Un. — 2° (G-
and), Var. de muLastin.
MULASTIN : {o (G), copo de lino,
quenouilUe de Un. — 2° (AN-oy), barra-
gana, concubine.
MULASTIN (Gc, ...), mujer desali-
fiada : guenipe, femme ne'glige'e.
Muldegaitz (Sc), torpe, maladroit.
Mulikatu (AN-b, BNc, L), mulikatu
(BN-gar, L-get, ...), calarse, mojarse
completamente : se tremper, se mouiller
entierement. (?)
Mulitu: 1° (AN-b, BN-s), baldar a
palos, estropier a coups de biton. (?) —
2° (R-iz), calarse, se tremper. Var. de
MULIKATU.
Mulkhatu ( L-ain ) , acornear, se dice
de bueyes : cosser, donner de la come,
en parlant des bceufs.
MULKO : 1° montdn : tas, monceau.
(S. P.) — 2o (Lc), racimo, grappe. —
3° enjambre, essaim. Andrea baratzen
DEN TOKIAN , GELDITUKO DIRA GUZIAK MUL-
KHOAN, ELKHARRI LOTHURIK I donde Se
detiene la reina, se detendran todas (las
abejas) en enjambre, pegadas unas a
otras : ou la reine s'arrHe, toutes (les
abeilles) s f arr4tent tgalement en essaim,
se tenant les unes aux autres. (Duv.
Labor. 144-30.)
Mulkoka : 1° (BN-gar, L, ...), en
grandes grupos , par grands groupes. —
2° (Lc), lucha de animales cornudos, lutte
de be*tes a comes.
MULO: 1° (L), montoncito, meulon.
Sathor-muloak barrayatzea eta landb-
TAKO BRRBKAK ONGI EZARTZBA, esparcir las
toperas y arreglar las acequias de los
campos, tparpiller les taupinUres et
arranger les fossis des champs. (Duv.
Labor. 103-3.) — 2° parte del azaddn
donde tiene el ojo, partie de la biche ou
se trouve la douille. — 3° tap6n, tam-
pon. — 4° (BN-ald), extremo del baston,
bout du bdton. — 5© (BN), cubo, ojo de
un instrumento por donde se mete el
mango: douille, trou dans lequel se met
le manche d'un instrument. — 6° Mulho
(?, Van Eys), pequefla colina: petite col-
line, Eminence, butte.
MUI.O : 1° (G-and, R-uzt), cierta
hierba sin flor que crece en sitios som-
brios aunque abiertos : certaine plante
sans fleur qui pousse dans des endroits
sombres, quoique en plein air. — 2° (G-
and), mata, buisson. Var. de mulu (4°).
— 3° (AN-b, BN-ald, G, F. Seg.),
copo grande de lino que se arrolla en la
extremidad de la rueca, grosse poignie
de Un que Von enroule a Vextr4miU de la
quenouille. — 4° (G, Oih. ms), estopa,
Houpe. Gaizto guztiak muloa bbzelakoak
izango dirade, todos los impios ser6n
como estopa , tous les impies seront
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MULSA — MUNHUTS
51
comme de I'ttoupe. (Ur. Mai. iv-1.) —
5° (BN-ald), la parte posterior del hacha,
par tie postirieure de lacogne'e. — 6<> (L),
terrones, mottes de terre. — 7© borla,
fleco, penacho, cresta : pompon, f range,
huppe, crite. (Van Eys.) — 8° (B-m),
rami to s del racimo, grappillons de raisin.
— 9° (AN-b), inutil (cosa 6 persona),
inutile (chose ou personne).
Mulsa (BN-am), bolsa, bourse. (??)
(D. esp. bolsa, d. fr. bourse.)
MulSo (BN, Sal.), mulSu (AN-b):
1° un grupo pequeno, un petit groupe. —
— 2° montoncito, petit tas.
MULTSU : 1© (AN-b), estropajo, chif-
fon. — 2° (L-ain) , montoncito : petit tas,
meulon.
MultSukln (BN-ald), estropajo, chif-
fon.
Multzatu (L), amontonar, acumular :
accumuler, entasser, empiler.
MULTZO (BNc, L), tropel, rebafio :
bande, troupeau.
Multzoka (BN, L), en tropel, por
grupos : en troupeau, par groupes.
Multzokatu (BN, L), amontonar, acu-
mular: empiler, accumuler.
Multzu: 1° (AN-b,BN-s, L), grupo,
groupe. Ardi -multzu, rebafio, troupeau.
— 2° (AN , Matth. ix-28, BN-s, L) , mon-
t6n : tas, pile, monceau. Belhar gaiSto-
ZAMAK, MULTZU AK, ESKUMENAK EDO BSKU-
TARAK, ELKARREKIN ERRATZEKO , BILTZEA :
juntar las malas hierbas, (en) cargas,
montones, manojos, para quemarlas en
conjunto : rassembler les mauvaises herbes
Sen) charges , en tas, en poign6es,pour les
yrHler ensemble. (Ax. la-593-30.)
Multzuka : 1° (AN), a manojos, en
poignies. — 2° (AN-b, BN-s, L), en mon-
ton, en tas. Bil etzatzue belhar gaiz-
TOAK, BIL ETZATZUE MULTZUKA ETA ZAMAKA,
ERRATZEKO ELKHARREKIN I juntad todaS
las malas hierbas, juntadlas por monto-
nes y por cargas, para quemarlas todas
juntas : ramassez toutes les mauvaises
herbes, rassemblez-les par tas et par
charges, pour les brtller ensemble. (Ax.
3a-425-14.)
Multzukatu ( AN-b, BN-s, L), amon-
tonar, acumular: entasser, empiler.
Multzuzka (L-ain), porci6n de ove-
jas, tout petit troupeau dequelques brebis.
MULHU : lo (Sc), tap6n de barricas :
bondon, tampon de barrique. — 2° (Sc),
cubo de la* rueda, moyeu de la roue. —
3° Mulu (B-ond),copode lino, quenouil-
tte de Un. — 4<> (B-m, Gc, ...), mata,
buisson. Ota -mulu, mata de argoma,
buisson oVajoncs.
MULU : 1<> (L-get, ...), pella, peloti-
11a : boule, boulette. — 2° (BN-am),
cubo de la rueda , moyeu de la roue. —
3° (git), mulo, mulet.
Mulu-mulu (B-i), onomat. de la mur-
muracidn, onomat. du murmure.
Mulu-zakar (G-bid), tomento 6
aresta, arestin : bourre, itoupe gross iere.
Mulzo, mulzoka, mulzokatu (BN,
Sal.), Var. de multzo, multzoka, multzo-
katu.
MUMU: I© (L),buey, vaca : moumou,
bceuf, vache. (Voc. puer.) — 2o (BN-s),
insecto, en general : insecle, en gintral.
(Voc. puer.)
Mumu-orratz (BN-s), libelula , libel-
lute.
MUN : 1° (Be), beso, no en la cara :
baiser , non sur le visage, = El beso en
la cara u osculo se llama mosu , musu ,
ma , pa. Le baiser sur le visage s f appelle
MOSU, MUSU, MA, PA. NOZBAIT ZELATAU
DITUT eta ikusi artoa EMON ta ESKUAN
MUN EGITEN ESKALE GAISOARI : alguna VeZ
las he acechado , habiendo visto que da-
ban borona y besaban en la mano al
pobre mendigo : quelquefois je les ai
guetUes, ay ant vu qu'elles donnaient de
ta galette de mats et qu y elles baisaient la
main du pauvre mendiant. (Per.Ab. 106-
2.) — 2° (B-g?}, colina, eminencia
pequefia : colline, hutte, monticule. Muna
urtu (B-g), desprenderse las tierras,
s'tbouler (les terres). — 3° (BN-gar), tu6-
tano, cafiada, moelle. — 4° (B-m), planta
j6ven ? : plant, jeune planted. — 5° (B-
g), limite, limite. Urtemun (B-g), aniver-
sario, anniversaire.
MUN : 1° (G), beso, baiser. Var. de
mun. Muff egin, besar : baiser, donner un
baiser. — 2° (ANc, G, Lc), tuetano, savia :
moelle, seve. Eri-muS (BN-ald), yemas de
los dedos, bout des doigts. Erimuinbtan
zumez joiten ginitun jaun errientak, el
sefior maestro nos pegaba en las yemas
de los dedos, monsieur Vinstituteur nous
frappait sur le bout des doigts. — 3<> (G-
ana), cuerno interior 6 sustancia blan-
quecina que esta dentro del cuerno,
vulg. miojo, come inttrieure ou subs-
tance blanchdtre qui se trouve a Vinte"-
rieur de la come. Var. de muin.
MUNA (B-a-g-1, ...), ribazo , porci6n
elevada de un terreno : talus, parlie 4le-
vie d'un terrain.
Muna-bedar (B-l-mu), hierba ras-
trera que produce granillos rojos a los
que son muy aficionados algunos pajari-
llos, lit. : hierba de ribazo: plante ram-
pante qui produit de petites graines rouges
dont les petits oiseaux sont tres friands,
lit. : herbe de talus. Ardi bat sartu zan
SOLOAN, EZEBAN BESTE GAT§IK EGIN AN
ezpada jan munabedarra : una oveja en-
tr6 en la heredad, en la cual no hizo otro
dafio que el de comer hierba de ribazo :
une brebis entra dans le bien, ou elle
ne fit d'autre d6g&t que de manger de
Vherbe de talus. (Ur. Cane. bas. fll-94-
27.)
Munaizka ( G ? , Izt. ) , cerro : mame-
lon, hauteur.
Munaka (Sc), mufieca, juguete : pou-
pe'e, jouet. (Voc. puer.)
Munarri: 1° (B-g-mu-tS), piedra divi-
soria, de limites : borne , pierre qui dili-
mite. Var. de mugarri. — 2° (B-ber-mafl),
limite, limite.
Munatz (G), colina, colline. MuSatz
goitu batera eraman zuen , le llev6 a
una colina elevada, il le porta sur une
colline Heve'e. ( Lard. Test. 405-28.)
Mundila (B-ond), boya de la cual
penden los aparejos de pesca de besugo
en alta mar, boue"e qui soutient les engins
dans la pSche du rousseau en haute mer.
MUNDOIN: 1° (L-ain), corpulencia,
estampa : corpulence, stature. — 2° (L-
ain), pertiga del carro, timon de la char-
rette.
MUNDOf, (S, Geze), mont6n de
forraje , pile de fourrage.
Mundrun ( BN-haz , L-ain , S ) , alqui-
tr6n, goudron. (??)
Mundrunatu (BN, L, ...), dar alqui-
tran, goudronner.
Mundu (c), miindii (S), mundo,
monde. (??) Andiko mundua, la eternidad,
ViterniU. Mundua mundu (B, BN-s),mun-
durbn mundu (Lc), mOndian mundO (S),
mientras subsista el mundo, tant que
dure le monde. Munduan BATBKOA(B-eib-
m, G-elg), excelente, lit. : unico en el
mundo : excellent, lit.: unique au monde.
Mundurik ara (B-i-m), mundurik arate
(G-and), mundurik andar (sic) (B-g), mun-
durik aztiazu (G-elg), munduz mundu
( BN , L , R , S ) , de ceca en meca , par
monls et par vaux. Ordua doanean doa
mundua (B-mu) : cuando va la hora, va el
mundo : lorsque Vheure passe, le monde
passe.
Munduaren beste bazter (AN-b,
BN-ald-gar, L-get,...), pais muy lejano,
pays tres lointain.
Mundubarren (Be), mundubazter
(BN-ald-gar-s), pais muy lejano, pays
tr&s lointain.
Mundukoa (AN, B, BN-s, G, R), exce-
lente, lit. : lo del mundo : excellent, lit. :
chose du monde.
Mundukoi (c...), mundano, aficionado
al mundo : mondam, attache au monde.
MUNfiULU (BN-ald) : 1° cerro : col-
line, hauteur. — 2° mont6n de forraje,
tas de fourrage.
Mundutar ( AN , B , G ) , mundutiar
(BN, L, S), mundano, mondain.
Mun egin (Be), besar (no en la cara),
baiser (non sur le visage).
Mungain (G-zeg), parte blanda del
craneo , partie molle du cr&ne.
Muni (B, ms-Ot§), ribazo, talus.
MUNO (G, Itur.), munho (BN-gar,
..., Sal.), colina : mamelon, colline.
MUSrO: lo (G-goi), colina, colline. —
2° Munho (BN, Sal.), dolorido, endo-
lori. Zango-muturrak muRotuak ditzit
(BN), tengo doloridas las puntas de los
pi£s, fai la pointe des pieds endolorie.
Muntegi (B-m), vivero de plantascre-
ciditas, pe'piniere de jeunes plantes
quelque peu pousse'es. Lur argalbko
muntegian azi direan landara gazteak
iragoten badira lur koipatsuko basora,
ezta esatekoa zeinbat irabazi daroen :
si las plantas j6venes que han brotado
en vivero de tierra pobre se trasladan a
un bosque (sic) de tierra sustanciosa, no
es decible cuanto ganan : si les jeunes
plantes qui ont pouss6 dans une pe'piniere
de terre pauvre, sont transports dans
un bois de terre nou rrissante , il est im-
possible de dire combien elles poussent.
(Per. Ab. 126-4.)
Muntero (BN-haz), gorro de niflos
mamones , petit bonnet des enfants a la
mamelle. (?Y)
Muntero t (S-gar), diablo, diable.
Munto (BN-ald-gar, L-ain), se dice de
la persona que v& arreglada con lim-
pieza, se dit d 'une personne qui est pro-
prement vitue.
Munthoin (Duv. ms). (V. MuntSoi.)
Muntoki (BN-ald-gar, L-ain), de un
modo limpio y bien arreglado, d'une
manierepropre et bien vStue.
Muntotasun (BN, L), aseo, alifto :
propretk, bon arrangement.
Muntotu (BN, L), arreglarse bien, se
vStir convenablement.
MuntSoi (B-l-m), mont6n: tas, mon-
ceau. (ft)
MUSuSA (BN-ezp), cosa 6 persona
linda y agradable , chose ou personne
jolie et agrtable. (D. fr. mignon ?.)
MUNHUTS ( BN, Sal.), topera u hor-
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52
MUR — MURRU
miguero en una pradera, taupiniere ou
fourmiliere dans une prairie.
MUR : 1° (R), torcido : tors, tordu. —
2° (R-uzt), indet. de murtu, torcer,
torare.
MURA (R-bid), fruto del pino y del
abeto, pomme de pin ou de sapin.
Mnrde (BN), titulo de bonor puesto
ante un nombre, litre honorifique place'
devant un nom. (D. fr. monsieur de.)
Murdukatu, (BN-am-s, S), poner en
desorden la ropa blanca u otros efec-
tos : bouchonner , mettre le linge ou
d'autres vitements en dtsordre.
Miirdiirikari (S, Sen Grat, 19-2),
revolvedor, embrouilleur.
MURDUSA (S-gar), tenazas que se
em plea n en el hogar, pincettes dont on
se sert au foyer pour arranger le feu.
Murduskatu (BN-ald, L-get, ...) :
lo chafallar, hacer un trabajo sin cuidado
y a medias : bousiller , gdcher, ex&cuter
un travail sans gotlt, le /aire a moiti6. —
2° cbapurrear una lengua, baragouiner
une langue. Hitzak murduskatzea : tarta-
mudear, pronunciar entre dientes, far-
fullar las palabras : prononcer entre les
dents, bafouiller, bredouiller. ^Badakizu
ERDERA? BAI, MURDUSKATZEN DUT '.
£sabe usted el espafiol? — Si, lo chapu-
rreo : vous connaissez Vespagnol? — Oui,
je le baragouine.
MURGIL: 1* fB-a-g-1), capullo, bo-
t6n de plantas, bouton des plantes. —
2° (B-l-m-o), revoltijo, mezcolanza,
p. ej. cuerda enroscada y enredada,
trapo mal plegado, lecbe 6 cualquier
otra bebida revuelta : melange, m6li-
m4lo, p. ex. une corde entortiltte, enrou-
Ue, un torchon mal pltt, du lait ou
quelque autre boisson trouble. TSal ba-
RRJDUN BEIARBN EZNEA LBNENGO EGUNE-
TAN BZIN ARTU 1ZATEN DA, MURGILTASUNA-
oaitik (B): no se puede tomar, a causa
de su turoiedad, los primeros dias, la
lecbe de una vaca que ha parido reciente-
menie : on ne peut prendre, a cause de
son trouble, dans les premiers jours, le
lait oVune vache qui vient de mettre bas.
— 3° (B-el-mond-otS, Gc), zambullidura,
fUongeon. — 4° (B-ang-mond, Gc), ca-
ado de agua, trempi par Veau.
Murgildu : 1° (B), abotonarse las
plantas : se boutonner, bourgeonner, en
par lant des plantes. — 2° (B, ...), revol-
verse un liquido, se troubler (un liquide).
— 3° (B, G), zambullirse , plonger. —
4« (B-ang-mond, Gc), calarse, se tremper
jusqu'aux os.
Murgilean (B-el-otS), (nadar) con la
cabeza sumergida, (nager) sous Veau.
M argil egin (B, G-and-orm), zambu-
llirse : plonger, s'immerger.
MURGOI (B-bar), capullo de flor,
bouton defleur.
MURINA (Sc), legafta, chassie.
Murkaitz (G-and), roca saliente,
rocher saillant. Var. de morkaitz.
Murkatu (BN-ald), acornear: cosser,
donner des coups de comes.
Morkazale (BN), acorneador : cosseur,
animal qui donne des coups de comes.
Murkila, murkila ( BN-s, L, Van Eys ,
R), rueca parabilar lana, quenouille a filer
la laine.
MURKO: lo (B-a-g-o-t3, G), vasija,
jarra, cantaro : vase, cruche, pot. Din-
DIKA MURKO A BETATU DOA, goU a gOta
se bincbe el cantaro, goutte a goutte la
cruche s f emplit. (Refranes, 94.) = El
original, sin duda por errata, dice beratu
doa. V original dit, sans doute par
erreur, beratu doa. Hurtea lango mur-
koa : cual el aflo , tal el cantaro : telle
annexe, telle cruche. (Refranes, 192.) Eta
ONETARAKO IFINTZEN DA LURREAN LUR-KON-
KETAN EDO LUR- MURKOETAN ( G] , y para
ello se pone en la tierra en aljoiaina 6 en
las botellas de barro, et pour cela on la
met en terre dans une jar re ou dans des
bouteilles de terre. (DM. bas. 406-14.)
— 2° (B-a-g-o-tS), persona grosera :
rustre, personne grossiere. — 3<> (B-tS),
orinal, vaso de noche : urinal, vase de nuit.
— 4° racimo, grappe (de raisin). (S. P.)
MURKUILA (BN-s), murkbuila
(Sc), rueca para hilar lana, quenouille a
filer la laine.
MURKUTS (AN-b), erizo de cas-
tafta, bogue de chdtaigne. Murkuts ilupa
(AN-b), erizo hueco, bogue vide.
MURLA (AN-lez) , borla de albardas,
floche des bdts. (?)
MUR LAS A (S), carnero mestizo,
mouton mitis.
MURLAZA (L-get], jovenzuelo mal
hablado, garconnet mal embouche'.
MURLO : 1° (BN-s), borla, pompon.
(?) — 2° mujol, un pez : muge, certain
poisson. (Duv. ms.)
MURMOI: 4° (B-mu), cerraz6n : em-
brun, temps sombre. — 2<> (?), trincha
de carpintero, ciseau de menuisier.
Murmu ( Be , Gc ) , moquillo \ muermo :
morve, maladie des chevaux. (??)
MURMUR (AN, B, G, An. ms), mur-
mullo de aguas , murmure des eaux. (?)
MURMURA (AN-b), rumor, rumeur.
Murmuria (B), murmullo, murmure.
Entzunik ugazabak murmuria au, oyendo
el amo este murmullo, le maCtre enten-
dant ce murmure. (Ast. Urt. I-xv-16.)
Murmurika (BN), murmullo, mur-
mullo : murmure, rumeur.
Murmurrots (BN-s), rumor, rumeur.
Murmuzika (BNc, S), murmujeo, mur-
mure.
Murmuzlkatii (Sc, Matth. xx-11),
murmurar, murmurer.
MURRA (S, Geze), brasa ardiente,
braise ardente.
Murreta (Sc), vallado hecho de tierra,
cldture en terre.
MURRI : 4° (R-uzt), perverso: per-
vers, dipravi. — 2° (R), banda de hierba
que se va formando a la izquierda del
segador a medida que va cortando , bande
d'herbe qui se forme a gauche du fau-
cheur a mesure qu'il avance. — 3° (Be,
..., G-aya), despojado : dipouilU, privi.
BURU-MURRI (B, ...), ilB-MURRI (G) , ULE-
murri (G), calvo, chauve. Diru-murri
(B, ...), sin dinero, sans argent.
Murrika: l°(BN-ald, L-ain), risa bur-
lona, guasa : ricanerie, gouaillerie. Irri-
murrika (L-ain), sonri^ndose, souriant.
— 2° (AN-b), movimientos de los caba-
Uos, simulando querer morderse uno a
otro : mouvements des chevaux, feignant
de se mordiller Vun Vautre.
Murrikaldi, rato de burla : moment
de raillerie, de moquerie. (Duv. ms.)
Murrikari (BN, L), el burlador por
habito : le railleur, le aouailleur.
Murrikatu (BN, L), burlarse : persi-
fler, railler, se gausser.
Murrikatzaile (BN, L), burlador:
moqueur, railleur, persifleur.
MURRIN (G-ol), melancolia, mflan-
colie. Negar- murrin (G-ol), lloriqueo,
pleurnichement.
Murritu : 4° (B, ..., G), despojar : di-
pouiller, priver. — 2° (B-a-m, G-aya),
quedarse sin dinero en el juego : itre k
sec, rester sans un sou, en par lant oVun
joueur. — 3° (AN, Araq.), amohinarse,
amorrar : se ficher, bouaer.
Murrltz : 4° (AN-b, BN, Sal.), corto
(de dimensi6n), court (de dimension). —
2° (AN, BN, L), raso, desnudo, despo-
jado, pelado : ras, d6nud6, d4pouilU, peU.
Kalimurritz (AN-b, BN-ald), persona
muy rapada, personne bien raste. Oihanik
eztuen etSaldea murritzik dago, la casa
de aldea que no tiene bosque esta pelada,
la maison de campagne qui n*a pas de
bois est peUe. (Duv. Labor. 147-3.) —
3° (AN-b), huraflo, pero dadivoso,
bourru bienfaisant.
Murriun (L-ain), borraja, bour-
rache.
Murrizkeria (L-ain), acto de brus-
quedad, de mezquindad : acte de grossie-
reU f de dureU, de mesquinerie.
Murrlzki: 4° (AN, BN), brevemente,
mezquinamente : brievement, mesquine-
ment. — 2° (AN-b, L-ain), con brusque-
dad : avec durett, durement.
Murrlztaile (L), murriztale (AN-b),
podador, tmondeur.
Murriztasun : 4© cortedad, petitesse
en tant que longueur. — 2° desnudez :
nuditi, p. ex. d'une montagne. — 3° (AN-
b) , aspereza de un dadivoso , dpreU d y un
homme g&ntreux.
Murzizte (L), despojo, dtpouillement.
I Zbr murriztb da haur ? x que despojo
es este? quel est ce de'pouillement? (Ax.
3*-294-8.)
Murriztu: 4° (BN-ald, ...), despo-
jarse, perder todo, p. ej. al juego : se
dtpouiller, perdre tout, p. ex. au jeu. —
2° (AN-b, BNc, G-ern-etS-iz-us, Lc), des-
mochar arboles, dtnuder les arbres. —
3° (BN, Sal.), acortar, raccourcir. —
4°(L), despojar, dtpouiller. — D°(AN, BN,
L), rapar, cortar el pelo : raser, couper
les cheveux. Berb Sahupbnbko bgun
berban ilea murriztu ko du, en el mismo
dla de su purificaci6n raera el pelo, le
jour mime de sa purification it rasera
les cheveux. (Duv. Num. vi-9.) Gizona
MURRIZTUKO DUTHE LEKHAT PLAPARBN TO-
KIAN ETA BERTZE ZAZPI EGUNEZ HERTS I A
izanen da ; se le rapara al hombre, fuera
del lugar de la mancha , y se le encerrara
otros siete dias : V homme sera rast, hor-
mis Vendroit de la tache, et il sera ren-
fermt pendant sept autres jours. (Duv.
Lev. xin -33.)
MURRU : 4° (B-t5), sonido de trom-
petas , silbido de tren : sonnerie de trom-
pettes, sifflement d'un train. — 2° (B-tS),
rugido, mugissement. — 3° (BN, L, S),
muralla, pared : mur, muraille. Ibenzue
ZUEN ETA OKUASIONEAREN ARTEAN MURRU
bat, ez elkhargana hurbil : poned entre
vosotros y la ocasi6n un muro, no os
acerqu&s : mettez entre vous et Voccasion
un mur, ne vous approchez pas. (Ax. 3«-
210-20.) Eta sartu ziraden Ibraelko se-
meak itsaso leorraren erditik : zeren
ura zegoen murrua bezela bbren eskui-
tik eta ezeerretik '. y entraron los hijos
de Israel por medio del mar seco , por-
que el agua estaba como un muro a la
aerecha e izquierda de ellos : les enfants
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MURRtf — MUSAR
53
d*Isra€l entrkrent au milieu de la mer a
pied sec, parce que Veau formait une
muraille a leur droite et a leur gauche,
(Up. Ex. xiv-22.) — 4° (AN-b), mont6n,
tas. — 5« (AN-b, BN-s, L, R), bulto
disforme , volume difforme. Hedoi-murru
(L), nubes grandes, nuages e'pais. Ogi-
murru (L), zoquete de pan, yuignon de
pain. — 6° (G-and-ber), silencioso, hura-
fio : silencieux, taciturne, bourru. —
7° (AN-b), agarrado, mezquino : chiche,
mesquin. — 8° (G, Echav. Disc. 25),
colmo, comble.
Murru (S), enorme bulto, inorme
volume. Var. de murru (5°).
MURRUlLU (BN-gar), cubo de la
pueda, moyeu de la roue.
MURRUlft : 1° (Sc), borraja, bour-
rache. (Bot.) (?) — 2° (S-li), mancebo
hasta los quince afios, adolescent jusqu'a
quinze ans.
Murruka : 1° (B-i), lucha de bueyes,
lutte de boeufs. — 2° (AN-b), grandes
nubarrones, gros nuages. — 3° (BN-ald-
gar), peftasco, rocher.
Murrukatu : 1° (R) , arrugar : rider,
froncer. — 2° amontonar, entasser. (Duv.
ms.)
MURRUKO (BN-am), zoquete de
arbol, 4cot ou bdche d'arbre.
MURRUKUTUN (BN-ald, L-ain),
hurafio, esquivo : sauvage, bourru,
farouche.
Murru -murru ( Gc ) , murmujeando :
grommelant , marmottant.
Murrun (Duv. ms), borraja, bour-
rache. (Bot.) Var. de murriun, morrion.
MURRUNGA (B-oli, F. Seg.), amo-
hinado, esquivo: renfrogn4, ribarbatif.
Murrungatu (G, Aft. ms) } regafiar :
maugrier, rechigner.
MURRUSA (Be), bramido, mugido :
mugissement, beuglement.
Murrusika (B-a) , refunfufio del gato,
ronron du chat.
Murruska (B, F. Seg.), amohinado,
esquivo : r4barbatif, chagrin.
Murruskada (B-leifi-m-ofl, G-and-
bid - em - 1 , R - uzt ) , refunfufio , grogne-
ment.
Murruakaldi (AN-b, L), frote, frot-
tement. ,
Murruskatu (AN-b, BN-ald-haz,
L-ain), restregar : froisser, f rotter tres
fort. Gbrthatu zen larunbat bigarren-
lbhen batez, ogi - landetarik iragaiten
zblarik Jesus, haren dizipuluek ogi-
buruak hartzen eta bskubtan murruska-
tuz jaten zituztbla : y aconteci6 un
sabado segundo primero, que como pa-
sase por los sembrados, sus discipulos
cortaban espigas, y estregandolas entre
las manos las comian : il arriva un jour
de sabbat, appett second-premier, comme
Jtsus traversait des champs de btt, ses
disciples cueillaient des 4pis et, les frois-
sant dans leurs mains, les mangeaient.
(Duv. Luc. vi-1.)
Murruskatzaile (BN-ald ) , murrus-
katzale (AN-b), el que frota, frotteur.
MurruSorl ( BNc ,...), gorrion , moi-
neau.
Murrustu (B, G), obstinarse, opo-
nepse : s f obstiner, s'opposer.
MurruStu (RJ, reftir, incomodarse : se
quereller, se fAcher.
MURRUTS (R), hurafio, que se resiste
a hablar : insociable ou farouche, qui se
refuse a parler. (D. fr. morose*!.)
Murru - tSapel ( Sc), piedras ancbas
que cubren un muro, pierres fattieres
qui couvrenl un mur.
Murruzkatu (L), chapurrear, hablar
mal una lengua : baragouiner, mal parler
une langue. Orai, frantsesa nolazpeit
MURRUZKATZEN HASI-ORDUKO, ESKUARAZMIN-
TZATZEKO ahalke : ahora , antes de empe-
zar a chapurrear de algun modo el fran-
cos, se tiene vergiienza de hablar en
vascuence : maintenaht , avant de com-
mencer a baragouiner de quelque facon
le francais, on a honte de parler en
basque. (Euskalz. 1-174-4.)
MURT : 1° (B-a-m-mu), mu, jota : (ne
pas dire) mot, ouf. Murt bztau egin : no
ha hecbo ni mu, no ba dicbo palabra, ni
jota : il n'a pas fait mime ouf, il n'a pas
souffle* mot. Eta alan bere eztau murtik
ATERATEN , EZJAKO AI BAT ENTZUTEN , EZ
zotin bat ikusten : y aun asi no dice ni
falabra , no se le oye un ay, ni se le ve
sic) hipo : et meme ainsi il ne dit mot,
on ne lui entend pas dire un hoik, on ne
lui voit pas (sic) un hoquet. (Ur. Maialz.
134-24.) — 2° (?), ansia, anhelo : angoisse,
inquietude.
Murtekatu (R-uzt) : 1° pellizcar,
pincer. — 2<> retorcerse una cuerda, s'en-
tortiller (une corde).
MURTlSA ( Sc ) , tenazas que se em-
plean en el hogar, pincettes en usage
pour arranger le feu.
MurtSatu: 4° (BNc, S), chupar, sucer.
— 2° (BN, S), probar, saborear : godter,
savourer.
MurtSila (L?), alforja, mocbila :
besace, havresac. Goan da gure murtSi-
lbtako ogia, nos ha faltado el pan en
nuestras a 1 fori as, le pain a manque* dans
nos besaces. (Duv. I Reg. ix-7.)
Murtsiieru (G-don), los vendedores
ambulantes de carbon, les marchands
ambulants de charbon.
Murtu : 1© (R-bid), torcer, tordre.
Korostia da zail murtako , el acebo es
flexible para torcerlo, le houx est souple
a tordre. — 2° (R), amontonar hierba en
una larga fila & la izquierda del segador,
& medida que la va cortando : mettre
Vherbe en une tongue file a gauche du
faucheur, a mesure qu'il la coupe. —
3° (R), estirarse una vena, se rel&cher (une
veine). — 4° (R), enredarse una cuerda,
s'enrouler (une corde).
Murtua, la torcida, mecha, la miche.
= En R-bid hay una curiosisima eufonia
por la cual murtua, guzua, eskuan, etc.,
se pronuncian murtiua, guziua, eskiuan,
formando diptongo tiu, ziu, kiu, contra
el caracter general de la lengua. II
existe, en R-bid, une tr&s curieuse eupho-
nie : murtua, guzua, eskuan, etc., se pro-
noncent murtiua, guziua, eskiuan, en for-
mant les diphtongues tiu, ziu, kiu, en
opposition avec le caractere g6n4ral de la
langue.
Murtzatu, chupar, sucer. (Duv. ms.)
Var. de murtSatu (4°).
Murtzi : 1° (L-itsJ, pufio, poing. —
2° (L?), obstaculo, obstacle. Eta eskub-
TAN ERABILIKO ZAITUZTELA , MURTZI JORIK
etzaiten eror : y que te sostendran en
sus manos , para que no hieras tu pie en
alguna piedra : et Us vous soutiendront
dans leurs mains, de peur que votre pied
ne heurte contre la pierre. (Har. Luc. iv-
HO
Murtzilo (BN-helet), murtzilokeria
(BN-ist) , recurso , reclamaci6n del com-
prador, por la cual trata de anular el
contra to celebrado : recours t reclama-
tion de Vacheteur apres une vente, ten-
dant a faire annuler le marche".
MURU : I* (B?, Mog.), muralla, mu-
raille. (?) AZARTU, AZKOR TA BIOTZ ANDIKOA
DANAK, BEREGAN DARABIL ORMA EDO MURU
SENDO BURDINEAK IGAROKO EZIN DABBNA :
el que es animoso, valiente y magna-
nimo, tiene en si mismo una pared 6
muralla fuerte que no podra atravesar el
hierro : celui qui est courageux, vaillant
et magnanime , a en lui-mSme un mur ou
une forte muraille que le fer ne pourra
traverser. (Per. Ab. 206-25.) — 2° (B?,
Ur.), collado, col line. Nire maitearen
BOZA, ORRA EMEN NUN SALTOKA DATORREN
MENDIBTATIK, MURUAK IGAROZ '. la VOZ de
mi amado , vedle que viene saltando por
los montes , atravesando collados : c est
la voix de mon bien-aimi, le void qui
vient bondissant sur les montagnes, fran-
chissant les collines. (Ur. Cant, n-8.) —
3° (L?, Duv.), mont6n, monceau. 5in-
HAURRIBN MURUAK ERE BARRAYATZBN DIRA
orobat, igualmente se destruyen los
montones de tierra hechos por hormi-
gas, on d4truit 4galement les tas de terre
faits par les fourmis. (Duv. Labor. 444-
44.)
MURULU (BN, Sal.), cubo de rueda,
moyeu de roue.
Muruts (Sc), mont6n : tas, pile, mon-
ceau.
Murzuxi (AN-bizkar), balido de oveja,
bilement de la brebis.
MUS : 1° (c), juego de cartas que tiene
su origen en el pais vasco , jeu de cartes
originaire du pays basque. — 2° (c),
palabra con que en dicho juego se anun-
cia el deseo de re no var cartas sin jugar
nueva partida , mot avec lequel a ce jeu
on exprime le d&sir de reprendre de nou-
velles cartes sans recommencer la partie.
— 2° (AN, BN-osti), capote : capot, bre-
douille. — 3° (B-m-mu-ond, G), zambulli-
dura : immersion, plongeon. = Algunos
dicen muS. Quelques-uns disent mu3.
MuS : 4° (B-a-mu-tS), lloriqueo, mu-
rria ipleurnichement, ennui. MuSakartu,
enfadarse, s'ennuyer. — 2° (B-l), volte-
reta : tour, cabriole. — 3° (B-m) , cabiz-
bajo, meterse de cabeza en el agua :
plongeon, immersion, action de se jeter
dans Veau la tite la premiere. MuSean
(B-m), nadar bajo el agua, nager sous
Veau.
Musa : 1° (Sc), bolsa, bourse. (??) —
2° (c), el mus, le « mus ».
MUS AD A (B-mu), pedazo de tela que
se cifie al cuerpo como abrigo, morceau
de toile dont on ceint le corps pour le
couvrir.
MUSADERA: 4° (B-mu), balde, cubo
para sacar agua de las lanchas , icope ou
seau pour vider Veau des bateaux. —
2° (B-m), alguna pieza del molino, cer-
taine piece de moutin.
MuSal (G-ori-ziz), potro, caballo
jovencito : poulain, jeune cheval. Var. de
moSal.
MUSALO (AN-oy), refunfufio, gro-
gnement.
MuSaloka (G) , ganado cosquilloso en
los cuernos , be'tail chatouilleux aux
comes.
MUSAR (AN-lez, B, Aft., G, L), mar-
| mota, marmotte. Au berau obrtatzen da
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54
MUSAR — MUSKILDU
SUGEAKIN, MUSARRAKIN ETA BESTE ASKO
animalirekin (G) : esto mismo sucede
con las culebras , marmotas y otros mu-
chos animales : il en est de mime des
couleuvres, des marmottes et de beau-
coup d'autres animaux. (Dial, bas. 29-
12.)
MUSAR : 1° (G-deb-ori), gusana de
marismas, carnada para coger peces :
vermisseau, ver de maricage, appat pour
prendre du poisson. — 2° (AN- and, fi-
end, G-don), pececillo aplanado, como de
media libra 6 tres cuarterones de libra ,
tiene pinta roja junto a la branquia,
vulg. muj6n : petit poisson plat, pesant
d'une demi a trois quarts de livre, et qui
porte une tache rouge pres des bran-
chies. — 3° (B-b), un pez marino, vulg.
mujarrilla, un poisson de mer. — 4° (BN-
s), gato months muy pequefio , tres petit
chat sauvage.
MuSaranga (B-a), muSaranka (B-
ibar) : 1° mascara, masque. — 2° (B-t3),
enmascarado, disfrazado : masqui, di-
guisi.
Musarradura (AN-b), muSarradura
(L), escotadura, ichancrure.
MuSarrakin (L-ain), recortaduras ,
rebarbas : rognures, ibarbures.
Musarratu (AN-b), muSarratu (L-
ain), desbarbar, recortar : ibarber, rogner.
Musde ( Sc ) , calificacion honorifica
antepuesta al nombre, qualification
honorifique placie devant le nom. (D. fr.
monsieur de.)
Musean : 1° (c), (jugar) al mus, (jouer)
au « mus ». — 2° (B-ond), muSean
(B-m), nadar con la cabeza sumergida,
nager sous Veau.
Mu9 egin : 1° (B-i), tropezar, tribu-
cher. — 2° ( B-l), dar una voltereta con
la cabeza apoyada en el suelo : planter
la poirie (pop.), pirouetter en posant la
tite sur le sol.
MUSERA (B-m?- 15), cubo de las
muelas de un molino atravesado por el
eje de la rueda, ceillard de pierre par
lequel passe Vaxe de la roue d y un mou-
lin.
MU§ERKA (G-aya), brifion, bru-
gnon. (Bot.)
MuSeru (B-o), antojadizo, caprichoso :
fantasque, capricieux.
MUSI : 1° (S), migaja, miette. —
2° (AN-b), mono, moisissure.
MUSl : 1° (Sc), un poco, un peu. —
2° (AN-b), mono, moisissure.— 3° (B-a),
lloriqueo , murria : pleur niche ment ,
ennui.
Musido (B-ar?), enmohecido, moisi.
Musika (AN, L), burla, moquerie.
MuSika : 1° (AN-goiz, G-and-aya-
don-us), melocoton, piche. (Bot.) —
2°(G-zeg), troncho de pera, de manzana :
trognon de poire, de pomme.
Musikatu (L-ain), burlarse : persi-
fler, se moquer.
Musika tzaile , burl6n : persifleur,
moqueur. (Duv. ms.)
MuSikin (B-a-o), troncho, residuo de
fruta, como de pera y manzana : tro-
gnon, reste de fruit, de poire, de pomme.
Musikoka (AN-b). (V. MuSinkoka.)
MUSlLA : 1° (B-m), contrabando que
algunas mujeres sacan de su casa para
venderlo y destinarlo a sus golosinas :
consiste por lo general en trigo, maiz,
etc.: denries que quelques femmes enlevent
frauduleusement de leur maison pour lee
vendre et satis faire ainsi leurs passions;
ordinairement elles consistent en bli,
mats, etc. — 2° (B-a-m-o), faltriquera,
mochila : poche intirieure d f un vitement,
gousset. Patrikaran edo muiSiIetan la-
BORBA EDO AL DAGIENA ETSeTI OSTUTA ,
(llevan) en la faltriquera 6 en los bol-
sillos cereales 6 lo que puedan robar
en casa, (elles portent) dans les poches
des grains ou ce qu'elles peuvent voter a
la maison. (Olg. 201-18.) — 3° (B-mu),
almeja, mojoj6n, cierto marisco : moule,
certain mollusque. — 4° (B-g-1-m-mu),
mujer casquivana , femme ligere.
MuSilka (G-gab-zar). (V. MuSika,
MUSIN : 1° mohino, boudeur. (F.
Seg.) — 2° (B, Aft. ms), mono del pan,
moisissure du pain.
MU§IN : 1° (B-a-g-m-o, G-gab), llo-
riqueo, murria : pleurnichement, digofit,
repugnance. — 2° (AN-oy, G-and), adus-
to, esquivo : bourru, reviche.
MUSIN A (BN-am), lloriqueo, mafta,
murria : p leu r niche rie, manie, digofit.
Musindu (AN-b, F. Seg.), amohinarse,
se chagriner.
Musindu : 1° (B,...,G), Uoriauear,
pleurnicher. — 2° (G), incomoaarse,
enfurruflarse : se fdcher, se renfrogner.
Bestela zapuztuko da euskara , MUSIN-
DUKO DIRA EUSKALDUNAK ETA IGES EGINGO
dute pueroak : de lo contrario se amo-
hinara el vascuence , se incomodaran los
Vascos y huiran los fueros : au contraire,
le basque moisira, les Basques se fdche-
ront, et les fueros fuiront. (Izt. Cond. vi-
24.)
Musin egin ( G ) , repugnar, hacer un
mal gesto : ripugner, se digofiter, faire
mauvaise figure.
MuSin egin (B-mur), refunfuflar :
g rogner, bougonner.
MuSinga (B-mu, F. Seg.) , lloriqueando,
pleurnichant. Baya galerazoten deutsu-
nean bere, ez muSinga ibili, mukerrak
erakustkn : pero aun al tiempo en que
(el confesor) os prohiba algo, no andeis
refunfuflando, mostrando esquiveces :
mais mime dans le cas ou il (le confes-
seur) vous difend quelque chose, ne vous
en allez pas en maugriant ni en montrant
un air reviche. (Aft. Esku-lib. 73-8.)
MuSini (Sc), poquito, petit peu. Mu-
SiSi bat, un poquito, un petit peu.
MuSinka : 1° (S-li), comer a pedaci-
tos : pignocher, manger par petits mor-
ceaux. — 2° (Sc), un poco, un peu. —
3° (G), haciendo muecas, grimacant.
Oraindik are gogaikarriagoa da tSar-
lari oek ikustea ta aditzea nola dauden
iSeKAZ TA MU§INKA EUSKARAZ EDERKI DAKI-
tenen jolasari , aun es mas enojoso ver
y oir a esos charlatanes c6mo estan
haciendo burla y muecas al modo de
hablar de los que saben muy bien el vas-
cuence , il est encore plus ennuyeux d'en-
iendre et de voir ces charlatans qu f ils
sont se moquer et grimacer de la maniere
de parler de ceux qui savent tres bien le
basque. (Izt. Cond. vin-15.) — 4° (B-a-
i-m-mur). (V. Musinga.)
Musinkexia, esquivez, hosquedad :
froideur, air reviche, mauvaise gr&ce.
MuSinkoka (G-bur), a cachetes, a
coups de poing.
Musitu (AN-b), enmohecerse, moisir.
(D. fr. moisir 1.)
MuSitSarko (AN-elk, G-et3), empa-
lagoso : digofitant, ripugnant. Peni-
tents mu§it3arkoa , . . . egozgalea , gora-
galba bmatbn duena : penitente empa-
lagoso, ... que da nauseas, ganas de arro-
jar : pinitent digodtant, ...qui donne des
nausies, des envies de vomir. (Liz. 29-4.)
MUSK (S, Geze), pardo, brun.
MuSkada (B-mu), prueba de alimen-
tos, digustage d y aliments.
Muskar (B-l, ..., Gc), lagarto, lizard.
Muskartu ( B-d ) , dar frente : s f oppo-
se r, faire face, tenir tite.
MuSkau : 1° (B-mu), probar alimen-
tos, gotiter des aliments. — 2° (B-g),
chupar, sucer.
MUSKENTRA (R), lagartija : lizard
de muraille, petit lizard.
MUSKER (Be, BN-s, ..., G, L-ain, R),
lagarto, lizard. Muskerra da « musu-
OKERRA », ZELAN ESKERRA « ESKU-OKERRA )> I
el lagarto ( etimol6gicamente ) es « de
cara torcida » , como el zurdo es « de
mano torcida » : le lizard signifie (ity-
mologiquement) « face tortue », comme
le gaucher veut dire « main tortue ».
(Per. Ab. 174-20.)
Muskertu (?, ms), oponerse, s'oppo-
ser.
MUSKETA : !• (B-b-ol), pez grande
que se coge con el harp6n como los toni-
nos , vulg. aguaje : gros poisson qui se
prend comme les marsouins, avec le har-
pon. — 2° (L?), esencia, aceite volatil :
essence, huile volatile. Ezta musket az,
BALSAMOZ ETA HALAKO BERTZB USAIN ONEZ
usainztaturik ibili behar i no se debe
andar aromatizado de esencias, de bal-
sa mo y de otros buenos olores : on ne
doit pas se parfumer d'essences , de
baume et d f autres bonnes odeurs. (Ax. 3*-
224-10.)
MUSKI (B-ofl), moco, morve.
MUSKIL : 1° (AN-oy, B,...,Gc, Lc),
vastago tierno que sale de la yema,
renuevo de arbol : jeune pousse qui sort
du bourgeon des arbres, rejeton, scion.
HlRU EDO LAU ADAR HAUTATZEN DIRA MUS-
KI LEAN , KAPETAKO MUTHURRETIK PIA BAT
bezela beherago i se escogen con el
renuevo tres 6 cuatro ramas, de la punta
de la copa un pie 6 cosa asi mas aba jo :
on c hois it au moment des bourgeons trois
ou quatre branches, a environ un pied
de la cime de Varbre. (Duv. Labor. 168-
17.) — 2° (B-a-b-d-g-i-m-tS), troncho
de una pera, manzana : trognon d*une
poire, d f une pomme. Aurtengo sagarrak
eztauko muskilik ( B-d-m ) : la manzana
de este afto no tiene troncho (expresi6n
que se usa para indicar que no se quiere
aar lo que a uno se le pide) : la pomme
de cette annie n'a pas de trognon (expres-
sion employie pour indiquer que Von
ne veut pas donner a quelqu f un ce qu f il
demande). — 3° (B, G), moco, morve.
SUURRA AZPITI AUTS GORRIZ BETE A , MUSKIL
baltza dariola : la nariz llena de polvo
rojo por debajo, manando moco negro :
le nez plein de poussiere rouge en des-
sous, dicoulant de morve noire. (Per.
Ab. 72-27.) — 4° (B-laid, G-and), cosa
insignificante : chose insignifiante , ba-
biole.
Muskildu : 1° (L-ain), entumecerse,
s f engourdir. — 2° (B,...), dejar algo a
medio comer, manger quelque chose a
moitii. — 3° (B-ub), pelar, peler. —4° (B-
otS), embrollar, deteriorar: embrouiller,
ditiriorer, laisser perdre. — 5° (G-t),
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MUSKILO — MUSUKUN
55
despojar, limpiar a uno al juego todo el
dinero : deleaver, rdfler tout Vargent d'un
joueur. — 6° (L?), desmochar com-
pletamente un arbol, imonder complete-
ment un arbre. — 7° (L?), florecer, fleu-
rir. Hautatu dukboanaren zaharoa mus-
kilduko da, florecera la vara del que yo
escogiere, la baguette de celui que je
choisirai fleurira. (Duv. Num. xvn-5.) —
8° (AN, B, G, L), echar renuevos : bour-
geonner, boutonner. Zekhalea, bphaitbn
bada burutzkra dihoanean, muskiltzbn
da bbrriz : el centeno, si se corta al
espigarse, vuelve a echar renuevos :
lorsqu'on Mite le seigle, il redonne des
rejetons. (Duv. Labor. 57-30.)
MUSKlXO (AN-ond), mojoj6n,
moule.
Muskin (B-ar-m-ofi, G-zeg), troncho
de una pera, manzana : trognon d'une
poire, d'une pomme. Var. de muskil
(2°).
Muskin du (B-ar-m-ofi, G-zeg), comer
algo casi totalmente, manger quelque
chose presque en entier.
MUSKIRA (G-t), chicuelo : mou-
tard, garconnet.
Muskiri (G-zumay), moco, morvc. Var.
de MUSKIL.
MUSKO (S), aguij6n, aiguillon. ZOk
ha uts e dOzO hbrioaren muskoa, vos ha-
beas quebrantado el aguij6n de la muerte,
vous avez brise" Vaiguillon de la mort,
(Sakram. 50-3.)
MU§KU (Gc), pezonera, instrumento
de caucho 6 de cristal que se ponen las
mujeres en el pecho para extraer la
leche : Utin ou Utine, sorle oVinstrument,
g6ne*ralement en caoutchouc ou en verre,
muni d'une caviU oil s'adapte le Utin de
la mamelle.
Muskuldu (B-m), entumecerse un
miembro, s'engourdir (un membre).
Muskulio, modelo, figura : moule,
modele, figure. (Duv. ms.)
MUSKULU : 1° (G-don-ori), mojo-
j6n, un marisco : moule, certain coquil-
lage. — 2° (Gc) , burbujas que se levan-
tan en el agua, bulles qui s'4levent dans
Veau.
MUSKUR (Oih. ms) : 1° grueso y
gordinfton, gros et gras. — 2° corteza de
pan, cro&te de pain.
Muskurio (G-elg), Uoriqueo, pleurni-
chemenl.
MUSKURRlXO (B-pl), caracol de
mar, mayor que el magurio : escargot de
mer, plus grand que le magure.
MUSKUTSA (B-ber), zuro, tusa,
espiga desgranada de maiz : garrouille,
e"pi de mats 4gr6n6.
MUSOI (B-b-mu), pez marino, vulg.
muj6n, poisson de mer. (V. MuSar, 3°.)
MuSoin , clase de pez , esp&ce de pois-
son. (Duv. ms.)
MUST : 1° (B-m), zambullidura :plon-
geon, immersion. — 2° (B, G), onomat.
de la succi6n, onomat. du sucement.
MUSTA (R), rebanito, petit trou-
oeau.
Mustada (B-m-mu , G ), aforo , prueba
de algun alimento, principalmente li-
quido : jaugeage, verification de quelque
aliment, principalement des liquiaes.
Mustar ( B-i-on ) , mosca , oarbilla de
debajo del labio : mouche, barbiche de
dessous la levre.
Mustarda (BNc, Lc, Sc), mostaza,
moutarde. (??)
Mustatu ( G ? ) , mustau ( B-m-mu-tS-
ub), aforar, pro bar : j auger, verifier.
Must egin (B-m) , zambullirse : plon-
ger, s'immerger.
Mustela (B-m), comadreja, a diferen-
cia de ogi-gaztab, que tiene bianco el
pecho : belette; diff Grant de ogi-gaztab,
qui a le ventre blanc. (D. lat. mustela.)
Musterle ( B-i-1 ) , comadreja , belette.
Var. de mustela.
MUSTIKA (Sc), estropajo, toda clase
de revoltillo 6 mezcolanza : mastic (pop.),
toute esp&ce de melange ou d'embrouille-
ment.
Mustiko (B-ofi), muchachito : gar-
connet, gamin.
MUSTIO : 1° (AN, Gc), sidra hecha
de sola manzana, sin mezcla de agua :
cidre de pomme, sans milange d'eau. —
2o (B-tS), mosto, rnoHt. (?)
Mustraka(B-g-urd), estropajo, chiffon.
Var. de mustratSa.
MustratS (AN-b), bigote, moustache.
= D. basq. musu?, d. fr. moustache*!.
mustratSa (B-m), estropajo,
chiffon.
MUSTU (B, G), un pececillo negro
de entre penas, que no es comestible :
un petit poisson noir, qui vit entre les
rochers et n'est pas comestible. (V.
Mauts.)
Mustuka : 1<> (BN-gar-s, Sal.), los
zorros, plumero 6 rodilla con que los
criados limpian los muebles y la vaji-
lla : tpoussetle, plumeau ou poignte de
vieux linges avec lesquels les domestiques
enlevent la poussiere des meubles el de la
vaisselle. — 2° (BN-gar, L), estropajo,
toda clase de revoltijo : melange, mastic
(pop.), toute espece d'embrouillement. —
3° (BN-s), hozando, le van tan do tierra
con el hocico : fouissant, fougeani, sou-
levant la terre avec le groin. — 4° (BN-
am|, ropa sucia, linge sale. — 5° (BN-
am), hurano, bourru.
Mustukatu (BN, Sal.), espolvorar
muebles , tpousseter des meubles.
Mustupil (AN, BNc, Lc), facciones,
traits du visage. Mustupilak hanturik
dago aper hori (BN-ald), ese perezoso
esta con las facciones hinchadas, ce pares-
seux a les traits enflis. Mustupilka brori
da (BN-ald), ha caido de bruces, il est
tombt sur la face. Dagon atzeman zuten
mustupilka lurrban hbdatua , encontra-
ron a Dag6n boca abajo tendido en
tierra, Us trouv&rent Dagon Hendu sur le
ventre. (Duv. I Reg. v-4.) = Hay quien
dice mustupilaka (BN), en vez de mus-
tupilka. 11 y en a qui disent mustupilaka
(BN), au lieu de mustupilka. Mustupi-
lan-behbra (BN-gar), cabeza abajo,
tite en bas.
Mustupileko : 1° (AN-b, BN, L), golpe
en la cara, horion sur le visage. Mustupilb-
tako bat bmanen dbi at (BN-ald-gar, Lc),
te dar6 una bofetada , je te flanquerai une
gifle. — 2° (L-ain), carota, cara grande,
visage disproportion^.
Mustur: 1° (Be), hocico, jeta : mufle,
museau. Ezkotasuna miaskbtan dabb mus-
turrban daukbn tronpa bategaz, el jogo
lo chupan con una trompa que tienen en
el hocico, elles aspirent le sue avec une
trompe dont leur bouche est munie. (DM.
bas. 42-10.) Musturrbz aurrbra jausi
iBc) : caer de hocico, boca abajo : torn-
er sur la figure, mordre la poussiere.
= Usada esta palabra en plural significa
tambi£n « labios, morros ». Ce mot, em-
ploye" au pluriel, veut dire igalement
« levres, lippes ». Neu nagosi eta mustu-
rrak ausi (Be), yo ser6*superior 6 rom-
per^ los morros, je serai vainqueur ouje
briserai les lippes. — 2° (AN-b), corteza
de pan, crofite de pain. — 3° (AN, B),
extremidad : bout, extrimiU. Lukainka-
mustur (AN, B), casco de longaniza,
morceau de saucisse. Solo -mustur (B),
esquina de la heredad , coin de propri6ti.
GURB KALE-MUSTURREAN BIZI DAN ATSOA
makalik eidago (B-l), dicen que esta
enferma la anciana que vive en la esquina
de nuestra calle, on dit que la vieille qui
demeure au coin de notre rue est malade.
MUSTURI (AN?, An. ms, B?, G?),
enfado, ficherie.
Musturka : 1° (B-el), mordiendo,
mordant. — 2° (Be), nocicando, hozando :
fougeant, fouissant la terre avec le mu-
seau.
Mustur-kako (B-m, pop.), nariz agui-
lefla, nez crochu.
Musturkari (B-el) : 1° hozador, cerdo
6 jabali que hoza mucho : fougeur, pore
ou sang tier qui fouille beaucoup. —
2° mordedor, moraeur.
MuSturko (BN-s), corteza de pan,
crodle de pain.
Musturrastun (B-i-m), hurano, ho-
cicudo, esquivo : sauvage, hargneux,
reviche.
Musturreko : 1° (B-m), bozal, p. ej.
de cerdos : museltere, p. ex. des pores.
INUSKA EGIN EZTA1BN EZARTEN JAKE TSARRIAI
musturrekoa : se les pone a los cerdos
el bozal, para que no hocen : on met la
muselUre aux pores, a fin qu'ils nefougent
pas. — 2° (?), freno, p. ej. de caballos :
mors, p. ex. des chevaux. — 3° (B-l-m),
bofetada, mojic6n : gifle, mornifle (pop.).
Musturtu : 1° (Be), amohinarse, eno-
1'arse : se fdcher, bouder. — 2° (B-m),
locicar : fouger, fouiller avec le museau.
MUSU : 1° (AN-b, BN-gar-s, Sal., G,
L), cara, visage. Musu-legun bat (BN-
gar-s), una persona de cutis fresco, une
personne qui a le teint frais. — 2® (G,
Araq.), nariz, nez. — 3° labio, hocico :
Uvre, museau. — 4° (AN, G, L), 6sculo,
baiser. Eta bbrehala hurbildurik Jbsusi,
BRRAN ZIOEN '. AGUR , NaUSIA. EtA MUSU
bman zioen (L, Matth. xxvi -49) : y se
\\eg6 luego a Jesus, y dijo : Dios te
guarde, Maestro. Y lo beso : et il vint
ensuite a J6sus, et il lui dit : Salut,
MaUre. Et il le baisa. — 5° (G), punta,
pointe. Beren amak atbra oi diotb eguz-
kitan oRRATz-MusuARBKiN , sus madres se
lo suelen sacar al sol con la punta del
alfiler, leurs mires ont l' habitude de le
leur tirer au soleil avec la pointe d'une
aiguille. (Dtil. bas. 23-11.)
Musuika (L), mordiendo, mordant.
Musuka (c, ...), dandose besos, s'em-
brassant.
Musukatu, besuquear : baisoter, em-
brasser souvent. (Duv. ms.)
Musukeri: 4° (B-g), golosina, frian-
dise. — 2o besuqueo, baisotement. (Har.)
Musuko : 1° (G-gab), tragadera 6
abertura por donde pasa el agua a la
rueda del molino, rigole par oi) Veau
s'tcoule sur la roue du moulin. — 2° (G),
freno, bozal : mors, muselUre.
Musukun ( BN ) , pufietazo dado en el
rostro, coup de poing donnS sur le
visage.
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MUSULOIN — MUTHIRIKERIA
MuSuloin , agarico , seta : agaric ,
nwusseron. (??) (Duv. ms.)
Musu-mintz (G-and-gab), morro del
cerdo, groin du pore.
MuSurdin : 1° (AN-ond), pez rojizo
parecido al pajel 6 cabra de mar, de
hocico afilado : poisson rouged tre, a mu-
seau effiie, qui ressemble au pagre. —
2° (AN-b), Var. de mutSurdin.
Musuri (BN-ald, S), musurika (L-
ain), hozaduras de los cerdos en la tierra,
fouilles des pores dans la terre. Musu-
ri ak egin tu t3arriak (BN-ald), el cerdo
ha hozado la tierra, te pore a fouge* la
terre.
Musurka : 1° (BN-ald, R, S), hozando,
levantando tierra con el hocico : fou-
geant, sou levant la terre avec le groin.
— 2° (L, R-uzt), hozadura, fouillure.
MuSnrka : 1° ( G - gab ) , abridero ,
pa via, fruta parecida al melocot6n :
alberqe, pavie, sorte de pSche. (Bot.) —
2° (BNc, L, ScJ, hocicando, hozando :
fougeant, fouillant la terre avec le
groin.
Muaurkadura, hozadura, fouillure du
pore.
Musurkan (Sc). (V. MuSnrka, 2°.)
Musurkari (AN, BN, R, S), el cerdo
muy hozador, le pore tres fougeur.
Musurkatu (AN, BN, L, S) , hocicar,
hozar : fouger, fouiller la terre.
Muaurkin (Ft), hozadura, fouillure.
Musurtekatan (R-uzt). (V. MuSur-
ka, 2°.)
Musutruk (L-ain, G-and), trabajar
sin jornal, & morro libre (pop.) : travail-
ler sans itre pay e, a Vceil (pop.).
MuSu-tSabal (G-and), de cara ancha,
a large figure.
MusutSarko (AN, Araq.), enmasca-
rado, masque'.
Musututs (Duv. ma), musuthuts
(Ax.), quedarse chasqueado, p. ej. sin
Daza al juego, sin participacion en un
reparto; vulg. quedarse zapatero, lit. :
con solos los morros : iprouver un
4chec, p. ex. n'avoir pas de levee au jeu,
n'avoir pas de part dans une repartition ;
vulg. rester coi, lit. : avec ses seules
UppeS. BADIRUDI, ... SEKULAKOTZAT MUSU-
THUTS GBLDITU BEUAR IKHUSTEAK, NEHORI
buruko i Leak lazten dbrautzala : parece
que el ver que debe uno quedarse chas-
queado para siempre, ha de erizarle los
pelos de la cabeza : il semble que de voir
que Von doit itre trompi toute sa vie, les
cheveux doivent se dresser sur la tUe.
(Ax. 3»-412-26.)
Musu-zabal (AN-b). (V. MuSu-
ttabal.)
Musu-zapi (G), panuelo moquero,
mouchoir de poche. Eztulae bmaten badu^
estutasunen bat, artu diteke istua musu-
zapian : si la tos produce algun apuro,
puede recogerse la saliva en el panuelo :
si la toux produit quelque angoisse, on
f>eut recueillirla salivedans le mouchoir.
Ag. Eracus. 49-5.)
Musuz musu (L) ,
face.
MuBUZulo(Gc),fosas nasales : narines,
fosses nasales.
MUT : 1° (B-ang-el-m), (ni) palabra,
(ne pas souffler) mot. Var. de murt. —
2° (Sc), ansia, anhelo : angoisse, inquie-
tude.
Mutidura, entumecimiento : engour-
dissement, torpeur. (Duv. ms.)
cara 6 cara , face a
Mutiki (G-bur-itur), Var. de mutiko.
Mutiko (AN-b, B-l-m, BN-haz,..., Gc),
muthiko (BN, Sal.), muchacho, gamin.
Mutiko hori ezta sosa moltsan baino
gehiago handitzen (BN-haz), ese mucha-
cho no crece mas que el dinero en la
bolsa ; se dice de quien no crece A pesar
de su edad : ce garcon ne grandit pas
plus que I* argent dans la bourse; se dit
de quelqu f un qui ne grandit pas en pro-
oortion de son Age.
Mutikokari (AN-b, BN), jovenzuela
que tiene aficion A andar detras de mu-
chachos de su edad : garconniere , jeune
fille qui court apres les jeunes gens de
son dge.
Muthlkoki (AN-b, L), nifto, enfant.
ZUETARIKAKO MUTHIKOKI OUZIAK IZANEN
dira ingurebakiak , todo varon de entre
vosotros serA circuncidado , tout enfant
mdle parmi vous sera circoncis. (Duv.
Gen. xvii -10.)
MutikoSe (BN-am), muchachito :
gamin, mioche (pop.).
MTJTIL : 1° (c,...), muchacho, garcon.
— 2° (AN, B, G), aprendiz, apprenti. Ar-
ginmutil, aprendiz de cantero, apprenti
carrier. Arotz- mutil, aprendiz de he-
rrero, apprenti for geron. Zapatari-mutil,
aprendiz de zapatero, apprenti cordon-
nier. Erriko-mutil (BN-s, R-iz), algua-
cil, agent de police. — 3° (BN, L, S), ofi-
cial , obrero : ouvrier, artisan. — 4° (AN,
BN, L, R, S), criado : serviteur, domestique.
MUTHILNAGIAKURHATS BATBN GUPIDAZ GOI-
ZEAN , KHUN EGIN BBHARKO ARRATSBAN (S) :
el criado perezoso, por no dar un paso a la
mafia na , tiene que dar ciento & la tarde :
le valet paresseux , pour s'Stre epargni
un pas le matin, devra en /aire dix le
soir. = Es el proverbio 648 ae Oihenart,
alterada la palabra motil en mutil. Cest
le proverbe 648 de Oihenart : le mot motil
a ete alUri en mutil. Etsaiak Jainkoaren
justiziaren muthilak eta borreroak dira,
los enemigos son los servidores y los
verdugos ae la justicia de Dios , les enne-
mis sont les serviteurs el les exicuteurs
de la justice divine. (Ax. 3»-128-8.) —
5° (B-a-m-o-t§), pelado, trasquilado :
ras4, tondu. — 6° (G-ern), rodillo, rou-
leau, __ 70 (AN, B, BN, G, L), sosten,
sou tie n. (V. Argi- mutil.) ArraSin-mutil
(AN-b) , palo qui sirve de candelero & la
vela de resina, baton qui sert de support
a la chandelle de risine.
Mutildu : 1° (AN-b), chamuscar :
flamber, faire brUler les plumules des
volatiles. — 2« (L-ain), acoquinarse, se
recroqueviller. — 3° (AN-b, B-m, Gc,
...), desplumar un ave metiendola para
eso en agua hirviendo, diplumer un
oiseau en le mettant a cette fin dans Veau
bouillante. — 4° (B-g,...), rapar, trasqui-
lar : raser t tondre. Esker miLa, neseato
EDERRAE, BENKTAN DANAU NOZUE MUTILDU '.
mil gracias, hermosas muchachitas, de
veras me habeis pelado completamente,
lit. : todo lo que soy : mille remercie-
ments, belles jeunes filles, vous m'avez
bel et bien ras6, lit. : tout ce que je
suis. (ms-Zab. Ipuiti. xxi.) Mutilae beti
erabiLen burua mutildurjk, ta bmbndi
etorken euren izena : los muchachos
siempre traian rapada la cabeza, y de
aqui les venia su nombre : les garcons
portaient touiours les cheveux ras, e'est
pourquoi on les appellait mutil. (Per. Ab.
94-28.) — 5° (B, G), despojar, vulg. lim-
piar : dtpouiller, vulg. rincer. Batak
bestea joeoan mutildu dbzan-artban,
hasta que uno le limpie al juego, jusqu'a
ce que quelqu'un le rince au jeu. (Ag.
Eracus. 124-16.) Be re uleak astindurjk
itSi dau guztia mutildurjk : erizando sus
Selos , ha dejado despojada toda la here-
ad : hirissant ses cheveux, il a laisst
tout le champ dipouilU. (Ur. Cane. bas.
111-98-10.)
Mutilaste (B-i), semana sin fiesta
intermedia, semaine sans fite interme-
dial™.
Mutilgo (AN-b), servicio, servidum-
bre : service, domesticity.
Muthilki (L?), var6n, masculino :
mdle, masculin. Lbhbnbizikorik amarbn
SABELET1K ILKHIKO DEN MUTHILKIA, JAUNA-
rena izanen del a, que todo macho que
abriere matriz sera consagrado al Sefior,
que tout mdle premier -ni sera consacri
au Seigneur. (Har. Luc. n-23.)
MuUlko, muthilko (c,...) : 1° mucha-
chito : moutard, gamin. — 2° (AN, An.
ms), criado, serviteur.
Mutil-lagun : 1° (AN-b, L-ain), com-
pafiero de boda : compagnon de noce,
garcon d'honneur. — 2° (AN-b), com pa -
fiero del mayoral en el basle, compagnon
du premier danseur.
Mutil nagosi ( B-i-m ) , mutil - nauai
(AN-b), sobrestante, contremattre.
MUTlLOI (B-l-ond), piezas de ma-
de ra en que se a tan las cuerdas aue sostie-
nen las velas de las lanchas, vulg. corna-
musa '.pieces de bo is auxquelles on attache
les cordages qui soutiennent les voiles de
la barque, vulg. cornemuse ?.
MTJTIN : 1° (BN-haz), esauivez, bou-
derie. Mutinban da (BN-haz), pone
mala cara, il boude. — 2° (BN), pega-
joso, gluant. Lur mutina, tierra pega-
josa, terre gluant e. (De muei, muejna?.)
Mutinkeria (L-get, ...), mutismo, ter-
quedad de no hablar : mutisme, obstina-
tion a ne pas parler.
Mutino (BN, Sal.), silencioso, taci-
turno : silencieux, taciturne.
MUTIRI : lo (AN?, Lc), serio, de
pocas palabras : strieux, sobre en paroles.
— 2° (AN-b, L), atrevido, importuno :
hardi, determine. Miru mutiria, milano
atrevido, milan hardi. — 3° (AN-b), des-
vergonzado , descarado : devergonde ,
ehonte. Sbme mutiria, hijo desvergon-
zado, fils devergonde. Otsoae mutiri, los
lobos osados, les ours audacieux. Demos-
TENEK ADITU ZUENEAN EMA-MUTHIRIARBN
galdea, iuardetsi zion : Dem6stenes , al
oir la pregunta de la mujer desvergon-
zada, le respondi6 : Demosthene, en en-
tendant la demande de la femme ihontee,
lui repondit. (Ax. 3*-20t-24.) — 4« (BN-
ald, Lc), violento, pendenciero : violent,
querelleur. Gizon muthiria izanen da,
sera hombre fiero, ce sera un homme
intraitable. (Duv. Gen. xvi-12.) — 5° (BN,
L), impetuoso, vehemente : impetueux,
vehement. Haize handi muthiri bat jaiei
zen mbndiae gainazpieatuz, se levant6
un gran viento impetuoso que transtorn6
los montes, il se leva un vent impetueux
qui brisa.it les montagnes. (Duv. Ill Reg.
xix- 11.) — 6° (BN-ald), impertinente ,
impertinent.
Muthirialdi (AN-b, L, ...), acceso de
violencia, de desvergGenza : acces de vio-
lence, de devergondage.
Muthirikexia, violencia, atrevimiento,
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MUTHIRIKI
MUTUR-APAL
57
desverguenza : violence, hardiesse, dever-
gondage. (Duv. ms.)
Muthiriki : 1° (BN, L), importuna-
m ente , importuntment. Eta aitzinean
ZIHOAZBNBK ERRAN ZIOTBN MUTHIRIKI, l3l-
lik zegoela : y los aue iban delante le
reman, para que callase : et ceux qui
allaient aevant, le disputaienl pour qu'il
se 11) t. (Har. Luc. xvin-39.) Ahalke-ga-
BEKI, MUTHIRIKI, KANTOIN GUZTIBTARA BEOIAK
DARABILTZALA DABILAN EMAZTEA , la HlUJer
que anda mirando & todas partes desver-
gonzada e* importunamente , la femme
qui regarde de tous cdtis sans vergogne
et importuntment. (Ax. l«-392-26.) —
2° (BN, L), con vehemencia, vihimente-
nxenl. Muthiriki bzbn hedatu zirbn, pues
se extendieron con vehemencia, car Us
s'&tendirent avec ve'he'mence. (Duv. Gen.
vn-18.)
Muthiritasun (AN, BN, L), importuni-
dad, importuniti. Baldin ordban bbrtzea
athbari joka badago, erraiten daro-
tzubt bgia, bzpadibzo brb jaikirik eman
bbrb adiskidea dublakotz, bederen haren
muthiritasunagatik jaikiko da eta ema-
NEN DIOTZA ESKAS DITUENAK ORO (Har. Luc.
xi-8);... halerb haren muthirjtasunaga-
TIK JAIKIRIK EMANEN DRAUKA ZENBAT ERE
bbhar baititu (Leiz. Luc. xi-8) : si el otro
perseverare liamando a la puerta : os digo,
que ya que no se levantase a darselos por
ser su amigo, cierto por su importunidad
se levantaria, y le daria cuantos panes
hubiese menester : si Vautre continue a
appeler a la porte,je vous le dis, quand
mime il ne se leverait pas pour lui don-
ner parce qu f il est son ami, il se lever a
a cause de son importuniti, et il lui don-
nera autant de pain qu'il en a besoin.
Muthiritu : 1° (BN, L), hacerse vio-
lento, importuno : devenir violent, im-
portun. — 2° Mutiritu (AN-b) , hacerse
descarado : se d&vergonder , perdre toute
pudeur. — 3° (AN-b), ladrar fuerte,
aboyer fortement. Zakurrak mutiritu
dira, zakurrak mutiri dira : los perros
andan exaltados, ladran fuerte : les chiens
sont excites, Us aboient fortement.
MTJTITS (BN-haz-ist, L-ain), desafi-
lado, imoussi. Kaniit mutits bat (BN-
ist), un cuchillo desafilado, un couteau
imoussi.
Mutitu, entorpecer, perder el movi-
miento por la acci6n ael frio 6 de un
golpe : s f engourdir, perdre le mouvement
par I' action du froidou d'un coup. (Duv.
ms.)
MutSarrexi (B-ond), aguacio, pece-
cillo sin san^re, parecido a la anchoa :
abusseau, petit poisson dipourvu de sang,
qui ressemble a Vanchois.
MutSatSo-asteak (B-g-m-o, G-and),
semanas de julio sin fiesta intermedia,
semaines de juillet n' ay ant aucune file
inter mid iaire. Var. de mutil-astbak.
MUTSeR (?, Afi. ms), mustio : triste,
abattu.
MUTSl (BN, L|, mutaldura(Duv.
ms), moho, enmohecimiento : moisi,
mo is is sure.
MutSika : 4° (B-i), (comer) a pedaci-
tos : (manger) en pignochant , par petits
morceaux. — 2° (G-zeg), inclinando, pen-
chant. Buru-mutSika (G-zeg), cabeza
abajo, tite en bas.
Mutfiikatu (G-and), tajar, hacer mues-
cas, p. ej. en una mesa : encocher, faire
des encoches, p. ex. a une table.
T. IL
MutSikau (B-m?), desordenar, bou-
leverser. Ganadu guztiak sartuta, mutSi-
KAUTA, ZAPALDUTA, ZIKINDUTA ITSl DITUEN
ortuak : en los huertos que todas las
bestias, entrando en ellas, han dejado
revueltos, aplasia dos, sucios : dans les
jardins que toutes /e* bites, apres itre
entries, ont laissis bouleversis, piitinis
et sales. (Bart. H-85-19.)
MTJTSlKIN (B-a-m-mond-ub), tron-
cho, residuo de fruta 6 de cualquier
cosa ; lo que se arroja despues de comer
lo utilizable : trognon, risidu de fruit ou
de toute autre chose, debris que Vonjetle
apres avoir mangi la partie comestible.
MUT§IKO (Sc), cierta danza vasca,
de la region suletina : certaine danse
basque, de la region souletine.
MutSikor, facilmente enmohecible,
qui se mo is it aisiment.
MutSilo (B-ond), helice, gSnero de
conchas : hilice, genre de coquillages.
MUTSlLOI (B-ond), mojoj6n, almeja,
moule.
MutSilo-tfiiki (B-ond), caracolillos
muy pequefios de mar, que se usan
como tantos de juego de mus : coquil-
lages de mer tout petits, qui servent de
jetons au jeu de « mus ».
MUTSlN (G), enojado, incomodado :
ennuyi, f&chi. jZergauza tristea dan...
nerbtzat Amarilis mutSin egotea I ] qu6
cosa tan triste es para mi... que Amarilis
est£ enojadal quelle triste chose pour
moi... qu* Amarilis soit ennuyie! (Itur.
Cane. bas. Ill- 164-10.)
MUTSlTALA, un instrumento pas-
toril, un instrument de berger. (Izt.
Cond. 224.)
MUTSITSA (AN, Lacoiz.), pie de
gallo, pied-de-coq. (Bot.)
MutSitu : l°(B-a-m- ub) , quemarse
todo el pdbilo, se consumer entierement
(la meche). — 2° (BN-gar-ist, L), enmo-
hecerse, moisir. Ogi mut§itua, el pan
enmohecido, le pain moisi.
MutSi-urrin, mutSi-usain (BN-gar,
L-ainJ, olor de moho, olor pesado que se
percite en una habitaci6n largo tiempo
cerrada : renfermt, odeur spiciale que
Von pergoit dans une habitation longtemps
close.
Miitaiika (Sc), & tientas, a tAtons. —
Es lo mismo que esku-tSestuka, por mas
que etimol6gicamente no lo parece. C'est
le mdme mot que esku-t§estuka, bien qu'il
ne le paraisse pas Uymologiquement.
MttTSttKO : 1° (Sc), miope, myope.
— 2° MutSuko (B-ereift), caracol de
mar, escargot de mer.
MUTSUR : i o (B-d-g, G-deb), pequefio
mont6n de trigo, petit tas de bU. — 2° (B-
o), mazorca , 4pi de mats ou d'autres
plantes semblables. — 3° (B-o), erizo de
la castafia , bogue de la ch&taigne.
MutSurdin: 1° (B-gal-o, BN, L, Sj,
solterona, y aun solteron en L-s : vieille
fille, ou ceiibataire en L-s. — 2° salmo-
nete, rouget. (Duv. ms.)
MUTSURIO (Be,...), pequeflo mon-
ton de trigo, petit las debU.
Mut9utu (BN-am-haz), enmohecer,
moisir.
MUTU : 1° (c), mudo, muet. Jakinbz
gero ere eginez jakin iduri,... egin bere
burua itsu,mutu ETA gor i aun sabi£ndolo,
hdgase como si no se supiera,... apar^n-
tese ser ciego , mudo y sordo : meme en
le sachant, qu'on fasse comme si on ne
le savait pas, qu'on feigne d'etre aveugle,
muet et sourd. (Ax. 3M37-5.) — 2° per-
sona secreta 6 muy reservada , personne
taciturne ou ires riservie. (Duv. ms.) Gizon
mutua, hombre muy secreto : homme con-
centre*, taciturne. — 3°(BN-s), sonido poco
sonoro , son peu sonore. — 4° ( AN , BN-
ald), puesto vacio en una mesa de juego por
ausencia de un jugador, cuyas cartas las
ve el compaflero del ausente : place vide a
une table dejeu, causae par l' absence <Tun
joueur dont les cartes sont regardSes par
le compagnon du manyuant. — 5° (AN, BN,
L, S), orificio obstruido, orifice obstrue*.
Erro mutu ( BNc , Lc ) , pezon que no da
leche, pis qui ne donne pas de lait. Trri
MUTO (Sc), TITl MUTU (BN-S, R), TITI UTSC
(Sc), pecho obstruido, sein obstrui. Han-
ditsu mutua (BNc, R), hinchaz6n que no
madura , enflure qui ne mdrit pas. Lilia
mutuan dago (BN-ist) i la flor esta com-
pacta, espesa : la fleur est compacte,
serr4e. — 6° (BN-s, R-uzt), desafilado,
4mouss4. Gaminta mutu bat (BN-s), un
cuchillo desafilado, un couteau 4mouss4.
Mutualdi (AN-b, B, G, L), rato de taci-
turnidad, moment de taciturnity.
Mutu-arazl (AN-b, L), hacer callar,
faire taire.
Mutukeri ( AN - b ) , mutismo , terque-
dad de no haolar : mutisme, obstination
k ne pas parler.
Mutuldu (B-a-b-1-m-tS-ub), pelar, tras-
<jtiilar, desmochar plan. tas : raser, tondre,
tmonder des plantes.
Mutnr, mtttfir, muthur : 1° (c),
hocico, jeta, morro : museau, groin, muffle.
Muturra tSerriabena bbzalakoa du (G),
el hocico lo tiene parecido al del co-
chino , la bouche ressemble au groin du
pore. (DM. bas. 19-7.) Sudurra ebaki,
muthurra odoltsu : se corta lanariz,
se ensangrienta el hocico : nez coupf,
visage sanglant. (Oih. Prov. 414.) Gure
ZAKURRAK MUTURRA LUZE , BERTZEAK ALA
dutela uste (AN, Liz. 331-9) : nuestro
perro tiene el hocico largo, cree que los
dem6s lo tienen asi : notre chien a un
long museau, il croit que les autres Vont
de mime. — 2° (AN-b, BNc, Lc , R),
andar de morro, enfadado, bouder.
Mutur da aspaldion (AN-b), esta eno-
jado esta temporada, ces jours- ci il est
ennuyt. — 3° (AN-b, Be, BN-ald, L),
extremo, cabo : extrimiti, bout. Landa-
mutur (AN, B), solq-mutur (B), extremo
del campo, bout du champ. Lukainka-
mutur (AN, BN-ald) , casco de longaniza ,
morceau ou bout de saucisse. Bkrbhala
hekietarik batek laster eginik, hartu
zuen esponja bat, minagrbz bbthbbta kha-
nabera batbn muthurrean ezarririk,
EDATERA EMAN ZIOEN (L , Matth. XXVII-48) :
y luego corriendo uno de ellos, tom6
una esponja , y la empap6 en vinagre, y
la puso sobre una cafta, y la daba 4
beber : aussitdt Vun d'eux courut prendre
une iponge qu'il emplit de vinaigre, et,
Vayant attache'e au bout (Tun roseau, il
lui donnail a boire. — 4° (BN, G, L, R, S),
enojado, incomodado: f&chi, contrarii.
Mutur gelditu dira (BN-haz), han que-
dado de esquina , Us sont restts en froid.
Mutur- andi: 1° (B, G), bobo, niais.
— 2° (AN-b), morrudo, lippu.
Mutur-apal (S-gar), eufemismo de la
palabra « cerdo » , lit. : de hocico bajo :
euphtmisme du mot « cochon », lit. : a
groin bas.
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MUTUR-BALTZ — MUZTURKO
Mutur-baltz (B), mutur-beltz ( c> ...),
hocicudo, adusto : bourru, hargneux.
Mutur-gaizto : 1° (R-uzt), laminero,
gourmand. — 2° (AN-b), ceftudo, bougon.
Muturgo (AN-b), muthurgo (BN?,
L?) f enfurrufiamiento , rabieta : houde-
rie, contrarUU ou impatience.
Muturgorri (L-ain), jilguero (pajaro),
chardonneret (oiseau).
Mutur-joka (AN-b, G-and), lucha de
hombres a pufietazos, lutte a'hommes a
coups de poing.
Mutur Izan (AN, BN, ...), estar mo-
hino : bougonner, ronchonner.
Muturka : 1<> (Lc), cabeza abajo, tite
en bas. — 2° (AN-b-elk, Gc, L-ain), hoci-
cando, hozando : fougeant, fouillant avec
le groin. — 3° (AN-b), tropiezo : tr6bu-
chement, heurt. — 4° (AN-b), hozadura,
tierra levantada con el hocico : fouil-
lure, terre souleve'e avec le groin. —
5° (G-and), tropiezo con caida, achoppe-
ment suivi de chute. — 6° boieando,
dandose de pufiadas: boxant, donnant
des coups de poing.
Muturkari : 1° (AN, BN, G, L), hoci-
cador, fougeur. — 2© bojeador, boxeur.
(F. Seg.)
Muturkatu (AN-b, BN-s) : l°hocicar,
hozar : fouger, fouiller. — 2° tropezar,
butter.
Muturketan (AN-arak-b) , hocicando,
hozando : fougeant, fouillant.
Mutur-luze (AN-arak), desvergon-
zado : e'honte', sans vergogne.
Mutur- motz (L-get, ...), especie de
dorada (pajaro), espece de d or ade (oiseau).
Mutur -oker (G-don), licor que se
toma en ayunas : tue-ver, liqueur que
Von boit a jeun. = Se usa sin articulo.
S'emploie sans article. Krak krak egin
dio Muf ur-okerrek, el aguardiente le ha
producido borrachera, U eau-de-vie Va
enivr4.
Mutur-on (BN-s), mutur- oneko (AN-
b) , goloso : lichon , gourmet.
Muturreko (AN-b, BNc, L-ain, R),
muthurreko (Sc) : 1° bozal de bestias,
muse lie re des animaux. — 2° (c) t bofe-
t6n : gifle, claque. — 3° (AN-b), bozo,
duvet.
Muturretako (Be), bofeton, soufflet.
Var. de muturreko (2°).
Muturrez (Sc), encontrarse en un
camino, lit. : de morros : se rencontrer
dans un chemin nez a nez, lit. : bouche
a bouche. Muturrez brori (c,...), caerse
de hocico , tomber sur la figure. Mutu-
rrez mutur (BN-s, R) : estar enojado,
de esquina, de morros: itre ennuye*,
f&ch4.
Muturruts (AN, B, G,...), chasqueado :
mystifie', dupe". Gblditu zirbn biak mutu-
rruts, quedaron los dos chasqueados,
its resterent tous les deux dupe's. (Liz.
171-1.)
Muthur-salda (BN, L, S) , rifia entre
esposos , lit. : caldo de hocicos : querelle
entre 4poux, lit. : bouillon de museaux.
Mutur-Suri (Sc). (V. Mutur-zurl.)
MuturtSa (G-al), hurafio, hocicudo :
bougon, hargneux.
Muturtu (c), amohinarse, se f&cher.
ZEREN EZNAIZ NI UARGAT1K BBKHAIZTUKO
ETA EZ MUTHURTURIK GAITZEZ JARRIKO :
porque yo no me enojare* a pesar de ello ,
ni me pondre* mohino : parce gue je ne
me fdcherai pas malgre* cela, ni je ne bou-
derai. (Ax. 3«-xxn-10.)
Mutur-zabal: 1° (AN), campandoja,
variedad de manzana , espece de pomme.
— 2° (AN, B, G-and), de cara ancha,
de large visage.
Mutur -ziznur (B, G), ruin, vil.
Mutur -zorrotz (B, G) , irascible, de
mal caracter : irascible, de mauvais
caractere.
Mutur -zuku (BN-s, R), rifia entre
esposos , lit. : sopa de morros : dispute
entre 6poux, lit. : soupe de lippes.
Mutur-zurl (BNc, R), mutiirzuri (S),
goloso, laminero : friand, bee fin (pop.).
Mututasun (AN-b, B, G, ...), mudez,
mutisme.
Mututu : 1° (c, ...), volverse mudo,
callarse : devenir muet, se taire. — 2° (R),
mututu (S), entorpecerse , perder el
movimiento por la acci6n del frio 6 de
un golpe : s'engourdir, perdre le mouve-
ment par V action du froid ou a la suite
d y un coup. — 3° (AN-b), obstruirse un
orificio, s'obstruer (un orifice).
MTJTZULU (R), hurafio, esquivo*
retraido : sauvage, farouche, solitaire.
Mutzulzka (L-ain), grupo de hom-
bres, de animales : groupe d'hommes,
d' animaux.
Mutzurketa (BN, R-uzt), hocicadura,
fouille produite par le pore.
Mixhulu (Sc), hinojo, fenouil. Var. de
muLu.
Muhuzi (S), grano (de uva) , grain de
raisin.^MAHATS-MORKHO batbtan zbrikhus-
TBN DA ? Bl GAIZA I MUH URIAH ETA MUHURI-
lotugiak, Sankhoak : en un racimo de
uva i que se ve* ? Dos cosas : los granos
v los sostenes de los granos, las rami-
11a s : que voit-on dans une grappe de rai-
sin? Deux choses : les a rains et ce qui
Us soutient, les rafles. (Eskuald. 17-xi-
1905.)
MttHttRtt (Sc), jugo de los granos
de mue*rdago, jus des graines du gui.
MUZA (BN-irul), borr6n, mancha
negra, p. ej. en la cara, hecha de tinta,
carb6n, etc. : m&chure, tache noire, p. ex.
sur le visage, faite avec de Vencre, du
charbon, etc.
MUZANPA (G?, Ah. ms), chato :
camard , camus.
Muzikonka ( BN - s ) , muzikulnka
(BN-am), muzikunka (BN-ald), 4 pufie-
tazos , a coups de poing.
MUZIN : 1° (G-and), mueca de dis-
gusto, grimace de de'godt. — 2° (AN, Be,
Gc), mohino, bouderie.
Muzindu (AN ?, B ?, G?, Afi.), amo-
hinarse : se f&cher, bouder.
MUZKA (R-uzt), melindroso, regal6n:
maniire', difficile.
Muzkeri (AN-lez, G-and), jugarreta,
broma pesada : farce, mauvais tour.
Muzkin (Lc, Sc), provecho, utilidad :
profit, utiliti. Var. de mozkin.
Muzkur (L, ...), borracho, ivre.
Muzorro (G, Afi. ms), careta, masque.
MUZTER (R-uzt), es6fago, cesophage.
MUZTIO (AN-b), mosto de sidra 6 de
vino, mofit de cidre ou de vin. (?)
Muztii (S, Matth. m-10), corter, des-
mochar : couper, 4monder. var. de moztu.
Muzturko (AN-b, BN-s), zoquete (de
pan) , quignon (de pain).
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N
N. D6cimacuarta letra de nuestro alfa-
beto.
Su uso es uniforme en todos los tra-
tadistas y escritores, observandose uni-
camente cierta disparidad en el modo de
transcribirla ante b y p, como se dira
al exponer su tercera alteraci6n.
Como elemento gramatical , es tal vez
el que mas importancia tiene , no solo por
lo irecuente de su empleo, sino hasta por
la naturaleza de los afijos que forma : es
el elemento vital por excelencia. Por lo
mismo choca mas el humilde papel que
desempefia en el 16xico de la lengua,
como podra verse en las siguientes pagi-
nas.
Fbn6menos buf6nicos
La letra n, en su fecunda y vital in-
fluencia en la lengua, da lugar a dos clases
de fen6menos eufonicos : de permutaci6n
y de supresi6n.
Tal vez pudiera calificarse fen6meno
de agregaci6n su empleo cerca del deri-
vativo verbal -tu, que se nota en algu-
nas zonas del B : batun en vez de batu,
« juntar, reunir; » artun por artu,
« tomar; » sartun en lugar de sartu,
« entrar, meter. »
§ I. — De permutagi6n
Tres son las principales alteraciones
que sufre este sonido por influencia de
los que le preceden 6 le siguen.
1° Se convierte en ff, casi en todos los
dialectos, despu£s de la vocal i, siendo
esta su permutaci6n mas notable. Del
suiijo numeral -na se forman ban a, « uno
a cad a uno ; » bina , « dos a cada uno ; »
launa, « cuatro a cada uno; » seina,
« seis a cada uno; » amarna, « diez k
cada uno; » ogeiKa, « veinte a cada
uno, » ... etc. Igualmente suena como n
en btorri daizan , « para que vengan , »
y como n" en btorri dediA, « para que
venga ; » en dakusna , « lo ves tu , hem-
bra , » 6 ikusina, « velo tu, hembra. » Esto
se observe no s61o cuando es sufijo 6 forma
parte de 61, sino aun en casos que el
pueblo, por lo menos en parte, considera
como si realmente fuesen de aglutina-
cion. ^Baki neuk? dicen muchos en B
por i badakit nbuk ? « £ lo s6 yo ? » por
mas que no dicen, p. ej. : baki Nikola-
sbk, sino baki Nikolasbk, « lo sabe Nico-
las. » EgiS 6 EifJ, por egin, es de uso casi
general, como lo son baina, baiSIo, sziff,
zonff, ... etc., en vez de baina, bajno,
bun, zotin. Esto se advierte hasta en
voces ex6ticas como erregi&a, Inazio,
bioliRa, que originariamente son « reina,
Ignacio, violin ».
2<> El sonido n, cuando le sigue el
naso-paladial g y el gutural k, pierde
totalmente su car&cter de lingual y pala-
dial y se convierte en sonido puramente
nasal, casi una mera resonancia.
Pronunciense separadamente an y an-
goa, zin y zingoa, ... como tambten zan
y zanko, arran y arrankari , y se notara*
la permutaci6n del sonido n. Esta alte-
raci6n, que por lo m£nos a nuestros tra-
tadistas ha pasado inadvertida , no ha
tenido aun representaci6n en la ortogra-
fia.
3° Cuando le sigue uno de los labiales
explosivos b y p, el sonido n pierde su
car&cter de linguo-labial para convertirse
en nasolabial 6 mas bien mera resonan-
cia ; y generalmente se ha transcrito (por
mera imitaci6n de lenguas vecinas) como
si fuera m. No suena asi. Anbotu no per-
cibimos como ambotu, sino como a -f- una
resonancia 6 zumbido -f- botu. Pronun-
ciese bien la m de lembeste, dumbots,
lambarri y se notarA lo duro, lo ineuf6-
nico de mb, opuesto a una regla fone*tica
nuestra, segun la cual « sonido que no
pueda terminar una palabra est6 incapa-
citado para ser final de una silaba » ; en
cuyo caso se encuentran m, b, p, d, g, ...
etc.
Si la alteraci6n realmente perceptible
de n ante b y p ha de indicarse en la
ortografia, no se exponga con m que no
la representa bien. Para esto haria falta
nueva letra, como tambi£n para indicar
la permutaci6n de n ante g y k ; pues las
letras actuates tienen ya su representa-
ci6n limitada A un sonido. Los que sean
partidarios de representa r con letra espe-
cial todas las alteraciones secundarias de
cada elemento f6nico, no tendrian bas-
tante para su objeto con veinte nuevos
caracteres. No hay sonido que no admita
gradaciones 6 degradaciones para Uegar
& los que por su origen se le asemejen
mas , siendo tal vez las mas numerosas
las que separan a las vocales unas de
otras.
4° En cambio de estas tres permuta-
ciones que sufre el sonido n, hay una
quintuple que 61 mismo produce. Cada
una de las cinco vocales se convierte en
n, en casos de composicion y derivacidn,
cuando terminan una palabra seguida de
otra vocal; es decir que ao, ab, ea, ob,
ai, au permutan con an, an, bn, an, an. I
Los casos son muy raros, especialmente '
los tres ultimos. Ardanaska, ardanbera,
ARDANDEGI, ARDANETSE, ARDANGELA, ARDAN-
KOI, AROANOI, ARDANTEGI, ARDANTZALB , ...
vienen de ardao. Gaztanapal, gaztan-
ASKA, GAZTANBBRA, GAZTANDEGI , GAZTANEZ-
pata, gaztangaSur, g azt angile , ... etc. ,
se originan de gaztae. Katbnbegi, katen-
BIDE, KATENBIUR, katengi , katenmaiLa ,
katenorratz, katentSu, son compuestos
de katea. Finalmente morrontza deriva
de MORROE, URDANTZAKI de UROAI, GARANDU
de garau. Conviene advertir que no es
ley absolutamente general ; pues hay
pnlabras como odei, zelai, garai,... etc.,
que tienen por compuestos odeiarte,
zblaiaran, garaialde, en vez de odbnartb,
ZBLANARAN, GARANALDE.
§ II. — De supresi6n
1° (c), la n final de preterito imper-
fecto se elide al aglutinarsele un sufijo
relativo cualquiera. De nintzan, « yo
era, » nacen nintzala, nintzalako, nin-
tzalakoan; nintzan, « que yo era, » de
NINTZAN -f N 1 ; NINTZANEAN , NINTZANEKO ,
nintzanetik,... etc. , vienen de nintzan
-f- NEAN , -j- NEKO , -j- NETIK.
2° (c) , la n final del verbo infinitivo se
suprime ante cualquiera de los sufijos
derivatives. De egon, esan, erran, bgin,
bntzun,... nacen egotaloi, bsakizun,
ERRAPEN, EGILB, ENTZUTEA...
3° (AN), se suprime asi mismo n ante
la particula de futuro -en : emaen, izabn,
permutados en emain, izain : emanen
dut, u lo dar6; » izain da, « el sera. »
4° (c), en composici6n se suprime la
n final de algunos nombres, como jaun ,
egun ; de los cuales se originan jaubb ,
jabe , « duefio ; » jaurbgi , « palacio ; »
eguerdi , « mediodia ; <> egubrri , egube-
rri, « navidad, lit. : dia nuevo, »... etc.
5° (B), se elide asi mismo la n del
sufijo -gan antes de los sufijos -n y z :
aitagan (B, G), en vez de aitagann, « en
el padre ; » nigaz por niganz , « con-
migo. »
Esto se observa, si bien no general-
mente ni con fuerza de ley, aun fuera de
casos de aglutinacion.
4° (AN , B, BN, ...), se suprime la n
del infinitivo, cuando le sigue el auxiliar
u otra palabra que empieze en vocal : lo
cual pone en relieve su caracter antieu-
f6nico. Si iz 6 ji iz (BN-s), por Sin (jin)
iz, « has venido ; » basokoak bzibban por
1 No fue tan delicado Quevedo al estam-
par en El Gran Ttcafio la frase : « Pregun-
tome que qud queria. »
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60
N
bzin eban, « el de la selva no podia »
(Per, Ab. 99-11); ila iza bz naz por iLa
izan bznaz 6, retirando las licencias po^ti-
cas , bnaz izan iLa, « no he sido muerto »
(Per. Ab. 102-2); oles egi ebanban por
OLBS BOIN EBANBAN , « CUando Saludo »
(Per. Ab. 406-19); joadi por joan adi,
« vete » (Ur. Maiatz. 55-14); y las con-
tracciones de imperativo esaik , bgizu ,
emoidazu,... son tan corrientes que extra-
naria tal vez, por afectado, el lenguaje
en que se dijeren las verdaderas forma s
BSAN BIK, BGIN EIZU , EM ON BIDAZU ; y a
mas de uno les sera necesario, para con-
vencerse de que es asi , ver las mismas
formas precedidas de la negacion y
usadas sin contracci6n alguna : ezeik
BSAN, BZBIZU EGIN, EZBDAZU EMON I « nO lo
digas, no lo hagais, no me lo deis. »
Todavia son mas duras y licenciosas las
contracciones en que ademas de la n del
infinitivo se suprime algun trozo del
auxiliar : amak bsautso lo eiteko se canta
por ahi al Niflo Jesus en vez de amak
bsan dbutso lo egiteko, que debi6 haber
empleado el piadoso versolari. Son tam-
bi6n corrientes f rases como neuk esoot
(B-m), por neuk bsan dot, « lo he dicho ; »
GEUK EDAAGU (B-Ond), por GEUK EDAN DOGU,
« nosotros lo hemos bebido ; » i nok emo-
ontso? (B-l), en vez de nok emon deu-
tso, « £qui6n se lo ha dado? »... etc.
etc.
2° (Gc, ...), se omite la n final de una
palabra cuando esta precedida de un
diptongo, constituyenao ya estas pala-
bras verdaderas variantes de las prime-
ras : zai (G), zain (c,...), « vigilante; »
artzai (G), ARTZAiN (c, ...), « pastor ; »
ARRAI, ARRAIN, « pez J » ORAI , ORAIN ,
u ahora ; » igui , iguin , « tedio ; » usai ,
usain, « olor; » sui, suin, « yerno. » Aun
en B se regis tra algun ejemplo como
MAHAIN (BN, L, S), MAI (B, G), MAUAI
(BN-am), « mesa; » gar aun (B),garau
(B), « grano; » seizaro (arc), « infancia, »
que viene de sein 4- zaro.
3° En el valle de Zigoitia (B-ar) se
elide la n final del gerundio : bztugu
beketa por bbketan, « no solemos lie-
narlo; » euri-boketa (por boketan) dago,
« esta lloviendo , lit. : echando lluvia ; »
OSASUNA GALGETA DUTen Vez de GALGBTAN,
<( pierdo la salud; » zs oskarra atarata
dau juzturiak en luff a r de ataratan,
« qu6 ruido produce el trueno. »
i° En AN-elk y BN-aezk,... se elide la
n final del imperfecto : £ aita bin ze gi-
zon? en vez de zen, « £el padre hizose
hombre?)) (Bonap. Catec. 26-5.) Erran
ziote bada Pilatosbk en lu^ar de zioten,
« les dijo pues Pilatos » (Liz. Joan, xvin-
31).
5° Se elide esta misma n, en B-otS, en
fiexiones de conjugaci6n familiar; siendo
este uno de los casos mas curiosos que
he visto en nuestra conjugaci6n. Nin-
tzan, zan, giSean, zirban son formas
corteses del imperfecto del verbo « ser » ;
nintza , za , giSea , ziREA son sus familia-
res respectivas : « yo era , el era , noso-
tros e>amos, ellos eran. » Ezin aguan-
tau (?) jburia, « no podian aguantar. »
FUNCIONES GRAMATICALES
N PREPIJO
(c), es un elemento de conjugaci6n
que representa al paciente (acusativo) de
Erimera persona : significa en los ver-
os transitivos « me », en los neutros
« yo (me) » : nauko, « me tiene 61 » (Afi.
Esku-lib. 132-9); narabil, « me mueve
6\ » (Itur. Ipui. 69-2); nakus, « me ve
el » (Ur. Maiatz. 103-5); natza, « yo (me)
estoy acostado » (Per. Ab. 37-14); na-
kion goza, « g6ce (me) yo de ello. »(Ax.
3 a -37-9.) Es el mismo pronombre ni, € yo
6, mas bien, me, » cuya i se elide; como
se elide en el roncales yi (para decir
yago, « estas » ) ; como se elide asimismo
la u de gu y zu por ejemplo en gara,
ZARA.
N INFIJO
1° (c), elemento de conjugaci6n que
representa al recipiente (dativo) de se-
gunda persona y significa « te » , refi-
rie"ndose a mujer : othoitz egitbn drau-
nat, « te suplico » (Leiz. 11 Joan, v-5);
jainkoak obea diRaala , « que Dios te
depare mejor (marido). » (Per. Ab.
122-5.) Cuando el agente no esta expreso
ni hay sufijo de relaci6n aglutinado al
verbo, esta n, sin perder ni su caracter
ni su significaci6n , pasa a ser sufijo,
ocupando asi el mismo puesto que el
agente n, « tu : » narrain, « te sigo. »
(Oih. 115-12.)
2° (c), se intercala en la conjugaci6n
del imperfecto y los modos que de 6*1 se
derivan, siempre que el objeto de la
acci6n sea de primera 6 segunda per-
sona : zbngozala, « estando vos enton-
ces » (Ah. Esku-lib. 173-16); gengokez,
« estariamos » (Olg. 1 68-1 ); jaube banintz,
« si yo fuera duefio » (Per. Ab. 93-3);
inzan, c eras » (Dechep. 51-10); nen-
goan, « yoestaba » (Ur. Matth. xxv-36).
Hay en B y G, pequefias zonas en que
se dice nitzan, banitz,... en vez de nin-
tzan, banintz... Cuando el objeto de la
acci6n es de tercera persona, no se usa
jamas la n como infijo : etozan, « ve-
nian » (Aft. Esku-lib. 186-27), y zeto-
zela, « que venian » ( Ur. Gen. xxiv-63) ;
EGOAN (B, ApOC. IV-2), ZEGOAN (G, ApOC.
iv-2), « estaba el. » Nunca se dice ento-
zan, zentozela (en tercera persona), en-
go an ( en tercera ) y zbngoan.
N SUFIJO
1° (c), lo es de posesi6n. Muchos
creen que el sufijo casual de posesidn
es en; cuando, en realidad, esta parti-
cula se compone de la letra euf6nica b y
el verdadero posesivo. Andres -f- n deci-
mos Andresen. He aqui algunos ejem-
plos tornados del pueblo en di versos dia-
lectos respecto del uso de este sufijo :
aitanak (B-m, BN-s, G-t, ...), aitabnak
( BN-ald-gar ) , aitainak (AN-b, L-azk) ,
aitarenak (b?, L-get, ..., R-bid, Sc),
AITARNAK (R-UZt), AITENAK (B-l, ...), ATAB-
nak (G-urn), « los del padre. » Hay varios
escritores que se han valido de -n en
vez de -en en casos no euf6nicos, como
se vale tal vez mas generalmente el
pueblo. En el lindo librito Pachico Che-
rren se registran estos ejemplos entre
otros cien : umean ondasunak , « los bie-
nes del nifio » (65-7) ; anaianak, « los del
hermano » (12-9); patSin antz andirikan,
« gran semejanza de Francisco » (58-9).
Mi padre , cuando no incurre en la cos-
tumbre de emplear la forma plural -en
por el singular, se vale de sola la parti-
cula -n para este objeto : agustuan azka-
nerantz, chacia el fin de agosto» (Parn.
288-13); parnosoko mendira Apolon au-
rreti, « al monte Parnaso por delante
de Apolo » (Parn. 295-12),..., a no ser
que le obliguen a lo contrario las exigen-
cies del metro : argiaren aita, « el padre
de la luz » (Parn. 293-4). El que esto
escribe seguia esta costumbre hasta que,
habiendo notado que la generalidad
escribla argiaren, Apoloren, PatSiren,
umearen,..., en vez de argian, Apolon,
PatSin, umean,..., se atuvo a la costumbre
general. En el empleo de ren en vez de
n, sucede exactamente lo que con bri en
substituci6n de i : Agustineri por Agus-
tini ; y es que se han incrustado en los
sufijos posesivo y dativo dos letras eufo-
nicas una en pos de la otra.
2° (c), es sufijo locativo 6 inesivo;
significa « en » : erreginaren gelan,
« en el aposento de la reina. » (Lard. Test.
345-18.) A veces le acompafla la vocal
euf6nica e, como en sidonbn bginak,
« hechos en Sid6n » (Ur. Matth. xiv-21);
gaurko egunean, « en el dia de hoy »
(Izt. Cond. 172-11); otras veces la par-
ticula -ta : gauza artan , « en aquel asun-
to l (Ur. Ex. xii -12); gaztetan, en la
juventud >» (Per. Ab. 88-25) ; otras veces
sigue al infijo -gan-, como en gizonagan,
« en el hombre. » (Ur. Gen. vi-3.)
En la Introducci6n se expondran minu-
ciosamente estas lindas y filos6ficas com-
binaciones. La elision de la particula
-n, 6 de cualquiera otra que haga sus
veces, es frecuente traUndose de nom-
bres de tiempo, como sucede tambi^n
en otras lenguas : gau ta egun, jai ta
astb, uda ta negu : « noche y dia, (dia
de) fiesta y (dia de) labor, verano 6 in-
vierno. » (Bart. 1-264-2.) Podria decirse,
aunque sin tal donaire, de esta manera :
GABAZ TA EGUNAZ, JAI-EGUNEAN TA ASTEGU-
NEAN, UDAN TA NEGU AN.
Parece que no es solo el vascuence la
lengua que se vale de la misma particula
para indicar dos de los casos de su decli-
nacion : el posesivo y el locativo. Dice
al efecto Max M tiller (Science of lan-
guage, 1 -332) : « Puede probarse que el
locativo ha usurpado actualmente en
algunas lenguas el puesto del genitivo. »
En acadiano , el genitivo se forma de par-
ticulas del locativo : rey de los dioses se
dice rey entre los dioses. La particula se
del genitivo latino originariamente fiie*
&i, es decir el antiguo locativo i. « Rey
de Roma, » expresado por rex Romse,
significa en realidad « rey en Roma ».
Notese que Max Muller habla de genitivo
en general, cuando en nuestra lengua
sucede que la particula -n, sufijo loca-
tivo, es uno de los genitivos, el pose-
sivo. Pocas lenguas habrA <jue posean la
riqueza de nuestra declinaci6n , teniendo
los sufijos que la constituyen cad a cual
su funci6n bien determinada. El fine's,
p. ej., se vale de nuestro mismo sufijo -n
para indicar no ya solo el posesivo, sino
todo genitivo : talon isanta , « el patron
de la casa. » Nosotros para este caso, en
que no hay posesi6n, nos valemos del
sufijo -ko. Unicamente, por cierta proso-
popeya, considerando « casa » como ser
viviente, nos valemos del posesivo con
dicha palabra : etSearen mozkinak , « las
rentas de la casa; » pues etSeko mozki-
nak indica las rentas « contenidas en »
y no t< producidas por » la casa.
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N
61
3© (c), elemento de conjugaci6n que
representa al agente femeninode segundo
grado « tu, hembra » : lurra jango den.
« comer&s tierra. » (Lard. Test. 9-28.)
Sin duda Lardizabal, al escribir esto,
m6s bien que del epiceno vasco suge
(como eon todos nuestros nombres) , se
acordaba del femenino castellano « ser-
piente » ; pues no babia , si no , raz6n de
emplear el agente -n con preferencia al
masculino -k. i Zer don bada ? « i qu6
es pues? » (Per. Ab. 54-3.) Merece
citarse un dicbo popular de G, del cual
se valen , creo , los nifios en algun juego :
ATSO ZARRA BBLBNDRJN, IRB BENTAK BGIN
DIN, ORTZAK BRB JOAN ZAIZKIN , SORG1N
zarra dirudin : « anciana vieja (belen-
drin), tu venta (sic) termini, aun los
dientes se te ban ido, pareces vieja
bruja. » No bay en esta lengua ninguna
otra particula que indique genero.
Las terminaciones femeninas -sa y-SU,
como tambien los adjetivos de igual
g£nero, p. ej. santa 6 santka, bbdinka-
tea,... etc., son de procedencia extrafia;
con la diferencia de que las terminacio-
nes supradichas ban tornado carta de
naturaleza entre nosotros.
Mucbos en B se valen de -na en vez
de -N : EUK ESAN DONA, BARRITSU ORRBK (B-
1), c tu lo bas dicbo, tu, babladora. » El
duna de que se vale Oibenart por dun ,
en su proverbio 23, es resultado ae dun -)-
el interrogative* -a. Amaizuna, erradan :
No , bz : i Nahi duna ? Suegra , dime :
Toma , no : £ Lo ouieres ? »
Asi como el inujo -n- (primera acep-
cion) puede accidentalraente parecer
sufijo, como se advirtio ya, asi este
sufijo parece que pierde su caracter de
tal cuandose le agrega otro sufijo, p. ej.,
algun relativo de la conjugaci6n : beka-
turik bztaginala, « que no cometas
pecado alguno. » (Leiz. Joan, vm-H.)
Acerca del tuteo se habl6 al exponer
la signification de I ( tomo 1 , pag. 376 ,
col.2«). Conviene afiaair que por desgra-
cia esta en desuso en algunas comarcas
de B y G y en mucbas otras se usa cada
vez me'nos. Los mismos vericuetos de
B-l que oian nuestros i, bu, doe, ... etc.,
podrian testifies r la modernization de la
generaci6n nueva, pues oyen con no
poca frecuencia , de nifios que comienzan
6 bablar, zu, zbu, dozu, aun hablando
entre si. Me ban asegurado que en B-g-
ond ya no se conoce el tuteo.
4° (c), terminaci6n del prete>ito imper-
fecto : bukbzan, « ellos los tenian »
(Bart. II- 1-155); bbilzan, « andaban »
(Per. Ab. 102-26); bbrb Jaungoieoa
eban sbmea, « su bijo He) era su Dios »
(An. Esku-lib. 195-1); bialdu zitubn,
« les envi6. » (Lard. Test. 303-5.)
Al tratar de los fen6raenos de supre-
si6n de esta letra n , se ba dicho d6nde se
elide esta particula final de conjugaci6n :
zb por zbn, ziote en vez de ziotbn, ...
etc.
5° (c), elemento de conjugaci6n que
pone en relacion el verbo conjugado, al
cual se aglutina , con un nombre : es el
relativo « que ». Arratobtzarrbz bbterie
dagozan toki edo GELBTAN , « en sitios 6
aposentos que estAn Uenos de enormes
ratas. » (Per. Ab. 69-25.) Erran ditugun
gauza hauk, « estas cosas que bemos
dicbo. »> (Ax. 3«-296-24.)
Cuando este relativo se aplica al pre-
terito imperfecto, cbocan dos n y la
una (la del tiempo) se elide siempre,
como se dijo oportunamente : danak eta
zanak (en vez de zannak) (B, G, Apoc.
i-8), « el que es y el que era. » En tal
caso, que es frecuentisimo , puede baber
confusi6n con la mis ma flexion absoluta
6 sin relation; es decir que, p. ej., zan
puede significar « era » 6 « que era ».
Veo en mis apuntes una frase tomada
de un te6logo rigorista, si alguno, la
cual puede encerrar 6 un dogma de fe 6
una monstruosa beregia : Apostolu san-
TUAK, ESPIRITU SANTUAK ERAKUTSITA , Jb-
sus il eben Judeguakin (Bart. 1-177-3),
puede significar « los santos Apostoles,
instruidos por el Espiritu Santo , con los
Judios que mataron a Jesus... », 6 bien
« los santos Ap6stoles , instruidos por el
Espiritu Santo, mataron A Jesus con los
Judios... ».
Para evitar esta confusion , podria po-
nerse un gui6n entre el verbo y el nom-
bre puestos en relation con este sufijo :
ona zan gizona, « el hombre era bueno; »
ona zan -gizona, « el hombre que era
bueno; » il eben -Judeguakin, « con los
Judios que le mataron ; » il ebbn Judegua-
kin, « le mataron con los Judios. » Este
guion no bace falta en el presente de
indicative), pues no bay jamas lugar 6
confusi6n , como sucede en el caso que se
analiza de preterito imperfecto.
El empleo de este sufijo es para los
extranos el caso tal vez m&s dificil de
nuestra construction. Hay, sin embargo,
ocasiones en que por la claridad conviene
invertir la construcci6n que de suyo
exige el empleo de este sufijo. Jesusek
GURI AGERTURIEAKO LbGEAK BADITU , BAI ,
bbre nekbak; baina nbkb, bkusi dugun
BEZALA , GURB JaUNGOIKOAK ATSBGIN GABBIZ
arintzen dituenak : « la Ley que nos
revel6 Jesucristo tiene ciertamente sus
penalidades, pero penalidades que, como
nemos visto, aligera con puro consuelo
nuestro Dios. » (Mend. II- 100-1.)
El orden riguroso seria : Jesusek...,
BAlffA BKUSI DUGUN BBZBLA , GURB JaUNGOI-
KOAK ATSBGIN GARBIZ ARINTZEN DITUEN
nekbak. Mendiburu, en la manera de es-
cribir su parrafo, no solo contribuy6 &
la claridad, sino 6 la elegancia de la
expresi6n; pues de otra manera sonaria
la misma palabra nekbak al final de dos
miembros consecutivos de una frase.
Barbarismo. — En lo que caen no ya
gente extrafia tan solo, sino gente de
casa y avezada a* escribir, es en el modo
de emplear este sufijo tra tan dose de
palabras como « quien, cual, donde,
porque >», es decir, los interrogativos
usaaos como incidentales y por lo mismo,
en espafiol, sin acento.
Es preciso convenir en que , asi como
bay mucbas frases vascas literalmente
intraducibles 6 otras lenguas, hay tam-
bten frases de otras lenguas, y muy
especialmente las de que bablamos, que
no pueden traducirse sin alterar el giro,
4 no incurrir en garrafal barbarismo.
Estos giros son & veces tan dificiles , que
se ve uno precisado a cortar la frase en
dos, uniendo ambos miembros con alguna
conjunci6n.
La frase de Duvoisin(Gen. m-19): bi-
HURTU ZAITBZEN ARTBO LURRERA , ZEINTARIK
IZAN BA1TZIRB ATHBRATUA , y SU COrreS-
pondiente de Uriarte : itzuli zaitbzen
BITARTEAN LURRERA, NONDIK IZAN ZINAN
artua, son traducciones literales de
« hasta que vuelvas a la tierra, de la
cual fuiste sacado ». Las traducciones,
exentas de barbarismo, son : bihurtu zai-
tbzen ARTEO ATHBRATUA IZAN ZAREN LURRE-
RA , y ITZULI ZAITEZEN BITARTEAN ARTUA
izan ziflAN (6 mejor zeran) , lurrbra.
La frase de Uriarte (Gen. in-6) : bman
ZION SENARRARI , ZEINAK ERB JAN ZUEN , y
de Duvoisin (id.) : bman zion bere senha-
RRARI , ZEINAK ERB JAN IZAN BAITZUEN , que
son barbaras , podrian purificarse di-
ciendo : eman zion senarrari eta ark ere
JAN ZUEN.
La frase d'Axular : nekhazalbrik eta
LABORAR1RIK BAIZEN EZTBN HBRRIA DELA
herririk hoberena (Ax. 3«-l 92-11) , dirian
mucbos boy, sobre todo en B y G : brria,
ZEINETAN EZTAN NEK AZALEA... BAIZIK , DALA
brririk onbna : « que el pueblo en que
no hay mas que artesanos y labradores
es el pueblo mejor. »
De esto convendra" tratar con cierto
detenimiento en la Introducci6n al expo-
ner la Sintaxis.
6° (c), elemento de conjugaci6n que
indica la relacion final de subjuntivo y
signifies « para que » : btorri dakizun ,
« para que venga & usted » (Olg. 151-
10); dazaugun, « para que lo conozca-
mos (Aft. Cur. 97-8) ; ugaritu bztaitbkbn,
« no sea que se mu.liplique. » (Ur. Ex.
1-10.)
Algunos autores , como el mismo Afii-
barro y Leizarraga, se han valido del
sufijo -NTZAT por -n v aun se usa esto en
B-a-o-tS, habiendose valido de este
sufijo en nuestros dias el malogrado y
profundo vasc6filo Arana-Goiri : igon
daikedantzat, « para que pueda yo subir »
(Afi. Esku-lib. 91-3); izan daitbzantzat,
« para que sean » (Afl. Esku-lib. 20-22);
agbri bzakibntzat, « para que no te
muestres A ellos. » (Leiz. Matth. vi-18.)
Otros (BN-ald, G-get,...) se valen de
-n-gatik : ikus DBZANGATiK, « para que
61 lo ve. »
7° (c) , el mismo sufijo anterior, indi-
cando tambien fin u objeto, pero apli-
cado al imperativo en su primera per-
sona y no signiflcando precisamente
« para que » : jetSi gaitezen , « bajemos »
( Ur. Gen. xi-7) ; dakuskun , « veAmoslo »
(Per. Ab. 112-16); goazan (Be,..., S-li),
goazen (AN, B, Gc), gazen (BN-ald-gar),
« vayAmonos. »> Estas mismas flexiones
equivaldrian A « para que bajemos, para
que lo veamos, para que vayamos »,
segun el contexto de la frase.
8° (c) , sufijo de conjugaci6n que signi-
fica « si » de averiguaci6n : ikusiko dogu
zarban, « veremos 6i sois » (Per. Ab.
149-28); GALDBTU ZIGUN... AITA BIZI ZAN,
bestb anairik gknduen , « nos pregunt6...
si vivla el padre , si teniamos otros ber-
manos. » (Ur. Gen. xliii-7.)
Al tratar del prefijo ba- en el tomo I ,
p. 122, se dijo que habia un barbarismo,
por desgracia harto frecuente y empleado
no por cualquier escritor rampl6n, con-
sistente en el empleo de aquel prefijo en
vez de este sufijo de averiguaci6n -n. En
los dialectos AN, B y G, especialmente,
se repiten mucho frases tan incorrectas
COmO EZTAKIT BADATOR , BZTAKIT EKARRI
badozu, ... en vez de eztakit datorren,
« no s4 si viene ; » eztakit bkarri dozun,
« no se si lo habeas traido. »
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62
N
En algunas variedades de casi todos
los dialectos y en algunos exclusivamente
(BN-s, R, S), se usa -nez en vez de este
sufijo -n con esta significaci6n : bztaki
gb'rtako jakonbz, « no sabe si le corres-
ponded » (Afi. Esku-lib. 25-9), en vez
de GBRTAKO JAKONJ BEG IRA ONDO EGIN
dozuzanez en vez de dozuzan, « mirad si
hab6is hecho bien » (Afi. Esku-lib. 42-
13); EZTAKIT BKHARRI DUZUNEZ ( BN , S),
<( no s6 si lo habeas traido. »
Axular usa profusamente el sufijo -nz
en vez de -nez, variante de -n en esta
8* acepci6n.
9° (c), sufijo del verbo conjugado ;
indica que el verbo a que se agrega es
complemento de otra ora,ci6n y no tiene
ni en espafiol ni en francos traducci6n
di recta, por lo m6nos en la actualidad.
Para esto la oraci6n que sirve de com-
plemento lleva en si un interrogativo :
EZTAKIT NIK NOZKOAK DIRE AN , en Vez de
nozkoak dira, « no s6 yo de cuando son »
(Per. Ab. 149-28) ; ona non datorren
por dator, « he aqui d6nde viene » (Ur.
Gen. xxxn-6); gogora ekazu zeinbat
GAUZA ON ... EGIN BAGARIK ITSl DOZUZAN pOI"
dozuz, « considerad cuantas cosas bue-
nas...hab6is dejado sin hacer. » (Afi.
Esku-lib. 34-16.) Ikhusiko duzu zenbat
PBNA IRAGAITEN DUEN AMA BATEK, « Ver&S
cuantas penas sufre una mad re. » (Ax.
3a.465.25.) Eztakizue zeren bskez zaude-
tbn, « no sab6is qu6 pedis. » (Leiz. Marc.
x-38.)
Muchas veces el verbo principal esta
oculto y la oraci6n complementaria pa-
rece que no lo es, como sucede en las
admiraciones, en los titulos de los capi-
tulos, etc. : ; zb ederra dan ! « (me ad-
miro de) j cuan hermoso es ! » Nola luza-
mendutan gbrotik gerora dabilanak egi-
ten deraubn atsekabe aingiruei , « (se
trata de) c6mo el que anda demorando
de mas a mas tarde aflige a los angeles. »
(Ax. 3»-305-21.)
La frase antes citada de Quevedo :
« Preguntome que qu6 queria, » demues-
tra que por lo m6nos en otros tiempos
se traducia literalmente este sufijo. Hoy
se dice : « Preguntome qu6 queria. »
10° (c), sufijo verbal de oraci6n com-
plementaria regida del verbo « querer »
y algun otro como « ser », etc. : gurako
zendukb... egin daizun , « querria usted, ...
que (61) os lo haga » (Per. Ab. 71-12) ;
NAI DU ALABAINA GOAZKION GU , « quiere
sin embargo que nos vayamos a 61 »
(Mend, in-275-15) ; £nahi duzu bada goa-
ZIN ETA GAISTO HURA ATHERA DEZAGUN , BIL
dbzagun? « £quer6is, pues, que vayamos
y arranquemos aquella mala (hierba) y
la recojamos? » (Ax. 3«-292-10.)
En vez de este giro se usa mucho en
algunos dialectos una linda frase, po-
niendo el verbo complementario en infi-
nitivo nominal : £nai dozu gu joatea?
(Be), « ^quer6is que vayamos? lit. : el
ir nosotros. » Leialagoak izatea ezin
braman zuen, « no podia 61 sufrir que
fuesen mas leales (que 61). » (Lard. Test.
8-4.)
Dbrivados y modismos
El sufijo -n, en su quinta acepci6n, da
lugar a derivados y modismos muy deli-
cados.
Los principales derivados son : -na,
-NAZ, -NBAN, -NEKO, -NBRA , -NBRAKO ,
-NETIK, -NBZ, -NEZ GBRO 6 -NBZKERO. Se
analizaran oportunamente y por sepa-
rado. Los modismos principales son :
1° -n artean (c), « mientras (que); »
GATZA LORA DITBAN- ARTEAN , BESTB GAUZA
lekuske : « en tan to que la sal floreciese,
otra cosa se veria » (Refranes, 145); lo
nagoan- artean, « mientras estoy dor-
mido. » (Per. Ab. 68-13.)
Muchos en B y G se valen de este mo-
dismo para significar « hasta que » , sus-
tituyendo a -n arte : alaere dezutena
GORDE EZAZUTE NI NATORRBN ARTEAN (G,
Apoc. n -2b), « aun asi guardad lo que
tengais, mientras yo venga. »
Este modismo, aplicado a nombres,
significa « entre » : nire etSean ta base-
RRIKOBN ARTEAN BETI JAN-AURRETI ALAN
egin oi da, « en mi casa y entre aldeanos
siempre se guarda esta costumbre antes
de comer. » (Per. Ab. 56-19.)
De este modismo se origina -n arteko,
que significa lit. : « para mientras » 6 « de
mientras » , segun le siga un verbo 6 un
nombre : negarrezko erri onetan erbes-
tbturik nagoan -arteko, « (para) mien-
tras (para todo el tiemjpo en que) est6
yo desterrado en esta tierra de llanto »
(Afi. Esku-lib. 9-1); neure bizi nazan-
arteko egite guztiak, lit. : « todas mis
acciones de mientras viviere. » (Afi.
Esku-lib. 33-18.)
2° -N BAKOITZEAN , BAKOTSEAN (c,...) I
« cada vez que, lit. : en cada que ; » da-
torren bakotSean (Be), « cada vez que
viene. »
3° -n baino geiago (Be), significa « en
cuanto, al momento en que, ..., lit. : mas
que (lo) que ». EtSera sartuten dan
baiRo geiago, didarrbz asten jaku amaka
(B-l) : « en cuanto entra en casa, empieza
a gritar diciendo : Madre, madre. » Equi-
vale al sufijo -neko (1°), y a los moais-
mOS -N LEGEZ, -NAZ BATERA.
4° -N GUZTIAN (AN, B, G), -N OROTAN
(AN, BN, L, ...), « siempre que, lit. : en
toda que. » En este modismo, como en
el segundo, se omite la pa la bra bidar,
BIDER, ALDI, « VeZ I » EREA DAN GUZTIAN,
<( siempre que hay ocasi6n » (Per. Ab.
45-26); jokatu duen orotan galdu du
(L?), « ha perdido siempre que ha ju-
gado. »
5° -n legez (Be), « en cuanto, lit. :
como que, segun. » Datorren legez, buru-
BURUAN JOKO DOT KATU LAPURRA , (( en
cuanto venga, golpear6 en la cabeza al
gato ladron. »
Hay otros dos modismos originados
del sufijo posesivo -n. (V. la prime ra
acepci6n.) Uno de ellos, comun a toda
la lengua , es admirativo. ; Pontuarbn
LATZA ! I PAUSUAREN GAITZA ! j EGITEKOAREN
HANDIA ! j HERSTURAREN HERTSI ETA IZIGA-
rria ! « j qu6 punto tan aspero ! \ qu6
paso tan dificil ! j cuan grande tarea !
i qu6 apurada y espantosa angustia ! »
(Ax. 3«-308-5.) j Zuen TRiSTEAK ! « j tristes
de vosotros ! j qu6 miserables sois ! »
(Liz. 197-9.) | IZATEAREN LUZEA I | IZATEA-
ren ikaragarria ! « j qu6 larga es su
existencia (la de Dios)! ;cuan terrible
existencia! » (Mend. 1-51-15.) Maiatza
i ire latza ! « mayo, ; cuan aspero eres ! »
(Refranes, 269.) j Jan - bdanaren gozoa !
I kontu-bmonarbn gaiztoa I « \ cuan dulce
es comer y beber ! j cuan malo es pagar
la cuenta! » (Per. Ab. 122-18.)
El otro modismo, casi comun, es enfa-
tico y consiste en repetir una palabra,
aplicandole primero el sufijo -n 6 -en
posesivo, y luego por lo general el sufijo
modal -z. Gozoaren gozoz : « de puro
dulce, a fuerza de dulzura » (Per. Ab.
131-2) ; MiftAREN miSez, « a fuerza de do-
lores » (Joan. Saind. 1-372-8); zbrua
IRABAZTEKO EGARRIAREN EGARRIZ, « & fuerza
de sed de ganar el cielo » (Afi. Esku-
lib. 43-13) ; ZARRAN ZARREZ IL SUNEN (BN-
S), ZARRARBN ZARREZ IL ZEN (R), « muri6 de
puro viejo. »
N. Quatorzieme lettre de notre alpha-
bet.
Son emploi est uniforme chez tous les
grammairiens et les 6crivains; on re-
marque seulement une certaine diversity
dans la facon de Vicrire devant b et p,
ainsi qu'il sera dit en exposant sa troi-
sieme alteration.
Comme Mment grammatical, e'est peut-
itre celui qui a le plus d' importance, non
seulement par la frequence de son emploi,
mais aussi par la nature des affixes qu f il
forme: il est I '4 foment vital par excellence.
Cest pour cette raison que Vhumble rdle
qu'il remplit dans le lexique de la langue
choque davantage, comme on pourra s f en
convaincre dans les pages qui suivent.
Phenombnes euphoniques
La lettre n, dans sa ftconde et vitale
influence sur la langue, aonne lieu a deux
genres de phtnomenes euphoniques : de
permutation et de suppression.
On pourrait peut-4tre qualifier de pht-
nomkne oVagre'gatvon (?) son emploi aupres
du dtrivatif verbal -tu, que Von note dans
quelques districts du B : batun an lieu
de batu, « re'unir, assembler; » artun
pour artu, « prendre; » sartun au lieu
de sartu, « entrer, meltre. »
§ I. — De permutation
Les principales alterations que ce son
4prouve, par suite de V influence de ceux
qui le pre" cedent ou le suivent, sont au
nombre de trois.
1° // se convertit en ff, dans presque
tous les dialectes, apres la voyelle i. Cette
permutation est trks importante. Du suf-
fixe numeral na on forme bana , « un a
chacun; » bina , « deux a chacun; »
launa, « quatre a chacun ; » sbina , « six
a chacun; » amarna, « dix a chacun; »
ogbiRa, « vingt a chacun, » ... etc. II
a 4galement le son de n dans etorri
daizan, « pour qu'ils viennent, » et de R
dans etorri dediS, « pour qu'il vienne; »
dans dakusna, « tu le vois, femme, » et
ikusina, « vois-le, toi. » Ceci s $ observe
non seulement lorsqu f il est suffixe ou fait
par tie d f un suffixe, mais encore dans des
cas que le vulgaire, du moins partielle-
ment, considere comme s'ils 6laient riel-
lement agg lit tin ants, i Baki neuk? est dit
par un grand nombre en B pour £ bada-
kit neuk ? « le sais-je, moi ? » bien qu'on
ne dise pas, p. ex., baki Nikolasbk, mais
baki Nikolasbk, « Nicolas le sait. » EgiR
ou sift, pour egin, est d'un usage presque
ge'ne'ral, de mime que baina, bai&o , Eziff,
zoTift, ... etc., au lieu de baina, baino,
ezin, zotin. Ceci se produit m4me dans
des mots Hrangers comme erregina,
Inazio , biolina , qui sont originairement
« reine, Ignace, violon ».
2° Lorsque le son n est suivi de la con-
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N
63
sonne naso-palatale g et de la. gutturale
k, il perd totalement son caractere de
lingual et de palatal, et se change en son
purement nasal, presque en une simple
resonance.
Qu'on prononce s6par4ment an et an-
goa, zin et zingoa..., comme aussi zan et
zanko , arran et arrankari , et on remar-
quera la permutation du son n. Cette alte-
ration, qui du moins est pass4e inapercue
a nos grammairiens , n'a pas encore He*
signaUe en orthographe.
3° Quand il est suivi d f une des consonnes
labiates explosives b et p, le son n perd
son caractere de linguo-labial pour deve-
nir naso-labial ou mieux une simple reso-
nance , et g&ne'ralement on e*crit (par pure
imitation des langues voisines) comme si
c'e'tait un m. // n'en a cependant pas le son ;
nous n'entendons pas anbotu de la mime
facon que ambotu, mais comme a + une
resonance ou un bourdonnement -f- botu.
Qu'on prononce bien la letlre m de lbm-
bestb, dumbots, lamb a rr i , et on remar-
quera combien mb est dur et anti-eupho-
nique, oppose" qu'il est a notre regie
phonHique d'apres laquelle « un son qui
ne peut terminer un mot ne peut terminer
une syllabe » ; dans ce cas se trouvent m ,
b, p, d, g, ... etc.
Si V alteration rMlement perceptible de
n devant b et p doit s'indiquer dans Vor-
thographe, elle ne doit pas itre repre-
sentee par m, qui Vindioue mat. Pour cela
il manque une nouvelte lettre, de mime
egalement pour indiquer la permutation
de Z'n devant Ge/K; car les lettres actuelles
ont deja leur representation limitie a un
son. Ceux qui seraient partisans de repri-
senter avec une letlre spiciale loutes les
alterations secondaires de chaque son
n'auraient pas assez, dans ce but, d'une
vingtaine de nouveaux caracteres. II
n f existe pas de son qui n'admette des
gradations ou des « degradations » pour
ar river a ceux qui par leur origine leur
ressemblent le mieux, eel les qui separent
les voyelles les unes des aulres etant peut-
itre les plus nombreuses.
4° En echange de ces irois permutations
que subit le son n, il en est une cinquieme
qu'il produit. Chacune des cinq voyelles
se change en n , dans les cas de composi-
tion et de derivation, quand el les ter-
minent un mot suivi d'une autre voyelle;
e'est-a-dire que ao, ae, ea, oe, ai, au se
changent en an, an, en, an, an. Ces cas
sont tres rares, surtout les Irois derniers.
Ardanaska, ardanbera, ardandegi, ar-
danetse, ardangela, ardankoi , ARDANOI ,
ardantegi, ardantzale , ... viennent de
ARDAO. GAZTANAPAL, GAZTANASKA, GAZTAN-
BERA, GAZTANDEGI, GAZTANEZPATA , GAZTAN-
gaSur, gaztangilb, ... etc., tirent leur
origine de gaztae. Katbnbegi, katenbide,
EATENBIUR, KATENGI , KATENMAILA, EATEN-
orratz, katentSu sont des composes de
katea. Finalement morrontza derive de
MORROE , URDANTZAKI de URDAI , GARANOU
de garau. // est bon de remarquer qu'il
n'y a pas de loi absolument generate;
car il existe des mots comme odei , zelai ,
garai, ... etc., qui ont pour composes
ODBIARTB, ZELAIARAN, GARAIALDE , au lieu
de ODENARTE, ZELANARAN, GARANALOE.
§ II. — De suppression
1° (c) , Z'n final de Vimparfait disparatt
lorsqu'on lui agglutine un suffixe rela-
tit quelconque. De nintzan, nfetais, »
viennent nintzala, nintzalako, nintzala-
koan, et nintzan, « que fetais, » de nin-
tzan + N * J N1NTZANEAN, NINTZANEKO, NIN-
TZANBTiK,... etc., naissent de nintzan -|-
NEAN , -|- NEKO, -j" NETIK.
2° (c), l'n final du verbe infinitif se
supprime devant n'importe quel suffixe
derivatif. De egon, bsan, erran, egin,
entzun,... viennent egotaldi, esakizun,
ERRAPEN, EGILE, ERTZUTE...
3° (AN) , on supprime egalement n de-
vant la particule du futur -en: emaen,
izaen , changes en emain , izain : emanen
dut, « je le donnerai; » izain da, « il
sera. »
4° ( c ) , dans les composes on supprime
Vv final de quelques noms, comme jaun,
egun ; desquels derivent jaubb, jabe,
« mattre; » jauregi, « palais; » eguerdi,
« midi; » eguerri, eguberri, « jour de
Noil, lit. : jour nouveau, »... etc.
5° (B), Z'n du suffixe -gan disparatt
devant les suffixes -n et -z : aitagan ( B ,
G) , pour aitagann, « dans le pere; » ni-
gaz pour niganz, « avec moi. »
Ceci s'observe, quoique non d'une facon
generate et sans force de loi, mime en
dehors des cas d' agglutination.
1° (AN, B, BN,...), on supprime la
lettre n de Vinfinitif, lorsqu'il est suivi
de Vauxiliaire ou d f un autre mot com-
mencant par une voyelle ; ce qui met en
relief son caractere anti-euphonique. Si
iz ou ji iz (BN-s), pour Sin (jin) iz, « tu
es venu; » basokoak ezieban pour ezin
eban , « celui de la forit ne pouvait pas »
(Per. Ab. 99-11) ; iIa iza ez naz pour iLa
izan bz naz, ou, en bannissant les licences
poitiques , enaz izan it a , « on ne m'a pas
tue » (Per. Ab. 102-2) ; oles egi ebanean
pour oles egin ebanean, « quand il sa-
lua » (Per. Ab. 106-19); joadi pour joan
adi, « va-t'en » ( Ur. Maiatz. 55-14); et
les contractions de Vimperatif bsaik,
egizu, bmoidazu,... sont aussi courants
que le langage dans lequel on se servirait
des formes pures esan eik, egin eizu ,
em on bidazu, nous etonnerail par son
affectation ; et il serait necessaire a plus
d'une personne, pour se convaincre qu'il
en est ainsi, de voir les mimes formes
precedees de la negation et employees
sans aucune contraction : ezeik esan,
bzeizu egin , bzeidazu emon : « ne le dis
pas, ne le faites pas, ne me le donnez
pas. » Toutefois, les contractions dans
lesquelles on supprime, outre Z'n de I' in-
finitif, quelque morceau de Vauxiliaire,
sont encore plus dures et plus licencieuses
( sic ) : amak esautso lo eiteko se chante
par la a V Enfant- Jesus, au lieu de amak
esan deutso lo egiteko, qu'a dfi employer
le pieux barde. Des tournures comme
celtes-ci sont egalement d'usage courant:
neuk esoot (B-m) , pour neuk esan dot,
« moi je I'ai dit; » geuk edaagu (B-ond),
pour geuk bdan dogu, « nous Vavons
bu; » ^nok emoontso? (B-l), au lieu de
nok emon deutso, « qui le lui a donne? »...
etc. etc.
2° (Gc, ...), on omet l'n final d'un mot
lorsqu'il est precede d'une diphtongue,
ce qui constitue alors de veritables va-
1 Quevedo ne fut pas aussi dilicat en gra-
v&nt dans El GranTacano la phrase: Pregun-
torae que qu£ (jueria, « il me demanda ce
que je cherchais. »
riantes des premiers : zai (G), zain (c,...),
«gardien; » artzai (G), artzain (c,...),
« pasteur; » arrai, arrain, « poisson; »
orai, orain, « maintenant;» igui, iguin,
« repugnance; » usai, usain, « odeur; »
sui, sum, « gendre. » Mime en B on
observe quelque exemple comme mahain
(BN, L, S), mai (B, G), mahai (BN-am),
« table; » garaun (B), garau (B), « grain ;»
seizaro (arc), « enfance, » qui vient de
SEIN 4" ZARO.
3° Dans la vallie de Zigoitia (B-ar) on
supprime I'n final du gerondif : eztugu
bbketa pour beketan, « nous ne le rem-
plissons pas ordinairement ; » euri-bo-
keta (pour boketan), dago, « ilpleut, lit. :
il jette de I'eau ; » osasuna galgeta dut
au lieu de galgbtan, ujeperdsla sante;n
ZE OSKARRA ATARATA DAU JUZTURIAK dU
lieu de ataratan, « quel bruit produit le
tonnerre 1 »
4° En AN-elk, BN-aezk,... on sup-
prime I'n final de Vimparfait : i Aita ein
ze gizon ? au lieu de zen, « le Pere se fit-
il homme? » (Bonap. Catec. 26-5.) Erran
ZIOTE BADA PlLATOSEK aU UeU de ZIOTEN,
« Pilate leur dit done. » (Liz. Joan, xvm-
.31.)
5° On supprime egalement I'n, en B-
otl, dans des flexions de conjugaison
familiere : ce cas est un des plus curieux
que j'aie vus dans notre conjugaison. Nin-
tzan, zan, giRean, zihean sont des formes
courtoises de Vimparfait du verbe « itre » ;
nintza , za , Gift ea , ziRBA sont les formes
familikres respectives : nj'itais, il etait,
nous etions, Us etaient. » Ezin aguantau (?)
jeuri'a, « Us ne pouvaient supporter. »
Fonctions grammaticales
N prefixe
(c), e'est un element de conjugaison
qui represente le complement direct ou
patient de la premiere personne : ilsiani-
fie « me » dans les verbes transitifs, dans
les neutres « je (me) » : nauko,« il me
tient » (Afl. Esku-lib. 132-9); narabil ,
« il me bouge » (Itur. Ipui. 69-2); na-
kus, « il me voit » (Ur. Maiatz. 103-5];
natza, « je (me) reste couche » (Per. Ab.
37-14) ; nakion goza, « queje (me) jouisse
de cela » (Ax. 3»-37-9). L'est le pronom
mime ni, « moi ou plutdt me, » dont Vi
s' elide, comme s' elide dans le roncalais
yi (pour dire yago, « tu es »); de mime
que Vu disparatt de gu et de zu, par
exemple, dans gara, zara.
N INPIXE
1° (c), element de conjugaison qui
represente le complement indirect de
deuxieme personne et qui signifie « te »,
en se rapportant a une femme : othoiz
egiten draunat, n je te supplie » (Leiz.
II Joan, v-5); jainkoak obea dinaala
« que Dieu te fasse trouver un meilleur
(man). » (Per. Ab. 122-5.) Lorsque le
sujet n'est pas exprime et qu'il n'y a pas
de suffixe de relation agglutine au verbe,
Z'n, sans perdre ni son caractere ni sa
signification, devient un suffixe, occupant
ainsi la mime place que Vagent n, « tu: »
narrain, « je te suis. » (Oih. 115-12.)
2°fc), ils'intercale dans la conjugaison
de Vimparfait des modes qui en derivent,
pourvu que Vobjet de V action soit de la
premiere ou de la deuxieme personne :
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64
N
zengozala, « vous itant alors » ( Afi. Esku-
lib. 173-16); gbngokez, « nous serions »
(Olg. 168-1); jaubb banintz, « sifitais le
mattre » (Per. Ab. 93-3); inzan, « tu
itais » (Dechep. 51-10); nbngoan, nj'itais. »
(Up. Matth. xxv-36.) // existe en B et G
de petite* zones dans lesquelles on dit
NITZAN, BANITZ,... aU UeU de NINTZAN,
banintz,... Quand Vobjet de V action est
de la troisieme personne, on n'emploie
jamais I' n comme in fixe : etozan, « Us
venaient » (Afi. Esku-lib. 186-27), et zeto-
zela, « qu'ils venaient » (Ur. Gen. xxiv-
63); egoan (B, Apoc. iv-2), zbgoan (G,
Apoc. rv-2), « il itait. » On ne dit jamais
bntozan , zentozela ( a la troisieme per-
sonne); engoan (a la troisieme) et zen-
goan.
n suffixe
1° (c), c'est un suffixe de possession.
Un grand nombre pensent que le suffixe
easuel de possession est -en; land is que,
en rialUi, cette particule se compose de
la lettre euphonique e et du veritable pos-
sessif. Nous disons andres -(- n , andre-
sbn. Voici quelques exemples empruntis
au peuple dans divers diatectes et relatifs
a Vemploi de ce suffixe: aitanak (B-m,
BN-s, G-t, ...), aitaenak (BN-ald-gar),
aitainak (AN-b, L-azk), aitarenak (B?,
L-get, ..., R-bid, Sc), aitarnak (R-uzt),
aitenak (B-l, ...), ataenak (G-urn), « ceux
du pere. » Divers icrivains ont eu recours
a -n au lieu de -en dans des cas anti-
euphoniques, de mime que le vulgaire en
fait peut-ilre un usage plus giniral. Dans
le joli opuscule Pacnico Cherren , on re-
marque les exemples suivants parmi cent
autres: umban ondasunak, « les biens de
V enfant » (65-7); anaianak, « ceux du
frere » (12-9); patSin antz andirikan,
« de grande ressemblance de Francois. »
(58-9.) Lorsque mon pere ne tombe pas
dans I habitude d'employer la forme plu-
rielle -en pour le singulier, il use de la
seule particule -n pour cet objet : agus-
tuan azkanerantz, « vers la fin d'aotit »
(Parn. 288-13); Parnosoko mendira Apo-
lon aurrbti, « a la montagne du Parnasse
devant Apollo n » (Parn. 295-12),... a
moins que les exigences du metre ne
Vobligent au contraire : argiaren aita,
« le pere de la lumiere. » (Parn. 293-4.)
L'auteur de ces lignes avait contracts
cette habitude jusqu'au jour ou, s'itanl
apercu que la giniraliti icrivait argia-
ren, Apolorbn, PatSirbn, umearen,... au
lieu de argian, Apolon, PatSin, umean,...
il se rangea alors a la coutume ginirale.
Dans Vemploi de ren au lieu de n , il se
produit exactement ce qui a lieu avec eri
en remplacement de i : Agustinbri pour
Agustini , et cela parce que, Vune apres
I'autre, deux lettres euphoniques se sont
incrusties dans les suffixes possessif et
datif.
2° (c), il est suffixe locatif et inessif,
et signifie « dans » ; errbginaren gelan ,
« dans la chambre de la reine. » ( Lard.
Test. 345-18.) La voyelle euphonique b
Vaccompagne quelquefois , comme dans
sidonen bginak, « faits a Sidon » (Ur.
Matth. xiv- 21); garuko egunban, « au
jour d'aujourd hui » (Izt. Cond. 172-11).
Tant6t c'est la particule -ta : gauza artan,
a dans cette affaire » (Ur. Ex. xn-12k
gaztbtan, « dans la jeunesse » (Per. Ab.
88-25). Tantdt il accompagne V in fixe
-GAN-, comme dans gizonagan, « dans
Vhomme. » (Ur. Gen. vi-3.)
Dans V Introduction on exposera minu-
tieusement ces jolies et philosophiques
combinaisons. L Elimination de Xa par-
ticule -n ou de tout autre qui la rem-
place est friquente lorsqu'd s'agit des
noms de temps, comme cela arrive igale-
ment dans or autres langues : gau ta egun,
JAI TA ASTE, UDA TA NEGU I « lOUr et nuit,
(jour) firii et (jour) ouvrable,iti et hi-
ver. » (Bart. 1-264-2.) On pour rait, cepen-
dant avec moins de grice, s'exprimer
ainsi: gabaz ta bgunaz, jai egunban ta
ASTEGUNEAN, UDAN TA NEGUAN.
II semble que le basque n'est pas la
seule langue qui ail recours a la mime
particule pour indiquer deux cas de sa
diclinaison: le possessif et le locatif. Max
MUller dit en effet (Science of language,
1-232): « on peut prouver que le locatif a
usurpiactuetlement dans quelques langues
la place du ginitif. » En acadien, le gi-
nitif se forme des particules du locatif:
roi des aieux se dit roi parmi les dieux.
La particule ae du ginitif latin fut origir
nairement ai , c'est-a-dire Vancien locatif
i. « Roi de Rome, » rendu par rex Rome ,
signifie en rialiti « roi a Rome ». 77 est
bon de remarquer que Max MUller parte
du ginitif en giniral, quand dans notre
langue il arrive que la particule -n, suf-
fixe locatif, est un des ginitifs, le posses-
sif. Peu de langues possedent la richesse
de notre diclinaison, car chacun des suf-
fixes qui la constituent a sa fonction bien
diterminie. La langue finnoise, p. ex.,
se sert de notre mime suffixe -n pour
indiquer non seulement le possessif, mais
toute espece de ginitif: talon isanta, « le
patron de la maison. » Dans ce cas, nous
employ ons , parce qu'il n'y a pas de pos-
session , le suffixe -ko. Mais considirant
uniquement, par une certaine prosopopie,
la u maison » comme un itre vivant, nous
recourons au possessif avec ce mot: btSea-
rbn mozkinak, « les revenus de la mai-
son; » car etSeko mozkinak indique les
revenus « contenus dans » et non « pro-
duits par » la maison.
3° (c) , iliment de conjugaison qui re-
prisente V agent ou sujet fiminin de
deuxieme personne « toi, femme » : lurra
jango den, « tu mangeras de la lerre. »
^Lard. Test. 9-28.) Sans doute Lardiza-
bal se souvenait, en icrivant ceci, au lieu
de Vipicene basque suge (comme sont
tous nos noms), du fiminin espagnol ser-
piente, « serpent; » car, autrement, il
n'y avait pas de raison d' employer le
sujet -n de prifirence au masculin -k.
I Zer don bada ? « qu'est-ce done ? » (Per.
Ab. 54-3.) Ce dicton populaire de G, dont
les enfants se servent dans un certain jeu,
mirite d'itreciti: Atso zarra belbndrin,
IRE BENTAK EG1N DIN, ORTZAK ERB JOAN
ZAIZKIN , SORGIN ZARRA DIRUDIN I « vieille
Agie (belendrin), ta vente (sic) est finie,
mime tes dents sont parties, tu ressembles
a une vieille sorciire. » // n'y a pas dans
cette langue d'autre particule pour indi-
quer le genre.
Les terminaisons fiminines -sa et -Sa,
de mime que les adjectifs du mime genre,
comme santa ou santba, bedinkatea,...
etc. , sont de provenance itrangire, awec
la seule diffirence que les susdites termi-
naisons se sont, pour ainsi dire, natura-
lisies parmi nous.
En B, on emploie beaucoup -na pour
-N : BUK BSAN DONA, BABJUTSU ORRBK (B-l),
« tu I'as dit, toi bavarde. » Le dun a d'Oir
henart, au proverbe 23, est risulti de
dun + V inter rogatif -a. Amaizuna, erra-
dan : No, Bz : iNahi duna? « Mardtre,
dis-moi : Prends, non : Le veux-tu ?
De mime que Vinfixe -n- (premi&re
acception) peut sembler aceidentellement
un suffixe, comme il a dija Hi dit, de
mime ce suffixe semble perdre ce carac-
tere quand il s' adjoint un autre suffixe,
p. ex., quelque relatif de conjugaison :
BEKATURIK EZTAGINALA , « que tu ne COm-
mettes aucun pic hi. » (Leiz. Joan, vm-
On a parli du tutoiement en exposant
la signification de la lettre I (tome I,
p. 378, l pa col.). II convient cependant
d'ajouler que malheureusement il est
tombi en disuitude dans quelques rigions
du B, du G, et que dans beaucoup d'autres
il est de moins en moins usiti. Les sen-
tiers mimes de B-l qui entendirent nos i,
eu, dok, ... etc., pourraient timoigner de
la modernisation de la nouvelle ginira-
tion, car Us entendent tres friquemment,
chez les enfants qui commencenl a parler,
des zu, zeu, dozu, mime en conversant
entre eux. On m'a assuri qu'en B-g-ond
on ne connatt dija plus le tutoiement.
4° (c) , terminaison de I'imparfait : eu-
kezan, « Us les possidaient » (Bart. II- 1-
15); ebilzan, « Us marchaient » (Per.
Ab. 102-26); bbre Jaungoikoa bban sbmea,
« son fits itait son Dieu » (Afi. Esku-lib.
195-1); bialdu zituen, « il les envoya. »
(Lard. Test. 303-5.)
En traitant des phinomines de sup-
pression de cette lettre n, il est dit ou
cette particule finale de conjugaison s'i li-
mine : ze pour zbn , ziote au lieu de zio-
ten, ... etc.
5° (c) , iliment de conjugaison qui met
le verbe conjugui auquel il se joint en
relationavec le nom: c est le relatif '« que ».
ArRATOETZARREZ BET ERIK DAGOZAN TOKI EDO
gelbtan, « dans des endroits ou des
chambres qui sont pleines d'inormes
rats. » (Per. Ab. 69-25.) Erran ditugun
gauza hauk , « ces choses que nous avons
dites. » (Ax. 3»-296-24.)
Lorsque ce relatif s f applique a I'impar-
fait, les deux n se rencontrent, et Vune
(celle du temps) s'omet toujours, comme
on Va dU en son lieu : danak eta zanak
(au lieu de zannak) (B, G, Apoc. i-8),
« celui qui est et celui qui itait. » Dans
ce cas, qui est tris friquent, il peut y
avoir confusion avec la flexion absolue ou
sans relation; e'est-h-dire que, p. ex.,
zan peut vouloir dire « itait » ou « qui
itait ».
Je lis dans mes notes une phrase tirie
d'un thiologien rigoriste, s'il y en e&t,
et qui peut renfermer ou un dogme de
foi ou une monstrueuse hirisie: Apostolu
santuak, Espiritu Santuak brakutsita,
Jesus il bbbn Judbguakin (Bart. 1-177-3),
peut signifier: « les saints Apdtres, ins-
truits par V Esprit -Saint, avec les Juifs
qui tuerent Jisus, ... » ou bien : « les
saints Apdtres, instruits par I'Esprit-
Saint, tuerent Jisus auec les Juifs... »
Pour iviter cette confusion, on pour-
rait placer un trait d'union entre le verbe
et le nom mis en relation par ce suffixe :
ona zan gizona, « Vhomme itait bon; »
ona zan-gizona , « Vhomme qui itait bon; »
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N
65
IL EBBN-JUDEGUAKIN, « avec U$ JuifS qui
le tuerent; » il bben Juduakin, « avec les
Juifs Us le tuerent. » Ce trait d'union ne
fait pas difaut dans le present de Vindi-
catif, car il n'y a jamais lieu a confu-
sion, comme cela arrive a Vimparfait dans
le cas que nous venons d'analyser.
L' usage de ce suffixe est peut-ilre pour
les strangers le cas le plus difficile de
notre construction. II existe cependant
des occasions dans lesquelles, pour la
clarti, il convient d f intervertir la cons-
truction que Vemploi de ce suffixe exige
de lui- mime. Jesusek guri agbrturikako
LeGEAK BADITU , BAI , BBRE NEKEAK J BAINA
NBKB, EKUSI DUGUN BBZALA , GURB JAUN-
GOIKOAK ATSBGIN GARBIZ ARINTZEN DITUE-
nak : « la Loi que Jisus- Christ nous
rivila a certainement ses pinalitis, mais
des pinalitis que, comme nous I'avons
vu, Dieu allege par pure consolation. »
(Mend. II -100-1.)
L'ordre rigoureux serait : Jesusek, ...
BAlftA EKUSI DUGUN BEZELA , GURB JaUN-
GOIKOAK ATSEGIN GARBIZ ARINTZEN DITUEN
nbkeak. Mendiburu , par la maniere de
construire sa phrase, non seulement con-
tribua A donner de la clarti, mais aussi
de Viligance a Vexpression; car autre-
ment on entendrait le mime mot nekeak
a la fin de deux membres consicutifs
d'une phrase.
Barbarisme. — Le barbarisme dans
lequel tombent non seulement les Gran-
gers, mais les Basques eux- mimes habi-
tue's a icrire, est dans la facon d'employer
ce suffixe lorsqu'il s'agit de mots comme
« qui, lequel , ou, pourquoi », c'est-a-dire
les interrogatifs employe's comme « inci-
dentels » et qui sont pour cette raison
icrits, en espagnol, sans accent.
II faut convenir que, de mime qu'il y
a des phrases basques littiralement intra-
duisibles en oVautres langues, de mime
il existe des phrases d'autres langues, et
particulierement celles dont nous parlons,
qui ne peuvent se traduire sans en altirer
la tournure, si Von ne veut pas tomber
dans un barbarisme inorme.
Ces tournures sont parfois si diffi-
ciles, que Von est obligi de couper la
phrase en deux, et d'unir ses deux
membres par une conjonction.
La phrase de Duvoisin (Gen. ni-19) :
BIHURTU ZAITBZEN ARTEO LURRERA , ZEINTA-
RIK IZAN BAITZIRE ATHERATUA , et Celle de
Uriarte qui lui correspond : itzuli zaitezen
BITARTEAN LURRERA, NONDIK IZAN ZINAN
artua, sont des traductions littirales de:
« jusqu'a ce que tu retournes a la terre,
de laquelle tu fus liri. » Les traductions
exemptes de barbarisme sont : bihurtu
ZAITEZEN ARTEO ATHERATUA IZAN ZAREN LU-
RRERA , et ITZULI ZAITBZEN BITARTEAN ARTUA
IZAN ZINAN (OU mieUX ZERAN) LURRERA.
La phrase d'Uriarle (Gen. in-6) : eman
ZION SENARRARI, ZEINAK ERE JAN ZUEN, el de
Duvoisin (id.) : eman zion bere senha-
RRARI , ZEINAK ERE JAN IZAN BAITZUEN , qui
sont barbares, pourraient se rectifier
ainsi : eman zion senarrari eta ark ere
JAN ZUEN.
La phrase d'Axular : nekhazalerik
ETA LABORARIRIK BA1ZEN EZTEN HERRIA DELA
HBRRiRiK hoberena (Ax. 3M92-H), serait
dite par un grand nombre, surtout en B
et G : ERRIA, ZE1NETAN BZTAN NEKAZALEA,. ..
BAIZJK, DALA ERRIRIK ONENA '. « que le
peuple dans lequel il n'y a que des arti-
T. II.
sans et des laboureurs est le meilleur
peuple. »
77 faudra traiter cette question avec une
certaine minutie, dans V Introduction, en
exposant la Syntaxe.
6° (c), iliment de conjugaison qui
indique la relation finale du subjonctif,
et qui signifie « pour que, a/in que » :
ETORRi dakizun , « a fin qu'il vienne vers
vous » (Olg. 151- 40 ); dazaugun, « afin
que nous le connaissions » (Aft. Cur. 97-
8); ugaritu bztaiteken, « pour qu'il ne
soit multiplii. » (Ur. Ex. 1-10.)
Quelques auteurs, comme Atiibarro
lui- mime et Leizarraga, se sont servi du
suffixe -ntzat pour -n, ce qui se produit
encore en B-a-o-tS, et le regretli et pro-
fond bascophile Arana- Goiri a eu recours
de nos jours a ce suffixe : igon daike-
dantzat, « pour que je puisse y monter »
(An. Esku-lib. 91-3); izan daitezantzat,
« afin qu'ils soient » (Aft. Esku-lib. 20-
22 ) ; ageri ezakientzat, « afin que tu ne
paraisses pas a eux. » (Leiz. Malth. vi-
18.) D'autres (BN-ald, G-gel,...) em-
ploient -n-gatik : ikus dezangatik , « pour
qu'il le voie. »
7° (c), le mime suffixe que le prici-
dent. II indique igalement la fin, le but
ou Vobjet, mais appliqui a Vimpiralif
premiere personne, et ne signifie pas pri-
cisiment « pour que, afin que » : jetSi
gaitezkn, « descendons » (Ur. Gen. xi-7);
dakuskun, « voyons-le » (Per. Ab. 112-
16); goazan (Be,..., S-li), goazen(AN,
B, Gc), gazen (BN-ald -gar), « allons. »
Ces mimes flexions iquivaudraient a
« pour que nous descendions f pour que
nous le voyions, afin que nous allions »,
d'apris le contexte de la phrase.
8° (c), suffixe de conjugaison qui si-
gnifie le « si » d' investigation : ikusiko
dogu zarean , « nous verrons si vous ites »
(Per. Ab. 149-28); galdetu zigun...
AITA BIZI ZAN, BESTE ANAIRIK GENDUBN ,
« il nous demanda... si le pere vivait, si
nous avions d'autres freres. » (Ur. Gen.
XLIII-7.)
II est dit, en traitant du prifixe -ba
dans le tome I, p. 122, qu'il existait un
barbarisme , malheureusement trop fri-
quent et commis, non pas par quelque
vulgaire icrivain, dans Vemploi de ce
prifixe au lieu du suffixe d' investigation
-n. Dans les dialectes AN, B et G, sur-
tout, on ripete tres souvent des phrases
aussi incorrectes que eztakit badator,
EZTAKIT BKARRI BADOZU , . . . aU lieU de EZTA-
KIT datorren , « je ne sais s'il vient ; »
eztakit ekarri dozun , « j e ne sais si vous
Vavez apporti. »
Dans quelques variitis de presque tous
les dialectes et dans quelques -uns exclu-
sivement (BN-s, R, S), on emploie -nez
au lieu du suffixe -n avec cette significa-
tion .' EZTAKI GERTAKO JAKONEZ , « je ne
sais s'il lui adviendra » (Aft. Esku-lib.
25-9), au lieu de gertako jakon; begira
ondo egin dozuzanez, au lieu de dozuzan,
« considirez si vous Vavez bien fait »
(Aft. Esku-lib. 42-13); eztakit ekharri
duzunez (BN , S) , je ne sais si vous Vavez
apporti. »
Axular use friquemment du suffixe -nz
au lieu de -nez , variante de -n dans cette
huitieme acception.
9° (c), suffixe du verbe conjugui ; il
indique que le verbe auquel il s'adjoint
est compliment d'une autre proposition
et qu'il n'a pas, en espagnol et en fran-
cais, de traduction directe, du moins
actuellement. C'est pourquoi, la proposi-
tion qui serl de compliment porte en soi
une interrogation : eztakit nik nozkoak
direan au lieu de nozkoak dira, « je ne
sais pas de quand Us sont » (Per, Ab.
149-28) ; ona non datorren pour dator,
« void d'ou il vient » (Ur. Gen. xxxu-6) ;
GOGORA EKAZU ZEINBAT GAUZA ON... EGIN
bagarik it§i dozuzan pour dozuz, « con-
sidirez combien de bonnes choses ... vous
avez nigligi de faire » (Aft. Esku-lib.
34-16); ikhusiko duzu zenbat pena ira-
gaiten duen ama batek , « vous verrez
combien de peines souffre une mire »
(Ax. 3 a -465-25); eztakizute zeren eskez
zaudeten, >< vous ne savez pas ce que vous
demandez. » (Leiz. Marc, x-38.)
Tris souvent le verbe principal est
sous-entendu , et il semble que la propo-
sition complimentaire ne Vest pas, comme
cela a lieu dans les admirations, dans les
titres des chapilres, etc. : \ ze ederra dan !
« (j'admire) combien c'est beau! » nola
luzamendutan gerotik gerora dabiIanak
egiten derauen atsekabb aingiruei, « (o/l
parte de) comment celui qui remet de plus
en plus tard afflige les anges. » (Ax. 3«-
305-21.)
La phrase pricidemment citie de Que-
vedo : Preguntome que que queria , d i-
montre que, du moins autrefois, on tra-
duisait littiralement ce suffixe. Aujour-
d'hui on dit : Preguntome qu6 queria.
10° (c), suffixe verbal de la proposi-
tion complimentaire rigie par le verbe
« vouloir » et quelque autre comme
«itre», etc. : gurako zenduke, ... egin
daizun, « voudriez-vous... qu'il vous le
fit » (Per. Ab. 71-12); nai du alabaina
goazkion gu, « il veut cependant que nous
allions vers lui » (Mend. 111-275-15); £nai
DUZU BADA GOAZJN ETA GA1STO HURA ATHERA
DEZAGUN , BIL DEZAGUN ? « VOUleZ- VOUS ,
done, que nous allions el que nous arra-
chions cette mauvaise (herbe) et que nous
la ramassions? » (Ax. 3«-292-10.)
Au lieu de cette tournure, on emploie
beaucoup, dans quelques dialectes, une
jolie phrase en placant le verbe compli-
mentaire a Vinfinitif nominal : £nai dozu
gu joatea? (Be), « voulez-vous que nous
y allions ? lit. : le alter nous; » leialagoak
IZATEA EZIN BRAMAN ZUEN, « U ne pOUVait
supporter qu'ils fussent plus loyaux (que
lui). » (Lard. Test. 8-4.)
Derives et idiotismes
Le suffixe -n, dans sa cinquiime accep-
tion, donne lieu a des dirivis et a des
idiotismes tris di Heats.
Les principaux dirivis sont: -na, -naz,
-NEAN, -NEKO, -NERA , -NERAKO , -NETIK ,
-NEZ, -NEZGERO OU -NEZKERO. lis Seront
analysis en leur temps et a leur place
respective.
Les principaux idiotismes sont :
1° -n artean (c), « tandis (que); »
GATZA LORA DITEAN -ARTEAN, BESTE GAUZA
lekuske, « tandis que le set fleurissait on
voyait autre chose » (Refranes, 145) ; lo
nagoan - artean , « pendant que je suis
endormi. » (Per. Ab. 68-13.)
En B et G, un grand nombre usent de
cet idiotisme dans le sens de « jusqu'a ce
que », et remplacenl ainsi -n arte : ala-
ere dezutena gorde ezazute, ni natorren
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66
NA
NAAR
artban : « mime ainsi gardez ce que vous
possidez, jusqu'a ce que je vienne. »
Cet id io lis me, applique' a des norm,
signifie « parmi, chez » : nire etSban ta
BASERRIKOEN ARTEAN BETI JAN-AURRETI
alan bgin oi da, « da as ma ma is on et
parmi les campagnards on conserve tou-
jour* cette coutume avant le repas. »
(Per. Ab. 56-19.)
De cet idiotisme provient -n arteko,
qui signifie lit. : « pour tandis » ou « de
tandis », selon qu'il est suivi d'un verbe
ou d'un nom : negarrezko erri onetan
ERBBSTETURIK NAGOAN-ARTEKO , « pour tan-
dis que (pour tout le temps dans lequel)
je suis exile* dans cette terre de douleur. »
(Aii. Esku-lib. 9-4.) Neure bizi nazan-
ARTEKO EG1TB GUZTIAK , Ut. .' « tOUteS meS
actions de tandis que je viverai. » (Afi.
Esku-lib. 33-18.)
2° -n bakoitzean, bakotSean (c,...) :
« chaque fois que, lit. : dans chaque
que. » Datorren bakotSean (Be), « chaque
fois qu'il vient. »
3° -n baiFJo geiago ( Be ) signifie
« lorsque, au moment ou, ..., Jit. : plus
que (ce) que ». EtSera sartuten dan
BAlffO GEIAGO, DIDARREZ ASTBN JAKU AMAKA
(B-l) : « aussitdt qu'il entre dans la mai-
son, il commence a crier : Mere, mere. »
// iquivaut au suffixe -neko (1°), et aux
autres idiotismes -n legez, -naz batera.
4° -N GUZTIAN ( AN , B , G ) , -N OROTAN
(AN, BN, L,...), « chaque fois que, lit. :
dans toule que. » Dans cet idiotisme,
comme dans le second , on omet le mot
BIDAR, BIDER, ALDI , « fois. » EREA DAN
guztian, « chaque fois qu'il y a occa-
sion » (Per. Ab. 45-26); jokatu duen
orotan galdu du (L?), « il a perdu
chaque fois qu'il a joui. »
5° -n legez (Be), « lorsque, des que,
lit. : comme que, selon. » Datorren legez
BURU-BURUAN JOKO DOT KATU LAPURRA ,
« des qu'il viendra je frapperai sur la
tile le chat voleur. »
// existe deux autres idiotismes pro-
duits par le suffixe possessif -n. (V. la
premUre acception.) L'un d'eux, com-
mun a toute la langue, est admiratif.
J PONTUARBN LATZA ! J PAUSUARBN GAITZA !
| EGITEKOAREN HANDIA ! J HERSTURARBN her-
tsi eta izigarria I c< quel point rude I
quel passaae difficile I quel grand tra-
vail ! quelle terrible et ipouvantable
angoisse! » (Ax. 3 a -308-5.) jZuen tris-
teak ! « pauvres que vous ites ! quels
misi rabies vous ites ! » (Liz. 197-9.)
( IZATBARBN LUZEA ! j IZATEAREN IKARAGA-
rria ! « combien son existence (celle de
Dieu) est lonque! quelle terrible exis-
tence! » (Mend. 1-51-15.) Maiatza, j ire
latza ! « mai, que tu es Aprel (Refranes,
269.) j Jan edanaren gozoa! ikontu-
emonaren gaiztoa ! « qu'il est aoux de
manger et de boire ! qu'il est mauvais de
payer le comple ! » (Per. Ab. 122-18.)
L' autre idiotisme, presque commun,
est emphatique et consiste a ripiter un
mot, en lui appliquant premierement le
, suffixe -n ou -en possessif, et ensuite
giniralement le suffixe modal -z. Gozo-
aren gozoz : « de pure douceur, a force
de douceur » (Per. Ab. 131-2); minaren
MiftEz, « a force de douleur » (Joan.
Saind. 1-372-8); zerua irabazteko ega-
rriaren egarriz, « a force de soif de
gagner le ciel » (Aft. Esku-lib. 43-13) ;
ZARRAN ZARREZ IL SUNEN (BN-&), ZARRARBN
zarrez il zen (R), « il mourut de dibiliti
senile. »
NA (AN?, Araq.), alguno, quelqu'un.
— No dice mas Araquistain. Araquistain
n' a joule rien de plus.
-Na : 1° (c), distributive de numerales,
distributif de numiraux. = En AN, BN,
L, R, S, este sufijo s61o se emplea con
numerales que no term i nan en i, como
bat, amar, bost, lau... Con los termina-
dos en i se usa -ra : bira , « dos a cada
uno; » seira, « seis a cada uno. » En
AN,..., B y G este sufijo se usa con todos
los numerales. Ce suffixe seul s'emploie
en AN, BN, L, B, S, avec des numiraux
qui ne se lerminent pas en i, comme bat,
amar, bost, lau... Avec ceux terminus
par i on se sert de -ra : bira, « deux
h chacun; » seira, « six a chacun. » En
AN,..., B et G, ce suffixe est usiti avec
tous les numiraux. Amarna beso, a diez
brazos cada uno, a dix bras chacun.
(Ur. Ex. xxvi-16.) Amasei laukoko bana,
a cada uno una moneda de diez y seis
cuartos (media peseta), a chacun une
monnaie de seize quarts (demi- franc).
(Per. Ab. 134-4.) Abere garbi guztieta-
TIK ARTUKO DITUZU ZAZPlftA, ARRA TA EMEA J
ABERE LOVETATIK BERRIZ Biff A , ARRA TA
emba : de todos los animales limpios toma
siete y siete, macho y hembra; mas de
los animales inmundos dos y dos, ma-
cho y hembra : prends de tous les ani-
maux purs sept et sept, mile et femelle;
mais ne prends seuiement que deux et
deux des animaux impurs, mAle et fe-
melle. (Ur. Gen. vn-2.) (V. la primera
permutacion de n. V. la premiere per-
mutation de n.) — 2° (B-l, ...), tu, hem-
bra : toi, femme. = Es elemento de con-
jugaci6n, agente femenino de segunda
persona; variante de -n en su tercera
acepci6n. C'est un ilimenl de conjugai-
son, V agent ou sujel fiminin de deuxieme
personne; variante de -n dans sa troi-
sieme acception. i Nun daukana oiala ?
ataraina argitara (B-l) : £ donde tienes
la mantilla? sacala a la luz : ou est ta
mantille? apporte-la a la lumiere. — 3° (c),
el que, la que, lo que : celui que, celle
que, ce que. Ene ondoan ethortbn dbna,
el que viene en pos de ml, celui qui vient
apres moi. (Leiz. Matth. m-11.) — 4°(c),
el de, la de, lo de : celui de, celle de, ce
de. Jaungoikoana, el de Dios, celui de
Dieu. (Pach. 38-14.) Mnemosinanak , las
de Mnemosina, celles de Mnemosina.
(Azk. E.-M. Cane. bas. 111-14-14.) = Se
usa mucho m6s -ena, -rena; p. ej. Jaun-
goikoarena , con preferencia a Jaungoi-
koana. (V. -n, 1°.) Por mas que se
exprese siempre el articulo -a en vas-
cuence, en otras lenguas suele muchas
veces estar oculto. £ Norena zera?,...
£ NORENAK D1RADE AURRBAN DARAMAZKIZU-
nak? <( ^de qui6n sois?,... ^de qui^n son
los que llevais por delante? » (Ur. Gen.
xxxn-17.) On emploie davantage -ena,
-rena; p. ex. Jaungoikoarena , de pr6f6-
rence a Jaungoikoana. (V. -n, 1°.) Quoi-
qu'on exprime toujours I'article -a en
basque, dans d'autres langues il est
ordinairement sous-entendu. ^ Norena
ZERA? ... £ NORENAK DIRADE AURREAN DARA-
mazkizunak? « a qui es-tu?... a qui appar-
tiennent ceux qui vont en avant? » (Ur.
Gen. xxxn-17.) — 5° (Be, R), sufijo verbal
que vale por « que », suffixe verbal
Equivalent a « que ». = Se usa con ver-
bos como « saber, asegurar, negar,
creer, conocer, ver, decir »,... y otros
semej antes. No es exactamente lo mismo
que el sufijo verbal -la, pues -na signi-
fica mas bien « el hecho de que >». II
s'emploie at>«c des verbes comme « savoir,
assurer, nier, croire, connattre, voir,
dire »,... et autres semblables. Ce n'est
pas exaclement le mime que le suffixe
-la, car -na signifie plutdt « le fait par
lequel ». Augaiti esaten dira... au egin
DABBNA... ONAN IBILI DANA... AN IZAN ZANA '.
por esto se dice (se asienta el hecho de)
que ha hecho esto... que ha andado asi,...
que estuvo alii : pour cela on dit (on cons-
tate le fail) qu'il a fait ceci,... qu'il s'est
ainsi conduit,... qu'il s'est arriU lh. (Qlg-
169-8.) Argiro dazaut, ondu-ezik, betiko
galduko nazana : conozco claramente (el
hecho de) que, si no me enmiendo, me
perder^ para siempre : je sais clairement
(le fait de) que si je ne m'amende pas, je
me perdrai pour toujours. (Aft. Esku-lw.
50-9.) Nik eztakit, baina bai zeu aitatu-
ten zaituana, ta deabrua bbra bai 5k)
gaisto gogorragotzat zaukazana : yo no
se\ pero si (el hecho de) que le nombra
a usted y que le tiene a usted por mas
malo y cruel que el diablo mismo : je
V ignore, mais je sais (le fait) que vous
ites en cause, et qu'il vous estime plus
merchant que le diable mime. (Per. Ab,
63-5.) Artaz ekustan dud antzinatan
diona uskarazko lan andi damanean ( r-
bid), de aquella (carta) veo que adelanta
usted en el gran trabajo vasco que lleva
(entre manos), par cette (lettre)je vois
que vous avancez dans le granct travail
basque que vous avez (entre les t mains).
N AH ABA (L), atolondrado, insen-
sato : brouillon, insensi. Orduan itsu
ZARA ERHO ZARA , NAHABA ZARA I entonces
sois ciego, sois loco, sois insensato :
a/or« vous ites aveugle, vous ites fou,
vous ites insensi. (Ax. 3 a -123-15.)
Naala (BN-ald), navaja de afeitar,
rasoir. Var. de n aba la.
NAAR : 1° (Be, G-bid), narria, rastra,
trineo vasco 6 carro rustico sin ruedas,
tratneau basque ou chariot rustique sans
roues. = El diccionario de la Academia
espaflola asegura que narria viene de
« mierra ». Parece una seguridad no poco
aventurada. Le dictionnaire de I'Acadi-
mie espagnole assure que narria vient de
mierra. C'est une assurance bien hasardie.
EUREN GORPUTZAK, NAARRAK BALIRA LBGBZ,
nekatuaz : mortificando sus cuerpos,
como si fueran narrias : mortifiant leurs
corps, comme s'ils ilaient des traineaux.
fBart. 1-264-5.) — 2<> (BN-ald-gar),
Contr. de nabar en sus diversas acepcio-
nes, Contr. de nabar dans ses diverses
acceptions. — 3° (B-ofi, BN-s, G?, Sc),
abrojo, una plan ta rastrera : tribute, plante
rampante. Naharra" ezari diogu (Sc), le
hemos puesto el cambr6n, nous avons
placi I'ipine. = Alude a una curiosa
costumbre. Cuando un extra fio se casa
a una poblaci6n, colocan en la entrada
de la lglesia un cambron en forma de
arco; sobre una mesa puesta en medio
deposita el padrino ael recienvenido
cierto dinero en el plato y rompe el
cambron y entra el novio en la iglesia.
El dinero recogido es para la gente moza
del pueblo. En Roncal se cobran ciertos
derechos en los limites del pueblo. Cet
exemple fait allusion a une curieuse cou-
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NAARBERA
NABA
67
tame, Lorsqu'un itranger se marie dans
une locality, on place a Ventre' e de Viglise
une ipine en forme d'arceau. Sur une table
placie au milieu leparraindu fianci dipose
de Vargent dans un plateau, puis il brise
V ipine, et le fianci entre dans Viglise.
Vargent recueilli est destini aux fillettes
de Uendroil. Au Roncal, on exige certain
impdt aux con fins de chaque village.
Naarbera (B-berg?), castafia de media
clase, de pocas puas : ch&taigne d'espice
moyenne, ay ant peu de piquants.
Naardei (B-g-i-m), pertiga de narria,
iimon du tratneau.
Naardui, abrojal, terreno lleno de
abrojos, lieu rempli de tributes.
Naharo : lo frecuente, frequent.
(S. P.) — 2° abundante , abondant. (Har.)
— 3° (S, Leiz. Vbc), frecuentemente,
friquemment. — 4° (?), abundancia, abon-
dance.
Naharoki : 1° frecuentemente, fri-
quemment. (S. P.) — 2° en abundancia,
abondamment. (Har.) Huntan guziz gorb-
TSIA DA ENB AlTA, BALDIN EKHARTZEN BADU-
zub naharoki : en esto es glorificado mi
Padre , en que Uev6is mucho fruto : c'est
la gloire de mon Pere que vous portiez
beaucoup de fruit. (Har. Joan, xv-8.)
Naharotu, bacerse frecuente, devenir
friquent. (S. P.)
NAARRA (B-m), trillo, parecido a
la narria; con e*l se arrastran mad eras,
con el se destruyen los terrones en los
camp os cargandolo de piedras : sorte
de herse ressemblant au traineau, avec
laquelle on tratne du bois , on imotte les
champs apres V avoir chargie de pier res.
Naarras : lo (B-1-m-ofU, rastrero : vil,
mesquin. — 2° (B-1-m-oli) , abandonado,
poltr6n : l&che, poltron. — 3° (B-a),
arrastrando, tralnant. Var. de naarraz.
Idun-sokarik naarraska brabili eben
ogeta bat aldiz , le arrastraron ventiun
veces por la cuerda que le pusieron al
cuello, Us le tralnerent vin^t et une fois
par la corde qu'ils lui mirent au cou.
(An. Esku-lib. 182-22.)
Naarraz , naarrazka ( B , G ) , arras-
trando, trainant.
Naarrazki, rep til, reptile. (Ast.)
Naarraztu (Be), arrastrarse, reptar :
se trainer, ramper.
Naarteka (B-i-m) , pe>tiga mas corta
que el naardei, timon plus court que le
NAARDEI.
Naas (AN-b), nabas (BN, L, S), mez-
clar, turbar, revolver : miler, troubler,
remuer. Indet. de naasi, nahasi. Naha-
SAGO, KARATS AGO (HORI BRRAITEN DA GAUZA
SATSU ETA URRIN GAITZE KOAZ) : CUantO
mas revuelto, mas hediondo (eso se dice
de cosas sucias y de mal olor) : tant
plus on la remue, et tant plus mauvais
elle sent (se dit de choses sales etpuantes).
(Oib. Prov. 323.) Jbsusbn etsayekin nahas
SARTZBN DA APHEZ HANDIAREN BTSBAN I
entra en casa del sumo sacerdote, mez-
clado con los enemigos de Jesus : il entra
dans la maison du grand pritre, mili
avec les ennemis de Jisus. (Joan. Saind.1)
Nahasarazi (AN-b, BN, L), hacer
mezclar, faire milanger.
Nabasdura (BN, L, S), mo tin, suble-
vaci6n : imeute, soulevement, sedition.
HAU ZEN ZEPHOETAN ZADUKATEN BAT , NOR-
BAIT HIL ZUELAKOTZ, HIRIAN NAHASDURA
bat izan zbn BATBz : este habfa sido puesto
en la carcel por cierta sedici6n acaecida
en la ciudad, y por un homicidio : celui-
ci avait iti mis en prison a cause d*une
sidition qui avait eu lieu dans la ville, et
d'un meurtre. (Har. Luc. xxm-19.)
Nahasgarri : 1° cucbar6n, cuiller a
pot. (S. P.) — 2° (AN, BN, L), confuso,
con f us.
NAHASI : 1° turbarse, se troubler.
(Har., Duv.) — 2° (S, Matth. xv-19),
adultero, adultere. — 3° (BNc), revolver,
mezclar : remuer, miler. Gero igorri
ZITUEN LANERA IDURITURIK EZEN HALATAN
ETZUTBLA KALTER1K EGINEN , MALIZIAR1K
PBNSATUKO ETA EZ HERR1RIK NAHASIKO '.
luego les envid al trabajo , figurandosele
que asi no causarian dano, ni pensarian
en cosas malas , ni revolverian pueblos :
ensuite il les envoya au travail, se figurant
qu'ainsi Us ne causeraient aucun dom-
mage, qu f ils ne penseraienl pas a de mau-
vaises choses et qu'ils ne remueraient pas
les populations. (Ax. 3a-7-9.) — 4° (BN-
aih, L-ain?), mezcla, milange. — 5° (BNc,
Lc), enredador, embroll6n : tracassier,
brouillon. Gizon nahasia, bombre enre-
dador, homme brouillon. — 6° (S), ace-
darse la leche, s'aigrir (le lait). — 7° (BN,
S), espantarse, turbarse: sipouvanter,
se troubler. Nahasi ziren hek eta harritu,
ETA USTE ZUTEN ISPIRITU BAT ZAKHUSATELA.'
mas ellos turbados y espantados, pensa-
ban que veian algun espiritu : mais eux,
troublis et ipouvantis , pensaient qu'ils
voyaient un esprit. (Har. Luc. xxiv-37.)
Trabailatzbak eztu eiSetzen, tinkatzeak
bztu hersatzen, lotser1ak eztu nahas-
ten : el trabajo no fatiga (al amor), la
opresi6n no le estrecha , el pavor no le
turba : le travail ne fatigue pas (I'amour),
I'oppression ne Vitrcint pas, la frayeur
ne le trouble pas. (Imit. t52-l.)
Nahasiki (AN, BN, L), embrollada-
mente, d'une maniere embrouillie.
Nahasikeria (Duv. ma) : 1° enredo,
embrollo : brouille, trouhle. — 2° en-
redo, cnisme, tracasserie.
Nahasitasun, caracter enredador,
caractere tracassier. (Duv. ms.)
Nabaskeria (AN-b, L), Var. de naha-
SIEERIA (1°, 2°).
Naaski (BIN -aid), probablemente, pro-
bab lenient.
Nabaakura (Sc), confusi6n, revuelta,
mescolanza, embarazo : confusion, mi-
lange, embrouillement , embarras. Var.
de nahastura. Beldurrez orano zunbait
abantaiIa tbnporalek zerbait nahaskura
eman diazen, de miedo de que algunas
ventajas temporales le causen algun
embarazo, de peur que quelque avantage
temporel ne Vembarrasse. (unit. 150-19.)
Nahas-mahas : 1° (BN, L), desorde-
nadamente : sens dessus dessous, disor-
donniment. Oro nahas -mahas uzten di-
TUZTE, GERTHATZBN DEINA GERTHA DADIELA \
todo lo dejan desordenadamente, suceda
lo que suceda : Us laissent tout en Vair,
arrive ce qu y il pourra. (Duv. Labor. 132-
18.) — 2° (BN, L, Sc), mezcolanza : mi-
lange, ramassis, pile-mile. Jende, nahas-
mahas bat , un revoltillo de gentes , un
pile-mile de gens. — 3° (L), juntos, en
compania : ensemble, en compagnie.
Nabasmabasi (L), desorden, disordre.
Ikustearekin bne gelaeo nahas-mahasia
bzagutuko dute aise enaizela urrun i
viendo el desorden de mi aposento, cono-
ceran facilmente que no estoy lejos : en
voyant le disordre de ma chambre, Us
penseront que je ne suis pas loin. (Dasc.
Alheka. 414-5.)
Naasmen ( B ) , nahasmen ( BN , L ) ,
mezcla , confusi6n : milange', confusion.
Nahasmendu (L), turbaci6n, rebe-
li6n : trouble, ribellion. Herodesen nahas-
menduaren gainean , acerca de la turba-
ci6n de Herodes, concernant le trouble
d f Hirode. (J. Etcheb. 80-6.)
Nahaspen, acci6n de mezclar, action
de milanger. (Duv. ms.)
Nahaspila (S), embrollo, enredo :
embrouillement , entortill ment.
Nahaspilatii ( S ), enredar, embrollar :
embrouiller, entortiller.
Nahaspilatzaile ( S ) , embroll6n :
brouillon, cancanier.
Naastaile (BN-s, R), nahastaile (Sc),
enredador, entortilleur.
Nahastakeria, embrollo, revuelta :
embrouillem nt, brouillerie. (S. P.)
Naastale (AN-b), nahastale (BN-ald,
L), el que enreda, embrouilleur.
Nahastapen (Duv. ms). (V. Nahas-
pen.)
Nahastari (BN-gar, Lc), embroll6n,
enredador, entremetido : brouillon, em-
brouilleur, rapporteur.
Nahastatu , mezclar, revolver : miler,
faire tournerou remuer vivement. (Goyb.)
Nahaste (BN, L, S), naaste (B) :
1° revoltillo, mezcla : milange, embrouil-
lement. — 2° (S, Matth. xv-19), adulterio,
adultire. — 3° enturbiar, revolver un
liquido : troubler , faire tourner un li-
quide. Nahasteak galtzen du arnoa, el
vino se pierde con revolverlo, le vin se
perd en le remuant.
Nahasteka (L) : 1° mezcla, milange.
— 2° mezclando, milangeant.
Nahastekatzaile , mezclador, milan-
geur. (Duv. ms.)
Nahasteria (Duv.). (V. Nahaste, 1°.)
Naastekari (BN-s, R), nahastekari
(Sc), enredador, embrouilleur.
Nahastekatu : 1° (AN, L), mezclar,
miler. On da ematea noizean bein zahi
BUSTIA BIHI-LIPHAR BATEK1N NAHASTEKATU-
rik, bueno es darles de vez en cuando
un poco de salvado mojado mezclado con
algunos granos, il est bon de leur don-
ner de temps en temps un peu de son
mouilli mili de quelques grains. (DiAl.
bas. 99-12.) — 2° (AN-b), cruzar anima-
les de diversas razas, croiser des animaux
de races diffirentes.
Nahastura (AN, BN, L), confusi6n,
revuelta, mescolanza : confusion, trouble,
brouillerie.
Nahatsale, pervertidor, corruptor :
pervertisseur, corrupteur. Presentatu
drautazub gizon uaur populuaren naha-
tsale bezala, me habeas presentado este
bombre como pervertidor del pueblo,
vous m'avez prisenli cet homme comme
corrupteur du peuple. (Leiz. Luc. xxiii-
14.)
NABA : 1° (AN, BN, G, R, S), gran
llanura pr6xima a las mon tafias , grande
plaine proche des montagnes. (Oih.)
ANDIAK DIRA LURREKO NABAK EDO ZELAIAK,
BAI TA ALDAPAK ETA MENDIAK ERE I grandeS
son las Uanuras de la tierra, como lo
son tambkm las pendientes y las mon-
taftas : grandes sont les plaines de la
terre, comme le sont aussi les versants et
les montagnes. (Mend. 1-58-1.) — 2° (S-
gar), vertiente, versant. — 3° (S), ba-
rranco, depresidn de terreno entre dos
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68
NABADITU — NABARMENDU
vertientes : ravin , depression de terrain
cntre deux v rsants.
Nabaditu (Duv.), Var. de nabaritu.
Jakobek nabaditurik jatekoak Ejiptoan
saltzbn zirela, erran zioten bere semeei !
J ZERTAKO ETZERATE ERNETZEN ? Oyendo
Jacob, que se vendian alimentos en
Egipto, dijo a sus hijos : i Por qu6 os
descuidais? Jacob, entendant qu'on ven-
dait des aliments en Egypte, dit a ses fits :
Pourquoi vous nSgligez-vous? (Duv.
Gen. xlii-1.)
Nabaitu (AN-b-irun, G-bet, R), adver-
tir, observar, notar : avertir t observer,
noter. — 2° (R-uzt),oir, entendre. Contr.
de NABARITU.
NABAL, (AN-b, BN-haz), nabala (L),
navaja, couteau. (?) Bizar-nabal, navaja
de afeitar, rasoir.
NABAR : 1° (c), pardo, abigarrado :
tachete, bigarr6. Ardi guztiak egiten
zituzten ume nabarrak , todas las ovejas
Earian manchadas sus crias, toutes les
rebis donnaient le jour a des agneaux
tacheUs. (Ur. Gen. xxxi-8.) Goiznabar
(B-o, L-ain), ma ft ana arrebolada, mati-
ne'e rougedtre. Iluntzenabar , oscurecer
gardo, coucher gris. Arri nabar (AN-b,
i, BN-ald-s, L, R), arnabar (B-ar),
jaspe y tambiSn cualquier piedra parda,
jaspe et tgalement toute pier re grise. Eta
JARRIRIK EGOANA ZAN, ERET§IAN, ARRI NABA-
RRAREN TA ARAKAR GORRIAREN ANTZEKOA
(B, Apoc. iv-3): y el <jue estaba sentado
era, al parecer, semejante a una piedra
de jaspe y de sardio : et celui qui Hait
assis avait un aspect semblable a lapierre
de jaspe et de sardoine. = En B-g se
dice ilun- nabar aun el crepusculo de la
maftana. Creo que Moguel deriv6 (no
recogi6) la voz de goizabar, de iLun-
nabar que el crey6 ser iLun-abar. En
B-g on dit encore iLun- nabar pour le
point du jour. Je crois que Moguel dtriva
(et ne recueillit pas) le mot goizabar de
iLun-nabar, qu'il croyait Sire ilun-abar.
— 2° (AN, B, BN, G, R, S), reja del arado,
soc de la charrue. Nabarra ta nabarska
(BN-s, R), la reja y la rejilla, le soc et le
petit SOC. GoLDEAREN AMOREKATI POT NABA-
rrari, por amor del arado se besala reja,
on baise le soc pour Vamour de la char-
rue. (Oih. Prov. 204.) — 3° (G, R), surco
abierto con este arado, sillon ouvert
avec cette charrue. — 4° (?}, cuchillo,
couteau. — 6° (Be, ...), lascivo, torpe :
graveleux, grivois. = Se a plica a las
palabras. S'applique aux paroles.
NABARBEN (AN-b, R, S), sobre-
saliente, raro, notable, extraordinario:
saillant, rare, remarquable, extraordi-
naire. = Se usa, asi como su variante
nabarmen, generalmente en mal sen-
tido : p. ej., persona desenvuelta, libre
en sus acciones; escandalosa, desarre-
glada, en el comer 6 vestir 6 andar,... etc.
Podria acaso resumirse su significaci6n en
las palabras « irregular » , tratandose de
cosas, « desarreglada » reGriendose a per-
sonas. He podido recoger los siguientes
calificativos que, por mas que se aparten
entre si , convienen en lo extraordinario.
On I'emploie, de mime que sa variante
nabarmen , gkniralement en mauvaise
part : p. ex., personne Ugere, libre dans
ses actions; scandaleuse, de*r&gUe dans la
nourriture, le vHement, la d-marche,...
etc. On pourrait peut-Hre rSsumer sa
signification dans le mot « irrSgulier » I
en parlant des choscs ; « d4re*gM » tors-
qu'il s'agit des personnes. J ai pu re-
cueillir les qualificatifs suivants qui,
bien qu'ils different entre eux, se res-
semblent dans V extraordinaire : 1° (B-g),
muy salada (comida), tres sal4e (nourri-
ture); 2° chocante , raro : choquant, rare
(ms-Ot§); 3<> (AN, Araq.), sefialado, dis-
tinguido : remarquable, distingu e* ; 4° (Be),
descompuesto, aisoluto : ddcompose', dis-
solu ; 5° ( G , Itur.) , goloso , laminero :
gourmand , friand ; 6° escandaloso, las-
civo, libertino : scandaleux , lascif, liber-
tin ((Jr.); 7° (B, G), desalifiado, estrafa-
lario : baroque, extravagant; 8° atrevido,
desvergonzado : hardi, 4hont6 (F. Seg.);
9° (B-m), glot6n, goulu; 10° (AN), eno-
jado, encolerizado : morose, contrarii;
H° indiscreto, descortes : indiscret, peu
courtois (Duv. ms); 12° terco, aspero de
caracter : hargneux, butor, de caractere
rude (S. P.); 13° (BN-ald), vestigio,
vestige. Lapikokoa nabarben daukagu,
gazi dago-ta : el potaje lo tenemos
fuera de lo ordinario, pues esta salado :
le potage que nous avons sort de Vordi-
naire, car il est tres salt. Sakerdia zama-
RIEN TRESNA NABARBEN BAT DA ( AN-b) : la
basta es un aparejo notable (saliente,
distinguido) de las acemilas : le bdt est
Vappareil notable (saillant, remarque*)
des bUes de somme. Nehon ezta nabar-
menik agertu (BN-ald), en ninguna
parte ha aparecido vestigio alguno, nulle
part il n'est rests un vestige quelconque.
Nabarbendu (AN, B, G) : 4° escan-
dalizar, scandaliser. Eta dizipuloek ori
IKUSI ZUTENEAN, NABARBENDU ziREN, ZIOTE-
LARIK J ZERTAKO GALTZE ORI? (AN, Matth.
xxvi -8) : vieron sus discipulos, se indi-
gnaron , diciendo : i A qu£ fin este des-
perdicio? ce que voyant, les disciples
dirent avec indignation : A quoi bon cette
perte? — 2° enojarse, enfurecerse : se
fdcher, se courroucer. — 3° poner en
evidencia : montrer, dScouvrir, mettre en
Evidence. Hobendun zela nabarbendurik,
estalgunea bilhatu zuen i patentizando
que era culpable, busc6 refugio : mon-
trant qu f il Hait coupable, il chercha un
refuge. (Ax. 3»-232-2.) Bere burua nabar-
bendu, aescubrirse a si mismo, se d6cou-
vrir soi-mSme. (ms-Lond.) Amatasuna
nabarbenduaz (AN, Liz. 41-34), descu-
bri^ndose la maternidad, la maternity se
dScouvrant.
Nabarbenkeria (AN, B, G,...), atre-
vimiento, afan de figurar, escandalo :
hardiesse, d£sir de se montrer, audace,
scandale. Au ekarri deutsue bne beka-
TUETARAKO NABARBBNKERIAK TA LOTSABA-
geak, esto os han traido mi atrevimiento
para pecar y mi desverguenza , mon au-
dace a p6cher et mon dtvergondage vous
ont ament ceci. (Aft. Esku-lib. 175- 14.)
Nabarbenki (AN-b). (V. Nabar-
menki.)
Nabar dura (AN, L, R), pardura, cali-
dad de pardo, quality de ce qui est gris.
Mairu beltzak bere larru beltza eta
tigrb arrak ere bere nabardurak alda
ditzanean : cuando el negro Moro mude
su negra tez, y el tigre macho sus man-
chas pardas : quand le noir Maure change
son feint noir, et le tigre mdle ses taches
grises. (Ax. 3 a -267-41.) OraiRo ezabei
jin nabardura biloan basantzbr (R),
todavia no se les ha venido el color
pardo en el pelo a los corzos, la couleur
grise h*est pas encore venue sur le poll
des chevreuils.
NABARI (AN-goiz, BN, Oih.), noto-
rio, evidente : notoire, Mdent. Nabari
da, es evidente, c y est Evident. Nihaur
NINZAN GELARI, ENE UZKIARI BAZBKION NA-
BARI : yo misma era la camarera y se le
conocia a mi trasero (por lo gordo que
estaba) : j'itais moi-mime la femme d
chambre, et on le reconnaissait bien a mon
derriere (car il Hait bien gras). (Oih. Prov.
336.) Nabari baleza gobernadoreak ,
eskuraturen dugu , eta gerizaturen zai-
tuztegu : si llegare esto a los ofdos del
gobernador, nosotros se lo haremos
creer, y miraremos por vuestra seguri-
dad : si le gouverneur vient a le savoir,
nous Vapaiserons et nous vous mettrons
a couvert. (Duv. Matth. xxvin-44.)
Nabarigarri, notable, remarquable.
(Duv. ms.)
Nabari izan (BN-s, R, S), parecer,
ponerse a la vista, avistar : apparattre,
s'offrir a la vue. Bortuan otsorik na-
bari da? — Ezta orai nabari otsorik :
parece algun lobo en el puerto (de mon-
tes Pirineos) ? — Ahora no parece ningun
lobo : apparatt-il quelque loup dans le
port (des Pyr6n6es)? — Ma in tenant on
n'en voit plus.
Nabaritu (BN-gar-s, Lc, S), advertir,
observar : avertir, observer. Bain an
1KHUSI BAITZITUZTEN JOAITEN BATZUEK , ETA
BERTZB ANHITZEK ERE NABARITU., LASTER
EGIN ZUTEN HARA BBRERA OINEZ HIRI GUZIE-
tarik : los vieron muchos c6mo se iban,
y lo conocieron : y concurrieron alia 6
pie de todas las ciudades : y Uegaron
antes que ellos : on les vit partir, et
beaucoup de gens ay ant devini ou Us
allaient, de toutes les villes on accourut
par terre en ce lieu et on y arriva avant
eux. (Har. Marc, vi-33.)
Nabaritza (?, Duv. ms), notoriedad,
notoriHe*.
Nabarkara ( AN , L ) , parduzco , gri-
s£tre. Bihi arrataila da ogirik tSarrena;
NABARKARA DA, SlMUR, MEHATS ETA ERRBKA
barnenarekin : el residuo del grano es
trigo de inferior calidad; es parduzco,
arrugado, delgaducho y con ranura la
mas profunda : le risidu du grain st du
bl4 ere quality infirieure; il est gris&tre,
ridk, effUS, et possede une rainure tres
profonde. (Duv. Labor. 30-44.)
Nabarkeria(BN-gar), acto de doblez,
acte de duplicity.
Nabarki, con doblez, hypocritement.
(Duv. ms.)
Nabarmen (AN, B, BN-ald, Gc, L),
notable, extraordinario, incivil : remar-
quable, extraordinaire , incivil. (V. Na-
barben). MiLa zazpireun ta amalauga-
RREN URTEAN BIZI ZIRAN FlANDESEN MU-
TIL GAZTE BI '. BIAK ASKATU TA NABARME-
nak : el aflo de mil setecientos catorce
vivian en Flandes dos muchachos, los
dos desenvueltos y libertinos : Van mil
sept cent quatorze vivaient en Flandre
deux jeunes gens , tous les deux ledgers et
libertins. (Ur. Maiatz. 65-23.)
Nabarmendu : 4° (B, G), distinguirse,
sobresalir : se dislinguer, surpasser. Onb-
lako gauzetan Pedro beti nabarmentzbn
zan eta erantzun zion i zu zera kristo ,
Jainko biziaren Semea : en cosas como
esta Pedro siempre sobresalia y le res-
pondi6 : Tu eres el Cristo, Hijo de Dios
vivo : dans des choses comme celle-ci
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NABARMENKERIA — NABUSI
69
Pierre 6tait toujours en tite, et lui rdpon-
dit : Tu es le Christ, Fils du Dieu vivant.
SLard. Test. 441-1.) — 2° recelar, conce-
>ir sospechas : soupconner , se mifier.
(Duv. ms.) — 3° (L-ain) , hacer una des-
cortesia, commettre une grossierett. —
4° (B, G,...), escandalizar, scandaliser. —
5° (B, G,...), enojarse, enfurecerse : se
f Acker, se mettre en colere. — 6° (L?),
sospecha, soupcon. Nabarmendutan sartu
zbn, entro en sospechas, il eut des soup-
cons. (Jaur.)
Nabarmenkeria, desarreglo : <fe>e-
glement , disordre. (Duv. ms.) (V. Na-
barbenkexia.)
Nabarmenki, descort£smente : inci-
vilement, grossierement. (Duv. ms.) Neure
BBGIAK NABARMENKI ERABILI DITUT , yO
he paseado la vista descaradamente ,
fai promene mon regard d'une maniere
inconvenante. (J. Etcheb.)
Nabarmenkiro (G), desmesurada-
mente, de'mesure'ment. Izango dira iLak
ERRI GUZTIAREN AURREAN , BATAK BESTEA
ezagutu duelako nabarmenkiro : seran
muertos a la vista de su pueblo, porque
recfprocamente se han descubierto sus
vergiienzas : Us seronl retranche's sous
/es yeux des enfants de leur peuple, car
ils ont de'couvert re'ciproquement leur
honte. (Ur. Lev. xx-17.)
Nabarmentasun (c, ...), defecto del
indiscreto, del descortes : de'faut de Vin-
discret, de Vincivil ou du grossier.
Nabaro (BN-gar), notorio, publico :
notoire, public. Buhambrik geiena Baz-
tan-aldean dela Euskalerri orotan
nabaro da (BN-gar) : es publico, en todo
el pais vasco, que hacia el Baztan es
donde mas gitanos hay : il est notoire,
dans tout le pays basque, que c'est vers
le Baztan qu'il y a le plus de bohe"-
miens.
Nabarreko (B-o), plantade un vivero,
plant d'une pfyintire.
Nabarreri (AN-b-lez, BN-s, R),
viruela, variole.
Nabarrezko (B-i-ub) , pasable, tra ta-
ble : passable, traitable, aimable.
NABARRI : 1° (G-and), lugar donde
hay muchas piedras, lieu pierreux. —
2° (G?, Izt., Afl.), marmol, jaspe :
marbre, jaspe.
Nabarritu(B, Aft.), jaspear, jasper.
Nabartasun: 1° (L?, Van Eys), ter-
quedad : opini&trete' , enlitement. —
2° (AN,...), color pardo, couleur bigarre'e.
Nabartu : 1© (AN, B, L), pintar de
diversos colores : marbrer, bigarrer de
diverses couleurs. Gaur dantzuguz bira-
OAK AURREZ, NASTUAZ DOA GURE ODOLA, TA
GURE IZKETEA DAKUSKU ZIKINDU TA NABAR-
turik : hoy oimos blasfemias con profu-
si6n, nuestra sangre se mezcla de dia
en dia, y vemos que nuestra lengua
contiene impurezas y tachas : aujour-
oVhui nous entendons des blasphemes a
profusion, notre sang se mile de jour en
jour, et nous voyons que noire langue
contient des impureUs et des laches.
(Bust. Euzk. 195-14.) — 2° (AN, B, G-
and, S), perder el color (se dice por lo
menos hablando de castaflas) : perdre la
couleur, se de'colorer (se dit du moins en
parlant des ch&taignes). GaztaiSak nabar-
tzen ari dira (G), las cas tanas estan per-
diendo el color (comienzan a madurar),
Its ch&taignes perdent leur couleur (elles
commencent a m&rir). — 3° (BN-ald),
manifestar, mani fester. Var. de naba-
ritu ?. Ama dala nabartzen ari da : em-
pieza a manifestar que es madre, esta
embarazada : on commence a voir qu'elle
est mere, elle est enceinte.
NABAS : 1° (B-i-m, BN-s, R), arado,
instrumento de labranza : charrue, ins-
trument aratoire. Nabasen ibiLi, andar
labrando, labourer. Nabasera etorri,
venir a labrar, alter labourer. Nabasetik
joan, ir de labrar, revenir de labourer.
Nabas-laian (B-m), layar dejando la
tarea del medio y empezando de nuevo
como antes, b€cher en laissant le travail
a moitti et en le recomm ncant ensuite.
Obeto gordeko ebbla (edo pekatu gitSia-
gogaz) judeguak zapatua nabasen edo
goruetan eginagaz , dantzan eg1nagaz
baino : que mejor hubieran guardado
(6 con m&nos pecado) los Judios el sa-
bado labrando 6 hilando que bailando :
que les Juifs auraient mieux observe" (ou
moins ptche') le sabbat en labourant ou
en filant, qu'en dansant. [Olg. 81-8.) —
2° (L?), torpe, desordenado : grossier,
malhonnete. = Lo usa Axular en el deri-
vado nabaski. Axular Vemploie dans le
dtrive" nabaski. — 3° (G-t?), melindroso,
laminero : dtticat, lichon.
NABASAGI (AN, Araq.), nabasai
(B-g-1-m-tS), arado de cuatro piias,
charrue a quatre pointes.
NABASI (S), familiar, intimo, franco :
familier, intime, franc. Aiz kortes guzie-
KIN, ETA NABASI GUTIREKIN .' se COrt^S COD
todos, y familiar con pocos : sois cour-
tois avec tous, et familier avec peu. (Oih.
Prov. 543.) Emaztbki zunbateki etzitiala
nabasi izan ( S, Imit. 19-25), no seas
familiar con algunas mujeres, ne soyez
pas familier avec certaines femmes. Aur
nabasia (S) : niflo atrevido, entremetido :
enfant hardi, terrible. Ororentako kari-
TATB tlKHEN BEHAR DA, BENA EZTA HUN
ororeki nabasi izatea (S, Imit. 20-7) : se
debe tener caridad con todos, pero no
es bueno familiarizarse con todos : il
faut avoir de la chariti pour tout le
monde, mais il n f est pas A propos de se
rend re familier avec tout le monde.
Nabasiki : 1» (Sc), familiarmente ,
familierement. Sobbra nabasiki kanpo-
tiko konsolazionetarat okher ditian ,
para que no se tuerzan demasiado fami-
liarmente a consolaciones exteriores,
afin qu'ils ne d6vient pas trop familiere-
ment vers les consolations extirieures.
(Imit. 53-22.) Hasuinak... baldin mal-
GUKI... ERABILTZEN BADUZU, ERREKO ZAITU J
BAINA EZ, NABASIKI ETA AUSARTKI UERSTEN
ETA MARRUSKATZBN BADUZU I la Ortiga... si
la manejais blandamente, os abrasara;
pero no, si la apretais y la restregais
familiarmente (con firmeza?) y con reso-
luci6n : si vous maniez Vortie doucement,
elle vous brUlera; mais ce sera le con-
traire si vous la saisissez et la frottez
familierement et rtsolument. (Ax. 3*-20-
12.) — 2° (S ?), probablemente, prooa-
blemenl. Var. de nabaski.
Nabaski (BN?, L?), quiza, tal vez :
peut-itre, probablement. Bana, nabaski,
ZURETAKO ASKl ENAIZELA SINETSIRIK, ZUK
NI ZURETI (AIHER NAIz) BETI NADUKAZU
bbrezirik : pero, tal vez, creyendo que
no soy bastante para vos, me tenuis
(supongo) siempre apartado de vuestro
lado : mais peut-Stre, croyant que je ne
suis pas assez pour vous, vous me lenez
(je le suppose) toujours 6loign6 de vous-
(Oih. 117-14.) NlRI NEURE A1TZINEKOAK*
UTZI DERAUTAN HAZIENDA HAUR , NABASKI >
GAIZKI ETA BIDE GABEKI BERETAKOTUA
zuen : esta hacienda que mis antepasa-
dos me dejaron , la adquirieron , tal vez,
mal 6 ilicitamente : ce bien, que mes
aieux m'ont laisst , fut peut - Ure acquis
par eux d'une maniere mauvaise et illi-
cite. (Ax. 3«-361-25.)
Nabas-taket (B-m), esteva de arado
pequeno, mancheron d'une petite char-
rue.
Nabastarre (Sc), familiaridad, fami-
liarili. Debetu da^iari (eskumukatuari)
MINTZATZEA, HAREKI J ATE ETA ED ATE A, EGO-
TEA eta gaSelako nabastarre : est A pro-
hibido hablar a aquel (al excomulgado),
comer y beber en su compania, el morar
y demas familiaridades : il est difendu
de lui parler (a Vexcommunie"), de boire
et de manger en sa compagnie, de demeu-
reravec lui el autres familiariUs. (Catech.
115-26.) Nabastarre uandiegier ihesi
egiteaz, se debe evitar la demasiada
familiaridad, qu'il faut tviter la trop
grande familiarite'. (Imit. 19-1 3.j
Nabastatu (R, S), nabastu (B-i-m),
labrar, abrir la tierra con el arado , labou-
rer la terre avec la charrue.
NABAZA (B-ang), forraje para el
ganado, fourrage pour le be'iail,
NABELA (Lc, Sc), navaja, couteau
de poche. (?)
Nabela-puskaka (Sc) , llevar palillos
a distancia sin mover los pies y alar-
gando y estirando el cuerpo en el suelo :
pousser de pelils morceaux de bois A
distance sans bouger les pieds, en allon-
geant et en 6tirant le corps sur le sol.
NABESA : 1° (B-i), cocido de ver-
dura, bouillon de verdure. — 2° (B-ond),
confusi6n, batahola : confusion, cohue.
Var. de anabasa.
NABEZI (G-and), gloton, glouton.
Nabla (BN-s), cuchillo, couteau. Var.
de NABELA.
Nabo (Be), nabo que se da al ganado,
navet que Ion donne au bttail. (??) =
Arbi se usa en B para significar « el
nabito ». Arbi est employ 4 en B pour
signifher « le petit navet ».
Nabojorrai (B-m), escardillo aue se
usa para escardar el nabo, tchardonnet
dont on se sert pour sarcler les navels.
Nabot (B-i-1), cierto nabo que brota
de simientes viejas, mas grande y blando,
pero menos sabroso que el nabito : cer-
tain navet qui pousse de vieilles semences;
gros et doux, il est moins savoureux que
le petit navet. (??)
Nabusi (BN), superior, suptrieur.
Var. de nagusi. Nabusitzeko bidean
JARRIKO ZIRELA ETA HANDIK BEUAR ETZENA
sortuko zela, que se pondrian en ca-
mino de ensefiorearse y que de alii nace-
ria cosa desagradable, qu Us se mettraient
en voie de s embourgeoiser et qu'il sor-
tirail de Ik une chose d4sagr6able. (Ax.
3a-6-l.) Nabusitarik gertatzen da serbi-
TZARI, BERE SEKRETUA AGERTZEN DUENA
motilari : de amo llega a ser servidor,
quien confia su secreto al criado : de
maitre devient serviteur, celui qui confie
son secret a son domestique. (Oih. Prov.
321.) Nehork bi nabusi ezin zerbitza
ditzake, ninguno puede servir a dos
senores, personne ne peut servir deux
matt res. (Leiz. Matth. vi-24.)
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70
NABUSTU — NAI
Nabustu, ensefiorearse , elevarse de
condici6n : s'embourgeoiser , s'ilever en
condition. (S. P.)
NADI (S-bark-maul), cepa, parte del
tronco del arbol que queda bajo tierra :
souche, partie du tronc de Varbre qui
est sous terre. j Ze nadi lodia dian ! \ qu6
cepa tan gruesa tiene ! quelle grosse
souche it a !
NAE (B-a-o-t§), palabra con que se
llama a los cerdos, mot mitt pour appe-
ler les pores.
NAFAR (B-a-o, BN, L), Nabarro,
Navarrais.
Nafar-ilhar, garbanzo, lit. : arveja
de Nabarra : pois chiche, lit. : vesce de
Navarre. (S. P.)
Nafarrei (AN, G-als), nafarrerl (AN},
viruela, variole. Nafarrei-gorri (G-als),
sarampi6n, rougeole.
Nafarroa (AN, B-a-o, BNc, Lc), Naba-
rra, Navarre. Nafarroa garaian, Nafa-
rroa beherean : en la alta Nabarra , en la
baja Nabarra : dans la Haute -Navarre,
dans la Basse-Navarre. (Ax. 3»-xvi-5.)
Nafilhar (BN-haz), judla, haricot.
NAGA (Gc, ...), asco, nausea : digodt,
nausie.
Nagakin (ms-Lond), fumaria, palo-
milla, fumeterre. (Bot.)
Nagagarri (G), abominable, detes-
table: abominable, detestable.
Nagatu (G), asquear, detestar : ripu-
gner, d Hester. Ukitze utsak ere naga-
tzen zituen, solo el tocar les producia
asco , Us ripugnaient rien qu y a le toucher.
(Lard. Test. 290-2.)
NAGI : 1° (c), pereza, paresse. =
Lease la advertencia que se hizo al expo-
ner las significaciones de « amor » y
« amado » de la palabra maite. Se usa
mas el abstracto nagitasun para signifi-
car « pereza >». Lire I' avertissement du
mot maite aux significations de « amour »
et de « aimi ». On emploie davanlage
Vabstrait nagitasun pour signifier « pa-
resse ». Nagiak atara (Be), nagiak atera
(G), estirarse, lit.: sacar las perezas :
s'e'tirer, lit.: iirer les paresses. Nagiak
errs eieban erria (B-m), dicen que la
pereza auem6 la villa, on dit que la
paresse brula la ville. — 2° (c), perezoso,
paresseux. Jaigi zidin nagia, erra (sic)
zizan uria: levant6se el perezoso, y quem6
la villa : le paresseux, se levant, brdla
la ville. (Refranes, 294.) Nahi du eta
eztu nahi nagiak, el perezoso quiere y
no quiere, le paresseux veut et ne veut
pas. Nagia beti lantsu, el perezoso siem-
pre lleno de quehaceres, le paresseux
est toujours remplideprojets. (Oih. Prov.
322.) Soldautegia nagi, buruginta lepo-
zalea bada, irauntsi ta jardun guztia-
kaz leena geratuko da : si el ej^rcito es
perezoso , vividor y cobarde , quedara el
mismo de antes, a pesar de todos los dis-
cursos, arengas 6 insistencias : si Varmie
est compose" e de paresseux , de viveurs et
de liches, elle restera la mime qu'aupa-
ravant, malgri tous les discours, les
harangues et les remontrances. (Per. Ab.
204-1.) Nagi-epelik, ganora bagarik,
erdi lo , albora adi , barreka , barrike-
tan, ta gogoa beste lekutan dogula :
perezosos v tibios, sin facba, medio dor-
midos, mirando al lado, riendo, char-
lando y teniendo el animo distraido :
paresseux et tiedes, sans maintien, a moir
tie" endormis, regardant de cdli, riant,
parlant et ay ant Vesprit distrait. (AC.
Esku-lib. 80-7.) — 3« (B-tS), (dedo)
anular, (doigt) annulaire. — 4° (R-uzt),
ven, venga : viens, venez. Var. de enaugi.
— 5° (git), no, non.
Nagialdi (c, ...), acceso de pereza,
acces de paresse. Baditu noiztenka nagi-
aldi batzu , tiene de vez en cuando unos
accesos de pereza , il a de temps a autre
des boutades de paresse.
Nagi-arazi, emperezar, hacer pere-
zoso : paresser, devenir paresseux. ( Duv.
ms.) Adinak nagiaraztbn du gizona, la
edad empereza al hombre , I'&ge rend
Vhomme faineant.
Nagidura (?, Duv.), se dice de cierta
pereza momentanea , no habitual : se dit
d y une certaine paresse momentanie, mais
non habituelle, flemme (pop.).
Nagi izan (c), tener pereza, itre
paresseux. Nagi da, tiene pereza, il est
paresseux.
Nagikeri (c), pereza, indolencia, flo-
jedad : paresse, indolence, mollesse.
Nagiki (c, ...), perezosamente, pares-
seusement.
Nagitasun (c), pereza , paresse.
Nagito (B, Afi.ms), flojazo, indolente :
mou, indolent.
Nagitu (c) , emperezarse, hacerse pe-
rezoso : s f acagnarder, devenir paresseux.
ALABAINAN THOILDU EDO NAGITU DA POPULU
hunen bihotza (L, Matth. xni-15), porque
el coraz6n de este pueblo se ha engro-
sado, car le cceur de ce peuple s'est appe-
santi.
Nagi-urtika (B-mond), desperezan-
dose, se digourdissant.
Nagosi : 1° (B-l-o-tS), superior, jefe :
supirieur, chef. Var. de nagusi(1°). Neu
nagosi edo musturrak ausi ( pop.) , yo
mando 6 rompo los morros (a quien se
oponga) , je commande ou casse les m4-
choires (k quiconque s y y oppose). — 2°(B),
vela de lanchas, voile des barques.
NAGUSI : i° (AN, B-m, BN, Gc, Lc,
S), superior, jefe : supirieur, chef. —
2° (AN, B, BN, G, L, S), amo, mattre.
Nagusiaren begiak gizentzen tu abbreak
(S), el ojo del amo engorda las bestias,
Vceil du maitre engraisse le bitail. Naou-
siak ezagutu bear lukete gauza bat (G),
los amos debieran conocer^una cosa , les
propriitaires devraient connaitre une
chose. (DM. bas. 64-4.) Seme nagusiak
BALEKI TA BALEZAU GURA TA EZ IZANGO
DALA ONDASUNEN JAUBB , EGIN LEI OTUTEN
jakona : si el hijo mayor supiera y cono-
ciera que sera dueflode los bienes, quien
quiera que se oponga , pudiera hacer lo
que se le antojara : si le fits atni savait
et connaissait qu'il sera le mattre des
biens, quel que soit celui qui s'y oppose,
il pourrait (aire ce qui lui semblera bon.
(Per. Ab. 408-6.) — 3° (G), la vela
mayor de las lanchas, la grande voile des
barques.
NAI (AN, B, BN-s, G, L-end, ..., R),
nahi (BN, L, S) : 1° voluntad, volonti.
= Usase casi exclusivamente en el sen-
tido de « (tener) voluntad, querer »;
pues para indicar meramente la volun-
tad como nombre , se comete la anoma-
lia de recurrir al latino voluntas, de donde
se ha hecho borondate con algunas va-
riantes. II s y emploie presque exclusive-
ment dans le sens de « (avoir] volonti,
vouloir »; car, pour indiquer s implement
la volonti, comme nom, on commet f ano-
malie de recourir au latin voluntas, du-
quel on a fait borondate avec quelques
variantes. Nai bako ezkontzea, nekea ta
kaltea : casamiento sin voluntad, tra-
bajo y daflo : mariage sans volonti, tra-
vail et dommage. (Refranes, 282.) Ezkon
ezak semba nai doanean, ta alabba al
dagianean : casa al hijo cuando quieras,
y a la hiia cuando puedas : marie ton
fils quana tu voudras, et ta [die quand
tu pourras. (Refranes, 390.) Zeren har-
TZBN DUGUN GOGO ETA BORONDATE HURA
bzpaita zinezkoa; NAHIKUNDBA BAITA BTA
ez nahia : porque aquel deseo y volun-
tad que adquirimos no es formal; pues
es ansia y no voluntad : parce que le
dtsir et la volonti que nous avons ne sont
pas formels; car e'est de Venvie et non
de la volonti. (Ax. 3«-26-9.) Ene janha-
RIA DA BGIN DBZADAN EGORRI NAUENAREN
nahia, mi comida es que haga la volun-
tad del que me envi6, ma nourriture
est de faire la volonti de celui qui m'a
envoyi. (Har. Joan, iv-34.) — 2° (Be),
conjunction disyuntiva que significa « sea...
sea » 6 « ya... ya, ora... ora », conjunc-
tion disjunctive qui signifie « soit... soit »
ou « tantdt... tanldtn. Nai dala doan nai
ALOGEREZ EDO SAR1Z, NAI EZTARIAN NAI AGI-
rian : ora gratuitamente , ora mediante
salario 6 recompensa ; sea en secreto ,
sea en publico : soit gratuitement, soit
moyennant salaire; tantdt en secret, tan-
tdt en public. (Aft. Esku-lib. 117-10.)
Edo bgiaz nai guzurraz blikatuko naiz,
6 con verdad 6 con mentira yo me man-
tendr£, avec viriti ou avec mensonge
j'e me maintiendrai. (Refranes, 57.) =
Usase tambi£n como conjunci6n ad ver-
sa tiva , significando « aunque » ; pero en
tal caso no se repite y le sigue la con-
junci6n -ta. Su sm6nimo naiz, nahiz de
otros dialectos, se usa mas generalmente
sin esta conjunci6n. En K toma otro
giro. // s f emploie igalement comme con-
jonction adversative, signifiant « bien
que »; mais, dans ce cas, le mot ne se
ripete pas, et il est suivi de la conjonc-
tion ta. Son synonyme naiz, nahiz des
aulres dialectes, est usiti davantage sans
cetle conjunction. Dans le R ilprend une
autre tournure. Nai ta galdu, jokatu
daigun onezkero i aunque perdamos,
juguemos ya : bien que nous perdions,
jouons encore. Nai-bbda bnazala abrats,
bear diak erosi (R) : aunque no soy rico,
ten go que comprarlo : bien que je ne sois
pas riche,je do is Vacheter. Nai ta ez (B),
NAI TA NAI EZ (AN, B, G) , NAHI EDO NAHI
ez (Har.) : quiera que no , forzosamente :
qu'il le veuitle ou non, forciment. — 3° (Be),
flexidn verbal del auxiliar en subjuntivo,
flexion verbale de I'auxiliaire au subj'onc-
tif. Etorri naiIa , que venga yo , que je
vienne. Eldu najReko, para cuando lle-
gue yo, pour quand f arrive. — 4° ( B-b-
mu), soy, tengo : je suis , j'ai. = Se usa
en indicativo como flexion verbal del
auxiliar. S f emploie k Vindicatif, comme
flexion verbale de I'auxiliaire. ^Nor nai?
£ quien soy? qui suis-je? Neu nai,
yo soy, je suis. — 5° Nahi (L), aspi-
rante, pretendiente : aspirant, priten-
dant. GaniSek erregb-nahi bat lagundu
DU, IMPERADORB NAHI BAT OROBAT LAGUN-
duko zuen : GaniS ha servido & un aspi-
rante a rey, lo mismo hubiera servido
k un aspirante a emperador : Ganich a
servi un aspirant roi, de mime il aurait
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NAI NAIKUNDE
71
servi un aspirant empereur.CDsiSC.Atheka.
173-16.) jNahi badu ba! (BN,...), frase
que equivale a « de todas maneras, como
quiera que sea, en ultimo caso » : locu-
tion iquivalant a « de toutes manures,
n'importe comment, apres tout ».
Nai- ( B-a-o-ot§ ) , prefijo de palabras
interrogativas, significa lo que el sufijo
« quiera » del castellano : prifixe des
mots inter rogatifs, qui a le mime sens
que le suffixe francais « conque » de
« quelconque, quiconque ». Nainor, quien-
quiera, quiconque, Naixoz, cuandoquiera,
n*importe quand. Naizer, cualquier
cosa, chose quelconque. Nainun, donde-
quiera, n'importe ou. Naizbtako, naizeta-
rako, h&bil, habile.
-Nai (AN, B, G), -nahi (BN, L), su-
fijo de palabras interrogativas, que signi-
fied lo mismo que cuando, por inversi6n,
se emplea como prefijo : suffixe de mots
interrogalifs , qui a la mime significa-
tion que lor squHl s'emploie, inversement,
comme prifixe. Nolanahi , como quiera ,
n'importe comment. (Joan. Saind. 1-36-
18.) Nonnai , dondequiera, n'importe ou.
(Lard. Test. 10-18.) Nunnai ta nosnai,
dondequiera y cuandoquiera, n'importe
ou el n'importe quand. ( Per. Ab. 68-
25.)
NAI A: 1° (Sc), ola, vague. Naia bat,
una ola, une vague. — 2° filas de hierba
que se van formando & medida que se
siega, range* e d'herbe que Von fait a
mesure que I'on fauche. — 3° (c, ...), la
voluntaa, la volonti. (Dcnai.)
Naiago izan, nahiago izan (c), pre-
ferir, querer mas : prifirer, vouloir ou
disirer davantage. Nahiago dut asto
JASAN NAZANA, EZINEZ ZAMARI BOOTS NA-
zana ( S ) , prefiero el asno que me ha de
llevar al caballo que me ha de arrojar,
j'aime mieux Vine qui me portera que le
cheval qui me jeltera par terre. Naiznago
(sic) eta gaiztoago (R): cuanto mas se
quiera, peor: on a d'autant moins, qu'on
aisire plus. £ Nork erranen zuen nahia-
GOKO ERE ZITUZTELA EjIPTOKO PHORRUAK
eta tipulak ? Ji qui£n hubiera dicho que
habian de preferir los puerros y las ce-
bollas de Egipto? qui aurait dit qu'ils
prifirer aient les poirenux et les oignons
d'Egypte? (Larreg.) •
Naiari (B-a-o-ub), deseo, disir. Nundi
BTORREN TA ZER ZAN MUSIKA BARRIA APO-
LOK JAKITEKO BUEAN NAIARIA , el deseO
que tenia Apolo de saber de d6nde
venia y que* era la nueva miisica , le disir
qu'Apolton avail de savoir d'ou venait et
quelle itait la nouvelle musiqueM Azk.
E.-M. Cane. bas. III-14-2.)
Naihaga (Be,...), disgusto, digofit.
ESKINITEN DEUTSUDAZ JAYO ZANIK ETA KURU-
TZEAN IL-ARTBKO BKRE ATSAKABA, NAIBAGA,
LARRITASUN TA NBKALDI EZIN GEIAGOKOAK '.
yo os ofrezco sus aflicciones , disgustos ,
angustias y penas inmensas que sufri6
desde que naci6 hasta que muri6 en
cruz : je vous off re les afflictions, les
digoGts, les angoisses et les peines qu'il
a soufferts depuis sa naissance jusqua ce
qu'il mourGt en croix. (Ah. Esku-lib.
153-3.)
Naiera : 1° (B-a-o-m, Gc), convenien-
cia, agrado : convenance, agreement.
Naierara (B, G) : a placer, a pedir de
boca, « ad libitum : » a plaisir, a voire
goGi, tant que vous voudrez, « ad libi-
tum. » Aragia naierara sbrbidutea gaiti,
por servir a la carne 6 su antojo , pour
servir la chair a son caprice. (Bart. II-
53-29.) ^GORPUTZ ONERl NABILKO Nl NAYE-
RAK ETA MIZKERIAK EG1TBN ? £ me OCUpO yO
en proporcionar a este cuerpo gustos y
golosinas? m'occupi-je a donner a ce corps
des jouissances et des gourmandises? (Afl.
Esku-lib. 33-1.) — 2° (G), volunUd, deseo :
volonti, disir. Naierara gozatzeko poz-
kida bete-betean, para gozar a placer
con plena satisfaccidn, pour jouir k plai-
sir avec entiere satisfaction. (Izt. Cond.
421-12.)
Nalez : 1° (B, G), disgusto, contra-
riedad : ennui, contrariiti. Ostatu baten
NAIEZIE DAGOANARI ATEA ZABALDUTEA GAU-
zarik onena (B) : a quien esti a disgusto
en una posada, lo mejor (que se le puede
hacer es) abrirle la puerta : a quiconque
se morfond dans une auberge, le mieux
(que Von puisse luifaire) est de lui ouvrir
la porte. — 2° (AN-b), queriendo, voulant.
Naigabe (AN, BN, G, L, R, S), dis-
gusto, disagriment. Naigabbrik andiena
onek ematen zien, esto les daba el mayor
disgusto, ceci Hail pour eux le plus grand
disagriment. (Lard. Test. 10-19.)
Nahigabeko, involuntario , involon-
taire. (Duv. ms.)
Nahigabetsu (AN, BN, G, L), lleno
de disgusto , plein de disagreements.
LABURRA ETA NAHIGABETSUA DA G1ZONAREN
bizia, la vida del hombre es corta y
llena de disgustos, la vie de Vhomme est
courte et pleine de disagriments.
Naigabetu (AN-b, BN, G, L), apesa-
dumbrarse, afligirse : s'ennuyer, s'affli-
ger.
Naigarri (AN?, Be, G), estimable,
estimable.
Naigo (?), anhelo: disir violent, envie.
Nai izan (AN, B, G), querer, vouloir.
Nahikabe , des?racia: accident, mal-
heur. (Har.) Var. de naigabe.
Naikar (B-ar), retraimiento , falta de
voluntad : indolence, manque de volonti.
Var. de nakar.
Nahikara (BN?, L?), conforme, A
satisfacci6n : conforme, a souhait. Nahi-
kara GARENEAN EZTUGU IZAN BEHAR BILDU-
rrik gabe: cuando estamos a gusto, no
debemos estar sin temor : lorsque nous
sommes satis fails, nous ne devons pas
rester sans crainte. (Har.)
Nahikarako ( L ) : 1 ° agradable ,
agriable. Hango egoitza gozoa zela eta
nahikarakoa, que la estancia de alii era
dulce y agradable , que le sijour de la-
bas itait doux et agriable. (Har. Phil.
6-4.) — 2° apetecible , appitissant. Bizki-
tartean gerlari oarraizko ohore handi
nahikarakoak , sin embargo a la guerra
le estan a pa re j ados grandes y aprecia-
dos honores, cependant la guerre pro-
cure souvent des honneurs tris enviis.
(Dasc. Atheka. 130-19.)
Naikari (BN-gar, L-get,...), nahi-
kari (Oih. ms) : lo deseo, codicia : disir,
convoitise. — 2° (AN?, Oih. ms), afec-
ci6n, simpatia : affection, sympalhie.
Nauikariak edertaratzen ditu gauza
itsusiak, la afecci6n hace que parezcan
hermosas las cosas feas, V affection fait
parattre belles les choses laides. (Oih.
Prov. 650.) — 3° (?), voluntad, volonti.
BADA GIZON BAT, ZB1NAREN BIDEZ GALDA
BAITBZAKEGUKE J A UNA REN NAHIKARIA, aqul
hay un hombre por quien podemos in-
quirir la voluntaa del Sefior, ici il y a un
homme par qui on pourrait consulter
Jihovah. (Duv. II Paral. xvin-7.) —
4° (BN, L), placer, plaisir. Eta haina da
egiaz jakintsun, zbinak bere nahikariak
utziz, Jainkoaren nahi a egiten baitu :
y es verdaderamente sabio aquel que,
dejando sus propios placeres, hace la
voluntad de Dios : celui qui, laissant ses
propres plaisirs, fait la volonti de Dieu,
est vraiment sage. (Duv. Imit. 9-30.) —
5° golleria, friandise. (Araq.)
Nahikatu (L-donib-zib), querer, vou-
loir. = Segun Duvoisin , no se usa m6s
que con negaci6n. D'apris Duvoisin, ce
verbe ne s'emploie plus qu'avec une niga-
tion. Eztu nahikatu izan, no ha querido,
il n'a pas voulu.
Naikeri (AN-b, BN-a-1-o-ofl, R),
nahikeri (BN-ald, S): 1° capricho, me-
lindre, deseo : caprice, fantaisie, disir.
Naikeribtan azi (B-i), criar entre melin-
dres,^/ewer capricieusement.hERAK barriz,
EZ BRREGE MIRARI IKUSI GURA ONBRI LAKETU
EUTSAN BERE NAIKERI ZOROA , EZ JUDEGU
salatzaiLeai ao bete arnasa atera : mas
61, ni otorg6 su capricho loco k este rey
curioso de ver milagros , ni a los judios
acusadores les sac6 una bocanada de
aliento : mats lui, ne satis fit pas le caprice
insensi de ce roi disireux de voir des
miracles, de mime qu'il ne souffla pas
mot aux juifs accusateurs. (Afl. Esku-
lib. 188-18.) — 2° (B-el-o),competencia,
compitence.
Nahiki (?), voluntad d6bil y de poco
efecto, veleidad : volonti faible et de peu
d'effet, velliili.
Naikida (G ?, Izt.), deseo, disir.
Naikidatu (G ?, Izt. i-14), desear,
disirer.
Nahikide, competidor, rival: compi-
tileur, rival. (Oih.) Nahikide ezta adis-
kide, el competidor no es amigo, ton
compititeur n'est pas ton ami. (Oih. Prov.
325.)
Naikin (R), competidor, rival : con-
current, rival.
NAIKOA (AN, Be, Gc), bastante,
assez. = Se usa siempre con articulo
singular, y exige que la palabra a que
se agrega lleve tamWn su articulo ; y se
pospone siempre. Ce mot s'emploie tou-
jours avec Varticle singulier et exige que
le mot auquel il s'ajoute porte igalement
Varticle; il se place tou jours apres lui.
MutiLa naikoa, bastantes muchachos,
assez d' en f ants.
. Naikotan (B-a-o-tS), bastantes veces,
assez souvent.
Naikotu (B-a-m-ot3), satisfacerse, se
satisfaire.
Naikunde (AN, G), nahikunde (BN,
L), voluntad, volonti. = Axular (3«-26-9)
concreta la significaci6n de esta palabra
a un « mero deseo », excluyendo la idea
de voluntad, como puede verse en el
eiemplo expuesto en nai (1°). Axular ne
donne a ce mot que la signification de
« simple disir », excluant Viaie de vo-
lonti, comme on peu t le voir a Vexemple
citi a nai (lo). Zein ere ez odoletatik,
EZTARE ARAGIAREN NAIKUNDETIK , EZ ETA
ERE GIZONKIAREN NAIKUNDETIK, BAIZIK
Jangoikoaganik jayo baitirb : los cua-
les son nacidos no de sangre, ni de
voluntad de carne, ni de voluntad de
var6n, mas de Dios : lesquels ne sonl
nis ni du sang, ni de la volonti de la
chair, ni de la volonti de Vhomme, mais
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72
NAIKUNDERI — NARDAGARRI
de Dieu. (Liz. Joan. i-13.) Jesusbn bula-
RRBRAKO LANTZ EDO BURDIN URRATZAILEA
DA BEKATARIEN NAIKUNDE BIDEGABEKOA , la
injusta voluntad de los pecadores es
lanza 6 hierro desgarrador para el pecho
de Jesus, Vinjuste volonte des ptcheurs
est une lance ou vn fer d&chirant pour
la poitrine de Jesus. (Mend. Ill -355-
28.)
Naikunderi , afici6n desordenada ,
affection dteordonnte. (F. Seg.)
Nahikttnte (S) : 1° voluntad, volonte.
EmAGOzO BERERE NAHIKUNTEA ETA INDARRA,
dadnos siquiera voluntad y fuerza, don-
nez-nous au moins la volonte et la force.
[Kur. 9-1.) — 2° placer, plaisir. Ehine-
RAOO JARRAIKITBN DIRA BERE ARAGIAREN
nahikOntbari EZI EZ JINKOAREN PLAZER
hunari, mas facilmente se avienen al pla-
cer de su came que a la voluntad de Dios,
Us suivent plus facilemenl le plaisir de la
chair que la volonte de Dieu. (Imit. 141-3.)
Naimen ( AN ? ) , voluntad , volonte.
Joan zen Ijitartera naimen edo borondate
oso-osoarekin, fu6 a vivir entre Egipcios
con plenisima voluntad, il alia vivre
par mi les Egyptiens avec une entiere
volonte. (Mend. 11-15-14.)
Nalmendu (G ?, Ubil.), voluntad,
volonte*.
NAINA, naina: 1° (B-arab), abuelo,
aleul. (Voc. puer.) — 2° (B-a-l-o), cas-
tafia, chitaigne. (Voc. puer.)
NAlfiTO : 1° (G-and), persona que no
tiene fundamento para hacer las cosas :
goujat, personne qui n'a aucune adresse
pour faire les choses. — 2° (B?), enano,
nam. (??)
Nainor (B-ots-zor), quienquiera, qui-
conque. Bururaten jat eta nire ustez
NAINORI BURURATUKO JAKO , Hie OCUITe y
a mi juicio le ocurrira a quienquiera , je
pense et a mon avis tout le monde pen-
sera. (Ibaiz. 1-65-2.)
Nainoratu (B-zor), llevar a cualquier
parte, porter n'importe ou.
Naiodura: 1° (BN-s), hambre canina,
faim canine. — 2° (BN-s), deseo vivo,
vif dtsir.
Nahira (BNc), a gusto, a souhait.
Nairik (Be), queriendo, deseando :
voulant, de"sirant.
Naita : 1° (Be, BN, ...), queriendo,
voulant. Nahitara da (BN-haz) : es
voluntario, intencional : e'est volontaire,
inteniionnel. — 2° (Be), aunque, bien
que. = Se usa mas separando los com-
ponentes : nai ta. (V. Nai, 2°.) Ce mot
est davantagc usite en stparant ses deux
composants : nai ta. (V. Nai, 2°.) Naita
ONETARAKO GALDU NEURE OSASUNA , ONDA-
sunak eta bizitzea bbra : aunque para
esto pierda mi salud, mis bienes y la
mis ma vida : bien que pour cela je perde
ma sante, mes biens el ma vie mime. (Ur.
Bisit. 157-20.)
Naltasun (Be) , satisfacci6n , satisfac-
tion.
Naitu (AN, R), nahitu (BN, L-ain, S),
?[uerer, vouloir. Var. de nai, nahi izan.
bili-naitua nindioken (AN-b) , yo estaba
ansioso de andar, favais envie de marcher.
Naiz (AN, G), nahiz (BN, L, S):
1° aunque, malgri. Egin behar diat alor
HAU LANDATU, NAHIZ GOSTAKO ZAIDAN ANITZ
(BN-gar) : debo labrar este campo, aun-
que me cueste mucbo : je dois labourer
ce champ, bien qu'il m'en cotite beaucoup.
Naiz gal, ariko nauk (L-get, ...) : aunque
pierda, me ocupar^ : bien que je perde,
je m'occuperai. Naiz jaia izan (AN, Liz.
54-13), aunque sea dia de fiesta, quoique
ce soil jour de fUe. Nahiz zahar eta
JAKINTSU, ZUHURRAK HARTZEN DU ABISU (S) '.
aunque sea viejo y sabio, el prudente
toma consejo : quoiqu'il soit vieux et
savant, le sage prend conseil. Eznaizbla
HIK USTE DUKAN GIZON ABERATSA , NAHIZ NI
BAINO BEHARRAGOKO HAINITZ BADEN I que
no soy tan rico como lo crees, aunque hay
muchos mas necesitados que yo : que je
ne suis pas aussi riche que vous le croyez,
bien qu il y ait beaucoup de plus malheu-
reux que moi. {Piar. Ad. 12-16.) — 2° (AN,
G, ...), ya, sea, ora: tanldt, soit. Var. de
nai (2°). Atera itzatzu ere zurekin dauz-
kazun aberb guztiak, kasta guztikoak ,
NAIZ BGAZTIAK NAIZ PISTIAK ! todoS 10S
animales, que estan contigo de toda
came, tanto de las aves como de las
bestias, y de todos los reptiles, sacalos
contigo : tous les animaux qui sont avec
toi, de toute esptce, tant des oiseaux que
des betes, et de tous les reptiles, prends-
les avec toi. (Ur. Gen. vm-17.) Naiz dala
zakurra ta naiz dala katua : ya sea perro,
ya sea gato : qu'il soit chien, qu'il soil
chat. (Itur. Ipui. 8-19.) — 3° (AN, G,...),
voluntariamente, deliberadamente : volon-
tairement, dHib&rkment. Ororen nahiz
oro gal, quien todo lo quiere, todo lo
f>ierde : en voulant tout, on perd tout.
Oih. Prov. 378.)
Naizetako ( B-otS-ub ) , naizetarako
(B-a-o), habil para todo, habile ou adroit
a tout. (V. Nai-.)
Naizu-naizu (G-t), en extrema abun-
dancia : a profusion, trks abondamment.
GUDA MUTIL EDO SOLDADUAK DIRUA NAIZU-
naizu zebilkiten, los soldados manejaban
dinero en extrema abundancia, les sol-
dats avaient de Vargent en tr&s grande
abondance. (Euskalz. 11-148-23.)
NAKA (BN-am), burla, moquerie.
NAKAITZ : 1° (L), repugnancia, re-
pugnance. NAKAITZEZ EZ OHORATU EDO KON-
TUR1K EDUKI BERE OHORATZBKOEZ, no hon-
rar por repugnancia a los que debe hon-
rar, ne pas honorer par repugnance ceux
que Von doit honorer. (Harizm. VOffice ,
101.) Nakhaitz zait jatea, me repugna el
comer, la nourriture me digotile. (Duv.
ms.) Jaki on-zalb da eta nakhaitz zaizko
gaistoak, le gustan las buenas viandas y
le repugnan las malas, les bonnes viandes
lui plaisent et les mauvaises le degofitent.
(Har.) — 2° (L-ain), pequefio, sin valor :
petit, sans valeur. Mutiko nakhaitza,
muchacho medianejo , garcon douteux.
Bei nakhaitza, vaca de poco valor, vache
de peu de valeur. — 3° (AN, Araq., BN-
ald), sucio, desaliflado, hediondo : sale,
neglige, infect. — 4° (AN, BN), feo, raqui-
tico : laid , rachitique.
Nakbaizgarri, repugnante, desagra-
dable : repugnant , d&go&tant. (Duv. ms.)
Nakhaizgo (Duv. ms), nakbaizke-
ria (Duv. ms), nakhalztasun (Duv.),
disgusto, repugnancia : degofit, repu-
gnance.
Nakaiztu: 1° (BN, L), sentir repu-
gnancia, iprouver de la repugnance.
Nakaizten nu (BN-ald), me da asco,
ca m'ecaeure. — 2° (AN-b) , nacerse raqui-
tico, devenir rachitique.
Nakhaiztura (Duv.). (V. Nakalzgo.)
NAKAN (G?, AC. ms), peca: ephe-
lide, tache de rousseur sur la peau.
Nakandun (G?, Afi. ms), pecoso,
rousselet.
NAKAR (B-a-g-1-m-mu), desganado,
sin voluntad : degotite, sans volonte. Arre-
BBA AINBAT NAKARRAGO TA GOGO BAGEAGO
egoten zan , tanto la hermana solia estar
mas desganada y desanimada , autant la
sosur etait plus degotitee et decouragee.
(Euskalz. 1-131-24.)
Nana (L-bid-donib, ...), ven, tu, hem-
bra ; a diferencia de tana, « ven, tu,
hombre: » viens, toi, femme; contraire
de tana, « viens, toi, homme. » = De
to + UNA (hunat), no + una (hunat)?.
NANO (B-a-lein-m-otS), nanu (B-
m?), enano, nain.
NAPAR (B, G) : 1° Nabarro, Navar-
rais. — 2° pardo, brun. Var. de nabar.
Napar-ego (G-and), napar-egoi (B-
g), viento sur fresco en invierno, vend
froid du sud en hiver.
Napar-min (G-and), epizootia, epi-
zootic
Naparreri : 1° (B-1-m-ofi, G-et5-ori-
orm), viruela, petite verole. — 2° (G-bet),
sarampi6n, lit. : enfermedad abigarrada :
rougeole, lit. : maladie barioiee.
Naparri (B-ot§), viruela, petite verole.
Var. de naparreri (1°).
Naparroa (B, G), Nabarra, Navarre.
NAPILDA (BN-s), pafial exterior
de niflo : maillot, lange exterieur d y un
enfant.
NAPUR: 1° (AN-b), merodeador,
ganado que invade los cercados : marau-
deur, en parlant du betail qui s-introduit
dans les enclos. — 2° (R, S. P.), goloso,
laminero : gourmand , friand.
Napurkezi (AN-b), merodeo, vicio de
invadir los cercados : maraudage, vice
de s'introduire dans les enclos.
Napurtu (AN-b), invadir, robar :
marauder, voter.
NAR : 1° (B-otS, R), espino, zarza:
epine, ronce. Var. de laar. Nar bat
SARTU DA ENE ERINKOAN (R), Una espina
se me ha elavado en el dedo menique,
une epine m'est entree dans le petit doigt.
Var. de lar. — 2° (Be, ...), narria, tri-
neo, tratneau. — 3° (B-ub?), rabia,
rage. — 4° (pop.), deuda, dette. = Es,
sin duda, alusion a la zarza que se nos
enreda en la ropa y sigue, que tambien
se llama asi. Cest, sans doute, une allu-
sion a la ronce qui s'entortille au vitement
et s'y attache, et qu'on nomme ainsi.
Narbide (B-a-o), sendero por donde
se conducen cargas en trineos 6 narrias,
sentier par lequel passent les charges des
tratneaux.
NARDA (AN-b, Lc), asco, abomina-
ci6n : degoHl, abomination.
Nardaarazi (AN, L), causar repu-
gnancia : degoHter, provoquer de la repu-
gnance.
Nardabera, facil dedisgus tar, prompt
a se degoHter. (S. P.)
Nardaberaki, con inclinaci6n al dis-
gusto, avec un penchant au degoHt. (S. P.)
Nardaberatasun, inclinaci6n al dis-
gusto, penchant a se degotiter. (S. P.)
Narda egin (AN, L) , despreciar, me-
S riser. Berak narda egin badio , si el le
a despreciado, si lui Ua meprise. (Duv.
Ex. xxi-8.)
Nardagarri (AN, L), repugnante, abo-
minable, nauseabundo : repugnant, abo-
minable, nauseabond. Dakhusatzuenean
bada nardagarrizko dohakabeak bbhar
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NARDAGARRIKERIA — NARRIO
73
BZTEN TOKIAN ( IRAKURLEAK ADI BEZA ) J OR-
DUAN JUDBAN DIRENEK, MENDIETARAT IHES
begite : cuando verbis la abominaci6n
de la desolaci6n estar en donde no debe
( quien lee , entienda ) ; entonces los que
est£n en Judea huyan a los montes :
lorsque vous verrez I 1 abomination de la
desolation 6 tab lie ou elle ne doit pas itre
[que celui qui lit comprenne) ; alors que
ceux qui seront en Jud4e s'enfuient sur
les montagnes. (Har. Marc, xm-14.)
Nardagarrikerla, acci6n repugnante,
action repugnante. (Duv. ms.)
Nardagarriki (AN-b), de manera
repugnante, d'une maniere repugnante.
NARDAI : 1° (AN, Araq.), pedazo de
cadena grosera con su nerron en la
lanza que sirve para acarrear maderos :
morceau de chatne grossidre qui, attache' e
au timon, sert pour trainer les madriers.
— 2° (Be, Gc), palo, ordinariamente de
fresno, que se aplica a la p^rtiga de la
narria para arrastrar piedras , maderas :
perche, ordinairement en frSne, qui se fixe
au timon du tralneau pour charroyer des
pierres, des madriers. — 3° (B-a : zean),
palo que se pone sobre la carea de un
carro para estibarlo , perche qu on place
sur la charge d'une charrette pour la
comprimer ou la presser.
Nardaka : i° ( B-t3, G-deb ) , suciedad
6 costra de platos, fuentes, cara : sale 14
ou crotile des plats, des vases, de la figure.
— 2° ( B ) , pertiga de la rastra 6 narria
mas pequena que nardei , vara del arado :
timon du tratneau plus petit que le nar-
dei , perche de la charrue. — 3° (B), esteva
del arado , mancheron de la charrue.
Nardakeria (AN-b). (V. Nardaga-
rrikeria.)
Nardatu: 1° (BN, L), disgustarse, se
dtgofiler. Eskualdunak iduri du onthasun
sobbraz dagoela; beren baitharik heldu
dirbn onez nardaturik , hekietarik baz-
terrerat uzten duela , sobera bezala '.
parece que el vascongado tiene bienes
de sobra, y que bace asco de los que
brotan espontaneamente , dejandolos a
un lado , como si tuviera en exceso : il
semble que. le basque a des biens de trop
et qu'il ne fait pas cas de ceux qui lui
poussent spontane'menl , les la is s ant de
c6U, comme s'ils etaient super flus. (Duv.
Labor. 72-10.) — 2° (AN-b), causar asco,
inspirer de la repugnance.
Nardei (B-m). (V. Nardai, 2°.)
Nardeka (AN, Araq., B-m). (V. Nar-
daka, 2°.)
NARE (BN, Sal.), tranquilo, tran-
quille. Ur narea, el agua tranquila, Veau
tranquille. So narea : la mirada tran-
quila, serena : le regard tranquille, sans
vivacite.
NAREA (B-o, arc), linaje, lignage.
Narea onaganik ezta gauza gaisorik, de
buen linaje no hay cosa perversa, de
bonne Ugn4e il n'y a pas de chose perverse.
(Refranes, 303.) Izkbtba da bere narea -
ren agiria, la lengua es la patente de
su linaje, /a langue est le brevet de son
lignage. (Bust. Euzk. 195-21.)
Naretu (BN, Sal., S) : 1<> tranquili-
zarse, se tranquilliser. — 2° entornar los
ojos, entr'ouvrir les yeux. Haurra, zuaza
OHERAT, BEGIAK NARETUAK DITUZU I niflO ,
ve a la cama, los ojos tienes entornados :
enfant, va au lit, tu as les yeux a demi
fermts.
NARGA (BN, Sal.), desd^n, dedain. (?)
T. II.
Nargatu (BN, Sal.), desdenar, dedai-
gner.
Narkate ( Be , G ) , cierta especie de
cadena , certaine espece de chatne.
Narkexia ( AN ) , tonteria , necedad :
niaiserie, balourdise. \ Zer tonteria (sic) !
j zer narkeria ! j que* tonteria ! j que
necedad ! quelle niaiserie ! quelle bitise !
(Liz. 18-13.)
Narnakatu (R-bid-uzt), quedarse dor-
mido un miembro, rester engourdi (un
membre). Zankoa narnakatu zaitad, se
me ha dormido la pierna , fai la cuisse
engourdie.
Nar-nar (BN-s, R), onomat. del dolor
sordo, onomat. de la douleur sourde.
NARO : 1° (R), a menudo, souvent. —
2° (AN, G), abundante, abondant. —
3° (?), fructuoso, feYtil: fructueux, fer-
tile. ( Humb. Mitrid.) — 4° (G-zumay),
muy maduro, tres mdr. — 5° (BN-s, RJ,
frecuentemente, frtquemment. — 6° (G-
don-ori), tranquilo, tranquille. Itsasoa
naro -naro dago, la mar esta muy tran-
quila, la mer est tres tranquille.
Naroro ( B ) , a placer , a plaisir. \ Ze
LATZ ETA GARRATZ EGINGO JAKAN ANGO BIZ1-
MODU ASERREA, EMEN NARORO TA GOZARO
bizi izan zanari 1 { que* aspera y agria le
parecera aquella manera de vivir a quien
aqui vivi6 a placer y dulcemente ! com-
bien parattra dure et aigre cette maniere
de vivre a quiconque vit ici A son aise et
doucement I (An. Esku-lib. 49-4.) Jan eben
GUZTIAK NARORO EDO NA1KO BESTB , todoS
comieron a satisfacci6n 6 cuanto querian,
tous mangerent a leur contentement et
comme Us voulurenl. (Ast. Urt. I-xxm-25.)
Narotasun : 1° (AN, G), abundancia ,
abondance. — 2° (G-zumay), madurez,
maturity. — 3° (G-don-ori), tranquilidad,
tranquilliU. — 4° (BN-s, R), frecuencia,
frequence.
Narotu: 1° (AN, G), hacerse abun-
dante, fertil : devenir abondant, fertile.
-— 2° (G-zumay), madurar, mfirir. — 3° (G-
don-ori), tranquilizarse , se tranquilliser.
Naroz (R-bid), frecuentemente, fre-
quemment. Jangeiko Jeinari otoi egiten
DAUD NAROZ EMON DAZTAN ILTEA ON BAT,
brigua luzerik bage : ruego al Senor
Dios frecuentemente me de* una buena
muerte, sin enfermedad larga : je prie
le Seigneur Dieu qu'il me donne une
bonne mort, sans une longue maladie.
NARRA: 1° (B, G), arrastramiento,
entratnement. Narra eragin, mover, p. ej.
una piedra arrastrandola , trainer une
pierre. Narran atara, sacar un objeto
arrastrandolo en linea recta; a diferen-
cia de ausian , « oblicuamente : » tirer un
objet en ligne droite; a la difference de
ausian, « tirer de travers. » Narra egin
(B-i-mond,G), correrse el terreno, s'ebou-
ler (le terrain). Lur narratua (Be), la
tierra corrida, la lerre ebouUe. — 2° (G),
tonto, bobo : nigaud, dadais. jNarratzar
ASTOA ! EZTIGUK GAUR EGIN SERBITZUGAIZTOA I
I burro bobalic6n ! no nos has hecho hoy
mal servicio : grand dne ! vous ne nous avez
pas rendu aujourd'hui un mauvais service.
(Itur. Cane. bas. III-62-4.) — 3° (B-m),
movimiento, mouvement. — 2° (B-l, ...),
narria, trineo rustico, tratneau basque.
Narrabide (G-gai), sendero por donde
se acarrean cargas de helecho, etc. : sen-
der par lequel on charroie, en traineaux,
les charges de fougeres et autres. Var. de
NARBIDB.
Narrarri (B-t§), piedra grande que
se arrastra en apuestas publicas, grosse
pierre que Von tratne dans les paris
publics.
NARRAS (AN, Be, Gc), arrastrado,
abandonado, desalinado : traine, aban-
donne, defait. Mendietakoa euriduna da
LAiffo narrasa (B-m) : se llama nube
arrastradora la de los montes, la que
trae lluvia : on appelle « nuee tratnante »
les nuages des montagnes , ceux qui
amenent la pluie.
Narras egin (B-a-o,...), correrse la
tierra, s'ebouler (la terre).
Narraskeri (AN, B, G), desalifio :
negligence , manque de soin dans le vite-
ment.
Narrastu : 1° (B-m), entumecerse un
miembro por un ligero calambre : s'en-
gourdir (un membre), a cause d'une
simple crampe. — 2° (Be) , hacerse tardo
y arrastrado (el paso), s'appesantir et
devenir lourd (le pas). — 3° (Be,...),
hacerse harag6n : s'acagnarder, devenir
faineant.
Narratz (AN), abandonado, desali-
nado : neglige, ma Iprop re. Var. de narras.
Narraz : 1° (B-el,...), arrastrando,
entrainant. — 2° (Be), ju^ar a resbalar
por un piano inclinado , jouer a glisser
sur un plan incline.
Narrazko ( B-a-m-o-ub ) , especie de
narria que se hace con unos palitroques,
para acarrear helecho, piedra : sorte de
tratneau construit avec des branches ou
des perches, pour transporter de la
fougere, des pierres.
Narrazti, reptil, reptile. (Ast.)
NARRIA (BN-s, H), carrito sencillo
que se lleva a mano, para transportar
piedras grandes , petite charrette a main
pour transporter de grosses pierres.
Narriadura, deterioro : tare, defaut.
(Duv. ms.)
Narriapen, acci6n de manchar, dete-
riorar : action de tacher, de souiller, de
deteriorer. (Duv. ms.)
Narriatu : 1° ponerse delicado de
salud, etre deiicat de sante. (Oih. ms.) =
Oihenart anade que se equivoc6 al decir
que narriatu es « d^gouter ». Oihenart
ajoute qu'il commit une erreur en disant
que narriatu signifie « degoflter ». —
2° manchar, deteriorar : tacher, deterio-
rer. (DUV. mS.) NOLA GURE LBHBNBIZIKO
AITA HARK GURE NATURALBZA HAUR BERE
BEKHATUZ NARRIATU , . . . BAITZUEN , HANDIK
GARA HAIN ARRANKURATSU, INSIRINATSU ETA
onbehar : como aquel nuestro primer
padre deterior6 esta nuestra naturaleza
con su pecado, por lo mismo somos tan
quejumbrosos, descontentadizos y mise-
rables : c' est parce que noire premier pere
deteriora noire nature par le peche, que
nous sommes si plaintifs , mecontents et
mUerables. (Ax. 3*-78-19.)
NARRIO (G, Ubil., Li ...), mancha,
tacha, deterioro : defaut, tache, tare.
Etzuen utzi bere konzientziak sose-
gatzera, anarteraino bethi eman zioen
garri eta narrio i su conciencia no le
dej6 sosegar, hasta entonces le di6
siempre escrupulo y tacha : sa conscience
ne le laissa pas en repos, jusqu'alors elle
lui causa toujours scrupule et faute. (Ax.
3a-328-ll.) = En la tercera edici6n hay
dos erratas en este parrafo ; en la se-
gunda hay una. Gari eta nario dice la
tercera ; garri eta nario la anterior. Sil-
10
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74
NARRIODUN — NASKADURA
vain Pouvreau, sin duda traduciendo de
otra manera, dice que narrio significa
« escrupulo ». La troisi&me Edition a
deux errata dans ce paragraphe ; dans la
deuxieme il n'y en a qu'un. Gari eta
nario, dit la troisieme, et la pre'ce'dente :
garri eta nario. Silvain Pouvreau , sans
doute en le traduisant d'une autre fagon,
dit que narrio signifie « scrupule ». Arra-
zadura urthatua, narrio zahartua, zauri
gaizkoatua : pasi6n inveterada, dete-
rioro envejeciao, Uaga agravada : passion
enracine'e, defaut invHire", plaie aggra-
ve'e. (Ax. 3«-266-23.) Hain urrikalkizun
NON BALD1N NEHON ERE GORPUTZAK NARRIO-
R1K, ARRAZADURARIK EDO PALTA ESTALIRIK
BALDIN BADU, ORDUAN GUZTIAK AGERTUKO
baitira : (se hace) tan digno de compa-
si6n que si el cuerpo tiene en alguna
parte tacha, defecto 6 falta oculta, en-
tonces apareceran todos (los defectos) :
(il se fait) si digne de compassion, que si
le corps a quelque part une tache, un
defaut ou une faute cache 4 e, alors Us appa-
rattront tous (les defauts). (Ax. 3*-45-3.)
Narriodun, defectuoso, manchado :
defectueux, tache'. (Duv. ms.)
Narriogabe, narriogabeko , inma-
culado, integro : immacuie, in teg re. (Duv.
ms.)
Naniotsu, lleno de defectos, de man-
chas: pleinde defauts, detaches. (Duv. ms.)
Narriotu (L?), profanar, profaner.
HORI NARUIOTUKO DUENA , HERIOTZEZ HT-
len da : el que lo profanare , morira de
muerte : celui qui le profaner a, mourra
de mort. (Duv. Ex. xxxi-H.)
NARRITA (AN-b), broma, incitaci6n :
plaisanterie, goguenardise. Narritan, bro-
meando, plaisaniant.
Narritadura , excitaci6n, irritacibn :
excitation, irritation. (S. P.)
Narritagarri , excitante, irritante :
excitant, irritant. (S. P.)
Narritagura (AN-b) , bromista , bla-
gueur.
Narritaldi, acci6n de irritar, movi-
miento de irritaci6n : action d'irriter,
mouvemenl d'irritation. (Duv. ms.)
Narritamendu (L), incitaci6n, exci-
tation. Gauza ona da koleraren lehen-
BIZ1K0 NARRITAMENDUARI , MUGIDARJ ETA
abiadurari begiaren edukitzea : es bueno
pre star atenci6n a la primera incitaci6n,
movimiento 6 impulsi6n de la c61era : il
est bon de faire attention a la premiere
excitation, mouvemenl ou emporlement
de la colere. (Ax. 3«-97-4.)
Narritaxi (Duv. ms). (V. Narrita-
tzaile.)
Narxitatu (AN-b, L-ain), excitar,
irritar : exciter, irriter. Haur da etSeko
OHOINA ... GAU TA EGUN ALHA ZAIKUNA \ TEN-
TATZEN ETA NARRITATZEN GAITUENA, GEURE-
GANIK EZIN EGOTZ DEZAKEGUNA : este eS el
ladron domes tico ... que nos atormenta
nocbe y dia , que nos tienta y excita ,
que no le podcmos echar de nosotros :
celui-ci est le larron domestique ... qui
nous tourmente nuil et jour, qui nous
tente et nous excite, et que nous ne pou-
vons chasser hors de nous. (Ax. 3*-i6J-6.)
Narritatzaile (L), narritazale (AN-
b), excitador, provocador : excitateur,
provocateur.
NAURU (Be), cuero, piel : cuir t
peau. Atorra bajzen urrago narrua, el
cuero mas cerca que la camisa , la peau
est plus pres que la chemise. ( Befranes ,
281.) Euki bear ditu saietz-azur zaba-
LAK, NARRU LODIA ETA GITSI IRATSIA '. debe
tener costillas anchas y cuero recio y
poco adherente : il faut qu'il ait les cdtes
targes, la peau epaisse et peu adherente
k la chair. (Dikl. has. 92-10.)
Narrugin (B), curtidor, tanneur. Sal-
DUTEN DAU ZORIONBZ EDO OBETO ADlft ONEZ
| TA ZELANGO JABEARI ! NARRUGIN ATSITUARI,
nor ilgo eztan emonez : vende el asno
felizmente 6 mejor dicho oportunamente,
I y a que duefio ! a un curtidor hediondo,
el cual no morira de prodigar dadivas :
vends 1*4 ne heureusement ou mieux en
temps opportun, et k quel mattrel k un
tanneur puant qui ne mourra pas de pro-
diguer des cadeaux. (ms-Zab. Ipuiti. x.)
Narrugorrian (Be), desnuao : nu,
deshabille-.
Narrumintz (B-a-m-o), cutis, teint.
Narru - oratua ( B-g ) , reuma del ga-
nado, fluxion d'humeurs du be* tail,
Narsosa (R), la clase de uva que mas
dura ; se conserva el invierno : espece de
raisin k pellicule ferme, qui se conserve
lout Vhiver.
Narteka (B-berri-i-1). (V. Nar-
daka, 2°.)
Nartu (B-mafi, ...), impedir con zarza
el acceso a arboles y paso por cancillas :
empe*cher, au moyen de ronces, qu'on
grimpe aux arbres et qu'on passe par des
portes k claire-voie.
NASA : 1° (B-l,...), muelle : mdle,
quai. — 2° ( B-a-o), cestos grandes para
coger barbos y anguilas : nasses, sorte de
grands paniers en osier servant k prendre
des barbeaux et des anguilles. — 3° (B-
mu), cesto grande para coger langostas de
mar : easier, grand panier pour prendre
les langoustes. — 4° (S-gar), barranco,
ravin. Nasa dOzu mbndiarte handiena ,
arroiLa f ipibna, artea sakoa (S-gar) : el
barranco mas grande se llama nasa,
arroiLa se llama el mas pequeno, el me-
diano es sako : le plus grand ravin se
nomme nasa, le plus petit arroiLa, et
le moyen sako.
NASAI : 1° (Be), flojo, holgado, c6-
modo : ample, large, commode. — 2° (BN,
L, S), abundante, abondant. Boz zaitezte
ETA JAUZ ZAITEZTE , ZBREN NASAIA BAITAGO
ZUEN SARIA ZERUETAN (L, Matth. V-12) I
gozaos y alegraos, porque vuestro galar-
d6n muy grande es en los cielos : re-
jouissez-vous et soyez dans Valttgresse,
car voire recompense est grande dans les
cieux. — 3° (R-gard-iz), camisa de mu-
jer, chemise de femme. — 4° abundancia,
abondance. — 5° (BN-s), cosa 6 persona
que promete crecer mucho, chose ou
personne de belle venue. — 6° (Be, ...),
lascivo : lascif, fornicateur. Barriz kol-
DARRENTZAT ETA SIN1STB BAGENTZAT ETA
MADARIKATUENTZAT ETA ERAILENTZAT ETA
NASAIENTZAT ETA SORGlSfENTZAT (B, ApOC
xxi-8) : mas a los cobardes 6 incr^dulos,
y malditos, y bomicidas, y fornicarios,
y hecbiceros : mais pour les Idches, les
incrtdules, les abominable*, les meur-
iriers, les impudiques et les sorciers.
Nasaidura, abundancia, abondance.
(Goyh.)
Nasaikeria (B), liviandad, lascivia :
luxure , Use iv it 6 , impudiciU. Orditu
ZIRAN LURREAN BIZI ZIRANAK BERE NASAIKE-
RIA AGIRIKO ARDAOAZ (B, ApOC XVII-2), Se
embriagaron los moradores de la tierra
con el vino de la prostituci6n , les habi-
tants de la terre se sont enivrSs du vin
de Vimpudiciii.
Nasaiki: 1° abundantemente, amplia-
mente : abondamment , amplement. (Duv.
ms. ) — 2° con frecuencia , fre"quemment.
Nasailora (m«-Lond), ulmaria : ul-
maire, reine-des-pr^s. (Bot.)
Nasaitasun (BN, L,...), abundan-
cia, amplitud : abondance, ampleur.
Nasaitu : 1° (Be), afloiar : l&cher,
desserrer, flotter. — 2° (Be), relajarse :
se rel&cher, se dHendre. — 3° (BN, L,
S), abundar, hacerse abundante : abon-
der, devenir abondant,
Nasaizia (L-get,...), abundancia,
abondance. Zazpi behi bdbrrak eta ogi-
BURU BETUEAK, DIRA ZAZPI NAISAIZIAZKO
urthe, las siete vacas hermosas y las
siete espigas llenas son siete anos de
abundancia, les sept belles v aches et les
sept 4pis pleins sont sept annies d y abon-
dance. (Duv. Gen. xli-26.)
Nasakatu (R) , revolcarse , se vautrer.
Nasapuntako (B-l), cucana maritima,
mit de cocagne horizontal place sur
Veau. = Llamase asi porque el mastil,
a cuyo extremo se enarbola un pafiuelo,
se coloca norizontalmente en la punta
del muelle. On I'appelle ainsi, parce que
le mAt au bout duyuel on arbore un mou-
choirest placi horizontalement k lapointe
du mdle.
Nasgarri( AN-est-lar ?, R-uzt), cucha-
r6n y todo obi e to que sirve para revol-
ver una masa liquida 6 semiliquida, cuil-
ler ou tout autre objel qui sert k remuer
une masse liquide ou k demi liquide.
NASI : 1° (AN-b, B-ot3-ub, BN-s, G,
L ) , revolver, mezclar : remuer, milan-
ger, miler. Zeren nasi ziranbzkero Jaun-
GOIKOARBN SEMEAK GIZONEN A LAB AKIN, por-
que despu£s que los bijos de Dios se
mezclaron & las hijas de los hombres,
aprts que les enfants de Dieu furent
miUs awec les filles des hommes. (Ur.
Gen. vi -4.) Euren erdian igo zinaian
IZARRBZ GORA, EURAKAZ NASI KANTU-AR-
tean bizitera i para que en medio de
ellos pudieses subir estrellas arriba a
vivir junto con ellos entre canticos :
afin qu y au milieu d'eux tu puisses gra-
vir les etoiles, pour vivre uni avec eux
parmi les cantiques. (Ar. Euskalz. 1-339-
40.) — 2° (AN-lez), presa que se hace
para pescar salmones , barrage que Von
construit pour picher les sa unions. —
3° (R-uzt) , amasar el pan, pttrir le pain.
Nasiera : 1° (G, Van Eys), mezcla,
milange. — 2° (u?), coito, acto carnal :
colt, acte charnel. Eta gertatu zan nasie-
RAKO BEROTASUNEAN BBRJAN BEGIRATZBA
ardiak zigorrai, y asi fue que en el
mismo calor del coito las ovejas miraban
a las varas, et alors pendant la chaleur
de I'accouplement les brebis regardaient
les baguettes. (Ur. Gen. xxx-39.)
Nasitu (G?, Izt.), mezclar, miler. (V.
Nastu.)
NASKA : i° (Gc), repugnancia, repu-
gnance. — 2° (G?, Ur.), abominaci6n,
abomination. Ikusten dbzutbnean bada
TOKI SANTUAN DAGOALA GALDUMENEKO
naska, por tanto cuando verbis que la
abominaci6n de la desolacibn esta en el
lugar santo, quand done vous verrez
l y abomination de la desolation e tab lie
dans le lieu saint. (Ur. Matth. xxiv-15.)
Naskadura (?), repugnancia, repu-
gnance.
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NASKARI — NAUSI
75
Naskari : 1°(R), pan grosero, co-
mufia, sorte de pain bis. = Ya no se
hace. II ne se fail plus. — 2° (B) , escri-
bano, icrivain. = Lo trae Larramendi en
el pr6logo del Diccionario, xxv. Larra-
mendi le donne dans le prologue de son
Dictionnaire , xxv.
Naskarri (AN-b), asqueroso, abomi-
nable : digoMant, abominable. (Contr.
de NA8KAGARRI.) KbN ZAZU GIZON NASKARRI
orj emendik, quitad de aqui a ese hom-
bre repugn ante, sortez a'ici cet homme
repugnant.
Naskatu (Gc), repugnar, ripugner.
Naskatu naiz ori ikusita : me he revuelto
al ver eso , su presencia me ha causado
repugnancia : je me suis trouvi mal en
voyant cela, sa presence m'6cceure.
Nasketa (G, Arr.), confusi6n, confu-
sion.
Naskl : 1° (AN-b, BN-ald-gar, L, R),
probablemente, probablement. ^Zertako
HAR BI LAN ? HOBE DELAKOAN NASKI I £ a
que" tomarse dos trabajos? tal vez cre-
yendo que es mejor : a quoi sert-il de
prendre deux travaux? peut-itre en
croyant que c'est mieux. (Duv. Labor.
19-15.) _ 2<> (G, Vic. Mog.), sin duda ,
seguramente: sans doute, assuriment. —
3° (B-ub), enredo, emmilement. — 4° (G-
azp-zumay), comufia, pan grosero, gros-
sier pain bis.
Naskiko (BN, L), contingente, for-
tuito : contingent, fortuit. Ez, ene seme a,
EZTA HORI EZ GAUZA ITSUA, EZ EIKIKOA , EZ
naskikoa : no, hijo mio, eso no es cosa
ciega, ni aventurada, ni contingente :
non, mon fils, ce n'est pas une chose
aveugle, ni aventurie , ni forluite. (Duv.
Labor. 68-4.)
Naskildu (B), revolver, embadurnar:
miler, remuer, barbouiller.
Naskiro (G, An. ms), probablemente,
probablement.
Naalika(L?), betun, bitume. Zure-
TZAT ARKHA BAT EGIZU ZUR APHAINDUZ I
EGONLEKUAK EG1NEN DITUZU ASKHAN ETA
NASLIKAZ FEREKATUKO DUZU BARNETIK ETA
kanpotik : hazte una area de maderas
labradas : haras apartamientos en el area ,
y la embetunaras por dentro y por fuera :
fais-toi une arche de bo is travailli : tu
feras des appartements dans V arche, et
tu la bilumeras en dedans et en dehors.
(Duv. Gen. vi-14.)
Nasmas ( BN-s ) , desordenadamente ,
disordonniment.
Naspil (G-t-us), enredo, mezcolanza :
entortillement, mili-milo, confusion.
NaspiIatu(G-t-ern, ...), naspildu(G-
t-us,...), enredar, mezclar : emmiler,
milanger.
Nasta : 1°(B-1), mezclar, revolver,
confundir : miler, remuer, confondre.
(Contr. de nastatu, nastau.) — 2° (B,...),
Var. de naste en los derivados , Var. de
naste dans les dirivis.
Nastagarri (B, ...), confuso : con f us,
mili.
Nastakatu (G-and), aplastarse, for-
mar una compota; se dice de frutas :
s'icrabouiller, faire une marmelade, en
parlant des fruits.
Nastari (B?, Lar. Prol. xxv), escri-
bano, icrivain. Var. de naskari.
Nastatu : 1° (AN, Araq.), murmurar :
murmurer, gloser. — 2° (G), mezclar,
miler.
Nastau (B), mezclar, miler. Ondo da
NOSIK BE1NEAN EMOTEA ZAI BUSTI-PISKA BAT
garau batzukaz nastauta, bueno es dar-
les de vez en cuando un poco de salvado
mojado mezclado con algunos granos, il
est bon de leur donner de temps en temps
du son mouilli milangi de quelques
grains. (Dial. bas. 99-7.)
Naste (AN-b, Be, Gc), mezcolanza,
revoltijo : fatras, ramassis, me'lange de
diverses choses.
Naste-borraste (AN-b, Be), revoltijo
grande : macidoine, grand melange de
diverses choses.
Nasteka (AN-b, G, Arr.). (V. Nas-
keta.)
Nasteka-masteka (AN,..., BN-s, R),
confundiendo , confonaant. Dabiltzala-
RIK INGURA-MINGURA, NASTEKA-MASTEKA,
EZIN INORK EZER ADITU DEZAKEALA '. an-
dando ellos en ambajes y rodeos, con-
fundiendo, sin que nadie pueda com-
prenderles : allant de detours en dolours,
con fondant , sans que personne puisse les
comprendre. (Liz. 133-36.)
Nastekatu (R), revolver, batir : miler,
batlre.
Nastitu (B, Afl. ms), mezclar, met-
ier.
Nastor (B-a-g-o), pegajoso, conta-
gioso : visqueux, gluant.
Nastu : 1° (G-and), mezclar, miler.
— 2° (G), turbarse, azorarse : se trou-
bler, s'effarer. Maria , berez ezin umiLa-
goa izanik, nastu zan : Maria, siendo
humilde en grado sumo, se turb6 : Marie,
humble enire loutes, se troubla. (Lard.
Test. 395-17.) — 3<> (G), confundir, con-
fondre. AZTI OYEK NASTUAK GELDITUKO
DiRADE, esos adivinos se veran confundi-
dos, ces devins seront confondus. (Ur.
Mich, ii i-7.)
Nastura(AN), tumulto, tumulte. Baino
BRRATEN ZUTEN : Ez BESTA -EGUNEAN , BEL-
DURREZ NASTURA ZENBAIT GERTA ZADIBN
PUEBLOAIN ARTEAN (AN, Matth. XXVI - 5 ) I
mas decian : No en el dia de la fiesta ,
porque acaso no sucediese alboroto en
el pueblo : mais, disaient-ils, il ne faut
pas que ce soit pendant la file, de peur
qu'il ne s'ileve quelque tumulte parmi le
peuple.
NATA : 1° (R), peca : iphilide, tache
rousse de la peau. — 2° (BN-s, R), man-
cha, tacha : souillure, tache.
NATO (B-g) : 1° corteza exterior de
la nuez, brou de la noix. — 2° maiicha
producida por esta corteza, tache pro-
duiie par le brou.
NAT§A (BN-gar), eje, essieu. Orga-
natSa(BN), eje del carro, essieu de char-
rette.
NATU : 1° (B-m, ..., G?), tacha, man-
cha : tache , difecluositi. Ondo dakie au
PIZTIA ZITAL ONEK DAGOZAN GELETAN LO
EGITBN DABENAK, TA T§IMURT§I -NATU EDO
ZETAKA GORRITUAK AGERTUTEN DIRA ALANGO
TSlMURTSlTUEN SAMA, BESO EDO GORPU-
tzean : esto lo saben bien los que duer-
men en aposentos en que abundan estos
canallescos insectos, y en el cuello, bra-
zos 6 cuerpo de los asi picados (de chin-
ches] aparecen tachas 6 manchas de
picaaura : Us le savent bien, ceux qui
couchent dans des chambres ou abondent
ces canailles (sic) d'insectes ; sur leurcou,
leurs bras et leur corps apparaissent des
taches de piqtlre. (Per. Ab. 179-24.) Aur
BATZUEK NATURIKAN BAT ERE BTZEUKATE-
nak, nifios en que no hubiese defectos,
enfanls sans aucun defaut. (Ur. Dan.
i-4.) — 2° (G, Aft. ms), peca, rousseur.
Natudun, pecoso : rousselet, celui
qui a des laches de rousseur. (Afl.
ms.)
NATURA (AN-b, G, L, R-uzt, Sc),
vagina, parte del utero visible en la vaca,
perra, etc. : vulve, par lie de I uterus
visible chez la vache, la chienne, etc.
(D. fr. vulg. nature.)
Natutu, manchar, tacher. (Afl. ms.)
NATZA (Sc) : i° eje, pieza de hierro
en sentido vertical, que sostiene la viga
sobre la que se apoya la rueda inferior
del molino : axe, piece de fer placie dans
le sens vertical, et qui soutient la poutre
sur laquelle s'appuie la roue gisante du
moulin. — 2° eje, en general : essieu, en
g4n4ral.
NATJNA : 1° ( B-1-otS-ub ) , sacerdote
6 toda persona respetable, prUre ou
toule personne respectable. (Voc. puer.)
— 2° (L), llordn, aescontento : pleurni-
cheur, grimaud.
NAUNAU (AN-b, B-a), perro : lou-
tou, chien. (Voc. puer.)
Nauritu, notar, distinguir : remar-
quer, distinguer. Var. de nabaritu. Ilkiii
direnean dute bazterrbra behatu eta
apartban etSe Solabak nauritu, al salir
miran al rinc6n y advierten a lo lejos
chozas, en sorlant Us regardent vers le
coin et Us avertissent au loin les cabanes.
(J. Etcheb. 46-18.)
Naus (B-a-m-o, BN, L, S), Var. de
nausi en los derivados, Var. de nausi
dans les drive's.
NAUSA (AN, Araq., S), burla, mo-
querie. Aditzen eztuan gauza eztezala
phusta ez nausa : lo que no entiendas,
no lo vilipendies ni te mofes de ello : ne
te moque, ne te gausse pas de la chose
que tu n'entends pas. (Oih. Prov. 483.)
Nausale(S, Geze), burl6n : gouailleur,
persifleur.
Nausatu (Sc), burlarse : railler,
gouailler. Igaraileak aldiz nausatzen ari
ZEITZON, BL'rOa 1HARRAUSTEN ZIELARIK (S,
Matth. xxvn-39) : y los que pasaban lo
blasfemaban, moviendo sus cabezas : el
lespassants Vinjuriaient, branlant la lite.
Halaber aphezen gehienak ere nausaz
ari zeitzon, lege-erakasleki eta zaha-
RREKI, ZIUELAR1K (S, Matth. XXVII-41).*
asimismo insultandole tambi£n los prin-
cipes de los sacerdotes con los escribas
y ancianos , diciendo : les princes des
pritres, avec les scribes et les anciens, le
raillaient aussi, disant.
Nausatzeko, para burlarse : risible,
ridicule. (Andere Dona Maria, 39-1.) =
Dice, por errata, nousatzeko. // est dit,
par erreur, nousatzeko.
Nausaz (L?, Har., S), mofandose, se
moquant. Beha zegoen oste guzia, eta
AITZINDARIEK BERTZEKIN BATEAN NAUSAZ
ERRAITEN ZIOTEN (S, Matth. XXVII-41) .*
lit. : toda la muchedumbre estaba atenta,
y los jefes juntamente con los otros le
decian mofandose : lit. : toule la multi-
tude Hait attentive, et les chefs avec les
autres lui disaient en se moquant.
Nausi: 1° (AN-b, BNc, G, Lc, R, Sc),
superior, supirieur. (Contr. de nagusi.)
Nausi berri, lege berri (BN-am) : nuevo
jefe, nueva ley : nouveau chef, nouvelle
loi. — 2° (L-get,...), maestro, instilu-
teur. — 3° (AN-b, R), dueflo, amo :
maitre, propriitaire , patron.
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76
NAUSI-ARAZI
NEGAR
Nausi-arazi (AN-b), hacer predomi-
nar, hacerle superior : faire predominer,
faire devenir le suptrieur.
Nausigai (AN, G), nauaigei (BN-s,
R), heredero, heritier.
Nausigo (AN-b, Sc), autoridad,
mando : autorite, command ement.
Nausikara (L?, L£cl.), como duefio,
en mattre.
Nausikeri, alcaldada: arbitraire, abus
d'autoritt. (F. Seg.)
Nausitasun (AN, BNc, Lc, R) , auto-
ridad, superioridad : autorite, superiorite.
Nausitu : lo (AN, B, G, L, ...) , predo-
minar, bacerse amo : predominer, devenir
patron, — 2° (B-m), avanzar en edad,
avancer en dge. — 3° (AN, L), apoderarse,
s'emparer.
Nausituki (?, Duv. ms) , independien-
temente , que rechaza toda autoridad :
indSpendant , qui repousse toute autorite.
Nausizko,magistral,magrislra/.(D'Urt.
Gram. 51.)
Nauskeri : 1° (B-a-m-o), autoridad
usurpada, Urania : autorite usurpte,
tyrannic. — 2° alcaldada, despotismo :
arbitraire, despoiisme. — 3° (Be), hom-
brada que bacen los nifios , acte de vail-
lance des en f ants.
Nauski (BN-s), nauskiro (BN-s), pro-
bablemente, probablement.
Nausna(L-get), burla, moquerie. Var.
de NAUSA.
Naustasun ( v B-ang-m), autoridad,
autorite. Kristinauak sinistu, egin, es-
KATU TA ARTU BEAR DABEN GUZTIA, ARRIGA-
) RR1ZKO ESABRBAGAZ, NAUSTASUNAGAZ TA
indarragaz erakutsita : mostrando con
dicciones admirables, con autoridad y
peso, todo cuanto debe el cristiano creer,
obrar, pedir y recibir : montrant en des
termes admirables , avec autorite etpoids,
tout ce que le chre'tien doit croire, tra-
vailler, demander et recevoir. (Bart. II-
m-3.)
Naustu (B-ang-m) : 1° revestirse de
autoridad, revHir Vautorite. — 2° crecer,
avanzar en edad : grandir, avancer en
dge. Zubi atan umeak labandutbn oira,
NAUSTUAK KOLPE ANOIAK ARTUTEN DITUE :
en aquel puente resbalan los nifios, los
crecidos reciben fuertes golpes : sous ce
pont les en f ants glissent, les grands re-
coivent de forts horions. (Bart. 11-10-26.)
NAZ (AN-lez-oy, Be, L-ain, R),
flexi6n del verbo izan, que significa « soy,
me be, suelo, tengo » : flexion du verbe
izan , qui signifie « je suis, fai, j'ai cou-
tumc, j'tprouve, je ressens ». Joaten naz
(B) , suelo ir, fai V habitude d'aller.
-Naz : 1° (c, ...), con el que, con la
que : avec lequel, avec laquelle. Datorre-
naz, con el que viene, avec lequel il
vient. — 2° (B-m, BN, L, R, S), sufljo
relativo de conjugaci6n, significa « Be-
gun » : suffixe relatif de conjugaison,
qui signifie « d'apres, selon ». Dakusta-
naz, segun veo, d'apres ce que je vois.
(Per. Ab. 129-15.) San Pedrok dionaz,
segun dice san Pedro, selon saint Pierre.
(Mend. 11-184-18.) Diotenaz (BN-ald-gar,
L-get), DIOIBNAZ (S), ERRAITEN DEINAZ
(R), segun dicen, d'apres ce qu f on dit.
NAZA : 1° (AN-b), casta, lo mismo
hablando de personas que de animates :
race, se dit en parlant des personnes et
des animaux. — 2° ( BN-ald-baz-s , Sc),
presa en los rios, digue ou barrage dans
les rivieres. — 3° (AN-b, BN-gar-s, S-gar),
saetin , cauce del molino : bief, canal du
moulin.
Naza-bulhar (BN-haz), parte del
dep6sito de un molino, tangente a la
presa, partie du reservoir d'un moulin
qui touche au barrage.
Nazan (AN, B, L, R), todo, tout. =
Asi como dan -f- a es « todo aquello, lit. :
lo que es », asi nazan -f- au es « todo yo,
lit. : este que soy ». De mGme que dan -f- a
veut dire « lout cela, lit. : ce qui est »,
de mime nazan -f- au signifie « tout moi,
lit. : ce que je suis ». Nazan guzi hau
nago ni, todo estoy yo, tout ce que je
suis. (Mend. 11-272-15.) Utzi naute ni
NERE BURUTIK OINBTARAKOAN ALKBZ TA
lotsaz nazan hau, me han dejado desde
la cabeza a los pies todo avergonzado y
temeroso, Us m'ont laisse' tout honteux
et craintif de la tUe aux pieds. (Mend. II-
357-24.)
Nazaro (git), enfermo, malade.
Nazi (B-tS), gente, raza : famille,
race. (?)
Nazierde (R-uzt), ven, venid vos :
viens, venez (au singulier). =■ No se em-
plea mas que en el imperativo, exacta-
mente como el bizkaino erdu. II ne s'em-
ploie qu'a Vimp6ratif, exactement comme
le biscayen erdu.
Nazierdei (R-uzt), venid vosotros,
venez (au pluriel).
Nazka ( AN ? , Gc , ... ) , repugnancia ,
asco, abominacion : repugnance, degout,
abomination. (V. Naska, 1».) Galmeneko
NAZKA BERE LEKUAN JARRIKO DUTE, en SU
lugar pondran la abominaci6n de la deso-
laci6n , elles mettront a sa place V abomi-
nation de la desolation. (Ur. Dan. xi-31.)
Nazkagarri : 1° (AN, G) , abominable,
abominable. \ Bazenekus zein itsusi-naz-
KAGARRIA ZAUDEN JaUNAREN BBG1ETAN ! j si
vierais cuan fea y abominable estais a
los ojos del Sefior ! si vous voyiez com-
bien vous Hes laide et abominable aux
yeux du Seigneur! (Ag. Eracus. 78-19.) —
2° (AN, G), repugnante, repugnant. Zauri
NAZKAGARRI ONEK AINBBSTE ESTUTU ZITUEN,
NON Faraon JARRI zan Moises eta Aaroni
eskatzera : esta plaga repugnante les
angusti6 tan to que Fara6n se puso a im-
plorar a Moises y Aar6n : cette plaie
repugnante les effraya tant, que Pharaon
se mil a implorer Mo'ise et Aaron. (Lard.
Test. 78-36.)
Nazkatu (G-t), repugnar, sentir repu-
gnancia : rtpugner, eprouver de la repu-
gnance.
NAZKI (B-o), cierta hierba cuyo
cocimiento se da a las mujeres reci£n
paridas , certaine plante donnee en infu-
sion aux femmes en couches.
Neabe (R), soltero, joven no casado :
eelibataire, jeune homme non marie.
Var. de nerabe.
-Nean : l°(c), sufijo relativo de la
conjugaci6n, que significa « cuando,
lit. : en el que » : suffixe relatif de
conjugaison , qui signifie « quand, lit. :
dans le que ». = Se sobreentiende la
pa la bra « tiempo ». Se pluraliza netan,
« en las (veces) que. » On sous-entend le
mot « temps ». it se pluralise en netan,
« dans les (fois) que. » Argia egin bedi,
Jainkoak esan zuenean : cuando dijo Dios :
La luz sea becba : lorsque Dieu dit : Que
la lumiere soil. (Lard. Test. 6-25.) Baka-
rrik gagozanetan (Be) : cuando esta-
mos solos , las veces que estamos solos :
quand nous sommes seuls, les fois que
nous sommes seuls. ^Erantzun diot nik
ERE NERE JAUNGOIKOAK DEITU DIDANETAN ?
I le be respondido tambien yo las veces
que mi Dios me ba llamado? ai-je ega-
lement ripondu toutes les fois que mon
Dieu m'a appeie't (Mend. 11-11 -30.) —
2° (c), en casa de, lit. : en el de, en la
de : dans la maison de, lit. : dans le de,
dans la de. Sartu zanean Rakelenean,
cuando entr6 en casa de Raquel, quand
il fut enlre dans la maison de Rachel.
(Ur. Gen. xxxi-33.) Ez nire gelan ez aita-
renean eztabil sagurik ( Be, ...), no hay
ratones ni en mi cuarto ni en el del padre,
il n'y a de sour is ni dans ma chambre
ni dans celle du pere. = Asi como gene-
ralmente se sobreentiende la palabra
« casa », puede tambien el pronombre
a de nean referirse a otra cosa 6 lugar
de que se haya hecho menci6n. De mime
que Von sous-entend ordinairement le
mot « maison », le pronom a de nean
peut se rapporter a une autre chose ou a
un autre lieu dont on ait fait mention.
Near (BN-s), Uoro : pleur, larme,
action de pleurer. (Contr. de negar.)
Neharrointasun , estado de miseria,
etat de misere. ( Duv. ms.)
NEBA (Be), hermano, respecto de
una mujer; a diferencia de anae, anai,
que es hermano respecto de un hombre :
frere, par rapport a une femme; a la dif-
ference de anae, anai, qui signifie frere
par rapport a un homme. Ezteusku iSos
T5lT BAT ERANTZUN , EZTOGU IKUSI ASERRA-
TUTA EZ BERE NAUSIAGOAZ , EZ BERE NEBA-
kaz : no nos ha respondido jamas una
palabra, no la hemos visto nunca inco-
modada ni con mayores ni con sus herma-
nos : e//e ne nous a jamais repondu un
mot, nous ne Vavons jamais vue f&chee
ni avec les atn.es ni avec ses frkres. (Per.
Ab. 106-17.)
Nebarrebak (Be), los hermanos de
ambos sexos, hermanos y hermanas,
les freres et sceurs des deux sexes. (De
NEBA -|- ARREBA.)
Neiar (R, S), Nabarro, Navarrais.
Var. de nafar.
Neiarroa (R, Sc) , Nabarra , Navarre.
Var. de nafarroa.
Negakin (AN, Lacoiz.), fumaria, palo-
milla , fumeterre. (Bot.)
NEGAL : 1° (AN-b, BN-ald, L-ain),
sarpullido , herpe , erupci6n de la cara :
dartre f herpes, eruption de la peau. —
2° (AN-b), rana, grenouille.
Negaldun (AN, BN, L-ain), empei-
noso, herpetico, el que padece sarpulli-
dos : darlreux, herpetique, celui qui
souffre des dartres ou de Vherpes.
Negaltsu (AN-b, BN, L), empeinoso,
lleno de sarpullidos : dartreux, couvert
de dartres.
NEGAR: lo JAN, B, BN-s, G, L),
llanto : pleurs, larmes. Demanak bizian
BEREA BESTERI, DOKE NEGARRA BETI I quien
diere en vida lo suyo a otro , tendra Uoro
siempre : celui qui donnera son bien a
un autre pendant sa vie, pleurera tou-
jours. (Refranes, 325.) Negarrez bildu
ta parrez jan (G-al), recoger llorando y
comer riendo (se dice del pan del men-
digo), ramasser en pleurant el manger en
riant (se dit du pain du mendiant). Nega-
RRARI EMON (Be), NEGARRARI EMAN (BN,
G, Lc, R), echarse a llorar, se mettre a
pleurer. — 2° (B-ub), cuajo, prtsure.
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NEGAR-ANPULO — NEKALDU
77
Var. de legar (1°). — 3° (Be), lagrimas de
las velas , gouttes de cire ou de suif qui
tombent des bougies ou des chandelles.
Negar-anpulo (B-o), negar-anpulu
(B-a-g-i-1), lagrima, larme.
Negar-arazi, hacer llorar, faire pleu-
rer. (Cane. has. III-422.)
Negar -aste, semana santa , semaine
sainte.
Negarbide (?, ms-Ot§), p'enitencia,
penitence.
Negar - burbula ( BN - s ) , lagrima ,
larme.
Negar-egun ^B-g-ofi), dia de lagri-
mas, dia de animas : jour de larmes,
jour des Morts.
Negargale (AN-elk, ...), ganas de
llorar, envie de pleurer. Jesus or beira-
TURIK GAI§TO GONEN AMAZALB , BIOTZA
PRBNSATURIK ELDU ZAIDA NEGARGALE : al
ver ahi a Jesus juguete de estos malva-
dos, oprimi£ndoseme el coraz6n se me
han presentado ganas de llorar : la, n
voyant Je'sus le jouet de ces me'ehants,
une envie de pleurer m'oppressait le
cceur. (Liz. Coplac. 221.)
Negargarci (c), lamentable, lamen-
table.
Negargile (AN, B,G), llor6n, pleureur.
Negargura (AN, B). (V. Negargale.)
Negar-ezti (Be,...), goma, producto
resinoso de los arboles : gomme, produit
risineux des arbres.
Negar -maiko (AN, B, G), lagrima,
larme.
Negar-marraka (BN-s, R), negar-
marraaka (BN-ald-gar, Lc, Sc), lamento,
lamentation.
Negarmen (G-iz), llanto : pleurs,
larmes.
Negar-ontzi (BN-s), Uor6n, pleurni-
cheur.
Negar-ptdo (B-o), lagrima, larme.
Negar-samur (Be, Gc), llor6n, tierno
6 facil en llorar : pleurnicheur, lar-
moyeur, qui pleure facilemenl.
Negar -soifiu (B-a-m-o), lamento,
lamentation.
Negar -tanta (AN-b, Be), lagrima,
larme.
Negarti (AN, B, BN-s, G), negartsu
(BN-ald), llor6n, pleurard.
Negar-tSorta (BN-s), lagrima, larme.
Negar -turruaka (BN-ald-gar, Sc),
negar -zurrusta (BN-s, R), negar -
zurruta (L-get), torrente de lagrimas,
torrent de larmes.
Negar-zinuka (B, G), gimoteando,
fingiendo llanto : pleurnichant , lar-
moyant, simulant les pleurs.
Negar -zuzmur (G-and), lloriqueo,
queja 6 lamento sin motivo y casi fin-
gido : pleurnichement, geignement.
Negel: 1° (AN-lez), rana, grenouille.
— 2° (BN-gar, ..., L-get, S), sarpullido,
herpe : dartre, herpes. Var. de negal (1°).
Negelar (S. P.), Var. de negel (2°).
NEGU : 1° (c), invierno, hiver. Negua
elhurte, uda ogite (S) : invierno de
mucha nieve, verano de mucho trigo:
abondance de neige en hiver amene abon-
dance de bit en 414. Huda ta negu,
eguzu (sic) ogi ta su : verano 6 invierno,
dadnos pan y fuego : 4t4 et hiver, donne-
nous pain et feu. (Refranes, 304.) —
2° seta blanca que viene despues de los
demas en los sitios aridos, champignon
blanc qui vient apres les autres dans les
landes a rides. (Duv. ms.)
Neguantz : i° (B), otofio, automne.
Arbolearen orriak jausten diran legbz
neguantzean, como caen las hojas de
los arboles en otofio, comme tombent
les feuilles des arbres en automne. (Mog.
Baser. 264-16.) — 2° (AN, B), traza de
invierno, trace de I'hiver.
Neguara (R), (jugar) al marro, (jouer)
aux bar res.
Negu-aurren (G-and), comienzo del
invierno, commencement de I'hiver.
Neguazken (AN-b, BN-s, G-and, L,
R ) , fin del invierno , fin de I'hiver.
Negubide (Be), provisiones para el
invierno , provisions pour I'hiver.
Negu-biotz (AN-b, BNc, R, Sc), cora-
z6n del invierno, cceur de I'hiver. San
BlZENTE OTZA , NEGUAREN BIOTZA ( Be , R ) :
san Vicente frio (22 de enero), corazon
del invierno : Saint- Vincent froide (22 Jan-
vier), cceur de I'hiver.
Negudare : i<> (G-and), membrillo,
coing. — 2° (AN-b, G), pera de invierno,
poire d'hiver.
Negu-etSe, casa de invierno, maison
d'hiver. (Duv. ms.) Dio Jaunak : Joko
DITUT NEGU-BTSEA ETA UDAKO ET§EA I dice
el Seflor : Castigare la casa de invierno
y la casa de verano : le Seigneur dit :
Je punirai la maison d'hiver et la mai-
son d'4t4.
Negugo (BN-s), invernada, temporada
de invierno : hivernage , saison d'hiver.
Negu -bile (BN-ost), coraz6n del
invierno, cceur ae I'hiver.
Negu-lan (c, ...), trabajos de invierno,
travaux d'hiver.
Negu-lehen (AN, L-ain), negu-lein
(BN-s, R), comienzo del invierno, com-
mencement de I'hiver.
Negu -lino (AN-b), lino bayal, tin
sup4rieur.
Negu-min (AN-b, BN-s, L-ain, R),
coraz6n del invierno , cceur de I'hiver.
Negu-mutil i B-m, Gc), mucbachos
que s61o en invierno sirven de criados,
por andar ausentes el verano : garcons
qui se g agent en hiver comme domes-
tiques , pour s'en alter a l'4t4.
Negu-ondar (AN-b, L-ain). (V. Negu-
SLZkfiU ^
Negurri (AN-b, BN-s, L), medida,
mesure. Var. de neurri. Arima negurri-
koa, alma justa, dme juste. Negurri
tSarrean dago, esta embarazada, elle est
enceinte. Eta neurtuko duzuen negurri
BERA1KIN, IZAIN ZATE NEURTUAK (AN, Matth.
vii- 2) : y con la medida con aue midie>
reis , os volveran a medir : et de la m4me
mesure dont vous aurez mesur4, on vous
mesurera.
Negurtu (AN-b, L-sar) : 1° medir,
mesurer. — 2° probar vestidos, calzado :
essay er des vHements, des chaussures.
Negu-sagar (AN-b, BN-s, R, S),
manzanas conservadas, lit. : manzanas
de invierno : pommes conserv4es, lit. :
pommes d'hiver.
NEGTJTA (B-ofl-otS), cbonta, pinz6n,
pinson. Kukuak, ku-ku ; zozoak, zor-zor ;
negutak, tSuin-tSuin : el cuclillo (hace)
cu-cu; el tordo , zor-zor; la chonta,
cbuin-chuin : le coucou (fait) cou-cou ; le
merle, zor-zor; lepinson, tchouin-lchouin.
(Ar. Euskalz. 1-203-46.)
Negute (AN, B, BN-ald, G), inver-
nada , temporada de invierno : hivernage y
p4riode d'hiver. Negute gaiztoa egin du
aurten (BN-ald), la temporada de in- '
vierno ha sido mala este alio, la saison
d'hiver a 4t4 mauvaise cette ann4e.
Negu-tSori (G-et3), un pajarito que
pasa el invierno en nuestro clima, un
petit oiseau qui passe I'hiver dans notre
clima t.
NElSTA (B-a-l-ofl-t§|, nene, nifio :
b4b4, enfant. (Voc. puer.)
Neitu, terminar, acabar : finir, ache-
ver. (Oih. ms.)
NEKA: lo (BN, Sal.), mecha que-
mada de una vela, meche bruUe d'une
chandelle. - 2° (AN-b, B, G, R), nekha
(BN, L, S), Var. de neke en algunos
derivados, Var. de neke dans quelques
de'rive's.
Nekabiur ( Be ) , nekabiurkal ( Gc) ,
ataduras hechas con ramas de arboles,
en las cuales se sujetan y sostienen los
palos de un carro : rouettes ou harts de
branches d'arbres, dans lesquels on fixe
et soutient les ranchets de la charrette.
Nekhadura, efecto de la fatiga, effet
de la fatigue. (Duv. ms.)
Nekagarri, nekhagarri : 1° (c), fati-
goso, fatigant. — 2o (G?), mortifica-
ci6n, mortification. Gorputza ere ezi
EDO MORTIFItfATU BEAR DALA BARAUR EDO
beste nekagarriekin , que tambi^n el
cuerpo se debe domar 6 mortificar con
ayunos u otras penitencias, qu'on doit
mortifier le corps par le jedne et autres
penitences. (Conf. 2-29.)
Nekagiro : 1° (AN?), sufrimiento,
tormento : sou ff ranee , tourment. Jeru-
SALENDIK ATBRATA GeTSEMANIKO BARATZEAN
belaunikatu-horduko, ekusi zituen gure
Jesus maitagarriak anitz gauza ta neka-
giro : al salir de Jerusalen antes de
postrarse en el huerto de Getsemani,
sufrio nuestro amable Jesus muchas
penas y tormentos : avant de sortir
de Jerusalem et de se proslerner dans
le jardin de Gethsimani, notre aimable
Seigneur souffrit beaucoup de peines et
de tourments. (Mend. 11-282-25.) —
2° (AN-b), tiempo a prop6sito para tra-
bajar, temps a souhait pour travaill r.
NEKAITZ : l°(BN-am-baig-gar), tem-
pestad de lluvias, tempHe de pluie. —
2° (AN-b), incansable, inlassable.
Nekaldi : i ° ( B ) , mortificacidn , mor-
tification. Kaleti at§ina bazoaz, begiak
BATUTA JOAN *, ETA BESTE ONELANGO NEKALDI
ASKO, BURUAK EMONGO DEUTSUZANAK, NAI
ESTARIAN ZUREZEAN EGITEKO, NAI AG1RIAN
bestek zakusala i si vais calle adelante,
idos con la vista recogida; y (haced)
otras mucbas mortificaciones a este
modo, que os sugerira el animo, ya en
secreto en vos, ya al publico, vi6ndoos
los demas : si vous allez dans la rue,
ayez le regard recueilli; et (faites)
d'aulres nombreuses mortifications de ce
genre, que I'dme vous sugge*rera , que ce
soit en vous-mime ou en public , a la vue
des autres. (An. Esku-lib. 56-5.) — 2° (B),
padecimiento , sou ff ranee. Eleiza san-
TUAK 1MINTEN DBUSTAZ BBGIBN AURREAN
ZBURB UMILTASUN, NEKALDI ETA PEN1TENZIA
arrigarriak i la santa Iglesia me pone
ante los ojos vuestra humildad, padeci-
mientos y estupendas penitencias : la
sainte iglise me place devant les yeux
voire humility, vos souffrances et vos
dtconcertantes penitences. (Afl. Esku-lib.
12-17.) — 3° (c,...), fatiga, fatigue.
Nekaldu (?, Ail. ms), martirizar, mar-
lyriser.
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78
NEKALE — NEHON
Nekale (AN?), dificil, difficile, Naiz
NEKALEA GBRTA DEDlLA, NAIZ ERRAZA, 8UI1-
que resulte dificil 6 facil , soit qu'il
rtsulte difficile ou facile. (Mend. 11-208-
21.)
Nekaporratu (AN, Araq.), aporre-
ar$e, s'appliquer forlement a quelque
chose.
Nekarazi (AN, G) , nekharazi (BN,
L), nekarazo (B), hacer fatigar, faire
fatiguer.
Nekati (AN ?), paciente, patient. Zori
ONEKO DOATSU NEKATI A ZARA , S01S UEl
paciente feliz y dichoso, vous Hes un
patient heureux et privittgtt. (Mend. II-
180-8.)
NekatS (R), tempestad de lluvia,
viento : tempite de ptuie , de vent. Var.
de NEKAITZ.
Nekatu (AN-b, B, BN, Sal., G),
nekhatu (BN, L), fatigarse, padecer :
se fatiguer, p&tir, souffrir. = Algunos,
aunque impropiamente, le dan el sentido
de « aburrir, aburrirse ». Quelques-uns,
bien qu'improprement , lui donnent le
sens de « ennuyer, s'ennuyer ». Atsegin
ANDI BATEKIN JARRA1TUKO DIOT , NEKATZEN
ETZAITUDALA IKUSTEN DEDAN-EZKEROZ I COU
mucho gusto la continual, ya que veo
que no te canso : je la continuerai avec
ieaucoup de plaisir, puisque je vois que
je ne vous fatigue pas. (DiAl. bas. 48-5.)
Nekazale (AN , Be, BN, Sal., G),
nekhazale (BN, L), artesano, artisan.
Bere Jainkoa zerbitzatuz bizi den ne-
khazale HUMILA, HOBEA DA SEGURKI EZEN
ez jakintsu hanpurutsu bat : el humilde
artesano que vive sirviendo a su Dios,
es mejor seguramente que el sabio alta-
nero : l' humble artisan qui vit en servant
Dieu, vaut mieux silrement que le savant
hautain. (Duv. Imit. 3-28.) Halatan
ERRAITEN DU ARISTOTELEK .' NEKHAZALERIK
ETA LABORARIRIK BAIZEN EZTBN HERRI A
dela herririk iiOBBRENA : asi dice Aris-
t6teles que el pueblo en que no hay mas
que artesanos y labradores es el pueblo
mejor : ainsi Aristote dit que le peuple
chez lequel il y a davantage d* artisans
et de taboureurs est le meilleur. (Ax.
3 s - 192- 1 1.) = Algunos concretan su
significado a « labrador ». Quelques-uns
bornent sa signification a « laboureur ».
Nekazalgo (AN-b), agricultura, oficio
de agricultor : agriculture, me 4 tier d'agri-
culteur.
Nekazari (AN, B, BN, G), labrador,
laboureur. Karba ugari dagoan lekuan,
NEKAZARI ONAK BOTA BEAR DAU KAROBI-
ZULORA BATUTBN DABEN GUSTIA I donde la
cal abunda , el buen labrador debe echar
al horno de cal todo cuanto coge : Ik ou
la chaux abonde, le bon laboureur doit
jeter au four a chaux tout ce qu'il
ramasse. (DM. bas. 50-12.) Nekazariak,
AROTZAK, ARGI&AK, ARDAZLEAK , OKINAK ,
ITZ BATEAN, BAKOITZAK BERE BIZIMODUAN
EGITEN DITUAN LANETAN IRABAZI DBZAKB
zeruko brreinua : el labrador, el carpin-
tero, el cantero, la hilandera, el pana-
dero, en una palabra, cada cual en los
trabajos que hace en su estado puede
ganar el reino del cielo : le laboureur,
le charpentier, le macon, la fileuse, le
boulanger, en un mot chacun dans les
travaux de son me' tier peut gagner le
royaurne des cieux. ( Ag. Eracus. 206-4.)
Nekazarigo (AN-b), agricultura, agri-
culture.
Nekazaxitza (B, G), labranza, agri-
cultura : labourage, agriculture. Gaur
NBKAZARITZAREN GAlSfEAN JARDUN BEAR
degu (G), hoy nos hemos de ocupar de
labranza, aujourd'hui il faut que nous
nous occupions de labourage. (DM. bas.
43-2.)
Nekazuri (AN, Gc), artesano flojo, ha-
ragan : ouvrier mou, faineant. = Se dice
en son de burla; jugando con la palabra
nekazari , « artesano , » y zuri , « pere-
zoso. » Se dit par plaisanterie, en jouant
avec le mot nekazari, « ouvrier, » et zuri,
« paresseux. »
NEKE (AN-b, Be, BN-s, ..., G, R),
nekhe (BN, L, S), trabajo, fatiga, can-
sancio : travail, fatigue, lassitude. Maite
DEN GAUZAN , EDO EZTA NEKERIK EDO MAITE
da NBKEA ere : en lo que se ama , 6 no
hay cansancio 6 el mismo cansancio se
ama : dans ce que Von aime , ou il n'y a
pas de lassitude, ou cette lassitude mime
est aimte. (Ax. 3*-465-22.)
Nekegarri : 1° (B?, Ur.), mortifica-
ci6n, mortification. Emon daikiozu zeure
GORPUTZARI LAZTASUN TA NEKEGARRIREN
bat, dad a vuestro cuerpo alguna aspe-
reza y mortificaci6n , donnez a votre
corps quelque dprett et mortification. (Ur.
Maiatz. 34-20.) — 2° (BN), penoso, pe'nible.
= Es mas corriente y mas conforme al
caracter de la lengua su variante neka-
garri. Sa variante nekagarri est plus
usiUe el plus conforme au caractere ae la
langue.
Nekepean (G?), so pena, bajo la
multa : sous peine, avec V amende. Sei
miLa marabediren nekepean, bajo la
multa de seis mil maravedises, sous
peine d'une amende de six mille maravt-
dis. (Izt. Cond. 139-26.)
Nekez, nekhez : 1° (c), fatigosa-
mente, ptniblement. Nekezenik jasaiten
zuen gauza, lo que con mas pena sufria,
ce qu'il souffrait le plus ptniblement.
(Prop. H-67.) — 2° (Be), tarde, tard. —
3° (AN-b, B, G), dificil, difficultueux.
Asi zan peligroan egoten aurgite neke-
zagaitik, comenz6 a peligrar por la difi-
cultad del parto, il commenca a craindre
a cause de la difficult^ de I 1 accouchement.
(Ur. Gen. xxxv-17.) — 4° (AN-b, BN, L),
dificultosamente , difficilement. Izpirituz
malbu dena,... nekhez lurreko irritse-
tarik athera daitekb : el que es debil
de espiritu,... dificilmente puede ser
arrancado de los placeres de la tierra :
celui qui est faible d 'esprit, peut diffici-
lement ttre arracht aux plaisir s de la
lerre. (Duv. Imit. 12-25.)
Nekezale (B), artesano, artisan. Var.
de NEKAZALE. ONDO GAUTU-ARTEAN DAUKE-
zanban etSean nekezalbak, cuando tie-
nen en casa a los artesanos hasta que
anochezca del todo, lorsqu'ils ont dans
leur maison des ouvriers jusqu'a ce qu'il
fasse tout a fait noir. (Per. Ab. 44-4.)
Nekezari (B?), labrador, laboureur.
Var. de nekazari. Nekezarien saraua da
bigirea , el sarao de los labradores es la
tertulia, la soirde des laboureurs est la
veillte. (Olg. 116-6.)
Nekezia : 1° (BNc, R), miseria, mi-
sere. AUZILARIA NEKEZIAREN ESKUTARIA, el
pleitista (es) el escudero de la miseria,
le plaideur est Vtcuyer de la misere.
(Oih. Prov. 58.) — 2° (S], impedimento,
empichement. — 3° (S, Geze), dificultad,
difficult^.
Nekezko (c, ...), penoso, pe'nible.
NEKEZKO NEKBZ BETERIK BIZI DIRANAK, lOS
que viven llenos de toda clase de penas,
ceux qui vivent ptniblement. (Mend.)
Nekizate (S), posici6n penosa, posi-
tion pe'nible. (De neke -|- izate.)
Nekizerdi (BN, S), trabajo fatigoso,
travail fatigant.
-Neko : 1° (c), sufijo relativo verbal
compuesto de n, de la vocal euf6nica y
ko; significa « para cuando, lit.: para (el
tiempo en) <jue » , si le sigue un verbo :
suffixe relatif verbal compost de n, de la
voyelle euphonique et de ko; il signifie
« pour quand, lorsque, lit. : pour (le
temps dans) lequel », si un verbe le suit.
Bekhatuan erori zeneko, para cuando
cay6 en el pecado, lorsquHl tomba dans It
p6ch4. (Joan. Saind. 1-1-16.) Ikusi nendua-
neko , para cuando 6 en cuanto me vi6 ,
lorsqu il ou des qu'il me vit. (Per. Ab.
198-1.) Bataiatu zeneko, en cuanto fu6
bautizado, lorsqu'il ftit baptist. (Mend. II-
52-8.) Adiskide egik ez bbhar duanean,
bana bbhar duaneko i haz amigos no
cuando los necesites, sino para cuando
los has de necesitar: fais aes amis non
pas lorsque tu en auras besoin , maispour
lors que tu en auras affaire. (Oih. Prov.
4.) — 2° (AN-b, B), sunjo lo mismo que
el precedente, signiGcando « de cuando »,
por seguirle un nombre : me* me suffixe
que le pr6c6dent, sianifiant « des lors
que », s'il est suivi d'un nom. Dantzan
TB1LT NAZANEKO DENPOREA , el tiempO de
cuando he andado bailando, le temps
ou j'ai danst. [Olg. 163-11.) — 3° (AN-
b, B, G), sufijo relativo nominal com-
puesto; significa « de casa de, lit. : de
de » : suffixe relatif nominal compost,
qui signifie « de la maison de, lit. : de
de ». Neure etSeko kea laguneneko sua
baiSo obe da, el humo de mi casa es
mejor que el fuego de la casa del vecino,
la fumte de ma maison est prtftrable au
feu de la maison du voisin. (Refranes,
475.)
Nekor (All. ms), tardo , pesado , rudo :
lent, lourd, rude. (De neke?.)
Nekos (AN-b, BN- aid, Lc), dificil,
difficile.
NEKOTS (S-maul), lugar sombrio en
que se refugia el ganado , gite ou se
rtfugie le bttail.
NENE ( B-g-inond ) , leche : lolo, lait.
(Voc. puer.)
Nehoiz (AN, BN), nunca, jamais. =
Significa mas bien a vez alguna » que
« nunca ». Acerca de esto puede verse
la e como prefijo, torn. I, pag. 210. //
signifie plutdt « quelque fois » que « ja-
mais ». Sur cette question voir I'e pr6-
fixe, tome I, p. 212. Hobe da orduan ere,
ez nehoiz baino, es mejor aun entonces
que nunca , alors e'est encore mieux que
jamais. (Ax. 3*-48-6.)
Nehola, neholatan (AN, BN), de nin-
guna manera , en manera alguna : nulle-
rnenl, d'aucune facon, en aucune manikre.
Etzutela neholatan ere hiria dbsegin
bbhar, que en manera alguna no debian
quemar la ciudad, aue d'aucune facon Us
ne devaient brdler la ville. (Ax. 3M0-10.)
Nehon (AN, BN), en parte alguna, 6 en
ninguna parte, si la frase es negativa :
quelque part ('I), ou nullepart,si la phrase
est negative. (V. E-.) Nehon ezta nabar-
menik agertu (BN-ald) , no ha aparecido
vestigio en ninguna parte, il n'est apparu
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NEHOR — NESKASO
79
de vestige nulle part, Hain urrikalkizun
NON BALDIN NEHON ERE GORPUTZAK NARRIO-
RIK, ARRAZADURARIK EDO FALTA ESTAL1RIK
BALDIN BADU, ORDUAN GUZTIAK AGERTUKO
baitira : (se hace) tan digno de compa-
si6n que si el cuerpo tiene en alguna
parte tacha, defecto 6 falta oculta, en-
tonces apareceran todos (los defectos) :
Sil se fait) si digne de compassion, que si
e corps a quelque part une tache, un
d6faut ou une faute cachie, alors Us (les
difauts) apparattront tous. (Ax. 3«-45-3.)
Nehor: 1» (AN, BN, L), nadie, per-
sona alguna, personne. (V. E-.) Eztu
NEHORK ZER ZINGITBN ARI, EOIA LAKET ETZAI-
onari , nadie tiene por que ocuparse en
jurar a quien no le agrada la verdad, il
ne sert a rien d'affirmer avec serment a
celui qui n'est pas aise d'entendre la
viriti. (Oih. Prov. 167.) — 2° (AN, L),
persona : individu , personne. Nik daki-
DANA DA HAREN ETA HALAKOEN GAISTAKERIAZ
NEHOR GUTI ENTZUNEN DUZULA MINTZO , lo
que yo s£ es que a pocas personas oirels
hablar de la maldad de aquel y de sus
semejantes : ce que je sais, c'est que vous
entendrez peu de personnes parter de sa
michanceti et de ses semb tables. (Eskuald.
24-H-1905.) — 3° (BN), la persona inde-
terminada, un tercero, que en espafiol se
ezpresa por el numeral « uno » y a veces
con el reflexivo « se » : personne indUer-
minie, un tiers, que Von exprimeparu on ».
ETSEAK SU DUENEAN , NEHOR URKETA ABIA-
tzbn da : cuando la casa arde, se empieza
a acarrear agua : quand la maison br&le,
on commence par apporter de Veau. —
4° (BN), persona, horn ore de ciertas
prendas ; personnaliti , homme de qua-
lite'. HORI BZTA NEHOR GU HORRELA MIN-
TZATZEKO : ese no es nadie, no es per-
sona, no es h ombre ( suGcientemente
reconocido) para hablarnos de esa ma-
ne ra : ce n'est pas une personnaliti , ce
n'est pas un homme (suffisamment qua-
lifii) pour nous parler de cetle maniere.
Nehorarazi, nacer entrar a alguien
en buen camino, corregirle : faire entrer
quelqu'un dans le bon chemin, le corri-
ger. (Duv. ms.)
Nehorat (AN-b, BN, Sal.), a ninguna
parte, & parte alguna, nulle part.
Nehortu : 1° constituirse persona de
cierta respetabilidad : se personnaliser,
devenir une personne d'une certaine qua-
liti. — 2° atender A otro, seruir con-
sejo : icouter un autre, suivre le conseil
d'un autre. Hilen da hura, zerbn ez den
nehortu : morira aquel, porque no abraz6
la amonestaci6n : celui- lit mourra, parce
?u'il n'a pas icouti I'admonestation.
Duv. Prov. v-23.)
Ner- (AN, G), Var. de ni en la declina-
ci6n ; se compose de n y del infijo -er-,
« mismo : » Var. de ni dans la diclinai-
son; il se compose de n et de Vinfixe -er-,
« mime. » Nerau, yo mismo, moi-mime.
Nbre : mi, de mi : moi, de moi, a moi.
Nbrb kaiola, mi jaula, ma cage. Nere-
gan, en mi : dans moi, en moi. (Ur.
Matth. xviii-28.) Nerekiko, para con-
mi go : a mon igard, pour moi. Neri, a
mi, it moi. Neroni : a) (G, L), yo mismo,
moi- mime. — o) a mi mismo, & moi-
mime. (Ax. 3«-xix-13.J Neronek, yo
mismo (activo|, moi-meme (actif). (Ur.
Gen. ui-15.) Neror, yo mismo, moi-
mime. (Har. Luc. i-18.) Neroi (AN), yo
mismo, moi- mime.
-Nera: l°(Bc, R), sufijo relativo verbal,
que significa « a cuando, al (tiempo) en
que » : suffixe relatif verbal, qui signifie
« a quand, au (temps) dans lequel ».
Gaurtik datorrenera (Be), de boy a
cuando venga, d'aujourd'hui jusqu a ce
qu'il vienne. — 2° (c), a lo que, a ce que.
NERABE (AN-b), nerhabe (Har.) :
1° criado, domestique. — 2° (BN-s), sol-
tero, ce'libataire. — 3° (BN-am-gar),
nifio, enfant. — 4° (BN-s, R), muchacho,
garcon. Nerabe -gentea edo morroiSak
eta neskaSeak (R-bid), la juventud 6 los
muchachos y las mucbachas, la jeunesse
ou les garcons et jeunes filles. — 5° hija
casa d era , jeune fille a marier. (Har.)
-Nerako (B), es el mismo relativo
-neko (1°) acompafiado, sin necesidad,
del directivo ra : mime relatif que -neko
(1°), accompagne', sans qu'il soil nices-
saire, du directif ra. Damutasuna artu
gura danerako, para cuando se quiere
concebir dolor 6 pesar, pour quand Von
veut concevoir douleur ou regret. (Afl.
Esku-lib. 184.)
Nerau (G), yo mismo, moi- mime. Ni
NERAUGATIK JURAMENTU EGIN DBT , he
jurado por mi mismo, ye Vai jure" par moi-
me*me. (Ur. Gen. xxn-16.)
Nere (AN, BN, G, L, R, S), mi, mio :
mon, mien.
Nerebe (AN-osi), criados : domestiques,
serviteurs. Var. de nerabe (1°).
Nerekiko : 1° (G), a mi parecer, a mon
avis. Bere baratzan lurpetu zuten, nere-
kiko, berak ala agindurik : le enterra-
ron en su huerta , A mi parecer, habien-
dolo el ordenado asi : Us Venlerrerent
dans son jardin, parce qu'a mon avis il
Vavait ordonni ainsi. (Lard. Test. 303-24.)
— 2<> (AN, G), para conmigo, envers moi.
Nerenaz (L), de mio, por mi natura-
leza : de moi- mime, par mon naturel.
AlTHORTUKO DAUZUT, BADA, HASTEKO LAI-
ftOKl , NBRBNAZ KARATE R A ASKI ALEGERA
dudala : os confesar£, pues, ingenua-
mente para empezar, que por naturaleza
tengo bastante alegre el caracter : done,
je vous confesserai inge'nument, pour
commencer, que de mon naturel j ai le
caractere assez gai. (Goyb. Aleg. vm-13.)
Neretu (AN, BN , G, L) , apropiarme,
hacer mio : m'approprier, faire mien.
Neretzat (c, ...), para mi, pour moi.
Nerez (AN-b) , Var. de nerenaz.
Neronek (AN, G, L), yo mismo (tran-
sitivo), moi- mime (transitif). ^Zergatik
NERONEK JAKIN GABE NAI 1ZAN DEZU IGES
egin ? £ por que has querido buir sin
saberlo yo , y sin avisarme ? pourquoi
as-tu voulu fuir sans que je le sache ,
et sans me privenir? (Ur. Gen. xxxi-27.)
Neronekilako , mi companero , el
que esta conmigo : mon compagnon,
celui qui est avec moi. ( Duv. ms.)
Neroni : 1° (G, L), yo mismo, moi-
mime. — 2° (AN, G, L), a mi mismo,
a moi- mime.
Neror (L), yo mismo, moi-mime. (V.
Or en haur beror.) Neror zaharra naiz
ETA ENS EMAZTEA ADINETAN IRAGANA DA,
yo soy viejo y mi mujer avanzada en
dias, je suis vieux et ma femme est avan-
cie en dge. (Har. Luc. i — 18.) Ni bertze
GUZTIAK BAINO TRABAILATUAGO NAIZ, EZ
ORDEA NEROR, EZJ JaINKOAREN GARAZIA
enekin : yo estoy mas trabajado que todos
los demas , pero no yo mismo : la gracia
de Dios conmigo : j'ai travailli plus que
tous les aulres, mais pas de moi- mime,
la gr&ce de Dieu (est) avec moi. (Ax. 1«-
496-19.)
Nerrabe (L-get), soltero, j oven no
casado : ce'libataire, jeune homme non
mari4. Var. de nerabe, nerhabe.
Nesaki (G-bur-itur), mucbachuela,
fillette. Var. de neskato.
NeSar (R) : i° llanto, pleurs. Var. de
negar. — 2° quejido lastimero del perro,
gimissement plaintif du chien.
NeSarmin (R), sollozo, sanglot.
NeSar-ontzi (R), lloron , pleurard.
NeSarrez (R), gritando en llanto,
s'tcriant en larmes.
NESKA (c,...), mucbacha , jeune fille.
= EnR solo 1 la man asi a la de servicio.
En AN, G, L, R, S y en algunas zonas de B
es algo mal sonante; como que las mozas
en B tienen un dicbo traaicional para
replicar & quien las llama asi : neskak
Araban, « las mozas en Alaba. » Ellas
se llaman y quieren ser llamadas neska-
tila; en cambio en BN-ald neskatiLa
es « mucbacba de mala conducta ». Hoy se
usan varias palabras , segun los diversos
dialectos, para evitar la aspereza de la
palabra neska : neskatiLa (Be, BN-s, S),
neskato (R), neskatSa (G, L). Dans le H
seulement on nomme ainsi la domestique.
En G, L, R, S et dans quelques districts
du B, ce mot est quelque peu malsonnant;
les jeunes filles de B ont un dicton tra-
ditionnel pour rdpliquer a qui les appelle
de ce nom : neskak Araban , « les filles
en Alaba. » Elles se nomment et veulent
Ure appeUes neskatiLa. Par conlre, en
BN-ald, neskatiLa signifie « fille de
mauvaise conduite ». Actuellement on
use de divers noms selon les dialectes,
pour iviter la dureU du mot neska :
neskatiLa (Be, BN-s, R), neskato (R),
neskatSa (G, L). Neskea ta eskea,
nekea ta kaltea : moza y demanda , tra-
bajo y dafio : fille et demande, travail et
peine. (Refranes, 274.) Neskeak iru hitz
egunean ta biak bere kaltean, la moza
tres palabras al dia y las dos en su dafio :
la fille dit trois mots par jour, dont deux
pour son malheur. (Refranes, 382.)
NeSka (AN-b, BN-ald, L-get,...),
muchacbita, fillette.
Neska- dantza (B), contradanza (au-
rresku) bailada por mujeres, co/i/re-
danse (aurrksku) dansie par des femmes.
Neskame (G), criada, servante. Re-
beka bada eta bere neska meak , igorik
gameluetan, jarraitu zioten gtzonari :
con esto, Rebeca y sus criadas, subiendo
en los camellos, siguieron al bombre : sur
ces entrefaites, Rebecca et ses servantes
monterent sur les chameaux et suivirent
Vhomme. (Ur. Gen. xxiv-61.) Neskame-
morroiak (G-and), los criados, lit. :
criada y criado: les domestiques, lit.:
servante et valet.
Neskanegun (BN-ihol, R, S), sabado,
lit. : dia de mucbachas : samedi, jour de
jeunes filles.
Neska pazka ( G-ern ) , nifiera , bonne
d'enfants.
NeSkaSa (G-etS), neSkaSe (R-bid),
muchachita , fillette. Eskutik artu zaun
ETA NE3KA3eA AZKATU EDO T3UTITU ZEN .*
la cogi6 de la mano, y se levant6 6 se
enderez6 la nifia : il la prit par la main,
et la fillette se leva. (ms-Lond, Matth.
ix-*25.)
Neskaso ( BN ? ) , virgen , doncella :
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80
NESKATEKO NEZ
vierge, pucelle. Neskabo bat amatako,
Galileako Nazareten hazia : para madre
una doncella, criada en Nazareth de
Galilea : pour mire, une vierge ilevie a
Nazareth en Galilie. (Oih. 195-13.)
Neskateko (AN-b), neskatiko (AN-
b), muchachita : fillette, gamine.
Neskatila : i° (Be, S), muchacha :
fillette, gamine. = Es diminutivo de
NESKA, COmO LEIOTILA de LEIO, ATETILA
de ate, orkatila de orko,... etc. C'est
un diminutif de neska, comme leiotila
de LEIO, ATETILA de ATE, ORKATILA de
orko,... etc. (V. Neska.) Elkhi-erazi
zienean jente-ozte hura , sartht) zen
Jesus; hartO zeyon eskua eta jaiki zen
neskatila (S, Matth. ix -25) : y cuando
fue echada fuera la gente, entr6 : y la
tom6 por la mano , y se levant6 la mu-
chacha : lorsqu'on eul fait sortir cette
foule, il entra, prit la main de la jeune
fille, et elle se leva. — - 2° (BN-ald), mu-
chacha de mala conducta , jeune fille de
mauvaise conduite.
Neskatiiakari (Sc), mujeriego, cou-
reur de filles.
NeskatilaSkot (S), muchachita, ga-
mine.
Neskato,neSkato: 1° (BNc, L-get,...),
muchachita , fillette. — 2° (R-bid), sol-
tera, ciliba ta ire. Arrebak, ... bordaltu
DRENEZ ALA NESKATO DAUDEN '. laS herttia-
nas,... si se han casado 6 si estan sol-
teras : les sosurs,... si elles sont marie" es
ou si elles sont cilibataires. — 3° (AN-b,
BN, Gc, ..., S), criada, servante. Neska-
TOA EZ MOTILA, EZ ABERATSA EZ KISKILA ,
la criada ni el criado ( no han de ser ) ni
ricos ni pobres , la servante et le domes-
tique (ne doivent itre) ni riches ni
pauvres. (Oih. Prov. 333.) — 4° (AN, BN,
R ?) , muchacha , en general : jeune fille,
en giniral. Halaber saindu hark be-
RAK, IKHUSIRIK EZEN NESKATO BAT KOPE-
TAREN EDERTZEKO, SBRLOAK GOITI THIRATU-
rik, pbnatzen zela : de igual manera
viendo el mismo santo aue una mucha-
cha, por hermosear la irente, se ator-
mentaba, tirando de las trenzas hacia
arriba : ainsi, le mime saint, voyant
qu'une jeune fille, pour s'embellir le
front, se tourmentait, en tirant ses
tresses jusqu* en has. (Ax. 3*-492-2.)
NeSkato (AN-goiz), muchachita, fil-
lette. Dimin. de neskato (1°).
Neskatoko (AN), neskatoSe (BN-
am), neskatotSe (BN), muchachita : fil-
lette, gamine. Ez estupa itSindien al-
DEAN, EZ NESKATOT§EA MOTIL GAZTEEN
artean : ni la estopa entre tizones , ni la
muchachita entre muchachos j6venes :
ni I'itoupe entre les tissus, ni la fillette
entre les garcons. (Oih. Prov. 458.) Eta
neskatokoa jeiki zen, y se levant6 la
muchacha , et la jeune fille se leva.
(Matth. ix-25.)
NeskatSa (AN, BN, G, L), muchacha :
jeune fille, fillette. Korrika joan zan
BADA NESKATSA, ETA BERE AMAREN ETSEAN
ESAN ZUEN ADITU ZUEN GUZTIA I COm6
pues la doncella, y cont6 en la casa de
su madre todas las cosas que habia
oido : alors la jeune fille courut conter
dans la maison de sa mire tout ce qu'elle
avait entendu. (Ur. Gen. xxiv-28.)
NeskatSa -lagun (AN-b), compane-
ras de la esposa cuando se casa, les
compagnes de la marine le jour des
noces.
NeskatSekari (R), mujeriego, ha-
blando de muchachas, coureur de filles.
(V. Maztekari.)
NeskatSi (B, ms-Zab. IpuiflX Var. de
neskatSa. = Lo emplea repetiaas veces.
II Vemploie a plusieurs reprises.
NeskatSo (B-otS), neskatSu (Be,...),
muchachita, fillette. Onhets nezan gure
atsoa , iduri zekidan neskatSoa : ame" a
nuestra anciana, se me figurd mucha-
chita : j'eus de Vamour pour notre vieille,
et je la pris pour une jeune pucelle. (Oih.
Prov. 368.)
Neskatzar (AN, BN, S], muchacha
de mala conducta, jeune fille de mau-
vaises mceurs.
Neskazar : 1° (AN-b, B, G), solterona :
cilibataire , vieille fille. — 2° (AN-ond),
pez parecido al besugo, mas roio y de
ojos grandes : poisson ressemblanl au
rousseau, plus rouge et avec de gros
yeux.
Neskenegun (S), sabado, samedi.
Var. de neskanegun.
Net (BN, Sc), enteramente, muy :
entierement, tres, tout A fait. Net huna ,
muy bueno, tres bon. (D. fr. net.)
-Netan (c), cuando, quand. = Es plu-
ral de -nean, como puede verse al tra-
tar de este sufijo. C'est le pluriel de
-nean, comme il est dit en parlant de ce
suffixe. Elizan sartzen zeranetan, cuando
(las veces que) entrais en la iglesia,
quand (les fois que) vous entrez dans
Viglise. (Mend. 1-260-2.)
-Neti (B), netik (c,...| : 1° suGjo rela-
tivo verbal, compuesto de n, « que, » y
del ablativo ti , tik : suffixe relatif ver-
bal, compose" de n, « que, » et de I'ablatif
ti, tik. Etzun nintzaneti ona, desde que
me acoste hasta ahora, depuis que je me
suis couchi jusqu y k maintenant. (Per.
Ab. 115-10.) Erori nintzenetik (BN, L),
desde que me cai, depuis que je suis
tombi. — 2° (c,...), sufijo casual de nom-
bres, compuesto del posesivo y del abla-
tivo ; significa « de casa de », cuando no
se refiere taxativamente a un lugar ya
designado; en estecaso significa « dela,
p. ej. pared de » : suffixe casuel de
noms, compose" du positif et de Vablatif;
il signifie « de la maison de », quand il
ne se rapporte pas absolument a un lieu
deja disigni; dans ce cas, il signifie « du,
p. ex. mur de ». Markosenetik dator,
viene de casa de Marcos, il vienl de la
maison de Marc, i Zein ormatatik jausi
nazan ? Markosenetik (B) : ^(pregunta V.)
de qu6 pared he caido ? de la de Marcos :
(vous aemandez) de quel mur je suis
tombi ? de celui de Marc.
NetSale (BN, Sal.), muleto de seis
meses, muleton de six mois. (D. esp.
lechal.)
Neu (Be, BN, S), yo mismo (acusa-
tivo 6 paciente), moi-mime (patient ou
compliment). (Contr. de nerau.) Neuk
(Per. Ab. 77-11), neurk (R-iz, Ax. 3«-
293-7), yo mismo (sujeto transitivo,
nominativo) : moi-mime (sujel transitif,
nominatif). Neure arteko (B,...), resen-
timiento, lit. : lo de mi interior : ressen-
timent, lit. : ce de mon intirieur. Neurez
(Be) : de mio, por mi mismo : de moi,
par moi-mime. Neukezeztot; balinoe,
banikezu : de mio no tengo ; si me die-
sen , os daria : de par moi je n f ai rien ;
si on me donnait, je vous donnerais.
(Refranes, 91.)
Neur (AN, B, G, L), indet. de neurri.
Neurdin (B-m, arc), como quiera,
puesto que : car, puisque. ItSi egiozu
ERDBRATI EUSKERARA BIURTU GURA IZATEARI,
NEURDIN GAUZA GARBIRIK EGINGO EZTOZU '.
deje V. de querer traducir de extrana
lengua a la propia, como quiera que no
har& V. cosa limpia : abandonnez l'ide"e
de vouloir traduire d'une langue itran-
gere en la vdtre, car vous ne ferez rien de
propre. (Per. Ab. 199-10.)
Neurendakotu(BN-s), neuretu (Be,
BNc,...), apropiarme, hacer mio :
m'approprier, faire mien.
Neuronek ( B ) , yo mismisimo , moir
mime. Neuk neuronek esan oi dot igarri
barik egan egiten dabela egunak , yo
mismisimo suelo decir que los dlas vue-
lan insensiblemente , moi-mime je dis
ordinairement que les jours s'envolent
insensiblement. (Ur. Maiatz. 35-12.)
Neurpen (?, Duv. ms), accion de
medir : mesurage, action de mesurer.
Neurraldi (AN-b), medici6n 6 rato de
tomar medidas , mesurage ou temps pen-
dant lequel on mesure.
Neurrarazi (AN-b), hacer medir, faire
mesurer.
NEURRI (AN, Be, BN-ald, ... Gc, L,
R ) , medida , mesure. Neurri batean ( B,
ms-OtS), completamente, completement.
Zbr nburriz ere neurtu baitukezue, har-
TAZ NEURTUAK ZARETEKE (L, Matth. VII-2) I
con la medida con que midiereis, os
volveran a medir : avec la mime mesure
que vous aurez mesuri, on vous mesurera
i voire lour. Eta ain andia izan zan ga-
RIAREN UGARITASUNA, NON BERDINTZEN ZUEN
ITSASOKO ONDARRA, ETA ZAN NEURRIZ GAI-
netikoa : y fue tan grande la abundan-
cia de trigo , que igualaba a la arena de
la mar, y la copia excedia toda medida :
et Vabondance de bli fut si grande,
qu'elle igalait le sable de la mer, et la
ricolte excidait toute mesure. (Ur. Gen.
xli-49.)
Neurridun, (el h ombre) mesurado :
(I'homme) modiri, pondiri. (Duv. ms.)
Neurrigabe: 1° (AN, B, BN, G, L),
inmenso, immense. — 2° (AN-b), inmo-
derado, immodiri.
Neurrigabekexia , acci6n inmode-
rada, action immodirie. (Duv. ms.)
Neurrigabeki (AN-b), inmoderada-
mente, immodiriment.
Neurritu (B-mu, ..., BN, Sal.), medir,
mesurer.
Neurxitzaile, el que mide : mesureur,
celui qui mesure. (Duv. ms.)
Neurtarazi (Duv. ms). (V. Neurra-
razi.)
Neurtitz, verso, vers. (Oih. Voc.)
Neurtu (AN, B, BN, G, L, R) :
lo medir, mesurer. — 2° moderado,
mesurado : modiri, mesuri.
Neurtuz(AN-b),neurtuzki(L), mesu-
radamente : mesuriment, pondiriment.
Neurtzaile (AN, B, G, ...), neurtzale
(AN-b), medidor, mesureur.
-Nez : 1° (AN, B, G, L, R), sufijo relativo
del verbo conjugado, que se compone de
n y z con la euf6nica e, y significa « se-
gun, c6mo, lit. : de que » : suffixe rela-
tif du verbe conjugui, qui se compose de
n et z avec Veuphonique e, et signifie
« selon, comme, lit. : de que ». Irakur-
ten danez : seguu se lee , como se lee :
d'apres ce qu'on lit. (Bart. 11-46-27.)
Erraitan deinez (R), segun dicen, comme
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-NEZKERO — NINIKA
81
Von dit. Ekus zaoun jitbn zaunbz Eli as
(R-bid, Matth. xxvn-49, ms-Lond), vea-
mos si le viene Ellas, voyons si ]&lie
vient. Gizon denez jakiteko, blhe hura
ARRERRAN - ERAZI BEHAR ZIOK ( S-li) I para
saber si es hombre, bay que hacerle
volver a decir aquella palabra : pour
savoir si c'est un homme, il n'y a qu'a
lui faire ripiter ce mot. = Se usa tal vez
mas su variante -naz. En B se hace boy
un empleo desmesurado de -n legez, en
vez de -nez, sin que se vea con claridad
la pureza de su origen : bsatbn daben
LEGEZ por ESATBN DABENEZ, « SegUn di-
cen. » On emploie peut-itre davantage sa
variante -naz. En B, on fait actuellement
un usage hors de propos de -n legez au
lieu de -nez, sans que Von voie claire-
ment la pureti de son origine : esaten
DABEN LEGEZ pOUr ESATEN DABENEZ ,
« d'apres ce qu y on dit. » — 2° (c), sufijo
relativo verbal, que signified « si » de
averieuaci6n : suffixe relatif verbal, qui
signifie « si » d' investigation. = Es va-
riante del sufijo -n (8°). (V. este sufijo.)
C'est une variante du suffixe -n (8°). IV.
ce suffixe.) — 3° (B, ...), el mismo sufijo
significanao « en cuanto, desde ei punto
de vista de que » : mime suffixe signi-
fiant « en tant que, au point de vue du-
quel ». Egun onetan begiratuko dbutsagu
ALTARAKO JaUNARI ErREGEA DA NEZ , eStOS
dias consideraremos al Senor de los alta-
res en cuanto que es Rey, ces jours -ci
nous considirerons le Seigneur des autels
en tant qu'il est Roi. (Ur. Bisit. 168-18.)
Ene brosla eta Errbdbntorb danbz, en
cuanto es mi Redentor, en tant qu'il est
mon Ridempteur. (Aft. Esku-lib. 40-4.)
-Nezkero : 1° (Be, G), sufijo relativo
verbal, compuesto de -n y ezkero 6 mejor
de nez -f- gero ; significa « ya que, puesto
que » : suffixe relatif verbal , compost de
-n et ezkero ou mieux de nez -f- gero ; il
signifie « des lors que, puisque ». = En
otros dialectos no se aglutinan nez y la
variante gbroz. Dans d'autres dialectes,
nez et la variante geroz ne s'agglutinentpas.
Baketu gareanezkero, ya que nos bemos
•reconciliado,puisqrue/ious sommes ricon-
cilies. (Per. Ab. 55-26.) Eskolarik eztau-
KAGUNEZKBRO OLGAU NAI DOT GEIAGO : ya que
no tenemos escuela, quiero divertirme
mas : puisque nous n'avons pas d'icole, je
veux me diver tir davantage. (Ur. Maiatz.
37-14.) = En otros dialectos se diria
GARANBZ GEROZ, GIRANEZ GEROZ y EZTUGU-
nbz geroz, etc. Da.ns d'autres dialectes on
dirait garanez geroz, giranez geroz et
eztugunez geroz, etc. — 2° (B, G), tiene
el mismo origen que el anterior, signi-
fica « despu£s que » : il a la mime ori-
gine que le pricident, et signifie « depuis
que ». LURRIKARA BAT 1ZAN ZAN , EGUN-
DAINO GIZONAK LURRAREN GAINEAN ZIRAN-
EZKBRO, IZAN ETZAN ALAKO LURRIKARA ANDI-
rik (B, Apoc. xvi -18) : hubo un gran
temblor de tierra ; tal y tan grande
terremoto, cual nunca fue, desde que los
bombres fueron sobre la tierra : U y eut
un grand tremblement de terre, tel et si
grand qu'il n'y en a jamais eu depuis
que les hommes sont sur la terre.
NI (c) : 1° yo (con verbos neutros),
moi (avec les verbes neutres). Ni noa, yo
voy, je vais. Nitzaz bestbak (Sc) : no yo
que los demas, los demas excepto yo :
pas moi mais les autres, les autres sauf
moi. — 2° me, a mi (con verbos transiti-
T. II.
vos) : me, moi (avec les verbes transi-
tifs). Ni il naute, me han matado a mi,
Us m'ont tui. Nitzaz denaz bezanbatban,
por lo que a mi toca, pour ce qui me
touche. [ms -Lond.)
Nihau (BN), niaur (BN-s), nlhaur
(BN, S), yo mismo, moi-mime. Zurega-
NAKO AMURIOAK N1HAUREN EZDEUSTARZU-
NEAN, BARNA BENO BARNAGO SARRERAZI
nizu (S, Imit. 164-10), mi amor para con
vos me ha hecho entrar mas profunda-
mente en mi nada , votre amour m'a fait
rentrer plus profondiment dans mon
niant. Izeba, enea nihaurentzat ; zurea
elgarrbntzat : tia , lo mio para mi mismo ;
lo vuestro para ambos : ma tante, mon
bien sera pour moi seul ; le vdtre pour
nous deux. (Oih. Prov. 509.)
Niaurendakotu (BN-s), apropiarme,
hacer mio : m'approprier, faire mien.
Nigar (AN-b, BN-aezk-ald, Lc, S),
llanto : pleurs, larmes accompagnies de
plaintes. Var. de negar (1°). Nigar-aiarjan
(L-get,...), llorando a lagrima viva,/)/eu-
rant a chaudes larmes.
Nigar -bide, motivo de llanto, motif
de larmes. (Duv. ms.)
Nigargale (S), llor6n, larmoyeur.
Nigargarri I AN-b , BN , L , S) , lamen-
table, lamentahle.
Nigar -iturri (AN-b, BN-ald-s, R),
llor6n , lit. : fuente de lagrimas : pleu-
rard, lit. : source de larmes.
Nigar-ontzi (BNc, Sc), llor6n, pleur-
nicheur.
Nigar-punpuila (L-get), nigar-pun-
pula (BN-ald), lagrima, larme.
Nigarreri (AN-b). (V. Nigarte.)
Nigarreztatu (L), mojar con lagri-
mas, mouiller de larmes. ^Nork bmanen
DIOTZATE NERE BEGIEI NIGARRAK , BGIN DIO-
TZADAN LAIDOEN NIGARREZTATZEKO ? £ qUl£n
dara lagrimas a mis ojos para llorar los
ultrajes que le be hecho? qui donnera
assez de larmes a mes yeux pour pleurer
les outrages que je lui ai fails? (Goyh.
Visit. 173.)
Nigarte, llanto publico con ocasi6n
de la muerte de un rey, por ejemplo :
effusion de larmes publique ou ginirale,
a Voccasion de la mort d'un roi, par
exemple. (Duv. ms.) Erregeren hilrerria
BKHARRI ZUTENEAN, NIGARTE HANDIAK IZAN
ziren hiri guzian : cuando trajeron la
noticia de la muerte del rey, hubo gran
llanto en toda la ciudad : quand Us
apporterent la nouvelle de la mort du
roi, il y eut d'abondantes larmes dans
toute la ville.
Nigarti (BN, L, R, S), llor6n , plew
rard.
Nigar - Sopin ( L ? ) , sollozo , sang lot.
HANGO KANTUAK , LBLOAK ETA BOZKARIOAK
IZANEN DIRA HEYAGORAK , AYAK, HATSBEHE-
RAPENAK, INZIRINAK, NIGAR- SOPINAK , ETA
arrenkurak : los cantos, estribillos y
jubilos de alii seran gemidos, ayes, sus-
piros, chillidos, sollozos y quejas : les
chants, les refrains et les jouissances de
la-bas seront des gimissements , des sou-
pirs, des sanglots et des plaintes. (Ax. 3 a -
422-20.)
Nigar-Sorta (BN, L), nigar-tSortola
(S), nigar -tzorta (Sc), lagrima, larme.
Nigar-untzi (AN-b). (V. Nigar-
ontzi.)
Nigar-uri, llanto, lluvia de lagrimas :
pleurs, pluie de larmes. Eta gibelbtik
HAREN OINETARA ZEGOELA, HAS ZBD1N NIGA-
RREZ ZEGOELA HAREN OINBN NIGAR -URIZ
arregatzbn : y poniendose a sus pies en
pos de 61, comenz6 a regarle con lagri-
mas los pies : et se tenant derriere lui a
ses pieds, tout en pleurs, elle se mit a les
arroser deses larmes. (Leiz. Luc. vn-38.)
Nigarzu, llor6n, pleurnicheur. (Oih.)
Nik (c) : 1° yo (transitivo) , moi (tran-
Sitif. Ez HEK NI , BAINA NIK HBK GARAITZBN
ditut : no ellos a mi , sino yo a ellos les
venzo : ce n'est pas eux qui me vainquent,
mais moi qui les vaincs. (Ax. 3*- 104-
30.) Nik neurorrek : yo, yo mismo : moi,
moi- mime. (Leiz. Joan, i-l.) Nik jauzi,
orok jauzi (BN-ist) : soy independiente ,
lit. : yo salto, todos saltan : je suis inde-
pendent, lit. : je saute, tous sautent. Nik
BAI&O ANAS GEIAGO DAUKA (B-mur), duelos
con pan son menos, lit. : tiene mas Her-
man os que yo : deuils avec nourriture
sont moindres, lit. : il a plus de freres
que moi. — 2° por mi (cuando el verb©
esta en forma de adjetivo), par moi
(quand le verbe est sous forme d'adjectif).
Nik erosiriko oiala, el pafio comprado
por mi, le drap acheti par moi. Nik
entzuna, lo oido por mi, ce qui a iti
entendu par moi.
-Nik : 1° (B), sufijo equivalente a
netik, neti (1°) i suffixe Equivalent a
NETIK, NETI (1°). SORTU NINTZANIK A*NA ,
desde que fui creado hasta ahora, depuis
que j'ai iti crii jusqu'a maintenanl.
( Afl. Esku-lib. 11-3.) — 2° (Be), sufijo
relativo verbal, compuesto del rela-
tivo n (en su acepci6n octava signifi-
cando « <jue » y en la novena signifi-
cando « si ») y el articulo abstracto -ik :
suffixe relatif verbal , composi du relatif
n (dans sa huitieme acception signifiant
« que » et dans la neuvieme « si » ) et de
V article abstrait -ik. Eztago gizonik,
gizonaren bildur EZTANiK , no bay hom-
bre que no tenga miedo del hombre, il
n'y a pas d'homme qui n'ait peur de son
semblable. (Baser. 173-10.) — 3° (Be,...),
sufijo equivalente a -na (5°) ; -na se usa
en casos meramente afirmativos, -nik en
los demas : suffixe Equivalent a -na (5°) ;
-na s'emploie dans des cas purement
affirmatifs, -nik dans les autres. Ez ne-
BAN USTE ORREN KONPIAUA ZINEANIK , UO
creia yo que era V. tan confiado, je ne
croyais pas que vous fussiez si confiant.
NIK A (S, Geze), signo de intehgen-
cia, signe ef' intelligence. (D. fr. niquet.)
Ninguno ( B-lem-mond-ofi ) , inconve-
niente, reparo : inconvenient, obstacle.
Ningunorik EZBBBN ipiffi , no pusieron
reparo, Us ne mirent pas d'obslacle.
(F. Seg.) (?)
NINI: 1° (AN-b, L-ain), niflo, enfant.
(?) - 2o (AN-b, BN, Sal., Gc, S), nifla
6 pupila del ojo, prunelle ou pupille de
rail. (?) — 3° ( AN-b ) , mufieca , juguete :
poupie, jouel.
Ninika : 1° (BN), pupila 6 nifia del
ojo, prunelle ou pupille de Vail. —
2° (AN, Lacoiz., BN-ald, G), caliz de la
flor, calice de la fleur. Eztia berriz lo-
REARI NINIKATIK ATERATZEN DIOTBN EZADE-
arekin, la miel con el jugo que sacan
del caliz de la flor, le miel avec le sue
qu'elles extrayent du calice de la fleur.
(Dial. bas. 12-1.) — 3° (AN, Araq., BNc,
G-zeg), fruto reci^n formado, yema, bul-
billo: nouure, bourgeon, germe. Ninikea
etara (G-zeg), brotar (una planta),
bourgeonner (une plante). Aza-ninikak,
11
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82
NINIKADURA — NOBERA
arbi-ninikak (BN-ald-gar, R) : bertones
de berza, bertones de nabo : rejetons de
choux, rejetons de navel.
Ninikadura, brote, acto de brotar las
yemas : bourgeonnement, action de bour-
geonner (les germes). (Duv. ms.)
Ninlkatu (BN, Duv.), brotar, hour-
geonner. Adarra ninikatzbn dbnban ,
cuando la rama de brotes, quand la
tranche bourgeonnera. (Leiz. Matth.
xxiv-32.)
Ninikeria (G, Card. 49-25), puerili-
dad, enfantillage. (?)
Niniketazi (AN-b), aficionado a
juguetes, qui aime les jouets.
NINIKO : 1° (BN-gar-s, L), bot6n,
yema de flor : bo u ton, germe d'une fleur.
NOLA HARTZEN BZTBN LOREAZ , ATSEKITZBN
EZTENAZ, BOTE AN EDO NINIKO AN GALTZBN
DBNAZ ezpaita probetSurik : como no bay
provecho de la flor que no prende, que
no agarra, de la que se pierde en el
brote 6 yema : de mime qu'il n'y a pas
de profit de la fleur qui ne prend pas,
qui ne s'enracine pas, de celle qui se perd
en bouton ou en bourgeon. (Ax. 3»-28-8.)
— 2° (AN, Lacoiz.), embridn, embryon.
— 3<> (L), caliz de la flor, calice de la
fleur. — 4<> (L), pupila, prunelle de Vail.
NlffrRIKU (AN-b) : i<> pupila del
ojo , pupille de Vceil. — 2° yema , bulbi-
llo : germe, bourgeon.
NintSa (G-zumar), cuajado, cailtt.
Nioiz (AN-b), nihoiz (L). (V. Nehoiz.)
Niola (AN), nihola (L). (V. Nehola.)
Nion (AN-b), nihon (L). (V. Nehon.)
Nioneko (AN-b), nihonereko (BN,
L ) , nionereko ( BN - s ) , extraordinario ,
sorprendente : extraordinaire, surpre-
nant. Zoroen ostea nihonbrekoa da, el
numero de necios es infinito, le nombre
des idiots est infini. (Duv. Eccl. i- 15.)
Nihonguti, en pocas partes, en peu
d' end roils. Eta bad a gure tokietan
NIHONGUTI D1RA HEYAK GARBIRIK '. y en
efecto, entre nosotros, en pocas partes
estan limpias las pocilgas : et en effet, chez
nous, dans peu cVendroits, les pore her ies
sont propres. (Duv. Labor. 108-9.)
Nior (AN-b) , nihor (L). (V. Nehor.)
Niora (AN) , nihora (L), niorat (AN-
b) , a ninguna parte , nulle part. Niora
bzin eskapa , nion ezin gorde : a ninguna
parte puede escapar, no puede escon-
derse en ninguna parte : il ne peut
s y 6chapper nulle part, il ne peut se cacher
nulle part. (Liz. 6-3.)
Nirnir (L), fulgor : lueur, e"clair.
Ohartu nintzbn ere... Piarresen bbgibk
nirnir bgiten zutbla , advert! tambien
que los ojos de Pedro fulguraban , fai
remarque" moi aussi que les yeux de
Pierre fulguraient. (Piar. Ad. 32-25.)
NIRRO (BN-s), persona deojoshabi-
tualmente entornados, personne qui tient
habituellement les yeux presque fermts.
Nirrotu bbgiak (BN-s), entornar los ojos,
entr'ouvrir les yeux.
Nis-naska (R-uzt ) , correr atropella-
damente, counr brusquement.
Nistiki-nastaka (G-and), confun-
diendo : metlant sens dessus dessous,
con fondant, brouillant.
Nitan (AN-b, BN, S), en mi, en moi.
Nitaratu, venir a mi, venir a moi.
(Duv. ms.)
Nitaz (AN-b), de mi, acerca de mi :
de moi, sur moi.
Nitazko (AN,...), lo que concierne
respecto de mi, ce qui concerne par rap-
port a moi. Nitazko inbideak, las obliga-
ciones que (le) conciernen respecto de
mi, les obligations qui (le) regardent
envers moi.
Nihun (Lc), en parte alguna, nulle
part. (V. Nehon.)
Nihunereko (BN). (V. Nihonereko.)
Nizaz (B, BN, G), de mi, de moi. ^Zer
IZANGO ZAN NIZAZ, EZAGUTU , ARTU , LOTU
ta eroan banendu ? i que bubiera sido de
mi, si me bubiera conocido, cogido,
atado y Uevado ? que serait-il advenu de
moi s'il m'avait reconnu, pris, attache' et
emporU? (Per.Ab. 192-22.) Arte hartan
£ZER EZTUT EGIN ZUREKI ADISKIDBTZBKO ?
ZUK NIZAZ, NIK ZUZAZ ATSEGIN BIEK OROZBAT
HARTZBKO? en aquel intervalo £que no
he hecho yo para reconciliarme? para
que nos embelesemos vos de mi, yo de
vos? dans cet intervalle, que n'ai-je pas
fait pour me re'concilier, pour que nous
nous charmions vous de moi, moi devous ?
(Oih. 99-1 6.)
NO: 1° (c,...), palabra con que se
llama a una mujer, asi como to sirve
para llamar la atencidn de un bombre.
Ambos son del trato familiar. En B casi
han desaparecido , por mas que el tra-
ta mien to familiar se desicrna con el
nombre de i-ta-to, reflri^ndose a bom-
bres, y de i-ta-no reGrtendose a muje-
res. En los demas dialectos se dice to
ta no comprendiendo los dos sexos : no ,
ator ona : « tu, mujer, ven aca. » Mu-
chos se valen de esta palabrita , en vez de
emakume, emaztbki,... etc., para designar
la muier, aun sin ser vocative Mot avec
lequel on appelle une femme, comme on
se sert de to pour atlirer V attention de
Vhomme. Les deux sont d 1 usage familier.
En B Us ont presque disparu, bien qu'on
disigne le traitement familier sous le
nom de i-ta-to , en parlant des hommes ,
et de i-ta-no lorsquil s'agit des femmes.
Dans les autres aialectes on dit to ta no
pour les deux sexes : no, ator ona : « toi,
femme, viens ici. » Un grand nombre ont
recours a ce petit mot au lieu de ema-
kume, emaztbki,... etc., pour designer la
femme, sans que ce soit un vocatif. Mari
Migelen etSean no da to, bmaztba gizon,
oiLoa oiLar (B, ms-Lond) : en casa de
Maria Miguel £1 es ella y ella es £1 , lit. :
la mujer (es) hombre, la gallina (es) ga-
llo: dans la maison de Marie- Michel lui
est elle, et elle est lui, lit. : la femme (est)
homme, la poule (est) coq. = El autor de
esta frase (que debe de ser Afiibarro),
parece que la tom6 de Axular. L'auteur
de cctte phrase (qui doit Stre Afiibarro),
semble Vavoir emprunUe a Axular. Amo-
rantba zen nabusi : no zen tho : emaztea,
gizon : oiloa, oilar : la concubina era
jefe ; la mujer, bombre; la gallina, ga-
llo : la maitresse itait le chef; la femme ,
Vhomme; la poule, le coq. (Ax. 3«-164-
H.) Zeatre yut, no (BN-s) : te casti-
gare , nifla : je vais te punir, fillette. —
2° (c, ...), toma, ten : prends, tiens.
Amaizuna, brradan : No, bz : Nahi
duna : suegra , dime : Toma , no : £ Quie-
res ? belle-mere, dis-moi : Prends, non :
Tu veux? (Oih. Prov. 23.) — 3° (?), Var.
de arno, ano, ardo, vino, vin. (Humb.
Mitrid.) — 4° (Be, G-goi), Var. de nor en
la declinaci6n ante los sufijos cuya ini-
cial es consonante, Var. de nor aans la
dMinaison devant les suffixes dont Vini-
iiale est une consonne. Nogana (con direc-
ci6n) a qui£n, (en s'adressant) a quel-
qu'un. (An. Esku-lib. ??, Ag. Eracus. 103-
1.) Nogaz, con qui en, avec qui. Nogaitik,
por qui^n, par qui. Nok : quien, por
quien : qui, par qui. (An. Esku-lib. 2(£t.)
ISontzat (B-l), para quien, pour qui. —
5° (B-a-o), Var.de non, « d6nde, » en
algunos casos de la declinaci6n : Var. de
non , « ou, » dans quelques cas de la dicli-
naison. NoGifto, hasta d6nde, jusqu'ou.
(All. ms, Micol. 43-3.) Norjk, desde
d6nde, d'ou. (Micol. 28.) — 6° (c), radi-
cal de la mayor parte de los interroga-
tivOS : NOR, NOIZ, NOLA, NON, NORA, NO-
lako,... etc. : radical de la majeure par-
tie des interrogatifs : nor, naiz, nola,
non, nora, nolako,... etc. = Es lo mismo
que la radical sanscrita ka, de la cual se
originan kas, « quien, » que equivale a
nuestro nor; katam, « c6mo, » que vale
nuestro nola ; katas, « de d6nde, » como
el vasco nondik,... etc. C'est le mSme
radical que le radical Sanscrit ka, duquel
sont dtrivis kas, « qui, » Equivalent a
notre nor; katam, « comment, » qui est
notre nola; katas, « d'ou, » semblableau
basque nondik, ... etc. — 7° (S), mientras,
pendant. Entzunen tuguno holako elhe
BDBRRAK, EZDOA GALTZBRAT CSKARA OR ANO '.
mientras oigamos palabras tan hermosas,
el vascuence no se perdera : lant que
nous entendrons vos si belles paroles, le
basque ne se perdra pas. (Ziber. 94-8.)
Noa (AN, B, BN, G), noha (L), « voy, »
flexidn de conjugaci6n del verbo joan :
u je vais, » flexion de conjugaison du
verbe joan.
NOHARROIN (L, arc], menesteroso,
indigente: nicessiteux , indigent. Bbthi
DIRA ERRUMES, NOHARROIN ETA ON-BEHAR \
siempre son pobres, indigentes y mise-
rables : ils sont tou jours pauvres, indi-
gents et mise* rabies. (Ax. 3«- 350-3.) Ez-
TIOZU ZORRA UKHATUKO ZURE ANAYA NOHA-
RROIN BBHARRARI, EDO ARROTZ ZUREKIN
DAGOBNARI ZURB TOKIAN ETA ZURE ATHBBN
barnran i no negaras la paga a tu ber-
mano menesteroso y pobre, 6 al foras-
tero, que mora contigo en la tierra; y
esta dentro de tus puertas : tu ne refu-
seras pas le salaire a ton frere ntcessi-
teux et pauvre, ou a Vitranger qui de-
meure avec toi et qui reste dans tesportes.
(Duv. Deut. xxiv-14.)
Nohairoindu , caer en la miseria,
tomber dans la misere. (Duv. ms.)
Noaskl, noaskiro (AN, G), aca so, tal
vez: par hasard , peut- Eire. Guzien ar-
TBAN BRRAZBNA DA NOASKI JbSUSEN NEKE-
oiAazb eta gurutzbko briotza gogoan era-
biltzea : entre todos (los m6todos de oir
misa ) , el mas facil es acaso el meditar
los tormentos de Jesus y su muerte en
cruz : entre toutes (les mHhodes d y entendre
la messe), la plus facile est peut-Ure de
me' d iter les tourments de J4sus et sa
mort sur la croix. (Ag. Eracus. 301 -23.)
Nobera (Be,...), uno mismo, la per-
sona que habla : chacun, la personne
qui parte. (De nor -|- bera.) Nobbrak
obbto ezpadaki , an ikusiko dau : si uno
mismo no lo sabe mejor, alii lo ba de
ver : si chacun ne le sail pas mieux, il
le verra la-bas. (Olg. 120-5.) Orduan
BA ardau-eguna izatbn dogu ta nobera
KRISTlftAU ONA EDO { TIRA ! LAGUN-ABARRE-
KOA IZANARRBN, ARDAUAK A1TA BANTU
GARBALA BE SINIZTU ERAGITBN DBUSKU I
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NOBIZTO
NOR
83
entonces suele ser para nosotros dia de
vino, y aunque uno sea buen cristiano
\ vamos ! el vino nos hace creer que
somos papas : alors c'est pour nous ordi-
nairement jour de vin, et bien que Von
soit ton chrHien, allons ! le vin nous
fait croire que nous sommes papes.(Ibaiz.
I-34-3-.)
NOBIZTO (B-i), afan, exageracidn :
affairement, exaggeration. (?)
Noia (B-berg-1). (V. Noa.)
NOI&UA (G-iz-t-zeg) , cualquier ani-
mal cuadrupedo, animal quadrupede
quelconque. (Voc. puer.)
NOIZ : 1° (c,...), cuando, quand. Noiz
BAifto noiz, cuanto antes, le plus t6t pos
sible. (J. Etcheb.) — 2° (AN, L), conjun-
ci6n disyuntiva que equivale a « ora, a
veces » : conjonction disjunctive qui 6qui-
vaut a « tantdt, soit ». Noiz batentzat
EHUN, NOIZ HIBUR HOGOI, NOIZ HOGOI ETA
uamar : cuando cien para uno, cuando
sesenta, cuando treinta; es decir, a veces
cien,... a veces sesenta , etc. : tantdt cent
chacun, tantdt soixante, tantdt trente;
c'est-a-dire quelquefois cent,,., quelque-
fois soixante, etc.
Noizarte (c,...), noizarteo (L), noi-
zartio (AN-b, BN-s, L, R), hasta
cuando , jusqu'a quand.
Noizaz-geroz (AN-b, R-uzt, Sc),
desde cuando , depuis quand.
Noizbaiko (AN-b, BN, Sal.), de los
tiempos antiguos : des temps anciens,
d autrefois.
Noizbaikotu, anticuar : considdrer un
mot ou une locution comme anciens, vieil-
lis. (Duv. ms.)
Noizbaisteko (S), (V. Noizbaiko.)
Noizbait (c,...) : 1° alguna vez, en
epoca indeterminada : quelquefois, a une
ipoque inde'terminie. — 2° en fin, enfin.
Noizbaiteko (BN-s). (V. Noizbaiko.)
Noizbeit (L). (V. Noizbait.)
Noizbeiteko (L). (V. Noizbaiko.)
Noizdanik, desde cuando, depuis
quand. (Duv. ms.)
Noizdino, hasta cuando Jusqu'a quand.
(Duv. ms.)
Noizean-bein (c, ...), de vez en
cuando, de temps en temps. Noizean be-
hinka (L, Dasc. Atheka. 137-19), de vez
en cuando, de temps a autre.
Noizeanka (BN-s), Var. de noiztanka.
Noiz edo noiz (AN-oy, Be, BN),
alguna vez, quelquefois.
Noizetik noiz (BN), noizetik noizera
(L) , de vez en cuando, de temps en temps.
Noiz - ezkero (Gc, L-ain), desde
cuando, depuis quand.
Noizik bein (Ax.), noizik beinean
(B, ...), noizik noiz (B-a), noizik noi-
zera (B-l), de vez en cuando, de temps
en temps.
Noizkin (G), t6malos, mujer : prends-
les, femme. Var. de notzin.
Noizko : 1° (c,...), para cuando, pour
quand. Noizkotsu (AN-b) : para cuando,
poco m6s 6 m6nos : pour quand, a peu
pres. — 2° (c, ...), de cu^nao, de quand.
= En el primer caso le sigue un verbo ;
en el segundo , un nombre. Dans le pre-
mier cas il est suivi d'un verbe; dans le
second, d f un nom.
Noiznai, noiznahi (c,...), cuando-
quiera, n'importe quand.
Noiznaiko (AN-b, B?), comun, ordina-
rio, lit. : de cuandoquiera : commun, ordi-
naire, lit.: de n'importe quand. (F. Seg.)
Noiz nola : 1° (AN, BNc, Lc, R),
segun sea : c'est selon, ca de'pend. —
2° (AN-b, R-uzt), alternando, alternant.
Noizpait (BN), Var. de noizbait.
Noizpaiko (BN, Lc). (V. Noizbaiko.)
Noiztanka (BN-gar, R),noiztenka
(BN-ald), noiztinka (BN, Sal.), de tarde
en tarde : rarement, ae loin en loin.
Noiztarik as (R-uzt), (empezando)
desde cuando, (commencant) depuis quand.
Noiztsu (AN-b,...), cuando, poco mas
6 m6nos : quand, a peu pres.
Nok (Be, BNc), qui£n, por qui£n : qui,
par qui. = Es activo de nor y variante
de nork. C'est un actif de nor et une
variante de nork. Nok edo ak (B-i-m) :
alguno, uno u otro : quelqu'un, Vun ou
V autre. Argizai urtua jaurti eutsan nok
edo ak , beiS edo BEiff : alguien , alguna
vez, le arroj6 cera derretida : quelqu'un,
une fois, lui jeta de la cire fondue.
(Euskalz. 11-270-55.)
Noka (AN, BN, L, S), noketan (BN-
s), nokez (R), tuteando 6 mujeres,
tu toy ant les femmes.
NOKHU (BN-am), noku (S), defecto
fisico, difaut ou imperfection physique.
AlTA TA AMEK MAITHATU (JSKARA NOKU GABE
heltu da gOtara, el vascuence amado
por los padres ha llegado a nosotros sin
tacha, le basque aim£ de nos peres est
arrive" sans tache jusqu'a nous. (Ziber.
93-12.)
Nola (AN, BN, G, L, R). c6mo, de qu6
modo : comment, de quelle facon. Nola
bear, kala nai (R) : c6mo se necesita, asi
se quiere : comme on a besoin, ainsi I'on
veut. Nola jin, kala pan (BN-s, S) : se-
gun vienen, asi van : comme Us viennent,
Us s'en vont. Nola ordua, ala meza
(G-t) : segun la hora, asi la misa : selon
rheure, ainsi la messe. Nola soiffu, ala
dantza : segun el son , asi el baile : selon
le son, ainsi le bal. (L. de Isas.)
Nolabait (AN, BN, G, L, R), de
algun modo, de quelque maniere.
Nola hel (BN-arm), segun sea: ca
de'pend, c'est selon.
Nola ere (G, ms-Lond), ; ciertamente,
yo lo creo ! certainement, je le crois !
Nola gerta (AN-b). (V. Nola hel.)
Nolako (AN, BN, G, L, R), c6mo, de
qu6 calidad : comment, de quelle qua-
UU. Nolako soiAua, kalako dantza (R-
bid); sonua nolako, dantzara kalako
(BN-s) : cual la musica, tal la danza :
telle musique, telle danse. Nolako egu-
rra, kalako sua (R) : cual la lefia , tal
el fuego : tel bois, tel feu. Nolako
bztbiak , alako zopa (BN-ald) : cuales las
bodas, tal la sopa : telles noces, telle
soupe.
Nolakoabait (AN, BN, G, L, ...), re-
?;ular, pasable, de alguna calidad : r4gu-
ier, passable, de quality quelconque.
Nolakoa dan (AN-b, L-ain), segun
sea : c'est selon, ca depend.
Nolakoanai (AN, BN, G, ...),de cual-
quier calidad, de n'importe quelle quality.
NolakoSe (BN, L, R), c6mo, con poca
diferencia : comment, a p upres, avecpeu
de difference. ^NolakoSea da? £c6mo
es? £poco mas 6 m£nos? comment est-
ce? un peu plus ou moins?
Nolakotu ( BN, L), venir a ser c6mo,
cambiar hasta : devenir comme, changer
jusqu'a. = Se usa en frases admirativas.
S'emploie en phrases admiratives. \ Gizon
hori nolakotu den ! (BN, L-ain) : jc6mo
se ha puesto ese hombre! comme est
devenu cet homme I
Nolanai (AN, BN, G, R-uzt), como
quiera, n'importe comment.
NolaSe (BN-ald, R), c6mo, comment.
Dimin. de nola.
NolaSeko (BN-ald) . Var. de nolakoSe.
Nolatan (BN, G, L), c6mo, comment.
Pleon. de nola. £ Nolatan ahal datbke
bbraz egia ? i pues c6mo puede ser ver-
dad Ipuis comment peu t-il Ure vrai ? (Ax.
3«-64-25.)
Nolatsu (AN, BN, L), c6mo, poco mas
6 menos : comment, unpeu plus ou moins.
Nolaz (AN-b, BN-ald-s, R), c6mo,
por qu6 : comment, pourquoi.
Nolazbait (BN, Sal.), nolazpait
(AN-b). (V. Nolabait.)
Nolerebait (G), Var. de nolazbait.
NON (AN, B-a-mu-o-t§, Gc, ..., L, R),
d6nde, ou. Ain,... non,... (AN-b, G) :
tan,... que,... : autant,... que. Non dan
NERE GOGOA, AN DA NERE ZANKOA (G, Araq.) I
donde esU mi deseo, alii tengo mi
pierna : ou est mon dtsir, la se trouve
ma jambe.
Nonago (BN-s, ...), lit.: m^s d6nde,
lit. : plus ou. Gorago, mas arriba, plus
haut.
Nonbait : 1° (AN, B, BN, G), en alguna
parte, quelque part. — 2° (AN, B, G), segu-
ramente, sin duda : sHrement, sans doute.
NONBAIT A1TEAK AU IRAGARRI NAI JEUSKUAN,
ez BESTERiK i seguramente el padre quiso
anunciarnos esto , no otra cosa : le pere
voulut nous annoncer sans doute ceci,pas
autre chose. (ms-Zab. Ipuih. xxxiii.) Lan
AU, NONBAIT, GEROKO UTZI ZUEN I este tra-
bajo, sin duda , lo dei6 para despues : ce
travail, sans doute, il le laissa pour plus
tard. (Lard. Test. 116-32.)
Nonda (B-ofi, ...), a m^nos que, a
moins que. = Equivale a zeinda. // iqui-
vaut a zeinda. Nonda egiten ezpadau : si
no lo hace, a m6nos que no lo haga : s'il
ne le fait pas, a moins qu'il ne le fasse.
(F. Seg.)
Non edo non (AN-b, BN, Sal.), en
alguna parte , quelque part.
Non ez (L) , a no ser que , a moins que.
Nongura (B) , dondequiera , n'importe
ou.
Non -nai (AN, B, BN, G), non-nahi
beita (BN, S), non-nai den (BN-s, R),
non-nahi den (BNc, Lc), en cualquier
parte, n'importe ou.
Nontsu (AN. BN, R, S), d6nde poco
mas 6 menos 6 d6nde aproximadamente :
ou a peu pres, ou approximativement.
Nonziela (BN-s : eaur) , palabra pleo-
nastica que se agrega a una, « he aqui: »
mot pUonastique qui s'ajoute a una,
« void. » Una nonziela non urrandu
zitzaizkon aingruak (BN-s, Matth. iv-11,
wis-Lond), he aqui que se le acerca-
ron los angeles, void que les anges s'ap-
procherent. Una nonziela nola mago
batzu Sin zren orientbtik, h^ aqui c6mo
algunos magos vinieron del Oriente,
tjoici comment quelques mages vinrent de
I'Orient. (Matth. n-1.)
Noonor (B-l, ...), alguien, quelqu'un.
(Contr. de nor edo nor.)
Nopera (B-mu, BN-ald) , uno mismo ,
la persona que habla : quelqu'un, la per-
sonne qui parle. Var. de nobera.
NOR(c),qui6n,o;u£. = NoR quiere decir
propiamente « persona »; no se usa tan to
como zer designando « cosa », pero en
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84
NORA — NOZKO
algun modismo se ye claramente esta su
significacidn. Nor signifie proprement
« personne » ; il s'emploie moins que zer,
qui veut dire « chose », maw dans quelque
idiotisme on voit clairement cette signi-
fication. Nor balitz (AN-b, B, Gc, L, R, S),
si fuera capaz, s'il itait capable. Nori
berea (AN-b, BN-ald, Gc), a cada uno lo
suyo, a chacun le sien. Nor bazara zu, si
eres capaz, si tu es capable. (Mend. 1-
100-1 .) Nor bere ostatu jakinean bezala,
como la persona en su posada conocida,
comme la personne dans son hdtel tres
connu. (Ax. l«-39-24.) Yi eiaz i$or korren
eragutbko (BN-s), tu no eres persona
para traer eso, tu n'es pas I'inaividu a
apporter cela. Nor bagiSa, aisa egin ge-
nezake nai dugun guzia : si fueramos per-
sonas, facilmente podriamos hacer todo
lo que queremos : si nous etions des per-
sonnes, nous pourrions facilement /aire
tout ce que nous voulons. (Mend. Jes.
Biotz. 203-5.) Zeren eztezun begiratzen
gizonetan nor nor dan, porque no mi-
ras a la persona de los hombres, car
vous ne regard ez pas a la personne des
hommes. (Ur. Matth. xxn-16.) Bera da
NORGAITIK DAGOAN ESANIK I OrRA NUN NEUK
BIALDUTEN DODAN NEURE AINGERUA : £1 eS
(aquel) por quien esta dicho : He ahi que
yo envio mi angel : il est (celui) par qui
U est dit : Void que j'envoie mon ange.
(Ast. Urt. I, p. in-iO.)
Nora : 1° (c), a qu6 lugar, a d6nde :
a quel endroit, ou. — 2° (Be), remedio,
remede. Semeak baki norarik bztaukana,
el hijo sabe que no tiene remedio, le
fils sail qu'il n'a pas de remede. (Eus-
kalz. 11-298-18.) Eztago nora (B-etS) : no
hay remedio , recurso : il n'y a pas de
remade, de recours. Nora bzban (Be) : sin
remedio, por necesidad : sans remede,
nScessairement.
Norabait (AN, B, BN, G), a alguna
parte, quelque part.
Noradino (L) , Var. de noragino.
Noragino (B) , hasta ddnde, jusqu'ou.
£NUN DAUKEZ BTSBAK, ETA NORAGINO JOAN
BEAR DABE, ABBMARIETAN TANBOLINA 1SIL-
duarren ? i d6nde tienen las casas y
hasta d6nde tienen que ir, aunque cese
el tamboril al dar las Ave -Marias ? ou
sont leurs maisons et jusqu'ou doivent-ils
alter, bien que le tambour cesse de son-
ner I'Angtlus? (Olg. 62-19.)
Norhabe : 1° (BN), esclavo, esclave.
ASPALDI NOLA ZUBN NORHABE IZAN BAINAIZ ,
como hace tiempo he sido vuestro es-
clavo, comme il y a long temps j'ai iU
voire esclave. (Oih. 187-11.) — 2° (BN),
inuchacho, criado : garcon, serviteur.
BADA HBMBN NORHABE BAT, BAIT1TU BORTZ
GARAGAR-OGI ETA BI ARRAIN, aqul hay
un muchacho que tiene cinco panes de
cebada y dos peces, il y a ici un jeune
homme qui a cinq pains d'orge et deux
poissons. (Har. Joan, vi-9.)
Noraez: 1© (B, G), desocupaci6n, lit. :
a d6nde no, no (saber) a adnde (ir) :
dtsceuvrement , lit.: ne pas (savoir) ou
(alter). — 2° (Be), ocupaci6n mediana
por no tener otra mejor : bricolage (pop.),
occupation peu importante a defaut d'une
autre. — 3° (Be), necesidad casi inevi-
table , ndcessiti presque inevitable.
Noraezean: 1° (B), sin rumbo, a la
ventura: sans but, a I'aventure.— 2° (Be),
por necesidad, forzosamente 6 inevitable-
mente : ntcessairement, par force ou in6-
vilablement. Ez oi naz sartu ardantegib-
TAN NORAEZEAN, PRBMI&AZ TA EZIN BBSTEZ
BAifto : no entro en las tabernas no siendo
forzosamente, por necesidad y por no
poder otra cosa : je n'entre dans les au-
berges qu'en y Hant force", par n4cessiU et
quand je ne peux Teviter. (Per. Ab. 43-15.)
Noraezeko ( B ) , cosa de rigor, inevi-
table : chose de rigueur, inevitable, obli-
gee. GAUZA SIKU BAT, OTZ BAT, DERRIGO-
RREZKO BAT EDO NORAEZEKO BAT BALITZ
legez : como si fuera una cosa seca , fria
y forzosa 6 imprescindible : comme si
c'itail une chose seche , froide et forcte
ou indispensable. (Bart. 11-39-23.)
Noraino (L), noraino (AN, B, G),
Var. de noragiRo.
Noranai (AN, B, BN, G), noranahi
(BN, L), a dondequiera, n'importe ou.
Norapait (AN-b, BN, S), a alguna
parte, quelque part.
NoraSe (R), ad6nde, ou. Dimin. de nora.
Norat (AN-b), Var. de nora (1°).
Norbait (AN, B, BN, G, L,...), alguien,
quelqu'un.
Norbaitzuek (G-goi), algunos, quel-
ques-uns. GitSiena uste zanean , norbai-
tzuek KONTRA JAIKIKO ZITZAYOZKALA , que
cuando menos se creia se le levantarian
algunos contra 61 , on croyait qu'a I'im-
proviste quelques-uns se leveraient contre
lui. (Lard. Test. 277-5.)
NORBEL (AN-b), lugar desembara-
zado de nieve , lieu debar rassi de neige.
Norbeldu (AN-b), desembarazarse de
nieve un lugar, se debarrasser de neige
(un endroit).
Norbera (B, G, R), cada uno, uno
mismo, la persona que habla : chacun,
soi, la personne qui parte.
Norberagandu ( B , G ) , atraer : atti-
rer, tirer a soi.
Nore (R, Sc), Var. de nere, mio, mien.
Nore etSiala, a mi casa, a ma maison.
Nor edo nor (AN-b, B, G, L-ain),
alguien, quelqu'un.
Norez (Be), necesidad, necessite. (De
NORA -j- EZ.)
Norezean, ine vi tablemen te , inevita-
ble merit.
Norik(B-a-o, Micol.28), de ddnde, d 'ou,
Nork (AN, BN, 3, L, R), qui£n, por
auien : qui, par qui.= Es activo de nor.
C'est Vactif de nor. i Nork esan, ikusten
D1RAN SEDAZKO JANTZI BDERRAK ZOR ZAIZ-
kala ingumari ? i quten dijera que los
hermosos vestidos de seda que se ven
son debidos a la mariposa? qui dirait que
les beaux v^tements de soie que Von voit
sont dus au papillon? (Dikl. bas. 6-14.)
Nork ere (BN, L), Var. de nork-brenai.
Nork-erenai (G), quienquiera, qui-
conque. Komunio-ondoan nork-erenai
egin bear LUKEANA, lo que debiera hacer
quienquiera despues de la comunidn,
ce que lout le monde devrait faire apres
la communion. (Ag. Eracus. 102-1 5. J
Norknai (AN), nornai denek (BN-s),
nornaik (R), nornahik (BNc, Lc),
quienquiera (azente), quiconque (sujet).
Norontz (Gc), hacia d6nde, vers ou.
NORRONDO, una especie de arbol,
une espece d'arbre. (S. P.)
Nortzuk (Be, G-ffoi), qui6nes, les-
quels. = En otros dialectos el mismo
nor se usa en singular y pi u rial. Nor
s'emploie au singulier et au pluriel dans
les autres dialectes. Nortzubn pekatuak
PARKATU DAIKEZUEZAN, PARKATUKO JAKEZ J
ETA NORTZUENAK GERATU DAIKEZUEZAN, GERA-
tuak izango DiRA : los pecados de quie-
nes perdonareis seran perdonados, y
aquellos de quienes retuviereis seran
retenidos : les pe'ehe's de ceux a qui vous
les pardonnerez seront pardonnts , et
ceux que vous retiendrez seront rete-
nus. (Ast. Urt. I, p. xxvm-22.)
Nos (B, ...), noS (B-l), cuando, quand.
Var. de noiz. i NoS egingo dot ? i cuando
har£ (la penitencia)? quand ferai-je (la
penitence)? (An. Esku-lib. 35-7.) Obe da
i5ios baiNo nos (B, An.), mas vale tarde
que nunca, mieux vaut tard que jamais.
NOSAL (B, arc), vaca con cria de dos
aflos, vache suite" e d'un veau de deux ans.
Ain da ona noSala ze eztakit noiz doke-
dan, es tan buena la leche de la vaca que
esta criando que no s6 cuando la tend re, le
lait de la vache suiUe est si bon que je ne
sais pas quand j'enaurai. (Refranes,$01.)
Noabait (B, ...), alguna vez, quelque-
fois. Salbetako ezta asko nosbait ona
izatea, para sal var no basta ser bueno
alguna vez, pour Hre sauvd il ne suffit pas
d'etre bon quelque fois. (Ur. Maiatz. 20-1 1.)
Nob edo nos, nos edo nosko baten,
alguna vez, quelquefois.
Noski: 1° (AN, G-and), sin duda :
sans doute, certainement. £ Joanen otegi-
ftAKE GU ALA BBRAGATIK ETA GBURBN GATIK
ere? Ez noski : ^iriamos nosotros acaso
asi por £1 y aun por nosotros? No sin
duda : est-ce que par hasard nous irions
ainsipour lui et me* me pour nous ? Non,
sans doute. (Liz. 99-3.) — 2* (B-l, L?),
tal vez, peut-itre.
NOSPEL(AN-b) : 1° sabafl6n, enge-
lure. — 2° sombrio , sombre.
Nostra!, indigena, hablando del trigo :
indigene ou du pays , en parlant du bli.
( S. P.) (?) Ogi nostraia, trigo del pais,
oU du pays.
NOTHA (BN, Sal., Lc), mancha,
tacha : souillure, tache. Badakigu parabi-
SURAKO DBNAK BZTUBLA BEHAR BBKHATURIK
ETA EZ BEKHATUAREN NOTHARIK ETA BZ
zimurdurarik i sabemos que el que ha
de entrar en el paraiso no debe tener
ni pecados, ni mancha, ni arruga peca-
minosa : nous savons que celui qui doit
entrer en par ad is ne doit avoir ni pechts,
ni tache, ni ride. (Ax. 3«-54-26.)
Notzan ( S ) , notzin ( AN-b , L-ain ) ,
tdmalos, mujer : prends-les, femme.
Noz (Be, ...), cuando, en que 1 tiempo:
quand, a quelle ipoaue.
Nozdanik, desde cuando, depuis
quand. (Ah.)
Nozean bein(B,...),de vez en cuando,
de temps en temps.
Noz edo arren (ma-OtS), noz edo
bein (B-mu), noz edo noz (Be, ...), noz
edo nozko baten (B, /iw-OtS), alguna
vez, quelquefois.
Nozezkero, desde cuando, depuis
quand. (An.)
Nozitu (G-am), padecer, sufrir :
pdtir, supporter, souffrir. Ni neronek no-
zitu det, yo mismo he sufrido, moi~m4me
j'ai soujfert. i Nolakoak izango oteziran
GERALDI ONETAN NOZITU Z1TUANAK ? ^ de ,
que genero habran sido los padecimien-
tos que sufrid en esta estaci6n ? de quelle
sorteauront 6t& les sou/jfrances qu'U endura
dans cette station? (Galbar. 31-9.)
Nozkin (AN-b, BN-ald), t6malo,
mujer : prends-le, femme.
Nozko (B), Var. de noizko (1°, 2°).
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-NTZAKO NZ
85
-Ntzako (B, G), sufijo casual, com-
puesto de -ntzat y de -ko y significa
« destinado para » : suffixe casuel, com-
post de -ntzat et de -ko, qui signifie
« destine' a ». = El sufijo -ntzat (2°) se
emplea cuando se refiere a un verbo;
este otro, cuando va seguido de nombre.
Le suffixe -ntzat (2°) est usite" quand il se
rapporte a un verbe; celui-ci, lorsqu'il
est suivi d'un nom. Onan Jaungoikoak
IMINI DAU ZERU ALTUTI LEGE ZUZENA, MUN-
DURA ETORRI DIRBAN TA ETORRIKO DIRBAN
GIZON TA EMAKUME GUZTIONTZAT : asi Di0S
ha puesto desde el alto cielo (una) ley
justa para todos los hombres y muie-
res que nan venido y vend ran al mundo :
ainsi Dieu a donnt, du haut du ciel, une
loi juste pour tous les hommes et les
femmes qui sont venus et qui viendront
au monde. (Bart. II-239-2.) Gizon ta ema-
kumk guztiontzako legb zuzbna, ley justa
destinada para todos los hombres y mu-
jeres : loi juste destinte a tous , hommes
et femmes.
-Ntzat: 1° (B-a-o-otS, BN?), sufijo
relativo verbal que significa « para que ,
a fin de que » : suffixe relatif verbal, qui
signifie « pour que, a fin que ». Ezagut
DADINTZAT ZUETAN DEN ON GUZIA JESUS
Kristez, para que todo lo bueno que
hay en vosotros sea conocido por Jesu-
cristo, pour que tout le bon qu'il y a
en vous soit connu par Jtsus- Christ.
(Leiz. Phil, 1-6.) Jarraitu negioentzat,
para que yo imitase , pour que je vous
imitasse. (An. Esku-lU). 11-26.) Argitu
zagibntzat, a fin de que os iluminen, afin
qu'ils vous illuminent. (Afl. Esku-lib. 18-
10.) Dbnbora gaiStoari itzur nakiontzat,
para que yo me escape del mal tiempo,
four que j'ichappe au mauvais temps.
D'Urt. Gram. 423.) — 2° (c, ...), sufijo
casual de nombres, destinativo ; significa
« para » : suffixe casuel de noms, desti-
natif, qui signifi « pour ». TSakurren-
tzat, para los perros, pour les chiens.
(Per. Ab. 151-22.) Zuentzat, para voso-
tros, pour vous autres. (Ur. Ex. xn-2.)
Nuetsi (BN-haz), en absoluto, absolu-
ment. (De nora -f- etsi ?.) Nuetsi eztakit
norat joan : yo no s6 en absoluto a
d6nde encaminarme, estoy completa-
mente desorientado (se dice cuando uno
anda perdido de noche 6 a oscuras) : je
ne sais pas du tout ou me diriger, je suis
completement disorients (ne s'emploie que
lorsqu'on est 6gar6 la nuit ou dans Vobs-
curiU).
Nuiz (Sc), cuando, quand. Var. de
noiz. Nuiz nula (Sc), segun sea, cela
depend. Nuiztarik nuiztara (S), de vez
en cuando , de temps en temps.
Nulzere (S?), cuandoquiera , n'im-
porte quand.
Nuiztenka (S), de tarde en tarde, de
loin en loin.
Nula (S), nulaz (S), c6mo, comment.
Var. de nola. Nula-hala (Sc), a la
buena de Dios : de brie ou de broc, a
la grice de Dieu. Nulaerebait (S), (ir)
vacilante, (alter) en chancelant.
Nulaz (S), c6mo, porqu6: comment,
pourquoi. Ene sbmea, etzirade orano
MAITHAZALE AZKAR ETA ABISATUBAT. £ NuLAZ,
Jauna ? hijo mio, aun no amas con firmeza
y con prudencia. ^Por qu6, Sefior? mon
fits, vous n'aimez pas encore avec force et
avec prudence. Pourquoi, Seigneur ? (Imit.
154-5.)
NUMAKA (Sc), bebe, mufieca, pou-
pte.
Nun (B-d-1-m-ond, BN, G-and, S),
d6nde, oil. Au jazo zan Betanian Jorda-
NBKO (sic) IBAI ALBOAN, NUN BATEATUTEN
eban Juanek : esto sucedi6 en Bethania
junto al rio Jordan, donde bautizaba
Juan : ceci arriva A BHhanie pres du
Jourdain, ou Jean baptisait. (Ast. Urt. I ,
?. iv-15.) Nun bere 3oko, an bbrb goSo
BN-baig) : donde (esta) su rinc6n, alii
su dulzura : ou (est) son coin, il trouve
son plaisir. = Inutil seria repetir aqui lo
que se ha dicho en la pag. 64, col. 2°, de
este mismo volumen acerca del barba-
rismo que encierra el primer ejemplo.
II serait inutile de r&pMer ici ce qui a
iU dit a la pag. 65, col. lr% de ce mSme
volume, sur le barbarisme contenu dans
le premier exemple.
Nunbait (Be, ...) : 1° en alguna parte,
auelque part. — 2° probablemente , pro-
bablement.
Nunbeit (BN-haz), poco mas 6 me-
nos : a peu pres, environ, approximative-
ment. Zazpi urte nunbeit, siete afios
poco mas 6 m£nos, sept ans environ.
Nundi edo andi (B-b-mu, ...), nundi
edo nundi (Per. Ab. 80-14), de alguna
parte, de quelque part.
Nundik nora (Be), c6mo, lit.: de
d6nde a d6nde : comment, lit. : d'ou a
ou. £ Etzenduan zuk azi ona erein zeure
SOLOAN ? I NUNDIK NORA DAUKA BADA ZORA-
garia ? i no sembuasteis buena simiente
en vuestro campo? ^Pues c6mo tiene
cizana? ne semez- vous pas de bonne se-
mence dans votre champ / Comment y a-t-il
de I'ivraie? (Ast. Urt. I, p. xn-27.)
Nunebeita ( S ) , probablemente , pro-
bablement. Beranto orai mahatsez min-
TZATZBKO , ERRANBN DO NUNEBEITA IRAKUR-
zale batbk beno haborok i es ahora algo
tarde para hablar de uvas, dira proba-
blemente mas de un lector : il est main-
tenant quelque peu tard pour parler de
raisins, dira probablement plus d'un lec-
teur. (Eskuald. 17-xi-1905.)
Nun edo nun (B, BN, Sal.), en
alguna parte , en un lugar u otro : quel-
que part, dans un lieu ou dans un autre.
Nunnai (B, ...), nunn ahl-beita (Sc),
en cualquier parte : dans un endroit quel-
conque, dans n f imporle quel endroit.
NUNU (S), nodriza : nounou, nour-
rice. (?)
Nun-ze-barri (B-a-m-o-ts), curioso,
correve-y-dile , lit. : d6nde-qu6-noticia :
curieux, lit.: ou quelle nouvelle.'
Nunzio (R-uzt), alguacil, agent de
police. (??)
Nur (Sc), qui£n : qui, lequel. Var. de
NOR.
Nurainik (S, Oih. ms), de mi pro-
pio movimiento, deknon propre mouve-
ment.
Nurbait (S), alguien, quelqu'un.Var.
de norbait. Nurbaiten kholkoko izaitea
(S) , ser simpatico a alguno , itre sympa-
thique a quelqu'un.
Nurbera (Sc), uno mismo, la persona
que habla : cnacun, lapersonne qui parte.
Var. de norbbra. Nurbera nulako, uste
bbsteak halako (Sc) i como es cada uno,
se cree que son los demas : chacun
croit que les autres sont comme soi.
Nur -ere (S), nurnahi (Sc), quien-
quiera : n'importe qui, quiconque. Nur-
nahi-beita (Sc),quienquiera que sea, quel
qu'il soit.
Nustenean (Sc), hace poco tiempo :
nag u ere, il y a peu de temps.
Nuzpaiko (S), antiguo, ancien. EntzOn
dOzie orano nuzpaitkuer erranik izan
dela : eztuk zina hautseko : ademas ois-
teis que fue dicho a los antiguos : No
perjuraras : vous avez encore appris qu f il
a M6 dit aux anciens : Tu ne parjureras
point. (Matth. v-33.)
-Nz (L, arc), sufijo relativo verbal,
que significa « si » de averiguaci6n : suf-
fixe relatif verbal, qui signifie « si » d 'in-
vestigation. Var. de -nbz. ^Nork daki,...
ITZULIKO DENZ BERTZB ALDERA , EMATUKO
ZAIKANZ BERE KOLERA ETA UTZITUKO GAI-
tubnz gaztigatu gabe? i qui&n sabe,...si
se volvera al otro lado, si se le calmara
su c61era y si nos dejard sin castigar-
nos ? qui sait,... s'il se retournera de
Vaulre cdtt, si on calmera sa colere et s'il
ne nous chdtiera pas? (Ax. 3 a -245-15.)
ZOAZ ETA GALDEGIOZU EMAZTE IZORHARI , EA
BEDERATZI HILABETBAK BETHEZ GERO, EDUKI
AHAL DEZAKEYBN HAURRA SABELEAN I idOS y
preguntad a la mujer embarazada si,
pasados los nueve meses , puede retener
al niflo en el vientre : allez et demandez
a la femme enceinte si, les neuf mois pas-
ses, elle peut retenir Venfant dans le sein.
(Ax. l»-H9-4.) = Al que hizo la tercera
edici6n (3«-291 -1 ), se le escap6 la z de deza-
kbyenz. Celui qui fit la troisieme edition
(3»-291-l) omit le z de dezakeyenz.
A
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N
Hf. Decimaquinta letra de nuestro
alfabeto.
Representa uno de los seis sonidos
diminutivos de la lengua. Muchas veces
es permutaci6n de n por influencia de la
i precedente , como en bina de bi -|- na ,
« dos a cada uno; » lo cual, como se
dijo al explicar la permutaci6n de n en
ff (pag. 59), se nota hasta en palabras
de procedencia extrangera, tales como
errbgiSa, « reina. » Despu^s del dimi-
nutivo 3 , es el sonido de igual clase que
mas palabras cuenta en su l£xico ; la
mayor parte de ellas diminutivas 6 del
lenguaje infantil. De todos los dialectos
el B es el mas refractario al empleo de
los diminutivos como tales, aunque como
modificaciones ocasionadas por la letra i
los admite tal vez mas que ningun otro
dialecto. Muchos, por influencia del cas-
tellano, escriben bana, ona... en lugar
de baina, oiffA, permutaciones de baina,
oina ; como si la i se dejara de oir en
casos semejantes. Lease lo que mas ade-
lante se dice, respecto de esto, al expo-
ner la pa la bra oin, oiff.
St. Quinzieme lettre de notre alphabet.
Elle repre"sente Vun des six sons dimi-
nutifs de la langue. Tres souvent c y est
une permutation de n par Vinfluence de
Vipre'ce'dent, comme dans Biff a, de bi -\-
na, « deux a chacun; » ce qui, comme il
a He' dit en expliquant la permutation de
n en n" (page 62), se remarque j usque
dans les mots de provenance Gtrangere,
tels que erregina, « reine. » Apres le
diminutif 5, c f est le son du mime genre
?rui possede le plus de mots dans son
exique ; la plus grande partie de ceux-ci
sont des mots diminutifs ou appartiennent
au langage en fan tin. Le B est de tous les
dialectes le plus rtfractaire a Vemploi de
diminutifs sem blab les , bien que, comme
modifications occasionntes par la lettre
i, il les admet peut-Hre plus qu y aucun
autre. Plusieurs, influence's par Vespa-
gnol, tcrivent bana, ona... au lieu de
baina, oifi a, permutations de baina, oina;
comme si Vi ne s y entendait pas dans des cas
semblables. Lire ce que Von dit plus loin,
a ce sujet, en exposant le mot oin, oiff.
-Sfa (BN-s, R, S), terminacidn gen£-
rica, sindnima de -sa y femenino de -Bo :
terminaison g6n£rique , synonyme de -sa
el fiminin de -So. (T?) Astana, burra,
a*nesse.
ftABAR : lo (AN, L , R, S), abigarrado,
de di versos colores : barwU, de diverses
couleurs. Dimin. de nabar. Bada ioeltsu
Suria, bada Sabarba, hay yeso bianco
y lo hay tambien abigarrado , il y a du
plitre blanc et il y en a aussi du bariolA.
(Duv. Labor. 98-4.) Pikaren umea, nabar
(S) : la cria de la picaza, abigarrada : le
petit de la pie, (est) barioU. — 2° (S),
persona falsa, ae mala fe : personne
fausse, de mauvaise foi.
Sabarkeria (S), acto de doblez,
atec de fausseU.
ftabarska (AN-b, BN-s, R), par-
duzco, grisdtre. Dimin. de nabar.
STabartasun (S), falsedad, doblez :
famsetf, hypocrisie, duplicity.
Sabla (R), navaja, cuchillo que se abre
y cierra : couteau de poche, qui s'ouvre
et Re fermt. Dimin. de nabla.
Nabo (S), nabito, petit navet.
STaflatu, comer saboreando, manger
en savourant. (D'Ab., Har.)
STago (BN-am, Sc) , nabo que se da al
ganado , navet que Von donne a manger
au bttail. (??)
SAEA : 1° (AN), genuflexidn, genu-
flexion. Bera adoratzeko Saka iten dute
burlerian, hacen burlesca genuflexi6n
para adorarle, Us font une genuflexion
burlesque pour Vadorer. (Liz. Coplac.
548-3.) — 2° (Gc), vestido, ropas : v€te-
ment, nippes. (Voc. puer.) — 3° (Gc),
si6ntate (se dice a los niflos), assieds-toi
(se dit aux en f ants). — 4° (AN), remedo,
contrefacon. — 5° (AN), jugarreta, enga-
fio : mauvais tour, tromperie. Salerosian
KONPONDU ZIREN, BAINAN BATEK BERZEARI
sarian eoin zion 5Jaka (AN-b) : se arre-
glaron en la compra , pero el uno al dar
el dinero al otro le hizo una jugarreta :
Us s f arrangerent dans V achat , mais Vun
en donnant Vargent a Vautre lui joua
un mauvais lour.
Sakako (AN-b, BN-ald), jugarreta,
broma, mala pasada : farce, polisson-
nerie, coup fourri.
ftAKO, jugarreta, mala pasada: mau-
vais tour, mauvaise plaisanterie. Eskua
nako du (BN-ald) : tiene la mano poco
limpia, es ladronzuelo : il a la main peu
nette, c*est un petit voleur.
Sa& (Sc), comer, manger. (Voc.
puer.) Dimin. de jan.
S AN A : 1° (R-bid), sacerdote 6 una
persona respetabl e, pritre ou personne
respectable. (Voc. puer.) — 2° (AN-
b, BN-s, Lc, R, Sc), queso, fro-
ntage. (Voc. puer.) — 3° ( B-1-m-mond) ,
casta fta, cMtaigne. (Voc. puer.) — 4° (Gc),
cualquier comida, aliment quelconque.
(Voc. puer.) — 5° (BN-gar), legafia,
chassie. — 6° (BN-s), cosa bonita, chose
jolie. (Voc. puer.) — 7° (BN-s), iglesia,
iglise. (Voc. puer.)
ftANDRO (git), huevo, ozuf.
fiAfil (L-ain, R-uzt), ofrecer y no
dar : nenni, offrir et ne pas donner. =
Se hace esto con los niflos y se pronun-
cia la palabra naRi para distraerles. On
fait ceci avec les enfants, el on dit le
mot ffAfii pour les distraire.
ftan-iian (Gc), comer, manger. (Voc.
puer.) Dimin. de jan.
Nailo : *• (AN-b, BN-ald-gar-s, G-
and, Lc, R, S), enano, nain. Dimin. de
NANO. Nl BENO TSlPIAGO , NANO J NI BENO
HANDIAGO, BANO; ENE HElffEKOAK ERREOB
(S-li) : los que son mas pequeflos que yo
son enanos ; los mas grandes que yo ,
vanos ; los de mi rango, reyes : ceux qui
sont plus petits que moi sont des nains ;
les plus grands, des fats; ceux de mon
rang, des rois. — 2° (G-zeg), caduco,
can uc
ftAPILDA (BN-s), pafial exterior de
niflos : maillot, tloffe enveloppant ext6-
rieurement les poupons.
ftAPUR, fiaphur : 1° (BN, R, S).
goloso : gourmand , friand. = Se dice
no solo de las personas, sino aun de las
bestias que cobra n aficion a hierbas que
hayan comido en algun cercado, del cual
es diflcil luego alejarles : se dit non seu-
lement des personnes, mais aussi des ani-
maux qui ont pris godt a Vherbe de
quelque clos ou jnrdin, d f ou on ne peui
les eloigner. (Oih. ms.) — 2° (BN-ald-
am, S), ganado que invade terreno ageno,
betail qui envahit le terrain d'autrui. —
3° (Sc), hombre que busca mujer agena,
homme qui recherche la femme de son
prochain.
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NAPHURDURA
NOTO
87
ftaphurdura, concupiscencia , deseo
6 anhelo : concupiscence, d6$ir, disir vio-
lent. (Duv. ms.)
fifaphurkeria, acto de concupiscencia,
arte de concupiscence. (Duv. ms.)
ftaphurki, con concupiscencia, sin
verguenza : avec concupiscence, sans
vergogne. (Duv. ms.)
ftapurtu (BN-s, R), fiapiirtii (S),
iiaphurtu (BN, S), engolosinarse ,
afic ion arse : prendre goUt, affection-
ner.
Sfar : 1° (BN-s, R), abrojo, zarza :
tribute, ronce. (Bot.) — 2° (R), brizna
de lefia, bdchette ou m&chure de bois.
ftardetai ( R - uzt ) , responder, rt-
pondre.
fiaxra (G-and), persona pequefia y
desaliflada, femme petite et ntgligie.
Sarrat (S-bark), laminero, bee fin.
Var. de Aarro (2°).
ftARRE : l°(R-uzt), lefio propiamente
dicho, albura de arbol : bois proprement
dit, aubier de Varbre. — 2° (R), magra
de la came, maigre de la viande.
ffarreki (R-uzt) : 1° trozo de lefio,
bdehe. — 2° pedazo de magra , morceau
de maigre.
ftARRO: 1° (BN-am, L-get, ..., R),
pequefiito de estatura : marmouset, trks
petit de taille. — 2° (BN-haz, S-gar),
goloso, laminero : gourmet, lichon.
Sarrotu (R), entornar (los ojos),
entr'ouvrir (les yeux) .
ftartSatSori (R-uzt) , reyezuelo, paja-
rito : roitelet, petit oiseau. (De Aartze-
tSori?.)
ftartze (R), zarzal, ronceraie.
ft AST A : 1° (Sc), mueca de disgusto,
grimace de digotit. — 2° (BN-ald, R, S),
ruido de la _ masticacion , bruit de la
mastication. Nasta-nasta (R-uzt), (comer)
sin ganas, (manger) sans envie.
»AU (AN-b, BNc, L-ain), maullido :
miaou, miaulement. Katuak Sau, zaku-
rrak tau : el gato (hace) 5Uu; el perro,
tau : le chat (fait) miaou ; le chien, f aou.
ffauka : 1° (BN-gar), andar a gatas
los nifios, marcher k quatre pattes (les
enfants). — 2° (AN L b, L-ain), mayando (el
gato), miaulant. Nauka katuak, tauka
zakurrak ( BN-ald ) : los gatos mayando ,
los perros ladrando : les chats miaulant,
les chiens aboyant.
Sraukaii (AN-b, BN, L), maullador,
miauleur. Gatu Saukari ezta izango
eiztari, gato mayador no sera cazador,
chat miauleur n'esl pas chasseur.
ftauna (BN, L, S), sacerdote 6 una
persona respetable, pr&tre ou personne
tres respectable. (Voc. puer.) Dimin. de
JAUNA.
Saunal (R-bid), ladrido, aboiement.
TSakurrak Kaunsi egiten du, el perro
ladra, le chien aboie.
fiaur ( R-bid ) , yo mismo , moi^mSme.
BAIA GUNBAN NIK BRRANEN DABEID : SEKULA
ERE BZ DAIZEID IZAGUNTU ENETAKO EDO
naurnak : y entonces yo les dire* clara-
mente : Nunca os conoci para mi 6 como
mios : alors je leur dirai hautement : Je
ne vous ai jamais connus pour moi ou
cpmme miens. (ms-Lond, Matth. vn-23.)
Nauren baitan (R), dentro de mi, en
moi.
fifanrentu (R), conseguir : obtenir,
atleindre un but.
fifaztnra (R-uzt), relampago, iclair.
Var. de oiSeztu.
fifekato (BN), muchachita : gamine,
fillette. Dimin. ae neskato.
ftEfto (BN-s), nifia, infante, enfant.
(Voc. puer.)
Si (BN-s), vaca, vac he. (Voc. puer.)
-8l(Sc),diminutivo, dimmutif. EtSiRj,
no del todo , pas tout a fait. Dimin. de
etSit (ez tSit). AbantSuBi, casi tocando,
presque touchant. Dimin. de abantSu.
AitaAi : abuelo, lit. : padrecito : grand-
pkre, lit. : petit pere.
fifierzi (R), linar, tierra sembrada de
lino : liniere, terre seme'e en Un. Var. de
LIGBRRI.
RlKA : 1° (R), mirada, regard.—
2° (R), puiflo, clignement d'ceil. — 3° (BN-
£ ar )> jugarreta, mala pasada : niche,
mauvais tour. (D. fr. nique.) = Se usa
tambi6n como indeterminado de Aikatu
en las tres acepciones. S'emploie e'gale-
ment comme inde'termine' de Aikatu dans
les trois accept ions.
fifikada (BN-am, Sc), guifio, signo de
convenci6n : clignement d'ceil, signe con-
ventionnel.
Srika-naka (R-uzt), parpadeando : cli-
gnotant, cillant.
ftikatu : 1° (R), mirar, reluquer. —
2° (R), guifiar, parpadear : ciller, cligno-
ter, cligner. — 3° (BN-gar), hacer una
jugarreta, jugar una mala pasada : faire
une niche, turlupiner.
Siki-fiaka : 1° (AN-b, BN-ald-s,
G-don, R, Sc), empujAndose, azuzando :
se poussant, s'excitant. — 2° (AN-b),
haciendo jugarretas, faisant des farces.
Niki-5Jaka biziziren, vivian hactendose
uno a otro malas partidas, Us vivaient
en se turlupinant.
Siki-nakaka (AN, R-uzt, Sc) : i°estar
de esquina : Stre brouilUs, f&che's. —
2° (estar) empujandose, codeandose :
(Stre) se poussant, se coudoyant.
ffrku-xiakuka (S), dandose golpe-
citos , luchando en broma : se don-
nant de petits coups, luttant pour s'amu-
ser.
ftlMI&O (AN, BN, L), pequefio,
petit. Han salto, hemen salto, Maria
Sim i So belt3 (L) : salto aqui alii, salto
aqui, Maria pequefia negrilla : un saut la,
un saut ici, Marie petite ntgresse. = Es
un acertiio de la pulga. C'est une devi-
nette de la puce.
fftmifioiio (BNc), muy pequefio, tres
petit.
ffrimiiiotu (AN-b, BNc), empequefie-
cer, empequefiecerse : rapelisser, se rape-
tisser.
SlfiA (Sc), dormir, dormir. (Voc.
puer.)
SriSl : 1° (BNc, Gc, Lc, R, Sc), niflo,
enfant. (Voc. puer.) — 2° (BN-ald),
juguete, b£be" : poupte, jouet. (Voc.
puer.)
ftlSriKA (L), pupila del ojo, prunelle.
SlSriKU (L-ain), pupila del ojo, pu-
pille de I'ceil.
Sir-iiir (BN-am, S), fulgor : lueur,
4clat. Haren begiak Air-Air egiten dizie,
los ojos de aquel fulguran, ses yeux
lancent des lueurs.
Sttrfiir egin (BN, S), fulgurar, fulgu-
rer.
ffrrnirika (BN-am), miope, myope.
SriRRO (BN-s), iiirro-fiarro (R-uzt),
miope, myope.
ffriska-fiaska (R-bid), ruido de la
masticacitin, bruit de la mastication.
SriU (L), nada, rien.
SO : 1° (R-uzt), pequefio, petit. Nota-
rik (R-uzt), desde la infancia, des Ven-
fance. No eta andi (R-uzt) : contando
todos, pequeftos y grandes : comptant
tous, petits et grands. — 2° (AN-b, G,
R-uzt), repitiendo este vocablo 11a man
carinosamente los pastores a las ovejas,
les p&tres rfyetent ce mot pour appeler
doucement leurs brebis. — 3° (BN-s),
llamamiento al ternero, a la vaca : appel
au veau, a la vache.
-STo (AN, BN, L, R, S), sufijo que
denota el diminutivo, suffixe qui denote
le diminutif. ZaldiRo, caballito, petit
cheval. HaurSo, nifiito, petit enfant.
Ahono, mihi ozena, hortzik den aratz-
ena, begi bizi, so hutsaz maitharazi
diroena : boca pequefia, lengua sonora,
dentadura la m£s nitida, ojos vivos, que
podian enamorar con solo mirar : bouche
petite, voix sonore, dents d'ivoire, yeux
vifs dont le regard seul inspire Vamour.
(Oib. 143-49.) /,Unsano zirea? (BN-am),
^ est£ V. bonitamente ? vous vous portez
joliment bien?
Soiz ( R) , vez alguna , jamais. (V. E-,
torn. I, pag. 210-212.) Noiz ez, Aoiz-ere
( R) , nunca , jamais.
Nokorro (R-uzt), pequefio de esta-
tura : crapoussin, petit de taille.
Nola (R), en manera alguna, en au-
cune maniere. Nola ez, 5Jola ere (R), de
ninguna manera, d'aucune facon. (V. E-,
torn. I, pag. 210-212.)
Son (R), en parte ajguna, en aucun
endroit. Indet. de non. Non ez, Son ere
(R), en ninguna parte, nullepart. (V. E-,
torn. I, pag. 210-212.)
STono : 1° (R), dormir : dodo, dormir.
(Voc. puer.) — 2° (R), sueno : dodo, som-
meil. (Voc. puer.) — 3° (BN-ald, G-and),
buey y vaca , bceuf et vache. — 4° ( BN-
mug), leche : lolo, lait. (Voc. puer.) —
5° (BN-ald), cosa de comer, chose a man-
ger. — 6° (R-uzt), otro nifio, autre
enfant. (Voc. puer.j — 7° (AN-b), oveja,
brebis. (Voc. puer.)
Sonorro (BN-s), pequefio de esta-
tura : marmouset, petit de taille. Var. de
NOKORRO.
8or (R), persona alguna, personne ou
quelque personne. Indet. de nor, Var.
de nehor, nihor, iffoR, etc. (V. E-, torn. I,
pag. 210-212.) Nor ere (R), nor ez(R),
nadie , personne.
ftora (R), a parte alguna, presque
nulle part. Indet. de nora, Var. de ne-
HORA, NIHORA, iNORA, etc. NORA ERE ENAZ
panen (R), no ire" a ninguna parte, je
n'irai nulle part.
8ore(R), mio, mien. Nore uskaraz
(R), en mi vascuence, dans mon basque.
I El DOKEDA OTB NIK EGIN ftORIATAZ NAI
duana? (R, Matth. xx-45, ms-Lond), ^no
me es licito hacer lo que quiero de lo
mio? ne m'est-il pas per mis de faire ce
que je veux de mon bien ?
SToretu (R), apropiarme, apoderarme,
hacer mio : m f approprier, m'emparer,
faire mien.
SToto (R-uzt), pequefiito, diminuto :
tres petit, menu. Olomoloa da belar bat
orri-Sba, baratzetan erkitan da, Roto
DAUDELARIK ETA AZA BSKAS BADA, GENTEK ERE
JATAN DEI NASTEKA BBSTE BERDURARBKI ( R-
uzt) : la avena loca es una hierba de hojas
diminutas, brota en los huertos ; estando
tiernecita y si hay escasez de berza, aun
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las personas la comen mezclada con otras
verduras : la folle avoine est une herbe a
tres petiles feuilles, qui pousse dans les
jardins ; ses feuilles sont tres tendres,
et, lorsqu'il y a disette de choux, on la
mange mttangte avec d'autres verdures.
Sototuf R-uzt), agravarse mucho un
enfermo : saggraver, empirer (VHat d f un
ma lade).
Sotu (R-uzt) : 1° entornar (los ojos),
entr'ouvrir (les yeux). — 2° empeque-
fiecer, reducir : rapetisser, rend re petit.
SU (L) : 1° vaca, vache. — 2° buey,
bcBuf. (Voc. puer.J
NUKU (L-ain), bodoque, especie de
- NOTOTU — NUNUKATU
tonto , sin energfa , muy parado : go-
diche, espece de benit, sans e'nergie,
gauche.
Nukndura, efecto de la boberia, effet
de la niaiserie. (Duv. ms.)
STukukeria , accidn desprovista de
energia, action dipourvue oV e'nergie.
(Duv. ms.)
Sukuki, de un modo tonto y sin
vigor, d'une maniere sotte etsans vigueur.
(Duv. ms.)
ftukntasun, defecto de caracter del
que vive como un vegetal : manque de
caractere de celui qui vil sans\vigueur,
comme une plante. (Duv. ms.)
Sukutu, caer en la miseria, tomber
dans la misere. (Duv. ms.)
SU»A (Sc), gato, chat. (Voc.
puer. )
SuSrU : 1° (BN-gar), buey y vaca :
moumou, bceufet vache. (Voc. puer.) —
2° (Lc, Sc), repitiendo este vocablo
11a man carinosamente los pastores a
sus ovejas : les p&tres, en rtpitant ce
mot, appellent a/fectueusement teurs bre-
bis.
ftunuka (L), persona sin energia,
obtusa : bon a rien, personne sans iner-
gie, obtuse.
ftunokatn (L), enervarse, s'tnerver.
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O. D6cimasexta letra de nuestro alfa-
beto.
(Vdase, en la pag. 374 del primer
volumen , la raz6n de por qu6 las pala-
bras que empiezan por ho se deben
ordenar como si la h no existiese.)
Ejerce esta letra poca influencia en la
vida de la lengua. Apenas merecen con-
tarse los fen6menos euf6nicos A que da
lugar en la aglutinacidn : alteraciones en
a y en u, y supresion en un solo caso.
1° (c), se cambia en a, en casos de
derivaci6n y composicidn , cuando va
seguida de consonante : asta£a, « burra, »
y astanaparrbri , « viruela loca, » de
asto ; besaganb, « bolea ; » bbsapb, « so-
baquillo, » de beso, « brazo ; » osagarri,
« remedio, salud, » y osatu, « curar,
castrar, » de oso ; zoragarri , « delega-
ble, » y zoratu, « enloquecer, » de zoro.
No todas las palabras, cuya final es o,
sufren esta transformacion , no siendo
posible , al parecer, establecer la raz6n
de esta anomalia. De lauso , « niebla , »
se forma lausotu, « anublarse los ojos »
(Per. Ab. 216-22), y no lausatu. De
gaizto, « malo, » se forman indistinta-
mente gaiztokbri y gaiztakbri , gaiztatu
y gaiztotu.
Tambi£n se observa este fendmeno en
el verbo, especialmente en B : de dauko,
« tiene, » se forman daukaz, daukala,
daukanban, daukagu; de deutso salen
DBUTSAZ , DBUTSAGU , DEUTSALAKO J de JA-
torko se derivan jatorkaz, jatorkanban,
jatoreana, babiendo tambien quien dice
JATORKOZ , JATORKONEAN, JATORKONA.
2° (c, ...), cambia en u, en la declina-
ci6n, ante las vocales a, e, o : de beso,
bbsua , « el brazo ; » bbsubtan , « en los
brazos ; » bbsuok, « estos brazos. » Estos
cambios de declinaci6n, por ser fen6-
menos nada mas que de algunas varie-
dades (excepto en S, que son comunes),
no se han observado en la transcripcitin
de pasajes tornados de diversos autores ,
por evitar la baraunda que babria resul-
tado de escribir la misma palabra de
varias maneras. La misma combinacidn
de beso + a tiene, segun las diversas
exigencias, estas variantes : bbsua, be-
sub, besoba, bbsoma, bbsoo, bbsuu.
Se suprime , en composici6n , ante las
vocales : bbsazpi, « sobaco; » besbrdi,
« medio brazo, cierta medida; » oili-
star, « pata de gallina; » besondo,
« humero ; » bbsutsik , « en mangas de
camisa. »
Ideol6gicamente significa :
1° (c), interjecci6n de admiraci6n.
T. II.
2° (c), exclamaci6n para detener un
animal de carga.
3° (B-g), anillo de la cadena llamado
asi seguramente por su forma circular
como la de la letra o. Tsakurrak eta
bbiak lotuteko kataiak, guztiak eukiten
dabb oa (B-g), « las cadenas que sirven
para sujetar perros y bueyes, todas ellas
tienen el anillo, lit. : la o. »
4° (AN-b, G-zeg), ho (BNc, ...), « este
6 ese , esta 6 esa , esto 6 eso ; » pero se
usa siempre en plural, ok, hok : ok ( ook)
ESAN DUE (G-Zeg), OK ERRAN DUTB (AN-
b), « estos lo han dicho. » Se usa en este
sentido, casi exclusivamente aglutinado,
como se vera A continuacitin. .
O SUFIJO
1 ° ( c , . . . ) , pronombre demostrativo
que indica proximidad.
De el han salido, indudablemente , el
primero y segundo grado de demostra-
ci6n : « este, » mediante la particula n
(ONEK, ONENTZAT, ONIK AURRERA, ONAGlffO,
ontSe, etc., V. On); « ese, » mediante
la particula r, rr (ori, or, orrek, orra,
orrbra, etc., V. Or).
Ya en otra parte se advirti6 que muy
probablemente el demostrativo actual au
es a -j- o , es decir intensivo del demos-
trativo o , significa ndo « esto mismo » ;
como aor 6 aur significa « ahi mismo » ;
amen , « aqui mismo ; » aonan , aunan ,
« de esta misma manera ; » aolan , au-
lan, « de esa misma manera. » En algu-
nos dialectos no queda rastro del sufijo
-o. En B, BN y G es donde mAs se usa,
sob re todo en el primero. Los escri tores
antiguos de BN y L lo emplean con
profusi6n en sus obras. El que arregld
la tercera edici6n de Gueroco guero no
entendid en este punto A Axular. He
aqui algunas de las muchas correcciones
(r?) de la edici6n de 1864. Orai bereon
PRESBNTBON (Ax. l»-53-24), BERBAN PRE-
sbntean (Ax. 3*-32-19), « ahora mismo,
al presente. » Mundu haur ezta bbrtzb
GAUZARIK GURB HERIOTZERA KONDENATURIK
GAUDBNON GARTZELA BAT BAIZIK (Ax. 1MS9-
13), ...gaudbnen ... (Ax. 3«-235-8), ueste
mundo no es otra cosa que una carcel
nuestra de los que estamos condenados
a muerte. » La frase gerotik gerora
gabiltzanoi , « a los que andamos demo-
rando de mas a mds tarde » (Ax. 1«-
67-21), aparece gerotik gerora zabil-
tzanari, « a vos que andais, » etc. (Ax.
3*-243-6.) Por justificar este estropicio,
hay cuatro 6 cinco verbos en que gu esta
alterado en zu. No se* que" quiso decir el
editor al transcribir la frase de Axular
URTHEOTAN ( Ax. l«-82-l ) COmO URTHEKO-
tan (Ax. 3«-256-9). En verdad que al fin
debio caer en cuenta del valor de o (tal
vez debido a la lectura de obras bizkai-
nas impresas por el principe Bonaparte),
pues en la pag. 476 ae su edici6n (corres-
pondiente A la 502 del original), trans-
cribe literalmente : zatoztb bnegana nb-
katzen zarbten guztiok eta kargaturik
zaudbtenok. La unica alteraci6n que hizo
fiie" la de trabaillatzbn por nbkatzbn.
Leizarraga hace frecuente uso de este
sufijo. Eta diotsubt zubi neure adiski-
dboi , « y os digo a vosotros mis ami-
gos. » (Leiz. Luc. xu-4.) Geurok entzun
dugu BERAREN ahotik, « nosotros mismos
lo hemos oido de su boca. (Leiz. Luc.
xxii -71.) Guztiok il bbar dbgu, « todos
tenemos que morir. » (Ur. Ex. xii-33.)
Dakustazanok , « estos aue veo. » (Per.
Ab. 124-12.) Batzuok, « algunos de ellos;
es decir, de estos de que hablamos. »
(Micol. 26.) Gizonak (B, G), « los hombres
(en general); » gizonok (B, G), « los
hombres (estos 6 esos, de que se ha-
bla, ...). » Gaudenok (BNc, ...), girenok
(BN-am), « los que estamos. » Pena dio-
zunok, « las penas que decis. » (Dechep.
41-12.)
2° (c), recipiente 6 dativo de tercera
persona.
Se agrega A los reflexivos tsi y ki,
transitivo y neutro respectivamente. Al
primero le suprime la i final, no al se-
gundo. Solo en B existe el reflexivo
transitivo tsi , y aun en el se limita su
acci6n al indicativo. Mizkbriak eraSegi
dbutso , « la abundancia de regalo le ha
encendido. » (Refranes, 521.) Emango
dizkio neskatSari sbnarra eta soiRekoak,
« darA A la muchacha marido y vesti-
dos. » (Ur. Ex. xxi -10.) Lagundu daio-
gula, « que le acompafiemos. » (All.
Eiku-lib. 96-2.) Zuzendu nengiola, « que
yo se lo enderezase. » (Per. Ab. 1 98-20. )
Heuskarari bman dio , « le ha dado al
vascuence. » (Dechep. 53-5.)
(Be), infijo de conjugaci6n familiar del
verbo izan.
De etorri nintzan (forma cort^s) se
forma etorri nintzoan (forma familiar),
« yo vine; » de il naz, il nok, « he
muerto ; » de jausi balitz, jausi balitzok,
« si hubiera caido. » Parece contracci6n,
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90
_ OHAIDEKO
en este caso, de au : nok, de nauk ; gin-
TZOAZAN, de OINTZAUAZAN.
O. Seizieme lettre de noire alphabet.
(Voir, & la page 374 du premier vo-
lume, la raison pour laquelle les mots
commencant par ho doivent se classer
comme si Z'h n' exist ait pas.)
Cette lettre exerce peu d'influence dans
la vie de la langue. Les phe'nomenes eu-
phoniques auxquels elle donne lieu dans
V agglutination : alterations en a et en u
et suppression en un seul cos, m4ritent a
peine d'Stre compters.
1° (c), elle se change en a dans des cas
de deprivation et de composition, quand
elle est suivie d'une consonne : astaKa,
« Anesse, » et astanaparreri , « petite
v6role, » de asto; bksagank, « votee ; »
bbsape, « par-dessous le bras, » de beso,
« bras ; » osagarri, « remede, sante, » et
osatu, « guirir, ch&trer, » de oso ; zora-
oarri, « delectable, » et zoratu, « deve-
nir fou, » de zoro. Tous les mots dont o
est la finale ne souffrent point cette
transformation ; et il n'est pas possible,
a ce qu'il me semble, d'etablir la raison
de cette anomalie. De lauso, « brouil-
lard , » on forme lausotu, « s'embrouil-
ler (les yeux) » (Per. Ab. 216-22), et non
lausatu. De gaizto, « mauvais , » se
forment indistinctement gaiztokbri et
GAIZTAKERI, GA1ZTATU et GAIZTOTU.
On observe egalement ce phtnom&ne
dans le verbe, spe'cialement en B : de
dauko , « il a, » on forme daukaz , dau-
KALA, DAUKANEAN, DAUKAGU J de DEUTSO
de'rivent deutsaz, deutsagu, dbutsalako;
de jatorko viennenl jatorkaz, jatorka-
. nean, jatorkana, mais il y en a qui disent
JATORKOZ, JATORKONEAN, JATORKONA.
2° (c, ...), cette lettre se change en u,
dans la dedinaison, devant les voyelles
a, e, o : de beso, besua, « le bras, »
besuetan , « dans les bras ; » besuok ,
« ces bras, » Ces changements de de'cli-
naison, puisqu'ils ne sont que des phe'-
nomenes de quelques varietes (excepts en
S, ou Us sont communs) , n'ont pas ete
observes dans la transcription des pas-
sages emprunUs aux divers auteurs, a fin
d'eviter fa confusion qui serait rdsultee
d f 4crire le mime mot de difterentes ma-
nures. La mime combinaison de beso -f- a
possede, selon les diverses exigences, ces
variantes : besua, besub, besoba, bbsoma,
bbsoo, besuu.
L'o se supprime, dans les composts,
devant les voyelles : bbsazpi, « aisselle; »
beserdi , « demi-bras, certaine mesure ; »
oiListar, « patte de poule ; » besondo,
« humerus; » besutsik, « en manches de
chemise. »
Ideologiquement il signifie :
\o (cj, « 6 ! » interjection d y admiration.
2° ( c ) , « ho I » exclamation servant a
faire arriter un animal.
3° (B-g), anneau de la chatne, appele
ainsi sdrement a cause de sa ressemolance
avec la lettre o. TSakurrak eta beiak
lotuteko kataiak, guztiak eueitbn dabe
oa (B-g), « les chatnes qui servent a atta-
cher les chiens et les bceufs ont toutes
V anneau, lit. : Vo. »
4° (AN-b, G-zeg), ho (BNc, ...), « ceci
ou cela, celle-ci ou celle-la f celui-ci ou
celui-la; » mais on Vemploie toujours au
pluriel, ok, hok : ok (ook) esan due (G-
zeg), ok erran dute (AN-b), « ceux-ci
Vont dit. » Dans ce sens, il s'emploie
presque exclusivement agglutine, comme
on le verra par la suite.
1° (c, ...), pronom dtmonstratif qui
indique la proximite.
De lui sont sortis, indubitablement , le
premier et le second degre de demonstra-
tion : « ceci, » moyennant la particule n
(ONEK , ONENTZAT, ONIK AURRBRA, ONAGI&O,
ontSe, etc., V. On) ; « cela, » moyennant
la particule r, rr (ori, or, orrek, orra,
orrera, etc., V. Or).
On a deja observe, autre part, que tres
probablement le d6monstratif actuel au
est A-f-o, J est -h- dire I'intensif du d6-
monstratif o, signifiant « celui-ci mime »;
comme aor ou aur signifie « la mime »;
amen, « ici mime ; » aonan , aunan , « de
cette mime maniere; » aolan, aulan,
« de cette mime maniere -la. » Dans
quelques dialectes, il ne reste pas trace
au suffixe -o. II est le plus usiU en B,
BN et G, surtout dans le premier. Les
anciens tcrivains du BN et du L Vem-
ployaient avec profusion dans leurs ou-
vrages. Celui qui arrangea la troisieme
edition de Gueroco guero n'a pas com-
pris sur ce point Axular. Void quelques-
unes des nombreuses corrections (??) de
V edition de 1864. Orai berbon presen-
TEON (Ax. i«-53-24), BEREAN PRESENTEAN
(Ax. 3»- 32-19], « maintenant mime, pre-
sentement. » Mundu haur ezta bertze
GAUZARIK GURE HERIOTZERA KONDENATURIK
gaudenon gartzela bat baizik (Ax. l*-59-
13),...gaudenbn, ...(Ax. 3«- 235-8), « ce
monde n'est pas autre chose que notre
prison a nous autres qui sommes condam-
nes a mort. » La phrase gerotik gbrora
gabiltzanoi , « A ceux de nous qui ajour-
nons deplus en plus tard » (Ax..l»-67-21),
devient gerotik gerora zabiltzanari , « i
vous qui, etc. » (Ax. 3»-243-6.) Pour justi-
fier ce ravage, il y a quatre ou cinq
verbes dans lesquels gu est altere en zu.
Tignore ce que voulut dire Vediteur en
transcrivant Vexpression urtheotan (Ax.
ia-82-1) comme urthekotan (Ax. 3«-256-9).
// est vrai que vers la fin il dut se rend re
comple de la valeur de l'o (peut-itre
grice a la lecture des ceuvres biscayennes
imprimees par le prince Bonaparte), car a
la pag. 476 de son edition (correspondant
a la page 502 de V original), il transcrit
litteralement : zatozte enegana nekatzen
zarbten guztiok eta kargaturik zaude-
tenok. Vunique changement qu'il fit fut
celui de trabaillatzen par nekatzen.
Leizarraga use frequemment de ce suf-
fixe. Eta diotsuet zubi neurb adiskideoi,
« et je vous dis a vous mes amis. » (Leiz.
Luc. xn-4.) Gburok entzun dugu beraren
ahotik, « nous -mimes nous Vavons en-
tendu de sa bouche. » (Leiz. Luc. xxn-7i.)
Guztiok il bbar dbgu, « nous devons tous
mourir. » (Up. Ex. xii-33.) Dakustaza-
nok, « ceux que je vois. » (Per. Ab. 124-
12.) Batzuok, « quelques-uns d'eux, c'est-
a-dire de ceux dont nous parlons. » ( Mi-
col. 26.) Gizonak (B, G), « les hommes
(en general); » gizonok (B, G), « les
nommes (ceux-ci ou ceux-la, ceux dont on
parle). » Gaudbnok (BNc, ...), girenok
(BN-am), « ceux que nous sommes. »
Pena diozunok, « les peines dont vous
parlez. » (Dechep. 53-5.)
2° (c), aatif de troisieme personne.
II s y ai'oute aux reflexifs tsi et ki , Vun
transiiif et V autre neutre. II supprime Vi
au premier et non au second. Le reflexif
tsi existe seulement en B, et encore son
action y est -elle limitee a Vindicatif.
Miskeriak eraSbgi dbutso , « Vabondance
d'aisance Va enflammi. » (Refranes, 521.)
Emango dizkio neskatSari sbnarra eta
soinbkoak , « il donnera a la jeune fille
mari et vitements. (Ur. Ex. xxi-10.) La-
gundu daiogula, « que nous Vaccompa-
gnions. » (All. Esku-lib. 96-2.) Zuzendu
nbngiola, « que je lui redressasse. » (Per.
Ab. 198-20.) Heuskarari eman dio, « il
Va donne au basque. » (Dechep. 535.)
(Be), infixe de conjugation familHre
du verbe izan.
De btorri nintzan (forme courtoise) on
forme etorri nintzoan (forme familiere),
« je vins; » de il naz, il nok, « je suis
mort; » de jausi balitz, jausi balitzok,
« s f il etait tombe. » // semble 4tre une
contraction, dans ce cas, de au : nok, de
nauk; gintzoazan, de gintzauazan.
OA, oha : 1° (c,...), radical del verbo
conjugable joan, « ir : » radical du
verbe conjugable joan, « alter. >» Doa,
va, il s'en va. Noa, me voy, je m'en
vais. — 2° (AN, B, G). imperativo del
mismo verbo, imperatif du mime verbe.
Oa eure lagun dongakaz, vete con ius
malvados compafieros, va-Ven avec tes
mechants compagnons. (Ur. Maiatz. 82-5.)
Oa, mutil, nai badek : vete, muchacho,
si quieres : va-t'en , garcon, si iu le veux.
(Itur. Ipui. 16-14.) — 3o (B, G,...), indi-
cative del mismo verbo, indicatif du
mime verbe. £Eta, Mariaren kopradia-
KOA IZANIK , OA GAISTAKERIA ORI EGITERA ?
I y siendo de la cofradia de Maria , vas
a ejecutar esa maldad? et faisant par tie
de la confrerie de Marie, tu vas faire
cette michancete? (Ur. Maiatz. 116-20.)
Baoake, ya puedes ir, lu peux fen aller.
(Itur. Ipui. 74-17.) — 4° (c, ...), Var. de
oe, « cama , » en los compuestos : Var.
de ob, lit, » dans les composes.
Oabete (AN, Aracj.), cubiertas de
cama , cout> A rtures de lit. *
Ohaide (BN, arc), concubina, concu-
bine. = Oihenart en su Yocabulario dice
haber sido muy usada antiguamente
esta palabra , como podia verse en mu-
chas canciones populares viejas ya en
su £poca. Dans son Vocabulaire, Oihe-
nart dit que ce mot etait tres usite an-
ciennement, comme onpouvait le constater
dans de nombreuses chansons populaires,
vieiUies deja a son epoque. Ohaidea eder-
ARIAZ, EZKONT1DEA ZUHUR-ARIAZ '. (elige) tu
concubina por su beldad, y tu esposa
por su bondad : (choisis) ta fille de joie
pour sa beaute, et ton epouse pour sa
bonte. (Oih. Prov. 350.)
Ohaidego (BN). (V. Ohaidetaran.)
Ohaidekari (BN, arc), lujurioso, con-
cubinario : luxurieux, concuoinaire. Eza-
dila erhaiten ari ; ezizadila ohaide-
kari, EZ OHOINKERI-EGILE, EZ GEZURREZKO
jakilb : no te ocupes en matar; no seas
concubinario, ni { autor de robos, ni falso
testigo : ne lue point, ne sois point con-
cubinaire, ne commets point de vol, ne
dis pas de mensonge. (Oih. 191-21.)
Ohaideko (BN?, Ax. 3M70-14), con-
cubina , concubine. Var. de ohaide.
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OHAIDETASUN — OATU
91
Ohaidetasun , concubinato, amance-
bamienio : concubinage , commerce Mi-
cite entre gens non mane's. (Duv. ms.)
Ohaka ( Sc ) , hornada , fournie. Var.
de ORHAKA.
Ohakaldi ( Sc) , amasamiento , petris-
sage. Var. de orhaealdi.
OHAKAR ( BN - s ) , v6mito , vomisse-
ment.
Oako (AN), ohako (BNc, L-ain),
cuna, berceau. Ohakoan dbna ieastbn,
nbkbz da gbro ahaztbn : lo que se aprende
en la cuna , despues se olvida con dificul-
tad : ce qui s'apprend au berceau, s'ou-
blie apres malaisement. (Oih. Prov. 655.)
Oalarru (AN-b-lez), funda de colcha,
enveloppe de courtepointe.
Oale (AN-b, BN-ald, R), comida del
cerdo, manger ou nourriture du pore.
Var. de ogale.
Ohantze (BN-baig, L-ain), nido, cubil,
lecho : nid , repaire, grabat.
Oape, ohape (c, ...), bajo la cama, sous
le lit. Oapean, ohapean (c,...), (estar) bajo
la cama, (etre) sous le lit. Ohapean nago
GORDBRIK , ENIROZU ED I REN .* estoy eSCOn-
dido bajo la cama , no me hallariais : je
me tiens cache sous le lit, vous ne sauriez
me trouver. (Oib. Prov. 352.)
Ohapeko (BNc, ..., Sc,...), ohapeko-
untzi (Sc), orinal : urinal, vase de nuit.
Oapuru (G), cabecera de la cama,
chevet. Aren oapuruan eserita zegoen
ANDREAK ZEUEAN BESTS AUR JAIO-BERRI
BAT BERE BULAR LEGORTUETAN : la miljer
que estaba sentada a la cabecera de su
cama , tenia otro nifto recien nacido en
sus agotados pecbos : la femme, qui
etait assise a son chevet, avait un autre
nourrisson a son sein e"puis€. (Ant. Eus-
kalz. 1-389-8.)
OAR (AN, B, G, L), ohar (BN-ald, L,
S), advertencia, avertissement. Ohar nai-
zela : advertidamente, advirti£ndolo yo :
atlentivement , moi Vavertissant. (Har.
Phil. 41-3.) Oarrez ta arretaz, con
advertencia y atenci6n, avec remarque et
attention. (Izt. Cond. 22-11.) = Dice
artbzaz, indudablemente por errata. II
dit artezaz, sans doute par erreur. Itz
kgiteko asiera naturalezak, artearbn
ASIERA OARRAK BMAN ZUELA I que el piin-
cipio de la elocuci6n dio la naturaleza,
y que el del arte lo dio la observaci6n :
que le commencement de Velocution fut
aonne par la nature, et que celui de Vart
fut donne par V observation . (Card. Eus-
quer. 40-28.)
Oara (AN-b), ohara ( L-ain), celo de
la perra 6 gata, chaleur ae la chienne ou
de la chatte. Var. de ogara.
Ohar-antz (L?, Goyh. Visit. il$), aviso,
observaci6n : avis, observation.
Oar-arazi (AN-b), advertir, hacer
observar : aviser, avertir, (aire observer.
Ohar-arazle, el que advierte, el que
bace no tar : avertisseur , celui qui fait
remarquer. (Duv. ms.)
Ohar-arazpen, advertencia, avertis-
sement. (Duv. ms.)
Ohardun, lis to, perspicaz : intelli-
gent, perspicace, avise. (J)uv. ms.)
Ohargailu, observacifcn , signo para
llamar la atenci6n : remdrque, signe ser-
vant a attirer ^attention. (S. P.)
Ohargarrl, notable, lo que es apa-
rente, lo que merece ser observado :
notable, remarquable, ce qui mirite
d'Ure remarque'. (S. P.)
OARKA : 1° (R), voz con que se
incita a retroceder al ganado, mot avec
lequel on incite le betail a reculer. —
2° (B-a-g-1-m-tS), catre, chdlit. (De oe
-f- AREA.)
Oarkabe (AN-b, An. ms) t oharkabe
(Duv.), inadvertencia, descuido : impro-
viste f mtgarde, inattention. Etsaya ohar-
kabean ethorri da, el enemigo se ba
presentado inadvertidamente , Vennemi
est arrive^ a Vimproviste.
Oharkabeko , desapercibido , ina-
percu. (Duv. ms.)
Oarkabez (AN-b), al azar, inadverti-
damente : au hasard , par inadvertance.
Oharkabez utzi du dutSuloa idekirik,
por descuido ha dejado abierta la Have
de la fuente, e'est par mfyarde qu'il a
laisse" le robinet ouvert.
Oarkari (G?), preceptista : celui qui
donne des pr4ceptes , des regies. Oareari
jaeintsu oien bien erreglarin, con las
reglas de estos dos sabios preceptistas,
avec les regies de ces deux savants gram-
mairiens. (Card. Eusquer. 21-5.)
Oharkera (AN), advertencia, aten-
ci6n : avertissement , attention. Ezin da-
gore HURA ENZUTEN, EZPADA BELDUR, IEARA
TA OHAREERA ANDI BATEKIN .' no puede
estar oyendola (la misa), sino con temor,
temblor y una grande atenci6n : il ne
peut entendre {la messe) si ce n f est avec
crainte, frayeur et une grande attention.
(Mend. Jes. Biotz. 289-3.)
Oarketa : 1° (B?), meditaci6n, medi-
tation. (F. Seg.) — 2° (AN-b, BN-ald),
observaci6n, advertimiento , examen,
escudrifiamiento : observation, remarque,
examen, recherche.
Oarketan : 1° (AN-b), advertida-
mente, perceptiblement. — 2° (AN-b,
BN-ald), observando, observant.
Oarketu (AN ?, BN ?), meditar, obser-
var : mediter, observer.
Oharkor, vigilante, advertido, obser-
vador : vigilant, avise, eveille, observa-
teur. (S. P.)
Oharkortasun , vigilancia, vigilance.
(Duv. ms.)
Oharkortu, hacerse vigilante, deve-
nir vigilant. (Duv. ms.)
Oarkuntza (B?, F. Seg.), meditacidn,
meditation.
Oarxnen : 1° (AN?), atencidn, atten-
tion. BaiBa zer gauzae ote dira , OAR-
MEN TA INDAR GUTIZKO BEEATARIAE EGIN
BEAR DITUEN GAUZAE? £ peTO qu£ COSaS
son las que deben hacer los pecadores
que tienen pocas fuerzas? mais quelles
sont les choses que doivent faire les
pecheurs qui ne sont pas bien forts ?
(Mend. 11-194-32.) — 2<> Oharmen (L?),
consejo, conseil. Jauna, zorazazu, othoi,
Akitopelen oharmena : Senor , entonte-
ced , os ruego , el consejo de Aquitofel :
Jehovah, reduisez a neant, je vous prie,
les conseils d J Achilofel. (Duv. II Reg.
xv-31.)
Oarpe (?, An. ms), reserva, cautela :
reserve, precaution.
Oarpen (?), nota, anotaci6n : note,
annotation.
Oharpide, indice, observacidn, ad-
vertencia : index, observation, remarque.
(Duv. ms.)
Oharrazpen (L?), recuerdo, souve-
nir. HOSTOTAN EZAR DITZAN..., SEINALB
eta oharrazpbnetan : para que los ponga
en laminas..., en sefial y recuerdo : pour
qu'on les etende en lames, en signe et en
souvenir. (Duv. Num. xvi-38.)
Ohartasun, vigilancia, vigilance. (S. P.)
Oharteman, observar, advertir : obser-
ver, remarquer. ( Duv. ms.)
Oharti, dotado de penetracidn, de
sagacidad : doue de penetration, de saga-
cite. (Duv. ms.)
Oartu, ohartu : 1° (c), advertir, no-
tar, observar : s'apercevoir, noter, remar-
quer. NOIZ ERE NORBAIT OHARTZEN BAITA
BERTZE BATEK, BNGANATZEEOTZAT , ZBRBAIT
ebagin nahi diola : cuando quiera que
alguien se acuerda de aue otro, por
engaflarle, le quiere obtigar a algo :
lorsque quelqu'un s'apercoit qu'un autre
exige de lui quelque chose a dessein de le
tromper. (Oih. 64-7.) ^Zergatie beha-
TZEN DUE EURE ANAYAREN BEGIEO F1TSERA
ETA EURE BEGIEO GAPIRIOARI EZATZAYO
ohartzen? £ por qu6 , pues, ves la pajita
en el ojo de tu hermano y no ves la
viga en el tuyo? pourquoi regardes-tu
la paille qui est dans I ceil de ton frere,
et ne remarques-tu pas la poutre qui est
dans le tien? (Leiz. Matth. vn-3.) —
2° (B-d, BN-ald-gar, L, R, S), acordarse,
caer en cuenta : se rappeler, se rend re
compte. Oartu naz rala DBLA(R-uzt),
me he acordado de que es asi, je me
suis rappele que c'esl ainsi. — 3° (c,...),
prudente, advertido : prudent, avise.
Gizon oartua, el hombre prudente,
Vhomme prudent.
Ohartu gabeko (L, Goyh.), desaper-
cibido, improvisado : inapercu, impro-
vise.
Ohartuki (L, Goyh.), atentamente,
con conocimiento de causa : attentive-
ment, en connaissance de cause.
Oartzaka (B, G), inadvertidamente,
d'une facon inapercue. Aingeruae Lot,
ONEN EMAZTE ETA BI ALABAE BSEUTIE OAR-
TZAEA ARTU TA URIAZ EANPORA ATERA ZITUZ-
ten : el angel cogiendo inadvertidamente
de la mano a Lot , A su muier y A sus
dos hijas, les sac6 fuera de la ciudad :
I'ange prenant par la main, sans qu'ils
s'en apercussent, Lot, sa femme et ses
deux filles, les emmena hors de la ville.
(Lard. Test. 26-20.)
Oasabai (AN, Araq.), cielo de la
cama , ciel de lit.
Oasare : 4° (AN), red para sostener
la cama, sangle qui soutient le lit. =
2° (AN?), hamaca, hamac.
Ohaska (BN-ald-am) , artesa , amasa-
dera : male, petrin. (De ore -f- asea.)
Oasun (B, arc), bien, hacienda : bien,
propriete. Oasun ezein baino obea zar-
zaroeo alabea, mejor que cualquier
bien (es) para la vejez la hija, la fille
vaut mieux pour la vieillesse qu'aucun
autre bien. (tie franes, 533.)
Oategi (B?, ms -OtS), alcoba : alcdve,
chambre a coucher.
Oatu : 4° (B, ..., G, ...), imposibili-
tarse, paralizarse, lit.: encamarse :
devenir impotent, se paralyser, lit. : s'ali-
ter. = Muchos, eufonizandolo a su ma-
nera, dicen uetu. Un grand nombre,
I'euphonisant a leur facon, disent uetu.
Jauna, enb muthila bt3ban da ohatua
paralitieo, eta oinhazeae ematen dio
gogorei : Sefior, mi siervo esta paralitico
postrado en casa y es reciamente ator-
mentado : Seigneur, mon serviteur est
couche dans ma maison, frappe de para-
lysie, et il souffre cruellement. (Duv.
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92
OATZE - OB'ENDU
Matth. vni-6.) — 2° (AN ?), levantarse
sic), se lever (sic). — 3° Ohatii (Sc),
amasar, petrir. (De orhe.) — 4° Ohatii
(S), fundar, fonder. Hek berkn odolaz
GORRITURIK ERRUMEKO ELIZA HAUR OHATO ,
estos ( los martires ) han fundado la Igle-
sia romana enrojecida con su sangre,
ceux-ci (les martyrs) ont fonde VEglise
romaine apres Vavoir rougie de leur sang.
— 5° (BN-am, L, S), hablando de un
enfermo, acostarse sin esperanza de
salir vivo de la cama : en parlant d un
malade, s'aliter sans espoir de sortir
vivant du lit. — 6° (?) , arreglar 6 dispo-
ner las cosas , colocandolas en sus sitios
respectivos : arranger ou disposer les
choses, en les mettant a leurs places res-
pectives. — 7° (B-g, G-and), invalido,
invalid e. Oatua (B-g, G-and), el invalido
que no sale de la cama : V impotent, Vin-
valide qui ne sort pas du lit.
Oatze, ohatze : 1° (AN?, BN-aezk-s),
cama, lit. = En BN-am, ohatze es cama
de animates y ohb lo es de personas. Salla-
berry lo traduce por « camistrajo, lecho ».
En BN-am, ohatze est la liliere des ani-
maux, et ohe le lit. Sallaberry le traduit
par « grabat ». Besominduna bulharrean,
zanoo eria ohatzban : el brazo dolorido
(se tiene) en el pecho; la pierna dolo-
rida, en la cama : le bras malade , il le
faut reposer sur la poitrine, et lajambe
dans le lit. (Oih. Prov. 97.) — 2° (L-ain-
get-sar, ...), nido, nid. Ethorten baiti-
radb zeruko Soriak eta ohatzeak egi-
ten baitituztk haren adarretan , vienen
las aves del cielo y hacen nidos en sus
ramas, les oiseaux du del viennent et
font des nids dans leurs branches. (Leiz.
Matth. ziii-32.) Bertze muthikoak, ikhus-
TEN ZUTENBAN SORI-OHATZE BAT ARBOLARIK
DEN GORENEAN, BBREHALA NBRB BILHA
hbldu z itu an : los demas muchachos,
cuando veian un nido de p&jaro en el
arbol mas alto, venian a buscarme : les
auires gamins, lorsqu'ils voyaient un nid
d'oiseau place" sur rarbre le plus tleve',
venaient tout de suite me chercher. (Piar.
Ad. 36-15.) — 3° (c, ...), acto de enca-
marse, action de se coucner ou de s'aliter.
Oatzepe (AN, ..., BN-s, G-ets), bajo
la cama , sous le lit.
Oatzeratu (AN, BN, ..., G, L, ...),
acostarse, se coucher.
Oatzestalgi (AN, Araq.), cubiertas de
cama , couvertures de lit.
Oazal : 1° (AN-b-lez, B-ar-m-tS, G-
et5-gab-iz), funda de colcba, enve-
loppe de la courtepointe. = Se usaba
mucho en otro tiempo. Autrefois ce mot
eta it fort en usage. — 2° (ANc, Gc),
sabanas y fundas : liter ie, draps et couver-
tures. = En B-mu,... Hainan oien azal
descomponiendo la palabra. En B-mu,...
on decompose le mot en d is ant oien azal.
Oazelii (Sc), oazera ( AN-b, B-t5, G-
ori, Lc), pabell6n de la cama, baldaquin
de lit. = El tipico del pais es de madera
colocado sobre cuatro pies. Le type du
pays est en bois et soutenu par quatre
pieds.
Ohazpiko (BN-ald, L-get), orinal,
vase de nuit.
Oaznr (AN, B, BN-ald, Gc, Lc), catre,
lit. : madero de cama : ch&lit, lit. : bois
de lit.
Oba (Be), mejor, meilleur. Var. de
obe. { Jaunqoikoak oba ! (ms-Ot§), j no
faltaba mas ! lit. : Dios (haga) mejor : (7
ne manquait que cela! lit.: (que) Dieu
(fasse) meilleur. \ Oba ez! (Be) : claro
esta sin duda , lit. : j mejor no ! (es frase
ir6nica) : e'est clair sans doute, lit. :
mieux non I (e'est une locution ironique).
Obaasun : 1° (B, Mog. Baser. 8-4),
mejoria, p. ej. de salud : amelioration,
p. ex. dans la sante. — 2° (B), correc-
ci6n , enmienda en la conducta : correc-
tion, amendement dans la conduite.
Obakuntza (B,...), mejoria, amelio-
ration.
Obal (AN-lez), honda, fronde. Var. de
HABAL,... etC.
Obari (B, G) : i° ventaja, provecho,
producto : avantage , profit, produit. —
2° interes de capital, inttrU de capital.
— 3° (B-d), ganancia, gain. — 4° (B, G),
gaje que se da en un contrato ademas
de un objeto cambiado 6 vendido ,
arrhes que Von donne dans un contrat
outre I'objet 6 change' ou vendu. Buruz
BURU BARIK ZER EDO ZER , OAUZA BATBN
GANERA, BESTE BATEN TRUKE EMOTBN DAN
dirua; au3b da ouretan obaria (B-m) :
cosa 6 dinero que se da sobre una cosa
al cambiarla por otra , en vez de contra-
tar a la par; esto es, entre nosotros, lo
que se llama obari : objet ou argent que
Fon donne sur une chose en I'tchangeant
pour une autre, au lieu de faire un con-
trat au pair; e'est ce que, chez nous, on
appelle obari. — 4° (B, G), regalo,
presente, dadiva : cadeau , present , don.
Obato (Be,...), mejor, de un modo
mejor : mieux, d'une facon meilleure.
Obatu : 1° (B,...), mejorar, enmen-
darse : s'ameliorer, s'amender. Dagoana,
BELAUNEAN OINATU J DABILENA , SABELEAN
obatu : el que esW se cansa en la rodilla ;
el que anda mejora en el vientre : celui
qui reste se fatigue dans la cheville;
celui qui marche se fait du bien au ventre.
(Refranes, 373.) — 2° (B-otS-zig), aga-
rrar, asir : empoigner , saisir. Var. de
ORATU.
Obauba (B), canci6n cunera, berceuse
(chanson). Var. de u-au-a.
Obazko (B-a), mejoria de un enfermo,
amelioration d r un malade.
OBE (AN, B, BN, G, R), hobe (BN,
Sal., L, S) : 1° mejor (adjetivo), meilleur
(adj.). HOBEA MAIZ ONAREN ETSAI (S), lo
meior (es) much as veces enemigo de lo
malo, le mieux souvent est ennemi du
bien. Hobe da bbrotzbN duen su tipia,
EZIN EZ ERRATZEN DUEN SU HANDIA (S),
mejor es el fuego pequefio que calienta
que no el fuego grande que quema,
mieux vaut le petit feu qui chauffe que
le grand feu qui brdle. Hobe due aza-
ZOPA ADISKIDEAREKI , EZIN EZ OILO-SALDA
ONERIZTEN EZHAIANAREKI (S) I mejor eS
sopa de berzas con amigo, que caldo de
gallina con quien no te ama : il te vaut
mieux manger de la soupe aux choux
avec ton ami, que du bouillon de poule
avec celui qui ne t'aime pas. Obe die on
ETA GUTI, EZIK EZ A NITS ETA GAIZTO (BN-s),
mejor bueno y poco que no mucho y
malo, bon et peu vaut mieux que beau-
coup et mauvais. = Esta palabra admite
grados de comparaci6n, como lar (B),
« demasiado, » admite el pleonastico
larregi , lit. : « demasiado demasiado. »
Ce mot admet des degris de compari-
son, de mime que lar (B), <c trop, »
admet le pUonastique larregi, tit. :
« trop trop. » Obbago, hobeago (c, ...),
mejor, lit.: mis mejor: meilleur, lit.:
plus meilleur. Hobbrbna (BN, L, S), el
mejor, lit. : el mas mejor : le meilleur,
lit. : le plus meilleur. Abbrats izaitea
bai&o hospb ona obeago, mejor (es)
buena fama que ser rico: bonne renom-
mie vaut mieux que ceinture dorte, lit. :
qu'Ure riche. (Refranes, 2.) Ho been a
gogoan dago (BN-haz) : tiene malas
intenciones, pero no puede realizarlas;
prepara una jugarreta , lit. : lo mejor
esta en el animo : il a de mauvaises inten-
tions, mais il ne peut les rtaliser; il
rumine un mauvais coup, lit. : le meilleur
lui reste dans I'dme. Jo zazu bururik
hobbenbtik (BN-haz), arr6glese usted
como mejor pueda, arrangez-vous comme
vouspourrez. — 2° (AN, Araq.), cama,
lit. Var. de oe.
Obeagotn (B, G), hobeagotu (Duv.
ms), mejorar lo que ya es bueno : rabon-
nir, amtliorer ce qui est deja bon.
Obe -bearrez (G-and), de buena fe,
de bonne foi.
Obeki (AN-b, G-etS), hobeki (BN, L,
S), mejor, de una manera mejor : mieux,
d une maniere meilleure.
Hobekien (AN, BN, L, S), mejor
(que nadie), mieux (que personne).
Hobekltu, salir de una enfermedad,
hallarse mejor : relever de maladie, se
trouver mieux. (Duv. ms.)
HOBE Li (BN-haz), nebuloso, cubierto :
nuageux, couverl. z= Se dice del tiempo.
Se dit du temps.
OBEN : 1° (B), decaimiento, d6ch6-
ance. Pekatura obbndu ta makurtua,
decaido e inclinado al pecado, dtchu et
incline au peche. (Ur. Maiatz. 144-19.)
— 2° (AN-b-oy, B, ..., BN-s, G, R),
hoben (BN-ald), vicio, defecto, culpa :
vice, defaut, faute. Ordba bneae dira
FALTAK, BNEA DA HOBENA I emperO SOU
mias las faltas, mia es la culpa : toutefois
les fautes en sont a moi, je suis le cou-
pable. (Ax. 3«-xiii-11.) EtziSituzten egun-
DAI&O KONDBNATUKO OBBNIK GABEAK,
jamas condenarlais 6 los inocentes , vous
n f auriez jamais condamne des innocents.
(Ur. Matth. xn-7.) — 3° (B-ofl), dafio,
molestia : tort, derangement, ennui. —
4° (B, G), condescendencia , condescend
dance. — 5° (B-ar), quiebra, deconfiture.
— 6° (c,...), (lo) mejor, (le) meilleur.
(Contr. de oberen.)
OBEN A! (R), exclamaci6n indicando
« ojala », exclamation equivalant a « plaise
a Dieu ».
Obenbaga (B), inocente, innocent.
Obenbagak zainduteko lagunduko dbu-
tsat nik pozik, ez it§iten zuei bizirik i
para cuidar de los inocentes, yo la ayu-
dar^ contento A no dejaros con viaa :
volontiers je vais V aider, pour garder
des innocents , a ne pas vous laisser vifs.
(Ur. Cane. bas. HI-102-6.)
Obenda (Sc), ofrenda, offrande. (??)
Obendattt (Sc), ofrecer, offrir. =■
Se dice propiamente de los panes que
se ofrecen en el templo. Se dit, dans le
sens propre, des pains qu'on off re a
I'eglise. Hun har dbzan bihotzbz obbn-
datzbn dbron lan Sipi hau, para que.
tome a bien este pequeflo trabajo que
se le ofrece de coraz6n , pour qu'il fasse
bon accueil a ce petit travail qu'on lui
off re de bon cceur.
Obenda : 1° (B, G), inclinarse, ladearse,
ceder, viciarse : se laisser aller, cider,
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OBENDUN - OBO
93
devenir vicieux, se vicier. Erantzun nbu-
TSAN ERRAZAGO ZALA ZIMKNTUTI ET§E BARRI
BAT JASOTEN, ET3b OKERTU, OBENDU TA ABE
ERDI-USTELDUEN ARTEAN ZUR BARRI TA
ORMA BARRIAK EGITBA BAINO I le respond!
que era mas facil levantar una nueva
casa de los cimientos que pouer nuevos
maderos y uuevas paredes en una casa
torcida , viciada y de vigas medio podri-
das : je lui ai rtpondu qu'il etait plus
facile de bdtir une nouvelle maison en
ciments que de mettre de nouvelle* poutres
et de nouveaux murs a une maison tor-
tue, penchee, et dont les chevrons sont
k demi pourris. (Per. Ab. 198-24.) =
2° (G-and), dafiarse, s'endommager.
LiANDARAK UGAR1BGI DAUDBNEAN , BAT A
BESTEA OBENDU EG I TEN DUB (G-and) *.
cuando las plantas estan demasiado
abundantes (espesas), una a otra se da-
flan : quand les plantes sont trop denses ,
elles s'endommagent les unes les autres.
Obendun, hobendun (c, ...), culpa-
ble, reo : coupable, criminel. Aditu zen-
DUTEN ESAN ZITZAYELA ANZINAKOAI : EzTEZU
ILKO ETA ILTZBN DUBNA IZANGO DA ESERTO-
K1KO EPAYAREN OBENDUN I oisteis que
fue" dicho a los antiguos : No mataras ,
y quien ma tare , obligado quedara a jui-
cio : vous avez appris qu'il a He" dit aux
anciens : Tu ne tueras point, et celui qui
tuera me'rite d'etre puni par les juges.
(Ur. Matth. v-21.) Hobendun zerori
BAZAR A, ORDUAN ZU ZARA OBLIGATU AITZIN-
TZERA ETA HITZ-ESKE JARRAIKITZERA '. si
sois yos el culpable, entonces estais
obligado a adelantaros y a ir en pos a
hablarle : si vous ites le coupable, vous
ites oblige" de prendre le devant et de
vous presenter pour lui parler. (Ax. 3«-
119-8.)
Obenduri (BN, L?), reo, culpable :
coupable, criminel. Bbrtzb guztiak kon-
PLITUAGATIK, BATETAN BEHAZTOPATZEN BAD A,
GUZTIBTAN EGIN DA HOBENDURI I a pesar
de cumplir todos los demas (mandamien-
tos), si tropieza en uno, se hace culpa-
ble en todos : malgri Vobservance de tous
les autres (commandements) , si on en
enfreint un, on se rend coupable dans
tout le reste. (Ax. 3«-453-14.) Aitzitik
IZANEN DA HOBENDURI NEUOIZ IRAGANEN
btzaiobn hoben batbz, sino que ser£ reo
de eterno delito , au contraire il est cou-
pable d'un peche eternel. (Har. Marc, m-
29.)
Obenean (BN-s, R), en lo mejor,
cuando menos se espera : inopintment ,
quand on s'y attend le moins.
Oben egln : 1° (B, G), condescender,
condescendre. Oben zakizkiq zure etsa-
YARI, BBREALA BERARBKIN BIDEAN ZAUDEN
bitartban : acomddate luego con tu con-
trario, mientras que estas con 61 en el
camino : accorde-toi au plus tot avec ton
adversaire, pendant que vous allez en-
semble (au tribunal). ( Ur. Matth. v-25.)
= Bonaparte corrigi6 este pasaje asi...
Bonaparte corrigea ce passage ainsi : kon-
PON ZAITE ZURE BTSAYAREK1N. — 2° (B, G),
decaer, ceder : dechoir, ceder. — 3° (B-
ar), quebrar, derrumbarse : faire faillite,
s'ecrouler.
Oben email ( AN - b , L ?) , inculpar :
inculper, accuser. Etzayo hargatik hoben
EMAN BBHAR, J A Kl TATE EDO ZERBAIT GAU-
zaren ezagutza laiSoari , no es que se
deba vituperar la ciencia 6 el^mero cono-
cimiento de las cosas, ce n'est pas qu'il
faille bUmer la science ou la simple con-
naissance des choses. (Duv. Imit. 8-14.)
Obenena (BN-s, R), bobenena (BN-
am), el mejor, le meilleur.
Obenga (B-b), obenques, haubans.
(??) = La palabra genuina debe de ser
estai. Le mot indigene doit Sire estai.
Obengabe (AN-b), hoben -gabe
(L, ...), inocente, innocent.
Obentasun (B, G), condescendencia,
condescendance. \ eta zelan kondbnb-
TAN DABEN JeSUSEN OBENTASUN ONEK GURE
mueertasuna ! J oh y c6mo condena esta
condescendencia de Jesus nuestra esqui-
vez ! oh et combien cette condescendance de
Jesus condamne notre mauvaise volonte !
(Ur. Maiatz. 138-15.)
Oberako ( B) , oberanzko ( B), mejo-
ria, amelioration.
Oberen (AN-b, BN-s) , hoberen (BN,
L, S), mejor, meilleur.
Oberenean (AN-b),Var. de obenean.
Hoberentsu (AN, BN, L, S), casi el
mejor, presque le meilleur.
Oberuzko (B-m), mejoria de un
enfermo , amelioration de Vetat d'un
malade.
Oberta: 1° (Sc), ofrenda, pan que se
ofrece al sacerdote en los bautizos y
bodas : offrande, pain qu'on off re au
pritre aux ba.pt4m.es et aux noces. (??)
— 2° (BN-s, R), pan del ofertorio, pain
de Voffertoire. (??
Hobespen (BN?), p referenda, pr^/2-
rence. (De hobetsi.)
Hobeste (BN?), preferencia, acto en
que se prefiere : preference, acte que Von
prtfere.
Obeta (S), serenata , alborada : sere-
nade, aubade. (D. fr. aubadel.)
Obeto (Be, Gc), mejor, de una manera
mejor; a diferencia de obe, que es mejor
(cosa) : mieux, d'une maniere meilleure;
a la difference de obe, qui signifie meil-
leure (chose). = Obeto es adverbio; obe,
adjetivo. Obeto est un adverbe; obe, un
adjectif.
Obeto-bearrean (B, ...), de buena f£,
de bonne foi.
Hobetsi (BN ?), preferir : preferer,
choisir. Herriz kanpoan nenbilano , ber-
TZEN KOBITAK NEUREAK BANO HOBETSI Z ,
HEIBR JARRAIKITBN , HARK ZAUZTAN NEUREAK
egiten : mientras andaba yo fuera, prefl-
riendo las cuitas agenas a las mias, se-
guia en pos de ellas y esto me las pro-
ducia : pendant que j'errais au dehors,
prefer ant les chagrins d'autrui aux
miens, je les suivais derriere, et cela m'en
produisait. (Oih. 187-5.)
Obetu, hobetu (c, ...), hacerse mejor:
s'anteliorer, devenir meilleur.
OBI, hobi: 1° (c), concavidad, conca-
vite. Arrobi, cantera, carriere. Karobi,
calero, four a chaux. Ikaztobi, carbonera,
meule de charbon. — 2° (c), fosa, fosse. =
En algunos dialectos, como B y G, es voz
casi anticuada ; siendo, al contrario , muy
corriente en AN, BN-ald-am-gar-s, L, R,
S. Dans quelques dialectes, comme B et G,
e'est un mot presque vieilli; mais il est,
au contraire, tres courant en AN, BN-
ald-am-gar-s, L, R, S. Kalizak (adiera-
zoten dau) Jesus imini eben obia; pate-
NEAK, OBI ORREN GANEKO ARR1A I el CallZ
(significa) la sepultura en que pusieron
a Jesus; la patena, la piedra de sobre el
sepulcro : le calice (signifie) la sepulture
oil Von a mis Jesus; la patene, la pier re
placee sur la sepulture. (An. Esku-lib.
83-2.) uztarri pisua darabilate soinban
Adanen umek, sortzen dirbn egunetik
heriotzeraino , bere amen sabeletik ilki-
tzen direnetik hobira , guztien amagana
bihur-arteino : los hijos de Adan condu-
cen a cuestas yugo pesado , desde el dia
en que nacen basta la muerte, desde que
salen del vientre de su madre al sepul-
cro, basta volver A la madre de todos :
les enfants d'Adam portent sur leurs
epaules un joug pesant, depuis le jour de
leur naissance jusqu'a celui de leur mort,
des qu'ils sortent des entrailles de leur
mere jusqu'a leur sepulture, jusqu'a ce
qu'ils retournent a la mere de tous. (Ax.
3a_454-i5.) Urte gaitza aldirano, izen
gaitza hobirano '. el mal alio se cambia
con el tiempo; el mal nombre (dura)
hasta el sepulcro : une mauvaise annee se
change en meilleure, mais une mauvaise
renommee dure jusqu'au tombeau. (Oih.
Prov. 469.) — 3o (AN, B-l) , Var. de ogi,
pan, pain. — 4° (BN-am), hobi (BN, L,
S), encia, gencive. Var. de oi, hoi.
Hobi el (BN, Sal.), oscuro, cubierto,
sombrio, triste, hablando del cielo : obs-
cur, couvert, sombre, triste, en parlant
du ciel. Var. de goibel.
Hobieldu (BN), oscurecerse, cubrirse
de nubes : s'obscurcir , se couvrir de
nuages. Tormentzako egun hetarik ber-
HALA, BKHIA HOBIELDUKO DA '. y luegO
despu£s de la tribulaci6n de aquellos
dias . el sol se oscurecerd : aussitdt aprds
ces Jours d' affliction, le soleil s'obscur-
cira. (Matth. xxiv-29.)
Hobil (BN-ost). (V. Hobiel.)
Hobildu (BN-ost). (V. Hobieldu.)
Obipetu (B?). (V. Obiratu.)
Obiratu (AN, B, BN, G, R), hobiratu
(BN, L, S), sepultar, enterrer. Zu berriz
JOANGO ZERA ZURE GURASOAK GANA PAKE-
TAN, ETA IZANGO ZERA OBIRATU A , ZARTZA
onean : y tu iras en paz a tus padres , y
seMs en terra do en buena vejez : toi, tu
t'en iras en paix vers tes peres, tu ser as
mis en terre dans une heureuse vieillesse.
(Ur. Gen. xv-15.) ILa eta obiratua izan
zan, fue muerto y sepultado, il mourut
et fut enterre. (Ag. Eracus. 265-8.)
Obita (L-ain), funerales, service fu-
nebre. Ilta geroko egunetan egiten dan
ooreak obita du izena , las honras que se
celebran los dias inmedia tos al de la muerte
se llaman funerales , les honneurs qui se
rendent les jours quisuivent celuide la mort
s'appellent service funebre. (D. fr. obitl.)
Obitegi, cementerio, cimetiere. (F. Seg.)
ObitSiatu , orar sobre la tumba de
alguien, prier sur la tombe de quelqu'un
(S. P.)
ObitSiu, oracidn sobre una tumba,
priere sur une tombe. (S. P.)
Obita (B?), enterrar, enterrer. Eta
BERE 1KASLEETATIK BESTE BATEK ESAN EU-
TSAN I J A UNA, IT§I EGIDAZU LBLENGO JOATEN
ETA OBITUTEN NEURE AITA I y OtrO de SUS
discipulos le dijo : Sefior, dejame ir pri-
raero, y enterrar a mi padre : un autre,
du nombre de ses disciples, lui dit: Sei-
gneur, permettez-moi d'aller auparavant
ensevelir mon pere. (Matth. vin-21.)
OBO : 1° (B-eib-el-ofi), circulo, cercle.
— 2° (B-m), argolla, anillo de hierro,
anneau de fer. — 3° (B, ...), circulo de
hierro puesto en el yugo, al cual se
adhiere la cadena : anneau de fer place
sur le joug, et auquel on fixe la chaine.
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94
OBOEN — ODOL-BILDU
Oboen : i° (B-g), circularmente, circu-
lairement. — 2° (B-a-beg-o-tS), a penas,
trabajosamente : a grand'peine , pinible-
ment. Oboen dabil, anda muy trabajosa-
mente, il marche tres piniblement. Oboen-
oboen (B, ...) : balanceandose , andar a
duras penas : clopinant, marcher pini-
blement.
Oboro (BN), mas : plus, davantage.
Var. de aboro, obro. Orogatik bano
OBORO HARK ERE DAIDI ZUGATIK , tambi6n
£1 hace por vos m6s que por todos, il
fait igalement pour vous plus que pour
les autres. (Dechep. 9-2.)
Obrada (BN-bard), obradatze (BN-
bard), especie de sauce, espece de saule.
Obrera (Be, ..., G), camis6n de ofi-
ciales de ferrerias, sorte de chemise gros-
siere dont se servaient les ouvriers des
forges. (??)
Obro (R), mas, plus. Var. de oboro.
ObroSbago , un poquito mas , un peu
plus. Obroago bage (R-uzt) : sin mas ni
mas, sin fundamento : sans plus ni moins,
sans fondement. Obro ezik ein mendioi-
Lar il dito aurten jein batek gore
idian (R-uzt), mas de cien abubillas ha
matado este alio un sefior en nuestra
villa, un monsieur de notre ville a tui cette
annie plus de cent huppes. — Esta pala-
bra, a semejanza de obb y lar, siendo
esencialmente comparativa, admite, por
pleonasmo, grados de comparaci6n :
obroago, « mas cantidad , lit. : mas mas ; »
obroenak, « los mas. » Ce mot, de mime
que obe et lar, itant essentiellement com-
paratif, admet, par plionasme, des degris
de comparaison : obroago, « davantage,
lit.: plus plus; » obroenak, « laplupart. »
Obroena (R), obroenaz (R), a lo sumo,
tout au plus.
ODAI : 4° (B, G), nube, nuage. = Hay
nubes de varias especies. II existe des
nuages de divers genres : a) Galarren
buru ( B-l ) , galerna buru ( G ) : nimbus ,
nubes negras arrastradas por el venda-
val : nimbus, nuages noirs qu'amene le
vent d'aval. — b) TSanbolin-odai (B-l):
cumulus, nubes altas, precursoras del
viento noroeste : cumulus, nuages tres
hauts, pricurseurs du vent nord-ouest. —
CJ IPAR-ODAI (G), IPAR-ARRAKA (B-l) I
cirrus, nubes precursoras del viento nor-
deste; tienen forma de barras blancas :
cirrus, nuages pricurseurs du vent nord-
ouest, qui ont la forme dc barres blanches.
— d) Baldar (B, G) : cumulo-nimbus,
nubes bajas que pasan lamiendo los
montes, los trae el vendabal : cumulo-
nimbus, nuages bas qui rasent les mon-
lagnes et sont poussis par le vent d'aval.
— e) Balen-odei (B, G) : nubes muy
lisas ; su forma es de pez , traen consigo
viento sur y son seftales de lluvia ; lit. :
nubes ballena : nuages tres riguliers, en
forme de poisson; Us annoncent le vent
du sud et la pluie ; lit. : nuages baleine.
— f) Traganarru (B, G), tromba marina ,
trombe marine. — a) Burduntzi (B-ond) ,
burruntzi (G-don) : stratus, nubes ae
forma de cintas largas negras que gene-
ra 1 men te traen consigo lluvias : stratus,
nuages en forme de longues bandes noires
qui amenent ordinairement la pluie. —
n) Kaiman (B, G), nubes que van poco
a poco de noreste al norte; anuncian
mares alborotados y aparecen en otofio :
nuages qui vont peu a peu du nord-est au
nord; its annoncent une mer agitie et se
montrent en automne. — i) Laiatu (B, G),
nubes precursoras del vendabal ; su forma
es de terreno layado : nuages pricurseurs
du vent d'aval; ils ressemblent a un terrain
bSche". — j) Tsaramel (B-ond, G-don),
nubarrones lluviosos, nuages pluvieux.
— k) Enbat (G-don), viento entre nor-
deste y norte, aparece al mediodia en pos
del viento norte : vent nord-nord-est ; il
se montre vers midi apres le vent nord.
— /) Zaldizko (B-1-m-mond, G) : colum-
nas Uuviosas, mangas de agua : colonnes
pluvieuses, trombes d'eau. = En BN-ald
llaman hbdoi a los nubarrones del N :
zbihar-lanho, « nubes del oeste ; » iphar-
lanho, « nubes del este; » hego-lanho,
« nubes del sur. » En BN-ald on appelle
hedoi les nuages du nord ; zbihar-lanho,
« nuages de Vouest ; » iphar-lanho,
« nuages de Vest; » hego-lanho, « nuages
du sud. » — 2° (B-a-o), trueno, ton-
nerre.
Odaiatu (B-l), nublado, nuageux.
Odai-erru (B-l), nubarr6n, manga de
lluvia, trombe d'eau.
Odaiertz (B-l , G-ori) , horizonte, hori-
zon. ODAIERTZEAN AGIRI DAN ONTZIA, DANA
dalakoa dala, arina da : IRU ordu-barru
Miarritz ikusita dauko (B-l) : el buque
que aparece en el horizonte, sea cual
fuere, es bien ligero : dentro de tres
horas, habra visto Biarritz : le bateau qui
paratt a V horizon, quel qu'il soil, est
bien tiger : en trois heures il aura vu
Biarritz.
Odai-laifio (B-mond), nubes negras
arrastradas por el vendabal, nuages noirs
entratnis par le vent d'aval.
Odaiots (B-a-o-tS), trueno, cstruendo
del trueno : lonnerre , grondement du
tonnerre.
ODAK (?, ms-Lond), sanguinaria, san-
guinaire. (Bot.)
Ode (BN-otSa-s) , Var. de odei (1°).
Odei (AN, B, BN-s, G, R), hodei (BN-
am-gar, S) : 1° nube, nuage. — 2° (AN,
B-ofi, BN-s, G, R-bid), trueno, tonnerre.
(V. Odai, 2°.) Odeiak Jakara, tbnprak
kakara (R, ...) : las nubes (con direccidn)
a Jaca, los tiempos se revuelven, lit. : a
la m.... : les nuages (se dirigeant) a Jaca,
le temps se brouille, lit. : a la m....
Odei gorri, aize bdo buri, egoa ezpalbdi
SG-al) : nubes rojas, viento 6 lluvia , si no
lace viento sur : nuages rouges, vent ou
pluie, a moins que souffle le vent du sud.
Odeiarte (BN-s), momentos de des-
pejo del cielo : iclaircie, moment d'iclair-
cie du ciel.
Odei-asots (AN-b), ruido del cielo
que precede al pedrisco, bruit du ciel
qui precede la grile.
Odei-erori (BN-s, R), hodei-erresta
(BN-ald-s), nubes bajas que pasan la-
miendo los montes, los trae el vendabal :
nuages bas entratnis par le vent d'aval, et
qui rasent les montagnes. (V. Odai, 1°.)
Odeigari (AN-arak, G-gai) , trieo que
dan los aldeanos como estipendio de con-
juros, bU que donnent les pay sans comme
honor aires des conjurations.
Odei-garraska (BN-s), ruido del
trueno, bruit du tonnerre.
Odei-jasa (G-aya-bid), nublado, ntbu-
leux.
Odei-marraka (R), ruido del trueno,
bruit du tonnerre.
Odei-murru (BN-s, L-get, ...), nubes
gruesas en forma de pefiascos, que van
poco a poco del noreste al norte; anun-
cian mares alborotados, aparecen en
otofio : gros nuages en forme de rochers,
qui s'avancent lentement du nord-ouest
au nord; ils annoncent une mer agiUe et
apparaissent a Vautomne.
Odei-saka (R), nubes gruesas, nuages
e'pais.
Odeite (Aft. ms), odeitza (An. ms) y
nublado : couvert, nuageux.
Oderril (B-m), regiieldo del ganado,
Eructation du be"tail.
ODI, odia: t° (B, G), cafio, canal de
tejado : conduit, canal qui recoit les eaux
d'un toit. Arako odi edo urbide zorione-
koa, aquel cafio 6 canal dichoso, cette heu-
reuse gouttiere ou canal. (Ur. Bisit. 44-
14.) Zazpi oditSo, esan djraden kandele-
robn zazpi argientzat, siete canales para
las siete luces de los mencionados can-
deleros, sept conduits pour les sept
lumieres desdits chandeliers. (Ur. Zach.
iv-2.) — 2° (AN, BN-s), duerna, pesebre
de madera : creche, rktelier, mangeoire.
MlHISKANDO OIHAL LODIZ ABELODIZ OHA-
koa zegion, con pafio grueso de franja
de lienzo le hizo cuna de pesebre de ani-
males, avec du linge grossier on lui fit
une creche a bestiaux. (Oih. 201 -b.)
Abere flakoa, odia Silo (BN-s) : bestia
flaca , el pesebre agujereado : la bite
cf\itive, la mangeoire percie. — 3° (AN,
Oih. Voc, S-li), encaflada, barranco,
ravin. — 4° (BN-ist), anillo de hierrodel
yugo en el cual se introduce el tim6n,
anneau dc fer du joug dans lequel on
introduit le timon.
Odoi: 1° (B-a, BN-s), nube, nuage.
Var. de odei (1°). — 2° (B, An., R),
trueno, tonnerre.
Odoi-adar (R-uzt), odoi-bilima (S-li),
nubecilla, petit nuage. Kan-kebenka er-
KITAN DRBN ODOI ME KURAK ODOI-ADARRAK
dra (R-uzt), aquellas nubes delgadas
que salen aaui y alii son los odoi-adar,
lit. : ramas ae nubes : ces nuages minces
?ui sortent ca et la sont les odoi-adar,
it. : branches de nuages.
Odoi-malta (R-uzt) , nubarrones, gros
nuages. (V. Odai, i°.)
ODOL : 1° fc), sangre, sang. Odolak su
gabe diraki, la sangre hierve sin fuego,
le sang bout sans feu. (Oih. Prov. 347.)
Odolbz ta garup.z, a sangre y fuego, a
feu et a sang. (Aft. ms.) — 2° (AN-b),
morcilla, boudin.
Odolaldi (B-g), acceso 6 flujo de san-
gre, pletora : flux de sang, pUthore.
Garramaztuta gagozanean izbrdi likiNe-
tan egoten gara ta be1ngoan igaroten
jaku odolaldia (B-g) i cuando estamos
acatarrados, nos ponemos d sudar en
abundancia, y al mom en to se nos pasa la
pletora de sangre : lorsque nous sommes
enrhumis, nous nous faisons suer abon-
damment, et ensuite nous nous guirissons
de la pUthore de sang.
Odol-batu (B, ...), odol-batun (B-l),
roncha, sangre coagulada : caillot, sang
coagute.
Odol-belar (BN-gar-s, L, R-bid),
odol-belbar (L, S) : i°culantrillo, parie-
taria, sanguinaria : capillaire, pariitaire,
sanguinaire. (Bot.) — 2° (S, Alth.), dora-
dilla, una clase de helechos : doradille,
asplinie, sorte de fougere midicinale.
Odol-bildu (Gc), odol-biltu (R),
ron-cha, sangre coagulada : caillot, sang
coaguli.
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ODOL-BIZI — OE
95
Odol-bizi (c), nervioso, lit. : de san-
gre viva : nerveux, lit. : de sang vif.
Odol - burutu ( R - uzt ) , coagularse la
sangre, se coaguler (le sang). Odol buru-
ttja , la sangre coagulada, le sang coagule".
Odoldi : 1° (B, R), musgo, mousse.
(Bot.) — 2° (B, ...), alga marina, algue
marine.
Odoldu (c), ensangrentar, ensanglan-
ter. Garbitu daiogun lbnbngo arpegi
odoldua, limpiemosle primero la cara
ensangrentada , nettoyons d'abord sa
figure ensanglanUe. (Per. Ab. 78-5.)
Odoldun : 4° (c, ...), quien tiene san-
gre : sang u in, celui qui a du sang. —
2° sensible a la afrenta , sensible a I'af-
fronl. (Duv. ms.) — 3° (c, ...), vivo de
caracter, vif de caractere.
Odol-edale (L), sanguijuela, sangsue.
Odoleko ( c ) , consanguineo , consan-
guin. Baita, geienbn iritzian, (bsan bear
DU) AIDETASUNA, ALA ODOLBKOA , ALA BRA-
tsia : tambien, a juicio de la mayor parte,
debe decir el parentesco , asi de consan-
guinidad, como de afinidad : e"aalement,
d'apres I' opinion ge"nirale, il aoit decla-
rer la parente" , aussi bien de la consan-
guinity que de Vaf finite". (Conf. 118-30.)
Odol - heldura ( L - ain ) , hemorragia ,
he"morragie.
Odolera, hemorragia, derrame de san-
gre : himorragie, perte de sang. (All.,
ms-OtS.)
Odol-erio (B), flu jo de sangre, flux de
sang. Eta orra nun andra bat amabi
URTEAN GEISORIK EGO AN A ODOL - ERIOAGAZ ,
ELDU JAKON ATZBTIK , ETA UKUTU E UTS AN
BERB SOlftEKOAREN ERTZEAN '. y he" aqui
una mujer, que padecia flujo de sangre
doce aflos habia, y llegandose por detras,
toco la orla de su vestido : et voila qu'une
femme, afflige"e d'un flux de sang pendant
douze annexes, s'approcha par derrikre et
touch a la f range de son manteau. (Matth.
ix -20.)
Odoleste (B-m), morcilla, boudin.
Odolestu ( B , G ) , nervioso , nerveux.
Odoletan (c), sangrando, sanglant.
Odoletan dago, esta sangrando, il saigne.
Odoleztatn (AN-b, L-ain, R) , ensan-
grentar, ensanglanter.
Odolgabe (c, ...) : 1° exangtte, exsan-
gue. — 2° insensible, apatico : insensible,
apathique.
Odolgaitz (BNc, Lc, Sc), violento,
persona de caracter duro : violent, per-
sonne dure de caractere.
Odol-gaizto ( L-ain J, violento, de
caracter duro : violent, ae caractere dur.
= Sin el gui6n, que indica que es pala-
bra compuesta, significaria sencillamente
a mala sangre » y es de uso comun. Ce
mot, sans le trait d* union qui indique
un mot compose", sin ni fie rait simplement
« mauvais sang » ; il est d'un usage ge"n&-
ral. Odol-galduak (B) , los malos humo-
res, les humeurs mauvaises.
Odol-galtze (AN, BN, G, L), flujo de
sangre , flux de sang. Eta uaba emazteki
BAT, HAMABI URTHE HART AN ODOL-GALTZE
BATEK HBSTUTZBN ZUENA, HURBILDU ZITZAIOEN
GIBELETIK ETA UK1TU ZIOEN SOINBKOAREN
litba : y he aqui una mujer , que pade-
cia flujo de sangre doce aflos habia, y
Uegandose por detras, toc6 la orla de su
vestido: et voila qu'une femme, affligie
d'un flux de sang depuis douze anntes ,
s'approcha par derriere et toucha la f range
de son manteau. (Duv. Matth. ix-20.)
Odol garbiko (AN , G) , noble , noble.
TSOTg EGIN ZUTEN BBREN GIZON ODOL GAR-
bikoen gainban, sobre los nobles de ellos
echaron suertes, on a jete" le sort sur ses
nobles. (Ur. Nah. in-10.)
Odol-gatzatu (AN-b), sangre coagu-
lada, sang coagule".
Odol-geldiak (B-el, G-iz, ...), los
malos humores, les mauvaises humeurs.
Odolgi (BN-ald), morcilla, boudin.
Odolgiro (B?, G?, L?), sanguinario,
sanguinaire. Bere burdi&a odolgiroa
BZTA IGAROKO CURE KORPUTZ-ALBOETATIK ,
su hierro sanguinario no traspasara nues-
tro costado , son fer sanguinaire ne per-
cera pas notre cdte". (Per. Ab. 214-16.)
Giristinoen persegizaile odolgiro hark,
erromako andre noblenak desohoratuz
geroz : aquel sanguinario perseguidor de
los cristianos, despues de haber deshon-
rado las matronas mas nobles de Roma :
ce perse" cut eur sanguinaire des chre"tiens,
apr$s avoir dtshonore" les matrones les
plus nobles de Rome. (Ax. 3»-17* -2.) =
Este ejemplo no es del mismo Axular,
sino del que arregl6 la tercera edici6n.
En el capitulo xx de ella, correspon-
diente al numero xxxii de la primera y
segunda, faltan frases enteras del au-
tor, habiendo en cambio el corrector (?)
agregado otras. Es muy creible que la
palabra odolgiro haya nacidoen el Dic-
cionario trilingvie de Larramendi. Cet
exemple n'est pas d' Axular lui-m4me, mais
de celui qui arrangea la troisieme Edition.
Dans le chapitre xx de celle-ci, qui cor-
respond au xxxii* de la premiere et de la
seconde, il manque des phrases entieres
de I'auteur, le correcteur (?) en ay ant,
en e" change, ajoute" d'autres. Peut-6tre que
le mot odolgiro est venu du Dictionnaire
trilingue de Larramendi.
Odol-girotasun, caracter del hombre
sanguinario, caractere de I'homme san-
guinaire. (Duv. ms.)
Odol gogortua (B-m), roncha, la
sangre coagulada : caillot, le sang coagule".
Odolguxi (AN-b, BN-ald, L-ain), car-
denal, coagulo de sangre : meurtrissure,
amas de sang. Edozein uspelek eztu egiten
ODOLGURIA .' ODOLGURIAREN EGITEKO ARRIU-
EALDI HANDISKO BAT HARTU BEHAR DA (BN-
ald ) : cualquier contusi6n no produce
cardenales; para hacerlos es preciso re-
cibir una fuerte pedrada : toute contusion
ne produit pas de meurlrissures ; pour les
produire, il faut itre frappe" d'un fort
coup de pierre.
Odol - jarietea (d'Urt. Gram. 36),
odol-jario (G, ...), hemorragia, he"mor~
ragie.
Odol-jauste (Duv.), odol-joaite (R-
uzt), hemorragia, he* mor ragie.
OdoliStu (AN-b), Var. de odolustu(1°).
Odolki (AN, G, L, R, S), morcilla,
boudin. Odolki itsu (BN-s, R), morci-
116n, gros boudin.
Odolko (R-uzt), morcilla, boudin.
Odolkoi (?), sanguinario, sanguinaire.
Eta errege madarikatzban , hunela min-
tzo zen Sembi : Habil, gizon odolkoya,
belialbn gizona : Semei , al maldecir al
rey , hablaba de esta manera : Ve , hom-
bre sanguinario , hombre de Belial : Se"-
mii par la it ainsi en maudissant le roi :
Va-ten, va-t'en, homme sanguinaire, sce"-
Urat. (Duv. II Reg. xvi-7.)
Odol-naaate (BN-luz), coito, cott.
Odoloste ( B , G ) , morcilla , boudin.
Batalako bbste, auntzaren odoloste : el
uno como el otro, morcilla de cabra :
Vun comme I'autre, boudin de chevre.
(Prov. Per. Ab. 423-22.)
Odol otzean (c), Var. de odol otzik.
Odol otzik (c), a sangre fria : de
sang-froid, froidement. Erregba odol
OTZIK ALA ILDA, ONEN AULKIAN ILTZAlLEA
jarritako orduan i el asesino , habiendo
matado asi a sangre fria al rey , a la hora
de sentarse en su trono : I' assassin, ayant
ainsi tue" leroide sang-froid, lorsqu'il a I la it
s'asseoir sur le trdne. (Lard. Test. 269-4.)
Odoloztu: 1°(AN, BN, L, S), tranquili-
zarse, calmarse : se tranquilliser, se cal-
mer. — 2° (R), pariente lejano , parent
iloigne". Odoloztuak, los parientes leja-
nos, les parents e"loigne"s.
Odolstatu (BN, S), ensangrentar,
ensanglanter.
Odol-iuri (S?, Chah. ms), la linfa
(humor), la lymphe (humeur).
Odolti (AN?), sanguinario, sangui-
naire. Otso gaiztoak aienatzeko ta orien
ORTZ ODOLTI ETATIK BERE ARDIAK GORDE-
tzeko, para espantar los daflinos lobos
y salvar sus ovejas de los dientes san-
guinarios de estos, pour ej>ouvanter les
loups nuisibles et sauver ses brebis de leurs
dents sanguinaires. (Mend. III-284-2.)
Odoltsu ^c, ...), sanguineo, sanguin.
Odoltza (AN, B, G) , masa de sangre,
masse desang. = Esta palabra, como todo
derivado de -tza , indica en admiraciones
gran cantidad. Ce mot, de me*me que tout
autre derive" de -tza, indique en admira-
tion une grande quantity. \ A zan odol-
tzea! (B-l,...), il que cantidad de san-
gre, aquella !! que de sang I que de sang !
Odoluri (AN, BN-am , G-aya-don-ori-
us, L-ain, R, S) : 1° cardenal, roncha,
sangre coagulada : meurtrissure, bleu
(pop.), sang coagule". — 2° equimosis,
ecchymose.
Odoluritu (L-ain, S, ...), contundir,
golpear : contusionner, frapper.
Odolurra (ms-Lond), sanguinaria,
sanguinaire. (Bot.)
Odol-ustu: 4°(c,...),desangrarse,*e*at-
gner. — 2°(c, ...), sangrar, saigner. Barbb-
RAK PENATZEN DU ERIA, EBAKITZEN DU, ODOL-
HUSTEN DU, BTSA1 BAT BEZELA ERABILTZEN
du : el barbero atormenta al enfermo, le
corta, le sangra, le trata como a un ene-
migo : le barbie r tourmente le malade,
F incise, le saigne, le traite en ennemi.
(Ax. 3M02-21.) — 3° (G), ensangrentar,
ensanglanter.
Odol-utsitu (B-a), desangrarse, se
saigner.
Odolutsu (R), morcilla, boudin.
Odoluzki(Aft, B, ms-Ot5, G, Afl.),
almorrana , he"morroldes.
Odolzale (c, ...), cruel , sanguinario :
cruel, sanguinaire.
Odolztatu (BN, L, S), ensangrentar,
ensanglanter. Liburu eta ezpatekin oro
nahasi eta odolztatu, con los libros y
las espadas (lo habeis) todo trastornado
y ensangrentado, avec des livres et des
e"pe"es (vous avez) tout bouleverse" et ensan-
glante". (Hirlb. Eskaraz. ii6-14.)
Odolzu (BN, S), sanguineo, sanguin.
Odots, trueno, tonnerre. (Afl. ms.)
OE, ohe, hoe (c,...), cama, lit. Var.
de obb, ofe, ogb, oi. = En B-l, o es tam-
bien variante de oe en la expresi6n ora ,
« a la cama, » en vez de ogera, oera, oira.
En B~l, o est ^g a lenient variante de oe
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OHE-AINTZINEKO — OGENDUN
dans P expression ora, « au lit, » a la
place de ogbra, oera, oira. Ohe bbroak
askari otz (Sj, la cama caliente (produce)
el almuerzo rrio, le lit chaud (produit) le
dejeuner froid. Oea ataostban deunga,
la cama detras de la puerta (es) mala, le
lit est mal place derriere la porte. (Re-
franes, 223.) Zur baten edo harri baten
gainean, ohbtan sartu gabe, etzain zin-
deziLa : que os acostaseis sobre un madero
6 una piedra, sin meteros en cama : que
vous vous couchiez sur un hois ou sur
une pierre, sans vous mettre dans un lit.
(Ax. 3«-233-15.)
Ohe - aintzineko (BN), alfombra de
cama, descente de lit.
Ohe-aldagarri, par de sabanas, paire
de draps de lit. (Duv. ms.)
Ohe-burukita, cabecera de la cama,
chevet. (Duv. ms.)
Oegi (BN-s), encia, gencive. Var. de
OGI, OBI, 01.
Oe gorri (B, ms-Ot§), cama no prepa-
rada, lit defait.
Oek (G), estos, ceux-ci.
Ohekoi (L-ain), enfermizo, maladif.
Oelagun (G?), concubina, concubine.
Eta berb oelagun Roma zeritzanagandik
IZAN ZITUEN TABEE ETA GaHAM , V de SU
concubina Uamada Roma tuvo a Tabee y
Gaham, et de sa concubine nomme'e Roma
il eut aussi Tabee et Gaham. (Ur. Gen.
kii-24.)
Ohelarru ( BN-ald ) , funda de colcha ,
enveloppe de la courtepointe.
Ohe-paramenta (BN-gar), pabelldn
de la cama, baldaquin du lit. (x) = Es
de madera, colocado sobre cuatro pi£s.
II est en bois, soutenu par quatre
pied s.
Oeratu (B, G), oheratu (BN, L, ...),
encamarse : se mettre au lit, s'aliter. Eta
ORRA NUN lMlfflKO DODAN OERATURIK , h£
aqui la reducir6 a una cama, voici que je
vais la jeter sur un lit. (Apoc. n-22.)
Ohereskattt (S), ofrecer, offrir. Enb
ARRANKURAK DBIZUT ORO, JAUNA, OHBRESKA-
tzen : os ofrezco , Seftor, todas mis pe-
nas : jevous off re, Seigneur, toutes mes
peines. (Othoitz. 66-3.) Erakusteko jin-
KOARI OHERESKATZBN DERITZOGULA GURE
GOGOAK , HITZAK ETA BIUOTZAK I para mOS-
trar que ofrecemos A Dios nuestros pen-
samientos, palabras y corazones : pour
montrer que nous offrons a Dieu nos
pensies, nos paroles et nos cceurs. (Catech.
45-71.)
Oheresku ( S ) , ofrenda , offrande.
Othoitze, barur, amoina, oheresku eta
bests obra honbz : con oraciones , ayu-
nos, limosnas, ofrendas y con otras bue-
nas obras : avcc des oraisons, desjeiines,
des aumdnes , des o/frandes et avec
d y autres bonnes ceuvres. (Prieres, 31-13.)
Oesare (B, G, ...), catre de tijera, lit
de sangle.
Ohestalgi (S), funda de co\ch6n, enve-
loppe de mate las.
Oheta (BN-am), hornada, panifica-
ci6n : fourn4e, panification. = De orhe,
masa , pdte.
Oeti (B, G) : 1° enfermizo, maladif. —
2° dormil6n, dormeur.
Oetoki (B, G), alcoba, dormitorio :
alcdve, dortoir. Erdu nbugaz onen oeto-
kia ta oea ikustera, ven conmigo a ver
la alcoba y cama de estos, viens avec moi
voir leur alcdve et leur lit. (Per.Ab. 129-
25.)
Ohezango (BNc, Lc), ohezankho
(Sc), pies de la cama , pieds du lit.
Oezeru (B, G), ohezeru (BN, L, ...),
pabell6n de la cama, lit. : cielo de la
cama: baldaquin du lit, lit.: ciel du lit.
Ohe-zilo (S-li), dormil6n, lit. : agu-
jero de la cama : dormeur, lit. : trou de
lit.
Oheznr (L-ain, ..., Sc), catre : bois de
lit, chdlit.
Oe-zuri (B, ms-OtS), cama preparada,
lit prepare".
Ofe (BN-ald-baig), cama, lit. Var. de
OB.
Oiestali (BN-ald), funda de colchdn,
enveloppe du matelas.
Oga (BN-ezp, S), celo de la perra,
chaleur de la chienne. (Contr. de ogara.)
Ogale: 1° (AN-lez-oy, BN-gar-s, Lc, R),
comida de cerdos u otras bestias, nour-
riture des pores ou des autres animaux.
Ordutik Serriak jateko guziak egosiak
behar ditu ', azkenekotz ogale huts a :
desde entonces el cerdo necesita que todos
los alimentos este"n cocidos ; al fin solo
su comida especial : des lors il faut don-
ner au cochon des aliments cuits ; apres
seulement sa nourriture sptciale. (Duv.
Labor. 137-17.) — 2° (BN-ald-gar, Lc),
indolente, indolent. Gizon ogale, hom-
bre indolente, homme indolent.
Ogalekeria (BN, L), indolencia extre-
mada, indolence extreme.
Ogaletu (BN, L,...) : 1° enfangarse
los caminos, devenir boueux (les che-
mins). — 2° volverse indolente, devenir
indolent.
Oganik , en adelante , dortnavant.
(Aft. ms.)
OGARA (AN, Araq., L-ain, S), celo
de la gata y tambi£n de perra , chaleur
de la chatle et aussi de la chienne. (V.
Ara, 1°.)
Ogaratu, entrar en celo la perra,
itre en chaleur (la chienne). (Duv. ms.)
Ogarri (R), dia muy caluroso, journ4e
tres chaude. \ Zer egun ogarri izan da
egunkoa ! ( R) , i qu6 dia tan caluroso ha
sido el de hoy! que la journte a 416
chaude aujourd'hui !
Ogarro (B-on), comufta, pan de infima
calidad : pain bis, pain de qua lite infe-
rieure. (De ogi-|- arro?.)
Ogartu : 1° (BN-s), acordarse, se sou-
venir. Var. de oartu. — 2° (BN-s), adver-
tir, notar con los ojos u oidos : observer,
remarquer ou noter. — 3° (BN-s, R),
subirse 6 mayores un mozuelo, p. ej. fu-
mando : imiter les plus grands (un gar-
con), p. ex. en fumant. Morroin ogartua
(R), mozuelo despierto , garcon deiure.
OgaSo (git), hombre, homme.
Ogasun (B, arc), haberes, hacienda :
avoir ou biens, domaine ou propriety
rurale. Gosaldu, barazkaldu, askaldu ta
APALDU, TA HOGASUNA GALDU I almOTZar,
comer, merendar y cenar y perder los
haberes : dejeuner, dtner, gotiter et sou-
per, et perdre les biens. (Refranes,
161.)
Ogatu ( B-aram-otS ) , agarrar : saisir,
agripper. Var. de oratu.
Ogatze (BN-s), cama, lit. Var. de
OHATZB.
Oge (B, G), oghe (L), cama, lit. Var.
de oe. Madril-alde ortan Sagastak ogb-
RAKO TSAPELA BART AZTU ZUBLA TA GAURKO
GOIZALDEA EZTULKA TA EtSUNKA IGARO
duela : que en esa regi6n de Madrid Sa-
gasta olvid6 anoche el gorro de dormir
y o;ue ha pasado el amanecer de hoy
tosiendo y estornudando : que dans cette
region de Madrid Sagasla oublia hier
soir le bonnet de nuit, et qu f il a passe la
jour nee d'aujourd'hui a tousser et a eter-
nuer. (Ibaiz. 1-29-3.) Parbta kisuz 3uri-
TUAK OIHAL ABBRATSEZ GORDB ZIREN , OGHEAK
sederia ederrez estali : las paredes
blanqueadas de cal estaban ocultas bajo
ricos tapices, las camas estaban cubier-
tas de tejidos de seda : les murs blan-
chis a la chaux etaient caches sous de
riches lentures, les lils etaient recouverts
de tissus soyeux. (Dasc. Atheka. 16-2.)
OGEI (AN, B, G, R), hogei (BN-am, S),
veinte, vingt. Ogeiren bat, unos veinte,
une vingtaine. (Izt. Cond. 267-20.) =
Este numeral pierde en B la i cuando le
sigue la conjunci6n ta en los compues-
tos : ogeta lau (B, Apoc. iv-4J , « veinti-
cuatro; » ogetaz lagunak (Be), « veinti-
tantas personas. » Ce numeral perd V\ ,
en B, lorsqu'il est suivi de la conjunc-
tion ta dans les composes : ogeta lau (B,
Apoc. iv-4), « vingt -quatre; » ogetaz
lagunak (Be), « vingt et quelques per-
sonnes. »
Ogeiko (B), onza, moneda : once oVor,
monnaie. = Un tiempo hubo onzas de
oro que valian veinte duros. A las de
diez y seis se les llama indistintamente
ogeiko y amaseiko ; y A las medias onzas
AMARREKO, sin que, por lo m^nos que nos
conste, se les llame zortziko. Autrefois
il y avait des onces d f or de la valeur de
cent francs. Les monnaies d'or de quatre-
vingts francs sont appeUes indifferem-
ment ogeiko et amaseiko ; et les demi-
onces, amarreko , personne ne leur ayant
donne, du moins que nous sachions, le
nom de zortziko.
Ogei otSineko (AN-b). (V. Ogeiko.)
Ogeita lauoreneko (L-ain), ogeita
lau orduko (AN-b), escorpi6n, scorpion.
OGEN : 1° (B, arc), engafio, trompe-
rie, Naztauenak (nai eztauenak) ogbnik,
inez bbgi gbiztoaganik , quien no quiere
engafio huya del perverso, que celui qui
ne veut pas 4tre trompe fuie le pervers.
{Refranes, 244.) - 2° (BN, S), injuria,
injure. Ogen bat paira bertzba gaira,
una injuria sufrida llama pronto a otra,
une injure sou/fprte en appelle aussitdt
une autre. (Oih. Prov. 343.) Haybtarik
BATI IHARDETSI ZEYON BTA ERRAN I ADISKI-
DEA, EZTBIZUT BGITEN OGBNIK (S, Matth.
xx-13) : mas 61 respond i6 a uno de el los,
y le dijo : Amigo , no te hago agravio :
mais il repondit a Vun d'eux : Mon ami,
je ne te fa is point d f injustice. — 3° ( BN-
am -gar, R, S), culpa, falta, pecado :
faute, peche. Eztuzue irakurri Legban
NOLA SABAT - EGUNBTAN SAKRIFIKADORBK
TENPLEAN 8ABAT-EGUNA HAUSTEN DUTEN BTA
hogen-gabe diraten ? ^ no habels leido en
la Ley que los sacerdotes los sabados
en el templo auebrantan el sabado, y
son sin pecado* n'avez-vous pas lu dans
la Loi que, le jour du sabbat, les pr4lres
violent le sabbat dans le temple sans com-
mettre de peche? (Leiz. Matth. xn-5.)
Bertzez gaizki mintzo denak adi ditzake
berb ogenak, el que habla mal de otro
puede oir sus faltas, celui qui parlera
mal des autres sera sujet a entendre ses
fautes. (Oih. Prov. 562.)
Ogendun (S, Othoitz. 38-28), ogenduru
(BN ?) , reo , culpable : fautif, coupable.
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OGENGABE — OGI-OPHIL
97
EZTUZU ZBR UKHA ZARBLA OGENDURU, no
tenuis que negar que sois culpable, vous
n'avez pas a nier que vous 4tes coupable.
(Oih. 429-5.)
Ogengabe, hogengabe (BN, S), ino-
cente, innocent. Eta baldin bazinakite
ZER DEN : MlSERIKORDIA NAHI DUT ETA EZ
8AKRIFIZIO , BTZINTUKEZTEN KONDEMNATU
hogen-gabeak : y si supieseis que es :
Misericordia quiero y no sacrificio, jamas
condenariais a los inocentes : si vous
compreniez cette parole : Je veux la mis6-
ricorde, et non le sacrifice, vous n'auriez
jamais condamne" des innocents. (Leiz.
Matth. xn-7.)
Ogentsu ( L ) , culpable , coupable.
Ogerleko (Be), peso, duro, moneda
de cinco pesetas : douro, monnaie de
cinq pincettes, cinq francs.
Ogerren (BN-s), periodo de veinte
dias, pe*rioae de vingt jours. Elizako
OBIALAT ARZAGIA ERMATEN QINlSuN LENAGO
OGEI EGUNEZ ILARIETAN I OEITZEN BAITZEN
ogerrena : antes llevabamos cera a la
sepultura de la iglesia, durante veinte
dias en los funerales; esto se llamaba
ogerren : nous portions autrefois de la
cire a la sepulture de Ve'glise durant les
vingt jours des fune'railies ; cela s'appe-
lait OGERREN.
Ogeta (B), Contr. de ogei ta. Ogeta
bat, veintiuno, vingt et un. Ogeta bi,
veintidos, vingt-deux.
Ogetaz (B), veintitantos, vingt et
quelques.
OGI: 4° (c), pan, pain. Ogi gogo-
rrari hagin zorrotza , a pan duro diente
afilado, a pain dur des dents aigu€s.
(Oih. Prov. 348. Refranes , 541.) Ogi
bezanbat gazta izan din (BN-s), has
tenido tantos quesos como panes , tu as
eu autant de fromages que de pains. =
Quiere decir : « Tu hablas mal de otro,
otro habla mal de ti. » Ce qui veut dire:
« Tu paries mal d'un autre, un autre
parte mal de toi. » Ogi-idorrban (BN-s),
ogi-utsean (BN, L, S), a pan y agua
( estar condenado ) , (itre condamne") au
pain et a I'eau. — 2° (AN, BN, L, S),
trigo, btt. Ordu hekietan larunbat edo
sabat-egun batez Jesus iragan zen ogi-
landa batzuetarik, en aquel tiempo
andaba Jesus un dia de sabado por unos
sembrados (de trigo), en ce temps- la
Je'sus traversait des champs de me' un
jour de sabbat. (Duv. Matth. xn-1.) Ezta
ogirik neke gaberik ( S.) , no hay trigo
sin fatiga, on ne ricolte pas de btt sans
fatigue. — 3° (AN-b), encia, gencive.
Var. de oi (2°).
Ogi ailesa (AN-b), ogi ailisa (L-s), el
pan mal ferraentado, lepain mal ferments.
Ogiaire (BN-baig), trigo que se da a
los sacerdotes por bendecir los campos ,
froment qu'on donne aux prilres pour
b6nir les champs.
Ogi ala ardao (B-a), ogi ala ardo
(G-iz-ord, S), juego infantil de azar equi-
valente al de « cara 6 cruz », con la dife-
rencia de que en vez de moneda se echa
al aire una piedrecilla plana mojada por
un lado : jeu enfantin de hasard , ana-
logue a cetui de « pile ou face », avec cette
difference qu'au lieu d'une monnaie on
jette en Vair un petit caillou plat mouiltt
d'un cdtt. ( Sin. ogi edo ardo (AN-b),
OGI ALA ARNO (L).
Ogi-ale (AN, G), trigo, lit. : grano de
pan : btt, lit. : grain de pain.
T. II.
Ogi-ardao (BL ogi-ardo (G), ligera
refaccion , comiaa ligera de funerales :
ttgere collation, repas ledger des fun6-
rallies.
Ogi-arrap#a (Lc), el pan esponjado,
le pain spongieux.
Ogi-arraultze (AN-lez), empanada,
torta : pitt, tarte.
Ogi arro (AN-b). (V. Ogi-arrapo.)
Ogi-askari (R), merienda ligera, p.
ej. de pan y tocino : godler ttger, p. ex.
de pain et de lard.
Ogi-aste (B-g-m), primer funeral,
premieres funtrailles.
Ogibala : 4° (B-mond-ofl), cesto para
llevar panes al homo : paneton, corbeille
pour mettre les pains au four. — 2° (AN-
lez), montoncitos de trigo, petits tas de
bU.
Ogibegi ( AN, BN, L, R, S), ojos del
pan , yeux au pain.
Ogi-belar (Sc) : 4° corteza de pan,
croUte de pain. — 2<> planta de trigo,
plante du btt.
Ogibide : 4° (Sc), buena cosecha,
bonne r6colte. — 2° (B, G, R), oficio,
medio de subsistencia : gagne-pain,
metier, moyen de subsistance. Izurriak,
GATSAK, ET5e EDO SENITARTEKO NA1BAGEAK
kbndu deutsuen egikizun ta ogibidea : el
empleo y medio de subsistencia de que os
han privado la peste, el mal , la aflicci6n
de casa 6 de familia : Vemploi et le
moyen de subsistance dont vous avez 6tt
privt par la peste, la maladie, les cha-
grins domestiques et de famille. (Ur.
Maiatz. 44-18.)
Ogibigi (AN-b, R), grano de trigo,
grain de btt.
Ogibii (AN-b-lez), ogibihi (BN, L, S),
trigo, froment. Bere bahea bere eskuan
DU ETA GARBITUREN DU BERE LARRAINA; ETA
BILDUREN DU BERE OGIB1HIA GRANERERA l
su bieldo en su mano esta; y limpiara
bien su era, y recogera su trigo en el
granero : 8a main tient le van; il net-
toiera son aire, il amassera son froment
dans le grenier. (Leiz. Matth. m-42.)
Ogi-bizardun (AN-b, R), espiga de
trigo con barbas, 4pi de btt barbu.
Ogiboska (BN-baig), sopas de pan,
soupes au pain.
Ogi-biirno (S), carguilla de trigo,
petite charge de btt.
Ogiburu : 1° (AN, BN, L, R, S), espiga
de trigo, 4pi de btt. — 2° (BN, L), cierta
marca del ganado vacuno bajo el rabo :
icusson, marque que les be*tes a comes
ont sous la queue.
Ogi-buztina(BN-s), pan mal fermen-
tado, pain mal levt.
Ogi-ebakitzale (AN-b), segador, mois-
sonneur.
Ogi-emaile, panadero, repartidor de
pan : panetier, celui qui est charge^ de
distribuer le pain. (Duv. ms.)
Ogi-ephaile. (V. Ogi-ebakitzale.)
Ogi-ephaite (Duv. ms), ogi-ephaita
(Duv. ms), siega, moisson.
Ogi-erauztale (AN-b), Var. de ogi-
joile.
Ogi-erdiko: 4° (B?), medio racionero,
antiguo beneficiado de la iglesia : ecctt-
siastique quijouissait, dans une 6glise, de
la moittt de la pr6bende appette raci6n en
espagnol. — 2° (B-agifi), funerales de
infima clase, fune'railies de derniere classe.
Ogierre (AN-b, R), pan de trigo, pain
de froment,
Ogi ertsia (BN-s), pan mal fermen-
tado, pain mal levi.
Ogigaztae (B-b-g), ogigaztai, coma-
dreja, belette. = En R llaman Satandre,
que quiere decir « seflora de ratones »,
y en su romance , que contiene un ciento
de palabras no inctuidas en el Dicciona-
rio de la Academia, la llaman « pan y
queso » , que es precisamente la traduc-
ci6n literal de ogigaztae. Dans le R on
Vappelle Satandre, qui veut dire « dame
des rats », et dans leur roman, qui con-
tient une centaine de mots ignores du
Dictionnaire de UAcadtmie espagnole, on
Vappelle « pain et fromaae », qui est pr6-
cistment la traduction titttrale de ogi-
gaztae.
Ogigin (B), panadero, boulanger.
Ogi-joile (L-ain), trillador, batteur de
btt.
Ogi-jorra (AN-b), escarda del trigo,
sarclage du btt.
Ogi-jotze (AN-b, L-ain), trilla : battage,
action de battre le btt.
Ogi itsu (BN, L), espiga muerta de
trigo, £pi vide de btt.
Ogi iztina (BN, S), pan mal fermen-
tado, pain mal fermentt.
Ogika (S), mi^s de trigo, moisson du btt.
Ogikari (S), segador, moissonneur.
Ogiketa (AN, BN, L) : 4° cantidad de
pan 6 de trigo, quantity depain ou de btt.
— 2° recolecci6n del trigo, rtcolte du btt.
— 3° transporte de pan 6 de trigo, trans-
port de pain ou de htt.
Ogiko (AN?), criado, domestique.
EtSeko andrenagusiak beren ogikoekin ,
el amo y ama con sus criados, le mattre
et la maltresse de ma is on avec leurs
domestiques. (Mend. Ill -8 -4.)
Ogi-kozkor: 1° (AN, B, G), corteza
de pan, crotite de pain. — 2° (AN-b),
mendrugo de pan , resle de pain.
Ogi-kuzkur : 4° (Lc), rastrojo de trigo :
Heule. chaume de btt. — 2° (B-a-1). (V.
Ogi-kozkor, 1°.)
Ogi-landare ( AN-b). (V. Ogi-belar, 2°.)
Ogimeta (BN, L, S), mont6n de trigo,
(as de btt. Ogimeta - gaineko Sori (BN),
lit. : pajaro que vive sobre un monl6n
de trigo, lit. : oiseau qui vit sur un tas
de btt. = Se dice de persona que no ha
tenido sufrimientos ni ha conocido la
desgracia. Se dit d'une personne qui n'a
pas connu la sou ff ranee, qui n'a pas
6prouv6 de malheur.
Ogi-mokor (BN?), mendrugo de pan,
croHtonde pain. Ahalge gabeak bitu epher
ERREAK; l ZER AHALGORRAK? OGI-MOKHO-
rrak : el desvergonzado tiene (en un
festin) perdices asadas; Aque" el timido?
mendrugos de pan : Vejfrontt (dans un
festin) se fait trailer avec des perdrix
rdties, au lieu que le honleux (ou le dis-
cret) n'a que des restes de pain. (Oih.
Prov. 9.)
Ogi-muskin (B-i), mendrugos de
pan, borona, etc. : crodtons de pain, de
mature, etc.
Oginostrai, trigo candeal, froment.
(D'Urt. Gram. 20.)
Ogi-ondo : 1° (AN?, L-ain), rastrojo
6 tallo que queda en tierra despues de
segado el trigo : Ueule, chaume , tige de
btt qui reste en terre apres la moisson.
— 2° (AN-b), tierra en que se ha segado
el trigo : chaume, terre dans laquelle on
a faucht le btt.
Ogi-ophil, galleta 6 torta de harina
13
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98
OGI-ORE — OIHANERATU
de trigo, g alette ou tarte de farine de
froment. (Duv. ms*)
Ogi-ore (AN-b, R), masa de harina de
trigo, p&te de farine de hie".
Ogi-osoko (B-agifl), funeral de pri-
me ra, lit. : de pan entero : funirailles de
premiere classe, lit, : de pain entier.
Ogipe (AN, BN, L, S) , interior de un
trigal, intirieur d'un champ de hie".
Ogipeko : 1° (B-a), criado, sirviente :
domestique, serviteur. Emen entzuna, ira-
KATSI GAU ATAN ZEURE UMEA1 TA OGIPE-
KO A I : lo que habeas oido aqui (en la
iglesia), ensefiad aquella noche a vues-
tros hijos y criados : ce que vous avez
enlendu ici (dans Viglise), enseignez-le
le soir mime a vos enfants et a vos do-
mestiques. (Aft. Esku-lib. 74-5.) — 2o (B,
ms-OtS), comensal, commensal.
Ogipila (AN-b). (V. Ogimeta.)
Ogirune (G, Araq.), sepultura, sepul-
ture. Errat. de obirune?.
Ogisalutadu (B-g-tS), pan que se
guarda la noche de Navidad, al cual se
le atribuye la virtud de curar la rabia :
pain qu'on conserve la nuit de Nodi, et
auquel on attribue la vertu de guirir la
rage.
Ogitako (B-g), criado, domestique.
Ogite: 1<> (AN-b, L), epoca del trigo,
temps de la moisson. — 2° (BN, S), reco-
lecci6n abundante, ricolte abondante.
Maiatz eurite, urte ogite : mayo llu-
vioso, aflo de abundancia : mat pluvieux,
Vannie abondante en grains. (Oih. Proo.
308.)
Ogitsu ( BN , L ) , abundante en trigo ,
abondant en bli.
Ogituko (B-a?-m?), criado, sirviente :
domestique, serviteur. Guraso edo etseko
BURU BAZARA, BEOIRA ONDO BA ZBLAN ETA
NONDI DABILTZAZAN ZURB UMB , OTSBIN TA
ogitukoak : si sois padre 6 jefe de fami-
lia, mirad bien como y por donde andan
vuestros hijos, criados y servidores : si
vous ites pere de famille ou chef de mai-
son, regardez bien comment et par ou
vont vos enfants, vos domestiques et vos
servileurs. (Aft. Esku-lib. 119-6.) Da-
KUSTAZ NIK 1RU TA LAU ETSaQUNTZARBN
JAUBE D1RBANAK, ZOORREZ BETBTA, BURURIK
JASO BZINDA, GOSBA EMOTEN DBUTSELA EU-
rbn ume ta ogituko ai : yo veo personas
Sue son duefias de tres y cuatro caserios,
enos de deudas, sin poder levantar
cabeza, teniendo con ham b re a sus hijos
y criados : je vois des personnes qui sont
propriitaires de trois ou quatre fermes,
accablies de dettes, sans pouvoir lever la
tite, leurs enfants et leurs domestiques
itant a/fame's, (Per. Ab. 93-16.)
Ogitz (B-el), calostro, leche primeriza :
calostrum, premier la it. Var. ae oritz.
Ogitza (AN-b, R), monton de granos
de trigo, tas de grains de bid.
Ogitze (AN - b , L) , cantidad de trigo ,
quantity de bli. Ogitze Sumea dugu aur-
tiibn, tenemos poca cantidad de trigo este
aflo , nous avons peu de bli celte annie.
Ogl-uste (G-aya-ori), funeral llamado
vulg. quitapan, fune'railles appelies vulg.
quitapan en espagnol.
Ogi-titsii (Sc), espiga muerta de trigo,
ipi vide de bli.
Ogi-zati (B-a), mendrugos de pan,
crotitons de pain.
Ogi-zerra (AN-b, G-and, L-ain, R),
rebanada de pan , tranche de pain.
Ogizu (AN-b), Var. de ogitsu.
Ogizun , en demanda de pan, en quite
de pain. Ogizun joatea, ir a buscar pan,
aller chercher du pain.
Ogi-zurra (B-t§), pan no fermentado,
pain non fermenU.
Ogoi (L-urru), hogoi (BN- aid -gar,
Lc), veinte, vingt. Var. de ogei, hogei.
Ogol (AN ?), tabla, planche. Var. de ol.
HogotSineko, moneda de ochenta
francos, monnaie de quatre-vingts francs.
(Contr. de hogoi otSineko.)
OI: 4° (AN, B, G), interj. de dolor,
de sorpresa : ale ! interj. de douleur, de
surprise. — 2° ( B-1-m-ofl-otS , G), encia,
gencive. Betazpiak baltzituak, ortzak
ANT3lNA JOANAK , OI UTSAK AGIRI DITUALA I
ojeras ennegrecidas, dientes desapareci-
dos tiempo ha, ensefiando las encias
vacias : cernes noircis, dents depuis long-
temps disparues, montrant les gencives
dicharnies. (Per. Ab. 72-26.) — 3<> fB,
G, R), Var. de oe, cama, lit. — 4<> (B,
G), ohi (BN, L, S), costumbre, habito :
coutume, habitude. = Se usa con el verbo
izan expreso 6 tacito. S'emploie avec le
verbe izan exprimi ou sous-entendu. Oi
BA1NO BERANDUAGO (Be), OHI BAlffc) BBRAN-
tago (BN-ald), mas tarde que de cos-
tumbre, plus tard que de coutume. £ Zer-
GATIK DAUDB GAUR ZUBN ARPEGIAK OI BAINO
tristbagoak? £ por qu6 vuestro rostro
esta hoy mas triste de lo acostumbrado ?
pourquoi avez- vous le visage triste au-
jourahui (plus que d'habitude)? (Ur.
Gen. xl-7.) — 5° Ohi (BN, L, S), adje-
tivo equivalente a la particula ex; p. ej.,
nausi-ohia, « el ex-dueflo ; » bUtor-ohia,
« el ex-cura : » adjectif Equivalent a la
particule ex; p. ex., nausi-ohia, « Vex-
mattre; » ertor-ohia, « Vex-curi. »
Ohiko gbrlariek hatsa hartzen zuten
bedbrbn ilhunduta , los guerreros de
tiempos pasados siquiera de noche repo-
saban , les guerriers d'autrefois se repo-
saient au moins la nuit. (Eskuald. xi-
1905.) — 6© habitualmente , habituelle-
ment. (Duv. ms.)
-Oi (B-o, S), sufijo derivativo que
denota aficion, tendencia; de aqui nace
-koi : suffixe dirivatif qui denote V affec-
tion, la tendance, la preference ; de la
vient -koi. Elizoiak, los devotos, les
divots. Aroanoi (S), aficionado al vino,
amateur de vin. Ordioi, bbrracho, po-
chard. Mutioi, rebelde, mutin. Lotioi,
dormildn, dormeur. Burhoi, terco,
entiti. Hbrostioi, bullanguero, tapageur.
Handioi , altanero , hautain. Bihoztoi ,
valiente, courageux. Suhoi, inflamable,
inflammable. Hustioi, cagon, foireux.
Oiada (BN-s, R), encafiada, ravin.
OIAL (AN, B, G, R), oihal (BN, L, S) :
1° pafio, drap. Aitzinetik behar du oi-
hala bkharri, neurria hartu eta jostera
eman : de antemano debe traer el pafio ,
lomar la medida y darlo a coser : il doit
a Vavance porter le drap, prendre les
mesures et faire coudre. = En algunos
pueblos, como B-l, llaman hoy oial
solo la mantilla con que se cubren las
mujeres en el templo. En otros de BN y
S extienden su significacion a todo tejido,
sea de lana , de cafiamo 6 de lino. Dans
quelques localiUs, comme B-l t oial ne
disigne aujourd'hui que la man title avec
laquelle les femmes se couvrent dans
Vtglise. Dans d'autres de BN et S, on
4lend sa signification a un tissu quel-
conque, qu'il soit de laine, de chanvre ou
de Un. — 2° (B-ar-t3, G), mantillas de
niflo, langes d'enfant. — 3° (B, G),
cuerpo, estampa ae un animal 6 de un
hombre : corpulence, stature d'un ani-
mal ou d $ un nomme. Negu gogorra oinbn
GANBAN 1GAROTEKO, OIAL GITSlKOTSUA DA
ORI, BBRORI BERB, NIRB ANTZEAN (B-mu) I
fara pasar crudo invierno sobre los pies
sin encamarse), es de muy poca es-
tampa ese, asi como lo soy yo : pour
passer un dur hiver debout (sans s'ali-
ler), celui-ci off re peu de surface, ainsi
que moi.
Ohialako ( L ? ) , de marras , oV autre-
fois. = El autor del Eucologio emplea
esta palabra en el mismo sentido que bbi-
halako. Vauteur de VEucologe emploie
ce mot dans le mime sens que beihalako.
Orhoit zaitb, Jauna, ohialako misbri-
kordiaz : acordaos, Seflor, de vuestras
misericordias de otro tiempo : souvenez-
vous, Seigneur, de vos misiricordes d f au-
trefois. (Eucolog. p. 37, 4817.)
Oialbazter (AN, BN, L, S), orillo de
pafio , lisiere de linge.
Oihal-buruko (BN, Sal.), parte de la
trama de la tela unida al plegador, partie
de la trame de la toile jointe au plieur.
Oihaldu : 1° (BN), tejer, tisser. —
2° (L-ain), medio secarse la ropa de la
colada, sicker a moitii (le linge de la les-
sive). — 3° enfajar un niflo, emmailloter
un enfant. (Duv. ms.)
Oih alexia, pafieria : draperie, fabrique
de draps. (Duv. ms.)
. Oialgile (G), oialgin (B), fabricante
de paflos : d rapier, fabricant de draps.
Oialgintza (B), pafieria, fabrica de
paflos : draperie, fabrique de draps.
Oialitsu (AN, Araq.), alamares, bran-
debourgs.
Oihalkin (Duv. ms). (V. Oialgile.)
Oial-puzka (AN-b, G, L), retazo de
pafio, coupon de drap.
Oihalto (S), cuadrado de mule ton para
envolver los niflos, lange de molleton
pour envelopper les petits enfants.
OIAN (AN-arak-b-lez, G-et5), oihan
(BN, L) : 1° bosque : bois, forit. Oian
orotan otso bana , en cada bosque su
lobo, a chaque bois son loup. (L. de
IS.) OlANA OIANAZ EZ BE ART ZEN , JBNDBA
jbndeaz bai ( BN-s ) : la selva no necesita
de la selva, el hombre del hombre si :
la forit n'a pas besoin de la forit, mais
Vhomme a besoin de Vhomme. i Zbrtako
BARTZEN NAIZ NI ... BZIN AT HERA NA1TBKEYBN
OIHANEAN, ZURE LAUDORIOEN AIPHAMBNEAN?
a para qu^ me meto yo en un bosque,
de donde no puedo salir, en la citacion
de vuestras alabanzas? pourquoi m'en-
foncer dans une forit , d'ouje ne puis sor-
tir, en parlant de vos louanges? (Ax. 3»-
xvn -1.) — 2° (B, arc), desierto, disert.
Otsoa senar dagianak beti oianbra be-
gira, la que hace marido al lobo siem-
pre mira al desierto, celle qui se marie
a un loup regarde toujours le disert.
(Refranes, 337.)
Oiandar (AN, Afi. ms) t rustico, rus-
tique.
Oihan di, gran extension de bosques,
grande itendue de bois. (Duv. ms.)
Oiandu (AN-b, BN-s,...), oihandu
(BN, Lc, S), cubrirse de monte un
terreno : se boiser, en parlant d f un ter-
rain.
Oihaneratu (AN-b, L), irse al bosque,
aller au bois.
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OIANISATS — OILANDARRAUTZA
99
Oianisats (L-ain) : 4° retama, genH.
— 2° escoba ae mano, balai a main.
Oihanpe (AN, Lc, Sc), interior de
un bosque, milieu d'un bo is. Oihanpkz
oihanpb goan zsN, se fu£ atravesando
bosques, il s'en alia au travers des bois.
(Duv. m&.)
Oihanperatu (AN, L), emboscarse 6
meterse en el bosque, s'embusquer ou
s? en f oncer dans le bois.
Oihantar, habitante de los bosques,
habitant des bois. (Goyh.)
Oihantsu (L), lleno de bosques, boisi.
Oihantzain (BN), oianzai (BN-s),
oianzain (AN-b), oihanzain (Duv. ms),
montero, garde forestier.
Oihanzaingo (BN, L, Sc), guarderia
forestal, cargo de guarda campestre,
emploi de garde forestier ou de garde
champtitre.
Oianzu (AN - b) , Var. de oihantsu.
OIARZUN, oiharzun (BNc, L), eco,
4cho. = Se lee mucho mas que se oye.
Ce mot se lit plus qu'on ne Ventend.
Oiatu : 1° (B-tS), encamarse, s'aliter.
— 2° Oihatu ( BN-gar, ...), espantarse,
encolerizarse (los animos) : stpouvan-
ter, s'irriter (les esprits).
Oihatua (BN, ..., Sal.), el fogoso, vio-
lento : le fougueux, le violent.
Hoibel (BN-ald) : 1° riube, nuage. —
2° triste, triste. Var. de goibel , etc.
Oidura (BNc>; ohidura (Duv. ms) :
4° costumbre, habitude. — 2° (R-uzt),
movimiento, refiri^ndose a rebafios :
mouvement, en parlant des troupeaux.
Aroiak, otsoen lotsa drelarik, oidura
bat boitan dei i las ovejas , cuando tie-
nen miedo de los lobos, hacen un movi-
miento (de inquietud) : lorsque les brebis
ont peur des loups, elles font un mouve-
ment (d' inquietude) .
Ohidurazko, habitual, habituel. (Duv.
ms.)
Oiegi (BN-s), encia, gencive. Var. de
oi (2°), ogi (3°).
OIEI I J ah ! Dios mio ! ah ! mon Dieu !
(Duv. ms.)
Oiek (AN, G), hoiek (S), esos, ceux-
la. = Se usa tambien en el sentido de
« vosotros ». S'emploie tgalement dans
le sens de « vous ». (V. Au, 2°.) = Algu-
nos, en S, lo usan significando « estos »
y « nosotros ». Quelques-uns, en S, Vem-
ploient avec la signification de « ceux-ci »
et de « nous ». Guri hainbeste gaizkiegi-
NBZ O GEN DUN GIREN BEKHATORE HOYER I a
nosotros, a nosotros los pecadores que
somos reos de tantas maldades : a nous ,
a nous les pteheurs qui sommes coupables
de tant de me'chancete's. (KhurQti. 8-17.)
Oihen : 1° ( B-am-orab ) , selva, forU.
Var. de oihan (1°). — 2° Oien (AN, G),
hoien (Sc), de esos, de ceux-la.
Oihendu (BN-am), cubrirse de matas
un terreno, s'embroussailler (un terrain).
OIENERI ( L, arc) , oh ! interjecci6n
de sorpresa : oh! interjection de surprise.
| Oienbri ! goan da : j a prop6sito ! se ha
ido : a propos, il s'en est alUl (DTJrt.
Gram. 465) \ Oibneri ! gizona, zato : \ a
proposito ! hombre , ven : a propos !
I'homme, viens. (D'Urt. Gram. 466.)
OIHER : 4° torcido, oblicuo : tor-
tueux, oblique. (Oih. ms.) Oiherrbko
bidea (S. P.), bide oiherra (Oih.), el
camino torcido , le chemin tor tueux. —
2<> lugar apartado, lieu retire. (Duv.
ms.)
Oihertu, desviar, desviarse : dtvier,
obliquer. (S. P.)
OIES, oihes (BNc), rustico, grosero,
raro : rustique, grossier, extravagant.
Oieskeria, acci6n grosera, acci6n
extrafia : action grossiere, action extrava-
gante. (Duv. ms.)
Oieski: 4<> groseramente, torpemente:
grossierement , ridiculement. (Duv. ms.)
— 2° Oiheski (BN-gar-s), tierra fria,
poco expuesta al sol : terre froide, peu
exposte au soleil.
Oiestasun, caracter grosero, carac-
lere grossier. (Duv. ms.)
Oieatu (Duv. ms), oiheatu (BN) :
4° volverse grosero, devenir grossier.
— 2° Ohiestu (BN-am) , espantarse , en-
colerizarse : se gendarmer, s'irriter.
Oiez (B-m-mu-t5), regularmente, pro-
bablemente, probablement. Gaur ilgo
da oiez, hoy morir& probablemente, il
mourra probablement aujourd'hui.
Ohi ez bezalako (L), extraordinario,
extraordinaire.
Oiezki (BN-s), paraje sombrio, endroit
sombre.
Ohigabeko, inusitado, inusitt. (Har.)
Izan dituzkete Sede ohigabekoak , han
podido tener miras extraordinarias , Us
ont pu avoir des vues qui ne sont pas
ordinaires.
OikaSal (R), funda de colchon, enve-
loppe de malelas.
Ohiko, de uso antiguo, d'usage an-
tique. (Duv. ms.) Bere ohiko urhatsbtan
dabila, sigue los pasos de costumbre,
il suit ses anciens errements.
Oikoi, oikor (B) : 1° enfermizo, mala-
dif. — 2° (G), dormil6n, dormeur.
Ohikunde (L), costumbre, coutume.
Ikhusazue, jaunak, zein indar handia
duen hazkuntzak,... eta ohikundeak :
ved , seftores , cuan grande fuerza tiene
el habito, ... y la costumbre : voyez, mes-
sieurs , quelle grande force possede V ha-
bitude , ... et la coutume. (Ax. 3«-261-24.)
Oikuntza (B), obikuntza (BN, L),
oikura (AN?), costumbre, habitude.
OhOI&AK, BZ-A§OLATUAK , BADITUZTB BASA-
GIZONBN AZTURA ETA OHIKUNTZA GUZIAK I
ladrones, disolutos, tienen todos los
vicios (y habitos] del estado salvaje :
voleurs, dissolus, lis ont tous les vices (et
les mceurs) de V6tat sauvage. (Dasc.
Aiheka. 48-8.) ^Zertako publikanoekjn
ETA OHIKUNTZA GAlSTOKOBKIN JATEN DUZUE
ETA BDATBN ? £ DOT qu£ COED^is COD loS publi-
canos y con los de malas costumbres ?
pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec
les publicains et les p4cheurs? (Har. Luc.
V-30.J OlKURA GAISTOBN BIHI GALDUA ,
semilla perdida de depravadas costum-
bres, mauvaise semence de mceurs d6pra-
vtes. (Mend. II-35-6.)
OHIL : 1<> (BN-gar, S], salvaje, feroz :
sauvage, f4roce. — 2° (d), lugar inhabi-
tado : lieu inhabits, fcarte". Herri ohile-
trano , basta los lugares apartados , jus-
qu'aux lieux e'carte's. (Catech. 11-147-49.)
— 3o (BN-am-gar, S), oil (BN-s, R),
espantadizo , ombrageux. — 4° ( BN - s ) ,
desertor, diserteur. — 5° (R-bid, S),
indet. de oiltu, ohiltO : echar, arrojar :
jeter, lancer au dehors, rejeter. EgotStan
BAGUTZU KEMENTIK, OIL GIZAZU T§ERRI-SALDO
kortra ( R, Matth. vih-31, ms-Lond): si
nos echais de aqui, enviadnos a esa piara
de cerdos : si vous nous chassez d'ici,
envoyez-nous dans ce troupeau de pores.
Gathua ohoin izanagati, EZTEZALA OHIL
sure gblati i aunque el gato sea ladron,
no le eches de tu aposento ; es decir, con-
viene sufrir alguna incomodidad por una
comodidad mayor : encore bien que ton
chat soit larron, ne le chassepas de ta mai-
son ; e'est-a-dire, il faut souffrir quelque
incommodiU pour une plus grande corn-
mod it4. (Oih. Prov. 697.) ooriak nik ohil,
bertzek hil i jo es pa nte los pajaros,
otro los mat6 : fai fait lever les oiseaux,
et un autre les a pris. (Oih. Prov. 482.)
HOILA : 1° (BN), vanagloria : glo-
riole, vaniti. — 2° (BN), indet. de hoi-
latu, vanagloria rse, s'enorgueillir. Loila,
EZADILA HOILA, ONDOTIK DARRAIK BARAN-
daila : enero, no te glories (de tus bue-
nos dias), porque te sigue de cerca
febrero : Janvier, ne te glorifie pas (pour
tes beaux jours), car fivrier te suit de
pres. (Oih. Prov. 303.) — 3° (AN,...),
Var. de oilo en los derivados, Var. de
oilo dans les de* rive's.
Oila (c, ... ) , Var. de oito en los deri-
vados , var. de oito dans les de" rive's.
OlXABA : 4° ( G-gab-zeg-zumay ) , oio
del lazo , boucle d'un nceud. — 2° ( R ) ,
yesca, amadou.
Oilabara : 4° (R-uzt), a la yesca, nom-
bre de un juego de nifias : a V amadou,
nom d'un jeu de fillettes. Joko kontan
batak besteari 01 lab a bmoitan dio, en este
juego una da a otra (un pedazo de) yesca,
dans ce jeu une fillette donne a une autre
(un morceau d') amadou. — 2° (S, Alth.),
cambron : bourdaine, nerprun. (Bot.)
Oilagor (Be, G), becada, sorda : bicasse,
« scolopax rusticola. » ^,Uste zbnduan
IPlSlKO BUSKUBZALA BPERRAK , Oil ANDAK ,
OILAGORRAK TA ANDIKIBN MAIBTAKO JANARI
gozoak? icreiais que nos pondrian per-
dices, poflas, sordas y otros dulces man-
jares dc mesas de gente principal ?
croyiez-vous qu'on allait nous presenter
des perdrix, des poulettes, des brasses et
autres doux mets des tables du grand
monde? (Per. Ab. 58-23.)
OlLAKA : 40 (BN-ezp, R-uzt), celo de
la perra, rut de la chienne. — 2° (BN-s,
Sc), perra , chienne.
OlLAKABAR (BN, L), oilakaran
(AN-b, BN-ald-gar), bonetero, espino cer-
val, arraclan : fusain, 6pine noire, prunel-
lier. = Esta palabra « arraclan » viene de
oilakaran, segun la Academia espafiola.
Ce mot espagnol arraclan viendrait de
oiIakaran, d apres VAcadtmie espagnole.
Oilaki (c, ...), came de gallina, viande
de poule. Ass oiLakiz, bildoskiz ta eper-
KIZ TA BETl ARAGI T3ARRA BGITEN DOALA .*
hartarte de carne de gallina , de cordero
y de perdiz y haciendo siempre mala
carne : te rassasier de viande de poule,
d'agneau et de perdrix, et tu te fais tou-
jours de mauvaise chair. (Per. Ab. 89-9.)
Oilako : 4° (G-ori), pez sin escamas,
azulado ; es de rios , parecido al mujol :
poisson bleudtre d'eau douce, sans Gcailles,
qui ressemble au muge. — 2o (AN-lez),
polluelo, poussin.
Oilakolka, oilaloka (G), gallina
clueca, poule pondeuse.
Oilaltegi (a-li), gallinero , poulailler.
Oilanda (BN, L), oilanda (AN, B, BN,
G), polla : poularde, poulette.
Oilandaki (c,...), carne de polla,
viande de poularde.
Oilandarrautza (AN-b, B-t3, BN-s,
Gc), huevo del cual, a pesar de la incu-
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OILANTA — OILOKUNDE
bacidn, no ha salido polluelo : ceufclair
ou couvi, ceuf duquel, malgrt Vincuba-
tion, n'est pas sorti de poussin.
Oilanta (R, Sc), Var. de oilanda.
Oilar, oilar : 1° (c) , gallo, coq. = De
oilo-(-ar, gallina macho, poule mile.
OlLARREN BEGIA BAINO ILARGI EDERRAGOA
egoan ( B ) , habia una luna mas hermosa
que el ojo del gallo, il y avait une lune
plus belle que I'ceil d'un coq. — 2° (B-l-
ond), gallo marino, pez de cabeza grande,
came blanca , boca ancha : coq de mer,
poisson lun6 , caracte'rise' par une grosse
tile, une large bouche et la chair blanche.
— 3° (G-don, L-zib), platija, g6nero de
peces pleuronectos de cuerpo ovalado
y piano : limande, genre de poisson de
Vordre des pleuronectes, a corps ovale et
plat. — 4° (AN-b, L-ain), gatillo de
escopeta, chien de fusil. — 5° (AN-b),
la parte mas elevada de la cola de ani-
mates , la partie la plus e'leve'e de la
queue des animaux.
Oilaran (BN-s), espino cerval, ala-
cran : Gpine noire, prunellier. Var. de
oilakaran.
Oilarazi (BN-s), hacer huir : faire
fuir, chasser.
Oilar-bedar (B-m), planta perjudicial
que crece con la patata y maiz, plante
nuisible qui pousse avec la pomme de
terre el le mats.
Oilar -buztan : 1° (AN, Lacoiz.),
garranchuela, sanguinole. (Bot.) — 2° (S,
Alth.), gladiolo, glaleul. (Bot.)
Oilar -dantza (AN-b), danza cuyos
principales bailarines son los dos mu-
chachos que con los ojos vendados han
tocado a un gallo metido en tierra : danse
dans laquelle prennent la principale part
deux garcons qui ont, les yeux band&s,
frappi un coq A mo it it enter r^.
Oilarite (BN-s), aurora, hora en que
canta el gallo : aurore, point du jour,
heure a laquelle chante le coq. Beila
EZAZUE BERAZ, ZBREN EZTAKIZUE NOIZ ET§EKO
JAUNA ETHORRIREN DEN, ARRAT8EAN , ALA
GAUHERDITAN, ALA OILARJTEAN , ALA GOI-
zean : velad pues, porque no sabeis
cuando vendra el duefto de la casa : si de
tarde, 6 a media noche, 6 al canto del
gallo, 6 a la mafiana: veillez done, car
vous ne savez quand viendra le mailre de
la maison, le soir, ou au milieu de la
nuit, ou au chant du coq , ou le matin.
(Leiz. Marc, xin-35.) £ Nola erori zinen
ARTIZARRA, GOIZEAN GOIZ, OILARITEAN SOR-
tzen eta ilkitzen ohi zinbna ? i c6mo
caiste , lucero del alba , que nacias y sa-
lias muy de mafiana, al canto del gallo
(en la aurora)? comment tombais-tu,6toile
du matin, qui naissais et so rials au chant
du coq (a Uaurore)? (Ax. 3a-394-H.)
Oilarltza (Har. Phil. 17-13). Errat. de
OILARITEA ?.
Oilarki (AN-b, L), carne de gallo,
viande du coq.
Oilarko (R), Var. de oilasko.
Oilar-meza (BN-s, R, Sc), misa del
gallo : messe de minuit, lit. : messe du coq.
Oilar osatua (BN-s), el cap6n, gallo
castrado : le chapon, coq chdtrt.
Oilarrasiki JBN?), gallardamente ,
gaillardement. Ezta izan ehon hesirik
HANBAT GORAKI HBRSIR1K, NON EZTITUZTEN
GAINTITU OILARRASIKI JAUSIRIK I no ha
habido en ninguna parte seto tan elevado
que ellas (las hilanderas) no hayan tras-
puesto saltando gallardamente, nulle '
part il ne s'est rencontre" de haies assez
Mevtes qu'elles n'aient franchies gaillar-
dement. (Oih. 235-12.)
Oilarrauzka : 1° (Be), pelea de gallos,
combat de coqs. — 2o (B-l), la ultima
parte del baile del aurresku , en la cual
el delantero y el postrero bailan entre si :
derniere figure de /'aurresku, dans la-
quelle le premier danseur et le dernier
danse nt Uun devant V autre.
Oilarreta (AN, Araq.), la aurora, hora
en que canta el gallo : aube, heure a la-
quelle chante le coq. Var. de oilarite.
Oilarri (B-a), piedrecillas que engu-
llen las gallinas, pierrailles avaUes par
les poules.
Oilarrite (S. P., Har. Marc, xin-35),
Var. de oilarite.
Oilartu : 1 o ( c , . . . ) , enorgullecerse ,
levantarse a mayores, gallear, engreirse:
se rengorger, se dresser sur ses ergots,
faire le coo;. — 2° (AN-b) , imponerse A
otro, en imposer a un autre. Zakurra
oilartu zayo, el perro se le ha impuesto,
le chien lui en a impose .
Oilaska (G-don), olas pequenas : houle,
petites vagues.
Oilasko (c, ...), polio, poulet.
Oilaskoki (AN-b, L), carne de polio,
viande de poulet.
Oilategi (AN-b, BN- aid), gallinero,
poulailler.
Oilategi-haga ( BN - aid ) , alcandara ,
percha en el gallinero en que reposan las
gallinas : perchoir, juchoir, perche sur
laquelle juchent les poules dans le poulail-
ler. Garbia aiz, bai, oilategiko hagak
bezela ( BN-ald ) : eres limpia, si, como la
percha del gallinero : tu es propre, en
effet, comme le perchoir d f un poulailler.
Oilaur : 1° (AN, Lacoiz., B, G), posti-
llas, ampollas acuosas de la piel : cloques,
ampoules aqueuses de la peau. — 2° (AN,
Lacoiz.), costra formada por un conjunto
de pecas, croUte forme'e par un ensemble
de taches rousses sur la peau.
Oilautegi (S), gallinero, poulailler.
Oildu (AN?, BN-s), ohildii (BN-am):
1° expulsar, echar : expulser, chasser.
Ardiak ez oiltzeagatik artzaina egoten
da ekin : por no echar las ovejas, el pastor
suele estar con ellas : pour ne pas chas-
ser les brebis, le pasleur demeure avec
elles. — 2o Ohildu (L-ain), acometer,
lanzarse : assaillir, s*e"lancer sur, atta-
quer. Tsakurra ohildu zaio , bidera atb-
rarik : el perro se ha echado sobre 61 ,
saliendole al camino : en sortant dans
le chemin, le chien s'est jete" sur lui. —
3o Ohildii (BN-am), aullido de lobo 6 de
perro, hurlement du loup ou du chien. —
4° (AN-b), espantarse, s'effaroucher.
Oilerea, alcuza, huilier. (Lard. Supl.
D. T.)
Oiiitsu (AN, Araq.), becada, btcasse.
Ohilkor ( BN-gar-s , S ) , espantadizo ,
facil de espantar : ombrageux , facile a
effrayer.
OILO (AN, B, BN, L), oilo (c,...):
4° gallina, poule. Sorgin-oilo (B-a), ga-
llina enferma, poule malade. Oilo gosba
kantari, neska gosea dantzari (AN-b,
B-ofi, Gc, R-uzt) : la gallina hambrienta
(es)cantora; la muchacha hambrienta,
bailarina : la poule affamie (est) chan-
teuse; la jeune fille affamte (est) dan-
seuse. Oiloa eta emaztea galtzbn dira,
etSetik urhun ebilten badira (S), la ga-
llina y la mujer se pierden si andan lejos
de casa, la poule et la femme se per dent en
s'tloignant de la maison. Oiloak zorri-
ketan, ardiak zintzarri-dantzatzen, oiLa-
rra goizean kukurrukuka asten danean,
beiak dardaSatzen diranean , tSitSarba
LUZE LUZB LURRAREN GAlftEAN DABILBNEAN ,
ENARAK LURRA IA-IA-JOAN DUOAZENBAN ,
euria lastbr (G-and) : cuando las gallinas
picotean, las ovejas hacen danzar el cen-
cerro, el gallo empieza a canta r a la
mafiana, las vacas se aeitan,la lombriz se
alarga mucho sobre la tierra y cuando
las golondrinas vuelan casi pegando el
suelo, pronto empezara a Hover : lorsque
le matin les poules picorent, que les bre-
bis font danser leurs sonnettes, que le
coq commence a chanter, que les vaches
s'agitent, que le ver satire fort sur la
terre et que les hirondelles frdlent le sol,
il ne tardera pas a pleuvoir. Oilo kan-
poan errulb (BN-am): andariego, poco
asentado ; lit. : gallina que pone fuera de
casa los huevos : bougillon, per son ne
toujours en mouvement; lit. : poule qui
pond hors de la maison. — 2° (c, ...),
cobarde, Idche.
Oilohaga (BN-gar, Sc) , Var. de oila-
tegi-haga.
Oilo-arrazi (B), par rill a del saetin en
los molinos y ferrerias, que impide el
paso de la broza : grille du bief dans les
moulins et les forges, qui empSche le pas-
sage des detritus.
Oiloarri (B-i-m-mond). (V. Oilarri.)
Oilo-begi (L-ain), cierta ampolla ma-
ligna : ceil-de-perdrix , certaine ampoule
maligne.
Oilo-busti (BN, L, R, S), cobarde,
lit.: gallina mojada : couard, poltron,
lit. : poule mouillie.
Oilogari, fago piro, lit. : trigo de
gallinas, lit. : bl4 de poules. (m*-Lond.)
Oilo j ale (BN-s, R-bid), milano, milan.
OlLOAK OlLOJALEAREN uStUAREN SENDITBARI
ezkapatan dra, las gallinas huyen al sen-
tir el silbido (sic) del milano, les poules
fuient en entendant le sifflet (sic) du milan.
Oilo-irrintzi (G-?ai), cacareo de la
gallina, gloussement de la poule.
Oilokabar, un arbusto, un arbuste.
(Duv. ms.) Var. de oiLakaran.
Oilo-kafl (AN-b), oUo-kaflra (BN-
baig), nidal, huevo que se deposita en
el nido para excitar a la gallina k que
pon^a : nichet, ceuf que Von depose dans
le nid , pour exciter la poule a pondre.
Oilo-karaka (AN-b). (V. Oilo-irrintzi.)
Oilokeri (c), cobardia : couard ise, pol-
tronnerie.
Oiloki (c, ...), carne de gallina, chair
de poule.
Oilo-koloka (AN, L), oilo-koroka .
(BNc) : 1° gallina clueca, poule pondeuse.
— 2° Oilo-koroka, cacareo de las galli-
nas, gloussement des poules. (Duv. ms.)
Oitokunde (R-bid), dia de gallinas,
jour des poules. Oilokundb-egunean,
OILOA MAKILA BATBN PUNTAN LOTRUK , MO-
RROINBR BEGIAK BSTALTZEN ZIOZKAN MAI-
suak; gunban, iru MAKILUKALDI ALDI
BAPANBAN EMON TA ILTAN ZIONA MAISUAKIN
faitan zen oiLoAREN jatra : el dia de
gallinas, atando la gallina en la punta de
un palo , el maestro vendaba los ojos a
los muchachos; entonces, dando cada
vez tres golpes con el palo, el que ma-
taba la gallina iba a comerla con el
maestro : le jour des poules, Vinstituteur,
apres avoir attache' la poule au bout d f une
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OILO-LOKA — OINAZKATU
101
perche, band ait les yeux des garcons;
alors ceux-ci donnaient trois coups, et
celui qui la tuait s'en allait la manger
avec Vinstituteur. (V. Orakunde.)
Oilo-loka : to (Be, BN-s, G, R, Sc),
gallina clueca, poule pondeuse. — 2© (S),
grupo de cinco estrellas, groupe de cinq
4 to iles.
Oilo-lur : 1° (B, G), pueblo natal, vil-
lage natal. — 2<>(BN-gar), tierra habitada,
no desierta : terre habitte, non denser te.
Oilo - mika ( B , G ) , gallina enferma ,
poule ma lade.
Olio - oiloka ( Be , .. . ) , juego infantil ,
jugar a las gallinas : jeu enfantin , jouer
aux poules.
Oilo-Sitoak (Lc), oilo-SitSak (BN-
am ) , oiio - tSitoak ( AN - lez ) , grupo de
cinco estrellas , lit. : la gallina y los
polluelos : groupe de cinq Hoiles, lit. :
la poule et les poussins.
Oilotegi (L) , Var. de oilategi.
Oilotu , oilotu : 4 £ ( c , . . . ) , acobar-
darse : caponner, s f apeurer. — 2° (BN-
ald), acordarse: se souvenir, se rappeler.
Var. de oroitu.
Oilo-zale : 4° (R), galfarro, ave de
rapifia : tpervier, oiseau de proie. —
2° ( AN , B , G) , persona A quien gusta la
gallina , personne qui aime la poule.
Oiltu (R), ohilttt (S) : 1° enviar,
envoyer. Oiltu nian nbskato bat kara,
envil una muchacha all£ , fenvoyais une
fille la-bas. — 2° (BN-s), ahuyentar, es-
pantar : effaroucher, faire fuir. — 3<> (R,
a), expulsar, desterrar : expulser, ban-
mr, exiler. Yore bizikoz oiltan yair
etse kontarik (R-uzt), para toda tu vida
te despacho de esta casa , pour toute la
vie je te bahnis de cette maison. HanitSek
ERRANEN DEITAYB EGUN HARTAN .' JaUNA ,
JAUNA , I EZKIRA ZURB IZENEAN MINTZATO ,
BZTCtCgIA ZURE IZENEAN DEBRCAK OHILTU,
BZTCgIA ZURE IZENEAN MIRAKULU HANITS
egin? (S, Matlh. vii -22) : muchos me
diran en aquel dia : Seftor, Seftor, £ pues
no profetizamos en tu nombre, y en tu
nombre lanzamos demonios, y en tu
nombre hicimos muchos milagros ? plu-
sieurs me diront en ce jour-la : Seigneur,
'Seigneur, n'est-ce pas en votre nom que
nous avons prophe'tise' ? n'est-ce pas en
votre nom que nous avons chasse' les
demons, et n'avons-nous pas en votre
nom fait beaucoup de miracles?
OIN, oifi : 1° (c), pie, pied. = La
prueba concluyente de que se debe es-
cribir asi y no , como muchos lo hacen ,
off, es aue en muchos lugares dicen
oiffs, « el pie, » en vez de oina; siendo
de advertir que la a no se transforma en
b sino despues de i y de u. Mine por
mffA, « el dolor; » biribile, « lo re-
dondo; » eskue, « la mano. » Offs, « el
ie; » lastalb, « el mes de octubre,
it. : de las pajas , » no se dirian , si no
sonara en ellos la vocal i. Debe, pues,
escribirse oiff a, lastaiLa, baina, maila,
gorooiLa, etc., y no ona, lastaLa, bana,
maLa, gorgoLa. La preuve concluante
que Von doit 6crire de cette facon, et non
off comme le font beaucoup, est que dans
nombre d'enaroits on dit oiffE, « le pied, »
au lieu de oina ; car i7 est bon de remar-
?ruer que a ne se transformeen e qu'apres
es voyelles i et u. Mine au lieu ae Miff a ,
« la douleur ; » biribile, « ce qui est
rond; » bskub, <« la main. » OffB, « le
pied, » et lastalb, « le mois d'octobre,
E
lit.: des pailles, » ne se diraient pas, si
en eux ne sonnait pas la voyelle i. On
doit done 4crire oiff a , lastaiLa , BAiff a ,
maiLa, gorgoila,... etc., et non off a, las-
taLa, BAffA, MALA, GORGOLA. Oiff OlffEAN
ibiLi dira (B-ang-m), han andado muy
competidos , la partie a 4U chaudement
disputte. OiffEz oin (R) : andar uno en
pos de otro, « pisando los talones : »
marcher Vun apres I'autre, « se brdlant
les talons. » — 2° (c), pie del monte,pie</
d'une montagne. — 3° (B-l-m, Gc, ...),
capital para emprender un negocio ,
capital pour entreprendre un commerce.
— 4© (B-g), coste: cofit, prix d f achat.
Oiff andiko bbiak, vacas de mucho coste,
vaches d f un prix e'leve'. — 5° ( B, G-don),
ahora, maintenant. (Contr. de orain.) —
6° (B-m), estampa de un animal, corpu-
lence d'un animal. — 7° (R-bid), planta
de arbol, plant d'arbre. Ein lerroin (R),
cien plantas de pino, cent plants de pin.
— 8° (R), piso, Mage. Lein oina, primer
pi so , premier Hage. Bigarren oina , se-
gundo piso , deuxieme e'tage. Irurgarrbn
oina, tercer piso, troisieme Uage. —
9° Hoifi (BN-gar), de estos, de ceux-
ci. —~ 40© (AN-b), ocasi6n, occasion.
Hoin (BNc, Gc, Lc), tan (como esto) ,
autant (que ceci).
Oinakeri (AN ?, Afl. ms), latrocinio,
la rein.
Oinaldi (G-alzo-don) , agitacion de
arboles para recoger fruta, secouemenl
des arbres pour en recueillir les fruits.
Oinalkhi (L?, Duv.), oinalki (AN?,
G?, m«-OtS), escabel, escabeau. Ene
ESKUINEAN JAR ZA1TE , ZURE ETSAYAK ZURE
OINALKHI EZAR DETZADAN - ARTEO I si£ntate
&. mi derecba, hasta que ponga 6 tus
enemigos por peana de tus pies : assieds-
loi a ma droite t jusqu f a ce que je fassede
tes ennemis Vescabeau de les pieds. (Duv.
Matth. xxn-44.)
Oinar (B-a-o-t§), planta del pi6,plante
du pied.
Oinaro (AN-b, BN-ald, Be, ...), estado
del piso, Hat de la chausste.
Oinarran, oifiarrankan (B-a-o), al
coxcox, andar sobre un pi£ : a cloche-
pied, marcher sur un pied.
Oinarraato ( AN ? ) , oinarrastu ( G ) ,
huella, rastro, pista: vestige, empreinte f
piste , trace.
Oin-arre (B-tS), planta del pi6, plante
du pied. Var. de oinar.
Oinarri : 4° (B-m), posici6n, empla-
cement. OlffARRI ONEKO SOLOA DAUKAGU ,
tenemos una heredad que ocupa buena
posicion , nous avons un champ qui
occupe un bel emplacement. — 2° (AN,
Araq.), pertiga del carro, timon de la
charrette. — 3° (G-eld), estado del camino,
Hat du chemin.
Oinaaka : 1° (Lc), huellas de patas
de animales , empreintes de pattes aani-
maux. — 2° (AN-b), escalones form ados
a fuerza de andar en un camino pen-
diente y barroso, marches forme'es a
force de passer dans un chemin raboteux
et boueux.
Oifiaakatu (BN-ald, L-get), emba-
durnar, revolver : brouiller, mHanger.
Oinastarri (B, G), oifiastu (B-g),
relampago, e'clair.
Oinatu (B, arc) , cansarse , fatigarse :
se fatiguer, se lasser.
Oixiatz ( B-g-m-ond ) , oinhatz ( L-s ) ,
huella del pie , empreinte du pied. Orain
ZEURE OINATZAI JARRA1TURIK EGIN DAGIZU-
dantzat gero beti lagun , para que si-
guiendo vuestras huellas os haga luego
siempre compafiia, afin que je fasse par-
tie de votre compagnie en suivant vos
traces. (Afi. Esku-lib. 42-20.) Auntza
igarota oiSatza agiri, batak dagiana
bestbk igini: pasada la cabra, descubrese
la pisada; lo que hace uno, otro lo en-
tiende : la chevre passe" e, on dtcouvre sa
trace; ce que Von fait, un autre le com-
prend. (Refranes, 420.) Anhitz ibiltzen
DA BIDE HARTAN ETA BAI ATHEAN ERE SAR-
TZEN I BADA HAN OINHATZA FRANKO I HIU-
chos andan en aquel camino y tambi£n
entran en la puerta : alii hay abundantes
huellas : il y en a beaucoup qui passent
par cette route- la et qui entrent par le
portail: il y a la des traces nombreuses.
(Ax. 3«-457-44.) Urten egizu eta zoaz
ALDREN OINATZEN ONDOREN , Sal y Ve traS
de las huellas de los rebaflos, sors sur les
traces de tes troupeaux. (Ur. Cant. i-7.)
Oifiaz (B, Mog. Baser. 269-9), Var. de
OlffAZE.
Oinazagarri (B, ms-OtS), atormenta-
dor, tourmenteur.
OlRAZE (AN, B, G, L),oinhaze (BN,
L, S), tormento, tourment. Aurrena
EMAZTEARI BSAN ZION I OlffAZE ETA ARAZOAK
askotu edo ugarituko dizkizut *. primero
dijo k la mujer : Multiplicar6 tus tormen-
tos y fatigas : il dit d'abord a la femme:
Je multiplierai tes tourments et tes fa-
tigues. (Lard. Test. 9-33.) Oinhazezko
marrasea (L), grito de dolor, cride dou-
leur. Ekharri ziozkatbn zerbait eritasun
zutenak oro, edozein gaitz eta oinhazez
hartuak zirenak (l, duv.) j eearri ziz-
kioten gaizki zeuden guziak , eritasun
ETA OlffAZE BATZUEK ARRAPATUAK (G, Ur.)*,
EKARRI EUTSBZAN TSARTO BGOZAN GUZTIAK ,
GATS TA OlffAZBN BATZUEKAZ ARTUAK (B),
le trajeron todos los que lo pasaban
mal poseidos de varios achaques y do-
lores , on lui prtsentait tous les malades
atteints d' in fir mites et de souff ranees
diverses. (Matth. iv-24.)
Oifiazetu (AN, B, G), oinhazetu (BN,
L, S), atormentar, tourmenter. Jauna,
NERE MORROYA DATZA BtSbAN BLBARRITUA ,
ETA GAIZKI OlffAZBTUA DA I SeflOT, mi
siervo esta paralitico postrado en casa y
es reciamente atormentado : Seigneur,
mon serviteur est couch£ dans ma mai-
son, frappt de paralysie, et il souff re
cruellement. (Ur. Matth. vui-6.)
Oifiazgarri(AN-b). (V. Oinazagarri.)
Oinazkai (G ?), rayo, foudre.
Oinazkal (B-oft, F. Seg.), pezufla,
sabot du bitail.
OI^AZKAR (G), relampago, telair.
ISRAELTARREN ALDETIK ZEGOAN ODEYA BAT-
BATETAN LERTU ETA BOTA ZITUBN OlffAZKAR
eta iffusTURi izugarriak, los relampagos
y truenos que despidi6, una vez que esta-
116 , la nube que estaba del lado de los
Israelitas : les Mairs et le tonnerre que
produisit le nuage qui Halt a c6U des
Israelites, aussitdt qu'il telata. (Lard.
Test. 84-17.)
Oinazkatu : 1° (L-eet), ablandarse el
piso de un camino, se S^f oncer (le sol d'un
chemin). (V. Istikatu, 3<>.) — 2° Oinhaz-
katu (L), atormentar, tourmenter. £Etho-
RRI ZARA HUNAT ORDU DEN BAINO LEHEN ,
gurb oiNHAZKATZBRA ? ^ has venido acA A.
atormentarnos antes de tiempo? 4tes-
vous venu icipour nous tourmenter avant
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le temps? (Har. Matth. vm-29.) —
3° (AN-b) , pisotear, piHiner.
Oifiazki (B-l-mu), manchas de lodo
que se dejan en un piso , taches de boue
qu'on laisse sur un parquet.
Oifiazkitu (B-l-mu), ensuciar el piso,
salir un parquet.
Oifiazpi : 4° (B, G), planta del pie,
plante du pied. — 2° (AN, B, G), bajo el
pie , sous le pied.
Oifiazpiko, alcaiifa, especie de alfom-
bra: tapis fin, sorte de tapis. (ms-OtS.)
Oifiazpitu (G), pisotear: pUtiner, fou-
ler au pied.
Oinhaztadura ( Duv. ms ) , oinhazta-
pen (Duv. ms), tormento, tourment.
Oifiaztar ( AN-lak, G-zumay ) , relam-
pago, iclair. OiSaztarrakan ari da (AN-
lak) : despide rayos, esta relampa-
gueando : it projette des e'clairs , il jette
des lueurs.
Oifiaztargi (G?, Lar.), relampago,
Mair.
Oifiaztarri (B, Ur.), rayo, foudre.
oaain aituko dozu zelan sortuten diran
oiSaztarriak, oiRaztuak ta trumonadak :
ahora comprender&s c6mo se forman los
rayos, relampagos y truenos: maintenant
vous comprendrez comment se forment
la foudre, les e'clairs et le tonnerre. (Di&l.
bas. 418-5.)
Oinhaztatu, atormentar, tourmenter.
OlftAZTU (B), relampago, Mair.
Eta jarlbkutik urtkten bben oiAaztuak
eta bozak eta trumonotsak (B, Apoc. IV-
5), y del trono salian relampagos y voces
y truenos : du trdne sortent (lit. : sortaient)
des e'clairs, des voix et des tonnerres.
Oinhaztu, dar zancadas, enj amber.
(S. P.) Oinhazturen du , dar£ zancadas,
il enjambera.
Olfiaztura (AN, G), relampago, 4clair.
OiftAZTURA andi ta euri gitSi (G, Araq.) :
mas el ruido que las nueces, lit. : mucho
relampago y poca lluvia : plus de bruit
que de Eesogne, lit. : beaucoup d'tclairs
et peu de pluie.
Oinbardin (Be), (sal tar) con los pies
alineados, (sauter) les pieds joints.
Oinbardinka (B-maflj, al galope, an
galop. = Se dice de los jabalies y otros
animales salvajes; de los caballos se dice
oalapan (??). Se dit des sangliers et
autres ammaux sauvaaes; pour les che-
vaux on dit oalapan (Tl).
Oin-barru (B, G), salto cuya longitud
se cuenta desae la punta de los pies, al
arrancar, hasta los talon es, en el punto de
llegada : saut dont la longueur est comp-
ile depuis la pointe des pieds au depart,
jusqu aux talons a V arrived.
Oinbide (AN, B, Gc, Lc), caminos veci-
nales , chemins vicinaux.
Oinbitor (B, ma-OtS), oinbitur (B-
zig), tobillo, cheville du pied.
Oin-bizkar (S-li), oin-bular (Be, Gc),
oin-balhar (AN-ist, L-ain), empeine del
pie , cou-de-pied.
Oin-burdina (?, Duv. ms), grillos :
ceps, fer.
Oinburu (L-ain), tal6n, talon.
Oinburoak (BN-ald-s, R), las patas
y cabeza de cerdo , pieds et tite de pore.
= Se usa inseparablemente. S'emploie
instparablement.
Oindagora (AN, L), tal6n, la/on. Ene-
KIN JATEN HARI DENAK, EMANEN DAROT OIN-
daooraz : el que come el pan conmigo ,
levantara contra mi su calcanar: celui
OINAZKI — OINON
qui mange le pain avec moi, a tev6 lepied
contre moi. (Har. Joan, xm-18.)
Oindiko (B-otS) , oindio (B) , oindio-
karren (B, ...), todavia, encore.
Oindo (AN, G), hongo, champignon.
(ft)
Oindu (B ?), pisotear : piHiner, fouler
aux pieds.
OlftE-OlftE (B-g), andar, marcher.
(Voc. puer.)
Oineko , heredero , sucesor : he'ritier,
successeur. (ms-Ot3.)
Oifiekoaka (B-e), andar al coxcox,
sobre un pie\ marcher a cloche-pied.
Oifiengo (B-tS), lo m6s recientemente,
le plus re'eemment.
Oineri (R-uzt), dedos del pie* : orteils,
doigts de pied.
Oifierran (B-a), oifierren (B-a?),
andar sobre un pie, marcher a cloche-
pied.
Oinerresto (AN-b), oifierrestu (G-
and), huelladel pie, empreinte du pied. (?)
Oineaitu (B-t§), relampago, Eclair.
\
Oifkeatu : 1° (B-l), relampago, Eclair.
- '- (B, ~ .- ■;. • "
se de'ehausser. Var. de oiSustu.
— 2° Oinestu (B, G, R-uzt), descalzarse,
Oin-eakuka, 6 gatas, a quatre pattes.
(m»-OtS.)
Oifieatarri (B-m-tS-ub). (V. Oixie-
aitu.)
Oinestura (G-et5), rayo, foudre.
Oifietako (ANc, B, G), calzado, chaus-
sures. = Esta palabra, en vascuence y
en francos, se usa generalmente en plu-
ral ; en castellano, se emplea siempre en
singular. Ce mot s'emploie ge'ne'ratement
au pluriel en basque et en francais; en
espagnol, il est toujours au singulier. Ez
ALDERATU ONBRA , RENDU ITZATZU ZURE
oiRktakoak : no te acerques aca ; desata
el calzado de tus pies : n'approche pas
d'ici, 6te tes sandales de tes pieds. ( Ur.
EX. III-5.) EZTABIL ZU LBGEZ BA8ATZARIK
basatza oiSetako meiakaz: no andacomo
usted con calzado delgado, de lodazal en
lodazal : celui- la ne marche pas, comme
vous, de bourbier en bourbier, avec de
minces chaussures. (Per. Ab. 45-20.)
OifietBe : 1° (B-m, G-aya-us), casa
solariega, maison anceslrale. — 2° (B-m),
horma de zapato, forme de Soulier.
Oinetsitu (B-a-o), relampago, 4clair.
Oifietz : 1° (B, An. ms), relampago,
Mair. — 2° (B) , desequilibrio, eses que
traza una rueda por no estar bien ajus-
tada al eje, zigzags aue trace une roue
qui n'est pas d'aplomb dans Vessieu.
Oinez (B-o-zeb, ..., BNc, Lc), oinez
(AN, B, BN-s, G, R, S), a pi6,apied.
Eta abiatu zbn bbrehala oinez, untzirik
ETA SaLUPARIK EDO BATELIK O ABE , LEIHO-
rrean izan bailiz BEZALA : v empez6 en
seguida k andar a pie, sin lancha ni
bote , como si hubiera sido en tierra : et
il se mit tout de suite a marcher a pied,
sans bateau ni chaloupe, comme s'il exit
4t4 a terre. (Ax. 3*-386-23.)
Oin-ezbardin (B), (saltar) con los pies
no alineados, (sauter) les pieds disjoints.
Oinezko (B-zeb, BN, L), oixiezko (AN,
B, BN, G, L, R), peeitdn, pit ton. Gasture-
KIKO HANKORTARZUNAE OINEZKO EGITBN DITU
zaldunak , la vanidad acompaftada del
dispendio hace peatones & los caballe-
ros, la vaniU accompagne'e de dipenses
rend les cavaliers ptitons. (Oih. Prov.
518.) Oinezko rik gura ez, zaldizkorik
etorri ez (Be) : se dice de la mujer que
quiere novio poderoso y no lo consigue ,
lit. : no quiere gente de a pie, los de a
caballo no vienen : se dit de la femme
qui veut un fiance' puissant et ne le trouve
pas, lit. : elle ne veut pas de gens a pied,
ceux qui vont a cheval n'arrivent pas.
Oingaixietu (ma-OtS), oinganetu (B,
ma-Lond), apearse, mettre pied a terre.
Oin-garbian (BJ, medir los saltos
hasta el talon del pie, lit. : 6 pie limpio:
mesurer les sauts jusqu'au talon dupied,
lit. : a pied net.
Oin-geldi (B, G), (saltar) a pie quieto,
(sauter) a pieds joints.
Oingiro: 4° (AN, B-ofl, G-and), esta do
del piso del camino, 4tat de la chaussie du
chemin. — 2° (B-ond), tiempo propicio
para andar, temps propice a la marche.
Oinik: 4<> (AN-d), todavia, encore. —
2° (c), pies, pieds. (V. -Ik, 4<>.)
Oinka: 4° (AN, R), por pies (medicion),
par pieds {mesure). — 2° (BN-ald-s, ...,
R, S), k pie, a piefjl.
Oinkada (B, G), pa so, pas. £ Nola igo
AL ZITEKEAN JESUS MAITAOARRIA, ... ERORKA
BAIZIK, OINKADA BAT BAKARRA ERE AURRERA
bzin emanik ? ^ como podia subir el ama-
ble Jesus sino tropezando y cayendo , no
pudiendo dar ni siquiera un solo paso
adelante ? comment Vaimable Je'sus pou-
vait-il monter sans butter ni tomber,
puisqu'il n'Hait mime pas capable de faire
un pas en avant? (Galbar. 42-5.)
Oinkapen, pisoteo, accion de piso-
tear : pUtinement, action de pUtiner. (Duv.
ms.)
Oinkari: 1° (AN-b, L-ain), andarin,
marcheur. — 2° bailarin, danseur. (ms-
Ot§.)
Oinkaritu (?, ma-Ot3| , bailar, danser.
Oinkatu (AN - b , Lc \ , pisar , calcar :
piitiner, fouler aux pieds. Oinkatzen du-
zun lurra (izan bedi) burdinaz , ( sea ) de
hierro la tierra que pisais, que la terre
que vous piitinez (soil) de fer. (Duv. Deut.
xxvm-23.) Dbusbtako ezlaite gehiago
BAIZIK ERE KANPORAT ARTHIKIA ETA GIZONBZ
oinkatua izATBKO (L, Matth. v-43), no
vale ya para nada sino para ser echada
fuera y pisada por los h ombres, il n'est
plus bon A rien qu'a itre jeU dehors et
fouU aux pieds par les hommes.
Oinkatzaile, el que pisotea, el que
conculca : celui qui piitine, celui qui
foule aux pieds.
Oin-lepo (B-alb, ...), empeine del pie,
cou-de-pied.
Oinlodi (ma-Lond), peonia, pivoine.
(Bot.)
Oinmindu (B, m*-OtS), aspearse, avoir
les pieds meurtris par la marche ou le
mauvais Hat du chemin.
Oino (BN-gar), oino (AN-b), aun,
encore. (Contr. de oraino.)
Oin-oial (B, ma-OtS), alcatifa, espe-
cie de alfombra : tapis fin, espece de tapis.
Oinol (AN, B, G), pedales, table tas
que movidas por el pie, a manera de
fuelles de harmonium , imprimen movi-
miento A la maquina de tejer : pedales,
planchettes qui, mues avec le pied, a la
facon des soufflets d'harmomum, im-
priment le mouvement au mHier a tisser.
Oifiolari ( B , An. ms), murmurador :
murmurateur, mtdisant.
OlftON : 4° (B-tS-urd-zam), porfiar :
disputer, contester. OiRon ta oiSon egin
( B, ma-OtS ) : porfiar, hablar demasiado :
se disputer, parler trop. — 2° (B-g-zam),
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OINOTEN — OIU EGIN
103
grufiir, refunfufiar, murmurar, replicar :
grogner, bougonner, murmurer , r4pli-
guer. Idiak oinon-bidean , ourdiak : en
lugar de grufiir los bueyes, (grufie) el
carro : an lieu que ce soit les bceufs qui
frognent, c'est U charrette. (Refranes,
05.)
Oifioten : 1 ° ( B , ms - OtS ) , porfiando ,
se disputant. — 2° (B-tS), murmurando,
murmurant. Ezkagoz iRori oinoten (B-
gat), no estamos murmurando de nadie,
nous ne murmurons de personne. Dau-
KAT EMAZTE BAT AIN M1N LUZBKOA, AIN IRRI-
TUA, AIN JBNIO ZITALEKOA ZB BZTEUST INOIZ-
BBRB BAKBTAN ISTBN; BETI-BETI DAOO OlfiO-
tbn : tengo una mujer de lengua tan larga,
tan cascarrabias y tan terca de caracter,
que no me deja nunca en paz; siempre
esta mormojeando : fai une femme de
langue si longue, si acaridtre et si sotte
de caractere, qu'elle ne me laisse jamais en
paix; elle bougonne toujours. (Ast. Urt.
1-240-8.)
Oifiorde: 1° (B-ond). heredero natu-
ral, es decir quien tiene facciones, dolen-
cias, prendas de caracter, etc., como los
antepasados : htritier naturel, c'est-a-
dire celui qui a les traits, les de'fauts,
les quality's de caractere, etc., des aieux.
— 2° (B), sucesor, successeur. Erromako
AITA SANTUA DA SAN PbDRORBN OINORDEA,
el Padre santo de Roma es el sucesor de
san Pedro, le Saint- Pere de Rome est le
successeur de saint Pierre. (Mog. Raser.
44.4.) — 30 (AN?), substituto, substitut.
Etzitbrakoan bskatuko diozu zurbkin
DABllBN AINGBRUARI, DAGOBLA GOIZKRAlftO
blizan Jaunarbkin zurb oiRordb : al acos-
taros, pedir&s a vuestro angel custodio
este* hasta la mafiana en el templo con el
Senor como vuestro substituto : en vous
couchant, vous demanderez a votre ange
gardien qu'il reste jusqu'au matin dans
le temple avec le Seigneur comme votre
substitut. (Mend. Jes. Riotz. 376-6.)
Oinordeko (Be, ..., Gc, ...), heredero,
sucesor : htritier, successeur. Urte
askoan oybkin bizi izan zan, bbrb egu-
nbn ondorbrako esau oinordeko uzteko
asmoan : vivid largos aftos con estos, con
la idea de dejar para despu6s de sus dias
como heredero a Esau : il ve'eut de
tongues anne'es avec eux, dans Vide'e de
laisser apres sa mort Esaii comme hiri-
tier. (Lard. Test. 38-33.) Il jatan anaia
A ; TA GURASOAK ITSl NBNDUBN BURBN OI-
nordekotzat ta btSe-jaubb : se me muri6
. aquel hermano, y los padres me dejaron
como heredero suyo y amo de la casa :
ce frere mourut , et les parents me lais-
serent comme leur htritier et le mattre de
la maison. (Per. Ab. 152-46.)
Oixtorrafi (AN-b) , Var. de oinorratze
(4o).
Oifiorratze : 4° (AN, Araq.), car-
cola, cierto liston de telares : carqueron f
instrument faisant partie du metier a
tisser. — 2° (BN-s), pa tin, cierta pieza
hecha de tablas de madera que los cam-
pesinos atan baio los pies para andar
sobra la nieve : ski, patin, planchette que
les campagnards s'attachent sous lespieds
pour marcher sur la neige.
Oiflorrazi (B, G), metatarso, parte del
pie comprenaida entre los dedos y el
tarso : mitatarse, partie du pied situie
entre les orteils et le tarse.
Olfkote (B-a), porfia : dispute, contes-
tation. (V. Oifion, 4o.)
Oifi-ots (B, G), ruido de pasos, bruit
de pas.
Oifioztura (R), rayo, foudre. Var. de
OINAZTURA.
Oinpeko : 4° (R), pedales, tablas cuyo
movimiento impreso por los pies activa
el telar : p4 dales, planches qui, mues par
lespieds, actionnent le mHier a tisser. —
2° (AN-lez), arruinado, ruine". — 3° (AN-
b) , despreciado , me'prise'. Guzien oinpeko
JARTZBN DBNA MUNDUAN , GORBNIK IZANEN
da zeruan : el que se pone baio los pies
de todos en el mundo, sera de los mas
elevados en el cielo : celui qui dans le
monde se placera au-dessous de tous ,
sera le plus e'leve' dans le ciel. (Duv. ms.)
— 4° (?, Duv. ms), taburete, tabouret.
Oinperatu : 1° (c), poner bajo los pies,
mettre sous les pieds. — 2° (c, ...), des-
preciar, mtpriser. — 3° (AN, ...), arrui-
narse, se ruiner.
Oin-sabai (B-tS, G-zeg), planta del
pie , plante du pied.
Oin-sabel (B), hueco de la planta del
pie, vide de la plante du pied.
Oinsari, peaje, derecho de transito :
p4age, droit de passage. (Afi. ms.)
Oinsarizain , peajero , p4ager.
Ointhustu (BN), descalzar, dtchaus-
ser. Eta harbn etsbaren izena Israelen
IZANEN DA OINTHUSTUAREN BTSbA : y SU
nombre sera Uamado , en Israel , la casa
del descalzado : et sa maison sera appe-
tte, en IsraSl, la maison du de'ehausse'.
(Duv. Deut. xxv-10.)
Ointhuts (BN, Sal.), delcalzo :
nu- pieds, de'ehausse'.
Oifiugal (B), correas del calzado,
lacets de chaussure.
Oifiustu (B, G), descalzarse, sede'ehaus-
ser.
Oinuts (AN-b, B, G, L), oifiuts-
gorri (G-and), descalzo : nu -pieds,
de'ehausse'.
Oinzkatu (AN-b), apelmazar, calcar
con el pie : ptetiner, comprimer ou pres-
ser avec les pieds.
Oin-zola (AN-lez, G-ern-etS, L),
planta del pie, plante du pied. Eztoela
latsara, gatzbz duena oinzolara : que
no vaya a la var la lejia, quien tiene la
planta del pie hecha de sal : que celui
qui a la plante du pied faite de sel, n'aille
pas laver la lessive. (Oih. Prov. 166.)
Oinzpekatu (BN-s), apelmazar, cal-
car con el pie : piHiner, presser avec les
pieds.
Oin-zubi (B-m), pasarela, puente
rustico y muy estrecho de madera,
passerelle Hroite et rustique en bo is.
Oiolko (R-uzt), morcilla, boudin.Var.
de ODOLKO.
OiolkoSuri (R-bid), embuchado, em-
butido no hecho de sang re : andouille,
sorte de saucisse remplie de boyaux et de
chair hachis.
Oiondarpeko (R-uzt), bordaduras con
2ue se cubren los huecosdel c&tve, petite
ordure avec laquelle on cache le dessous
du lit.
Oipe (B, G, R), bajo la cama, sous le
lit.
Oipeko (R), orinal : urinal, vase de
nuit.
OiSal (R), pafio, drap.Var. de oial (4°).
OiSal-puska (R-uzt), retazo de pafio,
coupon de drap.
Oiian (R), selva: forit, bo is. Var. de
OIAN (4°).
OiSatu (BN-s), espantar, ipouvanter.
HOISDUR (BN-ald, L-ain), hombre
vigoroso, constante en el trabajo : homme
vigoureux, constant dans le travail.
OiSezki (R-uzt), paraje sombrio, tie-
rra fria, poco expuesta al sol : endroit
sombre, terre froide peu expose' e au
soleil.
OiStu (R), espantar, abuyentar, p. ej.
aves : e/faroucner, ejfrayer, p. ex. les
oiseaux. Var. de oiSatu.
Oitaztu (R), pasar mucho tiempo en
la cama, passer beaucoup de temps au
lit.
Oitian (S-li), por favor, os lo suplico :
par faveur, je vous en supplie. Var. de
otian (4°).
Oitu, ohitu (c) : 4° acostumbrarse :
s'accoutumer, s'habituer. — 2° Ohitu
(BN-ain-gar), acordarse, se souvenir.
(Contr. de orhitu.)
Ohituki (BN-am), en el mom en to pre-
ciso en que uno se acuerda de algo, au
moment prtcis ou Von se rappelle quelque
chose. Egiten dizit ohituki , me aprove-
cho de lo que pienso para hacerlo en
seguida, je profile de ce que j'y songe
pour le faire aussitdt.
Oitura (AN, B, G), costumbre, h£bito :
coutume, habitude. Eta oitura zan aldk-
RAGITBA ARRIARI , ARDI GUZTIAK BILDURIK '.
y era costumbre de no revolver la piedra,
hasta que estuviesen juntas toaas las
ovejas : et on avait I'habitude de ne pas
lever la pierre, jusqu'a ce que les brebis
fussent ensemble. (Or. Gen. xxix-3.)
Oiturazko (AN, B, G), habitual, habi-
tuel. Zein gauza gaitza dan zuritzea be-
KATU ASKO TA OITURAZKOAKIN BELTZITU DAN
anima, cuan dificil es que se purifique (se
blanquee) un alma ennegrecida con mu-
chos pecados habituales, au'il est diffi-
cile de purifier (de blanchir) une a* me
noircie par de nombreux pe'ehe's habi-
tuels. (Conf. 81-34.)
Ohitza (L), costumbre, coutume.
HORRELETAN HUTSALTZBN EDO BZEZTATZBN
duzue Jainkoaren MANAMENDUA ZUBN OHI-
TZA delakoz , hab&s hecho vano el man-
damiento de Dios por vuestra tradicidn ,
vous Hduisez ainsi a niant le commande-
ment de Dieu par votre tradition. ( Duv.
Matth. xv-6.)
OIU (AN, B, L), oihu (BN, L, S),
oju (G) : 1° clamor, clameur. Boza Raman
IZAN ZAN ADITUA, NEGARRA ETA OJU ASKO I
voz fue oida en Ram4, lloro y mucho
lamento : une voix a He' entendue dans
Rama, des p leur s et des cris lamentables.
(Ur. Matth. n-18.) Oihu baten bidban
( BN-ald), oihu baten menban (L-ain), al
alcance de la voz, a porUe de la voix. —
2° (Be), relincho de mozos, hennissement
de garcons. — 3° (c?), canto, chant. =
No Be" si es voz popular; por lo m£nos
es muy propia. / ignore si e'est un mot
populaire; il est du moins bien approprie'.
Oihualdi (BN-am), proclama, publica-
cion : proclamation, publication.
Oihuantz (L?, Humb.), voz, voix.
Oiu egin (c, ...), clamar, exclamar:
crier, appeler. Haizba hazkarra ikhusi-
RIK , BELDURTU ZEN ETA ONDORAT ABIATZEN
BAITZEN , OIHU EGIN ZUEN , ZIOELARIK I JaU-
na, salba nezazu : mas viendo el viento
recio, tuvo miedo; y como empezase a
hundirse , di6 voces diciendo : V aledme,
Sefior: mais voyant la violence du vent,
il eut peur, et comme il commencait a
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104
OIHU-EGILE — OKER
enfoncer, il cria : Seigneur, sauvez-moi.
(Duv. Matth. xiv-30.)
Oihu-egile, heraldo, /i^rau/.(Etcheb.)
Oihukatu (S), gritar, publicar : crier,
publier.
Oiulari (AN-b), oihulari (L), grita-
dor, pregonero : criard, clabaudeur.
Oiu mln (AN-b), oihumin (S, Geze),
gemido, gtmissement.
Oihu - patarraka , a grandes gritos, A
grands cris. Hekiek ordean hertsatzen
ZUTEN OIHU -PATARRAKA GALDATUZ I maS
ellos insistian, pidiendo a grandes gri-
tos : mais eux insistaient, demandant a
grands cris. (Duv. Luc. xxrn-23.)
Oiu saxnin (AN-b), oihu saxnin (S),
gemido, gtmissement.
Oiuska (Gc,L), suspiro, gemido : sou-
pir, g4m issement. . Umezurtza, osotoro
AULDUA ERORI ZAN ONDARDIAN, OIUSKA HAT
emanaz : el hu^rfano cay6 en la playa
compleiamente debilitado , dando un
gemido : Vorphelin tomba sur la plage
completement abattu , en poussant un
ge'missement. (Ant. Euskalz. 1-389-52.)
Oihustu (S), gritar, crier.
Oihuztatu (S), publicar, publier.
Oizanko (R), pie de la cama, pied du lit.
Ohiz-kanpoko, extraordinario, extra-
ordinaire. (Har.) (?)
Ohizpen (S, Arch.), recuerdo, souvenir.
OK : 1° (B, BN, G), empacho, hastio :
indigestion, dtgotlt. — 2° (B), fallo,
manque. = Se dice del que hace un
jugador de bolos cuya bola se detiene a
medio camino. Se dit en parlant d y un
joueur de quilles, dont la boule s'est arres-
tee a mi-chemin. — 3° (AN-b], hok (BNc),
estos, esos : ccux-ci, ceux-tk. Ok erran
dute, estos lo han dicho, ceux-ci Vont dit.
= Se usa mucho mas como sufijo.S'em-
ploie davantage comme sufjixe.
-Ok : 1° (c, ...), articulo especiflco que
significa « los , las , estos , esos » : article
sp6cifique, qui signifie « les, ceux-ci,
ceux- la ». (V. O, 1°.) Gareanok, estos
que somos, ceux que nous sommes. =
Esta expresi6n espafiola consta en el
Quijote, II, cap. xm. Cette expression
espaqnole fait partie du Don Quichotte ,
II, chap. xm. — 2° (AN, B, G), nosotros,
vosotros : nous, vous. = Por el contexto
se distingue cuando tiene la primera y
cuando la segunda acepci6n. C'est par
le contexle que Von distingue les deux
acceptions. Gaztelan izan gareanok,
nosotros que hemos estado en Castilla,
nous qui avons He en Castille. (Per.
Ab. 81-26.) Aita-sbmeok, vosotros pa-
dre 6 hijo, vous pere et fils. (Per. Ab.
103-20.) Onek, soinbko zuriakaz estal-
DURIK DAGOZANOK (B, ApOC. VII-13) I estOS,
estos que estan cubiertos de vestiduras
blancas : ceux-ci, ceux qui sont vStus de
vHements blancs. Baina zuek... artuez-
kero ainbeste mesbde Tibbrioren eskue-
tatik, batorrek bandbrak artuaz ta bes-
tbok bere lagun izanezkero : pero voso-
tros,... despu£s de haber recibido tan-
tos favores de manos de Tiberio, el uno
con empunar sus banderas y vosotros
los demas con haber sido sus compafle-
ros: mais vous,... apres avoir recu tant
de faveurs des mains de Tibere, Vun en
portant ses drapeaux et les autres en ay ant
M6 ses compagnons. (Per. Ab. 209-9.)
OKA : 4° (BN-s), empacho, hastio :
empiffrement, degoht. Var. de ok (1°). —
2<> (6), ohka, vomito, vomissement.
(Etcheb., S. P.) Zure gloriaren gai^era
LOTZARIZKO OKA BAT ETORRIKO DA, y v6mitO
de ignominia (vendra) sobre tu gloria, et
un vomissement d'ignominie (viendra) sur
ta gloire. (Up. Habac. n-46.) — 3° (B-a-
bed), fallo, faux coup. (V. Ok, 2°.) —
4° Okha (BN, L), indet. de okhatu, vomi-
tar, vomir. Okha eztagizun, ahotik bihur
eztezazun : para que no vomit£is, para
que no lancets de la boca : pour que vous
ne vomissiez pas, pour que vous ne rejet-
tiez pas de la bouche. (Ax. 3«-392-6.)
Oka e gin : 1° (BN-s), empacharse,
ahitarse : se dtgohter, manquer d'appe*-
tu, — 2° (B-a-bed), fallar, no llegar a un
fin propuesto : rater, faillir, ne pas arri-
ver au but propose. — 3° (G), vomitar,
vomir. Onek oka eginda aurtiki zuen
Jonas leorrera , y el pez vomit6 a Jonas
en tierra, et le poisson vomit Jonas sur la
terre. (Ur. Jon. n-14.)
Okabil (AN), pufio, poing. Var. de
ukabil. Geienaz ere okabil bat adinakoa
ta ori ere baldan , loi , itsura gaistoz-
koa : a lo m&s (era tu cuerpo al recibir
el alma) tamafto como el pufio y aun
eso (siendo) inutil, sucio, fachudo : (ton
corps Halt en recevant l'£me) tout au
plus de la grosseur du poing, et encore
(il Halt) inutile, sale et de mauvaise
allure. (Mend. Ml-29.)
Okada (B-mafi), nausea: naus6e,haut-
le-cceur.
Okagaka (R-uzt), con nauseas, dese-
ando vomitar : auec des nausees, ayant
envie de vomir.
OKAlXA (B-ar, G, Izt.), papo,
papera, enfermedad de ovejas produ-
ciaa por un tumor maligno en la gar-
ganta : jabot , goitre, maladie des brebis
produite par une tumeur maligne de la
gorge.
Okaka: 1° (AN-b, L-ain), c61ico seco,
colique seche. — 2° (AN-b, BN-s, L-ain, R),
okhaka (BN-ald), con nauseas, deseando
vomitar : avec des nausees, desirant vomir.
Okakar (BN-s), v6mito, vomissement.
Okakarrak egotzi nat : he vomitado,
lit. : he arrojado v6mitos : fai vomi, lit.:
fai rejetd des vomissemenls.
Okakatu (R), repugnar, rtpugner.
Okanai (BN-s), asco, nauseas :
digofit, nausees.
Okaran : 4° (Be, G-et§), ciruela, prune.
= A las especies de ciruelas que se expu-
sieron en la palabra aran, hay que agre-
gar las siguientes... : il faut aj outer les
especes de prunes qui suivent, a celles qui
sont d4jk exposes au mot aran : a) Baso-
lapatz (B-oii), tSarri- okaran (B-bas),
endrino, prunelle. — b) Okaran baltz
(B) , aran beltz (AN , G) , ciruela negra ,
prune noire. — c) Mairu-aran (AN-b) :
ciruela gorda , dificil de digerir : grosse
prune, difficile a digger. — 2° (B-t§, ...),
moquita, roupie.
Okatu : 1° (B, G), empacharse de
comida, s'empiffrer de nourriture. — 2° (B,
G, Araq.), darse por vencido, rendirse :
s'avouer vaincu , se rendre. — 3° vomi-
tar, vomir. (Araq.) — 4° Okhatu (BN,
L), saciarse, llenarse : se rassasier, se
remplir. Sagarrak fruituz okhatuak
dire, los manzanos estan llenos de fruto,
les pommiers sont cousus de fruits.
Okaztadura (BN-s), okhaztadura
(BN, L), repugnancia, repugnance.
Okhaztagarri (BN, S), nauseabundo :
naustabond, dtgodtant.
Okaztatu (L-mug-sar), okhaztatu
(BN, L, S) : 4° cubrir de vomito, couvrir
de vomissements. — 2° (BN, L), repug-
nar : rtpugner, d^goHter.
Oke (L-urd), cama, lit. Var. de ohe.
Ok egin: 4° (B, BN, G), empacharse,
ahitarse : s'empiffrer , se gorger. —
2° (B, ...), fallar, desfallecer: manquer,
dd faillir.
Okeka (L-mug), vomitando, vomis-
sant.
OKEL: 4° (AN-b), bizco, louche. —
2° Okhel (?), pedazo, morceau. Var. de
okela (4°). Idiki brrb okhbl bana , a cada
cual un pedazo de came asada de buey ,
a chacun un morceau de boeuf rdti. (Duv.
II Reg. vi -4 9.)
OKELA: 4° (B, G-al), carne ordina-
ria que sirve de alimento, viande ordi-
naire qui sert de nourriture. Katuak
DAROBAN OKELEA GEIAGO DA BEREA ZB EZ
eurea, la carne que lleva el gato es mas
suya que tuya, la viande que le chat
emporte est mieux sienne que tienne.
(Refranes, 470.) — 2o (AN, L, S), pedazo
grande de cualquier comestible, gros
morceau d f un aliment quelconque. Oke-
LAKA EMATEN DA ET§E HORTAN OGIA ( L ) ,
en esa casa se da el pan a grandes peda-
zos , dans cette maison on donne le pain
par gros morceaux. Sagarra lau kCrre-
TAN BRDIRA ZAK, ETA EMAK OKELA BAT HAUR
horri (S), parte en cuatro pedazos la man-
zana y da & ese nifto un cacho, partage la
pomme en quatre et donnes-en un mor-
ceau a cet enfant. Eskurean haora oke-
lba galdu doa , de la mano a la boca la
tajada se suele perder, de la main a la
bouche la tranche peut seperdre. (Refra-
nes, 477.) — 3° (AN-b), el bizco, le
bigle. — 4° ( G-and ) , rebanada de nabo ,
tranche de navet.
Okela -bela (B-maft), cuervos gran-
des, gros cor beaux.
Okeladun ( Be) , repartidor de carne ,
fournisseur de viande.
Okelagintze (B-m), carniceria, bou-
cherie.
Okelames (B-tS), yerro, no dar en el
bianco : rate, coup manqu4. = Se con-
crete al jueffo de la tofia, cuando uno
no acierta el golpe que se debe dar al
palillo con el palo grueso. S'applique
uniquement au jeu du bistoquet, lors-
qu f un des joueurs manque le coup dont il
doit frapper le bdtonnet avec le plus gros.
Okhelatu, tronzar, hacer pedazos :
trdnconner, trancher, morceler. (Oih.
ms.)
Okelerre (Be), carne asada, viande
rdlie. = Muchos llaman asi A la chuleta.
Un grand nombre donnent ce nom a la
cdtelette.
OKE£U, rinc6n, escondrijo : coin,
encoignure, cachette. (m»-OtS.)
Oken (AN-b), de estos, de ceux-ci.
Okendu: 1° (AN-oy), masa de injerto,
mastic a greffe. — 2° (G, All. ms),
unguento, onguent. (??)
OKER (AN, B, BN-s, G), okher (BN,
S) : 4° torcido, tordu. — 2« (B,...),
picaro : coquin, filou. Arrotz ta erbeste-
KOAK MAKAL, BALDAN, BALDRES, MOTZ ,
OKER, ZITAL. ASTO TA DONGAK DIREALA : que
los extranieros son cobardes, inutiles,
groseros, nuraflos, picaros, ca nail as, bu-
rros y malvados : que les Strangers sont
Uches, inutiles, grossiers, reviches, co-
quins, canailles, niais et merchants. (Per.
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OKERBIDE — OKUILU
105
Ab. 167-1 i.) — 3° (B, G, S), equivocado,
trompE. Okbr zagoz (B), oker zaude (G),
okher ari zira (S), esta usted equivo-
cado, vous vous trompez. — 4° (B-m),
mal bote de la pelota , mauvais but de la
pelote. — 5° (BN-ald, L-get, ..., Sc),
eructo, regiieldo : Eructation, rot. —
6° (AN-b, BNc, Lc), tuerto, borgne.
Okher hobe itsu baino, mejor (es ser)
tuerto que ciego, mieux vaut Eire borgne
qu'aveugle. (Ax. 3«-l 67-26.) Zure begiak
behaztopatzen bazaitu , iraiz ezazu :
hobe duzu jainkoaren erresuman okher
sar zaitbzen ezbn ez bi begiekin izan
zaitezbn aurthikia ifernuko surat i v
si tu ojo te escandaliza, exhale fuera :
mas te vale entrar tuerto en el reino de
Dios que tener dos ojos y ser arrojado
en el fuego del infierno : et si ton ceil te
scandalise, arrache-le; mieux vaut pour
toientrer dans le royaume de Dieu avec un
seul ceil, que oVEtrejetE, ay ant deux yeux,
dans le feu de Venfer. (Har. Marc, ix-
46.) — 7° (c, ...)» contrahecho, contre-
fait. — 8° (Sc), inclinado, desviado :
dEviE, oblique.
Okerbide (B?, G?) : 1° peligro , pEril.
Jagon eta gordb nagizu estukuntza eta
okerbide guztietan, cuidadme y guar-
dadme en todos los apuros y peligros,
prenez soin de moi et gardez-moi dans
toutes les craintes et les perils. (A&.Esku-
lib. 12-6.) — 2° jugarreta, farce.
Okerka : 1° (B, G), tambaleando, chan-
celant. — 2° (B, G), al rev&>, a Ven-
vers. — 3° (G-aon), rehuyendo la carga,
andar torcidos (se dice de los bueyes) :
esquivant la charge, marcher de guin-
gois (se dit des bceufs). — 4° (AN-b), de
reojo, du coin de Vail.
Okerki (S), oblicuamente, de travel :
obliquement , de travers.
Okerkuntza (B), yerro, erreur. Ene
BIZI GUZTIKO GAISTAKERIA ETA OKERKUNTZA
bskbrgak, las maldades y enormes
yerros de toda mi vida, les mEchancetEs
et les Enormes erreurs de toute ma vie.
(Afi. Esku-lib. 27-24.)
Okherrarazi : 1° (AN-b, L), hacer
tuerto a alguien, Eborgner quelqu'un.
— 2° (S), hacer desviar, faire dEvier. —
3° (BN, L), pervertir , pervertir.
Okerreri (AN, B, G, ...), picardia :
friponnerie, filouterie.
Okerretara : 1° (B, G), torcida 6 equi-
vocadamente, par erreur ou tromperie.
— 2° (B, G), al rev6s, a Vinverse. Zuk
OKERRBTARA EGIN DOZU , BADA AZKENERAKO
GORDB DOZU ARDAORIK ONBNA : VOS hab&S
procedido al rev6s, pues hab&s reservado
para el fin el mejor vino : vous avez pro-
cEdE a Vinverse, vous avez rEservE pour la
fin le meilleur vin. (Ast. Urt. I, p. ix-22.)
Okerrane (Be), tortuosidad, tortuo-
sitE. Bbste pekatuen okerrune ilunak
BUKEN IT§UTURIK BIDE AU, las OSCUTaS tOr-
tuosidades de los demas pecados tenia n
obstruido este camino, les obscures tor-
tuositEs des autres pEchEs avaient obstruE
ce chemin. (Ast. urt. I, p. v-23.)
Okertaaun: 1<> (AN, B, G,...), tor-
cedura : tordage, torsion, courbure. —
2° (AN-b), cualidad de tuerto, quality de
borgne.
Okertu, okhertu : 1° (c, ...), torcerse,
se tordre. — 2° (c, ...), hacerse picaro,
devenir fripon. — 3° (AN, BN, L), ponerse
tuerto, devenir borgne. — 4° Okherttt
(S), desviarse : se dEtourner, devier. —
T. II.
5° (AN-b, B?, ms-Ot§), poner k uno mal
con otro, brouiller deux personnes. —
6° (AN-b, G-zar), desavenirse, se brouil-
ler. Okertu giSan (G, ms-Lond), nos
descompusimos, nous nous dEtourn&mes.
Okertzaile, okhertzaile (c, ...) :
1° torcedor, tordeur. — 2° pervertidor,
pervertisseur. — 3° (AN, G), discordante,
semeur de discorde.
OKETA (B-ub), arandano : airelle,
myrtille. = Esta palabra esik tomada
quiz6 del nombre del monte en que crece
la planta. Ce mot vient sans doute du nom
de la montagne sur laquelle pousse cette
plante.
HOKI : 1° (Sc), estado normal, Hat
normal. Gizon hori eztuzu bere hokiala
jin , ese hombre no ha venido k su es-
tado normal , cet homme n'est pas arrivE
a son Mat normal. — 2° (S), taburete pe-
queno de tres pies, petit tabouret a trois
pieds. — 3° Old (B-mu), tener, possEder.
Var. de euki.
OKIL (Be, ..., Gc, ...), okhil : 1° pica-
tronco, pic (oiseau). OkiLa kantetan,
euria atetan (B-ar, G-iz) : el picatronco
cantando, lluvia en el portal: quand le
pic chante, il pleut dans le portail. —
2° (B-mond), pisaverde, afeminado :
petit-mattre, godelureau. — 3° (AN-b),
ganar un partido, sin que el adversario
haya hecho tan to 6 quince alguno :
gagner une partie, sans que Vadversaire
ait fait un seul point.
Okhil, bizco, bigle. (S. P.) Var. de okel.
Okhilabiraso (Duv. ms), okhilaso
(BN-ald -gar), tatarabuelo, trisaleul. =
Voz popular. Ce terme est populaire.
AlTAREN AITA, AITASO J AITASORBN AITA ,
ARBASO *, ARBASOREN AITA , OKHILASO *, OKHI-
LASORBN AITA, TOKABILASO (BN-ald-gar) .*
el padre del padre (es) abuelo ; el padre
del abuelo , bisabuelo ; el padre del bisa-
buelo , tatarabuelo ; el padre del tatara-
buelo es... el cuarto abuelo : le pere du
pere, (est) grand-pere ; le pere de Valeul,
bisaieul; le pere du bisaieul, trisaleul;
le pere du trisaleul est... le quatrieme
aleul.
Okil beltz (G) , ave que pertenece al
g£nero zygodactyli macroglossi, familia
picida , especie martius : oiseau du genre
zygodactyli macroglossi, de la famille
picida , de Vespece martius.
Okildu (G-t) , acoquinarse , s'acagnar-
der.
Okhilo ( BN -am - gar , S ) , picatronco ,
pic. Var. de okil (1°).
Okin (AN, B, arc, BN-s, G, R), okhln
(BN, S): 1° panadero, bou langer. = Hay
pueblos en que llaman okin k « la pana-
dera », y panadero a « al panadero » ,
como jostun con sus variantes « a la
costurera », y « al sastre », sastrea.
Viene esto, sin duda, de que un tiempo el
oficio de hacer panes , como el de coser,
estaria encomendado k la mujer, y la
moda nueva impuso nuevo nombre. // y
a des endroits ou Von appelle okin « la
boulangere » f et panaderoa « le bou lan-
ger », comme jostun et ses variantes,
« la couturiere, » et sastrea, « le tail-
leur. » Ceci provient, sans doute, de ce
qu'autrefois il aurait HE d 'usage de riser-
ver aux femmes le soin de faire le pain
et de coudre; et la nouvelle mode imposa
un nouveau nom. Neguan hokin, hudan
tSiribogin : en invierno panadero, en
verano tabernero : en hiver boulanger,
en HE aubergiste. (Refranes, 381.) Batak
DIO NEKAZARIA, BBRTZBAK ARGINA, EDO ZUR-
Giff a, edo okiRa : el uno dice ( tengo por
oficio el de) labrador, el otro cantero
6 carpintero 6 panadero : Vun dit (fai
pour mEtier celui de) laboureur, tautre
macon ou menuisier ou boulanger. ( Liz.
85-11.) Okin berriak baia zuri : el nuevo
panadero , bianco cedazo : nouveau bou-
langer, blutoirblanc. (L. de Is.) — 2° ( B-b),
tener, possEder. Var. de euki, bduki, oki.
Okhindegi (AN-b, L), panaderia,
boulangerie.
Okhinsa (BN, Sal.), panadera , bou-
langere. = La terminacion generica -sa
es extrana a la lengua. La terminaison
gEnErique -sa est Etrangere a la langue.
Okintegi (AN-b). (V. Okhindegi.)
Okhintza (AN-b, L), arte y profesi6n
de panadero, art et profession de bou-
langer.
Okinza (AN-b), okhinza (BN, Sal.),
okhinzo (d'Urt. Gram. 35), oficio de
panadero, mEtier de boulanger.
Okitu: 1° (G), hastiarse, se dEgoilter.
Okitu nau (G-and), me ha hastiado, il
m'a dEgoiJtE. — 2° (AN, R-uzt), okhitu
(BN, L), okhitu (S), lleno, repleto : plein,
comble, replet. = Se usa con algunos
nombres. S f emploie avec quelques noms.
Aberats okitua, millonario, lit. : rico
repleto : millionnaire, lit. : riche replet.
Jakitun okhitua (L-ain), sabio repleto,
grand savant. Zahar okhitia (okhitua)
(S), viejo decrepito, vieux dEcrEpit.
OKO ( AN-b, Araq., Lacoiz., BN-s),
racimo ae cualquier planta, grappe de
n'importe quelle plante. Matsoko, racimo
de uva, grappe de raisin.
OKOlf-U (B-d-el-o-tS), okolo (B-mu),
rinc6n , coin.
OKOLU (G T als), okholtt (BN-am, Sc),
prado junto a la casa , prE joignant la
maison.
Okondo : 4° (B-d-m-mu), mendrugos
de pan, de borona : crofitons de pain, de
mEture. — 2° (B-mu), rincon : coin,
encoignure.
Okondo-zulo ( AN-lez), rinc6n : coin,
encoignure.
OKOR (G, All. ms) t rebanada, tranche.
Okore (?, Afi., m*-OtS), em panada,
pilE.
OKORRO (G, m«-Lond), rebuzno,
braiement.
Okorroata(G, ms -Lond), rebuznar,
braire.
OKOTZ (Be), hocico, barba, barbadi-
11a : museau , mufle, menton.
Okotz-bedar (ms- Lond), barba ca-
bruna, barbe de bouc. (Bot.)
Okoz (B, ...), Var. de okotz en los deri-
vados, Var. de okotz dans les dErivEs.
Okozpe : 4° (Be), bajo la barbadilla,
sous le menton. = Le sigue siempre un
sufijo. // est toujours accompagnE d'un
suffixe. Okozpbra joan jako bltSoa, el
mosquito se le ha ido (k) bajo la barba-
dilla, le moucheron lui est allE sous le
menton. — 2° (B, Aft.), papada, double
menton. Okozpe ederrbko gizona, hom-
bre de hermosa barbadilla, homme a beau
double menton.
Okozpeko ( B - g - m ) , okozpiko ( G ) :
1° papada, double menton. — 2° (B-bas),
perilla, barba bajo el labio inferior :
impEriale, royale, barbiche qu'on laisse
pousser au menton.
Okuilu : 1° (G-and-iz) , cuadra, Ecurie.
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106
OKUILU-AIZTUR — OLARRO
Var. de ukuilu. — 2° (G), tumor de gar-
ganta, tumeur de la gorge.
Okuilu-aiztur (G-iz), azada de dos
puas, biche a deux pointes.
Okuntza : 1° (B), tierra escogida,
buena, bonne terre. — 2° (B?), ocurren-
cia, pensamiento : occurrence , saillie,
ide*e. — 3° (G), tierra de sembradlo,
terre d'ensemencement. Oloa egiten da
zerbait, baina ezokuntzetan, ezpadalaba-
kjbtako oalondoetan; batbtik okuntza-
lurrak bbgiko ninia bbzain maitb dauzka-
TBLAKO ARTO-GARIENTZAT ! Se COSecha algO
de avena, pero no en tierras de sembra-
dlo, sino en rastrojeras de artigas; por
un iado, porque las tierras de sembra-
dlo las aprecian para trigo y maiz con
tanto carifio como la nifia del ojo : on
re'colte un peu d'avoine, non dans des
terres d'ensemencement, mais dans des
chaumes de novale; d'une part, parce que
les terres d'ensemencement sont estime'es
pour le ble" et le mats avec autant de ten-
dresse que la prunelle de I'ceil. (Izt. Cond.
30-1.)
Okuntzatu (G), preparer tierras de
sembradio, preparer des terres pour
la sentence. Arrotzak etzieten em an nai
IZAN BERENTZAT NAI BTZUTENA BAIZIK , ETA
LABAKIAK JOAZ ETA OTADIAK OKUNTZATUAZ
LUZARO TSAOLETAN B1ZI IZAN ZIRAN : IOS
extranjeros no les quisieron dar sino lo
que no querian para si, y vivieron largo
tiempo en chozas abriendo artigas y ha-
ciendo de argomales tierras de sembra-
dio : les strangers ne voulurent leur don-
ner que ce dont Us ne vou latent pas pour
eux, el Us ve'curent longtemps dans des
cabanes en essartant et en faisant de jon-
chaies des terres d'ensemencement. (Lard.
Test. 355-21.)
OL (AN, B, BN-s, G), 51 (R), tabla,
planche. = Como las tablas son gene-
ralmente de raadera , de ahi que muchos
llamen ol a la madera misma en vez de zur
y digan olezko oiAetakoak por zurezko
oinbtakoak, <( calzado de madera, »... etc.
Comme les planches sont gtneralemenl
en bois, un grand nombre appellent ol
le bois lui-m4me au lieu de zur, et disent
OLEZKO OINBTAKOAK pour ZUREZKO OINBTA-
koak, « sabots, chaussures de bois, » etc.
IoO ZA1TE NIGANA MENDIRA ETA ZAUDB AN ;
ETA EMANGO D1ZKIZUT ARRIZKO OLAK : Sube
a mi al monte, y estate alii; y te dar£
unas tablas de piedra : monte vers moi
sur la montagne, et restes-y; je te don-
nerai les tables de pier re. ( Or. Ex. xxiv-
12.)
OUL (AN, B, G), olha (BN, S) : 1° fa-
brica, fabrique. = Se concretaba a las
de hierro, a las f errerlas. Ne s'appliquait
uniquement qu'aux fabriques de fer,
aux forges. Balizko oleak burdinarik ez,
la herreria hipotelica (la herrerfa de si
fuese) no hace hierro , la forge hypothi-
tique (la forge de si elle Hail) ne fait pas
de fer. (Refranes, 15.) = El original,
seguramente por errata , dice burdiarik.
L'original porle, sdrement par erreur,
burdiarik. Olatik berri onik ez, de la
fabrica no hay buenas noticias, il n'y a
f>as de bonnes nouvelles de la fabrique.
L. de Is.) — 2° Sla (R-bid), olha(S),
cabana, cabane. — 3° Olha (L), habita-
ci6n, morada, tienda de campafia : habi-
tation, demeure, tente de campagne.Mon-
tuan eman diot etSea eta gatz-lurrban
olhak, al cual di casa en el desierto y
sus moradas en tierra salobre, 4 qui fai
donne" le desert pour maison et pour
demeure la plaine saUe. (Duv. Job. xxxix-
6.) Nausia, ongi gara hbmen; egin detza-
gun bada hirur olha, zuretzat bat, moi-
SESENTZAT BAT , ElIASENTZAT BAT '. MaeS-
tro, bueno es que nos estemos aqui, y
hagamos tres tiendas, una para ti, y otra
para Moists, y otra para Ellas: Maitre,
il nous est bon d'itre ici; dressons trois
tenles, une pour vous, une pour Motse et
une pour tilie. (Har. Luc. ix-33.) —
4° (c, ...), ol y el articulo a, « la tabla: »
ol et Varticle a, « la planche. » — 5°(G),
hola ( BN , L , S ) : asi , de esa manera :
ainsi, de cette maniere. = Axular (3 a -
226-19) lo emplea tambi£n en el sentido
de interjecci6n de extrafieza, exacta-
mente el « hola » espafiol. Axular (3*-
226-19) I'emploie tgalement comme inter-
jection d'Uonnement, exactement le « hoik »
francais. — 6° (?, Duv. ms), pulso, pouls.
= Aludiendo sin duda al golpeo de la
citola del molino y de las ferrerias. C'est
probablement une allusion au bruit du
claquet de moulin et des forges. —
7° Olha (BN-am-gar, S), ballueca, avena
silvestre, folle avoine. — 8° (L-get, ...) ,
jadeo, haletement.
-Ola (c), sufljo derivativo local, suf-
fixe dtrivatif de lieu. Urkiola, lugar ae
abedules : boulaie, lieu planti de bou-
leaux. Arriola, pedregal, endroit pier-
reux.= Segun Astarloa (Discurs. p. 654),
este derivativo se distingue en que in-
dica « lugar redondo » , a diferencia de
otros locales como -di (ti, dui, tui), -aga
y -eta, que denotan « paraje acomo-
dado, estrecho y suave » respectiva-
mente. No he tenido ocasion de com-
probarlo. D'apres Astarloa ( Discurs.
p. 651 ), ce de'rivatif se distingue en ce
qu'il indique un « lieu rond », h la diffe-
rence des autres locatifs -di (ti, dui, tui),
-aga et -eta , qui dinotent un « endroit
approprit, Hroit et agreeable » respective-
ment. Je n'ai pas eu occasion de le con-
trdler.
Ola-atorra (AN-b-lez), camis6n de
oficiales de ferreria, longue blouse des
ouvriers des forges.
Olabae, olabai (BN-s), criba, crible.
Olabe : 1° (R), criba, crible. Var.
de olabai. Larnean olabbaz igarten da
GARIA, AUTZ LODIAREKIN NASTB DAGOA-
nban (R) : en la era el trigo se pasa
con la criba , cuando esta mezclado con
paja gruesa : le btt se passe dans I'aire
avec le crible, lorsqu'il est mil4 degrosse
paille. — 2° (B-ar-zig) , tejavana, hangar.
Olabeor (BN-s, R-bid), olabeur (R-
uzt), cizafta, ballueca, avena loca : ivraie,
folle avoine. (Bot.)
Ola-berreta (R), olha-ferreta (Sc),
dep6sito de madera para guardar la
leche : baratte, us tens He en bois ou Von
garde le lait.
Olabior (AN-arak-elk), ballueca, avena
silvestre : ivraie, folle avoine. (Bot.) Var.
de OLABEOR. NO LA EZTUENAK BBRTZERIK
ALORREAN BAIZIK OLABIORRA TA ILINDIA ,
como aquel que no tiene en el campo
otra cosa que ballueca y cizafta, comme
celui qui n'a dans son champ que folle
avoine et ivraie. (Liz. 286-8.)
Olhagarri (?), amansable, domestica-
ble: apprivoisable , qui peut itre domes-
tiqut.
OIiAOARRO (B-l-ond, G-ori-zumay),
pulpo, pulpe. Olagarroen erro brrea
larra errban gora : formula que pone a
Erueba la expedicion de la lengua y signi-
ca « el tentaculo asado del pulpo arriba
del prado quemado » : formute uaite'epour
mettre k Vipreuve la facility d'ilocution,
et dont le sens est : « le tentacule grille" du
poulpe en haut du pre" brdle'. »
Olagarru (AN-ond), ola grande, grosse
vague. (?)
Oihagin, constructor de tiendas de
campafia, faiseur de tentes. (Duv. ms.)
Olagizon (AN, Be, Gc) , ferr6n , oficial
de ferrerias: forgeron, ouvrierdes forges.
OLAGIZONAK ETA BRREMENTARIAK , PRAKA-
t3u zarrak eta begiak gorriak (B-ub),
los ferrones y herreros (tienen) pantalo-
nes viejos y los ojos rojos, les forge-
rons et les forgeurs (ont) de vieux panta-
lons et les yeux rouges. = En B-m, en
vez de begiak gorriak ponen samak ega-
rriak, « las gargantas sedientas, » en
este dicho. En B-m, au lieu de begiak
gorriak on dit samak bgarriak, « les
gosiers sees , » dans ce dicton.
Ola-jaun (Be, G), olha-jann (Sc;,
duello de ferreria, maitre ou patron de
forge ou d'usine.
Ol-aiztur (AN-b). (V .Ol-urka.)
Olhakatu ( BN -am] , olhftkatii ( S ) ,
arrancar la avena silvestre, arracher
Vavoine sauvage.
Olako (AN, B, G), holako (BN, L) :
1° asi, de esa calidad : ainsi, de cette qua-
lite.— 2° (AN, BNc, G*bet, Lc, S), fulano :
tel, chose. Holakoak brran zion hala-
koari , fulano dijo a zutano , chose dit a
machin. Olako egunbtan (G) , en tal dia ,
a tel jour. Zohaztb hirirat holakoaren-
GANAT ETA ERROZUE : NAUSIAK DIO : EnE
ordua hurbil da i id a la ciudad a casa
de cierta persona y decidle : El Maestro
dice : Mi tiempo esW cerca : allez A la
ville chez un tel, et dites-lui : Le Maitre
te fait dire : Mon temps est proche.
(Har. Matth. xxvi-48.) Holako eta hala-
kokeriak (BN-ost) , propositos insignifi-
cantes : balivernes, propos insianifiants.
Olamai (R-uzt), artesa: huche, maie.
Var. de oramai.
Olan ( B ) , de ese modo , asi : de cette
maniere, ainsi.
OLAN A (B-l), lona: olonne, toile a
voile. (D. fr. olonne.)
Olanazko (B-l), cierta vela muy
pequefta , certaine voile tres petite.
Olandra (B-m), mujer corpulenta y
s61ida, lit. : sefiora de ferreria : luronne,
femme corpulenle et solide, lit.: femme
de forge.
OLANDRIKO (BN-am-gar), correc-
ci6n violenta a golpes : rosse"e, voUe de
coups.
Olango ( B ) , de esa calidad , de cette
qualite-la.
Olanik (B-b-mu), pleonasmo de olan,
« asi, de ese modo: » pUonasme cfeoLAN,
« ainsi, de cette maniere. »
Olantz-gau (AN,G-urn),noche buena,
noche de la vispera de Navidad, veilUe
de Noil. (Contr. de olentzaro-gau.)
Olarotz (AN-b-lez), olharotz (S),
herrero en los establecimientos de meta-
lurgia-, forgeron dans les Hablissements
de mttallurgie.
Olharozgo (Sc), oficio de herrero
metalurgico, metier de forgeron mHal-
lurgiste.
Olarro : 1° (B-b), mareton, olas
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I
OLAS — OLES EGIN
107
pequenas en mar abierto : houle, petites
vagues an large. — 2° pulpo, poulpe.
(Duv. ms.) (Contr. de olagarro.)
OLAS : 4° (AN, Araq.), saludo al lie-
gar a una casa, salutation a Ventrie
dans une maison. (D. esp. hola ?.) —
2° (B-a-art), tertulia : soiree, reunion.
Olas bat, arkalboaz bgotaldi bat egin
dogu Simonbnean (B-a): hemos hecho
una tertulia, una sentada en la casa de
Simon : nous avons fait une soiree, une
pause dans la maison de Simon.
Olhasarl (S), majada de ovejas, ber-
gerie.
HolaSe (AN, BN, L), de esa misma
manera , de cette mime maniere.
Olasi (AN-oy, Be, ...), seto de palos,
palissade. Var. de olbsi.
Olasta : 1° (G-ori), pequefio oleaje que
levanta el viento , petite houle que sou-
live le vent. (?) — 2° (R-uzt), tanda de
golpes, volte de coups.
Olata: l°(AN-b-goiz-lez, Be, G-et§),
pan ofrecido en la iglesia , pain offert a
Viglisc — 2° (AN, B, G) , cierto paneci-
llo que se hace para niflos , certain petit
pain que Von fait pour les enfants. (D.
lat. oblata ?. ) — 3° zurra : volte , rossie.
Olatak ematea, dar una paliza, adminis-
trer une rossie.
Olatfia (B-l), pequefio oleaje, houle.
Olatsu (AN, G-ol), holatsu (BN, L),
casi de este modo, asi poco m&s 6 m£nos :
presque de cette maniere, a peu pres de
cette facon.
OLATU: lo (B, G), ola : vague, flot,
lame. (?) — 2« (BN, Sal.), olhatu (BN-
gar), olhatU (S), golpear fuertemente,
con violencia : assiner, f rapper forte-
menl, avec violence. — 3° Olhatu, aman-
sar, apprivoiser. (S. P., d'Urt. Gram.
384.) — 4° (Sc), llevar al monte el
ganado : transhumer, mener le bitail a
la montagne.
Olazi: 1° (B-g), vallado de madera 6
palizada que suple al seto en la heredad,
cldture en bois ou palissade qui remplace
la haie dans les propriitis. — 2° ( B-a) ,
estrobo, collar : entrave, collier. — 3° (B-
i-mond), estacas de villa, ichalas de
vigne. — 4° (BN-s, R),siembra deavena,
semaille d'avoine. Olazia egin dugu ongi,
hemos llevado a cabo felizmente la siem-
bra de la avena, nous avons meni a bonne
fin la semaille de Vavoine.
Olazorrotz (B-l), mar movida de olas
agudas, houle de vagues aiguis.
OLBEIA (AN?, Araq.), zaguan, corri-
dor.
OLDAR: 1° (L), migaja, miette. —
2° (BN-bard,..., L), momento, poco de
tiempo : moment, instant, peu de temps.
ETA OLDAR BATEN BURUAN HAN ZIRBNBK
brran ziotbn Piarresi : Egiazki HETARIK
zara : y poco despu£s los que alii esta-
ban, decian a Pedro : Verdaaeramente tu
de ellos eres : un peu apres, ceux qui
itaient la dirent a Pierre: Tu es certai-
nement des leurs. (Har. Marc, xiv-70.)
ZER EGIN ZIROBN OLDAR BAT BOON ZEDIN
pbnsaketan , estuvo pensando un mo-
mento que* podria hacerle, il pensa un
moment qu'est-ce qu'il pourrait lui faire.
(Oih. 243-1.) Oldarrban (L, Matth. Vm-32),
al momento, au moment. — 3° (BN, L-ain),
acometida , impetu : altaque, Han. Ezin
jasanen zutela haren oldarra, que no
podian sostener su impetu, qu f ils ne
pouvaient soutenir son 4 Ian. ( Duv. Num.
xxn-3.) Oldar harturik, tomando im-
petu, prenant de Vilan. ( Har. Luc. vm-
33.) Oldarrban joan da (BN-ald, L-ain),
ha ido impetuosamente, il est alii impi-
tueusement.
Oldargune, impulsi6n, impulsion.
0THO1TZ BIZI EDO BARRENEKO OLDARGUNE
horietan , en esas fervientes oraciones
6 impulsiones interiores, dans ces fer-
ventes oraisons ou impulsions intirieures.
(Har. Phil. 410-10.)
Oldarka (BN-haz), a borbotones, d'une
facon saccadic Mintzo zen oldarka, el
hablaba a borbotones, il parlait d'une
faqon saccadic
Oldarkoi (L-ain), audaz, audacieux.
Oldarkoitaaun, audacia, audace. (Duv.
ms.)
Oldarkor (L), osado : osi 9 hardi.
BlDEAN BZ IBIL GIZON OLDARKORRAREKIN ,
con el osado no vayas camino, ne fais
pas chemin en compagnie de V audacieux.
(Duv. Eccli. vin-18.)
Oldarkunde , impetu : ilan, effort,
impulsion. (Duv. ms.) Barreneko oldar-
kundeak, las impulsiones interiores, les
ilancements intirieurs.
Oldarraldi, movimiento de ataque
6 de resistencia, mouvement d'attaque ou
de resistance. (Duv. ms.)
Oldartu: 1° (BN, L, S), lanzarse, pre-
cipitarse , echarse : s'ilancer, se pricipi-
ter, se jeler. Urdalde hura guzia ol-
dar ZEDIN GARAITIK BEHBRA 1TSASORA ETA
hil zitbzen URETAN : toda la piara corri6
impetuosamente, y por un despenadero
se precipit6 en la mar y murieron en las
aguas : tout le troupeau, prenant sa
course, se pricipita impitueusement dans
la mer, et Us pirirent dans les eaux.
(Leiz. Matth. vm-32.) — 2o (BN-ald, L-
get, S), hacer frente, afrontar : faire
face, affronter. — 3° (BN, L, S) , acome-
ter, assaillir. Begira duzuela gauza sain-
duak emaitetik orei eta eztetzazuela
et3a zuen harri baliosak urdeen aitzi-
nera : beldurrez ostika ditzaten eta
zuek, oldartur1k, zathika zaitzatbn i no
deis lo santo a los perros, ni echeis vues-
tras perlas delante de los puercos : no
sea que las huellen con sus pies, y revol-
vi£ndose contra vosotros os despedacen :
ne donnez pas aux chiens ce qui est saint,
et ne jetez pas vos perles devant les pour-
ceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux
pieds, et que, se tournant contre vous, Us
ne vous dichirent. (Har. Matth. vn-6. )
OTHOITZ EGIZUB OLDARTZEN ZAIZKIZUENAK-
gatik, rogad por los que os persiguen,
priez pour ceux qui vous persicutent.
TLeiz. Matth. v-44.) — 4° ( BN ?, L ?) , ca-
lumniar, calomnier. Onedas ezazue gaizki
ZUETAZ MINTZO DIRANENTZAT, ETA OTHOITZ
EGIZUE GEZURRBZ OLDARTZEN ZAIZKITZUBNEN-
tzat : bendecid a los que os maldicen , y
orad por los que os calumnian : binissez
ceux qui vous mau dissent, et priez pour
ceux qui vous calomnient. (Har. Luc. vi-
28.)
Oldartzaile (BN, L, S), acometedor,
hablando de los perros y bueyes que se
tiran a la gente : assaillant, en par Ian t
des chiens el des bceufs, qui se jettent
sur les gens.
OLDE : lo (L-get, Oih. ms), voluntad ,
gusto, designio, fantasia: vouloir, goiit,
volonte 4 , dessein, fantaisie. Ene oldez,
por mi voluntad, de mon vouloir. Hire
oldbz, por tu voluntad, par ta volontc
Haren oldb gabe egin da, esto se ha
hecho a pesar de el, ceci a Hi fait malgre"
lui. Bere oldez ethorri da, ha venido
por su voluntad, il estvenu de sonpropre
chef. BakotSak du bere oldea , cada uno
tiene su gusto, chacun (a) songotit. Olde
onean atzeman badezazu , si le hallais de
buen humor, si vous le trouvez de bonne
humeur. Eztugula gure oldez bekhatu
benial batbtan ere bgotbko borondate-
rik kontserbatu behar : que en cuanto
de nosotros dependa , no debemos tener
voluntad de estar ni en un pecado
venial : qu'autant qu'il dtpend de notre
volonti, nous ne devons mime pas rester
avec un piche" viniel. (Har. Phil. 69-27.)
— 2° (AN, BN, L), espontaneidad, sponta-
ne"ilc Zuen oldez emaitzak eskaintzean, al
ofrecer dones por vuestra espontaneidad,
en off rant des dons spontaniment. (Duv.
Num. xv-3.) — 3° (BN, Sal.), gran masa
de algo, grande masse de quelque chose.
HUROLDE HANDIAN NOE ETA AREN PAM1LIA
salbatu ziren arkhan i en el diluvio uni-
versal , Noe" y su familia se salvaron en
el area : dans le deluge universel, NoS
et sa famille se sauverent dans Varche.
Oldei (B-el), musgo, mousse. (Bot.)
Var. de oroldio.
Oldetsu, sometido a caprichos y sali-
das de pie de banco : sujet aux caprices,
aux boutades. (Duv. ms.)
Oldoztu (AN, ms-Lond), pensar, Den-
ser.
Oldu : 4° (B-ar), podrirse un arbol,
pourrir (un arbre). — 2° (B-ar, ...), exte-
nuarse , rendirse de fatiga : s'extinuer ,
s'ireinter. Gorputza olduta daukat,
tengo extenuado el cuerpo,,/>8iiis^ bout
de forces. — 3° (AN-b), aserrar maderas,
hacer tablas : arbiter du bois, en faire
des planches.
Ole (Sc), voluntad, agrado, gusto,
humor : volonti, agrtment, goiit, hu-
meur. Var. de olde (1°). Bere olez jin da,
ha venido por su gusto, il est venu pour
son agriment.
OLHE, manso, pacifico : doux, apprir
vois4. (S. P.)
Olheki, apaciblemente, mansamente :
paisiblement , doucement. (S. P., Har.)
MlRETSTEN NUEN, ...NOLA ASTOREAK BIHUR-
tzen dirbn hain olheki esku-gainbra : yo
admiraba... como los halcones vuelven
tan mansamente sobre la mano,y , admire
comme les faucons volent si doucement
sur la main. (Har. Phil. 414-26.)
Olentzaro, olentzero TAN-lez), noche
buena, vigilia de Navidaa: nuit de No€l,
veille de la NativiU.
Olenzaro (AN-irun-ond, G-don-t). (V.
Oleatzaro.) Olenzaro-moskor (G-andJ,
tronco que arde por las fiestas de Navi-
dad : bdche de NoSl, que Von brfile pour
les fStes de Noil.
OLES (Be, Gc): 1° invocaci6n, invo-
cation. Olesa ta ate-jotea da, A nor btb
dogu ? oigo que llaman y golpean la
puerta, 1 qui£n nos serA Y jentends
qu'on appelle et qu'on frappe a la porte,
qui serait-ce? (Per. Ab. 453-11.) — 2°pa-
labra que se pronuncia para llamar a
uno cuyo nombre se ignora : hoik I inter-
jection servant a appeler quelqu'un dont
on ignore le nom.
Oles egin (G), invocar, invoquer.
Zoaz lbnbailbn begira dagokizun Jauna-
gana, eta tbntazioa oles egiten asitzen
BADA-ERE BIOTZAREN ATBBTAN , BZ ERAN-
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108
OLESI — OLUTS
tzun : idos cuanto antes al Sefior que os
llama y aunque la tentaci6a comience &
golpear las puertas del coraz6n , no res-
pondais : allez le plus vile possible au
Seigneur qui vous appelle, et bien que la
ten tat ion commence a frapper aux portes
de votre cceur, ne rtpondez pas. (Ag.
Eracus. 464-27.)
Olesi (B-m, G-aya), palizada, seto de
palos : pa lis sad e, haie de pieux.
Holetan (L),asi,de esa manera: ainsi,
de cette maniere. Holetan bizi da labo-
RARIA JAINKOAREN BEOIEN AZPIAN , as! el
labrador vive bajo los ojos de Dios, ainsi
le laboureur vit sous les yeux de Die a.
(Duv. Labor. 11-12.)
Olga (Be), divertirse : s f amuser, se
divertir. Contr. de olgatu, olgau. (D.
esp. holgarl.)
Olgeta (Be), diversidn, chanza : diver-
tissement, amusement. Olgeteak benetea
ekarten dau (B-l, ...), las chanzas sue-
len traer las veras, les amusements
amenent ordinairement les rialitis. (?)
EUSKALBRRIBTAKO OLGETA TA DANTZEN NEU-
rrizko gatz-ozpindua, Salpimienta mesu-
rada de las diversiones v danzas de los
pueblos vascos ( titulo de la obra Olg.
de Fr. Bartolom6), Assaisonnement me-
surt des divertissements et danses des
populations basques (litre de Vouvrage
de Fr. Bartolomi, Olg.). Olgetan-bbnb-
tan (Be), entre chanzas y veras, entre
amusements et sirieux.
Olgura (Be), distraccion , recreaci6n :
distraction , re* creation. Euki begiz onda-
SUNIK UGARIENAK, JAN-EDANIK GOZOENAK,
ETA OLGURARIK ATSEGINTSUENAK ! tenga los
bienes mas abundantes, los banquetes
mas sabrosos y las diversiones mas pla-
centeras: qu'il ait les biens les plus abon-
danls, les banquets les plus savoureux et les
amusements les plus ricrtatifs. (Ast. Urt.
I, p. 1-9.) j ZORIGALDUKOAK ORDUAN MUNDUAN
BIZI ZIREAN ARTEKO OLGURA, SOLAS, ATSE-
GINTASUN TA ERAKERIA ZITELAK ! J mala-
venturados entonces los recreos , diver-
siones, placeres y bajas locuras en que
se complacieron mientras vivieron en el
mundo I alors seront maudits les amuse-
ments, les divertissements, les plaisirs et
les basses folies dans lesquels ils se com-
plurent tandis qu'ils vivaient dans le
monde. (Afi. Esku-lib. 38-10.)
Oliata (BN-am, Sc), caldo de cebolla,
aceiie, ajo y puerro : bouillon d'oignon,
cThuile, d f ail et de poireau. (??)
Oliatu (AN, BNc, R, S), oliau (Be, ...),
dar la Extremauncion , administrer VEx-
trime-Onction. (??)
Olibadi, olivar, olivaie. (Duv. ms.) (??)
GeLDITZBN DAN GUZTIA JAN BEZATE KANPOKO
PIZTIAK; ALA EGINGO DBZU ZURE MASTIAN
eta zure olibadian : y lo que quedare ,
c6manlo las bestias del campo ; lo mismo
haras en tu vifla y en tu olivar : et tes
bites des champs mangeront ce qui res-
tera; tu feras de mime pour ta vigne et
ton olivaie. (Ur. Ex. xxui-44.)
Olibaki , madera de olivo , bois d J Oli-
vier. (Duv. ms.)
Olibo, olivo, olivier. (ms-Lond.)
Olidi (Be), bueyes destinados a ali-
mento de los ferrones; eran los mejores
de las ferias : bceufs destines a V alimen-
tation des forgerons; ils itaient les meil-
leurs des foires. (De ola + idi.)
Olio (AN, BN, G, S), aceite, huile. (D.
lat. oleum. } Olio ziatua , aceite helado ,
huile gette. (Araq.) Olioa eta egia doha-
tza gainera (S), el aceite y la verdad
van a la superficie, Vhuile et la viritt
montent a la surface.
Oliodura (L), unci6n, onction.
Oliokara (AN-b, L), aceitoso 6 pare-
cido al aceite, huileux ou ressemblant
a Vhuile.
Oliondo (?, Duv. ma), olivo, olivier.
Oliotegi, almacen de aceite : huilerie,
magasin d huile. (Duv. ms.)
Olio-tSarro (AN, G), aceitera, alcuza :
huilier, vase a huile. (??)
Oliotsu, aceitoso 6 con mucho aceite ,
huileux ou contenant beaucoup d y huile.
(Duv. ms.)
Olio-zopa (AN, BN, L, S), caldo de
aceite, bouillon a Vhuile. (??)
Olhiri : 4° (BN?), cabana, cabane.
Bbrtarik olhirietan, nekotbbtan, artal-
DBAK UTZIRIK, JeSUSEN ADORATZERA BeTLE-
mera joan zitezen larririk : dejando de
pronto sus rebafios en las cabanas, en
los sesteaderos, fueron sin otro que hacer
a adorar a Jesus en Bel£n : laissant aussi-
tdt leurs troupeaux dans les cabanes, dans
les pares, ils s f en allerenl sans autre but
que d'adorer Jtsus a BethUem. (Oih. 201-
13.) — 2° rentas de las ferrerias, reve-
nus des forges. (Oih. ms.)
OLITZ (BN-haz, S. P.), calostro, leche
primeriza : calostrum, premier lait.
Oliuntzi (AN-b, L), aceitera , alcuza :
huilier, pot a huile.
OLO (c), olho (S) : 1° avena, avoine.
OiLoari OLOA, astoari lastoa : a la
gallina avena , al asno paja : a la poule
avoine, a Vine paille. (Refranes, 345.) —
2° ( B-mu ) , flema de la garganta , pituite
de la gorge. — 3° (AN?, L-s), sien,
tempe. Itzea Sisari ezarri zioen buruko
oloan, aplic6 el clavo a Sisara en la sien
de la cabeza, elle enfonca le clou dans la
tempe de Sisara. (Duv. Judic. iv-24.) —
4° (c, ...), zurra, rossie. = Se usa en
plural. S'emploie au pluriel. \ Ze oloak
hartu ditibn ! \ que* zurra ha llevado !
quelle volte il a recue I Oloak emon ( B ,
R), olhoak eman (L), golpear fuerte-
mente, flanquer une volie. Olhoak ukhen
(Sc), recibir palos, recevoir une rossie.
Olo-azi (AN-b), olo-hazi (BN-am),
simiente de avena , semence d'avoine.
Olodun (c, ...), cosa que tiene avena,
chose qui contient de Vavoine. Ogi olo-
duna, trigo mezclado de avena, bit
milangi d'avoine. (Duv. ms.)
Olo-gaizto (B, G), ballueca, avena
loca : folle avoine, sortede graminie. (Bot.)
Olokatu (BN-s), golpear con violen-
cia, frapper avec violence.
Olomolo ( R ) , avena loca , ballueca :
folle avoine , sorte de gramine'e. (Bot.) Olo-
MOLOA BELAR LUZE BAT DA J KAPARRON TA
PATATA-ARTEAN ASTAN DA *, EZTU JATEN KABA-
LEAK, ASIA ANlSKO TA MUKULu-MUKULU DU '.
LORE TA BERA ERE AUSKOLOREAK DRA , ON-
DOEN ALTAKATIK PUNTARANO (R) '. eS Una
hierba larga; crece entre habichuelas y
patatas ; no la come el ganado,la simiente
es abundante y est* formada de bulti-
tos; es de color ceniciento, como tam-
bi£n su flor , desde junto a la raiz hasta
la punta : plante herbace'e qui pousse
entre les haricots et les pommes de terre,
et que le be' tail ne mange pas; sa semence
est abondante et formie depetites graines ;
elle est depuis la racine de couleur cen-
drie, de mime que sa fleur.
Olorra (B-l), olas gruesas que se rom-
pen en alta mar, grosses vagues qui se
brisent au large.
Olotsu (AN-b, L), abundante en avena,
abondant en avoine.
Olo zoro (m«-Lond), ballueca, cugula,
avena loca : folle avoine, plante. (Bot.)
Olhoztatu (Sc), oloztatu (R) : 4° ali-
mentar al ganado, nourrir le be" tail. —
2° darpaliza a alguien, rosser quelqu f un.
OlSa ( AN-b ) , tabletas de madera que
se usan en algunas com areas en vez de
tejas : lavaillons, lattes employees dans
quelques contries au lieu de tuites. = En
K-uzt llaman sencillamente ol. En R-uzt
on les appelle simplement ol.
HOLTZ : 1° tabique hecho de tablas,
cloison faite de planches. (Oih. ms.) Zin-
ZARRI MIHI-GABEA HOLTZBAN HIGA , el Cen-
cerro sin badajo se deteriora en el muro,
la sonnette sans battant se ditiriore au
mur. (Oih. Prov. 436.) Oltzak, begiak;
SASIAK, BELARRIAK (BN-ms) I el mUTO
tiene ojos, la zarza orejas : la muraille a
des yeux, les haies ont des oreilles : on
est vu ei entendu quand on y pense le
moins. Zetabea berri deno holtzeko,
GERO ERE SAGUABEN HORTZBKO '. el CedaZO ,
mientras es nuevo, es para el muro (para
colgarlo en £1 ) ; luego para el diente de
rat6n : un sas neuf est pour le mur (pour
itre suspendu a lui); mais ensuite il est
pour la dent de la sour is. (Oih. Prov.
435.) — 2« (BN ?), cielo, del. = Se usa
en los derivados y compuestos, y es
variante de orz. // s'emploie dans les
de" rive's et composts et est une variante de
orz. — 3° alacena, aparador : dressoir,
vaisselier. (S. P.) Holtzari gurutzea,
hacer la cruz a la chimenea («ic), faire la
croix a la cheminie. (S. P.)
OLTZA: 4° (c), monton de tablas, tas
de planches. — 2° (BN-s), tabique 6 muro
de madera, cloison ou mur en planches.
Oltzadar (AN-b, BN-am] , holtzadar
(S. P.), arco iris, arc-en-ciel. Oltzadarra
bdaten, enb kalitSa eihartzen (BN-am),
gara curar verrugas se dice tres veces :
1 arco iris bebiendo, mi verruga secan-
dose : pour gutrir les verrues on dit trois
fois : L' arc-en-ciel buvant, ma verrue se
sichant.
Oltzaldapa (B-i-m) , trozo de pared
hecho con tablas en la parte superior de
una casa, troncon de mur fait en planches
dans la partie suptrieure oVune mai-
son.
Oltzar : 4<> tablon : ais, grosse planche.
Au DA, TABBRNAKULOA , ETA BERE TElLA-
TUA, ETA BSTALKIA, ERAZTUNAK, ETA OLTZA-
RRAK AGAKIN, ESTAKAK BTA ONDOAK : eS
a saber, el tabernaculo, y su techo, y
cubierta , las argollas , y loS tablones con
los travesafios, las estacas y las basas :
A savoir, le tabernacle, sa tente et sa cou-
verture, ses anneaux, ses ais, ses tra-
verses, ses colonnes et ses socles. (Ur. Ex.
xxxv-14.) — 2° (AN-b), tabla vieja, vieille
planche.
Ol-urka (B-mend), cruce de tablones
que se ponen a secar, planches que Von
croise pour les faire sicher.
Ol-usain (AN-b, B, ms-OtS), dejo
de barricas, moisi des futailles.
Oluts ( B-m ) , al lanzar la bola no dar
con ella contra la tabla puesta en pri-
mer t£rmino : en lancant la boule , ne
pas toucher avec elle la planche situie an
premier plan.
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OLZ — ONA
109
Olz, muro, mur. (Card., Lar.) Var. de
OLTZ (lo).
Olzadar, arco iris, arc-en-ciel. (Oih.,
Lar.) Var. de oltzadar.
Holaska (Sc), holasta (S),hoIats
(S), amarillento, jaun&tre.
Holi (Sc), amarillo, jaune. (Dim. de
ORI.)
Holi -aire (Sc), amarillento, jau-
n&tre.
OlJN ( B-a-tS ) , tinaja en los lagares ,
grande cruche des pressoirs.
OMA (?), collado : coteau, monticule.
(Herv. Catal. de leng. V-54.J
OMEN : 1° (AN-b-lez, BN-ald, L-get),
fama : renommie, reputation. Edireiten
DBLARIK LIBURUTO HUNETAN EtSaUS ETA
Et§AUSBN OMENA ETA 1ZBNA, HALATAN ETA
HAREKIN BATE AN,... BURUA GORA EKHARRIKO
du : encontrandose en este librito Echaus
y la reputacion y nombre de Echaus,
asi y junto con £1... erguira la cabeza :
trouvant dans ce petit livre Etchaus et la
reputation et le nom d' Etchaus, ainsi et
avec lui... il relevera la tite. (Ax. 3«-
xvn-49.) Eta Siria guzira goan zen haren
ombna, y corrio su fama por toda la
Siria, et sa renomme'e se ripandit dans
toute la Syrie. (Duv. Matth. iv-24.)
Gauza horrbk omen handitan ezarri nin-
duen, eso me dio una gran fama, cela
me mit en grande reputation. (Prop. Ill,
p. 165.) — 2° (AN-ond), aqui, ici.
j Ekusi duzia omen nbre ata ? £ na visto
V. aqui a mi padre? avez-vous vu mon
pire par ici ?
Omen- (AN, G, L, ...), prefijo modal
del verbo conjugado; significa « dicen
aue, segun es fama, parece que » : pre-
face modal du verbe conjugui; il signifie
« on dit que, il pa rait que, le bruit
court que ». Lbhen nitzaz gaizki brrai-
ten zutenbk erraiten omendute orai
onoi, los que antes hablaban mal de mi
parece que hablan bien ahora , il parait
que ceux qui auparavant parlaienl mal de
moi parlent bien maintenant. (Ax. 3»-503-
26.) Au, ASKOK DIOTBNEZ, JAIOTZAZ EDO BERE
JATORRIZ CURE EsPA^AKO SBMEA OMENZAN '.
segun dicen muchos, parece que este, por
su nacimiento u origen, era hijo de
nuestra Espana : d'apres ce qu f on dit,
celui-ci itait, parait -il, par sa naissance
ou son origine, fits de notre Espagne.
(Card. Eusquer. 4-4.) = Hay por lo
menos un derivado de este prefijo,
tornado como sustantivo, significando
« referenda ». Aun con el verbo algunos
lo separan , posponiendole : berant ibili
dira omen (L), en vez de berant ibili
ombndira, « dicese que han andado
tarde. » // existe au moins un dirivi de
ce prifixe, qui, pris comme substantif,
signifie « out -dire ». Mime avec le verbe
quelques-uns le siparent, en le mettant
apres : berant ibili dira omen (JL), au
lieu de berant ibili omendira, « on dit
qu y ils ont marchi tard. »
Omenaya (?, Etcheb.), celebridad,
celibriti. Omenaya handi bat utziko dugu,
dejaremos una gran fama, nous laisse-
rons un grand renom. (D. fr. hommagel.)
Omenka (AN, L), por referencias , par
out- dire. Omenka mintzo dire haren
mirakulubz, por referencias hablan de
los milagros de aquel, ils parlent par
oul-dire des miracles de celui-la. ( Hirib.
Eskaraz. 67-5.)
OmentS ( L ) , parece , paratt-il.
Omia aaindu (BN), omnia saindu
(BN-ald), fiesta de todos los Santos:
Toussaint, file de tous les Saints. (D. lat.
omnium Sanctorum.)
Omon (B-b), dar, donner. Var. de
emon.
Omore (BN-ald), humores, humeurs.
Omoreotz (BN-ald), escrofulas, scro-
fules.
Omoreur (L-ain) , meteorismo , hidro-
pesia en el ganado : memorisation, hydro-
pisie du be tail.
ON : l°(c,...), bueno, bon. Egun on,
buenos dias, bonjour. Arratsalde on,
buenas tardes, bonsoir. Ontzat emon
(B, G), aprobar, approuver. Bere one-
TARA ITZULI ZEN (G-and), BERE ONEARA
itzuli zen (R), vino a su ser, il revint a
son naturel. Bere onetan dago (G-and),
esta de buen humor, il est de bonne
humeur. Bere onean (BN-am-gar, L,
R), ON-usTEz (G-and), de buena f6, de
bonne foi. — 2° (c,...), bienes, hacienda,
bienestar: biens, propriitis , avoir, bien-
itre. Bakhotsak bere ona bilhatzen du,
cada cual busca su bienestar, chacun
cherche son bien- itre. On-gaitzak (L) :
los bienes y males, las ventajas 6 incon-
venientes : les biens et les maux, lesavan-
tages et les disavantages. Miresten zin-
DUEN IRAGAN-EGUNEAN IKHUSTEAZ ZENBAT
ON DIOZKATEGUN ZOR ABBRE §EHB BATZUEI
(L), te admiraste el dia pasado al
ver cuantos beneficios debemos a unos
animalitos, vous vous itonniez V autre
jour en voyant de combien d'avantages
nous sommes redevables a certains petits
animaux. (Di&l. bas. 26-4.) Harekin
gastatzen tu bere onak, con ella gasta
sus bienes , il dipense ses biens avec elle.
(Ax. 3M 78-24.) —3° (c), provecho, pro-
fit. On egin, aprovechar, profiler. Zeure
OSASUNERAKO TA NEURE ONERAKO (B-mU, . . .),
para vuestra salud y para mi provecho
(f6rmula de brindis), a voire santi et a
mon profit (formule de toast). Zurb ta
BESTE ERDERARIK EZTAKIENEN ONERAKO,
para provecho vuestro y de otros que
no saben el castellano, pour votre profit
et celui de ceux qui ne savenl pas Vespa-
gnol. (Aft. Esku-lib. 5-13.) Bataren
gaitzaz, besteak ona, del mal de uno
otro saca provecho, du mal de quelqu'un
un autre tire profit. (Prov. Echav. 44.)
Hon deiala , GaniS 1 Sarriko hon dukek
BIHOTZA ETA ODOLA BERO UKHEITEA : que
te aproveche, Juan. Te vendra bien para
dentro de muy poco tener calientes el
coraz6n y la sangre : qu'il teprofite, Jean.
Tu [eras bien d'avoir pour tout a Vheure
le cceur et le sang chauds. (Ziber. 144-9.)
— 4o (AN, B, G), hon (BN, L), este,
esta, estos, estas : celui-ci, celle-ci,
ceux-ci, celles-ci. Var. de gon (BN-aezk),
kon (BN-s, R). = Es el demostrativo o, de
primer grado cuando le sigue n, y de
segundo cuando va seguido de r. Es
preciso que se le aglutine algun sufijo
casual : oni, honi, goni, koni, « a este; »
onbntzat, « para este; » onek, « este...,
estos, » ... etc.; onan (B), onela (G),
« de este modo; » onen (6, G), « tan y
tambien tal; » onen ederra, « tan her-
moso; » onen btsetan, « en tal casa, »...
etc. C'est le dimonstratif o , de premier
degri quand il est suivi de n, et de
deuxiime quand il est suivi de r. // est
nicessaire de lui ajouter un suffixe casuel
quelconque : oni , honi , goni , koni , « a
celui-ci; » onbntzat, « pour celui-ci; »
onek, « celui-ci,... ceux-ci, » etc.; onan
(B), onela (G), « de cette facon; » onen
(B, G), « tant etaussitel; » onen ederra,
« si beau; » onen btSbtan, « dans une
telle maison, » ... etc. — 5° (c, ...), en
este (se entiende en lugar y tiempo),
dans celui-ci (en parlant de lieu ou
de temps). = Cuando se refiere a lugar,
significa « aqui 6 ahi, lit. : en este 6 ese
(lugar) »; si se refiere a tiempo, quiere
decir « ahora, lit. : en este (tiempo) ».
En uno y otro caso se le agrega algun
prefijo 6 sufijo : berton (B,...), « aqui
mismo, ahi mismo; » ona (B), onara,
onbra (G,...), « aca mismo, lit. : a este
mismo lugar; » onagino (B), oneragi5To
(G), « hasta aca; » onago (B), « mas
aca; » onerban (B, arc), onerik (B,
ms -OtS), onik (B-a-o), « desde aqui; »
ONANTZ (B), ONANTZA (B), ONUTz(B-l),
« hacia aca ; » ona , « (a) hora , a este
momento; » ordutik ona, <^ de entonces
ahora; » ondi^o (B), « toda via, lit. : hasta
ahora; » onazkbro (B-a-t§), onezkero
(B-l-m,...), « ya, despu^s de ahora; » onik
aurrera (B-a,...), « de ahora en ade-
lante; » ont§e (Be,...), « ahora mismo; »
onik eta ordurartb (Be, ...), « desde
ahora hasta entonces; » ona emen,... ona
an, « he aqui, he alii. » (Ur. Marc, xni-24 .)
Quand il se rapporte a un lieu, il signifie
« ici ou la, lit. : dans ce lieu-ci ou Ik »;
si c'est au temps, il veut dire « mainte-
nant, lit. : dans ce (temps-)ci ». Dans Pun
ou Vautre cas, on lui ajoute quelque pr£-
fixe ou suffixe : berton (B,...), « ici
mime, la mime; » ona (B), onara, onera
(G,...), « ici mime, lit. : a ce mime lieu; »
onagiRo (B) , ONBRAGifto (G), ^jusqu'ici; »
onago (B), « plus prts, plus ici; » one-
rban (B, arc), onerik (B, ms-OtS), onik
(B-a-o), « c/'ici; » onantz (B), onantza
(B), onutz (B-l), « vers ici; » ona, « (a)
cette heure, a ce moment; » ordutik ona,
« d'alors a maintenant ; » ondino (B),
encore, lit. : jusqu'a maintenant; » onaz-
kbro (B-a-tS), onezkero (B-l-m,...), « a
partir de ce moment; » onik aurrera
(B-a,...), « dorinavant; » ontSe (Be,...),
« maintenant mime; » onik eta ordu-
rartb (Be,...) « des a prisent jusqu'a-
lors; » ona emen,... ona an i voici, voila.
(Ur. Afarc. xin-21.) Ona bada, naikundb
ETA ATSEGIN GUZIEN LEKU ARTATIK GURE
LENENGO GURASOAK NOLA IRTEN ZIRAN *. he
aqui, pues, c6mo salieron de aquel lugar
de delicias y placeres nuestros primeros
padres : voici, done, comment nos pre-
miers parents sortirent de ce lieu de dilices
et de plaisirs. (Lard. Test. 10-40.) Ona
EMEN LAPIKO GALANTA TA PITSAR BETE
ardao , he aqui gentil puchero y una
jarra de vino , voici un gentil pot-au-feu
et une jarre de vin. (Per. Ab. 55-23.)
Ona : 1° (B, G), ne aqui, voici. = Se
hace mal uso de ara sustituyendo a esta
exclamaci6n. Ara emen y ara or dicen
muchos confundiendo con ona emen y
orra or, expresiones pleonasticas de
ona y orra. Algunos, especialmente en
B-m,... se valen de ona como muletilla
para empezar y reanudar una conversa-
ci6n , y vale tan to como « pueeees ». On
abuse de ara en le substituant a cette
exclamation. Certains disent ara emen
et ara or, en les confondant avec les
expressions plionastiques ona el orra.
De mime, en B-m,... spicialement , on
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no
ONA-ONA — ONBIDETSU
se sert beaucoup de ona en maniere de
cheville pour commencer et renouer une
conversation, ce qui equivaut a « et
puis, eeeee ». — 2° (Be), aca, a este
(lugar) : ici t a ce (lieu-)ci. Erdu ona,
ven aca, viens ici. Jakin gura neuke nor
DAN TA ZEK BKARRI DABEN ONA, quisiera
saber yo qui£n es y que* le ha traido aca,
je voudrais savoir qui il est et ce qui Va
amene ici. (Per. Ab. 44-40.) — 3° (Be),
(a) ahora, a este momento : maintenant,
A ce moment-ci. Igaztik ona urtebete da
I dbnpora onen luzea ! ( B ) : del afto
pasado aca (ahora) ha transcurrido un
alio, J que* tiempo tan largo 1 (cane, pop.) :
de I'annte passte jusqu'a maintenant il
s'est e'coule' un an; quel temps long I
(chant pop.). Esker andiak emoten
DEUT8UDAZ SORTUA IZAN NINTZANBTIK ONA
EOIN DEU8TAZUZAN MESBDBAK GAITIK , OS
doy mil gracias por los favores que me
habeas dispensado desde que naci (hasta)
ahora , je vous remercie pour les faveurs
dont vous m'avez combie depuis ma nais-
sance jusqu'a maintenant. (Ur. Bisit. 250-
24.) — 4° (c,...), lo bueno, la hacienda,
el provecho : le bon, la propriete, le pro-
fit. (V. On, 4°.) Ona gorputzari, gatSa
aizbari (B-mu, pop.) : lo bueno al cuerpo,
lo malo al viento : le bon au corps, le
mauvais au vent.
Ona-ona (Be, BN, Gc, L, R, S), cosa
buena, chose bonne. (Voc. puer.) Dimin.
de ona. = Palabras que muchos escri-
ben sin i como off, onaze,... etc. Veanse
en oiff, oinazb. Mots qu'un grand nombre
e'erivent sans i comme on, onaze,... etc.
Voyez a oifl , oinazb.
Onagixio (Be,...), hasta ackijusqu'ici,
jusqu'a ce (lieu-)ci. Onaoinoko ailarik
bztaukb BARRi orrek (B-mu), no me
alcanzan esas noticias, lit. : esas noticias
no tienen rabo de hasta mi (que llegue
hasta mi) : ces nouvelles ne me touchent
pas, lit. : ces nouvelles n f ont pas de
queue jusqu'a moi (qui arrive jusqu'a
moi).
Onago (Be), mas aca, plus par ici.
Onalk (R-bid), ven tu, vardn : viens,
toi, homme.
Onain (R-bid), ven tu, hembra : viens,
toi, femme. = ^Cual ser£ la radical?
Es muy posible que sea el verbo jaugin ;
del cual, por metam6rfosis que se ven
mejor que se razonan, sacan en R-uzt
nagi, « ven, » y en BN-s enaugi con
identica significacidn. Quel est le radi-
cal? II est trts possible que ce soil le
verbe jaugin , duquel, par des metamor-
phoses que Von constate mieux qu'on ne
les raisonne, on tire en R-utz nagi,
« viens, » et en BN-s enaugi avec la mime
signification.
Onako : 4° (Be), para aca, pour ici.
— 2° (Be), el de marras, el de esta cues-
tion : un lei, celui dont il s'agit, la
personne en question. = A diferencia de
orrako y arako , que significan tambien
« el de marras » , pero en el sentido de
« el de esa, el de aquella cuesti6n ».
Toma parte en frases punto menos que
intraducibles... Ce mot differe de orrako
et de arako, qui veulent dire aussi « celui
en question », mais dans le sens de « celui
de cette, celui de cette question- Ik ». //
fait par tie de phrases a peu pres intra-
duisibles. \\ Onako neu mandazainkume
bategaz bzkondu II j| yo (nada menos que
yo...) casarme con una cria de arriero II
moi (rien moins que moi...) y me marier
avec un petit de muletier I £ Nor eteda
ONAKO AIZB ETA ITSABOA BERE AGINDURA
DAUKAZAN au ? quien sera este que tiene
bajo su mandato el viento y el mar?
qui peut Sire celui qui commande au
vent et a la mer? (Ast. Urt. I, pag.
XII- 1.) I NoZARTERAINO ONAKO ZURB ASE-
RRE MUGABAGBAK BUKIKO GAITU AIN LOTU
ta makal? i hasta cuando nos tendra
tan a tad os y d£biles esta (de marras)
vuestra colera ilimitada ?yusqr{ies a quand
votre colere illimiUe ( celle en question )
nous tiendra-t-elle si attache's et si
debiles? (Per. Ab. 212-6.) — 3° (Be),
de hasta ahora , de jusqu'A maintement.
Alargundu nintzanik onakoak dodaz
belarritako baltzok , estas pendientes
negras las tengo desde que enviud£, y'ai
ces boucles d'oreilles noires depuis que
je suis veuve. — 4° ( Be ) , tal , tel. Onako
ORDUTAN ALKARTU GINEINDEZ , podrlamOS
juntarnos 4 tal hora, nous pourrions
nous rtunir a telle heure. — 5° (B, ...),
como este, comme celui-ci. |0 zb gitSi-
JAKINAK ZIREAN SAN AGUSTIN BAT,... TA
bests miLa onako I | oh , que* ignorantes
eran un san Agustin,... y otros mil como
este I oh I combien ignorants etaient un
saint Augustin,... et des milliers d'autres
comme celui-ci! (Olg. 480-49.) — 6° (G-
zeg,...), fulano : un tel, chose, machin.
Onakok esan zion alakori , fulano le dijo
a mengano , machin le dit h chose.
Onan (Be, ...), asi, de este modo :
ainsi, de cette facon. (Contr. de on el an.)
Onan galdu dituzu lagunbn arimak, asi
hab&s perdido las almas de los compa-
neros , ainsi vous avez perdu les imes des
compagnons.
Onango : 4° (B), como este, comme
celui-ci. { Bbrein onango gizonen ar-
tean I i cuantos asi entre los hombres !
combien comme celui-ci parmi les
hommes ! (m*-Zab. lpuifi. xm. ) —
2© (B,...), tal, tel. Var. de onako (4°).
Onango lekutan, en tal sitio, en un tel
endroit.
OnantSa (B-a-o), onantz (B-b-mu),
hacia aca, vers ici.
Onantza : 1° (B-tS,...), hacia aca, vers
ici. Var. de onantz. — 2° bienestar, bien-
Stre. (Goyh.) Imit. de esp. bonanza ?.
Onantzaldi (B-b-mu), regreso, visita:
retour, visite. OnantzalditSu bat bgingo
dozu basbrrira-orduko, antes de salir
para la aldea ya nos hara us ted una
pequefta visita , avant de parlir pour la
campagne vous nous ferez une petite
visite.
Onara : 4° (G,...), acd : ici, a ce
(lieu-)ci. Var. de oner a. ^Etorri bai al
ZERA ONARA DENBORA BAINO LENAGO GU
oiRazetzera? ^ has venido aca a atormen-
tarnos antes de tiempo? ites-vous venu
ici pour nous tourmenter avant le temps?
(Ur. Matth. vni-29.) — 2° (G), hasU esU
hora f jusqu'a maintenant. EtSe onetara
sartu danetik onara, desde que ha
entrado en esta casa hasta este momento,
depuis qu'il est entrt dans cette maison
jusqu'a maintenant. (Ur. Luc. vn-45.)
Onaro (AN-oy), disposici6na obrar el
bien , disposition a pratiquer le bien. =
F. Seg. lo traduce por « caridad ».
F. Seg. le traduit par « chariU ».
Onarte (Be), hasta ahora, jusqu'a pre-
sent.
Onarti, onartsu (AN-oy), caritativo,
dispuesto a lo bueno : charitable, dispose
au bien.
Onartu : 4° aceptar, accepter. (Lar.
Supl. D. T.) — 2° Onhartu (AN, BN, L,
S), agradar, aprobar : agrier, approuver.
Eta baldin bzpaditu zeurb deliberamen-
duak onartzen, harekin hautsi bzazu i
y si no aprueba vuestras resoluciones,
romped con tal persona : el s'il n'ap-
prouve pas vos resolutions, rompez avec
une telle personne. (Ax. 3M89-19.)
Onhartze (BN, L, S), aceptacion,
acceptation. Ebparantza dut onhartze
HUNEK ENE GAINERAT JAUTSARAZIKO DUELA
zuRE miserikordia , yo espero que esta
aceptacion hara descender sobre mi
vuestra misericordia, j'esptre que ce con-
sentement fera descend re sur moi votre
mis4ricorde. (Jaur. Bihotz. 446.)
Onharzun (BN ?), hacienda : domaine,
proprUU, bien. Onharzunak galduz ge-
roz dira ezagunak, los bienes se cono-
cen despu^s de haberlos perdido, on ne
reconnait les biens qu'apres les avoir
perdus. (Oih. Prov. 364.)
Onhasun, bien, riqueza : bien, ri-
chesse. (S. P.)
Onhasun dun (BN), hacendado: riche,
proprUtaire. \ O zbin nekhez onhasun-
DUNAK JAINKOAREN RESUBfAN SARTHUREN
DiRADBN I ; con cuanta dificultad entra-
ran en el reino de Dios los que tienen
riquezas ! quHl est difficile a ceux qui ont
des richesses d'entrer dans le royaume de
Dieu I (Leiz. Afarc. x-23.)
Onaurki (B-m, G-and) , las cosas pro-
vechosas, utiles: les choses profitables,
utiles. Onaurkiak batuta tSitSapurrak
itSi ta goazen btSera : recogiendo las
cosas utiles y dejando los residuos, vaya-
mos a casa : ramassant les choses utiles
et laissant les risidus, allons a la mai-
son.
Onazkero (B-a-tS), ya, para esta hora :
deja , des a present.
Onbarri (B-oft), recien embarazada,
enceinte de aate recente. (F. Seg.)
Onbehar (L), misero, necesitado,
menesteroso : pauvre, miserable, neces-
siteux. Tantalo onbehar hura gose eta
EGARRl ZEN ETA BAZUBN OINEN AZPIAN UR
FRANKO ETA BURUAREN GAIN BAN ZUHAITZ
bat fruituz bethea : aquel misero Tan-
talo sentia ham b re y sed, y tenia sin
embargo abundante agua baio los pies
y sobre la cabeza un arbol lleno de
fruta : cet infortune Tantale avail faim et
soif, et il avail cependant de I'eau abon-
dante sous les pieds et sur la tete un arbre
rempli de fruits. (Ax. 3«-4 98-20.)
Onberri (G-al), recien prefiada,
enceinte d'il y a peu de temps.
Onberritu (G-al), ponerse en cinta :
concevoir, devenir enceinte.
Onbidatu, edificar por el ejemplo,
por la palabra : edifier par l'exemple f
par la parole. (Duv. ms.)
Onbide : 1° (B?, Ur., BN ?, Oih.),
virtud, vertu. Jesusek gaztea zanean emon
EUSKUZAN ONBIDE TA EJBNPLOBN GOMUTB A ,
recuerdo de las virtudes y ejemplos
que nos dio Jesus cuando era ioven,
souvenir des vertus et des exemples que
Jesus nous donna dans sa jeunesse. ( Ur.
Maiatz. 438-4.) — 2° beneficio, buen
ejemplo, edificacion : bien fait, bon
exemple, edification. fS. P.)
Onbidetsu (B?, BN?), virtuoso, ver-
tueux. Eder bbzain onbidetsu, tan vir-
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ONBOR — ONDAR-MONDAR
111
tuoso como hermoso, aussi vertueux que
beau. (Oih. 169-8.)
ONBOR : 1° (AN-b-irun-lez, L-ain),
tronco cortado, tronc coupe". Ageri da
ONBOR ZAUAR KOZKORTUEK EZIN BMAN DEZA-
KETELA HAIN URTHUMB EDERBIK , Se COnOCe
que los troncos viejos verrugosos no
pueden producir renuevos tan hermosos ,
on voit que les vieux troncs pleins de
broussins ne peuvent produire de si belles
pousses. (Duv. Labor. 176-4.) — 2° (AN-b),
paton, persona de poca agilidad : pataua,
personne peu agile.
Onborki (AN-b, L), madera del tronco,
bois du tronc.
Onda : 1° (B, G), Var. de ondo,
« fondo, residuo, » en los derivados :
Var. de ondo, « fond, reste, risidu, »
dan* les de"rive"s. — 2° Honda (AN, BN,
L, S), indet. de hondatu, destruir, arrui-
nar : ditruire , ruiner.
Ondagarri (AN, B, G), hondagarrl
(BN, L, S), destructora (cosa), divasta-
trice (chose). EbiLenean zabaldu-gura-
RIK, OAIZTAKERIA UTSEZ , OURASOERRIAN
izurri ONDAGARRiA : cuando andaba que-
riendo esparcir, de pura maldad, peste
destructora en la patria : quand il vou-
lut, par pure micnancete", ripandre une
peste devastatrice dans sa patrie. (Per.
Ab. 214-9.)
Ondagei (B-ofi), palo para hacer flejes,
bois pour faire des cerceaux.
Ondagin (G-iz), perdulario, prddigo,
despilfarrador : dissipateur, prodigue,
viveur, 'mange -tout.
Ondagora (AN -lei, G-etS, R-bid),
ta!6n, talon. Var. de oindagora.
Onda jo (G?), vado, gue". Eta goiz
JAIKIRIK, ARTU ZITUEN BERE EMAZTE BIAK,
ETA BESTS AINBESTE NBSKAME AMAIKA
SEMEAKIN, ETA IRAGO ZUEN YaBOKEKO
ondajoa : y como se hubiese levantado
temprano, tom6 sus dos mujeres, y otras
tantas siervas con sus once hijos, y
pas6 el vado de Jaboc : il se leva dans la
mime nuit, et ay ant pr is ses deux femmes,
ses deux servantes et ses onze en f ants, il
passa le gue" du Jaboc. (Ur. Gen. xxxn-
22.)
Ondaki (BN-s), parte de la madera
del tronco , partie du bois du tronc.
Ondakilo (AN-b), pieza de acero
sobre que gira el palo en que se apo-
yan las muelas del molino : coussinet,
piece d'acier sur laquelle tourne le mor-
ceair de bois qui sert d'appui aux me u les
du moulin.
Ondakin (AN, B, G, L), despojo,
reliquia , residuo de fruta 6 de cualquier
cosa, p. ej. colilla de cigarro, que se
arroja despues de consumir lo utilizable :
rebut, restes, risidus de fruits ou de n'im-
orte quelle autre chose, p. ex. me" got
iop.), bout de cigare que Von jette apres
'avoir consomme" en partie.
Ondakizun (B?, Aft.), ruina, ruine.
£Nazu alde egin pekatuetarik , ibiIera
deungetarik, ondakizun, arrisku ta
galbide guztibtarik? ^quereis alejaros
de los pecados, de las malas andanzas,
de todas las ruinas, riesgos y pecados?
voulez-vous vous eloigner des pe"che"s, des
mauvaises rencontres, de toutes les
ruines, des risques et des faules ? (An.
Cur. 13-3.)
Ondakulo (AN-b), eje de la piedra
del molino, axe de la meule du moulin.
Ondalan (AN, R), doble trabajo de
laya, por el que se remueve aun la
segunda capa de tierra, despu6s de haber
removido la primera : double travail de
fouilleur, qui cons is te a retourner la
second e couche de terre apres avoir re-
tourne" la premiere.
Ondalan egin (R), ahondar, excavar :
approfondir, creuser, excaver.
Hondale (L), fondo (del mar), fond
(de la mer). Hobe litzate hainarentzat
BALDIN IHARA-HARRI BAT EZAR BALAKHIO
LBPHOTIK DILINDAN ETA ITSAS- HONDALERAT
bgotz baladi : mas le valdria, que le
pusiesen al cuello una piedra de molino,
y le lanzasen en el mar, que escandali-
zar a uno de estos pequefiitos : il vau-
drait mieux pour lui qu f on lui mil au
cou une meule de moulin, et qu*on le
jet&t dans la mer, que de scandaliser un
seul de ces petits. (Har. Luc. xvn-2.) =
En el Vocabulario del mismo Haraneder,
mejor dicho, de los dos sacerdotes que
publicaron la nueva edici6n corregida de
su obra, consta que hondale quiere decir
HONDOA, ITSAS BARNE-BARNEA , « el fondo
del mar. » Dans le Vocabulaire du mime
Haraneder , ou mieux des deux pritres
qui publierent la nouvelle edition corri-
ge"e de son ouvrage, on note que hondale
veut dire hondoa, itsas barne-barnea,
« le fond de la mer. »
Hondalza, barranca, hondonada :
ravine, fondriere. (Oih. ms.)
Ondamai (AN-b), viga sobre la cual
se apoya la rueda inferior del molino,
poutre sur laquelle s'appuie la roue infe"-
rieure du moulin.
Ondamen (ANc, B, Gc, ...), ruina,
desolaci6n, perdicion : ruine, desolation,
perdition. Jerusalen-ondoan izan zuen
ONDAMEN ANDIAREN ONDOREN , a COntinua-
ci6n de la gran derrota que tuvo junto a
Jerusalem, apr&s la grande diroute qu'il
y eut pres de Jerusalem. (Lard. Test.
304-34.) Jo zuten agitz et5e hura, eta
ERORI ZAN, ETA 1ZANDU ZAN AUNDIA BERE
ondamena : dieron impetuosamente sobre
aquella casa, y cay6, y fue su ruina
grande : ils soufflerent impilueusemenl
sur cette maison, elle s'icroula, et grande
a He" sa ruine. (Ur. Matth. vn-27.)
Ondamendi (Be, G-and, ...), perdi-
ci6n, ruina : perte, ruine. Goitu ta gal-
DUTZAT DAUKADAZ ARBRIOAK , ETA DERITSAT
ESKURA LEGEZ JATORKULA EUREN ONDAMEN-
dia : ten go por vencidos y perdidos a
los enemigos , y me parece que su ruina
se nos viene como a la mano : je tiens
les ennemis pour vaincus et perdus, et il
me semble que leur ruine vient comme a
la main. (Per. Ab. 207-3.) Eta jatsi zan
BURIA, ETA ETORRI ZIRAN IBAIAK , ETA PUTZ
EGIN EBEN AIZBAK , ETA BSETSI BUTSEN
SENDO ETSE ARI, ETA JAUSI ZAN, ETA IZAN ZAN
bere ondambndia andia (B) : que descen-
di6 lluvia, y vinieron rios, y soplaron
vientos, y dieron impetuosamente sobre
aquella casa, y cay6, y fue su ruina
grande : la pluie est tombie, les torrents
sont venus, les vents ont souffle" et se
sont pricipitis sur cette maison, et elle
a He" renversie, et grande a He" sa ruine.
Ur. Matth. vn-27.) Ondamendiko iguiNa
B ) , abominacion de la desolacidn , abo-
mination de la desolation.
Ondamu (B, ..., G), envidia, envie.
= Tal vez sea pa la bra creada por algun
traductor de catecismo. Lo cierto es que
se ha divulgado no poco. C'est peut-itre
un mot cre"i par quelque traducteur de
catichisme. En tout cas , son usage s f est
beaucoup ripandu. Argatik bere onda-
muan jarririk Palbstinatarrak , por esto
teni£ndole envidia los Palestinos, les
Philislins leur porttrent envie de cela.
(Ur. Gen. xxvi-i4.)
Ondar, hondar : 1° (c), residuo,
heces : re's id us, lies. (De ondo, 8°.) Dbus
gelditzbn bazaika ere, bilondokoak, on-
darrak, zahartzbkoak gelditzbn zaitza :
y si algo queda, son los residuos, los
restos, los que habrian de envejecerse :
et si quelque chose demeure, ce sont les
risidus, les restants, ceux qui doivent
vieillir. (Ax. 3«-36-18.) — 2* (B-i-l-m-
ond, Gc,...), hondar (Har.), arena,
sable. = En B-m , ondar es arena de rf o
y are lo es de la mar. En B-m, ondar
est le sable de riviere, et are celui de la
mer. Ugarituko det zurb jatorria
ZBRUKO 1ZARRAK BEZELA BTA ITSAS- BASTE-
RREAN DAGOAN ONDARRA BEZELA *. multipli-
es^ tu descendencia como las est re lias
del cielo y como la arena que esta a la
ribera del mar, je te donnerai une pos-
tirite" nombreuse comme les Hoiles du
ciel et comme le sable qui est au bord de
la mer. (Ur. Gen. xxn-17.) — 3<> (B-l,...,
G), playa, plage. Var. de ondartza.
GOSEAK E RAM AN ZUEN ONDARRERA ETA ASI
zan maskor JATBN (G, Di&l. bas. 21-4) :
el hambre le llev6 al arenal, y empez6
a comer conchas : la faim le poussa vers
la greve, et il se mit a manger des coquiU
lages. — 4° (c) , borra de liquidos , espe-
cialmente del cafe : marc des liquiaes,
spicialement du cafe". — 5° (AN, BNc, Lc,
R, Sc), ultimo, dernier. Ondarreko
embn nintzalarik (BN-auritz), estando
aqui por ultima vez, Hant ici pour la
derniere fois. Aide ondab (ms-Lond),
pariente remoto, parent Hoigne". —
6° (Sc), retal, coupon. — 7° (AN, BN, L),
fondo , fond, i Zbrtako sartzbn naiz ni
ITSAS HONDAR GABB HUNETAN ? £ para que
me me to yo en este mar sin fondo?
pourquoi me jette" -je dans une mer sans
fond? (Ax. 3 a -xvi-24.) Mundu hunek
DIDURI ITSASOA J IGERIKA EZTAKIBNA ONDA-
RRERA doa : este mundo se parece al
mar; el que no sabe nadar se va al
fondo : le monde ressemble a la mer, on
y voit se noyer ceux qui ne savent pas
nager. (Oih. Prov. 320.)
Ondarbe (R), criba, crible. Garia
Saintakoa da kau, esta sirve para lim-
Eiar el trigo, ceci sert pour nettoyer le
le".
Ondardl (G), arenal, playa : grkve,
plage.
Ondariela (B-l), la reserva de los
padres, V heritage des ancitres.
Ondarki (AN-b), retal, coupon.
Ondarkin : 1° (BNc, G-ord, Lc, R),
residuo, re"sidu. Var. de ondakin. —
2° (BN-baig), retal, coupon.
Ondar-kirri (B-m), guija, piedrecillas
que se encuentran en el higado y mo-
ll ej a de aves , pierrailles qui se trouvent
dans le foie et le gisier des volatiles.
Ondarleze, las profundidades del
abismo, les profondeurs de Vabime.
(Duv. ms.)
Ondar -mondar (BN-s, R), hondar -
mondar ( L ) , ultimos residuos, derniers
restes. Ni egin naiz bertzbren bil-on-
DOAN, M AH ATS HONDAR -MONDARREN BILHA
dabilhana BBZALA '. yo me he hecho seme-
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112
ONDAR-MUNO — ONDIOLAN
i'ante A aquel que, despu6s que otros
tan hecho la vendimia, anda en busca
de racimillos desperdigados : je suis
devenu semblable A celui qui, apris que
les autres ont vendangi, va recueillir les
grappillons igaris. (Ax. 3«-36-12.)
Ondar-muno, duna, dune. (Lar.)
Ondarpe, barra de rios, mascaret ou
bar re de riviires. (ma-Lond, An.)
Ondarpeko (G-zumay), traquino, 11a-
mado tambien vulrarmente « escorpi6n,
salbadeo » y por la fantasia de los rao-
dernos escabecheros « salm6n de mar » :
vive , poisson appeli aussi vulgairement
« scorpion » et par la fantaisie de nos
modernes fabricants de conserves « sau-
mon de mer ». = Es un pez de came
fina y sabrosa, temida por los Pescado-
res 6 causa de su aleta dorsal. El de
nuestras costas debe de ser el traquino
vibora, no el traquino dragon que habita
otras aguas. C'est un poisson a chair deli-
cate et savou reuse; mais il est redouti
par les picheurs a cause de sa nageoire
dorsale. L'espice qui friquente nos cdtes
doit itre la vive-vipire et non la vive-
dragon, qui habite d'autres eaux. (V.
Saburdin.)
Ondarpila, encalladero, ichouage.
(ms-OtS.)
Ondarragifi (L-ain), muela del juicio,
dent de sagesse.
Ondarraldi (BN), una reprimenda
fuerte : semonce, une forte riprimande.
Ondarrazpiko (AN -and), pez muy
parecido al traquino, aunque m&s
Eequefio : poisson semblable a la vive,
ien que plus petit. (V. Ondarpeko.)
Ondarrean (AN-b-lez, BN), al fin, a
la fin. Erhoak egiten duena ondarrean,
ZUHURRAK EGITEN DU HATSARREAN I lo que
el loco hace al fin, el cuerdo hace al
principio : ce que le fou fait A Vextri-
miti, le sage le fait des le commencement.
(Oih. Prov. 581.)
Ondarreko (AN-b-lez), final, ultimo :
final, dernier.
Ondarrertze ( AN?), recto (intestino),
rectum.
Ondarrota (AN-ond), quisquill6n,
camar6n grande , grosse crevetle.
Ondartu : lo (c), gastarse un liquido,
quedarse en las heces : lourner (un
liquide), Ure tout en lie. — 2° tocar a
su fin, hablando de rentas : toucher A sa
fin, en parlant de rentes. (Duv. ms.) —
3° (G?), encallar una embarcaci6n,
embarrancar : ichouer, toucher le fond,
en parlant d'une embarcation.
Ondartza (B-l-ond, Gc), arenal, playa :
terrain sablonneux , plage, grevc.
Ondaska, cierta pieza de ferreria,
certaine piece de forge. (Lar. Corog. 68.)
Ondasun(AN, B, 6), hacienda, bienes :
domaine, biens. Asko legez euren osa-
SUN , ONDASUN TA ARIMEN KALTEAN : COIHO
muchos en perjuicio de su salud , de sus
bienes y de su alma : comme beaucoup
au prejudice de leur santi, de leurs biens,
de leurime. [Per. Ab. 43-21.)
Ondasundun (AN, B, G), propieta-
rio, hacendado, propr#/aire d'immeubles.
Neskame izatbtik igaro diranak etSe-
koandra izatbra, pobrezatik diru edo
ondasundunak : las que de ser mucha-
chas de servicio han pasado A ser seflo-
ras y de la pobreza nan llegado a adi-
neradas 6 hacendadas : celles qui de ser-
vantes sont devenues des dames, et qui de
la pauvreti sont arrivies A Ure riches et
propriitaires. (Conf. 168-27.)
Ondasuntegi (B), tesoro, trisor.
ETZAITEZ NAGl IZAN , ELDU ZA1TBZ ONDASUN-
TEGI edo tesoru onbtara : no seais pere-
zoso, Uegad A este tesoro : ne soyez pas
paresseux, allez vers ce tre'sor. (Ast.
Urt. I, p. xxvi-32.)
Ondatu, hondatu : 1° (c,...), hundirse :
s'enfoncer, s'engloutir. Han bere lagun
GUZTIBKIN ITHO ETA HONDATU ZBN , all! COn
todos sus companeros se ahog6 y se
hundio, c'est IA qu'il se noya et s'englou-
tit avec tous ses compagnons (Ax. 3*-72-
3.) Bere agintari autatuak izan ziren
ONDATUAK ITSASO GORRIAN , SUS principeS
escogidos fueron sumergidos en el mar
Bermejo, re' lite des princes a iti englou-
tie dans la mer Rouge. (Ur. Ex. xv-4.)
KALTE ANDIAK BTORTEN EDOD1RA LUIKARB-
TATIK ETA GARMENDIETATIK , URIAH TRISKAU
TA ONDATUTERAlftOKOAK ( B, DiAl. baS.
120-14) : parece que resultan grandes ma-
les de los terremotos y volcanes, hasta
arruinar ciudades y hundirlas : des trem-
blements de terre et des volcans risultent
de grands maux, a ce qu'il paraCt, jus-
qu'A ruiner et engloutir des villes. —
2° (AN-b-lez, B, G, L, R), arruinar, per-
derse : ruiner, se perdre. Bestelan
EURETATIK BAT EDO BI ILTEN BAJAKBZ, DAGO
ONDATUR1K NBKAZARIA (B, DiAl. baS. 66-7) '.
en lo demas , con que mueran una 6 dos
de ellas, esU arruinado el labrador :
autrement , le laboureur se trouve ruini
s'il en perd une ou deux tiles. — 2° (AN-
b, BN, Sal.), echar A perder las cosas
por falta de cuidado, de orden : laisser
perdre les choses par manque de soins,
d'ordre. — 4° (AN-b, B), prodigar,
derrochar : prodiguer, dissiper. Zai-apur
BAT GALDU EZTEDIN , BILDUR TA IKARA J TA
URUNA ONDATUAGAITI ARDURARIK EZ '. tie-
nen miedo y tiemblan de perder un poco
de remoyuelo , y no les importa por
prodigar la hanna : Us ont peur et
tremblent de perdre un peu de son, mais
il leur importe peu de dissiper la farine.
(Per. Ab. 121-12.)
Ondatz (S), consecuencia ? , conse-
quence ?. Hire bakeak bztik ondatz 3uSe-
N1K, ETZIAN BALIO JIN HBNDIN HORTAKO : tU
paz no tiene buena consecuencia, para
eso no valia (la pena de) que vinieses':
ta paix n'a pas de bonne consequence ,
cela ne valait pas (la peine) que tu vinsses.
(Ziber. 54-7.)
Ondatzaile (AN, B, G), ondatzaila
(B-m,...), ondatzale (AN-b), honda-
zale (BN, S), derrochador, arruinador,
pr6digo : dissipateur*, prodigue f gaspil-
leur. Ebanjelioko seme ondatzaiLbaren
gisan nator zugana, vo vengo a vos
como el hijo pr6digo ael Evangelio, je
viens a vous comme Venfant prodigue de
VEvangile. (Ur. Bisit. 179-3.)
Ondazare (AN-lezh cesto grande
como de dos fanegas ae cabida, grand
panier de la contenance d'a peu pres deux
fanegues.
Ondaztatu ( BN - s ) , atetillar, rodear
de tierra las plantas : butter, entourer
de terre les plantes.
Ondeaitzur (G?), azada de puas
grandes, biche a deux tongues pointes.
Ondeatu (Be, Gc), ahondar, cavar las
tierras : def oncer, creuser la terre. Naba-
SAIAZ IGARO TA LAIAKAZ ONDEATUTEN DA,
se pasa con el cutre y se ahonda con
las lay as, on passe avec le soc de la char-
rue et on difonce avec la biche. (Per. Ab.
150-17.)
Ondertze (AN-b, BN-ald-s) , onderze
(R), ondeste (Gc), intestino recto,
rectum.
Ondez (Be), malestar, indisposici6n :
malaise, indisposition. (Contr. de ondo
bz.) Bbnetako ondbza daukanak bztau
orrbnbeste EDATBN ( B, ...), el que de
veras estA indispuesto no bebe tan to,
celui qui est vraiment indisposi ne boit
pas tant.
OndiatSur (B), azada de puas grandes,
biche a deux tongues pointes. Var. de
ondeaitzur.
Ondiatu (B-g), Var. de ondeatu.
Ondikatu (S. P., S), afligir, repro-
char : affliger, reprocher. OrdOan hasi
ZEN ONDIKATZEN HIRIBN , ZUlRTAN HANIT8
MIRAKOLC EGIN BEITZIAN , ETZIELAKOZ PENI-
tentzia egin '. entonces comenz6 a recon-
venir A las ciudades, en que fueron
hechas muy muchas de sus maravillas,
de que no habian hecho penitencia :
alors il commenca A reprocher aux villes
ou il avail opiri le plus grand nombre
de ses miracles, de n' avoir pas fait p&ni-
tence. (Matth. xi-20.)
ONDIKO : 1° (AN, BN, L), infortu-
nio, miseria : in fortune, misere. Erran
BEHAR DA HANDIA DELA IPERNUAN DAUDBNEK
DUTEN MISERIA ETA ONDIKOA, es preciSO
decir que es grande la miseria 6 infortu-
nio que tienen los que estan en el
infierno , il est nicessaire de dire q:ue la,
misere et Vinfortune de ceux qui sont
dans Venfer sont grandes. (Ax. 3«-427-
14.) _ 2° (B-tS),todavia, encore.
Ondikotz (AN, L), jay! hilasl Herio
LAZGARRI ETA BZIN TRIKATUAK JO DUBNA
SUNTSITZBN ETA DESEGITBN DA { ONDIKOTZ !
GIBBLBRAT ITZULTZBRIK GABE I lo que la
terrible 6 inevitable muerte ha herido
desaparece \ ay ! sin esperanza de que
vuelva : ce que la mort inexorable a
frappi disparait, hilas! sans retour.
(Dasc. Atheka. 106-16.)
Ondikoz (AN-b, L-get,...), j ay ! por
desgracia : hilas ! par malheur. j Ondi-
koz ORDEAN ! GAIZKIA BGIA BAINO ERRES-
KIAGO SINHESTBN ETA BRRATEN BAITA MAIZ,
hain baikare izpirituz ERi : j pero ay !
pues frecuentemente lo malo se cree y
se dice con mas facilidad que la verdad,
] tan enfermos de espiritu somos ! mais,
hilas! Iris friquemment le mal se croit
et se dit plus facilement que la viriti;
nous sommes si ma lades d'esprit I ( Duv.
Imit. 10-7.)
Ondikozki , desgraciadamente , mal-
heureusement. (Goyh.)
Ondikozko (AN, BN, L), infortunado,
nefasto : infortuni, nifaste. Zeren badira
JBNDE BATZUK HAIN OKHASINOTSUAK ,
ARRUNKIDB GA1TZAK, BATKARI ONDIKOZKOAK,
NON HOBS BAITA HALAKOBI ALDB EG I TEA I
porque hay ciertas gentes tan penden-
cieras, malos companeros, nefastos cole-
gas, que es mejor separarse de ellas :
parce qu'il y a certames gens si que-
relleurs, mauvais compagnons , nifastet
colligues, qu'il vaut mieux s'en iloigner.
(Ax. 3M47-17.)
Ondizlo (B-l, ...), ondiziokarren
(B,...), todavia, hasta ahora : encore,
jusqu'A prise nt.
Ondiolan (G-and), doble trabajo de
laya, por el que se remueve aun la
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ONDO — ONDORE
113
segunda capa de tierra, despu6s de
haber removido la primera : double tra-
vail de la biche, par lequel on retourne
la seconde couche de terre apres avoir
retourne la premiere.
ONDO: lo (c), lado, cdte. Gurb
ondora, a nuestro lado, a notre cdte. —
2° (c), luego, a continuaci6n : ensuite, a
la suite, apres. = Se usa con algun rela-
tive S'emploie avec un relatif. Jaurbgiko
bmaitzak , bskba ondoan : los regalos de
palacio (tienen] peticiones 6 continua-
ci6n, en seguiaa : le cadeau de gentil-
homme est bientdt suivi de quelque
demande. (Oih. Prov. 264.) Gero oaria
ERNE- ONDOAN BEAR DA JORRATU , luegO Se
debe escardar a luego de brotar el trigo,
ensuite on doit sarcler le btt apres qu'il
a pousse*. (Per. Ab. 150-25.) Gero azke-
nban, bgin-ondoan : luego al fin, despue*s
de hacer : ensuite a la fin, apres avoir
fait. (Ax. 3«-3-12.) — 3° (AN-b, BN-haz),
consecuencia , efecto : consequence, effet.
UsU 1IOSKORTZEAK ONDO EOITBN DU , el
emborracharse con frecuencia produce
consecuencias : la frequente ivrognerie
a des suites, produit des consequences.
— 4° (c, ...), planta de Arbol, plant
d'arbre. = Con esta terminaci6n dis-
tin?uimos, cuando es menester expre-
sarlo asl, un Arbol de su fruto. Nous dis-
tinguons au moyen de cette terminaison ,
lorsqu'il est nicessaire de Vexprimerainsi,
un arbre de son fruit. Sagar, manzana,
pomme. Sagarrondo (B, Ur. Cant, n-3),
manzano , pommier. Ikondo (B-a-o-tS),
pikhondo (Har. Marc, xi-2i), higuera,
figuier. — 5° (L-ain), tronco, tronc. Hirur
PRESUNA ZARETB BA1NA JaINKO BAT SOLKI ,
HAIN ONDO ETA AKARRAK NOLA ZUAITZ BAT
bbthi : sois tres personas , pero solo un
Dios, lo mismo como el tronco y las
ramas forma n siempre un Arbol : vous
Ues trois personnes, mais un seul Dieu,
de mime que le tronc et les branches
ne forment to u jours qu'un seul arbre.
(J. Etcheb. 175-8.) — 6° (R, S), cepa,
toc6n, parte subterr&nea del arbol :
souche, chicot, partie enterrie du tronc
d f un arbre. — 7° (ANc, Be, Gc, Lc),
tierra segada de..., terre fauchee de...
Artondo , tierra segada de maiz , terre
fauchee demats. Galondo (B, G), ogiondo
(AN-lez), tierra segada de trigo : chaume,
terre fauchee de btt. Idarrondo (B),
iLarrondo (G), tierra sembrada de arveja,
terre ensemence'e en vesce. — 8° (c),
fondo, fond. Luzaro berotu eta uztbn
DA OZTUTZEN ETA GATZA GELDITZEN DA
ONDOAN (G), URA LUZEZ BEROTU ETA UZTEN
DA BOZTBRA ETA GATZA ONDOAN GELDITZEN
da (L) : despu6s de haberla calentado
largo rato, se deja enfriar y la sal queda
al rondo : apres qu'on a longiemps chauffe
Veau , on la laisse refroidir et le sel
reste au fond. (Di&l. bas. 113-5.) —
9° linaje, raza : lignie, race. (ms-Ot§.)
Judasen ondokoa, del linaje de Judas , de
la race de Judas. == No ser& confusi6n de
bnda ? Ne serait-ce pas une confusion de
end a? — 10° (c,...), raiz, racine. Zuhaitz
BAT BERK DBNPORA GUZTIAN ONDOZ ETA
ERROZ ZURE BARATZEAN EDO LURREAN EGON
dbna, un arbol que ha estado todo su
tiempo radicalmente en vuestro huerto
6 campo, un arbre qui a ete radicalement
tout le temps dans voire jar din ou dans
voire champ. (Ax. 3«-74-9.) — 11° (BN-
ald, R, S), residuo, resto : risidu, reste.
T. II.
Ondo-moko guziak (R, S), todos en abso-
lute* , lit. : restos y puntas : tous absolu-
ment, lit. : restes et pointes. = En AN-b
y G se ha modificaao afortunadamente ,
en esta acepci6n, en kondo. En AN-b et
G, on I'a heureusement modiftt, dans cette
acception, en kondo. — 12° (BN-s, R), c6n-
cavo, concave. (?) — 13° (Be, G), bien,
buenamente : bien, de la bonne maniere.
( De on + to. ) Ondo edo obbto , bien 6
mejor (mente), bien ou mieux. (Per. Ab.
49-7.) Ondo egiSen pagoa, atondoan
paloa ( Be ) : el pa go del beneficio , palo
detr&s de la puerta : en recompense d f un
benefice, coup de biton derriere la porte.
Ondo-bearrean (Be), de buena W, de
bonne foi. = Por extension, tal vez &
imitaci6n de otras lenguas, se emplea
esta palabra para significar « muy ».
Par extension, peut-4tre en imitation
des autres Ungues, on emploie ce mot
dans le sens de « tres ». Ondo galanta
da zubn mutikoa, muy guapo (bien
guapo) es vuestro muchachito, tres joli
Tbicnjoli) est votre garconnet. — 15° (BN,
S), hongo, champignon. Var. de on5o.
-Ondo : 1° (c,...) lado, cerca : aupres,
a c6te. Itsasondoan: junto al mar, al
lado de la mar : pres de la mer, a cdte
de la mer. Ondoratzban ikhusi nuen
bbzala, como vl al acercarme, commeje
vis en m'approchant. (Piar. Ad. 4-lo.)
— 2° (c,...), despu£sde, a continuaci6n :
apres, a la suite. Bazkalondoan , des-
pue's de comer, apres avoir mange. —
3° (c,...), planta, tronco: plant, tronc.
Madariondo, peral, poirier. Gereziondo,
cerezo, cerisier. Sagarrondo (Be), man-
zano, pommier. Zelan sagarrondoa
BASOETAKO AREtSeN ARTE AN , CODIO el
manzano entre los a>boles de las selvas,
comme le pommier entre les arbres des
forets. (Ur. Cant, n-3.) — 4° (AN, B, G,
L ) , tierra segada , terre fauchee. Ar-
tondo, tierra en que se ha recogido el
maiz, terre ou le mats a ete ramasse. —
5° (Be), se usa en una frase popular
despectiva, como sin6nimo de oste :
s'emploie igalement dans une locution
populaire meprisante, comme synonyme
de oste. { Ze PatSi ta PatSiondo ! | qu6
me hablas de) Francisco y ocho cuartos
vulg.) , lit. : raiz de Francisco ! qu'est-ce
jue (tu me paries de) Pierre et ie Paul,
it. : racine de Francois I— 6°(AN, BN, S),
equivale al prefiio latino ex, significando
uno « que ha siao » : equivaut au prefixe
latin ex, qui signifie « ce qui a ete ».
Errientondo, exmaestro, ex-professeur.
Alkateondo (AN-b), exalcalde, ex-
maire.
OnSo (AN, B-g, Gc), honSo (L),
hongo , champignon. (?)
Ondoan ibili (BN) , buscar, chercher.
EZNABILA NEURE BORONDATEAREN ONDOAN,
no busco mi voluntad^'e ne cherche pas
ma volonte. (Leiz. Joan, v-30.)
Ondoanko (S) , siguiente, inmediato :
suivant, immediat. Ondoankoak (S,
Doktr. 50-24), los inmediatos, les imme-
dials.
Ondo-ertze (R-uzt), hondo-ertze
L), ondo-erze (BN-s, R), ondo-este
B-mond), intestino recto, rectum.
Ondo-gabe (c, ...), sin fondo, sans
fond.
Ondogora (L-s), tal6n, talon. Var. de
ONDAGORA.
Ondoi (?, m«-Ot5), fondo, fond.
%
Ondo-igiri (B-ofi), nadar bajo el agua,
nager sous Veau.
Ondoil (BN-haz), Ul6n, talon.
Ondoki ^ANc, BNc, Lc, Sc), parte de
la madera ael tronco, partie du hois du
tronc.
Ondokin (G,..., Oih.), reliquia, relique.
Ondoko : 1° (c, ...), posterior, posted
rieur. Eta zure prestutasunaz , oho-
REAZ ETA AITZINEKO ETA ONDOKO FAMA
ON PAMATUAZ l NORK ZBR ERRANEN DU ? y
de vuestra nobleza , de vuestro honor y
de vuestra fama bien adquirida anterior
y posterior £ qui£n podrA decir nada ?
et de votre noblesse, de voire renommee
bien acquise avant et depuis, qui pourra
n f en rien dire? (Ax. 3«-xiv-10.) — 2° (AN-
b), heredero, heritier.— 3° (AN, BN, S),
sucesor, successeur. — 4° (c,...), descen-
diente , descendant. Zure ondokoai
EMANGO DIET LUR AU EjIPTOKO IBAITIKAN
EUPRATES IBAI ANDIRAINO , a tu pOSteH-
dad dar^ esta tierra desde el rio de
Egipto hasta el gran rio Eufrates, ye donne
a ta posterite ce pays, depuis le fleuve
oVEgypte jusqu'au grand fleuve de VEu-
phrate. (Ur. Gen. xv-18.) — 5° (AN-b,
B-g-m, G-and), (fruta) caida, (fruit)
tombe. Ondoko ta ganbko , sailean erosi
ditu (B) : ha comprado fruta, caida y en
las ramas, indistintamente : il a achete
des fruits, tombes et sur V arbre, sans
distinction. — 5° (AN, BN, L, R, S), secun-
dinas de la mujer, second ines de la femme.
Ondokoi (G), profundo, pro fond.
Zbren etzuten lur ondokoirik, porque
no tenian tierra profunda, parce qu'ils
n'avaient pas de terre prof onde. (Bonap.,
Parabola del sembrador, Parabole du
semeur, Lond. 1878.)
Ondo-kuntsu (Sc), tronco de Arbol,
tronc d' arbre.
Ondo-mokor (R-bid), por menudo,
en detail.
Ondope (B-a-m-o), base, base. Berb
ANKAK MARMOLBZKO ABEAK, IMlftlRIK DAGO-
ZANAK URREZKO ONDOPEBN GAINBAN I SUS
piernas columnas de marmol, que estAn
fundadas sobre basas de oro : sesjambes
sont des colonnes de marbre , placets sur
des bases d'or. (Ur. Cant, v-15.)
Ondoraldi, liauen, lichen. (ms-Lond.)
Ondoramen f BN, S), resultado, con-
secuencia : resultat, consequence.
Ondoratu : 1° (BN-haz), entornar,
entr*ouvrir. Bortaren ondoratzea, entor-
nar la puerta, entr'ouvrir la porte. —
2° (cj, acercarse, s*approcher. — 3° (c,...),
hunairse, ir al fondo, naufragar : s'en-
gloutir, alter au fond, naufrager.
ONDORE : 1° parada, posta : relais,
poste. (Oih. ms.) Ondore on egitea,
tener un ^xito, avoir un bon succes et
une suite. (Oih. ms.) — 2° (B-otS, G, L),
descendencia, descendance. Argatik artu
ZUBN BERAI GERRA BMATEKO ETA LENBIZIKO
GURASOBTAN OYEN ONDORE ETA ETORKIN
guzia galtzbko asmoa i por esto, (el dia-
blo) se propuso hacerles guerra y per-
der en los primeros padres toda su aes-
cendencia y linaje : pour cela, (le diable)
se proposa de leur faire la guerre et de
perdre dans les premiers parents toute la
descendance et lignee. (Lard. Test. 8-6.)
NORBAIT HAURRIK GABE HILTZERA HELDU
BADA, HAREN ANAYA EZKON BEDI HAREN
EMAZTEAREKIN ETA ONDORE EM AN BIOZO
berb anayari i si muriere alguno que no
tenga hijo, su hermano se case con su
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ONDOREGO
ONEGIN
mujer, y levanie linaje 6 su hermano :
si un horn me meurt sans laisser oVenfant,
que son frere Spouse sa femme et suscite
des enfanis a son frere. (Duv. Matlh.
xxn-24.) — 3° (BN, G, L, R), consecuen-
cia, consequence, Baina are da gaiStoago
BTA PBRJLOSAGO USANTZA HAREN ONDOKO
ONDOREA, HAZI HARTARIK SORTZEN DEN
bihia : pero aim es mas mala y mas
peligrosa la consecuencia que se des-
prende de aquella costumbre, el grano
que broia de aquella simiente : ma is la
consequence qui decoule de cette coutume,
le grain qui pousse de cette sentence, est
encore plus mauvaise et plus pirilleuse.
(Ax. 3«-270-ll.) Eri-ondore (BN-s, R|,
convalescencia, convalescence. — 4° (BN-
s?, L?, R?), fruto, fruit.
Ondorego : 1°(BN?, L?), herencia,
heritage. Hau da premua, dezagun hil,
GELD I DAK1GUN ONDOREGOA '. este eS el
heredero, matemosle, para que sea
nuestra la herencia : celui-ci est VMritier,
tuons-le, afin que Vhe'ritage soil a nous.
(Duv. Luc. xx-14.) — 2° (BN?, L?), des-
cendencia, descendance. Huna Adamen
ondoregoaren liburua, este es el libro
de la generaci6n de Adam , ceci est le
livre de la generation d'Adam. (Duv.
Gen. v-i.) Bainan aita-aldeko osabarik
EZPADU, ONDOREGOA HAREN AHAIDE HURBI-
LBNEI BMANA IZANEN ZAYOTB '. perO si DO
tiene tios de parte del padre, la heren-
cia sera dada a sus parientes mas pr6xi-
mos : mais s'il n'a pas d'oncles du cdte
paternel, V heritage sera attribue a ses
plus proches parents. (Duv. Num. xxvn-
H.)
Ondorekhide, coheredero, coheritier.
(Duv. ms.)
Ondoren : 1° (B,...), convalescencia,
convalescence. — 2° (B-m, G), conse-
cuencia, consequence. — 3° (AN, B, G),
a continuaci6n, en pos : a la suite, apres.
Ondoren ilen naute, eta irugarren egu-
neko piztuko naiz berriro : a continua-
cion me mataran, y de nuevo resucitare*
para el tercer dia : ensuite Us me tueront,
et de nouveau je ressuscilerai pour le
troisieme jour. (Liz. 98-9.) Baneuko ta
BALITZ ALKARREN ONDOREN DAB1LZ ( Be ) I
« si yo tuviera » y « si ello fuera »
andan una en pos de otra; es decir,
las hipdtesis no se llevan gran ventaja
una & otra : « sij'avais » et « s'il etait »
vont Vun apres V autre; c'est-a-dire f les
hypotheses n'apporlent pas grand avan-
tage Vune a V autre. Onen ondoren bialdu
ZUEN USOA ERE, IKUSI ZEZAN AITU AL ZIRA-
den urak lurraren gai$ean : envi6 tam-
bien despues de dl la paloma , para ver
si habian cesado las aguas sobre la haz
de la tierra : il l&cha ensuite la colombe
d'aupres de lui, pour voir si les eaux
avaient diminue de la surface de la terre.
(Ur. Gen. vm-8.) — 4° (B-i,...), rastro,
trace.
Ondorengo : 1° (AN-lez, B-m, Gc), des-
cendiente, descendant. Beren ondorengo
guztien patu onerako , para dicha de
todos sus descendientes, pour le bon-
heur de tous leurs descendants. (Izt.
Cond. 12-3.) Jagiko balira lurpetik
ant§inako asabak, ezleukke SIN1STUKO
BlZKAITAR TA EUREN ONDORENGOAK DI-
REALA GAURKO JAUN , ANDIKI TA ANDIKI-
gurak : si se levantaran del sepulcro los
antepasados, no creerian que son Bizkai-
nos y descendientes suyos los seflores
y ambiciosos de hoy : si les ancitres se
levaient du sepulcre, Us ne croiraient pas
que les messieurs et les ambitieux d'au-
jourd'hui sont des Biscay ens et leurs des-
cendants. (Per. Ab. 94-27.) — 2° (G?),
consecuencia, consequence. — 3° (AN-b),
heredero, heritier.
Ondoretasun (?), herencia, heritage.
Nl NAIZ ZURE ZATHIA BTA ONDORETASUNA
Israblgo semeen erdian, yo soy tu por-
ci6n y herencia en medio de los hijos de
Israel, je suis ta part et ton heritage au
milieu des enfanis d'lsraGl. (Duv. Num.
xvni-20.)
Ondoretsu, prenado de consecuen-
cias, gros de consequences. (Duv. ms.)
Ondoriengo (B, Mog.), Var. de ondo-
rengo (1°).
Ondorik (B-m, ...), en pos, a conti-
nuaci6n : apres , a la suite. Onen ondo-
rik ENTZUN NEBAN ALDRA ASKOREN BOZA
lakoa zbruan (B, Apoc. xix- 1), despues
de esto oi como voz de muchas gentes
en el cielo, apres cela j f enlendis dans le
ciel comme une grande voix d'une foule
immense. Bigirak egiten dira baserrie-
TAN,... GAZTKEN APARI-MER1ENDA BATEN
ondorik : las tertulias se hacen en las
aldeas,... a continuaci6n de una me-
rienda-cena de j6venes : les reunions ont
lieu dans les campagnes,... apres un
dejeuner dtnaloire de jeunes gens. ( Olg.
110-10.)
Ondorio (AN, BN, L, S), consecuen-
cia , consequence. Mozkorkeriaren ondo-
rio, BIARAMONBAN BURU AUNDI (AN-b) I la
consecuencia de la borrachera, al dia
siguiente la cabeza pesada : la conse-
quence de Vivresse, le lendemain la
tete lourde. Azienda... lakhetzen ezte-
nak eztu ondorio onik , el ganado... que
no se encuentra a gusto no da buen
resultado, le betail... qui ne se plait pas
ne donne pas de bons resultats. (Duv.
Labor. 114-11.)
Ondoriotasun (L-ain), herencia, heri-
tage.
Ondotik: 1» (AN-b, BNc, L, R, S),
despues, inmediatamente : apres, imme-
diatement. Bernard phartitu da bere bi
anaien ondotik (BN, Sal.), Bernard se
ha marchado en pos de sus dos herma-
nos, Bernard est parti apres ses deux
freres. — 2° (c,...J, por junto 6 : pres de,
lit. : par pres ae. Neure ondo- ondo-
tik J PLAUST ! JAUSI DA ARRIA URETARA (B),
rozando conmigo ha caido ; pum ! la piedra
al agua, la pierre m f effleuranl est tombee
a Veau en faisant poufl
Ondotsu (AN, BN, L), casi junto a,
presque a cdte de. Zango hori behar izan
Z10TEN MOZTU BELHAUNAREN ONDOTSUTIK,
esa pierna se la tuvieron que cortar por
casi junto & la rodilla , on fut oblige de lui
couper la jambe presque a cdte du genou.
Ondo-ustei (BN-gar), tronco de
Arbol, tronc d'arbre.
Ondozkatu (S, Inch.), poner los obje-
tos unos seguidos de otros, ranger les
objets a la suite les uns des autres.
Ondozki (S, Catech. 20-6), sucesiva-
mente, successivement. Hirur igantez
ondozki egiten ezpadeie hura , si no lo
hacen en tres domingos sucesivamente ,
s'ils ne le font pas en trois dimanches
successivement.
Ondozko : 1° (B-i-m, G),plantajoven,
jcune plant. — 2° (G-and), arbol, cada
planta : arbre, chaque plant.
Ondoztatu (BNc, Lc, Sc), rodear de
tierra las plantas : butter, entourer de
terre les plan les.
Ondu : 1° (AN-b, B, G), mejorar,
s'ameiiorer. — 2° (AN, B, G), ponerse
bien de salud, sebien porter. — 3° (Be,...,
Gc), curar longanizas, quesos : conser-
ver des saucisses, des fromages. —
4° (AN-b, B, BN, L, R), madurar, mtlrir.
Ospela ondurik dauka (G-bur), tiene el
divieso maduro, son furoncle est mtir.
= Algunos concretan esta madurez a la
de las uvas £ higos. Otros extienden
aun a la madurez 6 enconamiento de
tumores,... etc. Quelques-uns bornent
cette maturite aux raisins et aux figues.
D'autres I'etendent encore a la maturite
ou a I' inflammation des tumeurs,... etc.
— 5° ( Be , Gc) , cubrir marcas 6 sobre-
pujar a otro en habilidad, depasser le but
ou reussir a faire mieux qu'un autre. —
6° (B, ms -OtS), pagar, abonar : payer,
acquitter. — 7° (c), abonar tierras, fumer
les terres. — 8° Hondu, componer ver-
sos : versifier, composer des vers. (Oih.
ms.)
Ondugura, ondunai (B), prop6sito
de enmienda, resolution d'amendement.
Ondura (B, ms-OtS), fondo, fond.
Onean (Be, G-and) , & buenas, de bon
gre. « To-to » bat esan-orduko, entzu-
ten dau ta igarten dau ardi, auntz, idi
edo beiren bat dabiLbla soloan ta atb-
raten ditu arin onean : en cuanto se le
dice « to-to », oye y conoce que en la
heredad anda alguna oveja 6 cabra 6
buey 6 vaca y los saca pronto a buenas :
des qu'on lui dit « to-to », il entend et
il comprend que dans la propriete il y a
une brebis, une chevre, un bceufou une
vache, et il les en chasse vite de bon gre.
(Per. Ab. 92-16.)
Oneara (R), caridad, disposicidn a
obrar el bien : char it e, disposition a faire
le bien.
Onedas, indet. de onedatsi, bendecir,
benir. (liar.) Onedas ezazue gaizki zuetaz
MINTZO DIRENENTZAT ETA OTHOITZ EGIZUE
GEZURREZ OLDARTZEN ZAIZKITZUENENTZAT I
bendecid a los que os maldicen , y orad
por los que os calumnian : benissez ceux
qui vous maudissent , et priez pour ceux
qui vous perseculenl. (Har. Luc. vi-28.)
Onedatsi (L?), bendecir, benir.
Onedeki (L ?), sin bondad, sans bonte.
^JAINKOA IZANEN DA HAIN IDOR ETA ON-
EDEKI ? i sera Dios tan seco y sinbondad?
Dieu sera-t-il si rude et sans bonte? (Ax.
la-507-3.)
Onegi (c), demasiado bueno, trop bon.
Onegi dena beretzat, ezta aski besteren-
tzat (S, Inch.) : el que es demasiado
bueno para si, no lo es bastante para los
demas : celui qui est trop bon pour lui,
ne I' est pas assez pour les autres.
Onegin : 1° (Be), beneficio, bien fait.
Oneginaren pagoa, atondoan paloa :•
el pa go del beneficio, palo junto & la
puerta : la recompense du bien fait, un
coup de biton derriere la porle. —
2° (c,...), aprovechar, profiler. Ondagi-
ZULA (B-m,...), ON DAIKIZULA (AN-b), ON
daizula (B,..., BNc, G, Lc, Sc), on daki-
zula (R-uzt), que le aproveche A usted,
grand bien vous fasse. On daikala (BN,
G-don), que te aproveche (frase que se
dice a una bestia cuando estornuda),
a ton profit (locution adressee a un
animal lorsqu'il eternue). — 3° (c, ...),
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ONEGITASUN
ONERITZI
U5
hacer beneficios, /aire des benefices. —
3° (AN-b), abonar, pagar : allouer, payer.
Onegin dio unenbertzez, le ha abonado
tan to, il lui a accordi tant.
Onegitasun (B), paciencia, lit.: de-
masiada bondad : patience, lit. : bonte
trop grande. Eskerrak emon egiozuz
nekezaleen onegitasunari , dad gracias
a la paciencia de los artesanos, remer-
ciez la patience des artisans. (Per. Ab.
51-10.)
Oneik ( B-a-leinz-o-ond-ot3 ) , estos ,
ceux-ci. Var. de onek.
Onek, onekaz, onekan, onekana,...
declinaci6n del demostrativo au, dicli-
naison du demonstratif au. (V. Introd.)
Oneko aide (AN-lez), an verso, car a
de un objeto : endroit, face d'un objet.
Onela (AN, BN, G) , onelan (B), asi,
de este modo : ainsi, de celte maniere.
Onelako (AN, B, G), onelango (B) :
1° de esta clase , de cette classe. — 2° tal
(como este), tel (que ceci).
Onen : 1° (AN, B, G), tan (como este),
aussi (que ceci). Onen zuria, tan bianco,
aussi Blanc. £u, ...zbre Jaun onarekiko
ONEN EPEL, ONEN OTZ GALDUA I VOS , ...
tan tibio, tan frio y desvirtuado para
con vuestro Dios : vous, ... si tiede, si
froid et si affaibli pour votre Dieu.
(Mend. 1-175-37.) — 2° (AN, B, G), tal
(como este), tel (que ceci]. OnenetSetan,
en tal casa, dans telle maison. — 3°(c,...),
(el) mejor, (le) meilleur. Larrurik onena
da zilar-kolorekoa (G, DUl. bas. 99-9),
la mejor piel es la plateada , la peau qui
a le plus de valeur est celle qui est argen-
Ue. Onena da donga asko (B-m, pop.),
(en ciertas familias) aun el mejor es no
poco malvado , ( dans cerlaines families )
le meilleur est encore assez mauvais.
BAINA ON1K ONENEAN DAKUS ZORIONEKO
BEG1TANDU ONEK BERE BURUAREN GAINEAN
BURDJNA ZORROTZ LEUNAREN LEUNEZ ARGI
egiten ebana : pero de repente, lit. : a lo
mejor de lo bueno ? ve este bienhadado
(sic) iluso suspendida sobre su cabeza
una espada afilada que de puro lisa res-
plandecia : mais lout a coup, lit. : au mieux
du bon, cet heureux (sic) trompe' vit sus-
pendue sur sa tite une tpie aiguS qui
brillait par son simple polL (Per. Ab.
216-15.) = Muchos, valiendose del tan
usado y tan caracteristico y tan elegante
superlativo de repetici6n, dicen onen-
onbnean (B, G), lit. : « alo mejor-mejor. »
Un grand nombre, employ ant le si usite,
si caracUristique et si elegant superla-
tif de repetition, disent onen-onenean
iB, G), lit. : « au mieux mieux. » —
(AN, B, G), de este, de estos : de ceci,
de ceux-ci.
Onenbat (AN, B, G), tanto, autant. =.
Es la palabra correspondiente al interro-
gativo zeinbat (de ze-j- enbat), « qu£
cantidad; » onenbat, lit. : « tanto (como
esto), esta cantidad; » orrenbat, a tanto
(como eso), esa cantidad; » ainbat (de
a-|-enbat), « tanto como aquello, lit. :
aquella cantidad. » Estos tres partitivos
se usan menos que sus correspondien-
tes onbnbeste, orrenbeste y ainbeste, a
pesar de que su interrogativo zeinbeste,
« cuanto , » ba desaparecido. C'est le mot
correspondant a V inter rogatif zeinbat
(de zb -f- enbat), « quelle quanliU; »
onenbat, lit. : « aulant (que ceci), cette
quantiti; » orrenbat, lit. ; « autant (que
cela), cette quantity- la; » ainbat, (de
a -f- enbat), « autant que celui-la, lit. :
cette quantity la- bas. » Ces trois parti-
tifs s'emploient moins que leurs Equiva-
lents, ONENBESTE, ORRENBESTE et AINBESTE,
malgre la disparilion de V interrogatif
ZEINBESTE, « COmbien. » ^NONDIK NIRI, ASI-
TZE LOIA, JAIOTZE ZIKINA TA BIZI URRATU
GALDUA IZANDU DUDANARI , ONENBAT ONDA-
sun ta ontarte ? i de d6nde a mi, que he
tenido concepci6n impura, nacimiento
mancillado y vida desastrada, tantos
bienes y favores ? d'ou me viennent, moi
qui ai eu une conception impure, une nais-
sance tachie et une vie desastreuse, tant
de biens et de faveurs? (Mend. 1-22-7.)
Onenbeste (B, G), tanto (como esto) ,
autant (que ceci). Onenbeste atsegin
EMOTEN BADEUTSU NIRE BIZITZA DONTSUAK ,
si mi dicbosa vida os da tanto placer, si
mon heureusevie vous donne tant de plai-
sir. (Per.Ab. 215-24.)
Onentzaro (Gc, ...), onentzero (AN-
lez), onenzaro (G-and), nocbe de Navi-
dad, nuit de Noil, = Uno de los com-
ponentes de esta palabra es sin duda
zaro, « epoca. » i Cual sera el otro ? Un
des composants de ce mot est sans doule
zaro, « epoque. » Quel peut itre Vaulre ?
Onenzaroz leyoan , Paskoetan sua : por
Navidades en la ventana, por Pascuas
(haras) fuego : a la fenitre a Noel, pres
du feu a Pdques. (Aim. bil. 1879.)
Onera : 1° (B-m ?), provecho, profit. Ez
AZIENDAN EZ OSASUNEAN ONERARIK EDO PRO-
betSurik eztaukela, no teniendo ellos pro-
vecho ni en la hacienda ni en la salud, eux
n 1 ay ant de profit ni dans le bien ni dans la
santi. (Olg. 101-11.) Bada zuk, onerarik
buki ezarren, lapurreta atati pagau
bear dozu, lapurraren paltan, ak ostuai
pues vos, aunque no hayais tenido pro-
vecho, debris pa gar de aquel robo, a
falta del ladr6n , To robado por aquel :
bien que vous n'en ayez pas profits, vous
devez payer a defaut au voleur ce que
celui-la a vole. (Bart. IM54-3.) — 2o(B?),
virlud, vertu. Bearra da onera guztien
SUSTRAIA, TA ALPERRBRIA GAISTAKERIA GUZ-
tiena : el trabajo es la raiz de todas las
virtudes, y la ociosidad (lo es) de todos
los vicios : le travail est la source de
toutes les vertus, et la par esse celle de
tous les vices. (DUl. has. 27-14.) —
3° ^c), a lo bueno, au bon. Onera egin :
mejorar, pasar la crisis (se dice de un
enfermo): alter mieux, passer la c rise
(se dit d'un malade). Zeren baitakigu
EZEN ADI SKIDS D1RENAZ GEROZ, HBK GUZTIAK
ESTAL1KO ETA ONERA HARTUKO DERAUZKIGU-
tela : pues sabemos que, puesto que son
amigos, todas estas cosas nos las disi-
mularan y las tomaran a bien : car nous
savons, puisqu'ils sont amis, qu'ils nous
cacheront et nous arrangeronl toutes
ces choses au mieux. (Ax. 3«-8-i.) —
4° (B?, G?), honra, honneur. Opa bgiozu
ONERA EGIAZKO BAT, EDERTASUN EGIAZKO
BAT ; ONERA BAT ETA EDERTASUN BAT BBTIKO
zoriontasunban '. deseadle una honra
verdadera , una verdadera hermosura ,
una honra y una hermosura en la felici-
dad eterna : disirez-lui un honneur veri-
table, une veritable beaut4, un honneur
et une beauti dans la fe'liciU Hernelle.
(Ur. Maiatz. 31-19.) Sinistu zion Abra-
ham bk Jaungoikoari eta onera egokia
izan zitzayon : crey6 Abraham a Dios, y
fue imputado a justicia : Abraham eul foi
en J6hovah, et Jehovah le lui imputa en
justice. (Ur. Gen. xv-6.) •— 5° (Gc), aca,
ici. Atoz onera , ven aca, viens ici.
Oneraspen (Be, ...), devoci6n, devo-
tion. = Es palabra muy corriente en los
pulpitos y devocionarios. No sera facil
probar que sube mas arriba de Moguel.
Se compone de on -)- eraspen , « apega-
miento a lo bueno. » Si nunca ha estado
en boga la palabra oneratsi, de la cual
se deriva la primera , es sin duda por-
que el castellano no tiene una palabra
simple para decir « tenerdevoci6n ». Cest
un mot tres courant dans le langage de
la chaire et les livres de piete. II ne
serait pas facile deprouver qu'il remonte
plus loin que Moguel. II se compose de
on -{- eraspen , « attachement au bien. »
Si le mot oneratsi , duquel derive celui-
ci, n'a jamais ete en vogue, c'est sans
doute parce que Vespagnol n'a pas de
mot simple pour dire « avoir de la devo-
tion ». Mariari etsigitasun, oneraspen
ETA DEBOZINOBRIK GBIBN EUKI E UTS AN AG A I-
tik, por la que tuvo mas inclinaci6n y
devoci6n a Maria, pour celle qui cut le
plus d' inclination et de devotion a Marie.
(Ur. Maiatz. 9-15.)
Oneratsu ( B ?) , provechoso , profi-
table.
Oneratu , llevar al bien 6 ir al bien :
mener a bien, alter vers le bien. (Duv.
ms.)
Onerazko (B), mejoria, p. ej. en una
enfermedad : amelioration, p. ex. dans
une maladie.
Oneraztu (B), mejorar, s'ameliorer.
Onerean (B, Micol.), desde aqui, d'ici.
= El sufijo casual -REANesta anlicuado;
solo se conserva como incrustado, por
decirlo asi, en tres 6 cuatro locuciones.
Le suffixe casuel -rban est vieilli; il ne
reste plus qu'incruste, pour ainsi dire,
dans trois ou quatre locutions.
Onereste (B-a, ...), aprecio, amor :
affection, amour. Nburb bizian ezin aztu
NBI NIK ERAKUTSI DEUSTAZUN ONERESTE
gozo au, en mi vida (no) puedo yo olvi-
dar este dulce amor que me habeis mos-
trado, je ne peux oublier de ma vie le
doux amour que vous m'avez montre. (AH.
Esku-lib. 149-11.)
OneretSi : 1° (B,arc, ...), amor, amour.
Baya bestbren aztu zengia nigazko onb-
retSia, pero por otro olvidaste el amor
que tenias conmigo, mais par ailleurs lu
oublies Vamour que tu as pour moi.
(Micol. 34-48.) — 2* (B,arc, ...), amante,
amant. OneretSien bbgietan gauza ezai-
rik eztan, en los ojos del amante no hay
cosa fea , dans les yeux de V amant il n'y
a pas de chose laide. (Refranes, 243.) =
Ezairik eztan parece errata de bzainik
ezta. Ezairik eztan semble Sire un erra-
tum pour ezainik ezta. — 3° (B, arc, ...),
aficionado, a^ec/iort/ie*.ONERET5iAK urru-
tirean dakus , el aficionado ve de lejos ,
Vaffeclionne voit de loin. (Refranes, 326.)
— 4° (B, arc), amar, aimer.
Oneretsu (G?), provechoso, profi-
table. Var. de oneratsu. Janari onere-
tsu naigarri au, este alimento prove-
choso apreciable, cet aliment profitable
et appreciable. (Izt. Cond. 28-23.)
OneritSi (B-a-o) : 1° aprobar, approu-
ver. — 2° aprobaci6n, approbation. —
3° amar, aimer. Var. de onerbtSi (4°).
Oneritzi (L, arc ?, ...), amar, aimer.
Var. de oneritSi (3°). = Se compone de
on y el verbo conju gable britSi, eritzi :
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116
ONERIZKO — ONGI-ETORRI
« parecer, estimar. » Ce mot est compose 4
de on et du verbe conjugable eritSi , eri-
tzi : « sembler, estimer. » Misbrikordios
da Jainkoa, maite gaitu, onderjzku, be-
reak , bere odolaz erosiak gaitu i di0s
es misericordioso, nos ama, nos aprecia,
somos suyos , redimidos con su sangre :
Dieu est mistricordieux , il nous aime, il
nous apprtcie, nous sommes siens, rache-
tts avec son sang. (Ax. 3»-391-12.) Gaitz
DERITZANAK IRRI DERAIDIK, ONDERJTZANAK
hasperren : el que te aborrece te hara
reir, el que te ama te hara suspirar :
celui qui te hait te fera rire, celui qui
Vaime te fera soupirer. (Oih. Prov. 176.)
= La palabra hasperren de este ejemplo
debe de ser errata de haspbren. Le mot
hasperren de cet exemple doit ttre un
erratum de haspbren.
Onerizko (L, arc, ...), placer, plaisir.
HA RAG I ARE N ATSEGINBTAN EZ OHI DA DAN-
TZAR IK ETA IRRIRIK BAIZEN J JATERIK , EDA-
TBRIK BTA ONERIZKORIK BAIZEN I en loS pla-
ceres de la came no suele haber sino
bailes y risas , nada mas que comilonas ,
libaciones y placeres : dans les voluptis
de la chair, il n'y a ordinairement que
des danses et des rires, rien autre chose
que banquets, libations et plaisirs. (Ax.
3«- 175-25.) Onherizkoatik gaitzerizkoa ,
... atheratzen du : del placer, ... saca el
digusto : du plaisir, ... il tire le digodt.
(Ax. 3M76-1.)
Onerizte, a fee to, affection. (Har.)
Onesdamu (G?, Ubil.), contricidn,
contrition.
Onesgarri (F. Seg. ms), onhesgani
(Duv. ms), aceptable, apreciable : accep-
table, appreciable.
Onhesgarriki, aceptablemente, accep-
table merit. (Duv. ms.)
Onhesgo : 1° acto de consentimiento,
de aceptaci6n: acceptation, consentement,
action d'approuver, de consentir. (Duv.
ms.) — 2° (L?, Har.), caridad, charilt.
Onheski, honradamente , honorable-
ment. (Duv. ms.)
Onheski t:ti n , aceptable, acceptable.
(Duv. ms.)
Onheskuntza, aceptacidn, accepta-
tion. (Duv. ms.)
Onhesle (BN?) : 1° amante, amant.
Gauza onhetsirik ezta onheslearentzat
itsusirik, para el amante no bay cosas
feas amadas por el, il n'y a point de laidcs
amours pour celui qui aime. (Oih. Prov.
186.) — 2° aquiescente, contemporiza-
dor: acquiescant, accommodant.
Onhesmen (Duv. ms), onespen (AN,
BN, L), aceptaci6n, acceptation.
Onestaxi (L), amante: amant, amou-
reux. Guziak izan zitezen aren onesta-
rjak, para que todos fuesen sus amantes,
afin que tous fussent ses amants. (Mend.
Jes. Biotz. 224-21.)
Onhestasun, honradez : honorabilitt,
honnttett. (Duv. ms.)
Onheste, aprobaci6n, approbation.
(Har.)
OnetSe (G-and), palo colocado verti-
calmente que sirve de eje a la pira de
iena en una carbonera, perche placie
verticalement au milieu de la pile dechar-
bon pour la soulenir.
Onetsi: 1° ( AN-b-lak-lez, BN-aezk-s,
L), amar, aimer. Onhetsiren due eure
Jainko Jauna eure bihotz guziaz, a mar as
al Sefior tu Dios de todo tu coraz6n , tu
aimer as le Seigneur ton Dieu de tout ton
cosur. (Leiz. Matih. xxn-37.) — 2° (AN,
BN, L), aprobar, aceptar, acceder :
approuver, agrier, accider. — 3° (L-ain),
alcanzar, conseguir : obtenir, atteindre.
— 4° Onhetsi (L), bonrar, honorer.
Gazteei dagotb zaharrak onhestea , a los
j6venes les corresponde honrar a los
viejos, e'est aux jeunes gens d' honorer
les vieux. ( D'Urt. Gram. 444.)
Onez : 1° (B ?, G ?), inutil, perjudicial :
inutile, prejudiciable. — 2° (B-m) , males-
tar, malaise. — 3° (G) , a buenas , de bon
gri. Onez onean (AN-b-lez, BN, G, L, R),
oenz on (BN-s) , a buenas , de bon grt.
Onezdamu, contrici6n, contrition.
(Mend. Pr6l.\
Onezia (BN-haz), bondad, bonlt. Zvrr
oneziaz biziki hunkitua niz , estoy muy
entusiasmado de vuestra bondad, je suis
trts touchi de voire bontt.
Onezkero (B-l-m, ...), ya, en llegando
a esto : dtsormais, pour le coup.
Onezko (G-and), paces, paix. Onez-
koak egin giSituen (G-and), bicimos las
paces, nous nous sommes rtconciliis.
Ongai (G?), util, utile. Aberet§o gayo-
nak dira erleak, animalitos utiles son las
abejas, les abeilles sont de petites bites
utiles. [Dial. bas. 10-4.)
Ongailu (AN, L), condimento, assai-
sonnement. Gosea ongailu handia da, el
bambre es un excelente condimento, la
faim est un excellent assaisonnement.
(Prop. 1883, pag. 37.)
Ongaitz : 1° (AN?), comufta, pain
bis. — 2° (AN, BN, L), bienes y males,
virtutes y vicios, ventajas y desventajas :
biens et maux, vertus et vices, avantages
et disavantages. = Palabra compuesta
de on -{-gaitz, a semejanza de goi-[-beak,
« los vecinos de una casa ; » saldu-|-erosi,
« compraventa, » etc. Mot compost de
on -j- gaitz, de mime que goi -j- beak, « les
habitants d y une maison; » saldu -|- erosi,
« trafic, » etc. Aldiz brrbgb dabitek
nahiago zuen, jbndekin baino, Jainkoa-
rekin iharduki ', nahiago zitubn berb
ONGAITZAK HAREKIN IRAGAN I el rey David
al contrario preferia arreglarse con Dios
a hacerlo con las gentes ; preferia arreglar
con £1 sus inconstancias , sus virtudes y
vicios : le roi David, au contraire, prift-
rait s 1 arranger avec Dieu que de le faire
avec les gens; il prtf trail arranger avec
lui ses inconstances , ses vertus et ses vices.
(Ax. 3«-400-13.)
Ongaizkatu ( BN ) , mezclar lo bueno
y lo malo, milanger le bon et le mauvais.
= Se dice, por ejemplo, de un comer-
ciante de frutas que vende de todo a su
parroquiano : buenas y medianas frutas.
Se dity par exemple, d'un marchand de
fruits qui vend a son client, tout a la fois,
des fruits bons et midiocres.
Ongarri : 1° ^AN, B-g-mu, G), condi-
miento, pepitoria : condiment, assaison-
nement. — 2° (c, ...), estiercol, abono :
fumier, engrais. Autsa da ongarri one-
netatik bat (G, Di&l. bas. 51-15), la
ceniza es uno de los mejores abonos, la
cendre est un des meilleurs engrais. Bes-
TERIK EZPADA, TOKIR1K AGORRENBAN BILATU-
TEN DA IRAURKINA TA EGITBN DA SIMAUR
EDO SATSA LURRAREN ONGARRITZAT I si no
hay otra cosa, se recoge en el lugar mAs
Arido el helecho y se hace estiercol para
que sirva de abono A la tierra : s'il n'y a
pas autre chose, on ramasse dans Vendroii
le plus aride de la fougere et on en fait
du fumier pour quHl serve d'engrai*.
(Per. Ab. 129-10.) — 3° Hongarri, agra-
dable, agr table. (Oih. Voc.) Begi-hontga-
rri, agradable 4 los ojos, agr table aux
yeux. Gogo-hontgarri, agradable al espi-
ritu, agrtable a V esprit. (Oih. Voc.) =
Oihenart pone el antieuf6nico hontgarri
por hongarri. Oihenart met Vanti-eupho-
nique hontgarri pour hongarri.
Ongarri -aitzur (AN?), azada de dos
puas, btche a deux pointes.
Ongarrlketa: 1° (AN, BN, L), aca-
rreo de abono, charroi d'engrais. —
2° (AN), mucho fiemo, beaucoup d'engrais.
Ongarri-marro ( R- bid ), escarabajo ,
scarabte.
Ongarritegi (AN, BN, L), estercolero,
cour a fumier.
Ongarritu ( AN-b). (V. Ongarriztatu.)
Ongarri- zilho, cloaca: cloaque,igout.
(Duv. ms.)
Ongarriztadura , estercoladura , fu-
mure (de la terre). (Duv. ms.)
Ongarriztatu (AN, BN, L, ..., R-uzt),
abonar las tierras, fumer les terres.
OngatS : 1° (R-uzt), verde, no maduro :
vert, pas mtir. Ongat§ daude aurten ara-
nak, bortSa ontan dra \ verdes estan este
a Go las ciruelas, se maduran de mala
gana : les prunes sont verles cette annie,
el(es mdrissent difficilement. — 2° (B-
zear), malestar, malaise. Gure beiak
gaur ongatSa dauko , nuestra vaca tiene
hoy cierto malestar, notre vache est in-
disposie aujourd'hui.
Ongi (AN, BN-s, ..., G, L), bien, bue-
namente : bien, bonnement. Ongi bea-
rrez (BN-s), de buena fe, de bonne foi.
Ongi nai uenak near egin araziren dauk,
gaizki nai uenak barra egin araziren
dauk ( BN-s) : el que bien te quiere te
hara llorar; quien mal te quiere te hard
reir : celui qui te veut du bien te fera
pleurer; celui qui te veut du mal te fera
rire. Ongi eginari ondoan iLiti (AN,
Araq.), a muchos beneficios se responde
con la ineratitud, lit. : al beneficio tiz6n al
lado : a beaucoup de bienfaits on rtpond
par de V ingratitude, lit. : au bienfait
tison au edit.
Ongialdi (AN , L) , reparaci6n 6 com-
postura hecha a algun objeto , mejorfa de
la salud : rtparation ou raccommodage
fait a quelque objet, amilio ration de la
sanli.
Ongiegi (AN, BN, G, L), bienestar
excesivo, demasiado bien : bien-itre
excessif, trop bien.
Ongiegile (AN, BN-s, L) , bienhechor,
bienfaiteur. Ongi - egileak ongi - egilb
(BN-s), el bienhechor (encuentra) bien-
hechores, le bienfaiteur (trouve) des bien-
faiteurs.
Ongi -egin (AN, L), beneficio, buena
obra, hacer el bien : bienfait, bonne
osuvre, faire le bien. = Sin el gui6n
significaria « hacer bien ». Sans le trait
d'union, il voudrait dire « faire bien ».
Ongiena (GK lo mejor (posible), le
mieux (possible).
Ongi-etorri (ANc, BN-s, ..., Gc, Lc),
bienvenida, bienvenue. = Sin el gui6n
significaria « venir bien » y tambien
« sea usted bienvenido ». Sans le trait
d'union , ce mot signifierait « venir
bien » et aussi « soyez le bienvenu ».
NOLA BAITUTB AMAIZUNA , BAITAKITE BZTU-
KETELA HARBNGANIK BEGITARTER1K ETA EZ
ongi-ethorrjrik : como es su suegra (la
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ONGILA — ONSTU
117
ociosidad, de las virtudes), saben que no
tendran de ella ni buena acogida ni bien-
venida : comme elle est leur belle -mere
(Voisivete, des vertus), elles savent qu'elles
ne recevront (Telle ni bon accueil ni bien-
venue. (Ax. 3a-18-13.)
Ongila (B, ...), onglle (B, G), bienhe-
chor, bienfaileur.
Onginai (AN, G), cariflo, amor: ten-
dresse, amour. Il da Jesus guri zigun
onginai eta AMonio geiegiz , ha muerto
Jesus del excesivo cariflo y amor que
nos tenia, Jesus est mort a cause de la
tendresse excessive et de Vamour qu'il
avait pour nous. (Ag. Platic. Ill -3 -9.)
Ongi nai (AN, G), querer bien, aimer.
Ire ongi naiez niabilek (AN-b), ando por
tu bien , je le fais pour ton bien.
Ongiratu (BN?, L?), edificar, dar
buen ejemplo : edifier , montrer le bon
exemple. Mintzatzea haizu eta egoki
denean, ongirateko gauzbz solas egizu:
cuando est£ permitido y sea conveniente
hablar, hablad de cosas edificantes: s'il
vous est permis et avantageux de parler,
parlez de choses qui servent a voire edi-
fication. (Duv. Imit. 18-20.)
Ongiro (G, Air.), bonanza, bonace.
Ongisko, bastante bien, assez bien.
Ongitu : 1° (AN, BN-s), mejorar,
bacerse bueno : s y ameliorer, se rabonnir.
— 2° (AN, Afl. ms), remendar, rapUcer.
Hongiz (BN),con ventaja, muy : avan-
tageusement, tres. Berthuteak behar
LUKE GIZONETAN HANDIAGO', BMAZTEAN NIK
DAKUSAT HONGIZ ERE GEHIAGO I la virtud
debiera ser mas grande en los bombres ;
yo la veo mucho mas en la mujer : la
vertu devrait Hre plus grande chez
Vhomme ; moi, fen vois beaucoup plus
chez la femme. (Dechep. 31-21.)
Ongo: 1° paz, acomodamiento : paix,
accommodement. (Oih. ms.) — 2° (B-l, ...),
(lo) de ahora, (celui) de maintenant.
(Contr. de oraingo.) Ongora (B-l), al de
ahora, a celui de maintenant. == £s palabra
que usan los muchachos cuando, igua-
landose ambos bandos de un partido de
pelota en el ultimo tan to, deciden no
alargar la partida, sino jugar a un solo
tanto, « a la polla. » Cest un mot dont
se servent les gamins lorsque, les deux
camps d y un jeu de pelole etant 4gaux au
dernier point, Us deddent de ne pas pro-
longer la partie, mais de la jouer a un
seul point, « a la belle. »
Ongose : 1° (BN, arc), avaricia, ava-
rice. Ongoseak, gizon bat hilik, ihes
ZBGIN BLIZA-BARNERA ETA EZTA GEROZ HAN-
tie athera: la avaricia, habiendo matado
6 un hombre, se refugi6 en el templo; y
despues no ha salido de alii : V avarice,
ay ant tut un homme, se rifugia dans
Vdglise, et depuis elle n f en est pas sortie*
(Oih. Prov. 366.) — 2o (L-ain), goloso,
gourmet.
Ongosetu, hacerse ambicioso (sic) t
devenir ambitieux. (S. P.)
Ongunde : 1© (AN-b, L), alianza, con-
trato, convenio : alliance, contrat, traite*.
Eta hala, baldin haserre direnbn eta
hauzitan dabiltzanartean , ongunderik
ETA ABENIKOARIK EGIN NAHI BAOUZU I J asi,
mientras estan reflidos y andan en
pleito, si querela hacer una alianza y
convenio : et ainsi, tandis qu'ils sont
brouilUs et en proces, si vous voulez
faire une alliance et un contrat. (Ax.
3M26-14.) — 2° comodidad de la vida :
con fort , commodiUs de la vie. (Har.)
Aberastasunen ongundbak baditu mundu
huntako, tiene para este mundo las co-
modidades que proporcionan las rique-
zas, il a pour ce monde les commodiUs
que procurent les richesses. (Har.)
Ongune, avenencia, contra to, acuerdo :
accommodement, contrat, accord. (S. P.)
Ongura (B), benevolencia , bienveil-
lance. Ezta em en geratuten bere guga-
naeo ongurea, no queda aqui su cariflo
para con nosotros, sa tendresse envers
nous ne se iermine pas ici. (Asl. Urt. I,
p. liv-25.)
HONI: 1° (BN, Sal.), completo, nu-
mero completo : complet, nombre com-
plet. — 2<> (BN-bard), horno, four. Sor-
TZBN DIRE HONI EDO LABS GORRITIK BBZALA,
nacen como de horno rusiente, Us naissent
comme d'un four rougi. (Hirib. Eskaraz.
61-34.)= En el ejemplo siguiente parece
?ue honia es la palabra, sin el articulo...
/ semble que honia soit , dans Vexemple
suivant, le mot sans V article : Honia go-
RRIKO KHARRA ZAZPIETAN GEHIAGO BERRA-
razten du erregek, el rey hace septupli-
car la llama del horno incandescente , le
roi fait septupler la flamme du four incan-
descent. (Hirib. Eskaraz. 17-23.)
On-ibar, bienes raices consistentes en
fundos y herencias : biens-fonds, biens
immeubles consistant en fonds et en heri-
tages. (Oih. ms.)
Onideki (AN, Araq.), privado de lo
bueno, priv6 du bon. Hirin onideei (AN,
Araq.), soma: gruau, farine ordinaire.
Honigailu (?), complemento, comple-
ment.
Onik: 1°(G), bien,oien.ZuRE serbitzar.
GURE AITA ONIE GBLDITU DA , VUestTO Ser-
vidor nuestro padre ha quedado bien,
votre serviteur noire pere va bien. (Lard.
Test. 66-10.) — 2o (c,...), indet. de on.
ONIL (AN-lez, B-ab-1-m-mu-ts, G-
bet), embudo, entonnoir. (V. TSonil.)
Onila (B-d), embudo, entonnoir. Var.
de onil.
On in ( AN - b ) , recompensar, re*com-
penser. Var. de onegin (3°). On in dio
(AN-b), le ha recompensado , il Va
recompense.
Oniraun (L, arc), perseverar en el
bien, perseverer dans le bien. Behar dela
oniraun, que se debe perseverar, qu'on
doit perseverer. (Ax. 3«-534-l.)
Oniriste ( L ? , Har. ) , afecto , amor :
affection, amour. Erranen darotzute
menturaz eztuzula hartu behar oniriste
bakhartiarrie , tal vez os diran que no
debris contraer amistades particulares ,
on vous dira peut-Stre que vous ne devez
pas contracter d'affections pa rticu litres.
OniritSi (B, G), cariflo, agrado : affec-
tion, tendresse.Yar. de oneretSi (i<>). Ogi-
PUSKA BATEGAITI £ ZELANGO ONlRITSi TA
ASEO-GURBA ARTUTEN EZTEUTSA BERE UGA-
zabarj ? por un pedazo de pan i qu£
cariflo no le cobra & su amo? pour un
morceau de pain, quelle tendresse n'a-t-il
pas pour son mattre? (Per. Ab. 92-10.)
Oniritzi (G),aprobar,aceptar: approu-
ver, accepter.
Onirizgarri (G),aceptable, acceptable.
Baldin balu mantSarik, eztezute eseei-
fflEO, EZTA ERE IZANGO ONIRIZGARRIA : si
tuviere mancilla, no la ofrecer&s, ni sera
aceptable : vous n'en offrirez aucune qui
ait un defaut, car elle ne serait pas accep-
table. (Ur. Lev. xxn-20.)
Onirizko (L), amor, amour. Onirizko-
TAN EDO AMODIOAN IDUE ZATZUE ZUEN BTSA-
yak, amad a vuestros enemigos, aimez
vos ennemis. (Duv. Matth. v-44.) = Las
dos palabrejas edo amodioan son de la
edicion de Pau. Les deux petits mots edo
amodioan sont de V edition de Pau.
Onhirizte, benevolencia, buena aco-
gida : bienveillance , bon accueil. (Ax.,
Etcheb.)
Honitu (?), completar, completer.
On izan : \o (c, ...), gustar, agradar : ai-
mer, agreer. Enue paten elizalat, maingu
NIZALAEOTZ J PATEN NUE TABERNALA , ARDOA
on zaidalaeotz (BN-s) : no voy a la iglesia,
porque estoy cojo; voy& la taberna, por-
que me gusta el vino : ye ne vais pas a
leglise parce que je suis boiteux ; je vais
a Vauberge parce que j'aime le vin. On
zaizeit (BN, L, SK me gustan, Us me
plaisent. — 2° (c,...), ser bueno, etre bon.
Onka (Sc), robo, medida de granos,
certaine mesure de capacite equivalant k
un peu plus de vingt-huit litres. (V.
Gonga.)
Onkailu (AN-b-lez, G-etS, L-s), con-
dimento, pepitoria : condiment, assai-
sonnement. ; Emak diozu oneaiLurie
eltze oni ? i ha puesto usted condimento
en este puchero? vous avez assaisonne
ce pot-au-feu ?
Onkerdi (Sc), medio robo, mesure
de capacite d'environ quatorze litres. (V.
Onka.)
Onketari (AN-b, L), goloso, deli-
cado : gourmet, deiical.
Onki : 1° (B-ar?, arc?), postre en una
comida, dessert d'un repas. — 2° (R), bien,
buenamente : bien, bonnement.
Onkide (BN?, L?), socio para el bien,
associe pour le bien. Onae nbeezago bat
DIRO ONE1DEA, EZI EZ GAIZTOAK GAIZTOEI-
dea : a un hombre de bien le cuesta mas
encontrar un colega como £1, que al
malo un c6mplice : un homme de bien a
plus de peine a rencontrer son pareil,
?ue n'a le mechant a rencontrer le sien.
Oih. Prov. 362.)
Onkiegile (R), honkigile (S), bien-
hechor, bienfaiteur.
Onki-jin (R-uzt) , bienvenida , bienve-
nue. Onei-jina egin, dar la bienvenida,
souhaiter la bienvenue.
OnkiSka (R-uzt), bonitamente, joli-
ment.
Onkitu: 1° (BN-s: eaur), tocar, tou-
cher. — 2° (BN-s), apuntarse, hablando
del vino : s'aigrir, en parlant du vin.
Onla (AN?, G), asi, de esta manera:
ainsi, de cette maniere. (Contr.de onela.)
Onlatsu ta orlatsu ( AN ? , G ) , de ma-
nera muy parecida, d'une maniere tres
semb table.
Onlako (G,...) y de esta clase, de ce
genre. Onlaeo menditan, en tal monte,
dans telle montagne.
Ono (G-al-am), toma, tome usted :
tiens f tenez. Var. de no?.
Ononeo (B-tS), intacto, entero, sin
estrenar : intact, entier, neuf. Guztia
gura dozu ononeo, todo lo quiere usted
de nuevo, tout ce que vous voudrez de
neuf.
Onontzero (G-ern), noche buena, vigi-
lia de Navidad : nuit de Noel, veille de
la Nalivite. Var. de onbnzaro.
Honpatu, hincharse, se gonfler. (Oih.
ms.)
Onstu ( B , arc ) , robar, voter. = Sera
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118
ONTHALDI — ONURA
errata de ostu ? Serait-ce un erratum de
OSTU? EZTAGIGULA EZER ONSTU , que nO
robemos nada, que nous ne volions rien.
(Capan. 108-2.)
Onthaldi, mejoria, amelioration. (Duv.
ms.)
Ontarte (AN?, G?), favor, faveur.
Ontarte bat noiznai da ontarte, un
favor siempre es favor, une faveur est
tou jours une faveur. (Mend. 1-191-19.)
Ontartetu, favorecer, ayudar, prote-
ger, socorrer : favoriser, aider, proteger,
secourir. (Duv. ms.)
Ontarzun (BN, L), bondad, bonte.
Ontasun: lo (Be, Gc), bondad, a dife-
rencia de ondasun : « bienes, hacienda : »
bonte, a la difference de ondasun : « biens,
heritage. » Jesus edadean aurreratuaz
JOIAN LBOEZ, ALAN J01AN AZIAZ ONTASUN TA
arimako ondasunetan : Jesus , a medida
que iba adelantando en edad , asi crecia
en bondad y en los bienes del alma : a
mesure que Jesus avancait en Age, de
mime il croissait en bonte et dans les
biens de I'dme. (Ur. Maiatz. 139-6.) —
2° (ANc, BNc, L), bondad y tambien la
hacienda 6 bienes materiales, bonte et
aussi la propriety ou les biens materiels.
^NoRAKO DUT HUNBNBAT OGI , ARNO , BIHI ,
fruitu eta ontasun? £para q u ^ quiero
tan to trigo, vino, £rano, fruto y hacienda?
pourquoi de'sire'-je lant de bie, de vin,de
frain, de fruit et de propriety? (Ax. 3«-
50-5.)
Onthasundun (AN, BN, L), rico en
fincas, riche en terres.
Onthasunketa : 1° (L), investigaci6n
de bienes, recherche des biens. — 2° (AN,
L), cantidad de bienes, quantiU de biens.
Onthasuntsu, rico en propiedades,
riche en proprietes. (Duv. ms.)
Onthasuntze, cantidad de bienes,
quantity de biens. (Duv. ms.)
Ontsa (BNc, L), bien, bien. Ontsa
gertha dakidan zugatik, para que yo haya
bien por amor de ti, pour qu'on me fasse
du bien pour Vamour de toi. ( Duv. Gen.
xn-13.)
Ontsaldi, mejoria : mieux, change-
ment favorable dans une maladie. ( Duv.
ms.)
Ontsatu ( BN ?, L ?), curar, restituir :
gue'rir, reslituer. Dio Jesusek gizonari :
Heda ezazu bskua. Hbdatu zuen eskua
eta ontsatu zitzaioen : Jesus dice al
nombre : Extiende tu mano. Y la extendi6,
y le fue restablecida la mano : Jesus dit
a cet homme: E tends ta main. II Veten-
dit, et sa main redevintsaineJHar.Marc.
ni-5.)
OntSe (AN?, Be, ...), ontSek (B-b),
ahora mismo, maintenant mSme. (Contr.
de oraintSe.)
OntSi (AN-lez), acetre, vasija pequena
para agua : gobelet, petit vase a eau.
ONTSON (BN-s, R), sosiego, tranqui-
lidad : quietude, tranquillite. Eutz ni
neronbn ontsonban, dejadme a mi en
mi sosiego, laissez-moi dans ma quie-
tude.
Ontsu: 1° (B, ms-Ot3), provechoso,
profitable. Ontsuak , probbtSugarriak
DIRA BEREZ TENTAMENTUAK : prOVechoS8S
son de suyo las tentaciones, les tenta-
tions sonl profilables par elles-m^mes.
(An. Cur. 141-25.) = No puedo creer
que esta obra de Anibarro, Curutze san-
tearen Aita gure ta ave Marien ganeko
eracusaldiak, impresa unos setenta aflos
despu6s de su muerte, no haya tenido
algun colaborador ; pues no pueden ser
obras de una misma mano esta , tal cual
sali6 de la prensa, y la castiza y ele-
gante Eskuliburua. Je ne puis croire que
cet ouvrage d'Aflibarro, Curutze santea-
ren Aita gure ta ave Marien ganeko era-
cusaldiak , imprime environ soixanle-dix
ans apres sa mort, n'ait eu quelque colla-
borateur; car le cMtie et elegant Eskuli-
burua et le livre ci-dessus, tel qu'il sortit
de la presse, ne peuvent provenir de la
m£me main. — 2° (B-l-mu), reciente-
mente, recemment. (Contr. de oraintsu.)
I NOZ IKUSI GENDUAN BBRA ONTSUENGO ?
astelenban edo (B-m) : i cuando le vi-
mos a 41 mas recientemente ? probable-
mente el lunes : quand Vavons-nous vu
le plus recemment ? probablement lundi.
Ontu (BN-s, L?, R), ontii (S), empe-
zar a madurar la fruta : verdeler, com-
mencer a milrir (le fruit). = Se dice,
sobre todo , de higos y uva. Se dit prin-
cipalement des figues et du raisin.
Onthuruntza (BN?, L?), comida,
repas. Var. de othuruntza. Onthuruntza
HASIRIK, JATEN ETA EDATEN EGON Z1REN HAN
elkharrekin : hecho un convite , estu-
vieron alii juntos comiendo y bebiendo :
ensuite its firent un repas ta ensemble,
mangeant et buvant. (Duv. Gen. xxiv-
54.)
Onthuruntzatu (BN?, L?), hacer la
comida, comer, cenar, almorzar : faire
le repas, manger, diner, dejeuner.
ONTZA: 1° (AN-lez, Be, ..., Gc),
lechuza, chouette. Ontzari bz begiratu
lumara , 6 la lechuza no se le mira a la
pluma, qu'on ne regarde pas la chouette
a la plume. (Per. Ab. 121-27.) — 2° (AN-
goiz, G-and-ber, L-ain), gozne, gond. —
3° (AN, B, G, L, R), pulgada : pouce,
sorte de mesure. — 4° (AN, B, BN, G, L,
S), onza, once. (??)
Ontzaki (B, ms-Lond), jam6n, jam-
bon.
Ontzako : 1° (AN-lez), nuez la mas
grande, la plus grosse noix. — 2° (AN, B,
G ) , onza de oro , moneda de diez y seis
duros : once d'or, monnaie de seize douros.
(??) Au AUDITU ZUBNBAN PATglK BOTA ZUAN
azkbnbko ontzakoa : al oir esto, Francisco
ech6 la ultima onza de oro : en entendant
cela, Francois jeta la derniere once d'or.
[Pach. 53-9.)
Ontzale (AN-b), goloso, gastr6nomo :
gourmet, gastronome.
ONTZI : lo (AN, B, BN-s, G, R),
receptaculo, vaso : recipient, vase. Eta
BSAN ZION MoiSESEK AARONI : Ar ZAZU
ontzi bat : y dijo Moises a Aaron : Toma
un vaso : et Molse dit a Aaron : Prends
un vase. (Duv. Ex. xvi-33.) — 2° (c, ...),
buque, navire. Ontzia galdubzkero guz-
tiok piLotu : despu^s de perdido el
buque, todos pilotos : quand le navire
est perdu, tout le monde devient pilote.
(L. de Is.)
ONTZIA (L-s), aguazal, marecage.
Ontzi- arriko (B-zig), friega de pla-
tos, de cazuelas : lavage d'assiettes, de
casseroles.
Ontzidi (B ?, Ur., G ?, Izt.), escuadra,
flota, armada : escadre, flottille y flotte.
Eta begiratu rik euren jbndedi eta ontzi-
di ari, zoraeeria bat zirudian arberi jar-
kjteko asmoak artutea : y mirando a sus
tropas y armada, parecia locura proyec-
tar atacarles : et en regardant ses troupes
et sa flotte, il semblait folie de tenter de
les attaquer. (Ur. Maiatz. 112-11.)
Ontzdgile (AN-lez), ollero, alfarero :
potier, celui qui fait ou qui vend de la
poterie.
Ontzdgin: 1° (B, G-ori), constructor
de buques, constructeur de bateaux. —
2° (B-ar-ofl), ollero, alfarero : potier, celui
qui fait des pots.
Ontzimutil, grumete, matelot de troi-
sieme rang. (Ah. ms.)
Ontziska (S), lancha: canot, barque.
Hori entzOn zianean Jesusek, abiatu zen
hantik ontziska batetan , basa-bazter
batetarat bera : y cuando lo oyo Jesus,
se retir6 de alii en un barco a un lugar
desierto apartado : Jesus, V ay ant appris,
partit de la dans une barque et se retira
a Vecart, dans un lieu solitaire. (Inch.
Matth. xiv-13.)
Ontzitegi : 1° (B-zig, BN-s, R), ala-
cena, aparador : dressoir, buffet. —
2° (B, G), astillero, lugar de construcci6n
de buques, chantier de construction de
navires.
Ontzoeri ( B , arc ) , logrero , usurero ,
usurier. Otsailgo euriak eraiten dituz
ontzoeriak, la lluvia de febrero mata a
los logreros, la pluie de fevrier tue les
usuriers. (Hefranes, 89.)
Ontzori (B, arc), innecesario?, non
necessaire*!. = Tal vez sea errata de on-
tzoeri y el proverbio est£ mal traducido.
Peut-itre est-ce un erratum de ontzoeri
et le proverbe est-il mal traduit. Ontzori-
TZAT NEUKAN, BAYA OPARINAK EROAN EUS-
tan : tenialo para no menester (sic) ( por
innecesario), mas Uev6melo la necesiaad :
je Vavais pour sans besoin (sic) (pour
non necessaire), mais la necessite me
Venleva. (Refranes, 245.)
Ontzu : i°(B-l-mond-ofi), jam6n, t /am-
bon. Urdai-ontzu (B-g, F. Seg.), jam6n,
jambon. — 2° (B-l-mu), carnazas, em-
bonpoint. — 3° (B-ofi), adobo, assaison-
nement des viandes.
Ontzutu (B-ofi), adobar, assaisonner
les viandes.
ONTJA (B, arc), consejo, conseil.
Onuarik eztau inok beretzat ta bai bes-
tbentzat, nadie tiene consejo para si
mismo y si para otro : personne n'a de
conseils pour soi-mSme, mais pour les
autres. (Refranes, 153.) = Hon huaric
dice el original y parece errata. Uorigi-
nal donne hon huaric, qui semble itre
un erratum.
Onuntza (B-otS) , hacia aca : vers ici,
par ici. i Ezetejat norbait onuntza urrb-
RATUKO, JAGIKO BANAZ , LUZATUTERA HERE
eskua ? i no vendra hacia aca alguien
que me alargue su mano, si me he de
levantar? est-ce que quelqu'un ne viendra
pas par ici me tend re la main, pour que
je me Itve? (Euskalz. 11-357-51. )
Onura: 1° (B, ...), pro vecho, profit.
Gerobnean erregutu... lagun dagizuela
FRUTU ETA ONURA UGARI EDERRAK ORAZlftO-
rik atbrateko I al fin rogad... que os
ayuden a obtener de la oraci6n abundan-
tes y hermosos frutos y provecho : enfin
priez... qu'ils vous aident a obtenir
d f abondants et beaux fruits, et profit de
Voraison. (An. Eskulib. 16-15.) — 2° (B-
mu, ...), sustancia, gusto : substance,
1 go&t. Onura gitSiko saldea daukagu
| GAUR. TSALKIAK AUSE DAUKO : SAMURRA TA
gozoa ; baiSa kitu gbiago : hoy tenemos
caldo de poca sustancia. Es lo que tiene
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ONURATSU — OPAIL
H9
la came de ternera : tierna y sabrosa,
pero nada mas : aujourd'hui nous avons
du bouillon peu corse". C'est bien Veffet
de la viande de veau : tendre et savou-
reuse, mais rien de plus.
Onuratsu (B), sustancioso, sucu-
lento : substantiel, succulent.
Onutz (B-l), hacia aca, par ici.
Oho I es la interjecci6n «; oh! » c'est
I' interjection « oh ! »
Ooin (AN-b,...), ohoin (BN, L, S) :
1° ladr6n, voleur. Ohoin handiak urkae-
raztsn tSipiak, el gran la^lr6n hace
ahorcar a los pequefios, le grand larron
fait pendre les petits. (Oih. Prov. 657.)
Ohoinak aserratO, ahari-ebaslea agertO
(S) : los ladrones refiidos, aparece el
robador del carnero : les voleurs se sont
querelas, et celui qui a volt le mouton a
ttt dicouvert. Azken pinban erremedia
BAITITEKE, OHOIN ONA EGIN ZEN BEZALA I
al fin puede remediarse, como se hizo el
buen ladr6n : enfin on peut se corriger,
comme fit le bon larron. (Ax. 3«-75-79.)
Pentze ohoina (BN-haz), lit. : prado
ladr6n, prado que por su posicion topo-
grafica parece no tan grandecomo lo es en
realidaa : prairie trompeu'se , qui n'estpas
si grande qu'elle le parait par suite de sa
conformation topograph ique. — 2° (BN-
haz), bardana, especie de bola espinosa
que se adhiere a los vestidos : bardane,
espece de boule tpineuse qui se colle aux
vttemenls.
Ohoindu, hacerse ladr6n, devenir
voleur. (Duv. ms.)
Ohoin - estalgi , encubridor, rectleur.
(Duv. ms.)
Ohoingo (BN, Sal.), profesidn de
ladron, me" tier de voleur. Alabainan
BIHOTZETIK DATHORTZI ASMU GAI§TO, GIZON
HILTZE,... OHOINGO, GBZURREZKO LEKHUKO-
tasun eta burhoak : porque del coraz6n
salen los pensamientos malos, homici-
dios,... hurtos, falsos testimonios y bias-
fern i as : car c'est du cceur que viennenl
les mauvaises penstes, les meurtres t ... les
vols, les faux ttmoignages et les bias-
phemes. (Duv. Matth. xv-19.)
Ohoinkeria (AN, BNc, Lc, S), robo :
larcin, vol. Ohoinkeria oroz kontC hertsi
bat eman bbhar da , hay que dar cuenta
estrecha de todo robo, il faut rendre un
compte stv&re de tout larcin. (Belap. I,
p. iOi.)
Ohoinkide, c6mplice en el robo, com-
plice de voleur. (S. P.)
Ohoinkide tasun:, complicidad en el
robo, complicilt avec les voleurs. (Duv.
ms.)
Ohoin-sakel (BNc, Lc, Sc), bolsillo
interior, pochette inttrieure.
Ohointegi, ladronera 6 lugar de
ladrones, repaire de voleurs. (Duv. ms.)
Ohointza (BN, Sal., L-s), robo, latro-
cinio: vol, larcin.
Ook (G-zeg), estos, esos : ceux-ci,
ceux-lh.
Ohol (BN-ald-gar, ..., L, S), tabla,
planche. Var. de ol. = En BN y S, lo
concretan a significar las table tas que
sustituyen a las tejas en ciertas comar-
cas del pais vasco para cubrir las casas.
En BN et S, il signifie seulement les ta-
vaillons qui remplacenl les tuiles et avec
lesquels on recouvre les toils dans cer-
taines contrtes du pays basque. Zur-
puska bati lotzba, thaula baten EDO
ohol baten atrapatzea, eta harekin
batban, hari daSbkala, ieri kostaren
irabaztba : agarrarse a un pedazo de
madero, asirse a una tabla, y con ella, y
asiendole firmemente, ganar la costa
a nado : se cramponner a un morceau
de bo is, saisir une planche, et avec elle, en
la tenant fermement, gagner la cdte a la
nage. (Ax. 3»-517-i7.) Hark, eskaturik
iskiribatzeko ohola bat : pidiendo una
tableta, escribi6 : demandant une tablette,
il tcrivit dessus. (Har. Luc. i-63.) = En
esta frase se emplea ohola como si a
no fuese articulo. Dans cetfe phrase on
emploie ohola comme si a n'ttait pas
article.
Ooldi (S, Alth.), musgo, mousse. (Bot.)
Var. de oroldi.
Oholeztatu, entarimar : planchtier,
parqueter. (Duv. ms.)
Oon : 4° (BN-ald), hora, heure. Var.
de oren. — 2° (BN-baig?), estar, rester.
Var. de egon. — 3° Hoon (BN-ald-am),
de estos, de ceux-ci.
Ohondikatu ( BN ) , pisar : pittiner,
fouler aux pieds. Ezta gbhiagorik deus-
GAI, KANPORAT IRAIZTBKO BTA GIZONBZ
ohondikatu izateko baizen : no vale ya
para nada , sino para ser echada fuera ,
y pisada por los hombres : il n'est plus
bon a rien, qu'a ttre jelt dehors et foult
aux pieds par les hommes. (Leiz. Matth.
v-13.)
Oono (BN-ald-am), aun, encore. Var.
de ORAINO.
Ohoragarri (AN, L), honorable, hono-
rable.
Ohoragarrikl (AN, L), honorable-
mente , honor ablement.
Ohoratu (AN, L), honrar, honorer.
Ohoratzaile (L), ooratzale (AN-b),
el que honra, celui qui honore.
Oore (AN), ohore (BNc, Lc, Sc),
honor, honra : honneur, respect. (??) Aita
PRESTU OHOREZKO BAT HILTZEN DENEAN ,
ONDOTIK GBLDITZEN DEN SEME BMAZURTZA
ANH1TZ LEKUUTAN DA , BERE AITAREN AMORE-
KATIK, ONGIETHORRIA ETA ARRA1KI ERRBZI-
bitua : cuando muere un padre noble y
honorable, el hijo hu£rfano que le sucede
es saludado y afablemente recibido en
muchas partes por consideraci6n a su
padre : quand un pere noble et honorable
meurt, le fils orphelin qui lui succede
est salut et affablement recu dans beau-
coup d'endroits par consideration pour
son pere. (Ax. 3«-xiv-l.)
Ohoredun (AN, BN, L), honrado :
honors, honntte.
Ohore- gab e (AN, BN, L), sin honor,
sans honneur.
Ohorezki (AN, BN, L), honra damente :
honnttement , honorablement .
Ohoreaku (Sc), homenaje, hommage.
Ohorgo (?), robo, vol. Harbngana
BILDU ZIREN GIZON ERROMES ETA OHORGOAN
hari ziren batzuek, a £1 se juntaron unos
hombres pobres y que se ocupaban en
el robo, a lui se joignirent quelques
hommes pauvres et qui s'adonnaient au
vol. (Duv. Judic. xi-3.) = Si fuera, como
pudiera creerse, errata de ohoingo, no
la repetiria el mismo autor en otros
pasajes, p. ej. Gen. xxxi-39. Si ce mot
ttait, comme on serait tentS de le croire,
un erratum de ohoingo , le mtme auteur
ne le rtpeterail pas dans cTautres pas-
sages, p. ex. Gen. xxxi-39.
Ohortzi (BN), sepultar, enterrer. Var.
de ehortzi. Permiti jezadak bbhin joan
nadin nburb aitaren ohorztbra , dejame
ir primero y sepultar a mi padre, permet-
tez-moi d'aller auparavant ensevelir mon
pere. (Leiz. Matth. vin-21.)
OHOTSA: 1° (BN-gar), pan de maiz
crudo en forma de bola, pain de mats
cru en forme de boule. = Lo hacen los
pastores para sus perros. Ellos comen
la misma masa , pero ya pasada por
el fuego, y Hainan talo-ohot§a. Les
p&tres font ce pain pour leurs chiens. lis
se nourrissent eux-mtmes de cette pite,
mais cuite, et Us Vappellent talo-ohotSa.
= De ORA,pero, chienl. De ore, orhb,
masa, p&tel. — 2° OotSa (BN-ezp), ani-
mal macho, mile chez les bites. (Contr.
de orots.)
OotSineko ( BN , L ) , Contr. de hogo-
tSineko.
OP (BN-s) : 1° grito de desafio : hop!
cri de dtfi. — 2° repetida esta palabra se
usa en momentos de apuro extremo, ce
mot re'pe'te* est employe' dans les moments
de dttresse extreme.
OPA: i° (ANc, B-a-tS, Gc), ofrecer,
offrir. Ez galdu zeurb bizitza gaistoa
ondutbko Jaunak OPA DBUTSUN abegune
edbr au, no perdais esta hermosa coyun-
tura que el Seflor os ofrece para mejo-
rar vuestra mala vida, ne perdez pas
cette belle occasion que le Seigneur vous
off re pour amtliorer voire mauvaise vie.
(Aft. Esku-lib. 23-48.) £ Eztakizu etSa-
KOLA iftORI GATSlK OPA BEAR, GEURE KAL-
tbgiLa ta arerioa bada bbrb ? i no sab&s
que a nadie se le debe desear mal , aun-
que sea nuestro ofensor y enemigo? ne sa-
vez~vous pas qu'on ne doit disirer du mal
a personne , bien que ce soit notre off en-
seur et notre ennemi? (Per. Ab. 81-12.)
— 2° (G-ata), cola, rabo, queue. — 3° (G-
and-iz-ord), intencion, intention. Opa
tSarrekoa ta onbkoa, de mala y buena
intenci6n, de mauvaise et bonne inten-
tion. Bere buruari opa ez (G-and) : vivir
miserablemente , no tratarse convenien-
temente : vivre mist r ablement , ne pas se
Iraiier convenablement.
Opaari (B), oferta, offrande. Var. de
opari (2o). Artu egizu biotz-biotzetik
egiten deutsudan opaari au, aceptad esta
oferta que os ha go de lo intimo del
coraz6n, acceptez cette offrande que je
vous fais du plus intime de mon cozur.
(Ur. Maiatz. 167-3.)
Opa egin (B-otS), gustar, satisfacer :
plaire, satis faire. EtSat opa egiten, no
me satisface, cela ne me satis fait pas.
Opaeste (B-a-o), ofrecimiento , off re.
Var. de opeste.
Opaetai (B-a-o), ofrecer, offrir. Ire-
TZAT NAZTOANA BESTERI EZ OPAETSI .' lo que
no quieras para ti, no lo ofrezcas A otro :
ce que tu ne veux pas pour loi, ne Voffre
pas aux autres. (Refranes, 472.)
Opagarxi (G ?), agradable , aeseable :
agrtable, desirable. Ogi opagarririk ez
nuen jan , pan no comi agradable , je ne
mangeai pas de pain agr table. (Ur. Dan.
x-3.)
Opagei (B), victima, victime.
Opal (G ?), generoso, gtntreux. \ O
ZBIN OPAVA TA SARI- EMAILS PRESTUA DAN
gure Jauna I { oh cuan generoso y cuan
noble recompensador es nuestro Sefior!
oh ! combien gintreux et noble ricom-
penseur est notre Seigneur I ( Galbar.
19-5.)
Opail (?), abril (mes de regalos), avril
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420
OPA IZAN — OPILDU
(mois des cadeaux). (Humb. Mitrid.) Var.
de opbil.
Opa izan (Be,..., G), desear, disirer.
Berri onak izan ombnditu ; izan bitza ;
opa dizkat (G-and) : dicen que ha tenido
buenas noticias; que las tenga; se las
deseo : on dit qu'il a recti de bonnes nou-
vellcs; que cela soit vrai; je les lui
disire.
Opaitzur (G-zeg?), azuela, instru-
mento de carpintena : herminette, outil
de menuisier.
Opakei (B-mu), de venta, objeto de
ofrecimiento, disponible : en vente, objet
a offrir, disponible. Or dago baserri-
bt3ea opakei , ahi esta de venta la casa
de aldea, la maison de campagne est Ik
en vente.
Opa-opaka (B-g), ofreciendo, off rant.
OPAR (AN -lez), regiieldo , rot.
Opari : i° (B, G), regalo, cadeau.
Opariak bialduko dbutsez alkarri ( B ,
Apoc. xi-10), y se enviaran presentes los
unos a otros, Us s'enverront des presents
les uns aux autres. — 2° (B), ofrenda,
offrande. Ezpada zoaz, brakutsi zakioz
SAZERDOTEARI, ETA ESKlftl BGIZU, MOISESBK
AGINDU EBAN OPARIA, EZAGUNGARRITZAT
burari : mas v6, mu£strate al sacerdote,
y ofrece la ofrenda , que mand6 Moists,
en testimonio a ellos : mais va te mon-
trer au pritre, et off re le don prescrit
par Moise pour attester au peuple la gue*~
rison. (Matth. vin-4.) — 3° (B), sacrifi-
cio, sacrifice. Errukia gura dot, eta ez
oparia (B) : misericordia quiero y no
sacrificio : je veux la mistricorde , et non
le sacrifice. (Ur. Matth. ix-13.)
Oparin (B, arc), necesidad, ne*cessit6.
Tamal eukok tSiroari ta sorosi aen opa-
rinari, ten lastima del pobre y atiende
a su necesidad, aie pitte du pauvre et
reme'die k sa nicessiU. (Refranes, 78.) =
El original, sin duda por errata, dice
opanari. L f original dit, sans doute par
erreur, opanari. Oparinak nbngian bear-
gin ta alpbrkeriak AuzKiN : la necesidad
me hizo trabajador, y la vagamundez
pleitista : la necessity me fit travailleur, et
le vagabondage plaideur. (Refranes, 75.)
Oparina jakindun, la necesidad sabia
enseftadora, la nicessite" est une savante
mattresse. (Refranes, 140.) = En el ori-
ginal se lee opara ynajaquindun : indu-
dablemente hay erratas. Dans Voriginal
on lit opara ynajaquindun ; ce sonl assu-
re ment des errata.
Oparo : 1° (B, ...), opiparamente :
largementy abondamment. — 2° (B), opi-
paro, abondant. Jan-bdanetarako mai
OPAROBTAN BAlftO OBETO ELIKATUTBN DA
arimba il-obietan, el alma se alimenta
en, los sepulcros mejor que en mesas
opiparas de banquetes, V&me s'alimenle
mieux dans les tombeaux qu'aux tables
abondamment servies des banquets.
(Euskalz. III-338-4.) — 3° (Be, Gc), con
afluencia, con abundancia, francamente :
avec grande affluence, abondamment,
franchement. Oparo berba bgin (B-m),
nablar con afluencia, parler beaucoup.
Ile bbltz bdbr dizdizaria oparo dbzu
buruan, tenuis abundante cabellera ne-
gra y hermosa en la cabeza , vous avez sur
la tite une abondanle et belle chevelure
noire. (Vilinch. Cane, bas.) — 4©(G),
generoso, gSnireux. Guziz eskbrgabea
ETA DOlLORRA IZAN BEAR DA , ALAKO BRAN-
TZUPIDEA AIN ONGILE OPAROAREKIN GORDE-
tzeko, es preciso ser muy ingrato y
ruin para corresponder de tal suerte a
un bienhechor tan generoso, il faut Ure
tres ingrat et vil pour rSpondre d'une
telle facon k un si gintreux bienfaileur.
(Lard. Test, prol.)
Oparotu (B-d?), fecundizar, ficon-
der.
Opats (L-ain), colodra, estuche en el
cual el segador guarda la piedra para
afilar la *hoz : coffin, 4tui dans lequel
le faucheur met la pier re a aiguiser la
faux.
Opatsu (Be,..., G-zeg, ...), franco,
abundante : franc, abondant.
OpatSur ( Be , G-orm ) , azuela , herra-
mienta de carpinteria : herminette, outil
de menuisier. = De opo, « tal6n, » y
atSur, « azada. » Viene, sin duda, de
que el madero se sujeta con el pie, en
tan to que se le golpea con la azuela. De
opo, « talon, » et atSur, « biche. » Ce
mot vient, sans doute, de ce que le bois
s'assujettit avec le pied, t and is qu'on le
frappe avec Vherminette.
Opatu (B, G), ophatu (L) : 1° desear,
disirer. Zein baita balinba ezertan har-
TZEKO ETA EZ GUTI OPHATZEKO, lo CUal pOT
ventura es de tomar en consideraci6n y
de desear no poco, ce qui par hasard
est de prendre en consideration et de
dtsirer beaucoup. (Ax. 3M60-4.) Etorri
DEDIN-ARTEAN BBTIKO MUlflOEN OPATUA ,
hasta que ven^a el deseo de los colla-
dos eternos, jusqu'a ce que vienne le
disir des collines iternelles. (Ur. Gen.
xlix-26.) — 2° (G-and), llenar, cumplir :
remplir, accomplir. — 3° (S-gar), no
desarrollarse : se nouer , ne pas se d6ve-
lopper. Gizon hori opaturik da, ese hom-
bre esta sin desarrollarse, cet homme est
arriU dans sa croissance. — 4° (AN-elk),
eneontrar, rencontrer. Eta opatu zitue
TBNPLOAN ZEUDELA SALZEN IDIAK TA ARDIAK
TA USOAK ETA DIRU-TRATARIAK JARRIR1K I
y hall6 en el templo vendiendo bueyes
y ovejas, y pal o mas, y a los cambistas
sentados : il trouva dans le temple les
marchands de bceufs, de brebis, de
colombes, et les changeurs as sis. (Liz.
Joan. H-14.)
Opatzaila (B, ms-OtS), dadivoso :
g4n4reux, franc, liberal.
OPE : 1° (G-and-aya-zeg, Afi.), torta
delgada , galette. Gurb errian segisi-
EGUNETAN SERORETSeAN ZERRAK - ZERRAK-
ZERRAK BGINDA BMATEN DA OPEA ARDO-
arbkin (G-aya) : en nuestro pueblo,
los dias de funerales , se reparte la torta
a rebanadas con vino en casa de las
servidoras de la iglesia : chez nous, le
jour du service funebre, on distribue de la
galette par tranches, accompagne'e de vin,
dans la maison des servantes de Nglise.
Eta ope bat, opil-oliorekin orratu bat
ETA LEGAMIGABBBN SASKITSO LASAI&A BAT
IPlftlTA DAGOBNA JaUNARBN AURREAN .* y
una torta de pan, una pasta delgada
amasada con aceite, y una lasafia del
canastillo de los azimos, que esta puesto
delante del Sefior :etune tarte depain, une
galette pHrie avec de Vhuile et un beignet
de la corbeille des pains azymes placie
devant le Seigneur. (Ur. Ex. xxix-23.)
— 2° (B, arc), abril, avril. Opebo brlba
ENBTZAT, MAIATZBKOA ANAJBBNTZAT I enjam-
bre de abril para mi , el de mayo para el
hermano : I'essaim d 'avril sera pour moi f
celui de mai sera pour le frere. (Refra-
nes, 266.) = Parece errata de opbil,
como podra verse a continuaci6n. Ce
mot semble itre un erratum de opbil,
comme on pourra le voir a la suite. —
3© Hope (BN-ezp), grito de desafio 6
tambie'n significativo de « a puesto » :
hep ! hop I exclamation de de\fi, ou encore
pour dire : «je pare. »
OPEIL (B, arc), abril, avril. Opbil
bustiak dakaz ogiak , abril mojado trae
}>anes, avril mouilU amene des pains.
Refranes, 129.) Opeileko hbrlba (sic)
ENBTZAT , MAIATZBKOA ANAJBBNTZAT ! abeja
de abril para mi, la de mayo para el
hermano : Vabeille ef avril pour moi, celle
de mai pour le frere. (Refranes, 418.)
OPHERA : 1° (BN-gar, Sal.), cuadri-
11a de segadores : troupe de faucheurs,
6quipe de faucheurs. — 2° (BN-am),
siega : moisson , fauchaison.
Operari ( BN - aid - gar ) , sacristan ,
sacristain. (??)
Ope ate (B-tS), ofrecimiento, off re.
OPETS (S), eructo, regiieldo : rot,
Eructation.
Opetai, opetzi (B-a-o-tS), ofrecer,
offrir. (V. Opaetai.) Ofertorioak adie-
RAZOTEN DAU ZELAN JbSUKRISTOK GOGO-
GOGORIK BERB BURUA ERIOTZARA OPETZI
izan eban, el ofertorio manifiesta como
Jesucristo se ofreci6 a la muerte con
entera voluntad, Voffertoire monlre com-
ment Je*sus-Christ soffrit k la mort de sa
pleine volonU. (Afi. Esku-lib. 93-4.)
OPII*: l°(B-tS,..., G-and-gab, ...),
prensa del lagar, vis du pressoir. — 2° (B,
G), quicio de las puertas, huecoen que
entra el espig6n ael quicial : ouverture
du seuil, trou dans lequel entre le mame-
lon du gond. — 3° (AN-lez,..., B, BN-s,
G), ophil (BN, L), torta de maiz, tarte
de mats. = En algunas partes, como B-l,
Hainan opil aun a la torta de trigo; en
AN-b y G-etS, al panecillo. Dans quelques
endroits comme B-l, on appelle encore opil
la galette de froment; en AN-b el G~et$, le
petit pain. Amak irin balu, ophil balaidi :
si la madre tuviese harina, haria tortas :
si ma m&re avait de la farine, elle ferait
des giteaux. (Oih. Prov. 20.) Baita ere
ogiak, olioz orratutako opil bat eta
lasaSa olioz GANTZUTUAK legamirik eztu-
tenak : y panes azimos , y una torta sin
levadura, que este* amasada con aceite,
lasafias tambien azimas, untadas con
aceite : des pains sans levain, des giteaux
sans levain, pHris k Vliuile, et des gaieties
sans levain arrose"es d'huile. (Ur. Ex.
xxix -2.) — 4° (B, Afi. ms) y panal de
miel , rayon de miel. — o° (B-g), reja de
instrumentos de labranza, soc d'instru-
ments de labour. — 6° (B, G), hueco en
que se ajusta el eje del molino, como el
espig6n del quicial en el quicio de puer-
tas y ventanas : ceillard, trou dans lequel
on assujettit Vaxe de la roue du moulin,
de mime que le mamelon du gond dans
le trou des portes et fend tres. — 7° ( B-l-
mu,...), ophil (BN-ald), especie de
pelota u ovillo que se forma en el esto-
mago & consecuencia de una mala diges-
tion, sorte de pelote ou de boule qui se
forme dans Vestomac par suite d'une
mauvaise digestion. — 8° (G-and), rencor
oculto, rancune.
Opila (B-ar), panadizo, panaris.
Opilatu, obstruir, obstruer. (Afi. ms.)
Opildu : 1° (B-mafi), aplastarse un
objeto, s*aplatir (un objet). Balea opildu
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OPHIL EGIN OR
121
BOIN ZAN BASAtSaRRIARBN BURUKO AZURRA
j ota, la pala se aplast6 al dar con el
craneo del jabali, /a balle s'aplatit en frap-
?\ant le cr&ne du sanglier. — 2° Ophildu
BNc,...), formarse un tumor grueso , for-
marse un abceso, se former (une tumeur
ou un abces). — 3° (B-l-mu), ophildu
(BN-ald), ovillarse la comida en el esto-
mago, se pelotonner dans Vestomac (la
nourriture).
Ophil egin (BN) : 1° no moverse, ne
pas bouger. — 2° no conseguir, ne pas
re"ussir.
Ophilkatu , formarse varios abcesos ,
se former divers abces. (Duv. ms.)
Opil-mantenu ( L-ain), sosten de tor-
tas en el fuego, appui des galettes au feu.
Opll-nabar (Sc), torta la mas pequena,
la, plus petite tarte.
Ophilto, torta pequefia, petite tarte.
(Duv. ms.)
Opil-zilo (BN-s), pan especial que
las madrinas regalan a sus hijos por
Pascuas, generalmente es triangular :
pain special, ge'ne'ralement triangulaire ,
que les marraines off rent comme cadeau
k leurs fit leu Is leiour de Piques.
Opka (BN-s), dan do voces de desafio,
lancant des paroles de d6fi.
OPO : 4° (BN, arc), defecto, dtfaut.
DlTUEN ONTARZUNEGATI ONHBTSAK ADISKI-
DBA, ETA EZ UTZ OPHO GUTIGATI, ZERBN DIK
nork berba : ama al amigo por las bue-
nas cualidades que tiene y no le dejes
por unos cuantos defectos, porque cada
cual tiene el suyo : ch4ris ton ami pour
les bonnes quality* qu f il a, et ne V aban-
dons pas pour quelque petit dtfaut, car
chacun a le sien. (Oih. Prov. 142.) —
2° (AN, G-aya-bid-don-etS-t), quicio de
puertas, certain trou des portes. (V. Opil,
2°.) Egun ARTAN tenploko opoak ots andi
bat bgingo dutb , y rechinaran los quicios
del templo en aquel dia , et en ce jour les
gonds du temple grinceront. (Ur. Am.
VIII- 3.) Jo BZAZU OPOA ETA ATALBURUAK
mugituko DiRADE, biere en el quicio y
estrem6zcanse los dinteles, brise les
?onds et fais trembler les chambranles.
Ur. Am. ix- 4.) — 3° (G-etS), tal6n,
talon. Opozopo ibiIi (AN-etS, Gc,...) :
andar uno en pos de otro , pisandose los
talon es : marcher run apres Vautre, sur
les talons. — 4° (BN-s), enano, poco
crecido : marmouset, peu grand. — 5° (B,
G-don), raya que no debe pasar el juga-
dor de bolos, marque que le joueur de
quilles ne doit pas de 4 passer.
Opoko (G), espigon del quicial, lit. :
lo del quicio : mamelon du gond, lit. : ce
du trou.
OPOR : 4° (AN-b-lez, B-lein-o?-ofi,
G-and, L), dia de vacacion, de reposo,
aunque no sea de fiesta; p. ej. a causa
de la lluvia : your de reliche, de repos,
bien que ce ne soit pas file, p. ex. a
cause de la pluie. Opor-egun askotSo
izan ditugu aurtengo udan , el verano
de este alio hemos tenido muchos dias
vacantes, nous avons eu cet 4t4 de nom-
breux jours libres. (F. Seg.) — 2° (AN-
b-lez, BN, G-and, L-ain,...), escudilla,
bol. — 3° (AN-b-lez, BN-ald, Lc,...),
famella 6 cuenco, game lie ou terrine.
uek Farisauok gathiluaren eta opho-
rraren lekhoreko aldea garbitzbn ohi
duzue : vosotros los Fariseos, limpiais lo
de fuera del vaso y del plato : vous,
Pharisiens, vous nettoyez le dehors de la
T. II.
coupe et du plat. (Har. Luc. xi-39.) Lur-
opor (AN-b), cuenco becbo de barro,
terrine en terre. Matbl-opor (AN-bJ,
moflete , grosse joue. — 4° ( BN , L , S ) ,
guante con que se juega a la pelota,
gant avec lequel on joue a la petole. =
Se dice mas hoy eskularru. On dit
davantage aujourd f hui eskularru. —
5° (AN-b), colodra, coffin. (V. Opots, 1°.)
Opor egin : 4° (AN-b, BN-ald, G-and),
faltar a la palabra , no presentarse a la
hora : manquer a la parole, faire faux
bond. — 2° (B-ar-ofi,...), perder un dia
de trabajo , perdre un jour de travail.
Ophortara, lo contenido de una
gamella 6 de un cuenco, le contenu d y une
game lie ou d'une terrine. (Duv. ms.)
OPOTS : 1° (Lc,...), colodra, estuche
de madera en cue los segadores Uevan
agua y piedra ae alfilar : coffin, 4tui de
bois que les faucheurs portent a la cein-
ture et qui contient de Veau et la pier re
a aiguiser. — 2° (L), regiieldo, rot. Var.
de opets.
Opotseko arria (L-ain) , la piedra de
afilar : queux, la pier re a aiguiser.
OPUS (R-uzt), oputz (R-bid), esfuerzo
fisico, p. ej. para levantar una carga :
ahan, effort physique, p. ex. pour soule-
ver une charge. Lein oputzean belain-
GAINERA, BIGARREN OPUTZEAN GBRRUN-
TZIARA, IRORGARRENEAN BULARRBRA , AZKE-
nekotz soin-gainera (R-bid) : en el pri-
mer esfuerzo sobre la rodilla, en el
segundo esfuerzo a la cintura, en el
tercero al pecho, por fin sobre el hom-
bro : au premier effort sur le genou, au
second a la ceinture, au troisi&me a la
poitrine, et en fin sur Vipaule.
OPHtiTZ (S-gar,...), resultado, rtsul-
tat. OphOtz gaiztoa eraman dizu, ha
tenido mal resultado, il a obtenu un
mauvais rtsultat.
Or : 4° (c,...), ahi, en ese lugar : la,
dans ce lieu. = Se diferencia de orra,
orrbra ; « ahi , a ese lugar. » Tiene por
variantes hor (BN, L, S), gor (BN-aezk),
kor (BN-s, R). Ce mot diffkre de orra,
orrbra: « Ik, a ce lieu. » // a pour
variantes hor (BN, L, S), gor (BN-aezk),
kor (BN-s, R). Or konpon (B, BN-ald-
s., G, L), kor konpon (R), ahi te arre-
gles, tire-toi de Ik (pop.). = Otros
afiaden, d'autres ajoutent : or konpon
mari anton. Oroago (c), ahi esta (f6r-
mula de « ultimatum », por decirlo asi,
que se emplea en el juego del « mus ») :
voilk (formule d'ultimalum, pour ainsi
dire, usite'e au jeu de « mus »). Hor dago
(BN-ozt) : francachela, gaudeamus : ri-
paille, godaille. Hor dago baten ondotik
aharratu dituzu, se han enfadado des-
pues de una francachela, Us se sont
fichus apres une ripaille. Ortik eg i Sago
(B-mu) : por ahi te pudras, arr6glate
como puedas, lit. : desde ahi mas
hecho : que tu y pourrisses , arrange -toi
comme tu pourras , lit. : de Ik plus fait.
Or-or (B) : aproximadamente , poco mas
6 m£nos : approximativement, kpeu pr6s.
Or-emen (B, ms-OtS), a cada paso, a
chaque pas. Ortik edo emendik, dakusan
legez egik (B, ms -OtS) : por ahi 6 por
ahi haz como vieres ; es decir, alii d6nde
fueres haz lo que vieres : par ici ou par
Ik fais comme tu verras; c'est-k-dire, Ik
ou tu te trouves fais comme tu verras.
£ Or-emen baztarrak loituten dituanak?
I el que ensucia los rincones a cada
paso? celui qui salit les coins k chaque
pas? (Bart. 1-276-5.) Orronak (orra
-J-onak) (B, ma -OtS), idas y venidas,
allies et venues. Or daiala (B-mu), alld
se las componga, qu'il s'en arrange Ik-
bas. — 2° Hor (S), perro, chien. Var. de
ora (1°). Hor flakia, oro kukuso, perro
flaco todo son pulgas, a chien maigre
tout est puces. Hor gose loz ase, perro
hambriento se harta de suefio, un chien
a/fame" se saoule de dormir. (Oih. Prov.
250.) Handiki-hor, ona otsoen : perro de
ricos, bueno para los lobos : chien de
riches, bon pour les loups. = Oihenart
traduce : « De ordinario buen perro es
para los lobos. » Oihenart traduit :
« D f ordinaire un bon chien est pour les
loups. » (Oih. Prov. 210.)
Or-, hor- (c, ...), este, esta, esto :
celui-ci, celle-ci, ceci. = Esta particula
ofrece la particularidad de que en algu-
nos pocos casos de la dechnaci6n es r
suave y en los demas es rr. Cette parti-
cule off re cette singularity que, dans
quelques rares cas de la declination, c'est
un r doux et, dans les autres, rr. Ori
(AN, B, G), hori (BN, L, S), gori (BN-
aezk), kori (BN-s, R), ese, cela. Oribk
(G),esos, ceux-lk. Orri (AN, B, G),
horri (BN, L, S), gorri (BN-aezk), korri
(BN-s, R), a ese, a cela. Orrentzat,
para ese , pour cela. Orrbk, ese (agente),
cela (sujet),... etc.
-Or : 4° (L, arc), sufijo que equivale
al demostrativo au, hau, « este : »
suffixe qui iquivaut au d6monstratif au,
hau, « celui- ci. » Seme gaztenor jo an
ZEDIN HERRI URRAN BATETARA , el hljo
menor se fue lejos a un pais muy dis-
tante , le plus jeune fils partit pour un
pays lointain. (Leiz. Luc. xv-43.) Mundu
haur guztior : todo este mundo, lit. :
este mundo, todo este: tout ce monde,
lit. : ce monde, tout celui-ci. (Ax. 4M65-
49.) = En la tercera edici6n se ha corre-
gido (?) este pasaje asi... Dans la troisteme
edition on a corrig4 ainsi ce passage :
Mundu haur guztia. (Ax. 3«-369-46.)Bada
haur beror egin bbhar dugu guk ere
orai arratsaldeon , zahartzeon , geurb
BGUNEN AKHABATZEON I pues esto , esto
mismo, debemos hacer tambi6n noso-
tros ahora, esta tarde, a la vejez, al
fin de estos nuestros dias : done, nous
devons faire 4galement ceci, ceci mime,
maintenant, ce soir, a la vieillesse, k la
fin de nos fours. (Ax. ia-169-47.) = El
corrector (V?) le hace expresar asi... Le
correcteur (??) le fait s'exprimer ainsi:
BADA HAUR BEROR EGIN BEHAR DUZU ZUK
ERE, BBKHATUAN ZAHARTUA, ORAI ARRATSAL-
DEAN, ZAHARTZEAN, ZEURB BGUNEN AKHA-
batzean. (Ax.? 3«-38i-44.) Lo cual
demuestra que el respeto a los mayores
es recomendable no solo moral, sino aun
literariamente. Ce qui de"montre que le
respect envers les and Ires est recomman-
dable non seulement moralement , mais
mime UlUrairement. — 2<> (c), sufijo deri-
vative de adjetivos verbales que denota
propensi6n , suffixe dtrivatif d'adjectifs
verhaux qui indique la tendance ou Vincli-
nation. = Tiene por variante el sufijo
-hor, como -oi tiene por variante -koi.
// possede pour variante le suffixe -kor,
de mime que -oi a comme variante -koi.
Ikaror (Be) : timido, asustadizo : timide,
crainlif. Gomutaurik alango gizon erru-
KIOR TA PRBSTUEN AGINDUARBN BBIAN
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422
ORA — ORAINTSU
ZORIONBKOAGOAK IZANGO ZIREALA t aCOT-
dandose de que serian mas felices bajo
el mando de hombres compasivos y
nobles como aquellos , se souvenant
qu'ils seraient plus heureux sous le com-
mandement d'nommes compatissants et
nobles comme eux. (Per. Ab. 218-48.)
Kastaz du brbiak lotsor izana , de casta
le viene a la liebre el ser timida, le
lievre est timide de nature. (Oih. Prov.
108.)
ORA : 1° (B, arc, BN, L, S), perro,
chien. Ogia lenago ora bai&o, pan pri-
mero que mastin, pain avant m&tin.
(Refranes, 86.) Ora otsobn lagun, el
perro compafiero de los lobos, le chien
compagnon des loups. (Refranes, 346.)
EZIN EUSI DAIAN ORAK, INZIRIA I el peiTO
que no puede ladrar, grufie : le chien qui
ne peut aboyer, grogne. (Refranes, 388.)
Bethi dira zerbaiten eskas, hartzaren
ETA ORAREN UMEAK DIREN BEZALA '. siem-
pre les falta algo, como sucede a las
crias del oso y del perro : il leur manque
toujours quelque chose, ainsi qu y il arrive
aux petits de Vours et du chien. (Ax.
3«- 124-23.) Otsoa lagun duanean, al-
baihu, hora sahbtsean : cuando tengas
por compafiero el lobo, (ten), si pue-
des , un perro al lado : quand tu auras
le hup en ta compagnie , aie, si tu peux,
le chien a ton cdti. (Oih. Prov. 384.}
Horaren umea , tSakurra (Sc) , la cria del
perro (es) perro, le petit du chien (est)
chien. Orak non mina, ran mia (R-bid) :
el perro donde (tiene) el dolor, alii la
lengua : ou le chien (a) mal, il porte la
langue. — 2° (B,...), raasa, pdte. Batuten
DIRA TA BGITBN DIRA ORA BAT, S6 reCOgen
y se forma una masa, on les rassemble
et on en fait une p&te. (Dikl. bas. 105-12.)
Ora batbko opiLak (B,...) : tortas de una
misma masa; es decir, lobos de la
misma camada : taries de la mime pUte;
c'est-k-dire, loups de la mime ported. Au
ASTUNAGO DAN LEGEZ GERATUTEN DA ORA
BAT EGINDA SUTEGIAN I COIUO este (el
hierro) es mas pesado, queda hecho una
masa en la fragua : comme celui-ci (le
fer) est plus lourd, il devient une masse
dans la forge. (Per. Ab. 132-22.) —
3° (B, arc,...), indet. de oratu, agarrar,
saisir. Egaz baneki, ora nbkikeo tSo-
riari : si supiera volar, trabaria el pajaro :
si je savais voler, fattraperais Voiseau.
(Refranes, 231.) = El original, sin duda
por errata, dice maneki. L'original dit,
sans doutepar erreur, maneki. — 4° (B),
levadura, levain. Ara ze puskea dan
OREARI EZARTEN JAKAN TSANTSADUREA ',
BADA BERAK tSANTSARTUTEN DAU ORA
guztia : mirad que* pequefia es la leva-
dura que se le aplica a la masa,
y sin embargo ella la hace fermentar
toda : regardez combien est petit le
levain que Von met dans la pite, et cepen-
dant il la fait fermenter tout entiere.
(Ast. Urt.l, p. xiv -11.)
Oraatu (B-m) : 1° amasar, pitrir. —
2° Uenarse de engrudo y masa las pie-
dras del molino, por ser humedo el grano
que se muele : s'encrasser de colle de
farine ou depAte (les meules du moulin),
par suite de Vhumiditi du grain moulu.
Orabatu (B-o), binar las tierras, biner
les terres.
Horabiatu (S), diseminar, desparra-
mar : dissiminer, iparpiller. HorabiatO-
rik tOzO harat-hunat gure urzoak (S),
nuestras palomas estan diseminadas aca
y alia, nos pigeons sont dissiminis par-
ci par-Ik.
Oral : 1° (G-bid-don-etS-t), nube,
nuage. Var. de odai (1°). — 2° (AN, BN,
G, L, R, S), ahora : A present, maintenant.
Var. de orain (2°). Orai beretik bazoazkb
(BN, L), ya puede usted ir desde ahora
mismo, vous pouvez parlir des maintenant.
Oraiaraz (BN-s), ya, en este caso :
dijk, maintenant, en cecas.
Oraiarte, oraiartean, oraiarteraino
(AN-b), hasta ahora, jusqu'k maintenant.
Oral berean : 1° (BNc, R, S), recien-
temente, ricemment. — 2° (AN-b), ahora
mismo , k present.
Orai berrian (R, S), orai berriki
(AN-b, BN-s), recientemente, hace muy
poco tiempo : ricemment , tout a Vheure.
hoyen erraiten zelarik , aitzindari bat
huXantO zeyon, adoratC zian eta erran
zeyon i jauna , alhaba orai berrian hil
zitazCt; bena tziauri : dictendoles 61 estas
cosas, he aqui un principe se Ueg6 a £1,
y le ador6, aiciendo : Seflor, ahora acaba
de morir mi hija ; mas ven : comme il leur
parlait ainsi, un chef entra, et, se pros-
ternant devanl lui, il lui dit: Seigneur,
ma fille vient de mourir; mais venez.
Inch. Matth. ix-18.)
Oraidanik ( AN-b ) , desde ahora : des
maintenant, dorinavant.
Oraidaraz geroz (Sc), ya, en este
caso : maintenant , en ce cas.
Oraidino, hasta ahora, jusqu'k pre-
sent. (Duv. ms.)
Orai egunean (S, arc, ...), hace poco
tiempo: dernier ement, ily a peu de temps.
Oraietako, actual, de ahora: actuel,
de maintenant. (Duv. ms.)
Oraietan (AN -elk, ...), ahora, hace
poco : maintenant, ricemment, a I'ins-
tant. Maestrua, emazte gau oraietan
aurkitu da bekatuan : Maestro , esta
mujer ha sido ahora sorprendida en
adulterio : Maitre , celte femme vient
d'itre a I'insiant surprise en ad u Iter e.
[Liz. Joan, vm-4.)
Oraiganik (R) , desde ahora , dorina-
vant.
Orai-geroka (R), alternativamente,
por turnos : alternativement , par mo- \
ments. j
Oraigune (BN-s, Re), hace poco j
tiempo, ricemment. Oraigunean ilzitzai- !
TADAN NORE MENTEAN ADESkIDERIK ANDIEN ]
ekun duana (R-bid), hace poco se me
muri6 el amigo mas grande que he
tenido en mi tiempo, derniirement est
mort le plus grand ami que f aie eu dans
ma vie. Oraigunean bgon nintzan Kiaur
bbste baneki (R-uzt), hace pocos dias yo
mismo estuve con otros, il y a peu de
jours j' Mais moi-mime avec d'autres.
Oraiguneago (R-uzt J, hace algo mas
tiempo, il y a un peu plus longtemps.
Oraigunekoek (R), los de hace poco
tiempo, los recientes : ceux d y il y a peu
de temps, les re' cents.
Oraiko (AN, BN, G, L, R, S) : 1° para
ahora, pour k present. — 2° actual, actuel.
Oraikoan (AN, BN, S), esta vez, cette
fois. Oraikotik galdua da Korean erli-
jionea, ya la religi6n esta perdida en
Corea , pour le coup la religion est per-
due en Corie. (Prop. II, p. 32.)
Oraikotik (AN-b), Var. de oraingoan.
Oraikotz (AN, BN, S), para ahora,
pour maintenant.
Horail (BN-ald , L, S), blondo, rubio,
amarillento : blond, blondin, jau Mitre.
Orain: 1° (AN-lez, Be, Gc, ...), ahora,
maintenant. — 2° (B-l-m,...), lunar:
grain de beauts, iphilide.
Orainago (B, G), ultimamente, lo mas
recientemente : derniirement, tres redeem-
ment. Naz, bada, orainago igaro dozun
brriko barberua : soy , pues , el barbero
del pueblo que ultimamente habeas atra-
vesado , car je suis le barbier du village
que vous avez dernikrement traversi. (Per.
Ab. 44-12.)
Orainagotik, de poco tiempo a esta
parte, depuis peu. (Aft. ms.)
Oraindano (G),oraindik (B,G), toda-
via, encore. Badira abereak oraindik
gutSiago bizitzen diranak (G, Di&l. bas.
9-4) : si , y hay animales que viven aun
m£nos : oui, et il y a des animaux qui
vivent moins de temps encore. Oraindik
kutsukoak gera (G-and) , todavia somos
parientes lejanos, nous sommes encore
parents 4loign4s.
Oraindik orain (G-and, ...), reciente-
mente, rtcemment.
Orain din o (B), oraindinokarren (B),
todavia, encore.
Oraindo (B-a, ...), todavia, encore.
Asti gitSi dago orduan eta oraindo gogo
eta ganora gitSiago, entonces hay poco
tiempo y todavia m^nos ganas y fuste,
alors il y a peu de temps et encore
moins d'envies et d'habileti. (Aft. Esku-
lib. 35-13.)
Orainekoan, orainetan (B, ms-Ot3),
recientemente, hace poco tiempo : a Vins-
tant, il y a peu de temps.
Orainen (B-a-el-m-mu-mond-o), lunar :
6ph6lide, grain de beauU.
Orainengo (B-a-tS, G-and), lo mas
recientemente , tout dernierement.
Orainezkero ( Be ) , ya , en habiendo
llegado esta hora : dejA, cette heure Hant
arrivte.
Oraingino (B), todavia, hasta ahora :
encore, jusqu'a present. Enau orain-
gino INOK IKUSI ARDAOAK IGAROTA , nadie
me ha visto todavia excedido de vino,
personne ne m'a encore vu plein de vin.
(Per. Ab. 43-18.)
Oraingo (Be), para ahora : pour a pr4-
sent, pour maintenant.
Oraingoan ( AN , Be ) , de esta hecha ,
esta vez : de ce fait, cette fois. Oraingo
ezta alan izango, esta vez no sera asi,
cette fois ce ne sera pas ainsi. (Aft. Esku-
lib. 141-16.)
Oraingo baton (B, ms-OtS), hace poco
tiempo, recientemente : dernierement,
ricemment.
Oraingotik, desde ahora : des mainte-
nant, dortnavant.
Orainik ( AN-b-lez), oraino (L-get, ...),
oraino (BN-s, R), aun, todavia : mime,
encore.
Orainokoan (AN, L), hasta ahora, jus-
qu'a maintenant. Zeren anhitz izan baita
orainokoan, porque ha sido mucho hasta
ahora, parce qu'il a 4U beaucoup jusqu'k
maintenant. (Ax. 1M6-21.)
OraintSe (AN-b, Be, BN-ald-am, L-
ain), ahora mismo, a present mime.
Oraintsu : 1° (AN ?), casi ahora, poco
mas 6 menos a esta hora : vers ce mo-
ment-Ik, k peu pres k cette heure. —
2° (Be,...), hace poco, recientemente,
lit.: muy ahora: tout k V heure, ricem-
ment, lit. : tres maintenant.
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ORAIN-URRENA — ORBEL
123
Orain-urrena (Gc), lo mas reciente-
mente, a I' instant.
OraiSetan (AN-b, L), oral tan (BN-
ald-s, R), hace poco, depuis peu. Jauna,
bne alaba oraiSbtan hil da : Seflor, mi
hija ha muerto hace poco : Seigneur, ma
fille est morte depuis peu. (Duv. Matth.
ix- 18.)
Horaitzina, hace mucho tiempo, il
y a longtemps. Horaitzina obiratu zbn,
fue enterrado hace mucho tiempo, il ful
enter re* il y a longtemps.
Oraiz geroz (AN, BN, L), ya, en
habiendo llegado esta hora : deja, pour
le coup, cette heure-ci ttant arrivte.
Oraiz lein (R-bid), antes de ahora,
auparavant.
Oraka : 1° (B), abrazando, embrassant.
— 2° (B), en la estrechez, en apuro :
dans la ditresse, lapinurie. Oraka-oraka
bizi (B), vivir en la estrechez, vivre dans
le besoin. — 3° Orhaka (S), trabajo de
la hornada de pan , travail de la fournie
de pain.
Orakada (B-tS), agarrada, abrazo :
prise, embrassement.
Orakaka (AN-b), amalgamandose, aga-
rrandose : s'amalgamant, s'altachant.
Orakari (B-get), remero, rameur.
Orakarri (fi), mango, agarradero :
manche , poignte. Onek eztaukb ouk
LEGEZKO ORAKARRIRIK, EZ AINBESTE ZEK
azkortu : estos no tienen asideros como
nosotros, ni tantas cosas que les estimu-
len : ceux-ci ri*ont pas d'appuis comme
nous, ni autant de choses qui les sli-
mulent. (Per. Ab. 206-2.)
Orakatu (AN-b), salpicarse, enlo-
darse : s'tclabousser, s'embourber.
Orakunde (AN-b), jueves de Quincua-
gesima , jeudi de Quinquage'sime. = Co-
tejese con izakundk y emakunde. Compa-
rez ce mot avec izakundb et emakunde.
V. -Kunde.)
Oraldi : 1° (B), acometida, agarrada,
embestida : altaque, assaut, agression. —
2° (B-l, ...), musgo, mousse. (Bot.) Var.
de oroldi. — 3° (B-l), alga, algue. —
4° (AN-b, Be, G), amasamiento, petris-
sage. Oraldi baten eginak dira ogi auek
(G), estos panes son hechos en un mismo
amasamiento , ces pains ont M pHrvs en
mime temps.
Oramai (B-l-m, BN-s, R), oramain
(L-azt), oramalra (AN-b), artesa en que
se amasa el pan : maie, huche a pHrir le
pain. Gabaz oramaietan ikusten zer da-
goan, de noche en las artesas viendo lo
3ue hay, de nuit dans les huches regar-
ant ce quHl y a. (Per. Ab. 98-23.)
Orano ( BN , S ) , aun , encore. « Tusu-
RIA » DEABRUARI ERRATEN ZIOTEN EUSKARA
ZAHARREAN ETA ORANO HITZ HAUR USATZEN DA
Suberoan : « Tusuria » llamaban al dia-
blo en vascuence antiguo, y todavia se
usa este vocablo en Suberoa : on appelait
« Tusuria » le diable en ancien basque,
et on emploie encore ce mot en Soule.
(Oih. Prov. 208.)
Orantfl (AN-b), Var. de orantza (1°).
Orantza: 1° (AN-b-lez, BN-s, G-et3,
L-ain, R), levadura, levain. — 2© (G-aya-t),
amarillento, jaunAtre.
Orapare (B-m), pala para dar forma a la
masa, pelle pour donner la forme a lap&te.
Oraparro (R), masa que se recoge con
el hierro con que se limpia la artesa,
pdte qu'on ramasse avec la rdcle dans la
huche.
Orhapeu, acci6n de amasar, action de
pUrir. (Duv.)
Orapildu: lo (B-ofl), anudar, nouer.
— 2° empelotonarse la comida en el
est6mago, se pelotonner dans Vestomac
(la nourriture).
ORAPILO, orapilo (B-l-m, BN-s, G-
iz-us-zeg, R, S), nudo, nceud. i Zbinbat
GAITZAGO IZANGO DA BADA BEKATUBN ORA-
PILO lodi bat urratzea ? £ cuanto mas
dificil sera , pues , cortar un grueso nudo
de los pecados ? car, combien serait plus
difficile de trancher un gros nceud de
ptcheS? (Con/*. 82-4.)
Orapilotu (c, ...), anudar, nouer.
Oraras (AN?), orhase (S. P.), panal
de miel, rayon de miel.
ORASI (B-g), seto : haie, cldture.
Oraska : 1° (AN-b), masa hecha de
varias sustancias, pdte faite de diverses
substances. — 2° (AN-b), sopa de pan
mezclada con comestibles : garbure, po-
lage fait de pain me'lange' avec d'autres
aliments. — 3° Orhaska (BN), amasa-
dera, artesa : huche, pHrin, maie.
Horast (BN, L,S), amarillento, jau-
ndtre.
OraSte (BN, Sal.), £poca pasada, pero
poco lejana todavia y del mismo dia :
ipoque passe" e, ma is encore peu tloigne'e,
et qui est de la journte mime. OraStean
(BN, L), hace muy poco, il y a un petit
moment.
Horastu, amarillecerse : blondir, deve-
nir blond. (Duv.)
Orataldi (R), amasamiento, amasa-
dura : petrissage, action de pHrir.
OrhatSa (BN), levadura para hacer
tortas de maiz , levain pour faire des
gaieties de farine de mats.
Oratie (R), tempested, tormenta :
tempSte f orage. (D. fr. ?)
Oratu (AN-b, B-m-ofi, Gc), orhatu
(BNc, Lc) : 1° amasar, pHrir. — 2° (R-
uzt), honrar, honorer. (fl) (De oore, ore.)
— 3° Orhatu (?), forjar : forger, bdtir.
BlZIA MAILEGUZ DUENAK ORHATU DITU , 10S
ha forjado el que tiene la vida a pres-
tamo , e'est celui a qui on a prite" la vie
qui les a faites. (Duv. Sap. xv-16.) —
4° (B, G), agarrar, saisir. Eta oraindino
BILDUR BAZARA, ORATU EGIDAZU NBURI BESTE
esku orregaz : y todavia si tiene usted
miedo, agarreme usted con esa otra mano :
et si vous avez encore peur, saisissez-moi
avec V autre main. (Per. Ab. 118-23 ) Aide
oratua (B, ms-Ot§), pariente afin, parent
{tar alliance. — 5° (B-urd), contagiarse
una enfermedad), se propager (une mala-
die). Oratu egiten da: se contagia, se
pega (la enfermedad) : on attrape, on
prend (la maladie). — 6° (B, Aft. m«),
postizo : faux, postiche. Ule oratua, el
pelo postizo, les cheveux postiches. —
7° (AN-b, B-mu, G, Araq.), orhatu (BN-
ald), llenarse de engrudo y masa las
piedras del molino, por ser humedo el
grano que se muele : s y encrasser (les
meules du moulin), parce que le grain
moulu est humide. EnnoTA oratu zat, el
molino se me ha obstruido de masa,
mon moulin est obstrue* de pile. Errota
oratu (G) : a) detenerse el molino por
haberse llenado de masa las piedras,
s'arreler (le moulin) a cause de la p&te qui
a recouvert les meules. — b) empacharse
el est6mago, se charger (Vestomac).
Oratute (B), tocamiento, attouche-
ment.
ORATZ : 1° (B-o), huella de ani-
males, trace des animaux. — 2° (B-i),
calostro, leche primeriza : calostrum,
premier lait. Var. de oritz.
Orhatzaile (L), oratzale (AN-b) : i°el
que amasa, pittrisseur. — 2° Oratzaile
(B?), tenedor, fourchette. Barriz alpe-
RRAK DIRA NIK ET§E BATZUETAN IKUSI DITU-
DAN ORATZAILE, ZUEK TENEDOREN IZENA
emoten deutsezunak i mas son inutiles
los tenedores que he visto yo en ciertas
casas, a los cuales dan ustedes el nom-
bre de tenedora : mais les fourchettes
que vous nommez tenedora, et que fai
vues dans certaines maisons,sont inutiles.
(Per. Ab. 54-24.)
Oratzar (B, G), masa grande, grande
masse. Ijeleak, ... irakastbn deutsa zer
EGIN, NOZ AURRERATU, NOZ ATZERATU TA
NOZ ALBOTU BURDIN- ORATZAR EDO AGOIA I
el laminador, ... le ensena lo que ha de
hacer, cuando ha de adelantar, cuando
atrasar y cuando ladear la goa 6 masa
enorme de hierro : le lamineur, ... lui
montre ce qu y il doit faire, quand il doit
avancer , retirer ou mettre de c6U la
gueuse ou la masse 4norme de fer. (Per.
Ab. 127-15.)
Orbain (BN, S), cic^triz, cicatrice.
Var. de orban (2°). Haurzaroko orbaina
ezaba daite gaztaroko , la cicatriz de la
infancia se borra en la mocedad, la cica-
trice recue en enfance s y efface pour le
temps de la jeunesse. (Oih. Prov. 223.)
Orbaindu, cicatrizar, cicatrizarse :
cicatriser, se cicat riser. (S. P.)
Orbaindun, chirlado, el que tiene cica-
triz : balafre", c lui qui a une cicatrice.
(Duv. m«.)
Orbal (S. P.), Var. de orbain.
ORBAN: 1° (Be), mancha : tache,
souillure. Indak mika bat orban baga,
diada neskea gaizpaga : dame una picaza
sin mancha, y te dar6 la moza sin mal :
donne-moi une pie sans tache, et je te
donnerai la jeune fille sans mal. ( Refra-
nes, 475.) Garbitu egidazuz, Jauna, ene
ARIMAKO ORBAN LOI ATSITUAK '. Hmpiad,
Seflor, las manchas sucias hediondas de
mi alma : nettoyez, Seigneur, les taches
sales et f Hides de mon dme. (Aft. Esku-
lib. 95-10.) Agur Maria guztiz garbia ta
inoiz orbanik bakoa : Dios te salve ,
Maria, pura y siempre inmaculada : je
vous salue, Marie, pure et toujours sans
tache. (Azk. E.-M. Parn. 41-4.) IntSaur-
orban (B-a-o), mancha que deja en los
dedos el pericarpio de la nuez, tache que
le brou de la noix laisse sur les doigts.
— 2° ( B ) , cicatriz , cicatrice. — 3° ( B ,
Aft. ms) f peca , rousseur.
Orban-baga (B), inmaculado, imma-
cul£.
Orbandu: 1° (Be), manchar : tacher,
souiller. — 2° cubrir la hem bra , saillir
la femelle. (/7is-Ot3.) Orbandu (andrea)
(B), acto carnal : cott, acte charnel.
Orbandun (B, Aft.), pecoso, rousselet.
Orbantsu : 1° (B, Aft. ms), virulento,
virulent. — 2° (B-i), pecoso : rousselet,
couvert de taches de rousseur. Naparrbri-
orbantsu (B-i), picado de viruelas :
variola , pique* de variole.
ORBEL: 1° (AN-goiz, ..., Be, Gc),
seroja, hoja caida, feuille seche tombac
des arbres. Orbel-erriko, ligero de cas-
cos, lit. : (natural) de pueblo de serojas :
etourdi, ecerveM, lit. : originaire d*un
village de feuilles tombies. — 2° (B-tS),
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124
ORBERA
ORDEAN
soplador con que se quita el cascabillo
al grano de trigo en la era ; por lo regu-
lar es hoja de abedul : ventilateur ser-
vant a stparer la bale du grain de bl6;
d f ordinaire c'est une branche de bouleau.
— 2° (L-ain), rona, enfermedad del trigo
y del maiz : rogne, maladie du bli et du
mais.
Orbera (G, Araq.), camisa gruesa del
hombre , grossiere chemise d f homme.
Orbia, galope, carrera, galop ou
course. (Oih. m«.) = Parece ser la misma
palabra orbidb del libro de Refranes,
104. Ce mot paratt Hre le m4me que
orbide du livre des Refranes, 104.
ORBIDE ( B , arc ) , galope , carrera :
galop, course. Bbor zaarrari orbiden
neke da irakastbn, es dificil ensefiar a
galopar a yegua vieja , enseigner A galo-
per A une vieille jument est chose difficile.
(Refranes, 104.)
Orbura (G, Izt. Cond. 151-13), cica-
triz, mancha: cicatrice, tache. Var. de
orban (1°, 2°).
Orburu (G?, Izt.), alcachofa, arti-
chaut. (Bot.)
ORDA, ordara, somat£n, rebato : toc-
sin, alar me.
Ordai (S), sustituto, remplacant. Var.
de ordain (2°).
Ordain: 1° (ANc, B-i-m, BN-ald-gar,
Gc), equivalente, ya se trate de un bien,
en cuyo caso es remuneraci6n ; ya se
trate de un mal, en cuyo caso es castigo :
equivalent, quand il s'agit d'un bien,
c'est alors une remuneration ; s f il est ques-
tion d'un mal, c'est un ch&timent. Bal-
D1N IHARDETSI GABE UZTEN BADUT , ORDAI-
NAREN BIHURTZERA ENSEYATZEN EZPANATZ ,
ERRANEN DUTE EZTHEUS BAT NAIZELA : SI le
dejo sin respuesta, si no procuro devol-
verle lo equivalente, diran que soy un
inutil : si on le laisse sans rtponse, si on
ne lui rend pas USquivalent , Us diront
que je suis un inutile. (Ax. 3«-119-24.)
I ONGI EGITBN BADEZU BZALDEZU , ARTUKO
ordaina ? i no es cierto que , si bien hi-
cieres, seras recompensado ? si lu fais
bien, ne seras -tu pas recompense ? (Ur.
Gen. iv-7.) — 2° (c, ...), sustituto, rempla-
cant. Beretakoren bati gertatzbn bazaio
iffOIZ EDO BERRIZ ADU T§ARREN BATEN BIDEZ
UZTARRIKO ABELGORRIRIK ELBARRITU EDO
ILTZEA, JARRIKO DIOTE ORDAlffA BBRPERTA-
tik : si alguna vez le sucediere a alffuno
(de la cofradia) que por un mal hado se
le imposibilita 6 se le muere algun
ganado vacuno de yugo, inmediatamente
le pondran equivalente 6 sustituto : si
?<uelquefois il arrivait a un membre (de
'association) que par malheur une bite
a comes de joug fflt empechee ou mou-
rfll, immedtatement on lui donnerait un
remplacant ou substitut (sic). (Izt. Cond.
237-4.) Ordainaz (BN-s), en vez de, au
lieu de. — 3o (AN, B, BN, G), satis-
facci6n, satisfaction. Baina bear da Jan-
GOIKOAREN JUSTIZIARI ORDAINA EDO SATIS-
PAZIOA EMATEA PENITENZIAREN BIDEZ, pei*0
es menester dar satis facci6n a la justi-
cia de Dios por medio de la penitencia ,
maw il est necessaire de satis faire la jus-
tice de Dieu au moyen de la penitence.
(Conf. 143-5.) Zeren maitatzen baldin
BADITUZUTB MAITE ZAITUZTENAK, £ZER ORDAlS
izango dezute ? porque si amais a los
que os aman, 1 que* recompensa tendr&s?
si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle
recompense me'ritez-vous ? (Ur. Matth. v-
46.) — 4° (B-m, G, ...), pago, payement.
Ordaina etorriko jatzu kanea atebu-
ruan (B-m), le vendra a V. (por J pago
la vara en el umbral ( significanao que
a quien obra mal le llega su turno) : le
biton vous viendra en payement sur le
seuil (ce qui signifie que lorsque quelqu'un
agit mal, son lour arrive). — 5° (AN, S), a
trueque, en cambio : en troc, en echange.
Ordaindu : 1° (B-i-m, G-and), pagar,
payer. ^Zbrtakoona gaitzarekin ordai n-
tzen dezute ? £ para que* pagais lo bueno
con lo malo? pourquoi payez-vous le bon
avec le mauvais? (Lard. Test. 66-34.) Nik
ORDEA ESATEN DIZUTET GAIZKIA GAIZKIAZ EZ
ordaintzeko, mas yo os digo que no
resistais al mal, mais Je vous dis que vous
ne resistez pas au mal. (Ur. Matth. v-39.)
— 2° (AN, B, G), compensar, compenser.
I ZeREKIN ORDAINTZEN D1RADE, BADA, MENDI
tSjntSur oek berenez ematen dituzten
LORE INDARTSU UGARIAK ? £ COn qu6, pueS,
se reemplazan las flores vigorosas a bun-
dan tes que de suyo producen estos mon-
ies aguaos? car, avec quoi remplacera-
t-on les fleurs vigoureuses et abondantes
que ces montagnes a pic prod uisent d'elles-
mSmes ? (Izt. Cond. m-2.)
Ordainean (G), ordainez (AN, BN-ald,
G): 1° A pr^stamo, a credit. Nai duenari
ZUK ORDAINEAN EMATEA , ETZAKIZKIO ITZULI '.
al que te quiera pedir prestado, no le
vuelvas la espalda : ne lourne pas le dos a
celui qui veut te faire un emprunt. (Ur.
Matth. v-42.) — 2° reciprocamente : red-
proquement , a litre d' echange.
Ordainetan: 1° (B, G, L-get, ...),
ceder a cambio, en compensacion , a
trueque : ceder en echanae, echanaer,
troquer. — 2° (B, G), trabajar ayudan-
dose mutuamente, travailler en s' aidant
les uns les aulres.
Ordaingo, reemplazo, sustituci6n :
remplacement, substitution. (Duv. ms.)
Ordainkatu, reemplazar, recompen-
sar, usar de represalias : remplacer,
recompenser, user de represailles. (Duv.
ms.)
Ordalnpide, compensaci6n , compen-
sation. (Har.) Ordainpide justu batez,
por una justa compensaci6n , par une
juste compensation.
Ordaintasun , reciprocidad , redpro-
cite. (Duv. ms.)
Ordain tzaile (G), ordainzale (Duv.),
remunerador y tambie'n castigador, remu-
nerates et aussi punisseur. Jainkoak
ORDUTIK ERAKUTSI ZIGUN BERA DALA ERRU
GABEKOAI EGITEN ZAYEZTEN BIDE GABEKE-
RIEN ORDAINTZAILE EDO KAST1GATZAILEA ,
Dios desde entonces nos ensefl6 que El
es el remunerador 6 castigador de las
injusticias que se hacen a los inocen-
tes , des tors Dieu nous enseigne qu'Il
est le remunerateur ou le punisseur des
injustices que Von fait aux innocents.
(Lard. Test. 11-38.)
Ordainzka (AN-b, BNc, Lc), recipro-
camente, redproquement. Ordainzka eman
(AN-b), prestar el dinero sin interes; a
diferencia de irabazian eman, que signi-
fica « prestar con interes » : preter Var-
gent sans interSt; a la difference de
irabazian eman, qui signifie « priter avec
inter et ».
Ordainzkatu (BN-ald, ..., L-get),
pagar en la misma moneda, eiercer repre-
salias : payer de redprocite, user de
represailles.
Ordari: 1© (BN-am, S), recompensa,
recompense. Geroztik espbranzaz hazi
dut neurb maithakaria, egunez egun ira-
bazi ustbz zutan ordaria i despues he
alimentado de esperanzas mi amor,
creyendo que de aia en dia ganaba la
recompensa en vos : mon amour des tors
s'est appuye sur Vesperance, pensant de
jour en jour que vous le payeriez de
retour. (Oih. 171-4.) — 2° (S), sustituto,
remplacant. Bena entzCnik ArkelaCs
zela JCdean erregb, Herode bere aita-
rbn ordari, lotsa izan zen harat joai-
tera : mas oyendo que Arquelao reinaba
en la Judea en lugar de Herodes, su
padre, tern i 6 de ir alia : mais, apprenant
qu f ArchelaQs regnait en Judee k la place
d' Herode, son pdre, il n'osa y alter.
(Matth. n-22.) £Eta othean zer hobe du
GIZUNAK, MUND0 GUZIA IRABAZIR1K , BERE
ARIMA GALTZEN BADtf ? EDO ZER EMANEN DO
GIZUNAK BERE ARIMAREN ORDARI ? I porque
qu6 aprovecha al hombre si ganare todo
el mundo, y perdiere su alma ? 1 o qud
cambio dara el hombre por su alma ? et
que sert a un homme de gagner le monde
entier, s'il vient a perdre son 4me ? ou
que donnera un homme en echange de
son dme? (Matth. xvi-26.) — 3° (S), en
recompensa, en recompense. Izanen direla
ordari zien othoitz egile, que en recom-
pensa seran vuestros intercesores, qu'ils
seront en recompense vos intercesseurs.
(Prieres, 32-4.)
Ordariala (BN-am), a trueque, en com-
pensaci6n : en echange, en compensation.
Ordarizka ( S ) , a cambio , reciproca-
mente : en retour, redproquement.
Ordarizkatu ( BN-am), devolver reci-
procamente, restituer redproquement.
ORDE : 1° (Be, R), pago, compensaci6n,
sustituci6n : payement, compensation,
substitution. Esker-orde eskatuten deu-
TSUT IZAN ZAITEALA ERROMARREN ADISKIDEA '.
como compensaci6n de gracias, os pido
que seais amigo de los Romanos : comme
compensation de remerciements , je vous
demande que vous soyez ami des Rom a ins.
(Per. Ab. 211-17.) KomuniKo santu au gura
DOT IZAN DBDIN... BEKATU GUZTIBN ZORRBN
ordbrako , quiero que esta santa comu-
ni6n sea... para compensaci6n de las
deudas de todos los pecados, je veux
que cette sainte communion soit... en
compensation des deltes de tous les
peches. (An. Esku-lib. 153-23.) — 2° (BN,
L), en vez de, au lieu de.
-Orde (L-ain) , postizo, postiche. Aho-
korde, dientes poztizos, fausses dents.
Ordea : 1° (R), casamiento doble de
hermanos con hermanas : double ma-
nage, entre freres et sceurs. — 2° (AN-b-
lez, BN, ..., Gc, Lc, R, L), mas, pero,
en cambio : mais, cependant, en echange.
Ordea guztiarekin ere edireiten du gure
mal1ziak eta borondatb galstoak zenbait
itzulpide : en cambio, aun con todo,
nuestra malicia y mala voluntad halla
unos subterfugios : en echange, aprks
tout, notre malice et noire mauvaise
volonte trouve quelques subterfuges. (Ax.
la-50-23.) — 3° (B,G, ...),ordensagrado,
como la de los sacerdotes, diaconos,
etc. : ordres sacres, comme la pretrise,
le diaconat, etc. (??)
Ordean (BN, L, S), mas, empero : mais,
alors. Var. de ordea (2°). Baldin ordean
bertzea atheari joka badago,... bederen
haren muthiritasunagatik , jaikiko da
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ORDEAZ — ORDU
125
ETA EMANEN DIOTSA ESKAS DITUBNAK ORO !
y si el otro perseverare llamando a la
puerta,... cierto por su importunidad se
levantaria, y le daria cuantos panes
hubiese menester : et si Vautre continue
k appeler k la porte, ... mai$ k cause de
son importunity il se levera, et il lui don-
nera auiant de pains qu'il en a besoin.
( Har. Luc. xi-8.) Azken-judizioko egu-
NEAN ETZAIKU GALDEGINEN , ... EDBRKI MIN-
TZAITU OTHE GAITEZKEN, BAI ORDEAN HEAN
sainduei bizi izAN garen : el dia del jui-
cio final no se nos preguntara, ... si
nemos hablado correctamente , pero si
si nemos vivido santamente : le jour du
jugement dernier, ... on ne nous deman-
dera pas si nous avons parle" correcte-
ment, mais si nous avons vtcu sainlement.
(Duv. Imit. 9-2.)
Ordeaz (B-a-g-1-m), en vez, en susti-
tuci6n, en lugar de: au lieu, en substi-
tution, k la place de.
Ordeazko (B-a-g-1-m), sustituto, vice-
gerente : substitut, vice-ge'rant.
Ordeaztu (B-a, ...), retribuir, rHri-
buer. Berau da asko,... zeure esku prbs-
TURIK ARTU DOGUZAN MESEDE NEURRIBA-
KOAK ORDEAZTU TA KITUTUTEKO '. ello eS
suftciente,... para reemplazar y pa gar
los inmensos favores que de vuestra
generosa mano hemos recibido : ceci est
suffisant,... pour remplacer et payer les
im menses faveurs que nous avons recues
de votre main g6n6reuse. ( Afl. Esku -lib.
101-22.)
Ordei ( B-ang-berg-mond-ofi ) , rofla,
herrumbre : rogne, rouille. Var. de
ERDOI.
Ordeinatu (BN, L, Sc), testar : tes-
ter, Uguer en testament. (D. esp. orde-
nar ? .) Helgaitz hbrenagati ezaizela
ordbinatzeaz aSolati , no te afanes en
testar a pesar de la fiebre terciana, pour
la fievre tierce ne te mets pas en soin de
faire ton testament. (Oih. Prov. 226.)
Ordeifitl (S), testamento, testament.
(«)
Ordek (R, Sc), vete, va-V en.
ORDEKA (G-bet), llanura, campo
sembrado : plaine, champ ensemenci.
ASI ZAN ORDEKA -ZELA1ETAKO ERR I ANDI
itSituak atakatzen gogorkiro , empez6 a
atacar duramente ciudades grandes amu-
ralladas situadas en Uanuras y campos,
il commenca a attaquer durement de
grandes villes fortifie'es situtes dans des
plaines et des champs. (Izt. Cond.
417-8.)
Ordeko: 4° (AN, B), sustituto, vicario :
substitut, vicaire. Obispo jaunak dira
APOSTOLUEN ORDBKOAK LURREAN , 10S Se-
fiores obispos son los sucesores de los
Ap6stoles en la tierra , nosseigneurs les
e*viques sont les successeurs des Apdtres
sur la terre. (Bart. 1-210-32.) — 2° (G-
zeg), heredero, heritier.
Orden (R), vete, hembra : va-t'en,
femme.
Ordendu (AN, B, G), ordenarse de
presbitero, diacono, etc. : se faire ordon-
ner prHre, diacre, etc. (??)
Ordenu (BN, L),Var. de ordeinC. (??)
Ordethailu (L), re em plaza nte , rem-
placant. Badira bisera batzuk, bbgi-orde-
THAlLu BATZUK, ZEIKaK GAUZAK DIREN BAlftO
HANDIAGO IDURI-ARAZ1TZEN BAIT1TUZTE l
hay unos anteojos, unos lentes (lit. :
reemplazantes de ojos ) , que hacen que
los objetos parezcan mayores de lo que
son : il existe des lunettes, des verres (lit. :
remplacants d'yeux), qui font parattrc
les objets plus grands qu'en re'aliU. (Ax.
3«-397-16.)
Ordetu : 1° (B, ms-OtS), compensar,
compenser. — 2° (B), sustituir, reempla-
zar : subsliluer, remplacer.
Ordez (AN, B , G), en vez, en lugar de :
au lieu, en place de. Eleiza Am a santeak
SAZERDOTEEN ESKUZ BIRALDUTEN DEUTSO
JAUNGOIKOARI BERE SEME MAJTEA , BERB
ONTASUNAK GURJ TA ENPARADUAI EGINIEO
mesedeen ordez : la santa Mad re Iglesia
ofrece a Dios su Hijo amado, en vez de
los favores que su bondad nos ba hecho
a nosotros y a los demas : la sainte Mere
I'lZglise off re a Dieu son Fils bien-aime',
au lieu des faveurs que sa bonU nous a
faites k nous et aux autres. (Afi. Esku-
lib. 78-25.)
Ordezie (Sc), vayanse ustedes, allez-
vous-en (pluriel). = Cual es el infinitivo
de este verbo, como de ordek y orden y
ordezC? Quel est Vinfinitif de ce verbe,
de mime que de ordek, orden et ordezu?
Ordezko (B, G), sustituto, vice-
gerente : substitut, vice-ge'rant.
Ordezti (Sc), vaya usted, allez-vous-
en (sing u Her).
ORDI (ANc, Be, Gc, Sc), hordi (BNc,
Sal., L) : 1° borracho, ebrio : ivre, gris,
pris de vin. Ordi ta gaisto egin eben
alkar : se insultaron llamandose borra-
cho, malvado : ils s r insullerent en se
traitant d f ivrogne, de merchant. (ms-
Lond.) — 2° (AN-b), dos cestos, atados
por una cuerda, en que se lleva el
fierao : deux paniers, attaches par une
corde, dans lesquels on porte le fumier.
— 3° (BN, L, S), barril, medida de hec-
t61itro , mesure de Vhectolitre. i Zenbat
diozu zor ene nausiari ? Hark ihardetsi
zioen: Ehun hordi-laurdbn olio : ^cuanto
debes a mi seflor? y este le respondi6 :
Cien barriles de aceite : combien devez-
vous k mon mattre ? et il lui ripondit :
Cent barils d'huile. (Har. Luc. xvi-5.) —
4° ( BN , L , S ) , borrachera , ebriedad :
ivresse, 4briH4. Lo- hordi, somnolencia,
somnolence. (S. P.)
Ordia (BN, Sal.), Var. de ordea (2°).
Hordialdi , borrachera , enivrement.
(Duv. ms.)
Ordian (S), entonces, en tal caso :
alors, dans ce cas. Var. de orduan.
Hordiarazi, hacer embriagar, faire
enivrer. (Duv. ms.)
Hordiarazle, el que embriaga, celui
qui fait en ivrer. (Duv. ms.)
Ordigarri (G), hordigarri (Duv.
ms), cmbriagaaor : enivranl, capiteux.
Ordikaramelo (B-ub), nombre vulgar
del bacalao, lit. : caramelo de los borra-
chos : nom vulgaire de la merluche, lit. :
caramel d'ivrognes.
Ordikeri, hordikeri (c), borrachera,
ebriedad : ivresse, ibrUU. Nai dala
Danen kasta galdua, nai dala demonioa,
nai dala ordieer1a, nai dala zorakeria
dantzak asmau dituana, guraso ondrauak
daukez dantzariak i ya sea la perdida
casta de Dan, ya sea el demonio, va sea
la ebriedad, ya sea la locura quien ha
inventado los bailes, honrados padres
tienen los danzantes : que ce soil la race
perdue de Dan, que ce soit le diable,
que ce soil V ivresse, que ce soit la folie
qui a invents les danses, les danseurs ont
d'honorables peres. (Olg. 140-8.)
Hordlkoi, propenso a la ebriedad,
enclin k I'ivrognerie. (Duv. ms.)
Ordiputz (AN?, B, G), borrach6n :
poivrot (pop.), ivrogne.
Orditasun, horditasun (c, ...), estado
de embriaguez, Hal d'6briM.
Orditu , hordltu ( c , . . . ) , emborra-
charse, s'enivrer. Eta ikusi neban ema-
KUMEA ORD1TURIK SANTUEN ODOLAGAZ (B,
Apoc. xvn-6), y vi aauella mujer embri-
agada de la sangre de los santos , et je
vis cette femme enivrie du sang des
saints.
Horditzale (L), hordlzale (S), el
borracho inveteraao, V ivrogne invtttrt.
ABIATZEN BADA BERE SEHI - LAGUNEKIN
JOTZEN, HORDITZALBEKIN BERRIZ JATEN ETA
edaten : y si comenzare a maltratar a sus
compafieros , y a comer y beber con los
que se embriagan : s'il se met k maltrai-
ter ses compagnons , k manger et k boire
avec ceux qui s'enivrent. (Duv. Matth.
xxiv-49.)
ORDO (?, S. P.), llano, llanura : plat,
plaine. Bide ordoa, camino llano, che-
min plat.
ORDOKI (BN-gar, Lc, R, S), llanura,
planicie : plaine, terrain plat. Saiheskia
laud a ezak, ordoki a SURE ezak \ alaba el
terreno costanero, elige la llanura : hue
le terrain qui est sur le coteau, mais
choisis celui qui est en plaine. (Oih. Prov.
402.)
Ordokila (R-uzt), pequefia llanura,
petite plaine.
Ordokitasun, estado deaplanamien to,
Hat d'aplanissement. (Duv. ms.)
Ordokitu (S?), aplanar, aplanir.
Ordongo (L?, Humb., S?, d'Ab.),
bravo, valiente : brave, vaillant.
Ordoski ( L ? ) , macho, individuo del
sexo masculino : mile, individu du sexe
masculin. Jaunari konsekratuko diozu
izanbn duzun ordoski guzia, consagraras
al Seflor todo lo que tuvieres de sexo
masculino, tu consacreras au Seigneur
tout ce que tu auras du sexe masculin.
(Duv. Ex. xiii-12.)
ORDOTS, ordotz (c, ...), verraco,
cerdo macho : verrat, pore m4le.
OrdotSu, que tiene muchas partes
planas : plat, qui est tres uni. (S. P.)
Ordozki (B, G), carne de verraco, de
cerdo macho : viande de verrat, de pore
mdle.
ORDU : 1° (c), hora, heure. = Ase-
gura Bonaparte que en R se pronuncia
con una d especial. El concienzudo vas-
c6filo oflatiense F. Segura opina que un
tiempo ordu signified « reloj » y « hora ».
(Asi en AN-b.) En apoyo de esta opini6n
puede alegarse que aun hoy su sin6nimo
oren tiene, en L, las dos significaciones
de hora y reloj (no de bolsillo) : ordu
batak , « la una , lit. : las una ; » ordu
biak (B, G-azp-don-ori-t}, bi orduak (AN-
lez), « las dos. » Con los demas nume-
rales no se expresa la palabra ordu para
designar la hora, no siendo enfatica-
mente : zazpirak, las siete ; » zazpi
orduak (B, G), « (nada m£nos que) las
siete. » En R se valen de oren con los
numerales bakotS y bi. Fuera de estos
dos casos no nombran ni oren ni ordu :
oren bakotSa, « la una; » bi orenak,
« las dos. » En muchas comarcas, sin
duda con mas 16gica, dicen ordu bata
en vez de ordu batak. Este modismo es
correspondiente a su interrogativo siem-
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126
ORDUAN — ORDUTIAR
pre plural : ^zbinbatak dira? lit. : « las
cuantas son, » mas propiamente nuestra
que ze ordu da, lit. : « que hora es. »
Bonaparte assure qu'en E on prononce ce
mot avec un d special. Le consciencieux has-
cophile de B-o7i F. Segura pense qu'aulre-
fois le mot ordu signifiait « horloge » et
« heure ». (Ainsi en AN-b.) A Vappui de
cetie opinion, on peut ajouter que mime
encore aujourd'hui son synonyme oren a,
en L, les deux significations d'« heure » et
d'« horloge »: ordu batak, « une heure,
lit. : les une; » ordu biak (B, G-azp-don-
ori-t), bi orduak (AN-lez), « deux
heures. » Avec les autres numiraux on
n'exprime pas le mot ordu pour designer
V heure, si ce n'est par emphase : zazpi-
rak, « sept heures; » zazpi orduak (B,
G), « (rien moins que) sept heures. » En
R, on emploie oren avec les numiraux
bakot5 et bi. En dehors de ces deux cas,
on ne dil ni oren ni ordu : oren bakotSa,
« une heure ;» bi orenak,« deux heures. »
Dans beaucoup d'endroits, sans doule
avec plus de logique, on dit ordu bata
au lieu de ordu batak. Get idiotisme cor-
respond a l' inter rogatif pluriel : ^zein-
batak dira? lit. : « les combien sont-ils? »
plus rig u lie r pour nous c/ue ze ordu da,
lit. : « quelle heure est-il? » Ordu-bai-
ordu (B-g-l-mu), ordurik ordu (B-i-m),
orduz ordu (Gc), cabalmente a esta
ahora, pricisiment a cette heure. —
2° (c), entonces, alors. = Se usa siera-
pre con algun sufijo casual. 77 s'emploie
toujours avec un suffixe casuel. Orduan ,
entonces, alors. OrduantSe, entonces
mismo, alors mime. Ordutik, desde en-
tonces, des lors. Orduko, para entonces,
pour alors. = Conviene notar la diferen-
cia que hay entre orduko, « para enton-
ces , » y ordurako , « para la hora. » En
el primer caso ordu es palabra en cierto
modo propia , en el segundo es comun y
lleva articulo ; lo cual sucede con egungo,
« para hoy, » y egunerako, « para el
dia. » // est bon de remarquer la, diffe-
rence qui existe entre orduko, « pour
alors, » et ordurako, « pour Vheure. »
Dans le premier cas, ordu est, pour ainsi
dire, un nom propre ; dans le second, il
est nom commun et porte V article; ce qui
arrive avec egungo, « pour aujourd'hui, »
et egunerako, « pour le jour. » — 3° (B-
g-mu), tiempo, temps. Azaak eta po-
RRUAK GUZTIAK DAROAZ ORDUAK, las berzaS
y los puerros todos los lleva el tiempo,
le temps emporte tous les choux et les
poireaux. Ordua dijoanean dijoa mundua
(Be, Gc), con el tiempo va el mundo, avec
le temps va le monde. Ordua daramanak,
mundua darama ( AN-lez ) : quien lleva la
hora (el tiempo), lleva el mundo : qui porte
V heure (le temps), porte le monde. Or-
duari jagoko kristinaua (B-l), la persona
pende de su destino, la personne depend
de son destin. ^Ordu berantu niza? (Sc),
ime he atrasado? me suis-je attardi?
— 4° (S), vez, circunstancia : fois, cir-
constance. i Zori deya zin egitea zonbait
orduz? £esta permitido prestar juramento
en ciertas circunstancias ? est-il permis
de priter sermenl dans certaines cir con-
stances? (Catech. 89-8.) - 5° (AN, B, G),
se emplea en composicidn con el verbo
infinitivo significando « antes », ce mot est
employi en composition avec le verbe
infinitif dans le sens de « avant ». Bietan
arglratu- orduko, beingoan, arrapaka
LBGBZ, SALDU ZIREAN LIBURU GUZTIAK I laS
dos veces antes de aparecer (en cuanto
apareci6), como a rebato se vendieron
todos los libros : les deux fois avant
d'apparatlre (au moment ou il apparut),
tous les livres se vendirent comme au
coup du tocsin. (An. Esku-lib. 5-18.)
« TO-TO » BAT ESAN-ORDUKO ENTZUTEN DAU !
en cuanto se le dice un « to-to » (lit. :
antes de decir), oye : aussitdt qu'on lui
dit une fois « to-to » (lit. : avant de dire),
il enlend. (Per. Ab. 92-14.) Egitorduan
( Be ) : al hacer, a la hora de hacer : au
moment de faire , a Vheure de f aire. Esa-
torduan (Be) : al decir, a la hora de
decir : au moment de dire, a Vheure de
dire.
Orduan : i° (c,...), entonces, alors.
(V. Ordu, 2°.) — 2° (AN, Be, G, L-ain),
por consiguiente, par consequent. = Es la
misma palabra « entonces », con la misma
extensi6n de significado que tiene en
castellano y francos. C'est le mot mime
« alors », avec la mime extension de
signification qu'il a en espagnol et en
francais. j, Gaur ere, atzo bezbla, tSar-
dina zarra ta buztinoa? orduan eztet
etSean apalduko (G) : ^tambien hoy,
como ayer, sardina vieja y sidra pura?
entonces no cenar6 en casa : aujour-
d'hui igalement, comme hier, de la vieille
sardine et du cidre pur? alors je ne dine-
rai pas a la maison. — 3° (B, Micol.),
cuando : lorsque, quand, au moment. =
Se usa este modismo -n orduan en vez
de -nean : datorren orduan en vez de
datorrenean, « cuando venga, lit. : a
la hora en que venga. » On se sert de eel
idiotisme -n orduan au lieu de -nean :
datorren orduan au lieu de datorre-
nean, « lorsqu'il vient, lit. : a Vheure
a laquelle il vient. »
OrduantSe (AN-b, Be, ..., G, L, ...), en
aquel momento mismo, dans ce moment
mime.
Orduari (B-ar?), reloj, horloge. = Me
han asegurado que en el pueblo de Elgea
se us6 esta palabra hara cosa de cin-
cuenta alios. On m'a assure" qu'au village
oV Elgea ce mot a Hi usiti il y a environ
une cinquantaine d'annies.
Ordu-berean ( B-mu , L ) , a la misma
hora, a Vheure mime. Hekiek ere ordu
BEREAN UTZIRIK SAREAK ETA AITA , ONDOTIK
jarraiki zitzaizeon : y ellos al punto
dejadas las redes y el padre, le siguie-
ron : eux aussi, laissant a Vheure mime
leurs filets et leur pere, le suivirent. (Duv.
Matth. iv-22.)
Ordu bete (AN, B, G), una hora, une
heure (pleine). (V. Bete, 3°.)
Ordudanik : 1° (L), desde luego,
inmediatamente : de suite, immidiate-
menl. ^Beraz migak edo ergiak erosten
D1TUENAK, ORDUDANIK J AKIN DEZAKE ZER
abbrb-mota hartzen duen ? £ de manera
aue el compra novillos, puede saber
desde luego qu6 clase de animal ha
adquirido? de /aeon que celui qui achete
des veaux, peut savoir ensuite quelle
espece d'animaux il a achetie? (Duv. La-
bor. 122-14.)— 2° (BN, Sal.), desde
entonces, des lors.
Ordudun ( R ) , metddico , mitho-
dique.
Ordu-erdi (c, ...), media hora, demi-
heure. Ordu ta krdi , hora y media , une
heure et demie. Ordu-lauren, ordu-
laurden, cuarto de hora, quart d' heure.
Ordu-gabe (S), a deshora, intempes-
tivamente : a une heure indue, inlempes-
tivement. Jin zira ordu-gabe gureesker-
niatzera, has venido aca a atormentar-
nos antes de tiempo, ites-vous venu ici
pour nous tourmenler avant le temps?
(Matth. viii-29.)
Orduka (c,...), por horas, par heures.
MaRIAREN ALABAK ORTZEGUN SA1NDUZ EGON
DAITBZILA ORDUKA GURE JaUNARBN AITZI-
nean (AN-b), que las hijas de Maria esten
por horas el dia de jueves santo en pre-
sencia de Nuestro Senor, que les enfants
de Marie restent par heures le jeudi saint
devant Notre -Seigneur.
Orduko : 4° (c,...), para entonces,
pour lors. Orduko bizkortu nintzan ni,
para entonces me puse yo bueno, pour
lors je me mis bien. — 2° (c,...), de
entonces, d' alors. := En el primer caso,
se refiere a un verbo; en este segundo
caso, se refiere a un nombre. Dans le
premier cas, il se rapporte a un verbe;
dans le second, a un nom. j Orduko dan-
TZA EDERRAK DAKAZUZ ZEUK ORAINGO ANDA-
luskeribn ondora 1 { se atreve usted a
traer las danzas hermosas de entonces
al lado de los andaluzadas de ahora !
vous osez mettre les belles danses d' a lors
a cdti des fanfaronnades actuelles I —
3° (AN, Be), por cada ahora, pour chaque
heure. Orduko tSakur tSiki bat kentzen
dabe kartakaitik (B-l), por el uso de las
cartas exigen una perra chica por hora ,
pour Vemploi des cartes Us exigent un
petit sou par heure. Orduko pezta-brdi
bat bmaten dietak (AN-b), me da media
peseta por cada hora, il me donne dix
sous par heure. — 4° (c,...), antes de (lie-
gar...), avant (oVar river...). Mezatara-
orduko (Be), antes de ir a misa, avant
d'aller a la messe. Urruneko eltzea
URHEZ, HARA -ORDUKO LURREZ (L)l la olla
lejana (esta hecha) de oro, antes de He-
gar alia (esta hecha) de tierra : le pot de
loin (est) d'or; pour quand on y (est),
(c'est) de (la) terre.
Ordukotz : 1° (BN, Sal.), desde
entonces, des lors. — 2° (AN-b), para
entonces, pour lors.
Ordurezkero (AN-lez), de entonces
aca , posteriormente : depuis lors, posti-
rieurement.
OrduSe, momento pr6zimo de la hora
en que una cosa se hace 6 se debe hacer,
moment proche de Vheure a laquelle une
chose se fait ou doit se faire. (Belap.)
OrduSean (B-mu,...), entonces mismo,
alors mime. Var. de OrduantSe. = El
sufijo intensivo -Se, como se vera en su
lugar, es en ciertos dialectos y varieda-
des dialec tales prefijo y en ciertos otros
sufijo de las particulas de declinacion :
bmengoSe (B, G, ...), ementSeko (S), « de
aqui mismo. » Le suffixe inlensif -3b,
comme on le verra a sa place, est dans
certains dialectes et variitis prifixe et,
dans certains autres, suf 'fixe des par lieu les
de la diclinaison : emengoSb (B, G, ...),
ementSeko (S), « d'ici mime. »
Ordustu (fe-g), descalzar, dichausser.
Ordutiar, quien espera la hora opor-
tuna, celui qui attend Vheure opportune.
(DUV. ms.) LUR AR1NEGIAN BELHARRA ORDU-
TIAR da eta iraupen-gabb, la hierba en
una tierra demasiado ligera es para poco
tiempo y no dura : dans une terre trop
ligere, Vherbe est pour peu de temps et
ne dure pas.
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ORDUTIK — ORGA
127
Ordutik (c,...), desde entonces, dis
lors.
Ordutsu, tiempo aproximado, temps
approximalif. (Duv. ms.) Ordutsu har-
tan bbrean uurbildu ziren, se aproxima-
ron casi a aquella mis ma hora, vers cette
mime heure Us s'approcherent. (Har.)
Orduhun (BN-am-gar, Sc), cachazudo,
flegmatique.
Orduz (AN, S), a tiempo, k temps.
EZTA ORDUZ BTSBRATZBN B1DBAN ARI DEN A
puskbn batzbn , no llega a tiempo a casa
el que se entretiene en el camino reco-
?pendo tamaras, celui-lk n'arrivera pas k
'heure k sa maison qui s amuse k ramas-
ser les fitus par les chemins. (Oih. Prov.
594.)
Orduzko (AN-b), puntual, exacto :
ponctuel, exact. Orduzko oizona da ori,
ese es hombre puntual, c'est un homme
ponctuel celui-tk.
ORE (ANc, B, Gc), 5re (R), orhe
(BN, L, S) : 1° masa, pile. Orea ezta
jin, la masa no ha fermentado, lap&te n'a
pas fermenti. — 2° (AN-irun-ond), nube,
nuage. Var. de orei (1°), odei (1°), etc.
— 3° (AN-b), orhe (L), crudo, mal cocido :
cru, mal cuit. Ogi hori orhea da, este
pan es mal cocido, ce pain est mal cuit.
— 4° (BN, L), maleria de que una cosa
est a hecha, maliere dont une chose est
faite. Jaunak egin izan zuen bbraz gizona
lurraren orhetik, form6 pues el Sefior
Dios al hombre del barro de la tierra,
Dieu forma done V homme de la poussiere
du sol. (Duv. Gen. n-7.) — 4° (S , arc, ...),
tu, de ti : ton, k toi. Ore Kreazalea errb-
zebi ezak berantena bazkoz umilki, re-
cibe a tu Creador lo mas tarde por Pas-
cuas humildemente , recois humblement
ton Criateur au plus lard k Pdques.
(Prieres, 15-10.) Egik hunki bbhin orer;
eta gero, ahal bad Ok, atzer : haz bien
primero a los tuyos ; y despu^s , si pue-
des, a los extranos : fais le bien d'abord
aux liens; et apres, si tu peux, aux Gran-
gers, i EtSe hori orea duka? (Sc), £es
tuya esa casa? cette maison est k toi?
— 5°(R-uzt), honor, honra, honneur.
Var. de oore, ohore. (??) — 6<> 6re (R-
bid), honra s funebres, honneurs fu-
nebres. — 7° todavia, aun : toutefois,
encore. (Oih.) Var. de are?. Errat. de
ere?. Zurginaren et§ea zotzez, zotzez
orb motzez : la casa del carpintero es de
palos, y estos aun (son) malos 6 romos :
2a maison du charpentier est faite de
troncons, et encore de troncons courts
et rognis. (Oih. Prov. 444.)
OreboBka (BN-baig), pelotillas de
masa de maiz que se mezclan con leche,
bouleltes de pile de mats que Von mile
avec le lait.
Oregano (B, G), oregano, oriqan.
(Bot.)(??)
Orel : 1° (AN-lezo, B-o). nube, nuage.
Var. de odei (lo). _ 2° (G-iz-zumay),
lunar, grain de beauti. Var. de orain (2°).
— 3° (BN-aezk) , a hora , main ten ant. Var.
de orai (2o).
Orein : 1° (c, ...), gamo, ciervo : daim,
cerf. Orein a larrean, bbrtza laratzean :
el ciervo en el desierto, el caldero (pre-
parado para cocerlo) en la cremallera :
tandis que le chaudron est pendu k la
crimaillere, le cerf court dans le disert.
SOih. Prov. 369.) Errbgututen dbutsubt
brusalbnoo alabak, kanpoetako basaun-
TZAK ETA OREINAJCAIT1K, ARREN EZTAGIZUELA
maitba irakori bz bsnatu bragin bbrb,
BERAK GURA DABBN-ARTERAINO I COnjurOOS,
hijas de Jerusalen , por los corzos y por
los ciervos de los campos, que no lle-
vant&s , ni hagais despertar a la amada ,
hasta que ella quiera : je vous en con-
jure, filles de Jerusalem, par les gazelles
et les cerfs des champs, ne troublez pas,
n'iveillez pas la bien-aimie, jusqu k ce
qu'elle le veuille elle-mime. (Ur. Cant.
H -7.) — 2° (B-ar?), cardenillo. vert-de-
gris. — 3° Orein (B, Gc,...), lunar,
grain de beauti. Var. de orain.
Oreinkume (B,...), cervato : faon,
jeune cerf. Basauntzaren ta oreinkumea-
REN ANTZEKOA DA NIRE MAITBA, Semejante
es nuestro amado a la corza y al cer-
vato, mon bien-aimi est semblable k la
gazelle et au faon des biches. (Ur. Cant.
n-9.)
Oreinmi (m*-Lond), escolopendra ,
lengua de ciervo : scolopendre, langue-
de-cerf. (Bot.)
OreintSen (B-aram), lunar: iphilide,
envie.
Oreitu (BN-s), acordarse, se souve-
nir.
Oreitz (B-on, G-aya-ori), Var. de
oritz.
Oreizto (G-iz-zumay), pecoso, rousse-
let.
OREKA (B-l-ond, G-deb-zumay ), equi-
librio, iquilibre.
Orekan (B-l-ond, G-deb-zumay), estar
en equilibrio sin adelantarse ni retra-
sarse , pero con cierto movimiento : itre
en iquilibre sans avancer ni reculer, mais
en remuant quelque peu. = Se dice de
las lanchas, vulg. estar a la rema, y de
las avesde rapina que se ciernen y,dete-
nidas en un punto, agitan fuertemente
las alas. Se dil des barques, vulg. itre k
la rame, et des oiseaux de proie qui
planenl et, s'arritant k un point, battent
fortement des ailes.
Orekari (B-l-ond, G-deb), remeroque
mantiene una lancha en equilibrio para
que no la arrastre la corriente mientras
la pesca , rameur qui maintient une
barque en iquilibre a fin qu'elle ne soit
pas entrainie par le courant pendant la
piche.
Oreldui (B-ofi), Var. de oroldi.
Oremai ( B - gald , . . . , Gc ) , oremaira
(AN-b), artesa : mate, pitrin, huche. Ore-
mai ak bkarriko au i (B-gald), la artesa
' es decir el hambre ) te traer6 , la huche
c f est~k-dire la faim) te ramenera.
OREN: 1° (BN, L, R, S), hora, heure.
NeskatSa debot hari oren oroz liskar
bginez, rinendo todas las horas a aque-
lla devota joven , grondant k toute heure
cette divote jeune fille. (Har. Phil. 153-
1.) — 2° (BN, ..., L-ain-zug, d'Urt. Gram.
475), reloj, montre. Ene orenak eztu
BIETAN J01TEN (Lj, ENE ORENA BAKUNA DA
(BN-ist), mi reloj no da dos veces (se
dice cuando uno no quiere repetir lo que
ha dicho, aunque se lo pidan) : ma montre
ne sonne pas deux fois (se dil lorsque
quelqu'un ne veut pas ripiler ce qu'il a
dijk dit, bien qu'on le lui demande). —
3° (L-ain, ...), reloj de pared : horloge,
pendu le. Oren hori Bordeletik ekarria
dugu, ese reloj lo hemos traido de Bur-
deos, nous avons apporti cette pendu le de
Bordeaux. = Al reloj de bolsillo le dan
el nombre francos de montra, « montre. »
On donne le nom francais de montra,
« montre, » k la petite horloge de poche.
— 4° (BN, Duv. Deut. xiv-5), ciervo,
cerf.
Oren-ahuntz, trag&afo, cabra sil-
vestre : tragilaphe, chevre sauvage. (Duv.
Deut. xiv-5.)
Oren-erdi (BN, L, R, S), media hora,
demi- heure.
Orenka (AN-ond), obenques, hau-
bans. (?)
Orenkal, por horas, k chaque heure.
(S. P.)
Orenki, came de ciervo, viande de
cerf. (Duv. ms.)
Orenkume, cervatillo, faon. (Duv. ms.)
Oren-mihi (Duv. ma), escolopendra,
lengua de ciervo : scolopendre, langue-
de-cerf. (Bot.)
Orentzaro (G-don), noche buena , nuit
de Noil. Var. de onentzaro.
Orestun (G, An.), pecoso, rousselet.
Orheta (BN, S), amasamiento, pauifi-
caci6n : pilrissaae, panification.
Orhetsa (AN-b, L), pastoso 6 de
mucha masa , p&teux ou de beaucoup de
pile.
Orezta ( AN-arak-lez-oy ) , peca : rous-
seur, iphilide.
ORGA : I" (AN, BN, L, S), carro,
charrelte. = Muchos, los mas, lo usan
en plural aunque se hable de un solo
carro , como de un solo cementerio hay
quien dice iIerriak. Como medida se
usa en singular. Al exponer el parrafo XII
del Pr61ogo se hizo ver la conveniencia
de extender la signiGcaci6n de las pala-
bras que un tiempo se concretaron 6
determinada forma de objetos ahora
transformados. A las voces alii expues-
tas puede anadirse orga, que origina-
riamente signifies « carro de bueyes »
y debe extenderse a signiGcar « carro, en
general », desterrando al efecto la voz
extrana karroa. Orgabide se limit6 antes
a denotar camino por donde transitaban
carros de bueyes. Beaucoup, et c'est le
plus grand nombre, I'emploient au plu-
riel, bien que Von ne parte que d y une seule
charretle, de mime que certains disent
ilerriak pour u/i seul cimetiere. Dans le
sens de mesure, on Vemploie au singu-
Her. Dans le paragraphe XII du Pro-
logue, on a montri qu'il convenait
d'itendre la signification des mots qui
autrefois itaient hornis k une certaine
forme d'objels maintenant transformis.
On peut adjoindre le mot orga, qui par
son origine veut dire « charretle k bceufs »,
k ceux qui y sont exposis, en I'itendant
an sens de « charretle, en giniral », et
en bannissant pour cela le terme Hranger
karroa. J ad is orgabidb disignait unique-
ment un chemin par ou passaient des char-
relies k bceufs. GaiStoaren konzientzia
ETA BARREN -ALDEAK ORGAREN EDO GURDI-
AREN ARRODA BEZALA DIRA , la CODCieUCia y
las interioridades del malvado son como
la rueda del carro, la conscience et les
secrets du michant sont comme la roue de
la charretle. (Ax. 3«-327-ll.) Aterazkitzu
orgak, saque usted el carro, tirez la char-
relte. Orga bat olho , un carro de avena,
une charretie d'avoine. Orga bat artuo ,
un carro de maiz, une charretie de mats.
Orga tSarrago eta karranka handiago :
cuanto mas destartalado sea el carro,
tan to mas estridentes son sus chirridos :
tant plus la charrette est usee et chitive,
tant plus elle fait de bruit. (Oih. Prov.
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128
ORGAHAGA
ORITZ
371.) _2° (G-urn), haz de lefia, fagot de
bois.
Orgahaga (BN, L, S), varal, pieza de
madera de catorce centimetros de dia-
metro , de mayor longitud que el carro ,
destinada a sujetar en ella paja, heno,
helecho : morceau de bois d'environ
quinze centimetres de diametre, plus long
que la charretle, qui sert a retenir la
paille, le foin, le mats.
Orga-ardatz (AN-b), eje del carro,
essieu de la charretle.
Orga-hatz (S. P.), orga-ereSa (S),
orga - erreka ( Duv. ms ) , carril , huella
de la rueda del carro : orniere, empreinte
de la roue de la charretle.
Orga-begi (BN-gar), cubo de la rueda
del carro , moyeu de la roue de charretle.
Orgabide (AN-b, L, S), carretera,
route. Handik ikhusi nitian nkre bi lagun
L.EHENBIZKAITARRAK , ORGABIDEAZ BERTZB
ALDEKO SASI BATEN SOKOAN IRRIZ KAR-KAR-
kar zaoozila : de alii vi que mis dos cora-
pafieros de Lehenbizkai estabau riendo
a carcajadas junto a un zarzal, al otro
lado de la carretera : de la je vis que mes
deux compagnons de Lehenbizkai riaient
a gorge de'ploye'e pres d'un buisson de
ronces, de t autre c6t4 de la route. (Piar.
Ad. 40-23.) (V. Orga, 4°.)
Orga-egile (AN-b). (V. Orgagile.)
Orga- eta e (AN-b), cerrado de tablas
que se encajona en los bordes del carro,
entourage de planches qu y on emboite sur
les boras de fa charretle.
Orgagile (Duv. ms), orgagin (Duv.),
carrero, charron.
Orgagintza , oficio de carrero , mitier
de charron. (Duv. ms.)
Orgalaster, carro ligero , petite char-
retle. (Duv. ms.)
Organhaga (BN-am, Sc), varal sobre
las cargas en los carros grandes , perche
sur les charges dans les grandes char-
reltes. Var. de orgahaga.
Organitze (Sc), el mas grande de los
clavos, le plus grand des clous.
Orgari, carretero, charretier. (S. P.)
Orgaaka (L), carril , huella de la rueda
del carro : orniere, empreinte de la roue
de charrette.
OrgaBka (AN-b), carretada pequefta,
petite charrete'e.
Orgatara (BN, L), carretada, char-
rete'e.
Orgategi, cochera para carros : char-
til, remise pour charrettes. (Duv. ms.)
Orgatila (G-iz), tobillo, cheville du
pied. Var. de orkatiLa (1°).
Orgato (AN-b), carret6n, carreta de
mano, charrette a bras.
Orgatra (AN-b) , Var. de orgatara.
OrgatSo (L-s), carreton, carrito en
que aprenden a andar los nifios, petit
chariot dans lequel les petils enfants
apprennent a marcher.
Orgazain (BN, L,...), carretero, char-
retier.
Orgerresto (L-ain), huella de las rue-
das , orniere des roues.
Orgil ( AN - lez ) , majagranzas , destri-
paterrones : imolteur, personne qui & erase
les mottes de terre.
Orgitze (L-get, ...), el mas grande
de los clavos , le plus grand des clous.
Var. de organitze.
ORI (AN, B, G), hori (BN, Sal., L,
S) : 1° ese, esa, eso : celui-la, celle-la,
cela. Var. de gori (BN-aezk), kori (BN-s,
R). Ori bizi da urbn ganeko bitsean, da
aren ganeko sitsean (B-mu) : ese vive
muy a su gusto , lit. : en la espuma de
sobre el agua y en la polilla que esta
sobre ella : celui-la vit tres a son aise 9
lit. : dans V4cume qui est sur Veau et
dans la poussiere qui est dessus. —
2° Hori (c,...), amariilo , jaundtre. Ama-
BOST EDO OGBI EGUNEN BARRENEAN GAZTAK
ARTZEN DU ORI-KOLOREA (G, DM. baS. 89-
12), al cabo de quince 6 viente dias toma
el queso un color amariilo, au bout de
quinze a vincft jours le fromage prend
une couleur jaune. — 3° (G), cafio, co/i-
duit. Var. de odi (1°). — 4° (c,...), tu,
toi. = Significa « tu » cuando sigue a un
epiteto en vocativo 6 al relativo « que ».
II signifie « toi » quand il suit une e'pithete
au vocatif ou le pronom relatif « que ».
Ator , gaiso ori : ven tu , cuitado : viens,
pauvre here. Or abiLen ori, tuque andas
ahi, toi qui te trouves Ik. Ez ansiaturik
zaudezin orrek, tu que estas descuidado,
toi qui es negligent. (Ax. 3«-282-25.) Hi
BEKATUTAN SORTHUA AIZ GUZIORI, en pecado
eres nacido todo , tu es n4 lout entier dans
le ptcht. (Leiz. Joan, ix-34.) - 5° (AN-
b-elk, ..., BN-s, R), usted, vous (smgu-
lier). Ori izan da, usted ha sido, vous avez
4t4. Orrek erran du, usted lo ha dicho,
vous Vavez dit. Berrogei ta sei urte kos-
TATU DA TBNPLO GONEN EGITEA £ ETA ORREK
goratuko du irur egunez? j,en cuarenta y
seis alios fue hecho este templo, y vos le
levantar&s en tres dias? c f est en quarante-
six ans que ce temple a 4U bdti, et vous en
trois jours vous le releverezl (Liz. Joan.
n-20.) — 6° (Sc), tiempo ni soleado
ni lluvioso : embrun, temps couvert.
— 7° (AN-ond), nube, nuage. Var. de
odbi (1°). — 8° (BN, G, L, R, S), toma,
ven : prends, viens. = ^A qu6 verbo
pertenece? ^6 es sencillamente el demos-
trativo ori, « eso; » supliendo con el
gesto el verbo? En G se dice mas tori,
compuesto, segun parece, de to y ori.
A quel verbe ce mot appartient-il? Ou
bien est-ce simplement le de'monstratif
ori , « cela ; » en suppUant le verbe par
le geste? En G on dit davantage tori,
compost, a ce qu r il semble, de to et de
ori. Oris dio oraindik gure Jesus mai-
tagarriak, ORiB : tomad (la cruz?), dice
todavia nuestro amable Jesus, tomad :
prenez (la croixl), dit encore notre aimable
J4sus, prenez. (Mend. II-106 r 32.) = Pa-
rece que esta palabra equivale a « mirad,
atended » en varios otros pasajes de
este autor, como : II -177- 5, 280-26,
312-12. // semble que ce mot iquivaut a
« regardez, tcoutez » dans diffe'rents pas-
sages de cet auteur, comme : II — 177-5 ,
280-26, 312-12. Orizu zure argia, jar
zaite laster eta egizu bertze berrogoi
eta hamarreko bat : toma tu escritura,
y si£ntate luego, y escribe cincuenta :
prends ton billet; assieds-toi vite, et e'er is
cinquante. (Har. Luc. xvi-6.) Orizue Ispi-
ritu Saindua , recibid el Espiritu Santo,
recevez le Saint- Esprit. (Har. Joan, xx-
22.) — 9° (BN-s, R), orhi (BN, S), monte
muy alto y agudo en la cresta del Piri-
neo, entre el valle de Salazar y la Soule :
Orhi, Iris haute montagne a pic sur
la crite des Pyre'ne'es, entre la vallie
de Salazar et la Soule. Orhiko tSoriak
Orrin laket, el pajaro de Orhi tiene su
placer en Orhi , I'oiseau de Orhi se plait
a Orhi. (Oih. Prov. 372.)
Ori-aire (AN-b, BN-ald-s, R), amari-
llento, jaundtre.
Ori-arazi (AN-b), hori-arazi (BN, L),
hacer amarillear : jaunir, rendre jaune.
Horidura, amarilleamiento , jaunisse-
ment. (Duv. ms.)
Ori-gorri : 1° (Be, Gc, R), bermejo :
roux, orang4. Eta urten bban bbstb
ZALDI ORIGORRI BATEK (B, ApOC. VI-4), V
sali6 otro caballo bermejo, et il sortit
un autre cheval roux. — 2« (B, G), cosa
de colores separados, amariilo y rojo :
chose stride, jaune et rouge.
Orikabedar (?, ms-Lond), gualda,
guald6n : gaude, re'se'da d'Espagne. (Bot.)
Orikai (?, m«-Lond), fustete : fustet,
sumac. (Bot.)
Horikail (BN-ald), orikara (AN-b),
horikara (BN, L), amarillento, jau-
ndtre.
Orin : 1° (AN-lez, Gc,...), lunar : e'phe'-
lide, rousseur de la peau. Var. de orain (2°),
oreiS (3°). — 2° ( B-ar) , cardenillo, vert-
de-gris. — 3° (G), ciervo, cerf. Zangak
ADITU ETA LANDETAN ORlftAK EGITEN DITU
iges bere alegiSak : el ciervo , al oir
ladridos en los prados, hace lo posible
por huir : en entendant des cris aans les
pr4s, le cerf fait son possible pour fuir.
(Itur. Cane. bas. 111-52-16.)
Orio: 1° (B, BN-s, R), aceite, huile.
(D. lat. oleum.) = La voz genuina parece
ser sain (AN-b , B) , si no es latina aun
ella, que hoy se concreta a significar
solo el aceite de grasa , unico, acaso , que
en la antiguedad se habra conocido en
el pais. Le mot indigene semble Hre sain
(AN-b, B), s'il n'est pas latin lui-mime,
qui signifie seulement aujourd'hui Vhuile
de graisse, la seule, peut-Hre, qui ancien-
nement fdt connue dans le pays. —
2° rio y pueblo de Guipuzkoa : Orio,
riviere et village du Guipuzcoa.
Orio-bedar (Bj, hierba parietaria,
parie'taire. (Bot.)
Orio-zuku (BN-s, R), caldo de aceite,
bouillon d'huile.
OriSe, horifie (c,...), ese mismo, cela
mime.
Oriska (B, BN, R), amarillento, jau-
ndtre.
Orisko (AN-b), muy amariilo, trks
jaune.
OriSta (AN - b) , Var. de oriska.
Oritasun, horitasun : 1° (c,...j, ama-
rillez , couleur jaune. — 2° ictericia , jau-
nisse. (Har.) Horitasuna dutenen begibi
GAUZA GUZIAK HORI IDURITZEN ZAIZTE , todaS
las cosas parecen amarillas a los ojos de
quienes sufren ictericia, toutes les choses
paraissent jaunes a ceux qui ont la jau-
nisse. (Har.)
OrhitmentSa (S), recuerdo, souvenir.
Bekhatubn orhimbntSa hunetik,... hu-
rrunt-brazitzeko : para alejaros,... del
recuerdo tan util de vuestros pecados :
pour vous dttourner,... du souvenir si
utile de vos pe'ehe's. (Imit. 156-11.)
Oritu (AN, B, G, R), horitu (BN, L,
S) : 1° amarillear, jaunir. — 2° (BN-aezk-
s), orhitii (RN, S), acordarse, se souve-
nir. NULA EZTIKJIOI BENIZ EZINAGO , ENIN-
TZAN EZKOAZ ORHITZEN (S, DM. baS. 10-
12) : como soy muy aficionado a la miel,
no me acordaba de la cera : comme faime
beaucoup le miel, je ne me souvenais pas
de la cire.
ORITZ, horitz (c). calostro, pri-
mera leche que da la hembra despuls
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ORHITZARRE — ORMA-ITZE
129
de parida : calostrum, premier lait de la
femelle apres la mise has.
Orhitzarre (S, Catech. 32-21), re-
cuerdo , memona , conmemoraci6n : sou-
venir, me' moire, commemoration.
Oritzu (L,...), tome usted, prenez.
(V. Ori, 8°.)
ORIU (B-l), refracci6n, refraction.
Ori-urdin (B, G, R), verde, lit. : ama-
rillo azul : vert, lit. : jaune bleu.
Oriza, oryge, cabra months, chevre
sauvage. (Duv. Deut. xiv-5.)
Orizka (B, BN, L, R, S), amarillento,
jaunitre. Gero zuria edo baltza ta azke-
NJE ORIZKEA EDO ARREA ( B , DiA.1. baS. 99-
13), despues la blanca 6 negra y ultima-
mente la amarillenta 6 parda : puis la
blanche ou la noire, et en fin la jaune ou
la grise.
ORIZTA (AN-lez, G-bid-et3-t) , peca,
rousseur.
Orizto ( G-and ) , di versos colores que
salen en la piel del ganado muy cebado,
diverses couleurs qui apparaissent sur la
peau du be' tail a Vengrais.
Orizu (G-and, BN, L, S), tome usted,
prenez. (V. Ori, 8°.)
Orkhai : 1° (BN-ald), horma de zapato,
forme de Soulier. — 2° (R) , tira de pafio
que fija por debajo del pie los demas
extremos de la media que llega hasta el
tobillo , bande de toile qui fixe sous le
pied les deux bouts de la chaussette qui
arrive jusqu'a la cheville.
Orkatila : 1° (Be, G), tobillo, cheville
du pied. = Palabra formada de orko,
orpo, « tal6n, » y el sufijo diminutivo -tila.
Mot composd de orko, orpo, « talon, »
et du diminutif -Tit a. — 2° (B-t§), es-
puela, 6peron.
ORKATS : 1° (B-a-el-g-o-t§, G), hor-
quilla pequefla ae dos puas, petite
fourche a deux pointes. — 2° (B-a-o),
dedo pequefio de algunos animales, ergot
de quelques animaux. — 3° (B-mond),
espuela, tperon. — 4° (AN), macho
cabrio, bouc. — 5° (Lacoiz.), androse-
mo, todabuena : androseme, loute-bonne.
iBot.) — 6° (AN), bayas de la bardana,
aies de la bardane. (Bot.)
OrkatSila (B-t§), dedo pequefio de
algunos animales, ergot de quelques ani-
maux.
ORKATZ : 1° (B-mafi), branquia,
agalla de peces : branchies, ouies des
poissons. — 2° (B), pezufiita trasera de
perros, bueyes : ergot de certains ani-
maux, p. ex. des chiens et des bceufs. —
3° (B), espolon del gallo, ergot de coq.
— 4° (Be), pata de las aves, palte des
oiseaux. — 5° Orkhatz (AN, BN-s,
S), gamuza, corzo : chamois, cerf. —
6° Orkhatz (L), macho cabrio, cnivo,
bouc. — 7° (Sc), mogotes, ramas secun-
darias que de las principales nacen al
corzo anualmente : andouillers, ramures
secondaires du cerf qui poussent tous les
ans.
Orkatz-belhar (AN, L, S), orkhatz-
osto (S, Alth.), todabuena, androsemo :
toute-bonne, androseme. (Bot.)
Orkazki, came de gamuza, viande
de chamois. (Duv. ms.)
Orkhe (BN-haz-gar), horma de
zapato, forme de Soulier. Var. de
ORKOI.
Orkhegile ( BN-gar) , hormero , fabri-
cante de hormas : formier, fabricant de
formes.
T. II.
Orkhei: 1© (BN-am, S), picador donde
se apoya la lefla que se ha de cortar,
billot sur lequel on appuie le bois que Von
coupe. — 2o (L, S-gar), horma de zapa-
to, forme de Soulier. Var. de orkhe.
ORKERA (BN-baig), rudo (hombre),
dura (piel) : rude (homme), dure (peau).
ORKI (R) : 1° esperar, aguardar :
altendre, espirer. Urliari orki niak (R),
estoy aguardando a fulano , j'attends un
tel. EZTU GOSEA IZAOUNTAN ORKITAN DIO-
nak jan (R), no conoce el hambre el que
espera comer, celui qui attend le moment
de manger ne connait pas la faim. —
2° aguarde usted , attend ez. — S° aguar-
dando, attendant. Orki dago (R-bid), esta
aguardando , il attend.
Orkila (B-gat), tobillo, cheville du
pied. Var. de orkatiLa (1°).
Orkitu (R-bid), aguardar, altendre.
EZTAGO ERREMEDIORIK , BEAR D1GU ORKITU
Siten denari : no hay remedio, debemos
aguardar a lo que venga : il n'y a pas
de remede, nous devons altendre ce qui
arrive.
Orko : 1° (B-g-urd), horc6n, palo que
se mete en las vifias : echalas, pieu que
Von en f once en terre a fin de soutenir un
pied de vigne. (?) — 2° (AN, B, G), horko
(BN, L, S), (el) de ahi, (celui) de la.
Orkoe (B-a-t§), horc6n, tentemozo,
palo que se fija en tierra para sostener
ramas : Mai, tuteur, perche ou biton que
Von en f once en terre a fin de soutenir des
branches. (?) Var. de orko (1°).
Orkoi (AN-b, L-ain), horma de zapa-
to, forme de Soulier. Zapatak jauntzi-
berrian hersten du, min egiten du;
baina, aphur bat erabiliz gero, molda-
tzen da oinaren neurrira eta orkoiera
bthortzen da : el zapato recien calzado
aprieta, causa dolor; pero, usandolo
algun tanto, se amolda, viene a la me-
dida y horma del pie : le Soulier que Von
chausse neuf serre, cause de la douleur;
mais en s'en servant un peu, il s'amollit,
s'adapte A la longueur et it la forme du
pied. (Ax. 3« -467 -19.) = Esta palabra
debe de tener por raiz principal or u orz,
« pie, » que existe tambi£n en orpo,
orkatiLa, orpatiLa, oste,..., acompanan-
dole como componente secundario tal
vez la palabra oe, « cama. » Ce mot doit
avoir pour racine principale or ou orz,
« pied, » qui existe kgalement dans orpo,
orkatiLa, orpatiLa, oste,..., le mot ob,
« lit, » Vaccompagnant peut-ilre comme
deuxieme composant.
Orkolo (B-a-o), dedo pulgar, pouce.
Orkor, mezquino, mesquin. (F. Seg.)
(De ora -j- KOR.)
Orkoro (B-a), dedo pulgar, pouce. =
Entre esta palabra (con su variante
orkolo) y sus hoy sin6nimas erkoru,
erpuru, ha debido de suceder lo que con
beatz en G, que de la significacion ori-
ginaria restringida de « dedo del pie »
ha subido a significar « dedo » en gene-
ral. En orkolo y orkoro se ve la misma
raiz or, orz, « pie, » que en orko, orpo,
orpatiLa, orkatiLa, orkoi, etc,... y parece
que habra significado un tiempo el dedo
mayor del pie. Erkoru y erpuru tienen
por componente principal la palabra
eri, erhi, « dedo. » Entre ce mot (avec sa
variante orkolo) et ses synonymes actuels
erkoru , erpuru , il a d& se produire ce
qui a eu lieu avec beatz en G, qui avec
la signification, originairement restreinte,
de « orteil », est parvenu a signifier
« doigt en general ». Dans orkolo et
orkoro on voit la mime racine or, orz,
« pied , » que dans orko, orpo, orpatiLa,
orkatiLa, orkoi, etc., et il est probable
qu'il a voulu dire autrefois le gros orteil
du pied. Erkoru et erpuru ont pour com-
posant principal le mot eri, erhi,
« doigt. »
OrkoSe (B, G), de ahi mismo, de la
mime.
Orkume (L,...), cachorro : cabot, petit
chien. Var. de orakumb. Likurgok...
HARTU ZITUEN BI SAKUR GAZTE , Bl ORKUME
ama batenak i Licurgo... tomo dos perros
j6venes, dos cachorros de la misma
madre : Licurgue... prit deux jeunes
chiens, deux cabots de la mime mere.
(Ax. 3a-261-10.)
Orla (G), horla (L), de ese modo, de
cette maniere. (Contr. de orrela.)
Orlako (Gc,...), horlako (L) : 1° de
esa clase, de cette classe. — 2° (G,...), tal
(como ese), tel (comme celui-ci).
Orlo : 1° (B-o), avena, avoine. Var. de
olo. — 2° (B, m*-Lond), cizafla, ivraie.
ORMA : 1° (Be), pared, mur. Asten
DA DURUNDIA , ORMA TA LUR BERARI IKARA
e rag it en deutsana : empieza la resonan-
cia, que hace temblar A las paredes y A
la tierra misma : la resonance commence,
qui fait trembler les murs et la terre elle-
mime. (Per. Ab. 127-7.) — 2° (AN-b,
BN-ald, G, L-get), horma (BN-s), hielo,
glace. Hala izanen dela halabbr hotz
HANDI BAT, IZOTZ, HORMA ETA ELHURRAREN
hotza baino mingarragoa i que habra.
asimismo un frio intenso , mas punzante
que la escarcha, hielo y nieve : qu f il
y aura un froid intense, plus cuisant que
le givre, la glace et la neige. (Ax. 3«-418-
11.) ^NOREN SABELETIK ILKHI DA HORMA?
£NORK EGIN DU ZERUTIKAKO IZOTZA? ^ de
qu^ vientre sali6 la helada? £qui£n
engendr6 el hielo del cielo? de quel sein
sort la glace? et le givre du ciel qui Ven-
gendre? (Duv. Job. xxxvin-29.) — 3° (BN,
L), costra de hielo , couche de glace.
Horma-haize (L), orma-aize (AN-b),
viento glacial : bise glaciate, vent qui
souffle quand il gele.
Ormabedar : lo (m*-Lond), hierba
parietaria, parietaire. (Bot.) — 2° (B-l),
Valeriana, valeriane. (Bot.)
Horma -belar (L-ain), cierta hierba
de poca consistencia , lit. : hierba de
hielo : certaine herbe peu vivace, lit. :
herbe de glace. ILaun iLaunak dira bel-
HAR HAUKIEK, HORMAK UKITU-ORDUKO UEL-
DUTA BEITI LURRARBN KONTRA ERORTZEN
dira : estas hierbas son muy efimeras,
en cuanto les toca la helada caen a tierra
lividas : ces herbes sont tres ephimtres ;
des que la geUe les touche, el les tombent
a terre livides.
Orma beltz (AN-b, L), helada fuerte,
forte geUe.
Ormagin ( Be ) , cantero , hacedor de
paredes : macon, constructeur de murs.
Ormain: 1° (G-aya-and-bid-t-us), cica-
triz, cica trice. Var. de orbain, orban (2°).
— 2° (G-urm), empeine, cou-de-pied.
— 3° (G-orend), nombre de un monte
cercano a Orendain, nom d r une montagne
pres d f Orendain.
Orma-itze (AN-b), clavos especiales
de herradura, cuyo objeto es hacer que
las caballerias no resbalen en el hielo :
clous a glace, sorte de clous dont on ferre
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HORMA-KIZKI — OROBATSU
les chevaux, afin qu*ils ne glissent pas
sur la glace.
Horma-kizki (AN-b, L-ain-s), cala-
moco, canel6n, cerri6n : chandelle,
aiguille, glacon qui pend des gout-
tieres.
Orma-kizkiti (BN-ald), garfio, gara-
bato : croc, crochet,
Orma legor (B-m), pared sin arga-
masa, por ejemplo la que se construye
a orillas de los rios para sostener tie-
rras : perri, mur de soutinement, sans
mortier, par exemple tel que Von en cons-
truit aux bords des rivieres pour soutenir
les terres.
Orma - lindiri , calamoco , canel6n ,
chandelle ou aiguille de glace. (Araq.)
Orma nagusi (G?, Izt.), pared maes-
tra : gros mur, mur de parpaing.
Ormasaln (B-e-i-1-m), ormasoi (G-
ori), orma8oin (B-a-o), ormasuin (fi-
ts), abrigo, refugio junto a una pared :
auvent, refuge ou abri contre un mur.
Ormate (AN, G-and, L), hormate (L),
temporada de heladas, ipoque des gelies.
HORMATBAK OELDITUAK BADIRA, ABIA DAITB
arbolak Sbrthatzen : si las heladas ban
cesado, puede empezarse a podar arbo-
les : si les gelies ont cessi, on peut com-
mencer a tailler les arbres. (Duv. Labor.
102-22.)
OrmatSileta (B-ot3-ub), martinete,
instrumento de ierreria : martinet, gros
marteau d'usine.
OrmatSori (B), gorri6n, moineau.
Ormatu (AN-b), hormatu (BN, Sal.),
helar, geler.
ORMAZA (B-g-i-m-mu), quijada,
michoire. \ Bbti klak-klak ! jetSatzu
ORMAZETAN MlftlK EGITBN JAKERAN? (B-mu),
jsicmpre clac-clacl £no se le nace a
ustcd dafio en las quijadas al comer?
toujours clac-clacl vous ne vous faites
pas mal a la michoire en mangeanl?
Ormazlku (B-m), Var. de orma
LEGOR.
Orma-ziri (AN-lez-oy), canel6n de
hielo, glacon des gouttieres.
Orma-zirlte (BN-ald), garfio, gara-
bato: croc, crochet, harpon.
Hormazizkl (L,...), costra de hielo,
couche de glace.
Horma-ziztor (AN, BN-ald), canel6n
de hielo, glacon aui pend des gouttieres.
Ormazuri (AN-b, L), helada blanca,
gelie blanche.
ORNI : 4° (AN-b, Be, G), hecha 6
puesta del juego, tan to de dinero que se
atraviesa : enjeu, mise, Vargent que Von
parie. — 2° (AN?, B), horni (L-ain, S. P.),
provisi6n , provision.
Ornialdi (AN, B, G), provisi6n, pro-
vision.
Ornidu : 1° (BJ, poner la hecha : miser,
ponler. = i De a6nde vendrA que en B
se diga ornidu y no ornitu? La parti-
cula -du se usa despu6s de -n y -l
y tambi6n en palabras ae origen extrafio,
como korridu, kojidu, amatadu; como
puede verse en el articulo que se consa-
gr6 al estudio de esta particula. Ornidu,
sin embargo, no tiene trazas de ser voz
im porta da. D'ou vient que en B on dise
ornidu et non ornitu? La particule -du
s'emploie apres -n et -l et igalement
dans des mots d'origine itrangere, tels que
korridu, kojidu, amatadu; comme on
pourra le voir a Varticle consacri a
Vitude de cette particule. Ornidu, cepen-
dant, ne paratt pas itre d*importation
itrangere. — 2° (fe), proveer, abastecer :
pourvoir, approvisionner.
Hornidura (L?), provisi6n, provi-
sion.
Ornigarri (B, G), parte alicuota, par-
tie aliquote.
ORNIGON (R), farineta, gacha :
gaude, bouillie de ma is.
Ornitu (AN-b-lez, Gc, L-ain), hornltu
(Ax. 3«-xvi-23) : 1« proveer, pourvoir.
— 2° (AN-b), completer, completer.
Ornitzen ditut nerb aragizko gorputz
untan jssukristok serb zatietan jasan
btzituen nekeak , estoy cumpliendo en mi
carne lo que resta que padecer a Cristo
en sus miembros, faccomplis dans ma
chair ce qui reste a souffrir au Christ
dans ses membres.
Hornizoin (L), provisi6n, provision.
Bad a Sinhaurriarbn gobernuaz, zuhur-
tziaz, trabailuaz, ethorkizuneko egiten
dubn probisionbaz , hornizoinaz eta bil-
tzen duen mantbnuaz 1nork zbr erra-
nen du? ipues qui£n dira algo del go-
bierno de la hormiga, de su sabiduria,
de su trabajo, de la provisi6n que hace
para lo futuro y del alimento que
recoge? car qui dira quelque chose de
la conduite de la four mi, de sa saqesse,
de son travail, des provisions qu'elie fait
pour Vavenir et de la nourriture qu'elie
ramasse? (Ax. 3M5-H.)
ORNO (BN-haz), vertebra, vertebre.
= Se usa en el compuesto uzkorno :
« coxyx, vertebra ultima. » S r emploie
dans le compose* uzkorno : « coccyx, petit
os qui termine la colonne vertebrate. »
ORO: 4« (AN, B,arc, BN, L, R, S),
todo, todos : tout, tous. ^Zblangoa da
Butrob ? Orok dakie : 1 que* tal es
Butr6n ? Todos lo saben : quel est ce
Butron? Tout le monde le sait. (Refra-
nes, 92.) Edozein bbretzat ta Jaungoi-
koa joroentzat, cada cual para si y Dios
para todos, chacun pour soi et Dieu pour
tous. (Refranes , 256.) Ororen adiskide
dena kzta nbhoren, el que es amigo de
todos no es de nadie, qui est Vami de
tous ne Vest de personne. (Oih. Prov.
375.) Ororen nahiz oro gal, el que todo
lo quiere todo lo pierde , en voulant avoir
tout on perd lout. (Oih. Prov. 378.)
Enbidiaren dira btsaitasun oro, de la
envidia son todas las enemistades, de
Venvie viennent toutes lesinimitiis. (Prov.
Echav. p. 46.) Oro ororen bmaiten dutA,
ORO OROTAN EDIREITBN DUTft (S,imt'M51-5),
el da todo por todo y posee todo en todo,
it donne le tout pour le tout et posted e
tout dans le tout. = Con esta palabra
se omiten frecuentemente las palabras
« lado, parte, lugar ». Onomct friquem-
ment avec ce mot les mots « cdti, par-
tie, lieu ». Orotan erratbn dute, en todas
partes lo dicen, on dit par tout. Orotara
hedatzbn da, se extienae por todas par-
tes, 1/ s'itend partout. Orotara bhun
dirb , son del todo cien , Us sont cent en
tout. Ororen oro, absolutamente todo,
absolument tout. — 2° Orho (L), rugido,
rugissement. Erortzerat uztbn dio koko-
TSARBN GAI&ERA, BOTATZEN DUELA BETAN
orho bder bat AiRBRA : lo deja caer sobre
el hocico, dando al mismo tiempo un her-
moso rugido : il le laisse tomber sur le
museau, poussant en mime temps un beau
rugissement. (Goyh. Aleg. 22-2.)
-Oro ( BN - s , L , R , S ) , sufijo modal
que equivale a « en todos » 6 al extrafio
-mente tratandose de nombres de tiempo :
sufpxe modal qui tquivaut a « dans tous »
ou a Vexotique -ment en parlant des
noms de temps. Aski da erraitka, gutSi
GORA-BERA , ZBNBAT ILORO EDO ASTERO EDO
bgunoro : basta con decir, poco mas 6
m£nos, cuAntos mensualmente 6 sema-
nalmente 6 diariamente : il suffit de dire,
a peu pr&s, combien mensuellement, heb-
domadairement ou journellement. (Liz.
129-5.)
Orobat : 4° (AN-b-elk, BNc, G, L,
R, S), item, asimismo, igualmente : idem,
ainsi mime, igalement. = En AN-b,
B-l-m y G se usa -ero, y en B-a-mu-o,
-aro en vez de -oro. En AN-b, B-l-m et
G on emploie -ero , et en B-a-mu-o, -aro
au lieu de -oro. Egunaro (B), egunero
(AN, B, G) : (en) todos los dias, diaria-
mente : journellement, (dans) tous les
jours. Bethi dago dblibbratua,... egia-
RBN GAlftEAN BEZALA , OROBAT GEZURRARBN
GAlftEAN ERE JURAMENTU BGITEKO I siempre
esta dispuesto a jurar sobre la verdad
como asimismo (a jurar) en falso : il est
toujours disposi a jurer sur la viriti, de
mime que (a jurer) sur cequiestfaux. (Ax.
3*-90-l4.) Eta orobat zbruko bgaztieta-
TIK ZAZPI&A, ARRA TA EMBA , IRAUN DBZAN
BERE KASTAK LUR GUZTIAREN GAlftEAN : 6
igualmente de las aves del cielo siete y
siete, macho y hembra, para oue se con-
serve la simiente sobre la haz de la tierra :
et igalement sept paires des oiseaux du
ciel, miles et femelles, afin que Von con-
serve la semence sur la face de la terre.
(Up. Gen. vn-3.) — 2° (AN, BN-ald),
ademAs, en outre. — 3° (AN-b, S. P.),
indiferente, indiffirent. Orobata, lo indi-
ferente , V indiffirent.
Orobatasun : 4° (?, Duv. ms)> paridad ,
pariti. Sainduen orobatasuna, la comu-
ni6n de los Santos, la communion des
Saints. (J. Etcheb.) — 2° (?, S. P.), indi-
ferencia, indiffirence.
Orobateko (AN, G) , semejante, sem-
b table. Olagizonak surtan errbtzbn
BEZELA DABILTZA \ LO GOZO - GABBA , GAUA
TA EGUNA OROBATEKOAK , £ NOLAEO IZERDIA
bmaten eztute? los ferrones viven, por
decirlo asi , quemandose en el fuego ; la
falta de dulce sueno, la noche y el dia
semejantes, £qu6 sudor no vierten? les
forgerons vivenl, pour ainsi dire, en brd-
lant dans le feu; le manque de bon som-
meil, la nuit et le jour semblables, quelle
sueur ne ripandent-ils pas? (Mog. Conf.
69-38.)
Orobatu, hacerse igual, convertirse
en igual 6 parecido : igaliser, se rend re
igal, devenir semblable. (S. P.) Lagun
tSarrekin ibiltzen dena laster hbybkin
orobatzbn da, el que se junta con malos
compafieros pronto se iguala a ellos,
celui qui friquente de mauvais compa-
?nons leur devient bientdt semblahle.
Duv.)
Orobatsu (AN-b, L), casi igual,
presque iga I. Alpbrrari erran bbh ar zaika
dagibla; eta nagiari, higi dadila; eta
ordba, hala bata nola bbrtzba biak oro-
batsu baitira, biak dira borondate uts .*
al ocioso hay -que decirle que haga (algo) ;
v al perezoso, que se mueva; y en cam-
bio, tan to el uno como el otro, los dos
son casi iguales, los dos son meras
voluntades : il faut dire a Voisif de faire
(quelque chose), et au paresseux de se
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OROBE — ORPO
131
remuer; et en retour, aussi bien Vune que
V autre, les deux choses sont presque
igales, ce sont de simples volontis. (Ax.
3»-28-13.)
Orobe (G-and), solar, sol. Var. de
OROI (4°), ORUBE (1°).
Orogal (S), (jugar) a perder todo de
folpe, (jouer) a perdre tout d'un coup.
OKATZBA OROOAL, DA MANDO HILAREKIN
BHORZTBA arbalda, el jugar a perder todo
es sepultar la albarda con el macho
muerto, c'est jouer a tout perdre que
d'enterrer le b&t avec la mule morte.
(Oih. Prov. 637.)
Orogatik, sin embargo, a pesar de
todo: nianmoins, malgri tout. (Duv.
ms.)
OROI : 1° (G-and), tablas largas que
se ponian en lugar de tejas sobre chozas
entre canales de madera que se Uamaban
kotra : lav ail Ions, sortes de longs bar-
deaux qu'on placait, au lieu de tudes, sur
les cabanes ou huttes, entre des conduits
en bois appelis kotra. — 2° (AN, BN, G,
L ) , indet. de oroitu , acordarse , se sou-
venir. — 3° (G), nube, nuage. Var. de
odoi, odei. — 4° (G-orm), solar, sol. Var.
de ORUBE (1°).
Oroiatu (G-don), nublado, nuageux.
Oroigarri (AN-b-lez, G-etS), memo-
rable, memorable.
Oroikarri : 4° (AN-b), recuerdo, sou-
venir. — 2° monumento, monument.
iLar.) — 3° (AN, G), memorable, digno
de recordaci6n : memorable, digne de
souvenir.
Oroilaka, hem bra de perro lebrel 6
galgo, levrette. (S. P.)
Oroingatik (BN-ald), a pesar de todo,
malgri tout.
Oroipen (AN, BN, G, L), recuerdo,
souvenir.
Oroipengarri (AN, G), recuerdo, sou-
venir. Eta oroipengarritzat zutitu dedan
ARRI AU IZANGO DA DEITUA JaUNGOIKOAREN
etSea : y esta piedra, que he alzado por
titulo, sera llamada casa de Dios : et cette
pierre,que fai dressiepour monument,
sera appelie maison de Dieu. (Ur. Gen.
xxvin-22.)
Orhoit : 1© (BN, L), indet. de orhoitu,
recordar, se souvenir. — 2° (AN-b, L),
memoria, mimoire. Gizonen orhoitean,
en la memoria de los hombres , dans la
mimoire des hommes. Ene orhoitean,
en lo que alcanza mi memoria, dans ce
qui atleint ma mimoire.
Orhoitaldi, recuerdo pasajero, sou-
venir passager. (Duv. ms.) Hiltzerakoan
IZAN ZUEN ORHOITALDI BAT ENETZAT , al
morir tuvo un recuerdo para mi, en mou-
rant il eut un souvenir pour moi.
Orhoitarazi (AN-b, L), hacer recor-
dar : rappeler, /aire souvenir.
OrhoitatSiki (BN?), acordarse, se
souvenir. OrhoitatSikiko dut bethi zuk
niri egin ongia , yo me acordare siempre
del beneficio que me habeas dispensado ,
je garderai toujours en mimoire le ser-
vice que vous m'avez rendu. (Prop. 1882,
p. 15B.)
Oroitezgarri (G?, Afi. ms), oroi-
tezkarri (G?), inmemorial, immemo-
rial.
Orhoitgailu (L ?), monumento, objeto
que sirve para recordar un aconteci-
miento : monument, objet servant a rap-
peler la me* moire d'un ivinement. Saera-
MENDU MIRAGARRI HUNTAN ZURB PASIONEA-
REN ETA HERIOTZEAREN ORHOITGAILUA UTZI
darokuzu, en este admirable sacra men to
nos habeas dejado memoria de vuestra
pasi6n y muerte, vous nous avez laissi
dans cet admirable sacrement la mimoire
de votre passion et de voire mort. (Goyh.
Visit. 208.)
Orhoitgarri (AN, L), memorable,
memorable. Iduki ditu gutazko orhoit-
garri batzu bezala, los ha guard ado como
unos recuerdos nuestros, il les a garde's
comme des souvenirs de nous. (Duh.)
Orhoitgarriki (AN-b, L), de un modo
memorable, d'une facon memorable.
Orhoiti (?, Duv. ms), el que tiene
buena memoria , celui qui a bonne mi-
moire.
Orhoitkarri (?, Duv. ms), monu-
mento, monument.
Orhoitkizun , memorable , memo-
rable. (Duv. ms.)
Orhoitpen, memoria, souvenir. (Duv.
ms.)
Oroitu (AN, G), orhoitu (L), acor-
darse , se souvenir.
Orhoituki , con atenci6n, sin olvidar :
attenlivement , sans oublier. (Duv. ms.)
Orhoitza (S. P.), oroitzapen (AN-b),
orhoitzapen (L), recuerdo, souvenir.
EZTERAUTATE UZTEN , ONDOTIK BEDERE ,
ZUTZAZ ORHOITZAPEN GABE, LIBURUf O HUNEN
KANPORAT ATIIERATZEKO , AUSARTZIAREN
hartzera : no me dejan, siquiera de
cerca, publicar este librito sin acor-
darme ae vos : its ne me laissenl pas, du
moins de pres, publier ce petit livre sans
me souvenir de vous. (Ax. 3*-xiii-48.)
Orhoitzarre (BN, Sal.), recuerdo,
souvenir.
Orokunde (AN-b, BNc,...), jueves de
Quincuage'sima , jeudi de la Quinquagi-
sime. (V. -Kunde.)
OROLDI (B-a-m-o-ofi, BN-s, G, R,
S), oroldio (AN-b-lez, BN, Sal.), musgo,
mousse. (Bot.) Harri erabilik eztu biltzen
oroldirik, piedra removida no recoge
musgo, pierre qui route n'amasse pas
mousse. (Oih. Prov. 211.)
Oron (BN-s), hora, heure. Var. de
oren (to).
Oronika (?, ms-Lond), doronico, doro-
nicum. (Bot.)
Oropilatli (S), anudar, nouer.
Oropiio ( S ) , nudo , nceud.
Ororen (c,...), de todos, de tous. Oro-
ren ardia otsoak jan, oveja de todos
comenla los lobos, la brebis de tous est
mangie par les loups. (L. de Is.) Ororen
lanera nehork eztO lehia (S), nadie
tiene prisa para ir a un trabajo comunal,
personne n'a h£te de se rendre a un tra-
vail public.
Ororengatik (R, Sc), a pesar de todo,
malgri tout.
OroStean (BN-gar), hace poco, hace
un momento : tantdt, tout A I'heure, il y
a un moment.
Orotako, de todos los lugares, de
tous les lieux. (Duv. ms.)
Orotasun (?, Duv. ms), integridad,
estado perfecto, inflexibilidad de carac-
ter : intigrite, Hal par fait, inflexibility
de caractire.
OROTS: 1°(BN, L, R, S), macho
(animal), mdle (animal). = Algunos
limitan la significaci6n ae esta palabra
a la idea de « ternero (macho) ». En
BN-s y L-ain se dice hasta del perro.
Quelques-uns bornenl la signification de
ce mot a I'idie de « veau (mile) ». En
BN-s et L-ain, il se dit mime du chien.
ZURE BAITHAN EZTA IZANEN URRI§-OROTSE-
TAN AGORRIK, ALA GIZONETAN ALA ABEREE-
tan : no habra entre vosotros estgril en
ambos sexos, tanto en los hombres como
en los ganados : il n'y aura chez toi ni
homme ni femme stirile, ni bite slirile
parmi tes troupeaux. (Duv. Deut. vn-14.)
HUNA POPULUA LEHOIN URRlSA BEZALA JAI-
EIKO DENA ETA LEHOIN OROTSA BEZALA
Sutituko dena : he aqui el pueblo que
como leona ( le6n hembra ) se levantara,
y como le6n (leon macho) se alzara : void
un peuple qui se live comme une lionne,
et qui se dress comme un lion. (Duv.
Num. xxiii-24.) — 2° (AN, Araq.), ruido
producido por la piedra que cae de las
nubes, cripitalion produite par la grile
en tombanl.
Oroz (AN, BN-am, R, Sc), entera-
mente, entiirement. Oroz-gai^ekoa :
sobresaliente , que deja atras 6 debajo a
todos: saillant, surpassant, qui domine
tout le monde. (Duv. ms.) £ Gizonarentzat
NON IZANEN DA ZORION OROZ GAINEKOA ?
j d6nde habra para el hombre la felici-
dad suprema? ou sera pour Vhomme le
souverain bonheur?
-Oroz (AN, BN, L), Var. de -oro.
Egunoroz : todos los dias, diariamente :
tous les jours , journellement.
Orozbat ( BN-am , S ) , para siempre ,
pour toujours.
Orozko : 1° (B, F. Seg.), publico,
manifiesto '.public, manifeste , notoire.
— 2° ( S ) , de todos , de tous. Hilabete
orozko laurden igantean , (en) el cuarto
domingo de todos los meses, (dans) le
?uatriime dimanche de tous les mois.
Sakram. 24-24.) — 3° nombre de un
valle de Bizkaya , nom d'une vallie de la
Biscay e.
Oroztu (B-g-mu), dejar enfriar la
masa , laisser refroidir la pdte. ( De ore
-(- otz -|- TU.)
Orpagan (B-a-g). fV. Orpazain.)
Orpasagar (G-and), parte posterior
de la pata del animal vacuno, par Lie
postirieure de la patte d'une bite bovine.
Orpats (B-l-m-ub), orpatSakil (B),
pezuftita del ganado vacuno, ergot des
bites a cornes.
Orpazain (G-and) , parte superior del
tal6n, partie supirieure du talon.
Orpazi (B-a-o), orpazdri (B-g-l-m,
G-and), cufias adheridas al carro por
debajo, coins placis sous la charrette.
Orpeko, orpheko (S), pedales, cier-
tas tablas que sirven para imprimir
movimiento a la maquina de tejer : pi-
dales, planchettes qui impriment le mou-
vement au mitier a tisser.
Orpiko (B-tS) , harp6n 6 azada de dos
puas , biche a deux pointes. ( De ortz -f-
BIKO.)
ORPlS (Sc), orpitSa (BN-bard), oio
de perdiz , seta de los prados : cetV-ae-
perarix, champignon des champs.
ORPO : lo (Be, G-goi,...), tal6n,
talon. Bereala orpoz orpo zerraizkiela ,'
ITSASOAREN ERDIAN IDIKITAKO B1DEAN SARTU
ziran : en seguida persigutendoles pi-
sando los talones, se metieron en el
camino a bier to en medio del mar : les
poursuivant ensuite sur les talons, Us
entrirentdans le chemin ouvert au milieu
de la mer. (Lard. Test. 84-13.) Zuk
JARRA1TUKO DBUSTAZU BBTI NEURE ORPOETAN,
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132
ORPOBERATD — ORRATZ
vos me seguir&s siempre en mis talo-
nes, vous suivrez toujour* mes talons,
(Bart. 11-20-30.) I ibiLiko aiz aren orpoa-
rbn zelatan , y til pondras asechanzas a
su calcafiar, et tu la meurtriras au talon.
(Ur. Gen. m-15.) Orpoz-orpo (B, G),
pisando los taloaes, brtllant les talons.
Orpoz-orpo zbrraion (B, ms-OtS) : le
seguia por todas partes , lit. : tal6n por
tal6n : il le suivait partout, lit. : talon a
talon. Orpopean (B-m-mond), (calzarse)
en chancletas, (se chausser) en pantoufles.
— 2° (Be, G, ...), quicio de una puerta
6 ventana, gond ovune porte ou d'une
fenitre. — 3° (Be), pie de un arbol,
planta de un arbol : pied oVun arbre,
plant oVarbre. IntSaur-orpo, nogal, noyer.
Keriza-orpo, cerezo, cerisier.
Orpoberatu (B-m), quedarse el cal-
zado con la parte trasera caida : se
rabattre, le quartier ou partie posti-
rieure de la chaussure.
Orpo-gorri (B-ang-ub), descalzo, lit. :
de tal6n rojo : dichaussi, lit. : a talon
rouge.
Orpotiakil (B,...), Var. de orpatS.
Orra : 1° (AN?, Be, G-goi), ahi, a ese
(lugar) : la, a ce (lieu). — 2° (AN, B, G),
horra (BN, L, S), h6 ahi, voilk. Orra,
Jauna, zeure eskubtan ene biotzbko GIL-
tzak: h6 ahi, Sefior, en vuestras manos
las Haves de mi coraz6n : Seigneur, voila
entre vos mains les clefs de mon cceur.
(Aft. Esku-lib. 150-3.) Orra zbr kontu
andia zuten ezkurraz gure gurasoak,
he ahi que gran ventaja tenian con la
bellota nuestros padres, voila comment
nos peres posstdaient un grand avantage
avec le gland. (Izt. Cond. 153-26.) Orra
NIK BIALDUKO DUT NBURE AINGERUA, mirad
que yo enviar£ mi angel, remarquez que
je vous enverrai mon ange. (Liz. 9-17.)
HORRA ZURB DIZIPULUEK EGITEN DUT EL A
LARUNBATEZ KGITBA HAIZU BZTENA , mira
que tus discipulos hacen lo que no es
licito hacer en sabado, voila que vos dis-
ciples font une chose qu f il n'est pas Der-
mis de faire le four de sabbat. (Duv.
Matth. xn-2.) Orra or Praiska, hed ahi
a Francisca, voila Francoise. (Per. Ab.
70-18.) = Es muy usual el pleonasmo de
orra or en vez de orra, habiendo no
pocos que mezclan ara de tercer grado
con or de segundo en este modismo, y
tambien orra con emen. Como se advir-
ti6, los pleonasmos genuinos son ara an,
« he" alii; » orra or, « h6 ahi; » ona
emen , « he aqui. » Le pUonasme de orra
or est trks usuel au lieu de orra, et il est
a remarquer que beaucoup confondent ara
de troisieme degre" avec or du second dans
cet idiot is me, et aussi orra avec emen.
Comme on Va dit, les pUonasmes origh-
naux sont ara an, « voila Ik-bas; » orra
or , « voila ; » ona emen , « void. » Orra
ta onak (B-m) , idas y venidas , allies et
venues. Ara or nun datorren zurb Errbge
zurbtzat, he ahi d6nde viene vuestro
Rey para vos , voila votre Roi qui vient
?our vous. (Ast. Urt. I, p. xxvi-24.) —
°(G?), mineral, minora/. Orra-iturri
(G, Araq.), agua 6 fuente mineral, eau ou
source minirale.
Orrabarro (R-uzt), masa que se recoge
en la artesa con la rasqueta : raclures, pdte
ramassie dans le pitrin avec la racle.
Orradi (AN, Araq.), enebral, lugar de
enebros : genSvriere, lieu plantl de geni-
vriers. (De orre.)
Horradura, forro, fourrure. (S. P.)
(?)
Orragifio (Be, G-goi), hasta ahi,
j usque-la. = Muchos lo usan contraido
en orraiAo. Un grand nombre Vem-
ploient contracts en orrai&o.
Horraintl ( S ) , de la parte mas hacia
ahi, de Vendroit le plus par la.
Orraizkatu ( R-uzt ) , peinar, peigner.
Orraiztatu (AN-b), cardar el lino,
carder le Un.
Orrako : 1° (Be, G-goi), para ahi, pour
Ik. Nai onako, nai orrako, nai arako :
ibiltba bada, bbti nago ni edonorako
gbrtu (B) : lo mismo para aca, que para
ahi , que para alia : si se trata de andar,
siempre estoy yo dispuesto para donde
quiera : soil pour id, soit pour Ik, soit
pour Ik-bas, s f il s'agit de marcher, je
suis toujours dispose k alter n'importe
ou. —2° (AN, B,G), horrako(L), ese
de marras : chose, machin, celui dont il
est Question, i Orrako orregaz onako
neuT icon ese de marras una persona
como yo? avec chose une personne comme
moi? (Euskalz. 1-141-36.) = Es una
frase sustanciosa y punto menos que
intraducible. Esta palabra tiene por sin6-
nimos korrako (R), hortSbko (BN, S).
C'est une expression de terroir et k peu
pris intraduisible. Ce mot a pour syno-
nymes korrako (R), hortSbko (BN, S).
— 3<> (AN-b), de ahi, de Ik. Gosal zak;
HORRAKO OPHOR HORTAN DUK HIRE GOSARIA ".
almuerza ; tu almuerzo esta en ese taz6n
de ahi : dijeune; ton dejeuner est dans
une tasse par Ik. (Piar. Ad. 69-4.] Orrako
orretan (B, ma-OtS), ahi mismo, Ik
mime. Orrako arri oriek, esas piedras
que estan ahi, ces pierres qui sont Ik.
(Mend. 11-62-28.)
Orrantz: 1° (G-beas-ord), levadura,
levain. Jaunari arkumbak bskeSi zitzayoz-
KAN ETA ORRANZ GABEKO OGIAREKIN JAN
ziTuzTBN , ofreci6 corderos al Sefior y se
los comieron con pan sin levadura : il
offrit des agneaux au Seigneur, et on les
mangea avec du pain sans levain. (Lard.
Test. 123-36.) — 2° (B-l-mu, ...), hacia
ahi, par Ik. Orrantz- on antzak (B, An.
ms), idas y venidas, allies et venues.
Orrantza (B-tS, ...), hacia ahi, par Ik.
Var. de orrantz (2°).
Orrara (AN-b), Var. de orra (1°).
Orraraiiio (AN-b), Var. de orragi^o.
OrraS (AN-b, ...), orraSe (BN-s, R) :
lo peine, peigne. OrraS larria, el escar-
pidor, le dimiloir. OrraS Sea, el peine
ordinario, le peigne ordinaire. — 2° (AN-
b), panal, ruche. Erlb-orraS, panal de
miel, ruche de miel.
OrraBko (R), caflones de donde nacen
plumas : coutons, les rudiments des
plumes.
OrraBtaldi (AN-b) : 1° peinadura,
peignaae. — 2° acci6n de apurar, de
angustiar : action d'apeurer, d'angoisser.
OrraStatu : lo (AN-b, BN-s, R),
peinar, peigner. — 2° (AN-b), apurar,
angustiar, angoisser. Ederki orraStatu
nau Sartelaren artzean , me ha apurado
no poco al tomar la cedula , il ma joli-
ment angoissi en prenant le billet.
OrraStatzale (AN-b), peinador, pei-
nadora : coiffeur, coiffeuse.
OrratSontdi (R-uzt), Dimin. de orra-
tzontzi, alfiletero, ipinglier.
Orratu : 1° (G), amasar, pitrir. Orratu
ITZATZU IRU LAKARI IR1N LORE ETA EGIN
rrzATZu ogiak auspban t amasa tres
satos de flor de harina, y haz panes coci-
dos bajo del rescoldo : pitris trois me-
sures ae farine, et fais des pains cuits
sous la cendre. (Ur. Gen. xvin-6.) —
2° Horratu, forrar, fourrer. (S. P.) (?)
ORRATZ : 1° (c, ...), aguja, aiguille.
Orratzak mundu oro du bestitzen eta
DA BERA BILU8 GELDITZEN I la agUja viste
a todo el mundo, y ella queda desnuda :
V aiguille habille tout le monde, et de-
meure elle-m£me toute nue. (Oih. Prov.
380.) Orratzak bano hariak luzbago
behar du izan, es necesario que el hilo
sea mas largo que la aguja, il faut que
le fil soit plus long que l y aiguille. (Oih.
Prov. 703. ) = Este proverbio es comun
y quiere decir que es preciso ser con-
descendiente. Ce proverbe est commun
et signifie qu'on doit Stre condescendant.
Orratzetik landa (BN-s, R), orratzetik
lekora (L-ain), orratzik ara, orratzerik
ara ( Be ) , se dice del vestido recien he-
cho, se dit du vitement neuf. Orratzerik
arako soinekoak daroazuz burutik bba-
tzetara, Jainkoaren alabea fB-mu) :
hija de Dios , llevais de la cateza a los
pies vestidos recien hechos : fille de Dieu,
vous portez de la Ute aux pieds des v4te-
ments neufs. Orratzetik hari kontatu
niozkan oro ( L , S ) , le cont£ todas las
piezas segun eran cosidas : de fil en
aiguille, lit. : je comptais toutes les pieces
au fur et k mesure qu'elles itaient cou-
sues. = D i versa s especies de agujas,
genres d' aiguilles : a) Albandorratz (B,
G), bastorratz (AN-b, L-ain), aguja sal-
mera 6 de enjalmar : car relet, grosse
aiguille de bitier. — b) Albainorratz (B),
aguja de hilvanar, aiguille k fau filer. —
c) Belorratz (B), aguja que se usa para
coser velas de lanchas, aiquille employee
pour coudre les voiles ae bateaux. —
d) Burukorratz (B-ar-m, G-gab), orratz
tSikin (AN, Araq.), alfiler, 4p ingle. —
e) Jostorratz ( Be , ...), aguja , lit.: alfi-
ler de costura : aiguille, lit. : ipingle k
coudre. (V. Orratz, 2°.) — f) Kaltzb-
TORRATZ (B), GALTZERDI-ORRATZ (AN-b),
agujas para hacer medias, aiguille k tri-
coter. (??) — g) KoltSoinorratz (AN-b) ,
la st ai orratz (B-get?), aguia colcnonera,
aiguille k male las. — h) Monjorratz
(Be), alfileres de cabeza negra, ip ingles
a Ute noire. — i) ItSasorratz (B-l, ...,
G-don^ ...), brujula, lit. : aguja de mar :
boussole, lit.: aiguille de mer. = Hay
quien ha puesto a la veleta el nombre de
AizoRRATz , imitando este de la brujula ;
pero de voces nuevas entienda la futura
Kcademia.Quelqu'unadonne'klagirouette
le nom de aizorratz, imilant celui de la
boussole; mais les termes nouveaux sont
du ressort de la future Acadimie. —
2© (B, G), alfiler, ipinqle.^ Se distingue
de la aguja Uamandola jostorratz. Esta
acepci6n parece mucho mas moderna
que la primera. En AN, BN, L, R y S,
tienen para decir « alfiler » la palabra
iskilinba con algunas variantes. On la
distingue de l f aiguille en appelant celle-ci
jostorratz. Cette acception semble beau-
coup plus moderne que la premiere. En
AN, BN, L, R et S, on a pour designer
V « ipingle » le mot iskilinba avec quelques
variantes. Katuaren orratzak puntara
biribiLak, ondora zorrotzak (B-mu) : los
alfileres del gato redondos hacia la punta,
agudos en la base : les ipingles du chat
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ORRATZ-BURUDUN — ORREN
133
sont rondes vers le haut, aiguSs vers le
bas. = No sH que se endereza este
dicbo. J'ignore la portee de ce dicton.
Beren amak atera oi diotb eguzkitan
orratz-musuarekin (G, Dikl. has. 23-11),
sus madres se lo suelen sacar al sol con
la punta del alfiler, leurs meres ont V ha-
bitude de le leur tirer au soleil avec la
pointe d'une epingle. — 3° (AN, Araa.),
anzuelo, hamecon. — 4° (AN-ond, G, L),
aguja (pez), aiguille (poisson). — 5° (B,
BN-baig-s, G, L, R), germen de plantas,
de la barba, germe ou pousse de quoi
que ce soit, Lumorratz (B-a-m-o), cano-
nes de plumas, coutons des plumes. Galo-
rratz (B-i-m), oariorratz (BN-s, R), ger-
men de trigo , pousse du bie. — 6° ( L-
get,...), libelula, caballito del diablo,
cierto insecto verdoso : libellule, demoi-
selle, insecte verddtre. (V. Mariorratz.)
Orratz-burudun ( BN-s ) , alfiler, lit. :
aguja con cabeza : epingle, lit. : aiguille
a tile.
Orratzetara (Be), a alfileres Muego
de ninas), aux 4p ingles (jeu ae fil-
lettes).
Orratzontzi (B-m-mond, R), orra-
tzuntzi (AN-b, BN-am, R-uztj, alfile-
tero, etui k e'pingles ou k aiguilles.
Orraz (cj, Var. de orratz y orrazi
en algunos aerivados , Var. de orratz et
orrazi dans quelques derives.
Orrazatu (AN, G), peinar, peigner.
Banaketan btSba oarbitzen duenak,
oobada eoiten duenak, orrazatzen dbnak,
bear du dbnbora oeiago oauza oibk maiz
bgiten dituanak baino : la que barre la
casa, hace la colada y se peina raras
veces, necesita mas tiempo que la que
hace con frecuencia estas cosas: celle
qui rarement balaye la maison, fait la
lessive et se peigne, a besoin de plus de
temps que celle qui s'acquitte frequem-
ment de ces trois choses. (Liz. 128-28.)
ORRAZE: 1° (BN-s, R), peine para
cardar la lana : carde, instrument servant
a peigner la laine. — 2° ( AN-b , G-ord ,
L, S), panal de miel, rayon de miel.
Ekharri zioten arrain erre-phuska bat
ETA BZTI-ORRAZE BATETARIK, y elloS le pre-
sentaron parte de un pez asado y un
panal de miel, ils lui prtsenterent un
morceau de poisson rdti et un rayon de
miel. (Her. Luc. xxiv-42.) — 3« (BN-ald),
trama, anchura de una tela : laize, /ar-
geur d'une etoffe. — 4° (AN, BN, L, S),
corte (de cara) : galbe, coupe (de la
figure). Begitarte orrazb-luzba (BN, S),
bisai orraze -luzea (L), cara de un corte
largo, figure de coupe longue. Gaztb
ORREK AURPBGI - ORRAZBAN AITAREN ITEA
badu (AN-b), ese joven se parece al padre
en el corte de la cara , ce jeune homme
ressemble a son pere pour la coupe de la
figure.
Orrazegile, orrazegin, peinero, el
que hace 6 vende peines : peignier,
celui qui fait ou vend des peignes. ( Duv.
ms.)
Orrazgin (B-urd), libelula, caballito
del diablo : libellule, demoiselle. (V. Ma-
riorratz.)
ORRAZI: 1° (c, ...), peine, peigne. —
2° (c,...), cunas del telar y del carro;
tablitas con que los limones a bra z an las
cuerdas del carro ; llamanse tambien
burtorrazi los del carro : coins du me-
tier a tisser et de la charrette; petites
planchettes au moyen desquelles les limo-
nieres serrent les cordes de la charrette;
on appelle aussi burtorrazi ceux de la
charrette. — 3° (BN-baig-gar), espiga,
tpi. Ogi - orrazi , espiga de trigo , 6pi de
bie. — 4° (ANc, Be, BN-s, Gc), empeine
del pie, cou-de-pied. — 5° (AN-b, G-
et9), peine con que se limpia el lino,
peigne pour nettoyer le Un. — 6° (BNc,
Lc, Sc), panal, rayon de miel.
Orrazketa ( B-lein-mond-on ) , peina-
dura : peignage, action de peigner.
Orrazketan : 1° (B-lein-mond-on),
peinando, peignant. — 2° (AN-b, G-
ord, ...), jugando a alfileres , jouant aux
4pingles.
Orraztaldi (BN, L, S) : 1° acci6n de
peinar : peignage, action de peigner. —
2° zurra: peignie {pop.), rossie.
Orraztara, hebra, aiguille de fil. (Duv.
ms.)
Orraztari (AN?), peinador, peina-
dora : coiffeur, coijfeuse.
Orraztatu (BN-ald -gar, L), peinar,
peigner. GutSitan orraztatzbn denak,
LBHENBIZ1KO ORRAZTALDIAN ORRAZEA NE-
kbz iragaiten du, min hartzbn du : la que
se peina pocas veces, la primera vez que
lo hace pasa penosamente el peine, siente
dolor : celle qui se peigne rarement, la
premiere fois qu'elte le fait passe diffi-
cilemenl le peigne, elle tprouve une dou-
leur. (Ax. 3«-533-5.)
Orraz tokl (AN-lez, Be, G, L), orraz-
tontzi (G-et3), alfiletero : aiguillier,
epinglier.
Orraztu (Be): 4° peinar, peigner. Bear
da bere orraztu egunoro, es menester
tambien peinarse todos los dlas, il faut
aussi se peigner tous les jours. (Dikl. bas,
34-8. ) — 2° barajar, battre ou brasser les
cartes.
ORRE : 1° (BN-s, ...), enebro, gen&-
vrier. Eta orre batbn azpian jarri-on-
DOAN, H1L ZBDIN GALDATU ZAROBN BERE
BIZIARI ETA ERRAN ZUEN '. ASKI DUT, JAUNA :
y habiendo venido y sentadose debajo
de un enebro, pidi6 para si la muerte,
y dijo : Bastame, Sefior : et arrive la, il
s' ass it sous un genevrier et demand a pour
lui la mort, en disant: C'est assez, Sei-
gneur. (Duv. Ill Reg. xix-4.) — 2° (BN-
aezk, G), masa, pdte. Biltzen dira eta
bgiten da orre bat, se re co gen y se forma
una masa, on les rassemble et on en fait
une pile. (Dikl. bas. 105-12.)
Orreaga (BN), sitio de enebros, nom-
bre indigena de Roncesvalles : endroit
ou se trouvent des gentvriers, nom indi-
gene de Roncevaux.
Orredl, conjunto de enebros, bouquet
de gentoriers. (Duv. ms.)
Orreigaltarren (B,Afi. ms). (V. Orre-
galtifio.)
Orregaitik ( Be ) , por lo tanto : par
consequent, a cause de cela. = Otras
forma s de declinaci6n como orrbkin,
ORREGAZ , ORREKAZ , ORREGANA , . .. etc. ,
se dejan para la Introducci6n. D'autres
formes de declination comme orrbkin,
ORREGAZ, ORREKAZ, ORREGANA,... CtC, SOnt
r6serv6es pour l r Introduction.
Orregaltifio (Be, ...), orregaitifioka-
rren (B-mu, ...), sin embargo, no obs-
tante : cependant, nonobstant. = Se
puede anteponer y aun posponer al verbo,
como sucede con algunas otras conjun-
ciones adversativas. Ce motpeutse mettre
devant et aussi derrtere le verbe, comme
cela arrive avec quelques autres con-
junctions adversatives. Ekanduta dagozan
BEGIAK EZTIRA ORREGAITlftO MINBERATUTEN ,
sin embargo los ojos que estan habitua-
dos no se resienten, cependant les yeux
?rui y sont habitues ne souffrent pas.
Per. Ab. 128-14.)
Orregatik (G). (V. Orregaitik.)
Horrein ( L ) , tan ( como eso ) , aulant
(que cela). Eztut nik urrikitzea edo
URRIKIA HORREIN GARASTIA EROSTBN , VO
no compro tan caro el arrepentimiento ,
je n'achete pas aussi cher le repen-
tir. (Ax. l»-388-16.) = El autor de
la 3» edici6n le hace decir a Axular
HORRBN : EZTUT NIK URRIKITZEA EDO URRIKIA
HORREN GARASTIA BROSTEN. (Ax. 3«-202-
2.) Hay pasajes en que dej6 intacta la
palabra. L'auteur de la trois i^me edition
fait dire a Axular horren : eztut nik urri-
kitzea EDO URRIKIA HORRBN GARASTIA
erostbn. (Ax. 3«-202-2.) II y a des pas-
sages ou il laisse le mot intact, i Nolatan
DUZU HORREIN BIHOTZ GOGORRA ETA ALTZAI-
ruzkoa? £c6mo tenuis coraz6n tan duro
y de acero? comment pouvez-vous avoir
un cceur d'acier et aussi dur? (Ax. !•-
608-10, 3«-438-H.) Hunein erraSki (Ax.
la-57-6), hunein errazki (Ax. 3«-233-8),
tan facilmente (como esto), aussi facile-
ment (que cela). Horrein gauza erra-
zean, en cosa tan facil (como esa), dans
une chose aussi facile (que celle~la). (Ax.
i»-57-8, 3«-233-10.)
Orrek : 1* (AN, B, G), ese (activo),
celui-lk (actif). — 2° (Be), esos, ceux- Ik.
= Los demas casos de la declinaci6n
se expondran en la Introducci6n. Les
autres cas de la declination seront expo-
ses dans V Introduction. Orretarik orre-
tara, pues, done. (ms-Lond.) Orrek-
onek dago emkn ( B-m ) : aqui hay incul-
paci6n, lit. : ese este (se dice cuando dos
mutuamente se acusan como autores de
alguna fechoria) : il y a ici inculpation,
lit. : celui-lk, celuUci (se dit quand deux
personnes s'accusent mutuellement d'etre
l'auteur d'un delit). — 3° (AN-b, BN-s,
R), usted (activo), vous (actif). (V. Ori,
5°.)
Orrela (AN, G), horrela (L), orre-
lan (B), de ese modo, de cette maniere.
Orrelako (AN, B, G), horrelako (L) :
1° de esa clase, de cette classe. — 2° tal
(como ese), tel (que cela).
Orren (AN, B, G), horren (L) :
1° tan,... como ese : aussi,... que ce-
lui- Ik . Ezin lbgike orren indar gabe-
KOAK... ONEN LAN ANDIRIK , UDO tan sin
fuerzas no puede hacer... tan gran tra-
bajo (como este), un homme si faible
ne peut faire... un aussi grand travail
(que celui-ci). (Mend. Jes. Biotz. 57-8.)
Odola ateratba, eskutur ikara-bagea ta
begi zoliak ditubnentzat, ezta orren
gauza gatSa : el sangrar, para los que
tienen el pulso firme y los ojos perspi-
caces , no es cosa tan dificil : la saignee
n'est pas une chose si difficile, pour ceux
qui ont le poignet ferme et les yeuxpers-
picaces. (Per. Ab. 49-5.) Eztut aurkhitu
horren sinheste handirik Israel guzian,
no he hallado fe tan grand e en Israel,
dans Israel mime je n'ai pas trouve une
si grande foi. (Har. Matth. vin-10.) =
Como se dijo al hablar del demostrativo
a, « aquel, » muchos de sus derivados
cuantitativos, cualitativos, modales, etc.,
se emplean abusivamente por los corres-
pondienles a los demostrativos « este »
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134
ORRENBAT — ORSTATU
y « ese » : ajnbat en vez de onenbat
y ORRENBAT ; AINBESTE por ONENBESTE y
orrenbeste; ain en lugar de onen
y orren; alan sustituyendo a onblan y
orrelan ; ara usurpando el puesto de ona
y orra, etc. Comme on I'a dit en trai-
tant du dtmonstratif a, « celui la-bas, »
un grand nombre de ces de'rive's quantita-
tifs, qualitatifs, modaux, etc., s'emploient
aousivement pour les correspondants de&
demons t rati fs « celui-ci » et « celui-la » :
ainbat au lieu de onenbat et orrenbat;
AINBESTE pOUr ONENBESTE et ORRENBESTE J
ain a la place de onen et orren; alan
remplacant onelan et orrelan ; ara usur-
pant la place de ona, orra, etc. — 2° (B),
tal (como ese), tel (que celui-la). Orren
ORDUTAN EZ IGOTEKO ESAN NBUTSAN , BAINA
alperrik (B) : le dije que no subiera a
tal hora, pero en vano : je lui dis, mais
en vain, qu f il ne monterait pas k telle
heure. — 3° (AN, B, G), de ese, de cela.
— 4° (B), de esos, de ceux-la. — 5° (AN,
B, arc, BN-s, R), de usted, de vous.
£ Zelan alan ? i Eztaude despatSetan
orren mezede ori ? £ c6mo asi ? i No le
despachan a usted, lit. : a esa merced
de usted? comment ainsij On ne vous
renvoie pas, lit.: votre grdce? (Micol.
25-32.)
Orrenbat (AN, B, G), horrenbat (L),
tanto (como ese), una cosa asi: autant
( que cela ) , une chose pareille. Orrenbat
EZPAZEN ERE, AZKENALDEKOAK BAINO AOITZ
GEIAGO IRAUN 01 ZUTEN JOBEN DENBORAKO
oizonak : aunque no fuese tanto, los
hombres del tiempo de Job duraban
mucho mas que los de los ultimos tiem-
pos : bien que ce ne soit pas pareil, les
hommes de t'ipoque de Job vivaient beau-
coup plus que ceux de maintenant. (Mend.
1-8-10.) Orrenbat baino berozaleago
zara (B-mu), sois mas aficionado al
calor que eso (que mostrais) , vous aimez
mieux la chaleur que cela (que vous mon-
trez). Orren baten (B, m*-Ot§): poco
mas 6 menos, en esa proporcion : a peu
pres, dans celte proportion. Orrenbat
BAlffO BARRU ZBRAGOA DAUKAT NEUE , yO
tengo mi interior (mi est6mago) mas
(delicado) que todo eso, fai mon inte'-
rieur (mon estomac) plus (dUicat) que
tout cela. (Jbaiz. I-71-lO
Orrenbertze (AN, ...), horrenbertze
(BN, L), orrenbeste (B, G), una canli-
dad como esa, tanto : une quantity sem-
b tabic, autant.
Orrengatik (AN-b) , Var. de orregai-
tik.
Orrera (AN, G), ahi, a ese (lugar) : la,
a ce (lieu).
ORRI : lo (Be), hoja de arbol, feuille
d y un arbre. = Segun Lacoizqueta , mas
bien que hoja es limbo de la hoja.
D'apres Lacoizqueta, e'est le limbe de la
feuille pluldt que la feuille. — 2° (AN-
goiz, G) , hoja de maiz , berza , lechuga :
feuille de mais, de chou , de laitue. =
Para las demas hojas tienen el nombre
de osto , que parece diminutivo de orri
(oRRi-f-STo). Oihenart emplea la forma
orsto, que robustece mas esta opini6n.
Al paso que en AN-b, BN-ald, ..., S, ...,
todas las hojas se Hainan osto. Les autres
feuilles portent le nom de osto, qui
semble ktre un diminutif de orri (orri-[-
sto). Oihenart emploie la forme orsto,
qui corrobore encore ccttc opinion. Tan-
dis qu'en AN-b, BN-ald, ..., S, ..., toutes
les feuilles s'appellenl osto. — 3° (AN,
Be) , por extensidn es tambien « hoja de
libro », par extension il signifie e'gale-
ment « feuillet de livre ». — 4° (AN, B,
G), a ese, a cela. — 5° (AN-b), derecho
de telas u otros objetos , endroit des tis-
sus ou d'autres objets. Oyal au orritik
eta girbuinetik berdintsu da, este pafio
es casi igual por el anverso y reverso,
ce drap est a peu pres 4gal a Vendroit et
a I'envers. Lau orrietarik ikaran nago
(AN-b), estoy temblando por los cuatro
costados, je tremble des quatre membres.
— 6° ancho de la tela, 16 de drap. (Oih.
ms.) — 7° Horri (BN-larres), meaida,
mesure. — 8° (AN-b), hilo, dere-
chura, en frases como autsazu orrira,
« rompa usted al hilo : » droit fil, dans
des phrases comme autsatzu orrira ,
« dichirez en droit fil. » = Aizkibel, por
el contrario, dice que es contrapelo.
Aizkibel, au contraire , dit que c'esl le
contre-poil. — 9° Horri , cerca de , pres
de. (Duv. ms.) — 10° (AN-b), temple de
una persona, trempe d'une personne.
GlZON ORI, BERE ORRIAN DAGOlf?0, ZERBAIT
BAD A', BAINO BERE ORRITIK KANPO, DEUS EZ I
ese hombre, mientras esta en su temple,
es algo; pero fuera de su temple, nada :
cet homme, lorsqu'il est dans sa trempe,
vaut quelque chose; mais hors de sa
trempe, rien. — 11° (AN-b, BN-s, R),
a usted , a vous.
Orriari ( AN - b ) , hilo de la lanzadera
en el telar, fil de la naoette du me" tier a
tisser.
Orribiko (Be), rejuvenecido, lit. : de
dos hojas: rajeuni, lit.: de deux feuilles.
UrAK ARTU ZENDUZANETIK ORRIBIKO EGINOA
zagoz guztiori: desde que tom6 usted
las aguas, esta usted todo rejuvenecido :
depuis que vous avez pris les eaux, vous
ites tout rajeuni.
ORRIKA : 1° (Be), tenazas, tenailles.
= Algunos, como Per. Ab. 134-27, lo
limitan a signifies r las tenazas grandes
de ferreria ; otros ( B-m ) , a los alicates
con que se sacan clavos; otros (B-t§),
a los alicates para extraer dientes. Cer-
tains, comme Per. Ab. 134-27, bornent
sa signification aux grosses tenailles des
forges; d'autres (B-m), aux tenailles pour
arracher les pointes; et d'autres (B-t$),
aux pinces pour arracher les dents. —
— 2° (Be), por hojas, par feuilles. (De
orri + ka.) Orrika zatitu deusku liburu
ederra, nos ha destrozado el hermoso
libro hoja por hoja, il nous a ditruit le
beau livre feuillet par feuillet.
Orrikara (B-g-l-m, G), tiemblo,
tremble. (Bot.) (De orri -\- ikara.)
Orril (B?, G?, Cane. bas. Ill, Voc),
mayo , mes de las hojas : mai, mo is des
feuilles.
Orrilo : 1° (B-m), hojas de planta
madura , feuilles de plante mdtre. Orri-
loan dagoz tomateak , los tomates estan
maduros, les tomates sont mtires. —
2° (B-i), rama que sirve de anuncio en
las tabernas : bouchon, rameau de ver-
dure servant d'enseigne aux auberges.
ORRITS (BN, arc), festin, festin.
Orritsetan du erhoak ona gastatzbn,
eta zuhurrak berea goitiatzen : en 10s
festines gasta el loco su hacienda, y el
cuerdo ahorra la suya : aux feslins le
fou ddpense son bien, et le sage 4pargne
le sien. (Oih. Prov. 661.)
Orriuldu (B, ...), deshojar ramas, lit. :
despojarlas de hojas : effeuiller des
branches, lit. : les de'pouiller des feuilles.
ORRO (AN, BN, G, L), orro (S),.
mugido de bestias, mugissement des
animaux. Bete bezate lurra izerdiz, ta
ODOLEZ TA AIZBZ, AUNKAZ , ORROZ , MARRAS-
kaz ta t§istuz : llenen de sudor la tierra
y de sangre y de viento, de ladridos, de
mugidos, de rugidos y de silbidos :
qu'ils remplissent la terre de sueur, de
sang, de vent, d'aboiements, de mugisse-
ments, de rugissements et de sifflements.
(Mend. 1-11-8.) = Algunos (AN-b, BN,
Sal.) designan tambien asi, con esta voz
orro , el estruendo del mar, el retumba-
miento del trueno, la explosi6n del fuego
en los grandes incendios, el sonido del
6rgano, el borborigmo, ... etc. Quelques-
uns (AN~b, BN, Sal.) d6signent tgale-
ment ainsi, avec ce ierme orro, le bruit
de la mer, le grondement du tonnerre,
le ronflemenl du feu dans les grands
de Vo '
rygme, ... etc.
incendies, le son de Vorgue, le borbo-
Orroaka (AN-b, B-a-m-o, G-zeg),
var. de orroeka.
Orrobia : 1° (L), aullido, hurlement.
Athea, egizak orrobia; hiria, bgizan dei-
hadar : puerta , aulla ; ciudad , grita :
porte, hurle; ville, crie. (Duv. Is. xiv-31.)
— 2° (BN-bard) , occidente, Occident. —
3° (?) viento del noroeste, ventdu nord-
ouest.
Orroe (B,G),bramido, rugido: mugis-
sement, rugissement. Var. de orro.
Orroeka (B, G), rugiendo, rugissant.
ItSasoak, anoien andiz, orroeka baztb-
RRAK BEERA EKARRI BEARKO DITUZ '. el mar,
a fuerza de crecer, bramando derribarA
los lugares : a force de monter, la mer
en mugissant fera 4crouler les lieux. (Afl.
Esku-lib. 36-13.)
Orroi (B, G), Var. de orroe.
Orroika ( B-l), Var. de orroeka.
Orrokoz (S, Sen Grat, 20-7), aullando,
hurlant.
Orron (B, G), errante, errant. Asi ez
NADIN ORRON IBILTZEN ZURE LAGUN TALDEN
ondoren, para que no empiece yo a andar
errante en pos de los rebafios de tus
compafieros, pour que je n'erre pas
comme une e'gare'e derriere les troupeaux
de tes compagnons. (Ur. Cant. i-7.) =
Parece palabra creada conforme a aque-
11a aron, « vago, errante, » del Canto de
Lelo. Aron viene de ara- ona, « alia
ac6, » y orron de orra-ona, v ahi aci. »
Ce mot parait itre un mot cre'e' semblable
k aron, « vaguant, errant, » du Chant de
Lelo. Aron vient de ara -ona, « la-bas
ici, » et orron de orra-ona, « la icL »
Orrontz (G), hacia ahi, par Ik. Orrontz-
onontzak(G), las idas y venidas, les
allies et venues.
Orroztatu (L-get), peinar, peigner.
Orru : 1° (B), rugido, rugissement.
Var. de orro. Eta egin eban oeadar
ANDI BAT, LEOEAK ORROA EGITEN DABENEAN
legez : y clam6 en alta voz , como un
le6n cuando ruge : il cria d'une voix
forte, comme rugit un lion. (Apoc. x-3.)
— 2° (Gc), borborigmo, ruido de tripas :
borborygme, bruit produit dans les intes-
tins.
Orrugu (R), aullido de lobo, hurle-
ment du loup.
Orstatu (BN, arc?), cubrirse de hojas :
feuiller, se feuiller. Geroz oihana li-
LITU DA, BAITA ABE ORSTATU LAURETAN,
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ORSTO — ORTZAGIN
135
Sosteriormente el bosqiie se ha cubierto
e flores y aun de hojas cuatro veces,
depuis lors le bois a fleuri et s'est revitu
de feuilles et de fleurs quatre fois. (Oih.
99-11.)
Orsto, hoja, feuille. (Oih.)
Ortainzu (R), descalzarse, se dechaus-
ser. Ortainzurik (R-bid), (estar) des-
calzo, (itre) dechausse.
Ortako, hortakoz (BN), ortakotz
(AN-b) : io para eso, pour cela. — 2° por
lo tan to, por ello : par consequent, a
cause de cela. = Los casos de declina-
Ci6n HORTAN, HORTAKO, HORTATIK, ... Se
expondran en la Introducci6n. Les cas de
diclinaison hortan, hortako, hortatik,...
seront exposes dans ^Introduction.
Ortera (?) , tinaja de barro , tinette en
gres s = Parece ael espafiol hortera,
« escudilla 6 plato de mad era. » Semble
venir de Vespagnol hortera , « tcuelle ou
plat en bois. » (??)
Orti : 1° Astarloa cree que es un
nombre propio nuestro, que si?nifica
« brioso », como otSoa lo es tambien~y
significa « lobo ». De este orti viene,
segun el mismo , el apellido , tan comun
fuera del pais vasco, Ortiz. Astarloa
croit quec'est un mot qui nous est propre
et qui signifie « energigue », comme
otSoa rest egalement et signifie « hup ».
De cet orti vient, d'apres lui, le nom
propre, si commun hors du pays basque,
de Ortiz. — 2° (B), horti(L), de ahi,
desde ahi : de la, depuis la.
Ortik (AN, B, G), hortik (BN, L, S),
desde ahi, depuis Ik. Ortikoz-emetikoz
(B-m) : entre estas y las otras, de todas
maneras : en fin de compte, de toutes
manieres.
ORTIOZ (B-ere-m) : 4° garboso, ele-
gant. — 2° con garbo, avec prestance.
Ortirik (B-mu), desde ahi, depuis la.
= Pleonasmo de ortik, como andirik lo
es de andik. PUonasme de ortik, comme
andirik Vest de andik.
Ortkhoi (L?), forma, forme. Var. de
orkoi ?. Gauza guztiek lbrbnbizian har-
tzrn dutb bbre plboua bta hortkoia,
todas las cosas toman al principio su
pliegue y forma, toutes les choses
prennent au commencement leur pli et
leur forme. (Ax. 3a-261-4.)
OrtoS (AN-b, BN-ald), descalzo :
dechausse, nu-pieds. OrtoSik bgon, estar
descalzo, itre dechausse. OrtoStu adi
(AN-b), descdlzate, dechausse -toi.
Ortosketan (AN-b), tronando, ton-
nant.
Ortots (AN-b-elk), trueno, tonnerre.
(De ORTZ-f-OTS.) Jbndbak bada, an zego-
NAK, TA ADITU ZUENAK, ZIO ORTOTSA IZAN
zela : las gentes que estaban alii, cuando
oyeron la voz, decian que habia sido un
trueno : la foule qui etait Ik et qui avail
entendu, d is ait : Cest le tonnerre. (Liz.
Joan, xii-29.) '
Ortotz (AN-b), ortoz (Be, ...), des-
calzo : dechausse, pieds nus. Abarkak
ZIREAN EURBN OlftETAKOAK ; ORTOZIK IBIL-
TEN BERE BTZIRBAN LOTSATUTEN : SU Cal-
zado se reducia a abarcas; no se aver-
gonzaban de andar descalzo s : sa chaus-
sure se reduisait k des brogues ; ils
n'avaient pas honte de marcher pieds nus.
(Per. Ab. 51-2.) An bbre tSakurrak or-
tozik aldabiltz, tambien alii los perros
andaran descalzos, Ik aussi les chiens
marchent sHrement pieds nus. = Se dice
en el sentido de aquel proverbio : « En
todas partes cuecen habas. » Se dit dans
le sens du proverbe ; « Partout les feves
cuisent. »
OrtS (L-ain, R-uzt), hortS (Lc, Sc) :
1° diente : quenotte, dent. (Voc. puer.)
— 2° HortS (L-ain), arado de cinco puas,
char rue k cinq pointes.
OrtSako (G-zeg), lobezno, louveteau.
Var. de otsako.
OrtSari (AN, Lacoiz. ), remordedor,
inquietador : rongeur, qui tourmente
interieurement, inquietant.
OrtSe (AN, B, G), hortSe (BN, L, S),
ahi mismo, Ik mime. OrtSe-antSe (B-ot5) :
una cosa asi , con corta diferencia , lit. :
ahi mismo , alii mismo : une chose sem-
blable, k peu pres pareille, lit. : Ik mime,
Ik-bas mime.
HortSeko : 1° (AN, BNc, Lc, Sc), de
ahi mismo , de Ik mime. Var. de orko§e.
— 2° (BN, S), ese de marras, celui dont
on parle. (V. Orrako , 2o.)
OrtSetik ( AN - b ) , desde ahi mismo ,
depuis Ik mime.
OrtSikatu : 4° (G), roer, ronger.
BlALDU ZUEN JAUNGOIKOAK ARTSO BAT, ZEI-
NAK ORTSlKATU ZUEN UNTZAREN SUSTRAYA .'
envi6 Dios un gusanillo, el cual roy6 la
raiz de la hiedra : Dieu envoy a un ver,
qui piqua le ricin. (Ur. Jon. iv-7.) One-
ZAZ GAIN ERA SORTU ZITZAYEZTEN SAGU-
SAMALDA IZUGARRI, GAUZA GUZ1AK ORTSIKA-
tzen zituztenak , ademas de esto surgie-
ron entre ellos espantosas muchedum-
bres de ra tones que roian todo, outre
ceci il surgit parmi eux des multitudes
ipouvantables de rats qui rongeaient tout.
(Lard. Test. 168-21.J — 2° (G), crugir
los dientes, grincer des dents.
ORTSlNGA (AN-b), rayos intermi-
tentes del sol, rayons intermiltents du
soleil.
Ortu (Be), huerto, jardin. (ft) Inoren
ORTUAN , SOLOAN , BASOAN , ABEREETAN EDO
GAUZETAN KALTERIK EGIN BADOZU '. si hab&S
causado dafio en huerto, heredad, bos-
que, en animales 6 cosas pertenecientes
a otro : si vous avez cause du dommage
dans un jardin, un enclos, un bois, k des
animaux ou k des choses appartenant k
autrui. (Aft. Esku-lib. 128-14.]
Ortubedar (B), planta torrajera,
plante fourragere. (Bot.) Azi t5ikit3u
ONETAT1K URTETEN DAU ORTUBEDARRIK AN-
dibnak, de esta diminuta simiente brota
la planta mas grande, de cette petite graine
fousse la plus haute plante. (Ast. Urt.
, p. xiv-9.)
Orthus (L), ortuts (R-uzt), orthuts
(BN, L),orthtits (S), descalzo, dechausse.
BlLUZ DA, ORTHUTS DA, EZTU ALDATZEKO
ATHORRARIK ETA BZ ETZATEKO OHERIK ;
EZTAKI OTUURUNTZA ON BATEN BERRI I est£
desnudo, esta descalzo, no tiene cami-
sas que mudar ni cama en que acos-
tarse; no sabe lo que es una buena
comida : il est nu, il est dechausse, il n'a
pas de chemise de rechange ni de lit pour
se coucher; il ignore ce que e'est qu'un
bon repas. (Ax. 3a-342-12.)
Orthustu (BN-gar, ...), descalzar,
dechausser.
Ortutsik (BN, L, R), orthutsik (BN,
L), orthtitsik (S), (estar) descalzo, (itre)
nu-pieds.
Ortuz (AN, Araq., G-ori), Var. de ortoz.
ORTZ (AN, BN, G, L, R), hortz (BN,
L, S) : I® diente, dent. = Los derivados
en su mayor parte nacen de oz, variante
euf6nica en composici6n. Axular y Oihe-
nart han empleado voces tan ineuf6ni-
cas como hortzkatu, hortzkidura, que
seguramente habran ellos oido hozkatu ,
uozKiDvnA. Les derives de ce mot viennent
en grande partie de oz^qui est la variante
euphonique dans les composes. Axular
et Oihenart ont employe des mots aussi
anti-euphoniques que hortzkatu, hortzki-
dura, qu f ils auront sHrement entendus
hozkatu, hozkidura. Aideak bz urrin,
ortzak nerbkin '. antes son mis dientes
que mis parientes, lit. : los parientes no
lejos, los dientes conmigo : mes dents
passent avant mes parents, lit. : les pa-
rents non loin, les dents avec moi. (F.
Seg.) Hortzak ahoan dago (BN-ald), se
dice de personas que tienen malas inten-
ciones y no las pueden realizar, se dit
des personnes qui ont de mauvaises inten-
tions et ne peuvent les realiser. Are-ortz
(AN-b), reja del arado, soc de /a charrue.
Ortzas gora (G-don), boca arriba, sur le
dos. Ortzbkin sortu da (BN-s, R), ha
nacido de pie, lit. : ha nacido con los dien-
tes (se dice de alguien que prospera mucho
en sus tratos), il est ne coiffe, lit. : il est
ne avec des dents (se dit de quelqu'un qui
prospere beaucoup dans ses affaires). —
2° (B-mu, ...), dentadura, denture. Goiko
ortza, la dentadura superior, la denture
superieure. Beko ortza, la dentadura
inferior, la denture inferieure. — 3° (c),
pua, por ej. del arado: dent, pointe,
p. ex. de la charrue. Iruortz, lauortz
bostortz : arado de tres, cuatro 6 cinco
puas : charrue k trois, quatre ou cinq
pointes. Ortzbra brbin (B-i), sembrar
abriendo la tierra con puas, semer en
ouvranl la terre avec des pointes. —
4° (AN, Be), cada una de las piezas de un
cepo, entre las cuales se prende el objeto ;
acepci6n analoga a la segunda : chacune
des pieces d'un piege entre lesquelles
Vobjet se prend; acception analogue k la
deuxieme. — 5° (AN-b), peldano, esca-
16n: echelon, marche. — 6° (BN-s), tri-
dente, trident. — 1° (AN, B, G, R), hortz
(BN, L, S), cielo, b6veda visible: ciel,
vofite visible. = Hoy solo se usa en com-
posici6n y alterado, por sinonimia, en
ost (como bbrtze en beste, bortz en
bost), y por eufonia en oz. Tambiln se
usa olz, como en olzadar. // ne s'em-
ploie actuellement que dans les composes
et altere, par synonymic, en ost (comme
bbrtze en beste, bortz en bost), et par
euphonie en oz. On emploie egalement
olz, comme dans olzadar. — 8° (BN,
arc, Sal.), nube, nuage. — 9° (B-g-
mu, ...), rostro, semblante : visage, face.
Ortz argiko gizona (B-g-mu), hombre
de rostro alegre, homme k face rejouie.
— 10° (R), fest6n, feston.
Ortzadar (AN-b-lez), hortzadar (BNc,
Lc) : 1° arco iris , lit. : cuerno 6 arco de
cielo : arc-en-ciel, lit. : come ou arc de
Ciel. GOIZ ORZADAR, ARRATS ITURRI .* a la
mafiana arco iris , a la tarde lluvia ( lit. :
fuente): Varc-en-ciel du matin est un
presage de pluiepour le soir. (Oih. Prov.
200.) — 2° (AN, Araq.), cefio, fronce-
ment de sourcils. Ortzadarka dago an a :
cefloso, cefiudo, celui qui a les sourcils
fronces.
Ortzagin: 1° (G-et3-gab-iz-ori-us-
zumay), colmillo, dent canine. — 2° (AN,
BN, G, L, R, S), dientes y muelas, aents
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136
ORTZAKATU
ORZARGI
et molaires. Ortzaginak, los dientes y
las muelas , les dents et les molaires.
Ortzakatu (B), festonear, festonner.
Ortzakatu koit ak ( R ) : festonearse de
puro viejas, hablando del ruedo de las
say as : se dtchiqueter, se f ranger par
V usage, en parlant du bord des jupes.
Ortzantz ( BNc , L ) , trueno , ton-
nerre. (V. Orzantz.)
Hortzatheratzaile, sacamuelas : arra-
cheur de dents, dentiste. (Duv. ms.)
Ortz-biko (B-eib-el), azada de dos
puas, biche a deux pointes.
ORTZE: 1° (S), tempestad, tempite.
Egun ortzearen lotsa nuk, hoy tengo
miedo de la tempestad, aujourd'hui j'ai
peur de la tempite. — 2° (R), vete,
vayase usted, vayanse ustedes : va-Ven,
allez-vous-en ( sing u Her), allez-vous-en
(pluriel). (V. Ori, 8°.)
Ortzeara (R-uzt), en aparceda, lit. : a
diente : A cheptel, lit. : a dent. Burzegia-
REN ILTBARI, EMON ZITIBN ORTZEARA SAL-
DOAK, LEN-SEMEA ESKIARA §in-arteo (R-
uzt) : al morir el amo, dieron los rebafios
en aparceda hasta que el primogenito
viniese a mano (llegase a edad conve-
niente): lorsque le matlre mourut, Us
donnerent les troupeaux en cheptel jus-
qu f a la majoriti du fits aini.
Ortzegun (AN-b, BN-haz, L, ...),
jueves , jeudi.
Ortzegun gizen (BN, L), jueves
gordo , el jueves anterior al domingo de
carnaval: jeudi gras, le jeudi qui pre-
cede le dimanche de Carnaval.
Ortzei (R), vayanse ustedes, allez-
vous-en (au pluriel). (V. Ortze, 2°.)
Ortzekaldi ( R-uzt ) , mordisco : coup
de dent, dentie, morsure.
Ortzekaldi egin (R-uzt), morder,
mordre.
Ortzekaldikari (R-uzt), mordedor,
mordeur.
Hortz-erro : 1° (?, S. P.), encia, gen-
cive. — 2° (AN-b), raigon, racine des
dents.
Ortzez egin (R), morder, mordre.
Hortzgorri (BN, Sal.), nube roja,
nuage rougeitre.
ORTZI : 1° (BN-haz), trueno, tonnerre.
— 2° (BN-baig-gar), nube atronadora,
nuie orageuse. — 3° (AN-b,BN-aezk-s),
5rtzi (R-bid) , enterrar, sepultar : enler-
rer, inhumer. — 4° (c , arc) , Dios , Dieu.
Var. urzi. — 5°(?), firmamento, cielo : fir-
mament, ciel. Ortzia gogortzen zuenean
GAINEAN, ETA ITHUR-URAK BEREN NEURRI-
tan BZARTZBN ziTUBNEAN : cuando afirmaba
arriba la regi6n ete>ea, y equilibraba las
fuentes de las aguas : quand il affermit
les nuages en haul, et qu'il dompta les
sources de Vabtme. (Duv. Prov. vin-28.)
— 6° (BN-baig, L-ain), claridad del cielo,
lumiere du ciel.
Ortziara ( L-ain ) , a la claridad de las
estrellas, a U clarU des itoiles.
Ortzikaldi (R), mordedura, morsure.
Ortzikaldi egin (R), morder, mordre.
Ortzikara : 1° (L-ain), (tiempo) amena-
zado por la tempestad, tiempo de trueno :
(temps) annoncant la tempite, temps ora-
geux. Ortzikara denean dbnbora , gatzu
HAIN1TZ JAUSTEN DA BEHEITI , ORDUAN
BELHAR ETA ARBOLA GUZIAK EDERTZEN DIRA *.
cuando el tiempo amenaza con tempes-
tad, cae mucho nitro de la atm6sfera,
entonces todas las plantas y arboles se
hermosean : quand le temps menace de
la tempite, il tombe beaucoup de nitre
de V atmosphere, alors toutes les plantes
et les arbres s f embellissent. ( Duv. Labor.
46-47.) Ortzikara da eguna (BN-ka), el
dia liene trazas de trueno, la journie est
orageuse. — 2° (AN-b), crugir de dien-
tes , grincer des dents.
Ortzikari (R), mordedor, mordeur.
Ortzikatu : 4° (R), morder, mordre.
— 2° ( G ) , roer , ronger. Zeren ortzika-
TUKO DITU KANPOETAN MOTBATZEN DIRADBN
zuaitz guztiak, porque roera todos los
arboles que brotan en los campos, parce
qu'elles divoreront tous les arbres qui
croissent dans vos champs. (Ur. Ex. x-o.)
Ortziko (BN-s, R), diente 6 muela :
quenotte, dent ou molaire. (Voc. puer.)
Ortzilare (AN-b, L-ain, R-bid), viernes,
vendredi. Ortzilare neskanegun, zereki
argi kareki ulun (R) : viernes sabado,
segun amanece asi oscurece : oVapres ce
qu'est Vaurore le vendredi et le samedi,
ainsi est le cripuscule.
Ortzira (BN-baig). (V. Ortziara.)
Ortzirale ( BN-ald-haz , Lc ) , viernes ,
vendredi.
Ortziri (?, Duv. ms), trueno, tonnerre.
Ortzirri : 4o (R), persona de dientes
salientes , personne ayant les dents sail-
lantes. — 2° (R-uzt), risueflo, souriant.
— 3° (R-uzt), sonnsa, sourire.
Ortzitsu (L), tempestuoso, tempi-
tueUX. NORNAHIK BADAKI URTHE ORTZI-
TSUETAN DIRELA UZTA ABBRATSENAK , todo
el mundo sabe que las mieses mas ricas
se producen en los afios tempestuosos,
tout le monde sait que les plus riches
moissons ont lieu pendant les annies les
plus tempitueuses. (Duv. Labor. 46-19.)
Ortzitu ( BN , L ? ) , tronar , tonner.
Ortzitu du , ha tronado, il a tonne".
Hortzkatu: 1°(BN?), morder, mordre.
Sar zekidan limikatuz, jalgiten zait
hortzkatuz : se me introdujo lamiendo ,
sale de mi mordiendo : il s'introduisit
aupres de moi en lichant, et il s'en retire
en mordant. (Oih. Prov. 667.) — 2° hacer
mellas a un instrumento 6 alguna herra-
mienta : ibricher, [aire des dents a un
outil. (Duv. ms.)
Hortzkidura (L), dentera, agacement
des dents. Haur da fruitu ondu gaben
ondorea : hortzkidura, higuintza : esta
es la consecuencia de frutos no madu-
ros : la dentera , la repugnancia : ceci est
la consequence de fruits trop verts, l' agr-
eement des dents et la repugnance. ( Ax.
3»-328-26.) = En esta edicion nueva
aparece corregida, y no mal, hortzki-
dura del original (Ax. 1»- 43 1-19), por
horzkidura. Dans cette nouvelle Edition,
le mot hortzkidura de V original (Ax. la-
431-19) est assez heureusement corrigi
par HORZKIDURA.
Hortzkitu (LY, producir dentera,
s'agacer (les dents). Nola ez jateak gal-
TZEN BAITITU, ... HALA BEHAR EZTENETIK
JATEAK ERE HORTZK1TZEN DITU I asi COmO
el no comer pierde los dientes y las
muelas, asi el comer de lo que no se debe
produce dentera : de mime qu'a ne pas
manger les dents et les molaires se
gdtent, ainsi de manger ce que Von ne
doit pas produil Vagacement. (Ax. 3«-29-
10.)
Hortzkrozko, encia, gencive. (S. P.)
Ortzondo (BN-s, S), alba, aube.
Ortz-orde (BN-ald, L-get, R-uzt),
diente postizo, fausse dent.
Ortzu : 4° (R), vete, vaya usted: va-
V en, allez-vous-en. — 2° (BN-am-gar),
tome usted: tenez, prenez. (\. Ori, 8°.)
Ortzukaldi (BN-s), moraedura, mor-
sure.
Oru (G), solar : sol, emplacement. Var.
de orube (1°). Onen aldamenean bestb uri
BAT IZEN BBRBKOA EGIN BAZAN ERE, BERARBN
ORUAN BOSTEUN DA GBIAGO URTEAN ETZAN
astbra inor benturatu : aunque al lado
de esta se levant6 otra poblaci6n del
mismo nombre, nadie se atrevi6 a comen-
zar por mas de quinientos alios en su
solar : bien qu f a cdti de celle-ci s'ilevit
une autre ville du m€me nom, personne
rt'osa commencer pendant plus de cinq
cents ans dans son emplacement. (Lard.
Test. 425-35.)
ORUBE : 1° (B-mu, G-and), solar,
terreno para construir una casa : empla-
cement, terrain pour conslruire une mai-
son. — 2° (B-eib-m, Gc), perimetro de
casa ya construida, incluso el terreno y
el jardin que le rodea : ptrimelre d f une
maison construite, y compris le terrain et
le jardin qui Ventoure.
Orhligu : 4° (Sc), quejido lastimero
de dolor del perro , gtmissement plaintif
de douleur du chien. = De ora, perro,
chien. — 2° (Sc), aullido de lobo, hurle-
ment du loup.
Orz: 1° (AN, BN), cielo, ciel. Var. de
oz, ortz (7°). — 2o (BN, arc, Sal.), nube,
nuage.
Orzadar (AN, Araq., BN, S), arco
iris, arc -en- ciel. Goiz orzadar, arrats
iturri : arco iris a la mafiana , fuente
(lluvia) a la noche : V arc -en -ciel du
matin, presage de pluie pour le soir.
(Oih. Prov. 200.)
Horzahi (Sc), pan de comufta con un
poco de harina, se hace para los perros :
pain de son, milangi d'un peu de farine,
que Von donne aux chiens.
Orzaizki (BN-am ?-gar) , luz del cielo,
claridad de las estrellas : lumiere du
ciel, clarU des ttoiles. Barda ilhun zen ;
BIZKITARTEAN HAMAR ORENETAN IKUSI ETA
EZAGUTU ZINTUDAN ORZAIZKIARA ENS BOR-
than igaraiten ( BN , Sal.) : anoche
estaba oscuro ; sin embargo a las diez le
vi y conoci a usted a la luz de las estre-
llas al pasar por frente a mi puerta : hier
soir il faisait noir, cependant je vous vis
et reconnus au clair des 6toiles passer
devant ma porte.
Orzale : 4° (BN-s, R), enterrador, fos-
soyeur. — 2° Orzale ( R-bid) , acompa-
fiante del cadaver, personne qui accom-
pagne le cadavre.
Orzantz : 4° (BN-oreg, S), trueno,
tonnerre. = De orz -f- azantz , ruido de
nube 6 de cielo, bruit des nuages ou du
ciel. — 2° (BN), tempestad: or age, tem-
pite. Eta goizean diozie : Egun orzanz-
TUKO DU, ZEREN ZERUA ILHUN DA ETA GOR-
khara : y por la mafiana decis : Tempestad
ha bra hoy , porque el cielo es triste : le
matin vous dites : II y aura une tempite
aujourd'hui, car le ciel est d'un rouge
sombre. (Matth. xvi-3.)
Orzargi (R-uzt): 1° luz del cielo, lu-
miere du ciel. Orzargi-bai-argi dagonean,
gore idiko bskilantoak i las campanas
de nuestra villa (suenan) entre dos luces,
lit. : cuando hay 6 no hay luz del cielo :
les cloches de notre ville (sonnent) entre
deux lumikres, lit.: quand il y a ou non
de lumiere au ciel. — 2° aurora, aurore.
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ORZEGUN — OSEBA
137
Orzegun (BN-ald, Lc) , jueves , jeudi.
Orzegun saindu-harratsean, (en) la
noche del jueves santo, (dans) la nuit
du jeudi saint. (Ax. 3M48-24.)
Orzepil (AN-bas), tal6n, talon.
Orzgorri ( BN ) , cielo rojizo , del em-
pourpre'. Ezen zerua orzgorri gaitz da,
porque el cielo triste tiene arreboles,
car le ciel est rouge. (Leiz. Matlh. xvi-3.)
Orzi (AN, Araq., BN-s), 5rzi (R-bid),
sepultar, enterrer. Var. de ortzi (3°),
Ortzi.
Orziadar (BN-haz), arco iris, arc-en-
ciel.
Orzilare (AN-b, BN-s, R-uzt), vier-
nes, vendredi. Var. de ortzilare.
Orzirale (L), viernes, vendredi. Orzi-
RALE GUZTIETAN BARURTZEA , aVUIiar todoS
los viernes, jefiner tous les vend red is.
(Ax. 3»-474-22.)
Orzitu (B, arc), sepultar, enterrer.
ZEMATUOK GE1AGO ORZITU AK BAlS O, mas 10S
amenazados que los sepultados, les me-
nac4s plus que les enterre*s. (Refranes,
93,)
Orzkatu (BN-s, R), horzkatu (S),
morder, mordre.
Orzmarro (R-uzt), de dientes salien-
tes, ay ant les dents saillantes.
Orzondo (BN-s, R-uzt), alba, aube.
Orzoski : 1° aire sereno, air serein.
(Oih. ms.) — 2° atm6sfera, atmosphere.
(Oih. ?.)
Orzpiko (G-oy), azada de dos puas
agudas, biche a deux pointes aiguSs. (De
ORTZ-|-BIKO.)
Orzu (BN-s), tenga, tome usted : tiens,
tenez. (Contr. de orizu.)
Orzulo (AN, An. ms), sepultura,
sepulture.
Os (AN, B, G, L), Var. de ots en la
derivaci6n, Var. de ots dans les deri-
ves.
OS ( R) , voz con que se espanta a las
gallinas, mot avec lequel on fait fuir les
poules.
Osa (c), Var. de oso en la derivaci6n,
Var. de oso dans la derivation.
OSABA : lo ( C ), tio, oncle. = En B-
ond-ot§ es nombre propio : osabak, osa-
BARI, OSABAGAITIK,... en Vez de OSABBARI,
osabeagaitik. Sabido es que, en B, la a
final con el articulo a forma ea con sus
variantes ia, ie, be : lumea, gone a. En
B-ond-oti, c'est un nom propre : osabak,
OSABARRI, OSABAGAITIK,... SLU UeU de OSA-
BBARI, osabeagaitik. On sait qu'en B I' a
final avec I 1 article a forme ea avec ses
variantes ia, ie, be : lumea, gonba. Kon-
kor lepotSa guztien aita ta ama len-
GUSU-LENGUSlftAK EDO OSABA -LOBAK IZA-
ten dira , los padres de todos los corco-
vados suelen ser primos entre si 6 tios y
sobrinos, les parents des bossus sont ordi-
nairement cousins entre eux ou oncles ou
neveux. (Ibaiz. I-78-4a). — 2° (AN?, L?),
suegro, beau-pere. = Esta significaci6n
la tiene sin dejar de usarse en la de
« tio ». Est usite dans ce sens en plus
de la signification d' « oncle ».
OSAB A , pececillo de mar, petit pois-
son de mer. (S. P.)
Osaba-tSlki (AN-etS-lez, Gc, L-ain),
tio segundo, tio no carnal : oncle eioigni,
a la mode de Brelagne.
Osabedar (B), osabelar (G), hierbas
medicinales, herbes mtdicinales.
Osabide (B, G?), tratamiento, sistema
de curaci6n : traitement, stjsleme de gu£-
T. II.
rison. Utzi konfesoreari egin dezan ondo
DERITZONA, ARTU BERAK EM ATE N DITUAN
osabideak : dejar al confesor que baga
lo que bien le parezca, tomar los trata-
mientos que 61 de* : laisser faire au con-
fesseur ce qui lui pa rait Jbien, prendre
les traitements qu'il donne. (Conf. 8-29.)
Osadar (BN-bard), arco iris, arc-en-
ciel. Var. de orzadar.
Osagarri : 1° (AN-b, Be), remedio,
remede. £ Eta zblan emoten da osagarri
au? ^y c6mo se aplica este medica-
mento? et comment applique -t- on ce
medicament? — 2° (AN, BN, Sal., L, R,
S), salud, sante. Berb nahiz eri denari
£ NORK BILHA DEZAKEIO OSAGARRI ? a quien
por su voluntad esta enfermo i quien
podra procurarle la salud? qui se mettra
en peine de procurer la sanU a celui qui
est malade pour son plaisir? (Oih. Prov.
94.)
Osagarridun , ( persona que goza ) de
buena salud, (qui est) en bonne sante.
(Duv. ms.)
Osagarrigabe, de mala salud, en mau-
vaise sante. (Duv. ms.)
Osagarritsu (S, Geze), sano : sain,
bien portant.
OsagatS (B-a-m-o), incurable, incu-
rable.
Osagila, osagile (B, ...), medico,
medecin. = Es muy de temer que no
haya sido el pueblo quien di<5 vida
a esta palabra. Hoy es muy conocida y
en algunos pueblos corriente. // est
bien a craindre quece nefut pas le peuple
qui donna la vie a ce mot. Actuellement
il est tres connu, et dans quelques con-
trees d'un usage courant. OsagiLak (eztia)
JAN-ERAGITEN DABE BATZUETAN, MAIAN JARRI
baiSo len, sabela arinduteko : los medi-
cos la hacen comer a veces ( miel ) , antes
de ponerse a la mesa, para aligerar
el vientre : les medecins en font manger
parfois (du miel) avant qu'on se mette a
table, pour faire rel&cher le ventre. (Dial.
bas. 41-3.)
Osagune (?, Afl. ms), perfecci6n, per-
fection.
Osaka! (B, Afl. ms), remedio, remede.
Osakarri (B, Mog.), remedio, remede.
ADIUNTZAZ TA ERA ONEZ EDO ASIBRATI
GAT§ARI BIDERA URTEN BEAR JAKOLA ; BZPA-
BERE BERANDU D ATOZAL A OSAKARRI AK .' que
a la enfermedad se le debe salir al
camino a tiempo y oportunamente 6
desde un principio; que, si no, llegan
tarde los remedios : qu'on doit alter au-
devant de la maladie a temps et oppor-
tune" ment ou des le commencement; sinon,
les remedes arrivent trop tard. (Per. Ab.
124-3.)
OsakatS (B-i-mond), incurable : incu-
rable, inguirissable.
Osakera (B-g-mu), curaci6n, guiri-
son. Osakera onekoa da andra ori, esa
sefiora es de buena (facil) curaci6n, cette
dame est facile a guirir.
Osaketa (B, Mog.), curaci6n, guiri-
son. Urteten badau osasunaz, zabiltze
bazterretan zabalduten : Nik bai egin
dodala osakbtea urlia gizonegaz i &i
sale con salud, andais esparciendo por
todas partes : Yo si que hellevadoa cabo
una curacion con fulano : s'il gutrit, allez
rtpandre partoul : C'est bien moi qui ai
men6 a bien la guirison d'un tel. (Per.
Ab. 84-8.)
Osakilahara (BN-am), (hacer las
cosas) de golpe, (faire les choses) par
a - coups.
Osakintza (B, Mog.), curacion,
cure. Bein banan aterako deutsuz osa-
kintza MIRARIRAlSfO JO ERAGITEKOAK , UDa
por una os alegara curaciones rayanas
con el prodigio, une par une il vous
exposera des cures touchant au prodige.
(Per.Ab. 46-14.)
Osalari (B-m?), medico, m4decin.
ARAKO IL EDO BIZIKO BOTIKAKOAKAZ MEDI-
KUA EDO OSALARIA BALIETAN DAN LEGEZ,
como suele el medico valerse de aque-
llos remedios de vida 6 muerte, comme
ordinairement le m6decin doit employer
de ces remedes de vie ou de mort. ( Bart.
11-170-10.)
OSan (R-uzt), bosque, bois. Var. de
OIAN.
Osaro (B, Mog.), enteramente, entie-
rement.
Osartu (AN, Araq.), revolver la paja
en las eras de arriba abajo, retourner la
paille sens dessus dessous dans les aires.
Osasun (AN, B, BN-ald-gar-s, G,
L), salud, sanM. Zeurb osasunerako ta
neure onerako , a vuestra salud y a mi
Erovecbo (antigua y familiar formula de
rindis), a votre sante et a mon profit
(ancienne et familiere formule de toast).
\ Zeinbatek eztiote zor euli oyei osa-
sunaI (G, Dial. bas. 17-11), jcuantos no
deben a estas moscas la salud 1 combien
de personnes ne doivent-elles pas la gue"-
rison a ces mouchesl Osasuna, mundu
ontako ondasuna (L-ain), la salud (es) la
riqueza de este mundo, la sante (est) la
richesse de ce monde.
Osasundun (AN, B, BN, G, L), de
buena salud, en bonne sante.
Osasunkaitz (AN-b), antihigienico ,
antihygienique.
Osasun tsu (Be, G) : 1° persona sana,
personne bien portante. — 2° lugar salu^
dable , endroit salubre.
Osategi (?), enfermeria, hospital : infir-
merie, hdpital.
Osatu : 1° (Be), curar, sanar: guerir,
recouvrer la sante. — 2° (AN, BN, G-etS,
Lc, R, Sc), castrar, chdtrer. — 3° (ANc,
BNc, Gc, Lc), completar, completer.
Esan zion etzala beba osatzen (G, ms-
Lond) : le dijo que £1 no tenia el dinero
suficiente , que no se completaba : il lui
dit qu J il n'avait pas V argent suffisant,
qu'il n'atteignait pas le total. Osatu dbgu
D1RUA LOTERIAN JOKATZBKO (G-t), hemOS
reunido el dinero para jugar a la loteria,
no us avons reuni I' argent necessaire pour
jouer a la loterie. — 4? (B-m) , restituir,
reparar : restituer, reparer. — 5° (BN,
Sal., L-ain), reunir dos piezas cosi^n-
dolas, coudre deux pieces ensemble. —
6° (S-li), engaiiar, tromper.
OSatu (R), espantar, hacer huir :
epouvanter, faire fuir.
Osatu-ezina (Be) , el incurable : I' in-
curable, I'inguerissable. = De osatu
bzin , no poder curar , ne pouvoir guerir.
Osazale (BN-s, R), castrador, chi-
treur.
Oseba : 1° (BN, S), tio, oncle. = Algu-
nos lo contraen en osea. Quelaues-uns le
contractent en osea. — 2° (BN -aid-gar),
tio y tambten padrasto, oncle et aussi
beau-pere. = Esta segunda acepci6n
parece imitaci6n del francos. Cette
deuxieme acception sembleimitee du fran-
cais.
18
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138
OSEN — OSO
Often (AN-b, BN-am, R-bid-uzt),
sonoro, aplicado a cosas pequefias, a
diferencia de ozen, que se dice de cosas
grandes : sonore, applique" k des choses
petites, a la difference de ozen, qui ne
se dit que des grandes.
OSezki (R-bid), lugar sombrio, endroit
sombre. Izeya kta lbrra aztan dra oSez-
kjetan, el abeto y el pino crecen en
lugares sombrios, le sapin et le pin
poussent dans des endroits sombres.
Osgorri, cielo rojizo de la ma liana y
de la tarde, del rouge&tre du matin et de
Vapres-midi. (Oih. ms.)
Osigoren (B-ond), glandulas, paperas:
glandes, goitre.
Osilapiko (G-and). (V. OSifiapiko.)
OSIN : i° (c), pozo, puits. = Osin
propiamente indica pozo en el sentido
de sitio 6 paraje en donde los rios tie-
nen mayor profundidad. Algunos lo
toman en el sentido de « charco ». Osin
indique proprement le puits dans le sens
d'endroit ou de parage ou les rivi&res
atteignent la plus grande profondeur.
Quelques-uns lui donnent la signification
'de « mare ». Osin baltz (B-g), osin beltz
(G-and), pozo profundisimo, puits tres
profond. Arstoa osinean irriz-irriz ito-
tzbn da, el burro se ahoga riendo en el
pozo, I'ine se noie en riant dans le puits.
(Oih. Prov. 44. ) — 2° (G-azk-ori), mar,
mer. — 3° (B-ar), orinal : urinal, vase de
nu it m — 4° (B-ar, G-iz), orina, urine. —
5° (AN-goiz-lez, G-and-ern-etS-irur-t),
ortiga, or tie. — 6° (G-irur), remolino
de agua en los rios : remous , tourbillon
d'eau dans les rivieres. — 7° (BN-s),
ventisca, viento con nieve : bourrasque,
tempite de neige et de vent. — 8° Hosin
(L), abismo, abtme. Egoitza airos eta
PULlT HORREN BEUERBKO ALOEAN IDBKITZEN
DIRE HOSlft IKHARAGARRIAK , bajo esa
esbelta y agradable morada se abren
abismos espantosos, au bas de cette
simple et gracieuse habitation s'ouvrent
des abimes effrayanls. (Dasc. Atheka.
6-7.)
OSin : 1° (BN-s), sonoro, sonore. Var.
de oSen. J Zer mii oSina dunan gazteto
korrbk ! { que lengua tan sonora tiene
esa jovencital quelle langue sonore pos-
sede cette jeune fille I — 2° ( B-a ) , fondo,
fond. Baita berb zure ontasun oSin
BAGAKOAK NIRI ETA GIZAKUME GUZTI-GUZTIAI
EGIN1EO MBSBOE NEURR1 - BAAKOAK GAITI ,
tambien por los inmensos favores otor-
gados a mi y a todas las personas por
vuestra bondad sin fondo, aussi pour les
immenses faveurs que vous m'avez oc-
troy 6es de mime qu'k tout le monde par
votre bonU infinie. (All. Esku-lib. 8-4.)
— 3° (B-g,...), charco, pozo pequefio :
flaque, mare.
OSifiapiko (G-and), yezgo mayor?,
grande hieble. ( Bot.) Lur gizenetan ta
MAUSARRBTAN BLTZEN DAN BBLAR LORE-
TSURI BAT DA oSlNAPIKOA , AZIENDAK JATEN
bztuena; gizonaren bestetsu asten da
(G-and) : el yezgo mayor es una hierba
de flor blanca que crece en tierras blan-
das y escogidas ; no la come el ganado ;
crece casi tan to como el homo re : la
arande hieble est une plante a fleurs
blanches quipousse dans les terres mo lies
et choisies; le be" tail ne la manae pas;
elle atteint presque la taille de Vhomme.
OSindu (B-g), empozar el lino, mettre
le lin dans le rouloir oour le faire rouir.
Osintegi (B-ar-elg), urinario, mingi-
torio : urinoir, pissoliere.
OsitSeka (ms-Lond), sanicula, sanicle.
(Bot.)
OSk (AN), onomat. del acto de m or-
der, onomat. de Vaction de mordre.
OSk egin (AN, G), morder, mordre.
Oska (B, G), haciendo ruido : tapa-
geant, faisant du bruit.
Oaka : 1° (AN-b), hendedura, fisura
hecha con instrumento cortante : fente,
entaille faite a I'aide d'un instrument tran-
chant. Eearrak nabal bat makil unbn
oSkatzbko, trae una navaja para hender
este palo, apporte un couteau pour fendre
ce biton. — 2° (AN-b), mordedura, herida
hecha con los dientes : morsure, b less u re
faite avec les dents. Otsoak oSkatu diaz-
kuk lau ARDi, el lobo ha mordido cuatro
de nuestras oveias, le loup a mordu
quatre brebis ie notre troupeau. —
3° (AN-b, L-ain), fest6n, feston. Altare-
GAINBKO OIALAK, BAZTERRBTIK OSKATZEN
BADA, EDERKIAGO EMATEN DU '. el paflO que
cubre el altar hace mejor efecto, si se le
festonea por el borde : le drap qui couvre
Vautel produit un meilleur effet, si on en
festonne la bordure. Dimin. de ozka (3°).
— 4° (R-uzt), friecillo, froid peu intense.
OSka nago , estoy de frio , j'ai froid. —
5° (AN-b), picadura, piqtire. Dimin. de
ozka (6°).
OSKAR (B-ar-elg-zig), estrepito,
fragor : fracas, tumulte. Ze oskarra
atarata dau juzturiak (B-zig) , que fra-
gor produce el trueno, quel fracas pro-
duit le tonnerre.
Oakar: 1° (BN-baie), fest6n, feston.
— 2° (G-and, L-ain}, fresco, frais.
Oakarratu (BN), festonear, feston-
ner.
Oskatu : 1° (AN-b, L-ain), festonear,
cortar la ropa en festones : festonner,
denteler, dtcouper le linge en festons. —
2° (AN-b), hender, morder : fendre,
mordre. (V. OBka, i°, 2°.)
Oake (R, S), esti^ma, mella en la
extremidad de la oreja, marca que se
hace a las ovejas : entaille, dent que Von
fait a Vextrimite' des oreilles des brebis
pour les reconnattre.
OSKI : lo (B, arc, BN-am, R, S),
zap a to, Soulier. = En algunas partes,
p. ej. en Mugerre, se toma en el sentido
de « zapato tosco ». Dans quelques loca-
UUs, p. ex. a Mugerre, on le prend dans
le sens de « savate ». Arotz dinean zirola,
oski gitSi urratu doa : cuando el zapa-
tero se hace carpintero, pocos zapatos
se desgarran : quand le cordonnier se fait
charpentier, peu de sou Hers se de'chirent.
(Refranes, 275.) Ezta eman oin orori oski
gorri, no corresponde a todos los pies
usar zapatos rojos , il n'appartient pas a
tous lespieds de porter des sou lie rs rouges.
(Oih. Prov. 163.) Hoski osoa naiz etena,
eskuan BAifto oinean obea : el zapato
roto 6 sano mas vale en el pie que en la
mano, le Soulier abime' ou solide est
mieux dans le pied que dans la main.
(Refranes, 288.) — 2° (BN-gar|, mon-
t6n : las, pile. Sator-oski (BN-gar),
topera, taupinte. Mate la - oskiak (^BN-
ald), carrillos de monja boba, joues
fratcheset rebondies. — 3° (G), dentera,
agacement des dents.
Oski-egile (S), zapatero, cordonnier.
Oakilaso (B-ar), arrendajo, grajo,
geai {oiseau).
Oskin, hoskin (BN, L, S) : 1<> den-
tera, agacement des dents. — 2° indet.
de hoskindu. Harekin irriz bz hari,...
ZURE HORTZAK HOSKIN DITEZEN BELDURREZ I
no te rias con 61,... no sea que tus dientes
sientan la dentera : ne ris pas avec lui,...
et a la fin tu grinceras des dents. ( Duv.
Eccli. xxx-lO.J
OskinaSo (BN-ezp) , Var de oskilaso.
Hoskindu (BN, L, S), causar den-
tera , causer l f agacement des dents.
Hoskindura, dentera, agacement de
dents. (Duv. ms.)
Oskitu (G-t-zeg), producirse dentera,
agacer les dents.
Oskizola , suela de zapato , semelle de
Soulier. (Lecl.)
Oako fAN-b, R), fresco, frais. Dimin.
de ozko (2°).
OSKOL : 1° (B-ar-m-mu), cascara :
coquille, coque. Arrautzoskol , cascara
de huevo, coquille d'ceuf. IntSaurroskol,
cascara de nuez, coque de noix. Gaztai-
Aoskol (B-ar), erizo de la cas tafia, bogue
de la chitaigne. — 2° (AN, Lacoiz.), cor-
teza de arbol, conjunto de epidermis,
cubierta herbacea y liber : 4corce
d'arbre, ensemble de Vipiderme, 6corce
her bade et liber. — 3° (B-m-mu), ufta,
ohgle. Atz- oskol, atzaskol (B-l), atza-
mar-oskol (B-m ?, Bart. 11-170-27) , ufla,
lit. : cascara de dedo : ongle, lit. : co-
quille de doigt. — 4° (B ?), concha,
coquillage. — 5° (B-l), cosa pequena,
insignificante : chose petite, insignifiante.
Baserri oskol, aldehuela, hameau. EtSe
oskol, casucha , maisonnette. — 6° (B-i) ,
enjuto, encogido, seco (se dice de vege-
tales) : rabougri, recroquevilU , sec (se
dit des vigttaux). — 7° (B-l), castafia
huera, ch&taigne vide. — 8° (B-l), cupula
de la bellota , cupule du gland.
Oskola-maka (B-i), oskola-mokolo
(B-l), oskola-moskolo (B-m), mancho-
nes, p. ej. de barro en el suelo, ropa,
cara : iclaboussures , p. ex. de boue, sur
le sol, V habit ou la figure.
Oakotu (R), refrescar, rafrakhir.
OSkotu da trbnpa, ha refrescado el
tiempo , le temps s f est rafratchi.
OSO : 1° (c), entero, entier. Oso ta
bizi : en cuerpo y alma , lit. : entero y
vivo : en corps et en dme , lit. : entier et
vivant. (Araq.) — 2° (AN, B, BN, S), sano :
sain , bien portant. Oso diradbnbk eztute
mbdikurbn beharrik, los sanos no tienen
necesidad de medico, ce ne sont point
ceux qui se portent bien qui ont besoin
de m4decin. (Leiz. Marc, n-17.) Eta
Jesusek entzunik, esan eban : Eztaukb
osagilaren prbminarik osoak , ezpada
gbisoak (B, Ur. Matth. ix-12) : y oyendolo
Jesus, dijo: Los sanos no tienen nece-
sidad de medico, sino los enfermos :
J6sus, entendant cela, leur dit : Ce ne sont
point les bien portanls qui ont besoin de
me'decin, mais les ma lades. Ala eri ala
oso izan ziten, sea que este usted en-
fermo 6 sano, que vous soyez ma lade ou
bien portant. (Rodr.) Jainkoak oso bbgi-
ratu ditu, Dios les ha guardado sanos,
Dieu les a garde's sains et saufs. (Prop.
II, p. 61.) — 3° (AN-b, G), enteramente,
entier ement. Oso ederra, enteramente
hermoso : entUrement beau, tout a fait
beau. Ezta onbntzat bigungarririk :
SBNDO-SBNDO, OSOZ OSO DAROEZ AGINDU
guztiak : para estos no hay lenitivos :
cumplen extrictamente y a colmo cuanto
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OSO — OSTARTE
139
se les manda : pour ceux-ci il n'y a pas
d'adoucissements ; Us accomplissent stric-
tement et complement ce qu'on leur
commande. (Per. Ab. 125-16.)— 4° (AN,
G-and), tardo en andar : tratnard, lent
a la marche. — 5° (c), sincero, ingenuo :
sincere, ingenu. = En algunos pueblos,
como B-eib, repitiendo esta palabra 6
poniendola en superlativo, se denota al
fatuo, bobo : oso*-osoa, « el bobo. »
Dans quelques locality's, comme B-eib, ce
mot respite ou mis au superlatif denote
le sot, le bita : oso-osoa, « le benit. »
OSO ( BN-s ) , voz con que se espanta
a las gallinas, mot avec lequel on effa-
rouche les poules.
Osoki : 1° (AN, BN, S), enteramente,
perfectamente : entierement, parfaite-
ment. — 2° (AN-b), sinceramente, since-
rement.
Osorik: l°(c), (estar) entero, intacto:
(itre) enlier, intact. Bbre anoitasun neu-
RRI BAGAKOA GERATUKO ZAN BETI LEGEZ
osorik : su infinita grandeza habra que-
dado, como siempre, intacta : son infinie
grandeur sera restee, comme toujours,
intacte. (Bart. 1-55-22.) — 2° (BN), en
sana salud, en bonne sante. Hire anayb
ETHORRI IZAN DUK ETA HIL UKAN DIE HIRE
AITAK ARETZE GIZEN BAT, ZEREN OSORIK
hura rezebitu duen : tu hermano ha
venido, y tu padre ha hecho ma tar un
ternero cebado , porque le ha recobrado
salvo : votre frere est arrive", et voire
pere a tu6 le veau gras parce qu'il Va
recouvre sain et sauf. (Leiz. Luc. xv-27.)
Osoro (B, ...), enteramente, entiere-
ment. Oso-osoro (B, ...), muy entera-
mente (es forma ampulosay pleonastica) :
absolument, tout a fait (c f est une forme
emphatique et pUonaslique). Kapulua-
REN BARRUAN DAGOZAN ARRAK OSO-OSORO
ezkurba djrudib, los gusanos que estan
dentro del capullo se parecen entera-
mente a la bellota, les vers qui setrouvent
dans le cocon ressemblent tout a fait au
gland. (Dial. bas. 7-4.)
Osotasun : 1° (c), integridad, inte-
grity. (D'Urt. Gram. 42.) — 2° (AN-b),
sinceridad, since'riU. Osotasun andiare-
kin mintzatu da, ha hablado con toda sin-
ceridad , il a parU en toute since'ritt.
Osotoro (G), enteramente, entiere-
ment. Zeren iru gauz oek tSit bearrak
DIRAN PENITENZIKO SAKRAMENTUA OSATZEKO
ETA BEKATUEN BARKAZIOA OSOTORO IRISTEKO,
porque esas tres cosas son muy necesa-
rias para completar el sacramento de la
Penitencia y para alcanzar enteramente
el perd6n de los pecados , parce que ces
trois choses sont tres ndcessaires pour
computer le sacrement de la Penitence et
pour obtenir entierement le pardon des
p6ch6s. (Ag. Eracus. 6-15.)
Osotu : 1° (AN-b, B-m), concluir, com-
pletar : conclure, terminer, completer.
Familiak osotu d i rene an, cuando las
familias se han completado, quand les
families sont au complet. (Prop. 1882,
p. 164.) — 2° (B-a, G), restituir lo
nurtado , reparar el dafio : restituer le
vole, reparer le dommage. Baina ostu
BALDIN BALI OTB, OSOTUKO OIO KALTBA
jabeari : mas si se lo hubieren robado,
resarcira el dafio a su duefto : mais si la
bite a ete derobee chez lui, il sera tenu
de reparer le dommage. (Ur. Ex. xxn-
12.) — 3° indemnizar, indemniser. (Afi.
ms.)
OSotu (BN-s, R-uzt), espantar, ahuyen-
tar : effaroucher, mettre en fuite.
Ospa: 1° (BN, Sal.), fama, vanaglo-
ria : renommee, vanterie. — 2© (Lc),
pompa, boa to : pompe, magnificence. —
3* (L), indet. de ospatu, gloriGcar, glo-
rifier. Sionen ospa obzatbn zure izena ,
para que glorifiquen vuestro nombre en
Si6n, afin qu'ils glorifient votre nom dans
Sion. (J. Etcheb. Eliz. 337.)
Ospagarri , digno de gloria , digne de
gloire. (Duv. ms.)
Ospagarxitasun , magnificencia , ma-
gnificence.
Ospatsu (L), hospatsu (BN, L),
famoso, ceiebre: fameux, ceiebre.
Ospatu (BN-gar, L), hospatu (S. P.) :
1° celebrar, publicar : ceiebrer , publier.
Nik hospatu dut hbrri hautan zubn
izena , yo he publicado en estos paises
vuestro nombre, fai publie votre nom
dans ces pays. (Oih. 181-4.) — 2° (L?),
noble, noble. Zubri nago, espanol
ospatuak : a vosotros me dirijo , nobles
Espanol es : c'est done a vous que je m'a-
dresse, nobles Espagnols. (Dasc. Atheka.
172-12.)
Ospaz (BN, Sal.), por vanagloria, par
vanterie.
OSPE : (AN, B-tS, BN, L), fama, repu-
taci6n : renommee, reputation. Israelen
izanen da handi harbn ospea, en Israel
ser£ grande su fama, $a renommee sera
grande en Israel. (J. Etcheb. Noel. 20-
l0.) ABERATS IZAITEA BAlftO HOSPE ONA
obeago, mejor es buena fama que ser
rico, bonne renommee vaut mieux que
ceinlure doree. (Refranes, 2.) Gal bidi
gizona, ez aren ospe ona : pierdase el
hombre, y no su buena fama : que Vhomme
se perde, mais non sa renommee. (Refra-
nes, 189.) Aldi gbiztoan jaio do a hospe
(sic) geiztokoa, en mal punto suele
haber nacido el de mala fama, celui qui
est mal renomme est ne dans un mau-
vais lieu. (Refranes, 107.) — 2° (BN?,
L ? ) , gloria , gloire. Jaunaren ospeak
bbthb zubn Jaunaren etSba , la gloria del
Sefior habia llenado la casa del Senor, la
gloire du Seigneur avail empli la maison
du Seigneur. (Duv. Ill Reg. vni-H.) —
3° (B), bulla, estrgpito : vacarme, fracas.
Eztozu bntzungo nire etSean biraorik,
ez baraila, ospe, atralaka ta isk1b1du-
rik : en mi casa no oira usted maldicio-
nes, ni barullo, ni estrepito, ni penden-
cia, ni ruido : vous n'entendrez dans ma
maison ni maledictions, ni vacarme, ni
fracas, ni querelle, ni bruit. (Per. Ab.
92-28.) — 4° (BN-ald), solemnidad , solen-
nite. Ospe handitan ehortzi dute, le han
enterrado con gran solemnidad, Us Vont
enter re en grande solennite. — 5° (AN-b),
frondosidad , follaje : frondaison, feuil-
lage.
Ospedun, glorioso, glorieux. (Duv.
ms.)
Ospe- gab e (AN, BN,...), sin ruido, sin
fama, sin gloria : sans bruit, sans renom-
mee, sans gloire. (V. Ospe, 1°, 2°, 3°,...)
Ospegabeko, sin gloria, desconocido :
sans gloire, inconnu. (Duv. ms.)
OSPEL : 1° (AN-lez, Gc), paraje som-
brio, endroit sombre. — 2° (B-art-el-
m-o, G-zeg), sabafi6n de los pies, a dife-
rencia de azkordin, que es de las manos :
engelure des pieds, a la difference de
azkordin, qui est celle des mains.
Ospeldu (BN-s), madurar mucho las
frutas, mflrir bien ou beaucoup (les
fruits).
Ospen (AN, Araq.), rumor, celebri-
dad : rumeur, ceiebrite.
Ospetsu : 1° (B-ang-t§, BN), famoso,
ceiebre, ilustre : fameux, ceiebre, illustre.
— 2° (G), solemne, solennel. Zazpigarren
EGUNA IZANGO DA OSPETSU ETA SANTUAGOA,
el s£ptimo dia sera mas solemne y mas
santo, le septieme jour sera le plus
solennel et le plus saint. (Ur. Lev.
xxni-8.)
Ospetsuki, gloriosamente , g lor ie use-
merit. (Duv. ms.)
Osta (AN, G), hosta (BN, L, S), Var.
de osto , uosto en algunos derivados :
Var. de osto, hosto dans quelques deri-
ves.
Ostaari (B-ar), hu£sped : hdte, qui est
descendu a Vhdtel.
OStaben (git) , carcel , prison.
Ostadar (S-maul), arco iris, arc-en-
ciel. Var. de orzadar.
Hostadura, foliaci6n : numerotage,
foliotage. (Duv. ms.)
Hostai (L), follaje, feuillage. Arbo-
LEN HOSTAYAK TRABATZEN DITU IGUZKIA
ETA HAIZEA, ETA LURRA EZTA AGORTZEN I
el follaje de los arboles impide el paso
al sol y al viento, y la tierra no se seca :
le feuillage des arbres empiche le pas-
sage au soleil et au vent, et la terre ne se
sec he pas. (Duv. Labor. 150-28.)
Ostail: 1° (BN-ald-s), follaje, Iefio
con hojas : feuillee, bois pourvu de
feuilles. — 2° ( BN-ald -gar-s), seroja,
hojas caidas, lit. : hoja muerta : feuilles
mortes, feuilles tombees.
Ostalari (AN-b, B-ofi, BN-s, G-and-
gab-ord-zeg, R), posadero, meso-
nero : hotelier, aubergiste. = Igual-
mente Hainan muchos al hu£sped. Un
grand nombre de personnes appellent
ainsi Vhdte.
Hostaldi, foliaci6n : numerotage, folio-
tage. (Duv. ms.)
Ostaler (BNc, Sc), posadero : hdte-
lier, cabaretier. (?)
Ostalersa (BN, Sc), posadera 6 meso-
nera, hdteliere ou aubergiste. = La ter-
minaci6n generica no nos pertenece. La
terminaison generique ne nous appartient
pas.
Ostalier (BN-s), hu^sped, hdte.
Ostape (G-and), sombra que proyec-
tan las hojas de un arbol : ombrage,
ombre que projeltent les feuilles d'un
arbre.
Ostar (BN-aezk), hostar (L) : 1° rama
fresca, lefia provista de hojas : rameau
feuillu, bois pourvu de feuilles. —
2° ( BN-aezk , L - ain ) , mosquero , emou-
choir. — 3° (AN-b), follaje, feuil-
lage.
Ostarba (AN-b, BN-ald, Gc), Var. de
OSTAR (1°, 2°).
Ostargi (AN-arez, B-ofi, G-iz, L-ain),
claridad del cielo, clarte du ciel.
Ostarku (B-1-m-ofi), arco iris, arc-
en -ciel.
Ostaro (?, S. P.), mayo, mai.
OSTARREN (G-zumay), esquino,
erizo de mar, g£nero de equinodermos :
oursin, herisson de mer, echinoderme a
coquille herissee de pointes mobiles.
Ostarte (B-ar-arg-ofi, G-gab-ord-zeg),
ratos en aue el sol sale por entre las
nubes : ecnappee, instant pendant lequel
le soleil perce a travers les nuages.
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140
OSTARTS — OSTERA
OstarUt (ms-Lond), falso pl&tano,
faux platane. (Bot.)
Ostatari : 1° (B-esk-l-t§, G-and),
hugsped : hole, celui qui est log 6. —
2° (AN-b, B, ..., G), hospedero, fondista :
hdtelier, aubergiste.
Ostatatu (AN, BN, L, S), albergar,
dar posada : htberger, donner Vhospita-
UU. Eta edozeinek btzaitzaztbn ostata
ETA EZTETZAN ENT2UN ZUEN SOLASAK , ETSB-
TIK EDO HIR1TJK KANPORAKOAN IHARROSA-
ZUE ZUEN OINETAKO HERRAUTSA : y todo el
que no os recibiere, ni oyere vuestras
palabras , al salir fuera de la casa , 6 de
la ciudad , sacudid el polvo de vuestros
pies : si Von refuse de vous recevoir et
oVtcouter votre parole, sortez de cette
maison ou de cette ville en secouant la
poussiere de vos pieds. (Duv. Malth. x-
14.) = En la edici6n de Pau de 1898
corrigieron asi..., dans Vendition de Pau
de 4898 on corrigea a ins i : Eta norbei-
TBK EZBAZAITUZTE OSTATATZEN EDO BRRBZI-
BITZBN , EZ ZUEN SOLASAK ENTZUTEN.
Ostatatzaile, el que da hospitalidad :
logeur, celui qui donne V hospitality.
Ostate (Gt), puerta excusada : porle
cache' e, secrete. Irtbn ziran ostate batb-
tik, y salieron por una puerta excusada ,
elles sortirent par une porle de derriere.
(Ur. Dan. xm-18.) = En el cap. xiv-20,
dice ateoste. Dans le chapitre xiv-20, il
dit ATEOSTE.
OstatSiki (AN-goiz-oy,G-et5-us),per-
folla , hojas inmediatas a la mazorca de
maiz, gaine de feuilles qui enveloppent
Ve'pi de mats.
OstatSuri (?, Lacoiz.), mostajo, ber-
geronl. (Bot J
OSTATTJ (c), posada, fonda : auberge,
hotel. Eta hartan, nor bere ostatu jaki-
NBAN BEZALA , OSTATATZEN DA DEABRUA I y
en ella (en la persona ociosa) se hos-
peda el diablo, como cada cual en su
posada : et dans elle ( dans la personne
oisive) le diable s'h&berge, comme cha-
cun dans son hdlel.lAx. 3M8-22.) Osta-
tuan zor utzi (BN, u, R, S) : dejar deuda
en la posada (se dice, jocosamente, de
Siien en el ruedo del vestido arrastra
gun pedazo de zarza) : laisser une dette
a V auberge (se dit,plaisamment, dequel-
qu'un qui tratne au bord de son vHe-
ment un fragment de ronce). Ostatuz
bgon (c), estar hospedado, 4tre log4.
I BADA ZURB A1TARBN ETSBAN OSTATUZ BGO-
teko tokirik? ihay en la casa de tu
padre lugar para posar ? y a-t-il dans la
maison de ton pere une place ou nous
puissions passer la nuil ? (Ur. Gen. xxiv-
23.) — 2° (L, arc?), acoger, accueillir.
I NoRK KIDATUKO , NORK OSTATUKO DU ?
i quten le guiara , quien le acogera ? qui
le guidera, qui I'accueillera? (Ax. 3«-
xvn-14.) — 3« (AN, BN, G, L, R-uzt, S),
hostatu (L, ...), cubrirse de hojas :
feuiller, se couvrir de feuilles.
Ostatukari (AN, BN, L-ain, S), osta-
tukoi (AN-b), aficionado a la taberna :
traine- cabaret, individu qui fre'quente
V auberge.
Ostatutar (R), hue*sped, hdte.
Ostatuzai (R-uzt), posadero, cabare-
tier.
Ostatuzain ( L-ain ) : 1 ° posadero, au-
bergiste. — 2° aficionado a la taberna :
tratne-cabaret , affectionne" A V auberge.
Ostaza (B?, ms -Lond), gordolobo :
molene, bouillon- blanc. (Bot.)
Ostazuri: 1° (Lacoiz.), mostajo, ber-
aero/i?. (Bot.} — 2° (B?, m«-Lond, G?,
Izt.), chopo bianco, peuplier.
OSTE : 1° (AN?, Be), parte trasera,
par tie de derri&re. — 2° (Be), parte con-
traria, partie contraire. — 3° (AN?, BN,
L, S), gentio, grand e cantidad : foule,
grandequantite'.ETAOSTEnANDiAKJARBAiKi
zitzaizkon Galilbatik, y le fueron sigui-
endo grandes muchedumbres de la Gali-
lea, et une grande multitude le suivit
de la GaliUe. (Duv. Matth. iv-25.) =
Esta palabra, dice Duvoisin hablando
de esta acepci6n , es sin duda la antigua
francesa ost, « ejer-cito; » pero nunca se
ha empleado en este ultimo sentido. Ce
mot, ait Duvoisin en parlant de cette
acception, est sans doute le vieux mot
francais ost, aarmie; » mais jamais il
n'a iU employe" dans ce dernier sens.
Zerren jatostbko konbersazinoan asko-
TAN ETORRI DOAZ EZTABAIDAK , porque en
las conversaciones de sobre comida se
originan muchas veces discusiones, parce
que dans les conversations qui suivent le
repas il survient souvent des discussions.
(Gapan. 127-12.) = En cualquiera de
estas acepciones se usa tambi£n la pala-
bra ostb como si fuera un sufijo. Bazka-
LOSTBAN DOAZ ALPERRAK LOTARA , « deS-
pu6s de comer van los ociosos a dor-
mir. >> (Azk. E.-M. Parn. 328-1 .)Horrela
sartu zan Jesus Jauna Jbrusalbmbn jendb-
ostb baten erdian : « asi entr6 Jesus en
Jerusalen, en medio de una muchedum-
bre de pueblo. » (Joan. Saind. 1-26-26.)
Dans toutes les acceptions suivantes on use
du mot ostb comme s'il 4tait suffixe. Baz-
KALOSTBAN DOAZ ALPERRAK LOTARA, « apreS
diner les oisifs vont se coucher. » (Azk.
E.-M. Parn. 328-1.) Horrela sartu zan
Jesus Jauna Jbrusalbmbn jende ostb
baten erdian, « Jtsus entra ainsi a Jeru-
salem au milieu d'une foule de peuple. »
(Joan. Saind. 1-26-26.) — 4° (Be), forma
parte de un dicho vulgar; lo decimos
cuando se nos habla mucho de alguien 6
de algo, por. ej. de alios, y nos cansa ya
la repetici6n : ce mot fait partie d'un die-
ton populaire, dont nous nous servons
quand on nous parte beaucoup de quel-
qu'un ou de quelque chose, p. ex. d'an-
n£es, et qu'on nous en lasse avec la repe-
tition. |Ze urtb ta urtb oste! iqu£ (me
habla usted de ) afios y alios ! que \me
parlez-vous) d'anntes et d'anntesl (Per.
Ab. 72-8.) — 5° (B-ofl, F. Seg.), extralio
a la familia, stranger a la famille. —
6° (B-tS), mal cuerpo al dia siguiente de
una francachela, malaise ressenti le len-
demain d'une bombance.
Ostean : 1° (Be), detras: derrUre,
apres. Nekbarbn ostean poza, despues
del trabajo el regocijo, apres le travail
la rtjouissance. (Refranes, 41.) — 2° (Be),
ademas (de] , fuera (de] , excepto, salvo :
en outre (ae), hors (ae), excepts, sauf.
Onbzaz ostean, ademas de esto, en outre
de ceci. (Bart. 1-8-8.) Direanak, et5e-su-
KALDBTAN BEAR DIRBAN APUR BATZUBZ
OSTEAN , BURDINATUTBN DIRA ESATBRAKO : •
todas (las lefias) , excepto algunas pocas
que se necesitan en las cocinas domesti-
cas (sic), se convierten, por decirlo
asi, en hierro : to us (les bois), excepts
quelques-uns dont on a besoin dans les
cuisines domestiques (sic), se conver-
tissent, pour ainsi dire, en fer. (Per. Ab.
129-1.) — 3° (B-m), de lo contrario, au
contraire. = Es de advertir que en la
primera acepci6n es politona, ostean;
al pa so que en las dos ultimas es mono-
tona: ostean. // est bon d f observer que,
dans la premiere acception, ce mot est
poly tone, ostean, tandis que dans les
deux autres il est monotone, ostean.
Ostegun (AN, BN-am-gar-ist, Gc, S) ,
jueves, jeudi. Var. de orzegun.
Ostegun aizaro (AN, All. ms), jueves
santo, jeudi saint.
Ostegun gizen (AN-b, BN-am-gar,
Gc, L-ain), jueves gordo : jeudi gras,
jeudi de carnaval.
Ostegunkari ( BN , L ) , quien hace u
obra en jueves, quiconque agit ou tra-
vaille le jeudi. Ostegunkari joan zuzun ,
se fue en jueves, il partit un jeudi.
Ostei, osteian, osteirengo (B-o),
Var. de oste (i°), ostean (1°), ostbrbngo.
Osteka (BN, L), por grandes grupos,
par masses. Osteka berra beitbz lurra-
ren gainean, multipliquense en gran
muchedumbre sobre la tierra, qu'ils se
multiplient en grand nombre sur la
terre. (Duv. Gen. xlviii-16.) Giristinoak
osteka hilaraztbn ditu, hace matar a los
cristianos por muchedumbres, il fait
mourir les chritiens par masses. (Prop.
II, p. 88.)
Osteka tu, reunirse en multitud, se
rassembler en multitude. ( Duv. ms.)
Osteko : 1° (Be), posterior, posUrieur.
— 2° (B, Mog.), excepto, excepte'.
Osteko aide (B-m), respaldo, dossier
oVun siege.
Osteleuri, agua de tern pes tad, eau de
tempSte. (Lar. Supl. D. T.\
Oaten (B-a-o), escondriio, cachette.
Ostendera (B), escondrijo, cachette.
Agertu egidazuz, Jauna, enb biotzeko
okuiIu ta ostendera guztjak : Senor,
mostradme todos los rincones y escon-
drijos de mi coraz6n : Seigneur, mon-
trez-moi tous les coins et recoins de mon
cceur. (Ah. Esku-lib. 111-7.)
Ostenda : 1° (B-a-bas-o), esconderse,
se cacher. Lbku ostenduan zagozala,
besoak zabaldu; kaleti atSina bazoaz,
begiak batuta joan : estando en lugar
oculto, poned en cruz los brazos ; si vais
calle adelante, idos con los oios recogi-
dos: vous trouvant dans un lieu retire",
mettez les bras en croix; si vous mar-
chez dans la rue, allez les yeux recueillis.
(An. Esku-lib. 56-2.) — 2° (B, arc),atra-
sarse, s'attarder. Ostenduko zara ta aldi
igaroa oraetan g a izt a : os atrasar&s , y
es dificil de agarrar el tiempo pasado :
vous vous attarderez, et il est difficile
de rattraper le temps perdu. (Refranes,
144.) = La traducci6n espaliola del au-
tor es muy anticuada. Gaizta es contrac-
ci6n de gatS da, gaitz da. La traduction
espagnole de Vauteur est tr&s vieillie.
Gaizta est une contraction de gat3 da,
gaitz da.
Osten-ostenka (B-o), al escondite,
juego que consiste en que uno tiene que
descubrir los escondrijos en que se ocul-
tan los compafieros : cache -cache, jeu
d'enfants qui consiste en ce que Pun d'eux
cherche ses camarades cache's.
Ostera: 1» (Be), (a) detras, derriere
(adverbe). Ormostera joan da, ha ido
detras de la pared , il est alU derri&re le
mur. = La idea de ostb afiade a la de
atze, « atras, » la nota de « ocultaci6n ».
« Vaya usted atras » no se dice zoaz
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OSTERAKA — OSTILATU
141
ostera, sino zoaz atzkra; en cambio
« detras de », esta mejor dicho osteko;
OSTEAN , OSTERA, OSTETIK,... OUe ATZEKO ,
atzean, atzera, atzetik. Uidie de oste
ajoute a celle de atze, <( arriere, » la note
de « occupation 1 ». « Allez derriere »
ne se dit pas zoaz ostera, maw zoaz
atzera. Par contre, « derriere » est
mieux dit osteko, ostean, ostera, oste-
tik,... que ATZEKO, ATZEAN, atzera, atze-
tik. — 2° (Be), viaje, voyage. Ostera
asko erabiLi (Be), hacer mucnos viaies,
faire beaucoup de voyages. — 3° (Be), al
contrario, pero : au contraire, mais.
Berein edanaoo ta bizkorrago egoten
dira j ni, ostera, edanago ta ilago, logu-
reak erretbn : muchos cuanto mas be-
ben suelen estar mas vivos ; yo, al con-
trario, cuanto mas bebo mas muerto,
muriendo (lit. : asando) de suefio : beau-
coup sont habitue llement d'autant plus
vifs, qu'ils boiventdavantage ; quanta moi,
au contraire, plus je bois f plus je suis
mort, mourant (lit. : grillant) de som-
meil. — 4° (Be), otra vez, de nuevo : une
autrefois, de nouveau. Goituten dabbna
ABB EGINGO DOT NEURE JaUNGOIKOAREN
BLEIZAN ETA EZTAU URTENGO OSTERA KAN-
pora : a quien venciere lo hare" columna
en el templo de mi Dios, y no saldra
jamas fuera : celui qui vaincra, fen
ferai une colonne dans le temple de mon
Dieu, et il n'ensortira plus. (Apoc. in-12.)
NOEREN ONDORIK BERE SEMEEN ARTEAN LAS-
TER IKUSTEN DIRA OSTERA BERE LUJURIAREN
NEGARGARRI BARRIAK : despU^S de Noe"
Eronto se ven de nuevo, entre sus hijos,
echos la men tables nuevos de la luju-
ria : immediate me nt apres Noi on vit de
nouveau, parmi ses fils, des faits lamen-
tables et nouveaux de la luxure. (Bart.
11-46-13.) DlRAUTSB BUREN MAISUAK I ElfE-
TIK PUSKATERA ENOZUE IKUSIKO J ETA
OSTERA : EMETIK PUSKATERA IKUSIKO NOZUE I
les dice el Maestro : De aqui a poco no
me verbis ; y de nuevo : De aqui a poco
me verbis : le Mattre leur dit : Dans peu
de temps vous ne me verrez plus; et de
nouveau : Dans peu de temps vous me
verrez. (Ast. Urt. I, p. xxx-24.) Ostera
ta ostera ( Be , G), una y otra vez,
repetidas veces, une fois et encore une
autre. Peru, esan bear deutsut ostera ta
OSTERA NI BAlftO GEIAGO ZAREALA I Pedro,
debo deciros una y otra vez que sois mas
que yo : Pierre, je dois vous dire une
fois et encore une autre que vous ites
plus que moi. (Per. Ab. 189-1 .) — 5° (Be),
{ toma ! (se usa como exclamaci6n de
sorpresa cuando alguien bace 6 promete
6 dice lo contrario de lo que antes hizo ,
prometi6 6 dijo) : tiensl tiens I excla-
mation de surprise usitie, p. ex. lorsque
quelqu f un fait, promet ou dit le con-
traire de ce qu f il avail fait, promis ou
dit. J Ostera ! etziReala jausiko ta ibili
ta ibiLi blaust , £ e ? | toma ! que no
babia usted de caer y al fin y a la pos-
tre se ha caido , I eh ? tiens 1 que vous
n'alliez pas tomber, et en fin de compte
vous ites tombi, hein? = Sucede con
ostera lo que con ostean : que cambia
de acento segun las acepciones. En las
dos primeras es politona : osteba , en las
tres ultimas es mon6tona, ostera. //
arrive avec ostera ce qui se produit pour
ostean : il change d' accent selon Us accep-
tions. Dans les deux premieres il est
poly tone, oste ra ; dans les trois dernieres,
monotone, ostera.
Osteraka (Be), viajando, voyageant.
Osterako : 1° (B-l), ocurrencia , vulg. :
salida de pie de banco : boutade, sail-
lie hors de propos. \ Ori da osterako a !
{ vaya una ocurrencia 1 vous m'en dites
une bonne I ( De ostera , 5°.) — 2fi ( Be) ,
ocasi6n inmediata, occasion immediate.
Ondo ibili, osterako artean : andar
bien, hasta otra vez: alter bien, jusqu y a
une autre fois. (Per. Ab. 436-10.)
Osterantzean (Be), de lo contrario,
lit. : en el de hacia atras : autrement, au
contraire, lit. : dans celui de vers der-
rUre. Osterantzean eztago ama etSean ,
bnb alabatSu edbrra : de lo contrario la
madre no esta en casa, hermosa hija mia
(die. pop.) : au contraire, la mere n'est
pas cnez elle, ma jolie fille. (Ibaiz. I-
71-2*.) Osterantzean entzun bear da
Meza santua ta osoa, pbkatu mortala-
ren bean : de lo contrario se debe oir la
santa misa y entera, bajo pecado mor-
tal : au contraire, on doit entendre la
sainte messe en entier, sous peine de
pichi mortel. (Bart. 1-171-19.)
Osterengo (B-a,...), ultimo, dernier.
Osterengo bbanjblioak ulertarazoten
dau zelan igonik zerura , el ultimo evan-
gelio da a" comprender c6mo habiendo
subido al cielo , le dernier ivangile donne
a comprendre comment itant monU au
ciel. (An. Esku-lib. 108-9.)
Osterontz (AN, G), despu^s, apres.
Osterontzeko (AN),distinto, distinct.
Ezbrbz bat bbzala dirala Jangoikoz oste-
rontzeko gauzak , que son como una nada
las cosas distintas de Dios, que les choses
distinctes de Dieu sont comme rien.
(Mend. 111-107-27.)
OSterzuri (ws-Lond), escarola, esca-
role. (Bot.)
OSTI : 1° (B, Ast. Discurs. p. 598),
trueno, coup de tonnerre. — 2° (G ?,
Mog.), tempestad, tempite. Jaiki zan
OSTIA itUN ETA EGURALDI TRUMOETSUA , Se
levanto oscura tempestad y tiempo de
truenos, il s'&leva une obscure tempite et
un temps orageux. (Conf. 131-19.) —
3° (L), grito, cri. Lurra estaltzbn du
HILTZERA DOAZIN ZAURTUEN OSTIAK , OIHU
eta marraskak bazter guzietan : cubren
la tierra en todas partes los gritos , cla-
mores y alaridos ae los heridos que van
a morir : ils couvrent la terre de loules
parts, les cris, les clameurs et les gimis-
sements des blcssis qui vont mourir.
(Dasc. Atheka. 125-8.)
OStian (BN-ald), hace un momento,
hace poco tiempo : il y a un moment, il
y a peu de temps. (Contr. de oraStban,
oraSteon.)
Ostikada (Be), coz, patada: ruade,
coup de pied. Jaurtioi neutsan ostika-
deaz bzarri neban lurrera, con la patada
que le di le derribe" al suelo , je le ren-
versais par terre avec la terrible ruade
que je lui donnai. (Per. Ab. 63-26.)
Ostikaldl (AN-b), acto de acocear,
pisotear : acte de donner des coups de
pieds, de piUiner.
Ostikari ( c ) , acoceador : rueur, am-
mal qui lance des ruades.
Ostikata ( S ) , pisoteamiento , piitine-
ment. Ostikataz zapatu (Sc) : apelmazar,
calcar con los pies : piitiner, fouler avec
les pieds.
Ostikatu : lo (AN, BN-ald, G, L, S),
apelmazar, pisotear, calcar con los pies :
piitiner, fouler aux pieds. Ezta hun deu-
setako gbhiago, bezik ere aurtuikiteko
kanporat, eta gizonez ostikatua izai-
teko (BN, Matth. v-13) : no vale ya para
nada, sino para ser echada fuera y
pisada por los hombres : il n'est plus
bon a rien, qu'a etre jeU dehors et fouli
aux pieds par les hommes. Han urguilua,
HAND1NAHIA DESOHOREZKI OINEN AZPIAN
ERABILIKO ETA OSTIKATUKO DA : all! el
orgullo, la altaneria sera traida bajo
los pies pisoteada deshonrosamente : la,
Vorgueil, la fierU sera trainee sous les
pieds et piitinie de'shonnStemenl. (Ax.
3»-424-23.) — 2° (AN, L), acocear,
ruer. — 3° (BN, L), vilipendiar, vili-
pender.
OSTIKO : 1° (AN-b, Be, BN, G, L ?,
R), puntal, contrafuerte : pointal, Hai,
contrefort. Bermatuko da bere btSearen
GAINEAN ETA ETSEA EZTA GOGOR EGONEN J
OSTIKOAK BZARRIKO DIOZKA ETA EZTA SUTIK
egonen : se apoyard sobre su casa , mas
no tendra firmeza : laapuatalara, mas no
quedard derecha : il s'appuie sur sa mai-
son, et elle ne tient pas; il s'y attache
(sic), et elle ne reste pas debout. (Job.
viii-15.) — 2° (c), calcanar, talon. Ema-
KUMB LOIA OSTIKOPBAN DARAB1LE GUZTIAK I
todos desprecian a la mujer sucia, lit. :
la traen bajo el calcanar : tous me*prisent
la femme sale, lit. : la trainent sous
le talon. (Bart. II-29-8.) — 3° (AN-ond),
cunas para sujetar el mastil, coins pour
maintenir le mdt. — 4° (R), tronco de
arbol, tronc d'arbre. — 5° (AN-b-lez, B,
arc, ..., BN, G), coz, coup de pied. Osti-
KOA AKULUAGANAKO, IDIENTZAT GAISTO *. COZ
para el aguii6n, para el buey daflosa,
coup de pied a Vaiguillon est mauvais
pour le bosuf. (Refranes, 181.) — 6° (L-
ain?), andar olfateando en busca de
algo : flairer, chercher quelque chose en
flair ant.
Ostikoka (c), coceando, ruant. Aur-
KITU NEBAN ULBAI TIRAKA, OSTIKOKA I le
encontre tirandose de los cabellos, dando
coces : je le trouvai s f arrachant les che-
veux, se frappant. (Per. Ab. 197-28.)
Ostikoka zapakatu (BN-s), apelmazar,
pie'tiner.
Ostikokari(AN-b), ostikolari(AN-b).
(V. Ostikari.)
Ostikopetu (AN, B, G), pisotear,
poner bajo los pies : fouler, mellre sous
les pieds.
Ostikopunta (Be, R), puntapie, coup
de pied.
Ostikurtika (B, ...), dando corcobos
y coces, ruant.
Ostil (G-azp), arco iris, arc-en- ciel.
Ostilamendu (BN-am), ajuar, me-
naje : mobilier, manage, j, Ezpa nolatan
NBHOR SAR AHAL DAITE BORTHITZ BATEN
ETSERA , ETA HAREN OSTlLAMENDUA PlLA ,
BALDIN LEHEN ESTEKA EZPADEZA BORTH1-
tza ? y 6 c6mo puede alguno entrar en la
casa del fuerte, y saquear sus alhajas, si
primero no hubiere atado al fuerte? et
comment peut- on entrer dans la maison
de Vhomme fort et piller ses meubles,
sans avoir auparavant Hi cet homme fort ?
(Leiz. Matth. xn-29.)
Ostilatu (BN-am), engalanarse : se
parer, s'embellir. Untsa ostiLaturik
JOAN TZUZUN NESKATOSE HURA SENARRARBN
etSera (BN-am), bien engalanada fue
aquella jovencita a casa del marido, cette
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142
OSTION — OTAMEN
jeunc filte partit bien parte pour la mai-
8on de son mari.
OStion (BN-ald). (V. OStian.)
OsUral (Gc, ...), osiirale (BN-am-
gar-ist, S), viernes, vendredi. Var. de
ORZIRALE. GUK OILOA DEGUNEAN, BETI OSTI-
rala (G) : cuando tenemos gallina, siem-
pre viernes : quand nous avons de la
poule, c'est toujours le vendredi. = Se
dice para expresar cuan perseguido es
de la contrariedad y adversidad aquel a
quien siempre le falta, a los ojos ae los
aemas, algun requisito para obtener lo
2ue pretende. Se dit pour exprimer com-
ien est contrarii et malchanceux celui
a qui toujours il manque, aux yeux d'au-
trui, une condition pour obtenir ce a quoi
il aspire.
Ostiralekari (BN), el que hace algo
el viernes, celui qui fait quelque chose
le vendredi.
OStiSon (BN-larres). (V. OStian.)
OSTO (AN, BN-s, G, R), hosto (BN,
L, S) : 1° hoja, feuille. (V. Orri, 2o.)
Hosto -seIak (Sc), hojas que quedan
al tallo del maiz en tierra, despuds de
haber cortado a* mano la parte superior
del tallo : feuilles qui restent a la tige du
mats en terre, apres qu'on en a coupt la
partie suptrieure. Hosto -beratS (AN-b,
L-ain), hojas de maiz, feuilles de mats.
— 2° (B-tS), Var. de ostro (2<>).
Ostoaldi (G-and, L-ain), epoca de las
hojas, del brote : frondaison, ipoque des
feuilles, du bourgeonnement.
Ostobeltz (AN-b), cierta variedad
de castaiio, certaine variiti de chdtai-
gnier.
Ostoil : lo (BN-s, Lc, Sc), seroja, hoja
seca, feuille morte. — 2° Hostoil (Lc, Sc),
raraa provista de hojas, branche feuil-
lue. Bertze batzuek aldiz arboletarik
HOSTOILAK HAUSTEN ETA BIDERA ARTHIKI-
tzen zituzten, y otros cortaban ramos
de arboles y las tendian por el camino,
d'autres coupaient des branches d'arbres
et en jonchaient le chemin. (Duv. Matth.
xxi-8.) — 3° (AN ?, G?, Cane, bas., Foe),
mayo, lit. : mes de hojas : mai, lit.: mois
des feuilles. — 4° (BN, L, S), ligero de
cascos : frivole, tite de linotte. Ainbeste
neska erobl qstoila : tantas muchachas
fatuas , ligeras de casco : tant de jeunes
filles frivoles, a tite ligere. (Eskuald.
15-xi-1901.)
Ostoilatu (S. P.) : 1° guarnecer de
hojas : feuiller, se garnir de feuilles.
— 2° amueblar casa, meubler une mai-
son.
Ostoiska (B-tS-urd), tejido de seto, ya
sea una puerla tranquera, ya el adral
de carros 6 bien cierta fresquera para
curar queso, frutas, etc. : claie d'osier qui
sert soil a faire des portes a claire-voie,
soit des ridelles de char ret les ou une
sorte de garde -manger ou Von conserve
le fromage, les fruits, etc.
Itastokatu, deshojar, effeuiller. (Duv.
ms%,
Ostoki (BN-ger), rollizo, poteli. Ma-
tela ostokiak, carrillos roilizos, joues
rebondies.
Ostokider (AN, Lacoiz.), peciolo,
mango de hoja : ptiiole, queue des
feuilles.
Ostolapitz (G-al-uz), una hierba medi-
cinal, une herbe mtdicinale.
Ostope : 4° (R-uzt), sombra que
proyectan las hojas de los arboles : om-
brage, ombre produite par le feuillage
des arbres. — 2° H ostope, enramada,
bocage. (Duv. ms.)
Ostopegorri (S, Alth.), saxifraga,
saxifrage. (Bot.)
Ostopeko (S, Alth.), 6rquide?, orchis
moucheron. (Bot.)
Ostorri (BN-s), hoja, feuille. = Es, al
parecer , un compuesto de los dos sin6-
nimos osto y orri. C'est, il semble, un
compost des deux synonymes osto et
orri.
Ostots (AN-lak), trueno, tonnerre.
Hostotsu (AN-b, L), frondoso : tpais,
touffu.
Hostotu (BN, L), hostoztatu (AN-b,
L), cubrirse de hojas : feuiller, se cou-
vrir de feuilles.
Osirail (L), follaje, feuillage. Haizb
BZTI BATEK PEREKATZEN DU OSTRAILA , UI1
viento suave acaricia el follaje , une douce
brise caresse le feuillage. (Dasc. Alheka.
80-5.)
Osirailaka (AN, G-iz-us), ostraku
( B - m ) , ostralika ( G - azp ) , ostreilaka
(G), arco iris, arc-en-ciel.
Ostrlkatu (Lc), pisotear, piitiner.
Ostriku (B-a-d), arco iris, arc-en-ciel.
Var. de ostarku?.
OSTRO : lo (AN), hoja, feuille. Var.
de osto (1°). — 2° (B-a-baran-o), teiido
de seto , claie d' osier. ( V. Ostoiska.) —
3° (B-m), rastrojo 6 parte inferior del
tallo de la berza, del lino, del trigo,...
y aun de arboles, como del hay a, roble,
etc. : partie inftrieure ou trognon du
chou } chaume du tin, du bli,... et igale-
ment la souche des arbres, comme du
httre, du chine, etc.
Ostrogaitz (AN), Var. de ostola-
pitz.
Ostroi (B-oii), trueno, tonnerre.
Ostroil (L, Goyh.), Var. de hostoil
(2°).
Ostruka (?), avestruz, autruche.
(Duv. Deut. xiv-15.) (??)
OSTU: 1° (Be, Gc), robar, hurtar :
voler, dirober. = Parece que entre esta
palabra y su hoy sin6nima de otros dia-
lectos ebatsi hay la misma diferencia
que entre hurtar y robar. Hoy en B y G
se dice ostu y en los demas dialectos
ebatsi , aplicandolas indiferentemente al
hurlo y al robo. ^Cual podra ser la pala-
bra primitiva del verbo ostu? ^oste? En
B, algunos pronuncian oostu. II semble
qu'il existe entre ce mot et ebatsi, son
synonyme actuel en d'autres dialectes, la
mime difftrence qu 'entre dirober et vo-
ler. Acluellement, en B et G, on dit ostu,
et dans les autres dialectes ebatsi, les
appliauant indifftremment au larcin et au
vol. Quel peut bien etre Vorigine (/'ostu ?
£OSte? En B, quelques-uns prononcent
oostu. — 2° (B-a-g-o-t§), esconderse, se
cacher. Burua ostu (B, ...), ocultarse, se
dissimuler. Ostu ostuka (B-tS), a escon-
didas : en catimini, a la dirobte. — 3° (B-
mu,...), retraerse, se relirer. Ostutsua
da , es algo retraido , il est quelque peu
solitaire.
OStu ( R ) , ahuyentar , espantar aves :
effaroucher, faire fuir les oiseaux. Var.
de oSatu, o§otu.
Ostugel (B, G), correa para coser
la abarca, ligneul pour coudre les
brogues.
OSU (BN-gar-ost), materia, pus :
matiere, pus.
Ot (c,...), Var. de ooi en los deriva-
dos, Var. de ogi dans les dtrivts.
• OTA: l°(Bc), argoma, aliaga, aulaga,
ajonc. (Bot.) = Tambien es variante de
ote de otros dialectos. C'est tgalement
une variante de ote des autres dialectes*
Erbi-ota (B-m) : argoma blanda, sin pin-
chos : genit, sorte d' ajonc sans piquants.
— 2° (B-g), secadero de quesos, frutos,
junto al hogar : sorte de garde -manger
pour conserver les frontages, les fruits,
et plact ordinairement pres du foyer. =
En esta acepci6n es palabra politona,
Ota', en la primera y tercera es mon6-
tona, ota; no recuerdo el acento que
tiene en la cuarta acepci6n. Ce mot est
poly tone dans cette acception , OtaJ dans
la premiere et la troisieme, il est mono-
tone, ota; je ne me souviens pas quel
accent il comporte dans la quatridme. —
3° (Be, G,...), paraie en que se recogen
las gallinas, percha en que posan :
endroit frtquentt par les poules, per-
choir ou elles se posent. — 4° (B-zigJ,
pajar, pailler. — 5° Hota (BN-ist, arc),
Contr. de ogeta, hogeita. Hota bat,
veintiuno, vingt et un.
Otabaltz (B-m), granero de molino,
grenier de moulin.
Otabar (Be, Gc), othabar ( BN , S ) ,
residuos de argoma, broutilles d'ajonc.
( De ota -{- abar.) Otabarra lango ogi
latza, pan 6spero y desabrido como el
residuo de argoma, pain rude et Acre
comme des dibris d'ajonc.
Otadi (B, G), othadi (Duv. ms), ota-
doi (BN-s), otadui (B-a-o), argomal, lieu
ou poussent des ajoncs.
Otagara (B-m), flor de la argoma,
parte superior de la argoma : fleur
d'ajonc, partie suptrieure de Vajonc.
Ota-jaki{G-al), ota-joiki (B-oli, G-
iz), pala con boca fuerte de hierro para
majar argoma , sorte de gouet robuste en
fer pour hacher les ajoncs.
Otaka (AN, Araq., R), argoma,
ajonc.
Otakadi(AN), otakadoi (R), argomal,
lieu couvert d'ajoncs.
Othalako (L-get,...), pesebre en aue
come el ganado la argoma majada ,
creche dans laquelle le bttail mange
I' ajonc hachi.
Otaleku (L-ain), argomal, lieu couvert
d' ajoncs.
Otalora (B-g). (V. Otagara.)
Othalur (BN-am), paramo, erial
cubierto de retamas, juncos, argomas,
etc. : lande, terre inculte et stirile cou-
verte de genets, de bruyeres et d f ajoncs.
Otamaru (B, Per. Ah. 188-20), ar-
goma blanda sin pinchos : genit, sorte
d'ajonc sans piquants.
Otamen: 1° (AN, BN-s, B), bocado, me-
rienda ligera de entre horas : bouchie ,
collation ligere entre les repas. Beraren
OTAMENAZ BALIATU BEAR DA MAIZ,... ETSAI
guzien kontra : tiene que valerse con fre-
cuencia de su bocado (sic), ... contra todos
los enemigos : il est obligi d'employer
frtquemmenl sa bouchie (sic),... contre
ses ennemis. (Liz. 117-36.) Jaun hau da,
BOKADU BGlftlK OTAMEN BATEAN,ZUREBARRB-
NBKO GELAN SARTU NAI DUENA '. este Seflor
es el que, haci£ndose bocado, quiere
entrar en el aposento de tu pecho : ce
Seigneur est celui qui, se faisant bouchie,
veut entrer dans ton sein. (Mend. Jes.
Biotz. 308-15.) Bideko otamen: viatico,
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OTAN — OTE-
143
provisi6n de camino : viatique, provisions
de route. Eman zaigu bideko otambn oisa,
se nos ha dado como viatico, il s'esl~
donnd a nous comme viatique. (Liz. 263-
39.) — 2° (AN-b), desayuno, petit dejeu-
ner.
OTAN : 4° (L-get,...), brujula, bous-
sole. — 2° (AN-b), en estos, dans ceux-
ci.
Otar : 1° (B-g, L-ain), argoma dura,
lit. : argoma macho, a difercncia de
otbme, argoma blanda, lit.: argoma
hembra : ajonc rugueux, lit. : ajonc mdle,
par opposition a otbme, ajonc doux, lit.:
ajonc femelle. — 2° (AN-b), othar (BN-
am-gar, S), argomal grande, grand
ajonc. = En S distinguen entre othar y
othatze; este se corta de dos en dos
aftos; el primero nunca, es siivestre y
abandonado, se quema. On distingue, en
S, entre othar et othatze; celui-ci se
coupe tous les deux ans; le premier, sau-
vage et abandonne', ne se coupe jamais,
on le brille. — 3° (B-l-mu), cesto en que
se recoge la basura , panier dans lequel
on ramasse les ordures. = Por su origen
y por la signiQcacidn de su sin6nimo
otarrb, parece que mas bien deberia ser
« banasta ». Par son origine et par la
signification de son synonyme otarre , il
semble qu'il devrait plutot vouloir dire
« panier plat et rond ».
Otardi (AN-b), othardi(Lc), argomal ,
itendue de terre couverte d'ajoncs. Mbn-
ditik, oihanetarik bta hotardibtarik
hbldu diren urak ur abbratsak dira i
las aguas que vienen del monte , de los
bosques y de los argomales , son buenas
aguas : les eaux qui proviennent de la
montagne, des bo is et des landes, sont de
bonnes eaux. (Duv. Labor. 61-5.)
Otharpe (AN, L), interior de un ma-
torral de aulagas , inUrieur d'un fourre*
d'ajoncs. Otharpean sartu da ihizia (L),
la fiera se ha metido en el argomal, le
gibier s'est jete* dans le fourre' d'ajoncs.
Otarrain(B?, G?), hotarrain (S?),
langosta de mar, langouste. Otarraina
BBRB BERDBA DA BBRBZ , BAINA GORRITUTEN
DA BGOSTBN DANEAN (B); OTARRAINA BRB
BBRDBA DA BBRBZ, BAINA BGOSTBAN GORRI-
TZEN DA (G); HOTARRAINA BRB BBRDB DA
BERAINEZ, BENA BGOSTBAN GORRITZBN DA
(S) : la langosta es tambi6n verde por
si, pero se pone roja cuando se cuece :
la langouste, aussi elle, est verte par elle-
mSme, mais elle devient rouge en cuisant.
(Dial. bas. 19-4.)
Otarralaun (Aracj.J, otarralaurden
IG-ori), cesto para meair manzana, maiz,
it. : cuarto de cesto : bourgne, panier
dans lequel on met des pommes de terre,
du mats, lit. : quart de panier.
Otarra - tSanbila ( G-mot ) , cesto que
se emplea para acarrear tierra : gabion,
grand panier en usage pour transporter
de la terre.
Otarrazabal (Araq.). (V. Otarrerdi.)
Otarre : 1° (AN-lez,..., G,...), cesto,
panier. Eta jan zuten guztiak eta asb
ziran. Eta bildu zituzten puskak, amabi
otarre zatiz BETEAK : y comieron todos,
y se saciaron. Y alzaron las sobras, doce
cestos llenos de pedazos : tous man-
gerent et furent rasbasie's, et on emporta
douze corbeilles pleines des morceaux
qui restaient. (Ur. Matth. xiv-20.) —
2° Otharre (Lc ) , canastilla que se lleva
bajo el brazo, petit panier qu'on porte
sous le bras. Kontatzen du Kasianok
Paulo abadb zahar hura, palma-adar
batzuk harturik, hetzaz zare, saski eta
otharre egiten haritzbn zela : refiere
Casiano que aquel anciano abad Pablo,
cogiendo algunas ramas de palma, se
ocupaba en nacer de ellas cestos, canas-
tillas y banastas : Cassien rapporte que
ce vieil abbe" Paul, prenant quelques
branches de palmier, s'occupait a en
/aire des corbeilles, des petits paniers et
des mannes. (Ax. 3«-3-ll.) — 3° Otharre
(AN-b, BN-ald), argomal, lande couverte
d'ajoncs. — 4° (AN, L-get, ...), cesto
para pescar langostas, easier a homards.
Otarrerdi (AN- arak, G-ori,...), cesto
{>ara medir manzana , maiz, y que tiene
a mitad de la cabida de otra llamada
burutorre : panier servant a mesurer les
pommes, le mats, et dont la conlenance
est la moitie' d'un autre appeU buru-
torre.
Otarri (AN-lezo), canastilla, petit
panier. Var. de otarre (1°).
Otasats (B-g), estiercol mezclado con
argoma, fumier mile' d'ajoncs.
Otaaka: 1° (AN-b-lez, B-oft, Gc,Lc),
mesa 6 tabl6n en que se maia argoma ,
table ou planche sur laquelte on broie
I' ajonc. — 2° (AN ?), picador, tajo de
cocina , billot de cuisine.
OtatSa (AN-b-lez, G-etS), tallo de ar-
goma quemado, chicot d'ajonc brUU.
Ota tSiki (B-a), argoma blanda, sin
pinchos : genit, sorte d'ajonc dipourvu
de piquants.
Ota tSori (B-l, ..., G, ...), collalba,
paiarillo que anda de punta en punta de
arbustos : traquet, petit oiseau qui sau-
tille d'une pointe d'arbuste a une autre.
— 2° (B-mj, curuja, pajaro algo mayor
que la collalba : fauvelte, oiseau un peu
plus gros que le traquet.
OtatSur (Be), azada que se usa en
argomales, biche employee dans les
landes.
Otatu (B?, Ur.) , erizo, lit.: argo-
mado : hirisson, lit.: ajonce*. (De ota.)
BATU BBRB ZIRAN AZBRIA , BESTE IZENBZ
LUKIA, OGIGAZTAIA TA BASAKATUA , MI§U ,
katamiblga ta otatua : tambi£n se reu-
nieron la zorra, por otro nombre raposo,
la comadreja, y el gato months, la ardilla,
la gardufla y el erizo : se rtunirent e*ga-
lement le renard, autrement appeld ma-
raudeur; la belette, le chat sauvage,
I'e'cureuil, la fouine et le he'risson. (Cane,
bas. 111-92-15.)
Otatza (B, G), otatze (S), argomal,
lande d'ajoncs.
OTAZA : 1° (G-gai), salvado, harina
de segunda clase : recoupe, farine de
basse quality. — 2° (G-bid-iz-t-zar-zeg),
comuna, pan grosero: pain bis, pain de
manage.
Ota-zarama (B) , residuo de argoma ,
broutilles d'ajonc. Ota-zaramak bta gaz-
TAINAK BTA ALTZAK , ZUZUNAK , ETA IKOA,...
AUSBEROTAN IL EGITBN DIRA J ARTE-EGU-
RRAK BTA AMBTZAK ETA ARITZA, PAGO A TA
AGINA EZTIRA ILTBN, URRENGO EGUNERARTE
eukita be : metidos en ceniza se apagan
los residuos de argoma y los castanos y
alisos, los tiemblos y la higuera ; mas la
lefia de encina y el quejigo y el roble, la
haya y el tejo no se apagan aunque se
les tenga hasta el dia siguiente : lorsque
les broutilles d'ajonc, de ch&taignier,
d'alisicrs, de tremble et de figuier sont
garde*es sous la cendre, elles s'Meignent;
mais celles de Vyeuse, du ch&ne-liege, du
rouvre, du hUre et de I' if ne s'Meignent
pas, bien qu'on les conserve jusqu'au len-
demain.
Ota-zega (B-mond), sierra pequefta,
petite scie.
OTAZOTZ (B-l), pez como de seis
metros de largo; se parece al zbron, tiene
un aguij6n en el espinazo; vulg. tintu-
rera : poisson mesurant six metres de
long, qui ressemble au zbron et est arm&
d'un aiguillon au milieu du dos; vulg.
tenluriere.
Ota-zuntar (G-and) , ota-zuzkur (B-
m), ota-zuztraka (B-ar), residuos de
argoma, broutilles d'ajonc.
OTE : 1° (R-uzt), hileras de ^ranos
en las espigas, rangtes des grains de
1'e-pi. — 2° (AN-b-lez, Gc), othe (BN, L,
S), argoma, ajonc. Gero hedatzen duzu
LURRARBN GAINEAN HIRATZE IDOR , LASTO
EDO OTHE-APHUR BAT BTA SU BMATBN DIOZU I
luego esparcis en el suelo helecho seco,
paja 6 un poco de argoma y le prenddis
fuego : ensuile 4pandez sur le sol de la
fouc/ere seche, de la paille ou un peu
d'ajonc, et mettez-y le feu. (Duv. Labor.
21-14.) Begiztatzbn dituzte zbruraiRo
duazin mendi bibusl hek , othen lore
horibz aphainduak i contemplan estas
montaflas gemelas que levantan hasta el
cielo su cima , tachonadas de flores ama-
rillas de argomas : its conlemplent ces
montagnes jumelles, dressant jusqu'au
ciel leur cime altiere, parsemtes de genits
aux fleurs d'or. (Dasc. Atheka. 3-11.)
— 3° (BN, R, S), quizas, tal vez, peut-itre.
BlOTZA ERD1RATAN ZAITAD PENSATEARI
KBMENTIK IRUR URTEREN BURUKO ZER IZA-
NEN DEN OTE NITAZ , ADIN DAMADANAREKI
(R-bid) : se me parte el coraz6n al pen-
sar que (si) sera de mi de aqui a tres
aflos, con la edad que llevo : mon cceur
se brise en pensant ce qu'il adviendra de
moi d'ici trois ans, avec Vdge que j'ai.
^Zbrgatik otb? (AN), ^porqu^ quizas?
pourquoi done? (Liz. 9-29.)
OTE (BN-am-gar), saltamontes , lan-
gosta de los campos : sauterelle, cri-
quet.
OTE- (AN, BN, G-bet, L, R, S), pre-
fijo modal de conjugaci6n, que significa
duda y se traduce « si » entre los Vas-
cos que no conocen a la perfecci6n los
idiomas vecinos; pero en realidad es
intraducible : prtfixe modal de conjugai-
son, qui indique le doute et que tra-
duisent par « si » les Basques ay ant une
connaissance imparfaite des langues voi-
sines; mais en rtaliU il est intraduisible.
= Al tratar de su sin6nimo bizkaino
ete- se dijo, por errata, que es sufijo.
Nunca se dice datorrete, sino siempre
etedator, « vendra quizas?. » Ote-, que
de ordinario es prefijo, se emplea en
BN-s y R como suGjo, mejor aun como
palabra aislada : badoaia-otb, « va por
ventura ! » bztoa-ote, « no va quizas! >*En
AN, BN y S se puede anteponer 6 pos-
poner empleando para ello los prefijos
modales ba, bz : badoa otb , « ya va qui-
zas. » V^ase en ete- el barbarismo que
se comete en el uso de la particula dubi-
tativa. Cuando le acompana cualquiera
de las dos particulas mencionadas (cons-
tituvendo asi las dos clases de duda,
positiva y negativa), se omite el verbo,
si se ha hecho ya menci6n de 61 : es
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144
OTEAN
OTOITZ EGIN
locuci6n comun a los dialectos y ele-
gante. Abbrastuta berealaSe Ambrikb-
tatik btSeratuko zaiou anaia. — | Baote !
( G ) : « el hermano , en cuanto se enri-
quezca, vendra de America a casa. —
I Sera verdad ! lit.: j si si ! » Elitzakb ero-
RIKO, ADARRA AUTS1 BALEZAKIO ERE.
Ezote! (G) : « no se caeria, aunque se le
rompiera la rama, lit. : si no! » En espa-
flol no bay duda negativa, gramatical-
mente hablando. Por eso dicen tambi£n
en este caso : « sera posible , sera ver-
dad, » pero sin expresar la negaci6n;
pu£s al expresarla , ya ni en el tono ni
en el sentido es duda, pasa a ser nega-
ci6n. En par Ian t de son synonyme bis-
cay en ete-, on a avanc4 , par erreur, que
c?est un suffixe. On ne ait jamais dato-
rrbte, mais toujours etedator, « il vien-
dra peut-4tre. » Ote-, qui ordinairement
est pre fixe, est usiU enBN-s et R comme
suffixe, mieux encore comme mot isoU:
badoaia-otb, « il s'en va peut-itre; »
bztoa-ote, « il nes'en va pas peut-itre. »
En AN, BN et S, onpeut le placer devant
ou apres en employant pour cela les pre-
fixes modaux ba, bz : badoa ote, « il s'en
va peut-itre. » On peut voir a etb- le bar-
bar is me qui se commet avec la particule
dubitative. Quand il est accompagni
d'une des deux particules mentionnies
(etablissant ainsi les deux especes de
doute, positif et ne'gatif), on omet le
verbe s'tl en a d&ja ete fait mention; c'est
une locution elegante et commune aux
dialectes. Aberastuta berealaSe Ameri-
kbtatik btSeratuko zaigu anaia. —
| Baote ! (G):« aussitdt qu f ilse sera enri-
chi, le frere reviendra d'Ame'rique a la
maison. — Serait-ce vrai! lit. : si oui! »
Elitzakb eroriko, adarra autsi baleza-
kio ere. — i Ezote! (G) : « il ne tombe-
rait pas, bien que la branche se cass£t.
— Lit. : si non! » II n'existe pas, gram-
maticalement parlant, de doute ne'gatif
en francais. Pour cela on dit aussi dans
ce cas : « serait-ce possible? serait-ce
vrai? » mais sans exprimer la negation;
car, en Vexprimant, il n'y a doute ni dans
Vintonation ni dans le sens, mais il y a
negation, j Oteda bekatu ain andi ! j sera
tan gran pecado! serait-ce un si grand
pe-chtl (Conf. 4-40.)
Otean : 4° (BN-am), pues, conque :
done, ainsi. Heldu zara othean, conque
ba Uegado usted , ainsi vous ites arrive.
— 2° Othean (S), quizas, peut-itre. =
En la nuevaedici6n de Axular (3M 78-5),
hay un othian que no puso el autor. Dice
este (la-359-2) : baina gero nahi nuke
jakin : gizon ezkondua,... y su corrector
transcribi6 : baina othian gizon ezkon-
dua... Este othian debe de ser othean
y su significaci6n la segunda de esta
Salabra ; pues uno mismo es el autor
e la traducci6n suletina del Evangelio
de san Mateo y el de la nueva edici6n de
Gueroco Guero. Dans la nouvelle Edition
d f Axular (3«-178-5), on trouve un othian
qui n'est pas de Vauteur. Celui-ci s'ex-
prime en ces termes (4«- 359-2 ) : baina
GBRO NAHI NUKE JAKIN : GIZON EZKONDUA,...
et son correcteur transcrivit : baina
othian gizon ezkondua... Cet othian doit
itre othean, et sa signification est la
deuxiime de ce mot; car Vauteur de la
traduction souletine de VEvangile de
saint Matlhieu et celui de la nouvelle
4dition de Gueroco Guero ne font qu'un.
Othekarbaza, mata de aulaga, plant
d* ajonc. (Oib. ms.)
Otekazkor (L-ain), residuos de ar-
goma, b routilles d'ajonc.
Othelako (BN-am-gar), mesa 6 tabl6n
en que se maja argoma, table ou grosse
planche sur laquelle on broie les ajoncs.
Otelarri (L-ain), argomal, fourri
d' ajoncs.
Oteme (B-g), argoma sin pincbos,
argoma bembra : sorte d'ajonc sans pi-
quants, lit.: ajonc femelle. (V. Otar,
10.)
Ote -mots (L-ain), argomal, four re
d' ajoncs.
Ote-motz (AN-b), argoma blanda,
ajonc mou.
Oteondo (AN-b). (V. Otondo, 1°.)
Oterre (B-g-m, Gc, L-ain), monte
quemado, mont boise br&ie. (De ota -(-
ERRE.) j OTERREAN ASTO BALTZA TOPETAKO
A ZE BEGIAK DAUKAZAN ORREK ! ( B-m ) , j ah
vaya que* ojos tiene ese para ballar un
burro negro en monte quemado ! ah !
voyez done quels yeux il a pour trouver
un dne noir sur une monlagne br&Me. =
Se dice, por ironia, de un corto de vista.
Sedit, par ironie, d'une personne myope.
OteSori (BNc, Lc, Sc). (V. Ote-
tSorl.)
OthetSa (L-ain), tronco 6 cepa enne-
grecida de aulagas 6 argomas que que-
dan en un campo despu£s de un incen-
dio, chicots d y ajoncs noircis qui restent
dans la campagne apr&s un incendie.
Ote-t3iki (G-and), argomal, fourre
d 9 ajoncs.
Ote-tsori (G-and, L-ain), collalba,
pajarito que posa siempre en las puntas
de arbustos; bastante menor que la
curuja : al cual algunos, por la imitaci6n
de su mon6tono canto, llaman firtSar-
tSar : traquet, petit oiseau qui se pose
toujours sur la cime des arbustes; il est
plus petit que la fauvetle; quelques-uns,
par imitation de son chant monotone,
Vappellent firtSartSar.
Othetsu (AN-b, L-ain), (campo) lleno
de aulagas, (champ) couvert d' ajoncs.
Ote-zega (AN-b), guadana corta y
fuerte con que se corta la argoma, gouet
ou faux courte et forte dont on se sert
pour couper Vajonc.
Ote-zurda (AN-b), brotes de la ar-
goma, bourgeons de Vajonc.
OTI (G?, Aft. ms), othi (BN) : 1° lan-
gosta , sauterelle. Haren bianda zen othiz
eta BASAEZTiz, su comida eran langostas
y miel silvestre, il se nourrissait de sau-
lerelles et de miel sauvage. (Leiz. Matth.
ih-4.) — 2° (AN-b), el primer brote, le
premier bourgeon.
Otian : \o 7Sc), os suplico, por favor:
je vous supplie, de gr&ee. Hel zazkit
gaurgero, otian i Uegad a mi en ade-
lante, os lo suplico : venez a moi dor6na-
vant,je vous en supplie. (Oib. 175-43.)
— 2° (Sc), quizas, peut- Sire. Var. de
otean (2°). — 3° (Sc), expresi6n de extra-
neza, jde veras! \ conque! expression
d'Honnement, vraiment! ce n'est pas pos-
sible ! — 4° Othian (BN-am, S), por con-
siguiente, par consequent. Othian paga-
tuko nuzu: entonces (por consiguiente),
me pagara usted : alors (par consequent),
vous me payerez.
OTIKA (B-b,...), percha en que des-
cansan las gallinas : perchoir, perche sur
laquelle les poules se juchent.
Otil (B-i-ub), pan mal asado, pain mal
cuit. = Algunos ban llamado asi al pan
azimo. Quelques-uns ont ainsi appeU le
pain azyme.
OTIN : 1° (G-ori), odio, rencor : haine,
rancune. — 2° (B-oft), ruin: vil, bas.
Gizon otiRa, bombre ruin, homme bas.
— 3° (AN-b-lez, G-aya-bet-bid-irur-ori,
L-ain), revenimiento de la comida, repe-
tici6n de su gusto : re tour, arri&re-godt
de la nourrilure.
OTO (B-ofl, G-azp), oto (BN, L) :
1° tio : oncle, tonton. (Voc. puer.) —
2° (G-al), jtoma! f6rmula con que se
ofrece algo : tiensl formule usitie en
off rant quelque chose. — 3° (B-a-mafi-
otS), sorpresa, surprise. Otoz otoan :
inopinadamente , a la inesperada : inopi-
nSment, A Vimproviste.
OTOI (AN, BN-s, L-ain, R), othoi (BN-
am, L, S) : 1° te suplico; se usa como
exclamaci6n : je Ven supplie, employe
comme exclamation. Ene haur ezpada
ZUREA BEZELA , EZ \ OTHOI ! HARGATIK AR-
buya eta gaitz erran i si esta mia (la
ortografia) no es como la vuestra, no la
despreci£is, os lo suplico, ni habl&s
mal : si la mienne (Vorthographe) n'est
pas comme la vdtre, ne la mtprisez pas,
je vous en supplie, et n'en parlez pas mal.
(Ax. 3«-xxn-7.) — 2° (BN-s, R-bid),
suplica, oraci6n, ruego : supplique,
prUre, demande. Ezaitad anztan nore
otoi tSikietan eskatea gore Jeinari
orrbn osagarriaz, no se me olvida el
pedir al Senor por la salud de usted en
mis pocas oraciones , je n'oublie pas de
demander au Seigneur pour voire sante
dans mes rares pritres. Etzuen entzun
nahi lagunaren othoia , no quiso oir la
suplica del compafiero, il ne voulut pas
ecouter la supplication de son compagnon.
(J. Etcbeb. 1.) Bearra denean otoiak on,
cuando bay necesidad las suplicas son
buenas, les prteres sont bonnes lorsqu'il
en est besoin.
Otoi egin (R), suplicar, pedir : sup-
plier, demander. Jainkoari otoi eginez,
eta beharrari eginez : a Dios rogando y
con el mazo dando , lit. : dando al tra-
bajo : il faul gagner Dieu a force de le
prier, el la neccssite a force de travailler,
(Oih. Prov. 256.) Sanduer otoi egin bear
nagun, lagun getzaien (R-bid) : tenemos
que rogar a los santos, para que nos
ayuden : nous devons prier les saints,
a fin qu'ils nous aident.
Othoiez (BN, S), rogando : priant,
suppliant. Her-jauna othoiez dagoenean
botoiari, keinuz dauke uheari : cuando
el amo se vale de ruegos con su subdito,
esta guiflando al bast6n : quand le sei-
gneur use de prieres envers son sujet, il
guigne le bdton. ( Oih. Prov. 228.)
Othoigii (S, Sakram. 29-8), oratorio,
capilla : oratoire, chapelle.
Otoikatu (R), rogar : prier, sup-
plier.
Otoitu (BN-s, R), othoitu (Sc), rogar:
prier, supplier. = En R, se usa como
verbo transitivo y aun como neutro.
S'emploie, en B, comme verbe transitif et
mime comme verbe neutre. Otoitu da,
otoitu du (R-uzt), ha suplicado, il a
supplie.
Otoitz (AN-b), othoitz(BN, L), othoi-
tze (BN-gar, Sc), ruego, suplica :
prtere, supplique.
Otoitz egin (AN), othoitz egin (BN,
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OTHOIZKA — OTSEGIN
145
L), othoitze egin (BN, S), rogar, prier.
ZuK ORDEAN OTHOITZ BOITBN DUZUNKAN ,
ZURB GBLAN SAR ZAITB ETA, ATHBA HETSIRIK,
GORDBAN BGIOZU ZURB AITARI OTHOITZ : mas
tu, cuando orares, entra en tu aposento,
y, cerrada la puerta, ora a tu Padre en
sec re to : pour toi, quand tu veux prier,
entre dans ta chambre, et, ayant fermi
ta porte, prie ton Pere qui est present
dans le secret. (Duv. Matth. vi-6.)
Othoizka (AN, BN, L), rogando,
p riant.
Othoizle (Sc), suplicante: suppliant,
qui supplie.
Otoizte (AN?, Aft. m«), rogativa,
prieres publiques faites a Dieu dans un
temps de catamite'.
Othoiztegi (?, S. P.), oratorio, ora-
toire.
Othoizti, othoiztiar, el que ama la
oraci6n , celui qui aime la priere.
Othoiztoki (?, S. P.), oratorio: ora-
toire, chapelle.
Otoiztu (AN-b, L-ain), othoiztu (BNc,
L), rogar : prier, supplier.
Otondo : 1° (AN, Gc), planta de
argoma, plant ou pied d'ajonc. (De
ote +ondo.) — 2° (B-a-g-i-1-mond),
pedazo de pan 6 borona, morceau depain
ou de miture. (De ogi -f- ondo.) Batu egi-
ZUBZ BNPARADURIKO OTONDO AK, GALDU EZTBI-
tezan : recoged ios mendruros que han
sobrado, para que no se pierdan:. recuei/-
lez les morceaux de pain qui restent,
afin qu'iU ne se perdent. (Ast. Urt.
I, p. xxm-26.) — 3° Othondo (S), bet6-
nica, bUoine. (Bot.)
Otondobedar (ms-Lond), otondo-
belar (AN-b), othondoko (S, Alth.),
betdnica, bttoine. (Bot.)
Othoranza (BN?), pitanza, pitance.
Var. de oturuntza. Esparanza,bstbiaria-
rbn othoranza, la esperanza (es) la
pitanza de los que sufren, l*esp4rance
est la pitance de ceux qui souffrent. (Oih.
Prov. 591.)
Otorde (B, G), a trueque de pan, en
exchange de pain. Otorde dabil maiatza
su-bskb, mayo busca fuego a cambio de
pan, le mois de mai est en quite de feu et
en troc de pain. (Refranes, 536. Oih.
Prov. 384.)
Otordu (AN, B, BN-ald-s, G, R) :
1° hora de comer, heure de manger. —
2° comida, en general : repas, en g6n6-
ral. Gatz-pitin bat bgotzi eta bestb
GOZAGARRI BAGS, BERARBKIN BAKARRIK
dago prbstatua noiznai otordua : echando
un poco de sal , sin otra pepitoria , con
solo ello esta dispuesta cuandoquiera
la comida : jetant un peu de sel, sans
autre assaisonnement, cela suffit pour
?rue le repas soit prSt n'importe quand.
Izt. Cond. 150-5.f
Otorduero (AN-b), otorduoro (G-
and), otorduro(AN-oy, G,...), en todas
las comidas, a tous les repas.
Otorontze: lo (AN, Araq.), alimento,
aliment. — 2° (BN, L, S), comida, refac-
ci6n : repas, refection.
Otorontzatu (AN, m*-Lond), banque-
tear, banqueter.
Otoruntza (AN, G). (V. Otorontze,
2<>.)
Otoz ( B-a-o-otS ) , por sorpresa , par
surprise. Oroz otoa (B-a) : el encontr6n,
lo inopinado : la rencontre, Vimproviste.
Otoz otoan (B-a-o) : impensadamente ,
por sorpresa : inopintment, par surprise.
T. II.
Otozozto (B-a-ub), idea, pen sarnie n to:
idee, pens4e. Otozozto barik, inopina-
damente, inopiniment.
Otrilo (G-am), otroilo (G-ik), una
mala hierba que brota en los trigales,
certaine plante nuisible qui pousse dans
les champs de btt.
Otron (BN-s), comida, cualquiera que
sea, almuerzo, comida, cena : repas quel-
conque, dejeuner, dtner, souper. Otro-
NBAN EZIN JAN TA ARTBTAN BAI I T\0 poder
comer en la comida , y si entre horas :
ne pas pouvoir manger aux repas, mais
bien entre les heures des repas.
Otrontze (AN-arak,...), alimento, ali-
ment.
Otruntza (L-ain), alimento, comida
en general : aliment, repas en general.
OTS, hots : 1° (c), ruido, bruit. Bada-
KIZU ZELAKO OTSA EGITEN DABBN GATZAK
sutan, ya sab£is que" ruido hace la sal al
fuego, vous connaissez sans doute le bruit
que le sel fait au feu. (DUl. bas. 14 5-2.)
— 2° (c), fama, nombradia : renommte,
reputation. Orra gure Jesus maitaga-
rriak, ... erakustbn dien lenbiziko gauza .'
ots tSarreko etSb ta lekubtatik urrun
bizitzba : he ahi lo primero que les en-
sella nuestro amable Jesus : que vivan
lejos de casas y de lugares de mala
fama : voila premierement ce que leur
enseigne notre aimable Jesus : qu'ils vivent
loin des maisons et des lieux ma I
fame's. (Mend. Ill -247 -9.) Ezta dbu-
sen otsik (AN, ms-Lond) : no se dice
nada, lit. : no hay ruido de nada : on ne
dit rien, lit. : it n'y a bruit de rien.
Berriz ere madartka dediLa hire hotsa,
que sea maldita de nuevo tu memoria,
que ta mtmoire soit maudite de nouveau.
(J. Etcheb. 63-17.) Urrunbko neskak
andbraurbn hots, las criadas de pais
lejano fama de senoras, une servante de
pays lointain a bruit de demoiselle. (Oih.
Prov. 473.) — 3° (L-ain), enorme, enorme.
Gezur ori otsa due, esa mentira es
enorme, ce mensonge est enorme. —
4° (Lc), querencia, pasi6n vehemente,
chiiladura, inclinaci6n casi irresistible :
affection, penchant, passion vehemente,
inclination presque irresistible. — 5° ( AN-
b, R-uzt), busca, rebusca, recherche.
Orren otsean zebilan, andaba en busca
(detras) de eso, il allait a la recherche
de cela. — 6° (AN, BN-ald, G, R),
hots (BN, L, Sh jea! interjecci6n ae
incitaci6n : hop I allons ! voyons ! inter-
jection d' instigation. Jaun, \ aots I itz bat :
seQor, | ea I una pa la bra : seigneur,
allons! une parole. (Lard. Test. 196-9.)
| Ots ! i zer adin du Y vamos a ver, i que
edad tiene? voyons, quel &ge a-t-il ? (Liz.
35-26.) | Hots! andrba , . . . abia gaiten ,
bagoazke: ea, sefiora, ...andemos, pode-
mos ir : voyons, madame, ... nous pou-
vons alter, marchons. (Dasc. Atheka.
141-15.) — 7° (Be), golpe, momento :
coup, moment. Ots baten edan, beber de
un golpe, boire d'un seul coup. Otsean-
otsban (Be), a cada momento, a chaque
instant.
OTS : 1° (Gc), interjecci6n de dolor,
que se dice, p. ej., al contacto de una
ascua, a la introducci6n de una aguja en
la came : ate / interjection de douleur
usit4e, p. ex., au contact d'une chose
rtpugnante , ou quand une aiguille pt-
netre dans la chair. — 2° (R-uzt) , estre-
cho, ajustado : etroit, serre. \ Zer otS dra
kot a koribk ! | que" estrechas son esas
sayas ! que ces jupes sont 4triqu6es 1
Otsa (c), Var. de otso en algunos
derivados, Var. de otso dans quelques
derives.
Otsabete (G-and), excoriaci6n de los
pechos, tcorchure aux seins. Zingirina
BAlftO GAIZTOAGO DA OTS ABETEA , la eXCO-
riaci6n es peor que las grietas, V^cor-
chure est pire que les crevasses.
Otsadar (BN ?), arco iris, arc-en-ciel.
= Lo trae Moguel en el proverbio mal
transcrito de Oihenart : goiz otsadar,
arrats iturri. (Per. Ab. 172-9.) Oihe-
nart, en su proverbio 200, dice : goiz
orzadar , arrats iturri : « arco iris a la
mafiana, fuente (lluvia) a la tarde. »
Moguel le donne dans le proverbe mal
transcrit d* Oihenart : goiz otsadar,
arrats iturri. (Per. Ab. 172-9.) Oihe-
nart, dans son proverbe 200, dit : goiz
orzadar, arrats iturri i « arc-en-ciel
au matin, fontaine (pluie) au soir. »
(V. Orzadar.)
Otsail (AN, B, arc, BN-s, ...,G, L, R),
febrero, f4vrier. Otsailgo buriak braiten
dituz ontzoeriak, lluvia de febrero mata
a los iogreros , la pluie de ftvrier tue les
usuriers. (Refranes, 89.) = El original,
por incorrecci6n ortograOca, dice osail y,
sin duda por errata, buria. Voriginal
donne, par erreur orthngraphique, osail
et, sans doute par suite d'un erratum,
buria.
Otsaki (AN-b), otsakio (L-ain, S),
funerales : service funebre, prieres des
morts. (D. esp. obsequio^.)
Otsalar ( AN-b-lez , G-and-et§ ) , mos-
queta, variedad de rosal : rose muscate,
variite de rosier. = Araquistain traduce
por « frambuesa ». Araquistain le tra-
duit par « framboise ».
Otsalizar (G-and ) , fresno sil veslre ,
serval de cazadores, frine sauvage.
Otsaporru (G, R-uzt), puerro silves-
tre, hierba buena para alimento de cer-
dos : poireau sauvage, plante que Von
utilise dans Valimentation des pores.
Otsaputs (L-ain), cuesco de lobo,
vesse-de-loup. (Bot.J
OtSar (ms-Lona), granza, garance.
(Bot.)
OtSarren (B?, G?), cesto, panier.
OtSarrbn onbk gai5Jezka egin die, este
cesto se ha colmado, ce panier est plein.
(Pach. 4-25.)
Otsatz (BN, Sal.), grama, chiendent.
(Bot.)
Ots egin : 1° (Be, ..., G-and), 11a mar,
appeler. Au asi zan Jaunaren izbnari ots
bgiten, esle comenz6 a invocar el nom-
bre del Seflor, e'est lui qui commenca
d'invoquer le nom du Seigneur. (Ur.
Gen. iv-26.) Ots eginak, los Uamaaos,
les appelts. — 2° (B?, Afl.), resonar,
r6sonner.
Otsegin (B, ms-Zab.Ipuifl. xx),criado,
serviteur. Var. de otsein. = Creo que esta
variante es del autor,habi£ndose fundado
para ello en una etimologia falsa : ots-
egin-a, « el llama do, aquel a quien se le
llama. » Igual origen tienen arrastegi,
lit. : « esquina de la noche, » de algunos
a u tores, y arrats -dei, « llamamiento de
la noche, » usado por mi padre en vez de
arrastiri 6 arrasti. Je crois que cette
variante est due a Vauteur, et que celui-
ci s'est base pour cela sur une fausse 4ty-
mologie : ots-egin-a, « VappeU, celui
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OTSEGINTZA — OTU
qu'on appelle. » Les mots suivants pos-
sedent la mime origine : arrastbgi, lit. :
« coin de la nuit, » usitt par quelques
auteurs, et arrats-dei, « appel de la
nuit, » employe" par mon pere au lieu de
ARRASTIRI OU ARRASTI.
Otsegintza (B ?), servidumbre, domes-
licitt. BADA BERBAR1MBARBN KALTBAN BZTOA
iflOR BERE OTSBOINTZARA, TA JOAN BBRB BEAR
bztau : pues en perjuicio de la propia
alma nadie va al servicio, ni debe ir
tampoco : car personne ne va en service
au prejudice de son ime, ni ne doit non
plus y alter. (Bart. 1-226-41.)
Otsein (B-g-m, ...), criado : serviteur,
domestique. = De ooi -f- 8EIN • « aifio ^ e
pan , nino nutricio. » C6tejese con uga-
zaba. Hay cierta relaci6n entre la forma-
ci6n de esta palabra , ooi -f- sein , que
quiere decir « hijo de pan, hijo nutricio »,
y la palabra inglesa lord, que, segun
Webster, viene de hlaf-weard y signi-
fica « distribuidor de pan ». De ooi +
bbin : <c enfant de pain, enfant nourri-
cier. » Comparez avec ugazaba. II y a un
certain rapport entre la formation de ce
mot, ooi-j-SBiN, qui veut dire « fits
de pain, fits nourricier », et le terme
anglais lord, qui, d'apres Webster, vient
de hlaf-weard et signifie « distributeur
de pain ». Otsein barriak galbaiaz ura,
ZAARRARI BDARRBAZ BBRB LBKURIK BMON EZ
gura : el criado nuevo (trae) agua en el
harnero, al viejo no se le quiere dar lugar
ni con herrada : le nouveau domestique
(apporte) de Veau dans le crible; au vieux
on ne le per met pas mime avec un seau.
(Per. Ab. 122-7.}
Otseinagusi (B), mayordomo, major-
dome. Gaba bldu zanban, bsan eutsan
btSeko jaunak berb OTSEINAGUSI EDO
mayoroomuari : cuando \\eg6 la noche,
el amo de casa dijo A su mayordomo :
quand la nuit arriva, le mall re de la
maison dit a son major dome. (Ast. Urt.
I, p. xv-5.)
Hotsemaile : 1° (BN, L), el que guia
una yunta, celui qui conduit une paire de
bceufs. — 2° director, gobernador : direc-
teur f gouverneur. (Duv. ms.)
Otseman : !• (BN-am-gar, Sc), ahu-
yentar, espantar : effaroucher, effrayer.
Nik Sorjak otseman, hik atzbman : yo
ahuyento los pajaros, tu los coges if&i
chassi les oiseaux, et tu les as pris. (Oih.
Prov. 335.) — 2° HoUeman (BN, L),
dirigir, guiar : diriger, guider. Eta hi,
Bethlehem, Judako lurra, bzhaiz segur
Sumbena Judako lbnbizikoen artean ; ezbn
hire baitharik duk ilkhiren Israelgo
bnb populuari hotsbmanbn dioen buru-
zagia : y tu, Belen, tierra de Juda, no
eres la menor entre las principales de
Juda : porque de ti saldra el caudillo,
que gobernara a mi pueblo de Israel : et
toi, Bethltem, terre de Juda, tu n'es pas
la moindre entre les principales villes de
Juda, car de toi sortira le chef qui gui-
dera Israil, mon peuple. (Duv. Malth. ii-
36.) Ikhustate handirbkin hotsematen
darokuzu, nos gobernais con grande
comedimiento , vous nous gouvernez avec
une grande indulgence. ( Duv. Sap. xn-
18.) — 3o Ots eman (AN-b, BN-s, L-
ain, R), hots eman (S), atizar el ganado,
arrear, exciter le bttail. Hots eman idibr,
incitar 6 los bueyes, exciter les bceufs.
— 4° (AN), atender, escucbar : entendre,
icouter. ^Nola otb? Ots emazu, goazbn
ekustbra : i c6mo podra hacerse? Atienda
usted ; vamos 6 verlo : comment cela
pourra-t-il se f aire ? Attendez, nous allons
levoir. (Mend. 11-62-16.)— 5° Hots eman
(L), emprender, entreprendre. Ondoan
dohatsukiago bideari hotsemanbz, des-
pues emprendiendo la caminata con
mas felicidad, ensuite entreprenant le
voyage avec plus de filiciti. (Har. Phil.
xin-4.)
Otseme : 1° (BN-bard), hijastro : fil-
litre, beau-fils, celui dont on a ipousi le
pere ou la mire. (Contr. de ugasemb.)
— 2° (c), loba, loupe.
Otsen (?), sonoro, sonore.
Otsendu (V, Aft. ms)> resonar, rtson-
ner.
OtSenko (B-mu), otSenta (B-a-l-o-
ond-tS, BN-ald), bizco : bigle, qui louche
oVun ail ou des deux.
OtSepel (G-orm), enclenque, de poco
fuste : maladif, de constitution faible.
Otserri (c), pais de lobos, pays de
loups. Atzbrri, otserri : pais extraflo,
pais de lobos : pays itranger, pays de
loups. (Oih. Prov. 49.)
Otserroi: 1° grajo, geai. (F. Seg.) —
2° (AN), cuervo, corbeau. Nobk idiki zubn
ARKARBN LBIATllA, BIALDU ZUBN OTSBRROIA,
gero usua : Noe abri6 la ventana del area,
envi6 el cuervo, despues la paloma : Not
ouvrit la fenitre de Uarche, envoy a le
corbeau et ensuite la colombe. (Liz. 90-
25.)
Otseskia (AN-b), perfil, linea de los
montes : profit, ligne des montagnes.
Otseskiara bbgiratu diot, le he mirado
de perfil, je I'ai regardt de profit.
Otsez : 1° (BN-gar, S), por nombre,
du nom de. Ambrikbtara joan zan gizon
bat Martin otsez, fue a America un
hombre 11am ado Martin, un homme
appeli Martin partit en Amirique. —
— 2° (BN, Sal.), segun rumor, segun se
dice : d'apres ce qu'on dit, d'apres la
rumeur. — 3° (S), clamando : s'icriant,
clamant. Etziteyela arren inkieta, zer
JANBN dOgO, OTSEZ '. £ EDO ZER EDANEN dOGU,
EDO ZERTZAZ BEST IT C REN GIRA? no OS aCOn-
goj6is pues, diciendo : i Qu6 comeremos,
6 que beberemos, 6 con qu6 nos cubri-
remos? ne vous mettez done point en peine,
disant : Que mangerons-nous, ou que
boirons-nous, ou de quoi nous vitirons-
nous? (Matth. vi-3i.)
Otsi (G-orm), toma, liens. (Contr. de
EUTSI.)
OtSiau (B-ea-i), cuidarse mucho, pro-
curando comodiaades : se dorloter, se
soigner, se procurer le plus d'agriments
possible.
Otsil (AN?, B-ond, BN, G-and, L-
ain, R-uzt, S), febrero, mes de lobos :
ftvrier, mois des loups. Var. de otsail.
Ot9in : 1° (B-18), pozo profundo, puits
pro fond. Var. de oSin. — 2° (AN-b-lez,
BN, G-etS), cierta moneda antigua, de
cuatro pesetas : ancienne monnaie, valant
quatre francs. Lau otSinekoa, dobl6n de
cuatro, monnaie valant vingt francs.
(Araq.)
OTSO : 4° (c), lobo, loup. Otsoak
OTSOARI GATSlK EZ TA LAPURRAK LAPURRARI
laztan, el lobo no hace dafio al lobo y
el ladron abraza al ladr6n, le loup ne fait
pas de mat au loup et le voleur embrasse
le voleur. (Prov. Per. Ab. 121-21.) Otsoak
EZTU BBRA BEZELAKO MANDATARIRIK (Lc),
el lobo no tiene recadista como £1 mismo,
le loup n'a pas de meilleur commission-
naire que lui-mime. Otsoari ihesi ta
hartzak atzbman (Sc) : huyendo del lobo,
lo cogib el oso : en fuyant le loup, Vours
le saisit. — 2° (B-b), un pececillo, un
petit poisson. —3° (AN-b, BN-am-gar),
lobanillo, quiste : loupe, kyste. Min otso
(Sc) : tumor, lobanillo : tumeur, loupe.
— 4° (R), fantasma, fantdme. — 5° (R,
S), borracho, borrachera : ivrogne, ivro-
gnerie. Barda otso nintzan, goSan egarri,
NON IZAN BANINTZEN GUZION BARRBGARRI
(R, pop.) : anoche estaba yo borracho, 6
la manana he tenido sed, he sido el ridi-
culo de todos : hier soir j'itais ivre, ce
matin j'ai eu soif, j'ai Hi la risie de
tout le monde.
Otso-arrai: 1° (AN), cuervo, corbeau.
— 2° (L), corneja, corneille. Var. de
otsbrroi (2°).
Otsobaba : l°(AN-lez, BN-s, G-etS, R,
S ) , hierba buena para alimento de cer-
dos, herbe qui entre dans I* alimentation
des pores. — 2° (R-bid), haba de lobo,
feve-de-loup. (Bot.)
Otso-belhar (S, Alth.), eteboro, elU-
bore. (Bot.)
OUoko (c), oUokume (B, BN-s, G,
L), lobezno, louveteau.
OtBo-lahar (L-ain), otsolar fAN,
Lacoiz. , G), mosqueta, variedaa de
rosai : rose muscate, variili de rosier.
(Bot.)
Otso-lepogo (R), torticolis, paralisis
del cuello : torticolis, douleur rnumatis-
male du cou.
Otso-lizar (AN, Lacoiz.), fresno sil-
vestre , frine sauvage.
Otso-mats (ms-Lond), gayuba, gayu-
bera : busserole, arbousier, raisin d'ours.
(Bot.)
Otso-nahar (S, Alth.), rosal silvestre,
escaramujo : iglantier, rosier sauvage.
(Bot.)
Otsondo, otsondore (R), males tar del
cuerpo 6 desmadejamienlo despues de
una borrachera, malaise du corps que
Von eprouve apres Vivresse.
Otsopiper (S-gar), bistorta, planta del
g^nero poligono, cuya raiz es lefiosa y
retorcida ; al extremo de los tallos tiene
una espi^a de flores de color encarnado
claro : bistorte, genre de renouie astrin-
genle, appelie ainsi parce que sa racine
est tordue ordinairement deux fois sur
elle-mime; les fleurs, en forme d'ipi,
sont de couleur rose chair.
Otsoporru (BN-haz, G-and, L, R),
asfodelo, g£nero de plantas de la famiha
de las lilidceas : asphodele, genre de
plantes de la famille des liliacies. (Bot.)
Otsoputs (R-uzt), otsoputz (AN,
Lacoiz., BNc, Lc, S), otsophutz (BN,
S), lycoperd6n, cuesco de lobo: lycoper-
don, vesse-de-loup, sorte de champignon.
(Bot.)
Otsorrai (AN), cuervo, corbeau. Otso-
RRAl TA USOA BIAK NOBN ARKAN BGON ZIRB,
el cuervo y la paloma los dos estuvieron
en el area de Noe, le corbeau et la
colombe retournerent tous deux a Varche
de Not. (Liz. Coplac. 309-1.)
OtsoSko (R), otsoume (BN-s, R),
otsohiime (S-oas-maul), lobezno, cria
del lobo : louveteau, petit du loup.
Otsouts (R). (V. Otsoputs.)
OTU : 1° (Be), ocurrir, venir 6 las
mientes : venir A Vidte, surgir dans
V imagination. Seme nagusiagoak balek
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OTURUNTZA — OZAR
147
TA BALEZAU GURA TA BZ IZANGO DALA ONDA-
SUNEN JAUBE, EGIN LEI OTUTEN JAKONA : el
hijo mayor si supiese y si conociese que
ha de ser duefio de los bienes , qui era 6
no, podria hacer lo que se le antojare :
si le fits aint savait et connaissait qu'il
sera le mattre des biens , qu'on le
veuille ou non, il pourrait (aire ce qui
lui semblera bon. (Per. Ab. 108-7.) —
2° (B, arc), rogar : prier, supplier.
Otu zegiok oean andrbari, ez hurt an
zaldiari : no ruegues en la caraa a la
mujer, ni en el agua al caballo : ne prie
pas la femme dans le lit, ni le cheval
dans Veau. (Refranes, 218.) DoiIorra
otu ago, atsa putzago : el ruin ( cuanto )
mas rogado, mas sucio 6 hinchado : plus
le vilain est prie', plus il est sale et gon-
flt. {Refranes, 255 bis.)
Oturuntza (AN, BN-ald-baig, L-ain) ,
alimento, aliment. Biluzda, orthus da,
. bztu aldatzeko athorrarik eta bz etza-
tbko oherik ; eztaki othuruntza on baten
berririk : esta desnudo, esta descalzo,
no tiene ni camisa que mudar ni cama
en que acostarse ; no sabe lo que es un
buen alimento : il est nu, il est sans
chaussures, il n'a pas de chemise pour
changer ni de lit pour se coucher; il ne
sail pas ce que c f est qu'un bon aliment.
(Ax. 3* -342 -13.) Eta ethorri zirenean
BTSERAT, BILDU IZAN ZEN BERRIZ HARA OSTE
HANDI BAT, NON EZIN HAR BAITZEZAKETEN
BBRE othuruntza ere : y vinieron a
la casa, y concurri6 de nuevo tanta
gente, que ni aun podian tomar alimento :
lis revinrent a la maison, et la foule s y y
assembla de nouveau, de sorte qu'ils ne
pouvaient pas mime prendre leur repas.
(Har. Marc, m-20.)
OTZ (AN, B, BN, G, R), hotz (BN, L,
S), frio, froid. Otz larregia zarren iloa-
RRIA TA GAZTEBN ZARGARRIA , el frfo exce-
sivo mata a los viejos y envejece a los
j6venes , le froid excessif tue les vieux et
vieillit les jeunes. (Per.Ab. 123-3.) Aize
otza, haize hotza (c), el viento frio, le
vent froid. = En los derivados , al cho-
car con consonante, es oz: ozpera, ozei-
rri, oztu. Se usa como adjetivo y sus-
tantivo : maiatza hotz, urtba botz : « mayo
frio, el alio alegre. » (Oih. Prov. 309.) Ce
mot dement oz dans les dirivte, lorsqu'il
se heurte avec une consonne : ozpera ,
ozkirri, oztu. On Vemploie comme subs-
taniif et comme adjectif: maiatza hotz,
urtba botz: « mai froid, Vannte gaie. »
(Oih. Prov. 309.)
Otzakaitz, ina6mito, indomptable.
Otzal (B-am-m), celo de la perra, cha-
leur de la chienne. Otzal da tSakur ori,
esa perra esta en celo , cette chienne est
en chaleur.
Otzamar (ANc, Be, Gc, R-uzt), fresco,
/raw. (De otz -|- samar.)
OTZAN (Be, G,...), manso, doux.
DaukatJaungoikoakemondabmazteotzan,
baketsu, euli bati berb gatSik egingo
ezlbuseiona : tengo , dada por Dios , una
esposa mansa, pacifica, que ni a una
mosca le haria daflo : je possede, donnte
par Dieu, une femme douce, pacifique,
qui ne ferait pas de mal a une mouche.
(Per. A 0.92-2!.) Dominika Paradisuko,...
ZAN GAZTETSUTATIK GUZT1Z OTZAN TA ESANE-
koa : Dominica del Paraiso... era, desde
la mas tierna juventud, mansa y obe-
diente : Dominique du Paradis... Halt,
des sa plus tendre jeunesse, douce et
obiissante. (Ur. Maiatz. 140-2.) Zorione-
KOAK OTZANAK, ZERRBN EURAE MENPETUEO
dabelurra (B) : bienaventurados los man-
sos, porque ellos poseeran la tierra :
heureux ceux qui sont doux, car Us pos-
stderont la terre. (Malth. v-4.)
Otzandu (G?), aplacarse, s'apaiser.
Jauna, otzandu zaite, bbgiratu ZADAZU
ETA JARRI ZAITE GURE SALBAZIOEO LANEAN :
escucha, Senor; aplacate, Sefior; atiende
y haz (y ocupate en el trabajo de nues-
tra salvaci6n) : Seigneur, entendez; apai-
sez-vous, Seigneur; soyez attentif et agis-
sez (et occupez-vous du travail de notre
salut). (Ur. Dan. ix-19.)
Otzankaitz, ind6mito, fiero : indomp-
table, fier. (F. Seg.)
Otzankaiztu, hacerse ind6mito, deve-
nir indomptable. (F. Seg.)
Otzara : l°(B-l-m-ond), cesto, canasta :
banne, corbeille, panier. = Parece com-
puesto de ogi -\- zara, « cesto de pan. »
Ce mot semble itre compost de ogi -|-
zara, « panier de pain. » Iminten da lurra
edo autsa otzara baten, se pone la
tierra 6 ceniza en una cesta, on place
la terre ou la cendre dans une manne.
(Dial. bas. 116-5.) — 2° (B-a-d-m-o),
quesera , cestito para hacer quesos :
fromager, petit panier pour faire des
fromages.
Otzarazi (AN-b),hotzarazi(L), hacer
enfriar 6 volver frio algun objeto : faire
refroidir ou se refroidir, en parlant d } un
objet.
Otzaro : 1° (B, ...), frescura, tempera-
tura fresca : fratcheur, temperature
fraiche. — 2° relente : serein, roste du
soir. (F. Seg.) — 3° (G??, Voc, Cane,
bas., L?, Alman.), diciembre, dicembre.
Otzarribedar ( ms - Lond ) , cicuta ,
cigue*. (Bot.)
Otzatu : 1° (AN, Araq.), edrar las
villas, igualar la tierra y quitar las hier-
bas despu£s de haberla labrado : biner
les vignes, niveler ou rabattre la terre en
enlevant les mauvaises herbes apres le
labour. — 2° (S-gar), estar destinado
(para alguien), Ure destini (a quel-
qu'un).
Otzausi (B-g-mu), otzautsi (AN-b,
BN-s), hotzautsi (Duv. ms): 1° templar
(el agua), tUdir (Veau). Ur otzausia (B),
el agua templada , Veau tiede. Otzautsi-
Serik artu Sugu (BN-s), la hemos tornado
calentita (el agua), nous Vavons prise
tiede (Veau). — 2° templarse el tiempo,
s'adoucir (le temps).
Otzazi (AN-b) : 1° hacer enfriar, faire
refroidir. — 2° desanimar a alguien,
dtcourager quelqu'un. (Contr. de otza-
razi.)
Otz - berokatu ( AN - b ) , hotz - bero-
katu (BN), otz-beroa egin (Be), echar
agua frla a la caliente para enfriarla,
meltre de Veau froide dans Veau chaude
pour la refroidir.
Otzepel (B-tS?, G?) : 1° calentito,
templado : tiede, temp&rk. — 2° persona
desmadejada, floja : personne molle, non-
chalante.
Otzeri-bedar(ma-Lond), cicuta, cigue*.
(Bot.)
Otzi (BN-s), enterrar, enterrer. Var.
de ORTZI, EORTZI.
Otzikalditu (R), tajar las castafias
para que no estallen al asarlas, entailler
les chktaignes afin qu'elles n f 6c la tent pas
au feu.
Otz-ikara , hotz - ikhara ( c ) , escaio-
frio, frisson.
Otzikera (ms -Lond), ninfea oficinal,
ntnuphar officinal. (Bot.)
Otzil (AN-lez-oy, G-and-orm), tem-
fA&r la temperatura : mollir, s'adoucir
la temperature). Eguraldi otziIa , tiempo
templado, temps doux. Ur au otziLa dago,
esta agua esta templada, cette eau est
tiede.
Otzitu (B-1-mu-tS, ...), enfriar, refroi-
dir. Zauriak otzituago dira minago,
cuanto mas frias las 11a gas son mas do-
lorosa s, plus les plaies sont froides etplus
elles font souffrir. (Refranes, 451.)
Otz izan (AN, B, G), tener frio, avoir
froid. Atso bai5Jo otzago gara gaur,
iftoizKo otzen : tenemos hoy mas frio
que ayer, mas frio aue nunca : nous
avons aujourd'hui plus froid qu f hier,
plus froid que jamais.
Otzol(B?), almadrefias, zapatos de
madera : sabots, chaussures de bois.
Otzorpo ( B-a-g-mafi-o ) , variedad de
castafia que tiene en un solo erizo nueve
6 diez granos, hueros los mas : varittt
de chdtaigne qui a, dans une seule bogue,
neufou dix grains, vides pour laplupart.
Otzuerre (B-t3), pan azimo, pan no
fermentado : pain azyme, pain non fer-
ments.
OTZUR : 1° (B-a-o-tS-ub), mendrugos
de pan, borona : morceaux de pain, de
mature. Otzurrean (B-i-ub),mendigando,
mendiant. Otzurrean asi (B-i-ub), em-
pezar a mendigar, commencer a mendier.
— 2° (B-ub), caudal, recurso: ressources,
recours. Ainbeste kantarirentzat San
Antomok eztaueo otzurrie : San Anto-
nio (es decir, la cofradia del pueblo)
no tiene recursos para tantos cantores:
Saint -A ntoine ( e'est-a - dire , la confririe
du village) n'a pas assez de ressources
pour tant de chanteurs.
Ou (B-m, ...), eslab6n de la cadena,
chat non.
Ohuts (Sc), el perro, le chien. Var. de
OROTS.
Oz : l°(c,...), radical que significa
« cielo » , radical qui signifie « cie7 ». =
Se usa en la derivaci6n y es variante de
orz. S f emploie dans les derives et est une
variante de orz. — 2° (AN, B, BN, G,
R), hoz (BN, L, S), Var. de otz, hotz en
algunos derivados : Var. de otz, hotz
dans quelques dtrivts.
Ozadar (S, Inch.), arco iris, arc-en-
ciel. Var. de orzadar.
Ozaita (BN-bard), padrino, parrain.
OZAL (AN, Araq.), celo, calor de la
perra, rut ou chaleur de la chienne.
OZALA (Be), comida del cerdo, nour-
riiure du pore.
Ozalaba (BN-bard), ahijada , filleule.
Ozale (Gc). (V. Ozala.)
Ozama (BN-bard), madrina, mar-
raine.
Ozanpez (Sc), (caerse) de bruces,
haciendo ruido : (tomber) a plat ventre,
enfaisant du bruit.
Ozantza (S, Geze, Inch.), trueno, ton-
nerre. Var. de orzantza.
OZAR : 1° perro, chien. (D'Urt. Gram.
2i, S. P.) BaiSan Israelen haur guzien
KONTRA OZAR BATEK EZTIK H1GITUKO BERE
MIHIA, GIZONAGANIK BESTIETARA1NO I mas
entre todos los hijos de Israel, desde
el hombre hasta la bestia, no chis-
tara siquiera un perro : mais par mi
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OZARGI — OZKAR
tous les en f ants d' Israel personne, depuis
les hommes jusqu'aux animaux, pas
mime un chien ne remuera sa langue.
(Anec. Oxon., d'Urt. Ex. xi-7.) = Hara-
neder (Apoc. xxn-15) se vale tambien
de esta pa la bra. Haraneder (Apoc. xxn-
15) se sert igalement de ce mot. Galgoa
ozar mehe bat da, el galgo es un perro
delgado, le livrier est un chien maigre.
(S. P.) — 2° I AN-b), bullanguero, bruyant.
— 3° (BN-ald-haz, L-ain-donib), imper-
tinente, insolente : arrogant, imperti-
nent, insolent. Gizon jasankorra hobea
da ozarra baino , mejor es el hombre
sufrido que el arrogante, mieux vaut
Vhomme patient que V arrogant. (Duv.
Eccles. vn- 9.) Gizon batek balinbadu
SEME BAT BIHURRIA ETA OZARRA, si UD. hom-
bre tuviere un hi jo contumaz y pro-
tervo , si un homme a un fits pervers et
coniumace. (Duv. Deut. xxi-18.) — 4° (L),
pomposo , pompeux. Denborak higatzen
ETA IHESTEN DU HARRIA BERA, SUNTSIARA-
ZIZ GAINEKO ESKRIBU OZAR ETA EZ DEUSAK :
el tiempo corroe y gasta la piedra
misma, borrando sus pomposas e inuti-
les inscripciones : le temps ronge la
pierre elle -mime; les pompeuses et inu-
tiles inscriptions s'effacenl. (D&sc. Atheka.
81-20.) — 5° (AN-b), desabrido, bougon.
Gizon ori, ona delarik, asertzen denean
ozarra da : ese hombre, siendo bueno,
cuando se incomoda es desabrido : cet
homme, ordinairement bon, quand il se
fiche, est bougon.
Ozargi : 1° (R-uzt) , cielo sereno, ciel
serein. — 2° (S, Inch.), luz de cielo,
lumiere du ciel.
Ozar-izar, canicula, canicule. (S. P.)
Ozar-izar egunak, dias caniculares,jours
canicula ires. (S. P.)
Ozarkeria : 1° (BN, L), acci6n 6 pala-
bra arrogante, insolente : action ou parole
arrogante, insolente. — 2° (AN-b), desa-
brimiento, bougohnerie.
Ozarki : 1° (BN, L), con audacia, inso-
lencia, arrogancia: avec audace, insolem-
ment, arroyamment. Horiek ozarki egin
Z1TUZTEN ONDOAN, JaKOBEK ERRAN ZIOTEN
SlMEONI ETA LeBIRI '. ASALDUTAN EZARR1
nauzue : lo cual ejecutado con osadla,
dijo Jacob a Sime6n y a Levi : Turbado
me habeis : ce qui ayant Hi execute avec
audace, Jacob dit a Simion et a Livi :
Vous avez troubli ma vie. (Duv. Gen.
xxxiv-30.) — 2o (AN-b), con desabri-
miento, avec bougonnerie.
Ozartasun (BN, L), audacia, temeri-
dad, insolencia de caracter : audace,
timiriti, insolence de caractere.
Ozartu: 1° (R), cubrir de ceniza, cou-
vrir de cendres. — 2° ( BN , L ) , insolen-
tarse, se montrer insolent. Arras onoi
BADAKIZU ZURE ERRESUMARENTZAT EZTELA
ON HURA OZARTZERAT UTZ DADIEN I y SabeS
muy bien que no trae provecho a tu
reino, que la licencia le haga insolente :
il n'est pas de I'intirit du roi de le lais-
ser en repos, que la licence le rende inso-
lent. (Duv. Est. iu-8.) — 3° (AN-b), em-
bra vecerse, s'emballer. Gure erretora
egun predikuan ozartu da, hoy el sefior
cura predicando se ha embravecido,
aujourd'hui monsieur lecuri s'esi emballi
en prichant.
Ozatz, el presenle, le present. (Lar.
Supl. D. T. )
Ozbera (AN, B, G), hozbera (BN, L),
friolero, frileux.
Ozberatasun (AN-b), hozberatazun
(L), sensibilidad para el frio, sensibility
au froid.
Ozberatu (AN, B, G), hozberatu
(BN, L, ...), vol verse friolero, devenir
frileux.
Ozbero (B-i-tS, G-etS), tercianas,
fievre tierce.
OZEN (AN-b, BN, G, L, R, S),
sonoro, sonore. Berak dira bere baithan
ASKO KLAR ETA OZEN, ellos SOD de SUyO
bastante claros y sonoros, Us sont d'eux-
mimes assez clairs et sonores. (Ax. 3 a -
xvn-4.) Untzia zenbatbz hutsago, hanba-
tez da ozenago : un vaso cuanto mas
vaclo ( est£ ) , tan to es mas sonoro : plus
un vase est vide, et plus il est sonore.
(Oih. Prov. 452.) Igorriko dOtO bere
aingOrCak tronpetaren oihu ozenareki:
y enviara sus Angeles con trompetas, y
con grande voz : et il enverra ses anges ,
avec une trompette retentissanle. (Matth.
xxiv-31.)
Ozendatu (??) , can tar, chanter. Men-
DIAK, OIHANAK ETA HANGO ZUHA1TZAK ,
OZENDA ZATZUE LAUDORIOZKO KANTIKAK l
montes, bosques y sus arboles, can tad
canticos de alabanza : monts, bois et
leurs arbres, chantez des cantiques de
louanges. (Duv. Is. xliv-23.)
Ozendu (c, ...), venir a ser sonoro,
claro, retumbante : devenir sonore, clair,
retentissant.
Ozengi (BN, Leiz.), ozenki (AN, BN,
L, S), sonoramente, avec sonoriti. Eta
BEDRATZI ORENEN INGURUAN OIHUZ JAR ZED1N
Jesus ozengi : y cerca de la hora de nona
clamo Jesus con grande voz, diciendo:
el vers la neuvieme heure, Jisus cria
d*une voix forte. (Leiz. Matth. xxvn-46\)
Ozenki mintzo duzO Horn (S), ese habla
con voz sonora, celui-la possede une voix
sonore.
Ozeru (B), pabell6n de la cama, bal-
daquin de lit. Var. de oazeru.
Ozgiro (ANc, Gc), frescura, frat-
cheur. Ozgiro dago , hace fresco , il fait
/raw.
OZI : 1° (AN-b, BN, Sal., G-and), germen
que brota de un grano, germe quipousse
d'une graine. — 2° (AN, G), tallo que se
espiga en las hortalizas, tige qui grene
ou se change en ipis dans les jar dins. —
3° (AN, L), indet. de hozitu, brotar, pous-
ser. Jeseko arraza hozi eta ia da izorra,
ha germinado la raza (sic) de Jes£ y esta
ya pr6xima a dar a luz, la race (sic) de
Jessi a poussi et elle est pres de donner
a la lumiere. (Harizm. VOfp.ce, 43-8.).
Hozidura (AN, L), germinaci6n, ger-
mination. Aregeiago hozidura janez gero
ere, lurrarbn hezetasunak gainerakoa
ustel eztiazon : todavia mas, aun des-
pues de comer la germinacibn (la parte
germinada de un grano) para que el
resto no se le pudra : plus encore, mime
apres avoir mangi le germe (la partie
germie d'un grain), pour que le reste ne
pourrisse pas. (Ax. 3M6-7.)
OZIO (K-uzt), germen, germe. Azitik
OZIOA, TRUNKUTIK APURKIN (R-UZt) '. de la
simiente el germen, del tronco las asti-
llas : de la semence le germe, du tronc
les b&chettes.
Ozirrl (B-g-1), fresco, friecillo : frais,
frisquet.
Ozitu (AN-b, BN, Sal., G-and), hozitu
(L) : 1° germinar, germer. Leuenik hozitu
BEHAR DUEN BURUT1K HASTEN BAITZAIKA
bihiari, pues empieza a comer Ia si-
miente de la punta que primero ha de
germinar, car on commence a manger la
semence de la pointe qui doit d'abord
germer. (Ax. 3M6-2.) Bertzb bihi-araldb
BAT ERORI ZEN HARRIEN GAINBRAT ETA
HOZITU ZBNEKO IHARTU ZEN, ZBRBN BZPAI-
tzuen hezetasunik i y otra cay6 sobre
piedra, y cuando fue nacida, se sec6 por-
que no tenia humedad : une autre partie
tomba sur la pierre, et, aussitdt levie,
elle sicha, parce qu f elle n'avait pas oVhu-
miditi. (Har. Luc. vin-6.) — 2° ( ANc,
BN-ald-gar, Gc), espigarse berzas, lechu-
gas, etc. : grener, en parlant des choux,
des laitues. — 3° (G), endurecerse (las
cebollas), s f affermir (les oignons). —
4° (AN?), producirse dentera, se pro-
duire (Vagacement aux dents).
OZKA : lo (AN-b, B-a-mu, BNc, R),
onduiacion, onda : ondulation, onde. —
2° (AN, Araq., B, G), grada, escalera de
pelo mal cortado : gradin, ichelle de
cheveux mal coupe's. — 3° (AN-b, L-ain),
festbn, feston. — 4© (L?), grado, degri.
I NAHl DUZU lTZALA IGAN DADIEN HAMAR
MARRAZ, ALA G1BELA DADIEN BERTZB HAIN-
bertze ozkaz ? ^ quereis que suba la som-
bra diez lineas, 6 que retroceda otros
tantos grados? l'ombre avancera-t-elle
de dix degris ou reculera-t-elle de dix?
(Duv. IV Reg. xx-9.) — 5° (Gc), a dente-
lladas, a belles dents. — 6° (AN-b,...),
bocado, mordedura : bouch&e, morsure.
— 7° (AN, G, L), mordiendo, mordant.
(De ortz -f- ka.) — 8° (AN, B-b, BNc,
Gc , Lc , Sc ) , muesca , mella : entaille,
dent, brkche. — 9° dentera, agacement
des dents. (Afi. ms.) — 10° Hozka (BN-
ald, L), estado normal, Hat normal.
Eriondo hori ezta oraino bere hozkarat
heldu (BN-ald, L) , ese convaleciente no
ha llegado aun a su estado habitual de
salud, ce convalescent n'est pas encore
arrive" a son Hat de santi normal. —
11° (AN-b), deuda, dette. Ostatuan ozka
bizkorra bmendaukate, dicen que (esos)
en la posada tienen deuda importante,
on dit que (ceux-la) ont une dette consi-
derable a Vauberge. (V. Ozke, 1°.)
Ozkada: 1° (G), dentellada : dentie,
coup de dent. — 2° (G), picadura,pt^dre.
Faraonek, ikubirik berbn ozkada mina-
kin uk1tu guzia pozoniturik uzten zutela,
moisesi eskatu zion gaitz art a tie libratu
zitzala : Faraon, viendo que con sus
dolorosas picaduras envenenaban cuanto
tocaban, pidi6 a Moises les librase de
aquella piaga : Pharaon, voyantque leurs
doulou reuses piq tires empoisonnaient ceux
qui les touchaient, demanda a Moise de
les dtlivrer de cette plaie. (Lard. Test.
79-19.) — 3° (G), Dellizco, pincure.
Ozka egin (AN-b-ulz, Gc), morder,
mordre.
Ozkaildu (BN-ald), dar un tajo a las
castaflas para que cuezcan mejor, entail'
ler les chitaignes afin de faciliter leur
cuisson.
Ozkaka (AN-b) : 1° mordiendo, mor-
dant. — 2° haciendo muescas : entaillant,
faisant des encoches. — 3° festoneando,
festonnant.
Qzkamin (R), dentera, agacement des
dents.
OZKAR: 1° (B-a), trueno, tonnerre.
— 2° Hozkar (L), fresco, friecillo : frais,
frisquet. Hozkar naiz, tengo algo frio,
fai un peu froid.
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OZKARA —OZPIN
149
Ozkara (AN-b, R-uzt), hozkara (BN-
ald) : 4° fresco, frais. — 2° (AN-lez),
celo de la cabra, rut de la chevre. Var.
de AZKARA.
Hozkaratu, refrescar, rafratchir.
(Duv. ms.)
Ozkarbi (B, G), cielo sereno, ciel
serein.
Ozkarbi-une (B-mond), momentos de
despejo, ratos de claridad en el cielo :
tchapptc, tclaircie, instants de beau
temps, endroits clairs dans un ciel nua-
geux.
Ozkari (AN, BN-s), mordedor, mor-
deur. Beren barreneko errak edo ar
ozkari amurratoak, el odio 6 el gusano
mordedor rabioso de su pecho , la haine
ou le ver mordeur et enrage" de sa poi-
trine. (Mend. IM46-26.)
Ozkarratu (BN, Sal.), hacer muescas
con cierta regularidad en un arbol 6 en
un palo : faire sur un arbre, sur un
bdton, des entailles avec une certaine
rigulariU.
Ozkarri (G-zumar), trueno, ton-
ne r re.
Ozkatu (BN-s, R, S), hozkatu (BN) :
1° atarazar, dar un tajo k las castaflas
para que cuezcan mejor : entailler , faire
une entaille aux ch&taignes afin qu y elles
cuisent mieux. — 2° (AN-b, BN-s, R),
morder, mordre. — 3° (R), producirse
dentera a consecuencia de comer fruta
verde, se produire (Vagacement des dents)
apres avoir mange" un fruit vert. —
4° (AN-b, BN-ald-gar-s), tajar, bacer
muescas en una mesa : encocher, faire
des encoches dans une table. — 5° (AN,
BN, R), mellarse un instrumento cor-
tante : s'4bre*cher, en parlant d'un ins-
trument tranchant. — o° (AN-b), festo-
near un vestido, festonner ou denteler
un vStement.
OZKE : 4° (R, S), muesca: mortaise,
entaille. Ez ozkeala sal (R-iz) : no ven-
das a plazos, lit. : a muescas : ne vends
pas a credit, lit. : a coches. Cuando se
compra al fiado en una tienda, el com-
prador se presenta tarja en mano, es
decir, con un palo partido por medio,
en el cual se marca lo que se saca 6
compra al fiado, baciendo una muesca
en cada una de las mitades del list6n :
llevandose una el comprador y qued&n-
dose el vendedor con la otra. Lorsqu'un
client prend a credit dans une boutique,
il se pre"sente une taille a la main, c'est-
k-dire avec un bdtonnet partagt en deux,
sur lequel on marque les marchandises
achettes a credit en faisant une coche a
chaque moitie* du morceau de bois : le
client en emporte une, et le marchand
garde Vautre. — 2° (Sc), estigma, marca
que se bace a las ovejas y vacas para
conocerlas : stigmate, maraue que Von
fait aux brebis et aux vacnes pour les
reconnattre. — 3° (BN-s, R, S), ondula-
ci6n, grada, por ej. del pelo : ondulation,
par ex. des cheveux. Var. de ozka (lo).
OZKER (BN-s)t 1° persona de genio
vivo: primesau tier, per sonne cTesprit vif.
— 2° vino agriado, vin aigri.
Hozkeria, frialdad en las relaciones
personales, froideur dans les relations
personnelles. (Duv. ms.)
OZKERREN (BN-am-gar, S, Altb.),
gatuna, bugrane. (Bot.)
Ozkl: 1° (AN, G-bet, L), dentera, aga-
cement des dents. — 2° (AN-b), hozki
(BN, S), friamente, froidement. —
3° (AN-b), indet. de ozkitu.
Ozkidura : 4° (AN-b, R), dentera,
agacement des dents. — 2° (AN-b) , arre-
bato, acceso de furor : emportement,
acces de fureur.
Ozkil: 4° (BN-s, L-get, ...), fresco,
frais. = De otzak il, muerto de frio?,
mort de froid ?. Ozkil naiz , siento frio ,
fai froid. Ozkil izan, tener frio, avoir
froid. — 2° (ANc, Be, G-zar), enclenque,
fri£tico, persona apocada : souffreteux,
frileux, per Sonne faible.
Ozkildu: 1° (BN-ald), tajar las casta-
flas para que cuezcan mejor, entailler les
chAtaignes afin qu f elles cuisent mieux. —
2° Hozkildu (L), producirse dentera,
iprouver Vagacement des dents.
Ozkirri ( B-a-1-m-mu-otS-tS ) , fresco ,
frais. Eouraldiau ozkirri daukagu, tene-
mos fresco el tiempo, nous avons un
temps frais. Ozkirri dago, hace tiempo
fresco, il fait un temps frais.
Ozkirrika (B-ond), fresco, frais.
Hozkito, un poquito friamente, un
peu froidement. (Duv. ms.)
Ozkitu (AN-b, BN-gar-s, G, Lc, Sc),
hozkitu (L-s, ...), producirse dentera ,
se produire (Vaqacement des dents).
Ozko : 4° (BN-s), ondulacidn, onda :
ondulation, onde. Var. de ozke? (3°). —
2° (AN-b), fresco, frais. Artoen sortzeko
ozko dago, bace fresco para que broten
los maices, il fait frais pour que les
mats puissent venir.
Ozkor : 4° (AN-b, B-on, G-iz), fria-
tico, friolero, frileux. — 2° (B-ofi), pro-
penso A dentera, porte" a souffrir des
dents. — 3° (BN-s), tallo duro de arbo-
lillo, tige ligneuse dun arbrisseau.
Ozkornoki (BN, Sal.), rabadilla, crou-
pion.
Ozkorri:'! (B-a), arrebol, nube ro-
jiza, teinte rougeitre que prennent les
nuages frappts par les rayons du soleil.
— 2° (S, Geze), aurora, aurore. — 3° (S,
Geze), crepusculo, cre"puscule.
Ozkorro (BN-gar), planta, plante.
OZKUME (R-uzt), escondrijo, ca-
chetic OZKUMEZ OZKUME EDO ALTSABEAZ
altSabea ebilten dra aurrak, bskolara
JOAN NAI EZTEINEAN (R-UZt) I 10S niflOS ,
cuando no quieren ir & la escuela, suelen
andar de escondrijo en escondrijo :
lorsque les enfants ne veulent pas alter
a Vtcole, lis s'en vont ordinairement de
cachette en cachette.
Ozkumez (R-uzt], a escondidas, ocul-
tandose : en tapinois, en catimini. Ozku-
mez DABILA KURA , ffORK ETZAN EKUS ( R ) I
anda aquei a la cbitacallando, a escondi-
das, para que nadie le vea : il marche
silencieusement et en tapinois, pour n'Stre
vu de per sonne. Ozkumez dago ekus
GONOZKENETZ (R-UZt) , ... EKUS GINOZKENBZ
(R-bid), esta oculto por si nos puede
ver, il est cache" pour tdcher de nous
voir.
Hozkara (L?), frio, frialdad : froid,
froidure. Nola uztaroan elhurraren
HOZKURA, HALA DA BIDALKIN P1DELA BIDALI
duenarentzat : como frio de nieve en
tiempo de siega, asi el mensajero del
a aquel que lo envi6 : comme la frat-
cheur de la neige au temps de la mois-
son, ainsi est le messager fidele pour
celui qui Va envoye". (Duv. Prov. xxv-
13.)
OZME (BN-s), rayo, trueno : foudre,
tonnerre. Ozmea bat brori dun , ba caido
un rayo, la foudre est tombte.
Ozmin (fee, BN-s, L-ain, R), frio pe-
netrante, froid ptnHrant. (De otz min.)
— 2° (R) , dolor producido por el frio en
los dedos, douleur que le froid prod uit
aux mains. — 3° (AN?, G?), trueno,
tonnerre.
Ozminarri (AN, Araq.), trueno, ton-
nerre.
Ozmindu: 4° (B-eib-m), enardecerse,
s'enhardir. — 2° (AN-b, B-a-eib-m-o ) ,
entumecerse (los miembros), s y engourdir
(les membres). Zeruko ta munduko jau-
BEA IZANARRBN, OZMINDUTA GORPUTZA GU-
gaitik ekarrbn i aunque era duefio de
cielo y tierra, traia por nosotros el
cuerpo entumecido : bien qu'il itait le
mattre du ciel et de la terre, il avait
pour nous le corps engourdi. (Azk. E.-M.
Parn. 270-26.) — 3° (B-l-m), enfriarse
el tiempo, se refroidir (le temps).
Ozmintu (BN-am), frio penetrante,
froid ptnStrant.
OZPAL (B-m,...), astilla : copeau,
Mat de bois. Azeak bbrea kirtena, ta
arit3ak bbre erikoa ozpala : la berza
tiene su troncho y el arbol produce asti-
11a s de su misma clase : de tal palo tal
astilla : le choux a son trognon,et Varbre
produit des copeaux de son espkee : de iel
Mton tel copeau. (Per. Ab. 424-17.)
Nik... artzea, da ozpal-zati bat artzba
bezel a : el que yo le reciba , es como si
recibiera un pedazo de astilla : que je le
recoive, e'est la me*me chose que si je rece-
vais un fragment de copeau. (Conf. 236-
32.)
OZPEL : 4° ( B-a-d-g-m-mafl-o-on-
ond ) , sabafl6n de los pies , engelure des
pieds. = Esta palabra se diferencia de
azkordin , que lo es de las manos. Algu-
nos confunden llamando azkordin a todo
sabafi6n ; y hay quien dice que ozpel es
saba!16n que revienta, y azkordin no. Ce
mot diffkre de azkordin, qui signifie V en-
gelure des mains. Quelques-uns com-
meitent une confusion en appelant azkor-
din toute sorte d 'engelure; quelqu'un
pretend que ozpel est V engelure qui creve,
land is o-h'azkordin est celle qui ne creve
pas. Ozpelak min emoten dau, azkordi-
nak azkurea i el sabafi6n (ozpel) produce
dolor, el azkordin produce comez6n :
Venqelure (ozpel) produit de la douleur,
et /'azkordin occasionne une dtmangeai-
son. , — 2° (G-and), sitio sombrio, endroit
sombre.
Ozpera (AN, B, BN, G, R), hozpera
(BNc, Lc, Sc), fridtico, friolento, frileux.
Ozpiko (B-tS), azada de dos puas,
biche a deux pointes. ( De ortz -|- biko.)
Hozpil (BN-gar, Sc), fresco, frais.
Ozpin : 1° (c, ...), vinagre, vinaigre.=.
En B esta ya en desuso, en G se usa
poco. Ce mot, qui en B est dijk tombt en
disuUude, est peu usiU en G. Autsez ta
LURREZ EZAINDUTA, BEAZTUNEZ TA OZPI-
nez mingostuta i afeado de polvo y de
tierra , amargado de hiel y vinagre : en-
laidi de poussiere et de terre, aigri de
fiel et de vinaigre. (Olg. 4-8.) Eztia ta
ozpin, gozo ta on EGiN : miel y vinagre,
sabroso (sic) y hacenbien : miel et vinaigre,
savoureux (sic) et font bien. (Refranes, 267.)
Begitartb ozpina (R), cara avinagrada,
face aigrie. Bereala korrika joanik,
BERETATIK BATBK ARTU ZUEN ESPONJA BAT,
BETE ZUEN OZPI&BZ ETA IPlffl ZUEN KA1NA-
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150
OZPINARRI — OZTUSE
BKRA BATBN ERPlffEAN ETA BMATEN ZION
edaten : y luego corriendo uno de ellos,
tom6 una esponja, y la empap6 en vina-
gre, y la puso sobre una cafia, y le daba
6 beber : aussitdt run d'eux courut
prendre une 4ponge qu'il emplit de vi-
naigre, et, V ay ant mise an bout d'un
roseau, il luiprisenta a boire.(Ur.Matth.
xxvn-48.) Orotako gaiztoen ozpina da
arno eztitik egina , el vinagre mas malo
de todos es el que se hace de vino dulce,
le plus me" chant vinaigre est celui qui se
fait de vin doux. (Oih. Prov. 660.) —
2° (BN-gar, L), rayo, foudre. Zaren kon-
ZIENTZI A ONAREKIN I EZ ETSAIREN , EZ IGOR-
TZIR1REN, EZ OZPINAREN , HZ UREN , EZ SU-
REN... ETZARA BELDUR IZANEN I tened la
conciencia tranquila : no tendinis miedo
ni de enemigo, ni de trueno, ni de rayo,
ni de agua, ni de fuego : ayez la conscience
tranquille; vous n f aurez peur ni d'enne-
mis, ni du tonnerre, ni de la foudre, ni
de Ueau, ni du feu. (Ax. 3«-506-24.) —
3° (BN-mug), trueno, tonnerre. —
4° (AN-b, R), persona de caracter muy
vivo , personne tres vive de caractere.
Ozpinarri (AN, G-bur), rayo, foudre.
Ozpin-belar (R-uzt), acedera, oseille.
(Bot.)
Ozpindu: 1° (AN-lez), entumecerse ,
s'engourdir. — 2° (c,...), avinagrarse,
s'aigrir. Etsai ozpindu t5ar tSoriburu
ANITZBK EZTANDA LER GAIZTO BADAG1TE ERE I
aunque estalienv revienten muchos ene-
migos avinagrados, insigniflcantes, lige-
ros de cascos : bien qu'tclatent et crevent
de nombreux ennemis aigris, insigni-
fiants et e'cervele's. (Izt. Cond. 5-23.)
Ozpintsu (c, ...), cosa muy avina-
grada, chose tres aigre.
Ozpirin (Har.),ozprifi (L.S.P^d'Urt.
Gram. 7), rayo, foudre. Var. de ozpin
(2°). LlBANBKO ALZIPRE IHARTZEN ETZARENA
ETA ARRAMU OZPRlftARBN AHALKE ETZARENA I
oh ! cedro del Libano que no te secas y
rama que no temes al rayo : 6 cedre du
Liban, qui ne te desseches pas, et branche
qui ne crains pas la foudre! (J. Etcheb.
Noel. 129-H.)
OZTA (AN, B-g-1-m-mu, G-and), a
penas, escasamente : a peine, rarement.
Ozta bataiatzaiLeak esan zituan sakra-
mentu oni dagozkan itzak , apenas dijo
el bautizante las palabras propias de
este sacramento, a peine celui qui baptise
a-t-il prononce' les paroles propres a ce
sacrement. (Ag. Eracus. 293-8.) Len ozta
bzagututen zan matsardaua, antes ape-
nas se conocia el vino de uva , aupara-
vant on connaissail a peine le vin de rai-
sin. (Per. Ab. 95-12.) Propbtaren esana
OZTA EGIN ZUEN TA GELDITU ZEN LEPRARIK
gabs gorputzean : apenas hizo lo que le
dijo el Profeta , se quedo sin lepra en el
cuerpo : a peine eut-il fait ce que lui dit
le Prophete, qu'il rCeut plus de lepre sur
le corps. (Mend. Jes. Biotz. 249-18.) =
Por lo general se usa esta palabra en
superlativo, repiti£ndola. G6n4ralement
on emploie ce mot au superlatif, en le
re'pHant. Ozta-ozta egongo banaz berba
egiteko, si he de estar a duras penas
para hablar, si fe dois Ure obligi de par-
ler a grand* peine. (All. Esku-lib. 22-14.)
Ozta-ozta, indarrez, gogo otzaz, ezin
bestez, ondo irit§iz ta nagi-nagi zineala,
erdi lagundu zeunstan maiko erreguak
egiten : a duras penas , a la fuerza , sin
entusiasmo, por no poder otra cosa, por
bien parecer y dominado por la pereza,
me acorn pa fiast£is a medias a recitar las
oraciones de la mesa : h grand' peine ,
par force, sans enthousiasme , pour ne
pouvoir pas autre chose, a/in de bien
paraltre et doming par la paresse, vous
m'accompagndtes a demi dans la re*cita-
tion des oraisons de la table. (Per. Ab.
67-20.)
Ozta-ozta (B, ...), balanceando, balan-
cant.
Ozta-oztan ( B, G) , a duras penas : a
grand'peine, tres difficilement.
Oztargi: 1° (AN-arez, ..., B-ofl,Gc, ...),
claridad del cielo, clarU du del. —
2° (B-m), rayo del sol, rayon de soleil.
Oztarku (B-i), arco iris, arc-en-
ciel.
Hoztarzun (S) , frialdad, 'froideur.
Oztarte (B-m-ofl, G-and-ord-zeg), mo-
mentos de despejo y serenidad en dia llu-
vioso : e" chappie, Maircie, moments de
beau temps et de se'r&nite' un jour depluie.
Oztasun (AN, B, G), hoztasun (BN).
(V. Hoztarzun.)
Ozte (BN-s), Szte (R-bid) : 1° entie-
rro, enterrement. Goazen korren ozteala
(BN-s), vamonos al entierro de ese,
a lions a son enterrement. — 2° Hozte,
enfriamiento, refroidissement. Hozteare-
kin ezkoa gogortzen da , enfriandose se
endurece la cera, la cire durcit en se
refroidissant. (Duv. Labor. 146-17.) >-—
Oztezale (BN-s), los que acompafian
al cadaver, ceux qui accompagnent le
cadavre.
Oztl : to (B?, Ast., G-elg, ..., L),
tronada, nubarrones, gros nuages. —
2° friatico, frileux. (ma-Ot§.)
Oztil (G-azp), arco iris, arc-en-ciel.
Oztosari (AN, Araq.), tronante, atro-
nador : tonnant, qui fait entendre le ton-
nerre.
Oztosketa (AN, G-etS), retumba-
miento del trueno, fracas du tonnerre.
Oztosketan dago (AN, G-et5), esta tro-
nando, il tonne.
Oztots (AN-arez, G-et5), trueno, ton-
nerre.
Oztralika (AN, Araq., G-azp), oztrei-
Iaka (G), arco iris, arc-en-ciel. Eta ese-
RIRIK ZEGOANA ZAN JASPB ETA SARDONIS
ARRIEN IDURIKOA '. ETA OSTRE1LAKA BAT
ZEGOAN ESERTOKIAREN INGURUAN, ESMBRAL-
doarenekoa (G, Apoc. iv -3): y el que
estaba sentaao era al parecer semejante
a una piedra de jaspe y de sardio; y
habia al rededor del trono un iris, de
color de esmeralda : celui qui Mail assis
avail un aspect semblable a la pierre de
jaspe et de sardoine; et le trdne Halt en-
touri d'un arc-en-ciel, d'une apparence
semblable a Vtmeraude.
Oztriku (B-el), arco iris, arc-en-ciel.
Oztroi (B-ofi), trueno, tonnerre.
Oztrontz (B-a-o-tS), rayo de luz, rayon
de lumi&re.
Oztu, hoztu : 1° (c), enfriar, refroidir.
Oztuko leuke gorrotoaren sua, enfria-
rla el fuego del odio, il refroidirait lefeu
de la haine. (Bart. 1-100-5.) Ura luzez
BEROTU ETA UZTEN DA HOZTERA ETA GATZA
ONDOAN GELDITZEN DA ( L , DM. baS. 413-
7 ) : despu£s de haberla calentado largo
rato, se deja enfriar (el agua) y la sal
se queda en el fondo : apres qu'on a
longtemps chauffi Ueau, on la laisse
refroidir, et le sel reste au fond. —
2° desanimarse, se de"courager.
Oztun, friatico, friolento, frileux.
(m*-Ot§.)
Hoztura, enfriamiento, refroidisse-
ment. (Duv. m$.)
Oztufie: lo (AN-b), enfriarse algun
tan to , se refroidir un peu. — 2° HoztuSe
( BN ) , resfriado , refroidi.
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P. Decimas^ptima letra de nuestro
alfabeto.
Su uso es uniforme entre todos los
escritores. Es afln de b y de p. Tiene de
comun con la b la estructura, duraci6n
y origen; distinguiendose solo en sono-
ridad. Ambos son consonantes, por su
estructura ; por su duraci6n, explosivos ;
por su origen, labiales. Atendiendo a su
resonancia, b es sonoro, p sordo. Al
principio de la letra p se dijo lo suficiente
acerca de las relaciones que guarda con
ella la letra que ahora se estudia.
Es de mediana importancia en el
16xico; en la aglutinaci6n su influencia
es poco menos que nula. Se usa como
alteraci6n de b detras de la particula
modal ez. Ezpaneranbil (ez -(- bane-
ranbil) brrepublikbak zeregin ta arazo
ardura andikoetan, « si la republica no
me ocupase en quehaceres y faenas de
gran importancia. » (Per. Ab. 211-7.)
Ezpedi (ez -f- bedi) galdu zbuei ain-
BESTE KOSTA IZAN JATZUEN ARIMA AU , « nO
se pierda esta alma que a vosotros os
ha costado tan to. » (Aft. Esku-lib. 196-
16.) EZPBKIZU ( BZ + BEKIZU ) BURUTARIK
rendu eoun guztian , « no se os quite de
la memoria todo el dia. » (All. Esku-lib.
29-24.) Jbsukristo iL ezpalitz, « si no
hubiera muerto Jesucristo. » (Ur. Maiatz.
154-24.)
Tambien se nota esta permulaci6n de
b en p cuando ante ella hay elisi6n de
alguna consonante. Es un fen6meno
euf6nico fuera del radio de acci6n de
una gramatical y aceptable eufonia :
ocurre no, entre silabas de la misma
pa la bra, como es raz6n, sino entre pala-
Sras de una misma frase. Nunca se ha
transcrito , que yo sepa , la forma ezto-
peingo, que a primera vista parece
extraida de alguna lengua africana, y sin
embargo en B, suena & diario y signiflca
« pues no lo haras », siendo contracci6n
de eztok bada egingo. Bapez, « nada ,
nadie, » viene de bat berb ez, « ni uno,
uno tampoco, lit.: uno tambi£n no. »
Esaipa, « pues dilo, » de esan eik
BADA.
En todaslas lenguas hay licencias auto-
rizadas por los labios y no sancionadas
por la pluma. Nadie, que no hable con
afectaci6n , pronuncia en espafiol « los
reyes », sino « lo reyes » ; y sin embargo
esa s que cae de los labios es recogida
cuidadosamente por la pluma. Nada
digamos del frances , donde parece que
todas las letras juegan al escondite entre
los diversos 6rganos de la articulaci6n
oral.
Dos son unicamente los sufijos en que
toma parte la letra p con cierta indepen-
dencia y en ellos por sustitucibn de sus
a fines b y m : son los sufijos pe , altera-
ci6n de -be ; y -pen , variante de -men. El
suGjo -pb ha perdido su car&cter euf6-
nico que le viene de origen, viviendo
hoy m&s bien de la arbitrariedad. Se
concibe la transformaci6n de -be en -pb
despu£s de s, z, ts y tz, como en zuaiz-
pean, « bajo el arbol » (Ur. Gen. xvm-
8) f pero no despu£s de otras consonan-
tes y especialmente tras las vocales
como en maipera, « bajo la mesa, » por
maibera; iLunpban, « A oscuras, » en vez
de iLunbban.
En los nombres toponimicos conserva
en regla las exigencias de la eufonia ; no
asi cuando nos valemos de los mismos
nombres arranc&ndoles de su categoria
de nombres propios locales. EsU euf6-
nicamente incrustada en Basabe, Mbn-
dibb, IntSaurbe, EtSabe, Lizarbe; pero
nos valemos de -pe en basapbko bidea,
« el camino que esta bajo el bosque; »
mendipbra, » & bajo el monte ; » intSaur-
petik, « desde debajo del nogal; » zure
etSapban, « bajo vuestro techado; »
lizarpbkoa, « lo de bajo el fresno. »
Todavia algunas localidades se resisten
algo A la invasi6n arbitraria de -pe y
conserva n el viejo kaltzarbe frente A
KALTZARPE, KALTZERPE, « SObaCO ', » BESABE
frente a bbsapb, « bajo el brazo. »
Las consonantes n y l, tratandose de
las explosivas sordas t y k, las asimilan,
las hacen sonoras como son ellas, las
convierten en d y g : Irundik , « desde
Irun, » por Iruntik; emengoa, « el de
aqui , » por emenkoa. Pero en este caso
hacen lo contrario : la consonante sonora
b conviertese por su influencia en sorda,
en p: sabelpean, « bajo el vientre. »
(Per. Ab. 89-13.)
Cuanto al otro sufijo, dificil es conce-
bir su paso A la variante -pen sin haber
antes recurrido a la -b , que es el sonido
labial medio entre b y p. No hay, sin
embargo, documento, por lo m£noscono-
cido, que exponga -ben como variante
de -men. Existen sinismen y sinispen,
« fe. » De sinisben no hay noticia. .
En los otros pocos sufijos en que
interviene la p ( -pa , -pait , -peit , -pera ,
-pide), no es mas que transformaci6n
euf6nica de b, como se verd en su res-
pective lugar.
P. Dix-septiime lettre de notre alpha-
bet.
Son emploi est uniforme chez tous les
icrivains. Elle est de la mime familleque
b et p. Elle possede de commun avec la
lettre b la structure, la durie et I'ori-
gine; elle ne s*en distingue que dans la
sonoriti. Toutes les dtux sont des con-
sonnes par leur structure, des explosifs
par leur durie, des labiales par leur ori-
gine. Quant a leur resonance, b est
so no re , p sourd. On a dit le nicessaire,
au commencement de la lettre p, en ce
qui concerne les relations qu'a cette der-
niere avec celle que Von it u die mainte-
nant.
Elle est de mediocre importance dans
le lexique, et dans V agglutination son
influence est presque nutle. Elle s'emploie
com me alteration de b apres la particule
modale ez. Ezpaneranbil (bz 4- bane-
ranbil) brrepublikbak zbrbgin ta arazo
ardura andikoetan, « si la ripublique
ne m'occupait pas a des affaires et a des
travaux de la plus grande importance. »
(Per. Ab. 211-7.) Ezpedi (bz -f bbdi)
GALDU ZBUEI AINBBSTE KOSTA IZAN JATZUEN
arima au, « que cette ime qui vous a
tant coflti ne seperde pas. » (An. Esku-
lib. 196-16.) Ezpbkizu (ez -f- BEKIZU )
BURUTARIK KBNDU BGUN GUZTIAN, « qu'on
ne vous Venleve pas de la mtmoire tout
le jour. » (All. Esku-lib. 29-24.) Jbsu-
kristo it ezpalitz, « si Jisus-Christ n'Slait
pas mort. » (Ur. Maiatz. 154-24.)
On remarque e'galement cette permuta-
tion de b en p lorsque devant cette lettre
a lieu la d is par it ion de quelque consonne.
(Test unphinomene eupnonique en dehors
du rayon d f action oVune euphonie gramma-
ticale et acceptable : il se produit, non
entre des syllabes d'un me*me mot, comme
de raison, mais entre les mots oVune
mime phrase. On n*a jamais e*crit, que
je sache, la forme eztopeingo, qui semble
a premiire vue tirie de quelque langue
africaine, et qui cependant rtsonne jour-
nellement en B, avec la signification de
« car tu ne le feras pas », 4 tant une con-
traction de EZTOK BADA EGINGO. BaPBZ,
« rien, personne, » vient de bat bbrb bz,
« aucun, pas mime un, lit.: un aussi
non. » Esaipa, « dis-le done, » de esan
BIK BADA.
II existe, dans toutes les langues, des
licences que les lev res se permettent et
que la plume ne sanctionne pas. Personne,
s f il ne parte avec affectation, ne pro-
nonce en espagnol los reyes, mais lo
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152
PA PAGO-EZKUR
reyes; el cependant cette s, qui tombe des
levres, est recueillie pr trie use meat par la
plume. Nous ne disons rien du francais,
dans lequel toutes les lettres paraissent
jouer a cache -cache entre les divers
or (janes de I 'articulation orale.
Les suffixes dont la lettre p fait partie,
avec une certaine indipendance, et a cause
de la substitution de ses congineres b et
m, sont seulement au nombre de deux : les
suffixes -pb, alteration de -be et -pen,
variante de -men. Le suffixe -pb a perdu
le caractere euphonique qu'il possede par
son origine, Varbitraire itant plutdl
aujourd'hui sa raison d'ilre. On concoit
la transformation de be en pe apres s, z,
ts et tz, comme dans zuajzpban, « sous
Varbre » (Ur. Gen. xvin-8), maw non
apres les autres consonnes et surtout apres
les voyelles comme dans maipera, « sous
la table, » pour maibera; iLunpean, « a
t&tons, » au lieu de iLunbean.
Dans les noms toponymiques , il est de
regie que cette lettre conserve les exi-
gences de Veuphonie; mais il se produit
le contraire quand nous nous servons des
mimes noms en les arrachant, pour ainsi
dire, de leur catigorie de noms propres
de lieux. Elle se trouve euphoniquement
incrustie dans Bas abb, Mendibb, In-
tSaurbb, EtSabe, Lizabbe; mais nous
employons -pb dans basapeko bidba , « le
chemin sous bois; » mbndipera, « au bas
de la montagne; » intSaurpetik , « de
dessous le noyer; » zurb etSapean, « sous
voire toil; » lizarpbkoa, « ce qui est sous
le frine. »
Toutefois quelques localiUs risistent
un tant soit peu a V invasion arbitraire
de -pb et conserve nt le vieux kaltzarbb en
facede kaltzarpe, kaltzerpe, « aisselle; »
besabe en face de besape, « sous le
bras. » '
Les consonnes n et l s'assimilent les
consonnes explosives sourdes t et k, les
rendent sonores comme el les et les trans-
forment en d et g : Irundik, « d'Irun , »
pour Iruntik; bmengoa, « celui d'ici, »
pour embnkoa. Mais dans le cas qui nous
occupe c'est le contraire qui a lieu : la
consonne sonore b se convertit, par leur
influence, en consonne sourde , en p:
sabblpean , « sous le ventre. » (Per. Ab.
89-13.)
En ce qui concerne Vautre suffixe, il
est difficile de s'expliquer son passage
dans la variante -pen , sans avoir aupa-
ravant recours au -b, qui est le son labial
moyen entre b et p. Cependant il n' ex isle
pas de document, du moins connu , qui
prisente -ben comme variante de -men. II
y a sinismen et sinispen, « foi. » Mais il
n'est pas question de sinisben.
Dans les autres rares suffixes ou le p
intervient (-pa, -pait, -peit, -peba, pide),
il n'est qu'une transformation euphonique
de b, comme on le verra a leur place res-
pective.
Pa- (c), es el mismo preGjo de conju-
gaci6n ba-, altera do por influencia de la
particula modal de negaci6n ez : c'est le
mime prifixe de conjugaison ba- , alliri
par I'influence de la particule modale de
negation ez. = La combinacidn « si no »
de las demas lenguas es in versa en la
nuestra, 6 consecuencia de la mayor
ira porta ncia de la negacitin : « no si » es
la traduccibn literal de ezpa-. Haren
menean ezpanengo , « si no estuviera yo
bajo su dominio. » (Dechep. 49-7.) Edugi
ezpadau errukirik, « si no ha tenido com-
pasi6n. » (Capan. 109-28.) Como se ha
advertido en la introduccion de la letra
p, la transformaci6n de ba en pa se veri-
fica en palabras contiguas sincopadas por
elisi6n de algun sonido, generalmente
los explosivos k y t : bapaiSez , contrac-
ci6n ae bat baino ez, « nada mas que
uno; » neupaneki, contracci6n de neuk
baneki, « si yo lo supiera. » Son locu-
ciones de ordinario producidas por la
dejadez y perpetuadas por imitaci6n.
Afortunadamente no viven en literatura.
La combinaison « si ne » des autres
Ungues est inverse dans la ndtre, par suite
de la plus grande importance de la nega-
tion : « ne si » est la traduction lit U rale
de ezpa-. Haren menean ezpanengo , « si
je n'itais pas sous sa puissance. » (De-
chep. 49-7.) Edugi ezpadau errukirik,
« s'd n'a pas eu de compassion. » (Capan.
109-28.) Comme on Va dit dans V intro-
duction de la lettre p, la transformation
de ba en pa a lieu dans des mots conti-
<gus syncope's par la disparition de quelque
son, giniralement les explosifs k et t :
bapaiKez, contraction de bat baiRo ez,
« pas plus d'un; » neupaneki, contraction
de neuk baneki, « si je le savais. » Ce
sont des locutions produites ordinaire-
ment par nonchalance et perpituies par
imitation. Heureusement elles sont incon-
nues en littirature.
PA : 1° (c), beso, baiser. (Voc. puer.)
— 2<> (B-l) , nombre que se da a los mu-
dos al Uamarles en voz alta, nom que
Von donne aux muets en les appelant a
haute voix.
Phabana (git), manzano, pomme.
Pabo ( S , Alth.) , adormidera, pavot.
(Bot.) (??)
Pabubolsa (ms-Lond), moco de pavo,
lit. : morve de paon. (Bot.) (??)
PADAR (B-a-m-o-ond), ermitano,
ermite. (D. lat. pagusl.) Nibe oe antSi-
NAKO EREMUTAR TA PADARRAK GOGOR TA
iguingarriagorik euki bzebena, mi cama
mas dura y asquerosa que la cual no
tuvieron los anacoretas y ermita&os de
la antiguedad, ma couche plus dure et
plus ipre que celle qu'eurent les ana-
choreles et les ermites de Vantiquiti.
(Per. Ab. 74-5.)
Padartza (B-m), eremitazgo, cargo
de ermitano, ermitage. ArretSiKagako
padartzba Semei^go aguaziLen kontura
dago , el eremitazgo de Arrechinaga esta
& cargo del alguacil de Jemein, I'ermitage
de Arretchinaga est a la charge du com-
missaire de Jemein.
PADEL : to (G-bet), sart^n, poile. —
2° (BNc, L-ain) , tamboril para asar cas-
tanas, poilon servant a griller les ch&-
taignes.
Pader(G, Araq.), ermitafio, ermite.
Var. de padar.
Padera : 1° (AN-irun-oy, BNc, G-and-
don-us, L-ain), sart^n, poile. — 2° (AN-
b, BN-ald), tamboril para asar castafias,
poilon pour griller les ch&laignes. Var.
de padel (2°).
PadiA (AN-irun-ond), padrino, par-
rain. (?)
PADU ( B ) , desierto , yermo : disert,
terrain inculte, lande.
PADURA (B-t3-ub),marisma, terreno
bajo que se inunda con las aguas que
rebosan del mar 6 de los rios : varenne,
noue, terrain Ires bas qu'inondent les
eaux dibordant de la mer ou des
rivieres.
Pael ( G-get ) , paela ( G-zumay) , sar-
t£n, poile. (??) Var. de padel (1°).
PAFA, soplo, alien to, exhalaci6n,
vaho : souffle, haleine, exhalaison, bouf-
fie. (Duv. ms.) Papa-papa (BN-ald-gar-
st, L-ain), fumar en pipa (onomat.),
fumer la pipe [onomat.).
Palada (L-get), calor sofocante, cha-
leur^touffante.
Palatu, exhalar, alentar, soplar :
exhaler, lancer des bouffies. (Duv. ms.)
Paga : 1 ° (ANc, Be, Gc), Var. de pago (1 °|
en algunos derivados, Var. de pago (1°)
dans quelques dirivis. — 2° (c), se usa
comunmente en significaci6n de « pagar »,
indet. de pagatu : s'emploie ordinaire-
ment dans le sens de « payer », indit. de
pagatu. (??) Paga niri zor deustazuna
iB-1,...), pagueme us ted loque us ted me
lebe, payez-moi ce que vous me devez.
Paga bezate bebaz ibagan duten aisea
eta alperkeria : paguen, pues, la corao-
didad y ociosidad en que han vivido :
qu'ilspayent, done, le confort et I'oisiveti
ou Us ont vicu. (Ax. 3«-23-7.) — 3° (B,
arc,...), Var. de baga por influencia de
una consonante anterior a la cual , acaso
indebidamente, se aglutina : Var. de
baga par l' influence d une consonne^ri-
cidente, a laquelle, peut-itre a tort, on
Vagglutine. = En vez de gatz baga dice
gazpaga, « sin sal, » el num. 175 del
libro de Refranes. Au lieu de gatz baga
on dit gazpaga, « sa/w sel, » au n° 175
du livre des Refranes.
Pagadi ( B , G ) , pagadui ( B-g-urd ) ,
hayedo : foutelaie, hitraie.
Pagamendu ( BN , L ) , pago , recom-
pensa : payement, ricompense. Jain-
KOAREN AITZINEAN PAGAMENDUA HANDIA
izanbn duzula, que tendr£is grande
recompensa delante de Dios, que vous
aurez une grande ricompense devani
Dieu. (Ax. 3«-41-4.)
Pagatsa (c,...), fabuco, bellota de las
hay as : faine, fruit du hitre.
Pagatu (c,...), pagan (Be,...), pagar,
payer, (ft)
Pagatzaile (c,...), pagatzale (AN-b),
pagador : payeur, celui qui pave. Paga-
tzaiLe gaiztoaganik olo, ael mal pagador.
a vena, du mauvais payeur avoine. (L. de
Is.)
Pagauso (B-l-m,...), paloma torcaz,
pigeon ramier. = Es la mediana entre
mandauso, que es la mayor, y basuso, la
menor de las palomas silvestres. C'est
I'espece moyenne entre mandauso, le plus
gros, et basuso, le plus petit des pigeons
sauvages.
PAGO (AN, B, BN, G), phago (BN,
Sal.): 1° haya, hitre. (Bot.) = Dudase
de si fagus latino sera anterior 6 poste-
rior A esta palabra. On peut se demander
si le fagus latin est antirieur ou posti-
rieur a ce mot. — 2° (BN-bard), postre,
poteau.
Pagodi (B-g), hayal, hitraie.
Pago-ezkur (B, G, L-ain), fabuco,
bellota del haya : fa(ne, fruit du hitre.
Egiten da olioa intSaubrarekin, urra-
rek1n eta pagoarbn bzkurrarekin i se
hace aceite con nuez, con avellana y con
bellota de haya : on fait de Vhuile avec
la noix, la noisette et la faine. (DM. bas.
102-5.)
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PAGO-LANTZAKA — PALAKA
153
Pago-lantzaka (G-and), pago-laun
(B-o), haya brava, no podada : hitre sau-
vage, non tailli.
Pagondo (AN, B, BNc, G), haya,
plania de haya : hitre, pied de hitre.
Pagori (BN-ald), hayedo : hitraie,
foutetaie.
Pago9a (AN-arak-lez-oy), Var. de
pagotSa.
PAGOT (G-and-bet,..,), haz de lefia,
fagot de bo is. (D. fr. fagotl.) Ogeita
AMAR PAGOTEKIN EGITEN DA ORGA , AU DA
galga (G-and) : con ^reinta haces se hace
la carretada , esta es la cabida : on fait
la charretie avec trente fagots, c'est la
charge.
Pagot-adaki(G,...), haz de lefia gruesa,
fagot de gros bo is.
Pagot-arbasta (G,...), haz de lefla
delgada, fagot de bois menu.
PagotSa (AN, B-m-ofi, Gc), trebol
encarnado, hierba de hermosa flor; es
buen alimento para las ovejas : t re fie
incarnat, plante herbacie, pourvue d'une
jolie fleur, qui est d'un bon aliment pour
les brebis. (D. provenz. farouchl.)
Pagotu : lo (B-a-m-o), hincharse los
vege tales como nabo, patata, etc. : gros-
sir, en parlant des navets, des pommes
de terre, etc. — 2° (B-m), cierta varie-
dad de manzana, de hermosa corteza y
came enjuta: variiii de pomme d f un
bel aspect, dont la chair n*est pas
juteuse.
PAGU(L), alegre, regocijado: a llegre,
rijoui. Pagu da, esta alegre, contento, il
est content. (Ax. 1 a- 422 -11.) Arrainak
ERE JAUZI ZIRBN PAGUZ UREAN , tambi£n
los peces saltaron de ?ozo en al agua,
les po is sons eux-mimes bondirent de joie
dans Veau. (J. Etcheb. 53-17.) Hirurga-
RRBN EGUNBAN PIZTUKO DA PAGURIK , al
tercer dla resucitara gozoso, le troisieme
jour il ressuscitera joyeux. (J. Etcheb.
25-1.)
PagtuBO (B-berg), paloma torcaz,
pigeon ramier, « columba palumbus. »
(Cootr. de pagauso.)
Pagutu ( L ) , alegrar , regocijar : itre
joyeux, se rijouir. Zeinen aiphatzeak
baitu paguturen justua, el mencionar
(el nombre de Jesus) regocijara al justo :
en entendant (le nom de Jisus), le juste
se rijouira. (J. Etcheb. Noel. 18-17.)
PAIA (G-ai), concubina, concubine.
(D. fr. paillardl.)
Paidin (G-don), padrino, parrain.
PAlLARDA : 1° (BN), meretriz : pros-
tituie, cour tisane. (D. fr. paillard.) Egiaz
erraiten drauzuet ezen publikanoak eta
paiLardak aitzinzbn zaizkizuela Jainkoa-
rbn resumara, en verdad os digo que
los publicanos y las ram eras os iran
delante al reino de Dios : je vous le dis
en viriti, les publicains et les courtisanes
vous devanceronl dans le royaume de
Dieu. HLeiz. Matth. xxi-31.) — 2» (AN-b),
gallaraa : gaillarde, luronne.
Pailardiza (BN), fornicaci6n, forni-
cation. (D. fr. paillardise.) Ezen bihotzb-
TIK PART1TZBN DIRADE,... H1LTZBKAK, ... PAI-
Lardizak, ohoinkeriak : porque del cora-
z6n salen,... los homicidios,... las forni-
caciones, los hurtos : parce que c'est du
cceur que viennent,... les homicides,...
les fornications, les vols. (Leiz. Matth,
xv-19.)
Phaile (BN-baig) , segador, faucheur.
Var. de ephaile.
T. II.
Pailerdi (G), segador de argoma, cou-
peur d'ajoncs.
PAIO (G-al), amancebado, concubin.
(D. fr. paillardl.)
Paioti (G-al-irur-t), rustico, rustique.
(D. esp. payo, payotet.)
Pairabide (L), ocasi6n de sufrir, occa-
sion de sou ff ranee.
Pairakari (Har.). (V. Pairaxnen.)
Pairakor (L), sufrido, paciente :
calme, patient.
Pairakuntza (L), sufrimiento , souf-
f ranee.
Pairalindo (BN-ist), sufrir linda-
mente?, souffrir joliment. Egin beza
pairalindo : que sufra, tanto mejor:
qu'il souffre, tant mieux ! (??)
Pairamen (BNc, Lc, S), padecimiento,
sou ff ranee.
Pairant ( BN-haz ) , resistente , aguan-
tadizo : resistant, endurant, dur a la
souffrance. (??)
Pairatu : 1<> (BN, L, S), sufrir,
endurer. Dbabruagatik, gau-aireak,
HOTZAK ETA BEROAK ERE iSlL PAIRATZEN
dituzu : por el diablo sufris en silencio
los aires de la noche , los frios y aun los
calores : par le diable tu endures en silence
Vair de la nuit, le froid et la chaleur.
(Ax. 3--492-21.)— 2o Pairattt (BN-am),
medir, probar vestidos, calzado : mesu-
rer, essay er des vitements, des chaussures.
Pairazak (BN), midelo, mesure-le.
Pairatzale (BN-haz). (V. Pairant.)
PAIRU : 1° (BN, Lc), sufrimiento,
aguante, paciencia : souffrance, endu-
rance, patience. Zahartasuneko pairua
eta pairatzea ezina da, el sufrimiento y
la paciencia de la vejez es la impotencia,
la souffrance et la patience de la vieil-
lesse est l' impotence. (Ax. 3«- 39 -17.) —
2° (BN-am), medida, mesure.
Pairudun, paciente, sufrido : patient,
endurant. (Duv. ms.)
Pairugabe, pairugabeko (BN, L),
impaciente, impatient. Baldin huzten
BAGAITUZTE PAIRUGABEKO, HISITI , LAGUNA-
ren aldera gogor : si nos dejan impa-
cientes, tercos, duros para con el pr6-
jimo : s'ils nous laissent impatients, opi-
nUtres, durs a Vendroit du prochain.
(Har.)
Pairugabekeria , acto de impacien-
cia, acte d J impatience. (Duv. ms.)
Pairugabetasun, defecto del impa-
ciente, difaut de Vimpatient. (Duv. ms.)
Paisatfi (BN-am), enganara los nifios,
tromper les enfants.
Paita : 1° (Be), pa to, canard. (??) —
2° (AN-bet), pared, mur. (??) (Contr. de
PARETA.)
Paitar (B, G), aguardiente u otrolicor
fuerte, eau-de-vie ou autre liqueur
forte.
PAITELA (G-don), cancrejo mayor,
vulg. centolla , gros crabe.
Pakaileria (BN-bard), mayal, palo
con que se desgrana el trigo, fliau de
batteur en grange.
Pakaka (BN-am), lucha de hombres,
lutte d'hommes.
Pakant, solo, sin companero, impar:
seul f sans compagnon, impair. (?) (Duv.
ms.)
Pakantasun, estado de vida del que
vive s6lo, sin fa m ilia : Hat de celui qui vit
seul, sans famille. (Duv. ms.)
Pakantu, venir a ser s61o 6 unico,
devenir seul ou unique. (Duv. ms.)
Pakatu (R), phakatii (Sc), pagar,
payer. (??)
PAKE (G-bet, R-uzt), paz, paix. (??)
Zu BERRIZ JOANGO ZERA ZURB GURASOAK-
GANA PAKBAN ETA IZANGO ZERA OBITUA
zartza onean i y tu iras en paz a tus
padres, y seras enterrado en buena
vejez : toi tu Ven iras en paix vers tes
peres, et tu seras mis en terre dans une
heureuse vieillesse. (Ur. Gen. xv-15.)
Paketsu ( G-bet ) , pacifico , pacifique.
Paketsuak gera eta ezkabiltza gaitz
egiteko asmobtan, somos de paz y no
maquinamos algunas asechanzas, nous
sommes des gens pacifiques et nous
n'avons jamais H4 des espions. (Ur. Gen.
xlii-31.)
PAKIN (B-i-1), machete, coutelas.
PAKO (R-uzt), (lugar) sombrio, (lieu)
sombre.
PALA : 1° (AN, B, G), pala del anzuelo,
palette de Vhamecon. — 2° (BN-ust), bas-
ton de caza : 4pieu t bdton de chasse. (?) —
3° (BN-gar,...), traba, impedimento que
se pone a algunos animales, entrave que
Von met A certains animaux. — 4° (B,
BN, G), pala para juear a la pelota,
palette pour jouer a la pelote. (?) —
o° (AN, B, G), pala, utensilio de artesa-
nos : pe//e, outil des ouvriers. (??)
PALA (AN-ond), caricia , caresse.
Palahar (BN-ald), palaher (BN-gar).
(V. Palar, 4°.)
Palada (B-l,..., G-zeg), brazada, juego
de brazo que hace el nadador : brasse,
mouvement des bras du nageur. Zortzi
PALADAN EGITEN DAU ORREK NASA BATETIK
besterakoa (B-l), ese salva la distancia
que hay de un muelle a otro en diez bra-
zadas, celui - ci parcourt la distance d'un
mdle a V autre en dix brasses.
Palaherresta (S), horquilla de hierro,
de cuatro 6 cinco puas, fourche en fer h
quatre ou cinq pointes.
Palaestoka (BN-am, Sc). (V. Palar,
lo.)
Palaga (AN, B, G), Var. de palagu (1°.
en algunos derivados, Var. de palagu (1
dans quelques de'rive's.
Palagadu : 1 ° halagar, caresser. (?) —
2° (B, arc), prestar, prater. Et§e palaga-
dua baiSo alogadua obbago , mejor es la
casa alquilada que la prestada, mieux
vaut la maison louie que la pr6te*e.
(Refranes, 396.)
Palagadura, adulaci6n, adulation.
(Afi. ms.)
Palagari (B, An. ms), adulador, adu-
lateur.
Palagatu (AN, G, Araq.), adular,
halagar : aduler, caresser.
Palagau : 1° (Be), halagar, adular ;
caresser, aduler. Asko gustetan jako atz
egin dagioela ta palagau dagiela, mucho
le gusta que le rasquen y halaguen, il aime
beaucoup a itre frotU et caress^. (DM.
bas. 47-5.) — 2° (B?), aconsejar, conseil-
ler.
PALAGU : 1° (B, G), halago, caresse.
Orduan ere ara zer ta nolako palagu
gozo eta leunketa eztitsuakin (sic)
egingo zaiozkan, aun entonces mira qu^
halagos tan dulces y caricia s melosas se
le haran, mime alors regarde quelles
douces cajoleries et quelles tend res caresses
on luifera. (Izt. Cond. 150-27.) — 2° (Be?),
consejo, conseiL — 3° (B-d, ...), adula-
ci6n, adulation. (?)
Palaka (AN), indet. de palakatu.
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154
PALAKATU — PANPA
BALITZ LURREAN...MUSIKA BAT AIN BDBRRA
ETA GUZT1ZK0A NON PALAKA LEZAKEAN JAUN-
goikoa : si hubiera en la tierra, ... musica
tan hermosa y perfecta que pudiera hala-
gar a Dios : s'il y avait sur la terre, ...
une musique aussi belle et aussi parfaite
qui pour rait flatter Dieu. (Liz. 127-9.)
Palakatu : 1° (AN, G), ha la gar, cares-
ser. — 2° (G), aplacar, calmer. Beraren
ASERREA PALAKATZEKO ETA OURBKIN LAGUN
urkobn barkazioa iristbko , para aplacar
su ira y para alcanzar el pera6n de nues-
tros pecados y de los del pr6jimo, pour
calmer sa colere et pour obtenir le par-
don de nos pe"che"s et de ceux du prochain.
(Ag. Eracus. 59-5.)
Phalaherra, azada, bSche. (?) (Duv.
ms.)
Phalaherratu, cavar, backer. (Duv.
ms.)
Palakiiien (G), haciendo paredes de
tierra, faisant des murs en pis4. (De
palatu 4- QlffBN.)
Palaku (G), nalago, car esse. Var. de
PALAGU (1°).
^Palanga (BNc) : 1° palanca, levier.
(??) — 2° esclusa 6 presa, e"cluse ou
digue.
PALANKA : i° (B-ond), pez pequefio,
dulce, de ojos grandes : petit poisson, a
peau lisse et a gros yeux. — 2° (B, G),
palanca, barra de hierro : levier ou pal-
fer, bar re de fer. (??)
PALAR : 1° (G), parra : pieu, e"cha-
las. — 2© (G-azp), parra para los lagares,
pieu pour les pressoirs. — 3° (B-t§), azada
que se eraplea para cor tar pedazos de
tierra y bacer trincberas, biche employee
pour couper des morceaux de terre et
faire des tranches.
PALARDA (AN-b), gargajo, crachat.
Palari (AN, B, G), iugador de pala
a la pelota : joueur ie palette, a la
pelotte.
PALASA (B-m?), cartera, saco para
llevar libros a la escuela : cartable, sac
pour emporter les livres a Ve"cole.
PalaSatu , esquilar y arregiar un seto
vivo, tailler et arranger une haie vivc.
(S. P.)
Palast (AN-b-lez, B, G, L), onomat.
de un liquido que se mueve en una vasija,
produciendo cierto ruido, onomat. d'un
liquid e secoue" dans un vase quelconque
et produisant un certain bruit. Edarrola
ementSb itSi dau neskbak eta pilist-
palast etsera-orduko urik broia jausiko
jako (B-l) : la mucbacha ba dejado aqui
la tablita de la herrada, y antes de llegar
a casa se le caera la mi tad del agua cha-
poteando : la fillet te a laisse" ici le cou-
vercle du seau, et avant d'ar river a la
maison la moitie" de Veau tombera en
clapotant.
Palasta (AN-b), palastada (B, ...),
cbapaleteo, caida del agua de una vasija
llena : clapotement, chute de Veau d f un
vase plein.
Palastatu : 1* (AN-b, B), cbapotear,
caerse de una vasija el liquido baciendo
cierto ruido : clapoter, tomber d'un vase
(un liquide) en faisant du bruit. —
2° (AN, Araq., G), aplastar, aplatir. —
3° (R), esparcir las haces de trigo para
que no les ataquen insectos, tpandre les
gerbes de btt afin que les insectes ne les
attaquent pas.
Palast egin (AN-b, B, G) , chapotear,
caerse un liquido de una vasija casi
llena : clapoter, en parlant de Veau qui
tombe d'un vase presque plein.
PALASn (BN), palizada, seto vivo :
palisse, haie vive.
Palataska (B-alb-deust), foso, zanja :
fosse", rigole.
PALATU : {• (B-a-ar-g-o-tS), vallado,
cerco de tierra apisonada, sorte de mur
de cldture en pise". — 2° Phalatu (BN,
Sal.), colocar traba en el cuello de algu-
nos animales, para impedir que penetren
en los campos cercados : mettre des en-
traves au cou de certains animaux, afin
de les empScher de p6ne"trer dans les
enclos. — 3° (B-iej), cancilla, puerta
rustica en los campos : claire-voie, porte
rustique des champs.
Palatu -erreten (B-a), foso al rede-
dor de un vallado, fosse" entourant une
cldture.
PALDATS (AN?, Gc), persona de
poca gracia y fuste : lourdaud, personne
peu grade use et peu habile.
Paldiztu (B-o), atarazar castafias,
tajarlas para que cuezcan mejor : entail-
ler les cndtaignes , afin de faciliter leur
cuisson.
PALDO : 1<> (G-and, L-ain), pedazode
corteza que arrastra consigo una rama
3ue se desprende del tronco, fragment
'e"corce arrache" avec elle par une branche
?ui se de"tache du tronc. — 2° Phaldo
BN-gar), llanta, bandage oV une roue.
ARROOAK, BBRR1Z ZIREN ORGA-LASTERRETAN
IZATBN OHI DIREN BEZALAKOAK ; ETA HEKIEN
haSak, BESOAK, PHALDOAK, ETA BUHUINAK
ORO URTHUZ EGINAK ZIREN I y laS ruedaS
eran como las que suelen hacerse en un
carro , y sus ejes , y rayos , y Uantas y
cubos, era todo de fundici6n : les roues
Haient faites comme celles d'un char;
leurs essieux, leurs rais, leurs janles et
leurs moyeux, tout Hait fondu. (Duv.
Ill Reg. vn-33.) — 3° (BN, L, S), estaca,
pieu. Mahastiko phaldoak egitea, bacer
las estacas de la viiia , faire les pieux de
la vigne. (Duv. Labor. 102-9.)
Palenka, remo, rame. (Duv.) (??)
Palenkari, remero, rameur. (Duv.)
Paler (AN- lez), paleta, instrumento
de hierro para remover brasa : fourgon,
instrument de fer pour remuer la braise.
Palet (S), nombre de un juego de
mucbacbos que consiste a sacar una mo-
neda golpeandola con otra, nom d'un jeu
d'enfants qui consiste a chasser une mon-
naie en la frappant avec une autre. ( D.
fr. palet 6 !.) Palbtban, jugando k este
juego, jouant a ce jeu.
Palma (ras-Lond), palma, palme. (??)
Palmondo, palmera, palmier. (Duv.
ms.)
Palo (G-t), acto de tocar con la mano,
p. ej. una pared : action de toucher, p.
ex. un mur, avec la main.
Palo egin, tocar con la mano, p. ej.
una pared : toucher avec la main, p. ex.
un mur. = Es un juego de ninos. Cest
un jeu d'enfants.
Palota (Sc). (V. Phalote.)
Phalotatu (BN, L), extender el mor-
tero con la liana, Hendre le mortier avec
la true lie.
Palote : 1* (AN-b, BN-haz), omoplato,
hueso de la espalda : omoplate, os de
Ve"paule. — 2° Phalote (BN, L), liana de
alba nil, raqueta, espatula, disco: truelle,
raquette, spatule ou palon, d is que.
Palotinen (B-ofl), relajaci6n de miem-
bros, relichement des membres. Var. de
parotiLen.
PALPARA (L-ain), tarabilla (pop.),
hablador que no cesa de cbarlar : papo-
teur (pop.), bavard qui ne cesse de
par ler.
PALSA (S), charco, flaque d'eau.
BlHBRAMBNBAN ORANO HURPALSAK EZIN
agortuz zirbn, todavia al dia siguiente los
cbarcos estaban sin agostarse, encore
le jour suivant les flaques d'eau n' Haient
pas desstehe'es. (Sen Gral, 24-2.)
Paltziztu (B-a-o), atarazar, morder
las castafias para luego asarlas mejor :
entailler les chdtaignes, afin qu'elles
cuisent plus facilement.
Paluia (G-don-ori), platija 6 platuja,
cierto pez del g£nero pleuronecto :
lie,
poisson du genre des pleuronectes. x . #
Phalza (BN, Sal.), sangre coagulada,
sang coagule".
Pamerial ( B , G ) , encanto , becbizo :
enchantement , sortilege. (??) = Se usa
en plural. Parece voz tomada de fami-
liares en el sentido de demonios que el
vulgo iffnorante cree acompafian y sir-
ven a determinadas personas. Ce mot,
usiU au pluriel, semble venir de fami-
liares dans le sens de demons qui, d'apres
la croyance du vulgaire ignorant, accom-
pagnent et servent certaines personnes
de"termine"es. Alakorik bada, bnkantuak
daukaz ta pamerialak : si es asi , tiene
encantos y hccbizos : si c'est ainsi, elle
a des enchantements et des sortileges.
(Per. Ab. 155-11.)
PAMITSA(B-a-d-g-o-tS), torta : tarte t
tourte. (?)
PANAX (B-g-m), se Bales que con
hacba se hacen en los a r boles 6 Gn de
saber cuales se ban de cortar para bacer
carb6n : marques que Von fait aux arbres
au moyen de la cogne"e, afin de designer
ceux qu'on devra couper pour faire du
charbon.
PAN ARRET A (AN-ond), remanga,
red de mano para coger pececillos , petit
filet a main servant a prendre de petiis
poissons.
PANDERO : 1° (L-zib), caldero,
chaudron. — 2o Panclero (L-ain, d'Urt.
Gram. 26), caldero pequefio, petit chau-
dron.
PANDlLA (B-g-mu-tS), bolsilio
exterior de cbaleco, pochette exte"rieurc
d'une veste. (D. fr. pendillel.)
PANEK A (AN-ond, Gc), pez pequefio,
dulce, de ojos grandes : tacot, petit pois-
son a gros yeux et a peau lisse.
PANEL (B, G) , pana , tablas moviles
con que se entarima la lancha : parclose,
ensemble des planches mobiles dont est
fait le plancher d'une embarcation.
PANINA (git), agua, eau.
PANIZUA (git), maiz, mats.
Pafiosa (AN, Araq.), panecillo delgado
de la ofrenda en la iglesia, petit pain
mince de I'ofTrande a Vtglise.
Panp (AN, S) , ; pum ! onomat. de una
caida : poufl poum I onomat. de la chute.
TRIPOT BAT BRORTBN DA J PANP ! SlMINIA-
tik : un morcill6n cae, \ pum ! de la cbi-
menea : un boudin tombe, poufl de la
chemine"e. (Ziber. 74-14.)
PANPA: 1° (AN-b, BN-s, R, S), pe$ar :
faire pan- pan, f rapper. (Voc. puer.) —
2° muneco de trapo, poupe"e de chiffons.
(Duv. ms.) — 3° (Sc), palpitaci6n del
coraz6n, palpitation du cceur.
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PANPAKA — PAPATS
1S5
£
Panpaka : 1° (Sc), dando latidos,
latiendo el coraz6n : battant, palpitant
ile coaur). — 2° (R-uzt), lucha de hom-
>res, lutte d'hommes. — 3° (BN, L, R,
S), dando portazos : s'entrechoquant, en
parlant des portes. Panpaka am dira lei-
hoak (BN-haz), las contAventanas estan
dando golpes, les contrevents s'entre-
choquent.
Panpakada (BN?, L?), portazo, bat-
tement de parte.
Panpakari, ca morris ta, pendenciero :
querelleur, chicanier. (Duv. ms.)
Panpakatu (L), golpear, baltre.
PANPALA (BN-ist), parlanchin,
bavard. Emaztbki pan pa la bat, una mu-
jer parlanchina, une femme bavarde.
Panpalakeria (BN-ist-lez), charlata-
neria, bavard age.
Panpalina : 1© (AN-b, Araq., BN-
haz), campanilla, clochette. (??) Panpa-
lin-mingain (AN-b), lengiieta de la
campanilla , battant de la sonnette. Pan-
palin-ustai (AN-b), aro estrecho del
aue cuelga la campanilla en el pescuezo
ae las vacas, & diferencia de gare-ustai,
que es aro del que pende el cencerro :
cerceau Hroit auquel on suspend la clo-
chette au cou des vaches, a la difference
de gare-utsai, qui est le cerceau auquel
on suspend la clarine. — 2<> (AN-b),
alillo 6 uvula de la garganta, luette de
a gorge. — 3° (AN-b), partes puden-
das del hombre , organes sexuels de
Vhomme.
PANPALO (G-ziz), arbol alto de
hojas anchas, grand arbre a targes
feuilles.
PANPAN (AN-b, BN ) , pegar : faire
pan-pan, f rapper. (Voc. puer.)
Panpanduja (AN, Araq.), reineta,
manzana del rey : reinette, varie'te' de
pomme.
Panpano (G, Araq.), renuevo, rejeton.
(??)
Panparreri (AN, B, G), fanfarroneria,
fanfaronnade. (??)
Panparriko (SJ, golpe, coup.
Panpatu : 1© (L-ain), apelmazar, pti-
tiner. — 2° (AN-b) , pegar, frapper. (Voc.
puer.)
PANPINA: 1° (BN, Lc), mufieca,
bebe" : poupte, b6b6. (D. fr. oamome?.)
SOINEKO ONDARRAK HAURREN PANPINA ETA
dbfensa izaten (dire) , los vestidos dese-
chados llegan a ser juguete y amuleto de
nifios, les debris des vetemenls deviennent
des poup6es et des amulettes pour les
enfants. (Hirib. Eskaraz. 68-19.) —
2° (BNc, Lc, Sc), se dice de una per-
sona agradable, limpia y bien arreglada :
se dit d'une personne gentille, proprette
et bien arrange*e. Eijerki panpinaturik
hiz ( S ) : estas muy bien vestida , peri-
puesta : tu es tres bien vStue, tres pom-
ponnie.
Panpoiik fG-and), moneda, monnaie.
(Voc. puer.)
PANPOSTA (BN-ist), panpota (BN-
haz), pequefia, regordeta y linda : petite,
rondelette et jolie. = Se dice solo de las
mujeres. Ne se dit que des femmes.
PANPOTS, aseado, noble, pomposo :
propre, brave, pompeux. (Oih. ms.)
PANPUN (L-ain), seta muygrande,
champignon ires grand.
PANT A (L-get,...), marco, jambas
y dmtel de la puerta : encadremeni, jam-
bages et linteau de la porte.
Pantal(G?),poquito, pelilpeu. (Humb.
Mitrid.)
PANTATS (Sc), asmatico, se dice del
cerdo que respira con dificultad ipous-
sif, pore qui respire avec difficulte". TSerri
ori pantatS dago, ese cerdo esta asma-
tico, ce pore est poussif.
PANTETS (BN, Sal.), manto, jam-
bas v dintel de la chimenea : manteau,
j ambages et chambranle de la chemine'e.
PANTIKA : 1° (R), estbmago, esto-
mac. — 2° (R-bid), limaco, limace.
Pantoka: 1° pila, mont6n :pi/e, mon-
ceau. (Oih. ms.) Harri- pantoka, pila de
piedras, tas de pierres. — 2° cerro, coli-
nita : butte, Eminence. (Duv. ms.)
PANTOR (R-uzt), jigote de huese-
cillos y came de cerdo con que se llena
la bolsa del est6mago de los carneros,
hachis de pelits os et de chair de pore
dont on remplit la bourse de Vestomac
des mo u tons.
PANTOTA (BN-ist), el babero de los
nifios, la bavette des enfants.
PantotSu , que bra do , hablando de los
terrenos : accidents, en parlant d'un ter-
rain. (Duv. ms.)
PantSa, pantBeta (BN, Sc), phan-
tSeta (BN-am), tripas de oveja, boyaux
ou panse des brebis. (?)
PantSo (AN-ond, B-l-ond, L), pancbo,
cierto pececillo, cria del besugo, segun
cree el vulgo : certain petit poisson, frai
du rousseau, d'apres la croyance du vul-
gaire. _
Pantupa (L), cima, cime. Goragoan,
mendiSken pantupa biribil ilharka gorri-
tsez estalietan , ikusten . ziren , han-
emenka, othe ezeraginen lili horiak '. en
lo alto , en cuestas redondeadas de coli-
nas, cubiertas de brezo rojizo, se vefan
a trechos flores amarillas de argomas
espinosas : au-dessus, des coieaux mol-
lement arrondis, recouverts d'un tapis de
bruyeres roses, sur lequel on distinguaii
qa et la des touffes jaunes de genUs 4pi-
neux. (Dasc. Atheka. 36-8.)
PHANTZART (BN-am-gar, S), mar-
tes de carnaval, mardi gras. (?) Phan-
tzart, leher edo zapart : martes de car-
naval, reventarse 6 estallar : mardi de
carnaval, crever ou Mater. = En las
pastorales, phantzart personifica el car-
naval. Dans les pastorates, phantzart per-
sonnifie le carnaval.
Panzilhar (BN-ist), judia, haricot.
Paolo (BN?), sarampi6n, rougeole. =
Se usa en plural. S'emploie au pluriel.
(?)
PaoBa (BN-ald), Var. de pagotSa.
PAPA : <• ( AN, Be, G ), pan de maiz 6
de trigo : pain, en general. (Voc. puer.) —
2° (B-m), tema, porfta : entitement, con-
testation. Papea eroan, lie var la suya,
avoir le dernier mot. Ezteustazu gaur
paparik broango, hoy no saldra usted
con la suya, aujourd'hui vous n'aurezpas
le dernier mot. — 3° (BN-ald), pecho,
poitrine.
PAPAITA (S), adivinanza, enigma
popular : devinette, inigme populaire.
Ik papaita, nik papaita, nik badakiat
GAIZA, HIK BESTE GAIZA. — ^ ZeR GAIZA ? Tli
adivinanza, yo adivinanza; yo s^ una
cosa, tii otra. — iQu^ cosa? Toi devi-
nette, moi devinette; je sais une chose,
toi une autre. — Quelle chose?
Papaitaka (S), juego de adivinanzas,
jeu de devinettes.
Papakatu (S), golpear, frapper.
Papalardo (G-zumay). (V. Papardo.)
PAPALOTE : 1° (B-m), gordinfl6n,
obese. — 2° (AN-lez), grietas de los
pechos, crevasses des seins.
PAP ALU (AN-lez, Gc), buche de aves,
gtsier des volatiles.
PapameBa (BN-s, R), pan bendito
que se reparte en el templo, pain btnit
qu'on distribue a VSglise.
Papantzea (S, Alth.), pensamiento,
penste. (Bot.)
PAPAO : Jo (Be), duende, el bu, el
coco con que se asusta a los nifios :
loup-garou, croquemitaine , Sire imagi-
naire dont on effraye les enfants. — 2° (B-
mu), fatuo, bobo : stupide, sot.
PAPAR (Be, G-goi), pecbo 6 mas bien
su parte alta : poitrine , sein ou mieux la
gorge. ; Nerb Ignazio maitea ! esan zubn
MlKAELAK BERE ANAIAREN LEPOTIK ZINZI-
LIKA GELDITUAZ ETA AREN PAPARREAN ARPE-
gia eskutatuaz i j mi amado Ignacio !
dijo Micaela quedandose colgada del
cuello ' de su hcrmano y ocultando la
cara en su pecho : mon cher Ignace I dit
Michelle en se suspendant au cou de son
frere et en cachant sa figure dans son
sein. (Pach. 60-28.)
PAPARDA: 1° (AN-lez, Gc), papada,
double menton. — 2° (G), cierta palabra
insultante, certain mot insultant.
PAPARDO (Be), pez marino, grande,
vulg. palomita, gros poisson de mer.
Papardo gorri ( B-l ) , pez parecido al
besugo, m6s rojo y de ojos grandes,
vulg. paparda : poisson ressemblant au
rousseau , mais un peu plus rouge etpos-
stdant de gros yeux.
Papar- gorri (B-l), petirrojo, cierto
pa j aro : rouge-gorge , petit oiseau.
PAP ARO : 1° (AN-goiz, L-ain-get),
buche de las aves, jabot ou g6sier des
oiseaux. Paparoa eta hegatsak arthikiko
ditu, pero arrojar& el buche y las plu-
mas, mais iljeltera le jabot et les plumes.
(Duv. Lev. i-16.) Orhe hori mokotik
SARTZEN ZAYOTE , HASTEAN HEIN BAT EMA-
NEZ, AZKENEEOTZ PAPAROAK IDUK AHALA I
esa masa se les mete por el pico , dan-
doles cierta cantidad at comienzo , al fin
cuanto pueda contener el buche : on les
gave de cette pile par le bee, en leur en
donnant une certaine quantity pour com-
mence r t et en fin ce que le ge*sier peut en
contenir. (Duv. Labor. 440-21.) — 2° (Lc),
carrillo, joue. — 3° ( L-ain), hombre
enclenque, homme maladif. Hankbtarik
flako , ephel paparoa i flaco de piernas ,
jadeante el pecho: faible des jambes, la
poitrine haletante. (Goyh. Aleg. 5-9.)
PAPARROTS (L-ain), castafia huera,
ch&taigne vide.
PAPARTZ : 1° (AN-b, L-ain), tamara,
broutilles. Egurrak Seatu ta gelditzbn
DIRAN ONDAR-PURRUSKAK DIRA PAPARTZAK
(L-ain), tamaras son los residuos que
quedan despu^s de haber desmenuzado
la lefta, les broutilles sont les r4sidus
qui reslent apres qu'on a fendu le bois.
— 2° (AN-b), trasto, insolente, persona
informal : malotru, paltoquet, personne
qui manque de correction.
Paparzeria (BN-ald), Var. de papartz
(lo).
Paparzkeii (AN-b), extra vagancia ,
insolencia : extravagance , insolence.
PapatS (S), petirrojo, un pajaro :
rouge-gorge, un oiseau.
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156
PAPE — PAREKATU
Pape (B-mu), algo, en sentido inde-
terminado : quelque, dans le sens inde*-
termini. (De bat bbre.) Papb badaki,
emongo dbutse tSartela : si sabe algo,
le daran la ceduia : s'il sail quelque chose,
on lui donnera le billet.
PAPELETA ( R - uzt ) , glandulas ,
glandes.
Paper (c,...),papel, papier. (??) (D. lat.
papyrus.) = Algunos, como en B-mu,
le llaman exactamente como en espa-
liol. Es de las pocas palabras cuya r final
es suave. Quelques-uns, en B-mu, lui
donnent exaclement le mime nom qu'en
espagnol. Cest un des rares mots termin4s
par un r doux.
Papera: 1° (G-als), garganta, gorge.
(?) — 2© (c), el papel, le papier.
Paper-ihara (?, Duv. ms), fabrica de
papel : papelerie, fabrique de papier.
Papez (B-mu), nada, rien. (De bat
berb bz.)
PAPILOTE (AN-b), patilla, favor is
(barbe). (D. fr. papillote.)
PAPINA (git), ganso, oie.
PAPO: l°(AN-b, BN-am-baig-gar-s,
R, S),pecho, sein. (V. Papar.) — 2<> (AN,
BNc , Sc) , buche de las aves , ge'sier des
volatiles. — 3° (B, G-et§), carrillo, mejilla:
joue, pommette. (?) — 4° (BN-s, R),
papera, goitre.
Papo-gorri (AN-b, L?), petirrojo,
un pajaro : rouge -gorge, certain oiseau.
PAPOR : 4° migaja, miette. (S. P.)
ASB NAHI BAITZITAKEEN ABERATSAREN MA-
HAINETIK ERORTZBN ZIRBN PAPORRETARIK ,
ETA NIHORK ETZION EMATEN I deseando
hartarse de las migajas, que caian de la
mesa del rico , y ninguno se las daba :
souhaitant de se rassasier des miettes qui
tombaient de la table du rkhe, et per-
sonne ne lui en donnait. (Duv. Luc. xvi-
21.) = La edici6n de Pau de 4898 dice
papurrbtarik. L'4dition de Pau de 4898
dit papurrbtarik. — 2° (BN-s), mobo ,
moisissure.
Paporrotafia, papirote : nasarde, tape
sur le nez. (m*-Lond.)
Paportu : 1° desmigajar, e'mietter.
(Duv. ms.) — 2* (BN-s), empezar a per-
derse, p. ej. la came 6 harina : se gdter,
p. ex. la viande ou la farine.
Papor-urrin (BN-s), olor de los cuar-
tos sin ventiiaci6n, olor que tienen los
objetos vieios encerrados en un desv&n
6 en otro sitio oscuro y sin ventilacibn :
odeur des appartements mal ae're's, relent
des vieux objets serre*s dans un grenier
ou autre lieu obscur et sans air.
PAPTJ : 4° (B-l), mejilla, carrillo :
joue, pommette. Var. de papo (3°). —
2° (AN-b, L-hend), dolor, douleur. —
3° (BN-s), vestidos, vitements. — 4° (BN-
s, R), papada de cerdo, gorge du pore.
— 5° (AN-b), herida : hobo, blessure.
(Voc. puer.)
Papu-gorri (BNc), petirrojo, un
pajaro: rouge- gorge, un oiseau.
Papulo (B-mu), papulote (B-g), gor-
dinfl6n, obese.
PAPTJN (L), hongo grande de som-
brero ancbo, grand champignon a large
chapeau.
PAPTJR (AN, G, L, R), migaja, miette.
Pot3o Sumbbk ere jaten dute bedbren
papurrbtarik, bbre nausibn mahain-
AZPIRAT ERORTZBN DIRBNETARIK, mas los
f>errillos comen las migajas que caen de
a mesa de sus sefiores, mais les petils
chiens mangent au moins les miettes qui
tombent de la table de leurs mattres.
(Har. Matth. xv-27.}
PAPURKATU (Lc, R-uzt), papurtu
(AN-b, G-and), raspar el pan, riper le
pain.
PAPTJTS (BN-s), rebanadas de pan
con que se hace la sopa, tranches de
pain avec lesquelles on trempe la soupe.
PAR : 4o (BN-ald-am-gar-haz-hei , L-
ain), capricho, terquedad : caprice, obsti-
nation. Bere par hura eztu idabazi (BN-
hel), no ha satisfecho su capricho, il n'a
pas sat is fait son caprice. Bbre parra iga-
ran du (BN, L) : se le ha pasado su obsti-
naci6n, ha cumplido su capricho : on lui
a passe* son obsignation, il a fait a sa tfte.
— 2o (BN, S), par, frente : face, front.
Parrean par, parrez par (BN, Sal., S),
frente a frente, vis-a-vis. = Algunos lo
pronuncian con r suave. Quelques-uns
le prononcent avec un r doux. Parbz par
(Lc, R), frente por frente, face a face. (?)
PARA : 1° (B, G, L-ain), pala, pelle.
(?) — 2° Phara (BN), palo que sostiene
los platos en la alacena, b&lon qui sou-
tient les plats sur les 4tageres de cui-
sine.
Parabisu (AN, BN, L), paradisn (B,
BN-s, R), paraiso, paradis. (??) Eta
MANATU ZUBN LANT ZEZALA , LABORA ZEZALA
eta begira ongi parabisu hura : y lemand6
que cultivase, que labrase y conservase
bien aquel paraiso : et il lui commanda
de cultiver, de labourer et de bien con-
server ce paradis. (Ax. 3«-l-17.)
Parada: 4° (L), oportunidad : occa-
sion, opportunity. — 2o (AN-b), situa-
ci6n, posici6n : situation, position. (?)
— 3° (Be,...) , lugar de acecho en la caza,
afftit A la chasse. (??)
Paradu (B-mu), travesanos de la
parra, bois de la treille.
Paraje (B-tS), cerca, pres. (?) = Lo
pronuncian con la j espafiola. Se pro-
nonce avec le j espagnol.
PARAIKI ( AN-lez), tableta con mango
en el centro, que sirve para recoger
escoria, broza, etc. : sorte de planchette
munie d y un manche au centre, et qui sert
a ramasser les scories, les brou titles,
etc.
Parake8ta (B-g), inquieto, inquiet.
(?)
Parametria (G-al), velo de matrimo-
nio, voile des marUs. (D. lat. velamen-
tuml.)
Paramentatu (G-al) , velar a los des-
posados , voiler les marie*s.
PARAMON (G-al), bien situado, bien
situe*. EtSe berria paramon dago ta
ARDOAK EZTU GAIZKI BMANGO DENDA ORTAN ,
la nueva casa esta bien situada y el vino
no producira mal en esa tienda, la
nouvelle maison est bien situ4e et le vin
sera bien vendu dans cette boutique.
PARANDA (G-zumay), pinzon, pin-
son, « fringilla coelebs. »
Para -para : 4° (B-g), onomat. del
deslizamiento , de un movimiento suave,
corrimiento insensible : onomat. du glis-
sement, d f un mouvement doux, d'un e*cou-
lement insensible. Para -para nago izer-
ditan, estoy sudando insensiblemente,
je sue insensiblement. — 2° (G-and),
onomat. del acto de fumar en pipa,
onomat. de faction de fumer une pipe.
PARAPARDI (B-ofi), parapardin
(G, Aizk.), parapardoi (Lar.), molleja,
ap6ndice carnoso, formado generalmente
por infarto de las glandulas : mollette,
sorte d*appendice charnu, forme* g4n4ra-
lement par le gonflement des glandes.
Parapo (G-and), buche de aves, gSsier
des volatiles. Var. de papo (2°).
PARASMA^(B-1, ...), arafia, arai-
gn6e.
Para8ma-met9a (B-l), tela de arafia ,
toile d'araignte.
ParatSiko, una variedad de setas,
espece de champignon. (S. P.)
Paratu: 4° (B-t8), vallado, cerco de
tierra apisonada, mur de cldture en pise*.
Var. de palatu (1°). — 2o (AN-b, L,...),
poner, colocar: mettre, placer. (?)
PARBO (B, Araq.), bobo, dad a is.
PARDA (BN-ald), panza, panse.
Phardail : 1° (L-ain), vano, vain. —
2° (Sc), baboso : baveux, qui bave.
PARDANPU (R), movimiento irregu-
lar del huso al hilar, mouvement irre*gu-
lier du fuseau en marche.
Pardanpu izan (R-c), moverse irre-
gularmente, se mouvoir irrtgulierement.
Ardatz kau pardanpu da, este huso se
mueve irregularmente , ce fuseau se meut
irrigulierement.
PARDEL: 1° (AN, B, G), maleta,
valise. — 2° (AN, Be, G-etS,...), persona
desaseada , personne qui manque de tenue.
= Algunos extienden su significaci6n
hasta el descoco. Quelques-uns Mendent
sa signification jusqu'au divergondage.
PARDlXO (BN-am), mosto, motit.
PARE : 4o (AN, L), igual, 4gal. (?)
Zeren deus eztakiena eta egiten ere
eztuena , presuma hilaren eta ehortzirik
datzanaren pare baita , porque el que no
sabe ni hace nada es igual & la persona
que yace muerta y enterrada, parce que
celui qui ne sait ou ne fait rien est sem-
b table a la personne qui git morte et
enterrte. (Ax. 3>-21-9.) Haina da egiaz
ZUHUR, ZEINAK JbSUKRISTOREN IRABAZTEA-
GATIK LOHIAREN PARE BAITAUZKA LURREKO
gauza ouztiak : en verdad , es cuerdo
aquel que por ganar a Jesucristo estima
todas las cosas de la tierra como basura :
en vtrite, il est sage celui qui pour gagner
J6sus-Christ consid&re A l'6gal de la boue
toutes les choses de la terre. (Duv. Imit.
9-27.) — 2° (R-uzt), tardio, que Uega el
ultimo: retardataire , qui arrive le der-
nier. — 3° (B-ar-m-ts, G), pala t pelle.
Nik asko ditut lau ordu, parearekin
ZAKUA BETE ETA ATZERA ETORTZEKO, a ml
me bastan cuatro horas para llenar de
oro el 6aco con una pala y volver, quatre
heures me suffisent pour remplir avec
une pelle le sac d*or el m'en retourner.
(Ibaiz. I-75-2«.) — 4° (c), par, dos : paire,
deux. (??) Pare bat ordu asko ditu nere
suiak erbia bizkarrban duela etsera-
tzeko (G), mi yerno tiene bastante con
un par de horas para volver & casa con
liebre al hombro, mon gendre n*a besoin
que de deux heures pour retourner a la
maison un litvresur I'Spaule. — 5° (c,...),
par, frente : face, front. (??) Gure parban,
al par de nosotros, en face de nous.
Parez pare (B-l,..., G-and), frente por
frente, vis-a-vis.
Paregabe (c,...), paregabeko (c,...),
sin igual, sans e*gal.
Paregabeki (AN-b, L), de un modo
sin igual , d'une mantere sans 4gale.
Parekatu (AN-b), aparear, assortir.
(D. esp. parey'a-?.)
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PARENGA — PARREZ
157
PARENGA (B-tt, (jugar) a la gaUina
ciega, (jouer) a colin-maillard.
PARENTZER (AN-goiz), hermanos
casados con hermanas, freres mar Us
avec les sceurs. (?)
Paret : 1° (AN, BN, G), pared, mur.
(D. lat. paries.) (??) — 2° (B, G), se dice
de una pelota que, antes de llegar al
suelo , da contra la pared lateral del fron-
t6n : se dit d'une pelote qui, avant de
toucher le sol, heurte le mur lateral du
fronton. (??)
Pareta-taori (JL-ain), gorri6n, lit. :
pajaro de pared: moineau, lit. : oiseau
des murs. (?)
PARGATlLA (AN-goiz), ran ill a de
mulos, caballos, etc. : paturon des mulets,
deschevaux, etc.
PARIZTA ( B-mu ) , mueca , grimace.
ORRENGAlftA PARIZTA BARIK BERB BRANTZUN
leio bakotSak zarragoari, sin tanta
mueca podria uno responder a personas
mayores, il pourrait ripondre avec moins
de grimaces a des personnes plus dge'es.
Parka (Be, BN-s, Gc, R, S), indet. de
PARKATU.
Parkagata (B), imperdonable, impar-
donnable. Gari-bedar apur bat jatea
BIDBZ TA AURRERA JOATEA £ AIN DOK PEKATU
aundia, parkagatS ta itSusia? el comer
de camino un poco de hierba de trigo 6
ir adelante, £es pecado tan grande, im-
perdonable y feo? manger en chemin un
peu de btt et continuer a marcher, esl-ce
un pichi si grand, si impardonnable et
sivllain? (Ur. Cane. bas. 111-100-20.)
Parkamen ( B , G ) , indulgencia , per-
d6n : indulgence, pardon. Imintkn dot
GOGOA GAURKO PARKAMEN GUZT1AK IRABAZ-
TEKO KNE BEKATUBN ZORREN ALDERAKO ,
pongo mi intenci6n en ganar todas las
indulgencias de hoy para paffo de las
deudas de mis pecados, fai ^intention
de gagner toutes les indulgences de ce
jour pour payer lesdettes de mespSchis.
(An. Esku-lib. 9-5.) Aita santu Pio zaz-
pigarrenak emon1k daukaz egun bako-
tSerako irureun eguneko parkamenak :
tiene para cada dia trescientos de indul-
gencia , concedidos por Pio septimo :
il a chaque jour trois cents jours d'in-
dulgence, conce'de's par Pie VII. (Ur.
Maiatz. 13-12.)
Parkamendu (BN-s), pharkamentu
(S), parkaxnentu (R), perdbn, pardon.
Parkamentu-eske (R-uzt), en demanda de
perd6n, en quite de pardon.
Parkatu (Be, BN-s, R), pharkatii
(Sc), perdonar, pardonner. Parkatuko
neuskbzuz guzt1z eskudo biak eta ipiniko
lit§akezu gaur bere bazkari ederra dua-
rik : le perdonaria yo a usted del todo los
dos escudos y se le pondria tambten hoy
buena comida : je vous pardonnerais
volontiers les deux icus, et on vous don-
nerail de mime aujourd f hui un bon repas.
(Per. Ab. 76-14.)
Parkeske ( Be ) , en demanda de par-
d6n, en quite de pardon.
PARLANTZU (3-m), diversi6n, re-
creo, festejo : divertissement, ricriation,
fete. Parlantzuan (B-m), jugueteando
(los perros) , jouassant (les chiens). Baka-
RR1K ETORRI BANINTZ, EZEBAN ZAUNKA ASE-
RRE-USAINEKORIK EGINGO TA BAI URTBN
BIDERA POZKARIAZ, AlLEARI ERAGIN TA PAR-
LANTZUAN neugaz ibiltbko : si yo hubiera
venido solo, no hubiera ladrado con aso-
mos de cblera y si hubiera salido de ale-
gria al camino y hubiera meneado el
rabo para divertirse conmigo : si j'itais
venu seul, il n'aurait pas aboyt avec des
signes de colere, mais il serait accouru
joyeux dans le chemin et il aurait balance"
la queue pour s'amuser avec moi. (Per.
Ab. 92-5.)
PARO (L-ain), poste, poteau. Ateka-
paro ( L-ain ) , leflo grueso al cual se fija
la cancilla, poteau auquel on fixe la claire-
voie.
Parotilen (B-t5), relajaci6n de miem-
bros , relAchement des membres. (D. esp.
paletillal .) = Cuando barberos y practi-
cantes ejercieron la medicina en el
pais, era esta una de las pocas enferme-
dades a que llegaba su diagn6stico. Dios
sabe cuantas dolencias habran estado
comprendidas bajo esta palabra. Lorsque
les barbiers et les empiriques exercaient
la midecine dans le pays, celle-ci itait
Vune des rares maladies discerntes par
leur diagnostic. Dieu sait combien ont
Hi comprises sous ce mot I
PARPARA, codorniz, caille. (S. P.)
PARRA : 1° (G-al-and), risa, rire. —
2°(G?), burla, moquerie. — 3° (Gc),
onomat. de la acci6n de hilar, onomat. de
faction de filer. Parra-parra goruetan,
hilando con cierto ruido, filant en pro-
duisant un certain bruit. — 4° (B, G),
parra, treille. (??) — 5° (AN-lez, Be, Gc,
L), onomat. que designa la profusibn en
el derrame de granos, gasto de dinero... :
onomat. qui disigne la profusion dans le
versement des grains, dans la dipense...=
Generalmente se repite en esta acepci6n.
G6n6ralement on ripete le motdans cette
acception. Parra-parra darabile dirua,
manejan dinero en abundancia, Us di-
pensent Vargent a profusion. = Esta locu-
ci6n es tambien usada para indicar « con
franqueza,sin ceremonias ». Cette locution
est igalement employee pour indiquer « a
la bonne franquette, sans cirtmonies ».
Parra-parra nator (Be,...), vengo con
toda franqueza , je viens a la bonne fran-
quette. — 6° (Be), igual, igal. = Se usa
mucho en el juego de bolos. S'emploie
sur tout au jeu de quilles. Baten parra,
bi baietz , lit. : iguales en uno , dos que
si ; quiere decir que si el iugador derriba
un bolo, nadie gana ni pierde; y se
apuesta a que derriba dos : lit. : igaux
en un, deux que oui;ce quiveut dire que
si lejoueur abat une quille, personne ne
gagne ni ne perd , et Von parie a qui en
abattra deux. — 7° (R), moral, a>bol
de moras, m&rier. (Bot.) — 8° cara a cara,
vis-a-vis. (Duv. ms.) — 9° (BN, L, Duv.),
voluntad obstinada que no atiende a
razones, volonti obstinie quine veut rien
entendre. (V. Par, 1<>.)
Parral, parra, treille. (All. ms.) (??)
Parra - saxnur ( G - al ) , risueno , sou-
riant.
Parraakiro, a la ligera, descuidada-
mente : a la ligere, nigligemment.
(Har.)
PARRASTA (AN, BN, G, L, R, S) :
1° porcidn, tropel, cantidad bastante
considerable comparativamente a la tota-
lidad : portion, troupe,, auantiti assez
considerable comparie a la totality. —
2° pelot6n, conjunto de personas sin
orden y como en tropel : bande, ensemble
de personnes sans ordre et comme en
troupe.
Parrastada : 1° (B-m), resbal6n,«<//is-
sade. — 2° (B-oll), gansada, salida de
pie de banco : niaiserie, boutade. —
3° (B-l-mond), manotada, p. ej. de si-
mi en te : poignie, p. ex. de semence. —
4° (AN-b, BN-s, R), tropel, porci6n :
troupeau, portion. Var. de parrasta (1©).
Parrastada bat ardi (AN-b), un reba-
ftito de ovejas, un petit troupeau de bre-
bis. Aur-parrastada (BN-s, R), porci6n
de nifios, groupe d'enfants.
Parrastelari (G), fanfarrdn, fanfa-
ron. Ebaki zion burua Frantses parras-
telari aiu, le cortd la cabeza al Frances
fanfarr6n, il coupa la Me au Francait
fanfaron. (Izt. Cond. 320-4.)
Parrasteri, fanfarronada , fanfaron-
nade. (ms-Ot3.)
PARRAT: 1« (B-a-g-o-t5), fanfarr6n,
roncoso : fanfaron, matamore. —
2° (B, ...), fanfarroneria , fanfaronnade.
— 3° (B-l-m-mu), juego de la ray a, yen
de la marelle. Parratban (B), al juego de
raya, a la marelle.
Parrastaka (AN, BN, L, R, S) : 1° a
manos llenas, en gran cantidad : a pleines
mains, abondamment. Dirua parrastaka
igortzen du ORREK (AN-b), ese gasta el
dinero a manos llenas, celui-la dipense
Vargent a pleines mains. — 2° en tropel :
confusiment, en bande.
Parrastan ( AN-b-lez, G-and, R-uzt),
(sembrar) a puflados, (semer) a poignies.
ParratSori (L), gorri6n, moineau.
I EZTIREA BORTZ PARRATgORI HAM AR ARDI-
tetan saltzen? ^ no se venden cinco
pajarillos por dos cuartos? cinq passe-
re aux ne se vendent-ils pas deux as?
(Har. Luc. xn-6.)
Parratzaile ( B-ang), podadorde vides,
celui qui taille les vignes.
PARRAU (B, arc), ermitaflo, ermite.
Errat.?, Var. de perrau?. Jazkereak
parrahua egiten eztu , el habito no hace
al monje (al ermitaflo), V habit ne fait pas
le moine (V ermite). (Refranes, 221.)
Perrau (sic), neuen gogoa, aizeak bes-
tera naroa : ermitaflo (sic) , tuve el pen-
samiento, a otra parte me lleva el
viento : ermite (sic), feus la pensie, le
vent me porte ailleurs. (Refranes, 421.)
Parrazirri (G-and), sonrisa, sourire.
GOGOZ EGITEN DUENEAN , PARRA DA ; BAlff A
LEGE BAT EGITEN DUENEAN, PARRAZIRRIA
(G-and) : cuando uno rie de gana, se
llama esto parra, « risa; » pero cuando
no hace mas que cumplir, es parrazirri,
« sonrisa : » lorsqu'une personne rit de
bon cceur, on appelle cela parra, « rire; »
mais quand elle ne le fait que pour la
forme, e'est parrazirri, « sourire. »
Parre (B-am, G-al), risa, rire. Nere
ANAITSOARI, PARREZ ARI DANEAN , SOLOAK
agertzbn zaizka m usuan (G) i a mi herma-
nito, cuando se rie, le salen hoyuelos
en la cara : quand mon petit frere rit,
il se forme des fossettes dans sa figure.
Parreko (Duv. ms), de enfrente,
oVen face. (V. Par, 2°.)
Parrel (B-l-m-mu), parra, treille.
(ft)
Parreratu, llegar a la altura de, en
frente de : arriver a la hauteur de, arri-
ver vis-a-vis. (Duv. ms.)
Parrezarra (B-aram), burla, moque-
rie.
Parrez (G-al), riendo, riant. Nega-
RREZ BILDU TA PARREZ JAN I reCOger llo-
rando y comer riendo (se dice del dinero
del mendigo) : ramasser en pleurant, et
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PARREZIRRI — PASTIKARAZI
manger en riant (se dit de V argent du
mendiant).
Parrezirri (G-and), sonrisa, sourire.
Parril (AN-lez), barril, baril. (??)
Argizari-parril (AN-b), tablilla en que
esta arollada la cerilla que arde en las
sepulturas de los templos, planchette stir
laquelle s'enroule le rat-de-cave qui brtile
dans les sepultures des tglises.
Parrirri (G-and), sonrisa, sourire.
Parroja (Sc) , escobajo de uvas : ripe
ou rafle, grappe dtpourvue de ses
grains.
PARROSTA ( ms - Lond ) , gambn ,
asphodele. (Bot.J
Parruri (G-al-t) , sonrisa , sourire.
ParrutSo (R-bid), un hongo llamado
vulgarmenle « franciscano », champi-
gnon vulgairement appeU « franciscain »
en espagnol.
PART (B-1-m-mond-tS), onomat.
de la acci6n de lanzar un objeto a corta
distancia, onomat. de V action de lancer
un objet & une courte distance. = De
esta palabra parece haberse originado
ZAPART 6 DZAPART (B-l), « SaltO, » y T§JN-
part (B), <( cbispa. » De ce mot pa*raissent
tirer leur origine zapart ou dzapart (B-l),
« saut, » et tSinpart (B), « ttincelle. »
Part orra ta part ona, aitabitSikzabaldu
dau dirua (B-l) : el padrino ha esparcido
dinero, \ zas 1 a un lado, j zas ! a otro : le
parrain a distribut de Vargent, fla I d'un
c6U, fla! de V autre.
PARTA (BN-ust), aguazal, pantano :
hour bier, mar4cage.
Partadera (BN-ald,..., S), partadura
(L-ain), gozne de puertas 6 ven tanas,
gond de portes ou de fenfires.
Partalier, participate , participant.
(Duv. ms. )(??)
Partaliergo, participaci6n, participa-
tion. Saindubn partaliergoa, la comu-
ni6n de los Santos, la communion des
Saints.
Partaliertu, participar, partager.
(Duv. ms.)
PARTAN (AN-arak-b-lez), manta,
trapo que sirve de polaina al calzar abar-
cas, morceau oVHoffe qui sert de guitre
en chaussant les brogues.
Partangala (AN-lez), cancilla, puerta
de heredades : claire-voie , porte d y une
propriety.
Phartategi, cenagal, bourbier. (Duv.}
Phartatsu, cenagoso, boueux. (Duv.)
Phartazilo, cenagal, bourbier. (Duv.)
Pharteliant (L), asociado, associe*. (??)
PARTIKA : 1° (B-mu), travesanos de
parras; generalmente son ramas de ma-
drono : bo is qui soutiennent les treilles;
ce sont ordinairement des branches c/'ar-
bousier. — 2° (B-b-o-tS), phartika (S,
Geze), pertiga, varal : perche, gaule. —
3° (B-o), palo largo, p. ej. para derribar
castanas : gaule, tongue perche qui sert
a abattre les chitaignes.
Partsu (Duv. ms) : 4° prdximo a
estar en f rente , pres de se trouver en
face. — 2° lleno de terquedades, plein
oVentHement.
Phartuztatu, cubrir 6 cubrirse de
cieno, couvrir ou se couvrir de boue.
(Duv. ms.)
Partz (AN-b-g-goiz, BN, G-and -et§,
-ain), p"
de BARTZ.
L-ain), phartz
>-g-eo]
(BN),
liendre, lente. Var.
Partzaileria (L-get, ...), pacotilla,
mercancias menudas y de poco valor,
paco title, menues marchandises de peu de
valeur. (?)
Partzemiki ( B-l ) , un pez parecido al
besugo, vulg. za patera, poisson ressem-
blant au rousseau.
Partzoneru (B-mu), parcionero, par-
ticipe : participant, celui qui prend part.
(??) Var. de partzuer.
Partzor (BN-ald), socio, consocio :
assocU, soctetaire. (?)
Partzorgo (BN-ald), alianza, sociedad :
association, socUU.
Partzuar (AN-b), Var. de partzuer.
Partzuargo (AN-b), Var. de partzu-
brgo.
Partzuartu (AN-b), Var. de partzu-
ertu.
Partzuer (AN?, BN-s, L-ain), participe,
consocio : partenaire, assocU. (?) Bi
GIZON PARTZUER DIRENEAN NEKHEAN ETA
GOZOAN, ADISEIDB-MAMITZBN DIRA I doS
hombres, cuando son coparticipes en el
trabajo 6 en la dulzura, se hacen intimos
amigos : quand deux hommes sont asso-
cie's dans le travail ou dans la douceur,
Us deviennent des amis intimes. (Duv.
Labor. 95-26.)
Partzuergo (AN-b, BN, L,S), partici-
paci6n, sociedad : participation, sociiti.
Partzuergo hortan bia baino gehiago ere
sar ditazke, en esa sociedad pueden entrar
aun mas de dos, dans celte socUU
peuvent encore entrer plus de deux. (Duv.
Labor. 95-22.)
Partzuergotasun , cualidad de aso-
ciado, quality d'associ6. (Duv. ms.)
Partzuertu, participar, asociar : par-
tager, associer. (Duv. ms.)
Parzelatu (L), ordenar, parcelar :
ordonner, ranger, cataloguer. (??) Ifer-
NUAN OHOINAK OHOI&BK1N , ARNEGARIAK
ARNEGARIEKIN , KIDEAK KIDEKIN EGONEN
DIRA BEREZIAK ETA PARZELATUAK : en el
infierno los ladrones estaran separados
y ordenados con los ladrones , los blas-
femos con los blasfemos, los colegas
con los colegas : dans Venfer les voleurs
seront scare's et place's avec les voleurs,
les blasphtmateurs avec les blasphtma-
teurs , les compagnons avec les compa-
gnons. (Ax. 3--325-11.)
Parzuer ( BN , S ) , socio , consocio :
assocU, sociUaire. (??)
Parzuergo (BN, S), alianza, sociedad:
association, socitte.
Pa9a : 1° (AN-b, B-a-mond-o-tS) , faja
para envolver k los nittos, langes des
enfants. (??) (D. esp. /a/a?.) — 2o (AN-b),
faja en general , ceinture en g6niral. ( ?? )
Pasailora (B-ofl?, G-azp?), comufla,
pan bazo : pain bis, pain de manage.
Var. de basailora.
PaSaran (R-uzt), aran6n, prunelle.
Var. de baSakaran.
PaSera, presa en los riachuelos,
petite digue dans les ruisseaux. (Duv.
ms.)
Pa9et, rodrigbn, estaca : pieu, 4cha-
las, perche. (Duv. ms.)
Pasino-lora (ms-Lond) , pasione-lili
(S, Alth.), pasionaria, passiflore. (Bot.)
(W)
Pasko (B,... G,...), Pascua, Piques.
(D. hebr. HD9, p6saj.) Pasko maia-
tzeko (Gc), Pascua de Pentecost6s, la
Peniecdte. Paskozapatu (Be), paskua-
larunbat (G-and) : sabado de gloria, vis-
pera de Pascua : samedi saint, veille de
Piques. Ganderalu hotz, negua botz;
Gandbralu bbbo, negua Paskoz gbro :
Candelaria fria, invierno alegre; candela-
ria caliente, el invierno despu6s de
Pascua : Chandeleur froide, hiverjoyeux;
Chandeleur chaude, hiver apres Piques.
(Oih. Prov. 178.)
Paskoazko (Be,...), precepto pascual,
prtcepte ou devoir pascal. Paskoazkoa
ERAG1N BARIK BIALDU DABE MUTIL ANDIA
ManiIako puntara (B-l) : sin ha eerie
cumplir el precepto pascual , le han en-
viado al chicarr6n a un pun to tan lejano
como Manila : sans lu if aire accomplir le
devoir pascal, Us ont envoy 4 ce grand
garcon a un endroit aussi 6loign6 que
Manille.
Pasmau (Be), gangrenarse, se gan-
grtner.
PASMERO (B-o), estropajo para lim-
piar el homo : 6couvillon , torchon ser-
vant a nettoyer le four.
PASMO (Be), gangrena, gangrene. (?)
Pasmo-bedar(B), pasmo-belar ( AN,
G), cierta hierba medicinal parecida k la
malva , herbe mtdicinale qui ressemble A
la mauve. Pasmo - bedarrak bearko dira
eragozteko pasmoa , se necesitar&n hier-
bas medicinales para impedir la gangrena,
on a besoin d herbes midicinales pour
4viter la gangrene. (Per. Ab. 65-5.)
Paso : 1° (AN-b), bofetada, giffle. —
2° (c,...), palabra del juego del mus y
de la pelota : passe, mot usiU au jeu de
mus et a la petole. (??)
PASOIN (BN-am), paSot (Lc), estaca
de vina, rodrig6n : ichalas, tuteur.
PASOTA (L), estacada, palissade.
Pa9otadura, accidn de poner rodri-
g6n a las plantas, action de mettre des
6chalas aux plantes. (Duv. ms.)
PaSotatu, enrodrigar 6 poner rodri-
fones : ichalasser, planter des 4chalas.
Duv. ms.)
PASTA: 1° (G), basta, aparejo de
monturas : bit, selle de certains ani-
maux. (?) — 2° (G-and), hilv6n, faufi-
lure.
Pastagile (G-and), albardero, bitier.
Pastajostorratz (G-bid-ond), aguja
salmera , cierta aguja para hacer colcho-
nes : carrelet, grosse aiguille & malelas.
Pastana (AI^-b, BN-ald), pastanada
(BN-gar), pastanaga (S), pastanagre
(L), zanahoria, carotte. (Bot.) (?]
Pasta -pasta (Sc), onomat. del acto
de fumar en pipa, onomat. de Paction de
fumer la pipe.
PASTE (R-uzt), lazada, noeud cou-
lant.
PASTElLA : 1<> (R-bid), hebra (de
hilo), aiguilUe (de fil). PasteiLaka aiLa-
katan diez nik iLe-aria, yo hago el
ovillo por hebras, je fais le peloton par
aiguillies. — 2° (R), cuenda, cordoncillo
de hilo que recoge y divide la madeja
para que no se enmarane : sentene,
petite cordelette de fil avec laquelle on
attache et Von divise V^cheveau a fin qu f il
ne se mile pas.
Pastenagre (L), Var. de pastana, etc.
PasteS (Sc) , torta de maiz , galette de
mats. = D. fr. pitisse; v. fr. pastisse.
PASTIKA, hediondo, fttide. (Har.)
Pastikadura, impaciencia, impa-
tience. (Duv. ms.)
Pastikaldi, rato de impaciencia, mo-
ment d impatience. (Duv. ms.}
Pastikarazi, impacien tar, impa/ tenter.
(DUV. 77W.)
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PASTIKARAZLE
PAU
159
Pastikarazle, el que impacienta, celui
qui impalienle. (Duv. ms.)
Pastikatu (BN, Lc), impacientarse,
fastidiarse, hastiarse : s'impatienter, s'en-
nuyer, se degoflter. (ft)
PHASTIO (Sc), lazada, nceud cou-
lant.
Pastorratz (AN-lez), aguja salmera :
carrelet, grosse aiguille a sacs.
Pastor -saku (ms-Lond), tlaspio,
thlaspi. (Bot.)
PASU (R-uzt), pasii (Sc), seto, esta-
cada : haie, palissade.
PASU : 1° (AN), fajo, manojo : fagot,
javelle. (??) Bildu lbnik zalkea bta lotu
DEZATELA PA§UKA EDO SORTAKA ERRBTZBKO,
BTA GARIA BRAMAN DEZATELA ALSISTURA I
que recojan primero la cizafia y que la
aten por fajos 6 por carguillas y que
lleven el trigo al granero : qu'ils ramassent
d'abord Vivraie, qu'ils Vatlachent par
fagots ou par petiles charges, et qu'ils
portent le bU au grenier. (Liz. 71-20.)
— 2° PaSCL (Sc), estaca, pieu. — 3° (S ?),
paso abierto a traves de un seto, passage
pratiqu£ dans une haie.
PhaBuin (BN-am), estaca, pieu.
Pat (S), Var. de bat, « uno, » agluti-
nado al diminutivo -Skot : Var. de bat,
« un, n agglutine* au diminutif -Skot.
AlorSkot -{- bat , alorSkopat, un campo
pequefio, un petit champ. ZubiSkot -f- bat,
zubiSkopat, un puentecito, un petit pont.
= Al tratar del acento en la Introducci6n
se vera como el numeral bat es, en S,
un sufijo como el articulo a en toda la
lengua. En traitant de V accent dans V In-
troduction, on verra que le numeral bat
est, en S, un suffixe aussi bien que Var-
ticle a dans toute la langue.
Pala (AN-b), fruta, fruit. (Voc. puer.)
PATAKA : 1° (Duv. ms), torpe en
hacer cualquier cosa, maladroit pour
faire quelque chose. (D. fr. patraque^.)
— 2° (BN-s), patata , pomme de terre.
(«) _
Pataka, algo torpe, un peu maladroit.
(Duv. ms.) Dimin. de pataka (lo).
PATAL: lo (B-m), balbuciente, tarta-
mudo : be' gay ant, begue. — 2° (B-i-m),
pesado, tardo : lourd, lent.
Patan (B-a), menta, menthe. (Bot.)
Var. de batan.
PATAR : lo (AN-b, BN-s, L, R, S),
cuesta escabrosa, cdte scabreuse. Abareta
ORDEAN BZJN BRABIL DAITEKB PATARRETAN ,
mas este arado no se puede usar en las
cuestas, mais cette charrue ne peut Stre
employee dans les cdtes. (Duv. Labor.
22-1 1.) Botha ditzagun mendiaren pata-
rra behera hkin buruen gaineraino ,
lancemos cuesta abajo de la mon tafia
(esas piedras) sobre sus cabezas, Ian-
cons en bas de la montagne (ces pierres)
sur leurs tites. {Cant, de Altai.) Zin-
TZURRA PATAR ETA TRIPA ORDOKI (L), la
garganta escabrosa y el est6mago como
una llanura (se dice de un sano), la gorge
raboleuse et I' es to mac comme une plaine
(se dit d'une personne bien portante). —
2° (B-a-mu), abandonado, desaseado : souil-
lon, guenipe, personne ne'glige'e. — 3° (G-
irur), licor fuerte, liqueur forte. Var. de
PAITAR. DSNBORAZ IZANGO NAIZ EMEN, ESKU-
PBKOA KOLKOAN ETA UPELA tSiKI BAT PATA-
RREZ BETEA BURUAN DETALA, COn el tiempO
me p re sen tar £ aquf teniendo propina
( tesoro ) en el seno y en la cabeza un
barrilito lleno de aguardiente : avec le
temps je me prisenterai ici avec une
bourse (tre'sor) dans le giron, et sur la
tite un barillet d f eau-de-vie. (Pach.
64-2.)
P ATARI : I© (Be,...), alimafia, ani-
mal daftino : carnassier, animal nuisible.
= Algunos, impropiamente sin duda,
designan tambien con este nombre los
insectos. Quelques-uns, sans doute impro-
prement, dtsignenl aussi de ce nom les
insectes. EltSo berenotsuak eta beste
PATARI ASKOK ZULATUTEN D1TUEZALAKO EGI-
ten dabb au, hacen esto porque los cini-
fes y otros mucbos insectos los pican,
Us font cela parce que les cousins et
beaucoup d'autres insectes viennent les
piquer. (DUlI. bas. 42-4.) — 2° (B-o-ofi),
ave de rapina , oiseau de proie. — 3° ( G-
iz), contraband ista, con trebandier.
PATARRAKA : lo (BN-ist-s, L, R),
alarido : grand cri, clameur. Hil zen pata-
RRAKAZ, ZIOELARIK I UtZI NAUTE JaINKOAK
eta gizonek : muri6 dando grandes gritos
y diciendo: Dios y los hombres me ban
abandonado : it mourut en poussant de
grands cris et en d is ant: Dieu et les
hornmes m'ont abandonni. (Hirib. Eska-
raz. 14-22.) — 2° (L), zaragata, fracas.
Ordu berean baztbrrak iSarrustbn ditu
slspakolpen harrabotsak, eta mendiko
01hartzunek atzartzbn ohigabeko pata-
rrakek : en el mismo instante el fragor
de una descarga de fusileria conmueve
los aires y esta inusitada zaragata des-
pierta los ecos de la mon tafia : au mime
instant Vair est e'branle' par un feu de
peloton, et les 4chos de la montagne
rfyetent ce fracas inconnu dans ces pai-
sihles contre'es. (Dasc. Atheka. 98-5.)
Patarsu (AN, BN, L, R, S), esca-
broso, lleno de cuestas : scabreux, acci-
dents.
Patartu, dar pendiente : faire pen-
cher, donner de la pente. (Duv. ms.)
PATASA (AN, Araq.), botella, bou-
teille.
PATASKA : 1° (B-b), ganchos de
madera en que por dentro se atan las
cuerdas de las velas , vulg. cornamusa :
crochets de fer qui se trouvent en dedans
de la barque, et auxquels on attache les
voiles. — 2° (AN-b), masa, revoltillo,
mezcolanza : pdle, ramassis, billebaude.
Pataskatu (AN-b), amasar, revolver,
batir, mezclar : pHrir, remuer, battre,
mSler.
PatatS (B, G), patache, cierta embar-
caci6n : patache, sorte d'embarcation.
Patenoster (R), cuentas de perlas
que llevan las Roncalesas al rededor del
cuello : patendtre, collier de per les que
les Roncalaises portent autour du cou.
(??) (D. lat. Pater noster.)
Pater Suri (S), bonetero de frutos
blancos, fusain a baies blanches, « sym-
phoricarpum. » (Bot.)
PATIN : 1° (B-a-g-m-mond-mu-o-tS),
aljibe, cisterna, cilerne. — 2° (R), antu-
zano de una casa , petit espace de terrain
qui se trouve devant la maison.
Pato: 1° (B, G), hechizo, habilidad
inexplicable : sortilege, pouvoir inexpli-
cable. = D. esp. « pacto » con el diablo,
pacte avec le dimonl. — 2° (S), testa-
mento, pacto : testament, pacte. (??)
PATRAKA (L-ain), torpe para hacer
las cosas , vestido sin gusto : maladroit,
mal nipp4. (D. fr. vulg. patraque ?.)
Patrakeria, mala fi^ura dada a la
obra : bousillage, mauvaise facon donate
a Vouvrage. (Duv. ms.)
Patrakatu, atrabancar, dar mal sesgo
a las cosas por torpeza 6 poca voluntad :
bousiller, donner une mauvaise apparence
aux choses par ma lad r esse ou par mau-
vaise volonU. { Duv. ms.)
PATS : 1° (AN-lez-oy, B-mond, Gc),
orujo de manzana, marc de pommes. —
2° (AN, G, L), phats (L), orujo de uva,
marc de raisin. Gelditzen dan patsa
URIZTATZEN DA ETA BERRIZ PRENSAN EZAR-
tzen da (G, D&l. bas. 104-12), el orujo
que queda se rocia y se vuelve a poner
en la prensa, on arrose le marc qui reste
etr on le remet a la presse. Balinbada
SAGAR-PHATSIK EDO MAHATS-PHATSIK , BAZ-
KARI BMATEN ZAYO ETA NAHASTEKATZEN I SI
bay orujo de manzana 6 de uva, se le
agrega y se mezcla al pienso : s'il y a du
marc de pomme ou de vin, on Vajouteet
on le mile a la piture. { Duv. Labor. 58-
29.] — 3° (ANc, ...), gotas grandes (de
suaor), grosses gouttes (de sueur). Izerdi-
patsetan ( AN-arak-lez-oy ) , izerdi-pha-
tsetan {Duv. ms), sudando a mares, suant
en nage.
PATSADA (AN-b-lez, Be, BN, G, L,
S), phatSada (Duv.), cachaza, pacborra :
flegme, calme, sang-froid. Pat5adan
zaude, esta usted c6modamente, vous ites
a voire aise. = En G, algunos lo pro-
nuncian patSara. Dans le G, quelques
per so nnes prononcent pat Sara. (D. esp.
fachadal.)
PatSardo (G-and-ern-ori), sidra obte-
nida de la mezcla de agua con el orujo
de manzanas, cidre obtenu en jetant de
I'eau sur le marc de pommes.
PatSi (Be, G-and), patSiko (AN-b,
BN-ald, R), patSiku (G-and), nombre
vulgar de Francisco 6 Jose Francisco,
nom vulgaire de Francois ou de Joseph-
Francois.
Patflika, nombre vulgar de Francisca,
nom vulgaire de Francoise.
Patsol (G-and -era), tablas que se
ponen sobre el lagar para prensar la
uva 6 manzana, madriers ou charge que
I' on place sur le pressoir afin d'exprimer
le jus du raisin ou des pommes.
Patu: 1° (B-a-m-o), Var. de pato (1°).
— 2° (G?, Izt. Cond. 12-3), hado, des-
tino : destin, destinie. (??)
Paturri (L), clamor, clameur. £Adi-
TZEN DITUZU OUIU ETA PATURRI HORJEK ?
£ois esos gritos y clamores? entendez-
vous ces cris, ces clameurs? (Dasc.
Atheka. 110-18.)
Paturriaka (L), a alaridos, a grands
cris. Haur eri gaiSo bat, paturriaka,
galdu duen amari oihuz i un pobre nifio
enfermo, dando alaridos, invocando a la
madre que ba perdido : un pauvre enfant
malade, a grands cris, appelant la mere
qu'il a perdue. (Dasc. Atheka. 126-8.)
Patz (BNc, G-and, L-ain), liendre,
lente. Var. de partz. = Algunos, por
defecto de pronunciacibn , llama n asi al
orujo, « pats. » Quelques-uns, par di-
faut de prononciation , appellent ainsi le
marc, « pats. »
Patzor (AN-b, BN-s), cachaza,
pachorra : flegme, calme. (?)
PAU : 1° (AN-ond), un palo de Pesca-
dores , vulg. charrango , perche de pi-
cheurs. Paba da sarbarbn kortSoari
lotzbn zajon sour luze bat, arraiarbn
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160
PAU EGIN — PEITU
PISUA JASOTZKKOA ; ZKNBAITAN BI PAU JAR-
tzen dira : el pau es un lefio largo que
se fija al corcho de la red, que sirve para
leva n tar el peso del pescado ; a veces se
ponen dos : le pau est un biton tres
long qui se fixe au liege du filet, el qui
aide k soulever le poids du poisson;
quelquefois on en pose deux. — 2° (B-
mond), calda : pouf, chute. (Voc. puer.)
Pau egin (B-mond), caerse : faire
pouf, se laisser choir. (Voc. puer.)
Pauma (BN, Sal.), pavo real, paon.
(??)
Paupaka (R-bid), cayendo copos,
tombant a flocons. Orai berean dago elu-
rra paupaka, ahora mismo esta nevando
a copos , maintenant mime il neige k flo-
cons.
Pausa (AN-b, L), reposo, repos. (??)
ZURE ET§EA, EGON ETA IBILI ZAREN LEKHU
GUZTIETAN IZATU DU BUSKALDUNEN ET§EA ,
pausa-lekhua eta portua : vuestra casa ,
dondequiera que habeis estado y an-
dado, ha sido casa de reposo y puerto
de los Vascos : voire maison, n'importe
ou vous 6tes alii, a 414 une maison de
repos et le refuge des Basques. (Ax. 3«-
xiv-44.)
Pausagabe (AN-b , L) , inquieto, tur-
bulento : taquin, turbulent.
Pausagune, descansadero , reposoir.
(Oih. ms.)
Pausaldi (AN-b, L), reposo, repos.
Pausaleku (AN-b) : 1° descansadero,
reposoir. — 2° apeadero, pied-a-terre.
Pausarazi (AN-b, L), hacer reposar,
faire re poser.
Pausatu : 1° (BN, L, R, S), reposar,
reposer. Itzalpean, kanaberaren estal-
gunean eta gerizan egiten du bere loa ,
han pausatzbn du : a la sombra, bajo
cubierta y refugio de Canaveral duerme,
alii descansa : k Vombre, sous le couvert
et le refuge d'une cannaie, Ik il repose.
(Ax. 3a- 18-19.) — 2* (AN, BN, L, S),
posarse un pajaro , ave : se percher ( un
oiseau, un volatile).
Pausazale (BN-am-gar), colocador de
los ladrillos 6 tejas , celui qui range les
briques ou les luiles.
PAUSTEL ( B-t5), gordinfl6n, fofo :
obese, gros, enfle*.
PAUSU : 4° (AN-b), pasadera, paso
de piedras en un arroyo : pas, suite de
pierres plactes dans un ruisseau pour en
faciliter le passage. — 2° (AN-b), esca-
lones para franquear un muro, Echelons
pq/ur franchir un mur. — 3<> (BN-luz),
estacion del via crucis , station du che-
min de la croix.fl) — 4o (AN, BN, L),
reposo, pause, (rt)
PAUTA (B-m), escroiula 6 lampar6n,
scrofule ou icrouelles.
Pauta-pauta (B-g-1, ...), onomat. del
acto de fumar en pipa , onomat. de fac-
tion de fumer la pipe.
PAUTS: 1° (B, Afl.), moflete, papo :
pommette, grosse joue. (D. esp. fauces'!.)
— 2° (B-a-ar-tS), espiga de maiz podrida,
4pi de mals pourri. — 3° (B-l), gordin-
fl6n : obese, replet.
PAZ (G, Araq.), medalla, m4daille.
(D. lat. paxl.)
PAZI (AN-lez-oy, G-and-don-etS-zeg),
caldera, chaudiere. Eta egingo dituzu
ALDAREAREN BEARRETARAKO PAZI BATZUBK
autsak biltzeko, y haras tambien para
servicio del altar unas calderas para re-
coger las cenizas , tu feras pour le ser-
vice de Vautel des chaudieres pour recueil-
lir les cendres. (Ur. Ex. xxvn-3.)
Pazigile (G-zeg), calderero, chau-
dronnier.
Pazina (AN-b, L), caldera, chaudiere.
PAZOTA (BN-ald, "
piquet. (?)
PAZOTA (BN-ald, L-s), estaca : pieu,
PAZPI (B-o-tS), liendre, lente.
PAZTANGA (Be, G), pez semejante
a la raya, mas dafiino, siendo muy dura
la espina de su aleta caudal ; vulg. chu-
cbu : mastrame, poisson ressemblant k la
raie, plus nuisible ; il possede une 4pine
tres dure k la nageoire caudate.
PE : 1° (AN, R, S), bajo, parte baja :
sous, partie basse. Petik igan dOzC (S), ha
subido de aba jo, il est monU oVen has. Bi
urtez peko (ft, S), (niflo) de m6nos de
dos afl os, (enfant) de moins de deux ans.
— 2° (R, S), suelo, sol.
-Pe (c), es el mismo sufijo -be que
denota parte baja : e'est le mime suffixe
-be, qui denote la partie basse. Lurpbtik,
por (6 desde) debajo de tierra, par (ou
de) dessous la terre. (Per. Ab. 94-25.)
Agindupbko, subdito, sujet. (Olg. 42-6.)
Jangoikoaren pean (B, ms-OtS), con la
gracia de Dios, avec la gr&ce de Dieu. =
Puede verse, en los prenotandos de la
letra P, c6mo este suGjo ha perdido su
caracter eufdnico originario y vive hoy
de la arbitrariedad. On peut voir, dans
les prtliminaires de la lettre P, comment
ce suffixe a perdu son caractere eupho-
nique originaire et qu'aujourd'hui I'ar-
bitraire est sa seule raison d'itre.
PEAKAfULU (BN) : 4° pedacito de
cuero 6 de paflo de que se hace uso para
sacar hilos sin dafiarse los dedos : petit
morceau de cuir ou d'ttoffe, qu f on prend
pour tirer les fits sans se blesser les
doigls. — 2° epiteto despreciativo , tpi-
thete de mtpris. Gizon peakatulua, hom-
brecillo insignificante, hommelet insigni-
fiant.
Pear (BNc, ...), Contr. de pedar.
Peasare (G-zeg), cesto que se lleva
al hombro, panier qu*on porte sur
V6paule.
PEBRE (BN-s), tr^bede, tartera de
hierro con tres pies , tourtiere en fer k
trois pieds.
PEDAR (AN-arak-lez-oy, Be), cantaro,
cruche.
Peda9akatu (Duv.) : 1© remendar,
raccommoder. — 2° arreglar un asunto,
arranger une affaire.
PedaSatu (L). (V. PedaSakatu, 1°.)
PedaSatzaile (Duv. ms) : 1° el que
remienda , raccommodeur. — 2° el que
arregla un asunto, celui qui arrange une
affaire.
Peda9u (L), pedazo, remiendo : mor-
ceau, piece. (D. esp. pedazol.) Alda-
GARRI ZAHARRARI NIHORK EZ ARAL DIO OIHAL
bbrrizko pbdaSurik ematen , y ninguno
echa remiendo de paflo recio en vestido
viejo , personne ne met une piece d'ttoffe
neuve k un vieux vitement. (Duv. Matth.
ix-46.)
PedatSatu (BN, Sal.), remendar,
rapUcer. Var. de pedaSatu.
PedatSu (BN, Sal.), remiendo, piece.
(?)
PEDOI (BN-ald -am -gar), machete,
coutelas.
PEDUKO (BN-s, R), chapin : escar-
pin, chausson.
Pegaki (G-bet-gai), tableta con mango
en el centro, que sirve para recoger
broza, escoria, etc. : planchette munie
d'un mane he au milieu, et qui sert k
ramasser les brou lilies, les scories, etc.
Pegar (AN, BN, G, L, S), cantaro,
cruche. Var. de pedar. Bberatu bzazu
ZURE PEGARRA BDAN DEZADAN , a baja tu
cantaro para que beba, penche ta cruche
pour que je boive. (Ur. Gen. xxiv-14.)
Pegar- egile (AN, L), cantarero,
potier.
Pegartegi (AN , L) , sitio de la cocina
donde se colocan los cantaros, endroit
de la cuisine ou Von place les cruches.
Pegartei (BN, S), vertedero de aguas
en una cocina, &vier par ou Von verse les
eaux de la cuisine.
Pegaza (G), variedad de manzana de
color de canela, dulce, buena para hacer
sidra : variiU de pomme de couleur can-
nelle, douce , bonne k faire du cidre.
Pegesa, pegeseria (BN, S), bagatela,
bagatelle. (*/?) (D. beam, pegues.)
PEGOR (BN-haz-ist), infecundo,
pobre : inficond, pauvre. Landa pegor
bat : un campo infecundo, poco fcrtil :
un champ maigre, peu fertile.
Pegorrexia (BN, Sal.), miseria, mi-
sere.
Pegonitate(BN-ist), miseria extrema,
miser e noire. Pegorritatean dira jbndb
horiek, esas gentes estan en extrema
miseria , ces gens sont dans une misere
noire.
PEIA : 1° (Sc), galga del carro, tabla
que en cuestas abajo disminuye su velo-
cidad : frein de la charrette, planche qui
ralentit la vitesse dans les descentes. —
2° Pheia, trabas, grillos, maniotas :
enlraves, menottes. (Oih. ms.) — 3° (?),
pilar, columna : pilier, colonne. Han
DAUDE TENTS PHBYA EDO KOLONA BATZU
bezala , alii estan de pie como pilares 6
columnas, Us sont Ik deboui comme des
piliers ou des colonnes. (Etcheb. I.)
Pheiatu : 4° (BN, Sal.), trabar las
caballerias, entraver des chevaux. —
2° (BN), maniatar, poner el grillete,
mettre les menottes.
Peila (R-bid), br6culi, variedad de
berza : brocoli, variite' de choux.
PElXO : 4° (AN, L, G), nombre vulgar
de Pedro : Pierrot, nom vulgaire de
Pierre. = Debe de ser su diminutivo.
Ce doit Ure son diminutif. — 2° (BN,
L, S), ton to, bobo : nigaud, benit.
Peilokeria ^BN, L, S), boberia, nece-
dad : be'tise, niaiserie.
PElLOT (S), persona sin iniciativa,
personne sans initiative. (D. bearn?.)
Peilotu, hacerse bobo, ton to : devenir
sot, niais. (Duv. ms.)
PHEIRA (Sc), obstaculos que en-
cuentra el carro para andar, obstacles que
la charrette rencontre dans sa marche.
PEITA (G-deb, L-get, ...), carnada 6
cebo para coger peces , appit ou amorce
pour prendre le poisson. Var. de bbita.
PEITU (BN?) : i° falta, carencia :
manque, difaut. Peitu izan : faltar, tener
falta : manquer, faire faute. Bihia peitu
DBN ETSEKO GAUZA GUZIAK DIRA SALTZBKO ,
estan de venta todos los enseres de una
casa en que falta el grano, tout est k
vendre dans la maison ou la provision de
f rains manque. (Oih. Prov. 400.) —
falto, desprovisto : dinui, dtpourvu.
Gizon bizar-peituti eta emaztb bizar-
tsuti ihbs egik nola khozuti, de hombre
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PEITUTASUN — PELOTATOKI
161
imberbe y de mujer barbuda huye como
de la peste : prends garde d'un homme
barbu et d'une femme barbue, et fuis-les
commc la peste. (Oih. Prov. 193.) —
3° bajar, disminuir, faltar, desprender :
baisser, diminuer, manquer, se detacher.
xZbr propeitu, balin pbitu bazara zu
nioana? £que" provecho (tengo yo de
amarte), si tu te has desprendido de mi?
quel profit (ac-v* de V aimer), si tu te
dttaches de moi? (Oih. 103-12.)
Peitutasun ( BN ) , escasez , indigen-
cia : p4nurie, indigence. Zuen abundan-
ZIAK SUPLI BBZA HAIBN PEITUTASUNA, SUpla
vuestra abundancia la indigencia de
aquellos, que votre abondance suppUe a
Vindigence de ceux-la. (Leiz. Cor. vm-13.)
PEKA : 1<> (Be, Gc, R-uzt), peca :
tache, rousseur. (?) — 2°(B?), desmonte,
nivellement d'un terrain incline. — 3° (S),
indet. de phekatO, aventurarse, se hasar-
der. Pheka balekizu (S, Sen Grat, 3-9),
si os aventurarais, si vous vous avisiez
(de faire quelque chose).
Pekada (AN-b, BN-haz), becada,
btcasse. (??) Pekada bezen gorra : sordo
como la becada, muy sordo : sourd
comme la becasse, excessivement sourd.
Pekarazi, hacer sufrir en castigo de
una falta 6 por venganza , faire souffrir
en punition d'une faute ou par vengeance.
(Duv.)
PEKART (S), becaza, btcassine.
Pekatsu (B-a-m), pecoso : rousselet,
qui a des rousseurs au visage. (??)
PEKATU : 1° (B, G), pecado, p6cht.
(??) — 2° (BN-haz, Lc), soportar las con-
secuencias de palabras 6 de hechos ejecu-
tados por si 6 por otro , expiarlas : subir
les consequences de paroles ou oVactes
accomplis par soi ou par un autre, les
expier. Bere haurkeria pekatzen du orai,
a bora sufre su puerilidad, il subit mainte-
nant les consequences de son enfantillage.
HUTSA ZUK EGIN DUZU ETA NIK BEHAR DUT
pekatu (BN-haz) : usted ha faltado, y yo
debo responder de sus faltas : c'esl vous
qui avez commis la faute, et c f est moi qui
dois en supporter les consequences. —
3° Phekatu (S), atre verse, aventurarse :
se risquer, se hasarder. Dona Maria-
REN AITZ1NEAN AHAPETI BA1ZI EZTAKIOLA
pheka blhestatzea, que delante de santa
Maria no se atreva a hablar no siendo en
voz baja, que devant sainte Marie il n'ose
parler qu'a voix basse. (Sen Grat, 21-13.)
PhekatO ziozu ene gaizbn hartzba (S), se
ha atrevido a coger mis cosas, il a ose
prendre mes affaires.
Pekatzaile, responsable, el que sufre
por una falta , por un error o en venganza
de algun acto : celui qui est victime d'une
faute, d'une erreur ou de la vengeance.
(Duv. ms.)
Pekazto (Be,...), pecoso, rousselet.
Peketaka (BN), a manojos, por haces :
a poignees, par gerbes.
Peko : 1« (AN, BN, S), subdito, sujet.
EZJK NAHIZ ERE EZ NIZAN NIHAU BBRTZB
G1ZON BATI OBED1TZEKO BEZ1K , BADITUT HA-
LBRE SOLDADUAK ENE PEKO , ETA ERRAITEN
dakot bati ( BN ) : pues tambien yo soy
hombre sujeto a otro , que tengo solda-
dos a mis brdenes, y digo A este : car
moi qui suis sou mis A des superieurs, j'ai
des soldals sous mes ordres, et je dis a
I'un. (Matth. vin-9.) Astegunez bere peko
gCzier algarrbkj , en los dias de labor a
todos sus subditos juntos, dans les jours
T. II.
de travail a tous ses sujels reunis. (Catech.
27-2.) Erregben eran bizi ziran orjen
pbkoak, a semejanza de los reyes vivian
sus subditos, les sujets des rois vivaient
semblables a eux. (Mend. 1-153-20.) —
2° (G?, Ubil.), esclavo, esclave. — 3° (B-
a-g-l-mu), recelo, sospecha, soupcon.
Egin izan dozun susma dbungeari EDO
BURUAK EKARRI IZAN DEUTSUN PEKO T§A-
RRARI ARIN TA BBTB-BETEAN SINISTBA EMON
deutsazunez , si habels dado cr6dito
pronto y completamente & la mala sos-
pecha que habeas formado 6 al funesto
recelo que os ha sugerido la imagina-
ci6n , si vous avez donne creance promp-
iement el complelement au mauvais soup-
con que vous avez forme ou a la funesle
idee que votre imagination vous a sugge-
ree. (An.Esku-lib. 131-10.) Peko gaiztoa
DEUKOT, ETORRI JOATAN GATSA JATORDALA
ase-osteko loa : mala sospecha le tengo,
que el mal que me suele venir me viene
del suefio despuds de la hartura : je
suppose, a tort, que le mal qui me vient
ordinairement provient du sommeil aprts
le rassasiement. (Refranes, 427.) = Este
proverbio parece incomplete Ce pro-
verbe semble incomplet. — 4° (AN-arak-
oy, B-a-eib-1-m-mu, G-iz), cuidado, cargo,
patrocinio : soin, obligation, charge, pro-
tection. iNOK EGON BEAR DAU EGUZKIAREN
PEKOAN LEGEZ, OETIK URTETEKO ? A quien
debe estar como al cuidado del sol, para
salir de la cama? qui doit resler comme
a la charge du soleil, pour sortir du lit?
(Per. Ab. 116-11.) Onen artean zan
EKANDUA ORDUAN, MUTILTSU ASKO 1MINTEA
IRAKASLE BATBN PEKOAN, ALKARREGAZ AZI
zitezen : habia entre estos la costumbre
de poner A muchos j6venes al cuidado
de un profesor, para que se criaran jun-
tos : il existait chez eux la coutume de
confier beaucoup de jeunes gens aux
soins d'un professeur, a fin qu'ils fussent
eleves ensemble. (Per. Ab. 217-10.) —
5° (AN-b, R-uzt), de m£nos, de moins.
Bi urtez peko aurra (R), nifto de menos
de dos alios, enfant de moins de deux
ans.
Pekorotz (B, G), fie mo, bdfiiga : fiente,
bouse. = De bei -f- korotz , escremento
de vaca, bouse de vache.
Pekoroztau (B-m), destrozar, lit. :
reducir a b6fiiga : ecrabouiller (pop.),
detruire, lit. : reduire en bouse. = Es
palabra muy vulgar. C'est un mot tres
vulgaire.
Pekotu (AN, BN), subordinar, poner
bajo las brdenes : subordonner, placer
sous les ordres.
Pekunpet (BN-ist), cara a cara,
tite a lite. (?) Pekunpet elheketa ari
ziren, hablaban cara a cara, Us causaient
en tite a tite.
PHELA (BN-haz), gran pedazo, grosse
tranche. Gasna-phela, gran pedazo de
queso, grosse tranche de fromage.
Pela (BN-s), pella, pelotilla : balle,
ballotte. (??)
Pelaka (Sc), se dice que andan asi
los bueyes uncidos que, separando mucho
las patas, se estrechan para rehuir la
carga : se dit des bceufs enjuguis, qui
marchent en ecarlant les pieds et en se
serrant pour esquiver la. charge.
Pelakatu (AN-b, L-get). (V. Pelatu.)
Pelaki (G), tableta con mango en el
centro, que sirve para recoger broza,
escoria y otras cosas : sorte de riteau
compose d'une table tie traversee d'un
manche et qui sert a ramasser les brou-
tilles, les scories. Var. de belaiki.
PELAMU (BN-gar), foso en que se
colocan los cueros con tanino, fosse dans
laquelle on met les cuirs et le tan.
Pelapat : 1° (G), un bledo, un cen-
timo, cuadrante : un rien, un centime, un
Hard. (Contr. de pelat bat.) Eztute balio
izan pelapat, no han valido un ardite,
Us n'ont pas valu un Hard. (Izt. Cond.
15-20.) — 2° (S), un sopapo, une tape.
Pelaskatu (B), pelear, battre. OiLar
bi pelaskatu ak, dos gallos (que han)
peleado, deux coqs (qui se sont) battus.
(ms-Zab. Ipuih. xxvi.)
PELAT (AN, BN, G), cuadrante, Hard.
EGIAZ ERRAITEN DRAUAT, EZAIZ ILK I REN HAN-
DIK, RENDA DIROANO AZKEN-PELATA I en
verdad te digo , que no saldr6s de alii ,
hasta que pagues el ultimo cuadrante :
en verite, je te le dis, tu n'en sortiras pas
que tu n'aies paye jusqu'k la derniere
obole. (Leiz. Matth. v-26.)
PELATS: 1° (BN), manzana pequefla,
rojiblanca, com pa eta y azucarada : pomme
d'api, espece de petite pomme, rouge et
blanche, ferme et sucrie. — 2° (L-ain),
gavil&n, epervier. Var. de belatS.
Pelatu (AN, BN, Sal., L, Sc), calarse,
mojarse hasta los huesos : se tremper, se
mouillerjusqu'aux os. Busti-pelatu (BN-
gar, L, ...), calarse, se tremper.
Pelatu, volverse tonto, devenir sot.
(Duv. ms.)
PHELDO (BN, Sal., Lc), menta,
mastranzo nevado, menthe. (Bot.)
Peleburu (B-a, An.), peligro, peril.
(??) Zeure burua ilteko peleburu an IM1NI
dozunez, si os habeas expuesto a peligro
de muerte, si vous vous etes expose au
peril de la mort. (An. Esku-lib. 123-14.)
PELENDA(AN-b), mujer desalifia da,
femme souillon.
Pelendengo (BN-s), zarcillo, pen-
diente : boucles d'oreilles, pendants
d'oreilles. ^ Zurea §u pelendengo kaur ?
I este zarcillo es de usted ? cette boucle
d'oreilles est-elle A vous ?
Pelkar, aspero, quebrado : raboteux,
accidente. (S. P.) Bide pelkarra, camino
quebrado, chemin accidente.
PELO (G-and), pezufia del ffanado
caballar, sabot des animaux de T'espece
chevaline. = Azkazal es la pezufia del
fanado vacuno. Azkazal est le sabot du
etail a comes.
PELOSA (AN, Araq.), silvestre, sau-
vage.
PELOTA : lo (B, G, Sc), pelota,
pelole. (?) Elur-pelota (R-uzt), avalan-
chadenieve, avalanche de neige. — 2°(Sc),
acerico 6 almohadilla de costura, pelote
des couturikres.
Pelotaka : 1° (B-l,...), partido de
pelota, partie de pelote. Pelotaka estua-
gorik ezin izan leike, partido m6s com-
petido no puede darse, il ne peut y avoir
de partie plus disputee. — 2° (Be, ..., G),
(jugar) a la pelota, (jouer) a la pelote.
Pelotaleku (B, G), front6n en que se
juega 6 la pelota, fronton contre lequel
on joue a la pelole.
Pelotari (B, G), jugador de pelota,
joueur de pelote.
Pelotatoki (B, G), frontdn en que se
juega a la pelota, fronton contre lequel
on joue a la pelote.
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162
PELUT
PERKATS
Pelut, de pura sangre, en oposici6n A
siervo, esclavo, gitano, etc. : franc, de
sang pur, en opposition avecserf,esclave 9
bo h£ mien, etc. (Day. ms.)
Pelutasun, cualidad del hombre de
sangre limpia, quality de Vhomme de
sang pur. ^ Duv. ms.)
-Pen (c), sufijo derivative* de nombre
verbal, que significa acto : suflixe de'ri-
vatif des noms verbaux, qui signifie V ac-
tion. Erospbn (c), compra, achat. Ira-
kaspkn, ensenanza, enseignement. (Joan.
Saind. 1-16-31.) Iraupkn, duraci6n,
durie. (Per. Ab. 207-21.) Luzapen, de-
mora, retard. (Ur. Gen. xliii-10.) Oroi-
pen (AN-arak-oy, G), recuerdo, souve-
nir. Salpen, venta, vente. (Duv. Labor.
41-14.)
PHENDAITZ (BN, Sal.), roca que
presenta una punta avanzada, rocherpr4-
sentant une pointe avancte.
Pendenta (S, Alth.), pendientes,
fuchsia, fuchsia. (?) (Bot.)
PENDIZ : 1° (B, G), cuesta pendiente,
c6te rapide. — 2° (B-tS, arc), balcdn,
balcon. — 3° (AN-lez), glorieta de jar-
dines, tonne lie ou kiosque de jardin. —
4° (G-ber), gran montbn de piedra, gros
tas de pier res. — 5° (B-i) , planicie sobre
un precipicio, plateau surplombant un
precipice.
PENDOITZ : 1° (AN, BN-ald-gar),
precipicio, precipice. — 2° (AN-b-lez,
BN-aid, L-ain), cuesta pendiente, c6te
rapide. — 3° (BN?, L?), collado, monti-
cule. ISRAELGO SEMBAK EZTUTB BEREN SIN-
HESTEA BZ LANTZETAN EZ GEZ1ETAN J BAINAN
MENDIBK MALDATZEN DITUZTE , BTA ERROI-
ZUAK BEZALAKO PENDOITZ BATZUEK EMATEN
diote beren indarra : los hijos de Israel
no tienen la contianza en lanzas, ni en
flechas, sino que su defensa y fortifica-
ciones son los montes y los collados
escarpados : les enfants d'hra&l n'ont
confiance ni dans leurs lances ni dans
leurs fleches; mais ces montagnes les
defendenl, et ces collines suspend ues sur
des precipices font leur force. (Duv. Jud.
vn-8.) — 4<> (AN-b), talud entre dos terre-
nos de dife rente nivel, talus entre deux
terrains de niveau different.
PENDOKA (G-gab, L-ain), terreno
costanero, terrain en pente.
Pendola-zulo (G-and), a gujero cen-
tral del yugo, trou central du joug.
PENDUL (B-l), sonda, sonde. (?)
Pendularri (B-ond) , cantos rodados,
galets. (D. esp. ptndulo ?.)
PENELAI, pequena moneda que
envia una persona a otra en senal de
recuerdo y de amistad; esta moneda
habiendo desaparecido, se envia hoy una
avellana 6 una nuez de tres ventallas :
petite monnaie qu f une personne adressait
a une autre en signe de souvenir et
d'amitU; cette monnaie ay ant disparu,
on envoie aujourd'hui une noisette ou une
noix a trois divisions. (S. P.)
Penka (?), toda la manteca de un
lado del cerdo , toute la graisse ou panne
d f un cdte du pore.
PENTOKA (BN, L), cerro, colinita :
butte, Eminence.
PENTZAI «B?), refugio, refuge.
Pentzatu (BN), ir 6 llevar a la pra-
dera, alter ou mener £ la prairie.
PENTZE (AN, BNc), pradera, terreno
para pastos : prairie, terrain a p&tu-
rages.
Pentzetsu, abundante en praderas,
abondant en prairies. (Duv. ms.)
PENTZU (B-a-mu-o-tS), cuidado,
patrocinio, confianza : soin, protection ,
confiance. OrretSen pentzutan, a cargo
de ese mismo, aux soins de celui-la
me*me. ISoren pentzutan egon, estar a
cargo de otro, itre a la charge d'un
autre.
Pentzuda (B, Mog.), Var. de pentzu.
^EtZINEAN BART BTZUN NIRB PBNTZUDAN
EDO NIK IRATZARTUKO ZBNDUDAZALAKO USTE
osoan ? i no os acostasteis anoche ampa-
rado a mi, 6 en la plena confianza de
que os habia de despertar ? ne vous Ues-
vous pas couche hier soir en comptant
sur moi, ou dans la pleine confiance que
je devais vous rtveiller? (Per. Ab. 116-
18.)
Pentzutara (B-d), a merced, a la
merci. Ainbat tSakur orain - artean , ta
BATEN PENTZUTARA GERATU GARA ORAlff :
hasta ahora teniamos tantos perros,
y ahora nos hemos quedado a merced de
uno ijusqu'ici nous avions tant de chiens,
et ma in tenant nous sommes reduits a la
merci d*un seul.
Pentzutu ( B-m ,...), flarse , confiar :
se fier, avoir confiance.
Pefiuakal (R-uzt), despefladero, pre-
cipice. (D. esp. penascall.)
Phenze (BN, Sal.), Var. de pentze.
Penzuda (G), confianza, confiance.
Var. de pentzuda. Asuerok bere penzu-
DBA EDO KONFIANZA GUZIA ETSAIRIK GA1ZTO-
enean zeukan, Asuero tenia su confianza
en el enemigo mas malo, Assuirus met-
tait sa confiance dans Vennemi le plus
mtchant. (Lard. Test. 342-26.)
PEOKA (Sc), paja de maiz, paille de
mats.
PEON : 1° (L-ain), contrabandist ,
contrebandier. — 2° (AN-b, L), pe6n,
manoeuvre. (??)
Peontza : 4° (L-ain), oficio de contra-
bandista, metier de contrebandier. —
2° (AN, Be, L), oficio de pe6n, metier de
manoeuvre. Gure mutiLa itSasorako gauza
ez ta peontzan sartu dogu (B-l) : a nues-
tro muchacho, como no vale para la
mar, le hemos metido de pe6n : comme
noire qarcon n'estpas bon pour naviguer,
nous lav on s mis manoeuvre.
Peraikl (G-and), palo largo de labra-
dores, de carboneros, con una tabla al
remate : long r&teau fait d'une planche,
dont se servent les laboureurs et les char-
bonniers. Var. de pelaki, belaiki.
Peraki ( AN - arak ) , batidor : peigne ,
d6m£loir.
Perar (B-mu), cantaro, cruche. Var.
de PEDAR.
Peratu ( AN , BN , S ) , deponer , des-
cender : deposer, descendre.
Peraza (G), variedad de manzana,
variete de pomme. (V. Pegaza.) = Pa-
rece variante de bbragaza (B-mu), man-
zana blanda y dulce como lo es dicha
manzana. Ce mot semble Sire une variante
de bbragaza (B-mu), pomme molle et
douce comme Vest celle ci-dessus designee.
Perbokatu (BN-bard) , rebocar, blan-
quear, blanchir les murs a la chaux. (D.
beam?.)
Pherdats (BN), verduzco, verddtre.
Eta beha nezan eta huna zaldi pherdats
bat eta haren gainean jarrir1k zegoena-
ren izena zen herioa : y mire" y aparecib
un caballo verduzco; y el que estaba
sentado sobre 61, tenia por nombre
muerte : je vis paraitre un cheval de cou-
leur verddtre, et celui qui le montait
s'appelail la mort. (Leiz. Apoc. vi-8.)
Perdin (B-l), se llama ron las tarjas 6
monedas de ocno maravedises, que osten-
taban la inscripci6n « Ferdin. », abre-
viatura de « Ferdinandus » : on appela
ainsi les pieces de huit maravedis, qui
portaient V inscription « Ferdin. », abrigi
de « Ferdinandus ».
Perdizka (AN -arak), tambaleando,
chancelant.
PHERDO, gorgeo 6 estribillo, fredon
ou refrain. (Oin. ms.)
Pereka (AN), phereka (BN), caricia,
caresse.
Perekatu (AN), pherekatu (BNc),
restregar, frotar, a caricia r: r&cler, frotter,
caresser. Prbsuna haserrekorrak zuhaitz
ARANTZETSUAK BEZALA DIRA, EZTIRA PHERE-
KATZEKO ON, NBHORK UKI BADAITZA ZAURTZEN
dute : las personas colericas son como
los arboles espinosos, no son buenos
para ser acariciados, hieren a quien les
toca : les personnes irascibles sont comme
les arbres epineux; Us ne sont pas bons
a caresser, Us blessent qui les touche. (Ax.
3M14-25.)
PereSil (BN, L, R), pheresil (BN-am,
S), perejil, persil. (??)
Pherestu (BN, S), laborioso, hombre
probo : labor ieux, probe, integre. Ni niz
JENTB PHERESTIER ORORI PHAKC - EMAILBA
ETA DEBOTEN OROREN AZKARKI BOROGAZALBA :
yo soy el remunerador de todas las gen-
tes de bien y el que prueba fuertemente a
todas las personas devotas : c*est moi qui
recompense tous les gens de bien, et qui
exerce par de fortes epreuves tous ceux
qui me servent avec devotion. (ImU. 142-
k)
PeretSagarri (BN), estimable, esti-
mable,
PeretSatu (BN, S), estimar, apre-
ciar : estimer, apprecier.
PERETSU (BN-am, S, Catech. 11-86-
17), estima, respeto : estime, respect. (D.
lat. pretiumt.)
Perezil (S, Alth.), perejil, persil.
(Bot.) (??)
Pereztu (BN, S), trabajador activo,
travailleur actif. (D. lat. prsesto.)
Periosta (BN, Sal., S), sin duda, por
consiguiente : sans doute, par conse-
quent. (?)
Pergamu (S, Archu), pergamino, par-
chemin. (??)
Pergario (BN-aih-lek) , charlataneria,
bavardage. (D. lat. precarial.) \ Ze pbr-
garioa dbrasan ! (BN-aih), I Qu^ charla I
lit. : j que" charla habla ! quel bavardage I
lit. : quel bavardage parte- t-il !
PerikaSant (BN-am -gar, Lc, Sc),
activo y diestro, actif et adroit. (?)
Peritu (AN-b, L-ain), deteriorate,
caducar: se deteriorer, vieillir. (D. lat.
per ire.) (??)
PERKAIN (B-l, G-zumay), hurafio,
tosco : sauvage, rustre.
Perkantina (BN-s), mujer aseada,
femme proprette. (?)
PERKAS: 1° (AN-arak-lez, R), dili-
gente, cuidadoso, hacendoso : diligent,
range, soigneux. — 2° (G-and-don), des-
vergonzado, devergonde.
Perkati (B-d-eib-m-ofi, G-ber-ze^),
perkatz (B-a-t3) , persona esbelta , dili-
gente , cuidadosa , hacendosa : personne
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PERKOS — PERRETS1KO
163
diligente, soigneuse, agissante. Var. de
pbrkaS (1°).
PERKOS (R), rendido, muy cansado :
rendu, harass^, e*reint4.
Perko9tu (R), rendirse de cansancio,
se harasser de fatigue,
PERLANGA (B-bed, L), tablones
que se ponen sobre las presas para
hacer mas provisibn de agua, madriers
qu'on met au-dessus des digues a fin de
retenir une plus grande quantiU d'eau.
PERLOE, perloi (Be, Gc), perloin (L),
perl6n, un pez marino como de veinte
centimetros, de ojos grandes y baboso :
per Ion, poisson de mer mesurant environ
vingt centimetres, du genre trigle. (??)
PERLUS (BN-am), remolino de
viento, tourbitlon de vent.
PERLUT (AN-b), de pura sangre,
pur sang.
Permadura (AN, L), esfuerzo, effort.
Hee ouztiak lotarik iratzarri nahi zub-
narbn ensbyu eta permadura plako ba-
tzuk bbzala 7iren , todas aquellas cosas
eran como dgbiles ensayos y esfuerzos
de uno que queria despertarse del suefio,
toutes ces choses itaient comme les dibiles
essais et les efforts de quelqu'un qui vou -
drait se rtveiller. (Ax. 3*-26-25.)
Permagune (L), esfuerzo, effort.
IDURI DU ZBRUAK, PERMAGUNE BORT1TZ
BATBAN, HIGATU DUELA BBRB HASARRBDURA-
ren hedadura guzia : parece que la irri-
tada naturaleza ba aplacado toda su
cblera en un supremo esfuerzo : il semble
que la nature irritie ait, dans un effort
supreme, tpuisi toute sa colere. (Dasc.
Atheka. 79-16.)
Permantza, esfuerzo, effort. (Rev.
Eusk. I, p. 7.)
Permatu (AN - b , L , . . . ) , esforzarse ,
s'efforcer. (?) Behar dugu geureindar guz-
tiaz eta antzeaz permatu, debemos esfor-
zarnos con toda nuestra fuerza y des-
treza, nous devons nous efforcer ae toute
notre force et adresse. (Ax. 3«-24-13.)
Permentin (R), trementina, Uriben-
thine. (ft)
Pernazkaka (R), retozando, brin-
cando : folitrant, gambadant.
PEROKA (S), paja de maiz, paille de
mats.
PeroS (B-mafl), persona de aspecto
debil, enclenque : personne d f aspect
debile, exUnue".
PEROZ fB-a-1-m-mu-tS), disipado,
sublevado: aistipe', sou lev 6.
Peroztu (B, ...), enardecer, sublevar,
disipar : enhardir, soulever, dissiper. Jan-
BDANAK PBROZTUTA BIZI DIRA ONBE , estOB
viven enardecidos a consecuencia de lo
3ue comen y beben , ceux-ci sont enhar-
is par ce qu'ils mangent et boivent.
Perpausa (L?), conversacibn, confe-
rencia ? : conversation, conference ?. Egun
BATBZ, BUSEALDUNIE BA1ZEN ETZBN LEKHUAN
NBNGOELA, BKHARRI ZUEN SOLHASAK, IZAN
ZEN PERPAUSA I BTZUBLA DBUSBK ERE HAN-
BAT salts bgiten : un dia , estando yo
donde no habia mas que Vascos, recayb
la conversaci6n,hubo conferencia (acerca
de) que nada hacia tanto daflo : un jour,
me trouvant dans un lieu ou il n'y avail
que des Basques, la conversation iomba,
il y eut une conference (sur ce) que rien
ne faisaii tant de digit. (Ax. 3«-xix-4.)
Perra (B. G), herradura : ferrure, fer
a cheval. (??)
PERRAIL: 1<> (G-don-t), balde 6
gamella de albafiiles, seau ou auge de
macons. (?) — 2© (G), berrada, seau. (?)
Perraitz (ms-Lond), perifollo, cer-
feuil. (Bot.)
Perraol (AN-arak), pala de madera
aue sirve para aplastar y amoldar panes
delgados de maiz, pelle en bo is pour
aplatir et donner la forme aux gaiettes
de mats.
Perraail (R), perejil, persil. (Bot.)
PERRATS: 1° (AN-arak, G-t-us), vi-
lorto, porra que se usa en el juego de la
vilorta , sorte de massue dont on se sert
pour jouer a la « vilorta ». PerratSean
(AN, G) : (jugar) a la vilorta , lanzar por
el aire una bola de madera, valiendose
de una porra : (jouer) a la « vilorta »,
lancer en Vair une boule de bo is en se
servant d'une massue. — 2© (G-ber),
trompo, juguete de ninos: loupie, jouet
enfantin.
Perratzaile (B, G), herrador, mari-
chal-ferrant.
PERRA U (B, arc), ermitafio, ermite.
=s Tal vez sea errata de parrau. Vease
esta palabra. Peut-itre est-ce un erratum
de parrau. Voir ce mod.
Perraul (AN}, Var. de perraol.
Perrauntzl (AN-arez), bacineta, go-
belet.
Perreka (L), harapo, guenille. Jende
perreea, gente inutil : vauriens, gens
sans aveu.
Perresil (B, G), pherresU (BN-ald-
gar-s), perreBil (AN-b), perejil, persil.
PERRESTUPE (B, Mog.), tomento,
estopa basta : bourre, ttoupe de mauvaise
qualite'. TSut, tSut, latza dago : giLi-giLi
EGITBN DBUST. £ ZeZAZKOA DA ? £ PsHRBS-
TUPEZSOA, EDO SIRRU SAMURREZ EGIN1K0
buneti aterea ? j ay ! ay 1 esta aspera (la
camisa); me produce cosquillas. I De
aue es ? i De tomento 6 bien esta sacada
de un lienzo becbo de tierno cerro ? ale I
ate I elle est dure (la chemise); elle me cha-
touille. En quoi est- elle ? De bourre, ou
est- elle tir4e oVun tissu de lin moelleux?
(Per. Ab. 117-21.)
Perret ( L ) , verraco , verrat. (??)
Pherreta (L), herrada, seau. (ri) Huna
HIRIAN SARTZEN ZARBTELARIE, BATHUSO ZAI-
TZUB GIZON BAT, PHERRETA BAT UR DARA-
mala : lue^o que entr&s en la ciudad,
encontrareis un hombre que Ueva un
cdntaro de agua : en entrant dans la ville,
vous rencontrerez un homme por tant une
cruche d'eau. (Har. Luc. xxn-10.)
PERRETSlKO : lo (AN-arak-lez, Be,
Gc), seta, champignon. = Nombres de
diversas especies de setas, noms de di-
verses sortes de champignons : a) Amo-
roto (B) , setas grandes que nacen blan-
cas y & medida que crecen se enroiecen,
grands champignons qui naissent h lanes
et deviennent rouges en se diveloppant.
— b) Arraultzbso, arrauntzeso (B-o),
arrautza-perrbtSiso (B-l-m) : « amanita
caesarea, » seta comestible y muy esti-
mada. Antes de salir de la volva aparece
en forma de huevo ; lo cual ha dado , sin
duda, lugar al origen de la palabra, que
k la letra significa « buevito » : oronge
des Cisars ou oronge vraie, champignon
comestible tret estime'. Avant de sortir
de la vulve il a la forme d'un ceuf; e'est
ce au* a, probablement , donnt lieu a
I'origine du mot, quisignifie f a la letlre,
« petit ceuf. » — c) Astaputz ( AN-b-lez,
B-mond, BN-s, G-etS), perretSiko putz ■
(B), cuesco de burro, vesse-de-loup,
« lycoperdon coelatum. » — d) AstopitS
(L) : « amanita ovoidea, » comestible,
de sombrero redondeado, semiorbicular
y despues aplanado; facil de confundir
con la phalloides, que es venenosa :
amanite k Hui, grisette ou grisotte, cham-
pignon comestible a chapeau arrondi,
semi-orbiculaire et ensuite aplati; il est
facile a con fond re avec V amanite phal-
lolde, qui est v4n4neuse. — e) Barren-
go rri (G-t) : « psalliota campestris, »
bongo campesino, comestible, de som-
brero carnoso, bianco, amarillento, rojizo
y hasta de color de hollin por debajo :
psalliote des champs, champignon comes-
tible, a chapeau charnu, blanc, jau-
n£tre, rouge&tre et meme couleur de suie
par dessous. — f) Begito (B-mond) :
seta muy lechosa; no es comestible :
champignon tres laiteux, non comestible.
— a} Bei-on5o (AN, Lacoiz.) : « boletus
eduhs, luridus, » seta de sombrero almo-
badillado, aplastado en la vejez, cuticula
que se puede pelar, lustrosa y con tubi-
tos por debajo. Se puede confundir con
una seta muy venenosa : cep, oignon de
loup, bolet blafard, champignon a cha-
peau ressemblant a un coussm; il s'apla-
tit en vieillissant; peau lustre" e y facile a
peler. On peut le confondre avec le bolet
de Satan, qui est Ires vintneux; mais
celui-ci change de couleur & la coupure,
et il est rouge en dessous. — h) £rrb-
mentari-ondo (AN, G-bur): boletos veneno-
sos ; se llaman asi a las setas del g^nero
boleto que no son comestibles, y cam-
bian de color al partirlas , lit : bongo de
herrero : bolets ve*ne"neux; on nomme
ainsi les champignons du genre bolet qui
sont vdntneux et changent de couleur en
les rompant, lit. : champignon de serru-
rier. — i) Erreosatuteeo (B-i), Var. de
astaputz. — j) Eznato (B-mond-o), bzna-
perret3iso (BJ, bznbperrbtSiso (Gc, ...):
« lactarius suodulcis et lactifluus , » seta
comestible, de sombrero no muy car-
noso, convexo, con zumo lecboso : lac-
taire douce&tre, champignon comestible,
a chapeau peu charnu, de forme convexe,
de jus laiteux. — k) Galanpbrna (B-a-dJ,
la seta m4s temprana , le champignon le
plus prtcoce. — 1) Gibbl-orj (AN, B, G),
seta amarillenta comestible, champignon
jaune et comestible. — m) Gibsl-urdin
(c) : « russula virescens, » pa lorn eta,
seta comestible y muy apreciada, de
sombrero carnoso, de color no unica-
mente azul 6 gris que indica la palabra,
sino picado de bianco y verdoso : russule
verdoyante, palomet, blavet, bordei,
champignon comestible tres appre'cie', a
chapeau charnu et de couleur ni bleue ni
grise, comme le mot Vindique, mais plu-
161 barioU deces deux couleurs. — nJGo-
rringo (B, BN, L, R, S), Var. de arraul-
tzeko. — o) Gulbto (B-mond), gurbto
(B-ofl-urd), Var. de arraultzbso. — p) Kar-
duziza (AN, Lacoiz.) : « pleurotus eryn-
gii, » seta de cardo, seta de sombrero
carnoso, redondeado £ irregular, pardo
rojizo 6 leonado : pleurole conque, oreille
de chardon, berigoule, gingoule, cham-
pignon a chapeau charnu, arrondi et
irrtgulier, de couleur grise, rouge&tre ou
jaun&tre. — q) Kosoma (BN), eueuma
(BN) : « amanita ovoidea, » seta comes-
tible , es la misma que astopitS : amanite
£ 4tui, cucumelle, grisette, champignon
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164
PERREZIL — PHESKIZADUN
comestible, le mSme que astopitS. —
r) KorozperrbtSiko ( B-mond ) : seta gris,
verde , azulada , mohosa : champignon
gris, vert, bleudtre, moisL = En B-oft,
Var. de oibelurdin. — s) Kulato, kuletu
(G), Var. de arraultzbko. — /) Kuleto,
kuletro (B),Var. de ondo. — u) MotSolon
(BN) : « tricholoma albellum, » seta
comestible, de sombrero al principio
c6nico, despue*s convexo y extendido :
tricholome de la Saint-Georges, mousse-
ron, champignon comestible a chapeau
d'abord conique et par la suite convexe
et tlargi. — v) Ondo (BN-s), on5o (AN,
B-g, Gc, L-ain), hondo (L), ondo-
perretSiko ( B-mond ) : seta , en general ,
pero principalemente las del g£nero
« boletus.» : champignon, en ge'ne'ral,
mais principalement bolet. — w) Ondo-
beltz (AN, G, L) : « boletus aereus, »
cepe negruzco, seta de color negro,
comestible y muy apreciada : bolet
bronzt, cepe Ute de negre, champignon
noirdtre, comestible et tres appre'cie'. —
x) Ondo-zuri (AN, G, L) : « boletus
eaulis, » seta de sombrero mas claro
que el anterior, es comestible y muy
apreciada : bo lei , cepe de Bordeaux,
champignon plus clair que le price'dent,
comestible et tres estimi. — y] Otsoputz
(L) : « lycoperdon, » cuesco de lobo :
lycoperdon, vesse-de-loup. — z) Papun
(L), hongo grande de sombrero ancho,
grand champignon a large chapeau. —
a*) ParatSiko (L), Var. de barrenoorri.
— b*) ParrutSo (R), hongo llamado
vulg. « franciscano » : champignon appeU
vulg., en esp., « franciscain. » — c ) Pe-
rrbtSiko putz (B), Var. de astaputz. —
c/*) Salsa -perretSjko (B), San Juan-
perrbtSiko (G-bur) : « cantharellus ciba-
rius, » seta comestible, abundante y que,
despues de seco y conservado, se usa
como condimento en las salsas : chante-
relle, girolle, champignon comestible,
abondant, qui, sec et conserve', est
employe^ dans les sauces afin de les rele-
ver. — e*) SugeperretSjko (B?, G) :
« marasmius urens , » seta sospechosa ,
de carne delgada, fir me y amarillenta :
marasme d'oriade,faux mousseron, cham-
pignon suspect a chair mince, ferme et
jau nitre. — f*) Santa Mari&a-perrbtSiko
(B-otS-zeanj : « russula integra, » seta
roja comestible : russule, champignon
rouge comestible. — a*) Teila-pbrretSiko
(B-a, ...):« russula heterophylla , » seta
que brota en las praderas alias y hayales
de los montes Gorbea y Burbuilu en julio
y agosto : russule bleu jaundtre, char-
bonnier, champignon quipousse dans les
hautes prairies et les foutelaies des monts
Gorbea et Burbuilu en juillet et en aoHl.
— h m ) TSitSa (BN) , Var. de motsolon. —
V) UrdintSa (L), Var. de barrengorri. —
j*) UrdinperretSiko (Be), Var. de gibel-
urdin. — k*) UrretS (B-bed-g-i-1-o),
URB1TZ (B), URRITZ- PERRETSlKO (G-t):
« russula cyanoxantha, » seta comesti-
ble, muy comun, de sombrero ancho,
grueso, hemisferico, convexo; de sabor
dulce, se pudre : russule jolie, champi-
gnon comestible tres commun, a gros et
large chapeau h£misph6rique et convexe;
saveur douce; il pourrit. — /*) Urre-ziza
(AN) , Var. de arraultzeko. — m*) Urri-
ziza (G-t), Var. de salsa -perretSiko.
— n*) Zapo- perretSiko (B-a-1-mond-o),
Var. de sugb-perretSiko. — o*) Ziza (AN-
arak-lez, BN, G, L, S), ziza zuri (G),
zuza (B-berg-1-leintz-m, S) : « tricho-
loma Georgii, » seta que crece mucho
por grupos entre la hierba Gna y menuda
de las praderas altas; comestible, muy
estimaaa, se la conserva a man era de
granos de rosario. Algunos, p. ej. en
G-al, emplean el diminutivo SiSa y alii
donde no suena la z, la Hainan sisa , susa :
tricholome de la Saint -Georges, mousse-
ron, champignon tres estimt qui pousse
beaucoup dans Vherbe fine et menue des
hautes prairies; on le conserve en chape-
lets ou en g lanes. Quelques-uns, p. ex. en
G-al, emploient le diminutif SiSa, et la ou
rtexiste pas la lettre z on Vappelle sisa,
susa. — p*) Ziza ori (G), Var. de urri-
ziza. = En esta lista no se han incluido
las plantas parasitas tales como la rofla ,
la yesca, el carbbn 6 podredumbre, ...
etc. Muchos de estos datos estan torna-
dos de la notable obra Euskalerriko
Perrechikuak del Dr. Aranzadi. On n'a
pas compris dans cette liste les plantes
parasites comme la rouille, Vagaric ou
V amadou, le charbon, ... etc. Une grande
parlie de ces renseignemenls sont emprun-
t4s a Vceuvre remarquable du Dr. Aran-
zadi : Euskalerriko Perrechikuak. —
2° (AN-b, LK picaro, coquin.
Perrezil (AN, Be, Gc, Sc), perejil,
persil. (Bot.) (??)
Ferrol (AN), tapa de herrada, cou-
vercle de seau. (?)
Perrontzi (AN). (V. Perrauntzi.)
Perrote (R-uzt), olfato, odor at.
Perruka (R), verruga, verrue. (?)
PERSENTA (G-and), marisabidilla :
bas-bleu, femme qui pose pour la savante.
Pertail, perthail (L), punta de pano,
lienzo : coin de drap, de tissu. Var. de
PERTAL. AlTZINDARIA SARTZEN DA LASTERKA
HARAT ETA ALTSATZEN DU ESKUZ DAFAllA-
ren pertail bat, el capiUn penetra alii
y levanta con la mano un extremo del
mantel : le capiiaine s'tlance dans cet
appartement, el d'une main rapide il
souleve un coin de la nappe. ( Dasc.
Aiheka. 99-5.) Eta ordu berean emazte
BAT, HAMABI URTHE HARTAN ODOL-lSURTZE
BATBK HERBALDUA ZEDUKANA, IIURBILDU
ZITZAIOBN GIBELBTIK, ETA HUNKITU ZIOEN
soinekoaren perthaila : y he aqui una
mujer, que padecia flujo de sangre doce
afios habia, y llegandose por detras, toc6
la orla de su vestido : et voila qu'une
femme, affligie d % un flux de sang depuis
douze annexes, s'approcha par derriere, et
toucha la frange de son manleau. (Har.
Matth. ix-20.)
Pertal ( L ) , punta de pano , poinie de
tissu. Eskaldun emazte adinekoak, aphain-
TZEN DENEAN, EM ATE N DU BURUKO SUR1A ,
PERTAL BAT D1LINDAN BURU G1BELERAT I
la mujer vascongada entrada en anos,
cuando se alma, cubre la cabeza de man-
tellina blanca colg^ndole una de sus
puntas por la espalda : la Basquaise avan-
c4e en dge est coiffte d'un mouchoir de
mousseline blanche, dont une des pointes
flotte sur ses tpau les. (Dasc. A the Aa. 47-17.)
PERTIKA: i° (AN, B, G), lanza del
carro, vara, timon de la charretle. (?)
— - 2° Phertika (L-get,...), aguijbn,
aiguillon. -r 3° (R-uzt), tofla, calder6n,
juego de nifios : bisloquet t jeu d'enfants.
Pertikara (R), al calder6n, au bisto-
quet. — - 4° (AN-b), p6rtica, antigua me-
dida agraria : perche, ancienne mesure
agraire. (??) — 5° Perthika (L), aguja
en he bra da , aiguille enfitte.
PERTIKAN (BN-s), hilo de grosor
desigual, fil de grosseur infyale.
Pertol (AN-arak-b-lez-oy, BNc, G, L,
Sc), butrino, verveux. ArraiSik ezta sar-
TZEN PERTOLETARA EZ TSORIRIK 3lLINTSAU-
tzen Sedbrari, no en tran peces en los
butrinos ni pajaros caen en la trampa ,
les poissons n'entrent pas dans les ver-
veux et les oiseaux ne tombent pas dans
le piege. (Ziber. 50-8.)
PERTOLI (L), pertoli (BN-ald, ...) :
1° tofla, bistoquet. (?) Pertolian (L),
perTolian, pertolika (L-get) : a la tofta,
al calder6n : au bistoquet. — 2° f BN-ald-
haz), persona ligera, correvedile : per-
sonne Ugere, 6vapor6e.
PERTSETA: 1° (B-a-eib-i-m, G),
marisabidilla : bas-bleu, femme qui se
pique de connaissances. — 2° (Be), per-
sona esbelta, airosa : personne svelte,
aisie. — 3° (AN-b), especie de becada,
espece de Mcasse.
PERTZ (AN, G), phertz (L), caldero,
chaudron.
Pertzun (G-iz), badil, instrumento
de hierro para remover brasa : raille,
instrument de fer pour remuer la braise,
Var. de bartzun.
Peru (Be), nombre vulgar de Pedro,
nom vulgaire de Pierre.
PERUZI (AN), tijeras, ciseaux. (?)
Var. de piruSb.
Peruzitz ( B-on) , guano, estiercol de
aves : guano, fumier de vo Utiles.
Perzkile (G), pherzkln (Duv. ms),
calderero, chaudronnier.
Pherzkintza, oficio de calderero,
mitier de chaudronnier. (Duv. ms.)
Pesa (?), estercolero, fumier.
PESA (B-l), pez que duerme a flor de
agua, es gelatinoso, no se come, es
grande ; vulg. moma : poisson gros el
gtlalineux, qui dort a fleur d'eau et n y est
pas comestible.
PeSetero (BN-ezp-its), hombre encar-
gado, por los comerciantes, de cobrar
por las casas un franco mensual para
pagarlas mercancias adquiridas a plazos :
encaisseur, commis chargi de recouvrer,
au nom des commercants , le franc du
mois pour le pay erne nt des marchandiscs
acheUes a credit. (D.esp. « peseta »,/>a/ic?.)
PHESI (L-ain), tempested, tempite.
Lbgea ematbn zaroetbnean uriei eta
bidea phesi burrunbatsuei, cuando daba
ley a las Uuvias y camino a ruidosas
tempestades, quand il donnait ses lois
aux pluies et tracait leur chemin aux
bruyantes tempites. (Duv. Job. xxvni-26.)
Phesiaren ondotik dakartzu jabala, des-
pues de la tempestad traeis la bonanza,
apres la tempite vous amenez le calme.
(Duv. Tob. m-22.)
Phesiatsu, tempestuoso, temp4tueux.
(Duv. ms.)
PHESKIZA (BN, S), disposici6n,
alcance : disposition, atleinte, porUe.
EZTA UTZI BEHAR SEKULAN HAURRBN PHESKJ-
zan surik ez harmarik ( BN , Sal. ) , no se
debe dejar nunca a la disposici6n de los
niflos ni fuego ni armas, it nefaut jamais
laisser a la disposition des en f ants ni feu
ni armes. Ene pheskizan utzi dizie haur
hori (S), a mi cargo han dejado ese
nino , on a laiss4 cet enfant a ma charge.
Pheskizadun (?, Duv.), el que espera,
celui qui espere.
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PHESK1ZATSU — PIGURA
165
Pheskizatsu (?, Duv.), el que esU
siempre lleno de esperanza, celui qui est
toujours rempli d'espi ranee.
Phesta ( BN , L , .. . ) , fiesta , file. ( D.
lat. festa.) (??)
Phestamu (L), fiesta de regocijo,
fite de rijouissance.
Petan-har (BN-haz-ist), cigarra, in-
sec to : eigale, msecte.
Petar (R), petar (Sc) : 1° natural de
abajo, habitant de la Basse-Soule.= Son
asi llamados los Suletinos de junto a
Maule6n, a diferencia de los de Tardets
arriba, que tienen por distintivo el nom-
bre de basaburutar. On appelle ainsi les
Soutetins des environs de Maulion, par
opposition a ceux d'au dela de Tardets,
qui portent pour distinct if le nom de
basaburutar. — 2° (BN-ka) , cuesta muy
pendiente : raidillon, c6te tres rapide.
Var. de patar.
Petarro (R-uzt), orzuelo, orgelet. (De
begi +...?.)
PETART (Duv. ma), petharta (Sc),
falso , faux. (?) Saindu petarta, falso
devoto : tartufe, papelard.
PetaSatu ( L - ain ) , petatSatu ( AN-
arak-b, G-and), remendar : rapiicer, rape-
tasser
PetatSo (AN?, G-don-et§), petatSu
(AN-b, G-and-irur), remiendo, morceau.
Dimin. de petatzu. PetatSo asko ta pun-
tadarik ez, es el aCertijo del homo, lit. :
muchos remiendos y ninguna costura :
e'est la devinelte du four, lit. : beaucoup
de pieces et pas une couture. Eta inork
EZTU EMATBN OYAL LODIAIN PETAT§UA BEZ-
tido zarrban , y ninguno echa remiendo
de pano recio en vestido viejo , personne
ne met une piece d'itoffe neuve a un vieux
vitement. (Etchen. Matth. ix-16.)
Petatlatzale (AN-b), remendador,
raccommodeur.
PETATZU (AN-b) : 1° remiendo,
pedazo : morceau, piece. (?) — 2<> replica,
riposte. \ Zbr petatzua man duen ! \ qu6
replica ha dado! comme il a bien riposte" I
Petatzuka (AN-b), & pedazos, par pieces.
Petatzugai (AN-b), material para
remendar, piece servant a raccommoder.
Petenta (BN, L, Sc), arracada, zarci-
llo, pendiente '.pendants d'oreilles, boucles
d'oreilles. (?)
PETESA (AN-b, L-get), cazcarria,
barros que recoge la ropa en el ruedo :
crotle, boue que le bord des vitements
ramasse .
Petiri (AN-b). (V. Petiri rants.)
Petiri rantz (Lc, R-uzt, Sc), personi-
ficaci6n del hambre, personnification de la
/aim. Petiri santz opil-kalduz laster-
katu die (Sc), han hecho correr al ham-
bre a golpes de torta, Us ont fait fuir
la faim a coups de galelte.
PETO: lo (BN-haz), bledo, ardite :
Hard, obole, sou. Eztu peto bat balio , no
vale un bledo , il ne vaut pas un patard.
— 2° (BN- aid -gar, Lc) : yerro, p. ej.
al amagar y no pegar la pelota : faux
coup, p. ex. viser la pelote et ne pas la
frapper. — 3° ( AN - arak , B - ofi - plaz ) ,
igual, igal. Bere peto petokoa da, es
exactamente parecido a £1, il est exac-
tement pareil A lui. Neure peto petoa,
exactamente igual a mi, exaclemeni igal
a moi. Pbtoak (B-plaz) : dos cartas del
mismo valor en los naipes como dos
reyes, dos solas, etc. : deux cartes
de mime valeur au feu de carles, comme
deux rois, deux valets. — 4° (R), anda-
dores con los cuales se ensefia & andar
a los ninos : lisieres, sorle de bretelles
qui servent a apprendre a marcher aux
en f ants.
Petrail (L-ain), fimbria de vestido,
borde inferior : f range cVun vitement,
bord infirieur. Eta andreak, soineko
PETRAILETIK LOTURIK, ERRAN ZIOEN : y ella,
habiendole asido de la orla de su ropa ,
le dijo : mats elle , V ay ant saisi par le
bord de son vitement, lui dit. (Duv. Gen.
xxxix-12.) Arropa petrailak (L), vesti-
dos rotos, vitements en gu entiles.
PETRAILE (BN-s), Var.de petral(1°).
PETRAL: 1° (AN-arak-b-lez-oy, BN,
G-gai, L-ain, R-uzt, S), ventrera, cincha,
correa que cine la barriga de las acemilas :
sous-ventriere, courroie qui passe sous le
ventre des biles de somme. — 2° (AN-
arak-lez, Gc, L-ain), salpicadura de ba-
rro, iclaboussure de boue. — 3° (AN,
G, ...), ruedo de la saya, del pantalbn :
bord de lajupe, du pantalon. — 4° (AN,
B-1-m-ofi, Gc), badulaque, revoltoso,
lenguaraz : dadais, turbulent , bavard.
— 5° (L-get, ...), colgajo de camisa,
queue de chemise. — 6° (AN-b), viga,
poutre. Utz nazazu, atbrako dut lasto
PIZARRA ZURE BEOITIK , BTA AOERI DELARIK
zur-petral bat zuREAN : deja , sacare la
pajita de tu ojo : y se estl viendo una
viga en el tuyo : laisse-moi dter la paille
de ton ceil, lorsqu'il y a une poutre dans
le tien. (Etchen. Matth. vn-4.)
Petrailezkatu , embarrar 6 emba-
rrarse, croiter ou se crotter. (Duv. ms.)
Petraul (L-bard), butrino, aparejo de
pesca para los rios : verveux, filet de
piche servant dans les rivieres.
Petrel (BN-ald). (V. Petral, !•.)
PETRESKA: 1° (BN-bard, L-ain),
sobras de peces 6 de otro objeto , dibris
de poissons ou d'autre chose. — 2° (BN,
L), cosa despreciable, chose miprisable.
Petrikilo (AN-arak, G-and-goi),curan-
dero : charlatan, empirique.
PETSA (AN-b-oy, B-g, BN-s, G-ber,
R, S), tributo, impuesto : tribul, impdt.
PhetSa: lo (S), defecto, difaut.ZRRRn
HOBEKI SENDITUREN BEITUTt) ETA BXAR-
KIAGO IKHUSIREN BERE BIHOTZ GASTATUA-
ren phetSak, porque £1 sentira meior y
vera mas claramente los defectos de su
corrompido coraz6n , parce qu y il sentira
mieux et verra plus clairement les di-
fauts de son cceur corrompu. (Imit. 62-
6.) — - 2o (BN, Sal.), despecho violento,
violent dipit.
PetSero (BN-am), victima, victime.
PetSor (AN-b) , orzuelo, orgelet.
PetSu (Be) : 1° tributo, tribut. —
2° aduana, douane. (??)
PetuS (L), bobo, imbecil : niais, imbi-
cile.
Petzero (BN-ist), esclavo, esclave. (??)
(D. esp. pechero.) Eniz horien petzero
jarri nahi , no quiero estar bajo la domi-
naci6n de esos : je ne veux pas itre sous
leur domination, je ne veux pas itre leur
esclave.
Petzo (BN-am), Var. de pezo (4°).
Pheza: 1° (S), pieza, piece. ( D. lat.
petia'l.) Zilhar-phezak, piezas de plata,
pieces d'argent. — 2° Peza (BN, L),
cafi6n : canon, bouche a feu. (T)) (D. esp.
pieza ?. ) Ordu berean peza-kolpeen
ORROEK I^HARRUSTEN DITUZTE MENDIAK,
al mismo tiempo rugidos de canones
hacen temblar a las montafias , en mime
temps de nourris coups de canon font
trembler les montagnes. (Dasc. Atheka.
160-12.)
Pezaaka, foso, zanja de un vallado,
fossi qui entoure une cldture. (Duv. ms.)
Pezatiro (BN-ald, L) , canonazo, coup
de canon. (??)
PEZO : i° (BN-baig, L-ain), corpulento,
corpulent. (?) — 2° Phezo (S), adobe,
phi. Beren btSola zien phezoez eoina
ETA JANHARI HOTZA PHASTETS TA T§ARDlf(A,
su choza tenia hecha de adobe y su ali-
mento frio (se componia de) reques6n y
sardina : ta cabane itait faite en pisi, et
sa froide nourriture (se composait de)
fromage mou et de sardine. (Ziber. 73-
10.)
Pezoi (AN-arak), Var. de pezoin (1°).
PEZOIN (AN-b, BNc, L-s, S), phe-
zoin (BN-ald): 1° vallado, trinchera 6
pared de tierra que sostiene un terreno
elevado : baradeau, tranchie ou mur de
pisi qui soutient un terrain ilevi. Ne-
OUAN UR-HEGIKO LARREA PHEZOINEZ INGU-
RATUKO DUGU, ETA ARTHOAK EGIN-ONDOAN
ABIATUKO GARB HAREN HAINTZURTZEN I
( en ) el invierno rodearemos de vallado
el prado que esU al borde del agua, y
despu^s de recoger los maices empeza-
remos 6 labrarlo: (pendant) Vhiver nous
entourerons d'une tranchie lepri qui est
au bord de Veau, et, apres avoir ricolti
le mats, nous commencerons a le labou-
rer. (Duv. Labor. 56-10.) — 2° (AN-b,
BN-s), escarpa, declive : talus, pente.
Phezoin - arroila (BN-ald), pezoin-
arte (AN-b), foso, zanja : fossi, rigole.
Pezoindun, atrincherado : retranchi,
entouri de fossis. (Duv. ms.)
Pezoinegile, el obrero constructor de
cercas de tierra, Vouvrier qui fait les
cldtures en pisi. (Duv. ms.)
Pezoineztatu , cercar de trinchera s,
enfourer de tranchies. (Duv. ms.)
Phezu : 1° (BN, S), peso, poids. Ezi
EGARTEN DU PHEZO DENA PHEZUTARZOnIK
GABE BTA KHARATS DIREN GAIZAK ORO EZTf
ETA GOZATSC EDIREN-ERAZITZEN DUTO : por-
que soporta lo pesado sin sentir pesa-
aumbre, y todas las cosas amargas las
convierte en dulces y agradables : car il
porte son fardeau sans en sentir le poids,
et il rend doux et agriable ce qui est
amer. (Imit. 150-4.) — 2<> PhezCL (S),
vallado, tranchie. Var. de pezoin (1°).
— 3° Pezu (R), corpulento, corpulent.
Phezun - arroila ( Sc ) , foso , zanja :
fossi, rigole.
PIADERA (R, Sc), presa c^ue se
hace para pescar, barrage construit pour
la piche.
PIALO (S-li), almirez, petit morlier
de bronze.
Piel (Be), fiel, nombre que hasta
hace algunos afios se daba al alcalde de
las anteiglesias (pueblos), nom donni
encore il y a quetques annies au maire
des communes. (??) Bein bai&o geiagotan
IZAN NAZ NEURE ERRIEO BURU EDO PIEL,
mas de una vez he sido jefe 6 alcalde de
mi pueblo , j'ai iti plus d'une fois chef
ou maire de mon village. (Per. Ab. 44-2.)
Pierrota (Sc) , tronco que se arrastra
en el campo para desterronarlo , rouleau
que Von Iratne dans un champ pour
I'imolter. (?)
Pigura (B-g), mue>dago, planta pari-
sita : gui, plante parasite.
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166
PIJO — PIKATU
Pijo : 1© (AN, G, Araq.), valiente,
fijo : vaillant, courageux. (7?) — 2° (Gc),
h&bil, habile.
Piju (Gc). (V. Pijo, 2o.)
PIK : 1° (Be), onomat. de la acci6n
de picotear los pajaros : pic pic, onomat.
de faction de picoter, en parlant des
oiseaux. — 2° (AN, BN, L), onomat. de la
acci6n de encajar una pelota justamente
en el &ngulo formado por la pared late-
ral en el suelo, onomat. de V action de
/aire butter une pelote juste dans V angle
forme par le mur lateral sur le sol.
PIKA : 1° (B-l-m), pez, sustancia
resinosa : poix, substance rtsineuse. (??)
SUTAN 8ARTUTA BRRETBN BZTIREANAK J BASA-
TZAN IBILITA LOITUTEN BZTIREANAK; PIKBA-
OAZ LO EGINDA, GARBI JAGITEN DIREANAK I
(gentes) que, metidas en el fuego , no se
queman; que, andando entre barro, no
se ensucian ; que , durmiendo con la pez,
se leva q tan limpias : (gens) qui, mis dans
le feu, ne br&lent pas; qui, marchant
dans la boue, ne se salissent pas; qui,
dormant dans la poix, se levent propres.
(Olg. 180-7.) — 2° (B-a), pico, herra-
mienta de canteros, smille ou pic de
macon. (??). — 3° (AN-b-lez, BNc, L-ain,
Sc), picaza, pie. Pika nolako, umea
alako : cual es la picaza , tales son los
hijos : telle est la pie, tel est son petit.
(Oih. Prov. 396.) Pikaren umeak, pika
(BN-ald) : las crias de la picaza, picazas;
es decir, de tal padre, tal hijo : les petits
de la pie, (sont) pies; e'est-a-dire, tel
pere, tel fils. Pika bezen brgela (BN-
haz), PIKA-BUZTANA BEZEN ERGBLA ( BN-
haz) : muy ligero, frivolo, lit. : fatuo
como la picaza, como la cola de la
picaza : etourdi, frivole, lit. : fat comme
la pie, comme la queue de la pie. Pika-
ren umba, 51 a bar (Sc), la cria de la
urraca ( es ) abigarrada , le petit de la pie
(est) barioU. Lzta pikaren azkkn-umea
(BN-haz), no es advenedizo, lit. : no es
la ultima cria de la picaza : ce n'est pas le
premier venu, lit. : ce n'est pas le dernier
petit de la pie. Pikak eztitu buztanean
(BN-ger], es raro, lit. : la picaza no las
tiene en la cola : e'est ires rare, ca ne se
trouve pas sous le pied oVun cheval, lit.:
la pie ne les a pas sous la queue. Apbza
PIKA-KOLORB ETSkAN IKUSTBA EZTA GOSO
(AN-b) : no es agradable ver al sacerdote
en casa con colores de picaza ; es decir,
vestido de roquete y sotana, bianco y
negro : il n'est pas agr table de voir dans
la maison le pritre aux couleurs de la
pie; e'est-a-dire, habilli du rochet el de
la soutane, blanc et noir. — 4° (B-g-m,
Gc), cuesta muy pendiente : raidillon,
cdle tres rapide. Pikan gora, (ir) cuesta
arriba, monter. — 5° (G-and), cierto
estigma 6 marca que se hace en la oreja
del ganado lanar, certaine marque que
Vonlfait a I'oreille des bites k laine. —
6° (Gc,...), golpe en el trabajo, coup de
collier. — 7° (AN-b), matadero, abat-
toir. Bei ori ezta pikarako baizik on,
esa vaca no sirve m6s que para el mata-
dero, cette vache n'est bonne que pour
V abattoir. (V. Piko, i°.)
Pikahazkin (Sc), espigas de maiz que
primero maduran, las comen las picazas,
lit. : alimento de picazas : 4pis de mats
qui mdrissent tdt, et que mangent les
pies, lit. : nourriture des pies.
Pika-baba(S),eleboro,e//^oorc.(Bot.)
Phlka-belhar (S) : 1° asclepiade,
ascUpiade. (Bot.) — 2° isopyre, isopyre.
(Bot.)
Pikada (Be), picotada, coup de bee.
Pikadera : 1° (AN-b, BN-ald-ist),
tajo en que se corta la lefia 6 la came,
billot sur lequel on coupe le bois ou la
viande. (??) — 2<> (AN-b), machete,
hachereau.
Pikadura, corte, coupe. (Duv. ms.)
(??)
Pikagatz (AN-arak), tolva , depdsito
pequeno de grano en el molino , tr6mie
de moulin.
Pikailadura (?, S. P.), esmalte,
email.
Pikailatu (?, S. P.), esmaltar, email-
ler.
PIKAIN : i<> (BN-am, Lc), primicia
de frutos , de comida en una mesa : pri-
mices, primeurs, premier plat d'un ali-
ment sur une table. Jaunari bskaintzen
badiozu zurb uztbn pikaina , si al Sefior
ofrecieres presente de tus primeros fru-
tos, si tu fais a Jehovah une oblation de
prtmices. (Duv. Lev. n-14.) Gainak, pikai-
NAK ETA HAUTUAK BBRTZBRBN , UONDARRAK
eta harbuyoak Jainkoarbn : la flor y
nata, las primicias y las cosas escogi-
das para otros, las sobras y el des-
hecho para Dios : la fleur et la creme, les
primeurs et les choses choisies pour
d'autres , les restes et le defait pour Dieu.
(Ax. 3«-44-8.) — 2° (L), excelente, excel-
lent. Erabil itzatzu, Jauna, arren enb
ezpainak; eta dizkitzudan SuSbn laudo-
rio pikainak : Sefior, moved mis labios,
os lo suplico, y que yo os dirija alaban-
zas excelentes : Seigneur, remuez mes
levres, je vous en supplie, et que je vous
adresse d'excellenles louanges. (Harizm.
rOffice, 324.) — 3° el trozo ma's apeti-
toso de una vianda 6 bocado, le plus pur
ou le plus friand morceau d'une viande
ou d'un aliment. ( Oih. ms.)
Pikalaport (BN-am -gar), alcaud6n,
pega reborda, pie-grieche.
Pikaldi (AN-b, L), corte 6 siega,
coupe ou moisson. (??) Hiru pikaldi ditu
phentzb horrek, ese prado tiene tres
cortes, cette prairie a trois coupes.
Pikanbera ( B-b ) , zambullida , plon-
geon.
PIKAR : 4° (R-uzt), sima, precipicio
de algun peligro : abtme, gouffre, pre-
cipice dangereux. BotSea da larrubide
EDO BRORGU ANDIENA, P1KARRA BIGARRENA,
turrunbbroa noago (R-uzt) : botSe es el
despenadero 6 precipicio m&s grande, el
abismo; pikar el segundo, turrunbero
es mAs pequefio : botSe est V abtme, le
precipice le plus pro fond; pikar, le
gouffre; turrunbero, le precipice. Pika-
RRAZ GORA AINTZAK PAITAN ZAZKA ( R ) , Se
incomoda, lit. : se le van las cabras des-
filadero arriba : il se fiche, il monte a
I'echelle (pop.), lit. : ses chevres montent
le defile. — 2° mezquino, infructuoso :
chitif, infructueux. (Oih. ms.) Sagardi
pikarra, manzanal de poco fruto, une
pommeraie peu affruiUe. Pikar nabar,
abigarrado, bigarre. — 3° (R), la parte
mejor del pino con la que se obtiene una
buena luz, la meilleure partie du pin
avec laquelle on obtient une bonne
lumiere. — 4° (BN-ald -gar), corriente,
hablando de agua : courant, en parlant
de Veau. Ur pikarra (BN-ald-gar) , agua
corriente, eau courante.
Pikarako (AN-b). (V. Pikoko.)
Pikarda (BN, Sal.), abigarrado, bi-
garre. (?)
PIKARDERI (Be, G), muchedum-
bre, numero exorbitante : multitude,
nombre extraordinaire. (D. esp. picar-
dla ?.)
Pikari (B-l-m, G-t), hilo de zapatero :
ligneul, fit de cordonnier. (De pika -f- ari,
pike -|- ari.)
Pikarra! (BN-am -ost, S), desnudo,
denude. (D. beam?...) Bazter pikarraiak:
comarcas desnudas de a>boles, peladas :
pays depourvus d'arbres, nus.
Pikarraitarzun (S), desnudez, nu-
dite.
Pikarraitu (S), estar 6 quedarse des-
nudo, Stre ou rester nu.
Pikarrari (Sc), Var. de pikarra 1.
Pikart (BN-ist), mosquedo, salpi-
cado: grivele, mouchete, tavele. (?) Gatu
pikarta, gato de muchos colores, chat
tigre. Landa pikarta, campo en que la
cosecha es desigual, champ dans lequel
la recolte est inegale.
Pikarta (G-bid), granillos en la piel
parecidos 6 la grajea , boutons ou petits
grains sur la peau en forme de dragee.
Pikartadura, lunar de telas : tave-
lure, moucheture. (Duv. ms.)
Pikartatu (Ax. ?), pikartu [Duv.
ms)> salpicar, mosquear : moucketer,
taveler.
PIKATSA (B-g, G-ord), menudillos,
asaduras : issues, abatis.
PikatBo (AN-ond, L), ancla hecha de
palos fuertemente atados A una piedra,
ancre faite avec des morceaux de bois
fortement attaches a une pierre.
Pikatu : 1° (AN, BN-baig, L, S), cor-
tar, couper. (??) •— 2° (AN, L-ain), agrie-
tarse, p. ej. los pechos : se gercer,p. ex. les
seins. — 3° (BN-haz), picar, aspirar : viser,
pretendre, aspirer. (7?) Gorago pikatzen
du : pica m4s alto , tiene mayores pre-
tensiones : il aspire plus haut, il a des
£ retentions plus hautes. — 4° (L-ain),
orde de precipicio, bord d'un precipice.
Adiskidb gabb bizi den aberatsa pikatub-
tan lo bgiten datza , el Hco que vive sin
amigos duerme al borde de un precipi-
cio , le riche qui vit sans se /aire d'amis
est comme un voyageur qui s'endort au
bord d'un precipice. (Oih. Prov. 6.) =
Oihenart, explicando este proveroio,
dice... Oihenart dit en expliquant cepro-
verbe : Pikatuak brraitbn diote Bortuko
bide hertsi eta kanpits bati , zbin bait a
OtSagabiren eta Larrainerbn artean,
Naparroa garaiko eta subbroako mugan :
Hainan Pikatuak & un sendero estrecho
y peligroso del Pirineo, siluado entre
Otsagabia y Larraun, en el limite de la
Alta Nabarra y la Soule : on appelle
Pikatuak un sentier etroit et difficile des
Pyrenees, situe entre OtSagabia et Lar-
raun, sur la limite de la Haute- Navarre
et de la Soule. — 5<> (AN-b), ma tar, inmo-
lar animales para came, abattre des ani-
maux pour la viande. — 6° (AN-b),
hincar el diente, donner un coup de dents.
— 7° (AN, ...), corta r la baraja, couper
les cartes. — 8° (AN-b), encajar una
pelota en el Angulo formado por el fron-
ton en el suelo, emboiter la pelote dans
le coin forme par le mur sur le sol. =
Usase ademAs, en varias regiones, en
estas acepciones, tomadas sin duda del
espattol : « picarse (de viruela), desme-
nuzar (piedra), labrar (la piedra), dar
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PIKE
PIKURA
167
cortes en la madera. » De plus il s'emploie
en plusieurs endroits dans ces deceptions,
emprunties sans doute k Vespagnol : « se
piquer (de vtrole), concasser (la pierre),
travailler (la pierre), entailler le bo is. »
PIKE (c,...)i Pikho (Sc): 1° pez,
substantia resinosa : poix, substance
rtsineuse. (?) — 2° (B-a-1-m-o), cuesta
muy pendiente : cdte a pic, tres rapide.
Pikero (BN, Sal.), majadero, burro :
terme de mipris Equivalent a asto,
« dne. »
Pikita (BN, Sal.), cantidad muy
pequefias, pulgarada : tres petite quan-
tity, pinc&e.
PIKO : i° (L, R, S), ffolpe en el tra-
bajo, activity au travail. Pikorik ere
bztu egin lanban, no ha trabajado nada :
il n'en a pas fichu un coup (pop.), il n'a
rien fait. — 2° ( L ) , rasgo , senal , sln-
toma : trait, marque, symptdme. Jbsu-
SBK BRAKUTSI DITU JaINKOAREN PIKO GU-
ziak, Jesus ha manifestado todas las
senates de la Divinidad, J6sus a mani-
festo tous les traits de la DiviniU. (Hirib.
Eskaraz. 51-5.) — 3° (G-and), desfiladero,
dtfiU. — 4° (AN-b, B-ra, Gc, L), phlko
(BN, S) , higo, figue. (D. lat. ficus ?.) Piko
marlati (BN-am), piko malatC (S), piko
melatu (BN-ald) : higo paso, higo muy
maduro : figue blette, figue tres mil re.
— 5° (Be), pico de aves, bee des oiseaux.
(??) — 6° (AN-b, BNc, Lc, R, Sc), cor-
tadura, herida de instrumento cortante :
coupure ou estafilade, blessure produite
par un instrument tranchant. Bizar
nabala-piko bat, una herida de navaja
de afeitar, une coupure de rasoir. Piko,
zauri eta kaskakoentzat ezta ura baino
sbndagarri HOBBRiK : para las heridas ,
11a gas y golpes, no hay re medio mejor
que el agua : pour les coupures, les
plaies et les contusions, il n'y a pas de
meilleur remede que feau. (Dial. bas.
77-12.) — 7o (BN-ald), menstrua, reglas :
menstrues, regies. = Se usa en plural.
S'emploie au pluriel. — 8° (S), recurso,
trabajo : ressources, travail. Utzi zutian
berb phikoti bizi litian, les dej6 para
que viviesen del trabajo, il les laissa pour
qu'ils vtcussent de leur travail. (Sen
Grat, 6-1.) — 9° (L, S), trenzado en el
baile, entrechat de la danse. AitaAi hasi
ZEN KANTUZ MutSjKOEN AIRBAN, PHIKO
GUZIAK IZARTUZ BI ZANKHOEZ LURRBAN : el
abuelo empez6 a cantar la melodia de
los « MutSikos », midiendo todos los
trenzados de baile con los dos pies en
tierra : Valeut commenca a chanter la
mttodie des « MutSikos » , en Ventrem6-
lant de tous les entrechats de la danse,
les deux pieds a terre. (Ziber. 81-11.)
Beldurrez,... huts EGIN-ARAZ ZEZAN NIK
EGITBN NITUEN PIKO EDO HAIZTURRBTARIK
bat : de miedo,... de perder de vista
ninguna de las piruetas y tijeretas que
hacia yo : de peur,... de perdre de vue
aucune des pirouettes et des entrechats
aue je faisais. (Piar. Ad. 71-8.) —
40<> (L), matadero, abattoir. (V. Pika, 1°.)
— 11° (BN-ezp), almorranas, htmor-
rotdes. = Se usa en plural. S'emploie
au pluriel. — 12° (AN, BN, L), pulla,
indi recta : brocard, taquinerie. Piarrb-
SBK, EZPAINAK ZIMURTUZ, EZARRI ZUBN PIKO
hori sakelan : Pedro , arrugando los
labios, metib esa pulla en el bolsillo :
Pierre, se pincant les levres, mit cette
taquinerie dans sa poche. (Piar. Ad. 27-2.)
Phiko-belhar (BN-am -gar, Sc), el6-
boro, elUbore. (Bot.)
Pikodi(BN, L,...), higueral : figue-
raie, lieu plants de figuiers.
Piko email : 1° (AN, L), herir, f rap-
per. Kontzibntziari piko eman, remorder
la conciencia, avoir des remords. (Duv.
Imit. 18-3.) — 2* (AN-b), hacer mella,
entailler. — 3° (AN-b,...), meter pullas:
brocarder, larder de railleries.
PIKOI : 1° (B-a), picdn, caballo cuya
den tad ura superior es mas saliente que
la inferior, cheval dont la mdchoire sup4-
rieure est plus pro4minente que Vinfe'-
rieure. (??) — 2° (L-ain), reja del
arado, soc de la char rue. Hbmbn, gehien
TOKIETAN, IKHUSTEN DITUT GOLDE- PIKOI
BATZU LURRA aSALBTIK DARAMATENAK :
aqui , en la mayor parte de los lugares ,
veo unas rejas de arado que labran la
tierra superficialmente : ici, dans la plus
grande partie des lieux, je vois quelques
socs de charrue qui labourent la terre
superficiellement. (Duv. Labor. 22-3.)
Pikoka : 1° (AN-b-lez, Be, G-etS), a
Eicotazos (lucha de pajaros), a coups de
ec (bataille d'oiseaux). — 2° (B-t5), al
estrinque (juego de muchacnos), jeu
d'enfants qui consisie a planter un biton
en terre un certain nombre de fois pen-
dant qu'un autre court a un but deter-
mine'. — 3° (AN, BN, L, S), zahiriendose,
se reprochant.
Pikokatu (AN, L), picotear (las aves) :
picoter, en par lant des oiseaux.
Pikoki, madera de higuera, bois de
figuier. (Duv. ms.)
Pikoko, se dice del ganado que es
propio para carniceria, se dit du troupeau
qui est oon pour la boucherie. (Duv. ms.)
Plkoluze : 1° (m*-Lond), pico de
ciguena, bec-de-grue. (Bot.) — 3° (AN,
B,...), (ave) de pico largo, (volaUle) a
long bee. — 3° (AN-b), deslenguado :
dtbagouleur, mal embouchi. (?)
Pikondo: 1° (AN, Gc, L), higuera,
figuier. Eta pikondo bat bide-bazterrban
IKHUSIR1K, GOAN ZITZAYON J ETA ETZUEN
HARTAN DEUSERE AURKHITU HOSTORIK BAI-
zik : y viendo arbol de higuera junto al
camino, se acercd a ella ; y no hallo en ella
sino hojas solamente : voyant un figuier
pres du chemin, il s*en approcha, mais
il n'y trouva que des feu il les. (Duv.
Matlh. xxi-19.) — 2° (BNc, Lc), dar la
pelota junto a la esquina, envoy er la
pelote pres de l f angle. (V. Pik, 2°.) —
3° (AN-b) , residuo , polvo de tabaco cor-
tado , rdsidus et poussiere de tabac coupt.
PIKOR : i° (AN-b, B-m), guiia, piedre-
cilla muy menuda : gravier, caillou, petite
pierre. — 2° (AN-b-lez, BNc, G-etS, L, R),
grano de trigo, de maiz, de mostaza : grain
de bU, de mais, de moutarde. Gizon pikor
bat : hombrach6n, vulg. pedazo de nom-
bre : homme tres gros, vulg. morceau
d'homme. jZb pikorra 1 (BN-gar), jqu£
perillan ! 7 i;e/ /*Wpon/ Mustard a-pikorra
bezenbat sinhbste bazindutb, mbndi horri
erran zinezokete '. egizak hortik ha rat
eta goan laite i si tuviereis fe , cuanto
un grano de mostaza, dir£is a este monte :
Pa sate de aqui alia, y se pasara : si vous
avez de la foi comme un grain de mou-
tarde, vous direz a cette montaane :
Passe d'ici Ik, et elle y passera. (Duv.
Matth. xvn-19.) — 3° (B-l-m, BN-s, Gc,
R), acritud de garganta , AcreU de la
gorge. — 4° (AN-b, G-and), grano, aun
reflriendose a cada una de las frutas de
cualquier arbol : arain, en parlant de
chacun des fruits crun arbre quelconque.
Sagar- pikor bat, una manzana, une
pomme. — 5° (AN-b, R), un poco, un
peu. Pikorrik ez (AN, BN, L, R, S) :
nada, ni uno, lit. : ni grano : rien, pas un,
lit. : pas un grain. — 6° (AN-b), kaka-
pikor, korozpikor, cagarruta , crotte.
Pikora (B-ond), Var. de pikuda.
Pikorkadura , granulacidn, forma-
ci6n de granos : granulation, formation
en grumeaux. (Duv. ms.)
Pikorkatu (AN-b, L), granularse, se
grumeler.
PIKORT : 1<» (ANc, Gc), copo me-
nudo de nieve, flocon de neige. Elur
pikorta ari da ( AN , G ) , cae nieve me-
nuda, il tombe de la neige fine. —
2° cagarruta de ganado menor, crotte du
petit bUail. (F. Seg^ — 3° (AN-oy),
grano, grain. — 4° (BN, L), cuajaron,
grumeau.
Pikortatu (BN-ald, L-get,...), cortarse
y granularse la leche : se grumeler, se
dit du lait qui tourne en formant des
grumeaux.
Pikortsu (AN-b, L), granuloso, gru-
meleux.
Pikortu (AN-b, B-ofl). (V. Pikor-
tatu.)
PikoSka ( G-al-and-bid ) , ponerse en
cuclillas, s'accroupir.
PIKOSTE (Sc), ombligo, nombril.
PIKOTA : 1° (Sc), masa de ingertar,
vacuna, linfa : mastic k greffe , vaccin ,
lymphe. = Se usa en plural. Ce mot est
usite au pluriel, — 2° (AN-b), viruela en
las ovejas, variole des brebis. — 3° (L-
ain, S), phlkota (BN-am), viruela, en
feneral : variole, en gtntral. (??) —
( G ) , picota , antiguo instrumento de
suplicio : pilori, ancien instrument de
suppliee. (T?) Pikotara (G) : a la nada , a
la picota : au ntant, au pilori. Pikotara
bazijoak (Gc) , no tiene remedio, lit. : va
a la picota : il n'a pas de remede, lit. : il
va au pilori.
PIKOTS : 1« (AN?), pico de montafla,
pic de montagne. — 2° (AN, BN-s, R),
phikot9 (BN, L, S), pico 6 piqueta, pie
ou pioche. (?) — 3° (G-and), estigma,
mella en medio de la oreja ; es la mas
larga, la plus grande entaille que Von
fait a Voreille des brebis.
Pikotaean, pikotSen (G-al-bid-orm),
en cuclillas : a cropetons, accroupi.
Phikotze (BN, S), higuera, figuier.
Phikozoro (L ?) , sicomoro, sycomore.
(Bot.) Beraz aitzinat laster eginik, igan
zen phikozoro BATETARA : y corriendo
delante, se subi6 en un arbol cabrahigo :
courant done en avant, il monta sur un
sycomore. (Har. Luc. xix-4.)
PIKU : 1<» (AN, G), tieso : dur, raide.
(?) Malda piku ( AN-b, Gc) , cuesta muy
pendiente, cdte trks raide. — 2° (B ?), higo,
figue. War. depiKO (4°). ^Batu leike inok
SASITIK MATSIK, EDO ARANTZATIK PIKURIK?
j puede nadie recoger del zarzal uvas 6
del espino higos? est-ce que quelqu'un
peut obtenir des raisins de la ronce ou des
figues de I'tpine? (Ast. Urt. I, p. xlii-13.)
PIKUDA (B-b), pez parecido a la liia,
mas pequefio y de hocico afilado, vulg.
rat6n : rason, poisson ressemblant au
chien de mer, plus petit et k tttepointue,
vulg. rat.
Pikura : 1° ( BN-lek), corte de vesti-
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168
PILA — PINDA
dos , de calzado : coupe des vUements ,
des chaussures. (??) — 2° (B-l), Var. de
PIKUDA.
PILA : lo (BN-s, R-uzt) , batan : pile,
machine a foulon (?). — 2° (Be, BN-gar,
L-ain, R), hueco destinado en las tejerias
a preparer y curar la masa de tierra con
que se hacen los artefactos : pile, trou
qui sert, dans les tuileries, a preparer et
k composer la pdte de lerre avec laquelle
on fait les ouvrages. — 3° (AN, G) , pila,
acerbo : pile, las. (??) Zeinak bildurik
EGIN ZUTEN ARRI-PlLA BAT ETA JAN ZUTEN
bere gaiSean : los cuales recogiendolas
hicieron un ma j a no, y comieron sobre
£1 : Us prirent des pier res et en formerent
un monceau, et Us mangerent dessus.
(Ur. Gen, xxxi-46.) — 4° (BN, G, L, S),
moneda antigua , sin duda la peseta co-
lumnaria : monnaie ancienne, valant envi-
ron un franc vingt-cinq centimes. Pila-
rik ere eztue eoin (Gc) : no han traba-
jado nada, ni pizca : Us n'ont rienfait, Us
n'en ont pas fait pour un centime. Pilik
eztu sakelan (BN-ald-haz, L-get, Sc),
no tiene peseta en el bolsillo, il n'a pas
un sou en poche. Pilik gabb (L), sin
recursos, sans ressources. (Dasc. Atheka.
120-9.) — 5° (BN-s), pella grande, masa
compacta y redondeada : grosse boule,
masse compacte et arrondie. (D. lat.
pilal.)
PlXA : 1° (Gc), mont6n, /as. Sator-
piLa, topera, taupiniere. Var. de pila
(2°, 3* 4°). — 2° (B-a-i-t5, G-us), bulto,
tamano : volume, taille. Daukan pilan,
ori, tSal ori, lodi dago (B) : para el
bulto que tiene ese, ese ternero, esta
gordo : pour la taille qu*il a, ce veau est
gros.
Pllagainkatu ( Sc ) , desbaratar : d6-
truire, de" ranger, de'faire.
Pilaia (BN-haz), estado, e'tat. (D. esp.
pelaje ?.) ; Zbr pilaian den ! j que* desor-
denado esta! dans quel triste Hat est-ill
Pilaia hitsa du (BN-haz), esta vestido
miserablemente , il est mistrablement
nippe*.
Pilandera (AN, Araq.), pendulo de
madera al que hacen girar las hilanderas
para retorcer el hilo : fuseaul , mor-
ceau de bois que les file uses font tourner
pour tordre le fd.
Pilar (L), pilara (B-l,...), pilare
(AN-b), pilar, colonne. (??)
Pilar! : 1° (Be, BN-gar, Gc, L-ain),
oficial tejero encargado de extraer el
barro y ponerlo en manos del cortador,
ouvrier tuilier charge d'extraire la terre
a briques et de la remettre a celui qui la
divise. — 2° (G-bid-zeg), hilo grueso,
retorcido : gros fil, retordu. — 3° (G-
bid-goi), o vill o, peloton.
Pilarri (L?, Har.), Var. de pilar. (?)
Pilatu : 1° (BN-ist), chafar, chiffonner.
Zaia pilatuak, enaguas chafadas, jupons
chiffonnis. — 2° (R-uzt), batanear, fou-
ler, —3° (AN-b), pilatu (B, G), amon-
tonar, a pilar : empiler, amonceler. (??)
Philda : 1* (BN, L, S), andrajos :
hardes, haillons. — 2° (BN, Sal.), albarda,
Mt. — 3° Pilda (BN-s); melena de
bueyes uncidos, fronteau des boeufs
enjugue's. — 4° (?), vestidura, vitement.
KhURUTZEPIKATU ZUTEN ONDOAN , PHARTITU
ZITUZTEN haren arropak, zorthean bma-
NEZ BERE ARTEAN J AMOREGATIK IZAN ZADIN
KONPLITUA PROFETAREN ERRAN HAU \ PHAR-
TITU DITUZTE BERE ARTEAN BNE SOINEKO
PHILDAK, ETA SORTHEAN BZARRI DUTE ENE
kapa : y despues que lo hubieron cruci-
ficado, repartieron sus vestiduras,
echando suerte : para que se cumpliese
lo que fue dicho por el profeta, que
dice : Se repartieron mis vestiduras, y
sobre mi tunica echaron suerte : quand
Us Veurent crucifix Us se partagerent ses
vUements en les tirant au sort, afin que
s'accompltt la parole du prophete : lis se
sont partagt mes vitements, et Us ont
tire' ma robe au sort. (Matth. xxvn-35.)
Phildaire (BNc), trazas de mal arro-
pado , aspect de mal habilU.
Phildamu (BN, Sal.), atavio del pobre,
d4f rogues du pauvre.
Phildatu (BN, Sal.), enjaezar el
burro , bdter Vine.
Phildahuts (L-ain), montar un caballo
en pelo, sin monturas : monter un che-
val a cru, sans selle.
PHILDIN , pizca , pequefiito : pinc4e,
petite partie. (Aft. ms.)
PILIK A (BN-am-hel), gran cantidad,
grande quantity. Ogi-pilika bat, una
gran cantidad de trigo, une grande
quantity de bli.
Pilika (BN, Sal.), un poquitin, une
petite quanliU. Dimin.de pilika. Aurten
bildu dugu ogi-pilika bat (BN-hel), este
alio hemos cosechado un poquitin de
trigo , cette annexe nous avons r6colt6 une
petite quantity de bl4.
PlLlSTA : 1° (R, Sc), rebafiito, petit
troupeau. — 2° (BN-ezp, ...), pequefia
cantidad , petite quantiU. Sagar-pilista
bat, unas pocas manzanas, quelques
pommes.
Pilist-palast (AN-b, ..., Be, Gc), ono-
mat. del movimiento del agua al condu-
cirla en la herrada : /Zic-/7oc, onomat.
du mouvement de Veau que Von porle
dans un seau.
PILKOR (G, Araq.), cagarruta,
crolte.
Pilkortatu (G-ori), granularse la
leche : se grumeler, en parlant du lait qui
tourne.
PlXO : 1<» (ANc, Bc,Gc), mont6n,
porci6n : tas, portion. Inguruan artu
ezkaibzan arerio-piIoak, galerazoten
dau tokiarbn estutasunak : la estrechez
del local impide que la muchedumbre
de los enemigos nos cerque , VUroitesse
du local empiche que la multitude des
ennemis nous entoure. (Per. Ab. 207-8.)
— 2° (AN-os), pelo, cheveux. Var. de
bilo.
Piloka (B-m, G, M05. Baser. 3-9),
montoncito : meulon, petit tas.
Pilota : 1° (AN-b-lez, L), pelota, pelote.
— 2° (L-s), medida para hacer fajos de
lena ; tiene cinco pies de alto y dos pul-
gadas y media de ancho : mesure servant
a /aire des fagots; elle a cinq pieds de
haut et deux pouces et demi de large. —
3° (L-get,...), acerico 6 almohadilla de
costura, pelote a tpingles. — 4° (AN-b),
bola de nieve, boule de neige.
Pilota : 1° (BNc, L-ain, R-uzt), pella,
pelotilla : petite pelote, boulette. —
2° (BN, S), pelota, pelote.
Pilotari (AN, BN, L, S), jugador de
pelota, joueur de pelote. Ihiztariak,
HARRANTZALEAK , PILOTARIAK NEKHATZEN
dira : los cazadores , los pescadores , los
jugadores de pelota se fatigan : les chas-
seurs, les picneurs, les joueurs de pelote
se fatiguent. (Ax. 3*-465-i9.)
Pilotegur (L-ain), lefia gruesa, cor-
tada, como de una braza de largo: billot,
gros morceau de bois coupi d y environ une
coudte de long.
Pilotu (Be, G), piloto, pilote. (??)
Pil-pil : 1° (c), onomat. de la ebulli-
ci6n superficial, onomat. de Utbullition
superficielle. — 2° (AN, BN, L, R, S),
onomat. de la palpitaci6n del cora-
z6n, onomat. du battement de cceur. —
3° (R?), copo de nieve, flocon de neige.
PlLPILKA ELURRA ERAUSTEN DA (R), la nieVG
cae a copos, la neige tombe a flocons.
Pilpilada (B-a-alb-ot§-tS), salsa,
sauce.
Pilpil egin (B, G), hervir suavemente,
bouilloter.
Pilpilka (B, G), hirviendo suave-
mente, bouillotant.
Pilplra : lo (AN-b, BN-ald-gar, L-ain),
palpitaci6n del corazdn, palpitation ou
battement du cceur. — 2° (AN-b), emo-
ci6n profunda, ansiedad : commotion,
profonde Amotion, anxiAU.
Pilpiratu ( BN , L ) , palpitar el cora-
z6n, palpiter (le cceur).
Philta (S), Var. de pilda (3°).
PiltSika (B-a-mu-o) : 1° pellizcando,
pincant. — 2° (comer) a pedacitos:
(manger) par petits morceaux, en pigno-
chant.
Piltiikada ( B-a-ar-mu-o-ub) , pellizco,
pincure. = Se extiende tambi^n a signi-
ficar la acci6n de probar ligeramente
muchos platos en la comida. S y 4tend 4ga-
lement au sens de gotiter Ugerement a
plusieurs plats dans un repas.
PiltSo (BN-s, R), buche de las aves,
gtsier des oiseaux. Dim in. de piltzo (2°).
PiltSun-piltSun (R),juego de mucha-
chos que consiste en arrojarse la pelota
unos contra otros : balle au chasseur,
jeu d 'en / ants qui consiste a se f rapper les
uns les autres avec une petite balle.
Philtzar (BNc, L-ain), piltzar (L),
harapo, trapo viejo : haillon, guenille,
vieux chiffon. (De philda -\- zar?.) Hau-
RRAK BlLUZIAK DITU J ZENBBIT PILTZAR EZ
deus beizik ez,... i tiene desnudos sus
nifios; no cuenta mas que con unos
andrajos : n* ay ant que des haillons pour
couvrir ses pauvres enfanls. (Dasc.
Atheka. 120-12.)
Philtzar -biltzaile, trapero: chi/fon-
nier, ramasseur de vieux chiffons. (Duv.
ms.)
Philtzarkari (BN, Sal.) , piltzarke-
tari (BNc), trapero, chiffonnier. = En
bret6n , pillawer.
Philtzarki, pedazo de trapo viejo,
morceau de vieux chiffon. (Duv. ms.)
Philtzartu, hacerse andrajoso, ha-
blando del vestido : se dtgueniller, en
parlant du vitement. (Duv. ms.)
Piltzika (AN?, BN-s), comer a peda-
citos : pignocher, manger k petits mor-
ceaux. Var. de piltSika (2°).
PILTZO : I* (BN-s, R), estomago,
estomac. — 2° (K), cuajo del ganado,
caillette du bttail.
Pilumen (G-iz-zumay), cerilla que
arde en las sepulturas de los templos,
rat-de-cave qui brfile dans les sipultures
des tglUes. Var. de bildumen.
Philzar (BN, Sal.), trapo viejo, vieux
chiffon. Var. de piltzar.
Piment (BN-am, S), elegante, iligant.
(??) (D. bearn.)
PINDA (Lc, ...), phinda (Duv.), pin-
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PINDARKA — PIPA-BEDAR
169
dar (L-s), phindar (BN-aih,..., S),
chispa, Etincelle. Eta toki arras garbi
BATEAN ERREARAZIKO D1TU AZKEN PHINDA-
rrbraiSo, y hara que en lugar muy lim-
pio se consuman hasta reducirse a pave-
sas, et il fera que dans un lieu propre
Us se consument jusqu'a se re*duire en
cendres. (Duv. Lev. yi-11.) Gero nabal
BATEN GIBELAZ HARRI BAT JOZ, PINDARRAK
ATHERA ETA KARDOA PIZTU I luegO dando
golpes a una piedra con el lomo de una
navaja, sac6 chispas y encendi6 la yesca :
ensuite frappant une pierre avec le bord
d'un couteau , il en lira des 4tincelles et
alluma Vamadou. (Piar. Ad. 10-1.)
Pindarka (BN), brote de arboles, reje-
ton d'arbre.
Phindartu (BN, S), ofenderse, picarse :
s'o/fenser, s'offusquer.
PINDRUA (git), pierna , jambe.
Pingar (BN-s), chispa, ttincelle. Var.
de PINDAR.
Pino (G-deb), vinaza, especie de vino
que se saca de posos y heces : piquette,
vinasse, petit vin que Von tire des marcs
et des lies. (??)
Pinotsa (R-bid), pifla, fruto del pino y
abeto, pomme de sapin ou de pin.
PINPA (L-s), bote de una pelota u
otro objeto elastico, bond d'une pelote
ou de tout autre objet ilastique.
Pinpalet (BN-ald, L), barreno, vrille.
(?)
Pinper (BN-gar), reverso, revers. Var.
de BINPER.
Pinperrez (BN-gar), al reve"s, a Ven-
ders.
Pinpilinpausa (AN-ond, L-bir) , pin-
pilinpoSa ( AN -irun ) , mariposa , papil-
lon.
Pinpili-panpala (L, pop.), predilecto,
pre'fe're'. Zu zare ene bihotzeko pinpili-
panpala, usted es el predilecto de mi
coraz6n, vous 4tes le che'ri de mon cceur.
Pinpilun - punpulun (G-and), caer
rodando, dando tumbos : culbuter, torn-
ber en roulant, en faisant des culbutes.
PINPIN : 1° (G-etS), aguzanieves
(pajaro), bergeronnette. — 2° (R-uzt),
carrizo, silbos hechos de vegetales : cha-
lumeau ou pipeau, sifflets fails avec des
tiges de plantes. — 3° ( AN-b), juego de
nifios que se ejecuta con los dedos , jeu
d'enfants execute" avec les doigts.
Pinpina : 1° (BN-larres), bot6n de
flores, bouton de fleurs. Arrosa-pinpina,
capullo de la rosa, bouton de rose. —
2° (AN-b), airoso, pulcro : de'gage', 616-
gant.
Pinpinatu (BN-ist), pinpineratu (BN-
donaz), abotonarse, hablando de las flo-
res : se boutonner, se nouer, en parlant
des fleurs ou des fruits. Aurten mada-
riak goizik pinpinatu dira , este afio los
perales se han abotonado temprano, cette
annexe les poiriers se sont nou4s de bonne
heure.
Pinpingaratsa ( AN-ond ) , paro azul ,
un pajaro : me'sange bleue, un oiseau.
Pinpinka (B-ar), al cox-cox, a cloche-
pied.
PINPINO (G), cierto pez, vulg. cola-
rio : orphiet, certain poisson.
Pinpi-panpa (AN, L, Piar. Ad. 63-5),
onomat. del golpeo y del tiroteo, ono-
mat. du frappement et de la pe'tarade.
PINPIRIN : 1° (L), mariposa, papil-
lon. Erlbak sortzen dira pinpiriAak be-
zala eta jaten dute kztia , las abejas
T. II.
nacen como las mariposas y comen miel,
les abeilles naissent comme les papillons
et mangent le miel. (DM. bas. 11-12.) —
2° (L-get-zib), colario, pez sin escamas,
con piel, que se enrosca al aparejo como
una culebra : orphiet, poisson sans
e'cailles qui s'enroule a la ligne comme
une couleuvre. — 3° (BN-gar), fruto ape-
nas cuajado : nouure, fruit a peine d6vc-
loppt.
Pinpirina (L), mariposa, papillon.
Haur Sumeak badabiltza hats-hantze-
RAlffOETAIZERTZERAlffO PINPIRINEN ONDOAN,
los nifios andan en pos de las mariposas
hasta desalentarse y sudar, les enfants
courent apres les papillons jusqu'a
s'essouffler et a suer. (Har. Phil. 73-24.)
Pinpirinakeri , aires de gran sefior
que se da uno, airs de grand seigneur
que Von se donne. (S. P.)
Pinpirinatu (BN), abotonarse las flo-
res, se boutonner (les fleurs).
Pinpirindu(L-ain), revivir (las flores),
repousser (les fleurs).
Pinpiro (G-pas), colario, cierto pez de
mar : orphiel, certain poisson de mer.
Var. de pinpirin (2°).
Pinpirrindu (AN-b ) : 1° reanimarse
(se dice de los animales) : se ranimer, en
parlant des animaux. — 2° amartelarse,
enamorarse (dos j6venes casaderos) :
s f amour acher , s'tprendre (deux jeunes
marie' s).
PINPOIL (L), voltereta : culbute,
cabriole.
Pinpoilka (L) : 1° Var. de pinpoil. —
2° dando turn dos, culbutant. Pinpoilka
goatea, caerse dando tumbos, culbuter.
(Duv. ms.)
PINPORT (B-mond-ofi-ub) , granillos
de la piel, petits boutons de la peau.
Pinpulka (BN-ald), caerse dando
tumbos, culbuter. Var. de pinpoilka (2°).
PINTA : 1° (L-ain-get,...), chispa,
centella, itincelle. — 2° (AN, BN, G, L,
S), pinta, media azumore, un litro :
pinte, mesure de capacity Equivalent a
un litre. (??)
Phintakoste (Sc), Pascua de Pen-
tecost6s, le dimanche de la Pentecdte.
(??)
Pintar (AN-b) , chispa , itincelle. Var.
de PINDAR, PINTA (4°).
Pintarka (AN-b), chisporroteando,
echando chispas : pe'tillant, jetant des
Hincelles.
Pintarna (L?), salpicado, punteado 6
mosqueado : tacheU, point ill 6 ou mou-
chete. Ikhar zatzu zure arthalde guziak
ETA BEREZ ZATZU NABARDURARIK ETA ILEAN
pintarnarik duten ardiak oro : da vuelta
a todos tus ganados, y pon aparte todas
las ovejas pintadas, y de vell6n abiga-
rrado : visitez tous vos troupeaux, et met-
tez a part toutes les brebis dont la laine
est de diverses couleurs. ( Duv. Gen. xxx-
32.)
Pintarnadura, salpicadura : lave lure,
moucheture. (Duv. ms.)
Pintarnakatu, pintarnatu, salpicar,
puntear : moucheter, taveler. (Duv. ms.)
Pintarratu (BNc) , salpicar, puntear :
moucheter, taveler.
PIN* ER (BN-ist), grillo de prados y
de chimeneas, grillon des prairies et des
chemine'es.
Pinterdi (AN, BNc), media pinta, medio
litro : chopine, demi-pinte, demi-litre. (?)
Pinterdia bbzen kurios ( BN-haz ) , indis-
creto, lit. : curioso como la media pinta :
indiscret, lit. : curieux comme une c/io-
pine.
PINTIKA {R), est6mago, estomac.
Pintokari (AN-b), abigarrado, bigarrt.
Pintolakulo (BN, Sal.), juego de
nifias, a alflleres : jeu de fillettes, aux
tpingles. Var. de punt alakurlo.
Pintokatu (S-l), beber algo mas que
de costumbre : pinter, chopiner, boire un
peu plus que de coutume. (?)
Pintor (AN-lez), orzuelo, orgeleU
Pintroil, cerrojo, verrou. (Duv. ms.)
PINTS (L-ain), obstaculo, obstacle.
Pintu (Sc), media pinta, medida de
vino equivalente a un cuartillo : demi-
pinte, mesure de vin tquivalanl A la c/io-
pine. (?)
Pintukari (Sc), bebedor : fesse-pinte,
chopineur.
Pintukatu ( Sc ) , beber, vulg. echar
cuartillos : chopiner, pinter.
PHINTZ, pintz : 1<> (BNc, L, S), am-
polla en la piel , ampoule de la peau.
Herrauts hunekin egiten den mantha-
rrak erretzen du eta jauzarazten ditu
phintzak (L, DM. bas. 17-10), el emplasto
que se hace con este polvo quema y
levanta ampollas, Vempldtre qui se fait
avec cette poudre brfile et fait lever des
ampoules. — 2° (BN), huevo sin cascara
que ponen algunas veces las gallinas,
ceuf sans coque que les poules pondent
parfois. Arroltze pintza (BN), huevo
nacido sin cascara, ceufpondu sans coque.
— 3° fresco, delicado, hablando de belleza
corporal : frais, bien fail, en parlant de
la beauU du corps. (Duv. ms.)
Pintza (BNc), dermis, pelicula 6 mem-
brana que envuelve el huevo, castaflas,
huesos : derme, pellicule ou membrane
qui enveloppe Vceuf, la chitaigne, la
noix.
Pintzindor (L-get), orzuelo, orge-
lel.
PHINTZIRT (BN-am), lunes de car-
naval, lundi de carnaval.
Phintzti. (Sc), disgustado, de morros :
dtgotite', boudeur.
Pinztasun, frescura, hermosura del
cuerpo : fratcheur, beaute du corps. (Duv.
ms.)
Phinztu (BN, Sal.), levantar ampollas
en la piel, lever des ampoules sur la
peau.
PIO (AN, Be, Gc), onomat. del piar de
los polluelos : piu-piu, onomat. du piau-
lement des poussins.
Piolaka (L), piando, piaulant. Hegaz-
TEGI-GAINEAN BAKHARRIK PIOLAKA DAGON
etSe3oria, el gorri6n que esta piando solo
sob re el tejado, le moineau qui piaule seul
sur le toil. (Duv. Imit. 312-23.)
PIO -PIO (R-bid), arraclan, scor-
pion.
Pipa : lo (c, ...), tonel, pipa : tonneau,
pipe. (??) — 2° (c), pipa de fumar, pipe
a fumer. (??)
Pipa artu (AN, G), fumar pipa, fumer
la pipe. Pipa artu ta ura edan, ardoaren
PARE, ESAN OI ZUEN GURE AITONAK I loS
abuelos solian decir : Fumar pipa y
beber agua equivale a beber vino : les
aieux avaient coutume de dire : Fumer la
pipe et boire de Veau 4quivaut a boire du
vin. (Ibaiz. I-75-2«.)
Pipa-artzale (AN-b), fumador de
pipa , fumeur de pipe
me
0,
Pipa-bedar (B), pipa-belar (AN-
22
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170
PIPAR
PIROIL
b-lez-ulz, BN-ald), tabaco, tabac. (Bot.)
BEDAR EDO PIPA -BEDAR KSAN 01 DABS
pipa-artzaiLeak tabako-orriagaiti : los
fumadores Uaman bedar, « hierba, » 6
pip a -bbdar, « hierba de pipa, » a la hoja
de tabaco : les fumeurs appellent bedar ,
« herbe, » ou pi pa-bed ar, « herbe a pipe, »
la feuille de tabac. (Euskalz. 1-167-13.)
Pipar (AN?, B-el, G-and), pimiento,
piment. Var. de piper (1°).
Pipar -beltB (AN?), pimienta, poivre.
(Bot.)
Pipari, fumador, fumeur. (Duv. ms.)
Pipatu (AN, BN, L, S), fumar, fumer.
Pipatzaile (L), pipatzale (AN-b),
pipazale (BN-ara), fumador, fumeur.
PlPAZALE BATZUI BARNEA iSTlLTZEN ZAKOTE
ta oero tCka ari tzO (BN-am), a algunos
fumadores se les forma un charco dentro
y luego se ponen a escupir : il se forme a
certains fumeurs une flaque en dedans, et
ensuite Us se mettent a cracker.
.PIPER (AN-b, B, BN-s, G, R), phi-
per (S) : 1° pimiento, piment. — 2° (AN-
b, BN-s, Gc, L, R, S), fa 1 tar a la escuela,
hacer calva a la escuela : manquer V4cole,
faire Ue'cole buissonniere. Piper dago
(R), esta de parraada, il est en bombe
(pop.).
Piper and! (B, G, ...), pimiento mo-
rr6n, gros piment.
Piper baltz MB), piper belts (AN-b),
piper beltz ( G ) , pimienta , poivre.
Piper-bedar (Be), piper-belar (AN,
Lacoiz.), vicentosigo, pimiento silvestre :
gattilier, piment sauvage. (Bot.)
Piper egin (AN-b, BNc, G, L, R, S),
hacer calva, faltar a la escuela : man-
quer l'6cole, faire l'6cole buissonniere.
Piperkoila (R), granizo, arile.
Pipermin (AN, Be, Gc), guindilla,
pimiento picante : piment d'Inde, petit
piment tres piquant.
Piper-morro (AN, Gc), piper-motro
(B-deust), pimiento morrdn, le plus gros
piment.
Piper- opU (AN-b-lez, BN-aezk-ald,
Gc), empanada que hacen las mozas para
regalar a los mozos ; se vende tambi£n
en las romerias : piti que font les jeunes
filles pour faire cadeau aux jeunes gens;
se vend tgalement dans les pelerinages.
Piperrada (BN-s, R, S), fritada de
pimientos, plato clasico de la Soule : fri-
ture de piments, plat classique de la Soule.
EZTODALA EMAITBN AHAL ASEI TSlNEHOR ETA
puipbrrada, que no le puedo dar bas-
tante tocino y salsa de pimientos, que jc
ne peux lui donner assez de lard et de
sauce de piments. (Ziber. 22-8.)
Piper-salda (AN-b), caldo de borra-
chos, bouillon d'ivrognes.
Piperzuku (R-uzt), sopa hecha dc
queso mezclada con ajo, pimiento, pi-
mienta y requesbn : soupe dans laquelle
on met de Vail, du piment, du poivre el
du cailtt ou fromage blanc. (V. Mozkor-
salda.)
PIPI : 1« (AN-b-lez, BN-s, Gc,..., L-
ain), carcoma, artison. Haur da et3bko
OUOINA, BARRENEEO ETSAIA, BETHIERE GU RE-
KIN DAGOENA : ZURARI PIPIA , OIHBLARI
ZERRBNA, URDAIARI ZEDENA ETA HARAGIARI
HARRA BEZELA, GAU ETA EGUN ALHA ZAIKUNA :
este es el ladr6n domestico, enemigo
interior, que eternamente esta con noso-
tros : que nos atormenta noche y dia,
como a la madera la carcoma, al paflo la
polilla, el gusano al tocino y a la carne :
celui-ci est le voleur domestique, Vennemi
inUrieur, qui reste Hernellement avec
nous, qui nous tourmente nuit et jour,
comme V artison le fait au bois, la mite a
VUoffe, le verau lard et a la viande. (Ax.
3a-i61-4.) — 2° (AN, BN-s, L), polilla de
las ropas, mile ou teigne des vitements. —
3° (AN, B, G, R-uzt), gallo, gallina y toda
clase de aves : cocotte, coq, poule et toute
sorte de volatiles. (Voc. puer.) — 4° (B-
mond), dolor : bobo, douleur. (Voc. puer.)
— 5° (AN), grano, grain. — 6° (BN-am),
nifto, be"b6. (Voc. puer.) — 7° (AN-etS,
BN-ald-s, L) , pepita , granillo que a las
gallinas les sale en la vena de la lengua :
pe'pie, maladie qui vient sur la langue des
poules. (?)
Pipiatu ( AN , L ) , carcomerse , apoli-
11a rse : se vermouler, se teigner.
Pipi-auts (G-and) , polvillo de la car-
coma, vermoulure.
PIPIL : lo (B-a-o-tS, G-don), bot6n,
capullo de las flores : bouton, bo u ton de
fleur. — 2° (B-a-o), retofios de berzas,
rejetons de choux. — 3° ( B-a-t§ ) , ojo de
haba, ceil de la feve. — 4° (B-a-o), tanino,
sustancia astringente contenida especial-
mente en la corteza de algunos arboles,
como la encina y el olmo : tanin, sub-
stance astringente contenue spe'cialement
dans Vicorce de quelques arbres, comme
le chine et Vormeau. = 5° (BN-luz),
descarado, d&cergonde'.
PIPILA : lo (S, Alth.), enredadera,
campanilla, correguela : convolvulus,
liseron des champs. — 2° (B-o), Var. de
PIPIL (1°).
Pipildu : 1° (B), abotonarse rosales,
vides : bourgeonner, boutonner (les ro-
siers, la vigne). — 2° (AN-b), desplumar
con los dedos , plumer une volaille avec
les doigts.
Pipiltze (G-and) , pieza de cobre , por
lo regular, y aun clavo con que se libra
la pipa cegada : morceau de taiton, ordi-
nairement, et aussi clou avec lequel on
nettoie une pipe obstruie. (De pipa -f-
ILTZE.)
PIPIT (AN, B-ang-el-ofl-zeg), pellizco,
pincure. Pipit ala kosk : formula ae ninos,
por la cual dan a elegir al vencido 6 un
pellizquito en la frente 6 un coscorr6n :
for mule d'enfants, par laquelle on donne
A choisir au vaincu entre une pincure au
front ou une chiquenaude. (F. Seg.) =
En AN-b , los ninos se valen de esta f6r-
mula en el juego del pinpin (3°). En
AN-b, lesenfants emploient ceite for mule
au jeu du pinpin (3°).
PIPIT A : 1° (c, ...), pepita, enferme-
dad que da a las gallinas en la lengua ,
y es un tumorcillo que no las deja caca-
rear : pe'pie, peau corn4e qui vient au bout
de la langue des poules et les empiche de
glousser. Pipita duenean mihian, kueu-
rusta histen zayote : cuando tienen (las
gallinas) pepita en la lengua, se les pali-
dece la cresta : quand (les poules) ont la
ptpie sur la langue, leur crite devient
pdle. (Duv. Labor. 140-27.) - 3° (AN-b-
lez, B-a-l-o, BN-s, R), pepita, simiente
de algunas frutas : p6pin, graine de
auelques fruits. (?) — 4° (AN-b, B-tS,
L-ain), ojo de la haba, ceil de la feve.
Pipiz (BN, R), orina ipipi, urine. (Voc.
puer.)
Pipiztatu (BN, L). (V. Pipiatu.)
Pipoil (S. P.), pipol (B-d-o, Cc, R),
duela : douve, douelle.
Pipontzi (Be, Gc), tabaquera, tabatiere.
PIPOR (B-ofi, BNc), regordete, per-
sona de baja estatura y gorda : trapu,
personne de petite taille mais grosse.
Piport (Gc), Var, de pinport.
Pipulorda (AN-lez), chaquetilla de los
ninos infantes, brassiere des petits en-
fants.
PIRA, phira (BN, L), desfalleci-
miento , dtptrissement. Phiran - phiran
doa (L-ain), piran piran doa (BN-ald), va
gastandose poco a poco , il dipirit peu a
peu.
Piratu, phiratu (BN, L, Darth.), lan-
guidecer, debilitarse, desfallecer : lan-
guir, se dibiliter, de*p£rir.
PIRIA (git), puchero, pot-au-feu.
PI RIKA (AN, Araq.), divieso : clou,
furoncle.
Pirikorna : lo (Sc), granos de la piel
parecidos al divieso, boutons de la peau
semblables au furoncle. — 2° ( BN?, L?),
grumo, parte coagulada de sangre, de
leche : grumeau, petite portion de matiere
cailUe, comme du sang, du lait. (Duv.
ms.)
Pirikornatsu, grumoso, grumeleux.
Pirikornatu, forma rse grumos, se
gru meter. (Duv. ms.)
PIRIKORTA (BN-ald) : 1° granos de
la leche que se pierde, grumeaux du lait
tourne 4 . — 2© granos de la piel parecidos
al divieso, boutons de la peau semblables
au furoncle.
Pirikota (L-get), Var. de pirikorta (1°).
Pirilika, dando vueltas, p. ej. un
objeto sobre la mesa : tournoyant, p. ex.
un objet sur la table.
Piri-para (B), onomat. de una suce-
si6n no interrumpida y agitada de cosas,
onomat. d'une succession ininterrompue
et agiUe de choses. Asi zan au piri-para
bere ezgauzak ssATEN , este empez6 a
referir sus cosillas continuadamente , il
commenca a raconter ses petiles affaires
indtfiniment. (Ibaiz. I-30-2».)
Piri-piri (BN-s), onomat. de la caida
de la nieve, onomat. de la chute de la neige.
PIRIPITSlN (B-t5), reyerta, de
cuando sale a luz algo oculto : recrimi-
nation, lorsqu'on dtcouvre quelque chose
de cache'.
PIRIRI : 1° (G-al), rueda, roue. —
2° (BN-ezp), diarrea, diarrhee.
Piririka (G-al), rodando, roulant.
Pirkoildu (BN-ald), reponerse, tomar
un poco de fuerza, hablando de enfer-
mos : se remettre, reprendre un peu de
force, en parlant d'un malade.
PIRLA (AN-lez, BN-s, G), bolo,
quille. Pirlatan (AN-lez), (jugar) a bolos,
(jouer) aux q utiles.
PIRO : 1° (AN-b, L), pato, canard.
(?) — 2° (AN-irun-ond, BN-ald, L-ain-
s), cria de pato, de ganso : caneton, oison,
petit du canard et de Voie. (??) Antzara-
PIRO SORTHU BERRIAK BEGIRATU BEHAR DIRA
HOTZETIK ETA URITIK, ETA BZTIRA KANPORAT
IGORTZEN JATERA EMAN GABE I 10S gaDSOS
y patos recien nacidos deben guardarse
del frio y de la 11 u via , y no se les debe
sacar afuera sin darles de comer : on
doit preserver du froid, lorsqu'ils sont
petits, les oies et les canards, et on ne
doit pas les mettre dehors sans leur don-
ner i manger. (Duv. Labor. 441-3.) —
3° (L-ain) t morcill6n, boudin.
Piroil (AN-b), morcill6n de cerdo,
boudin de pore.
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PIR0-P1R0KA — PISEDEN
171
Piro-piroka (B-ang), juego de mucha-
chos, que consiste en arrojarse la pelota
unos a otros : balle au chasseur, jeu d'en-
fants qui consiste a se frapper les uns les
autres avec la balle.
PIRPIL (AN-ber-oy), a sea do, pulcro :
propret, beau. = La palabra pirpil en
la jerigonza bilbaina significaba « pira,
montoncito ». ^Lo ha bran tornado del
vascuence ? Le mot pirpil signifie, dans
le jargon bilbayen, « pile , petit tas. »
L'aurait-on emprunti au basque?
Pirpin (AN-oy, G-ber), Var. de pir-
pil.
Pirpir : 1° (Sc), onomat. del borbo-
rigmo 6 ruido de flatos en el vientre,
onomat. du borborygme ou bruit produit
par les flatuosite's. — 2° (AN-b) , Var. de
PHIRPHIR.
Phirphir (BN-am-s, S), caida del
grano u otros cuerpos pequefios que se
escapan poco a poco de los sacos 6
envases donde se hallan , chute du grain
ou autres corpuscules qui sortent peu a
peu des sacs ou des vases qui les con-
tiennent.
PIRPIRA (L), emoci6n, ansiedad :
Amotion, anxiiu. Bideko asko pirpiren
ondotik , despu£s de muchas emociones
producidas por un penoso viaje, apres
des Amotions diverses cause" es par un
voyage ptnible. (Dasc. Atheka. 41-20.)
Pirpiran iourikitzen dute , la aguardan
con ansiedad, on V attend avec anxiite'.
(Dasc. Atheka. 97-17.) Etzituzten pir-
PIRA GAIZTOTIK ATHERA ZENBAIT INJINADORE,
no les sacaron de mal apuro (los Pesca-
dores) a algunos ingenieros, ce n'ttait
pas une anxi&te mauvaise celle dont Us
(les p4cheurs) tirerent quelques ingi-
nieurs. (Hirib. Eskaraz. 150-32.)
PIRRA (AN, G, R), onomat. del ruido
que forma el hilo al salir de la rueca, ono-
mat. du bruit aue produit le fit au sortir
de la quenouilte.
Pirradako (Gc), brazada de hilo que
se recoge en el huso, a medida que sale
hecho de la rueca : brasste de fit que Von
route sur le fuseau, a mesure qu'il sort
de la quenouille.
PIRRI (B-g-i-1-ofi), puntilloso, casca-
rrabias : pointilleux, susceptible. Pirrian
artu, tomar a mal, prendre en mauvaise
part.
PIRRIKA : 1° (BN-haz) , unos cuan-
tos, una partida pequefia : quelques- uns,
un petit nombre. Pilotari-pirrika bat :
algunos jugadores de pelota, una porci6n
de jugadores : quelques joueurs de pelote,
un petit nombre de joueurs de pelote. —
2° (BN-s), cosecha regular, r&colte pas-
sable.
Pirrikita (BN, L), acto de resbalar :
glissade, action de glisser. Ala oldar
HUNTAN, HOLA-HOLA, BBHAR OTHBGIRA JOAN
ERRBKA-ZOLARAINO, PIRRIKITAN ? £ 6 eS que
en este impetu, de esta manera tendre-
mos que Uegar hasta el fondo del arroyo,
arrastrando? oh I est-ce qu f avec cei Han,
nous serons obliges de cette facon d'aller
jusqu'au fond du ruisseau, en glissant?
(Eskuald. 2-H-1906.)
Pirrilaka ( G-bet-etS-t-us ) , rodando,
roulant.
PIRRIN : lo (R-uzt), chispa, Hin-
celle. — 2° (B-ar-ond), puntilloso. casca-
rrabias : pointilleux, susceptible. —
3o migaja, miette. (F. Seg.) — 4° (R-uzt),
brasa, braise.
PIRRIN A (R-uzt), copitos de nieve,
flocons de neige.
PIRRINGlLA : 4° (Gc), rodaja, pieza
circular y plana : roulette, piece ronde
et plate. — 2° (AN-oy, G-and), rueda,
roue. PirringiLan (G-and), (jugar) a
hacer rodar objetos, (jouer) a faire
tourner des objets. — 3<> (G-and-et§),
polea, poulie.
Pirrinta (AN-b, L), rafaga (de luz),
jet (de lumiere). Argi - pirrintan , al
romper del dia, a Vaube. (Dasc. Atheka.
75-18.)
Pirrintankaka (R-uzt), relinchando
(los mozos), hennissant (les garcons).
Pirri-pirri (Be), disenteria, dysen-
teric
PHIRRIPITA (BN, L-ain), rodaja,
rueda, pieza circular y plana : roulette,
roue, piece ronde el plate. Phirripitaka,
(caer) rodando, (lomber) en roulant.
AmBTSBTARIK IKHUSI DUT ETA IDURITZEN
ZAUTAN HAUSPEAN BRRE GARAGARREZKO OGIA
BEZALAKO BAT PHIRRIPITAKA JAUSTBN Ma-
dianbn kanpetara : he visto un suefio, y
me parecia como que un pan de cebada
cocido debajo del rescoldo se rodaba,
e" iba a caer sobre el campamento de
MadiAn : j'ai eu un songe, et je voyais
comme un pain d f orge cuit sous la cendre
qui roulait en bas et descendail dans le
camp de Madian. (Duv. Judic. vn-13.)
PIRRIST ( R-uzt | , ruido de un surti-
dor 6 agua que sale disparada, bruit d'un
jet d'eau ou de Veau qui s'tchappe avec
force.
Pirrista (AN-b, L-ain), una cantidad
regular, une quantity ordinaire.
Pirrita, rueda, rodaja : roue, roulette.
(Duv. ms.) Pirrita urtegiaren gainean
sehakatu aitzinban , antes que la rueda
se haga pedazos sobre la cisterna, avant
que la roue se casse sur la citerne. (Duv.
Eccl. xn-6.)
Pirrltatu, rodar, router. (Duv. ms.)
Pirrltziku, seta, champignon. Var. de
pbrrbtSiko (lo). Ezbn bztu gbhiago bbrak
EKHARRI NAHI , BAIZBN ZENBAIT PIRRITZIKU ,
elhorri, othb boo lahar : pues no quiera
ella (la tierra) producir sino algunas
setas , espinos , argomas 6 abrojos : car
elle (la terre) ne veut pas produire que
des champignons , des tpines, des ajoncs
et des tributes. (Hirib. Eskaraz. 12-6.)
PHIRT§IL : lo (BN-ald, L-c6te),
arrugado y marchito, rid4 et fl&lri. = Se
dice de las personas y de las cosas. Se
dit des personnes et des choses. — 2° Pir-
tail (AN-b). Dimin. de pirtzil.
PirtSildu : 1° (L-s), deshilarse un
tejido, s y ef filer (un tissu). — 2° (BN, L),
marchitarse, se flHrir. — 3° (AN-b),
degenerar (una persona), d>n&rer (une
personne).
PirtSileria (AN-b), conjunto de cosas
de poco valor : friperie, ramassis de
choses depeu de valeur.
PIRTSILETA (B-zig), pirtfiilitoi (B-
zorn ) , pirtSilote ( B - tS ) , mariposa ,
papillon.
PirtSilkexia (AN-b), accibn 6 dicho
insustancial , action ou dire insigni-
fiant.
Pirtzil (AN-b), cosa insignificante ,
persona insustancial : chose insignifiante,
personne de rien.
Pirtzildu (AN-b), hacerse insustan-
cial , devenir insignifiant.
Pirtzilki ( AN-b ) , insustancialmente ,
con poca formalidad : d'une facon insi-
gnifiante, avec peu de gravity.
PIRU : 1° (AN-b, BN-ald-auritz-ear),
hebra de hilo, filamento : aiguiltte defil,
filament. Hari-piru (BN-ald-gar) , hebra
de hilo, aiguillie de fil. — 2° (BN-gar^,
cria de pato, caneton. (?) Var. de piro (2°).
— 3° Phiru (BN, Sal.), trozo de lino,
de algod6n , de metal : filament de Un et
de colon, fragment de mHal. — 4° (?),
doblez, plegadura : toron, pli. Nekhez
TRENKATZEN DA HIRUR PHIRUTAKO SOKHA ,
dificilmente se rompe una cuerda de tres
dobleces, on brise difficilement une corde
de trois torons. (Duv. Eccl. iv-12.) —
5° (?), ondas (sonoras), ondes (sonores).
Ebaska bezala bne BEHARRIAK ATZEMAN
DITU MARMARA ARIN HARTAKO PHIRUAK :
como a hurtadillas, mi oreja ha percibido
las ondas de aauel ligero murmullo :
comme a la dtroote, mon oreille a percu
les ondes de ce Uger murmure. (Duv.
Job. iv-12.) — 6° Phiru (BN), yema,
bot6n de plantas : bouton, bourgeon des
plantes. — 7° (BN, L), fibre, contextura :
fibre, contexture. (Jaun) hori gizon buru-
DUNA, ZA1NTSUA, PIRU AZKARREKO BAT
omenda : dicen que ese (senor) es un
hombre agudo , en^rgico , de fibra resis-
tente : on dit qu'il (ce monsieur) est un
homme dur, 4nergique, de forte contex-
ture.
Phirukatu : 1° deshilachar, effiler.
(Duv. ms.) — 2° (BN), abotonarse las
plantas, boutonner (les plantes). Emazu
BADA GOIZEGI SORTZBN ETA PHIRUKATZEN
DBLA LUR-SAGARRA : PHIRU HEK EDO ERO-
RIKO ZAZKO BBRAK , DIRBLAKOTZ AHUL J EDO
luzatuz joanen zazko : suponga usted
que la patata nace y se abotona dema-
siado temprano : estos botones 6 caeran
por si solos, porque son debiles; 6 irdn
tirando, prolongando su existencia :
supposez que la pomme de terre naisse et
boutonne trop tot : ou ces boutons lom-
beront d'eux- mimes parce qu f ils sont
trop faibles, ou Us se conserveront en
protongcant leur existence. (Eskuald. 5-i-
1906.)
PIRUSE (AN-ulz), tijeras, ciseaux.
Pirzildu (BN-ald), deshilarse un te-
jido, s'effilocher (une Hoffe).
Pisa (AN-b), pis6n, maza con que se
machaca la manzana, la cascarilla del
lino,... etc. : pilon, masse avec laquelle
on pile la pomme, Venveloppe du Un, ...
etc.
PIS (BN, L), piS (AN-b, G, L, R, S),
piSa (AN-b), orina : pisse, urine.
Phisadura (*?, Duv. ms), pesadez,
pesanteur d'esprit.
PiSa egin (AN-b). (V. Pis egin.)
PiSagorri (BN, L-ain, R, S). (V. PiSe-
den.)
Pisaldi (AN-b), acto de pesarse,
action de se peser. (??)
PiSaStre (BN), phiSastre (BN, Sal.) :
1° vejiga, vessie. — 2o (BN-baig), cuello
de la vejiga, col de la vessie.
PiSasturu (BN-haz), piSastiizii (Sc),
vejiga, vessie.
Pisatu (AN-b), pesar, peser. (??)
Phisatuki, pesadamente, con pesa-
dez : pesamment, avec pesanteur. (Duv.
ms.)
Phisatzaile (L), pisatzale (AN-b),
pesador, peseur. (Tt)
PiSeden (BN-s, R), hematuria, enfer-
medad del ganado vacuno , caracterizada
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172
PIS EGIN — PITS
por la presencia de sangre en la orina :
nimaturie ou pissement de sang, maladie
des bites a laine caracUrisie par la pre-
sence du sang dans Vurine.
Pis egin (AN, BN, G, R), phis egin
(BN, L, S), orinar : pisser, uriner. Irria-
ren iRRizpi§ egin, mear a fuerza de reirse,
pisser a force de rire.
Pisika, piSika (AN), divieso, fiironcle.
(??)
PiSile (AN-b), ganas de orinar, envie
d'uriner.
Pisln, piSin: 1° (B-o), lloriqueo, mu-
rria, pleurnichement. — 2° (?, Duv. ms) y
concha, coquillage.
PiSka (AN, G, R), phiSka (U : 1° pe-
dacito, petit morceau. Dimin. de pizka.
PiSka bat, un poco, un peu. = Muchos,
por contracci6n, dicen piSkat. Un grand
nombre disent piSkat, par contraction.
— 2° (BN, Sal.), mal humor momenta-
neo, acces de mauvaise humeur.
PiSkin (BN-s, R-bid), residuo de lefia:
broutilles, debris de bois.
PiSkolte (R-uzt), ombligo, ombilic.
PISOI (AN-lez), agramadera, instru-
mento de madera de haya que se compone
de tres palos paralelos fijos, entre los
cuales caen otros dos : sirve para ablandar
el lino : broie , instrument en Mire com-
pose de trois bdlons paralleles fixes, entre
les quels tombent deux autres batons
fixes; il sert a amollir le Un.
PiSontzi (G, R) : 1° orinal, vase de
nuit. — 2° me6n , el que orina mucho :
pissotier, celui qui urine souvent. —
3° vejiga , vessie.
Pispildu ( AN-b-elk,...), abrasar, embra-
ser. Nai nuzke biotzak bildu or, guziak
MAI SANDUAN, GUZIAK ERRE PISPILDU ORREN
amorezko suan : quisiera juntar todos los
corazones ahi , en esa santa mesa , abra-
sarlos y tostarlos todos en ese vuestro
fuego ae amor :je voudrais unir tous les
cceurs la a cette sainte table, les embraser
tous et les griller dans le feu de votre
amour. (Liz. Coplac. 408-3.)
PHISTA (S) , cascada, cascade.
PiStan (B-ist), al momento, rapida-
mente : sur-le-champ, rapidement.
PISTELA (R), list6n de devanadera;
generalmente son seis : traverse de d&oi-
doir; il y en a six generalement. Pistela
bat autse da, se ha roto un list6n, une
traverse s'est brisie.
PISTI ( AN-goiz, B-l-m-mu, . . . , Gc, . . .),
pistia (B, G), bicho, alimafia : fauve ,
carnassier. IsiLik egon ari, isilik, lotsa-
garri eta pisti gaisto ori : calla , calla ,
vergonzoso y mal bicho : tais-toi, tais-
toi, ehonte et mauvaise bile. {Pack. 24-
H.) Leoyak eta bestr pistia guztiak, los
leones y todas las demas alimaflas, les
lions et tous les autres carnassiers. (Ag.
Eracus. 289-1.)
PISTIN (B-mu), andrajo, pingajo :
guenille, loque. Pistina gona-barre-
nean da belarri - ondoan ugbrra darabi-
len emakumbak taiu tSarra dauko : la
mujer, que arrastra pingajos en el ruedo
de la saya y lleva mugre junto a la oreja,
tiene mala traza : la femme, qui tratne
des toques aulour de la jupe et qui a de
la crasse pres de Voreille, a mauvaise
tournure.
Pisu: 1° (AN-lez, Be, Gc, L-ain),
peso, poids. (??) - 2o (AN, G-bet, L),
pesado, lourd. = Cosa rara que la radi-
cal de la voz genuina la tenga un dialecto
y otros tengan sus derivados : azta (L) ,
« peso; » aztatu (AN, L), « pesar; »
astun (B, G), « pesado. » C'est une chose
rare que le radical du mot primitif soit
usiteaans un dialecte, land is que d 7 autres
emploient les derives: azta (L) , « poids; »
aztatu (AN, L), « peser; » astun (B,
G), « pesant. »
Pisutu (AN, G, L), hacerse pesado :
s'alourdir, devenir pesant.
PiSuntzi : 1° (BN, L-s, R), vejiga,
vessie. — 2° (AN-b, BN, Scj, orinal, pot
de chambre. — 3° ( AN , BN ) , me6n , el
que orina mucho : pisseur, celui qui urine
beau coup.
PiSuntzitegi (AN-b), mesa de noche,
table de nuit.
PIT: 1° (Be), momento, moment. =
Se usa en modismos. Ce mot est employe
dans les idiolismes. Pitean pitean (B-i-1-
mur-o), pitean bein (B-a-o) : a cada mo-
mento, con frecuencia : acnaque instant,
frequemment. — 2° (R), pizca : mieltej
rien. Pitik eztu sakelan : no tiene nada,
ni pizca, en el bolsillo : il n'a rien, il n'a
pas un patard en poche.
Pita : 1° (AN, B, G) , pita , florence. (??)
— 2° (B), cafiito que sirve de boquilla 6
los albogues (especie de dulzaina) : anche,
languette de bois qui sert d y embouchure
aux flageolets (sorte de hautbois). —
3° (B-a-g-o, ...), pi to, silbo, hecho de
paja de trigo, de corteza de ramas : pipel
ou chalumeau, sifflet fait avec une tige
de ble ou de I'ecorce. — 4° (G-bid),
picaza , pie.
Pitaitu (B-m), pitanza , pitance. Eun
landara erosi neutsazan da bat pitai-
tuan emon eustan, le comprS cien plan-
us y una me di6 de pitanza :je lui ache-
tai cent plantes, et il m'en donna une en
plus.
PITAR : {o (AN-b-lez, BN, Gc, L),
aguapie, sidra hecha con rcsiduos de la
primera fermentacion : rape, cidre fait
avec le marc apres la premiere fermenta-
tion. — 2° (AN, B-mond, BN, R), vinaza,
vino obtenido del orujo de la uva : piquette,
vin inferieur obtenu avec le marc de rai-
sin. PlTAR EMOIEZKOAK GOZO HOBEA DU BZI
ez arno erosizkoak : la sidra regalada
tiene mejor gusto que el vino comprado :
le cidre que Von a eu en don, a meilleur
gotit que le vin qu'on a achete. (Oih.
Prov. 397.) — 4° (B-mond?), espantajo,
epouvantail.
Pilar (AN-lez), jarro grande, grande
jarre. Var. de pitSar (1°).
Pitar-sagar, manzana buena para
sidra, que no lo es para ser conservada,
por oposici6n a altSa-sagar, manzana
que se guarda para el invierno : pomme
a cidre, mais qui n'est pas bonne a con-
server, par opposition a alt§a-sagar,
pomme qui se garde pour Vhiver. (Duv.)
PITER (B-m), pequefia cantidad,/>eli/e
quantite. PitSar-ondoan geldituten dan
ur-piterra, el residuo 6 poca cantidad
de agua que queda en el fondo de la
jarra, le reste ou la petite quantite d'eau
qui se trouve au fond de la cruche.
PITIKA (AN-b, BN, L), piiika (BNc,
Lc) : 1° cabrito, chevreau. — 2° (AN-b,
BN-haz), minusculo, cosa 6 persona
sumamente pequefia : minuscule, chose
ou personne excessivement petite.
Pitikaki, came del cabrito : chevreau,
viande de chevreau. (Duv. ms.)
PITIKIN (B-a-el-g-m-o), aguapie,
vinillo que se obtiene mezclando agua
con el orujo y estrujandolo en el lagar :
piquette ou r&pe, boisson obtenue en
milant de Veau avec le marc et en le
pressurant.
PlTlLIA (L, BN),pitilin (AN-b, Be),
miembro viril de varones : penis, verge,
membre viril des hommes. (Voc. puer.)
PITIN : 1° (B-a-m-o-ofl, Gc), un poco,
un peu. — 2° (B), pequefiin, petiot.
I Ume orren pitSina ! j que pequefiin es
ese nifio! que cet enfant est petiot! Libu-
rutSu pitin bat erakusten deustazala
NIRE EGITE ON LABUR EZEREZAK , ensefian-
dome (el angel) en un librito pequefiin
mis menguadas 6 insignificantes obras
buenas, m'enseignant(l'ange) dans un tout
petit livre mes chetives et insignifianles
bonnes ceuvres. (Aft. Esku-lib. 28-2.)
Pitina (BN), pitifia (S), cabrito, che-
vreau. EGUNDANO PITINA BAT EZTRAUTAK
BMAN NBURB ADISKIDBKIN ATSBGIN HAR-
tzeko, nunca me has dado un cabrito
para comerle con mis amigos : jamais lu
ne m'as donne, a moi, un chevreau pour
festoyer avec mes amis. (Leiz. Luc. xv-29.)
Pitipin (B-ar-d-t§), aguapi^, chacoli de
clase inferior : piquette, petit vin de qua-
lite inferieure. Var. de pitikin.
PITO (R), castafieta, ruido que se hace
con los dedos al bailar, claquement pro-
duit avec les doigts en dansant.
Pitoka (BN-izt), pequefiisimo , dimi-
nuto : minuscule, extremement petit.
; Zer gako pif oka ! [ que* diminuta Have !
quelle clef minuscule !
Pitor (BN-s, R), orzuelo, orgelet. Var.
PITOSA (G, Izt.), pitotSa (B-ofi,BN-
gar-s, L, S) : 1° marta, veso : martre t
putois. PitotSa ohartuko da , oilotegia
ezpada ongi hertsia : la marta conocera,
si el gallinero no esta bien cerrado : le
putois le remarquera, si le poulailler n'est
pas bien ferme. (Duv. Labor. 139-8.) =
Duvoisin cree que pitotSa y gatu-pitotSa
no son lo mismo, por mas que muchos
los confundan. En R y S, por lo menos,
son lo mismo. Duvoisin croit que pito-
tSa et gatu- pitotSa ne sont pas le mime
mot, bien que beaucoup les confondent.
En R et S, du moins, Us veulent dire la
mime chose. — 2° PitotSa ( L-s ) , pica-
ch6n , pic de macon .
Pitrail (BNc, ...), viga, poutre. Var. de
petral (6<>). i Edo nola erraitbn duzu zure
ANAYARI : UTZ NEZAZU ZURE BEGITIK LASTO
BATEN IDEKITBRA, ZUHAUREK BADUZULARIK
pitrail bat zurean ? £ 6 c6mo dices a tu
hermano : Deja, sacare" la paiita de tu
ojo; y se esta viendo una viga en el
tuyo? ou comment peux-tu dire a ton
frire : Laisse-moi oter la paille de ton
ceil, lorsqu'il y a une poutre dans le tien?
(Matth. vii-4.)
PITRIKA (BN-ost), d6bil, enclenque :
faible, chetif.
PITS: 1° (AN-b, BN-ald, L-ain), hila-
cha, effilochure. Pitsak atra (AN-b),
deshilachar, effilocher. — 2° (AN-b),
migaja, miette. Pitsik eztut, no ten go
nada, ye n'ai rien du tout. — 3° (AN,...),
phits fBN, L), pits (L-ain), pizca, baga-
tela, bledo, mota : rien, miette , baga-
telle, SOU, fetU. EZTIRA PITS BAT ADlRA ,
no valen un bledo , Us ne valent pas un
sou. (Mend. 1-50-24.) Ez dezazula beka-
tuaren pitsik ere bihotzban iduki, no
tengais en el coraz6n ni pizca siquiera
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PITSAR — PIZKORTU
173
de pecado, ne gardez dans le cceur au-
cune trace de p4ch4. (Mend. Jes. Biotz.
143-5.) £ NOLBTAN BBRR1Z ZURE ANAYAREN
BEGIAN OHARTZEN ZARE PHITSARI , ETA ZU-
REAN IKHUSTEN EZTUZU LAZA ? (L, Mattk.
vn-3) : A por que, pues, ves la pajita en
el ojo de tu hermano y no ves la viga
en el tuyo ? pourquoi regardes-tu la
paille qui est dans Vceil de ton frere et
ne remarques-tu pas la poutre qui est
dans le tien? (Ed. de Pau, 1898.) — 4° (G-
iz), espuma, ecume. Var. de bits.
PITSAR: 1° (AN-b, Be, BN-ald, Gc,
Lc), jarro ijarre, cruche, pichet. (D. esp.
picket!.) — 2° (G) , azumbre, double litre.
PitSarkada : 1° (Be), contenido de
una jarra, lit. : jarrada : cruche'e, contenu
d'une crucke. — 2<> (B, ...), azumbre,
mesure valant deux litres.
PitSarro (G, Araq.), jarro, jarre.
Pitsatu (AN-b), deshilar, effiler.
PITSELi (AN-arak), bacineta para
9a car agua de las herradas , cassotte
servant a prendre de I'eau dans les
seaux. (?)
PITSELETA (B-ang-el, ...), mari-
posa, papillon.
PitSer (AN-b-lez, BN, G), phitSer
(BN, S) : 1° jarra, pot a eau. Etzeikan
AUSARTU OTHOIZTBRA EGOR ZIAZOLA PIT§ER
bat ur, no se atrevi6 a rogarle le enviase
una jarra de agua, il n'osa pas lui deman-
der de lui envoy er une crucke d'eau.
(Ax. 3a-431-2.) — 2° (G), azumbre, mesure
de liquide d f une capacity de deux litres.
Var. de pit§ar (2°). Gero ezarten da
GOLHARE BAT GATZAGI HIRUR PHITSER EZNERI
(S), luego se echa una cuchara de cuajo
a tres azumbres de leche, ensuite on y
jette une cuillere'e de prtsure pour six
litres de lait. (DiAl. bas. 86-11.)
PltSera ( AN , Araq. , R ) , jarro , jarre.
Var. de pitSer (1°).
PitSeranto (R), gallofa, vasija pe-
quefta para agua : cassotte, petit vase a
eau.
PitSero (B-mJ, cdntaro de hoja de
lata, broc en fer-blanc. (?)
PitSertara, pitSertra (AN-b), el con-
tenido de una jarra : cruche'e, contenu
d f une cruche. Var. de pitSarkada (1°).
PITSl: lo (AN-lez, ..., Be, Gc), dije,
objeto de adorno : bijou, objet de pa-
rure. — 2° (B-ond), perla, perle. —
3° (Be, Gc, L-ain), Undo, joli. (Voc.
puer.)
PitSika (BN-ald), un poco (s61ido), un
peu (solide).
PitSikada (B-o), pellizco, pince-
ment.
PITSlKULA (G-bid-don-iz-t), obje-
tos caprichosos, lo mismo de comer que
de vestir : fantaisies, caprices, se dit
aussi bien pour le vitement que pour la
nourriture.
PitSilota (B-a), mariposa, papillon.
Var. de mitSeleta.
PitSilote : 1° (B-mafi), flor margariti-
11a de los prados : p&querette, margue-
rite des pr4s. — 2© (B-ar), mariposa,
papillon. Var. de pitSilota.
PitSin (B, G, Araq.), poquito, tres
peu. Var. ae pitin (1°).
PitSitu (AN, B, G, ..., An. ms), ador-
nar, componerse : orner, se parer.
PitSoleta : 1° (B-a-ar-o), mariposa,
papillon. — 2° margarita, pdquerette.
(Bot.) — 3° (B-ub), amapola, coquelicot.
(Bot.)
PITSON (R), juego de niflos que con-
siste en arrojar la pelota unos contra
otros : balle au chasseur, jeu d'enfants
qui consiste a se lancer la pelote les uns
con t re les autres.
PITSOR (AN, Araq.), yema, bot6n
de las plantas y hierbas : bourgeon, bou-
ton des plantes et des kerbes.
Pitusgarri ( ms -Lond), sen, sena,
especie de casia, arbusto cuyas hojas se
usan en infusi6n como purgantes : seVie*,
genre de Ugumineuses , dont les feuilles,
prises en infusion, sont purgatives. (Bot.)
= Althabe en su Ciberouko Botanika
trae, sin duda por errata, pitusgaria.
Althabe, dans son Ciberouko Botanika,
donne, sans doute par erreur, pitus-
garia.
Phitz : lo (L), resucitar, ressusciler.
Senda zatzue eriak, hilak phitz, legen-
tsuak garbi, debruak iraiz j urrir1k
IZANA, URRIRIK EMAZUE (L, Mattk. X-8):
sanad enfermos, resucitad muertos, lim-
piad leprosos, lanzad demonios : gracio-
samente recibisteis, dad graciosamente :
guirissez les malades, ressuscilez les
morts, purifiez les ttprcux , chassez les
demons : vous avez recu gratuitement,
donnez qratuitement. — 2<> (BNc, Lc, S),
indet. de phiztu : encender, reanimar,
germinar, arraigar las plantas transplan-
tedas : allumer, ranimer, germer, raciner.
Pitzaldi : 1° (AN-b, BN, L), reanima-
ci6n, rtanimation. — 2° (BN? L?), movi-
miento de ira , mouvement de colere.
Pitzarazi (AN, BN, L), reanimar,
reencender : ranimer, rallumer.
Pitzatu : 1° (Gc), henderse, se fendre.
— 2° (G), sajar, inciser. Eta ilagatik
eztezute pitzatuko zuen aragirik, ni
sajareis vuestra carne por causa de un
muerto, vous ne ferez point d'incision
dans voire chair pour un mort. (Ur. Lev.
xix-28.)
Pitzatua : 1° (G), la hendidura , la
fente. — 2° (G), lo sajado, hendido : ce
qui est incist, fendu. — 3° (G-and),
un estigma en la oreja del ganado
vacuno , une marque a Voreille des bites
a comes
Pitzerazi (S). (V. Pitzarazi.)
Pitziki (BN-s), rascando, rdclant. Pi-
TZIKI - PITZIKI EBL1Z-EBLIZ ZAURI BAT GAI-
tzantarazi Su zure suiak , su yerno de
usted & fuerza de rascarse ha enojado
una herida, votre gendre a force de se
gratter s'est irrite une blessure.
Pitzi-patza (BN-haz),A gatas, a quatre
pattes. Gure haurra pitzi-patza abia-
tua da, nuestro niflo ha comenzado a
andar a gates , noire enfant a commence"
a marcher a quatre pattes.
PIZ: 1° (AN, G-bet, L), orina : pisse,
urine. Irriz pizak egin (L-get-mug) : re-
venter de risa , lit. : orinar de risa : 6cla-
ter de rire, lit. : faire pipi de rire. —
2° ( AN , G , L ) , indet. de piztu : encen-
der, resucitar : allumer, ressusciter.
Piza : 1° pis6n para ajustar las piedras
del pavimiento, mano de mortero : hie,
demoiselle, sorte de pilon servant a
enf oncer des pavts. (S. P.) — 2° (AN,
G-bet), la orina, I' urine.
Pizagale (Gc) , ganas de orinar , envie
d'uriner.
PIZAR : 1° (AN-lez), hez de leche,
lie du lait. — 2° (AN), mote, brizna :
f£tu , dtbris. £ Zbrtako bada ikusten
DUZU LASTO-PIZARRA ZURB ANAYAIN BEGIAN,
ETA EZTUZU IKUSTEN ZUR-PBTRALA ZURE BE-
GIAN ? i por qu6 pues ves la pajita en el
ojo de tu hermano , y no ves la viga en
tu ojo ? pourquoi regardes-tu la paille
qui est dans I'ceil de ton frere, et ne
remarques-tu pas la poutre qui est dans
ton ceil? [Matth. vn-d.) Egur-pizarrak,
las briznas de lena, les Mats de bois.
Arri-pizarrak, las piedrecillas, les pier-
railles. — 3<> (L-get), despojos que arroja
el mar : 6paves, debris rejetts par la mer.
— 4° (AN-b, G-ern, L-get, ...), restos,
p. ej. de cosecha : restes, p. ex. de re"-
colte. Arto-pizarrak, residuos de maiz,
restes de mats.
Phizberri, resucitedo, ressuscitt. (Duv.
ms.)
Phizberritu, resucitar, ressusciter.
(S. P.)
Piz egin (AN, G, L), orinar: uriner
pisser.
Piz-egile (BN, L) : lo ganas de ori-
nar, envie d y uriner. — 2° el que orina :
urineur, celui qui urine.
Phizgailu (L), cosa propia para rea-
nimar, p. ej. un cordial: Hconfortant ,
chose propre a ranimer, p. ex. un cor-
dial.
Phizgarri (AN, L), estimulo, cosa
que sirve para encender, para reanimar :
stimulant, chose qui sert a enflammer,
a ranimer.
Pizka (AN-b-lez, B, G-bid-don-et§-ori,
L), bledo, cosa menuda : rien, chose me-
nue. PlZKARIK ERE EZTUE EGIN (Gc), nO
han trabajado nada , Us n'ont rien fichu.
Pizkada (?), residuo : restes, rtsi-
dus.
Phizkailu (BN), Var. de phizgailu.
Pizkaka: 1° (B-o, L-ain), al por me-
nor , en detail. — 2° ( Be ) , poco A poco ,
peu a peu.
Pizkat (Be), un poco, un peu. (Contr.
de pizka -|- bat.) = Pizka y su variante
puzka son las unicas palabras de B y G
en que bat pierde su a por dejadez de
pronunciaci6n , despu6s de vocales : piz-
kat y puzkat en vez de pizka bat y puzka
bat. En otros dialectos, especialmente
en BN y L, es corriente este supresi6n
despues de toda palabra terminada en
vocal : etSe at por etSe bat, gauza at
por gauza bat. Pizka et sa variante puzka
sont les seuls mots de Bet de G dans les-
quels bat perd son a par nonchalance de
prononciation, apres les voyelles : pizkat
et puzkat, an lieu de pizka rat et puzka
bat. Cette suppression est courante, dans
les autres dialectes, spicialement en BN
et L, apres ious les mots terminus par une
voyelle : etSe at pour etSe bat ; gauza at
pOUr GAUZA BAT.
Pizki (B-a-1), cosa menuda, brizna :
chose menue, debris de viande qui reste
entre les dents.
Pizkin (B, G-irur), poquito, un petit
peu.
Pizkitu (B-o), hacer hilachas, filamen-
tos, p. ej. el bacalao : 6mincer, diviser
en filaments, p. ex. la merluche.
Pizkor (BN, G, L), vivo, ligero, agil :
vif, Uger, agile.
Pizkorgarri, fortificante, fortifiant.
(Duv. ms.)
Pizkortasun, agilidad, viveza : agi-
lite, vivacite. (Duv. ms.)
Pizkortu (BN-ald, Lc, Sc), adquirir 6
dar agilidad, fuerza : acqutrir ou donner
de Vagi lite, de la force.
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174
PIZKU — PLAUSTA
PIZKU (B-a, arc), morro de la odre,
bee de l f outre.
Phizle (AN, L), el que enciende, celui
qui allume.
Pizma (AN-b, G-etS), emplasto,
bizma: empldtre, cataplasme. (??)
Pizoial (Gc, ...), pafiales de criaturas,
langes des poupons.
Pizontzi (AN, All., Araq.), vejiga,
vessie.
Piz-piz (BN, R), orina : pipi, urine.
(Voc. puer.)
Pizpot (G, All.), orinal, pot de
chambre.
PIZT (R-uzt), mu, nada : mot, rien.
Eztu piztik erran, no ha dicho ni mu, il
n'a pas souffle' mot.
PIZTA (Be), legana fresca, chassie
fratche. Begi biak ezkelak ta gorrituak,
PIZTAZ TA BEKARREZ BBTBAK I loS doS OJOS
revirados y enrojecidos, llenos de legaftas
fresca s y secas : les deux yeux tournts
et rouges, pie ins de chassies fratches et
seches. {Per. Ab. 72-23.)
Phiztaile (L), piztale (AN-b), el que
enciende, celui qui allume.
Pizte : 1° (AN, BN, G, L), resurrection,
resurrection. Ain arrigarria arkitzen
DBT AR BAT INGUMA BIURTZBA , NON IL BAT
piztea (G, Dial. bas. 8-4) : tan admirable
encuentro la conversidn de un gusano
en mariposa, como la resurreccidn de un
muerto : je trouve que la metamorphose
d'un ver en papillon est aussi admirable
que la resurrection d'un mort. — 2° (AN,
BN, G, L), acto de reanimarse, action de
reprendre ses sens. — 3° (AN, BN, G,
L), acto de encender, action d'allu-
mer. — 4° ( AN - b ) , concepci6n , anima-
ci6n del feto : conception, animation du
fcetus.
Piztegi (AN, Lacoiz.), vejiga, vessie.
Piztia (B, G), alimana, bicho : fauve,
carnassier. Var. de pisti, pistia. Ondo
DAKIB AU PIZTIA ZITAL ONEK DAGOZAN GBLE-
tan lo bgiten DABENAK , bien saben
esto los que duermen en lugares habita-
dos por estos impertinentes bichos,
ceux qui dorment dans des lieux habi-
Us par ces impertinents animaux con-
naissent bien ceci. (Per. Ab. 179-23.)
Piztin (B-g-mu), pingajo : loque,
lambeau.
Piztu: i° (AN, BN, G, L), resucitar,
ressusciter. Onen bistan ezta gaitz sinis-
TEA PIZTUKO GERALA GU ERE EGUNEN BATEN
LEN BAI&O BDERRAGOAK (G, DM. bas. 8-
iO) : en vista de esto no es dificil creer
que resucitaremos tambie*n nosotros
algundia mas hermosos que antes : quand
on voit cela, il n'est pas difficile de croire
que nous aussi nous ressusciterons un
jour plus beaux qu'auparavant. — 2° (AN,
BN, G, L), reanimar, reanimarse : rani-
mer, se ranimer. Eta piztuko da nere
ASERREA ETA ZAURJTUKO ZAITUZTET BZPATAZ :
y mi safia se indignara, y os herire a
cuchillo : ma colere s'enflammera, et je
vous d4truirai par rtpte. ( Ur. Ex. xxn-
24.) — 3o (AN, BN, G, L), encender,
allumer. Zeren baldin desegiten bazuten,
GBRLA BAT IRAUNG1 - USTBAN , BERTZE HAN-
diago bat piztuko zutela : pues si desha-
cian, en vez de apagar una guerra,
encenderian otra mayor : car s'ils dtfai-
saient, au lieu d'Meindre une guerre, Us
en allumeraient une autre plus grande,
— 4° (AN-b), concebir, animarse el feto :
concevoir, s'animer (le foetus).
Piztugarri (G, Arr.) , confortante,
rteonfortant.
Piztule (B-ar), pestana, lit. : pelo de
legallas : cil, lit. : cheveu de chassies.
Phiztura (L) : 1° animaci6n, anima-
tion. — 2<> comienzo de la fermentaci6n
de las bebidas, commencement de la fer-
mentation des boissons.
Pizu: 1° (B-l), habil, habile. (D. esp.
fijol.) = Otros dicen pijo 6 piju (Gc).
D'autres disent pijo ou piju (Gc). —
2° (AN, Araq., BNc, G-bet, L-get), pe-
saao, lourd. (??) — 3° peso, poids. (Duv.
ms.) (W)
PLA (Be), zas, onomat. de un golpe dado
con la mano abierta, con la planta del
pie : plan, paf, onomat. du coup donn6
avec la mam ouverte, avec la plante du
pied.
PIiABU§ (L-zib) , platija, un pez ma-
rino : plie, poisson de mer.
PIiAI (AN-b), colmado, muy lleno :
comble, tres plein. = Es mas frecuente
su uso en superlativo : plai-plai. S'em-
ploie plus friquemment comme super la-
tif: PLAI-PLAI.
PLAIUT ( B-i-1 ) , cachaza , pachorra :
flegme, sang-froid, calme. J Orrek dauko
plaiuta I ; que cachaza tiene ese I quel
calme il possede I
Plameau ( B-b ) , fijar bien la carnada
en el anzuelo , bien fixer I'app&t a Vha-
mecon.
Plametitu (Gc), conmoverse, s'6mou~
voir. (?)
Plant (B, ...), chasqueado, plantado :
dupe', mystifii. (D. esp. plantado ?.) =
Se usa en la frase siguiente... Ce mot est
usiU dans la phrase suivante : Plan-
plantean itSi nau (B-mu), me ha dejado
plantado con un pal mo de narices, il
m'a fait faire le pied de grue.
Plantain (AN, BN-s, Sc), llanten,
plantain. (??)
Plantar! (BN-s), juego de ninos que
consiste en meter en tierra un palo
mientras va a buscar otro el conde-
nado; vulg. estrinque : jeu d'enfants qui
consiste a piquer en terre un biton, tan-
dis que le condamnt va en chercher un
autre. Plantariala (BN-s), jugar al
estrinque, jouer a cejeu.
PlantSa (AN-b, BN-s, R), pinta, tache.
(?)
PlantSarte (R), palo recio, aguje-
reado y atravesado de estacas , apoyado
por un Iado en las ramas principales de
un arbol ; por las estacas escala el hom-
bre la copa del arbol : rancher, sorte
d'kchelle compos&e d f une perche traverse e
d'e'chelons, et qu'on appuie d'un c6U sur
les branches principales d'un arbre; ce
qui permet de monter jusqu'a la cime.
PLAPA (S), manchon, mancha grande,
grande tache. Baldin plapa hbdatu ez-
PADA ETA ILEA BERE KARAEO BADAGO , si la
mancha no hubiere cundido y el cabello
esta de su color : si la tache ne s'est pas
agrandie, et si le poil a retenu sa couleur.
(Duv. Lev. xiii-32.)
Plapatu, manchar, tacher. (Duv.
ms. )
Plapu (Lc), pinta , tache.
PlaSaga (BN-s), corneja, corneille.
Var. de beleSaga.
PLAST: lo (AN, Be, Gc, L-ain), zas,
onomat. de la bofetada : pan, onomat. de la
gifle. — 2° (ANc, Be, BN, Gc, L), ono-
mat. de la caida a un pozo , lodazal :
pouf, onomat. de la chute dans un puits,
dans un bourbier. Usterik gitSienean,
GBRRAK, MAROTOREN BIDEZ, PLAST EG IN
zuen : cuando menos se creia, la guerra
se vino abajo por mediacidn de Maroto :
quand on le croyait le moins, la guerre
s'tcroula de suite, par V inter nUdiaire de
Maroto. (F. Seg.)
Plastada (AN, B, G, L-ain), plasta-
dako, bofetada, sou (fie t.
Plasta-plasta : 1° (Be, L-ain), onomat.
de caer un objeto a pedazos, onomat.
exprimant la chute d'un objet qui se
brise en morceaux. — 2« (L-ain), ono-
mat. del ruido que hace, p. ej. un perro
al comer : onomat. dw bruit que fait,
p. ex. un chien en mangeant.
Plast egin (F. Seg.) : 1° r even tar,
esta liar : crever, Mater. — 2° terminar
algo antes de tiempo, terminer quelque
chose avant le temps normal.
PLASU (BN-haz), poda 6 corte de
seto, tmondage ou tonture de haie. PlaSu
EGITEN ARI DA HBSI HORREN flPITZBKO,
esta podando para acortar ese seto, il
4monde la haie. = Darthayet lo traduce
por « seto muerto ». Darthayet le tra-
duit par « haie morte ».
Plateo (L-ust), sargento?, pececillo
de rios : sergent ?, petit poisson de ri-
viere. (?)
Plater (AN, B, G, L), pi a to, assiette.
(??) = Es de las pocas palabras que ter-
minan en r suave. C est un des rares
mots terminus par un r doux. Plater
zakon (B-g-oll-ub), barrelio, terrine.
Platun (BN-bard), emplasto, em-
pldtre.
Platusa (B, G), platufta (L), platija,
un pez de mar : plie, certain poisson de
mer. (?)
PLAU : 1° (BN-s,...,L), pum,vozono-
matop. que indica el ruido de una bofetada,
de un objeto que cae con estrepito al
agua, lodazal, etc. : poum, mot onoma-
top. qui indique le bruit d f une aifle, d'un
objet qui tombe bruyamment dans I'eau,
dans un bourbier. — 2° (BN-ald), ono-
mat. de detenerse cuando m£nos se espa-
raba, onomat. de faction de s'arrUer
subitement.
Plaunkai: 1° (G?), liana, truelle. Kisua-
RIAREN PLAUNKAI BAT BERE BSKUAN ZEU-
kala, teniendp en su mano una liana de
albanil, tenant une truelle de macon. (Ur.
Am. vn -7.) — 2° (L?), cuchilla de dos
asas que usan los barrileros, carreros,
etc. : plane, sorte de long couteau a deux
poignies employe par les tonneliers, les
charrons, etc.
PlauSa (AN, Araq.), juego del tejo 6
herr6n, jeu du palet.
PLAUST (Be, G-and) : 1<> crac, ono-
mat. del estallido de un objeto : crac,
onomat. de VMalement d'un objet. —
2° pum, onomat. de la caida de algun
objeto pesado : pouf, onomat. de la chute
d'un objet pesant.
PLAUSTA : 1° (B-a-d-l-m-o-tS),sauco,
sureau. = En B-a distinguen los sexos :
plausta arra, « el sauco macho ; »
plausta emba, « el sauco hem bra. » En
B-a on distingue les sexes : plausta arra,
« le sureau mile; » plausta emea, « le
sureau femelle. » — 2° (B-a-d-m-o-tS), taco,
trabuquillo de sauco que sirve de juguete
a los ninos : pttoire, jouet en sureau. —
3° (B,...), onomat. del acto de devorar,
onomat. de faction de dtvorer. Plausta-
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PLAUSTADA — POLPA
175
PLAU8TA JATEN DAU TSAKURRAK (B-g), el
perro come a dos carrillos, le chien
mange gloutonnement.
Plaustada (Be), defecci6n, apostasia :
defection, apostasie. ^Zelan alde egin
itUNBTAKO OR-KMEN JAU8TBAK TA PLAUSTA-
DAK, EUREN ARGIA BAGARIK ? £C6mO evi-
tar las caidas y defecciones a cada paso
entre tinieblas, no teniendo su luz (la
de los buenos libros ) ? comment Eviter
les chutes et les defections a chaque pas
parmi les Unebres, sans leur lumiere
(ce lie des bons livres)? (An. Esku-lib.
3-28.)
Plaustagei (B-m), taco, madera de
sauco, trabuquillo que sirve de juguete
a los nifios : pEtoire, bois de sureau qui
sert de jouet aux enfants.
Plaustasotz (B-a-d-m-o-t8), palo que
se mete en el trabuquillo de sauco para
disparar los tacos de esparto que en 61
se meten : baguette, petit b&ton qui se
glisse dans la pHoire, pour en faire par-
tir les balles de chanvre.
Plaust egin (B,...), claudicar, caer
moralmente , apostatar : clocher, dtchoir
moralement , apostasier. #
Plauta(B-a-ang-l-mu-ot§), taco, trabu-
quillo de sauco que sirve de juguete a los
nifios : pitoire, jouet des enfants. Var.
de plausta (2°).
Plautasotz (B-m). (V. Plaustasotz.)
PLAUTIRI (B-i-1), escrofula, scro-
fule.
Plaza (c) , plaza , lugar ancho y espa-
cioso dentro de poblado ; en sus acepcio-
nes de lugar de recreo publico y mer-
cado : place, endroit large et spacieux au
milieu d'un centre de population; dans
ses acceptions de lieu de divertissement
public et de marche. ( D. lat. platea.) =
Costara mucbo desterrar esta palabra ,
sustituy£ndola por sus correspondientes
hoy anticuadas. II sera tres difficile
oVextirper ce mot et de le remplacer par
ses Equivalents, qui sont aujourd hui
vieillis.
Plaza-gizon (AN, B, BN, L, S), hom-
bre que frecuenta y brilla en los juegos
de la plaza publica, horn me qui frEquente
les jeux de la place publique et y brille.
Plazarl : 1° (B-ofi, ..., BN-gar, G),
amasador y acomodador en las tejerias ,
pHrisseur et placeur des tuileries. —
2° (AN-b), contador de partidos de
pelota , marqueur des parties de pelote.
Plazasari (BN-gar), derechos de mer-
cado , droits de place au marchk.
Plazeri (B-a-ar), salario que se da al
oficial carbonero por cada carga, salaire
que Von donne au char bonnier pour
chaque charge.
PLE: 1° (BN, L), cada tanto de juego
de pelota a bl£, chaque point au jeu de
pelote a blaid. (Duv.) (??) = D. ingl.
p/ay?. D. fr. palet?. — 2<> (BN, L), pala-
ora con que un jugador aavierte que va
a sacar la pelota, mot par lequel un
joueur avertit qu'il va butter la pelote
contre le mur.
Pleinka ( B-land-oken ) , vaina que se
come tierna , gousse que ton mange en
vert.
Pleit (Be, Gc), flete, fret. (??)
Pleitean (G-zeg), al boche, a la
poquelte (jeu d' enfants).
Pleitero (B, G), buque fletero, lan-
ch6n de cabotaje : caboteur, petit bateau
qui navigue le long des cdtes. (??)
Plekari (AN, BN), jugador de pelota
a ble, joueur de pelote a blaid.
PLEN (Be, Gc), colmado, muy lleno :
comble, tres plein. (?) Plen-plen ipini,
ponerlo muy colmado, le mettre tres
plein.
PLETA (AN-lez-oy, G-don) , acelga :
belte, poirte. (Bot.)
Plin (G-bid-don-et§-t,...), lleno, col-
mado : plein, comble. Var. de plen. (?)
Plin -plin dago, esta completamente
lleno , il est complelement plein.
Ploka (G-ern-err), tamo, pelusa de
telar : bourre, duvet du metier a tisser.
(D. fr. floe.)
PLOS (B-mur) , quiebra , fail lite.
PLOSA (B-m), exceso del forro ya
cosido al pafio : partie de doublure qui
dEpasse, lorsque le drap est de"ja cousu.
PloS egin (B-mur), ploS emon (B-
mur), hacer quiebra : faire faillite, faire
un pouf [pop.).
Plost (G-ern), plot (B-m), Var. de
PLAUST (1°, 2°).
Plot (G-bid-ord-ziz), boche, hoyo
pequefio y redondo : poque, fossette,
petit trou rond. Plotean (G-bid-ord-
ziz), al boche, a la poquelte ou a la
fossette.
PLUNP (AN-b-bera), onomat. del
acto de zambullirse : plouf, onomat. de
Faction de plonger.
Plunpada (AN,...), zambullida, plon-
geon.
Plunp egin (AN), zambullirse, p/o/i-
ger.
PLUST (G-and) , meter algo de golpe
en un agujero, mettre vivement quelque
chose dans un trou.
PODAlSA (B-m-o), guadafia, faux.
PODAITZA (G, All.), pod6n, poda-
dera : serpe , serpette.
PODAZA (B-l, G-aya), hoz, fau-
cille.
PODOMA (B-o) , pezones , piezas que
se meten en el cubo de la rueda, para
que el eje no saiga de £1 (hay cuatro en
cada rueda): fusses, pieces qu'on met
dans le moyeu de la roue, pour que Ves-
sieu n J en sorle pas'(ily en a quatre a
chaque roue).
PODRA: 1° (Sc), potro, poulain. (?)
— 2° (BN, Sal.), potranca, pouliche. (?)
Poial (B-a-alb-g-o), columna, colonne.
= D. esp. poyalt : poyo, banco de pie-
dra , banc de pier re.
Poyata(B-mond-ofi), lejia, colada :
lessive, lessivEe.
Poidezantur (S, Alth.), arveja, vesce.
(Bot.) m)
POILA (B-a-o) : i° manojo, haz :
poignte, glane. — 2° pella, pelotilla :
pelote, balle. Edur-poiLa, pelotilla de
nieve , boule de neige.
POlXU (B-m), poinu (B-i-mond),
cimiento del calero : fondement, base
du four a chaux.
POK (BN-gar), boche, hoyo redondo
y pequefio : poque t poquette, fossette,
petit trou rond. (r?) Pokean sartu, meter
en el boche, mettre dans la poquette.
POKALE : 1°(AN), brocal del pozo,
margelle dupuits. Bada Jesus nekaturik
BIAJEAZ, ZEGO ALA JARRIRIK ITURRI-POKBAN '.
Jesus pues cansado del camino, estaba
asi sentado sobre la fuente : J4sus , fati-
gue' de la route, s' as sit tout simplemenl
au bord du puits. (Liz. Joan, iv-0.) —
2° (L-get,...), embocadura de rfo, em-
bouchure d'une riviere. — 3° situaci6n
6 posici6n favorable para una tienda 6
cualquier otro establecimiento , situation
ou position favorable pour une tente ou
tout autre Hablissement. (S. P.) — 4° (AN-
b ) , entrada de una sala 6 estancia cual-
quiera, entree d y un salon ou d'une piece
quelconque.
POKER (AN-b, BN,,.., Lc), regtteldo,
eructo : rot, Eructation. Bilaunaren
eskerra, pokerra i la gratitud del vi-
llano, (es un) regtieldo : le grand merci
du vilain, (e'est) un rot. (Oih. Prov. 496.)
Pokerka (Lc), con nauseas, deseando
vomitar : rotant t dEsiranl vomir.
POLAIN (G-zumay), zinga, godille.
Polainean, (remar) a la zinga, (ramer)
a la godille.
POLAIO (AN-ond), esturidn, pez de
mar que alcanza hasta cinco metros de
longitud, de color gris con pintas negras
por el lomo y bianco por el vientre, esca-
mas grandes, duras; su came es comes-
tible; con su vejiga se obtiene una gela-
tin a Uamada cola de pescado : esturgeon,
poisson de mer qui atteint cinq metres de
long; il est gris, tacheU de noir sur le
flanc et de blanc sur le ventre; ses Ecailles
sont grandes et rudes; sa chair est co-
mestible; on obtient avec sa vessie une
sorte de gelatine appette colle de pois-
son.
Polbora (R-bidJ, hierba con oc id a vul-
farmente con el nombre de lindia,
her be connue vulgairement sous le nom
de lindia en espagnol.
POfcl (R-uzt), lindo, yo/i.
Poliki (AN-b, G), poliki (AN, BN,
G-and, L-ain, R, S) : 1° lindamente,
joliment. — 2° dsepacio, poco a poco :
lentement, peu h peu.
Polit (AN-b, B, G), polit (BN, G-and,
L-ain, R, S), lindo, bonito : joli, gra-
cieux. (?) = En AN-b se usan poliki y
POLIKI , POLIT y POLIT , POLITU y POtlTU ,
pero los segundos como diminutivos de
los primeros. En AN-b, on emploie poliki
et poliki, polit et poLit, politu et poLitu ,
mats les seconds comme diminutifs des
premiers.
Politasun (AN, B, G), politasnn
(BN, G, L, R, a), gracia, donaire : grice,
aisance.
Polito : 1° (Be), lindamente : joliment,
avec gr&ce. — 2° (B-g) , despacio , lente-
ment.
Politu (AN, B, G), politu (AN, BN,
L, R, S), embellecerse , s'embellir.
POLOI (Sc), pavo, dindon.
POLOKA (G-zeg), taco, trabuquillo de
sauco en que los nifios meten tacos de
estopa 6 cafiamo y los extraen dispa-
rando un taco con otro : pUoire, jouet
d enfants dans lequel on met des balles
de chanvre dont Vune chasse V autre au
moyen d'une baguette.
POLONTSA ( AN - oy ) , suciedad del
lino, saletis du Un.
POLOST (G-ern-us-ziz), Var. de
POLOKA^
Polota (Sc), pelota, ballote. (Voc.
puer.)
POLPA (R), ampolla,ampou/e. Urtarr-
ILAK JATEN DU URINA, OTSAILAK JATEN
DU POLPA ETA MART3o GAISOARI EGOZTKN
darei kulpa (R) i el mes de enero come
la mantequilla, el de febrero come la
ampolla, y al pobre marzo le echan la
culpa : le mois de Janvier mange le
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176
POL-POL — PHORROKA
beurre, fevrier mange Vampoule, et Us
rejettent la faute sur ce pauvre mars.
Pol-pol (B-g-mond), onomat. de rui-
dosa ebullici6n, onomat. d'une forte
ebullition.
POLSERA (R), guedeja, longue c/ie-
velure.
Polsu (AN-b, G-and) : 1° pulso, pouls.
— 3° sien, tempe. (??)
Polt9a (BN-s), acerico 6 almohadilla
de costura , pelote a aiguilles des coutu-
rieres. (D. esp. 2>oZsa?.|
POND A ( B - 1 - m ) , letrina : latrines ,
fosse d'aisances.
Ponde (AN, G), pila bautismal, fonts
baptismaux. (D. lat. fons.)
Ponet (AN-b, L], boina, b6ret. (??)
Ponetdun ( L - ain ) , aldeano , campa-
gnard.
Ponitu (AN-b, L-ain, R-uzt), pagar,
payer. (D. lat. punireh.) (??) Semeen
BURUGABEKERIAK AITAK PON1TZEN TU ( AN-
b, L-ain), el padre paga las calaveradas
de los hijos, le pere paye les fredaines
des en f ants.
Ponparazi, hacer rebotar, renvoyer
la balle. (Duv.)
Ponpatu, rebotar, rebondir. (Duv.)
Ponpe (?, Duv. ms), bote de un objeto
lanzado 6 caido en tierra , bond que fait
un objet lance" ou tomb6 a terre.
Ponpina (AN-b), persona limpia y
bien arreglada : personne pomponnte, tir4e
a quatre tpingles.
Ponpitu (R), caerse : choir, tomber.
(Voc. puer.)
Ponpos (AN-b), hombre pulcro y
aseado, homme bien mis et tres soign4.
PonpoS : 1° (L-ain, R-uzt), gracioso,
gentil : gracieux, gentil. (D. esp. pom-
posol.) — 2° (AN-b), mujer pulcra y
aseada, femme de mise tres soignee.
PonpoStu (L-ain, R-uzt), acicalarse:
se pomponner, s'atlifer.
Ponpots, limpio, bravo: sans peur,
brave. (Oih.) = Segun Duvoisin, pon-
pot5 es aumentativo de ponpoS. D'apres
Duvoisin, ponpotS est un augmentalif de
ponpoS.
Ponte (G-and), pila bautismal, fonts
baptismaux. Var. ae ponds. Aita pon-
teko ( G ) , padrino , lit. : padre de la
fuente bautismal : parrain, lit. : pere
des fonts baptismaux. Am a ponteko
(G, ...), madrina, lit.: madre de pila :
marraine, lit. : mere des fonts baptis-
maux.
PONTSA: 1° (R), mufieca, bebe: pou-
pie, b4bi. — 2° (AN-b),abomaso 6 rede-
cilla, segundo est6mago de los rumian-
tes : bonnet, deuxieme estomac des rumi-
nants.
PontSaki (AN-b). (V. PontSota.)
PONTSO (R), elegante, iUgant.
PontSota (?), comida hecha de est6-
mago de coraero relleno, plat fait avec
V estomac d'un agneau.
PONTZ (AN, Lc) , panza : panse, ventre.
PONTZA : 1° (AN-ond, B-l), panto-
que , panza 6 saliente del costado en las
lanchas , courbure de la coque ou flanc
des embarcations. — 2° (AN-oy), Var. de
PONTZ.
PONTZO (B-d), cisterna, cilerne.
(D. esp. pozo ?.)
POPA : 1° (c), sopa, soupe. (Voc.
Euer.) — 2° (R), topetazo de carneros y
ueyes, coup ae tSte des biliers et des
bceufs. — 3° (B, G), popa de un buque,
poupe d'un navire. Poparean dauko aizba
(Be, Gc),el viento tiene por la popa, il a
le vent en poupe. — 4° (B-l-ond,...), tra-
sero : derriere , stent.
Popaka (BN-s, R) : 1° a topes, a coups
de ttte. — 2° topetazo , testerada , coup
de ISte.
Popatu (BN-s), chocar, heurter.
POPIL (BN-i-irri-hol), colodra, estu-
che en el cual pone el segador la piedra
de afilar : coffin, itui dans lequel le fau-
cheur met la pierre a aff liter.
Popilka, forma adverbial que se une
a un verbo, forme adverbiale qui s'unit
a un verbe. (Duv. ms.) Popilka erortzea,
caer los unos sobre los otros, tomber
les uns sur les autres. Popilka laster
egitea, correr en tropel, courir en
bande.
POPINA (AN-b), popifia (AN, BN-
s, R), mufieca, juguete de nifias : pou-
pte, jouet de filletles. (Voc. puer.) Jeza-
BEL ZEGOEN BALKOYEAN POPINA EDO ANDERE
bat EGifiiK, Jezabel estaba en el balc6n
vestida como una mufieca, Jtzabel se
tenait sur le balcon habilUe comme une
poupe'e. (Liz. 4-15.)
Popolo (R), popolote (B-el-1-mu-ofi),
gordinfl6n, recboncho : ohese, trapu.
POPTJLTJ (BN-am-haz), fuera de
cuenta, en alboroque :par-dessus le mar-
chi, en sus du compte. Dotzena bat sagar
UORREKIN EMAITEN DAUTZUT MADARI BAT
populu, con esta docena de manzanas os
doy una pera en alboroque, avec cetie
douzaine de pommes je vous donne une
poire par-dessus le marche*.
PORA (git), vientre, ventre.
Phoragu (BN-hel), ceremonia fune-
bre, cMmonie funebre. Var. de progu.
PORAKAILO (B-g-mu-ub), pora-
kilo (B-o-tS) : 1° tunante, pillo : gueux,
vaurien. — 2°(B-o), persona desgar-
bada , personne mal arrangie.
Porasuz (B-t3), a fuerza de, a force
de. (?)
Pordoin, bord6n, bast6n 6 palo con
pun la de hierro : bourdon, alpenstock,
bdlon ou canne munie d'un bout en fer.
(W)
Pordoinkatu, apoyarse sobre el bor-
d6n, s'appuyer sur le bourdon. (S. P.,
Ax. 3«-86-3.)
PORKA (AN-b), conjunto de frutas
que han saliao del prismo oot6n : grappe,
ensemble des fruits sortis d f un mime
bouton.
PORKAITZ (AN-oy), montana sa-
liente, precipicio : montagne saillanle,
precipice.
Porkaka (AN-b) : 1° a grupos (la
fruta), en grappes (les fruits). — 2° en
abundancia, en abondance.
PorkaletSa ( AN-b, Lacoiz.), castafla
de puas asperas , chdtaigne a pointes
aigue*s.
PorkatSa (B-l-m-o-t§|, horquilla
pequefta de bierro 6 de maaera con dos
puas, petite fourche a deux pointes en
bois ou en fer.
PORKATU (R-uzt), prod ucir den tera,
s'agacer (les dents).
Phorogatu (BN, L), probar, prouver.
(??) ADISKIDEA GAUZA SlPIAN BEHAR DA
PHOROGATU , HANDIAN ENPLEGATU , Se debe
probar al amigo en cosa pequefta y em-
plearle en cosa grande , il faut 6prouver
Vami aux petites occasions et Vemployer
aux grandes. (Oih. Prov. 3.)
PORONPIL (B-a-art), nudo, nceud.
PORRA (B-i-m-mond), mazo grande
de hierro , gros marteau de fer. (??) =
En B-mu se toma esta palabra , en acep-
ci6n para mi desconocida, como punto
de comparacibn para hablar de glotones :
porrea legez jan, « comer como... » En
B-mu on prend ce mot, dans une accep-
tion qui m'est inconnue, comme point de
comparaison entre gloutons: porrea legez
jan, « manger comme... » Jo, aita : za-
bala bada, parea j luzea bada , burdun-
tzia; okerra bada, igitaia; biribiLa
bada , porrea ( B ) : golpee , padre : si es
ancho (lo que sale), serd pala; si es
largo, asador; si es torcido, hoz; si es
redondo, porra (f6rmula popular que se
dice al forjar el hierro) : frappe, pere:
si (ce qui sortira) est large, ce sera une
pelle; si e'est long, une broche; si e'est
tordu, une faucille; si e'est rond, un mar-
teau (formule pop u la ire que Von dit en
forgeant le fer).
Porrain (AN-Iez), porraina (BN-s),
borraja, bourrache. (Bot.) (??)
Porraka ( B - a - o ) , golpea ndo con el
mazo, frappant avec le marteau. Porra-
ketan (B-a-d-o), martillando, marte-
lant.
Porrakatu : 1° (R), rendirse de can-
sancio, s'treinter ae fatigue. — 2° (AN-
lez), golpear, f rapper.
Porre (G-zeg), porra, mazo de hierro :
gros marteau, masse de fer. (?) Var. de
porrob.
Porrekinatu (R-uzt), asolar, rawa-
ger.
PORRIKA (B-otS-ub), tenazas gran-
des, grandes tenailles.
PORRILA : jo (B-g-i-m-tS-urd), codi-
Uera, enfermedad del ganado, debilidad
de extremidades : ma la die de certains
animaux, caractirisie par la faiblesse des
extrtmites. = Esta palabra se usa en
plural. Ce mot est usiU au pluriel. —
2° (B-urd) , verrug6n , prominencias tos-
cas de la corteza de los arboles : brous-
sin, verrues de V6corce des arbres.
Porriladun (B....), atacado de codi-
llera : pris de faiblesse, en parlant des
animaux.
PORRO : 1° (BN-gar), panza, parte sa-
liente de una barrica, de una botella 6 de
un vaso cualquiera : panse, par tie saillante
d'une barrique, d'une bouteille ou d'un
vase quelconque. — 2° Phorro (BN),
pedazo, morceau. Herb ail direnei ema-
TEN ZAYOTE OGI-PHORROA ARNOAN BUSTI-
rik, a los que estan d^biles se les da
pedazo de pan moiado en vino J on donne
a ceux qui sont ae* biles un morceau de
pain trempt dans du vin. (Duv. Labor.
140-13.) Ez BERAK EZ EMAZTEAK BZOMBN-
dute sinheste-porrorik , dicen que ni 61
ni su mujer tienen pizca de fe , on dit que
ni lui ni sa femme n'ont un brin de foi.
(Eskuald. 26-1-1906.)
Porroe (B, Per. Ab. 135-4), la jporra
de ferreria , la masse d'une forage. (?)
Porroin ( AN-b ) , borraja , bourrache.
(Bot.) Var. de porrain. Porroin-ura (AN-
d), agua de borrajas, eau de bourrache.
Phorroka (L), indet.de phorrokatu
(1°, 2°, 3°, 4<>). Begira zite zakhurrer rmai-
tetik gauza saindur1k, eta bz d1tzazula
aurth1k perlak tsbrrien aintzinerat, bel-
durrez zangopetan ost1ka ditzaten , eta
zure kontra bihurturik , zuhaur, pho-
RROKA zitzatbn : no dels lo santo a los
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PHORROKALDI — POSTOLA-ZIRI
177
perros, ni echeis vuestras perlas delante
de los puercos, no sea cjue las huellen
con sus pies, y revolvi^ndose contra
vosotros os despedacen : ne donnez pas
aux chiens ce qui est saint, et ne jelez
pas vos perles devant les pourceaux, de
peur qu'ils ne les foulent aux pieds, et
que, se tournant contre vous, ilsnevous
de'chirent. (Matth. vn-6.)
Phorrokaldi (AN, L), paliza : ricUe,
volte de coups.
Phorrokarazi : io promover una zurra,
abtmer de coups. (Duv. ms.) — 2° (AN-
b), rendir a alguien por encomendarle
excesivo trabajo, harasser ou extinuer
quelqu'un pour lui avoir commands un
travail excessif.
Porrokatu : io (L-ain), cargarse de
frutos , se surcharger de fruits. — 2° Pho-
rrokatu (BN, L, S), atropellar, fouler.
— 3° (BN-s, R), fatigarse en exceso,
s'treinter. Porroketan (AN-s, R), ocu-
parse en algo hasta rendirse de fatiga,
vaquer a quelque chose jusqu'a s'treinier.
TOSTA- PORROKETAN (R), DOSTA-PORROEB-
tan (BN-s), rendirse de fatiga jugue-
teando, s'4reinter en jouant. Dantza-
porroketan, rendirse de fatiga bailando,
s'treinler a danser. Lan-porroketan (BN-
s, R), rendirse de fatiga trabajando,
s'6reinter en travaillant. — 4© (G-and,
L-ain, R-uzt ) , phorrokatu (BN, L, S),
despedazar, desmenuzar: e'mietter, mettre
en morceaux. TeiEen arteko murtera
PHORROKATZEN DIB BARNBN SARTZBKO, des-
menuzan el mortero que esta entre
ladrillos para poder entrar dentro : elles
4miettent le mortier qui se trouve entre
les briques, a fin depouvoir pe'ne'trer dans
VinUrieur. (DM. has. 31 -15.) Kanpoan
AREITU ZIRAN OIZON ETA ABEREAK IL , LAN-
DAREAK PORROKATU ETA ARBOLAK A UTS I
ziran : murieron cuantos hombres se
hallaban fuera, las plantas fueron des-
trozadas y los arboles tronzados : tous
les hommes qui Haient dehors moururent,
les plantes furent d4truites et les arbres
coupe's. (Lard. Test. 80-10.) — 5° I BN,
L), agarrarse y luchar sin hacerse aafio,
sin darse golpes : se tirailler et se battre
sans se faire du mal, sans se donner des
coups de poing.
Porrokln (Sc), mendrugo, crotlton ou
resle de pain. Erran zbyon emaztbak :
HALA DUZU, JAUNA l BENA TSAEURREE ERE
JATEN dizib berb nausibn mahainotie
erortbn diren phorrokinetarik : y ella
dijo : Asi es, Senor; mas los perrillos
comen de las migajas que caen de la
mesa de sus sefiores : il est vrai, Sei-
gneur, dit-elle; mais les petils chiens
mangeni au moins les mieltes qui tombenl
de la table de leur matt re. (Matth.
xv-27.)
Porrokinatu (BN-ald), raspar el pan,
r&per le pain.
PORROSKA: 1<» (AN-b, L-ain), con-
junto de restos sin valor, ramaje seco,
zarzas menudas : ram as sis de restes sans
valeur, feuilles seches, ronces menues. —
2° ( L ) , pedazos de pan con que se hace
la sopa , tranches de pain avec lesquelles
on fait la soupe.
Phorroska : 1° (BN-am), migaja, miette.
Sakhurtoek erb jaten ohi dituztb ma-
hain-azpian haurrbk utzi ooi-phorroS-
kak, porque los cachorrillos comen debajo
de la mesa las migajas de los hijos , mais
les petils chiens mangent sous la table
T. II.
les mietles des enfants. (Har. Marc, vn-
28.) — 2° (BN), pedacito, petit morceau.
— 3° (BNc), mendrugo, morceau de pain
que Von donne aux pauvres.
Porroskatu : 1° (BN-ald), raspar el
pan, rdper le pain. — 2° (B, BN, L, S),
maltratar, desgarrar violentamente : mal-
trailer, dtchirer violemment. Erran nahi
baitu Sehatzba, zathitzea, porroskatzba :
lo cual significa desmenuzar, despeda-
zar, destrozar : ce qui signifie e'mietter,
de'pecer, dttruire. (Ax. 3«-5?-8.)
Porroskeria (BN, L, S), conjunto de
cosas inutiles, ramassis de choses inu-
tiles.
PHORROTA (Sc), pan de maiz en
forma de bola 9 pain de mats en forme
de boule.
Porru, phorru : 1° (c), puerro, poi-
reau. (??) (Bot.) — 2° (B-o), parte podrida
de un madero, partie pourrie d f un
bois.
Pomikipula (ras-Lond), cebollino :
ciboulette, civette. (Bot.)
Porrutu: 1°(AN, G), aporrear, assom-
mer. — 2° (B-ub), secarse (las hojas de
maiz), se s6cher (les feuilles de mais).
Portalanga (AN-oy), portangala
(AN-lez), cancilla, puerta de los campos:
claire- voie, porte des champs.
Portitz (AN-b, Gc), fuerte, fort. (D.
lat. fortisl.) Lan portiza (G-and), tra-
bajo duro , travail dur.
Portu : 1° (c), puerto de mar, port de
mer. (??) = Kai parece el genuine Kai
semble itre le mot primitif. — 2° (AN,
BN), Pirineo, puerto de los montes :
Pyre'nies, port des montagnes. (ft) —
3° (B-d), trato, tratamiento, trailement.
(??) Portu tSarra eroan nbban orduan,
rui entonces victima de mal trato , j'eus
alors un mauvais trailement.
Portugal- gin arra ( ms-Lond), cama-
rincita, lit. : brezo ae Portugal: lit. :
bruyere de Portugal. (Bot.)
PORTJ : 1° (BN ?), ruido, bruit. Zuzbn
gaiStoak porua handi , el aue tiene peor
derecho es el que mas ruido mete, celui
qui a le plus mauvais droit fait le plus
grand bruit. (Oih. Prov. 445.) — 2° (B,
Per. Ab. 119-25), fuero, fuero. ffl)
Poruzu (BN?), ruiaoso, bruyant.
MehatSu poruzuak, gupida ditu eskuak :
el que amenaza ruidosamente se compa-
dece de las manos; es decir, no pega :
celui qui menace avec grand bruit veut
4pargner ses mains , c f est-a~dire qu'il n'a
pas envie de frapper. (Oih. Prov. 315.)
PORZELA (?), carro de mimbres,
chariot d'osier. (Herv. Cat&l. de leng.
V-283.)
Po9elagarri,obstaculo, obstacle. (Duv.
ms.)
PoSelamendu, impedimento, estorbo,
obstrucci6n : emp4chement, embarras,
obstruction. (Duv. ms.)
PoSelatu (BN, Oin. Vbc), impedir,
obstruir : empicher, obs truer. Huna hirur
URTHB PIKONDO HUNTARA ABIATU NAIZENIK
PIEOEETA, ETA EZTUT AUREHITZBN : MOTZAZU
BBRAZ : £ZERTAKO POSELATZEN ERB DU LURRA?
mira, tres anos ha que vengo a buscar
fruto en esta higuera , y no lo hallo ;
c6rtala pues : ¶ que ha de ocupar
aun la tierra ? voila trois ans que je viens
chercher du fruit a ce figuier, et je n*en
trouve point; coupe- le done : pourquoi
occupe-t-il encore le sol? (Duv. Luc.
xzii-7.)
PO§ELU (BN), estorbo : entrave, obs-
tacle. Baldin bneein heldu bazare, po-
5elu izanen zaizeit : si viniereis conmigo,
me servir&s de estorbo : si vous venez
avec moi, vous me serez un obstacle.
(Duv. II Reg. xv-33.)
POSI (L), tajada, tranche. Badira bi
§it5uri-mota : bata nik erran dudana,
ZEINETAN LUR-aSaLEAN ERRETZEN BAITA ZIZ-
KIRRA, HlRATZE-POSl BATEEIN I hay d0S
especies de hormigueros : el uno el que
he manifestado, en el cual se quema a
flor de tierra el rastrojo con un poco de
helecho : il y a deux sortes de four-
naches : Vun, celui quefai montrk, dans
lequel on br&le a fleur de terre le chaume
avec un peu de fougkre. (Duv. Labor. 23-
2.)
PoSlkadura, partici6n, morcellement.
(Duv. ms.)
PoSikarazi, hacer cor tar en pedaci-
tos, faire couper en petils morceaux.
(Duv. ms.)
PoSikatu, cortar en pedacitos, couper
en petils morceaux. (Duv.) PoSieatuko
DUZU, ETA GAINERA OLIOA iSURIKO, la divi-
diras menudamente y echaras aceite
sob re ella , lu le rompras en morceaux et
tu verseras de Vhuile dessus. (Duv. Lev.
n-6.)
Posin (S), pozo, puits. (?) Posin tipi
bat (S), profundidad de poca anchura en
los rios, profondeur de peu de largeur
dans les rivieres.
POSlN (L), bocado, bouchte. Lehen-
biziko poSinban eta ahamenean, en el
primer bocado, a la premiere bouchte.
(Ax. la-492-21.)
POSKI (B-ubK cola de un vestido,
queue ou tratne d un vilement.
POSOLTJ (BN-am), obstaculo, obs-
tacle.
POSPOL (G-bid-ord), agall6n, excre-
cencia de roble con que juegan los ninos,
noix de galle avec laquelle les enfants
s'amusent.
POSPOLIN : 1° (AN-lez, Be, ..., Gc),
onomat. que sirve a designar la codor-
niz, onomat. qui sert a designer la caille.
— 2° (B-eib), persona linda y graciosa y
pequefla : caille tie, petite personne jo lie
et gracieuse. — 3° (B-l), perinola, juguete
de ninos : jeu d f enfants, ressemblant au
« toton » francais. — 4° (AN-arez, B-l-
ofi, G-t), agall6n, juguete de ninos, noix
de galle qui sert de jouet aux enfants.
(V. PoSpol.)
Posta (B-a-alb-ar-g-m-o), galope,
galop. = D. esp. posta, servicio antiguo
de correos : posle, ancien service des
courriers. Postan (B, ...), al galope, au
galop. Posta-postaea (B-leinz) : a todo
correr, a escape : courir la poste, ventre
a terre.
Postaketa (G-don-etS-ori-us), juego
a la vilorta : jeu de la « vilorta », sorte
de jeu de croquet.
POSTEGO (AN-ond), erizo de mar :
oursin, htrisson de mer. Badira poSte-
GOAK BIZKARRBAN TATSUELAE BEZELA ARAN-
tzidunae, hay erizos de mar que en el
dorso tienen especie de tachuelas con
pinchos , il y a des htrissons de mer qui
ont sur le dos des especes de clous armts
de piquants.
POSTOLA (AN-arez), taco, trabu-
quillo de sauco, juguete de ninos :
pHoire, jouet d y enfants. (V. Plausta.)
Postola-ziri, postola-sotz (AN, ...),
23
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178
POSTUMA — POTOTSA
palillo con que se atacan las bolillas de
esparto en el taco : baguette, b&tonnet
qui sert a pousser les b a lies de chanvre
dans la pHoire.
POSTUMA (R), panadizo, panaris. (?)
Postura (Be), apueste, pari. (??)
Postura egin (Be), apostar : parier,
gager.
PoSunko (R-uzt), charco, pozo de
agua detenida : flaque, petite mare d'eau
produite par les pluies.
POT : 1° (B-a-m-o, Gc), rendimiento
de cansancio, accablement. — 2° (G-t, ...),
ahitamiento , rassasiement. — 3° (AN,
BN, L, S), beso, baiser. Aize hori elhu-
RRARI POTA BMANIK HELDU DUZU (BN) '. eS6
viento viene de haber besado a la nieve,
es muy frio : ce vent vient d'embrasser
la neige, il est tres froid. Goldearen
amorbkati pot nabarrari , por amor del
arado se besa la reia, on baise le soc
pour Vamour de la charrue. (Oih. Prov.
201.)
POTA : 1° (G, Lar. Corog. 67), aspas,
palas delas ruedas de las ferrerias, aile-
rons des roues de forges. — 2° (G),
jibia, pez parecido al calamar, de mayor
tamafio : seiche, poisson semblable au
calmar, un peu plus grand. — 3° (B, G),
el rendimiento, el ahitamiento, el beso :
V accablement, le rassasiement, le baiser.
(V. Pot.)
Pota (AN-ond), Var. de pota (2°).
Potabiotz (AN-ond), jibia grande,
grande seiche. Pot abiotza pota aundiari
BRRATBN DIOGU, TSlKIENARI POTSARRA (AN-
ond): llamamos potabiotz a la jibia grande,
asi como a la mas pequena damos el
nombre de potSar : nous appelons poTa-
biotz la grande seiche, de mime que nous
appelons la plus petite potSar.
Potakor (G-don), papandrbn, pez
parecido al chicharro, mas esbelto y
duro : capelan, poisson ressemblant au
maquereau, plus svelte et plus ferme.
Var. de botakor.
Pota-maila (?), especie de bigornia,
yunque de dos puntas : sorte de bigorne,
petite enclume A deux pointes.
Potharl (AN, L), aficionado a besar,
baisoteur.
POTASA (AN-b), botijo, buire. (D.
fr. potichel.)
Potatoki (G), lugar de pesca de mu-
cho fondo, en que se pescan las jibias :
parage de piche tres pro fond, ou Von
ptche les seiches.
Pot egin : 1° (B-a-m-o, G), detenerse
en el trabajo por no poder seguir a falta
de fuerza, s'arrUer au milieu d'un tra-
vail par manque de force. — 2° (G-t),
ahitarse, no poder seguir comiendo : Ure
repu, ne plus pouvoir manger. — 3° (AN-
lez, BN, L, S), besar: embrasser, baiser.
Handik uste dut bthorri zela usantza,
arrotz - kalean , kanpotik ethortzean ,
g1zonek emaztei pot egitea, musu emaitea,
jakiteko ea arno-usainik bazutenz .* de
alii creo vino la costumbre, en extrafios
Eaises, de que al venir de fuera los hom-
res besasen a las esposas para saber si
despedian olor a vino : je crois que e'est
de la que vint la coutume des pays stran-
gers, ou les hommes en revenant du de-
hors embrassaient leurs femmes pour
s'assurer si elles sentaient le vin, (Ax. 3«-
218-1.) Bl TBILA HORIBK POT BOITEN DUTB I
esas dos tejas se ensamblan, se yuxtapo-
nen (para formar canal) : ces deux tuiles
s'assemblent, se juxtaposent (pour for-
mer canal).
Pot email (AN, L?, ...), Var. de pot
EGIN (3°).
Potera ( G-don -ori-zumay), cala en
que se pescan las jibias, parage ou se
pSchent les seiches.
Poterezkatu (BN-am-orab), ensayarse,
emplear fuerzas : tenter, essayer ses
forces. (?)
Poteriotz (AN-ond?), Var. de pota-
biotz.
POTETS (BN-haz), resabio de la
comida durante una mala digesti6n ,
arriere-gofil de la nourriture pendant une
mauvaise digestion. Odolgiak potetsa
emaiten du, la morcilla ocasiona resa-
bios, le boudin occasionne des arrtere-
goUts.
Potikai (L), potikei (BN?), objeto de
besos, objet de baiser s.
Potikeia (BN?), indet. de potikei atu,
besuquear, baisoter. Eure gelaria ez
potikeia, no besuquees a tu camarera,
ne baisote pas ta chambrtere. (Oib. Prov.
108.)
Potiko (BN-gar, S?), mozalbete, gars.
AGUR, POTIKOAK, l ZBR ARI ZIZTB HOR ? hola,
mozalbetes, {,qu£ hac&s ahi? salut, les
gars, que fades -vo us Ik? (Ziber. 110-2.)
Potikoka (AN-b, L-get, ...), a gatas,
a qualre pattes.
POTlLA : 1° (G-bid), calabaza para
transporter agua , gourde pour porter de
Veau. — 2° (B-m), objetos que las perso-
nas viciosas sacan de sus casas para ven-
derlas a hurtedillas, objets que les per-
sonnes vicieuses entevent de leur maison
pour les vendre en cachette.
Potila-bedar (G-and) , plan La de hoja
muy ancha y parecida al tebaco, plante
a feuille tres large et semblable a celle
du tabac.
POTIN : 1° (B-a), charco, flaque. —
2° (B-ofl, F. Seg.), regordetillo, petit
homme gros et gras. — 3° (B, G), lancha
de mediana largura , menor que la trai-
nera : barque de largeur moyenne, plus
petite que le chalutier. — 4° (B-mu),
botijo , buire.
POTINGO : 1° (L), diminuto : menu,
tout petit. Jaunskil potingo bat mintzo
zbn Oudin aphezarekin, un sefiorzuelo
diminuto hablaba con el sacerdote Oudin,
un petit monsieur parlait avec Vabb4
Oudin. (Hirib. Eskaraz. 29-4.) — 2° zar-
cero, perro de caza de pates cortas :
basset, chien de chasse qui a les jambes
tris courtes. (S. P.)
POTIZ (B-a-d-i-m-o-tS, G-and), botijo,
buire. (?)
POTO : 1° (G-and), colodra, estuche
en el cual pone el segador la piedra de
afilar : coffin, 4tui dans lequel le faucheur
met la pierre a affdter. (?) — 2° (AN-b,
G-don), vasija con asa : pot, broc, vase
munid'uneanse.fl) — 3°(BN-ald),barrefio,
terrine. (?) — 4° (B, G), desfalleci-
miento, ae*faillance.\ar. de pot (1°).
Poto (AN-b), potro, caballito ipoulain,
petit cheval.
Potoin : 1° (AN, BN), yema de arboles,
bourgeon d'arbres. — 2° ( AN-b ) , ovario
de los animales, ovaire des animaux. —
3° (AN-b), bot6n, bouton. (??)
POTOKA : lo (BN, L-ain-s), jaca,
poney. — 2° (G-and), regordete, trapu.
— 3° (BN-irul), troncos de madera que
se ponen sobre el lagar, madriers que
Von place sur le pressoir. — 4° (AN-
b), caballito, potrito : bidet, petit che-
val.
Potoko (AN-b), Var. de pofo.
Potola (L-get), Var. de potolo (1°).
POTOLO : 1° (AN, BN, L, S), regor-
dete, gordinQ6n, obeso : trapu, gras,
obese. — 2° (B-ofi), boche, hoyito donde
los nifios, por via de juego, meten nue-
ces y huesos de frutes : poquette, petit
trou dans lequel les en f ants mettent, en
guise d'enjeu , des noix ou des noyaiix.
Potolo (AN-b, BN, L, S), gordinfl6n
y pequefio : poteU, petit et gros. Dimin.
de potolo (1°).
Potolotu (AN, BN, L, S), vol verse
grueso un nombre pequefio : arossir
ou devenir obese, en par I ant d'un homme
petit.
POTOR : 1° (B-ofi, G, Araq.), cuenco
con mango, terrine munie d'une queue.
— 2° (G-ziz), bola pequena, boulette.
POTORRO : 1° (B-l,...), cuervo ma-
rino, ave de color negro que ha bite entre
pefias y se sumerge en el mar para bus-
car alimento 6 huir de la persecuci6n :
cormoran, oiseau de couleur noire, qui
habite dans les rochers et plonge dans
Veau pour chercher sa nourriture ou pour
e'ehapper a la poursuite. — 2° petrel, ave
cuyo canto anuncia tempested a los nave-
gantes : pHrmL, oiseau dont le chant
annonce la tempite aux navigateurs.
(S. P.)
Polorro : io (Gc, ...), cuervo marino,
cormoran. Var. de potorro (1°). — 2° (L),
una gaviote distinta del potorro; es
como la paloma : une mouette distincte
du potorro ; elle ressemble au pigeon. —
3° (L-zib), almejas groseras, pe" fancies
grossi&res.
Potorrote (G-ern), cesto de mimbres
que se usa para recoger la cria de la
abeja y reponerla en la colmena, panier
d'osier dont on se sert pour recueillir
V ess aim d'abeilles et le replacer dans la
ruche.
POTOS : 1° (B-mond), marte, espe-
cie de gato montes : martre, esp&ce de
chat sauvage. — 2°(B, ms-OtS), rechon-
cho, regordete : trapu, gros.
Potote (G-etS), boton de arboles, bour-
geon des arbres.
Potots (L), grueso (se dice del dedo
pulgar), gros (se dit au pouce). Hura
IMOLATU-ONDOAN , MoiSEK , ODOLETIK HAR-
TURIK, UKlTft ZITUEN AARONBN ESKUINEKO
BBHARRI-GINGILAREN MOKOA, ESKU ESKUI-
NEKO BRHI POTOTSA ETA OROBAT ZANGO-
koa : al que habiendo degollado Molses ,
tomando de su sangre, toed la extre-
midad de la oreja derecha de Aaron, y
el pulgar de su mano derecha, y tam-
bi£n del pie : Motse Ve'goraea, prit de
son sang, et en mit sur le lobe de Voreille
droite oY Aaron, sur le pouce de sa main
droite et sur le gros orteil de son pied
droit. (Duv. Lev. vin-23.)
PototSa : 1° (AN-goiz-lez), marte,
cierte alimafia muy resistente : martre,
animal carnassier a vie dure. Ezur guztiak
PUZKATUTA ERE LARRUA BET I OSORIK DU
pisti onek (AN-goiz), este alimafia con-
serva entera la piel aun despu^s de des-
trozarle los huesos, ce carnassier conserve
sa peau entiere mime apres qu'on lui a
brise' les os. — 2° (AN-lez), bacineta para
sacar agua, cassotte servant A puiser de
Veau.
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POTRAMIN — POZKAR1
179
Potramin (G?, Ur.), hernia, her-
nie.
Potramindun (G?), hernioso, her-
nieux. Balu brperik gorputzkan, edo
balitz potraminduna : si tuviera algun
empeine en el cuerpo , 6 fuere potroso :
s'il avait une dartre r4pandue aur le corps,
ou une hernie. (Ur. Lev. xxi-20.)
Potziz (B, ms-OtS), cazcarria, manchas
de barro que se recogen en el ruedo del
vestido : crotte, taches de boue que ra-
masse le has du vStement.
POTRO : 1° (B-1-mafi-ond, L?), testi-
culo, testicule. Jaunarbn baldarnan bzta
SARTHUKO EBAKIRIK , ' POTROAK LEHBRTUAK
edo bbakiak DiTUBNiK : el eunuco de ma-
jados 6 cercenados testes y tajada viril
parte, no entrara en la Iglesia del Sefior :
Veunuque, dont les organes ont 4t4 4c r as 4s
ou coup4s, ne sera pas admit dans V assem-
ble de J4hovah. (Duv. Deut. xxin-i.) —
2° (BN-am), borracho, ivre. — 3° ( BN-
ald -am- haz), borrachera, 4bri4t4. —
4° (BN-haz), c61era violenta acompafiada
de gritos, colere violente accompagn4e de
oris. — 5° (AN-b,...), rocin entero e
ind6mito : 4talon, chevalentieret indompt4.
" = De esta palabra , segun Araquistain ,
viene potro del caste llano. De ce mot
provient, d'apres Araquistain , Vespagnol
potro. (?) — 6° (BN-s), callos de la piel,
callosit4s ou durillons.
POTROSKA(BN,Sal.):i°inmundicia,
ordure. — 2° palabra despectiva dirigida
a alguien , terme de m4pris adress4 a un
individu.
POTS, potS (B-ofl-ot3, G, ...), voz con
que se llama al burro pequeflo, mot avec
tequel on appelle Virion. = En B-tS, Ha-
inan con este vocablo al cerdo. En B-t8,
on se sert de ce terme pour appeler le
pore.
POTSA: 1° (B-mu, G-zumay), jibia,
pez que parece al calamar ; vulg. rabudo :
seiche, poisson qui ressemble au calmar.
Var. de pota(2°). — 2° (B-ar), potro, pou-
lain. — 3° (R), alubia : pois, haricot. —
4° ( BN-s ) , alubia pequena , petit haricot.
— 5° (AN, Araq.), cuenco, lerrine.
PotSatu (B-o-ub), hacer hoyos, prepa-
rar la tierra : d4f oncer la terre, fa pr4-
parer.
POTSER ( B-b-ond, G-don), potSera
(B-b-1) : 1° cuerdita como de palmo y
medio de larga ; se usan ciento 6 m£s de
ellas en cada aparejo para pescar besugo;
vulg. currincanillo, pochcra : cordelette
d' environ une main et demie de long ; on
en garnit d*une centaine chaque ligne a
picher le rousseau. — 2° (G-zumay), agua
profunda, cala en que se pescan las
jibias : eau pro fonde, parage ou Vonpiche
les seiches.
POTSl (B-m), potfiilo (B-m), hoyo
para sembrar 6 plantar, trou que ton fait
pour semer ou pour planter.
PotSilora (B-m), potSira (B-i), a hoyos,
par trous.
POTSlN (B-m), parte pudenda feme-
nil, organes g4nitaux de la femme.
Potttngo (B-a-o), charco, flaque
oVeau.
POTSlT (B-eib), hombrecillo peri-
puesto : jeune faquin, gandin, mirli-
flore.
POTSO: lo (BN?), cachorro de perro,
petit chien. Ordban potSo-sumeek brb
JATBN DUTE BBDBREN PAPURRBTARIK , maS
los perrillos comen de las migajas, mais
les petits chiens mangent au moins les
miettes. (Har. Matth. xv-27.) — 2° (B,
arc?), cerco, cercle. Bost urteko egun-
GABEAN GELDI BAGARIK POTSOA , aSecllO
incesante noche y dia por espacio de
cinco anos, siege incessant de nuit et de
jour pendant cinq ans. (Cant, de Lelo.)
— 3° (B-o), boche, juego de niflos :
poquette, jeu d'enfants. -— 4° (G?, Izt.
Cond. i 07 -26), potro, cria de yegua ;
poulain, jeune cheval. — 5° (B-mond-o-
ub), hoyos para el sembradio, trous pour
la semence. PotSoan erein (B-mond),
sembrar a hoyos, semer par trous. —
6° (B-m), copo, meter todas las nueces
en el boche, mettre toutes les noix dans
la poquette ou fossette.
PotSo egin (B-m), copar, meter en el
boche cuantas nueces 6 huesos se arro-
jan a el, mettre dans la poquette autant
de noix ou oVos qu'on y jette.
PotBola : 1° (B-a-d), boche, poquette.
PotSolaea (B-berg-elh al boche, a la
poquette. — 2° (B-ar-d-o), hoyo para sem-
brar 6 plantar, trou pratiqu4 dans la
terre pour semer ou pour planter.
POTSOLO : 1° (AN-b-lez, B-bilb), re-
gordete, rechoncho : petit homme trapu,
gros et gras. — 2° (B-ar-eib), boche,
poquette. — 3° (G), cachorro de perro,
petit chien. — 4° (&ang-ar-el-mond-ofl),
charco, pozo de agua detenida, flaque
d'eau. — 5° ( B-ang-el-mond ) , hoyo para
sembrar 6 plantar, trou pratiqu4 en terre
pour semer ou planter. PotSolora erein
(B), sembrar a hoyos, semer en faisant des
trous.
PotSongo ( B-a-ar-etS-g-gald ) , charco,
flaque d'eau.
POTSOR: 1° (B-l-m, ...), palabra mal-
sonante con que se designan « verenda
mulieris », mot malsonnant par lequel
on d4signe les parties g4nitales de la
femme. — 2° (AN-b), mata, planta de
tallo bajo, ramificado y lefioso : plante
a tige courte, ramifi4e et ligneuse. Otb-
pot3or, mata de argoma , plante d'ajonc.
— 3° (AN-b), hinchado, enfl4. Gizon orree
aurpbgia potSor du, ese hombre tiene la
cara hinchada, cet homme a le visage
enfl4.
PotSua (B-l), voz con que se llama la
atenci6n de una mujer, mot usit4 pour
appeler V attention oVune femme.
PotSunko (R-uzt), pozo pequeflo, petit
puits.
POTZ : 1° (G, Itur.), dejado, abando-
nado : d4laiss4, abandonn4. — 2° sepia
6 jibia, especie de molusco parecido al
calamar : seiche, genre de mollusque res-
semblant au calmar.
POTZO (BN-ald, L), photzo (d'Urt.),
perro granae : molosse, grand chien.
POTZOKA, corto y grueso, hablando
de personas : petit et gros, en parlani
des personnes. ( Duv. ms.)
Potzokoin, monton, monceau. (Har.)
POTZOLO (AN, B-ofi, Gc, L-am,R),
potzolote ( G - etS - zeg ,...), regordete ,
rechoncho, petit homme gros et aras.
Potzorro (Duv.). (V. Potzolo.)
Potzorrotu (LY, Duv. ms), hacerse
regordete, devenir gros. Var. de poto-
lotu.
Potzozulo (G), charco, flaque.
Potzu (B, Gc), pimpido, pez muy pare-
cido k la mielga y cuya carne es de
mejor gusto que la de £sta : coryphkne,
lampuge, poisson ressemblant au chien de
mer, mais dont la chair est plus e$tim4e.
(V. PeSa.)
POZ (AN-b-lez, Be, Gc), regocijo , ale-
gria : joie, alUgresse. Bizkaitarra jan da
otz, Arabarra jan da poz (Be, ...1 : el
Bizkaino come y tiene frio, el Alab^s
come y se alegra : le Biscay en mange
et a froid, VAlabais mange et se r4-
JOUU. GURE POZAK POZURA, AMES ZOROBN
modura ( Be ) : nuestro gozo en un pozo ,
lit. : nuestras alegrias al pozo, como
suefios locos : notre joie dans un puits,
lit. : nos joies au puits, comme songes
fous. Poz- brae utsiak (G, Ait.) , demos-
traciones de alegria, d4monstrations de
joie.
PHOZA (BN, Sal.), parte superior de
un delantal que cubre el pecho : bavette,
partie sup4rieure d'un tab Her qui couvre
la poitrine.
POZADERA (B-m, Gc), cisterna arti-
ficial, citerne artificielle.
Pozal (AN-b), pozale (BN-s, G-and,
R), botijo para conducir agua, buire
pour porter de Veau.
Pozatu (BN-ald), cubrirse la boca
como con un bozal, se couvrir la bouche
comme avec une museliere. Ahoa pozatu
^BN-ald), cubrir la boca, couvrir la
bouche.
Pozean (Be), con el estimulo, avec
Vaiguillon. Orren pozean jo an da : ha
ido con el estimulo de eso, movido por
eso : il y est all4 pouss4 par ce/a, mil par
cela.
Pozgarri : 1° (B, G), estimulo, ali-
ciente : stimulant, attrait. — 2° (B, G),
consuelo, consolation.— 3° (AN, B,G),con-
solador, agradable : consolateur, agr4able.
Bbrgaran aleartutako egun gozo zorio-
neko au izandu zan...guztiz pozgarria ,
este feliz dia del convenio de Bergara
fu£ muy consolador, cet heureux jour du
trail4 de Bergara fut tres consolateur.
(Izt. Cond. 421-16.)
Pozgarriunde (AN?), regocijo : joie,
alUgresse. Zora gindezke pozgarriundbz,
podriamos enloquecernos de consuelo,
nous pourrions nous charmer de conso-
lation. (Liz. 359-14.)
Pozglle (B), consolador, parcel i to : con-
solateur, paraclet. Araeo Espiritu Santu
POZGlLE AlTAK N1RB IZENEAN BIALDUEO DEU-
tsunae, iraeatsieo dbutsue guztia : aquel
Espiritu Santo consolador, que os en-
viara en mi nombre el Padre, os ense-
flara todo : cet Esprit -Saint consolateur,
que vous enverra le Pere en mon nom,
vous enseignera tout. (Ast. Urt. I, p. xxxiv-
27.)
POZI (L), trozo, pedazo grande :
troncon, gros morceau. Eeharriko dut
ogipozi bat, traer6 un pedazo de pan,
j f apporterai un morceau de pain. (Duv.
Gen. xviii -5.)
Pozik (AN, B, G), contento, alegre :
content, joy eux. Pozik dator, viene (en
estado de) contento, il vient content.
Pozilga (AN-b), chiquero : toril,
4table a taureaux. (D. esp. pocilgal.)
POZIN (L-get), bocado, bouch4e.
POZKA (R-uzt), agrio, aigre.
Pozkalondo (G-and), regocijo, gozo
grande : rejouissance, alUgresse.
Pozkari (B-a-m-o), consuelo, caricia :
consolation, caresse. Baearrik btorri
BANINTZ, BZEBAN ZAUNKA ASBRRE-USAlflBEO-
RIE BGINGO, TA BAI URTBN B1DBRA POZKA-
RIAZ AlLfiARI BRAGIN TA PARLANZUAN NEU-
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180
POZKERI — PRESTAERA
oaz ibiltbko : si yo hubiera venido solo ,
el perro no hubiera ladrado de ira , sino
que hubiera salido al camino para andar
conmigo haciendo fiestas, meneando el
rabo y jugueteando : sij'etais venu seul,
le chien n'aurait pas aboyi de colere, mais
il serait venu au-devant de moi cares-
sant, remuant la queue et foUtrant. ( Per.
Ab. 92-5.) Gozotasun, atsbgintasun eta
POZKARX BBTB BDERRAK, ATSAKABEBN ETA
nbkebn usain BAOARiK : dulzuras , place-
res y consuelos completos, hermosos,
sin asomo de aflicciones y de penas : dou-
ceurs, plaisirs et contentements eniiers,
beaux, sans ombre d' afflictions et de
peines. (An. Esku-lib. 58-5.)
Pozkeri : 1° (G?), caricia, caresse.
IkUSIRIK TRISTB ZBGOALA , OOZATU NAX ZUBN
pozkbriakin : y el alma de el se apeg6 a
ella, y suavizo a* la triste con caricias :
la voyani triste, il tdcha de la gagner
par ses caresses. (Ur. Gen. xxxiv-3.) —
2° (B?), consuelo, consolation. Urreratu
NADIN ZURE ALTARA SANTURA , NUN AURKI-
tuko dodan pozkeria boiazkoa : para que
me acerque 6 vuestro santo altar, donde
encontrare el verdadero consuelo : afin
que je m'approche de votre saint autel,
ou je trouverai la veritable consolation.
(Ur. Bisil. 212-5.)
Pozkida (Gc), alegria, con ten to :joie,
contentement, bonne humeur.
Pozkor (B-l-m-tS), ale^re, de buen
humor por naturaleza : jovial, de bonne
humeur naturellemenl.
Pozoi (AN, G), pozoln (AN-b, BNc,
Lc), ponzofia, veneno : poison, venin.
(D. lat. polio.)
Pozoinltu (G-zumay), pozonatu (Gc),
enconarse las heridas : s'envenimer, en
parlant des plaies. (??)
Pozoni (G-iz-zeg), veneno, ponzofia :
venin, poison. Var. de pozoi.
Poztu (c, ...), alegrarse, se rejouir.
Poztun (G), alegre, allegre.
Pozu: 1° (Be, G, ...), pozo, puits. Var.
de putzu (1°). (?) — 2° Phozu (S), pon-
zofia, veneno : poison, venin. Var. de pozoi.
EltSo phozudOnak berriz jitbn dira hub
usteletik : por otra parte, los mosquitos
venenosos vienen del aeua corrumpida :
d' 'autre part, les moucherons venimeux
proviennent de Veau cor romp ue. (Dial,
bas. 37-10.)
Pozulo (B-m), pozu tSistar (B-o),
charco, poza : mare, puisard.
Praga (L), bragueta, braguette ou
brayeite du pantalon.
Praileuli (B-nab), mosca borriquera,
lit. : mosca de fraile, Uamada asi por su
color sem ej ante al del habito de ciertos
frailes : mouche iniere ou bretonne, lit. :
mouche de frere, appeUe ainsi a cause
de sa couleur, qui ressemble a la robe de
certains religieux.
Praka (Be, ..., G-aya), pantal6n, pan-
talon. = D. esp. braga, lat. bracca, celt.
braies, « calzon, culotte. » Prakan-prakan
bztaoo gizona (B-m), no en todos
los pantalones nay hombre, il n'y a
pas d'hommes dans tous les pantalons.
Praka -barren (B-mu), praka -mendbl
(B), ruedo de pantal6n, bord de panta-
lon.
Praka-gorri (B, G) : 1° diablo, diable.
— 2o miquelete , mihtar a sueldo de las
Diputaciones vascas, lit. : de pantal6n
rojo : miquelet, militaire a la solde des
Deputations basques, lit. : pantalon
rouge. = En la primera acepci6n se usa
sin el articulo a; es decir, como un
apodo : praka-gorri dator, « viene (el)
diablo. » Dans la premiere acception, on
Vemploie sans V article a, comme surnom :
praka-gorri dator, « (le) diable vient. »
Prakerre (B-a), rencilloso, lit.: de
pantal6n quemado : querelleur , lit. :
de pantalon brtitt.
Pran-pran (R-iz), palabra con que se
llama a los cerdos, mot avec lequel on
appelle les pores.
Prantfiuela (G-orij, cuchillo que cada
pescador usa en su iaena, couteau dont
tout pScheur se sert dans ses occupations.
m
Prantzes (c, ...), franc es, francais. =
Se usa , en general , para indicar la pro-
cedencia extrana de ciertos vegetales. Ce
mot est usite giniralement pour indiquer
la provenance etrangere de certaines
plantes.
Prantzes-arbi (B-ub), remolacha, lit. :
nabo frances : betterave, lit. : navel fran-
cais.
Prantzes-bedar (B-a-o-tS, ...), pran-
tzes-belar (G), alfalfa, lit. : hierba fran-
cesa : luzerne, lit. : herbe francaise.
Prantzes-intSaur (B-l), cierta espe-
cie de nuez, certaine espece de noix. (V.
Intlaur.)
Prantzes -znizl (G-and), pulmonia de
los animales, pneumonic des animaux.
Prantzes -nabo (B-ar), remolacha,
betterave.
Prantzes -porru (?), esparrago, lit. :
puerro frances : asperge, lit. : poireau
francais.
Prantzes-tSakur (B-l), perro de presa,
dogue ou bouledogtie.
Prediku (BN, L, S), serm6n, sermon.
(??)
Prefosta (S), sin duda, sans doute. (?)
PREI (B-m), sueldo, paga : solde,
paye. (?) Lengo obrratbtik ona prbia
ARTUTEN DAU NESKATO ORREN AITAK , el
padre de esa muchachita recibe paga
desde la ultima guerra hasta ahora, le
pere de cette fillette recoil la solde depuis
la derniere guerre.
Prementau (B, ms-OtS), velar los
casados, voiler les nouveaux marUs.
(ft)
Prementu (B, mt-OtS), velo nupcial,
voile nuptial. (??) (D. lat. velamentum.)
Premia (AN-b-lez, Gc, L-ain-get, ...),
necesidad, ne'eessite'. (??) (D. esp. arc.
premia.) Gose-prbmian zbgoenari asbtzb-
korik btziobn bman , al que estaba opri-
mido de hambre no le di6 de comer, il
ne donna pas de quoi se rassasier a celui
que pressait la faim. (Ax.)
Premiadun (AN, BN, G, L), necesi-
tado, nicessiteux.
Premia-gabe : 1° (AN, G, L), sin nece-
sidad, sans ne'eessite'. — 2° Premia-
gabeko (AN, G, L, ...), innecesario, non
nicessaire.
Premiatasun (AN, BN, G, L), urgen-
cia, urgence.
Premiatsu (AN, BN, G, L), necesario,
indispensable : nicessaire, indispensable.
Guziz da premiatsu ongi prbparatzba, es
muy necesario prepararse bien , il est de
toute ne'eessite' de se bien preparer. (Goyh.
Visit. 163.)
Premiatu (AN, G, L), apremiar, obli-
gar : presser, obliger. Jainkoak alde
batetik eta haragiak bertzetik prbmia-
tzbn dutb i Dios le apremia por un lado,
y la carne por otro : Dieu le presse d y un
cdt4, et la chair le presse de V autre.
(Duv. ma.)
Premina (B), necesidad, ne'eessite.
Var. de premia. Eztabb bukiko zuziarbn
ARGIAREN EZ EGUZKIARBN ARGIAREN PREMI-
narik (B, Apoc. xxii-5) : no habra menes-
ter lumbre de antorcha, ni lumbre de
sol : Us n'auronl besoin ni de la lumiere
de la lampe, ni de la lumiere du so lei L
Ez OI NAZ SARTU ARDANTBGIETAN , NORA-
BZBAN, PREMlRAZ TA BZIN BESTBZ BA1NO '. nO
suelo entrar en las tabernas a no ser por
necesidad, por precisidn y por no poder
otra cosa : je n'ai l y habitude d' alter a
I'auberge que par ne'eessite', par besoin
et dans VimpossibiliU d'agir autrement.
(Per. Ab. 43-15.)
Premu (BN, L, ...), primogenito, here-
dero : aCn€, premier ~n6, hiritier. (??)
SbMBA IKHUSTEARBKIN , MAHASTIZAINEK BB-
RBN ARTBAN BRRAN ZUTEN I HaU DA PRB-
MUA, ZATOZTE, HIL DEZAGUN *. maS loS
labradores, cuando vieron al hijo, dijeron
entre si : Este es el heredero, venid,
mat£mosle : mais quand les vignerons
virent le fils, its se dirent entre eux : Voici
Vhe'rilier, venez, tuons-le. (Duv. Matth.
xxi-38.)
Premuntza (L?, Jaur.), herencia,
heritage. (??)
Premutasun (BN, L, ...), primogeni-
ture, primogeniture. (Tt)
Premutu (BN, L), hacer heredero,
venir a ser heredero : faire h4ritier, deve-
nir hiritier.
PRESA: l°(B-o), estercolero, fumier.
— 2o (AN-b, B, G), presa, digue. (??)
Prbsa-tSakur (B), perro de presa, boule-
dogue. (??)
Presatu (AN-b), estancar (agua),
etancher (Veau).
PreSega (AN-ond), albaricoque, aori-
cot. (?)
Presondegi (AN, B, G, L), carcel, pri-
son. Cft) JOANBSBK PRBSONDEGIAN ADITURIK
Kristorbn bgintzak, bbrb bi dizipulu
igorri ziozkan i y como Juan , estando
en la carcel, oyese las obras del Cristo,
envi6 dos de sus discipulos : Jean, dans
sa prison, ay ant entendu parler des
csuvres du Christ, lui envoy a deux de ses
disciples. (Duv. Matth. xi-2.) Nagoen han,
nahi bad a; bzi sorbets ezpada, harbn
prbsondbgia bnb lakbtgia da : est£ yo
alii , si se quiere ; pues si no es peor, su
c&rcel sera mi lugar de delicias : que je
reste la, si on veut; car si ce n*est pire,
sa prison sera mon lieu de delices. ( Oih.
155-8.)
Presondegi-zain (AN-b), carcelero :
gedlier, gardien de prison.
Presondei ( BN ) , carcel , prison. Var.
de presondegi.
Prest (c), presto, dispuesto, alerta :
prit, dispose, alerle. (Tt) Gu bagina
bmaitera prest, erne eta bolondrbs,
bzlezake probeak halako pbnsurik bgin
eta bz artbrik bilha : si nosotros estuvie-
ramos dispuestos , prontos y voluntaries
a dar, el pobre no pensaria tales cosas
ni buscaria tales medios : si nous etions
disposes, prompts et volontaires a donner,
le pauvre ne penserait pas de telles choses,
et il ne chercherait pas de tels moyens.
(Ax. 3«-346-24.)
Prestaera (AN, B, G). (V. Prezta-
men.)
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PRESTAMAIO — PDIO-MAKDR
181
Prestamaio, arcipreste, archipr4tre.
(Oih. ms.) (??)
Prestamen (G), disposici6n , prepa-
rativo : disposition, preparatif.
Prestasun (c, ...), probidad, pruden-
cia, rectitud de costumbres : probite,
sagesse, droiture de mceurs.
Prestatu (c, ...), prestau (B), dispo-
nerse, estar presto : se disposer, itre
prit.
Prestatzaile (c, ...), prestamista, prS-
Uur. (??) LuKANOBK, EDIREITEN ZUTENEAN
NBHORK JBNDB ALPBRRBI DBU8 PRB8TATZEN
ZERAUBLA, BMAITBN ZUTEN BBREHALA SEN-
TBNTZIA PRESTATZAlLEAREN KONTRA : loS Lu-
canos, cuando veian que alguien pres-
taba a gentes ociosas, sentenciaban
inmediatamente contra el prestamista :
quand les Lucaniens voyaient quelqu'un
prater aux gens paresseux, Us punissaient
imme'dialement le priteur. (Ax. 3M2-19.)
Prestu (c,...), noble, recto : brave,
probe, droit. (??) Gizon prbstuarbn brrana
mugarri, la palabra de un hombre de
bien es firme como una piedra de limite,
la parole (Tun homme de bien est ferme
comme une borne. (Oih. Prov. 610.)
Prestuarazi i AN-b, L), hacer que uno
sea prudente, nonrado, bueno : faire
devenir sage, honnite, bon.
Prestuez (G), innoble, ruin : ignoble,
vil.
Prestutasun (c, ...), nobleza, hombria
de bien : noblesse, probite, honorabilite.
ZURB PRBSTUTASUNA , OHORBA ETA FAMA
ona : vuestra nobleza, honor y buena
reputaci6n : voire noblesse, votre hon-
neur et votre bonne reputation. ( Ax. 3«-
xiv-7.)
Presundegi jBN, ...), presuntegi (S),
carcel, prison. (?) Var. de prbsondbgi.
Preustegi (L-ain), letrina : latrines,
lieux d'aisances. (?)
Prezamen (?), juicio, estima, aprecio:
jugement, eslime, appreciation. Gaizkia-
RBN PRBZAMBNARBN ETA NBURRIARBN ARA-
bkra, segtin el juicio y medida del delito,
selon V estimation et la quality de la faute.
(Duv. Lev. vi-6.)
Pziastegi (L), letrina, retrete : latrines,
cabinet d'aisances. Baalen tbnploa oro-
BAT URRATU ZUTEN, ETA HAREN ORDE PRIAS-
tegiak egin zituztbn : destruyeron tam-
bi£n el templo de Baal, y en su lugar
hicieron letrinas : ils detruisirent aussi
le temple de Baal, et a sa place ils firent
des latrines. (Duv. IV Reg. x-27.)
Prima (S), heredera, primoge'nita :
htriliere, atnke. (??) = Femenino, extrafio
por lo mismo 6 esta lengua, de primu.
F'eminin, stranger done a cette langue,
de primu.
PRIMAL (BN-s, R, S), carnero de dos
afios , mouton de deux ans.
Prlznantza ( BN , L ) , herencia , heri-
tage, (ft)
Primu : 1° (AN-b, BN, G, S), here-
dcro, heritier. (??)* Nekazariak ikusi
ZUTENEAN SEMBA , BSAN ZUTEN BBREN AR-
TBAN : AU DA PRIMUA , ATOZTE , IL DKZA-
gun : mas los labradores , cuando vieron
al hijo, dijeron entre sf : Este es el here-
dero, venid, mat£mosle : mais quand les
vignerons virent le fils, ils se dirent entre
eux : Voici I'heritier, venez, luons-le. (Ur.
Matth. xxi- 38.) — 2° (BN-gar), tercio de
kilo, troisieme parlie d'un kilo. Primu
bat iiaragi, un tercio de kilo de carne,
un tiers de kilo de viande.
Primukhlde, coheredero, coheritier.
(Duv. ms.)
Primutu (AN, BN, G, S), instituir
heredero a alguien, instituer quelqu'un
heritier.
Primutza (G), herencia, heritage. Il
DBZAGUN ETA IDUKIKO DEGU BBRB PRIMU-
TZA, matemosle y tendremos su heren-
cia , tuons-le et nous aurons son heritage.
(Ur. Matth. xxi-38.)
PRINTZ: io (AN, G), membrana,
membrane. Ken dbzokb bbrb bmaginak
AURRARI AURRAK DABARREN GAI&BKO PRIN-
tza, la partera puede quitar al nifio la
membrana en que viene envuelto, la sage-
femme peut enlever a Venfant la mem-
brane dans laquelle il vient enveloppe.
(Mend. 1-13-18.) — 2° (G?), rayo de luz,
rayon de lumiere. Diamantbzko printzak
zaizkanban galtzbn , cuando se le pier-
den Sus rayos diamantinos, quand il
perd ses rayons adamant ins. (Cane. bas.
III-340.)
Printza : 1° (AN, L-ain), pustula,
pustule. — 2° (B-ofi, G, Araq.), rajita
de lefia, bout de bois. — 3° (AN, G),
la membrana, la membrane.
Printzaki (G-and), astilla larga y
gruesa, rectangular: copeau long etgros,
rectangulaire.
Printzal (B-ofi?), Var. de printzbl
(io).
Pzintzatu (B-ofi, Gc), rajar, hender,
fendre.
Prlntzel : 1° (B-ofi, F. Seg.), cosa
reluciente, chose brillante. — 2° (AN-
lez, B-i, Gc), mujer fina, femme gen-
tille.
Prisko (B-l-m), brifi6n, pa via : bru-
gnon, pavie. (?)
Pristia fB-otS), alimafia : carnassier,
bite nuisible. Var. de pistia.
Prizkin (B-a-bas-el, G-zeg), pingajo :
loque, pendillon.
Priztinga (B-a), hilacha, effilo-
chure.
PRIZT (G-and), onomat. del ruido de
un surtidor, onomat. du bruit produit
par un jet d'eau.
Priztada (G-ond), surtidor, jet
d*eau.
Proba(Bc), prueba que consiste en
hacer arrastrar enormes piedras a pare-
jas de bueyes; juego barbaro : epreuve
qui consiste a faire tratner d'enormes
pierres a despaires de besufs; e'est un
jeu barbare. (u)
Proband (B-a-l-m), piedra que se
arrastra en las pruebas, pier re que Von
fait tratner dans les epreuves de bceufs.
Probeniste jS, Geze), tisico, enfermo
del pecho: phtisique, poitrinaire. (?)
Probestu (G-us), alguacil, sergent de
ville. (??) (D. esp. arc. preboste.)
PROGU (AN, Gc) : 1° duelo, acompa-
fiamiento de cadaver : deuil, ensemble
des personnes qui accompagnent un de-
funt. Abraham boba eta inguruko lurraz
jabb egin zan, non Sara bbrb bmaztb
zana progu andiarbkin obiatu zubn i
Abraham se hizo duefio de la cueva y
de la tierra que la rodeaba , donde ente-
rr6 a su difunta mujer Sara con gran
duelo : Abraham devint mattre de la
yrotte el de la terre qui Ventourait, ou
il enlerra en grand deuil sa femme Sara.
(Lard. Test. 33-4.) — 2° comida ligera
que se da a los acompafiantes de un en-
tierro, Uger repas que Von off re aux
personnes qui assistent a un enterre-
ment.
Prostu (G-iz-zumay), alguacil, agent
de police. (??) (D. esp. arc. preboste.)
Pruzlrla, hijastra : belle- fille, fille
dont on a epouse le pere ou la mere.
(S. P.)
PU (AN, B, G), phu (BN, L, S), puf !
interj. que expresa asco : pouahl inter/,
qui exprime le degotitt.
PUDA (BN, Lc, Sc), hoz, faucille. =
Algunos llaman tambiea a si al machete
y otros a la podadera. Quelques-uns
donnent ce nom au coutelas, et d'autres
a la serpe.
PudatSa (BN-am, L-get,...), poda-
dera, serpette.
Pues (BN, L-ain, S), exclamacidn
Eara poner en fuga el diablo 6 a las
rujas, colocando el dedo pulgar entre
el indice y el del coraz6n : exclamation
usitee pour mettre en fuite le diable ou
les sorcieres, en placant le pouce entre
V index et le midius.
Pulabelar (ms-Lond), Valeriana, vale-
riane. (Bot.)
Puiada, tufo, emanation. (Afi. ms.)
Puga (BN-s), pua para ingertar, bou-
ture a gre/fer. (?)
Puja : 1° ( B), puja, enchhre. (??) —
2° (AN, G), Drote, renuevo de plantas :
pousse, rejeton de plantes. (??)
Puyadera (?), especie de presa en
los riachuelos que sirve para conducir
el pescado a la red, sorte de barrage
etahli dans les ruisseaux pour que le
poisson se dirige vers le filet.
Puyal (B-a-i-o), pilar, pilier. (D. esp.
poyali.)
Puyanta (AN-irun-ond, L), cuervo
marino, cormoran, « colymbus septen-
trionalis. »
Puyata (B-mond-ofi), colada, les-
sive.
Puyes (BN-ald). (V. Pues.)
Pujesa (B?, Micol.), higa, bledo ,
futesa : bagatelle, bricole, fulilite. (?)
PUJETA (B-mond), colada, lessive.
(?)
Pujetaga (B-mond), tendedero, palo
para colgar la ropa que se quiere secar :
etendoir, perche servant a suspendre le
linge qu'on veut secher.
Puin-puin (BN-am), aficionado a
estar junto al fuego : cendrillon, qui
aime a etre au coin du feu.
Puyo : 1° eminencia, eminence. (Oih.
ms.) (D. fr. puy.) - 2« (BNc, L-s, S, ...),
machete, coutelas.
Puio-makur (Be), tirador torcido,
un palo con que se mueven los barqui-
nes en las ferrerfas, levier coude qui
actionne les soufflets de forges. = El
pueblo conserva un dialogo tan candido
como curioso, puesto en boca de este
in st rumen to y los barquines y el mazo,
imitaci6n, al parecer, del ruido que ellos
producen. On conserve parmi lepeuple un
naif et curieux dialogue place dans la
bouchede cet instrument, des soufflets et
du marteau, imitation, a ce qu'il semble,
du bruit qu'ils produisent. Puio-maku-
RRAK : ZORRAK , ZORRAK ; AUSPOAK I PaGA,
paga; gabiak : Aurtbn bz, aurtbn bz : el
tirador (dice) : Deudas, deudas; el bar-
quin : Paga , paga ; el mazo : Este afio
no, este afio no : le levier (dit) : Deltes,
deltes; le soufflet : Paye, paye; le mar-
teau : Pas cetle annexe, pas cette annde.
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PUKA — PUNTSOI
Puka (AN-goiz), indet. de pukatu.
Asi ta puka , comenzar y terminal*, com-
mencer et achever.
Pukatu (AN-goiz), terminal* , finir.
Var. de bukatu.
Pukuli (S), pukulu (S, Geze), hinojo,
fenouil. (Bot.)
PULA (G), coz, made. (?)
Puiakari (G), bestia cocera , animal
qui rue.
Pulankazo (G-and). (V. Pula.)
Phulatu (BN-gar, Sal.), amontonar,
reunir diversos objetos esparcidos y
ponerlos juntos : enlasser, rtunir divers
objets 6 pars et les mettre ensemble.
Piildun ( Sc ) , granos de la leche que
se corta 6 tambien de cualquier salsa,
grumeaux du lait qui tourne ou de toute
espece de sauce.
Pulinda (BNc), pava, dinde. (?) Pulin-
DAK HAZBRRBtS DIRB , BAINAN ARTHA HANDI
GALDBGITEN DUTB , GUZIZ PIRU DIRBNO .* las
pavas se alimentan facilmente, pero exi-
gen mucho cuidado, especialmentecuando
son crias : les dindes sont de facile nour-
riture, mais elles demandent de grands
soins, surtout tant qu'elles sont petites.
(Sal. p. 81.)
Pulit, Undo, gracioso : joli, gracieux.
(Duv. ms.) Var. de poLit.
PULO ( BN , S ) , monton , pila : mon-
ceau, pile.
Puloi (S), pavo comun, dindon com-
mun. Var. de poloi. (?)
Pul-pul-pul (BN), ruido de la ebulli-
ci6n exterior , a diferencia de la interior
llamada bol-bol: bruit de I' ebullition
extirieure, a la difference de Vintirieure,
appeUe bol-bol.
PulSatu (BN-baz), adelantar dinero
en un negocio , avancer de Vargent dans
une affaire.
Pultso (AN, B, G), pulso, poignet. (?)
PULTSOAN (AN, B, G), PULTSOKA (G),
jugar a pulso , jouer au poignet.
PULU (BN), phulu (BN-gar, Sal.)
monton, pila : tas, pile. Ogi-pulua
bekanki da irakaz Sahua , una porci6n
de trigo rara vez se halla exenta de
cizafia, rarement un monceau de froment
est exempt d'ivraie. (Oih. Prov. 347.)
Puluka : 1° (BN-haz), bolita, bou-
letle. Ogi- puluka (BN), bolita de pan,
boulette de pain. — 2° (S), porcioncita ,
petite portion. Ogi-puluka (S) , porcion-
cita de trigo , petit tas de blii
PULUMINO (L-ain), especie de
pafial acolchado en el que se lian los
nifios de pecho, maillot ouati des enfants
au berceau.
Pulunpa (AN, L), indet. de pulun-
patu , sumergir, plonger. Gauaz pulunpa
bbkit ispiritua, sum6rjase mi espiritu
en la noche , que mon esprit plonge dans
la nuit. (Hirib. Eskaraz. 100-7.)
Pulunpaldi (AN-b, L), sumersi6n,
submersion.
Pulunparazl (AN-b, L), hacer sumer-
gir, faire plonger.
Pulunparl (?, Duv.), buzo, plon-
geur.
Pulunpatu(AN-b, BN, L, S) : 1° zam-
bullirse : s'immerger, plonger. — 2° su-
mergir alffo 6 A alguien, submerger
quelque chose ou quelqu'un. Eta hi,
Kafarnaum, zbruraino goitituaz ohana,
pulunpatua izanbn haiz ifernuraino-
koan : y tu Gafarnaum , ensalzada hasta
el cielo, hasta el infierno seras sumer-
gida : et toi, Capharnaum, qui t'&lhves
au ciel, tu seras abaisste jusqu'aux
enfers. (Har. Luc. x-15.) — 3° (BN-aih),
agitar, mover; se dice del agua : s'agi-
ter, clapoter, en parlant de Veau.
Pulunpe, zamoullida, plongeon. (Duv.
ms.) Pulunpibrban (L-s), nadar dentro
del agua , nager sous Veau.
Pulunp egin(AN-b,..., BN, L), zambu-
llirse , plonger. Bikk egin zutbn pulunp ,
los dos se sumergieron, les deux plon-
gerent. (Hirib. Eskaraz. 434-4.)
PULUSTA (BN, Sal.), cierta canti-
dad , une certaine quantity de.
Pulute (BN), rodete, rosea de lienzo,
patio u otra materia , que se pone en la
cabeza para cargar y llevar sobre ella
un peso : sorte de tortillon ou de bour-
relet, de toile, de drap ou d'autre ma-
tiere, que les femmes met tent sur la tite,
pour porter un fardeau. Var. de burutb,
Pulzaka , a empujones, a coups redou-
ble's. (Araq.) Var. de bultzaka.
PUNP (AN-b, G-and, L), onomat.
del acto de caerse y tambien de un tiro
de fusil : poum, onomat. de V action de
tomber et aussi d'un coup de fusil. =
Hay en L un dicho en el cual, con la
numeraci6n desfigurada, se usa esta pala-
bra... On connait, en L, un dicton dans
lequel, en contrefaisant la numeration, on
cite ce mot: Bag a, biga, hIga, laga, boga,
SEGA, ZAHI, ZOHI, BBLE, HARMA, TIRO, PUNP.
Punpa : 1° (BN, L, R, S), onomat. del
acto de caerse : pouf, onomat. de V action
de tomber. Var. de punp. Punpa -pan-
paka (R-uzt) : caer rodando, dando tum-
bos : tomber en tournant, en culbutant.
— 2© ( L , S ) , taco , trabuquillo de sauco ,
juguete de muchachos, hecho de rama de
sauco, horadado, de palmo escaso de
largo : pHoire, jouet de garcons, fait
avec une branche trouie de sureau, d'un
empan de long.— 3° (AN-b, BN-ald),
cencerro, sonnaille.
Punpatu : 1° (L-ain, Sc), caerse : faire
pouf, choir. (Voc. puer.) — 2° (BN, S),
botar, dar bote, saltar, se dice de la
pelota : bondir, sauter, en parlant de la
pelote.
Phunpe (BN-am-ffar, L, S), bote de
la pelota, bond de la balle. Jinbn duk
pelota phunpera ( BN-am ), ya se aman-
sara ese orgulloso, lit. : ya vendra la
pelota al suelo : cet orgueilleux s'adou-
cira, lit. : la balle tombera a terre.
Punp egin (G-and), caerse : tomber,
faire pouf.
Punpezia (BN-ald-haz), pompa,
pompe. (??) Punpezia handian dabilza,
viven pomposamente , Us menent grand
train.
Punpilltaka (S), dando golpes de
maza, frappant des coups de marteau.
PUNPILITAKA GOROSUMARI BURU HAUSTEA,
romper la cabeza a la cuaresma a golpes
de mazo, briser la Ute au carime a coups
de marteau. = Llamase asi la costum-
bre que hay, el jueves santo a la tarde,
de dar golpes de mazo contra un madero
colocado ae in ten to sobre el pavimento
de la iglesia. Para esto se dice la for-
mula : GoroSuma bbltza, sar adi ; Basko
jauna, jelk adi : « Negra cuaresma, en tra;
sefior Pascua («c), sal. » On donne ce
nom a la coutume qui existe, le soir du
jeudi saint , de frapper a coups de mar-
teau un morceau de bois place' A cette
intention sur le pav6 de Vtglise, en pro-
noncant la formule : GoroSuma beltza ,
sar adi ; Basko jauna jelk adi : « Noir
cartme, entre; monsieur Piques (sic),
sors. »
PUNPOlXO (L), penacho, houppe.
HUNBK BURUTIK BEHBRA DAUKA MANTALiNA
BBLTZA , ZIRIKUZKO PUNPOltO BAT DILINDAN
duakona kopetaren erdirat : esta esta*
cubierta de una mantilla negra , adornada
de una borla de seda aue le cuelga en
medio de la frente : celle-ci est envelop-
pie dans une mantille noire, orate a" une
houppe reposant sur le milieu du front.
(Dasc. Atheka. 47-8.)
PTJNPTJiLA : 1* (L-ain, R), burbuja,
bulle. - 2o (BN-ald, ..., L-get, ...),
lagrima, larme. — 3° (BN, L), gota de
rocio, goutte de ros4e. — 4° (AN-b), chi-
ch6n, bosse a la Ute.
Punpuilka (L-ain), caer rodando,
dando tumbos : culbuter, tomber en
dtgringolant.
PUNPUltO : 1° (G-t), chich6n, bosse
a la Ute. — 2© (L-s), burbuja, bulle.
Var. de punpuila (1°).
PUNPULA : 40 (BNc), lagrima, larme.
Punpulaka izertzea (BN-haz, L-ain),
sudar a mares , suer a grosses gouttes.
— 2° (L-ain) , ampolla, ampoule.
Punta : 1° (c,...), punte, vertice :
pointe, sommet. (D. lat. punctal.) Iha-
BALIARBN BZPATAK PUNTA MOTZ , AHOA LAN-
PUTS : la espada del cobarde (tiene) roma
la punta, embotada la hoja : I'tpte de
Vhomme quin'apointde cceur, est tou jours
sans pointe et a le tranchant 4mouss4. v
(Oih. Prov. 274.) Puntaka puntaka zi- *
rrian (B-m), extraer tierra con las pun tas
de las layas, enlever la terre avec les
pointes des benches. — 2° (AN-b, B-on,
F. Seg., Izt. Cond.) f pinaculo, pinacle. —
3° (c,..J, la cumbre, la cime.
Puntalakurlo ( BN-haz ) , meticuloso ,
puntilloso : miticuleux, pointilleux. =
Este vocablo viene de punta ala kurlo
(que otros dicen puntalakiLo, punta
ala kilo), juego de nifios que consiste
en adivinar la posici6n de un al filer
oculto en el hueco de la mano. Parece
tornado del espafiol « punta 6 c... ». Se
aplica esto al meticuloso y puntilloso ,
porque es preciso adivinar la man era de
tratarle sin que se resienta, como se adi-
vina la posicidn del alfiler. Ce mot vient
de punta ala kurlo (que d'autres disent
PUNTALAKILO, PUNTA ALA KlLo), a /eU d'en-
fants qui consiste a deviner la position
d'une tpingle cachte dans le creux de la
main. II semble venir de Vespagnol
u pointe ou c... ». On applique ce nom a
Vhomme mHiculeux et pointilleux, parce
qu'il est ntcessaire de deviner la maniere
de le prendre sans quHl se rebiffe, de la
mime facon que Von devine la position de
V4pingle.
Puntaluze (B-a-m-o), cierta especie
de nuez puntiaguda, certaine espece de
noix poinlue. (v. IntSaur.)
Puntamotz (B-d), corzuelo, residuo
de trigo que sale de la criba : criblures?
risidu de bli qui sort du crible.
PuntSatu (BN-am , L-ain ) , pagar de
mala gana , payer de mauvaise qrice. Se-
meak Sahu, aitak puntSa (BN), el hijo gasta
y el padre paga , le fits dtpense et le pere
page. Aita edbrki puntSatzen du (L-ain),
Dien le gasta los cuartos A su padre , il
fait danser les 4cus de son pere.
PuntSoi ( AN ) , punzon , palito que se
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PUNTSU — PURTSA
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atraviesa en la lanza del carro para
impedir que los bueyes, rehuyendo la
carga , se arrimen el uno del otro : petit
bdton qui traverse le timon de la cnar-
rette, et qui empiche les bceufs, en e$qui-
vant la charge, de s'accoter I'un contre
Vautre. (?)
Puntsii : 1° (Sc), lezna, punz6n :
alene, poincon. — 2° (S), puntal, itai.
— 3° (S, Irib.), ofensa, offense. Phuntsu
egon : arrugar el cefio , apartarse llevado
de la ira : faire la morgue, se tenir a
Vtcart, par colere. (Oih. ms.)
PuntSun, el que esta. de hocicos,
enfurrunado : ooudeur, qui boude.
(Duv. ms.)
PuntSundu, ponerse de hocicos, bon-
der. (Duv. ms.)
PuntSunkeria, rabieta, bouderie.
(Duv. ms.)
Puniu : 1° (R), Var. de puntSun. — -
2° ( AN - b ) , pulla , indirecta : brocard ,
raillerie piquante. — 3° (AN-b), cierto
juego de naipes, certain jeu de cartes.
Puntuka (AN-b), dirigiendo pullas,
echando indirectas : brocardant, piquant
par des railleries.
Puntzatu ( BN , S ) , ensoberbecerse ,
s'enorgueillir.
Puntzet : 1° (B-m-t3), punz6n, poin-
con. (?) Abarka-puntzbt (B-tS), punzon con
que se horada el cuero destmado a hacer
abarcas : alene, poincon avec lequel on
perce le cuir servant & faire les brogues.
— 2°(B-i), bayoneta, baionnette. —
3° (B, G), estoque, esloc.
PUNTZIKA (AN),pua,pom*e. Pbka-
TUZ BBTBRIK DAUDKNAK , SAGARROIA ARAN-
TZAZ, PUNTZIKAZ, ETA LARRAPOAK POZOIBZ
bkzala : los que estan llenos de pecados,
como de espinas 6 puas el erizo y de
veneno los sapos : ceux qui sont cousus
de ptchis, comme les hirissons d'ipines
et de piquants, et comme Us crapauds de
venin. (Liz. 144-36.)
Puntzoi : 1° (B-ar-mung-t3), veneno,
venin. — 2° (BN-haz) , puntzoi (R), sos-
t£n de hierro para reforzar las columnas
viejas, sou tie n de fer servant a renforcer
les vieilles colonnes. (??)
Puntzoin (BN, L-ain), puntal, Mai.
Puntzoindadura , apuntalamiento ,
action d'&layer. (Duv. ms.)
Puntzoindatu , apuntalar, 4tayer.
(Duv. ms.)
Puntzoineria, conjunto de puntales,
assemblage d'Hancons. (Duv. ms.)
Ponuzuzi (B), una de clase de uva,
de racimos ralos y muy dulce : vartiti
de raisin tres doux, h grappillons clair-
sem4s.
PUPA (AN-b), latido del corazon , bat-
tement du cceur. Pupaka ari zait biotza,
mi corazon esta latiendo , mon cceur bat.
Pupera (B-a-m-o-ofi-ub), quejum-
broso , pleurnicheur.
Puperati, puperatsu (B-ofi-urr), im-
pertinente, quejumbroso : impertinent,
rechigneur.
PUPU : !• ( AN, B, G), dolor : dou-
leur, bobo. (Voc.puer.)= En AN, albi-
nos por pupu entienden el dolor exterior
y el interior expresan con la pa la bra
papu. En AN, quelques-uns expriment la
douleur exUrieure par pupu, et Vinti-
rieure par le mot papu. — 2° (R-bid),
pulgas y piojos, puces et poux. (Voc.
puer.)
Pupulakatu, pupulukatu (R), lle-
narse completamente , se dice de un
arbol : se surcharger de fruits, en par-
lant d'un arbre.
PUPULARDA (Gc), chaquetilla de
los ninos infantes, brassiere des petits
en f ants.
Purdi (AN-b, BN-ald), trasero : stent,
derriere. Var. de ipurdi.
Purdiko (AN-b), culada, golpe en el
trasero, coup dans le derriere.
Purdi -konkor ( AN-b ) , coxis , bueso
inferior de la columna vertebral : coccyx,
os infirieur de la colonne vertebrate.
Purdi-mazel (AN-b), nalga , fesse.
Phurdunpatu ( BN , Sal. ) , agitar un
liquido 6 un cuerpo elastico, remuer un
liquide ou un corps 4lastique.
PURESA (AN -elk), tijera, ciseaux.
AlZPA BATEK ZBUKAN BRROKA EDO LINAIA,
BERTZEAK IRUITBN ZUBN ETA BBRTZBAK BPA-
KITBN PURESaK EDO GURAIZBAKIN I Una de
las hermanas tenia la rueca , otra hilaba
y la otra cortaba con las tijeras: unedes
sceurs lenail la quenouille, une autre
filait, et une troisieme coupait avec des
ciseaux. (Liz. 34-7.)
Purgatze (S, Alth.), tartago, Spurge.
(Bot.)(??) r %
PURIKATU (L-ain), cocer con exceso
las legumbres, hasta hacer de ellas una
pasta y que pierdan su buen gusto :
faire cuire excessivement les Ugumes, au
point au'ils ne forment plus qu'une
mar me lade et qu its aient perdu leur
saveur. Falsua purikatua (BN-ist), falso
hasta dejarlo de sobra, faux comme un
jeton.
. PURltO (AN, Araq.), bo tana, tarugo
con que se cierran los agujeritos de
las cuoas : bondon, bouchon de bois des
fut allies.
Pumas (BN-am, Sc),chinche, punaise.
Purnauzka (S), retozando, brin-
cando : foUtrant, cabriolant. (Gontr. de
IPURftAUZKA.)
PURPUlLA: I* (BN), lagrima, larme.
Anhitz nigar-purpuiIa isuri zubn, de-
rramd muchas Mgrimas, il versa d'abon-
dantes larmes. (Ax. l«-439-13.) —2° (BN-
s), granos de la leche que se corta,
grumeaux du lait tourn4. — 3° ( AN-b ) ,
penacho, houppe.
Purpur (AN-b, BN-ald) , onomat. que
designs la profusi6n en el derrame de
granos, gasto de dinero : onomat. qui
de'signe la profusion dans le versement
des grains, le gaspillage d* argent.
Purpuratu (BN-haz), multiplicarse
por la reproduccidn : foisonner, se mul-
tiplier. AURTBN SlPAK, GISOa BZ BMANIK,
purpuratu dira ur huntan : este afio, no
habiendo echado cal, se han multipli-
cado mucho las bermejuelas : cette ann4e
les goujons foisonnent dans ce cours
d'eau, parce qu'on n'y a pas jeU de
chaux. Var. de korporatu.
Purpurikatu (L-ain), Uenarse com-
pletamente de fruta un drool : fruiter,
enparlant d'un arbre.
Purpurka (R-uzU, juego de ninos, a
deslizarse por un piano inclinado : jeu
d'enfants, qui consiste a se laisser glisser
sur un plan incline'.
PURPUSETA (AN-b), borla, cachi-
rulo : gland, pompon.
PURRA (AN-b-lez, BN-s, Gc, R, S),
voz con que se llama a las gallinas , mot
avec lequel on appelle les poules. Purra-
purra (Gc, L-ain, R), onomat. de derramar
en abundancia, onomat. de V action de
r4pandre en abondance.
Purraka (G-and, R-uzt), (sembrar) a
pulso, (semer) A la voUe.
Purrakatu (AN) , rendirse de cansan-
cio, s'treinter de fatigue. Biak, nekatu eta
PURRAKATURIK , ETZlSlK ZBUDELA LURRBAN I
los dos, cansados y rendidos, estando
tumbadosen tierra : les deux , fatigue's et
rendus, gisaientsur la terre. (Liz. 170-36.)
Purran (AN-lez, B-m, G), (sembrar) a
pulso, (semer) a la voUe.
Purrilo (BN-baig), gobio, un pescado
de ria, de cabeza grand e : chabot, pois-
son de riviere , a Ute volumineuse.
PURRIN (L-get,...), hedor, odeur
fHide. (D. fr. purinl.)
PURRINTA (R-uzt), chasquido 6
zumbido de una piedra, palo, Utigo :
claquement ou sifflement d'une pierre
que Von lance, d'un bdton, d'un fouet.
Purru (BN-gar), pollino, inon. Asto-
purru (BN-gar) , borrico de leche , bour-
riquet A la mamelle.
Purruka (AN-b), migaja, miette.
Purrukatu: 1° (Sc), golpear: cogner,
donner des coups. — 2° (AN-b) , reducir
a migas, tmietter.
Purruika : 1° (AN-b, L-sar), residuos,
debris. — 2° (L-get, ...), borra de liqui-
dos, especialmente del cafe : marc des
liyuides, sp4cialement du caf6. — 3° (L),
migaja, miette. Jendb-purruskak, el popu-
lacho, la populace. (Duv. ms.)
PURRUST : i* (AN-lez, Be, Gc), mofa :
riste, moquerie. — 2° (AN, BN, L, S),
onomat. del derrame, p. ej. de gra-
nos : onomat. du versement, p. ex. des
grains. Purrustan erin (AN), sembrar a
pulsos , semer a la volte.
Purrustada : 1° (B, G), mofa, refun-
fufto : riste, grognement. Purrustaoan
fBc, G), refunfufiando , grommelant. —
2° (BN, L, S), porci6n, grupo : portion,
groupe. Haur- purrustada bat etSean,
una porcidn de chiquillos en la casa,
une bande de gamins a la maison.
Purrustaka : 1<> (AN, B, G, L), refun-
funando, groqnant. — 2° (AN, BN, G, L,
S), en abundancia, abondamment. Eu-
ria purrustaka ari da (G-and), Uueve 4
cantaros, il pleut a torrents. — 3° (Lc),
a borbotones, a gros bouillons.
Purrust egin (AN, B, G), mofarse,
railler.
PURRUSTlLA (B-l), burbuja, bulle
d*air.
PURRUT : I* (AN-b, B), pedo : pet,
vent. — 2° (B-m), burla, raillerie.
Purruta (BN), codorniz, caille.
Purrutu (AN, G, Araq.), aporrear,
rosser.
Purrutzale (BN-s), cascarrabias, per-
sona irascible : grincheux, personne
irascible.
Purruztu (BN-s), enfadarse, irritarse:
se flicker, s'irriter.
PURTALAHARA (BN-haz], purtl-
Iahara (BN-am), en abunaancia, A
mares : abondamment, a flots. Nigarrak
PURTALAHARA HELDU ZAIZKON, SUS lagri-
mas corrian A mares, ses larmes coulaient
a flots.
PURTSA (AN), tijeras, ciseaux. Pun-
t3a batbkin ebakj zubn bbre buruko bilo
edbrra, con unas tijeras cort6 la her-
mosa ca bell era de su cabeza, il coupa
avec des ciseaux la belle chevelure de sa
tHe. (Liz. 356-19.) Var. de pureSa.
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184
PURTSILERIA — PUTA
Purttileria (AN-b, BN-ald, L-ain),
merceria, mercancias menudas y de poco
valor : pacotille, menues merchandises de
peu de valeur.
PurtSilero, comerciante al por me-
nor, ambulante, petit marchand Uala-
gisle de menue mercerie. (Duv. ms,)
PHURTZIKA (BN, Sal.) : 1° indi-
viduo despreciable , individu mSprisable.
— 2° lo que esta en desorden , lo que
excita el asco : ce qui est en disordre, ce
qui provoque le dtgoflt.
Purtzikaldi, acci6n de embrollar,
arrumacos 6 manoseos: action de far-
fouiller, agacerie par attouchements.
(Duv. ms.)
Phurtzikatu (BN, Sal.) : 1© poner en
desorden los vestidos, mettre les vile-
ments en disordre. 2° tener toca-
mientos lascivos, avoir des attouchements
lascifs.
Purtzikatzaile , el que embrolla, el
que hace zalamerias con las manos :
celui qui farfouille, celui qui fait des
agaceries avec les mains. (Duv.)
PURTZIL (AN-b-lez, Gc), phurtzil
(BN-ald, L), diminuto, despreciable :
menu, difectueux. Umb puhtziLak, chi-
cuelos, gamins. Gizon purtzilak (AN),
hombrecillos, hommelets.
Purtzupilatu (Duv.) : 1° restregar,
froisser entre les mains. — 2° desorde-
nar objetos, mettre les effets sens dessus
dessous.
P©Rtt (S). por lo menos, au moins.
— 2° (BN-am), hebra de hilo, aiguilUe
de fit. — 3° Phurti (S), de ninguna ma-
nera, en aucune facon. = Equivale al
adverbio frances « point ». // tquivaut a
Vadverbe francais « point ». Bbstbrbn
BOITBKOETZAZ EZTEZAZULA BAR EZAGUTZERIK,
BTA JENTB HANDIENBTZAZ PhOrO BZTOzOlA
arrankurarjk : no os ocupeis de asuntos
agenos y no os inquieteis de cosas que
conciernen a los 6uperiores : ne vous occu-
pez point des affaires d f autrui, et ne vous
embarrassez point dans ce qui regarde
les suptrieurs. (Imit. 58-J9.J
Purube (G?, Izt. Cond.) y casa sola-
riega , maison paternelle.
Purubetar (G ?, Izt. Cond.) t solariego,
patrimoine.
Purupilkatu, amontonar cosas, como
la ropa, sin orden y haciendo un lio :
bouchonner , amasser des choses, comme
des vitements en disordre. (Duv.)
Purutu (L-bard), enmohecer, moisir.
PurzkUeria (AN-b, BN-s), Var. de
purtSilbria.
Pusada (BN-s), busada, porci6n de
lino, lana 6 estambre, que, ya hilada,
cabe en el huso : fusie, quantity de Un,
de laine ou de chanvre, qui, d£ja fiUe,
se trouve sur le fuseau.
Pusaka (AN-b), Var. de phusakoka.
(D. fr. pousserl.)
Phusakoka (S), empujandose, a em-
pellones , se poussant. Lehenik intzirika,
Gbro phusakoka, obro berriz kitzika,
azkenbkotz JOKA : primero chillando,
luego a empellones, y despu£s azuzando,
finalmente dandose golpes : premiere-
ment criant, ensuite se poussant, et apres
s'excitant, finalement se frappant.(Ziber.
84-20.)
Pusatu (AN-b), empujar, pousser. (?)
PuSatu (S, Oih. Vbc), insultar, mal-
tratar de palabra : insulter, maltraiter en
paroles.
Pusiga (B, Per. Ab. 87-13), vejiga,
vessie. (??)
PuSiga (B, Micol.) : 1° vejiga, vessie.
(??) — 2° enredador, tracassier.
PuSika (B-1-m-ond), Var. de puSiga
(1°). (ft)
PUSILA (B-ar-mond), burbujas en el
agua, bulles sur Veau.
PUSlLU (B-berg-ofi), ampollas do la
piel, ampoules de la peau.
PUSlNA (L-ain), palo el mas pe-
quefto con que se remueve la piedra en
la calera , le plus petit b&ton avec lequel
on remue la pierre dans le four a chaux.
PUSKA (AN, B, BN-s, G, R) , phuaka
(BN, L): 1° pedazo, morceau. Bortz
GARAOAR OGIETARIK HONDARTU ZIREN PHUS-
kez, bethb ZITUZTEN HAMABI SASKI , GUZIEK
jan-ondoan : y Uenaron doce canastos
de pedazos de los cinco panes de cebada,
que sobraron a los que habian comido :
et its remplirent douze corbeilles des
morceaux qui Haient rested des cinq pains
d'orge, apres qu'ils eurent mange*. (Har.
Joan, vi-13.) Puskaka-puskaka egiten da
zatia (B, m*-Ot5j, poco a poco (a peda-
citos) se hace el pedazo, peu a peu (a
petits morceaux) on fait le morceau.
Puska dario, le cuelgan harapos, il lui
pend des loques. (Duv. ms.) — 2° (AN-
b, B-m, G, L), objetos, enseres : objets,
effets. Eraman zuten hura, haren emazte
ta harbn puskak , llevaron a 61 , a su mu-
jer y pertenencias : Us le reconduisirent ,
lui et sa femme, et tout ce qui leur appar-
tenait. (Duv. Gen. xn-20.) — 3° (c, ...),
momento, moment. ItSaran bear deus-
tazu puska baten, debe usted aguar-
darme un momento, vous devez m'at-
tendre un moment. (Per. Ab. 67-41.) —
4° ( AN-b ) , sobresueldo que consiste en
ropa y calzado, vitement et chaussure que
Von aonne en sus de la paye. — 5° ( AN-
b), arreo de novios, manage de jeunes
marUs. — 6° (AN-b), alimentos que se
dan a los jovenes que por carnaval dan
serenata de casa en casa ; y tambien los
trozos y morcillas que se cambian entre
parientes y amigos al ma tar el cerdo :
denries que Von off re aux jeunes gens
qui pour carnaval vont de maison en mai-
son donner une strinade , et 4galement
les morceaux de viande et les boudins que
Von ichange entre parents el amis lors-
qu'on tue un pore. — 7° (AN-b), objetos
consistentes en cera y alimentos que se
daban antiguamente como estipendio de
misas y se dan hoy por los funerales,
objets consistant en cire et en aliments
que Von donnait anciennement comme
ho nor air es des messes et que Von donne
encore pour les enter rements.
PuSka (c,...), Dimin. de puska: peda-
cito , parcela : petit morceau , parcelle.
Puakakatu (BN-am-s, R,S), que-
brarse, despedazarse los objetos : se bri-
ser, tomber en morceaux, en parlant des
objets. = Segun Duvoisin , es frecuenta-
tivo de puskatu. D 1 apres Duvoisin, e'est
un frtquentatif de puskatu.
Puskaketari, recadista, el encargado
de las comisiones sea de la ciudad al
campo 6 del campo a la ciudad : commis-
sionaire, celui qui est charge* des com-
missions soit de la ville a la campagne,
soit de la campagne a la ville. (Duv.
ms.)
PuSka-legor (G), fritada, friture.
Puskantza ( AN-b ) , residuos de tela
y de otros objetos : retaillons, rdsidus de
toile et d'autres objets.
PuSkalo (AN , BN , L) , doble diminu-
tivo de puska, « parcela, pedacito muy
menudo : » double diminutif de puska ,
« parcelle, morceau tres menu. »
Puskatu: 1° (AN-b, BN-s, ..., G, L,
R), quebrarse, despedazarse los objetos :
se bri&er, se casser, en parlant des objets.
— 2° (AN, BN, G, L, R), quebrar, des-
pedazar : casser, morceler. — 3° ( B-ofi ?),
parir, accoucher. Puskatu da, ha dado
a luz, elle est accouchie. (F. Seg.)
Puskatzaile (L), puskatzale (AN-b),
el que despedaza : casseur, briseur.
Puaketa (B-esk-m-ofl, G), casco,
pedazo : tranche, morceau.
Pusklia - muskila ( BN - aid - ist ) ,
pasatiempo , trabajillos de poquisima
importancia : bricoles , passe-temps , petits
travaux sans importance. Lan puskila-
MUSKILA BATZU EGITEN TU , Se OCUpa en
trabajillos de pasatiempo, il s'occupe a
des passe- temps.
PUSLA (B-l-m, G-aya), ampollas de
la piel, ampoules de la peau. Auts one-
GAZ EGITEN DAN ENPLASTOAK ERRETAN DAU
TA ATERATBN DITU PUSLAK , el emplastO
que se hace con este polvo quema y
levanta ampollas, Vempl&tre qui se fait
avec cette poudre brule et fait lever des
ampoules. (Dial. bas. 17-10.)
Puslo (G-iz-ori-us), Var. de pusla.
Puspulo : 1° (B-m-ond), burbuja,
bulle. Irak i ten asten bada edo puspulo-
tSuak botaten, karea daukala ezagun
da : si empieza a hervir 6 echar ampolli-
tas, es sefial de que contiene cal : si le
vinaigre commence a bouillir ou a jeter
des bulles, e'est signe que la marne con-
tient de la chaux. (DM. bas. 51-13.) —
2° (B-ond), am poll a de la piel, pustule
de la peau.
Puspuska (R-uzt), cuchicheando, ha-
blando en voz muy baja : chuchotant,
parlant a voix basse.
PUSTA (R-uzt), Have de la fuente,
robinet ou pissote d'une fonlaine.
Pusta-musta (L-get), Var. de pus-
KILA-MUSKILA.
Pustarri, puStarri (AN-oy, G-ber-
don-etS), canica, bille.
Phustel, podrido, pourri. (D'Urt.
Gram. 10.) Var. de ustel. = Dice phus-
tella , tal vez por errata. // d it phustb-
lla, probablement par erreur.
PUSTlLA : lo (B-a-1-m-mu-o), bur-
buja, bulle. — 2° (AN, G-aya-bid-etS ) ,
escremento : fiente, excrement. Asto-
pustiLa, ex c rem en to de burro, excrement
d'&ne.
PhuSulatu (BN, Sal.), trabar, entra-
ver.
PUSULU (BN-gar-s), phuSulu (BN-
am, Sal.), obstaculo, traba : obstacle,
entrave. PuSuluan zira, esta usted ha-
ciendo estorbo, vous faites obstacle.
PUTA (c), puta, ramera : putain, pros-
titute. = Astarloa sostiene que es pala-
bra originaria del vascuence. Astarloa
soutient que ce lerme vient du basque.
PUTA-SEMBA, ON BADA, BBNTURAZ,' GAISTO
bada, sorkuraz : el hijo de ramera, si es
bueno, lo es por fortuna; si es malo,
por nacimiento : le fits de putain, s'il est
bon, c*est par aventure; s'il est mauvais,
e'est par nature. (Oih. Prov. 399.) Bbre-
HALA LEHENBIZIKO L1SKARREAN PUTA -SEME
deitzen dutb, en seguida en la primera
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PUTANERO — PUZGO
185
rifia le Hainan hijo de ramera , ensuite a
la premiere dispute on V appelle fits de
putain. (Ax. 3«-179-13.) ;, Gaizki usatu
BEAR AL ZUTEN CURE ARREBAZ, PUT A RATBZ
rbzala ? i pues qu6 debieron abuser de
nuestra hermana, como de una ramera?
devaient-ils abuser ainsi de notre sceur
comme d'une prostitute ? (Ur. Gen, xxxiv-
31.) %<* -r-
Putanero (G), putanero (AN-ond),
un pez, caballa?: un poisson, m*que-
reau ?.
PUTAR (BN, Sal.), coces de gan*do
caballar y asnal, ruades de bit** cheva-
lines et asines.
Putarka (BN-am-gar-s), a coces, a
ruades.
Putazale, putanero, putassier. Ezta
ISRAELGO ALABETAN PUTARIK IZANBN , EZ
ETA PUTAZALERIK ISRAELGO SBMBETAN ! nO
habra ramera entre las hijas de Israel,
ni fornicador entre los hijos de Israel :
il n'y aura point de prostitute parmi les
filles d' Israel, et il n'y aura point de for-
nicateur parmi les fils d'lsratt. (Duv.
Deut. xxni-17.)
PUTIKO : t° (BN-haz), gallardo,grai/-
lard. |i Zer putikoa !1 || qu£ gallardo !I
quel gaillard 11 — 2° (AN-b), peje,
astuto : rus4, astucieux.
PUTIN ^BN-ald, L-ain), coz que da
el caballo impaciente contra la tierra,
piaffement du cheval. = Familiarmente
se dice tambien de los gestos que hace la
persona impaciente. Se dit aussi familie-
ment des gestes d'une personne impa-
tiente.
PUTlftA (Sc), voz con que se llama
a las gallinas, mot avec lequel on appelle
les poules.
Putingoka (BN-haz), brincando, se
dice de los animales : bondissant, piaf-
fant, en parlant des animaux. Zaldia
putingoka joan da, el caballo ha ido
brincando , le cheval est parti en bondis-
sant.
Putinka (BN-ald, L-ain), piafando
de impaciencia, piaffant d* impatience.
Putinka ari da zaldi hezgaitz hori ( BN-
ald), ese caballo inddmito piafa de
impaciencia, ce cheval indompU piaffe
d'impatience.
Putinka harl (BN, L), piafar, piaf-
fer.
Putinkari (BN, L), (el caballo) viva-
racho, (le cheval) fringant. = Fami-
liarmente se dice tambien del hombre.
Se dit aussi familierement en parlant
de Vhomme.
PUTRUS, vil, despreciable : vil, m4~
prisable. (Duv. ms.)
Putruska: 1° ( BN-gar-ist-s , L), so-
bras , restos de comida 6 de otros obje-
tos : restes, ce qui reste de la nourriture
ou d'autres objels. Var. de pet re ska. —
2° (BNc), vil, termino de desprecio,
hablando de las personas y de las cosas
mal arregladas y desordenadas : vil,
minable, en parlant des personnes el des
choses mal arrangies et dtsordonne'es.
Zapeta putruska batzu, unos zapatos de
mala calidad , souliers de mauvaise qua-
lite 4 . ZER-* ERE BAITZEN PUTRUSKARIK ETA
TZARRIK, hekiek izan ziren Sahutuak ,
todo lo que hubo vil y no bueno esto
destruyeron , Us dHruisirent tout ce qui
se trouva de vil et de miprisable. (Duv.
I Reg. xv-9.)
Putruskakeria , ropavejeria , toda
T. II.
clase de desechos : friperie, toute esp&ce
de choses mises au rebut. (Duv. ms,)
Putruskatu, desordenar los objetos ,
mettre les objets en dtsordre. (Duv. ms.)
Putrustu, hacer 6 hacerse vil : deuenir
ou rendre vil, m4prisable. (Duv. ms.)
PUTSA (AN, B-ar-el-o, G), cuajada,
cailU. PutSeak ogi baga ipurdira dau
Pidba, la cuajada sin pan se encamina al
c..., le cailU sans pain s'achemine au
e... (Refranes, 248.) = El original, indu-
dablemente por errata, dice ipirdi. L'ori-
ginal porte, assure*ment par erreur,
IPIRDI.
PUTSADERA (AN-lez-oy), boche,
hoyuelo : poquette, fossette.
Put9atu (5), despreciar, mtpriser. (?)
(V. Phuztatu.)
PUTSE (BN-s), voz con que llaman
al burro, mot avec lequel on appelle le
baudet.
PutSi (B-l), exhausto de dinero, a
court d'argent. PutSi-putSi egin (B-l),
desbolsarle a uno en el juego, mettre
quelqu'un a sec au jeu.
PutSikatu (AN-b), hacerse goloso
(las ovejas y ternero) : devenir gourmand,
en parlant des brebis et des veaux.
Putfilko : 4° (BN-s), voz con que se
llama al pollino, mot avec lequel on
appelle V&non. Dimin. de putSe. —
2° (AN-b), oveja y aun ternero que sigue
a las personas , brebis et aussi veau qui
court apres les gens pour manger des
gourmandises.
PUTSlN, putfiino (B-m), horquilla
de hierro 6 de madera que se em plea
para cargar heno 6 ar?oma en los carros ,
fourche de fer ou de Lois qui sert a char-
ger du foin ou des ajoncs dans les char-
retles.
PutSitu (B-l), desbancarse, perder en
el juego cuanto dinero llevaba : se d£ca-
ver, perdre tout Vargent que Von avail
sur soi. Dimin. de putzitu (2°).
PUTTJTS (AN-b) , huron, furet.
PUTZ : 1° (c, ...), soplo, souffle. Putzak
PITZEN DU BELA ETA BAI HILTZEN ERE, el
soplo enciende la vela y tambien la
apaga, en soufflanl on allume la chan-
delle et on VHeint aussi. (Oih. Prov. 401.)
— 2° ( B-l-m ) , murria , terquedad : enU-
tement, obstination. — 3° (Be), orgu-
lloso, orgueilleux. Putzak artu (Be), en-
soberbecerse , s'enorgueillir. — 4° (AN-
b, BN-ald-s, G, L, R), cuesco, pedo
sin ruido : vesse, pet sans bruit. Aizez
IZORRA ZEDINA PUTZEZ ERDI ZEDIN : la que
se embaraz6 de viento, di6 a luz cuescos :
celle qui s'engrossa de vent, accoucha de
vesses. (Oih. Prov. 542.)
Putzaiki, aventadera, aire ou Von
vanne le grain. (Lar. Supl. Z>. T.)
Putzak emon (Be), inciter, dar alas :
exciter, stimuler. i Ostuteko putzak
EMON ? £ GURAKO ZENDUKE ZEUK ET§EKO
ZEURB OTSElftAK EGIN DAGIZUN ORRELANGO-
rik? ^incitar a robar? ^Querria us ted que
el criado de casa le hiciese otro tan to?
exciter a voter? Voudriez-vous que le
domestique de la maison vous en ftt
autanl? (Per. Ab. 71-10.)
Putzantio (BN-ald), vano, orgulloso :
vain, orgueilleux.
Putzar (AN-lez), hierba de arroyo,
plante aquatique.
Pntz egin : 1° (c, ...), soplar, souffler.
— 2° (AN, BN, G, L, R), peer, echar
cuescos : pUer, licher un vent.
PUTZIKA (AN-b), pedacito despren-
dido, ora se trate de comestibles, 6 de
costra de cicatrices 6 de otro objeto : petit
morceau, qu'il tfagisse de comestibles, de
crodtes de cicatrices ou d'autres objets.
Putzikaka jan , comer a pedacitos ipigno-
cher, manger par petits morceaux. Putzi-
kaka zauria bbrritu : renovar la Uaga,
quitando a pedacitos la cicatriz : raviver
laplaie, en enlevant la cicatrice par frag-
ments.
Putzitu : 1° (B-d-l-m), inflarse : s'en-
fler, s'enorgueillir. — 2° (B-o), desbol-
sarse uno al juego : se deleaver, perdre
tout son argent au jeu.
Putzontzi : 1° (R-uzt), pedorrero,
DHeur. — 2° (B, /rw-OtS, L-ain), orgu-
lloso, orgueilleux.
Putzorrotu (B-ofi), hincharse mucho,
s'enfler beau coup.
Putzu: 1° (AN, G), pozo, puits. (??)
Putzu-putzu egin (AN-arak) : calarse,
mojarse corapletamente : se tremper, se
mouiller jusqu'aux os. — 2° (AN, BN, L,
R, S), poza 6 noria en los huertos, puits
ou noria dans les jardins. (D. lat. pu-
teuml.)
Putzuka: 1° (BN-am, R-uzt), abota-
gado , inflado : boufp d f importance , en fie
d'orgueil. — 2o ( BN-ald), poza, charco :
fosse, flatjue d'eau. — 3° (BN?, L?),ma-
nojo , poignie. Lasto- putzuka (BN, L),
tap6n de paja, lit. : bouchon de paille. =
Se usa en estilo familiar para designar
las mujeres pequefias y rechonchas. Ce
mot est usiti familierement, pour desi-
gner les femmes petites et grassouillettes.
Toki batzubtan, thorratzen dituzte biz-
karrean eta sahetsetan lasto - putzuka
BATBKiN : en algunos parajes, les acari-
cian en la e spa Ida y en los cos tad os con
un manojo de paja : dans quelques en-
droits, on leur caresse le dos et les flancs
avec un bouchon de paille. (Duv. Labor.
HI -26.) — 4° (BN-ald), vediia que se
forma en el lino, en la lana, en los pelos :
molton de Un, de laine, de cheveux.
Putzukatu (R-uzt), putzukatu (BN-
am) , abotagarse , inflarse : s'enorgueillir,
s'enfler.
Putzulo (AN-lez-oy, G-bet), Contr.
de putzu-zulo.
Putzuntzi (AN-b) , pedorrero, piteur.
Puntzuntzi , ire ondoan eztiagoken i pe-
dorrero, a tu lado no se puede estar :
ptteur, impossible de rester pres de
toi.
PUTZUPADA (AN), cangil6n de
noria, godet de noria. Eman digu Jaun-
GOIKOAK BSKURA PUTZUPADA EDO BATZATO-
rea eta soka, Dios nos ha dado a la
mano el can^il6n y la cuerda, Dieu nous
a mis en main le godet et la corde. ( Liz.
154-3.)
Putzur, agua de pozo, eau de puits.
(Duv. ms.)
Putzu-zulo fc, ...), agujero del pozo,
trou ou gueule au puits.
Puhuilu (S, Alth.), hinojo, fenouil.
(Bot.)
Puhura (S. P.), puhure (S, Alth.),
muerdago, gui. (Bot.)
Puzgo (B-rau), hinchaz6n, enflure.
AusitutSuago daukazu gaur matraiLea :
atzo bildurtu zbikean bat j ain zeuk an
puzgo andia ! hoy teneis algo m&s redu-
cido el carrillo ; ayer podria uno temer,
I tan grande hinchaz6n tenlais ! votre
joue est aujourd'hui quelque peu rtduite;
24
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186
PUZGOTU — PUZTU
hier on pouvait craindre une fluxion,
vou$ aviez une telle enflure I
Puzgotu (B-mu), hincharse, #'en-
fler.
Puzinkoka (BN), Var. de puzkon-
daka(1 , 2°).
Puzka: 1° (c, ...), soplando, souffUnt.
— 2© (AN, BN, G, L, ...), echando cues-
cos : p4tant f Uchant des vents.
Paikar (AN, BN, G), pedo, pet.
Pnzkarka (AN-b), echando pedos,
pitant.
Puzkarti (G-and|, pedorrero, p4teur.
Packer (AN-b, L) , Var. de puzkar.
Puzkeri (G-don), terquedad, obstina-
tion.
Puzkin (B-a), cola de un vestido,
queue ou traCne (fun vitement.
Puzkondaka : 1° (BN-s), a cacbetes,
k pufietazos , k coups de poing. — 2° (BN-
s) , empujar codeando , iouer des coudes.
Puzkor (B-a-o), hinchado, enfl.4.
Puzkortasun (B-a-g-o), hinchaz6n,
enflure.
Puzkortu (B-a-g-o), hincharse, Veri-
fier.
Puzmin (G-don), terco, canalla : but or,
canaille.
Puzminkerl (G-don), terquedad, opi-
nUtreti.
Phuzta (S), indet. de phuztatu. Adi-
TZBN EZTUAN OAUZA , BZTBZALA PHUZTA EX
nausa : no vilipendies ni hagas mofa de
lo que no entiendes : la chose que tu
n'entends pas, ne la vilipende ni ne €en
gausse. (Oih. Prov. 483.)
Puztan (AN-b), cola, rabo, extremi-
dad : queue, bout, extrimitS. Var. de
BUZTAN.
Puztar (AN-b), coz que dan caballos,
mulos y asnos levantando las dos patas
posteriores : ruade, coup que donnent
les chevaux, les mulets et les ines en
levant les deux pattes de derridre.
Puztarka (AN-b), dando coces :
ruant, donnant des coups de pied.
Puztarkari (AN-b), acoceador, rueur.
Phoztatti (S, Oih. Voc.) t yilipendiar,
deanreciar algo : vilipender, mtpriser et
faire fi de quelque chose.
Puzta (B-l-man,..., G) : 1° hinchar,
inflarse : enfler, s'enfler. Var. de putzitu
(1°). — 2° envanecerse, ensoberbecerse,
s'enorgueillir.
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En la ortografia antigua se valian de esta letra ante los vocales e, i, mediante la vocal muda u, exactamente lo mismo que
en castellano y francos : qubtan por kbtan, « humeando ; » quizqui en vez de kizki, <c garfio. » Lo mismo que otras cuestiones
ortograficas tambien esta se ex pond ra en la Introducci6n.
Dans Vancienne orthographe on utilisait cette lettre devant les voyelles b, i, moyennant la voyelle muette u , ce qui exacte-
ment a lieu en francais el en espagnol: qubtan pour kbtan, « humant; » quizqui au lieu de kizki, « crochet. » De mime que les
autres questions orthographiques , celle-ci sera exposte dans V Introduction,
R
R. D6cimaoctava letra del alfabeto
vasco.
Todos los tratadistas, con una sola
exception de que se hablara mas tarde,
lo han transcnto asi.
Su influencia es insignificante en el
16xico del idioma, al paso que en la aglu-
tinaci6n, que es como su meollo, desem-
pefia un papel importantisimo, corriendo
su action una linea paralela a la de la
vocal b : esta suaviza la uni6n de las con-
sonantes, la consonante r enlaza y eufo-
niza las vocales entre si. Luego se
ex pond ran los casos en que interviene
y aquellos en que, sin que hoy por hoy
se sepa la causa, deja de ejercer su
acci6n.
No inicia palabra alguna ; y son muy
pocas aquellas en que interviene como
letra final : tal vez no Ueguen a treinta ;
v en algunas de ellas, precisamente en
las que mas en uso esta, manifiesta su
poca consistencia.
De ur forman muchos en G uda en
vez de ura, « el agua. » Zur, « madero, »
suena en B-a, ..., como zul. Papbr, que
recuerda el papyrus, cede su puesto a
papel en B-mu. Nor, « quiln, » y zbr,
« qu£, » son no y zb en la declination
bizkaina ante una consonante cualquiera :
— nogaz, « con qui6n; » nooana, « a
quten ; » nok , « por qui6n ; nona , « de
qui6n ; » zbtan , « en que* ; » zbtarako ,
« para qu6 ; » zbtatik , « de que* , » — y
en B-a-mu hasta ante las vocales b, i,
como en nobna, noina, « de qui&u »
Como elemento ideol6gico sustituve al
agente de primera persona de conjuga-
ci6n -d en R-uzt. Bonaparte la considers
como una d especial, intermedia entre
d y r : bztakir, « yo no lo se* ; » ikusi dur,
« yo lo he visto ; » eztokbr kori brran ,
« no puedo decir eso. »
A excepci6n de los Roncaleses (R-uzt),
3ue pronuncian claramente la r suave
e bztur, bgin dur, bztakir, etc., en los
demas dialectos la r final suena como si
fuera fuerte 6 vibrante, por lo m£nos
cuando le sigue palabra que empieza en
consonante. Lo mismo suena ur gogo-
rra, « agua dura, » que urr gogorra,
« avellana dura. » En ur bderra y urr
bdbrra se distinguen bien ambos soni-
dos.
Es extrafio que la d de las formas ver-
bales bztakid, dud, bztokbd y de otras
semejantes no hava Uegado por un lado
hasta la l por medio de esta r ( bztakil ,
dul, bztokbl), as! como por otro lado
llega a t, por inconsistencia para servir
de puntal a una palabra : bztakit, dut,
etc. En medio de dicci6n se usa mas la
transformaci6n de d en l que en la inter-
media de r : se oyen mas bblar , blur ,
zilar 6 ziLar, ilar 6 iLar, que bbrar, brur,
zirar , irar, en vez de bbdar , « hierba ; »
edur, « nieve; » zidar, « plata ; » idar,
« arveja. »
Esta transformaci6n de d en r, asi
como al rev£s la de r en d, se usa rau-
cho en ciertas zonas como en B-eib-plaz,
en boca de pescadores de Lekeitio, G-
don,...,etc. : bran, bro, iriki, ikusi
RAu,...etc, en vez de bdan, « beber; »
edo , « 6 ; » idiki , « abrir ; » ikusi dau ,
« lo ha visto ; » y en cambio se oyen ,
aunque m£nos, idu, idargi, uda,..., por
iru, « tres ; » irargi, « luna ; » ura , « el
agua, etc. »
Otra transformaci6n , en que toma
parte como elemento pasivo, se nota en
tas silabas finales ra , re , ri ; especial-
men te de esta ultima. Cuando las pala-
bras asi terminadas se agregan a otras
en composici6n, la vocal se elide y la r
se convierte en l. De gara, « craneo, »
se originan galbar, galondo,...; de
erdbra, « lengua extrafia, » proceden
BRDALBRRI , BRDALDUN , .. . , etc. J de BUS-
kbra, « vascuence, » buskalbrri, bus-
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188
R
KALDUN, BUSKALGAIZTO, etc. GALANDI, OAL-
dun, galots,..., vienen de garb, « cr6-
neo. » AbkletSe, abelongarri, abelgo-
RRi,...,son compuestos de abere. De
apari proceden apalaurre, apalondo,...,
como de bazkari, bazkalaurrb, bazka-
londo,..., y de GOSARI, gosalondo. De
gari, « trigo, » se originan galauts, gal-
BURU, GALONDO, GALORRATZ, etc. De ERI ,
« enfermedad, » provienen elbarri,
BLGORRI y ELGAITZ.
En S, hay una tendencia general 6
suprimir la r entre vocales, vali£ndose
de h en su lugar : ahe por are, auin
por arin, etc. Es probable que esto sea
debido 6 la influencia que en la fon£tica
de este dialecto ejerce la lengua fran-
cesa, siendo de todos conocida la gran
dificultad que tienen muchos Franceses
para pronunciar la r, aun la suave que
aqui se analiza. Tambien en B, por lo
m£nos en algunas zonas como Markina ,
Ondarroa, etc., se observa esta antieuf6-
nicaelisi6ndeR:NAAjuuTEKOGAAporNORA
joateko gara, « a d6nde hemos de ir. »
En AN-elk consideran esta letra , al igual
de n y l, como si fuera resonante, haciendo
3ue por su influencia los explosivos sor-
os k y t se cambien en sonoros : g y o.
ORGO SUAE, ORGO GARRAK ENE ENTRA&AK
brretzen, « quem&ndose mis entrafias
por el fuego de ahl, por la llama de ahi. »
[Liz. Coplac. 7-1.) (Orgo = or + &<>•)
Ordik (por or -|- tie), « desde ahi. »
Berla jautsi ordik , « baja de ahi ense-
guida. » (Liz. Coplac. 46-3.)
USO DE LA R EUf6N!CA
1° (AN, B, G), con el articulo a, ak,
cuanao este se agrega & un numeral (ter-
minado en vocal, naturalmente) : irurak,
« las tres ; » laurak, » las cuatro; »
sbirak, « las seis... » Hay dos numerates,
bi y bbderatzi, que no la reciben. Se dice
biak, « las dos ; » amabiae, « las doce ; »
bedbratziak, « las nueve, » y no birak,
amabirak, BEDERATziRAK. jl SerA porque
estos numerales est£n modificados, siendo
bi contracci6n de bida (AN), biga (AN,
BN, L), y bbderatzi variante del suletino
bederatzO ?
Cuando el articulo se usa con los
numerales como si fueran sustantivos,
lo cual sucede en el juego de naipes, la
euf6nica r no interviene : bia, « el dos; »
irua, « el tres; » laua, « el cuatro,..., »
y aun iruak, « los treses ; » lauak, « los
cuatros, » etc. En algunos dialectos
como AN-b, BN, L, R y S, aun en el pri-
mer caso se rechazan los buenos oficios
de la r : zazpiak, lauak, sbiak, equipa-
rando en esto los numerales A todos los
nombres.
2° ( c ) , con el sufljo directivo -a y sus
compuestos -antz , -antza , -antS , -atz ;
-ADlRO, -AQlflO, -AlffO, -ANO J -AKO J -ARTE J
-at, -atu : btSbra, « k casa ; » urira, « al
pueblo; » etSerantz, « hacia casa; »
etSeragiAo , « hasta casa ; » etSerako ,
« para casa ; » bgunerarte , « hasta el
dia ; » btSbrat, « 6 casa ; » btSbratu, « con-
ducir a casa. » (Con nombres propios
de tiempo como atzo, btzi, ..., no se usa
la r eufonica : atzoartb, « hasta ayer ; »
etziarte, « hasta pasado mafiana. ») Es
tan frecuente el uso de esta eufonia con
el directivo -a que muchos, los m6s,
tienen por sufljo directivo no -a, sino
-RA, y dicen Burgosera e* Irunera por
Burgosa 6 Iruna : « 6 Burgos , 6 Irun. »
En las zonas que se distinguen por el
empleo de contracciones violentas, como
B-m-otS,..., corrientemente se suprime
la r euf6nica : btSaa dub (B-m), bt3ia
doyb (B-otS), por etSera doa, « va 6
casa. »
Ningun otro sufijo oue empieza en -a,
como se ver£ m£s tarae, ad mite la suave
ingerencia de la r.
3° (c) , con los posesivos -e , -en y sus
derivaaos destinativos -etzat , -entzat :
nire gatza , « mi sal ; » aitaren bizarra ,
« la barba del padre ; » nirbtzat, « para
ml; » aitarentzat, « para el padre. » En
estos casos hay, hablando en rigor,
redundancia de letra s euf6nicas ; pues
dicho estA en su lugar, y parece que
tambien demostrado, que el posesivo es
-n y no -en, el destinativo -ntzat y no
-entzat, debiendo pues, en rigor, de-
cirse : aitantzat, aitan bizarra.
4° (BN, R, S), con la misma particula
-en cuando es sufijo de futuro : ikusirbn
dugu, « lo hemos de ver. »
5° (AN, B, G) , con la misma particula
en el modismo -en bat : sembrbn bat (AN,
B, G), « algun hijo; » tSorirbn batzuk
(B), tSorirbn batzubk (AN, G), « algunos
pajaros. »
6° (B, arc), con el sufijo casual anti-
cuado -ban : urrutirban, « desde lejos. »
(V. -Rean.)
7° (AN, B, G, L, R, S), con el sufijo
-iK en sus diversas acepciones : argirik
bztago, « no hay luz ; » puskarik onena ,
« el meior de los trozos ; » zororik dago,
« esta* (en estado de) loco; » ikusirik,
« habiendo visto ; » mendirik mbndi (Be),
« de montafia en montafia; » etSerik
urtbn, « salir de casa. » En BN por con-
traccion, lo mismo que en B-m-otS,...,
no se usa r en estos casos : argiik, pus-
kaik, zoroik, etc. En AN-b, es mAs
frecuente la elisi6n que el empleo de la
r en este caso.
8° (B, G), con el sufijo verbal com-
puesto -iko : nik ikusiriko bat, « uno
visto por mi. »
9° (c), con el dativo -i : niri, « 4 mi; »
aitari, « al padre. »
Casos en que no interviene
la R euf6nica
No hay para que" hablar de que no
toma nunca parte en la uni6n de conso-
nante y vocal. 6 de vocal y consonante.
Para mayor claridad se tratarA de cada
una de las vocales por separado.
§i-
Ante la vocal A
1° Con el articulo -a, -ak, fuera del
caso arriba ex pu esto de los numerales :
GOSB -f- A, ZURI -|- A, BESO-|-AK, BURU -f- A,
no se dice en ninguna parte gosbra,
ZURfRA, BESORAK, BURURA, BU10 GOSEA,
« el hambre; » zuria, « el bianco; »
bbsoak, « los brazos; » burua, « la ca-
beza. » Cuando el arliculo se aplica 6
una palabra terminada en -a, interviene
la euf6nica -r en algunas variedades dia-
lec tales como en el valle de Salazar,
Mugerre, etc. : Eliza -f- a = Elizara,
« la Iglesia. » Puede verse en el proloeo,
p6g. xvi, aquella traducci6n (?) de los
pecados capitales : soberbiara, abari-
ziara, etc.
No atribuyendo 6 errata, no s6 expli-
carme la ingerencia de r en este ejemplo
de J. Etcheb. Noel. 25-5 : hala harbn
briorak hiLen du hbriora , « asi la
muerte de aquel matar* 6 la muerte. »
No tengo noticia de que en ningun
pueblo se eufonice con r la uni6n del
articulo con las cuatro vocales distintas
de 61 : gosera por odssA , etc.
2° (c), con el derivativo -aga : arriaga,
<c ped regal ; » urkiaga , « lugar de abe-
dules ; » y no arriraga, urkiraga.
3° (c), con el sufijo de comparaci6n
-ago. No se dice betbrago, zurirago,...
sino BBTBAGO , « mAs lleno ; » zuriago ,
« m6s bianco. »
4° Con el limitativo verbal -al 6 -ala :
beste ezin kontaual , « otros innumera-
bles » (Ur. MaUtz. 64-2); jaioala,
(i cuantos pudiesen nacer » (Itur. Cane.
bas. Ill -70-9),... sin que & nadie se le
haya ocurrido decir kontaural, jaio-
rala, etc.
5° (B, G), con la particula modal al :
£baalda BGON? « £ acaso ha estado? » y
no baralda.
6° ( c ) , con el derivativo -alde : erre-
kalde, mbndialdb, basaldb y no erreka-
RALDE, MENDIRALDB, BASORALDE.
7° (c), con el derivativo -aldi : bero-
ALDI, BRRBALDI, GORALDI, JO ALDI, ARTUALDI
y nO BERORALDI, ERRBRALDI , GORARALDI ,
JORALDI. ARTURALDI.
8° (c), con el derivativo profesional
ari se usa la euf6nica l, que acaso sea
modificaci6n de r, con las vocales e, i,
O, U. De GORDE, IRRINTZI, SANTZO , AU-
rrbsku, se forman gordblari, « econ6-
mico; » irrintzilari y santzolari, « re-
linchador; » aurreskulari, « bailarin de
AURRBSKU. »
Cuando este sufijo se aplica 6 la vocal
a, una de las dos vocales se elide. De
PELOTA, ERROTA, DENDA , EIZA, Se forman
PELOTARI, BRROTARI, DBNDARI, BIZARI y nO
PBLOTALARI, BRROTALARI , DBNDALARI, BIZA-
LARI.
Se oyen , sin embargo , palabras como
briskalari , « jugador de brisca ; » auz-
kalari , « pendenciero , » en vez de bris-
KARI, AUZKARI.
9° (c), con el derivativo material -ari.
De bske, brrb, erne, se forman bskari,
ERR ARI , BRNARI y nO BSKELARI , BRRBLAR1,
BRNBLARI.
10° (c), con el patronlmico -ar. En tal
caso, 6 se elide la vocal 6 se interpone
una t y aun se agrega el sufijo sin que
su aglutinacion proauzca ningun fen6-
meno. Bilbotar, Donostiar, Motrikuar,
Durangar, vienen de Bilbo, Donobtia,
MOTRIKU, DURANGO.
11° (B), con el causal -arrbn. De ikara,
ikararrbn; de nai, naiarrbn; de damu,
damuarrbn ; y nunca IKARARARRBN , NAI-
RARRBN, DAMURARREN.
12° (c,...), con el adversativo -arren.
De LAGA, BETE, ITSl , JAZO , RENDU, Se for-
man lagarren , betearrrn , itSiarren ,
JAZOARRBN, KBNDUARREN y no LAGARA-
RREN, BETERARREN, etc.
13o (c), con el sufijo de declinaci6n
-ARTE , -ARTIO I ETZIARTE , GBROARTE , IKU-
siartb, betbartb,... sin interponer jamais
la r euf6nica.
14° (c), tampoco se usa entre palabras
que forman nombres compuestos. Nunca
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R
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se dice amaralabak por amalabak , mbn-
DIROSTE por MENDIOSTB, AJTARORDE por
AITORDB.
§ II. — Ante la vocal E
No se interpone la r euf6nica :
1° (c), cuando la e sigue al articulo
plural tacito -ak: etSeetan, idientzat,
solobtatik,... no se dicen jamas etSerb-
tan, idirentzat (en plural), soloreta-
TIK.
2° (c), con -egi en cualquiera de sus
acepciones : zuriegi, « demasiado
bianco; » otaeoi, « ladera cubierta de
argoma, » y no zurirbgi, otaregi.
o° (c), con el comparative -en : an-
dibna, « el mas grande. »
4° ( B ) , con el sufijo -enean : ikusib-
nban, « en llegando a ver. »
5° (c), con el derivativo -era en sus
diversas acepciones : lodibra, « gro-
sor; » igoera, « ascensitin; » biziera,
« modo de vivir. »
6° (S), con el derivativo de tiempo
-ere : zortzibrban, « al cabo de ocho
dias. »
7° (c,...), con el derivativo -eri :
gazterj, « juventud; » tSikiteri, « grupo
de pequenos. »
8° (B), con el modal -si : baeidator,
« dicen que viene. »
9° (c) , con el derivado -eta : arribta ,
« pea regal. »
10° (B), con el modal -bte : baetedaki,
« sabra tal vez?. »
41° (c), con el sufijo -btz : baietz, « que
si. »
12° (c) , con el sufiio -bz y su derivado
-ezik; ondoeza, « la indisposici6n ; »
gauzbza (por gauzaeza), « lo inutil; »
iKusiBZJK, « en caso de no ver. »
§ III. — Ante la vocal I
En AN, BN y L, tal vez por contracci6n,
se oyen y se leen aglutinaciones tan duras
como etsahk (Joan. Saind. 1-433-26) por
btsairik, « ningun amigo. » No hay otro
sufijo que empiece por i y no reciba la
r euf6nica.
§ IV. — Ante la vocal
No se interpone la n eufonica :
1° (B, G,...), con el articulo -o : btseon,
« en esta casa; » biok, « esos dos; »
bederatziok, « esos nueve. » Los demas
numerales terminados en vocal la reci-
ben, como se dijo al tratar de esta
eufonia con el articulo -a : seirok,
« estos seis. »
2° (AN,G), con la particula -omen :
baomendaki, « dicen que lo sabe. »
3° (c,...), con la dubitativa -ote :
£baotedaki? « i sabra acaso? »
4° (c), con el derivativo -or : ikaror,
« asustadizo ; » lotsor, « timido ; » brru-
kior, « compasivo. »
5o (AN, BN, L, R, S), con el deriva-
tivo -oro : astboro , « semanalmente ; »
urteoro, « anualmente. »
De la R fubrtb
En el alfabeto de las lenguas mas
conocidas es la misma letra r doblada
entre vocales. Comunmente se ha escrito
y generalmente se escribe tambi£n asi
entre los nuestros : lurtu y lurra.
El primero que, rompiendo la tradi-
ci6n, ha escrito A ha sido Arana-Goiri.
Aftos atras habian debatido esta cues-
U6n algunos vascofilos, abogando por la
introduccitin de r en nuestra ortografia.
Disentian en cuanto al valor f6nico que
se habia de dar a esta letra ; pues uno
queria rep res en tar con £1 el sonido
suave que tiene en la palabra moro y
otro le hacia vibrar como en la voz
morro. A estos dos ilustres gramaticos
Campi6n y el P. Arana, que solo en
teoria trataron de la cuesti6n, sucedieron
en el terreno practico el malogrado
Arana-Goiri y el Sr. Darricarrere , disin-
tiendo exactamente lo mismo que aque-
llos.
Gara, zara, lora, zoro, gora son para
el primero garra, « la llama; » zarra,
« ruido de arrastre ; » lorra , « el aca-
rreo; » zorro, « saco; » al paso que
para el segundo suenan como gara,
« somos; » zara, « sois; » lora, « flor; »
zoro, « loco; » gora, « arriba. » Advie>-
tase que este accidente se ha represen-
tado 6 con una tilde 6 con el acento : r, r.
Lo que no admite duda es la imperfec-
ci6n evidente de la tradicional ortogra-
fia respecto de esta letra. El sonido r,
por ejemplo de moro, aunque se repita
no dos sino doscientas veces, no llega
a ser el sonido vibrante de morro, por-
que es sonido continuo. Zzzzzz es el
mismo sonido z prolongado, lllllll no
es el sonido de « gal la r do », sino el de
la l final catalana; nnnnnn es el sonido
n continuado; sssssss no da por resul-
tado, como algunos han pretendido, el
diminutivo S, sino que es una mera pro-
longaci6n de s ; y por tan to garrrrra ,
ZARRRRRA, LORRRRRA, ZORRRRRO, GORRRRRA
son las mismas palabras gara, zara,
lora, zoro, gora, sin que la r cambie de
especie, ni siquiera de intensidad, sino
tan solo de duraci6n.
Si las palabras terminadas en r vi-
brante se escribieran con r suave, es
decir ur, « avellana, » como ur, « agua, »
habria que enseftar que los sufijos que
empiezan en vocal reciben una r para
aplciarse a una palabra terminada en r
vibrante ; 6 sea, que el articulo « el , la ,
lo » , que habitualmente es -a , con gar ,
adur, zor, ... es -ra : garra, « la llama ; »
adurra, « la baba; » zorra, « la deuda; »
y que el articulo « estos, esos » no es
con ellos -ok, como lo es con otras pala-
bras de terminaci6n dife rente, sino -rok :
garrok , « estas llamas ; » adurrok,
« esas babas; » zorrok, « estas deu-
das, » etc.
Si a gar, adur, zor se les aplican los
predichos sufijos segun son, resultan las
palabras disparatadas gara, adura, zora;
garok, adurok, zorok; que no significan
« la llama , la baba » , etc.
I Conviene adoptar algun sistema para
corregir esta imperfecci6n ? El que estas
lineas traza escribi6 el alio de 1896 un
folleto intitulado Proyecto de Ortografia
y tratando de esta cuesti6n decia, entre
otras, estas palabras : « Crear una nueva
letra me parece en abstracto lo mas acer-
tado ; pero veo que implantarla en nuestra
escritura es punto menos que imposi-
ble, » y se decidi6 « a representor siem-
pre el sonido llamado suave con una r y
el llamado fuerte con dos : arri , arrto ,
egurr, grrina y zur, nori, ara. La mayor
facilidad de implantaci6n de este sistema
supla la pequena ventaja que le lleva el
anterior sistema ya citado (el de la ri),de
ser menos imperfecto. »
El mismo aflo implants esta reforma
en mi M&todo practico para aprender &
hablar el euskera bizkaino y guipuzkoano
y en Parnasorako bidea. Al publicar
esta obra , despu£s de mucho meditar y
aun consultar a personas bien impues-
tas en estas materias, me pareci6 mejor
dejar para una Academia, por si esti-
mare conveniente, la tarea de introducir
reforma tan radical. Para suplir de
alguna manera la imperfecci6n de la
transcripci6n tradicional, he advertido,
al pie de las pocas palabras que termi-
nan en r suave ( seguramente no llegan
a dos docenas), la naturaleza de aquel
sonido, a fin de que sepan que por ejem-
plo, de nor, « qui£n; » zbr, « qu£, » y
zur, « madera, » se forman norentzat,
« para quien; » zbrena, « lo de que; »
zura, « la madera , » y de gar , lotsor y
zur, « prudente, » salen garrentzat,
« para las llamas ; » lotsorrena, « el mas
timido; » zurra, « el prudente. »
No es este el unico sacrificio que la
logica ofrece en el altar de la utilidad 1 .
La 16gica, en presencia de la inicial
representada por y 6 j antes de vocal,
exige que sea de igual modo represen-
tada cuando es final; por ejemplo jarri,
JBSARRI , JO 6 YARRI , YESARRI , YO , re pre -
sentando a iarri , iesarrj , io , obligan a
escribir bay, sby, loy en vez de bai, sbi,
loi; pues tan diptongos son ai, ei, oi
como ia , ie , io ; y sin embargo , por lo
que se ha dicho, aparecen en este libro,
como en los dem&s, bai, sbi, loi.
Habil es sin duda el escritor an6nimo
que el ano pasado di6 & luz la linda pas-
toral Zibero; y sin embargo confunde r
con rr, al decir (no por errata, pues
repite con frecuencia), berrak (35-2),
Morro (20-2), bskalbrrak (95-17), horri
(109-16), en vez de bbrak, « ellos; »
Moro, « Moro ; » bskalbrak , « las esca-
leras ; » hori , « ese ; » y en cambio dice
LAURGERBN (60-6), ARETA (61-7).
Fbn6mbnos FONBTICOS
1 ° Sucede , en la aglutinaci6n con la r
vibrante , lo que por menos en B con la
r sorda de nor, zbr : que ante consonan-
tes se elide. Esto se observa en la conju-
gaci6n con las radicales bar y tor de los
verbos ekarri, <c traer; » btorri, « ve-
nir : » dakar -\-z= dakaz, « 61 los trae »
(Per. Ab. 407-9); dator + z = datoz,
« vienen » (Ur. Matth. xxv-44); dator 4-
z -f- kio = datozkio, « le vienen » (Mend.
Jet. Biotz. 232-24). No es ley comun,
pues mientras unos dicen dakak, otros
dicen dakark, « lo traes ; » dakazu y da-
karzu, « vos lo tra^is. » Con los relati-
vos 6 conjunciones no se elide la r, por
mas que choque con sonidos continuos
como es el suyo : dator + la = dato-
rrbla, « que venga » (Per. Ab. 54-22).
2° (c), es tan refractario este sonido a
iniciar palabras, que aun a las de origen
i No se trata aqui de la utilidad que se
valua en dinero ; pues esta ha sido siempre
para el autor el sur de todas sus empresas.
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190
R
extranjero les antepone una vocal, gene-
ralmente la b : Erroma, brrbgb, erre-
qina, Erramon, Erroke, por « Roma, rey,
reina, Ramon, Roque ». Irrita se usa
por « Rita », UrrupiRa por « Rufina »;
sin que esto de anteponer i a la silaba
rri y u a rru exista en los n ombres co-
munes; pues se dice brrbyo por « rio »,
brripa por « rifa ».
Si alguna vez se adoptara el sistema
de separar las silabas al final de ren-
glones, no por su estructura material,
por lo que suenan, sino por su significa-
ci6n, habria que dividir las palabras , en
que intervienen las silabas rra, rrb, rri,
rro, rru, no como hoy hacemos, sino
dejando al fin la r. Sarri , bkrri , gorri ,
ARRO, LARRU, BRRU , KIRRU , ... etc. , 66
separarian asi : sarr- | i, berr- | i, gorr-
| I, ARR- | O, LARR- | U, ERR- | U, etc.
Pero tambten, en este caso, la 16-
gica ofreceria otro pequeno sacrificio no
solo a la utilidad, sino a la dificultad y
muchas veces a la imposibilidad ; pues
averiguar todas las raices de que cons-
tan todas nuestras palabras, para se pa-
ra rlas convenientemente llegado el caso,
es tarea probablemente superior al
alcance de nuestros sucesores , como lo
es al nuestro.
El autor, que mas palabras extrafias
emplea sin hacer preceder su r inicial
de una vocal, es sin duda Leizarraga; y
el dialecto que menos respeta en esta
punto la eufonia es el roncales. En las
obras del prime ro se leen palabras
como rrbgb por brrbgb, « rey; » rre-
suma por rr res um a, « reino. »
En R se usan estas palabras : rrape ,
« alero del tejado; » rrizia, « campo
segado de trigo; » rrbzi, « producto resi-
noso de los arboles ; » rrantSilo , « re-
lincho humano; » rrape, « ubre » (de
brrapb ) ; rrbsuma , « estigma de fuego
con que se marcan las ovejas en la na-
riz. »
Hay ademas voces onomatopicas en
las cuales la rr sirve de inicial , sin que
se resientan nuestros oidos : rrau ( G, L-
ain), « acto de morder; » rri-rra (Be),
« acto de rasgar , » etc.
Hay varios sufijos en los cuales forma
hoy parte esencial esta letra ; un tiempo
acaso no haya sido, aun en estos, otra
cosa que elemento de eufonia.
R. Dix-huiti&me lettre de V alphabet
basque.
Tous les icrivains, sauf une seule
exception dont il sera question plus loin,
Vont ainsi icrit.
Son influence dans le lexique de la
langue est insignifiante , bien qu'elle joue
un rdle important dans l f agglutination,
qui en est la motile, pour ainsi parler,
ou son action suit une ligne par allele
a celle de la voyelle b : celle-ci adoucit
l' union des consonnes, et la consonne r
enlace et euphonise Us voyelles entre
el les. On exposera par la suite les cas ou
elle intervient et ceux dans lesquels, sans
que Von en connaisse actuellement la
cause, elle n'exerce plus d' action.
Elle ne commence aucun mot, et les
vocables dont elle constitue la lettre finale
sont tris rares, puisque leur nombre
n'atteint peut-itre pas une trentaine; elle
manifeste son peu de consistance dans
quelques -uns, justement dans ceux ou
son usage est le plus frequent.
De ur un grand nombre forment, en G,
uda, an lieu de ura, « Veau. » Zur, « ma-
drier, » sonne en B-a,..., comme zul.
Paper, qui rappelle le papyrus, cede la
place a papbl en B-mu. Nor, « qui (inter-
rogatif), » et zer, « quoi (interrogatif), »
sont no et zs dans la aiclinaison bis-
cayenne devant une consonne quelconque :
— n6gaz, « avec qui; » nogana, « a qui; »
nok, « par qui; » non a, « de qui; »
zbtan, « en quoi; » zetarako, « pour
quoi ; » zbtatik , « de quoi, » — et en B-
a-mu devant les voyelles s, i, comme dans
noena, noina, « de qui. »
Comme iliment idiologique , elle rem-
place le sujet de premiere personne de la
conjuaaison -d k R-uzt. Bonaparte le
considira comme un d special mtermi-
diaire entre d et r : eztakir, « je ne le
sais pas; » ikusi dur, « je Vai vu; »
BZTOKBR kori brran, « je ne puis dire
cela. »
A V exception des Roncalais (R-uzt),
qui prononcent clairement Vr doux de
bztur, egin dur, eztakir, etc., Vr final
sonne dans les autres dialectes comme
s f il itait fort ou vibrant, du moins quand
il est suivi d'un mot commencant par une
consonne. Ur gogorra, « eau dure, »
sonne de la mime facon que urr gogo-
rra , « noisette dure. » On distingue bien
les deux sons dans ur bdbrra et urr
bdbrra.
// est itonnant que le d des formes ver-
bales bzta&id, dud, bztoked et autres
semblables, ne soit pas parvenu d'un
cdti jusqu'k Vis au moyen de cette r (ezta-
kil, dul, eztokel), de mime qu f il arrive
d'un autre cdti a t, a cause de son peu de
consistance pour servir de soutien a un
mot : BZTAKiT, dut, ..., etc. Au milieu de
la diction on a plus recours a la trans-
formation de d en l qu'en Vintermidiaire
r : on entend plus friquemment bblar,
blur, zilar ou ziLar, ilar ou iLar, que
bbrar, erur, zirar, irar, au lieu de
bedar, « herbe; » bdur, « neige; » zioar,
« argent (mital); » idar, « vesce. »
Cette transformation de d en r , ainsi
que Vopposie de r en d, est pratiquie
beaucoup dans certaines contries comme
B-eib-plaz, dans la bouche des picheurs
de Lekeitio, G-don, ..., etc. : bran, bro,
iriki, ikusi rau, ...,etc, au lieu de edan,
« boire ; » bdo, « ou ; » idiki, « ouvrir; »
ikusi dau , « il Va vu ; » et en ichange on
entend, moins cependant : idu, idaroi,
uda, ... , pour iru, « trois; » irargi,
« lune; » ura, « Veau, » etc.
On remarque une autre transforma-
tion, a laquelle elle prend part comme
iliment passif, dans les syllabes finales
ra, rb, ri, principalement dans cette der-
niere. Quand les mots ainsi terminis
s'ajoutent a d'autres dans les composis,
la voyelle s'ilide, et n se change en l. De
gara, « crine, » viennent galbar, ga-
londo,...; de brdbra, « langue itran-
gire, nproc&dent brdalbrri,erdaldun,...,
etc.; de busker a, « basque, » buska-
LERRI, BUSKALDUN, BUSKALGAIZTO , etc.
Galandi, galdun, galots, ..., viennent de
garb, « sonnaille. » AbelbtSe, abelonga-
rri, abblgorri, ..., sont des composis de
abbrb. De apari viennent apalaurrb, apa-
LONDO,..., COmme deSAZKARI, bazkalaurrb,
bazkalondo, ..., et de gobari, gosalondo.
De gari, « bli, » tirent leur origine
GALAUTS, GALBURU, GALONDO, GALORRATZ,
etc. Dceri, <c maladie, » prockdent elba-
RRI , BLGORRI et BLGAITZ.
// existe, en S, une tendance ginirale
a supprimer Vn. entre les voyelles pour lui
substituer h : ahb pour are, ahin pour
arin, etc. Cela est dti probablement a
V influence que la langue francaise exerce
sur la phonitique de ce dialecte, car tout
le monde connatt la grande difficulti que
beaucoup de Francais iprouvent pour
prononcer Pr, mime le doux dont il s'agit
ici. En B igalement, du moins dans
quelques zones telles que Markina, Onda-
rroa, ...,etc, on observe cette ilision anti-
euphonique de I'r : naa juuteko gaa pour
nora joatbko gara, « ou nous irons. »
On considkre, en AN-elk, cette lettre,
au mime degri que nc/l, comme si elle
itait sonore, changeant par son influence
les explosives sourdes k et t en leurs
correspondants sonores g et d. Orgo suak,
orgo garrak bnb bntra&ak brrbtzbn,
« mes enirailles se br&lant par le feu de
Ik, par la flamme de la. » (Liz. Coplac.
7-1.) (Orgo = or + ko.) Ordik (au lieu de
or -f- tik), « des la. » Bbrla jautsi ordik,
« descends de Ik tout de suite. » (Liz.
Coplac. 46-3.)
Emploi de l'R buphonique
1° (AN, B, G), avec Varticle a, ak,
lorsque celui-ci se joint k un nombre (ter-
mini par une voyelle, naturellement) :
irurak, « trois heures; » laurak, « quatre
heures ; » sbirak, « six heures... » //
existe deux numiraux, bi et bbdbratzi,
qui ne la regoivent pas. On dit biak,
« deux heures; » amabiak, « midi, mi-
nuit; » bbderatziak, « neuf heures, » et
non BIRAK, AMABIRAK, BBDERATZIRAK. Serait-
ce parce que ces nombres sont modifiis,
bi itant contraction de bida (AN), biga
(AN, BN, L), et bbdbratzi la variante du
sou le tin bbdbratzO ?
Lorsque Varticle s'emploie avec des
nombres usitis comme substantifs, ce
qui arrive au jeu de cartes, Vr. eupho-
nique n'intervient pas : bia , « le deux ; »
irua, « le trois; » laua, « le quatre, »
etc. Quelques dialectes comme AN-b, BN,
L, R et S, refusent, mime dans le premier
cas, les bons offices de Vr : zazpiak, lauak,
sbiak, mettant de ce fait au mime niveau
les nombres et tous les noms.
2© (c), at?ec le suffixe directif -a et ses
composis -antz, -antza, -antS, -atz;
-ADlftO, -AGlflO, -AlffO, -ANO ; -AKO J -ARTB *,
-at, -atu: btSera, « k la maison; » urira,
« k la population ; » etSbrantz , « vers la
maison; » etSeraoiRo, « jusqu'k la mair
son; » btSbrako, « pour la maison; »
BGUNERARTB, « jusqu'au jour ; » btSbrat,
« a la maison ; » etSeratu, « conduire a
la maison. » ( On n'use pas de Vr eupho-
nique avec des noms propres de temps
comme atzo, btzi, ... : atzoartb, <c jus-
qu'k hier; » btziarte, u jusqu'au surlen-
demain. ») L'emploi de cette euphonic
avec le directif -a est si friquent, que
beaucoup, e'est le plus grand nombre,
prennent pour suffixe directif non pas -a,
mais -ra, et disent Burgosbra et Irunbra
pour Buboosa et Iruna : « a Burgos, k
irun. »
Dans les zones qui se distinguent par
V usage des contractions violentes, comme
B-m-olM, ..., on supprime couramment Vr
euphonique : etSaa dub (B-m), btSia doyb
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R
191
(B-otS), pour etSbra doa, « il s'en va
chez lui. »
Aucun autre suffixe commencant par -a,
comme on le verra plus loin, n'admet la
douce ingirence de /'r.
3° (c), avec les possessifs -b, -en et leurs
dirivis destinatifs -etzat , -entzat : nirb
gatza, « mon sel; » aitaren bizarra,
« la barbe du pire ; » nirbtzat, « pour
moi ; » aitarbntzat, « pour le pire. » //
y a dans ces cas, rigoureusement parlant 9
une redondance de lettres euphoniques ;
car il est dit a sa place, et il semble qu'il
est igalement dimontri, que le possessif
est -n et non -en , le destinatif -ntzat et
non -entzat. On devrait done dire, a la
rigueur : aitantzat, aitan bizarra.
4° ( BN , R , S ) , avec la mime particule
-en quand elle est suffuse du futur : iku-
siren dugu, « nous le verrons. »
5° (AN, B, G), avec la mime particule
dans Vidiotisme -en bat : sembrbn bat
(AN, B, G), « quelque fits; » tSorirbn
batzuk (B), tsoriren batzuek (AN, G),
« quelques oiseaux. »
6° (B, arc), avec le suffixe casuelancien
-ban : urrutirban, « de loin. » (V.
-Rean.)
7° (AN, B, G, L, R, S), avec le suffixe
-IK dans ses diverses acceptions : argirik
eztago , « il n'y a pas de tumiere ; » pus-
karik onena, « le meilleur morceau ; »
zororik dago, « il est (en itat de) fou ; »
ikusirik , « ay ant vu ; » mbndirik mendi
(Be), a de montagne en montagne; »
btSbrik urten , « sortir de la maison. »
En AN, BN et L, par contraction, de
mime qu'en B-m-otl,..., on n'emploU pas
/'r dans ces cas : argiik, puskaik,
zoroik, etc. En AN-b, Vilision est
plus friquente que V usage de Vr dans ce
cas.
8° (B , G) , avec le suffixe verbal com-
post -iko : nik ikusiriko bat, « quelqu'un
vupar moi. »
9° (c), avec le dalif-i : niri, « a moi; »
aitari, « an pire. »
Cas dans lbsqubls l'R buphonique
n'intbrvibnt pas
II est super flu de dire que cette lettre
ne fait jamais par tie de V union d'une
consonne et d'une voyelle ou d f une voyelle
et d'une consonne.
Pour plus de clarti, on traitera de
chaque voyelle sipariment.
§ I. — Dbvant la yoyblle A
1° Avec V article -a, -ak, en dehors du
cas des nombres citis plus haut : gose -(-
A , ZURI + A, BESO -|- AK, BURU -f- A, /IC Se
disent nulle part gosbra, zurira, beso-
rak, burura, mais gosba, « la faim; »
zuria, « le blanc; » bbsoak, « les bras; »
burua , « la tite. » Lorsque V article s' ap-
plique a un mot termini en -a, Va eupho-
nique intervient dans quelques variitis
dialectales comme dans la vallie de Sala-
zar, Mugerre, etc. : Eliza -f- a = Eli-
zara, « / Eglise. » On peut voir, au Pro-
logue, p. xvi, la traduction (?) des pichis
capitaux : soberbiara, abariziara, etc.
Je ne puis m'expliquer, sans Vattribuer
a un erratum , Vingirence de Va dans cet
exemple de J. Etcheb. Noel. 25-5 : hala
HARBN ERI0RAK HlLSN DU HERJORA, « ainsi
la morl de celui-la tuera la morl. » Je
n'ai pas souvenance que dans aucune
localiti on euphonise au moyen de Va
V union de l f article avec les quatre aulres
voyelles : gosera pour gosea, etc.
2° (c), avec le airivatif -aga : arriaga,
« enaroit pierreux; » urkiaga, « bou-
laie, » et non arriraga, urkiraga.
3° (c), avec le suffixe de comparaison
-ago. On ne dit pas beterago, zurirago,...
mais bbteago, « plus plein; » zuriago,
« plus blanc. »
4° Avec le limitatif verbal -al ou -ala:
bbstb bzin kontaual, « d'autres innom-
brables » (Ur. Maialz. 64-2); jaioala,
« autant qu'il pouvait en nattre » (Itur.
Cane. bas. 1 1 1-7 0-9) ,... sans qu'il soit venu
a Vidie de personne de dire kontaural,
jaiorala ,etc.
5° (B, G), avec la particule modale al:
^baalda bgon? « il a peut-itre iti? » et
non baralda.
6° (c) , avec le dirivaiif -aldb : brrb-
KALDB, MBNDIALDB, BASALDE, et /10/1 ERRB-
KARALDE, MENDIRALDE, BASORALDB.
7° (c), avec le dirivatif -aldi : bbro-
ALDI, ERRBALDI, GORALDI, JOALDI, ARTUALDI,
et non beroraldi, brrbraldi, goraraldi,
JORALDI, ARTURALDI.
8° (c), avec le dirivatif professionnel
ari on emplove l euphonique, qui est
peut-itre une modification de r, avec les
voyelles b, i, o, u. De gorde, irrintzi,
SANTZO , AURRBSKU , On forme GORDELARI,
« iconomique; » irrintzilari et santzo-
lari , « cetui qui pousse des cris imitant
le hennissement au cheval; » aurresku-
lari , « danseur de Taurrbsku. »
Quand ce suffixe s'applique A la voyelle
a, Pune des deux voyelles disparatt. De
PBLOTA , ERROTA , DENDA , BIZA , 0/1 forme
PBLOTARI, BRROTARI, DENDA RI , BIZARI , et
non PELOTALARI, ERROTA LA RI , DBNDALARI,
B1ZALARI.
Onentend, cependant, des mots comme
briskalari, « joueur de brisque; » auzka-
lari , « querelleur, » au lieu de briskari,
AUZKARI.
9° (c), a»cc le dirivatif matiriel -ari.
De ESKB, ERRE, ERNE, 0/1 forme 4BSKARI,
errari, et non bskblari, errelari, ERNE-
LA RI.
10° (c), avec le suffixe patronymique
-ar. Dans ce cas, ou la voyelle s'ilide,
ou Von interpose un t et Von aioute en-
core le suffixe sans que son agglutination
S rod u tie aucun phinomkne. Bilbotar,
•ONOSTIAR , MOTRIKUAR , DuRANGAR ,
viennent de Bilbo, Donostia, Motriku,
Durango.
il° (c), avec le causal -arrbn. De ikara,
IKARARRBN J de NAI , NAIARREN J de DAMU ,
damuarren, et jamais ikarararren, nai-
RARREN, DAMURARREN.
12° (c,...), avec V ad vers at if -arrbn. De
laga, bete, itSi, jazo , kbndu , on forme
LAGARREN, BETBARRBN , ITSlARRBN, JAZOA-
RREN, KBNDUARREN, et 710/1 LAGARARRBN,
BBTBRARRBN, etc.
13° (c), avec le suffixe de diclinaison
-ARTE, -ARTIO. 0/1 dit ETZIARTB, GBROARTB ,
ikusiartb, BBTBARTB,... sans jamais inter-
poser Vn. euphonique.
14° (c), on n'use pas non plus de Vn
euphonique entre des mots qui forment
des noms composis. On ne dit jamais
AMARALABAK pOUr AMALABAK, MBNDIROSTB
pOUr MENDIOSTE, AITARORDB pOUr A1TORDB.
§ II. — Dbvant la voyelle E
On n'emploie pas /'r euphonique :
1° (c), quand Ve suit V article pluriel
tacite -ak : btSbetan, idibntzat, soloeta-
tik,... ne se disent jamais etSeretan, idi-
rbntzat (au pluriel), solorktatik.
2° (c), avec -bgi dans n'importe laquelle
de ses acceptions : zuribgi, « trop blanc; »
otabgi, « versant couvert de genits, » et
non ZURIRBGI, OTAREGI.
3° (c), accc le comparatif -en : andiena,
« le plus grand. »
4° (B), avec le suffixe -bnean : ikusie-
nban, « en le voyant. »
5° (c), avec le dirivatif -era dans ses
diverses acceptions: lodiera, ngrosseur; »
iGOERA, « ascension; » biziera, « genre
de vie. »
6° (S), avec le dirivatif de temps -ere:
zortzierban, « au bout de huit jours. »
7° (c,...), avec le dirivatif -em : gaztbri,
tijeunesse, les jeunes gens; » tSikitbri,
« marmaille, groupe de petits. »
8°(B), avec le modal -ei: babidator,
« on dit qu'il vient. »
9° (c), avec le dirivi -eta : arribta,
« enaroit pierreux. »
\0° (B), avec le modal -btb : baetbdaki,
« il saura peut-itre, »
il° (cj, avec le suffixe -etz : baibtz,
« que oui. »
12° (B), awee le suffixe -kz et son dirivi
-ezik : ondobza , « I indisposition ; » gau-
zeza (pour gauzaeza), « V inutile; » iku-
s 1 ezik , « dans le cas de ne pas voir. »
§ III. — Dbvant la voyelle I
En AN, BN et L, probablement par
contraction, on entend et on lit des agglu-
tinations aussi dures que btsaiik (Joan.
Saind. I -433 -26), pour etsairik, « nul
ami. » // n'existe pas oV autre suffixe dont i
soit la lettre initiate et qui ne recoive pas
/'r euphonique.
§ IV. — Dbvant la voyelle O
On n'intercale pas Vn euphonique :
1° (B, G,...), avec V article -o : btSbon,
« dans cette maison; » biok, « ces deux; »
bedbratziok, « ces neuf. » Les autres
nombres ter minis par une voyelle le
recoivent, comme il a iti dit en traitant
de cette euphonic avec V article -a : sbirok,
« ces six. »
2° (AN, G), avec la particule -omen :
baombndaki, « on dit auil le sait. »
3° (c,...), avec le dubitalif -ote : £bao-
TBDAKi? « il saura peut-itre? »
4° (c), acec le dirivatif -or : ikaror,
« craintif; » lotsor, « timide; » erru-
kjor , « compatissant. »
5° (AN, BN, L, R, S), avec le dirivatif
-oro : asteoro, « hebdomadairement ; »
urteoro, « annuellement. »
De l'R fort
Dans V alphabet des Ungues les plus
connues, e'est la mime lettre r redoublie
entre les voyelles. On Va icrit communi-
ment et giniralemenl on Vicrit aussi de
cette facon entre Us ndtres : lurto et
LURRA.
Le premier qui rompit en ceU avec U
tradition et icrivit r fut Arana-GoirL
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192
■RA
Plusieurs annies auparavant, quelques
bascophiles avaient agiti cette question et
plaidaient pour I* introduction de r dans
notre or thog raphe. Mais its n'itaient pas
d'accord sur la valeur phonitique que
Von donnerait a cette lettre; car Vun
voulait reprisenter avec elle le son doux
qu'elle possede dans le mot moro, et
Vautre le faisait vibrer comme dans le
mot morro. A ces deux repute's gram-
mairiens, M. Campion et le P. Arana,
qui ne traiterent la question qu'en thio-
rie, succidirent sur le terrain pratique
le regretti Arana- Goiri et M. Darricar-
rere, differ ant tous les deux sur le mime
point que les pre" cedents.
Gara, zaAa, lora, zoro, gora, sontpour
le premier garra, « la flamme; » zarra,
« Bruit du tratnage; » lorra, « le char-
roiement; » zorro, « sac; » bien que
pour le second its sonnent comme gara ,
« nous sommes; » zara, « vous ites; »
lora, « fleur; » zoro, « fou; » gora,
« en haut. » A noter qu'on a reprisenti
cet accident au moyen d'un tilde ou avec
un accent : r , R.
Ce qui est incontestable, c'est V imper-
fection ividente de Vorthographe tradi-
tionnelle en ce qui concerne cette lettre.
Bien que le son r de moro, par exemple,
soit ripiti non seulement deux fois, mais
deux cents fois, il ne devient jamais le
son vibrant de morro, parce qu'il est un
son continu. Zzzzzz est le mime son z pro-
long 4, lllllll n'est pas le son de « gail-
lard », mais celui de Vl final des Rous-
sillonnais; nnnnnn est le son n conti-
. nui; sssssss ne donne pas pour risultat,
comme quelques- uns Vont pritendu , le
diminutif § , mais il est simplement une
prolongation de s; et alors garrrrra,
ZARRRRRA, LORRRRRA, ZORRRRRO, GORRRRRA,
sont les mimes mots que gara, zara, lora,
zoro, gora, sans que Pr change d'espece,
ni du moins d'iniensiti, mais tout au plus
de durie.
Si les mots terminus par un r vibrant
s'icrivaient avec un r doux, c'est- &-dire
ur, « noisette, » comme ur, « eau, » on
devrait dimontrer que les suffixes qui
commencent par une voyelle recoivent un
r pour s'appliquer a un mot termini par
un r vibrant; c' est -a- dire, que V article
« le, la », qui est habituellement -a, de-
vient -RA JanS GAR , ADUR , ZOR I GARRA ,
k la flamme; » adurra, « la bave; » zo-
rra, « la dette, » et que V article « ces »
n'est pas avec eux -ok, comme il Vest
avec les mots terminis diffiremment ,
mais -rok : garrok, « ces flammes ; » adu-
rrok, « ces baves ; » zorro k, « ces dettes, »
etc.
Si Von applique a gar , aour , zor , les
suffixes price" dents tels qu'ils sont, il en
risulte les mots disparates gara, adura,
zora; garok, adurok, zorok, qui ne si-
gnifient pas « la flamme, la bave », etc.
Convient-il d' 'adopter quelque systeme
pour corriger cette imperfection? L'au-
teur de ces lignes, en traitant de cette
question dans une brochure pub Hie en
4896 et intitulie Proyecto de Ortografla,
d is a it , entre autres choses, ces paroles :
« Crier une nouvelle lettre me semble,
d'une maniere abstraite, prifirable; mais
je vois que Vimplanter dans notre icri-
ture est a peu pris impossible, » et il se
dicidait « a reprisenter tou jours le son
doux avec un r et le son fort acec deux :
arri, arrto, bgurr, grrina, et zur, nori,
ara. Que la plus grande faciliii d'implan-
talion de cette mithode supplie au petit
avantage que procure le systeme pricidem-
ment citi (celui de PA), d'itre la moins
imparfaite ».
La mime annie il introduisit cette
riforme dans sa Metodo practico para
aprender a hablar el euskera bizkaino y
guipuzkoano et dans Parnasorako bidea.
En publiant cet ouvrage, apres avoir
beaucoup mid it i, apres avoir mime con-
sulti des personnes bien informies en ces
matieres, il me sembla prifirable de lais-
ser a une Acadimie, si elle le juge con-
venable, la t&che de promouvoir une
riforme si radicale. Pour supplier en
quelque facon a Vimperfection de la
transcription traditionnelle , j'ai signali,
au bas des rares mots qui finissent par
un r doux ( Us n'atteignent ceriainement
pas deux douzaines), la nature de ce son,
afin que Von sache que, par exemple, de
nor, « qui (interrogatif);» zbr, « quoi
( inter rogatif), » et zur, « bois, » on
forme norentzat, « pour qui; » zbrena,
« de quoi; » zura, « le bois; » et que de
gar, lotsor et zur, « prudent, » viennent
garrentzat, « pour les flamme $ ; » lotso-
rrbna, « le plus timide; » zurra, « le
prudent. »
Ce n'est pas V unique sacrifice que la
logique offre sur Vautel de Vutiliti l . La
logique, en prisence de V initiate repri-
sentie par y ou j devant une voyelle,
exige qu'elle soit reprisentie de la sorte
quand elle est finale; par exemple, jarri,
JBSARRI, JO OU YARRI, YES ARRI, YO, repri-
sentant iarai, ibsarri, io, obligent a
icrire bay , sky , loy au lieu de bai , ski ,
loi ; car ai, ei, oi sont, aussi bien que ia,
ie, io, des diphtongues; et cependant,
pour la raison susdite, Us sont icrits dans
ce livre, comme dans les autres, bai, sbi,
loi.
L'icrivain anonyme qui a donni le
jour, V annie derni&re, a la jo lie pasto-
rale Zibero est assuriment habile; il
confond cependant Pr avec rr, en disant
(non par erreur, car il le ripete friquem-
ment) berrak (35-2), Morro (20-2),
BSKALERRAK (95-17), HORRI (109-16), au
lieu de bbrak, « eux; » Moro, « Maure; »
BSKALBRAK , « les escaliers ; » hori ,
« celui- Ik, » et par contre il dit laurgb-
RBN (60-6), ARBTA (61-7).
Phenombnes PHONBTIQUBS
1° II se produit, dans V agglutination,
avec Pr vibrant, ce qui a lieu, au moins
en B, avec Pr sourd de nor, zbr ; il dispa-
ratt devant les consonnes. Ceci s' observe
dans la conjugaison avec les radicaux
bar et tor des verbes ekarri, « appor-
ter; » btorbj, « venir ; » dakar-|-z =
dakaz, « il les apporte » (Per. Ab. 107-
9 ) ; dator -f- z = datoz, « Us viennent »
( Ur. Matth. xxv-11 ) ; dator + z -f- kio =
datozkio, u Us viennent a lui » (Mend.
Jes. Biotz. 232-24). Ce n'est pas une regie
ginirale; car, tandis que les uns disent
dakak, d' autres disent dakark, « tu Vap-
portes; » dakazu et dakarzu, « vous Vap-
1 II n'est pas question ici de Vutiliti qui
s'ivalue en argent ; car ceci a toujours iti
pour Vauteur le cadet de ses soucis, lit. :
« le sud de ses entreprises. »
portez. » L'r ne disparait pas avec les
relatifs ou conjonctions, a moins qu'il ne
se heurte a des sons continus comme le
sien : dator -J- la = datorrkla , « qu'il
vienne. » (Per. Ab. 51-22.)
2° (c), ce son est telle ment rifractaire
a commencer des mots mime itrangers,
qu'il les fait pricider d'une voyelle,
giniralement Ve : Erroma, brrbgb, erre-
gina, Erramon, Error, pour « Rome, roi,
reine, Raymond, Roch ». Irrita s'emploie
pour « jRifa », Urrupina pour « Rufina »,
sans que V usage de placer un i devant la
syllabe rri et un u devant rru existe
dans les noms communs ; car on dit
brrbyo pour rio, « riviire; » brrjpa pour
rifa, « loterie. »
Si quelquefois Von adoptait le systeme
qui consiste A siparer les syllabe s a la
fin des lignes, non en rapport avec leur
structure matirielle ou leur son, mais
d'apres leur signification, on devrait
diviser les mots dans lesquels les syl-
labes rra, rrb, rri, rro , rru inter-
viennent, non pas comme nous le faisons
aujourd'hui, mais en laissant Pr & la, fin.
SaRRI, BERRI, GORKI, ARRO, LA RRU, ERRU,
kirru, ..., etc., se diviseraient ainsi :
SARR- | I , BBRR- I I , GORR- | I , ARR- | O ,
LARR- | U, ERR- | U, etc.
Mais, dans ce cas igalement, la logique
offrirait un autre liger sacrifice non seu-
lement a VutilUi, mais a la difficulti et
tris souvent a Vimpossibiliti; car c'est
une tdche probablement au-dessus de la
poriie de nos successeurs, comme de la
ndtre, que de virifier ioules les racines
que comportent tous nos mots pour pou-
voir les diviser convenablement, le cas
ichiant.
L'auteur qui emploie le plus de termes
itrangers sans faire pricider leur r ini-
tial d'une voyelle, est sdrement Leiza-
rraga; et le dialecte quirespecte le moins
Veuphonie a ce sujet, est le roncalais.
Dans les ouvrages du premier on lit des
mots comme rrege pour brrbgb, « roi; »
rresuma pour ERRBSUMA, « royaume. »
En R on use de ces mots : rrapb, « au-
vent du toit; » rrizia, « chaume; » rrezi,
« produit risineux des arbres; » rran-
tsilo, « hennissement humain; » rrapb,
« ma me lie » ( de errapb ) ; rresuma ,
« marque au fer rouge que Von faU aux
narines des brebis. »
II y a en outre des mots onomatopiques
dans lesquels Prr sert d' initiate, sans (fue
nos oreitles en sou ff rent: RRAufG,L-am),
« action de mordre; » rri-rra (Be), « ac-
tion de ricler, » etc.
II existe diffirents suffixes dont cette
lettre fait aujourd'hui par tie essentielle;
autrefois elle n'itait peut-itre, dans ceux-
ci, qu'un iliment d'euphonie.
-Ra: 1° (AN-b-lez, BN-aezk-s, ..., L,
R, S), sufijo numeral distributive, que
alterna en sua funciones con -na, apli-
candose el uno a los numeros termina-
dos en i, y el otro a los restantes : suf-
fijxe numiral distributif, qui alterne dans
ses fonclions avec -na, le premier s'appli-
quant aux nombres terminis en i, et le
second aux autres. Amabira, (dar) doce
a cada uno, (donner) douze a cnacun.
Hembzortzira , diez y ocho a cada uno,
dix-huit it chacun. Amarna, diez por
barba, dix par iite. — 2° (BN), sufijo
equivalente A kada (2°), -tra, -tara,
-ta, « medida : » suffixe iquivalant a
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.RA RONTZ
193
KADA (2°), -TRA, -TARA , -TA , « meSUre. »
EZTUZIBYA KONPRBNITZBN ORANO, ETA BTZI-
TEZTBA ORHITZKN BOST OOI ASKI IZAN DIRELA
BOST M1LA GIZONENTZAT, ETA ZONBAT SASKIRA
altSatu duzien undarretarik ? ( BN ,
Matth. xvi-9): £no comprendels aun, ni
os acordais de los cinco panes para cinco
mil hombres, y cuantos cestos alzasteis?
ne comprenez-vous point encore, et ne
vous souvient-il point des cinq pains dis-
tribute a cinq mille horn me s , et combien
de corbeilles vous avez remporUes ? —
3<> (c), sufijo casual directive*, suffixe casuel
directif. Eldu gara etsera, nemos lie-
gado a casa, nous sommes arrives a la
maison. {Per. Ab. 137-3.) = Se ha dicho
ya que, por mas que muchos lo conside-
rs n como verdaderamente sufijo, en
realidad no es mas, en este caso , que el
directive* a precedido de la r eufonica.
On a dtja dit que, bien qu'un grand
nombre le consider ent comme vtrUable-
ment un suffixe, il n'est en rtalite, dans
ce cas, que le directif a prkce'de* de J'r
euphonique.
-Ra- (c), infijo que forma lo que algu-
nos llaman verbos dobles, infixe qui
forme ce que quelques-uns appellent les
verbes doubles. = De egin, « hacer; »
entzun, « oir; » ekarri, « traer; » edan,
« beber, » se forman eragin, «obligar; »
brantzun, « responder; » eraearri,
« atraer; » bradan, « abrevar; » es decir,
« hacer hacer, hacer oir, hacer traer,
hacer beber. » De egin, « faire;» entzun,
« entendre; » ekarri, « apporter; » edan,
« boire, » on forme eragin, « obliger; »
brantzun, « rtpondre ; » eraearri, « atti-
rer; » bradan, « abreuver; » e'est-a-dire,
« faire faire, faire entendre, /aire appor-
ter, faire boire. »
-Raano (BN-ald-gar), -radino (BN-
am), -ragino (Be,...), -raino (L, R),
-raifio (AN, B, G, BN-s, L), -rano (S),
hasta, jusqu'a. = Se usa con nombres
locales. En realidad se compone del
directivo -a, -ra y el sustantivo gino, que
hoy se usa mas como sufijo complemen-
tario. S'emploie avec des noms de lieux.
En re'alite' il se compose du directif -a,
-ra et du substantif gino, plus usiti
acluellement comme suffixe compUmen-
taire. Zblibtarano (S) , zeruradino (BN),
ZERURAJNO (L), ZERURAINO (AN, B, G),
hasla el cielo, jusqu'au ciel. = Este
ejemplo esta tornado de las diversas tra-
ducciones del evangelio de San Mateo,
xi-23. Cet exemple est emprunU a diverses
traductions de Vtvangite de saint Mat-
thieu, xi-23. Bekatuzkobta ragino , hasta
los pecaminosos,,/ u squ f a ux choses de* fen-
dues. (Olg. 13-16.) = Seis sufijos nada
menos Ueva esta palabra : z-bo-b-ta-ra-
gino. Ce mot ne comporte rien moins
que six suffixes : z-ko-e-ta-ra-gino.
-Rako (c, ...), para, pour. = Es des-
tinativo local y tambien de nombres co-
munes de tiempo; se compone del direc-
tivo -a 6 -ra y -ko. Se usan menos sus
derivados -rakoan , raeotz. C'est un des-
linatif de lieux et de noms communs de
temps, qui se compose du directif -a ou -ra
et de -ko. On emploie moins ses dirivts
-RAKOAN , -RAKOTZ. BaI ARIMARAKO TA BAI
gorputzerako , asi para el alma como
para el cuerpo , ainsi pour Vime comme
pour le corps. (Bart. 1-165-12.) Peeatu-
rakoak , lit. : los de para el pecado , los
que conducen al pecado : lit. : ceux de
pour le p4ch4, ceux qui conduisent au
ptchi. (Bart. 11-264-11.) Zerurakoan, al
lr al cielo, en allant au ciel. (Ur. Maiatz.
117-13.) Oinak otz blbizarakotz , bero
ezkontzarakotz : los pies frios para la
iglesia, calientes para el casamiento : les
pieds froids pour I'iglise, chauds pour le
mariage. (Refranes, 142.)
-Rantz (B-b-mu), -rantza (B-a-o-otS),
hacia, vers. = Es -antz con la r euf6-
nica. C'est -antz avec I'n. euphonique.
AURRERA ADITZEN EZTANA, ATZERANTZ J A US-
TEN da : quien adelante no mira , hacia
atras se cae : celui qui ne regarde pas
devant lui, lombe en arriere. (Refranes,
458.)
-Rat (BN, L, S), es el mismo -ra con
significaci6n mas restringida, como de
detenci6n en el lugar a que se va. Casi
equivale a -radino, -ragino, « hasta : »
c'est le mime -ra, avec une signification
plus restreinte, comme I'arrit ou le sta-
lionnement dans Vendroit ou Von va. II
iquivaut presque a -radino, -ragino,
« jusqu'a. » Surat arthikia, arrojado al
(uegOyjeU au feu. (Duv. Matth. in- 10.)
-Rata (c), comp. de ra -f- tu. Gogo-
ratu, (venir) a la mente, (venir) a Vidie.
(Olg. 46-14.) EtSbratu, (venir) a casa,
(venir) a la maison. (Lard. Test. 305-22.)
-Ratz (B-g), -raz (R), hacia, vers.
I Mbndiraz zoatzaia ? i vais hacia el
monte ? allez-vous vers la montagne ?
-Razka (BN, L, R, S), distributivo
numeral, derivado de -ra ( 1°) : distribu-
tif numeral, dirivi de -ra (1°). Birazka,
dos a cada uno, deux a chacun.
-Re (c), posesivo de los pronombres
ni, i, ou, zu : possessif des pro/ioms ni, i,
gu, zu. = Parece residuo del posesivo
redundante -rbn, que hoy solo se usa
con bera, « £1 : » gurb ama , « nuestra
madre; » beraren liburua (G), beren
liburua (B-l), « su libro, el libro de
aquel mismo. » Ce possessif semble Ure
un reste du possessif redondant -rbn,
usiti seulement aujourd'hui avec bera,
« lui: » gure ama, « notre mere; » bera-
ren liburua (G), beren liburua (B-l),
« son livre, le livre a lui. »
-Re an (B,arc), desde, de, sufijo casual
de ablativo : de, depuis, suffixe casuel de
Vablatif. = Es el sufijo -ban con la r
euf6nica. En el precioso libro de Refra-
nes y Sentencias se encuentra este sufijo
casi en cada pagina. Otros autores anti-
guos , como Capanaga , Garibay y Mico-
Feta, lo traen tambien. Anibarro lo
recuerda a veces. No sera extrafio que
todavia se oira en las estribaciones del
Gorbea. C'est le suffixe -ban at?ec Tr eupho-
nique. Dans le prtcheux livre des Refranes
y Sentencias, on rencontre ce suffixe
presque a chaque page. D'autres auieurs
ancient comme Capanaga, Garibay et
Micoleta, [I'emploient igalement. Aniba-
rro y a eu quelquefois recours. II ne se-
rait pas Honnant qu'on Uentendlt encore
aux abords du mont Gorbea. Gatzean,
gatzban, ta ez Ibarguengorean '. de la
sal, de la sal, y no de la de IbargGen :
du sel, du sel, et non pas celui a Vlbar-
gtien. (Refranes, 273.) Zein gatSerban ,
de qu£ mal, de quel mat. (Capan. 38-8.)
Garbienerean, ae la mas limpia, de la
plus propre. (Micol. 28-4.) Ez oera, ez
oerban gora i ni a la cama, ni levantarse
de la cam a : ni au lit, ni se lever du lit.
(Garib. Prov. xvm.) Idiak adarrerban
ta gizonak iTZEREAN, al buen buey
del cuerno y al hombre de la palabra :
au bon bosuf de la corne, et a I'homme
de la parole. (Refranes, 386.) = Se leen
tambien, aunque poco, complies to s como
-reango y el pleonastico -reanik. On lit
aussi, bien que rarement, des composts
comme -reango el le pUonastique -rea-
nik. Ezkur bbrereango zia, cuna (proce-
dente) del mismo arbol, le coin (venant) du
mime arbre. (Refranes, 183.) Mezatara
btSerbanik urteten dozunean, cuando
salts de casa a misa, quand vous parlez
de chez vous pour alter a la messe. (Afl.
Esku-lib. 13-6.)
-Reino (BN-aezk), hasta, jusqu'a. (V.
-Raano.)
-Retzat (c), destinativo personal de
los pronombres ni , i , gu , zu : destinatif
personnel des pronoms ni, i, gu, zu.
Guretzat, para nosotros, pour nous. (Ur.
Gen. xi -4.) = Es variante de -rentzat
6 -bntzat y compuesto del posesivo
-re y el figurativo -tzat. Los sufijos -ri,
-rik, -riko son -i, -iK, -iko, acompafla-
dos de la consonante euf6nica. C'est une
variante de -rentzat ou -entzat et un
compost du possessif -re et du figuratif
-tzat. Les suffixes -ri, -rik, riko sont -i,
-IK, -iko, accompagne°s de la consonne
euphonique.
-Ro : 1° (c), sufijo modal, suffixe
modal. Barriro, nuevamente, nouvel-
lement. (Joan. Saind. 1-16-7.) Dongaro,
malvadamente , michamment. (Per. Ab.
95-7.) Biziro, vivamente, vivement. (Ur.
Maiatz. 133-11.) —2° (B-a ?), derivativo
de tiempo, dirivatif de temps. Var. de
oro. Egunero ta orduro, diariamente y
!)or horas, journellement et par heures.
An. Cur. 39-20.)
-Ro- (S), infijo de conjugaci6n que
indica el modo potencial , innxe de con-
jugaison qui indique le moae potentiel.
Orhit zitb hargatik, Jauna, ez deCs
nizala , deus eztudala , eta decs eztiro-
dala : acordaos, Seflor, de que nada soy,
nada tengo y de que nada puedo : souve-
nez-vous, Seigneur, que je ne suis rien,
que je ne possede rien et que je ne puis
rien. (Imit. 143-23.)
-Rontz (AN, G), -runtz (B-i, G-and],
-rutz (B-1-m-ond), hacia, vers. Var. ae
-rantz. Atzerontz, hacia atras, en arriere.
(Lard. Test. 506-27.) Gaberdiruntz,
hacia la media noche, vers minuit. (Per.
Ab. 116-15.) Zerurutz, hacia el cielo,
vers le ciel. (Bart. 11-290-10.)
T. II.
25
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S. Decimanovena letra del alfabeto
vasco.
Su reprcsentaci6n ortografica es uni-
forme.
En los siglos pasados, las lenguas ve-
cinas nos prestaron, con otros defectos
ortograficos , el uso de una suerte de f
minuscula, sin el trazo horizontal, para
representar la s.
Fuera de esto y del uso de la doble s
entre algunos Suletinos, no hay otra
divergencia en el uso de esta letra.
DlVBRSOS MATICBS DB BSTB SONIOO
No en todas partes suena lo mismo.
Generalmente es lo mismo que como la
s espafiola. En BN-haz, se oye una s que
nace en el centro de la b6veda del paia-
dar al contacto de la lengua, siendo por
tanto su sonido mas palatal y mas es-
peso, por decirlo asi,que el ordinario de
esta letra. Astarloa nos habla de este
matiz de la s. Yo no he tenido, como 61,
la fortuna de percibirlo en el dialecto
bizkaino. En S , ademas de la s ordina-
ria, se oye la s francesa, es decir oz, de
les dries (ledzan), Us ont (ildzO), cousine
(kudzin) ; habiendo algunos adoptado la
ortograna francesa en este punto, em-
pleando dos s para el sonido comun y
una sola para este sonido francos.
En los dialectos By G, especialmente
en los pueblos reunidos, ha usurpado
este sonido el puesto de la z. Es, su
SERA ASI DBSUNA (G), ES, SBU SARA ASI DO-
suna (B), se oye en muchas partes por
zu zera azi dezuna , « usted es el que le
ha criado. » L£ase lo que se dijo & este
proposito en el Pr61ogo, pag. xxv.
El autor aue mas ha confundido s con
z es, sin duaa, Pedro Astarloa , hermano
del celebre linguista , en su Urteco do-
meca gustijetaraco verbaldi icasbidecuac.
Oihenart, siguiendo la defectuosa orto-
grafia de su tiempo, escribi6 con s el
sonido z y con la letra z el sonido tz. El
proverbio 278, literalmente transcripto,
dice: « inhurria farri hilzecotan, hegal-
dun eguin sedin , eta es hegafti guertaze-
cotan. » Hoy transcribimos asi : inhu-
rria, SARRI H1LTZEKOTAN HEGALDUN EGIN
ZBDIN, BTA EZ HBGAZTI GERTATZBKOTAN , « la
hormiga se provey6 de alas para morir
pronto y no para hacerse ave. »
Transformaci6n
Es muy frecuente el cambio de esta
letra y su sonido en 3. Ocurre esto :
1° en las palabras diminutives;
2° en cualquier palabra en que siga a
la vocal i.
Lo primero se observa mas en todos
los demas dialectos que en B, y lo se-
gundo mas en este dialecto que en los
otros. Igual transformaci6n y en los mis-
mos casos sufre la letra z. Diminutivos
de oso, « entero; » usu, « paloma; » esi,
« seto; » asto, « burro, » son oSo, uSu,
eSi, aSto. Variantes de gaiso, « pobre,
cuitado; » isil, « silencioso; » isio, «en-
cender, » etc., son gajSo, iSil, iSio.
POBRBZA GRAMATIGAL
Contrasta, con la parte no pequena
que toma en el vocabulario, la extrema
pobreza de su influencia en la grama-
tica.
Solo interviene en unos pocos sufijos :
el alienigena -sa, los diminutivos -ska,
-skila, -bko, -shot y el curioso deriva-
tivo -so. Si se la ve intervenir en la con-
jugaci6n bizkaina, es por transformaci6n
euf6nica de ts y contracci6n de tsi.
Esango neuskezu, « os diria , os habria
de decir. » (Per. Ab. 67-18.) La s de
neuskezu es el reflexivo tsi , cuya i final
6e elide siempre y cuya t se omite en
este caso por chocar con sonido seme-
jante , el sonido explosivo k. Es curiosa
la separacidn del elemento reflexivo s
(de tsi) y el dativo zu mediante la parti-
cula modal ke. Fuera de este modo, del
condicional, el choque de s con zu da
por resultado tsu; como en len bbrb
bsan neutsun au , « tambten antes os
dije esto. » (Per. Ab. 70-27.]
S. Dix-neuvieme lettre de V alphabet
basque.
La representation orthographique est
uniforme.
Dans les siecles passes, les langues voi-
sines nous priterent, avec d'autres di-
fauts orthographiques , Fusage d'une
sorte cTf minuscule, privi du trait hori-
zontal, pour reprisenter /'s.
En dehors de cette particular iti et de
V utilisation du double s chez quelques
Souletins, il n*y a pas d'autres divergences
dans Vemploi de cette lettre.
Differentes nuances de cb son
// ne sonne pas partout de la mime
/aeon. C'est giniralement le mime que
fs espagnol. En BN-haz, on percoit un
s qui natt au centre de la votile du palais
par le contact de la langue : le son pro-
duil est done plus palatal et plus ipais,
pour ainsi dire, que le son ordinaire de
cette lettre. Astarloa nous parte de cette
nuance de Vs. Je n f ai pas eu, comme lui,
la bonne fortune de le discerner dans le
dialecte biscayen. En S, outre /'s ordi-
naire, on entend l's francais, e'est-k-dire
dz, de les anes (ledzanb), ils ont (ildzG) ,
cousine ( kudzin ) ; quelques - uns ont
adopti Vorlhographe francaise sur ce
point, et emploient deux s pour le son
commun et un seul pour le son fran-
cais.
Dans les dialecles B et G, spicialement
dans les villages agglomiris , ce son a
usurpi la place du z. Es, su sera asi de-
SUNA (G), ES, SEU SARA ASI DOSUNA (B),
s'entend dans beaucoup oV end roils pour zu
zera azi dezuna, « vous ites celui qui Va
ilevi. » Lire ce qui est dit k ce sujet dans
le Prologue, p. xxv.
Uauteur qui a le plus confondu s avec
z est, sans nul doute, Pedro Astarloa,
frere du renommi linguiste, dans son Ur-
teco domeca gustijetaraco verbaldi icas-
bidecuac. Oihenart, qui suivit I'ortho-
graphe difectueuse de son temps, icrivit
avec un s le son z , et avec un z le son tz.
LitUralement transcrit, le proverbe 278
dit : « inhurria farri hilzecotan, hegaldun
eguin sedin, eta es hegafti guertazeco-
tan. » Nous V4crivons ainsi aujourd'hui :
INHURRIA, SARRI HILTZBKOTAN HEGALDUN
EGIN ZEDIN, ETA EZ HBGAZTI GERTATZBKOTAN :
« la fourmi se pourvoit d'ailes non pour
devenir oiseau, mais pour mourir promp-
tement. »
Transformation
Le changement de cette lettre et celui
du son en 3 se produit friquemment. II
a lieu :
4° dans les diminutifs;
2° dans n*importe quel mot ou il suit la
voyelle i.
Le premier cas s'observe dans tous les
autres dialectes plus que dans le B, et le se-
cond se prtsente plus en ce dernier dialecte
que dans les autres. La lettre z subit les
mimes transformations et dans les mimes
cas. Les diminutifs de oso, « entier; »
usu, « pigeon; » bsi, « haie; » asto,
« dne, » sont oSo, uSu, eSi, a§to. Les
variantes de gaiso, « pauvre, affligi; »
isil, « silencieux; » isio, « allumer, » etc.,
sont gaiSo, iSil, iSio.
Pauvretb grammaticalb
Vextrime pauvre ti de son influence
dans la grammaire contrasle avec le
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-SA — SABELERENGO
193
rdle important qu'elle joue dans le voca-
bulaire.
Elle n'intervient que dans quelyues
rares suffixes : Vetranger -sa , tes dimi-
nutifS -SKA, -SKILA, -sko, -skot et le cu-
rieux dtrivatif -so. Si on la voit s'intro-
duire dans la conjugaison biscayenne,
c'est par suite de la transformation eu-
phomque de ts et de la contraction de
tsi. Esanoo neuskezu : « je vous dirais,
faurais a vous dire, » (Per. Ab. 67-18.)
Us de neuskezu est le riflexif tsi , dont
Vi final disparaU to uj ours et dont le t
s*omet dans ce cas parce qu'il se heurte a
un son semblable, le son explosif k. La
separation de VeUment riflexif s (de tsi)
et du datif zu, moyennant la particule
modale ke , est asset curieuse. En dehors
de ce mode, le conditionnel, le choc de s
avec zu donne tsu pour risultat; comme
dans lbn berb esan neutsun au, « igale-
ment auparavant je vous ai dit ceci. »
(Per. Ab. 70-27.)
-Sa (BN, L, R-uzt, Sc), terminaci6n
gen£rica femenina, terminaison du genre
fiminin. Buruzagisa (BN, L, R, S), ama,
maitresse de maison. Alargunsa (BN, L,
R, S), viuda, veuve. Erribntsa (BN, SJ,
maestra, institutrice. Jainkosa (BN ?),
diosa, deesse. Laborarisa (BN, S), labra-
dora, laboureuse. Eihbrazainsa (BN, S) ,
errotazaisa (BN-s), molinera , meuniere.
Dotoresa (R), meaica : doctoresse, femme
" i. Ui ™ ~ % * *
voleuse.
midecin. Uhuinsa (BN, S), ladrona,
Sahal, tern era de leche, veau de lait.
(G£ze.) Var. de Sahal.
Sahaldatzun (BN-hazJ, enfermedad
de los intestinos , malaaie des inles-
tins.
Saale (B-i-m-mond, G-zeg), heno,
comida del ganado vacuno : foin, nour-
riture des bites a comes. (Contr. de sa-
ralb, 1°.)
SAARDE (L-get), charrango, palos
que He van las lancnas boniteras para
colgar aparejos: tangons, perches pour-
vues de lignes que portent les bateaux dits
thoniers.
Saharda : i° (L-ain-sar), horquilla
de dos puas, fourche a deux pointes. —
2° (L-sar), tenedor, fourchette.
Saarroi (AN-b), erizo, herisson. (Contr.
de sagarroi.)
Saharte (S), horquilla de dos puas,
fourche a deux pointes.
Saa9-belhar (S, Alth.), a vena loca,
avoine folle, « letaria glauca. » (Bot.)
Var. de saats-belhar.
Saaaki (AN-b), sahaaki, madera de
sauce , bois ou essence de saule.
Saasti (AN-b), sahasti (Duv. ms),
salcedo, plantio de sauces: saulaie, lieu
plants de saules.
Saats (AN-b, B-i-m-mond, BN,...),
sahats (Lc), sauce, giniestra : saule,
vergne. (Contr. de s a rats.) Eta belha-
RREN ARTEAN MUSKILDUREN DIRA , HALA
NOLA SAHATSAK UR LASTERRBN HEGIAN '. y
brotaran entre las hierbas, como sauces
junto a las corrientes aguas : et Us crot-
tront parmi la verdure, comme les saules
le lonq des eaux courantes. (Duv. Is.
XLIV-4.)
SaatB (S) : 1° rastrojo, residuo dc
caflas de la mies que queda en la tierra
despues de segar : chaume, partie de la
iige des bUs qui reste dans les champs
apres la moisson. — 2° hierba que brota
con el rastrojo, herbe qui pousse avec le
chaume.
Saats-belhar (L-ain), avena loca,
avoine folle. (Bot.)
Sahatsuxi (L), musgafio, musaraigne.
ZOHITZBN DIRBN BEZA1N LASTBR BRA1TEN
BALIRA, SAHATSURIEK, LURPHBKOEK ETA
BERTZB A8KO MARMUTZBK HEKIBTARIK HAI-
nitz Sahu lezakete : si en cuanto madu-
ran se sembraran, los musgafios, los
topos y muchas otras alimafias comerian
muchas de ellas (castaftas) : si on les
semait quand elles sont mdres, les musa-
raignes, les taupes et d'autres nombreux
animaux nuisibtes en mangeraient beau-
coup (de chi(aignes). (Duv. Labor. 163-
20.)
SABAI: t° (Be, BNc, R, Sc), pajar
forma n do piso alto sobre vigas en la cua-
dra, pailler etabli sur les poutres de Vecu-
rie et formant Mage. Sabaiko lasto
GANEAN ETZUNOA LO EGONGO DA ORAINDlffO ,
todavia e star a dormido tumbado sobre
las pajas del pajar, il restera encore en-
dormi couche sur lapaille du pailler. (Per.
Ab. 70-7.) — 2° (AN, B), techo, toit. =
Se usa en el compuesto ao-sabai, « velo
del paladar, lit.: techo de la boca. »
S'emploie dans le compose* ao-sabai,
« voile du pa la is, lit. : toit de la bouche. »
— 3° (AN?, L-ain), corral con su choza
para el eanado, basse-cour avec la cabane
pour le betail. — 4° (G-et§, R-uzt), des-
van, grenier. — 5<> (B-l), pez herbivoro
parecido al besugo , pero de mal gusto ;
vulg. sopa : poisson herbivore qui res-
semble au rousseau, mais peu estimi. —
6° (G), terrado, terrasse. Eta sabayen
GAISeAN ZERUKO GUDARTARIAK ADORATZEN
dituztbnak, y a aquellos que adoran
sobre los terra dos la milicia del cielo, et
ceux qui se prosternent sur les toits de-
vant larmte des cieux. (Ur. Soph. i-5.) —
7° (AN-b), terreno de for raj e, terre a
fourrage. EtSb ortan ongi biltzen da
laborea, baino sabai tSarra du : en esa
casa se recoge mucho grano , pero tiene
poco terreno para forraje : dans cette
maison on ricolte beaucoup de grain,
mais il y a peu de terrain pour le four-
rage.
Sabaigan (B-m), desvan : grenier,
riduit.
Sabaizilo (AN-lez, BN-ald, G-etS),
trampa por aonde se arroja de un piso
al pesebre de la cuadra la comida del
?;anado : Irappe par laquelle Von jelte, de
'Hage supirieur dans la mangeoire , la
nourriture du bitail.
SABAR (AN-b-lez, B-a-o-ub, G-etS-
iz), abandonado, hombre distraido en
sus quehaceres y por lo mismo flojo y
tardio : nigligent, 4tourdi, homme dis-
trait dans ses affaires et par cela me*me
mou et musard.
SABEL: 1° (c), vientre, ventre. Dana
sabelera ta Jerusalbnera, todo al vientre
y a Jerusalem, tout au venire et a Jerusa-
lem. (Refranes, 311.) Sabelbko burbu-
rra, ruido de los intestinos, bruit des
intestins. Sabelak emoten deutsu ardura
gbiago arimako gauzak baiSo , el vientre
os llama mas la atencion que los nego-
cios del alma,/e venire appelle plus voire
attention que les affaires de I'&me. (Per.
Ab. 69-20.) Gurb sabelak, gure jabeak :
nuestros vientres, (son) nuestros dueflos :
nos ventres, (sont) nos mattres. fOih.
Prov. 508.) Sabela artu (AN-b), lien a r
el vientre, remplir le ventre. Ezagun da
belai ortan bazka badbla; sabela artu
dute bei oribk : se conoce que en ese
prado hay pasto ; han llenado el vientre
esas vacas : on voit qu'il y a beaucoup
de pdlure dans ce champ; ces vaches out
le ventre plein. — 2° (L-ain), fontanela,
depresi6n en la cabeza de los niflos : fon-
tanels, depression sur la tUe des en f ants.
— 3° (c), seno, en el sentido de vientre :
sein, dans le sens de ventre. — 4° (AN-b,
L-ain), la concavidad de un objeto cual-
quiera, la concavity d'un objet quel-
conque. — 5° (L), convexidad, convexiU.
Laz horrek sabel egitbn du, esa viga
forma arco, cette poutre bombe. (Duv.
ms.)
Sabel-aantze (BN), estado del est6-
mago, Hat de Vestomac.
Sabel-aize (G-iz), pedo, cuesco: pet,
vent.
Sabelaldi: 1° (Gc, Lc, R-uzt), emba-
razo, tiempo de prefiez : grossesse, temps
de la grossesse. — 2° (AN-b-lez-oy, B-ar,
G-don), par to, camada : parturition, por-
t4e. LlKURGOK, ... HARTU ZITUEN Bl §AKUR
GAZTB, BI ORKUME AMA BATENAK ETA SABE-
LALDI batetakoak : Licurgo cogi6 dos
perros j6venes, dos cachorros de una
misma madre y de una misma camada :
Lycurgue, ... prit deux jeunes chiens,
deux cabots de la mime mere et de la
mime portie. (Ax. 3«-261-il.} — 3° tri-
pada, panzada : ventrie, ripaille, rassa-
siementde boireet de manger. (F. Seg.)
Sabel-arrai (G-and), (animal) de vien-
tre muy hundido, (animal) ay ant le
ventre tres creux.
Sabelarte (?), intestinos, intestins.
(Duv. ms.)
Sabelbera ( B-i , arc ?, Gc ) , propenso
a la diarrea, sujet a la diarrMe.
Sabelbete (B-m-ofi, Gc) , sabelbete-
kada (B, G), tripada, hartazgo : ventric,
bAfrene.
Sabeldario, disenteria, dysenteric
(Afl. ms.)
Sabeldarraio (AN ?, B-oft ?, F. Seg.,
L?, Ax.), glot6n, glouton.
Sabeldarraiotasun ( AN ?, L ?) , glo-
toneria, gula : gloutonnerie , gourman-
dise. Gauza bzagutua da : aberastasune-
TIK, JAN-EDANETIK, SABELDARRAIOTASUN E-
TIK SORTZBN DA UARAGIAREN PEKHATUA I eS
cosa conocida : el pecado de la came
nace de la riqueza, del banquet eo de la
gula: c'est une chose connue: le p6che
de la chair natt de la richesse, de la
bonne chere, de la gourmandise. (Ax. 3 a -
222-2.)
Sabeldu (G-and), tener diarrea , avoir
la diarrhee.
Sabeldura (BN), diarrea, fluio de
vientre : diarrhee, flux de ventre. Sabbl-
DURAK GAITZ DITU URAK, al flujO del
vientre le son malas las aguas, au flux
de ventre Veau est malsainc. (Oih. Prov.
664.)
Sabeleki (BN-am), tripacallos, gras-
double ou fressure. Var. cle sabelki (2°).
Sabeleko (B-i-m-mond), diarrea, sobre
todo en los ninos, lit. : lo del vientre :
diarrhee, surtout diarrhee infantile, lit. :
ce du ventre. Sabelbko miSU (c), el dolor
de vientre, la douleur de ventre.
Sabelen ( B-o ) , caspa de los nifios en
la cabeza , crasse de la lite des enfants.
Var. de sabbloi.
Sabelerengo (B-g), disenteria, dysen-
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196
SABELERORI — SAETSETZUR
terie. = Cotejese con alborengo, buru-
rbnoo. A comparer avec alborengo,
BURURENGO.
Sabelerori (AN-b, L-ain), ganado cuyo
vientre cuelga, be" tail dont le venire pend.
Sabeleta (Sc), hartada, exceso en la
comida : rassasiement , exces dans la
nourriture.
Sabalgorri (G), fiero, cruel : dur,
cruel.
Sabeljario (G-and, ...), Var. de sabel-
erori.
Sabaliki (S-li), tripacallos, gras-
r. ae sabelki (2°).
Sabel-katigu (AN. B, G, ms-Lond),
double. Var. ae sabelki (2°
(estar).en cinta, (Sire) enceinte.
Sabelki: 1° ( AN -b, L-ain), carne de
falda, toda came de vientre, viande des
cdtes et du venire. = Segun Araquistain
(AN), es grosura, substancia crasa, toda
came de sabado (sic). D'apres Araqui-
stain (AN), c'esl le gras, toute espece de
viande du samedi ( sic ). — 2° ( AN , BN ) ,
tripacallos, gras -double ou pressure.
Sabelkide, uterinos, hijos de una
madre : utdrins, freres de la mime mere.
(An. ms.)
Sabelko (S), colico , diarrea : colique,
diarrhie.
Sabelkoi (B, G, L, Darth.), gloton,
gastr6nomo : glouton, gourmand.
Sabelkoikari, gula, acte de gourman-
dise. (Duv. ms.)
Sabelkoitasun, vicio del glot6n, vice
de la gourmandise. (Duv. ms.)
Sabelkoitu, hacerse gastr6nomo,
devenir gourmand. (Duv. ms.)
Sabel-korroka (L-ain), Var. de sabel-
ORROA.
Sabel-legor (B-i-m), est£ril, sti-
rile.
Sabelmifi : i° (L), c61ico, colique. ==
Se dice generalmente de los c61icos de
los ninos de pecho. Se dit gSniralement
des coliques des enfants a la mamelle. —
2° (AN-d), enfermedad del ganado, con-
siste en dolores de vientre : maladie du
bHail, caraclc'rise'e par des coliques.
Sabeloi ( Be , Gc , L ) , costra que los
ninos infantes tienen en la cabeza, crasse
que les petits enfants ont sur la titc. =
De sabel -\- loi, suciedad del vientre,
saleti du ventre.
Sabelondo : 1° (Sc), tripada, har-
tazgo : ripaille, ventr4e. — 2° (AN-b),
sobreparto, hablando de mujeres; a d i fe-
re ncia de brdiondo, que se dice tra tan-
dose de animales : temps des couches, en
parlant des femmes; torsquHl s'agil des
animaux, on dit erdiondo.
Sabel -ongarri (AN-b, L), abono de
deyecciones animales, fumier de dejec-
tions d'animaux.
Sabel -ordei (B-mond). (V. Sabe-
loi.)
Sabel -orroa (AN-b, Be, BN-ald, Gc,
L-ain ) , sabel - orrua ( AN , B , BN-ald ,
G,...), borborigmo, ruido de tripas :
borborygme, bruit des intestins.
SabalpeSuri ( Sc ) , falso, embustero :
trompeur, menteur.
Sabel 9ume : i° (L), bajo vientre,
bas -ventre. — 2° hernia, hernie. (Duv.
ms.)
Sabel tiki (BN-ka), sabel tipi (L-
ain), hernia, hernie. Sabel tipia brori
zayo : tiene una hernia , lit. : se le ha
caido el ventriculo: il a une hernie, lit,:
le ventricule lui est lombi.
Sabeltra : 1° (BN-ald-am-gar, ...), tri-
pada, ventrte. — 2° (BN-gar, S, Arim.
41-20), parto, accouchement.
Sabel-tSimika (R-bid) , lunar : envie,
grain de beautt.
SabeltSume (AN-b, L-ain), hernia,
hernie. Var. de sabel Sume.
Sabelttt (Sc), tener disenterfa, avoir
la dysenteric
Sabelui (B-ub), Var. de sabeloi.
Sabelar (B-o), bilis, bile.
Sabel -urruka (B-ar), borborigmo,
ruido de tripas : borborygme, bruit des
intestins.
Sabel -uzkur (L), flaco de vientre,
reldche" du ventre. Ea nor den, ... sabel-
uzkur dabiLanik, a ver qui£n es el que
anda flaco de vientre, voyons quel est
celui qui souffre du ventre. (Ax. 3»-348-
25.)
Sabel -uzkurkeri, sabel -uzkurta-
sun, poltroneria, poltronnerie. (Duv.
ms.)
Sabel-zorri (AN-b, Be, BN-s, Gc, L,
R), piojo del vientre, nombre popular-
men te aplicado al hambre : poudu ventre,
nom que Von donne dans le peuple a la
faim. Sabel-zorria atzarri zaio (L-get),
se le ha despertado el hambre , sa faim
s f esl riveilUe. Neskatila, ingira zaite,
sabel-zorria egin jaku : muchacha ,
aviese usted , se nos ha hecho hambre :
jeune fille, dtpSchez-vous , nous avons
faim. (Per.Ab. 55-13.)
Sabelzorro (BN, Sal., Gc, L-ain, S),
panza : panse, ventre, bedaine.
Sabel - zuri , tramposo , tricheur.
(Araq.)
SABI : i° (Be, Gc), conjunto de raices
muy delgadas de arbol, ensemble des
radicelles d'un arbre. — 2° (AN-goiz, B-
a-g-o, G-and-azp), almaciga, vivero muy
tierno : semis, planche de jeunes plantes.
= Otros 11a man sabi a una sola planta
tierna, y al conjunto 6 almaciga sabitbgi.
D'auires donnent le nom de sabi A la
jeune plante, et celui de sabitegi a Ven-
semble des jeunes plantes ou semis. —
3° (BN?, L?, S. P.), nervio, vena : nerf,
veine. — 4° (B-o), endrino, cre*quier.
(Bot.) — 5° (Be, G), pez insipido pare-
cido al besugo, mayor y de mucha es-
cama : poisson fade semblable au rous-
seau, un peu plus gros et tres e'cailleux.
Var. de sabai (4°). — 6° (AN-b, B-tS),
savia, seve. (??) — 7° (AN, Lacoiz., G-
bid), amaranto, bledo : amaranthe,
blelte. (Bot.) Sabi bbltz, cenigo 6 bledo
negro, blette noire. Sabi zuri, cenigo 6
bledo bianco, blette blanche. — 8° (BN-
lek), glandula, amygdale. Sabiak, las
gl&ndulas, les amygdales.
Sabiko (G, Aizk.), sauco, sureau.
Sabiloi (G-don), traquino, « salm6n
de mar : » vive vipere, espece de poisson.
(V. Saburdin.)
Sabitegi (B-a-g-o, G-azp], alm&ciga,
plantio de flores 6 de 6rboles tiernos :
semis, plants de fleurs; ptpinicre, plants
de jeunes arbres.
Sabli (R-uzt), menudos de un animal
cualquicra, menos los de la gallina, & los
cuales 11a man tripa : issues d f un animal
quelconque, sauf celles de la poule, qu*on
appelle tripa.
SABORE (B-a-g-1-m-mond-o) , gusto,
godt. (?) ^,Amore? artuak emona dau
saborb : ^amor? el tomar tiene por
gusto el dar (dicho popular) : amour? le
pris a pour godt le donne" (die ton popu-
late).
Sabrandila (B-l|, un pez pequeflo,
piano, casi circular, ae colores brillantes ;
se coge en la costa en un fondo arenoso :
petit poisson plat, presque rond, orn4 de
couleurs brillantes, qui se prend pres
des cdtes, sur un fond sablonneux.
SABU : 4° (B-i, G-us), columpio, balan-
coire. — 2© (B, G), balanceo : balance-
ment, cahotement. — 3° (AN?, BN-ald),
raton , souris. Var. de sagu.
Sabui-belar (G-don), alga marina que
se da a los cerdos, algue marine que Von
donne aux pores.
SABUKA: 4° (BNc, Lc), sauco, su-
reau. — 2° (B, ...), tambaleando, balan-
ceando : chancelant, balancant, cahotant.
Sabukitze (S), sauco, sureau.
Sabulu (G-ber), columpio, balan-
coire.
SABUN (B-m-o) : !• balanceo 6
vaiven, balancement ou va-et-vient. —
2° columpio, balancoire.
Sabunga (B-mond) , sabunka (B-m) ,
balanceando, columpiando : balancant,
cahotant.
SABURDIN (B-l), traquino, llamado
tambien vulgarmente « escorpi6n, sal-
badeo » y, por la fantasia de los moder-
nos escabecheros , « salm6n de mar : »
vive vipere, appeUe aussi vulgairement
« scorpion », et, par la fantaisie de nos
modernes fabricants de conserves, « sau-
mon de mer. » = Es un pez de carne
fina y sabrosa, temida por los Pescado-
res a causa de su aleta dorsal, que de
antiguo se ha tenido por venenosa. El
autor de estas lineas fue en su niflez
testigo presencial, martir, por decirlo
asi , de las virtudes de esta aleta. El de
nuestras costas debe de ser el traquino
vibora, no el traquino drag6n que ha-
bita otras aguas. C'est un poisson A chair
delicate et savou reuse ; mais il est redouU
par les p4cheurs, a cause de sa nageoire
dorsale, que Von a crue autrefois veni-
meuse. L*auteur de ces lignes fut, dans
son enfance, Umoin oculaire , martyr,
pour ainsi dire, des vertus de cetie na-
geoire. Celui de nos cdtes doit Ure la
vive vipere et non la vive dragon, qui
habile d'autres eaux.
Saeska : 1° (AN-b), de costado, &
medio lado, de c6t4. — 2° Saheaka (BN,
Sal.) , poner en movimiento sobre un cos-
tado, mettre en mouvement sur un c6U.
Saeskatu : 1° (AN-b), ponerse de
costado , se mettre de c6te*. — 2° Sahes-
katu, acostarse de lado, se coucher de
edit. (Duv. ms.)
Saheski (BN-ald), saeski (AN-b) :
1° chuleta, carne de costado : cdtelette,
viande de la c6te. — 2° (BN), terreno
costanero , terre situie sur un coteau.
SAETS (AN-b, BN-s), sabots (BN, L,
S), costado, c6U. Gaisoak sahbtsa galou
du (Sc) : el pobre se ha enviudado, ha
perdido & su costilla : le pauvre homme
est veuf, il a perdu sa moitie'. Ama horrbk
EZTU SEKULA UZTEN ALABA BERE SAHETSETIK
urruntzera (BN-ezp), esa madre no deja
nunca a su bija alejarse de su lado, cette
mere ne laisse jamais sa fille s'eioigner
de son cdt4.
Sahetseratu (AN , BN , L) , ir a colo-
carse al costado de, alter se placer A cdte" de.
Saetsetzur (AN-b,...), sabetahezur
(BN, Sal.), costillas, c6te$.
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SAHETS-PUNTA — SAGARDO
197
Sahets-punta (L?, Darth.), punta de
costado , point de cdte.
SAGA (AN-ond), sedal, cordel para
la pesca del a tun, cordonnet utilise pour
la piche du thon.
Sagada (B-i-m-ofi, G-t, Duv.) , consa-
graci6n , el alzar en la santa misa : con-
iteration, V elevation a la sainte messe.
(?) Var. de sagara.
Sagal: 1° (B-g-i), corpulencia, corpu-
lence. — 2° (B-g-i), estiramiento, a de-
nial ene>gico : etirement, detente, geste
energique. Sagai-saoai egon (B-g), des-
perezarse : $e detendre, s'etirer.
SAGAIL (AN-ond), sagailo (L-zib),
marejada, forte houle. Itsasoan sagail
andia dago, en el mar hay mucha mare-
jada, la mer est tre$ houleuse. ItSasoa
SAGAlLO DA, EZIN ATZEMAN DEZAKKGU ARRAI-
ffiK : el mar esta agitado, no podemos
coger peces : la mer est tres agitee, nous
ne pouvons pas prendre de poissons.
Sagal tasun (B-g-i), desperezo, accton
de desperezarse : etirement, action dc
s'etirer.
Sagaltu (B-g-i), estirarse, despere-
zarse : s'etirer, se detendre les bras.
SAGAR : 1° (c), manzana, pomme.
:=r Algunas variedades de manzanas ,
fuelques varietes de pommes : a) Abalei
G), manzana que se distingue por su
extremada blancura , pomme qui se dis-
tingue par son extreme blancheur. Aba-
LEIA TA ESPURUA TA GEZETA ZURIA DIRA
sagarrik gozoenak (G-and) : las manza-
nas llamadas abalei, espuru y gezeta,
son las mas sabrosas : les pommes appe-
lies abalei, espuru et gezeta, sont les plus
savoureuses. — -6) Abapuru (B, Mog.).
— c) AlTZA- SAGAR (G). — ch) AlZPURU-
sagar (G-don). — d) Aldaman-sagar (G) :
manzana oblonga , puntiaguda : pomme
oblongue, pointue. — e) AldapatS (B) :
negra, pequefla y dulce : pomme noi-
rdtre, petite et douce. — f) AltSa-sagar
(BN-ald-ezp, L-s), manzanas que se con-
servan , pommes a conserver. — g) Altz-
ondo ( B-m) : agria, verde, tierna y dfe larga
duraci6n : pomme aigre, verte et lend re,
qui se conserve longtemps. — h) Andoain-
sagar (G), manzana de Andoain, pomme
d'Andoain. = Hay muchas otras man-
zanas que llevan nombres de pueblos,
COmO AZPEITI - SAGAR , OrIO- SAGAR, etc.
No van incluidas aqui. II y a un grand
nombre de pommes qui portent des noms
de localiUs, comme Azpeiti-sagar, etc.
Elles ne sont pas comprises ici. — i) An-
GISAGAR (B, Mog.). — j) ARBI-SAGAR ( G-
and), la ultima que maaura, la plus tar-
dive. — k) Asto-sagar (BN-gar), man-
zana muy grande , pomme tres grosse. —
/) Aziloka (B-i-m) : manzana grande,
temprana y de pedunculo largo : grosse
pomme, pricoce, a long pedoncule. —
m) Balantzategi (G-gab), jauda blanca,
pomme blanche. — n) Baratze-sagar (L) :
manzana de huertas , agradable : pomme
des jardins, de saveur ag re" able. — o) Ba-
sasagar (BN-ald), basati (AN), manzana
bra via , pomme sauvage. — p) Betagor
(B?, G ?). — a) Bbtigozo (B ?). — r) Be-
gaza, beraza (B-m) , jauda negra, pomme
noire. — s) Bolin-sagar (B-el), manzana
temprana, pomme pre* coce. — J) Boskan-
toi ( B-i-m-mond ) , de forma poliedrica ,
pomme de forme polyidrique. — t ) Bur-
dintSa (AN-b) : manzana duradera , acida
y agradable ; se guarda para enfermos ' %
pomme a conserver, acide et savoureuse,
que Von garde pour les malades. — u) Dan-
bolin (G). — v) DomentSa (B, Mog.), Var.
de lomentSa. — x) Errege-sagar (B, G) :
reineta, lit. : manzana del rey ; unas son
pardas, otras pequefias llamadas por
algunos kanpandoja : reinette, lit.: pomme
du roi; quelques-unes sont grises; d'autres,
petites, sont appeUes par quelques-uns
kanpandoja. — y) Erril-sagar (AN) :
manzana oblonga, de color amarillo
claro , carne tierna y jugosa , pedunculo
cor to : pomme allongee, de couleurjaunc
clair, a chair tendre et juteuse, a queue
courte. — z) Espuru (G-and), manzana
muy blanca, pomme tres blanche. —
a*) Ezti ( AN ) , manzana dulce , pomme
tres douce. — />*) EztibeltS (AN), jauda
negra, pomme noire. — c*) Eztigorri
(AN), jauda colorada, pomme rouge. —
ch*) Eztizuri (AN), jauda blanca, pomme
blanche. — d*) GarratS (G), manzana
muy agria, pomme tres aigre. — e*) Garza-
bal (AN-b) : manzana crecida, sonrosada,
blanda, de poca duraci6n : grosse pomme,
roste, molle, difficile a conserver . — f) Ga-
zagozo (B-i), manzana muy dulce, pomme
tres douce. — g*) Gazamin (B), manzana
agridulce, pomme aigre-douce. — h*) Gazi
(AN), manzana bra via muy amarga,
pomme sauvage tres acide. — i') Gerabil-
tSorrotS (G), Var. de bost-kantoi. —
/*) Geza (G), Var. de gazagozo. — k*) Geza-
gorri (G), jauda colorada, pomme rouge.
— I*) Geza-zuri (G),gbzeta-zuri (G-and),
jauda blanca, pomme blanche. — m*) Gor-
dinSuri (BN-ezp), manzana blanca,
pomme blanche. — n") GorrantSa (BN),
manzana rojiza, pomme ros6e. — fi ) Go-
rri-garratz (B) : manzanas rojas y agrias ;
las hay de varias clases : pommes rouges
et aigres, dont il exisle diffe" rentes varie-
tes. — o*) Ibarbizar (G). — p*) Ib arret a
(B), manzana parecida a urdin-sagar,
pomme semblable a urdin-sagar. —
?*) JeSuSa (G). — r*) Jondoni Joani-sagar
BN-ezp), Var. de San Juan-sagar. —
rr*) Kamoiza (SJ, kamubsa (B-m| :
camuesa, agradable : calville, agriable.
(??) — s*) Kana-sagar (B-1-m-ond) : man-
zana hermosa, delicada y blanca : pomme
tr&s belle, dilicate et blanche. — V) Kan-
pandoja (G), manzana dura y agria,
pomme dure et aigre. — u*) Keremul (B-
m), kizki-luze (AN-b), oblonga y de
pedundulo largo, oblongue et a long
pidoncule. — v^ Kurkubita (B-i-m), man-
zana hermosa y aroma tica , pomme belle
et aromatique. — w*\ Larrin-sagar (B-a).
— x*) Lbina (AN-b) : manzana menuda,
tierna y de poca duraci6n : petite pomme,
tendre et difficile a conserver. — y*) Lo-
mbntSa (B-m) : manzana agria, pequefla
y blanca : pomme aigre, petite et
blanche. — z*) Lopetb-sagar (G). —
a**) Madari-sagar (B, BN), jauda negra,
pomme noire. — />**) Maintoni (G). —
c**) Makatz (AN-oy), manzana bra via
y pequefla , petite pomme sauvage. —
d**) Mamul (BN-ezp), manzana muy dulce,
pomme tres douce. — e**) Mandaburu
(G), mandobCru (S), manzana muy
grande y hermosa , pomme tres grosse et
belle. — /**) Mandaka (AN), manzana de
carne muy amarga, pomme dont la chair
est tres amere. — o***) MantSute (B). —
A") MatSbtaiSa (B-i) , la mas pequefla y
temprana, la plus pre" coce et la plus petite.
— i") Mbrkalin (G), mokate (AN-b) :
pequefla puntiaguda, dura y agria '.petite,
pointue, dure et dcre. — J**) Moleo (G) :
manzana buena para sidra , las hay ne-
gras y blancas : pomme a cidre, dont il
exisle des varUUs blanches et noires. —
A") M0§0- SAGAR (G). — /**) OlLOKAKA
L-s) , Var. de basasagar. — m**) Olotza
G). — it**) Panpandoja (G). — o**) Pe-
da§a (BN), pedbsa (G), manzana dulce,
pomme douce. - p**) Pikuta (B-o). —
q**) San Juan-sagar (AN-b, B-m), man-
zana de San Juan, pomme de Saint-Jean.
Var. de mat5etai5U. = Hay muchas varie-
dades que llevan nombres de santos.
etc. II y a un grand nombre de varUUs
qui portent des noms de saints. — r**)\SAPo-
sagar (B?, G?). — O TbiLa-sagar (B, S).
— T*) TSakala-sagar (G), manzana muy
hermosa , tres belle pomme. — u**) TSa-
kara- sagar (B-i) : manzana agria, muy
aromatica despu^s de conservarla :
pomme aigre, qui devient aromatique
par la conservation. — w**) Tsarba (Be,...),
manzana pequefla y muy dulce , pomme
petite et Ires savoureuse. — w**) TSoni-
sagar (G), la mejor para sidra, la meilleure
pomme a cidre. — x**) TSorten (G), tSor-
tbn-luze (G). — y**) TSuri (G), manzana
blanca y la mas temprana, pomme blanche
tres prtcoce. — z**) Udare-sagar (AN-b),
Var. de madari-sagar. — a***) Urdinsagar
(B-i-m) : manzana dura, poco apetitosa,
tardia, cruzada de ray as rojas en su pe-
llejo : pomme dure, peu appHissante, tar-
dive, dont la peau est rayie de rouge. —
A***) Urtbbi (G), urtesagar (AN, BN),
urtebete (B) : manzana que se conserva
todo el afio, muy sabrosa y apreciada :
pomme qui se conserve toute Vanned, tres
savoureuse el appricite. — c***) UrtSisa-
gar (B). — </•") Ustasagar (BN), uzta-
sagar (S, Alth.).— e***) Zblai-sagar(B, G).
SAGARA (AN-b-lez-oy, B, BNc, G-
bid-ern-etS-us, Lc, R), consagraci6n , el
alzar de la santa misa : consecration, Ue"tt-
vation a la sainte messe. (?) Sagara-kanpai
(B-m), campana de la consagraci6n , son-
nerie de la consecration. Sakramentua
AGERTZEN, EDO SAGARAKO DENBORAN GORA-
TZEN DUENEAN, £ ZBR EKUSTEN DEZU ? al
ostentar el Sacramento 6 en la consagra-
ci6n cuando lo alzan, £que* veis? a Fex-
position du saint Sac r erne nt ou dans la
consecration lorsqu'on V4leve, que voyez-
vous? (Ag. Eracus. 41-U.)
Sagarako (AN-arak-lez-oy, G-ber-bid-
ern-et§), campana de la consagraci6n ,
sonnerie de la consecration.
Sagar-ano (BN-am), sagar-ardo (S),
sidra, cidre.
Sagarbiotz (R). (V. Sagarmuifi.)
Sagardao (B), siara, lit. : vino de man-
zanas : cidre, lit. : vin de pommes. (Contr.
de SAGAR ARDAO.)
Sagarde (AN-b, L), horquilla, horcon :
fourche, fourchon. Var. de saharde (1°).
Sagarde izigarri bat eskuetan, un espan-
toso horc6n en las manos, une epouvan-
table fourche entre les mains. (Piar. Ad.
42-10.)
Sagardi (AN-b, B-tS, BN-ald-gar, Gc,
Lc), manzanal ipommeraie, verger.
Sagardiko (6-1), cesta grande cuva
forma es de cono truncado, grand panier
en forme de cdne tronque. = Es altera-
ci6n de zarerdiko. Cest une alteration
de zarerdiko.
Sagardo (AN, G, Lc), sidra, cidre.
Var. de sagardao.
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SAGARDOI — SAIATU
Sagardoi(BN, S), sagardui(B), man-
zanal : pommeraie , verger.
Sagarluin (Lc). (V. Sagarmuin.)
Sagarkata (AN-b, BN) : i« cantidad
de manzanas, quantity de pommes. —
2° transporte de manzanas , transport de
pommes.
Sagarko (R), manzana silvestre, vulg.
basaco , lit. : manzana pequena : pomme
sauuage, lit. : petite pomme.
Sagarkoatze (R), manzano silvestre,
pommier sauvage.
Sagarlur (Sc), tierra que debe ocupar
un manzano, terre que doit occuper un
pommier. = Es medida agraria aun en
uso en Ainhoa, Sara, etc. C*est une me'
sure agraire encore en usage a Ainhoa, a
Sara, etc.
Sagar-makatz (Be, Gc), manzana
bra via pequena , petite pomme sauvage.
Sagar min (G-etS), manzana silvestre,
pomme sauvage.
Sagarmuifi (AN-b) , sagarmun (BN-
gar) , jugo que arroja la manzana cuando
se esta asando, jus qui coule de la pomme
lorsqu f elle cuit.
Sagarno (BN-ald-gar), sidra, cidre.
(Gontr. de sagar -|- arno.)
Sagar -ondo (AN, Be, BNc, G, Sc),
manzano , pommier.
Sagar- orpo (Be), manzano, lit. : tal6n
6 pie de manzanas : pommier, lit. : talon
ou pied de pommes.
Sagarregi, manzanal : pommeraie, lieu
plants de pommiers. (Ast.)
SAGARROI ( R-bid ) , sagarroi (AN-
b, BNc, L, S), erizo, hirisson. Sagarroya,
BERB EGITEZ ERE, NKKEZ ERDITZEN DA, BA1NA
are berb faltaz nekbzago : el erizo , aun
de suyo, pare con dificultad, pero aun
mas por su falta : le hirisson, de lui-
mime, met bas difficilement, mais encore
plus par sa faute. (Ax. 3«-253-16.)
Sagarsabi (G- and -us), almaciga de
manzanos, pipmiere de pommiers.
Sagar-Sori (BN). (V. SagartSori.)
Sagartegi (AN-b,...), fruteria, lugar
para conservar manzanas : fruitier,
endroit ou I* on conserve les pommes.
Sagarteko ( Sc ) , cantidad de manza-
nas, quantity de pommes.
SagartruBa (L-bard), a gall a de roble,
de alcornoque : noix de galle du chine,
du chine-liege.
SagartSori (Sc), paro, abejaruco,
pajaro pequefio conirrostro : misange,
petit oiseau du genre conirostre.
Sagartza( AN-b), Var. desAGARTZB(i°).
Sagartze : 1° (BN-ald-s, L), cantidad
de manzanas, quantiti de pommes. —
2o (BN, S), manzano, pommier.
Sagar-urin(AN-b), zumo de manzana,
sue de pomme.
Sagar -zain : 1° (R-iizt), troncho de
la manzana, irognon de la pomme. —
2° (AN, ...), encargado de cuidar manza-
nales, personne charge" e de prendre soin
des pommiers.
Sagasti (AN-oy, Be, Gc}, manzanal :
pommeraie, lieu plants ae pommiers.
Zarrak saoastia ibini, gaztbak iratzi : el
viejo planta manzanal, y el mozo la cuela :
le vieux plante les pommiers, et le jeune
les filtre (sic). (Refranes, 478.) Sagab-
TIAK ETA GAZTAINADIAK BEAR DABB BOON
ERDIRA, ZERREN URTB ASKOTAN DEUSIK
bztabe emoten : los manzanales y casta-
fiales ban de estar a medias , porque en
muchos afios nada dan absolutamente :
les pommeraies et les ch&taigneraies
doivent itre a moitii, parce quHl y a un
grand nombre d'annies pendant lesquelles
elles ne donnent absolumenl rien. (DUlI.
bas. 65-1 i.)
SAGATS (AN-b, B, G), sauce, saule.
SAGI (S), bueco, creux. Huinsagi,
hueco de la planta del pie , creux de la
plante du pied.
Sagra (BN-s, R), sagre (B-otS), con-
sagraci6n, consecration. Var. de sagar a.
SAGU : 1° (c), rat6n, souris. Saguak
JANGO DAUENA KATUAK JAN DBZALA .' lo que
ba de comer el rat6n, que lo coma el
gato : que le chat mange ceque doit man-
ger la souris. (Refranes, 534.) — 2° (B,
Afi.), sagaz, sag ace. — 3° (AN-lez, B-
1-ofi, G-gab), glandulas, paperas :
qlandes, goitre. — 4° (AN), columpio,
balancoire.
Sagu-arratoi (B-mu?), murci&ago,
chauve-souris .
Saguarte (AN-b, BNc,..., L-ain),
ratonera , souriciere ou ratiere.
Sagu-belar ( AN-bera-lez), sagu-bela-
rri (B), escorpi6n, scorpion. (Bot.)
Sagu-belarritu (B-ofi), tomar forma
de oreja de rat6n, prendre la forme d'une
oreille de souris. Ezin erein liters,
gaztaina-arbolak sagubblarritu-artean,
no se puede sembrar hasta que (las hojas)
de los casta nos empiecen a tomar forma
de oreja de rat6n , on ne doit pas semer
avant que (les feuilles) des ch&taigniers
commencent a prendre la forme d'une
oreille de souris. (F. Seg.)
Saguka (BN, Sal.), sagukitze (S),
sauco, sureau.
Saguka-lora (BN, Sal.), flor de sauco,
excelente para curar la enfermedad de
la vista : fleur du sureau, excellente pour
guirir les yeux malades.
Sagundua (B-ziff), lagartija, lizard
gris des murailles. Var. de sugangiLa.
Sagutei (BN ?, Sal.) , ratonera, souri-
ciere.
Sagu-t9akur (BN-s, R), perro rato-
nero , chien ratier.
SagutSori (AN-lez, B-a-l-tS, G-ori),
trepatroncos (pajaro), grimpereau (oi-
seau).
Saguzar ( Be , Gc ) , murcielago , lit. :
raton viejo : chauve-souris, lit. : vieux
rat. Urtbtsua izatea gaisotzat euki bear
BAL1TZ, SAGUZARRA BAlftO URTETSUAGO ZAN,
BAINA GAISO OR1SB IZANGO ZAN EGUNO BZA-
gutu ezebana : si el ser viejo debiera
tenerse por enfermedad, aunque lo era
mas que un murcielago, esa seria la
unica enfermedad jamas conocida por
ella : si d'itre vieux devait constituer une
maladie, bien qu'elle Vitait plus qu'une
chauve-souris, ce serait V unique maladie
qu'elle etit jamais connue. (Ibaiz. 1-2-56-
4* col.)
SAI : 1° (B-a-mafl-o, BN, G, SJ, buitre,
vautour. = Algunos tienen por ouitre al
arrano, « aguila. » Quelques-uns pren-
nent arrano, « aigle, » pour le vautour.
— 2°gloton, glouton. (Har.) — 3° (B,
arc), trampa, parada, buitrera : trappe,
traquenara, piege. Saira noa (d) :
voy 6 la parada, & acecbar : je vais a
VaffHt, je vais espionner. Saira nozu,
asper zakidaz i en la buitrera me tenuis,
vengaos de mi : vous m'avez pris dans un
piege t vengez-vous de moi. (Refranes,
369.) Saira nozu, aspbretan oatS eztozu :
en la buitrera me tenuis, no os ser&
dificil el vengaros : vous m'avez pris dans
un piege, il ne vous est pas difficile de
vous venger. (Refranes, 370.) — 4° (G-
don), bueco entre panas de la lancha,
donde se tiene el pescado; vulg. run :
sorte de senlineau ou de riservoir entre
les planches de la barque, et dans lequel
on dipose le poisson.
Sala: l°(AN-arak-lez-oy, Be, Gc), Var.
de saio (1°) en los derivados, Var. de
saio (1°) dans les dirivis. — 2° (B-b),
run, bueco entre panas de la lancha,
sorte de riservoir entre les planches de la
barque. Var. de sai (4°). — 3° cada una
de las cuatro acepciones de sai seguida
del articulo, chacune des quatre acceptions
de sai suivi de Varticle.
Sal-abere (BN-hel), ganado caballar,
bites chevalines.
Salakera (AN, B, G), ensayo, essai.
Saiakeraren aurkiLba, el autor del en-
sayo , Vauteur de V essai. ( Izt. Cond. 498-
11.)
Salal : 1° (B-a-oj, pafio muy burdo,
drap tres grossier. (t>. esp. say all.) —
2° (L), manta para el ganado, couverture
A V usage du bitail. Lanbtik brakhartzen
ditutzunean, thorratuko ditutzu lasto-
zamukaz eta neguan saihalaz estaliko i
cuando los traigais del trabajo , les fro-
tareis con fajos de paja y el invierno los
cubrir&s de manta: quand vous les rame-
nerez du travail, vous les f rotter ez avec
des bouchons de paille, et Ihiver vous les
couvrirez d'un manleau. (Duv. Labor.
113-18.) Sayal batbn luzebrak idukiko
ditu ogeita amar bbso, lo largo de un
pafio tendra treinta codos, chaque ten-
ture aura trente coudies de longueur. (Ur.
Ex. xxvi -8.) — 3° (B-a-g), torpe, mala-
droit.
Saialdi (AN, B, G), tentativa, tenta-
tive.
Saihandu (BN, Sal.), aprovecharse de
una debilidad 6 de una concesi6n y abu-
sar de ella , prendre avantage d'une fai-
blesse ou d'une concession et en abuser.
Saiarre (B-i), buitre, vautour. = Es
« buitre pardo », variedad, pero en B-l
se dice por cualquier buitre. G'est le
« vautour oris », qui est une variiti ; mais
en B-l on le dit pour toute espece de vau-
tour.
Saias ( BN-s , R , S-li ) , en manias de
camisa y con el chaleco, en mancnes de
chemise et en gilet.
Salaaki (AN, Be), carne de costilla,
viand e de la cdte. Var. de saibbki (1°).
SAIATS : 1° (ANc, Be), costado, c6U.
Saiats bat ausi : a) (B-g-m-mond-tS),
anunciar una proclama de matrimonio,
annoncer une proclamation de mariage.
— b) (AN-ulz), perder la castidad, perdre
la chasieti. — 2° (B-b), costado de la
lancha, flanc de la barque.
Salats-azur (Be) , salats-eznr (AN) ,
costilla, c6te.
Salatu : 1° (AN, B, G), ensayar, pro-
curer, hacer algun esfuerzo : essayer,
tenter, faire quelque effort. ^Nork daki
zbnbat bbrar sendagarri ta osasungile
EGONGO DIRAN MENDI OETAN , BILaTZBRA
SAIATU BAGEZ, INORK ORAINDfK BZTAKITZA-
nak? iquien sabe cuantas hierbas medi-
cinales y saludables ha bra en estas mon-
tafias que nadie conoce aun, por no
haber procurado hallarlas ? qui sait com-
bien d'herbes midicinales et salutaires il
y a dans ces montagnes que personne ne
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SAIE — SAIN
199
connait encore, parce qu'on n'a pas tenti
de les dicouvrir? (lzt. Cond. 38-6.) = En
B, saiatu es « trabaiar, procurer algo
con gran esfuerzo » ; al paso que zaldu es
<c esforzarse mucho ». En B, saiatu veut
dire « travailler, se dibrouiller active-
ment »; land is que zaldu signifie « s'effor-
cer beaucoup ». — 2° (AN-lez-oy, B),
suf rido, reservado : patient, riservi. Nbkez
TOPETAN DA PERSONA l3lL BAT EDO SAIATU
BAT LAGUNAREN PALTAK EZKUTETAKO, diflcil-
mente se encuentra una persona silen-
ciosa y prudente para ocultar las faltas
del projimo, on rencontre difficilement
une personne silencieuse et prudente pour
cacher les fautes du prochain. (Bart. II-
227-23.) — 3° (G-and), activo, diligente :
actif, diliaent.
SAIE (G?, Ur. Lev. xi-16), avestruz,
aut ruche.
SAIHERA : i° (BN, L), rebano,
banda : troupe, bande. Aberb-saihera
bat, un rebano de bestias, un troupeau
de bites. (Duv. ms.) — 2° (BN-ald-gar),
muchedumbre de personas, multitude de
personnes. = Segun Salaberri, saihera
mdica con mas propiedad una serie, al
paso que mulzo es mas bien un conjunto.
D'apres Salaberry, saihera indique
mieux une sirie, t and is que mulzo disigne
plutdt un ensemble. Egun ikusi dut leSon-
saihbra bat (BN, Sal.) : boy be visto una
serie, una fila de grullas : j'ai vu aujour-
d'hui une certaine quantiti de grues.
BUHAME MULZO BAT BAZOAN EGUN GOIZEAN
Bayonako alderat ( BN , Sal.] , esta ma-
ftana iba una cuadrilla de gitanos hacia
Bayona, ce matin un groupe de bohimiens
allait vers Bayonne. — 3° (BN?), bata-
U6n, bataillon. ^Eraman ahal nezakek
saihera hartara? ^podras llevarme a
aquel batall6n? pourras-tu me conduire
vers cette troupe? (Duv. I Beg. xxx-15.) —
4° (BN?, L?), numero, nombre. Populu
larria eta saihera handikoa eta irazkiz
Enaktarrak bbzain luzea , pueblo grande
y numeroso y de alta estatura como los
Enaceos : peuple grand, nombreux et de
haute taille comme les Enacim. (Duv.
Deut. n-21.)
Saierra : 1° (B-l-m), buitre, vautour.
Var. de saiarrb. — 2° (G), fiero, cruel :
sauvage, cruel.
Saleska : 1° (AN, BN, S), de soslayo,
de travers. Begi zorrotzez begiratzbn
dirate ta saieska bezala , me mi ran con
ojos fijos y como de soslayo, Us me
regardent avec des yeux fixes et comme
de travers. — 2° (AN-b, S), (estar) reiii-
dos, de esquina : (Hre) (dene's, brouilUs.
Saieskara (BN-s), Var. de saieska (1°).
Saiheski : 1° (L, S), came de costado,
viande du c6U. — 2° (Sc), tierra ladera,
costanera : terre en pente, versant. Sai-
heskia lauda ezak, ordokia sure ezak :
alaba el terreno' costanero , elige para ti
el llano : hue le terrain qui est sur le
coteau, achete pour toi celui qui est dans
la plaine. (Oih. Prov. 402.)
Saiespe (AN, B, G, m*-Lond), hipo-
condrio, hypocondre.
Saiesperi (?, An. ms), bipocondria,
hypocondrie.
Salastu f AN, L-ain, S), desviarse,
apostatar : aivier, apostasier. Saibstu zen
Judas, Judas apostato, Judas apostasia.
(Liz. 46-12.)
Saiestua (AN, L, S), el apostata,
Vapostat.
SAIETS (ANc, B, BN-s, Gc), saihets
iBN, L, S), lado, costado : c6ii, (lane.
AUN KORREN SAIETSEAN e3ER ZITE (BN-s) ,
coloquese usted al lado de ese senor,
placez-vous a c&U de ce monsieur. Eguer-
DIAN GAINDIK BEHERA, ARTEZ , ETA ARRA-
tsaldean sAiHETSETiK : al mediodfa de
arriba abajo, recto, y a la tarde de flanco :
a midi de haut en bas, droit, et, au soir,
de c6ti. (Ax. 3«-54-13.) Otsoa lagun dua-
NEAN , AL BAIHU , HORA SAIHETSEAN I CUando
tengas un lobo por compafiero, ten, si
puedes, un perro al lado : quand tu auras
le loup en ta compagnie, aie le chien a
ton c6U. (Oih. Prov. 384.)
Saihetsetiko (S-gar), hijo natural,
lit. : (procedente) del costado : fits natu-
rel, lit. : (provenant) du cdti.
Saiets-ezur (AN, BN, G), saihets-
hezar (BN, L), sedhets-heziir (S), cos-
tilla, cdte. Izan behar ditu saihets-ezu-
RRAK ZABAL , LARRUA LODI ETA BZ HARAGIARI
josia ( L ) , debe tener cortillas ancbas y
cuero recio y poco adherente : ilfautqu'U
ait les cdies targes, la peau ipaisse et peu
adherente a la chair. (DM. bas. 92-10.)
Saigets (S), costado : c6U, flanc. Var.
de SAIHETS.
SAIL: lo (ANc, Be, BN, Sal., Sc),
tarea, trabajo que debe bacerse en
tiempo limitado : tdche, travail que
Von doit faire dans un certain laps de
temps. Zu bialdu bear zendukeez basoen
AZTERRENAK ATERATEN , TA EBATBN GERO
ZEINBAT BURDI IKATZ DAGOAN ARLO EDO
sail andi baten : le deberian enviar a
usted a roturar las selvas y a cortar
luego (la left*) de una gran parte de te-
rreno donde nay muchas carretadas de
carb6n : on devrait vous envoyer difri-
cher les fordts et couper ensuite (le bois)
d'une grande partie de terrain ou ily a de
nombreuses charreties de charbon. (Per.
Ab. 48-26.) Eta hetan trabaila-arazitzen
zitubn Faraonek bbre azpiko jbnde hek ,
seinalaturik bat bedbrari bbre eguneko
lana eta saiLa : y en ellas ( en las Pira-
mides) les bacia trabajar Fara6n a aque-
llos subditos suyos, seflalando a cada
cual el trabajo y tarea de cada dia : et
Pharaon faisait travailler a elles (aux
Pyramides) ses sujets, indiquant a cha-
cun sa tdche jour naliere. (Ax. 3«-6-13.) —
2° ( B-a-m-ond-o-t5, G-and-us), estampa
6 corpulencia de animal, taille ou sta-
ture (Tun animal. — 3° (AN-lez-oy, BN-
ald-am, Lc, Sc), grupo, cuadrilla : groupe,
troupe. J Nola otezedukan gure bekatu-
SAlL ORREN KARGERI IZUGARRI HAU GURE
Jesus maitagarriak ! \ c6mo soportaba
nuestro amable Jesus esta espantosa
carga de ese conjunto de nuestros peca-
dos ! comment notre aimable Jisus pou-
vait-il supporter Vipouvantable charge de
cette foule de nos ptch&sl (Mend. 11-266-
18.) — 4° (AN-b, G-and), rebano,
manada, banda : troupe, troupeau, bande.
Ardisail, rebano de ovejas, troupeau de
brebis. Beisail, rebano de vacas, trou-
peau de vaches. Mokotarroak tSitSo-saila
BBREALA GALDU LBZAKE , ARRETA AUNDIZ
GORDETZEN BALD IN BZPADIRA (G-and) I el
escarabajo puede destruir bien pronto una
banda de polluelos, si no se les guarda
con gran atenci6n : Vescarbotpeut dHruire
tres vite une bande de petits poussins, si
on ne les surveille pas attentivement. —
5° (R-uzt), enclenque, maladif. — 6° (H-
uzt), tabla 6 cuadro de un buerto, carrl
ou planche de jardin. = En B y G, arlo
es todo el cuadro y sail un trozo; arlo
es la tarea para varios dias; sail, la
tarea para un tiempo mas restringido.
En B et G, arlo est toute la planche, et
sail une partie seulement; arlo signifie
la tdche pour quelques jours, et sail la
tdche pour un temps plus court. —
7° (Gc), recua, train de bites de somme.
SAILA : lo (B-l), bacer baza en el
juego de naipes, faire un pli au jeu
de cartes. — 2° (AN), mo n ton : tas, pile.
| Zenbat bbkatu-saila bztitut bgin izandu
nik ! { cuantos montones de pecados no
he cometido yo ! que de tas de pichis
n'ai-je pas commis I (Mend. 1-145-17.) —
3° (B-a), tarea, tdche. Var. de sail (1°).
Ara emen zure lanerako arlorik eta
saiLarik edbrrena, he aqul la mas her-
mosa tarea total 6 parcial para vuestro
trabajo, voici la plus belle tdche to tale ou
partie lie pour votre travail. (Aft. Esku-
lib. 18-3.)
Sailada (B-l), baza en el juego, levie
au jeu. { Sailadea makalaI Irukoa ba-
rruna jbustak : j vaya una baza ! me ha
co^ido el tres : en voilk un pli ! il m'a
pris le trois.
Saila egin (B-i), empujar hacia arriba,
pousser en haut.
Sailaka : 1° (B-i), juego u ocupaci6n
de nifios, que consiste en ayudarse a
subir a los arboles : jeu d'enfants, qui
consiste a s' aider a grimper aux arbres. —
2° (AN-lez-oy), por turnos, alternative-
ment.
Sailaste (B-i), semana sin fiesta inter-
media , semaine sans fite pendant les six
jours.
Saildu : 1° (AN, Araq.), juntarse la
gente en cuadrillas, se riunir par
groupes. — 2° (AN, G, Araq.), a tar ear,
embaucher.
SaJLean (c) : 1° en continuidad, sin
interrupci6n y con abundancia : conti-
nuellement, sans interruption et abon-
damment. — 2° formando grupo, formant
un groupe.
Sailez-sail ( B-i-m-mond-tS ) , sailik
sail (B-m), en proporci6n, en propor-
tion. Bbrrogeta bbdbratzi bgunean eten
BARIK IZOTZA IZAN ZAN , DA INOS EZTA IZAN
URTB ATAN BBSTE GAR I, SAILIK SAIL (B-m) ."
hel6 cuarenta y nueve dias sin interrup-
ci6n y jamas ha habido tanto trigo como
aquel afio, en proporci6n (al terreno) : il
gela pendant quarante-neuf jours sans
interruption, et jamais on n'a eu aulant
de bit que cette annie, en proportion (du
terrain).
Sailka : 1° (AN-b-lez, BN, L, S), por
grupos, par groupes. Baziren ezen bortz
MILA GIZON EDO. ERRAN ZAROEN JeSUSBK '.
Jar- ara z ezatzue sailka, berrogoi eta
hamarnaka i porque eran como unos
cinco mil hombres. Y el dijo a sus dis-
cipulos : Hacedlos sentar en ranchos de
cincuenta en cincuenta : car il y avait
environ cinq mille hommes. Jisus dit a
ses disciples: Faites-les asseoirpar groupes
de cinq u ante. (Har. Luc. ix-14.) —
2° (AN-b), [trabajar) por trozos, (tra-
vailler) par bribes.
Sailpide (G-and), sendero, sentier.
Saimotz (B-m), galfarro, ave carni-
vora; lit. : buitre romo : ipervier, oiseau
de proie; lit. : vautour camard.
SAIN, saifi (Be, G-iz), grasa de pe-
ces, graisse de poisson. (D. lat. sagina ?.)
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200
SAINAR — SAKAR
SAlftAR (AN-b), persona que no
medra a pesar de su apetito, personne
qui ne profile pas malgri son appitit.
dainar du, no medra, il ne profile pas.
Sainda (S), santa, sainle. (Tq
Salndu (AN, BN , L , S ) , santo, sainl.
(D. lat. sanclus.) Saindu guziak oliokhoi
(BN-am) , todos los santos tienen afici6n
al aceite, tous les saints aiment Vhuile.
Saindu-maina otso hizana (S) : maneras
de santo (tienes), tu que eres lobo : lu
affectes le saint, land is que tu esun loup.
Saindu bbgiralb, santo patr6n, saint
patron. (Duv. ms.)
Salnduarazi (AN-b , L) , hacer santo ,
sanctifier.
Sainduarazle , el que santifica, celui
qui sanctifie. (Duv. ms.)
Sainduesle, santificador, sanctifica-
teur. (Duv. ms.)
Sainduetsi, santificar, sanctifier.
(Duv. ms.)
Salnduki (AN-b, L), santamente,
saintement.
Saindurale (?, Har.), peregrino, pele-
rin. (??) Sainduraleei eta bideanteei
begitarte eoitea, agasajar & los pere-
grinos y viajeros, accueillir amicalement
les pelerins et les voyageurs. ( Har.) =
Algunos escriben senjoralb, seHoriale.
Quelques-uns icrivent senjorale, skno-
rials.
Sainduralerio, peregrinaci6n, peleri-
nage. (S. P.)
Salndutarzun (BN-am, S), saindu -
tasun ( AN , BN , L ) , santidad , sainteti.
(«)
Saindutegi (BN, L), santuario, sanc-
tuaire. Zeruko emaitzen tresora eta sain-
dutegia, el tesoro de los dones del cielo
y el santuario, le trisor des dons du del
et le sanctuaire. (Jaur. Bihotz. 364.)
Saindutu (AN, BN, L), hacerse santo,
devenir saint.
Salndutzaile (L), saindutzale (AN-
b), santificador, sanctificateur.
SAINERROSA (B-tS), costra blanda
que se forma en la cabeza de los niftos
ae pecho, petite crofite molle qui se forme
sur la tUe des nourrissons.
Sainete (Gc, R) : 1° en sus dos acep-
ciones de paladar y sabor, dans ses
deux acceptions de palais de la bouche et
de saveur. — 2° gusto de liquidos y s61i-
dos, goiit des liquides et des solides. (D.
esp. sainete ?.)
SAINGA: 1° ( AN-arak-b-lez , L,...),
ladrido, aboiement. Halakoak kontzien-
TZIAREN SAINGA GUTI ADITZBN DU , LO GUTI
hargatik GALTZBN du : semejante persona
oye pocos ladridos (sic) de la concien-
cia, pierde por ellos poco suefio : une
telle personne entend peu d'aboiements
(sic) de la conscience, elle perd a cause
d'eux peu de sommeil. (Ax. 3«-323-13.)
SAINGAZ ETA ERANTZUTEZ DAGOKU, nOS esta
ladrando (remordiendo) y predicando,
i7 nous aboie (cause des remords) et nous
priche. (Ax. ia-426-26.) — 2° (AN-b),
petici6n disimulada, demande dissimu-
lie.
Saingari (AN, L), ladrador, aboyeur.
Saingatu (AN, L), ladrar, aboyer.
SAINO (B-a-o), fogata : flambie, feu
clair. = £ Ser& voz tomada ae san Joan ,
en cuyo honor se bacen grandes fogatas
en el pais? Serait -ce un mot venu de san
Joan, en Vhonneur de qui on allume de
grands feux dans le pays ?
Saintu: 1° (R-uzt), purgar, limpiar :
purifier, netloyer. — 2° ( R) , sincerarse,
se justifier.
Saintza (G-and), turno, tour. (D. fr.
change!.) (V. Sanja.)
SAIO: 1° (ANc, B-m, Gc), esfuerzo,
prueba, ensayo : effort, ipreuve, essai. —
2o (B-a-m-mond-o), juicio, concepto for-
mado de alguien : jugement, opinion que
Von se forme de quelqu'un.
Saisgo (BN-s, R), muhidera, majada,
War abrigado en que se ordena el
rebafio : bergerie, bercail, lieu abriti ou
Von trait le troupeau.
Salts (AN?, BN-ald), costado : cdli,
flanc. Var. de saiets. Saitseko atba,
puerta lateral, porte latirale.
Salts! (BN-s), ordenar, traire. Saitsi
tinagu begiak (BN-s), bemos ordenado
las vacas , nous avons trait les vaches.
Sal tSiki (G-ber), buitre pequefio?,
petit vautour ?.
Sahitu (L-get), secarse, por demasiada
madura la fruta : ae dessicher, par suite
d'une trop grande maturity (les fruits).
Salzulo (G), guarida, cueva, madri-
guera, cubil : taniire, caverne, repaire.
IzANGO ZBRA KORONATUA AmANAKO BURU-
TIK, SANIR ETA HERMONGO TONTORRET1K,
LBOYEN SAIZULOETATIK, ETA LEOINABARREN
mendietatik : seras coronada de la cima
de Amana , de la cumbre de Sanir y de
Herm6n, de las cuevas de los leones , de
los montes de los leopardos : regarde du
sommet de VAmana, du sommet du Sanir
et de VHermon, des tanieres des lions,
des montagnes qu'habitent les liopards.
(Ur. Cant, iv-8.)
SAKA : 1° (c), saco grande, grand sac.
(D. hebr. pttf.) — 2°(B-raaft-ot§-ub), taba,
huesecillo de cordero, osselet d'agneau.
— 3° (B-m-ond), alero de tejado, auvent
de toit. — 4° (Be, BNc, Lc, Sc), empuje,
poussie. Hik maka, nik saka : tu amagas,
yo empujo : tu fais semblant de frapper,
et moi je frappe effectivement. (Oih. Prov.
232.)— 5° (BN-ald-gar, Lc), morral,
?fibeciere. — 6° Sakha, involucro, invo-
ucre. (Duv.)
Sakabanatu ( AN-lez-oy, B-i-m-mond-
ond, G-and-orm ) , esparcir, diseminar :
ipandre, iparpiller, d Use 1 miner. Jendea
SAKABANATU ZANBAN, BBRRIZ ERE JOAN ZI-
TZAYOZKAN BRRBGU BBRARBK1N I CUando Se
disemin6 la gente, de nuevo se le acer-
caron con la misma suplica : quand la
foule se disse'mina , de nouveau Us s'ap-
procherent avec la mime supplique. (Lard.
Test. 425-24.)
Sakadiz (B-a-l-tS), en chancletas, en
pantoyl fles. (?) Sakadiz sartu oi&etakoak
(Be), calzarse en chancletas, se chausser
en pantoufles.
Saka egin ( B, BN, L, ...), empujar,
calcar : pousser, reculer ou faire avan-
cer.
SAKHAIL: 1° (L-ain), herida grave,
sobre todo las que desgarran las car-
ries; diferencianaose en esto de sakhi,
« chirlo, herida hecha con instrumento
cortante : » blessure grave, surtout celles
qui dichirent les chairs; elle differe de
sakhi, « estafilade, blessure faite par un
instrument tranchant. » — 2° Sakail (B,
All., L, Har.), matanza, exterminio : tue-
rie, extermination. (?)
Sakaila : 1« (AN-b, BN-ald, L-get),
tajo, herida grande : taillade, balafre,
grave blessure, Sakaila bat, un tajo, une
coupure. Aizkorakin bgin diat zangoan
sakaila bat, he causado una herida en
el pie con el hacha , je me suis blessi au
pied avec la cog nee. — 2° (AN-b), des-
trozo : destruction, ravage. Bart arto-
LANDAN SARTU DIRBN BEI ORIEK SAKAILA
gogorra egin dib : esas vacas, que ano-
che penetraron en el maizal , han hecho
un gran destrozo : ces vaches, qui ptni-
trerent hier soir dans le champ de mats,
ont commis un grand digit.
Sakailakatu (L-get), tajar, acribillar
de incisiones : taillader, cribler d'inci-
sions, de blessures.
Sakailatu : 1° (L), devastar, divaster.
IKUSTBKOA ZEN ETA BIHOTZ MINGARRIA HIL-
OHATZE HURA GALERNAK GABAZ SAKAlLATU
zelayan, era cosa que desgarraba el
coraz6n ver aquel catafalco en aquel
prado devastado por la galerna durante
la noche : e'e'tait un lugubre catafalque,
se dressant au milieu de la vallie dichi-
rie par Vorage de la nuit. (Dasc. Atheka.
U3-14.)_ 2° (AN-b), tajar, atarazar
manzanas y frutas grandes; a diferencia
de Sakaildu, que se dice hablando de
castaflas : entamer, faire une incision aux
pommes et aux gros fruits; a la difference
de Sakaildu, « entailler, » qui se dit en
parlant des chdtaignes. Sagar zbnbait
JATBA NONBA1T OR DA, MAKURRAGO DUE
sakaiLatu ta uztea : puede pasar eso de
comer algunas manzanas, peor es dejarlas
despues de atarazarlas : il est pardonnable
de manger auelques pommes, mais il est
plus mal ae les laisser apres les avoir
entamies. — 3° (AN-b, L), destrozar,
exterminar : ditruire, exter miner. Berbn
BAITHAR1K BTHORTZEN DIRBN HARITZAK ERE
UAIZKORAZ SAKHAILATZEN DITU ( L ) , deS-
troza con el hacha aun los robles que vie-
nen espontanearaente , il ditruit a Vaide
de la cognie les chines qui viennent
spontaniment. Otsoak sakailatu diakuk
ardimultsua (AN-b), el lobo nos ha
exterminado el rebafio de ovejas, le
loup a extermini notre troupeau de ore-
bis.
Sakaildu (B, ma-OtS), sakhaildu (L),
llagar, exterminar : blesser, exterminer.
Eta bbthi hobietan eta mendibtan barna
zabilan gau eta egun, serb burua harriz
jotzen zubla eta sakhailtzen : y de dia
y de noche estaba continuamente en los
sepulcros y en los montes, dando gri-
tos £ hirie'ndose con piedras : sans cesse,
le jour et la nuit, il errait au milieu des
sipulcres et sur les montagnes, criant et
se meurtrissant avec des pierres. (Har.
Marc, v-5.)
SAKALAN (G-zumay, B-ond), algo-
d6n en rama, ouate.
SAKAMA (B-a-o-otS-ub) , productos
que las aguas del mar 6 de los rios aca-
rrean a las orillas : ipaves, dibris que les
eaux de la mer ou des rivieres apportent
sur leurs rivages.
SAKAN : 1° (AN-b, G-and-bur),
barranca, hondonada : fondri&re, ravin.
— 2° valle, vallie. (S. P.) — 3° (L, Leiz.
Vbc), ciruela, prune.
Sakape (B-m-ond, G-iz), refugio bajo
el alero de un tejado, refuge sous V au-
vent d'un toit.
SAKAR : 1° fB-ofi), escombros,
dicombres. — 2° (B), pus, pus. = Parece
que se distingue de zorna, en que este
es el pus que mana facilmente, al paso
que sakar es mas profundo y mas ape-
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SAKARA —SAKUTA
201
gado a la herida. // parait qu'il diffire
de zorna, en ce que celui-ci signifie le pus
qui coule facilement, tandis que sakar
dtsigne le hour billon, le pus plus pro fond
et plus attache" a la blessure, — 3° (B),
broza, p. ej. la mota del ojo : bourrier,
p. ex, le fHu de Vosil.
Sakara : 1° ( B-g-1-m-ond ) , Var. de
sakama. — 2° (B-m), hierbas que se que-
man en los bormigueros, heroes que Von
brtile dans les fournaches. Var. de sa-
kima.
SAKARAlXA (L-zib), traquino, pez
cuya aleta dorsal causa agudos dolores
y produce bincbaz6n : vive vipere, poisson
dont la nageoire dor sale cause une dou-
leur aiguS suivie d f enflure.
SAKAHIN ( AN-arak ) , mancha pro-
ducida por el pericarpio de la nuez, tache
produite par le brou de noix.
SAKARRAMIN ( B - mu , pop. ) , en-
trafla, entraille. Sakarraminak atarako
dbutsutaz, le sacar6 a V. las entranas,
je vous arracherai les entrailles,
Sakarrasta (B-l), laborioso en ex-
tremo : bticheur, laborieux a VextrSme,
SAKATS: 1° (G-and-elg), exc^ntrico,
excentrique. — 2° (G-and), arbolnudoso,
arbre noueux. — 3° Sakhats (L ?) , cos-
tado : c6U, flanc. Makhilaz jotzen zituen
astoarbn sakh atsak , a pa lea b a los cos-
tad os de la burra , il frappait a coups de
b&ton les flancs de V&nesse. (Duv. Num.
xxn-27.) Haur deno, zapra diozotzu sa-
khatsak : mientras es niflo , golp£ale los
costados : pendant qu'il est enfant, bat-
tez-lui les flancs, (Duv. Eccli, xxx-12.)
Sakatu : 1° (B, G, L), calcar, apelraa-
zar : pittiner, fouler aux pieds, AntSb
ONDO-ONDO SAKATU TA OSTIKOPETUTBN DABB
ARDURA BAGARIK, BBRTAN USTELDU, ARRAK
JAN, LURTU ETA AUSTU DBDINTZAT I alll le
calcan y le pisotean bien, sin gran aten-
ci6n, para que alii se pudra, lo coman
los gusanos y se reduzca a tierra y
polvo : Ik on le ptitine et on le foule bien,
sans grande attention, pour qu'il y
pourrisse, que les vers le mangent et
qu'il se rtduise en terre et en poussiere.
(AH. Esku-lib. 32-21.) — 2° (BN, Sal.,
L ?, Duv.), bencbir, oprimir, rellenar un
recipiente : bourrer, presser, remplir
avec force un recipient quelconque, —
3° (B-a-i-m-mond-o) , sufrido, bombre de
mucba paciencia : patient, endurant.
GlZON SAKATU TA BROAPBN ANDIKOA , hom-
bre sufrido y de gran paciencia , homme
endurant et de grande patience. (Per.
Ab. 60-27.) — 4° (AN-b, BN, Sal.), sacar,
lanzar una pelota, lancer une pelote.
SAKATZ (G-and-ast-ber), mobino,
cabizbajo, incomodado : boudeur, ren-
frogn4, f&che. Sakatz oabilz (G-and),
andan incomodados, ils sont fdche's.
Sakatzeko (B-b), cierta gaviota, cer-
taine mouette, « sternina para di sea. »
Sakeil (BN-ist), gran tajada, grosse
tranche. Sakeilka jatba , comer a gran-
des trozos, manger en se servant de gros
morceaux.
SAKEL: lo (AN-b, B, G), faltrique-
ra, bolsillo : pochette inUrieure, poche
ordinaire. Ertsi bdo giltzatu izandu di-
TUZU ZUK ZBRE KUTSAK, ZBRB SAKELAK ETA
ZBRB eskuak : habeas cerrado y ecbado la
11a ve a vuestras areas, a vuestras faltrique-
ras y a vuestras manos : vous avez fermt
a clef et verrouilU vos coffres, vos poches
T. II.
et vos mains. (Mend. II-152-4.) = En un
tiempo SAKEL parece que se Uam6 una
bolsa pendiente del cuello, como p. ej.
el zurron de pastores. II semble qua une
cerlaine ipoque on dtsignait du nom de
sakel une bourse suspendue au cou,
comme par ex. la gibeciere des bergers.
— 2° ( G-iz-zumay ) , rana, grenouille. —
3° (B-t3), andrajo : chiffon, guenille. —
4° (B, An. ms), gordinfl6n, desmafiado :
obese, lourdaud. — 5» (B-l-m, Gc, pop.),
est6mago, estomac,
Sakela (BN, L), faltriquera, poche
inUrieure. Var. de sakel (1°). Ehazteki
horrek, sakela handi batetik athbratu-
RIK , KMATEN ZAROTAK BI SOSBKO BAT : esa
mujer, sacandola de un gran bolsillo, me
da una moneda de diez c^ntimos : cette
femme , tirant une piece de dix centimes
d'une grande poche, me la donne. (Piar.
Ad. 22-14.)
Sakelaratu (BN, L), sakeleratu
(AN, B, G), embolsar, empocher.
SAKHER (Lc), barquero, batelier.
= Es de las pocas palabras cuya r final
es suave. C'est un des rares mots dont
Vr final est doux. Sakhbrak urez erama-
ten zituzten gauzak Baionarat , los
barqueros transportaban por el rio las
mercancias a Bayona, les bateliers trans-
portaient par eau les marchandises a
Bayonne.
Sakerdi (AN-b-lez, BNc, Gc, Sc),
cubrebaste, aparejo que se pone sobre la
albarda para evitar su mojadura : couvre-
bdt, housse que Von place sur le bdt pour
preserver celui-ci de la pluie.
Sakhergo (L?, Duv. ms) f oficio de
barquero, me" tier de batelier.
Sakerre (G-and), persona de espiritu
de contradiction, personne qui a Vesprit
contradictoire.
Saketa (G, Araq.), aim ilia : chemi-
sette, camisole. (D. esp. chaqueta.)
SAKI : I* (AN-b, BN-s, L-ain),
muesca, mortaise. — 2° (BN-ist), gran
rasguno producido en un vestido engan-
cbado , grande dtchirure faite a un vUe-
ment qui s'est accrocht. — 3° (AN),
sakhl (BNc, Lc), berida de instrumento
cortante, blessure occasionn4e par un
instrument tranchant. Errea errearen-
TZAT, SAKH I A SAKHIARENTZAT, USPELA USPB-
larbntzat i quemadura por quemadura,
berida por berida, golpe por golpe :
br&lure pour brfllure, blessure pour
blessure, meurtrissure pour meurtrissure.
(Duv. Ex. xxi-25.)
Sakiatu (AN-arak) : 1° berir, b lesser.
— 2° tajar: couper, inciser.
SAKIL : 1» (AN, B-ar, L), batidor
(instrumento) : batte, ce qui sert a agiter
quelque chose. — 2° (B , G ) , miembro
viril, membre viril. — $° Sakhil, tronco,
tronc. (D'Urt. Gram. 11.)
SAKlXO (B-ond, G-get-zumay),
gallina de mar, poule de mer.
SAKIMA (B-a), bierbas que se que-
man en los bormigueros, herbes qu'on
fait br tiler dans les fournaches.
Sakhitu (AN, BN, L), herir, blesser.
BAJNAN BbNJAMINEN SBMBAK ERE AUSARTA-
SUN HANOIRBKIN JAUZI ZIREN HIRITIK ETA
BTSAYBK IHES EGINIK, LUZBZ JARRAIKI
ZITZAIZKOTBN , HALAZ NON HBKIBTARIK SA-
KHITU BAITZITUZTBN LBHBNBIZIKO ETA BIGA-
RREN EG UNE AN BEZALA I mas 10S bijos de
Benjamin salieron tambi^n osadamente
de la ciudad , y fueron siguiendo larga-
mente el alcance de sus contrarios que
buian, de manera que hirieron a algunos
de ellos como el primero y segundo dia :
et les fils de Benjamin sortirent de la ville
avec une grande audace, et, voyant fuir
les ennemis, ils les poursuivirent au loin,
et ils en blesserent quelques-uns comme
ils avaient fait le premier et le second
jour. (Duv. Judic. xx-31.)
SAKO : 1° (S), barranco ni tan grande
como nasa, ni tan pequefio como arroila :
ravin moins considerable que nasa , mais
plus important que arroila. (V. Nasa.)
— 2° (BN), herida producida por instru-
mento cortante, blessure produite par
un instrument tranchant. — 3° (Sc),
abertura lateral de la saya , ouverture
la U rale de la jupe.
Sakol (Sc), sakola (BN-am-gar-s, R),
bolsillo, poche, Var. de sakel (1°). EztiSu
sakolarik tSifonak ( BN-s ) , el cbaleco
no tiene bolsillo, le gilet n'a pas de
poche, — 2° (B-tS), persona desalifiada,
personne n4gligie,
SAKO LIN (G-iz), mancha producida
por el pericarpio de la nuez , tache pro-
duite par le brou de la noix,
SAKON : 1° (Be, Gc), profundo,
hondo, pro fond. — 2° (Be, G) , c6ncavo ,
concave. ErretiLu azalak eta bakonak,
platos llanos y c6ncavos ( soperos ) ,
assiettes plates et creuses (a soupe).
Sakondu : 1° (B, G), profundizar,
ahondar : appro fond ir, creuser. — 2° ( G ,
Araq.) , abollar , bosseler, Sakondua ( G ,
Araq.), lo abollado, ce qui est bosseU,
Sakontasun (B), hondura, profon-
deur. Irakatsi oni jarraitutbn ezteu-
TSEN GUZTIAK ETA BZAGUTU BZTITUBZANAK
Satanasen sakontasunak : todos los que
no siguen esta doctrina, y que no han
conocido las profundidades de Sa tanas :
tous ceux qui ne reqoivent pas cette doc-
trine, et qui n'ont pas connu les profon-
deurs de Satan. (Apoc. 11 -24.)
Sakosta (B-d-m-mond-tS), hondonada,
barranco pequefio : bas-fond, ravine.
Sakostia (Sc) , pasaje hecho para las
personas en un seto, passage pratique"
par les gens dans une haie.
SAKOT (B-g-m, ...), la pieza superior
de las dos de que se componia la camisa
antigua , pikce suptrieure des deux dont
se composait la chemise ancienne. ( V.
Atorra.) Sakot-atorrak : los dos piezas
de la camisa , la superior y la inferior :
les deux pieces de la chemise, la sup£-
rieure et Vinfe'rieure. = Como sin6nimo
de esta palabra se usa tambi6n atorra-
sakotak. On emploie igalement, comme
synonyme de ce mot, atorra- sakotak.
SAKOTE (AN-oy, G-ori), fiambre,
repuesto de comida que lie van los pas-
tores al campo y los Pescadores a la
mar: viande froide, provision que les
bergers emporlent aux champs et les p4-
cheurs A la mer.
Sakotontzi (AN, G), fiambrera, reci-
pient dans lequel on emporte les viandes
froides.
SakriBtau : 1° (B-lein), cierta especie
de nuez, certaine esptce de noix. (V. In-
tSaur.) — 2° (c, ...), sacristan, sacris-
tain. (??)
Sakustau (B), sakusteau (B-i), zaran-
dear : remuer, agiter, secouer quelqu'un
ou quelque chose. Var. de sapustbau.
SAKUTA : 1° (Sc), alforja, besace. (?)
— 2° (B-on), sauco, sureau.
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202
SAKUTE — SALDA
SAKUTE : 1° (B-a-bas-erand-oK
viruela, variole. Sakutb zoro, virueia
loca, petite virole. — 2° (B-elj, sauco,
sureau. Var. de sakuta (2°).— • 3° (B-ofi),
arbusto de lefio duro , del cual se hacen
los mangos de pipa : arbuste de bois dur,
dont on fait les tuyaux de pipe.
Sakuta - zlri ( B-el-ofi ) , sakuta - zotz
(B-ofi), palillo con que se ataca la estopa
del irabuquillo de sauco, que sirve de
juguete 6 los nifios, baguette avec laquelle
lea en f ants poussent les balles du jouet
nommi pitoire.
Sal (c), indet. de saldu , vender,
vendre. = De sari , recompensa , recom-
pense*!. Sal-erosi eoiten, haciendo ven-
tas y compras, achetant et vendant. (Ax.
3«-243-2.)
SALA : 1° (Be), pavimento 6 suelo de
tablas de una habitaci6n, de una alcoba , de
unsa\6n:pavageouplut6tparquetaged'une
habitation, d'une chambre a coucher, d'un
salon. — 2° (B, arc, L), cortijo, milairie.
Lehenekobihiteoiak,ardandegiak,sotoak,
salak eta ganberak hand1tuko d1tut :
agrandare los graneros anteriores, las
despensas, las bodegas, los cortijos y los
aposenlos : fagrandirai les greniers de
devant, les dipenses, les caves, les mitai-
ries el les appartements. (Ax. 3* -250 -8.)
= Parece que no otra cosa significa
en estos nombres de casas y otros seme-
jantes, tan comunes en todo el pais :
Salaooiti , Salaberri , Salazar. Ce mot
ne semble pas signifier autre chose dans
ces noms ae maisons et autres semblables,
si communs dans lout le pays : Salaooiti,
Salaberri, Salazar. — 4° (BN-esk-s),
salha (L), entrada de una ca6a, entrie
d'une maison. = Por desgracia el empleo
mas frecuenie que se hace de esta pala-
bra, olvidandose de la indigena oizatbgi,
es para designar la palabra « sala », que,
segun parece, viene del antiguo alto ale-
man sal : « casa, morada. » Malheureu-
sement, le plus frequent usage que Von
fait de ce mot, en oubliant le terme
indigene oizatbgi, est pour designer le
« salon », qui vienl, selon toule apparence,
de V&ncien haut-allemand sal : « maison,
demeure. »
SALABARDA (BN), remanga, red
pequefia de rios, petit filet de la piche
en rivieres.
SALABARDO (B,...,Gc, L), redefio,
utensilio de pescadores, bolsa c6nica
pendiente de la punta de un palo : ipui-
sette ou haveneau, petit filet conique des
picheurs, place' A Vextrimiti d*un b&ton.
Saladura (B-a), acusaci6n, accusa-
tion.
Salakera (G), salakata (G), denun-
cia, dinonciation. Salaketa onbk su
oeiaoo bman zion, esta denuncia le di6
mas fuego , cetle dinonciation lui donna
plus de feu (excila sa jalousie). (Lard.
Test. 56-13.)
Salakuntza (B-m), acusaci6n, accusa-
tion.
SALANTZ (G-and-ber-don-t), vaci-
laci6n, hesitacidn, duda : vacillation,
hesitation, doute.
SALARA (Sc), lodo mezclado de nieve
medio derretida, boue ditrempie de neige
a moitU fondue.
Salarl (?, Aft. ms), espia, espion.
Salatari (AN, B, BN, G, L, R), salha-
tari (BN , L , S) , acusador, fiscal : accu-
sateur, procureur pres d'un tribunal. Emak
ATHBRBB GAISTAGINARI, BBRA DUKBK SALHA-
tari : da albergue al malvado, £1 sera tu
denunciador : bailie le couvert au mi-
chant, il te dinoncera. (Oih. Prov. 577.)
Salatari - malatari , aphez - uzki - mili-
kari (BNc, Lc, R-uzt, Sc) : acusador,
acusador, lamedor del trasero del sefior
cura : accusateur, accusaleur, licheur du
derrUre de monsieur le curt. = F6r-
mula que repiten los nifios a los soplones.
Formule que les en f ants ripe tent aux
rapporteurs.
Salati (AN, G), salhati (BN, L, S),
acusador, accusateur. Ikhustbn duzunban
BZEN PRBSUNA BAT DBLA ERASLB HANDI, MIN-
TZATZAILE, AHAZABAL, HIZM1ZTI, BLHA-BBRRITI
ETA SALHATI, EZTIOZU HALAKOARI SEKERB-
turik fidatzbn : cuando v&s que una
Eersona es gran habladora, parlanchina,
ocota, palabrera (sic), amiga de nove-
dades y acusadora, a tal persona no le
conGais secretos : quand vous voyez
au*une personne est grande parleuse,
bavarde, raisonneuse , amie des nouveau-
tis et rapporteuse, vous ne lui confiez pas
de secrets. (Ax. 3*-524-19.) Hbrodiasek
ETZUEN UTZI NAI BERE BIZITZA GAIZTOARBN
SALATI SAN JUAN BAUTISTA GALTZEKO ZETOR-
kion ain era ona : Herodias no queria
dejar la buena ocasi6n de perder a san
Juan Bautista, acusador de su vida depra-
vada : Hirodiade ne voulut pas laisser
Voccasion propice de perdre saint Jean-
Baptiste, accusateur de sa vie dipravie.
(Lard. Test. 433-34.)
Salatu, aalhatu (c), denunciar, acu-
sar : dinoncer, accuser. Jaurtigia izan
DALAKO GEURE ANAIEN SALATZAlLEA , SALA-
TUTEN ZITUZANA GEURE JaUNGOIKOAREN AU-
RRBAN EGUNAZ TA GABAZ (B, ApOC. XII- 10) I
porque es ya derribado el acusador de
nuestros hermanos, que los acusaba de-
lante de nuestro Dios dia y noche : car
ila iti pricipili, V accusateur de nos freres,
celui qui les accuse jour et nuit devant
notre Dieu. Beltzak eztiran guztiak, naiz
AROIBTAN NAIZ AUNTZETAN, LAPURTZAT SALA-
tuko nautb : todo lo que no sera de
negro, sea en las ovejas, sea en las
cabras, me acusara de ladr6n : tout ce
aui ne sera pas noir, soit parmi les bre-
his, soit parmi les chevres, me convaincra
de vol. (Ur. Gen. xxx-33.) Egiazki hi ere
HORIBTARIK HAIZ J BZBN HIRE HIZKUNTZAK
salhatzbn hau i seguramente tu tambi^n
eres de ellos , porque aun tu habla te da
bien a conocer : certainement tu es aussi
de ces gens- la, car ton langage mime
te trahit. (Duv. Matth. xxvi-73.
Salatzaila (B), salatzaile (B, G),
salatzale (AN-b], salazale (BN-s),
salhazala (BN, S), acusador, dinon-
ciateur.
Salatza (c, ...), Var. de salazino.
Salazino (B), acusacion, accusation.
= £1 sufijo -zif5o es alienigena. Le suf-
fixe -ziflo est itranger. i Gura dozu orai.n
IS1LDU OAGIDAZAN BIGARRBN ESETSI EDO
salaziSoaren gaiNean ? £ quer&s ahora
que les baga callar acerca de la segunda
acometida 6 acusaci6n ? voulez-vous main-
tenant queje les fasse laire en ce qui con-
cerne la deuxieme attaque ou accusation'/
{Per. Ab. 202-4.)
SALBARIO ( B-b-mu ) , traquino , pez
de came Una y sabrosa , con aleta dor-
sal venenosa : vive vipere, poisson A chair
dilicate et savou reuse, possidant une na-
geoire dorsale dangereuse. (V. Sabur-
dln.) = La fantasia de algunps escabe-
cheros ha puesto recientemente & este
sabroso pez el pomposo nombre de « sal-
ra6n de mar ». La fantaisie de quelques
fabricants de conserves a appliqui ricem-
ment a ce poisson estimi le pompeux nom
de « saumon de mer ».
Salhatora (AN, L), fiesta de la Ascen-
si6n, fite de l' Ascension. (??) = Se dice
tambten Jaun done Salbatorb, lit: « Sefior
san Salvador. » On dit igalement J aun done
Salbatore, lit. : « Seigneur saint Sau-
veur. » = Seguramante no echara de
m^nos el lector las voces siguientes,
que se Iraducen a si mismas. Le lecleur
ne remarquera pas assuriment Vabsence
des mots suivants qui se traduisenl d'eux-
mimes : salbagilb, salbamendu, salbatu,
salbatzailb, salbau, salbaziSo, salbazio.
Salba-zaiuazi (R-uzt), lunar, iphi-
lide.
Salhao (B-ond, Gc,...), salbaro (?),
Var. de salbario.
Salbida (B-g, G-and, L-ain), demanda
de las mercaderias, despacho o venta de
generos : demande des marchandises ,
dibit ou vente oVeffeis. Aurthbn ardi-
ilbbk salbidbrik eztute, este afio las
lanas no tienen salida, cette annie les
laines n'ont pas de dibit. (Duv. ms.)
Salbo (AN, BN, L, S), salvo, salva,
excepto : sauf, excepti, hormis. (??)
(D. esp. salvo.) Arima salbo (BN, L, S),
salvo el alma , sauf I'dme.
Salboin (L) : 1° jabon, savon. (??)
llslbak eta salboin - urak eztira galou
behar. Gernu-ongarrira botatzen dira :
las lejias y las aguas de jabonadura no
se deben perder. Se vierten en el a bono
liquido : les lessives et les eaux de savon
ne doivent pas se perdre. On les verse
dans I'engrais liquide. (Duv. Labor. 88-
30.) — 2° adulacidn, lisonja : adulation,
flatterie. (??)
Salboinatu (L) : 1° jabonar : savon-
ner. — 2° adular, aduler. (??)
Salbuatsi (L?, Duv. ms), eximir,
exempter. (D. esp. salvo.) (Tt)
Salbuaspen (L?, Duv. ms), exenci6n,
exemption. (??)
SALDA (c), caldo, bouillon. Joanbtak
ZAIA OIHAL MBUEZ, JAKIA EKOSARIZ, SALDA
ehez : Juanita tiene la saya de pafio lino,
su alimento es de babas, el caldo es como
de agua de lejia : Jeannette a une robe
de drap fin, sa nourriture se compose de
fives, son potage (est maigre et tanni)
comme de Veau de lessive. (Oih. Prov.
268.) Saldbari zurrutadba ta artoari
usikadba (B, m*-Ot§) , al caldo sorbido y
a la borona dentellada, au bouillon un
sucement et A la miture un coup de dent.
Bbgiko salda (L-ain), legafta fresca,
chassie fratche. Non salda, han zopa :
donde encuentra caldo , alii hace sopas :
IA ou il trouve du potage, il trempe sa
soupe. (Oih. Prov. 339.) = Ademas de
los diferentes caldos de gallina , de pue-
rro, etc. : oiLo-salda, porru- salda, en
estilo jocoso se conocen varios otros. En
plus des diffirents bouillons de poule, de
poireaux, etc. : oilo-salda, porru-salda,
on en connait beaucoup d' autres dans le
style plaisant. Ordi-salda (L-ain), salda-
LASTER (L, S), MOZKOR- SALDA '. Caldo de
borrachos, cierta mezcolanza de aio,
pimienta, requesdn, etc. : bouillon
d'ivrognes, certain melange d'ail, de pi-
menl, de fromage mou,elc. Laster-salda
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SALDO — SALO
203
(BN, L, R, S), BBRAKATZ-SALDA (B), BARA-
tSuri-salda (G), caldo hecho li^eramente
con aceite y ajo, bouillon fait avec un
peu d'huile et d'ail. Muthur-salda (BN,
L, S) : rifia entre esposos, lit. : caldo de
hocico : dispute entre ipoux, lit. : bouil-
lon de bees. Salda itsu (BN-gar), caldo
sin ojos, bouillon sans yeux.
SALDO (AN-arak-b, ..., BNc, ..., G?, L,
R, S), rebafio, manada, grupo : trou-
peau, bande, groupe. Saldoa phbnsamentu
oaiSto brakharten dbizu (S, Imit. 156-
15), os sugiere una multitud de malos
pensamientos , il vous suggere plusieurs
mauvaises pensies. Jbndb ouzia Jesusek
ZBLAYBAN SALDOKA BSERBRAZO ZUBN , JeSUS
hizo que toda la gente se sentara por
grupos en la pradera, J is us fit asseoir
tout le monde par groupes dans la
prairie. (Lard. Test. 435-10.) Eta hurak
GIZUNBTARIK ELKHIRIK URDBTAN SARTHU
ZIREN, ETA HAIN SARRI SALDOA ORO ABIATO
ZEN LAUHAZKA OARAIN - BEHBRA ITSASOALAT
(S, Matth. viii- 32) : y ellos salieron, y
se fueron a los puercos, y en el mismo
punto toda la piara corri6 impetuosa-
mente, y por un despefiaderose preci-
pit6 en la mar : et sortant, Us entrerent
dans les pores ; et voilk que tout le trou-
peau se pricipila impitueusement dans la
mer.
Saldu (c), vender, vend re. = Se le da
tambien, como en espafiol y frances, el
sentido de « hacer traici6n ». On lui
donne igalement , comme en espagnol et
en francais, le sens de « trahir ». Saldua,
galdua (B, G,prov.) : lo vendido, perdido :
ce qui est vendu est perdu. Saldua-
TAN ZURB GRAZIAZ zOK NAIZO ALEGERAtO
(S, Othoitz. 52-17), vos me hab&s rego-
cijado con vuestra gracia en las defec-
ciones ? , vous m'avez recueilli avec voire
gr&ce dans la difaitel. £ Saldu duzia
behor hura ? — Saldu bz, saltzbr (BNc,
Le] : i ha vendido usted aquella yegua ?
— No la he vendido, la tengo a punto de
vender : avez-vous vendu cette jument?
— Je ne Vai pas vendue, fai failli la
vendre.
Saldu -erosi (AN, B, G) : 1« comer-
ciar : commercer, trafiquer. — 2° comer-
cio, compraventa : commerce, trafic.
Saldu-erosiko (B-i, ...), tratante, co-
merciante : nigociant, commercant. Edo-
zein saldu -brosikogana zoaz , dirijase
usted a cualquier negociante, adressez-
vous a n'importe quel commercant. (Eus-
kalz. 11-270-20.)
Saldukaria : 1° (G, Arr.), alevosla,
traici6n : perfidie, trahison. Saldukeriaz
eta okbrka, a traici6n y a tuertas, par
trahison et machinations. — 2° (G-and),
hipocresia, hypocrisie.
Saldun (R-bid), vendedor : vendeur,
marchand.
Sale (B?), estacada puesta delantedel
pesebre para que los animales solo pue-
den asomar el morro : sorte de palissade
placie devant la mangeoire, de facon que
les animaux puissent seulement lever le
museau. Var. de sare (3°).
Salahi (Sc), buena mercancia, lit. :
facil de vender : bonne marchand ise ,
lit. : facile a vendre.
Salera (G?), venta, vente. Lanbidb
ONBTAN BBRBAN SALERA AREN ONDORBA IKUS-
ten zuen, en este mismo suceso veia
(Esau) la consecuencia de aquella venta ,
dans cet ivinement mime {Esau) voyait la
consequence de cette vente. (Lard. Test.
41-1.)
Saleroago (AN-b, R-uzt, S), salerosko
( BN , L ) , compraventa , commerce. Azo-
KBA, SALEROSKOBTAKO BILTOKIA I mercado,
lugar de reuni6n para compras y venta s :
marchi, lieu de reunion pour acheter et
vendre. (Har. Voc.)
Salerosi (c) : 1° comerciar, comprar
y vender : commercer, trafiquer, acheter
et vendre. — 2° comercio , trafico : com-
merce, trafic.
Salerosle : 1° (c), comerciante, trafi-
cante: commercant, trafiquant. — 2°(BN-
s, R-uzt), persona habladora, que aqui
sabe y alii cuenta : personne bavarae,
qui raconte la ce qu'elle apprend ici.
Salerospan (c, ...), compraventa,
comercio : nigoce, commerce.
Salarosta (AN, B, G), comercio, com-
praventa, lit. : venta-compra : commerce,
trafic, lit. : vente -achat.
Saleroatun ( L , ... , Sc) , comerciante ,
commercant.
Saletle (B, G), redil, casa de anima-
les : bercail, logis des animaux. Mendiak
BLURRBZ BSTALTZBN DIRANEKO ARDIBNTZAKO
BAZKA GORDETZBN DUTBN LBKUARI (bSATBN
zaio) saletSba : se llama redil el lugar
en que se guarda el alimento de las
ovejas para cuando los montes se cubren
de nieve , on appelle bercail le lieu dans
lequel on garde la nourriture nicessaire
aux brebis pour Vipoque ou les montagnes
sont couvertes de neige. (Izt. Cond. 224-27.)
SALGA (B-berg-g-m-mond-ofi),
lienzo 6 pafio ralo 6 poco espeso, toile
ou itoffe claire ou peu serrie. Salga-
salga daukazu oial ori, ese pafio lo tiene
usted muy ralo, vous avez une itoffe tres
claire. Salgea da bun au, este lienzo es
poco espeso, ce tissu est peu ipais.
Salgai (ANc, BNc, G, Lc), objeto de
venta, marchandise. Ala ere bkusiaz
ZBNBAIT BMAKUMB ARROTZBK SORBALDARBN
ERDIA TA BBSOAK AGIRIAN DARABILZTELA TA
KOLKO GUZIA BRAKUSTBN DUELA SALGAI !
aun asi viendo que muchas mujeres
extranjeras ensefian la mi tad del nom-
bro y los brazos, mostrando como en
venta todo el seno : voyant mime ainsi
que beaucoup de femmes itrangeres exhi-
hent la moitH de Vipaule et les bras, en
italant tout le sein comme en vente. (Ag.
Eracus. 182-17.)
Salgai (Be, R-uzt), objeto de venta,
objet de vente. Saloei daukagu (B), lo
tenemos en venta , nous Vavons en vente.
Salgbi daukadala nbuk bere neure bizi-
TZEA, IKUSI GURA ENABBNEN BSKUETAN : que
tambien yo tengo en venta mi vida, en
manos de los que no me quieren ver :
que moi aussi fai ma vie en vente, aux
mains de ceux qui ne veulent pas me voir.
(Per. Ab. 209-17.)
Salgoi (B-g-i-tS), trampa, engafio :
piege, tromperie. Salgoi a emon dbust,
bidba oaldu braginda (B-g) i me ha enga-
fiado , haciendome perder el camino : il
m'a trompi, en me faisant perdre mon
chemin.
Salita (R), silla de madera, chaise de
bois. (De esp. silletal.)
Salitanko (R-uzt), silleta pequefia,
petite chaise.
Salka (B-a), al marro, juego de nifios:
aux barres, jeu d'enfants. = D. esp.
« sal, » sors. D. verb. « salir, » sor-
tirl.
Salkazi : 1° (G), mercancias, marchan-
dises. Salkari eta saltzaile guziak andik
rendu zitubn i arroj6 de alii todo, mer-
cancias y mercaderes : il en expulsa tout,
marchandises et marchands. (Lard. Test.
408-8.) — 2° (R-uzt), vendedor, ven-
deur.
Salkidin (?, Duv. ms) f vendible, ven-
dable.
Salkin (BN-haz, L-ain, R) : 1° buena
mercancia , bonne marchandise. Idi hori
salkin da, ese buey es bueno para la
venta, ce bceuf est bon a vendre. —
2° persona de buena figura , personne de
bonne figure. Gizon hori salkin da, ese
hombre es buena mercancia , cet homme
est une bonne marchandise. = Se dice
de un hombre que aparenta tener salud.
Se dit de quelqu'un qui a les apparences
de la santd.
Salkizun (?), venal, vinal. Jaramanak
arima salkizun daduka , el avaro tiene
venal su alma , I'avare vendrait son dme.
(Duv. Eccli. x-10.)
SALMA (G-don), hierba que crece
entre rocas marinas; buen alimento para
los cerdos : herbe qui crott entre les
rochers du rivage de la mer, et constitue
un bon aliment pour les pores. = [, Que
relaci6n podra guardar esta palabra con
la francesa satmare, « sal marina? »
Quel rapport peut-il y avoir entre ce
terme et le mot francais salmare, nom
donne* quelquefois au sel marin?
SALMEN : lo (B-ar-m-ofl), salmer,
estribo de un puente : sommier, sou tie n
de I'arche d'un pont. = i Sera cierto que
viene del frances sommier, como asegura
la Academia espafiola ? Est-il certain
que salmer vient du francais sommier,
comme Vaffirme I'Acadimie espagnole?
— 2° (AN?, B-m), venta, vente. Salme-
nban daukagu (B-m), lo te il em os en venta,
nous le vendons.
Salmanta : lo (B-o), parte util, sana
de un madero, a diferencia de porru, que
es su parte podrida : partie utile et same
d'un bois, a la difference de porru, qui
est sa partie pourrie. — 2° (AN-b, B-
berg-m, G-and), venta, vente. Uztar-idi
GALANTA SORO-LANETARAKO, URTB BINAKO
ZEKOR-PARBA SALMBNTARAKO I hermOSO
buey de vugo para los trabajos del campo,
un par de novillos de dos afios cada uno
para la venta : beau bceuf de joug pour
les travaux des champs, une paire de bou-
villons de deux ans chacun pour la vente.
(Izt. Cond. 181-21.) — 3° (S), acusacidn,
delaci6n : accusation, dilation.
Salmer (B-a, G-and -don), Var. de
SALMEN (i°).
SalmiEtu (B-ar-m, G-iz), atarazar las
castafias para evitar su ezplosi6n al
asarlas, entailler les chdtaignes afin oVivi-
ter qu'elles n'iclatent au feu.
SALO : 1° (B-a-mond, G-and-elg-
gab), gloton, glouton. — 2° (G-and-ber),
persona formal, cort6s, a fable : personne
correcte, courtoise, affable. — 3° (G-and),
robusto, fuerte, vahdo : robuste, fort,
valide. Batzubk bzkbrrbko sorbalda due
BALOA ZAMAK BRAMATBKO , BBSTB BATZUBK
eskuia dub saloa (G-and) : unos tienen
firme el hombro izquierdo para He var
cargas, otros tienen mas fuerza en el
derecho : certains ont Vipaule gauche
plus forte pour porter des fardeaux,
d'autres ont plus de force dans Vipaule
droite. Bai&a nola sbntidubn gura t5a-
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204
SALOBRE — SAMATS
RRAK SALOAGOAK BTA NABARBENAGOAK Dl-
RAN, OUZIAI EMATBN ZATE ARAOIAREN JZBNA '.
pero como los malos deseos de los sen-
tidos son mas fuertes y mas notables, a
todos se les da el nombre de came : mais
comme les mauvais d fairs des sens sont
plus forts el plus notables, on leur donne
a tous le nom de chair. (Ag. Eracus.
152-14.) — 4° Salho (BN?, L?, Ax., Oih.
ms), proposici6n, convenio : proposition,
convention. Jarraitunik izan eztubna,
MANDATURIK EDO SALHORIK EOIN ETZAIKANA I
aquella que no ha tenido cortejantes,
a quien no se le ha hecho invitaci6n 6
proposici6n : celle qui n'a pas eu de cour-
tisans, a qui on na pas fait d'invitation
ou de proposition. (Ax. 3* -169-5.) = Sin
duda por errata dice irraitunik. // dit,
sans doute par erreur, irraitunik.
SALOBRE (B-g-1-m-mu), glot6n,
glouton.
Salokarl (B, G), glotoneria, glouton-
nerie.
Salpen (Lc), venta, vente.
Salaarxi (BN-s), cemento, cal muy
hidraulica : ciment, sorte de chaux hy-
draulique.
S ALTAI : 1<> (B-berg-mond), cua-
dra : icurie, itable. — 2° (B-ar), gra-
nero, fruteria : grenier, fruitier.
Saltakor (AN-b, Lc), vivo, saltarin :
vif, turbulent. (D. esp. sallo.)
Salta-matSino (B-mu), aalta-pariko
(G-t), aaltari (BN-s), saltamontes, lan-
Jrosta de los campos : sauterelle, criquet.
SALTATSA (R-uzt), tiemblo, tremble.
(Bot.) OnRIAK ZABAL ETA APAL TU , BO-
rraSko bat GAINETIK, uturri ondoan
astan da , min sbntotako da : tiene las
hojas anchas y rebajadas, por encima
i tiene ) cierta pelusilla , brota junto a las
uentes, es medicinal : il a les feuilles
larges et retontbantes, duveties el soyeuses
en dessus ; il pousse pres des sources el
possede des propriitis midicinales.
SALTO : 1° (AN-b), semen de gene-
raci6n en el ganado, sperme ou liqueur
siminaledes animaux. — 2° (AN, B, G),
salto, saut. (??) Han balto, hembn salto,
Maria ftiMifto belts (L) : salto alii , salto
aqui, Maria pequenita negra (acertijo de
la pulga) : un saut la, un saut ici, unc
petite Marie noire (devinette de la puce).
Saltoka (AN, B, G), saltando, sautant.
Dantzan ta saltoka dabiltz soinuaren
otsean , bailan y saltan al son de la mu-
sica , Us sautent et dansent au son de la
musique. (Olg. 76-17.)
Saltokari(AN, B,G), saltarin, sauteur.
soloko koko saltokariak laborea gal-
duten daben lbgbz, emakumb dantzariak
arimak galdutbn ditubla : que asi como
el insecto saltarin del campo pierde los
cereales, asi la mujer bailanna pierde las
almas : de mime que Vinsecte sauteur des
champs perd les ciriales, ainsi la femme
danseuse perd les dmes. (Olg. 83-5.)
Saltorapilo (B), nudo corredizo, nceud
coulant. = No es saltorapin, como se
lee en Duv. ms. Ce n'est pas saltorapin ,
comme on lit dans Duv. ms.
Saltlakatu (BN-s), pisotear, piiti-
ner.
Saltaatu : 1°(L), revolcarse, se vautrer.
^Zbrtako saltsatzbn da bada lohian?
£ por qu6 , pues , se revuelca en el lodo ?
pourquoi done se vautre-t-il dans la
boue? (Duv. Labor. 135-12.) — 2° (L),
poner en salsa, mettre en sauce. = D. esp.
« salsa », sauce.
Saltun (BN?), vendedor, vendeur.
Begi batbz aski du saltunak, ehun eztitu
sobera erostunak : el vendedor tiene
bastante con un ojo, el comprador no
tiene de sobra con cien : un ceil suffit au
vendeur, mais Vacheteur n'en a pas trop
de cent. (Oih. Prov. 74.)
Saltzaila (B), aaltzaila (AN , B, G,
L), aaltzale (AN, BNc, R, Sc) : 1° ven-
dedor, vendeur. .Darda-gainban erabili
daroadaz ardao-saltzailak, yo les traigo
a mal andar a los vendedores de vino,
je donne du fil a relordre aux vendeurs
de vin. (Per. Ab. 44-3.) —2° traidor,
trattre.
Saltzapen (BN, L), venta, vente.
Saltze (c), venta, vente. Saltzbn dabi-
lena galtzen dabil : el que va camino
de vender, va camino de perder : celui
qui est sur le point de venire, est sur le
point de perdre. (L. de Is.) = Es de los
Eocos verbos que casi en todo el dialecto
izkaino admilen la transformaci6n euf6-
nica de tute 6 dute en tze : de artu,
artzea; de batu, batzen ; de galdu, gal-
tzeko ; de saldu, saltzetik, etc. C'est un
des rares verbes qui admeltent presque
dans tout le dialecte biscayen la transfor-
mation euphonique de tute ou dute en
tze : de artu , artzea ; de batu , batzen ;
de galdu, galtzeko ; de saldu, saltzetik,
etc.
Salu (G-al), gloton, glouton. Var. de
salo (1°).
Salhu (BN?, L?), delaci6n, denuncia:
delation, dinonciation. Errbgek, emai-
tzak bginik salhu horrbn ariaz, el rey
haciendo regal os con motivo de esa
denuncia , le roi faisant des cadeaux en
raison de cette dinonciation. (Duv. Est.
xn-5.)
Salutadora (AN, B, BN, G, L, S), se
llama asi al s£ptimo hijo varon de una
familia, porque se le atribuye la virtud
de curar : on donne ce nom au septieme
garcon d'une famille, parce qu'on lui
attr'ibue la vertu de guirir. = La super-
sticion popular exige que no haya habido
ninguna hembra entre los siete y se
imagina una cruz en la lengua del privi-
legiado. En algunos pueblos, suponen lo
mismo tratandose de la menor de siete
hermanas sin hermano. La superstition
populaire exige qu'il n'y ait aucune fille
entre les sept enfants, et on $' imagine que
le priviligii a une croix sur la langue.
Dans certains villages, on suppose la
mime chose de la plusjeune de sept sceurs
sans frere.
Salzala (BN-s): 1° vendedor, vendeur.
— 2° traidor, trattre.
Salzapen (BN, L, S), venta, vente.
SAM A (Be), cuello, cou. = Moguel lo
emplea aun escribiendo en G. Moguel
Vemploie mime en icrivant en G. Obe
LUKE ALAKOAK EZARRIKO BALUTE ITSASOA-
REN ONDORA, BRROTARRI BAT SAMATIK DUEL A I
mejor le fuera a tal persona si le arroia-
ran al fondo del mar, teniendo una pie-
dra de molino en el cuello: il vaudrait
mieux pour cette personne itre jetie au
fond de la mer, avec une meule de moulin
au cou. (Conf. 251-12.)
Bamako min (Be), angina, angine.
SaMAKO M1NA OI&BTAKO BZKOTASUNAK BGI-
TEN DEUSKU , I RUT AR IK RITAN GITSlENEZ (B-
mu) : la humedad de los pies nos causa
las anginas , por lo m6nos por cada tres
veces dos : I'humiditi des pieds nous
occasionne des angines, au moins deux
fois sur trois.
SAMALDA : 1' (BN-ald-gar, Gc),
grupo, multitud : groupe, multitude.
Kaldearrak, iru samaldatan zabalduta,
morroyak il eta gamelu guziak eraman
dituzte : los Caldeos , esparcidos en tres
grupos, han matado a los criados y lle-
vado todos los cam ell os : les Chaldiens,
d wise's en trois groupes, ont tui les ser-
viteurs et emporti tous les chameaux.
(Lard. Test. 279-30.) — 2° (BN, Sal.),
gran cantidad, grande quantiti. — 3° (G-
gab-iz), mont6n de hierba, tas d'herbes.
SAMANTA : 1° (BN-s, R), provisi6n
de hojas para comida del ganado en el
invierno, provision de feuilles amassies
pour la nourriture du bitail en hiver. —
2° (R), vell6n de carnero, lana que ha
sido trasquilada en la espalda de un car-
nero : toison de mouton, laine que Von a
tondue sur le dos du mouton.
SAMAR : 1° (Be, G, Araq.), brizna,
mota : parcelle, fitu. Orren samar berb
enaz ni : yo no soy ni brizna de ese, no
llego a la suela de su zapato : je ne suis
pas mime sa plus petite parcelle, je ^ar-
rive pas a la semelle de son Soulier. —
2° (Be), mota del ojo, bourrier de Vceil.
IffOREN BEGIETAN BADAKUSKU EDOZBIN SA-
MAR ; GBUREETAN ABB ANDI BAT BERB EZ I en
los ojos de olros vemos cualquier mota ,
en los nuestros ni siquiera una gran
viga : dans les yeux des autres nous
voyons quelque bourrier, mais dans les
ndtres nous ne voyons pas une grande
poutre. (Per. Ab. 153-10.) ItSi, aterako
DOT SAMARRA ZBURB BEG IT IK (B, Matth.
vii -4) : deja, s a car 6 la pajita de tu ojo :
laissez-moi dter une paille de votre ceil. —
3° ( AN,B,G), un poco, algo: unpeu, quelque
peu. = En esta acepci6n, samar equivale a
cualquiera de las muchas particulas dimi-
nutivas de la lengua. Dans cette accep-
tion, samar iquivaut a n'importe quelle
particule diminutive de la langue. Gogor-
samar, durito, un peu dur. Ogi zalb-
samarra naiz, soy aficionadillo al pan,
j'aime un peu le pain. — 4° (B-ang-mond),
frontal, pieza de cuero blando que se
pone en la frente de los bueyes uncidos
para evitar la rozadura de la coyunda :
fronteau, bande de cuir doux que Von
place sur le front des bceufs enjuguis,
afin d'iviter le frottement du joug. —
5° ( B , G ) , capa 6 tela de lluvia en las
tierras, sorte ae toile formie par la pluie
sur les terres. — 6° (BN, Sal., R), nube,
manchita de la c6rnea del oio : cataracte,
petite tache de la cornie de Vceil. — 7° (B-
ond, G, Araq.), barreduras, balayures.
= Se usa en plural. S'emploie au plu-
riel. — 7° (AN-b), muy, tres. Aundi
samarra, muy grande, tres grand.
Samaata (B, ms-Lond, An. ms), fau-
ces, lit. : comienzo del cuello : gosier,
pharynx, lit. : commencement du cou.
SAM ATlLA ( B-m-ond ) , pieza supe-
rior de las dos que tenia la camisa anti-
gua de las mujeres, partie supirieure des
deux pieces composant Vancienne chemise
des femmes. Sin. de sakota.
SAMATS : 1° (BNc,...), corral para
tener estie>col ante la casa, cour a fumier
sise devant la maison. — 2° (AN, BN, L-
ain), hierbas secas, residuos vegetales
para hacer abono : herbes dessichies,
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SAMATS-ONGARRI
SANKA
205
dibris de vigHaux avec lesquels on fait
de V engrais. — 3° (BN-gar), estiercol,
a bono vegetal : fumier, en g rati vigital.
Bada aski ongarri-mota. — Nik eztut
HANBAT IKHUSTBN. SaMATSA ETA ARKHIN
guti bat. i Zkr da bbrtzbrik ? Hay mu-
chas clases de abonos. — Yo no veo tan-
tos. Abono vegetal y estie>col de ovejas.
I Que mas hay ? // y a beau coup de sortes
d' engrais. — Je n'en vois pas tant crue
cela. Engrais vigital et fumier de b ret is.
Qu'y a-t-il de plus? (Duv. Labor. 71-24.)
EZTA GBHIAGO ON BZ LURREKOTZAT BZ SAM A-
TSEKOTZAT '. BAINAN AURTHIKI BBHAR DA :
no es buena, ni para la tierra, ni para el
muladar ; mas la echaran fuera : il n'est
plus propre ni pour la terre ni pour le
fumier, main on le jellera dehors. (Har.
Luc. xiv-35.)
Samata-ongarri (L-ain), abono hecho
sin deyecciones animates , engrais dans
lequel n*entrent pas les ordures des ani-
maux.
Samazulo (B, m«-Lond, Afi. ms),
fauces, lit. : agujero del cuello : gosier,
lit. : trou du con.
SAMIL(B-leinz-mond), (tierra) dura,
(terre) dure.
Saznildu (B), endurecerse las tierras,
se durcir (les terres).
SAMIN : lo (B, BNc, G, Lc, Sc),
amargo, amer. Emoten dbutsbzubz gai-
SOAI BDARI SAMIN, MINKOTS, ATSITU TA
brrai guztiak irabildutekoak : recetais
a los enfermos pocimas amargas, agrias,
hediondas y ca paces de revolver todas
las entrafias ; vous prescrivez aux ma-
lades des potions ameres, aigres,f Hides
et capables de bouleverser toutes les en-
trailles. (Per. Ab. 84-4.) — 2° (AN-b,
BN-ald-gar, L, S), picante : piquant, cui-
sant. Bbro samina, calor picante, chaleur
cuisante. Bbroa nahiz saminagoa dbn,
aunque el calor sea mas picante, bien
que la chaleur soit plus cuisante. (Prop.
1881, p. 167.) — 3o (AN-b, BN-s, S),
colerico, colirique.
Samindu:l<>(AN, B,BN, G, L, S),
a^riar, hacerse picante : aigrir, devenir
piquant. — 2° (AN, BN, S), amargarse,
encolerizarse : se fdcher, se mettre en
colere.
Saminki (AN-b, BN, G, L), agria-
mente, aigrement.
Samintasun : 1° (AN, BN, G, L), aci-
dez, amargura : aciditt, amertume. —
2° (AN-b), cdlera, colere.
SAMO (G-iz), el bu, el coco con que
se asusta a los nifios : croquemitaine ,
itre imaginable dont on menace les en-
fant*.
SAMORRO (G-gab), gorgojo , insecto
que ataca al grano : charancon, insecte
qui attaque les grains.
SAMUR : lo (AN, B, G, L), tierno,
tendre. Zuk baizbn bsku bigun samurrak
RALEUKEEZ TA BZ AT§UR TA ASBORA-KJRTE-
nakaz azalduak : si tuvieran manos tan
suaves tiernas como us ted, y no encalle-
cidas con el mango de la azada y del
hacha : s'ils avaient des mains aussi aouces
et tendres que les vdtres, et non pas ren-
dues calleuses par le manche de la bSche
et de la cognie. (Per.Ab. 49-1.) — 2° (AN-
b, Be, BN-s, L, R-uzt), fragil, fragile.
4,Zbr da beirazeo untzia baino gauza samu-
rragorie eta hauskorragorib ? £ que* hay
cosa mas fragil que un vaso de cristal ?
qu'y a-t-il de plus fragile et de plus
cassant qu*un verre de cristal ? (Ax. 3«-
236-21.) — 3° (BN, Sal., S), irritado,
courrouci. Gorri bamur (BN-haz), rojo
acentuado, rouge fond. — 4° (AN, R),
de mal genio , que facilmente se encole-
riza : personne grincheuse, qui se f&che
facilement. — 5° (B-a-o-t§), franco, largo,
dadivoso : franc, liberal, ginireux. —
6° (BN-am), malo, desagradable, hablando
del tiempo : mauvais, disagriable, en
parlant du temps. — 7° (AN-b), d6cil,
docile. — 8* (AN-b), (tiempo) blando,
precursor de Uuvias : ( temps ) mou , pri-
curseur des pluies.
Samurgo (BN-am, L-ain), rencor,
rifla : rancune, ficherie.
Samurkor : 1° (AN, B, G, L), pro-
penso a la ternura : chirissant, porU a
la tendresse. — 2° ( BN, R, S), irascible,
irascible.
Samurkortu, hacerse irascible, deve-
nir irascible. (Duv. ms.)
Samurraldi : 1° (AN, B, G, L), rato
de ternura, moment de tendresse. —
2° (BN, R, S), acceso de c61era, acces
de colere.
Samurrarazi (BN), irrilar, irriter.
(Duv. ms.)
Samurrarazla, el que irrita, celui qui
irrite. (Duv. ms.)
SamurrerreS (AN, L) : 1© facil de
enternecerse, facile A attend rir. — 2° facil
de enfadarse, facile a irriter.
Samurtaaun (AN, B, G, L), ternura,
tendresse.
Samurtu : 1° (AN, B, G, L), enterne-
cerse, s'attendrir. — 2° (BN-ald-gar, R,
L, S), indignarse, encolerizarse : s'indi-
gner, se mettre en' colere. Samurtu zbn
handizkj zaharren hori eta btzen sarthu
nahi izan, 61 (el mayor) entonces se indi-
gn6 y no queria entrar, mais il (faint)
se mil en colere et ne voulut pas entrer.
(Har. Luc. xv-28.) Artzainak samurtu,
gasnak agbrtu : riflen los pa stores , apa-
recen los quesos : les pitres se fichent,
les fromages se montrent. (Alman. 1879.
San (AN, B, G), san, santo, saint. (??
= A pesar de su sin6nimo done , que al
fin no es tan abiertamente alienigena, se
ha usado mucho esta voz aun en los tiem-
Sos mas antiguos de nuestra literatura.
lalgri son synonyme done, qui en fin
riest pas aussi ouvertement stranger, on a
usi beaucoup de ce mot aux temps les
plus r ecu lis de notre literature. San
JBizente otza, neguarbn biotza (Be), San
Vicente frio (es) el coraz6n del mvierno,
la Saint -Vincent froide (est) le cceur de
Vhiver. San Josbphen lilia (S, Alth.),
lirio, lis violet. (Bot.) San Juan euli gabe,
urtea ogi gabe : San Juan sin moscas, el
alio sin pan : la Saint-Jean sans mouches,
Vannie sans pain. (F. Seg^) San Jurbi,
ARTOAB BRBITEKO GOIZETI J SaN MaRBOS ,
artoak breinda balbgoz i San Jorge,
temprano para sembrar el maiz ; San
Marcos , si el maiz estuviera sembrado :
a la Saint 'Georges, il est de bonne heure
pour semer le mais ; a la Saint -Marc, si
le mais a Hi semi. = N6tese que entre
ambas festividades no hay mas que un
dia. // est utile de noter qu f il n'y a
Su'un seul jour entre ces deux fHes. San
Iareos-ogi (Gc) : pan especial, gene-
ralmente triangular, que las madrinas
regalan a 6us ahijados por Pascua de
Resurrecci6n : pain special, gtn&rale-
ment triangulaire , que les marraines
donnent a leurs filleuls pour Pdques. San
LUNTEB, BSEU BATBAN SUA TA BESTBAN URA
fB, G), San Lorenzo en una mano tiene
fuego y agua en la otra, la Saint-Laurent
a le feu d f une main et I'eau de Vautre.
Santo Laurenti, berroari ilindi (R) :
San Lorenzo, tizon a la zarza : a la Saint-
Laurent, feu aux broussailles. San Simon
eta Juda negua eldu da (B) : San Sim6n
y Judas, el invierno ha llegado : a la
Saint -Simon et Jude, Vhiver est arrivt.
San Simon bta Judabtan onziab ankora-
btan (B) : por San Sim6n y Judas, las
naves en las anclas : a la Saint-Simon et
Jude, les vaisseaux sur les ancres. = Es
de advertir que Garibay, de cuya pequefia
colecci6n forma n parte estos dos ultimos
proverbios, escribe, como se escribia en
su tiempo en espaflol : « sanct » en vez
de « san ». 11 est bon d'avertir que Gari-
bay, dans la petite collection dont ces
deux derniers proverbes font partie, 4crit 9
comme on icrivait alors en espagnol :
sanct au lieu de san.
SANARROSA (B?), caspa, crasse de
la lite.
SANBARRANBAU (R), el bu, le
croquemitaine.
Sanda (BN-s), santa, sainte. (D. lat.
sanct a.) Bapanak bbrb sandari otoi egi-
tbn dib, cada cual ruega a su santa, cha-
cun prie sa sainte.
SANDAKARA (AN, Lacoiz.), pro-
ducto resinoso del enebro : sandaraque ,
prod u it risineux du gentvrier.
Sandali (B-ofi, F. Seg.), san Ellas,
saint Elie.
SANDIA (AN, B, BN-s, G, R), men-
gano, mac h in. Urlia ta sandia, fulano
y mengano, machin et chose. Entzutbn
DUGU ZER DIOTEN URLIAB BTA SANDIAK ,
oimos lo que dicen fulano y mengano,
nous tcoutons ce que disent machin et
chose. (Ax. 3M35-7.)
Sandibula ( G-zumay ) , cierta ave 11a-
mada cientificamente « coecothraustis
vulgaris » , certain oiseau appeU scienti-
fiquement coecothraustis vulgaris.
Sandu (BN-s, R), santo, saint. (D. lat.
sanctus.) Sandubr otoi egin bear nagun,
lagun gbtzaibn ( R ) , tenemos que rogar
a los santos para que nos ayuden , nous
devons prier les saknls pour qu'ils nous
aident.
Sanarroaan (B-ar), caspa, crasse de
la tHe. Var. de sanarrosa.
Sanga (AN-oy, G), ladrido, aboiement.
Var. de sainga.
Sanga -sanga (B, ...), onomat. de la
acci6n de beber torpemente, onomat. de
faction de boire maladroitement. Var.
de ZANGA-ZANGA.
Sangongilu, sanguangilu (AN-ond),
lagartija, petit lizard de murailles.
SANGURRU (G), canerejo, crabe. (?)
Sanja (B-1-m-ond, BNc, Lc), turno,
tour. (D. fr. change.) = Se pronuncia
con la j francesa. On le prononce avec le
j francais.
Sanjaka (B, BN, S), por turno, alter-
nativement.
Sanjakor (BN, L), tornadizo, mobile.
Bbsta sanjakorrak, fiestas movibles,
fHes mobiles.
San Josephen lilia (S, Alth.), lirio,
lit. : lirio de San Jose* : lis violet, lit. :
lis de Saint -Joseph.
SANKA: 1° (S), quejidode animales,
gimissement des animaux. — 2« (R), re-
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206
SANKAPELU — SAPAR
buzno, braiement. — 3° (BNc, L), mule-
tas, biquilles.
SANKAPELU (B-l), trozo de lienzo
destinado 6 secar la cabeza de la cria-
tura recten bautizada y a que el sacer-
dote hiciese de el cuello para la camisa :
morceau de toile destine' a sicher la tite
de Venfant qui vient d'itre baptist, et
dont le pritre se faisa.it un col de chemise.
= D. v. fr. capel, montera, coiffurel.
Sankarl (R-uzt) : 1° rebuznador,
brayeur. — 2° griton, chill6n : criard,
brailleur.
Sankatzan (B, ...), venas de la corva,
veines du jar ret. Var. de sankazain. San-
katzanak jan ( B-mu) : murmurar , roer
los zancajos , lit. : comer las venas de la
corva : midire, dinigrer, lit. : manger
les veines du j arret.
Sankaz : 1° (S), quejandose los ani-
mates, gimissant (les animaux). — 2° (R),
rebuznando, bray ant. — 3° (BN, L),
(andar) con muletas : biquillanl, mar-
chanl avec des biquilles.
Sankazain (G), venas de la corva bajo
la rodilla, veines du jarret au-dessous du
genou.
Sankoloka (AN-oy), llevar un nifio
colgado al cuello, porter un enfant sus-
pendu au cou.
Sano : 1° (AN, L), cosa fina, chose
fine. (D. esp. sanol.) — 2° (AN, L), sano,
fuerte : sain, fort. (??) — 3° (AN, L),
franco, de caracter abierto : franc, de
caractere ouvert. (??)
Sanhokarla (L?, Duv. ms), palabra
ir6nica equivalente a candidez muy
grande, mot ironique Equivalent A une
grosse naivete, j Zer sanhokeria ! j que"
candidez ! quelle nalveti I
Sanoki (AN, L), franca y rectamente,
franc heme nt et droitement. (??)
Sanotaaun (AN, L): 1° buena salud,
bonne santi. — 2° franqueza y rectitud de
caracter, franchise et droiture de caractere.
Sanotu (AN, L) : 1° sanarse com-
pletamente, revenir a parfaite santi. —
2° hacerse recto y franco, prendre un
caractere droit et franc. (??)
Sanpantzar ( BN -ezp ,...), el tercer
dia de carnaval, le troisieme jour de car-
naval. Var. de phantzart. (D. fr. vulg.
[la] Saint-Pansard.)
Santa (AN, B, G), santa, sainle. =
Voz extrana al idioma, no solo por su
raiz (lat. sanct) , sino tambi£n por la ter-
minacidn gene>ica. Mot itranger a la
langue non seulement par sa racine (lat.
sanct), mais aussi par la terminaison
ginirique. Santa barrauka (R?), el bu, le
croquemitaine. Santa Luzia-bguna, aroia
gabb uluna (R) : dia de santa Lucia , en
cuanto amanece, anochece ; lit. : sin la luz,
la oscuridad : a la Sainte- Lucie, quand
il fait jour, il fait nuit; lit. : sans la
lumiere, I'obscurili.
Santapura (BN-osti), pipeta, bolita
de vidrio a que estan soldados por una
parte un tubo encorvado y por otra un
tubo ahilado por su eztremo , que sirve
para decantar 6 trasvasar liquidos :
pipette, boulette de verre a laquelle sont
soudis, d'un cdti un tube courbi, et de
V autre un tube pointu a son extrimiti, et
qui sert pour decanter ou pour transvaser
des liquides.
SANTEKA (B-g-i-1), costra que sale
despues de una enfermedad , croflte qui
se forme a la suite d*une maladie.
SantSa (B-a?), turno, tour. Var. de
sanja. (D. fr. changed.) Lbbn baino obb-
Sbago eta apainduSbago bigarrbn san-
tsan urtetbko, bskualdl bat bmon jakon :
para dar 6 luz en el segundo turno algo
mejor y mas adornadito que antes, se le
di6 una segunda mano : pour produire
au second tour quelque chose de mieux
et de plus joli qu'auparavant , on lui
donna un deuxieme coup de main. (Afi.
Esku-lib. 5-24.)
Santsin (L-ain), 9ant9in: 1° personi-
ficacidn del ham ore en las pastorales,
personnification de la faim dans les pasto-
rales. Sin. betiri sants. — 2° mucho ,
hablando de sufrir : beaucoup, en par-
lant de souffrir. Santsin ikusi behar du,
tiene que sufrir mucho, il doit souffrir
beaucoup.
Santlo. (V. Santsin, !•.)
SANTZA (B-el), una gaviota 6 ave
marina de las mayores de nuestra costa,
de hermoso plumaje y figura gallarda,
llamada por algunos gallo de mar : cer-
taine mouette ou oiseau de mer de grande
taille, qui friquente notre cdte; son
plumage est beau, et son port superbe;
quelques-uns le nomment coq de mer.
SANTZO : 1° (Be, ...), grito caracteris-
tico de nuestros montane ses en sus
ratos de gran alegria ; relincho humano :
cri caractiristique de nos montagnards
dans leurs moments de bonne humeur;
sorte de hennissement humain. Barre-
santzo (Be) : carcajada, estallido de risa :
esclaffement, Eclat de rire. — 2° (B-a-o),
bullicio, carcajada : remue-minage, Eclat
de rire.
SANTZU (G-and*don-iz-ord-t, ...),
indicio, indice.
Sano (Sc), pradera, prairie. (Contr. de
SARO.)
SAPA: lo (AN-b, BN-haz-ist, Lc,Sc),
bochorno, tiempo pesado y tormentoso :
hdle, temps lourd et orageux. Lbku au
sapak artua DAGO, este lugar esta domi-
nado por tiempo caluroso, cet endroii
est domini par le temps chaud. Bbro
sapa (AN-b), calor sofocante, chaleur
suffocante. Jaunak jo bbzaitza, ... beroaz
eta 6APUAZ : el Sefior te hiera, ... con
ardor y bochorno : le Seigneur te frap-
pera, ... d' inflammation, de chaleur br d-
lante. (Duv. Deut. xxvni-22.) — 2° (BN-
haz-ist), boga, aceptaci6n, fama : vogue,
engouement, renom. Lurdeko bbilak
sapa handia du, la pere^rinacidn de
Lourdes tiene gran aceptacibn (esta muy
en boga) , le pilerinage de Lourdes jouit
d'un grand renom. Iturri horrbk sapa
haunoia du, esa fuente esta muy en
boga, celte fontaine est tres en vogue.
Bbila horrek sapa haundia du (BN-haz),
esta peregrinaci6n esta muy en boga, ce
pelermage est tres renommt. — 3° (Be,
G-ber) , grenas : tignasse, chevelure em-
miUe. = Algunos llaman tain bi en asi k
la cabellera. Quelques-uns donnent aussi
ce nom a la chevelure. Ule-sapa (Be),
grelia de pelo, mkche de cheveux milts.
— 4° (BNc, ..., L-bard, S), savia, seve.
— 5° (B-ond, G), un pececillo de entre
penas, no se come, se pega a la roca por
una sustancia del vientre ; vulg. sapo :
petit poisson qui vit entre les rochers et
n'est pas comestible; il se colle au rocher
par une substance qu'il rejette du ventre.
— 6° (Be, ...), melena, frontal de los
bueyes uncidos, fronlail des bceufs enju-
gu6s. — 7° (Be), Var. de sapo (1°) en
los derivados, Var. de sapo (1°) dans les
dErivEs. — 8° (B-erand-t5), perfolla, hoja
del maiz , gaine de feuilles qui enveloppe
V&pi de mats.
Sapabedar (B-tS), sapabalar (AN-b),
sapa-belhar (S, Alth.), hierba pajarera,
pica-gallina,hierba de raiz blanca larga :
mouron blanc des oiseaux, herbe a
longue racine blanche, « cerastium, Stel-
la ria media. » (Bot.)
Sapaberakatz (B-a-m-o-t5), hierba
mala parecida al ajo, mauvaise herbe
ressemblant a Vail.
Sapaburu : 1° (Be, G), renacuajo,
titard. \ OriSe bear gbndukb 1 sapaburua
aii9a bz nintzanban bzagutu nindubnak bb-
rori eta jauna esatba i j no faltaba mas !
sino que los que me conocieron cuando
no era yo mayor que un renacuajo, me
llamen sefior y vos : il ne manquait plus
que ca / que ceux qui me connurent grand
comme un titard, m'appellent monsieur
et me disent vous. {Pack. 10-29.) — 2° (fi-
ber), relente, serein.
Sapaardera ( B - oft , F. Seg. ) , jerga ,
mal caslellano : jargon, charabia, mau-
vais francais.
Sapai (AN?, G-and-etS, R-uzt), des-
v6n, grenier. Var. de sabai.
Sapaigel (G-zeg), rana, grenouille.
SAPAlCO : 1° (AN), balc6n, balcon.
— 2° (B-arJ, techo de un cobertizo
situado entre las eras y la casa , toit d'un
hangar situi entre les aires et la mai-
son.
Sapaio (AN), paladar, palais de la
bouche.
Sapakipula (B-g), cebolla silvestre,
oignon sauvage.
Sapakon (B-l-ofl), perinola, pequefio
poliedro de madera que sirve de juguete
a las nifias : toton, petit morceau de bois
traversi par une cheville, qui sert de
jouet aux filleUet.=:En sus cuatro caras
hay otras tantas figuras, cuyos nombres
son : saca, deja f pon, todo. Indudable-
mente de la combinaci6n del primero y
tercero : sacapon , han tornado las nifias
esta palabra. Sur ses quatre faces il y a
autant de figures, dont void les noms :
saca, deja, pon, todo: « tire, laisse, mets,
tout. )> C'est assuriment de la combinai-
son du premier et du troisieme : sacapon,
« tire -mets, » que les fillet tes ont tiri ce
nom. (??)
Sapalandara (B), cierta hierba, cer-
taine herbe.
SAPALDA: 1° (B-m), armario rustico,
anaquel : armoire rustique, sorte de pla-
card. — 2° (B-m-mond), mesetas de
los montes , plateaux des montagnes. —
3° (G-andJ, cornisas del calero, entable-
ment du four a chaux.
Sapaluxna (B-a-o), primera plumilla
de las aves, semejante a la pelusa : duvet,
premiere plume des oiseaux, qui res-
semble A de la peluche.
Sapandur (AN-arb), renacuajo,
titard.
Sapaosto (S, Alth.), crasulaceas,
genero de plantas, crassulacies ou cras-
sulies. (Bot.)
Sapaporru (B-a-pl-tS), gam6n, aspho-
dele. (Bot.)
Sapapuaki (B-ofi), renacuajo, titard.
SAPAR: lo (AN-etS, Be, Gc, ...),
cer6n , escarzo , residuo , escoria 6 heces
de los panales de cera : cire grossiere,
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SAPARRONDO — SARHALDI
207
restes des rayons de cire. — 2° Saphar
(BN-am, L-bard), seto, haie. — 3° (BN),
matorral, buisson. Sapar bdozbinbk du
berb itzala, cada zarza tiene su sombra,
chaque buisson a son ombre. (Oih. Prov.
403.) Sapar zaiLari aiotz zorrotza, a
zarzal recio machete afilado, A un rude
buisson il faut une serpe bien tranchante.
(Oih. Prov. 405.) — 4° (B-eald), garra-
i6n, carafon. — - 5° (B-a-o-tS), nabo seco,
que no vale para el ganado : navet sec,
qui ne vaut rien pour le be" tail. — 6° (B-
o), desabrido, se dice de algun manjar :
insipid e, de mauvais godt, en parlant des
aliments.
Saparrondo (BN), zarzal, cambron :
ronceraie, hallier. Saparrondok behar-
ondo : el zarzal tiene junto a si alguna
oreja, es decir que sirve de lugar de
acecho : derriere le buisson il y a sou-
vent quelque oreille; c'est-A-dire, qu'il
sert de lieu pour guetter. (Oih. Prov.
404.)
Saparrota (B-m), regordete: potele,
grassouillet.
Sapast (R-uzt), onomat. de un liquido
3ue se mueve en una vasija, onomat.
'un liquide que Von remue dans un
vase.
Sapatau (AN, B, G) , de mucho pelo :
poilu, velu.
Sapazto (B, ...), persona descuidada,
de pelo desgrefiado : personne negli-
gee, ebouriffee.
Sapedar (Be), pamplina, hierba del
gdnero « s tell aria » que se produce en
buena tierra, en maizales, y es buena
para el ganado; « hierba paiarera » la
llama Lacoizqueta: mouron blanc, herbe
du genre « stellaire », qui pousse en
bonne terre, dans les champs de mats,
el est bonne pour le bitail. Lacoizqueta
lui donne le nom d'herbe aux oiseaux.
(Contr. de sapabedar, sapabelar.)
Sapalaitz (B-el), aapalatz (G), galfa-
rro , ave de rapifia : epervier, oiseau de
proie.
Sapelar (AN-b-lez, BN, Gc, L-ain),
Var. de sapedar.
Sapero ( G - mats ) , calor sofocante ,
chaleur suffocante. (De sapa-bero ?.)
SAPIN : 1° (B-mond), agramadera,
instrumento que sirve para majar el ca-
fiamo 6 el lino : broie, instrument qui
sert a broyer le chanvre ou le Un. —
2° (B-ang, G-iz), lino de inferior calidad,
Un de qualiti inferieure.
Sapinar (G-bid). (V. Sapin, !•.)
Sapiiiatu (B-mond), aapindu (B, G-
bid), majar el lino, broyer le Un.
Sapiiio (B-mond), agramadera: broie,
instrument A broyer le Un ou le chanvre.
Var. de sapin (1°).
Sapio : 1° (G-azD), torzal, cordonnet.
— 2° (Gc), cuerda del arado , corde de la
charrue.
SAPITE : lo (AN, BN-s, R), arrepenti-
miento, pena, escozor : repentir, peine,
caisson, remords. Penitbnzia da izatea
BBKATU EGlftAZ PENA, URRIKIMENTU, DO-
LORS, sapitb, damu pin bat : la penitencia
es la pena, el sentimiento, el dolor, el
arrepentimiento, el vivo remordimiento
de haber pecado : la penitence est la
peine, le regret, la douleur, le repentir,
le vif remords d'avoir piche. (Liz. 25-20.)
Mbrkb brosi bztublakoz sapitb din ( BN-
s), tiene un gran sentimiento de no
haber comprado barato, i/ regrette vive-
ment de n'avoir pas achete bon mar-
che. — 2° (AN-b), rencor, rancune. Bart
ARAIKA EM AN DIOTELAKOTZ, SAPITB GAIZTOAN
dago gizon ori : ese hombre esta lleno
de rencor, porque anoche le han ape-
dreado : cet homme est plein de rancune,
parce qu'on lui a, une nuit, jeti des
pier res.
SAPITEL (G-etS), sapo, escuarzo,
crapaud.
Sapitu (B-ofi), herir, blesser. Aoa
sapituta, nerida la boca, la bouche
b les see.
SAPO : 1° (Be, Gc), sapo, escuarzo,
crapaud. (?) — 2° (BN-s), piedrecillas del
higado, gravier du foie. — 3° (AN-b),
yerro en el juego de bolos , manque au
jeu de quilles. (V. Kale.) — 4° (B-o),
rencor, odio : rancune, haine.
Sapo-bedar (B-m-o), Var. de sapabe-
dar.
Sapo-berakatz (Be), Var. de sapabe-
rakatz.
Sapobizi (G-goi), renacuajo, titard.
Sapoi (G-al), fresquera, especie de
jaula en que se conservan algunos co-
mestibles 6 liquidos : garde -manger,
sorte de cage dans laquelle on conserve
quelques comestibles ou des liquides.
Sapokerl (B, G), ruindad, vileza: bas-
sesse, viUnie.
Sapoltsu (BN-s) , tiempo dulce , temps
doux.
SAPORE : 1° (B, Micol.), sabor, sa-
ve ur. (Tl) — 2° (B-i-mur), lastima, rfo/n-
mage. SAPOREz(B-i-mur) : iastimosamente,
por desgracia : d&plorablement, par mal-
heur. — 3° (BN-ist), vapor producido
por el agua hirviendo, vapeur produite
par Veau bouillante. — 4° (BN-ist), olor
que se percibe en mo men to de una llu-
via tempestuosa , odeur que Von percoit
pendant une pluie d'orage.
SAPORKA : lo (B-d-i), partes duras
de una masa 6 de un terreno : motton,
partie dure d'une p&te ou d'un terrain.
— 2° (B-i), cosa de poca cohesibn, que
facilmente se despedaza : chose friable,
de peu de cohesion, qui se red u it facile-
ment en morceaux.
Saportu : 1° (B-d), endurecerse, s'en-
durcir. — 2° (B-i), desadherirse, desha-
cerse, demembrarse un objeto : se desa-
gre'ger, se defaire, se dimembrer, se
morceler.
Sapotlko (B-mafi), vengativo, renco-
roso : vindicatif, rancunier.
Sapots, corcho, bouchon.
Sapotsu (B-a-m-o-tS), hombre de mal
caracter , rencoroso : homme de mauvais
caract&re, rancunier.
SAPOTZ : 1° (Be), tapon de las barri-
cas, bonde des barriques. — 2° (B-a-
o-t3), cerviguillo, chignon. Var. de
SAPUTZ (3°).
Sapoztu : 1° (B-a-m-o), agarrarle
& uno del pescuezo y sacudirle bien :
sabouler, saisir quelqu'unpar le cou et le
secouer fortement. — 2° (B, G), incomo-
darse, amohinarse : se ficher, se bouder.
— 3° (B-tS, Gc), repudiar, abandonar las
aves el nido antes de la procreacion :
re'pudier, abandonner les ceufs avant leur
6closion, en parlant des oiseaux. Sapoztu
DITU ARRAUTZAK GURB USO ZURIAK, nuestra
blanca paloma ha repudiado los huevos,
notre blanche colombe a abandonni set
ceufs.
SAPUITZ (AN-ond), pececillo llamado
vulgarmente polizonte , petit poisson
appeU vulgairement gendarme.
SAPUTIN (BN-ezp), quisquilloso ,
rencilloso : tracassier, rapporteur.
SAPUTZ: 1° (B, G),esquivez, terque-
dad : opiniA treti , entStement. — 2° (Be,
..., G), hurafio, recalcitrante : grincheux,
recalcitrant. Saputz, triputs (G) ,el esqui vo
(esta) vacio de estbmago, le grincheux
(a) Vestomac vide. — 3° (Be, ...), cervi-
guillo, chignon. — 4° (B-a-o), parte su-
perior del tronco, desde donde arrancan
las ramas : partie supirieure du tronc
d'arbre, d'ou par tent les branches.
Saputzaldi (B, G), acceso de mal
humor, temporada de murria : acces de
mauvaise humeur, moment d'ennui.
Sapuzka : 1° (B-a-d-o-tS), revolcan-
dose, se vautrant. — 2° (B,G) , ponien-
dose hurafio, resistiendo, devenant grin-
cheux ou ricalcitrant.
Sapuzkeri (B, G), amorramiento,
esquivez : humeur, bouder ie.
Sapuzti (AN, G), hurafio, murri&tico:
grincheux, revGche.
Sapuztu : 1° (AN-lez,..., B, Gc), esaui-
varse, amohinarse : se ficher, se bouaer.
— 2° (B-mJ, estrangular, 4trangler. —
3° (B-a), aar una sacudida : sabouler,
secouer. — 4° (AN-lez, G-etS-gab), repu-
diar, p. ej. los huevos, hablando de los
aves : ddlaisser, p. ex. les ceufs, en par-
lant des oiseaux. Var. de sapoztu (3°).
SAR: 1° (c), indet. de sartu : meter,
entrar : metlre, entrer. Bbkhatorea sar
BADADI BBRB KONZIENTZIAN BARRBNA , si el
pecador entrase dentro de su conciencia,
si le picheur rentre en lui-me*me. (Ax.
la-428-4.) Sar zekidan limikatuz, jalki
zaut horzkatuz (S) : ha entrado a mi casa
lamiendo , ha salido mordiendo : il est
entre" chez moi en me lichant, et il est
sorti en me dCchirant de ses dents. —
2° (AN, Be, Gc), escoria de hierro :
m&chefer, scorie du fer. — 3° (B-m-
mond ) , arena , sable ou jar. (?) Errbkb-
tako sarra, arena de los arroyos, sable
des ruisseaux.
SARA: 1° (B-ang-m, BNc, Sc), indet.
de saratu, rozar, essarter. — 2° (AN ?),
Contr. de sagara, consagraci6n , conse-
cration. — 3° (B-mond), remanga,
pequefia red que, suspendida de dos
palos, se maneja para pescar quisquillas :
crevettikre, truble employe dans (a piche
A la crevette.
Sarabe (G-and), redil, lugar en que
se recoge por la noche el ganado lanar :
pare, lieu ou Von rassemble, la nuit, les
bites A laine.
Saraila (B-laud), aaraile (B-o-tS),
heno, foin. Var. de saralb (1°).
Sarailategi (B-laud-o), henal, lugar
en que se guarda el heno : fenil, endroit
ou Von serre le foin.
Saraketan (B), arando lieeramente,
binando la tierra : labourant legerement,
binant la terre. Soloetan dakuskuz at3u-
RRBTAN, LAIBTAN, SARAKETAN, JORRAN TA
bdozbin bear EGiTBN i vemos (a las mu-
jeres) en los campos cavando, layando,
rozando, sallando y haciendo cualquier
otro trabajo agricola : nous voyons (les
femmes) dans les champs, bichant, defon-
cant, binant, sarclant, et faisant n im-
porte quel autre travail agricole. (Per.
Ab. 148-3.)
Sarhaldi (L), bina, acci6n de binar
las tierras : binage, action de biner le$
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208
SARALE — SARE-BURU
terres. Sarhaldi bat bmozu mahastiari,
d6 usted una bina a la villa, donnez un
binage a la vigne. ( Duv. ms.)
SARALE : i° (B-g-gald-i-m-mond, G,
Izt. Cond. 224-28), heno, comida del
fanado : foin, nourriture du bilail. —
(AN, Araq.), artolas grandes para lle-
var heno, sortes de grands cacolets ser-
vant au transport du foin. — 3° (AN-lez,
G-etS), trampa por donde se arroia
de un piso al pesebre de la cuadra la
comida del ganado : trappe par laquelle
on jette, d*un e"taqe dans la creche de
Vicurie, la piture du bilail.
SARAMA : 1° (B-a-g-l-mu-t§), broza,
barredura : bourriers, balayures. —
2° (B-m), persona floja , de poca actividad
y remango : personne molle, peu active et
agissante. — 3° (B-l), menuda, hablando
de la 11 u via : fine, en parlanl de la pluie.
^EURI-SARAMA ONEOAITIK BOONOO ETEGARA
MBNOiRA barik ? i habremos de estar sin
ir al monte por esta llovizna? resterons-
nous sans alter a la montagne, a cause de
cetle bruine?
Sarameria (B-g-i-m), bagatela, frus-
leria : bagatelle, vitille.
SARANBE (B-i), abrigo, lugar res-
guar dado : abri, lieu couvert.
Sarandoi (ms-Lond), celidonia, chi-
lidoine. (Bot.j
Saraparatu (B-m J, meter en la
tierra la corteza que ae ella se arranca
al binarla 6 rozarla, retourner la couche
de terre que Von bine ou que I' on essarte.
Saraaabi (G-bid-us), almaciga, vivero
muy tierno : semis , pipiniere tres jeune.
Sar-athera (AN-b, BN-ald, Lc) :
1° entrar y salir, entrer et sortir. Gauher-
DITANEGIN ZUEN SAR-ATHERA BAT BRITEG1 AN,
a media noche hizo una corta visita en la
enfermeria, il fit a minuit une courte visite
a Vinfirmerie. Eztut sar-athera bat baizik
egin, no he hecho mas que entrar y salir,
je n'ai fait qu'entrer et sortir. Sar-athb-
RAKA HARI DA BETH I I UO hdCO HlRS que
entrar y salir, lit. : siempre esta entrando
y saliendo : il ne fait qu'entrer et sortir
sans cesse. — 2° tragin, movimiento de
entrada y salida : trafic, va-et-vient, mou-
vement d'entrie et de sortie. Sar-athera
handitako etSba da hori, es una casa de
mucho movimiento, c'est une maison tres
friquentie.
S ARATS ( AN - lez , B-a-g-o-tS-zig ,
Gc ) , sauce , arbusto de cuya corteza se
extrae cierta tinta : saule, arbusle de
Vicorce duquel on tire une certaine
encre.
Saratu (Be, BN-haz, L, S), sarhatu
I BN-baig , L-s ) , rozar ( tierras ) , essarler
[les terres). Erbin-orduko garia oraingo
EUSKALDUNEN LURRBAN, ONEK SARATU BEAR
dau, la tierra de los Vascos actuales hay
que rozarla antes que se siembre en ella
el trigo , on doit essarter la terre basque
acluelle avant d'y semer du bid. [Per.
Ab. 150-16.) Ikuustbn ditut laborari
BATZU LAN HAJNITZ HARTZEN JORRATZBKO ,
SARRATZBKO BDO GALTZARAZTEKO I yo VeO
que muchos labradores se toman gran
trabajo en sallar, rozar 6 binar las tie-
rras : je vois que nombre de laboureurs
travaillent beaucoup a essarter, sarcler
et biner les terres. (Duv. Labor. 45-4.)
. Sarbagorri (mt-Lond), remolacha,
better ave. (Bot.)
Sarbarri (Be, ...), recien entrado,
novicio , en cualquier ocupaci6n : ricem-
ment entri, nouveau venu, novice en tout
genre d'occupation.
Sarbagi (B-m), ramillas, hojas que
tiene una rama principal : ramiltes,
feuilles que porte une branche princi-
pals
Sarbi (B-ar), almaciga, pequeno
vivero : semis, petite pipiniere. Var. de
sabi (2°).
Sarblde (AN-b, BN, G, R, S), entrada,
lit. : medio 6 camino para entrar : entrie,
lit. : moyen ou chemm pour entrer. =
Aplican algunos este nombre a billetes
6 invitaciones. Quelques-uns appliquent
ce nom aux billets et invitations.
SARDA : 1° (AN-arak-b-oy, B-g-m-
mond-t§), rastro, instrumento compuesto
de un mango largo y delgado cruzado en
uno de sus extremos por un travesafio
armado de puas a man era de dientes y
el cual sirve para recoger hierba , paja ,
broza 6 algunas otras cosas : rdieau, ins-
trument compose" d'un manche long et
mince traversi a Vun de ses bouts par une
plane he armie de poinles en forme de
dents, et qui sert a ramasser I'herbe, la
paille, les broutilles ou autres choses. —
2° (B-l-ond, L-zib), manjua, aglomera-
ci6n, banco de anchoas, sardinas, etc.,
en alta mar : banc, agglomeration que
forment certains poissons comme les an-
chois, les sardines, etc., dans la haute
mer. — 3° ( G-and-don ) , sabanilla de la
cabeza, se hacia con hilo fabricado en
casa ; prenda hoy en desuso : mouchoir
de tite qui se faisait avec du fil fabrique*
a la maison; ne se porte plus. — 4° (B-
m), ganado vacuno cornivelelo, bitail
dont les comes sont recourses vers le
haut. — 5° (AN-b), tejido muy burdo,
tissu Ires grossier. — 6°(B?, Azk. E.-M.),
resma (de papel), rame (de papier). —
7° (B-a-g-laud-o), horquijo, horquilla de
madera, cuyas puas son muy largas :
fourchon ou fourche en bois, dont les
dents sont tres tongues. — 8° (B), bieldo,
van. Eskuan dauka bbrb sardba (B,
Matth. in -12), su bieldo en su mano
est&, il tienl le van dans sa main.
SARDAI : 1° (B-eib, G-aya-iz-us),
vara, palo, pe>tiga que se usa para derri-
bar castafias : gaule, long b&ton employe"
pour abattre les chdtaignes. — 2° (B-t§),
corniveleto , (bite) qui a les comes recour-
bies vers le naut. Adar-sardai (B-tS),
ganado bien formado de cuernos, be 1 tail
dont les comes sont bien conformies.
Sardaka (BN-haz), abertura posterior
de una saya, ouverlure postirieure de la
jupe.
SARDAMlXO (AN-oy), columpio,
balancoire.
Sardan-barzika (B-m), tonel de sidra,
tonneau de cidre. (Contr. de sagardao-
BARRIKA.)
Sardanga (S), tenedor, fourchette.
= Dimin. de sarda , horquilla, fourche.
Sardanko (AN-oy), zambo : cagneux,
bancal.
Sarda : !• (AN, Liz., BN, Gc, L, S),
rastro, rdteau. Var. de sarda (l°j. —
2° (AN-ond) , palo largo de aue se sirven
los pescadores para le van tar la red cuando
esta bien cargada de peces; es mayor
Sue el pau, « charraneo : » long bdton
ont se servent les picheurs pour sou le-
ver le filet lorsqu'it est charge" de pois-
sons; il est plus grand que le pau,
« tangon. » — 3° (AN-b-goiz, G-and,
R), horquilla de dos puas muy largas :
fourchon, fourche a deux pointes tres
longues. Var. de sarda (7°). Sardbko
ARBOLAK (G-and), ARBOLA SARDBDUNAK
(G-and) : arboles aue tienen dos ramas
gruesas en forma de horquilla : arbres
fourchus, qui ont deux grosses branches
en forme de fourche. — 4° (Gc, ...),
(ganado) corniveleto, (bttail) qui a les
comes recourbtes vers le haut. Var. de
sarda (4°). — 5° (G-and), tenedor, four-
chelte. — 6° (S), monton, tas. Bilho-
sardb ( Sc ) , monton de pelos a los lados
de la raya, touffe de cheveux de chaque
c6U de la raie.
Sardadun (L ?, Duv. ms) , ahorquillado,
fourchu.
Sardai (BN-s), horca u horquilla,
fourche.
Sardaka (S-lak), tenedor, four-
chette.
Sardaska (L-sar), sardeSka (?), tene-
dor, fourchette. Dimin. de sards (3°).
Sardetla (G), bieldo, van. ZeiSaren
sardetSea bbrb eskuan; eta garbituko
du ongi bbrb larraiSa i su bieldo en su
mano esta ; y limpiara bien su era : sa
main tient le van; il nettoiera son aire.
(Ur. Matth. m-12.)
Sardieta : 1° (Sc), tenedor, fourchette.
— 2° (B-b), pez parecido a la aneuila,
sabroso y amarillento : poisson semblable
a Vanguille, savoureux et jaune.
SARDIN (G-and), terco : Utu, obs-
tine".
Sardixia (B, G, L), sardina, sardine.
(??) Ejitoko sardina (L-get,...), 6ardina
de Quimper, sardine de Quimper.
SARDOI (B-ond), pez grande, malo
y de mucho instinto : castagneau , gros
poisson vorace , d'un instinct remar-
quable.
SARE : 1° (c), red, filet. Burdin-sarb
(B-arb), burdun-sarb (B-g), reja, grille.
Aremusarb (B), armiarmasarb (G), tela-
rafia , toile aaraignie. Sarbak bi gisata-
koak dira : ondoko sarbak (ondora
botatzen dira) eta trigukoak (azalean
kuajbak gora ta bbra erabiltzen ditu)
(AN-ond) : las redes son de dos clases :
redes del fondo (se echan al fondo) y de
la superficie (la corriente las mueve a flor
deaf ua arriba y abaio) : les filets se divisent
en deux classes : filets de fond (que Von
jette au fond) et filets de surface (le
courant les remue a fleur d*eau de bas en
haut). Eta Jesusek Galilbako itsasaldean
ZABILALA , IKUS ZITZAN BI ANAYB , . . . EGOIZ-
TBN ZUTELA SAREA ITSASORA '. y yendo
Jesus por la ribera de la mar de Galilea,
vi6 dos hermanos, ... que echaban la red
en la mar : comme il marchait le long de
la mer de GaliUe, J6sus vitdeuxfreres,...
qui jetaient leurs filets dans la mer. (Leiz.
Matth. iv-18.) — 2° (AN-b, B-a-o) , esta-
cada delante del pesebre para que los
animales s61o pueaan asomar el morro,
sorte de rdtelier place* devant la creche
afin que les bites ne puissent relever
que le mufle. — 3° (S?), majada, ber-
gerie. — 4° (BN?), pesebre, comedera :
mangeoire, recipient contenant la nour-
riture. Bi JABBRBN HORAK, SAREA GORA,
el perro de dos amos (tiene) la comedera
en alto, le chien aui est a deux maitres
a sa mangeaille placte bien haut.
Sara -bora (AN-b, B-mu), gratil, uno
de los extremos de la red : titUre, une
des extrtmiUs du filet.
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SARE-KARRAMARRO
SARNA
209
Sara-karramarro (B-l), lit. : cansrejo
de redes, vulg. patalin : lit. : crabe de
filets.
Sar-elki (BN-s), sar-erkin (R), en-
trar y salir, entrer et sortir.
Sare-mutur (B, G), Var. de sare-
buru.
Sarats (B-ber), sauce, saule. Var. de
sarats.
Saretu : 1° (AN-lez, Be, Gc), abrirse 6
deshilarse el pafio, de tal modo que sea
dificil el zurcir : s'effiler ou se parfiler
de telle facon, qu'il soit difficile de ren-
traire Vetoffe. — 2° (BN, L, S), zurcir,
rentraire.
SARGA: 1° (B-i?), esparto, sparte.—
2° (BN-am-gar, S), rama, branche. —
3° (R-uzt), fruta de la cambronera : mtire,
fruit de la ronce.
Sargasta (S), ramillas, ramilles.
Sargatza (ms-Lond), sargazo : sar-
gasse, algue ou varech. (Bot.)
Sargatza (R), matorral, brousse.
Sargi (BN, S), sargo (BN-s), entrada,
espacio por donde uno se introduce :
entree, lieu par lequel une personne s'in-
troduit quelque part. Eta gero harri
HANDI BAT INGURUKA EZARR1 ONDOAN HIL-
HOBIAREN SARGIAN, JOAN ZEN (BN, Mattk.
xxxvn-60) : y luego poniendo una gran
piedra a la entrada del sepulcro nuevo,
se march6 : et il roula une grande pierre
a Ventre* e du stpulcre, et il s'en alia.
Sargoi (AN-b-lez, G-et3), Var. de sar-
gori.
Sargori (AN, Be, Gc), bochorno, calor
pesado y molesto, chaleur lourde et fati-
gante.
Sargu (R-bid), sargtt (S), entrada,
entree.
SARI : 1° (c), pago, importe : paye-
ment, valeur. Saria emon (BNc), pagar el
salario, payer le salaire. Gabonsari
(Be,...), aguinaldo, lit. : premio de Na-
vidad, etrenne de Noel. Eginsari (BN-s),
pago, payement. Begirasari (S), pago del
custodio , payement du gardien. Dantza-
sari (BN-s, K), pago de comparsa de bai-
larines, payement d'une troupe de dan-
seurs. Mezasari (c,...), estipendio de
misa, honoraires ae messe. Sonabari (R),
soinusari (BN-ald), pago del musico,
paye du musicien. Urtesari (L), paga
anual, appointements annuels. Or kon-
PON EGINDA , BEAR ALPER EDO KALTEGARRI
BATEN SARIA ARTUTA, ZOAZ ZEURB ETSERA,
LO EGITEN DOZU ATSAKABE GITSlGAZ '. di-
ciendo : Ahi te las compongas, recibiendo
el pago de un trabajo in u til 6 perjudi-
cial, va usted a su casa y duerme usted
con poca pena : en disant : Debrouille-toi
de cela, en recevant le salaire d'un travail
inutile ou prejudiciable, vous allez a la
maison et vous dormez avec peu de peine.
(Per. Ab. 51-23.) Jaungoikoak itz egin
zion ikuskizun batean abrahami , esaten
ziola : Etzaite beldur izan, Abram ; ni
naiz zure gordetzailea eta zurb sari t§it
andia : pasadas pues que fueron estas
cosas, vino palabra del Seflor a Abra-
ham en visi6n, diciendo : No temas,
Abraham, yo soy tu protector, y tu
galard6n grande sobre manera : apres ces
&vtnement8 la parole de Jehovah fut
adressee a Abraham en vision : Ne crains
point, Abraham, je suis ton bouclier ; la
recompense sera tres grande. (Ur. Gen.
xv-1.) — 2° (c), premio, prix. Erremusi-
NAK ETA OBRA ONAK EGIN DITZAGUN ORDU
T. II.
DEINO, GBROKO UTZI GABE, GUHONEK BERTZE-
REN ARTHARI EMAN GABE, BALDIN SARI ETER-
nitatbkoa nahi badugu : hagamos limos-
nas y otras buenas obras mientras hay
tiempo, sin dejarlo para mas tarde, sin
que lo encomendemos a otros, si quere-
mos alcanzar el premio eterno : faisons
des aumdnes et autres bonnes ceuvres pen-
dant qu'il en est temps encore, sans le re-
metlre a plus tard el sans le commander
a d'autres, si nous voulons obtenir la
recompense eternelle. (Ax. 3»-358-7.) —
3° (G?), tesoro, trtsor.zzz Araquistain
dice que en tal caso se usa en. plural.
Araquistain dit qu'on Vemploie, dans ce
cas, au pluriel. Saririk asko dago itsa-
soan, hay muchos tesoros en el mar, il
y a beaucoup de trisors dans la mer. —
4° (B, arc), merecer, mcrecido : me* r iter,
mdrite. Agindu ta emon ez, ala saria
prestu ez : mandar (prometer) y no dar,
asi lo merecido no vale nada : promettre
et ne pas donner, ainsi le merite ne vaut
rien. (Refranes, 283.)— 5° Sari (S),
majada, lugar donde se recoge de noche
el ganado y se albergan los pastores :
bergerie, endroit ou Von rassemble le
betail, la nuit, et ou gttent lespdtres.
Sar-jalgi (BN-gar, L), sarjalkhi (L),
sar-jelkhi (BN-am, S) : 1° entrada y
salida , entree et sortie. Sarjalgiak Saiiu-
tzen diote gure erriko apezari urtesari
erdia (L), las entradas y salidas le con-
sumen al seflor cura de nuestro pueblo
la mitad de su paga anual, les alttes
et venues mangent la moitU du traite-
ment annuel du cure* de notre village.
— 2° tragin, movimiento de una casa :
va-et-vient, mouvement d y une maison.
Sari- email e (BN, L), sari-emale
(AN-b), remunerador, r4mun4rateur.
Sario (AN-erro), pastizal, pdcage. Var.
de saroi.
Sariatatu : 1° (BN, G, L, S), pagar,
premiar : payer, re*compenser. Auzilaria,
SARISTA EZAK ONTSA BARATARIA , EZPERE
sure zuzena eztakidik balia : pleiteador,
paga bien a tu notario , de lo contrario
no te fies en tu derecho : plaideur, paye
bien le notaire ou le greffier, car autre-
ment a ton droit tu ne do is point te
fier. (Oih. Prov. 59.) — 2° (BN, S),
apreciar, valorar : appre*cier, dvaluer.
Begik ez begista, ez gogok sarista : lo
que el ojo no percibe, la mente no apre-
cia : ce que Vceil n'apercoit , le cceur ne
Vapprtcie point. (Oih. Prov. 491.)
SARITA (R), silleta , petite chaise. (?)
Saritako : 1° jornalero, journalier.
(Duv.) — 2° (c, ...), para pago , pour paye-
ment.
Saritu (G?), premiar, adjudicar un
premio : primer, adjuger un prix.
Sarizale (?), mercenario, jornalero :
mercenaire , journalier. Bainan arrotzak
ETA SARIZALBAK EZTUTE HARTARIK JANEN, el
extranjero y el jornalero no comeran de
ella, mais Vetranger et le mercenaire
n'en mangeront point. (Ur. Ex. xn-45.)
Sariztatu (AN). (V. Sariatatu, 1°.)
JAUN HANDI GUTIAGO (iZANEz) SAR1ZTATZEKO,
(teniendo) menor numero de grandes
sefiores a quienes recompensar, (il y
aurait) moins de grands personnages a
rHribuer. (Dasc. Atheka. 131-18.)
Sarkarazi (R), oponerse, s f opposer.
Sarkari (G-and), penetrante, pene-
trant. Aizkora sarkaria, hacha pene-
trante, cog n^e pinUr ante.
Sarki (BN?), entrada, entrie. Zure
bihotzean sarkia izaitbko, para tener en-
trada en vuestro coraz6n, pour avoir une
entree dans voire cceur. (Jaur. Bihotz.
p. 190.)
Sarkil (?), haragan, faineant.
Sarkin : 1° (L?, Duv. ms), insinuante,
insinuant. — 2o (L-ain), entremetido,
effronte*.
Sarkindu (L?, Duv. ms), volverse
insinuante : s J insinuer, devenir insinuant.
Sarkintasun , caracter insinuante ,
caractere insinuant. (Duv. ms.)
Sarkoi (AN-b) : 1° entrometido,
audaz : effronti, audacieux. — 2° ganado
aficionado a entrar en heredades , bHail
vicieux qui aime pe*nMrer dans les pro-
prUUs.
Sarkor : 1° (c, ...), penetrante, pene-
trant. Itz sarkorrak, palabras penetran-
tes, paroles penetrantes. Nire akulugana
I550IZ BAINO ZORROTZAGO TA SARKORRAGO
dago (B-i, Euskalz. 11-250-20), mi agui-
j6n esta mas afilado y mas penetrante
que nunca, mon aiguillon est plus effile
et plus penetrant que jamais. — 2° (AN,
B ?), entremetido, audaz : effronte, auda-
cieux. — 3° (AN-b, L, Larreg.), persua-
sivo, persuasif.
Sarkorki (BN-haz, L-ain), de una
manera penetrante, incisiva, persuasiva :
d'une maniere penetrante , incisive, per-
suasive. Euri§ka sarkorki ari da , llueve
de un modo penetrante, il pleut d'une
facon penetrante.
Sarkortasun ( c , . . . ) , penetrabilidad ,
penetrabilite.
Sarkhuntza (S?, Archu), entrada,
entree.
Sarkura (BN, Sal., L), sarkiira (S) :
1° introducci6n , entrada : introduction,
entree. — 2° (BN?, L?), familiaridad en
una casa, 6 relaciones de amistad con
los que la habitan : familiarite dans une
maison, ou relations d'amitie avec les per-
sonnes qui Vhabitent. Mediku-bezala etSe-
ETAN ZUEN SARKURAZ BALIATZEN ZEN, Se
valia de la entrada que como meclico
tenia en muchas casas, il profitait de
V entree qu'il avail dans les maisons en
quatite de medecin. (Prop. 111-340.) Manua
zuten jendearekin sarkhura zerbeiten
egitea , tenian orden de establecer algu-
nas relaciones con las personas (del
pais), Us avaient Vordre d'etablir quelques
relations avec les gens (du pays). (Prop.
1881, p. 454.)
Sarkutz (Gc), ijada, cavidad entre las
costillas y la cadera : flanc, cavite situee
entre les cdtes et la hanche. Sarkutzetik
eltzen badiat, isilduko aut (G-ernj : si
te agarro de la ijada, te hare* callar :
si je t'empoigne au flanc, je le ferai bien
taire.
Sarla (?, Duv. ms), cerraja, serrure.
Sarlagin (?, Duv. ms), cerrajero, ser-
rurier.
Sarlagintza (?, Duv. ms) y cerrajeria,
serrurerie.
SARNA: 1° (AN, B), sarna, gale. =
Segun la Academia espaflola, es voz pri-
mitiva de Espafia, citada por san Isidoro.
D'apres VAcademie espagnole, e'est un
mot primitif d'Espagne, cite par saint
Isidore. Zauri zarrentzat, ezkabiaren-
TZAT ETA SARNA -MUETA T5ARRARENTZAT DA
guztiz on a ikatz-autsa : para 11a gas inve-
teradas,tifla y sarna de mala especie, es
muy bueno el polvo de carb6n : pour les
27
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210
SARO — SARRI
plaies invM6r6es, pour la teigne et la gale
de mauvaise espece, la poudre de charbon
est tres bonne. (Dial. bas. 78-9.) — 2° (?),
costra de la piel despu^s de una enferme-
dad, crodte de la peau apres une mala-
die.
SARO : 1° (B-a-gald-o-t§), glot6n,
glouton. Saro bgiSik jan, comer devo-
rando, manger en de'vorant. — 2° (L?,
Duv. ms), dehesa, piturage. — 3<> (BN-
am-gar), mesa 6 pesebre en que se coloca
la comida destinada al ganado lanar,
para cuando no pueda pastar : creche
dans laquelle on met la nourriture desti-
ne'e aux bites a laine, lorsqu f elles ne
peuvent se rendre au pacage.
Sarobe : 1° (G-and), corral con su
choza para el ganado, cour posse'danl une
cabane pour le bitail. — 2° (B-m, G-aya),
lugar resguardado, abrigado : lieu cou-
vert, a. b rite'. Leku sarobera doaz, van a
lugar resguardado, its vont dans un en-
droit bien abriti. — 3° ( B-berg, G-ern ) ,
jaro grande : hallier, fourri. — 4° (AN,
Lacoiz.), variedad de castana grande y
sabrosa , variiti de grosse chilaigne
savoureuse. — 3° (G, An. ms, Izt., ms-
Lond), sel, terreno particular rodeado de
monte comunal : enclave, terrain particu-
Her entoure" par les bois communaux.
IZENDATU DITUDAN MENDI , SAROBE ETA AITZ
oek : las montanas, los seles y estas
penas que he mencionado : les mon-
tagnes, les enclaves et ces rockers que j'ai
mentionnis. (Izt. Cond. 35-13.)
Saroe (AN, ...), Var. de saroi (1°).
SAROI : 1° (AN-b), majada, bergerie.
Var. de sarobe (1°). — 2° (L-ain), aaroi
(B-bid-uzt), punto en que se reunen los
pastores , point ou se rhunissent les ber-
gers. — 3° (AN, Araq., B, BN-ald, G-
zeg), granja con cuadra abajo y deposito
de forraje arriba, grange composde d'une
tcurie en dessous el d f un fenil au-dessus.
Ni ere elikaturen niz orai hura gaberik,
SAROIA DA LOU1TU ETA EZTUT HAREN BEARRIK :
tarn bien yo me ali men tare sin el t la
granja esta sucia y no le necesito : je
m'alimenterai sans lui, la grange est sale,
et Je n'en ai pas besoin. (Dechep. 38-21.)
— 4° (B-m), oriente, paraje soleado :
orient, endroit exposi au soleil. — 5° (G,
/ns-Lond), selva, for it.
Sarpel (AN-lez), bolsillo, poche.
Sarpen (L?, Duv. ms) , acci6n de
entrar : entree, action d'entrer.
Sarpiatu (G-and), sarpiau (B-g),
revocar paredes, recripir les murs.
Sarpoil (S), sarpot (L-sj, serpol, ser-
polet. (??) (Bot.)
SARRA: 1° (B-a-m-o-on),herrumbre,
capa de 6xido de hierro hidratado :
rouille, couche d*oxyde de fer hydrati.
— 2° (B-a-m-o-ofl) , escoria de hierro en
el horno, mdchefer dans le four. —
3° (Be), arranque en el arrastre de blo-
3ues de piedra, effort dans le tratnage
es blocs de pierre. — 4° (B), arrastre,
en general : trainage, en gtniral. —
5>° (BN-baig), carda para limpiar lino,
carde a nettoyer le Un. — 6° (B-mafi),
arena gruesa de rio, jar ou gros sable de
riviere.
Sarraiera (B-o), entrada, enlre'e.
SARRAltA : 1° (ANc, Be, Gc, L-
ain), cerraja, serrure. (?) Inguratu nuen
1TSASOA NEURE MUGEZ ETA MUGARRIZ , IBENI
nerautzan athe-sarrailak : rodee el mar
de mis limites 6 lindes, le puse puertas
y cerrajas : fentourai la mer de mes
limites ou bords, je lui mis des portes et
des serrures. (Ax. 3*-285-23.) — 2° (B-
mu), estertor, r&le. — 3° (B-i), pieza de
hierro en que se fija la 6ierra, pitce de
fer a laquelle on fixe la scie.
Sarraira: 1° (AN-b, L-ain), entrada,
entree. — 2° (AN-b), afluencia, concurso
de gentes, p. ej. en unedificio : affluence,
concours de monde, p. ex. dans un Edi-
fice. Ostatu ortan bada sarraira, acude
gente a esa posada, il vient du monde
dans cette auberge. — 3° (AN-bK fami-
liaridad , relaciones de intimidaa : fami-
liarity, relations d'intimiti. Sarraira
AUNDIA DU GIZON ORREK ET§E ORTAN, ese
hombre tiene mucha familiaridad en esa
casa , cet homme a beaucoup de familia-
rity dans cette maison.
Sarrairo (AN-b), manera de presen-
tarse, facon de se presenter. Gizon ori
ASERRE ELDU ZELA ZAUTU NUEN SARRAIRO-
tik, conoci por la manera de presentarse
que ese hombre venia incomodado, je
connus que cet homme Halt fichi a la
maniere donl il s'est prisenti.
SARRAKIO(B-g-l-m-mu, G?), pavor,
gran miedo : terreur, grande frayeur.
Sarrakioa sartu, infundir miedo a al-
guien, inspire r de la frayeur a quelqu'un.
Sarraldi : 1° (c), entrada, acto de
entrar : enlre'e, action d f entrer. — 2° (B-
ang), juego de nitios que consiste en
baiar un piano inclinado, arrastrandose
sobre el trasero : jeu d f enfants qui con-
siste a descendre un plan inclini, en se
tratnant sur le stent.
Sarramuaka (AN ?, B-o£L), refunfufio,
grognement.
SARRANTSA: lo (AN-b, BN-ald),
especie de freno que lleva el macho en
el cuello, no dentro de la boca , sorle de
frein que le mulel porte sur le cou et non
dans la bouche. — 2<> (B-a-o), carrancla,
collar de hierro de los perros : carcan,
collier de fer des chiens.
Sarrantzantzan (Lc), onomat. del
ruido de los zapatos al andar, onomat. du
bruit des sou Hers en marchant.
SARRAPEL : 1° ( B-a-el-mu-on-tS ) ,
borona 6 torta de maiz muy delgada;
muchos la cuecen bajo la ceniza entre
hojas de berza : pain ou galetle de mats,
qu*un grand nombre enveloppent de
feuilles de choux pour la faire cuire sous
la cendre. — 2° (B-a-m-o), revoltoso,
sidilieux. — 3° (G-ord), corriente del
agua, courant ou cours de Veau.
Sarraratu (AN-oy) , rozar las tierras,
tchardonner les lerres.
Sarrarazi (AN, L), hacer entrar, faire
entrer.
Sarrarazle (AN, L), introductor, el
que hace entrar : introducteur, celui qui
fail entrer.
SARRASKI : 1° (BN, G-us, L),
herida 6 tajo grande, blessure ou grande
entaille. — 2° (BN, L), matanza, carni-
ceria : luerie, carnage. Ezen non-ere iza-
NEN BAITA SARRASKIA, HARA BILDUREN DIRADE
arranoak ere : donde quiera que estu-
viere el cadaver (lit. : la matanza), alii
se juntaran tambien las aguilas : partout
ou sera le cadavre (lit. : la luerie), la
s'assembleront les aigles. (Leiz. Matth.
xxiv-28.)
Sarraski-arazi, hacer matar 6 cubrir
de heridas, faire tuer ou cribler de bles-
sures. (Duv. ms.)
Sarraaki - arazle , el que hace asesi-
nar, celui qui fail massacrer. (Duv.
ms.)
Sarraskitu (BN, L), asesinar, massa-
crer.
Sarraskitzaile , asesino , assassin.
(Duv. ms.)
SARRAST (Be, BN-ald -am -gar, G-
and, R), onomat. de la incisi6n, rasgueo,
etc. : onomat. de Vincision, de la d&chi-
rure, etc.
Sarrastada : 1° (B, BN, G, R), ras-
gueo, incisi6n : d4chirure, incision. —
2o (B-a-m-o-tS, L-ain), chorro de leche
de la ubre , jet de lait qui sort de la ma-
melle. — 3° (G-zeg) , brazada en el nado,
brasste a la nage. — 3° (AN-lez, G-et§,
L- ain ) , conmoci6n del corazon , commo-
tion du cceur.
Sarraatako : 1° (L-ffet, ...), rasgufio,
igratignure. — 2° (L?), conmoci6n del
coraz6n, commotion du cceur.
Sarrats (BN?), cadaver en descompo-
sici6n : charogne, cadavre en decomposi-
tion. Beleak sarratsera, los cuervos al
cadaver, les corbeaux a la charogne.
(Oih. Prov. 87.)
-Sarre (S), sufiio derivativo que se
une a verbos derivados para formar nom-
bres abstractos, indicando acto en gene-
ral : suffixe dirivalif, qui s'unit a des
verbes dirivis pour former des noms abs-
trails, en indiquant I'action en gtn4ral.
Hatsarre , comienzo , commencement.
Batzarre : encuentro , acto de juntarse 6
ballarse dos 6 mas personas : rencontre,
action de se r4unir ou de se trouver deux
personnes ou plus. Bethbginsarre , per-
feccidn, perfection. Biltzarre, reuni6n,
reunion. Orhitsarre, recuerdo, souve-
nir.
Sarrepel (G-t), calentito, tibio,
tiede.
Sarrara : 1<> (Be, ...), entrada, intro-
ducci6n : entree, introduction. Muker-
MUKER TA ABEGI TSARRAGAZ BEG1RATU ZEUN-
TSEN LENENGO SARRERAN PrANTZES-EuSKAL-
dun ta Kiputzari i con mucha esquivez y
mal talante les miraste en la primera
entrada al Vasco- Frances y al Guipuz-
koano: tu regardas le Francais et le Gui-
puscoan d f abord avec beaucoup de mau-
vaise humeur, et en leur faisanl un froid
accueil. (Per. Ab. 167-9.) — 2° (B-a-m),
occidente, Occident. — 3° (AN-oy, G-al-
don-ern), exterminio, extermination.
Sarrbra andia egin digu otsoak (G-and),
el lobo nos ha causado un gran extermi-
nio, le loup nous a fait un grand carnage.
SARRI : 1° (Be, G-aya-ori), muchas
veces, con frecuencia : souvent, frtquem-
ment. Sarri iturrira doan pitsarra, edo
ausi edo morkotu (B) : la jarra que va
con frecuencia a la fuente , 6 se rompe 6
se desportilla : la cruche qui va souvent
a la fontaine, se casse ou s'tgueule.
EMONGO JAKO JATEN SARRI TA BAKOTSEAN
gitSi, se le ha de dar de comer a menudo y
poco cada vez, il faut lui donner souvent
a manger et peu a la fois. (DUl. bas. 47-
7.) — 2° (ANc, BN, G-bet, L, S), en
seguida, ensuite. Ha, Jauna, utz azu aphur
BAT, IGURIKAZU BERTZB APHUR BAT, EZ LBHIA,
EZ KHESA, EZ BERANTETS, SARRI NAIZ ZURE-
kin : ah, Seflor, dejadlo un momento,
esperad otro poco , no os apresur&s , no
os impacienteis , no os aburrais , presto
soy con vos : ah I Seigneur, laissez-le un
moment, aliendez un peu, ne vous pressez
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SARRIERA — SASIPE
211
pas, ne vous impatientez pas, ne vous
f&chez pas, je suis de suite avec vous. (Ax.
3 a -32-7.) — 3° (?), entrar, meter : entrer,
me tire.
Sarriera (?, Aft. ms), frecuencia, fre-
quence.
Sarriro (B-a?), frecuentemente , fr£-
quemment. San Antonio bremutarrak
BERB IKASLEAI BSAN EROIBN SARRIRO ZlSU-
tutera oitu zitezela , san Antonio el
ermitafto decia a sus discipulos que se
acostumbrasen a signarse con frecuen-
cia, saint Anloine Vermite d is ait a ses
disciples de prendre Vhabitude de se
signer frtquemment. (Aft. Cur. 16-19.)
Sarritan ( B , G ) , muchas veces , fri-
quemment. Orrbgatik sarritan eta biotz
OSOZ EGIN BEAR LITUKE KRISTABAK I DOr
eso el cristiano deberia hacer con fre-
cuencia y cordialmente (actos de fe) :
c*est pour cela que le chrHien devrait
faire frtquemment et cordialement (des
actes de foi). (Ag. Eracus. 15-3J
Saniztatu (G?), saniztau (B?), fre-
cuentar, frequenter.
SARRO : 1° (B-b), un pececillo, un
petit poisson. — 2° (BN-s, R), heces : Lie,
marc.
Sarrobi (L-ain), erizo, herisson. Var.
de SAGARROI.
Sarta : 1° (B), vara, perche. Var. de
zarta. — 2° (Y), monton : tas, pile. (??)
Sartagi (BN-s, G), sartagin (B,
G) : 1° sarten, poile. (??) Pago-ezku-
RRAREN ORIOA GUZTIZ ONA DA, ALAN GOR-
DINIK JATEKO ZBIN LAPIKORAKO TA SAR-
taginbrako, el aceite de la bellota de
haya es muy bueno asi para comerlo
crudo como para la olla y para la sart£n,
Vhuile de faine est trts bonne aussi bien
pour itre mangie crue que pour servir au
pot ou a la poile. (Dial. bas. 106-6.) —
2° Sartagin (R-uzt), tamboril que sirve
para asar castafias, poilon qui sert a
gritler les ch&taignes. Sartagin zarrak
pertzari : Ua ortikan, bbltz ori (G-t), la
vieja sarten diio al caldero : Vete de ahi,
negro : la vieitle poile dit au chaudron :
Va-Ven de la, noiraud.
SARTAlXO (B-tS), tartamudo, begue.
Sartaln (B-l-m, BN). (V. Sartagi, 1°.)
Sartalde (B, G), occidente, oesle :
Occident, ouest. Guria egitbko tokiak
EGON BEAR DU IPARRALDBARBKIN SARTAL-
DEAREN artean (G, Dial. bas. 82-8), el
local para hacer la manteca debe ester
hacia el noroeste , le local ou Von fail le
beurre doit itre expose au nord-ouest.
Sartan (B-a-mond-o, BN-gar, Sc),
tamboril para asar castaftas, poilon qui
sert a faire griller les chdlaianes. (?)
Sartatsu (B-a-m-o), frondoso, touffu.
Sartatu : 1° (L-ain), revocar, p. ej.
pa redes : recripir, p. ex. des murs. —
2° ( AN , Gc ) , henderse los arboles , se
fendiller (les arbres).
Sarte (R) : 1° entrada, entree. —
2° entremetimiento , entremise.
Sartegi : 1° (AN), entrada, entree. An
SARTU TA LASTER, EDO ANGO SARTEG1TIK
ANITZ URRUNDU BAGE, UTZI ZITUEN, IRUR EZ,
beste bere Apostoluak : en cuanto entr<5
alii , 6 sin alejarse de su entrada , dej6 a
todos los demas Apostoles,excepto tres :
des qu'il fut entrd, ou sans s f eloigner de
son entree, il laissa tous les autres
Apdtres, excepte trois. (Mend. 11-264-30.]
— 2° (B-g) , lugar en que se amontona el
residuo del hierro, lieu ou Von entasse le
residu du fer. — 3° (AN-b), portillo,
breche.
Sartein (?), sartan, poile. (??)
Sartekatu (R), revocar, recrepir. Var.
de sartatu (i°).
Sarterein (B-pl-tS), canica, bille.
Sartereinka (B-pl-t§) : a las cinco pie-
dras, juego de nifias : aux cinq pierres ,
jeu de fillettes.
Sartu : 1° (c), entrar, entrer. — 2° (c),
meter, mettre. Sartu, atera ta utzi :
meter, sacar y dejar (acertijo de la
aguja) : mettre, tirer et laisser (devinelte
de V aiguille). — 3° (c,...), incluir :
joindre, inserer. Pit5ar-erdi ardao, amar
LAUKO BITS TA GUZTI , EUKAN URA SARTU
baga : media azumbre de vino, diez cuar-
tos con espuma y todo, sin incluir el
agua que tenia : un litre de vin, dix sous
y compris Vecume, sans y joindre Veau
qu f il avail. (Per. Ab. 74-4.)
Sartun : \o (B-l,...), Var. de sartu
(1°, 2°, 3°). — 2° (B-l), entremetido,
entremis. Ori sartuntSuegia dala di5Joa-
nak eztiRo guzur andirik , el que dice
que ese es demasiado entremetido no
miente mucho, celui qui dit qu J il est trop
entremis ne ment pas beaucoup.
SARU ( B , arc ) , overo , caballo cuy a
piel esta mezclada de pelos blancos y
leonados, de color parecido al del nielo-
cot6n : aubere ou aubert, cheval dont la
robe est meiangie de poils blancs et de
poils bais, d'une couleur comme celle de la
piche. Saruk bat uste, tresnatzen daue-
nak beste : una cosa piensa el overo,
otra cosa quien le apareja : V aubere a
une pcnsee t celui qui Vat telle en a une
autre. (Refranes, 334.) = ;, Que" relacirtn
tendra esta palabra con laru, « amarillo
palido? » Sera errata suya ? Quel rap-
port peut-il y avoir entre ce mot et laru,
« jaune pale ? » En esl-ce un erratum ?
Sartzaiera (B-a-l-o), entrada, entree.
Neure lenengo zeruko SARTZAIERAN, £ ZER
erakutsiko dbust Jaungoikoak ? en mi
primera entrada en el cielo, £que me
mostrara Dios? a ma premiere entree
dans le del, qu'esl-ce que Dieu me mon-
trera? (Aft. Esku-lib. 57-22.) Sartzaiten
(B-o), entrando, entrant.
Sartzaltu (B-o), entrar, entrer. Sar-
tzbrakoan (B), al entrar, en entrant.
Sartzapen, in troducci6n , introduction .
(Duv. ms.)
SASI : 1 • (ANc, Be, BNc, Gc, Lc), zarza,
ronce. Sasian buru guti eta tsarrak egi-
nen ditu (haziak), en la zarza (la simiente)
producira pocas y malas espigas, dans la
ronce (la semence) produira peu et de
mauvais epis. (Duv. Labor. 25-26.) Al-
tsatu zituen Abrahamek bere begiak eta
1kusi zuen berb atzean ari bat, itsatsia
sasian adarretarik : alz6 Abraham sus
ojos> y vi6 a sus espaldas un carnero
enredado por las astas en un zarzal :
Abraham, ayant leve les yeux, vit der-
riere lui un beiier pris dans un buisson
par les comes. (Ur. Gen. xxn-13.) = La
palabra sasi forma nombres compuestos
muy curiosos : juntandose a nombres de
vegetales significa « silvestre »; con
nombres de profesi6n equivale a la pala-
bra « pseudo », como se vera en las
palabras que se expondran por su orden.
Le mot sasi forme des noms composes
tres curieux : en s*adjoignant a des noms
de vegetaux, il signifie « sauvage »; avec
des noms de profession il iquivaut au
mot « pseudo » , comme on le verra dans
les mots qui vont suivre. — 2° (AN),
zarzal, sitio poblado de zarzas : ronce-
raie, terrain ou croissenl les ronces. —
3° (AN-b, L), jaral espeso, maleza :
fourre epaiSy broussailles.
Sasiaga (ms - Lond ) , cambronera ,
ipine noire. (Bot.)
Sasiama ( ms - Lond ) , madreselva ,
chevrefeuille. (Bot.)
Sasi-argin (B, G), pseudo -cantcro,
hombre que se dedica a labrar piedra
sin suficiente aprendizaje : pseudo-macon,
homme qui s r adonne a tailler la pierre
sans apprenlissage suffisant.
Sasi-arotz (B, G), pseudo-carpintero,
obrero (jue se dedica a este oficio sin la
debida instrucci6n : pseudo -menuisier,
ouvrier qui se livre a ce metier sans Vins-
truction necessaire.
Sasi-arrosa : 1° (AN, G), rosal silves-
tre, rosier sauvage. — 2° (G-and),
mosqueta rosa, rose muscate.
Sasiatu (BN-ist), hartarse, se rassa-
sier. (??)
Sasibedar ( ms - Lond ) , bet6nica , b6-
toine. (Bot.)
Sasi-burduntzi (B-bas-g, G-don-ori),
comida que se guisa y se despacha en el
campo , repas que Von prepare et que Von
prend dans les champs.
Sasijakola (B-eib-g-1-m), hacer falta
a la escuela , vulg. calva , novillos : faire
Vecole buissonniere, manquer la classe.
Sasi-eskribau (B), pseudo-escribano,
aldeano que a fuerza de pleitear ha adqui-
rido cierta practica en asuntos de curia
y actua de consejero : pseudo -nolaire,
pay san qui a force de plaider a acquis
une certaine pratique des affaires de jus-
tice , et que Von prend comme conseiller.
Sasiko : 1° (B-l, G),hijo natural, vulg.
jariego, lit. : de la zarza: fils naturel,
vulg. champi, lit. : de la ronce. —
2° (c, ...), lo de la zarza, ce qui est de la
ronce. — 3° (AN-b), misantropo, misan-
thrope.
Sasi-koipatsu (B-l, ...), jueves gordo,
jeudi gras.
Sasikume ( B-a-o-ots-t§, Gc, ... ) , Var.
de sasiko (1°).
Basilar (AN, B, G), abrojo, tribute.
(Bot.) i Arantzetatik artzen bai aldi-
TUZTE MATSAK,EDO SASILARRETATIK PIKOAK ?
£por ventura cogen uvas de los espinos,
6 higos de los abrojos? cueille-t-on des
raisins sur des epines, ou des figues sur
des ronces? (Ur. Matth. vn-16.)
Sasi-larrosa (B-g-1-m-ond), rosal sil-
vestre, eglantier.
Sasi-letrau (Be), pseudo abogado,
lit. : letrado de zarza : pseudo -avocat,
lit.: lettre de ronce. (V. Sasi-eskri-
bau.)
Sasimaisu ( Be ) , pseudo - maestro ,
pseudo-instituteur.
SasimartSo (B-lez), domingo anterior
a carnaval, le dimanche gras qui precede
carnaval.
Sasimats (B,G), labrusca, vid sil-
vestre : lambrusque, vigne sauvage.
(Bot.)
Saai-okaran (Be, ...), endrino, ciruelo
silvestre : crequier, prunellier sauvage.
(Bot.)
Sasiohoin (L-ain), salteador, ladron
de lugares despoblados : brigand, voleur
de grands chemins.
Sasipe (L), jaro : hallier, fourre. =
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212
SASITU — SATAR
De SA3i + pb, bajo el zarzal, sous la ronce.
Oreinak badituzte bbren sasipeak, los
ciervos poseen sus jaros, les cerfs ont
leurs buissons profonds. (Har.)
Sasltu : 1° (B), estercolar : fumer les
terres, tpandre le fumier. Var. de sastu ,
satsitu. (De sats.) Sasitu ta jorratu ta
garia artu, estercolar y escardar y coger
trigo : fumer, tchardonner et ramasser le
bU. (Refranes, 237.)— 2° (AN, L), enzar-
zar, embroussailler. Lur oneko ooia,
usu erainez, sasituko da, el trigo de
buena tierra se enzarzara si se siembra
espesamente , le btt de bonne terre s'em-
broussaillera si on le seme trop 4pais.
(Duv. Labor. 37-19.) — 3° (AN, BN),
cubrirse de zarza, se couvrir de ronces.
Phentzeak sasitu, cubrirse de zarza los
prados, se couvrir de ronces (les pris).
Saska, saskadako (BN, Sal.), tra-
bajo pronto y de poca duraci6n, travail
prompt et de peu ae durie.
Saskako ( B-deust-gald-o-t§ ) , rastro
6 azada de dos puas algo redondas,
r&teau ou biche a deux pointes quelque
peu arrondies.
SASKAR ( Be ) , estupido , grosero :
stupide, grossier.
SASKARA (B-a-d-i-mond-o) : 1° con-
junto de cosas inutiles : bric-a-brac,
ramas de choses inutiles. — 2° produc-
tos que las aguas del mar 6 de4ps rios
acarrean a las orillas : e* paves , Jfroduits
que les eaux de la mer ou des rivieres
apportent sur leurs bords.
Saskarri (B-a-ang-o-tS), broza, restos
de que se forma el estiercol : broutilles,
rtsiaus donl on fait du fumier.
Saskei (B-a-o-tS), Var. de saskarri.
SASKEL (B-mu-ts), sucio, desaseado :
sale, malpropre.
SASKI: 1° (AN-b, BN, G, L, R, S),
cesta, marine. Ifintzen da lurra edo
ERRAUTSA SASKI BATE AN, BOTATZEN ZAYO UR
IRAKINA ETA ONEK URTU ETA ERAMATEN DU
bkrekin gatzua (G, Dial, bas. 116-5) : se
pone la tierra 6 ceniza en una cesta , se
le echa agua hervida y 'esta derrite y
lleva consigo el nitro : on place la terre
ou la cendre dans une manne, et on jette
dessus de I'eau bouillante; cette eau fond
et entratne le nitre. Paulo abade zahar
HURA PALMA-ADAR BATZUK HARTURIK, HE-
TZAZ ZARE, SASKI ETA OTHARRE EGITEN HARI-
tzbn zela : que aquel anciano abad Paulo,
tomando unas ramas de palmera, se ocu-
paba en hacer cestos, cestas y banastas :
que le vieil abbe' Paul, prenant quelques
branches de palmier, s'occupait a faire
des paniers, des mannes et des corbeilles.
(Ax. 3«-3-10.) Iizko saskitSo bat, una
canastilla de j uncos, une caisse dejonc.
(Ur. Ex. ii -3.) — 2° (B-gor), persona
sucia, personne malpropre. — 3° (B-bas-
urd ) , restos con 1 que se hace el estier-
col , restes dont on fait du fumier. Var.
de SASKARRI.
Saskil ( B-a-d-i-m-mond ) , Var. de
SASKEL.
Saaki-potorro (G-zeg), cesto pequeno,
petit panier.
Saskito : 1° (AN-b, ...), almud, me-
sure espagnole iquivalant a un litre
soixante-seize centilitres. — 2° (L), cesto
pequefio, petit panier. Bainan ezta hala-
KORIK NOLA GISUA HILDORA SASK1TOZ ERA-
MATE A , pero no hay nada como llevar la
cal al surco por cestitas, mais il n'y a
rien comme de porter la chaux au sillon
par pelits paniers. (Duv. Labor. 94-
29.)
Saaki-ustai (AN-b-lez), aro superior
de un cesto, cercle suptrieur d f un panier.
Saslor (B-g, ...) : l«acarreo de estier-
col, charroyage de fumier. — 2° cena
que se da en tal ocasi6n , repas que Von
donne a cette occasion. Ezkonbarriai au-
ZOAK BURDI BETENA SATS EROATEN DEUTSE
TA GERO APARI ANDI BAT EMOTEN JAKE
ONEI : SASLORRA DA APARI AU '. 10S VecinOS
llevan a los recidn casados cada cual una
carretada de estiercol y luego se les da
a estos una gran cena : esta cena se
llama saslor : chaque voisin apporte aux
nouveaux mariis une charreUe de fumier ,
et ensuite on leur donne a tous un grand
repas : ce repas s'appelle saslor.
Sasmadoi (BN-gar), zarzal grande,
maleza : fourr4, broussaille.
SASOAL (Lc), sano, bien dispuesto :
sain, dispos. (?) BiTiffA, ahuntzumea,
GAZTE DEINO ON DA JATEKO , SAMUR DA,
uster da , sasoal da : el cabrito , mien-
tras es joven, es bueno para comer, es
tierno, es blando, es sano: tant que le
chevreau est jeune, il est bon a manger,
il est tendre, il est mou, il est sain. (Ax.
3 a -271-5.) Sagar sasoalak, manzanas
sanas, des pommes saines.
Sasoi (B, G), sasoin (AN-b, L),
sazon, tpoque. (??)
Sasondo (BN), junto al zarzal, pres du
buisson. (Contr. de sasiondo.) Sasondo,
beharrondo : junto al zarzal, la oreja
cerca (para espiar) : pres du buisson se
trouve Voreille (pour 6pier).
SAST (AN, Be, G), onomat. de la
introduction de un objeto en otro, ono-
mat. de V introduction d'un objet dans
un autre. Urabilak amari osturiko bu-
RUKO ORRATZ BATEGAZ { SAST ! j SAST !
odoldu bban ezkerra : Urabilla ensan-
grent6 la mano izquierda metiendo en
ella | sast ! j sast ! un grueso alfiler ro-
bado a su madre : Urabilla s'ensanglanta
la main gauche en y enfoncanl, sast!
sast ! une grosse aiguille voUe a sa mere.
(Euskalz. 1-155-25.)
Sasta (L, Duv. ms), sastada (AN,
B, G), punzada : piqtire, e'lancement.
Sastadaka (B, G), a punzadas, a piqtires.
Sastaga (G-al), palo largo que se usa
para remover la ceniza de las caleras :
fourgon, tongue perche employee pour
remuer la cendre des fours a chaux.
Sastaka (L), a punzadas : par d Ian ce-
ments, a piqures. Beharriek minez sas-
taka EZTAROTE LO EGITEN UTZI , loS oidoS
punzandome de dolor no me han dejado
dormir : par suite d'tlancements doulou-
reux dans les oreilles, je n'ai pu dormir.
Sastakai, punal : poignard, javelot.
(F. Seg., Duv.)
Sastakatu (L ?), herir (de arma pene-
trante), blesser (avec une arme p6n6-
trante). Eta filistindarretarik erori
ziren sastakaturik Saraingo bidean , y
cayeron heridos de los Filisteos en el
camino de Saraim , et Us tomberent bles-
se's par les Philistins sur le chemin de
Saraim. (Duv. I Reg. xvn-52.)
Sastaketa: 1° (G-mot), juego de la
toiia 6 calder6n,,/ew du bistoquet. Sasta-
ketan, jugando a la toiia, jouant au bis-
toquet. — 2° (B), acuchillamiento :poi-
gnardement, action de poignarder. Sas-
taketan, acucbillando , poignardant.
Sastako (L?, Duv. ms), punzada,
piqtire d f un objet pointu. Var. de sasta,
sast ad a.
SASTAL (G-orm), (agua) tibia, insus-
tancial : (eau) tiede, insipide.
Sastamar (B-a-o-m), despojos de
lefla que arrastra el agua : tpaves, debris
de bois qu 1 entratne Veau.
Sastana (AN, G-et§), cesta muy pe-
quefla , panier tres petit.
SASTAR : 1° (B-a-1-m-mu-tS), basura,
vulg. sarama, ordures. — 2° (B-mu?),
borrachera, ivrognerie.
Sastardun (B-mu), basurero, el carre-
tero, empleado del pueblo, que pasa por
las calles recogiendo la basura ; vulg.
saramero : boueur, charretier employ 6
par une locality, qui ramasse les ordures
dans les rues.
Sastegi (B-a-i-man-m-o), estercolero,
cour a fumier.
S ASTRA (B-m), sastraka (AN-arak-
lez , B-g-i-m-mond-tS ) , sastrapa ( AN ,
B-ang, G), maleza, matorral : buisson,
broussaille. Troka ain zakon sastraka
BA1NO BESTERIK EZTAN ONETATI , pOT Un
barranco tan prof undo en que no hay
sino maleza , par un ravin si pro fond ou
il n'y a que des broussailles. (Euskalz.
11-358-60.)
Sastu (B-ang-el-m-mafl, G-zeg), ester-
colar: fumer, e'pandre le fumier. Zuti-
NIK EGON EZIN DIREAN GIZON KATUTU TA
ardaoz sastuak i hombres emborracha-
dos y estercolados (sic) de vino , que no
pueden tenerse de pie : des hommes ivres
et fume's (sic) de vin, qui ne peuvent se
tenirdebout. (Per. Ab. 65-27.)
Sasual (L), sano, curado : sain, gu4ri.
Var. de sasoal. Orduan erran zarobn
gizonari : Heda zazu bbsoa. Eta hedatu
zuen, eta bertzea bezain sasual edo
sendo egin ziTZAYOBN i entonces dijo al
hombre : Extiende tu mano. Y e*l la
extendi6, y le fue restitulda sana como
la otra : alors il dit a cet homme : E tends
ta main. II VHendit, et elle redevint saine
comme Vautre. (Duv. Matlh.im-i3.)ORo-
BAT ILEA ILHUN ETA HARTZI DUBN IDIA EZTA
itSuraz sasual, asimismo el buey que
tiene el pelo oscuro y desgrenado no
parece estar sano, de mime le bceuf qui
a le poil fonc6 et emme*l4 ne semble pas
sain. (Duv. Labor. 116-18.)
Sasuri (BN-haz), musgafio, raton del
campo : mulot, rat des champs.
Sat (c), Var. de sagu, « rat6n, » en
algunos derivados : Var. de sagu , « sou-
ris, » dans quelques dtrivis.
SATA: 1° (G-andJ, palo largo con que
se remueve la pieara en una calera :
fourgon , tongue perche avec laquelle on
remue la pierre dans un four a chaux.
— 2° (AN), abarca, brogue.
Satabia : 1° (B-m, ...), nido de ra to-
nes, nid de sour is. — 2° (B-m), tesoro,
ire'sor.
Sataga (G-and), Var. de sastaga.
SATAI: l°(AN-goiz, Be), alzaprima,
palanca, levier. — 2° (G-and), estampa,
stature. Satai onekoa da beor ori; asi
bear du orrbk i esa yegua es de buena
estampa ; esa tiene que crecer : cette
jument a une bonne stature; elle gran-
dira.
Satandera (B-eib, G, Araq.), satan-
dre (BN-s, R), comadreja, lit. : sefiora
de ratones : belette, lit.: dame des sou-
ris.
SATAR: 1° (BN-gar-s, L), carbunclo,
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SATARABI — SAUSERA
213
charbon symptdmatique ou emphysima-
teux. Satarra bularrban elkitzbN zaib
IDI-BEIER, OABBGUNBN BARRKNEAN , I LBN
3u (BN-s) : el carbunclo les sale en el
pecho a los bueyes y vacas, de la noche
para la mafia n a les mata : le charbon
apparait sur la poitrine des bceufs ou
des vaches, et dans Vespace d'une seule
nuit il les tue. = En AN-b es tambien
enfermedad del ganado vacuno, pero
parece que distinta del carbunclo. En
AN-b c'est aussi une maladie des bites a
comes; mais elle differe, paratt-il, du
charbon. — 2° (G-ord), menudencia,
polvo, residuos : menuaille, poussiere,
dibris. — 3° (B-a-o), porfiado, opinidtre.
— 4° (B-o), matorral, buisson.
Satarabi (B-o) : 1° chubasco, averse.
— 2° avalancha de nieve, avalanche de
neige.
Satarra (L-ain, R-uzt), gangrena
negra que ataca al ganado vacuno, gan-
grene noire qui attaque les bites a comes.
Var. de satar (1°). Satarra gaizto batbk
ERAMANKN ALDRBIN ARAUZ , OJalA te Ueve
una mala gangrena, plaise a Dieu qu'une
mauvaise gangrene temporte 1
SATARRI (B, ms-Ots, Mog., ms-
Lond), veneno, venin.
Satarte (AN, BN-s, R, S), satartze
(R-uzt), ratonera, souriciere. Preso dago
BIOTZ tSIMURRBKOA, D1RUBN AMOREZ , DEA-
BRUARBN SATARTBAN BDO SASIAN (AN, Liz.
270-18) : preso esta el de enjuto coraz6n,
por amor del dinero, en la ratonera 6
zarza del diablo : celui qui a le cceur sec
est prisonnier, par amour de V argent,
dans la souriciere ou la ronce du diable.
SatatS (Sc), rastrojo, chaume.
Sataan - satean ( B - tS ) , a cada rato ,
muy frecuentemente : a chaque instant,
tres friquemment.
Satei ( Be ) , corpulencia , estampa
de animal : corpulence, stature d'un ani-
mal. Var. de sataj (2°).
Satero (B-i-m-o), musgafio, rat6n :
mulot, souris des champs.
Satitsu (AN, Gc), musgafio, rat6n de
los campos, lit. : rat6n ciego : mulot, rat
des champs, lit.: rat aveugle.
Satitz (B, ms-Zab. Ipuifi. xx), Var.
de SATITSU.
SATO (L), medida de granos, mesure
de grains. (?) Zbrubtako errbsumak iduri
du altSagarria, emazteki batek hartu
bta hirur sato irinetan nahastbkatzen
DUENA, orhb guzia haz dadien arteo :
semejante es el reino de los cielos a la
levadura que toma una mujer, y la
esconde en tres medidas de harina, nasta
oue todo queda fermentado : le royaume
des cieux est semblable au levain qu'une
femme prend et mile dans trois mesures
de farine, pour faire lever toute la p&le.
(Duv. Matth. xiii-32.)
Satoki (B-mafi), escondrijo donde
guardan los muchachos las manzanas 6
peras , cachette dans laquelle les garcons
conservent des pommes ou des poires.
Sator (AN, B, BN, G, R), aathor (BN,
L), topo, taupe. Satorrak buztanagaitik
begiak saldu eiebazan, ta augaitik « sa-
torren tratua » esatbn jako galtzaizko
salerostb bati (B, ...) i dicen que el topo
vendi6 los ojos por el rabo ; por lo cual
se llama « trato de topos » la compra-
venta en que se pierde dinero : on dit
que la taupe vend it ses yeux pour la
queue; c'est pour cela qu'on appelle « con-
trat de taupes » la transaction dans la-
quelle on perd de V argent. Satorrak
eztau orpoan joko (B-a-eib-m-o) , el topo
no le pegara en el tal6n ( se dice de una
persona presumida que anda sobre las
puntas de los pies) , la taupe ne le frap-
pera pas au talon (se dit d'une personne
qui marche sur la pointe des pieds).
Sator-arte (AN-b, L-ain), cepo para
topos : taupiere, piege a taupes.
Sator-bedar ( B - m ) , tartago , hierba
de virtud purgante y em^tica muy fuerte :
ipurge, her be dont la vertu purgative et
vomitive est tres forte.
Satordi (L-am), lugar abundante en
topos, lieu infesii de taupes.
Sator gorri (R-uzt) , campafiol , raton
campesino : campagnol , rat des champs.
Sator-lur (BN-s, L-get, R-uzt, S),
topera, taupinie.
Sator - mukulu ( R ) , sator - mukuru
(AN-b), sator-mukurru (BN-ald-s, R),
topera, taupinie.
Sathor-mulo (L-ain), sathor-mulho
(BN-ist), topera, taupiniere. Sathor-
MULOAK B ARRAY ATZBA ETA LANDBTAKO ERRE-
kak ongi ezartzea , deshacer las toperas
y arreglar las acequias de los campos,
difaire les taupinieres et arranger les
fossis des champs. (Duv. Labor. 103-3.)
Sator- musuri (S). (V. Sator-pila.)
Sator-pila (G,...), sator-pilo (Be,
G, ...), satorpulo (BN-gar), satorroski
(BN-am-gar), topera, agujero que hacen
en tierra los topos : taupinie, trou que
les taupes font dans la terre.
Sathor-zilo (AN, BN, Lc, S), galeria
de topo, galerie de taupe.
SATS : 1° (Be, ...), esttercol, fumier.
Emakume loja ostikopean darabile guz-
TIAK , SIMAURRA EDO SATSA LEGEZ : todoS
desprecian a la mujer sucia, como estier-
col 6 basura : tout le monde miprise la
femme sale, com me du fumier ou de la
saleti. (Bart. II-29-8.) Munduko ondasu-
NAK SATSA BAlftO GITSlAGOTZAT EUKAZAN
batek, uno que estimaba menos que el
estie>col los bienes de la tierra, quelqu'un
qui estimait moins que le fumier les biens
de la terre. (An. Cur. 152-22.) — 2° mu-
fieca, juguete de nifios: poupie, jouet
oVenfants. (Oih. ms.) = Duvoisin atri-
buye esta acepci6n a Oihenart. Duvoisin
altribue cetle acception a Oihenart. —
3° espantajos que se ponen a los maices
plantados el dia primero de mayo ( sic ) ,
ipouvantails qu'on met aux mais planlis
le premier jour de mai (sic). (Oih. ms.)
— 4° (AN-lez, BN-ald, G-etS), poli-
11a, teigne. Satsak artu, apolillarse, s'ar-
tisonner. — 5° (BN-s), sauce, saule.
(Contr. de barats.) — 6° (B, ms -OtS),
despreciable, miprisable.
Sats-atBur (B-m-ub) , rastro 6 azad6n
de dos puas fuertes y casi redondas , en
lo cual se distingue de kortatSur, que
tiene puas agudas : r&teau ou biche a
deux fortes pointes presque rondes, ce
qui le distingue de kortatSur, qui a les
pointes aiguis.
Satsena (B, ms-Ot§), lo mas despre-
ciable, le plus miprisable.
Sats-gaineko (B-elg), una danza espe-
cial, une danse spiciale.
Satsitu (B-a-o-t5), estercolar : fumer,
ipandre du fumier.
Sats-kako (G-gald-o-t5), Var. de
sats-atSur.
Sats-sarda (B), horquilla de hierro
que sirve para recoger estiercol y heno,
fourche de fer qui sert a ramasser le
fumier et le foin.
SATSUA (BN-am), sucio, inmundo :
sale, immonde. Nahasago, karatsago
(hori krraiten da gauza satsu eta urrjn
gaitzekoaz) : cuanto mas revuelto, tanto
mas hediondo ( eso se dice de cosas su-
cias y de mal olor) : tantplus on la remue,
et tant plus mauvais elle sent (se dit de
choses sales et puantes). (Oih. Prov. 323.)
BADA ESPIRITU SATSUA, ILKI DENEAN GIZO-
NAGANIK , LBKU LEIHORRBZ DABILA , PAUSU-
BILHA, BTA BZTU BRIDEITEN I CUando el
espiritu inmundo ha salido de un horn-
bre, anda por lugares secos, buscando
reposo , y no le halla : lorsque l f esprit
impur est sorti d'un homme, il va par
des lieux arides, cherchant du repos, et
il n'en trouve point. (Leiz. Matth. xn-
43.) = Esta palabra, se^tin Salaberri, se
usa tambien para significar « las malas
hierbas que perjudican a la jcosecha ».
D'apres Salaberry, ce mot est usiti aussi
pour disigner « les mauvaises herbes qui
font du tort aux ricoltes sur pied ».
Satsubi (AN-ond). (V. Sataurl,
Satsuri (L-ain) : 1° campafiol, raton
del campo : campagnol , rat des champs.
— 2° topo, taupe. (Oih. ms.)
Satsutarzun (S, Andere dona Maria,
3-8), nffncha, suciedad : tache, saleti.
Sats - urkula ( B ) , Var. de sats-
SARDA.
Satsutu (BN-am), coinquinarse, ensu-
ciar : sesouiller, salir. Eztu ahoan sartzbn
denak satsutzbn gizona , no ensucia al
hombre lo que entra en la boca , ce n'est
pas ce qui entredans la bouche quisouille
Vhomme. (Leiz., Har. Matth. xv-11.)
Satuke (G-ber), copo grande de lino,
gros icheveau de Un.
Saturde (AN-lez, G-et§J, jabali, lit. :
cerdo de ra tones ? : sanglier, lit. : pore
des rats ?.
Saturdin (AN-b, BN-ald-am-gar, Sc),
campafiol, raton campesino : campagnol,
rat des champs.
Satutsii (Sc) : 1° campafiol, campa-
gnol. Var. de satitsu. — 2° cegato, pa-
labra de desprecio : myope, terme de
mipris.
SATZ (AN-os), oruga, chenille.
Sauka (AN-b), sauco, sureau. (??)
Sauka-lili (L), sauka-lore (AN-b, L),
flor de sauco , cuyo cocimiento se reco-
mienda para combatir los catarros : fleur
de sureau, dont I'infusion est indiquie
pour les rhumes.
Sauka -ziri (Lc), sauquillo, hieble.
(Bot.)
Sauko (B-a), sauka (ms-Lond),
sauco, sureau. (Bot.) (??)
SAUNKA (AN-lez, Be, Gc, ...), la-
drido, aboiement.
Saunka egin (AN, B, G), ladrar,
aboyer.
Saunkaka (Be), ladrando, aboyant.
Saunkalari (Be), ladrador, aboyeur.
SAUNTSI (BN-s), bajar, descendre.
Sauntsadi (BN-s), baja, descends.
SAURE (BN-s), majada, donde se
recoge el ganado : bergerie, bercail ou
Von rassemble le bitail.
Sauri (G-ori), pez de la costa, muy
inslpido : saure , poisson de la cdte, tres
fade.
SAUSERA (B-mu), sauserana (B-
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214
SAUTSI — SEIHETS
mu), mujer de torpes modales, marima-
cho : horn masse , femme d' allures gros-
ser es.
Sautsi (BN-aezk), bajar, descendre.
Var. de sauntsi.
Seail (AN-b), sehail (L-ain), esbelto,
svelte. (Contr. de segail.)
Sehaildu (L-ain), demacrarse : se
de'charner, maigrir.
SEASKA (AN-b-lez-oy, G) , sehaaka
(L): locuna, berceau. Hbmen, sbhaska
ZABAL BATEAN, UR HANDIAK BERE IBAI GAR-
biak dabilzka : aqui en una cuna espa-
ciosa cl rio despliega sus limpias aguas :
ici, c'est un immense berceau, au fond
duquel la Nive dtploie lentement ses
nappes bleues et limpides. (Dasc.Atheka.
3-15.) — 2° (S, Geze), pesebre, creche.
Sebogi (Be,...), trozo de sebo en
otana, motte de suif en forme de pain de
manage. (De sebo + ogi.) (??)
Sebopil (B-d-tS), torta de sebo, panne
de suif. (De sebo + opil.) (??)
SEBOT: 1° (B-m), guadafia : dail f
faux. — 2° (B-i), sierra pequefia , petite
scie. (?)
SEDAL: 1° (BN), cerda, crin : sole
de pore, crin de cheval. — 2° (B-o), pus
que sale del divieso, pus qui s'icoule
a'un furoncle.
Sedar (AN-lez, G-t), gusano de seda,
ver a soie. = De seda, seda, soie -|-ar,
gusano, ver. (??) »
SEDARRI (Sc), piedra colindante,
divisoria, moj6n : pierre limitrophe, de
separation , borne ou limite. Aurhide
biren alhor-artean ungi dago sedarria ,
el limite esta bien entre los campos de
dos hermanos, la borne sied tres bien
entre les champs de deux freres. (Oih.
Prov. 55.)
Sedarriztatu (S), acotar montes :
borner, planter des bornes dans les mon-
tagnes.
SEDElLA (Sc), banco de carpinteros,
6tabli de menuisier.
Sedel (B-a), Var. de sedal (2°).
SEGA: 1° (c,...), ffuadafla, dalle:
faux, dail. — 2<> (BNc, Sc), sierra,
scie.
Sega-adar (B-mond), colodra de
segadores , coffin des faucheurs.
Segaharri (L), piedra para a filar la
hoz 6 guadafia : queux, pierre servant a
aiguiser la faux ou la faucille.
SEGADA (Lc, ...), trampa, lazo para
coger pajaros : trappe, collet a prendre
les oiseaux. Hek hedatzbn eta paratzen
dituzten artbz, sarez, lakioez eta sega-
dez : con los cepos, redes, lazos y tram-
pas que aquellos extienden y preparan :
avec les pieges, filets, lacets et trappes
qu'ils prtparent et tendent. (Ax. 3a-
162-2.)
Segai (?), materia, matiere. Adanen
GORPUTZA BAINO SEGAI OBEZKOAK EZTIRA
ZUREA TA NERE GORPUTZAK, tu CUerpO y el
mio no son de mejor materia que el
cuerpo de Adan, ton corps et le mien ne
sont pas de meilleure matiere que le corps
d'Adam. (Mend. 1-10-2.)
SEGAIL (AN-b-lez, G-and-bid-ern-
ori-ur), esbelto, svelte. Segaila mami gutSi
TA EZUR ANDIKO NAIZ GIZASEME NAIZ EMA-
kumea da (G-and) , esbelto se dice de un
hombre 6 mujer de poca came y mucho
hueso, svelte se dit d'un homme ou d'une
femme maigre et tres osseuse. Tsikia bb-
zain seoaila ta ezerbza , tan esbelto 6
insignificante como pequefio, aussi svelte
et insignifiant que petit. ( Mend. III-
179-5.)
SEGAlLA (BN-s, R), cabra de un afio,
chevre d'un an.
Sega-aztal (AN-b), parte ancha de la
guadafia, contigua al mango : partie
Uroite de la faux, conliguS au manche.
Sega-kider (AN-b), mango de la gua-
dafia, manche de la faux.
Segakin ( S ) , serrin , sciure. Lekhi'U
segakinez eta harinaz iaurri, alfombrar
de serrin y de harina el lugar, tapisser
Vendroit de sciure et de farine.
Sega-kotlu (AN-b), sega-poto
(Gc,...), colodra, caja llena de agua
donde hay una piedra de afilar, que Tie-
van los segadores a la cintura : coffin,
Hui plein d'eau, dans lequel le faucheur
met la pierre a aiguiser, et qu'il porte
attache' a la ceinture.
Sega-mailu (AN-b) , martillo especial
con que se adelgaza el corte de la gua-
dafia, marteau special dont on se sert
pour aiguiser le tranchanl de la faux.
Sega-mailuak (AN-b), el martillo y
yunque que se usan para adelgazar el
corte de la guadafia , le marteau et Ven-
clume que Von emptoie pour aiguiser le
tranchant de la faux.
Segara ( AN - ond ) , lazo : lacet, sorte
de piege. Var. de segada.
Segari : 1° (AN, B, Gc), segador,
faucheur. — 2° (BN , S) , aserrador, scieur
de long.
Segarre (L-ain), limite : limite, borne.
Segarrl (AN-b, L-ain), piedra de
afilar : queux, pierre a aiguiser.
Sega-Sango (AN-b), pieza de la gua-
dafia por la que se une al mango , partie
de la faux qui I'attache au manche.
Segatu (Sc), aserrar, scier.
Segazur (BN-am, Sc), armaz6n, palos
laterales de la sierra grande, bdti ou
chassis de la grande scie. = La r es
suave. Z/r est doux.
Segeila (Sc), segila (S?), cabra de un
alio, chevre £g&e d'un an. Var. de se-
gaila.
SEGIZI: 1° (Gc, ...), duelo, cortejo
de personas que asisten a una novena
entera en sufragio del alma de un difunto :
deuil, cortege de personnes qui assistent
a une neuvaine entiere de prieres pour
le repos de I'ime d'un dtfunt. — 2° (G-
aya-ori), merienda muy frugal, vino y
pan : collation tres Ugere, se composant
de vin et de pain. — 3° (G-and), costum-
bre, coutume.
Sego (L-get-zib, Duv.), sebo, suif.
(D. esp. sebo.)
Segur (BNc, Gc, Sc), seguro, cierto :
stir, certain. (??)
Segurantza (B, G, L), seguridad,
se'eurite'. (??) Nola eztugun geroko segu-
rantzarik, de c6mo no tenemos seguri-
dad de lo porvenir, comment nous n'avons
pas de s4curit6 pour Vavenir. (Ax. 3 a -
231-6.)
Seguru : 1° (Be), seguro, stir. (??) —
2o (Be), parece que, segun dicen : il
paratt, on dit. Badator seguru, parece
que viehe, il parait qu'il vient. Ezeida
il. — Ez seguru : dicen que no ha muerto.
— No, a lo que parece : on dit qu'il n'est
pas mort. — Non, A ce qu'il parait.
SEI : 1° (c), seis, six. = En B-ar-
berg-mond-otS-ub, G-azp, se pro-
nuncia Sei. En B-ar-berg-mond-otS-ub ,
G-azp, on prononce Sei. Seihetan ehun,
seiscientos, lit : seis veces cien : six cents,
lit. : six fois cent. (Ax. 3*-3-20.) — 2° (B,
arc), nifio, infante : enfant, b6b£. Var. de
sein. Inudea laztan dauenak seiari be-
zuza, quien ama a la nodriza regala al
nifio, quiconque aime la nourrice fait des
cadeaux a V enfant. (Refranes, 55.) Seiak
DANTZUANA ESKARATZEAN, BSAN DAROA ATAR-
tean : lo que oye el nifio en el hogar,
suele decir en el portal : ce que V enfant
entend au foyer, il le r6pele a la porte.
{Refranes, 239.) Bagila, sei goseen bai
ila : junio, prenda muerta de los nifios
hambrientos ljuin, gage mort des enfants
affam6s. [Refranes, 525.) = El autor dice,
por contracci6n, bayla en vez de bai-ila.
Vauteur dit, par contraction , bayla au
lieu de bai-ila. — 3° (G, Itur., L), criado,
serviteur. Jauna, zu ene etSera sar-
TZEKO, EZ NAIZ DIN ; BAINAN BAKHARRIK
HITZ BAT ERRAZU ETA ENE SEHIA SENDATUA
daitb : Sefior, no soy digno de que
entres en mi casa ; mas mandalo con tu
palabra, y sera sano mi siervo : Sei-
gneur, rdpondit le centurion, je ne suis
pas digne que vous entriez dans ma mai-
son; mais dites seulement une parole, et
mon serviteur sera gu4ri. (Duv. Matth.
VIII-8.) AlTA-AMEK BERE UMEI ETA NABU-
SIEK ERE BERE SEHIEI EGITEN DERAUZTEZA-
tbnak, los (juramentos conminatorios)
que hacen los padres a sus hijos y los
amos k sus criados , les (jurements com-
minatoires) que les parents font a leurs
enfants et ceux des maitres a leurs domes-
tiques. (Ax. 3«-85-15.) £ Zer eztute egingo
GURBKIN NAUSIAK, AUSARTATZEN BADIRA
onetara seiak? i qu6 no haran de noso-
tros los superiores, cuando asi se atre-
ven a esto los criados? qu'est-ce que les
suptrieurs feront de nous, lorsque les
domestiques osent ceci ? (Cane. bas. III-
154-8.) — 4° (S-gar), chaleco, gilet. Var.
de sai.
Seihal : 1° (L), pafio, Hoffe. (D. esp.
sayaH.) Hirugarrenak, mehe eta luSe bat
baitzen, halako seihal beltz batez esta-
LIAK ETA GORDEAK ZITUEN AZTALAK I la ter-
cera , como era flaca y larguirucha , tenia
cubiertas y ocultas las piernas con un
pafio negro : la troisi&me, qui ttait
maigre et grandelette, avait les jambes
recouvertes d'une Hoffe noire. (Piar. Ad.
28-5.) — 2° (L-ain), mantas para el
ganaao, couvertures a V usage des bes-
tiaux.
Solas (S-gar), estar en chaleco, Hre
en gilet. (De sei , 4°.)
Seiaste (B-m), semana sin fiesta,
semaine sans file.
Seiatu (AN), esforzarse, procurar, atre-
verse, ensayarse : s f efforcer, tenter, oser,
se rtsoudrc a. Artzaiarekin dagoenean,
EZTA SEIATZEN OTSOA EZER HARI (aRDIARi)
egitera : cuando est& con el pastor, el
lobo no se atreve a hacerle (A la oveja)
nada : quand elle est avec le berger , le
loup n'ose rien lui faire (a la brebis).
(Mend. Jes. Biotz. 134-10.)
Seiatu- aldi (AN), esfuerzo, ensayo :
effort , essai. Ezta hori lenbiziko ta biga-
RREN SEIATU -ALDIAN EGIN OI DEN GAUZA,
eso no es cosa que se suele hacer en el
primero y segundo ensayo , ce n'est pas
une chose qui se fait g£n6ralement au
premier ou au second essai. (Mend. Jes.
Biotz. 350-24.)
Seihets , costado , c6t6. Var. de sai-
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SEIEUN — SEKULA
215
hbts. Baldin ikus ezpadezat harbn
KSKUBTAN ITZEN SElftALEA ETA EZAR EZPA-
DEZAT NBUnB BRHIA ITZEN LEKUAN ETA EZAR
EZPADEZAT NEURE ESKUA HAREN SEIHETSEAN,
eztut sinhetsiren : si no viere en sus
manos la hendidura de los clavos, y
metiere mi dedo en el lugar de los cla-
vos, y metiere mi mano en su costado,
no lo creer6 : si je ne vois dans ses mains
la marque des clous, et sije ne mels mon
doigt a la place des clous, et ma main
dans son cdt4,je ne croirai point. (Leiz.
Joan, xx-25.)
Seieun (AN-b,...), Var. de seireun.
Seigarren (c), sexto, sixieme.
Sehigo (L), servidumbre, domesti-
city
Sehikide (L), consiervo, compaflero
en el servicio, compagnon de domesticity.
Bainan ilkhitzban aurkhitu zuen sehi
hark bere sehikidbtarik bat : mas luego
que sali6 aquel siervo, hall6 a uno de
sus consiervos : le serviteur, a peine
sorti, rencontra un de ses compagnons.
(Har. Matth. xvin-28.)
Seiko (c,...), el seis de la baraja, le
six du jeu de cartes.
SEILA (BN-ald-luz), cancilla, puerta
de los campos : porte a claire-voie , dont
on ferme les champs.
Sehi-lagun (L) , compaflero de servi-
cio , compagnon de domesticity.
Seilaste (B, All.), Var. de sbiastb.
Seilko (?, Afl. ms), semestre, se-
mes t re.
Seimlliki ( B-lank ) , mufleca , juguete
de niflas : poupte, jouet de flllettes.
SEIN: 1° (Be;, niflo, infante, enfant.
== Sein no se dice por las crias de los
animales, sino ume, palabra que susti-
tuye en muchos labios a la primera.
Parece que hay afinidad de origen entre
SEIN , SEME , SENAR , SEMIN , SENIDE. SEIN
ne se dit pas pour les petits des ani-
maux, mais ume, qui se substitue friquem-
menl au premier. II semble y avoir une
parents aorigine entre sein, seme, senar,
SEMIN, SENIDE. Eta SEINDUN EGONIK, DEA-
DAR BGITEN EBAN SEJNA EOITEN JARDUNAZ
ETA LER BGITEN EBAN MlftEZ SEINA EGITEKO '.
y estando en cinta, clamaba con dolores
de parto , y sufria dolores por parir : elle
Hail enceinte, et elle criait, dans le travail
et les douleurs de Venfantement. (Ur. Apoc.
xn-2.) SeiSa galdu (Be), seiSJa bota (B),
s ei 55 a gastau, kastau (B-g) : abortar ,
lit. : perder, echar el niflo : avorler, lit.:
perdre, rejeter V enfant. Nire seina ezta
zurea langoa (B, ms -Ot§), mi niflo no
es como el vuestro (dicho que se dirige
a las personas que ensalzan desmesura-
damente lo propio en detrimento de lo
ageno ) : mon enfant n*est pas comme le
vdtre (dicton applique" aux personnes qui
vantent outre mesure ce qui leur appar-
tient, au detriment de ce qui leur est
stranger). — 2° (L, Goyh.), puntada,
aviso, advertencia : &veil, avis, avertis-
semenl.
Seifia : 1° (AN, B, G), seis a cada
uno , six a chacun. — 2° (B) , el niflo , el
infante, Venfant.
Seinakor (B-ang-el-ofl), prefiada, em-
barazada : enceinte, grosse.
Seixiatu (B), signarse : se signer, faire
le signe de la croix. (??)
Seinbako (B-a-o), esteril, sterile.
Seinda (BN, Sal.), santa, sainte. (??)
Seindu : 1° (B), anifiarse, tomber en
enfance. — 2<> (BN, Sal.), santo, saint.
(??)
Seindun (B), embarazada, enceinte.
Seindun geratuten badira, ezarri errua
errurik ezeukanari : si quedan en cinta,
echan la culpa a quien no la tenia : si
elles deviennent grosses, elles rejeltent la
faute sur quelqu'un quin'y est pour rien.
{Per. Ab. 107-19.)
Seindunzia (B?, Afl. ms), prole : race,
lignte, descendance.
Sein-egikera (B-a), parto, accouche-
ment.
Sein egin I Be ) , parir : enfanter, ac-
coucher. = Solo se dice de las personas.
Se dit seulement des personnes. Sein a
EGITEKO ANDI DAGOZANAK , las que estail
adelantadas en la preflez, celles qui
sont avanctes en grossesse. (Olg. 69-
19.)
Seinegitondo (B, ms -Lond), sobre-
parto, temps qui suit les couches.
Seinga : lo (B-i-m), este>il, sin niflos:
sterile, sans enfants. = Se distingue de
antzu en que esta no significa esteril,
sino sin crias, aunque las haya tenido
antes 6 las haya de tener despu£s. Ce
mot differe de antzu en ce que celui-ci
ne signifie pas ste'rile, mais sans enfants,
bien que la femme dont on parte en ait
eu auparavant ou qu y elle puisse en avoir
par la suite. — 2° (L), ladrido, aboie-
ment. Var. de sainga.
Seingintza (B,...), el parto, Vaccou-
chement.
Seinguren (B, Afl. ms), mufleca,
juguete de niflas : poup4e, jouet de fil-
lettes.
Seinkeria (B), chiquillada, enfanlil-
lage.
Seinlagun (B, Afl. ms), secundina,
placenta, parias : second ines, placenta.
Sein-oial (B, Afl. ms), paflal de niflo,
couches ou langes d' enfant.
Seintlu : 1° (B-otS), mufleca, juguete
de niflas : poupte, jouet de fillettes. —
2° (Be), infante muy pequeflo : poupon,
enfant tres petit.
SElftU : lo (G, Itur.), sefla : signe,
marque. (??) — 2° (AN-oy, G-and-ber),
mueca, grimace.
Seinzar (B-mu), persona aniflada,
personne lombfe en enfance.
Seinzaro (B, ms -Ots), infancia, en-
fance.
Seiogel (BN ?), ciento veinte, lit. : seis
veintes : cent vingt, lit. : six-vingts. =
Parece que esta palabra proviene de
mera imitacion de irurogbi, « sesenta,
tres veintes ; » larogbi , « ochenta , cua-
tro veintes. » Nuestro verdadero nume-
ral es bun ta ogbi co a las pequefias
variantes del caso. II parait que ce mot
provient d'une simple imitation de iru-
rogbi, « soixante, trois-vingts; » laro-
gbi, « quatre-vingls. » Notre veritable
numeral est eun ta ogbi , at?ec les petites
variantes du cas. Zen han berean kon-
PAINIA BAT SEIOGEI PERSONAREN INGURU-
korik, eran los que estaban alii juntos
como unos ciento y veinte hombres, Us
ttaient rtunis au nombre d'environ cent
vingt. (Leiz. Act. i-15.) = En AN-b se
usa, como variante, seietan ogei, lit. :
« seis veces veinte. » En AN-b on
emploie, comme variante, seietan ogei,
lit. : « six fois vingt. »
Seiola (B-mond), redil , bergerie.
Seira : lo (AN-b, BN, L, S), seis a
cada uno, six a chacun. — 2° (c, ...),
(jugar) a seis, (jouer) a six.
Seireun (AN, B, G), seis cientos, six
cents. = Como variantes, ademas de
seieun, estan en uso seietan eun (AN-b),
seietan ehun (BN, L). Comme variantes,
outre seieun , seietan eun (AN-b) , seie-
tan ehun (BN, L), sont usite'es.
Seizaro (B, arc), infancia, enfance.
Var. de seinzaro. Hurdinetan asiazkero
PRESTU EZTA SEIZAROA J INOK ZEBEZ AURKI
« GERO, » ZE ALDIA BLDU DOA ! despU^S de
comenzado a encanecer, no es de prove-
cho el niflear; nadie diga luego « des-
pue*s », pues el tiempo suele Uegar :
apres avoir commence" a blanchir, il n*est
pas utile de tomber en enfance; que per-
sonne ne dise apres « plus tard », car le
temps arrive. (Refranes, 167.)
Sehizko, servil, servile. (D'Urt.
Gram. 51.)
Sekail (BN, L, S), esbelto, airoso :
svelte, bien tourne". Var. de segail.
Sekale (BN, L, S), centeno, seigle.
(Bot.) (?)
Sekantza (B-a-d-el-o-ots), cierto juego
de naipes, certain jeu de cartes. (??) =
D. esp. secansa, fr. sequence.
Sekaratu (BN, Sal.), calmar, cal-
mer.
SEKERA (B, ms- Ot§), calenlura,
fievre. (?)
Sekeradun (B), calenturiento, fit-
vreux. Sbkeradunagaz lo egitbn dabena,
el que duerme con calenturiento, celui
qui dorl avec un fi^vreux. (Olg. 186-16.)
SEKERETA (AN-b, B-bol), excusado,
retrete : latrines, cabinets d'aisances.
(?)
Sekeretu (AN, L), secreto, secret. (??)
Gbrta diteke Jainkoaren zenbait seke-
RETUZ ETA ORDENAMENDU ESTALIZ, puede
suceder por ciertos secretos y ocultos
designios de Dios, celapeut arriver pour
certains secrets et desseins occultes de
Dieu. (Ax. 3a-75-13.)
SEKETEN (AN-oy), mancha produ-
cida por el pericarpio de la nuez, tache
produite par le brou de noix.
Sekreta (BN-s, R), retrete, cabinets
ou lieux d'aisances. Var. de sbkereta. (?)
SEKULA : 1° (G?), siglo, siecle. (??)
NOLA EUSKERA SOIL -SOIL, BAKARRIK, EDO
NIK EZTAKIT NOLA, BIZIRIK AINBESTB SEKU-
latan boon dan i c6mo el vascuence ha
estado, absolutamente aislado, solo 6
sin que sepa yo el modo, vivo por tan-
tos siglos : comment il se fail que le
basque est rests complelement isoU, sans
que je sache de quelle maniere, vivant
pendant tant de siecles. (Card. Eusquer.
10-1.) — 2° (ANc, Be, Gc, R, Sc), jamAs,
jamais. = Tiene las dos significaciones
afirmativa y negativa « siempre y nunca »
de sus correspondientes espaflola y fran-
cesa. Ce mot possede les deux significa-
tions affirmative et negative « toujours et
jamais » de ses Equivalents francais et
espagnol. Sekula bizian (Sc), nunca
jamas , jamais de la vie. Sekula ta beti
(B), siempre jamas, a tout jamais. Eztb-
rauzkidatzu sekulan zuk niri oinak gar-
bituko, no me limpiar&s jam6s los pies,
vous ne me laverez jamais les pieds. (Ax.
3a-84-19.) ItSasoak austbn ibiLita gbro
SEKULAKO G1ZONIK EDERRENA ZATOZ (B-mu) :
despu£s de haber recorrido los mares,
llega usted hecho un hombre mas guapo
que nunca : depuis que vous avez par-
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216
SEKULA-BEDAR — SENARGAI
v
couru les mers, vous ites detenu un
homme plus par fait que jamais. Seku-
lako galduak GARA (Be) , estamos perdi-
dos para sierapre, nous sommes perdus
pour toujours. Zeren ikustbn dituzutbn
EjIPTOARRAK iROLA BRE BBRR1Z EZTITUZUTE
IKUSIKO SEKULA GBIAGO I pueS loS EjipdoS
que ahora veis , ya nunca jam£s los vol-
vereis a ver : car les Egyptiens que vous
voyez aujourd'hui, vous ne les reverrez
jamais. fUr. Ex. xiv-13.) — 3° (AN),
elernidad, HerniU. Sbkula guzian bizi
bagiSa, si vivieVamos en toda la eterni-
dad , si nous vivions pendant toute Viter-
niti. (Mend. 1-98-9.)
Sekula-bedar (Be), trebol comun,
trefle commun, « trifolium pra tense. »
Sekulako : 1° (AN, B, G), para siem-
pre, pour toujours. — 2° (B, BN-s), a
prop6sito, excelente : a souhait, excel-
lent. Sekulakoa da zuk erosiriko lurra
(B), la lierra que habeas comprado es
excelente, la terre que vous avez achetie
est excellente. Sekulako gaztanak bildu
tiegu aurten , este afio hemos recogido
mucha castana, nous avons rtcolli cette
annte beaucoup de chdtaignes.
Sekulakotj. («AN , L), para siempre,
pour loujo Jrsr^ERBN nola,... akabatzb
HARTAN BAITAGO SEKULAKOTZ ONGI EDO GAIZKI
IZAITEKO PONTUA ETA GORA-BBHERA... : por
que como,... en aquel acabamiento,
eslriba el acto y la condici6n de ser para
siempre bien 6 ma\...:parce que comme...,
dans cette fin, repose Vacte et la condi-
tion d'itre pour toujours bien ou mal.
(Ax. 3a-38-22.)
Sekulan (AN, BN, L), jamas, jamais.
Var. de sekula (2°). Sekulan izan ez iza-
NEN BZTBNA, GATHUARBN BBHARRIAN SAGU-
habia (BN, pop.) : lo que nunca ha ocu-
rrido ni ocurrira , un nido de ratones en
la oreja de un gato : ce qui n'a jamais
Hi et ne sera jamais, un nid de sour is
dans Voreille d'un chat.
Sekularean (B-l,...), sekularioan
( B-mafi) , en larguisimo tiempo , eterna-
mente : dans les si&cles des siecles, iter-
nellement.
Sekularo (BN-s, R-bid), sekularun
(R-uzt), dia de Navidad, jour de Noil.
= ^Vendr&n de la terminaci6n de las
oraciones liturgicas « in saecula sceculo-
rum »? Ces mots viendraient-ils de la
terminaison liturgique in saecula saecu-
lorum ? Egunko bgunak du izena seku-
LARO-BGUNA : EZTAKID IZEN KAUR ZERTARIK
jiten zaun (R-bid) : el dia de hoy se
llama dia de sekularo : no se de donde
le viene este nombre (carta dq Mendi-
gacha, 24-xn-1904) : le jour d'aujour-
d'hui s'appelle le jour de sekularo;
f ignore Vorigine de ce nom (lettre de
Mendigacha, 24-xn-1904).
Sekularo- egurra (BN-s), sekuloru-
nena (R-uzt), el tronco que arde en la
cocina la noche de Navidad : buche de
Noil, morceau de tronc d'arbre que Von
brdle dans la cheminie la nuit de
Noil.
Selaru, selharu (L), granero, gre-
nier. Eskuan daduka bbrb bahea; eta
SAHUTUREN DU BBRB LARRAINA , SBLHARURA
bildurbn du bbre bihia : su bieldo en su
mano esta; y limpiara su era, y reco-
gera su trigo en el granero : sa main
tient le van; il nettoiera son aire, il
amassera son froment dans le grenier.
(Duv. Matth. ui-12.)
Selaste (B-a-o), semana sin fiesta,
semaine sans file. Var. de seiaste, sei-
lastb.
Selaun (Be,...), secundinas, placenta
y membranas que envuelven el feto :
second ines, placenta et membranes qui
enveloppent le foetus. (Contr. de sein -\-
LAGUN?.)
Selauri (Sc), Var. de sblhauru (1°).
Salhaurn (BN-ist) : 1° granero, gre-
nier. BlLDUKO DU BIHIA BERB SELHAURUE-
tara, y recogera su trigo en el granero,
il ramassera son froment dans le grenier.
(Har. Matth. ni-*2.| — 2<> baranda, gale-
ria : balustrade, galerie. (Har. Voc.)
SELDOR, haz 6 pila de lefia para
hacer carbon, meule de bois qu'on trans-
forme en charbon. (Har. Voc.) Var. de
SENDOR.
Selte (BN-s), silla, trono : siege,
trdne. (?)
Seluka (B-a), porci6n de vainas de
alubias desgranadas 6 trilladas, tas de
cosses de pois igrenis.
SemaatSi (BN-ald-ist), ahijado, /itfeu/.
(Contr. de semebitSi.)
Semaizun (BN, Sal.), hij astro, filUtre.
Var. de sbmbizun.
SEME (c), hijo, fits. Semealabak (c),
los hijos, lit. : hijos 6 hijas : les enfants,
lit. : fils et ft lies. Gu aitaren sembak
gara (B,...), nosotros somos hijos de
padre, nous sommes fils de pere. = Esta
expresion se emplea para indicar la
carencia absoluta de medios para hacer
algo. Cette expression est usitie pour
marquer I'absence absolue de moyens
pour faire quelque chose. Sbmez blirik
bz, de hijos no (es bueno tener una)
caterva, il n'esl pas bon d'avoir une
ribambelle d'enfants.
SemebitSi (AN-b-lez, B-a-o, L), ahi-
jado, filleul.
Semeder : 1° (R-uzt), ahijado, filleul.
= La terminaci6n -dkr indica la relaci6n
de parentesco espiritual de padres e
hijos. La terminaison -der indique la
relation de parenti spirituelle du pire et
des fils. Aitader, padrino, parrain. Ama-
der, madrina, marraine. Alabader, ahi-
jada, filleule. Semeder, ahijado, filleul.
Var. de semeorde?. — 2° (AN-b, BN-ald),
san Primo (el nueve de junio), saint
Primus (le neufjuin). Semedbr-egunbko
URIA , BERROGEI EGUNBKO URIA : si llueve
el dia de san Primo, llovera cuarenta
dias seguidos : s'il pleul a la Saint- Mi-
dard, il pleuvra quar ante jours de suite.
Semeizun (L ?) , hiiastro, beau-fils.
Semelora (ms-Lond), filipendula, fili-
pendule. (Bot.)
Semeorde (B, G), hijastro : beau-fils,
enfant d'un mariage pricident par rap-
port a l J un des ipoux.
Semeponteko (G), ahijado, filleul.
(D. lat. fons.)
Semeratsi (AN, Araq., G-et3), ahi-
jado, filleul.
Semeso (S-gar), nieto, petit -fils.
SemeSun (R), hijastro, beau-fils. Var.
de SEMEIZUN.
Semetasun (c,...), filiaci6n, filia-
tion.
Semetzako (Be), uno que pasa por
hijo, hijo adoptivo : personne qui passe
pour fils, fils adoptif.
Semilur (B,...), oropel, oripeau. (D.
esp. similori.)
Semin (BN, Sal.), dolores de parto,
douleurs d'une femme annoncant son
accouchement immidiat.
Semizun (BN-aih), hijastro, beau-fils.
(De SEME -f- IZUN.)
SEN : 1° (Be, R), juicio, estado nor-
mal : jugement, bon sens, itat normal
d'une personne. Senean egon, estar
en su juicio, avoir son bon sens. Sen
bagako bat i uno que no tiene juicio, un
imbecil : quelqu'un dipourvu de juge-
ment, un imbecile. (Bart. 11-224-22.) Sene-
TIK ATERA TA ZER EGITEN EBAN EZEKIALA,
sacandole de su estado normal y no
sabiendo lo que hacia, le faisant sortir de
son itat normal et ne sachant pas ce qu f il
faisait. (Mog. Baser. 88-19.) Bbre senera
etorri ( Be ) : volver en si , recuperar los
sentidos , recobrar el juicio : recouvrer
les sens, revenir a soi. Guztia sinistuten
DABEN ON, AJNGBRU BAT BAD A , SEN BAGA-
kotzat : si es un bonazo , un angel que
cree todo, (le tienen) por falto de juicio :
si e'est un bonasse, si e'est un ange qui
croit tout, (on le prend) pour un idiot.
(Bart. 11-224-24.) Sen batbn dago beti
gizon ori (Be), ese hombre estA siempre
en un mismo estado, cet homme est tou-
jours dans le mime itat. Ea krbitu gala-
RAZOA ATZBRA LBNGO SENEAN IMINTBKO ,
aleginik egin dozunez : A ver si , para
restablecer en su primitivo estado la
fama quitada , hab&s hecho lo posible :
a savoir si, pour rilablir dans son pre-
mier itat la renommie enlevie, vous avez
fait votre possible. (Ail. Esku-lib. 130-
23.) — 2° (B-m), juicioso : judicieux,
sensi. — 3° ( ? ) , despejado ': intelligent,
iveilld. — 4° (B-a-o-m), temple, saz6n :
tempirature, saison. — 5° (Gc) , instinto,
instinct. Sen andia du tSakur orrek
(Gc), ese perro tiene gran instinto, ce
chien est aoui d'un grand instinct. —
6° (B), caracter, caractere. Aitaren sen a
dauko, tiene el caracter del padre, il a
le caractere du pire. Sen onbkoa (B-a-
m ) , persona de buen caracter , personne
de bon caractire.
Senak emon ( B-i-1-m-mur ) , pensar,
ocurrirse a uno, ofrecerse una idea :
penser, venir a Vesprit, se prisenter (une
idie). Senak emon deust (B-mur) : me ha
ocurrido , he pensado : il m'est venu a
Vidie, j f ai pensi.
Senapistugarri (ms-Lond), sen, sini.
(Bot.)
SENAR, senhar (c), marido, mari.
Emaztea orhoitzen da bbre sbnharrak
erran zioen azken hitzaz, la mujer se
acuerda de la ultima palabra que le dijo
el marido, la femme se souvient de la
derniere parole que le mari lui a dite.
(Ax. 3M48-27.)
Senardun, senhardun (c), casada,
mariie. Itsasturuaren emaztea, goizean
SENHARDUN, ARRATSEAN ELHARGUN I la mU-
jer del marinero tiene esposo a la
mafiana , A la tarde es viuda : la femme
du marinier est bien souvent mariie le
matin, et veuve le soir. ( Oih. Prov. 286.)
Senargai ( AN , BN, G, L), senargei
(B, R, S), novio, fiance'. ^Nolako azte-
rriak bgiten eztitu senargaiaren onda-
SUN KRISTAUTASUN TA ODOLAREN GAlftEAN ?
£que* informaciones no toma acerca de
los bienes, cristiandad y limpieza de
sangre del novio? quelles informations
ne prend -on pas concernant les biens,
la religion et lapureti de sang du fianci?
(Conf. 14-32.)
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SENARTU — SENDI
217
Senartu (B,...), casar, hacerle ma-
rido, marier. Erriko etSaguntzarik zaba-
LKNEAN , BAZTARTSUENEAN SBIfARTU BBAN
izekoak, la tia le cas6 al caserio mas
abundante y de mas rica hacienda del
pueblo, la tante le marts a la femme la
plus abondante et la plus riche en pro-
price's de Vendroit. (Euskalz. III-358-7.)
Senbage (B), senbako (B-d-g-i-m-
tS), fatuo, niais.
Senda : 4° (B-i), senda : sente, sentier.
(??) — 2° (c,...), indet. de sendatu, curar,
gu6rir. Senda , senda , miriru ; trapuza-
rra ziriku (L-get) : cura, cura, medico;
el trapo viejo (es) seda : gutris, gu6ris,
me'decin; le vieux chiffon (esl) en soie.—
Se dice a uno que sin conocimiento se
pone a vendar he rid as. Se dit a quel-
qu'un qui bande des blessures sans con-
naissance sp6ciale.
Sendabail (BN?, Sal.), esencial, essen-
tiel. (??)
Sendabide (AN), remedio, remede.
Jbsusek utzi zizkigun guri gbrbn senda-
bideak, Jesus nos dej6 nuestros reme-
dios, J6sus nous laissa nos remedes.
(Mend. H-234-4.)
Sendagai (L,...), remedio, remede.
Zbrbn sbntimendua galduz gero , oinha-
ZEAK H1LEZ GERO, EZTA SENDAGAI, EZTA SEN-
dakizun; eta ez midikuntzatan ibiltzeak
probbtSurik : porque el sentimiento, si
se pierde, si los dolores le matan, ya
no es curable, no se puede curar; y el
andar detras de los medicos es inutil :
parce que s'il perd le sentiment, si les
douleurs le tuent, il n'est dtja plus gut-
rissable, on ne peut le gutrir, et il est
inutile d'aller a la recherche des me'de-
cins. (Ax. 3«-323-8.)
Sendagalla : 4° (AN, Araq.), jactan-
cia, arrogancia, vanidad : jactance, arro-
gance, vanitt. Erraiten zuela sendagai-
laz bbzala , diciendo como de jactancia,
disant comme par jactance. (Ax. 4*-227-
2.) Halakoak kopesatzbra bthortzen
diranean,... bbrehala, sbndagaiLaz be-
ZALA , ETA OHORE BAltlZ BBZALA , JURAMEN-
TUAK IBBNZEINTUZTB BRANKAN, LEHENBIZIKO
hastean : los tales, cuando vienen a
confesarse,... en seguida, como de jac-
tancia, y como si fuera honor, ponen
los juramentos a proa, lo primero de
todo : ceux-ci, lorsqu'ils viennent se
confesser,... ensuite, comme par vantar-
dise, et comme si c'ttait honorable,
mettent tout d'abord les jurements en
avant. (Ax. 3«-88-8.) — 2° (AN-b, BN, L,
S), remedio, remede. Kontatzea gero
tSanzaz bezala ta sendagaila EDO errb-
MEDIOZ BERE GAIZKI EGINAK DA SE&ALB T5A-
rra , es mala sefial contar luego como
en chanza y como por remedios sus de-
saciertos : c r est un mauvais signe de
raconter ensuite ses maladresses, comme
en plaisantant et en guise de remedes.
(Liz. 30-22.) — 3o (BN?, L?), milagro,
miracle. Jauna, Jauna, £guk ezothe-
DUGU ZURE IZENEAN PROFBTISATU, ETA ZURB
IZBNEAN DEABRUAK IRAIZI ETA ZURB IZENEAN
ASKO SENDAGAILA BGIN? Sefior, SefiOT,
i pues no profetizamos en tu nombre , y
en tu nombre lanzamos demonios , y en
tu nombre hicimos muchos milagros ?
Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en voire
nom que nous avons proph^tisi? n'est-ce
pas en votre nom que nous avons chasse*
les demons? et n 1 avons- nous pas en votre
nom fait beaucoup de miracles? (Duv. I
T. II.
Matth. vi i-22.) Eta sendagaila handi bat
gbrthatu zen, y acaeci6 un gran milagro,
et il arriva un grand miracle. (Duv. Num.
xxvi- 10.) — 5° (L ?), fuerza, force. Sanson
SBNDOA OHI DUK SENDAGAILbZ FAMATU , San-
s6n el fuerte se ha hecho celebre por
sus fuerzas, Samson le fort est devenu
cilebre par ses forces. (J. Etcheb. 46-4.)
— 6° (BN-s), facilmente, facilement. —
7° bella hazafia, bel exploit. (Oih. ms.)
Sendagailu (L?, Duv.), remedio,
remede. Eri-oste bat jin zitzautan sen-
dagailu - galdez , se me present6 una
caterva de enfermos pidi£ndome reme-
dio, il me vint une foule de malades
demandant des remedes. (Prop. Ill,
p. 381.)
Sendagarri : 4 °(G, Arr.), antidoto : anti-
dote, contrepoison. — 2° (AN-b, B-o, G,
L), remedio, remede. £Eta btzituen hala-
ber britzbn zenbko sbndagarriak eta
brrembdioak, sakramendu sainduak, orde-
natu? iy asimismo no orden6 remedios,
los santos sacramentos, para cuando se
enfermase?ef demSme ne nous prescrivit-il
pas des remedes, les saints sacrements t pour
quand on serait malade? (Ax. 3«-340-20.)
— 3° (B), apoyo, sustentaculo : appui,
soutien. Zeure izen santua bztaigun guzu-
RRAREN SENDAGARR1TZAT ARTU, DO tome-
mos vuestro santo nombre como apoyo
de la mentira, neprenons pas votre saint
nom comme appui du mensonge. (Ibaiz.
i-34-4«.)
Sendagile (B?, G?), curandero 6
medico , empirique ou me'decin.
Sendagin (G?), medico, me'decin.
Bein baino geiagotan egon izandu naiz
sendagin eta osagilb euskaldunbtara
begira, mas de una vez he estado espe-
rando a medicos vascongados, plus d'une
fois fai attendu des me'decins basques.
(Izt. Cond. 40-5.)
Sendakaitz (AN-b, Gc), incurable,
incurable. Gizon on-iduriko askorbn
BARRUNPB LIZUNAK IKUSTBN ZITUZTELAKO
zbudela sendakaitzak t3it : porque veia
que las sucias conciencias de muchos
hombres, al parecer buenos, eran muy
incurables : parce qu'il voyail que les cons-
ciences souilUes de beaucoup d'hommes,
paraissant bons au premier abord, 4taient
incurables. (Izt. Cond. 419-44.)
Sendakari: 4° (L), remedio, remede.
Har zatzu horren bihotza, mina eta
gibela, ezen hainitz onak dira sbndaka-
ritako : tomad su coraz6n, hiel e hfgado,
pues son muy buenos para remedios :
prenez son cceur , son fiel et son foie, car
its sont tres efficaces comme remedes.
(Duv. Tob. vi-5.) — 2° (?), medico, me'-
decin. ^Galaaden ezotheda sendakari-
rik ? i no hay acaso medicos en Galaad ?
il n'y a peut-Hre pas de me'decins en
Galaad? (Duv. Jer. vm-22.)
Sendaki (G?), remedio, remede. ^Eta
NOLATAN EMATEN DA SENDAKI AU? ^y c6mO
se aplica este medicamento? et comment
applique- 1- on ce remede? (Di&L bas.
47-4.)
Sendakin (?), medico, me'decin. Sen-
DOEK EZTUTB SENDAKIN BEHARRIK , BAI
ordban eri direnek *. los sanos no tienen
necesidad de medicos, sino los enfer-
mos : ce ne sont pas les bien portants aui
ont besoin de meclecin, mais les malades.
(Duv. Matth. ix-42.)
Sendakizun, sanable, gufrissable.
(Ax. 3«-323-9.)
SENDAL (B-a-o-tS), robusto, robuste.
SENDAL, BZ LODI EZ ME, BAINA LUZE TA
andi (B-a-o-tS) : robusto, ni grueso ni
delgado, pero largo y grande : robuste,
ni gros ni mince, mais long et grand.
Sendaldu (B-a-o), aparejarse para
viajar, trabajar, hacer algo : s'apprSter,
se preparer a un voyage, A un travail, a
quelque occupation.
Sendaznen (G), curaci6n, gu6rison.
Bi gaizkindunen SBNDAMENA , la curaci6n
de dos endemoniados, la gutrison de
deux dtmoniaques. (Lard. Test. 422-
20.)
Sendapoki (ms-Lond), escorzonera,
barbaja : scorsonere, salsifis noir. (Bot.)
Sendar (B?, All. ms), s61ido, opuesto
a liquido: solide, dans le sens opposi a
liquide.
Sendarazi (AN, L), hacer curar, faire
gu4rir.
Sendari : 4° (B, arc), gallardia : cou-
rage* gaillardise. Oinak leor haoa ezb,
sendari does \ los pies secos y la boca
humeda , tendras gallardia : les pieds sees
et la bouche humide, tu auras du cou-
rage. (Refranes, 87.) — 2° (B-a-mond-
o-t§) , grosor, grosseur.
Sendaro (B), firmemente, fermement.
ESKATU BEAR DEUTSAGU SENDARO JANGOI-
koari, tenemos que pedir firmemente a
Dios , nous devons demander fermement
a Dieu. (Mog. Baser. 49-43.)
Sendatu : 4° (c), sanar, gutrir. Eta
SBNDATUA IZAN ZAN MORROYA ORDU ART AN,
y fue sano el siervo en aquella hora , et
a Vheure me*me son serviteur fut gu6ri.
(Ur. Matth. vin-43.) SendatuSe da (BN,
L, S), esta casi curado, il est presque
gu6ri. — 2° (G, Itur.), fortalecer, forti-
fier. = En B, la o de sbndo no se altera
en la segunda acepci6n y si en la pri-
mera, \ caprichos ae las lenguasl En B,
Vo de sendo ne s'allere pas dans la
deuxieme acception, mais bien dans la
premiere : caprices des langues I
Sendatzaile (B, G, L), medico,
me'decin. Al dan guztian deitu bear da
abere - sendatzaiLba (G, Di&l. bas. 80-4):
siempre que se pueda es menester lla-
ma r al albeitar, lit. : al medico de los
animales : toutes les fois qu'on le peut,
il ne faut pas manquer d'appeler le viti-
rinaire, lit. : le me'decin des animaux.
Eta agindu zien bere sbrbitzari senda-
tzaileai baltsamatu zezatela aita , y
mand6 a los medicos sus criados que
embalsamaran a su padre, puis il or-
donna aux me'decins a son service d'em-
baumer son pere. (Ur. Gen. l-2.)
Sendatze (c,...), curaci6n, gutri-
son.
Sendeeta (B, arc), convalecencia ,
convalescence. £ Zer da Oleazinoa ? da
ATZERENGO ARIMEEN SENDEETA ESPIRITUAL
bat : ;, qu6 cosa es Extremaunci6n? es
una ultima y espiritual convalecencia
del alma : qu'est-ce que V Extre*me-Onc-
tion? e'est une derniere et spirituelle
convalescence des 4mes. (Capan. 66-42.)
SENDEIi : 4° (B-e), honda, fronde.
— 2° (B-mu) , pus en forma de hilo , pus
fili forme. — 3<> (B-i), pedazo de trapo
con que tapaban los tinteros de cuerno,
tapon de chiffon avec lequel on bouchait
les encriers en come.
Senderatu (B, ms-OtS), dirigir, enca-
minar : diriqer, acheminer. (?)
Send! (BN-ist), doliente, atacado de
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218
SENDISUN — SENPER
enfermedad : souffrant, iprouvi par la
maladie.
Sendiaun (R-uzt), delicado de carac-
ter, sensible a los mas pequeflos desai-
res : pointilleux, susceptible, sensible aux
plus petits affronts.
SENDO : 1° (AN, B-g-l-m, BN, Gc),
fuerte, flrme : fort, ferme. Eskutur sendo
TA IKARA BAGEAZ ATERATEN DEUTSALA EDERTO
odola gaisoari, que saca muy bien la
sangre al enfermo con pulso flrme y sin
temblor : qu'il tire tres bien du sang au
malade, d'une main ferme et sans tremble-
ment. (Per. Ab. 45-28.) Egongo dira gize-
NAGOAK, SENDOAGOAK ETA OSASUN OBEKOAK
(B, Dial. bas. 55-5): estaran mas gordos,
mas fuertes y mas sanos : Us n'en seront
que plus gras , plus forts et mieux por-
tants. — 2° (B), firmemente, ferme-
ment. Eta jatsi zan euria, eta etorri
ZIKAN IBAIAK, ETA PUTZ EGIN EBEN AIZEAK ,
ETA ESETSI EUTSEN SENDO ETSEARI , ETA
etzan jausi (B, Matth. vii -25) : que
descendi6 lluvia y vinieron rios y sopla-
ron vientos y dieron impetuosamente en
aquella casa y no cay6 : et la pluie est
descend ue, et les fleuves sont venus, et
les vents ont souffli et se sont pricipites
sur cette maison, et elle riest point tombie.
— 3° (B-t§), largo, alto: long, haut. ^Zer
DALA TA ZER DALA I « EgUNAZ KAKO TA KAKO,
gabaz sendo ta sendo? » (B-t5) : £que" ser&
y qu6 sera : « De dla gancho y gancho ,
»de noche largo y largo? » (acertijo de la
agujeta del justillo) : qu'est-ce et qu'est-ce :
« Le jour, crochet et crochet; la nuit,
long et long ? » (devinette du lacel du
justin). — 4° (B-ar-mond), grueso,
aunque no sea fuerte : gros, mime sans
Ure fort. — 5» (B, G), mucho, en abun-
dancia : beaucoup, en abondance. Euria
sendo da (B), llueve mucho, il pleut a
verse. — 6° (G?, Izt.), const ante, constant.
— 7° (AN-b), rancio, picante : ranee,
piquant. Aragi orri sendo-usai5U asi zaio,
esa came ha empezado a oler (a rancio),
eette viande a commence* a sentir le
ranee.
Sendoez (G?), inconstante, desvir-
tuado : inconstant, insipide. Onek ema-
TEN DABEN URA DA SENDOEZA ETA ARRETZEN
dana, el agua que da (este manantial)
esta desvirtuada y muda de color, I'eau
que donne (cette source) est sans force et
change de couleur. (Izt. Cond. 87-26.)
Sendolkuz (ms-Lond), eufrasia, eu-
phrasie. (Bot.)
Sendogarri (AN, S), remedio, confor-
tante : remede, riconfortant.Var. de sen-
dag arri.
Sendoki (AN, G), flrmemente, con
ahinco : fermement , avec empressement.
SENDOR : 1° (B-mond), carga de
left a , charge de bo is. Egurrezko sendor
ta meta andi bat, una gran carga y
hacina de lefia, une grande charge et
fagot de bois. (Ur. Maiatz. 45-6.) —
2° (AN), pesado, grave: lourd , grave.
Ekusiko dezu nola arintzen duen den
gurutzerik astunena edo sendorrena,
verbis como aligera la cruz mas pesada
6 grave que haya, vous verrez comme
devient ttgere la croix la plus lourde ou
grave qu'il y ait. (Mend. Jes. Biotz. 276-
9.) — 3° (AN-lez, G-and, R), (persona)
gruesa, (personne) grosse. — 4° (AN-b,
L-ain), forzudo, robusto : fort, robuste.
GAZTE SENDORRA ZINANBAN ERE IZANDU
ZENUEN EGUNOROKO EDO BITIK BE IN GO SUKA-
RRA, SAIETS-MINA , ODOL-ISURTZEA : CUando
erais joven robusto , tuvisteis cada dia 6
cada dos dias fiebre, dolor de costado,
derrame de sangre : quand vous itiez un
jeune horn me robuste, vous aviez chaque
jour ou tous les deux jours fievre, point
de cdte, htmorragie. (Mend. 1-18-29.)
Sendotasun (AN, B, BN, G, L), flr-
meza, fortaleza, robustez : fermete, force,
robustesse. Ezteutsazu biotz barririk
EMONGO, BZ SENDOTASUNIK ERAATSIKO I no
le dar£is nuevo coraz6n, ni le comuni-
careis Ormeza : vous ne lui donnerez pas
un nouveau cceur, et vous ne lui commu-
niquerez pas de fermete. (Per. Ab. 204-
5.)
Sendotu : 1° (BN, S), sanar, guinr.
Eta oren berban sendotu zeyon mithila
(S, Matth. viii-13); eta haren zerbitzaria
OREN BERBAN SENDOTU A IZAN ZEN ( BN ,
Matth. viii- 13), y fue sano el siervo en
aquella hora , et le serviteur fut guiri a
cette heure mime. — 2° (AN-b), recru-
decerse : s'accrottre, s'aggraver. UrdaiLa
sendotuko zait , se me recrudecera la
hipocondria, mon hypocondrie s'aggra-
vera. — 3° (AN-b, BN-s), ranciarse la
comida : rancir, en parlant des aliments.
— 4° (AN, B, ...), robustecerse , devenir
robuste.
Senean : 1° (B-mond), juiciosamente:
judicieusement , d'une maniere sensie. —
2° ( B , Mog. ) , a prisa , a la hate. Lurrak
BEAR DAU GIRO ONA , EZ IBILI SENEAN TA
ABESPELUAN TA NOZNAI ERE1N : la UeiTa
necesita buen temple y no (necesita)
andar a prisa y a destajo y sembrar
cuandoquiera : la lerre a besoin d'une
bonne temperature, et non pas qu'on
agisse a la hdte, a for fait, et qu'on seme
n'importe quand. (Per. Ab. 438-6.)
KONTUZKOAK, ARRET AZ EGI&AK; EZ ITOKA,
arinka , ta senean bezala : importantes ,
hechos con tiento, no ahogandose, a la
carrera y como de prisa : importants,
fails attentivement , sans precipitation, et
non pas Ugerement et comme a la h&te.
(Conf. 12-22.)
Senga (B-ond), fragil, fragile.
Sengabe (G), fatuo, fat.
Senge (B), est£ril, sterile. Ardisenge,
oveja esteril, brebis sterile. Ezkondurik,
BALDIN BAZIREAN SENGEAK, BURLA TA BARRE
egiten butsen : casadas , si eran esteri-
les , la gente se burlaba y se reia de
ellas : si, marines, elles itaient steriles,
le monde se moquait et riait d'elles.
(A!l. Cur. 196-5.)
SENGIiE (B-l), fragil, cosa de poca
consistencia : fragile, chose de peu de
consistance.
Senide : 1° (Gc), hermano de cual-
quier sexo, frere de n'importe quel sexe.
= Esta palabra comprende otras cuatro :
anae, « hermano de var6n; » neba,
« hermano de hembra ; » arreba , « her-
mana de var6n; » aizpa, aizta, « her-
mana de hembra. » Se origina de sein,
« infante, » como su sin6nimo aurride
nace de aur , sin6nimo de sein. Ce mot
en comprend quatre autres : anae, « frere
d'homme; » neba, « frere de femme; »
arreba, « sceur d'homme; » aizpa, aizta,
« sceur de femme. » // provient de sein,
« enfant, » comme son synonyme aurride
vient de aur, synonyme de sein. —
2° (Be) , pariente , parent. = Ha perdido
en este di alec to la significaci6n propia
de la palabra, y es curioso que la con-
serve el dialecto que ha perdido su raiz
sbin. El verdadero pariente es , ademas
de alguna otra palaDra , aide. Ce mot a
perdu, dans ce dialecte, sa propre signi-
fication; et il est curieux d'observer que
le dialecte qui a perdu sa racine sein le
conserve. Le parent veritable est, outre
quelque autre mot, aide.
Senideparte (G-t-us), Var. de seni-
partb.
Seniderdi (G-and), medio hermano,
demi-frere.
Senidetamn : 1° (G), fraternidad,
fraternite. — 2° (B), parentesco, pa-
rente.
Senikera : 1© (Be), parentesco, pa-
rente. SbNIKEREA IZAN LEITEKE EDO BEREZ
etorria edo iraatsia : el parentesco
puede ser 6 de consanguimdad ( lit. :
venido espontaneamente) 6 de afinidad
(lit. : apegado) : la parente peut itre ou
de consanguinite (lit.: venue spontani-
ment) ou d'af finite (lit. : coltee). (Bart.
H.7J.1.) — 2° (B-m), familia, famille. —
3° (B-maft), parentela, parentele.
Senikide (B, arc), pariente, parent.
LbNABNGO ANDREA DA EMAZTE , BIGARRENA
SENIKIDE, ARENA GATS TA KALTE : la pn-
mera mujer es esposa, la segunda
pariente, la tercera mal y danosa : la
premiere femme est ipouse, la seconde
parente, la troisieme mauvaise et perni-
cieuse. (Refranes, 384.)
Senipardin (B-m-t§) , herencia a par-
tes iguales, heritage a parts igales.
Seniparte (B, G), herencia, heri-
tage.
Senitarte (Be), parentela, parentele.
IZURRIAK, GAT3AK, ETSE EDO SENITARTBKO
naibagbak *. las pestes , los males , las
aflicciones de casa 6 de la parentela :
les pestes, les maladies, les chagrins pri-
vis ou de famille. (Ur. Maiatz. 44-16.)
Oyer diradb kamen sbmeak bbren seni-
tarte ETA IZKUNTZA ETA JATORRI ETA
BRRI TA JENDEEN ARAURA I estOS SOn loS
hijos de Cam por sus enlaces y lenguas
y familias y tierras y sus naciones : tels
sont les fils de Cham selon leurs families,
selon leurs Ungues, dans leurs divers
pays, dans leurs nations. (Ur. Gen.
x-20.)
Senitarteko (Be), pariente , parent.
Senitaaun (B-a-m-o), parentesco,
parente.
Senitezkontza (B-a), casamiento do-
ble entre hermanos de dos familias,
double mariage entre freres et sceur s de
deux families.
Senkondu : 1° (AN-b, B-mond -oB),
endurecerse para cualquier trabajo,
hacerse fuerte y habil : s'entrainer pour
un travail quelconque , devenir fort et
habile. — 2° (AN-b), empeorarse una
llaga : empirer, en parlant d'une plaie.
Mina senkondu zaio (AN-b), se le ha
agravado la llaga , sa plaie a empiri. —
2° (AN-b), ensoberbecerse por haber
salido con la suya , s'enorgueillir d' avoir
eu le dernier mot dans une contesta-
tion.
Senmark-lilia (S, Alth.), bola de
nieve, lit. : flor de san Marcos : boule-
de-neige, lit.: fleur de Saint -Marc.
(Bot.)
SENPER : 1° (B-m), esfuerzos muy
grandes, efforts tres grands. — 2° (G-
and ) , mucho , en el sentido de sufrir :
I beaucoup, dans le sens de souffrir. Sbn-
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SENPERREN — SESKEZI
219
per ikusi du, ha sufrido (lit. : visto) lo
indecible, il a souffert (lit.: vu) indici-
blement.
Senperren ( B-i-1-mond ) , senperten
(B-mur), esfuerzos muy grandes, tres
grands efforts.
Senpertu (AN-b), afianzarse, aferrarse
a una cosa : se fier, se cramponner a une
chose.
Sentagaila ( Sc ) , facilmente , con co-
modidad : facilement , commode' ment.
Sentagailu (BN-am), fort una, buena
suerte : fortune, chance, veine. Senta-
gaiLu die, tiene buena suerte, il a de la
chance.
Sentatu, adormecerse, se dorloler.
(Oih. Voc.)
Sentheria : 1° (BN, Sal.), ostentaci6n
de bienestar 6 de fuerza, ostentation de
bien-itre ou de force. Senthbriaz ( BN ,
Sal.), por abuso de fuerza, par abus de
force. — 2° (Sc), Ormeza, robustez : fer-
meti, robustesse. Ezta sentheria bano
min gaitzagorik, no hay peor mal que el
de no poder durar en la comodiaad 6
en la prosperidad , il n'y a point de pire
mal que celui de ne pouvoir pas durer
dans I'aise ou dans la prospe'rite'. = Asi
lo traduce Oihenart, Prov. 516. Oihenart
traduit ainsi, Prov. 516.
Senti (G), indet. de sentitu, barrun-
tar, flairer. (??) Eounsenti (Be, G), au-
rora, lit.: sentir del dia : aurore, lit.:
sentir du jour. (?) Adriluzko etseak
diran tokietan, jan-gauzarik barrenean
senti badute , ara zer egiten duten i en
parajes en que las casas son de ladrillo,
si huelen dentro algun comestible, h6
aqui lo que hacen : dans les lieux ou les
maisons sont en briques, si el les ont flair 4
quelque nourriture dans Vintirieur, void
ce qu'elles font. (Dial. bas. 31-42.)
Sentikizun (B-a-m-o), sentimiento,
sentiment.
Sentikor (AN-b-lez, B, Gc, Lc),
hombre sensible, delicado de caracter,
puntilloso : homme sensible, de'licat de
caractere, pointilleux, susceptible. Gar-
ZELEAN SARTZEN ZAITUZTENEAN , SARTHU-
BBRRI HARTAN, USNA ON DUZU , K I RATS A
ADITZEN DUZU, ERRAIAK NAHASTEN ZAIZKI-
tzu, sentikor zara : cuando os meten en
la carcel, recien entrado tenuis buen
olfato, percibis el hedor, se os revuel-
ven las entranas , sois sensible : quand
Us vous mettenl en prison, a peine entr6,
vous avez bon odoral, vous percevez la
puanteur, on vous arrache les entrailles,
vous Hes sensible. (Ax. 3 a -265-23.)
Sentinodl (G?, Izt. Cond. 40) , san-
guinaria, sanguinaire. (Bot.)
Sentitzaka (B-m), sentizaga (B-o),
insensiblemente , insensiblement.
Sento (R, S), sentho (S), fuerte,
fort.
SentogatS (R-uzt), incurable, incu-
rable.
Senton : 1° (?), centon, obra litera-
ria compuesta ae sentencias de diversos
autores : centon, ouvrage fait de mor-
ceaux empruntds. = De cento, cubierta
hecha de varios trozos, couverture faite
de plusieurs morceaux. (Littre\) (??)
GOGOZ BAZINAKITZA ERE ISKRITURA SAINDU
GUZIA ETA SENTON ZAHARREK ERRANAK ORO ,
si supicrais de memoria toda la Escritura
santa y todas las sentencias de los viejos
G16sofos, si vous saviez par cceur toute
VEcriture sainte et toules les sentences
des vieux philosophes. (Duv. Imit. 2-20.)
— 2° (L, Oih. ms), anciano, vieillard.
Sentona, agorrilan bidez bahoa, uk
eureki bkitakoa : anciano, si vas de viaje
el mes de agosto, ten contigo la som-
brilla : vieillard, si tu voyages en aodt,
aie avec loi ton parasol. (Oih. Prov. 669.)
Sentondu (L), hacerse decrepito :
vieillir, se de'cre'pir. Zahartzea, senton-
tzea, urthe anhitzez bizitzba : el enveje-
cer, el hacerse decrepito, el vivir mu-
chos alios : vieillir, se de'cre'pir, vivre
beaucoup d'anne'es. (Ax. 3«-49-2.)
Sentontasun ( L ) , decrepitud, de'eri-
pitude. Haurtasunaren ondoan hiltzen
DA MORROINTASUNA , MORROINTASUNAREN
ONDOAN HILTZEN DA ZAHARTASUNA , ZAHAR-
TASUNAREN ONDOAN HILTZEN DA SENTONTA-
suna : despu£s de la infancia muere la
adolescencia , a continuaci6n de la ado-
lescencia muere la vejez, a luego de la
vejez muere la decrepitud : apres I 1 en-
fance mcurt Vadolescence, apres I'adoles-
cence meurt la vieillesse, apres la vieil-
lesse meurt la de'ere' pitude. (Ax, 3«-238-
28.)
Sentorale (S), estado de salud, Hat
de santi. (?)
Sentsu : 1° (B-a-aug-m-o), iuicioso :
judicieux, sens6. — 2° (B-m), sabio,
savant.
Sentzu (AN-arak-oy ), indicio, in-
dice.
SENTZUN (Be), sentido, juicio :
bon sens, raison , jugement. Umean sen-
tzuna, et§ean entzuna (Be,...) : el juicio
del nifio , lo que oye en casa : le juge-
ment de V enfant, ce qu'il entend a la
maison.
SEPHA (L?, Duv., Har., Oih. ms),
c61era profunda, sana, obstinaci6n :
fureur, violente colere, acharnement,
obstination.ZEKEX gizonaren bekhaizgoak
ETA SEPHAK EZBAITUTE GUPHIDETSIKO AS-
pertzeko egunean, porque el celo y la
sana del marido no perdonaran en el dia
de la venganza , parce que la jalousie et
la fureur du mari ne pardonneront pas
au jour de la vengeance. (Duv. Prov.
vi-34.) Bere sephan Israelgo umeetarik
HIL ZITUEN ASKO, ETA TOBIASEK EHORZTEN
zituen hekien gorphutzak : airado hizo
morir a muchos de los hijos de Israel, y
Tobias daba sepultura a sus cadaveres :
il faisait mettre a mort, dans sa fureur,
un grand nombre des enfants d' Israel,
et Tobie enterrait leurs cadavres. (Duv.
Tob. i-21.)
Sephati, iracundo, rencoroso : iras-
cible, acariAtre. Mortuan egotea hobe
da , bzenetz bmazte mokokari eta sepha-
tiarbkin , mas vale morar en el desierto
que con mujer rencillosa e" iracunda,
mieux vaut habiter dans un disert qu'avec
une femme querelleuse et colere. (Duv.
Prov. xxi-19.)
SERA (R), molleja de la gallina :
gteier, estomac de la poule.
Serberano (B-b-1), cierta vela pe-
quefia , certaine petite voile. (?)
Serbitzari (B, G), servidor, serviteur.
(??) AURREZ ADIERAZO EBAN LEGEZ BERE
SERBITZARI IGARLEN BITARTEZ (B, ApOC.
x-7), como lo anunci6 por sus siervos
los profetas, comme il Va annonce' par
ses serviteurs les prophetes.
Serdietai (BN-s), obtener, conseguir,
alcanzar: obtenir , parvenir , atteindre.
SERE (G-ori), sirga, maroma para
tirar redes , cordelle pour jeter et tirer
les filets.
SERENADO ( R ) , aprisco sin techo :
abri sans toit du bStail, lieu ou il se
gtie. (?)
Sereni (B?), cinta, ruban. Bularrak
LOTURIK URREZKO SERENI EDO ZINTA BATE-
gaz, atando los pechos con una cinta de
oro, les seins attache's d'un ruban d'or.
(Ur. Bisit. 54-19.)
Seringila (ms-Lond), jeringuilla de
jardines, seringa des jardins. (Bot.)
SERORA : 1° (G-don), cierta gaviota,
una de las mis grandes y hermosas,
vulg. gallo de mar : une des plus grandes
et des plus belles mouettes, vulg. coq de
mer. — 2° (B-lem), cierta especie de nuez,
certaine espece ae noix. (V. IntSaur.)
— 3° (B-a-maft-o), mujer del sacristan,
femme du sacristain. — 4° (AN, BNc, Lc,
Sc), monja : nonne, religieuse. (?) Sero-
RETARA ZAUTAN GOGOA , EZTEIETARA AJZEAK
naroa : tenia inclinaci6n a las religiosas,
pero el viento me lleva a las bodas :
j'avais mon inclination pour les reli-
gieuses, mais le vent m f emporte aux noces.
(Oih. Prov. 530.) — 5° (AN, B, G), sol-
terona que sirve en la iglesia, vieille fille
employee dans Ve'glise. (?)
Serorategi : 1° (G-aya-and), beaterio,
ancien couvent. =rt Hoy se llama a la
casa en que los aldeanos mudan de ves-
tido para ir a la iglesia. On donne ce nom
aujourd y hui au local ou les pay sans se
changent avant d*entrer a Ve'glise. —
2° (AN-b), habitaci6n de la que cuida
la iglesia, maison de la vieille fille
employee dans l'6glise.
Serorego (AN-b), cargo de la sacris-
tana , emploi de la sacristaine.
Serra : 1° cierto pez : ange, poisson
de mer. — 2° (B-ar, G-gab-iz), rebanada,
betterave. (Bot.)
SERRADORE (G-get), red para pes-
car anchoa, vulg. cerco, traina : traille,
filet avec lequel on piche les anchois.
Serrants : 1° (B, ms-OtS), cerraz6n :
embrun, temps sombre. — 2° (B, G),
serrin, lit. : polvo de sierra : bran, sciure
de bois, lit.: poussiere de scie.
SERRAPO (BN-ald), cerrojo, verrou.
(?)
SERREN (B-a-i-mond-o-tS), octavo,
octava parte: huitieme, huitieme partie,
Kana-serren (B-mond), octavo de vara,
huitieme d'une ware.
Serren-tSori (S-li), martinete (pajaro),
martinet (oiseau).
Sertzeta : i° (G-zeg), nada, rien.
I Zer da? — Sertzeta; burduntzian pun-
tan erreta (B, pop.) : tque hay? —
Nada; asada en la punta del asador :
qu'y a-t-il? — Rien; un rdti au bout de
la broche. — 2° (B-a-o-t§), persona lin-
damente vestida , personne bien atlife'e.
— 3° ( B ) , zarceta , ave de paso : sarcelle,
oiseau migrateur. (??)
SESKA (AN, Araq., B-m, BN-ald,
G,..., L), cafias de carrizo para cohetes
y tambi^n generalmente la cafla, tiges de
glaleul et aussi roseau en ge'ne'ral. Eta
BEKHOKIORA THU EGINEZ, HARTZEN ZIOTEN
BSKUTIK SESKA , ETA BURUA HARTAZ JOTZBN
zioten : y escuptendole , tomaron una
cafla, y le herian en la cabeza : ilslui
crachaient au visage, el, prenant un
roseau, Us en frappaient sa tite. (Har.
Matth. xxvn-30.)
Seakezi (S), no solamente, non seule-
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220
SESTO — SINETSI
ment. Seskbzi eztizu bgin hori, beno bai
hanitSez haboro : no solamente no ha
hecho eso, pero tambien mucho mas :
non settlement il n'a pas fait cela, mais
encore beaucoup plus. Seskezi jo, eho
dizie : no solamente le han pegado, (sino
que) le han matado : non settlement Us
Vont frappe", (mais encore) Us Vont tut.
= Contr. de ezik ezi (S), 6 (ou) zerik
EZI (S)?.
SESTO : 4° (AN-b), chiste, ocurren-
cia graciosa : badinage, bon mot, saillie.
— 2° (AN-goiz), adral, tejido de varillas
del carro, ridelles de la charretle. (?)
Sestoka (AN-b), bromeando, en
chanza : plaisantant , badinant.
Sestokari (AN-b), chistoso, ocu-
rrente : badin, plaisant.
SESTRA : i° (B-m-mond), nivel,
niveau. — 2° (B-m), quicio, agujero en
que fjira la puerta : gond, trou dans
lequel la porte tourne.
Sestran (B-m-mond), a nivel, a niveau.
Errotarriak, azpiarria ta ganarria,
sestran egon bear dabb garaua eioteko i
las muelas , la de abajo y la de arriba ,
deben estar a nivel para moler el grano :
les meules de moulin, celle d J en bas et
celle d'en haut, doivent Ure a niveau pour
moudre le grain.
SESU (?, Duv.), calma, tranquilidad :
calme, tranquillity.
SET (BN-gar, L-ain), fiasco : 6chec,
insucces , fiasco. Set egin, hacer fiasco
(por falta de fuerzas), ichouer (par
manque de forces).
SETA : lo(AN-b, B-a-m-oB, Gc, L-ain,
R), obstinaci6n, constancia, porfia : obsti-
nation, Constance, fermeti. Eren set an
gogorturik geld itu ziran, quedaron endu-
recidos en su obstinaci6n, Us persis-
terent dans leur obstination. (Ubil. 89-21.)
— 2° (G-iz-zeg), costra en la piel des-
pu6s de una enfermedad, cro&te qui reste
sur la peau apres une maladie. — 3° (c),
caracter, indole : caractere, naturel. Seta
ona (c), buen caracter, bon caractere.
Seta tSarra (B), seta gaiztoa (c, ...),
mala indole, mauvais naturel.
Setartu (G, An.), obstinarse, s'obsti-
ner.
Setati (AN, B, G, L, R), pertinaz,
terco, obstinado : opini&tre, titu, obs-
tine'. Madarikatua beren sumina, dalako
SETATIA ', ETA BEREN ASBRREA , DALAKO
gogorra : maldito el furor de ellos , por-
aue es obstinado; y su ira, porque es
aura : maudite soU leur colere, parce
qu'elle est opini&tre, et maudite soil leur
fureur, car elle a e'U cruelle. (Ur. Gen.
XLIX-7.)
Setatsu (AN, B, G),tenaz y de mucho
caracter, mas bien que porfiado 6 terco :
tenace et opinidtre, plutdt que obstine' et
Utu.
Setatu (AN, B, BN, G, L), obstinarse,
s f obstiner.
Setazu ( AN - b ) , Var. de setati.
SETIO (BN), rodete que se pone en
la cabeza para llevar sobre 61 un objeto,
bourrelet que Von met sur la Ute pour
porter un objet quelconque.
Setoso (BN-lez,..., Gc), terco, Utu.
Seuts (G-and ?), asustadizo, peu-
reux.
ST(R-uzt), yerno : gendre, beau-fils.
Var. de sui , sum.
Siaaka (G-and-azk), cuna, berceau.
Var. de sea ska.
Siats (BN), fortuna, buena suerte :
fortune, chance. Var. de sirats. (?)
Sibitu : i°(B, ms-Ot§), justo, cabal :
juste, exact. — 2° (B, ms-Lond, ms-Zar),
cabalmente, justamente : exactemenl,
justement.
Sigi-saga (BN-haz), en zig-zag, en
zigzag. (??)
Sikagiro (G-gab-iz). (V. Sikaro.)
Sikaraztu (B-a-o-tS), secarse ligera-
mente la ropa colada : s£cher un peu , en
parlant du tinge lessiv4.
Sikaro (B-a-1-m-mu-o), tiempo a pro-
p6sito para secar la ropa colada, temps
propice pour stcher la lessive.
Sikate (B), sequia, stcheresse. =
Muchos, por decaimiento fonelico, pro-
nuncian sikete. Un grand nombre , par
faiblesse phone* tique, prononcent sikete.
Sikatu (B), deshumedecerse, secarse,
enjugar : se desse'cher, s4cher. Erraulak
BATUEZKBRO ITSlTBN (??) JAKE ILTEN TA
sikatuten : despu6s de haber recogido
las cantaridas, se les deja morir y secar :
?ruand on a recueilli les cantharides , on
es laisse mourir et se desse'cher. (Dikl.
bas. 47-5.)
Sikilikitu (B-o), escorpi6n, scor-
pion.
Siku (Be), seco, sec. (?)
Sikupe (B), albergue, sotechado: abri,
lieu ou Vonpeut s J abriter.
Silatu (G), sellar : sceller, cacheter.
(ft)
SILDERI (AN-b), aildri (BN-luz),
presilla, ganse.
Silibroste (BN-gar), lazada, nceud.
Silio (B, ms-OtS), chillido : glapisse-
ment, cri percant. (?)
Silistilo (L-ain), lazada, nceud.
Siltsi-saltsa (L-ain), correr atropella-
damente, courir avec precipitation.
Siltzikatu (BN-gar), golpear, f rap-
per.
Sllu (B, G), sello, sceau. (D. lat. sigil-
lus.)
Silutu (B), sellar, sceller. Eta ikusi
NBBAN JARLBKUAREN GANEAN JARRIRIK
BGOANARBN BSKUMAN LIBURU BAT ESKRIBI-
DURIK BARRUTIR ETA KANPOTIK , SltUTURIK
zazpi siIugaz : y vi , en la mano derecha
del que estaba sentado sobre el trono,
un libro escrito dentro y fuera, sellado
con siete sellos ipuisje vis, dans la main
droite de celui qui Hait assis sur le
trdne, un livre 4crit en dedans et en
dehors et scelU de sept sceaux. (Apoc.
v-i.)
SIMAUR (Be), abono, estiercol :
engrais, fumier. Marasma baten bearra,
NEKE ALPERRA , ARBOLA IGARTUARI SIMAUR ,
ONGARRI EDO SATZA EZARTEA I (es) trabajo
de una arafia, fatiga inutil, el aplicar
estiercol, abono 6 basura al arbol seco :
c f est un travail d'araignte , une fatigue
inutile d'appliquer de Vengrais, du fu-
mier ou des ordures a un arbre dessichi.
(Konf. 183-13.)
Simaurkl ( Be , ... ) , basura , cosa apta
para hacer estiercol : ordures, chose
bonne a /aire du fumier.
Simaurti (B), animal que produce
mucho abono , animal qui produit beau-
coup de fumier. Auntzak dira gogorra -
GOAK, BURI TA OTZARI OBBTO JARKITBN JAKO-
ZANAK, SIMAURTIAK, BZNBTSUAK I laS CStbraS
son mas duras ; aue resisten mejor a la
lluvia y al frio, aoundantes en producir
abono y en leche : les chevres sont plus
dures; elles risistent mieux a la pluie et
au froid, elles produisent beaucoup de
fumier et beaucoup de lait. (Per. Ab. 409-
27.)
SIMILIKI (B-tS), muneca, juguete :
poupte, jouet. Var. de seimiliki.
Simitz ( BN ) , cesta a la cual se lleva
el reques6n, se oprime, se quita elsuero
y se hace el queso : fromager, petit
panier dans lequel on met le fro mage
mou que Von presse , on exprime le petit
lait et on fait le fromage.
SIMON (AN-lez), sin dinero : a sec,
sans le sou. Simon gaudb (AN-lez), esta-
mos sin blanca, nous sommes sans le sou.
= Es expresi6n popular. C*est une expres-
sion populaire. En L, se dice Simonen
botikan, lit. : « en la tienda de Simon. »
En japon^s, simon es una moneda. En
L, on dit Simonen botikan, lit. : « dans la
boutique de Simon. » En japonais, simon
est le nom d 3 une monnaie.
SINDIKA(B-berg-lauk), estercolero,
lugar en que se hace el estiercol : cour
a fumier, lieu ou se trouve le fumier.
Slnheabera (L?), cr^dulo, crtdule.
Ez IZAN SINHBSBBRA, ETA EGITEKOBTAN BZ
ibil rrsuRA, no seas cr^dulo y no andes
precipitado en los quehaceres, ne sois
pas crtdule et ne te pricipite pas dans les
affaires. (Duv. Imit. x-2.)
Slnesgai (AN-b), Var. de sinisgbi.
SinhesgaiU (AN, BN, L, S), incredulo,
incrtdule. Etzarbla jagoitik izan sinhes-
gaitz, bainan bai sinhespbr : y no seas
incredulo , sino fiel : et ne sois pas incri-
dule, mais croyant. (Har. Joan, xx-27.)
Slnhesgarri (AN, L), creible, croyable.
Sinesgati (R). (V. SinhesgaiU.)
Sinhesgogor (6N, L, S), sinhesgor
(L), incredulo, incr6dule. Tomas sinhes-
GORRA ETZBN ORDUAN HAN AURKHITU, TomaS
el incredulo no se encontraba entonces
alii, Thomas Vincridule ne se trouvait
pas la a ce moment. (J. Etcheb. 134-21.)
Sineaka : 1° (AN-b), cuna, berceau.
Var. de seaska. — 2° (B-i) , desconfiado ,
receloso : mifiant, soupconneux.
Slneskaitz (AN-b), Var. de sinbsgaitz.
Sinheakor (AN, BN, L, R, S), cr^dulo,
crtdule.
Sinhesle (BN, L, S), fiel, creyente :
fidele, croyant.
Sinhesmen, sinhespen, creencia,
croyance. (Duv. ms.)
Slnhesper (L ?), fiel, creyente : fidele,
croyant. Etzarbla jagoitik izan sinhes-
gaitz, bainan bai sinhespbr i y no seas
incredulo, sino fiel : et ne sois pas incrt-
dule, mais croyant. (Har. Joan, xx-
27.)
Sinestagaitz (AN, Liz. Joan, xx-27),
incredulo, incridule.
Sine8takor(AN),fiel, creyente : fidele,
croyant.
Slnestamendu ( AN ? , L , R ) , creen-
cia, croyance.
Slnestarazi (BN-s, R), hacer creer,
faire croire.
Sinestatu (AN, L?, Duv.), creer,
croire.
Sineste (AN-b, L, R), sinheste (L?,
Duv.), f^, creencia, confianza : foi,
croyance, confiance.
Slneste-gabe ( AN - b , L , . . . ) , incre-
dulo, incrtdule.
Sinestor (R), cr^dulo, crSdule.
Sinetsl (AN-b, L, R), sinhetsi (BN,
| L, S) : 1° creer, croire. = En BN, L, ...,
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SING1L — SISTA
221
se usa con complements directo ; en los
dialectos occidentales se emplea con el
dativo su variante sinistu. En BN, L,...,
il est usiU avec un complement direct;
dans les dialectes occidentaux on emploie
sa variante sinistu avec le datif. Ni sin-
hbtsi nahi banauzu, si quere"is creerme,
si vous voulez me croire. (Har. Phil. 80-
13.) ^Gezurtiak zer ou merezi? egia
erraitean ez siNBTsi : £ qu£ merece el
mentiroso? que no se le crea cuando
dice la verdad : que mtrite le menteur? de
n'e*trepascru lorsqu'ildit vrai. (Oih. Prov.
191.) SiNHETS nezan ni, creeme, crois-moi.
(Leiz. Joan, iv-21.) — 2° (BN?), confiar,
fiarse : avoir con fiance, se fier. Ama sin-
HETS EZTEZANAK, AMAIZUNA : el que no COI1-
fia en su madre, obedecera por fuerza
a la madrasta : celui qui n'a pas voulu
obtir a sa mire, obtira par force a sa
mardtre. (Oih. Prov. 22.)
SINGlL : 1° (B-a-i-o), bestia de
pocas carnes : animal maigre, ay ant peu
de chair. — 2° (B-i), cosa de poca con-
sistencia : Mle, chose peu consistante.
Single (B-i-m-mond-tS, G-and), fragil,
cosa de poca consistencia : fragile, chose
de peu de consistance. Var. de singiL
(2o).
Sinisbera (B). (V. Sinispera.)
Siniabide (B-m?, Mog.), Credo, sim-
bolo de la fe : Credo, symbole de la foi.
Esan egizu sinisbidea, diga usted el
Credo, dites le Credo. (Per. Ab. 158-
2.)
Sinisgal (G?). (V. Sinisgei.)
Sinisgaltz (G), sinisgati (B), increi-
ble, incroyable. Aztertuten ditudanean
NEURBGAN ZUEN LENGO EGITADA SINISGATS
ta MiRAGARRiAK, cuando examino en mi
vuestras acciones de otro tiempo increi-
bles y prodigiosas, quand f examine en
moi-me*me vos actions incroyables et pro-
digieuses d'autrefois. (Per. Ab. 207-1.)
Sinisgarri : 1° (B, G)> argumento,
prueba, testimonio : argument, preuve,
timoignage. Ona bad a sinisgarri barri
batzuk , he aqui pues unos nuevos testi-
monies, voici done quelques nouveaux
Umoignages. (Konf. 107-14.) Euskbreak
DAUEAZ TSlTO ANTSiNAKOA DALAKO USAIN TA
sinisgarri asko, el vascuence tiene mu-
chos indicios y pruebas de que es lengua
antigua , le basque a beaucoup d'indices
et de preuves d'ktre une langue ancienne.
(Per. Ab. 186-13.) — 2<> (AN?, B, G, R),
hombre que merece creaito, homme qui
mtrite credit. — 3° (BNc, Lc, Sc), cosa
creible, que se puede creer : chose
croyable, que Von peut croire.
Sinisgei (B-a-m-o), articulos de la te,
articles de la foi. Eleiza ama santuak
IRAKASTEN DBUSTAZAN EGIA TA SINISGEI
guztiak, todas las verdades y articulos
de la fe que me ensena la santa Madre
Iglesia, toutes les viriUs et les articles de
la foi que m'enseigne la sainte Mire
I'tiglise. (An. Esku-lib. 91-20.)
Sinisgogor (B-a-i-m-o), incrddulo,
incridule.
Sinisgogortaaon (B, G), increduli-
dad, incriduliU. EtA etzituen egin an
ASKO MIRARI EUREN GOGORTASUNAGAITIK ,
y no hizo alii muchos milagros a causa
de la incredulidad de ellos, et il ne fit pas
beaucoup de miracles dans ce lieu a cause
de leur incr£dulit4. (Ur. Matth. xin-58.)
Siniaka (B-g-i), incre'dulo, incre*-
dule.
Siniakari (B-a-m-mu-o), objeto de te,
objet de foi.
Siniakera (B, G), fe, creencia : foi,
croyance.
Siniakor ( B , G ) , creMulo , demasiado
confiado : cre'dule, jobard (pop.). Oek,
absoluzioa itz gezurrezkoekin konpesore
siniskor bati aterata, dijoaz eomulga-
tzera : estos, obteniendo la absoluci6n
de un confesor cr£dulo, con palabras
mentirosas, van a comulgar : ceux-ci,
obtenant avec des paroles menteuses I' ab-
solution d'un confesseur cre'dule, vont
communier. (Conf. 57-6.)
Siniamen (B, G), creencia, croyance.
Sinismen onetan bizi ta il gura dot, en
esta f6 quiero vivir y morir, je veux vivre
et mourir dans cette foi. (Aft. Esku-lib.
92-19.) Egiaz esaten dizutet, bztbt arkitu
sinismen ain aundirik Israelen : os digo
en verdad, no he encontrado fe tan
grande en Israel : je vous le dis en v4riU,
dans Israel mime je n'ai pas trouvi une
si grande foi. (Ur. Matth. viii-10.)
Sinispen (G). (V. Siniamen.)
Sinispera (B-a-m-o, G-bid-irun-ori ) ,
credulo, cre'dule.
Siniatargal (B-oft?, F. Seg.), de poca
f£, de peu de foi.
Siniste (B, G), fe, conOanza : foi, con-
fiance. Kasta gaizto eta siniste gabeko
onbk iKusGARRiA biLatzen du , esta gene-
raci6n perversa e" incr&lula seflal pide,
cette race me'ehante et incr4dule demande
un signe. (Ur. Matth. xvi-4.)
Sinistu ( AN , B , G ) , creer, confiar :
croire, avoir confiance. = En AN, mu-
chos ponen en acusativo, tratandose de
este verbo , el dativo personal de otros
dialectos. En AN, un grand nombre
mettent a Vaccusalif, lorsqu'il s'agit de
ce verbe, le datif personnel des autres
dialectes. Etzaitu si&istuko, por (pour)
bztizu siSistuko, no os creera, il ne vous
croira pas. (Mend. Jes. Biotz. 72-5.) Ez-
sinistua (B-g), el desconfiado, le mtfiant.
Sinistuidak nburi (Be), creeme a mi,
croia-moi. Eznbban sinistuko munduan
egoala zu baizen gizon gogorrik, no
hubiera creido que habia en el mundo
hombre tan duro como usted, je n'au-
rais pas cru qu'il y e&t dans le monde un
homme aussi dur que vous. (Per. Ab. 78-
27.)
Sinka (BN-ost), acci6n fuerte del sol,
vulg. picadura : reflet violent du soleil,
vulg. piqUre. Var. de zinka. Ekhisinka
bat (BN-ost), rayo fugitivo de sol, rayon
fugitif de soleil.
SINKON (B-i), indeciso, ind6cis. Sin-
konga dago (B-i), esta indeciso, il est
indtcis.
Sinkulin (L), Uor6n, quejoso : pleur-
nicheur, geignard.
8INKUSA (L-ain), pretexto, excusa :
prHexte, excuse. (?)
SINO : 1° (BN-am), mueca, grimace.
(?) — 2« (BN, L, S), superstici6n , prac-
tica ridicula , mania , capricho : supersti-
tion, pratique ridicule, manie, caprice.
Dena da sino-mino, es completamente
ceremonioso, il est completement c6r4mo-
nieux. — 3° (AN-b), sino, hado, destino :
chance, sort, destinte. (??)
Sinoti (BN, L, S), sinotsu (BN, L, S),
maniatico, maniaque.
Sintiar-euri (G-and), llovizna : bruine,
pluie fine.
Sintslmari (Lc), sanguijuela, sangsue.
SlfiU (B, G), mueca, burla : grimace,
moquerie. Mundu-zaleak ekusten dadue
BEREN LAGUN LBN IZAN DANA JaUNGOIKOA-
REN ALDBRA JIRATUA , ASITZEN DIRA MILA
farra ta sif5u egiten : si los mundanos
ven oue el que antes ha sido camarada
suyo na vuelto al lado del Seftor, empie-
zan a hacer mil burlas y muecas : si les
mondains voient que celui qui a 6te aupa-
ravant leur camarade est retourn6 vers le
Seigneur, Us commencent a faire mille
plaisanteries et grimaces. (Conf. 187-6.)
ElEIZAN EZER OSTU EDO ADISKIDB DBUNGEARI
BBRBA LABANAK EDO NASAIAK ESAN, EDO
SlftU, IRRI-BARRB EDO BESTS ZORAKBRIAREN
bat, ... egin izan badozu i si en la iglesia
hab^is robado algo 6 hab&s dicho pala-
bras lascivas 6 desenvueltas a un mal
amigo 6 si habeis hecho muecas, si os
habeis sonreido 6 hab^is hecho alguna
otra locura : si vous avez void quelque
chose a Vtglise ou dit des paroles lascives
ou grossieres A un mauvais ami, ou si
vous avez fait des grimaces, si vous avez
souri ou commis quelque autre folie.
(Aft. Esku-lib. 115-1.)
Sifiu egin : 1° (B, ms-OtS), simular,
simuler. — 2° (Be), mofar : grimacer,
railler.
Sinuntzi (BN-ald), caprichoso, capri-
cieux.
SIPLA (B, m«-Ot§), pulla, indirecta :
pouille, brocard.
SIRATS (Sc) : 1° hado, suerte, des-
tino : chance, sort, deslin. (D. beam.
Stal?.) SlRATS GAIZTOA BRORI DUE EtSe
HORTARA, BI KABALE HIL BE1TIRA ( Sc ) '. el
mal destino ha caido sobre esa casa,
pues han muerto dos bestias : la guigne
est tombte sur cette maison, car deux
animaux sont morts. — 2° intenci6n,
intention. Sirats gaiztoa die horrbk, ese
tiene mala intenci6n, celui-ci a une mau-
vaise intention.
Sirga (Be, Gc), sirga, cordelle avec
laquelle on hale les bateaux. = D. gr.
<retpdt, cuerda, corde.
SIRIMILI (AN-lez), remolino de
viento, tourbillon de vent.
Siristilo (AN-b-lez), lazada, nceud.
SIRTA (L-ain), chispa, Hincelle.
Sirtsitrikatu ( BN-hazj , sirtsirikatu
(BN-ald), sirtzikatu (Lc) : 1° asolar,
devastar, golpear : ravager, d6vaster,
battre. — 2° desmenuzar, rtduire en
miettes.
Sis (AN-irun-ond), polilla, mite. Var.
de sits.
SISARE (BN, S) , lombriz intestinal :
lombric, ver intestinal.
Sidare-perrezil (BN-s), perejil silves-
tre, persil sauvage.
Sisera, buche 6 ventriculo, gteier.
(Araq.)
SISGA (B-tS), apodo : sobriquet, sur-
nom.
Sisibasa (Gc), sisipasa (B-a), cecear,
pronunciar con imperfecci6n : ztzayer,
prononcer dtfectueusement.
Siaka (BN), capricho, caprice.
Sispildu (L-ain), tostar, calcinar :
griller, calciner.
SISTA : !<» (AN, BN, L, S), punzada,
piqtire. Begi-sista (BN-ald-gar), ojeada :
ceillade, coup d r ceil. — 2° (BN, L), punta,
poinle. Bainan soldadoetarik batee lan-
TZA-SISTA BATEZ SAIHETSA IRAGAN ZIOEN
ETA BERBHALA ELEHI ZIREN ODOLA ETA URA I
mas uno de los soldados le abri6 el cos-
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222
SISTADA — SOGORTU
tado con una lanza, y sali6 luego sangre
y agua : ma is un des soldats lui trans-
perca le c6te avec sa lance, et aussildt il
en sortit du sang et de Veau. (Har. Joan.
xix -34.) — 3° (AN-b), picaz6n, dtman-
geaison.)
Sistada : 1° (AN, BN, L, S), punzada,
piqfire. — 2© (BN), momento, moment.
Sistada batez banoa (BN), voy en un
momento, j'y vais dans un moment.
Sistaka : 1° (AN-b, G-and, L-ain,
R-uzt), punzando, piquant. — 2<> (AN-b),
acuchUlando, poignardant.
Sistako : 1° (L), instante, instant.
Sistako batez banoa (Lc), voy de una
zancada, fy vais d'une enjambte. —
2° (AN , L) , punzada , piqdre. Horla ari
DELA, LASTER ZllATUA SISTAKO ZENBAITEZ
senti du larrua: estando asi, pronto siente
la piel agujereada de unas punzadas :
s' occupant ainsi, il se sentit de suite la peau
troute de quelques piqtires. (Goyh. Aleg.
8-18.)
Sistatu (AN, BN) : 1° picar , piquer.
— 2° tentar, tenter.
SISTER (BN, L), gaio de nueces,
ajos, naranjas : quartier de noix, gousse
d'ail, tranche d f orange.
Sistor (Be), hombre inhabil para la
generaci6n , homme impropre a la gint-
ration.
Sistrin (Be, Gc), raquitico, desme-
drado : rachilique, rabougri.
SITS : 1° (Be, G), polilla : tcigne, petit
insecte. Sitsak soina jaten daben legez,
como consume la polilla el vestido,
comme la teigne consume le vUement.
(Bart. II-143-8.) Uren ganeko bitsean; da
AREN GANEKO SITSEAN BIZI ZARA ZV (BcJ,
lit. : usted vive en la espuma que naaa
sobre el agua y en la polilla que flota sobre
la espuma , lit. : vous vivez dans Vicume
qui nage sur Veau et dans la teigne qui
*lotle sur Ue'cume. = Algunos aplican
este dicho popular al que vive c6moda-
mente y sin quebraderos de cabeza ;
otrosapersonassinexperiencia. Quelques-
uns appliquent ce dicton populaire a Vin-
dividu qui vil commodiment et sans aucun
souci; d'autres, a des personnes sans expe-
rience. Sits da bits (B-l-mu), sits da
pits (G-iz), sits da batz (B-m) : (comer)
todo, lit. : polilla y espuma, polilla y
heces : (manger) tout, lit : teigne et
6cume } teigne et lies. — 2° (B-ar-mond-
on, G-zeg), basura, estiercol : ordures,
fumier. = De aqui viene la palabra peru-
sits (B-ofl) : « guano, estiercol de aves,
basura del Peru. » Cest de ce mot que
vient le lerme perusits (B-ofl) : « guano,
fumier de volatiles, ordures du Ptrou. »
SITS (G-zeg), cagarruta de oveja,
crotte de brebis.
SitSurrikatu ( BN-am ) , llenarse com-
pletamente, s'affruiter entikrement. SitSu-
RRIKATUAK DIRA AURTEN SAGARTZEAK, KOKA-
ala baitute : estan repletos este aflo los
manzanos, pues tienen cuanto pueden
caber : les pommiers sont bien affruiUs
cette annte, car its en ont autant qu'ils
peuvenl en porter.
Sius-miusca (BN-baig), bablar obser-
vando al mismo tiempo a los vecinos,
por temor de ser escuchado de ellos :
causer en surveillant les voisins, pour
n'itre pas entendu d'eux.
Siztatu (BN), picar, piquer.
Siztun - saztun ( G , L ) , coser torpe-
mente, coudre maladroitement.
-Ska,- Ska (AN, BN, L, R, S), sufijo
diminutivo, suffixe diminutif. Herriska,
pueblecillo, hameau. (Har. Matth. xxi-
2. ) Mendiska , monticulo , monticule.
(liar.) Bideska (Har. Matth. m-3), bida-
Ska (AN-lez), sendero, sentier. Ulun§ka
(R-uzt), algo oscuro, un peu obscur.
OnkiSka ( R-uzt ) , bonitamente , joliment.
Eriska(R), enfermizo, maladif. LoSka dago
(BN-s), esta dormitando, il somnole.
-Skila (BN, L, S), diminutivo y despre-
ciativo, diminutif et p6joratif. Jaunskila,
senorzuelo, petit monsieur. Gizonskila,
hombrecillo , hommelet. Andereskila ,
pequena seflora, petite dame. Zarskila,
viejecito, petit vieux. Haurskila, ninito,
petit enfant.
-Sko (c, ...), suGjo diminutivo, suffixe
diminutif. Eri5ko, algo enfermo, un peu
malade. (Mend. 111-299-17.) Edertosko
( B-mu ) , de una manera linda , lit. : her-
mositamente : gentiment, lit. : tout petit
bellement. Goizetisko (B-mu) : tempra-
nito, desde la niananita : matinalement ,
dts le matin. Idisko (Be, Gc) : novillo,
ternero : bouvillon, veau. OiLasko, polio,
lit. : gallinita : poulet, lit. : pouletle.
Ilunsko dabiltza, andan algo tristes, its
vont un peu tristes. (Mend. 11-111-27.)
-Skote (AN, B?, G?), sufijo diminu-
tivo , suffixe diminutif. Andiskoteak ,
grandecitos, grandelets. (Mend. Ill -255-
15.) Bekatari gorskotearen animan, en
el alma del pecador algun tanto sordo,
dans I'&me du ptcheur quelque peu sourd.
(Mend. 111-202-25.)
SO : 1° (BN), mirada, atenci6n :
regard, attention. Bbgietako so batbk,
BEHINGO BEUATZBAK ETA ARE ANHITZETAN
ERE IRAGAITZAZ ETA USTEKABEAN BEHATZEAK
arrobatzen du BiHOTZA : una mirada de
los ojos, la atencion de una sola vez y
mucbas veces la atenci6n superficial 6
inopinada roba el coraz6n : un regard
des yeux, Vattention d'une seule fois et
souvent Vattention superficielle et inopi-
nie vole lecceur. (Ax. 3*-205-t 1 .) — 2° (BN),
atento, attentif. So eztagoena geroari,
deiez dauko goseari : el que no esta
atento a lo porvenir, in vita al hambre a
que venga : qui ne prend garde a Vavenir,
invite la faim a venir. (Oih. Prov. 407.)
— 3° (AN, B, G), voz con que se hace dete-
ner a los animales de carga, mot avec
lequel on fait arriler les bites de somme.
= En otros dialectos existen palabras
que acusan la presencia en ellos de esta
palabra en otros tiempos. // existe, dans
les aulres dialectes, des mots quiaccusent
en eux la presence de ce mot a d'autres
tpoques.
-So (c, ...), terminaci6n que indica la
segunda generaci6n ascendiente 6 des-
cendiente, terminaison qui indique la
deuxieme gdne* ration ascendante ou des-
cendante. Arbaso, ascendiente, ascen-
dant. Guraso (B, G), buraso (AN, BN,
L), padres, parents. Aitaso, abuelo,
?'rand~pere. Amaso, abuela, grand' mere.
Lobaso : a) (BN-am), nieto, petit- fils. —
b) (S-li), sobrino nieto, petit -neveu.
Haurso (o-li), nieto , pet it- fils. Semaso (S),
nieto, petit-fils. Alabaso(S), nieta,pe/i7e-
fille.
Soailu (BN, SaU, piso de una habita-
ci6n, e"lage d'une habitation. Contr. de
soraiLu.
SOHATSI (Sc), quitar la miel de una
colmena , enlever le miel d'une ruche.
Sobatu (BN-s, R-uzt), curtir pieles,
tanner les peaux. (D. esp. sojbar?.)
Sobazale (BN-s, R, Sc), curtidor,
tanneur.
Sobera (AN-b, BN, L, S), demasiado,
trop. (D. esp. sobra.) Mahatsarno doiak
ditu plakoak azkartzen ; sobbrak azka-
rrak plakatzen : el vino preciso forta-
lece a los d£biles ; el excesivo debilita a
los fuertes : le vin bu avec mesure forti-
fie les faibles; pris outre mesure, il
a /fa ib lit les forts et les gaillards. (Oih.
Prov. 307.) Sobera sakatu, zorroa le-
hertu (S) : por haber comprimido dema-
siado, ha reventado el saco : pour Vavoir
trop presst, il a crev4 le sac. Sobera
JAKINTSU IZANEZ, ASERIA GABETU BUZTANEZ
(S) : por haber sido demasiado sabio , el
zorro perdi6 su cola : pour avoir 6U trop
savant, le renard perdit sa queue.
Soberakin (AN , BN, L, S), residuos,
sobras : rtsidus, restes. Soberakin a k
sobera dira (AN-b), lo sobrante empa-
laga, Vexces ennuie.
SoberaSko (AN-b), casi demasiado,
presque trop.
Soberatu : 1° (AN, L), economizar,
tconomiser. — 2° (BN, Sal.), sobrar,
pasar de lo suficiente, exceder la medida :
de"pa$ser la suffisance, exceder la mesure.
Soberetsi (L?), economizar, tconomi-
ser. Soberbtsiko dut DENBORA , economi-
zare el tiempo, ftconomiserai le temps.
(Duh.)
SOBERNA(BN), temporal, tempHe.
Ethorri izan dirade ur-sobernak, eta
haizbk erauntsi ukan dute i y vinieron
rios, y soplaron vientos : les torrents
sont venus, les vents ont souffle'. (Leiz.
Matth. vii-27.)
SOBIA (S, Alth.), salvia, sau^re. (Bot.)
(?) SOBIAN BOON DEN ARDOA HUN DA HEL-
gaitzetan, el vino que se ha tenido en
salvia es bueno en accesos de fiebre, le
vin melange" avec de la sauge est bon dans
les acces de fievre. (Alth. Ziber. 35-21.)
Sobra (L-get, R), demasiado, trop.
(D. esp. soora.)
Sohegi (BN, arc), prudencia, pru-
dence. Asti bi jin dira gure okulura :
BATAK DU IZENA SOHEGI, BERTZEAK AZTURA :
dos adivinas han venido a nuestra casa
(lit. : rinc6n); la una se llama pruden-
cia, la otra experiencia : deux devine-
resses sont venues a notre maison (lit. :
coin); Vune s'appelle prudence, Vautre
experience. (Oih. Prov. 548.)
Soegin: 1° (BN, S, Matth. v-28),
mirar, regarder. — 2° (S, Matth. vi-26),
considerar, considirer.
So egon (BN), estar atento, Hre atten-
tif. (V. So, 2°.)
Sogile (BN, S), espectador, specta-
teur. SogiLea, dantzari eder (S) : el
espectador, buen bailarin : le spectateur,
(est) bon danseur. Hari denaren utsak
BEGIRA DAGOENAK , SOG1LEAK , UNTSA IKUS-
ten tik : el que esta mirando , el espec-
tador, v6 bien las faltas de quien esta
bailando : celui qui regarde, le spectateur,
voit bien les fautes de celui qui danse.
Sogin (R-uzt, Sc), mirar, concerner :
regarder, concerner.
SOGOR (AN-b), sordo, sourd.
Sogordura (AN-b), ensordecimiento,
surdity.
Sogorreri (AN-b), sordera, (enferme-
dad), surdite" (maladie).
Sogortu (AN-b) : 1° endurecer : dur-
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SOGOTZI — SOIN
223
cir, devenir dur. — 2° ensordecerse ,
devenir sourd.
Sogotzi (B-a?), estar atento, 6tre
attend f. Var. de sorotzi.
SOI : 4° (G-don), herrumbre, rouille.
— 2° (AN-b, Gc, L-ain), grieta de metales,
de troncos , etc. : crevasse des me'taux, des
troncs, etc. — 3° (G?), veta de arboles,
veine des arbres. — 4° (B, arc), vesti-
dura, vitement. Soiak, goqorrak : las
vestiduras, fuertes: les vUements, solides.
(Cant, de Lelo.)
SOI A : 1© (B-b-mu), pieza de madera
que se coloca sobre el borde de una Ian-
cha para evitar que la rozadura del aparejo
la lastime : piece de bois que Von installe
sur le bord d*une barque de p&che, pour
&viter le frottement des filets et autres
engins de piche. (V. Taresta.) — 2° ( B-
mu), calva, calvitie. Soia bdekra (B-mu),
hermosa calva, belle calvitie.
Soigi (B, Micol.), cuerdo, prudente :
avisi, prudent.
SOIL : 4° (c), pelado, calvo, raso :
pete, chauve, ras. Ezaguturik daukat,
NIRE SOLDADUAK, EZTIRBALA BBRBA SOIL TA
UTSAKAZ AZKORTU TA BIZKORTUTEN GIZONEN
BIOTZ JAUSITU TA MAKALDUAK : COnOZCO ,
mis soldados, que los corazones abatidos
y acobardados de los hombres no se
a firman ni se animan con palabras aisla-
das y vacias : je sais, mes soldats, que
les cceurs abattus et de'courage's des
hommes ne se fortifient pas et ne re-
prennent pas courage avec des paroles
isoUeset vides. (Per. Ab. 203-21.) Eta
AMAR ADARRAK, IKUSI DITUZUNAK PISTIA-
GAN, ONEK GORROTO IZANGO DEUTSE EMA-
KUME GALDUARI ETA EGINGO DABE SOILA ETA
BlLOSA ETA BBRE ARAGIAK JANGO OITUB ETA
SUAGAZ ERREKO DABE (B, ApOC. XVII-16) :
y los diez cuernos que viste en la bestia,
esios aborreceran a la ramera, y la redu-
ciran a desoIaci6n, y la dejaran desnuda,
y comeran sus carnes , y a ella la que-
maran con fuego : et les dix comes que
tu as vues sur la bite hairont elle- mime
la prostitute ; elles la rendront disolie et
nue ; elles divoreront ses chairs et la con-
sumeront par le feu. — 2° (c, ...), puro,
mero : pur, simple. Soil-soilik (Be, Gc),
soil-soiLean (Be, Gc), pura y exclusiva-
mente, purement et simplement. Soil
bderra ( AN - b ) , puramente hermoso ,
purement beau. Bi errege soilak, dos
reyes aislados, deux rois isotts. = Se
dice, p. ej., en el juego del mus, cuando
dicbas cartas estan acompanadas de otras
muy bajas que apenas tienen valor. Se
dit, p. ex., au jeu du « mus », lorsque les
cartes sont accompagnies d'autres infi-
rieures qui onl a peine de la valeur. —
3° (c,...), desolado, triste : disoU, triste.
Soil bizi (BN, S) : vivir solos, p. ej. espo-
sos sin hijos : vivre seuls, p. ex. deux
ipoux sans enfants. — 4° (BN-gar), jor-
nalero, journalier. — 5° (AN-lez, G),
esteril, sterile. Eta Sarai zan soila eta
etzubn aurrik, y Sara era esteril y no
tenia bijos, Sara Us.it sterile et n'avait
point d'enfants. (Ur. Gen. xi-30.) Sinista-
razteko au, erran zion nola beste aide
santa Isabel, adin aundikoa eta soila edo
aurrik gabea, zegoan izor edo aurdun i
para hacerle creer esto, le dijo c6mo su
pariente santa Isabel , de mucba edad y
esteril 6 sin hijos, estaba prenada :pour
lui faire croire ceci, elle lui dit que sa
parente sainte Elisabeth, dgie et sterile,
itait enceinte. (Liz. 41-45.) — 6° (B-m, R),
inhabit : inhabile, inapte. Soil da emaz-
teki kori, ezbaitioke ikas espartiRen
egiten (R) : esa mujer es inhabil, pues no
puede aprender a nacer alpargatas : cette
femme est peu adroite, car elle ne peut
apprendre h faire des espadrilles.
SOlLARU (L), granero y, por exten-
si6n, galeria, tribuna : grenier et, par
extension, galerie, tribune. (?) Mezaren
AKHABANTZAN, BAKHOTSaK BERE AUZOKO
LAGUNARI, SOILARUETAN, AGUR SAMUR BAT
egiten dio : al fin de la misa, cada fiel
saluda respetuosamente a su vecino en
las galerias : a la fin de la messe, chaque
fidele, aux galeries, salue respectueuse-
ment son voisin. (Dasc. Alheka. 25-2.)
Soildu : 4° (B, G), desgajar ramas de
un arbol 6 las ramitas de una mayor,
ibrancher un arbre ou les ramules d'une
branche. — 2° ( B-o ,...), esterilizarse la
mujer, devenir sterile (la femme). An
ikusi zirean sein bagako andrak era
batera soilduta, am a izateko usteak gal-
duta : alii se vieron las mujeres, que no
tenian hijos, esterilizadas de golpe , per-
didas las esperanzas de llegar a ser
madres : la on vit les femmes qui n y avaient
pas d'enfants, rendues steriles sur le
coup,perdre I'espe' ranee de devenir meres.
(Bart. 11-47-43.) — 3° (B-m, G), ponerse
calvo, devenir chauve. — 4° (B, G), que-
darse vacio en el juego, Ure capot au
jeu. — 5° (G), asolar, talar : saccager,
divaster. Azoto izango da soildua eguna-
ren erdian, & Azoto asolaran en el me-
diodia , on saccager a Azot en plein midi.
(Ur. Soph, n-4.) Nekazariak bera datzan
OE-AURREA TA GELA EZTITU ERRATZAREKIN
AIN ONDO GARBITUKO NOLA ESKUAREAZ SOIL-
DURIK UTZIKO DEBAN GAZTAI&ARBN INGURU
guztia : el labrador no barrera tan bien
con la escoba la alcoba y la parte delan-
tera del lecho en que descansa , como
deja talado con el rastrillo todo el con-
torno del castafio : le laboureur ne ba-
layera pas si bien avec le balai Valc6ve et
la partie de devant du lit ou il repose,
qu*il nettoiera avec le rdteau lout le tour
du chdtaignier. (Izt. Cond. 450-29.) —
6° (AN-lez-oy, G), irse el pelo de la ropa
6 de la piel de un animal, tomber (lepoil
d'unvitement ou celui d } un animal).
Soilik (AN), solamente, unicamente :
seulement, uniquement. Berze egunean,
ITSASOTIK ARAT ZEGON JENDEAK IKUSI ZUE
ETZELA BERZE ONZIRIK BAT BAIZIK , ETA
ETZELA SARTU ONZIAN JESUS BERE DIZIPU-
LOBKI, BAIZIK JOAN ZIRELA SOILIK DIZIPU-
loak : el dia siguiente la gente que estaba
de la otra parte del mar, vio que no
habia alii sino un solo barco, y que Jesus
no habia entrado en el barco con sus
discipulos, sino que sus discipulos se
habian ido solos : le jour suivant, la foule
qui e'tait restee de V autre cdte de la mer
avait remarqui qu'il n'y avail Ik qu'une
seule barque, et que Jisus n'y Halt point
entrt avec ses disciples, mais que ceux-ci
ttaient partis seuls. (Liz. Joan, vi-22.)
Soilki (AN, L), exclusivamente, aisla-
damente, meramente : exclusivement ,
purement et simplement. Etsaiaren hase-
RRETZERA ETA MENDBKATZBRA LABURZKI ETA
KONSIDERAZIONERIK GABE OLDARTZE ETA
AB1ATZB HURA, BERA SOILKI ETA BAKHARRIK,
ezta bekhatu : el acto momentaneo 6
impremeditado de airarse y querer ven-
garse del enemigo, aquel impetu y Ian-
zamiento, ello meramente y aisladamente,
no es pecado : Vacte momentane' et non
pr6m£dite de se fdcher et de vouloir se
venger de Vennemi, ce mouvement et cette
impulsion, simplement et isotement, n'esi
pas un ptche'. (Ax. 3M00-6.J
Soilune (B-ofi, F. Seg.), trecho sin
pelo en la piel del ganado, espace d6nud6
surlapeau du bitail.
SOlfi : 4° (c), cuerpo, hombro : corps,
4paule. = Hoy muchisimos solo le aan
la significaci6n de cuerpo cuando se habia
de vestidos. Hablando de cargas se usa
m6s alde , y gorputz cuando se le pone
en contraposici6n del alma. Por exten-
si6n , se le da la significaci6n de carga.
Un Ires grand nombre ne lui donnent
acluellement le sens de corps qu'en par-
lant de vHemenls. En parlant de fardeaux
on emploie davantage alde, et gorputz
lorsqu il s'agit d'opposer le corps a I'dme.
Par extension , on lui donne la significa-
tion de charge. SoiRekq gazta (BN-s),
chich6n, lit. : queso del cuerpo : bosse,
lit. : fromage du corps. Gurutzea soiSean
daramala, llevando la cruz a cuestas,
portant la croix sur les tpaules. (Ag.
Eracus. 251-6.) Eraman nazu soin-soin
(AN-b), llevadme A cuestas, portez-moi
sur les 4paules. SoiRak gora (B-a-i-m-
mond), soiSak goratu (B-o, R-uzt), soi-
Sak erts (BN-s) , soinak ertsi (BN-s, R),
soinak uzkurtu (L) : levantar los hom-
bros, como dando a entender que no se
tiene 6 no se sabe nada : lever les e'paules,
pour donner a entendre que Von n'a ou
qu'on nesait rien. Egurra dagienak lekhu
gaitzban, ekarri beharko du soiRean : el
que hace lefla en sitio escabroso, tendra
2ue traerla a cuestas : celui qui fait son
ois de chau/Tage dans un mauvais en-
droit, est oblige de le charrier sur ses
e'paules. (Oih. Prov. 426.) Ezen karga
PIZUAK ETA JASAN EZ1N DAITEZKENAK BILTZEN
DITUZTE ETA EZARTEN GIZONEN SOINETARA I
pues atan cargas pesadas 6 insopor-
tables , y las ponen sobre los hombros
de los hombres : Us lient des fardeaux
pesants et difficiles a porter, et les mettent
sur les ipaules des hommes. (Leiz. Matth.
xxni-4.) Soin bat egur (AN-arak-lez , L) :
una carga de lefla , lit. : un hombro de
lefta : une charge de bois, lit. : une
6paule de bois. Soin bat egur-eske noaia
(AN-lez), voy en busca de una carga de
lefta, je vais chercher une charge de bois.
— 2° (AN-irun-ond, Be, G-etS, L), ves-
tidura, vHement. SoiSIak gora (B-o?),
arremangar los pantalones, retrousser les
pantalons. Soi5U ta oiSaren alde lan
egin du (G-ets), ha trabajado a trueque
del vestido y del calzado , il a travailU
en exchange du vHement et de la chaus-
sure. Urtean amaseikoa ta soiSa ta oiSa
EUKI EROEZAN SAR1TZAT LENAGOKO OTSEINAK
(B, ...), las criadas de otros tiempos
tenian al ano como sueldo una onza de
oro y el vestido y el calzado : les ser-
vantes d f autrefois avaient par an comme
salaire une once d'or, le vetement et la
chaussure. Jauntzi zihoen liho-harizko
soin bat, y le visti6 una ropa de lino
muy fino , et il le fit revHir d' habits de
fin Un. (Duv. Gen. xli-42.) — 3° (BN-
ist, R), justillo (prenda de vestir) : Jus-
tin, sorte de corset ancien. — 4° (R),
chaleco de hombre, gilet d'homme. —
5° (AN, BN, L, S), parte media del
cerdo, carrt du pore. — 6° (B-oft-otS,...),
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224
SOINBURU — SOINULARI
tronco de un arbol, parte gruesa de una
rama : corps ou tronc d'un arbre, par-
tie la plus grosse d'une branche. Soinik
EZTAUKA EOUR ONEK ONDO LANDUTEKO, esta
lefta no tiene cuerpo para poder ser la-
brada, ce bois n'a pas assez de corps
pour St re travail 14.
Soinburu (AN-b-elk, B-zig, BN-s,...,
L, R-uzt, S), espalda, dos. Ala nola soin-
buru EDO SORBALDA TA INDAR ANDIKOAK
PISU BERA DARAMA AISAGO ERBELAK BAlftO ,
asi como el que tiene hombro y fuerzas
grandes (sic) lleva mas facilmente que el
debil un mismo peso : ainsi, de mime
celui qui a un dos plus large et une grande
force porte le mime poids plus facilement
que le dibile. (Liz. 13-26.)
Soindu (AN, Matlh. xxn-31), son,
sonido, son. (??)
Soinegi (BN-aezk), soinegi (BN-ald-
s), hombro, ipaule.
Soinegita (BN-s), carga al hombro,
lit. : hombrada : charge de Vipaule, lit.:
ipaulie.
Soineko (AN, B, BN, G, L, R), vesti-
dura, lit. : lo del cuerpo : vitement, lit. :
ce du corps. = Se ha limitado esta pala-
bra a significar « el vestido », como
OlftBTAKO, GERRIKO, BELARRIKO han cil*-
cunscrito en « calzado, cintur6n, zarci-
Uos » , su signiflcaci6n ^en^rica de « lo
de los pies, lo de la cintura, lo de la
oreja ». On a limits ce mot a la signifi-
cation de « vitement » , comme oinetako ,
GERRIKO , BELARRIKO OTlt drCOnSCrlt &
« chaussures, ceinture, boucles d'oreilles »
leur signification ginirique de « ce (la
chose) des pieds, ce de la ceinture, ce de
Voreille ». Gero abere-larruzko soineko
BATZUEKIN AdAN ETA EBA JANZIRIK , ATSB-
GINEZKO LEKU PARADISU EDER ARTATIK KAN-
pora bota zituen : luego vestidos Adan y
Eva con unos vestidos de pieles , les arro-
jaron fuera de aquel paraiso de delicias :
ensuite its jeterent hors de ce paradis de
dilices Adam et 6ve, revitus de quelques
peaux. (Lard. Test. 10-5.) Hbrodesen
jauregian jantzi eutsen soineko zuria, le
pusieron un vestido bianco en el palacio
de Herodes, Us lui mirent un vitement
blanc dans le palais d'Hirode. (Aft. Esku-
lib. 82-10.) Hainitz maSkor beharko da
BILDU SOINEKO BATBN THINDATZEKOTZAT (L,
(DUl. bas. 22-2), es menester recoger
mucha concha para teflir un vestido, il
faut recueillir beaucoup de coquillages
pour teindre un vitement. Soineko onda-
RRAK HAURREN PANPINA ETA DEFENSA IZATEN
(dire), los restos de los vestidos sirvende
mufiecas y de amuletos a las criaturas,
les dibris de vitements deviennent des
poupies et des amulettes pour les en / ants.
(Hirib. Eskaraz. 68-19.)
Soinekotu (B?), vestir, vilir. (V. Soi-
nokotu.)
Soinez-soin : 1° (R-uzt), trasladar
cosas entre varios, entregandoselas uno
a otro, p. ej. tejas, ladrillos : faire la
chainc pour transporter quelque chose de
main en main entre diffi rentes personnes,
p. ex. des tuiles, des Lriques. — 2° (L),
tocandose, apoyandose uno en otro como
los bueyes uncidos : se cd toy ant, s f ap-
puyant Vun contre V autre, comme les
bcsufs enjuguis. Bi kaputsadun azken-
ETHORRIAK BAZOAZIN SOINEZ- SOIN, NOIZETIK
noizerat zerbeit elkharri erranez : los
dos que Uevaban capuchones, los que lle-
garon los ultimos, iban el uno junto al
otro, diciendose algo de vez en cuando :
les deux capuchons retardataires mar-
chaient a cdti Vun de Vautre, Schangeant
de temps en temps quelques paroles.
(Dasc. Atheka. 109-11.)
Soingain: 1° (AN, BNc, Lc, R), hom-
bro, ipaule. Tori egurra soingainera
(AN-b), toma la lefta al hombro, prends
le bois sur Vipaule. — 2° (AN-lez), cru-
cero anterior del caballo : garrot, partie
antirieure du cheval.
Solngaineko : 1° (BN?, L?), capa, man-
teaU. SOINGAINEKOA JOHAN DAROTZUNARI ,
EZTIOZOZULA JAKA ERE DEBEKA I y al que te
quitare la capa, noleimpidas llevar tam-
bi£n la tunica : et si quelqu'un t'enleve
ton manteau, ne Vempiche pas de prendre
aussi ta tunique. (Har. Luc. vi-29.) —
2° (AN-b), trapo 6 saco que ponen
al hombro 6 en la espalda los esporti-
lleros, chiffon ou sac que mettent les
porte faix sur Vipaule ou sur le dos.
Soingainta (R), carga al hombro,
charge de Vipaule.
Soinka : 1° (AN- oy, BN-ald), incli-
narse los bueyes sobre la lanza, ir hom-
bro con hombro, lit. : a hombros : se
pencher sur le timon (les bceufs), alter
ipaule contre ipaule, lit. : a ipaules. —
2° (AN-b, BN, Sal.), acarreando algo al
hombro, transportant quelque chose sur
Vipaule. Martinek bere ogiak soinka
sarrazten ditu ( BN , Sal.), Martin aca-
rrea sus trigos al hombro, Martin fait
entrer ses froments a dos d'homme.
Soinkari (AN-b), carguero, esporti-
llero, mozo de cordel : porte faix, colti-
neur.
Soinkatu : 1° (BN-ald), empujar
codeando , se pousser a coups de coude.
— 2° (L?), sostener, soutenir. Batek
ERORTZERA EGIN BADU, BBRTZEAK SOINKATU-
ren du : si uno cayere , le sostendra el
otro : si Vun tombe, I' autre le soutien-
dra. (Duv. Eccl. iv-10.) — 3° (AN-b),
acarrear cargas al hombro, transporter
des charges sur Vipaule. Idatze soinka-
TZEN ARI IZAN GARA ARRATSALDE GUZIAN ,
toda la tarde hemos estado accareando
(a hombro) cargas de helecho, toute la
soirie nous nous sommes occupis a trans-
porter (sur Vipaule) des charges de fou-
gere.
Soinkazizi (BN-gar), cufia que se pone
en la lanza del carro para que los bueyes
uncidos no vayan demasiado unidos :
coin qu*on place en travers du timon de
la charretle, a fin d'empicher les bceufs
a It e Us de se trop rapprocher.
Solnki (BN-ald-s), filete de cerdo,
filet de pore.
Soinkide (BN?, R, S. P.), compa-
flero en llevar la carga, compagnon de
charge. Besarka zazu Jesukristoren soin-
kide maitea bezala, abrazad (al pobre)
como amado compafiero de Jesucristo en
llevar la carga, embrassez (le pauvre)
comme compagnon aimS de JSsus- Christ
pour porter la charge.
Soinkin (R). (V. Soinkide.)
Soinkurutz (AN, B-g, G), om6plato,
lit. : cruz del hombro : omoplate, lit. :
croix de VSpaule.
Soin-motS (?), muchacha , jeune fille.
(Euskal. XL, p. 68.)
Soinoko (B, Mog.), vestido, vitement.
Var. de soineko. Ainbeste soiSoko bitSi-
DUNEZ, eta ori astegun buru-zurian bidbz
zabiltzala : con tantos vestidos pompo-
sos, y eso en un simple dia de labor y
andando de viaje : at>ec tant de pompeux
vilements, et ceci en un jour de travail et
en voyage. (Per. Ab. 44-26.)
Soinokotu (B, Mog.), vestir, vitir.
MuTlLlK EDERRENAK ETA EDERTO SOINO-
KOTU ZITUZAN ALKARREN LEIAN, (pUSO) 10S
muchachos mas hermosos y les visti6 a
cual mas elegantes, (placa) les plus
beaux garcons en les habillant a qui
mieux mieux. (Per. Ab. 216-7.)
Solnpeko (L?), tunica, tunique. Argi-
TZAPENA EGITEN AHAL BADAROTAZUE ESTEI
HAUKIETAKO ZAZPI EGUNETAN , EMANEN DA-
ROZKITZUET HOGOI ETA HAMAR SOIN ETA
BERTZB HAINBERTZE SOINPEKO '. SI me TeSOl-
vie>eis dentro de estos siete dias del
convite , os dare treinta sabanas y otras
tantas tunicas : si vous me I'expliquez
pendant les sept jours du festin, et si vous
la devinez, je vous donnerai trente tu-
niques et tout autant de vitements de
rechange. (Duv. Judic. xiv-12.)
Soinska (AN-b), carga pequena, pelile
cliarge. Dimin. de sointra.
Sointako (BN-s), camisa en general,
lo mismo la de hombre, atorra (BN-s),
que la de mujer, mantar (BN-s) : chemise
en giniral, tout aussi bien celle de
Vhomme, atorra (BN-s), que celle de la
femme, mantar (BN-s).
Sointra (AN-b, BN, ...), carga que de
una vez se puede llevar al hombro,
charge que Von peut transporter a chaque
tour sur Vipaule.
Sointlunku (R), articulaci6n del hom-
bro, articulation de Vipaule.
Soinu, soinu : 1° (AN, B, G), sonido,
SOn. (??) SoiffUAREN ARABBRA DANTZA (BN-
gar, L-ain) : segun el son, asi la danza :
d'apres le son, ainsi la danse. — 2° (AN,
B, BN, G), musica, musique. (??) Bertze
EGITEKOTARA SOINUZ ETA KANTUZ HASTEN
zela. que empezaba otros trabajos ha-
ciendo musica y cantando, qu'il com-
mencait d'autres travaux en faisanl de la
musique et en chantant. (Ax. 3M38-23.)
^Zara soiNu-zalea? ai ze gozoa ta ede-
rra dan aingeru ta zorioifekoak zeruan
joten dabena i £ sois amante de la mu-
sica? ah, j qu6 dulce y hermosa es la que
tocan los angeles y bienaventurados en
el cielo ! vous aimez la musique? ah!
combien celle que jouent les anges et les
bienheureux du cielest douce et belle! (Ur.
Maiatz. 85-22.) Nola soiffuA, ala dantza
(Gc, ...) : segun la musica, asi el baile :
telle musique, tel bal. — 3° (B, Mog.),
canto, chant. Oilarraren azkenengo soi-
ffUAZ INGIRATUTEN DIRA NIRE MUTlLAK, mis
muchachos se aprestan con el ultimo
canto del gallo, mes enfants s'apprilent
des le dernier chant du coq. (Per. Ab.
116-13.)
Soinulari (AN, B, G), musico, instru-
mentista : musicien, instrumentisle. (??)
Oilo gosea soiSulari, la gallina ham-
brienta (es) cantora, lapoule affamie (est)
chanleuse. (Per. Ab. 122-11.) Eta ezta inoz
ZUGAN ENTZUNGO ZITARARIEN BOZA ETA SOlflU-
lariena (B, Apoc. xvin-22) : ni jamas en
ti se oira voz de tafledores de citara , ni
de musicos:en toi on n'entendra plus les
sons des joueurs de harpe, ni des musi-
ciens. Eta Jesusek ethorririk jaun haren
etSera eta ikusirik soinulariak, y cuando
vino Jesus a la casa de aquel principe
y vi6 los tafledores de flautas : lorsque
Jisus fut arrivi a la ma is on du chefde la
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SOINUSARI
SOLETUTSIK
225
synagogue, voyant les joueurs de fl&te.
(Leiz. Matth. ix-23.)
Soifiusarl (AN-b, BN-ald), pago al
musico , salaire du musicien.
Soizu (S, Matth. xn-2), mirad : notez,
remarquez. z=z Se usa mucho como mule-
tilla en la conversaci6n. S'emploie beau-
coup com me cheville dans la conversa-
tion.
Soka : 4° (c), soga, cuerda, corde.
Zeinua bntzun nahi eztuenak, ez soka
tira : el que no quiera oir la campana ,
no tire de la cuerda : celui qui ne veut
entendre le son de la cloche, n'en doit
point tirer la corde. (Oih. Prov. 432.)
Iru soka alkarrekin biurtuak nbkez
urratzen dira , tres cuerdas torcidas
entre si se rompen dificilmente , trois
cordes tordues ensemble se brisenl difR-
cilement. (Conf. 81-38.) Sokapetik (AN,
Araq.) : bajo cuerda, trabajar sigilosa-
mente para conseguir algo : en sous
main, travailler ou agir en cachette dans
le but d'ar river a quelque chose. — 2o (B-
ond), driza, cuerda con que izan las
velas : drisse, cordage servant a hisser
les voiles. — 3° (git), saya, robe. —
4° (BN, Sal.), mirando, regardant.
Sokaburu, extremo de una cuerda,
bout de corde. (S. P.)
Sokada (BN-ald). (V. Sokaran.)
Sokagile (AN-lez, L, R), sokagin
(B,...), cordelero, cordier. SokagiSa
legez atzb-atzeka dabil ori (B, ...): esa
anda siempre como el cordelero, hacia
atras : elle va toujours comme le cordier,
en arriere.
SOKAL: 1° (BN-gar), erizo de la cas-
tafia, bogue de la chdlaigne. — 2° (B-
mu, G-zum), sedal, aparejo de pesca,
ligne de piche.
Soka-laster (G-and, L-ain, R-uzt),
nudo corredizo , nozud coulant.
Sokalatz (B-a-m-o, G-and), cuerda de
cerda, corde en crin. Erabili sokalatz
moropildu bat garrian , trae una cuerda
anudada de cerda en la cintura, porte
une corde en crin nouie a la ceinture.
(An. Es&u-ZiZ). 40-47.)
SOKALE ( Be ) , cierta parte del apa-
rejo para pescar merluza, certaine par tie
de Vengin a picher les merlues.
Sokhan (BN), Var. de sokaran.
Sokaran (AN, G), sokharan (BN,
Sal., S), drupa, pericarpio, corteza exte-
rior de la nuez : brou, coque ou e'eorce
extirieure de la noix.
Sokarrari (BN?, L?, S. P.), soca-
rr6n, buf6n : loustic, bouffon. Sokarra-
RIA, 30TILA BADA , DA GOZOGARRI J THOLDEA
bada, erdbinagarri : el socarr6n, si es
gracioso, es agradable; si grosero, fasti-
dioso : un railleur subtil donne du plai-
sir; mais s'il est grossier, il dtgoAte.
(Oih. Prov. 408.)
Sokarro (S-at), tierra calcarea, terre
calcaire
SOKI: lo (B-g-1-m-ond, G-t), terr6n,
motte de terre. — 2° (G-et3), mazo para
destripar terrones, maillet servant a
imotter.
Sokittt: io (S), qui tar el vello a la
piel de un animal , tondre ou enlever la
toison a un animal. — 2o Sokhitu ( S ,
Duv. m«), ensuciar, corromper : salir,
corrompre.
Sokile (AN-b) , Var. de sokagiLe.
Soko: 4° (B-mond), boche: fossette,
poquette. — 2° (B-mu), dep6sito en el
T. II.
centro de la lancha , sorte de dipdt au
milieu de la barque de p&che.
SOKOLIN (G-don), mancha produ-
cida por el pericarpio de la nuez, tache
produite par le brou de noix.
SOKOR: 1° (G-and), terr6n, motte de
terre. — 2° (L-ain), espigas desperdiga-
das, 4pis e'parpille's. — 3° (BN), erizo de
cas tafia , bogue de chdlaigne.
Sokor-mazO (G-t-zeg), mazo para des-
menuzar 6 destripar terrones, maillet ser-
vant a e'motter.
Sokormian ibili (G-iz), curiosear,
revisar : fouiller, rechercher.
Sokortsu (G-and), tierra fria,mala,
de muchos terrones : terre froide, mau-
vaise, qui motte.
SOKOTE: 1° (B, G), cufias para sos-
tener el mastil, coins d*Hambrai servant
a soutenir le mdt. — 2° (G-bid-don), Var.
de sokoten (4°).
SOKOTEN: 4° (G-ern-gain-t), man-
cha producida por el pericarpio de la
nuez, tache produite par le brou de la
noix. — 2° (G-t), haragan , faineant.
Sokotero (R), nuez muy dura, noix
tres dure.
Soladura ( BN , R , S ) , pavimento :
pavage, pave". (?)
Solai (B), Contr. de solari.
SOLAIRU (AN-lez, ..., Gc), pavi-
mento de alcobas, salas; es de madera,
a diferencia de zotarrain , que lo es de
tierra : parquet ou plancher en bois des
chambres a coucher, des salles; a la dif-
ference de zotarrain, qui est le sol batlu.
(?)
Solakari (B-a-o). (V. Solari.)
Solari (B-gald-m-t§) , ganado que
tiene el vicio de entrar en los sembra-
dos, be" tail qui a le difaut de s f introduire
dans les champs ensemence's.
SOLAS : 4° (B, L), diversi6n, recreo:
amusement, recreation. Zori galdukoak
ORDUAN MUNDUAN BIZI ZIREAN - ARTEKO
OLGUKA, SOLAS, ATSEGINTASUN TA ERAKERIA
zitalak : desdichadas entonces las diver-
siones, recreos, placeres £ infaustas locu-
ras del tiempo en que vivieron en el
mundo : malheureux alors les diversions,
les amusements, les plaisirs et les funestes
folios du temps qu'ils vScurent dans le
monde. (Afi. Esku-lib. 38-44.) Lenagoko
ATSO-AGURAK GAURKOAK BA1NO SARRIAGO
JARDUTEN EIEBBN ZELAIAN SOLASEAN, TAN-
bolin-otsean (B-mj: parece que los
ancianos y ancianas de antaflo se recrea-
ban en el prado con mas frecuencia que
los de hoy, al son del tamboril : il
par ait que les vieux et les vieilles d'au-
trefois s'amusaient dans le pre, au son
du tambourin, plus frtquemment que
ceux d'aujourd'hui. — 2° (AN-b-lez, G-
etS,..., L), conversaci6n , conversation.
Aintzinexo eguneko zure solasak hai-
nitz dostatu ninduen (L, Di&l. bas. 3-3),
tu conversaci6n del dia pasado me divir-
ti6 muchisimo, votre conversation de
Vautre jour m'a beaucoup amuse. —
3° (AN, L-ain), palabra , parole. Bainan
JAINKOTIAR ONAK EZTU EDOZEIN ERA ST ER I
NOLA-NAHIKA EMATEN S1NHESTE , ZBRENETA
BAITAKI G1ZONA BERENEZ GAIZK1RAT 1§URIA
ETA BERB SOLASBTAN ERORKOR DEL A : perO
el buen devoto no da credito comoquiera
a cualquier aserci6n, pues sabe que el
hombre es de suyo inclinado al mal y
caedizo en sus palabras : mais les par-
fails n*ajoutent pas foi si l4gerement au
premier venu, parce qu ils savent que
Vhomme est enclin naturellement au mal
et sujet a pe'eher en paroles. (Duv. Imit.
40-43.) Erasi anhitz solas bano, gezurti,
arin : proferir muchas palabras vanas,
mentirosas, ligeras : proftrer beaucoup
de paroles vaines, menteuses et Ugeres.
(Harizm. V Office, 404-5.) Mazteki ori beti
ari da solasean (AN-b), esa mujer
siempre esta hablando, cette femme
bavarde toujours. — 4° (BN, L), discurso,
propos.
Solasbide ( L , Duv. ms ) , asunto de
conversaci6n, cuesti6n : sujet de conver-
sation, question.
Solasketa (AN, L), charla, habladuria :
babillage, parlerie. Kontratu zaizkonz
DELIBERAZINO ONARI ETA UTZI DENBORA GAL-
tzen solasketan , si hab^is resistido a la
buena resoluci6n y si habeas dejado per-
der el tiempo en conversaciones, si vous
avez re'siste' a la bonne resolution et si
vous avez perdu le temps dans des babil-
lages. (Harizm. VOffice, 401-40.)
Solaspide : 4° (AN-b), motivo de
hablillas, motif a mtdisances. — 2° (AN),
cuesti6n, asunto de conversaci6n : ques-
tion, theme ou sujet de conversation.
Solastatu (BN, Sal.), conversar, con-
verser.
Solastiar : 4° (L), interlocutor, inter-
locuteur. Gure bi solastiarrak , ahuko
JENDEEN ONDOTIK URRUN ZABILTZALAKOTZ ,
ELKHARREN ARTEAN MINTZA ZITAZKEN NIHORK
aditu gabb : nuestros dos interlocutores,
como que andaban alejados de los del
cortejo funebre, podian conversar entre
si sin que nadie les oyese : la distance
qui stparait nos deux interlocutrices des
autres personnes du convoi, leur permet-
lait de causer a I'aise. (Dasc. Atheka. 442-
8.) — 2° (L-s), personas ligadas con
cierta relaci6n mayor que el mero cono-
cimiento, pero que no llega a la amis-
tad : personnes li6es, dont les relations
sont plus fortes que la simple co renais-
sance, mais n'arrivent pas a l'amiti6.
Solastun: 4° (AN-oy), hablista, ora-
dor : parieur, orateur. — 2° (AN-lez),
hablador, bavard.
Solasturi (AN-b, L), orador, orateur.
Alferrak Soil dira hiztun eder, solhas-
turi handi : los ociosos son muchas
veces buenos hablistas, grandes orado-
res : les oisifs sont tres souvent de bons
parleurs, de grands orateurs. (Ax. 3 a -
23-15.)
Solegitu (L), consolar, soulager. (??)
BlLUZI ESTALIAK, SUR§A SOLEGITUAK, J UKHA-
TUREN DUZUE ZUEN AMAREN SAINDUTASUNA?
desnudos (que hab&s sido) vestidos,
huerfanos (que habeas sido) consolados,
^negar^is la santidad de vuestra madre?
nus (qui avez He) habilUs, orphelins (qui
avez He) soilage's, nierez-vous la sainleU
de votre mere? ( Hirib. Eskaraz. 403-
12.)
Soleta : 4° (AN-goiz, arc), calcetines,
chaussettes. — 2° (B-a-mu-o-t§, BN-s),
planta del pie de la media 6 calceta, des-
sous du bas ou de la chaussette. (D. esp.
soletal.)
Soletutsik (B-mu, ...), en soletos, sin
calzado, con solas las medias : en chaus-
settes, sans chaussure, seulement avec les
bas et les chaussettes. Soletutsik baza-
BILTZAZ, OlftETAKO BBROA EGINGO JATZU TA
jantzizuz oiSetakoak (B-mu): si anda
usted en soletos, se le calentara el pie, y
29
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226
SOLIMAN — SOR
p6ngase el calzado : si vous marchez en
chaussetles , les pieds se re"chau/feront,
et mettez vos chaussures.
Soliman (AN, B, BN-s, G, R), soli-
man, sublimado corrosivo, cierto ve-
neno : sublime*, sublime" corrosif, certain
poison, (??)
Solimanatze (R-uzt), cierto arbol
venenoso, llamaao por los Roncaleses
betalaina : certain arbre ve"ne"neux,
appele" par les Roncalais betalaina. =
I Sera el tiemblo? Est-ce le tremble?
Solo: 1° (B), campo destinado a la
siembra : sole, champ destine" a lasemence.
Var. de soro (1°). Batzuk joan zirean
SOLORA TA BESTEAK BASORA IRAURKINAK
batutera , unos se fueron a la heredad y
los otros al monte a recoger broza para
cama del ganado : quelques-uns allerent
au champ et les aulres a la montagne,
a/in de recueillir des brou lilies pour la
litiere du be"tail. (Per. Ab. 4 19-1 2.) Solo-
BIZKARREAN GALEBATEN BAlftO OBETO BIZI
da ori (B-ond), ese vive mejor que
segando trigo en la parte alta del campo,
il vit mieux qu'a faucher du ble" dans le
haul du champ. — 2° (B-urd), disco de
la luna, disque de la lune.
Soloak-beerako (B-m), fandango :
fandango, danse espagnole.
Soloera : 1° (B-a-m-o-tS), huerta,
paraje en que hay varias heredades :
marais, varenne, terrain compose" d'un
grand nombre de jardins. — 2° (B, ...),
la heredad mejor y mas cercana a una
casa labrantia, le terrain le meilleur et
le plus proche d'une maison de culture.
Sologoien ( B-a-gald-o ) , sologoen ,
sologuen (B-m), parte alta deun campo
costanero, partie haute d'un champ en
pente.
Soloi (B,arc), solokoi (B-a-g-o), here-
dadiego, persona 6 animal que tiene la
inclinaci6n de ir a las heredades : marai-
cher, jardinier, personne ou animal qui
a Vhabitude d'aller aux jardins. Andrea
soloi, hurdea basoi: la mujer hereda-
diega, el puerco montafiero : la femme
jardiniere, leporc montagnard. (Refranes,
524.) = En el original se lee burdba por
hurdea y valoi por basoi. Dans Voriginal
on lit burdea pour hurdea, et valoi pour
basoi.
Solomoki (B, BN-haz, Lc), \omo f filet
de pore. (D. esp. lomo.)
Solomosu (G-don), la gallina ciega,
juego de nifios : colin-maillard ' , jeu d'en-
fants. Solomosuetan , a la gallina ciega,
A colin-maillard.
SolomotSu (B, Per.Ab. 87-4), solo-
millo, e" chine" e.
Solthii (S, Belap. I, p. 98), suelto,
libre: inddpendant , libre. (??)
Solthiira (S), permiso, permission.
(??) SolthCra galthatCrik, habiendo
solicitado permiso, ay ant demands une
permission. (Belap. I, p. 98.) Elizako jaber
ORDIAN SOLTHURA GALTHATURIK , pidiendo
entonces permiso a las autoriaades de
la Iglesia, demandant alors une permis-
sion aux autorite"s de VEqlise. (Calech.
92-2.)
Soltzaifia (B-g-t§), panadizo cuando
proviene de mordedura de algun insecto
6 alimana, panaris cause" par la piqUre
d'un insecte ou ia morsure d'un ani-
mal.
SOMA (B ?, ms), destajo, for fait.
Somara, a destajo, a forfait.
servaleur. — 2° (B ?, F. Seg.), sentido
rporal, sens corporel. — 3° (G?, Arr.),
Somakari : 1° (B-a-o-t§), observador,
observaleur. — ~ '~ ~
coq
idea, ide"e,
Somari (G), ingenioso, spirituel. Gizon
jakinti somari au , este nombre sabio
ingenioso, cet homme savant et spirituel.
(Izt. Cond. 404-4.)
Somatu : 1° (B-a-eI-mond-o-t§-ub),
olfatear, husmear : sentir, flairer. —
2° (B, ms-Ot§), sospechar: soupconner,
prisumer.
SOMERA (Lc), viga, poutre. (?)
SOMIN (?, Humb. Mitrid.) t dolor,
douleur.
Somindu ( AN, G-aya-bid-ori-us),
entumecerse los dedos , s'engourdir ( les
doigts).
SONA: 1° (B-m, G?), persona apuesta,
personne accorle. Eztakit topauko dan
INUN ANDRAKUME EUSKALDUNAK BAINO
SENDOAGORIK. — DlRA SONA, DULABRE TA
askotakoak : yo no se* si se encontraran
en ninguna parte mujeres mas fuertes
que las vascas. — Son apuestas, activas y
habiles : / ignore si Von trouvera auelque
part des femmes aussi fortes que les Bas-
quaises. — Elles sont accortes, actives et
habiles. (Per. Ab. 147-25.) Au guziau
BORDION EDER ETA SONA REN PORNIKAZIO
ugariakatik, todo esto por las muchas
fornicaciones de la ramera bella y agra-
ciada, e'est A cause du grand nombre des
fornications de la prostitute pleine d'at-
trails. (Ur.Nah. m-4.) — 2° (B-m), chiste,
gracia : charme, gr&ce.
Sonasari (R), pago del musico, salaire
du musicien.
Sonatsu (B-m), chistoso : charmeur,
gracieux.
Sonbrela (ms-Lond), petasitis, som-
brera : tussilage, pas-d'&ne. (Bot.)
Sonsorana ( B - mond ) , marimacho ,
mujer de torpes modales : virago,
femme d' allures masculines. Var. de sau-
serana.
SONTO (R-bid-uzt), fuerte, fort.
Sontotu ( R-bid-uzt ) , curarse , sanar :
se gue"rir, gue"rir.
Sonu (B-mu), sonido, son, musica :
son, musique. (??)
Sonulari (AN, BN), musico, minis-
tril : musicien, me" ne" trier. Sonulariaren
etSean oro dantzari, en casa del minis-
tril todos bailarines, dans la maison du
me"ne"trier tous sont danseurs. (Oih. Prov.
409.) = En AN-b la palabra sonulari,
tratandose de tamborileros , comprende
el tainborrero y el que toca el silbo. Le
mot sonulari, en AN-b, en parlant des
tambourineurs, signifie celui qui joue du
tambour et aussi lejoueur de sifflet. Gure
sonulariek tuntun-atabalak berriak
dituzte, nuestros tamborileros tienen
nuevos tanto el tamboril como el tambor,
nos tambourineurs ont un tambourin et
un tambour neufs.
Soho-erregina (S, Alth.), ulmaria,
spirea ulmaria, reina de los prados : spi-
re"e t reine-des-pre"s. (Bot.) (De soro, 2°.)
Soor : 1° (AN?), pesado, casi inerte :
pesant, presque inerte. — 2° (AN, Matth.
xi-5), sordo, sourd. Contr. de sogor. (?)
Sohorna ( Oih. ms ) : 1 ° callej6n entre
dos casas, venelle ou ruelle entre deux
maisons. — 2° foso, fosse". Hiriarbn
sohornak, los fosos de la villa, les fosse" s
de la ville.
Soortu (AN-b) : 1° quedarse dormido
un miembro, Hre engourdi (un membre).
— 2° calmarse (los dolores), s'atte"nuer
(les douleurs). Oinaze bortitz ek soortu
zaizkit puska bat, aquellos fuertes dolo-
res se me han calmado un tanto, mes
douleurs aigQes d' alors se sont atte"nue"es
un tant soil peu.
Soorgarri (AN-b), calmante, calmant.
Soorka (AN-b) : 1° Var. de sorka (i°).
— 2° sofocado, se dice del ganado lanar :
essouffle" ou suffoque", en parlant des b£les
a laine. MartSoan ardia soorka, apirjlean
elurra : oveja sofocada (de calor) en
marzo, nieve en abril : brebis essouffle"e
(de chaleur) au mois de mars, neige en
avril.
Soorkari (AN-b), Var. de sorkari.
Soorreri (AN-b), sordera (enferme-
dad), surdite" (maladie).
Soortasun (AN-b) , sordera ( estado ) ,
surdite" (Hat).
Sopa : 4° (B, G), sopa, soupe. (?) —
2° (B, G), rebotes que se le hacen dar a
una piedra en la superficie del rio 6 del
mar, ricochets que Von fait produire a une
pierre sur la surface de Veau. Sopak
egin (B-m, G-t-zeg), hacer rebotar a una
piedra encima del agua, faire ricocher
une pierre a la surface de Veau. = En la
region de Poitiers (Francia) dan a esto el
nombre de « cor tar la sopa ». En Poitou
(France), on donne a cet amusement le
nom de « tailler la soupe ».
Sopandi (B-eib), cierta sopa que se
tomaba poco antes del mediodia, cer-
iaine soupe que Von prenait un peu avant
midi.
Sopeatu (AN, Liz.), hollar, supeditar :
pUtiner, fouler aux pieds. (?)
Sopikoi (B-mond). (V. Sopandi.)
SOPIKON : 1° (R-uztJ, tonto, imbe-
cile. — (BN, Sal.), sopa de pan bazo, de
centeno 6 de maiz : soupe de pain bis , de
seigle ou de mats. = Salaberri, sin duda
por errata, dice sopikou. Salaberry, par
erreur sans doute, dit sopikou.
Sopikun (BN-am), c6mplice, com-
plice.
SOPIN : I© (B-a-eib-o-ub), tierra
humeda y pegajosa, terre de"trempe"e. —
2° (B-a-o), pan mal fermentado, pain mal
fermente". — 3° (G-zeg), hipo, hoquet.
Sopindu (B-a-eib-o-ub), embarrarse
un camino, se dHremper (un chemin).
JERUSALENEN SOP1NDUTEKO NEGARREZ AU-
tsak, para embarrar de llanto el polvo
en Jerusalem , pour dHremper de pleurs
la poussi&re de Jerusalem. (At. Euskalz.
1-122-14.)
SOPlftO (B-m), potro, instrumento
para sujetar el ganado : travail, machine
servant a immobiliser les animaux vi-
cieux.
Sopinu (B?), paflo de agua que cubre
los cristales de las ventanas en invierno,
bue"e qui se produit sur les vitres des
fenHres en hiver.
SOPITA (Be), remiendo de la abarca,
pitce des brogues.
SOR : 4° (c), indolente, insensible, de
poca actividad : indolent, insensible, peu
actif. Son ta lor gelditu (B, F. Se£.),
quedarse estupefacto, rester bouche be"e.
Sor-sorrean (AN-lez, BN-s, G-don-etS-t,
R) : estar ignorante (de lo que pasa , por
no recibir ma las noticias) : Stre ignorant
(de ce qui se passe, pour ne pas recevoir
de mauvaises nouvelles). Sorrban dirua
euki (B-m), tener dinero en abundancia ,
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SORAILU — SORGIN-OILO
227
avoir de Vargent a discretion. = No debe
confundirse con zorrean : « en deuda , al
fiado. » Ne pas confondre avec zorrean :
« en dette, a credit. » — 2° (BN-ald-
baig-s, L, R), sordo, sourd. Min sorra
(B), el dolor amortiguado, la douleur
sourde. — 3° (B), absorto : transports,
extasiS. Sor egon, estar absorto, elre
transport. — 4° (BN, L, R, S), indet.
de sortu en sus diversas acepciones,
indSl. de sortu dans ses diverses accep-
UonS. GUTIETSAK HANDIKERIA, SOR DEZAKEK
bekaizteria : desprecia la vanidad, podr&s
domar la envidia : mSprise la vanitS^ tu
apprivoiseras Venvie. (Oih. Prov. 618.)
SORAlXU (AN-b), piso de una habi-
taci6n, Stage d'une habitation.
Sorailu-azpi (AN-b), techo del piso,
plafond. Sorailu-gain (AN-b), suelo de
un piso, parquet.
SORAIO, sorhaio : 1° (AN-b-lez, G-
et§, L-ain, R-uzt), indolente, insensible
moralmente : indolent, insensible mora-
le merit. EztOgO , ez, izan behar ez ezaSol
EZ SORHAIO : BEHAR DUGU UKHEN ODOL
naboek beno haboro : no debemos ser ,
no, ni descuidados ni indolentes :
debemos tener mas sangre que los nabos :
non, nous ne devons Hre ni nSgligents ni
indolents; nous devons avoir plus de sang
que les navets. (Ziber. 9-14.) = En AN-b,
indica tambien insensibilidad fisica, pero
Eara esto tiene que acompaftarie la pala-
ra que designa la sensaci6n. Ce mot,
en AN-b, indique mSme V insensibility
physique ; mais il faut, a cet effet, qu'il
soit accompagnS du terme signifiant la
sensation, Otzarendako soraioa da gizon
ori, ese hombre es insensible al frlo,
cet homme est insensible au froid. —
2° (AN-b, G, L, R-uzt), lepra 6 enferme-
dad del cerdo producida por el cisticerco
(un parasito) : ladrerie, maladie du pore
produite par le cysticerque (un parasite).
T§erri sorayoa, cerdo leproso 6 atacado
de cisticerco, pore ladre. — 3° (BN?, G?),
leproso, ISpreux. Eta ona emen non
SORAYO BAT ZETORRELA ETA ADORATZEN
ZUEN , ESATEN ZIOLA *. JaUNA , NAI BADEZU ,
garbitu nazakezu : y vino un leproso, y le
adoraba, diciendo : Sefior, si quieres pue-
des limpiarme : el voici qu'un ISpreux,
s'Stant approchS, se prosterna devant lui,
en disant : Seigneur, si vous voulez, vous
pouvez me guSrir. (Ur. Matth. vni-2.) —
Bonaparte corrigi6 este pasaje poniendo
legendun en lugar de sorayo. Sin duda
Uriarte tom6 de Larramendi esta pala-
bra y Larramendi & su vez de Leizarraga
(vm-2). Bonaparte corrigea ce passage en
mettant legendun au lieu de sorayo.
Uriarte a pris sans doute ce mot a Larra-
mendi, qui a son tour Vavait empruntS a
Leizarraga (viii-2).
Sorayokeria (AN, L), indolencia,
indolence.
Sorhayoki ( AN , L ) , con indolencia ,
indolemment.
Soraiotasun: 1° (AN-b-lez, G-et3, L-
ain, R-uzt), indolencia, indolence. —
2° lepra, lepre. (Leiz.) Eta bertan Sahu
zedin haren sorhayotasuna , y luego su
lepra fue limpiada, et a Vinstant sa lepre
fut guSrie. (Leiz. Matth. vni-3.)
Soraiotu (AN, G, L, R), hacerse indo-
lente, devenir indolent.
Soramugi (AN), cierta planta dafiina
de tuberculos ensartados en forma de
rosario : ceriaine plante nuisible a tuber-
cules en forme de chapelet, « arrhenate-
rum avenaceum. »
SORBA (Be, Gc), mont6n de ciertas
hierbas que se bendicen el dia de San
Juan y se queman cuando truena; loque
resta al cabo del afio, es decir, la « so-
bra » se quema la vispera de San Juan :
tas de certaines herbes que Von bSnit le
jour de la Saint- Jean, et que Von jette
dans le feu quand il tonne; ce qui reste
au bout de VannSe, e'est-a-dire le « sur-
plus », est brills la veille de la Saint-
Jean. (?) ZlNTA-BEDARRA TA ERlflOTZ LATZA
izaten DiRA sorbakoak (B-m), las hierbas
de este mont6n suelen ser la espadana
y el laurel cerezo, les herbes qui entrent
dans la composition de ce las sont ordi-
nnirement le glaieul et le laurier cerise.
SORBALDA : 1° (c), hombro, Spaule.
AlTA, MA YEAN LAGUNAK UTZITA, 1LAGANA
JOAN ZAN, SORBALDAN ARTU ETA BERE
ETSEKO ZULO BATERA ERAMAN ZUEN .* el
padre, dejando 6 los companeros en la
mesa, se fue' a donde estaba el muerto,
le puso en el hombro y le llev6 & un
agujero de su casa : le pere, laissant ses
compagnons a table, se rendit ou se trou-
vait le mort, il le mil sur ses Spaules el
le porta dans un trou de sa maison. (Lard.
Test. 305-12.) Sorbaldan burdin goriaz
EMAITEN DIOEN MASKAZ ETA ZIGltUAZ, COn
la marca y sello que le imprime en el
hombro con hierro candente, avec la
marque et le sceau qu'on lui imprime sur
VSpaule avec un fer rouge. (Ax. 3«-227-
5.) — 2° (AN-b), parte media del cerdo,
carrS du pore.
SORBATZ (B-a-o-otS-t§), filo de un
inslrumento cortante, fil d'un instrument
tranchant.
Sorbeltz (G-zumay), avi6n, vencejo :
martinet, bel oiseau noir.
Sorberia (BN, Sal.), rumores, noticias
vagas : bruits, vagues nouvelles.
Sorbo (?, S. P.T, cuerno, come.
Sorbo-motz (L-s), retono : pousse,
rejeton.
Sorburu (Be, G), espalda, Spaule.
SORDEI (BN, S), sordets (BN), peor,
pire. Gizon hori gaizto due, bests hori
sordei ( BN ) : ese hombre es malo , ese
otro es peor : cet homme-la est mSchant,
cet autre est pire. Sordei a bbno sor-
deiago (S), de mal en peor, de ma I en
pis. Eta gizun haren azkentzeak hatsa-
rrien sordei bilhatzbn dira (S, Matth.
xii -45), y lo postrero de aquel hombre
es peor que lo primero, et le dernier Stat
de cet homme devient pire que le pre-
mier.
Soreztatu, encantar, hechizar : enchan-
ter, charmer, ensorceler. (Herv. CatAl.
de leng. V-79.) (De zoro?.)
Sorgarri (BN, ...), calmante, calmant.
Bat a mingarrj, bertzea sorgarri : el uno
sirve para hacernos mal, el otro para
endulzarnoslo ; el uno (es) punzante ; el
otro , calmante : Vun sert a nous faire le
mal, Vautre a nous Vadoucir. (Oih. Prov.
69.)
Sorgi ( BN-gar-s , R-uzt , S ) , lugar de
nacimiento : patria, tratandose de per-
sonas; manantial, traUndose de fuen-
tes , arroyos y rios : lieu de naissance :
patrie, berceau, quand on parte des per-
sonnes; source, lorsqu'il sagit des fon-
taines, des ruisteaux et des rivieres.
SORGIN: 1° (c, ...), bruja, sorciere.
Eta deitu zibn Faraonek jakjntsuai eta
sorginai, y Uam6 Faraon & los sabios y
a los hecbiceros, et Pharaon appela aussi
ses sages et ses enchanteurs. (Ur. Ex. vil-
li.) — 2° (B-a-g-lem-t§), pan subcineri-
cio 6 cocido en el rescoldo, pain cuit
sous la cendre.
Sorgin-aize ( B-i-1-m-mond , G-ber),
remolino de viento, tour billon de vent.
— No es solo del pais vasco el atribuir
k las brujas los remolinos, pues en cierta
regi6n de Francia, en Poitiers, los 11a-
man tambien sorciere, « bruja. » L' attri-
bution de tourbillons aux sorciSres n'est
pas exclusive au pays basque; car dans
une certaine rSgion de France, le Poitou,
Us sont appelSs aussi « sorcidre ».
Sorgin-apari (G-and), cena ligera &
media noche que se hace al construir un
calero, lit. : cena de brujas : mSdianoche
ou rSveillon que Von fait a minuil pour
la construction d'un four a chaux, lit. :
sou per de sorcieres.
Sorgin-afari (B-a), cena que hacen
las mujeres al celebrar la ultima tertulia
de la invernada, souper que font les
femmes pour fSter la derniere veillSe de
Vhiver.
Sorgin-baratSuri (AN-lez, ...), ajo
silvestre, ail sauvage.
Sorgin-bitSi (B-i), sorgindara (B-g),
mariposa , papillon.
Sorgingo (AN, Lc), brujeria (profe-
si6n), sorcellerie (profession).
Sorgin-gosari (L-ain), refrigerio que
se toma poco despu£s de media noche,
lit. : almuerzo de brujas : mSdianoche ou
petit repas que Von prend peu aprSs mi-
nuit, lit. : dejeuner ie sorcieres.
Sorgin-ira (Be), variedad de helecho
que en su talio tiene cierta pelusa,
variStS de fougere dont la tige est duve-
ISe.
Sorgin-irakin (B), efervescencia 6
hervor falso producido por algunas sus-
tancias calientes depositadas en el fondo
de un caldero puesto al fuego, efferves-
cence produite par quelques substances
chaudes dSposSes au fond d'un chaudron
au feu.
Sorginkeria (c, ...), brujeria, sorcel-
lerie. Berak ere orobat bgin zuten Ejip-
TOARREN SORGINKERIAKIN ETA GAUZA ESTALl
batzuekin : v ellos tambien, por encanta-
mientos egipciacos y ciertos secretos,
hicieron lo mismo : et les magiciens
d'Egypte, eux aussi, firent la mime
chose par leurs enchantements. (Ur. Ex.
vii-H.)
Sorgin-khilo (L ?), junco, lit. : rueca
de brujas, planta que tiene un penacho ,
brota en las orillas de los rios ; sus hojas
sirven para hacer esteras : jonc, lit. :
quenouille de sorcieres, plante qui porte
une aigrette et vient au bord des rivieres;
ses feuilles servent a faire des paillassons.
Sorgin-luma (B-ar), la primera plu-
milla que & modo de pelusa nace en los
pajarillos , lit. : pluma de brujas : duvet,
les premieres plumules qui viennent aux
oiselets; lit. : plume de sorcieres.
Sorgin-mandatari (B-tS), mariposa,
lit. : mensajero de brujas : papillon,
lit. : messager de sorcieres.
Sorgin-oilo (AN-b, BN-ald) : 1° mari-
posa, papillon. — 2° simiente de la
planta llamada mandabelar : el viento la
impulsa k largas distancias : sentence
d'une plante appelSe mandabelar, que le
vent chasse a des distances SloignSes.
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228
SORGIN-ORRATZ — SORRALDI
Sorgin-orratz (B-o), libelula, insecto
verdoso notable por la rapidez de su
vuelo, la fuerza de sus alas y su her-
moso color azul ; vulg. caballito del dia-
blo, lit.: alfiler de brujas: libellule,
insecte verditre remarquahle par la rapi-
dity de son vol, la force de ses ailes et sa
belle couleur bleue; lit.: aiguille de sor-
cieres.
Sorgin-piko (G-and), higos silvestres,
lit. : higos de brujas : figues sauvages,
lit. : figues de sorcieres.
SorgintSori (BN-s), trepatroncos, lit. :
pajaro de brujas : grimpereau, lit. : oiseau
de sorcieres. = Algunos Uaman asi al
reyezuelo. Quelques-uns donnent ce nom
au roilelcl.
Sorgintzaila (B-ra), encantador, en-
chanteur.
Sor-gortu (AN?, B?, G?, ms-Zar),
enagenarse, arrobarse, extasiarse : itre
transports d 'admiration , se pdmer, s'ex-
Sorgu (R, S). (V. Sorgi.)
SORI : 1° (B-m), callosidad de la
mano, callosiU de la main. — 2° (BN,
L, R, S), licito : licile } permis. Sori zait,
me esta permitido, il m' est permis. Eta
Farisbuek, ikhusirik, erran zioten : Ho-
RRA, HIRE DIZIPULUEK EGITBN DIB SABA-
TIIOAN BGIN SORI EZTENA '. y loS FanSCOS ,
cuando lo vieron, le dijeron : Mira que
tus discipulos hacen lo que no es licito
hacer el sabado : les Pharisiens, voyant
cela, lui dirent : Vos disciples font une
chose qu'il n f est pas permis de f aire pen-
dant lesabbat. (Leiz. Matth. xu-2.) Zeren
uste beitO gaizak oro ehi eta sori zai-
tzola (S, Imit. 451-22), porque cree que
todas las cosas le son faciles y licitas,
parce qu'il croit que toutes les choses lui
sont faciles et permises. Etzare sori alga-
rreki ebkontzea, no os es licito casaros
juntos, il ne vous est pas permis de vous
marier ensemble. (Belap. I, p. 63.)
Soriegun (BN, L, R, S), dias en que
se puede comer came : yours gras, jours
pendant lesquels il est permis de manger
de la viande.
Sorjes (BN, L) : 4© (persona) desver-
gonzada, immoral, sin conciencia : (per-
sonne) de'vergonde'e, immorale, sans
conscience. — 2° (cosa) chocante, (chose)
choquante. Sorjesa baiRo sorjesago , de
mal en peor , de mal en pis.
Sorjeskeria, excentricidad , excentri-
ciU. (Duv. ms.)
Sorjeski, desver?onzadamente, sans
vergogne. (Duv. ms!)
Sorjestu, perder la verguenza, per d re
toute vergogne. (Duv. ms.)
Soritu (B-m), encallecerse (las manos),
se durillonner (les mains).
Sorka : 1° (L-ain-s), inclinarse los
bueyes sobre la lanza, se pencher sur le
timon (les bceufs). — 2° (L), empujan-
dose ; se dice tambicn dc personas : se
poussant ; se dit 6galemenl pour les per-
sonnes. Sorka hari ziren ikusi nahiz, se
empujaban queriendo ver (el especta-
culo), Us se poussaient pour voir (le spec-
tacle). (Larreg.) — 3© (BN-luh), bambo-
leo : chancellement , cabotage. Ezta sor-
karik karrosa huntan, en este coche no
hay bamboleo, cettc voiture n'a pas de
cahotage.
Sorkan (L-ain, ...), empujandose, se
poussant.
Sorkari (L-ain), buey 6 mulo que
tiene costumbre de echar al vecino la
carga , bceuf ou mulet qui a Vhabitude
de rejeter la charge sur son compagnon
d f attelage.
Sorkhatu (L), empujarse, oprimirse:
se pousser, se serrer. Batek bertzba sor-
KHATZEN DUTE, HURBlLAGOTIK IKUSTEKO
gizon mirbsgarri hura, se oprimen entre
si por ver de mas cerca a aquel hombre
admirable, on se serre pour voir de plus
pres et mieux admirer cet homme su-
blime. (Dasc. Atheka. 10-8.)
Sorkeri (B), crueldad, cruaute. \ Zb
GOGORTASUNA ! J ZE SORKERIA FaRISBOBNA !
: que dureza ! i qu6 crueldad la de los
Fariseos ! quelle dureU I quelle cruauU
que celle des Pharisiens I (Ast. Urt. I,
p. iv-17.)
Sorkl : lo (Be), rodete, bourrelet. —
2° (B-m), remienao tosco, piece grossiere
mise a un vitement. — 3° (B-a-g-tR),
trapo, arpillera : torchon, serpilliere.
Esku-sorki (B-g-t5) : pafio de manos,
toalla : essuie -mains. — 4° (B-mu-tS),
mantenimiento , alimento : nourriture,
aliment. Ogia sorki andia da, el pan es
gran alimento , le pain est un grand ali-
ment.
Sorki-morki (B-m), remiendos toscos
puestos muy descuidadamente , pieces
grossieres mises sans so in.
Sorki tu : 1° (B-m), remendar tosca-
mente : rapetasser, raccommoder grossie-
rement. — 2° (Be) , arremangar pantalo-
nes, mangas de chaqueta 6 camisa, 6
savas en la cintura : retrousser les pan-
talons, les manches de veston ou de che-
mise ou les jupes.
Sorkura (BN), naturaleza, nacimiento,
origen : nature, naissance, origine. Puta-
SEMEA , ON BADA , BBNTURAZ ', GAIZTO BADA ,
sorkuraz : el hijo de ramera, si es
bueno, (lo es) por casualidad ; si es malo,
por nacimiento : le fils de putain s'il est
bon, e'est par aventure; s'il est mauvais,
c f est par nature. (Oih. Prov. 399.)
Sorleku (AN-b), sorleku (S), lugar
de nacimiento, lieu de naissance.
Sormin : 1° (Be), dolor sordo, amorti-
guado : douleur sourde, engourdie. —
2* (AN?, B?, G?, ms-Zar, ms-Lond),
apoplejia, apoplexie.
Sormindu: 1° (B-a-ar-o-t3h entume-
cerse los dedos, s'engourdir (les doigts).
— 2°enfermarse de apoplejia, Itre frappe"
d'apoplexie. ( ms - Lond. )
Sor-motzo (G-et§), a la gallina ciega,
au colin-maillard.
Sornindu (G-iz). (V. Sormindu, io.)
SORO : 1° (G), campo, champ. Itzu-
LIKO DU RERB SOROAN EDO MASTIAN DUEN
GAUZARIK ONEN GUZTIA, KALTBAREN ARAURA :
restituira lo mejor que tuvierc en su
campo 6 vifla, segun la tasa del dano : il
donnera, en de'dommagement, le meilleur
de son champ et le meilleur de son ver-
ger. (Ur. Ex. xxn-5.) — 2° (AN-irun, L),
sorho (Lc, S), prado, prd. Nik diot
BERRtZ ETSALDE BAKHOTSeAN LURRBN ERDIAK
GUTIENETIK SORHO BEHAR DIRBLA , maS yO
digo que por lo menos la mitad de las
tierras de cada caserio se debe destinar
a prado, mais je dis qu'au moins la moi-
tU des tcrres de chaque ferme doit etre
convertie en pr6. (Duv. Labor. 59-24.) —
3« (AN-b), sorho (BNc), hierbin, la
segunda cosecha de hierba y sucesivas :
regain, les coupes successives d'herbe qui
pousse dans les pr6s apres qu'ils ont iU
fauchts. — 4° (AN-b), plazoleta, prado
en que se reunen los jovenes para bailar :
placette, prairie ou les jeunes gens
s'assemblent pour danser. Atsaldb guztia
soroan pasatu duk , toda la tarde has
pasado en la plazoleta , tu as passe* toute
la soirie sur la placette. — 5° fBN-s,
R-bid), reja del arado, soc de la cnarrue.
Soroburu (G-and), parte alta de un
campo costanero, par lie haute d'un
champ en pente.
Sorho-erregina (S, Alth.), ulmaria,
reina de los valles : marguerite , reine-
des-pris, « spirea ulmaria. » (Bot.)
Sorogoen (Gc,...), parte alta de un
campo costanero, partie haute d f un
champ en pente.
Sorokari (Gc), ganado enviciado a
entrar en los sembrados, bMail qui a
Vhabitude de vaguer dans les champs
ensemencSs.
Sorhomotz (AN-b, L-ain), hierbin,
segundo corte de hierba : regain, herbe
qui pousse apres la premiere coupe.
Sorhopil : 1° (BN, L), tierra cubierta
de c^sped, terre couverte de gazon. —
2° Soropil (AN-b), mont6n de hierbin,
meulon de regain.
SOROSI (B, arc), a tender, observar,
socorrer : 4couter, observer, secourir.
Tamal bukok tSiroari ta sorosi aen
opanari (sic) : ten lastima del pobi*e , y
a su necesidad atiende : ate pitie* du
pauvre, et secours sa n4cessil4. (Refra-
nes, 78.) Idi zarrari zbegiok alaunerik
sorosi, a buey viejo no le cates (sic)
majada , a vieux besuf ne jugez (sic) pas
V Ha hie. (Refranes, 452.)
SoroSko ( Sc ) , campo pequefio , petit
champ.
Sorotz (B-a-o-tS), indet. de sorotzi.
Sorotz dago, esta acechando, il guette.
Ara emen non dagoan gure ormearen
atzean, mentanetati adi, zulsaretati
sorotz : vedle que 61 mismo esta tras
nuestra pared, mirando por las venta-
nas, acechando por las celosias : le voici,
il est derriere notre mur f il regarde par
la fenUre, il guette par le treillis. (Ur.
Cant. ii-9.)
Sorotzi (B-a-o-t§), atender, vigilar,
acechar : tcouter, veiller, guelter. = No
se usa en la acepci6n de « socorrer ».
Ne s'emploie pas dans Vacccption de
<( secourir ». Var. de sorosi.
Sorraira (AN-b), sorrairo (AN-b),
nacimiento, modo ae nacer : naissance,
maniere de nattre.
Sorraldi : 4° (BN-s, R-uzt, S), parto,
tratandose de personas; camada, ha-
blando de animales : accouchement ou
enfanlement, lorsqu'il s'agit des per-
sonnes; mise bas ou parturition, en par-
lant des animaux. Sorraldi bbrekoak
dire : son del mismo parto , gemelos :
Us sont des mimes couches, jumeaux. —
2° (L?), tiempo, esta vida, mundo actual :
temps, cetle vie, monde actuel. Oraiko
SORRALDIAN EZTUT USTE BERRIZ IKHUS , nO
espero volver a verle en este mundo , je
ne pense plus le revoir de cette vie.
(Duv. ms.) — 3° (AN-b), nacimiento,
brote : naissance, pousse. Aurten lbn
SORRALDIKO ILARRAK BAlftO OBBAK DIRA
bigarren sorraldikoak, este afio las alu-
bias del segundo brote son mejores que
las del primero , celle annie les haricots
de seconde pousse sont meilleurs que ceux
de la premiere.
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SORRERA — SORTZE
229
Sorrera : 1 ° (B) , concepci6n, conception.
AzKENIK KLDU ZAN MaRIAREN SORRERA
garbiko eguna, por fin Weg6 el dia de la
in macula da concepci6n de Maria, enfin
le jour de VimmacuUe conception de
Marie arriva. (Ur. Maiatz. 78-14.) —
2° (B ?, G ?, ms-Zar), adormecimiento de
miembros y engourdissement des membres.
Sorreri : 4° (AN, BN-baig-s, R), sor-
dera, surdiU. Senalerik gaiztoena da
BERRIZ SORRERI EDO GORRERI ESPIRITUALA,
la peor senal es al contrario la sordera
espiritual , le pire signe est au contraire
la surdiU spirituelle. (Liz. 223-17.) —
2° (AN, B, G, ms-Lond, ms-Zar), apo-
plejia, apoplexie. — 2° (?, ms -Ot§),
calambre, crampe.
Sorreritu, enfermarse de apoplejia,
e*tre atleint d'apoplexie. (ms-Lond.)
Sorri-belhar (S, Alth.), ac6nito, aco-
nit. (Bot.)
Sorrikera ( ms - Lond ) , estafisagria ,
staphisaigre. (Bot.)
Sorropil (L), c<§sped, gazon. Eta
manaturik ostea jar zadien sorropilean,
y habiendo mandado a la gente que se
recostase sobre el heno, et apres avoir
fait asseoir cette multitude sur Vherbe.
(Duv. Matth. xiv-19.)
Sorrortz (R), primeros dientes del
nifto , dents de lait de Venfant. = De los
animales se dice bznbortz (BN, L). Pour
les animaux on dit bznbortz (BN, L).
Sor-senale (AN, BN, L, Sc), lunar,
envie ou grain de beau it. (?)
SorSka (BN-s, R), sordera ligera,
dureU d'oreille ou ttgere surdiU.
SORTA : 1° (AN, B-a-el-m-mond-o),
manojo, fajo, ramillete : poigne'e, fagot,
botte. BlLDU LENIK ZALKEA* EDO IRALKA ETA
LOTU DEZATBLA SORTAKA ERRETZEKO , que
recojan primero la cizafia y que la a ten
por manojos, qu'ils ramassent d'abord
Vivraie et qu'ils Vattachent par poignies.
(Liz. 71-21.) — 2o (AN, B, G, L), carga,
fardeau. \ Bai, zuentzat ere, lege-era-
KHASLEOK, ZORIGAJTZ ! ZEREN EZIN JASAI-
NEZKO SORTHAK emaiten BAITITUTZUE ber-
TZERBN BIZKARRERA, BTAZEBONBK ERH1 BATBZ
ere ezpaititutzue hunkitzen : | y ay de
vosotros , doctores de la ley ! que cargais
los hombres de cargas que no pueden
llevar, y vosotros ni aun con uno de
vuestros dedos tocais las cargas : et a
vous aussi, docteurs de la loi, malheurl
parce que vous chargez les hommes de
fardeaux difficiles k porter, et vous-
mimes vous n'y touchez pas d f un seul de
vos doigls. (Har. Luc. xi-46.) — 3° (BN,
G-t, R-uzt), grave, pesado : grave, lourd.
Gauza sorta da erretate, hura gabe
enintzate : cosa grave es la realeza , sin
ella no podria yo pasar : la royauU est
une chose pesante, n4anmoins je ne sau-
rais vivre sans elle. (Oih. Prov. 187.)
j A, sortatzarra! mugitu adi (G,...) : jah,
pesado en grado maximo ! muevete :
allonsl gros lourdaud, remue-toi. —
4° (G-and), (persona) desmemoriada :
(personne) distraite, sans mimoire. —
5° (L-s), gota de liquido, goulte de
liquide.
Sortalde (AN-b, B?, G?), oriente,
orient. = Es usual por lo m£nos entre
literatos. Ce mot est usiU,du moins,par
les litterateurs. Eta aterarik Kain Jau-
NAREN AURRBTIK BIZI IZAN ZAN IGESl LU-
RREAN EDENEN SORTALDEKO ALDAMENEAN I
y luego que sali6 Cain de la presencia
del Seflor, habito fugitivo en la tierra
hacia el lado oriental de Eden : puis
Cain s'e*loigna de devant Jehovah, et il
habita en fugitif la terre qui est vers
Vorient d'tiden. (Ur. Gen. iv-16.)
Sortarazi (AN-b) , hacer nacer, hacer
brotar : faire nattre, faire pousser.
Sortatu, sorthatu : 1<> (AN, B, BN,
G, L), cargar, charger. Gero itzulirik
ERIDEITBN D1TU BERRIZ LO DAUNTZALA ,
BZEN HAYEN BEGIAK SORTHATUAK ZIRADEN '.
y vino otra vez, y los hall6 dormidos,
porque estaban cargados los ojos de
ellos : Hant venu de nouveau, il les
trouva encore endormis, car leurs yeux
ttaient appesantis. (Leiz. Matth. xxvi-43.)
ETZUTEN EMATEN ASETASUNAREN AZTARN1K
BATBRE, BAIZIKAN ZEUDBN SORTATUAK LEN-
BIZIKOAREN ANTZEKO ARGALTASUN ETA ZIKI-
narekin : ninguna muestra dieron de
bartura, sino que estaban entorpecidas
con la flaqueza y rofla de antes : elles
ne parurent nullement rassasUes ; mats
elles demeuraient immobiles dans le m$me
Hat de de'pe'risse merit et de maigreur.
(Ur. Gen. xli-21.) Gure biuotza, hanits
PENTSAMBNTU - SUERTEZ , SORTHATORIK DA-
goena arhintuSe nahi beiki'ni* ke (S, Imit.
23-5), quisie>amos aligerar algun tanto
nuestro coraz6n de los mucbos pensa-
mientos que pesan sobre 61, nous vou-
drions alUger noire cceur des nombreuses
pensSes qui le surchargent. — 2° (BN-
Daz), encontrar, renconlrer. (??) Sortatu
ginen ELGARREKiN, nos eucontramos, nous
nous rencontrdmes.
Sorthaur (Sc), personas que han
nacido el mismo afio, personnes n£es la
m4me annie.
Sortazi ( L *?, Duv.' ms ) , semen , semi-
11a de la generacion : sperme, semence de
la generation , « semen nativitatis. »
Sortelegun (BN-besk), doce prime-
ros dias del afio, douze premiers jours
de Vann4e. = Los babitantes de Bes-
koitze, y todos los Vascos por lo gene-
ral, creian un tiempo que cada uno de
los dias de este periodo influia en el
tiempo de los doce meses correspondien-
tes. Si el tres de enero bacia buen
tiempo, el tercer mes, el de marzo, habia
de ser muy bueno ; si llovia el cinco de
enero, tenia que llover durante el mes de
mayo. Les habitants de Beskoitze (Bris-
cous), et ge'niralement tous les Basques,
croyaient autrefois que chacune des jour-
nfes de cette pe"riode in flu ait sur le temps
des douze mois correspondants. S'il fai~
sait beau le troisieme jour de Janvier, il
devait faire beau le troisieme mois, celui
de mars; s'il pleuvait le cinquieme jour,
il devait pleuvoir pendant le mois de
mai.
Sorterri (AN-b, BN-ald), sortherrl
(L),patria, pueblo de origen : palrie,
pays d' origine. Atzerri hautan alferrik
DOHAZI GURE SORTHBRRIRAKO AUHENAK , en
este pueblo extra no se pierden inutil-
mente nuestros suspiros por la patria,
nos soupirs vers la patrie s'exhalent en
vain sur ces rives e'lrangeres. (Duv. ms.)
Sorterro ( L ?, Har. ) , origen , linaje :
origine, Ugn4e.
SortetSe (AN-b-lez, BN, R, S), casa
natal, maison natale.
Sortu, sorthu : 1° (c), nacer, nailre.
BeRTZE BAT BERRIZ BRORI ZEN TOKI HARRI-
TSU BATETARA, NON EZPAITZUBN LUR HAINI-
TZIK, ETA LASTER SORTHU ZEN, ZEREN
BTZUEN LURRAK LODITASUNIK I y Otra
cay6 sobre pedregales, donde no tenia
mucba tierra : y naci6 luego , porque no
babia profundidad de tierra : d'autres
tomberent sur un sol pierreux, ou Us
n'avaient pas beau coup de terre; Us
leverent aussitdt, parce que la terre Hail
peu profonde. (Har. Marc, iv-5.) Libu-
RUT O HAU DA EMAZURTZA , AITA HILEZ GERO
sorthua : este libro es p6stumo , nacido
despu^s de muerto el padre : ce petit
livre est posthume, il est ne' apres la rnort
de son pere. (Ax. 3*-xrv-4.J — 2° (Be),
concebir, concevoir. (Sejn) batzuk gal-
DUTEN DIRA SORTUTA LASTER, Unas Criatu-
ras se pierden a luego de ser concebidas,
quelques creatures se perdent apres avoir
4U concues. (Mog. Baser. 20-21.) —
3° (AN, G), brotar, surgir : poussqr, sur-
gir. Auzora beti begira bizi danari, autsa
SOINEAN, GORPUTZEAN ERDOIA TA BURUAN
bazekiat zer sortzen zayon : al que vive
mirando siempre a la vecindad, le brota
polvo en el vestido, mugre en el cuerpo y
en la cabeza yo bien s6 lo que le brota :
a celui qui vit en regardant toujours le
voisinage, il vient de la poussiere sur le
vitement, de la crasse sur le corps, et je
sais bien ce qui lui pousse sur la tete.
(Ibaiz. l-29-3 a .) An bertan sortu zitzayon
ASTO BATEN MATRA1LEZUR BATEKIN , LE-
NENGO UKITUAN MILA FlLISTINDAR IL
zituen : con la quijada de un asno que
surgi6 alii mismo, mat6 de un golpe mil
Filisteos : avec la m&choire d'un sine (fui
se trouvait Ik, il tua d'un coup mille
Philistins. (Lard. Test. 158-35.) — 4° (Be,
G), adormecerse un miembro, s'engour-
dir (un membre). — 5° fB), entorpe-
cerse para alguna labor, aevenir gauche
pour faire un travail. — 6° (G, Itur.),
inventar, inventer. — 7° ( L ) , embotarse
los sentidos, s'6mousser (les sens). Sudu-
RRAK KIRATS HARTZAZ ZENBAIT DBNBORAZ
BETHEAK ERABILIZ GERO, SORTZEN ZARA '.
despu£s de habituar la nariz por algun
tiempo a aquel hedor, quedais embo-
tado : apr£s avoir habilui pendant quelque
temps le nez k cette odeur, vous ne la
percevez plus. (Ax. 3*-265-25.) — 8° (B),
comparecer, comparaitre. Premina baga-
RIK LAGUNARTEETAN SORTUTEN EZTANAGAITI,
por el que sin necesidad no comparece
entre gentes, pour celui qui sans nicessile'
ne parait pas dans le monde. ( Bart. II-
223-31.) — 9° (BN, Sal.), ensordecer,
ensordecerse : assourdir, s'assourdir.
Sortuen (BN-ezp), primogenito, atne.
IlEAK ERE BADIO TA NI NAIZ ENE ETSEKO
sortuena : como lo indica el pelo, yo
soy el primogenito de mi casa : comme
Vindique la chevelure, c'esl moi Vatn6 de
ma maison.
Sortuerri (BN-s, R), pueblo natal,
berceau ou village natal.
Sortzapen (BN, S), generaci6n, gene-
ration. SORTZAPBNETIK ITSU DA (S, Matth.
xi-16), es ciego de nacimiento, il est
aveugle de naissance.
Sortze (AN-b, L-ain), nacimiento,
origen : naissance, origine. Emozu zure
SEMEARI SORTZE BERRI BAT GURE AIUMETAN,
dad a vuestro Hijo un nuevo nacimiento
en nuestras almas, donnez k voire Fits
une naissance nouvelle dans nos ames.
( Jaur. Bihotz. 348.) Utzarazi zituen sor-
tzezko azturak, bizo abandonar los habi-
tos contraidos desde el nacimiento, il fit
abandonner des habitudes contractus de
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230
SORTZEPEN
SOTOPIL
naissance. (Hirib.) Sortzbz, por natura-
leza, par nature.
Sortzepen (S), nacimiento, naissance.
Var. de sortzapbn. Sortzepknez bdo iza-
tbz bardin, iguales por nacimiento 6 por
naturaleza, egaux par la naissance ou
par nature. (Belap. I, p. 98.)
SORU : 1° (B-ar-ot§), suelo, fondo :
sol, fond. — 2° (B-ar), piso del camino,
pave de la route. — 3° (B-ar?), piso de
una casa, Hage d'une maison. — 4° (B-a-
ar-m-o-ot§) , subsuelo de la tierra, sous-
sol de la terre. = Algunos dicen zoru.
Quelques-uns disent zoru.
Soruak-berako (B), fandango : fan-
dango, danse espagnote.
Sorzaln : 1° fAN?), tronco de paren-
tesco, vena principal? : souche de la
parents, veine principale*!. — 2° (BN,
arc) , partera , sage-femme. = Oihenart,
en su Vocabulario, expone la palabra
sorzain como suletina meridional y le da
la significaci6n de « naturaleza 6 espiritu
que preside el nacimiento de los nifios ».
Oihenart expose, dans son Vocabulaire,
le mot sorzain comme etant souletin me-
ridional et lui donne la signification de
« la nature ou Vesprit qui preside a la
naissance des enfants ». Kaizuz doi, ezi
BARA, SORZAINAK ESKUETARA , HURA EGI-
TEAN HARTUZ, J AKIN DU ZERTAN BARA : de
talle ajustado, inquieta, la partera al
tomarla entre las manos, cuando naci6,
supo a qu6 atenerse : que la sage-femme
sut bien en determiner les proportions ,
quand elle la recut dans ses mains , lors
de sa venue au monde. (Oih. 157-44.)
Sorzairu (R-bid), Var. de sorzaro.
Sorzairu ona ekun du , ha tenido buen
parto , elle a eu de bonnes couches.
Sorzario (BN-s), sorzaro (R-uzt, S),
nacimiento, naissance. Sorzaroz da gizon
kori utsi (R), ese hombre es ciego de
nacimiento, cet homme est aveugle de
naissance.
Sos : 4° (AN, BN, L, S), sueldo, moneda
que hoy vale cinco centimos : sou, nom
que Von donne encore a la piece de cinq
centimes. (??) Sosean (Lc, Sc), a gusto,
a Vaise. Bego haur hori bere soseajla, que
ese nino est6 a gusto, que cet enfant soil
a son aise. Sosa bezen ordoki (BN-haz) :
completamente llano, llano como un
sueldo : tout a fait plat, plat comme un
sou. — 2° (AN-b), dinero, en general :
argent, en general.
Sosdun (AN-b), rico, adinerado :
riche, p&cunieux.
Soska (AN, BN, L, S), sueldo a
sueldo, sou par sou. Soska biltzen dire
liberak , las pesetas se recogen a suel-
dos ( a perras chicas ) , les livres se
ramassent sou par sou. (Sal.)
Soslai ( L ? ) , de soslayo , de costado :
obliquement , de cdte. (D. lat. sub-latum.)
Zeren bguerdian gaindik behera artez,
eta arratsaldean saihetsetik soslai
emaiten baitu : porque si ( el sol ) da al
mediodia de arriba abajo, verticalmente,
y a la tarde de costado, de soslayo :
parce que si (le soleil) frappe a midi de
haut en bas, verticalement , et le soir de
cdte, lout a trac. (Ax. 3«-54-43.)
Sost (AN-arak, G-and,...), sostagiro
(G?, Humb. Milrid.) repentinamente :
soudain, tout a coup. Sost sartu zaigu
etSean, bat ere uste eztedala (G-and) :
se nos ha metidode repente en casa, sin
que tuviese yo la menor idea : il est
entre" soudainement chez nous, sans que
fen eusse la moindre idee.
Sosten (Sc), puntal, sosten : etai,
appui. (??)
Sostengatu (BN, Sal.), socorrer,
secourir.
Sostengu (BN, Sal.), socorro, secours.
(??)
SOSTOR : 1° (Be), chicuelo : moutard,
gamin. Sostor ori, ago geldi, bestela
IKUSIKO DOK ZER EGINGO DEUADAN (B-l) I
chicuelo , estate quieto ; si no , veras lo
que te hago : loi, gamin, reste tranquille;
sinon, tu verras ce que je te ferai. —
2° (L-ain), fuerte, fort. — 3° (Be), obs-
taculo, obstacle. — 4° (Be), mal bote que
da la pelota, faux bond de la balle ou
de la pelote. Sostor egin ezpaleust,
ORMA BIAK JO TA NEUREA ZAN TANTOA '. si
no hubiera dado mal bote (la pelota),
dandole dos paredes, el quince era mio :
si elle (la pelote) n'avait pas fait un faux
bond, en butlant contre deux murs , le
point etait pour moi.
Sostor egin (B), tropezar : broncher,
trebucher.
Sostor eragin (B), escandalizar, hacer
tropezar : scandaliser, faire trebucher.
SOSTRA (B-m), palillo que se mele
en tierra para marcar el pun to a que
ha sido lanzada la barra, baguette que
Von enfonce en terre pour marquer la
place ou la barre a ete lance"e. Sostra
ederrak egin : lanzar lejos la barra,
lit. : hacer hermosos palillos : lancer la
barre au loin, lit. : faire de belles
baguettes.
Sostraketa (Be), acto de coser de
cualquier manera, action de coudre a la
diable.
Sostraketan (Be), cosiendo torpe-
mente , cousant grossierement.
Sostrapo (B-m), matorral, brousse.
Sostreau (B-m), sella la r los puntos en
el juego de barra, marquer les points au
jeu de la barre.
SOSTROKO (B-tS), sostropo (B-a-o-
m, G-aya), cepa, parte del tronco de
cualquier arbol 6 planta que esta dentro
de tierra y unida a las raices : souche,
partie du tronc d'un arbre ou de toute
autre plante qui est sous terre et d f ou
partent les racines.
Sota (G?), gorro : toque, calotte.
Sotal (ms-Lond), estatice, statice.
(Bot.)
Sotelegun (BN-besk), Var. de sorte-
legun.
SOTIL : 4° ( B-a-g-i-mond-o-tS) , en lo
fisico, robusto, hermoso; en lo moral,
noble: au physique, robuste, beau;au
moral, noble. Ai ai ai, neure seintsu
SOTILA, AI Al AI ZU ZATOZ GURE BILA , ORDU
ONEAN ZATOZ, MAITE, TURRUNEN, TURRUNEN,
turrunen (B) : ay, ay, ay, mi infantito
hermoso, ay, ay, ay, vos venis a buscarme ;
venid, amado, en hora buena, turrunen,
turrunen, turrunen (canci6n popular de
Navidad ) : ah! ah ! ah ! mon bel en fan-
telet; ah ! ah ! ah I vous venez me chercher;
venez, aimd, a la bonne heure, turru-
nen, turrunen, turrunen (chanson popu-
laire de No&l). Zeuhe arpegi sotilean
Judas doilorraren aoti bake andian
artu zenduan guzurrezko mosu ta laztan
lotsagarriagaiti , por el falso 6sculo y
abrazo vergonzoso que de labios del vil
Judas recibisteis mansamente en vuestro
hermoso rostro, pour le faux baiser et
Vembrassement honteux que vous avez
recu doucement sur voire beau visage des
levres du vil Judas. (Aft. Esku-lib. 86-
48.) Zazpi urteko neskatilat§u batek
entzunik zein edbr ta sotila dan jesus ,
habiendo oido una muchachita de siete
a ft os cuan hermoso y gentil es Jesus,
une fillette de sept ans ayant entendu
dire combien Jesus est beau et gentil.
(Ur. Maialz. 436-4.) — 2° (AN-b-oy, B-a-
a-o-ot§, BN-s, G-and-ern-gab-iz-t-us, L-
ain, R), d6cil, manso, muy formal y cal-
moso : docile, doux, tres correct et Ires
calme. — 3° (BN-ald-baig-s, G, L, R),
reservado, astuto, discreto, circunspecto :
reserve*, astucieux } discret. circonspect.
Onetarako, suge pistirik sotilenaz ba-
liatu zan : para esto se valio de la ser-
pienle, de la mas astuta de las alimaftas :
pour ceci, il se servit du serpent, le
plus astucieux des animaux. (Lard.
Test. 8-7.) Elhestari sotiLa (BN),
uno que habla con discreci6n, individu
parlant avec discretion. — 4° (BN-s, R),
airoso, elegante; se dice del porte :
aise, elegant, en parlant du maintien.
\ Zer sotil duen korrek ebiltzba j (BN-
s), j qu£ porte tan airoso tiene ese ! quel
port aise il a! — 5° (L), ligero, hablando
del trabajo : Uger, en parlant du travail.
Lan sotila, trabajo ligero, travail Uger.
— 6° (S), persona pequefta, pcrsonne
petite. — 7° ( AN-arak-lez-oy , B-mu-t3),
triste, triste.
Sotiltasun : 4° (B, ms-Ot§), cortesia,
courloisie. — 2° (Be,...), robustez, no-
bleza : robustesse , noblesse. — 3° (c,...),
mansedumbre, docilidad: douceur, doci-
lite. — 4o (BN, G, L, R), discreci6n,
circunspecci6n : discretion, circonspec-
tion. — 5° (BN-s, R), elegancia en el
porte, aisance ou elegance dans Vatti-
tude. — 6° (AN,..., B-mu-tS), tristeza,
tristesse .
SOTO, sotho : 4° (BN, L, R), bodega,
despensa, s6tano : cave, depense, cellier.
SOTOAK ERE ARROTZEZ BETEAK DITUZTELA ,
que aun tienen llenos de huespedes los
s6tanos, que m4me les celliers sont rem-
plis d f hdtes. (J. Etcheb. 44-47.) Sotoan
nihor ez, en la bodega nadie, personne'
dans la cave. (Dasc. Atheka. 98-43.)
Behemozuete beleei : eztute hek egiten
ez hazilik, ez uztarik j eztute ez sotho-
rik, ez bihitegirik; halarik ere Jain-
koak hazten ditu '. mi rad los cuervos ,
que no siembran, ni siegan, ni tienen
despensa ni granero, y Dios los ali-
ment a : considerez les corbeaux : its ne
sement ni ne moissonnent; Us n y ont ni
cellier ni grenier, et Dieu les nourrit.
(Har. Luc. xn-24.) — 2° (AN-goiz, R-uztj,
corral, establo : cour, eiable. — 3° (AN,
G-and), portal, vestibulo : portail, vesti-
bule, entree. — 4° (B-g?-m), cierta
enfermedad de nabos, berzas y cereales,
consistente en unos granos : certaine
maladie des navets, des choux et des
cereales, qui consiste en quelques grains.
Gatsak artu daianean garia, belaun-
katuta jaus1 egiten da j gariari esaten
deutse soto (B-m) '. cuando el trigo esta
enfermo, se encorva y cae; al trigo Ha-
inan soto : quand le bie est malade, il se
cour be et tombe; on appelle le bie soto.
— 5° (B-ts),hoyo, petit trou pratique en
terre. Sotoan erein , sembrar en hoyos,
semer par petils trous.
Sotopil (R-uzt), pan subcinericio ,
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SOTORROIN — SUARRI
231
pain cuit sous la cendre. Var. de suto-
pil.
SOTORROIN (B-tS), melanc61ico,
triste : milancolique , triste.
Sotorroindu (B - 1§ ) , entristecerse ,
ponerse melanc61ico : s'attrister, devenir
milancolique.
Sotu : 1° (R-uzt), ablandarse y empe-
zar a perderse ( la carne ) , s'amollir et
commencer k se giter (la viande). —
2° (R), recocerseles a losnifiosel cuello,
sobaco , ingle : dimanger, en parlant du
cou , de I'aisselle ou de Vaine des en-
fant*. — 3° (BN?), Var. de soto (1°).
Sotzamar (B-d), despojos de lefia que
arrastra el agua : ipaves, debris de bois
que I'eau entratne.
Sotz-urkuilu (B-o), acial, tenacillasde
palo : morailles , sorle de tenailles en bois.
Sou (S), Var. de soru (1°). Solt izan
NAHI DA AMURIOA, ETA mCndO HUNTAKO
DESIRKUNTE OROTARIK hOrRUN , BELDURREZ
HARBN BARNETIKO SOUA (tLHUNT DAD1N (S,
Imit. 150-17) : el amor quiere ser libre y
alejado de todos los placeres de esle
mundo, no sea que se oscurezca el fondo
interior del alma : V amour veut itre libre
et digagi de toutes les affections mon-
daines, de peur qu'elles n'arritent les
affections intirieures.
Souaperako (B-oii), fandango: fan-
dango, danse espagnole. Var. de soruak
berako.
Soz : 1° (R-iz, S), mirando, regardant.
OlHANEALAKOAN ETSERAT SOZ ETA ETSERA-
koan oihaneala : al ir al bosque (van)
mirando A casa, y al volver A casa (vienenj
mirando al bosque (acertijo de los cuer-
nos de la cabra ) : en allant au bois Us
regardent vers la maison, et, en revenant
a la maison, Us regardent vers le bois
(devinette des comes de la chevre). —
2° (S), atento, attentif. Soz egon, estar
atento , itre attentif.
Sozketa (G-iz) , juego de muchachos
que consiste en meter en tierra, de golpe,
cada cual su palo, determinado numero
de veces, mientras otro va a buscar
el suyo : jeu d'enfants qui consiste a
enfoncer son bdton en terre un nombre
ditermini de fois, tandis qu'un autre va
chercher le sien.
SOZKO (B-a-g-mu-o-tS), constituci6n,
estructura del cuerpo, naturaleza : cons-
titution, structure du corps, nature.
Sozko onekoa (B-a-g-mu-o-t§), de buena
naturaleza 6 de buena constituci6n , de
bonne nature ou de bonne constitution.
SOZPAL (B-l-mu,...), astilla, copeau.
NOREAN, AREAN, ARITSA SOZPALEREAN ( B-
mu) : de donde, de alii, dela astilla (sale)
el arbol : d'ou, de Ik, du copeau (sort)
Varbre. = Es de los pocos ejemplos
que restan del uso del suGjo anticuado
-ban, -rean. Voilk un des rares exemples
qui subsistent de Vemploi de Vancien suf-
fice -ban, -rean.
-Sta (AN, B, G, L), sufijo diminutivo
que se usa con limitado numero de pala-
bras, suffixe diminutif usiti avec un
nombre limiti de mots. Gorrista (B),
rojizo, rougedtre. Orista (B), amarillento,
jaundtre. Zurista (B), blanquecino, blan-
chdlre. Bagasta (L), hay a pequefia, petit
nitre. Egista (G-and) : colinilla, pequefia
colina : collinelte, petite col line.
Sturlunkii (S), pena, peine. ISil adi,
MUTU ADI, ENITZAIK UABORO BEHATtJREN ,
ZUNBAT ERE HANK'S StCrL<JnkO EMA1TEN
beteitak : callate, enmudece, no te escu-
chare ya, por muchas que sean las penas
que me causes : tais-toi et ne parte plus;
je ne t'icouterai pas davantage, quelque
peine que lu me fasses. (Imit. 157-41.) =
Parece contraccion de ustOrlOnkO, estOr-
lunkO 6 esterlCnkO. (En la pag. 161-6
dice sterlunku.) Tal como transcribe el
autor esta palabra no puede ser vasca.
Ce mot semble itre une contraction de
CsturlunkC, esturlCnkO ou esterlunku.
(A la page 161-6, il dit sterlunku.) Tel
que Vauteur Va icrit, ce mot ne peut it re
basque.
SU, sii : 1° (c), fuego, feu. Sua ta ura
belaunaz BETiK (B-g) : el fuego y el agua,
de rodillas abajo : le feu et Veau k partir
du genou jusqu'en bas. = Hoy se dice
mas belaunaz beera. De nos jours on dit
plutot belaunaz beera. Su bako et§ea,
gorputz odol bagea : casa sin fuego,
cuerpo sin sangre : maison sans feu, corps
sans sang. (Refranes, 238.) EtSeak su
DUBNBAN, DENAK BERO (AN-b) '. CUando la
casa arde, todos se calientan; es decir,
el hombre es segun las circunstancias :
lorsque la maison brule, tout le monde
se richauffe; c'est-k-dire, Vhomme dipend
des cir Constances. Lasto-su, laster-su :
fuego de paja, fuego efimero : feu de
paille, feu tiger. (Oih. Prov. 298.)
EZTA SUIK KHE GABERIK , EZ KHEIK SU
gaberik (S) : no hay fuego sin humo,
ni humo sin fuego : il n*y a pas de feu
sans fumie, ni de fumie sans feu. —
— 2° (c), afan, entusiasmo : ardeur,
enthousiasrne. Gizon orrek su guti du
laneko ( AN - b ) , ese hombre tiene poco
afan para el trabajo, cet homme a peu
d 1 ardeur pour le travail. Jo ta su dabil,
HERE MASTI-ARAZUORI BURUAN DABELA ( B-
mu) : anda con mucho entusiasmo (lit. :
pegar y fuego), revolviendo la idea de
ese su negocio de viflas : il midile avec
beaucoup d' enthousiasrne (lit. : frapper
el feu ) Vidie de celle affaire de vignobies.
Su ETA KHAR LANARI LOTHU DA, Se ha
puesto a trabajar con ardor, il s'est mis
au travail avec la plus grande chaleur.
(DUV. mS.) Su GEH1AGO ZAKARREN HARME-
tako LiBURUETAKO baino (L), mas afan
mostraba por las armas que por los
libros, il montrait plus d'ardeur pour
les amies que pour les litres. — 3° (c),
c61era , colere. ZoritSarrean aitatu deu-
tsazu goizean bere auzi-zera; suae
artuta dabil arrezkero (B-l) i en mala
hora le ha mencionado usted su asunto
del pleito posteriormente ; anda encole-
rizado : par malheur vous lui avez parli
de son affaire de litige;il ne dico lire pas
depuis lors. = Muchos, sin duda por
influencia extrafta, le dan a la palabra su
la acepci6n de « batalla » , que dan los
Espafloles y Franceses a su « fuego » y
feu respectivamente. Un grand nombre
pritent au mot su, sans doute par in-
fluence itrangire, le sens de « bataille »,
que les Espagnols et les Francais donnent
respectivement k leur fuego et « feu ».
Inkermango suan, en la batalla de Inker-
man, k la bataille d'Inkerman. (Hirib.)
— 4° (AN, B), foguera, familia : foyer,
famille. Su bakotSak peseta bat urtban
emoten dau konjuroetarako (B-i), cada
foguera da una peseta por ano para los
conjuros, chaque foyer donne annuelle-
lement un franc pour les binidictions des
champs. — 5° (AN, B-b-l-mu), aleta dor-
sal de los peces, nageoire dorsale despois-
sons. Perloi, salbario ta mielgak bestb
arrainai ines eragiten deutse buren
espi edo suakaz (B-b) : los perlones, los
traquinos y las mielgas hacen huir a
otros peces con sus estiletes 6 aletas
dorsales : les perlons, les vives et les chats
de mer font fuir les autres poissons avec
leurs piquanls ou nageoire dorsale. —
6° (AN-b, B-m, BN-ald-am-s, Lc, R,
Sc), granillos que produce el calor en la
piel, ichauboulures que la chaleur fait
lever sur la peau. — 7° Su (R-bid),
yerno, gendre.
Suaga (B-o), estaca al rededor de la
cual se forma la pira de lefta destinada
a carb6n, piquet autour duquel on forme
la meule de bois destinie k faire du char-
bon.
Suaingila (L), lagartija : lizard gris,
lizard des murailles. Var. de suangiLa.
Suhalaxna : 1° (L), Hamarada de
fuego, flamme de feu. (?) Suhalamen
istoek, flechas ( resplandores ) de llamas
de fuego, langues (resplendissements) des
flammes de feu. (Ax. 3«-425-5.) (V. Isto.)
— 2° (S), gente bullanguera y penden-
ciera, foule criarde et querelleuse.
Suaxnu (AN, Lacoiz.), yema que en-
cierra el g^rmen de la flor, bouton qui
renferme le germe de la fleur.
Suhandora (S), cornejo, cornouiller.
(Bot.)
Suangila (AN-lez-oy, B-mu, G-ber-
don-t), lagartija, lizard gris des mu-
railles.
Suar (R), luciernaga, lit. : gusano de
fuSgo : lampyre, ver luisant, lit. : ver de
feu.
Suhar : 1° (AN, BN, L, R), bravo,
fogoso : brave, fougueux. Itsas-hegietan
sortzen dira marinel suharrak, en las
riberas del mar nacen los bravos marinos,
les rivages de la mer engendrent les braves
marins. (Dasc. Atheka. 5-10.) — 2° (BN-
ald ) , coladero , barril en que se hace la
colada : cuvier, baquet servant k faire
la lessive. — 3° (BN-baig), cualquiera
barrica pequefia : n'importe quelle petite
barrique, tonnelet. — 4» (BN?), olmo,
ormeau. (Bot.) Ezta zer eska gari suha-
rrari, no hay que pedir trigo al olmo,
on n'a que faire de demander du froment
k Vormeau. (Oih. Prov. 694.)
Suhar : 1° (S), inflamaci6n, inflamma-
tion. — 2° (S), pus muy liquido, pustris
liquide. — 3° (S-lar), olmo, ormeau.
(Bot.) Var. de suhar (4°).
Suhar -belhar (S, Alth.), Valeriana,
valiriane. (Bot.)
Suargi (AN-b, G-and, Re), lumbre,
lueur du feu.
Suarka(B-m?),hornillodeuna cocina,
foumeau de cuisine.
Suaro (B-lein-ofl) : 1° hermandad con-
tra incendios, assurance contre Fincen-
die. (V. Aro, 9°.) — 2° cuota que se
paga en la hermandad, cotisalion ou
prime que Von paye k Vassurance.
Suarotz(L, Araq.), suharotz (S. P.),
herrero, forgeron. (V. Arotz.)
Suarri (AN-b-lez, Be, BN, Gc, L, R-
uzt, S), suharri (S), suharri (S) :
lo pedernal : silex, pierre k briquet. —
2° (AN-b, B-m), piedra que se pone en
el fog6n, arrimada en la pared; 11a-
manse tambi^n asi las placas modernas
de hierro : pierre que Von place dans le
foyer, contre le mur; on appelle igale-
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232
SUHARRIKI — SUDU
ment ainsi les modernes plaques de fer
qui les remplacent.
Suharriki (L), cuarzo, silex ou quartz.
SUHARRIKIA DA HARRI SURI BAT SUA BADAU-
kana, el cuarzo es una piedra blanca
que tiene siempre fuego {sic), le silex est
une pierre blanche qui a toujours du feu
(sic). (Duv. Labor. 15-10.)
Stiharrosto (S, Alth.), heliotropo de
invierno, heliotrope d'hiver. (Bot.)
Suhartasun (AN, L),caracter ardiente,
caractere ardent.
Su hartu : 1° (L), enconarse una
herida, s f irriter (une blessure). —
2° Suhartii (S)-, inflamarse, s'enflam-
mer.
Suate (B, m«-Zar), cocina, cuisine.
Suats : 1° (G-and), Var. de subarats.
— 2° Suhats ( BN-ald-baig, L-ain, S),
tenazas, tenailles. Eta harbn zerbitzuko
EGINEN DITUZU UNTZIAK HAUTSEN ALT§A-
TZEKO ETA TRUKESAK ETA SUHATSAK ETA
SU-UNTZIAK ; TRESNA UORIEK ORO EGINEN
dituzu kobrbz: y haras tambi£n para su
servicio unas calderas para recoger las
cenizas y tenazas y arrejaques y bra-
seros; todas estas vasijas las fabricaras
de cobre : tu feras pour Vautel des vases
pour recueillir les cendres, des tenailles,
des pincettes et des brasiers; tu feras
d'airain tous ces ustensiles. (Duv. Ex.
XXVII -3.) ESTALIKO BAITUTE GANDERAILUA
BERE KRISELU, SUHATS , MUKETA ETA OLIO-
ontzi guziekin : cubriran el candelero
con sus candilejas y tenazas y despabila-
deras y todas las vasijas del aceite : Us
couvriront le chandelier avec les lampes
et les mouchettes et les ciseaux, et tdus
les vases d'huile qui sont necessaires pour
preparer les lampes. (Duv. Num. iv-9.)
Suatsu (B-a-d-o) , acial , tenacillas de
madera : morailles, tenailles en bois.
Suatz (AN-lez), herrero, forgeron.
Var. de suarotz.
Su atze , fuego extraflo , feu stranger.
HlL IZAN ZIREN BADA HAURRIK GABE NaDAB
eta abiu , su atzea jaunarbn aitzinean
eskaintzen zutelarik Sinaiko mortuan :
murieron pues sin hijos Nadab y Abiu,
ofreciendo, en el desierto de Sinai de-
lante del Sefior, fuego extraflo : Nadab
et Abiu moururent devant Jehovah, lors-
qu'ils apporterent devant Jehovah du feu
ilranger, dans le desert du Sinai. (Duv.
Num. ni-4.)
Suazi (BN-s, L, S), rescoldo, brasa
menuda resguardada por la ceniza :
cendre chaude, menue braise recouverte
de cendre.
SUBAIO (B-mu), de sobra, en sus.
Subaio dauke, lo tienen de sobra, Us
Vont en plus.
Subarastu (AN-lez, G), majar, ablan-
dar el lino : broyer, amollir le lin.
SUBARATS (AN-lez, G), leno con
2ue se ablanda el lino : ecouche, lame de
ois avec laquelle on amollit le lin.
Subaspako (G-and) , residuos de lino
que se emplean para encender el fuego,
risidus de lin ou chenevottes qu'on em-
ploie pour allumer le feu.
Subastu (G-bur-et§), cardar el lino,
carder le lin.
Subats : 1° (G-and-bid-bur-etsI , Var.
de subarats. — 2° fAN-oy, G-don), mon-
t6n de helecho, tas de fougkre.
SUBATZ (G-aya), palo que sirve de
eje a los montones de paja, perche qui
sert d'axe aux meules de paille.
Subazter (AN-b, BN-s, G, R), hogar,
lado junto al fuego : foyer ou dtre,
endroit qui avoisine le feu.
Sube (AN, B-l-ub, BN-ald, G-iz), cule-
bra, couleuvre. Var. de sugb. Subean
umea, subbkumba (G-and) : cria de la
culebra, culebrilla : petit de la couleuvre,
couleuvrette.
Sube-baratSuri (G), ajo silvestre, ail
sauvage. (Bot.)
Sube-bilbora (B-l), sube-bipera (BN-
ezp, L), vibora, vip&re. (??) Var. de suge-
bilbora.
Sube gorri (AN-b), vibora, vipdre.
Subeilar (G-and), arvejana, vesceron.
(Bot.)
Subeitsu (AN-b-lez, BN-ald), culebra
pequefia negra e* inofensiva, vulgarmente
llama da « ciega » : orvet, petit reptile
noir et inoffensif. En AN-b se conocen
dos clases de ciegas : sube beltz, que
tiene planchas negras ; papo-§uri, llamado
asi por su collar, bianco. On connaU, en
AN-b, deux esp&ces d'orvets : sube-beltz,
qui a deux plaques noires ; papo-Suri,
ainsi de'signe' a cause de son collier
blanc.
Subekandela (L-ain), sube-mandil
(AN-b), lagartija, ttzard des murailles.
Subemats (AN-b), Var. de sugamats.
Suber(AN), soberbio, orgueilleux. (??)
Ez nayela, Jesus, ni pobre ta suber izan :
que no sea yo, Jesus, pobre y soberbio:
que je ne sois pas, Jesus, pauvre et or-
gueilleux. (Liz. Coplac. 237-2.)
Subera ' ( G - and ) , aficionado a estar
junto al fuego, afjfectionni au coin du
feu.
Suberatsu (B-a-d), acial, tenacillas de
palo que se emplean para desgranar cas-
tafias : morailles, tenailles en bois em-
ployees pour egrener les chdtaignes.
Subermadura (?) : 1° enardecimiento,
echauffement de V esprit. — 2° calor de
la discusi6n, feu ou chaleur de la dis-
pute. — 3° ardor de la sedici6n, feu de
la sedition. (Duv. ms.)
Subermaldi (?) : 1° sedicidn, sedition.
— 2° disputa acalorada, dispute ardente.
(Duv. ms.)
Subermarazi (?|, encender los ani-
mos : enflammer, ecnauffer les esprits.
Subermari (?, Duv. ms), sedicioso,
seditieux.
Subermatu (?) : 1° estimular, stimu-
ler. Ezen LOTSATU ninduten haren sumin-
DURAK ETA HASARREAK , ZEINAK ZUEN KON-
TRA SUBER&f ATURIK , SAHUTU NAHi BAITZIN-
tuzten : porque temi su indignaci6n e
ira, de la que estimulado contra voso-
tros , quiso acabaros : car fetais effraye
en voyant la colere et la fureur dont
Jehovah etait anime contre vous, jusqu'a
vouloir vous detruire. (Duv. Deut. ix-19.)
— 2° conmover, alborotar : emouvoir,
soulever. Bainan hefUek muthiritzenago
ZIREN, ZIOTELARIK : SlJBERMATZEN DU POPU-
LUA, IRAKHASTEN HARIZ JuDEA GUZIA GAINDI,
Galilbatik hasirik eta hunaraino : mas
ellos insistian diciendo : Tiene albora-
tado el pueblo con la doctrina, que
esparce por toda la Judea , comenzando
desde \a Galilea : maw, redoublant leurs
instances, Us dirent: Ilsouleve le peuple,
repandanl sa doctrine dans toute laJudee,
depuis la Galilee, ou il a commence, jus-
qu'ici. (Duv. Luc. xxni-5.)
Suberosa (S, Alth.), ojaranzo, charme.
(Bot.)
Suberri : 1° (S?, Archu, L6cl.), fuego
de alegria , feu de joie. — 2° ( BN , L ) ,
fuego nuevo de sabado santo, feu nou-
veau du samedi saint.
Subesta (S, arc,...), chaleco, gilet.
(D. v. fr. soubreveste.)
Subet (?, Araq.), entredicho : interdic-
tion, censure.
SUBIL: 1<> (Be, Gc), tronco junto al
fuego, btiche. — • 2° (B, ...), rodillo (de
lenceria) : ensouple el ensoupleau, cy-
lindres du metier a tisser. Au da goisu-
bila ; beragoko au, beesubiLa : este es el
rodillo superior; este de mas abajo, el
rodillo inferior: void V ensoupleau (rou-
leau superieur); le cylindre qui se trouve
en bas est Vensouple (rouleau inferieur).
(Per.Ab. 140-9.) — 3° (B-l, ...), cuerda
larga del aparejo de besugo, vulg.
madre, tongue corde de la ligne a picher
le rousseau. — 4° (B-m), silla de madera,
chaise en bois. — o° ( B-ub ) , poyo, sorte
de billot qui sert de siege a la campagne.
— 6° (B), piezas de madera que se ponen
al arado para fijar en ellas las puas, tra-
verses de bois que Von adapte a la char-
rue pour y fixer les pointes.
Subil - aizkora (B-g), hacha grande,
grande cog nee.
Subilar (G-and), guisante silvestre,
pois sauvage. (Contr. de subb-ilar.)
Subilarri (B-ber), piedra del fog6n,
pierre de V&lre.
Subil-oste (B-i-l-m), lefiera de cocina,
rinc6n en que se amontona lefia : bficher
dans la cuisine, coin dans lequel on en-
tasse le bois.
Subizgu (R), hogar, foguera, familia :
feu, foyer, famille.
Suburdin (AN-b),Buburdina (B-ang-
ofi-t§, ..., L, d'Urt. Gram. 26), morillo,
caballete de hierro que sostiene la lefia
en el hogar : chenit ou landier, pikce de
fer placee par paire dans la chemin4e et
servant a supporter le bois.
Suburduntzi (B-mu), libelula, insecto
neur6ptero, notable por su hermoso
color azul, la fuerza de sus alas y la
rapidez de su vuelo; vulg. caballito del
diablo, lit. : asador de fuego : libellule,
insecte orthoptere, remarquable par sa
belle couleur bleue, la force de ses ailes
et la rapidite de son vol; vulg. demoi-
selle, lit. : broche de feu.
Su-burni (G), su-burrifia (B-a-o),
morillos de hierro sobre los cuales se
coloca en el hogar la lefla : chenits ou
landiers de fer, sur lesquels on place le
bois dans I'&lre.
Suburruntzi (B-a), Var. de subur-
duntzi.
Suburu (B, G), chimenea, parte supe-
rior del fogdn: cheminee, manteau de la
cheminee, partie superieure de V&tre.
Sttdakiim ( Sc ) , bozal que se pone a
terneros para destetarlos, museliere que
Von met aux veaux pour les empScher de
teter.
Suderi (BN, Sal.), muermo, enferme-
dad virulenta y contagiosa de las caba-
llerias , caracterizada principalmente por
ulceraci6n y flujo de la mucosa nasal :
morve, maladie infectieuse propre aux
e<juides, caracterisee par une inflamma-
tion suppurante des fosses nasales et un
ecoulement de mucosites.
SUDU : 1° tercio, tiers. (S. P.) Besa-
sudu, tercio de un codo, tiers d'une cou-
dee. — 2° medida de distancia ; segun
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SUDUMINTZ — SUGAUTABURU
233
algunos, dos tercios de legua : mesure de
distance; selon d'aucuns, elle contient
deux tier* de lieue. (Oih. ms.) — 3° inte-
rns, intirit. (Oih. ms.) Hain sudu handiz
doakun gkro , puesto que nos es de tan
gran interes, puisqu'il nous est d'un si
grand intirit.
Sudumintz (B-g). (V. Sudurmlntz.)
SUDUR (AN, BN, G, L, R, S) , nariz,
nez. Balitz itsua, errena, sudur t§iki,
andi bdo okerhekoa : si fuere ciego , si
coio, si de nariz chica 6 grande, 6 tor-
cida : s'il est aveugle, s'il est boiteux, ou
s'il a le nez trop petit ou trop grand ou
de tr avers. (Ur. Lev. xxi-18.) Aotik sudu-
RRBRAlSOKO ASTIRIK GARB GAUZAK BGIN (L-
get) : hacer las cosas precipitadamente ,
lit. : sin tiempo (para llevar la mano) de
la boca a la nariz : faire les choses prici-
pitamment, lit. : (sans avoir le) temps '(de
porter la main) de la bouche au nez.
SUDURRAZ LURRARI ERORI DUK (S), ha
caido boca abajo ( nariz a tierra ) , il est
lombi sur le nez. On da oian sartba ta
IZERDIZ SUDURRBTAKO BSTURA BGOS-ARAZ-
tba ( R - uzt ) , es bueno meterse en cama
y hacer cocer a fuerza de sudor el cons-
tipado, il est bon de se mettre au lit et
de faire mfirir le rhume a force de suer.
YlRB SUDURRAREN DAKADAK (R), IRE SUDU-
rrarbn daukiat ( BN-s ) : no te lo quiero
dar, lit.: lo tengo para tu nariz: je ne
veux pas te le donner, lit. : je Uai pour
ton nez. Aotik sudurrera eztuk sendi
kori (R), no se le siente a ese de la boca
a la nariz, on ne le sent pas de la bouche
au nez. Sudurrera eman (L), echar en
cara : jeter au nez, reprocher quelque
chose.
Sudur-aize (AN-b), resoplido de la
nariz, signo de c61era : soufflement du
nez, signe de colere.
Sudur-aiztur (L-ain), sudur-akulu
(L-ain), sudur-akulu (S-gar), quevedos,
lit. : tijeras y aguij6n de la nariz : lor-
gnons, lit. : ciseaux et aiguillade du
nez.
Sudur -apal (Sc), chato : nez ipati,
camus.
Sudur-arro (AN-b, G-and), de nariz
remangada : nez retrousse 4 , en trompette.
Sudur-bizkar (AN-b, BN-s, R), parte
superior de la nariz, partie supirieure ou
naissance du nez.
Sudur-egal (L), sudur-ezpal (S),
fosas nasales, narines ou fosses nasales.
Sudur-elaka (AN-b), romo, chato :
nez camard, nez icrasi. f
Sudur-gain ^AN, Gc) , parte superior
de la nariz, partie supirieure ou naissance
du nez.
Sudur -it&la (AN-lez), romadizo,
coryza.
Sudur-kaiku (BN-s), de nariz agui-
lefia, nez aquilin.
Sudurkari (AN-b), gangoso, nasil-
lard.
Sudor konkor (BN, R, S), nariz agui-
lena, nez aquilin. = Estas mismas pala-
bras unidas por un gui6n, y formando
por lo mismo un compuesto, significan
cc parte superior de la nariz ». Ces deux
mots riunis par un trait d'union, et for-
mant ainsi un nom compose" , signifient
« partie supirieure ou naissance du nez ».
Sudor -luze (AN-b), narig6n, long
nez.
Sudur mako (BN-ald, G-and), sudur
makur (R-uzt), nariz aguilefia, nez aqui-
T. II.
Un. = Unidas estas palabras por un
gui6n significan « (persona) de nariz agui-
lena ». Unispar un trait d'union, ces mots
signifient « (personne) a nez aquilin ».
Sudurmlntz (BN-ald, G-and-etS),
ternilla de la nariz que divide las fosas
nasales, cartilage qui stpare les na-
rines.
Sudur -mintzo (AN-b, BN, L, R, S),
gangoso, nasillard.
Sudur-mizpira (AN-b-lez-oy),cartilago
de la nariz, cartilage du nez. Arzak aratze
ori sudur-mizpiratik, agarrale del carti-
lago de la nariz a ese ternero, empoignez
ce veau par le cartilage du nez.
Sudur - motfl ( Duv. ) , sudur - motz
(AN-b, BN-ald-gar, L), sudur-murritz
(Duv.), chato, camard.
Sudurpil (J. Etcheb., S. P.), sudur-
pintz ( G) , sudurphintz ( L ) , cartilago
de la nariz, cartilage du nez.
Sudurreko : 1° (AN-b), golpe en la
nariz, coups sur le nez. — 2° (c, ...), cosa
nasal, nasal.
Sudur-saihets (BN-am), fosas nasa-
les, narines.
Sudar-Suztu ( AN-b ) , Var. de sudur-
u5tu.
Sudurtalo, chato : camard, camus.
(Darth. Manuel, p. 38.)
Sudur-uStu: lo (R-bid), colera, lit. :
silbido de narices : colere, lit. : sifflement
des narines. \ Zer sudur-uStu dama gizon
karek ! { qu6 c61era lleva aquel hombre !
quelle colere a cet homme I — 2° Sudur-
huStu (BN), ronquido de narices : rend-
clement, ronflement des narines.
Sudur- zabal (AN-b, BN-am-s), chato,
de nariz aplastada : camard, nez aplati.
Sudurzain (L-ain, R), cartilago, mem-
brana entre las fosas nasales : cartilage
du nez, membrane qui sipare les deux
narines.
Sudur-zUo (AN, BN, L, R, S), fosas
nasales, narines.
Suelo (Be, Gc), techo, toit. = Parece
que viene del espanol « suelo », aunque
no tiene exactamente la misma significa-
ci6n. Sub no forma diptongo. II paratt
que ce mot vient de Vespagnol suelo, bien
qu'il n'ait pas pricisiment la mime signi-
fication. Sub ne forme pas diphtongue.
Su emon (Be, R-uzt), incitar, enarde-
cer : inciter, exciter.
Suhendil, lagartija, lizard des mu-
r allies. (S. P.)
Suerbu (AN-lez), colenco, irascible.
(?)
Sueri: 4° (R-uzt), fiebrecilla de poca
importancia que ordinariamente ataca a
los ninos , fievre ligire de peu d f impor-
tance qui ordinairement attaque les en-
fants. — 2« (BN-s), granillos que pro-
duce el calor en la piel, ichauboulures
que la chaleur fait lever sur la peau.
Suete (B, ...), cocina, cuisine. Zazpi-
subtb (B-mu) : capigorron , lit. : de siete
cocinas : icornifleur, lit. : de sept cui-
sines.
Suetearri (B-tS), piedra del fog6n,
pier re du fouer.
Suetse (B-zig), suetfle (B-o, G-and,
L-ain), agujero central de la pira de
lefla destinada a carbonizar, ivent ou
ouvreau pratique" au centre de la meule
de char bon.
Saga (G), culebra , couleuvre. Var. de
SUGE. ESKUKO ZOTZA SUGA RIURTU ZUEN , el
palo de la mano lo convirti6 en serpicnte,
#
le biton qu'il avail a la main fut change"
en serpent. (Lard. Test. 77- i.)
Sugai (AN, BN, G, L), combustible,
combustible. Nbre irakurlb euskaldun
PRESTUAI ADIERAZO NAI IZAN DIOTET, ... SUGAI
oen bali o a NORAiflo iGOTZEN dan : he que-
rido manifestar a mis nobles lectores
vascos, ... hasta ddnde sube el importe
de estos combustibles ifaivoulu dimon-
trer a mes nobles lecleurs basques, ...
jusqu'ou va Vimportance de ces combus-
tibles. (Izt. Cond. 131-8.)
Sugal (R-bid), por fogueras, por
casas : par foyer, par maison. Var. de
SUKAL (1°). SUGAL BGOTSl DEIKUBI BRRE-
partoa (R-bid), nos han echado por
fogueras la contribuci6n , Us nous ont
re"parti la contribution par foyers.
Sugalinda (G, An. ma), sugalindara
(B-orm), lagartija, lizard. Var. de suge-
LINDARA.
Sugamats (B-ofl, G-eab), planta que
tiene una espiga llena de granos rojos;
sus hojas son buenas para curar divie-
sos; los jabalies comen sus granos :
plante qui produit un ipi rempli de
graines rouges, et dont les feuilles cons-
tituent un excellent remede pour les
furoncles ; les sangliers mangent ses
grains.
Sugan : 1° (B-ar), campana de la chi-
menea, manteau ou hotte de la cheminie.
— 2° (B-ofl), coladero, barril de la colada :
cuvier, tonneau servant a faire la lessive.
Sugandela (BN-haz-s), sugandila
(AN, G-et§), sugandola (BN-ist), lagar-
tija, petit Uzard des murailles.
'Sugar: 1° (AN-b, Be), llamas de
fuego, incendio : flammes de feu, incen-
die. — 2° (AN, Araq.), fiero, sauvage. —
3° (B-ang-eib-ofl), fiebre, fiivre. —
4° ardiente, impaciente : ardent, impa-
tient. (Lecl.)
Sugarastau ( B-a-bas-g-i-m-mu-o ) ,
chamuscar, flamber (une volaille). Ondo
SUGARASTAU BARIK LAPIKOAN SARTURIKO
oiLoa eneuke jan gura , no quisiera yo
comer una gallina metida en el puchero
sin haberla chamuscado bien, je ne vou-
draispas manger d'une poule mise au pot
sans t 'avoir au prialable bien flambie.
Sugarotz (AN-lez), carpintero, menui-
sier.
Sugarrasta (G ?), serpiente, serpent.
MlAZKATUKO DUTE LURRA SUGARRASTAK
BEZELA ETA LURREKO ARRASTAKARIAK BBZELA
arrituko dirade : el polvo lamerdn como
las serpientes, como los reptiles de la
tierra se estremeceran : elles lecheront la
poussiire comme les serpents, elles seront
troublies comme les reptiles de la lerre.
(Ur. Mich, vn-17.)
Sugarrastu (G-zeg), chamuscar, flam-
ber. Var. de sugarastau.
Sugarri: 1° (B-a), combustible, com-
bustible. — 2° (B), incentivo, aliciente :
excitant, allichement. Aragiaren suga-
rria : incentivo de la came, de la lasci-
via : V allechement de la chair, de la las-
civeti. (Olg. 118-14.)
Sugartaburu (B-ts). (V. Sugamats.)
ISurriondokoa deritSon landarearen
burua da sugartaburua \ artaburua balno
bere gorriagoa da bera (b-ts) : sugarta-
BURU es la espiga de una planta llamada
inurriondoko ; es ell a aun m^is roja que
la espiga de maiz : sugartaburu est Vipi
d'une plante appelie inurriondoko ; il est
encore plus rouge que Vipi de mats.
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234
SUGASTU — SUKAI
Sugastu (G, ...), golpear el lino para
purificarlo, batlre le Un pour le net-
toyer.
Sugate (B, Micol.), hogar, fog6n :
foyer, dtre. Var. de suate, suete. Gurb
ETSEA SUAE ARTU DAU SUGATETIK , IlUestra
casa ha ardido (empezando) del fog6n,
notre maison a brtiU [en commencant)
par le foyer. (ms-Zab. Ipuifl. xix.)
Sugats : 1° (G-and-zeg), leno con que
se golpea el lino : e'couche, lame de bois
employee pour battre le lin. — 2° (G-ber),
monton de heno, meule de foin.
Sugatze (G-aya-us), parte trasera del
fog6n : arriere- foyer , parlie posltrieure
de Vdtre. Sugatzeko arria (G-aya-us),
piedra del fog6n, pierre du foyer.
SUGE (c,...), culebra, couleuvre.
SUGBA IL.AGATI, SUGAKUMKAK BIZI ( Gc , ...,
L. de Is.) : aunque muera la culebra,
viven las culebritas : bien que la cou-
leuvre meurt, les couleuvreaux vivent.
Suge kirimilatua, culebra enroscada,
couleuvre enrouUe. (Conf. 133-16.)
Suge-bedar ( B-m-mond-t§, BN-ald ) ,
cierta planta que tiene granos como el
maiz ; sirve su hoja para curar diviesos ,
su zumo para cortaduras; sus raices son
como gajos de ajo; se cria en buena tie-
rra : certaine plante qui produit des grains
comme le mats; sa feuille est utilise'e pour
la cure des furoncles, et son sue pour
celle descoupures;ses racines ressemblent
a 'des gousses d'ail; elle pousse en bonne
terre.
Suge-bilo (R-uzt), especie de lombriz
acuatica, lit. : pelo de culebra : genre de
ver aquatique, lit. : poil de couleuvre.
Uturrietan ebiltan dan sugeSo bikalako
bat , aria gisa , ez lodiago j bilotik sor-
TAN DELA ERRATEA DA (R-UZt) I Una ( lom-
briz) a modo de culebrilla que anda en
las fuentes , como el hilo, no mas gruesa ;
dice el vulgo que nace del pelo : un [ver)
pas plus gros qu'un fil , ressemblant k
une petite couleuvre qui se trouve dans
les fontaines; on dit f dans le peuple, qu'il
nait des cheveux.
Suge bilbora (B-a-d-m-o-oii-t§),
suge - bipera ( BN , L , S ) , vibora , vi-
pere. (?)
Suge-gerezi ( AN ) , aro 6 yaro , lit. :
cereza de culebra: arum ou gouet, lit.:
cerise de couleuvre. (Bot.)
Suge gorri (G-t), vibora, lit. : cule-
bra roja : vipere, lit. : couleuvre rouge.
Sugei ( B-a-man-o-tS, R, S), combus-
tible, combustible. Artegurra da sugei-
rik onena (B, ...), el mejor combustible
es la lena de roble , le meilleur combus-
tible est le bois de chine.
Suge-idar ( B-i-t§) , suge-ilhar ( L) ,
neguilla, nielle. (Bot.) Sugeidarra bedaii
LORA GORRI- EDERRA DA, GANADUENTZAT
ONA, UGARIA TA LURRERAKO EZTA RAPE KAL-
tegarria; brein be egiten dabe : la ne-
guilla es una hierba que tiene hermosa
flor roja , buena para el ganado , abun-
dante y nada perjudicial & la tierra; algu-
nos la siembran : la nielle est une plante
her bade qui possede une belle fleur rose,
bonne pour le be" tail, abondante et nulle-
ment prijudiciable a la terre; quelques-
uns la sement. Ezen suge-ilharra ezta
BURDIXAZKO HORTZEKIN BIHITZEN, ETA ORGA-
ARRODA EZTA KUMINAREN GAINEAN INGU-
RUKA IBILTZEN ". BAINAN SUGE-ILHARRA ZAHA-
ROAREKIN JOTZEN DA, ETA KUMINA MAKHI-
larekin : porque no sera trillada la negui-
lla con sierras, ni rueda de carro rodard
sobre el comino, sino que con vara sera
sacudida la neguilla, y el comino con
palo : la nielle ne demande pas la herse,
ni le cumin la roue d'un char; mais on
bat la nielle avec une verge, et le cumin
avec un fliau. (Duv. 7s. xxvin-27.)
Sugeitsu (AN-lez, L), culebra pequefia,
vulg. ciega : orvet, petit reptile. Var. de
SUBEITSU.
Sugekandela (L) , sugekandera (L-
ain, R-uzt), lagartija, Uzard. UlitSa pho-
ZOINDUNAK BERRIZ HELDU DIRA UR USTELETIK;
OROBAT SUGEAK ETA SUGEKANDELAK : pOT
otra parte los mosquitos venenosos vie-
nen del agua corrompida ; lo mismo las
culebras y lagartijas : d'autre part, les
moucherons venimeux viennent de Veau
corrompue; de mime les couleuvres et
les lizards. (Dtil. bas. 37-14.)
Sugelandara (B-a-o), Var. de suge-
LINDARA.
Sugeldo: 1° (AN?, B?, G?, Aft. ms),
rescoldo, cendres chaudes. — 2° Su
geldo (G-and), fuego de poca fuerza,/eu
peu intense.
Sugelepo ( ms - Lond ) , dragon te, ser-
pentaire. (Bot.)
Sugelinda (B-o-tS) , sugelindara (B-
ang-g-1, G-gab-iz), lagartija, Uzard.
ELTSO BERENOTSUAK DATOZ BARRIZ UR USTE-
LETIK ; BARDIN SUGEAK , SUGELINDARAK ETA
sierpeak : por otra parte los mosquitos
venenosos vienen del agua corrompida :
lo mismo las culebras, lagartijas y ser-
pientes : d'autre part, les moucherons
venimeux viennent de Veau corrompue;
de mime les couleuvres, les ttzards et les
serpents. (Dial. bas. 37-12.)
Sugemore (B-a-o), suge-opil (BN-s,
L-ain), suge-pelota (S), suge-pila (AN-
lez), conjunto de culebras pequenas ape-
lotonadas, reunion de petites couleuvres
entortillies.
Sugeria (B?, ms-Zar, S?), betdnica,
bitoine. (Bot.)
Sugerresta (R), arrastramiento, trai-
nement. Sugerrestan, sugea gisa, bizi
da gizon kori : este hombre vive arras-
trandose, como la culebra : cet homme
vit en se trainant, comme la couleuvre.
Sugete (B-a-mu), cocina, cuisine.
Sugetipula (G-and), cebolla silvestre,
oignon sauvage.
SugetSori (L?, Duv. ms), pica grega,
pega reborda (ave), pie-grieche (oiseau).
Sugetzar (c,...), serpiente, culebra
grande : serpent , grande couleuvre.
Suge-utsu (R-uzt), culebra vulgar-
mente 11a ma da ciega : orvet, petit reptile
inoffensif. Var. de subeitsu.
Sugibeleko : 1° (L-ain), persona
anciana apegada al hogar, personnd dgie
altachie au foyer. — 2° (AN-b, L-ain),
tronco del hogar, bdche principale du
feu. — 3° (BN, Sal.), plancha de metal
6 de fundici6n que se coloca detras del
hogar , plaque de mHal ou de fonte que
Von place derriere Vdtre.
Sugidar (B), neguilla, nielle. (Bot.)
Var. de suge-idar.
Sugil (AN-lez, G-etS), tronco que se
pone al fuego , bdche ou rondin que Von
met dans le feu.
Sugilar (AN-lez-oy, G-ber), neguilla,
planta herbdcea anual, lanuginosa, de
fruto capsular con muchas semillas ne-
gras : nielle , plante herbac4e annuelle,
lanugineuse, dont le fruit affecte la forme
d'une capsule et qui possede des graines
noires.
Sugin : 1° (B), herrero, forgeron. —
2° ( B-ub), combustible, combustible. —
3° (?, ms-Ot§), drag6n, dragon.
Sugina (L ?), incendio, incendie. Zer
ONDIKO IZANEN DA, ... LABE GORRI BEROAN,
SUGINA GOGORREAN SBKULAKOTZAT ETZATEA :
que pena serd, ... echarse para siempre
en horno rojo candente, en un incendio
atroz : quelle peine ce sera, ...de se coucher
pour toujours dans un four rouge incan-
descent, dans un incendie atroce. (Ax.
3*-432-10.)
Sugino , piedra del fog6n , pierre du
foyer. (S. P.)
Sugizon (AN, B-oti ?-ot§-ub), herrero,
forgeron.
Sugoe (B-mu), culebra, couleuvre.
Sugur (AN), nariz, nez. Var. de
SUDUR.
Sugur -aize (AN-b), Var. de sudur-
AIZE.
Sui (AN-b, G}, suhi (L-ain), suhi
(Sc), yerno, gendre. Var. de suin (1°).
Atera itzatzu brri onetatik zureak dira-
den guztiak : suya EDO semeak EDO ala-
bak : yerno, 6 hijos, 6 hijas, todos los
que te pertenecen, sacalos de esta ciudad :
ton gendre, ou tes fils, ou tes filles, tous
ceux qui sont a toi, fais-les sortir de
cette ville. (Ur. Gen. xix-12.)
SUIL (BN, G, L), herrada, seau.
Suhil (L?), (casa) abandonada, (mai-
son) abandonee. EtSea suhil utzi dute,
han dejado abandonada la casa, lit. :
apagado el fuego : Us ont laiss4 la mai-
son abandonee, lit. : iteint le feu.
Suilar (L), neguilla, nielle. (Bot.)
Var. de sugilar.
SUIN: 1° (Be), yerno, gendre. ^Ezta-
goz guraso zaar asko, euren etSeetan
sobrante, berba bat esaten azartuten
eztireala, baztartuta , isilduta , ikara-
tuta euren etsean , semeak edo alabeak
edo erreinak edo suinak edo guztiak
bbkoki astunagaz ta berba gogorragaz
aginduten deutsela ? £ no estan muchos
padres ancianos, de sobra en su propia
casa, no atrevi^ndose A decir palabra,
arrinconados , reducidos a silencio, tem-
blando en su casa, mandandole con
f rente oscura y palabra dura el hijo 6 la
hija 6 la nuera 6 el yerno 6 todos ? n'y
a-t-il pas beaucoup de vieillards de trop
dans leur propre maison, nosant pas
dire un mot, rele'gue's dans les coins,
r6duits au silence, tremblant chez eux,
commandos durement par le fils ou la
fille, la bru ou le gendre ou tout le
monde? (Bart. 1-205-6.) — 2° (Sc), la
parte superior del cerdo : carre", la partie
sup6rieure du pore. — 3° (S), hombro,
ipaule. Har ezazie ene uztarria zien
suiNean (S, Matth. xi-29), traed miyugo
sobre vosotros , prenez mon joug sur
vous.
Suinegi ( BN-am, S) , hombro, tpaule.
Suinki (AN-b), con empefto : avec
entrain, avec ardeur. Mezutu zuen suinki,
le encarg6 con empeno, il le chargea
avec ardeur.
Suino (BN-baig), ampolla producida
por quemadura , cloque provenant d'une
brulure.
Sukai: 1° (AN-b, L-ain), combusti-
ble, combustible. — 2° irascible, iras-
cible. (S. P.) Gizon sukhaia, el hombre
irascible, Vhomme irascible.
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SUKAL — SUMA
235
Sukal : 1° (R), por fogueras, por
casas : par feu, par maison. — 2° Sukhal
(BN, Sal.), contribuci6n fogueral vigente
antes de la Revoluci6n, impdt que Von
payait avant la Revolution A proportion
du nombre de$ foyers.
Sukalda (R), fuego ardiente, feu
ardent.
Sukaldari (AN?), cocinero, cuisinier.
EZTUTB ORREKOLARIK KGITEN, EZ , ZURE
SUKALDARIAK BTA BARAZKALGINAK '. no ha-
cen tal caso, ciertamente que no, vues-
tros cocineros : Us ne font pas cas, cer-
tainement non, vos cuisiniers. (Mend. III-
260-5.)
Sukalde, sukhalde (AN, B-m, BN,
Gc, L, ...), cocina, cuisine. Sukhaldera
hotzez hiltzera, a la cocina & morir de
frio, on va mourir de froid aupres du
feu. (Oih. Prov. 413.) = Se dice para
mostrar lo inutil de un remedio. Se dil
pour montrer Vinutilite d'un remede.
Direanak, etSe-sukaldetan bear direan
apur batzuez ostean , burdinatuten dira
esaterako : toda (la lena), excepto la poca
que se necesita en las cocinas de las
casas, se convierte, por decirlo asi, en
hierro ( auemdndola en las ferrerias):
tout (le bois), excepts le peu dont on a
besoin dans les cuisines des maisons, se
convertit, pour ainsi dire , en fer (en le
brtilant dans les forges). (Per. Ab. 128-
28.) Sukhalde tipi, et§e handi (L) :
cocina pequefla, casa grande : petite cui-
sine, grande maison.
Sukalde-diru (G-and), contribuci6n
fogueral, cote mobiliere.
Sukalde - zatar (G-aya), trapo de
cocina, torchon de cuisine.
Sukaldiar (BN-s, R), cocinera, cuisi-
niere.
Sukhaltarte (Sc), recibidor, espacio
libre de una casa : place, espace lib re
d'une maison.
Sukane (B-o), chimenea, chemine'e.
SuKANBAN EUKITEN DOOUZ GAZTAINAK IGARTU
daitezentzat (B-o), solemos tener las
casta ft as en la chimenea para que se
sequen, nous avons Vhabitude de mettre
les cMtaignes dans la chemine'e pour les
faire s4cher.
Sukapar (R-uzi), lugar tras el fuego
entre el hogar y la pared, espace entre
Vdtre et le mur. = Todavia en muchas
casas el hogar esta en medio de la
cocina. En B, no queda mas que alguno
que otro. Dans beaucoup de maisons,
1 41 re est encore au milieu de la piece. En
B, il n f en subsiste que quelques-uns.
Sukar (AN, G, L), sukhar (BN, L) :
lo fiebre, fievre. Orai bada orai, men-
menean jarri-gabe, sukharrak nahasi-
gabe eta eritasuna jaundu gabe, egitza-
tzu gero egin gogo ditutzun ongiak :
ahora, pues, ahora, antes que llegu&s al
momento critico sin que la fiebre os
turbe y que la enfermedad se apodere
de vos, haced lo que despu£s querr^is
haber hecho: done, maintenant, a pre-
sent, avant que Von arrive au moment
critique, avant que la fievre vous trouble
et que la maladie s'empare de vous, faites
done ce que vous voudriez ensuile avoir
fait. (Ax. 3a-78-3.) Sukar mina, fiebre
ardiente, fievre ardente. (S. P.) Sukar
errea, fiebre alta, fievre brdlante. (S. P.)
Jesusek Petri ren etSera jinik , ikhusi
zien hunen aminarreba, ohean eri, sukha-
RRAK hartua (BN, Matth. vm-14); eta
ALEGATURIK JeSUS PeDROIN ETSERA , IKUSI
ZUBN AIN AMAIARREBA GOATZEAN ZAGOLA ,
bta sukarraikin (AN, Matth. vm-14) : y
habiendo llegado Jesus a la casa de
Pedro, vi6 a su suegra que yacia en
cama y con fiebre : Jesus, Hant venu dans
la maison de Pierre, vit sa belle - mere
couchee sur son lit avec la fievre. —
2° (G-zeg), c61era, mal humor: colere,
mauvaise humeur.
Sukaraztau (B-l-mu), chamuscar,
flamber. Var. de sugarastau.
Sukhar-belar (BN-oztf, digital, digi-
tate. (Bot.)
Sukhardun (AN, BN, L), calenturiento,
fievreux. Sukharounek edaten ohi dute
lehiarekin, los calenturientos beben de
ordinario con ansia , les fievreux boivent
d'ordinaire avec empressement. (Har.)
Sukar-kafardil ( L-ain-bir-s, ... ) , fie-
bre escarlatina, fievre scarlaline.
Sukarri (B-g) : 1° incentivo, stimu-
lant. — 2° combustible, combustible.
Sukarti (AN), calenturiento, febril :
fievreux, febrile. Ala Jesusek hura ekusi-
ORDUKO, UKITU IZANDU ZION BERB ESKUA J TA
HAU, BESTERIK BAGS, ASKI IZANDU ZEN ERI
SUKARTIARI SUKARRA KENTZEKO TA BERARI
BERTAN EMATEKO BERE OSASUNA .* as! JeSUS,
antes de verle , le toc6 la mano ; y esto ,
sin mas, basto a quitar la fiebre al en-
fermo calenturiento y de repente resti-
tuirle la salud : ainsi Jesus, a peine Veut-il
apercu, lui prit la main ; et ceci, sans rien
autre, suffit a enlever la fievre au malade
fievreux et a lui rendre aussitdt la sante".
(Mend. 111-384-27.)
Sukartu : lo (AN, BN, G, L), sufrir
acceso de fiebre , sou/Trir d'un acces de
fi& vr e m _ 2<> (AN, G), febril, febrile. Eta
etorririk Jesus Pedroren etSera, ikusi
zuen bere amagiarraba zetzala oyan eta
sukartua : v habiendo llegado Jesus a la
casa de Pedro, vi6 a su suegra que yacia
en cama y con fiebre : Jesus, etani venu
dans la maison de Pierre, vit sa belle-
mere couchee sur son lit avec la fievre.
(Ur. Matth. vm-14.) — 3o adusto, bougon.
(ms-Zar.) — 4° (R), encolerizarse , se
mettre en colere. Gore mitila sukartu
ZEN §AKIN ZIONEAN SOLDAOU ZELA, nuestrO
muchacho se enfureci6 cuando supo que
era soldado, notre garcon devint furieux
quand il apprit qu'il etait soldat.
Sukar-ustel(Lc), fiebre tifoidea, fievre
typhoide.
Sukatilu (G?), crisol, creuset.
Sukatiluztu (G?), acrisolar, purifier.
Izan ditezen sukatiLuztuak, para que sean
acrisolados, afin qu'ils soient purifies.
(Up. Dan. xi-35.)
Sukatu : 1 ° (R), arder: embraser,brdler.
— 2o ( B ) , piezas de hierro que se em-
plean en el hogar para sostener puche-
ros, supports de fer dont on se sert pour
maintenir les pots dans le foyer.
Sukibel (L-ain), picador, tajo donde se
apoya la lena que se ha de cortar, billot
sur lequel on appuie le bois qu*on veut
couper.
Sukibeleko (BN-am), tronco que arde
en el hogar, btiche que Von brule dans
I'dtre. Var. de sugibeleko.
SUKIL : 1° (AN?), piezas de madera
que se ponen en el arado para fijar en
ellas las puas, traverses de bois que Von
adapte a la charrue pour y fixer les
pointes. — 2° (AN-b, L), tronco que arde
en el hogar, Mche principale* du feu.
Sukiii (G-and), combustible, combus-
tible.
Sukino, piedra del fog6n, pierre de
Vdtre. (S. P.) Var. de sugino.
Suklaro (BN-sJ, dia de Navidad, jour
de Noel. (Contr. de sbkularo.) Suklaro-
egurra , leflo grueso que arde por Navi-
dad : btiche de Nofil, tronc que Von brdle
pour Noel. = Es costumbre darlo de
limosna a los pobres. La coutume est de
la donner en aumone aux pauvres.
Sukoi : 1° ( G-and, R), aficionado a
estar junto al iuego, affectvonnt au coin
du feu. — 2° (L), irascible, colerico :
irascible, colere. Batzuei den okhasi-
NORIK TIPIENEAN SUA LOTZEN ZAYE , ZEREN
sukhoi baitira i a algunos en la ocasi6n
mis pequefla les prende el fuego, porque
son irascibles : quelques-uns, pour le plus
petit motif, s f emportent, parce qu'ils soni
irascibles. (Ax. 3MH-7.) — 3° (?), infla-
mable, p. ej. el petr61eo : inflammable,
p. ex. le pttrole.
SUKU (R), hidropesia en el ganado,
hydropisie du bHail.
Sukubel (Sc) : 1° tronco del hogar,
btiche du foyer. — 2° persona anciana
apegada al hogar, vieillard attache au
foyer.
Sukui, potaje , potage. (S. P.) Var. de
ZUKU?.
Sukune (R-bid-uzt), hogar, foyer.
Otz konek gizon guzuak gazka sukunetan
ZANKABIZKARRAK ERRERIK , este frfo DOS
tiene a todos los hombres en los hogares
quemadas las espinillas : ce froid nous
retient tous les hommes au foyer, les
tibias brute's.
Sukurruztau (B-l-m, ...), amedrentar,
causar panico : intimider, faire peur.
Suldar (c,...), granillos de la piel,
boutons de la peau.
Sulder (AN-lez), gusanillo que se les
cria a algunos animales bajo la pezufta :
ver-coquin, petit ver qui occasionne une
maladie dans les pattes de quelques ani-
maux.
Suleza (B?, G?), suleze (AN?, G?),
infierno, enfer. Dijoaz otsgabe ta ani-
MAKO BEGI ESTALIBKIN BETI IRAUNGO DUEN
suleza edo inpernura , van sin ruido y
cerrados los ojos del alma al infierno
perdurable : Us vont sans bruit, et les
yeux de Vdme fermte, a V enfer e'lernel.
(Conf. 30-22.) j,Eta zertara joain oteda,
SULEZERATZEN BADA? AN KISK1LTZEN TA
ERRETZEN BETI TA BETI EGOTERA : £ y a que
iri si va al infierno? a estar eternamente
alii tos tan dose y abrasandose : et a quoi
ira-t-il, s'il va en enfer? a y Stre Her-
nellement grille et brute'. (Mend. 1-133-14.)
Sulezeko (AN?), diablo, diable. Aie-
NATUKO ZUELA JESUSEK SULEZEKOA ONGI
KOMUNIATZBN ZENAGANDIK , ADIRAZI ZUBN
gure Jaungoiko maitagarriak, manifestd
nuestro Dios amoroso aue Jesus habia de
expulsar del que comulgaba dignaraente
al diablo , notre aimable Dieu nous aver-
tit que J^sus expulsera le diable de celui
qui communie dignement. (Mend. Ill—
185-17.)
SULI (G-mot), herrada, seau. Var. de
SUIL.
SULTSU (AN-lez, B-mond-on), yesca,
amadou.
SULUBITA (S), barullo en una reu-
ni6n, tintamare dans une reunion.
SUMA: 1° (G-and), instinto, instinct.
Itsuak suma aundia dute, los ciegos tie-
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236
SUMAINGILA — SUNTSITU
nen mucho instinto, les aveugles ont
beaucoup d'instinct. — 2° ( AN-arak-lez-
oy, B-a-m-o-ofl-tS , Gc , ... ) , olfato , odo-
rat. SUMA ANDIKO ZAKURRA DA ORI , eS6
perro tiene mucho olfato, ce chien a
ton nez. Suman (B-l,..., G-zeg) : andar
olfateando, husmeando : flairer, [ure-
ter. — 30 (G-ber), el afan, le de"sir. —
4° (B-a-l-m-mu-t3), ligero, hablando
del suefto : ttger, en parlant du $omn\eil.
Lo - sumatSuak burua ondu deust, el
rati to de suefto me ha puesto bien la
cabeza, le petit instant de sommeil m'a
bien repose" la tHe.
Sumaingila (AN-b), lagartija, Uzard
de murailles.
Sumako ( B-oft, ..., G-zeg), badil,
instrumento de hierro con que se remue-
ven las brasas : raille, instrument de fer
avec lequel on remue la braise.
Sumandor (G-and), un arbusto, un
arbuste.
Sumantza (L?), reproducci6n, multi-
plicaci6n de animales : crott, reproduc-
tion, multiplication des animaux.
8umantzatu(L-get, ...), multiplicarse
aves, animales : se multiplier (les oiseaux,
les animaux). Manatu zioten sumantza
zitezen, orden6 que se multiplicasen , il
leur ordonna de se multiplier. (Larreg.)
SUMAR (AN-b), diligente, activo :
diligent, actif.
Sumari ( AN , ms - Lond ) , sagaz ,
sagace.
SUM ATS (AN-b, L-ain), tenazas,
tenailles.
Sumatu : 1° (Gc), barruntar : privoir,
augurer, pre"sumer. — 2° (AN, Araq.),
profetizar : prophttiser, pr&dire.
Somau : 1° (Be), olfatear : flairer,
sentir. — 2° (Be), barruntar : pre'sumer,
augurer. Aita datorrela sumbtan dozu-
nean, ipiRiko dozu maia : cuando barrun-
t&s que viene el padre, pondr&s la mesa :
quand il vous semblera que le pere vient,
vous mettrez la table.
Sumendi (BN?, L?, Darth. Manuel),
volcan , lit. : montafia de fuego : volcan ,
lit. : montagne de feu.
SUMER : 1° (Sc), viga mayor distinta
del caballete, maitresse poutre diffirente
du chevron. = Es de las pocas palabras
terminadas en r suave. C'est un des rares
mots terminus par un r doux. Zaude,
khen dizazudan beoian duzCn burCska ;
ZIHAUREK dOzOlARIK SUMER BAT ZURE BE-
gian (S, Matth. v-4) : deja, sacare la
pajita de tu ojo ; y se esta viendo una
viga en el tuyo : laissez-moi dler une
paille de voire ceil, tandis qu'une poutre
est dans le vdtre. — 2° (BN-b), Var. de
SUMAR.
Sumidu : 1° (B-m-mond), quedar las
hierbas marchitas a causa de un calor
excesivo : se flHrir a cause de la chaleur
excessive, en parlant des plantes. — 2° (B-
m), aplacarse la hinchaz6n, se re"duirc ou
diminuer (Venflure).
SUMIL : 1° (BN-ald), pis6n para ajus-
tar las piedras del pavimento : hie,
demoiselle, instrument servant a enfoncer
les pave's. — 2° (BN-ald), tronco que se
arrastra en un campo para desterronarlo :
rouleau, tronc que Von fait passer dans
un champ afin de Ve"motter. — - 3° (BN?),
mano de mortero, p. ej. en la construc-
ci6n de paredes : couche de mortier,
p. ex. dans la construction des murs.
Sumin : 1<> (AN, B, BN, G, L, R),
furor, sana : fureur, rage, fre'ne'sie. Mada-
RIKATUA BERBN SUMlftA , DALAKO SETATIA I
maldito el furor de ellos, porque es obsti-
nado : maudite soit leur colere, parce
qu'elle a He" perse" ve"r ante. (Ur. Gen. xlix-
7.) — 2° (B, G,...), furioso, safludo :
furieux, rageur. Babilonia andia etorri
ZAN GOMUTAN JaUNGOIKOAREN AURREAN ,
EMOTEKO BBRARI BERE ASEKHE SUM1NAREN
ardaozko ontzia (B, Apoc. XVI - 19) I y
Babilonia la grande vino en memoria
delante de Dios, para darle el caliz del
vino de la indignaci6n de su ira : el Dieu
se souvint de la grande Baby lone, pour
lui donner a boire le vin de Vindignation
de sa colere. — 3° (G-and, L), dolor pro-
ducido por el frio en los dedos : ongUe,
douleur produite par le froid sur Vextri-
mite" des doigts.
Sumindu (AN, B, BN, G, L, R) :
1° entumecerse los dedos, s'engourdir
(les doigts). Zanbrotuko deustaz neure
ARAGI GUZTIAK EDO BEINTZAT BAI EGUN ASKO-
tarako gorritu ta sumindurik it§i , me
escoriara todas mis carnes 6 por lo menos
me las dejara enrojecidas y entumecidas
para muchos dias, il m'e"corchera toutes
les chairs ou du moins il me les laissera
enflamme"es et engourdies pour longtemps.
(Per. Ab. 117-24.) — 2° encolerizarse :
sHrriter, se courroucer. Bada nik errai-
TRN DAROTZUET : NOR ERE BERE ANAYARI
SUMINTZEN ERE BAZAYO, ZOR ZAYOLA GAZTI-
GATUA IZAITEA JUIAMENOUAK ! maS yO OS
digo, que todo aquel que se enoja con
su hermano , obligado sera a juicio : et
moije vous dis, quiconque s'irrite contre
son frere sera condamne" par le jugement.
(Har. Matth. v-22.) Kain bortizki sumindu
zbn, y ensaftose Cain en gran manera, et
Cain fut violemment irriti. (Duv. Gen.
iv-5.)
Sumindura ( AN, BN, G, L) : 1° c61era,
furor, sana : colere, fureur, indignation.
Utzi zadazu irazeki dedin nere sumindura
beren kontra eta desegin ditzadan :
d6jame, que se enoje mi sana contra
ellos, y que los deshaga : main tenant
done laisse-moi : mon indignation s'allu-
mera contre eux, et je les exterminerai.
(Ur. Ex. xxxii-10.) — 2« dolor producido
por el frio, douleur produite par le froid.
— 3° (BN, Sal.), rascaz6n que dan las
ortigas, dimangeaison produite par les
or ties.
Suminkoi, suminkor (AN, B, BN, G,
L, ...), irascible : irascible, irritable.
SUMO : 1° (G-urn), instinto, instinct.
Sumo izugarria due zakurrak, los perros
tienen extraordinario instinto, les chiens
possedent un instinct extraordinaire. —
2° (B-eib|, husmo, viento, fumet. Sumoan
(B) : (anaar) oliendo, husmeando : (aller)
senlant, flairant.
Sumaki (AN-lez), agua que da la lena
verde al fuego, eau qui suinte du bo is
vert lorsqu'il brille.
Sumur : 1° (S, Geze), brasa : braise,
charbon ardent. — 2° (G?), energia,
e"nergie. i Eztarasate sumurrez ta deada-
rrez zeruko jakinbidea? ^ no predican
con energia y a gritos la doctrina celes-
tial? ne pr6chent-ils pas e"nergiquement
et a a rands cris la doctrine c4leste ? ( Izt.
Cond. vn-13.)
Sumuru (fe-g), pieza de piedra 6 de
hierro que se pone en el fog6n arrimada
a la pared, pierre ou plaque de fer que
Von fixe dans le mur de Vdtre.
Sumustur ( B-mu - tg ) , sumutur ( B -
oft?, F. Seg.), junto al fuego, pres du
feu.
Sunai (B), left a que arde facilmente,
bois qui brdle facilement.
Sunhar (S-li), olmo, ormeau. (Bot.)
Sunbil (G-and), ramas de haya 6 roble
6 castafto que sirven de suelas a la narria :
branches ae hStre, de chine ou de ch&tai-
gnier, qui servent de patins au trat-
neau.
Sunbilo (G, Araq.), broza que se
amontona en las heredades, broussailles
que Von entasse sur les terres.
SUNDA (B-a-b-g-mu-o-tS), hedor,
puanteur. Lizun-sunda : hedor de moho,
olor pesado que se percibe en un recinto
largo tiempo cerrado : puanteur de moisi,
odeur de renfermi que Von sent dans un
appartement longtemps clos. Izbrdi-sund a,
mal olor de sudor, mauvaise odeur de la
sueur.
Sundatu (B-ber), corromperse (el
agua), se corrompre (Veau).
Su-negar (AN-arak, B-ofl, F. Seg.),
agua que da la lefla verde al fuego, eau
que rejette le bois vert en brulant.
Sungil (AN-goiz), tronco, tronc.
Sunkako (BN-ald), empuj6n, choque :
pousste, choc. Var. de tunkako, zun-
kako.
Sunkatu ( BN-ald ) , chocar : choque r,
heurter.
Sunpur ( BN ) , tronco , biiche. Egube-
rri-gabeko sunpurra , el tronco de la
noche de Navidad, la btiche de No€l.
tS. P. ) Sua eguberriz sunphurreki ,
ASKOZ ALDIZ ADARRBKI '. el fuegO DOT las
fiestas de Navidad (se hace) con troncos,
por Pascua florida con ramas : (il faut
faire) le feu a NoH avec de grosses
souches, et a Piques avec des branches.
(Oih. Prov. 411.)
Suntsi (BN, L), indet. de suntsitu.
EZTU ERRAITEN '. AlTA , MENDEKA NAZAZU ,
suntsi daitezela ene etsaiak : no dice :
Padre, vengadme, desaparezcan mis ene-
migos : il ne dit pas : Pere, vengez-moi,
exterminez mes ennemis. (Ax. 3»- 159-
3.)
Suntsiarazi (L), disipar, dissiper.
BaiSan GaniSbn bbgitartb ideki eta LAI-
ftOAK laster suntsiarazi zubn printzesa-
ren bbldurdura, la fisonomia franca y
sencilla de GaniS disip6 bien pronto los
temores de la princesa, cependant la
physionomie franche et ouverte de Ganich
dissipa bien vite tous les doutes de la
princesse. (Dasc. Atheka. 37-21.)
Suntsikor (BN, L), fugitivo, efimero :
fugitif, 6phe"mere. Nahiago izatu dut
atseoin suntsikor bat, he preferido un
placer efimero, fai pre"fe°r4 un plaisir
e"ph4mere. (Goyh. Visit. 170.)
Suntsitu : 1° (BNc, Lc), desaparecer,
arruinar, disi parse : disparaitre, ruiner,
se dissiper. Eta zeren aphal baino handi
NAHIAGO DUTEN AGERTU , ILHAUNAREN PARE
SUNTSITZEN DIRE BEREN ASMU GUZIEN ER-
dian : y como prefieren parecer grandes
mas bien que pequenos, se disipan como
pavesas en medio de todos sus proyec-
tos : comme Us songent plus a s'e"lever
qu'a se rend re humbles. Us s'ivaporent
dans leurs vaines pense"es comme des
flammeches. (Duv. lmit. 9-19.) — 2° (BN,
Sal.), destruir, ravager. Atzoko harriak
SUNTSITU DITU GURE BAZTER GUZIAK , el
pedrisco de ayer ha destruido todos
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SUNTSUN — SURTIDA
237
nuestros campos, la grile d'hier a ravage
loules nos campagnes.
Suntsun : 1° ( BN-ald-gar) , entrome-
tido : effronti, personne qui se mile de
ce qui ne la regarde pas. — 2° (AN-oy,...,
Gc), bobalic6n, de poca disposici6n :
benit, niaisot.
SUftU (RJ, burla, moquerie.
Suhoi (S), cosa que fAcilmente se
quema, chose qui brtile facilement.
Suopil (AN, B-ofi?, F. Seg., G, Araq.),
torta que se cuece al rescoldo, pan sub-
cinericio, galette cuite sous la cendre.
Su-osteko (B-mond-tS), piedra 6 pieza
de hierro que se pone en el fog6n arri-
mado a la pared, pierre ou plaque de fer
que Von fixe dans le mur du foyer.
Supala, suphala (BN, L), pala de
horneros, pelle a feu.
Supaztar (B-a-o), supazter (AN-b-lez,
BN, ..., L), rinc6n junto al fuego, junto
al ho gar : coin pres du feu, pres du
foyer.
Supe : 1° (L-ain), hogar, fog6n : foyer,
Atre. — 2o (AN-d), rescoldo, cendres
chaudes.
Supegi (S), fragua, forge.
Supeki (G-and), Var. de supb (1°).
Supertu : 1° (AN?), querer soDresa-
lir, vouloir surpasser. Supertuz, por
exceso, excessivement. (Oih. Voc.) —
2° (G), fiero, furieux. Atera zitzazkon
BIDERA BI DEMONIOAK ZEUZKATENAK, IRTENIK
obietatik, supertuegiak : le vinieron al
encuentro dos endemoniados, que salian
de los sepulcros, demasiado fieros : deux
homines vinrent a lui possidis par les-
dimons, el sortant des lombeaux, si
furieux. (Ur. Matth. vin-28.) — 3° tes-
ter, titer. (Oih. Voc.)
Supil : 1° (G), cuerda larga de la cual
cuelgan de trecno en trecho los anzuelos
para la pesca de besugo : longue corde
de laquelle pendent, de distance en dis-
tance, les hamecons pour la piche du
rousseau. Var. de subil (3°). — 2° (B-m-
ofi-ub, G, Araq.). troncoque arde en el
fog6n, b&che qui brtile dans le foyer.
Supildu ( G - azk ) , ampolla que se
levanta en la piel, ampoule qui leve sur
la peau. Supilduak, las ampollas, les
ampoules.
Supio (B-ot5), banco de piedra en la
fragua, banc de pierre de la forge.
SUPITA : 1° (B, arc), proverbio,
refran : proverbe, dicton. Anbiolako
supitak, bgiak, los refranes del tiempo
pasado ( son ) verdades , les proverbes du
temps passe" (sont) des viritis. (Refranes,
32.) — 2o (B-mu), remiendo de abarca,
piece que Von met aux brogues. Var. de
sopita. — 3° JB-mur), pieza de junco 6
materia semejante sobre la cual se colo-
can las calderas y herradas en la cocina,
natte dejonc ou de matiere semblable sur
laquelle on place les mar mites et les seaux
dans la cuisine.
SUPITU : io (AN-b), afan, disir vio-
lent. Supitu andian dabila (AN-b) : an da
enardecido, afanoso : il court enhardi,
disireux. — 2° (B-d-ofi, ..., G), cosa repen-
tina, improvista, subita : chose soudaine,
imprevue, subite. (?) Supituan : repentina-
mente, de improviso : subitement, a Vim-
provisle. Itz neurtuak kantuz zortzikoan,
EDO BESTB EDOZBIN NBURRITAN , SUPITUAN
AOTIK AORA ALKARRI EM ATE A I dlHgirse loS
unos a otros cantando, versos en octavas
6 en otro metro cualquiera, de improviso
y cara A cara : s'adresser les uns aux
autres, en chantant, des vers en huitains
ou de n'importe quel autre metre, en
improvisant et face a face. (Izt. Cond.
214-8.)
Supizgu (BN-gar), supizgu (S),
hogar, hoguera, familia : foyer, feu,
famille. ^Zunbat supizgO dira herri hun-
tan? j,cu&ntas familias hay en este pue-
blo? combien y a-t-il de feux dans cet
endroit ?
Suphizle (BN, L) : 1° incendiario,
incendiaire. — 2° provocador de rifias,
provocateur de rixes.
Suphizteko : 1° (AN-b, BN-ald, L-
ain-donik-get, ...), cerilla, allumette. —
2° (AN-b,...), cuarzo, eslab6n, yesca, ...
en general todo utensilio que sirve para
hacer fuego : silex, briquet, amadou, ...
en general tout us tensile dont on se sert
pour faire du feu.
Sur: 1° (c), nariz, nez. (Contr. de
sudur.) Badira euliak sartzen jakbzanak
zaldiai ta bbste abereai surrbtatik ta
beste lekuetatie, hay moscas que se les
me ten A los caballos y otros animales
por las narices y otras partes , il y a des
mouches qui s'introduisent dans les ia-
seaux et en d'autres parties du corps des
chevaux et d'autres animaux. (Dial. bas.
33-8.) — 2° (AN-b), rebusca, pos :
recherche, poursuite. Zbren surrean da-
BIL ORI? ZURB SOSBN SURREAN '. £ en pOS
de que" anda ese? en pos de vuestro
dinero : qu'est-ce qu'il recherche? voire
argent. Andre -sur ibili, andar tras mu-
jeres, courir apres les femmes. Erio-sur
(AN-b), en pos de la muerte, apres la
mort. Diru-sur abila (AN-b), andas tras
el dinero, tu cours apres V argent. —
3° (B-a-d-o, L, Etchev. Manual), Var.
de su, « fuego, » en la declinaci6n de
ciertos casos y en algun compuesto :
Var, de su, « feu, » dans la diclinaison
de certains cas et dans quelques com-
poses.
Suraingila ( B-urd ) , surangila ( AN-
lez, G), lagartija, lizard des murailles.
EltSo pozoitsuak datoz berriz ur uste-
letik; orobat sugbak, surangiLak eta
sugarrastak (G, DM. bas. 37-11) : por
otra parte los mosquitos venenosos vie-
nen del agua corrompida ; lo mismo las
culebras, lagartija s y serpientes : d' autre
part, les moucherons venimeux viennent
de Veau corrompue ; de mime les cou-
leuvres, les lizards et les serpents.
Suraskatu (AN, Araq.), tascar el
lino, batlre le lin. Var. de subarastu.
Sur-bizkar (B-zor), parte superior de
,1a nariz, partie supirieure ou naissance
du nez.
SURBO (B?, arc), agil, flexible :
agile, flexible. (Cant, de Lelo.)
Surdakei : 1° (S, Geze), ladrillo,
brique. — 2° (Sc), eslab6n, acero ,para
sacar fuego del pedernal : briquet, petite
piece d'acier qui, frottie vivement conlre
un silex, fait jaillir des itincelles.
Surdoki (AN-b-lez), eslab6n que se
emplea para sacar chispas al contacto
del pedernal : briquet, anneau dont on se
sert pour faire jaillir des itincelles en le
frottanl vivement contre un silex.
SURGU : 1° (B-a-lein-o-ofi), limite,
lindero : limite, confin. — 2° (B-mond),
canal, canal. Surgu-surguan, en el mismo
canal, dans le mime canal. (D. esp.
surco ?.)
Surigar (B-g), guisante silvestre, pois
sauvage.
SURINGA (Be), ano, anus.
Sur makur (B-g), nariz aguilena , nez
aquilin.
Surmlndu : lo (B-ar-mu), golpear,
f rapper. — 2° ( BN ) , entumecido por el
frio, engourdi par le froid. — 2° cazurro,
persona de mal carActer : sournois, per-
sonne de mau v a is caractere.
Surxnintz ( B-a-ar-m-ofi-zig ,...), ter-
nilla que divide las fosas nasales , carti-
lage qui sipare les fosses nasales.
Sur-mizpira (AN-b), Var. de sur-
mintz.
Sur-xnokot9 (B, An. ms), sur-motfl
(Be), chato : nez camus, camard, ipati.
SURMUR (AN-b, G-bid), rumor,
rumeur.
Surpeko (B-o?), bigote, moustache.
Surrakapote (AN-ond, B-m, G-it-t),
vino caliente que se toma de noche des-
pu^s de una zambra, vin chaud que Von
prend la nuit apres une bamboche.
Surrauts : 1° (B-a-g?-o), tabaco,
tabac. « Tabaco » da surrautsa ; « taba-
quera » surrautsontzia : tabaco es su-
rrauts, « polvo de la nariz ; » tabaquera
essuRRAUTsoNTzi, <« recipientede tabaco : »
le tabac se dit surrauts, « poussiere du
nez; » la tabatiere, surrautsontzia,
« ricipient a tabac. » (Per. Ab. 201-27.) ==
Larramendi crey6, y asi lo dice en el
prologo de su Diccionario, que esta pala-
ora fue creada por 61. Larramendi crut,
et il le dit en propres termes dans le pro-
logue de son Dictionnaire, que ce mot fut
de son invention. — 2° (B-el), rap£, tabac
a priser.
Surrestu ( B - m - otS ) , constipado ,
rhume.
Surretako estua (B-l), surretako
jarioa (G-zeg), el romadizo, el consti-
pado : le coryza, vulg. rhume de cer-
veau.
Surrioan (AN-b), en pos, a la recherche.
(V. Sur,2°.)
SurritSi ( B - ofl - ot§ ) , constipado ,
rhume.
Surruburru (L-get, ...), trabajillos de
poca monta : bricoles, travaux de peu
d J importance.
Surrunt ( R ) , refunfufio , grogne-
ment.
Surruntaka (R), refunfufiando, gro-
gnant.
Surrutarri (AN?, B), vertedero de
cocina, piedra de fregar : ivier, pierre
percie par laquelle on jette les eaux mi-
nag ires.
Sur-samil (B-ofi, F. Seg.), fosas
nasales, narines.
Surtan (B-a-d-o, L), en el fuego, dans
le feu. Batu egizub lenengo zoragaria eta
egizuez azaoak eurakaz, surtan erre-
teko : recoged primero la cizafia y for-
mad con ella haces para quemarlas al
fuego : ramassez d'abord Vivraie, et
faites-en des fagots pour les brUler au
feu. (Ast. Urt. I, p. xin-2.)
Surtara (B-a-o, G-zeg), al fuego, au
feu. (V. Su, 3o.)
Surten : 1° (G,...), pedunculo de las
frutas, pidoncule ou queue des fruits. —
2° (B-a), Var. de surtan, en el fuego,
dans le feu.
Surtida ( BN-haz ) , costunibre de ir &
menudo a la misma casa y de hacer fre-
cuentes visitas, sortie ou habitude d y aller
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238
SURTOPIL — SUTEGI
souvent dans la mime maison et d'y faire
des visiles frtquenles. (D. fr. ?)
Surtopil (B-o), pan suocinericio ,
cocido en el rescoldo , pain cuit sous la
cendre.
SurtSe (B-a), chato : camard, camus.
Surtzilo (B-l). (V. Surzulo.)
Sur-zapi (B), paftizuelo, moquero,
mouchoir.
Surzulo (B-a-m-o), fosas nasal es,
narines.
Susaa (BN-ezp), susaga (B-i), Var.
de SUSARA.
Susai (?), alerta, vigilante : alerte,
vigilant.
Susaiki (L?), briosamente, vaillam-
inent. Hatz-behatzaz lurra zilhatzen du,
susaiki jauzten oA : escarba la tierra con
la pezufia, encabritase con brio : il creuse
du pied la terre, il s'Hance avec orgueil.
(Duv. Job. xxxrx-21.)
Susaldu : 1° (AN-goiz), ponerse en
celo las vacas, Hre en chaleur (les vaches).
Beiak susaltzen diranean, sagar-migu-
RBN URA EMAN BEAR ZAYE .' CUando laS
vacas estan en celo, se les debe dar agua
(cocida) de mue>dago : quand les vaches
sont en chaleur, on doit leur donner de
Veau (bouillie) de gui. — 2° (BN, L),
cubrir el toro a la vaca , saillir ou cou-
vrir la vache (le taureau).
Susalgori (R, S), vaca que entra
pronto en celo, vache qui entre vile en
chaleur.
Susaltu (S), Var. de susaldu (2°).
Susara (c), susara (S), estado de
celo de la vaca, Hat de chaleur de la
vache. (V. Ara, 1°.)
Susarabero : 1° (B, G, L), vaca que
entra pronto en celo , vache qui entre vite
en chaleur. — 2° (AN-b), el mayor celo
de la vaca , chaleur exlrime de la vache.
Susaragori (L-ain), Var. de susara-
bero (1°).
Suseldu (B-a), ponerse en celo la
vaca, Hre en chaleur (la vache). Var. de
SUSALDU (1°).
Susera (AN-b, B-a), Var. de susara.
Suskandela (BN-am), suakandera
(S, Geze), lagartija, lizard des mu-
railles.
SUSKER (Sc), lagarto, lizard vert.
Suskuldu (B, Micol.), abrasar, brUler.
SUSKUR (B-m), rastrojo de argoma,
de berza : broutilles d'ajoncs, debris de
choux. Ota-suskurrak sutan tSinpartak
ataraten dabezan baino bere zarratuago,
aun mas cerrada 6 nutridamente que sue-
len sacar chispas al fuego las rastrojos
de argoma, encore d'une maniere plus
fermte ou nourrie que les broutilles
d'ajoncs peuvent produire d'e'tincelles au
feu. (Euskalz. 1-131-32.)
Susma (B, An.), Var. de susmo (2«).
= Parece errata de susmo , por mas que
el autor del eiemplo no lo haya incluido
como tal en el inaice. Ce mot semble Hre
un erratum de susmo, bien que Vauteur
de Vexemple ne Va.it pas indiqui comme
tel dans Vindex.
Susmar (G-t-zeg) , recelo , sospecha :
conjecture, soupcon.
Susmatu (B, ms-Ot3), sospechar :
soupconner, suspecter.
Susmau (B-a-1-m-o) , barruntar, sos-
pechar : conjecturer, soupconner, prGsu-
mer. Alaba bien arte an gaztenak eztau-
KAZ AMAZORTZI URTE BAINO GEIAGO TA EZ
BAKARRIK SUSMAU , BAITA BERE ZIUR JAKIN
DEUTSAT GORDETEN DABELA SARRI BERE
gosaria emoteko ezkutuan : la mas ioven
de las dos hijas no tiene mas de diez y
ocho afios, y no solo le he barruntado,
pero aun he sabido positivamente que
muchas veces guarda su almuerzo para
darlo en secreto : la plus jeune des deux
filles n'a pas plus de dix-huit ans, et non
seulement j y ai soupconne", mais encore
j f ai su positivement que tres souvent elle
garde son dejeuner pour le donner en
secret. (Per. Ab. 106-7.)
SUSMO : I© (B-m), rastro, trace. —
2° ( B, G ) , recelo , sospecha : conjecture,
soupcon. Egin izan dozun susma deun-
GEARI EDO BURUAK EKARRI IZAN DEUTSUN
PEKO T§ARRARI ARIN TA BETE-BETEAN SINIS-
tea emon deutsazunez : si al mal recelo
que habeas formado 6 a la infundada sos-
pecha que os ha sugerido la imaginaci6n
habeis dado cr£dito ligeramente y por
completo : si vous avez donne* credit lige-
rement ou complHement au mauvais
soupcon, ou a la fausse conjecture que
votre imagination vous a sugge're'e. (Aft.
Esku-lib. 131-8.)
Susmur (AN, B-ofi?, F. Seg., Gc),
noticia conndencial, nouvelle confiden-
tielle.
Susno (B-ar, G-iz), emanaci6n, 4ma-
nation. Teilea tSarra da abereentzako ;
TA TEILEAREN SUSNOA KBNTZEKO ONA IZATEN
DA ZUREN GAlftEAN IREA EDO ORBELA EDO
LASTOA TA ONEN GAlSSAN TEILEA 1PINTEA :
la teja es mala para el ganado ; y para
qui tar la emanaci6n de la teja , es bueno
poner sobre la madera helecho 6 seroja
6 paja y sobre estos la teja : la luile est
mauvaise pour le bHail; et pour enlever
V Emanation qu'elle d&gage, il est bon de
mettre sur le bois de la fougere, des
feuilles seches ou de la paille, et la tuile
par-dessus.
Suspar (AN-b), fo^oso, ardlente, vivo :
fougueux, ardent, vif.
Suspel(AN-lez), (lugar) sombrio, (lieu)
sombre.
Susper (AN-b, Araq., BN-gar), agudo,
ingenioso : tveille", spirituel. Var. de sus-
par.
Suspertu (AN), avivarse, s'animer.
SUSTA (G, Arr.), ligero, hablando
del suefio : Uger, en parlant du som-
meil.
Sustar: lo (8-a-mond-o-ofi?), rastrojo
de argoma, de berza, etc. : dtbris d f ajonc,
de choux, etc. — 2° (B), raiz, racine. —
3° (B), aguij6n, aiguillon.
Suster (B-bas-gald-o), aguij6n, aiguil-
lon. Var. de sustar (3°). Zulatu ta pus-
KATUTEN EUTSBN SUGB IKARAGARRIAK EUREN
EZTEN TA SUSTER ZORROTZAKAZ , le aguje-
reaban y destrozaban (el pecho) espan-
tosas culebras con sus afilados aguijones,
d'tpouvantables couleuvres lui percaient
et lui dtfoncaient (la poitrine) avec leurs
aiguillons affiles. (Ur. Maiatz. 67-9.)
Sustrai: 1° (AN-b, B-l-m,G), raiz, ra-
cine. Artu-bragiten jako abereari JENZIA-
NAREN SUSTRAIAREN OTSABA BAT AUTS EGINIK,
se le hace tomar al animal una ochava
de raiz de genciana en polvo, on fait
prendre a Vanimal un gros de racine de
gentiane en poudre. (Di&l. bas. 56-7.)
Bai&a atbrarik eguzkia, bbrotu ziran;
eta nola etzuten sustrairik , legortu
ziran : mas saliendo el sol, se quemaron ;
y se secaron, porque no tenlan raiz : et
le soleil paraissant, la temence fut bru-
lie; et comme elle n'avait point de racines,
elle s4cha. (Ur. Malth. xin-6.) — 2° (B,
G), fundamento, fondement.
Sustraiz, con fundamento, avec rai-
son. Dantzen gai^ean apur bat sustraiz
berba egitbn dabenak , los cuales hablan
de las danzas con algun fundamento,
lesquels pa'rlent des danses avec quelque
raison. (Olg. 152-2.)
Sustraka (B), pieza de junco 6 mate-
ria semejante que se pone bajo herradas
y calderos , natte de jonc ou de matiere
semblable que Von met sous les seaux et
les chaudrons. =Tal vez tenga esta pala-
bra alguna relacidn con la francesa sous-
trait, que si^nifica, segun Larousse,
« lecho de paja puesto debajo de haces
de trigo en una granja. » // existe peut-
Hre un certain rapport entre ce mot et le
mot francais sous- trait, lequel, d'apres
Larousse, signifie « lit de paille place* sous
les gerbes de bU, dans une grange ».
Sustroe (AN, Araq.), sustroil (AN-
b), canilla de barricas, robinet ou cannelle
des tonneaux.
Sustruku (B-a-tS), arco iris, arc-en-
ciel. Sustrukuari aginak erakutsiezkero,
USTELDU EGITEN EIDIREALA , UMETAN ESAN
doa , en la ninez se dice que los dientes
se pudren si se les ensena al arco iris,
on dit pendant Venfance aue les dents se
gdtent si on les monlre a Varc-en-ciel.
Sustupil (AN-b), cartilagodela nariz,
cartilage du nez.
Susuma (B-aram), repugnancia, repu-
gnance.
Sutaintzin (AN-b), sutaintzlneko
(BN-ald, R), lefla que se pone delante
para sostener las demas, morceau de bois
que Von place sur le devant du feu pour
soutenir les autres. (?)
Sutalde : 1° (B, Micol.), brasero, bra-
sero. — 2° (Be, ...), fogdn, foyer.
Sutarazi (BN), animar, encourager.
Sutargi ( Be , BN-ald-s ) , lumbre , res-
plandor del fuego : eclat, resplendisse-
ment du feu.
Sutarri (BN-s, R), cuarzo, piedra
blanca redonda : quartz, pierre blanche.
Sutatu(BN), inflamarse un individuo,
animarse : s'enflammer, s'animer (un indi-
vidu).
Sutauts ( G ? ) , p61vora , poudre.
Beste askorbn artean gatzua eta sufrea
ZEiftAKiN egiten da sutautsa , entre otras
muchas cosas el nitro y el azufre con
que se hace la p61vora, entre beaucoup
d f autres le nitre et le soufre dont on fait
la poudre A canon. (DiAl. bas. 111-11.)
Sutegi : 1° (AN-b, B, G), fragua,
forge. UrtzaiLeak bete bear dau sutbgia
meaz , el fundidor debe llenar de mineral
la fragua, le fondeur doit remplir la forge
de mmerai. (Per. Ab. 126-24.) Erre-
MENTALDEGIAN , HAROTZAREN SUTEGIAN ,
HAUSKOAK HAIZE EMATETIK GELDITZEN DIRE-
nean, badirudi eztela surik i en la herre-
ria, en la fragua del herrero, cuando los
barquines cesan de soplar, parece que no
hay fuego : dans la forge, dans V a te-
ller du forgeron, lorsque les soufflets
s'arritent, u semble qu il n'y a plus de
feu. (Ax. 3»- 146-24.) — 2° (BN-ald),
hogar, foguera, fig. : habitaci6n : foyer,
dtre, fig. : habitation. Et§e horrek bi
sutegi ditu , esa casa tiene dos hogares ,
cette maison a deux foyers. Giltzak gb-
rrian, horak suthbgian i las Haves en la
cintura, los perros en la fragua : les clefs
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SUTEZTEN — SUZTATU
239
a la ceinture, les chiens au foyer ou a la
cuisine. (Oih. Prov. 609.) — 3° (B-m),
Landa, grupo de jugadores, bando : 4quipe
ou camp, groupe de joueurs. Suteoi bik
diardub, estan jugando dos tandas de
jugadores, deux 6quipes de joueurs sont
en train de jouer.
Sutezten (AN-b), anillo de hierro que
se pone en el labio superior a cerdos y
ganado vacuno, anneau de fer que I'on
met dans la levre suptrieure des pores et
des b4tes a comes.
Sutil, rescoldo, cendre chaude. (ms-
Lond.)
Sutoe (B-a), picador, tajo de cocina,
billot de cuisine.
Sutoi (AN ?) , fragua, forae.
Sutokari (G ?), volcan, vo/can. Sutoka-
RIA DBRITZA SUA BOTATZKN DUEN MENDIARI ,
volcan se llama al monte que vomita
fuego, on nomme volcan une montagne
qui vomit du feu. (Dial. bas. 420-9.)
Sutondo ( c , . . . ) , junto al fuego , coin
du feu. SutondotSuan baparri - biparri
LOARI DBIKA DAGOZANAK , lT§ASOAK AUSTEN
DABILZANEN ALDBAN, BESTE BIZ1MODURIK
dauke (B-mu) : los que estan cerquita
del fuego contando cuentos, llamando al
suefio, viven muy de distinta manera
que los que andan corriendo los mares :
ceux qui sont tout pres du feu a conler
des histoires, en attendant le sommeil,
vivenl tout autrement que ceux qui par-
courent les mers. i Zer dio suthondokoak ?
ZER BAITIO SUTHAITZINEKOAK '. £ que" dice
el que esta arrinconado junto al fuego ?
lo que dice el que se sienta delante del
fuego : que dit celui qui se tient au coin
du foyer ? ce que dit celui qui est ass is
au-devant du feu. (Oih. Prov. 434.) =
Explicando el autor este proverbio, dice
(jue los amos ocupan el sitio preferente
junto al fuego, el de delante ; y los ninos
ylos criados se sientan en el rinc6n. L'au-
teur, dans son explication de ce proverbe,
dit que les maitres occupent la meilleure
place du foyer, celle de devant, tandis
que les en f ants el les servileurs s'assoient
dans le coin.
Sutopil (AN-b, B-m, R-uzt), pan sub-
cinericio, cocido en el rescoldo, pain
cuit sous la cendre.
Su-tSakur (AN-b, B), morillos de hierro
que se emplean en el hogar, lit. : perro de
fuego : chenits ou landiers de fer que Von
place dans le foyer, lit. : chien du feu.
Sutsu (Be, G), fogoso, fougueux.
Baina (oizon) irritu, aserrakor, sutsu
TA Mlft ARlffEKOAK EUKI LEI GERORA DAMU-
kizuna : pero (el hombre) impaciente,
cole>ico, fogoso y de ligera lengua, puede
tener a luego de qu6 arrepentirse : mais
(Vhomme) impatient, cotere, fougueux
et qui a la langue le'gere, peut bientdt s'en
repentir. (Per. Ab. G0-2S.)
Sutu (AN, B, G), encolerizarse , se
mettre en colere. Geiagoko barik, ^olan
sutuko zara? (B-mu) : sin mas ni mas,
£se encolerizara usted a si? Hen que pour
cela, vous allez vous emballer a ce point?
Suur (B-m), nariz, nez. Var. de sudur,
SUR (i°). SUURRA AZPITI AUTS GORRIZ BETEA,
la nariz por debajo llena de polvo rojo, le
nez plein par en bas de poussiere rouge.
(Per. Ab. 72-25.)
Su-urten (B-a-m-o-oft-ub), barro, erup-
ciones del calor en la piel, tchaubou-
lures produites par la chaleur sur la peau.
Suztatu(BN), inflamarse unindividuo,
animarse : s f enflammer, s'animer (une
personne).
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S. Es la letra vigesima de nuestro
alfabeto.
Represents el sonido, llamado por algu-
nos chuintante, que los Aleraanes trans-
criben con sch , los Ingleses con sh , los
Franceses con ch y los Vascos con ss,
sh, ch, x, j y 3. Hay otras transcripcio-
nes de este sonido curiosisimas, que no
se agregan a las otras por ser casi indi-
viduates. Mendiburu se vali6 de is al
efecto : andituise por andituSe, « algo
crecido » (11-25-16); bebanduisbago en
lugar de bebanduSeago , « algo mas
tarde » (III -238 -24); babbbnaiseago en
vez de barrenaSeago , « poco mas aden-
tro » (III -366 -2). Fr. BartolomS, en su
lcasiquizunac, dice continuamente vitzi-
bic para representar bi3ibik, « vivo; »
vitzi por biSi, « vida. » No existe en
castellano.
De todos los sonidos diminutivos de
nuestra lengua es este seguramente el
que mas ha enriquecido su 16xico, si
bien gramaticalmente tiene tan poca
importancia como cualquiera de ellos.
Hay dos dialectos, el BN y L, en los
cuales sube de punto esta riqueza;
{)ues todas las palabras que en otros dia-
ectos tienen t§ inicial la cambian en S
en estos dos, A excepci6n, tal vez unica,
de la palabra tSab; y asi tSakub, t§ito,
tSori, tSuri, etc., suenan en ellos como
Sakur , « perro ; » Sito , « polluelo ; »
§obi, « pajaro; » Sum, « bianco. »
Sucede con 3 lo que con casi todas las
demas letras de su clase, las tildadas :
que no siempre es diminutivo de s. La
L, ademas de ser diminutivo de l, lo es
tambi£n de r : beLo, « calorcito , » viene
de bebo; goLi, « rojito, » se origin a de
gobbi ; hoLi, « amarillento, » nace de hobi.
D es alteraci6n no solo de d , sino tam-
bi£n de g : i5o, idurtzi, etc., se usan en
G-and-urn,..., por igo, « subir, » igur-
tzi, « frotar. » T se usa como diminutivo
de k, aunque , claro esta , no tanto como
de t. Tata es diminutivo de kaka, « escre-
mento, » y f at ub de zakub , « perro. »
La letra de que ahora se trata desem-
pefla las funciones siguientes :
1° (c,...), es diminutivo de s : Sator
lo es de sator, « topo; » Sagu, de sagu,
« rat6n. »
2° (c,...), es tambien diminutivo de z :
Sarako lo es de zarako, « bota , » que lo
es a su vez de zaragi , « odre ; » Suri lo
es de zuri, « bianco; » SoSo, de zozo,
« tordo. »
3° (c,...), es mera permutaci6n } mate-
rial y sin funci6n ideoltigica, de dichos
sonidos sibilantes , por infiuencia de la i
precedente : aiSe es permutaci6n de
aize, « viento , » y gaiSo lo es de gaiso ,
« cuitado, pobre, enfermo. »
4° (B-ofl, BN-s, R), permutaci6n de los
diptongos de i inicial : ja, je, ji, jo, ju ;
siendo de advertir que en B-ofl s61o en
la conjugaci6n familiar se observa esto
y en los otros dialectos en cualquier
palabra. En este caso, el sonido de S
viene a ser homog£neo de y, 6, j (espa-
flola), d§ (j francesa) que tienen loscita-
dos diptongos. En Ofiate (B), se pronun-
cian Saukak, « tiene; » Sakik, « lo
sabe, » etc., las palabras jaukak y jakik,
que en otras variedades bizkainas pro-
nunciamos como en castellano (B-eib-
m,...), 6 como en frances (B-b-d-1-otS,...),
6 como en latin, conforme A la pronuncia-
ti6n casi general espafiolade Yesus,yucun-
dus, por Jesus, jucundus.
No es muy de extrafiar que Araquis-
tain , en su precioso Ap6ndice al diccio-
nario trilingiie, haya transcrito con x,
que en aquella 6poca transcribia la j
espaflola, las palabras roncalesas 3a, 3az,
Sin, Sipoe, §udu-arimak, etc.
5° En la variedad oriental del B, es
decir en Markina y los pueblos de Gui-
puzkoa en que se habla este dialecto , se
intercala la 3 entre las vocales i y una
vocal que se le aglutine. De bi y los
sufijos -ak, -ok, -bntzat, forman biSak,
« los dos; » biSok, « los dos (pr6xi-
mos); » biSbntzat, « para los dos. » En
este caso , se ha transcrito por muchos
con j este sonido.
Como se ha hecho con las dem 6s letras,
se remite a la Introducci6n el dilucidar
y resolver la cuesti6n ortografica.
9. Vingtieme lettre de notre alpha-
bet.
Elle repre'sente le son de'signe' par
quelques-uns sous le nom de chuintant,
et que les Allemands 4crivent sch, les
Anglais sh, les Francais ch, et les Basques
ss, sh, ch, x, j et 3. II existe d'autres
manieres tres curieuses d'tcrire ce son,
que Von n'ajoute pas a celles-ci parce
qu'elles sont presque individuelles. Men-
diburu se servait de is a cet effet: andi-
tuise pour andituSb, « un peu grand »
(11-25-16); bebanduiseago au lieu de
bebandu3eago, « un peu plus lard » ( III-
238-24) ; barrbnaiseago au lieu de babbe-
naSeago, « un peu plus dedans » (III-
366-2). Bartolome*, dans lcasiquizunac,
dit conlinuellemenl vitziric pour repre"-
senter biSibik, « vivant; » vitzi pour bisi,
« vie. » Ce son n* existe pas en espagnol.
De tous les sons diminutifs de notre
langue, il est sdrement celui qui a le plus
enrichi son lexique, bien qu'il possede
grammaticalement aussi peu d' impor-
tance que n'importe lequel d'entre eux.
II existe deux dialecles, le BN et le L,
dans les que Is cette richesse atteint son
apogSe; car tous les mots posse" dant t3
comme initiate dans les autres dialectes la
changent en 3 dans ces deux derniers, a
Vexception unique, peut-itre, du mot t3ab.
Ainsi tSakub, t3ito, t3obi, tSubi, etc.,
sonnent comme sakur, « chien; » 3ito,
« poulet; » 3ori, « oiseau; » Suri,
« blanc. »
// arrive avec 3 ce qui se produit avec
la presque totality des autres lettres de
ce genre, les tildies : qu'elle n'est pas
tou jours un diminutif de l's. Z/L, tout
en Hant diminutif de l, Vest e'galemenl
de r : belo, « petite clialeur, » vient de
bebo; goLi, « rouge&tre, lit. : petit
rouge, » de gobri; hoLi, «jaun6tre, »
de hori. t> est non seulement une altera-
tion de d , mais aussi de g : ido , idur-
tzi, etc., s'emploient en G-and-urn,..., pour
igo, « monter; » igurtzi, « f rotter. »
x est usiti comme diminutif de k, bien
moins, naturellement, que de t. TaT a est
diminutif de kaka, « excrement, » et f At ur
de zakur, « chien. »
La lettre dont maintenanl il s'agit
remplit les fonctions suivantes :
1° (c,...), elle est diminutive de s : Sator
Vest de sator, « taupe; » Sagu, de sagu,
« sour is. »
2° (c,...), elle est igalement diminutive
de z: Sarako Vest de zarako, « gourde, »
qui Vest lui-m4me de zaragi, « outre; »
3uri Vest de zuri, « blanc; » SoSo, de
zozo, « merle. »
3° (c,...), elle est une simple permuta-
tion, matkrhelle et sans fonctions id4olo-
giques, des sons sifflants par Vinfluence
de Vi prtctdent : aiSe est une permuta-
tion de aize, « vent, » et gaiso de gaiso,
« ne'cessiteux, pauvre, malade. »
4° (B-ofl, BN-s, B), permutation des
diphtongues de Vi initial: ja, je, ji, jo,
ju ; avec cette remarque que ceci s f observe
en B-ofl, seulement dans la conjugaison
familiere et en n'importe quel mot dans
les autres dialectes. Dans ce cas, le son 3
devient homogene de y, B, j (espagnol),
d3 (j francais), que possedent les diph-
tongues ci-dessus. A Ofiate (B), on pro-
nonce saukak, « il a; » 3akik, « il le
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SA — SAKARTU
241
sail, » etc., les mots jaukak, jakik, que dans
les autres varUUs biscayennes I on pro-
nonce comme en espagnol (B-eib-m,..,),
ou comme en francais (B-b-d-l-ot$,...) ,
ou comme en latin, conforme'ment a
la prononciation presque ge°n6rale espa-
gnole de Yesus, yucundus , pour Jesus,
jucundus.
II n'est pas extraordinaire que, dans
son prdcieux Append ice au dictionnaire
trilingue, Araquistain ait transcrit avec
/'x, qui a cetle tpoque Uait le j espagnol,
les mots roncalais 5a, Saz, Sin, Sipoe,
Sudu-arimak, etc.
5° Dans la variHi orientate de B, c'est-
k-dire a Markina et dans les localiUs du
G ou ce dialecte est parle*, on intercale /'S
entre les voyelles i et une autre voyelle
qu'on lui aggluline. De bi et des suffixes
-ak, -ok, -entzat, on forme biSak, « les
deux; » biSok, « les deux (nous, vous,
ceux); » biSentzat, « pour les deux, »
Dans ce cas, beaucoup ont transcrit ce
son avec j.
De mime que pour les autres leltres,
la question orthographique sera e'lucide'e
et rtsolue dans V Introduction.
9a : 1° (BN-s, R), principalmente, con
especialidad , sobre todo : principale-
ment, sptcialement , surtout. Irurak gus-
tatan zaiztad, kau sa : me gustan los
tres, este especialmente : les trois me
plaisent, surtout celui-ci. — 2° (BN-s,
R), ya, en fin : dtja, en fin. (??) — 3° (BN-
s, R), interj. que se emplea para dete-
ner los bueyes, interj. employee pour
faire arrHer les boeufs.
Sahako (BN, L, Sc), botarr6n, bo la
pequefia para vino , petite outre a vin
oourvue d'un bee.
Sahal (BN-am, L, Sc), ternero, veau.
Sahal-bohoka, Sahal -boroka (S),
renacuajo, Ulard.
Sahalki (BN, L, S), carnede ternera:
veau , viande de veau.
Sahalkor (BN, S), vaca que tiene
mucho cariflo a la cria, vache qui affec-
tionne beaucoup son petit.
Sahar (BN, L, Sj, Dimin. de zahar,
viejecito, vieillot. Uhinak eztitzen dire,
HEDOYAK BARREATZEN, ZERU SAHARRA AGER-
tzen da (L) : las olas se caiman, las
nubes se disipan , el (viejo) cielo se des-
cubre : les vaaues s'apaisent, les nuages
se dissipent, le (vieux) del se ddcouvre.
AtSo Sahar- Sahar bat ezpain makhur
batekin (BN, L), una viejecita muy vieja
con un labio torcido (adivinanza del
liar), une petite vieille tres vieillc avec
une levre recourbie (devinette de la cr6-
maillere).
Saharo (S), ramilla: ramille, petite
branche.
Saharratii (S), limpiar, nettoyer. Var,
de Saparratu.
Sahartu (BN, L), Sahartii (S), enve-
jecer, vieillir.
9aha-9aha (Sc), voz con que se
denota el acto de qui tar y limpiar el ves-
tido, mot qui denote V action d f enlever et
de nettoyer les vilements. (Voc. puer.)
Sahato, bota de vino, petite outre
a vin. Var. de sahako. Judithek beraz
EMAN ZIOZKAN BBRB OELARIARI SAHATO BAT
ARNO, GORGOILA BAT OLIO, IRINA , PIKO
MERLATUAK, OGIA ETA GASNA , ETA ABIATU
zen : Judit car g6 asimismo a su criada con
una bota de vino y una vasija de aceite
y harina y masas de higos y panes y
T. II.
queso, y se puso en camino : Judith donna
a sa servante un vase rempli de vin, un
autre plein d f huile, de la farine, des
fig ues seches, des pains et du fromage,
et elle partit. (Duv. Jud. x-5.)
SaatSa (S, Alth.), sauce de los setos,
saule des haies. (Bot.) Var. de saratsa.
Sahatii : 1° (S), gastar (dinero),
de'penser (de V argent), Egiazki ostatOak
hanitS eroaiten die; etSean bbharrak
Sahatzen dCtie zunbaitek ostatCetan :
verdaderamente las posadas consumen
mucbo ( dinero ) ; algunos gas tan en las
posadas lo que necesitan en casa : vrai-
ment les auberges consomment beaucoup
d argent; quelques-uns y dipensent ce
dont Us ont besoin a la maison. (Alman.
1902, p. 113-12.) — 2o(Sc), Saatu (BN-
s), ganarle a uno todo , rifler un joueur.
— 3° (Sc), asolar : de"vaster, saccager.
— 4° ( Sc ) , sincerarse , se justifier. —
5° (S, Matth. in-12^, barrer, balayer.
Sabadera (BN-s), vertedero de cocina,
6vier de cuisine.
Sabal (AN, BN, G, L, R, S), exten-
dido, algo ancbo: Hendu, un peu large.
Dimin. de zabal.
Sabaldu (c,...), a planar, aplalir.
Sabalko (BN-s, K-uzt), rellano, des-
canso de escalera, palier d'escalier.
Sabalo (AN-ond), Sabalu (G-ori), pla-
tija, pez marino semejante al lenguado :
plie, poisson de mer ressemblant a la
sole.
5abar (AN-b), persona ocupada en
pequefleces : personne put rile, qui s'oc-
cupe a des bagatelles. = Dimin. de
zabar : remol6n, rezagado : lambin,
musard.
Sabarkeri (AN-b), pequefiez, baga-
tela : pue'rilite', futilite". Dimin. de zabar-
keiu.
Sabarki (AN-b), de una manera ni-
mia , pequefia : d'une maniere puerile,
petite. Dimin. de zabarki.
Sabartu (AN-b), bacerse nimio y
aficionado a pequefleces, devenir insigni-
fiant et porti a des futilitis. Dimin. de
zabartu.
Sabe (BN-aezk-sJ, dueflo, mattre. =
Es jabb pronuncianao la j como se suele
en estos valles en los diptongos ja, jk,
ji, jo, ju. C'est le mot jabb en pronon-
cant le j comme on le fait d'ordinaire
dans ces valines avec les diphtongues ja,
je, ji, JO, JU.
9ABIL : 1° (L-s), molinillo de que se
sirven los pastores para retorcer la lana,
petit morceau de bo is dont se servent les
pasleurs pour tor d re la laine. — 2° ( AN-
ulz ) , clavija , cheville.
Sabodera (R-uzt), vertedero de cocina,
&vipr de cuisine. Var. de Sabadera.
Sabot (R), Sabon (BN-s, S), jab6n,
savon. (??)
SABOR : lo (AN-b, BN-ald-gar-
haz-s, L-ain-azk, n-uzt, S), casquijo, pie-
drecilla que se emplea en mamposteria
y en el arreglo de las carreteras : cail-
loulis, blocaille, petits cailloux employ 4s
en maconnerie el pour Ventretien des
routes. Dimin. de zabor?. — 2° (BNc,
Lc, S-li), cosa de poca consistencia, que
facilmente se despedaza : fragile, chose
pen consistante , qui se casse facilement.
Saborreztatu (S-gar), cubrir de pie-
drecillas 6 de casquijo el suelo : maca-
damiser, caillouter, garnir le sol de cail-
loux.
Sabulili (S, Alth.), hierba jabonera ,
saponaire. (Bot.)
Safarratu (BN-am-gar), limpiar una
barrica con agua, dandole sacudidas,
enjuagar la boca , fregar la vajilla : net-
toyer une barrique avec de Veau en lui
imprimant des secousses, se rincer la
bouche, laver la vaisselle.
Safla: l°(AN-b, BN-haz), trozo, tajada,
lonja : morceau, leche, barde. Haragi-
Sapla , tajada de carne, leche de viande.
Singar-Safla , lonja de tocino, barde de
lard. — 2° (AN, BN, L), sopapo, palma-
dita : tape, tapette. Dimin. ae zapla.
Sagi (R), levantarse, se lever. (De
jagi.)
9AGU : 4° (BN-s, R?), limpio, propre.
— 2° (AN-b, BN, G), ratoncillo, petite
sour is. Dimin. de sagu.
Sagutarzun (BN-s, R?), limpieza,
aseo : propreU, netteU.
§AI : \° (Lc), bodega : cave, cellier.
(D. fr. chai, chais.) — 2° (BN-arm), mo-
nici6n : publication, ban. Saietan daude,
estan en moniciones, leurs bans sont
publics. — 3° Sal (R-uzt), limpio, ase-
ado: propre, net.
5aiki (BN-s), levantarse, se lever. (De
jaiki.)
Salkln (R), escoba de homo, balai de
four.
Sain : 1° (R-bid), puro, mero, mera-
mente : pur, simple, simplement. Laure-
TARIK BATA DAGO UTSITRUK \ ETA BERZB IRU-
RAK DAUDE TSOTSATIAZ ElOTRUK SaTN
SaIna : de los cuatro uno esta ciego; y
los otros tres estan puramente enfatua-
dos, de haberse achochado : des quatre,
Vun est aveugle , et les trois autres sont
simplement prSsomptueux , parce qu'ils
radotent, — 2° (R), claro, clair,
Saindeka (L-get), por turnos, alter-
nativement. ( D. fr. change, cambio.)
Saioki fR), claramente, clairement.
Saintu (R) : 1° asolar : ditruire, de" vas-
ter. — 2° limpiar, nettoyer. — 3° gastar
(dinero), de'penser (de r argent).
Saisgu (R) , corral en que se ordeflan
las ovejas, cour dans laquelle on trait les
brebis.
Saitzi (BN-s), ordeflar, traire.
Saizpil (R-bid-uzt), sietemesino, cria-
tura que nace a los siete meses de emba-
razo, enfant ni au bout de sept mois de
grossesse.
Sakail : 1° (BN-ald), agujerito que se
hace en la oreja de un animal, osillere
que Von fait dans Voreille d f un animal.
— 2° ( AN-b ) , pedacito , ta jo : morceau ,
tranche.
Sakaildu (AN-b), atarazar castanas,
entailler des chAtaignes. GaztaiSak 5a-
KAILDU GABE PARATU BIDETUZUB ERRETZEN ;
zunpaka ari dira : habeis debido de
poner a asar las castaflas sin atarazarlas ;
estan echando tiros : vous avez dd metlre
les chitaignes a cuire sans les entailler ;
elles 4clatent.
Sakar : 1° (G-and), desperdicio :
reSidu f reste. — 2° Sakhar fAN, BN,
L, S), costra, croute. — 3° (AN-b^, per-
sona de piel rugosa, personne aont la
peau est rugueuse. — 4° (AN-b), persona
grosera, de modales poco distmguidos :
rustre, personne grossiere, de manieres
peu distingue'es. Dimin. de zakhar.
Sakartu : 1° (AN, BN, Sal.), cubrirse de
costra, se couvrir de crotite. Zurb minSarra
Sakhartuko da, bbna sendotzeko marka
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242
SAKASTA
SAN PA
date : vuestro pequeflo mal se cubrira
de costra, lo cual sera seflal de curaci6n :
votre petit mal se couvrira de crofite,
rnais ce sera un signe de guirison. —
2° (AN-b) , arrugarse la piel, se rider (la
peau). — 3° (AN-b), hacerse grosero,
devenir grossier. Dimin. de zakartu.
SakaSta (L?), saco, sac. Eztituzu
SAKASTAN PHISU DESRARDINAK IZANEN *, BATA
HANDIAGOA ETA BERTZEA f IPIAGOA : no ten-
dras en tu saco diversos pesos, mayor y
menor : vous rCaurez point dans votre
sac plusieurs poids, Vun plus grand et
V autre moindre. (Duv. Deut. xxv-43.)
Sakate (AN-ond), pez muy parecido
al traquino, aunque mas pequeflo : pois-
son ressemblant a la vive, bien qu'un peu
plus petit. (V. Saburdin.)
5akel (AN-goiz), faltriquera pequefla,
pochette. Dimin. de zakel.
Sakerre (G-and) : 1° ganado que no
se deja ordenar, bite qui ne se laisse pas
traire. — 2° persona que se enoja facil-
mente : vif, celui qui s f emporte facile-
ment.
Saketa (AN-b), jaqueca , migraine. (?)
SaketS (AN-b), mella que se hace a
las ovejas , para conocerlas , en la extre-
midad de la oreja , entaille que Von fait
a Vextrimiti de Voreille des brebis pour
les reconnattre.
Saki (AN-b), tajo pequeflo, muesca
pequefla : petite entaille, petite mortaise.
Dimin. de saki.
Saklii (BN, Sal.), marca que queda
en un cuerpo al arrancar de 61 algun
objeto, marque qui reste dans un corps
lorsqu'on en enleve quelque objet.
Sakin (BN-aezk-s, R), saber, savoir.
(De JAKIN.)
Sako (BN-s, R), bota, odre pequeflo,
petite outre, (Contr. de sahako, sarako.)
Sakola (S), bolsillo pequeflo, po-
chette.
Sakolin (BN-ald), chacoli, vino del
pais vasco : chacoli, vin du pays basque.
Var. de tSakolin.
Sakur (AN-b-lez, BN, L, R, S), perro
pequeflo, petit chien. Sakhur alfbrra
kukusoz betherik, el perro perezoso
(esta) lleno de pulgas, le chien paresseux
(est) plein de puces. = Es de advertir
que varios diminuiivos ban perdido su
caracter de tales, como sucede con este,
por lo m£nos en BN y L. II est a remar-
querque divers diminutifs ont perdu leur
caractere, comme il arrive avec celui- ci
du moins en BN et L.
Sakur karlin (AN-b), perro carlin,
carlin. (?)
Sakhur-mihi (S), cinoglosa, cyno-
glosse. (Bot.)
Sakuta (S), alforia, besace.
Sakutin ( BN-ezp ), persona que tiene
el capricho de tomar un poquitin de
muchos platos : personne capricieuse , qui
aime a goilter de tous les plats.
Sal (BN-s), Sal (R), ternero, veau.
Salanta (AN-b, L), chalana, lancha
de ria : chaland, barque de riviere. (?)
Salantzain (L), batelero, botero :
batelier, canotier.
Salantzaingo (L), oficio de batelero :
batellerie , metier de batelier.
Salburu (BN-s), renacuajo, titard.
Saldain (BN-ost), pasarela, puente-
cillo rustico de madera : passerelle, petit
pont ruslique en bois. Var. de zal-
Sale (BN-s, R), comil6n, glouton.
(De jan.)
SalegatS (R-uzt), inapetente, de poco
comer : personne sans appitit, mauvais
mangeur.
Sal-egile (R), ganado que produce
muchas crias, bite qui a beaucoup de
pet its.
Salepel (R-uzt), Var. de salegatS.
SALT. : 1° (BN-ald), turbina, rueda de
molino : turbine, roue de moulin. —
2° (R), cucharon, louche. Dimin. de
ZALI.
Salikonkili (R), a horcajadas, a cali-
fourchon.
Salinko (R-bid), sart£n pequefla,
potion. = Por su formaci6n, como doble
diminutivo de zali, « cuchar6n, » parece
mas bien « cucbarilla ». Par sa forma-
tion , comme double diminulif de zali ,
« louche, » il signifierait mieux « cuiller
a cafe" »>.
Salkhea, vaina de legumbre, gousse
de ligume. Eta han nahiko zuen ase
SERRIEK JATEN ZUTEN §ALKHEETARIK I BAI-
nan etzioen neuork emaiten : y deseaba
benchir su vientre de las mondaduras,
que los puercos comian : ninguno se las
aaba : et Ik il efit bien voulu se rassasier
de ce que les pourceaux mangeaient, mais
personne ne lui en donnait. ( Har. Luc.
xv-16.)
Salki (BN-s, B), carne de ternera,
viande de veau.
Salkor (BN-s), vaca que tiene mucho
cariflo a la cria , vache qui porte beau-
coup d'attachement a son petit.
Salma (AN, BN-s, R) : 1° enjalma,
albarda ligera, sorte de petit bit pour
les bites de somme. — 2° baste, almoha-
dillado que para comodidad de la caba-
lleria lleva la silla de montar 6 la albarda
en su parte inferior : panneau, sorte de
coussin que porte en dessous le b&t ou la
selle pour la commodity de la mon-
ture.
Salmatu (AN-b, R), enjalmar, poner
la enjalma a una bestia : bdter, mettre le
b£t a un animal.
3ALO : 1° (AN?), cosa flexible, chose
flexible. — 2° (AN-b), persona sencilla,
afable : personne simple, affable. Gizon
saloak bere burua maitaazten du, el
hombre afable se hace querer, Vhomme
affable se fait aimer.
Saloin (?, Duv. ms) y cubrepids, manta
de lana para la cama : couvre-pied , cou-
verture de laine pour le lit.
SALUPA (AN-b) , renacuajo : titard,
triton. Salupa aunitz den urban arrai-
Nik ez, en el rio en que hay muchos
renacuajos no hay truchas, dans la riviere
ou il y a beaucoup de titards il n'y a pas
de truites.
Samalko (Sc) t potro, caballito : pou-
lain, petit cheval. = Doble diminutivo
de zamari. Double diminutif de zamari.
SAMANGO (BN-am),huesos grandes
de cerdo , desprovistos de carne : prin-
cipaux os du pore, dipourvus de chair.
SAMAR: 1° (BNc, Lc, Sc), blusa,
blouse. — 2° cangrejo, crabe. (S. P.) —
3° (AN-b), chaquetilla, petit veston.
Dimin. de zamar.
Samari : 1° (Sc), potro, caballito :
poulain, bidet. Dimin. de zamari. —
2° (AN-b), potranca, pouliche.
Samarinko (R-bid), potrico, caba-
llito muy pequeflo : petit poulain, petit
bidet. = Doble diminutivo de zamari.
Double diminutif de zamari.
Samarrote (AN-b), chaquet6n, paletot.
Samur : 1°(AN, Lc),quebradizo : fra-
gile, cassant. Var. de samur. — 2° (G-
and), facil, /aci/e. Liburu tSiki aunoranai
aldatzen gauza Samurra iruritzen zat
(G-and), se me figura que el trasladar
este libro pequeflo es cosa facil, il me
semble que e'est une chose facile de trans-
later ce petit livre. — 3° (AN-b) , tierne-
cito, un peu tendre. Dimin. de samur.
San (BN-aezk-s, R), comer, manger.
(De jan.)
Sanere (R), comestible, comestible.
Sanfarta (S-gar), banquete, banquet.
SANGA (AN-b), pernio, pieza de
hierro incrustada en un angulo del
umbral, sobre la cual gira la puerta :
gond, morceau de fer fixi dans un angle
du chambranle, sur lequel tourne la
porte. Sangak doituak ditu ate unbk,
esta puerta tiene ya sus pernios casi
inservibles, cette porte a deja ses gonds
tout usis.
SANGAR (BN-ald-haz), corvej6n,
jarrete : j arret, jarreton.
Sangarki (BN-ald-haz), carne de cor-
vej6n de ternera, viande de jarret de
veau. Sangarki-salda (BN-ald-haz), caldo
hecho con corvej6n , bouillon de jarret.
Sangela- porta (BN), juego de niflos
con castaflas asadas, que consiste en
adivinar cuantas oculta uno entre las
manos,yeu d*enfants qui consiste a devi-
ner combien de chdtaignes cuiies il y a
dans la main fermie d'un autre.
Sango : 1° (AN, BN, L, S), pantorri-
lia delgada, mollet mince. Dimin. de
zanko. — 2° (AN, BN, L, S), sota, en el
juego de cartas: valet, au jeu de cartes.
Sanide (S, Chah. ms), tocayo : homo-
nyme, individu portant le mime nom ou
prinom qu'un autre. Var. de izenide.
Sanka (BN-ald, Lc), Sankha (BN-
gar) : 4° muletas, biquilles. — 2o (AN-
arak), sota, en el juego de cartas : valet,
au jeu de cartes.
Sankin : 1° (R), troncho de una man-
zana, pera; restos de comida : trognon
de pomme, de poire; reliefs ou desserte
d'un repas. — 2° (R-uzt), roedura, ron-
gement.
Sanko (S), sota, en el naipe: valet,
auieu de cartes.
SankoSko (BN-s), pantorrilla muy
delgada, mollet tres mince. — Doble
diminutivo de zanko. Double diminutif
de ZANKO.
Sanku (BN, L), cojo, botteux.
San-mikor ( R ) , parco en la comida ,
frugal dans le manger.
Sano (AN-b, BNc, L), gorro punlia-
gudo, en forma de gorro de dormir : bon-
net pointu, en forme de bonnet de nuit.
Dimin. de zano.
Sanpa, Sanpha (BN, S), ladrido de
cachorro , aboiement de roquet. Haurra
orro-§anpaz ari da : el niflo berrea, llora
y grita al mismo tiempo : V enfant braille,
pleure et crie en mime temps. Haur guziak
ONDOTIK, SAKHURRAK §ANPHAKA , ] HAREN
sudur handiaz orok zer kalaka I todos
los niflos en pos , los perrillos ladrando ,
I como se reian todos de su descomunal
nariz ! tous les enfants derrlere lui, les
roquets aboyant, comme tout le monde
riait de son nez peu ordinaire! (Ziber.
75-14.)
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SANPEL — SARPOTS
243
SANPEL (L-get), Sanpera (S. P.),
sedal, cuerda de crin con la que se hacen
lazos para coger pajaros y aparejos de
pesca , crin avec lequel on fait des collets
pour prendre des oiseaux et des lignes
de piche.
5anpon (BN), antigua moneda de dos
cuartos que valia como unos seis ce"nti-
mos de peseta, ancienne monnaie qui
valait environ six centimes.
Sanpor (S), quebradizo, fragil : cas-
sant, fragile.
9ANPHORA (S), cardamina, carda-
mine. (Bot.)
Santegi (R), duerna, pesebre de
madera : mangeoire, creche du be* tail.
Santel (AN ?), garrote, palo grande
que, provisto de una cuerda, colocan
sobre un carro para apretar la carga :
garrot, longue perche , munie d'une
corde, que Von place sur la charrette
pour serrer la charge.
SANTSA ( L , S ) , vaso de hierro en
que se recoge la leche ordenada : tiroire,
vase de fer-blanc dans lequel on recueille
le lait tire'.
SantSin (BN-ist, L-ain), personifica-
ci6n del hambre, personnijication de la
/aim. (?) SantSin ikusi behar du ezin
moldatuz, tiene que sufrir mucho no
pudiendo salir con la suya, il aura beau-
coup de mal a en venir a bout.
SantBo (S), personificaci6n del ham-
bre, personnification de la /aim. Var.
de SantSin. SantSo ikhusi behar du,
tiene que sufrir mucho, il doit souffrir
beau coup.
9apa-8apa (G-and), andar descalzo
de charco en charco, palouiller nu-pieds
de flaque en flaque.
Sapel (AN, BN, L, S), sombrero, cha-
peau. (D. v. fr. chapel.) Gizon fipi, Sapel
handi ( L ) : hombre pequeflo , sombrero
grande (acertijo del hongo) : petit homme,
grand chapeau (devinette du champi-
gnon).
Sapelharri (BN-baig), piedras an-
chas que cubren una pared, chapeau ou
pierres faitieres oVun mur.
Sapelatz (L-get,...), milano (a ve de
rapifia), milan (oiseau de proie).
Sapeldun (AN, BN,L),burgu^s, parti-
cular cubierto de sombrero : bourgeois,
particulier qui porte le chapeau.
5api (AN, R), interj. que se dirige al
gato para alejarle, inter/, adresste au
chat pour le faire fuir. (D. esp. zape.)
Sapin (BN-ala, L-get,...), Sapino
(AN-b, L-s), escarpin, calzado interior,
de estambre u otra materia, para abrigo
del pie : escarpin, chausson, chaussure
inUrieure de laine ou de toute autre ma~
tiere, a Veffet de garantir le pied.
Dimin. de zapino.
Saplatu (G), rozar tierras, essarter les
terres.
9APO (L-bard), un poco, un peu.
Sar : 1° (BN-s, R, S), pequefio, petit.
= Dimin. ae zar, grande, grand. Mila
zitzun oauza Sarren barnean ( BN-osti ) ,
eran mil poco mas 6 m^nos, Us Haient
mille environ. — 2° (BN, S), mal estado,
mauvais Hat.
SARA (AN-b, BN-haz, L-s), jaro :
hallier, brousse. (??)
Saradi: 1° bosque podado, bois tail-
lis. (Oih. ms.) — 2° (AN-b), jaral, gaulis.
Saro ederrak egin diaizkek Saradi untan
diren Saretarik, se pueden hacer her-
mosos palos de las jaras que hay en este
jaral, on peut faire de beaux bdtons des
branches qu f il y a dans ce gaulis.
SARAMEL : io (BNc, L-s, Sc), cara-
millo, silbo hecho de vegetales : pipeau,
chalumeau , sifjlet fait avec des vtgHaux.
— 2° (L-ain), coro de voces, choeur de
voix. KantuSarameletan ari dira, estan
cantando en coro, Us chanient en chceur.
Saramelatuz ( BN ) , gorgeando : vocali-
sant, faisa.nl des roulades.
5ARAMIZKA (Sc), rasguno, tgrati-
gnure.
Saranbel (L£cl.), Var. de Saramel (lo).
SARATS (BN-gar), rastrojo, chaume.
9ARBO (BN-am, G-t, L-ain), lamprea
pequefia de rios, petite lamproie de
riviere. Dimin. de zarbo. = Oihenart
cree que es el gubio, y en BN-ezp se
emplea como tal. Oihenart croit que c'est
le goujon, et en BN-ezp il est usite dans
ce sens.
Sarbot (BN), serpol, serpolet. (Bot.) (?)
Sardakatii (BN, Sal.), talar, esca-
mondar arboles tiernos : Haguer, enle-
ver les branches a un jeune arbre.
SARDANGA (BN-bard), estopa de
inferior calidad, Houpe de qua.UU inf6-
rieure.
Sardango (?, Oih. ms) , tenedor, four-
chette.
Sarde : 1° (AN-ond), horquilla de que
se sirven los pescadores para levantar
mas facilmente las redes cargadas de
peces, vulg. charrango, fourche que les
pScheurs emploient poursoulever les filets
charge's de poissons. — 2° (G-and), tene-
dor, fourchetle. — 3° (Sc), cola de
milano, queue de milan.
Sardakatii (BN-am, S) , cortar ramas
laterales, ilaguer les branches laUrales.
8arde9ka (BN), tenedor, fourchette.
Sardin (AN-b-ond, G, L), sardina,
sardine. (?) Sardin berri (L), sardina
fresca, sardine fratche.
Sardin - belar : 1° (AN-ond), algas
marinas de forma de correa, algues en
forme de laniere. — 2° hierba de igual
figura , brota en las murallas : herbe en
forme oValgue, qui pousse dans les mu-
r allies.
Sardinketari : 1° (L?, Duv.), pesca-
dor de sardinas : sardinier, picheur de
sardines. — 2° (AN-b, L ?), vendedor de
sardinas , vendeur de sardines.
Sardiu - mardiuka , di sputa ndo , en
pestant. Sardiu - mardiuka hasi zen ,
comenz6 a disputar, il commenca a pes-
ter. (Duv. ms.)
Sardukl (BN-s), hablar, parler. (De
JARDUN.)
Sare (AN-b, BN, Sal.), cestito, petit
panier. Dimin. de zare.
Sareko (BN-s), Sarenko (R-uzt), ces-
tilla, petite corbeille. = Doble diminu-
tivo de zare. Double diminutif de zare.
Sareta: 1° (L?), celosia, persiana:
jalousie, persienne. Bbgia bzen eman dut
ene etseko lbihotik, Sareten artetik :
porque desde la ventana de mi casa, mire*
por las celosias : j'ttais a la fenUre de
ma maison, et je regard ais par les per-
siennes. (Duv. Prov. vn -6.) — 2° (G-
and), cesto para llevar peces, panier a
poisson.
SARGA: 1° (BN-ald-s, R), rodrig6n,
vara 6 palo que sostiene las ramas de
las plantas : tuteur ou rame, biton qui
soutient les branches des plantes. —
2° ( BN -s , R ) , zarza , cambr6n : ronce ,
broussaille.
Sargadoi (BN-s, R),maleza, matorral:
brousse, broussailles.
Sargatze (R-bid), abrojo, ronce. ^Bil-
TAN DREIA OTE MATS ARBOLE $ARDUNBTARIK
edo fiko Sargatzetarik ? £ por ventura
cogen uvas de los espinos 6 higos de los
abrojos? recueille-t-on des raisins sur les
Apines ou des figues sur les ronces? (ms-
Lond, Matth. vn-16.)
Sarka : 1° (R), jatras! interj. que se
dirige a los bueyes : arriere I interj. que
Von adresse aux bceufs. — 2° (R),tro-
piezo, obstacle.
Sarkarazi (R), hacer recular, faire
reculer.
Sarkeria (BN, S), jugarreta : niche,
mauvais tour.
Sarki (BN, S), en mal estado, en mau-
vais Hat.
Sarlango (L), galgo, ttvrier. Geldirik
iduri zuen Sirio bat; zabilanean, sar-
lango bat : quieto parecia un cirio;
cuando andaba, un galgo : tranquille , il
ressemblait a un cierge; lorsqu f il mar-
chait, a un Itvrier.
Sarlengo: 1° (L-ain), palomediano con
que se remueve la piedra en la calera :
fourgon, perche avec laquelle on remue
la chaux dans le four. — 2° (AN-b),
charlataneria, bavardage.
Sarlingo ( BN ? , Oih. ms ) , charlatan ,
gran hablador : gazouilleur, grand par-
leur.
Sarlota (S, Alth.), escalona, chalote,
tchalote. (Bot.) (??)
Sarnafera (BN-gar, S-gar), sanjua-
nada (pop.), fogata de la vispera de San
Juan : joannie (pop.), feu de la Saint-
Jean. (?)
Saro (AN-b) : 1° mango del mayal con
que se golpea y se desgrana el trigo,
manche du fliau avec lequel on bat le
bl4. — 2° palo, en general, hecho del
tallo de un arbusto, no de las ramas :
biton, en g6niral ? fait avec la tige d f un
arbuste et non avec des branches. (V.
Saradi, 2».)
SARHO (Oih. ms): 4° bujia, vela :
bougie, chandelle. — 2« estrellas, Hoiles.
Saribel (git), lecho, cama : lit,
couche.
Sarpa: 1° (G-and), trapo, chiffon. =
Salaberry lo emplea en la acepci6n de
banda, en francos tcharpe. Salaberry
Vemploie dans le sens d'tcharpe, de
ruban. — 2° (AN-b), trapo que impide
que las ovejas queden cargadas en
tiempo de celo, chiffon que Von met aux
brebis pour empicher qu f elles soient cou-
vertes a Vtpoque du rut.
Sarpatu (AN-b), aplicar un trapo A
las ovejas para impedir que sean carga-
das en £poca de celo, metlre un chiffon
aux brebis pendant le rut pour empicher
qu'elles soient couvertes.
Sarpoila (S), se>pol, serpolet. (??)
(Bot.)
SarpoSlarri (S, Alth.), tomillo, thym.
(Bot.)
Sarpot: io (L-ain), hinojo, fenouil.
(?) (Bot.) Beha diozozute sarpotarbn
gainban ibiltzbn diren erlei, mirad las
abejas que se mueven sobre el hinojo,
regardez les abeilles qui sont sur le
fenouil. (Har. Phil. 6-17.) — 2° (BN,
Sal.), seVpol, serpolet. (Bot.) (??)
SarpotS (S, Alth.), serpol, especie
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244
SARRABETA — SATS
de tomillo : serpolet, sorte de thym.
Var. de Sarpot.
Sarrabeta, violin, violon. (D. esp.
zarrabetel.)
3ARRAMIKO (BN), araflazo, e'grati-
gnure. Eztagidala Simiko, nahi ezpaduk
Sarramiko : no me pellizques, si no quie-
res que te arafie : ne me pince pas, si tu
ne veux que je Vdgratigne. (Oih. Prov.
693.)
Sarranpin (L-s), sarampi6n, rou-
geole. (??)
9ARRANT9A: lo (B-a-o), carlanca,
collar de hierro de los perros, collier de
fcr des chiens.— 2° (AN-b, BN-ald?,...),
sobarba, especie de freno para los asnos
y caballos : sous- gorge, sorte de gour-
metle a i usage des dnes et des chevaux.
SarrantSak larrutu diakok mandoari
kokotz-azpia , la sobarba le ha desollado
al macbo la parte baja del hocico, le
sous-gorge a e'corchi tout le dessous de la
ganachedu mulet. — - 3° (AN, BN), carda,
instruments que sirve para separar el
lino de la estopa : carde, instrument qui
sert a stparer le lin de VHoupe. — 4° (AN-
b, BN-luz), piezas con que se sujetan
provisionalmente los marcos de puertas
y ventanas, hasta tan to que queden
incrustadas en la pared que se esta cons-
truyendo : pieces avec lesquelles on fixe
provisoirement les cadres des portes et
des fene*tres, jusqu'a ce qu f ils soient pris
dans le mur en construction.
Sarrapatu (L-bard), araflar, dgrati-
gner.
9ARRAPO (L-ain), aranazo, e'grati-
gnure.
9ARRATA, grito del rat6n , cri de la
souris. (Oih. ms.)
Sarreki (R-bid), seguir, suivre. Nai
dud Sarreki tian onki, quiero que sigan
bien de salud,/e desire qu'ils continuent
k bien se porter. Var. de jarraiki.
9ARRET (BN-gar), pajaro parecido
a la malviz, oiseau qui ressemblea la grive.
Sarreta: 1° (L-s), fresquera, especie
de jaula, fija 6 movil, en que se conser-
van los alimentos : garde- manger rus-
tique, fixe ou mobile, dans lequel on con-
serve les aliments. — 2° (L-ain), pieza
como de dos metros y medio que se
pone en el carro para transportar facil-
mente argoma : piece d 'environ deux
metres et demi, que Von place sur la
charrette pour transporter plus facile-
menl de Vajonc.
Sarri (BN-aezk), sentarse, s'asseoir.
Var. de jarri.
Sarro : 1° (B-b), durdo pequeno, pece-
cillo, petit poisson de mer. (V. Durdoi.)
— 2° (BN, Sal.), jarro pequeiio, petit
hallier.ffl)
SARSEL (S, Alth.), variedad de vid,
varUtS de plant de vigne.
Sartal (L), langosta, sauterelle. Hango
UERRITARRAK, . . . HAIN HARRIGARRIAK ZIRELA,
NON BERTZE G1ZONAK JATEN BAITZITUZTBN ,
LARREPOTAK EDO SARTALAK BEZALA .' que
los habitantes de alii eran tan atroces
que comian a los demas hombres , como
si fuesen langoslas : que ces habitants-
Ik Maient si atroces, qu f ils mangeaient
les autres homines, comme s'ils itaient
des saute relies. (Har. Phil. 5-20.) Hekien
ALDEAN §ARTALAK IDURI GINDUEN , al lado
de aquellos pareciamos langostas, k c6U
de ceux-la nous paraissions des saute-
relies. (Duv. Num. xm-34.)
5arta-8arta (AN-b, R-uzt, L-ain),
palmotada, applaudissement.
Sarthatu (BN-gar), ingertar, gref-
fer.
Sarthe (BN-gar, ...), ingerto, greffe.
Sartal (AN-b), cedula, billete : cidule,
billet. Sartel artzbra noaie, voy 6
tomar cedula, je vais prendre un bil-
let.
SARTE5 (AN-b), rofla, enfermedad
de las frutas de pepita y de plantas de
tuberculo : rouille, maladie des fruits A
p4pins et des plantes k tubercules. Aur-
TEN KALTE BIZKORRA EGIN DIE §ARTE§AK
patatetan , este aflo ha causado bas-
tante daflo la rofla en las patatas , cette
annie la rouille a fait du ae'g&t dans les
pommes de terre.
Sarto (BN), Sartu (BN) : 1° ingerto,
greffe. — 2° vacuna, vaccin.
Sas ( R ) , indet. de Sasi , sentarse ,
s'asseoir. Sas adi (R-uzt), si^ntate, assieds-
toi. Saste (R-uzt), sientese usted, asseyez-
vous.
SaSa : 1° (L), marca, chaza (en el
juego de pelota) : marque, chasse (au jeu
de paume). (??) Batean, SaSa on bat egin
NAHIZ, ORKHAITZ BATEN JAUZIAE EGITEN
ditu : tan pronto , queriendo hacer una
buena marca, salta como un ciervo : tan-
tot, voulant faire une belle chasse, bon-
dit comme un cerf. (Dasc. Atheka. 48-
10.) — 2° (S), manzana, pomme. (Voc.
puer.)
Sasan (BN-s), aguantar, soportar :
endurer, supporter. Var. de jasan.
SaSari (BN-ald, L-c6te), chazador,
contador de partidos de pelota : mar-
queur, celui qui marque les chasses et
tranche les points litigieux au jeu de
paume. (??)
SaSaro (B-l, pop.), frescura, ocurren-
cia : boutade, saillie. \\ Daearren Sasa-
roa!! i vaya una frescura! en voila une
boutade I
Sasergu (R-bid-uzt), asiento, siege.
Saseri (R), sentarse, s'asseoir.
Sasgi (R-iz), saSgu (R-bid-uzt), mu-
hjdera, majada, lugar abrigado en que
se ordefla al rebafio : bergerie, lieu abriU
ou Von trait le troupeau.
Sasi : 1° (R-uzt), Uegar a ser, conver-
tirse, ponerse : devenir, se convertir, se
mettre. [, Zbr Sasi da alur kori ? len
GAR1TSU ZEN ETA ORAI DEUS EZTU EMAITAN
(R-uzt) : j c6mo se ha puesto ese campo !
antes era abundante en trigo, ahora no
produce nada : comme ce champ est
devenu ! auparavant il Hail abondant en
bU, maintenant il ne produit rien. —
2° (AN-elk), levantar, soulever. Aur bat
DAGO EZIN SASIZ EDO JASOZ EARGA EDO
zama, un niflo est£ sin poder levantar
una carea, il y a un enfant qui ne peut
pas soulever une charge. (Liz. 268-37.)
— 3° (R-uzt), -sentarse, s'asseoir. —
4<> (Sc), nombre propio, diminutivo de
Graciosa, en vascuence GaSuSa : nom
propre, diminutif de Gracieuse, en
basque Ga§u§a.
Saakifio (AN-b), cestito, petit panier.
== Doble diminutivo de saski. Double
diminutif de saski. oaskiSo bat gaztain
BAIZ1K EZTUEN ONDOAREN GAI^EAN EZTIK
balio ibiltzea , no vale la pena de subir
al arbol que no tiene mas que un cestito
de castaflas, ce n*est pas la peine de mon-
ter sur un arbre qui n'a qu'un petit
panier de chdtaignes.
SaSpil (R) , sietemesino , enfant n4 au
bout de sept mois de grossesse.
Sasta (S, Leiz. Voc), rayo, foudre.
Sastaifi (AN-b), barreflo pequeflo,
petite vrille. Gizon ori sos batbn gatik
SaStaiS-Silotik pasatuko litzake : ese
hombre por una cuatrena (un sueldo)
pasaria por el agujero de un barreno
pequeflo (se dice para manifestar su
apego al dinero) : pour un sou eel homme
passerait par le trou d'une petite vrille
(se dit pour marquer son amour de Var-
genl).
SaSteknlari (R-bid), langosta, salta-
montes : sauterelle, criquet.
Sata : 1© (L-ain-s), jicara, tasse. —
2© (BN-haz), sal villa, platillo en que se
sirven tazas y jicaras : soucoupe, petite
assiette sur laquelle on sert les tasses el les
petites tasses. — 3° (L-arbo-arr), taz6n,
copa : bol, coupe. Eta Moisek hartu zuen
ODOLAREN ERD1A ETA SATA BATZUBTAN EZARRI
zuen , y asi Moises tom6 la mitad de la
sangre y la ech6 en tazones, et Motse
prit la moitie' du sang et la mit dans
des coupes. ( Duv. Ex. xxiv-6.)
Satandre (R-uzt), comadreja, belette.
= De sagu , rat6n , souris -f- andere ,
seflora, dame.
Sathar: lo (AN-b, BN, L, S), paflal
de niflos, lange des enfants. Dimin. de
zatar. Eta erdi zen bere seme lehen-
jaioaz, eta Satharrez inguraturik etzan
zuen barruki batean : y pari6 a su hijo
primog^nito, y lo envolvi6 en paflales :
et elle mit au monde son fits premier-ne°,
et elle Venveloppa de langes. (Har. Luc.
n-7.) Satar-urrina ukanki, £TA oraino,
pipatzen ? (BN-ald) : teniendo olor de
paflales, £ fumando ? i7 sent encore le
maillot, et il fume? — 2o (BN, S), te>-
mino de caza ; nombre con que se desi-
gns al caza dor que desde una cumbre
procura espantar las palomas, poniendo
tela blanca en la punta de un palo :
terme de chasse; nom dont on ddsigne le
chasseur qui, posts sur une Eminence,
effarouche les pigeons, en agitant une
toile blanche au bout d'un Mton.
Satatu (R-uzt], limpiar, nettoyer.
Satetu (R-uztj, frotar, frolter.
SATO (AN-b) : 1» bota pequefla para
vino, petite outre k vin. Sato bat ardo-
REKIN OGIA IZANEZ GEROZTIK, IDAUNEN DIEGU
aisa atsa-artio '. con tal que tengamos
una botita de vino con pan, resistiremos
con facilidad hasta la noche : pourvu que
nous ayons une gourde de vin et du pain,
nous rtsisterons facilement jusqu k la
nuit. — 2° oveja acostumbrada al pan
y sigue al pastor que la llama, brebis
accoutume'e au pain et qui suit le pasteur
qui Vappelle. Ardi Satoa jarraikitzen
ziaitak noranai , la oveja acostumbrada
al pan me seguira donde quiera , la bre-
bis accoutumie au pain me suivra n'im-
porte ou.
Sats (R-bid), espina, 6pine. Berze
GRANO BANAK ERORI ZREN SATS- ARTETAN ,
otros granos cayeron entre espinas,
d' autres grains tomberent parmi les
dpines. (Matth. xm-7, ms-Lond.) £ Etzu-
NIONA ERIN AZI ONA ZORE ALURREAN ? ^ NOLA
du bada Sats? i dot ventura no sem-
braste buena simiente en tu campo?
• 6 pues de d6nde tiene zizafia ? n'avez-
vous pas seme" une bonne sentence dans
votre champ ? d'ou vient done qu'il y a
de Vivraie? (Matth. xin-27, ms-Lond.) =
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SATSI SE
245
El texto original habla de cizafia en vez
de espinas en el ultimo ejemplo. L'ori-
ginal parle d'ivraie au lieu d'ipines dans
le dernier exemple.
Satsi : 1° (R), bajar, descend re. —
2o (R-bid-uzt), ordenar, traire.
Saturdin (S), musgafio, mulot. Var.
de saturdin. = De sagu urdin, rat6n
gris, sour is grise.
Sau (AN-est, BN-aezk-s, R-gard), Sahu
(BN, L, Sc) : 1° limpio, aseado: propre,
net. Haurrbki dbna etzitbn, ezta bethi
mantarra. Sahurik jeikitbn : el que con
nifios se acuesta , no siempre se levanta
con la camisa limpia : celle qui couche
avec des en f ants, n'a pas toujours sa che-
mise nette quand elle se leve. (Oih. Prov.
222.) — 2o (AN , S) , enteramente , entie-
rement. Sahu blki duzu (Sc), ha salido
libre, il est sorti litre. — 3° (BN, L),
desamparado, sin medios : de'laisse', aban-
donnS. Sahu niz (BNc), Sahu naiz
(L-ain), soy perdido,/e suis perdu.
Sauadera ( BN - s , . . . ) , vertedero de
cocina, 4vier de cuisine.
Saukarri (AN-b, BN-luz), escob6n
para limpiar el horno , tcouvillon servant
a nettoyer le four. Labba garbi zak Sau-
karriarekin, limpia el homo con el
escob6n, nettoie le four avec Vtcouvillon.
Sauki ( BN - s ) , claramente , claire-
ment.
Saun : 1° (BN-s), seflor: sieur, mon-
sieur. (De jaun.) — - 2o (BN-ald), jab6n,
savon. (??)
Saundu (?), marchitarse, se faner.
Saundu dira bazterrbtako bblharra
bbzala, se han marchitado como la hierba
del campo, its se sont fane's comme I'herbe
des champs.
Saunkarri (AN-b), escob6n para
limpiar el homo, tcouvillon servant a
nettoyer le four. Var. de Saukarri.
Sahupen ( BN , L ) , destrucci6n , des-
truction. Salbatu zubn Lot egon izan
zbn hirietako Sahupbnetik , libro a Lot
de la ruina de las ciudades, il sauva Lot
de la destruction de la ville. (Duv. Gen.
xix-29.)
SAURI : 1° (G-ori), un pez insipido
de la costa, un poisson insipide de la
cdte. — 2o (BN-gar), venga usted (trata-
miento carifloso), venez (traitement de
lendresse).
SauSun (BN-gar, L, ...), mujer entro-
metida , femme effronUe. £ SauSuna zer
den? Emazteki elhbkbtari ta gauza flPI
Se-zalea : i (ju6 es SauSun ? mujer habla-
dora y aficionada a cosas menudas e"
insigniGcantes : qu'est-ce que SauSun?
une femme bavarde et mesquine aimant
les choses petites et insignifiantes.
Sahutarzun ( BN ) , limpieza , pro-
preU.
Sautu (R), Sautu (AN-est, BN-luz-s),
sahutu (BN, L, S) : I© limpiar, asear :
fourbir, nettoyer. — 2° (AN, Sc), ganarle
a uno todo, r After unjoueur. — 3° (AN, L,
gastar dinero, dtpenser de Vargent. Biha-
RAM UNBAN ATHERATU ZITUEN HOGOI SOS, ETA
BMAN ZIOTZAN OSTATUZAINARI , ZIOTSALA :
Artha BZAZU GIZON HORI, ETA GARAITIKO
SAHUTZBN DITUZKBTZUNAK, BERRIZ IRAGA1TEN
NAIZENBAN, BIHURTUKO DAROZKITZUT I y
otro dia sac 6 dos denarios , y los dio al
mesonero, y le dijo : Cufdamele ; y cuanto
gastares de mas, yo te lo dar£ cuando
vuelva : le lendemain il lira deux deniers
et les donna a Vhdte, et dit : Aie soin de
lui ; et tout ce que lu ddpenseras de plus,
je te le rendrai A mon retour. (Har. Luc.
X-35.) GlZON OSTATUKOIAK DIRU AUNITZ 5AU-
turen du (AN-b), el hombre aficionado
6 la posada derrocharA mucho dinero,
V habitue' de Vauberge dissipera beaucoup
d' argent. — 4© borrar : biffer, effacer.
LURRARBN GAlRETIK 5AHUTUKO DUT EGIN IZAN
dudan gizona , raer6 de la haz de la tie-
rra al hombre que he criado , j'extermi-
nerai de la face de la terre Vhomme que
j'ai crte. (Duv. Gen. vi-7.) — 5° (BN-
ald, L-ain), destrozar, destruir : dHruire,
mettre en pieces. Sahutuko zitut (BN,
L), os he de destrozar, je vais vous
mettre en pieces. — G<» (BN-am-s), barrer,
balayer. Sukaldba sautu, barrer la
cocina, balayer la cuisine. — 7° (AN-b, L-
ain), baldar, estropier. Makil-ukaldika
Sautu niaik, me ha baldado 6 palos, il
m'a rout de coups de b&ton. — 8° ( BN ,
L, S), sincerarse, se justifier. Bere solas
GUZIEKIN EZIN SAHUTU DU BERE BURUA , a
pesar de todas sus palabras no puede
sincerarse, malgre' toutes ses paroles
il ne peut se justifier. ( Duv. ms.)
Sautzale (AN-b) : 4° derrochador,
gaspilleur. — 2° zurrador, qui rosse.
— 3° jugador habil, joueur a droit.
Sautze, Sahutze (BN?, L?) : lo mise-
ria, misere. Hekien aitzinean eroriak
GAUDBLARIK BGARRIZ ETA SAUUTZB IKHA-
ragarri batean, estando nosotros en su
presencia muertos de sed y en gran
miseria , et nous sommes abattus consu-
mes par la soif et menace's d'une grande
ruine. (Duv. Jud. vu-14.) — 2© dispen-
dio, dtpense. Diru-Sahutzeak deusik
EZTIRB BIZIA GALTZBARBN ALDEAN , loS dis-
pendios no son nada comparados con la
perdida de la vida , les d6penses ne sont
rien en comparaison de la perte de la vie.
(Duv. ms.) = Tiene ademas esta palabra
todas las acepciones derivadas de la
palabra Sautu, Sahutu: « limpieza, ba-
rredura , emborronamiento , derroche ,
desbancamiento, derrota, destrucci6n,
baldadura y sinceramiento. » Ce mot
possede en outre toutes les acceptions diri-
v6es du mot Sautu, Sahutu: « propreU,
balayage, effacement , prodigality, rifle,
dtroute, destruction, estropiement et jus-
tification. »
Sauzale (BN-s) , lavandera , blanchis-
seuse. Sauzale onak ikuztarri ona ( BN-
s), la buena lavandera (tiene) buena pie-
dra de la var, la bonne blanchisseuse (a)
une bonne pierre a laver.
Sauzi (n-uzt) : lo saltar, sauter. —
2° salto, saut. (De jauzi.)
Saz (BN-gar-s, R, S), el aflo pasado :
antan, Van pass6. Var. de igaz. Sazko
ZARAGOILAK AURTEN PANTALUN (BN-gar),
zaraguelles del afio pasado (son) panta-
lones este aflo, les culottes de Van der-
nier [sont) les pantalons de cetic annexe.
Sazkoan ADIN , AURTENGOAN BARDIN ( BN-
s) : coetaneo del de antaflo, igualado con
el de ogaflo : contemporain de celui d'au-
trefois, 4gal a celui de cette annexe. = Se
dice de los viejos que.se juntan con j6ve-
nes. Se dit des vieillards qui fr4quenient
les jeunes gens. Haz nezak egunko ara-
GIAZ, ATZOKO OGIAZ ETA SAZKO ARNOAZ , ETA
aSbterrak bihoaz : criame con carne de
hoy, con pan de ayer y con vino de
antaflo, y yo dire* adios 6 los medicos :
nourris-moi de la viande d'aujourd f hui,
du pain d f hier et du vin de Vannte pas-
see, ef ye dirai adieu aux me"decins. (Oih.
Prov. 243.)
Se(AN-b-lez, BN-s), Se (R-bid) : i<> me-
nudo : petit, menu, j Eltzua zer Sfi dago!
; qu^ menuda est6 la parva ! comme Vai-
r4e est bien battue ! — 2° (AN-b-lez, BN-
luz-s, R), moneda inferior, cambios :
monnaie, billon, i Baduzia SehekTk ? (Sc),
I baduSea Serik? (BN-s) : i tiene V. cam-
Bios, calderilla? est-ce que vous avez de
la monnaie? Pesta baten Seak ematen
bazinbztazu (BN-luz), si me diera usted
cambios de una peseta , si vous me don-
niez la monnaie d'un franc. — 3° (AN-
b, R-uzt), ganado lanar, b$tes a laine.
Negu tSarra aurtengoa azienda Searen-
dako, el invierno de este aflo (es) malo
para el ganado lanar, Vhiver de cette
annte (est) mauvais pour les bHes a laine.
Jende Sea (AN-b, BN), el pueblo bajo,
la populace. Fariseoek etzuten lbnago il
Jesukristo, jende Searen beldur zirela-
kotz, los Fariseos no mataron antes a
Jesucristo por temor al pueblo , les Pha-
risiens ne tuerent pas Jtsus par craintc
dupeuple. — 4° (S), palmo, empan.
-Se : 4° (AN, BN-am-gar-s, R, S),
sufijo que, unido a un adjetivo, signi-
fica el exceso : suffixe qui, joint a un
adjectif, signifie Vexces. Enetzat bota
hok handise dira, zuretzat bota iiok
tipiSe dira : para mi estas botas son
demasiado grandes, para usted estas
botas son demasiado pequeftas : pour
moi ces bottes sont trop grandes, pour
vous ces bottes sont trop petites. (Sal.) —
2o (AN, B, G), diminutivo hoy reducido a
algunos nombres, diminutif actuellement
usiU dans quelques noms. AitaSe (Be) :
abuelo, lit. : padrecito : aieul, lit. : petit
pere. AmaSe (Be) : abuela, lit. : madre-
cita : ateule, lit. : petite mere. — 3° (AN,
B, arc?, G, L), es el mismo sufijo dimi-
nutivo unido a verbos v equivalente a
veces a « casi, algo » : c est le m4me suf-
fice diminutif uni a des verbes et Equiva-
lent quelquefois a « presque, quelque ».
AituSe egin diagu aurtengo sagardoa (G-
and ) , hemos casi terminado la sidra de
este aflo, nous avons presque terming le
cidre de cette annexe. Bada ori nik, beran-
duSeago badere, erditsiezkero, erditsiko
DUT NERE JaNGOIKOAREN GRAZIAREN OSA-
suna : pues, aunque sea algo m&s tarde,
si yo consigo eso, conse£uir6 la salud de
la gracia divina : car, bien qu'il soil un
peu tard, si f arrive a ceci, fatteindrai la
santide la gr dee divine. (Mend. Ill -238-
24.) TipituSe (L), algo pequeflo, un peu
petit. ApalduSe ginuenean (ezen bazkaldu
berriak ginen), cuando cenamos ligera-
mente (pues habfamos comido muy poco
habia), quand nous etlmes soupe* Uge-
rement (car nous venions a peine de
dCner). (Piar. Ad. 56-14.) HobekiSoono
(Contr. de obekiSe-agoSo, BN-ost), un
poco m^s bonitamente, un peu plus joli-
ment. Len baino obeSeago eta apaindu-
Seago, algo mejor y un poco m£s elegante
que antes, un peu mieux et un peu plus
kUqant qu'auparavant. (An. Esku-lib. 5-
23.) — 4° (c, ...), sufijo intensivo de pala-
bras demostrativas; signified « mismo » :
suffixe intensifde mots dtmonstralifs, qui
signifie « m4me ». = Cuando se aplica a
una consonante, cambia en -tSe, como
se vera oportunamente. Tanto una como
otra variante se aplican en la declinaci6n
por lo general detras del suGjo casual ;
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246
SEADURA — SEHE
lo cual se guarda tambi£n, tratandose de
sufijos modales : ordutiSek, « desde
entonces mismo » (Maiatz. 27-6) ; orain-
diSek (B, Apoc. xiv- 13), « desde ahora
mismo; » berbalaSe : « en seguidita,
lit. : en seguida mismo » (Ur. Gen. xxiv-
18) ; alakoSeak, « los muy semejantes a
aquel » (Bart. 11-220-13) ; oraingoSe, « de
ahora mismo. » (Aft. Esku-lib. 35-14.)
Tratandose de sufijos de nombres ani-
mados , por ejemplo el dativo -i , el ine-
sivo -can, el directivo -gana, el unitivo
-gaz 6 -kin, etc., es mas comun que el
intensivo preceda a estos sufijos : onb-
tSegaz (B) y no onbgaztSe, « con este
mismo ; »> ayetSbkin (G) y no ayekintSe,
« con aquellos mismos. » Conozco sin
embargo un ejemplo de lo contrario :
arise, « a aquel mismo. » (Olg. 69-6.)
La generalidad decimos aSeri 6 arbtSbri.
Si el sufijo es compuesto, la particula Se
se intercala entre los componentes. De
on -f- agino -|- Se se forma onaSegiSo ,
« hasta aca ; » de a -|- lanik -|- Se sale
alantSerik (B-l) , alantSik (B-ea) , alan-
tSek. (Aft. Esku-lib. 26-23.) De ordutik
-f- Se generalmente ordutiSek. Este ul-
timo ejemplo, unido a la existencia de
ortirik (B-mu) por ortik , « desde ahi , »
y anoirik (B-mu), por andik, « desde alii, »
hace creer que el sufijo -tik es compuesto
de -ti y del modal -ik ; como -lanik se
compone de los dos modales -lan y el
mismo anterior. Lorsque ce suffixe s y ap-
plique a une consonne, il se change en
t5b , comme on le verra plus loin. Vune
et V autre variante s'appliquent ginirale-
ment dans la diclinaison apres le suffixe
casuel; ce qui *' observe igalement lors-
qu'il s'agit des suffixes modaux : ordu-
tiSek, « d'alors mime » [Maiatz. 27-6) ;
oraindiSek (B, Apoc. xiv-13), « des main-
tenant mime; » berealaSe : « tout de
suite, lit. : tout de suite mime » (Ur. Gen.
xxiv-18) ; alakoSeak, « les tres semblables
a lui » (Bart. 11-220-13); oraingoSb, « de
maintenant mime. » (Aft. Esku-lib. 35-
14.) Quand il est question de suffixes de
verbes animis, par exemple du datif-i,
de Vinessif -gan, du directif -gana, de
Vunitif -gaz ou -kin, etc., il est plus com-
mun de faire pricider ces suffixes par
Vintensif : onetSegaz (B) et non onegaz-
tSe, « avec celui-ci mime ; » ayetSekin
(G) et non ayekintSb, « avec eux-mimes. »
Je connais, cependant, un exemple du
conlraire : ariSe, « a lui- mime. » (Olg.
69-6.) En giniral, nous disons aSeri ou
aretSeri. Si le suffixe est composi, la
particu le Sb s'intercale entre les compo-
sants. De on -f- agiSo -)- §e on forme ona-
Segino, « jusqu'ici; » de a -(- lanik -f- Se,
alantSerik (B-l), alantSik (B-ea), alan-
tSek. (Aft. Esku-lib. 26-23.) De ordutik
-L- Se Von fait giniralement ordutiSek.
Ce dernier exemple, uni a Vexistence
cTortirik (B-mu) pour ortik, « de la, » et
andirik (B-mu) pour andik, « de la-bas, »
fait croire que le suffixe -tik est composi
de -ti et du modal -ik , comme -lanik se
compose des deux modaux -lan et -ik.
Seadura, pormenor, minucia : ditail,
minutie. (Lecl.)
Seakatu (AN-b, BN-s,. R), Sehakatu
iBN, L, S) : lo desmenuzar, pulverizar :
iroyer, pulviriser. Arri Seakatzen irabaz-
TBN DITIAT EGUNEAN Bl PESTA TA ERDI (AN-b) ,
gano al dia dos pesetas y media en desme-
nuzar piedra,/e gagne journellement deux
francs cinquante a casser de la pierre.
— 2° cambiar una moneda por varias
inferiores, monnayer une piece. Pesta
Seatuz-geroztik nolanai goaten da : la
peseta, despu&s de cambiada, se va corao
quiera : lorsqu'un franc est changi, il s'en
va tres vite. — 3° ( AN-b, L-ain ) : zurrar,
rosser, rouer de coups. Maistruak esko-
LAKO ZENBAIT MUTIKO SEAKATU OMBNDITU
joka (AN-b), dicen que el maestro ha
zurraao a algunos chicos de la escuela ,
on dit que le maitre d'icole a rossi
quelques gamins de Vicole.
Seakin (BN-s), residuo de lefta, brou-
tilles de bois.
Searratu : 1° (L), cortar las ramas
laterales de un arbol : couper les branches
latirales d'un arbre, Vilaguer. — 2° (L-
ain), calentar al fuego un palo para qui-
tarle la corteza 6 para enderezarlo :
faire passer un b&ton par le feu, afin
de lui enlever son icorce ou de le redres-
ser.
Seharte (BN-osti) , rato de serenidad,
diminuci6n de la lluvia : iclaircie rela-
tive, diminution de la pluie.
Seatu (AN, R), Sehatu (L) : 1° des-
menuzar, dividir, destrozar : imietter,
morceler, briser. — 2° (AN-b, BN-am-s),
maltratar, golpear : maltraiter, baltre.
Dimin. de zeatu. — 3° (AN-b, BN-s, L-
get, ...), masticar, mdcher. — 4° (AN,
L), explicar, expliquer. — - 5° (AN-b,
BN-s, R), cambiar moneda, monnayer. —
6° (AN, BN), rajarse, cascarse : se fendre,
se filer. Eztu Sehatuko khanabera hau-
tsia, eztu urhentuko mitSa orano khe
bnaiten diena, bere kausaren justizia
trionfarazi-artio (BN, Matth. xn-20) : no
quebrara la cafla que esta cascada, ni
apagara la torcida que humea, hasta que
saque a victoria el juicio : il ne rompra
point le roseau dija brisi, et n'iteindra
pas la meche qui fume encore, jusqu'a ce
qu'il fasse triompher la justice.
Sehatzapen, divisi6n, distribuci6n :
division, distribution. Eta Moisek Gaden
LEINU ETA SEMEEI BEREN FAMILIEN ARABERA
BMAN ZIOETEN GOZAMENA , ZEINAREN SBHA-
tzapena hau baita : y di6 Moises a la
tribu de Gad y a los hijos de ella su
posesi6n segun sus parentelas, cuya dis-
tribuci6n es esta : Motse donna aussi a
la tribu de Gad et a ses enfants la terrc
qu'elle devait possider selon sa famille ;
en void la division. (Duv. Jos. xin-24.)
SEBEDERA (G-don), vela pequena,
vulg. burriquete, petite voile.
Sebedera tSiki (G-don), vela menor
que la anterior, voile encore plus petite
que la pricidente.
Sedarratu ( AN - b-lez , L- ain ) , cortar
ramas laterales, podar ligeramente los
arboles para su embellecimiento : cou-
per les branches latirales, imonder lige-
rement les arbres pour leur embellisse-
ment.
Sedarratzale (AN-b), podador, imon-
deur.
Sedatu : 1° conducir, conduire. (Har.
Voc.) — 2° (BN, S), limitar, demarcar :
limiter, dimarquer. (De Sede.) Seda deza-
TEN OSTB BAKOTSEKO NONBREAREN ARABERA,
para que demarquen segun el numero de
la gente de cada uno, pour que Von par-
tage d' apres le nombre de cnacun. (Duv.
Job], Jos. xm?-4?.) — 3°(L?), disponer,
disposer. Gizonak asma , Jainkoak Seda
el hombre propone, Dios dispone
Vhomme propose , el Dieu dispose. (Duv.
ms.)
SEDE : 1° (BN-ald-gar), ray a que no
debe pasar el juffador de bolos, raie que
lejoueur de quiltes ne doit pas dipasser. —
2° (BN, S), limite, linde : limite, dimar-
cation. — 3° (BN, L, S), objeto material
6 moral, designio, miras, fin, intenci6n :
objet matiriel ou moral, dessein, but, fin,
intention. ^ZerSbdetan heldu zare? £.con
qu£ intenci6n viene usted ? dans quelle
intention venez-vous? (Duv. ms.) Elgar
LAGUNDUZ GURE SBDERAKO GIRA , ayudan-
donos llegaremos a nuestro objeto, en
nous entr' aidant nous parviendrons a not re
but. [Prop. 1883, p. 248.) Nahi dut izan
ZAITEZEN NERB BIHOTZEKO MAITHAGUNB GU-
zien Sede bakharra, quiero que seais el
objeto de todas las afecciones de mi
coraz6n , je veux que vous soyez Vobjet
de toutes les affections de mon cceur. (Lig.
5° visit.)
Sede hartu (BN?, L?), deliberar,
dilibirer.
Sede-hartze (BN?, L?, Duv. ms),
deliberaci6n, deliberation.
SEDEBO (BN-gar), quiebra, faillite.
« SeDEBUN-SEDEBAN NIK EZTUT ZER EMAN »
ERRATEN OMEN ZUEN PLAZAN , ATORRA GIBE-
LETIK ABIATUZ, ZORRAK GARBITU EZIN ZUTE-
NAK', TA GEROZTIK EZIN AGER ZITEKBAN I
« Sedbbun-Sedeban, yo no tengo nada
quedar » parece que decia en la plaza,
enseftando por detras la camisa, el que
no podia pagar las deudas; y despues
no podia manifest arse en publico : il
par ait que celui qui ne pouvait payer ses
dettes d is ait en montrant sa chemise par
derriere : « Sedbbun-Sedeban, il ne me
reste rien a donner; » ensuile il ne pou-
vait se montrer en public.
Sedela (BN-ist), banco, banc. (?) (D.
lat. se/Za?.)
SEDERA (BN, L, S), lazo para coger
pajaros : collet, lacet servant a prendre
des oiseaux. Ulia hartzen da argian,
Soria Sederan (BN-aldj : la mosca se deja
coger en la luz, el pajaro en el lazo : la
mouche se laisse prendre a la lumiere,
Voiseau au lacet.
Sederrakin (L), recortes, imondes.
Sederratu (L), recortar, imonder.
Var. de Sedarratu. Sokho batean min-
degi puSka bat, neguko lanarteetan lan-
dare ZENBAIT LURREAN EZARR1 , AINTZINEAN
EZARRIAK EDO BEREN BAITHARIK SORTU DIRE-
nak Sederratu (behar da) : (se debe pro-
curar) un pequeflo semillero en un rin-
c6n, plantar en los ratos libres de
invierno unas plantas en tierra , recortar
las anteriormente puestas 6 las que han
brotado espontaneamente : (on doit
avoir) une petite pipiniere dans un coin,
planter pendant les loisirs d'hiver quelques
plantes en terre, imonder celles qui y
ont iti mises pricidemment ou celles qui
ont poussi spontaniment. (Duv. Labor.
152-4.)
Sedetsu : 1°(BN?, L?), intencionado,
de mucha intencidn : inlentionni, de
beaucoup d'intention. — 2° (?, Duv. ma),
lleno de intenciones que apenas se rea-
lizan, plein d 'intentions qu'on ne rialise
guere.
Sehe : 1° (BN, L, S), raenudo : menu,
petit. Var. de Se (1°). Dimin. de zehe.
— 2° (BN, L, S), calderilla, moneda de
cobre : billon, petite monnaie de cuivre.
PlARRESEK EMAN ZION ETSEKO ANDREARI
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SEHEDRI — SERRENDA
247
HAMAR SOSEKO SURI BAT ETA ANDRE HORREK
bihurtu zioenean Sehea : Pedro di6 a la
ama una moneda blanca de diez sueldos
( perras chicas ) , y cuando esa seftora la
devolvio la calderilla : Pierre donna a la
mattresse de maison une piece blanche de
dix sous, el quand cetle femme lui rendit
la monnaie. (Piar. Ad. 34-4.) — 3° (L-
ain), ganado lanar, bites a laine. —
4° (BN?, L?) f llano, sencillo, afable :
aimahle, simple, a/fable. Jaun iiom sehea
DA, NORNAHI M1NTZA DAKIOKE : ese SeflOr
es afable , cualquiera puede hablarle : ce
monsieur est affable, n'importe qui peut
lui parler. (Duv. ms.)
Sehedri (BN-ald), menudencia, con-
junto de cosillas, objetos insignificantes,
caterva de gente rauy joven : tas depetites
choses, de menus objets ou de bibelots,
ribambelle de toules jeunes personnes.
Sagar ederrenak saldu tugu, etzauku
geld1tzen gehiago sshedria bat baizik i
hemos vendido las mejores manzanas, ya
no nos queda mas que un puflado de peque-
ftas : nous avonsvendu lespommes les plus
belles; il ne nous en reste plus qu'une poi-
gne'e de petites. Plazan etzen gizon eginik
batere, gazte- Sehedri a bat bakharrik :
en la plaza no Labia ni un hombre ma-
duro, solo un grupo de jovenes : sur la
place on ne voyail pas un seul homme
fait, quelques tout jeunes gens seule-
ment.
Seheki (AN, BN, L, S), circunstancia-
damente, en detail. Igor eni berriak Sehekj
( BN-ald ) , enviadme noticias con porme-
nores, envoyez-moi des nouvelles bien
circonstancie'es.
Sehela (BN, L), cancilla, puerta de los
campos : claire-voie, porte rustique des
champs.
Sehetasun : l°(AN,BN,L,S),circuns-
tancia, pormenor : circonstance , de'tail.
Erraiten nauzun, sehetasunetan sarthu
gabe, zonbat zen gure herstura handia :
yo os decia, sin entrar en pormenores,
cu&n grande era nuestro apuro : je vous
disais, sans enlrer dans les details, com-
bien Ha it grande notre extre'mite'. (Prop.
1883, p. 134.) — 2°(L?), definicion, defi-
nition. Nahiago dut ezagutu ene baithan
BEKHATUAREN URRIKIA,EZEN-EZ JAKIN NOLAKO
HITZEZ ATHERATZEN DEN HARTAZKO §EHE-
tasuna : yo prefiero sentir la compun-
ci6n de los pecados , que saber con qu£
g^nero de palabras se ha de defimr :
j'aime bien mieux sentir la componction,
?ue de savoir comment on la difinit. (Duv.
mit. 2-18.)
Seflatz (L-s), milano (ave de rapifia),
milan (oiseau de proie).
Segada (Lc), lazo para coger pajaros,
lacet ou lacs pour prendre des oiseaux.
Sei : 1° (BN-aezk-s, R), fiesta, fite.—
2° ( B-ar-berg-mond-otS-ub, G-azp), seis,
six. Var. de sei.
Sehiala (S), al por menor, en de'tail.
§eiki (BN-aezk), levantarse, se lever.
(De jeiki.)
Sell (BN-gar), cancilla, claire-voie. Var.
de Sehela.
§ek (R-bid), vosotros, vous (pluriel).
See zrei lurreko gatza, vosotros sois
la sal de la tierra , vous ites le sei de la
terre. (Matth. v-13, ms-Lond.)
SEKEN (S-bark), mujer de excelentes
prendas, femme de manieres distingutes.
§ekor : 1° (G-etS), novillo, bouvillon.
2° Sekhor (L, Har.), ternero, veau.
SELITA (R), Selte (BN-s), silla,
chaise. (?) = Usanse tambi£n los dobles
diminutivos Selitanko (R) y Selteko
(BN-s). On emploie tgalement les doubles
diminutifs Selitanko ( R ) et selteko
(BN-s).
SELU : 1° (S), albarda de burros, bat
des ines. — 2° (G-and, L-ain, R-uzt),
enjalma que se pone bajo la albarda,
panneau ou couverture que Von place sous
le bit.
§EME : 1° (R), jeme, la distancia
entre los dedos pulgar e indice bien
estirados : demi-empan, la distance exis-
tant entre le pouce et Vindex dearths. =
La Academia espanola, al asignar la
f>aterriidad de esta voz a los vocablos
atino y griego respectivamente spithama
y <rictOa{nrj f parece que ignora la existen-
cia del vasco Seme; lo cual nada de
extrailo tiene, pues no hay en su seno
un solo individuo que sepa esta lengua.
Esta palabra viene, sin duda, de se,
dimin. de zehe, « palmo, » y me, « del-
gado, reducido. » En assignant la pater-
nit^ du mot jeme au latin spithama et au
grec <ric».8a(i^, UAcade'mie espagnole semble
ignorer Vexistence du basque Seme ; ce
qui n'a rien de bien extraordinaire, si Von
considere qu'il n f existe dans son sein
aucun membre connaissant cette langue.
Ce terme vient, sans doute, de Se, dimin.
de zehe, « empan , » et me, « mince,
rtduit. » — 2° (c, ...), hijito, petit enfant.
Dimin. de seme. Erriko Seme (G-don) :
hijo del pueblo, natural de San Sebas-
tian : fils de Vendroit, habitant de Saint-
Stbasiien.
Semeeri (BN-s), chiquilleria, familia
menuda y nuraerosa, conjunto de hijos
pequefios: marmaille, famille nombreuse
et petite, ensemble de petits en f ants.
SENBERA (S), Senboren (BN-haz),
requeson, fromage mou.
Senda (S), Sendra (BN-ald, S-li),
bide-Senda (AN-b), bide-Sendra (L), sen-
dero, sentier. (??) Susen ezartzkitzie
haren senderak (BN, Matth. m-3), SuSent
etzatzie haren sendak (S, Matth. m-3),
haced derechas sus veredas, rendez droits
ses sentier s.
Senide(S-at), tocayo, homonyme.Var.
de izenide.
§ENIKA, medida equivalente A un
kilo, mesure Equivalente au kilo. Senika
BAT OGI-B1HI D1NERO BATETAN, ETA HIRUR
SENIKA GARAGAR DINERO BATETAN '. doS
libras de trigo por un denario, y seis
libras de cebada por un denario : la
mesure de bti se vend un drachme,et trois
mesures d'orge un drachme. (Leiz. Apoc.
vi-6.)
§er (R), a vosotros, a vous (pluriel).
SERA (R), molleja de aves, gtsier des
oiseaux.
Seraila (G-and), delgaducho, fluet.
Serdietsi (BN-s), alcanzar, conseguir :
atteindre, obtenir.
SERLO, cabellera, chevelure. (Har.
Voc.)
Serlotsu, peludo, poilu. (Ax.) Okha-
sinoa kopetan, belarrean, aitzinaldean
iletsu da eta Serlotsu ; baiRa garhai-
tean, garzetan, gibel-aldean, mots, soil,
GARBAL, KARSOIL ETA 1LE GABE '. la OCa-
si6n es peluda en la frente, en la parte
delantera ; pero en la cerviz, en la nuca,
en la parte posterior, es mocha , pelada ,
calva y sin pelo : V occasion est poilue au
front et devant; mais elle a le cou, la
nuque et I'occipul tondus, peUs, chauves
et ras. (Ax. la-153-19.)
Sermen (BN-s), peru^tano, poiril-
lon.
SERRA : 1° (AN-b, BN-ald), encaje
que llevan las mujeres para adorno, den-
telle que les femmes portent en guise de
parure. Esku-lanetan ikasia den mazte-
KIAK SERRA EROSTEN EZTU DIRURIK IGOR-
tzen (AN-b), la mujer que sabe hacer
labores no gasta el dinero en comprar
encajes, la femme qui sait travailler ne
dtpense pas son argent a acheter des den-
telles. — 2° (BN-s), harapos, haillons. —
3° (AN-b-lez, Gc, ...), rebanadita, petite
tranche. Dimin. de zerra. Artaserra,
rebanadita de borona, petite tranche de
mature. Ogiserra, rebanadita de pan,
petite tranche de pain. GaztaSerra, reba-
nadita de queso, petite tranche de fro-
mage. — 4*> (G), chuleta, carne de cos-
tilla : cdleletle, morceau de la cole.
Serrakatu (Lc), cortar las manzanas
en forma de ruedas de salchich6n, cou-
per les pommes en rondelles.z=z Se tienen
en agua por espacio de ocho dias por lo
m6nos y se obtiene asi una sidra ligera.
On les met dans Veau pendant au moins
huit jours, et Von obtient ainsi un cidre
Uger.
SerraSta: 1° (AN-b, S-gar), lech6n,
cerdo pequeflo : cochon de lait, goret.
— 2° (AN-b), rebanadita, petite tranche.
= Doble diminutivo de zerra. Double
diminutif de zerra.
Serratu (AN-b, G-and). (V. Serra-
katu.) Sagar serratuarekin pitar obea
egiten da osoarekin baiSo , con manza-
nas rebanadas se hace mejor sidra que
con enteras, on fait du meilleur cidre
avec les pommes couples en tranches
qu'avec celles qui sont entieres.
SERRENDA : 1° (AN-eraz-etSa),
c6dula, billet. — 2° (AN-b), tira de papel,
de pano : bande de papier, bandc
d'6to/fe. SOKARIK EZPADA, EKARRAK OIAL-
Serrenda bat : si no hay cuerda, trae
una tira de pano : *'i/ n'y a pas de
ficelle, apporte une bande aUoffe. Eta
BERTAN ILKHI ZEN H1LA , OIN - ESKUAK
LOKARRI-SERRENDA BATZUZ ESTEKATUAK ETA
BEG1THARTEA ESTALIA HIL-OIHALAZ : y en el
mismo punto sali6 el que habia estado
muerto, atados los pies y las manos
con vendas, y cubierto el rostro con un
sudario : et soudain le mort sortit, ay ant les
mains et lespieds lie's avec des bandeletles,
et le visage envelopp6 d'un suaire. ( Har.
Joan, xi-44.) Eta bulharretakoa iratsi-
KIKO da bere erbeztunez soingainekoa-
REN ERREZTUNEI MORED1NEZKO SERRENDA
batez, y se junte el racional con sus
sortijas a las sortijas del efod con un
cordon de jacinto : le rational sera atta-
che par ses anneaux aux anneaux de
V4phod, avec une bande d'hyacinthe. (Duv.
Ex. xxvm-28.) — 3° (AN-b, L), franja,
frange. Be hen eginkabiak berriz dara-
MAZKITE GUZIAK GIZONEZ IKHUSIAK IZATEA-
GAT1K ; EZIK ZABALTZEN D1TUZTE BEREN LA-
RRUZKO SERRENDAK ETA L1TSAK LUZATZEN :
y hacen todas sus obras, por ser vistos
de los hombres ; y asi ensanchan sus
filacterias y extienden sus franjas : its
font loutes leurs actions pour Ure vus
par les hommes ; e'est pourquoi Us Har-
gissent leurs phylacteres et ornent leurs
franges. (Duv. Matth. xxm-5.)— 4°(L?),
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248
SERRENTA — SILDERI
corbata, cravale. Eta lephoan artha
HANDIREK1N INGURATUA ZUEN §BRRENDA
NABAR ETA HERTSIAK BRAKUSTERA EMATEN
ZUEN IGANDETAKO ARROPEKIN APMAINDURIK
bideari lothua zela , y la corbata abiga-
rrada y estrecha que tenia con sumo
cuidado rodeada al cuello daba a en ten-
der que se puso a caminar vestido de
dia de fiesta, et la cravale bicolore et
HroUe qu'il s'Mait mise avec grand soin
autourau cou indiquait qu'il ttait habilli
en jour de fSte. (Piar. Ad. 7-16.)
SERRENTA (BN-gar, Sal.), vivo,
listo, cuidadoso : vif, e^veilU, de'lure', soi-
gneux.
Serrero (R-bid), becerro, veau. (D.
esp. cerrero'h)
Serri : 1° (AN-b, BN, L, Sc), cerdo,
pore. = Como sucede con mucbas otras
palabras comprendidas en esta letra, la
voz Serri se usa ya como si no fuera
diminutivo de zerri. Comme il arrive
avec beaucoup d'autres mots compris dans
cette lettre, le mot Serri s'emploie d4ja
comme s'il n'Mait pas diminutif de zerri.
— 2° ( BN-am , S ) , papo, tumor del cue-
llo : goitre, cerlaine tumeur qui vient au
cou.
Serri -ahan (BN), Serri - adan ( BN-
haz ) , Serri - aran (BN-ald ) , endrina ,
ciruela silvestre : prunelle, prune sauvage.
Serri- azpi (R-uzt), jam6n, jambon.
Serri - bazka (BNc, Lc, Sc), forraje
que se da a cerdos, distinto del ozale,
ogale, que es de salvado : fourrage que
Von donne aux pores, different de ozale,
ooale, qui se compose de son. = En AN-
b es comida de cerdos en general, como
lo indica la palabra. Ce mot signifie, en
AN-b, nourriture des cochons, en general,
comme I'indique le mot lui-m4me.
Serri -buztanka (S), en fila, a la
file.
Serri -gerezi (AN-b, S), cereza sil-
vestre : merise, cerise sauvage.
Serri -gerezitze (S, Alth.), cerezo
silvestre, merisier. (Bot.)
Serrikume (AN-b, L), cochinillo,
lech6n : cochon de lait, laiton {pop.).
Serri -mutur (?), planta rastrera que
se da de comer al ganado, de poca
simiente, flor de color de rosa, crece
entre patatas, manzanales, etc., en tierra
f6rtil y sembrada : plante rampante qu'on
donne a manger au be" tail; elle grene
peu, et sa fleurest rose; elle pousseparmi
les pommes de terre, les pommeraies, etc.,
en terre fertile et ensemenc4e.
Serrisaldo (R-uzt), piara de cerdos,
troupeau de pores.
Serritegi (AN, BN), Serritei (S),
Serrizola (L-s), pocilga, porcherie.
SertaSiri (AN , BN) , pua de ingerto ,
bouture de greffe.
Sertatu : 1° (AN-b, BN-s, L), inger-
tar, greffer. Hormateakgeldituak badira,
abia daite arbola-serthatzen : si las
beladas han cesado, puede comenzarse el
ingerto de arboles : si les gettes ont
cesse", on peut commencer a greffer les
arbres. (Duv. Labor. 102-22.) Gaztena
horibk oro Serthatuak dira , todos esos
castanos ban sido ingertados, tous ces
chAtaigniers ont He" greff6s. — 2° ( AN-
b), Serthatu (BN-ald), vacunar, vacci-
ner. Haurra Serthaazi dute, han hecho
vacunar al nifio, Us ont fait vacciner Ven-
fant.
SERTO (AN-b, BN, L) : lo ingerto,
greffage. Aboztuan, ... aSaleko Serthoak
akhabatzea : en agosto, ... terminar los
ingertos de corteza: en ao&t, ... terminer
les greffages d'4corce. (Duv. Labor. 104-
33.) Bekhatutik sortzen eta heldu diren
Sertoak, los brotes que nacen y han lle-
gado del pecado, les bourgeons qui
viennent el qui poussent du pe'che'. (Ax.
l«-22-8.) — z° vacuna, vaccination. Ser-
toa izaten den bezain laster, bear ditugu
Sertatu brriko aur guziak (AN-b) : en
cuanto haya vacuna, hemos de vacunar
todos los ninos del pueblo : lorsqu'il y a
vaccination, nous devons faire vacciner
tous les enfanls de Vendroit.
SertoSotS (BNc), SertotSotS (AN-b),
pua de ingerto, bouture de greffe.'
SERU (BN-s, R), cierto cereal que se
da al ganado lanar y vacuno, vulg. ger6n:
gesse, cerlaine ctrtale que Von donne aux
betes a laine et a comes.
SeSen (AN, BN, G, L, R), torete, tau-
rillon. Dimin. de zezen.
SeSenko (AN-b, BN-s, L, R, S), torete
pequeno, petit taurillon. = Doble dimi-
nutivo de zezen. Double diminutif de
ZEZEN.
SeSkIL (Lc), tamara, residuo de lefla,
broutilles de bois.
Sestatu (S), probar, gotiter.
SeSu (R), azuela, doloire. Var. de
zeio.
SETA (BN-bard), estopa de primera
calidad, a diferencia de mokuSi y Sar-
danga, que lo son de segunda y tercera
respectivamente : itoupe de premiere
qualiti, a la difference de mokuSi et Sar-
danga, qui sont de deuxieme et troisieme
qualiti.
Setoin (BN-arr), hipo, hoquet. Var. de
ZOTIN.
Sehuxne (BN) , jeme, distancia entre
las extremidades de los dedos pulgar e*
indice, estirados ambos cuanto sea posi-
ble : demi-empan, distance comprise
entre les extre'mite's du pouce et de Vin-
dex, icarUs le plus possible. Var. de
Seme.
Sean ( L- ain ) , Sehune ( S ) , jeme :
demi-empan , mesure de longueur
ancienne. Var. de Seme. Sehunez han-
diago nuzit hori beno (S), soy un jeme
mas grande que ese, je suis plus grand
que lui d'un demi-empan.
Seuri (R-bid), hierba graminea de
mucho alimento para el ganado especial-
mente lanar, vulg.ger6n : gesse, gramin4e
tres nourrissante que Von donne surtout
aux bites a laine. Aurten biltu digu
kosetSa ona : gari, olo, garagar, seuri
eta zalge , guzuetarik : este aflo hemos
recogido buena cosecha : trigo , avena ,
cebada, ger6n y arveja, de todo : cette
annie nous avons eu une bonne rtcolte :
bl4 , aooine, orge, gesse et vesce, de tout.
Sdz (R), al pormenor, en dHail. §£z
saltan deik kek (R-bid), aquellos ven-
den al por menor, Us vendent en detail.
Sibera (AN ?), chistera para jugar a
la pelota, sorte de palette servant a jouer
a la pelote.
Siberu (S), Suberoa, una de las re^io-
nes del pais vasco : Soule, une des regions
du pays basque. Dimin. de zibero, ziberu.
5iberutarrak , los Suletinos, les Soule-
tins.
Sibinko (R), pasarela, puente menor
por donde pasan las caballerias : passe-
relle , petit pont par ou passent les mon-
tures. = Doble diminutivo de zibi. Double
diminutif de zibi.
Sibirita (L-bir), vela de resina, chan-
delle de rtsine. Var. de Siribita.
SibiSte (G-and), lazada, nosud.
Sidor, senderito, petit sentier. (Har.
Voc.) Dimin. de zidor. Etzaiteztela
aparta Jaunaren Sidorretarik , no OS
alej^is de los senderos del Senor, ne
vous e"cartez pas des senders du Seigneur.
(J. Etcheb. Eliz. p. 178.)
Sifa-Safa (B-bid), cigarra (insecto),
cigale {insecte).
Siflatu (BN-gar), devorar, zampar :
d6vorer, bdfrer. (D. fr. pop. siffler ?.)
Sigortu : 1° (AN-b, G), requemar,
tostar demasiado : griller, rdtir un peu
trop. Paratzik bizpairu arto-zerra Sigor-
tzen, pon a tostar dos 6 tres rebanadas
de borona, /aw rdtir deux ou trois
tranches de me'ture. — 2° (BNc, L, R,
S), secarse, se se'eher. Oihanik ezten
tokian, belharrak sipiltzen dira, lurra
SlGORTZEN ETA HIRRISKATZEN DA '. donde
no hay bosques, las hierbas se marchi-
tan, la tierra se seca y se hiende : ou il
n'existe pas de bois, les herbes se fl&-
trissent, la terre se seche et se crevasse.
(Duv. Labor. 150-33.)
Sikana (AN-b), trampa, jugarreta :
mauvais lour, polissonnerie. (D. fr. chi-
cane*!.) Sikana gogoan dagonarekin eztai-
teke fiatu, no se puede fiar de quien
esta pensando en hacer trampas, on ne
peut se fier a celui qui m^dite des mau-
vais lours.
Sikil (L), pequeno , petit. Erhi Sikil,
dedo meflique, petit doigt.
Sikin (AN-b), Sikhin (BN-gar-s),
sucio, sale. Dimin. de zikin.
Sikindu (AN-b), Sikhindu (BN,...),
ensuciar, salir.
Sikinkeria : 1° (AN, BN, R), sucie-
dad, saleU. — 2° (AN, BN), jugarreta,
mauvaise farce.
Sikiro, Sikhiro : lo (AN-b, BNc, Sc),
carnero castrado : btlier chdlre", mou-
ton. — 2° (?), eunuco, eunuque. Dimin.
de zikiro.
Sikitatu (AN-b) , castrar, chdtrer.
Sikitatzaile (BN-baig), capador, chi-
treur.
Sikite (BN), carnero, mouton.
Sikitero (AN-b, BN-ald, L-ain), capa-
dor, chAtreur. Ezbide da urrun Sikite-
ro a, SULUBITA EZAGUN DA (AN-b) .' nO
debe dee star lejos el castrador, se siente
el silbato : le chitreur ne doit pas Hre
loin, on entend le sifflet.
Sikhor (BN-gar, Sal.), salvadillo:
petit son, son menu.
Sikore (S), Sikori (AN-b), achicoria,
chicore'e. {ri)
Silar (BN, L), plata, argent (mital).
Dimin. de zilar. '
Silatu : 1° (R), sajar postemas, inciser
ou dtbrider les abces. — 2° (ANc, BNc,
Sc), horadar, agujerear : percer, trouer.
Silderatu (BN, Sal.), hacer una lazada
en el extremo de una cuerda, faire un
nceud au bout d'une corde.
SILDERI (AN-b), presilla, ojal adhe-
rido a una pieza, a diferencia del ojal
ordinario que se abre en la pieza misma :
bride, boutonniere que Von ajoute a une
piece, diff&rente de la boutonniere ordi-
naire que Von ouvre dans la piece me* me.
ATORRA AU ESTUEGI DIAK, 10K SlLDERI BAT :
esta camisa me viene prieta, hazle una
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SILDRE — SINGILIZ
249
presilla : cette chemise me serre trop,
faites - lui une bride.
Sildre (BN-luz, Sal.), lazada a la
extremidad de una cuerda, naeud de
VextrkmiU d'une corde. (V. Silderi.)
Sili (BN, Sal.), basurero, dep6sito de
basura : vasiere, de°p6t de salet6.
Silibitu, silbo, sifflement. (Har. Voc.)
Siliga (BN), Var. de Sili.
SilimiBta (S), relampago, Eclair. Var.
de SimiSta.
Silin (BN-haz), muelle, flojo : mou,
dtbile.
Silindu, debilitarse, perder las fuer-
zas : se d4primer, perdre sen forces.
Silinporta, somormujo (pajaro),p/o/i-
geon (oiseau). (Oih. ms.)
SilinSo (BN-orab), en suspensi6n,
suspendido : en suspens, suspendu.
SilintSa (AN-b, BN-ald, Lc), cence-
rro : sonnaille, sonnette.
Silint3a-aho (AN-b, BNc), copa 6
boca de la campanilla , ouverture de la
clochette.
SilintSautu (S), colgar, suspend re.
Arrainik ezta sartzen pertoletara ez
tSoririk SilintSautzen Sederari, hain
ontsa nola moroak saretara beitutugl)
guk sar-eraziko sarri : no entran peces
en los butrinos, ni pajaros cuelgan en
la trampa tan bien como les hemos de
hacer entrar pronto en las redes a los
Moros : les poissons n'entrent pas dans
les filets , ni les oiseaux ne se pendent au
piege aussi facilement que nous allons
vile f aire entrer les Maures dans les filets.
(Ziber. 50-9.)
Silko (AN-b, BN-ald-gar, L), Sil-
khoi (BN-am, Sal.), ombligo, nombril.
Silko -ertze (L-ain), cadena del om-
bligo que se corta al recten nacido,
cordon ombilical que Von coupe au nou-
veau-n4.
Silo ( AN , BN , R , S) , agujerito , petit
trou. = Acaso, con tan to derecho como
el latin con la palabra sirus y el griego
con su atpoc, podria el vascuence recla-
mar la propiedad delespaflol silo, «lugar
subterraneo y seco, » presentando al
efecto sus palabras zulo y zilo; de las
cuales Silo es diminutivo. Le basque
pourrait peut-Stre, avec autant de droit
que le latin avec le mot sirus et le grec
avec <xipd; , re'clamer la propriety de Ves-
pagnol silo, « lieu sou terrain et sec, » en
prisentant a cet effet les termes zulo et
zilo.
Siloka ( BN-s, R ) , sembrar en aguje-
ros hechos con laya u otro instrumento,
p. ej. las babas : semer par petits trous
fails avec la bSche ou tout autre outil,
p. ex. les feves.
Silotu (AN, BN, R, S), agujerearse,
se trouer.
Silustre (BN, Sal.), Var. de Sildre.
Sima (BN-ald-baig) , renuevos : dra-
geons, rejelons. Aza-Sima (BN-ald), renue-
vos de la berza, drageons du chou.
Simaldu, marcbitarse, se faner. (Leiz.
Hebr.)
Simel : 1° (BN), marchito : flUri,
fane". — 2° (BN, Sal.), arrugado, frond.
Dimin. de zjmel.
Simeldu : 1° (BN), marchitarse, se
flitrir. — 2° (BN, Sal.), arrugarse, se
fr oncer.
SlMEN (AN-b, L-ain-s,...), hombre
bien ordenado , pulcro , aseado : homme
d'ordre, propre, soigne". Gizon Simbna
T. II.
EDOZElftSN AITZ1NEAN AGER DAITEKEK (AN-
b) , el hombre pulcro puede presentarse
delante de cuakjuiera , Vhomme soigneux
peut se presenter devant n'importe qui.
Simenkatu (L-ain) , atarazar castafias
antes de ponerlas a asar, entailler les
ch&taignes avant de les faire griller.
Simenki ( AN , L ) , aseadamente , con
esmero : soigneusement , avec soin.
Simentasun (AN, L), aseo, esmero :
soin, attention.
Simiko (AN, BN, L), pellizco, pincure.
OOAINO ZEURE ETSA1EK EZTERATZUTBLA ZURI
IIALAKO MINIK ETA SlMIKORIK EGIN , que
todavia vuestros enemigos no os han cau-
sado tales dafios y pellizcos (sic), que tou-
tefois vos ennemis ne vous ont pas cause'
de tels dommages et pincures (sic). (Ax.
la-338-11.) = En la 3a edicion, pag. 59,
esta muy alterado este pasaje, la pala-
bra Simiko ha desaparecido. Dans la
3« edition , p. 59, le mime passage est
Ires alt4r4, le mot Simiko a disparu.
EZTAGIDALA SIMIKO , NAHI EZPADUK §ARRA-
miko (S) : no me pellizques, si no quieres
que te arafie : ne me pince pas, si tu ne
veux pas que je le griff e. (Oih. Prov.
693.) Dimin. de zimiko.
Simildu (AN-b), Var. de Simeldu (1°,
2°).
SlMILlSTA (BN, Sal.), salpicadura,
iclaboussure.
SixniliStaka (BN, Sal.), salpicando,
iclaboussant.
Simino ( BNc , Lc , Sc ) , mono , singe.
Var. de tSimino.
SimiSta (AN, BN, L), relampago,
tclair.
SimiStargi (AN-b, BN-gar), luz
el^ctrica , lumiere tlectrique.
SimitS : 1° (AN-b, BN-am, L-s), fleje ,
rama delgada labrada por sus dos caras, k
diferencia de ailara, que lo esta por una
sola : ambas sirven para hacer cestos :
verge tres mince, travailUe des deux
cdt4s,a la difference de ailara, qui ne
Vest que d'un seul : les deux servent a
faire des paniers. Var. de zumitz. =
2° (BN-ald), cesto para poner quesos,
panhera fromages. — 3° (AN-b, BN,..., L),
chinche, punaise.
Simuki (G-us), pellizco, pincure.
Simur : 1° ( BNc, ...) , arruga , ride. —
2<> (AN-b), arrugado, ride. — 3o (AN-b),
mezquino, tacafto : mesquin, chiche.
Simurkeri (AN-b), mezquindad, taca-
fieria : mesquinerie , petilesse. Dimin. de
ZIMURKERI.
Simurki ( AN - b ) , mezquinamente ,
mesquinement ou petitement.
Simurtasun (AN-b), arruga, pliegue :
fronce, pli.
Simurtu : 1° (AN-b, BN,L), arru-
garse : se froncer, se rider. — 2° (AN-b),
hacerse tacafto, devenir chiche.
Simus (BN-haz), banda azul de los
manteles del pais vasco, bande bleue
des nappes du pays basque.
Sin : 4° fBN-s, R), venir, venir. (De
jin.) — 2° (R), fermentar el pan, fermen-
ler ou lever (le pain).
Sinaldi (BN-s, R) : 1° venida, venue.
— 2° estancia, stjour. ; Arrotzak zer
sinaldia egin dayan ! : j qu6 temporada
te ha hecho (ha pasado en tu casa) el
extranjero ! quel stjour VHranger a fait
chez toil — 3° periodo, ptriode.
Sinaldika (R-uzt), Sinalka (R-bid),
peri6dicamente , piriod iquement. Ha-
bana-aldean Sinalka buria egitan emon
du , dicen que en Habana llueve peri6di-
camente , on dit qu'a la Havane il pleut
ptriodiquement.
Sina-Sori (BN-gar), pajaro que mueve
mucho la cabeza y se alimenta de hor-
migas, oiseau quihoche sans cesse la tile
el se nourril de fourmis.
Sinaurri (BN): 1° hormiga, fourmi. —
2° torpe, embotado : lourd, maladroit.
Sinaurri-belhar (BN-haz), una planta,
lit. : hierba de hormigas : une plante,
lit. : herbe des fourmis.
Sinaurri-lur (L-get,...), hormiguero,
montoncito de hormigas : fourmiliere,
petit monticule des fourmis.
Sinda : 1° (L-bard, Ax.), chispa, Hin-
celle. — 2° melopeya, sonsonete que se
entona, p. ej., cuando se alza y se sus-
pende un buey 6 una vaca en la carnice-
ria : mttop&e, chant monotone que Von
entonne, p. ex., pour hausser et baisser
les quartiers de bceufdans les boucheries.
(Oih.)
Sinetsi (BN-s: eaur, R), creer, croire.
I Zer da pe? — Ekusi eztigunaren Sines-
tea. — ZERENGATIK SlNESTAN TZU?
Zerengatik Jangeiko gore Jeinak KOLA
REBELATU BAIDU ETA E LIZ AM A SAINTIUAK
KOLA ERATSUKITAN BAIDA1KU .* ^Que* COSa
es fe? Creer lo que no vimos. — £ Por
qu£ lo creeis? — Porque Dios nuestro
Seftor asi lo ha revelado y la santa
madre Iglesia asi nos lo ensefla. Qu'est-
ce que la foi? — C'est croire ce que
nous ne voyons pas. — Pourquoi le
croyez-vous? — Parce que Dieu Notre-
Seigneur nous Va ainsi r4v6tt et que la
sainte mere VEglise nous Venseigne ainsi.
(Bonap. Catec. 21-18.)
Singa (AN-b), ciertared quese tiende
de noche en los rios, certain filet que
Von tend la nuil dans les rivieres.
SlNGAIL (BN-ist), seco y avella-
nado, sec et 4lanc6. Gizon Singail
bat: un hombre avellanado, largo ydel-
gado : un homme £lanc6, long el mince.
Singala (BN-s, Duv. ms), lenteja, len-
tille. (Bot.)
SlNGAR(AN-b, BN, Sal., L), tocino,
lard. Dimin. de zingar.
Singar - azpi ( AN - b ) , jam6n , jam-
bon.
Singar -gizen (AN-b), lo gordo del
tocino , le gras du lard.
Singar -inar (AN-b), lo magro del
tocino, le maigre du lard.
Singar-urin (AN-b), grasa del tocino,
graisse du lard.
SlNGlC : 1° (L), alverja, arveja,
VeSCe. I EZOTHEDITU ALDIZKA ETA ZBIN BERE
TOKIAN EZARTZEN OGIA, GARAGARRA, ARTHO
Sehea eta Singila ? /, por ventura no pon-
dra el trigo por orden y la cebada y el
mijo y la alverja en sus terminos? n'y
r4pand-il pas le bl4, le millet, Vorge, la
vesce a leur tour? (Duv. Is. xxvni-25.)
— 2° (BN), Var. de Singail.
Singila (BN-am), viruta , vrillon.
Singiliz (S), a la coscojuela, a cloche-
pied. PEGAR BEZA1N AJSA HAUTSEZ MoRRO-
BURU, BIDE EGINEN DUGU ZINKHAZ ETA SlN-
giliz : rompiendo cabezas de Moros tan
facilmente como cantaros, nos abriremos
camino relinchando y a la coscojuela :
brisant les tStes des Maures aussi facile-
ment que des cruches, nous nous ouvri-
rons un chemin en hennissant et a cloche-
pied. (Ziber. 31-44.)
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SINGILKA — SIRISTILO
Singilka (AN, BN, L), & la coscojuela ,
sobre un pie , vulg. al pin-pin : a cloche-
pied , sur un pied.
Singli (G-t), efimero, de poca consis-
tencia : tphtmere, de peu de consistance.
Var. de zengle.
Singoka (L-bid-get,...), sobre un pie,
al coxcox, vulg. al pin -pin, a cloche-
pied.
SlNGOLA : 1° (BN, S), usagre, erup-
ci6n pustulosa de los ninos en la pri-
mera dentici6n : gourme, impetigo, Erup-
tion cutane'e qui se produit chez tes
enfanis a la premiere dentition. — 2° (BN-
am), viruta, vrillon. — 3° (BN, Sal., L-
ain, S), cintas, galones : rubans, galons.
Eta hura moredinezko Singola batez
lothuko duzu eta burukoarbn gainean
izanen da , y la ataras con un cord6n
de jacinto y estara sobre la tiara, el tu
Vattacheras a la tiare avec une bande-
lette de couleur d'hyacinthe. (Duv. Ex.
xxviii -37.)
Singolakin (L?, Duv. ms), cintero,
hacedor de cintas : rubanier, fabricant
de rubans.
Singolakintza (L ?, Duv. ms), profe-
si6n de cintero, profession de ruba-
nier.
Singolamin (BN), Var. de §ingola(1°).
Singola-zizari (?, Duv. ms), tenia,
lombriz solitaria : Unia, ver solitaire.
Singolaztatu (BN, L), guarnecer de
cintas : enrubanner, garnir de rubans.
Singor : 1° (L-ain), avaro, avare. —
2© (BN-am), chicharr6n, graisseron ou
graillon.
Singuri (AN-b), yunque, enclume. (?*?)
SlNGURIAREN GAlffEN MAZAZAK BURD1N ORI,
golpea ese hierro sobre el yunque, frappe
ce fer sur V enclume.
SlNKHA : 1° (BN,Sal.), mal humor,
mauvaise humeur. — 2° (BNc) , red para
pescar, filet de pSche. Var. de singa.
Sinkhor ( S ) , pedazo de tocino, mor-
ceau de lard.
SlNO, cerdo marino, pore mar in.
(Oih. ms.) = Duvoisin cree aue es mas
bien cobaya , puerco de la India. Duvoi-
sin croit que ceslplutdt le cobaye, vulg.
cochon d'Inde.
SinSika (AN-b), cachitos de loza con
los cuales juegan las ninas, petits tes-
sons de faience avec lesquels les fillettes
s f amusent. Ari gaitzin Sin§ikan, jugue-
mos a hacer comiditas , jouons aux di-
nettes.
SlNSlIiA : 1° (S, Alth.), cucubalo,
cucubale. (Bot.) — 2° (BN, Sal., S), cam-
panilla, sonnette.
SinSirikatu (AN-b), destrozar, des-
menuzar : dHruire, rtduire en miettes.
SinSur (AN-b, BN, Sal.), garguero
pequeno, petit gosier. Dimin. de zin-
zur.
Sinta : 1° (BN ?, L?), diligente, orde-
nado, exacto : diligent, ordonne*, exact.
Emazte Sintaren eskerra izanen da haren
seniiarraren gozoa , eta gorituko ditu
haren hezurrak : la gracia de la mujer
diligente deleitara a su marido y engra-
sara los huesos de £1 : la grice d'une
femme vertueuse rtjouira son tpoux et
engraissera ses os. (Duv. Eccli. xxvi-
16.) — 2° (BN-am), gorgeo, canto delos
pajaros : gazouillement, chant des oiseaux.
Tsoni Sarrak, sinta sarra (BN) : el pajaro
pequeno , pequeno canto : le petit oiseau,
petit chant.
Sintasun, exactitud, orden : exacti-
tude, ordre. (Duv. ms.)
Sinteiru (Sc), Sinterio (L-get,...),
cuenda, hilo en que se envuelve la
madeja para que esta no se enrede : sen-
tene, brin de fil avec lequel on attache
I'tcheveau a fin quil ne se mile pas.
Sinterutu, artiflcioso, hecho con arte :
artificiel, fait par art. Eta bulharreta-
koa iratSikiko da bere erreztunez son-
gainekoaren erreztunei moredinezko
sehrenda batez, lotgura sinterutu bat
geldi dadientzat : y se junte el racional
con sus sortijas a las sorlijas del efod
con un cordon de jacinto, de manera
que o^uede la juntura hecha con arte :
le rational sera attache par ses anneaux
aux anneaux de V6phod avec une bande
d'hyacinthe, lit.: de facon que l f assem-
blage soil fait avec gout. (Duv. Ex.
xxvm-28.)
Sintratu (BN-ald) , hacer una lazada :
nouer, faire un nceud.
§intre (BN-ald), lazada, nceud. Var.
de Sildre.
Sintfiimari (L-ain), sanguijuela, sang-
sue.
SintSo (AN-b, L-s), juicioso, fiel,
pulido, econ6mico, prudente : judicieux,
fidele, poli, iconome, prudent. Dimin. de
zintzo.
Sinttuketa (AN-b, BN-ald, L-ain),
reparaci6n de herramientas 6 aperos de
labranza, travail qui consiste a re"parer
les instruments de labour.
Sintfiur (BN), anillo en que esta fijo
el badajo de la campanilla, anneau au-
quel est attache' le battant de la clochette.
SintSurrikatu (BN), cargarse de fru-
tos (un arbol): fruiter, se charger de
fruits (un arbre).
Sintu (BN?, L?), hacerse diligente,
ordenado, exacto : devenir diligent,
ordonnt, exact.
Sinurri: 4° (AN-b, BN-am-gar), hor-
miga, fourmi. — 2° (BN-am-gar), torpe,
embotado : lourdaud, empoU (pop.).
Dimin. de zinurri.
Sinurri -belar (AN-b), cierta hierba,
lit. : hierba de hormigas : certaine her be,
lit. : her be des four mis.
Sinurri-kan (AN-b), Sinurri-muku-
rru (AN-b), Sinurrioski ( BN - gar ) ,
hormiguero, nidal de hormigas : four-
miliere, habitation des four mis.
§ipa (BN, L, S), bermejuela, gou-
jon.
Sipa-belhar (S, Alth.), menta acua-
tica , menthe aquatique.
Siparrotfi (BN-haz), pececillo de rio,
de aletas rojas y cabeza rugosa : petit
poisson de riviere, qui a les ailerons
rouges et la lite rugueuse.
Sipatu (L-ain), calarse, mojarse com-
pletamente : se mouiller, se tremper jus-
qu'aux os.
dipi (S), pequeno, petit.
SiphU (AN, BN, Sal., L), requemado,
quemado exteriormente : roussi, griltt,
brul6 exUrieurement.
Sipildu (AN-b, BN-luz, L,...), cha-
in uscar : roussir t flamber. Bain a iguzkia
ILKHITZEAREKIN SlPHILDU ZEN', ETA ERRORIK
etzuelakoz, ihartu : mas en saliendo el
sol se quemaron, y se secaron, porque
no tenian raiz : et, le soleil paraissant, la
semence fut bru'le'e; et comme elle n'avait
point de racine, elle stcha. (Duv. Matth.
xm-6.)
Sipini ( S ) , muy pequeno , tres petit.
Sipizaro (S), ninez, enfance. Haur
gazteak Sipizaro an ihiki ikhas eta iiar-
tea hobeki bethikoz begiratzbn ahal
dielakoz (S, Catech. 22-25), porque los
ninos j6venes pueden aprender facil-
mente en la nifiez y conservar mejor
para siempre el recuerdo, parce que les
jeunes enfants peuvenl apprendre facile-
ment pendant I'enfance et mieux co/iser-
ver pour toujours le souvenir.
Sipoin (R), justillo, corpino : Justin,
sorte d'ancien corset. (D. fr. arc. gip-
ponl.) (Tl) — 2° (R), chaleco de hombre,
gilel d'homme. (??) — 3° ( AN ?, G?),
golpe, coup.
SlRA : 1° (BN-ald-gar, L-ain), hoja
de hiedra que se coloca sobre una herida,
feuille de lierre que Von met sur une
blessure. — 2° (L), hiedra, lierre. —
3° (BN, Sal.), cauterio, cautere.
Siramila (AN-oy), remolino de viento,
tourbillon de vent.
§ira-osto (L) , hoja de hiedra, feuille
de lierre.
SlRGIL (BN, Sal.), racimos largos y
ralos, grappes de raisins peu fournies.
SlRI : 4° (AN-b, BN, Sal., S). clavija
pequefia, chevillette. (De ziri.) — 2° (AN,
BN), pua : bouture, ente. SertaSiri, pua
de ingerto, bouture de greffe.
Siribita (AN-oy, L), vela de resina,
chandelle de rtsine. Haren aldean pi§tu
SIRIBITAK, BERE ARGI GOIBELAZ ILUNPEAN
UTZIZ GELAKO INGURUAK, BELTZEAN ZAUZKAN
gizona eta hango gauzak : a su lado la
vela de resina encendida, con su lan-
guida luz, dejando a oscuras los contor-
nos del cuarto, ennegrecia al hombre y
objetos que le rodeaban : k ses edits
ptlille une chandelle de r6sinc dont la
terne clartt, se projetant sur un cercle
6troit, rend plus obscurs Vhomme et les
objets environnants. (Dasc. Atheka.
89-10.)
Sirigarratu (BN-ald, L) , chamuscar :
flamber, exposer a la flamme.
SlRIKOTA (L-ain), agua que se
extra e del queso y que no es el suero :
eau qui sort du frontage, ma is qui n*est
pas le petit -lait.
SlRIKOTE (Sc), cag6n : foireux,
personne qui va souvent a la selle.
Sirimili (AN-lez), Sirimilo (AN-oy),
huracan, ouragan.
girimiri (G-t), trabajillos de poca
importancia : bricoles, travaux de peu
d'importance.
Sirimola (L), huracan, torbellino :
ouragan, tourbillon. (Har. Marc, iv-37.)
Sirinbola (?), tempestad, tempSle.
SlRINBOLETAN , AMAK ITSASOZ DUEN HAU-
RRAZ DU BERE BIHOTZMIN GUZIA I en las
tempestades, la madre concentra todo
su sentimiento en el hijo que tiene en la
mar : pendant la tempite, la mere con-
centre tout son regret sur le fils qui est
en mer. (Hirib. Eskaraz. 44-6.)
Siringa (AN-b, BN-s), jeringa, juguete
de muchachos, hecho de rama de sauco,
horadado, como de un palmo en largura
y que sirve para echar agua : seringue
rustique, jouet d y enfants fait avec une
branche de sureau percte, d'un empan
de long, el auec lequel on lance de Veau. (??)
§irio (L), cirio, cierge. (??)
Siristilo (AN-b, L-ain), lazada, nceud.
ZaPATA-SOKAK LABURREGI DIRA SIRISTILOAN
lotzeko , las cintas del zapato son dema-
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SIRISTOLA — SISKARRATU
251
siado cortas para hacer lazadas, les
lacets du Soulier sont trop courts pour
faire des nceuds.
Siristola (S, Alth.), retama de tinto-
reros, genU des teinturiers. (Bot.)
Sirla (L), pechina, venera, concha
semicircular de dos valvas : pHoncle,
genre de mollusques lamellib ranches.
Sirmendu, sarmiento, sarment. (??)
NlTAN F1WKTU EKARTEN EZTUBN SlRMENDU
guzia , kenzen du : todo sarmiento que
no diere fruto en mi, lo quitara : il
retranchera toules les branches qui ne
portent point de fruits en moi. (Leiz.
Joan, xv-2.)
Sirmenta (L-ain), tamara, punta de
lefta : broutilles, bout de bois.
Siro (?, Har. Vbc), perezoso, ros-
sard.
Sirola (BN, L, S), flauU, fl&le.
Sirolari (BN, L, S), flautista, ftUiste.
Bada heldu zbnean Jesus aitzindariaren
etsera, eta ikhusi zituenean slrolariak
eta oste bat harramantz handitan ,
ERRAN ZUEN \ ZOAZTE GIBBLERAT '. y CUando
vino Jesus a la casa de aquel principe,
y vi6 los tafiedores de flautas, y una
tropa de gehte que hacia ruido, dijo :
or, Jisus Hant arrive" dans la maison du
prince du peuple, et ayant vu les joueurs
de flute et une foule tumultueuse , dit.
(Duv. Matth. ix-23.)
Sirribika (BN, L), violin, violon.
Etsera hurbiltzen zela, entzun ZUEN
SIRRIBIKA ETA ELTZAGOR ETA DANTZA-OTSA '.
se acerc6 & la casa, oy6 la sinfonia y el
coro : s'approchant de la maison, il enten-
dit la musique et les danses. (Har. Luc.
xv-25.) = Algunos, por ejemplo en BN-
haz, contraen esta palabra en Sirriika.
Quelques-uns, en BN-haz, p. ex., con-
tractent ce mot en Sirriika.
Sirrlbikari (BN, L), violinista, violo-
niste.
Sirxika : 4° (AN-b, BNc), polea, pou-
lie. — 2° (AN-b), rodaja, roulette. Dimin.
de zirrika.
Sirriketa (AN-b), acci6n y efecto de
rodar (objetos pequeflosj : action et effet
de tourner, en parlanl aes petits objets.
Dimin. de zirriketa. Sirriketan e ram an
DEZAGUN KUPEL-USTAI AU , UevemOS
rodando este aro de cubo, nous faisons
router ce cerceau.
Sirriki-Sirriki (BN-aur), poco a poco,
peu a peu.
Siningil (AN-b), acepilladura, viruta:
vrillon, rifle. Zurginaren etsean Sirrin-
GILBKIN ERREZKI PIZTEN DA SUA, en CaSa
del carpintero facilmente se enciende el
fuego con acepilladuras , chez le menui-
sier on allume vite le feu avec les vril-
lons.
Sirrintala (S), polea, poulie. Var. de
Sirrika (1°).
Sirrio (AN-b), trenza de lino antes de
poner en la rueca, poup4e de lin que Von
met sur la quenouille.
§IRRIPA : 1° manantiales en monta-
ftas elevadas, sources dans les hautes
montagnes. (Oih. ms.) — 2° (BN ?, L),
raudal, torrent. Edan zazu zure urtegiko
URETIK ETA ZURE 1THURRIKO SlRRIPETARIK ,
bebed el agua de vuestro aljibe y los
raudales de vuestra fuente : bois de Veau
a ta citerne, et les eaux qui s' 6 c hap pent
de ton puits. (Duv. Prov. v-15.) —
3° (L), arroyo, ruisseau. Arima debot
BATEK SlRRIPA BATERA BEHATU ETA 1KHUSI-
RIK HAN,... ZERUA BERB IZARRBKIN ERAKHU-
tsia: un alma devota, habiendo mirado
a un arroyo y visto en 61 representado
el cielo con sus estrellas : une dme d&vote,
ayant regards dans un ruisseau, y vit le
ciel et ses Hoiles. (Har. Phil. 4 45-44.) —
SlRRIPA BATEN HEGIAN URZO BAT BERE EGA-
rrian, a la orilla de un arroyo una
paloma en su sed, sur le bord d'un ruis-
seau une colombe en sa soif. (Goy. Aleg.
53-46.) Heldu ziran §irripa baten bazte-
rrerat, llegaron a la orilla de un arro-
yuelo, Us arriverent sur les bords d'un
ruisseau. (Dasc. Atheka. 458-18.) —
4° (BN?, L?), corriente, courant. Eztitu
ikhusirbn hibaieko Sirripak , no vera
corrientes de rio, il ne verra pas couler
sur lui les fleuves. (Duv. Job. xx-47.)
Sirri-Barra (AN-ond), onomat. del
caminar con lentitud y dincultad : cahin-
caha, onomat. de la marche avec lenteur
et difficulte'.
Sirrist (AN-lez), hoja de maiz, feuille
de mats. Sirrist egitera, a desbojar mai-
ces , a effeuiller les mats.
Sirrista : 4° (AN-lez-oy), talio del
maiz, tige du mats. — 2° (AN-b), pequefio
rasgufio : accroc, petite dichirure. —
3° (AN-b) , chorrito de agua, filet d'eau.
Sirristilo (AN-b), lazada, nceud.
Sirrista (B-a), rendija : fente, tt-
zarde.
Sirritu : 1 ° ( AN - b ) , ventanilla adhe-
rida a una puerta : judas, petite ouver-
ture pratiqute a un plancher, a une
porte, pour voir ce qui se passe de Vautre
cdtt. — 2© (BN-ald, L,...), rendija:
fente, ttzarde.
Sirritun (BN-gar). (V. Sirritu, 4°.)
Sirrizta, voz doliente de uno que
sufre, voix dolente d f une personne qui
souffre. (Oih. ms.) = Aflade Oihenart
que el grito de los ra tones es §arrata
y no Sirrizta. Oihenart ajoute que
sarrata est le cri des souris et non pas
sirrizta.
Sirro-marro (L?, R), juego de pa sto-
res, que se hace con seis piedrecillas :
jeu de bergers, que I'on joue avec six
petits cailloux.
SirSil: 4° (L, Piar. Ad. 80-5), cana-
11a, canaille. — 2° (BN, S), algo desali-
nado, grosero en sus modales 6 en la
mesa : un peu ntgligt, grossier dans
ses manieres ou a table. Dimin. de zir-
zil.
SirSilkeria (AN-b, BN, ...), desalino
en el vestir, groseria en modales 6 en
comer : negligence dans V habillement ,
grossiereU ou rusliciU dans les manieres
et la /aeon de manger.
SirSilki (AN, BN, ...), desalifiada-
mente, groseraraente : n6gligemment ,
grossier erne nt.
SirtSil (L), malicioso, malicieux.
EZAGUTZEN DITIAT NIK HIRE HANPURUSKE-
ria eta bihotz SjrtSila , yo conozco tu
altaneria y tu coraz6n malicioso, je con-
nais ton orgueil et la malice de ton cceur.
(Duv. I Reg. xvn-28.)
SirtSilkeria (L), perreria, acci6n
canallesca : vittnie, canaillerie.
Sirula (AN-b, BN-am), Var. de
SIROLA.
Sirulari (AN-b,..., BN-am), Var. de
SIROLARI.
Sirularo (BN-am), vispera de Navi-
dad , veille de No$l. = Ll^mase asi por
la primera palabra de un canto tradicio-
nal : sirularo, laro-laro. On Vappelle
ainsi a cause du premier mot d y une chan-
son populaire : Sirularo, laro-laro.
SlRULIKA (BN,...), giro, giramiento :
tour, roulade. \ Ze §irulika eman dakon
kantuari (BN-ald)! j que" rodeo le ha
dado al canto ! quel tour il a donn6 a son
chant !
Sirulikan (BN-ald), Sirulikatuz (BN-
ald-am), arrojar un palo dando vueltas ,
lancer un b£ton en le faisant tournoyer.
SiSa: i°(BN-ald-am, G-al), el ma's
delicado de los hongos conocidos : mous-
seron, champignon des plus ddlicats. (De
ziza, zuza.) — 2° (BN, Sal., Sc), esc£s,
chaza, raya que se hace en el juego
de largo A la pelota, en el sitio en que
ha sido esta detenida : raie que Von fait
au jeu de pelote, pour marquer Vendroit
ou celle-ci s r est arrit6e.
SiSain (BN, Sc), sanguijuela, sang-
sue.
SiSare : 4° (AN-arak), molleja, gteier.
— 2° (BN, L, R-uzt), lombriz intestinal
de nifios : lombric ou helminthe , ver
intestinal des enfants.
SiSarebelar (BN, L-ain, R-uzt), abro-
tano, lombriguera : abrotane, aurone.
(Bot.)
SiSare-kaka (BN-s, L-get, ..., B),
SiSare-lur (BN-am), terr6n pequefio
levantado por las lombrices, excretions
produites par les vers de lerre sous forme
de pelites mottes.
SiSari: i° (AN-b, BNc, L-ain), lom-
briz, en general : ver, en g6n6ral. —
2° (Sc), lombriz pequefta, petit ver. —
3° (Sc), chazador, contador de partidos
de pelota, marqueur des parties de pelote.
(D. esp. chazat.)
SiSari-belar (BN, S), ajenjo, absinthe.
SiSari-kaka (AN, BN, R), 9i3ari-lar
(AN, BN), Var. de §i§are-kaka, de sisabe-
lur.
SiBarkan (Sc), revolcando, se vau-
lt-ant.
SiSarlur (S), Var. de §i§are-lur.
SiSatu (BN-s, R), hurtar : chiper ou
subtiliser, voter a la d6rob£e. (?)
SiSein (Sc), sanguijuela , sangsue.
SiSel : 4° (BN, Sal.), tijeras de menes-
tral, ciseau de menuisier. (?) — 2° (AN-
b), form6n, fermoir (outil). Dimin. de
zizel. = Se da tambi£n este nombre A
un instrumento con que se cortan cla-
vos. On dtsigne tgalement sous ce nom
le ciseau a froid avec lequel on coupe les
clous. SiSel-kopa, form6n de media
cana, fermoir a tige moyenne. Sisel-mear,
form6n estrecho, fermoir Hroit. Sisel-
zabal , form6n ancho, fermoir large.
3lSl (AN-lez, Gc, L-ain, R), quemar,
brtiler. (Voc. puer.)
SlSKA : 4° (BN, Sal.), picadura,
piqUre. — 2° (BN, Sal.), mal humor pasa-
jero de las personas, mauvaise humeur
passagere des personnes. — 3°(BN?), juga-
rreta, mauvais tour.
Siskabar (BN, Sal.), tamara , lefia
menuda : broutilles, menu bois.
SiSkaildu (BN), abrasar, requemar :
rdtir, griller.
SiBkalari (Gc), ratero: filou, chapar-
deur. (?)
Siakaldu (BN, Sal.), Var. de SiS-
kaildu.
Sifikarratu (BN, Sal.), quemar al
cerdo muerto las cerdas, brtiler les poils
du pore. Egun urdea hil eta SiSkarratu
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252
SISKATU — SITAKO
dugu, hoy hemos matado y chamuscado
el cerdo, aujourd'hui nous avons tui et
flambi le pore,
SiSkatu (Gc, ...), escamotear, robar
algo con agilidad y astucia : escamoter ,
voter quelque chose avec preslesse et
astuce.
SiSker (BN-ist), grano de arena, cas-
quijo de piedra , grain de sable ou frag-
ment de pier re.
SiSkita ( BN-ald, Lc), palillo que se
mete bajo las unas, petit 6clat de bois
qui pinetre sous les ongles.
SiSklo (Sc), hombre, por lo regular
nifio, cuyos testiculos est&n dentro :
homme, le plus souvent enfant , dont les
testicules sont remonlis dans Vaine.
5i9kor : 4° (BN, Sal.), seco al calor
del fuego, se'che' a la chaleur du feu. —
2° (S), chicharr6n : graillon, graisse-
ron.
SiSku : 1° (L-bir), alfiletero, e'pinglier.
= En otros pueblos de L , m&s bien que
alOletero, es caja en que se guaraan
alGleres, papeles, etc. Dans d'autres
localiUs du L e'est, pluldt qu'un e'pin-
glier, une petite botte dans laquelle on
serre des tpingles, du papier, etc. —
2° (L ?), vaina de legumbres, gousse des
legumes. Ilharraren SiSkua, vaina de la
arveja , cosse de la vesce. — 3« ( BN ? ,
L?), vaina de espada, fourreau d'ipe'e.
Emazu ezpata bere siSkuan, mete tu
espada en la vaina, remettez votre 6p6e
dans le fourreau. (Har. Joan, xvni-11.)
— 4° (L), bolsillitu, pochette.
SiSmista, relampago, Eclair. Haren
ITSURAK DISTIATZEN ZUEN SlSMlSTAK BBZALA,
ETA JAUNZTURA ZUEN ELHURRA BEZA1N SURI '.
y su aspecto era como un relampago, y
su vestidura como la nieve : son visage
Hait comme Ve'clair, et son vHement
comme la neige. (Har. Matth. xxvm-3.)
SiSo (BN-gar-s), ceceoso, persona
que pronuncia la s como z : zizayeur,
personne qui prononce Vs comme le z.
Sispa : lo (L), fusil, escopeta : fusil,
carabine. (??) Ordu berban bazterrak
inarrusten ditu Sispa kolpen harra-
botsak, a la misma hora el estruendo
de tiros de fusil estremece los contor-
nos, au mime instant Vair est 6b ran 16
par un feu de peloton. (Dasc. Atheka.
98-4.) — 2° (BN-baig), horc6n araericano,
fourche amiricaine. — 3° (BN-baig),
jeringa, seringue.
§13pil (AN-b), chamusquina : roussi,
briltt. NORBAIT SUTAN DAGO, SlSPlL-URRINA
bada : alguien esta queraandose, hay olor
a chamusquina : quelqu'un brCile, ca
sent le brtiU.
Sispildu (AN-b, BN-ald, L-ain), reque-
mar, tostar : griller, rdtir. Iruzkiak egun
sispildu nahi du , hoy el sol quiere abra-
sar, le soleil veut griller aujourd'hui.
Alferkeriarekin batean egin zituen So-
domako hiri hark hain huts handiak
eta bekhatu kh1ratsak, non igorik bai-
TZERAUKAN JaINKOAK , EZ LUR ESTALTZBKO
ETA EZ UR GARB1TZEKO, BAINA BAI SU ETA
KHAR ERRATZEKO ETA SlSPILTZEKO : aquella
ciudad de Sodoma, al mismo tiempo que
cay6 en la ociosidad, cometi6 faltas tan
graves y tan abominables pecados, que
fcefior la tenia elegida (?), no para cu-
brirla de tierra e inundarla de agua,
sino para quemarla y abrasarla a fuego
y llamas : cetle ville de Sodome, en tom-
bant dans I'oisiveti, commettait des
fautes si graves et de si abominables
pichis, que le Seigneur V ava.it choisie (?)
non pour Vensevelir ou pour la sub-
merger, mais pour la briiter et la livrer
au feu et aux flammes. (Ax. 4*-380-23.)
= No es muy f&cil la traducci6n de
igorik en este pasaje. El autor de la ter-
cera edici6n, creyendo ser una errata,
la sustituy6 por igorri (p. 195-3), cuya
significaci6n de enviar tampoco encaja
fecilmente. i Ser£ errata de iorik, jorik ?
En este caso, significaria « que Dios les
tenia elegidos, lit. : golpeados (con el
ojo) ». Es muy usual la locuci6n begiz
jo, « elegir, lit. : pegar con el ojo. » La
traduction de igorik de ce passage n f est
pas tres facile. L'auteur de la troisi&me
edition, le prenant pour un erratum, le
remplaca par igorri (p. 495-3), donl le
sens ne s'adapte pas facilement. Est-ce un
erratum de iorik, jorik? Dans ce cas, il
signifierait : « que Dieu les avail choisis,
lit. : frappis (avec Vceil). » La locution
begiz jo, « choisir, lit. : f rapper avec
Vceil, » est tres usuelle.
Sispili (S), Sispiltti (S), tostar, abra-
sar : griller, brUler.
SiSt : 4° (BN, Sal., S), rapidamente,
rapidement. — 2° (AN-b), pinchazo,
acci6n rapida : piqUre, acte rapide. (ono-
mat.)
SiSta: 1° (AN-b, BN, Sal.), pinchazo,
punzada de arma aguda : piqUre, bles-
sure produite par une arme pointue.
Emok Si St a bat bei orri, dale un aguijo-
nazo & esa vaca, donne un coup d'aiguil-
lon a cette vache. — 2° ( BN-gar), cosa
eflmera, chose tphimere. Iguzki-SiSta
bat (BN-gar), un rayo fugitivo de sol, un
rayon fugitif de soleil. Sistaz baizik eztut
ikhusi : no le he visto m£s que de paso ,
a la ligera : je ne Vai vu qu'en passant,
un petit instant.
SiStaka (AN, BN), pinchando, pi-
quant.
SiSta-miSta (AN-lez), centella, iclair.
Sista-piSta (G-and), en un santiamen,
en un abrir y cerrar de ojos : en un ins-
tant, en un clin deceit.
SiStapur ( AN-arak-b-lez-oy , BN-am,
L-ain, S), residuo de lefia y de ramillas,
broutilles de bois et de ramilles.
SiStar (L-bard), cuenda, hilo que en-
vuelve la madeja : sentene, fil avec lequel
on attache I'e'cheveau.
SiStatu (AN-b, BN, Sal.), pinchar,
meter una arma puntiaguda : piquer,
enfoncer une arme pointue. Medikuak
AUNDITSUA SlSTATU ZITAN BEZAIN LASTER ,
NERE OINAZEAK GAN ZITUKEN (AN-b) I en
cuanto el medico me pincho el divieso ,
desaparecieron mis dolores : lorsque le
mtdecin m'eut piqu6 le furoncle, mes
douleurs disparurent.
SiSten ( BN-ald), aguij6n, punta de la
aguijada : aiguillade,bout de Vaiguillon.
SiSter: 1» (AN, BN-am-gar, s), gajo,
divisi6n interior de varias frutas, como
la naranja, granada, nuez : quartier,
division inlirieure de certains fruits,
comme Vorange, la grenade, la noix. —
2° (L), solomillo, aloyau.
Sistera (?), cama de animates, litiere
des animaux. (Har. Voc.)
SiSterka : 1° (AN-lez), gajo de nueces,
ajos, naranja : quartier, gousse, tranche.
Var. de SiSter (i o). — 2° (AN-b), cesta
6 chistera para jugar a la pelota, sorle
de petite raquette pour jouer a la pelote.
SlSTO : 1° (AN-b), caj6n 6 comparti-
miento del pesebre, caisson ou comparti-
ment de la creche. Zur untarik egin diai-
tekek bortz SiStoko ganbela , de este
madero se puede hacer un pesebre con
cinco compartimientos, on peut /aire avec
ce bois une creche a cinq compartiments.
— 2° (AN-b, BN-ald-gar), seron, banaste
larga en que las caballerias conducen
cargas : bichon, grand panier qui sert
a porter des charges sur les bites de
somme. Matsa bidedarama mandozain
ORREK, SlSTOAK AGERI DIRE MANDO ORIE-
tan (AN-b) : ese arriero debe de llevar
sin duda carga de uva, pues se ven sero-
nes en esos machos : ce mule tier doit
emporter sans doute une charge de rai-
sins, car Von voit des bdehons sur ses
mulets.
SiStor : 1° (AN-b, L-ain), gajo de
naranja, ajo : quartier, tranche, division
de certains fruits. Dimin. de ziztor. —
2° (AN-b) , longaniza , saucisse. Egun ogi
ta SiStor ginien gosaiteko, hoy teniamos
pan con longaniza para almorzar, aujour-
d'hui nous avions pour dejeuner du pain
et de la saucisse. — 3° (AN-b), lonja, trozo
de una vianda; cuando no se trata de
longaniza, se ha de expresar el objeto de
cuya lonja se habla : morceau, tranche
d'une viande; quand il ne s'agit pas de
saucisse, on doit exprimer Vobjet de la
tranche. Katuak erbman dik birika-Sistor
andiena, el gato ha llevado la mayor
tajada de Iiviano, le chat a emporU la
plus grande tranche du poumon.
SiStorka (AN-b), bulto del excre-
mento s61ido , tas d'excriment solide.
Sistro : 1° (BN-ist), espuela del gallo,
iperon du coq. — 2° (BN-ald), cierta
banasta, sorte de Mchon. Var. de Sistu
SiStu: 1° (BN-ald, L-s), silbido, sif-
flet. Beharrietako SiStu, retintin de los
oidos, tintement des oreilles. Sudur-SiStu :
resoplido , lit. : silbido de narices : souf-
flet violent, lit. : sifflet du nez. — 2° (L),
cierta banasta, certain b&chon. —
3° (AN-b, L-ain), aire, velocidad : allure,
vitesse. \ Ze SiStuan doan zaldi hori !
j que aire lleva ese caballo ! comme ce
cheval va vite I \
SiStu-belhar (BNc), hierba de cuyo
tallo se valen los muchachos para pro-
ducir un sonido como el del flageole :
herbe a haute tige, dont les enfants se
serveni pour produire un son semblable
a celui du flageolet.
SiStuka (BN, L), silbando, sifflant.
Sit, mucho : beaucoup, pres. (Har. Voc.)
Sita (BN-ald-gar), polluelo, poussin.
SlTA-MIRUKETAN IRABAZ1 DAKO (BN-ald),
Sita-miruka irabazi dio (L) i le ha ganado
volando , muy facilmente : il Va gagnt
d'un coup, Ires facilement.
Sita-berri (BN-am, S), recien parida,
nouvellement accouchde. Ene emaztea
Sita-berri da, mi mujer esta recien
parida, ma femme est nouvellement accou-
chie.
Sitako (L), para empollar, para la incu-
baci6n : pour couver, pour Vincubation.
(OlLO) GAZTEAK HOBS DIRA ERROTEKO, ZAHA-
rrak Sitako : las (gallinas) j6venes son
mejores para que pongan huevos, las
viejas para que los empollen : les jeunes
(poules) sont prifirables pour pondre les
ceufs, les vieules pour les couver. (Duv.
Labor. 139-21.)
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SITA-KOROKAK — SOLOPIO
253
Sita-korokak (BN-ald), grupo de
cinco estrellas, groupe de cinq Hoiles.
Sithal (BN, Sal.), granuja, g a lop in. =
Dimin. de zital. canalla, canaille.
Sitan egon (L), estar clueca (la ga-
llina), couver. Non etzen berri handi
BAT LURRA SlTAN EGOTEA , EG1TEKO GIZONA
harroltze bat bezela : (de tal suerte )
que no era una gran noticia la de que la
tierra estuviera clueca, para crear al
hombre, como si fuera un huevo: (de
sorte) que ce n'4tait pas une grande nou-
velle que la lerre couvdt, pour cre'er
Vhomme, comme si c'e'tait un ceuf. (Hirib.
Eskaraz. 59-2.) Aria hortaz korokatzen
DIRBN OILO GAZTEAK, PRESKARAZI BEHAR
DIRA ETA ZAHARRAK SlTAN EZARRI : SegUn
eso, las gallinas j6venes que se ponen
cluecas se deben refrescar y las vieias
ponerlas a empollar : de sorte que Ion
doit rafratchir les jeunes poules qui
veulent couver et y mettre les vieilles.
(Duv. Labor. 439-23.)
Sitatu (AN, BN, L), empollar, cou-
ver. , 4
Sitiko (BN), carnero castrado, be Her
ch&tri. (De zitiko.)
Sitkl (BN ?, L?), mucho, en gran
man era : beaucoup, tout a fait. Saulen
sembak Sitei maite zubn Dabid , el hijo
de Saul amaba mucbo a David, mais le
fils de Saul che'rissait beaucoup David.
(Duv. I Reg. xix-1.)
Sito : 1° (BN-s, R), ritano, bohemien.
— 2° (AN-b, L), polluelo, poussin. oito-
miru irabazi dio (L-ain): le ha ganado
volando, muy facilmente : il Va gagni
d'un coup, tres facilement. Var. de Sita-
MIRUKETAN.
Sito-begi (BN-haz), ojo de polio, un
callo que sale en los dedos del pie : ceil-
de-perdrix, cor qui vient aux orteils.
Sito-kolokak (BN), grupo de cinco
estrellas, groupe de cinq Hoiles.
SitSer (BN, Sal., S), granizo muy
menudo, grisil.
SitSiirikatu (BN-ost), quebrar, des-
trozar objetos duros : dichiqueter, mettre
en pieces, fricasser (pop.). Harriak arto-
ostoak SitSifrikatu ditu, el granizo ha
destrozado las hojas del maiz , la grile a
dichiquele" les feuilles du mats,
SitSikatu ( BN-ost), destrozar a den-
telladas, de'chiqueter. Dimin. de zitzi-
katu.
SlTSO (BN-am-beh), colodra, estu-
che de madera en que el segador tiene
la piedra de afilar : coffin, Uui de bois
dans lequel le faucheur place la pierre a
aiguiser.
SitSuketa (BN-haz, Sal.), recomposi-
ci6n de instrumentos de agricultura,
reparation des instruments de labou-
rage.
SitSuri (L), hormiguero, fournache.
Bad ira bi SitSuri -mota. Bata nik erran
DUDANA, ZE I NET AN LUR-aSaLBAN ERRETZEN
BAITA ZIZKIRRA, HlRATZE-POSl BATEKIN I hay
dos g6neros de hormigueros. £1 uno el
que yo he dicho, en el cual se quema
a flor de tierra broza con un poco de
argoma : il y a deux genres de four-
naches. L'un dont fai par 14, dans lequel
on brfile a fleur de terre des broutilles
avec un peu d'ajonc. (Duv. Labor. 22-
34.)
SlTSURRI (BN-am), colmado :
comble, plein.
SitSurrikatu (BN-am), llenarse cora-
pletamente un arbol : se garnir de fruits,
enjparlant d'un arbre.
Situ (BN), veneer, sobrepujar: vaincre,
surpasser. (De 5it-|-tu.) Huna hemen
Salomon Sitzen duena non den : y he aqui
mas que Salomon en este lugar, lit: he
aqui d6ndeest& el que sobrepuja A Salo-
m6n : et ily a ici plus que Salomon, lit. :
voici ou se trouve celui qui surpasse Salo-
mon. (Har. Luc. xi-31.) Sententzia guz-
TIEN GAINEKO SENTENTZIA, GUZTIAK SlTZEN
ETA IRAGAITBN DITUENA , BAT BEDERAK BERB
buruari bmaiten DioBNA da : la sentencia
por encima de todas las sentencias, la
que sobrepuja y excede a todas , es la
que cada uno se da a si propio : la sen-
tence par-dessus toutes les sentences,
celle qui surpasse et les excede toutes, est
celle que chacun se donne a soi-mSme.
(Ax. 3»-332-i6.) Ezen zure handitasun
parbrik eztuenak Sitzen ditu bere han-
diz zbrurik gorbnbnak, porque vuestra
grandeza sin par excede por su magni-
tud los cielos mas elevados, parce que
votre grandeur sans 6 gale excede par sa
splendeur les cieux les plus Aleve's. (Harizm.
I 1 Office, 7-18.)
Siztatu ( BN ) , picar , piquer. Var. de
siztatu.
Siztor (L-ain), pequefio, insignifi-
cante : petit, insigninant.
-Ska (AN, BN,L,S), sufijo diminutivo,
suffixe diminutif BideSka (L, Matth. m-
3), sendero, caminito : sentier, petit che-
min, venelle. UntziSka (L, Matth. vni-24),
buquecito : batelet, petit bateau. = Este
sufijo es a su vez diminutivo de otro
diminutivo : -zka. Ce suffixe est a son tour
diminutif d J un autre diminutif: -zka.
-Skot (Sc), sufijo diminutivo, suffixe
diminutif. LeihoSkota, la ventanilla, la
petite fenUre. = En S, en el choque de
este sufijo con el numeral bat, que en
dicho dialecto es sufijo, se supnme la
final del diminutivo , y bat se altera en
pat. En S, dans la rencontre de ce suffixe
avec le numeral bat, qui dans ce dialecte
est suffixe, on supprime la finale du dimi-
nutif, et bat s'attere en pat. ZubiSkopat,
un puentecillo, un ponceau. AlorSko-
pat, un campo pequefio, un petit champ.
SO: 1° (BN-aih-s, R, S), grito que
sirve para hacer parar a las caballerias ,
cri servant a faire arriter les bites de
somme. — 2° (BN-s, R), golpear, f rap-
per. (De jo.) — 3° (AN-b, B, BN, L), voz
que se usa para hacer callar : chut ! mot
que Von emploie pour faire taire.
Soan (R), ir, aller. (De joan.) Soan-
Sinka (R-uzt) : atr&s y adelante, yendo
y viniendo : en arriere et en avant, allant
et venant.
Soarre, gorri6n, moineau. (Har. Voc.)
(De tSoarre.)
SOBOR (L), ripio, piedrecillas de
que se sirven los mamposteros parallenar
los espacios que quedan entre piedras
mayores : blocaille ou blocage, petites
pierres qui servent aux macons a remplir
les vides compris entre les moellons.
Laguntzbn dute elkhar arrasi bateko
Soborrbk bezala, se acompaflan como
las piedrecillas de un muro, Us se sou-
tiennent comme les petites pierres d'un
mur. (Hirib. Eskaraz. 90-14.)
Soihaska (S, Alth.), alsine, pamplina,
mouron des oiseaux. (Bot.)
Soil : 4° (L), mero, solo, pelado :
simple, seul, ras. Var de soil. Lantza
SOILAZ JO ETA EMAN ZIOELA HERIO-KOLPEA,
que con sola su lanza le di6 el golpe de
muerte : sans autre arme que sa lance, il
le frappa mortellement. (Dasc. Atheka.
34-4.) _ 2° (BN, Sal.), aldeano de pocos
recursos : journalier, campagnard vivanl
a la Journ4e. — 3° (L), enteramente,
entierement. Alferrak Soil dira hiztun
eder, solhasturi handi '. los haraganes
son muy buenos habladores, afabilisi-
mos : les faineants sont de fort beaux par-
leurs, tres affables. (Ax. 4M4-42.)
Soilki (BN, Sal.), meramente, seule-
ment. (De soilki. J
Soin (Sc), pan de prime ra clase,pam de
premiere quality.
Sokadura (R-uzt), fecundidad del
huevo , fe'eondite' de I'ceuf.
Sokari (BN-s), acorneador, cosseur.
Sokatu ^ R-uzt), unirse carnalmente :
colter, s'unir charnellement. (De jokatu.)
Oilarrak Sokatu ditu gore oiloak , el
gallo ha fecundado nuestras gallinas,
le coq a f6cond6 nos poules.
SOKETA (BN-mug), troncho, residuo
de la manzana 6 pera , es decir, las pepi-
tas y peliculas que separan los gajos :
trognon, ce qui resle d'une pomme ou
d'une poire; e'est-a-dire, les ptpins et
les cloisons qui s4parent les quarliers.
Soko (AN, R),Sokho (BN, L, S), rincon-
cito , petit coin. Non ene Sokho , han ene
goSo : donde (estA) mi rinconcito, alii
(esta) mi dulzura : oil (est) mon petit
coin, IA (est) mon plaisir. = Inscripci6n
grabada en el frontispicio de algunas
casas. Inscription grav4e au fronton de
quelques habitations.
Sokokari : 1° (BN-s), nuez redonda ,
dura, carnosa, dificil de ser descarnada :
noix ronde, dure, charnue, difficile a
tplucher. — 2° (AN-b), aficionado a arrin-
conarse, port4 a se mettre dans le coin.
Sokor : 1° (AN ?, G-etS, LA novillo :
veau , bouvillon. — 2° (AN-b), achapa-
rrado, desmedrado : rabougri, ch&tif.
Mutiko ori Sokor diok, ese muchacho
est& desmedrado, cet enfant est che'tif.
Gaztainak aurten Sokor gelditu dituk,
este alio las castaflas han quedado sin
suficiente desarrollo, celte annte les
ch£laignes ne se sont pas suffisamment
de'veloppe'es.
Sokota (AN-b, L-get), Var. de Soketa.
Sokotero (R), cierta especie de nuez,
certaine espece de noix. (V. Sokokari, 1°.)
Sola (AN, arc, L?), tienda, habita-
ci6n : tente, demeure, habitation. Beltza
NAIZ, BAlftAN EDBRRA, ZEDARREKO SOLAK
BEZALA, SALOMONEN LARRU-OLHAK BEZALA I
negra soy , pero hermosa , asi como las
tiendas ae Cedar, como las pieles de
Salom6n : je suis noire, mais je suis
belle comme les tentes de C6dar, comme
les pavilions de Salomon. (Duv. Cant.
i-4.)
Solakin (R), parte casi seca de un
arbol, partie presque desse'ehe'e d'un arbre.
Solo (AN-goiz), hoyuelo : fossetle,
creux. Dimin. de zolo.
Solopio, choza : cabane, hutle. Siongo
ALABA 1ZANEN DA TREBES UTZIA HALA NOLA
MAHASTIAN ETSOLA, KONKONBRE-ALHORRBAN
SOLOPIOA ETA SAHUTZEN HARI DEN H1RIA
bezala : quedara desamparada la hija de
Si6n como cabafta en villa y como
choza en melocotonar y como ciudad
asolada : la fille de Sion a H& abandon-
ee comme la hutte apres la saison des
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254
SOPA
SOTON
fruits, comme une cabane dans un champ
de concombres , comme une ville ruinie.
(Duv. Is, 1-8.)
Sopa (L), popa de una embarcaci6n,
poupe d'une embarcation. Bizkitartean
Jesus lo zatzan Sopan, bururdi batbn
gainean : y Jesus estaba en la popa,
durmiendo sobre un cabezal : et Jtsus
6tait sur la poupe, ou il dormait sur un
oreiller. (Har. Marc, iv-38.)
5opakoak (L-get), los tripulantes :
Equipage d'un navire, le personnel qui le
compose,
Sopin (AN-b, L-ain-s), hipo, hoquet.
Sopindu (AN-b), avinagrarse la co-
mida, s'aigrir (les aliments),
Sopinka (AN-b), dando hipos : hoque-
tant, ay ant le hoquet,
Soragarri (AN, BN), deleiiable, enlo-
quecedor : d€licieux, affriolant, ( DezoRA-
OARRl.) KANPOAN SORAGARRI, ETSBAN GER-
lagarri (BN-s) : fuera (de casa) encanta-
dor, en casa guerrero : au dehors ( de la
maison) charmeur, au dedans guerrier,
Soralda (AN-b), lelo, loquillo : toque',
icerveli. Mutiko Soralda ori deustako
ezta, ese mocete lelo no sirve para
nada , ce gar con 4cerveU ne sert a rien.
Soralde ( BN - s ) , Soralte ( R ) , traba
que se pone al ganado en el cuello : tri-
bart, sorte d'entrave que Von met au cou
des bestiaux.
Soratu: 1° (AN-b, BN, Sal.), encan-
tar , enchanter, — 2° ( AN-b ) , marearse ,
tprouver le verlige,
Sorkatu (git), robar, voter,
Sordes (BN-ald), malo, mauvais, Haur
BAT HOR DUGU SORDES , EZTU DBU8IK IKASI
NAi; EGUNETIK EGUNERA SORDESTBN HARI
da : ahi tenemos un nifio malo, no
quiere aprender nada; cada dia se hace
peor : nous avons la un merchant enfant,
il ne veut rien apprendre; chaque jour
il devient plus mauvais.
Sordets (BN-s,..., R, S), peor, pire,
Hanbat Sordets , tanto peor , aussi pire.
Sori: 1° (AN,BN,L,S), pajaro, oiseau.
Var. de tSori. Eta breiten zielarik, azi-
PHARTB BAT ERORI ZEN BIDBRAT, ETA SORIAK
jinik jan zuten ( BN , Matth. xiii -4) : y
cuando sembraba, algunas semillas caye-
ron junto al camino, y vinieron las aves
del cielo y las comieron : et pendant
qu'il semait , une partie du grain tomba
le long du chemin, et les oiseaux du ciel
vinrent et le mangerent. Sori guztietarik
HISTU BERA EZTA BARDINA (BN-haz) I no Se
acepta de todo el mundo lo mismo la
broma , lit. : todos los pajaros no tienen
igual silbido : on n'accepte pas de tout le
monde la mime plaisanterie de la mime
facon, lit. : tous les oiseaux n'ont pas le
mime sifflet. Sori Sarrak, Sinta Sarra
(BN-am, Sc) : el pajaro insignificante,
insignificante canto : I oiseau insignifianl,
(ne donne qu'un) chant insignifiant. —
2° (AN-b), lobanillo : loupe, sorte de
tumeur. — 3° (AN-b), granos que se for-
man al cerdo que sufre la enfermedad
del cisticerco, vulg. gario : visicules
produites chez le pore par la presence du
cysticerque de la ladrerie, — 4° (BN-ald),
paperas de los animales, glandes des
animaux, Behi horrek Soriak baditu,
esa vaca tiene paperas , cette vache a des
glandes.
Sorhl (B?), Undo, esbelto , aseado :
joli, ittgant, propret. = Oihenart, en
su Vocabulario, expone esta palabra
como bizkaina. Oihenart donne, dans
son Vocabulaire,ce mot comme biscayen,
Soriketari ( L ?), cazador de aves :
oiseleur, chasseur d r oiseaux. Zeren ene
populuan khausitu baitirb gaiStaginak,
Sorieetariak bezala zelatan egotbn dire-
nak : porque se nan hallado en mi pue-
blo impios, que ponen asechanzas, como
cazadores de aves : parce que des impies,
qui dressent des pieges comme des oise-
leurs, se sont trouvis parmi mon peuple.
(Duv. Jer. v-26.)
Sorhiki : 4° (BN), excelentemente ,
excellemment. Zango Sorhiki BGiNA,pierna
excelentemente becba , sa jam be est
bien faite. (Oih. 163-1.) — 2° Sorlki
(BN, L, S), came de pajaro, chair d'oi-
seau.
Sorikume (AN, BN, L), cria de pajaro :
oisillon, petit d'oiseau.
Sori-lepo (L, S), desigualdades de
espesor en el hilo , inigaliUs d'ipaisseur
dans le fil.
Sori-nigar (AN,BN, L?), producto resi-
noso de algunos arboles, produit risi-
neux de certains arbres,
Soriongarri (AN, BN, L), guano,
estiercol de aves : guano, fiente d y oi-
seaux.
Soro: 1° (BN, L, S), estado de ale-
gria, embelesamiento : tbahissement ,
stupefaction. — 2° (AN-b), casquivano,
ligero de cascos : braque, icerveU. =
De zoro, loco, fou.
Sorraiko (R), escardillo : sarcloir,
instrument de jardinage.
gorroin (BN, Sal., L), puflado de lino
que se prepara para ser cardado, poignie
de Un que Von prepare pour Sire broye".
Sorroindu (BN, Sal., L), separarel lino
despu£s de haberlo remojado, siparer le
Un apres Vavoir roui.
Sorroinkatu ( BN ?, Duv. ms ) , poner
el lino por copos , mettre le Un par que-
nouilUes.
SorroSdura, afiladura, aiguisement.
(Led.)
SorroSgo (R), oficio de afilador, mk-
tier de rimouleur.
SorroSgu (R), filo de un instrumento
cortante , fil d'un instrument tranchant.
SorroSki (AN-b) , atrevidamente , con
descaro : audacieusement, sans vergogne.
SorroStaile (L-ain), SorroStale (AN,
R), afilador : repasseur, rimouleur.
SorroBtarri (AN-b), piedra de a filar,
pierre a aiguiser.
SorroStu ( AN, BN, L, R, S), afilar, aigui-
ser. Var. de zorroztu.
SorroiS : 1° (AN, BN, L, R, S),afilado,
aiguist. — 2° (AN-b), descarado, atre-
vido : hardi, audacieux. Dimin. de
ZORROTZ.
SorSe (R-uzt), base de un cesto,
dessous ou fond d'un panier. Dimin. de
ZORZB.
Sorta : 1° (G-t,...), fajo, ramillete :
fagot,glane.— 2° (AN, BN, L,R,S), gota,
goutte, Bbre mihiarbn hezatzeko ur-
SORTA BAT ERE EZIN IZANBZKO PROBETASU-
nbra ethorri baitzbn : pues se redujo a
una pobreza tal, que no podia procurar
ni una gota de agua para humedecer la
lengua : car il e'tait r4duit a une telle
pauvreM, qu'il ne pouvait trouver une
aoutte d'eau pour s'humecter la langue.
(Ax. Sa-SSl-Q.) Ur-§ortak, ardura ardu-
RATUZ, HARRIA SlLA ZIROZU I Us gOtaS de
agua, cayendo con frecuencia, pueden
horadar la piedra : les gouttes d'eau, en
tombant frdquemment , peuvent percer la
pierre. (Oih. 101-11.) — 3° (AN-b, ..., L-
ain ) , un traguito , une gorgte. = Usase
mucho en BN y L el gracioso doble
diminutivo sortaSo , lit. : « pequeno tra-
guito. » En BN et L, on emploie beau-
coup le gracieux double diminutif Sor-
TAff o , lit. : « petite gorgte. »
Sortaka (AN, BN, L), gota a gota,
goutte a goutte.
Sorta tu (BN-am), ingertar, greffer.
Sort© : 1° (BN-am), ingerto, greffe.
— 2° (AN-b), suerte, chance, (ft)
Sorten (G-and), pedunculo de las
frutas, pidoncule ou queue des fruits.
Sortol (S) , gota , goutte. ISuri zunban
ODOL GUZIA AZKEN SORTOLAANO , CUando
derramasteis toda la sangre hasta la
ultima gota, quand vous versktes lout votre
sangjusqua la derniere goutte. (M.Magd.
10-27.)
SoSa : 1° (BN-ald-s, L-ain), dinero,
argent. (Voc. puer.) — 2<> (BN-ald, L),
casucha, garita : cahute, guirite. Korral-
SOKO BATEAN EGIN DAITE SoSA f IPI BAT, en
un rinc6n del corral puede hacerse una
pequena garita (para escusado?), dan* un
coin de la cour on peul faire une petite
gue'rite (pour lieu d'aisances 1 *). (Duv.
Labor. 89-27.) Aldean dun SoSa tSar
horrek itsusten du etSe eder hori (BN-
ald), esa hermosa casa queda afeada
f>or la miserable casucha que tiene al
ado, cette belle maison est enlaidie par
la miserable bicoque dont elle est flan-
qu6e.
SoSgu (R-bid) , costura , operaci6n de
coser : couture, action de coudre.
SoSo (BN, L, R, S), mirlo, tordo,
merle. (De zozo.)
SoSolo (BN-s), pobre de espiritu,
pusilanime : simple ou pauvre d f esprit,
pusillanime. Var. de tSotSolo.
Sostaka (S), jugando, divirti£ndose :
jouant, s'amusant.
Sostari (R), hilo doble retorcido, lit.:
hilo de coser : fil double tordu, lit. : fil
a coudre.
SoSte (R-uzt), costura, operaci6n de
coser : couture, action de coudre.
Soten (Sc), hipo, hoquet.
Sothil : 1° (BN?), prudente, prudent.
Ergelak berehala agbrtzen du berb
samurra; bbrriz, izan hidoya nork ere
gordetzen baitu , hura sothila da i el
fatuo luego muestra su enojo; mas el
aue disimula la injuria, es prudente :
Vinsenst dtcouvre soudain sa colere;
mais celui qui dissimule V affront est pru-
dent. (Duv. Prov. xn -16.) — 2° (S),
Sotil (BN, Sal.), astuto, diestro, sagaz :
astucieux, adroit, sagace. — - 3« (?) , per-
sona de constituci6n d£bil, personne
faible de constitution.
Sotildu : I© (BN?), bacerse prudente,
devenir prudent. — 2° (BN, L), hacerse
astuto, devenir astucieux. — 3° (?), debi-
litarse, s'affaiblir.
Sothilkeria (BN, S), astucia, as-
tuce.
Sotilki (BN, Sal.), con habilidad : avec
adresse, aaroitement.
Sotin ( BN-am -haz-s, R), hipo, ho-
quet.
Soton (AN-b), c6ncavo, hondo (plato) :
(plat) concave, creux. Plater sabalak
BAlSO AUNITZBZ OBBAK DIRA SOKONAK, SALDA
aiseago BiLTZBKO i los platos c6ncavos
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SOTS — SURIKETA
255
son mucho mejores que los lisos para
coger con mas facilidad el caldo : les
assiettes creuses sont beaucoup plus com-
modes que les plates, pour prendre faci-
lement du bouillon.
SOTS : 1° (R-bid), pizca, poquito :
pinc6e, petit peu. Irain daitad amaborz
EGUNEZ,EITZI BA1NU INDAR §OT§ SOTSlK ERE
bagb : me ha durado quince dias, como
que me ha dejado sin pizca de fuerza :
il m'a dure" quinze jours, et il m'a laisse*
sans un brin de force. — 2<> (BN-ald,
Sal.), palillo, baguette. Atabala-SotS (?,
Duv. ms), palillos de tambor, baguettes
de tambour. — 3° (BN-ald), tarja : taille,
petit morceau de bois sur lequel les bou-
langers marquent le pain qu'ils vendent a
credit. SotSbtan derabila (BN-am): le
toma el pelo , se burla de el : il lui fait
le poll, il se joue de lui. — - 4° (R), una
hierba, une herbe. Belar kau da bi seren
dina luze, lorea ori , prutua luze ta
mee, gaizto garientako ; Satekoa* da :
esta hierba tiene dos palmos de largo,
flor amarilla, el fruto largo y delgado,
es mala para el trigo ; es comestible :
celte plante mesure deux empans de long;
sa fleur est jaune, et son fruit long et
mince; nuisible au bit, elle est cependant
comestible.
Sotuz-Sotuz (BN-s), insistiendo, insis-
tant.
Su (BN-gar-s), diminutivo carifloso
del pronombre zu, diminutif de tendresse
du pronom zu. Su, t§auri kona (BN-s) :
us ted, vengase aca : vous, venez ici.
Sua (S), voz que dan al ganado para
hacerle detenerse, mot au moyen duquel
on fait arrHer le bttail.
Suhail (L), blanquecino, hlanchdtre.
Yar. de surhail. Orok badakite buztina
ZER DEN, ZEREN TOKI GUZIBTAN BADA , BA-
TZUETAN GORRASTA , BERTZEETAN SUHAILA :
todos saben lo que es la arcilla, pues
existe en todas partes, (siendo) en unas
rojiza y en otras blanquecina : tout le
monde connatt Vargile, car elle existe
partout, quelquefois plus rougedtre et
d'autres fois blanchdtre. (Duv. Labor.
15-23.)
Suala (L-bir), juego de niflos, jeu
d f enfants. = Contr. de Suri ala beltz,
« bianco 6 negro, » que equivale a « cara
6 cruz ». Contr. de Suri ala beltz, « blanc
ou noir, » qui iquivaut a « pile ou
face ».
Suhandor : 4° (BN, S), alhefla, troene.
(Bot.) — 2° (BN-am), un arbusto, un
arbuste.
Subero (BN, L), Zuberoa, Soule.
Suberotar (BN, L), Suletino, Soule-
tin^
Subizko (BN-s), pasarela, puente
menor por donde pasan las caballerias :
passeretle, petit pont par ou passent les
montures.
Suduarima (AN?, Araq.),judias, lit. :
alma de judio : haricots, lit. : dme dejuif.
St)Gt)N (S), tierno, tendre. Belhar
SugCna, hierba tierna, herbe tendre.
Sugur ( AN - b ) , econ6mico , 6co-
nome. Dimin. de zugur.
§ugurkeria(AN-b),mezquindad, taca-
fierla : mesquinerie, Usinerie.
Sugurki (AN-b), economicamente,
tconomiquement.
Sugurtasun (AN-b), economia, cuali-
dad de persona economica : tconomie,
qualite* d'une personne 6conome.
Sugurtu (AN-b) , hacerse econ6mico ,
devenir 4conome.
Suinka (AN-oy), rehuyendo la carga,
esquivant la charge. — Se dice de bueyes
uncidos. Se dit des boeufs enjuguH.
Sukadera : 1° (BN-ald), toalla, essuie-
mains. — 2° (S), paftizuelo, moquero,
mouchoir de poche.
Sukhakor (BNc,...), toalla, essuic-
mains.
§ukhaldi (?, Duv. ms\ mano de jab6n,
de limpieza : coup desavon, essuiement.
SuKHALDI BAT EMOZU BERTZ HORRI , de"
usted una mano de limpieza a ese cal-
dero, essuycz ce chaudron.
Sukartu (R) , encolerizarse , se mettre
en colere.
Sukatu : 1° (AN-b, BN, L), enjugar,
essuyer. (?) Beronikak oial batekin
Sukatu zion aurpegia Jesukristori , la
Ver6nica enjug6 el rostro a Jesucristo
con un lienzo, Ve'ronique essuya le
visage de J^sus- Christ avec un linge. —
2© (BN, Lc, Sc), perder la humedad :
s4cher, perdre Uhumidite".
SUKEL (git), perro, chien.
Sukelen (git), sukelen fula, escre-
mento de perro, excrement de chien.
SlTKU (AN, BN, S), seco, enjuto :
sec, essuyi. Aurten gaztai5Jak suku dira,
este afio las castaftas son enjutas, cette
annte les chdtaignes sont seches.
Sukur (?, Duv. ms), troncho de berza
y pedunculo de las frutas, trognon de
choux et queue des fruits.
Sulubita: l°(Lc),aparejodelcarrocon
el cual se aprieta la correa : pouliot, sorte
d'appareil pour serrer la charge d*une
charrette. — 2° (AN-b), silbo, flauta : sif-
flet , flute.
Sulubitari (AN-b), flautists, silbante:
fltitiste, siffleur.
§uxne (BN-ald, Lc), diminuto, minus-
culo : menu, minuscule. Eta hi , Bethle-
hem, JUDAKO LURRA, EZ HAIZ SBGUR SUMEENA
JUDAKO LENBIZIKOEN ARTEAN I y tU, Bel6n,
tierra de Juda , no eres la menor entre
las principales de Juda : et toi, BethUem,
terre de Juda, tu n f es pas la moindre
entre les villes de Juda. (Duv. Matth.
n-6.)
Sumen (BN, L), el menor, le moindre.
Sumurdura (Sc), arruga, ride.
Sunda (AN-b, BN-gar),pieza pequefia,
estrecha y larga, parcelle de terre tongue
et Uroite. EtSe-aitzineko landa uberka-
ALDETIK DUEN BELAZ-§UNDA AREKIN BORTZ
gizonbn lurra da, la pieza de delante de
la casa con aquel trocito de prado que
hay por la parte del rio es de cinco peo-
nadas : la piece de terre de devant la
maison, y compris le petit morceau de
pr£ qui est du c6U de la riviere, tqui-
vaut a cinq journtes de travail.
SUNDO (R-bid), picador, tajo de
cocina, billot de cuisine.
Sunkada: i° (AN-b, BN-gar, R), em-
puj6n que se da al ganado en la gar-
ganta cuando se le atraganta alguna
comida, poussie que Von donne au be'lail
lorsqu*il s'engoue en absorbant quelque
nourriture. deiari zinzurrian kokatu
Z1TZAYON ARBI-BURUA LEN SUNKADAN IGORRI
dio barnera Antoniok i Antonio , con el
primer golpecito , le ha introducido a la
vaca la cabeza de nabo que se le habia
atragantado : du premier petit coup,
Antoine a fait avaler a la vache la the
de navet qui Vavait engoue'e. — 2<> (AN-
b), trago : gorgie, coup. £ Nai due §un-
KADAKO BAT JANAREN BULKATZEKO ? £ quie-
res un traguito para empujar la comida?
veux-tu boire un petit coup, pour faire
couler le repas ?
Siipi egin, golpear : faire pan -pan,
frapper. (Voc. puer.)
SUR: 1° (L-ain, R-bid), coladera por
donde se escurre el agua de la lejia, pis-
sole par ou Veau de la lessive s'6coule.
— 2° Sur (R-bid), avaro, agarrado :
avare, chiche. — 3° (R-uzt), escaso, rare.
Surail (BN-am) , Surhail (BN, Sal.),
Surhats (S), blanquecino, palido : blan-
chdtre, pdli.
Surbi (BN-s). (V. Surdo.)
Sorda (BN, Sal.), crin, criniere. Var.
de ZURDA.
SURDO (R-bid), cierta planta de la
familia de las solanaceas; sus bayas las
comen los ninos : certaine plante de la
famille des solanace'es, dont les enfants
mangent les baies.
Surgatu (L) , chupar, sucer. Bi Zuga-
RRAMURDITARREK DOI-DOIA HEGAL-PUNTA
BAT EDO BIA BAKOTSAK SURGATZBN ZITUZTE-
larik , mientras los dos de Zugarramurdi
chupaban cada uno apenas una punta 6
dos de ala : pendant que les deux de
Zugarramourdi sucaient chacun,a peine,
un bout ou deux d'aile. (Piar. Ad. 83-
18.)
Surgin (R-ust), bruja, sorciere. Var.
de sorgin. = Se emplea en la palabra
siguiente. S'emploie dans le mot sui-
vant.
Surgin -aigari (R-uzt), cena que se
hace a media noche, souper ou r&veil-
lon que Von fait a minuil. OiLar-mezatik
LANDA ET§EAN EGITAN DAN APARIO SO BAT DA
Surgin-aigaria , la cena de brujas es uni
comida ligera que se hace en casa des-
pu^s de la misa del gallo : le rebellion,
lit. : repas des sorcieres, est un Uger
repas que Von prend a la maison apres
la messe de minuit.
Surgulu (BN-ist), casi crudo , presque
cru. Arroltze- Surgulu, huevo pasado
por agua : ceuf mo lie t ou a la coque, tres
peu cuit.
Suri : 1° (AN,BN,L,S), bianco, blanc.
Dim.de zuri. Ez Suri, ez gorri (Sc), lit. :
ni bianco ni rojo, ni fu ni fa : lit. : ni blanc
ni rouge, inutile pour lout, bon a rien.
— 2<> (BNc, L-get, ..., R, S), bianco,
p. ej. de un tiro : but, cible , p. ex. d'un
coup de fusil. Igorriko ditut hirur gezi
BTA ARTHIKIKO DITUT, SUR1RA HARI BANINTZ
bezala : tirar6 tres saetas y las arrojare
como que me ejercito al bianco : je
tirerai trois fleches, et je les lancerai
comme pour atteindre un but. (Duv. I Beg.
xx -20.) — 3° (AN-b, BN-s), nube de
ojo, cataracte de Vceil. — 4° (AN-b, R) ,
(tierra) rozada, (terre) essarte'e.
Suribare ( AN - b ) , lechecilla , ris.
GOSARI BAT EDERRA EGJN DIAT B1LDOTS-
Suribareekin, he almorzado muy bien
con lechecillas de cordero , j*ai tres
bien de'jeune' d'un ris d'agneau.
Suriiikatu (R-bid), desmenuzar :
emietter, mettre en morceaux.
Surigende (BN-s), Surigente (R),
ropa blanca, linge.
Surikeri (^AN-b), haraganeria,/amt J an-
tise. Dimin. ae zurikeri.
Suriketa : 1° (L), sinceramiento, reha-
bilitaci6n : justification, rehabilitation.
) Zer suriketaNoak ikusiko ahal ditugun
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256
SURIKI — SUSEN
azken jujambnduan I j que* rehabilitacio-
nes (lit. : rehabilitacioncitas ) podremos
ver en el juicio final 1 quelles rehabilita-
tions nous pourrons voir an jugement
dernier! — 2° (BNc, L-ain-zugar), jabo-
nadura, colada de trapos : savonnage,
lessivage des chiffons.
Suriki (AN-b), con poca actividad,
peu aclivement.
Surikin (BN-ald, Lc), perfolla, gaine
de Ve'pi de mats. Var. de tSurikin.
Surixnen ( BN ) , jabonadura, limpieza
de ropa blanca : savonnage, nettoyage
dujinge.
Surimenta (AN-b), ropa blanca,
linge. Edanari emana den andreak eztio
SURIMBNTARI ERE BARKATUKO , la mujer
dada a la bebida no le perdonara ni a la
ropa blanca, la femme adonne'e a la bois-
son n'Gpargnera pas mime le linge non
plus.
Surixnin (AN, BN, L), bianco, de color
muy subido : tres blanc, blanc tclatant.
Eta othoitzban zegoblarir, eoin zbn
haren begithartea bertze bat ', eta haren
soinbkoak Surimin eta argitsu : y entre
tanto que hacia oraci6n, la figura de su
rostro se hizo otra; y sus vestidos se
tornaron blancos y resplandecientes :
et, comme il priait, Vaspect de son visage
devint tout autre, et son vHement parut
blanc et resplendissant. (Har. Luc. ix-
29.)
Suringo : 1° (BN-s), pasarela, puente
menor por donae pasan las caballerias :
passerelle, petit pont sur lequel passent
les montures. Var. de Subizko. — 2° (AN,
BN, L), albumina del huevo, albumine
ou blanc d'auf.
Sorinko ( R, S ) , albumina del huevo ,
blanc d'csuf.
Suriondo (AN-b), Var. de Suritondo.
Suzipen (L?), sinceramiento , justifi-
caci6n : defense, justification.
SuziSko (L), blanquecino, blanch&tre.
r= Doble aiminutivo de zuri. Double
diminutif de zuri. SuriSko, bblSko, pbn-
satzbko gaiStoSko : blanquecino , ne-
gruzco, dificilillo de adivinar (adivinanza
de la picaza) : blanch&tre, noir&tre,
tres difficile a deviner (devinette de la pie).
Smite gi (BN ?, L ?), lavadero, lavoir.
Suritondo (AN-b), perfolla, hoja de
la mazorca de maiz, gaine de Ve'pi de
mats.
Soritu (L, R), Suritu (S)T: 1° com-
probar una verdad : verifier, contrdler
quelque chose. Aita saintiak brran du
etzela orano gaiza hori SuritO ( S , Ca-
tech. 92-19), el Padre Santo ha dicho que
todavia eso no se habia comprobado, le
Saint-Pere a dit que ceci n'ttait pas encore
verifie*. — 2° (AN-b, R-uzt), rozar las tie-
rras, essarter les terres. — 3o(AN, BN, L,
R), arreglar una cuesti6n, esclarecer 6
discutir un asunto : rtgler une question,
Maircir ou disc titer une affaire. Elhb-
Suritzbn hari ( L ) : discutir sobre cosas
de poca importancia , lit. : estar mon-
dando palabras : discuter sur des pointes
d'aiguilles, lit. : tmonder des paroles.
Bada, handik arte luzb baten buruan,
ethorri zen sbhi hekien nausia eta hekib-
kin §uritu zuen berb 1khustekoa, des-
pu£s de largo tiempo vino el senor de
aquellos siervos y los 11am 6 a cuentas ,
et longtemps apres le mattre de ces servi-
teurs vint et leur fit rendre compte. (Duv.
Matth. xxv-19.) — 3° (AN, BN, L, R, S),
blanquear, blanchir. Oro begiak Suritu-
RIK ZAUDELARIK, BBLARRIAK SUT (L)l
estando todos con los ojos en bianco,
con las orejas tiesas : tout le monde
ayant les yeux grands ouverts, les oreilles
dress4es.
Suritzaile : lo (BN, L), albafiil,
macon. — 2° (BN, Sal.), lavandera,
lave use.
Surizale (BN-s, R, Sc), Var. de suri-
tzaile (1°, 2°).
Suritzale (AN-b) : 1° albafiil, macon.
— 2° arbitro , el que dirime una cues-
ti6n : arbitre, celui qui r6sout une ques-
tion.
Surkatu (L), Surkatii (S) : 4° chupar,
sucer. — 2© frotar un paflo, una tela 6
cualquier otro tejido : frotter un drap,
une toile ou quelque autre Hoffe. (Oih.
ms. )
Surkl: 1° (AN-b), vertiente, versant.
Mbndi orrbn beste aldeko Surkia Fran-
ziaroa da, la vertiente del otro lado de
esa mo n tafia es de Francia, Vautre ver-
sant de cette montagne appartient a la
France. — 2° (BN-s), Surki (R-uzt), eco-
n6micamente, tconomiquement. Surki
bizi (BN-s), vivir econ6micamente,
vivre a bon marcht ou tconomique-
ment.
Surkin : 1° (AN-b), agua de la friega,
eau de vaisselle. Bazkari aundia egiten
den bgunean, Surkin ona zerribndako:
el dia que se hace gran comida, (hay)
buena agua de fregar para los cerdos :
le jour ou il y a un grand repas, les
cochons (ont) de la bonne eau de vais-
selle. — 2° (BN-s, R), econ6mico, 6co-
nome.
Surphail ( BN , L ? ) , blanquecino ,
palido : blanch&tre, blime, p&le.
Surphaildu (BN), palidecer : blSmir,
p&lir.
Surphailtasun ( BN , L ) , palidez ,
p&leur.
Surpil (S), pardo, gris.
SURRI (BN-baig), coladero, barril
de lejia , cuvier ou baril a lessive.
Surriatu (?, Oih. ms), uncir, poner la
correa a alguna cosa : courroyer ( sic ) ,
attacher quelque chose avec une couv-
roie.
Surroin (?, Oih. ms), copo de lino,
quenouiltee de Un. Var. de Sorroin.
Surru : 4° (BN-haz), canal de madera
puesto en declive para hacer correr el
agua, arena, harina : conduit de bois 6ta-
bli en pente, pourfaire tcouler eau, sable,
farine. — 2° (BN), chorro de la lejia,
jet de la lessive. — 3° ( L ? ) , mor-
tero, almirez : mortier, fyrugeoir. Iha-
RAN EHAITEN ZUEN EDO SURRUAN SEHATZEN
eta eltzean egosirik , lo molia en el
molino 6 desmenuzaba en el mortero y
coci£ndolo en la olla : il la brisait avec la
meule ou la pilait dans le mortier, la cui-
sait en un vase de fer. (Duv. Num. xi-8.)
— 4° (BN-ald, Sal., L-ain), coladero,
vasija de la colada, cuve a lessive.
Surrunga , SurruntSa ( BN - haz ) ,
refunfuflo del gato, le ronron du chat.
Lo-Surrungan, roncando, ronflant.
Surrupa (AN-b, BN-s, R), Surru-
panko (R-uzt), traguito, petite gorgte.
= El segundo es doble diminutive Le
deuxieme est un double diminutif.
Surrupaka (AN, BN, R), (beber)
a traguitos, (boire) a petites gorges.
Surrupakari (AN-b), el aficionado a
tomar un liquido 4 tragos mas bien que
con cuchara : siroteur, personne qui pr6-
fere prendre un liquide par gorg4es que
par cuillere'es.
Surrupakatu (AN-b), beborrotear,
beber poco a poco y con placer : siroter,
boire a petits coups et avec plaisir.
Surrupeko (BN, Sal.), tr6bede que
sostiene el coladero, tripled qui soutient
le cuvier.
Surrupita (BN, Sal.), lluvia torren-
cial, pluie torrentielle.
SurruSta (AN-b, L-bard), chorro de
agua u otro liquido, jet d'eau ou de tout
autre liquide.
Surrustan (AN-b, BN, Sal.), derra-
mandose un liquido, se renversant (un
liquide).
Surrut: 4© (AN, Lc), trago : gorgte,
trait. — 2o (BN), chorro, jet. — 3°(BN-
luz), vertedero de cocina, 6vier. — 4° (?,
Duv. ms), chorro 6 canilla de una fuente,
cannette d'une fontaine. — 5° (?, Duv. ms),
gargola, gargouille.
SurrutazTi (AN-b, BN, L), Var. de
SURRUT (3°).
Surrutazilo ( AN-b), agujero del ver-
tedero, trou de Utvier.
Surrulo, morterillo, mortier. Hare-
kin EZARRIKO DITUZTE ISENTSUNTZIAK ETA
SURRUfOAK, 5ATAK ETA LIBAZIONBEN EGI-
teko untziak : pondran con ella los incen-
sarios y los morterillos, las copas y los
ta zones para derramar las libaciones : Us
de°poseront aupres d'elle les encensoirs,
les botles d*aromates, les vases et les
coupes pour les libations. (Duv. Num.
iv-7.)
Surrutur (AN-b), agua que cae del
vertedero, eau qui tombe de Vivier. Su-
rruturean galdu zaizku zerriak, los cer-
dos se nos han echado a perder en el
agua que cae del vertedero, nos pores
ont dtptri dans Veau qui tombe de
Vtvier.
SurS (BN-ist, L, S), huerfano, orphelin.
^Biluzi estaliak, SurSa solegituak, ukha-
turen duzue zuen amaren saindutasuna?
desnudos (que hab&s sido) vestidos,
huerfanos (que habeas sido) consolados,
negare*is la santidad de vuestra madre?
nus (qui avez 6te) habillts, orphelins (qui
avez 6t6) soulagts, nierez-vous la sainteti
de votre mere ? ( Hirib. Eskaraz. 403-
42.) = En L se dice mas bien ume SurS.
On dit plutdt, en L, ume SurS.
Surtoin (L-ain) : 4° raspa 6 escobajo
de la uva, r&pe ou rafle de raisin. —
2° pedunculo de las frutas, queue ou
ptdoncule des fruits.
SurtS (BN, L), huerfano, aislado, aban-
donado : orphelin, dHaissi, abandonnt.
Var. de SurS.
SurtSin (G-and), agarrado, que no
paga por completo sus deudas o nollena
bien la medida : serr4, pince-mailles,
celui qui ne paye pas completement ses
deltes ou qui ne remplit pas bien la
mesure.
Suru ( L-ain-s , S) , cajita de donde va
el grano de la tolva al molino, petite
caisse ou le grain passe en venant de la
trimie pour tomber sur la meule.
Suruta (AN-b) , sumidero , fregadera :
tgout, 6vier.
Su3a (Gc), el mas delicado de los
bongos conocidos : mousseron, le plus
recherche des champignons.
SuSen (AN, BN, L, R, Sc) : 4" derecho,
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SUSENDU — SUHURTZE
257
vertical : droit, vertical. — 2° probo,
justo : probe, juste. Var. de zuzen.
SuSendu (AN, BN, L), enderezar,
corregir : redresser, corriger.
Sulenka ( S ) , verticalmen te , vertica-
lement.
SuSenki (AN, BN, L, R, S), recta-
mente, droitement.
SuSentarzun (R), SuSentasun (AN,
BN , L), rectitud, droiture.
SuSentu (R), SuSentu (S), Var. de
SuSendu
SuSkandera (Sc), lagartija, ttzard des
murailles.
SuStu (AN-b) : 1° silbido, sifflet. Nor-
bait SuStuka diagok, alguno esta sil-
bando, quelqu'un siffle. — 2© silbar, sif-
fler. Maipetik SuStu : dejar capote a
alguien, lit. : silbar por debajo de la
mesa : faire quelqu'un capot ou bre-
douille, lit.: siffler par-dessous la table.
SuSTUR (L), mata, buisson. Betbe-
TAN ADITZEN DA URRATS BAT, LEZE-BAZTE-
RREAN SuStURRAK HlGlTZBN DIRE I de
repente se oyen pasos, las matas se agi-
tan al borde de la sima : soudain un
bruit de pas se fait entendre, au bord
du gouffre les buissons s'agitent. (Dasc.
Alheka. 139-4.)
SuSulu (R), escafio de cocina, banc a
dossier de la cuisine.
SuSurla , chisme , susurraci6n : midi-
sance, ragot (pop.). Nolazpait eztiraden
GUDUAK, ASERRETASUNAK, L1SKARRAK, GAIZ-
kierraiteak , SuSurlak : que por desgra-
cia no haya entre vosotros contiendas,
riftas , detracciones , cbismes : qu'il n'y
ait parmi vous des dissensions, des que-
relies, des animositis, des midisances.
(Leiz. II Cor. xn-20.)
Sut: 1° (AN-b, BN-ald), interj. que
significa « de pie », interj. qui veul dire
« debout ». — 2° (AN, L), recto : droit,
raide. Ihi bat bezain Sut zohalarik,
yendo recto como un junco, allant droit
comme un jonc. (Piar. Ad. 31-16.) —
3° (AN, BN, Sal.), perpendicular, vertical :
perpendiculaire, vertical. — 4° (AN, BN,
Sal.), cuesta rauy pendiente, cdte tres
rapide. — 5° (AN-b) , juego de la raya 6
del toque, jeu de la raie. — 6° (AN-b),
toque , raya , puntos principales de este
juego : touche, raie, points principaux
de ce jeu. Sutean ari gera, estamos
jugando a la raya, nous jouons a la
raie.
Suti ( S) , Sutik (AN, BN, L, S), de pie,
debout. Sutik abiatua da (BN,...), lit. :
ha comenzado a andar de pie ; es decir ,
va bien en su empresa : tit. : il a com-
mence" A alter debout, c' est -a -dire son
entreprise marche bien. Eta otoitz egi-
tbn duzubnean, etzaiztbla izan hipokri-
tak bbzala, zbrbn maite dutb otoitza
Sutik bgitea sinagogetan, bta karrika
eskinbtan, gizonez ikusiak izatbagatik
(AN, Matth. vi -5); bta othoitzbtan ari
ziraybnean, bz egin jinkotiar paltsiek
bezala, zuiRek maite beitib bilkhuretan
bta kharrika-buruetan Suti othoitzen
aritzea, jbntez ikhusirik izateko (S,
Matth. vi-5): y cuando orais, no sereis
como los hip6critas, que aman el orar en
pie en las sinagogas y en los cantones
de las plazas, para ser vistos de los
hombres : et quand vous priez, vous me
serez point comme les hypocrites qui
aiment a prier debout dans les syna-
gogues et sur les places publiques, pour
Ure vus des hommes.
Sutikako (AN-b), tentemozo, 6tai.
Artoa bildu-aitzinean, bbarko dieztbgu
zur oki Sutikako batzuek paratu : antes
de recolectar el maiz , habremos de po-
ner unos sostenes a estos maderos :
avant de ramasser le mats, nous mettrons
quelques sou tie ns a ces madriers.
Sutiko (S) , carret6n en que los ninos
aprenden a andar : promeneuse , chariot
dans lequel on place les enfants qui com-
menced a marcher. Sutiko huntan ama-
RlK, AMAK ETA NIK EBILTAN IKASI DIZUOO
(S-bark) : mi abuela, mi madre y yo
nemos aprendido a andar en este carre-
t6n : ma grand 7 mere, ma mere et moi,
nous avons appris a marcher dans ce
petit chariot.
Sutirik (AN-elk), de pie, debout. Var.
de Sutik. Enagokb Sutirik, no puedo
estar de pie, je nepeux me tenir debout.
(Liz. Coplac. 208-1.)
Sutitu (AN, BN, L, S), enderezarse,
ponerse de pie : se redresser, se mettre
debout.
SutSurru (BN, Sal.), sobrecargado de
fruta (Arbol), surchargi de fruits (un
arbre).
Suhur : 1° (BN, L, Sc), escaso, rare.
Ogia Suhur dugu aurtbn (BN-ald), tene-
mos escaso el trigo este ano, nous avons
peu de btt cette annte. Ondoko bihiak
PH1SU GUTIAGO DU , 1RINA ERE BZ HAIN
Suria, orhba Suhurrago : el grano del
fondo tiene menos peso, su harina no es
tan blanca , la masa es ma* s desabrida :
le grain du fond a moins de poids, sa
farine n'est pas aussi blanche, la p&te est
plus molle. (Duv. Labor. 30-18.) —
2° ( BNc, L, S ) , prudente, cuerdo : pru-
dent, experiments. Astoak urratsa
Suhur: el burro (tiene) el paso menudo,
camina con prudencia : Vine (a) le pas
menu, il avance prudemment. Suhur-
haginak jinak ditu (BN-baz) : ha entrado
en juicio, lit. : le han brotado las mue-
las del juicio : il a acquis du jugement,
il a de V experience; lit.: les dents de
sagesse lui sont venues. — 3° (BN-ald,
L-ain), econ6mico, Gconome. Jan-Suhu-
rrean bizi da, vive sobriamente , il vit
sobrement. (Duv. ms.)
Suhurkeria (BN), rofleria, economia
excesiva : Usinerie t parcimonie, excessive
iconomie.
Suhurki (BN, L, ...), econ6mica-
mente, 4conomiquement.
Suhortze (BN, Sal.), cordura, sa-
gesse.
T. II.
33
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T. Es la letra vig&ima primera de
nuestro alfabeto.
Su transcripci6n es uniforme en todos
los autores.
La relativa riqueza de su l^xico pro-
bara al lector cuan poco ajustada a la
verdad es la sentencia que , respecto de
esto, emiti6 M. Vinson en el articulo que
consagr6 al vascuence en la Gran Enci-
clopedia : « Al principio de las palabras
el vascuence no admite mas que las explo-
sivas suaves g, d, b ; al paso que el lamul
no admite masque k, t, p*.» Claro esta
que las letras k y t, especialmente la
ultima , son mas notables por los sufijos
3ue forman que por el numero y caliaad
e voces a que sirven de iniciales.
Como letra terminal, su influencia se
agota en la onomatopeya. Hay, en e fee to,
muchisimas palabras de esta clase que
terminan en t : tarrat, ai\rat, turrut,
ZURRUT, ZART, PART, ZAPART, TSUT, TIRR1T,
etc.
Choca que termine palabras, al pare-
cer tan propias de la len^ua , como bat,
« uno. » Cree Arana-Goin (Euzk. torn. I,
p. 195) que su forma primitiva fue bede.
En apoyo de esta opini6n, por lo que
pudiera valer, podria citarse el hecho de
que aun hoy coexisten , como variantes ,
las palabras barda y bart, « anoche ; »
bbrandu y bbrant, « tarde. »
Bueno es advertir que aun queda algun
rastro de eka , « uno , » que en sanscrito
significa lo mismo, siendo muy diflcil
establecer a cual de las dos lenguas
pertenece por derecho propio. La voz
amaika, « once, » con sus variantes
amaka, hamaka, ameka, viene indudable-
mente de am ar -f- eka , como am airu de
AMAR -|- 1RU , AMALAU de AMAR + LAU ,
etc.
FuNCIONES GRAMATICALES
Propiamente hablando, no desempefla
la letra t funci6n grama tical alguna.
Aparece si, en la conjugaci6n, pero es
haciendo veces de la letra d. Esta susti-
tuci6n es clarisima tratandose de cuando
es obieto de tercera persona en la con-
jugaci6n ; es decir, de cuando significa
« lo ». Eztakigu, « nosotros no lo sabe-
mos ; » eztago , « no hay, » vienen de
Ez-f-DAKiGu, sz-f-DAGo. Las locuciones
vulgares no taki, « qui£n lo sabe; » bera
tauko, « 6\ lo tiene , » son contracciones
1 Grande Encyclopedic, vol. XXII, pag.
2» col.
.289,
de nok daki, berak dauko. Baitirb,
« pues lo son; » baita, « pues lo es, »
vienen de bait -|- dire, bait -|- d *.
La t final del prefijo verbal bait- se
elide al chocar con alguna consonante :
baikare, « pues somos; » baitzinauden ,
« porque estabais , » que nacen de bait
+ GARE , BAIT -|- ZINAUDEN *, SINUESTEN BAI-
KBNDU ( BAIT + GENDU ) BEZALA , (( COmO &i
crey^ramos. » (Ax. 3*-241-2.) Puede verse
cste prefijo en su lugar correspon-
diente.
La t final se elide asimismo , en casos
iguales de choque con consonantes, en
las poquisimas palabras en que fuera de
la onomatopeya se nota su presencia :
de ZEINBAT -J" GARRENA, BAT + KOITZA, OGEI
TA BAT -f~ GARRENA, BOST + **A , resultan
zeinbakarrena , « el de cuantos, lit. : el
cuant6 simo ; » bakoitza , « cada cual ; »
ooei ta bakarrbna, « el vie^simo pri-
mero ; » bosna, « cinco a cada uno. »
No es tan conocida la presencia de la
misma d en el sufijo -t, « yo. » Dakit,
« lo s6 ; » bgin dut, « lo he hecho ; »
daukat, « lo tengo, » en realidad son
dakid, dud y daukad. Sucede con estas
Ealabras lo que, p. ej., con las palabras
ondad, divinidad, etc. Por evitar la
dureza de la d final, unos las pronuncian
bondaz, divinidaz; otros, bondk, divi-
nida ; otros (hoy los menos), bondat,
divinidat.
Los Vascos generalmente ban adoptado
para su lengua la tercera manera. Como
se dijo al tratar de la letra d, en el Ron-
cal unos pronuncian dakid , dud ; otros ,
DAKIR, DUR.
Casi todos los Vascos guardan la d,
cuando se le aglutina alguna vocal :
dakidalako, « porque lo s6 ; » egin dodaz,
« los he hecho ; » daukadanean, « cuando
lo tenga. » Huna hanbat urtue dik zer-
bitzatzen audala eta egundano hire ma-
nurik eztiat iragan : « he aqui hace tan-
tos anos que te sirvo, y todavia no he
traspasado tus mandamientos. » (Leiz.
Luc. xv-29.)
Siendo una infima minoria la que , sin
duda por falsa analogia 6 simple rutina,
dice egin dotaz (B-mu), « los he hecho; »
ekarri detala (Gc,...), « que lo he
traido. »
Permutaciones
Son de dos clases : unas son activas y
otras pasivas. En las primeras, la letra t
es obieto de cambio; en las segundas,
otras letras se convierten en ella.
§ I. — Permutaciones activas
i ° Se cambia en d en los sufijos -ta ,
-TAR, -TASUN, -TI, -TIK, -TIKO, -TO, -TU.
Esta permutaci6n, en cualquiera de los
casos que van a exponerse , se debe a la
influencia de l 6 n, en virtud de una ley
de aglutinaci6n , la de las resonancias.
Asi como los sonidos, por lo que hace a
su articulaci6n , se atraen los que son
contrarios , y los semejantes se repelen ;
por lo que hace a la resonancia sucede
lo contrario : que los sonidos resonantes
atraen los resonantes y repelen los sor-
dos ; como tambi6n los sordos buscan la
uni6n de otros sordos y rehuyen la de
los resonantes.
Por esta ley la negaci6n ez en la con-
jugaci6n hace que los sonidos resonantes
b, d, g permuten con sus respectivos
sordos p, t, k : bzpalitz, eztaki, ezkaba
en vez de ezbalitz, ezdaki, ezgara. Las
consonantes resonantes l y n por su
indole atraen consonantes de su especie
y repelen las consonantes sordas.
Los dialectos R y S son refractarios a
esta ley de las resonancias, por lo que
hace a l y n. En los demas dialectos,
especialmente tratandose de n, las con-
sonantes sordas p, t, k ceden su puesto
& las sonoras b, d, g. No sucede esto con
todos los sufijos ; pues hay algunos que
no se sujetan a la ley, como -te, -ti (fre-
cuentativo), -to (diminutivo), etc., como
se vera en su lugar.
a) Makalau orrbk ilda dagoz da nirb
idia bizirik (B, cane, pop.), « esos baca-
laos estan muertos y mi huey esta vivo. »
Ilda se deriva de il -(- ta. Es fen6meno
casi comun en B. Irtbnda, « habiendo
salido. » (Lard. Test. 305-4.) No so
observa esta permutaci6n , tratandose de
otras acepciones del sufijo -ta. No se
dice etSe ondan , sino ontan ( G ) , « en
esta casa. » Generalmente se eufoniza
mediante la vocal e , mas bien que recu-
rriendo a la permutaci6n : lur onetatik,
« de esta tierra » (Ur. Gen. iv-14); iLu-
netan (c, ...), « a obscuras ; » lo onbtan,
u en este suefio » (Lard. Test. 7-22 J ;
atunetan (B, G, ...), u pescando boni-
tos. »
b) ISRAELDARREN TA GURE GUZIEN ErRE-
gbtarako, « para rey de los Israelites y
de todos nosotros. » (Mend. Ill -40 -34.)
Kanaldarrak (B), « los naturales de
Kanala. » Baztandarrak (c,...), « los
Baztaneses. »
c) Del sufijo -tasun no conozco mas
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259
que dos ejemplos de permutaci6n : onda-
sun (B, G), « bien, hacienda, » y atse-
oindasun, « placer. » (Ax. 2&-507-5.) En
la 3* edicidn, esta palabra aparece desfi-
gurada en atsegintasun (3«-481-4). En
las diversas traducciones que corren del
evangelio de san Mateo, consta esta pala-
bra en las traducciones B y G del capi-
tulo xix -22; en AN y L es ontasun, en
BN ontarzun, en S huntarzun. Aun en B
y G significando « bondad » se usa la
Jmlabra ontasun , sin permutaci6n de la
etra t. Son comunes isiltasun 6 isiltar-
zun, « silencio; » kzintasun, « imposibi-
lidad, » etc.
d) El sufijo -ti se transforma en di
solo significando « desde » : emendi,
« desde aqui. » (Per. Ab. 53-9.) Como
frecuentativo no se transforma.
e) Permutan siempre -tie y sus deri-
VadoS-TIKAN, -TIKO I ANDIK (AN, B, G),
« desde alii ; » oraindikan , « todavia »
(Ur. Gen. n-5) ; biotz barrbndiko naigabe
batekin, « con una aflicci6n de dentro
del coraz6n. » (Ur. Gen. vi-6.) En AN-elk
se observa esto aun detras de r, dandole
a este honores de resonante : ken ordik
ori, « quita de ahi a ese. » (Liz. Coplac.
565-2.)
f) Ondo daoonak tSarto dagola uste
izaten dau (B-mu), « el que esta bien
suele creer que esta mal. » El sufijo
modal -to no choca, que yo sepa, con
otra palabra terminada en n 6 l. Moguel
lo usa con la palabra motel y no guarda
la permutaci6n : ez emon briotzea mo-
telto ta adore baga , « no dar la muerte
d^bilmente y sin animo. » (Per. Ab.
207 -H.) En la acepci6n de sufijo dimi-
nutivo no admite la permutaci6n.
g) La permutaci6n de -tu en -du es la
mas frecuente de todas. De bardin 6
berdin -|- tu se forma bardindu, bbr-
dindu, « igualar. » De isil -j- tu, isildu,
« callar. »
Hay algunos otros casos aislados de
esta permutaci6n como, p. ej., ardan-
degi, « taberna, » que otros dicen ardan-
tkgi; gaztanoegi, « queseria ; » nbndo-
rren (B-otS) por nentorren, « yo ve-
nia, » etc.
2° La t se cambia en f :
a) En los diminutivos : tSakurto,
de zakurto, « perrillo; » neSkat o, de nes-
kato, « muchachita. »
b) Por influencia de la i precedente :
ifo por ito, « ahogarse; » goitik en vez
de goitik , « desde arriba. » En B-b llega
hasta la t§ : itSo, goitsik, ait§a por
aita, etc.
§ II. — Permutaciones pasivas
Las letras que en virtud de leyes fon£-
ticas se convierten en t son d y g. La
primera de ellas en las silabas termina-
tes db, oi y du de algunas palabras que
entran en composicion y en los sufijos
-DI, -DOI, -DUI, -DUN, -DURA, -DURU J la
segunda sufre este cambio en las silabas
finales gi, gu de algunas palabras. La
permutaci6n de los sufijos supradichos
es debida a la influencia de z de algunas
palabras terminadas en tz. Esta ley, que
podria llamarse ley de articulaciones ,
queda explicada junto a la ley de reso-
nancias en la primera permutaci6n
de t.
4° De abadb, « sacerdote, » provienen
abatetSe y abatei. De sbnide, « hermano, »
y, en B, « pariente, » nacen senitaur,
SEN1TARTE, SENITARTEKO y SEN1TEZKONTZA.
De iRude, « nodriza, » vienen inutaur,
ifJUTSEIN, iffUTU e iSfUTUME.
2° De idi, « buey, » nacen las pala-
bras compuestas italdi, itaska, itaskol,
ITAULARI, ITAURLARI, ITAURRE, ITEGI, ITHE-
GUN, ITELA, ITEULI, ITZAI, ITZAIN. De ARDI,
« oveja , » se originan artalde , artan-
TZU, ART1LE, ARTZAI , etc. De BURDI y
gurdi, « carro, » se componen burtol,
BURTASTO, BURTORRAZI, GURTAGA, GURTEDB,
gurtbsi , etc. Y asimismo se observa esta
permutaci6n en palabras compuestas
COmO ZALTZAIN, ERTZARO, IPURTURTIKA, etc.,
que vienen de zaldi, erdi e* ipurdi.
3° Son mas raras las palabras termina-
das en du que dan lugar a esto. De be-
randu, « tarde, » proceden berantarbi
y berantarto. De bzkondu , « casarse , >)
EZKONTADIN, EZKONTIDE , EZKONTOHE y
EZKONTSARI.
4° Los nombres aresti , « robledal ; »
errazti, « brezal, » y urresti, « avella-
nedo, » vienen de aret§, erratz y
urretS -f- di. Ameztoi, « quejigal; » hariz-
toi, « robledad, » y mastui, « vifla, »
nacen de ametz, haritz y mats -j- doi y
dui. Akaztun, « cosa mellada; » iztun,
« hablista , » se componen de akatz 6 itz
y del sufijo -dun.
Es de advertir que hay tal vez mas
palabras en que este sufijo queda intacto
a pesar de la influencia de la sibilante a
la que se junta : gazdun, « salado; » gilz-
dun, « llavera; » orrazdun, « persona
que tiene alfileres; » bisdun, « espu-
moso, » son derivados de gatz, giltz,
orratz y bits. Del sufijo -dura provie-
nen erraztura, « facilidad ; » jaunztura,
« vestidura; » laztura, « terror; » es-
tura, « opresi6n, » y otros. Maiazturu,
« carpintero, » 6 itsasturu, « marinero, »
son derivados del sufijo -duru.
5° La letra g se convierte en t en las
silabas finales gi , gu de algunas pala-
bras, cuando forman parte de nombres
compuestos. De begi , « ojo , » se com-
ponen BETAGA1N, BETAGIN, BETAZAL, BETAZPI,
BETARTE , BETAZAIN , BETERI , BETERITSU ,
betiLe, etc. De ogi , « pan, » otondo,
otazal, etc. De aragi, « came, » ara-
tuste, « carnaval, » etc. De zaragi,
« odre, » zaratazal, etc. Las palabras
satandbra , « comadreja , lit. : sefiora de
ra tones; » sator, satarte, satitsu, etc.,
vienen de sagu, « rat6n. »
Nota. — Para mayor claridad iran a
parte las letras dobles ts, t3 y tz. Hay
diccionarios de otras lenguas que englo-
ban la ch en la c, y otros que la exponen
separadamente. Tal vez seria mas 16gico
exponer ts y t§ entre tr y tu; pero si la
cuesti6n se juzgase, como no lo parece,
suficientemente importante, no faltaria
quien saliese por los fueros de la 16gica.
T. Vingt et unieme lettre de notre
alphabet.
Sa transcription est uniforme chez tous
les auteurs.
La richesse relative de son lexique mon-
trera au lecteur combien la sentence por-
tie a ce sujet par M. Vinson, au cours de
Varticle qu'il consacra au basque dans la
Grande Encyclopedic, est peu con forme
a la virile' : « Le basque, dit-il, n 1 ad met au
commencement des mots que les explosives
douces g, d, b; le tamoul, au contraire,
n'y admet que les dures k, t, p 1 . » // est
Evident que les lettres k et t, cette c/er-
niere surlout, sont plus remarquables par
les suffixes qu'elles forment que par le
nombre et la quality des mots auxquels
elles servent d' initiates.
En tanl que lettre finale, son influence
se borne a I'onomatopie. 11 existe, en
effet, une foule de mots de ce genre qui
finissent par t : tarrat, arrat, turrut,
zurrut, zart, part, zapart, tSut, tirrit,
etc.
II est choquant de la voir terminer des
mots, si propres a la langue selon toutes
apparences, comme bat, « un. » Arana-
Goiri (Euzk. torn. I, p. 195) estime que
sa forme primitive a iti bede. A Vappui
de cette opinion, au cas ou cela pour-
rait servir, on peut citer le fait qu'il
existe encore, comme variantes, les mots
barda et Bart, « hier soir ; » berandu et
berant, « tard. »
// est bon de remarquer qu'il reste
encore quelque vestige de kka, « un, »
dont la signification est la mime en Sans-
crit, ce qui rend tres malaisi d'itablir a
quelle langue il appartient de droit. Le
terme amaika, « onze, » et ses variantes
amaka, hamaka, ameka, viennent sans nul
doute de amar -f- eka , comme amairu de
amar -f- iru , amalau de amar -j- lau ,
etc.
FONCTIONS GRAMMATICALES
A proprement parler, cette lettre ne
remplit aucune fonction grammalicale.
Elle apparait cependant dans la conju-
gaison, mais pour remplir les fonctions
de la lettre d. Cette substitution est tres
ividente lorsqu'il s'agit du compliment
direct de troisieme personne dans la con-
jugaison, c'est-a-dire lorsqu'il signifie
« le ». Eztakigu, « nous ne le savons
pas; » eztago, <» il ne reste pas, » viennent
de bz -(- dakigu, ez -j- dago. Les locutions
vulgaires no taki, « qui le sait ; » bera
tauko, « il Va, » sont des contractions de
NOK DAKl, BERAK DAUKO. BAITIRE, « Car
Us le sont; » baita, m car il Vest, »
viennent de bait -j- dire, bait -|- da.
Le t final du prifixe verbal bait- dis-
parait en se heurtant a une consonne :
baikarb, « car nous sommes ; » baitzi-
nauden, « parce que vous restiez, » qui
viennent de bait-|-gare, bait-|-zinauden;
sinhbstbn baikendu (bait-|-gendu) be-
zala, « comme si nous croyions. » (Ax.
3»-241-2.) On peut voirce qui a iti dit sur
ce prifixe a sa place respective.
Le t final disparate Je mime, tors de
cas identiques de choc avec des con-
sonnes, dans les rares mots ou, en dehors
de I'onomatopie , on note sa prisence : dc
ZEINBAT -|- GARRENA , BAT -j- KOITZA , OGE1
ta bat -|- garrena , bost -|- na , viennent
zeinbakarrena '. « le combien , lit. : le
quanlieme ; » bakoitza, « chacun; »
ogeita bakarrena, « le vingt et unieme; »
bosna, « cinq a chacun. »
La prisence du d dans le suffixe -t,
« je, » n'est pas aussi connue. Dakit,
« je le sais ; » egin dut, « je I'ai fait ; »
daukat, « je I'ai, » sont en rialiti dakid ,
dud et daukad. // arrive avec ces mots ce
qui se produit, p. ex., avec les mots espa-
gnols bondad, divinidad, etc. Pour iviter
* Grande Encyclopedic vol. XXII, p. 289,
2« col.
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260
la dureli du d final, quelques-uns pro-
noncent bondaz, divinidaz; d'autres,
bonda, divinida; d'autres, la minority
actuellement , bondat, divinidat.
Les Basques ont adopts pour leur langue
giniralement la troisteme maniere. Ainsi
qu'il a ete dit en traitant de la lettre d,
dans le Roncal quelques-uns prononcent
dakid, dud; d'autres, dakir, dur.
Presque tous les Basques gardent le d ,
quand il est suivi de quelque voyelle :
dakidalako, « parce que je le sais ; » egin
dodaz , « je les ai faits ; » daukadanban ,
« quand je Vai. » Hun a, hanbat urthb
die zerbitzatzbn audala eta boundano
HIRE MANURIK EZTIAT IRAGAN I « Void tant
d'annies quejevous sers, etje n'ai jamais
transgresse vos ordres. » (Leiz. Luc. xv-
29.)
line infime minorlU dit, sans doutepar
fausse analogic ou pure routine : egin
dotaz (B-mu) , « je les ai faits ; » ekarri
dbtala (Gc, ...), « que jelai apporte. »
Permutations
II y a deux sortes de permutations :
les unes actives el les autres passives.
Dans les premieres , la lettre t est Vobjet
du changement ; dans les secondes, ce
sont les autres lettres qui se convertissent
§ I. — Permutations actives'
1° Le t se change en d dans les suf-
fixes -TA, -TAR, -TASUN, -TI , TIK , -TIKO ,
-TO, -TU.
Cetle permutation, dans chacun des
cas que Von va exposer, est due a Vin-
fluence de l ou de n, en vertu d'une loi
d' agglutination, la loi des resonances.
De mime que les sons, pour ce qui est de
leur articulation, altirent ceux qui leur
sont conlraires et repoussent ceux qui
leur ressemblent, ainsi V oppose se pro-
duit pour ce qui est de la resonance : les
sons rtsonnants attirent les resonnants et
repoussent les sourds; de mime que les
sourds recherchent V union des sourds et
fuient celle des sonores.
D'apris cette loi, la negation ez dans
la conjugaison fait que les sons rison-
nants b , d , g permutent avec leurs cor-
respondants sourds p, t, k : ezpalitz,
eztaki, bzkara, au lieu de ezbalitz, ezdaki,
ezgara. Les consonnes sonores l et n
attirent par leur nature les consonnes du
mime genre et repoussent les consonnes
sour des.
Les dialectes R et S sont r4fractaires a
cette loi des resonances en ce qui concerne
l et n. Dans les autres dialectes, surtout
lorsqu'il s'agit de /'n, les consonnes
sourdes p, t, k cedent la place aux so-
nores b, d, g. Ceci ne se produit pas
avec tous les suffixes; car quelques-uns
n'obiissent pas a cette loi, comme -te, -ti
(frtquentatif), -to (diminutif), etc., ainsi
qu'on le verra plus loin.
a) MakaI.au orrbk ilda dagoz da nire
idia bizirik (B, chant pop.) : « ces morues
sont mortes, et mon bceuf est vivant. »
Ilda derive de il -|- ta. C est un phino-
mene presque commun en B. Irtenda,
« itant sorti. » (Lard. Test. 305-4.) On
n'observe pas cetle permutation lorsqu'il
s'agit des autres acceplions du suffixe -ta.
On ne dit pas et5e ondan, mais ontan
(G), « dans cette maison. » Giniralement
on euphonise au moyen de la voyelle e,
plutdt que de recourir a la permutation :
lur onetatik, « de cette terre » (Ur. Gen.
iv-14); ilunetan (c, ...), « dans Vobscu-
riU; » lo onetan, « dans ce sommeil »
(Lard. Test. 7-22); atunetan (B, G, ...),
« pichant des thons. »
b) ISRAELDARREN TA GURE GUZIEN ErRE-
getarako , « pour roi d* Israel et de nous
autres tous. » (Mend. 111-40-34.) Kanal-
darrak (B), « les habitants de Kanala. »
Baztandarrak (c, ...), « les Baztanais. »
c) Du suffixe -tasun je ne connais que
deux exemples de permutation : ondasun
(B, G), « bien, propriiti, » et atseginda-
sun, « plaisir. » (Ax. 2«-507-5.) Dans la
3 e idition, ce mot se trouve defiguri en
atsegintasun (3«-48l-4). Parmi les di-
verses traductions qui existent de I'ivan-
gile de saint Matthieu, ce mot se trouve
dans les traductions B et G du chapilre
xix-22 ; en AN et L c f est ontasun, en BN
ontarzun, en S huntarzun. Mime en B et
G on emploie le mot ontasun dans le sens
de « bonti », sans la permutation du t.
Les mots isiltasun ou isiltarzun, « si-
lence; » bzintasun, « impossibiliU, » etc.,
sont communs.
d) Le suffixe -ti se transforme en di
dans la seule signification de « depuis » :
emendi, « d'ici. » (Per. Ab. 53-9.) Comme
friquentatif, il ne change pas.
e) Les suffixes -tik et ses derives -tikan,
-tiko, changent toujours : andik (AN, B,
G), « de la; » oraindikan, « encore » (Ur.
Gen. ii -5); biotz barrendiko naigabb
batekin, « avec une affliction dans le
cceur. » (Ur. Gen. vi-6.) En AN-elk, on
observe ceci mime aprks la lettre r, en
accordant a cette derniere les honneurs
d'une risonnante : ken ordik ori,
« enleve-le de la. » (Liz. Coplac. 565-2.)
f) Ondo dagonak tSarto dagola uste
izaten dau (B-mu), « celui qui est bien
croit toujours qu'il est mal. » Le suffixe
modal -to ne se rencontre pas, que je
sache, avec d'autres mots lerminis par
n ou l. Moguel y a recours avec le mot
motel, et il n'observe pas la permutation :
EZ EMON ERIOTZEA MOTELTO TA ADORE BAGA,
« ne pas donner la mort faiblement et
sans courage. » (Per. Ab. 207-11.) Dans
I'acception de suffixe diminutif, it n'ad-
met pas la permutation.
g) Le changement de -tu en -du est le
plus frequent. De bardin ou berdin -|- tu
on forme bardindu, berdindu, « igaler; »
de isil -j- tu, isildu , « taire. »
// existe quelques autres cas isoies
de cette permutation, comme, par ex.,
ardandegi, « taverne , » que certains
disent ardantegi ; gaztandbgi , « froma-
gerie; » nendorren (B-ots) pour nento-
rrbn, « je venais, » etc.
2° Le t se change en f :
a) Dans les diminutifs : tSakurto, de
zakurto, « petit chien; » neskato, de
neskato, « pXlette. »
b) Par I'influence de I'i precedent : if o
pour ito , « se noyer; » GOif ik au lieu de
goitik, « d'en haul. » En B~b il devient
mime t§ : itSo, goitSik, aitSa, etc.
§ II. — Permutations passives
Les lettres qui, en vertu des lois pho-
netiques, se convertissent en t sont d et g.
La premiere subit ce changement dans
les syllabes finales de, di et du de quel-
ques mots qui enlrent en composition et
dans les suffixes -di, -doi, -dui, -dun,
-dura, -duru ; la seconde, dans les syl-
labes finales gi, gu de quelques mots. La
permutation des suffixes susdits est due
a V influence du z de quelques mots ter-
mines en -tz. Cette loi, que Von pourrait
designer sous le nom de loi des articula-
tions, s'explique avec la loi des reso-
nances a la premiere permutation de t.
1° De abadb, « pritre, » proviennent
abatbtse et abatei. De SENiDE , « fr4re, »
et, en B, « parent, » viennent senitaur,
SENITARTE, 3ENITARTEKO et SENITEZKONTZA.
De iRudb, « nourrice, » viennent iffu-
TAUR, iSUTSEIN, INUTU et iffUTUME.
2° De idi , « bceuf, » derivent les mots
COmpOSiS 1TALDI, ITASKA, ITASKOL , ITAU-
LARI, ITAURLARI, ITAURRE, ITEG1, ITHEGUN,
ITELA, ITEULI, ITZAI , ITZAIN. De ARDI ,
« brebis, » tirent leur origine artaldb,
ARTANTZU , ARTILE , ARTZAI , etc. De BURDT
et gurdi, « charrette, » viennent burtol,
BURTASTO, BURTORRAZI, GURTAGA, GURTADE,
gurtesi. Et Von observe egalement cette
permutation dans des mots composes
comme zaltzain, ertzaro, ipurturtika,
etc., qui derivent de zaldi, erdi et ipurdi.
3° Les mots termines par du qui sont
sujets a cette mutation sont plus rares.
De berandu , « tard, » procedent beran-
TARBI et BERANTARTO. De EZKONDU , « Se
marier, » ezkontadin, ezkontide, ezkon-
TOHB et EZKONTSARl.
4° Les mots aresti, « chinaie; » errazti,
« brande, » et urresti, « noiseraie, »
viennent de arets, erratz et urret§ -|- di -
Ameztoi, « lieu planti de chines-lieges; »
hariztoi, « lieu planti de rouvres, » et
mastui, « vigne, » viennent de ambtz,
haritz et mats 4" DQI e t DUI « Akaztun,
« chose ebrechee; » iztun , « bavard, » se
composent de akatz et itz et du suffixe
-DUN.
II est a remarquer qu'il y a peut-
itre plus de mots dans lesquels ce suf-
fixe reste intact malgri Vinfluence de la
sifflante a laquelle il se joint. Gazdun ,
« sale; )> gilzdun, « porte-clefs; » orraz-
dun, « personne qui a des epingles; >»
bisdun, « ecumeux, » sont des derives de
GATZ, GILTZ, ORRATZ et BITS. Du SufflXC
-dura proviennent erraztura, « facilite; >»
jaunztura, « vitement; » laztura, « ter-
reur; » estura, « oppression, » etc.
Maiaztura, « menuisier, » et itsasturu,
« marin, » sont des derives du suffixe
-duru.
5° La lettre g se convertit en t dans les
syllabes finales gi, gu de quelques mots,
lorsqu'ils font partie de mots composes.
De begi, « ceil, » on fait betagain, beta-
gin, betazal, betazpi, betarte, betazain,
betbri, bbteritsu, betiLe, etc. De ogi,
« pain, » otondo, otazal, etc. De aragi,
« viande, » aratuste, « carnaval, » etc.
De zaragi, « outre, » zaratazal, etc. Les
mots satandera, « belette, lit.: dame de
SOUris, » SATOR, SATARTE, SATITSU , etc.,
viennent de sagu , « souris. »
Remarque. — Pour plus de clarte on
placera a part les lettres doubles ts, t5
et tz. // existe des Dictionnaires d'autres
Ungues qui englobent le ch dans le c, et
d'autres qui le presentent separement.
Peul-itre ser ait-it plus logique de placer
ts et t§ entre tr et tu ; mais si on jugeait
la question, contrairement a ce qu'il
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TA — -TA-
261
appert, assez importante, la logique ne
manquerait pas d'un dtfenseur de ses
droits.
TA (c) : 1° y, et. = En algunos dialec-
tos (AN, B, G, R), se cambia en da por
influencia de una consonante continua :
l, n, r, s, z. Gaur da biar, « hoy y
manana. » Se distingue del verbo da en
que este se acentua considerablemente :
al paso que significando « y » es pala-
bra atona, como lo son las conjunciones.
Despues de consonantes explosivas k,
t, p, se le antepone casi comunmente la
euf6nica e : bat eta bi, bost eta sei :
« uno y dos, cinco y seis. » Muchos,
sobre todo en G, emplean eta aun fuera
de este caso de eufonia. Iduki ezazute
Jaunagatik iritzi ona, eta biotzeko toles-
GABETASUNEAN BILATU EZAZUTE I « Sentid
bien del Sefior y buscadle con sencillez
de coraz6n. » (Ur. Sap. i-l.) Como se
dijo mas largamente al tratar de da, es
recomendable el uso constante y gene-
ral de ta sin recurrir a sus euf6nicas da
y eta : a) porque no se trala de casos de
aglutinacion , y se sabe que tal es el
campo de la eufonia; b) porque ya hoy
para nadie es duro el uso de ta despues
de cualquier consonante, sobre todo si
es continua. Es posible que muchos pre-
fieran el uso de eta : a) porque algunos
opinan que este es y no ta la verdadera
conjunci6n copulativa; b) por ser comun
su uso en el dialecto central, el vascuence
del porvenir. El que estas lineas escribe
no opondria objeci6n alguna a esta ten-
dencia. Dans quelques dialectes (AN, B,
G, R), cette conjunction se change en da
par I' influence d'une consonne continue :
l, n, r, s, z. Gaur da biar, « aujourd f hui
et demain. » Elle se distingue du verbe
da en ce que celui-ci s'accentue forte-
ment, tandis que dans le sens de « et »
ce mot est atone, comme le sont les con-
jonctions. Apres les consonnes explosives
k, t, p, on la fait ordinairement pre'ce'der
de I'r euphonique : bat eta bi, bost eta
sei : « un et deux, cinq et six. » Un grand
nombre, surtout en G, emploient eta en
dehors de ce cas d*euphonie. Iduki eza-
zute Jaunagatik iritzi ona, eta biotzeko
tolesgabetasunean bilatu ezazute : « ai-
mez Dieu dans sa bonte', et cherchez-le
dans la simplicity du coeur. » (Ur. Sap.
i-l.) Comme il a 4U dit plus longuement
en traitant de da, V usage constant et
gfotral de ta, sans recourir a ses eupho-
niques da et eta, est recommandable :
a) parce qu'il ne s'agit pas de cas d' agglu-
tination, et Von sail que Ik se borne le
champ de Veuphonie ; b) parce que actuel-
lement I'emploi de ta apres une consonne,
surtout si elle est continue, n'est dur
pour personne. II est possible que beau-
coup p referent Vemploi de eta : a) parce
que, de Vavis de certains, elle est, et
non pas ta, la veritable conjonction copu-
lative; b) parce que son usage est com-
mun dans le dialecte central, le basque
de Vavenir. L'auteur de ces lignes n'oppo-
serait aucune objection A cette maniere
de voir. — 2° (c), porque, pues : car,
done. = Al invertirse dos oraciones uni-
das por la conjuncidn ta, esta queda
ocupando el ultimo lugar y vale tanto
como una conjunci6n causal. Jakin zute-
NBAN JeDEON ZALA, JOAS BERE AITARI SEME
ESKE ASERRB BIZIAN JOAN Z1TZAYOZKAN ,
BEREN JAINKOARI EGIN ZION BIDEGABEKE-
RIAGATIK IL BEAR ZUTELA-TA I « CUandO
supieron que era Gede6n, se fueron
ardiendo en c61era a su padre Joas pi-
diendole su hijo, pues (pretendian) que
tenian que matarle por la injuria que
infiri6 a su Dios. » (Lard. Test. 141-32.)
La particula ta significaria « y » , si las
oraciones estuviesen invertidas ; es decir,
si se dijese : Jakin zutenean Jedeon zala,
BEREN JAINKOARI EGIN ZION B1DBGABBKE-
RIAGATIK IL BEAR ZUTELA TA JOAS BERE
AITARI SEME -ESKE ASERRE BIZIAN JOAN
ZITZAYOZKAN. BaI , TSOT§0 I ONEK EDOZER
IRI, EU AZ, BDBR ORI , ARTO-ZATIRIK ASKO-
ta : « si , chico : esa ( te hace ) cualquier
cosa A ti , pues tu , hermoso , eres Das-
tante pedazo de borona. » (Euskalz. I-
156-19.) La ta significaria tambien « y »,
ordenando asi la frase : Bai , tSotso : eu
AZ, EDER ORI, ARTO-ZATIRIK ASKO TA ONEK
EDOZER IRI. UTZI NAZAZU , EGUN SENTIA DA-
TA : « dejadme, pues es la aurora. » (Ur.
Gen. xxxu -26.) Egun sentia data utzi
nazazu , « es la aurora y dejadme. » En
intervertissant deux propositions unies
par la conjonction ta, celle-ci occupe la
derniere place et a la m€me valeur qu'une
conjonction causale. Jakin zutenean
Jedeon zala, Joas bere aitari seme-eske
aserre bizian joan zitzayozkan, beren
jainkoari egin zion b1degabeker1agatik
il bear zutela-ta : « lorsqu'ils surent
que e'e'tait G6d6on, Us allerent, bouillants
de colere, vers son pere Joas en lui
demandant son fils, car (Us pre'tendaient
qu*)ils devaient le tuer a cause de Vinjure
qu*il infligea a leur dieu. » (Lard. Test.
141-32.) La particule ta signifierait « et»
si les propositions 6taient interverties ,
p. ex. si Von disait : Jakin zutenean Je-
deon ZALA, BEREN JAINKOARI EGIN ZION
bidegabbkeriagatik il bear zutela ta
Joas bere aitari seme-eske aserre bizian
joan zitzayozkan. bai , tsotso i onek
edozer iri , eu az , eder ori , arto-zatirik
asko-ta : « oui, enfant; elle (te fait)
nimporle quoi, car tu es, beau, un
sufflsant morceau de mHure. » (Euskalz.
1-156-19.) Le mot ta signifierait igale-
ment « et » en disposant ainsi la phrase:
Bai, tsotso : eu az, eder ori, arto-zati-
rik asko ta onek edozer iri. utzi nazazu,
egun sentia da-ta : « laissez-moi, car
void Vaurore qui paratt. » (Ur. Gen.
xxxn-26.) Egun sentia da ta utzi nazazu,
« e'est Vaurore el laissez-moi. » — 3° (c),
y otros, y compafiia, etcetera : et les
autres, et la compagnie, et le reste, et ce-
tera. MendigatSa ta... jin dira ( BN , R,
S), Mendigacha y... (los dem&s) han ve-
nido, Mendigacha et... (les autres) sont
venus. i Nor bizi da et§e ortan ? — £ Or ?
PeiLo ta (G) : i qui£n vive en esa casa ? —
£Ahi? Pedro y compafiia : qui habite en
cette maison ? — La? Pierre et compa-
gnie. = De aqui procede un modismo
que aun se conserva como resto del
naufragado subdialecto espafiol de Bil-
bao : « el padre y los dos , » en vez de
« el padre y yo ». Es traducci6n literal
de aita ta... biok, lit. : « el padre y...
el resto de la comitiva (yo), los dos. »
Esta locuci6n es comiin en vascuence.
C r est de Ik que provient un idiotisme con-
serve" encore comme une 6pave du nau-
frage du sous -dialecte espagnol de Bil-
bao: « le pere et... les deux, » aw lieu de
« le pere et moi ». C y est la traduction
UtUrale de aita ta... biok, lit. : « le pere
et... les autres (moi), les deux. » Cette
locution est commune en basque.
-Ta- : 1° (c), infijo que denota 6poca
y se agrega a algunos nombres antes de
los sufijos casuales 6 de declinaci6n,
in fixe qui denote Vtpoque et que Von
ajoute a quelques noms devant les suf-
fixes casuels ou de dtclinaison. = Tanto
en esta como en casi todas las demas
acepciones, esta particula indica cierta
expansi6n, algo abstracto y general.
Autant dans celle-ci que dans presque
ioutes les autres acceptions, cette parti-
cule indique une certaine expansion,
quelque chose d'abstrait et de ge°n6ral.
Umetan zuri, mutiletan gorri, aguratan
baltz (B) : en la ninez bianco, en la ado-
lescencia rojo, en la vejez negro (acer-
tijo popular del fruto de la zarza, de la
zarzamora) : dans Venfance blanche, dans
Vadolescence rouge, dans la vieillesse
noire ( devinette p op u la ire du fruit de la
ronce, de la mure). Gaztetan ikasi neban
ipuin au, este cuento que aprendi en la
juventud, ce conte que j'appris dans ma
jeunesse. (Per. Ab. 88-25.) Gazte gazte-
tatikan brritik kanpora , fuera del pais
desde la mas tierna juventud, hors du
pays des la plus tend re jeunesse. (Ipar.)
— 2° (c), indica el plural en la declina-
ci6n de nombres locales, infixe qui
denote le pluriel dans la diclinaison des
noms de tieux. Urdaia eta arnoa, urthe-
koa; adiskidea, urthbtakoa : el tocino y
el vino , del afio ; el amigo , de alios : le
lard et le vin, de Vannie courante ;
Vami, de plusieurs anntes. (Oih. Prov.
674.) — 3° (c), infijo que se usa con los
demostrativos y numerales 6 con pala-
bras determinadas por ellos , aunque no
sean casos de plural : infixe usit4 avec
les d4monstratifs et les numiraux ou
avec des mots ae'termine's par eux, bien
que ce ne soil pas des cas pluriels. Edo-
zein lekutara (B, Apoc. xvni-4), k cual-
quier parte, n'importe ou. Zein legetan,
en qu£ ley, dans quelle loi. (Bart. 1-263-
29.) EtSe onetan, en esta casa, dans
cette maison. (Per. Ab. 113-3.) Bosteun
urtetan, en quinientos alios, en cinq
cents ans. (Ur. Gen. xi-19.) — 4° (c,...),
se agrega , como infijo de declinaci6n , a
seres que naturalmente denotan cierta
expansi6n, como son los liquidos, ga-
ses, actos complejos, etc.: il *' ajoute,
comme infixe de dtclinaison, k des choses
qui naturellement expriment une certaine
expansion, comme les liquides, les gaz,
les actions complexes, etc. Mesa nausi-
tan, en misa mayor, a' la grand' messe.
(Bart. 1-182-31.) Ketan : en humo, hu-
meando : dans la fumte, fumant. (Ur.
Ex. xx-18.) Bero anditan, en gran calor,
en grande chaleur. (Per. At). 151-2.)
Trentoko Batzar Santuaren aginduz
urten eban argitara, sali6 a luz por
mandato del santo concilio de Trento,
il fut public par ordre du saint concile
de Trente. (Bart. II, p. n-16.) Alkarren
LEIAN ESESTEN TA EKITBN DEUSTE BAZKARI-
tara eroatbko, me incitan 6 insisten a por-
fia para lie varme A comer, Us me poussent
et Us m'incitent k qui mieux mieux pour me
mener manger. (Per. Ab. 105-13.) Iruntz
edo euritan zuritu ditezan , para que se
blanqueen expuestos al rocio 6 a la llu-
via, a fin quHls blanchissent exposes k la
roste ou a la pluie. (Per. Ab. 139-14.)
Sutan : en el fuego , al fuego : dans le
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262
-TA
THAI
feu, au feu. (Per. Ab. 86-2.) Aterako
dala uretara, que saldra al agua, qu'il
ira vers Veau. (Ur. Ex. vii-15.) — 5° (c),
desempefia el mismo oficio en sentido
indeterminado aun con palabras bien
concretas y de ninguna expansi6n natu-
ral, il remplit le mime office dans un sens
inditermini mime avec des mots concrets
et n'ayant aucune expansion naturelle. =
La indeterminaci6n se expresa : a) si se
trata del objeto, con el suujo -ik. Korti-
karik btedaukan, « por si tendra cos-
tra. » (Per. Ab. 83-21.) — b) si se trata
de casos no locales, como el agente,
posesivo , dativo , destinativo , etc. , se
denote agregando a la palabra el sufijo
correspondiente sin articulo alguno. Ez
ZAARRI EZ GAZTERI, EZ SENDORI TA EZ AROALI .'
« ni a viejo ni k joven , ni a fuerte ni a
d^bil. » (Bart. 1-214-10.) Oiffi ezin bra-
oinda, « sin poder mover pie. » (Per.Ab.
89-25.) EZTA JAIKl EMAKUMEGANDIKAN GIZA-
sbmerik, « de mujer no ha nacido var6n
alguno. » (Ur. Matth. xi-11.) — c) tra-
tandose de casos de declinaci6n locales,
se intercala el infijo -ta-. Bestb gauza-
tara gogoa emon BAGARiK, « sin distraer
el animo a ninguna otra cosa. » (An.
Esku-lib. 7-5.) Ezta gizonaldi dakigu-
NBAN ETSE ONETARA EZKONDU MUTIL ARROTZ
edo bbste btSetakorik : « no se ha ca-
sado a esta casa, en generaci6n que
sepamos, muchacho extra no 6 proce-
dente de otra casa. » (Per. Ab. 91-7.)
Se usa tambien en sentido indetermina-
tivo sin negaci6n 6 idea no afirmativa
de ninguna clase. Azatan koipe ta guzti,
« en berzas incluyendo la grasa. » (Per.
Ab. 73-28.) Lau gaiSerakoak uzten dizki-
zutet azitako, « las cuatro restantes os
las dejo para simiente. » (Ur. Gen. xlvii-
24.) Ara emen irurok bein banatan,
(( hed ahi los tres de uno en uno. » (Aft.
Esku-lib. 14-11.) L'indi termination s'ex-
prime : a) lorsqu'il s'agit de Vobjet ou de
Valtribut, avec le suffixe -ik. Kortikarik
etedaukan, « si par hasard il a de la
crotite. » (Per. Ab. 83-21.) — b) s'il s'agit
de cas non locaux, comme le sujet ou
V agent, le possessif, le datif, le destina-
tif, etc., on Vindique en ajoutant au mot le
suffixe correspondant sans aucun article.
Ez ZAARRI EZ GAZTERI, EZ SENDORI TA EZ
argali : « ni a vieux ni a jeune, ni a
fort ni a faible. » (Bart. 1-214-10.) Oifti
ezin eraginda, « sans pouvoir remuer le
pied. » (Per. Ab. 89-25.) Ezta jaiki kma-
KUMEGANDIKAN G1ZASEMBRIK , « nul enfant
n'esl ni d'aucune femme. » (Ur. Matth. xi-
11.) — c) dans les cas de diclinaison de
lieux, on intercale V in fixe -ta-. Beste
GAUZATARA GOGOA EMON BAGARIK, « SanS
distraire V&me a aucune autre chose. » ( Afi.
Esku-lib. 7-5.) Eta gizonaldi dakigunean
ETSE ONETARA EZKONDU MUTIL ARROTZ EDO
beste btSetakorik: « aucun garcon itran-
ger ou d'autre maison ne s'est uni par
mariage, que nous sachions, en aucune
qiniration, a cette famille. » (Per. Ab.
91-7.) On Vemploie igalement dans un
sens indilermini sans nigalion ou une
idie non affirmative d'aucune sorte. Aza-
tan koipe ta guzti, « en chouxy compris
la graisse. » (Per. Ab. 73-28.) Lau gai-
NERAKOAK UZTEN DIZK1ZUTET AZITAKO , « leS
quatre autres parties seront A vous pour
semer des champs. » (Ur. Gen. xlvii-24.)
Ara emen irurok bein banatan, « voila
les trois un par un. » (Afi. Esku-lib. 14-
11.) — 6° (AN, B, G), infijo que indica
la averiguaci6n 6 pesquisa : infixe qui
dinote la recherche, la poursuite ou Ven-
quite. Erbitan, en busca de liebres, en
quite de lievres. Uretara, a buscar agua,
& chercher de I'eau. Arrainetatik dator:
viene de pescar, de buscar peces : il
vient de picher, de chercher des pois-
sons.
-Ta: l°(BN-s, R), sufijo derivativo
que significa carga ; es variante de -kada :
suffixe dirivatif qui indique la charge;
c'est une variante de -kada. Mandereta
bat agotz, una sabana (llena) de paja,
un drap de lit (rempli) de paille. Bi
astota egur, dos burros (cargados) de
lefia, deux bourricots (charais) de bois.
— 2° (Be, R-bid), particula de infinitivo,
par lieu le d'infinitif. Var. de -te. Eztud
gogorik kareki bordaltako(R), no tengo
ganas de casarme con ella , je n'ai pas
envie de me marier avec elle. = En fee,
-ta sustituye a su variante cuando le
precede una a en el infinitivo, y enton-
ces a -j- te pasa a ser eta. En Be, -ta se
substilue a sa variante lorsqu'il est pri-
cidi d'un a a Vinfinitif, et alors a -(- te
devient eta. Baita berb gorputza erege-
TAKO ( EREGA -(- TEKO ) MIRITZA EDO BUSTI-
garriak, tambien ungiientos para rega-
lar el cuerpo, et igalement des onguents
pour flatter be corps. (Per. Ab. 216-13.)
EnDERA ASKOGAZ NASTETAN ( NASTA + TEN )
dogula euskbrea, que mezclamos el vas-
cuence con mucho castellano, que nous
milangeons le basque avec beaucoup d'es-
pagnol. (Per. Ab. 81-27.) Bizarrak miaz-
KETAN ( MIAZKA -(- TEN ) , EZTARRIA GARBIE-
tan : lamiendo las barbas , limpiando la
garganta : lichant la bar be, nettoyant la
gorge. (Per. Ab. 98-18.) = La palabra
garbietan , por mas que se oye en B , es
extrafta a ta variedad que hablaba el
autor de Peru Abarca. En B-lein-mond-
ofi-zig se usa -keta en vez de te 6 de
tu -f- te en el infinitivo : bialketan ( B-
lein-mond, ...), bialduten (B-l-ra), bial-
tzen (Gc, ...), <c enviando. » En algu-
nos puntos de B se usa -ta aun con
otra s terminaciones : erretan =erreten,
<( quemando ; » betetan = beteten ,
« llenando. » (Zabala, El verbo, p. 13.)
Le mot garbietan, bien qu'il soit usiti
en B, est itranger a la variiti que par-
lait Vauteur de Peru Abarca. En B-lein-
mond-oh-zig, on emploie -keta au lieu de
te ou de te + tu ^ Vinfinitif : bialketan
(B-lein-mond, ...), bialduten (B-l-m),
bialtzen (Gc,...), « envoyant. » Dans
quelques localitis de B, on se sert de -ta
mime avec d'auires lerminaisons : erre-
tan = eureten, « br&lant; » betetan =
beteten, « remplissant. » (Zabala, El
verbo, p. 13.) — 3° (AN, B, G-goi), sufijo
de infinitivo que es la misma conjuncion
ta empleada en la aglutinaci6n en el
sentido de « despues de, habiendo »,
formando un veraadero gerundio : suf-
fixe d'infinitif qui n'est autre que la
mime conjonction ta employie dans
V agglutination avec le sens de « apres
avoir, ay ant », et qui forme un viritable
girondif. Israelko gizon bat ilda topatu
ZUEN, ETA ETSKRA ITZULITA , AITARI ESAN
zion, zer ikusi zubn : encontr6 muerto
a un hombre de Israel y, volviendose a
casa, le dijo al padre lo que vio : il
trouva un homme d'Israil mort , et, re-
tournant chez lui, il fit part de ce qu'il
avait vu a son pere. ( Lard. Test. 305-
11.)
THAABELA (Sc), horca , traba que
impide a los cerdos entrar en ciertos
lugares : tribart, sorte de collier que Von
met aux pores pour les empicher d'en-
trer dans des endroits riservis.
TAHAlLA (S), mantel, nappe.
Tabako (c,...), tabaco, tabac. (??) =
Muchos le dan el nombre de hierba :
bedar, belar. Beaucoup lui donnent le
nom d'herbe : bedar, belar.
Tabakobedar (B-g), tabakobelar (R-
uzt), nicociana : nicotiane, tabac. (Bot.)
Tabal (Sc), tambor, tambour. Var. de
atabal.
Tabalari (S, Chah. ms), tamborrero,
tambourineur.
Tabalatii : 1° (Sc), publicar, publier.
— 2° (S, Chah. ms), tocar el tambor :
tambouriner, jouer du tambour.
Tabalazale (S, Chah. ms), tambo-
rrero, tambourineur.
Tabalon (R-uzt), mantel, nappe.
TABIETA (B-b), cabrestante, palo
con ranura y una ruedita para izar la
estacha, sorte de petit cabestan qui sert
a hisser les cordages.
TABlLA (B-a-d-o-ub), duela, cada
una de las tablas, generalmente encor-
vadas, de que se componen las pipas y
los barriles : douve ou douelle, plane he
giniralement courbe dont Vensemble
forme le corps des barriques el des ton-
neaux.
Tabla (BN-s, R, S?), tablar, cuadro
de la huerta, planche ou carri de jardin.
TABOSA (G-zumay), neblina, niebla
pegajosa : bruine, brouillard pinitrant.
TADA (AN-oy), cacareo, caquetage
de la poule.
-Tada ( AN , B , G ? ) , derivativo abs-
tracto muy semejante k -tasun, dirivatif
abstrait semblable a -tasun. = En otra
parte se dijo que acaso provenga del
latin -las 6 espanol -tad; pero acaso mas
probablemente sea una variante del sufijo
-ada. On a dit ailleurs qu'il provenait
peut-itre du latin -tas ou de Vespagnol
-tad ; mais il est plus probable qu'il n'est
qu'une variante du suffixe -ada. Egitada
(Be,...), procedimiento, procid i. Gizatada
(B-m) : hombria, hombrada : qualiti
d'hon\me, acte d'honniteti. Gogortada
(AN-b, Be), severidad, sivirili. = Es
-ada en las palabras siguientes... C'est
-ada dans les mots suivants : Tarratada,
rasguno, dichirure. Sastada, cortadura,
coupure. TSirristada, resbal6n, g I is se-
me nt. ZURRUSTADA, ZURRUTADA , SOrbido,
sucement. Zartada , (golpe de) palo, coup
de hdton.
-Tade (B, G), Var. de -tada. Egitade,
procedimiento, procidi.
Taiaila (BN), servilleta, serviette.
Tago (B-tS), quedarse en pie, un nino
que rompe a andar : se tenir debout, en
parlant d'un enfant qui commence a
marcher. Var. de dago (2°).
Tago egin (B-t§), sostenerse, se sou-
lenir.
Tagoka (B-ts), de pie, debout. (V.
Tago.)
THAI (BN-am, S], plazo, interrupci6n,
reposo, cesar : dilai, lerme, interruption,
repos, reldche. Emazu gure begier niga-
Rrezko (JthOrri bat, thai gabe (S, Ku-
rulS. 21-11), dad a nuestros ojos una
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TAIA — TAKAU
263
fuente de lagrimas (que mane) sin cesar,
donnez a nos yeux une fontaine de larmes
(qui coule) sans interruption. Nik jakin-
tsutO dutut, dio Jaunak, profetak hatsa-
rretik gora, eta orai ere orano orori
MINTZATZEN NIZ THAIK GABE (S, Imit. 140-
24) : yo he instruido a los profetas desde
el principio, dice el Sefior, y aun ahora
hablo sin cesar a todos los hombres :
c r est moi, dit le Seigneur, qui ai enseigne"
les propheies des le commencement, et
jusqu'a ce jour je ne cesse point de par-
lera tous les hommes. Zerbutsari harek,
LUHERRASTURIK , OTHOITZEN ZIAN I THAY
EMADAZUT, OTSEZ , ETA ORO UTZULIKO DEI-
zut (S, Matth. xvin -26) : entonces el
siervo, arrojandose a sus pies, le rogaba,
diciendo : Sefior, esperame , que todo te
lo pagare* : or ce serviteur, tombant a ses
pieds, le priait, disant : Seigneur, ayez
patience envers moi, el je vous rendrai
tout.
TAIA (AN-bez, Gc), tarja, el palo
dividido en dos en que se hacen mues-
cas las veces que se vende al fiado : taille,
petit morceau de bo is, divisd en deux par-
ties, sur lequel certains commercants
marquent ce qu'ils vendent a credit a
leurs clients. (?) Taian erosi (AN, G) :
comprar algo a plazos, hacienao el ven-
dedor una mella en la tarja : acheter a
credit, en faisant une coche sur la taille.
Taiatu (B-mu), arreglar, ordenar :
arranger, ordonner. (De taiu.) Gaur-
EGUNEKO NESKARI, GAUZA DAN GAUZARIK
egin-orduko, jatorke goiz-eroia : EZ
ETSEARI ARNASA ARTU-ERAGIN, EZ SALEA
ARKOLAU , EZ ESKARATZ-ALDBA TAIATU , EZE-
bez : a las muchachas de hoy dia se les
viene la media mafiana antes de hacer
cosa de provecho : ni hacer respirar a la
casa, ni vestir la sala, ni arreglar la
cocina , nada : les jeunes filles d'aujour-
d'hui laissent ar river la moitie' de la ma-
tinie sans avoir rien fait de strieux,
sans faire prendre Vair a la maison, ni
parer le salon, ni arranger la cuisine,
rien.
TAIEL (B-a-ots-ub), tajadera, gros
ciseau. Ijeztea ebateko tresnbari jako
izena taiela; mailumaiak eukiten dabb
(B-otS) : se llama tajadera el instrumento
con que se corta el hierro laminado; lo
tienen los martilladores : on appelle
taiel I' instrument employe' pour couper
le fer laming, et dont les marteleurs se
servent.
Thai eman, dar tiempo, dar plazo :
donner du temps, accorder un de'lai.
TAIKA ( R ) , cierta prenda que hara
cosa de un siglo llevaban las mozas a la
iglesia en vez de la mantilla : certain
vUement au'il y a environ un siecle les
jeunes filles portaient a l'6glise, au lieu
de la mantille. = £1 anciano, de quien
he sabido esto, no ha conocido dicha
prenda; pero oy6 hablar de ella a sus
padres. Araquistain, en su Apindice al
Diccionario trilingde, la define, tal vez
no con exactitud , « tocado de la cabeza. »
Le vieillard, de qui je tiens ce renseigne-
ment, n'a pas connu ce vitement; mais il
en entendit parler a ses parents. Araquis-
tain, dans son Appendice au Diction-
naire trilingue, le dtfinit, peut-ilre
inexaclemenl , par « coiffure de la tUe ».
TAlXA : 1° (BN-gar, S-lar-li,...),
tarja , taille. (??) Var. de taia. — 2<> (BN),
impuesto,censo : impdt, cens. (D. fr. taille.)
LURREKO REGBK £ NORENGANIK llARTZEN
DITUZTE TRIBUTAK ETA TAlLAK ? £ BERE AU-
RRETARIK ALA BBRZETAKOETARIK ? £ los
reyes de la tierra de quien cobran el
tributo 6 el censo? ^de sus hijos 6 de
los extraflos? de qui les rois de la terre
recoivent-ils les tributs et les impdts? de
leurs enfants ou des strangers? (Leiz.
Matth. xvn-24.) — 3° (AN-b), talle, taille.
(??)
Tailarri (BN-ald , S) , piedra para afi-
lar la hoz 6 la guadafia, pier re A aiguiser
la faucille ou la faux. (De taiLu -\- arri.)
-Taile (L), Var. eufon. de tzaile.
Nahastaile, embrollador, embrouilleur.
(Joan. Saind. 1-142-7.) Erakustaile : indi-
cador, el que indica : indicateur, celui
qui indique. (Joan. Saind. 1-418-9.)
Taileri ( BN-s , R-uzt) , corte de hierba,
coupe d' her be.
TAlXlS (Sc), claro, lugar despoblado
de Arboles : taille, endroit d f une forit
d6garni d'arbres. (?) Oihan handi batetan
zChain-paket bat saldDrik mustbn tie-
nean, gune hart an urthe zunbaitbz kaba-
leak defendatzen tine eta gune hura
dun taiLisa deitzen (S-bark) : cuando,
habiendo vendido , se corta una porci6n
de arboles en un bosque, en aquel espa-
cio prohiben que ande el ganaao y aquel
claro se llama tailis : quand, apres
V avoir vendu, on coupe une portion
d'arbres dans un bois, Von defend que
le b6tail y passe, et cetle clairiere est
appeUe tailis, « taille. »
TAlXOE (B-i-mond), pedazos de lefia
para hacer carb6n, rondins pour faire
du charbon.
Tailortz (R?J, montones de hierba se-
gada, tas oVherbe coupe'e.
TAILU : lo (BN-ald-gar-s, L), guadafia,
dalle: faux, dail. — 2° (L?), manera,
clase , especie : maniere, classe, espece,
facon. Beste jokothailu bat jokatzen du,
juega otra clase de juego, il joue une
autre sorte de jeu. (Ax. 3«-241-3.) Bizi-
tzeko. thaiLua, manera de vivir, facon
de vivre. (S. P.) Ene thailutakoa da, es
de la misma manera que yo , il est de la
mime facon que moi. (£. P.) Zer nahi den
taiLuz ( L ) , como se quiera , de quelque
maniere que ce soil. — 6° (G?), talle, esta-
tura : taille, stature. £ Eta zuetatik norr
PENSATUAZ LUZATU DEZAKE BERE GORPUTZA-
ren tailua beso batean ? ^y quien de
vosotros discurriendo puede afiadir un
codo a su estatura? quid'entre vous, par
son intelligence, peut ajouter une coudte
A sa taille? (Ur. Matth. vi-27.} = Bona-
parte corrigi6 par neurria la palabra
tailua de este pasaje. Bonaparte corri-
gea par neurria le mot tailua de ce pas-
sage.
Tailuan (BN-aur), segando hierba,
fauchant Vherbe.
Tailuarri (BN-s), piedra para afilar
la hoz 6 guadafia , pierre servant a aigui-
ser la faucille ou la faux.
Tailukatu (BN-am, S), cortar las
manzanas en forma de ruedas de sal-
chich6n, con que se hace una sidra
ligera : couper les pommes en rondelles,
pour faire un cidre ledger.
Tauu-kopa (BNc, S), colodra, pote
con agua que lie van a la cintura los
segadores para mojar la piedra de afilar :
coffin, recipient rempli d'eau que les
faucheurs portent a la ceinture, et dans
lequel Us mellent la pierre a aiguiser.
Tainkl (BN-ust-yats), muy, tr&s.
Tainki handia , muy grande , Ires grand.
Tai-otzara ( B-mu ) , un cesto de Pes-
cadores para llevar besugo, glene ou
panier de picheurs servant a porter le
poisson.
TAIU (Be), taju (Gc) : lo traza, porte,
estado : mise, maintien ou port, Hat. =
Algunos (Izt. Cond. 1-10) han traducido
por « idolo ». Quelques-uns (Izt. Cond. 1-
10) Vont traduitpar « idole ». Nire peka-
TUAK BKARRI ZAITUE TAIU ORRBTARA , mis
pecados os han puesto en (lit. : traldo A)
ese estado, mes ptchis vous ont mis dans
(lit. : amend a) cet 6tat. (Ar. Bisit. 240-
15.] — 2° (B-m-mond), tanteo de precio,
estimation de prix. — 3° (B-m), precio,
prix.
Tajugabe (G, Arr.), absurdo, incon-
veniente : absurde, inconvenant.
Tajutu (Gc), arreglar, ordenar : arran-
ger, metlre en ordre.
TAK (AN, B, BN, G,...), onomat. de
diyersos ruidos no muy perceptibles ,
como el del coraz6n, el de un reloj de
bolsillo , etc. ; como tambi^n el de pal-
par 6 tocar ligeramente un objeto : tic
tac, onomat. de divers bruits peu per-
ceptibles, comme les battements du cceur,
le tic tac d'une montre, etc., el aussi le
bruit produit en passant ou en effleurant
un objet. = (AN, B, G), se dice tam-
bi£n..., on dit aussi : Tak ila gelditu
zbn : qued6 muerto , j clac ! : il tomba
mort, clac !
TAKA (BN-gar, R), thaka (S) :
1° tacha, defecto : tache, d6faut. Mandoa
NAHI DIINAK TAKARIK GABE EGON BBHAR DU
mandorik gabe (BN-gar), el que quiere
tener un macho sin defectos tendra que
estar sin macho , celui qui veut avoir un
mulet sans dtfaut n' aura jamais de mulet.
— 2° (R-uzt), palo al rededor del cual
se hacen las metas de paja, perc/ie autour
de laquelle on fait des meules de paille.
— 3° (AN-b), indet. de takatu. Taka zak
bblarra man dire ortan, prensR la hierba
en esa sabana, aplatis Vherbe dans ce
drap. — 4° (BN, Sal.), pronto, prompte-
ment.
Takada : 1° (Be,...), momento, mo-
ment. — 2° (Be, BN, G), golpecito , petit
coup. Takada bat bmon, dar un golpecito,
f rapper un petit coup. = Cree F. Segura
que esta palabra indicaria perfectamente
un segundo de tiempo. F. Segura pense
que ce mot pour rait trbs bien inaiquer
une seconde de temps.
TAKAlXO (B-mond), gordinfl6n,yoi//'-
flu ou ma f flu.
Takart (B-l?-mu), pez de grandes ojos
que se enrosca en el aparejo de pescar,
vulg. paneca : poisson a yeux rouges,
qui s f enroule sur la ligne de p4che.
Taka -taka: 1° (AN), ruido que se
hace al golpear algo : toe toe, bruit que
Von fait en frappant quelque chose. —
2° (c,...), andar poco a poco, a paso
ligero y corto : s'acheminer, par petits
pas. Taka-taka gatbn bagara, apbza
aldareratu-orduko blizan izanen gaituk
(AN-b) : si vamos a paso ligero, estare-
mos en la iglesia para cuando el sacer-
dote saiga al altar : si nous allons tout
doucement, nous serons a Vtglise lorsque
le prStre montera a Vautel.
Takatu (AN-b), oprimir, prensar :
comprimer, presser. (D. esp. atacarl.)
Takau (B-m), cubrir el agujero, bou-
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264
TAKEL — TALAPASTATU
cher un trou. MutiLok lingo urtean nai
BBSTK MARRASKULO BATU ZITUBN CURE
btsondoan, baina AURTBN ORMA-ZULORIK
GEIBNAK TAKAUTA DAUKJBZ DA AOA BETE
AG1NEGAZ GELDITU BEAR DABB I CSOS fflU-
chachos recogieron el afio pasado junto
a nuestra casa cuantos- caracoles quisie-
ron; pero este afio, como tienen cerra-
dos en su mayor parte los agujeros de
las paredes, tienen que quedarse con
un palmo de narices : cesg arsons ramas-
serent Van dernier aupres de notre mai-
son autant d'escargots qu'ils en voulurent;
mais comme cette anne*e la plus grande
partie des trous des murs ont He* bo uc he's,
Us resteront bouche be*e.
TAKEL (B-a-tS) : 1° talega, sacoche.
Takblka dauke dirua, £ta nok ezagutu
ORREN GORIK BBRAKOARI AJTUAZKERO? tie-
nen el dinero a talegas, ^y qui6n es
capaz de conocerlo mirando su traza de
arriba abajo? Us ont de Par gent a pleins
sacs, et qui peut le savoir en regardant
leur mise despieds a la tite? — 2° gordo :
gros, gras.
TAKET : i» (AN?, Be, Gc], estaca,
pieu. Taebta legez gogortu (B-1,...), que-
darse yerto como la estaca, itre raide
comme un piquet. — 2° (B, G), estupido,
stupide. — 3° (B-ofi?, F. Seg.), cuiia :
coin, taquet. (?) — 4° (L-get), espina 6
aleta dorsal ae algunos peces que les
sirve de defensa, nageoire dorsale ou
ipine de certains poissons qui s'en servent
comme moyen de defense.
Takes : 4° (AN-arak, BN-s, R), dete-
nerse cuando menos se esperaba, s'ar-
riter subitement. — 2° (BN-s), expedita-
mente, con actividad : vivement, en un
clin d'ceil. — 3° ( R-bid ) , de lleno, com-
pletamente : enlterement, tout a fait,
completement. Gizon zar kura erori da
takbz, aquel anciano ha caido completa-
mente, ce vieillard est tombe* tout a fait.
Aberatsa emonzen, baia kura ere apaltu
da takez : dicen que era rico, pero tam-
bi6n aquel ha bajado de lleno : on dit
qu'il e*tait riche, mais lui aussi a comple-
tement decline*.
Takez egin (BN-s), hacer prontito
una cosa, faire une chose en un clin
(Tceil. (V. Tlakez.)
TAKIL (Be,...), persona floja, desi-
diosa, abandonada : personne mo lie, non-
chalante, ne*glige*e.
Takila-ara (Lc), detenerse cuando
menos se esperaba, s'arriter subite-
ment.
TAKITS (AN?), sentarse, s'asseoir.
(Voc. puer.)
TAKO : 1° (B-m), pedazo, morceau.
— 2© (B-a-ang-m-mond) , tacos , pedazos
circulares de madera metidos en tierra
sobre los cuales se colocan los bolos en
el iuego de este nombre : ronds de bois
ficne*s en terre, sur lesquels on place les
quilles au jeu du mime nom. (?) — 3° (B,
arc), para , usado como sustantivo : pour,
usiti comme substanlif. = £ Sera « fin ,
objeto?. » Est-cen but, objel »?. Takok
dbroat dodana neure etSerban zejara :
para (es decir, el fin) me lleva lo que
tengo desde mi casa al mercado : le pour
(e'est-a-dire, le but) emporte ce que fai
de chez moi au marchi. (Refranes, 82.)
Orok dogu ardura bat ta guztia takoen-
tzat, todos tenemos un cuidado y todo
ello para el para (para un fin determi-
nado Y) : nous avons tous un souci, et cela
pour le pour (pour un but determine* 1).
(Refranes, 535.) — 4° ( AN-b), corpusculo
que cierra la tetilla ae las recten pari-
das como tambi6n el que cierra la punta
del divieso : corpuscule qui obstrue le
teton des femmes ricemment accouche* es,
comme aussi celui qui bouche Vorifice
du furoncle.
-Tako : 1° (AN-b, BN-s, R, S), sufijo
equivalente a -tzat, « .por, como si
fuera : >» suffixe Equivalent k -tzat, « pour,
comme s'il Halt. » Uhui&etako dizie (S),
amartako dakei (R), le tienen por ladr6n,
on le prend pour un voleur. Sorgintako
diaukine (BN-s), la tienen por bruja, on
la prend pour une sorciere. — 2° (Be,...),
Var. del sufijo -teko , a plica do a los
infinitivos terminados en a, general-
mente de extrafia procedencia : Var. du
suffixe -teko, applique* aux infinitifs ter-
minus en a, giniratement d'origine itran-
gere. Egin nagizu zu alabetako duin ,
hacedme digno de alabaros, rendez-moi
digne de vous louer. (Ur. Maiatz. 19-12.)
Alabetako , de a lab a -j- teko , para ala-
bar, pour louer. Zurretako , de zurra -f-
teko, para zurrar , pour f rapper. Bote-
tako, de bota + teko, para echar, pour
rejeter. (V. -Ta, 8°.) = En R-bid se usa
este sufijo, en esta misma acepci6n,
cuando en el infinitivo le precede una
consonante; valtendose de -teko cuando
sigue a una vocal. En R-bid on emploie
ce suffixe, dans cette acception, lorsqu'il
est pricidi a Vinfinitif a'une consonne;
Von se sert de -teko lorsqu'il est pricide*
d'une voyelle. Izaguntako, para conocer,
pour connaitre. Emoiteko, para dar,
pour donner. — 3° (B, G), sufijo com-
puesto de -ko (1°); equivale a -iko : suf-
fixe compose* de -ko (1°), et qui iquivaut
a -iko. * Ama donzeLbagandik jaiotako
gorputz egiazkoa, cuerpo verdadero na-
cido de Madre virgen , corps veritable ne*
d'une Mere vierge. (Ur. Maiatz. 122-1.)
Geratuko naiz aztutako bekatu ura gero
konfesatu-bearrean (G, Ag. Eracus. 21-
17), quedare* en el deber de confesar
aquel pecado olvidado,ye serai oblige* de
confesser ce ptche* oublii. Bbrb kontura
utzitako etSra, la casa dejada a su cui-
dado, la maison qui lui e*tait conHe*e. (Ur.
Gen. xxxix-4.) — 4° (AN, S), sufijo casual
destinativo , que significa « para » ; suf-
fixe casuel destinatif, qui signifie a pour ».
Eztezazula dbusentako ere hainbeste
lotsa Ckhen, que no tengais tanto miedo
para nada , que vous n'ayez peur de rien.
(Imit. 147-1.) Etzakbla deustako ain-
BERTZE BELDUR IZAN NO LA GAIZKI ILTZEKO
(AN-b), que para nada tengas tanto
miedo como para morir mal, que tu
n'aies pour rien autant de peur que de
mourir mal. — 5° (c,...), se usa tambi£n
como compuesto ae -ta -j- -ko en las
diversas acepciones que tiene el primero
de estos sufijos, on l f emploie aussi
comme compose* de -ta + -ko dans les
diver ses acceptions que possede le pre-
mier de ces suffixes. Sentona, agorrilan
BIDEZ BAHOA, UK EUREKI EKITAKOA I ail-
ciano, si viajas en agoslo, lleva contigo
tu sombrilla : vieillard, si tu voyages en
aofit, emporte avec toi ton parasol. (Oih.
Prov. 669.) — 6° (AN, G), Var. de tariko.
^ Zuetako zeiSek du URREA? ^qui^n de
vosotros tiene oro? qui de vous a de
Vor? (Ur. Ex. xxxn-24.) Beti dago guyako
BAKOITZARI ERRATBN BBZALA, siempre esta
como diciendo a cada uno de nosotros ,
il est tou jours comme s'il parlait a cha-
cun de nous. (Liz. 141-35.]
-Takoan ( AN, B, G), sufijo de infinitivo,
compuesto ae -tako -f- -an y que significa
« al, despu^s de » : suffixe d'infinitif,
compose* de -tako -f- -an, et qui signifie
« en, apres, depuis ». Egun batzubk iga-
rotakoan, despues de pasar unos dias,
apres avoir passe* quelques jours. (Lard.
Test. 119-34.) Bear bbzala zuzenduta-
koan, despues de arreglar como se debia,
apres V avoir arrange* comme il le fallait.
(Izt. Cond. 248-28.) Aratakoan ta unata-
koan (AN-b) , al (ir) alia y al (venir) aca ,
en (allant) la et en (venant) ici.
Takoata (BN?, L?, Duv. ms) 9 sal-
moncillo : tacot, saumonneau.
Takoi : 1° (B-tS), Var. de tako (2°).
— 2° (B, G) , tac6n del calzado , talon ae
la chaussure. (??)
Takoin : 1° (L), tac6n, talon de chaus-
sure. (??) — 2° (AN-b), carnosidad,
carnosite*. Takoina erortzbn etzaion biz-
KITARTEAN, ETZAIO ZAURIA SBNDATUKO
mando ORRI i mientras no se le desprenda
la carnosidad, no se le curara la mata-
dura a ese macho : tant que la carnosite*
(excroissance de chair) ne s'en ira pas,
la blessure de ce mulet ne gue*rira pas.
Takoindatu (L , Duv. ms) , echar taco-
nes al calzado, mettre des talons a une
chaussure.
TAKOT (B, G), pez algo menor que
el tonino , respira a fior de agua , vulg.
macoca : poisson un peu plus petit que
le thon, qui vient respirer it fleur d'eau.
Talabart (?, S. P.), tahali, talabarte,
baudrier. (??)
Taladia (AN, Araq., L), pastizal,
dehesa : patur&ge, p&cage.
Talaia (B), atalaya, semaforo : sema-
phore, tour place*e a I'entrte d'un port,
d'ou Von voU ce qui se passe au large.
(De ar. gj>"bUJ\, atalayi.) = Son, por lo
regular, humildes tejavanas y aun la
cumbre pelada de al?una colina. Ce
sont, ordinairement, d 1 humbles hangars
et mime le sommet aride de quelque col-
line. Talajan nago (B-mond), estoy
acechando , je guette.
Talaiero (Be, Gc), atalayero, vigia :
sentinelle, vigie. (??)
Talamazoka ( S ) , gobio , un pescado
de ria, de cabeza grande : chabot, pois-
son de riviere, a tile volumineuse.
Talangaka (R) : 1° inclinarse los
bueyes sobre la lanza , se pencher sur le
timon (les boeufs). — 2<> balanceando,
chancelant. Talangaka ebiltan da mazte
erdi-berri kura, aquella mujer reci^n
pa rid a suele andar balanceando , cette
jeune mere ne marche qu'en chance-
lant.
TALANGO (R) : 1° buey 6 mulo que
tiene costumbre de echar al vecino la
carga, bceuf ou mulet qui a V habitude de
rejeter toute la charge sur son compa-
ct no n. — 2° desnivelado, disaffleure*. =
Se dice, por ejemplo, de un vestido mas
'corto por un lado que por otro. Se dit, par
exemple, d'un vitement plus court d'un
cdte* que de Vautre. Neskato karbk kot a
talango dama, aquella solterona lleva la
saya desigual, cette vieille fille porte une
jupe ine*gale. .
Talapastatu (BN-ald), agitar un li-
quido en un vaso , agiter un liquide dans
un vase.
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TALAPATS TAN
265
TALAPATS (BN-ald), onomat. de un
liquido que se mueve en una vasiia :
flic-flac, onomat. d'un liquide que Von
secoue dans un vase.
Talapaztatu (BN), acedarse la leche:
s'aiyrir, en parlant du lait.
Talaskatu (L-get,...), talastatu (AN-
b, BN-ezp), agitarse un liquido en un
vaso : clapoter dans un vase, en parlant
d'un liquide.
Tala-tala (AN-b), onomat. de la
acci6n de beber agua, tratandose del
perro : onomat. de Faction de laper ou
de boire, en parlant du chien.
TALATS (AN-b) : 1° porci6n de liquido
3ue case al agitarse un recipiente, por/io/i
e liquide qui tombe lorsqu y on agite un
vase. — 2° Var. de talapats.
Talatu : 1° (BN-s, R, S), calarse
de agua, se tremper ou s' imbiber d'eau.
— 2° (R), ensordecer, assourdir. Itzgaiz-
TOZ TALATU NU BARRIDETARRAK (R), el
vecino me ha ensordecido de pa la bras
duras, le voisin rrCa. assourdi de dures
paroles.
Talazta (?), testigo, timoin. (Humb.
Mitrid.)
TALDA (B-i-m), eje>cito, armie. Alpe-
RRIK, JAGIKO DIRA INFERNUKO TALDA GUZ-
tiak, en vano se levantaran todos los
eje>citos del infierno, en vain toutes les
armies de Venfer se sou lever aient. (Ur.
Bisit. 239-17.)
Talde : 1°(AN, B-mond,..., Gc), gente,
muchedumbre : foule, multitude. —
2° (AN, B, G), rebaco, legi6n : troupeau,
ligion. Argatik errierta izan zan Abra-
MEN ETA LOTEN TALDE-ZAITZA1LBBN ARTBAN,
por lo que se movi6 rencilla entre los
fmstores de los ganados de Abrahan y
os de Lot, c'est pourquoi une querelle
s'ileva entre les pasteurs des troupeaux
d* Abraham et de Lot. (Ur. Gen. xin-7.)
Eta euli gogaikarri eta kaltegile-
TALDE ANDIAK BTORRI ZIRAN, lit. '. V vinie-
ron grandes bandas de moscas fastidio-
sas y nocivas : lit. : et une grande nuie
de mouches ennuyantes et nuisibles
vint. (Ur. Ex. vm-24.) £ Uste aldezu
BZIN DIZAYOKEDALA ERREGUTU NERE AITARI
ETA EMANGO DIZKIOALA ORAINTSE AJNGE-
RUZKO AMABI TALDE BAlftO GEIAGO? £ por
ventura piensas aue no puedo rogar a
mi Padre , y me aara ahora mismo mas
de doce legiones de angeles? pensez-
vous queje ne puissepas prier mon Pkre,
et qu f il ne m'enverrait pas tout a Vheure
plus de douze ligions d'anges ? ( Ur.
Matth. xxvi-53.) Beren artaldeetako eta
BEITALDEBTAKO ESKEINTZAREKIN J A UNA BI-
Latzera joango dirade, con las ofertas
de sus rebanos y de sus vacadas iran a
buscar al Seflor, Us iront chercher le
Seiqneuravec leurs brebis et leurs boeufs.
(U?. Os. v-6.) = En R, talde es
« rebano pequefio », a diferencia de
saldo, que lo es grande. Esta palabra se
usa mas en composici6n con algun nora-
bre de ganado mayor 6 menor. En R,
talde signifie « petit troupeau », et saldo
« grand troupeau ». Ce mot est plus usiti
en composition avec un nom d'animal
domestique grand ou petit.
-Tale (AN-b), Var. eufon. de -tzaile.
Eraku stale : indicador, guia : cicerone,
guide.
Talenta (B?), charla larga y fasti-
diosa, bavardage long et ennuyeux.
TALIKA: 1° (BN-gar, Sal.), dolor
T. II.
agudo de un enfermo, douleur aigui
que ressent un malade. — 2° (G-and),
layador que trabaja solo, bicheur qui
travaille seul. — 3° (BN-gar, S), rama
joven en el arbol, jeune branche d'un
arbre.
Talikada (L-get,...), dolor agudo de
un enfermo, ilancemenl douloureux chez
un malade. Var. de talika (1°).
Talikatu (BN-haz, L-get), fatigarse
mucho, estar molido : sireinter, itre
moulu.
TALKA (AN, ..., Gc), talkada (AN,
G), tope, testerada, coup de tUe.
Talkan (AN, G), a topetazos, a coups
de tile.
TALO : lo (AN, B, BN, G, L), torta de
maiz muy delgada y de forma circular,
galette de mats de forme ronde et tres
mince. Talo ondo egiSa auspean, moro-
KILA, EZNEA, GAZTAlftAK TA SAGARRAK DAU-
KAZAN NEKEZALEA DONTSUAGO DA ANDIKI
guztiak baiRo : el labrador que tiene
torta de maiz bien hecha en el rescoldo,
farineta , leche , casta fias y manzanas es
mas feliz que todas las personas distin-
guidas : le laboureur qui possede des
gaieties de mats bien cuites sous la cendre,
de la bouillie, du lait, des chdtaignes et
des pommes, est plus heureux que toutes
les personnes distingue" es. (Per. Ab. 59-
6.) Ogirik, talorik eta laborezko putSe-
rik eztezute jango, beretatik zuen Jaun-
goikoari eskeintzen diozuten egune-
raiSo : no comer&s pan , ni polenta , ni
puches de las mieses, hasta el dia en
que hubie>eis ofrecido de ellos a vues-
tro Dios : vous ne mangerez nipain, ni
grains brisis, ni ipis grilles jusqu'au
jour que vous offrirez Voblation a votre
Dieu. (Ur. Lev. xxm-14.) — 2° (AN-arb),
aplauso, applaudissement. — 3° (AN-
ond), pez algo menor que el tonino,
respira a flor de agua, vulg. macoca :
poisson plus petit que le thon, quivienl
respirer a la surface.
Taloa egin (Gc), caerse de espaldas,
lit. : hacer una torta de maiz : tomber
sur le dos, lit. : faire une galette de
mats.
Talogol ( AN ? ) , tabla redonda pro-
vista de agarradero, sobre la cual se
extienden las tortas de maiz : pe Heron
muni d'une poignie, sur lequel on range
les g alettes de mats.
TALOI (BN-ist), tablar, cuadro de la
huerta : planche, carri de jardin.
Talomantenu (AN-b), pieza circular
de madera que sos tiene la torta al fuego,
plateau qui soulient la galette au feu. (?)
GlZON ORI GOSETUA BIDEZAN ONGI '. BERAK
BAKARRIK JAN DITU TALOMANTENUAK T§I-
kiala talo ( AN - b ) : ese hombre debia
estar muy hambriento, pues el solo ha
comido cuantos talos caben en la pieza
circular : cet homme devait Hre tres
a/fame", car il a mangt a lui seul toutes*
les galettes qui ttaient sur le plateau.
Talo-ol (AN, G-and), Var. de talogol.
TalotSin (AN-b-zig), palmoteo, applau-
dissement. (Voc. puer.)
Taltal : i° (G, R, S), andar de ceca
en meca, aller par monts et par vaux.
— 2° (R), sin cesar, dale que le das :
sans s y arr4ter, sans mime souffler. Betik
SARREKITAN DA TALTAL BERE LAN EGITEKO
ganuarbki, siempre sigue sin cesar con
su afan por el trabajo, il continue tou-
jours sans s'arriter dans son empresse-
ment au travail. — 3° (BN-s), temblando,
tremblant. — 4° (AN-b), patullar, andar
en el agua : patauger, patouiller, mar-
cher dans I'eau.
Taltoka (?), juego de nifios, que con-
siste a andar en cuclillas, imitando los
movimientos del sapo : jeu d'enfants,
qui consiste a marcher accroupi en imi-
tant les sauls du crapaud.
TAMAL* (B-a-mond-o-oft-otS-tS-ub-
zig), lastima, sentimiento profundo :
regret, compassion, sentiment pro fond.
Tamal eukok tSiroari ta sorosi aen
opanari, lastima ten al pobre y a su
necesidad atiende, prends pitii du
pauvre et pourvois a ses besoins. (Refra-
nes, 78.) Eztau orrek tamal andirik
artu izango, ese no se ha bra afligido
mucho, il ne se sera pas beaucoup affligi.
Tamal a daukat urlia gauzbagaiti (6-zig),
tengo lastima de tal cosa, je regrette
cette chose.
Tan (R), onomat. de la caida del agua
goteando, onomat. de la chute de I'eau
qui goutte. Tan-tan-tan erortan da etse
zarretan ura, el agua cae por gotas
en las casas viejas, leau tombe goutte a
goutte dans les vieilles maisons.
-Tan : 1° (BN ?), como si fuera, comme
s'il iiait. Var. de -tzat. Guzibk dadukate
Joanes propetatan , porque todos mira-
ban a Juan como un profeta , car tout le
peuple regardait Jean comme un pro-
phete. (Leiz. Matth. xxi-26.) — 2° (Be),
sufijo que denota gran cantidad y se usa
enfaticamente , en admiraciones : suffixe
qui dinote une grande quantity et qui
s'emploie emphatiquement, dans les admi-
rations. jOtseinetan baegoan! jhabiade
criados 1 (un numero atroz) : il y en avait
des domestiques! (un nombre ipouvan-
table). jDirutan bauke! Jaungoikoak
lagun : j tienen de dinero ! Dios nos
asista : its en ont de V argent! Dieu nous
garde. — 3° (AN, B, G), sufijo que, agre-
gado a los numerales de bat en adelante,
indica « veces » : suffixe qui, ajouti aux
numiraux a partir de bat, indique les
« fois ». Lautan, cuatro veces, quatre
fois. Askotan (Ur. Ex. xx-12), auni-
tzetan (AN-b), muchas veces, maintes
fois. GitSiagotan, menos veces, moins
souvent. (Bart. 11-205-11.)= Puede refe-
rirse tambten a otros nombres de que
se haya hecho ya menci6n. Pero cuando
no se ha hablado de algun otro, se so-
breentiende la palabra « vez ». Ce suf-
fixe peut se rapporter igalement a
d'autres mots dont on a dija fait men-
tion. Mais quand il n'a pas Hi question
d'un autre, on sous-entend le mot « fois ».
MeNDI GUZIETAN DAUDE AZER1AK, GUTSlTAN
otsoak (G) : en todas las montafias hay
raposos, en pocas (hay) lobos : dans
toutes les montagnes il y a des renards,
mais dans peu (il y a] des loups. —
4° (c), sufijo compuesto del infijo -TA-en
sus seis acepciones y el sufijo de decli-
naci6n -n : suffixe composi de V in fixe
-ta- dans ses six acceptions, et du suffixe
de diclirlaison -n. TSikitan, en la ninez,
dans Venfance. (Per. Ab. 57-18.) Ogei
dirutan saldu, vender por Hit.: en)
viente dineros, vend re pour (lit.: en)
vingt pieces d'argent. (Ur. Gen. xxxvn-
28.) Sutan, ardiendo, brulant. (Per. Ab.
86-2.) — 5o (AN, B, R-bid), Var. de -ten en
ciertos casos, Var. de -ten dans certains
cas. (V. -Ta, 2°.) Ekustan (R), viendo,
34
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266
TANA
TANTA
voyant. Ezkutetan, ocultando, cachant.
(Per. Ab. 91-20.) Palagetan, halagando,
caressant. (Per. Ab. 89-18.) Zointan era-
tsukitan baidra, en el cual se enscftan,
dans lequel on montre. (Bonap. Catec.
21.)
Tana (L-bid-donib), ven, viens. =
Se dice a un hombre, a diferencia de
nana, que se dice llamando a una mujer.
Se dit en s'adressant a un homme, tandis
que Von se sert de nana en par Ian t a une
fenime. Thana hunat, ven aca, viens ici.
(Dasc. Atheka. 154-19.)
Tanatu : 1° (AN-b), caerse el vell6n
6 lana de los aniraales, tomber (la toi-
son ou la laine des animaux). Ardi au
tanatua da, esta oveja esta sin vello,
cette brebis n'a plus de toison. — 2<> (AN-
b), desplumarse una gallina durante la
muda : muer, perdre ses plumes pendant
que dure la mue (une poule).
TANBO : 1° (B-b), cufias grandes
para sostener el m&stil, coins d'e"tambrai
qui soutiennent le m&t. (D. fr. Hambotl.)
— 2° Thanbo (S) , zaranda , crible.
Tanbolet (AN-ond). (V. Tanbulet.)
(??)
Tanbolin : 1° (AN, Be, G), tamboril,
tambourin. (?) — 2° (AN-b, B-a-o) ,
tarabor, en general : tambour, en gdne"-
ral.
Tanbolin- so tz (B), palillo de tambo-
ril, baguette de tambour.
Tanbora (BN-s, R), tambor, tambour.
(?)
Tanborin : 1° (BN-ald-s, L, R), tam-
bor, tambour. — 2o (BN-s, R), tamboril
que se usa para asar castaflas, poilon
employ e" pour f aire griller les chdlaignes.
— 3° (BN-s, R), tamborilero, tambour i-
neur.
Tanbulet (B-b-1, G), pieza grande de
madera que se emplea para sostener el
mastil de las lanchas, vulg. tamborete :
braie, grosse piece de bois qui sert a
soutenir le m£t des barques, (f?)
Tanburin (L-get) : 1° tamboril, tam-
bourin. Var. de tanborin (1°). — 2° lofia,
cierto pez de cabeza roma parecido al
sapo, feo pero sabroso : baudroie, genre
de poisson a grosse tile ressemblant au
crapaud, laid et savoureux.
TANDA : 1° (AN-ond), toldo, bdehe.
— 2° (R, S), muchedumbre, rebaflo :
multitude, troupeau. — 3° (R), plazo,
dHai. (?)
Tandaka (R), a plazos, a terme. Zon
DION DEUR1 ANDIA PAKA DAZAULA TANDAKA,
que la gran cantidad que le debe se la
pague 5 plazos, que la grande somme
qu'il lui doit est paye"e a termes.
TANETA (?, Duv. ms), cepa negra ,
cdpage noir. (Bot.)
TANGA : 1° ( B-a-1-m-mond ) , acetre,
pote, lanque : cassotte, pot, picket. —
2° (B-a-o-tS), gota, goutte. Azkanengo
tangatSu bategiSo, hasta una ultima
gotita , jusqu'a la derniere goutte. (Abisu.
30-1.) — 3° (B-a,...), momento, moment.
Zagoz tanga baten, azkanengo arnasa-
kaz joan-aginean dagoan baten antzera :
estad un momento, como uno que esta
dando las ultimas boqueadas a punto de
morir : restez, pendant un moment,
comme quelqu'un qui rend le dernier
soupir, sur le point de mourir. (An.
Esku-lib. 28-8.) — 4°(?, Duv. ms), boya,
cuerpo flotante sujeto al fondo del mar,
de un lago, de un rio, que se coloca
para senalar un sitio peligroso 6 un
objeto sumergido, 6 para servir de ama-
rradero a embarcaciones : boue"e, corps
flottant fixe" au fond de la mer, d'un lac,
d'une riviere, pour indiquer un endroit
pe"rilleux ou la place d'un objel sub-
merge" ou pour servir de corps mort aux
embarcalions.
TANGALA (R), cojera, boiler ie.
Tangalaka (R-bid), cojeando, boitant.
Gore gatua (gatiua) tangalaka dago,
nuestro gato esU cojeando, notre chat
boite.
TANGART (B, G), balde, cubo de
madera con un agarradero para sacar
agua de las lanchas, vulg. tangarte :
icope ou sorle de seau en bois muni d'une
anse, dont on sert pour enlever Veau des
barques. (?)
TANGELU (G-zeg], gandul, desi-
dioso : paresseux, vagabond.
TANGO : 1° (R-uzt?), pulso, pouls.
— 2° (B-a-gald-mu), poquito, petit peu.
Dinu-TANGo bat, un poquitin de dinero,
un petit peu d'argent. — 3° (B-a-gald),
momento, moment. Tango baten itsoron,
esperar un momento, atlendre un mo-
ment. — 4° (G, R), chito, tangano, vulg.
cotan : bouchon, certain jeu d'enfanls.
(?) = En R, se usa mas su diminutivo
tango. En R, son diminutif tango est
plus commune"ment usite".
Tangoan ibili (G-zeg), jugar al tango,
jouer an bouchon.
-Tanik (G),sufijo usado en casos muy
restringidos y pleonasticamente con pa-
labras como gabe, suffixe usite" dans trds
peu de cas el comme plionasme dans des
mots lei que gabe. Ni gabetanik, sin mi,
sans moi. (Ur. Gen. xli-16.)
Tanikula (G-and), humorada : caprice,
luhie.
TANK : 1° (S), onomat. de una acci6n
subitanea, onomat. d'une action subite.
Tank eman bear Ckhen du, ha tenido que
dar en el acto, il se vit oblige" de donner
sur-le-champ. — 2° (AN-b, L-ain), ono-
mat. del ajuste de un objeto en un reci-
piente, onomat. de Vembottage d'un objet
dans un recipient. Tankean (AN-b, L-
ain), estar sumamente ajustado, itre
parfaitement embolte".
Tanka : 1° (B-a-o), Var. de tanga (1°).
— 2° (B, ms -OtS) , un poco, un peu. —
3° (BN, Sal.), golpe, choque : coup,
choc. — 4° (BN-am), falta, perdida de
una jugada & la pelota : manque, perte
d'un coup a lapelote. — 5° (G-and), sen-
tarse, s'asseoir. — 6° (R-uzt, S), gota,
goutte. — 7° (BN ?), muleta, biquille.
Tankada (B-gald), gotera, gout-
tier e.
TANKAILO (B-m), tonto, fatuo : sot,
niais. Diru asko urte gitsitan irabaz-
TEKO BURUTSUA BAlftO TANKAILO ERDI-KETO
bat izatba oba dalata nago : para ganar
mucho dinero en pocos afios, creo yo
que mejor es ser tonto y medio lelo que
de mucho talento : pour gagner beau-
coup d' argent en peu d'anne"es , je crois
qu'il vaut mieux itre niais et a moitie"
imbecile qu'Ure intelligent.
Tankako (L), golpe, campanada :
tintement, coup d'une cloche. Lehenbi-
ziko Angelus-en tankakoan, k la pri-
mera campanada del Angelus, au pre-
mier coup de VAngHus. (Dasc. Atheka.
148-1.)
Tankan (AN-b), ajustado, apretado :
ajusti, bien pris. Orga-zirrika, arrar-
TEAN, TANKAN SARTURIK GELDITU ZAIKU .'
la rueda del carro de bueyes, atascandose
entre piedras, se nos ha quedado alii :
la roue de notre charrette a bceufs, s'Hant
prise entre les pier res, y est restie.
TANKANO (R-uzt), gandul, de poca
actividad : landore, personne peu active.
TANKAR : 1° (G-and), gandul, de
poca actividad : faineant, personne peu
diligenle. — 2° ( G ) , balde , cierto cubo
de las lanchas, certain seau utilise" dans
les barques. — 3° (B-ar-i-m-ts), vasija de
hoja de lata , botte en fer-blanc.
Tankarrada (B-ar), cencerrada, cha-
rivari.
Tankart (AN-ond), balde para achi-
car el agua de las lanchas, seau avec
lequel on 4puise Veau des barques.
Tankarta (L-zib), pez pequefio de
mar, sabroso de ojos grandes : petit
poisson de mer, savoureux, a grands
yeuXy vulg. tacol.
Tankartin (B-mu), acetre, cassotte.
Tanka -tanka (AN-b, BN-s, G-and,
L-ain , R) , (pagar) moneda por moneda ,
(payer) piece par piece.
Tankatu, golpear 6 empujar algo
para hacerle huir, f 'rapper ou cogner
quelque chose pour le [aire enfuir. (Oih.
ms.)
Tankera : 1° (G-don), forma, traza :
forme, tournure. Tankera ontako gonak,
sayas de esta forma, jupes de cette forme.
— 2° (G-don-us), humor, talante : humeur,
Hat d'espril. Gaur tankera t§arreko
dago gure apaiza, hoy nuestro sacerdote
est& de mal humor, notre cure" est au-
jourd'hui de mauvaise humeur. — 3° (AN-
lez), humorada, capricho : lubie, ca-
price. — 4° (G-bid), car&cter, indole :
caractere, naturel. Tankera gaiztokoa
da gure auzoko aurra , el nifio de nues-
tra vecindad tiene mal caracler, I'enfant
de notre voisinage a mauvais carac-
tere.
Tankeraz (G-and), sabiamente, con
madurez : sagement, avec prudence.
Tanketz (BN-gar, R, S), (beber) de
golpe, (boire) d'un coup.
Tankil ( B-eib-m, ...), gandul, de
poca actividad : faineant, personne peu
diligente.
TANPA (AN, BN, G, L, S) : lo golpe,
coup. — 2° J pum ! ruido de la caida
de un objeto : pouf! bruit produit par la
chute d'un objet. Zelaruan zerbait erori
DtJZU , ZEREN TANPA BAT ENTZUN DIZIGU ( S-
bark) : algo ha caido en el piso, pues
hemos oido un ruido : quelque chose est
tombe" a VHage supdrieur, car nous avons
entendu un bruit.
Tanpaka (AN, BN, G, L), tanpala
(S) , tanpalahara ( BN-ald ) , (caerse) de
golpe, (tomber) sur le coup.
Tanpaz ( ? ) , ladrando el perrillo :
aboyant, en parlant du petit chien.
Tanpez ( S , Sen Grat, 11-1), subita-
mente, de golpe : subitement, tout d'un
coup. Tanpez engoSatu zuzun , ta lotsa-
turik mediziaerakharri dizugu (S-bark) :
se puso malo de repente, y temiendo
trajimos el mexlico : il se trouva malade
tout a coup, et de peur nous amen&mes
le me"decin.
TANTA (AN-b, Be, G-bur), gota que
cae, goutte qui tombe. Bestelan bbera
J AUSTEN DIRAN EZNE-TANTAK USTELDUTEN
dira (B, DiAl. bas. 83-9), de lo contrario
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TANTADUI TAR
267
las gotas de leche que caen al suelo se
corrompen , auirement les gouttes de lail
qui tombent a terre se corrompent. Un-
TANTEAK ( ULERTUTEN EMOTEN DAu) BERE
ALBORIK URTEN E UTS AN URA I la gota de
agua (que se vierte en el caliz, da a
entenaer) el agua que le sali6 del cos-
tado : la goutte d'eau (que Von verse dans
le calice, reprtsenle) Veau qui sortit du
c6U. (An. Esku-lib. 83-5.) ^Ezteuste
emongo ur-tantatSu bat? £no me daran
una gotita de agua? on ne me donnera
pas une petite goutte d'eau? (Ur. Maiatz.
60-8.)
Tantadui (B-a-ub\ plantaci6n de arbo-
les bravios, plantation d'arbres sau-
vages.
TANTAI: lo (AN-goiz, Be,..., BN-
gar, G, L), arbol bravio, arbre sauvage.
BeROALDI BATEN HARTZEKO, TANTAI GAZTE-
RIK EDERRENA ONDOTIK EREMANEN DU : para
entrar en calor, (el pastor) llevarA de
raiz el arbol bravio mas joven y bermoso :
pour se re" chauffer, il (le pasteur) arra-
chera le plus beau et le plus jeune arbre
sauvage. (Duv. Labor. 148-14.) — 2° (AN-b,
G), mastil, m£t. Gure ontzia, tantai lu-
ZBAK AIZEAK ERAMANIK ETA TSIMISTAK ZATITU-
rik, zebiLen ur-gaiSban : nuestro buque
andaba sobre las aguas, habiendole arran-
cado el viento y destrozado el rayo sus
largos mastiles : notre navire allait sur
Veau, apres que le vent lui eut arrache* et
que la foudre eut de'truit ses longs mdts.
(Pach. 26-6.) — 3° (G-us), rama principal
no podada, branche principale non tatt-
le" e. — 4° (AN-b), leflo largo y grueso
que se conduce arrastrando, que puede
ser 6 bien un tronco 6 bien una rama
principal : morceau de bois long et gros
que Von traine ; ce peut Ure un tronc
d'arbre ou une grosse branche. — 5° ( AN-
oy), percha, palo en que cuelgan las
mazorcas de maiz : perche, long bdton
auquel on suspend les 4pis de mats. —
6° (B-o), plant6n, arbusto que se saca
del vivero para transplantarlo : plant,
jeune arbre que Von arrache de la p£pi-
niere pour le transplanter. — 7<> (?), per-
sona de gran estatura, personne de haute
stature. Han izan zbn gizon bat tantaia,
hubo alii un bombre de gran estatura, en
laquelle ttait un homme tres grand. (Duv.
II Reg. xxi -20.) — 8° (AN- les), carb6n
delgadito, menu charbon. = En el canto
de Lelo se usa como adjetivo : mbndi
tantai ak, « monies espesos. » Dans le
chant de Lelo on Vemploie comme adjec-
tif : mendi tantajak, « forits 4paisses. »
— 9° (BN, Sal.), piqueta, estaca, p. ej.
de vifiedos : tchalas, piquet de vigne.
Tantaidi (B-i), tantaidui (B-mond),
arboleda de arboles bravios , plantation
d'arbres sauvages.
Tantaka : lo (AN, B, G), goteando,
gouttant. Bere zaurietatik tantaka da-
riola bere odol preziosoa , manandole
gota a gota de sus beridas su preciosa
sangre , son prtcieux sang coulant goutte
a goutte de ses blessures. (Liz. 122-19.) —
2<> (AN, B, G), gotera, gouttiere. Odol-
tantakeari jarraituaz aurkitu dabe tSa-
kurra il-agimk (B) : siguiendo la gotera
de sangre, ban encontrado al perro a
punto de morir : en suivant les gouttes de
sang, on a trouvt le chien sur le point de
mourir.
Tantakada ( B , . . . ) , serie de gotas ,
strie de gouttes.
Tantako : 1° (L), cam panada, coup de
cloche. — 2° (BN-am), trago, sorbo :
trait, gorgke, coup.
TANTAN (R) : 1° terco : titu, obstint.
— 2° (tomar) a pechos, (prendre) a cceur.
KARI, TANTAN ARTAN DIONA, f$ORK ERE
ezdau genten, nadie le quita a aquel lo
que toma a pechos, personne ne le dis-
suade de ce qu'il se propose fermement de
(aire.
TANTAR : 1° (AN-arak, G-aya-ets-
us), gandul, de poca actividad : faineant,
personne peu active. — 2° (AN-b), carac-
ter, indole : caraclere, naturel. Tantar
gaiztoko jendea da ori , esa es gente de
mala indole, celle personne est d f une
mauvaise nature. — 5° (AN-lez), velei-
dad, capricho : inconstance, caprice. —
4° (G-and), bombre corpulento, homme
corpulent.
Tantari ( G - gab - zeg ) , arboleda de
arboles bravios, plantation d'arbres sau-
vages. Var. de tantaidi.
Tanto : 1° (G), gota, goutte. Var. de
tanta. Etzan berriz erori euriaren tan-
torik lurraren GAifiEAN, no cay6 mas
gota de agua sobre la tierra, il ne tomba
plus une goutte d'eau sur la terre. (Ur.
Ex. ix-33.) — 2° (BN-haz-gar, L-ain, R),
cagarruta, crotte. Pekadaren tantoak,
cagarrutas de la becada, fiente de bicasse.
Epher- tantoak, cagarrutas de perdiz,
fiente de perdrix.
THANU (BN-gar, ..., L-ain), tanino,
sustancia extraida de la corteza de cier-
tos arboles : tan, tanin, substance extraite
de Vicorce de certains arbres. (?) Batzuek
suritzbn dituzte sarak thanutzat azala
saltzeko , unos descortezan las jaras con
el fin de vender la corteza para tanino,
quelques-uns icorcent les c is les dans le
hut de vend re Vtcorce pour /aire du
tanin. (Duv. Labor. 177-22.) Ametz-aza-
LETIK ETA ARITZ-AZALETIK EGITEN DA THANUA
( BN-gar) , el tanino se extrae de la cor-
teza del quejigo y del roble, le tanin
s' ex trait de Vicorce du tauzin et du
chSne.
Tapa (AN, B, BN, G, Lc), tapa : cou-
vercle, tape. (??)
Tapada (R-uzt), palpitaci6n del cora-
z6n , palpitation du cceur.
Tapagailu (BN-s, L, R), tapa, p. ej.
de botefias ; lit. : objeto de tapar : bou-
chon, p. ex. des bouteilles; lit. : objet
a boucher. (??)
Tapailaztatu (R), remendar : ravau-
der, rapitcer.
Tapailu : 1° (R), remiendo : piece,
morceau que Von met au vitement. —
2° (BN-gar-s, R, Sc), tapa, p. ej. de bote-
llas, pucberos : bouchon des bouteilles,
couvercle ou tape des pots. (Contr. de
TAPAGAlIU.)
Tapaka : 1° (B-mond), a topetazos, a
testeradas, a coups de tUe. — 2° (R-uzt),
baliendo el coraz6n : battant, palpitant,
en parlant du cceur.
TAPALO (BN-ald), regordete, gros el
gras.
Tapa-tapa : 1° (c), onomat. de la
acci6n de andar a paso corto y ligero,
onomat. de Vaclion de marcher douce-
ment et a petits pas. — 2° (R-uzt), ono-
mat. de la pulsaci6n, onomat. de la pul-
sation. Tapa-tapa doke pulsoa (R-uzt),
tienen el pulso batiendo, leur pouls bat.
Tapatu (c, ...), tapar, boucher. (??)
TAPIA ( BN - baz ) , chapin , escarpin.
Tapiak jauntzi ditu aneakelhurte haundi
huntan, el bermano se ha calzado los
chapines en esta gran temporada de nieve,
mon frere a mis ses escarpins par cette
grande tourmente de neige.
Tapikatu ( BN - baz , L- ain ) , pisotear,
calcar con los pies : fouler, pUtiner.
Belharra tapikatua da, la hierba est&
pisoteada, V her be est pittinte.
Tapitu: 1° (G), tupido, espeso : dense,
6paiS. Ez LASAI EDO SAREA, BAIZIK TAPITUA :
no ancho 6 a manera de red, sino tupido :
pas large ou en facon de filet, mais
serr4. (Ag. Eracus. 197-8.) — 2° (R),
pisotear, pittiner. Var. de tapikatu. —
3° fAN-b), comprimir : comprimer,
rendre compact. Azkeneko uri-eraunsi
ORREK LURRAK TAPITU DAZKU , esa ultima
borrasca de agua nos ha comprimido las
tierras, cette derniere bourrasque d'eau
a tass6 les lerres.
Tapla (BN-s), saltitos que da el ginele
sobre el caballo que trota 6 galopa, petits
sauts que le trot ou le galop cause au
cavalier.
Tapoin (BN, Sal.), tap6n, bouchon.
(??)
Tapol (Be), portillera, portezuela
delantera y trasera del carro : portiere,
petite porte de Vavant et de Varriere d'un
chariot.
Tapotz (B-d-mu), taputz (B-i), cor-
cho, tapon, espita : bouchon, bonde,
fausset. Oba izango da upelak beteten
ASI-ORDUKO TAPOTZAK URETAN EUKITEA ,
sera mejor tener en agua los tapones
antes de empezar a llenar los toneles, il
vaudrait mieux tenir les bondes dans
Veau avanl de commencer a remplir les
tonneaux.
Tar (AN, BN, L, R, S), onomat. de la
charla ; para esto se repite la palabra :
onomat. du bavardage ; Von rfyete le
mot. Tar-tar-tar elhea dario, esta char-
lando por los codos, il ne fait que caque-
ter.
-Tar (c), sufijo quesignifica « natural,
oriundo » , es variante de -ar ; emplean-
dose una 6 otra, sin que razones euf6ni-
cas influyan en ello, con palabras termi-
nadas en vocal : suffixe qui signifie
« naturel, originaire », et qui est une
variante de -ar; on emploie Vun ou
V autre, sans que la cause en soit dictte
par des raisons euphoniques, avec des
mots terminus par une voyelle. Untzeta-
tarrak (B-l), los de la familia de Unzeta,
les membres de la famille de Unzeta.
Likonatarrak (B-l), los de la familia de
Likona, les membres de la famille de
Likona. Deustuarrak (B-l), los naturales
de Deusto, les habitants de Deusto. Ber-
meotar (B-b), Mermear (B-l), natural de
Bermeo, naturel de Bermto. = Con voces
terminadas en consonante, nos valemos
de -tar 6 su variante -dar despu£s de las
resonantes n y l. Avec des mots terminus
par une consonne , nous nous servons de
-tar ou de sa variante -dar apres les con-
sonnes rtsonnantes n et l. Elgoibartar
bat, un natural de Elgoibar, un naturel
d'Elgdibar. Usurbildarrak, los de Usur-
bil, les habitants d'Usurbil. Irundarrak,
los de Irun, les habitants d'Irun. Bizi
zan orduan Ana igarlea , Fanuelen ala-
bea, asertarra, urteetan aurrera joiana i
vivia entonces Ana la profetisa, hija de
Fanuel, de la tribu de Aser, ya entrada
en afios : alors vivait une prophHesse,
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268
TARA — TARRAPATAN
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser;
tile Halt fort avancie en dge. ( Ast. Urt.
I, p. vi-8.)
TARA (BN-am), rama joven de un
arbol, jeune branche d'un arbre. (Var.
de talika (3°).
-Tara : 1° (Be), sufijo modal de demos-
trativos, equivalente a -lan, -la : suffixe
modal de dimonstratifs , qui tquivaut a
-LAN , -LA. ZtJRETZAT EZIN ZERURIK EZETARA
berk izan leitekean, que para vos no
podia haber cielo en manera alguna, que
d'aucune facon il nepouvait y avoir de del
pour vous. ( Aft. Esku-lib. 113-25.) Onb-
tara , de esta manera , de cette maniere-
ci. Orretara, de esa manera, de cette ma-
nie re-la. = En B-l se usa la palabra pleo-
nastica besteletara , « de otra manera , »
que comprende dos particulas modales :
-la y -tara. En B-l on emploie le mot
pUonaslique besteletara, « d'une autre
maniere, » qui comprend deux particules
modales : -la et -tara. — 2° (Be), usase
tambi£n como demostrativo de palabras
como « derecha, izquierda, piano, punta » :
on V emploie aussi comme d6monstratif
de mots tels que « droite, gauche, plat,
pointe ». Albakera ta zearretara begi-
ratu nbutsan , le mire" de lado y de sos-
layo, je I'ai regards de cdle" et de travers.
(Up. Maiatz. 53-16.) Ertzetara jo (Be),
pegar de filo, frapper du tranchant.
Zabaletara (B), de piano, a plat. Esku-
matara (B), del lado derecho, du c6U
droit. Ezkerretara (B),del lado izquierdo,
du c6U gauche. Kurtzetara lotu (B),
alar formando cruz , attacher en formant
une croix. Iruntzietara (B-rau), iruleze-
tara (B-m?h al rev6s, a I'envers. Oke-
rretara (Be), a la in versa, a Vinverse.
Zuzenetara (Be), bratara (Be,...), al
derecho, a Vendroit. Luzetara (Be) : en
sentido longitudinal , a lo largo : dans le
sens longitudinal, au long. — 3° (L),
sufijo que indica el contenido de un reci-
piente , el indicado por la palabra a que
se agrega, suffixe qui indique le contenu
du recipient de'signi par le mot auquel il
s'ajoute. Bertz edo panderotara bat ur ,
una calderada de agua , une chaudronnie
d'eau. (Joan. Saind. 1-391-32.) Saskitara
bat ogi, un cesto (lleno) de pan, une cor-
beille (pleine) de pain. (Joan. Saind. I-
367-28.) — 4° (c, ...), sufijo compuesto
del infiio -ta- en sus diversas acepciones,
y el sufijo directivo -ra : suffixe compose*
de I'infixe -ta- dans ses diverses accep-
tions, et du suffixe directif -ra. Erbitara
(B), a cazar liebres, a chasser des lievres.
Gun A BOGU JOAN GERO LOTARA OE UTSE-
tara, si queremos luego ir a dormir a
camas vacias, si nous voulons ensuite
alter dormir dans des lits vides. (Per.
Ab. 98-26.) Ez min guziegatik atSeterre-
tara, ez iharouki orogatik auzitara : ni
por todos los males a los medicos, ni
por todas las disputas a pleitear : nipour
tous les maux aux midecins, ni pour
toutes les contestations a la plaidoirie.
(Oih. Prov. 589.)
Tharabela (S, ...), traba, enlrave.
Tharaga (Sc), mediano, intermedio,
hablando de arboles; ni grande ni pe-
Suefto : moyen, inter m4 diaire, en parlant
es arbres ; ni grand ni petit.
TARAMA (G-zumay), hermandad 6
sociedad de socorros mutuos, association
ou soci4tt d y assurances et de secours mu-
tuels. Ala bear ta taraman sartu ginan
GU ERE ; BESTELAN BETIKO ONDATUAK OEUN-
den izan degun su orrekin : afortunada-
mente tambien nosotros entramos en la
asociaci6n de socorros ; de lo contrario
estabamos para siempre hundidos con
ese fuego que hemos tenido : heureusc-
ment que nous fa is ions partie', nous aussi,
de l } association de secours mutuels; sans
cela nous Uions enfoncts a tout jamais a
cause du feu que nous avons eu.
Taranta (BN-gar), charla prolongada
y fastidiosa, bavardage long et ennuyeux.
Tarantari (BN-gar), charlatan eno-
joso : bavard, raseur.
Tarantula (R-uzt), habladuria larga
y enojosa, bavardage long et ennuyeux.
= £Qu6 relacion podra tener esta pala-
bra con « tarantula », cierto insecto ? Quel
rapport peut-il y avoir entre ce mot et Vin-
secte appeU tarentule?
Taraaka (AN-lez, Be, Gc), tarasca,
mujer desenvuelta y mal conceptuada :
me'gere, femme mal arrangie et aifforme.
(??) (D. fr. tarasque.)
Taratelu ( L- ain ) , taratilu ( AN - b ) ,
taratulo(AN?, Be, ..., G, ...), taladro,
barrena grande : tariere, sorte de grande
vrille. (??)
Tarautu (git), extrangular, itrangler.
Tardaina (BN-am), arafla, araignde. (?)
TARESTA (AN-ond, G-don), pieza de
madera que se coloca sobre el borde de
una lancha para evitar su deterioro por
el roce de cordeles : piece de bois placie
sur les bordages de la barque, afin d'e*vi-
ter que le frottement des cordages ne les
dMriore.
Targoa (BN?), divisi6n, cisma : divi-
sion, schisme. Ezten zuen artean targoa-
rik, para que no haya divisiones entre
vosotros , a/in quHl n'y ait point de divi-
sions parmi vous. (Leiz. I Cor. i-IO.) Inbi-
DIA ETA GUDU ETA TARGOA ZUEN ARTEAN
denean, habiendo entre vosotros envidia
y contienda y divisi6n : puisqu'il y a
parmi vous des jalousies , des contentions
et des divisions. (Leiz. I Cor. in-3.)
-Tariko (BcJ, sufijo compuesto ae -ta-,
de -IE y -ko , llevando ademas la conso-
nante euf6nica r : suffixe compost de -ta-,
de -IK et de -ko , ay ant en outre la con-
sonne euphonique r. = Con los demos-
trativos y numerales significa « de ...
especie »; con los pronombres perso-
nales equivale a « de entre ». Avec les
de'monstratifs et les numtraux il signifie
« de ...espece »; avec les pronoms per-
sonnels il tquivaut a « d'entre ». Oneta-
riko pekatuak, pecados de esta especie,
pe % ch6s de cette espece. (Olg. 40-8.) Eure-
TARIKO BAKOT§AK EUKAZAN SEI EGO (B,
Apoc. iv-8), cada uno de entre ellos
tenia seis alas , chacun d'entre eux avait
six ailes. Zeuetariko batzuk (B, Apoc.
n-10), uuos de entre vosotros, quelques-
uns d'entre vous.
TARIN (B, G), tarin, verdecillo,
cierto pajaro pequeflo , de pecho amari-
llento : tarin, mtsange qui a la poitrine
jaunAtre, « chrysomitis spinus. » (?)
Tarketa (B-ereift), plantaci6n de enci-
nos achaparrados, plantation de chines
rabougris.
Tarraka ( G - zeg ) , arrastrando , trai-
nant.
Tarrakatu(R-bid), raer, racier. Tarra-
KATU TUD GERG1SKOETAKO BUZTINAK , he
raido la cazcarria de los pantalones , j f ai
gratU la crotte des pantalons.
Tarrankada (R), rasguflo, 4grati-
gnure.
Tarranpantan (AN) , sarten, po4le.
TARRANTA : 1° (S), autom6vil, auto-
mobile. = Algunos en las inmediaciones
de Atharratze llaman asi a este moderno
vehiculo, siendo este el nombre mas acep-
table de cuantos el pueblo le ha puesto
en diversas regiones y hayan Uegado a
mi noticia. Quelques personnes, dans les
environs de Tardets, donnent ce nom a ce
moderne vthicule; e'est le plus acceptable
de tous ceux dont le peuple I' ait baptise*
dans diverses regions et qui soient parve-
nus a ma connaissance. — 2° (AN-b),
sonido desagradable, son disagreeable. —
3° (AN-b), murria : spleen, ennui.
Tarrantantan (AN, BN-am-s, R, S),
onomat. del ruido de un carro, o no mat.
du bruit d'une charrelle. Badoa ori
tarrantantan, ese va en carro viejo
haciendo ruido, il va dans une vieille
charrette qui fait du bruit.
Tarrapalot (Sc), regordete, persona
de baja estatura : courtaud , personne de
petite taille.
TARRAPATA: 1° (BNc, ..., L, R, S),
alboroto, tumulte. Sepha, bbkuaizgo,
TARRAPATA, GORA-BBHERA, HERIOTZEAREN
BELDUR , SAMURGO IRAUNTIA , KHIMEREK I
safta, celos, alborotos, perplejidad y
temor de muerte, ira pertinaz y contien-
das : la fureur, la jalousie , Vinquiitude,
V agitation, la crainte de la mort, la
cohere perpHuelle, les querelles. (Duv.
ECCU. XL -4.) PlLATOK IKHUSIRIK ETZUELA
DEUS ERE ATHERATZBN, AITZITIK TARRAPATA
GEROAGO ETA GAITZAGO ZIHOALA : y viendo
Pilato que nada adelantaba, sino que
crecia mas el alboroto : Pilate, voyant
qu'il n'obtenail rien et que le tumulte
croissait de plus en plus. (Duv. Afatth.
xxvn -24.) — 2° (?), borrasca de lluvia,
averse. — 3° (R-bid), persona de poco
sosiego, ligera de cascos, algo atolon-
drada : fre*tillon ou braque, personne
peu tranquille, toujours en mouvemeni,
un peu Hourdie. — 4° (AN-b, BN), pre-
mura, urgencia : presse, urgence.
Tarrapataka (AN-b, BNc, L, R, S),
atropelladamente , a toda prisa : brus-
quement, en toute h&te. Igi adi ortik,
GERO TARRAPATAKA IBILI GABB (AN-b) :
muevete de ahi , sin andar despues
corriendo atropelladamente : remue-toi
de Ik, pour ne pas t'en alter ensuite en
courant en toute hite. Eta hekiek ilkhi-
RIK GOAN ZIREN URDEEN BARNERA ETA HARA
URDALDE GUZIA TARRAPATAKA OLDARREAN
goan zela itsasora : y ellos salieron y
se fueron a los puercos , y en el mismo
punto toda la piara corri6 impetuosa-
mente y por un despefladero se preci-
pit6 en la mar : et sortant, Us entrerent
dans les pores; et voila que tout le trou-
peau se pre*cipita impe*tueusement dans la
mer. (Duv. Matth. vni-32.) Mandozaina
ORDUAN , USTEZ ZAKU BAT MANDOTIK EROR-
TZERA DOHAKON , BADOHA TARRAPATAKA
GIBELEKO MANDOAREN ALDERA I entOUCeS
el arriero, creyendo que se le iba a caer
del macho un saco, se va atropellada-
mente junto al macho postrero : alors
le muletier, croyant qu'un sac alla.it tom-
ber d*un mulet, courut en toute hite vers
le mulet qui 6tait en queue. (Piar. Ad.
27-13.)
Tarrapatan : 1° (AN-b, L), atropella-
damente, brusquement. Hekien zaldiei
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TARRAPATA-SALDA — TARTE
269
HAUT8I ZAIZKOTE HATZ-BEHATZAK IHBS ZIHOA-
Z1NEN TARRAPATAN, BTSAI HAZKARRENAK
GAIN-BEHEITIKA ANBILTZEAN I las UfiaS de
los caballos se rompieron, huyendo con
impetu, y cayendo por precipicios los
mas valerosos de los enemigos : leurs
chevaux se sont rompu la come du pied
dans VimpUuosiU de leur course; les
plus vaillants des ennemis ont fui a
toutes brides, se renversanl les uns les
autres. (Duv. Judic. v-22.) — 2° (AN-b),
al galope, au galop.
Tarrapata-salda (BN-ald-am), caldo
ligeramente hecho con ajo, aceite, etc. :
bouillon fait en un clin d'ceil avec de Vail,
de Vhuile, etc.
Tarrapulet (Sc), rechoncho : patapouf
(pop.), gros courlaud. Var. de tarrapa-
lot.
T ARRAS (B-a-ga Id), pegajoso, gluant.
LaiRo tarrasa, niebla pegajosa, brouil-
lard pe'ne'trant.
Tarras egin ( B-a-o ) , ceder la tierra ,
s'tbouler (la terre).
Tarrasta (BN-s), tharrasta (S), ras-
gufto, tgratignure.
Tharrastatu (S, Chah. ms), araflar,
Sgratigner.
TARRAT (c, ...) : 4<> onomat. del ruido
del rasguno : crac, onomat. du bruit
produit par une dtchirure. — 2° onomat.
del ruido del cuesco : prout, onomat. du
pet.
TARRATA : 4° (AN-b), rasg6n, sobre
todo en un vestido : accroc, principale-
ment au vStement. Zer tarrata egin diokan
galtza orri , qu6 rasgufto le has hecho a
ese pantal6n , quel accroc tu as fait A ce
pantalon. — 2° (BN-s), matracon de
semana santa, cr6celle de la semaine
sainle.
Tarratada : 1° (AN, Be, BN-ald-s, G,
L, R) # rasg6n, p. ej. de vestiduras :
dfchirure ou accroc, p. ex. de vitements.
Eztot, daukadazan urteetan, alako ta-
RRATADARJK IKUSI, j ZER ZAN a! (B-mu) I en
los anos que tengo no he visto rasg6n
como aquel , j que era aquello ! de toute
ma vie je n'ai vu une d4chirure pareille,
qu'est-ce que e'e'tait done I — 2o(?), cuesco,
vesse.
Tarratako (AN-b), Var. de tarratada
Tarratarl (AN-b), pedorrero, piteur.
Tarrataxio (AN-ond}, diarrea, diar-
rh£e.
Tarratatu (AN-b), rasgar ropas, dtchi-
rer les vitements. Jesukristo iltzean,
Jerusalengo elizako oiala tarratatu
zen : al morir Jesucristo, el templo del
velo de Jerusalen se rasg6 : lorsque Je*sus
mourut, le voile du temple se d4chira.
Tarratatzale (AN-b), el que rasga,
dichireur.
Tarraz (B-a-o), arrastrando, tratnant.
Tarraz dabil, anda a rastras, il se
traine.
Tarrazean (B-ar-mond) : 1° a rastras,
se tratnant. — 2° (jugar) a resbalar,
(jouer) a glisser.
Tarrazko (B-mond-oii), reptil, rep-
tile.
Tarrea (?), correa, courroie.
Tharrita (BN) : lo provocar a ira,
exciter ou provoquer la colere. Indet.
de tharritatu. Aitak , eztitzazubla tha-
rrita zubn uaurrak : padres , no provo-
queis a ira a vuestros hijos : peres, n'ir-
ritez point vos enfants. (Leiz. Colos. m-
24.) — 2° alborotar, faire du tumulte.
Tharrita zbzaten bada populua, alboro-
taron pues al pueblo, Us exciterent ainsi
le peuple. (Leiz. Act. xvn-8.)
Tarritadura, provocaci6n, excitaci6n :
provocation, excitation. (Duv. ms.)
Tarritago (BN?, L?, S?), turbaci6n,
trouble.
Tarritaldi (Duv. ms). (V. Tarrita-
dura.)
Tarritatu, tharritatu (BN), provocar,
excitar : provoquer, exciter. Tarritatu
naute gezurrbzko jainkoz , me han provo-
cado con dioses falsos, Us m'ont provoqui
avec des faux dieux. (Duv. Deut. xxxn-24 .)
TARRO : 1° ( B-a-gald-o ) , encafiada,
barranca : ravin, bas-fond. — 2° (AN-
b, BN, L), grandecillo, grandelet. —
3° ( S ) , borrachera , ivresse.
Tarroka (BN-am-besk, S),,terr6n,
motte.
Tarroka-mailu (Sc), mazo para pul-
verizar terrones de los campos, masse
pour imotter les champs.
Tarrotu (AN-b, BN-ald), crecer :
croitre, grandir. Tarrotu zenean eman
zioen Faraonen alabari : cuando se hizo
adulto, le di6 a la hija de Fara6n : quand
Venfant fut grand, elle I'amena a la fille
de Pharaon. Haurra tarrotu zbn, el nifio
creci6 , l f enfant grandU. ( Duv. IV Reg.
iv-48.)
TARTA : 4° (S), zarza, ronce. —
2° (BN-s), arbol joven : arbrisseau, jeune
arhre.
Tart egin (B-ofi?, F. Seg.), romperse
(una cuerda), se rompre (une corde).
Tartabu (Be), tartago, e'purge. (??)
( Bot.)
Tartadoi (BN-s), vivero, plantaci6n
de arboles jovenes : pipiniere, planta-
tion de jeunes arbres.
TARTAIL: 4° (AN-b, B-m?, BN-ald),
desarrapado, arlote : d4guenill4, de*pe-
nailU. Gizon tartail orrenganik £zer
nai duk atra? (AN-b), £ que quieres
sacar de ese desarrapado? que veux-tu
tirer de ce de'guenille' ? — 2° (AN-b),
charlatan, bavard.
Tartaila : 4° (Sc), habladuria sin fin,
bavardage sans fin. — 2° (BN-s), tarta-
mudo, b&gue.
Tartaiiakatu (L-get), sacudir a uno,
secouer quelqu*un.
Tartailatu (R), apagarse de sonido
una campana : sevoilerou s'assourdir, en
parlant du son d'une cloche.
Tartaildu : 1° (AN-b, BN-ald), ha-
cerse desarrapado, se dipenailler. —
2° (AN-b), hacerse charlatan, devenir
bavard.
Tartailkeria (AN-b) : 4° cualidad de
andrajoso, qualite de de'guenille'. —
2° charlataneria , bavardage.
Tartailki (AN-b), andrajosamente,
d'une maniere de'guenille' e.
Tartailo (B-tS), tartamudo, begue.
TARTAltU(R-bid),apagado (sonido),
voiU ou iteint (son). E ski la eta tzintze-
RRIA TARTAllATU DRA ETA ORAI DAUDE TAR-
taiIu : la campana y la cam pan ill a se
han apagado (de sonido), y ahora estan
sin sonoridad : la cloche et la clochette
n'ont plus de son, et maintenant el les ont
perdu leur sonoriU.
TARTAIN : 4° (B-i), no sonoro, apa-
gado de sonido : sourd, voili, iteint (le
son). — 2° (B-l), sal tar in, p. ej., la pelota,
goma, una nuez dura, la agalla de robles :
bond iss ant , p. ex., la pelote, la balle de
caoutchouc, une noix dure, la noix de
galle des chines. — 3° (B-l), presumido,
vano : prdsomptueux , vain.
Tartaindu : 4° (B-i), rajarse, se
fendre. — 2° (B-l), hacerse presumido,
devenir prtsomptueux.
Tartajo (B-m), Var. de tartabu.
TARTAR A : 4<> (G-and), arbol nudoso,
arbre noueux. — 2° persona hurafia,/>er-
sonne bourrue. — 3° (G-and- bid, ...],
chaparro, mata de encina 6 roble ae
muchas ramas y poca altura : gaulis ou
taillis, bois de chines de faible hauteur.
Tartakin (B-el), tartakineta (B-m),
Var. de tartain (2°).
Tartako : 4° (B-mond), tembleque,
Iremblement. Tartakoa dauka orrek, ese
tiene tembleque, il tremblote. = Se
dice, p. ej., de un trompo que se agita
al girar. Se dit, p. ex., d'une toupie qui
s'agite en tournant. — 2<> (B-ar, ms-
Lond), tartago, e'purge. (Bot.) Var. de
tartabu.
Tartalo : 4° (B-m), hablar en voz alta,
parler a haute voix. — 2© (B-ar-o), tar-
tamudo, begue.
Tartamu : 4° (AN ?), tartamudo,
begue. (?) — 2° (B-i-nab), tartago, e'purge.
(Bot.)
Tartamu-keriza (B-nab), cierta espe-
cie de cereza muy dura y algo agria,
espece de cerise tres dureet Ugerement
acide.
Tartamutu ( B-a-el-1-m) , tartamudo ,
begue. (?)
TARTAR : 4° (AN), capricho, terque-
dad : caprice, entStement,lubie. — 2° (G),
saltarin, hablando de una pelota viva, de
nuez muy dura, de agalla seca de roble :
bondissant, en parlant d f une pelote, d*une
noix tres dure, d'une noix de galle seche.
— 3° (B?), juego de muchachos que con-
siste en arrojar la pelota unos contra
otros : balle au chasseur, jeu d y enfants
qui consiste a se lancer une balle les uns
contre les autres. = Esta voz, usual en
Bilbao, ipertenece al vascuence? Ce
mot, usuel a Bilbao, appartient -il au
basque? — 4° (R), hablador, bavard.
Kura tartar bat da, aquel cs un habla-
dor, e'est un bavard. — 5° (BN, L),
i n media tamente , imme'diatement. Berri
HORI ADITZEAREKIN BADOHA TARTAR BTSeRAT
(BN-ezp) : al oir esa noticia, se va inme-
diatamente 6 casa : en entendant cette
nouvelle, il s'en va imme'diatement chez
lui. — 6° (BN, L), sin interrupci6n ,
sans interruption. Ederrak erran diozki
TARTAR, BBREAK ETA ASTO BELTSARENAK
(L) : le ha dicho cosas amargas una tras
otra, las suyas y las del burro negro
(sic) : il lui en a dit de vertes sans inter-
ruption, les siennes et celles du bourricot
noir (sic).
Tartara : 1° (AN-b, BN-ald, Lc, Sc),
charla sin fin, bavardage sans fin. —
2° (?), clclope, cyclope. — 3° (R), char-
latan, bavard.
Tartarika : 4° (BN-ald), persona
habladora que cuenta cuanto oye y v£ :
gazette, personne bavarde qui rapporte
tout ce qu'elle entend et voit. — 2° (L-
ain), thartarika (BN, Sal.), en ebulli-
ci6n, en ebullition.
Tartarruntzi (AN-b), charlatan, habla-
dor sempiterno : bavara, moulin a paroles.
TARTE : 4° (BN-s), tallo de arbol
joven, como roble, haya, etc. : tige d'un
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TARTE-ADAR — TATA
jeune arbre, tel que chine, hitre, etc. —
2° (AN, Lacoiz.), melojo, malonge. (Bot.)
— 3° (BN-s), mediano, intermedio, ha-
blando de arboles : moyen, en parlant des
arbres. — 4° (AN, B, G), intervalo, coyun-
tura : intervalle, occasion. — 5° (AN, B, G),
resquicio : jour, interstice existant entre
la porte et le jambage placi du cdti du
gond. Latin ikasten gknbizanean, tar-
TBTIK IKUSTBN GENDUAN MAISUA NOIZ ETO-
rren (B-l) : cuando estudiabamos latin,
veiamos por el resquicio (de la puerta)
cuando venia el maestro : quand nous
itudiions le latin, nous voyions par le
jour (de la porte) quand le mattre
venait.
Tarte-adar ( L-ain ) , ramaje, lefla que
se corta sobre el arbol, le bois de chauf-
fage que Von coupe sur Varbre.
Tarteaka (B-bas-o), juego que con-
siste en pegarse los mucbacbos con la
pelota : baue au chasseur, jeu d'enfants
?rui consiste a se frapper Vun Vautre avec
a balle.
Tartegarri (B), pasatiempo, passe-
temps. JOLASGARRITZAT ETA TARTEGARRITZAT
egiteko au artu dodanezkero, ya que be
tornado esta ocupaci6n como objeto de
recreo y de pasatiempo, puisque j'ai
pris cette occupation comme sujet de
ricriation et de passe-temps. ( ms -Zab.
Ipuifi.)
Tarteka : 1° (L-ain), fisura, fissure. —
2° (AN, B, G), por intervalos, par inter-
valles. Fede azkarreko gizonak tarte-
kaSe zenbait meza enzuten ditu ( AN-b ) ,
el bombre de mucba f£ oye algunas
misas a ratos libres, Vhomme tres croyant
entend quelques messes a ses moments
libres. = TartekaSe es un diminutivo
de tarteka. TartekaSe est un diminutif
de tarteka. Tarteka -marteka (B-i-m), a
ratos libres, dans les moments libres.
Tartekin (G?, Aizk.), tartago, Spurge.
(Bot.)
Tarteko (L-ain), dedo del coraz6n :
midius, doigt du milieu.
Tartika (L), circunstancia, pormenor :
circonstance, detail. Luzegilitakekurrida
IIIRRISKUZ B ETHER! KAKO HUNEN TARTIKA
guzien erratea, seria demasiado largo
referir todos los pormenores de esta
carrera llena de peligros, il serait trop
long de dicrire tous les dangers de cette
course aventureuse. (Dasc. Atheka. 41-
16.)
Tartiko (G-and), turbina, rueda de
molino : turbine, roue de moulin.
Tartika (B-g?, G-and-t-us), tartago,
ipurge. (Bot.)
Taruza (B-bedar?), el rocio, la rosie.
(?)
-Tarzun (BN-am, R-bid, S), sufijo
abstracto, suffixe abstrait.Yar. de -tasun.
= En el pasaje de san Mateo (xix-32) la
palabra « bien, bacienda » se expresa
asi segun las diversas traducciones vas-
cas... Dans le passage de saint Matthieu
( xix-32 ) le mot « bien , propriiti » s f ex-
prime ainsi selon les diverses traductions
basques: ondasun (B, G), ontasun (AN,
L), ONTARZUN (BN), HUNTARZUN (S). MER-
TSEDE ESKATU Z1TZAUNA EGIN BALAU , EZREN
enuSaten eta Sarrbkiten zren adeSkide-
tarzun berartan (R-bid) : si le hubiera
becbo el favor que le pidi6, no se hubie-
ran enojado y babrian seguido en la
misma a mis tad : si on avait fait droit a
la faveur qu'il demandait, Us ne se
seraient pas fichis, et Us auraient persi-
viri dans la mime amitii.
TASA (G-am), bello, Undo : beau,
joli.
TaSl (S-gar), nombre propio, dimin.
de GaSusa, « Graciosa : » nom propre,
dimin. de GaSusa, « Gracieuse. »
Taskaraldi (?), humorada, volunta-
riedad : caprice, lubie, fantaisie.
Taska-taska (B), onomat. del derra-
miento de lagrimas, onomat. du verse-
ment de larmes. Taska-taska negar
NEGAR, BEGI BEREAK UREZ BBTEAK , DAMUZ
biotza samur lar : llorar bilo a bilo , sus
ojos Uenos de a^ua (sic) y el coraz6n, de
pesar, sobrado tierno : pleurer k chaudes
larmes, ses yeux pleins d'eau (sic), le
cceur, a force de chagrin, trop tendre.
(ms-Zab. Ipuifi. i.) \
TAST (BN-haz), desd^n, didain.
Tast egitea, desdefiar : faire fi, didai-
gner.
TASTA (L?), semejanza, aire : res-
semblance, air. Eztu haren tastarik, no
tiene trazas de aquel , il n'a aucune res-
semblance avec lui. Zure tastako gizon
bat ethorri da, ha venido un bombre
que se parece a usted, il est venu un
homme de votre ressemblance.
Tastabin (?), tastaflfi (B-mond),
barreno pequefio, petite vrille.
Tast egin (BN-haz), desdefiar, di-
daigner. Tast egin du : ha desde-
fiado, ha hecho mofa : il a didaigni, il
a fait fi.
Tastai (L-get), taataire (BN-ald),
semejanza, aire : ressemblance, air.
Thaatarika (BN, Sal., L-ain), hir-
viendo, en ebullici6n : bouillant, en
Ebullition.
TA.SU (AN-b), tanteo, calculo : esti-
mation, calcul. Ene taSuaren arabera,
LAU ORDUZ INEN DUGU LAN AU '. Seglin mis
calculos, haremos este trabajo en cuatro
horas : d'apres mes calculs, nous ferons
ce travail en quatre heures.
TaBuka (AN-b), tanteando, calcu-
lando : estimant, calculant. Eskolarik
EZTU, BA1NO TASUKA ATERATZBN DITU KONTU
nekosak : no tiene instrucci6n, pero cal-
culando resuelve cuentas dificiles : il
n'a pas d' instruction, mais en calculant
il risout des comptes difficiles.
TaSukari (AN-b), tanteador, peri to
tasador : priseur, estimateur, expert.
-Tasun (AN, B, BN, G, L), sufijo
derivativo que se agrega a sustantivos y
adjetivos para deno tar cualidad abstracta,
natural ; y por lo mismo , aunque fuese
defectuosa, no es imputable al individuo ;
a diferencia de -keri, que indica tendencia
viciosa, in moral. Es uno de los sufijos
derivativos que mas se usan. No hay
adjetivo que no lo admita. Ezaintasun
( B ) es la fealdad flsica , de la cual no es
culpable el que la tiene ; ezainkeria es
fealdad en lo moral , viciosa , imputable
al individuo. Zorotasun es locura fisica,
una desgracia; zorakeria locura moral,
un defecto. Mendiburu, en un Undo juego
de palabras, lo us6 como sustantivo (es
probable que un tiempo lo haya sido) en
significacion de cualidad 6 cosa abs-
tracta. Vease el ejemplo. Suffixe diriva-
tif qui s'ajoute aux substantifs et aux
adjectifs pour dinoter une quality abs-
traite, naturelle, et par Ik mime, bien
?ru'elle soit difectueuse, non imputable a
'individu, tandis que -keri indique une
tendance vicieuse, immorale. C'est un des
suffixes dirivatifs qui s'emploient leplus :
tous les adjectifs Vadmettent. Ezaintasun
(B) signifie la laideur physique, dont n'est
pas responsable V individu; ezainkeria
est la laideur morale, vicieuse, imputable
a V individu. Zorotasun veut dire la folie
physique, un malheur ; zorakeria. la
folie morale, une faute. Mendiburu lem-
ploie dans un joli jeu de mots comme
substantif (il est probable qu' autrefois il
Vitait), dans le sens de qualiti ou de chose
abstraite. Gauza bakar-bakar bat dira
Jesusbn bi tasun oriek ; eta tasun bata
dagoen tokian egon beharra da bestba ;
ta Jbsusen semetasuna dagoen tokian
DAGO, NAI-TA-BZ, JESUS BERAREN JaUNGOI-
kotasuna ere i esas dos cualidades abs-
tracta s (esos <fos tasun) de Jesus son
una misma cosa ; y donde esta una tiene
que estar la otra; y donde se halla la
flliaci6n de Jesus, alii esta tambi£n , por
necesidad , su divinidad : ces deux qua-
litis abstraites (ces deux tasun) de Jisus
sont une mime chose; et ou est Vune,
Vautre doit itre; et ou se trouve la filia-
tion de Jisus , Ik est igalement , nicessai-
rement, sa diviniti. (Mend. Ill- 156-4.)
Gauza askoren bztasunaz, con la caren-
cia de muchas cosas, avec le difaut de
mainies choses. (Per. Ab. 204-27.) Eus-
KALDUN ASKOREN JAKINEZTASUNA , la ignO-
rancia de muchos Vascongados, V igno-
rance de nombreux Basques. (Card.
Eusquer. 40-7.) Huna bertze Sehbtasun
batzu , he acjui otros pormenores , voici
d'autres ditails. (Joan. Saind. 1-239-4.)
EZEBALA BERAK GURA ALANGO ZORIONTASU-
nik, que el no queria felicidad como
aquella, qu'il ne voulait pas de bonheur
comme elle. (Per. Ab. 217-2.) = Como
se hizo ver en los proleg6menos de esta
letra , el sufijo -tasun no se altera gene-
ralmente en -dasun, a pesar de la influen-
cia de las resonantes n y l. Hay dos
casos conocidos en que la n produce esta
alteraci6n. Comme il a iti dit dans les
priliminaires de cette lettre, le suffixe
-tasun ne se change giniralement pas en
-dasun , malgri Vinfluence des consonnes
sonores n et l. II existe, k notre connais-
sance, deux cas dans les quels Vn produit
cette altiration. Asko legez euren osa-
sun, ondasun ta arimbn kaltean : como
muchos en perjuicio de su salud, de sus
bienes y de su alma : comme beaucoup
au prijudice de leur santi, de leurs biens
et de leur dme. (Per. Ab. 43-21.) Atse-
GINDASUN MOKHO BAT ERE GABE , SHI Un
poco siquiera de placer, sans mime un
brin de plaisir. (Ax. 2a-507-5.)
TaButu (AN-b), tantear, calcular :
diduire, calculer. Iduzkitik taSutzen du
zer ordu den, (de la altura) del sol cal-
cula que hora es , ( selon la position ) du
soleil il calcule Vheure qu'il est.
TaSuzale (AN-b), calculador, calcula-
teur.
TATA : lo (R), onomat. de ruidos
como de raspadura, roedura : onomat.
de bruits tels que le raclage, le ronge-
ment. = ^Significara tambten pata de
las aves, como parece indicar, ademas
de este ejemplo, la palabra tatez? Ce
mot signifierait-il igalement patte des
oiseaux, comme semble Vindiquer, en plus
de cet exemple, le mot tatez : Oilo-tata
(R), ruido que hace con sus patas la
gallina, bruit que la poule produit avec
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TATALE
-TE
271
ses patles. — 2<> (Be, R, Sc), niiiera, bonne
d 'enfant. (Voc. puer.)
TATALE (B-oft?, F. Seg., ma-Ot3, G,
Izt.), tartamudo, begue. Mutil au jaiotze-
TIK OMENZAN ITZ EGITBN TATA LEA , este
rauchacho parece que de nacimiento era
tartamudo, il paratt que ce garcon Hait
begue de naissance. (Izt. Cond. 249-4.)
TAT AN (B-l-m), el nino menor de
la familia, le plus jeune enfant de la
famille.
Tataraketan (G-ber), tatarka (AN),
a la gallina ciega, a colin-maillard.
Tatarras, tatarraaka (B-ofi, F. Seg.) ,
a rastras, por el suelo : en se tratnant,
par terre.
Tatarraspa (B-i?), rasero, racloir.
Tatarrataka (G-t), a la gallina cie-
ga, a colin-maillard. Var. de tatarake-
tan.
Tatarrez (B-m), arrastrando, en trat-
nant.
Tatarrezean (B-m), (jugar) a resba-
lar, (jouer) a glisser.
Tatarrezko (B-m), especie de narria
muy tosca que se hace con palitroques
para acarrear helecho , piedra : sorte de
iraCneau tres grossier compose' de quelques
bdtons , qui sert a transporter de la fou-
gere, des pierres.
Tatez (B-l), tatezka (B-mond), andar
a pata, alter sur les patles. = Se dice de
las aves. Se dit des oiseaux.
TATI (c, ...), acto de ofrecer y no dar,
action d'offrir et de ne pas donner. (Voc.
puer.) Tati egin (c,...): ofrecer y no
dar, hacer tati : offrir et ne pas donner,
faire tati.
Tato : lo (Be), salto, saut. (Voc. puer.)
— 2° (BN-s), Var. de tati. — 3° (B-l),
pedazo, morceau.
TatSet (BN-am, S), tachuelas que
sujetan las piezas de que se compone el
zueco, caboches ou clous avec les quels on
assemble les diff 6 rentes pieces du sabot.
(?) Var. de katSet.
TATSUELA (AN-ond, B-l-ond, G-
don), pez grande cuyo dorso parece estar
tacbonado, grand poisson dont le dos
paratt garni de clous doris.
Taukada: 1° (B-g-i-mond), latidosdel
coraz6n, battements du cceur. — 2° (B-g),
cabezada de sueno , dodelinement de lite
occasional par le sommeil.
TAUKETO (B-b), pez algo menor que
el tonino , respira a flor de agua : pois-
son plus petit que le thon, qui vient res-
pirer a la surface.
TAUKI : 1<> (B-a-ar-m-o-tS), picador,
tajo de cocina , que en las aldeas se uti-
liza tambien como silla : billot de cui-
sine, que Von emploie dans les campagnes
en facon de siege. — 2° ( B-m ) , cabezada
de sueno, dodelinement de lite produit
par le sommeil. — 3© (B-m), momento,
moment. = Se usa, por lo m£nos, en la
siguiente frase... // est en usage, au
moins, dans V expression qui suit ; tau-
kian-taukian (B-m), a cada rato, a chaque
instant. — 4° (B-mu-t§), haragan, fai-
neant.
Tankika (B-g-m), dando cabezadas
de sueno , dodelinant de la lite par suite
de sommeil. = Parece que la metafora
arranca de la inestabilidad del picador 6
tajo como asiento. // parait que la mHa-
phore provient de V instability du billot
comme siege.
Taula (BN, L), tabla , planche. (ft)
Taularin, dorada, cierto pez : dorade,
poisson de mer. (Duv. ms.)
Taulen : 1° (BN-ald-am-gar), tablar,
cuadro de la huerta : planche, carre" de
jardin. — 2° (BN?, Sal.), talbn, talon. (?)
Taulet (B-a-o-t§), sill6n, fauleuil. (?)
— ;, Sera « taburete »? Serait-ce le
« tabouret »?
Tauleta (BNc, Sc), anaquel de arma-
rio, tableite d'armoire. (D. fr. tablettel.)
Taulitze (BN-ald, L-ain-get, S), cla-
vos para fijar tablones, pointe a parquets.
-Taun (B-l-mu), sufijo que se agrega
al verbo ibili, como variante de -tun :
suffixe qui s'ajoute au verbe ibili, comme
variante de -tun. Ibiltaun, andariego,
marcheur. = Hay quien dice ibiltau (B-
m), ademas de ibiltun. II y en a qui
disent ibiltau (B-m), outre ibiltun.
Taunkit (?), baragan, faineant.
Taunpa (B), bramido (del fuego), ron-
flement ou rugissement (du feu). Abietan
da su- taunpa gogorra iratzartu jleiana
ERDI-KONKORRA : TRAST-TRAST-TRAST EMEN J
PLAUST-PLAUST-PLAUST BESTEAN : COmieDZa
un tremendo bramido de fuego capaz de
despertar a un medio amodorrado : trast-
TRAST-TRAST aqui , PLAUST-PLAUST-PLAUST
al otro lado : un terrible mugissement de
feu commence, qui peut r&veiller une
personne a demi assoupie : trast-trast
trast ici, plaust-plaust-plaust de Vautre
c6U. (ms-Zab. Ipuifl. xxvm.)
Taun-taun (B, G), onomat. del ruido
de un martillo, onomat. du bruit d'un
marteau. Zapatariak ^beti ari aldira,
HAILUA ESKUAN DUTELA , TAUN TAUNKA
lanban? los zapateros ^estan acaso siem-
pre ocupados, martillo en mano, en su
trabajo? les cordonniers sont-ils par
hasard tou jours , le marteau en main, a
leur travail? (Ibaiz. 1-29-1 a col.)
TAUP : 1° (B-l,..., G), onomat. que
indica el movimiento del coraz6n, ono-
mat. qui indique le baltement du cceur.
— 2° (B-g), papera, goitre.
Taupada (B, G) , voz con que se indi-
can los latidos del coraz6n, mot par
lequel on indique les battements du
cceur.
Taupaka(B-l), dando latidos, latiendo
el coraz6n : battant, en parlant du cceur.
Taupatsu (B-otS), (coraz6n) inquieto
y ruidoso, (cceur) inquiet et battant. £ Zer-
GAITIK AREN ESTU JARRI ZAN, GOREGI IGOTEN
DANEAN LEGEZ T§ORIT§UA, BERE BIOTZA GEL-
DITZEN ZALA TAUPADA BAGA , ISTEN EUSTALA
neure au , baiSa , taupatsua ? por que se
puso tan angustiado, como cuando el
pajaro sube demasiado alto, quedando
su coraz6n sin latidos, mas dejandome
el mio latiendo desmesuradamente ?
pourquoi devinl-il si angoiss6, comme
lorsque I'oiseau monte trop haut, son
cceur ne battant plus, mats le mien bat-
tant dtmesurtment? (At. Euskalz. 1-339-
49.)
TAUST (B-a-ar), taut (B-g-1-lein-m-
o-ot§), golpe en el trabajo, coup de collier
ou effort dans le travail. Tautik eztau
egin : no ha trabajado nada, no ha dado
golpe : il n'a rien fait, il n f en a pas fichu
un coup (pop.).
-Taz : 1° (AN-b-elk,...,B,...), sufijo
de la declinaci6n, indica medio y se
agrega a los pronombres personales, a
los demostrativos y hasta a algunos
adverbios de canlidad : suffixe de la
diclinaison, qui indique le moyen et
s'ajoute aux pronoms personnels, aux
de'monstralifs et a quelques adverbes de
quantity. Askotaz (B-l) : mucho mas her-
moso, mas hermoso con mucho : beau-
coup plus beau, plus beau de beaucoup.
Ortaz (AN-b), acerca de eso, a propos
de cela. ^Zer izanen da nitaz? £que sera
de mi? qu'adviendra-t-il de moi? (Liz.
5-2.) — 2° f B), y tantos, et quelques. =
Se usa con los numerales ogbi, berrogei,
eun. On Vemploie avec les numtraux
ogei, berrogei, eun. Ogetaz legua bideak,
veintitantas leguas de camino, vingt et
quelques lieues de chemin. (Bart. 11-46-
16.)
Te (c, ...), te, the. (Bot.) (??) = Con
el articulo se pronuncia, segun las di-
versas variantes... Avec I'arlicle on pro-
nonce, suivant les diverses variantes : tea,
TEIA, TEIB, TIA, TIE, TEE, Til.
-Te : 1° (c), sufijo que indica epoca,
temporada : suffixe qui indique V6poque,
la p6riode de temps. Idorte : sequia,
temporada de sequia : stcheresse, 4poque
de s4cheresse. (Joan. Saind. 1-7-17.) Izu-
rrite, temporada de peste, piriode de
peste. (Duv. Malth. xxiv-7.) Gaitzete :
epidemia, temporada de enfermedad :
£pid4mie, ptriode de maladie. ( Ur. Gen.
xii -17.) Gosete, epoca de hambre, fa-
mine. (Ur. Matth. xxiv-7.) Edurte (B),
elurte (c, ...), temporada de nieves,
ptriode ae neiges. Negute (B) : invernada,
6poca de invierno : hivernage, 4poque de
Vhiver. Eurite (B, G), urite (L,...),
epoca de 11 u via, ipoque des pluies. Fran-
tzeste (B-otS, ...) : francesada, periodo
de la guerra de Napole6n en Espa&a :
6poque de la guerre de Napoleon en
Espagne. Uhaiztb (S), desbordamiento
de aguas : inondation, d4bordement
d'eaux. Ihizte(S), 6poca de rocio, temps
de la ros4e. Kharrute (S), temporada de
hielo , p^riode de geUe. Nik desegin ni-
TUEN... ARRITEAREK1N ZUEN ESKUEN LANAK,
yo deshice... con pedrisco todas las obras
de vuestras manos, je difais... avec la
grSle les ceuvres de vos mains. (Ur. Ag.
u-18.) — 2° (c), sufijo derivativo de infi-
nitivos nominalizados, es de importancia
suma : suffixe dtrivatif d y infinitifs nomi-
nalists, qui est d'une tres grande impor-
tance. = De egin, hacer, faire, egite,
acto de hacer, acte de faire; de egon,
egote, acto de estar : action d'itre, de
rester; erakuste, ensenanza, enseigne-
ment (Per. Ab. 152-25); joste, costura,
couture. (Bart. 1-156-21.) = Estos nom-
bres verbales se declinan como cual-
3uier otro nombre; pero tienen, aparte
e algunos sufijos comunes a los demas,
casos especiales. Los sufijos comunes,
sin con tar los articulos -a, -ik y el
activo -ak, son : -tean, -teko, -ten, -tera,
-teragiSo , -tetik. Los sufijos especiales
de su deciinaci6n son : -tearren, -teko an
6 -TEKOTAN, -TEKOZ 6 -TEKOTZ, -TEZ. Se
expondran oportunamente. Las variantes
del sufijo -te en esta segunda acepci6n
SOn -TA (B, R), -TZE (C,...),-KETA (B).PuC-
den verse en su lugar respectivo. Merece
exponerse la aplicaci6n de este infijo al
verbo infinitive De las siete letras que
pueden terminar un verbo (las cinco
vocales y l y n) unas son organicas e
inseparables, otras son accidentales y
por lo mismo sepa rabies. Son de la pri-
mera clase las tres vocales fuertes a , e ,
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272
-TE
o y la consonante l. A la segunda clase
pertenecen las vocales de biles i, u y la
consonante n. Con las primeras la -te
se une sin dificultad : de apara, erre,
erazo 6 il se forma aparatea, « el acer-
tar, dar en el bianco; » erreteko, « para
asar; » erazotera, « a obligar; » iltbn,
« muriendo. » Las terminaciones acci-
dentales desaparecen al choque de esta
particula : de egosi, zuritu, egon se for-
man egosteko, « para cocer; » zuritzea,
« el blanquear; » egotera, « a estar. »
La omisi6n de la consonante -n es cons-
tan te; pues da lugar a la uni6n de vocal
con consonante, que siempre es euf6-
nica. La omisi6n de las vocales i, u no
es constante; pues depende de la cali-
dad de la letra que , hecba la supresi6n ,
babria de unirse a la particula -te. En
las silabas finales di , gi , ki , ti , la i no
puede omitirse en su cboque con -te 6
cualquier otro sufijo que empiece en
consonante, por la dureza insoportable
que de tal uni6n resultaria : de irudi ,
idigi, iduki, jaurti no se forman irud-
TEN , IDIGTEN , IDUKTBKO , JAURTTEARREN ,
SinO IRUDITEN, IDIGITEA, IDUKITEKO, JAUR-
titearren. La terminaci6n verbal -tu y
su variante -du se eliden generalmente
ante -te ; pero en B (en algunas zonas
se han guipuzkoanizado los verbos batu,
sartu, artu, galdu, kendu) rehuyen
esta euf6nica supresi6n; y recurren los
unos (B-lein-mond-on) a la particula
-keta en vez de -tute , -dute ; otros , los
mas, emplean este duro choque de
sonidos dentales. De bialdu -f- te en G
se forma bialtze, en B bialoute y bial-
kbta. El uso de la particula -tze en vez
de -te, fuera de este choque con el deri-
vativo -tu, por mas que hoy esta no
poco en boga, es ilegitimo. De sartu y
galdu nacen muy bien sartzen y gal-
tzen; pero solo por vulgar analogia 6
rutinaria imitaci6n pueden usarse ibil-
TZEKO, BRRETZEN, JOTZERA , etc., en Vez
de ibilteko, erreten, jotera. En varios
diccionarios y vocabularios , impresos 6
manuscritos, que he manejado, se exponen
al lado de cada verbo su nombre derivado
correspondiente : egin y egite , ekarri y
BKARTE, UTZI y UZTE, EDAN y EDATE, etc. He
aqui la raz6n de no haber incluido en gene-
ral tales derivados en esta obra. En los
diccionarios espafioles junto al verbo
« representor » se cita el nombre que de
el se deriva « representaci6n », pero no se
hace menci6n de su gerundio « represen-
tando »; porque los nombres derivados
verbales no nacen, como los gerundios,
uniformemente sino con di versa desi-
nencia. Asi como de « representor »
nace a representoci6n »; de « juntar »
no se forma « juntaci6n », sino « junto » ;
de « apegar » no sale « apegaci6n » ni
« apega », sino « apegamiento » ; de « juz-
gar » no se deriva ni « juzgaci6n », ni
« juzga », ni « juzgamiento », sino « jui-
cio ». Por lo cual es de necesidad expo-
ner en el Diccionario todos estos deriva-
dos verbales « representaci6n, junta,
apegamiento y juicio ». El gerundio, al
contrario, es en todos el mismo, su deri-
vaci6n es uniforme : « representondo ,
juntondo , apegando , juzgando. » Su
exposici6n se deja, por lo mismo, para
la gramatica , sin que haya necesidad de
engrosar asi el Diccionario. Este mismo
criterio ha regido en esta obra el empleo
de la particula -te. Se usa (ella 6 su
variante -tze) absolutamente con todos
los verbos , y su aplicaci6n y exposici6n
detrds de cada verbo seria inutil y no
poco enojosa. De ekarri, etorri, jin,
JAGI , JEIKI , JASO , IRTEN , ELKI , EGON , IZAN,
etc., nacen ekartb, etorte, jite, jagitb,
JEIKITE, JASOTE, IRTETE 6 IRTETZE, ELKITB,
egote , izate , etc. Si , a pesar de lo dicho ,
autoridad compete nte estimase mas prac-
tico intercalar los nombres verbales asi
derivados en las columnas del dicciona-
rio, las paginas de esta obra no queda-
ran cerradas bajo Have. Ces noms ver-
baux se dedinent comme tout autre nom;
mais Us poss&dent, outre quelques suf-
fixes communs aux autres, des cas spe'-
ciaux. Les suffixes communs, sans comp-
ter les articles -a , -ik , et Vactif -ak ,
SOnt : -TEAN , -TEKO , -TEN , -TERA , -TERA-
Giffo, -tetik. Les suffixes sptciaux de leur
dedinaison sont : -tearren, -tekoan ou
-TBKOTAN, -TEKOZ OU TEKOTZ, -TBZ. IU Seront
presents en leur temps et lieu. Les va-
riante s du suffixe -te dans cette deuxieme
acception sont -ta (B, R), -tze (c, ...),
-keta (B). On peut les voir a leur place
respective, L' application de cet in fixe au
verbe infinitif est digne d'etre exposed.
Des sept lettres qui peuvent terminer un
verbe ( les cinq voyelles et l et n ) ,
quelques-unes sont organiques et insepa-
rables, d* autres accidentetles et par con-
sequent stparables. Les voyelles fortes
a, e, o et la consonne l appartiennent a
la premiere classe , et les voyelles faibles
i et u et la consonne n a la deuxieme. Le
suffixe -te s'unit sans difficult^ avec les
premieres : de apara , erre , erazo et il ,
on forme aparatea : « rtussite, action
d'atleindre le but; » erreteko, « pour
rdtir; » erazotera, « a obliger; » ilten,
« mourant. » Les terminaisons acciden-
tetles disparaissent dans leur rencontre
avec cette particule : de egosi, zuritu,
egon, on forme egosteko, « pour cuire; »
zuritzea, « blanchissement ; » egotera,
» a rester. » La disparition de la con-
sonne n est constante, car elle donne
lieu a Vunion d f une voyelle avec une con-
sonne, qui est toujours euphonique.
U omission des voyelles i , u n'a pas tou-
jours lieu; car elle depend de la qua lite'
de la lettre qui s f unirait avec la particule
-te apres la suppression. Dans les syl-
labes finales di, gi, ki, ti, Vi ne peut dis-
parattre en se heurtanl a -te ou a
quelque autre suffixe commencant par
une consonne, a cause de la durete insup-
portable qui r4sulterait de cette union :
de irudi , idigi , iduki , jaurti , on ne
forme pas irudtbn, idigtbn, iduktbko,
JAURTTEARREN, maU IRUDITEN, IDIGITEN ,
idukitbko, jaurtitbarren. La terminai-
son verbale -tu et sa variante -du dispa-
raissent g4neralement devant -tb; mais
en B (dans quelques zones on a guipus-
coanisi les verbes batu, sartu, artu,
galdu, kendu) o/i rejette cette eupho-
nique suppression; et les uns (B-lein-
mond-ofl) onl recours a la particule
-keta au lieu de -tute, -dute ; d'autres,
le plus grand nombre, ne reculent pas
devant une rencontre aussi dure de sons
dentaux. De bialdu -f te en G on forme
bialtze , en B bialdute et bialketa.
Uusaae de la particule -tze au lieu de -te,
en dehors dece choc avec le derivatif-TV y
quoiqu'il soit actuellement fort en vogue,
est UUgitime. De sartu et galdu derivent
tres bien sartzen et galtzen; mais seule-
ment par une analogie vulgaire ou une imi-
tation routiniere, Von peut dire ibiltzeko,
errbtzen, jotzera, etc., au lieu de ibil-
teko, erreten, jotera. Les divers diction-
naires et vocabulaires, imprimis ou manus-
crits, quefai compulses, pre*sentent a cdte
de chaque verbe son nom derive corres-
pondant : egin et egite, ekarri et ekartb,
utzi et uzte, edan et edate, etc. Void la
r a is on pour laquelle on n'a pas compris,
en general, ces de" rive's dans cet ouvrage.
Dans les dictionnaires francais, non loin
du verbe « representer » on place le mot
qui en derive, « representation ; » mais
on ne menlionnepas le girondif '« reprtsen-
tant », parce que les noms derives verbaux
ne se for men t pas u ni for moment , comme
les gtrondifs, mais avec une desinence
d iff 6 rente. Ainsi, comme de « represen-
ter » vient « representation » : de « rdtir »
on ne forme pas « rdtissement », mais
« rdtissage » ; de « mettre » ne dtrivent
point « metiation » ni « meltage », mais
« mise »; de « danser » on ne tire ni
« dansation », ni « dansage », ni « dan-
sement », mais « danse». Cest pourquoi
il est ntcessaire oVexposer dans le Diction-
naire tous ces derives verbaux : « repre-
tentation, rdtissage, mise, danse. » Le
gerondif, au contraire, est le mime dans
tous les mots, sa derivation est uni-
forme : « representant , rotissant, met-
tant, dansant. » Son exposition est done
abandon n^e a la grammaire, sans qu y il
soit besoin, pour cela, de grossir le Dic-
tionnaire. Cette mime maniere de voir a
guide dans cet ouvrage Vemploi de la
particule -te. On en use (d'elle ou de sa
variante -tze) absolument avec tous les
verbes, et son application apres chaque
verbe serait inutile et quelque peu fasti-
dieuse. De ekarri, btorri, jin, jagi, jbiki,
JASO , IRTEN , ELKI , BOON , IZAN , etc. , prO-
viennent bkartb, etorte, jite, jagitb,
JEIKITE, JASOTE, IRTETE OU IRTETZE, EL-
KITE, egote, izate, etc. Si, malgrt ce que
nous venons de dire, une autorite compe-
tente juge plus pratique oVintercaler les
noms verbaux ainsi derives dans les
colonnes du Dictionnaire , les pages de
cet ouvrage ne sont pas fermees k clef.
— 3° (AN, BN, G, L, R), agente de ter-
cera persona plural en la conjueaci6n,
sujet de la troisieme personne du plu-
riel dans la conjugaison. Dakartb, lo
traen, Us Vapportent. (Conf. vin-9.) Diru-
dite (G), iduri dute (L), parecen, Us
paraissent. (DiAl.bas. 7-5.) Emango diz-
kizutet, os los dar6, je vais vous les don-
ner. (Ur. Gen. xxvi-3.) Prbso naukatbla,
que me tienen preso, qu'ils me gardent
prisonnier. (Itur. Ipui. 49-8.) — 4° (AN,
BN, G, L, R, S), agente de segunda per-
sona plural en la conjugacion que se ha
introducido por mera imitoci6n al ante-
rior y a fin de distinguir zu respetuoso
del plural : sufet de la deuxieme per-
sonne du pluriel dans la conjugaison ,
qui a ete introduit comme simple imita-
tion du precedent et dans le but de dis-
tinguer le zu, « vous » respectueux, du zu
pluriel. Eznazazutb gblditu, no me deten-
gais, ne me retenezpas. (Ur. Gen. xxi-56.)
EtZAITEZTE BILDUR IZAN, ZAUDETB SBNDO I
no tengais miedo, manteneos firmes : ne
craignez point, restez forts. ( Ur. Ex. xiv-
13.) Judean DiRATENEK, los que estan en
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-TEAN — TEILATU-EGAL
273
la Judea , ceux qui sont en Judie. ( Leiz.
Matth. xxiv-16.) — 5° (c), sufljo de con-
jugaci6n, que indica cierta idea de futuro
en el imperative* y subjuntivo del auxi-
liar intransilivo : suffixe de conjugaison,
qui indique une certaine idie de futur k
Vimpiratif el au subjonctif de Vauxi-
liaire intransitif. = En ciertos dialec-
tos ( BN , S ) conserva todavia algun
tanto el caracter de potencial y parti-
cula de futuro, aun en indica tivo, del
auxiliar transitivo. Como se hizo ver en
el tomo I, pag. 479, col. 4*, la verdadera
particula de futurici6n con caracter de
potencial es -ke en el auxiliar transitivo
y -te en el intransitive Sirva esto de
norma para rehacer la maltrecha con-
jugaci6n del auxiliar potencial. Dans cer-
tains dialectes (BN,S), ce suffixe con-
serve encore un tant soil peu le carac-
tere de potentiel et de particule du futur,
mime a Vindicatif, de Vauxiliaire transi-
tif. Comme il a Hi dimontri k la page
479, 2 e col. du tome I* T , la veritable par-
ticule de futurition avec caractere de
potentiel est -ke pour Vauxiliaire transi-
tif et -te pour V intransitif. Que ceci serve
de regie pour re f aire la conjugaison mal-
traitie Je Vauxiliaire potentiel. Ebanje-
LIOA ETA HAREN EZAGUTZA GABE KRISTlftO
ezin garate, no podemos ser cristianos
sin el Evangelio y sin su conocimiento,
nous ne pouvons pas itre chritiens sans
VEvangile et sans le connattre. ( Leiz.
Prol.) Landan datbna, el que este* en el
campo, celui qui sera k la campagne.
(Leiz. Matth. xxiv-18.) Betheren datek,
16 llenaran, Us le rempliront. (Leiz. Luc.
i-15.) Ethorri diratenean, cuando vinie-
ren, lorsqu'ils vinrent. (Leiz. Act. xxm-
35.) HOGBI URTETAN DBUS BZTENA , HOGE1
ETA AMARRETAN EZTAKIENA, ETA BERROGEIE-
TAN EZTUENA DA JAGOITI BZTATENA, EZTAKI-
keena eta EZTUKBBNA : el que a los veinte
anos no es y a los treinta no sabe y a
los cuarenta no tiene nada, en adelante
no podra ser, no podra saber y no podra
tener : celui qui k vingt ans n'est rien,
k trente ne sait et k quarante ne possede,
jamais ne sera, ne saura, nin'aura.(Oih.
Prov. 524.) — 6° ( AN, B, G), forma un lindo
modismo cuanao el innnitivo nominal
de que forma parte es objeto de verbos
como « ser, querer, sufrir » : ce suf-
fixe forme un joli idiotisme lorsque Vin~
finitif nominal dont il fait partie est le
compliment direct des verbes tels que
« itre, vouloir, souffrir ». Lbyalagoak
izatea ezin eraman zubn : (el demonio) no
podia sufrir que fuesen mas leales , lit. :
ser mas leales : (ledimon) nepouvaitpas
supporter qu'ils (Adam et five) fussent
plus loyauXy lit. : itre plus toyaux.
(Lard. Test. 8-4.) Gertatuko da ezen
Herodesek bilatzea aurra galdubrazo-
teko, porque ha de acontecer que
Herodes busque al nifio para matarle,
car Hirode va rechercher Venfant pour
le faire pirir. (Ur. Matth. n-13.) Izan
leiteke astb bete barru iltea (Be),
puede ser que muera dentro de una se-
mana , il peut se faire qu y il meure dans
une semaine.
-Tean : 1° (AN, L), al : en, au moment
de. Entzutban, al oir, au moment d'en-
tendre. (Joan. Saind. 1-165-32.) Iragai-
tban, al pasar, en passant. (Joan. Saind.
1-4-18.) — 2o (AN, B, G), en, dans.
Gaiztasun guztia dago eragitean (B),
T. IL
toda la dificultad esta en mover, toute la
difficulti est de (dans) bouger.
-Tear (AN-b), (estar) a punto de,
(itre) sur le point de. Iltear dago, esta
a punto de morir, il est sur le point de
mourir.
-Tearren (B), por, con el fin de : pour,
a fin de. = Es un sufijo del verbo infini-
tivo. C'est un suffixe du ver be in finitif.
GlZONEN EDERRA EUKITEARREN , por Cap-
tarse el aprecio de los hombres, pour
capter Vestime des hommes. (Aft. Esku-
lib. 34-15.) Jesusbn jarraitzaila egiaz-
koa izatearren, por ser verdadero segui-
dor de Jesus, pour itre viritablement
imitateur de Jisus. (Ur. Maiatz. 140-3.)
GURASO ONAK, BAT ONDO BAlftO OBETO IPIN-
TEARRBN, EZTAU AZTU BEAR GUZTIEN GURA-
soa dala : el buen padre de familia , por
poner a uno (de los hijos) mejor que
bien, no debe olvidar que es padre de
todos ellos : le bon pire de famille, tout
en mettant Vun (des fils) mieux que bien
(sic), ne doit pas oublierqu*il est leurpere
k tous. (Per. Ab. 108-18.) = Hay algunos
que dicen -tarren , otros -terren , como
variante de este sufijo. Quelques-uns
disent -tarren, d'aulres -terren, comme
variantes de ce suffixe. Ongo dot hobra
AFALTZAGA, JAGITERRBN ZOR BAGA I me
sera bien (ir) a la cama sin cenar, por
levantarme sin deuda :je feraibien (er al-
ter) au lit sans souper, pour me lever
sans dette. (Refranes, 432.)
Teatulu (BN-ald, L), taladro, barreno
grande, grande tariere. Var. de tara-
TULO. (??)
Teebuza (S, Alth.), salsifi, un ge'nero
de plantas : salsifis, genre de plantes.
(Bot.) (Contr. de terebuza.)
Tegi: 1° (AN-b, B-a-gald-l-m-o-t§, L-
ain, S), paraje cerrado y por lo general
cubierto, en el que se cobiia el ganado
6 se guarda alguna cosa : toil, lieu fermi
et giniralement recouvert, ou Von abrite
le bitail et ou Von garde quelque chose.
= Vale tanto como almacen, dep6sito y
tambi£n cuadra. Tbgira (B-m) se dice
mucho al cerdo para indicarle que vaya
« a la cuadra ». Ce mot iquivaut k maga-
sin, dipdt et aussi icurie. Tegira (B-m)
se dit au pore pour V envoy er « k son
toit ». EZTtJZtf HAYEN THEGIARI SO EGITBA
baizik (S), no hay mas que mirar a sus
pocilgas, il n'y a pour cela qu'k regar-
der dans leurs i tables. (Dikl. bas. 35-8.)
— 2° (B-g-i-m), mucheaumbre, porci6n :
multitude, portion. \ Ze pekatu-aldra
ETA TEGI NEURRI BAGEA DAUKAZUN ZBURE
buruaren gai^ean ! i qu6 mont6n y mu-
chedumbre de pecados sin medida tiene
usted sobre si 1 quel las et quelle multi-
tude depichis sans mesure vous avez sur
vous ! (Ur. Maiatz. 76-6.)
-Tegi: 1° (c), es el mismo nombre
tegi, en su primera acepci6n, usado
como sufijo : c est le mime mot tegi, dans
sa premiere acception, employ i comme
suffixe, Zbinutegi (BN, S), campanario,
clocher. Irakastegi, pulpito, chaire. (Per.
Ab. 199-6.) Loratbgi : jardin, lugar de
flores : jarain, lieu de fleurs. (Lard. Test.
7-1.) Gaisotegi, hospital, hdpital. (Per.
Ab. 52-10.)— 2° (B-g-i-m), muchedum-
bre, porcion : multitude, portion. = En
esta acepci6n se usa mas su variante
-teri. Dans cette acception sa variante
-teri est plus usilie. j Alako umetegirik 1
( que muchedumbre tan grande de ninos
«
fue aquella ! quelle grande multitude
d'enfants ce futl — 3° (L), sufijo que,
unido a un nombre personal, indica el
nombre de una casa, tornado del de su,
propietario : suffixe qui, joint k un nom
propre, indique le nom d y une maison,
tiri de celui de son propriitaire. Dara-
naztbgia, la casa de Daranatz, la maison
de Daranatz. = Muchos, por contracci6n,
pronuncian -tei. En algunos otros dia-
lectos no se usa este sufijo con nom-
bres propios, aunque si y mucho con
todo otro g£nero de nombres : apeztbgi,
« casa cural. » Un grand nombre pro-
noncent, par contraction, -tei. Dans
quelques autres dialectes on n'emploie pas
ce suffixe avec des noms propres, mais
beaucoup avec tout autre genre de noms :
apeztegi , « presbytere. »
Teiharzun : 1° (S), suciedad, mancha:
saleli, sou il lure. Bere odolaz mundu
HUNEN TEIARZUNEN OSOKI GARB1TZEKO, para
limpiar enteramente con su sangre las
manchas de este mundo , a fin qu'il lavdt
de son sang les crimes de ce monde.
Oih. 195-2.) — 2° villania, vilenie. (Oih.
"oc.)
Teila, teila : 1° (c), teia, tuile. (??) =
Las mayores, las del caoallete, se Ha-
inan... Les tuiles fattieres s'appellent :
BIZKAR-TEILA (AN-D, BN ) , GAILUR-TEILA
(Be), teila-maizter (R). — 2° (G-donJ,
cuftas grandes para sostener el mastil :
coins d y itambrai, qui soutiennent le
m&t.
Teiladura (AN-goiz), tejado, toiture.
TeilaetBe (B, G), tejeria, tuilerie.
Teilagile (Sc), teilagin (B, G, L, R),
tejero, tuilier.
Teilagintza: 1° (Be, Gc, L, R), teje-
ria, tuilerie. Teilagintzako langilbak
LAUTZUK DIRA '. PllARI , PLAZARI , EPAILA
EDO EPAlLE, EZARLA EDO EZARLE (B) I loS
obreros de tejerias son de cuatro gru-
pos : el balidor, el amasador, el corta-
dor de ladrillos y el colocador de ladri-
llos : les ouvriers des iuileries sont de
quatre groupes : le batteur, le pitrisseur,
le coupeur de briques et le placeur. —
2° (B), oficio de tejero, mitier de tuilier.
Telia maizter (R), cobija, teja que
cubre el caballete : tuile maitresse ou
fattiere, tuile qui couvre le so m met du
toit.
Teilari (AN-b), tejero, tuilier. Var.
de teiLagin.
Teilarintza (AN-b), Var. de teiLa-
gintza.
Teilarketa (AN, Araq.), canales en-
tre tejas, canaux entre les tuiles d'un
toit. = En AN-b, es rendija entre tejas.
(Test, en AN-b, un interstice entre des
tuiles.
Teilarte (AN-b), rendija entre tejas,
interstice entre des tuiles.
Teilatu (c,...), tejado, toit. Belarrian
ADITZKN DBZUTENA, PREDIKATU EZAZUTE TEI-
latuen gaiSean : lo que oyereis en la
oreja, predicad sobre los tejados : ce que
vous enlendrez k Voreille, prichez-le sur
les toits. (Ur. Matth. x-27.) Hertsirik
MAKHILA ETA HBDATURIK TEILATU A (L) I
cerrado es bast6n y extendido es tejado
(acertijo del paraguas) : serri, b&ton, et
itendu, toit (devinette du parapluie).
Teilatu-egal ( AN - b ) , teilatu - erla§
(AN, B, BN, L), alero de tejado, auvent
d'un toit. = En AN-b se diferencian
35
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274
TEILERIA — TEMA
teiLatu-egal y tbiLatu-egatz en que este
indica meramente el vuelo del tejado, su
parte saliente , mientras que el primero
designa borde, parte baja, alero. En
AN-b, tbiLatu-bgal et teiLatu-egatz
different en ce que celui-ci indique sim-
plement la. partie saillante du toit, t and is
que le premier designe le rebord , la par-
tie basse, VauvenU
Teileria (B, ...), tejeria, tuilerie.tf)
Teink (B-l) : 1° estir6n, tirage. —
2° estirale, tire-le. = Se usa como si
fuera imperative) de teink egin. S'emploie
comme s f il etait V impi rati f de teink egin.
j MlN ARTUKO ENEBAN BA I GELDI BGOTEKO
NKUK, ETA TEINK BERAK BETI (B"l) I j DUeS
no habia de sentir dolor ! yo le decia
que estuviese quieto y £1 tiraba sierapre
( de la cuerda ) : je ne devais done pas
eprouver de douleur ! je lui disais de
rester tranquille, et il tirait toujours
(la corde).
Teinkada (B-l), estir6n, tirage. Ada-
RRETAN T§IKOTA KATEATU NEBANEAN , TEIN-
KADA BAT ASKO ZAN 1NT§AURRIK ELDUENARI
bea jo-eragiteko : cuando enrede la
cuerda en las ramas , bastaba un csiir6n
para derribar las nueces mas maduras :
quand fentortillai la corde dans les
branches, il suffUait d'une petite secousse
pour faire tomber les noix les plus
mUres.
Teink egin (B-l), estirar, tirer.
Teilu (R-iz), obsceno, sucio : obscene,
malpropre. Var. de thbyO.
Teitu : 1° (L-hend), solen, vulg.
muergo, marisco que se coge meti£n-
dole en marea baja un alambre por entre
sus valvas; tiene la forma de un tubo 6
de mango de cuchillo : solen, vulg. cou-
teau, certain coquillage rnarin que Von
prend a marie basse en introduisant un
fit de fer entre ses deux valves; il a la
forme cTun tube ou d f un manche de cou-
teau. Var. de deitu (3°). — 2° (S), adul-
terarse : forniquer, Ure ad u ltd re. —
3° (S) , ser atacado de cierta vergonzosa
enfermedad, Stre atteint d'une maladie
honteuse.
THEYtt (S), sucio, obsceno : im-
monde, obscene. Abilua bzpiritu theyOa,
ahalke adi miserablea; abilua hi theyO
iz, holako gaizak enb beharrietara bra-
kharten dOtOanean (S, Imit. 456-29):
retlrate, espiritu impuro; averguenzate ,
miserable ; retirate , preciso es que seas
muy inmundo para bacerme oir tales
cosas : retire~toi, esprit impur; rougis de
honte, miserable; retire- toi, il faut que
tu sois bien immonde pour me tenir de
pareils discours.
Teihukin ( Sc ) , barreduras , ba-
layures.
Teihutarzun (Sc), suciedad, obsceni-
dad : salete, obsdniM.
Theyutu (S): 1© ensuciar, salir ou
souiller. Bbna ahotik elkhitzen denak,
HARBK THEYOtZEN DU GIZUNA (S, Matth.
xv- 11) : mas lo que sale de la boca, eso
ensucia al hombre : mais ce qui sort de la
bouche, voila ce qui peut le souiller. —
2© adulterarse : forniquer, Ure adultere.
Nik aldiz erraiten deiziet, nurk ere
igortbn beito berb emaztba , besteki na-
HASI BZTEN BBR , BERAK THEYCeRAZTEN
diala; eta hola igorri emaztearen har-
zalea theyCtzen dela (S, Matth. v-32) :
mas yo os digo que el que repudiare a
su mujer, a no ser por causa de forni-
caci6n, la hace ser adultera; y el que
tomare la repudiada , comete adulterio :
et moi je vous dis que quiconque renverra
sa femme, si ce n' est pour cause d'adul-
tkre, la rend adultere; et celui qui 6pou~
sera la femme renvoye'e, commet un
adultere.
TEKA (B-g-i-1), theka (BN, S) : 1 ° vaina
de legumbres , gousse de legumes. Zagoz
ISlLlK, ISlLlK EGON, BABA-TBKA-ARPEGI
ORRBGAz (B-l) : callese usted , cAllese con
esa cara de vaina de babas : taisez-vous ,
taisez-vous, avec voire figure en gousse
de feve. — 2° (BN, Sal.), sentimiento de
resistencia, terquedad : sentiment de
resistance, opini&trete.
Theka-mehe (Sc), cascarrabias , iras-
cible, lit. : de vaina delgada : grincheux,
irascible, lit. : de gousse mince.
Tekadi (git), dedo, doigt.
Teke-meke (R-bid), provocando, ten-
tando : provoquant, excitant, laquinant.
= Se dice de personas mayores, a dife-
rencia de su diminutivo Teke-meke, que
se dice de chicuelos. Se dit des cjrandes
personnes, a la difference de son diminutif
teke-meke, qui se dit en parlant des
gamins.
-Teko : 1° (c), para, sufijo de verbo
infinitivo : pour, suffixe de verbe infini-
tif. = En esta acepci6n se relaciona con
un verbo. Dans cette acception il se rap-
porte a un verbe. Gizonen gaiztakeriari
ateak isteko, para cerrar las puertas a
la maldad de los bombres, pour fermer
les portes a la michanceU des hommes,
(Lard. Test, prol.) Ikusteko dina, tanlo
como para ver, sufpsant pour voir.
(Joan. Saind. 1-256-23.) — 2° (c), de,
que sirve para : de, servant a. = En esta
acepci6n esta en relaci6n con un nombre
6 pronombre. Dans cette acception ilest
en relation avec un nom ou un pronom.
NORK BERB ANTZEKOA SORTZEKO INDARRA
em an zien, les di6 virtud de producir
cada cual su semejante , il leur donna la
vertu de produire chacun son semblable.
(Lard. Test. 6-3.) Ikusteko ta poztute-
koa da, es (cosa digna) de ver y ale-
grarse, e'est ( une chose digne ) de voir et
de s'en rejouir. (Per. Ab. 105-26.) O,
atSak eurak birrinduteko berbak : j oh !
palabras capaces de pulverizar (lit. : con-
vertir en remoyuelo) las peftas mismas :
oh ! paroles cap ab les de pulveriser (lit. :
de convertir en son) les pierres elles-
mtmes ! (Bart. II-10-3.) Jatekoa, el
comestible, le comestible. Edatekoa : el
liquido, el objeto de beber : le liquide,
Vobjet a boire. — 3° (c,...), forma
un modismo equivalente A « que » acom-
pafiado de un subjuntivo, il produit un
idiotisme equivalent a « que » accom-
pagne oVun subjonctif. ^Zergatik Jain-
KOAK AGINDU DIZUTE PARADI8UKO ARBOLA-
tik ez jateko? «, por que os ha man-
dado Dios que no comais (lit.: para no
comer) del arbol del paraiso? pour-
quoi Dieu vous a-t-il commands de ne
pas manger (lit. : pour ne pas manger)
de Varbre du par ad is ? ( Lard. Test. 8-
11.) ERREGBK AGINDU ZUEN SARTZEKO NI
eta okin nagusia , el rey mand6 que nos
metiesen (lit. : para meter) & mi y al
panadero mayor, le roi commanda qu'on
nous mtt (lit.: pour mettre) moi et le
chef des panetiers. (Ur. Gen. xli-10.)
Amak etorteko (Be), la madre (dice) que
vengas, la mere (te dit) de venir. Esaten
DBUTSEELA , EZ INORI EZER ADIERAZOTBKO ,
dici£ndoles que no manifiesten (lit. : para
no manifestar) nada & nadie, leur d is ant
qu'ils ne monlrent (lit. : pour ne montrer)
rien A personne. (Per. Ab. 106-11.)
-Tekoan : 1° (Be), a condici6n de : a
condition de, dans le cas oi). Dana geutzak
IZATEKOAN, BANOA NEU BERB ; BA1&A GBUK
IZBRDIA ATARA TA BBSTEAK ARRAl^AK BUREN-
TZAKOTUTEKOAN , OBA DA GELDI-GELDI EGON
(B-mu) : & condici6n de que todo sea para
nosotros , voy tambien yo ; pero para el
efecto de que, despues de sudar nosotros,
los otros se apoderen de los peces , mas
vale estar quieto : a condition que tout
soit pour nous, fy vais moi aussi; mais
dans le cas oil, apres avoir sue nous
autres, les autres s'empareraient des pois-
sons, il vaut mieux rester tranquille.
— 2° (B), en (p. ej. vias) de, en (p. ex.
voie) de. Emon deutsazunez inori jura-
MENTU EGITBKO BIDBA, EDO BEINIK BEIN ,
BERAK ONDO JAKINEZEAN , ALAN TZALAKOA
emotbkoan imini zBNDUANEz : si habeis
dado a alguien ocasi6n de jurar, 6, por
lo menos, no sabi^ndolo el de cierto, si
le hab&s puesto en vias de pr estar
(juramento) de que era asi : si vous avez
donne A quelqu'un Voccasion dejurer, ou
si, du moins, vous I'avez mis en voie de
prUer (serment) que e'etait ainsi, sans
qu'il en f6t certain. (Aft. Esku-lib.
116-7.)
-Tekotan (AN, B, L), a condici6n de
a condition de. Var. de -tekoan (1°). ISil
i§iLa egotekotan, a condici6n de esta
en profundo silencio, a condition de gar
der le plus pro fond silence. (Dasc. A theka
69-18.)
-Tekotz (AN, BN, L), -tekoz (B, BN
L) , & condici6n de , a condition de. Var,
de -tekoan (1°).
TEKU (AN-b), dejo, tufillo : go6t
fumet. OZPINAK UNTZI ORRI UTZI DIO TBKUA
el vinagre ha comunicado cierto dejo a
esta vasija, le vinaigre a laisse un cer-
tain gout a ce recipient.
TEKURTJ (BN), juicio, sentido comun,
cordura : jucjement, bon sens. Tekuru-
gabea, sin juicio : sans tite, sans bon
sens. Tekurua (tekuria) oso du oraino,
tiene todavia el juicio sano : il a encore
la tite solide, it a encore le jugement
sain.
Telada (R), capita Iigera, ttgere
couche. (?) Elur-tblada, capita de nieve,
ttgere couche de neige. Ongarri-telada ,
capita de esti£rcol, petite couche de
fumier. Ezne- telada, nata de la leche,
creme du lait.
Telahut (BN-am. Sc), embustero :
menteur, imposteur. (?)
Telahutkeri (BN, S), ligereza, lege-
rete.
TEIjERA, latas sobre las cuales se
pasa el hilo para hacer el encaje y la
randa, lattes sur lesquelles on passe le
fil pour faire la dentelle et le re teau.
(Oih. ms.)
TEIjI (S), grupo, muchedumbre :
groupe, foule.
TEMA, thema (c), porfta, tema,
apuesta : obstination, enlitement, pari.
Thema batbn gainban, garaikarrban, las-
ter egitbn duenak : en una apuesta , en
una lucha, el que corre : dans un pari,
dans une lutte, celui qui court. (Ax. 3*-
537-27.) i Eta nok atera bbrb lelo bta
temati? ^y quien podra sacarle de su
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TEMA EGIN — TENTEN
275
insistencia y porfia ? et qui pourra le
tirer de son insistance et de son obstina-
tion? (Per. Ab. 219-5.) Temazko ta bide-
bagako auzietan, en litigios de porfia £
injuslos , dans des contestations obstinOes
et injustes. (Bart. 11-140-16.)
Tema egin (B), apostar, parier.
Eginoo neuskezu tema edozbin gauza ,
Jaungoikoaren gauzetan zu TA NI BAlftO
geiago dala : le apostaria a usted cual-
quier cosa a que en las cosas divinas es
mas que usted y yo : je vous parierais
n'importe quoi que, dans les choses
divines, il est plus que vous et moi. (Per.
Ab. 154-7.)
Texnati (Be, G), obstinado, terco :
obstine", entete". Etserakoa ta arrastaria
TA I81LA TA GUZTIA DA J BAINA , DANOK DAU-
KAGU ZER EDO ZER-DA, TBMATIA DA, ASTO
INDAR BAKO BAT LANGO§E TBMATI UTSA ( B-
mu ) : es econ6mico y muy trabajador y
silencioso y todo ; pero, como todos tene-
mos algo, es terco, terquisimo como un
burro sin fuerzas : il est Oconome, tres
travailleur , silencieux et tout ; mais
comme nous avons tous quelque chose, il
est entiU, Utu comme un bourriquet
sans forces.
Tematsu (BN-ald, Sc), temazu (AN-
b), obstinado, terco : obstin6, tHu.
Tematu, thematu (c), porfiar, obsti-
narse : s'entiter, s'obstiner.
Temoso (B, BN), terco, entM.
TEN : 1° (B-g-mond-mu), estabilidad,
equilibrio : stability, e'quilibre. (?) —
2° (B-g-mond-mu), estable, stable. Ten
DAGO ORI : EZ AURRERA, EZ ATZERA (B-g) :
ese esta firme , ni adelante ni atras : il
est ferme, ni en avant ni en arrtere. Ten-
tenean (Be,...) : estar tieso, en su puesto,
firme : Sire ferme, rester a son poste. —
3° ( B-mu-ond-t§ , G-et§-ori-us ) , estira-
miento, tirage. Var. de tbink (1°). Ten
ORTIK IZAREARI, TSlMUR BARIK TOLOSTU DAI-
GUN : estirale de ahi a la sabana, para
que la doblemos sin arrugas : tire le drap
par la, a fin que nous le pliions sans qu'il
fasse de fronces.
-Ten (c, ...), sufijo de infinitivo, com-
puesto del infiio derivativo -te y del ine-
sivo -n : suffixe d'infinitif, compose* de
I' in fixe dOrivatif -te et de Vinessif -n. =
Segiin el verbo que le acompafta, asi
tiene dife rente significaci6n. 1° Con el
auxiliar equivale al infinitivo : edaten
du, « suele beber. » — 2° Con el verbo
eman, emon, « dar, » equivale 6 la prepo-
sici6n « de » : jaten eman, « dar de
comer. » (Lard. Test. 304-32.) — 3° Con
verbos como azarri, azartu, « atreverse ; »
ikasi , « aprender ; » irakatsi , « ense-
nar , » vale tanto como « a » : edaten
azartu, « atreverse k beber. » (Bart. I-
205-3. ) Handik ikhasten dutb umek ere
haradizino egozten eta burho egiten ,
« de alii aprenden tambi^n los nifios k
maldecir y a blasfemar. » (Ax. 3»-85-23.)
— 4© Con los verbos jakin, « saber; »
ikusi , « ver, » y otros analogos , la parti-
cula -ten no se traduce, y el verbo a que
se aglutina se expresa en infinitivo sin
preposici6n : edaten baleki, « si 61 su-
piera beber; » jaten ikusi det, « le he
visto comer. » — 5° Con otros verbos
como arj izan, jardu, ibili, etc., se tra-
duce como gerundio el verbo seguido de
-TEN : EDATEN ARI DA (c, ...), EDATEN DIARDU
(B), « esta bebiendo; » ikusten ibiLi dira,
« han andado viendo. » — 6° (Be), se
usa en imperfeclisima y generalizada
locuci6n en vez de -tbra. Erdu aberas-
TUTEN NIRE ARIMEA, GOGORTUTEN NIHE
ARGALTASUNA, BIZTUTEN NIRE FEDEA, ESETU-
ten nire biotza : « ven a enriquecer mi
alma, a fortalecer mi debilidad, a avivar
mi fe, a encender mi coraz6n. » (An.
Esku-lib. 57-4.) Debe decirse aberastu-
tera, gogortutera, biztutbra, etc., pues
de lo contrario significaria : « ven enri-
aueciendo mi alma, fortaleciendo mi
debilidad, avivando mi f£, encendiendo
mi coraz6n. » Al exponer la segunda
acepci6n del infijo -te-, se hizo ver en qu£
casos se cambia de hecho y en cuales se
debe cambiar en -tze. Ce suffixe possede
une signification diffbrente, selon le verbe
qui Vaccompagne. 1° Avzc Vauxiliaire il
Oquivaut a Vinfinitif : edaten du, « il a
V habitude de boire. » — 2° Avec le verbe
bhan, emon, « donner, » il a la mime
valeur que la proposition espagnole « de »
et la francaise « a » ; jaten eman, « don-
ner a manger. » — 3<> Avec des verbes
comme azarri, azartu, « oser ; » ikasi,
« apprendre; » irakatsi, « enseigner, » il
Oquivaut a « a » : edaten azartu, « se
risquer a boire. » (Bart. 1-205-3.) Handik
IKHASTEN DUTB UMEK ERE MARADIZINO EGOZ-
TEN eta burho egiten, « de la les enfants
apprennenl igalement a maud ire et a
blasphemer. » (Ax. 3*-85-23.) — 4° Avec
les verbes jakin, « savoir ; » ikusi,
« voir, » et autres analogues , la parti-
cule -ten ne se traduit pas, et le verbe
auquel elle s'agglutine se met a Vinfinitif
sans proposition : edaten baleki , « s'il
savait boire; » jaten ikusi det, « je Vai
vu manger. » — 5° Avec d 1 autres verbes
comme ari izan, jardu, ibili, etc., le
verbe suivi de -ten se traduit par « en
train de ». Edaten ari da (c, ...), edaten
diardu (B), « il est en train de boire; »
ikusten ibili dira, « Us Otaient en train de
voir. » — 6° (Be), il s'emploie, au lieu de
-tera, dans une locution imparfaite et
ge'ne'ralise'e. Erdu aberastuten nire ari-
MEA, GOGORTUTEN NIRE ARGALTASUNA, BIZ-
TUTEN NIRE FEDEA, E§ETUTEN NIRE BIOTZA '.
« viens enrichir mon dme, fortifier ma
faiblesse, raviver ma foi, embraser mon
cceur. » (Aft. Esku-lib. 57-4.) On doit
dire aberastutera , gogortutera , biztu-
tera, etc.; autrement le sens serait: « viens
enrichissant mon a* me, fortifiant ma fai-
blesse, ravivant ma foi, embrasant mon
cceur. » En exposant la deuxi&me accep-
tion de Vinfixe -te- , on a montrO dans
quels cas on le change de fait et dans
lesquels on doit le changer en -tze.
Ten egin (B, G), estirar, tirer.
Tenge (B-tS?), horc6n, sost^n de ramas
demasiado cargadas de fruta : fourchon,
perche ou Mton avec lesquels on sou-
tient les branches trop chargOes de
fruits.
Tenk ! ( G-and-aya-bid ) , \ alto ! halte !
Tenkean egon (G-irur) : estarse en los
trece, aferrarse a lo suyo : ne pas en
dtmordre, s'obstiner dans son opinion.
TENKA: 1° (B-a-t5, G ?), tentemozo,
puntal 6 arrimo de cosas no bien firmes :
ilai, iuteur ou soutien d'une chose peu
solide. Tenka-ganean daukagu auntza (B-
ts), la gamella para mortero la tenemos
sobre el tentemozo, nous placons Vauge
a mortier sur VHai. — 2° (B-mu),
picadero, tablones sobre los cuales se
pone la lancba que se quiere limpiar :
tin, grosse piece de bois sur laquelle on
place la barque que Von veut nettoyer.
Tenke : 1° (AN-goiz), tentemozo, Mai.
Var. de tenka (1°). — 2° (G-and), obsti-
naci6n, tema : obstination, te'nacile'.
Tenk egin (G- and -bid), detenerse,
s'arrHer. Tenk egin dute, se han dete-
nido, Us se sont arriUs. TSalupai , beren
AINGURAK BOTA BBRA , TA TENK ERAGITEN
diote (G-aya) : echando las anclas, hacen
que las lanchas se detengan : en jetant
les a nc res, on fait arriter les barques.
Tenkor (B-g), firme, ferme.
Tenkortu (B-g), echar raices, hacer
alto por largo tiempo : prendre racine,
resler longtemps a la me*me place.
TENORE (AN-b-lez, BNc, G-and-etS,
Lc, R, S), ocasi6n, tiempo, hora : occasion,
moment, temps, heure. Bazkaitako teno-
rea da (AN-b) , es hora de comer , il est
V heure de diner.
TenoreSe (Sc), tenoretsu (AN, BN,
L ) , tiempo aproximado , temps approxi-
malif. Tenore han-hetan (Sc) , a tiempo
con poca diferencia, a temps avec peu de
difference.
Tenorez (AN, BN, G-and, Lc, S), a
tiempo, a la nora justa : a temps, a Vheure
juste. Eg un tenorez giSan ELizAN(AN-b),
hoy estabamos a tiempo en la lglesia,
aujouroVhui nous Hions a temps a
I'dglise.
Tenpos (?), poste, Hai.
Tenpladura (AN-ond), torpedo, pez
marino que tiene la propiedad de produ-
cir una conmoci6n el£ctrica a la persona
6 animal que lo toca , vulg. tembladera :
torpille, poisson de mer qui possede la
propriete" de produire une commotion
Olectrique sur lapersonneou V animal qui
le touche; vulg. trembleux, tremblard,
arounce-bras. (??)
Tentazar ibili (B), andar tentando,
tenter. Legejakinak, uste ezegian Jesu-
SEK TENTAZAR EBILELA, EZPADA JAK1N-NAIA-
gaz , itandu eutsan : el leguleyo , para
que Jesus no creyese que le tentaba,
sino que le movia el deseo de saber, le
pregunt6 : Vhomme de loi, a fin que Jisus
ne crtlt pas qu'il le tentait, mais qu'il
Otait pouss4 par le dtsir de savoir, le
questionna. (Ast. Urt. I, p. xlvii-24.)
TENTE : 1© (c), de pie, inm6vil :
debout, immobile. (?) Tente bera (BN-
am), levantate solo, releve-toi tout seul.
— 2° (BN-am), plant6n : planton, attente
prolongie. — 3° (AN, B-i, R), puntal,
tentemozo : tuteur, 6tai. — 4° ( AN , G) ,
tieso : raide, ferme, solide.
Tentel: 1° ( B-a-m-mu-o) , tentemozo,
pedazo de maaera que por medio de una
argolla se sujeta debajo de un carro para
sostenerle cuando esta sin caballerias :
chambriere, support mobile de bois, muni
d'un anneau, qui se fixe sous la charretle
pour la maintenir horizontale lortqu'elle
nest pas atteUe. — 2° (B-g-mu), tonto,
fatuo : sot, niais. Bai, aginduten egoteko
OBEA ZARA ZU , ZBU BE, AUZPAZTUTA, ARA-
ZOAK OKERTUTA EGOTEKO BAINO, TENTEL-ORI
(B-mu) : si, lambi£n usted es mejor para
estar mandando que para estar boca
abajo, torcida por la labor, fatua : oui,
vous aussi vous ites mieux pour com-
mander que pour itre couroOe, tordue
par le travail, sotte.
Tentelu (B-a-di), tonto, fatuo : sot,
niais.
Tenten : 1° (B-tS), firme, tieso : ferme,
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TENTE-POTENTE — TETESA
solide. Tentbn baten dago (B-g), estd
firme, il est ferme. — 2° (BN-s), terco,
opiniitre.
Tente - potente (BN-ezp), Var. de
TBNTE (1°).
TENTER (G-t), gandul, de poca acti-
vidad : faineant, lambin.
TENTU : 1° (BN-ald-s, R), disposi-
ci6n, temperamento : disposition, tempe-
rament. Tentu gaitzeko gizona (BN-s),
hombre de mala indole , homme de mau-
vais caractere. — 2° (R-uzt, S), tiento,
prudencia, tino : circonspection , pru~
dence, tact. Tentuz ebil adi (R),anda
con tiento, procede avec circonspection.
— 3° (L), sentido, animo : sens, esprit.
BlHURTU ZITZAYON BERB TBNTUA, Volvi61e
el dnimo, son esprit se ranima. Tenturat
itzuli (L-get), volver a su juicio, recou-
vrer la raison. Bere tentuan dago (G?),
esta en su manera habitual de ser, il est
dans son Hat normal.
Tentun (B-l-m, G), estabilidad, stabi-
lity. Tkntun baten dago (B-l-m) , esta en
el mismo estado, il est dans le mime
Hat.
Tepartu (BN), momento, moment.
Tbpartu uuntan, en este momento, dans
ce moment. Tepartu gaistoa, mal mo-
mento, mauvais moment. Var. de tepertu.
Tepatii (BN-am), pasarse, ranciarse :
se gdter, rancir.
Tepertu (BN, Sal.), crisis, momento
critico : crise, moment critique. Tepertu
Surrban eldu da (BN, Sal.), en mal mo-
mento ha llegado, il est arrive" dans un
mauvais moment.
TEPtt (BN-am), pasado (came 6
pescado), rancio : avance", g&ti (viande
ou poisson).
-Ter (AN, BN, L), estar a punto de :
faillir, Hre sur le point de. H aster niz
oihuz, he estado a punto de empezar a
clamar, fai failli commencer A crier.
(Sal. p. 196-4.) Nahastbr dut ene ogia
zurearekin, he estado a punto de mez-
clar mi trigo con el vuestro, fai failli
mHer mon froment avec le vdtre. (Sal.
p. 197-20.)
-Tera (c), sufijo de infinitivo que sig-
nifies <( a » , suffixe d'infinitif qui signi-
fie « a ». (V. -Te-, 2°.) Eskini neutsun,
maisu Juan , gaur goizean eroango zen-
DUDAZALA BASOAK ERAKUSTERA '. le prometl
a usted, maestro Juan, que hoy por la
mafiana le llevaria a usted a ensefiarle
bosques : je vous ai promis, maitre
Jean, que dans la matinie d'aujourd'hui
je vous emmenerais montrer des bois.
(Per. Ab. 167-2.)
-Teragino (B), -teraifio (AN, B, G),
hasta, hasta el punto de:jusqu'a,jusqu'au
point de. Eta egin zituzan mirari andiak,
ZERUTIK LURRERA SUARI JATSI ERAGITERAINO
gizonbn ikusbegian ( B, Apoc. xiii-13) : e"
hizo grandes mara villas , de manera que
aun tuego hacia descender del cielo a la
tierra a la vista de los hombres : elle
optra de grands prodiges, jusqu'a (aire
tomber le feu du ciel sur la ter re devant
les hommes.
Terebukatu (Sc), dislocarse (un miem-
bro) , se disloquer (un membre).
-Teri (AN-b, B-a-l-o), sufijo derivativo
ue expresa muchedumbre, grupo : suf-
xe dirivatif qui exprime une multitude,
un groupement. Ontziteri : escuadra, mul-
titud de buques : escadre, ensemble ou
groupe de navires. Gazteri, gazteteri :
j
juventud, grupo de j6venes : jeunesse ,
ensemble de jeunes gens. Maisuteri,
grupo de maestros, groupe d'instituteurs.
Gizateri (B-a-o), conjunto de hombres,
rassemblement d } hommes.
Termainuz (Sc), dando rodeos, fai-
sant des dHours. Inguruz eta termaiSuz
MINTZATZEN DUZU EGIAREN GORDATZEKO '.
hablais entre ambajes y rodeos, por
ocultar la verdad : vous parlez par do-
lours, pour cacher la v6rit£.
TERNA (R), trenza, tresse.
TERNE (R), tardio, que llega el
ultimo : tardif, qui arrive le dernier.
(D.fr. ?.)
Terra! (L-ain), terraje (R-uzt), rayos
del sol antes que nace 6 despues que se
pone, reflets de soleil avant son lever ou
apres son coucher.
Terratoki (B-otS), pequeflo dep6sito
en que se guarda la arcilla en agua :
petite excavation pleine d'eau, dans la-
quelle on garde Vargile. (?)
Terreapen (BN), ejecuci6n, ajusticia-
miento : execution, accomplissement de la
sentence.
Terreatu (AN-b, BN), ejecutar, dar
muerte : extcuter, donner la mort.
TERREILKA (S-gar-li), bianco,
cible. TerrbiLkan ari duzu, esta jugando
al bianco, il joue a la cible.
Terreina (B-i-1-m-mu, ...), barreflo:
bassin, terrine, cuvette. (?) Ekarri egizu
gbro terreina bat, traed luego un ba-
rreflo, apportez ensuite une cuvette. (Per.
Ab. 76-20.)
-Terreii (B), Var. de -tearren. Eztaki
zer egin bbreagaz urtbterren , no sabe
que hacer por salir con la suya, il ne sail
que faire pour avoir raison. (Ast. Urt. I,
p. 273-25.)
TerreSka (R-uzt), piano inclinado por
donde se hacen bajar las leflas de un
monte : chemin de schlitte, plan incline"
sur lequel on fait descendre le bois des
montagnes.
TERRESTA (BN-ald-gar, S), conduc-
ci6n, arrastre : conduiie, trainage. Terrbs-
tan (BN-ald-gar), terrestaka (BN),jugar
a resbalar, jouer a glisser.
Terrilka (S), tirando al bianco, tiranl
a la cible. Var. de terreilka.
Terrin : 1° (Sc), barreflo : terrine,
cuvette. (?) — 2° (BN, L), vaso de noche,
pot de chambre.
Terrifia (BN-am), tinaja, cazuela
grande : tinette, tine. (??)
Therritatu (S), ten tar: tenter, tracas~
ser. Jesusek ezagutzen beitzian hayen
GAISTOKERIA, ERRAN ZEYEN \ £ ZbRTAKO THE-
RRITATZEN NAIZIE , PALTSUAK? ( S , Mattk.
xxn-18) : mas Jesus, conocienao la mali-
cia de ellos , dijo : i Por que 1 me tentais ,
hip6critas? mais J6sus, connaissant leur
malice, dit : Hypocrites , pourquoi me
tentez-vous ?
Territots (L-urru), cerilla, allu-
mette.
Terriza (S), barreflo tosco que se usa,
entre otras cosas , en la panidcaci6n del
maiz : terrine ou recipient grossier qui
s'emploie, entre autres usages, dans la
panification du mats. Terriza uautseik
dizOgO ta ihula ere eztizCgO artorik
egiten ahal (S-bark): tenemos el ba-
rreflo roto, y no podemos hacer de nin-
guna manera la borona : notre terrine est
casse'e, et de toutes f aeons il nous est
impossible de faire la me'ture.
Terteka (Rj, arrastrando, tralnant.
Tertekatu (R-uzt) , arrastrar, trainer.
TERTEL (AN-b, BN-ald-gar), desa-
liflado, n6glig6.
Ter-ter (AN, S), poco a poco, lenta-
mente :peu a peu, lentement. Aizina dCgO-
NAZ GEROZ, TER-TER EGIN DITZAGUN BARNEKO
lanak (S-bark) : ya que tenemos tiempo,
hagamos poco 6 poco los trabajos de
dentro : puisque nous avons le temps,
faisons peu A peu les travaux de la mai-
son.
Terterka (R-uzt), calzarse en chan-
cletas: mettre ses souliers en savates, en
rabattant le quartier.
Ter- ter-ter (BN-ald, S), en linea
recta, en derechura : en droite ligne,
directement, sans d4semparer.
Tertza, tertza-subil (B-b), palangre,
aparejo para pescar besugo, vulg. ma-
dre : palangre, corde noyie et soutenue
par des flottes le long de laquelle sont
attachtes les lignes munies d'hamecons.
(D. fr. tresse.)
Tertzio : 1° (Be), te>mino medio, canti-
dad regular : terme rnoyen, quantity r4gu-
liere (?). Ogiak itSuratu ta jagi bear
dau bere tertzioan, el pan debe for-
marse y fermentarse en su punto, le
pain doit se faire et fermenter a point.
(Per. Ab. 151-27.) — 2° (B-bas-g-
mu, ...), hora, tiempo oportuno: heure,
temps opportun. Tertzioa da, ta asi gai-
tezan (B-bas), es la hora y comencemos :
e'est Vtieure, commencons. Tertzioz eto-
RRI GERO ETSERA, ATZO LEZ OR GAU iLUNEAN
ibiIi barik (B-mu) : luego ven a casa a
buena hora , sin andar ahi como ayer en
noche oscura : done viens a la maison de
bonne heure, sans te irouver la, comme
hier, a la nuit noire.
Testatu (R), probar, gustar algo,
godter ou dtguster quelque chose. ( D. v.
fr. taster 1.)
Teste (R), prueba, aforo, paladeo :
dfyuslation, tpreuve, savourement.
TESTO (BN-ald-gar, Lc), buen sen-
tido, bonsens.
Testuz, testuzka (BN-s), a tientas, a
Utons.
Tesuge (B?, F. Seg.), sencillo, sin
trampas : simple, sans dHours.
TETEL (AN-b) , ceceoso , zizayeur.
Tetelatu (AN-b), cecear, pronunciar
mal la letra s : zHayer , prononcer mal
la let Ire s.
Tetele : 1° (BN-haz) , persona apatica,
muelle, sin iniciativa : personne apa-
thique, molle, sans initiative. — 2° (L ?),
charlatan, bavard. Budaren emazteak
tetele batzuek dire, las mujeres de
Buda son unas charlatanas, les femmes
de Buda sont d'insupportables bavardes.
(Hirib. Eskaraz. 66-22.) — 3° (BN, L, S),
bobo, nigaud.
Teteletu (L), embobarse, s'4bahir.
ARTZAlftEE , IEUSTEAN ANDRE HAND I HURA ,
ESKALDUN arrunt bat lagun, iragaten,
AHO ETA BEGIAE ZABALDUZ, AGUR EGITEN
ziotbn teteletu ak '. los pastores , al ver
pasar a una gran sefiora, acompafiada de
un pobre aldeano, la saludaban emboba-
dos , la boca y los ojos abiertos : les
p&tres qui voyaient passer cette belle
dame, en compagnie d'un paysan, ou-
vraient de grands yeux et saluaient d*un
air 4bahi. (Dasc. Atheka. 40-9.)
TeteSa (BN-gar), quinqu£, candelero :
quinquet, chandelier.
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-TETIK — THINA
277
-Tetik (c),de, de. (De te [2°] + tik.)
Haur, sartu naizenaz geroztik, eztuk
ene oinei pot boitbtik gelditu : esta ,
desde que he en trad o, no ha cesado de
besarme los pies : elle, depuis qu'elle est
entree, n'a cessi de baiser mes pieds.
(Leiz. Luc. vn-45.) = Tiene las varian-
tes -tatik, -ketatik, correspondientes a
las de -te. Ce suffixe possede les variantes
-tatik, -ketatik, correspondant a celles de
-TE. I NUNDIK JATORT IZATEA AIN ERKIN TA
ARGALA ?... EZ KOMULGETATIK SARRIAGO :
i de d6nde me viene el que yo sea tan
d6bil y flaco ?... de no comulgar con
mas frecuencia : d'ou me vient oVitre si
dibile et si faible ?... de ne pas commu-
nier plus souvent. (Ur. Maiatz. 120-1.)
TETURI (B) , una clase de uva negra
y redondo, une espece de raisin a graine
noire et ronde. (V. Mats.) = D. fr. tein-
turier, especie de uva, variiti de rai-
sing
-Tez (Be, ...), de (ponerse a), (s'il ne
s'agit que) de. Jatez jango neuke onelako
BI TA IRU BE, BAlftA GERO T§IT§IK LO EGINGO
leukb (B-l) : de (ponerme a) comer yo
comerfa dos 6 tres veces tanto como
esto, pero luego no podria dormir (lit. :
dormiria el perro) : (s f il ne s'agissait
que) de manger, je mangerais deux ou
trois fois autant quecela; mais ensuiteje
ne pourrais pas dormir (lit. : le chien
dormir ait).
TI (R-bid), cerdo, pore.
-Ti : 1° (c), sufijo derivativo que
indica frecuencia, es decir, el que fre-
cuentemente hace algo; se agrega a
sustantivos : suffixe dirivatif aui indique
la frequence, cest-a-dire celui qui fail
friquemment quelque chose; on Vajoule
a des substantifs. Adurti (Be), baboso,
baveux. Basoti, montaraz, silvestre.
(Per. Ab. 167-14.) Bidaoti, blasfemo,
blasphimateur. (Bart. II-235-7.) Bekaizti,
envidioso, jaloux. (Joan. Saind. 1-462-
22.) Egiazti (Per. Ab. 168-5), bgiti (Ur.
Ex. xxxiv-6J, veraz, viridique. Egazti ,
ave , lit. : volador : oiseau , lit. : voleur.
(Lard. Test. 6-2.) Nbgarti (AN, B, BN,
G), llor6n, pleurnicheur. — 2° (B-a-
mu-o-t§, BN, S), de, desde : de, des.
Var. de -tik. = En algunas localida-
des como B-i-mond , se usan una y otra.
Dans quelques locality's comme B-i-
mond t on emploie Vun et V autre. Bbgira
NEZAK UR EMETI, NIHAUR NIAITEK LASTE-
rreti : guardame del agua mansa, yo
mismo me guar da re de la corriente :
garde-moi de Veau douce, car je me gar-
derai bien de la couranle moi-mime.
(Oih. Prov. 75.) Erderati erantsia, im-
portado de la lengua castellana, tiri de la
langue espagnole. (All. Esku-lib. 6-21.)
Adiskidea , banoa ni emendi : amigo , yo
me voy de aqui : ami, je m'en vais d y ici.
(Per. Ab. 53-9.) Zurubi hetan'goiti eta
behbiti zabiltzala , subiendo y bajando
en aquellas escaleras, montant et des-
cendant dans ces escaliers. (Joan. Saind.
I-2H-10.)
-Tiar : 1° (BN, L, R, S), suOjo que
vale tanto como « convidado » y se une
a palabras adecuadas al caso : suffixe
qui iquivaut a « invite ou convii », et qui
s'ajoute a des mots se rapporlant a ce cas.
AlGALTIAR (RJ, AIHALTIAR (S), APALTIAR
(L-ain), convidado a cenar, invite a sou-
er. Barazkaltiar (L), bazkaltiar (BN,
, R), convidado a comer, invite a diner.
£
Ezteiliar (R), convidado a la boda, invite
aux noces. Gosaltiar (L-ain), convidado
a almorzar, invite a dejeuner. — 2° (AN,
S), tarn bien se usa en el sentido de « par-
tidario » y aun de « e near gad o », suffixe
qui signifie igalement « partisan » et
mime « charge" ». Erazagutzeko ama Bir-
jinari harentiarnizala, para hacer cono-
cer a la santisima Virgen que soy devoto
suyo, pourfaire savoira lasainte Vierge
que je suis son divot partisan. (Calech.
122-4.) Ikhustiar (S) : visitador, encar-
gado de ver : visiteur, chargi de voir.
Bainan jainkotiar onak eztu edozein
erastbri nola-nahika ematen sinheste ,
zerbneta baitaki gizona berenez gaizki-
rat isuria eta berb solasetan erorkor
dela : pero el buen devoto no da cr6dito
comoquiera a cualquier aserci6n, pues
sabe que el hombre es de suyo inclinado
al mal e inconstante en sus palabras :
mais les par f aits n'ajoutent pas foi si
ligerement au premier venu, parce qu'ils
savent que Vhomme est enclin naturelle-
ment au mal et sujet a picher en paroles.
(Duv. Imit. 10-13.) Jangojkotiar (AN-b):
devoto, dado a Dios : divot, consacri a
Dieu. Elizatiar (AN-b) : piadoso, aficio-
nado a la iglesia : pieux, affectionni a
Viglise.
Tierla (AN-b), convidado, invite ou
convii.
-Tik (c,...), de, desde : de, des. Ortik
(AN, B, G), desde ahi, de la. Emendik
(AN, B, G), desde aqui, d'ici.
TIKA (BN-haz), resentimiento , ran-
cune ou ressentiment . Tika bat badu
iiarendako (BN-haz) , tiene algun resen-
timiento con aquel , il a un peu de ran-
cune contre lui.
-Tikako (AN, G, L), Var. de -tiko.
Zerutikakoa (G, Ag. Eracus. 10-7) : celes-
tial, sobrenatural : cileste, surnaturel.
Zerutikako argi eder bat, una hermosa
luz procedente del cielo, une belle lumiere
venant du ciel. (Joan. Saind. 1-151-31.)
-Tikan (AN, G), Var. de -tik. Berezitu
ZUEN ARGIA ILUNTASUNBTATIKAN , Separ6 la
luz de la oscuridad , il sipara la lumiere
des tenebres. (Ur. Gen. i-4.) Oraindikan
etzubn euririk egin, todavia no habia
llovido, il n' avail pas encore plu. (Ur.
Gen. n-5.)
Tikili-takala : 1° (AN, BN), onomat.
de la dificultad de andar : cahin-caha,
onomat. de la difficulti pour marcher.
— 2° (AN-b), onomat. de hablar con
torpeza 6 repitiendo muchas palabras,
onomat. de Vaction de parler maladroi-
tement ou en ripitant beaucoup de
mots.
Tikilitako (G-aya), taco, sauquillo :
pUoire, jouet d'enfants.
TIKINOE (B, Per. Ab. 134-16), tur-
bina, turbine.
Tikitaka : 1° (c), pasito a paso, pas
a pas. — 2° (AN-b, G-et§), ligeramente
(andar), ligerement (marcher).
Tikitakoi (B-otS), carraca, matrac6n,
cricelle.
Tikili-tokolo (B-m), Var. de tikili-
TAKALA.
-Tiko (c) , sufijo casual compuesto del
ablativo -tik y el genitivo relativo -ko ;
signifies « procedente de» isuffixecasuel,
composi de Vablatif -tik et du ginitif
relatif-Ko y qui veut dire « provenant de ».
LEKU URRUNETIKO BERRIA, LEHEN J1NA DA
egia : noticia procedente de sitios leja-
nos , la primera que Hega es la verdad :
des nouvellesqui viennent de loin, la pre-
miere venue est la plus vraie. (Oih. Prov.
302.) BlOTZ-BARRENDIKO NAIGABB BATEKIN,
con una aflicci6n procedente de dentro
del corazdn, avec une affliction venant du
cceur. (Ur. Gen. vi-6.)
-Tila ( Be ) , pequeflo , petit. = Es uno
de los muchos diminutivos de la lengua.
Se diferencia de los otros en que este
esta muerto, fosilizado, por decirlo asi,
en algunas palabras. Voici Vun des nom-
breux diminutifs de la langue. II se dis-
tingue des autres en ce qu'il est mort,
riauit, pour ainsi dire, a Vitat de fossile
dans quelques mots. OrpatiLa (B-mu),
orkatila (B-l), tobillo, cheville du pied.
(De orpo.) NeskatiLa , muchachita , petite
jeune fille. (De neska.) AtetiLa, porte-
zuela, petite porte. (De ate.) LbiotiLa,
ventanilla, oetite fenitre. (De leio.) Ku-
tSatiLa (AN, B, G), arkatila (B-mond),
arquilla : chitron, cassette. (De kutSa,
arka.)
Tilape, carena 6 quilla de navio, carine
ou quille de navire. ( S. P.)
Tilet : 1° (S, Archu) , punto (.) en la
escritura, point (.) dans Vicriture. (??) —
2° (BN-gar, L, S-bard,...), pulla, alusi6n
mordaz : brocard, raillerie mordante.
Tilinga (R), columpio, escarpolette ou
balancoire.
Tilingatu (BN-s, R), cargarse de fru-
tos, surabonder de fruits.
TILINGO (BN-s, R, S), persona des-
madejada, poco airosa : personne digin-
gandie, de mauvaise dimarche.
Tilinko-talanko (S), (andar) vague-
ando : (aller) vaguant deci , dela.
Tilintalanka ( R - uzt ) , columpio ,
balancoire ou escarpolette.
Tilin-tilin : 1° (BN-s), llamamiento
al gorrino (cerdo pequeflo), appel du
goret. — 2° (AN-b, B, G), onomat. del
sonido de la campanilla, onomat. du son
de la clochette. — 3° (AN-b), (andar)
balanceando, (marcher) se dandinant.
Tilinton : 1° (BN-s, R), suspendido,
colgado : suspendu , pendilli. — 2° ( R ) ,
arquearse las ramas de un arbol bajo el
peso de las frutas : ployer sous le poids
des fruits, en parlant des arbres.
Tilinton (BN-s), uvula, campanilla de
la garganta , luelte de la gorge.
TILISTA (B, arc), lenteja, lentille.
(Bot.) TlLISTA-AROAN AMABOST URTE DET,
tengo quince alios por la saz6n de las
lentejas, /ai quinze ans a la saison des
lentilles. (Refranes , 50.)
Tilka (B-mond), jugar a nueces , a dar
una contra otra : jouer aux noix, a en
f rapper Vune avec une autre.
TILTIL: 1° (BN-s, S), pusilanime,
pusillanime. — 2° (BNc, L-ain, R-uzt,
S), andar de ceca en meca, aller par
monts et par vaux. — 3° (AN-b, BN-ald),
andar descalzo de charco en charco,
patauger nu-pieds de flaque en flaque.
Thin (BN, Matth. iv-5), cumbre, pina-
culo : sommet , pinacle.
Tina (B, G), tinaja, tine ou jarre. (?)
SARTUTEN DA GERO LAPIKO EDO TlffA BATEN
eta itSiten da upategian (B), se mete des-
pues en una olla 6 tinaja y se deja en la
bodega : puis on le met dans un pot ou
dans une jarre, et on le laisse au cellier.
(Dtil. bas. 90-1.) TiSaka (B, G), por Unas,
par jar res.
Thina (S, Alth.), cuscuta, planta
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278
TINAKO — TINTIN
medicinal : cuscute, plante midicinale ,
vulg. cheveux du diable. (Bot.)
Tirlako (B, G) , tinaja pequefia , petite
jarre ou cruche.
TlftATA (B-i-1), pote, medida de
liquidos : pot, mesure de liquides. TSe-
tSutzat asko gitSiago bkarten dona : edo
tiAatea ezteune ONDO BETETEN, EDO BI-
DEAN ZURRUT EGITEN DEU8TANA , GANGAR
orrbk : tu traes, como medio cuartillo,
mucho m6nos : 6 no te llenan bien el
pote de la medida, 6 en el camino echas
un trago, fatua : tu apportes, comme
quart de litre, beaucoup moins : ou on ne
te remplit pas bien le pot de la mesure,
ou tu en Jbois une gorge' e en chemin ,
solte.
TINDARI (BN), cuerda de carpin-
tero, corde de menuisier.
TINDI (B-mu), gota que cae, goulte
qui tombe. Ekarri salda tindi-tindi-tin-
ditSu bat, gatz apur-apur-apurt§u bat
dabela : trae un poquitin de caldo , que
ten pa un granito de sal : apporte un petit
peu de bouillon, qui ait un petit grain de
sel.
TINDIL (BN-s), lenteja, lentille.
Tindu : 1<> (L), tinte, teinture. (??)
Aheriketan sortzen da, eta handik
ekhartzen dute thindu bgiteko : se cria
en las Americas , y de alii lo traen para
hacer tinte : il nail en Amirique , el on
Vapporte de Ik pour en faire de la tein-
ture. (DiAl. bas. 18-8.) — 2° (L-ain), pin-
tura, peinture. — 3° (L), tinta, encre.
(??)
TINEL (AN-b,...), presto, puntual :
empressi, ponctuel. Orren itza egitera
daude tinel AiNGBRUAK, los Angeles est&n
prestos a cumplir vuestro mandato, les
anges sont empresses a accomplir voire
ordre. (Liz. Coplac. 332-4.) Beira zein
tbstigu ederra iduzkia, egunoro ain
tinel dabilena guri argi bgiteko : mira
cuan hermoso testigo el sol, que diaria-
mente anda tan ezacto para alum bra rnos :
regarde quel beau timoin est le soleil, qui
est chaque jour si exact a nous iclairer.
(Liz. 341-41.)
Tingi (B-a), un poco, un peu. Var. de
tindi. j A i ! j indar-tingi bat egin izan ba-
NEUTSO NIK ORDUAN BNE BURUARI ONDUTEKO !
j ay ! j si yo entonces me hubiera hecho
un poco de esfuerzo para enmendarme !
he" las I si favais fait alors un peu d*ef-
forts pour m'amender I (Afl. Esku-lib.
53-11.) Nasaitu leiteke tingi bat aldian,
osasuna izan daian : puede aflojarse un
poco cada vez, para que tenga salud :
on peut se reldcher un peu chaque fois ,
pour conserver la sante". (ms -Zat. Ipuifi.
XXXIV.)
THINI : 1° (BN-am, S), cumbre,
pinaculo : sommet, pinacle. — 2° (BN, S),
punta, p. ej. de maices : pointe, extrt-
mitt, p. ex. du mais. — 3° Tini (G-bid),
pote, medida de liquidos : pot, mesure
de liquides. Var. de tiSata. — 4° (S),
b6veda, voflte. Elizaren tinitik harri
handi bat bgotzi zian, de la b6veda de
la iglesia le arroj6 una gran piedra, il
lui Tanca une grosse pierre de la vo&te de
Viglise. (Arim. 32-11.) — 5<» (S), copa de
arbol , tile d'un arbre.
TINK (AN-b, BN, G-ern, S), firme,
apretado, teme : ferme, persivirant,
tenace, compact. Huts eginban tink egoi-
tea da berritan huts egitea : estar
firme en el error, es errar dos veces :
demeurer ferme dans Verreur, c'est errer
deux fois. (Oih. Prov. 628.)
TINKA : 1° (B, BNc, L), compacto,
bien apretado : compact, tassi. — 2° (BN,
L), agarrado, poco generoso: chiche,
serri, peu ginireux. — 3° (R), un poco
(de liquido), un peu (de liquide). —
4° (AN, BN, G, S), lo firme, lo apretado:
le ferme, le compact.
Tinkakin (S), mosto, mout. ;,Ardu
DEIA TINKAKIN HORI ORO? Ez ETA HULAN1K
ere : ^es acaso vino todo ese mosto? No,
ni aun aproximadamente : tout ce mout
est peut-Ure du vin? Non, pas mime
approximativement. (Eskuala. 17 -xi-
1905.)
Tinka-tinka edan (R), beber ha-
ciendo ruido en la garganta : gargouiller,
produire un bruit dans la gorge, en
buvant.
Tinkatu: 1° (BN-ald, Sc), apegar una
cosa a otra, coller une chose a une autre.
— 2° (AN-b, BN, L, S),calcar, aplastar,
oprimir, apretar : fouler, aplatir, tasser,
presser. Ur-sorta bat eman gabe eztituk
aise tinkatuko are-ortz oribk (AN-b) :
sin echar un poco de agua, no recalcar&s
con facilidad esos dientes del arado :
si vous ne meitez pas un peu d'eau, vous
ne serrerez pas facilement les dents de la
charrue. Herioak tinkatu zuenean,
HERSTU ZUENEAN, NAHI ZUKEYEN APHUR BAT
luzatu : cuando la muerte le oprimi6,
cuando le estrech6, quiso alargar un
poco (la vida) : quand la morl s'appesan-
til sur lui, quand elle VHreignit, il vou-
lut prolonger un peu (la vie). (Ax. 3 a -
379-3.) Ophiloa tinkatu behar ginikezu
laSat eztadin (S-bark) : seria bueno que
apreta>amos el nudo, para que no se
soltase : il serait bon de serrer un peu le
nceud, a fin qu'il ne se difit pas. Ha-
nit§ lekhutan belharra bildO eta ihizta-
TZBN DIE , GERO ESKIETAN TINKATZEN ETA
uztbn (S, Dikl. bas. 57-5) : en muchas
partes recogen la hierba, la rocian, la
comprimen y la dejan : en beaucoup
d'end roils, apres qu*on a ramassi I 1 her be
on I'arrose, on la presse el on la laisse
reposer.
Tink egon : 1° (AN, BN, G, S), estarse
en los trece , obstinarse : s'enteter, s'obs-
liner. — 2° (AN, BN, G, S), estar firme,
bien asegurado : itre ferme, solide.
Tinketz : 1° (BN), sobremanera : exces-
sivement, outre mesure. Orduan igan
ZEDIN HBTARA UNZIRA I ETA SOSEGA ZEDIN
HAIZEA ; NON ARE TINKETZ S PANT AGO BAI-
TZITEZEN BERAK-BA1THAN, ETA MIRETS ZEZA-
tbn : y subi6 a ellos al barco , y ces6 el
viento, y m6s se pasmaban en su inte-
rior : et il monla avec eux dans la barque;
el le vent cessa, et Us Haient encore plus
itonnis. (Leiz. Marc, vi-51.) — 2° fuer-
temente, fortement. (S. P.) Tinketz
edan, beber de golpe, boire d f un trait.
Tinki (AN-b, BN-ald-ear), apretado,
serr6. Tinki daukat (AN-b), lo tengo
apretadamente, je le tiens Hroitement.
Maiz bustitzen den arresteluaren ortzak
tinki egonen dituk (AN-b) : los dientes
del rastrillo que se mojan con frecuen-
cia estaran fijos, no cederin : les dents
de la herse que Von mouille friquem-
ment seront fixes, elles ne cederont pas.
Tinklli-tankala (AN-b, BN-ald, G-
and, L-ain), tinkin - tankun (G-zeg),
(andar) torpemente, (marcher) lourde-
ment.
TINKIRRIN (G-elg), cojo, en sen-
tido burlesco : clochant ou boiteux, dans
le sens burlesque.
Tinko (BN-ald, L-ain, S), apretado,
firme : serri, ferme. Gbro sartzen dute
TUTUA HEIN BATETARAINO, BZ TINKOEGI , EZ
lazoegi : luego meten el canuto has La
una distancia regular, ni demasiado apre-
tadamente, ni con sobrada holgura :
ensuite on met le tube A une distance
riguliere, ni trop serr4, ni avec trop
d'ampleur. (Duv. Labor. 184-11.) Ingu-
RATZEN DA ZURDAZKO OIHAL TINKO BATEAN
(L, DM. bas. 104-2), se envuelve en un
tejido de cerda doble, on I'enveloppe
dans un tissu de crin serri.
Tinko egon ( BN-ald ) , estar firme en
lo suyo : s'enlSter, tenir bon.
Tinkon-tankon (BN-s), (andar) tor-
pemente, (marcher) pesamment.
Tinkotu (G-aya-et§-us-zeg), calcar,
recalcar, apretar : fouler, presser, ser-
rer.
Tink-tanka ( L-s ) , sonido de campa-
nas : dig din don, son des cloches.
Tinkulun-tankulun (G-and, L-ainK
tinkun-tankun (BN-am-gar, L, R),
(andar) torpemente, (marcher) clopin-
clopanl. Var. de tinkon-tankon.
TINT : 1» (B), mucho, notablemente :
beaucoup, remarquablement. Emen sa-
MURTUTEN DA TINT BEDAR GOGOR AU , aqui
se enternece mucho esta dura hierba, ici
cette herbe dure s'amollit beaucoup. (Per .
Ab. 138-24.) — 2° (B), fuertemente, for-
tement. ESKUBTATIK TINT LOTU EBEN , le
ataron fuertemente de las manos, Us
I'altacherent fortement par les mains.
(Pas. Sant. 7-22.) — 3° (B), muy, tres.
Zan une baten gerra tint itzal bat, hubo
en una 6poca una guerra muy terrible,
il y eut a une certaine 4poque une guerre
tres terrible. (m*-Zab. Ipuifi. xvi.) —
4° ( B - a - d - i ) , generalmente , gtntrale-
ment.
TINTA : 1° (BN-ald-gar), gota, salpi-
cadura : goulte, tclaboussure. — 2° (c),
tinta , encre. (??)
Tintaroe (ms-Lond), orchilla, orseille.
(Bot.)
Tintera (B-l,...), dedal, de* A coudre.
Var. de titara. **
Tinterko (BN-s, R), cencerro, son-
naille.
Tintila (R), arracada, zarcillo, pen-
diente, boucles ou pendants d'oreilles.
TINTILA (L-ain, R), glAndulas col-
gantes de la cabra, glandes pendantes de
la chevre.
TINTILIN (L), nata dela leche, creme
du lait.
TINTIN : 1° (B?), pulso, pouls. Zure
lagunak esango dau ilgo dabela odola
aterateak, hakal dabilkola eskuturreko
tintina : vuestro compaftero dira que la
sangria le matara, que se mueve d6bil-
mente el pulso de su muneca : voire com-
pagnon dira que la saignte le tuera, que
le pouls de son poignet s'agite faiblement.
(Per. Ab. 84-2.)= En L, no es el mismo
pulso, sino la onomatopeya de su movi-
miento. Ce mot, en L, ne veut pas dire
le pouls mime, mais il exprime Vonoma-
topie de son mouvement. Tintin ari da
folsua (L-ain), el pulso esta haciendo
tin-tin, le pouls lui fait tin-tin. — 2© (B-
ofi, F. Seg.), campanilla, clochette. —
3° (B-m), poquito, tres peu. — 4<> (BN-
ald ) , ansia , anxidti. = Se usa , por lo
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TINTINKA — TIRABIRAKO
279
m^nos, en esta frase... On Vemploie, au
mo ins, dans celte phrase : Tintinean egon
gira, hemos estado con grandes ganas
de hacer, nous avons eu grande envie de
faire.
Tintinka (BN, L, S), fuertemente
oprimido , fortement serri. Tintinka lotu
(L), atar apretadaraente , attacker soli-
dement. Tintinka besarkatu du bbre ama
(L), ha abrazado muy fuertemente a su
madre , il a embrassi fortement sa mere.
TINTOLA (L-bard), uvula, campa-
nula de la garganta, luette.
TINTOLETA (B, G), pez largo, de
color de tonino, sabroso, vulg. tinturera,
taul6n : poisson savoureux, de forme
allongie et de la couleur du thon. (?)
Tifiu ( git ) , pequefto , petit.
-Tio (6-gai-orm,...), Var. de -ti,
-tik, -tikan, desde, des. Emendio, desde
aqui, d'ici. Ortio, desde ahi, de la.
Andio, desde alii, de la-bas.
Tiola (B-m), Var. de tirola.
TIOTA (AN-b), el piar de los pollue-
los, le piaulement des poussins.
Tipi (AN-b, L-ainh pequefto , petit.
Tipidanik (L-ain) , desde la infancia , des
Venfance. Tipi ta haundi (L-ain) : con-
tando todos , lit. : pequefios y grandes :
comptant lout le monde, lit. : petits et
grands.
THIPIL : 1° (S, Chah. ms), espul-
gado, ipluchi. — 2° (Sc), claro, lugar
despoblado de arboles : clairiere, endroit
digarni d'arbres dans une forit. ZChai-
nik gabe den gune batentzat erraiten
da thipila (S-bark), la palabra thipil se
dice de un espacio sin arboles, le mot
thipil se dit d'un lieu sans arbres. —
3° (Sc), mero, desnudo, neto: simple,
dinudi, net. Zohardi thipil, cielo estre-
llado, del itoili. Mendi thipil, monte
pelado , montagne dinudie.
Tiphilki (S), netamente, sin ambajes
ni rodeos : nettement, franchement, sans
ambages ni de" tours. Thipilki egiak erran
(Sc), decir crudamente las verdades,
dire crument les virile' s.
Thipilkin (S), raspadura, mondadura :
raclure, ipluchure.
Thipiltii : 1° (Sc), pelar : peler, iplu-
cher. ThipiltO-ondoan zaphatzen dira
zapharrian , despuds de haberlas pelado
se machacan en el mortero : apres les
avoir pelies, on les pile au mortierJDUl.
bas. 105-9.) — 2° (S), desplumar : diplu-
mer, plumer. — 3° (Sc), desplumarse,
p. ej. una gallina por cierta enfermedad :
se diplumer, muer, p. ex. une poule, a
cause d r une maladie. — 4° (S) , explicar,
expliquer. Eta hOlantu zeitzon dizipu-
luak : Thipil ezagOzC, otsez, alhorreko
zalgiaren aleqia (S, Matth. xiii -36) : y
llegandose a 61 sus discipulos, le dijeron :
Explicanos la parabola de la cizana del
campo : et ses disciples, s'approchant, lui
dirent : Expliquez-nous la parabole de
Vivraie du champ.
Thipilune (Sc) , claros en un bosque ,
clairieres dans un bois. Ardiak doi-doia
hantSeko thipilune hartan zituzun, las
ovejas apenas cabian en aquel claro de
alii , les hrebis tenaient a peine dans cette
clairiere.
Thipina (S-bark), marmita, mar-
mite.
Tipifiutsu (Sc) : 1° alcancia, olla ciega
en que los mnos guardan su dinero :
tirehre, petit vase de terre pourvu d'une
fente par laquelle les enfants glissent des
pieces de monnaie qu f ils iconomisent. —
2° zambomba, instrumento rustico musi-
cal, lit. : marmita ciega : tambour cham-
pitre, rustique instrument de musique,
lit. : mar mite aveugle. Basurdik ehaiten
A HAL EZTIZUGUNBAN , THIPINUTSIEN ERHO-
tsareki lotsarazten tizugu (S-bark) :
cuando no podemos matar jabalies, los
e span tamos con el ruido de la zambomba :
quand nous ne pouvons pas tuer les san-
gliers, nous les effarouchons avec le bruit
du tambour champitre.
TIPIRRI (B-a?), vuelta, tour. Tipi-
rrika (B-a-art), dando vueltas, tournant
ou virevoltanl.
Tipirritin (B-on ?, F, Seg.), cascarra-
bias, de caracter agrio : grincheux, de
caraclere reviche.
Tipitapa ( AN , B , G ) , onomat. de la
marcha a paso corto y ligero, onomat. de
la marche a petits pas tigers. Tipitapa asi
jaku ongoSb mutikotSua; aita berbera
izango da bizitasunean (B-l) : nuestro
nifio ha empezado ya a andar pasito a
paso : sera el mismo padre en viveza :
notre enfant a dija commend a marcher
a petits pas; ce sera le pi re lui- mime en
vivacili.
TIPO (B-a-gald-ots), tirria, antipatia,
antipathie. jOlanik, alkarri tipoa dbu-
TSELA , AUZOAK BIZI IZATEA NAGO NI ! MI-
SINOETAN ADISKIDATU ZIREAN £BAIA ORAIN?
len baiSo tSarrago : \ yo estoy admirado
de. ver que vecinos vivan asi, teni^ndose
rencor mutuo ! En las misiones se hicie-
ron amigos, £ pero ahora? peor que antes :
je suis itonni de voir que des voisins
vivent ainsi, dans une antipathie mu-
tuelle I Pendant les missions Us devinrent
amis; mais maintenant? c f est pire qu'au-
paravant.
Tipoka (B-a-o), provocando , provo-
quant.
TIPOR (B-o, R-uzt), rechoncho, cour-
taud.
TipotS (BN-ald), morcill6n de car-
nero, bo u din de mouton.
TIPULA: lo (AN, BN, G, L, R, S),
cebolla, oignon. Ejiptoko tipula eta
baratzurietara bihurtu nahi baitzuten,
pues querian volver a las cebollas y ajos
de Egipto, car Us voulaient retourner
aux oignons et aux ails d'J&gyple. (Ax.
3a-262-2i.) — 2° (AN-b, BN-ald-s, R),
ampolla producida en el pie por el cal-
zado, ampoule que la chaussure produit au
pied. EsKALAPOINAK ESTUEGI IZANEZ EGIN
DAUTEN TIPULATIK MINEZ NAGO ( AN - b ) ,
me duele la ampolla que me ha producido
el choclo por tenerlo demasiado ajus-
tado : V ampoule que le sabot m'a causie,
pour V avoir trop serri, me fait mal.
— 3° (BN-ald), juanete del pie : oignon,
callositi douloureuse du pied. — 4° (AN,
BN-s, R), parte blanda de un arbol, ase-
mejandose la corteza a la cebolla : partie
mo lie d'un arbre, dont Vicorce ressemble
a de V oignon. Aritz gaztbtik ateratzbn
DIREN ZURAK ERDIAK TIPULAK IZATEN DITUK
(AN), los maderos que se sacan del
roble joven suelen ser la mitad hueros ,
les planches que Von tire du jeune chine
sont ordinairement a moitii trouies. —
5° ( G-don ) , mortero , pieza de artilleria ,
vulg. chupin : mortier, grosse piece d'ar-
tillerie.
Tipula-korda (AN, L), ristra de cebo-
llas : botte d f oignons, chapelet d' oignons.
TipulatS (AN-lez, G , Lc), ascalonia,
ichalote. (Bot.)
Tipulazkai (AN-b), cebollas que se
dejan en la huerta para simientes 6 que
despu^s de cogidas se vuelven a plantar,
oignons que Von laisse dans le jardin
pour servir de sentences ou qu'apres avoir
arrachis Von rep Ian te. (De tipula -azi-
GAI.)
TIPULIN (BN-am-gar, G-and, Lc),
b rotes de la cebolla ya fuera de tierra,
jets de Voignon dija sortis de terre.
Tipuri (BN-gar, S): 1° pustula , pus-
tule. — 2° chich6n , bosse produite par
un coup.
Tipurika (BN-ald), chich6n, bosse
produite par un coup.
Tipuski, subitamente, subitement.
(L<*cl.)
Tipustapast (L), onomat. que indica
la improvisaci6n, lo repentino : onomat.
qui indique V improvisation, la soudai-
neli.
Tipustapasteko ( L ) , improvisado ,
improvisi. Ikusiko zinduen, tipustapas-
teko JAUREGI LlLURAGARRI HUNTAN , T§IMI-
NIA GUZIBTAN KHARRA , MAHAIN BAT BETH I
edatua : hubierais visto, en este impro-
visado y encantador palacio, llama en
todas las chimeneas, una mesa siempre
puesta : vous auriez vu, dans ce chdteau
improvisi et charmant, toutes les chemi-
nies flamber, une table tou jours dressie,
(Dasc. Atheka. 16-5.)
Tira : 1° (c) , j ea ! \ vamos ! interj. de
excitaci6n : hop ! allons ! interj. d f exci-
talion. TSotSo, tira arin etSera, ordua
da-ta; bestela zarteagaz gaur ederrak
artu bear dozak (B-l) : chiquito, ea pronto
a casa , pues es hora ; si no , tienes que
recibir buenos varazos hoy : petit, allons,
vite a la maison, il est Vheure; sinon, tu vas
recevoir de bons coups de biton aujour-
d'hui. — 2° (AN-ond), corriente, fuerza
del agua : courant, force de Veau. (D. fr.
tirantl.) — 3° (S?), tronco de arbol,
tronc d'arbre. — 4° (c), indet. de tiratu,
TIRA EGIN. HAUR NIGAR EGIN-NAHIAK AI-
tari bizarra tira, el nifio que quiere llo-
rar estira de las barbas al padre, Ven-
fant qui cherche Voccasion de pleurer
tire les moustaches de son pere. (Oih.
Prov, 221.) Zeinua enzun nahi eztubnak,
ez soka tira : quien no quiera oir la cam-
pana , no tire de la cuerda : celui qui ne
veut entendre le son de la cloche, n*en
doit point tirer la corde. (Oih. Prov.
432.) — o° (AN-b), venta, despacho,
salida : vente, dipart, sortie. Aldi untan
ZERRIAK TIRA AUNDIA DUTE , esta tempO-
rada hay mucha venta de cerdos, a cette
ipoque il y a beau coup de ventes de pores.
Tirabira : lo (B, G), vuelco de lancha
6 de buque, chavirement d'une barque
ou d'un navire. — 2° (G-zumay), volte-
reta, cabriole. — 3° (L), estir6n, tiraille-
ment.
Tlrabiraka (BN, L, S), zamarreando,
importunando : tiraillant, turlupinant.
Tirabirakatu (BN, L, S), zamarrear,
importunar, maltratar : tirailler, turlu-
piner, houspiller. (?)
Tirabirako (L), voltereta, cabriole.
(Haurrak) behar dute troSetan egon,
iSter SuSbnik izatekotz; asko marraka
egin, zenbait eroriko eta tirabirako
ere : (los ninos) tienen que estar en
pafiales, para que sean bien conforma-
dos de piernas , tienen que dar muchos
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TH1RAB1RASKA — TITI
"erridos y tambie'n unas cuantas caidas y
volteretas : ( les en f suits ) doivent itre mis
dans des langes, afin qu'ils aient les
jambes bien conformtes ; Us doivent pous-
ser beau coup de cris et aussi faire
quelques chutes et cabrioles. ( Hirib.
Eskaraz. H-l.)
ThirabiraSka (Sc), luchar a derri-
barse, luiter a se terrasser.
Tlrabuket (S, Chah. ms), boliche,
cierto juego de muchachos : bilboquet,
certain jeu d } enfants. (?)
Tiradera (L, S), tirador de un caj6n,
tiroir d'un comptoir. (??)
Tiragale (Gc), estiramiento de brazos
y piernas para desperezarse , Mirement
des bras et des jambes pour se dHendre.
GOIZ GUZTIAN AHRAUSIKA TA TIRAGALEAK
egiten dabil, toda la manana esta boste-
zando y desperezandose , il a passe* toute
la matinte a biiller et a s'Hirer.
Tiragale ak atera (Gc,...), despere-
zarse, estirarse : se de" tend re, s * Hirer.
Tirain : 1° (L-ain), oleaje, movimiento
de las aguas del mar : houle, mouve-
ment des eaux de la mer. Tirainek estali
dituzte, el abismo los ha cubierto, Vabime
les a ensevelis. — 2° (BN-ald, L), ola,
flot. TlRAl&AK BORROKA ZABILTZAN ORAlftO
asaldatuak, las olas luchaban todavia
embravecidas, lesflols bondissaient encore
d'une maniere effrayante. (Dasc. Atheka.
428-1.)
Tiraina : 1° (B, Araq., G-ori-us),
corriente de los rios, courant des rivieres.
(D. fr. iirantl.) — 2° (B-i), corriente
grande del mar, courant rapide de la
mer. — 3° (BN-ald, L), la ola, el oleaje :
le flot, la houle.
Tiraka (AN-b, Be, Gc), tirando,
tirant. Aurkitu neban ulbai tiraka, le
encontr6 tirandose de los pelos, je le
trouvai se tirant les cheveux. (Per. Ab.
1 97 -2T )
Tirakalari (AN-b, B, G), tirakari
(AN-b, B-a-m-o), animal que tira 6
arrastra bien, animal qui tire ou traine
bien.
Tirakilune (AN-b), cierto unguento
de curanderos, certain onguent des empi-
riques. (?)
Tirade (G -and -us), Var. de tira-
gale.
Tiraleak atera, desperezarse, s' Hi-
rer.
Tiramen (L-ain, Sc), alcance de un
fusil, port4e d'un fusil.
Tirante (B, Gc), cuerdas para a tar las
boyas de que penden los aparejos de
besugo, cordes qui servent a suspendre
la palangre aux boue'es qui la sou-
tiennent. (??) (D. fr. tirant.)
Tirantegi : 1° (G-mot), cierto pez, ^es
el marrajo? certain poisson, est-ce le
requin ? — 2° (AN-b) , demasiado estirado,
trop tendu.
Tiratu : lo (c,...), tirar, estirar, ten-
der : attirer, tirer, tend re. Eta hunela
LEHBNBIZIKO DEITZEN ETA TH1RATZEN GAI-
tuenean, y asi la primera vez que nos
llama y nos tira (hacia si), et ainsi la
premiere fois qu'il nous appelle et qu'il
nous attire (vers lui). (Ax. 3«-275-20.) —
2° (Lc), mamar, Uter.
Tireao (BN, Sal.), tieso, raide. (??)
TIRLU (B-g), cantidad grande, grande
quantity. \ Emen dabil mandoteria ! j emen
dabil tirluaI j qu6 muchedumbre de
machos anda aqui ! \ cu£n grande canti-
dad se mueve aqui ! quelle multitude de
mulets il y a par ici ! quelle grande quan-
tity s'agite ici !
Tiro (c), disparo, tiro, coup d'une
arme a feu.
Tiroifia, bala de fusil 6 de caft6n,
balle de fusil ou de canon. (D'Urt. Gram.
12.)
Tiroka ( c ) , a tiros , a coups de fusil.
TIRO LA (B-a-i-1-ni-o), oveja lechera
desprovista de su cria, brebis laitiere
priv6e de son petit.
TIRRI : 1° (AN-b), dentera, agace-
menl de dents. — 2° (B-a), terco, entiU.
(?) — 3» (AN-b, B-a), tirria, rencor : anti-
pathic, animosity. (?)
TIRRIA : 1° (AN, BN, L, R, S), incli-
naci6n, querencia, anhelo : penchant,
inclination, envie. Eztut jateko tirriarik
(BN-baig), no tengo ganas de comer, je
n'ai pas envie de manger. Jaioko ginan
gaitzbrako tirriarik bat ere gabb, hubi£-
ramos nacido sin ninguna inclinaci6n al
mal, nous serions nts sans aucun penchant
au mal. (Mend. 1-94-3.) — 2<> ( AN-b-lez,
G-and), tirria, rencor : antipalhie, ran-
cune. (?)
Tirriagarri (AN, BN, L, R, S) , delei-
table, dilicieux. Emaztekjak ikhusi zukn
BERAZ ZUHAITZ HAREN FRUITUA JATEKO ONA
ZELA , EDERRA BEGIKO ETA ITSURAZ TIRRIA-
garria : vi6 pues la mujer, que el arbol
era bueno para comer y hermoso a los
oios y agradable a la vista : la femme
vil done que ce fruit itait bon a manger,
beau a voir et d'un aspect desirable. (Duv.
Gen. hi-6.)
Tirriarazi (AN-b, L), atizar, azuzar :
exciter, engager. Eguraldi eder unek
TIRRIARAZTEN DU BAT LAN ERA GATEKO (AN-
b), este hermoso tiempo le hace a uno
entrar en ganas de ir al trabajo, ce beau
temps nous donne envie d'aller travailler.
EZTEZAZULA BERAZ GEHIAGO TAPA ORAINO ,
JATEKO GOSOAGOAZ T1RRIARAZIZ I DO le lle-
n£is, pues, mas y mas, excitando su ape-
tito con manjares mas sabrosos : ne
Vemplissez done pas davantage, en exci-
tant son appHit, avec les mets les plus
savoureux. (Duv. Labor. 113-2.)
Tirriatu (AN, BN, L, R, S), anhelar,
envier.
Tirriko-tarrako (R-bid), onomat. de
andar con lentitud y casi arras trando los
pies, onomat. de faction de marcher lente-
ment et en trainant lespieds. Kura dabila
tirriko-tarrako, aquel camina trabajosa-
mente, il marche pdniblemeni.
Tirrimintin (BN-ald, L), trementina,
t4r<*benthine. (??) Tirrimintin -mota on
bat ere athera daitekb izaybtarik , tam-
bi£n se puede extraer de los abetos una
buena especie de trementina, Von peut
tgalement extraire des pins une bonne
essence de Ur4benthine.(h\i\. Labor. 154-
16.)
TIRRIN : 1° (B-a-o-tS), cola de un
vestido, pan ou basque d'un habit. —
2° ( AN-lez), orinal, pot de chambre. —
3° (B-a-o), disenteria, dysenteric. —
4° (B-a-o), cascarrabias, terco: grin-
cheux, Mtu.
Tirrina (BN-gar, L, S), tinaja, cazuela
grande : terrine, sorte de grand vase de
terre. (??)
Tirrineri (G-and), diarrea, diarrhte.
TiRRlNERIA DUANARTEAN EZTEZAZULA ERA-
MAN aurra baiRura, no lleveis al nifio al
bafio mientras tenga diarrea , ne portez
pas V enfant au bain tant qu'il a la
diarrhe'e.
Tixripiti-tarrapata : 1° (AN-b, BNc),
onomat. de correr y desbandarse, onomat.
de courir a la dtbandade. — 2° ( BN-am-
gar), onomat. del ruido de zapatos al
andar, onomat. du bruit que font les sou-
liers en marchant.
Tirriputzinka (L), a todo correr, a
toute vitesse. Tirriputzinka joan da, ha
*ido a todo correr, il s'est sauvi a toutes
jambes.
TIRRISA ( BN-ka ) , tinaja , cruche ou
jarre. Sartzen da gero eltze edo tirrisa
batban eta ... uzten da, se mete despu6s
en una olla 6 tinaja y ...se deja, puis on
le met dans un pot ou dans une jarre
et ...on le laisse. (Di&l. bas. 89-73.)
TIRRIT : 1° (AN-b, BN-s, R), negaci6n
con repulsa, refus miprisant. — 2° (BN-
ald), thirrit (S, Chah. ms), bagatela,
comino : bagatelle, futility. Thirrit bztizu
balio , no vale un comino, il ne vaut pas
chiquet.
Tirri-tarra (AN, B, G), onomat. del
cuesco, onomat. de la vesse. Arabarra,
TIRRI -ARRA, IK UZKARRA , NIK SAGARRA ( B-
mond) : Alab6s, « tirri-tarra, » tii el
cuesco, yo la manzana : Alabais, prout!
toi le pet, moi la pomme.
Tirritatu (BNc), provocar, excitar,
fastidiar : provoquer, exciter, tracas-
ser.
Tirriteria ( AN - b , L ) , diarrea , diar-
rhte.
Tirri-tirri (B-b), la gaviota mas
pequefta de nuestra cos la , la plus petite
mouette de notre cdte.
Tirritots ( L - urru ) , cerilla , a//«-
mette.
TIRTIL (BN, Sal.), persona desali-
flada , personne ntgligie.
TIRTIRIKO (G-zeg) , perinola 6 saca-
p6n antiguo, juguete de nifias : toton
ancien, jeu de fillettes. (V. Pospol.)
Tirtirin (G-al), persona presumida,
personne prtsomptueuse.
TisUl (B-tS, G, Araq.), gota, goutte.
TITA : 1° (BN-s), voz con que se
llama a las gallinas, mot avec lequel on
appelle les poules. — 2° (BN, L), lunar,
grain de beauU.
Titara (B-mu, Micol.), titare (B-g-o,
BN-s, Gc), dedal, d6 a coudre.
Titarrain (G-gab), Var. de titia-
RRAIN.
Titera - lora ( ms - Lond ) , dedalera ,
digitate. (Bot.)
TITI : 1° (AN, B, BN, G, R, S),
teta, mama, pezon : tHine, mamelle.
T§erri eme onak bztitu izan bear amabi
TITI baizik (G), urde ahardi hunak bztC
UKHEN BEHAR HAMABI TITI BAIZIK (S), la
buena cerda no ha de tener sino doce
pezones, la bonne truie ne doit pas avoir
plus de douze mamelles. (DM. bas. 96-
12.) Abrahamek eman zuen bazkari and i
bat, aurrari titia kendu zitzayonean , 6
hizo Abraham un gran convite el dia de
su destete, et Abraham fit un grand fes-
tin au jour qu'Isaac fut sevre'. (Ur. Gen.
xxi-8.) Bei orrek errape tSarra DU BAlffO
titi larriak (AN-b) i esa vaca tiene la
ubre pequefta, pero las tetas crecidas :
cette vache a la mamelle petite, mais les
te" tines sonlgrossies. — 2° (AN, Be, BN-s, G),
leche materna, lait maternel. (Voc. puer.)
— 3° (AN?), uvula, campanilla de la gar-
ganta, luette de la gorge. — 4° (B-berang),
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TITIANAI TO
281
verruga 6 tumor de arboles, broussin des
arbres. — 5° (S), voz con que se llama a
las gallinas, mot avec lequel on appelle
les no u les. — 6° (BN-s, R), voz con que
se llama al cerdo, mot avec lequel on
appelle le pore. Tm, itsikirin-itSikirin
(BN-s, R-bid) : cerdo, toma barina, toma
harina : pore, prends de la farine, prends
de la farine. — 7° (AN-b) , cabeza de un
divieso, ceil d'un furoncle.
Titianai (AN, G-etS-t), hermano de
leche, frire de lait.
Titi-arrain ( B-m-ot§-ub ) , endureci-
miento del pecho 6 ubre, endurcissement
du sein.
Titi-buru ( B-a-g-mond-o ) , pez6n de
la ubre : titon, bout de la mamelle.
Titi-ernari(B-a-o), glandula mamaria,
glande mammaire.
Titi-ernariko (B-a-di), endureclmiento
de la ubre en su base, durcissement de la
mamelle a sa base.
Titigetu (G?), destetar, sevrer. Eta
TITIGETU ZUBN GOMBRREK BERB ALABA , y
Gomer destet6 a su hija , et Gomer sevra
sa fille. (Ur. Os. i-8.)
Titi-kapela (B-i-1-m-mond-ofi),
pezonera, defensa de cristal 6 cauchuc
que usan las mujeres al amamantar a
nifios : titerelle, petit appareil de verre
ou de caoutchouc, dont les femmes se
servent pour allaiter les enfants.
Titikide (B?, F. Seg.), hermano de
leche, frere de lait.
Titiko(AN, B, BN, R), thitiko (S),
nifio de teta : nourrisson, enfant a la
mamelle. ^Haurren eta thitikobn aho-
TIK IDOKl DUZU LAIDORIORIK HOBENA? (S,
Matth. xxi-16), £de la boca de los nifios
y de los que maman sacaste perfects ala-
banza? vous avez mis la louange dans la
bouche des enfants et de ceux mimes qui
sont a la mamelle ? Aur titikoai bezala ,
como a nifios de teta, comme a des
enfants a la mamelle. (Liz. 32-17.)
TITIL. ( B-eib-el-oft ) , papera, tumor
de garganta : goitre, tumeur de la
gorge.
Titi-min (BN-s, S), endurecimiento
del pecho 6 ubre, endurcissement du sein
ou de la mamelle.
Titimoko (BN-gar), pezon de la ubre :
titon, bout de la mamelle.
Titi-mokoko (BN-^ar), pezonera,
defensa de cauchuc 6 cristal que usan las
mujeres al amamantar a nifios : titerelle,
petit appareil priservatif, en caoutchouc
ou en cristal, dont les femmes se servent
pour allaiter les enfants.
Titimusko (BN-s), titimutur (AN-b,
B-ofi, BN, G-and, L), titlpunta (AN, B,
BN, L), titipunta (L, R), pez6n de la
ubre : titon, bout de la mamelle.
Titi-sagar (R, S), glandula mamaria,
glande mammaire.
ThltlSeni ( Sc ) , gorrino , cochinillo ,
cerdo mam6n : goret, cochon de lait, por-
celet.
Thitistatu(Sc), titiztatu (BN-s), ama-
mantar : allaiter, nourrir au sein.
TitSo (BN-ald), chiste, plaisanterie.
(D. esp. dichot.)
TitSokarl (BN-ald), chistoso, faci-
tieux.
TO: 1° (c), voz con que se llama al
hombre y en AN, BN, L, R y S tambien al
macho de los animales domesticos (perro,
?^ato , buey , carnero , etc. ) : mot avec
equel on appelle Vhomme et igalement en
T. II.
AN, BN, L, R et S, le mile des animaux
domesliques (chien, chat, bceuf, bilier,
etc.). = Se usa comunmente no para 11a-
mar a la mujer y en BN, L, R y S a la
hembra de dichos animales. Tal vez sc
usa mas el diminutivo fto al dirigirse a
animales. En B apenas se usa ya sino
para llamar al perro ; en cambio en algu-
nos pueblos en que se habla dicho dia-
lecto, como en B-b-1, ..., se hace un uso
exorbitante de su diminutivo tSo para
llamar a un muchacho. On se sert com-
muniment de no pour appeler la femme
el en BN, L, R et S, la femelle des sus-
dits animaux. Peut-itre a-t-on recours
de prifirence au diminutif So lorsqu'il
s'agit des animaux. II est a peine usiti
en B, si ce n'est pour appeler le chien;
par contre, dans quelques localiUs ou ce
dernier dialecte est parte" , comme a B-b-
l, ..., on fait un usage outri de son dimi-
nutif tSo pour appeler un garcon. To,
PeiLo, horra Olhetako bidea : mira,
Pedro, he ahi el camino de Olheia :
regarde, Pierre, voila le chemind'Olheta.
(Piar. Ad. 31-6.) Errak, to, Alande
I hor dCka §(jrula? di, tu, Arnaldo, £tie-
nes ahi el silbo? dis dortc, toi, Arnaud ,
as-tu le sifflet la ? (Ziber. 33-17.) To, eztiok
B1ZIA ZBR KENDU HIE JOB NERE SERBITZA-
riari : mira, no tienes por que* privar de
la vida a mi siervo Job : regarde, tu n'as
pas de raison pour priver mon serviteur
Job de la vie. (Mend. 11-293-34.) —
2° (c), toma, ten : prends, tiens. = Pala-
bra que , como en la primera acepci6n ,
se dirige a un hombre , y corresponde i
no, que, significando esto mismo, se usa
hablando con mujeres. Ce mot s'adresse,
comme dans la premiere acception, a un
homme, et il a la mime valeur que no,
dont la signification est semblable el dont
on use a Vegard des femmes. Naiago dot
« TO » BAT £E AMABI « EMON DEIAT » , mas
quiero un « toma » que doce « te dar6 »,
mieux vaut un « tiens » que douze « tu
Vauras ». (Refranes, 40.) « To » batek
GEIAGO BALIO DIOLA EZI EZ BI « UKHBNEN
due », que un « toma » vale mas que
dos « tendras », qu'un « tiens » vaut
plus que deux « tu Vauras ». (Arim.
105-13.) To ta no (c,...), tratamiento
familiar, traitement familier. — 3° (AN-
b, G-and , L-ain ) , interj . de admiraci6n ,
interj. d'admiration. = Parece que no
habremos ido a buscarlo a la provincia
de Salamanca. Tal vez el « to » del cas-
tellano sea contracci6n de « | toma ! »
Nous ne serions pas allis, paratt-il,
chercher cetle interjection dans la pro-
vince de Salamanque. Peut-itre quele to
espagnol est une contraction de toma,
« tiens ! »
-To : I© (c,..., arc), diminutivo de
nombres, hoy casi en desuso por haber
ocupado su puesto, entre otros varios
sufijos, los sufijos doblemente diminuti-
vos -to, y -tSo con su variante -tSu, -eo
y -So : diminutif de noms qui, presque
disparu aujourd'hui, est remplaci, entre
autres divers suffixes, par les suffixes
doublement diminutifs -to, -tSo et sa va-
riante -tSu, -eo et -So. = Se puede soste-
ner que asi como en calidad de vocati-
vos to y no se distinguen en que cada
cual se refiere a un sexo, asf en calidad
de sufijos de diminutivo habran desig-
nado antiguamente el primero (con sus
derivados -to, -t§o, -tSu) el sexo mascu-
lino y -no, con su rediminutivo , por
decirlo asi, -So, el sexo femenino. Hoy,
en algunos dialectos el diminutivo -to se
usa con palabras contadas : neskato,
« muchachita; » ezkilato (L), « campa-
nula ; » eliSato (AN-b), « ermila ; » eltSeto
(AN-b), « pucherito, )> etc. Acompa-
flada de otra particula, forma parte de
bzeilanto (R), « campanilla ; » pitSeranto
(R), « jarrita; » mizto (G), « aguij6n de
serpiente, » diminutivo de mi, mii, « len-
gua; » y tal vez forme parte de asto,
« burro, »; lasto, « paja, » y osto,
« hoja. » // est per mis de soutenir que
de mime qu'en leur qualiti de vocatifs to
et no se dis Unguent en ce que chacun se
rapporte a un sexe, ainsi, en qualiti de
suffixes de diminutif, Us auront ancien-
nement disigni: le premier (avec ses diri-
vis -to, -t§o, -t§u), le sexe masculin, et le
second, -no, avec son rediminutif, pour
ainsi dire, -So, le sexe fiminin. De nos
jours le diminutif -to s f emploie, dans cer-
tains dialectes, en de tres rares mots :
neskato, « jeune fille; » ezkilato (L),
uclochette; » eliSato (AN-b), « petite
chape lie ; » eltSeto (AN-b), « petite
marmite, » etc. Accompagni d'une autre
particule, il fait partie de ezkilanto
(R), « clochette; » pitSeranto (R), « pi-
chet; » mizto (G), « dard de serpent, »
diminutif de mi, mii, « langue; » et il fait
partie probablement de asto, « 4ne; » de
lasto, « paille, » et de osto, « feuille. »
— 2° ( B ) , algunos , como sucede con su
sin6nimo -ko, lo han empleado como
aumentativo : quelques -uns, comme il
arrive avec son synonyme -ko, y ont eu
recours comme augmentatif. Zubiltotza-
rrak azpiratuta ezarri eban lurrera, el
enorme tronco (la cruz) le venci6 y le
derrib6 por tierra, Vinorme tronc (la croix)
le vainquit et le renversa par terre. (Pas.
SantAb-il.) Beste gabean dago zorotziten
TA DANTZU ARTOAK LURRERA EG1TEN BELARR1-
bakoStoa MARRA-MARRA, ZELAN ZALDI-MAN-
doak garagarra : a la otra noche esta
observando y siente derribando maices
al animalazo de unica oreja, (y comiendo)
marra-marra, como los caballos y machos
la cebada : Vautre nuit il est en train de
guelter, et il apercoit le gros animal a
l' unique oreille qui divastait le mats (et
mangeait) marra-marra, comme les che-
vaux et les mulets (mangent) Vorge.
tms-Zdh.Ipuih. xxviii.) = En esta fabula
igura un jabali a auien antes habian
cortado una oreja. // s'agit, dans cette
fable, d'un sanglier auquel on avait aupa-
ravant coupi une oreille. — 3° (Be),
sufijo modal que se aglutina a algunos
adjetivos, suffixe modal que Von agglu-
tine a quelques adjectifs. Ederto, her-
mosamente, bellement. (Per. Ab. 128-
23.) Gaiztoto (B, arc), mal 6 defectuosa-
mente, mal ou difectueusement. Motelto
(B?), d6bilmente, faiblement. (Per. Ab.
'207-11.) Obeto, de un modo mejor,
mieux. (Per. A b. 70-22.) Ondo, bien, bien.
(Per. Ab. 170-3.) Polito (Be), linda-
mente, joliment. TSarto (Be), mal 6
defectuosamente , mal ou difectueuse-
ment. Urtento, atrevidamente , hardi-
ment. (ms-Zab. Ipuih. xv.) Zantarto (B-
1, ...), defectuosamente, difectueusement.
= De estas palabras dos, ondo y obeto,
se usan hasta en G. Parmi ces mots, il
en est deux, ondo et obeto, qui sont usi-
tis mime en G. Amodioa berbalduna da
36
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282
TOBAJA — TOLE
TA EZ ERRAZTO ISlLlK EUKI DEITEKEANA I el
amor es hablador y tal que no se le
puede tener f&cilmente en silencio :
l'amour est bavard et a tel point, que Von
ne peut pas facilement le faire taire.
(Baser, p. i-12.)
TOBAJA (G-t), toalla, pafio de ma-
nos : torchon, essuie-mains. (?)
TOBAR (B-mofi), estalactita, stalac-
tite,
TOBERA: 1° (B-a-o), tolva, caja en
la cual echan el grano en los mohnos,
para que caiga poco a poco entre la
muela (piedra corredera) y la solera :
trimie, grande caisse carrie, fort large
du haut et itroite du has, ou Von met le
hie* qui tombe de la peu a peu entre les
meules du moulin. — 2° (AN-lez,..., BN,
G, L), serenata y aun cencerrada aue se
da en algunas aldeas a casados mai ave-
nidos y & viudos que vuelven a casarse ,
sirinade et mime charivari que Von
donne dans quelques campagnes a des
mane's ma I assort is et a des veufs ou des
veuves qui se remarient. Var. de dobera.
Tobera jo (AN, G, ...), dar serenata a los
recien casados, donner une sirinade aux
nouveaux mariis. — 3° (BN-haz), posma,
flojo : lourdaud, nonchalant. — 4° (R),
barquln, fuelle de fragua, soufflet de
forge. — 5° (B-g) , piedras de cal que se
hinchan por efecto del agua , pierres a
chaux qui se dilatent sous Vaction de
Veau. — 6° (L-ain), alboroto que se
arma en los templos al fin de los maiti-
nes de semana santa, bruit que Von fait
dans Viglise pendant la semaine sainle k
Vofjice des tinibres. (S. P.) = Por exten-
si6n ( como sucede con la pal a bra caste-
liana tinieblas), designa los mismos mai-
tines de dicha semana. Par extension
(comme cela se produit avec le mot fran-
cais tenebres), il disigne les maiines
mimes de celte semaine.
Tobera - mustra ( BN-haz , L ) , repre-
sentaci6n teatral, representation thid-
trale.
TOBO (BN-s) : 1° coladera, cubo
para hacer la colada : cuvier, baquet A
lessive. = Se forma de la corteza del
arbol en forma cilindrica. Al barril mo-
derno parece que no llaman asi, aunque
debieran. Ce cuvier se fait avec Vicorce
d'un arbre, en forme de cylindre. II
parait, malgri toutes les raisons con-
traires, qu'on ne disigne plus sous ce
nom le cuvier moderne. — 2° colmena,
ruche.
TOIL: 1° (AN, B, G, L), pezsin esca-
mas, el mas sabroso de los de su espe-
cie, vulg. tollo : poisson sans icailles, le
plus savoureux de ceux de son espece. —
2° (L), grave, pesado : grave, lourd. —
3° (L-ain), pegajosa, se dice de la tierra:
collanle, en parlant de la terre.
Thoila (BN-haz, L-bard) , cubo, anillo,
agujero por donde se pasa el mango de
la azada : douille, trou par lequel on
passe le manche de la biche. (?)
Toilara : 1° (B-a-deust), lagar, pres-
soir. — 2° (B-gald), pajar, pailler.
Thoildu : 1° (L), hacerse perezoso,
devenir paresseux. Alabainan thoildu
(edo nagitu) da populu hunen bihotza,
porque el corazdn de este pueblo se ha
engrosado, car le coeur de ce peuple s*est
appesanti. (Duv. Matth. xm-15.) = Las
pa la bras que estan entre parentesis son
de la edici6n de Pau. Les mots entre
parentheses proviennent de Vendition de
Pau. — 2° (L-ain), quedarse la tierra
pegajosa y diflcil de ser labrada : itre
collante et difficile a labourer , en parlant
de la terre. — 3° (L), apesgar, gravar :
appesantir, accabler. Gorputz ustelko-
RRAK THOILTZBN DU ARIMA , el CUCrpO
corruptible apesga el alma, le corps qui
se corrompt appesantit Vdme. (Duv. Sap.
ix-15.)
TOl£,0 (B-oft, F. Seg.), grupo com-
pacto de granos, groupe compact de
grains. BostoiLo : a) (B-oft, F. Seg.) ,
grupo de cinco tantos al juego, groupe
de cinq points aujeu. — b) (AN, B, G),
grupo de cinco estrellas , groupe de cinq
itoues. (De bost-|- toiLo.)
Toizkik (AN-b, G-and), t6malos,
hablando a un hombre : prends-les, en
s'adressant a un homme. (V. To, 2°.)
Toka: lo (AN, BN, G,L,R, S), tu-
teando a varones, a diferencia de noka
tuteando a las hembras : tu toy ant les
hommes, a la diffirence de noka, qui
signifie « tu toy ant les femmes ». (V. To,
2°.) Asi zitzayon errbgeri toka, empez6 i
tutear al rey, il commenca a parler au
roi en le tu toy ant. (Hirib.) Adiskidek
ADISKIDEKIN TOKA MINTZATZEN DITUK ( AN-
b), los amigos se tutean con los amigos,
les amis se tuloient avec les amis. —
2° (Gc), juego de la raya: jeu qui con-
siste a lancer des billes, des sous, le plus
pres possible d'un objet place" sur une
raie. (?) Tokan-ibili, jugar a la raya,
jouer a la raie.
Tokabilaso ( BN - aid - gar ) , cuarto
abuelo 6 padre del tatarabuelo, qua-
triime aieul ou pere du trisaleul. Aita-
REN AITA, AITASO J AITASOREN AITA, ARBASO J
ARBASOREN AITA, OKHILASO J OKH1LASOREN
aita, tokabilaso (BN-ald-gar) : el padre
del padre (es) abuelo; el padre del
abuelo, bisabuelo; el padr£ del bisa-
buelo, tatarabuelo; el padre del tatara-
buelo es... el cuarto abuelo : le pere du
pere (est) grand-pere; le pere de V aieul,
bisaieul; le pere du bisateul, trisaleul;
le pere du trisaleul est... le quatrieme
aieul.
Toka-bolintSe (?, Lar. Corog. 196) ,
juego de la trompa, Jeu de la toupie. (?)
TOKARE (R, S-gar), cabestro,
licou.
Tokatorreka (B-oft), al marro, juego
de niftos : aux bar res, jeu d 'en f ants.
Tokatu ( S ) , dar testeradas 6 topeta-
zos, donner des coups de tile.
Toke (B, L), raya (iuego), raie (jeu).
(??) Tokean ( L-get), al juego de la raya ,
au jeu de la raie.
Toketorreka (B-mond), Var. de toka-
torreka.
TOKI (c), paraje, lugar : parage, lieu,
endroit. j Tokitara joan da! (AN-lez,
Gc, ..., L-ain), \ cuan lejos ha ido !
qu'il est alii loin ! \ Tokitan dabila ! (L),
; cuan lejos anda ! ; a buscarlo ! j no lo
acierta asi como asi ! comme il s'iloignc!
il est loin de deviner ! j Zelango mutila
ZU , ARRATOETZARREZ BETERIK DAGOZAN TOKI
edo gbletan lo egiteko ! { que muchacho
tu , para dormir en lugares 6 aposentos
que estan Uenos de enormes ratas ! quel
garcon tu es, de pouvoir dormir dans
des endroits ou des chambres remplis de
rats inormes! (Per. Ab. 69-26.) = Algu-
nos, en B,.lo usan tambien con la signi-
ficacidn muy restringida de « pocilga ».
Quelques- uns, en B, Vemploient igale-
ment dans la signification tris restreinte
de « porcherie ». Eztago begiratutea
baiSo buren TOKiAi, sino no hay mas que
mirar A sus pocilgas, il n'y a pour cela
qu'a regarder dans leurs itables. (DUl.
has. 35-2.)
Tokil (AN-b), picatroncos (pAjaro),
pic -vert [oiseau).
Tokilabilaso (BN, Sal.), tatarabuelo,
trisaleul.
TOKILO (BN-ald-am-gar-s), pesado,
posma : balourd, lourdaud. Eta gure
GIZONEK EZPAITUTE NAHI BRREPUBLIKAKO
PRESIDENT, GUTIEN U8TEAN BERE BURUA
BRAKUTS1KO DUBNIK. EmOZUTE LEHENAGO
zotz bat; GIZON HIGATU TOKILO BAT I y
nuestros hombres no quieren por p resi-
de nte de la republica a nadie que pueda
mostrarse cuando menos se espera.
Dadles mas bien un palo, un hombre
gastado y un posma : et nos hommes ne
veulent pas pour prisident de la ripu-
blique quelqu'un aui puisse se montrer
quand on V attend le moins. Donnez-leur
plutdt un soliveau, un gdteux et un lour-
daud. (Eskuald. 26-1-1906.)
TOKOLO (B-a-o), gordinfldn,you/yhi.
Var. de totolo.
TOKOR : i° (B-m), tumor, tumeur.
AretS orri nai let§e igon leio, tokorrez
beterik dago-ta i se puede subir facil-
mente a ese roble, como que esta lleno
de verrugas : on peut grimper facilement
a ce chine, il est plein de broussin. —
2° (B-berff), terron, motte de terre. —
3° (B-i),Teno grueso, gros morceau de
hois.
Tolaka (?), muslo, cuisse.
TOLARA (B, G-iz), lagar, pressoir.
Eztago ikusi baino zbinbat tolara tope-
tan direan et§e zaarretan , no hay mas
que ver cuantos lagares se encuentran
en casas antiguas, il n'y a qu'a voir com-
bien il existe de pressoirs dans les vieilles
maisons. (Per. Ab. 95-15.)
Tolau (B-mu), a pilar : empiler, amas-
ser. { Amaika bidar, zurb lagunak or
BERA DOAZALA IKUSITA , ESAN DOT I ORREK
D1RUA TOLAU TA TOLAU BIZI DIRA J NIRE
SEME A BARRIZ ERRUKI BARK ERALTEN !
j cuan tas veces, viendo que tus compa-
fteros iban por ahi abajo, he dicho : Esos
viven apilando y apilando dinero; mi
hijo, en cambio, gastando sin compa-
sion ! com bien de fois ai-je dit, en voyant
?ue tes compagnons allaient par la-bas :
Is vivent amassant et entassant de Var-
gent; mon fils, au contraire, le dipense
sans pitii.
Tolda: 1° (B), toldo : banne, bdche.
(??) — 2<> (G?), banco de las lanchas,
Dane des barques.
Toldatu (BN-gar), entontecerse, s'abi-
tir.
Tholde (BN?), toldo (BN-am, S),
torpe, grosero, ton to : lourdaud, gros-
sier, sot. Sokarraria, Sotila bada, da
GOZOGARRI ; THOLDEA BADA , ERDEINAGARRI '.
el socarron, si es gracioso, es agradable;
si grosero, fastidioso : un railleur subtil
donne du plaisir; mais s'il est grossier, il
est digodtant. (Oih. Prov. 408.)
Toldotii (BN-am, S), atontarse, hacerse
pesado : s'abitir, devenir niais.
TOLE (BN-haz), A discreci6n, cuanto
se qui era : a discrition, a volonti. Zato
etSerat, ukanen duzu arnoa tolb : venga
usted k casa, tendra usted vino k disc re-
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TOLEDO-IKO
TOPA
283
cidn : venez chez moi, vous aurez du vin
tant que vous en voudrez.
Toledo-iko (B), higo de Toledo, figue
de Tolede. = Llaman asi a una especie
de higo grande. On de'signe sous ce nom
une espece de grosse figue,
TOLES: 1° (Be, ...), pliegue, dobla-
dura : pli, pliure. — 2<> (B-m?), doblez,
insinceridad : detour, aupHciU, subter-
fuge, ERANTZUN... EGIDAZU ZUZEN TA TOLES
baga, respondedme rectamente y sin
dobleces, re'pondez-moi avec droilure el
sans detours. (Ur. Maiatz. 130-13.) —
3° (B-d?), hip6crita, hypocrite.
Tolesbaga (B?, Afi.), ingenuo, sin-
cero : ingtnu, sincere. Zure gorputzaren
ARGIA DA ZURE BEGIA. ZURE BEG1A TOLES-
BAGEA BAD A, GORPUTZ GUZTIA IZANGO DA
argitsua (B, Ur. Matth. vi-22) : la antor-
cha de tu cuerpo es tu ojo. Si tu ojo fuere
sencillo , todo tu cuerpo sera luminoso :
votre ceil est la lanipe de votre corps ; si
votre ceil est simple, tout votre corps sera
lumineux.
Tolesgabe (G), sencillo, ingenuo :
simple, inginu. Andi egin ziranean, Esau
irten zan mutil eiztari trebea eta neka-
zaria : baiSa Jakob, mutil tolesgabea,
bizi oi zan ktSoletan : los cuales habiendo
crecido, se hizo Esau varon diestro en
la caza, y hombre del campo ; mas
Jacob, var6n sencillo, habitaba en tien-
das : devenus grands, ^saii 6taiC habile
a la chasse et tou fours dans les champs,
et Jacob, simple et doux, habitait sous la
tente. (Ur. Gen. xxv-27.)
Toleskor, flexible, flexible. (Aft. ms.)
Tolestasun (B-d), doblez, hipocresia :
dupliciU, hypocrisie.
Tolestu (B, G) : 1° doblar, plegar :
doubler, plier. Batuten da zurdazko eun
tolestu baten (B, Dtil. bas. 104-2), se
envuelve en un tejido de cerda doble, on
Venveloppe dans un tissu de crin serri.
— 2° doble, no sincero : double, faux,
fourbe, Gorroto deutsee ta madarikatu-
ten ditu Jaungoikoak biotz tolestuak
(B, Konf. 2«-213-7), Dios odia a los que
tienen el coraz6n doble y les maldice ,
Dieu n'aime pas ceux qui ont le cceur
faux et il les maudit.
Tolestura (B) : 1° dobladura, pli. —
2° doblez , falta de sinceridad : dupliciU
ou fourberie, manque de sincirite". Bai
TA DlffOT TOLESTURA BAGA, si y lo dlgO
sin doblez, oui etje le dis sans fourberie.
(Konf. 2a-6-l6.)
Tolet: 1° ( B-a-beg-gald-o , ..., G, L-
ain), espiga que atraviesa la lanza del
carro y sirve para fijar el yugo, cheville
qui traverse le timon de la, charrette a
I'extrtmitd el qui sert A fixer le joug. —
2° (B, G), escalmo, estaca a la que se
fija el remo en las lanchas : tolet, che-
ville de bois ou de fer sur lequel on fixe
la rame dans une embarcation. (D. fr.
tolet.) — 3° (?), citola de molino, claquet
de moulin.
Toletiko (B-a-bas-gald), clase de
higo de tamafto bastante crecido, espece
de grosse figue. Var. de Toledo -iko.
Tolet-tSaplata (B-l), chumacera, pie-
zas de raadera que se fijan en el borde
de las lanchas para meter en ellas los
escalmos, vulg. tolctera : toletiere, piece
de bois place' e sur les plats-bo rds de V em-
barcation et servant k recevoir les tolets.
Tolez (B), doblez, fourberie. Var. de
TOLES (2°). KoNFESlNOIA IZAN BEAR DA TOLEZ
eta atSakia baga , la confesi6n debe ser
sin doblez ni excusa, la confession doit
itre sans fourberie ni excuse. (Ast. Urt.
1-208-29.)
Toleztu (B-ar-ofi?), plegar, plier.
Tolosan, blanca, moneda antigua de
vell6n que tenia el valor de un medio
maravedi : double, ancienne monnaie de
billon qui valait deux deniers ou la
sixieme partie d f un sou. (S. P.) Tolo-
sanka biltzkn da sosa, a blancas se hace
el dinero, double a double on amasse de
V argent.
Tolot : 1° (?), citola de molino, cla-
quet de moulin. Var. de tolet (3°). —
2° (AN-b), batueco, podrido (huevo),
pourri (ceuf). Arroltze tolot ori, ese
huevo podrido, cet ceuf pourri.
Tolotatu (AN-b), pudrirse (un huevo),
se pourrir ( un ceuf).
Toloz (B-m) : 1° pliegue, dobladura :
pli, pliure. — 2° doblez de caracter, hipo-
cresia : duplicity, hypocrisie, fourbe-
rie.
Tolozadura (B-g) : 1° pliegue, dobla-
dura : pli, pliure. — 2° doblez de carac-
ter, fourberie ou duplicity de carac-
tere.
Toloztatu (Gc, ...), toloztu ( B-g-i-1-
m-mond), plegar, plier.
Toloztura (B-m, G), tolozura (B,...),
pliegue, pli.
THOLS (S-gar), ardiente, ardent.
(?) Elkiii thols, sol ardiente, soleil
ardent.
THOLU (BN-am), pesado, para an-
dar : pataud, lourd a marcher.
THOMtt (S), parte delantera de un
zueco, que cubre el empeine : bride, par-
tie de devanl du sabot, qui recouvre le
cou-de-pied.
Thona (S), la mancha, la tache. Ikhus-
tbn badu thona eztela bbrhatu, si viere
que ella (la mancha) no se ha extendido,
s'il voit qu'elle (la tache) n'a pas aug-
ments. (Duv. Lev. xin-53.)
Tonatu (R), calumniar, calomnier.
Tonbero (L-ain), narria, trineo rus-
tico, traineau ruslique. (D. fr. tombe-
reau ?.)
TONGAU (B-m-mu), plegar, plier.
Tonpor (B-i), colmado, comble.
TONTlLO (BN-s) , carret6n , pequeno
carrito en que aprenden a andar los
nifios : chariot, petit char roulant dans
lequel on apprend a marcher aux en-
fants.
TONTO (c, ...), estupido, torpe,
tonto : stupide, maladroit, sot, niais. (D.
lat. atonitus ?. ) I Tontoak zer daki egi-
TEN ? ONTSA EGINARBN DESEGITEN .* £ que
sabe hacer el tonto ? deshacer lo bien
hecho : que sait /aire le niais ? il sait
dtfaire ce qui est bien fait. (Oih. Prov.
446.)
Tontogorri (BN-am), torta pascual,
p&t4 ou tourte de Paques.
Tontoilo (B-o), chich6n, bosse a la
me.
Tontokeria ( c , . . .) , tonteria , estupi-
dez : sottise, stupid i(6.
Tontoki (c, ...), tontamente, sottement.
TONTOR : 1° (B, G), prominencia,
cumbre : protminence , sommel. Urak
BERB1Z BAZIJOAZEN ETA GUTS1TZEN Z1HAN
AMARGARREN ILERAINO J ZEREN AMARGARREN
iLBAN , llAREN LENENGO EGUNEAN , AGERTU
ZIRAN MBNDIEN TONTORRAK '. y las aguas
fueron menguando hasta el d6cimo mes :
porque en el decimo mes , el primer dia
del mes aparecieron las cumbres de los
montes : cependant les eaux allaient tou-
jours dtcroissant jusqu'au dixiememois;
le premier du mois, les sommets des mon-
tagnes parurent. (Ur. Gen. vm-5.) Bera
tontorrak, bete arroak : abajo, cumbres ;
llenaos, barrancos : sommets, abaissez-
vous; ravins, comblez-vous. (Ar. Cane,
bas. III-314.) — 2°(B, ms-OtS, G-etS),
penacho de aves, huppe des oiseaux. —
3° (G), cresta del gallo, cr4te du coq. —
4° (Gc, ...), hinchaz6n, enflure. — 5° (AN-
oy), flor del maiz, fleur du mats. —
6° (B-l,G-aya-t), colmado : comble, plein.
KoiLARAKADA BI, TONTOR, BOTA DEUTSADAZ
kafbari ta EziN gozotu (B) I he echado
al cafe dos cucharadas colmadas, y no lo
he podido endulzar :j'ai mis dans le caf6
deux pleines cuilleres, sans pouvoir
Vadoucir. Tontorka dago (G-aya-t), esta
colmado, il est comble. — 7° (AN, B, G,
L), pinaculo, pinacle. Orduan eraman
ZUEN JeRUSALENERA ETA EZARRI ZUEN TBN-
ploarbn tontorrean, y le llev6 a Jerusa-
Un y le puso sobre la almena del tem-
plo, il le conduisit a Jerusalem el leplaca
sur le pinacle du temple. — 8° (B-a-i-m-
mond, G), tumor, tumeur. — 9° (B-a-ang-
el, BN, G-zeg), chich6n, bosse a la Ute.
Ardura geiago emoten deuste beso ate-
beak ta buruko mallatu , tontor ta
epaiak : mas cuidado exigen de mi parte
el brazo dislocado y la a boll a dura , chi-
ch6n y cortadura de la cabeza : mats
le bras disloqui, V enflure, la bosse et
une coupure a la tile exigent plus de
soins de ma part. (Per. Ab. 77-7.) —
10° (AN ?), corcovado, bossu. — Ho (G-
and), orgullo, orgueil.
Tontorriko (BN-baig, S), remoquete,
pufletazo en la espalda: bourrade, coup
de poing dans le dos.
Tontorro (L), cima, cime. Musdb bele
ZEGOEN HAR1TZ-TONTORROAN, el Sefior
cuervo estaba en la copa del roble, mon-
sieur le corbeau 6tait au sommet du
ch4ne. (Goyh. Aleg. 1-8.)
Tontosko (AN-b), tontuelo, bSta.
Tontotasun (c,...), tonteria, calidad
de tonto : sottise, quality de sot.
Tonto tu ( c , . . .) , entontecerse , deve-
nir sot.
Topa : 1° (AN-goiz?, Be), encontrar,
topar : rencontrer , trouver. (?) = Como
se adverti6 al hablar del sufijo -du, mu-
chos verbos procedentes de otras len-
guas han transformado su terminaci6n
-atu 6 -adu en -au y -a. A los verbos de
que alii se habla puede agregarse este
que ha sufrido la misma metam6rfosis :
topatu, topadu, topau, topa. Comme il
a 616 dit en parlant du suffixe -du, un
grand nombre des verbes provenant des
autres langues ont transform^ leur ter-
minaison -atu ou -adu en -au et -a. On
peut aj outer a ces verbes celui-ci, qui
a subi la m£me mHamorphose : topatu ,
topadu, topau, topa. Egia da nunnai
topetan dabela bazkari ta aparia , es
verdad que en todas partes encuentra
co mi da y cena, il est vrai qu'il trouve
partout diner ct souper. (Per. Ab. 45-
22.) — 2° (S), brindo : brinde, toast.
CzKALDUNEN ERREGE HON JaUN OtSoAREN
osagarrjari topa : brindo a la salud del
buen rey de los Vascos, sefior Ochoa :
je bois a la santi du bon roi des Basques,
sire Ochoa. (Ziber. 95-4.)
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284
TOPAKA — TORRO-TORROKA
Topaka (S-bark), a topes, a coups de
me.
Topakari (B-l), topasari (Be,...),
remuneraci6n por hallazgo, gratification
que Von donne pour une trouvaille.
Topatu (AN, Gc), topau (B, ...),
topausari (B-t5), Var. de top a (1°).
TOPE : 1° (c, ...), testerada, topetazo:
coup de tete, coup donne" avec la tete. —
2° (L-ain), brindo, toast ou brinde. Var.
de topa (2°).
Tope egin (B-m), tropezar : butter,
heurter.
Topeka (B, G) : 4° k topes, a coups de
tite. — 2° lucha de carneros 6 de toros,
bueyes 6 vacas : lutte de beliers, de tau-
reaux, de bceufs ou de vaches. Ari-topeka
EDBRRAGORIK EZTOGU BA SEKULA IKUSI ,
pues jamAs hemos visto lucha mks her-
mosa de carneros, car nous n'avons
jamais vu une si belle lutte de be'liers.
Topekari (B-l), recompensa de ha-
llazgo, recompense donnte pour une trou-
vaille. Var. de topakari.
Topez egin (B): 1° encontrarse de
manos k boca, se trouver nez a nez. —
2° chocar, heurter.
Topez top (BN-ald), topez tope
(B, G), choque, heurt ou choc.
TOPIbA (Be), marmita, marmite.
TOPISUK GALDARBARl I IPUR-BALTZ I (dijo)
la marmita al caldero : Culinegra : la
marmite (dit) au chaudron : Cul-noir.
(Per. Ab. 123-7.)
Topinkl (B-m-mond), cobre, cuivre.
TOPlSO ( B-a-mond-o-t§ ) , patudo ,
ganado de pierna gruesa con imperfec-
ci6n en las patas : pattu, animal domes-
tique a grosses pattes mat conformtes.
= Se aplica tambi£n a* las personas.
S' applique tgalement aux personnes.
Topo (G-and), encontrarse en un
camino, se rencontrer en chemin. Topo
egin (AN-goiz, G), encontrar, rencon-
trer.
Topoil (BN-ald), topoino (B-i). (V.
Topino.)
TOPOLO (BN-s, R), gordinfl6n,
rechoncho : obese, bouffi.
Toporriko (R-uzt), regordete, cour-
taud.
Toporro ( BN-ald-s ) , animal mal for-
mado, animal mal con forme. (V. To-
pino.)
Topos (L-ain), abotagado, inflado :
bouffi, enfie.
Topoz-topo : 1° (Gc,...), impensada-
mente, de manos k boca (encontrarse) :
inopinkment, nez a nez (se rencontrer).
Otsoak, zijoala bein mendia gora, topoz
topo arkitu zuen artzanora : en cierta
ocasi6n , yendo el lobo montafia arriba ,
encontro de manos k boca al mastin : une
certaine fois, le loup en grimpant la
montagne se trouva tout a coup devant
un m&tin. (Itur. Cane. bas. IU-67-5.)
— 2° (G), encuentro, choque : rencontre,
choc. Lenoabiziko topoz topoan, en el
primer encuentro, a la premiere ren-
contre. (Izt. Cond. 357-28.)
-Tor- (AN, B, G, L), radical del verbo
conjugable^ etorri, « venir : » radical
du verbe conjugable etorri, « venir. »
Nator, vengo,ye viens. Nentorren, yo
venia, je venais. = Pierde generalmente
la r en su choque con el suOjo verbal -z.
// perd ordinairement /'r en se heurtant
avec le suffixe verbal -z. Datozela , que
vengan, qu'ils viennent. (Per. Ab. 153-
18.) Gatoz, venimos, nous venons. (Ur.
Matth. n-2.) = En B-ot§ se cambia en
-dor en la forma verbal nendorren, « yo
venia. » Generalmente es invariable esta
t k pesar de la influencia de la reso-
nante n. En B-otS il se change en -dor
dans la forme verbale nendorren , « je
venais. » Ce t est gtntralement inva-
riable, malgre V influence de la consonne
risonnante n.
TORAJA (G-ber), toalla, pano de
manos, essuie-mains. (?) Var. de tobaja.
TORAPIL (B-mond-ot§), nudo,
noeud.
TordantSa ( AN - b ) , calandria : ca-
landre, grosse alouette. Atzo gure aitak
il tie tiro batez zazpi tordantsa, ayer
mi padre mat6 de un tiro siete calan-
drias, hier mon pere tua six calandres
d'un coup de fusil.
Tori (AN-b, Gc), tome, tenga : prenez,
tenez. Tori, aita, esan zion, naiz neronek
ez erre : tome, padre, le dijo, aunque yo
no fume : prenez, ptre, lui dit-il, bien que
je ne fume pas. (Pach. 6-13.) = jVen-
dra de to , « toma , » y ori , « eso ? » Ce
mot viendrait-il de to, « prends, » et de
ori , « cela ? »
Toriko (BN-s), careta, charrette a
bras.
Torkor ( AN - b ) , condescendiente ,
amable : condescendant, aimable.
TorlantSa (BN-s), especie de moli-
nete pendiente de un estrovo, del cual
se sirven los pastores para retorcer la
lana : petit morceau de bois, suspendu a
un anneau , que les bergers emploient
pour tordre la laine.
TORMU (BN-s, R), terr6n, motte de
terre.
Tornadura (L-ain), techo, toil. (?)
TORNU : 1° (B-m), cuje, palo largo
y delgado que sirve para tendedero
de ropa y derribar castanas : gaule ou
perche, long bdton sur lequel on extend la
lessive et qui serl egalement a abattre les
ch&taignes. — 2° (c, ...), torno, tour. (??)
INDIETAKO HERRI BATZUETAN ETZBN BATERE
BERE gorphutzaz balia ahal zitekeybnik
ESKEAN IBILTZEN; ITSUEK ERE, TORNUAN
EDO ARRODAN BEDERE , IIARI BEHAR ZUTEN I
en ciertos pueblos de las Indias no men-
digaba nadie que pudiese valerse de su
cuerpo ; aun los ciegos, siquiera fuese en
el torno 6 en la rueda , tenian que ocu-
parse : dans certaines contrdes des Indes,
per sonne ne mendiait qui pdt se servir de
son corps; mime les aveugles, ne fUt-ce
qu'au tour ou a la roue, devaient s'oc-
cuper. (Ax. 3a-13-4.) — 3° (BN-luz),
turno, viaje, ida y vuelta : tournte, voyage,
alter et retour. — 4° (BN-luz), carga que
se lleva en un turno, charge que Von
porte dans un tour. (?)
-Toro ( G ) , sufijo compuesto de los
modales -to y -ro, suffixe compost des
suffixes modaux -to et -ro. = Es de muy
poco uso, y no se* si se oye mas que en
la palabra del ejemplo. II est Ires peu
usite, et je crois mime qu r on ne le ren-
contre que dans le mot de cet exemple :
MOISESEN BIOTZ GOSOA OSOTORO LAZTU
zuen, (aquel suceso) amarg6 entera-
mente el dulce corazon de Moists, (eel
6v6nemenl) aigrit complHement le doux
coeur de Molse. (Lard. Test. 106-30.)
ThoroSatu, envolver, envelopper. Eta
GORPUTZA HARTURIK JOSEPEK, MIHISE §URI
batez thoroSatu zuen i y tomando Jos6
el cuerpo, le envolvid en una sabana
limpia : et Joseph, ay ant pris le corps,
Venveloppa dans un linceut blanc. (Har.
Matth. xxvn-59.)
Thorra (BN, L, S), indet. de tho-
RRATU. BfifORRA, UKHONDOAZ BAIZIK EZ
thorra : orzuelo , no le toques mas que
con el codo : orgelet, ne le touche qu'avec
le coude. (Alman. Eskuald. 4906.)
Torran (B-g), jugar k nueces, colo-
cando un montoncito de cuatro y echando
otro con intenci6n de derribarlo : jouer
aux noix, en en placant quatre en un
petit tas et en en lancant une autre dans
le but de le renverser.
Torratu: 1° (BN-s, R-uzt), tostarse :
se torre fier, se griller. (?) — 2° Tho-
rratu (BN-ald-ka, L, S),limpiar, frotar:
nettoyer, frictionner. Toki batzuetan
THORRATZEN DITUZTE BIZKARREAN ETA SAHE-
tsean lasto-putzuka batekin, en algu-
nos parajes les acarician en la espalda y
en los costados con un manojo de paja,
dans quelques endroits on leur frotte le
dos et les flancs avec un bouchon de
paille. (Duv. Labor. 111-25.)
Torre (B, BN-s, G,R),thorre (S) :
l°torre, tour. (??) = Por lo menos en B,
se us6 mucho esta palabra en otros tiem-
pos para indicar viviendas de nobles. Su
variante dorre ( BN , L ) no disminuye la
grandisima probabilidad de que sea
palabra extrana. Autrefois on employ ait
friquemment ce mot, du moins en B, pour
designer les habitations des nobles. Sa
variante dorre (BN, L) ne diminue pas
la grande probability que e'est un terme
etranger. Lai5)o-torreak ( B-a-m-o-ofi ) :
nubarrones sueltos como de tronada,
lit. : torres de niebla : gros nuages iso-
Us et orageux, lit. : tours de brouillard.
Kanpantorre (B-g-1-mond, G-and) : cam-
panario , lit. : torre de campanas : do-
cher, lit. : tour de cloches. — 2° (B, G),
marro, juego de niftos : barres, jeu d'en-
fants. Torrean (G-zeg), torre- torreka
(B-ub), al marro, aux barres.
TorretSori : i° (B-l), fforridn, lit.:
p&jaro de torre : moineau , lit. : oiseau de
tour. — 2° (B-ar) , vencejo, martinet.
Torri (AN-b-ulz), venir, avenirse :
venir, acquiescer. Var. de etorri.
TorrintSa (R), Var. de torlantSa.
TORROIL : lo (L), fofo, hinchado :
en fie" , g on fie. Ogi hautena da gogor,
BILDUA, PH1SU, ONGI BETHEA , HANPATUA
edo torroil i el trigo mas selecto es duro,
compacto, pesado, bien lleno, fofo 6
hinchado : le meilleur bl6 est dur, com-
pact, lourd, bien plein, enfle ou gonfie.
(Duv. Labor. 29 -14. J — 2° (S), obeso,
gordinfl6n : obese, bouffi. Kabale to-
rroil (Sc) , animal mal formado , animal
mal conform^. — 3° (S), residuos de
lefia, fruta, etc., que arrastran las aguas :
4paves, debris de bois, de fruits, etc., que
les eaux enlratnent.
TORROILO (B-zig), collar de ganado,
collier du bitail.
Thorroka (BN, L, S), frotando, frot-
tant.
Torroketan (?), al marro, aux barres.
(V. Torre, 2o.)
Torrontesa ( B ) , una clase de uva de
granos muy negros, espece de raisin a
grains trts noirs. (V. Mats.)
Torroskatu (BN-gar), frotar, frot-
ter.
Torro-torroka (B-a-o), al burro,
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TORTA — TOTOLO
285
cierto juego de ninos : a saute- mouton ,
certain jeu d* en f ants.
TORTA : 1° (BNc), podrido, se dice
del huevo : pourri, se dit de Vceuf.
Arroltze torta ori , ese huevo podrido,
cet ceuf pourri. — 2° (AN-ond), cal de
estalactitas , calcite ou calcaire des sta-
lactites.
Tortailatu (R), raj arse una campana,
perdiendo en sonoridad : se filer , en
parlant d'une cloche qui a perdu de sa
sonoriti.
TORTIKA : 1° (B-i), membrana inte-
rior de la castafia y de la nuez fresca ,
membrane intirieure de la ch&taigne et de
la noix fraiche. — 2° (B-a-m-mond-o, G),
suciedad que se adhiere al que ordena
la vaca , sateti produite en tirant la vache.
— 3° (B-mond), cualquier suciedad,
saleti quelconque. — 4° (AN-b, B-gald, G-
and, L-ain), tanino, substancia astrin-
gente contenida principalmente en las
cortezas de algunos arboles, como la
encina y el olmo : tanin, substance aslrin-
gente contenue principalement dans Vi-
corce de certains arbres, comme le chine
et Vormeau. — 5° (AN-lez, Be, ..., Gc),
costra que dejan algunas enfermedades
en la piel, mugre de la ropa : cro&le que
laissent quelques maladies sur la peau,
crasse du vitement.
Tortikatu (AN-b, G-and), estrefiirse el
ganado , por baber comido hojas u cor-
tezas que tienen tanino : se constiper ( le
bitail), pour avoir mange" des feuilles
astringentes ou des icorces renfermant
du tanin.
Tortikau : lo (B-m), hacerse la tierra
dura por los hielos y las nieves : se dur-
cir (la terre), par suite des gelies et des
neiges. — 2° (B-m ?), apelmazar, prensar :
presser, comprimer.
TORTIKO (Lc), chiste : saillie, bon
mot.
TortitS (S. P.), Var. de tortotS.
TORTO : 1° ( B-i-m-mond-ofl ) , capu-
llo de la flor, bouton de fleur. — 2° (B-
mond-ofi ) , grupo compacto de raices de
plantas , ae ramaje : chevelure ou racines
d'une plante, bouquet de feuillage.
TORTOI (B-mu), cuerda que aprieta
6 afloja el armaz6n de la sierra, corde
qui serre ou ditend le b&ti de la scie.
TORTOKI (G-iz), turbina, turbine.
Tortol(G-etS), podrido (huevo), pourri
{ceuf).
TORTOLES (B-mond), taba, huese-
cillo de cordero : astragale, osselet de
mouton.
Tortolo (B-ofi?, F. Seg.), bobalic6n :
dadais, niais.
Tortolo (B-berg), t6rtola, tourterelle,
« turtur auritus. » (?)
TortoloS (G-zumar), tortolozka (B-
m ) , taba , huesecillo de carnero : astra-
gale, osselet de mouton.
TortotS (L-zib,...), alcornoque, chine-
li&ge.
TortSa : 1° (BN-gar), carambano,
pendeloque ou chandelle de glace. —
2° (AN-b-lez), el hach6n de cera, le
cierge. (D. fr. torche.)
TortSo (S, Catech. 141-23), vela, can-
dela : bougie, chandelle.
Tortzel (B-a), huso de hilanderas,
fuseau de file use.
ToSa : 1° (B, G), bolsa de cuero ado-
bado, bourse de cuir tanni. — 2° (B-
aram), area para contener granos, coffre
a grains. — 3° (c), tabaquera de cuero;
hoy hasta la de hoja de lata se llama asi :
blague a t abac, petit sac de poche en cuir;
on disigne igalement ainsi la blague en
fer-blanc. To§a bete bblar eztut aski
egunean (AN-b), no tengo bastante al
dia con una tabaquera llena de tabaco,
une tabaliere pleine ne me suffit pas par
jour. Aitonak atera zuan praketako
boltsikotik bere to§a, el abuelo sac6
del bolsillo del pantalon su tabaquera,
le grand -pere lira de la poche de son
pantalon sa blague a tabac. (Pach. 5-9.)
ThoSa (S, Chan, ms), choza, chau-
miere. (??)
TOSETA (BN-s, R), trigo chamorro,
bli sans barbes. (D. fr. tousellel.)
TOSKA (c,...), caolin, arcilla blanca
muy pura que se emplea en la fabrica-
ci6n de la porcelana : kaolin, aroile
blanche tres pure qui enlre dans la fabri-
cation de la porcelaine. Thoska bdo lur
Suriarekin, con el caolin 6 tierra blanca,
avec le kaolin ou terre blanche. (Duv.
Labor. 15-19.) = En B-a llaman asl la
cal de eslalactitas. En B-a on donne ce
nom au calcaire des stalactites.
TOSKO (B-mu), toskor (B-i), zoquete,
tarugo : btichette, bout de bois. Egur-
toskotsuak bide- zokondotsuetan ikus-
ten dotazanean, barruak eztakit zelango
poza artuten dostan : cuando veo en los
rinconcitos de los caminos pequenos
tarugos de lefia, el coraz6n siente un
consuelo que no se c6mo expresar :
quand je vois dans les petits recoins des
chemins de petits bouts de bois, mon
cceur iprouve une consolation inexpri-
mable.
TOSTA : 4° (R), diversi6n, diversion.
— 2° (Be, Gc) , banco de la lancha , banc
de la barque. = Nombres de bancos
de proa a popa... Noms des bancs de la
proue a la poupe : — a) Aurre (B-l) , au-
rretosta (B, G). — b) Kontraila (B-
ond), kontraurre(B-1, G-don). — c) Kon-
traburu (B-l), ospital (B-b). — d) Es-
PALDA (B, G), ESPALDAKO (B-b). e) KON-
TRESPALDA (B, G). f) SaLDOKI (B-l),
SAGALTOKI (B-Ond), ERDI (G-don) , ERDIKO
(B-b). — g) Tanbulet (Be, G). — h) Ber-
NIEL (B-l-Ond), BERRIEL (B-b), DRISAERA
(G-don). — i) Masteta (B-d). — j) Tresko
(B-l), treintoki (B-ond, G-don), trei-
leku (B-ond). — k) Ankako tostarte
(B-Ond), KONTRAMASTA (B-b), KONTRAPOPA
(B-l).
Tostakatu (R), recrearse, s'amuser.
Tostan (R), diversi6n, divertissement
ou ricriation.
Tostarte (B-l), huecos entre los ban-
cos de las hanchas, vulg. bancada :
entre -bancs, vides entre les bancs des
barques.
Tostatu (G), juguetear, fol&trer.
TOSTOI (B-a-o), antigua moneda
triangular de oro, valia veinte duros :
ancienne monnaie triangulaire d'or, qui
valait cent francs.
Tot (B-ofi, F. Seg.), acci6n de meter
nueces 6 huesos de fruta en un boche,
action de mettre des noix ou des noyaux
de fruits dans la poquetle. Tot egin,
meter en el boche, mettre dans la po-
quette.
TOTAL: 1° (BNc, Lc, R, Sc),com-
pletamente negligente, tout i fait negli-
gent. — 2° (BN-am), espantoso, hablando
del tiempo : ipouvantable , ajfreux, en
parlant du temps. — 3° (ANc,...), inerme,
exhausto de fuerzas : disarmi, sans de-
fense. — 4° (AN,...), frivolo, frivole.
EGITEN DITUEN ZAPATAK BEZAIN TOTA1.A DA
zapataile ori (AN-b), ese zapatero es
tan frivolo como los zapatos que hace,
ce cordonnier est aussi liger que les sou-
tiers quHl fait. (?)
Totala : 1° (BN-haz), palabra que se
emplea para dar fuerza a una palabra
despectiva, mot usitipour re n forcer V ex-
pression d f un adjeclif pejoratif. (??) Alfe-
rra totala, zikina totala i totaJmcnte
perezoso , excesivamente sucio : excessi-
vement paresseux , excessivement sale. —
2° es la misma palabra total, seguida del
articulo en cada una de sus cuatro acep-
ciones : c y est le mime mot que total,
suivi de Varticle dans chacune de ses
quatre acceptions.
Totalkeria : 1° (L-ain, ...), abandono,
desidia : abandon, incur ie. Ondikozko
TOTALKERIA BATEK AZPIAN GAUZKITZA I TO-
TALKERIA ETSEKO JAUNETAN, TOTALKERIA
HBRRiKO buruzagietan : una lastimosa
desidia nos tiene (dominados ; desidia en
los propietarios , desidia en las autorida-
des del pueblo : une regrettable incurie
nous domine : incurie parmi les proprii-
taires, incurie parmi les autoritis du
pays, r Duv. Labor. 151-35.) — 2° (AN-
bj, deDilidad, poca consistencia : fai-
blesse, manque de fermeti. Gizon tota-
LAK TOTALKERIA PRANKO EGINEN DU , el
hombre inutil cometera muchas frivoli-
dades, Vhomme inutile commettra beau-
coup de frivolitis.
Totarras ( BN - s ) , completamente
negligente, tout a fait insouciant. (?)
TOTEL (AN-lez, BN-s, Gc),tarta-
mudo, begue. Ori, totela izan ezpalitz,
EZKINUEN GAUR IKUSIKO ITZAI J EZTAGO BIL-
DURRIK : ZERBAIT IZANGO ZAN ORI ERE,
jjORREN burua!! (G) : si ese no hubiera
sido tartamudo, no le hubieramos visto
hoy de boyero; no hay cuidado : algo
habria sido tambi£n ese, \\qu6 cabeza
tiene I! s'il n'avait pas Hi begue, nous ne
Vaurions pas vu aujourd'hui comme bou-
vier, bien stir : il serait devenu quelque
chose aussi lui, il en a une tile!
TOTIL, bella, hablando de una mujer :
belle, en parlant d'une femme. (S. P.)
TOTO : 1° (B-tS), convite que se da
al que ha recogido 6 maderos 6 corderos
despu£s de un incendio u otra desgra-
cia, como tambi£n a los que han ayu-
dado a acarrear abonos, lena : repas
qu'on offre a celui qui a sauvi du bois
ou des bites d f un incendie ou autre catas-
trophe, de mime que le repas que Von
offre a ceux qui ont aidi a charroyer du
fumier ou du bois. — 2° (AN-b, Be, Gc),
perro : toutou, chien. (Voc. puer.) —
3° (B-i), cachorro, perro jovencito : tou-
tou, chien tresjeune. — 4° (Sc), sentarse,
s'asseoir. Toto zite, si^ntese usted,
asseyez-vous. — 5° (B-tS), la acci6n de
no llegar la bola al madero tendido
detras de los bolos : faction de ne pas
arriver jusqu f au piquet placi derriere les
quilles, en parlant de la boule.
Toto egin (B-tS), no poder mas, hacer
quiebra : n'en pouvoir mais, faire fail-
lite.
TOTOLO : 1° (Be, BN-s, Gc, R, S),
gordinfl6n, joufflu. — 2° (B-ofi, F. Seg.),
poco despejado, bobalic6n : niais, ni-
gaud.
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286
TOTOLOTE — TRAKA
Totolote (B-tS), Var. de totolo (1°).
Toton ( B-a-g-1-m ) , no Uegar una bola
a su fin : ne pas ar river au but, en par-
lanl d'une boule. Var. de toto (5°).
Toton egin (B,...) : no poder m6s, hacer
quiebra : n'en pouvoir plus, s'arrHer,
faire faillite.
TOTOR (B-d-i), tumor, tumeur.
Totoriko (AN-b-est),totorizko (BN-s),
encuchillas, a croupetons.
Totorroketan (B), al marro, aux
bar res.
TOTOS (BN-am), bartola, molicie :
indolence, mollesse. Hon ziztb bbthi toto-
sean, ahi estais siempre a la bartola,
vous ites Ik toujour* dans la mol-
lesse.
TotSa (B,...), tabaquera, blague h
tabac. Var. de to§a (3°).
TotSada (R-bid), golpe en la nuca
para ma tar un buey, coup assini sur la
nuque du boeuf pour Vassommer.
TotSi-totSi (BN-haz), poco a poco, a
paso corto : tout doucettement, a petits
pas.
TOTSO ( S ) , asientp , siege. Berb to-
tsotik ezin ioi , no poderse mover de su
asiento , ne pas pouvoir bouger de son
siege.
TOTSO : 1° (B-a-m, G, Lar. Corog.
66), una de las dos mitades en que se
divide la goa 6 masa de hierro fundido ,
une des deux moitiis en lesquelles on
divise la gueuse. = La que lleva con-
sigo un pedazo que luego le sirve de
mango (el atal) se llama tSongot; y la
que no lo lleva, totSo. Moguel (Per. Ab.
135-21 ) trae la variante totSu. Celle qui
porte un morceau qui lui servira ensuite
de manche (/'atal) s'appelle tSongot; et
celle qui en est dipourvue, totSo. Moguel
(Per. Ab. 135-21) donne la variante
totSu. — 2© (B-mond), tozudo, persona
cerrada de mollera, aferrada & su opi-
ni6n : Utu , opinidtre, personne entitle,
inibranlable dans son opinion. — 3° (B-
m , BN - am , S ) , gordinil6n , joufflu. To-
t§oa BAiffo lodiago dago (B-m), est& mas
gordo que la goa, il est plus gros que la
gueuse. — 4° estupido, stupide. (S. P.)
Totza (S), totzak (S), thotzik (L),
totzik (G), tomalos, tu Hiombre) :
prends- les, toi (homme). Totza, hik
HAMARREKOAK , NIK TANTOAK '. toma tU las
decenas, yo los tantos : prends, toi,
les dizaines ; moi les points. (Ziber. 112-
5.) Totzik bada, har itzak hbure zapaten
DIRUAK ETA UZTAK NIRI BAKE A t toma ,
pues, toma los dineros de tus zapatos y
dejame en paz : prends, prends done
Vargent de tes souliers, et laisse-moi tran-
quille. (Ax. 3»-328-7.)
TOU-TOU (AN-b), llamamiento a las
vacas, appel aux vaches.
Tozklk (AN-b, BNc), tomalos, prends-
les. Var. de totzak.
-Tra (AN, BN, L), medida llena, me-
sure pleine. Maitra bat aragi (AN-b),
una mesa llena de came , une table gar-
nie de viande. Zarbtra bat ogi (BN), un
cesto de pan, une panere'e de pain. Besa-
tra bat (AN-lez, L), una brazada, une
brass4e.
TRABA : 4° (Gc), torno 6 galga,
estaca que se aphca al carro como de-
fensa en cuestas muy pendientes :
enrayoir, patin ou piece de bois que Von
place derriere les roues de la charrette
dans les descentes rapides. — 2° (AN, B,
G), estorbo, impedimento, traba : entrave,
empichement , embarras. (D. lat. trabs.)
(??)
Trabagarri (L) , impedimento , empi-
chement. Liburu sainduen irakurtzean,
MAIZ TRABAGARRI DUGU IZPIRITU KURIOSB-
gia : al leer los libros santos, muchas
veces nos sirve de estorbo nuestro espi-
ritu demasiado curioso : en lisant les
livres saints, souvent noire esprit trop
curieux nous sert d'entrave. ( Duv. Imit.
11-25.)
TRABAlCA : 1° (B-a-o-otS), mango
de los barquines 6 fuelles antiguos de
fragua por el que se movlan horizontal-
mente, al rev6s del auspoaga, que los
hace mover de arriba abajo : manche des
anciens soufflets de forge, qui les action-
nait horizontalement , tandis que /'aus-
poaga les fait mouvoir verticalemenl. —
2° (G-ori), cestito muy superficial en que
se lleva el aparejo de pescar besugo,
petit panier a bords plats dans lequel on
porte la palangre.
Trabakor (L?, Duv. ms), embarazoso,
embarrassant.
Trabarazi (L, Duv. ms), hacer emba-
razar, hacer poner obstaculos : faire
emp4cher, faire meltre des obstacles.
Trabatu : 1° (LJ), ocupar, occuper,
^Halakoak zbrtako trabatuko du lurra?
uno como aquel i para qu6 ocuparA la
tierra ? pourquoi quelqu'un comme lui
occupera-t-il la terre? (Ax. 3M7-21.) —
2° (AN-b, L), embarazar, estorbar :
embarrasser, empGcher. (?) — 3° (AN-b),
atascarse un vehiculo, s'embourher (un
vthicule). — 4° (AN-b), quedarse em-
barazada una mujer, itre grosse ou
enceinte.
Trabegur (G-and), galga, enrayoir de
voitures dans les descentes. (V. Traba,
TRABELA (Sc) : 1° pasador de ma-
dera mayor que la tarabilla, largette de
bois plus grande que la bobinette. —
2° horca 6 traba que lie van las ovejas al
cuello, entrave que Von met au cou des
brebis. — 3° palitroque como de una
vara de altura , de cuatro bracitos en los
cuales se enreda la hierba para que los
corderillos aprendan a comer la hierba :
petit b&ton d f environ quatre-vingts cen-
timetres, muni de quatre petits bras
enlre lesquels on entor title Vherbe pour
apprendre aux agneaux a manger.
TRABES : 1° (G-us), pala con boca
fuerte de hierro para majar argoma,
sorte de hachereau servant a broyer
Vajonc. — 2° (AN-oy, G-don), azuela,
herminelte.
Trabila ( B-t§ , R ) , pasador de puerta
mayor que la tarabilla , verrou en bois
plus grand que la bobinette. Var. de tra-
BELA (10). (7)
Trabu ( L ) , obstaculo , estorbo : obs-
tacle, entrave. Den traburik tipienean
behaztopa , tropiezan en el menor obsta-
culo, on bulte contre le moindre obstacle.
(Ax. 3»-536-5.)
Traheil : 1° (S), hombre desaseado,
homme malpropre. — 2° (S-gar), tardo
en andar, & consecuencia de alguna de-
formidad fisica : personne qui marche
difficilement, a cause d'une difformiU
physique.
TRAFA (AN-b), cierta enfermedad
del ganado lanar, certaine maladie des
be* tes a laine.
Tragaina (ms-Lond), polipodio, poly-
pode. (Bot.)
Traganarru ( B-l ) , tragarroi ( B-b ),
manguera, manga 6 columna de agua
que se eleva desde el mar con movi-
miento giratorio por efecto de un torbe-
llino atmosferico : trombe, colonne d'eau
anime'e d'un mouvement giratoire produit
par un tourbillon atmosphe'rique , qui
s'6leve de la mer.
TRAGAS (B-a-m-o-tS), arado de cinco
6 siete 6 nueve puas : charrue a cinq,
sept et neufpointes.
TRAGATZ (B-a-1-m-o-tS, G), cuchilla
para desmenuzar argoma, sorte de grand
couteau servant a broyer Vajonc.
Tragaza : 1° (AN-lez, G-bid-us, ...),
Var. de tragatz. — 2° (AN, L, arc), tra-
gacete, arm a antigua arrojadiza a manera
de dardo 6 de flecha : javelot, arme de
trait lance" e comme le dard ou la fleche.
Tragaza kolpeka ari dena bezala, bui-
rakan edo buruan direnak dirauteino i
como la flecha que sigue hiriendo mien-
tras duren las de la aljaba, comme la
fleche qui continue a blesser tant que
durent celles du carquois. (Ax. 3M1 ti-
ll.) Nolan baleztari onak tragazak
eskubtan, como (tiene) el buen balles-
tero flechas en la mano, comme le bon
arbaUtrier (a) des fleches dans la main.
(Harizm. VOffice, 70-29.)
TRAGU (AN-b), obstaculo, obstacle.
Traguarazi (AN-b), poner obstaculos,
entraver.
Tragutu (AN-b), estorbar, empScher.
Tragutzale (AN-b), el que estorba,
celui qui empiche.
TRAlCA : 1° (B-a-m-matt-o-ofi, G-
zeg), cuerdas deabarcas hechas de lana,
galons ou lacets en laine des brogues. (?)
— 2° (AN-b), tralla, trencilla que se pone
al extremo del latigo : meche, petite
tresse que Von met au bout du fouet. (?)
Trailu : 1° (AN-b, G, L), mayal, palo
con que se desgrana el trigo en las
eras : fle*au, instrument avec lequel on
bat le bU dans les aires. TraiLu-zigorrak,
el mayal y el palo (que se usan para
golpear las espigas de trigo ) , le fliau et
le b&ton (qu'on emploie pour battre les
4pis de bit). (Ag. Eracus. 269-28.) —
2° (BN-s, R), tronco de arbol destinado
a la sierra , tronc d'arbre destine" a faire
des planches. Zbrrolak egiteko zura §u
traiLua ( BN - s ) , el traiLu es el madero
destinado a hacer tablas, le trailu est le
bois de sciage destine" a faire des planches.
Trailuka (AN-b), Var. de trailu
(1°). .
Trailukari (AN-b), trillador, maya-
lero : d£piqueur, batteur.
Trailukatu : 1° (AN-b), operaci6n
antigua de desgranar el trigo, ancienne
maniere de battre le bU. — 2° ( BN - s ) ,
tronzar, aserrando, un tronco, scier un
tronc d'arbre en planches.
Train (B-l,...), traina, red para pescar
anchoa, vulg. cerco : traille ou chalut,
filet employe" pour la piche aux anchois.
(W)
Traineru (Be, G), lancha trainera :
tratniere, barqu* p4chant a la traille.
(??)
TRAKA (BNc, Lc), porte, maneras :
allure ou port, tournure d'une personne.
Trakatik ageri da labor ari a dela ( BN-
haz), por la traza se conoce que es la bra-
dor : on voit qu'il est laboureur a sa tour-
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TRAKATZ — TRANPOL
287
nure, k Vensemble de ses manieres. Ene
trakako gizon bat (BN, Sal.), un hombre
de mi estatura, un homme de ma taille.
Trakatz, grosero, tosco : grossier,
balourd. (ms-Lond.)
TRAKEL (B-tSJ, torpe, maladroit.
Traketa (?, ms-Zar), daga, dague.
Trakets : 4° (B-on, F. Seg.), haragan,
faineant. — 2°(AN-oy, B-l, G,...), torpe,
grosero : maladroit, grossier. Bainan
GlPUZKOATAR ARTEZAK, BZTIRALAKO AKE-
TSAK, GEZURTATU ZITUZTBN NaPOLEONEN
LOZORRO AMES TRAKETS A K : perO 10S rectos
Guipuzkoanos , que nada tienen de tos-
cos, desbarataron los sueftos torpes de
Napole6n : mais les droits Guipuscoans ,
qui n'ont rien des lourdauds, de'routerent
les songes malhabiles de NapoUon. (Izt.
Cond. 411-7.)
TRAKULO (B-i-m), carro sin ruedas
que se usa para acarrear grand es made-
ros : chariot dipourvu de roues, qu'on uti-
lise pour transporter de gros madriers.
TRAM AD A: 1°(R), tablar, cuadro
de huerto : planche, car re* de jar din, —
2o (B-a-d-m-o), carb6n lateral de la
pira en la era de carboneros, charbon
lateral de la pile dans Vaire des char-
bonniers. — 3° (BN-s, R), una medida
de siete pies de largo y siete de ancho ,
mesure Je sept pieds car res.
Tramae, traxnai (B-b), Var. de tra-
man.
TRAMAKULU (B-m), armatoste,
cualquiera maquina 6 mueble tosco :
machine ou instrument grossier, sabot
(pop.). ^Ze tramakulu da? £qu6 arma-
toste es? qu'esl-ce que cette machine*!
TRAMAN (B, Gc), pez muy ancho,
de piel muy delgada, corpulento : los
hay hasta de cuatro quintales : qros pois-
son tres large, k peau tres fine, dont
quelques-uns pesent pres de cinquante
kilos.
Tramankulu (B-mu ?,...), armatoste,
machine ou instrument grossier. Var. de
TRAMAKULU. GoGAIT EGINGO EZPAZBNDU,
IKUSI-ERAGINGO NBUSKEZUZ BUNLA BATEK
BEAR DITUAN TRAMANKULU, TRESNA TA
ERRBMIBNTAK BUNA EIOTEKO : si nO Se haS-
tiara usted , yo le harla ver los armatos-
tes, utensilios y herramientas que nece-
sita un tejedor para tejer el lienzo : si
vous ne vous ennuyiez pas, je vous ferais
voir les machines, les ustensiles et les ins-
truments dont le tisseur a besoin pour
faire le tissu. (Per. Ab. 139-27.)
TRAMU : 1° (BN-am), escalones,
por ej. de una carga de heno : Echelons,
par ex. d'un tas de foin. — 2° (AN-b f
BN-luz), tramo, espacio comprendido
entre las vigas de un techo , espace com-
pris entre les poutres d f un toit. (?)
Tranbala (BN), balanceo : caholage,
tangage.
TRANBALALDI (BN), acto de balan-
cear, cahotement.
Tranbalari (BN), el que balancea mu-
cho , qui cahote beaucoup.
Tranbalatu (BN), balancear, ca/io-
ter.
TRANBIL (B-i-m-ond), picador, tajo
6 poyo sobre el cual se tronza la lena :
billot, appui sur lequel on coupe le
bois.
TRANBUlCA (G-bid-ori-us), albo-
roto, vacarme. Arrantzalerik dan tokian,
DIRURIK BALDIN BADUTE , IZANGO DA TRAN-
buiIa : donde hay Pescadores , si tienen
dinero, ya habra alboroto : ou il y a des
pScheurs, s'il y a de Var gent, il y aura
du vacarme.
TRANGA : 1° (B-a-o-tS), agramadera,
instrumento para maiar el lino : broie ,
instrument servant a broyer le Un. Tran-
GEAK IRU ORTZ DAUKAZ BETI , BI GANETI J
PAGOZKOAK DIRA ORTZ ONEK J LAU ANKAKOA
da (B-a) : la agramadera tiene tres regle-
tas por debajo, dos por encima (estas
regletas son de madera ) ; es de cuatro
pa tas : la broie a trois rtglettes par en
bas f deux en haut (ces r6glettes sont en
bois); elle a quatre pieds. — 2° (G),
cltola de molino, claauet de moulin. —
3° (B-l,..., G), tranca ae puertas, valet de
portes. (??)
Trangadel ( B-a-i-m-man ) , picador,
tajo, pieza de madera sobre la cual se
corta la lena : billot, piece de bois sur
laquelle on coupe du bois.
Trangadu (B-tS), la parte mas gruesa
de un leno, A diferencia de adaki, que
es la mediana, y la delgada tSaria :
par tie la plus grosse d'un morceau de
bois; a la difference de adaki , qui est la
moyenne, et tSaria, la plus mince.
Trangaketa (B, G), operaci6n de
agramar el lino, broyage du Un. Tran-
gaketan (B, G), golpeando el lino con
la agramadera, broyant le Un avec la
broie.
TRANGALA (B-m), una especie de
agramadera, espece de broie. Astosapin
MIIN ASKATUAK DAUKAZANA DA T§ANGALA J
TRANGALA BAARJZ ASTOSAPIN MIIN LOTUDUNA
(B-m) : llamase tSangala la agramadera
que tiene sueltas sus lengiietas , y tran-
gala la agramadera de lengiietas fijas :
on appelle tSangala la broie dont les
rtglettes sont mobiles, et trangala celle
qui les a fixes.
Trangatu (B, G), agramar el lino,
broyer le Un.
Trangau (B-i). (V. Trangadu.)
Trangel (B-mond), Var. de tran-
gadel.
Trangeta (B-a-m-o), Var. de tranga-
keta. Trangetan, agramando el lino,
broyant le Un.
Trango : 1° (B-a-m-o, G), vaiv6n, sal to
que hace el carro al chocar con obstAcu-
los : cahot, saut que fait une charrette
en heurtant un obstacle. — 2© (B?, G?),
escollo que impide andar al carro, obs-
tacle qui emp&che la charrette d'avan-
cer.
Trangulaka (BN), A culadas, a coups
de derriere.
Trangulatu (BN), balancear a un
individuo tentendole horizon talmente,
uno por la espalda , otro por las piernas
boca arriba, por via de recreo 6 de nova-
tada : balancer un individu en le tenant
horizontalement , Vun par les 6paules,
V autre par les jambes, la face tourne"e
vers le ciel, en guise oV amusement ou de
brimade.
Tranka: 1° (Gc, ...), citola de molino,
claquet de moulin. (?) — 2° (AN-b) , ins-
trumento con que se golpea la lana para
ahuecarla, instrument avec lequel on
frappe la laine afin de la faire bouffer.
Trankadera (Gc,...), picador, tajo de
cocina, billot de cuisine. Var. de tran-
gadel.
TRANKART (B, arc), engaflar, trom-
per. Trankart egiten deustak ta ule-
rretan deustat, engafios me haces y te
entiendo , tu me fais des tromperies et je
le comprends. (Refranes, 49.) Jak, emak,
erak ta zbgiok trankart : hi£rele , dale,
ma tale y no le hagas falsla : blesse-le,
donne-le, tue-le et ne le trompe pas.
(Refranes, 272.) Lukiari trankart egi-
teko goiztu bearko , para hacer engano
al raposo es menester madrugar, pour
tromper le renard il faut se lever matin.
(Refranes, 432.)
Trankaserra (AN-oy), sierra grande
manejada por dos operarios : scie de
long y grande scie manoeuvre par deux
hommes.
Trankatu (L-get, ...), dar cera al
suelo con el pie , como danzando : cirer
un parquet avec le pied, comme si Von
dansait.
Trankinka (B-a-zean), al cox*-cox, a
cloche-pied.
Tranko : 1° (BN-s, R-uzt), paso largo,
tranco : enjambte, grand pas. (??) Tran-
koka ebli : andar & paso largo, A tran-
cos : marcher A grandes enjambtes, a
grands pas. — 2° (BN-s, R?), obst&culos
que dificultan el t ran si to de carros , obs-
tacles qui rendent difficile le passage
des v6hicules. Bide kau trankozua da,
este camino es dificultoso , ce chemin est
difficile.
Trankontzi (R-uzt), camino quebrado,
chemin raboteux.
Trankopil (B-i), cierta postura que
toma el layador en momentos dificiles ;
consiste en poner una rodilla en la
corva de la otra pierna, para arrancar
m£s ftcilmente el trozo de tierra remo-
vido con la laya : certaine posture que
prend le bicheur dans des moments dif-
ficiles et qui consiste A appuyer un genou
contre le jar ret de V autre jambe, afin de
pouvoir soulever plus facilement la terre
remuie avec la bSche. Trankopil zoi bat
ataratbko, bblaun bat bestb istarraren
zankopean ipinten da (B-i) I para sacar
un tepe por (el procedimiento llamado
de) trankopil, se pone una rodilla en
la corva de la otra pierna : pour soule-
ver une motte par (le proctde' appeU)
trankopil, on met un genou contre le
jarret de V autre jambe.
Tranku : 4° (B-tS), paso, passage. —
2° (BN-s, R), peldanos para subir A una
pared, pose-pied aidant £ grimper sur un
mur.
Tranpa: l°(AN-b),Var. deTRANPOL (i°).
(??) — 2° (AN, B, G), trampa para coger
pajaros, piege servant a prendre des
oiseaux. (??) — 3« (AN, B, G), engano,
jugarreta : tromperie, attrape (pop^). (??)
— 4° (G) , Var. de tranpadura.
Tranpadura (G,...), fresquera, espe-
cie de jaula en que se guardan algunos
alimentos : garde -manger, sorte de cage
dans laquelle on garde des aliments, (f)
Tranpagain (BN-ald), tranpain (BN),
rellano, descanso de una escalera, palier
d'un escalier.
Tranpalako (AN, Araq.) , costalada,
golpe que da uno en el suelo con las cos-
tillas, chute sur le flanc.
Tranpol : 1° (Be, G-bid), agujero del
Eiso superior por donde, sin necesidad de
ajar A la cuadra , se echa la comida al
pesebre del ganado : ouverture ou trappe
del'ttage supirieur, par laquelle onjette,
sans avoir besoin de descendre k Ve'curie,
le four rage dans le rdtelier des animaux.
— 2° (B-i), defensa del pesebre para que
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TRANTIN — TREBERA
no caiga la comida, rebord du ritelier
retenant le fourrage.
Trantin (G-ori), cachaza, pachorra :
flegme, sang-froid. Var. de trentin.
TRANT§ELA (G, Araq.), cuenco de
madera, tcuelle de bo is. = Araquistain
aflade la duda de si sera la gamella. Ara-
quistain se demande si ce n'est pas la
gamelle.
TRAOL (B, G), cuadrilatero de ma-
dera en que se recoge el aparejo para
pescar merluza, vulg. traule : travoul,
cadre de bois sur lequel on enroule la
ligne a pScher la merlue. (??)
Trahola (S-gar), grandes ocupacio-
nes, grandes occupations. (D. fr. tralalat.)
Trapa : 1° ( BN-ald-gar-s , R), jadeo,
essoufflement. — 2° (BN, R), huerfago,
sobrealiento , jadeo de oveias, cierta
enfermedad del bazo : emphyseme ou
pousse des brebis, certaine maladie de la
rate. — 3° (BN, R), palpitaci6n del cora-
z6n, palpitation du cceur. — 4° (B-a-o-
zig), trillo parecido a la narria, con 61 se
arrastran maderos, con 61 se destruyen
terrones en los campos cargandole con
piedras : sorie de traineau avec lequel on
transporte des madriers, on 4motte les
champs en le chargeant de pier res. —
5° (AN, R), onomat. del acto de caminar,
onomat. de r action de cheminer. = Se
usa mas repetido y es sin6nimo de tapa-
tapa. S'emploie plutdt re'pHe' et est syno-
nyme de tapa-tapa. — 6° (BN-am) , des-
cansillo de la escalera , petit palier d'un
escalier.
Trapadu (AN-b, B-a-g-o), regordete :
patapouf {pop.), trapu, petit homme gros
et gras. (?)
TRAPAL : 1° (B-t§), tropel, troupe.
m __ 2° (B-mond), muleta, btquille. —
3° (AN-b), desgaroado, dtgingandt.
TRAP ALA : 1° (B-i-m-mond), galope,
galop. Trapaladan (B), al galope, au
galop. — 2o (G, ...), banquete, banquet.
— 3° (B-mond), la muleta, la btquille. —
4° (B-t§), el tropel : le groupe, le rassem-
blement. — 5° (AN-b), el desgarbado, le
dtgingandt.
Trapala - trapala ( BN - s ) , galope ,
galop.
Trapale (G-ze^), merienda-cena que
se da a los operarios al terminar el tejado
de un edificio, repas qu'on off re aux
ouvriers apres la pose du toil d'une
bdtisse.
Trapalote (B-l-m), regordete, rechon-
cho : patapouf (pop.), poteU.
TRAP ASA ( AN-irun-ond ) , ola de la
barra : mascaret, vague de la barre.
TRAP ATA : 1° (BN-am), palpitacidn
del coraz6n, palpitation du cceur. —
2° (R), agua sobrante del cauce del molino,
eau qui se diverse du bief du moulin.
Trapatu (G-and), regordete : trapu,
poteU.
Trapau : 1° (B-m-mond), regordete :
courtaud, trapu. — 2° (B), destrozar,
dHruire. — 3° (B-eib-i-m), patudo, £a-
nado de pierna gruesa con imperfecci6n
en las patas : pattu, animal domestique
dont les pattes sont mal conforme'es.
TRAPIKA (AN-oy, Gc,...), mucha-
chita agil y habil : frHillon, fillelte
agile et habile.
TRAPIL (AN-b), andrajo, guenille ou
drapille. (?)
Trapote ( B - a - di ) , Var. de trapa-
lote.
TRASKA : 1° (B), onomat. de echar
a andar furtivamente, onomat. du depart
furtif. Baserritar rateri basaur deak
EGITEN EUTSAN BERE SOLOETAN KALTE ASKO-
TSU GARI-ARTOETAN TA GERO j TRASKA !
iges arerbak : el jabali hacia a un aldeano
mucho dafio en sus heredades, en los
trigales y maizales , y luego j traska I
huia el animal : le sanglier faisait beau-
coup de de*gdts dans les champs, dans les
btts et les mats d'un certain laboureur,
et puis, traska ! la bHe s'en allait. (ms-
Zab. Ipuifl. xxviji.) — 2° (R), pelafustan,
persona holgazana y pobretona : here,
personne faintante et miserable.
Traskal (AN-lez, B, G-et§), pelafus-
tan, persona holgazana y pobretona :
here, individu fainiant et sans ressources.
Var. de traska (2°).
TRASKIL (B, G), desarrapado, d6gue-
niltt. Jantzi ederrakaz apainduten ezpa-
NAZ, ESANGO DABB TRASKIL BALDRBS BAT
nazala : si no me adorno con hermosos
vestidos, diran que soy un desarrapado,
un haragan : si je ne m'habille pas avec
de beaux vHements, on dira que je suis
un dtguenille*, un faineant.
TRASKO (B-b-ond), choclos, sabots.
Traskolo, tosco, grossier. (All. ms.)
TRASMAlf, (AN-b), red larga de
pescar : tramail ou trtmail, long filet de
p€che. = Du lat. « tres » , tres , trois ;
« macula, » malla, maille.
Trasteria (BN, Sal.), harapos, gue-
nilles.
Trastu (BN-haz), huraflo, esquivo :
sauvage, hargneux. Haur trastu bat :
un nifio adusto, montaraz : un enfant
arrMr6, sauvage. (D. esp. trasto ?.)
TRATA (B-t§), movimiento torpe del
trompo, mouvement ralenti de la tou-
pie.
Tratalari (AN-lez, G-et§, R), Var. de
TRATULARI.
Tratu (c, ...), trato, comercio : trafic,
commerce. (??)
Tratubide (L), mercancia, marchan-
dise.
Tratulari (AN, B, BN, L), necociante,
mercader : negotiant, marchand. Tratu-
lari batek atSurlariak bai5Jo, un comer-
ciante (tiene mas obligaciones ) que un
cavador, un commercant (a plus d' obliga-
tions) qu'un bScheur. (Konf. 2«-26-28.)
Traukera (?), pasaje con escalera en
un muro que rodea un campo : saut-de-
loup, passage muni d'4chelons qui permet
de franchir un mur de cldture.
Traupa 1(B), j zas ! onomat. de la
acci6n de prender : zan! onomat. de
faction d'atiraper. Baserritarra orduko
soloan mutilakaz zblataka egoan bta
j TRAUPA ! BERTAN DAU ATRAPETAN I el
aldeano estaba para entonces con los
muchachos acechando en el campo y
{ zas ! le agarra al momento : le paysan
guettait avec ses en f ants dans le champ,
et zan! il Vattrape sur le coup. (ms-Zab.
Ipuifl. xxviii.)
TRAUSKI : i° (B-a-el-oft-ub), tijeras
grandes, cisailles. — 2° (B, ...), persona
de torpes modales, desmaftada : lour-
daud, personne de manieres grossieres et
maladroites.
Trauskil ( Be , ... ) , tosco , no pulido ,
desgarbado : grossier, mal I4ch6, gauche.
Var. de trauski (2°).
Trauakitu : 1° (B-a-bas-o), quebrar
un vaso 6 cosa semejante , briser ou cas-
ser un verre ou une chose analogue. —
2° (B, ...), hacerse tosco y desgarbado,
devenir grossier et maladroit.
TRAUST (B-a-m-o), cosa alguna,
quelque chose. Traustik eztau egin atzoti
ona, no ha hecho nada (ni ja) de ayer
a hoy, i7 n'a rien fait d f hier a aujour-
d f hui.
Trebantzla (BN, L-get, ...), familiari-
dad, familiarity.
Trebatu (AN, BN, L,...), familiari-
zarse, se familiariser. Zeren ezpada apren-
DIZA... OHITUA ETA TRBBATUA , pOrque
el aprendiz no esta... acostumbrado y
familiarizado , parce que Vapprenti n'est
pas... accoutume' et familiarise'. (Ax. 3»-
265-7.)
TREBE : 4<» (AN, G, L?), diestro,
habil : adroit, habile. Zaldiz ibilteko
TREBE EZTENAK OBE DU OINEZ IBILI (AN-b),
al que no es diestro para andar a caballo
le es mejor andar a pie, celui qui n'est
pas adroit pour alter a cheval fait mieux
d'aller a pied. Zurgintzan trebb nintzan
leen, antes tenia yo soltura en trabajos
de carpinteria, auparavant favais de
Vadresse pour les travaux de menuiserie.
— 2° (AN-b-lez, BN, L, R, S), familiar,
familier. Leihatu zeikan bere adiskjde
MAMIETARIK BAT, TREBEEN ZEIKANA, ARRAS-
PAS ZERITZAN BAT, ERREGERI ERRAITERA '. Se
apresur6 uno de sus intimos amigos, el
que le era mas familiar, llamado Arras-
pas, a decir al rey : Vun de ses plus
mtimes amis, celui qui lui Hail le plus
familier, du nom d'Arraspas, s'empressa
de dire au roi. (Ax. 3&-207-5.) Ene aita
trebe da zuRBAREKiN (AN-b), mi padre
es intimo del vuestro, mon pere est un
intime du vdtre. — 3° (AN-b), agil :
vify agile. — 4° (AN-b), franco, franc.
NAUSIAREKIN TREBE DA MUTIL ORI (AN-b) ,
ese criado tiene franqueza con su amo,
ce domestique est franc avec son maltre.
Trebekeria : 4° (G?, F. Seg.), marru-
lleria, socarroneria : rosserie, fourberie.
— 2° (L-ainK broma, plaisanterie. —
3° (L), excesiva familiaridad : privauU,
familiarity excessive. Badire trebekeria
ergel batzu, hay unas familiaridades
fatuas , il y a certaines privaute's foUtres.
(Har.)
Trebekeritsu , marrullero , fourbe.
(F. Seg.)
Trebeki (AN-b, BN, L, S), fami-
liarmente, con facilidad : familtere-
ment, avec facility. Nahiago izan zazu
Jainkoarekin eta haren aingeruekin
trebeki ihardukitzea bta gizonbkilako
ezagutza bbrrieri ihes egiozute : prefe-
rid tratar familiarmente con Dios y sus
angeles , y evitad nuevos conocimientos
con los hombres : ne souhaitez d'etre
familier qu'avec Dieu et avec sesanges, et
tvitez les nouvelles amities des hommes.
(Duv. Imit. 15-21.) Egon gaitezkb trebeki
hizketan harekin , podemos hablar fami-
liarmente con el, nous pouvons converser
familierement avec lui. (Visit, xix.)
Trebentzia (L), familiaridad, familia-
rite'. (?) Trata dezakegu zbruko errbge
HORREKIN TREBENTZIA GUZIARBKIN, pode-
mos tratar con ese rey celestial con toda
familiaridad, nous pouvons communiquer
avec ce roi du del en toute familiarity.
Trebera (B, G), trebede, instrumento
de tres pies que se pone al fuego para
sostener una cazuela : tripled, instru-
ment compost de trois pieds que Von met
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TREBES — TRESNA
289
sur le feu pour soutenir une casserole.
(??)
TREBES : 1° (L-s), azuela, hermi-
nette. — 2<> (L?), reves, travel, oposi-
ci6n : envers, travers, opposition. (??)
Trbbes egin, oponerse, s'opposer. Bere
GAZTETASUNA TREBES IRAGAN-ETA , despueS
de haber pasado desarregladamente la
juventud, apres avoir passe* sa jeunesse
dans le dSreglement. (Duh.J
Trebesia (L?), adversidad, contra-
riedad : adversity, contrariete. Guretzat
ON DA izan dezagun noizetik noizbra zer-
BAIT NAHIOABE ETA TREBESIA, eS para
nosotros ventajoso que de vez en cuando
tengamos algunas aQicciones y contra-
riedades, i/ nous est avantageux d* avoir
quelquefois des afflictions et des traverses.
(Duv. Imit. 22-4.)
Trebetasun : 1° (AN, BN, L, R, S),
familiaridad , familiarity. Trebetasun
\ HANDIEOIETARIK BEHAR DELA OIBELATU, que
debe evitarse la demasiada familiaridad,
qu'il faut eviter la trop grande familia-
./' rite. (Duv. Imit. 15-4.) Leku arrotzean
$ trebetasun gutSi izaten du nor-naik ere
- (AN-b) : quienquiera que sea, suele tener
? poca familiaridad, en lugar extra ft o :
qui que Von soit, dans un lieu etranger
on doit avoir peu de familiarite. —
2° (AN, G, L), destreza : dexUrite", habi-
lete, adresse. Ez behingoaz, baiRa maiz
ETA ANHITZETAN USATZEAZ EGITEN DA TRE-
bbtasuna eta AZTURA : no de una vez ,
sino usando una cosa con frecuencia y
muchas veces, se adquiere la destreza
y la costumbre : ce n'est pas d'une seule
fois, mais en employ ant fr&quemmcnt une
chose, que Von acquiert V adresse et Vha-
bitude. (Ax. 3a-265-40.) Trebetasuna
BADU arbola-gai&ean ibiltzeko (AN-b),
tiene soltura para andar sobre los a r bo-
les, i/ est aaroit pour grimper sur les
arbres.
Trebola (m«-Lond), meliloto, corona
de rey, me Idol. (Bot.)
Trebuka : 1° (BN, arc?), escandalo,
scandale. — 2° (L-ain), tropiezo : heurt,
choc. (??)
Trebukaldi (L-ain), Iropiezo, heurt.
Trebukaerazi ( BN ? ) , escandalizar,
hacer tropezar : scandaliser, choquer.
(D. fr. tribucher.) Baldin eure begiak
TREBUEAERAZITEN BAHAU, IDOKAK HURA ETA
iraitzak bureganik : si tu ojo te escan-
daliza , sacale y 6chale de ti : si votre ceil
vous scandalise, arrachez-le et jetez-le
loin de vous. (Leiz. Matth. xvni-9.)
TREHEIL (BN-hel-ist), persona que
anda con dificultad a causa de alguna
deformidad, personne qui marche diffici-
lement par suite d'une difformiU phy-
sique.
Trego (S-zal), margen, marge. (D. esp.
treguat.)
Tregoatu (BN), dar tregua : faire
trive, cesser. (??) Ogiz asetzbarbkin tre-
GOATUTZEN NAIZ NEURE MINAREKIN I bart&n-
dome de pan, doy tregua a mi dolor : en
me saoulant de pain, j'ai un peu de trive
avec mon ma I. (Oih. Prov. 345.)
Treila (L), trailla, laisse. (??) Etagero
handitu zirenban ebaman zitubn biak
trbiLa batbtan plazara : y luego cuando
crecieron, les llevaron a los dos (perros)
a la plaza con una trailla : et par la suite
quand its grandirent, on les mena tous
deux (les chiens) avec une laisse sur la
place. (Ax. 3»-261-45.)
T. II.
Treilo (AN-oy), treilu (AN-lez), trillo,
sorte de traineau. (Tt)
TREINA : 1° (L), galga del carro,
enrayoir avec lequel on ralentit la vitesse
des vihicules dans les descentes. —
2° Treifia (G), traina, red para pescar
las anchoas, vulg. cerco : traille, grand
filet en usage pour la piche des anchois.
(??)
Treifieru (L-get), trillo, sorte de trat-
neau.
TREMES (B-l-m, G-azp?), comufia,
pan bazo :pain bis, pain de manage. =
Algunos ( B-mond-on ) llaman asi al pan
de maiz con levadura. Quelques-uns (B-
mond-oti) disignent sous ce nom le pain
de mats fait avec du levain. Egin oi dira
batzuetan iru ogi-mubta : bat a garbia,
bbstba tremesa, ta zantarrena ta tSa-
kurrbntzat obea birzaizkoa : a veces se
bacen tres clases de pan : la una limpia,
la otra comufia, y la mas grosera y mejor
para los perros , la que se hace de remo-
yuelo : quelquefois Von fait trois sortes
de pain : le pain blanc, le pain bis et le
plus grossier, celui que Von fait pour les
chiens avec du son. (Per. Ab. 151-27.)
Trenka (BN), indet. de trenkatu,
cortar, couper. Eta baldin eure bskuinak
trebuka -eraziten bahau, trenka bzak
HURA ETA IRAITZAK BUREGANIK *. y si tu
mano derecha te sirve de escandalo,
c6rtala y echala de ti : et si votre main
droite vous scandalise, coupez-la et jetez-
la loin de vous. (Leiz. Matth. v-30.)
TRENKADA : I* (BN, L, S), tabi-
3ue, muro de separaci6n : cloison, mur
e separation. ^Zertako zugatik hautsi
da trbnkada? J.por que" se ha roto por tu
causa la pared i pourquoi le mur de sepa-
ration a-t-il ete rompu a cause de toi?
(Duv. Gen. xxxvin-29.) — 2° (L?) , coridn,
membrana que envuelve el feto : cho-
rion, membrane qui enveloppe le foetus.
Trenkadura: 1° (BN, L, Sc), tabique,
cloison. — 2° (L-ain), interrupci6n, solu-
ci6n de continuidad : interruption, solu-
tion de continuity .
Trenkarazi (BN, L) : 1° hacer cortar,
faire couper. — 2° hacer resolver, faire
risoudre.
Trenkasega (L-get, ..., S), sierra
grande manejada por dos operarios , scie
de long manoeuvrfe par deux hommes.
Trenkatu : 1° (BN, L, S), cortar, tran-
cher. — 2° (L-ain), articular palabras,
articuler des mots. — 3° (BN, L, SJ,
tronzarse , rendirse de cansancio, fati-
garse en extremo : se harasser, s'6rein-
ter, s'esquinter (pop.). Bidbak trenkatu
du , el camino le ha tronzado , le chemin
Va rompu. — 4° (BN), dislocarse un
miembro, se disloquer (un membre). —
5° (BN, L, S), resolver, decidir : rtsoudre,
decider, trancher une affaire.
Trenkatzaile : 1° I BN, L, ...), el que
corta : coupeur, celui qui coupe ou
tranche. — 2° (?, Duv. ms), arbitro en un
litigio, arbitre d'un litige.
Trenkizaka (L-don), acequia mayor a
donde aQuyen otras menores , fosse" col-
lecteur auquel aboutissent d'autres plus
petits.
TRENT A: 1° (B-aram), obstinado,
temoso : opinUtre, 14 tu. — 2° (B-mond),
porfia, obstination.
TRENTIN (B-mu-tS), cachaza, pacho-
rra : flegme, sang-froid. ^Amar orduak
JAUSTEKO DAGOZALA, TRENTIN ORRETAN ZAU-
KADAZ , NESKATO ? IGITU ZAITE TA ATZ EGIN
sueteko gauzari (B-mu) i estando al caer
las diez nada m£nos, £la tengo a usted
en esa cachaza, muchacha? mu^vase y
atienda a las cosas de la cocina : il est
bien prks de dix heures rien de moins,
et vous restez si tranquille , jeune fille?
remuez-vous et occupez-vous des affaires
de la cuisine.
TrentBada (?, Duv. m«), reducto, trin-
chera : redoute, retranchement. ("??)
TRENTSAIRU (R|, cuenda, hilo en
que se envuelve la madeia, para que esta
no se enrede : sentene, fu dont on entoure
Vtcheveau pour qu'il ne se mile pas.
Treotzara (B-l), Var. de tretza-jaski.
Trepatua (B-ofi, F. Seg.), terreno
baldio , terrain en friche.
TREPEL (L-ain) : 1° huso que se
mueve irregularmente, fuseau qui se meut
irrtgulierement. — 2° uno que, cansado,
anda a duras penas : individu qui, etant
fatigu4, marche difpcilement.
Trepela ( BN - aid - am ) , rechoncho ,
courtaud.
Trepeldu (L-ain) : 1° bambolear,
chanceler. — 2© titubear, tituber.
Trepeldura (L-ain) : 1° inseguridad
de una construcci6n , bamboleo : insecu-
rite d'un b&timent, chancellement. —
2° titubeo, titubement.
Trepeltasun (L?, Duv. m«), inhabili-
dad, ma lad r esse ou inhabilete.
Trepete (AN-b), tr^bede, un uten-
silio de cocina : tripled, certain ustensile
de cuisine. (??)
TRES ABI(G-zu may, ...), estacada que
se fija delante del pesebre, para que los
animales no puedan adelantar la cabeza :
sorte de barriere que Von met devant le
r&telier, de telle facon que les animaux
ne puissent avancer la Mte.
TRESEN : l°(AN-b), apero, conjunto
de instrumentos y utensilios necesarios
para la labranza y cualquier otro oflcio :
outillage ou attirail, ensemble des instru-
ments et outils que nicessitent le labour
ou tout autre metier. Tresenik gabe lan-
gile onik ez, sin apero no hay buenos
oflciales, sans outillage il n'y a pas de
bons ouvriers. — 2° (AN,...), arneses,
avios de bestias de carga, harnais ou
harnachement des biles de somme. Astoa
BERE TRESENEK EZTUTB ERRETZEN ( AN-b ) I
al burro no le sofocan sus avios; es
decir, uno debe salir de casa bien pro-
visto de lo que puede necesitar, sin dejar
nada por temor ,al peso : Vine n*est pas
itouffe par ses harnais; c' est- a -dire que
Von doit partir de chez soi avec tout ce
dont on peut avoir besoin, sans rien lais-
ser par crainte du poids. — 3° (AN),
vestidura, vitement. Soldadoek bada
guri
REN
de c
dura
Jisu
XIX-'
pers
T]
cuve
Ti
gros
t:
men
(B-t _ f
« trebejos ie cocina ». Quelques-uns (B-
g-l, ...) limitent ce mot au sens de « bat-
37
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290
TRESNAGABETU — TRINGU
terie de cuisine ». Zelako jaubea, alako
tresnea (B) : segun sea el duello, asi es
el instrumento : selon qu'est le mailre,
ainsi est Voutil. Ene seme a, utz zazu
TRBSNA TSAR HORI ETA, BERTZE ZONRAITEK
BBZALA, HAR ZAZU ABARETA I hijo ITliO ,
dejad esa herramienta insignificante y
tomad , como muchos otros To hacen , el
arado : mon fils, laissez cet outil insigni-
fiant, et prenez, comme beaucoup d 'autres
le font, la charrue. (Duv. Labor, 22-7.)
Ordea lanhabbsak, tresnak eta obraren
egiteeo gai guztiak ere, berek bilhatu
ETA HORNITU BEHAR ZITUZTEN '. perO lOS
instrumentos de trabajo, los utensilios
y todos los elementos para hacer obras
tuvieron que ser proporcionados y sumi-
nistrados por ellos : maw les instruments
de travail, les ustensiles et tous les 414-
ments n4cessaires pour faire des ouvrages
durenl Ure procur4s et fournis par eux.
(Ax. 1&-26-23.) Gooait eoingo ezpazbndu,
IKUSl-ERAGINGO NEUSKEZUZ BUN LA BATEK
BEAR DITUAN TRAMANKULU, TRESNA TA ERRB-
mientak euna eioteko : si no se hastiara
usted, yo le haria ver los armatostes,
utensilios y herramientas que necesila
un tejedor para tejer el lienzo : si vous
ne vous ennuyiez pas, je vous ferais voir
la machine, les ustensiles et les instruments
dont le tisseur a besoin pour faire le lissu.
(Per. Ab. 439-27.) — 2» (R-bid), regalos
de boda, cadeaux de noce. — 3° (G-and,
R-bid), vestiduras, vStement. — 4°(c, ...),
persona grosera , personne grossiere.
Gizon tresna bat, un pelafustan , un
malotru. (Duv. ms.)
Tresnagabetu (G?), desaparejar, d4-
harnacher ou d4teler. Eta tresnagabetu
ZITUZTEN GAMELUAK ETA EM AN ZIBZTEN LAS-
toa eta bblar legorra : y desaparej6 los
camellos, y dioles paja y heno : il d4tela
les chameaux, et il leur donna du foin et
de la paille. (Ur. Gen. xxiv-32.)
Tresnatu (AN, B, arc, G-ets, S),
aparejar : atteler, harnacher. Saruk bat
USTB , TRBSNATZEN DAUENAK BESTE '. Una
cosa piensa el overo, otra cosa quien lo
apareja : Vaubere a une pens4e, celui
qui Vattelle en a une autre. (Refranes,
334.)
Tresneri (B-l, ...), bateria de cocina,
bat terie de cuisine. Orren etSea lenago
ZE ZABALA TA UGARIA ZAN JABJTEKO BZTAGO
TRBSNERIARI BEGIRATUTBA BAINO : para
saber cuan franca y abundante fue un
tieropo la casa de esos, no hay mas que
mirar a la bateria de cocina : pour savoir
combien fut franc he et opulente leur ma i-
son autrefois, il n'y a qu'a regarder la
batterie de cuisine.
TRETSU : 1° (AN-ond), solen, vulg.
dole
val-
que
asse
Ua-
)les,
...),
go :
(D.
(B),
ul*.
tabla, panier dans lequel on porte la
palangre.
Tretza-otar (B-ond, G), tretzotzara
(B-l), Var. de tretza-jaski.
TRIAGA (S, Alth.), cardo lechero,
cardo santo : laileron, chardon b4nii.
(Bot.)
TRIBA (B-i-1), objetos encontrados
en el mar a flor de agua, 4paves trouv4es
en mer a la surface de Veau.
Triba-ol (B-ond) , cunas grandes para
sostener el mas til, corns d f 4tambraipour
soutenir le mdt.
TRIGUN (AN-b) : 1° arranque de una
escalera, piano junto a la primera grada,
arrit ou petit. espace pres de la premiere
marche d'un escalier. — 2° rellano , me-
seta 6 descanso de la escalera, palier d'un
escalier. Trigun aseak ditu eskalera
unek (AN-b) : esta escalera tiene rellanos
c6modos, espaciosos : cet escalier a trois
paliers commodes, spacieux.
Trika (BN, L), indet. de trikatu. Hioi
adi laster , ez trika : date priesa , no te
detengas : hdte-toi, ne tarde point. (Duv.
I Reg. xx-38.)
Trikaldi (BN, L), alto, detenci6n :
halte, temps d'arrit.
Trikarazi ( L ) , detener, hacer parar :
arriter, faire arriter. Begiratuko naiz,
BAD A, HUNELAKO ETA HALAKO GAUZBTARIK ,
ZEINBK URRUNTZEN BAINAUTE BIDE HARTA-
RIK EDO TRIKAARAZTEN HOTS EMAN GABE :
me guardar£, pues, de estas 6 las otras
cosas que me alejan de aquel camino 6
me hacen parar sin dar aviso : je me gar-
derai, done, de telles ou de telles autres
choses qui m'4loignent de ce chemin ou
m'arrStent sans m f avertir. (Har. Phil. 53-
41.)
Trikatu (AN, BN-ald, L-ain, ...), dete-
nerse, s'arriter. Kontrabandistak , bere
BIDE HERTSIAN USTB GABBTAN TRIKATUAK ,
DENAK BETHAN BERB BTSAIEN GA iff BRAT
jauztbn dirb : los contrabandistas, dete-
nidos inopinadamente en su camino,
todos juntos saltaron sobre sus enemi-
gos : la caravane ides contrebandiers) ,
surprise au d4fil4, bondit comme un seul
homme sur ses assaillanls. (Dasc. Atheka.
8-19.) Trikatu ere gabb, ...othoi hbl
dakidala GALDBTZERA : que sin detenerse
llegue a mi, ruego, a pedirme : que sans
s'arriter, je vous en supplie, il vienne me
demander. (Har. Phil. 66-1.) Joain nin-
TZAKB ZBRURAI&O TRIKATU GABB TA BIZIRO
ALABRB : iria yo al cielo sin detenerme
y ademas con presteza : firais au ciel
sans m'arriter et, de plus, en toute h&te.
(Mend. 1-67-19.)
Trikilaka ( AN-b ) , renqueando , boi-
tant.
Trikilika : 1° (B-b-1) , andar sobre un
pie, marcher a cloche-pied. Zeinbk arinago
ASIKO BAGINA, TRIKILIKA BE ELDUKO NIN-
TZATEKB NI ORI BAlffO LENAGO j BAITA ! I si
empezaramos a correr a cual mas, yo
llegaria antes que ese aun al coxcox, j yo
lo creo ! : si nous commencions a courir
a qui court le plus vite, far river ai avant
celui- Ik m4me a cloche - pied, je le crois!
— 2© (BN-ald), renqueando, clopinant.
Trikili-trakala (AN-b, B-eib), a
trancas y barrancas, cahin-caha.
Trlkimailu (B-maft), trampa, juga-
rreta, intriga : machination, embUche,
intrigue.
Trlkimaina (B-mond), componenda,
arreglo : arrangement , reglement.
TRIKIMAKA (B-l), matrac6n que
sustituye a las campanas por semana
santa, cr4celle qui remplace la sonnette
pendant la semaine sainte. j Elitzateke ori
isilduko!... trikimakea lakosea da : {ese
no callaria!... es como el matrac6n : il
ne se tairait pas ! il est comme une cr4-
celle.
TRIKIMAKO (B-g), zancos, 4chasses.
Trikiska (B-m), renqueando, boi-
tant.
Triki-traku (G,...), triki-troko (B?),
baturrillo, mezcla ae todo genero de
cosas : salmigondis, mac4doine, m4lange
de toutes sortes de choses.
TRIKOTE (B-mond), ladrillo fuerte
y grueso, grosse et forte brique.
Trikotean (B-g), a horcajadas, a cali-
fourchon.
TRIKU (AN-lez,..., G - ay a - bid-etS-
us-zeg), erizo, h4risson. Triku ausmar
EGITEN DUENA ETA AZKAZALA PARTITURIK
eztuena, ezta garbia : el erizo que rumia
y no tiene hendida la una , es inmundo :
le h4risson qui rumine et qui n'a point
la come f endue, est impur. (Ur. Lev. xi-
5.)
Trikulu-trakulu (L-get), hombre
h lira no y desconfiado , homme insociable
et m4 fiant.
TRlLA : 1° (B-mond) , jugar a nueces
a dar una contra otra : jouer aux noix,
en en frappant une avec une autre. —
2° (B-ot5), destrozo, ravage.
Trila egin (B-otS), destrozar , d4-
truire.
Trilau ( Be , . . . ) , destrozar , d4truire.
(??)
Trimendu (B?), comprimir, compri-
mer. Leku askotan batutbn dabb bbda-
RRA, EZKOTUTEN DABB, TRIMBNDUTBN DABB
eskuakaz eta itSiten dbutsb : en muchas
partes recogen la hierba, la rocian, la
comprimen y la dejan : dans beaucoup
d'endroits, apres qu'on a ramass4 Vherbe,
on I'arrose, on la presse et on la laisse
reposer. (Didl. bas. 57-5.)
TRIMIN (B-m-mond-ofi), indet. de
TRIMINDU. GABIKO ONEK DAROEZ TRIMIN-
TRIMIN BGITBRA ERRUKI BAGA ZUR-MAILU
edo mazuaz, llevan despu^s estas haces a
batanearlas bien sin compasi6n con el
mazo, Von se met ensuite a battre ces
gerbes sans piti4 avec le maillet. (Per.
Ab. 138-19.)
Trimindu (B-1-m-mond-ofi-tS), bata-
near, contundir, golpear fuertemente :
battre, f rapper, cogner.
TRIMULU (BN-s, R), bochorno,
pesadez de la atm6sfera : chaleur, pesan-
teur de V atmosphere.
TRINGA ( B - a - o ) , piezas de hierro
con que se endurece y se aOrma la rueda
cerrada de carros, no la rueda de radios :
tringles, pieces de fer qui servent a ren-
forcer et a affermir les roues pleines des
charrettes, et non les roues a rayons. (?)
TRINGIT ( B-m-ond ) , mu , la menor
palabra : mot, la plus petite parole. Trin-
gitik bsan badaizu (B-m), si dijera usted
la menor palabra, si vous disiez le
moindre mot.
TRINGITZ (B-bas),movimiento, mou-
vement.
Tringli-trangla (AN), balanceando :
balancant, cahotant.
TRINGU (B-mond-oii, G), compacto,
compact. = Se dice del pan y de la
tierra. Se dit du pain et de la terre.
AlNBBSTB EURIGAZ LURRAK TRINGUAK DAGOZ,
ETA PUZKA BAT ARROTU-ARTBAN ARO T§ARRA
beti : con tantas lluvias las tierras estan
oprimidas, y hasta que se hinchen un
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TRINKA — TRISIPU
291
poco , siempre habra en ellas mal tem-
ple : avec tant de pluies les terres sont
compactes, et jusqu'k ce qu'elles se
gonflent un peu, elles seront toujour*
mal disposes.
TRINKA (AN, B, G, L), indet. de
TRINKATU (1°, 2°).
Trinka-trinka egin (B-on, G-ond-
zeg), oprimir, prensar mucho una cosa :
comprimer, tasser, presser beaucoup
quelque chose.
Trinkatu : 1° (B-ofl, G-iz-ord-us-zeg,
L), oprimir, prensar : oppr inter, presser.
— 2° (AN-b), resolver, risoudre. Gurb
ARTBKO AUZIA TRINKATU DA, el pleito que
mediaba entre nosotros se ha resuelto, le
prods qui pendait entre nous est risolu.
— 3° ( G ) , endurecerse la tierra por la
acci6n de los hielos, se durcir (la terre)
par V action des gelies.
Trinket: 1° (B, G), trinquete, vela
delantera de una lancha : trinquette, voile
triangulaire placie a Vavant des barques.
(??) — 2° (c) , trinquete , juego de pelota
cerrado y cubierto : trinquet, jeu de
paume couvert. (??)
Trinkilin-trankulun (AN-b, G-etS),
balanceando : balancant, cahotant.
Trinkin (G-aya-bid-ori-t-us), cojo, en
sentido burlesco: boiteux, dans un sens
burlesque.
Trinkintranki (G-t). (V. Trinki-
tranka.)
Trinkitin (B-gald) , andar sobre un pie,
marcher a cloche -pied.
Trinkitranka (S-li), andar torpe-
mente, marcher maladroitement.
Trinko : 1° (G), denso, dense. ^Noizar-
TERAlftO BILDUKO DU BBRAK BBRB KALTE-
RAKO ABERASTASUNEN LOKATS TRINKOA ?
£ hasta cuando amontonara contra si el
denso lodo de las riquezas ?.,/u«grues a
quand amassera-t-il contre lui-mime
des mo nee a ux de boue des richesses? (Ur.
Hab. n-6.) — 2° (G-zeg), tierra humeda,
pegajosa : terre humide, gluante. —
3° (G), oprimido, comprimi.
Trinkolo-tronkolo (B-el), trinko -
tranko (S), balanceando : balancant,
cahotant.
Trinkotu (G), oprimir, prensar : com-
primer, presser. Asko lbkutan belarra
BILDU , PlSKA BAT BUST I , TRINKOTU ESKUA-
kin eta uzten ouTE : en muchas partes
recogen la hierba, la rocian, la compri-
men y la dejan : en beaucoup d'endroits,
apr&s qu'on a ramassi Vherbe, on Var-
rose, on la presse et on la laisse reposer.
(Dial. bas. 57-4.)
Trinpoil (AN-ond, L-get,...), cuajo
del ganado, caillette du be" tail.
TrintSa (AN, B, G), cincel, ciseau de
menuisier. (??)
TrintSet : 1° (AN-b), trinchante,
fourchette a dicouper. (??) — 2° (B-a?),
cincel, ciseau de menuisier.
TrintSo ( AN - arez ) , oprimido , apel-
mazado : comprimi, presse".
TrintSotu ( AN -arez) , prensar mucho
una cosa , comprimer fortement quelque
chose.
Tripa : 1° (Be, Gc), tripa, vientre :
panse, ventre. Bbyak bear bu izan aun-
BIA, ADAR-ZABALA, KOPET-ZABALA ETA TRIPA-
aunbia (G) : la vaca debe tener talle alto,
astas apartadas, f rente ancba y vientre
erueso : la vac he doit avoir la taille
haute, les comes ivasies, le front large
et le ventre developpi. (DM. bas. 93-42.)
GAUR DALA MARI - KAILETE , BIAR DALA ZAN-
PANTZART , EGIN DEZAGUN - ARTE TRIPAN
larruak zart (G) i que hoy es « mari-
callete », que manana es martes de car-
naval, hasta que el cuero nos estalle en
el vientre (se canta el limes de carnaval) :
qu'aujoura'hui e'est mari-callete, que
demain e'est le mardi de carnaval, jusqu'k
ce que la peau du ventre nous delate (se
chante le lundi de carnaval). = ^Viene
del vascuence tipa, como quiere Astar-
loa, 6 del kimri tripa, como dicen otros?
Lo que se puede asegurar es que si
alguna vez se ha usado tipa en este sen-
tido, por lo menos boy no queda rastro
de tal palabra; y el fantastico origen
que se le asigna (titipb, « bajo los pe-
chos ») permite dudar hasta de su existen-
cia en tiempos pasados. Ce mot vient-il
du basque tipa, selon Vopinion d'Astar-
loa , ou du kimri tripa, au dire de
d'autres? Ce que Von peut assurer, e'est
que si Von a quelquefois employe" tipa
dans ce sens, il ne reste pas, du moins
acluellement, trace de ce mot; et Vorigine
fantastic/ ue qu f on lui assigne (titipb,
« sous les seins ») permet de douter
mime de son existence autrefois. — 2° (B-
a-t§, G-gab-iz), pana : panne, sorte
d'itoffe. Tripazko kaltzak, pantalones de
pana , pantalons de panne.
Tripa -bage (R-bid), persona poco
reservada, personne indiscrete. Kura
TRIPA-BAGE BAT DA J EZDOZKE GAIZAK iSl-
lean eroki : aquel es un hablador; no
puede tener las cosas en secreto : e'est
un bavard, il ne peut rien garder en
secret.
Tripabarru: 1° (B, G), menudillosde
peces, trip ailles de poissons. — 2° (B-a-
m-t§), asaduras de cerdo y otros ani-
mates, abatis de pore et d'autres ani-
tnaux
Tripaki : i° (AN-b, Be, BN-ald, Gc,
...), tripa callos, gras-double ou fressure.
Tripaki-sopa (L-ain) , cierta sopa que se
come antes del raediodia , certaine soupe
que Von mange avant midi. — 2° (B-i-m),
nubes precursoras de vendabal ; su forma
es de terreno layado : nuages pricurseurs
du vent oVaval, dont la forme rappelle
celle d'un terrain bichi.
Tripaki zuri (BN-haz), tripacallos,
firas-double ou fressure. Var. de tripaki
1°).
Tripakoi (AN-b), Sin. de tripazai.
Tripako min ( AN-b, B, G), dolores
de vientre , mal ae ventre.
Tripala (B, G), dolor de vientre, dou~
leur d'entrailles. (De tripa -j- ala.) Tri-
PALIK EGIN BZTAIDBN, NAIAGO DOT EGON
PIPER ANDIRIK JAN BARIK , ZALE ITSUA NAZ
baiSa (B-l) : aunque soy ciegamente afi-
cionado, prefiero queclarme sin comer
pimientos morrones, para que no me
causen dolores de tripas : bien que je les
aime a la folie,je prtf&re ne pas manger
de gros piments, a/in qu'ils ne me donnent
pas des douleurs d'entrailles.
Tripa-orroa (AN, B, G), borborigmo,
ruido de tripas : borborygme, bruit pro-
duit par les gaz intestinaux dans V abdo-
men.
Tripa -oskol (B-m), piel que recubre
el es trim ago, peau qui recouvre Vestomac.
Tripa-oskoleko bat , un golpe en el esto-
mago, un coup dans Vestomac.
Triparrabi (G,...), dolores de vientre,
douleurs de ventre. (De tripa -j- arrabi.)
Tripa-salda (AN-b), caldo que se hace
con asaduras, bouillon que Von fait avec
les abatis.
Tripazai (G), glotdn, glouton. /,0k
DERIZKIOK ALBERRIETAKO TRIPAZAI GUZIAK,
IRU BAT BRREAL EMANTA , ILBERRIAREN SU-
PRAJIOAN BBTBKADA BAT EGITBARI ? ^ te
parece bien la costumbre de que todos
los glotones de los pueblos comarcanos,
dando tres reales, hagan una tripada en
sufragio del recien muerto? est-ce que la
coutume de tous les gloutons des lieux
environnants , qui en donnant trois rtaux
prennenl une ventrie en Vhonneur du
difunt, te semble convenable? (Ibaiz. 1-33-
2* col.) Etorri zan gizonaren semea, jaten
ETA BDATEN ZUELA , ETA ESATEN DUTB : ONA
EMEN GIZON TRIPAZAYA ETA ARDO-EDALEA '.
vino el Hijo del hombre, que come y bebe
y dicen : He aqui un hombre glot6n y
bebedor de vino : le Fits de Vhomme est
venu, mangeant et buvant, et Us disent :
C'est un homme insatiable et adonnt au
vin. (Ur. Matth. xi-19.)
Tripazikin (BN-s), glotdn, comil6n :
goinfre, goulu.
Tripa -zorri (AN-b, B-m, Gc), piojo
de vientre, nomore aplicado al ham b re :
pou du ventre, nom applique" a la faim.
Tripazorro : 1° (AN-b), glotdn, glou-
ton. — 2° (BN, Sal.), panza : bedaine,
gros ventre.
Tripa -zuzi (m*-Lond), crespillas,
espece de champignon. (Bot.)
Triperre (B-a-1,...), terco, entile".
TRIPIKIO (B-tSK pieza de madera
puntiaguda y fija sobre la cual se pone
el lino y se golpea con la espadafia : piece
de bois pointue et fixe sur laquelle on
place le Un, qu'on frappe avec Vicouche.
TRIPILI (BN-s), rechoncho : petit et
gros, courtaud.
Tripili-trapala (AN-b, B-eib,...),
persona bullanguera, entrometida y poco
nabil : personne tapageuse, fureteuse et
peu habile.
Tripoi (Sc), glotdn, comildn : glouton,
goinfre.
Tripoli : 1° (G-don-ori-zumay), tripas
de peces , tripes des poissons. — 2° ( G-
zumay?), tripacallos, gras-double ou
fressure.
Tripontzi (B-m), glotdn, glouton.
Triposo (AN-b, BN-ald), comildn,
goinfre.
TRIPOT: !• (AN-b), cuajo del ga-
nado, caillette du bitail. (?) — ^° (BN-
am-gar, R, S), morcilla, boudin. Beste
JATBKORIK BZTBNEAN, TRIPOTA ERE HUN
dOzC ; BESTBRIK DBNBAN ERE BAI (S-bark) I
cuando no hay otra cosa que comer, aun
la morcilla es buena ; tambi£n habiendo
otras cosas : quand il n'y a pas autre
chose a manger, le boudin mime est bon;
et mime lorsqu'il y a autre chose.
TripotS : !• (BN-ald), morcilldn de
carnero, boudin d&mouton. — 2° (B-l-
m, BN, G, L), tripas de oveja, boyaux
des brebis.
Triputs (G), etfqa*ve», terquedad :
renfrognement, entitemeni:
Trisipu (G), pesebre, creche. Ezagu-
TZEN DU ALABAMA IDIAK BBRB J A BE A TA
ASTOAK BERE JA UN A REN TRISIPUA : perO el
buey conoce a su dueno, y el burro
(conoce) el pesebre de su senor : mais
le bceuf connatt son mattre, et Vine la
creche de son mattre. (Aer. Plat. III-217-
23.) V *
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292
TRISKA — TRONPA
TRISKA: 1° (B, arc), salto, saut.
UgaraSoen trjskea lborrbrban kzbra , el
salto de la rana de lo seco a lo humedo,
le taut de la grenouille du sec a Vhu-
mide. (Refranes, 438.) — 2° (B, arc, R-
uzt), danza, danse. Trjska badabil atsoa,
auts A6KO eregi daroa : si anda danzando
la vieja, mucho polvo suele le van tar :
si la vieille danse, elle soulivera beaucoup
de poussiere. (Refranes, 79.) — 3° (Be,
G-etS), destrozar, hacer afiicos : ditruire,
mettre en pieces. Goitu ta triskbtan
BADITUGU, ; ZORIONBKOAK GU 1 ALAN JAUBB-
TUKO OARA BURBN GAUZA A8KOGAZ I si leS
vencemos y les destrozamos , jfelices
nosotros! pues asi nos apoderaremos de
muchas de sus cosas : si nous les vain-
quons et si nous les ditruisons, heureux
serons-nousl car ainsi nous nous empa-
rerons de quantiti de leurs affaires. (Per.
Ab. 205-9.) — 4* (B-ar-m, G-zeg),
castafleta, cierto ruido que se hace con
los dedos en algunas danzas : casiagnette,
certain bruit que Von fait avec les doigts
dans quelques dames. — 5° (AN-b, ...),
bailarin agil, danseur teste.
Triskantza (B, G), destrozo, extermi-
nio : destruction, extermination. Moro
TA SARRAZBNOAK... BURAKAZ BATBRA DAROE
SUA, GARRA, ERRBTBA, LAPURRETEA, ELI-
ZABO ONTZIRAlftOKOAK OSTUTBA, NEGARRA,
GARRASIA, ULUA, ODOLA , ERIOTZEA , TRIS-
KANTZEA TA ONDAMBNDIA .' loS M 01*08 V
Sarracenos... llevan con ellos a un
tiempo fuego, llama, incendio, robo,
hurto hasta de vasos sagrados, llanto,
grito, la men to, sangre, muerte, extermi-
nio y ruina : les Maures et les Sarrasins...
portaient avec eux autrefois le feu, la
flamme, I'incendie, le brigandage, le vol
mime de vases sacris, les pleurs, les cris,
les lamentations, le sang, la mort, V ex-
termination et la ruine. Orra or zbr dan
OINASTARRIA J BZTA BADA MI RARI EGITEA OI
DITUZAN TRISKANTZAK (B, DIAL baS. 118-
15) : ve ahi lo aue viene a ser el rayo ;
no es pues de aamirar que haga los des-
trozos que suele hacer : voilk ce que e'est
que la foudre; apres cela il n'y a pas a
s'itonner des ravages qu'elle fait ordinal-
rement. = La terminaci6n -antza de
esta palabra parece extrafia a nuestra
lengua. La terminaison -antza de ce mot
semble itrangire a notre langue.
Triskari, bailarin, danseur. (An. ms.)
Triaka-traskatu (BN-s, R), luchar k
brazo, lutter a bras-le-corps.
Trlakatu : 1° (G), destrozar, ditruire.
Etsai-zamalda izugarria arras triskatu-
rik, habiendo destrozado enteramente
formidable tropa de enemigos, ay ant
aniantiune formidable troupe d'ennemis.
(Izt. Cond. 330-8.) — 2° bailar, danser.
(An. ms.)
Triskau : 1° (Be), destrozar, extermi-
nar : ditruire, exterminer. Kalte anoiak
btorten bdodira luikarbtatik eta gar-
mendibtatik, urjak triskau ta ondatu-
tbrai&okoak : parece que res ul tan gran-
des males de los terremotos y volcanes ,
hasta arruinar ciudades y hundirlas : des
tremblements de terre et des volcans
risultent de arands maux, a ce qu f il
paratt, jusquk ruiner des villes et les
abtmer. (Dial. bas. 120-14.) — 2° (B-d),
cor tar ramas gruesas , couper de grosses
branches.
Trisketa (B-ar-gald-ofi-otS-ub), cas-
tafieta, ruido de los dedos en ciertas
danzas : bruit des castagnettes , produit
avec les doigts dans certaines danses. Gure
ALDBAN GAURKO GAZTEAK TRISKAZALEAK
DOZAK ^EzTOZAK IKUSTEN, ERRIKO ERROMB-
RIBTAN, KANABBTB LUZE BZTIRBAN UMEGO-
rriak triskbtan? (B-ub) : en compara-
ci6n de nosotros los j6venes de hoy son
muy bailarines. ^No ves, en las rome-
rias del pueblo , nifios que no tienen una
vara de alto haciendo ruido de castafie-
tas? en comparaison de nous les jeunes
gens d'aujourd'hui sont tres danseurs.
Ne vois-tu pas, dans les files patronales,
des enfants qui n'onl pas un metre de
haut faisant claquer leurs doigts ?
Triskilatu (G, Izt. Cond. 333-21),
triskilau (B-a-l-m), esquilar, trasquilar :
tondre, raser. (??)
Triskileta (B-g), acial, tenazas de
madera para recoger erizos de casta fias:
morailles, lenailtes de bois servant a
ramasser des bogues de chitaignes.
Triski-traska : 1° (B-m), danza ani-
mada, danse vive ou animie. — 2° (AN,
G), mimologismo del acto de cor tar el
pelo, mimologisme de faction de couper
les cheveux.
TRISKTJ (B-m-mu) , destrozo , dafio :
digit, dommage. Baztarrak loran dago-
zanean, tSingor-zaparrada andiak egitbn
dabezan triskuak eztira esatekoak ( b-
mu) : no son para dichos los destrozos
que causa una fuerte granizada, cuando
las campos estan en flor : les digits causis
par une forte grile, lorsque les champs
sont en fleur, sont inimaginables.
TRISPI (GcJ, tr^bede, trebejo de
cocina , tripled de cuisine. (?)
TRIZ A ( B - 1 ) , driza , cuerda con que
se izan las velas : drisse, cordage au
moyen duquel on hisse les voiles, (ft)
Trizkatu (R), apretar, a jus tar : serrer,
ajuster.
TROBA : l°(B-ond, G-ori), tonel 6
tabl6n u otro cargamento encontrado en
el mar : ipave, tonneau, plane he ou autre
dibris trouvi en mer. (D. fr. trouvaille^.)
— 2° (B-tS), tierra de un juncal, terre
d'une jonchaie.
TROIIi (BN-s, R), cantero, pedazo de
pan, chanteau de pain.
Troifiu (B-tS) , nudo , nceud.
TROKA : 1° (B-a-o-otS-tS) , barranco,
encafiada, ravin. Gizonaren arrokbria
EDO SbBERBIAREN MENDIAK BATETIK, NA-
GITASUNAREN TROKA K BBSTBTIK '. DOr Un
lado las mon tafias de la soberbia del
hombre, por otro lado los barrancos de
la pereza : d'un cdti % les montagnes de
Vorgueil de Vhomme, de V autre les ravins
de la paresse. (Ast. Urt. I, p. v-21.) —
2° (B, Humb. Recherches, 20), nombre
de un baile popular tipico con castafiue-
las : nom d f une danse pop u la ire ty pique,
accompagnie de castagnettes.
Trokarte (B-a-bas-tS) , barranco mas
angosto que troka, ravin plus itroit que
le TROKA.
Trokatu : 1° (AN, B-g-1), dislocar,
dislocarse : disloquer, dibotter, se dish-
quer. Pelotan nabiIbla, birritan oiNa
TROKATU J AT; TA ORI GERO GAUR BAIZEN
astun enintzala (B-l) i andando jugando
a la pelota , dos voces se me ha dislo-
cado el pie; y eso que no tenia tanto
peso como hoy : en jouant a la pelote, je
me su is dimis deux fois le pied; etpour-
tant je n'itais pas aussi chargi qu'aujour-
d'hui. — 2° (G, Mog. Voc., Euskalz. II-
314-55), vomitar, vomir. Zakurrak bezela
BIURTZBN DIRANAK JATERA LBNAGO TROKATU
EDO ERRBBBSATU ZITZATBN BBKATUBN LOIAK :
los cuales tornan 6 comer, como los
perros, las suciedades de los pecados
que vomitaron : lesquels retournent man-
ger, comme les chiens, les saletis des
pichis qu'ils vomirent. (Conf. 8-5.)
Trokatze (B-a), cenagal, bourbier.
ElfOIDAZU ESKUA, BBKATUBN TROKATZBRIK
JAGITEKO ETA EZ OSTERA JAUSTEKO I dadme
la mano , para aue me levante del cena-
gal de los pecaaos y no caiga de nuevo :
donnez-moi la main, afin que je m'ar-
rache du bourbier des pichis et que je
ne tombe pas de nouveau. (Aft. Esku-lib.
174-3.)
Trokau (B-a-m-o-tS-urd), dislocar,
dislocarse : disloquer, dibotter, se dislo-
quer. Var. de trokatu (1<>).
TROKO : 1° (B-l-mond), tumor,
tumeur. Troko batbtik , goizerik gabera-
KOAN, GIZON GARA-ERDIKOA GARBITU ZAN '.
EZER ETZALA TA ARDURARIK EZ, DA GERO
BBRANDU GAUZA ONIK BGITEKO (B-l) I de UD
tumor, de la maflana para la noche,
muri6 un hombre en la flor de la edad :
que no era nada y se descuidaron, y luego
era ya tarde para hacer cosa buena : d'une
tumeur, du matin au soir est mort un
homme dans la fleur de Vige : parce que
ce n'itait rien on ne s'en occupa pas, et
ensuite il itait trop tard pour faire
quelque chose de bon. — 2° (B-l), per-
sona grosera , cosa tosca ipersonne gros-
siire, chose grossiire. Egun onik be
EZTAKI BMOTEN MUTlL ORREK, TSAPELIK
ERANTZI BARRIZ OBRA DOANBAN EDO '. TROKO,
MUSTUR-ANDI, OTSAKO BAT DA GUZTIORI
(B-l) : ese muchacho no sabe ni siquiera
dar los buenos dias , en cuanto a descu-
brirse tal vez lo haga cuando vaya a la
cama : es tosco , hocicudo , un lobezno :
cet enfant ne sait pas mime dire bonjour,
nisedicouvrir, si ce n f est peut-itre quand
il va au lit; e'est un rustre, un boudeur,
un louveteau.
TROKOIi (B-t§), persona torpe, zafia :
rustre, personne gauche, grossiere.
TROKOT (B,...), zoquete de arbol,
btiche d f arbre.
TROKOTA (B-mond), picador, tajo,
pedazo de tronco sobre el cual se tronza
la lefia : billot, morceau de tronc oVarbre
sur lequel on coupe le bois.
Trokote (B-m), Var. de trokot.
Trokots (B-ott, F. Seg.), persona
torpe, zafia : rustre, personne maladroite,
grossiere.
Tronadura : 1° (BN, L), pavimento,
pavage. — 2° (BN-am-gar), techo, pla-
fond.
Tronhilka, rodando, en roulant. (Oih.
ms.)
Trongada (B), el mont6n de lefia
eruesa con que se empieza a hacer car-
o6n, pile de gros bois avec laquelle on
commence a faire du char bon.
Trongil (B-i), trongotu (G), tolon-
dr6n , bosse a la tite.
Tronkada (B-g), Var. de trongada.
Tronpa : 1° (Be, G), pez grande, negro,
salta mucho, su aleta dorsal es como el
codaste de la lancha : grand poisson
noir, qui saute beaucoup, et dont la
nageoire dorsale ressemble a Vitambot
d'une barque. — 2° (AN, B), trompa,
birimbao, instrumento musico pequefio
en forma de herradura : trompe, guim-
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TRONPEILO — TRUKAU
293
barde, petit instrument de musique en
forme de fer A cheval. (??) — 3* (AN-b),
tromba de agua, trombe d'eau. (??) Itsa-
SOKO TRONPA LEBRTU BIDED A , la tromba
marina ba debido de reventarse, la
trombe marine A dd crever.
Tronpeilo ( B- 1 - m ) , tronpilo ( ? ) ,
tolondron , bosse A la tile.
Tronpo (Gc), agalla derobles, noixde
galle.
TRONPOlIO : 4° (G-t), regordete,
courtaud. — 2° (G-al), chich6n, bosse A
la tile.
Trontazerra (B-a-m). (V. Trontza-
serra.)
TrontSoln (L-zib) , plato , assiette.
Trontzazerra (B-mond, BN-s), sierra
grand e , grande scie.
Tropal (B-tS), tropel (L?), tropel,
r assemble me nt de gens. (??)
Tropelaka (L ?), en tropel, en troupe.
Ardi-artaldbak bbzala tropelaka, en
tropel como rebanos de ovejas, en
troupe comme des troupeaux de brebis.
(Ax. 3«-426-5.)
Tropikau : 4° (B-m-tS), oprimir, pren-
sar : opprimer, presser. — 2° (B-otS),
endurecerse y nenderse la tierra, se
durcir et se fend re (la terre).
Tropil (G-t), Var. de tropal.
TROPITA (B-a-o-tS), cosas abando-
nadas : f riper ie, choses abandonees.
Tropoilu (G-gab-iz), pa ton, ganado de
pierna gruesa 6 imperfecci6n en las
patas : patlu, en parlant des animaux
domestiques dont tes pattes sont grosses
et mal conforme'es.
Tropokila (B-d, F. Seg.], baldragas,
persona tosca y mal arreglaaa : dtbraillt,
personne grossiere et mal habilUe.
Tropolo (B-a), regordete , courtaud.
Trosa (AN, G). (V. TroSa, 4».)
TroSa : 4° (BN, L, R, S), panales de
ninos, langes. Jaio zen Belenen btSola
UTS BATBAN ETA MAYOLATURIK BOO TROSB-
TAN BILDURIK PARATU ZUEN AmA SANTISI-
mak ganbela batban : naci6 en Bel6n en
una cboza vacia , y la Mad re santisima le
Euso envuelto en pallales en un pese-
re : il naquit A Bethleem dans une
cabane vide, et la trte sainte Mere le
mit, enveloppi de langes, dans une
creche. (Liz. 42-46.) — 2° (G, R-uzt),
faja de ninos, ceinture crenfants. —
3° (B-a-mond-o-tS), troje, deposito grande
para granos : grenier, grand dtpdt A
grains, (ft) — 4© (B-m), bolsa de dinero,
bourse ou boursicot.
TroSadura (BN, S), envoi vimiento de
ninos en panales, emmaillotement des
en f ants dans les langes.
TroSatu (BN, L, R, S), envoi ver en
panales, emmailloter. Var. de trozatu (4°).
Haurrak troSatzbn dizie sortC bezain
SARRI, PLEGU OAIStORIK EZ HARTZEKO ( S-
bark) : envuelven en pallales a los ninos
en cuanto nacen, para que no adquieran
malas posturas : on emmaillote lesenfants
dans les langes sitdt leur naissance, a fin
qu'ils ne prennent pas de mauvaises posi-
tions.
Troaka : 4° (B-ofi, F. Seg.), peft6n
saliente, rocher saillant. — 2° (B-ang),
estalactitas grandes, grandes stalactites.
— 3° (BN-luho) , caolin , kaolin.
Troaka egin (B-ofi, F. Seg.), tros-
katu (B, F. Seg.), endurecerse la tierra
por los bielos, se durcir par Veffet des
gelees (la terre).
Troskll (B, F. Seg.), brusco, tosco,
grosero : brusque, rustre, grossier.
Trosko : 4° (B-ofi, F. Seg.), estorbo,
bulto : embarras, obstacle. OiAazpian
intSaur bat leoezko troskoak urten
eustan, debajo del pie me sali6 un
bulto como una nuez , il m'est venu sous
le pied une grosseur de la force d'une
noix. (F. Seg.) — 2° (B), pedazo tosco
de algo , morceau brut de quelque chose.
— 3° persona torpe, personne maladroite.
(F. Seg.) — - 4° (B-mu), cboclos, sabots.
— 5° (B-g-i-m), moneda triangular de
oro, que valla veinte duros : monnaie
triangulaire d'or, qui valait cent francs.
Var. de tostoi.
Troskoilo : 4° (G-and), persona que
deja sus quebaceres a medio terminar,
personne qui laisse ses affaires A demi
terminies. — 2° (B, F. Seg.), tosco, gro-
sero : balourd, grossier.
Troakote : 4* (B-i-mond), prominen-
cia tosca en la corteza de los arboles :
broussin, proiminence grossiere de Vf-
corce des arbres. — 2° (B-tS), torpe :
balourd, maladroit.
Troata (AN-b, BN), trote, trot. (?) Ez
TROSTAZ BZ URHATSBZ, BANA ZOAZ LAUHE-
rroaz : ni al trote ni al paso, pero ve al
galope : ni au trot ni au pas, mais va au
galop. (Oib. 407-3.)
TroBU (BN-s, R), pafial, envoltura
cuadrada ae muleton para las criaturas
de pecbo : maillot, carri de molleton dans
lequel on emmaillote les en f ants A la ma-
melle.
Trotsa (B-ang-ar.), granero, troje :
grenier, de'pdt A grains. Var. de troSa
(3o).
Trotzondo (BN-ald), cepa de arbol,
parte subterranea del tronco : souche,
partie souterraine du tronc d'un arbre.
TROZALi (B-a-m-o, G), especie de
dosel en el cual se fijan objetos piado-
sos, como el crucifijo, pila de agua ben-
dita : sorte de dais sur leauel on place
des objets pieux, comme le crucifix, le
btnitier.
Trozatu: 4° (AN, BN, G, L), envol-
ver en panales, emmailloter. Jaio ta
BBRBALA TROZATU GINDUZTBN TA LOTU, EZUR
ATBRABJKAKO EDO AUTSI BAT LOTU 01 DEN
bbzala : en cuanto nacimos nos envolvie-
ron en pafiales, como se envuelve un
hueso dislocado 6 roto : des que nous
naquimes, on nous emmaillota dans des
langes, comme on enveloppe un os dislo-
qui ou brisi. (Mend. 1-17-40.)— 2«(BN-
s, R), abrigarse, se couvrir. Otz d agon ban,
ONQI TROZATEN GITUN (BN-s) I CUando
hace frio, nos abrigamos bien : quand
il fait froid, nous nous couvrons bien.
TROZELi (G-us-zeg), Var. de tro-
ZAL.
Truba (B-i-1), objeto encontrado en el
mar, trouvaille en mer. (V. Troba.)
Trubol (B-b), tabla provista de un
agujero en el centro , en aue se mete el
mastil de proa, vulg. tablilla : planche
percie d'un trou au milieu, dans lequel
on fixe le mdt de Vavant.
Trufa: 4° (AN-b), pizarra, ardoise.
Elf EN KENTZEN DUG UN AU , TRUPA DEN
LEBUAN, ARRIA IZAN BALITZ, BAGINIEN ETSe
batbndaeo dina i si esto que quitaraos
aqui, en lugar de pizarra, bubiera sido
piedra, teniamos ya lo suficiente para
una casa : si ce que nous enlevons de lA,
au lieu d'etre de Vardoise, ettt 4U de la
pierre, nous aurions le nicessaire pour
faire une maison. — 2° (BN, L), txiiia
(S-bark), burla, moquerie. Trufa egin,
burlarse, se moquer. Trupaz mintzatu,
cbancear, badiner. — 3© Truia (S),
trufa, tru/fe.m)
Triifaler (S-bark), burl6n, moqueur.
Trufanla (BNc), Epifania, dia de la
adoraci6n de los Reyes : Epiphanie,jour
de I'adoration des Mages, (rl) = Se le da
este nombre lal vez por la burla que
bicieron los Magos a Herodes. On lui
donne ce nom probablement A cause du
tour que les Mages joutrent A He' rode.
Trufatu (BN, L), burlarse, bacer mofa :
se moquer, railler. Halabbr aphbz aitzin-
DARIBK BRE ISBRIBAUBKIN ETA ZAHARRBKIN
trufatuz, BRRATEN zuten : asimismo in-
sultandole tambi^n los principes de los
sacerdotes con las escribas y ancianos ,
decian : et les princes des prStres, se
moquant de lui avec les docteurs de la loi
et les anciens, disaient. (Duv. Matth.
xivn-44.)
Trujel (B-m), tornillo del lagar, vis
du pressoir.
Truila (G?, Arr.), grupo, groupe.
TRUIN (AN-b, L), rellano de la esca-
lera, palier de Vescalier.
TRUlSU (B), lluvia fuerte, forte
pluie. i Onbk dira buri-truiSu edbrrak !
(B-mu), I que hermosos torrentes de llu-
via ! quels beaux torrents de pluie ! Noz-
BAIT JAZOTBN JAKE, EGURALDI BUR1TSU TA
TRUI§U GOGORRAK IGAROTA, BTORTEA ONA
gaba iGAROTERA i algunas veces les sucede
que , despu^s de pasar tiempos Uuviosos
y torrenciales , vienen aca a pasar la
nocbe : quelquefois il arrive qu'apres
des temps pluvieux et torrentiels, ils
viennent passer la nuit ici. (Per. Ab.
405-7.)
TRUK : 4° ^c), cambio, trueque :
^change, troc. (?) Zurb sbmearbn urri-
Ioen true , en cambio de las mandrago-
ras de tu hijo , en e'change des mandra-
gores de ton fils. (Duv. Gen. xxx-45.) —
2° (AN, Be, BN, Gc, Lc), truque, cierto
('uego de naipes : true, jeu de cartes.
D. fr. true.)
TRUKA : 4° (BN-s, R), cencerro,
sonnaille. — 2° (AN, BN, L), indet. de
TRUKATU. EZTEZAKBTBLA SERB BSPERANTZA
zuRBAREKiN truka, que no puede cambiar
su esperanza por la vuestra, qu'il ne
peut pas changer son espirance pour la
vdtre. (Ax. 3»-403-25.)
Trukada : 4© (AN, BN, S), casamiento
doble de bermanos con bermanas, ma-
riaae double entre freres et sceurs. —
2° (AN-b, B-mu,...), cambio, trueque :
e'change, troc.
Trukamurka ( B-o) , trukamurkola
(R-uzt), trueque, e'change ou troc.
Trukatu: 1<> (AN, G, L), cambiar,
changer. Gurb biotza trukatu duelako ,
porque £1 ba cambiado nuestro coraz6n ,
parce qu'il a change^ notre cceur. (Conf.
63-44.) — 2° (G-gab), dislocarse un
miembro, se disloquer (un membre). —
3© (G ?), vomitar, vomir.
Trukau (Be), cambiar, changer ou tro-
quer. Var. de trukatu (1°). Bestelan-
GOAK , EDO URTU OI DITU SUAE , EDO AUSITA
SALDU EDO TRUKAU BEAR IZATEN DIRA '. lOS
(platos) de otra clase 6 los derrite el
fuego 6 se rompen, y hay que venderlos
6 carobiarlos : ceux ( les plats ) de Vautre
sorte ou le feu les fond, ou ils sebrisent,
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294
TRUK EGIN — TU
et Von doit les vend re ou les exchanger.
(Per. Ab. 54-21.)
Truk egin (c,...), cambiar, trocar :
changer, troauer. (?)
Trukesa (BN-am-gar), tenazas, /c-
nailles. (??)
Trnk-ezkontza (AN-lez, B-d-g-m-
mond, Gc), casamiento doble de herma-
nos con hermanas , mariage double entre
freres et sceurs.
Trukez truk (AN, BN, L, R, S), cam-
biar, trocar, vender una cosa por otra pelo
a pelo, sin ad eh a la : i changer ou troquer,
vendre une chose pour une autre an pair,
sans pourboire.
Truku (BN-s, R), casamiento doble
de hermanos con hermanas, mariage
double entre freres et sceurs.
Trukulu (?), almirez, igrugeoir.
Trukumai : 4° (B-d-oft, G-zeg), mesa
de billar, billard.z= En Durango (B),
hubo en el siglo xvi una calle que se Ua-
maba Trukumaikale, por existir una casa
donde se jugaba al billar. A Durango
(B), il y avait au xvi e siecle une rue appe-
tie Trukumaikale , parce que dans tune
des maisons onjouaitau billard. — 2° (B-
a-o-otS-ub), mesa de juego, en general :
table dejeu, en gine'ral.
Trukumula (B-a-i-otS) , componenda ,
arreglo ; composition, arrangement.
TRUKUT (B), trukuts (B), rastrojo
de helecho, berza y maiz, que queda en
tierra segada la espiga : chicots de fou-
gere, de mats et de cnoux, qui restent dans
un champ apres la fauchaison ou la ri-
colte.
TRUMIL (AN-b) : to terr6n, motte de
terre. — 2° chich6n, bosse a la tite.
Trumilka ( BN-ald-am-gar-s ) , en tro-
pel, en troupe. = Parece que a oste le
anade la idea de movimiento. Ce mot
paralt ajouter a oste Vidie de mouve-
ment.
Trumoi-adar ( G-and ) , trumoi-laino
(G-and), nubes y nieblas acompaftadas
de trueno, nuages et brouillards accom-
pagnis d'orage.
Trumoi-ots (B-l-m, ...), Var. de tru-
MONOTS.
Trumonada (B), trueno, tonnerre.
Entzun neutsan lau abereetatik rati,
ZlftOALA, TRUMONADBARENA LAKO BOZ BATE-
oaz : Erdu : oi que uno de los cuatro
animales decia, como con voz de trueno :
Ven ifentendis Vun des quatre animaux,
disant comme une voix de tonnerre :
Viens. (Apoc. vi-i.)
Truxnon-adar (B-m, G-aya-ori), nubes
grandes blancas de trueno : grands
nuages blancs, nuies d $ orage.
Trumonira (B,...), helecho que se
bendice en la iglesia el dia de San Juan
Bautista y se guarda para quemarlo
cuando truena : es algo distinto del hele-
cho comun : fougire que Von binit dans
Viglise le jour de la Saint-Jean-Baptiste ,
et que Von conserve pour la faire brtller
lorsqu'il tonne : elle differe un peu de la
fougere commune. Erei&otza ta trumo-
nirba, orduko bedeinkatuta , teiLa-ga-
nean atarjan brrb oi dira trumoi-egu-
nbtan i urtean enparetan direanak
doniane-bezpbran erreten doguz (b-i) '.
el laurel y el helecho , bendecidos de
antemano, se queman sobre una teja en
el portal los dias de trueno : lo que sobre
al cabo del alio lo quemamos k vispera
de San Juan : lorsquHl tonne, on brdle
sur une tuile, sous le porche, le laurier
et la fougere b 4 nits a lavance ; nous brti-
lons ce qui reste au bout de Vanne'e, la
veille de la Saint- Jean.
Truxnonots (B, ...), trueno, lit. : ruido
de trueno : tonnerre, lit. : bruit de ton-
nerre. LURRUN ONETATIK DATOZ OI&AZTUAK
eta trumonotsak , de estos vapores vie-
nen relampagos y truenos, deces vapeurs
proviennent les Eclairs et le tonnerre.
[Dial.bas. 411-2.)
Trumulu (BN-ald), tolondr6n, bosse
a la tite.
Trunbela, trampa, ruse. (ma-Lond.)
Trunbelaz, por trampa, par ruse.
TRUNBIIi : 4° (B-g), prominentias
toscas de la corteza de los arboles : brous-
sin, excroissances de Ve'corce des arbres.
— 2° (B-i), nubes negras arrastradas por
el vendabal, nuages noirs venant de la
mer. — 3° (B-b), gam6n, bruno, aspho-
dele. (Bot.)— 4° (L?), tumbo, voltereta :
cabriole, pirouette.
Trunbilatu (L), rodar, rouler. Sirri-
PAK IBAI BILAKATURIK TRUNBlLATZEN DIRE
mendiaren ooRBNBTiK, los torrentes con-
vertidos en rios ruedan de la cima de las
montanas, les torrents change's en fleuves
roulent du sommet des montagnes. (Dasc.
Atheka. 58-15.)
Trunbilka : 1° (L), dando vueltas,
tournant. Trunbilka zure btsaien aitzi-
nban brortzen zarela, que caigais dando
vueltas delante de vuestros enemigos,
que vous soyez culbute's devant vos enne-
mis. (Duv. Deut. xxvm-25.) — 2° (L-ain),
en tropel , en confusa muchedumbre :
en troupe, en foule confuse. Var. de tru-
milka.
Trunbulu(AN, Araq.), chich6n, bosse
a la me.
Trunka ( BN-s , R) , cencerro grande ,
grande sonnette.
Trunkada (G-and), el m on ton de left a
gruesa con que se empieza 6 hacer car-
b6n, le tas de rondins avec lesquels on
commence a faire du charbon. Var. de
TRONGADA.
Trunko: 1° (BN ?), cepillo, gazofilacio :
tronc, trteor. (??) Eta behatu zuenban ,
IKUS ZITZAN ABRATSAK EZARTZEN ZITUZTELA
bere donoak trunkora i y estando mi-
rando, vi6 los ricos, que echaban sus
ofrendas en el gazofilacio : or Jisus,
regardant, vit des riches qui mettaient
leurs offrandes dans le trisor. (Leiz. Luc.
xxi -4.) — 2° (AN-b), majador 6 rodillo
para terrones, rouleau a 6motter.
Trunkoztatu (AN-b), ma jar terrones ,
tmotter.
Trunpilo (BN), chich6n, bosse a la
me. Var. de tronpiLo.
TRUNTSU (B-a-tS), rastrojo de berza
y maiz, trognon de chou et chicot de
mats.
Trupilo (BN, Sal.), Var. de trun-
pilo.
TRTJPITA (B-ereifi), cosas abandona-
das, choses abandonees.
Trupulu (AN?, Araq.), chich6n, bosse
a la me.
Truskil (B-ang), tosco, no pulido :
grossier, mal I6ch6.
Truakin (G-alj, hombre grueso 6
pesado : patapouf (pop.) , homme gros et
lourd.
TSATS (R-uzt), suciedad, porqueria :
saleU, malpropreti. Egor zan beds kori,
beitago anitz tsats i barre ese portal,
pues hay much a porqueria : balaye ce
porche, car il y a heaucoup de saleiks.
-Tbu : 4° (AN, B, G, L), sufijo deri-
vativo, que, unido a nombres, forma
adjetivos que denotan abundancia :
suffixe dtrivatif, qui, uni a des noms,
forme des adject if s dinotant Vabondance.
Errutsu, brioso, courageux. (Ur. Gen.
vi -4.) Osasuntsu, saludable, salutaire.
(Per. Ab. 467-48.) Euritsu, lluvioso,
pluvieux. (Per. Ab. 405-7.) Kartsu,
fervoroso, fervent. (Joan. Saind. 1-35-
32.)Altsu, poderoso, puissant. (Lard.
Test. 6-20.) Oihantsu : frondoso, lit. :
lugar de muchos bosaues : ombrageux,
lit. : lieu ou il y a heaucoup de bois.
(Duv. Labor. 150-27.) Azaltsu, de mu-
cha corteza, de beaucoup d'4corce. (Conf.
iv-27.) Argitsu, luminoso, lumineux. (Ur.
Matth. xvn-5.) — 2° (c, ...), sufijo modal
que equivale a « casi, poco mas 6 me-
nos » : suffixe modal qui e'quivaul A
« presque, a peu pris ». Orobatsu, casi
igual, presque igal. (Ax. 3«-28-14.) Ordu-
tsu hartan BBREAN, casi a la misma hora,
presque a la mime heure. (Har. Matth.
xviii- 1.) Noiztsu : cuando, poco mis 6
m£nos : quand, a peu pres. (Duv. Labor.
404-26.) Erditsutik alzinan, de casi el
medio en adelante , a peu pres du milieu
en avant (Liz. 87-29.) Ha la bzpaldin bada,
halatsu (L) : si no es asi, no anda muy
lejos, lit. : casi de aquel modo : si ce
n'est ainsi, il ne va pas loin, lit. : presque
de cette facon. Denatsu (BN-ost), casi
todo, presque tout. Horrelatsu : asi,
roco mas 6 m£nos : ainsi, a peu pr&s.
Har. Phil. 3-5.) Zertsu diren, qui son
aproximadamente , ce qu'ils sont a peu
pris. (Ax. 4»-444-22.) Bertsu : seme-
jante, lit. : casi el mismo: semblable, lit.:
presque le mime. (Har. Matth. xxn-39.)
= En B y G-goi, ha caido casi en desuso ;
en el primero de estos dialectos este
sufijo esta como incrustado en unas pocas
palabras. En B et G-goi, ce suffixe est
presque disparu ; il reste incrusti dans
de tres rares mots du premier de ces dia-
lectes. Bardintsu, casi igual, presque
6 gal. Bateratsu, casi 6 un tiempo, presque
simultaniment. Oraintsu : recientemente,
lit. : casi ahora : ricemment, lit. : presque
a V instant. — 3° (B, BN, ...), sufijo mo-
dal equivalente a « como, a lo... » : suf-
fixe modal Equivalent a « comme, en ».
= Es de muy poco uso. // est d*un usage
peu friquent. Obe da gizontsu burdi&ea
brabili, es mejor manejar el hierro como
hombre, il vaut mieux manier le fer en
homme. (Per. Ab. 207-44.) Gozatsu (B-
lez ) , gustosamente, avec plaisir.
TV (AN-Wez-oy, ...), thu (BN, L), tii
(BN-am, S) : 4° saliva, salive. Edalr
batzubi barnea iStiltzbn zakote ta grro
tuka ari tzu (BN-am), a algunos bebe-
dores se les forma un charco dentro y
luego estan escupiendo : il se forme une
flaque dans la bouche de quelques bu-
veurs, et apres Us crachent. Zikintzba
BATI BERE AURPEGIA TUZ TA LISTUZ, NON-NAI
TA EDOZEIN BAZTERRETAN ALKEKIZUNEZKO
t§arkeri loi lizuna da : el acto de ensu-
ciar a alguien el rostro con salivas y
gargajos se reputa dondequiera y en
cualquier rinc6n del mundo como vi-
llania sucia, hediooda y afrentosa :
Vacte de souiller le visage de quelqu'un
avec du crachat est riputi partout,;et
dans n'importe quel coin du monde,
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-TU
295
comme une action sale, dtgotitante et
offensante. (Mend. 11-300-20.) Thu etSa-
TUA ZBRUAN GORA BBGITHARTBRA DERORA ,
la saliva arrojada hacia el cielo cae a la
cara, le crachat que tu jettes contre le del
te retombe sur la face. (Oih. Prov. 673.)
Orduan thu egin zibzoten begithartbra ,
entonces le escupieron en la cara, alors
on lui cracha au visage. ( Leiz. Matth.
xxvi-67.) — 2° (AN-lez), voz con que
se llama al ganado de cerda , mot avec
lequel on appelle les pores. — 3° (AN,
L), sustituye a la flexion verbal ditu des-
pu6s de un inGnitivo terminado en -ten,
ce mot remplace la flexion verbale ditu
apres Vinfinitif termini en -ten. Hala
alperkeriak gibelatzbn tu , a si la ocio-
sidad les atrasa, ainsi Voisivete" les re-
tarde. (Ax. 3«-16-24.)
-Tu(c,...), -tii (BN-am, S), sufijo
derivativo verbal, que equivale a « ha-
cerse » : suffixe dtrivatif verbal, qui a
la mime valeur que « devenir ».
I. Es indudablemente el mas impor-
tante de todos los sufijos de la lengua. Al
hablar de la riqueza del vascuence en el
parrafo x del Prologo , se dijo , por inci-
dencia, que bien podia n afiadirse, sin
recurrir al neologismo, por lo m£nos
tantas palabras como contiene el texto.
Y como prueba de esta aserci6n se adu-
cia la riqueza incalculable que produce a
la lengua, entre otras particulas fecun-
disimas, esta de que abora se trata. Para
bacer ver que no nay exageraci6n alguna
en lo dicbo, puede agregarse, al ejemplo
alii referido, el numero de palabras que
pueden formarse de la sola palabra gizon,
combinando esta pariicula con otras.
Advie>tase que no son voces arbitrarias,
sino que todas ellas suenan : gizondu ,
« bacerse bombre ; » gizonagandu, « po-
nerse del lado del hombre ; » gizonaga-
natu, « llegar al hombre ; » gizonaganai-
ff otu , « llegar basta el bombre ; » gizo-
narendu, « pasar al dominio del bom-
bre; » gizonarentzakotu, « bacerse para
el bombre ; » gizonagotu , « hacerse mas
bombre ; » gizonegitu , « bacerse dema-
siado hombre; » gizonendu : a) « hacerse
mas hombre que otros (de quienes se
habla ) » ; b) « pasar al aominio de los
hombres; » gizonentzakotu , « hacerse
para los hombres ; » gizonezkotu , « ha-
cerse var6n ; » gizongaitu , gizongeitu ,
« hacerse novio; » gizonkatu, « (jugar)
a hombres ; » gizonkitu , « hacerse cosa
de hombre ; » gizonkoitu, « hacerse pro-
penso a hombres ; » gizonpetu, « ponerse
bajo el hombre ; » gizontSotu , « hacerse
hombrecillo ; » gizontzartu , « hacerse
hombrach6n. » De buru, sin recurrir a
otras acepciones diferentes de su pri-
mordial , que es « cabeza » , pueden for-
marse, en virtud de parecidas combina-
ciones, los siguientes nombres, todos
ellos admitidos por un oido bien edu-
cado : burutu, « hacerse cabeza ; » eskuar-
tbko kui au , ustu ta bear bezela zulatu
ta barrenetik argituezkero , beste gabe
gizon-burutuko zaigu : « esta calabaza que
tengo entre manos, si se vacia y se agujerea
como es debido y se ilumina por dentro,
sin m£s se nos convertira en cabeza de
hombre; » burugindu, « hacerse vivi-
dor ; » burukatu, « luchar a cabezadas ; »
buruetaratu , « llevar a las cabezas ; »
buruetarakotu, « destinar para las cabe-
zas ; » buruetaraiSotu, « llegar hasta las
cabezas; » burukotu, « hacerse de la
cabeza; » buruperatu, « poner bajo la
cabeza; » burupbkotu, « hacerse cosa
que esta bajo la cabeza; » bururatu :
a) « llevar a la cabeza ; b) « concebir una
idea; » bururagotu, « llevar mas (p. ej.
al medio) de la cabeza; » bururegitu,
« llevar demasiado a la cabeza , » etc.
Agr^guense a estas las combinaciones
que resultan con los nombres compues-
tos. Vayan unos ejemplos : gizon-artetu,
« mediar entre hombres; » gizon -arte-
ratu, « ir a entre hombres; » gizon-
artbkotu, a hacerse mediador entre hom-
bres ; » gizon - bagatu , « quedarse sin
hombre; » gizon -aurreratu, <c ponerse
delante de los hombres, » etc. etc. Los
millones de palabras que fantasearon
algunos de nuestros tratadistas pudieran
acaso surgir de todas las combinaciones
a que se prestan todos los nombres,
pronombres, adjetivos, numerales con
los prefijos, infijos y sufijos a ellos
correspondientes en juego con la parti-
cula -tu.
II. A mas de un lector le habran ya
ocurrido estos dos reparos : a) que tales
derivados, en su mayoria, son voces duras
e impracti cables ; pues las ideas por ellas
emitidas se escapan de la mente antes
que esta pueda penetrarlas; b) de ser
practicables , por que" no se incluyen en
el Diccionario. Cuanto a lo primero, si
solo se atiende a la traducci6n, real-
mente dificil es comprender como una
sola palabra, p. ej. « llevar demasiado a la
cabeza ». Originalmente , en la lengua
misma y para quien tiene familiarizados
a ella los oidos , esa palabra bururegitu
suena tan bien como la correspondiente
a « enrojecer » , que es gorritu ; gizon-
koitu , a hacerse propenso a hombres , »
es idea tan asequible y tan natural y tan
simple como zapaldu, « aplastar ; » et§e-
ratu, « ir a casa, lit. : a-la-casear, » es
tan natural como aurreratu, « adelan-
tarse. » A lo segundo se dira que no hay
necesidad ; pues la particula -tu , como
cualquier otro afijo de igual vita lid ad
mental , se aplica sin esfuerzo al hablar,
y su valor al oir se alcanza con m6nos
esfuerzo aun. ^Qu6 seria, por ejemplo, de
un diccionario latino que expusiese todas
las palabras que pueden llegar a formarse
con la particula modal de superlativo
-sime, y se aplicase el mismo criterio a
todas las demas particulas ; un dicciona-
rio en el cual Ggurasen al lado de pru-
dens, brevis, acutus, etc., sus derivados
prudentissime , brevissime, aculissime?
I Que* seria de un diccionario espafiol y
otro francos, en los cuales se expusieren,
p. ejemplo, las particulas -ando (esp.),
-ant (fr.), en todas cuantas palabras cu-
piesen ; y por lo mismo ley£semos & con-
tinuacion de todos los verbos sus gerun-
dios, es decir al lado de amar, estar,
pescar, etc., sus derivados, amando,
estando, pescando, etc.? Tales dicciona-
rios , si alguna vez pudiesen salir a luz ,
serian farragosos infolios de muy discu-
tible utilidad. £1 buen gusto de nuestros
futuros literatos podra sacar no pequeno
provecho de la inagotable mma que
oculta dentro de su pequefiez el sufijo
-tu. Ya, por lo mucbo que se repiten,
apenas se aprecia el donaire de verbos
derivados tan lindos como ezereztu,
« reducir a la nada ; » iSoratu, « ir a nin-
guna parte. » Ene Jaube otseindua, ene
Jaungoiko gizondua, ene guzti ezerbztua :
« oh! mi duefio convertido en criado,
oh ! mi Dios hecho hombre, oh ! mi todo
reducido a la nada. » (Euskalz. 11-406-
40.) Booz, au aditutakoan, Ruti JOAN
ZITZAYON ETA ESAN ZION ETZEDILA ANDIK
iSoratu : « Booz, al oir esto, se fue a
Ruth y le dijo que no fuese de alii a nin-
guna parte. » (Lard. Test. 177-7.)
III. Dos son las transformaciones a
que esta sujeta esta particula, como
puede verse en los prenotandos de la
letra T. Despu£s de n y l se transforma
generalmente en du en virtud de la ley
de las resonancias. De uspbl y urdin -[-
tu , uspeldu y urdindu. Gorphutz guzia
USPELDUA EDO URDINDUA, « todo el CUerpO
acardenalado 6 amoratado. » (Joan.
Saind. 1-123-9.) Al tratar del sufijo -du
en el primer volumen , se expuso en que
otro caso lo empleaban los antiguos Biz-
kainos, conservandose aun en algunas
zonas de su dialecto. Se transforma en
-f u por influencia de la i precedente :
egin ditu por egin ditu, « los ha hecho ; »
aita por aita. Tambien se expuso en
otro lugar c6mo algunos llevan esta trans-
formaci6n hasta el sonido tS : egin ditSu,
ait§a (B-b). La particula -u, que usan en
B y G-azk-azp , . . . mas bien que permu-
taci6n de -tu lo es de su variante -du.
IV. En AN y G-bet se abusa de esta
particula aplicandola a palabras que no
la necesitan, 6 por ser ellas de suyo ver-
bos, 6 por indicar con otro procedi-
miento la idea verbal. En vez de egon ,
« estar; » izan, « ser, haber, » etc., se
oyen mucho en dichos dialectos egondu,
izandu y aun egotu 6 izatu (L-zug).
Bizitu por bizi izan , « vivir, » se lee en
Uriarte (Gen. v-5) ; igestu por igbs egin ,
<( buir, » expone el mismo en Mallh.
xxiii-33.
V. Esta particula rehuye por natura-
leza las ideas de potencial , imperative) y
subjuntivo; es decir, la palabra, a que
en indicativo 6 infinitivo se agrega , se
emplea ella sola, cuando estd acompaftada
del auxiliar en imperativo y subjuntivo.
Hoy en los dialectos B v G , sobre todo
en el primero, esta ley ha desaparecido ;
la particula -tu, 6 cualquiera de sus va-
riantes, es inseparable del tema a que se
aglutina. Quedan sin embargo algunos
indicios de que un tiempo aun en B y G
tenia este sufijo el mismo caracter deter-
minante que tiene actualmente en los
demas dialectos. Agi daike galtzba ,
« puede ser que se pierda, » de Lizarraga
(275-36), se diria agitu daike en B y agitu
dezake en G, si el verbo agitu no tu-
viese en ellos los sin6nimos jazo y gbr-
tatu. Eska badakio, <c si se le pidiera »
(subjuntivo presente inexpresable en
espafiol), de Haraneder (Luc. xi-11), se
dice, en B y G, eskatu badakio y por
desgracia con mas frecuencia eskatuten
bajako (B), eskatzen bazaio (G). La pala-
bra auta, que dicen al jugar al mus en
AN, BN y L, es imperativo, sin auxiliar,
del verbo autatu. Luza, que se dice en
el juego de pelota, es imperativo equiya-
lente 2 luza zagun (AN), luzatu dezagun
( G), luzatu daigun (B), « alarguemos. •»
Ken ortik equivale a kendu zaitez ortik,
« quitaos de ahi; » y es de las pocas locu-
ciones castizas de esta especie que nan
quedado en B y G. An galdu eban bizia,
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296
-TU
OURS ARIMAK GAL BTZITEZEN I « alii perdid
la vida, para que nuestras almas no se
perdiesen. » (Aft. Esku-lib. 203-10.) Ken
zakizkit aurretikan. « quitaos dedelante. »
(Ur. Matth. xvi-23.) Bahi bai, baina nb-
HOLATAN ERE EZTEZAKEZULA SAL I « poner
en prenda si , pero que de ninguna ma-
nera lo pod^is vender » (Ax. 3 a -255-ll) ;
en B se diria baitu bai, baina ezblan
bbrb bztaikbzula saldu y en G baitu bai,
BAlftAN I&OLAZ ERE EZTEZAKEZULA SALDU.
La frase del mismo Axular (3»-292-10):
£nahi duzu ... bil dbzagun ? « ^quereis
que lo recojamos? » se dice actual me nte
en B y G : j,nai dozu ... batu daioun? j,nai
OEZU ... BILDU DBZAGUN?
VI. En otra parte se ha dicbo que al
chocar esta particula con -te , en las de-
clinaciones del inflnitivo nominal , gene-
ralmente entre las dos forman la parti-
cula -tze ; en B se dice , fuera de algunas
palabras y salvo ciertas zonas, la ineuf6-
nica -tutb : apurtzbra , apurtutera , « a
triturar ; » gorritzen, gorrituten, « enro-
jeciendo. »
I. Ce suffixe est, sans aucun doute, le
plus important de la langue. En parlant
de la richesse du basque au paragraphe x
du Prologue, il a He" dit, mcidemment,
que Von pourrait tres bien ajouter, sans
recourir au ne'ologisme , au moins autant
de mots que le texte en contient. Et Von
apportait, comme preuve de cette asser-
tion, la richesse incalculable que procure
a la langue, entre autres particules tres
ficondes, celle dont il s'agit maintenant.
Pour montrer qu'il n'y a aucune exagi-
ration dans ce qui vient d'etre avance,
on peut ajouter, & Vexemple deja cite,
le nombre de termes que Von peut former
avec le seul mot gizon, en combinant cette
particule avec d'autres. Que Von veuille
bien remarquer que ce ne sont pas des
mots arbitraires, mais qu'ils sonnent
tous : gizondu, « devenir homme; » gizon a-
gandu, « se mettre du*c6te de Vhomme; »
GizoNAGANATu , « arriver & Vhomme; »
gizonaganainotu , « arriver jusqu'a
Vhomme; » gizonarbndu, « passer sous
la domination de Vhomme; » gizonaren-
tzakotu, « devenir pour Vhomme; »
gizonagotu, « devenir plus homme; »
gizonegitu , « devenir trop homme ; »
gizonendu : a) « devenir plus homme que
d'autres (dont on parle) »; b) « passer
sous la domination des hommes ; » gizon-
entzaeotu, « devenir pour les hommes ; »
GizoNEZKOTU , « devenir homme ; » gizon-
gaitu, gizongbitu, « devenir fiance ; »
GizoNKATU, « (jouer) a Vhomme ; » gizon-
kitu, « devenir chose d' homme; » gizon-
koitu, « devenir porU aux hommes; »
GizoNPETU , « se mettre sous Vhomme ; »
gizontSotu, « devenir hommelet ; » gizon-
tzartu, « devenir un homme grand. » De
buru, sans recourir a des acceplions
autres que la primordiale, qui est « tete »,
on peut former, en vertu de semblables
combinaisons , les mots suivants, tous
admis par une oreille bien 4duqu6e : bu-
rutu, « devenir t&te;» bskuarteko kui au,
USTU TA BEAR BEZELA ZULATU TA BARRENS-
TIE ARGITUEZKERO, BESTE GABE, GIZON-BURU-
tuko zaigu : « cette citrouille quefai entre
les mains, si on la vidait el percait con-
venablement et qu y on en ictairkt Vinte-
rieur, aussitdt elle deviendrait une tele
d' homme; » burugindu, « devenir viveur; »
burukatu , « luller a coups de tUe ; »
buruetaratu, « porter aux teles ; » buru-
btaraeotu , « desliner pour les teles ; »
buruetarainotu , « porter jusqu'aux
teles ; » burukotu, « devenir de la tele ; »
buruperatu, « mettre sous la tele; » bu-
rupekotu, « devenir chose qui est sous la
tete ; » bururatu : a) a porter a la tete ;
b) « concevoir une (die ; » bururagotu,
« porter plus (p. ex. au milieu) de la
tete; » bururbgitu, « porter trop a la
tete, » etc. Que Von ajoute encore les com-
binaisons qui r£sultent des mots compo-
ses. En voici quelques exemples : gizon-
artetu , « servir d' intermediate entre les
hommes; » gizon-artbratu, « alter parmi
les hommes ; » gizon-artbkotu , « devenir
intermediate entre les hommes ; » gizon-
bagatu , « rester sans homme ; » gizon-
aurrbratu, « se mettre devant les hommes ; »
etc. etc. Les millions de mots que quelques-
uns de nos tcrivains reverent, pour-
raient peut-etre surgir de toutes les com-
binaisons auxquelles se pretent tous les
noms, pronoms, adjectifs, numeraux,
avec les prefixes, infixes et suffixes qui
leur correspondent mis en jeu avec la
particule -tu.
II. Plus d'un lecteur aura deja for-
muie ces deux remarques : a) que de tels
derives sont, en majorite, des mots durs
et impraticables ; car les idees qu'ils
emettent s'echappent de Vesprit avant qu'il
puisse les penetrer; b) s'ils sont pra-
tiques, pourquoi ne pas les comprendre
dans le Dictionnaire? En ce qui concerne
la premiere remarque, si Von envisage
seulement la traduction , il est reellement
difficile de comprendre comme un seul
mot, p. ex., « porter trop a la tete. » Ori-
ginalement, dans la langue mime et pour
?rui a les oreilles familiarisees avec elle,
e mot bururbgitu sonne aussi bien que
le terme correspondant a « rougir », qui
est gorritu ; gizonkoitu , « devenir porte
aux hommes, » est une idee aussi saisis-
sable, aussi naturelle et aussi simple que
zapaldu, « ecraser ; » etSeratu, « alter a
la maison, » est aussi naturel que aurre-
ratu, « s'avancer. » Quant a la deuxieme,
Von repondra au } il n'y a pas necessite;
car la particule -tu, comme n'importe
quel autre suffixe d'egale vitalite mentale,
s f applique sans effort en parlant; et sa
valeur est saisie par Vouie avec moins
oV effort encore. Qu'adviendrait-il, par
exemple, d'un dictionnaire latin qui expo-
serait tous les termes que Von peut arriver
a former avec la particule modale de super-
latif -sitdE, et, si Von appliquait le mime
criterium aux autres particules, d'un dic-
tionnaire dans lequel figureraient a cdtede
prudens, brevis, acutus, etc., leurs deri-
ves prudentissime , brevissime, acutis-
sime? Qu'adviendrait-il d'un dictionnaire
espagnol ou francais, dans lequel on com-
prendrait, par exemple, les particules
-ando (esp.), -ant (/>.), dans tous les mots
auxquelselles s'ajoutent, et par consequent
si nous lisions a la suite de tous les verbes
leurs gerondifs ou par ticipes presents; c'est-
a-dire, a cdtede aimer, etre, pecher, etc.,
leurs derives aimant, elant, pechant, etc. ?
Si de tels diclionnaires pouvaient qucl-
quefois voir le jour, Us constitueraient de
soporifiques in- folios d'une utilite fort dis-
cu table. Le bon god I de nos futurs litte-
rateurs pourra tirer un magnifique profit
de Vinepuisable mine que cache dans son
exigulte le suffixe -tu. Deja, a cause de
leur usage frequent, Von remarque a peine
Vair de verbes derives aussi jolis que
ezerbztu , « reduire a rien ; » iRoratu ,
« aller nulle part. » Ene jaubb otseindua,
ENB JAUNGOIKO GIZONDUA , ENE GUZTI EZE-
reztua : « oh ! mon matlre devenu servi-
teur, oh ! mon Dieu fait homme, oh I mon
tout reduit a rien. » (Euskalz. 11-406-40.)
BOOZ, AU ADITUTAKOAN, RuTI JOAN ZITZAYON
ETA BSAN ZION BTZEDILA ANDIK INORATU '.
« Booz, en entendant cela, alia vers Ruth
et lui dit de ne s'en aller nulle part ail-
leu rs. » (Lard. Test. 177-7.)
III. Cette particule est sujette a deux
transformations , comme on peut le voir
dans les preiiminaires de la lettre T.
Apres n et l, elle se trans forme generale-
ment en du , en vertu de la loi des reso-
nances. De uspel et urdin -f- tu, uspbldu
et URDINDU. GORPBUTZ GUZIA USPBLDUA EDO
urdindua , « tout le corps conlusionne ou
livid e. » (Joan. Saind. 1-123-9.) En trai-
tant du suffixe -du dans le premier vo-
lume, on a expose en quel autre cas les
anciens Biscay ens V employ aieni et le con-
servent encore dans quelques zones de
leur dialecte. II se transforme en -f u par
V influence de Vi precedent : egin diTu
pour egin ditu, « il les a fails; » aita
pour aita. On a egalement expose, a une
autre place, comment quelques-uns portent
cette transformation jusau'au son t5 :
egin ditSu, aitSa (B-b). La particule -u,
qu'on emploie en B et G-azk-azp,... est
une permutation de la variante -du- plu-
tdt que de -tu.
I V. En AN et G-bet, on abuse de cette
particule en Vappliquant a des mots qui
n'en n'ont nul besoin, soit parce qu'ils
sont d'eux- mimes des verbes, soit parce
?ru'ils indiquenl avec un autre procede
'idee verbale. Au lieu de boon, « etre; »
izan , « etre, avoir, » etc., on entend beau-
coup dans les susdits dialectes egondu,
izandu et mime egotu et izatu (L-zug).
Bizitu pour bizi izan, « vivre, » se lit dans
Uriarle (Gen. v-5); igbstu pour iges
egin, « fuir, » dans le mime (Matth.
xxiii-33).
V. Cette particule refuse, par nature,
les idees de potentiel, oVimperatif et de
subjonctif; c'est-h-dire que le mot auquel
elle s'ajoute a Vindicatif et a Vinfinitif
s'emploie seul quand il est accompagne* de
Vauxiliaire a limperatifet au subjonctif.
Actuellement , dans le B et le G, surtout
dans le premier, cette loi a disparu; la
particule -tu, ou toute autre de ses va-
riantes* est inseparable du theme auquel
elle s'agglutine. II subsiste cependant
quelques indices aue ce suffixe avail autre-
fois, en B et G, te mime caractere deter-
minant Qru'il possede actuellement dans les
autres dialectes. Agi daikb galtzba, « il
peut arriver qu'on le perde, » de Liza-
rraga (275-36), se dirait agitu daike en B
et agitu dezakb en G t si le verbe agitu
n' avail pas chez eux les synonymes jazo
et gertatu. Eska badakio, « s'il le lui
demandait » (subjonctif present inexpri-
mable en francais), de Haraneder (Luc.
xi-il), se dit, en B et G, eskatu badakio
et malheureusement, plus frequemment,
ESKATUTEN BAJAKO ( B ) , ESKATZBN BAZAIO
(G). Le mot auta, que Von dit en jouant
au n mus » en AN, BN et L, est Vimpera-
tif, sans auxiliaire, du verbe autatu.
Luza, usite au jeu de pelote, est Vimpira-
tif equivalent a htza zagun (AN) , luzati;
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TUATSA — TUNTUN
297
DEZAGUN (G), LUZATU DAIGUN (B), « prolo/l-
geons. » Ken ortik iquivaut a kendu zai-
tbz ortik, « allez-vous-en de la; » et il est
une des rares locutions chAtiies de cette
facon quisoient resties en B et G. An galdu
EBAN B1ZIA, CURB ARIMAK GAL ETZITEZBN :
« la il perdit la vie, afin que nos imes ne
se perdissent. » (Afi. Esku-lib. 203-10.)
Ken zakizkit aurrbtikan, « enlevez-vous
de devant. » (Ur. Matlh. xvi-23.) Bahi bai,
BAI&A NEHOLATAN ERE EZTEZAKEZULA SAL I
« mettre en gage, oui: mais que d'aucune
facon vous nepouvez le vendre, » (Ax. 3*-
255-11) ; en B on dirait baitu bai, bai ft a
EZELAN BERE EZTAIKEZULA SALDU, et en G
BAITU BAI, BAINAN INOLAZ ERE EZTEZAKEZULA
saldu. Cette autre phrase d'Axular (3«-
292-10) : i NAHI duzu ... bil dbzagun ?
« voulez-vous que nous le ramassions? »
se dit actuellement, en B et G : ^nai
OOZU . . . BATU D AIGUN ? £ NAJ OEZU . . . B1LDU
DEZAGUN ?
VI. On a dit ailleurs que lorsque cette
particule se rencontre avec -te , dans les
diclinaisons de Vinfinitif nominal, on
forme giniralement avec les deux la par-
ticule -tze; en B on dit, en dehors de
quelques mots et sauf certaines zones, la
particule anti-euphonique -tute : apur-
tzera, apurtutera, « a triturer ; » gorri-
tzbn, GORRiTUTBN, « rougissant. »
TuatBa (BN-haz), alb6rchigo, abri-
cot.
Tu egin (AN, G), escupir, cracher ou
expectorer.
Tueldu (Gc), toldo, banne. (?)
Tuerla (L-ain, R, S), defecto de escu-
pir mucho , ganas de escupir : difaut de
cracher souvent, envie de cracher.
Tula (AN-arak), tularri (AN), tufo,
toba, piedra caliza, porosa y ligera : tuf
ou tufeau, pierre calcaire, poreuse et
ligere. (?)
Tugale (AN-b), ganas de escupir,
envie de cracher. Tugale naiz, tengo
ganas de escupir, fai envie de cra-
cher.
TUlLO (BN-s) : 1° contusidn, chi-
ch6n : contusion, bosse. — 2° jorobado,
bossu.
TUlR (Sc), pan grosero, comun, pain
bU.
Tuka (AN-b), thuka (BN-ald-gar, L),
tuka (BN-am), escupiendo, crachant.
Orduan abiatu zitzaizkon begithartera
thuka, entonces le escupieron en la cara,
alors ils lui crach&rent au visage. (Duv.
Matth. xxvi-67.)
TUKU (B-b), recelo, soupcon.
Tukutsu (B-b), receloso, soupconneux.
Tukutuku (AN, B), onomat. del acto
de andar poco a poco : onomat. de Vac-
tion de marcher doucement, a pas de loup.
= En B-l empezaron a llama r asi a los
vaporcitos pesqueros, a causa, induda-
blemente, del ruido de su maquina. En
AN corre esta palabra , como apodo de
los habitantes del Baztan. En B-l on
commenca par designer de ce nom les
pelits vapeurs de piche, sans doute a cause
du bruit de leur machine. Ce mot est
d 'usage courant en AN, comme surnom
des habitants du Baztan. Baztandarrak
tukutuku, los Baztaneses tukutuku, les
Baztanais tukutuku.
Tulipa (S, Alth.) , peonia anomala,
fausse pivoine. (Bot.) (??)
Tulipan (ms-Lond), tulipan, tulipe.
(Bot.) (??)
T. II.
i
TULUBIA (BN-gar), tulubio (AN-b-
lez, ..., G-and-t), tormenta, huracan :
tourmenle, ouragan. (D. lat. diluviuml.)
TULULU ( AN-arez, ..., B-l-ofi, ..., G-
and-ze£, L-ain), la combinaci6n de tres
cartas iguales en el iuego de la treinta
y una, p. ej. tres seises, tres reyes : la
combinaison de trois carles igales au
trente et un, p. ex. trois six, trois rois.
Tuluma (B-otS), cbonta real, pajaro
de pasa : engoulevent, oiseau de pas-
sage.
Tulumio (BN-ald), Var. de tulubia.
TUIiUNBIO (L-donib), precipicio,
pricipice. ^Eta uste duzu irabaziagatik
Gani3 zabiLala tulunbiobn ingurubtan ?
y creels que GaniS andaba en los bor-
es de los precipicios por^anar? etvous
croyez que Ganich marchait sur les bords
des precipices pour gagner? (Dasc. A theka.
o-5.)
TUIiUT (G-aiz), taco, sauquillo,
juguete de nittos : pitoire, jouet d*en-
fants.
Tumatu (S, Cbah. ms) , cbocar con la
cabeza, heurter de la tite.
-Tun : 1° (Be, ...), sufijo que se une a
ciertos infinitivos para formar un nom-
bre que indique afici6n 6 profesi6n ; tal
vez no Ueguen a ocho las palabras que
actualmente forme : suffixe qui s'unit a
certains infinitifs pour former un nom
qui indique Vaffection ou la profession ;
peut-itre n'existe-t-il pas huit mots dont
il fasse actuellement par tie. Jakitunbn-
TZAT EGOANAK ARTU EROAN J A UN ANOIEN
sbmbai irakastbko lana, el que estaba
reputado como el mas sabio solia tomar
sobre si el cargo de instruir a los hijos
de los grandes sefiores, celui qui 4tait
repuM comme le plus savant prenait d'or-
d ma ire a sa charge d'instruire les fits des
grands messieurs. (Per. Ab. 217-10.) Ira-
KASTUNETARJK ZER HARTU BEHAR DEN, de
lo que se debe tomar de los maestros,
de ce que Von doit prendre des mattres.
(Leiz. Matth. xxm-tit.) — 2° (B-l), Var.
del derivativo -tu en unos pocos verbos,
Var. du dirivatif -tu dans quelques
verbes rares. Batun, Var. de batu, reco-
ger, ramasser. Artun, Var. de artu,
tomar, prendre. S artun , Var. de sartu ,
meter, en f oncer. = En otros verbos no se
observa tal permutaci6n : galdu , kendu ,
gorritu, etc., no se dicen iamas galdun,
kbndun, gorritun. Dans d'autres verbes
on n'observe pas une telle permutation :
galdu, kendu, gorritu, etc., ne se disent
jamais galdun, kendun, gorritun.
THUNA (S), mancha, tache. Nahi
dutuzun Sahatu bekhatiak gurb ariman
egin dutien tuunak, para que querais
limpiar las manchas que el pecado ha
levantado en nuestra alma, afin que vous
vouliez nettoyer les taches que le pe'che' a
faites sur notre dme. (Kur. 17-9.)
Tunako (BN-am, S), empujon, poussie
ou bourrade.
Tunha (B-m), cencerro delganado,
sonnaille du bitail. Var. de dunba.
Tunhaga (B-l-mu) , alianza , sortija de
matrimonio : alliance, bague de mariage.
(?) = En castellano llaman tumbaga :
a) una liga metalica muy quebradiza ;
b) sortiia hecha de esta liga ; y dicen que
es palabra procedente del malayo tern-
bag, « cobre. » En espagnol on appelle
tumbaga : a) un fil m6tallique tres mince;
b) lejonc, bague faite avec ce fil; et ce
mot, dit-on, provient du malais tembag,
« cuivre. »
Tunbal(AN-etS,B-eib-g,G-aya), cen-
cerro grande, grande sonnaille.
TUNDA : 1° (B-a-i-1-m-o), trapo 6
torcida que se enciende con las chispas
que se sacan del pedernal a golpes de
eslab6n, chiffon ou meche que Von allume
avec les Hincelles que Von tire du bri-
quet. TSiki-tSikitatik izan da ori gizon-
KERIA ZALBA I BETI ERABlIlKO EBAZAN ORREK
ALDEAN TUNDEA, ARBATA TA SUARRIA (B-l) '.
ese ha sido desde la nifiez aficionado a
hacer cosas de hombre : siempre Ue-
vaba ese en el bolsillo mecha, eslab6n y
pedernal : il a itf habitue" des sa jeunesse
a agir en homme : U portait toujours
dans sa poche meche, chainon et briquet.
— 2° (B?, G-us), la cafia 6 mechero en
que se mete la torcida, VHui dans lequel
on met la meche.
Tunda-bira ( B-l ) , vuelco de lanchas ,
chavirement des barques.
Tunk (Sc), nada, ni jota : rien, pas un
iota. Tunkik eztu balio, no vale nada, il
ne vaut rien. (?)
TUNKA: !• (AN, G), humor, talante :
humeur, naturel. Tunka gaiztoa du : tiene
mal humor, esta de mal talante : il est
de mauvaise humeur, il n'est pas dans son
naturel. — 2° (BNc, L, Sc), testerada
que da el ternero al mamar, coup de tite
que donne le veau en 16 1 ant. AratSea tun-
kaka ari da, el ternero esta dando cabe-
zadas, le veau donne des coups de tite.
Tunkako (BN-ald, L-get) , empuj6n,
bourrade ou poussie, Tunkako bat bmon
(BN-ald, L-get), dar un golpe en el pecho,
donner un coup dans la poiirine.
Tunkari (BN-am), var. de tunka-
zalb.
Tunkatu : 1° (BN-am), embestir, atta-
quer de front. — 2° ( BN , L ) , dar cabe- ,
zadas, donner des coups de tite. = Se
dice de los terneros que maman. Se dit
des veaux qui tetent.
Tunka -tunka (BN-ald), andar tor-
pemente : marcher lourdement, clopin-
clopant.
Tunkazale (BN-am), acorneador, cos-
seur.
Tunkoso (AN-b, Gc), puntilloso, poin-
tilleux.
TUNKUTUN (AN-b), martinete 6
mazo grande de herreria : martinet, grand
marteau de forge.
TUNPA (BN, Sal.), golpe poco vio-
lento pero ruidoso : coup peu violent,
mais faisant un certain bruit.
Tunpaka ( BN - haz ) , saltando al aire ,
sautant sur place.
TUNT : lo (BN, L), nada, ni jota :
rien, pas un mot. Tuntik eztut ikustbn
(BN-haz) , no veo nada , je ne vois rien du
tout. — 2° (BN-haz), rafaga, bouffie ou
souffle. Aire -tuntik ezta, no hay rafaga
de aire , il n'y a pas un souffle d air.
Tuntlkor (BN-ald?), facil de mover :
remuable, facile A remuer.
Tuntitu (BN-ald), alterar, altirer.
Tuntor (S), jiba, bosse ou gibbositi.
TUNTUIZ : 1° (B-b-1, G), boya que
se em plea en la pesca del besugo para
tener pendienteel apareio, bouie ou voye
servant a soutenir la palangre. — 2 P ( 6-
zumay), botijo, buire.
TUNTUN : 1* (AN-b, B, BN, G, L),
tamboril , tambor pequefto que , colgado
del brazo izquierdo, se toca con un pali-
38
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298
TUNTUR — TURRUT
tto ; k diferencia de atabal , tambor que
se toca con dos palillos : tambourin,
petit tambour que Von suspend au bras
gauche et dont on joue avec une seule
baguette ; k la difference de atabal, tam-
bour dont on joue avec deux baguettes.
= Muchos se valen de su diminutivo
f UNf un. Un grand nombre emploient son
diminulif tuntun. *— 2° (AN, G-etS-t),
mujer insustancial , femme insignifiante.
— 3° (AN-lez-oy, BN-s), perezoso, aban-
donado : paresseux, neglige". — 4° (BN),
mujer de torpes modales, femme de
manieres maladroites.
Tuntur : 1° (AN-b), encorvado, courbe.
= Su diminutivo f UNf ur siempre signi-
fica « jiba 6 jiboso >». Son diminulif tun-
tur signifie tou jours « bosse ou bossu ».
— 2° (B), cima, cirne. Var. de tontor.
Tunturriko (Sc), punetazo en la es-
palda, bourrade dans le dos. Haurrean
tiSU TUNTURRIKOKA ARI GUTUZUN (S-bark),
en la infancia muchas veces nos daba-
mos golpes en la espalda, dans Venfance
nous nous donnions souvent des bourrades
dans le dos.
Tunturtu (AN-b), encorvarse, se
courber. AtSo ori, leen tentea bazen
ERE, JURTEK NOLA TUNTURTU DUTEN ! B esa
anciana, aunque antes era bien tiesa
j c6mo le han encorvado los afios ! cette
pauvre vieille, auparavant si robuste, que
les anntes Vont courbee I
Tunzia ( ms - Lond ) , sauce , saule.
(Bot.)
TUPA : 1° (Be, Gc), cayuela, pizarra,
ardoise. Tupa baltz (B), tupa beltz (G),
cayuela negra , ardoise noire. Tupa zuri
(B, G), cayuela blanca, ardoise blanchdtre.
— 2° (BN?), tupa (S), tonel, tonneau.
Halako tupati halako arnorik, de tal
tonel tal vino, de tel tonneau tel vin.
(Oih. Prov. 207.) = El mismo Oihenart
expone esta otra variante... Le mime
Oihenart expose cette autre variante :
tupa nolako, arnoa halako : segiin sea
el tonel , asi es el vino : tel est le ton-
neau, tel est le vin. (Prov. 449.) —-
3° (G-t-us), topetazo, testerada de ani-
mates, coup de tfte des animaux. —
4° (BN-s), cabezada que dan los terneros
al amamantarse, coup de Ute que donnent
les veaux en tHant. — 5° (AN, G-t),
latidos del coraz6n, battements du cceur.
— - 6° (AN-b), golpes que da el topo para
leva n tar tierra, coups que donne la taupe
pour soulever la terre.
Tupadako (G-and), palpitaci6n del
coraz6n, palpitation du cceur.
Tupaka : 1° (AN-b, G-and, L-ain),
dando latidos, latiendo el coraz6n : bal-
tant, palpitant (le cceur). — 2° (AN-b),
dando golpes, se dice del topo : donnanl
des coups, en parlant de la taupe.
Tupako (L-ain), latidos del coraz6n,
battements du cceur.
Tuparri (B, G), marga, marne. (De
TUPA _|_ ARRI. ) BADIRA TUPARRIAK RARE
ASKO DAUKATENAK ETA BUZTIN-LURRAREN-
tzat tSit onak diranak (G, Dial. bas. 51-
6) , hay margas que contienen mucha cal
y que son muy buenas para las tierras
arcillosas, il y a des marnes qui con-
liennent beaucoup de chaux et qui sont
tres bonnes pour les terres argileuses.
ISASONDOKO MUGAPE GUZTIA DA ARBBL TA
tuparriz osotoro janzia , todo el territo-
rio de Isasondo esta enteramente cubierto
de marga y cayuela, tout le territoirc
de Isasondo est entierement recouvert de
marne et d'ardoise. (Izt. Cond. 59-17.)
Tupateko (AN, G-etS-t), latidos del
coraz6n, battements du cceur.
THTJPE (Sc), tonel, tonneau.
Tupi (G-and), marmita, marmite. Var.
de tupin. Naiz labetSoak, naiz tupiak,
loituak izango dirade eta desegingo
dirade : u hornillos , 6 tr£bedes , seran
inmundos y se destruiran : sur des four-
neaux ou des vases de terre avec leurs
couvercles, Us seront brisis, parce qu'ils
seront impurs. (Ur. Lev. xi-35.)
Tupidura (L?, Duv. ms), hinchazon,
bouffissure.
Tupiki (G), cobre, cuivre.
Tupin (AN-b, BN-s, L, R), tupina
( BN-ald , L) , tupina ( L-get) , marmita ,
marmite.
Tupinagile (BN), alfarero, potier. Eta
KONSEILU HARTURIK EROS ZEZATEN HEZAZ
£"UPINAGILE BATEN LANDA , ESTRANJEREN
ohortz-leku : y habiendo deliberado
sobre ello, compraron con ellas el campo
de un alfarero, para sepultura de los
extra njeros : et apres avoir de'libe're', Us
en acheterent le champ d f un potier, pour
la sepulture des strangers. (Leiz. Matth.
xxvn-7.)
Tu-pindar ( BN-ald ) , babas que arro-
jan algunos al hablar : gouttes de salive
?rue certaines personnes rejettent en par-
ant, vulg. postilions.
Tupitu (BN-am, L), sofocarse a causa
de gordura, suffbquer par suite d f embon-
point. Bbro tupitua (L), calor sofocante,
chaleur suffocante.
Tupla (R-uzt), cebolla, oignon. Var.
de tipula.
TUPOTZ (G?, Afi.), ladrido, aboie-
ment ou jappement.
Tupotz egin (G?, An.), ladrar, aboyer
ou japper.
TUPUST (L-ain, R-uzt), onomat. del
encuentro y choque inesperado de dos
personas , de dos carros : onomat. de la
rencontre et du choc inatlendu de deux
personnes, de deux charrettes.
Tupustapan (AN-b, BN-ald), Var. de
TUPUSTEAN.
Tupustean (AN-b, BN-gar-irul, L,
R), de repente, subitement. Tupustean
lehertua izanen da, repentinamente sera
quebrantado, tout d y un coup il sera brise 1 .
(Duv. Prov. vi-15.)
Tupusteko (BN, L, R), repentino,
Sub'U. Ez HAR TUPUSTEKO IKUARADURARIK ,
no te asustes de espanto repentino, tu ne
redouteras point les terreurs soudaines.
(Duv. Prov. in-25.)
Tupustel (AN-arez, G-us), pizarra,
ardoise.
Tupustez (BN-gar), de repente : sou-
dain, subitement.
Thurburarzun ( S ) , sufrimiento ,
aflicci6n : sou ff ranee, affliction. Badu
KONSOLAZIONEAREN DESIRAZALE HANIT§ J
BENA THURBURARZUNAREN APHUR I hay H1U-
chos que desean consuelos, pero pocos
que aman los sufrimientos : plusieurs
recherchent ses consolations , mais peu se
plaisent A ses sou ff ranees. (Imit. 121-8.)
ZUREGANA HERSATZEN NUZU , ENE THURBU-
rarzunezko eg une an , a vos me acerco
(en) el dia de mi a£licci6n, je m'approche
vers vous au jour de mon affliction. (Imit.
149-15.) J " V
Thurburatu (S), tener tribulaciones,
6prouver des tribulations.
Turburi (L-bard), hincbado, sofocado :
e'touffe', suffoque".
Tiirburitu (L-bard), sofocarse a causa
de la gordura, itouffer par suite d* embon-
point.
Thiirbufltu (Sc) : 1° enturbiarse los
liquidos, se troubler (les liquides). —
2° turbar conciencias, troubler les cons-
ciences. = Palabra que figura en el arre-
glo de la obra de Axular (3«-318-6), pero
que no la puso el autor (l«-420-14). Mot
qui figure dans Varrangement de Vou-
vrage d'Axular (3»-318-o), mais qui riy
a pas 6t6 place 1 par Vauteur (l«-420-14).
TtiRBtiTS (Sc) : 1° revuelto, turbio :
trouble, brouilli. — 2° tiempo revuelto,
temps troubU.
Turebio (B-o), temporal, huracan :
tempSte, ouragan. Var. de tulubio.
TURKI (B-zig), abedul, bouleau.
Thurmentin (BN-am-gar, Sc), tremen-
tina, Uribenthine. (??)
Turmoi (G), trueno, tonnerre. (?)
Baporb oyetatik datoz tSimistak eta tub-
mo yak, de estos vapores vienen los relam-
pagos y truenos, de ces vapeurs pro-
viennent les eclairs et les tonnerres. (DUl.
bas. 111-2.)
TURRA (BN, L), voz con que se llama
a las gallinas, mot pour appeler les
poules.
Turrino (B-g), tiara, tiare.
TurrintSa (R), trompo, juguete de
ninos : toupie, jouet d*enfants.
TURRU (G-t, arc?), paftuelo de la
cabeza, mouchoir de t4te.
TURRUNBERO (R-uzt), turrunpero
(R-bid), despenadero de j>oco peligro,
precipice peu dangereux. BotSea da la-
BRUBIDB EDO ERORGU ANDIENA , PIKARRA
BIGARRENA, TUBRUNBEROA SOAGO (R-UZt) I
botSe es el despenadero 6 precipicio mas
grande, el abismo; pikar el segundo;
TURRUNBERO es mas pequefio : botSe est
Vabime, le precipice le plus pro fond ;
pikar , le gouffre ; turrunbbro , le preci-
pice.
Turrunta (B?), trompeta, trompette.
AlNGERUAK TURRUNTA BILDURGARRIARI OTS
eragin-ezkero, despues de hacer sonar
el angel a la temible trompeta, apres que
Vange aura fait sonner la terrible trom-
pette. (Afi. Esku-lib. 37-22.)
TURRUPUTUN : 1° (AN-lez-oy),
persona arisca, refunfunadora : bougon,
personne revdehe. — 2° ( BN - gar - irul ) ,
vejiga, vessie.
TURRUSTA: !• (BN, R, S), cascada,
cascade. — 2° ( BN , S ) , chorro , jet. Ebi
ANDIEN ONDOAN UTURRIKO TURRUSTA AZKA-
rrago duzO (S-bark), el chorro de la
fuente es mas fuerte despues de grandes
lluvias , le jet de la fonlaine grossit depuis
les grandes pluies. Nigar-turrusta (BN-
ald -gar, Sc), torrente de lagrimas, tor-
rent de larmes. Odol-turrusta handia,
gran chorro de sangre, grand jet de
sang.
Turrustan (BN-ald), (Hover) a canta-
ros, (pleuvoir) a torrents.
Turrustatu ( BN , S ) , transvasar mu-
chas veces un liquido, transvaser un
liquide un grand nombre de fois.
TuiTU8taz ( S ) , a borbotones , a gros
bouillons.
TURRUT : 1° (B), burla, moquerie.
Turrut egin (B),' mofarse, se moquer. —
2° (B, BN, L, S), repulsa, repulsion. —
3° (AN-b), onomat. del cuesco : prout,
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TURRUTURA — TUTULUKERIA
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onomat. du pet — 4° (AN-b), pifia,
chasco : ichec, fiasco. Orrbk azkenean
turrut eginen du, ese al fin no hara nada,
a la fin celui-la ne (era rien.
TURRUTURA ( B-mur) , carna vales :
carnaval, les jours du carnaval.
TURRUTURU (B-g), silbo hecho de
vegeteles : sifflet fait avec des vigitaux,
vulg. turlututu. \ Amaika turruturu, bein
MAIATZERA-BZKERO, EGITBN GENDUAN GEUK BE,
ESKOLATI SOLOETARA JOANDA ! \ CU&ntOS sil-
bos, en llegando mayo, haciamos tambien
nosotros, yendo de la escuela a* los cam-
pos 1 vers le mois de mai, combien de sif-
flets faisions-nous igalement, en allant de
Vicole aux champs 1
TURTAKOI (G), turtikino (B-ofi),
turbina, rueda de molino : turbine, roue
de moulin. Var. de turtuej (1°).
Turtoki : 1° (G-and), agujero por
donde va el agua al molino, trou par
lequel Veau va au moulin. — 2<> (G-us),
turbina, turbine. Var. de turtuki (1°).
Tartu ( AN-ond ) , turtube ( Be ) , tor-
tuga, tortue. (??)
TURTUKI : 1° (G-ber-t), turbina,
rueda de molino : turbine, roue de mou-
lin. — 2° (G-ber-t), revoltoso, michanl.
— 3° (Gc, ...), persona gruesa, personne
corpulente.
TurtukifLo (B-o-ub), turtukoi (B-a),
turbina, rueda de molino : turbine , roue
de moulin. Var. de turtuki (1°).
Turtula (S, Chah. ms), gota, goutte.
Nigar-turtuLak , grandes gotas de l&gri-
mas , grosses larmes.
TURTULIZ (AN-oy, Gc,...), taba,
huesecillo de cordero : astragale, osselet
d'agneau.
Turuluru egin (B, All.), despachar,
terminar definitivamente algo : expidier,
terminer difinitivement quelque chose.
Tururu (Gc), se llama a tener tres
cartas del mismo valor jugando 6 la
treinta y una, p. ej. treis seises : on
appelle ainsi trois cartes de la mime
valeur au ieu du trente et un, p. ex. trol%
six. Var. de tululu.
TURUTA (BN, L, R-uzt), trompeta,
trompette. Amoina bgiten duzunean beraz,
BZ JO TURUTA ZURB AITZINBAN, IT§URA-EDER-
TZALEEK SINAGOGETAN ETA KARRIKETAN BE-
zala : y asi cuando haces limosna, no
hagas tocar la trompeta delante de ti,
como los hip6critas hacen en las sinago-
gas y en las calles : lors done que vous
faites I'aumdne, ne sonnez pas la trom-
pette devant vous, comme font les hypo-
crites dans les synagogues et les places
publiques. (Duv. Matin, vi-2.) Turuta
jotzen abiatzen denean , cuando empiece
a tocar la corneta, quand la trompette
commencera a sonner. (Duv. Ex. xix-13.)
TURUTURU (B-l), tercer dia de car-
naval, troisieme jour de carnaval. AntSina
ZAN IKUSGARRIA TURUTURU -EGUNA J £ ON
ZER ? LAU ARLOTB ZAZKEL , BARRE ERAGITEA-
rrbn zbr egin eztakiela : antiguamente
era cosa de ver el tercer dia de carna-
val : ^ahora que? cuatro desarrapados
sucios, no sabiendo que" hacer por exci-
ter la risa : autrefois le troisieme jour de
carnaval itait une chose a voir; a pre-
sent? quatre sales polissons qui ne savent
quoi inventer pour faire rire.
Tustatu (R-bid), tiistatu (S) : 1° pu-
drirse, sepourrir. Erran naiz nago eztela
tustatan SEKULARB , estoy por decir que
no se pudre nunca, je suis en train de
dire qu'il ne se pourrit jamais. — 2° ( L-
ain), cbupar, sucer. — 3° (AN, Liz., Lc),
tustatu (BN-am, Sc), escupir, era-.
cher.
TUSTO (R), tusto (Sc) : i° podrido,
pourri. — 2° (BN?), mate de argoma,
de quejigo : touffe de genit, cipie de
chine. Othb-tustoaren aldean, junto al
monton de argoma , pres du buisson de
genit. (Har. Luc. xx-37.)
Tustotu (?), guster, saborear : goUler,
savourer.
TUSURI (BN, arc?, S), diablo,
diable. Handurrbria, ezpada Tusuria, da
HURA IDURIA ( TUSURIA DEABRUARI ERRA-
TEN ZIOTEN EUSKARA ZAHARREAN ETA ORANO
HITZ HAUR USATZEN DA SuBEROAN) '. la aiTO
gancia, si no es el diablo, se le parece
(en vascuence antiguo llamaban Tusuri
al diablo y todavfa este palabra se usa en
la Soule) : V arrogance, si elle n'est pas
une diablerie, elle en a du moins I'appa-*
rence (en basque ancien on appela.it le
diable Tusuri, et ce mot est encore em-
ploy i en Soule). (Oih. Prov. 208.)
TUT: 1° (B-mond-ofi, BN, L, R), cosa
alguna, mu, ni palabra : mot, chose quel-
conque, rien. Tutik eztau esan (B), tutik
btSu erran (BN-s) , no ha dicho ni pala-
bra, il n'a pas dit mot. — 2° (B-mond),
golpe en el trabajo , coup de collier dans
le travail. Var. de taust, taut. — 3° (?),
vano, ligero : vain, liger.
Tuta : 1° (BN, R, S), cuerno 6 corneta
de cuerno, come ou cornet A bouquin.
Beren tuten soinua adiarazi dute eta
etsbko jaunak bere dardak zorrozten
tu , han hecho oir el son de sus cuernos
y el amo afila sus flechas, Us ont fait
entendre le son de leurs cornets et le maitre
aiguise ses fleches. (Cant, de Altab.) —
— 2° (B-g, BN, R-uzt, S), lanzadera del
telar, navette du milier a tisser. — 3° (L?),
vano, vain. Mihi gezurtiaz" diru biltzen
HARI DENA, TUTA ETA ZOROA DA I quien
recoge tesoros con lengua mentirosa,
vano y sin juicio es : amasser Vor par
mensonge n'est que vaniti et folic ( Duv.
Prov. xxi -6.) — 4° (B-a-m-o-ofi-tS, G-
zeg), tango, juguete de ninos, vulg.
co tan : bouchon, jeu d'enfants.
Tutare (R-bid-gard), dedal, di. = Se
usa ma's eriko. On emploie davantage
eriko. Edeik eriko kori §os tzadan, dame
ese dedal para que cosa, donne-moi ce dd
pour que je couse.
Tutari (L-ain), vano, ligero : vain,
liger.
Tutarraz ( AN-b, B-ang-m-tS ) , A roso
y velloso, enteramente : tout a ras,
cntiirement. (D. fr. tout A rasl.)
Tutatu (BN, Sal.), zumbar los oidos,
fatigar & alguien charlando : corner les
oreilles, fatiguer quelqu'un par un ver-
biage.
Tutin (?), pateda que da el caballo
impaciente contra la tierra : piaffement,
coup de pied dont le cheval impatient
frappe la terre.
TUTOR (B-mu), raiz, cuajo, racine.
TUTORRETIK ATARA TA JAURTIKO NEUKEZ
gauzok urrun : vo, arrancando de cuajo,
lanzaria lejos tales cosas : moi, je jette-
rais au loin telles choses, en les diraci-
nant.
TutotS (?), gollete, goulot.
TUTSULO : i° (L-ain), canilla por
donde sale el agua de una fuente, vino
de un tonel : chantepleure ou pissote par
ou sort Veau d f une fonlaine, le vin d 1 un
tonneau. — 2° (L?, Duv.k cauce, canal
por donde va el agua al molino : bief,
canal par ou Veau va au moulin.
TUTU : 1° (Lc), clarin con que se
anuncia la presencia de la pesca, clairon
avec lequel on anno nee la prisence du
poisson. — 2° (AN-b, L-ain), biber6n,
biberon. — 3° (B-ofl, G-gab), ristra
que se hace enlazando espigas desgrana-
aas de maiz, cincuenta 6 m&s : glane
que Con fait en entrelacant une cinquan-
taine d*ipis iqrenis de mats. — 4° (AN-b,
BN-s, G, L), bocina, cuerno 6 corneta de
cuerno : trompe, cornet a bouquin. Tu-
TUAK BEARKO DITUGU JO, BASURDEAK AIZKA-
tzeko , tendremos que tocar los cuernos
para ahuyentar los jabalies, nous devrons
jouer de la come pour faire fuir les san-
gliers. — 5° (AN-b), cano : bee, gou-
lot. Pegarraren tututik edan dezagun,
bebamos del cano del cAntero, buvons
au bee de la cruche. — 6° (B-t3),
cafiutos de hilo del telar, bobines du
mitier a tisser. — 7° ( Be ) , pieza de ma-
dera en que las hilanderas recogen el
hilo, morceau de bois sur lequel les
(ileuses recueillent le fil. — 8° (B-m), vulva,
abertura exterior de la vagina : vulve,
ouverture extirieure du vagm. — 9° (Be),
pequefio y estrecho, petit et itroit. EtSe
tutua, casa pequefia y estrecha, maison
petite et itroite. — 10° (B-gald-ofl, ..., G-
gab), ano : anus, tutu. (voc. puer.) —
i\° (?, Duv. ms) , gran tubo, gros
tuyau.
Tutubera (B?, F. Seg.), Var. de tutu
(lOo).
Tutubiotu (B-tS), ofuscarse, azorarse :
s'offusquer, s'offenser.
TUTULAI (?, S. P.), acetre, cas-
sotte.
Tutulikatu : 1° (?, Duv. ms), seducir,
engaflar : siduire, tromper. — 2° (?),
burlar : railler, se jouer de quelqu'un.
Haizezko elhe batzuz ez bezaitzate tutu-
li ka, no os burle con vanas persuasiones
(palabras de viento), qu'il ne vous joue
par une vaine persuasion (par des paroles
de vent). (Duv. II Paral. xxx-15.)
TUTULO (Be,...), caftuto : tuyau,
tube. Ekarridazuz, mesedez, tutulo-ba-
rruan daukadazan paperae(B-I) : traigame
usted , por favor, los papeles que tengo
dentro del caftuto : apportez - moi , s il
vous plait, les papiers que j'ai dans le
tube.
TUTULU : 1° (BN, Sal.). (V. Tutulai.)
— 2° (AN-b, BN, L, R-uzt), bobo, obtuso,
tonto : nigaud , obtus, niais. — 3° (AN-
b), mono, chignon. = Merece noterse la
coincidencia de este palabra y de la
latina tutulus, que, segun Larousse,
significa cierta clase de peinado, forma do
levantando los cabellos a la coronilla de
la cabeza. La coincidence de ce mot et du
latin tutulus, qui, d'apris Larousse, signi-
fie certaine coiffure de femme, formie en
relevant les cheveux sur le sommet de la
tile, vaut la peine d'itre signalie.
Tutului, tonto, pesado : sot, lour-
}Jaud. (Oih. ms.)
Tutulukatu : i° (BN-ald-s), engordar,
engraisser. — 2° (BN-s), embobarse,
entontecerse : s'abitir, devenir niais. —
3° (R-bid), acoquinarse, encogerse : se
recroqueviller, se rapetisser.
Tutulukeria (BN, L, R, S), tonteria,
niaiserie.
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Tutulutu (AN, BN, L, S), entonte-
cerse, embobarse : s'abitir, devenir
niais.
TUTUR (B-ar, F. Seg.), cresta, pena-
cho de aves : crite, huppe des oiseaux.
TUTURO (B-g?), chich6n, bosse a la
tite.
TUTURRU (AN-b, BN-ald-s), pico de
montafia , punta , extremidad , pinaculo :
pic, pointe, extrimiU, time, iommet.
Tuturrumilo (B-mu), chich6n, bosse
a la tile.
Tuturrusko (B-tS), tuturruBku (B-
g), chicb6n, bosse a la tete.
TUTULUTU — THUZTO
Taturrutera (B-ofi, F. Seg.), adorno
que a guisa de penacho de aves llevan
las mujeres en la cabeza : aigrette, sorte
d'ornement en forme de huppe d'oiseau
que les femmes portent sur la t4te.
Tuturuta (B-ar), tuturutu {AN, G,
R-uzt), corneta, c lair on.
Tuhuta, tuuta (L), Var. de turuta.
TUZO (R), pie de la berza, pied du
chou.
Tuztatu (R), tttztatti (S) : 1° podrir,
pourrir. — 2° (S), pulvenzarse una cosa
podrida, se r4duire en poussiere (une
chose pourrie).
THUZTO : 1° (BN, arc), mucho, beau-
coup. Thuzto du irabaztbn, jokoa eta
putak dituenak ahaztbn : mucho gana el
que olvida el juegoy las rameras: celui-la
gagne beaucoup, qui oublie le jeu el les
pu tains. (Oih. Prov. 448.) Hobe da on
GUTI ETA IZAN KITO , BZI BZ ON TUZTO ETA
zorrbz itho : mejor es (tener) pocos
bienes y no deber nada, que muchos
bienes y estar ahogado de deudas : it
vaut mieux peu de bien et ne devoir rien,
que d'avoir beaucoup de bien et e*tre acca-
bit de dettes. (Oih. Prov. 245.) — 2° (?),
podrido?, pourril.
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t. Es la vigesima segunda letra de
nuestro alfabeto.
Represenia uno de los seis sonidos
diminutivos de la lengua. Como sucede
con las otras , no representa siempre la
idea de diminuci6n; pues a menudo es una
sencilla modificacion de la t por influen-
cia de la vocal i precedente; p. ei. en
boin diTu por eoin ditu , « los ha hecho. »
Se ha dicho ya , hablando de la ft , que
el dialecto bizkaino es el que m6s em-
plea la f , permutaci6n meramente mate-
rial de t, y tambien es el m&s refracta-
rio al uso de f diminutiva, habiendo
modificado esta ultima en t3. TSot3o
(palabra para llamar & los muchachos)
no es otra cosa que un diminutivo de
toto, habiendo permutado la T en tS;
tSutSurrutSu (vocablo pueril que signi-
fica « polluelo y polluela » ) es una sen-
cilla modificacion de fufuRRufu, dim in.
de KUKURRUKU.
Es de no tar que de las palabras que
van expuestas a continuaci6n muy pocas
tiene este viejo dialecto.
Como diminutivo, ¥ puede serlo de
dos letras : k y t; genera lmente de la
ultima. TaTa, f of olo, f uf u,f ufuRRuf u son
diminutivos de kaka, « escremento; »
kokolo, « ton to; » kuku, « pioio; »
kukurruku, « canto del gallo, tos ferina. »
TlNf INKA , f UNf UN, f Uf IK lo SOn de TIN-
tinka, « apretado; » tuntun, « tambo-
ril; » zutik, « de pie. j> En la palabra
TaTu aparecen los dos, siendo diminu-
tivo de katu , « gato. »
Hoy dia no es objeto de discus i6n la
manera de transcribir esta letra. Hace
tiempo se la transcribia con doble t.
QURB CBRBITCARI TTIPI HUNBN TRABAILLU
aphur haur, dice Axular (3*-xvn-10).
Alguno la ha representado colocando
despues de ella la letra y : oityut en vez
de nif ut. La discusi6n entre los vasc6-
filos modernos versa acerca del alcance
de t, modificado por influencia de la
vocal i. Cuando esta letra forma parte
de un diptongo : ai , bi , 01 , ui , se pre-
tend e que f absorbe esta vocal ; es decir,
que AITA, LBITEKB, OOITIK, A8TUITARRA Se
pronuncian ata, letbkb, goTjk, astu-
tarra. El honrado aldeano de Andoain
(G), a quien tuve de consul tor en Bilbao
durante un mes, pronunciaba al efecto
At a; pero en B, todos (excepto los que
lo hacen de intenci6n) pronuncian aita,,
lbiTbkb , ooiTik , etc. Donde la vocal a se
f>ermuta en b, por influencia de las voca-
es i y u, pronuncianse aiTk, baits.
Estas ultimas variantes en b no serfan
posibles sin la mediaci6n de la letra i.
9. C'est la vingt-deuxieme let t re de
V alphabet.
Elle repHsente un de* six sons dimi-
nulifs de la, langue. Ainsi que toutes les
autres, elle n'a pas toujours I'ide'e de
diminution , car elle est tres souvent une
simple modification de t par ^influence
de la voyelle i qui la pr&chde; comme
dans bgin diTu au lieu de boin ditu, « il
les a fails. »
II a He' dit, en parlant de ft, que le
biscayen est le dialecte le plus porU a
Vemploi de f, permutation purement
maUrielle de t, et qu'il est en mSme
temps le plus rtfractaire A V usage de ¥
diminutif, ayant modifU ce dernier en
tS. TSotSo (mot pour appeler les gar-
cons) n'est autre chose que le diminutif
de toto , ayant change* le ¥ par tS ; tSu-
tSurrutSu ( mot enfantin de « poulet et
poularde ») est une simple modification
de fufuRRufu, dimin. de kukurruku.
On pourra remaryuer que de tous les
mots exposes a la suite il n'en est guere
qui appartiennent a ce vieux dialecte.
Comme diminutif, le ¥ peut Ntre de
deux lettres explosives : k et t, ginirale-
ment de la derniere. TaT a, f of olo, f vf u,
f uf uRRufu, sont diminutif s de kaka, « or-
dure ;» kokolo, « niais; » kuku, «poux; »
kukurruku, « chant du coq, coqueluche. »
TinTjnka, f UNf un, f ufiK le sont de tin-
tinka, « serrt; » tuntun, « tambourin; »
zutik, « debout. » Dans le mot fxfu on
les voit tous les deux, car il est diminu-
tif de katu, « chat. »
// n'est pas question a present de la
mantere de Vecrire. Autrefois on le repri-
sentait avec deux t. (Jure cbrbitcari
TTIPI HUNBN TRABAILLU APHUR HAUR, dit
Axular (3» xvn-10). Certains Vont reprt-
senti en mettant la lettre y apres t :
dityut au lieu de nif ut. Le diff trend entre
les bascophiles modernes route sur la
porUe de f , modifU par V influence de la
voyelle i. Quand cette voyelle fait parlie
d'une diphtongue : ai, ei, oi, ui, on pre-
tend que le f absorbe la voyelle; c'est-a-
dire que aita , lbitbkb , goitik , astuita-
rra se prononcent ata, lbtbkb, oofiK,
ASTUfARRA. Le brave campagnard de
Andoain (G), qui a 4te mon consulteur a
Bilbao pendant un mois, prononcait en
effet ata; mais , en B, tout le monde
(sauf ceux qui agissent de parti pris)
prononce aita, lbitbkb, goitik, etc. Et
la ou la voyelle a se change en s , par
influence des voyelles i et u, on prononce
Aifs, BAifB. Ces dernieres variantes en b
ne seraient pas possibles sans la media-
tion de la lettre i.
¥A (BN, Sal.), interjecci6n <jue de-
note repulsa, interjection exprimant le
refus.
¥AKA: 1° (L-8), sentarse, s'asseoir.
(Voc. puer.) — 2° fG-and), vestido, ropa :
vitement, linge. (Voc. puer.)
f aka-iaka ( AN-b, B, G-and, R-uzt), a
paso corto , a petits pas.
Takats ( G-and], vestido, vitement.
(Voc. puer.) Var. de f aka (2°).
f ALAKA : !• (BN, L), habladorzuelo,
jaboteur [pop.). Dimin. de kalaka. =
Alguien dice que kai.aka son los horn-
bres, y f alaka las mujeres. Quelques-uns
pritendent que kalaka s* applique aux
hommes, et ¥ alaka aux f emmet. —
2° (BN-donaz), cencerro, sonnaille.
TALaLa (S-li), ternero, veau. (Voc.
puer.)
fallal (AN, R), pasito a paso, poco k
poco: a petits pas, tout doucement. Dimin.
de tal-tal (1°). Badoa KURAfALf AL,aquel
va pasito & paso, il marche tout douce-
ment. Nazibrde f AL-f al, ven poco 6 poco,
viens peu apeu.
f AKBO (S), harnero, cedazo remen-
dado de alguna piel : crible, tamis dont le
fond est en peau.
Tango : i° (R), Upon, bouchon. —
2° (R-bid), chito, tangano, vulg. cotfn,
cierto juego de nifios que consiste en
derribar monedas colocadas sobre una
pieza de madera llamada chito : bouchon,
certain jeu d' en f ants qui consiste k ren-
verser les pieces de monnaie placets sur
un morceau de bois appeli bouchon. OrS
f ANGOARA : j ea I & jugar al chito : allons ,
jouons au bouchon I
tonka : 1» (BN), muleta, btyuille. —
2° (G-and), sentarse, s'asseoir. (Voc.
puer.) — 3° (R-uzt, S), gota, goutte. —
4° ( BN -am ) , un poquitin , un petit peu.
Tanka falta oik , le falta un poquitin , il
lui manque quelyue chose.
fankol (BN-ist), tajada, pedazo de
queso, de pastel : tranche, morceau de
frontage, de piti.
f anpa-lanpa (G-and). fandar) s\ paso
corto y ligero, (marcher) a petits pas.
fANfA : 1° (R), queso, frontage.
(Voc. puer.) — 2° (G-orm), un poquitin,
un petit peu. Dimin. de tanta.
9 apa : 1° (AN-b, BN-ald), tapa, p. ej.
de botellas : bouchon, p. ex. de bou-
teilles. (?) Dimin. de tapa. — 2°(AN-b) t
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302
TAPADA — TIRRIPITI-TARRAPATA
onomat. del acto de tomar una cosa con
disimulo, sin que otros observen : ono-
mat. de l J action de prendre quelque chose
en cachette, sans Ure vu de personne.
fapada (L-ain), latidos del corazon,
battements du cceur.
fapa-tapa (AN-b, BNc, G, R), (an-
dar) a paso corto, (marcher) a petits pas.
OrtSe bldu da curb apez zagabrbna
f APA-f apa (AN-b) , ahi viene el sacerdote
de mas edad a paso menudo, la vient le
pritre 6g4 a petits pas. Ibilgiro ona bai-
TAGO, BANOAYB OINKZ BtSeRA f APA-f APA
(AN-b) : puesto que hace buen tiempo
para andar, me voy a casa a pie poquito
a poco : vu qu'il fait beau temps pour
marcher, je me rends chez nous a pied
petit a petit.
¥aro-taro (R-uzt), llamamiento al
cerdo, appel du pore.
$ARRAPA¥A (AN-b, BN-ald-gar-s,
R, S), persona ligera de cascos : 6cer~
vele", personne a tite ligere. Dimin. de
TAR RAP AT A. _
Tarrapatari: l°(BN-haz), ligero, insi-
gnificante : liger, insignifiant. Ustb zuten
LEHERTUKO ZUTBLA BERBN BTSAI TARRAPA-
fARi tipia, creian que aplastarian a su
enemigo ligero y diminuto, on croyait
qu'ils icraseraient leur liger et petit
ennemi. (Eskuald. xi-1905.) — 2° (AN-
b) , persona que siempre esta de prisa y
nunca llega A tiempo, personne qui est
tou jours pressie et qui n y arrive jamais
a temps.
fARRO : 4 • ( AN,L), crecidito, talludito :
grandelet, profiti. Ene urdea ya f arroa...
ZAIT NIRI BGlff BN URDB HANDI I mi Cerdo ,
ya crecidito, se hara un cerdo grande :
mon pore, dija grandelet, deviendra un
gros pore. (Goyh. Aleg. 15-17.) — 2° (R),
voz que, varias veces repetida, se usa
para 11a mar el cerdo : mot qui, ripiti sou-
vent, sert a appeler le pore.
9 ART A (BN-8?), arbusto muy tierno,
arbuste tout jeune.
¥artadoi (BN-s), conjunto de arbus-
tos muy tiernos, ensemble de jeunes
arbustes.
f ARf AKA (R-bid-uzt), tartala (BN-
s), mujer habladora que cuenta cuanto
oye y ve : jacasse, femme bavarde qui
raconte tout ce qu'elle voit et entend.
TARTALO (BN-s), hablador, parlan-
chin : parleur, caqueteur.
td (L-ain), pegar, f rapper. (Voc.
puer.)
Tata : 1° (AN-ond) , ofrecer y no dar,
offrir et ne pas donner. — 2<> (BN-am-
gar-s, L, R, S), inmundicia, ordure.
Dimin. de kaka. (Voc. puer.)
Talari (B-oil), el predilecto, le pri-
firi.-=z Dimin.de tatan, el mas joven, le
plus jeune.
9A9AR (AN-arak-b),corbata, cravate.
GURB GIZONA f At ARRA LBPOTIK DUELA DABIL
(AN), nuestro hombre anda teniendo
f una corbata al cuello, notre homme
marche avec une cravate au cou. Eztira,
EZ, PAPOAN TAfARRA DA RAM ATE N GUZIAK
abbratsak (AN-b), ciertamente que no
son ricos todos los que Uevan corbata en
el pecho, certainement que ceux qui
portent une cravate sur la poitrine ne
sont pas tous riches.
TAfARRA (R-bid), nlAa muy pe-
quefia, fillette tres petite. = En esta pala-
bra se nota la influencia de la termina-
ci6n generica de otras lenguas, pues
hablando de niflos varones se dice fofo-
rro. On remarque dans ce mot Vinfluence
de la terminaison ginirique des autres
Ungues; car, en parlant des garconnets,
on dit fofoRRO.
Tata-tata (L-ain), pegar, f rapper.
(Voc.puer.)
¥ati (G-orm), ofrecer y no dar, offrir
et ne pas donner. Dimin. de tati. (Voc.
puer.]
Tatiko (BN, Sal.), quia, nones (inter-
jeccidn) : bernique , du tout (interjec-
tion).
Tatiko-moSolo (BN-ald), Var. de
TAfl.
¥a¥0: l°(G-and,R), apearse,*e mettre
sur pied. — 2° (Sc), malo, michant. —
3° (G-and), salto, saut. (Voc. puer.) —
4° (AN-b, BN-s,L), yen, viens. (Voc. puer.)
Dimin. de zato, zatoz. — 5° (BN-s), ofre-
cer y no dar, offrir et ne pas donner.
(Voc.^ puer.) Var. de fAfi.
Tator (R-uzt), quebradizo : cas-
sant, fragile.
¥atsa (?), caquexia, mala disposici6n
del cuerpo : cachexie, alteration de Vor-
ganisme.
Talur(BNc, Lc, Sc), perro : toutou,
chien. (Voc. puer.) Dimin. de zakur.
¥AU (AN-ond) : 1° gorridn pequeno
de monte, petit moineau de montagne.
— 2° silbido que producen los niflos con
instrumentos hechos de paja , chalumeau
que les enfants s'amusent a faire avec de la
paille.
¥AUKA (BN-am, ...), pafloleta, pa-
fiuelo 6 mant6n doblado, uniendo dos de
sus puntas opuestas y anudando las otras
dos al cuello : marmotte, mouchoir ou
foulard plti en rtunissant deux angles
oppose 4 * et place" sur la tite, les deux
bouts Roue's ensemble sous le menlon.
Tautau: 1° (R), perro: toutou, chien.
(Voc. puer.) — 2° (AN, R), ladrido del
perro faldero, jappement du chien de
manchon. — 3° (G-and), gorri6n de
monte, moineau de montagne. — 4° (G-
and,...), instrumento rustico que hacen
los ninos : chalumeau, sorte de sifflet
rustique des enfants. Var. de f au (2°).
9eke - make ( R - bid ) , pro vocando ,
tentando : se dice de chicuelos : provo-
quant, s'excitanl, se taquinant, en par-
lant des enfants. Dimin. de tekb-mbkb.
Teke-leke (R-uzt), con mucha pausa
y sosiego, avec beaucoup d' one Hon et de
tranquulite'.
tenia (AN, BN-s, G, L, R, S), de pie,
debout. (Voc. puer.) Dimin. de tente.
9ete (BN-ald, L, S), perro: toutou,
chien. (Voc. puer.)
TlBIA ( L - domb ) , zambullida , plon-
geon.
tibihi (L-zib), cierta gaviota, btcas-
sine de mer.
¥lK (R-bid), zalema, reverencia que
hacen las mujeres,inclinandolasdosrodi-
llas sin llega r jamas alsuelo : rMrence que
font les femmes, en pliant les deux genoux
sans jamais toucher le sol. Tikbgindik (R-
bid): ha hecho reverencia, inclinaci6n de
rodillas : il a fait une re've'rence, il aplU
les genoux.
fiki (L), pequefio, petit.
till (Sc), cerdo, pore. (Voc. puer.)
tilinton : 1° (BN-s), uvula, cam pan ilia
de la garganta, luette. — 2© (R-bia),sus-
pendido, suspendu ou pendilU. Dimin.
de T1LINTON. KaREK T9lNT§A flLINfON
daka, aquel tiene colgando el moco,
la roupie lui pend au nez.
till -till (Sc), llamamiento al cerdo,
appel du pore.
tlNKA (R) , un poco, un peu. ^Nai
DUKA ARD A UN-TIN RABAT? ^quiereS UD pOCO
de vino? veux-tu une goutte de vin?
9lNfA : 1°(L, S), abrazo, embrasse-
ment. (Voc. puer.) — 2° (AN-b, BN-ald-
gar, L, S), un poco de vino, un peu de
vin. Var. de tinea.
flNflLA (BN-haz), colgajo : beUota,
cinta : lout ce qui pend , pampille (pop.),
floche, ruban, etc.
TlNflN (G-bur), gote, goutte. Ur-
fiNfiN bat, una gota de agua, une goutte
d $ eau._
fintinka (L), apretadamente , estre-
chamente : Hroitement, inlimement. Zu,
O M1SERIKORDIEN AJTA , TlNflNKA BE S AREA -
tzbn zaitut : a vos, oh Padre de las
misericordias, os abrazo estrechamente :
vous, 6 P6re des misiricordes , je vous
embrasse itroitement. (Har. Phil. 39-
20.)
flNTlRRIN (G-ord-t, R), licor,
liqueur.
flNfOILA (L?), punto, point. Tin-
f OIL A BAT DIRURI UNTZI BATBE URRUN ITSA-
soan, a lo lejos en el mar un buque
semeja un punto, dans le lointain de la
mer un navire semble un point. ( Hirib.
Eskar. 39-1.)
f ipi (AN-b, BN-am, R ?, S), pequefto,
petit. ^Zenbat lag un zate etSban t — Tipi-
aundi bagara zazpi (AN-b) : ^cuantas per-
sonas esta is en casa? — Entre pequefios
y grandes somos siete : combien etes-vous
de personnes chez vous? — Des petits aux
grands nous sommes sept. Tipidanik sen-
T1TU TUT ZURB DOHAIN HANDI AK , desde la
infancia he experimentado vuestras gran-
des gracias, Jepuis Venfance j'ai exp4ri-
mentA vos grandes g rices. (Etchev. Manuel.
12-14.)
Tipikerl (BNc, Sc), acci6n baja, vil :
bassesse, vilenie.
TlPIRRIN (R), una de las muchas
voces que, repetida, es empleada para
llamar al cerdo : un des nombreux mots
qui, ripiti, est usit6 pour appeler le
pore.
fipito (AN-b), pequefiito, petiol. OiLo
TlPlf OA GBIENEAN ERROILBAGO IZATBN DA ,
generalmente la gallina pequetiita suele
ser mas ponedora , giniralement la petite
poule est meilleure pondeuse.
tipitu : 1° (AN-b, BN, L), empeque-
fiecerse, se rapeiisser. — 2° (AN-b,
BN - aid , Lc ) , agravarse mucho un
enfermo, empirer ( un ma lade).
Tiple (R-bid), guitarra, guitare.
fipri-tipri (R-uzt), llamamiento al
cerdo , appel du pore.
9irriki-tarraka (G-orm), tirriko-ta-
rrako (R-bid), onomat. del acto de cami-
nar con lentitud y dificultad , onomat. de
Paction de cheminer avec lenteur et diffi-
culti. Dimin. de tirrjko-tarrako.
tirripita (BN-lab), bicicleta, bicy-
clette. = Es uno de los varios nombres,
muchos de ellos ridiculos, con que ha
sido bautizado este artefacto. Cest un
des noms varies, la plupart ridicules,
dont on a baptise' cet instrument de loco-
motion.
firripiti-iarrapata (L-ain-sar), per-
sona ligera de cascos: oraque , personne
ay ant peu de tite.
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TIRRITA — TURRA
303
Tirrita: 1° (L), cigarra, cigale. Tirrita
ZAGON KANTARI UDAK ZIRAUElftO BETH I , la
cigarra estaba cantando siempre mien-
tras duraba el verano , la cigale chantait
pendant tout le temps que durait Viti.
(Goyh. Aleg. 2-24.) — 2° (AN-ond, BNc,
G-and, L), grillo (insecto), grillon
(insecte).
Tirritari (L-ain), grillo (insecto), gril-
lon (insecte)i
Tirriti-tarrala (AN-ond) ,cierta gaviota
la mas pequena de nuestra costa, la plus
petite mouette de notre cdte.
Tit: 1° (L-ain), vestirse, s'habiller.
(Voc. puer.) — 2° (AN-b), acto de tocarse
las puntas de dos dedos uno de cada lado
en sefial de paz, action de se toucher
de part et d' autre le bout des doigts en
signe de paix. = Es costumbre que se
observa entre ninos y aim entre un nino
y un adulto. C'est une coutume qui sub-
serve entre enfants, et mime entre un
enfant et un ad u lie.
Tita : 1° (R, S), gallina y aun toda ave,
poule et mime tout autre volatile, (Voc.
puer.) — 2° (G-and), Var. de f if (1°). —
3° (BN-ald, L), pun to 6 pequena mancha
de color, point ou petite tache de cou-
leur._
Titakatu (BN-ald, L), poner los
puntos, point iller.
Titi (AN-b, BN-s, G, L, R, S), pecho,
pechos : sein, seins. (Voc. puer.)
Tilo (L-ain), polluelo, poussin. (Voc.
puer.)
Tilulikatu (L-get), enganar, trom-
per.
To (AN-b), voz con que se llama al
Serro, mot avec lequel on appelle le chien.
imin. de to.
-To (BN-s, Lc), sufljo que denota el
diminutivo, suffixe qui indique le dimi-
nutif. Dlmin. ae -ko.
TOIN (BNc, Lc;, pan de primera cali-
dad , pain blanc ou de premiere qualiti.
HETAN BIZIKO DIRELA fOINA KTA OlLASKOZ
gooara, que alii viviran muy a gusto con
pan fino y polios , que la Us vivront tres
A leur gotit avec du pain blanc et des
poulets. (Goyh. Aleg. 29-5.)
TOKO (R), tona, calderdn, juego de
niflos : bistoquet, certain jeu d'enfants.
TOKOL (BN-ezp), persona de pocos
alcances, personne sans grande portie.
Tokola (R-uzt), jugar a la tona, jouer
au bistoquet.
Toko-toko (Be, BN-s, Lc, Sc), lenta-
mente, a paso corto : lentement, a petits
pas. (Voc. puer.)
Tok-tok-tok (BN-ald, R-uzt), se dice
de cualquiera persona que anda buscando
algo, se dit crime personne quelconque
qui est en train de chercher quelque
chose.
TONTO (BN-s, R), sentarse, s'asseoir.
(Voc. puer.)
Tontor: 1° (BN-ald, L-ain), chichdn,
bosse a la tite. — 2° (BN, L, S), corco-
vado, bossu. — 3° (BN-ald-s, L, S),
joroba, bosse. — 4° (B-berg), amodo-
rrado, assoupi. Oso fONfOR dago gaur
gure gaiSoa, muy amodorrado esta hoy
nuestro enfermo, aujourd'hui notre ma-
lade est tres assoupi. Dimin. de konkor.
TOPOLO ( R - bid - uzt ) , redondo ,
regordete : gros petit homme, pot k
tabac (pop.).
TOPORRO (BN-s), animal mal for-
mado , animal mal conformi.
Torrua (G-ond), verder6n (pajaro),
verdier (oiseau\
Tortoila (6N- aid -am -gar), tdrtola,
tourterelle. Har zazu enetzat hirur ur-
THBTAKO BEHI BAT, HIRUR URTHETAKO
AHUNTZ BAT BTA HIRUR URTHETAKO AHARI
bat, foRfoiLA bat eta uso bat : tomame,
dijo, una vaca de tres afios, yuna cabra
de tres afios, y un carnero de tres afios,
una tortola y tambien una paloma : prends
pour moi une ginisse de trois ans, une
chevre de trois ans, un bilier de trois ans ,
une tourterelle et une colombe. (Duv. Gen.
xv-9.) _
Tortola (R-bid-uzt), lortoru (S-gar),
codorniz, caille.
ToTA : 1° (G-and -don, L), aguar-
diente, eau-de-vie. — 2© (G, L-donib-
get,...), desayuno ligero, tiger dijeuner.
— 3° (L-ain), un traguito, un petit coup.
Totaka (R, Sc), divertirse, s'amuser.
(Voc. puer.) Dimin. de tostaka.
ToTALE (R-uzt), sonajero, hochet.
Totari (R-bid), juguete 6 cualquier
bagatela con que se entretiene a los
ninos, jouet ou tout autre bagatelle dont
on amuse les enfants.
TOTO : 1° (BN, L, S), sentarse, s'as-
seoir. (Voc. puer.) = Como indet. de
f ofOTU se usa aun entre personas mayo-
res. S'emploie igalement entre les grandes
personnes, comme indit. de tof otu. Tot o
zitb, sientese usted, asseyez-vous. —
2°(BN?), salto, saut. (Voc. puer.) —
3° (BN), taburete, tabouret. — 4° (BN-
s), nifio var6n, garcon. (Voc. puer.)
— 5° (AN-b, S-gar), perro : chien, tou-
tou. (Voc. puer.) — 6° (BN-s), queso,
fromage. (Voc. puer.)
Totolo (BN-am-s, R), regordete : cour-
taud, trapu.
Toiorika (AN-b), jugar a ponerse en
cuclillas , jouer a s'accroupir.
Totorikatu (AN-b), ponerse en cuchi-
llas, s'accroupir. Totorikatu zaitb ale-
gia lane an ari, p6ngase usted en cuchi-
llas simulando trabajar, accroupissez-
vous en faisant semblant de travailler.
Totoriko: 1° (AN-b, BN-ald), en
cuclillas, accroupi ou a cropetons. Toto-
riko, JARRITA BEZAIN GOGOTIK, EGOTEN NAIZ
ni (AN-b), yo estoy en cuclillas tan a
gusto como sentado, ye me trouve aussi
a mon aise accroupi qu' assis. — 2° (AN-
b), sentado, tratandose del perro 6 gato :
assis, en parlant du chien ou du chat.
Gure zakurrak ez bidedu gibelaldean
OTZIK, ELUR-GAIREAN fofORIKO BAITAGO :
nuestro perro no debe de tener frlo en el
trasero, pues esU sentado sobre la nieve :
notre chien ne doit pas avoir froid au
derriire, car il est assis sur la neige.
Totorikoka (AN-b), jugar a andar en
cuclillas, jouer a marcher a cropetons.
Totorikoka jostatzeko, aurrak diren
bezain zauli bbar da izan i para jugar en
cuclillas, se necesita ser tan agil como
son los nifios: pour jouer a cropetons, il
faut itre aussi agile aue les enfants.
TOTORRO (R-bid), nifio pequefiito,
tout petit enfant.
Tctotu (BN, L, S), sentarse, s'asseoir.
= S«: usa aun fuera del vocabulario
pueril. S'emploie mime en dehors du
vocabulaire puiril.
TU (AN-b,...), saliva, salive. Pipak
f U ANITZ BOTARAZTEN DAUT (AN-b), la pipa
me hace echar mucha saliva , la pipe me
fait beaucoup cracher. Tua irestean, zin-
TzmiREAN min artzen diat , al tragar
saliva , me duele la garganta : lorsque je
crache, la gorge me fait mal.
Tu-palarda (AN-b), salivazo, gargajo,
esputo : salive, crachat. Juduek Jesu-
KRISTOREN AURPEGI EDBRRA fU-PALARDAZ
bete zuten , los Judios Uenaron de sali-
vazos el hermoso rostro de Jesucristo,
les Juifs couvrirent de crachats le beau
visage de Jisus-Christ.
Tugale (AN-b), ganas de escupir,
envie de cracher. Pipa artzeak fUGALEA
bhatbn daut, el fumar me da ganas de
escupir, en fumant j'ai envie de cracher r
Tuki-tuki (R-bid), recusaci6n, nega-
tiva que se hace a las peticiones : refus,
riponse nigative que Von fail aux de-
mandes.
Tuku-tuku (AN-b, BN-ald-gar-haz-s,
L-ain, R), a paso corto, lentamente :
a petits pas, lentement.
TULUNPE (BN-ist), epiteto que se
dirige a los nifios que han cometido
alguna fechoria , ipithete que Von adresse
aux enfants qui ont commis quelque
itourderie ou maladresse.
TUNPA (BN-ald), taco, sauquiilo,
juguete de muchachos hecho de rama de
sauco, horadado, de palmo escaso de largo :
pitoire, jouet d'enfants fait d'une branche
de sureau percie, d'un empan de long.
Tunpiloka (BN-baig), a montoncitos,
par petits tas. Tunpiloka - Tunpiloka
DAUDE APATSaLEAK GIBEL - BARNEAN ( BN-
baig) , dentro del higado las piedrecillas
suelen estar en montoncitos, dans le foie
les pierrailles sont ordinairement en petits
tas.
Tuntun : 1° (AN-b, BN, L, R), dimin.
de tuntun , tamboril , tambor que , col-
gado de un brazo, se toca con un solo
palillo : tambourin, tambour qui, sus-
pendu a un bras, ne se joue qu avec une
baguette. Olhetako besta edbr hortan
BAZIRBLA SlROLA, fUNfUNA ETA SlRRIBIKA
ere : que en esa hermosa fiesta de Olheta
habia silbo, tamboril y hasta violin :
qu'A cette belle file d'Olhela il y
avait le fifre, le tambourin et mime le
violon. (Piar. Ad. 55-19.) — 2° (R), ligero
de cascos, icerveli. Aita tuntun, ama
f UNf UN , f UNf UN DUN ERE ALABA J GUZUAK
f UNf UN IZAITEKO f UNf UN BEAR DIN SENARRA
(R) : el padre simple , la mad re simple ,
simple es tambien la hija; para que todos
sean simples, necesitas simple el marido
(cane, pop.) : le pere simple, la mire
simple, lafilleest aussi simple; pour que
tous soient simples, il faut que le mari soit
simple (chanson pop.). — 3° (R-bid),
torta especial que se hace sin sal, sepa-
rada de las dem£s : galette spiciale, que
Von ne sale pas, et que Von sipare des
autres.
Tuntur (AN-b, BN-am) : 1° jiboso,
boSSU. GlZON ORI EDERRA IZANEN ZEN, EZPA-
litz tunturra *. ese hombre seria her-
moso, si no fuera jiboso: cet homme
serait beau, s'iln'itaitpas bossu. — 2° jiba,
boSSe. TuNfUR ORI AUNDITZEN ARI ZAIO
mutiko orri (AN-b), a ese mocete se le
esta creciendo la jiba, la bosse de ce
garcon grossit de plus en plus.
Tupa-tupa (AN-lez, BN-ald, L-ain),
poquito a poco, petit a petit. (Voc.
puer.)
TTJRRA (BNc, Lc, S), voz con que se
llama a las gallina s y palomas, mot avec
lequel on appelle les pouleset les pigeons.
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304
TURRIN
TUTURRUTU
¥urrin : 1° (BN-gar-haz-ozt, L-ain),
(quedarse) sin blanca al juego, exhaus-
to : (rester) sans le sou au leu, dicavi.
Turrin oelditu da , ha quedado limpio ,
il a tu nettoyi {pop.). — 2° (BNc), voz
con que se llama al cerdo, mot avec
lequel on appelle le pore.
Turrindu (BN-gar-haz-ozt, L-ain),
dejar a uno sin dinero en el juego : lea-
ver , r After quelqu'un au jeu.
furxino (R-bid), Var. de fumuN (2°).
9urri-turri : i ° (G-ber) , voz con que
se llama al cerdo, mot avec lequel on
appelle le pore. — 2 P (G-ern) , hablar sin
interrupcibn*: caqueter, parler sans inter-
ruption. TuRRI-TURRI AM DIRA (G-em),
haolan sin interrupci6n , Us ne font
que caqueter.
furrusta ( BN - s ) , coladera , cuvier a
lessive.
¥urrut (BN-ezp), Dimin. de turrut,
cuesco, pet.
fcurru-turru (L-ain), Var. de funRi-
fURRI (1°).
¥ur-£ur: 1° (R-bid), un juego de
ninos, jeu d' en f ants. — 2© (BN-ezp), ono-
mat. de expeler el escremento; se dice
del ganado lanar : o no mat. de faction
d'ivacuer Vexcriment , en parlant des
bites a laine.
furiura (BN-ezp, L), charla, caque-
tage. Turturan hari, ester charlando,
babiller sans re" pit.
ful : 1° (Lc, Sc), se acab6, c*est fini.
(Voc. puer.) (D. fr. toutl.) — 2« (BN-s,
K) , voz con que se incite a los ninos a
que digan algo a otro; se les dice a la
oreja en voz alta : mot par lequel on
excite les enfants a dire quelque chose
a un autre; on le leur dit a Voreille et a
haute voix.
fUt A (BNc, Lc) : 1° vano, frivolo :
vain, frivole. Gizon f uf a (BN-ezp) , hom-
bre imbecil , homme imbecile. — 2° cana
agujereada , roseau perci.
Tutari ( G -and ) , vano , ligero : vain ,
Uger.
tuti : lo (AN, BN, G, L, R, S), de pie,
debout. (Voc. puer.] — 2° (BNK hojas
secas del maiz, feu dies seches au mats.
futiko (R-bid), carret6n en que se les
ensena a andar a los ninos : chariot, petit
vihicule dans lequel les enfants apprennent
A marcher.
Tutu : i° (BN-ald-s) , chito, tangano :
bouchon, jeu d'enfants. — 2° (AN-b,
BN, L), canilla, robinet. — 3° (AN-b,
L-get), biberon 6 su morrito, biberon ou
sa Utine. Tututik emanbz azia izateko,
{ zbin aur bderra daoon ! ( AN-b ) : para
ser nifio criado con biberon , j que her-
mosa esta la criatura ! pour itre 4lev4 au
biberon, cest un bel enfant! — 4° (L-
ain), morro de la jarra, bee de la
cruche. — 5 Q (AN-b), sientate, assieds-
toi. (Voc. puer.)
f Uf ULA : 1° (BN-haz), epiteto que
se dirige a ninos que han cometido al-
guna fechoria, ipilhete que Von adresse
aux enfants qui ont commis une mala-
dresse ou une Hourderie. — 2° (BN-ist),
especie de pedunculo que tienen las boi-
nas en medio , petit append ice au milieu
des burets.
futulu : 1° (R-uzt) acerico para tener
alfileres, pelote a ipingles. — 2° (AN-b,
R-uzt), bobalicon : nigaud, benSt. Dimin.
de tutulu (2°).
futulukatu (R-bid), acoquinarse,
encogerse : se recroqueviller , se rape-
tisser. = Se dice de los ninos , a dife-
rencia de tutulukatu, que significa lo
mismo refiriendose a personas mayo-
res. Se dit des enfants, a la difference de
tutulukatu, qui a la mime signification
lorsqu'il s'agit des grandes personnes.
futurru ( BNc, ..., L-ain), pinaculo,
cima : pinacle, sommet.
ttuturruiu (AN-b, BNc, L), canto de
los polios, piaulement des poulets. Oi-
Lasko orrbk TuTuRRUfu ozena du , ese
polio tiene el canto sonoro, ce poulet a
le chant clair.
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TS
Cuesti6n ortogrApica
T3. Es la vig6sima tercera letra del
alfabeto vasco.
El sonido correspondiente se escribe
ch en castellano y tch en francos. Hasta
hoy los tratadistas han seguido la orto-
grafia a que estan acostumbrados : los
alto nabarros, algunos bajo nabarros,
los bizkainos , guipuzkoanos y roncaleses
transcribiendo echk, otros bajo naba-
rros , los labortanos y suletinos etche, la
palabra que en este Diccionario aparece
etSe, « casa. » Si todos hubieran adop-
tado la misma manera de transcribir el
sonido chuintante, por imperfecta que
fuese, el autor de estas lineas, en vez de
crear la letra ts, hubiera seguido la ma-
nera de escribir usual , del mismo modo
que lo ha hecho con la letra r , rr , de-
jando a una Academia la tarea de resol-
ver la cuesti6n.
Ademas de los dos antiguos y extra-
fios sistemas de ch, tch, hay ahora otros
dos : tS y tx. ^Cual de ellos es preferi-
ble? Esta cuesti6n pende de esta otra :
£se debe representar con S 6 mas bien
con x el diminutivo de s?
Si 3 triunfa de x , t§ se sobrepondra
a tx. Como es de costumbre , aqui no se
hace sino exponer la cuesti6n. Por lo
que hace a su estudio y resoluci6n, el
lector debe consultar la Introducci6n de
la obra, vol. V.
Oroen alpabetico
He dudado mucho cuanto al lugar que
se debe otorgar a esta letra en nuestro
alfabeto. Al principio la habia englobado
en la t, entre tr y tu, lo mismo que la
Academia francesa incluye la letra ch en
la c, entre ce y ci. Pero la mayor clari-
dad, mas que ninguna otra raz6n tecnica,
me impulsaba a separarla, como ha pro-
cedido la Academia espaftola con su ch,
colocandola entre c y d. La letra t5,
teniendo de suyo una cantidad de pala-
bras tan considerable como la t, su eman-
cipaci6n se imponia.
Es tal vez de sentir no haber obser-
vado el mismo orden alfabelico de eman-
cipaci6n alii donde este fonema esta
colocado en medio de la palabra; p. ej.
atSiki, itSaron, que debian haber sido
transcritos, conforme a este sistema, a
continuation de atu 6 itu.
Desproporci6n dialectal
Hay dos dialeclos, el labortano y el
bajo nabarro, en la mayoria de sus va-
T. II.
riedades, en los que la letra tS, como
inicial, apenas se ve; mientras queen
los otros dialectos existe una lista sor-
prendente de palabras asi formadas.
Cuando indica diminutivo, le reempla-
zan en dichos dialectos las letras Sy f :
tSakur (AN, B, BN-s, G, R, S), Sakur
(BN,..., L), « perro; » tSiki (AN, BN, G),
fipi (BN, L), « pequefio. »
TS final
Esta casi desterrada de las letras usa-
das como finales. Las palabras atS, gatS,
urratS , urrit§ , arbtS , sorrot§ , meatS ,
que a primera vista prueban lo contrario,
no son mas que modificaciones de aitz ,
gaitz, urraritz, urritz, areitz, y diminu-
tivos de zorrotz y meatz. Las interjeccio-
nes at§, otS estan por su caracter fuera
de regla. En S se emplea la t§ final en
vez de tz en el sufijo -etz cuando entre
los interlocutores media cierta disputa y
disgusto, por ligeros que sean. He tenido
el gusto de recoger este curiosisimo
ejemplo : EztCk eginbn ahalko gaiza
hori. — Bai. — Ez. — Nik erraiten
diat bai etz. — Nik ezetz. — BaietS. —
EzbtS. — Egiten dutalatS. « No puedes
hacer eso. — Si. — No. — Te aseguro
que si. — Yo que no. — Que si. — Que
no. — Que puedo hacerlo. » La ultima
voz de este dialogo, dutalatS, contiene
la tS final por repetici6n pueril y mera-
mente material.
Funciones secundarias
Esta letra ejerce con frecuencia la fun-
ci6n de reemplazar a otros elementos
euf6nicos : § , f , ts 6 tz y j , ora sea en
palabras, ora sea en sufijos. Hay, ademas,
muchas palabras formadas por armonla
imitativa. TSantSangorri, tSamiLot§, tSb-
pet§, tSio, tSirta, tSirtSarta, tSirrin-
giLo, tSirriskila, tSoarre, tSonta, tSori,
etc., todos ellos son nombres de pajaros.
sustituciones en las palabras
1° Sakur, Sabal, 5amar, Samur, §apel,
SARDINA, 3ARRAMIKO, etc. J 3ERRI , SSTU ,
Sekor, etc.; Sikiro, Sito, etc.; Soro, So-
tin, Sori, etc.; Suri, Surrut, Sutik, dan
lugar a tSakur, « perro; » tSabal,
« ancho; » tSamar, « blusa; » tsamur,
« carifioso; » tSapel, « boina, som-
brero; » tSardina, « sardina; » tSarra-
miko, « rasgufio; » tSerri, « cerdo; »
tSetu, « reducir; » tSbkor, « ternero; »
tSikiro, « carnero; » tSito, « polluelo;»
tSoro, « loco; » tSotin, « hipo; » tSori,
« pajaro; » tSuri, « bianco; » t§urrut,
« trago; » t§utik, « de pie, » siendo
todos diminutivos de zakur, zabal, etc.
2° De TAfA, fEfE, flPI, fofO, fUNfUN,
fufuRRufu, diminutivos de kaka, tete,
tipi (sin duda), toto, tuntun y kuku-
rruku, nacen tSatSa, « escremento; »
tSetSe, « niflo; » tSiki, « pequefio; »
tsotSo, « muchacho; » tSuntSun, « tam-
boril; » tSutSurrutSu , « polluelos y sus
cantos. »
En B-b se oyen comunmente locucio-
nes como esta : aitSa , BenitSok goitSik
aitSiaren eitSen dau : « padre, Benito
hace desde arriba la seflal de la cruz, »
que es una modificaci6n de aita, Beni-
TOK GOITIK AITBAREN EGITEN DAU (B-a)j
Alt A, BENlf OK OOlf IK Alt IAREN EGITEN DAU
(B-l).
3° ItSaso, « mar, » viene de itsaso;
garit§a, « la verruga, » de garitza;
it§u , « ciego , » de itsu ; itSusi , « feo, »
de itsusi; bitSi, « chusco, » de bitzi.
La palabra itSi, en su acepci6n de « ce-
rrar », nace de ertsi, etsi, itsi; y en la
de « dejar » ha seguido este otro pro-
ceso : utzi, itzi.
4° EtSakiSat (B-m) es una modifica-
ci6n de ez jakiSat , « no lo s6 ; » etSauna
(AN-b), lo es de ez jauna, « no, sefior; »
etSaramon (B-mu), viene de ez jaramon,
« no hacer caso. »
SUSTITUCIONES EN LOS SUFIJOS
No hay m£s que tres sufijos formados
de esta letra : -t§a , -t§e y -tSo con su
variante -tSu; los Ires son simples per-
mutaciones de -3a, -Se y f o, como podra
verse en su lugar correspondiente.
Question orthographique
TS. C'esl la vingthkme lettre de I' alpha-
bet basque,
Le son correspondant s'tcrit par ch en
espagnol et par tch en francais. Les icri-
vains basques ont suivi, jusqu'a nos jours,
V or thog raphe a laquelte Us ttaient habi-
tue's : les naut-navarrais, quelques bas-
navarrais, les biscayens, guipuscoans et
roncalais 6crivent eche, et d autres bas-
navarrais, labourdins et souletins, etche,
le mot qui dans ce Diclionnaire figure
etSe, « ma is on. » Si tous avaient adopts
la mime maniere de transcrire le son
chuintant, tant imparfaite fdt-elle, I'au-
teur de ces lignes, au lieu de crier la
lettre tS, aurait suivi la transcription
39
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306
TSA — TSABOLA
usuelle ainsi qu'il Va fait avec la lettre r,
rr, dEfErant a une AcadEmie le soin de
trancher la question.
Outre les deux vieux syslEmes stran-
gers de ch, tch, il en existe a Vheure
actuelle deux autres : t§ et tx. Quel est
le prEfErable? Cette question depend de
la suivanle : Est-ce la lettre S, ou plutdt
x, qui doit reprEsenter le diminutif (/est
Si 5 Vemporte sur x, t§ prEvaudra sur
tx. Comme d'habitude, on ne fait ici
qu'exposer la question. Quant a son Etude
et solution, le lecteur est priE de consul-
ter ^Introduction de cet ouvrage, vol. V.
ORDRE ALPHABETIQUE
J'ai hEsitE longtemps sur la place qu J il
fallait accorder a cette lettre dans noire
alphabet. D y abord je V avals encadrEe
dans le t, enlre tr et tu, de mEme que
V AcadEmie francaise met la lettre ch dans
le c, entre ce et ci. Mais la clartE, plutdt
qu'aucune raison technique, me portail a
ten detacher, comme a fait V AcadEmie
espagnole avec son ch, en le placant entre
c et d. La lettre t5, ay ant par elle-mEme
un stock de mots aussi considErable que
le t, V Emancipation en Etait tout indi-
quEe.
II est peut-Etre regrettable de ne pas
avoir garde" le mEme ordre alphabElique
d' Emancipation la ou ce phoneme se ren-
contre dans les rangs : p. ex. atSiki ,
itSaron, que Von aurail dfi presenter,
d'apres ce sysleme, a la suite de atu el
ITU.
Disproportion dialectale
II y a deux dialectes, le labourdin et le
bas - navarrais dans la plupart de ses
variElEs, ou la lettre t§, en tant qu' ini-
tiate, n' existe guere; tandis que les autres
dialectes possedent une lisle surprenante
de mots ainsi formEs. Lorsqu'elle indi-
que le diminutif, on met a sa place dans
les dialectes susdits les lettres 5 ou f :
tSakur (AN, B, BN-s, G, R, S), sakur
(BN,..., L), « chien; » t§iki (AN, BN,
G,...), tipi (BN,..., L), « petit. »
TS PINAL
Elle est presque rayEe du nombre des
lettres atlitrEes a ce rdle. Les mots at5 ,
gatS, urratS, urritS, aretS, §orrot3,
mbatS, qui a premiere vue prouvent le
contraire, ne sont que des modifications
de GAITZ, URRARITZ, URRIT2, AREITZ, et dcS
diminutifs de zorrotz et meatz. Les inter-
jections atS , ots sont par leur caractere
hors de regie. En S on emploie le t§ final
au lieu de tz dans le suffixe -etz, quand
il y a certaine contestation et certain
froissement, si lEgers soient-ils, entre les
inter locuteurs. J'ai EtE heureux derecueil-
lir cet exemple vraiment curieux : Eztuk
EGINEN AHALKO GAIZA HORI. — BaI. — Ez.
— Nik brraitbn diat baietz. — Nik ezetz.
— BaietS. — EzetS. — Egitbn dOtalatS :
« Tu ne pourras point faire cela. — Si.
— Non. — Je Vassure que si. — Moi, (je
t'assure) que non. — Que si. — Que non.
— Que je peux le faire. » Le dernier
mot de ce dialogue, dOtalatS, contient le
tS final par une rEpEtition enfantine et
purement matErielle.
Fonctions sbcondairbs
Le rdle de cette lettre consiste souvent
a remplacer d 'autres Elements phoniques:
S , f , ts on tz et j, soil qu'il s'agisse de
mots, soil qu f il s'agisse de suffixes. II y
a, de plus, bien des mots produits par
I harmonic imitative. TSantSangorri ,
tSamilotS, tSepetS, tSio, tsirta, tSir-
tSarta, tSirringilo, tSirriskiLa, tSoa-
rrb, tSonta, tSori, etc., sont tous des
noms d'oiseaux.
Remplacements dans les mots
1° Sakur, Sabal, Samar, samur, Sapel,
SardiSia, sarramiko, etc.; Serri, Setu,
Sekor, etc.; Sikiro, §ito, etc.; Soro, Sotin,
Sori, etc.; Suri, Surrut, Sutik, donnent
lieu a tsakur, « chien; » tSabal, « large ;»
tSamar, <c blouse; » tSamur, « lendre; »
tSapel, « bErct, chapeau; » tSardina,
« sardine; » tSarramiko, « Egratignure ; »
tserri, « pore; » tSetu, « rEduire; »
tSekor, « veau; » tsikiro, « moulon; »
t3ito, « poussin; » t5oro, « fou; » tso-
tin, « hoquet; » tSori, « oiseau; » tsuri,
« blanc; » tSurrut, « trait; »t§utik,
« debout, » les uns et les autres Etant
des diminutifs de zakur, zabal, zanko,
etc.
2° De f AT A , f ET E , f IPI , f Of O , f UNf UN
f uf urrut u, diminutifs de kaka, tete, tipi
(sans doule), toto, tuntun el kuku-
rruku, naissenl tSatSa, « excrEment; »
tSetse, « enfant; » tsiki, « petit; »
tSot5o , « garcon; » tSuntSun , « tambou-
rin; » f sutSurrutSu , « poulets el leur
piaulement. »
En B-b on enlend couramment des
locutions comme celle-ci : ait&a, Beni-
t§ok goitsik aitSiaren eitSen dau : « pdre,
Benott fait d'en haul le signe de la croix, »
qui est une modification de aita, Benitok
goitik aitbaren egiten dau (B-a); aita,
Benitok GOif ik ait iaren egiten dau (B-l).
3° Itsaso, « mer, » vient de itsaso;
garitSa, « la verrue, » de garitza; itSu,
« aveugle, » de itsu; itSusi, « laid, » de
itsusi; bitSi, « drdle, » de bitzi. Le mot
it§i, dans son acception de « fermer »,
tire son existence de brtsi , btsi , itsi ; el
dans V acception de « laisser », il a suivi
cet autre procEdE : utzi, itzi.
4° EtSakinat (B-m, ...) est une modifi-
cation de ez jakinat, « je ne le sais pas; »
etsauna ( AN-b ) Vest ae ez jauna, « non,
monsieur; » etSaramon (B-mu,...) vient
de ez jaramon, « ne pas faire atten-
tion. »
Remplacements dans les suffixes
11 n't/ a que trois suffixes formEs par
cette lettre : t5a, tSe et t§o, avec sa
variante -tsu; et tous les trois sont de
simples changements de -Sa, -Se el -to,
comme on pourra le voir a leur place
respective.
TSA : 1° (Sc), dejar de tocar, ne pas
toucher. Ikus eta tSa, ver y no tocar,
voiret ne pas toucher. — 2° (B-a-m-mond-
o-ts), golpe con la mano : taloche t coup
donnE avec la main. (Voc. puer.) TSa
emon : dar golpes, castigar : donner des
laloches, chdtier.
-TSa (AN, B, BN, G, L), sufijo dimi-
nutivo de ciertos nombres , suffixe dimi-
nutif de certains noms. = Es muy de
temer que no lleve incluida la termina-
ci6n generica a, extrafia al vascuence,
siendo asi femenino de -tSo ; pues por lo
menos las palabras argaltSa, makaltSa
designan, en boca de algunos, a las mu-
jeres. // est tres a craindre qu f il ne com-
porte pas la terminaison gEnErique a,
Etrangdre au basque, car il est ainsi le
fEminin de -t§o ; les mots argaltSa , ma-
kaltsa , du moins, dans la bouche de
quelques-uns , s'appliquent aux femmes.
BigantSa, tern era joven, jeune gEnisse.
Daukadaz bigae bat, bigantSa bi : tengo
una ternera, dos terneritas : j'ai une
gEnisse, deux petites gEnisses. (Per. Ab.
109-7.) ArgaltSa, flacucho, maigre. Bu-
rutSa , mazorca desgranada, Epi de mats
EgrenE. MakaltSa, debilito , faible. Lepo-
tSa (B-m), jorobado, bossu. NbskatSa,
mucnachita, fillette. UlitSa (L), mosquito,
moucheron.
TSaal (B-m), tfiahal (S), ternero,
veau. Var. de tSal. TSaala esaten jako
EDOZEIN BEIKUMERI, DALA ARRA, DALA EMEA I
se llama tSaal a toda cria de vaca , sea
macho, sea hem bra : on appelle tSaal
lout petit de vache, qu J il soil m&le ou
femelle. (Per. Ab. 109-14.)
TSahal -bohoka (Sc) , renacuajo :
tEtard, tEle-d'Ane (pop.).
TSabal : 1° (G), dimin. de zabal,
ancho, large. Var. de Sabal. — 2° (G-
don), burriquete, vela pequefla de lan-
chas , petite voile des barques.
TSabalina (B, G), jabalina, cierta
arraa arrojadiza ijaveline, arme de trait.
(??)
TSaBALU (G), platija, pez de mar :
plie, poisson de mer.
TSABARKOI (G, Lacoiz.), hierba
pajarera, mouron blanc. (Bot.)
TSABETA : 1° (Gc), candado rustico
del collar del ganaao ; es de leflo y se le
dan vueltas : fermeture rustique du col-
lier du bEtail; il est en bois el on le
retourne. — 2° (B-i), rosea s de hierro
que se adhieren al eje del carro para
evitar desgaste, manchons en fer que
Von fixe a Vessieu de la charrette pour
Eviter qu'il ne s'endommage.
T9ABILA : 1° (AN-lez-oy, B-a-ang-
i-ra-o,..., Gc,...), molinillo que se usa
para retorcer el hilo; se mueve con las
dos manos, como el molinillo de la cho-
colatera; a diferencia de malardatz, que
se mueve con solo una mano : petit mor-
ceau de bois que Von emploie pour tordre
le fil, et que Von fait mouvoir avec les
deux mains , comme le moulinet de la cho-
colatiere; a la diffErence de malardatz,
que Von fail mouvoir avec une seule main.
— 2° (B-ij, trigo sin barba, chamorro :
touselle, blE sans barbes. — 3° (B?), chu-
rumbela, instrumento de viento seme-
jante a la chirimia : chalumeau, fltite
champStre, instrument a vent ressem-
blant au hautbois.
TSabira (B-g-mur), contrapeso para
retorcer el hilo , del cual cueiga : hout
de bois duquel pend le fil, et qui sert a le
tordre. Var. de tSabila.
TSaboe, tSaboi (AN, B), jab6n, savon.
(W)
TBabola : 1° (Be, Gc), choza, cabane.
Armbniatik etorri bbzin prest, mendi-
ONDOETAN tSABOLATSOAK EGlfflK , JARRI
IZAN ZIRAN BERETAN GURB ASABA MAITAGA-
rriak : nuestros simpaticos antepasados,
en cuanto llegaron de Armenia, haciendo
pequeflas chozas junto a los montes, se
establecieron en ellas : quand nos sym-
pathiques afeux arrivErent oVArmEnie, its
firent des petites cabanes prds des mon-
tagnes et s'y installerent. (Izt. Cond.
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T§ABONA — TSAKUR
307
3.6.) _ 2° (BN-s, R-uzt), caseta de cara-
binero, guirite de douanier.
TSabona (ms-Lond), barilla, sosa :
barille, soude. (Bot.)
TSabotSa (?, Lacoiz.), fabocha 6 tre-
bol encarnado, farouch ou trefle incar-
nat. (Bot.)
TSabu (S) : 1° jab6n, savon. (??) —
2° adulaci6n, adulacion.
TSabur (B-m-o), corto, court. Aldi
tSaburra, lasterra bada, egun astia
baiSo obb da : si el tiempo corto es apre-
surado, es raejor que el dia vagaroso :
si le temps court est pressi, il vaut mieux
qu'un jour sans fin. (Refranes, 29.)
TSlOLOGAKO MIRABEAK GAU TSABURRA TA
egun luzeak : la sirvienta del mes6n,
las noches cortas y los dias largos : la
servante d'auberge, les nuits courtes et
les jours longs. (Refranes, 489.) Hule
luzea ta zenzun tSaburra, el cabello
largo y seso corto , le cheveu long et le
sens court. (Refranes, 289.)
TS ABUS ( B - d ) , tSabusina ( B-a-o ) ,
tunica , bata , tunique.
TSallaka (BN-s, R), rebote, saltos
que se hacen dar a una piedra plana y
ligera en la superficie del agua : ricochet,
sauts que Von fait produire a une pierre
plate et mince sur ta surface de Veau.
TSagin (Be), diente : dent, quenotte.
(Voc. puer.)
T9AI (git), muchacho, garcon. TSaia,
brastando keauzak *. muchacho , cor re
ligero : garcon, cours vite.
TSago (B-tS), acto de tenerse un niflo
tierno sobre los pies, action pour un en-
fant en bas uge de se tenir deboui. (Voc.
puer.) Dimin. de dago (2©).
TBainka (R), ladrido del perro, aboie-
ment du chien.
TSAINKtt (BN-am, S), cojo, boiteux.
TSainkCa zankotik, gezurtia mihitik (S) :
al cojo por la pierna , al mentiroso por
la lengua : au boiteux par la jambe, au
menteur par la langue. Otsubk ikhustbn
DIE, TSAINKIAK SuSbN DABILTZA , LEPRA-
DUNAK SENDOTZEN DIRA (S, Matttl. XI-5) '.
los ciegos ven, los coios andan, los le-
prosos son limpiados : les aveugles voient,
les boiteux marchent , les lipreux sont
guiris. Eta jin zeitzon jente-ozte handi
BLIBAT EKHARTEN ZIELAR1K BEREKI mOtO,
Ctsu, tSainkO, HERBAL ETA BESTB ERI
hanitS (S, Matth. xv-30) : y se Uegaron
a £1 mucbas gentes, que traian consigo
mudos, ciegos, cojos, mancos y otros
muchos : y los echaron a sus pies y los
san6 : et une grande multitude s'appro-
cha de lui, ay ant avec elle des muets, des
aveugles, des boiteux, des infirmes et
beaucoup d'autres ma lades; et on les mit
a ses pieds, et il les guirit.
TSainkttka : 1° (S), al cox-cox, a
cloche- pied. TSainkuka ebilteko zaha-
rregi nuzu (S-bark), soy demasiado vieja
para andar al cox-cox, ye suis trop vieille
pour aller a cloche-pied. — 2° (BN-am, S),
cojeando, boitant. TSainkuka ere zu
beno hanitSbz zalhego nuzu, aun cojeando
estoy mucho mas agil que us ted , mime
en boitant je suis beaucoup plus agile
que vous.
TSAINKURI (AN), ladrido, aboie-
ment. TSakurrain tSainkuriaz eta emaz-
tbkiain zinkuriaz ez fia, no te fies de
ladrido de perro y de llanto de mujer,
ne te fie pas a Vaboiement du chien et aux
pleurs oVune femme. (Liz. 141-27.)
TSalnkuru (AN, Liz. Voc.), cojo, boi-
teux. Var. de tSainku.
TSainpa (BN-s, R-uzt), chillido de
mujeres, cri des femmes.
TSainpa egin, chillar, crier. TSain-
paka (BN, R), llamando a gritos, criant
ou s'icriant.
TSAIRO (Be, BN-s, R), persona es-
belta, agil, airosa : personne svelte, agile,
iligante.
TSaISKUR (BN-s : eaur), langosta,
saltamontes : sauterelle, criquet. Bere
Sana zintzan tSaiskurrak eta ezti men-
dikoa, su comida eran langostas y miel
silvestre, *a nourriture itait des saute-
relies et du miel sauvage. (ms -Lond,
Matth. iu-4.)
TSAK (Be), onomat. del paso me-
nudo, onomat. du petit pas. TSakez egin
(B-m), hacer prontito una cosa, faire
vivement une chose.
TSakada (Be,...) : lo tiempo breve,
temps bref. — 2° paseo corto, promenade
tres courte. TSakada batbn zoaz bliza-
PERA TA IKUSIZU GURE NESKEA AN DAB1LBN '.
vaya usted en un momento al p6rtico, y
vea usted si anda alii nuestra mucbacba :
allez un instant au porche f et regardez si
notre fille se trouve par la.
TSakala-korta ( B-l ) , carcel , prison.
= Ez voz jocosa. C'est un mot plai-
sant.
TSAKAR : lo (B-m-mu), menudo,
muy pequeflo : menu, Ires petit. — 2° (G-
and), mota, duvet.
TSakateko : 1° (B, An.), papirotazo,
croquignole. — 2° (AN, Araq., B-lem-
mond), castafteta, ruido de dedos en cier-
tas danzas : castagnelte, bruit que I'on
fait avec les doigts dans certaines danses.
TSaka-tSaka (Be), poquito. a poco,
a paso corto: lentement, petit a petit, i
pas comptis.
TSAKETA:l°(B-l),juegoqueconsiste
en sacar una moneda a golpes de otra ,
jeu qui consiste a chasser une monnaie
en la frappant avec une autre. — 2° (AN-
oy), cierta mariposa, certain papillon.
TSaketen : 1° (B-d-g-m-mond, arc),
principio de enfermedad, commencement
de maladie, — 2° ( AN-arak), jaqueca,
migraine. — 3° (B-g), mal humor, mau-
vaise humeur. TSaketen-aldi (B-g), ratos
de mal bumor, moments de mauvaise
humeur.
TSAKIL : 1° (Be), pelafustan, hom-
brecillo de poco fuste : here, hommelet
bon a rien. = Parece contracci6n y
diminutivo de otzak iL, « muerto de
frio. » Ce mot semble Ure une contrac-
tion et un diminutifde otzak iL, « mort
de froid. » — 2° (B-i), miembro viril :
pinis, membre viril.
TSAKOLIN (Be, Gc), cbacoli, vino
del pais vasco : chacoli, vin du pays
basque. = Merece consignarse que asi
como esta palabra, hay otras tres que
designan bebidas y terminan en in :
ozpin, pitipin, tSuzpin. // est a remarquer
qu'il existe trois aulres mots, de mime
que celui-ci, pour designer des boissons,
qui se ierminent en in: ozpin, pitipin,
tSuzpin.
TSaKOSTE (S), escalerilla 6 paso
que suele haber para entrar en los setos,
ichelette ou passage qui permel habi-
tuellement de franchir les haies. Gurb
tSakurra zalhb dbnez jakitbko aski duzu
tSakostb hortan gaintik igaran-braztba
(S-bark) : para saber si nuestro perro es
agil, le basta a usted hacerle pasar por
esa escalerilla arriba : pour savoir si notre
chien est agile, il vous suffit de le faire
passer en haul de cette ichelette.
TSakur : 1° (c,...), perro, chien. =
Dimin. de zakur, pero en B y G-goi no
se usa ya como tal diminutivo. Dimin.
de zakur, mais en B et G-goi on ne
Vemploie dija plus comme tel. = He
aqui las especies de perros conocidas en
el pais vasco... Void les diverses especes
de chiens connues au pays basque : a) An-
pere-t§akur (L, S), perro faldero, chien
de manchon. — b) Atal-zakur (AN-b),
atari-tSakur ( B-m , G-t), ate-Sakur (L),
perro casero, chien de garde. — c) Arrato-
tSakur (B, G), perro ratonero, chien ra-
tier. — d) Artzano (BN-s, R), artzan-
hora (S), artzanora (L-ain) , artzainora
(BN,...), perro mastin, mdtin. — e) Azeri-
tsakur (B-l-m,...), perro raposero, chien
qui poursuit le renard. — f) Doba-t3a-
kur (B-ar), perro dogo, dogue ou boule-
dogue. — g) Eiza-tSakur (G), perro sa-
bueso, limier. — h) Eper-tSakur (B, G),
perro perdiguero, chien cParrit qui chasse
la perdrix. — i) Erbi-tSakur (B, G), perro
lebrel, livrier. — j) Et§e-tsakur(Bc,...),
Var. de atal-zakur. — k) Ihiztor (BN-
ald), Iza-tSakur (BN-s, R), iziko zakur
(AN-b), Var. de eiza-t§akur. — /) KaLin
(BN-ald), karlin-tSakur (Be,..., G-als),
perro carlin, carlin. — m) Kaza-tSakur
(Be), perro sabueso, limier. (??) —
n) Kito-§akur (AN-b), perro de gitanos,
chien de bohimiens. — il) Labit (S), perro
rojizo que guarda rebafios : labrit, chien
roux de berger. (??) — o) Prantzes-tSa-
kur (B-l), presa-tSakur (Be,...), perro de
rresa, bouledogue. — p) SagutSakur
BN-s, R), perro ratonero, chien ratier.
— q) Sarlango (L-get, ...): galgo, (jue
otros llaman galgo-tSakur (B, G) : Uvner,
que d'autres appellent aussi galgo -t§a-
kur. — r) TSakur tSolin (B-m?, G), tsa-
lin-t§akur (BN-am, G-t), t§arlin-t5akur
(B,...), perro carlin, carlin. — s) Ur-tSa-
kur (B-l-m,..., BN-s, R), perro de lanas
6 de aguas, chien des marins a toison
abondante. = En B-a llaman asi a la
nutria. En B-a on appelle ainsi la loutre.
TSakur-katu dagoz : estan ( como ) perro
y gato ; es decir, renidos : Us sont (comme)
chien et chat, e'est-a-dire f&che's. (Refra-
nes, 478.) TSakur ausilaria ezta aginka-
ria (B-ar) , perro ladrador no es morde-
dor, chien qui aboie ne mord pas. TSakur
MAINGUARI TA EHAZTE MINDUNARI EZ BBA
(BN-s), no atiendas a perro cojo y a
mujer dolorida , ne prite attention ni au
chien boiteux ni a la femme affligie. TSa-
kurrbnak esan (Be) : decir cosas muy
picantes, insultar, vulg. perrerias; lit.:
las de perros : dire des paroles blessantes,
insuller, lit.: celles des ch iens. % TSakur
gosbak artoa ames (B-m), el perro ham-
briento suena en borona , le chien affami
rive de galette. Horaren umea tSakur (Sc),
la cria del perro es perro , le petit du chien
est chien. — 2° (G-and), pieza de hierro
con que se sostiene la circunferencia de
una rueda rota : chien, outil en fer a
Vaide duquel on soutient la jante d'une
roue brisie. — 3° (B), instrumento de
hierro con que se fijan y ajustan las
tablas de madera para entablarlas 6
aserrarlas mejor : instrument de fer avec
lequel on fixe et on a juste les lames de
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308
TSAKUR-AZA — TSALU
parquet, afin de les assembler ou de les
serrer plus facilement. — 4« (?), oruga,
chenille.
TSakur-aza (B-ar-i-t3), berza verde
que se da a los animales, chou vert que
Von donne aux bestiaux.
TSakur-belar (R), avena silvestre,
avoine sauvage. (Bot.)
TSakur-egur (B-bas-m), cierta planta
lefiosa muy dura, certaine plante ligneuse
tres dure.
TSakur-eztul (B), tos perruna, toux
de chien.
TSakur-igiri (B-l), nadar braceando
como el perro, nager comme le chien.
TSakurka (G-and), (andar) a gatas,
(marcher) a quatre pattes.
TSakurkoala (R), cierto juego de
nifios que consiste en sal tar estando en
cuclillas como los sapos : certain jeu
d'enfanls qui consiste a sauter A crope-
tons, a la facon des crapauds.
TSakurkume ( B , G , . . .) , cachorro ,
petit chien.
TSakurmli (BN-s, R-uzt), tSakur-
mihi (S), tSakur-min (B-a), buglosa,
escolopendra, cinoglosa, viniebla, lengua
de perro : bug lose, scolopendre, cyno-
glosse, langue-de-chien. (Bot.)
TSakur-mosu ( B-mond-ofi ) , desver-
gonzado, lit.: (persona quetiene) morros
de perro : ihonte", lit.: (personne qui a)
des lip pes de chien.
TSakurzulo (Be), hueco que los ferro-
nes hacen en la pared de sus ferrerias
para extender por alii el hierro laminado,
trou que les forgerons font dans le mur
de leurs forges pour y passer le fer
laming.
TSakur zuri (B-g) , la galbana, lit. :
el perro bianco : la lassitude, la flemme
(pop.), lit. : le chien blanc.
TSal (Be , G) , ternero , ternera : veau ,
ge'nisse. Var. de tSaal. Eta bidaldu zituen
ISRABLKO SEMEETATIK GAZTE BATZUEK ETA
EGIN ZITUZTEN EMA1TZAK ETA iLlK TSALAK,
BSKBlftl ZIOZKATEN JaUNARI BITIMA PAEE-
tsutzat : y envi6 unos mancebos de los
hijos de Israel y ofrecieron holocaustos
y sacrificaron becerros, victimas pacifi-
cas al Seflor : et il envoya des jeunes
gens d f enlre les en / ants d'IsraSI, et Us
offrirentdes holocaustes et Us immolerent
au Seigneur des veaux pour victimes
pacifiques. (Ur. Ex. xxrv-5.)
T§ ALAND A (B-m), persona habla-
dora que cuenta cuanto oye y we: gazette,
personne <jui raconte tout ce quelle e/i-
tend et voit.
TSALANPA(R-bid), chillido, cri.
Emazteak, art an dionean lotsaldi bat
uste bagerik, eg i ten du tsalanpa bat i
la mujer chilla cuando le asalta impen-
sadamente el miedo, la femme s'tcrie
lorsque la peur Vassaille subitement.
TSalanpaka (R), llamando a gritos,
s'tcriant.
TSalaparta : 1° (AN-oy, G-ber-us),
pedazo de madera con que se golpea una
palanca de hierro para dar serenatas a
los recten casados, morceau de bo is avec
lequel on frappe une barre de fer pour
donner des s4r6nades aux nouveaux ma-
ne's. (V. Tobera.) — 2° (AN-oy, G-ber-
us), citola de molino, claquet de moulin.
Var. de tSalapata (1°). — 3° (G-and),
serena ta , s€r4nade.
tSalapata (B-ar-ei) : 4° citola,
pieza de madera que se mueve segun
gira la rueda del molino : claquet, petit
morceau de bois qui s'agite lorsque la
roue du moulin tourne. — 2° matraca,
ere 4 ce lie.
TSalapata (G-iz), citola del molino,
claquet de moulin. Var. de tSalapata
TSalbuin (BN-am), jab6n, savon.
(??)
TSalburu (AN, G-ber-t), renacuajo,
lit.: cabeza de ternero : titard, lit.: Ute
de veau.
TSALDAN : 4° (AN-oy, B-i, arc, m-
mond, Gc), memo, lelo, persona insus-
tancial : benit, niais, insignifiant. Bearbada
guziz tSaldana eta enasa, alako eran now
bzin gizonak bbgira degikezun, tal vez
(estais en casa) muy insustancial y desa-
seada hasta el extremo de que el marido
no os pueda mirar, peut-4tre (ites-vous
chez vous) insignifiante et mal arrangte
au point que votre mari ne peut vous
regarder. (Ag. Eracus. 490-46.) — 2° (B-
Mog.), cobarde, liche. Azkortuten dau
gizonik tSaldanena sendoagoentzatobato
LETORKEZAN GAUZEI ESESTERA .' (el amor)
anima al hombre mas cobarde a aco-
meter empresas que vendrian mejor
a otros mas fuertes, (/'amour) encourage
I'homme le plus Idche A s'altaquer a des
entreprises qui conviendraient mieux a
des homines plus forts. (Baser, p. i-45.)
TSaldankeri (AN, B, G), memez,
insustancialidad : niaiserie, manque d'es-
prit. EtZAGOZE AZTURIK EGIAZZEINBAT ATSA-
KABE TA KALTE EKARRI DEUSKUZAN GURI TA
BERE BURUAR1 LeNTULOREN ARDURA BAGB-
tasun ta tSaldankeriak, no habeas olvi-
dado ciertamente cuantas ailicciones y
perjuicios ha acarreado Lentulo sobre
nosotros y sobre si mismo con su negli-
gencia e* insustancialidad , vous n'avez
certes pas oublie" combien de malheurs et
de prejudices Lentulus a deversis sur
nous et sur lui-mSme par sa negligence
et sa sottise. (Per. Ab. 204-49.)
TSaldar (G-and), Var. de tSaldan,
(lo).
TSALI (B-o, G-and-ber-gai), plato
rustico de madera, palabra aplicable a
todo plato : tcuelle debois, plat rustique,
mot applicable a toute sorle de plats.
(V. Prol. torn. I, p. xix.)
TSal-idisko (B-d), ternero macho,
veau.
TSalikonkili (R) , a horcajadas , a cali-
fourchon.
TSALIN : 1° (B-a-leinz-m-mond-otS),
plato pequeflo de madera, muy fuerte,
que se usaba y se usa, aunque poco,
para hacer talos, ademas de tomar caldo
6 alguna vianda : petite tcuelle de bois,
tres forte, dont on se servait et que Von
emploie encore, bien que rarement, pour
faire les a alettes de mats, pour prendre
du bouillon ou quelque viande. Var. de
tSali. — 2° (B-i), hablador, bavard.
TSalin-tSakur (BN, G-t, R-uzt), perro
faldero, chien de manchon.
TSalkor : 1° (AN-arak-oy, G-and), cor-
covado, bossu. — 2° (G-and), chich6n,
bosse a la lite. — 3° (B-m), vaca muy
fecunda, vache trks ftconde. Nai let5e
B1ZI DIRA ORREK '. BEIAK ZBIN BAINO ZEIN
TSALKORRAGO, BASO TA SOLOAK EMONALA
emoten , sembak btSerakoak : esos viven
como quieren (muy bien) : tienen vacas
a cual mas fecundas , los bosques y los
campos les producen cuanto pueden, los
hijos son econ6micos : Us vivent comme
Us veulent : Us ont des vaches on ne peut
plus ficondes , les bois et les champs leur
donnent tout ce qu'ils peuvent, les fits
sont tconomes.
TSALMA : 4°(c), enjalma, arbalda
ligera : bit, selle ttgere. (?) TSalma, zei-
Saren gaiSean ezartzen dan, loya izango
da, el albard6n sobre que se sen tare
sera inmundo, le bit sur lequel il se sera
assis sera souilU. (Ur. Lev. xv-9.) Azkor
EUKAN LBPOAN NARRUZKO tSaLMEA , tenia
en la grupa muy airosamente enjalma
de cuero, il portait fikrement sur la
croupe une selle de cuir. (Azk. E.-M.
Cane. bas. 111-428-46.) — 2« (AN-lez, B-
m), zurra, rossfe. Lausengarien itza due-
NAK SINISTEN ONELAKOtSE TSALMAK rflTU
eramaten, el que cree en palabras de
aduladores sufre zurra s como esta , celui
qui croit les paroles des flatteurs 4prouve
des voUes comme celle-ci. (Itur. Ipui. 33-
24.) — 3° (G), culpa, faute. ;, Zergatikan
BOTA BEAR ZAIZKIT NBRI TSALMA GUZTIAK ,
IZANIK DANAK OKERRA EGIN GBNDUANAK ?
£ por qu6 se me deben echar todas las
culpas, habiendo sido todos los que
cometimos la fechoria ? pourquoi m f im-
pute -t- on toutes les fautes, puisque nous
avons tous commis cette b&vue? (Pach.
49-49.)
TSALO : (AN, B, G, L-ain), aplauso,
applaud issement. TSalopin tSalo, tSalo
TA TSALO, KATUTSUA MIZPlLA - GANEAN DAGO
(B) : chalopin(?) palmada, palmada y pal-
mada , el Rati to esta sobre los nisperos :
chalopin (?) applaudissement , applaud is-
sement et applaudissement , le petit chat
est sur les ne" fliers. = Parece muy antigua
esta linda melodia popular. Cette jolie
mHodie populaire semble tres ancienne.
jTSalotan izan dabe gaur komedianteakI
I Jainkoak lagun ! baina diru git§i (B-l) :
; los titiriteros han cosechado hoy una
serie de aplausos ! \ Dios nos asista ! pero
poco dinero : les jongleurs ont ricolU
aujourd'hui une tapte oV applaud isse-
ments, Dieu nous assisle! mais peu d'ar-
gent. *
TSaloka (AN, B, G), aplaudiendo,
applaudissant. Siongo alabak ibiIi zi-
REALA, EUREN BURUAK JASOTA, SAMAK ARMA-
TUTA, APAINDUTA, BEGIRAKUNE MAITEETAN
ESKUAKIN TSALOKA TA OINAKIN DANTZAN :
que las hijas de Si6n irguieron su cabeza,
engalanaron el cuello, se adornaron, aplau-
dieron con miradas complacientes y dan-
zaron : que les fit les de Sion leverent la
Ute, s'embellirent le cou, s'ornerent,
applaudirent avec des regards complai-
sants et danserent. (Olg. 77-47.)
TSalota (ms-Lond), cebolla ascalonia,
tchalote. (Bot.)
TSal-sekor (Be), ternero, veau.
TSaltoki (B, G), establo, stable.
T8alt9igor (BN-s), chicharr6n, grais-
seron.
TSaltsu (Be, G,...), vaca que produce
much as crias, vache ficonde. Bei tSal-
TSUAK DAUZEAN NEKAZARIAK ABOGAU GBIE-
NAK BAI^O GBIAGO IRABAZTEN DU J BAI
noski ! ( G ) : el labrador que tiene vacas
fecundas gana mas que la mayor parte
de los abogados , j yo lo creo ! le labou-
reur qui a des vaches f£condes gagne
plus que la plus grande partie des avo-
cats f je le croisl
TSalu : 4° (B-a-m-o), persona que anda
contando en todas partes lo que de al-
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TSALUPA — TSANGI
309
guien sabe : gazette, personne qui raconte
partout ce qu'elle sait de quelqu'un. Var.
de tSalanda. — 2° (B-mafi), persona mi-
serable, hire ou miserable. TSalu-orrek
ETORRI JATAZAK BERBETAN LBNGO EGUNBAN,
el dia pasado me vinieron a hablar esos
pobres hombres, V autre jour ces pauvres
gens vinrent me parler.
TSalupa (c,...), chalupa, lancha : cha-
loupe , barque. (?) Eta abiatu zen bere-
HALA OINEZ , UNTZIRJK ETA TSALUPARIK EDO
BATELIK GABE, LEIHORREAN IZAN BALITZ
bezala : y empez6 en seguida a andar a
pie, sin buques ni lanchas 6 botes, como
si hubiera sido en tierra : et ensuite il
commenca a alter a pied, sans navires, ni
barques, ni canots, comme s'il eUt He' a
terre. (Ax. 3«-386-23.)
TSalupa nagosia (B-b-1), lancha de
altura, besuguera 6 atunera : thonier,
embarcation de piche de haute mer.
TSalupetSe (B-l), la casa del patr6n
en que de vez en cuando se reune la tri-
pulaci6n de una lancha, la maison du
patron dans laquelle se r£unit de temps
en temps Ve'quipage d'une barque.
TSalupilo (B-mu), lanch6n, barco
pequeno de cabotaje , anterior a las ba-
landras actuales : chaland, petit bateau
de cabotage, anterieur aux balandres
actuelles.
TSALUPIT§I (B-ond), mariposa ,
papillon.
Tsal - urruza ( B ) , ternera , ge'nisse.
TSamar : 1° (L-ain), blusa, blouse.
(D. esp. zamarral.) — 2° (B-mond), ma-
zorquita de maiz de pocos granos, petit
6pi de mats peu grent.
TSamaratila (B, arc), cabez6n, aber-
tura de una ropa por donde se mete y saca
la cabeza : col, ouverture d'un vStement
par ou Von met et Von passe la tele. TSa-
maratila ANDIA TA ATORRA T§ANTSARDUNA,
cabez6n grande y camisa con arrapiezos,
col large et chemise en haillons. (Refranes,
109.)
TSamarra : 1° (BN-s, R), delantal de
segadores, tablier- de faucheurs. — 2° (B-
a-d-o-t§ , G-and ) , chaqueta de hombres ,
veste ou veston. Gipuzkoako %aserri-
TARRAK JATORRITIK DUTB OITURA, TSAMARRAK
JANTZI BAGE BIZKARRET1K ZINZILIKA DITUZ-
TELA, MAUKA-UTSEAN PLAZAN EGOTEA I loS
aldeanos de Guipuzkoa tienen por tradi-
ci6n la costumbre de estar en la plaza en
mangas de camisa, teniendo las chaque-
ta s colgadas del hombro : les paysans du
Guipuscoa ont V habitude d'etre sur la
place en manches de chemise, avec la veste
pendue a I'epaule. (Izt. Cond. 253-29.) —
3° (BN-baig), blusa, blouse. (D. ar.
*^-*o, cammor.)
TSamarreta (AN-arbiz-b, B-mond-
zig, BN-s, G-ets-zeg, R-uzt), tSamarrote
(B-l-mu, ...), chaquet6n, veste. (*?*?)
TSamilotS (B-m), alionin, pajaro de la
especie de los paros : mtsange, certain
oiseau de Vespece des passereaux.
TSamista (BN-s), relampago, Eclair.
Var. de tSimista.
TSAMO : 1° ( G-zar-zumay ) , gorgojo,
insecto del trigo , maiz : charancon , in-
secte du bid, du mats. — 2° (G, Araq.),
enmascarado, masque ou de" guise'. —
3° (B?, m«-Lond), oruga, chenille.
TSaxnorro : lo (G-iz), gorgojo, charan-
con. Var. de tSamo (1°).— 2° (G, Araq.),
insectos negros que viven metidos en
tierra, bichos, sabandijas : insectes noirs
qui vivent dans la terre, comme les vers.
= Es nombre un tanto gene>ico. C'est
un nom quelque peu gdnirique. — 3° (B-
mu), se usa como nombre propio para
designar « nadie », s'emploie comme nom
propre pour designer « personne ». T3a-
MORROK EKARRIKO DEUTSU ZURI LABARTOU
osoa bost laukoan : Perico el de los
palotes le traera a usted por cinco cuar-
tos borona de homo ; es decir, nadie le
traera : Calino vous apportera pour cinq
sous de la mature de four; c'est- a -dire,
personne ne vous V apportera.
TSamur (R) : 1° resentido, algo eno-
jado : offense", quelque peu f&che. Dimin.
de samur. — 2° irascible, vidrioso : iras-
cible, pointilleux.
TSamuru (AN-lez), gorgojo, charan-
con. Var. de tSamo (1°).
TSanamaxi (G-and), horquilla de
hierro de cuatro 6 cinco puas, fourche
de fer a quatre ou cinq pointes.
T9ANBERGA : lo (Be), cazo sin
mango , de hierro 6 madera , con el cual
se echa agua al homo para refrescarlo ;
era de mucho uso en las ferrerias : reci-
pient en bois ou en fer, sans manche, avec
lequel on jette de Veau sur le fourneau
pour le rafratchir ; il etait beaucoup
employ6 dans les forges. — 2° (B-mu),
botalbn, palo largo que se saca hacia la
parte exterior de la enibarcaci6n , para
varios usos : bout -dehors, rallonge que
Von fixe a chaque bout de vergue lorsque
le vent est faible. — 3° (B-b-1, ..., G),
boneta, cierta vela pequefla que se iza
junto al trinquete , vulg. cataldo : bon-
nette, voile que Von hisse au m&t de
misaine. — 4° (BN-s), mujer de poco
juicio, a diferencia de tSanbergo, que
se dice de un hombre : femme de peu de
jugement; a la difference de tsanbergo,
qui se dit d'un homme. = La terminaci6n
generica es extrafia a esta lengua. La
terminaison ginerique est etrangtre a
celte langue.
TSANBERGO : lo (BN-s), hombre
de poco juicio, homme de peu de bon
sens. — 2° (AN-ond), botal6n, boul-
dehors ou boute-hors. Var. de t§an-
berga (2°).
TSanbigur : lo(B-l-m), enredijos de
las cuerdas , dobleces aue se les forma n
a causa de la humedaa : entortillements
des cordes, plis qu'elles formentpar suite
de Vhumidite. — 2° (?), agua que queda
separada del suero para hacer reques6n,
eau qui se sipare du petit- lait lorsqu'on
fail le frontage blanc.
TSanbigurtu : 1° (B-l-m), retorcerse
una cuerda, p. ej. a causa de la hume-
dad : se tor d re (une corde), p. ex. a cause
de Vhumidite. — 2° (B-ofl?, F. Seg.), hacer
sartas, mettre en chapelets.
TSANBIL : lo (B-i-m), cantaro,
cruche. TSanbil andia (B-m), el cantaro
grande de tierra, la grande cruche de
terre. — 2° (B-mun), cltola del molino,
claquet de moulin.
TSanbior ( B-mu-tS) , tSanbiur ( B-l) ,
dobleces de cuerdas, plis des cordes. Var.
de tSanbigur (1°).
TSanbolin (AN-lez, B, G), tambori-
lero, tambour inaire. = Se usa como
apodo comun a todos los de la profesi6n.
S emploie comme surnom commun a tous
ceux qui exercent cette profession.
T9anbolin-odai (B-l), cumulus, nubes
altas, precursoras del viento nordeste :
cumulus, nuages trks hauls, prtcurseurs
du vent nord-est.
TSANBOT (B-mu), pequeflin, petiot.
TSANDA (B?, G), turno, vez : tour,
fois. i Ongi da bestbri tSanda kbndu naibz
ibiltzba? ^,es bueno andar queriendo
quitar el turno a otro ? est-il bien de vou-
loir prendre le tour d'un autre? (Ag.
Eracus. 26-8.) Etorri izan ziran ... Erro-
matarrak, Godoak, ... bakotSa bere tSan-
DAN, INDAR ANDIAK ARTURIK, EsPAlftlARA I
vinieron... los Romanos, los Godos,...
cada cual en su turno, provistos de
grandes fuerzas, a Espafla : vinrent ...les
Romains, les Goths, ...chacun a leur tour,
pourvus de grandes forces, en Espagne.
(Izt. Cond. p. HI-27J
TSandaka (B?, U), por turnos, alter-
nativamente : par tour, alter nativement.
Ola aundi oyetan gau ta egun lan bgin
01 DA , BAlffAN TSANDAKA '. GABEZ BATZUEK ,
besteak guk bezela : en esas grandes
fabricas se trabaja noche y dia, pero
alternando : unos de noche, los otros
como nosotros : dans ces grandes fa-
briques on travaille nuit et jour, mais en
alternant : les uns de nuit, les autres
comme nous.
TSandarma (G-and), arado de cinco
puas, distinto del besabe : charrue a cinq
dents, dislincte de besabe. (?)
TSandrama ( B ?] , alubia roja largui-
rucha, que brota aespu^s del maiz de
segunda siembra : haricot rouge Ires long,
qui pousse apres le mats de deuxieme
rtcolte.
Tfiandres (Be), nombre vulgar de
Jose* Andres, nom vulgaire de Joseph-
Andre.
TSANDRIA (BN-s), barrio, quartier.
TSandria bakotSetik, por cada barrio,
par chaque quartier.
TSANDRIO (BN-s, R-uzt) , iugarreta,
polissonnerie. Tsandrio egin, hacer una
jugarreta , faire une polissonnerie.
TSanel /B-b-l-mu, G), chalana, lancha
de fondo piano y forma tosca : chaland,
barque a fond plat de forme grossiere.
(??)
TS ANETA ( B-otS ) , gorro de dormir,
bonnet de nuit.
TSaniora (S, Alth.), especie de mas-
tuerzo, cardamine. (Bot.)
TSANGA (BN-s), pieza de hierro
incrustada en un angulo del umbral ,
sobre la cual gira la puerta : bourdon-
neau, piece de fer placee dans un angle du
seuil, sur laquelle tourne la porte.
TSaNGALA (B-m), especie de agra-
madera diferente de trangala , espece de
broie differente de trangala. Astozapin
mi i f5 azkatuak daukazana da t§angala j
trangala barriz astozapin miin lotuduna :
la tSangala es el instrumento que tiene
las leneuetas sueltas, mas la trangala
tiene fijas las lengiietas : la tSangala est
la broie qui a les dents libres, au lieu que
la trangala les a fixes.
TSangarka (BN-s), al coxcox, sobre
un pie : a cloche -pied, sur un seuj
pied.
TSANGET ( B-m ) , piedra horizontal-
mente puesta sobre la cual se golpea el
trigo , pierre horizontal sur laquelle on
bat leble. TSanget-azao (B-i-m), haz
pequena, petite gerbe.
TSangi (AN, Araq.), cojo, boiteux.
TSangika-mangika ibili (AN, Araq.),
andar cojeando, boiter.
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310
TSANGILKA — TSANTILOI
TSangilka (AN-b). (V. TSangi-
rrinka.)
T8angin-artoa(B-maft),variedad tern-
prana de maiz, de tallo, mazorca y grano
muy pequenos, que se cultiva en terre-
nos frios : vartelt prtcoce de mats, a tige,
4pi et grain tres petits, que Von cultive
dans les terrains froids.
TSangirrinka (B-ang), (andar) sobre
un pie, (alter) a cloche -pied.
TSANGO : 1° (AN, Gc), excursi6n,
expedicion, viaje ae recreo : excursion,
promenade, voyage d' agreement. =■ Se usa
como expresi6n modal. S' emploie comme
expression modale. TSango dugu izeba
(AN-arak), la tia la tenemos de expedi-
ci6n, noire tante est en voyage. T§ango
ETORRIKO DA EGUN BI EDO 1RUKO (G-and),
vendra de expedici6n por dos 6 tres dias,
i7 viendra de voyage pour deux ou trois
jours. = He oldo las expresiones t§an-
goa egin , « hacer expedici6n ; » tSango-
tik dator , « viene de vuelta de la expe-
dici6n. » J'ai enlendu les expressions
tSangoa egin, « alter en voyage ; » t§an-
gotik dator, <( il est de retour de voyage, »
— 2° (B-ts), cojo, boiteux. — 3° (B-m),
d£bil, enclenque, de manos demies y
caidas : dibile, che'tif, maladif. — 4° (B-
i, G-and?), defectuoso en cualquiera de
las extremidades, dtfectueux a quelqu'une
des extri mite's. BesatSango : manco, en-
clenque de brazos : manchot, infirme des
bras. KaderatSango : cojo, enclenque de
pies : boiteux, infirme des pieds.
TSANGORI (B-a-g-mu-o), calor sofo-
cante, chaleur suffocante. Eguzkiak t§an-
GORI BATZUK EGIN DITU, QDEI-ARTEKO URTE-
erak egin ditu (B-a-art) : el sol ha pro-
ducido a ratos calor sofocante, ha apare-
cido a veces por entre nubes : le soleil a
produit par instants une chaleur suffo-
cante, et quelquefois il est apparu entre les
nuages.
TSangot (B-t§), bochorno mAs calu-
roso que sargori, chaleur plus suffocante
que sargori. Var. de tSangori.
TSanguri ( B - otS ) , Var. de tSan-
gori.
TSANGURRU: 4° (B-mu), crustaceo
pequeno , de flor de agua , se enreda , no
pica como el cangrejo, no se come : petit
crustaci non comestible, qui vit A fleur
d'eau et s'enroule; il ne pince pas comme
le crabe. — 2° (G-don), cancrejo, crabe.
Itz egin omenzuten batzarre batean
tSangurruak atzerontz joateko gaiSean,
dicese que en una reuni6n hablaron de
la manera que tenian los cangrejos
de andar hacia atrds, on dit que dans
une reunion Von par la de la maniere
?ru'avaient les crabes d'aller en arriere.
Itur. Ipuin. 54-7.) — 3° (G-and), cancer,
cancer.
TSanil (B-a-o), plato rustico, plat rus-
tique. (V. TSalin, 1°.)
TSANKA : 1° (B, G), sota, en el
naipe : valet, au jeu de carles. — 2° (BN,
L-ain, R-uzt, S, Chah. ms), muleta,
btquille. TSankeki ebilten zen gizon bat,
LURDAN IZANEZ GBROZ, PURKI SENDORIK DA,
ETA ORAI GU BEZELA EBILTEN DUZU (S-bark) :
un hombre que andaba con muletas esta
completamente sano despues que estuvo
en Lourdes, y ahora anda como nos-
otros : un homme qui marchait avec des
b6quilles est completement guiri depuis
qu'il est altt a Lourdes, et maintenant il
marche comme nous, — 3° (Be), pierna,
jambe. — 4° (BN-gar-uld, Gc, R, Sc),
baculo, canne recourbte. — 5° (S), tente-
mozo, palo sobre el cual descansa el
carro : chambriere, bdton sur lequel
repose la charrette.
TSANKAL (B-a-d), tabla, cada uno
de los cuadros en que se divide una
huerta : carrt, planche, chacune des divi-
sions d'un jardin.
TSankarka : 1° (R-uzt), sobre un pie,
al cox -cox, a cloche-pied. Var. de t§an-
garka. — 2° (B-a-m-tS), juego que con-
siste en pegarse los muchachos con la
pelota : balle au chasseur , jeu de g argons
qui consiste a se f rapper les uns les aulres
avec la pelote.
TSankarrankan ( B - mond ) , bailar 6
andar sobre un pie, danser ou marcher
sur un pied.
TSankarron (BN-s), pedunculo de las
frutas, ptdoncule des fruits.
Tsankel ( B-a-d ?-o-t§ ) , Var. de tsan-
kal.
TSankeri (Sc), cojera, boiler ie.
T9ANKET (G), cojo, boiteux.
T9ANKETA (B-g), talanquera 6
barrera de quita y pon, barrierevolante.
TSankil (B-a-m-o), enclenque, mala-
dif.
TSankurrika (B-el), (andar) al cox-
cox, a la coscoiuela, sobre un pie :
(marcher) a cloche-pied , sur un pied.
T§ANO (B-g-1-m-mu, G-and, L-ain),
gorro c6nico, bonnet de colon. Bere
BIDEKO JANZIA DA T§ANO GORRI BAT TA BERE
GANEAN TSAPEL ESKERGA BERROGEI URTE
eukiko dituana, su indumentaria de ca-
mino se reduce a un gorro encarnado y
sobre el una enorme boina que tendra
cuarenta anos : son 4quipement de route se
borne a un bonnet rouge et, dessus, un
Enorme b6ret qui a bien quarante ans.
(Per. Ab. 45-18.)
T5ANPA : 1« (S), ladrido, aboiemenl.
— 2° (S-bark), mugido, mugissement.
BaRKO$EN , BESTE HERRI ANIT§ETAN EZ BB-
ZALA, tSakCrREK ETA BEHIEK T§ANPA EGI-
ten dizie : en BarkoSe , lo que no sucede
en muchos otros pueblos, los perros y
las vacas lit. : hacen tSanpa (los perros
ladran y las vacas mugen) : a Barcous,
ce qui n'arrive dans aucun autre en-
droit, les chiens et les vaches lit. : font
tsanpa (les chiens aboient, les vaches
mugissent).
TSanpan : 1° (B-l), meciendose las
lanchas entre las olas , se bercant sur les
vagues (les barques). — 2° (B-l), jugando
los muchachos a chapas, jouant i pile ou
face (les garcons).
TSanpari (S), ladrador, aboyeur.
T9anpar-lora (B-ofl), cardo de los
campos, cierta planta espinosa, aspera,
de flor roja, se usa por sus pinchos como
envoltorio de cargas de hierbas oloro-
sas : chardon des champs, certaine plante
a feuilles dpineuses et a fleur rouge, que
Von emploie a cause de ses piquants pour
cnvelopper des bottes de planles odo-
r antes.
TsanpatiL (S), ladrar, aboyer.
ToANPEL : 1° (B-l-mu, G), cuerda
como de tres pies de largo, penultima
de las cuatro clascs de cuerda de que
consta el aparejo para pescar merluzas ,
vulg. socala : corae d'environ trois pieds
de long, Vavant-derniere des quatre dont
fait partie la ligne a picher la merlue.
— 2° (B-l), borrachera, ivresse.
TSanpeleta (AN-ond), Var. de t§an-
PEL (1°).
TSanplan (B-ub), (andar) sobre un
pie, (marcher) a cloche-pied.
TSanplanean (B-ub), cierta manera
de podar oblicuamente : *ai7/e en sifflet,
en biseau. (D. esp. chafl&nl.)
T9ANPLET : 1° (B), chisme, mur-
muraci6n : racontar, cancan, midisance.
-— 2° (B-a-o-U), chismoso, murmurador,
picotero : cancanier, rapporteur, d4ni-
greur. TSanplet orrek, or t§ut§u-put§u
IBILI BAlftO OBA ZEUNKE ZBURE EGITEKOAI
adi egon : chismosa, mejor le vendria a
usted atender a sus auehaceres que no
estar ahi cuchicheando : cancaniere , il
vaudrait mieux pour vous alter a vos
affaires que de r ester la A jacasser.
TSanpleteri (B-a-o-t§), chismografia,
picoteria : commirage, cancanage.
TSANPON (B, G), Urja, moneda de
velldn de dos cuartos, con diez y siete
de las cuales se obtenia la peseta ; hoy
esta en desuso : ancienne monnaie de bil-
lon, qui valait un peu plus de cinq cen-
times. Eta sekula tSanpon bat bakarra
etziguen bialdu, y jamas nos enviaron una
sola tarja, el jamais Us ne nous envoy erent
un sou. (Pack. 14-3.)
TSANPOR (S, Chah. ms) y fragil, fra-
gile.
TSanporratu (G-and), ponerse en
cinta una mujer, devenir enceinte (une
femme).
TSanporrau (B-a-ar-b-o-ots), ponche,
sangria de agua y vino : abondance,
melange d'eau et de vin. (D. fr. cham-
poreau.)
TSANTANERA( AN-ond), toletera,
pieza de madera clavada al borde de las
lanchas en numero igual al de remos :
en ella se mete el escalamo en que se
sujeta el remo : toletiere, piece de bois
cloute sur le bord des barques en nombre
tgal A celui des rames, et qui sert A sup-
porter le lolet dans lequel on attache la
rame.
T3ANTEL : 4o (B-a-d-ff-mu-o-U),
c£dula, billete : ctdule, billet. TSantel-
BILA ELIZARA DOAZANAK GOGORTSUAGO EDO
ESTUT§UAGO ARTU BALEIEZ, DOTRINA GEIAGO
jakingo genduke i si se les apretara un
poco mas a los que van a buscar cedula
a la iglesia , sabriamos mas doctrina : si
on secouait un peu plus ceux qui vont
chercher un billet A l'6glise, nous sau-
rions plus de doctrine. — 2° (B-d-tS),
finca 6 heredad muy pequefia, pro-
prUU ou bien tres petit. — 3° ( AN-lez),
porci6n grande de lenas cortadas y pre-
paradas para hacer carb6n, grand tas de
bois coupe' et prepare' pour faire du char-
bon. — 4° (B-t§), tabla, cuadro 6 porci6n
determinaaa de un campo labrado :
carri, planche ou division dtterminte d f un
champ labour^. — 5° (B-mafi), lote de
terreno, lot de terrain. — 6° (G-and),
palo grande que colocan sobre un carro
cargado de carb6n , para apretar la carga
atando la cuerda a dicho palo : gar rot,
grande barre ou perche qu'on place sur
une charrette chargie de charbon, pour
serrer la charge en attachant la corde A
cette barre.
TSanteldu (B-man), dividir en lotes
un terreno, diviser un terrain par lots.
TSantiloi (B), escantilldn, regla 6
plantilla que se usa en di versos oficios
mecdnicos, tongue r&gle que Von emploie
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TSANTO — TSAPIN
311
dans certains metiers. (D. fr. ichantil-
lonA
Tsanto (B-t§), tabla, cuadro deterreno :
carri, planche de jardin.
TSantol (G-and), tap6n de madera
con que se cierran los barriles, bondon
de bois avec lequel on ferme les ton-
neaux.
TSanton (Be), Var. vulgar de Jos6
Antonio, Var. vulgaire de Joseph- An-
toine.
T§ANTSA(AN, B, G), chanza, broma :
plaisanterie , facilie. (?) Bada guzur tsi-
KIA TA T§ANT§AZKOA DALA BBRB , BETI DA
pbkatu : pues la mentira aun siendo pe-
quena y de broma, siempre es pecado :
car le mensonge, me* me petit et pour rire,
est tou jours un pichi. (Xh.Esku-lib. 115-
13.) Eri denean ere tSantsa-gura da ori,
cse aun estando enfermo es amigo de
bromas, mime en itant malade il aime
les plaisanteries. Iduritu zitzaieten tSan-
tsan bezel a itz egiten ziela, y parecioles
que hablaba como de burlas, mais il leur
sembla parler comme en se jouant. ( Ur.
Gen. xix- 14.) TSantSetan izanda bere,
ETSAKO ZARRAGOARI ZlftURIK EGIN BEAR (B-
mu) : aunque sea en chanza, no se deben
hacer gestos a personas mayores : bien
que ce soil en plaisantant , Von ne doit
pas faire de gestes aux grandes per-
sonnes.
TSantSabizkor (BN-s), huesecillos
que sacan de las piernas de carneros ; no
son las tabas : petits os que Von tire des
pattes de mouton ; ce ne sont pas les
astragales.
TSantSabola ( B-d ) , Var. de tsantSi-
LlKOTB.
TSANTSADURA (B-i-m-mu), leva-
dura , levain. TSantSadurea , aurrbz
EGINDA, EZARRI BEAR JAKO OGI-OREARI :
f>reparandola de antemano, se debe echar
a levadura a la masa de pan : en la pri-
parant a Vavance, on doit mettre le levain
dans lap£te. (Per. Ab. 151-24.)
TSantSagorri (AN-arak), Var. de
tSantSangorri.
TSantSalangorri (AN, Araq. , B-
mond), tSantSalingorxi (AN-arb), peti-
rrojo, cierto pajaro : rouge -gorge, petit
oiseau.
TSANTSAN : 1° (B-bas), campana
menor de la torre, petite cloche du clo-
cher. — 2° (B-a-d-o-tS), charlatan,
bavard. = Es voz onomat6pica del sonido
de la campana : t§an-t3an-t§an. C'esl un
mot onomatopique du son de la cloche :
t5an-t§an-tSan. TSantsan dago (B-a),
esta charlando, il bavarde. — 3° (B-eib ?),
caries, carie. Var. de tsantSar (1©).
TSantsanbola (B-m), agall6n, cierto
juguete de ninos : noix de galle, avec
laquelle les enfants s' amuse nt.
TSantSangorri (B-berg-m, G-and),
petirrojo (pajaro), rouge-gorge (oiseau).
TSantSanperro (B-el), Var. de tSan-
tSanbola.
T3aNT§AR : 1° (B-a-d-g-o-t3), caries,
carie. Ardurba artu-bzik, gauzarik gogo-
RRENAK BBRB BBINGOAN GALDUTEN DIRA I
AGINAK BURAK tSaNT§ARRAK JATEN D1TU
(B-a) : no cuidandolas se echan a perder
pronto aun las cosas mas duras; los mis-
mos dientes los destruye la caries : les
choses les plus dures s'abCment tris vite
lorsqu'on n'en prend pas soin ; les dents
mimes sont ditruites par la carie. —
2° (B-mond), cresta de ciertas aves, crite
t
de certains vo Utiles . — 3° (B, arc), arra-
piezo, harapo : haillon, guenille. T§ama-
ratiLa andia ta atorra tSantSarduna ,
cabez6n grande y camisa con arrapie-
zos, grand col et chemise en haillons.
(Refranes, 169.)
TSantSari (R), trompo, juguete de
ninos : toupie, jouet d' enfants.
TSantflartu (B), fermentar, fermenter.
Zein nastadu eban emakume batek iru
anega urunegaz, guzti guztia t§antsartu
edo jagi-artean : la cual mezcl6 una mu-
jer con tres fanegas de harina, hasta que
ferment6 toda ella : qu f une femme mila
avec trois mesures de farine, jusqu y a ce
que le tout fermenta. (Ast. Urt. I, p. xiii-
29.)
TSantSIbiur (?), agua que queda,
separado el suero para hacer reques6n,
eau qui reste apris qu'on a sipari le
petit- lait pour faire le fromage blanc.
TSantSigor (AN-b, G, Araq.), chicha-
rr6n, graisseron.
TSaNTSIKU (B-ofl), sapo, crapaud.
OSatiarrai tSantSiku inguru aretan esa-
ten jake, ta uste dot dala zapo ask0
(euren berbetan t§ant§iku asko), 1bilten
direalako (B,...) : a los de Oflate les Ha-
inan en todos aquellos parajes tSantSiku,
y creo que es porque suele haber alii
muchos sapos : dans lous ces environs on
appelle t§ant§iku les habitants d'Ohate,
et je crois que e'est parce qu'ordinaire-
ment on trouve la beaucoup de cra-
pauds.
TSantSil (Gc, ...), cantaro, icuelle.
NeskatSa bat zijoan plazara neguan,
BSKUAN TSANTSiLA TA KA1KUA BURUAN I iba
al mercado una joven„ teniendo en la
mano un cantaro y en la cabeza un
cuenco : une jeune fille, qui tenait a la
main une cruche etportait sur la tite une
6cuelle, allait au march4. (Itur. Ipui.
17-4.)
TSantSiliko (B-m?), dedal, di a
coudre.
TSantSilikote (B-m), tSantSilote (B-
i), agall6n de robles y encinos, noix de
galle des chines.
TSantSior ( AN - arez ) , t9ant8iar
(G-ber), Var. de tSantSigor.
T9ANTSO (G-al-ber-bid-get-t,...),
mascara : masque, diguise 1 . T§ant§oak
ikusiezkero negarrez asten zaigu bbti
mutikoa : en viendo mascaras, se nos
echa a llorar el nifio : en voyant des
masques, notre enfant se met a pleurer.
TSantSotu (G,...), disfrazarse, se di-
guiser.
TSANTSULIN (BN-s),tSant9ulit(R),
hombrecillo de cascos ligeros : icerveli,
homme a tUe Ugkre.
TSantSur (B-a-d-o), diente : dent, que-
notte. (Voc. puer.)
TSaola (G), choza, cabane. Var. de
tSabola.
T§APA : 1° (R-uzt), pella, pelotiUa :
pelote, petite boule. — 2° (AN-lez, Araq.),
cabezal de sangria, trapo para detener
la sangre : compresse, pour arriter le
sang.
TSAPAR : 1° (B-i), mazorquita de
maiz, de pocos granos : petit ipi de mats,
a grains peu nombreux. — 2° (B-g-urd),
espigas desperdigadas, ipis iparpilUs.
— 3° (B-m), persona de pequefla esta-
tura , personne de petite stature. — 4° (R),
roble pequeno : chineau , petit chine.
TSaPARRA (R), licor que se toma
en ay unas : tue-ver, liqueur que Von
prend a jeun.
TSaparrada : 1° (R-uzt), copo ligero
(de nieve), petit flocon de neige. — 2° (G),
chaparr6n de lluvia : averse, ondie.
TSAPARRO : 1° (BN-s), chaparro,
mata de encina 6 roble : cipie, buisson
de chine. — 2° (BN-s), (hombre) rechon-
cho, (homme) trapu. — 3° (G-t), bola
que queda corta, a falta de suficiente
impulsi6n : boule qui s'arrite, manque
d f impulsion suffisante. = En G-and, 11a-
man asi a la bola que se sale fuera de la
cancha. En G-and, on donne ce nom a la
boule qui sort du jeu. — 4° (AN-arez),
espantajo, ipouvantail.
T§APASTA (S, Chah. ms), salpica-
dura, iclaboussure.
Tflapa-tSapa ( B-a-d-o-ts ) , (andar) a
paso corto, (marcher) a petits pas.
TSAPEL : 1° (BN-s, L, R, S), som-
brero, chapeau. (D. v. fr. chapel.) TSapel
mana (BN-s), sombrero viejo y mal puesto,
vieux chapeau mal mis. = En R llaman
asi al somDrero echado sobre la oreja. En
R, on appelle ainsi le chapeau mis sur
Voreille. — 2° (AN, B, G), boina, birel.
ABARKAK OlfiETAN, TSAPEL BAT BURUAN,
GERRESTUA GORPUTZEAN I AU DA NIRE APAIN-
duria guztia : abarcas en los pies, una
boina en la cabeza, un capote en el cuerpo :
es todo mi lujo : des brogues aux pieds,
un biret sur la tile, une cape sur le corps :
voila tout mon luxe. (Per. Ab. 43-12.) —
3° (B-a-dJ, rocadero , cornet de papier
servant k fixer le Un k la quenouille. =
Se llama con mas exactitud goru-t§apel,
lit. : « gorra de la rueca. » On V appelle
arec plus d'exactitude goru-t§apel, lit. :
« bonnet de la quenouille. » — 4° (BN-s),
penacho de aves, huppe des oiseaux.
TSapel-gorri (B, G), apodo con que
eran conocidos los miqueletes en las
guerras carlistas, lit.: de boina roja :
surnom que Von appliquait aux mique-
lets pendant les guerres carlistes, lit: de
biret rouge.
TSapeli (R-bid) , hombre de poco jui-
cio , homme de peu de jugement.
TSapeliko (B-g), higo pequeflo y dulce,
figue petite et douce.
TSapelka (Be), juego de muchachos
que consiste en alejar a puntapies una
boina, mientras su duefto se a fan a por
cogerla , lit. : a boinas : jeu d' enfants qui
consiste a lancer avec le bout du pied un
biret, pendant que son propriitaire s'ef-
force de Vatlraper, lit. : a birets.
TSapel-tsuri (G-don), un pajaro,
lit.: de boina blanca : un oiseau, lit.: k
biret blanc.
T§apel - zuloka (AN, B?), juego de
ninos que consiste en arrojar a lo alto ,
a guisa de moneda , una boina : la parte
abierta se llama zulo, « agujero, » y
equivale a « cruz » de una moneda; la
parte opuesta es tSapel y vale tan to
como « cara » '.jeu d'enfanls qui consiste
a jeter un bonnet en Vair, en place de
monnaie; la partie ouverte s' appelle zulo,
k troUy » et iquivaut a la « pile » d'une
monnaie; la partie opposie se nomme tSa-
pel et iquivaut a « face ».
TSAPI (AN, Araq.), panos para cal-
zar las abarcas, sorte de guitres pour
chausser les brogues. Var. de tSapin (3°).
TSAPILO (B-a), capucha, capu-
chon.
TSAPIN : 1° (B?), abeto, pin. (Bot.)
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312
TSAPINATU — TSARAMEL
— 2° (B-l-t§, BN-ald, G-gab-zeg), escar-
pin, calzado interior, de estambre u otra
materia, para abrigo del pie : escarpin,
chaussure inUrieure de chanvre ou oV autre
matiere, pour abriter le pied, — 3° (AN-
lez-oy, BNc, ...), paflos para calzar las
abarcas, guitres que Von emploie en
chaussant les brogues. — 4° (B-mond?),
agramadera, instrumento para majar el
lino : broie, instrument servant a broyer
le lin.
TSapinatu (B-mond, Aft. ms)> carme-
nar y estregar el lino entre ambas ma-
nos, de"me*ler et frotter le lin entre les
deux mains.
TSapitela (AN-arak, BN-s, R), Var.
de tSapitula (1°).
T§APITULA : 1° (B-l), buharda, yen-
tana que se levanta por encima del tejado
de una casa con su caballete cubierto de
tejas 6 pizarras : tabattere, fenUre qui
se soufeve sur le sommet du toil d'une
maison, dont le faite est recouvert de
tuiles ou d'ardoises. — 2° (B-mond-t§),
nicho que los pastores y carboneros
bacen a la entrada de la choza , niche
que les bergers et les charbonniers e'la-
D lis sent a Ventre" e de la cabane.
TSapitulu (B-g), Var. de tsapitula
(«°) k
T3APLA (B-ar), juego de chapas,jeu
de pile ou face. (?) TSaplan jokatu, jugar
a chapas, jouer a pile ou face.
Tsaplasta (B-ang-m-mond, G-gab-
zeg) , rebotes , saltos que se bacen dar a
una piedra plana y ligera en la superfi-
cie ael agua : ricochets, bonds que Von
fait produire a une pierre plate et ligkre
sur la surface de Veau.
TSAPLATA : 1° (B-l), pieza de ma-
dera dura y brufiida que se coloca en el
costado de las lancbas para evitar el
roce del aparejo : pikce de bois dur et
verni que Von place sur le cdt4 des
embarcalions , a fin oViviter le frotlement
de la ligne. — 2° (Be,...), emplasto,
empldtre. Zuk baizbn ondo bdo obeto
iminiko litukee tsaplatatsuak ta era at si
zauritSuan lokarriak, askatuko eztirean
oisan iSoren esku baga : tan bien como
usted 6 mejor pondrian emplastitos y
aplicarian vendas en la Uaguita , de ma-
ne ra que sin mano ajena no puedan sol-
tarse : aussi bien que vous ou mieux elles
mettraient de petits empldlres et appli-
queraient des bandages sur la petite plaie,
de facon qu'ils ne puissent se detacher
sans la main d'autrui. (Per. Ab. 49-7.) —
3° (B), excusa, paliativo : excuse, pallia-
tif. Ara emen, kristinauae, gaizki esa-
LEAREN AZKENEKO TSAPLATA OSAGARRIAK I
hed aqui, cristianos, los ultimos paliati-
vos saludables del maldiciente : void,
chritiens, les derniers palliatifs salw
taires du mtdisant. fBart. 11-191 -9.) —
4° (B-a-ar-eib-1-m-o), empalagoso, mo-
lesto, hablador : fastidieux, ennuyeux,
bavard. = Se dice mas de las mujeres.
Se dit davantage des femmes. ^EtSban
DAUKAN LOBA MUTSURDIREA? EULI GOSEA
BAlftO tSaplata INKAKORRAGO da (B-l),
^la sobrina solterona que tiene en casa?
es mas molesta y pegajosa que una mosca
hambrienta : la niece cilibataire qu'il a
a la maison? elle est plus assommante et
plus crampon qu'une mouche affamte. —
do (B-l, ...), remiendo : morceau, piece.
j,N0K IGARRI AREN GONEARI ZB KOLORETA-
EOA ZAN BGIPARRITAN? AmASEI TSAPLATA
BAUKOZ GITSlBNEZ , GUZURRIK BSAN BARIK I
iquten es capaz de conocer de qu£ color
fue la say a de aquella cuando se hizo?
Sin mentir, tiene por lo m£nos diez y
seis remiendos : qui peut savoir de
quelle couleur Hait sa robe lorsqu'elle la
fit? Sans mentir, elle a au moins seize
morceaux.
TSapla-tSapla (B-ofl-tS, BN-s), ono-
mat. del andar descalzo en el agua :
flic-flac, onomat. de V action de marcher
pieds nus dans Veau.
TSaplatu (G-and), escardar, remover
ligeramente las tierras : biner, remuer
Ugerement les terres.
TSAR : lo (AN-b, BN, L, R, S),
pequeflo, diminuto : petit, menu. = Parece
diminutivo del sufijo aumentativo-despec-
tivo -tzar. Tal vez con £1 haya sucedido
lo contrario de lo que generalmente acon-
tece : que del sufiio haya nacido la pala-
bra. Asi se concibe aue en BN y L no
haya ninguna otra patabra que empiece
en t5. Ce mot parait Ure un diminutif
du suffixe augmenlatif-ptjoratif -tzar.
Peut-Stre le contraire de ce qui a lieu
?i4n6ralement s'est-il produit avec lui, que
e mot soit ne du suffixe. On s'explique
ainsi qu'en BN et L il n'y ait aucun autre
mot commencant par t§. Zakurtzar, pe-
rrazo, perro grande, gros chien. Sakur-
t§ar, perrillo, pequeflo perro, petit
chien. AntSu tSarra beti bildots : la
borrega pequefia siempre cordero ; quiere
decir que las personas pequeflas parecen
siempre j6venes : la petite brebis est tou-
jours agneau ; ce qui veut dire que les per-
sonnes pelites paraisseni toujoursjeunes.
— 2° (AN-b, BN-am), pequefia, menor (al
juego del mus) : petite, moindre (au jeu
du mus). Paso tSarra, paso la pequefia,
passe la petite. — 3© (B, BN, G, L), deli-
cado, debil : dtlicat, de'bile. Tsarrenak
amor dem a, el mas d£bil ceda, que le plus
dHicat cede. (Goyh.j TSarragorik izan
EZPALEI, USTE DOGU AMABOSTA BARRU OlffEN
ganeratuko dala (B-mu) : si no tuviese
cosa peor, creemos que dentro de quince
dias se levantarA : s'il ne lui arrive rien,
nous pensons que d'ici quinze jours il se
Uvera. — 4° (AN, B, G), defectuoso,
malo : dtfectueux , mauvais. Eguraldi
t3arra, mal tiempo, mauvais temps.
Jazo leion gauzarik tSarrena da t§ane-
LAK TIRA-BIRA EGITEA *, BAlftA ZINGORIK
eztago ta BZTiRA itoko (B-l) : lo peor que
les puede suceder es que vuelca la cna-
lana; pero como no hay fondo, no se
ahogaran : ce qui peut leur arriver de
pire, c f est que le chaland chavire; mais
comme il n'y a pas de fond, Us ne se
noyerontpas. Fitezko urik egitbn ezpadu,
arto tSarrak aurten : si no llueve pronto,
este alio habra malos maices : s'il ne
pleut pas bienldt, il y aura de mauvais mais
cette annie. Langile tsararren eskuan
tresna guziak tSar, en manos de un mal
oGcial todos los instrumentos son malos,
aux mains d'un mauvais ouvrier lous les
instruments ne valent rien. (Alman.
Eskual. 1906.) = En libros de alguna
antiguedad no se registra esta palaora;
en su lugar se usa, aun refiridndose A
cosas, las palabras gaizto y gaitz. On ne
rencontre ce mot dans aucun livre un peu
ancien ; on emploie a sa place, mime
lorsqu'il s f agit de choses, les mots gaizto
et GAITZ.
TSARA : lo (B-a-d-mafi-o-ub), jara,
arbusto siempre verde, de la familia de
las cistineas : ciste, arbuste toujours
vert, de la famille des cistine'es. (?) Egurki
au karatSetan egotbn da, gorostia baiRo
zallagoa da, orri-zea, orri barik bzta
geldituten (B-d?-m?) : este arbol lefioso
se cria entre penascales, es mds correoso
que el acebo, de hoja menuda, no se
despoja de las hojas : cet arbre ligneux
pousse entre les rochers, il est plus dur
que le houx, et sa feuille est menue; il ne
perd pas ses feuilles. — 2° (AN, Lacoiz.),
nombre gene>ico de arbolillo 6 planta de
tallo y ramas leflosas, como el arce :
nom g4n4rique de tout arbuste ou plante
a tige el branches ligneuses, comme
Vtrable. — 3° (AN-lez, B-l, BN, G),
jaral, sitio poblado de jaras, lieu plants
de cisles. = Iztueta la define « jaro
de encinos » ; Aflibarro, « carrascal. »
Iztueta difinit ce mot par « semis de
chines »; Aflibarro, « chinaie. » —
4° (B-l), jaral, revoluci6n, embrollo, lo
que esta muy enredado 6 intrincado :
maquis, gichis, imbroglio , ce qui est
tres embrouilU et inextricable. jAndabi-
Lelako tSararik ! Lenago alkate ta sin-
diku ta onen izbntatba bake baketan
egiten zan : i qu6 revoluci6n la que hay
alii! Antes las elecciones de alcalde,
sindico y demAs se hacian muy pacifi-
camente : quel g&chis il y a Ik! Autre-
fois les elections du maire, du syndic et
des autres se passaient d'une facon fort
pacifique.
TSaraka : 1° (B-l,... J , jaral 6 bosque-
cillo de cortas dimensiones : hallier ou
gaulis, petit bois d'arbres trks jeunes. —
2° (B-a-m-o), jara, un arbusto : ciste,
un arbuste. Var. de t§ara (1°). — 3° (AN,
Araq.), rozo, lefla menuda que se hace
en el corte de ramas : menu bois, que
Von obtient en con pant les branches.
TSarakadi (AN, Araq.), jaral, sitio
poblado de jaras, endroit plants de
cisles.
TSARAKAL (B-el), casta fta huera,
chdtaigne vide.
TSARAKIL (B-a?-d), tarabilla, zoque-
tillo de madera que sirve para cerrar
puertas 6 ven tanas : bobinette, petit mor-
ceau de bois qui sert a fermer les portes
ou les fenitres.
TS ARAM A (Be), piara de cerdos, trou-
peau de pores.
TSARAMEL : 1° (B-tS), citola de mo-
lino, claquet de moulin. — 2° (B-ofl, arc?,
F. Seg.) , la pieza superior de las dos que
componian antes la camisa de mujer,
partie suptrieure des deux pieces qui
composaient la chemise de femme. Ato-
rra-t§aramblak, las dos piezas de la
camisa , les deux pieces de la, chemise. —
3° (B-ofl, F. Seg.) , sobrepelliz, roquete :
surplis, rochet. — 4° (?), hombre char-
latan, caqueteur. — 5° (AN-ond, B-
ond), nuoes muv lluviosas, nuies trks
plu vie uses. — 6° (B-a-g-o), tarabilla, zo-
quetillo que cierra puertas y ventanas :
bobinette, petit morceau ie bois qui
ferme les portes el les fenSlres. — 7° (B-
i), agarraderos (superior 6 inferior) dela
sierra grande , poignies (suptrieure et in-
f6rieure) de la scie de long. — 8° (G-zeg),
plato de madera, antiguo; palabra apli-
cable a todo plato : plat de bois ancien; mot
applicable a toute espece de plat. (V. Prol.
p. xix.j — 9° (AN-b), remolino de viento,
tourbillon de vent, Belar-aldb bat bra-
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TSARAMELO — TSARRANKA
313
man daku tsaramelak, el remolino de
viento nos ha llevado una buena porci6n
de hierba, le tour billon de vent nous a
emporti une bonne partie de Vherbe.
TSARAMELO (B-l), remolino de
viento, tourbillon de vent.
T9ARAMIL f B-m) , picaporte de ma-
dera , loquet en hois.
TSARAMILA (R-uzt), chimenea, che-
minie.
TSaramordo ( G - bid ) , matorral ,
brousse.
TSara mots' (G-and), jaro que se poda
{>eri6dicamente : taillis, jeune bois que
'on coupe piriodiquement.
TSARAN (G-iz), endrino : criquier,
prunier sauvage.
TSaranbel : 1° (B-a-g?-mu), tarabilla,
bobinette. Var. de tSaramel (6°). — 2° (G),
bocina, trompe. Jo ezazute tSaranbela
Gab a an, tocad la bocina en Gabaa, faites
entendre lecor dans Gabaa. (Ur. Os. v-8.)
— 3° (AN-b, S), cornamusa, instrumento
de pastores : cornemuse , instrument de
musique des bergers. — 4° (L, S), canto
agudo, chant aigu. — 5° (B-t§), citola
de molino, claque t de moulin. — 6° (B-
m-mu?-oB), picaporte, loquet. — 7° (B,
G), plato antiguamente de madera, plat
anciennement en bois. Var. de tSaramel
TSaranbil : 1° (R-bid), chimenea,
cheminie. Var. de tSaramila. — 2° ( BN-
s),grito muy agudo, cri tres aigu.
TSARANDA : 1° (B-i), sala que ordi-
nariamente destinan los aldeanos para
secar el malz , trigo ; es distinta del gra-
nero : piice que les paysans riservent
ordinairementpour /aire sicher le mats,
le bli; elle d iff ire du grenier. — 2° (G-
ber-gai), lelo, sinsorgo, imbecil : niais,
nigaud, imbicile.
TSarapika (m*-Lond), jara comun,
ciste commun. (Bot.).
TSaraska (AN, Lacoiz.), jara, arbusto
siempre verde de la familia de las cisti-
neas : ciste, arbuste toujours vert, de la
famille des cistinies.
TSaRATIXA : lo (G,...), carrete
grande en que se recoge la lana 6 el hilo :
touret, grande bobine sur laquelle on
ramasse la laine ou le fil. — 2° (AN-arak,
G-ord), pendulo de madera al que hacen
girar las hilanderas para retorcer el
hilo , fuseau de bois que les (ileuses font
tourner pour tordre le fil.
TSARBA : 1<> (B-a-d-i-m-mu-o), man-
zana pequena y muy dulce, variili de
petite pomme tris douce. TSarbak iru-
TZUK DIRA : BALTZA, GOOORRA (auSe DA
iraunkorrbna ) ta zabala (B-i) : estas
manzanas son de tres especies : la negra,
la dura ( y es la que mas tiempo se con-
serve) y la ancha : ces pommes sont de
trois espices : la noire, la dure (celle qui
se conserve la plus longtemps) et la large.
— 2° (B-o), flor del maiz, fleur du mats.
— 3° (B-ub), pececillo de ria muy
delgado, petit poisson de riviire tris
menu.
TSARBASTA (G-and), puntas de las
ramas > bouts des branches.
TSARDANGO : 1» (Gc,...), palo el
mas pequeno con que se remueve la pie-
dra en la calera , le plus petit b&ton avec
lequel on remue la pier re dans le four a
chaux. — 2° (B-l, G), horc6n de que se
siryen los Pescadores para sostener la
traina, vulg. charrango : tangon, perche
T. II.
dont les picheurs se servent pour soutenir
la seine ou la traille.
TSardanko (AN-lez), acial, tenaci-
llas de palo : morailles, tenailles de bois.
TSardin (AN, Araq.), enjuto, sec. Var.
de ZARDIN.
TSardina (AN-ond) , sardina, sardine.
(??)
TSardin -belar (Lacoiz.), hoja mo-
saica, capillaire. (Bot.)
TSarduki (AN-arak-b-narb): 1° char-
lar, bavarder. TSardukian daude (AN-
arak-b), estan charlando, Us bavardent.
— 2° charlatan , bavard.
T9ARIA (B-d-g-i-m), punta de la
lefia, su parte mas delgada : bout du
bois, sa partie la plus mince. Egurrak,
ZELAKO LODI EDO ME-UMEAK , ALAK0 1ZENAK
DAUKAZ I TSARIEA MEENA , ONEZAZ IKATZIK
EZIN EGIN LEIKB; ADAKIA URRENGOA , ONE-
ZAZ IKATZIK MEENA EGITEN DA J EPAIKIA DA
EGURRAREN BEALDE TA LODIUNEA '. la left a
tiene diversos nombres en conformidad
con sus partes gruesas 6 delgadas; la
mas delgada es tSaria, con la cual no
se puede hacer carb6n ; la siguiente (en
espesor) se llama adaki ; con esta se hace
el carb6n mas delgado ; la parte mas baja
y mas gruesa de la lefia se llama epaiki :
le bois possede diffe" rents noms en rapport
avec ses parties grosses ou minces; la
plus mince s'appelle tSaria, on ne peut
en faire du charbon; la suivante (en
ipaisseur) s'appelle adaki; avec celle-ci
on fait le plus petit charbon; la partie
la plus basse et la plus grosse du bois
s'appelle epaiki. = En alguna parte (B-
g-i), gaiIi es aun mas delgado que tSa-
ria. Dans quelques endroits (B-g-i),
gaili est encore plus mince que tsaria.
T§ARIKA (AN-lez), sauce, saule.
(Bot.) AUNTZENTZAT ONA DA TSARIKA, ZUME-
antzekoa; osto mear-mearra du : el sauce
es bueno para las cabras, se parece al
mimbre : tiene hoja muy delgada : le
saule est bon pour les chevres, il res-
semble a Vosier; il a une feuille Iris
fine.
TSarkeiia (AN-b, BN-s, R), juga-
rreta : mauvais tour, polissonnerie.
TSarki (AN-irun-ond, BN-s), mal, mat.
Eri kori tSarki diok (BN-s), ese enfermo
esta mal , ce malade est mal. Oraiko al-
dian tSarki jokatu da (AN-b), esta vez
ha procedido mal , cette fois il s'est mal
conduit.
TSarlin-tSakur (B-m) , perro faldero,
chien de manchon.
TSARPA : 1° (AN-narb), espol6n,
iperon. — 2o (Sc), trapo, rodilla : tor-
chon, chiffon. Aita ordizale dien hau-
RREK USU T3ARPAZ BESTITURIK IKUSTEN
tizigu (S-bark) : a los ninos, cuyo padre
es borracho, les vemos con frecuencia
vestidos de trapos : nous voyons friquem-
ment des en f ants, dont le pere est ivrogne,
habillis de chiffons. — 3° (G-ori), instru-
mento de hierro para coger ostras,
crochet de fer qui sert k saisir les
hutlres.
TSarpakari (S) , trapero, chiffonnier.
TSarpakari hoyen artban uskaldunik
EZKINIOZU EDIREN l DENAK BeARNESAK
tuzu (S-bark) : no podriamos hallar un
solo Vasco entre esos traperos : todos
son Bearneses : nous ne pourrions trou-
ver un seul Basque parmi ces chiffon-
niers : tous sont Be'arnais. = En Bar-
koSe pronuncian , conforme A sus leyes
euf6nicas , artun por artban ; en gene-
ral, ii por ea. A Barcous on prononce,
conforme'ment a leurs lois euphoniques,
artun pour artean ; en ge'ne'ral, n pour
EA.
TSARPAKO (G-ern), taba, hue-
secillo de cordero : osselet, petit os
d'agneau.
T§ARPALETA (R-uzt), nieve casi
derretida , neige presque fondue.
TSarpatii (S), ajar, flHrir.
TSARPOIL (S), comino, cumin.
(Bot.) Gaitz zien lege erakasle eta fari-
SIEN FALTSUAK, ZUSEK HARTZEN BEITUTU-
TZIB DETSiMAK , AZKENAZ BESTE AHAMENTA-
TIK, ANETATIK ETA TSARPOILETIK (S, Matth.
xxiii - 23) : jay de vosotros, escribas y
fariseos hipocritas ! quediezm^is la hierba
buena y el eneldo y el comino : malheur
a vous , docteurs de la loi et pharisiens
hypocrites, qui payez la dtme de la
menthe, de tanelh el du cumin!
TSarpot (L, Lacoiz.), se>pol, serpolet.
(Bot ) (?)
TSARRA : lo (BN-s, R), grajo, geai.
TSarra mendi - oilarraren gisako tSoria
da, baia Noago : el grajo es un pajaro
semejante A la abubilla, pero mas pe-
queno (sic ) : le geai est un oiseau qui
ressemble a la huppe, mais un peu plus
petit (sic). — 2° TSar (1°, 2°, 3°, 4°),
seguido del articulo, suivi de Particle.
TSarramel (AN-b), viento arremoli-
nado , remolino de viento , tourbillon de
vent.
Tsarraznikatu ( BN ) , aranar, 6grati-
gner.
TSarraxniko (BN), araftazo, tgrati-
gnure. Var. de Sarramiko.
TSarramifiu ( B - man ) , sarpullido ,
Eruption.
TSARRAMlSKA (S-gar), araftazo,
rasguflo : e*raflure, igratignure.
TSARRAN : 1° (B-a-g), nombre pro-
pio del diablo, nom propre du diable.
TSarranek baragoio (B-a), el diablo ya
trabaja, dijk le diable travaille. = Se
dice al oir un trueno. Se dit en entendant
un coup de tonnerre. Or dabil ^Sarran
(B-g), ahi anda el diablo, le diable est
par Zi. = Se dice al ver moverse hojas
6 polvo en un remolino de viento. Se dit
en voyant un tourbillon de feu i lies ou de
poussiere. — 2° (B-i- 1, G-iz), arado de
cinco 6 siete 6 nueve puas : charrue a
cinq, sept ou neuf poinles.
TSarranbel (AN-b), torbellino, remo-
lino de viento, tourbillon de vent.
TSARRANGI£a : 1° (G-don), lagar-
tija, lizard des murailles. — 2° (G?),
hierba parietaria?, doradilla? : parte-
lairel y doradillel. (Bot.) — 3° (G-ori),
pececillo de figura casi redonda, de colo-
res brillantes, se coge en la costa cerca
de la playa : petit poisson a- tile presque
ronde, aux couleurs brillantes, que I'on
prend sur la cdte, pris de la plage.
TSarrangilo (F. Seg.), cierta hierba,
parietaria? : certaine herbe, pariitairel.
(Bot.)
TSarrangil zuri (ms-Lond), culan-
trillo bianco, capillaire b lane. (Bot.)
TSarranka (B,...), una manera de in-
gertar, une facon de greffer. TSarrankara
ESATEN.DA MENTU BATEGAZ , TSARRI-ANKA
BATEN TAIUAN , EGITEN DAN EZTIKERBA I Se
llama ingertar en forma de pata de cerdo
el ingerto aue se hace con una pua, dan-
dole esta forma : on appelle greffer en
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314
TSARRANPIN — TSARTEL
forme de patte de pore la greffe que Von
fait avec une pousse, en lui donnant cetle
forme. (Euskalz. 1-340-51.)
T3ARRANPIN (G-ber-don-ziz, R-uzt),
sarampi6n, rougeole. (?)
TSARRANPlRA (G-zar-zeg), grani-
llos que produce el calor en la piel,
e'ehauhou lures que la chaleur fait lever
sur la peau.
TSARRANTSA : 1° (AN, B, G, R),
card a para limpiar lino : carde, instru-
ment servant A nettoyer le lin. Tsarran-
TSBA DERITSON ORRAZI ASKATUAN 1KUSTEN
da ostera ondo katiguan : en el peine
suelto 11a mad o car da se ve despu£s (el
lino) bien prendido : dans le peigne dtta-
che" appele" carde, on voit ensuite (le lin)
bien pris. (Per. Ab. 114-13.) — 2° (G-iz),
sost£n oblicuo para sujetar un pie dere-
cho, soutien oblique pour soutenir un
pied-droit. — 3° (B-t§, BN-s, Sc), espe-
cie de freno que lleva el macho en el
cuello no dentro de la boca, sorte de
frein que le mulet porle sur le cou et non
dans la bouche. — 4° (AN-lez, G-ern-et§-
t, L-ain), carrancla, collar de hierro de
los perros : carcan, collier de fer des
chiens.
TSarrantSatu (AN, B, G, R), cardar
el lino , carder le lin. Gero darob t§a-
rrantsetara ganak aterateko , luego
Uevan (el lino) a cardar para quitarle
la agramiza, ensuite on porle (le lin) a
carder pour en enlever la fibre. (Per.
Ab. 138-24.)
TSarrantz - bedar (ms-Lond), car-
dancha, carderel. (Bot.)
TSarrapau ( B - tS ) , arafiar, e'grali-
gner.
T§ARRAPOSO : lo (B-a-o-t§), ratero,
ladronzuelo : filou,jeune voleur. — 2° (B-
t§?), egoista, tgoiste. — 3« (?}, trepa-
troncos (pajaro), grimpereau (oiseau).
TSaRRATEL (AN-arak-lez-oy, Be,
Gc), charretera, en to re ha do, Epaulette.
(?) EtSatzu tSarratelik jausiko , emaku-
mba, nigaz iBitiARREN (B-ereifl) : no se le
caeran a usted charreteras, mujer, aun-
que se junte usted conmigo : vos Epau-
lettes ne tomberont pas, femme, bien que
vous vous approchiez de moi.
TSarrazko (B-mond-ofi?), reptil, rep-
tile.
TSARR£ (R), razcaz6n, picaz6n, pro-
ducida, p. ej., por las ortigas : dtman-
geaison produite, p. ex., par les orties.
TSarrean (Be), a malas: par force, par
rigueur. Orduan tSarrean, zapladaka ta
ZARTADAKA , MUTIL Z1NTZO MENAK URTETEN
eben : enionces a malas, a bofetadas y
varazos, saltan muchachos fleles, d6ciles*:
alors par la rinueur, grdce aux gifles et
aux coups de b&ton, Us devenaient des
garcons fideles et dociles. (Euskalz. II-
258-15.)
TSarreri ( S ) , porqueria , cochonne-
rie.
TSARRI : 1° (Be), cerdo, cochino :porc,
cochon. Musturra tSarriarena lakoa
dauko, el hocico lo tiene parecido al del
cochino, la bouche ressemble au groin du
cochon. (Dial. bas. 19-9.) TSarriak berak,
AIN EZAlffA IZANIK, DAUKAZ IZEN ASKO : el
cerdo mismo, con ser tan feo, tiene mu-
chos nombres : le pore lui-m$me, malgre"
sa laideur, a beaucoup de noms. (Per.
Ab. 87-23.) — 2° (Be), cochino, sucio :
cochon, sale. TSarri orrbk, £zer darabik
bskuetan ? ut ortik : puerco, i que* tienes
en las manos? quita de ahi : cochon,
qu'est-ce que tu as dans les mains? va-
Ven de Ik.
TSarri - belarri : 1° (Be), oreja de
cerdo, oreille de pore. Urte barri, barri ;
tSarri- belarri, daukanak eztaukanari,
katiLutsu bete gari (B-m) : afio nuevo,
nuevo ; oreja de cerdo ; el que tiene a
quien carece, una tacita de trigo : nou-
velle, nouvelle annEe; oreille de pore;
celui qui a a celui qui n'a pas, une petite
tasse de btt. = En B-ofi, en vez de kati-
Lut&u , dicen belarritSu bi ekarri ,
« traerdosorejitas; » en B-i, imiLaun arto
ta gari , « celemin de malz y de trigo. »
En B-oil, au lieu de katiLutSu, on dit
belarritSu bi ekarri, « apporter deux
petites oreilles; » en B-i, imiLaun arto ta
gari, « mesure de mats et de ble". » —
2° (B-l), cierta concha muy pequefia, que
tiene la forma del pabellon de la oreja
humana : certain coquillage tres petit, qui
a la forme du pavilion de Voreille hu-
maine.
TSarri-eme (Be), cerda, truie. Tsarri-
EME ONAK EZTITU EUKI BEAR AMABI TITI
baino geiago, la buena cerda no ha de
tener sino doce pezones, la bonne truie
ne doit pas avoir plus de douze mamelles.
(Dial. bas. 96-10.)
TSarri - gaztaina ( B - mond ) , regol-
dana, castafia silvestre, chdtaigne sau-
vage.
TSarri -kadera (Be), patas de cerdo,
pieds deporc. Tsarri-kaderak eta urdaila
TA KR1STO DERIT§ON ODOLOSTETZARRA UR-
TEAN-URTEAN ARATUSTEETAN JATEN DOGUZ
(B-l) : nosotros comemos todos los afios,
los dias de carnaval , las patas de cerdo,
el cst6mago y el morcill6n llamado
« cristo » : nous mangeons tous les ans,
les jours de carnaval, les pieds de pore,
Vestomac et le gros boudin appeU
« cristo ».
TSARRIKASA (B-mond-ofi). (V.
TSarrikiton.)
TSarrikatu (B-a), embadurnar, em-
porcar, echar a perder : salir, cochonner,
abtmer.
TSarrikeria (Be) : 1° porqueria, sucie-
dad, inmundicia : cochonnerie, salete",
immondice. — 2° lascivia, deshonesti-
dad : cochonnerie, action malhonne'tc et
lascive.
TSarriki (Be), came de cerdo, cochon
ou viande de pore. GitSiren guztiak iza-
TBN D1RA JATUNAK. T5ARRIKI UTSETAN JANGO
LEUKE GANBELAKADEA , NOK EMON BALEUKO
(B-l) : todos los idiotas suelcn ser comi-
lones. Solo en came de cerdo comeria
una gamella llena, si tuviera quien le
diese : tous les idiots sont grands man-
geurs. Si quelqu'un voulait le lui don-
ner f il mangerait une gamelle pleine rien
que de viande de pore.
tSarrikiton (B-a-o-ts), tartan,
tela de lana con cuadros 6 listas cruzadas
de diferentes colores : tartan, 4lo(fe de
laine, a larges carreaux de diverses cou-
leurs.
TSarri-korta (Be), pocilga, cuadra de
cerdos : porcherie , stable des pores.
TSarri-mutur, puerco, sucio, inmun-
do : cochon, sale, dtgodtanl. (F. Seg.)
TSARRINA (R), delgadito, peque-
ftito, se dice de los niflos : maigriot,
petiot, se dit des en f ants.
TSarri-nabo (B-i-m) , remolacha , bet-
ter ave.
TSarri -ogi (B?, ms-Lond), pam-
porcino, pain-de-pourceau. (Bot.)
TSarri-oroldi (B-ond, G-zumay), alga
marina que se da de comer a los cerdos,
vulg. caloca, algue marine que Von donne
a manger aux pores.
TSarriporru ( B ) , hierba buena para
alimento de cerdos, herbe bonne pour
V alimentation des pores.
TSarritan ( B - m ) , hacer falta a la
escuela, hacer calva : manquer la classe,
faire V&cole buissonni&re.
TSarritegi, tSarritoki (B,...), pocilga,
porcherie.
TSarritu (B-a-tS), Var. de tsarri-
KATU.
TSarrizain (B), porquero, porcher.
Eta tSarrizaiSak igbs egin eben ( B , Ur.
Matth. vin -33), y los pastores huyeron,
et les bergers s'enfuirent.
TSarrizain tza (B, ...), oficio de por-
quero, me" tier de porcher.
TSarri - zil ( B-mond ) , omblieo y algo
de carne que se cortan al cerdo reciin
muerto y chamuscado , nombril et cercle
de chair qui Ventoure que Von coupe au
pore tu6 et grilli.
TSarro : 1° (G), jarro, pot. (??) TSarro
akaztua, cacharro, vasiia tosca, potgros-
sier. (Araq.) — 2° (BN-s, R), persona
ruin, baja, despreciable : personne vile,
basse, mtprisable.
TSart (B-i), golpe dado con la mano :
claque, coup donni a»ec la main. (Voc.
puer.) Var. de tSa (2°). T§art-t§art,
castigar, ch&tier.
TSARTA (G-ord), lenteja, lentille.
TSartadako ( AN - lez ) , papirotazo ,
chiquenaude.
TSartasun (Be) : 1° defecto, difaut.
— 2° enfermedad, maladie.
TSartatu (R), brullir : brunir, ver-
nir.
TSartau : 1° (B-d-eib-i-m), cortar rami-
llas, tmonder. — 2° (B?), ingertar, gref-
fer.
TSarteau (B-g-t§), desmochar com-
pletamente un arbol , imonder comple-
ment un arbre.
TSARTEL ; i«» (ANc,..., B-1-m-ond,
Gc, ...,S), cedula, billete , esquela :
cidule, billet, avis. Ezbr itandu baga edo
« ZE1NBAT JaNGOIKO DIRA » ITANDUTA BESTS
BAGA, EMOTEN DBUTSU TSARTELTSUA : sin
preguntaros nada 6 solo con pregunta-
ros « cuantos dioses hay », os da la cedu-
lita : sans rien vous demander ou seule-
menl en vous demandant « combien y
a~t-il de dieux » , on vous donne le petit
billet. (Per. Ab. 162-5.) TSartel onbtan
JOABI ESATEN ZION PERlLlK ANDIENEKO LEKU
baten Urias ipiRi zbtzala , en esta
esquela le decia a Joab que pusiese a
Urias en el sitio mas petigroso, dans
cette lettre il disait a Joab de placer Uri
a Vendroit le plus pirilleux. (Lard. Test.
211-7.) Garizuman, dotriRea dakianari ,
anoia bada , t§artel osoa emoten jako j
gaztetsoa bada, tSartel-erdia (B-l) '. al
que sabe la doctrina, se le da en cua-
resma, si es persona adulta, cedula en-
tera; si es Jovencita, media cedula : a
celui qui sait la doctrine, on lui donne
pendant le carfrne, s'il est adulte, un bil-
let entier; s'il est jeune, un demi-billet.
— 2° (B-m), porciones que se eligen en
las arWedas para destinarlas a carbon,
parties que Von choisit dans les bois pour
en faire du charbon.
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TSARTES — TSATSAR
315
TSARTES : 1° (B-m, ...), blusa, elas-
tico : blouse, gilet de laine. Josek estaldu
BEAR DAU HERE JAKEAGAZ , TSARTESAGAZ :
Jose" tiene que cubrirle con su chaqueta ,
con la blusa : Joseph doit le couvrir avec
son veston, avec sa blouse. — 2° (Be,
G, ...), capisayo, blusa delana, en forma
de dalmatica ; casi ha desaparecido esta
prenda : sorte de cape, blouse de laine,
en forme de dalmatique ; ce vUement a
presque disparu. — 3° (AN-arak), tunica,
tunique.
TSarto (Be), mal, mal. (De tsar -f T o«)
ATZO BAlftO ASKOZAZ T§ARTOAGO DAUKAGU
AITA I B17RUTIK EGITEN ASI DA (B-l) : al
Eadre le tenemos mucho peor que ayer,
a- empezado a delirar : le pere est de
beaucoup pire qu' flier , il a commence' a
dilirer.
TSAR-T§AR(G-ond), paroazul, paja-
rillo : m4 sange, petit oiseau.
TSartSetar (B-i, arc), diablo : diable,
le Matin.
TSartSo (L?), maligno, malin. Mart§o
tsartSo, aphiril biribil : marzo maligno,
abril redondo : mars malin, avril enroul4.
(Fabre.)
TSartu (Be, L) : 1° ponerse malo, en-
fermo, itre ou tomber malade. — 2° per-
vertirse , se pervertir. — 3° hacerse
defectuoso, se gdler ou devenir mauvais.
AZURRAK DlftOSTE, ENS UMEAK , GABERAKO
tSartuko dala eguraloia : los huesos me
dicen, hijos mios, que el tiempo se pon-
dra malo para la noche : mes en f ants y les
os me disent que le temps deviendra mau-
vais cette nuit.
TSaSero ( B-a-d-i-m-mond-o ) , tan tea-
dor del juego, baratero : marqueur au
Jeu, celui qui compte les points. (D. esp.
chazal.)
TSaskatu (BN-s), apelmazar, compri-
mir, pisotear : comprimer, aplatir, fou-
ler.
Tflaski (R), cesto, panier.
TSasmista (BN-otSa-s), rayo, foudre
Var. de tSimista.
TSastabin (BN-s, G-us), barrena,
vrille.
TSastadero (B-ond), toletera, tole-
Here. (V. TBantanera.)
TSastadura (R), brillo : iclat, bril-
lant.
TSastagin(AN),tSastain(AN, Araq.),
barrena, vrille.
TSastata : lo (AN), probar, gustar :
go&ler, dtguster.— 2° (R), brufiir : polir,
brunir.
TSASTU (AN, Araq.), cata, prueba 6
aforo, essai ou action de gouter quelque
chose.
TSAT (B-t§), golpe dado con la mano:
claque, coup donn6 avec la main. (Voc.
puer.) Var. de t§a (2°). TSat-tSat, casti-
gar, chdtier.
TSATADEL .- lo (G-don), pielas de
madera clavadas al borde de las Ian chas ;
en ellas se mete el escalamo en jque se
sujeta el remo, vulg. toletera : toletiere,
piece de bois clouie sur le bord de la
barque, qui porte le tolet auquel on
attache la rame. — 2° (Be), cuerda que
se ata a la red, corde qu'on attache au
filet.
TSatal : 1° (B-a-l-mu, ...), remiendo :
piece, morceau. — 2° (B-i-mond), tabla,
cuadro de una huerta : carr6, planche
d'unjardin. — 3° (B-a-l-mu), pedacito,
parcelle. Kalizban bzarten dan ostia-
tSataltsuak ulertarazoten deusku Jbsu-
kristoren linbora jatsierea, el pedacito
de la hostia que se pone en el caliz nos
hace comprender la bajada de Jesucristo
al limbo, la parcelle d'hoslie que Von met
dans le calice nous fait comprendre la
descente de Jtsus-Christ aux limbes. (An.
Esku-lib. 104-18.)
TSatan-tSatan (B, ms-Lond), a cada
paso , & chaque pas.
T3ATAR : 1° (Be, ...), rebaba, peda-
zos de hierro viejo, ferraille ou bavure de
fer. An dira su-tsipristin urrinera doa-
zanak : an askatu ta bota-eragitea ge-
ratu jakozan loiak , zepa ta tsatarrak :
alii (se ven) chispas de fuego que van
lejos; alii se le hace al hierro despren-
derse y echar las suciedades , la escoria
y los pedazos que se le han adherido : Ik
(on voit) des Mincelles de feujaillirau loin ;
la on dHache et rejette du fer les impurele's,
les scories et les bavures. (Per. Ab. 127-
18.) — 2° (B, G), hierro viejo, deshecho :
vieux fer, ferraille. = De algun tiempo
& esta parte en Bilbao y sus cercanias al
hierro viejo llaman chatarra, palabra
no contenida, naturalmente, en el Dic-
cionario de la Academia espaflola. II y a
d6ja longtemps qu'a Bilbao et aux envi-
rons on appelle le vieux fer chatarra ,
mot, nalurellement, qui ne figure pas
dans le Dictionnaire de VAcad6mie espa-
gnole. — 3° (BN-s), pafial, lange. Arteto
ARTAN ARI EMENZIREN SEME ON BATEN TRO-
JATZEN, SEME ON BATEN TROJATZEN ETA
Jesukristoren bestitzen ; Maria t§ata-
rren bbrotzen, Jose tsimuen edatzen : en
aquel pequeiio intervalo se ocuparon,
segiin parece, en envoi ver en pafiales a
un buen hijo ; en envolver en pafiales
a un buen hijo y en vestir a Jesucristo ;
Maria en calentar los pafiales, Jos£ en
extender la faja (villancico popular) :
dans ce court intervalle Us s'occuperent,
a ce qu'il parait, a envelopper de langes
un bon fils, a envelopper de langes un
bon fils et a velir Jtsus- Christ ; Marie a
re' chauffer les langes, Joseph a 6 tend re la
ceinture (noel populaire). — 4° (BN-s , R),
remiendo, trapito : morceau, petit chif-
fon. — 5° (BN-s), peal, manta de abarca,
guStre de la brogue. — 6° (B-a-gald-o-t5),
chispa , Hincelle. Tsatar-urtika or euki
barik ataraizuz egurrok sutati (B-aJ,
saca del fuego esas lefias sin tenerlas alii
echando chispas : enleve du feu ces mor-
ceaux de bois, sans qu'ils soient la ajeter
des Hincelles. — 7° (AN, Araq.), senuelo
que se usa en la caza de la paloma : se
arroja A lo alto y al caer hace que las
palomas bajen y se metan en las redes :
papegai qu'on emploie dans la chasse aux
pigeons ; on le jette en fair, et en torn-
bant il fait descendre les pigeons, qui se
prennent dans les filets. — 8° (B, Afi.
ms), chabacano, inutil : vain, inutile. =
Parece que tiene una signiflcaci6n pare-
cida en este pasajc de Moguel... Ce mot
semble avoir une signification semblable
dans ce passage de Moguel : Erein ditue
ASKOK ZALGA, OLO TA ZORAGARI-AZI T§ATA-
rrak : muchos han sembrado inutiles
simientes deveza, a vena y vallico : beau-
coup ont semi d'inutiles semences de
vesce, d'avoine et d'ivraie. (Per. Ab. 196-
18.)
TSatartsu (B-a-o-tS), chispeante, lan-
cant des 6tincelles. TSatartsu daukaguz
gaur geure ikatzok (B-a), hoy tenemos
chispeantes nuestros pedazos de carb6n,
nous avons aujourd'hui des morceaux de
charbon qui jetlent des ttincelles.
TSatean-pitean (B, ...), a cada paso,
A cada instante : a chaque pas, A chaque
instant. Var. de tsatan-tsatan. Dana
DALA, BETl DA IZKUNE OKERRA TSATEAN-
PITEAN, gatz BAGARIK, BIRAO-URTIKA 1BIL-
tekoa : sea como fuere, siempre es per-
versa costumbre la de prorrumpir en
maldiciones a cada instante, sin sal (sin
motivo ?) : que ce soit n'imporle comment,
e'est toujours une mauvaise habitude que
de se rtpandre en maledictions a chaque
instant, sans set (sans motif!). (An. Esku-
lib. 116-18.)
TSatel (B-mond), c£dula, billete :
ctdule, billet. Var. de tSartel (1°).
TSatigo (B-m), tSatigu (Be,...),
pequeiio y estrecho , petit et Mroit. EtSe
tsatigua, casa muy pequefia, maison trds
petite.
T§ATIKO (G-zumay), martin pesca-
dor, marlin-pecheur.
T§ATIN (AN), miche, bolo pequefio
que vale por once, cinco 6 cuatro, segun
la costumbre; y se coloca fuera de la
linea 6 de las lineas de los dem^s bolos :
petite quille qui vaut onze, cinq ou quatre,
suivant la coutume ; on la place en dehors
de la ligne ou des lignes des autres
quilles.
TSAT§A : 1° (Be), pera 6 manzana,
poire ou pomme. — 2° ( AN-arak-lez , B-
a-ofi , G ) , nodriza , nourrice. — 3° ( AN-
b-lez, BN-s, Gc), nifiera, bonne d'enfant.
— 4© (G-t, ...), golpe, coup. = Esta voz
es del lenguaje infantil en sus cuatro
acepciones. Ce mot appartient au langage
enfantin dans ses quatre acceptions. ' —
5° (S, Chah. ms), dejad, atended : lais-
sez, atiendez. — 6<> (R-bid), voz para
llamar al cerdo; se repite : mot qui,
r6ptt6, sert a appeler le pore.
TSATSALA (Be, ...), mujer casqui-
vana, charlatana : femme 6vapor6e, ba-
varde. = £ Sera la voz tSotSolo aplicada
a la mujer, d imitaci6n de otras len-
guas dotadas de terminaci6n gene>ica ?
Est-ce le mot t§ot§olo applique^ a la
femme, a limitation des autres langues
doties d'une terminaison g&n4rique ? i Iff o-
GAIT1K ESAN BEAR DAU ORREK BARRITSUA
DALA *. TSATSALA, BETI T§UTSU-PUT§U TA
ZIRI-MARA DAB1LEN ORREK? (B-l): £ por
otras tiene esa que decir que son habla-
doras, esa casquivana que anda siempre
cuchicheando y de ceca en meca ? pour-
quoi cette femme dil-elle des autres
qu'elles sonl bavardes, lorsque cette 4cer-
velie est toujours a jacasser par monts
et par vaux?
TsatSala-patsala (B-mond), (hablar)
sin sustancia, (parler) a tort et a tra-
cers.
T§ATSAMUR (B-a-o-t§), pellizco,
pincure. T§at§amur egin, pellizcar, pin-
cer.
Tsatsamurka (B-a-o-t§), pellizcando,
pincant.
TSatSamurkada ( B-a-o-ts ) , pellizco ,
pincure.
TSatSan (Be), amado, ain\6. (Voc.
puer.) Tsat§an eta maite dabiltzaz, andan
enamoricados, Us s'aiment tendrement.
T3ATSAR : 1° (Be), baladi, insignifi-
cante : bagatelle, insignifiant. Amarre-
NARI T§AT§ARRENA EDO ADlffONA, ZURETZAT
ONENA GORDETA, EM ON BADBUTSAZU I si
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316
TSATSARKERI
TSEME
ha be is dado lo mas insignificante 6 lo
mediano para el diezmo, guardando lo
mejor para vos : si vous avez donni le
plus insignifiant ou le moyen comme dime,
en gardant le meilleur pour vous. (An.
Esku-lib. 417-26.) Utsagaiti, berba t§a-
tSar batzukaiti : por una nada, por unas
insigniflcantes palabras : pour un rien,
pour quelques paroles insignifiantes. (Per.
Ab. 193-48.) — 2° HB-1, •...), caries, carie.
Var. de t3ant§ar. TSatsarrak jan deus-
TAZ MATRAILAGlftlK ERDIAK , NEURB ARDU-
rarik-ezagaitik, la caries me ha comido
la mitad de las muelas por mi desidia ,
la carie m'a mange la moitii des molaires
par ma negligence.
TSatSarkeri (Be), jugarreta, villania :
mauvaise farce, polissonnerie. ^Zbtsa-
tsarkeria dantzut zuoaitik? ^que" villa-
nia oigo de vos? quelle polissonnerie
fentends de vous? (Ast. Urt. I, p. xliii-
8.)
TSatSarto (B-arb), ruinmente, basse-
ment.
TSatSateko (ms- Lond), papirote, cro-
quignole.
TSatSero (B-l), tanteador del juego,
baratero : marqueur, celui qui compte les
points au jeu. Var. de tSaSkro. (?)
TSatSi egin (B-t§), pegar, f rapper.
(Voc. puer.)
T9ATSO : lo (AN-arak-ond-oy, B, G-
and-zeg), hombrecillo de poco fuste,
chisgaravis, frivolo : freluquet, jeune
homme leger, frivole et sans mirite. —
2° (G), bbgi-tSat§o (G-al-ber-gai),
miope, myope.
TSatSu (G-orm-t), fatuo, lelo, frivolo :
fat, toqui, frivole. Var. de tSatSo (1°).
T§ATSUR: lo(B-ar-t§), diente : dent,
quenotte. (Voc. puer.) — 2° (B-m, R),
perro : chien, loutou. (Voc. puer.)
TSAU : lo (G-don) , gorri6n, moineau.
— 2° (AN, BN-s), puro, limpio : pur,
propre. — 3° (AN-b), pio del gorri6n,
pepiement du moineau.
TSau egin : 1° (Be), ladrar, aboyer ou
japper. (Voc. puer.) — 2° (AN-b), piar,
pepier.
TSaucLi (S), ven, viens. (Voc. puer.)
Dimin. de tziauri.
TBaugarri (AN?, ms- Lond), purga,
purge ou purgation.
TSauka: 1° (B, All.), ladrido, aboie-
ment. — 2° (B-i), cierto juego de ninos,
a correr y alcanzarse unos a otros : chat,
jeu d' en f ants qui consiste a s y atiraper
les uns les aulres.
TSaukin (AN?, Afl. ms), casto : chaste,
pudigue.
TSAUL (B-a-d-o), debil : debile,
faible.
TSauri ( BN-ald-baig-s ) , ven, venga
usted : viens, venez. Tsauri kona (BN-s),
venga usted aca, venez ici.
TBauxite (BN-baig), tSausUe (BN-s),
vengan ustedes, venez (pluriel).
TSautegi, tSautoki (AN), lavadero,
lavoir.
TSautondo (AN-arak), aechaduras,
desperdicios que quedan despues de
aecnar el trigo 6 limpiar otras sustan-
cias por el estilo : criblures, residus qui
restent apres avoir cribie le ble ou net-
toye d J autres substances semblables.
TSautSau: 1° (G-don), gorri6n, moi-
neau. — 2° (G-don), especio de caramillo
que hacen los muchachos con una bierba
parecida a la espadafia : nunu (en Vtndit),
sorte de chalumeau que font les enfants
avec une plante qui ressemble au glaieul.
— 3° (G-don), espadafia, glaieul. (Bot)
— 4© (B-a-g-m-mond-o-tS) , perro : chien,
toutou. (Voc. puer.) — 5° (AN-b), pio
del gorri6n, pepiement du moineau.
TSAUTSl (G-don), jibia, pez marino,
parecido al calamar : seiche, poisson de
mer semblable au calmar.
TSautu: 1° (AN, ..., G), limpiar, pu-
rificar: nettoyer, purifier. — 2° (G-and-
t), destrozar, pulverizar, abatir : detruire,
pulveriser, abattre. — 3° (Gc, ...), ven-
eer, derrotar : vaincre, meltre en deroute.
— 4° (G-and), ganarle a uno todo, r£fler
quelqu'un.
TSautzaile (AN), lavandera, blanchis-
seuse.
TSazkatu (BN-s), calcar, apretar :
fouler, tasser.
TSe : 1° (G), menudo : menu, petit.
Var. de se. Abere eskurakoiak dira
ABERE T§EA EDO GERIA, ABELGORRIA, ABERE
zamari edo zamarakoa : los animales man-
sos son el animal menudo 6 ganado
lanar, el ganado vacuno, el ganado ace*-
mila 6 de carga : les animaux doux sont
le menu betait ou betes a laine, les betes
a cornes, les betes de somme. ( Izt. Cond.
167-12.) — 2° (R), indet. de tsetu, consi-
derar, considerer. TSek, mira (var6n),
regarde (homme). T§en, mira (mujerj,
regarde (femme). T§ezu, mire ustea,
regardez. TSezei zeuriko tSorjek nola
BZDEIN ERITAN, EZERE EG1TATAN (R, Matth.
vi -26, ms- Lond), mirad los pajaros del
cielo c6mo no siembran ni siegan, regar-
dez les oiseaux du ciel comme Us ne
skment ni ne recoltent.
-TSe: lo(c, ...),sufijointensivode pala-
bras demostrativas; significa « raismo »
y es variante euf6nica de -§e (4°); se
emplea detras de consonantes : suffixe
inlensif de mots demonstratifs, qui signi-
fie « meme » el est une variante eupho-
nique de -§b (4°); il s'emploie apres les
consonnes. OraintSb, abora mismo, a
present meme. (Per. Ab. 115-8.) Alan-
t§ek, de aquella misma manera , de cette
meme facon-la. (Afl. Esku-lib. 26-23.)
= Es pleonastico, contracci6n de alan-
tSerik. // est pUonastique et contraction
de alantserik. EmentSe , aqui mismo,
ici meme. (Per. Ab. 155-7.) = Se
oyen palabras en que -tSe se usa des-
pues de vocal, por influencia de alguna
consonante y aun sin esta influencia...
On enlend des mots dans lesquels -tSe
s'emploie apres une voyelle par ^in-
fluence de quelque consonne et meme sans
cette influence: OnetSek (Bc) = onek-|-Se,
este mismo, celui-cimeme. LazkotSe (B-
m), de lazko (legezko) -|- se, de la misma
calidad, de la meme qualite. LbtSb (de
legez-(- §e, B-l, ...) : como, de la misma
manera : comme, de la meme facon. =
Como se dijo al hablar de su originario
-Se, en algunos dialectos se antepone
aun a los suGjos casuales de nombres
locales. Comme on Va dit en parlant de
son original -§e, dans quelques dialectes
il precede meme les suffixes casuels des
noms de lieux. HortSbko ( BN , S ) , kor-
tSeko (BN-s, R), de ahi mismo, de Ik
meme. — 2° (B, G), sutijo diminutivo,
Var. de -se (2°) : suffixe diminutif, Var.
de -§e (2o). Lbntseago, poco antes, lit. :
poco mas antes : peu auparavant, lit.:
un peu plus avant. (Ur. Ex. xn-39.) =
No he podido comprobar si la palabra non-
t§e, « d6nde mismo » (Har. Luc. xv-34),
tiene 6 ha tenido arraigo en el pueblo.
Je n'ai pu verifier si le mot nontSe , « ou
m£me » (Har. Luc. xv-34), prend ou a
pris racine dans le peuple.
TBeatu (G), desmenuzar, emietter.
Adriluen arteko mortbroa tSbatzen dute
barrenen sartzeko, desmenuzan el mor-
tero que esta entre ladrillos para poder
entrar dentro : elles emieltent le mo r tier
qui se trouve entre les briques, a fin de
pouvoir penetrer dans VinUrieur. (DM.
bas. 31-14.)
tSEBERA (G-zumay), esquina de la
red , por donde escapan a veces los pe-
ces : coin du filet, par ou quelquefois les
poissons s'echappent.
TSedatu (AN, ms-Lond), limitar,
limiter.
TBegosi (AN?, G?), digerir, digerer.
ASKOZ OBETO TSEGOSTEN DU , BATEZ ERE
gatz-pi3ka bat ematen bazayo : lo digiere
mucho mejor , sobre todo si se le da un
poco de sal: il la digere beaucoupmieux,
si on y ajoute surtout un peu de sel.
(Dial. bas. 69-1.)
TSEIA (B-m, arc?), palabra con que
se llama 6 se llamaba a las mujeres, mot
avec lequel on appelle ou on appelait les
femmes.
TSek (R), mira (hombre), regarde
(homme). = Imperativo de segunda per-
sona de tsetu 6 de su indeterminado
t§e. Imperatif de deuxieme personne de
tsetu ou de son indetermine tSe. Alta,
tSbk, ezbaiaz jiten (Siten) (R-bid) : | eh !
mira , si no vienes : eh ! regarde, s'il ne
vient pas.
-TSek (S), Var. de -t§e (2°). Bai, nik
ere bai, hortsek i si, tambten yo (tengo),
he ahi, lit. : ahi mismo : oui, moi aussi,
voilA; lit. : la meme. (Ziber. 113-3.)
TSekor (G, ...), novillo, veau. Eta len-
BIZIKO ABEREA ZAN LEOEAREN IDURIKOA,
ETA BIGARREN ABEREA tSeKORRAREN IDURI-
KOA (G, Apoc. iv-7) : y el primer animal
semejante a un le6n , y el segundo ani-
mal semejante a un becerro : le premier
animal semblable a un lion, le second a
un veau.
TSEIiAIRU (R-uzt), armario abierto
en un muro 6 en un rinc6n, placard pra-
tique dans un mur ou dans un coin.
T3ELBA (B, G), un pez, vulg. urta,
un poisson.
TSELDOR (B-ang), orzuelo, orgelel.
Eztakit zer daben gure neskatoak : bbti
DAGO tSeLDORREZ BETERIK I BEGI BATEN
ONDO OSATU BARIK , BESTEAN URTBITBN DO-
tso : no s^ lo que tiene nuestra mucha-
chita : siempre esta llena de orzuelos;
sin que se le cure bien en un ojo, le sale
en el otro : je ne sais ce qu'a notre fil-
lelle : elle est ioujours pleine d'orgelets ;
a peine un ceil est-il gueri, quHl lui en
sort a Vautre.
TSEME ( R-uzt), jeme, distancia que
hay desde la extremidad del dedo pul-
§ar a la del dedo indice, separado el uno
el otro todo lo posible : demi-empan,
distance qu'il y a entre Vextremite du
pouce et celle de Vindex ecartes le plus
possible Vun de Vautre. = Aunque la
Academia espaflola cree que viene del
lat. spithama, gr. <nciOa^, es mucho
mas probable que sea diminutivo de
nuestro zehe me, « palmo delgado. » Bien
que VAcademie espagnole pritende que
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TSEMEKO — TSERRIZAI
317
le mot jeme vient du lat. spithama, gr.
<rTn6a{iY|, il est beaucoup plus probable
qu'il est un diminutif de notre zehb me,
« petit empan. »
TSEMEKO (R), esfuerzos para levan-
tar una carga, efforts pour sou lever une
charge.
TSEMENENTSA (B-ofi), alondra,
alouette.
TSen (R), mira, td (hembra) : regarde,
toi (femme). = Imperative) de tSbtu. Im-
piralif de tSbtu.
• -TSen (G), Var. de-TSE (2°). EmentSen
batiatua naiz, soy bautizado aqui mismo,
je suis baptist ici mime. = Palabras que
en el baptisterio de Azpeitia ponen en
boca de san Ignacio de Loyola. Paroles
que, dans le baptistere d* Azpeitia, on
prite a saint Ignace de Loyola.
TSENDOR (B-berg?), carga de lefia,
charge de bois. Dimin. de zendor. Keb
BELTZ-MORDO BATEK IRTETEN ZUAN , ...
S Eft ALE ZAN T§ENDORREN BAT ZEGOALA EGOS-
TEN : salia una negra columna de humo, ...
era sefial de que estaban cociendo alguna
carga de lefia : il sort ait une noire
colonne de fumie, ... c'e'tail le signal qu'ils
faisaient br tiler quelque charge de bois.
(Pach. 29-6.)
TSen-plen (B-i), completamentelleno :
bondi, comble. (?)
TSENTSAIRU (R), cuenda, hilo con
que se sostiene la madeja : sentene , fit
avec lequel on attache Vicheveau.
TSEPEL : 1° (B-ang-elos-ofi, G), pusi-
lanime, pusillanime. Andra tSepelen
etSean goizbko salda arratsean (B-ang),
en casa de mujer pusilanime el caldo de
la mafiana a la noche, dans la maison de
la femme pusillanime le pot -au- feu est
mis du matin au soir. — 2© (G-don-orm),
insulso, insipide. — 3° (G-orm), cobarde,
liche. — 4° (AN-lez), cas tafia huera,c/i£-
taigne vide.
TSepeldu : lo (B-ang-elos-ofi, G),
hacerse pusilanime, devenir pusillanime.
— 2° (G-don), hacerse insulso, devenir
insipide. — 3© (G-orm), hacerse cobarde,
devenir l&che.
TSepeleta (B-gatz) , mariposa , papil-
lon.
TSEPET9 (AN-lez, B-bere-1-m-mond,
G-etS, ..,), reyezuelo, pajarillo : roitelet,
petit oiseau, « troglodytes parvulus. »
TSepetS ala pe§ka (B-m), un juego
de nifios, a la gallina ciega : un jeu d'en-
fanls, a colin-maillard.
TSERA : 1° (Be, ...), acogida, aga-
sajo : accueil, bienvenue. TSera ona
egingo deutsue beti an, eurak dira ajla-
koSb ortz-argiak eta (B, ...) : alii le dis-
pensaran a usted siempre buena aco-
gida , pues ellos son asi simpaticos : la
on vous fera toujours bon accueil, its sont
si sympathiques. — 2° (B-tS), ingenio,
esprit. TSera onbko gizona da esku-
ARTBAN DARAB1LEN ARAZORAKO , para la
faena que trae entre manos es hombre
de buen ingenio, pour le travail qu'il
a entre les mains e'est un homme d' esprit.
— 3© (B-a-d-l-mu?-o), carifio, ten-
dresse.
TSeratsu (B-a-d-l-mu?-o), carifioso :
cordial, accueillant. ItSusia dala, gizon
tSeRATSUAGORIK BZTAKIT BBSTB BAT AURKITU
leikean : siendo feo como es, no st? si se
puede encontrar hombre mas carifioso :
laid comme il est, je ne sais si on peut
trouver un homme plus accueillant.
TSERBA (B-b), pez marino parecido
al mero , poisson de mer ressemblant au
merlot.
TSERBEL: lo (AN-oy, G-ber), ale-
grillo , ni borracho ni ayuno : aai, tm4-
ch4, qui a une ttgere pointe cfe vin. —
2° (B-t§), pelele, persona insustancial :
simple, per sonne de peu d' esprit. —
3« (B-i J, soplador con que se quita el
cascabillo al grano de trigo en la era ; es
rama de abedul por lo regular : ventila-
teur au moyen duquel on enleve la bale
du bit dans Vaire; ordinairement e'est
une branche de bouleau.
TSERDEN (B-ofl),pampano, pampre.
TSERETA (AN-lez, G-etS), adral,
cada uno de los tejidos de varillas que
se ponen en el carro para que no se
caiga lo que va en el : ridelle, chacun des
cdtts de la charrette que Von met a fin
d'empicher la charge de tomber.
TSerkatu(BN, R, S), buscar : chercher,
rechercher. (D. fr.)
T5ERKO (AN-ond), red que se usa
en la pesca de la anchoa, vulg. cerco :
traille ou seine, filet dont on se sert pour
la piche a Vanchois. (?)
TSerlo (AN, ms-Lond), grefias, pelos
que caen sobre la frente, cheveux qui
retombent sur le front. Var. de Serlo.
TSermen : 1° (G-azk-azp-bid-zeg),
pera, en general : poire, en giniral. —
2o (AN, BN-s, G-et§-ori), peru^tano,
cierta pera pequefia y dulce : poirillon,
petite poire douce. — 3° (B-ofi, F. Seg.),
ingerto, greffe.
TSermendu : lo (G-gab), podar la vid,
tailler la vigne. — 2° ingertar, greffer.
(F. Seg.)
TSerna (B, G), Var. de tSerba.
TSerpa (B-pl-urd), garra : griffe, serre.
Var. de erpa, erpe.
TSerpa egin (B-pl-urd), arafiar, tgra-
tigner.
TSerpaka (B-pl-urd) , araflando, 4gra-
tignant. Gizonak ukubilea leoez, guk,
ainbeste indarrik eztaukagu-ta, t§er-
PAKA EGITEN DOGU '. asl COIDO loS hom-
bres se dan de pufietazos, nosotras , como
que no tenemos tantas fuerzas, lucha-
mos a arafiazos : de mime que les hommes
se donnent des coups de poing, nous,
comme nous n'avons pas lant de force,
nous nous battons a coups d'ongles.
TBerpi (B-mu), almaciga, vivero de
plantas tiernas : semis, pipiniere dejeunes
plantes. Var. de tSirpi. (D.esp.c/urpia?.)
AMOTOKO MISlftOETAN NEU BERE AN N1NTZAN
DA tSerpia BAlSO ZARRATUAGO EGOAN ELI-
zan jbntea, en las misiones de Amoroto
tambien yo ^staba alii y la gente estaba
en la iglesia mas apretada que la alma-
ciga : j'y Mais tgalement dans les mis-
sions d f Amoroto, et le monde dans V4glise
6lait plus serrt qu*un semis.
TSerpol (G), s^rpol, serpolet.( Bot.)(??)
TSerpolari (G ?), vendedor ambu-
lante ? : colporteur, vendeur ambulant ?.
AUKERAKOA INTZAKE, SEME, ERRIR1K ERRI
TSERPOLARI B1ZIMODUA ATERATZEKO I SeHaS
tu, hijo, a prop6sito para sacar la vida
de pueblo en pueblo como vendedor
ambulante: tu serais, fits, comme il faut
pour gagner ta vie de village en village
comme colporteur. (Pach. 4-23.)
TSERRA: lo (BN-s, R-bid), harapos,
haillons. — 2° (BN-s, R-uzt), copo de
lino, quenouilUe de Un. — 3° (BN-s),
padrastro de los dedos, envie des doigts.
TIerraga (Sc), hurgon, vara larga
para remover la fcrasa del horno : four-
gon, tongue perche avec laquelle on
remue la braise du four.
TSerrama (G) , cerda con crias , truie
suitfe.
TSerrano (B-m?), aguila, aigle. Var.
de ARRANO.
TSERREN: 1° (B-d-mond-otS-tS-ub,
G-iz), diablo, diable. TSbrren bolan
dabil (B-d-otS-ub) : el diablo juega a
bolos, se dice cuando truena : le diable
joue aux quilles , se dit quand il tonne.
— 2° (B, G), malvado, traidor: michant,
trattre. Bbti oi da etSe bakoitzean tSe-
rrbn bat, siempre suele haber en cada
casa algun malvado, il y a toujours dans
chaque maison un me'ehant. (Pach. 58-7.)
— 3o (B-m, G, L-ain), arado de tres
piias, en algunos puntos lo es de cuatro :
charrue a trois pointes, dans quelques
endroits elle en a quatre.
TSerren-burduntzi ( B-otS ), libelula ,
insecto verde ; lit. : asador del diablo :
libellule, bel insecte vert; lit. : broche du
diable.
TSERRENDA (BN-s, R): lo franja
de terreno en que se ha segado 6 ejecu-
tado otro trabajo, bande de lerre que
Von a fauchie ou sur laquelle on a exe'eute'
un autre travail. — 2° veta de una mina,
cantera : veine ou filon d'une mine, d'une
carrie re.
TSerrestari (?), reptil, reptile.
TSerri (AN, BN, G, L, S), cerdo,
cochino : pore, cochon. Var. de Serri,
dimin. de zerri. = Hoy se usa como si
no fuera diminutivo. Est usiU aujour-
d'hui comme s'il n'Hait pas un diminu-
tif. TSerri goseak ezkurra amets (Gc),
el cerdo hambriendo suefia en bellotas ,
le pore affame" r4ve de glands. Muturra
tSerriarena bezelakoa du (G, DiAl. bas.
19-8), el hocico lo tiene parecido al del
cochino, la bouche ressemble au groin du
cochon.
TSerri-arbi (AN-lez) , remolacha, bet-
terave.
TSerriaska (G-and), harpia, mujer
mala : harpie, mauvaise femme.
TSerri erne (G), cerda, truie. TSerri
EME ONAK EZTITU IZAN BEAR AMABI TITI BAI-
zik : la buena cerda no ha de tener sino
doce pezones, la bonne truie ne doit pas
avoir plus de douze mam el les. (DiAl. bas.
96-12.)
TSerri - estegi , pocilga , porcherie.
(Araq.)
TSerri-gerezl (AN-b, G-and, L-ain),
tSerri-ginga (G-ern), cerezo silvestre :
merisier, cerisier sauvage. (Bot.)
TSenikaSal ( R ) , corteza de tocino :
couenne , peau du lard.
TSerrimen : 1° (G-ord), pera, en gene-
ral : poire, en gdniral. Var. de tSermen
(1°). — 2° ( AN-arak), peru^tano, poiril-
lon.
TSerrlnko (BN-s, R), gorrino, cerdito :
goret t petit cochon.
TSerritalde (G),piara de cerdos, trou-
peau de pores.
TSenitegi ( AN , G ) , pocilga , por-
cherie.
TSeni-tSino ( BN-s, R), cierta varie-
dad de cerdos, de patas, pezcuezo y
cuerpo cortos : certaine espece de pores ,
a pattes , cou et corps courts.
TSenizai (AN, G), porquero-: porcher,
gardeur de pores.
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318
TSERRI-ZANGO — TSIGORTU
TSerri-zango (L), cierta forma de
poda , formando una V ; lit. : pata de
cerdo : cerlaine forme de taille en fenie,
qui affecte la forme d'un V; lit. : patte de
cochon.
TSerroin ( R-bid ) , copo de lino , que-
nouilUe de lin.
TSertaka : 1° (Gc, ...), drbol bravio,
arbre sauvage. — 2° (G), ramas 6 arbus-
tos silvestres de que se hacen los ces-
tos y aros para barriles, branches ou
arbustes sauvages avec lesquels on fait les
panitrs pL les cercles de barriques. — 3° (G-
gab, ...), especie de cereza pequefia y sil-
vestre : merise, espece de petite cerise sau-
vage. — 4° (G), en general es arbol bravio,
no podado : ce mot indique en gintral
un arbre sauvage, non taille'.
TSertakabe : 1° (AN-goiz), variedad
de castafia bravia , variGM de ch&taigne
sauvage. — 2° (AN), cereza pequefta y
silvestre : merise, petite cerise sauvage.
Var. de tSertaka (3°).
TSertakera (G), tSertaketa (Gc, ...),
ingerto, greffe. Uste det, bada, ezen
URTE GIT§I barru zabalduko dala Gipuz-
KOAKO ERRI GUZTIETARA SAGAR -MUETA Plff ,
GOZO, IRAUNKOR OEN T§ERTAKERA '. CreO ,
pues,quedentrode pocos aftos se exten-
dera a todos los pueblos de Guipuzkoa
el ingerto de estas manzanas finas, dul-
ces, duraderas : or je crois que dans peu
d'anntes la greffe de ces pommes fines,
douces et de bonne conservation, s'Hendra
a toutes les populations de Guipuscoa.
(Izt. Cond. 145-12.)
TSertatu: 1° (AN,Gc), ingertar, gref-
fer. — 2° (AN-lez, ..., Gc, ...), vacunar,
vacciner. (?)
TSerketS : 1° (AN), tizoncillo, tiz6n,
enfermedad de plantas : rouille, charbon,
cerlaine maladie des plantes. (Bot.) —
2° (AN, Lacoiz.), para si to de plantas, en
general : parasite des plantes, en gind-
ral.
TSERTO (AN-b, Gc) : 1° ingerto,
greffe. — 2° vacuna, vaccin. (?)
TSerto-gorri (AN?, Lacoiz., G?), cas-
tafia colorada, agradable, de envoltura
delgada : chntaigne colorde, savoureuse,
dont Uendoplevre est tres mince.
TSestailu (S), gusto, gout. Bihotzean
ZUNBAIT ORDUZ SENDITZEN DUZ(JN GOZOA ETA
BZT1TARZUNA , PRESENTEKO GRAZIAREN OBRA
DUZU ETA AITZINETIKO ZELCkO PLAZEREN
tSestaiIubat : el sabor y la dulzura que
a veces sentis en el coraz6n es un efecto
de la gracia actual y un anticipado gusto
de las delicias del cielo : cette bonne et
lendre affection que vous ressentez de
temps a autre est un effet de la presence
de ma gr&ce, et comme un avant-gout des
d6lices de voire cileste patrie. ( Imit.
155-9.)
TBestailuka (Sc), comer poco a poco,
manger petit A petit.
TSestatu (BN-s, R), tSestatit (S),
probar, gustar algo : gouter, dtguster
quelque chose. (D. v. fr. taster 9 ..)
TSeste (S), probar, gustar 6 paladear
algo : gotiter, dfyuster ou siroter quelque
chose. Eman zeyuen edatera ardu urdal-
MINAREKI NAUASIR1K ETA TSESTE ZIANEAN
ETZIAN EDAN NAHI UKHEN (S, Matth. XXVII-
34) : y le dieron a beber vino mezclado
con hiel, y habi^ndolo probado, no lo
auiso beber : et Us lui donnerent a boire
du vin me'16 de fiel; et lorsqu'il en eul
gouU, il n J en voulut pas boire.
TSestu (R), tSestu (S), buen sentido,
bon sens. (?)
-TSet (L), Var. de -t§e (2°). HantSet
aurkiiitu dudan praidea, el fraile que he
encontrado alii mismo, le frere que j'ai
trouve" la mime. (Joan. Saind. 1-63-24.)
TSetse (B-mond), nifio : enfant, bibi.
(Voc. puer.)
TSetSu(B-l), medio cuartillo, quart
de litre. T§et§u bat ekarteko esanda,
I tSikerdi etSakak ba ? Beste erdia bi-
DEAN EDO ALAKOSEA BARRUNA DAU... !
diciendole que traiga medio cuartillo,
£pues no trae un chiquito? Si no ha
echado al coleto la otra mitad... : en lui
disant d l apporter un quart de litre, n'en
apporte-t-il pas un demi-verre? (je me
demande) s'il n'a pas bu V autre moitii
au goulot.
Tgetu : 1° (G, Itur.), moler, pulveri-
zar, desmenuzar : moudre, pulveriser,
imieller. Var. de §etu, dimin. de zbtu.
— 2° (R), mirar, regarder.
TSeuli (B-o), tabano, mosca temible
para el ganado vacuno : taon, mouche
terrible pour les bites a cornes. Var. de
1TEULI.
TSezu (R), mire usted, regardez.
Imperat. de tse, tSetu, mirar, regarder.
= En la ribera de Nabarra se oye la
exclamaci6n americana jche! ^Habran
los Roncaleses tornado esta exclamaci6n
para hacer de ella un verbo ? Sur le pla-
teau de Navarre on entend Vexclamation
amiricaine che ! Les Roncalais se seraient-
ils emparis de cette exclamation pour en
faire un verbe?
TSl (AN-b, B-deust-m-mond), asar,
rdtir. (Voc. puer.)
TSia : 1° (B-elg), punta 6 cola que
arrastra , loque ou queue qui traine. —
2° (G-t), bruma, brume.
TSiarrotSa ( AN , G-ets), hierba que
crece junto al mar; es buena para los
cerdos : herbe qui pousse sur le bord
de la mer, et qui est bonne pour les
cochons.
T3IBA (AN, G-don), peonza, trompo :
sabot, tou pie.
TSlBI : 1° (B-roafi), vivo, nervioso :
vify nerveux. — 2° (AN-ond, B-l), jibia,
pez marino parecido al calamar : seiche,
poisson de mer semblable au calmar. (??)
= Algunos (B-m, ...) 11a man asi al mismo
calamar. Quelques-uns (B-m,...) donnent
ce nom au calmar lui-m£me.
TSibia (B-b), jibia, seiche. Var. de
tSibi (2°). ^Onetarako ezarri dotsarea?
^TSibia batgaitik gaba galdu eta pozbz
ezer ez apaldu ? £ para esto he echado la
red ? i Por una jibia he perdido la noche
y de puro gozo he dejado de cenar?
c'est pour cela que j'ai jett le filet? Pour
une seiche j'ai perdu ma nuit, et par pur
fUaisir je nai pas soupe"? (Ur. Cane. has.
11-78-16.)
TSihiazur (B-l, ...), jibi6n, pieza caliza
de la jibia : s4pion, os interne de la
seche. TSibiazurra baiSo zuriago eukan
arpegia, tenia la cara m&s blanca que el
hueso de la jibia, il avait la figure plus
blanche que I'os de la seche. = Esta
palabra seusa tanto como edur, « nieve, »
como punto de comparaci6n hablando de
blancura. Ce mot semploie aulant que
edur, « neige, » comme point de compa-
rison lorsqu'il s'agit de blancheur.
TSlBILIZTAI (B-ofl-ub), chorlito,
ave del genero de las zancudas : plu-
vier ou courlis, oiseau de Vordre des
e'ehassiers
TSibi -pota (G-ori), tSibi-potSo
(Cane, bas.), Var. de tSibi (2°).
TSlBISTA (G-us-zeg), tSibistilo (G-
and), tSibistin (B-m), tSibistun (B-a),
lazada, nceud. Molorrika ederrak bbrbn
kirtenbtan zbukazkitbk biak asko tSibis-
tetan, los dos (vasos) tienen hermosos
acantos en sus asas en numerosas laza-
das, tous deux (les deux cases) portent &
leurs anses de belles feu il les d'acanthe
entrelactes. (Cane. bas. IIM58-12.)
T3IBISTURU (G), jeringa, seringue.
T3IBITA : 1° (B,...), vara larga y
flexible, gaule tongue et flexible. —
2° (B-i-m-oft, G-us), mayal, palo menor
del trillo con que se desgrana a golpes
el trigo : balte, petit b&ton du fliau avec
lequel on bat le bU. — 3° (B-el), lazada,
noiud.
TSibita-esku (B-i-m), mango del
mayal, manche du fl&au.
TSibiteketa (B-a-d), trillo del trigo en
las eras , battage du btt dans les aires.
TSibiteketan zbin gbiago darogoie (B-a) :
estan golpeando el trigo en las eras con
el mayal, a cual mas : Us battent le bU
dans les aires avec le fl4au , a qui mieux
mieux.
ToIBIZ (B, ms -Zar), envidioso, en-
vieux.
TSibizkeri : 1° (B-a-o), ansia grande,
envidia : grand de'sir, envie. — 2° (B-a-
o-t§), gula, deseo de golosinas : gour-
mand ise, disir de friandises.
T§IBLI (G-t), estoque : esfoc, canne
a 6pe°e.
T§IBO(B-m), corzuelo, espigas de
trigo intactas despues de la trilla, 4pis
de btt resits intacts apres le battage.
TSlDAR (B-eib-el-ofl-ub), aleli ama-
rillo, cierta hierba cuyos granos se pare-
cen a la simiente de nabo ; es buena
para el ganado ; brota en los trigales :
ravenelle, russe (pop.), certaine plante
dont les graines ressemblent a la semence
de navet ; elle est bonne pour le bHail et
pousse dans les champs de bU.
T§IEL (B-l), majadero, niai's. Eugaz
joat, arpbgi-andi, lotsa-baga, mazkara,
tSiel orregaz : contigo ha bio (lit. : me
las he)> carota, desvergonzado , cinico,
majadero : e'est a toi que je parte (lit. :
j'en ai), fripon, khonte, cynique, niais.
(Ibaiz. I-30-2» col.)
TSlGO (G-zeg), cierto pajaro, certain
oiseau.
TSigoitu (G?), digerir, digirer. Eman
BEAR ZAYO MAIZ ETA BAKOITZEAN GUT Si ;
BESTELA IGUITZEN DA ETA BZTU ONGI tSiGOI-
tzen : se le ha de dar de comer a me-
nudo y poco cada vez ; de lo contrario
se harta y no digiere bien : i7 faut lui
donner souvent a manger etpeu a lafois;
autrement il se rassasie et ne digere pas
bien. (DM. bas. 47-8.)
TSlGOL (B, G, All.), (castafia) pilonga,
(chitaigne) seche. GaztaiSa tSigola,
gaztai5)a tSigoldua (G, ms-Zar), castafia
huera, chAtaigne vide.
TSlGOR : 1° (BN-s), castafia huera,
chitaigne vide. — 2° (B-ofi?, G-urr?, F.
Seg.), tostada, bufiuelo, beignet. —
3° (AN, G), seco, yerto : sec, flHri.
T§IGORTA ( G - don ) , zuro , mazorca
desgranada de maiz , tpi igrent de mals.
TSigortu (Gc), tostar, secar : griller,
stcher.
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TSIGURE — TSIKITU
319
TBigur* (G-ori), yunque, enclume.
(??)
TSlGURI f B-mafl), diente de le6o,
dent-de-lion. (Bot.)
TBikadera (B-l), pala convexa en su
centro , que se usa para achicar el agua
en las lanchas, vulg. chicadera : 6cope,
pelle convexe dont on se sert pour 6puiser
Veau des barques. (?) Var. de tSuka-
dera.
Tfiikaleku (G-zumay), huecos de la
lancha, de donde se quita el agua : cavi-
tts de la barque, d'ou on enleve Veau.
TSlKANA (AN-ond), trampa, amafio :
fourberie, ruse. TSikana aundia dik, tiene
mucha trampa, il possede beaucoup de
fourberie. (D. fr. chicane*!.)
TBikanero ( AN - ond ) , tramposo ,
astuto : fourbe, ruse*. (D. fr. chicanierl.)
TSlKAR (Be, G-bid-ori-t), pequeflo,
diminuto : petit, menu. Urkatuko lit li-
kes ASKOK EUREN BURUAK, PORUKO LEOERIK
tSikarrbna galdu eztbdin : muchos se
ahorcarian , a fin de que no se infrinja la
menor ley del fuero : beaucoup se pen-
draient, pour qu f on n'enfreignit point la
moindre loi du fuero. {Per. Ab. 219-25.)
Bbatz tSikar (G-bid-ori-t), atSikar (B-
1,...), dedo mefiique, doigt auriculaire.
EZTAGO ANDI-TSIKARREAN ARIMEA EUK1TEA,
no consiste el tener alma en que sea
grande 6 pequeflo (el feto), il ne consiste
pas dans ce quHl soit grand ou petit ( le
fcetus) pour avoir une &me. (Mog. Baser.
21-10.)
TSikarretan (B, ...), en la infancia,
dans Venfance. Enbukb osoz esango bus-
KERAZ KREDOA, TA DAKIDANA BERB ERDI-
BRDERA TA ERDI-EUSKERA '. ALAN BRAKUTSI
kustkn tSikarretan : yo no diria por
entero en vascuence el Credo, y aun lo
que s^ (lo digo) medio en vascuence y
medio en castellano : asi me lo ensefla-
ron en la infancia : je ne dirais pas en
enlier le Credo en basque, et encore ce
que je sais (je le dis) 0101114 en basque et
moitii en espagnol ; e'est ainsi qu'on me
Va appris dans mon enfance. (Per. Ab.
162-11.)
TBikatu (G-al), enjugar, essuyer. Var.
de tSukatu.
TBlkerdi (B, G), medio chiquito, equi-
valente a un octavo de litro, mesure 4qui-
valant a un huitieme de litre.
TBiketa ( G - and ) , trozos de lefla del-
gada como de un pie de largo ; se hace
carb6n con ellos : morceaux de menu bois
d'un pied de long, dont on fait du char- .
bon.
TSiketzaile (B?), oficial de ferrerias
pequeflas, ouvrier de petites forges.
TSlKI : 1° (AN, B, BN, G), pequeflo,
petit. — 2° (R-bid), poco, peu. Orrek ar
BEZA LB1NIK ETA GERO TSlKI EMON BEZTAD '.
tome usted primero , y luego deme poco
a mi : prenez d f abord , et ensuite donnez-
m'en un peu. — 3° (G), medio cuartillo
6 cuarto de litro : verre, quatrieme par-
tie d'un litre. Otordu bakotSean tSikj
BAT ARDO BEAR LUKE GIZONAK ( AN - D ) , el
hombre debiera tener en cada comida un
vaso (de vino), V homme devrait avoir a
chaque repas un verre (devin). — 4° (AN-
b), caber, contenir. Contr. de atSiki.
GlZON ORl GOSETUA BIDEZAN ONGI : BERAK
BAKARRIK JAN DITU TALOMANTENUAK T§|-
kiala talo ( AN - b ) : esc hombre debia
estar muy bambriento, pues 61 solo ba
comido cuantos talos caben en la pieza
circular : cet homme devait itre tres
a/fame", car il a mange' a lui seul toutes
les gaieties qui itaient sur le plateau.
TBiki-andi (G-and), regordete, rechon-
cho : rondelet, courtaud.
TSikiendu (ms-Zar), anifiarse, tomber
en enfance.
TSikierdi (AN-b, Gc), un octavo de
litro, un huitieme de litre. Var. de tSi-
kerdi.
TSlkika (AN-b, R-uzt), al por menor
(vender), au d6La.il (vendre).
TSikilatu(G),tSikilau (G-zeg), capar,
chdtrer ou castrer. Var. de tSikiratu.
TBikili-xnako (B-ibarra), jamugas,
lenos curvos que se ponen en el lomo
del burro, para atar en ellos alguna
carga : sorte de crochets que Von assu-
jeltit sur le dos des dnes, pour y sus-
pend re quelque charge.
TSlKILON (R), hombre de un testi-
culo : monorchide, homme qui n'a qu'un
testicule.
TSikin : 1° (B-ar-1-mu-ofi-tS, R-uzt),
pequeflo, petit. Var. de tsiki (1°). Aba-
DEAREN LAPIKOA TSlKINA BAlSA GOZOA , el
puchero del sacerdote (es) pequeflo pero
sabroso : le pot-au-feu du prHre {est) petit,
mais savoureux. (Per. Ab. 122- 15.) =
TSikiRa, « la pequefla, » se usa en B-b-
mu para llamar a una joven , en B-ar-ofl
y t§ se llama con esta palabra a los cer-
dos. TSikina, « la petite, » s'emploie en
B-b-mu pour appeler une jeune fille; en.
B-ar-ofl-tS, on se sert de ce mot pour
appeler les pores. Liburu andi asko bal-
TZITU BEARKO LITZATEZ TSIKIN ONEN LBKUAN,
muchos grandes libros habria que enne-
grecer en lugar de este pequeflo, il serait
ntcessaire de noircir beaucoup de grands
livres au lieu de ce petit. (Baser, p. iv-8.)
— 2° miche , bolo pequeflo que se coloca
fuera de las filas que forman las demas ,
petite quille que Von place en dehors des
rangies que forment les autres.
TSikindu (B), desmenuzar, imietter.
GaTZAMAILeAK TSlKINDU EDO JO BEAR DAU
AGOB GUZTIETARAKO MBA MAlLUKA T§IKAR
bategaz, el cocinero tiene que desme-
nuzar 6 golpear con un pequeflo martillo
el mineral para todas las goas, le cui-
seur doit imielter ou frappcr avec un
petit marteau le miner ai pour toutes les
gueuses. (Per. Ab. 128-6.)
TSikiratu : 1° (AN, G), castrar, ch&-
trer. Badirade tSikiratuak ayek berak
tSikiratu ziranak zeruetako erreinua-
gatik (Ur. Matth. xix-12); badire tSiki-
ratuak BEREN BURUAK EGIN D1TUZTBNAK
ZERUETAKO ERREINUAIN AMODIOAGATIK (AN,
Matth. xix-12) : hay castrados que a si
mismos se castraron, por amor del reino
de los cielos : il y en a qui se sont faits
eunuques eux-mimes, a cause du royaume
des cieux. — 2° (G), eunuco, eunuque.
Eta esan zion erregeak Asfenez tSikira-
tubn agintariari : y dijo el rey a Asfe-
nez, prefecto de los eunucos : et le roi
dit t\ Asphenez, chef des eunuques. (Ur.
Dan. i-3.)
TSikiratsaile : 1° (AN, G), capador,
chitreur. — 2° (G-don), escarabajo, un
insecto : scarabte, un insecte.
TSlKIRO (AN, G), carnero castrado,
b4lier chdtrt. = Seguramente esta voz
expresaria mejor que la voz tsikiratu la
idea de « eunuco ». En su origen habra
sido diminutivo de zikiro. Ce mot expri-
merait beaucoup mieux que tSikiratu
V\de*e d'v. eunuque ». A Vorigine il a dH
Stre un diminutif de zikiro.
TSikiroki (AN, Araq.), came de car-
nero, viande de moulon.
TSikirotu (AN?), castrar, chilrer.
TBikirrin (BN-s), pequeflin, tres
petit.
TBikirritori ( BN- s , R ) , chiquilleria ,
banda de niflos en una casa : marmaille,
troupe de pet Us en f ants dans une mai-
son.
TSikita (B-o), Var. de tSiketa.
TSikitan (Be, G), en la infancia, dans
Venfance. £ Nos aztu jatzuz tSikitan gu-
RASO BDO BSKOLA-MAISUAK IRAKATSI EUTSU-
ZAN ESKARI ElBIZEAK ABTUTA DAUKAZANAK ?
^cuando se le han olvidado a usted las
oraciones que los padres 6 los maestros
le enseflaron en la infancia y la Iglesia
las tiene recibidas? comment avez-vous
oubltt les prieres que les parents ou les
maitres d'icolevous apprirent dans Ven-
fance el que VEglise a recues ? (Per. Ab.
57-18.)
TSikitandik (G-don-ori-t) , tSikitatik
(Be, G), desde la infancia, des Venfance.
Oba izango da, zbuk nai bozu, tSiki- tSi-
kitatik astea : sera mejor„ si asi lo
3uiere usted, empezar (a referir sucesos)
esde la mas tierna infancia : ce sera
mieux, si vous le voulez bien, de commen-
cer (A raconter les 4v4nements) A partir de
la plus tendre enfance. (Euskalz. 1-156-
29.) Tsiki ta andi (Be) : indistintamente,
pequeflos y grandes : indistinctement ,
petils et grands. = La palabra tSiki repe-
tida se usa mucho en B y G para llamar al
cerdo. Le mot tSiki r&pe'te' est usiti beau-
coup, en B et G, pour appeler le pore.
TSikiteri (AN, B, G), grupo de cosas
pequeflas, groupe de menues choses.
TBikitero (AN-b), castrador, chdtreur.
Var. de Sikitero.
TBiki-tSiki (B, G), llamamiento al
cerdo , appel du pore.
TSikitSo (G, Araq.), medio cuartillo,
un huitieme de litre.
TSlKI-T§OKO (B-l), choclos, sabots.
Iftoz goizaldean arrantzaleen mezatara
JOAN NAZENBTAN, GORTUKO N1NTZALA USTB
neban | ango tSikitSoko zaratea ! cuando
alguna vez he ido al amanecer a la misa
de Pescadores, crela que iba a volverme
sordo , J que* ruido de choclos ! quand
parfois je suis all6 des Vaube a la messe
des picheurs, je croyais devenir sourd :
quel bruit de sabots I
TSikitu : 1° (AN-iru-ond, Be, G?),
destrozar, desmenuzar : dttruire, 4miet-
ter. TSikituten dabe adriLuen artean
dagoan morteroa barruan sartuteko,
desmenuzan el" mortero que esta entre
ladrillos para poder entrar dentro : elles
tmiettenl le mortier qui se trouve entre
les briques, afin de pouvoir p4n4trer dans
Vinte'rieur. (Di&l. has. 31-44.) Aurkitu
Z1TUZAN ... BALTZ ITSUSI TA BZAltfAK, ZIAR-
duela maiLuakaz tSikitutbn KRISTINAUEN
azurrak : encontr6 a unos ... negros y
feos, ocupados en destrozar con marti-
llos huesos de cristianos : il rencontra
quelques... noirs et laids, en train de pul-
veriser avec des marteaux des os de Chre-
tiens. (Ur. Maiatz. 61-2.) - 2° (B, G?),
partir, dividir : couper, diviser. Arturik
BOST OGIAK ETA BI ARRAVAK , BEGIRATURIK
ZERURONTZ BEDEIKATU ZITUEN , TSlKITU ZI-
TUEN ETA BMAN ZIOZKATEN IKASLEAI '. tom6
los cinco panes y los dos peces y alzando
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320
TSIKITURA — TSILINPORT
los ojos al cielo, bendiio y partid los
panes y los did a los discipulos y los
discipulos a las gentes : it prit les cinq
pains et les deux poissons; et, regardant
le del, il binit les pains, les rompit et les
donna a ses disciples, et ses disciples les
distribuerent au peuple. (Ur. Matlh. xiv-
49.) — 3° (B, G), amenguar, bajar las
aguas : diminuer, baisser, en parlant des
eaux. Urak tSikitu ziranean, irten zan
Nob leorrera berk et§etiar guziakin :
cuando amenguaron las aguas, sali6 Noe
a tierra con todos sus familiares : quand
les eaux diminuerent, No6 soriit a terre
avec tous les siens. (Kristau, 2«-14-16.)
Ura tSikitutekoa (B-l), « lo de amenguar
el agua ; » Hainan asl a una tabla pequena
que se usa para desembarazar de agua
una lancha : « ce qui sert a diminuer
Veau; » on appelle ainsi VScope ou une
petite planche avec laquelle on vide Veau
d f une barque. — 4° (G-beas), menguados
(puntos de calceta) : manques, en parlant
des points de tricot. Var. de tSikitura
(1°). T§IKITUAK ARTU, EZ AZTU OERO : tome
usted los menguados, luego no se olvide :
prenez les manques, ne les oubliez pas
done.
TSikitura : lo f AN-lez, G-and), men-
guados, puntos ae calceta : manques,
points de tricot. — 2° ( B-a-d-1-m-mu-o ,
G-aya), picaduras de came, picadillo :
hachis, viande hackee.
TSikizka (AN, B, G, An. ms), (ven-
der) al por menor, (vend re) au de'tail.
Tflikiz-tgikiz(R), afuerzade ocuparse,
a force de s'occuper.
TSlKO : 1° (B-i-m), voz con que se
llama al burro pequeflo, mot avec lequel
on appelle le bourricot. — 2° (Be), potro,
caballito : poulain, jeune cheval. Neske-
AREN EDO ANDREAREN AURREAN SALTOKA ,
TSlKO EZI BAGAKO EDO BASO-ASTO BATZUK
dirudiela : saltando delante de la mu-
chacha 6 seflora, pareciendo unos potros
no domados 6 asnos silvestres : sautant
devant la jeune fille ou la femme, sem-
blables a quelques poulains indompUs ou
a des dnes sauvages. (Olg. 65-19.) —
3° ( B-gat-t§-urd ) , horcajadas, califour-
chon. Ume bat tsikoan eroan , llevar un
niflo a horcajadas, porter un enfant a
calif ourchon.
TSlKOL : 1° (B-a-d-m-ma!i-t§,
G-and), erizo huero de castaflas, bogue
vide de ch&taigne. — 2° (B-bas?), (higo)
paso, (figue) seche.
TSikolo-takolo (R), desaseadamente,
malproprement.
TSlKOR (B-i-m ) , encogido , con-
tracts.
TSikorea (S, Alth.), achicoria, chico-
rte. (Bot.) (??)
TSikoii orikatSa : 1° (B?, ms-Lond),
diente de le6n, dent-de-lion. — 2° (AN-
b), achicoria, chicorie. (Bot.)
TJSlKORTA (AN-oy), zuro, mazorca
desgranada de maiz, tpi de mats 4gren4.
TSikortu : 1° (B-i-l-m), tostar, gril-
ler. — 2° (B-i-m), encogerse, contraerse :
se rMre'cir, se contracter.
TSlKOT ( B, ..., G-ori ) , tSikote ( AN-
ond), soga, corde de sparle. (?)
TSikotu (AN, Araq.), tener coito,
copuler.
TSlLi (B-d-i-m-ofl), palabra que, en
una lucha a derribarse , dice uno de los
contendientes para confesarse vencido ;
a la cual sigue la pregunta del vencedor :
£baaz? lit. : « ya eres, » y la respuesta
banok, « ya lo soy : » mot que, dans une
lutte a se terrasser, Vun des deux cham-
pions prononce en s'avouant vaincu; e'est
alors que le vainqueur demande : j,baaz?
lit. : « tu y es? » et que le vaincu
rSpond : banok, « j'y suis. » T5il egin
(B,...), tsiLak eragin (B-m], hacerle
a uno darse por vencido, /aire avouer
a quelqu y un qu'il est vaincu. = Por
extensi6n , aun se emplea en toda clase
de iuegos y contiendas. Par extension,
on Vemploie aussi dans toute sorte dejeux
et de disputes.
TSlCA : lo (B-a-ar-otS-ub), lata, tabla
delgada sobre la cual se aseguran las
tejas : latte, planche mince sur laquelle
on fixe les tuiles. — 2° (AN-et§, Gc, ...),
almud, medida de aridos : almude, me-
sure espagnole de grains. Urretabizkaya
JAUNAK BERE ETSEKO BARATZAN TSILA-ERDI
BAT T§IT§IRIO EREIN ETA ARTU IZAN DITUELA
zazpi lakari : que el sefior Urretabizkaya
ha sembrado medio almud de garbanzo
en su huerta y ha recogido siete celemi-
nes : que M. Urretabizkaya a seme" un
demi- almude de pois chiches dans son
jardin, et qu'il en a re'colte' sept bois-
seaux. (Izt. Cond. 30-21.) — 3° (B-mond),
duela, tablas con que se hacen las pipas
y barriles : douve, douelle, planches dont
on fait les tonneaux. — 4° (B-i), tablo-
nes del pavimento, lames de parquet.
. TSlCAR : 1° (AN, G-bet), brezo,
bruyere. (Bot.) — 2° (AN, Lacoiz.), gero,
geron , gesce ou jarousse. (Bot.)
TSilardi (G), brezal, brande. Otadi
MABDUL, TSILARDI ZABAL , ISASTI ANDI... :
argomales espesos , espaciosos brezales ,
grandes retamales... : les Spais champs
d'ajoncs, les brandes spacieuses, les
grandes genetieres... (Izt. Cond. 177-
28.)
TSilarra (B-m), Var. de tSiLar (1°).
TSilbor : 1° ( G-and -ber-gai-zig),
ombligo, nombril. — 2° (B-ofl, F. Seg.),
panza , panse.
TSilbor -este (G-and), ombligo, ca-
dena del ombligo que se corta al recten
nacido : ombilic, cordon ombilical qu'on
coupe au nouveau-nS.
TSilbur (AN-irun-ond-oy), Var. de
TSILBOR (1°).
TSlLDOR : 1° (G-and), horca, traba
que se pone a un animal para impedir
3ue entre en sembrados : iribart, sorte
e collier que Von met a un animal a fin
de lui empScher oVentrer dans les terrains
ensemence's. — 2° (B-ang), pepita deaves,
pipie des volatiles. Var. de tSoldor (lo).
TSlLDRIN (B-ar), colgajo que arras-
tra en el ruedo del pantal6n 6 de la
saya, vulg. pelindajo : chose que Von
tralne au borddu pantalon ou de la jupe,
vulg. pendilloche.
T§ILDURKA (AN, Lacoiz.), corre-
guela menor que se abraza al tallo del
trigo y lino: petit liseron qui s'entortille
sur la tige du btt, du Un. (Bot.)
TBilgor f B, ms-Lond), tSilgora (B,
*An, ms), pearisco, granizo fuerte : grilon,
grtle tres forte.
TSlLIBISTA : 1° (G-t), lazada, nceud.
Var. de tSibista. — 2° (AN-b), flauta,
ftate.
TSilibiatari (AN-b), flautista, fldtiste.
TSilihitero (B), HautisU : fldtiste, celui
Jui joue de la ftdte. Eta etorri zanban
bsus prinzipearen etSrra eta ikusi zitua-
NBAN TSlLIBITERUAK ETA JENDEDIA OSKA,
bsaten bban (B, Ur. Matth. ix-28) : y
cuando vino Jesus a la casa de aquel
principe y vi6 los tafledores de flautas
y una tropa de gente que hacia ruido,
dijo : or Jtsus, Hant arrive" dans la mai-
son du prince et ayant vu les joueurs de
fldte et une troupe tumultueuse, dit.
TSlLIBITU : 1° (B, G), silbo, sifflet.
(?) Eta bzta iftoz zugan entzungo zitara-
RIEN BOZA ETA SOI^ULARIENA ETA TSlLIBITUA
joten DABBNBNA ( B , Apoc. xviii -22): ni
jamas en ti se oira voz de tafledores de
citara, ni de musicos, ni de tafledores
de flauta : et la voix des joueurs de
harpes et des musiciens, et la flflte des
chanteurs ne retentiront plus en toi. —
— 2° (?), caramillo, zampofia : flageolet,
petite flUte. — 3° (G-zumay), dama, cierto
pez rojizo de la costa, blando y escu-
rridizo : dame, nom que Von donne a la
sciene ombre.
TSilibitulari(G), flautista, tafiedorde
silbo : fldtiste, joueur de fl&te. Eta eto-
rri zanean Jesus agintariaren etSera
eta ikusi zituenean tSilibitulariak eta
jende-talde nasia oska, esaten zieten *.
y cuando vino Jesus a la casa de aquel
principe y vi6 a los tafledores de flautas
y una tropa de gente que hacia ruido,
dijo : or J6sus , Slant arriv4 dans la mai-
son du prince et ayant vu les joueurs de
fltite et une troupe tumultueuse, dit. (Ur.
Matth. ix-23.)
TSILIKA (G-and-bid), enjuto, enco-
gido : sec, re'lre'ei.
TSlLIMALA (B-a-d-1-m-o-tS), charla :
babil, bavardage.
T§ILMISTA (BN-s, S, Chah. ms),
relampago, iclair.
TSILIN : 1° (Be), campanula, clo-
chette. = Algunos (B-l,...) llaman tam-
bi^n asi a la campana. Quelques -uns
(B-l,...) donnent ce nom a la cloche. —
2° (B-l,...), charlatan, hablador : bavard,
babillard. — 3° (L ?), mujer poco airosa,
desaseada : femme peu ttSgante, mal-
propre. — 4° (AN-b , B) , taflido de cam-
panula, son de clochette.
TSilin-bedar (Be), planta parasita del
trigo y maiz, tiene flor y raiz blancas,
vulg. cuculillo : liseron, plante parasite
du bU et du mats dont les fleurs et les
racines sont blanches, vulg. clochette.
TSilin-buelta (B-a-o-tS), vol terete :
tour, cabriole. (?)
TSilinda (BN-am), campanula : c/ot
chette, sonnette.
TSlLINDRON : 1° (BN-s, R), cierto
guiso de carne de cordero 6 de cabrito,
certain ragodt de viande de mouton ou
de chevreau. — 2° (R), hombre desali-
flado, homme ntglige*.
TSilinera ( B-m ) , serie de cascabeles
y campanillas que se ponen al ganado
en el cuello para la reria : grelotiere,
sSrie de grelots et de clochettes que Von
adaple au cou des animaux pour la foire.
TSlLINGATU(R-uzt), abatirse, se
plier. Urtb onetan atzbak bete bbterik
EGOITAN DRA TA ABARRAK TSiLINGATRUK ,
estos aflos los arboles estan completa-
mente llenos y las ramas abatidas : ces
annies les arbres sont affruiUs a foison,
et les branches plUes.
TSilinport (B-m) , fruto silvestre muy
agrio , parecido al ciruelo silvestre : fruit
sauvage tres aigre, ressemblanta la prune
sauvage.
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TSILINTSA — TSIMIRITSA
321
TlilintSa (AN-b-lez, L?), campanilla,
clochette
TSilintlalan : 1° (B-eib), habladu-
rias y disputillas de nifios , babillages et
disputes des en f ants. — 2° (B-a), juego
de nifios : se unen por las espaldas , enla-
zando los brazos por detras y se le van-
tan alternativamente imitando el movi-
miento de una campana : jeu d'enfants;
Us se placent dos a dos, enlacant leurs
bras par derriere, et Us se soulevent
alternativement en imitant le mouvement
d'une cloche.
T§ILINT3AU : 1° (S, Chah. ms),
cosa que esta suspendida, chose qui est
suspendue. — 2° ( Sc ) , arquearse las ra-
mas de un arbol bajo el peso de los fru-
tos, se ployer sous le poids des fruits (les
branches d'un arbre).
TBilintSauka (S), en suspensi6n,
pendant ou pendillant.
TSilin-t9ilinera (B-tS), jugar a echar
nueces , una por una , al boche : jouer
a jeter des noix, une par une, dans la
poquette.
TSilintSon (R), (estar) pendiente 6
colgado, (itre) pendant ou suspendu.
TSilin-ugel (B-g), collar que se sujeta
con el candado rustico llamado tSurril,
collier qu*on ferme avec un cadenas rus~
tique appeli tSurril.
TSlLIO (AN-lez, Be, Gc), chillido,
criaillerie. Emakuma asko batuezkero,
BATBZ BERK GAZTB-ZOROAK BADIRA , BERBEA
ta tSiLioa izango dira (B-l): juntandose
muchas mujeres, sobre todo si son j6ve-
nes loquillas, ha bra palabras y chillidos :
lorsque beaucoup de femmes se ras-
semblent, surtout si ce sont de jeunes
folles, il y aura des paroles et des criail-
leries.
Tflilioka (AN, B, G), chillando, criant.
Neskatileak esango oeutsa ugazaban-
dreari; asiko da agiraka , tsllioka , ta
bbrbarik onen esango deutsuna izango
da : Guzurra dinozu : la muchacha se
lo dira a la ama; empezara a refiir, a
chillar, y la meior palabra que le dira
a usted sera : listed miente : la jeune
fille le dira a la maitresse; elle commen-
cera par se fdcher, par crier, et la meil-
leure parole qu'elle vous dira sera :
Vous menlez. (Per. Ab. 60-22.)
T§ILIPALA (B-ang) : 1° citola, pali-
Uo cuyos golpes regulan el movimiento
del molino : claquet, petit morceau de
bois qui bat continuellement sur la tri-
mie d'un moulin. — 2° matraca de se-
mana santa, cricelle de la semaine
sainte.
T§ILIPITAlSrA (B-lar), mariposa,
papillon.
Tfiilipolot egin (?, Aft. ms), traquear,
agitar liquidos : mouvoir, agiter des
liquides.
TSilipurdl (AN-oy, B-berg-ofl, G-t),
voltereta, cabriole. = Originariamente
habra si do diminutivo de zilipurdi. Ce
mot a dti itre primitivement un diminutif
de ZILIPURDI.
TSilipurdika (B-berg-ofl, G-t), dar
vueltas con la cabeza apoyada en el
suelo, (aire des cabrioles en s'appuyant
la lite sur le sol.
TSlLIPURTA (G-don), somormujo
enano, plongeon nain, « podiceps flu-
vialis. »
TSlLISTA : lo (B-a-i-l-m-o-t3-ub),
veza?, cierta hierba, la mejor para el
T. II.
ganado : vescel, cerlaine plante, la meil-
leure pour le bilail. — 2° (B-a-i-m-o, All.),
lenteja?, lentillel.
TSlLISTE (G?) , lenteja, lentille. Eta
ALA ARTURIK OGIA ETA T§IL1STE- PLATERA ,
JAN ETA EDAN ZUEN ETA JOAN ZAN : y as!
habiendo tornado pan y el plato de len-
tejas, comi6 y bebi6, y se fue : et ayant
pris du pain et ce plat de lentilles, il
manqea et but et s'en alia. (Ur. Gen.
XXV-34.) ESAUK , BASOTIK ETSbRA T§1T NE-
katua eta gosetua zetorrela , anata
Jakob tSiliste edo lentejak deritzaten
iLarmotak jaten arkitu zuen : Esau,
viniendo de la selva a casa muy fatigado
Jhambriento, encontr6 a su hermano
acob comiendo una especie de arvejas
llamadas lentejas : Esau, revenant de la
forit a la maison tres faligui et affami,
trouva son frere Jacob manaeant une
espece de vesces appelies lentilles. (Lard.
Test. 37-29.)
TBilko '(AN-b-irun-lez, G-and),
ombligo: ombilic, nombril.
TSlLO (B-m), pancho, pececillo que
se pesca en los puertos, petit poisson
que Von piche dans les ports.
TSlLOKA (G-erd), enjuto, encogido:
sec t re'tre'ei.
TSilotu (B-mu), entornar los ojos,
entr'ouvrir les yeux. Begiak tSilotu jataz
ta laster dot bekanekoa : los ojos se me
ban entornado, y pronto vendra el suefio :
mes yeux se sont appesantis, et le sommeil
viendra vile.
TSil-tSil : 1© (B-i), hervir suavemente,
bouilloter. (Voc. onomat.) — 2° (B-a-m-
o-ub), llenar completamente , por ejem-
plo , de liquido una vasija : remplir com-
pletement, par exemple, un vase de
liquide. Amamarentzat diruz tSil-tSil
bbteriko zorrotSu bat, para la abuela
un saquito repleto de dinero, pour la
? r rand'mere un petit sac plein ovargent.
Euskalz. III-401-8.)
TSilubita (AN-lez), Var. de tSili-
bitu.
TSlLUR (AN-lez-oy), estrovo aue se
le pone al ganado arisco en una die las
rodillas delanteras del lado de que se le
ba de ordeflar, entrave que Von met au
genou de V animal recalcitrant du c6U ou
Von doit le traire.
TSlXURRI (AN-lez), enredijos de
una cuerda, enlorlillemenls d'une corde.
Soka au dbna tSilurritu da, esta cuerda
toda se ba enredado, cette corde s'est
tout entorliltee.
T§IMA: lo (B-m-mond-ofl-urd, Gc),
grefla, cabellera revuelta y mal com-
puesta : tignasse, chevelure miUe et mal
peignee. TSimak darizkio (G), le caen las
greflas, les cheveux lui retombent. T§i-
METARAlNOKO GUZIA GALDU ZUEN (GJ, per-
di6 hasta las greflas, il perdit jusqu'a
la chevelure. — 2° (S), arruga , ride.
TSixnal : Jo (S), marchito, ajado, sin
vigor, sin lozania : fani, flitri, sans vi-
gueur, sans vie. Var. de zimel. — 2° (BN-
s), castafla buera, chdtaigne vide. —
3° (S), arruga, ride.
TSimaldu (BN-s), abarquillarse , se
ritricir.
TSimaltu, (S) : 1° arrugarse, se rider.
— 2° marchitarse, se flitrir.
TSimarrikatu (BN-s), despedazar,
meltre en morceaux.
TSimarro (AN-lez, G-etS), grefla,
cabellera revuelta y mal compuesta :
tignasse, chevelure meUe et mal peignie.
Var. de tSima (1°).
TSimatu (AN-arak), cbamuscar, /7am-
ber.
T§IMEL: lo (B-d-ot§-ub), gorro :
bonnet, calotte, toque. — 2° (B-t§), mar-
cbito, flHri. Dimin. de zimel. — 3° (AN),
(castafla) buera, (ch&laigne) vide. —
— 4° (B, Per. Ab. 134-4), cierto instru-
ment do ferreria, certain instrument
de forge. — 5° (G-and), requemado, tos-
tado : bruld, grille". TSimel-usai (G-and),
olor a* quemado, odeur de brUU.
TSimeldu ( B-t5) , marcbitarse , se fli-
trir.
TSimen (B-d?), gorro, bonnet. Var.
de tSimel (1°).
TSlMIKA: 1° (B-i), lastima, compas-
sion. iAu da tSimikea! jque lastima I
quel dommage ! = He oido la frase t§i-
mika emoten dbust, « me da lastima, »
cuya estructura no sea tal vez muy cas-
tiza. J'ai entendu la phrase t§imika emo-
ten deust, « il me fait pitii, » donl la
structure n'estpeut-Mrepas Ires correcte.
— 2° (B-m), frusleria, cosa insignificante :
bagatelle, chose insignifiante. — 3° (B-
mafl,...), granillos de la piel, boutons de
la peau. TSimika batek urten deust, me
ha salido un grano, un bouton m'est venu.
— 4° (AN, Araq.), chinche, punaise. —
5<>(B-el), aguzanieves, pajarita, mari-
quita : bergeronnelte , lavandiere, hoche-
queue.
TSimikatu (R), tSimikattt (S) : lo pe-
llizcar, pincer. — 2° (G-zumar), bacer
cosquillas, chatouiller.
TSIMIKO (AN-lez, B-ofl, F. Seg.,
BN-ald, R, S), pellizco , pincure. Bihotz-
tSimiko (BN-ald, Sc), gran contrariedad,
lit. : pellizco del coraz6n : grande con-
trariiU, lit. : pincure du cceur.
TSimildu : 1° (AN-arak), chamuscar,
flamber. — 2° (B?), marchitarse, se faner.
Var. de tSimeldu.
TSlMILINKOR (R), es palabra que
se usa en la f6rmula de un juego infan-
til, mot employe" dans la formule d'un
jeu enfantin. Tsimilinkor, imilinkor, kaur
IRBA BADA, ITSlKAK KOR I <( TSIMILINKOR,
imilinkor, » si esto es tuyo, dejalo ahl :
« tSimilinkor, imilinkor, » si ceci est a
toi, laisse-le la.
TSlMILOT (B, Afl. ms), mariposa,
papillon.
TSlMINO (Be,...), mono, singe. Galdu
GA1TUE ARROTZ TA ERDALDUNAK TA T§IMINO
EGINIK JARRAITU GURA DEUTSEGU AEN AS-
muei : nos han perdido los extraflos y
extranjeros, y hechos unos monos que-
remos imitar sus ocurrencias : les Stran-
gers nous ont perdus , et, devenus comme
des singes, nous voulons imiter leurs fan-
taisies. (Per. Ab. 95-20.)
TSiminoi : 1° (B-g-ond?), mono, singe.
Var. de tSimino. — 2° (B-l,...), jibi6n,
calamar, calmar. (??)
TSlMINTS (B-mond), especie de
jaula de seto en que se conservan casta-
flas, queso, etc. : espece de cage d' osier
dans laquelle on conserve des chdtaignes,
du fromage, etc.
TSlMINTSA (B-mu-o), chinche,
punaise.
TSimio (AN-oy), tSimiokario (AN-
lez), mono, singe. Var. de tSimino.
TSIMIRITSA (G-etS), abejaruco,
paro, cierto pajaro : mirops, guipier,
certain oiseau.
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322
TSIMIRRIKA — TSINDORRI
TSlMIRRIKA (G) , mariposa , papil-
Ion. Badabil argi-inguruan tSimirrika
arin-arin, la mariposa se mueve muy
ligera en torno a la luz , le papillon vol-
tige Ugkrement auprks de la lumiere.
(Ag. Eracus. 436-22.)
TBimirrikatu (BN-s, R), destrozar,
asolar : ravager, de' vaster. Var. de tSi-
marrikatu.
TBimirrita (G-aiz), Var. de tSimi-
RRJKA.
TBimiakau ( B - mond ) , mascullar ,
hablar entre dienies : marmotter, mar-
monner, parler entre les dents.
TSlMISTA : lo (B, G), relampago,
iclair. Zerbn nola tSimista atbratzen dan
sortaldetik eta aoiri dan sartaldbrai-
notik, ala izanoo da glzonaren semearen
BTORRERA ERE : porque como el relampago
sale del oriente y se deja ver hasia el
occidente, asi sera tambten la venida
del Hijo del hombre : comme Vtclair qui
part de Vorient et apparait en Occident,
ainsi sera Vavenement du Fits de Vhomme.
(Ur. Matth. xxiv-27.) Bapore oyetatik
DATOZ TSlMISTAK ETA TURMOYAK, de OStOS
vapores vienen los rel&mpagos y truenos,
de ces vapeurs proviennent les Eclairs et
le ionnerre. (Dial. has. 111-1.] —2° (G?),
piedra, granizo : grilon, grile.
TBimistargi : 1° (B-o), luz de relam-
pago, lumiere de Viclair. — 2° (B-ond),
luz el6ctrica , lumiere ilectrique. = Algu«
nos la siguen Uaroando asi con mas 6
m£nos propiedad. Quelques-uns conti-
nuent plus ou moins proprement a la
designer sous ce nom.
TBimistarri (B-m?|, cuarzo, quartz.
TBimlstilo (AN-oy), lazada, nceud.
Var. de tSiristiLo.
TBimistura (B-ub), jeringa, seringue.
TSlMITS (BN-s, R), lleje, ramas para
hacer aros de barriles 6 de cesias ,
branches flexible* donl on fait les cercles
des tonneaux ou des paniers.
TSlMITSA (B-ra?, BN-s, G-bid-etS-
ori-t, R), chinche , punaise. TSimitSa edo
imitSea esaten da , tSimurtSi edo imurtSi
egiten dabelako : se llama tSimitSa 6
imitSa la chinche , porque pellizca : on
appelle la punaise tSimitSa ou imit§a,
parce qu'elle pincc. (Per. Ab. 179-20.)
TBimitSu (B-o), teiido de seto que
hace veces de barandado, claire-voie
d'osier qui sert de balustrade. (De zimitz.)
TBimizka (G-ctS), pellizco, pin-
cure.
TBixnizkatu (G-et8), pellizcar, pin-
cer.
TSimizkeri (B-el), anhelo, deseo
ardiente : envie, disir ardent. Var. de
tSibizeeri.
TBimiztu (AN-oy), lazada, nceud.
TSlMO : 1° (G?, V» Mog.), mono,
singe. — 2° (B-m), citola de molino, cla-
quet de moulin.
TSlMU : 1° (BN-s), faja de nifios,
langes des en f ants. Artbto kartan ari
BMBNZIRBN SEME ON BATBN TROJATZEN, SEME
ON BATBN TROJATZEN ETA JeSUKRISTOREN
BESTITZBN ', MARIA TSATARREN BEROTZEN ,
Jose tSimuen edatzen : en aquel pequeno
intervalo se ocuparon, segun parece, en
envolver en panales k un buen hijo , y
en vestir a Jesucristo; Maria en calentar
los pallales, Jos6 en extender la faja
(villancico popular) : dans ce petit inter-
valle Us s'occuperenl, a ce qu'il paratt,
a envelopper dans des langes un bon fits et
a habiller Je*sus-Christ; Marie A rtchauf-
fer les langes, Joseph a entendre la ceinture
Snoil populaire). — 2° (AN-arak-elk,
jc), mono, singe, i Nor diratSimuoyek?
BEOIRA DAUDENAK ZER EGITEN DUTEN BER-
tzeak, imitatzeko : £qui6nes son esos
monos? los que estan mirando lo que
hacen los demas , para i mi tar les : quels
sont ces singes? ceux qui regardent ce
que font les autres, pour les imiler. (Liz.
178-23.) — 3° (G-and-ori-t), calado de
agua, trempe" jusqu'aux os. TSimu eginda
nator, vengo completamente mojado,
je suis trempe' jusqu'aux os.
TBimuntSu (B-angj, aguzanieves
(pajaro), bergeronnette (oiseau). Var. de
TSlMTRfT^ A
TSlMUR : 1» (R), refiido, fichi. TSi-
mur gaude, estamos reniaos, nous
sommes fichts. — 2° (B-o), pelo crespo
y rizado, chevelure cripue et friste. —
3° (Be,...), frunce, arruga : fronce, ride.
Baditu gitSienez larogei urte : bekoki
GUZTIA tSIMUR-tSiMUR EGINDA, BERB MAMIN
ta guzti : tiene por lo menos ochenta
aflos , toda la f rente completamente arru-
gada, inclusa su carne : il a au moins
quatre-vingts ans, tout le front comple-
tement ridi y compris la chair. (Per.Ab.
72-22.) — 4° (BN-s, R), tacafio, chiche.
— 5° (BN-s, R, Sc), dobladillo de la
ropa, fronce du vitement. — 6° (B-ub),
castana huera, chitaigne vide. — 7° (G?),
pellizco, pincure. TSimurka. ari (G,
Araq.), pellizcar, pincer. — 8° (R), enre-
dijos de una cuerda, entortillements
d'une corde.
TSimurdura (R), arruga, ride de la
peau.
TBimurkatu (BN-s, R), retorcerse una
cuerda, se tordre (une corde).
TBimurri (BN-s), enredijos de una
cuerda, tortillons d'une corde. Var. de
tSimur (8°).
TSlMURTSi (B-m-ofl,..., G, Itur.),
pellizco, picadura : pincure, piqAre. TSi-
mitSa EDO IMITSEA ESATEN DA, TSlMURTSi
edo imurtSi egiten dabelako : se dice
tSimitSa 6 imitSa por chinche, porque
pellizca : on dit tSimitSa ou imitSa pour
la punaise, parce qu'elle pince. (Per. Ab.
179-21.) TSimurtSi-natuak EDO zetakago-
RRITUAK AGERTUTEN DIRA ALANGO TSlMUR-
tSituen sama, beso edo gorputzban : en
el cuello, brazo 6 cuerpo de los que
han sido pellizcados como aquel, apare-
cen mancbas 6 tachas roias de picadura :
sur le cou t le bras ou le corps de ceux
qui ont iU pique's comme celui-la, appa-
raissent des taches ou marques rouges de
piq&res. (Per. Ab. 179-23.)
TSimurtu : 1° (Be), arruga r : rider,
plisser. — 2° (R), reflir, disputer. —
3° (B-o), rizar el pelo, friser (les che-
veux). — 4° (BN-s, R), hacerse tacano,
devenir chiche. — 5° (R), enredarse una
cuerda, s'entortiller (une corde).
TBimurtura ( B - 13 ) , a rru gamiento ,
plissemeni.
TBimuruntBa (B-mond), Var. de tSi-
mutSa (2o).
TBixnutBa : 1° (G-bid-don-t-us-zumar),
chinche, punaise. — 2° (B-el-ub), alionin,
pajaro de la especie de los paros :
misange, oiseau de Vespece des passe-
reaux.
TBimutBakur (?, F. Seg.), cinoceTalo,
(animal) cynoctphale.
TSimutSudare (G), pera que sabe a
chinche , poire qui sent Vodeur de pu-
naise.
TSlN (B-a-beg-d-m-mu-o-t§) , dinero,
argent. (Voc. puer.)
TSlNA : 1°. (B-t§), pedazo que se
le echa disimuladamente a un vestido
corto : rallonge, piece que Von ajoute a
un vttement court. — 2° (S, Chah. mi),
cerda, truie. (D. beam.?) — 3<> (G-
zumay), paro, un pajarito : mtsange, petit
oiseau. — 4° (B-g), adelante, en avant.
Orti tsiSa otz dago orain, de ahi ade-
lante hace frio ahora, il fait froid a pre-
sent (a partir) de cet endroit en avant.
(Contr. de atSina.)
TSlNAL : lo (Gc,...), chancleU,
chinela sin talon : chausson, pantoufle,
chaussuresans talon. (?) TSinalka (Gc,...),
tener los pies en chancletas, avoir les
pieds dans des panloufles. — 2° (G-and-
us), resorte con que se aprietan las cufias
del carro , ressort avec lequel on serre les
coins de la charrelte.
TSlNAR (B-tS?, G, Araq.), brasa,
braise.
TSinarronzi (G, Araq.), brasero, bra-
sier.
TBinartu (G, Araq.), convertirse en
brasa, ponerse en ascuas : se transfor-
mer en braise, devenir de la braise.
TBinbart (AN-lez), brasa, braise.
TSinbel (B-mu), Var. de tSinbo (1°).
TSlNBO: 1° (B, G), dep6sito en la
ferrerfa , por donde va el agua a la tur-
bina : reservoir de la forge, par ou Veau
se rend a la turbine. — 2° (B-a-o, G), para-
dera, puerta que se levanta para dar paso
al agua del saetin : vanne, porte que Von
enleve pour donner passage a Veau du
bief. — do (B-g), granillo seco de nieve,
petit flocon de neige sec. — 4° (B-l, G-ori),
cilindro de madera muy dura, horadado
al medio, de que se sirven los Pescadores
para cobrar la cuerda llamada tSanpel :
cylindre de bois tres dur, perci au milieu,
dont se servent lespicheurs pour tirer la
corde appette tSanpel. — 5° (B-mafl),
columpio, balancoire. — 6° (B, ...), paja-
rito de pasa, muy apreciado por los gas-
tr6nomos; vulg. chimbo : petit oiseau de
passage tres aprtcie* par les gourmets,
appett vulg. chimbo a Bilbao. — 7° (B?,
Per. Ab. 134-4), embolo, piston.
TSinbo -tSakur (B-ts),perro chim-
bero que casa los pajaritos vulg. llama-
dos chimbos , chien qui chasse les petits
oiseaux appeUs vulg. chimbos a Bilbao.
TSinda-garratz (B-l), variedad de
cereza, muy agria : varitte' de cerise, tres
aigre.
TSlNDAR : 1° (B-i), brasa, braise. —
2° (B-mu ?), chispa, Mincelle.
TSlNDI : l°(AN-elk), chispa, itin-
celle. Enegana su-t5india sar baledi bizi-
rik, si la chispa de fuego pudiese entrar
viva en mi, si VHincelle de feu pouvait
entrer vive en moi. (Liz. Coplac. 5-3.) —
2° (AN, Araq.), brasa, braise. — 3° (AN-
b), tiz6n, tison. Ekarrak tSindi bat pipa
pizteko, trae un tizoncito para encender
la pipa, apporte un petit tison pour allu-
mer ma pipe.
TSlNDIL (BN-s), lenteja, lentille.
TSlNDOR : 1° (AN-lez), orzuelo, orge-
let t _ 2° (B-b), chicharron, graillon. —
3o (B-a-g-o,...), petirrojo (pajaro), rouge-
gorge (oiseau).
TSindorri : 1° (B-l), petirroio (pajaro),
rouge-gorge (oiseau). — 2» (B-el), hor-
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TSINDORRI BALTZ — TSINPART
323
miga, fourmi. — 3° (B-berg, G-zeg), entu-
mecimiento de un miembro, engourdis-
sement d'un membre.
TSindorri baltz (B-l), pajaro insecti-
voro, solitario, muy negro, que vive con
E referenda entre pefias junto al mar : los
e visto hasta dentro de la catedral de
Tours : rouge -queue, oiseau insectivore ,
solitaire, tris fond, qui vit de preference
dans les rochers pris de la mer : fen ai
vu mime a Vintirieur de la cat hid rale
de Tours. = Es el mismo labatsori (B-
mu-ub), que en su lugar fue mal califi-
cado de petirrojo, west le mime que
labatsori (B-mu-ub), qui a Hi a tort
qualifii, a sa place, de rouge- gorge.
TSindorritu ( B - berg - mond , G - zeg ) ,
entumecerse un miembro, s'engourdir
(un membre).
TSlNDURRI (B-ang-berg-mond, Gc),
hormiga, fourmi. TSindurriari dakitza-
LBAN (Sic) EOOAK, GALDU 01 DITU GORPUTZA
ta besoak : cuando a la hormiga le nacen
alas, pierde el cuerpo y los brazos :
quand il natt des ailes a la fourmi, elle
perd le corps et les bras. (L. de Is.)
Tflindurri-pila (Gc, ...), tSindurrl-
pilo (B-mond), hormiguero, fourmi-
Hire.
TSindurritu (B-ang), entumecerse 6
dormirse un miembro, s'engourdir ou
avoir les four mis dans un membre.
TSinel : 1° (AN, G-ond), Var. de t3i-
nal (2°). = Han llamado asi algunos en
B al alguacil; es palabra del viejo dia-
lecto castellano-bilbaino sacado de la
germania 6jerigonzadegitanos. Quelques-
uns ont disigni sous ce nom, en B, V agent
de police; c'est un mot du vieux dialecle
espagnol-bilbaien , tiri de la langue ou
du jargon des bohimiens. — 2o (AN-
arak-b-lez-oy), chinela, calzado, a modo
de zapato, de suela ligera, y que solo se
usa dentro de casa : pantoufle, chausson,
chaussure ligire que Von emploie seule-
ment a Vintirieur. (D. ital. pianellat.)
TSlNBLAK BEARKO DITUT BROSI J ZAPATU
LARRU-LODI OK ZANGOAN MIN BMATEN DA-
tate : tendre que comprar chinelas ; estos
zapatos de cuero grueso me hacen mal
en el pie : je vais itre obligi d'acheter
des pantoufles; ces Soulier s de gros cuir
me font mal au pied. Var. de tSinal
(lo).
Tfiinelka (AN, ...), calzarse en chan-
cletas , se chausser en pantoufles.
TSlNGA: lo (B-a-d-m-ofi-tS-ub, G-
ori), barredera,cierta red de rias -.grand
filet que Von tratne dans les riviires; est-
ce le bolier ou la senne ? Guztia kanpora
ATBRA DU BERE AMUAREKIN , ARRASTAKA
ERAMAN DU BERE tSiNGAREKIN ETA BILDU
berb SARBAKIN : todo lo alz6 con el an-
zuelo, lo arrastro con su barredera, y lo
recogi6 en su red : il Va pris tout entier
a Vhamecon, Va tratni et Va recueilli
avec son filet. (Ur. Hab. i-i5.) — 2° (?),
argolla de hierro fija en una pared,
anneau de fer fixi dans un mur.
Tdingalango (B-d), campana menor
de la torre , petite cloche du clocher.
TSlNGAR : lo (Be, ..., G), brasa,
braise. Eta arturik intzbntsonarioa, zein
BETE IZANGO DUEN ALDAREKO tSINGARREZ I
y tornado el incensario, que habra lie*
nado de las brasas del altar: or, apris
avoir pris Vencensoir pie in du feu de Vau-
tel. (Ur. Lev. xvi-12.) Zure bbgiak izango
diratSingor gori biren idurikoak, vues-
tros ojos seran como dos ascuas de fuego
ardientes, vos yeux seront comme deux
braises ardentes. (Ur. Maiatz. 31-5.) —
2° (B-tS, G,...), chispa, itincelle. Eta
IKUSI ZITUEN IGOTZEN LURRETIK T§INGARRAK
labb baten kba bezbla, y vi6 las pavesas
que subian de la tierra como el humo de
un homo, et il vit les itincelles monter
de la terre comme la fumie d f une four-
naise. (Ur. Gen. xix-28.) — 3o (B-l), chi-
charron, graisseron. — 4° (AN-b-lez-oy,
G-etS), tocino, lard.'
TSingarrauts ( B-g-i-m , G , An. ms),
rescoldo, cendre chaude.
TSingani (G, Aft. ms), pedernal : silex,
pierre a briquet.
TSingartu (B, G), abrasar, embraser.
Errua daukat eta negarrez nauke NEURE
PEKATUAK, LOTSAZ GORRITU DEUST ARPEGIA
T§INGARTU-ARTEAN ERRUAK .' SOy Culpable
y los pecados me hacen llorar, la culpa
me ha enrojecido de vergiienza el rostro
hasta abrasarmelo : je suis coupable et
les pichis me font pleurer, la faute m'a
fait rougir le visage de honte jusqu'a
Venflammer. (Azk. E.-M. Cane. bas. II-
28-6-4°.)
TSingekan (AN-arb) , andar sobre un
pie, marcher a cloche-pied.
TSlNGERA (B-g), mayal, vara con
que se trilla y desgrana el trieo en las
eras : fliau , instrument avec Tequel on
bat le bli dans les aires.
TSlNGET : 1° (B-a-i-m-o, ...) , pesti-
11 o, loquet. Idigi nbutsan nburb maiteari
nburb atearbn tSingeta, abri a mi amado
el pestillo de mi puerta, j'ouvris a mon
bien-aimi le loquet de ma porte. (Ur.
Cant, v-6.) — 2o (B-d-i), argolla de hie-
rro fija a una pared , anneau de fer fixi
dans un mur. Var. de tSinga (2o).
TSlNGIL (AN-lez, ..., Lacoiz.),
planta trepadora de flores azules for-
mando un racimo : glycine ^,planlegrim-
pante a fleurs bleues formant des g rap pes :
« vicia craca. »
TglNGlLA (G-etS), lenteja,/enfi//e.
(Bot.)
Tslngilika (BN-am-gar, S), tSingilka
(AN, L-s), al cox -cox, andar sobre un
pie : a cloche-pied, marcher sur un pied.
TSlNGILIKA EBILTBKO ZAHARREGI NOzO ,
Agata (S-bark) : Agueda, para andar al
cox-cox tengo demasiados aftos (lit.:
soy demasiado vieja) : Agathe, pour
marcher a cloche -pied je suis trop
vieille.
TSingili-mingili : 1° (B-m), campana
menor de la torre , petite cloche du clo-
cher. — 2° (B-m-o-ub), (andar) a la cos-
cojuela, sobre un pie : a cloche-pied, sur
un pied.
T91ngilinkor (S), voz usada en la f6r-
mula de un juego infantil, mot usiti dans
une formule de jeu enfantin. TSingilin-
KOR, MINGILINKOR, 30R BADA SOR, ETSEKAK
or : « tSingilinkor , mingilinkor , )> si es
deuda , dejala ahi : « t3ingiunkor, min-
gilinkor, » si c'est une dette, laisse-la
la.
TSingiliz (S, Chah. ms), al cox-cox, a
cloche-pied. Var. de tSingilika.
TSingin-tSingin (R), (andar) sobre
un pie : {marcher ) sur un pied , (alter) a
cloche-pied.
TSlNGLA (BN-s), lenteja, lentille.
TSlNGO : 1° (B-g), copo pequefio y
seco de nieve , petit flocon sec de neige.
— 2° (G-al-t), sobre un pie, sur un pied.
T§ingoan miti (G-t), tSingoka (G-al-ord),
andar al cox-cox, alter a cloche-pied.
T3INGOLA (Sc), zona, cierta enfer-
medad cutanea de los nifios, no se cir-
cunscribe a la cabeza : zona, certaine
maladie cutanie qui peut s'ilendre a lout
le corps.
TSlNGOR : lo (AN, B, G), granizo
menudo, petite grile. Beste ainbeste
DIRA TSlNGORRA, EDURRA TA GATZA (G),
OROBAT DIRA TSlNGORRA, BLURRA TA GATZA
(G) : lo propio son el granizo , la nieve y
la sal : il en est de mime de la grile, de
la neige et du sel. (Dikl. bas. 119-7.) —
2° (B-gat-tS), gramllos de la piel, petits
bouions de la peau. — 3° (B-pl-ura-t§),
chicharr6n, graisseron.
TSingorrika (B-d-eib-el-m) , (andar)
sobre un pie, (marcher) a cloche-pied.
TBingorritu (AN-lez-oy, Gc), que-
darse dormido un miembro, s'engourdir
( un membre).
Tsingote (B-ofli), mamarracho, cari-
catura, figura ridicula : marmot, carica-
ture, figure grotesque. ( F. Seg.)
TSingura (B-ofl, G-al), tSingure ^AN-
iru-lez, G-bid), yunque, enclume. (?Y)
TSingurri (G-and-t, ...), hormiga,
fourmi.
TBingurri-pila (G-and-t, ...), hormi-
guero, fourmiliire.
TSingurri - udare (G), peras hor-
migueras, poires qui ont un godt de
fourmi.
TSingurritegi (G-etS-zumar), hormi-
guero, fourmiliere.
TSingurritu (AN, G-and-t) , dormirse
un miembro, s'engourdir (un membre).
TSinizta (R), hiniesta, retama, genit.
(Bot.) (?)
TSiniztezpel (R), escoba hecha con
este arbusto, balai de genit.
TSinka : 1° (Sc), chisporroteo de la
llama , cripitement ou pitillement du
feu. — 2° (Sc), chispa, itincelle. Egur
HORRBK IDOR DELAKOTZ , T§INKHA IJANITS
bgitbn dizu (S-bark) : esa lefla, por
estar seca, produce muchas chispas : ce
bois, pour itre sec, produit beaucoup
d'itincelles. — 3° (Sc), brasa, braise. —
4° (BN-s) , un poco (de vino), un peu (de
vin).
Tfiinkar : 1° (R), brasa, braise. —
2° (BN-am), pequefio, petit. Erui-tsinkar
(BN-am), dedo mefiique, doigt auricu-
laire. — 3° (BN-s, R), chisporroteo de
las llamas , cripitement du feu
Tt r ---- -
pied.
•tpit
i(R-i
Tiinkarka (R-uzt), al coxcox, a cloche-
TBinkin-tBankinka (R-uzt), andar
cojeando, boiler.
TSinkoka (G-bid- us), al coxcox, a
cloche-pied.
Tfiinkor : i° ( R), chicharr6n, graisse-
ron. — 2© (R-iz), tSinkhor (S), tocino,
lard. Eztodala emaitbn aual aski t3in-
khor eta phiperrada, que no le puedo
dar bastante tocino y salsa de pimientos,
queje nepeux lui donner assez de lardet
de sauce de piments. (Ziber. 22-8.)
TSinkortu: lo (R), tostar, asar dema-
siado : griller, br tiler outre mesure. —
2° TfiinkortU (Sc), dejarle seco, matar a
una persona, tuer raide une personne.
Tfiino ( S ) , verraco , verrat. ( D.
beam.?)
TSINPART: lo(B-d-l-m-on, G-and),
chispa de metal derretido , itincelle de
mital fondu. — 2° (Be, ...), chispa, en
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TSINT — TSINTSU
general : tlincelle, en gdniral. TSinpar-
turtika (B-l-m,...), echando chispas, 6tin-
celant ou jetant des Hincelles. Eroaten
DABB EMAKUMB GALDUKN LBKU ATSITU TA
iLUNERA, TA ZERUKO TSlNPART BATBK ARGI-
tutbn dau gustia : le llevan a un lugar
inmundo y oscuro de mujeres perdidas,
y una chispa del cielo le ilumma ente-
ramente : on le porte dans un lieu im-
monde et obscur de femmes perdues, et
une itincelle du ciel Villumine entiere-
ment. (Mog. Baser. 230-14.) — 3° (B-
mond-ofi, G) , hombre de caracter vivo :
homme impHueux, de caractere vif.
TSlNT ( G-and-t-zeg , . . . ), mu , jota ,
palabra : mot, ouf, rien. TSintik eztu
esan , no ha dicho ni jota , il n'a pas dit
OUf. I IZANGO DEZU ARPEGIRIK... T§INT BAT
erantzutbko ere? £ tendra usted cara...
para responderle ni una palabra ? oserez-
vous... lui r6pondre un seul mot? (Gal-
bar. 27-9.)
TSlNTA : 1° (R, S), gorgeo, canto de
los pajaros : gazouillement, chant des
oiseaux. Tsori tSarrak tSinta tSarra :
el pajaro pequefio, pequeno gorgeo : le
petit oiseau, petit cri. — 2° (G-gab-iz),
dinero, argent. (Voc. puer.)
TSintaminta (Sc), cuchicheando, chu-
cholant.
TSintar (BN-s) : 1° chispa, chisporro-
teo de la llama : itincelle, pHillement de
la flam me. — 2° brasa, braise.
TSlNTEIDI (S), cuenda,hilo con que
se sostiene la madeja : sentene, fil avec
lequel on attache I'e'cheveau.
TSlNTI (S) , tSintila (S), pecas, rous-
seurs de lapeau.
TSintila-makatz (B-d), peruStano,
poirillon.
TSintS : 1° (B-m), onomat. que indica
el ruido que se hace al sonar las nari-
ces, onomat. du bruit que Von fait en se
mouchant. Var. de zintz. — 2° (B),
alerta , alerte. Ago tsintS iratzarririk :
estate alerta, despierto : sois alerte,
reveille. (ms-Zab. Ipuifi. xxx-2°.)
TSlNTSA : lo (BN-s), campana,
cloche. IltSintSa (BN-s), campana de
muertos, glas funebre. Aur-ilt3int§a
(BN-s), campana funebre de nifios, glas
funebre des enfants. — 2° (BN-s, Sc),
cencerro, sonnaille. — 3° (AN, Liz. Voc,
BN-s,S), campanilla, clochette. — 4° (R),
moco, morve. Var. de zintza. — 5° (B^l) ,
dinero, argent. (Voc. puer.) — 6° (AN,
G), cincha, sous-ventriere. (??)
TSintS ala bedar (B-i-1), un juego de
ninos que consiste en tener unas brinzas
de hierba en la mano cerrada y procu-
rar arrojarlas sin que quede una sola
pegada a la mano : si queda limpia la
mano, resulta tSintS; si queda con algo
de hierba, es bedar : jeu d'enfants qui
consiste a tenir quelques brins d'herbe
dans la main ferm&e et oVessayer de les
re jeter sans qu'il en reste un seul: s'il
n'en reste pas, c'est t§int3; dans le cas
contraire, c'est bedar.
TSINTSAMARI ( AN-lez), sanguijuela,
sang sue.
T§INT§AR (B-g-mu), chicharron,
graisseron.
TSintSaren (AN, G, Araq.), lombriz,
lombric.
TSlntSarnaut (S?, Chah. ms), peca,
rousseur. Var. de tSintila.
TSintSarri (Gc) : 1° campanilla : clo-
chette, sonnelte. — 2° cencerro, sonnaille.
TSlntSerko (R-uzl), cencerro, son-
naille.
TSintSerkol (R-uzt), granizo, grile.
TSlntSerri: 1° (AN-b, Gc, ...), cam-
panilla, clochette. MezemaiIbak dionean
« Sanctus » , jo ezazu tSintSerria iru
bider : cuando el celebrante diga Sanctus,
tocad la campanilla tres veces : quand
le cMbrant dit Sanctus, sonnez trois fois.
(Ag. Eracus. 315-17.) — 2° (AN, G), so-
najero, sonnette. Eta bean, tunikaren
BERAREN OINETAN, INGURUAN, EGINGO DITUZU
GRANADA BATZUEK BEZBLAKOAK... GUZIA
tSintserriz nasturik : y abajo a los pies
de la misma tunica haras al rededor
como unas granadas... entremezcladas
de unas campanulas, iu mettras en bas et
aulour de cette mime robe comme des
grenades... entremiUes de sonneltes. (Ur.
Ex. xxvm-33.) — 3° (AN ?, G), cencerro,
sonnaille.
TSINTSIL: 1* (BN-s, R), lenteja,/en-
tille. — 2° (AN-oy), veza, arveja, vesce.
(Bot.)
TSlntSila (S, Alth.), tSintSila (R-
uzt) : 1° cucubalo, planta medicinal:
cucubale, plante mtdicinale. (Bot.) —
2° (BN-s, R), la lenteja, la Untitle. (Bot.)
— 3° (S, Chah. ms), cascabelillo , petit
grelot. — 4° (B), oroma, plaisanlerie.
NONBAIT NI T§INTSlLAN NAKUTSUELAKO TA
ume eg in ik Isopo (sic) , seguramente
porque me veis bromeando y aninado
Esopo : sans doute parce que vous me
voyez joyeux et devenu enfant, moi
Esope. (ms-Zab. Ipuifi. xxuv.) — 5° (AN),
boche, poquetle. T§int5ilan egin, jugar
al boche con nueces 6 huesos de fruta,
jouer a la poquetle avec des noix ou des
noyaux. — 6© (Sj, campanilla, clochette.
Meza brraitean (erraitiin) tsintSilaren
hbrotsa entzuten denean (deniin) orok
BEHAR DIZIB BELAHIKO BZARI (S-bark) I al
decir misa cuando se oye el sonido de
la campanilla, todos deben ponerse de
rodillas : pendant la messe, lorsqu'on
entend la clochette, tout le monde doit se
mettre a genoux.
TiintSileri (B-otS-t§), conjunto de
cosas 6 personas pequenas, ensemble de
choses ou de personnes petites.
TSintSilika (B-on), colgado, suspen-
dido : pendu, suspend u. Var. de zinzi-
lika.
TSintSilin (B-i, ...), cencerrito, campa-
nilla : sonnelte, clochette.
TSINTSILU (AN-oy, G-ber), zarci-
Uos, pendientes : pendants, boucles
d'oreilles.
TSintsimare ( L - ain ) , sanguijuela ,
sangsue.
TSlNTSlN: 1° (AN, B-m-tS, Gc,...),
dinero, moneda : argent, monnaie. (Voc.
puer.) — 2° (B-ar-oii), gotas que caen
del tejado : goultieres, gouttes qui tombenl
du toit. — 3° (B-a-m-o), mezcla 6 em-
brollo de hilo, emmilemenl du fil. —
4° (G, Araq.), campana menor de la
torre, petite cloche du clocher. — 5° (G),
pececillo parecido a la anchoa, vulg.
comestina, petit poisson ressemblant a
Vanchois. Var. de tSitSin (2°).
TSlntSin-bedar (B), hierba parecida a
las margaritas y pro vista de flor, plante
ressemblant aux marguerites et pourvue
de fleurs.
TSintSinbiur ( B - a - ang - eib - gald -
mond), enredijos 6 dobleces de las cuer-
das, entortillements ou plis d'une corde.
TSintSineketa (G-ord), acarreo de
lenas delgadas, charroi de menu bois.
TSintSinka (B-ar), (andar) sobre un
pie, (alter) a cloche-pied.
TSlntSinpe (B-ofl), refugio bajo el
alero del tejado : auvent, refuge sous I'au-
vent du toit.
TSintSirri (B-a-o), cencerrito, sona-
jero : petit grelot, hochet. Var. de t§in-
tSirrin (1°).
TSintSirxika (B-elg, G-gab), (andar)
sobre un pie, (alter) a cloche-pied.
TBintSirrikatu (?), golpear, destro-
zar : f rapper, abimer.
TSintSirrin : 1« (AN-oy?, B-g-1, G),
sonajero, hochet. T§int§irrindun seiSak
BAlRO BURU GEIAGO EZTAUKO GIZON TSAKIL
orrek (B-l), ese hombre simple no tiene
mas caoeza que un nifio que gasta sona-
jero, eel homme simple n'a pas plus de
Ute qu'un enfant qui porte un hochet.
— 2° (BN-mug), cascabel, grelot.
TSintsirrinka (B-on, G-iz), tSintSi-
rriska (B-el), (andar) sobre un pie,
(marcher) sur un pied.
TSintSo : 1° (G-orra,...), fiel, exacto :
fidele, exact. Var. de zintzo. — 2° (B-i),
grito desaforado, cri strident.
TSintSola (S), casquijo : gravier, cail-
lou. Jarten dira lauak, harri-tSintSola
ZONBAIT BILDU-ONDOAN TANTOBNDAKO I Se
acomodan los cuatro despues de haber
recogido, para contar los puntos (del
juego), algunas piedrecillas : on place les
qualre apres avoir ramass4, pour compter
les points (du jeu), quelques pier rettes.
(Ziber. 408-45.) Lohiaren partez tSin-
T§OLA DEN UR-ZOLAN ARRAINAK GOZO HOBEA
dizie (S-bark) : en el agua, en cuyo
fondo hay grijo en vez de lodo, los peces
tienen mejor gusto : dans Veau ou le
fond est caillouteux au lieu d'4tre vaseux,
les po is sons ont meilleur gofit.
TSintSon (B, G), lienzo muy ordina-
rio, Hoffe tres ordinaire. = ^Vendra
este nombre tal vez del lugar en que se
fabricaba el lienzo? Ce nom vient peut-
Ure du lieu ou Von fabriquait ce tissu?
OR AIN ZERBAIT BADIRUDI, BAIXA ONDINO ORAN-
TSURARTE TSlNT§ONEZKO KALTZAK , ABAR-
KA PISTINDUNAK ETA TSAPEL ZARRA BURUAN
EBALA IKUSTEN GENDUAN ORI (B)iahora
parece algo; pero todavia hasta hace
poco le veiamos a ese con pantalones de
chinch6n, con abarcas remendadas y una
boina vieja en la cabeza : maintenant il
a Vair de quelque chose; mais jusqu'a
ces derniers temps nous le voyions avec
des pantalons de droguetl, des brogues
rapie'ee'es et un vieux b6ret sur la tite.
TSintSonzi (R), mocoso, morveux.
TSlNTSOR (Gc), cascote de piedra,
moellon.
TSintSort (B-i-mond), collalba, paja-
rito de lindos colores, 11a mad o asi por
imitaci6n a su mon6tono canto; se le ve
siempre en las extremidades de argomas
y olros arbustos : traquet, petit oiseau de
belles couleurs; on Vappelle ainsi par
imitation de son chant monotone; on le
voit toujours a Vextre'mite' des ajoncs et
d'autres arbustes. Var. de otatSori.
TSintSorta (B-a-d-o), chicharron,
graisseron.
TSintSosta (G-aya-gab-iz-ori) , trenza
de pelo, tresse de cheveux.
TSlNTSU (S), chicharr6n, graisseron.
AURTEN GURE §ERRIAK EZT0ZIE TSlNTSURIK
ukhen (S-bark), este afto nuestro cerdo
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TSINTSUR — TSIRA
325
no ha tenido chicharron, cette annie
notre pore ria pas eu de graisseron.
TSINTSUR : lo (G-als), papera,
foitre. — 2° (G-t), orzuelo, orgelet. —
(AN), garganta, gorge. Var. de zin-
tzur. — 4° (G), cima, cumbre : cime,
sommet. ^Zerekin ordaintzen dirade,
BAD A, MENDI TSlNTSUR OEK BERENEZ EMATEN
DITUZTEN LORE INDARTSU UGARIAK? £pueS
con que se pagan las flores robustas y
abundantes que producen de suyo las
cumbres de estas mon tafias? car avec
quoi paye-t-on les fleurs robustes et
abondanies que produisent eux- mimes
les sommets deces montagnes? (Izt. Cond.
p. in-3.)
TSintSurka (BN-s), enredos que se
forman al devanar el hilo, emmilements
qui se produisent en dividant le fil. Var.
de tsintSurko. TSintSurkadun aria ari
pertikana di§u , el hilo que mas se enreda
es el que tiene desigualdades de grosor
en su contextura, le fil qui se mile
davantage est celui qui est inigal dans sa
contexture.
TSintSurkatu (R) : 1° revolver y de-
sordenar, p. ej., la ropa : bouchonner,
mettre, p. ex., les vetemenls en disordre.
— 2° enredarse el hilo, se miler ou se
lire -bouchonner (le fil).
TSINTSURKO (R), enredos que se
forman al devanar el hilo, entortille-
ments qui se produisent en de'vidant le
fil.
TSintSurri (AN, An. ms), es6fago,
cesophage.
TSlNTZ (R) : 1° moco, morve. —
2° pa hilo, meche.
TSiNU (B-g-i-mu-t§) , calado de agua,
trempi jusqu'aux os.
TSinurri (AN, B-m-ofl), hormiga,
fourmi.
TSinurri-belar (AN, Lacoiz.), te de
Mejico : thi du Mexique, ancerine.
(Bot.)
TSinurri - meta ( B-m ) , hormiguero ,
fourmiliere.
TSlO : 1° (Be,...), pajarillo de color
de aceituna , el mas pequeflo de nuestro
pais despu^s del reyezuelo : petit oiseau
de couleur olive, le plus petit de notre
pays apres le roitelet. — 2° (Be), piada,
acci6n de piar : piaillement, action de
piailler.
TSioka (Be), tSio-kloka (B, G), piando,
piaulant ou piaillant.
TSlOLOGA (B, arc), mes6n, taberna :
hdiellerie, auberge. TSiologako mirabbak
gau tSaburra ta egun luzeak, la sir-
vienta del mes6n (tiene) las noches cor-
tas y los dias largos, la servante d'au-
berge (a) les nuits courtes et les jours
longs. (Refranes, 489.)
TSior (AN, B-ang-oft, G-t-zeg), sen-
dero, sentier. (Contr. de tSidor.)
TSio-tSioka: 1° (B), piando lospollue-
los 6 pajaros : piaulant ou piaillant (les
poussins), pipiant (les oiseaux). — 2° (B-
i), cierto juego de nifios, certain jeu d'en-
fants.
TSlPA : 1° (AN, BN, L, S), berme-
juela, goujon. = En AN-b llaman tSipa
a la bermejuela de frente lisa, y askalo
a la que tiene ciertas piias en la frente.
En AN-b, on appelle tSipa le goujon a
lite lisse, et aSkalo celui qui possede
certaines rugositis sur la tile. — 2° ( L-
zib) , mujol pequeflo , petit muge.
TSipa-belhar (S, Alth.), hierba buena
de agua, sandalo de agua, menthe aqua-
tique. (Bot.)
TSipa egin (AN-lez, BN-s), calarse,
mojarse completamente : se tremper, se
mouiller jusqu'aux os.
TSipaka (S), pesca de la bermejuela,
piche du goujon.
TSipaosazale (R), insecto de patas
largas, que se desliza en la superficie de
las aguas trazando lineas oblicuas : insecte
a tongues paltes, qui g lisse sur la sur-
face des eaux en tracant des lignes
obliques.
TSipat (BN-am-s, S}, ni palabra, pa*
un mot. (De tSit bat.) TSipat eztu erran,
no ha dicho ni jota, il n'a pas souffli
mot.
TSipeleta (G-orm), mariposa, papil-
lon.
TSipi (L, S), pequeflo, petit. = En
las diversas traducciones de san Mateo
txi-11) se encuentran estas variantes...
)ans les diverses traductions de saint
Matthieu (xi-11) on trouve ces variantes :
fiKi (AN), tipi (BN), tSiki (B, G), tSipi
(S).
TSipidanik (L-ain), desde la infancia,
depuis Venfance.
TSipilgarri (BN-baig), abrasador,
brilliant.
TSipilipeta (B-oft, F. Seg.), tSipi-
lota (G-and-gab-s-zeg), mariposa,
papillon.
TSipilu (Lc), calamar, jibi6n, cal-
mar.
TSipini (S), pequeflito, tres petit.
TSipiritaina : 1° (B-berg), cierta
danza , una de las suertes del aurresku :
certaine danse, Vune des figures de /'au-
rresku. — 2° (B-m), reyerta, camorra :
querelle, dispute, rixe.
TSlPIRITON (G-t,...), reyerta, camo-
rra : querelle, dispute. Jakiten bazuten
ITZAIAREN SAGARDOTEGIKO EGONA , GIZONEZ-
KOAK KOPETAK ZIMUR TA ILUN, ETA ANDREAK
tSipiritona : si llegaban a tener noticia
de la estancia del boyero en la sidreria,
los hombres (le pondrian) la frente ce-
fluda y oscura, la mujer (le armaria)
camorra : si Von parvenait a connattre
le passage du bouvier dans la cidrerie,
les hommes (lui feraient froncer) les
sourcils, la femme (lui chercherait) que-
relle. (Izt. Cond. 179-17.)
TSipiroi (AN, G), calamar, jibi6n,
chipir6n, calmar. (?)
TSlPISTIN (B-oQ-ub), las gotas mas
6 menos gruesas que se levantan al
echar un madero 6 piedra al agua, gouttes
d'eau plus ou moins grosses quijaillissent
lorsqu'on jette un morceau de bois ou
une pier re dans Veau.
TSipistol (G-t), tSipisturu (G-ber),
trabuquillo de sauco que sirvede juguete
a los niflos : pHoire , petit jouet de sureau
avec lequel les enfants s'amusent.
TSlPITA (B-el-m-mafl-ofl, G-and-us),
mayal con que se golpea y se desgrana
el trigo en las eras : fliau, instrument
avec lequel on bat le bli dans les aires.
TSipitaifia(B-mond), reyerta, gresca:
altercation, rixe. Var. de tSipiritaiSa (2°).
TSipitaka (B-i-l-m), golpeando el
trieo en las eras con el mayal, battant
lebli dans les aires avec le fiiau.
TSipi-tSapa : 1° (B-l,..., S), andar
descalzo , chapoteando en el agua : alter
a trousse-culotte, en patouillant dans Veau.
— 2° (?, Lacoiz.), samara, fruto coriaceo
comprimido y membranoso : samare,
fruit sec et indihiscent.
TSipitu (B-l-mu?-ofl,...), hacer trizas,
icharper. Artu daian lekuan tSipitu
BGINGO DAU [ AK DAROA AMURRUA ! (B-l) '.
alii donde le alcanzare, le hara trizas
| que" rabia lleva! Ik ou il le trouvera il
Vicharpera , quelle rage il a (contre lui)!
(De tsipita-(-tu?.)
TSipitugel (B-m) , pieza de cuero que
une las dos piezas del trillo, el mango
y el mayal : manchon de cuir qui unit les
deux pieces du fliau, le manche et la
batte.
TSlPIZTA (R-uzt), tSipiztur (B-a-
gald-o-tS), salpicadura, gotas de agua
que saltan : iclaboussure , gouttes d'eau
qui jaillissent.
TSipla-tSapla (R), Var. de tSipli-t§a-
PLA (1°).
TSipli-tSapla : 1° (AN-lez, B-a-o-ofl-
tS,..., BN-s), andar descalzo, patullando
en el agua : alter a trousse-culotte, en
patouillant dans Veau. Var. de tSipi-
tSapa. — 2° (B-a), golpecitos dados en
el trasero, pelits coups frappis sur le
derriere.
TSlPLITA (B-tS), licor del desayuno,
vulg. matarratas : tue-ver, petit verre
que Von prend a jeun.
T§IPLiOI (B-tS), cafio por donde va
el agua a la turbina , tuyau par ou Veau
se rend a la turbine. (D. esp. sifdnl.)
TSIPO : 1° (AN), chopo, peuplier.
(bot.) (?) burzuntzari ematen oiote asko
izen i « zur §uria » deitzen dute haini-
tzbk; probbntziarrbk « makala », Nafar-
tarrbk « tSipoa » i al chopo le dan mu-
chos nombres : muchos le llaman zur
Suri, « madero bianco; » los Guipuzkoa-
nos makala , « el d6bil ; » los Naharros ,
tsipoa : on donne un grand nombre de
noms au peuplier : beaucoup Vappellent
zur Suri, « bois blanc; » les Guipuscoans,
makala, « lefaible; » les Navarrais, tSi-
poa. — 2° (B-a-gald-o), hueco pequeflo
6 tac6n en que se colocan los bolos,
petit trou ou Von place les quilles.
TSiporriko (R), regordete : poteli,
courtaud.
TSipristada (B-urd), chispa, itin-
celle.
TSipristil (B-a-o-tS), reyerta, camo-
rra : altercation , rixe.
TSIPRISTIN : 1° (Be), salpicadura,
gotas de agua : iclaboussure, gouttes
d'eau qui jaillissent. Odol-t§ipristinez
BETERIKO SOlREKOAKAZ (B, ApOC. XIX-13),
y vestia una ropa teflida en sangre, il
hail revitu d'une robe teinte de sang. —
2° (B), chispa, Hincelle. An dira su-
tSipristin urrinera doazanak, alii (se
ven) chispas de fuego que van lejos, la
(on voit) des itincetles de feu qui vont
loin. (Per. Ab. 127-16.)
TSipriztatu (G), rociar, arroser. Eta
isopo-tSortatso bat busti ezazute ate-
pean dagoen odolean , eta berarekin
ODOLEZ TSIPRIZTATU itzatzute ateburua
eta abe biak i y mojad un manojo de
hisopo en la sangre que esta en el um-
bral, y rociad con ella el dintel y los dos
postes : trempez un faisceau d'hysope
dans le sang qui est sur le seuil de la
porte, et en arrosez le seuil et les deux
poteaux. (Ur. Ex. xii-22.)
TSlPU (AN, G-als), tiemblo, tremble.
(Bot.)
TSiRA : 1° (AN, G, L, S), exutorio,
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32G
TSIRAI — TSIRINGA
fuente que da salida a los malos humores
del cuerpo : exutoire, dibouchi des mau-
vaises humeurs du corps. TSira ta itu-
rria eztira bat (G), la significacidn
de tSira y de iturri (2°) no es la niisma,
la signification de tSira et de iturri (2°)
n'est pas la mime. = Tal vez tSira sea
solo el sedal de la cuarta acepci6n. Peut-
it re que tSira est seulement le silon de
la quatrieme acception. — 2° (G-and),
rasgufto de la piel, icorchure de la peau.
— 3° (G-and?), grietas de las manos,
crevasses ou gercures des mains. — 4° (S),
sedal, cuerda de crin que, atravesando
la piel por dos agujeros, se mueve con
objeto de dar salida a malos humores :
siton, meche de crin ou de coton qu'on
passe par deux trous au tr avers des
chairs, pour y entretenir un icoulement
d'humeurs. — 5° (ms-Lond), yedra arbo-
rea, lierre. (Bot.)
TSlRAI (G-goi), chorro, jet. Odola
TSlRAIAN ZERIOLA, IFINI ZUTEN LARRU GO-
RMAN : le pusieron en cucros, manandole
la sangre a chorro : Us le dishabillerent,
t and is que le sang coulait par jets. (Gal-
bar. 28-18.)
TSiralkatu (R-uzi) , mojarse , calarse,
empaparse de agua : se mouiller, se trem-
per jusqu'aux os.
TSirbi (B-mond), alraaciga, semis. Var.
de tSirpi.
TSirbil : 1° (G-ber-eld), conjunto
de hojas del talio de maiz, de mazorca
abajo : ensemble des feuilles de la tige
de mats, depuis Vipi jusqu'en bas. —
2° (AN-arak, B?, G-ber-don-t), viruta,
rizo : copeau, vrillon. Apolinariak bbre
kutSatik atkra omenzituen lau aur-zapi
eta laurak elkarri korapilotuaz tslrbil
sutan bero bero jarr1rik, senarrari
bera eraman ziozkan : Apolinara sac6 ,
segiin parece , de su baul cuatro panales
y, anudando los cuatro entre si y calen-
tandolos al fuego de virutas, se los Hev6
abajo al marido : Apollinaire lira, a ce
qu'il paratt, de sa malle quaire langes,
et, les nouant les uns aux autres et les
chauffant a un feu de copeau x, on les
porta ensuile au mari. (Ibaiz. 1-70-
3« col.)
TSirbiztu ( B-mond ) , deshilacharse la
ropa, s'effilocher (le linge).
TSirdikatu (AN, G-etS), apelmazar,
calcar con los pies : comprimer, fouler aux
pieds, piitiner.
TSlRDIL : 1° (BN-s), desvergonzado,
divergondi. — 2° (R), pingajo, loque. —
3° (AN), carpa, racimo que queda des-
pues de hccha la vendimia : grappille,
petite grappe qui reste apres la vendanoe.
TSlRGA (G-ori), sirga, remorque. (D.
gr. atipd.)
TBirgora (B-a-ub?), granizo menudo,
grisil.
TSiri (B-l-m), viruta, rizo, vrillon.
TSiribi (R? ms-Lond), chirivia, carvi.
(Bot.) (?)
TSiribia (B-m), mariposa, papil-
lon.
TSiribiri : 1© (B, Mog.), mariposa,
papillon. Erleak jaioten dira tSiribiriak
legez eta jaten dabe eztia, las abejas
nacen como las mariposas y comen miel,
les abeilles naissent comme les papillons
et mangent le miel. (Dial. bas. 11-12.) —
2° (B-mond, G-orm-zeg), viruta, vrillon.
— 3° (B-o), cerafollo, cierta hierba que
se come en ensalada, parecida a la zana-
horia : cerfeuil, cerlaine plante que Von
mange en salade, et qui ressemble a la
carotle. — 4° (B, ms-Ots), pelele, per-
sona ligera : icerveli, personne itourdie.
TSlRlBOGA ( B , arc ) , vino para en-
fermos, vin pour mala.de s. = Lo trae
Labayru en su Historia de Bizcaya,
t. Ill, p. 88. Labayru Uinsere dans son
Historia de Bizcaya, t. Ill, p. 88.
TSirlbogin (B,*arc), tabernero : taver-
nier, aubergiste. Neouan hokin, hudan
tSiribogin : en invierno panadero, en
verano tabernero : en hiver boulanger, en
iti aubergiste. (Refranes, 381.)
Tfiiriia (B-ang), reyerta, camorra :
rixe, querelle. Var. de tSipiriton.
TSirigartu (AN-b), tostar, griller.
TSirikatu (BN-s), calarse, mojarse com-
pletamente : se tremper, se mouiller com-
plement.
TSlRIKlCA: 1° (B-l-oft), tofta,' cal-
der6n, un juego de ninos : bistoquet,
certain jeu d* en f ants. — 2° (B-bol) , pali-
llo de tambor, baguette de tambour.
Tfiirikila - makila ( B-l-oft), palo para
jugar a la tona, b&lon servant a jouer
au bistoquet.
TSirikilan (B-l-oft), (jugar) a la tofta,
(jouer) au bistoquet. Guk tSikitan, ne-
GURAEZKERO, tSiRIKJLaN GOGOZ BKITEN
genduan (B-l): nosotros en la infancia,
llegando el invierno jugabamos con
ganas a la tofta : dans notre jeune ige,
lorsque I' hiver arrivait, nous jouions
volontiers au bistoquet.
TSlRIKIN : 1° (B,...), tenazas gran-
des de ferrerla, grandes tenailles de
forge. Botaten dabe beera ta tSirikiAa
EDO BURDIN-KATO BAT IRAATSIRIK DAROE
gabipera : la echan luego al suelo y, apli-
candole las tenazas grandes, llevan (la
goa) bajo el mazo: on la jette ensuite
sur le sol, et,prenant les grandes tenailles,
on la porte (la gueuse) sous le martinet.
(Per. Ab. 127-4.) — 2° (B-el), bata de
niflos, robe d'enfants. — 3° (B-i), tunica,
tunique.
TSirikol : 1° (B-ar-m), enjuto, enco-
gido : sec, ritrici. — 2° (B-a-m), castafta
vacia, huera, ch&taigne vide. — 3° (B-ub),
tofta, calderon, bistoquet. Var. de tSiri-
KILA (1°).
TBirikon (B-mond), tunica, tunique.
TBirikonkila (R), He var a un nifto a
horcajadas , porter un enfant a calif our-
chon.
TSlRIKORDA : 1° (AN-goiz, G-and-
t, ...), trenza de pelo, tresse de cheveux.
— 2° (AN, G), trenza de lino para hacer
alpargata, tresse de Un servant a faire
des espadrilles. — 3° (AN, G), agua que
queda, separado el suero para hacer
reques6n, eau qui reste apres que le
petit- lait a Hi enlevi pour faire du fro-
ntage. — 4° (B-a-d-gald-i-1-o-tg), enredi-
jos 6 dobleces de las cuerdas, entortil-
lements ou plis d'une corde. — b° (B-l-
m-mond-tS, G), sarta 6 ristra, p. ej.de
ajos, cebollas : chapelet, p. ex. dails,
d'oignons.
TSirikordatu : 1° (G), hacer sartas 6
ristras, mettre en boltes ou en chapelets.
— 2° (G), enredarse las cuerdas, s'entor-
tiller (les cordes). — 3° (G), trenzar,
tresser ou tire-bouchonner. Ilea poliki
tSirikordatu... eta jarri zan alzuen ede-
rrena, trenza ndo lindamente el pelo...
se hermose6 lo mejor que pudo : se tres-
sant joliment les cheveux,... elle s'embel-
lit le plus qu'elle put. (Lard. Test. 314-
27.)
Tiirikordau : 1° (B-tS), pelo crespo
y rizado : cheveux cripus et frisis, en
tire-bouchons. Geurb aita zanak eban
OLAKO§E ULE TSlRIKORDAUA , POLITA GERO
(B-i): nuestro difunto padre tenia pelo
crespo como ese, muy lindo: notre difunt
pere avait les cheveux cripelis comme
lui, tresjolis. — 2° (B-l-ofi,...), retor-
cerse una cuerda a causa de la humedad, se
tordre (une corde) par suite de Vhumiditi.
— 3° (B-m), cierta especie de castafta
que produce pocos granos en relaci6n al
numero de sus erizos : certaine espece de
ch&taigne qui produit peu de fruits, en
comparaison du nombre de ses bogues.
— 4° (B) , hacer sartas , mettre en chape-
lets.
TSlRIKOT : 1<> (R), segundo suero
con que se purgan los pas to res, deuxieme
petit-lait que les bergers prennent comme
purgation. — 2° (BN-s, R), cagon, foi-
reux.
TfiirilintSon-pelaka ( R ) , a punto de
caerse, sur le point de tomber. Ez eroren
BAI EROREN, T§IRILINT§ON-PELAKA DABIL GI-
zon gaiso kori i ese cuitado esta entre si
cae 6 no cae, a punto de caer : ce pauvre
diable est sur le point de tomber.
TSirilora (B-d-m-mu), viruta, tjn7-
lon.
TSlRIMIU (AN-lez), tSirimilo (G-
ori), galerna, huracan : galerne, oura-
gan.
TSlRIMIRI : lo (BN-s), chiquilleria,
familia menuda y numerosa : marmaille,
famille petite et nombreuse. — 2© (G),
futesa, cosas de poca importancia : futi-
liti, chose peu importante. Eta azaleko
tSirimiri oezaz gaiSbra, ^nork asmatu
zenbatbralfioko ondasunak kentzbn dioz-
katen arraintan glpuzkoatarrak itsa-
soari? y ademas de estas menudencias
superficiales , ^quien podra calcular qu^
cantidad de bienes arrancan los Guipuz-
koanos al mar en peces? et outre ces
futilitis super ficielles , aui pourra calcu-
ler quelle quantiti de biens les Guipus-
coans tirent de la mer en poissons ? (Izt.
Cond. 204-9.) — 3° (R-uzt), forma parte
de la siguiente f6rmula..., ce mot faU
partie de la formule suivante : TSirimiri,
MARABEDI GUZIAK NIRI (R-UZt) I « TSlRI-
miri, todos los maravedies a mi, » di-
cen los niftos incitando al padrino a que
les eche dinero : « tSirimiri , ious les
maravidis a moi t » disent les enfants
pour exciter le parrain a leur jeter de
V argent.
Tiizimizkatu (R-uzt), Var. de tSiri-
mizkau (1°).
Tfiirimizkau (B-l) : 1° mascullar pala-
bras , marmotter ou marmonner. —
2° devorar la comida , divorer la nburri-
ture. — 3° rebaftar pi a to s, essuyer ou
netloyer les assiettes.
TSlRIMOL (G), torbellino, tourbU-
lon, AlZEA EREINGO DUTE ETA TSlRIMOLAK
DILDUKO DITUZTE BEREN GALUBNERAKO, pOr-
que viento sembrardn y torbellino sega-
rAn : parce qu'ils ont semi le vent, Us
ricolteronl les lempites. (Ur. Os. vm-7.)
TSirinhol (B-a-o-ts), rodaja, pieza
circular y plana de madera, como el
fondo de una caja de duke : rondelle,
piece circulaire et plate en bois, comme
le fond d'une botte de confiserie.
Tfiiringa : 1° (B-l, R), jeringa, seringue.
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TSIRINGOL — TSIRRIN
327
(??) — 2° (R) , taco, trabuquillo de sauco
que sirve de juguete a los nifios ipeioire,
jouet <T enfant*.
TBiringol : 1° (B-ond), Var. de tSirin-
bol. — 2° (B-g), senos de la cuerda,
boucles de la corde.
Tfiiringolatu (B-g), form arse senos
en una cuerda por su falta de tensi6n,
s'entortiller par manque de tension ( une
corde).
Tfiirinkorda (B-b), senos u ojetes de
las cuerdas, boucles ou entortillements
des cordes.
Tfiirinkordatu (B-b) , Var. de tSirin-
GOLATU.
TSIRINTA (R), viruta, vrillon.
Tfiirintfioi (B-a-o-tS-urd), alell amari-
11 o, cierta hierba cuyos granos se pare-
cen a la simiente de nabo ; es buena para
el ganado, brota en los trigales : rave-
nelle, russe (pop*), certaine herbe dont
les graines ressemblent a la sentence de
navet; elle est bonne pour le be" tail et
pousse dans les champs de bU.
TSiriol : lo ( B-a-1-mu-o ) , cirial, cada
uno de los candeleros altos que llevan
los ac61itos en el templo : chandelier,
chacun des grands cierges que les acolytes
portent dans Vtglise. (??) — 2° (B-mur),
p£ndola, pendule (le). (??)
TSlRIPA (B-erm), nudo, roseta :
nceud, rosette.
TSXRIPIN (B-a-g-m-o-t§\ reyerta,
grcsca : altercation, dispute.
Tfiiripiri (B?), mariposa, papillon.
TSiripitin (B-1), Var. de tSiripin.
TSiripiztin (AN-lez, Gc, ...], salpica-
dura, gotas que levanta un objeto caido
al agua : e'claboussure, gouttes d'eau que
fait sauter un objet qui tombe dans Veau.
Var. de tSipiriztin.
TSlRISTlLO (AN-lez), lazada, nceud.
TSlRITA : i°(G-don-et§), pajarita,
aguzanieves : bergeronnette , lavandiere.
— 2° (G, Mog., Euskalz. 11-307-42), mari-
posa , papillon.
TSlRITOL (B-i), cufia que se pone en
la lanza del carro para que los bueyes
uncidos no vayan demasiado unidos :
courbelon, coin que Von adapte au timon
de la charrette, a fin que les bceufs enju-
guis ne puissent pas trop se rappro-
cher.
TSlRITSA (AN-lez), saltamontes,
langosta de los campos : criquet, saute-
relle des champs.
TSIRKA (BN-sl gota, goutte.
TBirki-mirki (B), andar de esquina,
medio enfadados : itre brouilUs, a demi
fdch^s.
TSlRKORA (B-mond), copo muy
menudo de nieve, petit flocon de neiqe.
TSlRLA (AN-ond, Be, G,...), pe-
china, venera, concha semicircular de
dos valvas : pHoncle, genre de mollusques
lamellibranches. = En el pais vasco dan
a este molusco, hablando en castellano,
el nombre de « almeja », y al molusco
negro de dos valvas y carne amarilla,
que la Academia designa con este nom-
bre, se le da el nombre de « mojoj6n ».
Au pays basque on appelle ce mollusque,
en parlant espngnol, almeja, et la moule,
mollusque a deux valves noires et a chair
jaune, est de'signe'e sous le nom de mojo-
j6n. Iru gisatakoak dira : fiSak, bastoak
eta miru-t3irlak (AN-ond) : las pechinas
(almejas) son de tres clases : finas, ordi-
narias y, lit. : almejas de milano : les
pe" tone les sont de trois sortes : fins, ordi-
naires et, lit. : pHoncles de milan.
T§IRIjET (B-b), gaviota de pico ama-
rillo, vulg. garray, moueite a bee jau-
ndtre.
TSlRLO (B-m-mond-ot§-ub, G, Araq.),
bolo, quille. Erri batzuetan bbderatzi
tSirlodun bolatokiak dagoz. Guk iru
tSirlogaz jokatzen dogu : eskua, ziLa
edo erdikoa ta guena dira eurok (b-m) :
en algunos pueblos hay juegos de bolos
en que se juega con nueve. Nosotros
jugamos con tres : ellos son la mano, el
ombligo 6 el del medio y el final : en
quelques endroits il existe des jeux de
quiltes dans lesquels on joue avec neuf.
Nous jouons avec trois, qui sont : la
main, le nombril ou le milieu et la fin.
TSirlora (B-a-bar-l-m-o?-t3), viruta,
vrillon.
TSlRO : 1° (B, arc), pobre, pauvre.
TSIROAK DIRUDI INTSAUSTI, GUZTIOK ARRIKA
beti : el pobre parece nogal, lodos le
apedrean siempre : le pauvre ressemble
au noyer, tout le monde lui jette des
pierres. (Refranes, 469.) TSiroak arlo-
tea igui, el pobre al pobre aborrece, le
pauvre de" teste le pauvre. (Refranes, 495.)
Abbratsok jaya daukb, tsiro GAISOOK
BETI NEKE ; AUZOOK BERB IGUI DAUDE BETI
dabilena bskb : los ricos tienen fiesta,
los pobres cuitados siempre trabajo ; tam-
bi£n los vecinos aborrecen al que siem-
pre pide : les riches font la file, les
pauvres malheureux travaillent tou jours,
les voisins de'lestent celui qui demande
conlinuellement. (Refranes, 3.) Jopua ta
adiskidea, bz tSiro bz abbrats : el criado
y el amigo, ni pobre ni rico : le serviteur
et Vami, ni pauvre ni riche. (Refranes,
437.) Doguna jan ta tsiro izan, comer lo
que tenemos y ser pobres, manger ce
que nous avons et St re pauvres. (Re-
franes, 314.) Tamal bukok tSiroaiu ta
SOROSI AEN OPANARI (OPARINARI ?) , ten
lastima del pobre y atiende a su necesi-
dad, aie pitii du pauvre et pourvois a ses
besoins. (Refranes, 78.) — 2° (B-o, arc),
mazo para aestripar terrones : tmottoir,
masse servant a imotter.
TSlROLA (L) : 1° silbo, sifflet. —
2°flauta, flUte.
TSirosto (AN-ond), hiedra, lierre.
(Bot.)
TSlRPA ( B - mond ) , sal pica dura
liquida, gotas que saltan : e'claboussure
liquide, gouttes qui rejaillissent.
Tdirpa-tSirpa (R), andar descalzo,
chapoteando el agua : alter a trousse-
culotte, en palouillant dans Veau.
TSirpi ( B-a-g-o-tS ) , almaciga, vivero
de plantas : semis, ptpiniere de jeunes
plantes. Var. de tSerpi.
TSlRRA (G-and), chorro,./*/. TSirran
URA ATERATZEN DA AITZ ORREN BEALDBTIK ,
de la parte baja de esa pefta sale el agua
a chorro, du bas de ce rocher Veau
sort par jets.
TSlRRI : 1° (B-l-ond, G-don), la
gaviota mas pequefia de nuestra costa,
Ta plus petite mouetie de notre cdle. —
2° (G), chorro, jet. Martiri oyen eta
BESTE ASKOREN ODOLA JuDA GUZIAN TSlRRIAN
zijoan, la sangre de esos y de otros mu-
chos mar tires iba chorreando en toda la
Judea, le sang de ces martyrs et des aulres
jaillissait dans toute la Jud6e. (Lard.
Test. 365-31.) Izbrdia gorputz guztitik
tSirrian dariotela bgonarren, gaiSo-
tzbko bbldurrik bagb : sin temor de
enfermar, a pesar de manarles el sudor
por todo el cuerpo a chorros : sans crainte
de lomber malade, malgrt la sueur qui
leur coule a torrents sur tout le corps.
(Izt. Cond. 76-11.) — 3° (B-a-o), caga-
rruta, crotte. ArditSirri, ca gar rut a de
oveja, crotte de brebis. — 4° (B-el-oft?,
F. Seg.), grillo (insecto), grillon (in-
secle. LabatSirri (B-el), grillo de hornos,
grillon des fours.
T§IRRIBIRRI (B-el), vencejo, avi6n,
martinet (oiseau).
TSlRRIKA : 1« (B-a-m-o-ofl-tS),
rueda de carro, roue de charrette. —
2° (B-m-tS), pedazo de hierro movible
enlazado a un eslab6n de la cadena para
facilitar el movimiento, morceau de fer
mobile fixe' dans un chainon de la chatne
pour faciliter les mouvemenis de celle-ci.
— 3° (BN-s), viruta, vrillon. — 4° (B?,
G?, Aft.ms), carreta, charrette. — 5° (B?,
G?), carrete, bobine. — 6° (B-g, G-and-
bid), carrete grande en que se recoge la
cuerda con que se marcan los troncos
que se han de aserrar, grosse bobine sur
laquelle on pelotonne la corde avec la-
quelle on marque les troncs que Von veut
scier. — 7° (AN-lez), carret6n en que los
nifios aprenden & andar, chariot dans
lequel les enfants apprennent k mar-
cher.
TSirrikarl : i° (B-a-d-m-o-tS), hilo
grueso 6 cuerda con que se marcan los
troncos para aserrarlos, ficelle ou corde
avec laquelle on marque les troncs pour
les scier. — 2° (B-o?), hilo de carrete,/?/
de bobine.
Tslrrikitu (G-t) , rendija : fente, cre-
vasse. Dimin. de zirrikitu.
TSlRRIMARRA : 1° (?, ms-Zar), eti-
queta : etiquette, ctrtmonie. — 2° (B-t§),
charla, bavardage.
TSlRRIMIKA (B-i), tfiirrimino (B-
a-d-o-tS), granillos de la piel, pet its bou-
tons de la peau.
TSirri-mirri : 4° (B-t§), andar de
esquina, medio enfadados : se regarder
de travers, Hre a moittt f Ache's. — 2° ( B-
mond, G-etS-t), trabajar con destreza,
travailler avec adresse. — 3° (G-and),
trabajillos de poca importancia : bri-
coles, petits travaux depeu d J importance.
OSTERONTZEKO ERRI tSiKI SAKABANATUETAN
DAUZKATEN ZAMARIAK DIRA ... GAZTA TA
ARTO-GARIAK AZOKERA TA ETSERA ERABILTE-
KOAK , ETA BESTE ONELAKO TSlRRIMIRRI BE-
REN BIZIMODUARI DAGOZKIONBTARAKOAK I las
ac£milas que tienen en pueblos peque-
fios diseminados sirven ... para transpor-
ter al mercado y & casa queso, borona y
trigo, y para otras menudencias de este
g^nero correspondientes a su manera
de vivir : les oUes de somme que Von a
dans les hameaux disse" mine's servent... a
transporter au marchi ou a la maison du
fromage, de la miture el du bU, et a
d'autres bricoles de ce genre correspond
dant a leur facon de vivre. (Izt. Cond.
483-25.) — 4© (R-uzt), mujer algo pasada
de vino, femme 6moustilUe par Veffet du
vin. — 5° (G-bet), persona poco asen-
tada y ansiosa de noticias, personne
peu tranquille et avide de nouvelles.
TSlRRIN : 1° (R-bidK campanario,
clocher. — 2° (AN, G-etsj, venceio (pa-
jaro), martinet (oiseau). — 3° (R, Araq.),
rabel, instrumento musico pastoril :
rebec, instrument de musique qu'em-
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328
TSIRRINA PANTIKA — TSIRTSILERIA
ployaient les bergers. — 4<> (B-a-o), pieza
de madera, como de un pie de largo, a
la cual se fijan dos clavos grandes ho-
radados 6 modo de aguja por los cuales
se pasa el hilo que se ha de retorcer :
piece de bois, d' environ un pied de long,
a laquelle on fixe deux grands clous per-
c4s comme une aiguille, a travers lesquels
on passe le fil que Von doit tordre. —
5° (B-a), carrete de hilo, bobine de fil.
— 6° (B-arb), chirrido de carros, grince-
ment des charrettes. — 7° (B-ond), ga-
viota la m6s pequefia de la costa, la plus
petite des mouettes de notre cdte. —
8° (?), rotaci6n, vuelta que una cosa da
sobre si misma como un trompo : rota-
tion, tour qu f une chose fait sur elle-me*me y
comme une toupie. — 9° (G-et§), grillo
(insecto), grillon (insecte).
TBirrina pantika (R), tripudo, insecto
de color de hierba, tiene especie de capa
amarilla : insecte de la couleur de I'herbe,
revHu d'une espece de mante jaune.
TBirrinarte (AN-lez, G-don-t), hendi-
dura del suelo, crevasse du sol.
Tfiirrinbola (B-i-l-tS), Var. de tSirrin-
dola (2o).
T§IRRINDOLA : i° (B-ub, G), argo-
11a, anneau de fer. — 2° (B-a-l-m),
rodaja : roulette, rondelle. Var. de t§i-
iuunoiLa.
TSlRRINGA : 1° (B-d-mafi-ub), rued a,
roue. — 2° (B-eib), diversi6n con que
los j6venes de ambos sexos suslituyen al
baile en cuaresma ; se dan las manos
teniendo A uno en medio : ronde, dis-
traction que les jeunes gens des deux
sexes substituent a la danse pendant le
carime : Us se donnent la main les uns
les autres el tournent autour d'un autre
plac6 au milieu.
TSlRRINGlLA (B-ofi), rodaja, pieza
circular y plana, de madera, metal u
otra materia : rondelle, roulette, piece
ronde et plate, de bois, de mHal ou de
toute autre matiere.
TSirringilo (G-t), golondrina, hiron-
delle.
Tfiirringola (B-a-ar-mafi-mond), Var.
de tSirringila. TSirringolan ibili (B),
jugar a hacer rodar objetos, s'amuser a
faire lourner des objets.
Tfiirrinka (B-a-ar-el-mond-o-otS-ub),
rueda, roue.
TSirrinkol (B), Var. de tSirringila.
TSlRRINTA ( BN-s, R-uzt), ansia,
anhelo : d4sir ardent, grande envie.
TSlRRINTOLA : 4°(S), polea, pou-
lie. — 2° (B), argolla, anneau de fer.
DEABRUAREN TSlRRINTOLEA , SATANASAREN
sarea, demoninoen jokoa : argolla del
diablo, red de Sa tanas, juepo de los de-
monios : anneau du diable, filet de Satan,
jeu des demons.
TSlRRIO : lo (B?), chorro, ducha :
jet, douche. — 2° ( B-a-m-o-ub ) , hilitos
que caen de una fuente, filets d'eau qui
lombent d'une fontaine. TSirrioan dario
(B-mond), le mana a hilos el agua, I'eau
lui coule par filets. — 3° (B?, F. See.),
vencejo, avi6n (pajaro), martinet (oi-
seau).
TSirripi (G-s-zeg), slcerin, cendrille.
Var. de tSirrizkila.
TBirripistada (B-g), salpicadura, 4cla-
boussure.
TSlRRIPISTIN (B-ofi, F. Seg.), per-
sona descontentadiza : personne difficile,
toujours me'conlente.
TSlRRIPITA (B-alb-beg-deust-lem),
mariposa, papillon.
TSirripitin : 1° (B-eib-tS), bello, agra-
dable : beau, agrtable. = Se dice de
personas pequeflas. Se dit des personnes
petites. — 2° (B-ofi, F. Seg., G,...),
renegado, puntilloso : susceptible , poin-
tilleux. = En el pueblo, algunos (B, ...)
han empezado a Uamar as! al timbre
e!6ctrico. Parmi le peuple, quelques-uns
(B , ...) ont commence' a donner ce nom a
la sonnette tlectrique.
TSirripizta (BN-s), viruta, vrillon.
TSlRRIPLOT (L-ain, pop.), trago,
vulg. taco, taquillo: coup, gorgie. Iamp4e.
TSlRRIPORRO : lo (B-i-m), des6r-
den, revuelta, confusion : dtsordre, em-
brouillamini , confusion. — 2° (B-ofi),
pedante, afectado en su lenguaje y ma-
neras : pedant, personne affecUe dans son
langage et ses manieres. — 3° (B-a-g?-
o, ...), charlatan, bavard.
TSirriska (B, ms-Ot§), £ chorros, en
abundancia : a {lots, en a bond a nee.
TSirriskal (G-t), Var. de tSirriz-
kjla.
TSlRRIST ( B-l-mu, G), onomat. del
resbal6n, accion y efecto de resbalar 6
resbalarse : onomat. du glissement , de
Vaction et de Veffet de glisser. = Con
este nombre figuro, en la revista Eus-
kalzale, un ser fantastico encargado de
recorrer el pais y de recoger cuanlo ocu-
rriere 6 puaiere ocurrir de notable. Sous
ce nom a figur4, dans la revue Euskal-
zale, un Sire fantasiique charg4 de par-
courir le pays et de noter tout ce qui arri-
vait ou qui pouvait arriver de remar-
quable.
T§IRRISTA (B-t§), buho, hibou.
TSirristada (B, G), resbal6n, desliza-
miento : glissade, glissement. = Se di6
este nombre, en la revista Euskalzale,
a cierlos articulos fantasticos. Ce nom a
4t6 applique^, dans la revue Euskalzale,
a certains articles fanlastiques.
Tfiirristaka ( B, G ) , resbalando , des-
lizandose, glissant.
TSirristatu (G-t), resbalar, glisser.
TSirrist egin : 4° (B, G), resbalar,
deslizar, glisser. — 2° (B,...), apuntar
(el dia), poindre [le jour). Egunak tSi-
RRIST EGIN-ORDUKO ERREKEA EMAKUMAZ
BETE BETERIK EGOAN J ORREGAITlftO , GUZ-
tiak eztira lotiak (B-mu) : antes que
apuntase el dia, el lavadero estaba lleno
complelamente de mujeres; con todo,
no todas son dormilonas : avant le point
du jour, tout le lavoir 6tait bondi de
femmes ; apres tout, elles ne sont pas
toutes grandes dormeuses.
TSirristu (G-orm), grieta, intersticio :
fente , interstice. Dimin. de zirristu.
TSlRRITA: 1° (BN-s), grillo de los
campos, grillon des champs. — 2° (B-b),
molinillo que se usa para retorcer el
hilo, petit moulinet que Von emploie pour
tordre le fil. — 3° (AN?, B, Afi. ms, G-
and), polea, poulie. — 4° (B-i-1), Var. de
tSirrika (2°). — 5° (B-mu), citola del
molino, claquet de moulin. — 6° (B-mu),
matraca, crtcelle.
TSirritari (B-i-tS), hilo de carrete, fil
de la bobine.
TSirritol : 1° (B-b), molinillo que se
usa para retorcer el hilo, petit moulinet
employ 6 pour tordre le fil. — 2° (B-i),
tarabilla grande, grande bobinelte. —
3° (?, Afi. ms), rueda, roue. — 4<> (B-g),
rodaja : roulette, rondelle. Var. de tSi-
rringila. — 5° (B-o), polea, poulie.
TSirritola : 1° (B-l-t3) , citola del mo-
lino, claquet de moulin. — 2° (B-i), cufia
que se pone en la lanza del carro para
que los bueyes uncidos no vayan dema-
siado unidos : courbelon, coin que Von
adapte au timon de la charrette a fin que
les boeufs at tele's ne s'approchent pas trop
pres Vun de Vautre. — 3° (B-ub), Var.
de tSirrika (2°). — 4° (B), cada una de
las cinco acepciones de tSirritol acom-
pafiada del articulo, chacune des cinq
acceptions de tSirritol accompagnie de
V article.
TSlRRITSA (AN-lez, G-ziz), tSirri-
tSaldo ( B - elan ) , tSirritSirri ( B-a-e-i-
mu-o-ts-ub), grillo (insecto), grillon
(insecte).
TSirzi-tSori (B-a-m-tS), vencejo,
avi6n, martinet (oiseau).
TSlRRI-TSORRO (B-a-ofi-tS),
calandria : calandre, grosse alouette.
TSlRRIZKlLA(B-i-l-mond), sicerin,
vulg. sirriscla, cendrille (oiseau).
TSlRRIZTA : 1° (G-and?, L?),
jeringa, seringue. — 2° (G-and, L-ain,
R-uzt), chorro pequeno , hilo de agua :
petit jet d'eau, filet d'eau. TSirriztan, a
chorritos, par petits jets.
Tfiirxiztaka (G-and), al por menor, en
detail.
TSlRTA : i° (B-i-l-t§), curuca 6 curuja,
pajaro algo mayor que el gorrion y coni-
rrostro como el : fauvetle, petit oiseau
coniroslre , de Vordre des passereaux. —
2° (B-t§), mineral muy menudo que se
tamiza, menu minerai que Von tamise. —
3° (G-and-aya), trebol comun, cierta
hierba buena para el ganado ; se siembra
en abundancia : trefle commun, plante
fourragcre y excellente pour le bMail, crue
Von seme en abondance. — 4« (G-us, Izt.
Cond. 26-29), lenteja, lenlille. — 5° (B-i),
corona 6 remate de la calera ya cargada,
couronne ou sommef d'un four a chaux
deja plein. — 6° (B-m), granitos de cal
mal hecho, petits grains de la chaux mal
faite. — 7° ( B-a-d-m , G-us ) , residuo de
piedrecilla en el calero, pierrailles qui
reslent dans le four a chaux. = Algunos
(G) le llaman mas bien arritSirta en
esta ultima acepci6n. Quelques-uns (G)
leur donnent plutdt le nom de arritSirta
dans cette derniere acception.
TSlRTSARTA (B-tS) t collalba, paja-
rito , bastante menor que la curuja , que
posa siempre en las puntas de arbustos :
traquet, petit oiseau, plus petit que la
fauvette, qui se pose toujours sur la cime
des arbustes. = Algunos, por la imita-
ci6n de su mon6tono canto, le llaman
pirtSartSar. Quelques-uns, par imitation
de son chant monotone, Vappellent fir-
tSartSar
TSIRTSIIj : 1° (R-uzt), hilacha, effi-
lochure. — 2° (R-uzt, S), pingajo, loque.
— 3o ( B-a ng-ar-ei b-mond ) , grillo , gril-
lon. — 4° (R-uzt), viruta, vrillon. — 5© (L-
ain, R-uzt), desaseada, se dice de las
mujeres que llevan vestidos sucios y en
desorden : malpropre, se dit des femmes
qui portent des vHements sales et mal
arranges.
Tdirtfiilatu (G-and), estallar : craquer,
tclater.
TfiirtSilda ( BN ) , desvergonzado , di-
ver gondt.
TSirtSileria : 1° (G-and, R-uzt), chi-
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TSIRT9ILTU
TSISTU
329
quilleria, familia menuda : marmaille,
famille composte de petits en f 'ants. —
2° conjunto de cosas de poco valor :
brimborions , ensemble de choses de peu
de valeur.
TSirtSiltu (R-uzt), deshilacharse un
vestido, s'effilocher (un vitement).
TSlRTSiR : lo (B, G), ruido de ebu-
llici6n en la sart£n, bruit de friture dans
la poe*le. — 2° ( Be, ... , G-gab) , picotear,
hablar mucho : jacasser, parler beau coup.
TSlRTSiRA (G-and), zona, cierta
enfermedad cutanea de los nifios, no se
circunscribe a la cabeza : zona, cerlaine
maladie cutane'e des en f ants, qui peut
gagner toutes les parlies du corps.
TSirtSitu (B-t3), Var. de tSirtsilbria
(1°, 2°).
TSlRTSOR (c, . . .), onomat. del acto de
charlar, onomat. de faction de bavarder.
TSirula (BN), flauta, /Idle. Var. de
tSirola.
TSiruliru (AN, ms - Lond ), mariposa,
papillon.
TSisare (G-orml, lombriz, ver. Var.
de zizare. = La pa la bra tSisarri de Men-
diburu (1-18-5) es errata de tSisare. Le
mot tSisarri de Mendiburu (1-18-5) est
un erratum de tSisare. Aurtasun guzian
BAGENUEN ZBR-EDO-ZER. BaGENUEN BEIN
ortz-aginen agertzba j bein baztanga
boo nabarreria; gaur tSisareak (tSisa-
rriak), bigar gornia : en todo el tiempo
de la infancia teniamos algo. Teniamos
ora la aparici6n de dientes y muelas, ora
la viruela ; hoy lombrices, manana saram-
pi6n : pendant lout le temps de Venfance
nous avions quelque chose. Nous avions
soit V apparition des dents, soil la petite
variole ; aujourd'hui ce sont des vers,
demain la rougeole.
T§I§lXu (Be, ...), escafto, banco
de cocina con respaldo, banc de cuisine
a dossier. = Algunos lo utilizan para
mesa, otros para gallinero. De ahi^s que
en boca de muchos, ademas del tSiSiLu
ordinario, hay kutSadun tSiSilua, « es-
cafio con caj6n, » y oilategidun tSiSi-
Lua, « escafto provisto de gallinero (bajo
el asiento). » Quelques-uns s'en servent
en guise de table, d'autres comme 6pi-
nette. De la vient que dans la bouche de
la plupart, outre le tSiSilu ordinaire, il
y a kutSadun tSiSilua, « banc avec
caisse, » et oilategidun tSiSilua, « banc
pourvu d'une ipinetle (sous le siege). »
Dimin. de zizilu, zuzulu.
TSisilu - mai (B-a-o), mesa fija con
una tarabilla en la pared, table fix&e au
mur au moyen d'une bobinette.
TSlSKA: 1° (R), calcar, oprimir con
los pies : pUtiner, presser avec les pied s.
Indet. de tSiskatu. — 2° (AN-oy, G-aya-
don-ori-t), bolsa, bourse.
TSiskagune (R), abolladura : bosse,
saillie que Von fait a un objet en le lais-
sant tomber.
TSiska-miskaka (R-uzt), en busca
de golosinas, en quite de friandises.
tSiskatu: 4° (R), abollar, abollarse,
p. ej. una fruta : bosse ler, se bosse ler f p.
ex. un fruit. — 2° (R-uzt), calcar, opri-
mir la uva en el lagar, fouler le raisin
avec les pieds dans lepressoir. — 3° (BN-s,
R, S), apelmazar, pisotear un objeto
cualquiera : aplatir, piUiner un objet
quelconque.
TSiskiltu (R-uzt), tostar, calcinar :
griller, calciner.
T. II.
Tfiisma (B-i), grefia, pelo largo y
revuelto : tignasse , longue chevelure em-
milke. Var. de tSima.
TSismista ( BN - baig ) , relampago ,
tclair. Var. de tSimista.
TSispa (B, arc, G, Itur.), escopeta,
fusil ou escopetle. (??)
TSispero (B, G), armero, armu-
rier.
TSispiltu (R-uzt), tiispUtu (S), reque-
marse, tostar, chamuscar: bruler, rous-
sir, flamber.
TSispita (AN, G-etS), chispa, centella
de la lumbre, Uincelle du feu.
TSispoi (B-ond) : 1° bisopo de albani-
les, guipon des macons avec lequel Us
blanchissent les murs. — 2° lampazo
para limpiar las lanchas : vadrouille,
sorte de tampon servant a nettoyer les
emharcations. (?)
TSlST : 1° (B-l-tS,...), resuello : souf-
flement, respiration. TSist egin, reso-
llar, souffler. Eztau tSitik egin, no ha
resollado , il n'a pas souffle. — 2<> ( AN-
lez,.... Be, Gc), juego de naipes que
consiste en decir tSist cuando se recibe
un as , desafiando a los demas jugadores
a que acierten el palo a que pertenece :
jeu de cartes qui consiste a dire tSist
lorsque Von recoil un as, en defiant les
autres joueurs d'en deviner la couleur.
TSistean jokatu, jugar al « chist »,jouer
au « tchist ». — 3° (B ?), juguete de
nifios, la cometa : jouet d'enfants, le
cerf-volant. — 4© (B-m), cierta manera
de layar, cerlaine facon de bScher. TSis-
tean layatu, layar superficialmente con
las puntas de las layas , becher superfi-
ciellpment avec les pointes des bSches.
TSlSTA: 1° (G-ori), lanceta 6 lanza
pequefia de que se sirven los Pescadores
en sus faenas , petit harpon dont les pe*-
cheurs se servent dans leurs travaux. —
2° (S, Chah. ms), picadura, piqdre.
TSistada: 1° (B-l-tS, ...), resuello :
souffle, respiration. (V. TSist, 1°.) —
2° (B, ...) , Uamamiento con un sonido
inarticulado : ts 6 ps 6 solo sssss : appel
au moyen d f un son inarticuU : ts ou ps
ou seulement sssss. TSistada bat egin,
hacer un Uamamiento de este genero :
faire psilt, appeler.
TSistagarri (B-tS, G-ord), chisloso,
gracioso : charmant, gracieux. (?) Gi-
PUZKOATAR OEN ESAERA EGOKI ETA EPAIRA
ZORROTZAK BALDIN ZABALDUKO BALIRA QuE-
VEDO ETA BESTE ASKORENAK BEZEL A , IKUSI
NAIKO NUKE NORENAK IZANGO OTELIRAKEAN
tSistagarrienak : si cundieran los dichos
apropiados y agudas sentencias de estos
Guipuzkoanos como los de Quevedo y
otros muchos, querria yo saber cuales
serian los mas chislosos : si les dictons
approprie's et les doctes sentences de ces
Guipuscoans se rSpandaient comme celles
de Quevedo et de beaucoup d f autres, je
voudrais savoir quels seraient les plus
agre-ables. (Izt. Cond. 215-13.)
TSistamista (R) , cuchicheando , chu-
chotant.
TSistapur (BN-haz), tamara, lefia
menudo : broutilles, menu bois.
TSlSTAR: 1° (B-otS), chispa, Uin-
celle. — 2° (B, m*-OtS), pequeno, ha-
blando de pozos : petit, en parlant des
puits.
TSistatu : lo (BN-ald-gar-s), sajar un
divieso, una ampolla : atbrider un fu-
roncle, percer une ampoule, — 2° (BN-s,
S, Chah. ms), picar, piquer. Gizon auher
UORI, KABALEAK BEZALA , TSlSTATO BBHAR
dizugO; bestela brdoiLak jan lirozO (S-
bark) : tenemos que aguijonear a ese
hombre perezoso, como al ganado ; de lo
contrario le comeria la rofia : nous devons
aiguillonner eel homme paresseux, ainsi
que le bHail; sans cela la crasse le man-
ger a it.
TSisten (B-m-ond), colgajo, pingajo 6
tamara que se arrastra adherido al ves-
tido : loque, brindille que Von tratne avec
le vitement.
TSlSTIKUN (B-mond), estornudo,
Hernuement.
TSlSTlLU (AN, Araq.), agujerito
que se hace en los toneles para probar
el contenido : fausset, petit trou fait a un
tonneau pour en gotiter le contenu.
TSISTOKI : 1° (G-bid-gab-ord-ori-
us), panadizo, panaris. — 2° (G-zeg),
veneno (sic) del sapo, venin (sic) du cra-
paud.
TSlSTOR: lo (G-etS), longaniza, cho-
rizo : saucisse, cervelas. — 2° (AN-lez,
G-etS-t, ...), casco 6 pedacito (de lon-
ganiza), morceau ou tranche de saucisse.
LUKAINKA-TSlSTOR BAT JANGO NUKE, GAINE-
RAKO SAGARDO-TANTO BAT BALDIN BANU (G) I
comeria un casco de longaniza, si tuviera
para acompanarle un poco de sidra : je
mangerais bien un morceau de saucisse,
si j'avais un peu de cidre pour Vaccom-
oagner. — 3° (B, G), hombre incapaz para
la genera cion, homme impuissant pour la
gyration. — 4° (B-mafi), toro 6 carnero
que tiene los testiculos ocultos en el
vientre, taureau ou bilier dont les tesli-
cules ne sont pas apparents. — 5° (R),
gajo de naranja , aio , etc. : quartier
d'orange, gousse d'ail, etc. — 6° (R-uzt),
pequefio, insignificante : petit, insigni-
fiant.
TSistorka (AN, Lacoiz.), fracciones
del bulbo carnoso, divisions du bulbe.
BaratSuri-tSistorka, gajo del ajo, gousse
d'ail. Giltzaur-tSistorka, gajo de la nuez,
quartier de noix.
TSISTU : 1° (B, G), silbido y tambten
el silbato, sifflement et aussi sifflet. Ez,
MUNDUTARRAK LEGEZ, SAZERDOTE BATEN
PALTA BAT IKUSI EDO ENTZUN DAGIENEKO ,
BARRE, TSISTU, GEITU , ZABALDU TA SAZER-
DOTE guztia EZARRi : no, como los munda-
nos, en cuanto ven u oyen una falta de
un sacerdote, reir, silbar, exagerar, di-
vulgar 6 inculpar a todos los sacerdotes :
non pas comme les mondains lorsqu'ils
voient ou apprennent une faute de prUre,
rire, siffler, exagirer, divulguer et incut-
per tous les pr it res. (Bart. 1-215-29.) —
2° (B-l-mu, ..., G), saliva, salive. Urteak
BAlftO LBNAGO ZIGABROA ERRETEN ASTEN
DIRA TA GERO TSu ORTIK, TSU EMET1K, EGUN
GUZTIAN DIARDUE TSlSTU- URTIKA .' ARGAL
egon bear (B-l) i antes de tiempo empie-
zan a fumar y luego saliva por aqui, saliva
por alii , todo el dla estan escupiendo :
[ no han de enflaquecer 1 de bonne heure
Us commencenl a fumer, et ensuite cra-
chat par-ci, crachat par-la, tout le jour
Us crachent; Us ne vont done pas maigrirl
= Se distinguen estas dos acepciones
en el acento : tsistua, « el silbo y sil-
bato; » tSistua, « la saliva. » On dis-
tingue ces deux accept ions par Vaccent :
tSistua, « le sifflement el le sifflet; » tSi-
stua, « la salive. » — 3° (Sc), empujdn,
pousste.
42
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330
TSISTUA BOTA — TSITSARE-BELAR
TSistua bota (B-l-m-mu), escupir,
crucher.
TBiltu-belar (S), a vena silvestre,
avoine sauvage. (Bot.|
TBistu egln (B, G), silbar, siffler.
TSistueta (B-otS), gorgeo, gazouille-
ment. KardintSak brrambn puntan tSis-
tueta zoliakaz, los jilgueros con sonoros
gorgeos en las puntas de las ramas, les
chardonnerets avec leur sonore gazouille-
menl sur les pointes des branches. (Ar.
Euskalz.l-ilZ-i.)
TSistugale (AN?, G) : 4° ansioso
de escupir, qui a envie de cracker. —
2o ganas de escupir, envie de cracker.
TSistuka (B, G) : 1° silbando, sifflant.
— 2° 'escupiendo, crachant. = No se
distinguen en el tono, porque el sufijo
-ka es de los que hacen que sean polito-
nos aun los vocablos que de suyo no lo
son. Arm, bztul, ukabil, etc., son pala-
bras cuyas silabas tienen la misma ento-
naci6n, como se puede notar claramente
afiadiendo el articulo singular : arria,
bztula , ukabila. Si se les agrega el su-
fijo -ka 6 algun otro que tenga su misma
propiedad tonal , las voces resultan poli-
tonas : arrika , « a pedradas ; » arriak >
« las piedras; » eztulka* « tosiendo; »
eztulak, « las toses; » ukabilra* « dando
Jmftetazos ; » ukabil A k, « los punos. » Dans
'intonation on ne les distingue pas Vun
de Vautre, parce que le suffixe -ka est un
de ceux qui transforment en polytones
les mots quid'eux-me*mes ne le sont point.
Arri , bztul , ukabil , etc., sont des mots
dont les syllabes posskdent la m4me into-
nation, comme on peut le voir clairement
en leur ajoutant Varticle singulier : arria,
eztula, ukabila. Si on leur adjoint le
suffixe -ka ou un autre qui possede la
mimeproprteU tonale, les mots deviennent
polytones : arrika, « £ coups de pierres ; »
arriak, « les pierres; » bztulka, « ton-
nant; » bztul A k» « les toux; » ukabilka,
« donnant des coups depoing; » ukabil ak,
« les poings. »
Tlistuketa ( B - m - mu ) , salivaci6n ,
salive.
TBistuki (B, G), rama con que se
bacen silbatos, branche avec laquelle on
fait des sifflets.
TSistukor (B-tS), el que escupe a me-
nudo : cracheur ou cracnoteur, celui qui
crache fre'quemment.
TSistulari (B, G), silbador, si f (leur.
TSistularri (B-mu, ...), ganas de escu-
pir, envie de cracker.
Tiistu-ontzi (AN, Araq., B, G), escu-
pidera, crachoir.
TSisttt-urtika (B, ...), escupiendo,
crachant.
TSlT: 1° (B-a-l-tS, G), mu, palabra,
resuello : mot, rien, souffle. Ezteusku
inos t3it bat brantzun, jamas nos ba
respondido una palabra, il ne nous a
jamais souffU mot. (Per. Ab. 106-15.)
Eztakuts, eztantzu, bztabil, bztau zirki-
rik bz tSitik egiten : no ve, no oye , no
anda, no se mueve ni babla : il ne voit,
ni n'entend, ni ne marche, ni ne se meut, ni
ne parte. (All. Esku-lib. 32-7.) Katamo-
tza gblditu zan isiLik, basaurdeak eze-
ban bgin tsitik : el tigre qued6 callando,
el jabali no articul6 palabra : le tigre se
tut, le sanalier ne souffla mot. (Ur. Cane,
bas. Ill -94 -8.) TSitik bztu atbra : no ba
sacado palabra , no ba resollado : il n'a
dit mot, il n'a pas souffle". — 2° (G), en-
teramente, tout a fait. Etzitzagozkan
tSit jartzbn , no le ; reconocian entera-
mente, Us ne le reconnaissaient pas tout
a fait. (Lard. Test. 406-42.) — 3° (B?,
G, S), muy, trks. T§rr ederra (S-lak, ...),
muy hermoso, trts beau. = General-
mente el diminutivo dc ederra se pro-
nuncia en este dialecto eidserra (ejerra).
G6n6ralement le diminutif de ederra se
prononce dans ce dialecte eidSerra ( eje-
rra). — 4° (?), ansia, anbelo : envie,
disir v6h6ment. = Equivale a « mo-
menta » en la locuci6n tSitean-pitean
(B-l-tS), tSitean-potean (B-m), « a cada
momenta. » Ce mot 6quivauta« moment »
dans la locution t§itean-pitean (B-l-tS),
tSitean - potean (B-m), « a chaque mo-
ment » — 5° (BN, L, S), Var. de tSis-
TADA (2°).
TSlTA (Be, BN-s,G-goi), pollito,
polluelo : poussin, jeune poulet. TSitak,
GRISOLAK TA UROAIA, MAIATZEKO MAIRA .'
pollitos, turmas y tocino para la mesa
de mayo : jeunes poulets, truffe et lard
pour la table de mai. (Refranes, 39.)
ESATBN DA ME IRUTEN DA BEL A (mIRUAK),
TSlTO ZUURRA TA ARTE AND1ETAKOA DALAKO,
tSori ta tSitatSuak atrapetako : dicen
que el milano, lit. : bila delgado, porque
es muy astuta y de muchas artes para
coger pajaros y polluelos : on dit que le
mitan, lit.: file fin, parce qu'il est tres
ruse' el qu'il a beaucoup de tours pour
prendre des oiseaux et des poussins. (Per.
Ab. 180-19.)
TSita-amaka (B-g-ofl), juego de
nifias, a gallinas y polluelos : yen de fil-
leltes, aux poules et poussins.
TSitaldi (AN-b, Be), incubaci6n,
accion de calentar los buevos para fecun-
darlos : incubation, action de couver les
ceufs pour les feconder.
TSlTAR (B-ots-ub), cbispa, Hin-
celle.
TBitarrauntza (B-o-zeb?), buevo del
cual a pesar de la incubaci6n no ba
salido polluelo : ceuf clair, qui n'a pas
Hk ficonde* malgri I incubation.
Tfiitasare, pollera : mue, sorte de
cage sous laquelle on met les poussins.
(An. ms.)
TSitez (G), en gran manera : de belle
facon, en grand. Labba zegoen tSitez
erazekia, el homo estaba ardiendo en
gran manera, et la fournaise itait tres
ardente. (Ur. Dan. m-22.)
TSitezko (B,G),extraordinario, sobre-
saliente : extraordinaire , remarquable.
TSitezko andiak, grandes sobremanera,
remarquablement grands. = Cardaberaz
(Eusquer. 34-6) Ham6 asi al superlativo.
Cardaberaz (Eusquer. 34-6) disigna ainsi
le superlatif.
T3ito: 1° (G), pollito, poussin. Var.
de tSita. i Zenbat aldiz nai nitubn bildu
ZURE SEMEAK, OlLOAK BILTZEN DITUEN
BBZALA BERE T§ITOAK EGOEN AZPIAN ETA
etzendubn nai izan ! i cuantas veces quise
allegar tus bijos , como la gallina allega
sus polios debaio de las alas, y no qui-
siste ! combien Je fois ai-je voulu rassern-
bier tes enfants, comme une poule ras-
semble ses pelils sous ses ailes, el tu ne
Vas pas voulu I (Ur. Malth. xxin-37.) —
2° (B-ra-ofi, ...), muy,/re*.Var. deT3iT(3°).
ADISKIDEA, ELDU JAT NOS EDO NOS ARPBG1A
agertuteko une tSito ona i amigo , al-
guna vez me ba llegado coyuntura muy
buena para mostrarme : ami, enfin je
me trouvc dans une trks bonne occasion
de me montrer. (Per. Ab. 195-5.) —
3° (G-don), pajaro muy pequeno, poco
mayor que el reyezuelo, pero mucbo ma* s
endeble : petit oiseau Ires petit, un peu
plus grand que le roitelet, mais plus
ckttif. Var. de t5io. — 4° (B-g), collalba,
pajarillo que anda de punta en punta de
arbustos : traquet, petit oiseau qui sau-
tille d'une pointe d'arbuste a une autre.
Var. de otatsori.
TSitoka (B-el), al escondite, juego
de niflos : a cache -cache, certain jeu
d f enfants.
TSitondo (AN-b), tiz6n, tison.
TSitozko (B),extraordinario, notable :
extraordinaire, remarquable. Var. de
tSitezko. Fedeak darakusku eta Jesu-
kristok esan euskun judizio-aurreti
izango dirbala ikusoarr1 t§itozko itza-
lak, la fe nos ensefia y Jesucristo nos
dijo que antes del juicio habra* especta-
culos muy imponentes, la foi nous en-
seigne et Jisus- Christ nous dit qu'il y
aura des spectacles tres imposants avant
lejugement dernier. (An. Esku-lib. 36-8.)
TSitSa (BN-am-s, R, S), polluelo,
poussin. Var. de tsita. Amabi tSitSa du-
tuan oiloak baduzO zeregiSJa (S-bark),
ya tiene que bacer la gallina que tiene
doce polluelos, la poule qui a douze pous-
sins a certes du tinlouin. = Segun las
eufonias particulares de BarkoSe se pro-
nuncia asi este parrafo... D'apres les
euphonies particuli&res de Barcous, on
prononce ainsi ceparagraphe: Amabi tSi-
tSa dutiin oiLuuk, etc. \ Zunbat orduz
NAHI UKHEN DUTUT BILDU HIRE HAURRAK ,
OltOAK BERE T§IT§AK UEGALPETARA BILTZEN
DCTIAN BEZALA ETA EZTUK NAHI UKHEN ! (S,
Matth. xxni-37): \ cuantas veces auise
allegar tus biios , como la gallina allega
sus polios debajo de las alas, y no qui-
siste! combien de fois ai-je voulu rassem-
bler les enfants, comme une poule ras-
semble ses petits sous ses ailes, et tu ne
Vas pas voulu !
TSitSabegi, seta de los prados, ojo
de perdiz : champignon des pr6s, ceil-de-
perdrix. (Duv.)
TSitSai ( git ) , gato , chat.
TSitSakatu (R), calarse, mojarse com-
pletamente : se tremper, se mouillerjus-
qu f aux os.
TSitfialketa (G-ber), revuelco, ace ion
y efecto de revolcar 6 revolcarse ; lit. :
rebusca de lombrices : action et effet
de se vautrer, lit. : recherche des vers de
terre. (De t§it3are + keta.)
TlitSapur : 1° (B-i-m-t§), restos, reli-
quias, residuo : restes, reliques, risidu.
Var. de Sistapur. — 2° (R), tamara, lena
menuda : broutilles, menu bois. Var. de
§i3tapur.
TfiitSapurtu ( BN - s ) , raspar el pan ,
racier le pain.
TSitSar : lo (BN-am), granizo, ^re7e.
— 2o (B-d-m), chicbarr6n, graisseron.
— 3° (G-et§, Itur.), cigarra, cigale.
TSitSare : 1° (Gc, ...), lombriz intesti-
nal, lombric ou ver intestinal. £ Eta non-
DIK DATOZ AURRAK IZATEN DITUZTEN TglT§A-
reak ? i y de d6nde vienen las lombrices
que los niflos suelen tener? et d'ou
viennent les lombrics que les enfants ont
gtntralement? (Di&l. has. 37-5.)— 2° (G-
don), gusanillo de las marismas, ver-
misseau des marais.
TSitSare -belar (AN, G), artemisa,
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TS1TSARI-BELHAR — TSO
331
hierba cuya infusion se toma para matar
lombrices : armoise, her be dont on
prend une infusion pour tuer les lorn-
brics.
TSitSari-belhar (S, Alth.), ajenjo,
absinthe. (Bot.)
TfiitSarra ( B-mond ) , Var. de t5it5ar
(2o).
TSitlarro (AN, B, G, L, d'Urt. Gram.
23), turel, chicharro (pez), maquereau
(poisson). (?) TSitSarroak pazkatu (L-
zib ) : marearse , lit. : alimentar tureles :
avoir le mal de mer, lit. : nourrir les
maquereaux.
TBitBasko (R-bid), polluelo , poussm.
{ ZOMAT ALDIZ NAI EKUNTU If ION BILTU EDO
MOKORKATU ZORE SEMEAK, OlLOAK MOKORKA-
TAN TION BIKALA BE RE tSitSaSKOAK If AOA-
lbn pean ! (R, ms -Lond, Matlh. xxm-
37 ) : j cuantas voces quise ailegar a tus
hijos, corao la eallina allega a sus polios
debajo de las alas ! combien de fois ai-je
voulu rassembler tes enfants, comme
une poule rassemble ses petits sous ses
ailes I
TSlTSER (S), granizo menudo, gri-
sil.
TSlTSl (B-oft-tS, G, L, R, S), tBitSia
(Be, ...) : 4° came 6 pescado, viande ou
poisson. (Voc. puer.) — 2° (R-gard),
came, aun entre personas mayores :
viande, mime entre grandes personnes.
— 3© (G-and, L, R-uzt), camazas, char-
nure. TSitSi asko dauko orrek (B, ...),
ese esta bien de carnes : il est bien en
chair, il est charnu. — 4° (B-l, G-aya-
gab-ori), perro : loutou, chien. (Voc.
puer.)
T9it9i-apur (B-m), chicharron, grais-
seron.
TSitSi - burduntzi ( B-eib-el-1-m-otS-
t3), comida que se prepara y se despa-
cha en el campo , repas que Con prepare
et que Von prend aux champs.
TBitSidola ( BN - mug ) , mariposa ,
papillon.
TfiitBi-ezpada (G), pez espada, pois-
son-ipie. (??)
TfiitSikatu (R-bid), calarse, mojarse
completamente : se mouiller jusqu'aux
os, it re trempi comme une soupe.
TSlTSlL: I (B-l-oft, ..., G-zeg, ...),
verga, miembro genital del hombre :
verge, membre genital de Vhomme. —
2° (B-mond-otS-ub), entornado (ojo),
entr'ouvert (ceil). Begi t3it3ilak, ojos &
medio cerrar, yeux mi-clos.
TSitSildu (B-mond-otS-ub), entornar
(los ojos), entr'ouvrir (les yeux). Loen
LOAZ EZIN DOT GEIAGO, ASPALDION NAGO BE-
oiak tSitSilduta dodazala : no puedo
estar de suefio, hace ya tiempo que
tengo los ojos entornados: je ne puis
me tenir de sommeil; il y a dija long-
temps que fai les yeux A demi fermis.
TSitSili-patSala (B-i-ofl), hablar sin
sustancia , parler d'une maniere insigni-
fiante.
TBitBilkatu (R-uzt) , calarse , mojarse
completamente : se tremper, se mouiller
jusqu'aux os.
TSitBilu (B-a-g-i-o-otS], escafio de
cocina con res paid o, banc de cuisine avec
dossier. Var. de tSiSiLu.
TSitSimur (B-a-l-ub, ...), pellizco,
pincure. Sarritan esan oi dira belarrira
berba zikinak ta egin t§it§imur, mucbas
veces se dicen palabras lascivas a la
oreja y se pellizca, tres souvent Von dit
des paroles lascives a Voreille et Von
pince. (Mog. Baser. 117-10.)
TSitBimurka (B-l, ...), peUizcando,
pincant.
TSitBimurkada (B-l, ...), pellizco, pin-
cure. Orren t3it3imurkada bat artu
BAlffO NAIAGO DOT SASITZAN URRAKADA BAT
egin, prefiero hacer un rasgufio en un
zarzal que sufrir un pellizco de ese,
faime mieux me faire une dichirure a
un buisson que de recevoir une pincure
de lui.
TSitfiimurrean (B-a-d-1-o), levantar
piedras grandes con palanca, soulever de
grosses pierres au moyen d'un levier.
TSitSi-mutBika (L-ain),cuchicheando,
chuchotant.
TSlTSlN : 1© (B-ang-ar-mond-ofl),
gota que cae, p. ej. de un tejado : goutte
qui tombe, p. ex. d'un toit. — 2° (B-b-1-
ond, ...), pececillo parecido A la anchoa,
mAs pequeno, vulg. comestina, petit pois-
son un peu plus petit que Vanchois.
TBitBinpe (B-ar-mond), refugio bajo
el alero de un tejado, refuge sous Vau-
vent d'un toit.
TSlTSlPAPA: 1° (AN-lez), mariposa,
papillon. — 2° (BN, L, R, S) , comilona ,
lit. : pan y came : bamboche, lit. : pain
et viande. (De t§it§i -|- papa.) TSitSipa-
PETAN ARI DIRA ASPALDIAN ( L - ain ) , 6Sta
temporada andan de zambra en zambra,
depuis un certain temps Us vont de bam-
boche en bamboche.
TSitBiparra ( B - a - beg , . . . ) , licor del
desayuno, vulg. matarratas: goutte ma-
tinale, vulg. tue-ver.
TSlTSlRIO (AN-irufi, ..., Lacoiz., G-
et§, ...), garbanzo, pois chiche. Urreta-
BIZEAYA JAUNAK BERB ET3EKO BARATZAN
TSlLA-ERDI BAT TSlTSlRIO EREIN , ETA ARTU
izan dituela zazpi lakari : que el sefior
Urretabizkaya ha sembrado medio almud
de garbanzo en su huerta, y ha recogido
siete celemines : que M. Urretabizkaya
a semi un demi-almude de pois chiches
dans son jardin, et qu'il en a ricolti sept
boisseaux. (Izt. Cond. 30-18.)
TSitSiriodi (AN, Araq.K garbanzal,
champ ensemenci de pois chiches.
TBitSitera : 1° (S), cigarra, langosta
de los campos : cigale, insecle himiptere
des champs. — 2° (S?), grillo (insecto),
grillon (insecte). — 3° (S, Chah. ma),
mariposa, papillon.
TSitSo : 1° (AN-goiz, G, S), polluelo,
poussin. Var. de t§it§a, tSito. Nola
ARRANO ZAHARRA TSITSO EZDEUSEN ARTBAN,
HALA DA GURE MINTZOA BESTE OROREN
erdian : lo que es la vieja aguila entre
polluelos, asi es nuestra lengua en medio
de todas las demas : ce qu'est le vieil
aigle parmi des poussins, ainsi est notre
langue au milieu de toutes les autres.
(Ziber. 80-48.) —2° (B-oA), perro, chien.
(Voc. puer.)
TSitdol : 1° (B-mond), hierba la mejor
para el ganado , la meilleure herbe pour
le bitail. Var. de tSilista. — 2° (?), len-
teja, lentille. (Bot.)
TSlTSOS (AN-b), duende, bu: fan-
tdme, croquemitaine. = Se usa sin arti-
culo, como nombre propio. S'emploie
sans article, comme un nom propre. Ezpa-
zara iSiltzen, tSjtSoek eramain zaitu i si
no te callas, te llevara el duende: si tu
ne te tais pas, le croquemitaine Vempor-
tera.
Tfiitiurka (BN-s), desigualdad de
grosor en el hilo, inigaliti de grosseur
dans le fil.
TSitSurkatu (BN-s), revolver, p. ej.
ropas: bouchonner, p. ex. les vitements.
TSiunta (S), gorgeo de pajaros, pio-
pio de polluelos : gazouillis ou pipiement
des oiseaux, piaulemenl des poussins.
Var. de tSinta.
TSiurtu (G-al), tostar, griller. Eguz-
KITAN IBltlTA UMEA TSlURTUA DAGO, el
niflo esta tostado por haber andado al
sol , Venfant est grilli pour avoir iti au
soleil. Ogi tSiurtua, el pan tostado, le
pain grilli.
TSITJ-TSIU (B), repitiendo estevoca-
blo, 11am an cannosamente al ternero 6
vaca : en ripitant doucement ce mot, on
appelle le veau ou la vache.
TSlZ (Be, G, ...), orina, urine. =
Sucede con esta palabra lo que con kaka,
que, siendo onomat6pico y en un princi-
pio nada mas que pueril, ha vencido a la
palabra primitiva. TSiz se ha sobrepuesto
a la palabra garnu 6 gernu, como kaka
a gorotz 6 korotz. // arrive avec ce terme
ce qui se produit avec kaka, lequel, itant
un mot formi imitativement et pure-
ment enfantin, a vaincu le mot primitif.
Tsiz a surpassi le mot garnu ou gernu ,
comme kaka le mot gorotz ou korotz.
TSizagura (B-mond), tSizalarri (Be),
tSizale (G), tSizasi (B-l-mu,...), ganas
de orinar, envie d'uriner. TSizalarri
naz (B), tSizagura naz (B), tSizale nago
(G), tSizasi naz (B), tengo ganas de ori-
nar, fai envie d'uriner. = La palabra
asi , significando « ganas » , no se usa mas
que con las palabras kaka y tSiz. Le mot
asi, dans le sens de « envie », n'est usiti
qu'avec les mots kaka et tSiz.
TSizestu (B-a-o), ganas extremas de
orinar, grande envie d uriner.
TSlzkin (G-and?), sucio, sale. Var. de
ZIKIN.
TBizkor (R-uzt ? ) , solomillo , aloyau.
Tfilz-oyal (AN), mantillas de niflo,
langes d'enfant.
TBizontzi (B, Afi. ms), orinal, vase de
nuit.
TSlZTIL : 4° (B-1-mu-tS), gota, goutte.
EKAZU UR-TSlZTIL BAT. BGARRIAK 1TO BEAR
nau-ta: traiga usted un poco de agua
(una gota), pues me voy & ahogar de sed :
apportez un peu d'eau (une goutte), car je
meurs de soif. TSiztiLa ta t3ipristina
eztira bardinak : tSiztiLa jausi egiten
da, tSipristiBa barriz bbtik gora dator :
las palabras tSiztil y tSipristin no signi-
fican lo mismo : la primera es gota que
cae, la otra salta de abajo arriba : les
mots tSiztil et tSipristin ne veulent pas
dire la mime chose : le premier est une
aoutte qui tombe, I autre jail lit de bas en
haut. — 2° (G-aya-us)*, charco, pozo
pequeflo : flaque d'eau, puisard. Dimin.
de ziztil.
TSlZTTJ ( B-l-ond , G ) , un pez , vulg.
gayano, certain poisson.
TBo : i° (B-d-l-ub), exclamacion para
Uamar a los muchachos, exclamation pour
appeler les garcons. = Es diminutivo de
to, con que se llama a los hombres, asi
como no se emplea para Uamar a las
mujeres. Por la misma razon, para Uamar
a las muchachas parece que debiera em-
plearse Ro como diminutivo de no. No
lo he recogido sino como adjetivo que
indica « pequeno » y sufijo aue denota
el diminutivo. En otros pueblos se usa
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332
-TSO
TSOLA
este vocablo en superlativo, repitten-
dolo : tSotSo. C'est un diminutif de to,
avec lequel on appelle les hommes, de
mime que no s'emploie pour appeler les
femmes. II semble, pour cette ration, que
pour appeler les filles on devrait se servir
de flo comme diminutif de no. Je ne Vai re-
cueilli que comme adjectif signifiant « pe-
tit » et comme suffixe dinotant le diminu-
tif. Dans d'autres endroits ce mot est usiti
au super latif, en le ripHant : t§otso. —
2° (AN, Araq., G-etS), corneja (ave),
corneille (oiseau). — 3° (S), voz con que
se expulsa a los cerdos, mot avec lequel
on chasse les pores. — 4° (BN-s) , indet.
de t§otu, mirar, regarder. TSok, mira
(hombre), regarde (homme). Tson, mira
(mujer), regarde (femme). Tsozu, mire
usted, regardez. Var. de t§e, t§ek, tSen,
tSbzu?. Var. de so, soik, soin, soizu?.
-TBo (AN,..., B-otS-ub, Gc), sufijo di-
minutivo, suffixe diminutif. Var. de -fo.
= Lo mismo que sus sin6minos -fto, -to,
se usa hasta con palabras a las que no
llega la acci6n del diminutivo espafiol :
zerbaitSo, « un poco, lit. : alguito (dimi-
nutivo de algo) » (Ur. Gen. xliv-4);
bitso, « doscitos , es decir dos pequeiii-
nes ; » dantSoa bere, artu nik (B,...),
« yo lo recibo aunque sea poca cosa,
lit. : aun locito que es. » En L se usa
unicamente con la palabra orga ; con las
demas se valen de su variante -fo. De
me* me que ses synonymes -So, -fo, il est
usiti aussi avec des mots auxquels fac-
tion du diminutif espagnol ne parvient
pas : zerbaitSo, « un peu, lit.: quelque
peu (diminutif de quelque) » (Ur. Gen.
xliv-4;) bit§o, « deux petits; » dantSoa
bere, artu nik (B,...), « je le recois bien
que ce soit peu de chose, lit.: mime le
petit que c'est. » En L on Vemploie uni-
quement avec le mot orga; avec les autres
on se sert de sa variante -fo.
TSoarre (G, Itur.) , gorri6n, lit. : grajo
pardo : moineau, lit. : geai gris. Aginduko
DIO GARBITZEN DANARI , ESKBlftl DITZALA
bbragatik Bi tSoarre bizi : mandara a
aquel que se purifica, que ofrezca por si
dos pajaros vivos : commandera a celui
qui est purifie", qu'il oJTre pour lui deux
passereaux vivanls. (Ur. Lev. xiv-4.)
TSOBO (B-ots), zurdo, gaucher.
TSofraki (AN?, G-als), nido, nid.
Tfiolre egin (B-ofi, F. Seg.), lisonjear,
adular : flatter, cajoler.
TSoi-bazka (S, Alth.), correbuela,
renouie des oiseau x. (Bot.) = Contr. de
tSori bazka , alimento de pajaros , nour-
riture des oiseaux.
Tfioil: 1° (AN, G), puro, simple, neto,
mero : pur, simple, net. Var. de soil,
Soil. — 2° (AN, G), enteramente, en ab-
solute : tout a fail, absolument. Tsoil
polita (G-and), muy Undo , tres joli.
Tfioil obea (AN, An. ms), mucho me-
jor, bien meilleur. Tsoil edo t§it urrun-
DUKO ZARA ZERE JaUNAREN KASTIGUETARIK,
os alejareis enteramente de los castigos
de vuestro Seftor, vous vous iloignerez
entierement du chdiiment de votre Sei-
gneur. (Mend. 1-406-17.)
TSoilki (AN, G), solamente, mera-
mente : seulement, simplement. Var. de
Soilki.
TSOIN (Sc), pan fino, pain blanc.
Neskbnegunez eztizCgu ahatzi behar bi-
harambnbko tsoinarbn egitea (S-bark),
los sabados no debemos olvidar bacer
pan fino para el dfa siguiente, les same-
dis nous ne devons pas oublier de faire
du pain blanc pour ce lendemain.
TSohipen (git), robo, rateria : vol,
larcin.
TSok (BN-s), mira (hombre) , regarde
(homme). (V. TSo, 4°.)
TSOKA : 4° (AN-ond), pardillo (pa-
jaro), linotte (oiseau), « cannabina li-
nota. » — 2° (B-t§), ganga, aubaine. Var.
de tSoko.
TSOKARRA (BN-s, R) , requemado :
brdli, roussi.
TSokarrakin ( R ) , humillo 6 resabio
que toman la leche, arroz u otras cosas,
cuando se requeman : gratini, arriere-
gotit que prennenl le lait, le riz ou autres
aliments lorsqu'ils roussissent.
TSokarratu : 4° (BN-s, R-uzt), reque-
mar, roussir. TSokarratu beino obro da
tSiskiltu (R-uzt) : la voz tSiskiltu, « tos-
tar, » es mas que tSokarratu, « reque-
mar : » le mot t§iskiltu, « griller, » est
plus fort que tSokarratu, « roussir. »
— 2° (R), secar, sicher. — 3° (BN-s, R],
chamuscar, flamber. — 4° (BN-s?, R?j,
encresparse , ensortijarse (el pelo) : fri-
ser, boucler (les cheveux). Bilho tSoka-
rratua ( ? ) , el pelo ensortijado , les che-
veux frisis.
TSokarrazi (Sc), chamuscar, flam-
ber.
TSokartu (BN-s), tSokartti (Sc) :
1° chamuscar la plumilla de las aves,
flamber les coutons et le duvet des t)o/a-
tiles. — 2° requemar, roussir.
TSokil (G-iz), enclenque : mating re,
chilif. Var. de tSakil.
TSOKIN (B-tS), hipo, hoquet.
TSokitu (B-m), entumecerse, s f en-
gourd ir.
TSOKO : 4° (AN-goiz, Be, G-gab,...),
articulaci6n , articulation. Atzamar-tSoko
(B) : nudillos, articulaciones de los dedos :
nceuds, articulations des doigts. Belaun-
tSoko (B, ...) : rotula, articulaci6n de la
rodilla : rotule, articulation du genou.
Besatsoko (AN-goiz), articulacidn del
codo, articulation du coude. LepatSoko
iAN-goiz, G) : cerviguillo, articulacidn
el cuello : nuque, articulation du cou.
— 2° (Gc), rinc6n, coin. = Originaria-
mente diminutivo de zoko. Ce mot, origi-
nairement, est diminutif de zoko. j,Zerga-
tik bear zituen utzi aipatu bage, t§okoan,
Aralar mendiko baso andiak? ^,por que
debi6 dejar, sin mencionar, |en el rincon,
las grandes selvas del monte Aralar?
pourquoi dut-il laisser , dans le coin,
sans en faire mention, les grandes forits
du mont Aralar? (Izt. Cond. 434-28.) —
3° (B-ar-1-ond), ganga, chance ou veine.
Gaurrarte lbgbz uda guztian atuna ba-
lekarre, tsokoa egingo leukee aurten
arrantzalbak (B-l) : los pescadores harian
ganga este aflo, si trajeran todo el ve-
rano a tun como hasta hoy : les pScheurs
auraient de la chance cette annte, s'i/s
apportaient tout Ve'le'du thon comme jus-
qu'a maintenant. — 4° (B-ar-el-oD), taba,
huesecillo que sirve de juguete a las
nifias : aslragale, osselet qui sert de jouel
aux fillettes. = Extienden tambien la
significaci6n a la perinola, otro juguete
de nifias. On donne aussi ce nom,par
extension, au toton, autre jeu de fillettes.
(V. Sapakon.) — 5° (AN-ond, B-b, G-
don-zumay), jibia, cierto pez parecido
al calamar : seche, poisson qui ressemble
au calmar. Ganaduari, begiko miRa dau-
kanban , tSoko EDO tSibi-azur-autsa putz
eginda begira botatbn jako (B-b) : al
ganado, cuando le duelen los ojos, se le
echa a ellos, soplando, polvo de hueso de
jibia: quand le be'tail a les yeux malades,
on y introduit en soufflant de la pous-
siere d'os de seche. — 6° (B , G ?) , choclo,
sabot. — 7° (B-ofi), tacbn 6 pedacitode
madera que en el juego de bolos sirve
de sustentaculo a cada uno de estos,
petit morceau de bois qui sert de support
aux quilles a ce jeu.
TSokoka : 1° (AN-lez), juego de las
cuatro esquinas, lit. : a esquinas : jeu
des quatre coins, lit. : aux coins. —
2° (B-ar), jugar a las tabas, jouer aux
osselets.
TSOKOL: 4° (G-iz), enjuto, encogido:
sec, re'tre'ei. — 2° (B-mung,...), resbal6n,
glissade. = De aqui parece que viene el
nombre de TSokolerri , que se da a un
conjunto de pueblecillos (Larrauri, Eme-
rando, etc.), junto a Munguia. De Ik
vient, paratt-il, le nom de t§okolerri ,
que Von donne a un groupe de petits
villages (Larrauri, Emerando, etc.), pres
de Munguia.
TSokoldu (B-mung,...), tSokol egin
(B), resbalar, glisser.
TSokolo (B-a-t§, G-bid-ets-zumay),
choclo, almadrefia : socque, sabot gros-
sier. (?)
TSokor : 4° (AN-goiz-iru-lez-ond),
novillo, taurillon. — 2° (B-arb-d-i-m,
G-iz), tusa, zuro, espiga desgranada de
malz, 4pi igrenk de mais. — 3° (BN-s),
primer brote de los arboles, premiere
pousse des arbres.
TSokorreria (B-a-o-t3), enredo, com-
plicaci6n : embrouillement , complica-
tion.
TSokorro : 4° (R-bid), cardo lanceo-
lado, chardon lancioU ou de Notre-Dame.
(Bot.) Egitarier aurerkeria gbntako
IZAN DITEKEN OBEK1ENA DA TSOKORROA ; KAIN
ZABAL NOLA GORA J BI SEREN GORAGOA DU,
lore-oria; orratzak bikalako punt A
anitz zorrotz tu i el cardo lanceolado es
de lo mejor que puede haber para quitar
la percza a los segadores; (hierba) tan
ancha como alta; tiene altura de dos
palmos, (esta provisto) de flor amarilla;
tiene muchas puntas agudas como agu-
jas : le chardon de Notre-Dame est le
meilleur qui puisse itre pour guirir les
. faucheurs de la paresse; (herbe) aussi
large que haute; elle a deux empans de
hauteur, (elle est pourvue) d $ une fleur
jaune; elle est armte de nombreux pi-
quants pointus comme des aiguilles. —
2° (R-uzt), vara nudosa y desprovista de
ramillas y hojas, gaule ou baguette
noueuse dipourvue de branches et de
feuilles.
TSOKOTA: 4° (AN, Lacoiz.), colum-
nilla, eje del fruto, sost£n de semi 11 as :
columelle, axe intirieur des semences.
(Bot.) — 2° (L-get), troncho de frutas,
trognon des fruits. — 3° (L), tusa, zuro,
espiga desgranada de maiz, 4pi de mats
tgrene'.
TSoko - tSokoka ( G - ord ) , ( j ugar ) al
escondite, (jouer) a cache- cache.
TSokotza (AN-lez), Var. de tSokota
(3°).
TSOLA: 4° (R), pocilga, porcherie.
— 2° (B-a-g-gald-tS), carga pequefla, car-
guilla , fajo : petite charge, fagot. Egur-
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TSOLAKA — TSOPIKA
333
tSola (B), carguilla de leiia, petit fagot
de boii.
TSOLAKA : 1° (G-ord), castafia va-
cia, ch&taigne vide. — 2° (6-m), chaleco,
gilet. (??)
TSOLARTE: 1° (Gc,...), intervalo,
ocasi6n : intervalle, occasion. TSolartb
BATEAN EGINGO DKZU NEREA (G-and?), lo
mio hara listed en un rato libre, vous
ferez le mien dans un moment libre.
TSOLARTB ONA ARRAPATU DIOT (G-Orm) , le
he cogido una buena coyunturaj/ai saisi
a cet effet une bonne occasion. Erri andien
INGURUKO NEKAZARIAK, BEREN ETSEETAKO
DOLARBBTAN EDARIAK EGlftlK , ERA M ATE N
DITUZTB EROSTUNETARA, NORK BBRB ABEL-
GORRIAKIN TSOLARTEETAN , LANIK GALDU
bags : los labradores que viven junto a
villas populosas haciendo bebidas en los
lagares de sus respectivas casas , los lie-
van a los compradores, cada cual con su
ganado, en intervalos, sin perder tra-
bajo : les laboureurs qui vivent pr&s des
villes populeuses , faisant des boissons
dans les pressoirs de leurs maisons res-
pectives, les portent aux acheteurs, cha-
cun avec son be" tail, par intervalles, sans
perdredu travail. (Izt. Cond. 442-19.) —
2° (AN-b, R-is), cepo de madera para
coger pajaros, traquenard pour prendre
des oiseaux. (De tSoriarte.)
TSolatu (B-t5), hacer pequefias cargas,
amontonar las flores ae malz : faire
de pelites charges, entasser les fleurs de
mats.
TSOIjDOR : 1° (B-mond), pepita que
sale en la lengua de las aves : ptpie,
maladie qui vient sur la langue des vo la-
tiles. — 2° (B-d), ruin, canalla : vil,
canaille. — 3° (B, ms-Ot§), carga, charge.
Var. de tSondor.
TSOLET : 1° (Be,..., G?), acetre,
eallofa, bacineta : cassotte, godet, gobe-
let. — 2° (B-ub), balde : baquet, seau.
— 3° (B-a-d-gald-o), capucha del capi-
sayo, capuchon de la cape. — 4° (AN,
G-et§), plato de madera, assiette de
bois.
TSOLIN : 1« (B-g-i-m-t3, G-and-ord-
t-zeg), hablador, charlatan : par leur,
bavard. — 2° (B-m, ..., Gc), ligero de
cascos, pelele : e'cerveU, bon a rien.
Andrazko tSolina, mujer casquivana,
femme icerveUe. TSakur tSolina, perro
faldero, chien de manchon. — 3° (B-g-i-
1-urd), alegrillo a causa del vino, medio
borracho : gris , EmoustilU, qui a une
Ugkre poinle de vin.
TSolindu (B-ff-i-urd), ponerse alegri-
llo , aligerarse de cascos : s' e'mousliller,
Ure unpeu en gaiete". Orren barrua ondo
BARRU TSlKIA DA BEINTZAT I TITARAKADA
BAT ARDAO ZURI BDANEZKERO , ORTSe DAGO
ORI tSolinduta, if} OK ISILDU BZIN dabela :
el interior de ese es ciertamente bien
Eequeno : si bebe un dedal de vino
lanco, ahi esta ese alegrillo, sin que
nadie pueda hacerle callar : son coffre
est assurtment bien petit; s'il boit un de'
de vin blanc, de suite il s'tmoustille,
sans que personne puise le faire taire.
TSOLKON (G-orm), c6ncavo, con-
cave. Plater tsolkona, plato sopero,
assiette creuse.
TSOIiO (B-l-tS), boche, hoyo pequefio
y redondo que hacen los muchachos en
el suelo para jugar : poquette ou fossette,
petit trou rond que tes enfants font dans
la terre pour s'amuser.
TBoloka : 1° (B, ...), jugar al boche,
jouer a la fossette. — 2° (AN-goiz),
boche, hoyuelo : poquette, fossette. Var.
de tSolo.
TSoloketa ( B-l-tS) , juego del boche ,
jeu de la poquette. TSoloketan, Jugando
al boche , jouant a la poquette. TSoloeb-
tara, a jugar al boche, a jouer a la
poquette.
TSOLOMA : lo (AN-etSa, G-ets),
pich6n, pigeon. — 2« (L-s), zuro, paloma
silvestre : biset, pigeon sauvage.
TSolot(B-m): 1° encajar todas las
nueces en el Doche, mettre toutes les
noix dans la poquette. — 2° encajar la
pelota en el rinc6n, enfermer la pelote
dansle coin.
TSomin ( B , G ) , Var. vulgar de Do-
mingo 6 Jose* Domingo, Var. vulgaire de
Dominique ou Joseph-Dominique.
TBomingarratz (B-g-tS), acedera,
lit.: Domingo agrio : oseille, lit. : Domi-
nique acide.
TSomor (B-a-o), tusa, zuro, mazorca
desgranada de maiz, 6pi tgrene* de mats.
Var. de tSokor (2°).
TSOMORRO (AN-lez), gorgojo,
insecto que se alimenta de granos : cha-
rancon, insecte qui d&vore les grains. =
En B-mu se usa esta palabra como nom-
bre propio equivalente a « Perico el de
los palotes » que se dice en castellano ;
es decir, cualquiera. En B-mu on emploie
ce mot comme nom propre Equivalent a
« machin, chose »; e'est-a-dire, n'imporle
qui. ^Amari esango dbutsazula? esaiozu
tSomorrori bere, gura izanezeetiBo :
£que le dira usted a la madre? digale
tambi^n, si le parece , a Perico el de los
palotes , a cualquiera : que vous le direz
a la mkre? diles-le tgalement, si vous le
voulez, a Gribouille, a n'importe qui.
TSONBO (B-tS), cabizbajo, zambulli-
dura , acci6n de meterse de cabeza en el
agua : plongeon, action de piquer une
tele dans I'eau.
T§ONDAR (B-o-ofi, G-and-zeg), pira
de lefla para hacer carb6n : charbonniere,
meule de bois servant a faire du charbon.
TSondar-zulo (B-o-ofi, G-and), hueco
en que se hace la carbonera, trou dans
lequel on dispose la charbonniere.
TSONDO (B-m), residuo, re"sidu.
TSondor : 1° (AN-lez, B-a-d-gatz-m-
mafi-mond-t§, G-et§), Var. de tSondar.
— 2° futesa, cosa de infimo valor : baga-
telle, chose de peu de valeur. (Afi. ms.)
— 3° (B-i-tS), ve>tice de b6veda en los
homos y de cualquier arco : voussure,
sommet de la voAte des fours et de toute
espece de cintre.
TSondor -zulo (AN, B, G), Var. de
tSondar-zulo.
TSONGIL (B-l), botijo, buire.
TSONGO : 1° (B-g), cierta enferme-
dad de los nabos , berzas y maices : cer-
taine maladie des navets, des choux et
des mats. — 2° (B-g), prominencias del
tallo de la berza que producen flores,
drageons de la tige du chou qui pro-
duisent des fleurs.
TSONGOLO (B-i), charco, pozo de
agua detenida : mare, puisard.
TSongot (B), una de las dos mitades
en que se divide la goa 6 masa de hie-
rro , une des deux moitits dans lesquelles
on divise la gueuse.
TSongure (G?), yunque, enclume.
Var. de tSungurb. (??)
TSONIIi : 1« (B-bas), embudo, enion-
noir. Var. de onil. — 2© (B-bed), ace-
tre, bacineta, gallofa : cassotte, godet,
gobelet.
TBonkatila (G-t), tobUlo, cheville du
pied. Var. de tsorkatila.
TSonkorrinka (B-d), (andar) al cox-
cox, sobre un pie : (a//er) a cloche -pied,
sur un pied.
TgONPELA (BN-s), balanza, ba-
lance.
Tflonpelatu (BN-s), balancear, balan-
cer.
TSonpla (R-uzt), movedizo, branlant
ou mouvant. Var. de tSonpela?. Ortz
tSonplek eztokei jan anitSie, los dientes
movedizos no pueden comer mucho,
les dents branlantes ne peuvent manger
beaucoup.
TSonta (Be,...), pinz6n, cierto pajaro:
pinson, certain oiseau, « tringilla co3-
lebs. »
TSoNTSa(AN-uIz), lelo, imb^cil :
niais, imbecile.
TSONTSORRO (B-l-ond), manjua,
mont6n de sardinas u otros peces peque-
fios que se agitan en la superficie del
mar : banc, agglomeration de sardines
ou d'autres petits poissons qui s'agitent a
la surface de la mer.
TSOPA : 1« (AN, B, G), popa de una
embarcaci6n, poupe d*une emharcation.
— 2° (B, G), armario de la popa, title de
la poupe.
TSopairatu (R-uzt), tSopatu (R-
uzt), calarse, mojarse hasta los huesos:
se tremper, se mouiller jusqu'aux os
TSOPERA : 4° (AN-irun), medio 'chi-
auito , decima sexta parte de un litro :
demi-verre, seizieme par tie du litre. —
2° (AN-lez, G-ber-ziz), pezonera, tetera,
pieza de cristal que ponen en los pechos
las mujeres que estan criando : Uterelle,
petit appareilen verre qui se place sur le
bout du sein des femmes nourrices
TSOPETA : lo (AN-lez), guisado de
carne, ragotit de viande. — 2° (G), cho-
feta, braserillo manual de metal 6 de
barro aue seryia en las mesas para ca-
lentar la comida y mas generalmente
para encender el cigarro : petit richaud
de m4tal ou de terre, que Von placait sur
les tables pour richauffer les aliments et
plus souvent pour allumer les cigares.
(D. fr. chaufferetle.)
TSopetako (B-g), Var.de tSopbtaMo).
TSOPI : lo (G, Araq.), golpecito que
por vicio 6 mal humor dan las criaturas
a su madre 6 nodriza : petit coup que,
par habitude ou mauvaise humeur, les
nourrissons donnent a leur mkre ou a
leur nourrice. Aur onee tSopiea ieasi
deu, este nifto ha aprendido a golpear,
cet enfant a appris a frapper. = En este
ejemplo su autor (Araquistain) dice deu,
sin duda por imitar a su maestro Larra-
mendi. Dans cet exemple, son auteur
(Araquistain) dil deu, pour imiter sans
doute son mattre Larramendi. — 2° (B-
ang-el-mond ) , golpecito que se dan los
nifios cuando corren unos en pos de
otros en el juego : petite tape que les
enfants donnent, dans lejeu, h celuider-
riere lequel its courent.
TBopika (B-ang-el-mond), juego de
nifios, en que unos corren en persecu-
ci6n de otros : chat, jeu d'enfanls dans
lequel les uns courent a la poursuile des
autres.
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334
TSOPIN — TSORI-GARI
TSOPIN : i° (AN-b, L. G-et5), hipo,
hoquet. — 2° (G-bet), un litro, un litre.
(D. fr. chopine.) — 3° (B-i-1-m-ond), gol-
pecitodado con la mano, petite tape don-
ne'e avec la main. Lagun batek deskui-
DOAN TSOPIN BAT EOINDA , NEGARREZ IKUSI
dadozue zeuen umba : si habeis visto a
vuestro nino llorando por haberle dado
una persona, sin advertirlo, un golpecito :
si vous avez vu voire en fant pleurer parce
qu'une personne lui a donn€, sans f aire
attention, une petite tape. (Bart. 1-14 bis-
28.)
TSopinga (B-ond), tSopinka (B-i) :
1° juego de niflos, jeu d'enfants. Var. de
tSopika. — 2<> estar de murria, estar
insubordinado : Sire recalcitrant, re-
viche.
TSopita (B-l,...), chofeta, cierto bra-
serillo manual, petit rtchaud a main.
(??) Var. deTSoPETA (2°).
TSopleteko (B-i). (V. TSopeta, i°.)
TSOPORRO (BN-s), regordete, pala-
pouf(pop.).
TSORA (git), ladr6n, voleur.
TSorabildu (G,...), sentir vertigo, sen-
tir le verlige.
TBorabio (G), vertigo, vertige. Var.
de ZARABIO.
TSoradura (L-ain), vertigo, aturdi-
miento : vertige, etourdissement.
TSoraize (G-and), bobo, imbecil :
nigaud, imbecile.
Tloralda ( AN-b-irun-oy , Gc), lelo,
sinsorgo, chiflado : niais, imbecile, toque.
Var. de Soralda.
TSORAPOSTU (G-and), parte tomen-
tosa del trozo de lino que se va sacando
del rocadero al hilar, portion grossiere
de la poupe'e de Un qui sort du quenouil-
lon au fur et a mesure que Von file.
TSoraSka (G-and-us), loquillo, bizarre
ou extravagant. Var. de tSoralda.
t30RASK1XO (G-zumay), restos que
a car re an las aguas de los arroyos, de los
rios 6 del mar : epaves, debris que trans-
portent les eaux des rivieres ou de la
mer.
TSoraste (G), bobo, niais. Ezta tSo-
BASTBA , I§ILA DA BZB I IIO es bobo , sinO
callado : i/ n'est t pas niais, mais reserve.
(Araq.)
TSoratu (G,...) : 1° enloquecer, deve-
nir fou. — 2° enagenar de gozo, exulter
de joie. TSoratzen naute ni gauza oyer
guztiak, me vuelven loco a mi todas
estas cosas, voila des choses a me faire
tourner la Me. (D&l. bas. 13-7.)= Tanto
esta palabra corao casi todas las prece-
dentes, desde tSorabildu, lienen su raiz
en la palabra zoro, « loco, » transfor-
mada en 3oro, tsoro, indicando de suyo
cierta idea diminutiva que hoy ha desa-
parecido, casi en absoluto, de estas voces.
Ainsi que presque lous les precedents, ce
mot, aepuis tSorabildu, tire son origine
de zoro, « fou, » trans forme en Soro,
tSoro , indiquant par elle-meme une cer-
taine idee diminutive qui a presque dis-
paru aujourd'hui de ces vocables.
TSorbel : 1© (B-mond, ...), seroja, hoja
caida, feuille morte. Var. de orbbl. —
2° (B-m), seroja de maiz, feuille morte
de mais. Sin. de artorbel.
TSorda (git), robar, voter.
TSORDO : 1° (B-m-mu-on-tS), cefludo,
cejijunto, qui a les sourcils fronces. —
2° (Be, G-us), cornicerrado, cornigacho,
animal de cuernos inclinados hacia abajo,
animal qui a les comes Ugerement incli-
nees vers le sol.
TSORDOKA (G-zumay, ...), rebusca,
fruto que queda en los campos despues
de la vendimia y recolecci6n : grappille,
fruit qui reste dans les champs apres la
vendange et la recolte.
TSordoketa ( G , . . . ) , rebuscamiento ,
requisa de racimos y castanas , que han
pasado por alto en la vendimia 6 reco-
lecci6n : grappillage, recherche des
grappes de raisin, des chMaignes , qui
sont restees apres la vendange ou la
recolte.
TSORDON (B, arc), nombre propio
equivalente a Ordofto, nom propre equi-
valant a Fortunatusl. Aurso , Tsordon ,
ARTZ ORRI TA NIK iffES DAIDA I ten, OrdofiO,
a ese oso y yo huire" : liens, Fortunatus,
cet ours, el je fuirai. (Refranes, 424.)
TSORGO (B-a), boche, hoyuelo que
hacen los nifios en el suelo para ciertos
juegos : poquette ou fosselte, petit trou
que les enfants font dans la terre a cer-
tains jeux.
TSorgori (L?), nombre propio corres-
pondiente a Gregorio, nom propre equi-
valent a Gregoire. j O TSorgorri ! emoi-
dazu apa laztan bat : | oh , Gregorio !
dame un abrazo : 6 Gregoire ! embrasse-
moi. (Per. Ab. 153-19.)
TSORI : lo (AN, B, BN, G, R, S),
pajaro, oiseau. = En S llaman tambien
asi al ave en general , sin duda por in-
fluencia del frances que con una palabra
designa tambien ave y pajaro, p. ej. ave
de rapina , « oiseau de proie. » En S on
nomme egalement de ce nom V oiseau en
general, sans doutepar influence du fran-
cais, qui n'a qu'un seul mot pour desi-
gner egalement I' oiseau de grande taille
et le petit oiseau, p. ex. oiseau de proie.
TSori tSarrak, tSinta tsarra (Sc) : el
pajaro pequeno, canto debil : le petit
oiseau, (a) le chant faible. Arrotu zan
dana, ain apaindua burua ikusirik j ta
esaten eutsen beste egazti ta tsoriai '.
Eztago zuen artean ni baizen bderrik :
se envaneci6 por completo , al verse tan
engalanado; y les decia a las demas
aves y pajaros : No hay entre vosotros
nadie tan hermoso como yo : il s'enor-
gueillit tout a fait, en se voyant si enguir-
lande; et il disait aux autres grands
et pelits oiseaux : II n'y a parmi vous
personne d'aussi beau que moi. (Per. Ab.
177-28.) TSori JOAN ta tSori etorri (B),
irse pajaro y venir pajaro, s'en aller
oiseau et revenir oiseau. = Se dice de
quien no se ha enmendado, a pesar de
haber cambiado, en cierto tiempo, de
lugar, de posici6n. Se dit d'un individu
qui ne s'est pas amende, malgre le chan-
gement, pendant un certain temps, de lieu,
de position. — 2° (BN-s, R, S), glandulas,
paperas : glandes, goitre. TSori bat blki
zaut (R), me ha salido una papera, il
m'est venu une glande. — 3° (G, S), loba-
nillo, loupe. Maturiak, tSoriak eta bests
ONELAKO AUNDITSUAK BIGUINDU BEAR DIRA
LOIZOKIAKIN (G), GOHENUZURRAK, TSORIAK
ETA HOLAKO BESTE UANKURAK EZTITU BEHAR
dira enplastOz (S) i los lamparones, loba-
nillos y otros tumores se han de ablandar
con emplastos : les ecrouelles, loupes et
autres tumeurs doivent itre amollies au
moyen d'empl&tres. (Di&l. bas. 79-10.) —
4° (B-aretS-man-on, ...), espigon 6 gozne
que entra en quicio, goncf de la porte.
Ate orri tSoriak urtbtbn deutso bragin
orduko , a esa puerta le sale el gozne en
cuanto se la mueve, le gond de cette
porte se derange lorsqu'on Vouvre. —
5° (BN-s), gargajo, crachat. — 6° (R),
tupe", cuernico de pelo en la cabeza :
toupet, touffe de cheveux releves au-de$-
sus du front. — 7° (Be), mono pequeno,
petit chignon. \ Zer ikusi bear etedogu 1
; TSoridun neskatila umb-kondoak, muti-
lak lagun dabbzala , bide barrian zear i
(B-l) : i que estamos destinados a ver !
; Muchachuelas de trencilla , llevando a
muchachos por compafieros, carretera
adelante! que sommes-nous appeUs a
voir ! Des fillettes portant des tresses, s'en
allantavec des garcons pour compagnons,
par la grande route! — 8° (S), bulto,
chich6n , bosse a la Ute produite par un
coup. — 9° (S), jorobado, bossu. —
10° (B-l), ojete por el cual se hace pasar
el aparejo con que se pescan a tunes,
ceillet par lequel on fait passer la ligne
avec laquelle on pGche les thons. —
11° (B-ofi, G-et3), escrupulo, scrupule.
TSoriak buruan, escrupulos en el alma
(lit. : en la cabeza), scrupules dans I'&me
(lit. : dans la tite). — 12© (G-don),
cuajo del ganado, caillette du be tail. —
13° ( git ) , ladr6n , voleur.
Tlori-arte (L-ain), lazo para coger
pajaros, lacet pour prendre les oiseaux.
TSori -bazka (L-ain, R), correhuela,
lit. : alimento de pajaros : renouee des
oiseaux, lit. : nourriture des oiseaux.
(Bot.)
TSori -bedar (B-a-d-mond), tSori-
belar (G-and) , cardo enano , lit. : hierba
de pajaros : chardon nain, lit. : her be
des oiseaux. Var. de tSori-kardu.
TBoriburu : 1° (AN, B, G), casqui-
vano, ligero de mollera : icervele, per-
sonne qui n'a pas de tite. — 2° (BN-s,
R), hiio de grosor desigual, fil de gros-
seur inegale.
Tlori-egur (,B,...), arraclan, aliso,
cierto arbusto : alisier, certain arbuste.
(Bot.)
TSori erho (S). (V. TSori ertzo.)
TSori -errege (R), reyezuelo, paja-
rito : roitelet, petit oiseau.
TSORIERRI (B, ...), cierta comarca
de Bizkaya no bien demarcada, que com-
prende unos catorce pueblos , como
Zamudio , Derio , Asua , Sondika , etc. ;
lit. : pals de pajaros : certaine contree de
la Biscay e assez mal deiimitee, qui com-
prend environ quatorze villages, tels que
Zamudio, Derio, Asua, Sondika, etc.; lit. :
pays d' oiseaux.
TSori ertzo ( S ) , hormiguero ?, pajaro
que mueve mucho la cabeza y se ali-
menta de hormigas : fourmilierl, oiseau
qui hoc he beaucoup la tite et se nourrit
de four mis.
TSori-etSe (B-m), casa de campo, mai-
son de campagne.
TSoriezne ( ms - Lond ) , ornitogalo ,
leche de pajaro : ornithogale, lait-d'oi-
seau. (Bot.)
TSori-ezti (G-and), producto resinoso
de ciertos arboles, p. ej. el pino, abeto,
cerezo , etc. ; lit. : miel de pajaros : pro-
duit risineux de certains arbres, p. ex. le
pin, le sapin, le cerisier, etc.; lit. : miel
des oiseaux.
TSori -gari (B,...), trigo de la mejor
especie, lit. : trigo de pajaros : ble de U
meilleure espece, lit. : ble des oiseaux.
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TSORIGOROTZ — TSOSPER
335
TSorigorotz ( AN-lez-oy , G - and , S ) ,
guano, estiercol de aves : guano, fumier
des oiseaux.
TSori -jagola ( B-l-tS ) , Var. de tSori-
IZUGARRI.
TSori - intSaur ( B-a-d-m-mond-o-tS-
ub, G, L), nuez de corteza poco dura,
noix a coque peu dure.
TSori-izugarri (B-m, G-gab-t-us-zeg),
espantajo de aves, tpouvantail des oi-
seaux.
TSori -kandela (Gc), Var. de tSori-
ezti.
TSori -kardu (B-a-tS), cardo enano,
lit. : cardo de pajaros : chardon nain,
lit. : chardon des oiseaux.
TSori - keriza (B-i-l-m), variedad de
cereza muy pequefia y dulce, varteti
de cerise Iris petite et douce.
TSori-kuBO (B-m), espantajo, ipouvan-
tail.
TSori -lepho (L, S), hilo de grosor
desigual, fil d'inigale grosseur.
TSori-mahats (L). (V. TSorimats.)
T3ori-xnalo:l° (B-a-ang-ar-d-m-mond-
ofi-ub), espantajo, figura grotesca que se
pone en los campos para ahuyentar los
pajaros : ipouvantail, figure grotesque
que Von met dans les champs pour effrayer
tes oiseaux. Zozoak etaeskiLasoak iltzbra
GURE SUKALDEKO LEYOTIK , { DEABRUAN PIS-
TIAK ! EZTIRA IZUTZEN TSORIMALOA JARRIAGA-
tikan : a matar tordos y grajos desde la
ventana de nuestra cocina, j alimafias del
diablo ! no se asustan aunque se ponga
el espantajo : a tuer des merles et des
geais de la fenitre de noire cuisine, b€tes
du diable ! Us ne s'effrayent pas, bien que
Von ait mis V6pouvantail. (Pack. 8-14.)
— 2° (B-on), mascara, disfrazado : masque,
de* guise".
TSori-mamu (B?), Var. de tSorimalo
(10).
TSorimats : 1° (AN, Be, ..., BN-s, G,
R), labrusca, uva silvestre : lambrusque,
vigne sauvage. (Bot.) = Llamase tambien
itsumats entre otros nombres que se
dieron al exponer las variedades de uva.
On Vappelle igalement itsumats, outre
les autres noms que Von a donnis en
exposant les diverses vari4t4s de vigne.
— 2° (B-otS-ub), platano, cierto arbol :
plalane, certain arbre.
TSori-muki (AN-lez, G-etS), Var. de
tSori-ezti.
TSori -mutil (B-m), espantajo, e*pou-
vantail.
TSori-negar (B-a-1-o-ub, BN-gar, G-
zeg), tSori-nigar (L), goma, producto
resinoso de los arboles : gomme, subs-
tance mucilagineuse qui dtcoule de cer-
tains arbres. Var. de tSori-ezti.
TSori-ongarri (L-ain) , Var. de tSori-
SATS.
TSori -opil (Be, ...), gozne de una
puerta, gond d'une porte.
TSori -sats : 1° ( B-a-g-1-o-tS ) , guano
del Peru, guano du Pirou. — 2° (B-l, ...),
por extensi6n llamao asi a los superfos-
fatos con que se abonan las tierras : on
appelle ainsi, par extension, les super-
phosphates avec lesquels on amende les
terres.
TSorizale (AN?, G-etS, R), cernicalo,
especie de gavilan : cricerelle, espece
d'tpervier.
TSori -zimaur (B-m, ...,G), Var. de
tSori-sats (i°).
TSorkatila (G-bid-don), tobillo, che-
ville du pied. OintSo polita, zapata eder,
tSorkatiLa guztiz FiffA : lindo piececito,
hermosos zapatos, el tobillo muy fino
(canci6n pop.)*: joli petit pied, beaux
petits souliers, la cheville tres fine (chan-
son pop.).
TSorkatu (B-a), hacer boyos, prepa-
rar la tierra para la siembra : faire des
trous, preparer la terre pour la semence.
TSORKO: 1° (G-a-gald-t§), hoyos que
se hacen en tierra para la siembra, petits
trous que Von fait pour la semaille. TSor-
kora, sembrar a hoyos, semer par petits
trous. — 2° (B-g-otS-zig), corcho, bou-
chon. (??) = Esta palabra es politona en
B-zig : tSorkoa, « el corcho, » y mono-
tona en B-otS : tSorkoa. Ce mot est poly-
tone en B-zig : tSorko a , « le bouchon, »
et monotone en B-ots* : tSorkoa.
TSorkotS (G-ast), cana de malz, tige
de mats.
TSorkotu (B-tS), hacer hoyos, prepa-
rar la tierra : faire des petits trous, pre-
parer la terre.
TSoro : 1° (G), fatuo, sot. = Dimin.
de zoro, loco, fou. — 2° (G-bid-ori),
castana huera, chdtaigne vide.
T§OROKILi ( B-a-ub-zig-zorn ) , tusa ,
zuro, mazorca desgranada de maiz, 4pi
4gren6 de mats.
TSorokildu ( B - a - ub - zig ) , desgranar
mazorcas de maiz, igrener des 4pis de
mats.
TSoromorotu (B, ms -OtS), ponerse
alegre a causa del vino, s'6moustiller par
Veffet du vin.
TSorpako ( G - era ) , huesecillo de
cordero, osselet d'agneau.
T§ORRA ( B-a-ar, ... ) , quiebra , fail-
lite. TSorra egin : no poder mas, p. ej.
no lleear la bola a su te>mino : n'en pou-
voir plus, p. ex. ne pas ar river a son but
(la boule).
TSORRIL (B-a?-bed?), balde, cubo
de madera, seau en bois.
TSorro - arri ( B-o ) , fregadero , piedra
de fregar : ivier, pierre a laver la vais-
selle.
TSORROI (R-uzt), copo de lino, que-
nouilUe de lin.
TSorrokai (B-alb-ot3), jaro : brous-
saille, buisson.
TSorroki (B-d-el-mond), hojas de en-
cino , cuya masa se da a los animales en
invierno : feuilles de ch4ne, dont on fait
une p&t6e que Von donne aux bestiaux
en hiver.
TSorroporro (B-mond), informalidad,
ttgerete de conduite.
TSorroakile (G-and) , aGlador, rtmou-
leur.
TSORROTA (AN, Liz. Vbc), Have
de fuente, robinet d'une fontaine.
TSorrotS (BN-s, R, S), agudo, afi-
lado : aiguisi, affitt. Dimin. de zorrotz.
TSorrotu (B-eib-mond), secarse las
hojas de maiz , se sicher ( les feuilles de
mais).
TSORRU : lo (B,...,F. Seg.), caft6n
de pelo 6 de barba , racine des cheveux
ou de la barbe. Bizar-tSorrua, el cafl6n
de la barba , la racine de la barbe. Ule-
tSorru bat, un caft6n de pelo, une racine
de cheveu. — 2° (AN-ond), verderon,
verdier, « ligurinus chloris. » — 3° (AN-
lez) , granero en el molino , grenier dans
le moulin.
TSORTA : 1° (AN-b, BN-s, R, S),
gota, goutte. = En BN-s y R parece que
es « goteron », aumentativo de 3orta,
« gota. » En BN-s et R il parait que e'est
« grosse goutte », augmentatif de Sorta,
a goutte. » Bestela ororten diren ezne-
tSortak Osteltzen dira eta urrin gaisto
emaitbn die gurheari (S, Di&l. bas. 83-
9), de lo contrario las gotas de la leche
que caen al suelo se corrompen y dan
mal odor a la manteca, autrement les
gouttes de lait qui lombent a terre se
corrompent et communiquent au beurre
une mauvaise odeur. — 2° (AN, BN-s, R,
S), un poco, un peu. Ozpin-tSorta bat
BOTATEN BADIOZU, IKUSIKO OEZU NOLA GO-
rrituko dan (G, Di&l. bas. 19-3) : si le
echas un poco de vinaere, veras como se
pondra rojo : si vous lui ajoutez un peu
de vinaigre, vous verrez comme il devien-
dra rouge. — 3° (AN, Araq.), trago,
trait. — 4° ( B-a-m-mu-o-mond-tS , Gc),
fajo, carguilla de helecho, de velas de
resina : fagot de bruyere, paquet de
chandelles de risine. Var. de sorta. —
5° (R, Sc), lagrima, larme.
TSortakipula (ms-Lond), escalofia,
ichalote. (Bot.)
TSORTALO (AN, Lacoiz.), poleo,
poleo oficinal : pouliot, pouliot officinal.
(Bot.) = En un ms de Londres se lee
como significaci6n de esta palabra :
« poleo, pulegio, zamarrilla. » On lit dans
un ms ae Londres comme signification
de ce mot : poleo, pulegio, zamarrilla.
TBortegur ( B-i-m ) , lefia amontonada
para hacer carbon : charbonni&re, meule
de bois pour faire du charbon.
TSortel (R-uzt), tSortela (S-bark) :
1° gota, goutte. TSortblaka istiLak egi-
ten tuzu, a gotas se hacen los charcos,
e'est goutte a goutte que se font les
fiaques. — 2° (R-uzt), lagrimas de las
velas, larmes des chandelles.
TSortol : 1° (S-gar), gotera, gouttiere.
— 2° (S, Chah. m«), gota, goutte.
TSORTSO (B-m), charlatan, bavard.
TSORTSOLA (B-el), trozo de madera
a que se dan vueltas para retorcer el
hilo, morceau de bois qu*on fait tourner
pour tordre le fil.
TSor-tSor (B-i-l-mond-t3), hablar,
charlar : parler, bavarder. Goiz guztian
tSirritolea legez, t3or-t§or iAarduteko
j, zer daukela zer esan barritsuok ? ( b-
1) : iqu6 tienen que decir esos charla-
tanes para estar toda la mafiana habla
que habla, como un molinillo? qu'est-ce
que ces bavards ont a se dire pour Stre
toute la matinee parle que je te parle,
comme un moulinet?
TBoSkabia (S), lefia menuda, menu
bois.
TSoskartU fS-garind), arder en
c61era : griller aans sa peau, bouillir de
colere.
TSoskin (BN-s), virutas pequefias,
petits vrillons.
TSoskor (G,m*-Lond), tumor, tumeur.
TSOSNA (B-m), choza pequena, p. ej.
de un carbonero : hutte ou toge, p. ex.
d'un charbonnier.
TSosper (G-orm) : 1° firme, repuesto :
ferme, ritabli, remis. Semea, Jainkoari
ESKBRRAK, BEREALA§E TSOSPERTU ZAIGU I el
hijo, a Dios gracias, se nos ha repuesto
muy pronto : notre fils, gr&ce a Dieu,
s'est rtlabli tres vite. — 2° alegre, joyeux.
Gaur tSospertuta zaude , hoy esta usted
remozado, vous Ues ragaillardi aujour-
d'hui.
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336
TSOSPERRI — TSUALDI
TSoSperri (G-and) : i° sidra recten
estrenada, ciare nouvellement fait. —
2° (agua) fresca, (eau) fraiche. £Ur tSoS-
PEBRIA ALA SAGARDO A81ZARRA OTEDA OBBA?
«,que* sera mejor, agua fresca 6 sidra
vieja? qu'est-ce qui sera meilleur, de Veau
fraiche ou du vieux cidre? (De tSot§-|-
berri.)
TSOST (B), es palabra con que se
contesta, teniendo un rey en mano, a
quien dice t3ist, preguntando a qu£ palo
pertenece el as que tiene este jugador :
mot qui sert de riponse, lorsqu'on a un
roi en main, a celui qui dit t5it, en de-
mandant de quelle couleur est /'as que ce
joueur possede. (V. TSist, 2°.)
TSOSTA : 4° (£?, Chah. ms), recreo,
amusement. — 2° (S), indet. de tSostatu.
TSostabira ^BN-s, R), tamara, residuo
de lefia : brou titles, brindilles de hois.
TSostagarri (S, Chah. ms), recreable,
amusant.
TSostaka : 1° (S), en broma, en
chanza : par plaisanterie, en riant. TSos-
TAKA EBRAN GAIZARBNGATI BTZUNUKE KESATU
behar (S-bark), no debiera usted que-
jarse de cosas dichas en broma , vous ne
devriez pas vous fdcher de choses dites
en plaisantant. — 2° (S, Chah. ms),
recreandose, s'amusant.
TSostakan (S), divirtiendo, s'amu-
sant. AretSeak jauskaz tSostakan ari
D1RENEAN AR ZAZU PARASOLA BESOPEAN ,
ZEREN EBIAK EZPAITU BERANTUKO (S-bark) I
cuando los terneros estan jugueteando,
coged el paraguas bajo el brazo, pues no
tardara la lluvia : quand les veaux fo-
Idtrent, prenez votre parapluie sous le
bras, car la pluie ne va pas larder.
TSostakatu ( S ) , recrearse, s'amuser
ou se ricrier.
TSostatu (AN), tSostatu (S), jugue-
tear : foldtrer, jouasser.
T§OSTEN (G-ber), informe, raz6n,
cuenta, resefla : information, raison,
compte, renseignement. ISork eztit t§os-
tenik eman , nadie me ha dado informes ,
personne ne m'a renseigni.
TSOTA (Be), cachucha, especie de
gorra : casquelte, sorte de coiffure. TSi-
K1TAN, TSOTADUN BAT IKUSTBN GENDUANEKO
ASTEN GINEAN GU , OtOIORA BEGIRA , EURIA
ekarriko ebalakoan (B-l) : en la infan-
cia , cuando veiamos a alguien que gas-
taba cachucha 6 gorro de visera, nos
poniamos a mirar al monte Otoyo,
creyendo que habia de Hover : dans Ven-
fance, quand nous voyions quelqu'un qui
portait une casquette, nous nous mettions
a regarder le mont Oloyo, croyant qu'il
allait pleuvoir.
TSoten (B-a-o), hipo, hoquet. Var. de
SOTIN.
TSotil (B?, F. Seg., G-orend), lindo :
joli, gen til. Var. de sotil.
Tiotin ( B-ar-d-mond-ots-ub ) , hipo ,
hoquet. Var. de tSoten.
TSOTINO (B-gald-o), capucha, capu-
chon.
TSOTOR : 1° ( B-g-m ?-mu ) , orzuelo ,
orgelet. — 2° ( B-urd ), copo pequeflo de
nieve, petit flocon de neige.
TSotS: 4° (AN, BN, L, S), palillo :
petit bdton, baguette. Var. de zotz. Supiz-
tbko tSotS (BN-am, S), cerillas, lit.:
palillos para encender el fuego : allu-
meties, lit.: peiils batons pour allumer
le feu. = En algunos lugares 11a man sim-
plemente supizteko, como puede verse
en su lugar. Dans quelques localitis on
les disigne simplement sous le nom de
supizteko , comme on peut le voir a ce
dernier mot. TSotSa bai£o haurra obe
(L-ain), mejor es el nifto aue el palillo
(para ponderar los trabajos ae inteligen-
cia), V enfant vaut mieux que la baguette
(pour exaller les travaux de I'inlelli-
gence). — 2° (AN-b, BN-ald, L, S), pua de
ingerto, greffe. — 3° (G-orm-zeg), espi-
che de las barricas, douzil des tonneaux.
TSotSetik edan (G-orm) : a) catar un
liquido, godter un liquide. — b) beber
al pie de la cuba, boire auprcs du ton-
neau. T§ot§ berriko sagardoa (G-orm),
sidra rcci£n comenzada, lit. : la sidra de
nuevo espiche : cidre ricemment entami,
lit. : le cidre du nouveau douzil. —
4° (BN-s, R), bot6n hecho de hilo, bow
ton fait avec du fil. = Se llaman tam-
bi£n botoi-tSotS. On Vappelle aussi
botoi-tSotS. — 5° (B?, F. Seg.), vara de
alcalde : bdton de maire, insigne de Vau-
toriii dont il est revilu.
TSotSabar (AN-lez, G-t,...), restos
que acarrean las aguas : ipaves, dibris
que les eaux entratnent.
TSotSaka : 4° (G-zumay), puntas de
ramas, extr&mite's des branches. — 2° (S),
diversi6n, recreo : divertissement, rteria-
tion.
TSotSakeri ( Be , Gc ) , simpleza ,
bagatelle. Ilgarritzat Elizako jakitunak
ERAKUSTEN DITUEN TA EURAI JAGOKOEZAN
GAUZA ASKO T§OT§AKERIAK DIREALA USTE
DADE PIESTA-ZALE ASKOK '. ITJUChoS aficio-
nados a fiestas creen que son simplezas
muchas cosas que los sabios de la Igle-
sia manifiestan como mortales, un grand
nombre d'amis des fites croient que beau-
coup de choses que les savants ae Ultglise
monlrent comme morielles ne sont que
des bagatelles. (Olg. 64-7.)
TSotSaldaketa (G-bid-us) , juego que
consiste en llevar con la mano un objeto
hacia adelante, apoyandose con una
mano en tierra : jeu qui consiste a porter
un objet avec une main en avant, t and is
que Von s'appuie de I' autre par terre.
TSotSatu (AN, B, G), aniliarse, cho-
chear, tomber en enfance. = En B-gald-
ts distinguen entre tsot§otu , « aninarse
un hombre, » y tSotSatu, « aninarse una
mujer. » Se nota tambien aqui la influen-
cia de las lenguas neolatinas. General-
mente tSotSatu y tSotSotu significan lo
mismo y son meras variantes fonelicas.
En B-gald-l$ on distingue entre tSotSotu,
« tomber en enfance en parlant d'un
homme, » et t§ot§atu, « tomber en en-
fance en parlant d f une femme. » On
remarque 4galement ici Vinfluence des
langues ne'o-latines. Ge'ne'ralement tSo-
tSatu et tSotSotu ont la mime significa-
tion et sont de simples variantes phoni-
tiques.
TSotSean (G-zeg), juego que consiste
en sacar con los dientes un palillo metido
en tierra, jeu qui consiste a tirer avec les
dents un petit bdton piqu4 en terre.
TSotS egin (AN, G), echar a suertes,
tirer au sort. Atozte eta t5ot§ egin deza-
GUN EZAGUTZEKO ZOR1GA1TZ AU NONDIK
datorkigun, venid y echemos suertes y
sepamos por qu£ nos ha acaecido este
mal : venez et jetons le sort, sachons d'ou
ce malhenr est sur nous. (Ur. Jon. i-7.)
TSOTSlKA (R-uzt), sauco, sureau.
TSotSika-mats (R-uzt), fruto del sauco,
baie du sureau. TSotSika-matsareki ani-
tSek bbltSagia soiReko gietzentako egi-
tan dei (R-uzt), muchos con el fruto del
sauco hacen tinta para las ropas ajadas ,
beaucoup font avec les baies du sureau
de la teinture pour les vitemenls difrat-
chis.
TSotSin (B-mu), memo, ligero de cas-
cos, e'cerveU ou braque.
TSotS-irudi (G-and), carb6n delgadito,
menu charbon.
TSotSo : 4° (B, G), palabra con que se
llama a los muchachitos, mot avec lequel
on appelle les petils garcons. Dimin. de
to. = De aqui viene sin duda, y no del
lat. slullus, como quiere la Academia, la
voz « chocho ». De la vient sdrement, et
non du lat. stultus, comme le veut VAca-
de'mie, Vespagnol chocho. — 2° (Be),
queso, fromage. (Voc. puer.) — 3° (Be),
otro nifto , autre enfant. (Voc. puer.) —
4° verga, miembro genital del hombre :
verge, membre ginital de Vhomme.
TSotSolo (AN-lez, Be, Gc), pobre
hombre, inutil, lelo : pauvre diable,
bon a rien, niais.
TSotSontSa, marta, especie de gato
montes : martre, espece de chat sau-
vage.
TSotSontSu (B, m*-Ot§), regordete,
courtaud.
TSotSotu (R), aniliarse, chochear,
tomber en enfance. Var. de tSotSatu.
TSOZNE (AN-bet, G-al-bid-t, R-uzt),
pan frances, pain francais. (?) Gure api-
tSi jaunak eztaku tSozne-jale tSarra
karri, mutiko ori, unat (AN-bet) : nues-
tro sefior cura no nos ha traido mal tra-
g6n de pan, ese muchacho, aca : mon-
sieur le curt ne nous a pas ameni ici un
mauvais mangeur de pain, en ce gar-
con.
t8u ( B-a-deust-gald-m-mond-o-
otS, ...), saliva, salive. = Se dice aun
fuera del len^uaje infantil. En algunos
pueblos, p. ej. B-l, se dice en este len-
guaje y tsistu entre personas mayores.
Algunos parece que concretan esta pala-
bra al gargajo. Ce mot est usite* mime
en dehors du langage puiril. Dans
quelques localilis, p. ex. B-l, il fait par-
tie de ce vocabulaire, et on emploie tSistu
entre grandes personnes. Quelques- uns,
parait-il, Vappliquent exclusivement au
crachat. Irurogeta amabi bider atsitu
eutsbn arpegi ederra tSu ta gorro lizu-
nakaz, setenta y dos veces le afearon
su hermoso rostro con sucias salivas y
gargajos, soixante-douze fois Us souil-
lerent son beau visage avec de sales salives
et crachals. (Aft. Esku-lib. 183-44.)
-TSu (Be, ...), sufijo diminutivo, suf-
fixe diminutif. Var. de -tSo. Santo kristo
BATEN AURRERA ORDU- LAUREN BATEN EDO
geitSuago, delante de un crucifijo por
un cuarto de hora 6 algo mas (lit. : mas-
cito), devant un crucifix pendant un
quart d'heure ou plus ( lit. : quelque peu
plus). (Aft. Esku-lib. 42-7.) Goituten
DABENARI EMONGO DEUTSAT MANA BZKUTUA ,
ETA EMONGO DEUTSAT ARRITSu ZURI BAT (B,
Apoc. n-17 ) : al vencedor dare yo man&
escondido, y le dar£ una piedrecita
blanca : je donnerai au vainqueur la
manne cachie, etje lui donnerai une pierre
blanche.
TSualdi (B, ...), momento de escupir
en las manos antes de la lucha 6 de un
trabajo mecanico, moment de cracher
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TSUALE — TSUMURTU
337
dans les mains avant la lutte ou quelque
travail mtcanique.
TSuale : 1° (B-mond-oft-ot§), ganas
de escupir , envie de cracker. — 2° ( B-
otS-ub), el que escupe a raenudo: cra-
choteur, celui qui crache friquemment.
(Contr. de tSuoale.)
TSUATSlN (B-ofi, F. Seg.), hongo
amarillento, se come picado : champi-
gnon jaunAtre , qui se mange hache'.
TSuberaisu (B-a), rana, grenouille.
TSUBIL (B, m«-Ot§), rangua, tejuelo,
pieza donde se apoya la espiga de una
maquina : crapaudine, piece qui recoil le
pivot vertical d'une machine.
TSu egin (B, ...), escupir, cracker.
TSUFA (ms-Lond}, juncia comun,
souchet commun. (Bot.)
TSUFLA (BN), ampolla de la piel :
ampoule, tumefaction ae Vtpiderme. (?)
TBugale (B-otS), ganas de escupir,
envie de cracker.
TSugaraiSo ( B - ub ) , rana , gre-
nouille.
TSugarima (AN, arc), grulla, cierta
ave : grue, certain oiseau.
TSUJANDARRI (AN-arak), nutria,
loutre.
TBuka : 1° (B, ...), escupiendo, era-
chant. Olan beti tSuka bazabiz, eztarria
SIKATC7 TA BULARRBTIK GBRATUKO ZARA I si
sigue usted asi escupiendo continua-
mente, se le secara la garganta y quedara
usted tisico : si vous continuez a cracker
tou jours ainsi, votre gorge se s4chera, et
vous deviendrez pktisique. — 2° (AN, BN-
s, ...), indet. de tSukatu.
T§UKADER (L, R, S), toalla, essuie-
mains. (?) = Es suave esta r. L'r final
est doux.
T§UKADERA: 1° (AN-ond), pala
convexa en su centro que se usa para
achicar el agua en las lanchas, vulg. chi-
cadera : tcope, pelle convexe dont on se
sert pour ipuiser I'eau des barques. (?)
— 2° (AN, ...), escurridero, tgouttoir.
TBukadora (R-bid), toalla, essuie-
mains.
TBukaleku (G), escurridero, lugar en
3ue se secan 6 seagotanlascosashume-
as, p. ej. quesos : tgouttoir, lieu ou Von
met a s4cher ou a 6goutter les choses
humides, p. ex. les fromages. Gatzatu
DAN ORDUAN BZARTZHN DA T§UKALEKUAN I
cuando se ha cuaiado, se deja donde debe
agotarse : guana il est caill4, on le met
a Ve-gouttoir. (Dial. bas. 87-4.)
Tiuka-pala (AN-ond), pala para achi-
car el agua de una lancha , vulg. chica-
dera : 4cope, sorte de pelle servant a 4pui-
ser I'eau d'une barque.
TSukatu (AN, BN-s, G, R) , tSukatu
(S) : 1° agotarse, secarse, enjugarse :
s'igoutter, se sicker. Intza tSukatuartio
BZTIZIB ALATU BEAR ARDI TA A§URIAK , BBR-
tzaiRbz zirindurbn Su ( BN-s ) : no se de-
ben apacentar las ovejas y corderos hasta
que se seque el rocio, de lo contrario
les ataca la disenteria : on ne doit pas
faire pattre les brebis et les pores
jusqu'k ce que la ros4e soit disparue,
sinon its altrapent la dysenteric Gune
BBROSKO BATETAN BMAITBN BADA, LEHENAGO
ETA HOBBKIAGO TSCKATZEN DA (S, Dial.
bas. 87-9) : si se coloca en un paraje un
poco caliente, se deshumedece antes y
mejor : si on le place dans un endroit un
peu chaud, il seche mieux et plus vite.
iSGkatzbko harlaSe (S) : escurridero,
T. II.
lugar en que se seca algo : e*gouttoir ou
se'ehoir, endroit ou Von met quelque chose
a s6cher. Gatzatu denean bzartbn da
tSOkatzbko harlasean ( S, DM. bas. 87-
6) : cuando se ha cuajaao, se deia donde
debe agotarse : quand il est cailU, on le
met a Vtgouttoir. — 2° (AN-ond), achi-
car el agua de las lanchas : icoper, vider
Veau des barques.
TfiUKELA (git), perro, chien.
TSukifL (G-orm-zeg), limpio, aseado :
propre, net. Var. de t3ukun (1°).
TBukolaio (B-ub), rana, qrenouille.
TBukor (B-ar-mond-o), el que escupe
a menudo : crachoteur , celui qui crache
souvent et peu a la fois. TSu ta t§u bbti
dabilenarbndako guk bsaten dogu t§ua-
lba dala edo t§ukorra dala '. bietara
(B-mond, ...) : nosotros decimos tsuale
6 tambie'n tSukor , de las dos maneras ,
por el que estA escupiendo continua-
mente : nous disons tSuale et e*galement
tsukor, des deux facons, pour celui qui
crache continuellemenl.
TSUKU : 1° (R, S), seco : sec, s4chS. —
2° (R-bid), voz que, varias veces repe-
tida, se emplea para llamar al cerdo :
mot qui, r6p6U, sert a appeler le pore.
TBukuin (G-don-ord), limpio , propre.
Var. de tSukun (1°).
T§UKUL (B-a-d-1-m-o-tS), tostado,
requemado : grilU, brUU, roussi. Ema-
KUMEA, £ ONAN T§UKUL- TSUKUL BGlftARTB
BUKIKO ZBNDUAN SUTAN OKELA BDBRRAU ?
I nok jatbko ? (B-l) : mujer, i habia usted
de tener esta hermosa came al fuego
hasta requemarse asi? ^quien la ha de
comer? femme, alliez-vous laisser cctte
belle viande au feu jusqu'k la brdler a ce
point ? qui la mangera?
TBukuldu (B, ...), tostar, abrasar :
griller, embraser.
TSUKUN : 1° (B-mond-oft , G) , lim-
pio, aseado, puliao : propre, net, poli.
= En B-l, Uevando la lisonja al extremo,
emplean esta palabra, repiti£ndola, para
llamar al cerao. En B-l, en portant la
flatterie k Vextrime et en le re'pe'tant, on
emploie ce mot pour appeler le pore. —
2° (B-m), sucio, sale. — 3<> (AN-lez-oy,
G-aiz), hipo, hoquet.
TSukunki (G) , aseadamente , propre-
ment.
T§ULA (BN-s, R, S), chulla, carne
de cerdo, lonja de tocino : lard, tranche
de lard. (D. lat. suilla ?.) == En BN-s se
entiende mas bien por pedazo de carne.
// a plutdt, en BN-s, le sens de morceau
de viande. Aragi-tSula, pedazo de carne,
morceau de viande. Urdaki-tSula , lonja
de tocino , tranche de lard. TSulakiz ase
due haurSko hori (S), ese chicuelo se ha
hartado de lonjas de tocino, ce gamin
s'est empiffri de tranches de lard.
TBulaxri fB-o), ganas de escupir,
envie de cracker.
TBuldar (B-el),tSulder [B-eib), cierto
grano de la piel, certain bouton de la
peau. Var. de zuldar.
TSULETO (G-zumay). chorlito, ave
del genero de las zancuaas : courlieu,
courlis, oiseau de Vordre des tchas-
siers.
TBullatu : 1<> (G-don) , capear, torear,
sortear : inviter le laureau avec la cape,
lui faire des feinles. Zezenak tsuliatu,
capear toros, inviter et exciter le taure'au
avec la cape. OiLaskak tSuliatu, capear
olas pequenas en lanchas : capier, rester
a la cape des petites vagues. — 2° (G-don),
guasearse de alguien, se gausser de
quelqu'un.
TSulo: 1° (G, ...), agujero, celdilla :
trou, alveole. Var. de zulo. Abaraska
BGlRA DAGOAN ORDUAN, BETETZEN DITUZTE
onen t§uloak eztiz i cuando esta hecho
ya el panal, llenan de miel sus celdillas :
line fois le g&teau achevt, el les rem-
plissent de miel ses alveoles. (Dial. bas.
13-3.) — 2o (AN-lez, G-and-etS-us),
boche, hoyuelo que los nifios hacen en
tierra para sus juegos : fossette ou
poquelte, petit trou que les enfants font
par terre pour leurs jeux. — 3° (G-and-
us. ...), acci6n de meter en el boche
todas las nueces 6 cuescos de fruta que
se arrojan k 61 , action de mettre dans la
fossette toutes les noix ou les noyaux que
Von y jette.
TBuloka (AN-lez, G-etS), tSuloko-
tean (AN-oy, G-azk,...), ( jugar) al boche,
(jouer) a la poquetle.
TgULUBI (BN-s, R), silbato hecho
de corteza de algun vegetal, tallo de
trigo : chalumeau, pipeau, fait avec
Vicorce d'un ve'ge'tal quelconque, une
tige de bli.
TSulubita (R-uzt), silbato, sifflet.
Var. de tSilibitu.
TBulubitari (R), silbante , flautista :
siffleur, fldtiste. TSulubitari, konplb-
TARI, BARBBRAREN REMEDIOARI , DOTORBA-
REN EZTEIARI, KAPULUPEAN SAR ADI , BZIN
ERKINBZ LBR ADI, ZAPART ADI (R-bid) '. (6t-
mula para sacar entera la corteza de
una ramilla y hacer un silbato : « sil-
bante, ...?, al remedio del barbero, d la
boda del doctor , me* tete bajo la corteza ,
no pudiendo salir revienta , estalla : »
formule en usage pour dipouiller V4corce
enliere d'une branche et en faire un sif-
flet : « siffleur, ... ?, au remede du bar-
bier, a la noce du docteur, mets-toi
sous Ve'corce, ne pouvant sortir creve,
Male. »
TBuluirina (AN-b-narb), clavel, ceil-
let. (Bot.)(?)
TBulula, silbo, sifflet. (Har. Voc.) Var.
de tSirula.
TBulumulu (B-m-o), barullo, bulla :
vacarme, tintamarre.
TSULUT (B, ...), fiasco, /fesco. Orrbn
PBNTZURA DAGOANA ERRUEJ DOT; ONIK ONE-
NEAN TSULUT BGITBN DABS ORRBN ASMOAK
(B-mu) : compadezco a quien estA con-
fiado k ese; sus proyectos hacen fiasco
d lo mejor : je plains celui qui s'est
confix A lui; ses projets font fiasco quand
on ne s'y attend pas.
T§UME (AN, R), tBumen (AN,
Mend.), diminuto , pequefio : minuscule,
petit.
TSUMIL (R), abarquillado , enjuto,
marchito : recroquevilU, sec, fl4tri.
TSumiltu. ( R ), abarquillarse , marchi-
tarse : se recroqueviller, se flitrir.
TSumur (R-uzt), tBumur (S) , arruga,
ride. Var. de zimur, tSimur.
TBiixnurdura (Sc), arruga : ride,
pli.
TSumurkatu (R-uzt], tBiimurkatu
(Sc), arruearse, abarquillarse, retorcerse
una cuerda : se rider, se recroqueviller ,
se tordre (une corde).
TSumiirtu (S), arrugarse, se rider.
GlZUN-LARRUA ADINARBKI TZUMURTZBN DCzO
eta urhatsa baraSten (S-bark), la piel
del hombre se arruga con los aftos y el
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TSUNDIAN — TSUBRUNDUN
paso se entorpece : la peau de Vhomme
se ride avec les anntes, et le pas devient
lourd.
TBundian (B-oft), juego que consiste
en pegarse las muchachos con la pelota :
balle au chasseur, jeu de garcons qui
consiste a se frapper Vun Vautre avec une
ballote.
TBunditu (AN-ulz) , quedarse estupe-
facto, rester stuptfait.
TBunga (B-a-d-o, R-uzt), chunga,
broma festiva : plaisanterie , badinage.
(D. esp. zumoa?.)
TSUNGO (AN-lez, G-and-etS-t-us ) ,
chich6n, bosse a la tite.
TBungura (G-zar), yunque, enclume.
(W)
TSUNKU : 1° (R), juntura, articula-
ci6n : jointure, articulation. (?) Aztal-
tSunku, zango-t§unku : tobillo, juntura
del pie : cheville, articulation du pied.
Bblain-tSunku : r6tula, juntura de la
rodilla : rotule, articulation du genou.
Besa-tSunku : codo, juntura del brazo :
coude, articulation du bras. Soin-tSunku
besagain-tSunku : paletilla, juntura del
hombro : omoplate, articulation de
l'4paule. — 2° (R-bidl, junco, jonc. (??)
TSunku-ukaldi (B),cosque, golpecito
en el craneo , dado con las articulaciones
de los dedos : chiquenaude, petit coup
sur le crdne, donni avec les articulations
des doigls.
TBuntSuleperdi (B-tS), cabriola , vol-
te re ta : cabriole, pirouette.
T§UNT§UR: 1° (AN-b), jiba, bosse.
— 2° (AN-b), promontorio, promontoire.
— 3o (G-zeg), orzuelo, orgelet. — 4° (B-
i-l-m-mond-ofi-t§ ) , prominencia , cum-
bre, pinaculo : Eminence, cime, sommet.
— 5° (R-uzt), tSiintgtir(S), garganta,
gorge.
TSuntSurkatu (R-uzt), enredarse una
cuerda, formarse ojos : s'entortiller , en
pa riant d f une corde qui forme ainsi des
ceillets.
T§UNT§URKO (R-uzt), senos de la
cuerda, ceillets de la corde entortilUe.
TSuntSur-mi (R-uzt), uvula, campa-
nula de la garganta , luette de la gorge.
TBupatu (G), tSupau (B), chupar,
sucer. (??) (D. lat. sugerel.) Ezadea tsu-
PATZBN DUTE MUTURREAN DUTBN TRONPA
batbkin, el jugo lo chupan con una
trompa que tienen en el hocico, elles
aspirent le sue avec une trompe dont leur
boucheest munie. (Dikl. bas. 12-8.)
TSupera (ms-Lond), esponja, 4ponge.
(W) (Bot.)
TSupi (B-i), golpecito, petit coup. (Voc.
puer.) Var. de tsopi.
TSupi egin (B-i), golpear, frapper.
TBupika (B-i) , golpeandose , se frap-
pani.
TSupU (B-ofi, F. Seg.), tSupin (B-ar-
mond-ot§, ...), chaleco, gilet. (?)
Tiupita (S-bark), pequeno ?, petit ?.
Err eg b tSupita, reyezuelo (pajaro), roi-
telet (oiseau).
TSur: 1° (AN, G-ern-et§, ...), parco,
econ6mico : frugal, sobre. — 2° (B-on,
F. Seg.), agarrado, avaro: chiche, avare.
Var. de zur.
TBura ( S ) , vaso de madera en que se
guarda la leche : tine, vase de bois dans
lequel on garde le lait. Dimin. de zura.
TSurditu (?), asombrarse : s'e'tonner,
se stupifier.
TSURDUNPA: 1° (S), el columpio,
la balancoire. — 2° (S), movedizo, poco
estable : branlant , peu stable. TSurdunpa
DOE ZUHAIN HORI, BZTIK AIZKORA-PIKO
hanitz behar ERORTBKo : ese arbol esta
poco firme, para caer no necesita mu-
chos golpes ae hacha : cet arbre est peu
solide ; il n'est pas besoin , pour qu'il
tombe , de nombreux coups de cogne'e.
Inkhatzainak beno usugoostalerak hor-
tzak tSurdunpa tizu (S-bark), el fondista
mas comunmente que el carbonero tiene
titubeantes los dientes, Vhdtelier plus
souvent que le charbonnier a les dents
branlantes.
TSurgun-belar (G-ber), hierba buena
para alimento de cerdos, herbe bonne
pour la nourriture des pores.
TSuri : 1° (G), bianco, blanc. Var. de
zuni. Odola tSuria duelako beste asko
abbretsok bezbla, porque tiene sangre
blanca como otros muchos animalitos,
e'est que son sang est blanc comme celui
de beaucoup de petits animaux. (DUl.
bas. 25-2.) — 2° (G), blanca, moneda
antigua, medio maravedi : double, an-
cienne monnaie qui valail environ trois
centimes. TSuri biren eznea pbrtza bete,
leche de dos blancas (un maravedi) una
caldera llena, pour deux doubles [un
marave'di) de lait une chaudiere plane.
(Per. Ab. 122-10.) — 3° (git), cuchillo,
couleau. TSuria tsiautu, meter el cuchi-
llo, enfoncer le couteau.
TSurikatu : 1° (AN-lez, Gc), lison-
jear, adular : flatter, aduler. — 2° (Gc),
engaflar, tromper. Biztanle leial oek
palakuz tSurikaturik , engafiando con
halagos a estos leales habitantes, trom-
pant par des flatteries ces loyaux habi-
tants. (Izt. Cond. 407-24.)
TSurikin (AN, G-goih perfolla, hoja
que envuelve la espiga del maiz, feuille qui
enveloppe l'e*pi de mats.
T§URl£A (G-and), candado rustico
del collar del ganado, fermeture ruslfque
du collier du bHail.
TSURINGA (B-a-el-i-m-mond-ofl,
Gc,...), esfinter, anillo muscular del
ano : sphincter, muscle circulaire de
Vanus. Var. de zuringa.
TSuringodol ( B , G ) , almorranas ,
sangre del esfinter : htmorroides , sang
du sphincter.
TBurizkatu (G), disimular, dissi mu-
ter.
TSURKA (G-and), leflo que se pone
sobre el cuezo mayor, en el cual se
oprime el queso para quitar el suero :
morceau de bois que Von pose sur le grand
recipient dans lequel on presse le fro-
mage, pour en faire sorlir le petit-lait.
TSurleatu ( G - and ) , guasearse de
alguien, se moquer ou se gausser de quel-
qu'un.
TSURLO (AN-b), nieve apegada al
calzado , neige colUe a la chaussure.
T§URLUNKOI ( B-b ) , chorlito , ave
marina de la familia de las zancudas :
courlis ou courlieu, oiseau de la famille
des e'ehassiers.
TSurmio (AN-oy), Var. de tSurnio.
TgURNILO (G-ziz), tsurnio (AN-lez,
G-ber-bid-ern-etS-t-us), tobillo, cheoille
du pied.
TSURRA: l°(B-el-g), cachurra, porra
con que se golpea una pelota puesta en
el suelo : triquet, maillet avec lequel on
frappe une pelote tombe' e par terre. —
2° (AN, G, ...), el econ6mico, el sobrio :
Ve'conome, le sobre: (De t§ur, 1°.) —
3° (B-ofi, F. Seg.), el agarrado, el avaro:
le chiche , V avare. (De t5ur, 2°.)
TSurran (B-el-g), Var. de tSurroka.
TSurril : 1° (G-and), pieza de hierro
que se mete en la aeuja de la cadena,
para impedir que saiga del ojo : petite
tige de fer que Von passe dans le trou de
la chatne, afin que celle-ci ne sorte pas de
la boucle. — 2° (G-al-and-ord), candado
rustico, palillo que se emplea para cerrar
el collar del ganado, cadenas rustique ou
chevillette qui ferme le collier du be'tail.
TSURRO : 1° (BN-s, R), contera,
extremo grueso del bast6n : boulerolle,
bout de la canne. — 2° (BN-s, R), mallo,
cachurra, jue^o de muchachos muy seme-
jante al golf ingles : mail, jeu d'enfants
qui ressemble beaucoup au golf anglais.
TBurroka (R-uzt), (jugar) al mallo,
en que se hacen correr por el suelo unas
bolas de madera, dandoles con unos
mazos de mango largo : (jouer) au mail,
dans lequel on pousse quelques boules
de bois avec des maillets a tres longs
manches.
TSURRU : 1° (R-uzt>, dep6sito por
donde pasa el grano desde la tolva antes
de ser molido, d£p6l par ou passe le
grain de la trtmie avant d'etre moulu. —
2° (B-mond), agalla seca de robles, de
alcornoques y otros arboles : noix de
galle seche du chine, du che*ne-liege et
d'autres arbres. — 3° (B-i-1, ...), chorro
y tambi£n fuente } pissote et aussi fontaine.
— 4° (B, ...), onomat. del acto de beber;
generalmente se repite : onomat. de fac-
tion de boire ; ordinairement on rGpete le
mot. Atso gona-zar arek tSurru-tSurru
SARRITSU EGITEN ETEDABEN NAGO .' ARBN
ARPEGIKO GORRI-UNBAK EZTIRA URDUN ODO-
lak EGiftAK (B-l) : creo que aquella
anciana de la saya vieja bebe con mu-
cha frecuencia ; las manchas rojas de su
cara no son producidas por sangre
aguada : je crois que cetle bonne femme
a vieille jupe boil beaucoup ; les laches
rouges de son visage ne sont pas dues a
du sa ng mili d'eau.
TSURRUN (B-l), asma, enfermedad
de log pulmones que se manifiesta por
una anhelaci6n penosa y mas 6 me'nos
sonora : asthme, maladie pulmonaire qui
se manifeste par une respiration p4nible
et plus ou moins bruyante. = Hay quien
dice tSurruen. II y en a qui disent tSu-
RRUEN. ErRUKIA EMOTEKOA DAGO I ALDATZ-
GORA BAT, PIKEA IZAN EZARREN , IGOTBN ASI
TA BAlSO GBIAGO, ARNASOSKA, ITO-BEARRIK,
ATSEN EGIN BEAR, IKARATUTBKO TSURRUNA-
gaz : estA que da compasi6n ; en cuanto
empieza A subir una cuesta, aunque no sea
muy pronunciada, est6 jadeante, como
ahog^ndose, tiene que hacer alto, con
una espantosa asma : elle fait pitie"; des
qu'elle commence a monter une cdte, si
peu prononcie soit-elle, elle est essoufflte,
comme si elle allait mourir; elle est obli-
gde de s'arrHer, avec un asthme 6pou-
vantable.
TSurrunbi (BN-s), sarampi6n, rou-
geole. Var. de tSurrunperi.
TSurrundun (B-l), asraatico, asthma-
tique. Ezta orise be dirudian baizen bu-
lar-sendoa; tSurrunduna da : tampoco
ese es tan fuerte de pecho como parece ;
es asmatico : celui- la non plus n'est pas
aussi fort de poitrine qu'il paratt; il est
asthmalique.
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TSURRUNPA — TSUTSURRUKA
339
TBurrunpa (R), movedizo, poco firm©,
vacilante : branlant, peu ferme, vacillant.
Var. de tSurdunpa. Ortzak tsurrunpa
tiat, ten go moved izos los dientes, me$
dents sont e"branle"es.
TSurrunpatu (R) : 1° vacilar, titu-
bear : vaciller, tituber. — 2° mecer la
cuna, bercer ou balancer le berceau.
TSurrunperi (R), sarampitin, rougeole.
TSurrunplanplin (B-l, G-and), trago
de vino 6 de licor : lampe"e, gorge" e de
vin ou de liqueur. = Es voz muy trivial.
Cest un mot fort trivial.
T§URRUSTA : 1° (R) , virutas gran-
des, gros vrillons. — 2° (BN-s), sumi-
dero, piedra que se pone debajo del
barril de la colada, pierre que Von met
sous le cuvier a lessive.
TSurrusta-belar (BN-s?), Var. de
T§URRUT§.
TBurrustakin (BN-s), virutas menores,
petits vrillons.
TSURRUT (Gc), trago : coup, trait.
(Voc. onomat.) Eta bmen, beren tSurruta
EDATEN DAUDELA, ASTEN DA GIZONIK ELDU-
bnetako bat itz EOiTEN : y aqui , estando
bebiendo su trago, empieza a hablar uno
de los hombres mas maduros : et la, en
train de boire une gorge" e, un des hommes
les plus sense's se met a parler. (Izt. Cond.
237-23.)
TBurrutarri(L-ain), fregadero, piedra
de fregar : e"vier, pierre sur la que lie on
lave la vaisselle.
TSURRUTS (BN-s, R), corregiiela,
enredadera que se va enroscando en el
malz y trigo ; su flor es blanca y en
forma de campanula : liseron, plante
grimpante qui s'enroule autour du ble" et
du mats; sa fleur, blanche, a la forme
d f une clochette. TSbbriak jaten dute,
AISBNA BIKALA IGAITAN DA GARIAN GORA ,
lore Surizkoa du (R-bid) : los cerdos
comen (la corregiiela); trepa ella como
el pampano por el trigo , tiene florecilla
blanca : les pores mangent (le liseron);
il grimpe sur le ble" a la facon du pampre,
il a une fleurette blanche.
TSurru-tSurru : 1° (G-and), en punta,
en pointe. TSurru-tSurru egi£a du to-
rrea, la torre la tiene hecha en punta, la
tour est faite en pointe. — 2° onomat.
del acto ae beber, onomat. de Vaction de
boire. (V. TBurru, 4°.)
TSurruztatu (R-uzt), desgranar alu-
bias, maiz : tcosser les haricots, e"grener
le mats.
TSURTEN (AN -lei, Gc), pedunculo
de las frutas, pe"doncule des fruits.
TSURU (B-mond), zoquete de arbol,
chicot de bois.
TStJRtTLA (S), flauta, silbo : fltite,
sifflet.
TBurulari (S), flautista, fldtiste. Heltu
zenean Jesus aitzindariaren etSera eta
ikhusi zutianean han tsurulariak eta
JBNTETZE herosti handi bat, erran zeyen
(S, Matth. ix-23) : y cuando vino Jesus a
la casa de aquel principe, y vi6 los tafle-
dores de flautas y una tropa de gente
que hacia ruido, dijo : or Je"sus, Hant
arrive" dans la maison du prince du
peuple et ayant vu les joueurs de flfite et
une troupe tumultueuse, dit.
TBurumau ( B-a-ber-o ) , chamuscar,
flamber.
Tiurunbel (B-ofl, F. Seg.), esfmter,
anillo muscular del ano : sphincter,
muscle de I'anus. Var. de tSurinoa.
TSuBaga (B-i), hurg6n, palo para
remover la ceniza en el calero : fourgon,
perche servant a remuer la cendre dans
le chaufour.
TSuSaka : 1° (G-orin), haz de lefla
delgada, fagot de menu bois. — 2° (B-i?),
Var. de tSuSaga.
TBuBen (AN-lez, B-l, G-etS-t-us),
derecho, correcto : droit, correct. Var.
de zuzen.
TBuSika (B-m), Var. de tSuSaga.
TBiiskartii (S, Chah. ms), tostarse,
griller.
TBuBmuBka ( R - uzt ) , cuchicheando ,
chuchotant. Var. de t§utSumutsuka.
TSuBo (B-a-bas-d-o), espantajo, 6pou-
vantail. Var. de tSuzo.
TBuBtar: 1° (G-and), troncho de pera,
manzana : troanon de poire, de pomme.
— 2° (G-ber), tallo del maiz, tige du
mats.
TSuster (G-and), pedunculo de las
frutas, pe"doncule des fruits.
TBuStu (BN-s) : 4° silbido, sifflement.
— 2° silbo, sifflet.
TSUT : 1° (B-i-l-mu-o-t§,...), interj.
de dolor, interj. de douleur. Suae ikutu-
EZKBRO EDONOK T3UT EGITEN DAU ( B-mU ) I
en las ocasiones se conocen las perso-
nas, lit. : cualquiera prorrumpe en excla-
maciones de dolor, si le toca el fuego :
c f est dans les occasions que I'on connait
les personnes , lit. : nHmporte qui pousse
des cris de douleur lorsque le feu le
louche. — 2° (L), recto, vertical : droit,
vertical. Var. de zut. Bideska bat zuru-
BIA BBZIN TSUTA , SINGOLA BAT BBZIN HER-
tsia : un sendero vertical como una
escala, estrecho como una cinta : un sen-
tier raide comme une ichelle, e"troit comme
un ruban. (Dasc. Atheka. 5-3.) — 3° (BN-
s, R), esbelto, svelte. — 4<> (AN, Araq.),
afectadamente tieso, raide ou gourme".
TSUTA (git), leche, lait.
TButidera (Sj, Var. de tsutiko.
TButik (AN), de pie, debout. Eta
OTOITZ EGITEN DUZUBNBAN, ETZAIZTBLA IZAN
H1POKRITAK BEZALA, ZBREN MAITB DUTE OTOI-
TZA T§UTIK EGITEA SINAGOGBTAN ETA KA-
rrika-eskinetan (AN, Matth. vi - 5 ) : y
cuando orais, no serais como los hip6-
critas, que aman el orar en pie en las
sinagogas y en los cantones de las pla-
zas : et quand vous priez, vous ne serez
point comme les hypocrites, qui aiment a
prier debout dans les synagogues et sur
les places publiques.
TButiko (R), carret6n, carrito espe-
cial metido en el cual aprende el nifio a
andar : chariot, petit ve"hicule special dans
lequel Venfant mainlenu debout apprend
a marcher.'
TSutirik (AN -elk), de pie, debout.
Var. de tSutik. Bait are zego ayeki Pedro
tSutirik ta berotzen , y Pedro se estaba
tambign en pie calentandose con ellos,
et Pierre 6ta.it aussi debout avec eux et se
chauffait. (Liz. Joan, xvin-18.)
TButitu (AN, BN-s, R), tSutitti (S),
ponerse de pie, se mettre debout.
TSutSa : 1° (BN-s, R), saliva, salive.
— 2° (R-uzt), gargajo, crachat. Var. de
tSu.
TButBale (BN-s, R), el que escupe
mucho : crachoteur, celui qui crache sou-
vent.
TSiJTSIKA (R-bid), sauco, sureau.
(Bot.) TSutSika-lorea bedatsean biltan
da urte guzuko, la flor de sauco se re-
coge en prima vera para todo el alio , la
fleur de sureau se cueille au printemps
pour toule Vanne"e.
TSutSokan (S), cucbicheando , chu-
chotant. Lagun-Saldo bateki zirbnean
etziteela tSutsokan ihOeki ari (S-bark) :
que cuando estuviesen en un grupo de
personas, no se pusiesen a cucbichear
con nadie : que lorsqu f ils e"taient dans un
groupe, Us ne se missent a chuchoter avec
per sonne.
TSUTSU : 1° (B, Afl. ms), pretexto,
prHexte. = Palabra de las mis tipicas
de la arcaica jerigonza bilbaina. C'est un
des mots les plus lypiques du vieux /ar-
gon bilbaten. — 2° (B-b-o), ansia : envie,
de"sir violent. Solorako tSutSua daukb,
tienen ansia de ir al campo, (7s soupirent
d'aller aux champs. — 3° (B-g), calen-
tarse al fuego, se chauffer au feu. (Voc.
ruer.) — 4° (B, ...), buevo : coco, osuf.
Voc. puer.) — 5° (Be, ...), polio, gallo,
ave : cocotte, poulet, coq, oiseau. (Voc.
puer.) — 6° (B-l,...), envidia, celos :
envie, jalousie.
TSutSu egin (B-l), tener envidia,
rabiar de celos : envier, rager de jalousie.
4,Neu zbuekin nabiLelako be zbr-bsana
dauke eurok, mazkarok? ortSe, t5ut5u
egin deibla : ^ tienen que decir porque
yo me junto con vosotros? ahi se las
bayan , que rabien de celos : Us doivent
s'occuper de ce que je me joins a vous?
qu'ils s'arrangent, qu'ils enragent de
jalousie. Beren gurasoak t§ut§u egitbn
bban BatSigaz ebilblako, sus padres se
consumian de coragina porque se junta ba
con Bautista , ses parents se consumaient
de rage parce qu il alla.lt en compagnie
de Baptiste. (Euskalz. 1-155-27.)
TButSukakin (Sc), virutas pequefias,
menus vrillons. Ene haurrek t§ut5uka-
kinbz etSba bbtatzen dizie tSostakako
( S-bark ) , mis niflos llenan de virutas la
casa para jugar, mes enfants remplissent
la maison de vrillons pour jouer.
TSutBukan ( S , Cbah. ms ) , tajando y
aguzando, p. ej. un pedazo de lefla :
amenuisant ou aiguisant, p. ex. un bout
de bois.
TButSukeintze (S, Chah. ms), aguza-
miento de lefla, de lapiz : amenuise-
ment ou aiguisement d'un bout de bois,
d f un crayon.
TSutSumur ( B - ar - el ) , pellizco , pin-
cure. Var. de atSimur.
TButSumurka (B-ar-1), pellizcando,
pincant.
TSutSumutSu (AN-lez, Be, ..., Gc, ...,
R) : 1° cuchicheo, chuchotement. —
2° cuchicheando, chuchotant.
TButSumutBu egin (AN, B, G, R),
cuchichear, chuchoter.
TButSumutSuka (AN, Be, G-and,
R-uzt), cuchicheando, chuchotant.
TSutSun (B-m), aseado, propre. Var.
de tSukun (1°).
TSutSupraka (B-ot5), aleli, una flor :
girofUe, certaine fleur. (Bot.)
TSutSu putSu ( B - 1 ) , cuchicheando ,
chuchotant. Var. de tSutSumutSu (2°).
TSutSurro (R) , tSutSurru (R), punta,
vertice : pointe, sommet. Var. de fufuRRu.
TButSurruka (B-ang-mond), cierto
iuego de niflos que consiste en subir y
bajar sentandose algunos en la lanza de
un carro : certain jeu d' enfants, (fui con-
siste a descendre et a monier assis sur le
timon d'une charrette.
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340
TSUTSURRUTSU — TSUZTUKA
TSUTSURRUTSU: I** (B-ang-on, ...,
G), canto de los polios : piaulement, chant
des poussins. Dimin. de kukurruku. —
2° (B-b-mu), piedrecillas , conchitas
que el mar trae a las playas : pierrettes,
pet Us coqu Mages que la mer rejette sur
les plages.
TSuzkuldu (B-mu), tostarse, reque-
marse : griller, roussir. Var. de tSu-
kuldu.
TSuzo (B, ms-Otg), espantajo, ipou-
vantail.
TBuzpertu (G-and), convalecer, reani-
marse : aller mieux, se rHablir.
TSUZPIN (B-l, ...), aguapie,vinomuy
bajo y de poquisima fuerza y sustancia ,
que se hace echando agua en el orujo
pisado y apurado en el lagar : ripe*, bois-
son que Ion obtient en jetant de Veau
sur te marc du raisin de*jk pressure",
TSuztaltu (R-uzt) , desgranar alubias,
maiz : icosser des haricots, tgrener du
mats.
TSUZTU (BN-s), silbo que los nifios
hacen con vegetales, sifflet que les en-
fants font avec des vigitaux.
TSuztu egin (BN-s), silbar, siffler.
Unaiak tSoriak bezala tSuztu boitbn dizie,
los vaqueros silban como los pajaros , les
vachers sifflent comme les oiseaux.
Tioztuka (BN-s), silbando, sifflant.
MoRROIN KORREK, BET I TSUZTUKA, SORTU
bear niSu : ese muchacho , siempre sil-
bando, va a ensordecerme : ce garcon,
en sifflant sans cesse, va me rend re
sourd.
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TZ
TZ. Es la vige*sima cuarta letra del
alfabeto vasco.
La manera de escribirla no es hoy
objeto de discusidn alguna. Oihenart
tuvo la extrafia idea de usar la letra z en
yez de tz y s en lugar de z. Axular y
otros han escrito tc y tc.
PronunciachSn
Se pronuncia lo mismo que la z ale-
mana y la zz italiana : melzel, piazza. Es
desconocida en castellano y en francos.
He aqui la raz6n de por que* su trans-
cription es hoy uniforme y no origin a
discusiones; porque si el castellano hu-
biera representado este fonema, por
eiemplo , con la x y el francos con c, los
Vascos, d6ciles siempre, habrfan tornado
a pr6stamo, unos la x y otros la c, de
bus poseedores respectivos.
Pbrmutaci6n db TZ bn Z
1° Se permuta en los nombres propios
vascos, y son muchos, como Gorosti-
TZAGA, BuSTINTZA, EpALTZA, ElORTZA, Az-
piltza, Irastortza, Gogortza , Garaoar-
tza , Pikatza , que se pronuncian en cas-
tellano y tambi£n en vasco (cuando se
refieren a personas asi Uamadas), Gorob-
tizaga, Bustinza, Epalza, etc.
2° Se permuta como final de palabras,
cuando la segunda empieza en conso-
nante y media alguna relaci6n entre
ambas. Orratz bat, « un alfiler; » itz
batban, c< en una palabra; » akatz bb-
rria, « la nueva muesca ; » zuoatz gogo-
rra, « el arbol duro, » se pronuncian
ORRAZ BAT, 1Z BAT RAN , AKAZ BBRRIA , ZUOAZ
gogorra; sin embargo, se debe conser-
var la t en el lenguaje escrito , como se
conserve la n final de un novicio, a pesar
de pronunciar u novicio.
3° Se permuta en las palabras com-
puestas en que la tz final de un compo-
nente choca con alguna consonante;
entonces deben unirse, como es de rigor
tratando de compuestos algun tanto mu-
tilados. Lo mismo que se escribe bubka-
lbrria, « el pais vasco; » asblbmb,
« zorra ; » iSutsein , « nifio de teta, lit. :
nifio con nodriza , » compuestos de bub-
KBRA-BRRIA, ASBRI-BMB, iRUDB-SBINJ asf Be
debe escribir aizkarramarro, « cangrejo,
cangrejo de entre pefias ; » azboar, « pa-
drastro , barba de los dedos ; « gazpiLo ,
« monton de sal; >» izpidb, « con versa-
ci6n , lit. : camino de palabras ; » orraz-
toki, « alfiletero, lit. : lugar de alfileres, »
compuestos de aitz -|- karramarro , atz
-f- BIZAR, GATZ -f- PILO, ITZ -f- BIDB, ORRATZ-
TOKI.
4° Se permuta con mayor raz6n cuando
el elemento que se aglutina a la tz final
es sufijo. De itz, « palabra; » auts,
c« polvo; » gaitz, « maldad, iniquidad; »
aitz , « pefiasco ; » latz, « aspero ; » otz,
« frio, » vienen iztbgi, « diccionario; »
austu, « pulverizar; » gaizkin, « malo; »
aizto, « cuchillo;» ozpbra, « friolento. »
Pbrmutacionbs db Z en TZ
1° Existe entre los Vascos una tenden-
cia, cada vez menor, de pronunciar man-
tzana, imentzamente,pantza, altzamiento,
las palabras « manzana, inmensamente,
panza, alzamiento ».
Palabras como lantza, dantza, saltsa,
galtza, galtzoin, que seguramente solo
tenemos a titulo de prestamo, se origi-
nan de « lanza , danza , salsa , calza , cal-
z6n ».
2° Parece que las palabras entzun,
« oir; » MiNTZATu, « hablar; » zintzo,
« fiel, » etc., al principio fueron bnzun,
MINZATU, ZINZO, etc.
3° La z inicial de una palabra seguida
de alguna consonante, se permuta tam-
bi^n en tz. Egin tzaitbkbz, « pod^is acos-
tumbraros » (Afi. Esku-lib. 57-12), en
vez de bgin zaitbkbz. Alan tzalakoa bmo-
TBKOAN IMINI ZBNDUANBZ, « si le pusisteis
en ocasi6n de dar testimonio de que
era asi. » (Afi. Esku-lib. 116-7.) Arbmbn
nor TZARBAN, « hed aqui lo que sois. »
(Afi. Esku-lib. 464-47.)
Afortunadamente no se han escrito
mucho combinaciones , que se hacen
continuamente en algunos lugares, como
il tzan, boon tziran, pronunciaciones
vulgares de il zan, « muri6; » boon
ziran, « estuvieron. »
4° El choq^ue de dos z, el de la nega-
ci6n y la inicial de una fiexi6n verbal,
produce la supresi6n del primero y la
permutaci6n ctel se^undo. Etzazaudaz,
« desconozco a usted » (Per. Ab. 55-25),
de bz -f- zAZAUDAz. Etzan , « no habla »
(Ur. Gen. n-5), de bz -f- zan. Etzbn etho-
rri, « no vino » (Joan. Saind. 1-2-27), de
bz4-zbn. Bota btzaikbzan, « para que
no le arroje a usted » (Afi. Esku-lib. 49-
45), de bz -f- ZAIKBZAN.
Confusion con TS
Fuera de los aldeanos, hay pocos Vas-
cos , principalmente entre los occidenta-
les , que pronuncian bien hoy el sonido
de ts. Se pronuncia lo mismo que tz,
mezclando asi las palabras atsa, « he-
dor, » y atza, « el dedo; » ots, « ruido, »
y otz , « frio ; » btsi , « desesperar , » y
btzi, « pasado mafiana; » utsak, « los
huecos, » y utzak, « dejale. » No debe
extrafiarse nadie de leer en mis primeros
escritos matza, bratzi, por mats a, « la
uva ; » BRATSi, « baiar, » porque, a causa
de mi origen , mis labios no podian dis-
tinguir entonces la ts y la tz.
Signipicaci6n
Como se ha expuesto , hablando de la
letra f, que se emplea, aspirandola, con
la significaci6n de bai, « si, » digamos
aqui que, en ciertos lugares, particular-
men te en B-zeg,..., el sonido inarticu-
lado de tz, es decir su aspiraci6n, es
empleado para significar bz, « no. » En
Francia el mismo sonido inarticulado
indica la duda y , en Espafta , en ciertos
lugares, la repulsi6n. Al efecto la tz
aspirante.se repite en ambos paises.
Funci6n y orden alfabetico
La importancia de esta letra , bastante
considerable en la aglutinaci6n , es nula
en el l£xico de la lengua. Por lo mismo
no se la hubiera separado de la letra t,
si no por colocarla a continuaci6n de
la tB.
TZ. Vingt-quatrieme lettre de V alpha-
bet basque.
Pas ae discussion sur la manUre de la
transcrire. Oihenart a eu Vide'e Hrange
d'employer la lettre z au lieu de tz, et s
a la place de z. Axular et d'autres Vont
e'er He tc et tc.
PRONONCIATION
Elle se prononce exactement comme le
z allemand et le zz italien : melzel , piazza.
Elle est inconnue en espagnol et en fran-
cais. Voici pourquoi sa transcription est
uniforme auiourd'hui et ne souleve au-
cune difficulU : parce que si V espagnol
avait repr6senti ce phoneme, par exemple,
avec un x et le francais avec un c, les
Basques, dociles toujours, auraient em-
prunM, les uns le x et les autres le 9,
a leurs respectifs possesseurs.
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342
-TZA TZAILA
Changement de TZ en Z
1° Dans les noms propres basques, et
Us sont nombreux, (els que Gorostitzaga,
BtJSTINTZA, EPALTZA, ElORTZA , AZPILTZA ,
Irastortza, Gogortza, Garagartza, Pi-
katza, lesquels se prononcenl en espagnol
et mime en basque (quand il ne s agil
que de personnes ainsi appelies) Goros-
tizaga, Bustinza, Epalza, etc.
2° A la fin des mots, quand le suivant
commence par une consonne, lorsqu'il y
a certain rapport entre eux. Orratz bat,
« une tpingte; » rrz bate an, « dans un
mot; » akatz berria, « la nouvelle en-
taille; » zugatz gogorra, « Varbre dur, »
se prononcent orraz bat, iz batean, akaz
berria, zugaz gogorra ; mais il faut pour-
tant garder le t dans Vicriture, comme
Von garde Z'n final de un novicio, « un
novice, » malgri sa prononciation de ou
novicio.
3° Dans les noms composts ou le tz
final d'un membre se heurte a une con-
sonne quelconque ; on doit alors les as-
sembler, comme il est de regie lorsqu'il
s'agit de composts, bien que Itgerement
mutilts. De mime qu'on tcrit euskale-
rria, « le pays ba&que; » aSeleme, « re-
nard femelle; » iSutsbin, « nourri%son,
lit. : enfant de nourrice, » composts de
BUSKERA-ERRIA, A§ERI-EME , iftUDE-SEIN,
ainsi il faut tcrire aizkarramarro ,
« crabe, tcrevisse des rochers; » azbizar,
« envie, barbe des doigts; » gazpilo, « las
de sel; » izpide, « conversation, lit.: route
des mots; » orraztoki, « ipinglier, lit. :
lieu d'ipingles, » qui se composeni de
AITZ -(- KARRAMARRO , ATZ -f- BIZAR , GATZ -(-
PlLO, ITZ -(- BIDE, ORRATZ -\- TOKI.
4° A plus forte raison lorsque Vtltment
qui s'ajoute au tz final est un suffixe.
be itz, « mot; » auts, « poussiere; »
gaitz, « mal, forfait; » aitz, « rocher; »
latz, « dpre; » otz, « froid, » naissent
iztegi, « dictionnaire; » austu, « pulve-
riser; » gaizkin , « mtchant; » aizto ,
« couteau; » ozpbra, « frileux. »
Changbmbnts de Z en TZ
i° II y a une tendance chez les Basques,
qui va en s'attinuant, de prononcer
mantzana, imentzamente , pantza, altza-
miento, les mots espagnols manzana,
« pomme; » inmensamente, « immenst-
ment; » panza, « panse; » alzamiento,
c< soulevement. »
Des mots comme lantza, dantza, sal-
ts a, galtza, galtzoin, qui tvidemment ne
nous appartiennent qua litre d'emprunt,
tirent leur origine de lanza, « lance; »
danza, « danse; » salsa, « sauce; » calza,
« chausse; » calz6n, « culotte. »
2° // semble que les mots entzun, « en-
tendre; » mintzatu, « parler; » zintzo,
« fidele, » etc., furent a Vorigine enzun,
MINZATU, ZINZO, etc.
3° Le z initial d'un mot, qui suit une
consonne quelconque, se change aussi en
tz. Egin tzaitekbz, « vous pouvez vous
habituer » (Aft. Esku-lib. 57-12), au
lieu de egin zaitekez. Alan tzalakoa
EMOTBKOAN IMINI ZBNDUANBZ, « si VOUS
Vaviez mis a mime de ttmoigner que cela
tlait ainsi. » (Aft. Esku-lib. 116-7.) Are-
men nor tzarban, « void ce que vous
ties. » (Aft. Esku-lib. 464-47.)
Heureusement on n'a guere tcrit des
combinaisons , qu'on fait continuellement
en plusieurs endroiis, telles que il tzan,
egon TziRAN, vulgaires prononcialions de
il zan, « il mourut; » egon ziran, « ils
furent. »
4° Le choc de deux z, celuide la nega-
tive et V initial d'une flexion verbale,
donne lieu a la suppression du premier
et au changement du second. Etzazaudaz,
« je ne vous connais pas » (Per. Ab. 55-
25), de ez -f- zazaudaz. Etzan, « il n'y
avait pas » (Ur. Gen. n-5), de bz + zan.
Etzen etorri, « il ne vint pas » (Joan.
Saind. 1-2-27), cfeEz-f zen. Bota etzai-
kezan , « pour qu'il ne vous lance pas »
(Aft. Esku-lib. 49-15), de ez -f- zaike-
ZAN.
CONPUSION AVEC TS
Hors les pay sans, il y apeude Basques,
surtout parmi les occidentaux, qui pro-
noncent bien acluellement le son ts. On
le prononce exactement comme tz, con-
fondant ainsi les mots atsa, « la puan-
teur, » et atza, « ledoigt; » ots, « bruit, »
et otz, « froid; » etsi, « disespirer, »
elETzi, « apres-demain; » utsak, « les
vides, » et utzak, « laisse-le. » On ne
devra pas s'itonner de lire dans mes pre-
miers tcrits matza, eratzi, au lieu de
matsa, « le raisin; » eratsi, « baisser, »
parce que, en raison de mon origine, mes
Itvres n't talent pas capables de discer-
ner alors le ts du tz.
Signification
Puisque Von a exposi, en parlant de
la lettre p, qu'elle s'emploie, en V a spi-
rant, avec la sianification de bai, « oui, »
notons ici que dans certains endroiis , en
particulier a B-zeb,..., le son inarticult
de tz, c'est-a-dire son aspiration, est
usitt pour signifier ez, « non. » En
France ce mime son inarticult exprime
le doute, et en Espagne, dans certains
endroits, le refus. A cet effet, le tz aspirt
se rtpete dans les deux pays.
R6lb et placement
V importance de cetle lettre, assez con-
sidirable dans V agglutination, est nulle
dans le vocabulaire de la langue. Cest
uniquement pour /aire suite au t§ qu'on
Va ditachie de la lettre t.
-Taa : 1° (AN, B), sufijo derivativo,
que se aglutina a nombres y forma pala-
bras incucando « monton de » : suffixe
dtrivatif, qui s'agglutine a des noms et
forme des mots indiquant « tas de ». Var.
de TZE (1°). BURUZ BEERATURIK ORAIN OTA-
TZETAN, GERO IRATZETAN (B, Ur. Ca/lC. baS.
HI-90-6) : bajando la cabeza , ora en los
argomales, ora en los helechales : baissant
la Ule, tantdt dans des champs d*ajoncs,
tantdt dans des fougeraies. Beste batzuek
BBRRIZ BRORI ZIRAN ARRITZETAN , OtraS
cayeron en lugares pedregosos, une autre
partie to nib a sur le roc. (Ur. Malth. xiii-
5.) Galdu du batek dirutza andi bat,
alguien ha perdido una gran cantidad de
dinero, quelqu'un a perdu une grosse
somme d'arpent. (Liz. 140-9.) — 2° (AN,
B, G), sufijo derivativo, que indica « el
acto » aglutinandose a las palabras bizi ,
« vivir; » brio, « morir; » jaio, « nacer; »>
bzkondu, « casarse : » suffixe dtrivatif
qui indique « Vacte » en se joignant aux
mots bizi, « vivre; » brio, « mourir; »
jaio, « nattre; » ezkondu, « se marier. »
Bizitza luzba izan zuTEN , gozaron de
larga vida , ils jouirent d'une longue vie.
(Lard. Test. 10-30.) Zorionean dei egin
JATAN, ATERA DOT ERIOTZEAREN AUTZBTATI I
en buen hora se me Uam6, le he sacado
de las fauces de la muerle : on m'a ap-
pelt de bonne heure, elje Vai arracht de
la gueule de la mort. (Per. Ab. 51-26.)
Nere aitaren etSetik eta nbre jayotzako
lurretik, (vengo) de la casa de mi padre
y del pais de mi nacimiento , (ye viens )
de la maison de mon pere et du pays de
ma naissance. (Ur. Gen. xxiv-7.) —
3° (AN, B, G, L ?), sufijo derivativo, que
indica idea de « profesi6n, oficio » : suf-
fixe dtrivatif, qui indique Vidte de « pro-
fession, mttier ». Aitzurlaritzea da ar-
TEZ-ARTEZ JaNGOIKOAK EMONIEO LAN A, la
agricultura es una profesi6n dada direc-
tamenteporDios, Vagric ulture est une pro-
fession donnie directement par Dieu. (Per.
Ab. 150-2.) Badakie idiak buztartutbn,
itzaintzba bgitbn i saben uncir los bueyes,
conocen el oficio de boyero : elles savent
atteler les bceufs, elles connaissent le mttier
de bouvier. (Per. Ab. 148-5.) Il zan mutil
gaztb au... soldautzan, este mozo mu-
ri6... en la milicia, ce jeune homme
mourut... dans la milice. (Ur. Maiatz.
56-8.) Erraten ziotelarik, ohointzak
utzirik, has z1tezela bertze zenbeit lane-
TAN : diciendoles que , dejando su oficio
de la drones, debian empezar a hacer
algunos otros trabajos : leur disant que,
quittant le mttier de voleurs, ils devaient
commencer a faire quelques autres tra-
vaux. (Joan. Saind. 1-242-25.) Dioste
Pibrrbsek : Banoha arrantzaba i Pedro
les dice : Voy a pescar : Pierre leur dil :
Je vais ptcher. (Har. Luc. xxi-3.) Buru-
tza, jefatura, commandement. (Lard.
Test. 150-29.) Errbgbtza, regencia,
royautt. (Lard. Test. 175-1.) Artzantza,
pastoreo, profession de berger. (Lard.
Test. 180-11.)
-Tzaga (B), sufijo de verbos deriva-
dos, equivalente a la pa la bra bag a, gabb,
« sin : » suffixe de verbes dirivts, equi-
valent au mot baga, gabb, « sans. » Guz-
TIAK GERATUKO JATZUZ PARKATZAGARIK, qU6-
daran todos vuestros pecados sin haber
sido perdonados, tous vos pichts reste-
ront sans avoir itt remis. (Aft. Esku-lib*
126-21.) EtSun aite afaltzaoa ta jagi
aite zor baga, acu£state sin cenar y te
levantaras sin deudas, couche-toi sans
souper et tu te leveras sans dettes. (Refra-
nes, 402.) Eztitzaoako sagarrar (B-mu),
manzanas de arbol no ingertado, pomme s
d'un arbre non grefft.
-Taaila (B,...), -tzalle (AN, B, G, L),
sufijo activo de verbos infinitivos deri-
vados; a diferencia de -la 6 -lb, que se
aglutina a verbos primitivos : suffixe actif
des verbes infinitifs dirivts; a la difft-
rence de -la ou -le, qui se joint aux
verbes primitifs. UlbrtzaiLa onari hitz
gitSi : k buen entendedor, pocas pala-
bras : a bon entendeur, salut ( lit. : a bon
entendeur, peu de mots). (Refranes, 285.)
Salbatzailb Jauna agertu zitzaion, le
apareci6 el Salvador, le Sauveur lui
apparut. (Joan. Saind. 1-275-9.) Gizon
OSPETSU, BURRUEARI, ONDATZAlLs, ALPER
ta baldanakaz i con hombres bullangue-
ros , pendencieros , pr6digos , ociosos y
floios : auec des hommes lapageurs , que-
relleurs, prodigues, paresseux et noncha-
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TZAINKU — -TZE
343
lants. {Per. Ab. 43-17.) = Cuando a este
sufijo precede una consonante silbante
como s 6 z, se cambia en -taile. Lorsque
ce suffixe tombe sur une consonne sif-
flante s ou z, il devient -taile. Nbre Eros-
tailea, mi Redentor, mon Ridempteur.
(Joan. Saind. 1-275-17.)
Tzainkii (S), cojo, boiteux.
Tzainku-tzainku (S), cojeando , boi-
tant. Bbrb zankho okherrarekin egin
ZIAN, TZAINKU-TZAINKU, ORANO BERE SBRBU-
t5ia ha^isko urthez (S) : con su pierna
torcida, desempefi6 aun durante muchos
alios su servicio pian-pianito : malgre"
sajambe croche, il remplit encore pen-
dant de no mb re uses annexes son service
clopin- dopant.
-Tzak(B), Var. de -tzat. Trkntoko
BATZAR EDO KONZILIOAREN GURARIRIK AN-
DIBNA IZAN ZAN, BBRAK IRAKATSIRIKO FBDE
EDO SINISKBREA GIZON GUSTIEN EZAGUERARA
BLDU TA GUSTIAK BGIATZAK EUKITBA '. el
mayor deseo del concilio de Trento fu6
que la fe ensefiada por 61 llegase al cono-
cimiento de todos los hombres y que
todos la admitiesen como verdad : le
plus grand d6sir du concile de Trente
fut que la foi enseignte par lui parvinl a
la connaissance de tous les hommes, et
aue tous Vadmissent comme v6rit6. (Ast.
Urt. prol.) AlTANTZAK, NIETZAK (B-g) I
para el padre, para mi: pour lepere,
pour moi. Bbreala eman ziozkan eskue-
rakutsitzak : muy luego le di6 como pre-
sentes, como muestra de agradecimiento :
tout de suite , il lui donna des gages de
reconnaissance. (Lard. Test. 235-22.)
BASERRIKOTZAK BAZAUKEZ BERE OLAGIZON
ta beste zakusbzanak : a pesar de que
los ferrones y otros que os ven, os ten-
gan como un aldeano : bien que les for-
gerons et les autres qui vous voient, vous
prennent pour un paysan. (Per. Ab.
117-7.)
-Tzaka (B, G), -tzake (AN?), Var. de
-tzaga. Ezautzaka ( B- i - m -mond ) , sin
conocer, sans connaCtre. Dudatzaka (B,
Dr. Bisil. 154-8; Baser, p. vi-3), sin duda,
sans doute. Oartzaka bezbla, garagar
BURU BATZUEK BOTA ZITZATELA .' COmO inad-
vertidamente , echasen unas espigas de
cebada : comme par inadvertance , qu'ils
jetassent quelques 6pis d'orge. (Lard. Test.
477-21.) IRU URTB BETETZAKA ERREGETZAN
eginda, Jbrusalenen il ZAN: muri6 en
Jerusalen , habiendo pasado en el trono
tres afios incompletos , lit. : sin com pi e-
tar : il mourut a Jerusalem , apres avoir
pass 6 sur le trdne trois anndes non com-
pletes, lit.: sans remplir. (Lard. Test.
284-27.)
-Tzako (Be), presunto, supuesto :
presume', suppose". Lapurtzako, el pre-
sunto ladr6n, le voleur pr4sum4. Azaldau
ZAN BERE PEKATUTZAKOA , SU pecado SU-
puesto se revel6, son p6ch6 suppose" se
dteouvrit. (Bart. 11-230-16.) Jantzakoa
egin dogu (B-g) : hemos hecho la ley,
hemos terminado de comer de alguna
manera : nous avons fini de manger de
quelque facon.
TZAKUR (AN, BN-s), perro, chien.
-Tzale (AN-b), Var. de tzaiLa, -tzaiLe.
Ontzale : goloso, gastr6nomo : gourmet,
gastronome. Ondatzale : gastador, pr6-
digo, despilfarrador : dissipateur, pro-
digue, gaspilleur.
TZAPAST (BN-s, R-uzt, S), salpica-
dura, telaboussure. Tu-tzapast (S), babas
que arrojan algunos al hablar : postilion
(pop.), goutte de salive que Von lance
involonlairement en parlant.
Tzapastaka (Sc), a borbotones : a
gros bouillons, a flots.
-Tzapen (AN, BN, L), sufijo derivativo,
que se diferencia de -pen en que esle se
agrega a los verbos primitivos, mien-
tras que -tzapen se aglutina a los deri-
vados : suffixe d6rivatif, qui se distingue
de -pen en ce que celui-ci se joint aux
verbes primilifs, tandis que -tzapen s'a^-
glutine aux verbes dirivis. = De edertu,
orhoitu, galdu nacen los derivados edbr-
tzapbn, « embellecimiento ; » orhoitza-
pbn, « recuerdo; » galtzapen, « pe>-
dida. » De edertu, orhoitu, galdu
naissent les de*riv4s edertzapbn , « embel-
lissement; » orhoitzapen, « souvenir; »
GALTZAPEN, » peHe. »
TZAR : 1° (S), perverso, malo : per-
vers, merchant. Gizon auher, tzar, zikhin,
itSusia, aspaldian nuk hitaz asbtzbn
hasia : bombre perezoso , malo , sucio ,
feo, hace tiempo que comence a bar-
tarme de ti : homme paresseux, michant,
sale, laid, il y a d6jk quelque temps que
je commencai a en avoir assez de toi.
(Ziber. 85-17.) — 2° (AN-b), deshonesto,
malpropre.
-Tzar (c,...), sufijo aumentativo, que
da generalmente a la palabra un sentido
despreciativo : suffixe augmentatif, qui
donne gintralement au mot un sens p6jo-
ratif. Bil bitezlekuzabalbatean lurreko
MAMORRO ZIKIN, ARMIARMA BBLTZ, APO BEGI-
GORRI , ZAKUR USTEL , DRAGOl ANDI , SUGE ,
BASURDETZAR TA GAINERAKO ANIMAL IZUGA-
rri guziak : juntense en un lugar espa-
cioso, sucios insectos de la tierra, negras
aranas, sapos de ojos encarnados, perros
Eodridos, dra^ones corpulentos, cule-
ras, enormes labalies y todos los demas
espantosos ammales : de sales insectes
de la lerre, de noires araigntes, des
crapauds aux yeux rouges, des chiens
pourris, des dragons corpulents, des cou-
leuvres, d'tnormes sangliers, et tous les
autres ipouvantables animaux se riu-
nissent dans un lieu spacieux. (Mend.
1-11-3.) Arratoetzarrez beterik, lleno
de ra tones corpulentos, pie in de rats
Enormes. (Per. Ab. 69-25.) MaiLutzar-
peti, bajo el martillo mayor, sous le gros
marteau. (Per. Ab. 127-9.)
Tzarkeria: 1° (AN-b), deshonestidad,
malproprett. — 2° (AN, L), maldad, m&-
chancett. Populuaren artban bzlaitekb
SOR HA1NBBRTZE TZARKERIA ETA GAIZBIDE ,
no podria surgir entre el pueblo tanta
maldad y tan to escandalo, on ne verrait
pas tant de maux et de scandales parmi
lepeuple. (Duv. Imit. 8-27.)
Tzarreria (S): 1° conjunto de cosas
despreciables : gueuserie, ensemble de
choses mtprisables. — 2<> canal la, conjunto
de personas repugnantes, malas : gueu-
saille, ensemble depersonnes repugnantes,
mtohantes.
-Tzat (c), sufijo bipotetico, que se
emplea como « por, como » : suffixe
hypothHique f qui a la valeur de « pour,
comme, comme si on Hait. » Zuk donga-
TZAT, LAPUR-USAINBKOTZAT , SORGINTZAT TA
GUZURTITZAT ZEUNKAN LUEBAGIN AU I este
zapador a quien usted le tenia por malo,
por casi ladr6n, por brujo y por menti-
roso : ce sapeur que vous preniez pour
un merchant, presque pour un voleur,
pour un sorcier et un menteur. (Per. Ab.
168-3.) Presuna alpbrra edukazu galdu-
tzat eta HiLTZAT, a la persona ociosa
tengala usted por perdida y por muerta,
considtrez la personne oisive comme per-
due el comme morte. (Ax. 3*-21-4.) Lan-
bide au lagunak eta aidbak btziotbn
ontzat artu : los compafieros y los pa-
rientes no le tomaron a bien (lit. : por
buena) esta ocupaci6n : les compagnons
et les parents neprirentpas bien (lit. :pour
bonne) celte occupation. (Lard. Test. 305-
14.) = Este sufijo se agrega en composici6n
a otros tres : al posesivo, al causal y al
final : a) Ezta onbntzat bigungarririk ,
« no bay lenitivo para estos. » (Per. Ab.
125-15.) Etorriko direan gizon ta ema-
kume guztiontzat , « para todos los hom-
bres y mujeres que vendran al mundo. »
(Bart. II-239-2.) — b) Ilgo dalakotzat
(B-otS) , « creyendo que morira. » Es de
pOCO USO. — C) GlZONEI BARUR AIZELA
agbri ezakientzat, ct para no parecer a
los hombres que ayunas. » (Leiz. Matlh.
vi-18.) Ce suffixe s'ajoute en composition
aux trois suivanls : au possessif, au casuel
et au final : a) Ezta onentzat bigungarri-
rik, « il n'y a pas de remede pour ceux-ci. »
(Per. Ab. 125-15.) Etorriko direan gizon
TA EMAKUME GUZTIONTZAT , « pOUr tOUS leS
hommes et femmes qui viendront au
monde. » (Bart. Ii-239-2.) — b) Ilgo dala-
kotzat (B-ot§), « croyant qu f il mourrait. »
// est peu employe". — c) Gizonei barur
AIZELA AGBRI EZAKIENTZAT, (( pOUr ne paS
montrer aux hommes que tu jedtnes. »
(Leiz. Matth. vi-18.) Igon daikbdantzat
nozbait zbru EDERRERA , para que pueda
yo subir alguna vez al bermoso cielo,
pour qu'une fois je puisse monter au
beau ciel. (An. Esku-lib. 91-3.) = En
B-l-m,..., el sufijo destinativo se forma,
con los pronombres personales, sin pose-
sivo : neutzat en vez de neuretzat, « para
mi; » zutzat por zuretzat, « para usted. »
En B-b-mu, ..., se suprime la mi tad del
posesivo, la consonante r jjcaprichos de
las lenguas !! y se dice neuetzat, zue-
tzat. En B-l-m,..., le suffixe destinalif
se forme, avec les pronoms personnels,
sans le possessif: neutzat au lieu de neu-
retzat, « pour moi; » zutzat pour zure-
tzat, « pour vous. » En B-b-mu, ..., on
supprime la moitte du possessif, la con-
sonne r, caprices des langues I et Von dit
neuetzat, zuetzat.
-Tzaz (S), sufijo de declinaci6n,
que denota « medio, instrumento » y se
aglutina por lo general a pronombres per-
sonales : es variante de -zaz : suffixe de
dMinaison, qui indique « le moyen, V ins-
trument » et s aggluline g4n4ralement aux
pronoms personnels : c*est une variante
de -ZAZ. ZlHAUnTZAZ bzdbuseala zoaza
bethiere (S, Imit. 146-10) : de vos mismo,
por vuestro impulso, vos tendeis siem-
pre a la nada : de vous -mime, par votre
impulsion, vous tendez toujours au n&ani.
Lurreko gaizetzaz mintzatzen bntzutea
(S, Imit. 148-7), oir bablar de las cosas
de la tierra, entendre parler des choses
de la terre.
-Tze : 1° fBN, S), sufijo derivativo,
contracci6n de la palabra a tze (R), « ar-
bol , » que se agrega a nombres de arbo-
les para distinguirlos de sus frutos :
suffixe dtrivatif, contraction du mot atze
(R), « arbre, » que Von ajouie aux noms
des arbres pour les distinguer de leurs
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/
344
-TZEAR TZU
fruits. Gerbzitzb, cerezo, cerisier. Pht-
kotzb, higuera, figuier. Gaztainatze, cas-
tafio, chdtaignier. Guduinatze, membri-
llo, cognassier. Arrosatze, rosal, rosier.
Arragatze, fresal, fraisier. = Estas
palabras a la letra significan : « Arbol de
cerezas, arbol de higos, » etc. A la lettre,
ces mots signifient : « arbre de cerises ,
arbre de figues, » etc. — 2° (AN, G, L),
sutijo que denota abundancia, suffixe qui
denote Vabondance. Var. de tza (lo). Eta
BILDURIK ZARRAKIN ELKAR ADITURIK, DIRU-
tze aundi bat eman zioten soldaduai : y
habiendose juntado con los ancianos, y
tornado consejo, dieron una grande suma
de dinero a los soldados : et Us s'assem-
blerent avec les anciens d'entre le peuple,
et 9 apres avoir dttibiri, Us donn&rent
une grosse somme oV argent aux soldats.
(Ur. Matth. xxviii- 42.) Hain gizontze
handia bildu zitzaioen non untzi bate-
tara igan bta jarri baitzen, ostb guzia
LBIHORREAN ITSASONDOAN ZEGOELA .' Se alle-
garon al rededor de 61 tantas gentes, que,
entrandose en un barco, se sent6 dentro
en la mar y toda la gente estaba en tierra
a la orilla : et une si grande multUude
s'assembla autour de lui qu*il monta dans
unebartjueets'y assit, ettout lemondettait
sur le nvage. (Har. Marc, iv-i.) Eztaroku
EMAN ONTHASUNTZE HANDI BAT, FtO UOS ha
dado una gran cantidad de bienes, il ne
nous a pas donne* une grande quantity de
biens. (Duv. Labor. 9-22.) — 3° (c,...),
sutijo aerivativo de infinitivos nominali-
zados, suffixe dtrivatif d'infinitifs nomi-
nalists. Bete zuen pbgarra eta itzul-
tzen zan , llen6 el cantaro y volvia , elle
remplit la cruche et s'en retournait. (Ur.
Gen. xxiv-16.) = Las cuestiones de ver-
dadera importancia que versan acerca
de este sufijo quedaron expuestas al
tratar de su variante -te. Les questions
de viritable importance auxquelles donne
lieu ce suffixe seront exposies en traitant
de sa variante -te. — 4° (AN, BN, G, L,
R, S), sufijo derivativo que indica acto
y se agrega a las palabras bizi, « vivir; »
brio, « morir; » jaio, « morir, » etc. :
suffixe dtrivatif qui indique Vacte et qui
s'unit aux mots bizi, « vivre; » brio,
« mourir; » jaio, « mourir, » etc. Bizi-
tze : vida, acto de vivir: vie, acie de
vivre. Eriotze : muerte, acto de morir :
mort, acte de mourir. Jaiotzb : naci-
miento, acto de nacer : naissance, acte
de nattre. (V. Tza, 2°.)
-Tzear, -tzeko, -tzekotan, -tzekotz,
-tzen, -tzer, -tzera: Var. de -tear,
-tbko, -teeotan, -ten, -tbr, -tera.
Tzekoz(S?), al contrario, an contraire.
(Contr. deATZEKoz.) TzekozMorro horiek
DIZIB UKHENKN ZIBN HELTZBARBN GATIK ZER-
bait bbldur : esos Moros , al contrario ,
tend ran algun temor de vuestra venida :
ces Matfres, au contraire, auront quelque
crainte de voire venue. (Ziber. 58-49.)
TZIAURI (S), venir, venir. = Hoy,
por lo menos, solo se usa en imperativo
de segunda persona singular 6 plural,
como el B erdu, el BN-s enaugi, el R
nazierde y su propia variante tSauri.
Tratandose de varios se emplea mas
tziauste, lo mismo como en 6 muchos
dicen brdub en plural. Algunos dicen
ziAUSTE en vez de tziauste. S'emploie, du
moins actuellement , a la deuxieme per-
sonne du singulier ou du pluriel de Vim'
pdratif, comme le B erdu, le BN-s enaugi,
le R nazierde et sa propre variante tSauri.
Lorsqu'il s'agU de plusieurs, on se sert
davantage de tziauste, de mSme qu'en B
un grand nombre disent brdue au pluriel.
Quelques-uns disent ziaustb au lieu de
tziauste. Ziaustb bnbganat oro (S, Imit.
333-40), venid todos a mi, venez tous
a moi. Jauna, alhaba orai berean hil
ZITAZUT, BENA TZIAURI , ZURB BSKOa GAINBN
PHAUSA EZOZU, ETA BIZIKO DUzO (S, Matth.
ix-18) : Seflor, ahora acaba de morir mi
hija ; mas ven, pon tu mano sobre ella y
vivira : Seigneur, ma fille vient de mou-
rir; mais venez, mettez votre main sur
elle, el elle vivra. Eta ideki zianean bige-
RREN KASeTA, BNTZUN NIAN BIGERRBN ABB-
RBA , ERRAITEN '. TZIAURI BTA IKHUS BZAZU
(S, Apoc. vi -3) : y cuando abri6 el se-
§undo sello, oi al segundo animal, que
ecia : Ven y veras : et lorsqu'il cut
ouvert le second sceau, fentendis le
second animal qui dit : Viens et vois.
Tziauste en eg an at ziek oro nekaturik
eta ezinturik zirayenak eta orgaitziren
zutiet (S, Matth. xi -28) : venid a mi,
todos los que estais trabajados y carga-
dos, y yo os aliviar£ : venez a moi, vous
tous qui Ues charge's, et je vous soula-
gerai.
Tzlkolo-takolo (R), desaseadamente ,
malproprement.
TZIMUR (BN-s), arrugado, ridt. Var.
de zimur.
Tzimurdura (BN-s), arruga : ride,pli
de la peau. Var. de zimurdura.
TZINTZ ( R-uzt}, moco, morve.
Tzintzani (Sc) : 4° cencerro, son-
naille. — 2° estupido, stupide. Var. de
zinzarri.
Tzintzarroska (S), cencerrada, cha-
rivari. Thipina utsua zbrbutSatzen duzu
tzintzarroskbtan hbrots itSusi baten
bgiteko (S-bark), la zambomba sirve
para hacer un ruido estridente en las cen-
cerrada s, le tambour champitre sert a
faire un bruit strident dans les charivaris.
Tzintzarrots (Sc), ruido de cencerro,
bruit de sonnaille.
Tzintzur (BN, L, S), garganta, gorge.
Var. de zintzur.
Tzintzurkorda (BN), es6fago, ceso-
phage.
Tzintzur -mini (L-ain), uvula, cam-
panula de la garganta, luette de la
gorge.
Tzintzurri ( R-bid ) , Var. de tzintzur.
Tzintzurri-legun (R?), goloso, gour-
mand.
Tzipi-tzapa (Sc) : 4° andar a gatas,
bablando de nifios : marcher a quatre
paltes, en parlant des enfants. —
2° correr atropelladamente, courir tumuU
tueusement.
TZIRDIL (BN-ald), desaliflado, nt-
gligi.
TZIRTZIL : 4° (R), hilacha, effi-
lochure. — 2° (BN-am-s), embeleco,
persona 6 cosa ftitil y enfadosa : embi-
tant (pop.), personne ou chose futile et
ennuyeuse.
TZISTA (S, Chah. ms), picadura,
piqtire.
Tzistaka : 4° (BN-s], punzada, piqiire.
— 2° (S), punzando, picando, piquant.
Tzistatii (S), picar, piquer.
TZITZER (S), granizo menudo, gr6-
sil.
TZITZI (AN, BN, S), parte carnosa,
par tie charnue.
Tzitzi-pitzi (L), en busca de noticias,
en quete de nouvetles.
TZIZTU : 4° (AN-ond), pez marino
semejante a un pequefio gaian , poisson
de mer semblable a un petit gaian. —
2° (S?), pufio, mano cerrada : poing ,
main fermie.
Tziztuka ( Sc ) , a pufietazos , a coups
de poing.
TZOKORRO (BN-s, R), muchacho
crecidito, gamin grandelet.
TZONBOR (BN-s), tronco (cortado),
tronc (coupe").
TZONGOR (BN-s), huesos grandes
de cerdo, desprovistos de carne : gros os
de pore, dtcharnts.
Tzopolo (BN-s), gordinfl6n, rechon-
cho : trapu, courtaud.
TZORONGO (R-bid ) , zorongo , pa-
nuelo que llevan en la cabeza los Ronca-
leses, certain mouchoir que les Ronca-
lais portent sur la tite. (D. pers. v*d*^-**>,
zarhangl.) .
Tzorrotz (AN), afilado, puntiagudo :
effiU, pointu. Var. de zorrotz.
TZORTA (S) : 4<> goU, goutte. —
2° trago, trait. Gizonari hontzaio tzorta
BAT GORRITIK, EMAZTEARI ALDIZ iSHAR BAT
hoiLitik : al bombre le gusta un trago de
(vino) tin to, y a la mujer una gota de
(licor) amarillo : Vhomme aime une gor-
gie de (vin) rouge, et la femme une
goutte de (liqueur) jaune. (Ziber. 85-4.)
TZOTZ ( AN-b, S-bark ) , tamara, lefia
menuda : bois menu, brou title. Zoazi tzotz-
BURRUSTA BATEN SeREA SUIARBN PHIZTEKO,
idos a buscar un paquete de tamaras para
encender el fuego, allez chercher une
poignte de brou titles pour allumer le
feu.
TZOTZIKO (R-uzt, pop.), mentira :
mensonge, cra<jue (pop.). Tzotzikoa sartu
( R-uzt ) , encajar a alguien una mentira ,
coller un mensonae a auelqu'un.
-Tzu : 1° (c,...), sufijo de numerales,
denota grupo, colecci6n : suffixe des
num4raux qui denote un groupe, une
collection. = Fuera del B no se usa ya,
como no sea en la palabra batzu, ba-
tzube, batzuk : « unos, un grupo. » //
n'est deja plus usiU en dehors du B, sauf
dans le mot batzu, batzuek, batzuk :
« quelques-uns, un groupe. » Irutzuk
SAGAR ERAKUTSI DEUSTAZ ARAKO BASERRI-
tar bbtbrrbas (B-l) : aquel aldeano de
marras, el de los ojos ribeteados, me ha
mostrado tres grupos de manzanas : ce
paysan en question, celui qui a les yeux
cerne's, m'a montri trois groupes de
pommes. ^Zetarako daroazuz orrbnbestb
BARRUKO? BlTZUKAZ BBRB NAIKOA DOZU ,
btzoaz luzaroko -ta (B-mu) : i para qu6
lleva usted tanta ropa interior? Bastante
tiene usted con dos colecciones (de jubon,
calzoncillo y camisa ) , pues no va usted
para mucho tiempo : pourquoi emportez-
vous tant de linae? Vous avez assez de
deux collections (de tricots, de chaussettes
et de chemises), car vous ne vous en allez
pas pour long temps. = Creo haber oido
zbinbatzuk, « cuantos grupos. » Debe
evitarse la confusi6n de -tbu y de -tzu.
En muchas zonas se pronuncia el pri-
mero de estos sufijos como si tuviese la
letra z : indartzu , orritzu , etc. A poco
aue se les examine, podra verse cuan
aiferentes son sus funciones. Je crois
avoir eniendu zbinbatzuk, « combien de
groupes. »> On doit toiler la confusion de
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TZUKO — TZUTZU-PUTZUKA
345
-tsu et de -tzu. Dans beaucoup d'endroits
on prononce le premier de ces suffixes
comme s'il avaii la lettre z : indartzu ,
orritzu, etc. En les examinant un pen,
on pourra voir combien leurs fonctions
sont diffirentes. — 2° (B,..., R), sufijo
3ue indica la profesi6n , suffixe qui in-
ique la profession. Arrantzua (R-l), la
profesi6n de pescador, la profession de
picheur. Dendaritzua (R-uzt), la profe-
si6n de sastre, la profession de tail-
leur.
Tzuko (BN-s), seco, sec.
Tzuntzur (R-uzt ) , garganta , gorge.
Var. de zintzur.
Tzuntzur- garaiiioi (R), garganchtin,
garguero, parte superior de la traque-
arteria : gosier, par tie supirieure de la
trachte-artere.
Tzuntzur-lazo (R-uzt), gran bebedor:
fesse-pinte, grand buveur.
Tzuntzur-mi ( R-uzt ) , uvula , campa-
nula de la garganta , luette de la gorge.
TZUPUST (BN-s, R), encuentro, acto
de encontrarse dos 6 mas personas, cho-
que de una cosa con otra : rencontre,
jonction de deux personnes ou de deux
choses qui se meuvent en sens oppose".
Tzupust egin (BN-s, R), encontrarse
en un camino, chocar : se rencontrer dans
un chemin, se heurter.
Tzurruntzuntzun (L-eet), (viajar) en
carro viejo, (voyager) dans une vieille
charrette.
Tzustatu (S), podrirse, se pourrir.
TZtJSTO (S, Ghah. m«), (madera) po-
drida , (bois) pourri.
Tziistodura (S), podredumbre, pour-
riture.
TZUT (BN), ordenado, met6dico : or-
donne', method ique. Gizon tzuta, hombre
ordenado , homme ordonni.
Tzutza-basa (BN-s), babas que arro-
jan algunos al hablar : postilions , petites
gouttes de salive que certaines personnes
lance nt involonlairement en parlant.
Tzutzu-putzu (BN-s) : 1° hablillas,
caquetages. — 2° cuchicheo, chuchote-
ment.
Tzutzu - putzuka ( BN - s ) , cuchiche-
ando, chuchotant.
T.II.
44
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u, u
U, H. Vig^sima quinta y sexta letra
del alfabeto vasco.
Simplipicaci6n
El que haya leido con atenci6n lo que se
ha dicho en el primer volumen, pag. 373,
acerca de la letra h, no tendra necesidad
de que se le explique aqui por que debe
simultanearse el empleo de palabras
como uts y huts, una y huna, etc.
Las mismas razones militan en favor
de la yuxtaposici6n de palabras en las
cuales se sustituyen las vocales u y u,
como ukatu y ukatu, ustu y ustu.
Los Suletinos en su mayoria han trans-
crito a la francesa estos dos sonidos,
empleando ou por u, y u en lugar de u.
Inchauspe habia representado correcta-
mente estos dos fonemas en el original
que redacto de la parte suletina de los
Di&logos vascos ; pero el principe Bona-
parte le oblig6 a recular, segun he po-
dido ver en una carta de dicho autor al
principe fecha a 20 de julio de 1857.
Doce anos mas tarde, el mismo Bona-
parte adopt6 la u y u en su gran obra
del Ver bo vasco.
Permutaci6n pasiva
En todos los dialectos hay alguna va-
riedad que exige como ley euf6nica la
permutaci6n de o en u, cada vez que
vaya seguida de alguna vocal fuerte, de
su misma especie : besua se dice en vez
de bbsoa , « el brazo ; » berubna por
bbroena, « el mas caliente; » zonuoK (B)
en lugar de zorook, « estos locos. » Esta
permutaci6n es comun en el suletino.
De mucho tiempo atras los escritores
de los demas dialectos tuvieron el buen
acuerdo de preferir, entre las leyes euf6-
nicas que luchaban dentro de cada dia-
lecto, aquella que deja intacta la letra o.
El bizkaino conserv6 esta tendencia prac-
tica de unificaci6n en la primera epoca
de su literatura, gracias al benemerito y
desconocido autor del libro de Befranes
y Sentencias, a Micoleta, Capanaga y
mas tarde Anibarro. En la seguuda epoca
generalmente ha prevalecido la tenden-
cia contraria, en virtud dc la iniluencia
de los Moguel. En nuestros dias unos
seguimos a los antiguos, otros a Moguel
y sus discipulos, habiendo preferido, sin
que sepamos por que , el primero de los
cinco particularismos : besua, besue , be-
soba , bksoo , bbsuu , a que da lugar en
algunas comarcas la uni6n del articulo a
palabras terminadas en o.
En los demas dialectos, en que este
fen6meno de permutaci6n es tambien
particular, la transcripci6n de la o como
o, 6 mejor dicho la preferencia de oa a
ua , oe a ue , es general entre los escri-
tores.
En suletino, en que esta permutaci6n
es general , sin que haya un solo pueblo
en que se diga besoa sino besua, todos
los escritores han adoptado la permuta-
ci6n. Inchauspe manifest6 al principe
Bonaparte en otra carta deseos de seguir
a la generalidad de los escritores de los
demas dialectos, por evitar la embara-
zosa confusi6n que resulta de ver, p. ej.,
que eskia viene de bsku, etSia de et5e,
garia de gari ; al paso que transcribiendo
eskua, etSea, garia, se sabe que se trata
de bsku, btSb, gari.
Permutaciones activas
1° La u se cambia en i y viceversa
aun fuera de casos de aglutinaci6n. Este
fen6meno no obedece a pauta alguna,
pues se guarda en unas palabras y no en
otras, sin que sea posible dar raz6n de
su existencia.
Al lado de ume (c, ...), utsu (R) y utsu
(S), uri(B), utzi (AN, BN,G, L, S) y
UTZU (R), AUNTZ (C, ...), ULTZE y UNTZE (B),
ULUN (R) y ULHUN ( S ) , USURI (R), URUN
(B), ukusi (B-b,...), ukutu ^B-b-1,...),
UTURRI
URUN
ukubil (B-mu,...), UTURRI ( K ) y ij
( S ) , GUZUR ( B ), UZU ( B ) , ULE ( B ) ,
(R), uduri (R), etc., existen ime (B-b),
« nino; » itsu (c, ...), « ciego; » iri(AN-
b, BN-s, R), hiri (BN, L, S), « pobla-
ci6n ; » itzi, it§i(B), « dejar; » aintz (R,
S), « cabra; »iltze (Gc), « clavo; » ilun
(AN, B, G), ilhun (BN, L), « oscuro; »
isuri (c, ...), « derramar; » irin (c, ...),
« harina; >» ikusi (AN, B, BN, G, L),
« ver; » ikutu (B, G) y ukitu (AN, BN,
L), « tocar; » ikubil (B-m), « puno ; »
iturri (c, ...), « fuente ; » gizur (G, S),
« mentira ; » izu (B, G) 6 izi (AN, BN, L,
R, S), « espanto; » uiLe (B) e iIe (c,...),
« pelo; » irun (c, ...), « hilar, » 6 iduri
(AN, BN), « imaginarse, parecer. »
2° Este mismo cambio se observa en
la aglutinaci6n, limitado a algunas zonas
del BN, R y S. De esku -f- a hacen eskia
en BN-am,..., R-uzt y S,..., al paso que
en BN-haz se dice eskuya, en R-bid
bskiua; en B-ond-gets, G-beas,... eskuu;
en B-m? y G,... bskuba; en B-a-g-ts,...
eskue. ; Quanta raz6n tuvo Inchauspe de
querer emancipar en la literatura al dia-
lecto suletino, como lo estan los demas,
casi en absoluto, de esta balumba de
permutacioncillas !
3° (AN, B, G) , cuando a los dipton^os
au, su sigue una vocal, algunos cambian
la u en b : egin neban (Be, ...), por egin
neuan, « yo lohice; » esan dabe (Be,...),
en vez de esan daue, « lo han dicho; »
abek (G-don-t, ...), por auek, « estos; »
labak (G-don-t, ...), por lauak 6 laurak,
« las cuatro; » zamaba (AN-goiz), en vez
de zamaua, « el mantel. »
Suprbsi6n
Solo en dos casos se suprime la letra u :
1° (c,...), cuando forma parte del deri-
vativo -tu : de zuritu -|- teko, zuritzeko,
« para emblanquecer. » Usat zaitb goi-
zean goiz jaikitzen : « acostumbraos a
levantaros a la manana temprano. » (Ax.
3« -266-1.) Usat se dice en vez de usatu
y en general se suprime esta u en el
subjuntivo, potencial, etc.
Al exponer el sufijo -te (2°) se diio
d6nde se usa -kbta, donde -tuts y d6nde
-tze como resultado del choque del deri-
vativo -tu con el sufijo -tb de infini-
tive
2° (B, G), de lau, « cuatro, » nacen
larbun, « cuatrocientos ; » larogei,
u ochenta. »
Funci6n grahatical
Es la radical del auxiliar transitivo,
cuyo infinitivo ukan , con sus variantes ,
se ha perdido en B y G, haciendo sus
veces el intransitivo izan. Teniendo esto
en cuenta choca que entre todos los dia-
lectos el bizkaino posea mas numero de
flexiones de conjugaci6n en que inter-
viene este elemento. Esta radical en
ciertas flexiones de otros dialectos cam-
bia en i, -ko, -ro; en B persiste la u.
Esan nion (G) , erran nakon , nioen (L) ,
ERRAN NBYON JS), ESAN NEUTSAN (B), « yO
se lo dije. » Egin diet, diotet(G), egin
DAROTET, DIOTET (L), EGIN DEYET (S), EGIN
deutset (B), « yo les he hecho. »
Este elemento verbal tiene cierto ca-
racter determinativo. Lo cual se esta-
blece, no solo porque en opini6n de
algunos significa « esto » (egin dau, « ha
hecho, lit. : hacer esto 61 »), sino por-
que se usa tan solo en indicativo y en con-
dicional ; sustituy^ndole en B la letra i y
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en otros dialeclos la silaba za, tratandose
del imperativo, subjuntivo, potencial,
etc. : eoin dai gun, bgin dezagun, « haga-
mOSlo ; » BGIN DA1KET , EGIN DBZAKET, « lo
puedo hacer. » En B sin embargo se oyen
de labios de personas mayores y aun se
leen , no poco , formas potenciales del
imperfecto en que la u subsiste. Konfb-
8l5tO ONBTAN 1ZAN NEUKKZAN UTSAK , « laS
faltas que podia yo tener en esta confe-
si6n. » (An. Esku-lib. 443-3.) ;0 nok
LEUKBAN ZBURB AMARBN GARBITASUNA !
c< ] ob qui£n pudiera tener la pureza de
vuestra Madre ! » (Aft. Esku-lib. 107-1.)
ARBK BBRB JASO EUKBZALA , ' GURA IZAN
balbu : « que , si bubiera querido , pudo
baber soportado tambten aquellos. »
(Bart. 1-225-25.)
USO DB LA LETRA U
Tan diflcil es encontrar documentos
que justifiquen su caracter extra no como
no estar persuadido de que es sonido
importado de alguna otra lengua. Se le
llama generalmente u suletina, por ser
el dialecto en oue mas se usa. Llega sin
embargo , por to m£nos en ciertas locu-
ciones, flexiones verbales y fen6menos
de aglutioaci6n a varias zonas del BN y
aun a alguna del L.
a) En Amikuze (BN-am), se usa casi
tanto como en S : gatu, « gato; » bekatu,
« pecado; » buru, « cabeza. » Erraiten
tzi ikusi dugula, « dice que le bemos
visto. »
b) En L-bard se oye la u casi tan fre-
cuentemente como en BN-am.
c) En la regi6n de Hazparren la use
oye en lugar de u cuando esta va seguida
del articulo 6 del interrogativo a. Ikusi
du, « lo ha visto. » i Ikusi dua? « £lo ha
visto ? » Edan dugu, « lo hemos bebido. »
l Eoan dugua? « i lo bemos bebido? »
De buru, gatu, bbkatu nacen burua,
« la cabeza ; » gatu a , « el gato ; » bbka-
tOa, « el pecado. »
d) En Ustaritze, Kanbo, Ezpeleta,...
se oye la u en ciertas formas verbales,
nunca en sustantivos y adjetivos : hartu
nOin; « lo tom6; » ikusi ginuin, « lo
vimos, » BKHARRi duzOi , « lo habeas
traido. »
e) No se oye este sonido en la regi6n
propiamente labortana : p. ej. San Juan
de Luz, Urruifla, Ainhoa, Sara, etc.
U, H. Vingt-cinquiime et vingt-sixiime
lettre de V alphabet basque.
Simplification
Le lecteur qui aura pris attentivement
connaissance de ce qui est dit a la page
373 du premier volume, a propos de la
lettre h, n'aura pas besoin qu'on lui
explique ici pourquoi Von doit riunir
Vemploi de mots comme uts et huts, una
et huna, etc.
Les mimes raisons militent en faveur
de la juxtaposition de mots dans lesquels
les voyelles u et ti se remplacent, comme
ukatu et ukatu, ustu et ustO.
Les Sou le tins pour la plupart ont fran-
cisi ces deux sons, en se servant de ou
pour u, et de u au lieu de u.
Inchauspe avail icrit correctement ces
deux phonemes dans V original de la par-
tie souletine des Dialogues basques qu'il
ridigea; mais le prince Bonaparte Vobli-
u, ti
gea a reculer, comme je I'ai constate* dans
une lettre de cet auteur au prince por tant
la dale du 20 juillet 4851. Douze ans
apres, Bonaparte lui- mime adoptait Vv
et Z'O dans son grand ouvrage du Verbe
basque.
Permutation passive
II existe , dans tous les dialectes,
quelque variiti qui exige, comme loipho-
niiique, la permutation de o en u, chaque
fois qu'il est suivi d'une voyelle forte, de
la mime nature que lui : besu a se dit pour
BESOA, « lebras; » BERUENADOUrBBROENA,
« le plus chaud ; » zoruok (B), au lieu de
zorook , « ces fous. » Cette permutation
est commune dans le souletin.
De longue date les icrivains des aulres
dialectes eurent le bon accord de prifi-
rer, parmi les lois euphoniques qui
bataillaient en chaque dialecte, celle qui
laisse intacte la lettre o. Le biscayen con-
serva cette tendance pratique d unifica-
tion dans la premiere ipoque de sa lilti-
rature, gr&ce a Vauteur imirite et in-
connu de Refranes y Sentencias, a Mico-
leta, a Capanaga et plus tard a Aflibarro.
La tendance conlraire a giniralement
pr&valu dans la deuxieme ipoque, en
vertu de Vinfluence des Moguel. Actuel-
lement quelques-uns de nous se recom-
mandent des anciens, et d'autres de
Moguel et de ses disciples, qui ont pri-
firi, sans que nous en sachions la raison,
le premier des cinq particularismes :
BBSUA , BBSUE , BESOBA , BBSOO , BBSUU ,
auxquels donne lieu, dans certaines con-
tries, Vunion de I'article a des mots ter-
minis en o.
Dans les aulres dialectes ou ce phino-
mene de permutation est igalement parti-
culier, la transcription de I'o comme o ,
ou, pour mieux dire, la prifirence de oa
a ua , ob a ue , est absolue chez les icri-
vains.
Dans le souletin, ou cette permutation
est ginirale, sans qu'il y ait un seul
endroit ou Von dise besoa, mais bbsua,
tous les icrivains Vont.adoptie. Inchauspe
fit part au prince Bonaparte, dans une
autre lettre, de ses disirs de suivre la
plupart des icrivains des autres dialectes,
afin d'iviter Vencombrante confusion qui
risulte de voir, p. ex., que eskia vient
de bsku, btSia de btSb, garia de gari;
t and is qu'en transcrivant bskua, etSea,
garia, on sait qu'il s'agit de bsku, btSe,
gari.
Permutations actives
1° L'u se change en i, et vice versa,
mime en dehors des cas d' agglutination.
Ce phinomine n'obiit a aucune regie, car
on Vobserve dans quelques mots et non
dans d autres, ians qu'il soit possible
d'expliquer la raison de son existence.
A cdti de ume (c, ...), utsu (R) et Ctsu
(S), uri (B), utzi (AN, BN, G, L, S) et
UTZU (R), AUNTZ (c,...), ULTZE et UNTZE
( B ) , ulun ( R ) el ULHUN ( S ) , USURI (R ) ,
URUN (B), UKUSI (B-b,...), UKUTU ( B-b-
1,...), ukubil (B-mu,...), UTURRI (R) et
UTURRI (S) , GUZUR (B) , UZU (B) , ULE (B) ,
urun (R), uduri (R), etc., existent ime
(B-b), « enfant; » itsu (c,...), « aveugle; »
iRi(AN-b, BN-s, R), hiri (BN, L, S),
« population ; » itzi, itSi (B), « laisser; »
aintz (R, S), « chevre; » iltze (Gc),
« clou; » iLun (AN, B, G), ilhun (BN,
347
L), « obscur; » isuri (c, ...), « verser; »
irin (c, ...),« farine; » ikusi (AN, B, BN,
G , L ) , « uoi'r ; » ikutu ( B , G ) et ukitu
(AN, BN, L) , « toucher; » ikubil (B-m),
« poing ; » iturri (c,...), « fontaine ; »
gizur (G, S), « mensonge; » izu (B, G) et
izi (AN, BN, L, R, S), « ipouvante ; »
uilk (B) et iLb (c,...), « cheveu; » irun
(c,...), « filer, » et iduri (AN, BN),
« s'imaginer, croire. »
2° Ce mime changement s' observe dans
V agglutination , limiti a quelques zones
du BN, du B et du S. De esku -{- a on
fait eskia, « la main, » en BN-am, B-
uzt et S, ..., tandis qu'en BN-haz on dit
eskuya , en R-bid eskiua ; en B-ond-getl,
G-beas, ... bskuu; en B-m? et G, ...
bskuba; en B-a-g-tS,... eskub. Combien
Inchauspe avait raison lorsqu'il voulut
imanciper en littirature le dialecte soule-
tin, comme le sont presque absolument
les autres, de cette avalanche de petiles
permutations !
3° ( AN, B, G), quand les diphtongues
au, eu, sont 8 u ivies d'une voyelle, quelques-
uns changent VvenB: egin neban(Bc,...),
pour bgin neuan, « je le fis; » esan dabe
(Be, ...), au lieu de esan daue, « Us I'ont
dit; » abbk (G-don-t, ...), pour auek,
« ceux-ci; » labak (G-don-t,...), pour
lauak ou laurak, « les qualre ; » zamaba
(AN-goiz), au lieu de zamaua, « la
nappe. »
Suppression
On supprime la lettre u dans deux cas :
1° (c,...), lorsqu'elle faitpartie du diri-
vatif -tu : de zuritu + teko , zuritzbko ,
« pour blanchir. » Usat zaitb goizean goiz
jaikitzen, « accoutumez-vous a vous lever
de bonne heure le matin. » (Ax. 3«-266-l.)
Usat se dit au lieu de usatu , et en gini-
ral on supprime cette u dans le subjonctif,
le potentiel, etc.
En exposant le suffixe -te (2°), on a
dit ou Von emploie -keta , -tute et -tzb
comme risultat de la rencontre du diri-
vatif -tu avec le suffixe -te de Vinfi-
nitif.
2° (B, G), lau, « quatre, » donne nais-
sance a larbun, « qualre cents, » et laro-
gei, « quatre -vingts. »
Fonction grammaticale
C'est le radical de Vauxiliaire transitif,
dont Vinfinitif ukan, avec ses variantes,
s'est perdu en B et G, ou Von emploie a
leur place Vintransitif izan. Mettant ceci
en ligne de compte, il est itrange que, de
tout les dialectes, le biscayen possede le
plus grand nombre de flexions de conju-
gaison dans lesquels cet iliment inter-
vient. Ce radical, dans certaines flexions
des autres dialectes, se change en -i, -ko,
-ro; en B l'u persiste. Esan nion (G),
erran nakon, niobn (L), brran neyon (S),
esan neutsan (B), « j e le lui dis. » Egin
DIET, DIOTET (G), EGIN DAROTET, DIOTET
(L), EGIN DEYET (S), EGIN DEUTSBT (B),
« je leur ai fait. »
Cet iliment verbal posside un certain
caractire diterminatif. Ce qui s'itablit
non seulement parce que dans Vopinion
de quelques-uns il signifie « ceci » (egin
dau, «< il a fait, lit. : faire ceci lui »),
maw parce qu'il n'est usili qu'a Vindica-
lifet au conditionnel , en lui substituant
la lettre lenBetzx dans d'autres dialectes,
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348
U — UARKA
lorsqu'il s'agit de Vimpiratif, du subjonc-
tif, du potential, etc. : egin daigun, egin
dezagun, «< faisons-le; » egin daiket, egin
dezaket, « je peux le /aire. » On entend
cependant en B, sur les levresdesgrandes
personnes, et mime on lit tres friquem-
ment des formes potentielles de Vimpar-
fait dans lesqueltes l'u subsiste. Konpe-
Sl5*0 ONETAN IZAN NBUKEZAN UTSAK , « leS
fautes que je pouvais avoir dans cette
confession. » (AH. Esku-lib. 143-3.) \ O
NOK LBUKEAN ZEURE AM A REN OARBITASUNA 1
« ; oh ! qui pourrait avoir la pureU de
voire Mere In (Afi. Esku-lib. 107-1.) Arek
BERK JASO BUKBZALA , GURA IZAN BALEU :
« que, s'il avait voulu, il pouvait aussi
supporter ceux-la. » (Bart. 1-225-25.)
Emploi de la lettre
II est aussi difficile de trouver des do-
cuments quijustifient son caractere stran-
ger que de ne pas itre persuade' que ce
son est importi de quelque autre langue.
On Vappelle giniralement u souletine,
parce que c'est le S le dialecte dans
lequel elle est le plus usilie. Elle atteint
cependant, du moins dans certaines locu-
tions, flexions verbales et phinomenes
d* agglutination, diverses zones du BN et
mime une du L.
a) Au pays de Mixe (BN-am), on
I'emploie presque autant qu*en S : gatu ,
« chat; » bekatu, « pichi; » buru, « tite. »
Erraitbn tzi ikusi dugula, « il dit que
nous I'avons vu. »
b) En L-bard on entend Vu presque
aussi friquemment qu'en BN-am.
c) Dans la rigion d'Hazparren Vtis'en-
tend au lieu de u, (juana elle est suivie
de V article ou de Vinterrogatif a. Ikusi
du, « il fa vu. » i Ikusi dua?« Va-t-il
vu? » Edan dugu, « nous I'avons bu. »
4 Edan dugua ? « Vavons-nous bu? » De
buru, gatu, bekatu viennent BURUA , « la
tile; » gatu a, « le chat; » bbkatua, « le
pichi. »
d) A Ustaritze, Kambo, Ezpelette, ...
on entend Vij dans certaines formes ver-
bales, mais jamais dans les substantifs
et les adjectifs : hartu nuin, « je le pris; »
ikusi ginuin , « nous levtmes;» ekharri
duzui, « vous I'avez apporli. »
e) On n'entend pas ce son dans la
rigion proprement labourdine : p. ex.
Saint- Jean- de-Luz , Urrugne, Ainhoa,
Sara, etc.
U: 1° (AN-b, B-a-g-i-1-m, Gc,...),
jtatel interj. de repulsa, inter j. de re-
pulsion. U ORTIK, LOTSABAKOTZAR ORI , OA
EURB BIDBAN, iftORI IRAUNIK EMOTEN EGON
barik (B-g) : vete de ahi, tu, desvergon-
zado , vete en tu camino sin estar insul-
tando a nadie : va-Ven de Ik, toi, effronti,
file ton chemin sans insulter personne. —
2° (AN-b), hu (BN,L,S), la misma
exclamacion, pero limitada a los cerdos:
la mime exclamation, mais limitie aux
pores. — 3° (c), Var. de ur, « agua, » en
algunos compuestos y derivados : Var.
de ur, « eau, » dans quelques composis et
dirivis.
UA : 1° (BN-s), cuna, berceau. —
2° (AN, B, G), Var. de oa, vete, va-
t'en. — 3° (git), si, oui.
Uadera (L ?, Duv. ms), nutria,
loutre.
Uaga : 1° (B ?, G ?), bomba, palo que
se levanta para dar paso al agua desti-
nada & las ruedas del molino , biton que
Von enleve pour donner passage a Veau
qui actionne les roues de moulin. —
2° (B-i), garrote, varal sobre las cargas
en los carros grandes : gar rot, longue
perche place" e sur les charges.
Uagara (B-mu ?-t§), nutria, loutre.
tlThaifL : 1° (Sc), nutria, loutre. — 2° (S),
ola , vague.
tthaitz (BN, S), rio : riviere, fleuve.
= De ur - gaitz , agua enorme , eau
inorme.
tthaitzarri (S), peladilla, piedra de
arroyo : jar, gabille, pier re de ruis-
seau.
tiThaizte : lo (BN-am, S), inundaci6n,
desbordamiento de un rio : inondation,
dibordement d*un fleuve. — 2° (BN-am),
diluvio, diluge.
Uakama fB-mond), catarata : cata-
racte, chute a eau. = i Tendra el mismo
origen que uakana, « huracan, » que se
dice enB-1? Ce mot a-t-il la mime ori-
gine que uakana, « ouragan, » que Von
dit en B-l ?
Uhal: 1° (BN, L), correa, courroie.
= Tambi^n en B se dice ual en esta
misma acepci6n, como contracci6n de
ugal. En B on emploie igalement ual
dans cette mime acception, comme con-:
traction de ugal. — 2° (L), gozne, gond.
Atba, bbre brroetan eta uhalbtan ongi
jarria eta pausatua dagoenban , brrazki
HBRSTEN ETA IDBKITZEN OA I la puerU ,
cuando esta bien puesta y asegurada en
sus quicios y goznes, se cierra y se abre
facilmente : lorsque la porte est bien
placie sur ses gonds et pentures, elle se
ferme et s'ouvre facilement. (Ax. 3«-
25-1.)
Uhalano (L-get), uhalanora (Duv.
ms) y perro dogo, chien dogue. (?)
Uhalde : 1° (L-ain), torrente, torrent.
— 2° (L), diluvio, inundaci6n conside-
rable : diluge, inondation considerable.
EZBN NOLA UHALDEARBN AITZINBKO BGUNE-
TAN HARI BAITZIRBN JATBN ETA EDATBN,...
ETA UHALDBA ETHORRI - ARTBO EZPAITZUTEN
ezagutu : porque asi como en los dias
antes del diluvio se esta ban comiendo y
bebiendo, ... y no lo entendieron hasta
3ue vino el diluvio : car comme avant le
Huge les hommes mangeaient et bu-
vaient,... et qu'ils ne penserent au diluge
que lorsquHl arriva. (Duv. Matth.TLiv-
38.) = La primera edici6n dice uholdb.
La premiere idition porte uholdb. —
3° (AN-b, G-t, ...), ribera : rive, bord des
cours d'eau. (De un-f-ALDB.) — 4° (AN-
b ) , rio , riviere. Var. de ubaldb.
Ualdi (G-t), crecida de aguas, crue
des eaux. Ualdietan iftoiz ikusi ditugu
tsbrrikumb itoak urak abiadan bkar-
tzen, algunas veces en crecidas de aguas
bemos visto gorrinos ahogados arrastra-
dos velozmente por las aguas , quelque-
fois dans les crues nous avons vu des
qorets noyis entralnis rapidement par
Les eaux.
Uhaldun (BN, L), pro visto de correa,
muni d'une courroie.
Uhaleztatu (BN, L), proveer de
correa, munir d'une courroie.
Uhalte (Sc), diluvio : diluge, grande
inondation.
Uanditu : 1° (AN-lez), hincharse (algo
puesto a remojo), se gonfler (quelque
chose trempie dans Veau). — 2o (6), enva-
necerse, s'enorgueillir. Ainbbbtb zorio-
NEKIN ARKITU ZANBAN , BIOTZA UANDITU
zitzayon : cuando se encontro con tantos
bienes, se le envaneci6 el coraz6n : quand
il se trouva avec tant de biens 9 son coeur
se gonfla d'orgueil. (Lard. Test. 295-16.)
Augusto agintaria bgun abtan arkitzbn
zala arroturik, bbrbz betba eta arras
uanditua : que el emperador Augusto
estaba a quell os dias enorgullecido, lleno
de si mismo y completamente envane-
cido : que Vempereur Auguste itait alors
orgueilleux, plein de lui-mime et com-
plement enorgueilli. ( Izt. Cond. 258-
16.)
Uhantu, hacerse hidropico, devenir
hydropique. (S. P.)
Uhantura, hidropesia, hydropisie.
(S. P.)
Uar (R), ahar (L): 1° agua turbia,
eau trouble. Var. ae uarre, uharre. —
2° (L), chaparr6n, lluvia torrencial :
averse, pluie torrentielle. Bids guzian
IZAN DUGU UHARRA UHARRARBN GAINBAN ,
bemos tenido en todo el camino chapa-
rr6n sobre cbaparr6n, nous avons eu par
tout le chemin averse sur averse. (Duv.
ms.) — 3° (Be), crecida de aguas : crue,
montie des eaux. — 4° (L), torrente, tor-
rent. Mbnditik jaustbn diren uharrak,
los torrentes que bajan de los montes,
les torrents qui descendent des montagnes.
(Duv. ms.) Uholdb bat bada bthorrjrik,
UHARRAK JAZARRI DIO BT§E HARI , ETA BZTU
KHORDOKATU, ZBRBN HARROKARBN GAINBAN
bzarria baitzen '. cuando vino una ave-
nida de aguas, di6 impetuosamente la
inundaci6n sobre aquella casa y no pudo
moverla , porque estaba fundada sobre
piedra : les eaux ont dibordi; le flot
s'est brisi contre cette maison, et il n'a pu
Vibranler, car elle itait fondie sur le
roc. (Har. Luc. vi-48.) Izerdi-uharrb-
tan izan (BN-haz), sudar copiosamente ,
suer a grosses gouttes. Enb gorphutza
IZERDI - UHARRBTAN DA BTA ENE BIHOTZA
atsbgin-uharretan (L), esta mi cuerpo
nadando en un torrente de sudor y mi
corazon en un torrente de felicidad : mon
corps nage dans un torrent de sueur, et
mon cceur dans un torrent de plaisir.
EnORI ZBN URIA BTA BTORRI ZIREN UARRAK
BTA IZAN ZIREN AIZB ANDIAK (AN, Matth.
vu -25), que descendid lluvia y vinieron
rios y soplaron vientos : et la pluie est
descendue, et les fleuves sont venus, et
les vents ont souffli. — 5° (BN-ur),
esfuerzo en el trabajo, effort dans le tra-
vail. Uhar bat bmanbn du eta obro
akhabo, hara un esfuerzo y luego se
acab6 : il fera un effort, et ensuite il
relombera. — 6° ( L ? , Duv. ms ) , bayo ,
moreno rojizo : bai, brun iirant sur le
roux.
Uaran : 1° (G, Araq.), orilla, p. ej. de
un rio : berge, p. ex. d'une riviere. Var.
de ugaran. — 2* Uharan (L?, Duv. ma),
depresi6n entre dos vertientes, por la
cual corren las aguas : dipression entre
deux versants, par ou les eaux s'icoulent.
Uharaste (BN-ist), uharats (BN-
haz), (tiempo) de llovizna que dura va-
rios dias, (temps) de bruine qui dure
plusieurs jours.
Uhardura (?, Duv. ms), lo mas oscuro,
rembrunissement.
Uarka: 1° (B, ...),catre, chilit. = De
oe-arka, area de cama, arche de lit.
EZTOZU IKUSIKO BZ UARKAR1K BZ BTZUNTOKI
jaso ta adardunik, no encontrara usted
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UHARKARA — UBER
349
ni catre ni lugar de acostarse (sic) ele-
vado y provisto de pies , vous ne trouve-
rez ni chAlit ni lieu a se coucher (sic) Sieve"
et pourvu de pied 8. (Per. Ab. 129-26.) —
2° (G ?), aljibe, deposito de agua :
citerne, reservoir d'eau. Nobk sbibbun
UBTB ZITUENBAN,... URRATU ZIRAN LBIZB
ANDIKO ITURRI GUITIAK BTA IDIKI ZIRAN
zbruko uarkak : el afio seiscientos de la
vida de No6, ... se rompieron todas las
fuentes del grande abismo y se abrieron
las cataratas del cielo : Van six cent de
la vie de Noe", ... toutes les sources du
grand abtme furent rompues, et les cata-
ractes du del ouvertes. fUr. Gen. vn-H.)
— 3° (?, S. P.), rio, riviere.
Uharkara (L ?, Duv. ms), (color) que
tira al moreno, (couleur) qui tire sur le
brun.
Uarre (AN?, BN-s, R), uharre (BN,
L), Uharre (S) : 1* agua turbia, eau
trouble. — 2° agua torrencial, eau tor-
rentielle. — 3° torrente, torrent. Urak
bztbramana, uharrak : lo que la lluvia
no lleva , arrastra el torrente : ce que la
pluie n'a pas su emporter, le torrent Vem~
porte. (Oih. Prov. 454.) Eta buri-braun-
TSIAK JIN DIRA BTA UHARREAK ABIATU DIRA
BTA AIZBK BUHATU DIB (S, Matth. VII-25),
que descendi6 lluvia y vinieron rios y
soplaron vientos : et la pluie est descen-
due, el les fleuves sont venus, et les vents
ont souffle". — 4© crecida de aguas : crue,
dSbordement des eaux. = De ur-arre :
agua parda, turbia, gris : eau brune,
trouble, grise.
Uharri (S), canto rodado : galet, cail-
lou.
UARRO: 1° (G-orm), guarro, cerdo
pequefio por casta: gorel, petit cochon.
(??) — 2° (AN-ond), tentaculo de pul-
pos, calamares : tentacule des pieuvres,
des calmars.
Uharroila (Sc), cauce por donde baja
el agua al saetin del mohno, canal par
lequel Veau va dans le bief du mou-
lin.
Uhartu (L ?, Duv. ms), tomar color
bayo, se basaner.
Uhartze (L), horizonte, horizon.
UHARTZBAN AOBRTZEN DIRE BSPAINOL MEN-
dibn koskoak, al horizonte aparece la
cumbre de los montes espanoles , a Uho-
rizon apparatt la cime des PyrSnies espa-
gnoles. (Dasc. Atheka. 6-8.) Arrastbn
DENBAN, BRRATBN DUZUB : BlHAR EOUN BDE-
RRA DUKEGU, BZBN UHARTZBA GORRIKARA DA :
cuando va llegando la nocbe decis : Se-
reno harA mafiana, porque rojo estd el
cielo : le soir vous dites : II fera beau
demain, car le ciel est rouge. (Duv. Matth.
xvi-2.)
Uhasino (BN-haz), arroyuelo que se
forma en los campos y en los bordes de
los caminos despues de grandes Uuvias,
ru Use let qui se forme dans les champs et
sur le bord des routes apres de grandes
pluies.
Uaaka: 1° (AN, Araq.), saetin, canal
angosto por donde se precipita el agua
desde la presa al rodete, en los molinos :
bief, large .canal par ou Veau se preci-
pite de Vicluse sur la roue du moulin. —
2° (AN, G), aljibe, dep6sito de agua:
citerne, reservoir d'eau.
Uaika: 1° (R-uzt), s gritos, a alari-
dos (Damando) : (appelant) a grands cris,
par clameurs. — 2° UhaSka (BN-am), a
carcajadas, (rire) aux e"clat$.
Uhaste : 1<> (BN-haz), aguaducho, cre-
cida de aguas : crue, montie des eaux. —
2° (BN-am), temporal de lluvias, pSriode
de pluies.
Uate : 1 * ( B, G ) , compuertas de sae-
tin 6 canal de molino , vannes du bief du
moulin. Contr. de ugatb. — 2° tthate
( S ) , torrente , diluvio : torrent, inonda-
tion.
UhatS (BN-am, S), chillido, crito de
queja 6 de sufrimiento y aun de risa :
cri de plainte, de souff ranee ou mSme de
rire. Emaztbarbn hirurgarren zankoa
uhatSa duzO (S-li), el tercer pie de la
mujer es el chillido, le troisieme pied de
la femme est la plainte.
UhatSez (S), (reir) a carcajadas, (rire)
a gorge deploy Se.
UatSlo (B-mu), ampolla acuosa de la
piel, ampoule aqueuse de la peau.
UhatSu (S-gar), grito agudo de
angustia , cri percant d'angoisse.
Uatu: 1° (B, ...), encamarse, s'aliter.
= De ob, cama, lit. — 2° ( AN-b-lez-oy ,
B - 1 - m ) , imposibilitarse , paralizarse :
devenir impotent, Stre paralyse". Erruki-
RIK GBIBN EMOTBN DABBNAK DIRA GURASO
zaar uatuak, los aue mas compasi6n
inspiran son los padres ancianos parali-
ticos, ceux qui inspirent le plus de com-
passion sont les pauvres vieux paraly-
tiques. (Bart. 1-205-20.) — 3» tthatu(S),
estar cansadisimo , lit. : apaleado : Stre
harassS, lit. : MtonnS. (De uhe. ) —
4o (S ?), airarse una persona : se courrou-
cer, se fdcher.
UAU (Be,...), nifio, enfant. (Voc.
puer.) UauatSua, lo to lo, zuk orain eta
NIK gbro, zuk gura dozun ordurbn baten
biok egingo dogu lo : nifiito , dormid y
dormid, ahora vos y yo luego ; d la hora
que vos querais, los dos dormiremos
(cane, pop.) : enfantelet, dormez et dor-
mez, vous maintenant et moi ensuite; a
Vheure que vous voudrez, nous dormirons
tous les deux (chans. pop.).
Uhausin (L), torrente, torrent. Jaza-
RRI DIO UHAUSINAK BTA BROni DA ORDU
BBRBAN BTA HANDIA IZAN DA HARBN EROR-
pena : contra la cual di6 impetuosamente
la corriente y luego cay6, y fue grande
la ruina de aquella casa : et le fleuve est
venu impitueusement sur cette maison, et
la ruine en a 4U grande. ( Har. Luc. vi-
49.)
Uazaita, uazalaba, uazama (AN,
B ) : Var. de ugazaita , ugazalaba , uga-
ZAMA.
UBA (B-ber), vaina seca de habichue-
las, gousse sec he des haricots.
Ubadera (AN-b), ubagara (B, All.),
nutria, loutre. Errbka untan arrain
AUNITZ BALITZATEKB, UBADBRAK JAN EZPA-
lbtza : en esta regata habria muchas tru-
chas , si no las comiese la nutria : il y
aurait beaucoup de truiles dans ce ruis-
seau, si la loutre ne les mangeait pas.
Ubal: 1° (AN-b, B-mafi, G-and),
correa , courroie. Var. de ugal (1°). Nik
UBAL BURNIZKO ORZDUNAKIN ZEATUKO ZAI-
tuztbt, yo os azotare* con correas de pun-
tas de hierro, je vous fouetterai avec des
lanieres garnies de pointes de fer. (Lard.
Test. 238-31.) — 2° (AN-arak-lez-oy, G-
ber), honda, fronde. — 3° (AN-lez,
G-etS), rio : riviere, fleuve. Var. de ubalde,
ugaldb. — 4° (AN-b), braguero, vendaje
para contener las hernias : brayer, ban-
dage pour les hernies. Ubala kbntzba
ASKI DUT ETENDURA ATRATZBKO , me basta
quitar el braguero para que me saiga la
hernia, il me suffit d'enlever le brayer
pour que ma hernie sorte.
Ubalari ( AN , G ) , hondero , fron-
deur.
Ubalarri, honda, fronde. (ms-Zar.)
Ubalde (AN-goiz-b), rio : riviere,
fleuve. Var. de ugaldb. Ubaldean ari
gara liSu kuztbn ( AN-b), estamos lavando
la colada en el rio, nous lavons la lessive
a la riviere.
Ubar: 1° (AN-b), agua de riadas,eau
d'inondaiion. — 2° (AN-b), crecida de
aguas : crue, dSbordement des eaux. Uba-
RRAK BRAMAN DIAKUK BELAIKO PARETA-ZATI
bat, la crecida nos ha llevado un trozo de
pared del prado , la crue nous a emporU
un morceau du mur du pre".
Ubaran (B-mond), barrio , faubourg.
Var. de ugaran. = Algunos lo pronun-
cian uaran. Quelques-uns prononcenl
UARAN, ZAZPI UBABAN DAUKO MuNDRAGUEK,
Mondrag6n tiene siete barrios, Mondra-
gon a sept faubourgs.
. Ubarroi (AN-irun, G-don), cormoran,
cuervo marino : cormoran, corbeau ma-
rin, « phalacrocorax crista t us. »
Ubatu : 1° (B, ...), agua detenida, eau
dormante. — 2° (B-g), codillera, hincha-
z6n del ganado en el codillo, tumeur
qui affecte le be" tail aux genoux de de-
vant.
UBE : 1° (B-ts), hoja superior de una
planta, feuille qui forme le sommet d f une
plante. Ori, landarori ubea bmonta
dago : esa, esa planta ha producido ya
la hoja superior : celle-ci, cette plante
a de"ja produit sa feuille supe"rieure. —
2° vado, gue". (Lecl.)
TJbegara (B-o-ub), nutria, loutre.
UBEL: 1° (c), livido, cardeno, amo-
ratado : livide, yiolace". Begia ubbl du
(BN-ger), tiene el ojo amoratado, il a
Vail poche" . — 2° (R-uzt), oscuro, mo-
reno : obscur , fonce". Ogi kau , ainaria
NASTB DIBLAKOTZ, UBEL BRKIN DA ( R-UZt ) '.
este pan , porque esta mezclado de cen-
teno, ha salido muy moreno : ce pain,
parce qu'il a He" mitt de seigle, est devenu
tres fonce". — 3© (G-ern-t), rio : fleuve,
riviere. — 4° (AN-b) , correa , braguero :
courroie, brayer. Var. de ubal (4°).
Ubelde (AN) , diluvio , de"luge. i Bazi-
NAN , ANDIK BI MILA URTBTARA EDO JAUN-
GOIKOAK MUNDUA UBELEZ BETE, ESTALI TA
ito zuenban ? £ existiais vos, de alii a dos
mil alios, cuando Dios llen6, cubri6 y
ahog6 por medio de un diluvio elmundo?
existiez-vous, de la a deux mille ans,
quand Dieu remplit, couvrit et noya le
monde au moyen d f un de"luge ? (Mend. I-
8-13.)
Ubeldu : 1° (c, ...), acardenalarse , se
violacer. — 2<> (c,...), ponerse livido,
devenir livide. — 3° ( B-tS ), calarse , mo-
jarse completamente : se tremper, se
mouiller completement. — 4© (BN, L),
perder el color, se ternir.
TJbeldura (AN-b, R), cardenal, ron-
cha, equimosis : meurtrissure, contusion,
ecchymose.
Ubeltasun (c,...), lividez, lividiie".
Ubel-ukaldi (AN-b), correazo, golpe
dado con una correa, coup donne" avec
une courroie.
Ubelurdln, cardeno, violet fonce". (All.
ms.)
UBER : 1° (AN-b), gris, gris. —
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350
UBERA — UDURI
2° (AN-lez), agua de riadas, eau de
crues.
UBERA: 1° (B-arb), garrote, vigueta
que se ata sobre el carro para sujetar
bien la carga : garrot, petite perche que
Von attache sur la charrette pour mieux
serrer la charge, — 2° (B-a), varal, palo
para derribar castafias : gaule, perche
pour abattre les ch&taignes. — 3° (B,
arc, G, Izt.), vado, gui. Galendua dabil
uberen bila, el escarmentado anda bus-
cando el vado, celui qui a recu une
lecon cherche le gui. (Refranes, 299.)
Uberdura (AN-b), Var. de uherdura
(lo,2o).
Uberika (L-get ?), lanchas de rias,
bachots de rivieres.
Uberka (AN-b) , lecho de los rios , lit
des rivieres.
Uberoaga (B, G), sitio de agua
caliente, manantial de aguas termales :
emplacement d'eau chaude, source d'eaux
ther males.
Ubersko (AN-b), algo oscuro, un peu
obscur.
Ubertu (AN-b), enturbiarse, se trou-
bler. Ezne orri zerbait eman diok, ola
ubertu denbko : a esa leche le has echado
algo, para cuando se ha enturbiado asi :
tu as jeti quelque chose dans ce lait,
avant qu'il se soil trouble" ainsi.
UBI (BN, L), iibi (S), vado, gui.
Ordean igorriak izan zirbnak hekien
ondotik goan zirbn jordaneko urira
daraman BiDBAz, los que habian sido
enviados fueron tras ellos por el camino
que va al vado del Jordan, ceux qui
avaient Hi envoyis les suivirent par le
chemin qui mine au gui du Jourdain.
(Duv. Jos. n-7.)
Ubide: 1° (AN-arak, B-a-o-tS ) , ace-
quia, fossi. — 2° ( B-i-mond-t§ ) , zania,
cuneta : rigole, cunette. — 3° (B-d?),
hilera de plantio, rangie de plantes. Ubi-
dean, en hilera, en rang.
Ubientu (B-ts), ungiienlo, onguent.
(??) Ubientu usaintsuakaz igortzi ta gan-
tzatu eta izara garbi baten batu eben ,
le frotaron y le ungieron con ungiientos
aromaticos y le envoi vieron en una
sabana : Us le frotlerent et Venduirent
d'onguents aromatiques , puis Venvelop-
perent dans un linceul. (An. Esku-lib.
192-5.)
Ubil : 1° (B-i), v6rtices que se forman
en los rios en las avenidas de aguas,
tour billons qui se forment dans les ri-
vieres lors des grandes crues. — 2° (G ?),
liquido, liquide.
Ubildu (G, ms-Zar), fluir : fluer, couler.
Ubileria, reumatismo, rhumatisme.
(Afi. ms.)
Ubre (S?), asado, came asada : rdti,
viande rdtie.
TJDA: lo (c), verano, Hi. Piko-ondo-
TIKAN BADA IKASI EZAZUTE IDURIPENA I BBRB
ADARRA BERA DANBAN ETA OSTOAK JAYOAK,
BADAKIZUTE ALDBAN DALA UDA .' aprended
de la higuera una comparaci6n : cuando
sus ramos estan ya tiernos y las hojas
nan brotado, sab&s que esta cerca el
estio : apprenez une parabole prise du
figuier: lorsque ses branches sont encore
tendres et que les feuilles commencent a
paraUre, vous savez que Viti est proche.
I Up. Matth. xxiv-32.) — 2<> (G-t), agua,
eau. (?)
Udahaste (BN-ald, d'Urt. Gram. 499),
prima vera, printemps.
Udabani (B), udaberri (G), prima-
vera, lit. : nuevo verano : printemps, lit. :
nouvel Hi. Ilik gure bbgietan, baina
UDABARRIAN URTETEN DABE KAPUtOTIK TSI-
ribiria biurturik (B); iLak gure bbgie-
tan, baina udaberri an irteten dira kapu-
lbtik inguma biurturik (G) : muertos a
nuestros ojos, pero en la prima vera
salen del capullo convertidos en mari-
posas : morts a nos yeux, mais au prin-
temps Us sortent du cocon convertis en
papillons. (Dial. bas. 7-9.)
Udabiotz (AN-b), udabihotz (L-get),
canicula, rigor del verano : canicule,
rigueur de Viti.
Udagara (BN, Sal., S. P.), nutria,
loutre.
Udagoien ( B-d-mu-o-t§ ) , udaguen
(B-m), otofio, automne.
UdalatS : 1° (ms-Lond), serbal, sor-
bier. (Bot. ) — 2° nombre de una mon-
tafia de Elorrio, nom d y une montagne
d'Elorrio.
Udalein (BN-s, R), comienzo del
verano, commencement de Viti.
Udalen ( AN-b-lez ) , prima vera , prin-
temps.
UdaletSe (B-ar-elg), casa de ayunta-
miento : mairie, hdtel de ville. = En B-
otg hay un callej6n que lleva este nom-
bre, y parece que alii existi6 la antigua
casa de ayuntamiento. // existe en B-oiS
une ruelle qui porte ce nom, et ou il
paratt que Vancienne mairie Hait autre-
fois.
Udamin: \° (AN-b-lez, BNc, L, R,
S), canicula, rigor del verano : canicule,
rigueur de Viti. Udamin minbko artoak
aitu genitubn eta Jaungoikoak badaki
LANAK NOLA EGIN DITUGUN ( AN-lez) : ter-
minamos los maices para el rigor del
verano, y Dios sabe c6mo hemos dado
cima a los trabajos : nous terminAmes les
mats pour la rigueur de Viti, et Dieu sail
comment nous avons achevi les travaux.
— 2o (B ?, Aft. ms), terciana, fiivre
tierce.
Udaor (?), veraniego, estiva I.
Udara (G-aya-t-us), verano, Hi. Var.
de uda (1°).
Udaraitzen (G-t), otofio, automne.
Udarbi (B-ofi ?), remolacha, better ave.
= Dice F. Segura que oy6 esta palabra
de uninquilino suyo el dia 25 de octubre
de 4863. F. Segura dit avoir entendu ce
mot d f un de ses locataires, le 25 oclobre
1863.
UDARE (AN-b, BN-ald-s, Gc, L-ain),
pera, poire. = Creen algunos que este ha
debido de ser el nombre de la fruta en
general. Quelques-uns sont d'avis que ce
mot a dH itre le nom du fruit en gini-
ral.
Udare-sagar (AN, Lacoiz.), jauda
negra, manzana negruzca y pequefla,
petite pomme noir&tre.
UdaritSa (AN, Lacoiz.), perue*tano,
peral silvestre : poirillon, poirier sau~
vage.
TJdaro : i° (AN-b), buen tiempo para
la mies, bon temps pour la moisson. —
2° (c,...), epoca de verano, ipoque de
Viti.
Udarro (BN-am), barros, granillos de
la piel : ichaubou lures, boutons de la
peau.
Udasiera (G-etS), primavera, lit. :
comienzo del verano : printemps, lit. :
commencement de Viti.
Udatl (AN?, B?, G?, An. ms) 9 vera-
niego, estival.
UdatSori (B?),vencejo (pajaro), mar-
tinet (oiseau).
TJdatzen ( B-i-mond-mu ?-ub ) , otofio,
automne.
Udaza (c?), cierta especie de berza,
lit. : berza de verano : certaine espece de
chou, lit. : chou d'iti.
Udazken : i° ( B-berg-el-i-mond , G-
azk-ori, ..., L), otofio, automne. — 2° (AN-
b, BN-s, R), fin del verano, fin de Viti.
Nasiera berriz udazkbnekoa zanban eta
umetzea azkenekoa, etzituen ipintzbn i
mas cuando la monta era tardia y la pre-
fiez postrera, no las ponia : mais quand
les brebis itaient tardives et la conception
en la derniire saison, il ne les mettaU
pas. (Ur. Gen. xxx-42.)
Uder (BNc,...), iider (S), granillo de
la piel, houton de la peau. Sin. de zul-
DAR. ORBANBNA ETA JAUZTEN DIREN UDB-
RRENA PLAPA ARGITZEN DUTBNBNA ETA ASEO
KARA MOTEN MUDANTZBNA I de la cicatHz
y de las postillas que salen afuera, de la
mancha reluciente y de los colores mu-
dados en varias especies : de la cicatrice,
des pustules ou laches paraissant au de-
hors, de la lepre luisante et des couleurs
changies de diverses manieres. (Duv. Lev.
xiv-56.)
TJdetSe : 1° (B-o), cada rama que
brota del tronco podado en jarales,
chaque branche qui pousse d'un Utard
dans un hallier. — 2° (?), casa de campo,
casa de verano : maison de campagne,
maison d'iti.
Udi (BN, ...), hudi (L-ain), circulo de
hierro que se pone en el yugo, boucle
de fer que Von fixe dans le joug.
Hudigo, aversi6n, aversion. (Oih. ms.)
Barreneko hegigoak, irakidurak, hudi-
go AK, GORROTOAK, KORROMIOAK ETA HERRAK,
ARIMARI ETA GORPUTZARI EGITEN DBRAUB
halts : los odios profundos, los renco-
res, las aversiones, los aborrecimientos,
las detestaciones y repulsiones perjudi-
can al alma y al cuerpo : les haines pro-
fondes, les rancunes, les aversions, les
antipathies, les ditestations et ripulsions
nuisent a V&meetau corps. (Ax. 3*-l 05-8.)
tjdio (Sc), agujero central del yugo,
trou central du joug. Var. de udi.
Udiri (AN-b-lez), hudiri (L-ain-s),
cisco, carb6n menudo : grisillon, char-
bon menu. Var. de iduri.
Hudiritsu (L), (carb6n) que tiene
mucho cisco, [charbon) qui a beau coup
de poussier.
TJDO (AN-b-goiz), huron, cierto mami-
fero carnicero : furet, certain m&mmi-
fire carnassier.
Udol (G-leg), torrente, torrent.
Uds (G-et5), agua, eau. Var. de ur.=
Se oye poco este sonido fuera de S. En
los compuestos suena como s. On entend
peu ce son en dehors du S: Dans les
composis il est comme s. Ustinta, un
poco de agua, un peu d f eau.
UDUBIO (B-otS-tS), avispa, guSpe.
Uduku (R-uzt) : 1° tener : tenir, avoir.
Var. de iduki. — 2° caber, contenir.
Uduri : 1° (AN, Araq., L-ain), cisco,
grisillon. Var. de iduri. — 2° (L?, Har.
Vbc, R), semejante, parecido : sem-
blable, pareil. Uduriak udurieki, ni ere
kaieki (R), los semejantes con los seme-
jantes y yo con ellos, les semblables avec
les pareils et moi avec eux.
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UDURI — UGALTARRI
351
tj duri (Sc) : 1° parecer, ressembler.
— 2° semejante, semblable. Astoak bbre
uduri kakoak (S), el burro tiene ganchos
correspondientes (semejantes) a £1, (Vdne
a des crochets fails pour (semblables a)
lui.
ttdiiripen (S), opini6n, opinion.
Ue (B-mond), Var. de oe, cama, lit.
Gabean uera etzan baino lbn, a la noche
antes de echarte en la cama, le soir avant
de te metlre au lit. (Kristau. Gatzag.
92-2.)
UHE (BN-s), palo, bast6n : biton,
baguette. Her-jauna othoibz dagoenean
BOTOIARI, KEINUZ DAUKB UHBARI I CUando
el sefior esta suplicando al subdito, esta
guinando al baston : quand le seigneur
use de prieres envers son sujet, il guigne
le b&ton. (Oih. Prov. 228.) Ezbta male-
TAZ BIOEKOTZAT, EZ BIRA ARROPAZ, EZ ZAPA-
TAZ, EZ UHEZ, EZEN LANGILEA BERE BIZIAREN
digne da : no alforja para el camino, ni
dos tunicas, ni calzaao, ni bast6n, por-
que digno es el trabajador de su ali-
mento : n*ayez point un sac dans la
route, ni deux habits, ni souliers, ni un
bdlon; car I'ouvrier me' rite qu'on le nour-
risse. (Leiz. Matth. x-10.)
Uheitz ( S ) , rio , riviere. Var. de
UGAITZ.
UEK (R-uzt) : 1° ustedes, vous (plu-
riel). — 2° us ted (agente), vous (sujet sin-
gulier). Ubk erran deik, usted lo ha
dicho , vous Vavez dit. Ubk erran dezbi ,
ustedes lo han dicho, vous (pluriel) Vavez
dit.
Uheka(BN, S), con nauseas, deseando
vomitar : ay ant des nausies, ay ant envie
de vomir.
Uel (AN, L), cielo oscuro : embrun,
ciel obscur. Var. de ubel (2°).
Uheldo, diluvio, deluge. (Lecl.)
Ueldu (AN, L-ain), ponerse livido,
devenir livide.
Uen (R-uzt), de ustedes, de vous
auires. (V. Uek, i°.)
UHENDlLA, especie de insecto acua-
tico parecido a una arafia, espece d'in-
secte aquatique qui ressemble a une arai-
gnie. (Oih. ms.)
UHER : lo (BN-ald), turbio, trouble.
— 2o (AN?, L-ain, d'Urt. Gram. 44),
color gris, couleur grise. Bere berotasu-
NAZ bbraz holbtan idorrarazten den
BBLHARRA, EZTA BBRTZE BAT BEZAIN EDERRA I
bbgira uherrago da : la hierba que se
hace secar asi con su mis mo calor, no
es tan hermosa como otras : es mas gris
a la vista : Vherbe que Von fait sicher
ainsi avec sa chaleur mime n'est pas aussi
belle que les autres; elle est plus grise a
la vue. (Duv. Labor. 70-24.) — 3° (BN?,
L?, Duv. ms), amargo, amer.
UHERA (L-zib), capa de aceite que
se echa en la superficie del mar para
calmar la marejaaa, couche d'huile que
Von file a la surface de la mer pour apai-
ser la houle.
Uerdura (AN?), uherdura (BN, L) :
4° calidad de gris, quality de gris. —
2° turbulencia, alboroto : turbulence,
trouble. Edirenen dutb badutela barren
HART AN ZENBAIT UHERDURA, ZENBA1T HERRA
eta gorrotu : ballaran que tienen en su
conciencia algunas turbulencias , algu-
nos rencores y odios : ils trouveront
dans leur conscience quelques turbu-
lences, quelques rancunes et haines. (Ax.
3--146-21.) — 3o (BN?, L?, Duv. ms),
amargura, amertume. — 4<> (BN?, Duv.
ms), irritaci6n, animosidad : irritation,
animosity.
Ueri : 1° (B-l), estela del buaue, sil-
lage d'un bateau. — 2° (L?), hidr6pico,
hydropique. Bazen bada gizon bat haren
aitzinean uhbri zena, h6 aqui un hombre
hidr6pico estaba delante de el, et voila
? r u'un homme hydropique itait devant
ui. (Har. Luc. xiv-2.)
Uerku (B-a-o), argadillo, devanadera
que da vueltas : rouet, dividoir qui
tourne.
tJherlo : 1° (BN-am), legamo, lodo que
deposita el agua : vase, limon que Veau
depose. — 2° (BN, Sal.), descolorido,
terne.
Uherri (BN-ist), turbio, trouble. Ur
uherria, agua turbia, eau trouble.
Uherritu ( BN ) , remover, enturbiar :
remuer, troubler. Ura uherritzen zuen
ETA URAREN UHERRITZE-ONDOAN LEHEN HAR-
TARA J AUSTEN ZENA SENDATZEN ZEN I mOVia
el agua , y el primero que entraba en la
piscina despues del movimiento del agua
quedaba sano de cualquier enfermedad
que tuviese : il remuait Veau, et celui qui
y descendait le premier apres que Veau
avail iti agilie 6ta.it guiri, de quelque
maladie qu f il fUt atteint. (Leiz. Joan.
v-4.)
TJhersko (BN, L),algo oscuro, unpeu
obscur. Ileak leheneko kara balinbadu
ETA ORBAINA UHERSKO, ... (APHEZAK GIZONa)
hertsiko du zazpi egunez : pero si el pelo
es del color primero y la cicatriz algo
oscura, ... (el sacerdote al hombre) le
encerrara siete dias : si le poil a conservi
sa premiere couleur et que la cicatrice
soit un peu obscure, ...(le pritre renfer-
mera Vhomme) pendant sept jours. (Duv.
Lev. xm-21.)
Uertu : 1° (B-a?), mancera, esteva del
arado : mancheron, poignie de la char-
rue. — 2° Uhertu (BN-ist), enturbiar,
troubler. Ur uhertua, agua enturbiada,
eau trouble. — 3° (BN), manchar, tacher.
Omen ona uhertu, manchar la buena
reputaci6n, entacherla reputation. (Har.)
— 4° (BN?, L?), irritarse, se ficher. Ene
alderat uhertua da, esta irritado contra
mi, il est envenimi contre moi. (Duv.
ms.)
UetS (B-i), ampolla acuosa de la piel
que brota espontaneamente , ampoule
aqueuse de la peau qui se forme sponta-
niment. Alter, de ugats?.
Uetu : 1° (B, ...), encamarse, s'aliter.
— 2° ( B,...), paralizarse, se paralyser.
Var. ae uatu (2°).
Uezti (G, Araq.), agua dulce de rios
y rias, eau douce des fleuves et des ri-
vieres.
Ueztiaga (G, Araq.), el sitio donde
se reune el agua dulce con la salada,
point de jonction ou Veau douce se riunit
a Veau de mer.
UF! (AN-b, B, S), juf! interj. de abu-
rrimiento, de cansancio, descontento :
ouf! interj. d f ennui, de lassitude, de
micontentement.
UFA : 1° (BN-haz), huero, vacio, vide.
Intzaur ufa, nuez huera, noix vide. —
2° (BN-ald), soplo, souffle. — 3° (S), Var.
de up. j Ufa ! eztik bbderatzi balio (Sc) :
j uf ! no vale nueve : ouf I ca ne vaut pas
neuf.
Ufako : 1° (BN?, L?), viento, vent.
Orhoit zaite, Jauna, ene bizia ufako bat
dela : acordaos, Sefior, de que mi vida
es viento : souvenez-vous, Seigneur, que
ma vie est un souffle. (Duv. Job. vn-7.)
— 2° (L-ain), bufido, mugissement. —
3° (BN-ald), soplo, espiraci6n del aliento :
souffle, expiration de Vhaleine. Begithar-
TERA EMAN IZAN ZIOEN BIZIZKO UFAKO BAT,
inspir6 en su rostro soplo de vida, il
ripandit sur son visage un souffle de vie.
(Duv. Gen. n-7.) = En BN, L, R, S se
usa aun en esta acepci6n. S*emploie en
BN, L, R, S, mime Jans cette acception.
Ufaldarri (AN, Araq.), honda, fronde.
Ufatu : 1° (BN-ald,...), soplar, souf-
fler. — 2° ( BN-am), apagar, iteindre.
Ufeztu (AN-b), heder, ponerse he-
diondo : puer, infecter. Ardi ori ufeztua
da, esa oveja esta hedionda, cette brebis
sent mauvais. (?)
Uflata, desden, didain. (Oih. ms.)
UFITO (AN?, L-ain), gorgojo de la
haba, cosson de la feve.
Ufrail (AN-b), honda , fronde.
Hufu (BN), Var. de uf.
Ugabere (B), nutria, loutre. = De las
muchas variantes de esta palabra esta
parece la que ha dado lugar a las demas ;
viene de ur-abbre, « bestia de agua. »
Par mi ses nombreuses variantes, ce mot
parait avoir le premier donni lieu aux
autres; il vient de ur-abere, « bite
d'eau. »
TJgabior (B-g), mayal, mango del tri-
llo, manche du fliau.
Ugadera (B-g, L-ain), iigadera (S,
Geze), nutria, loutre. Var. de ugabere.
Ugaitz (BN, R?), rio, riviere.
UGAL : 1<> (AN-oy, B, Gc), correa,
courroie. Zeure lenkusuak baziNoan
ETZALA BERA DUIN ZEURE OI5JETAKO UGALA
askatuteko , si vuestro primo decia que
no era £1 digno de desatar la correa de
vuestro calzado, si votre cousin disail
qu'il n'itait pas digne de dinouer la cour-
roie de votre chaussure. (Aft. Esku-lib.
145.6.) — 2° (AN-arak, B), Uanta de la
rueda, jante de la roue.
Ugalaran (BN-s), ribera, rive. Var. de
UGARAN.
Ugalau (B-tS), calarse, mojarse com-
pletamente : se tremper, se mouiller com-
plement.
TJgaldarri (G-and), guijarro, piedra
de arroyos : galet, pierre poHe des ruw-
seaux.
Ugalde : 1° (B, G), ribera, junto al
agua : rive, bord de Veau. (De ur-(-
alde.) — 2° (G-ber), aguacero, diluvio :
averse, pluie torrenlielle. — 3° (AN-arak-
b, BN-s, G-et§, R-iz), rio, riviere. Ugal-
DEAK BULARRI DION, BULARTURIK DION UGAL-
dba (BN-s ) : el rio tiene crecida, el rio
esta creciao : la riviere est haute, la
riviere diborde.
TJgaidu (B-i-1-m-mond-mu-tS, G-and-
gab-ord-zeg), aumentar, multiplicar :
augmenter, multiplier. (De ugari.) Gor-
deizuz enparauok biarko, bazkaria ugal-
dutSuago euki daigun ( B-mu ) : guardad
los restos para maftana, a fin de que ten-
gamos algo mas abundante la comida :
gardez les restes pour demain , afin que
le repas soit un peu plus abundant.
Ugalkor (Be), fecundo, ficond.
Ugaltadar (R), brazo de rio, bras de
riviere.
Ugaltarri (BN-s, R), guijarro, piedra
de arroyos : galet, caillou poli par les
eaux. Var. de ugaldarrj.
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352
UGALTE — UGATZ-OTZIKARA
Ugalte (R-bid), rio : riviere, fleuve.
Var. de ugalde (3°).
Ugaondo (AN-lez), ribera : berge,
rive.
UGAR : 1° (Be), rofia, crasse. Dinot
DESBOIN BEAR DOGULA LOTSABI AU , RENDU
GEURE IZEN ONABI BZARBI DBUTSAGUN ZETAKA
ta ugabba : digo que debemos deshacer
esta verguenza , quitar la mancha y rofia
que hemos echado sobre nuestra repu-
taci6n : je dis que nous devons detruire
cette honte, enlever la tache et la crasse
que nous avons jeUe sur notre reputa-
tion. (Per. Ab. 210-17.) Ugarra darion
D1BU-PUSKA BAT TA SITSAK JATEN DITUAN
lubrbko gauza batzuk, un poco de di-
ne ro que mana rofia y unas cosas de la
tierra que consume la polilla, un peu
d' argent qui prod u it de la crasse et
quelques cnoses de la terre que les vers
consument. (Bart. 1-49-2.) — 2° (B,...),
nadar, nager. \0 zkinbat onako zori-
gbistoko errukarri dagozan, urtb asko-
tan lotsarizko pbeatubtan igiri edo ugar
egiten dabela I j oh cuantos desdichados
y miserables como estos hay que durante
muchos afios nadan en pecados de lasci-
via ! oh I combien y a-l-il de malheureux
et de mist rabies comme ceux-ci, qui,
durant de tongues anntes, nagent aans
les pake's de la luxurel (Bart. 11-27-
10.)
UGARA (B-a), varal, palo para de-
rribar castafias : gaule, perche servant a
abattre les chAtaignes.
Ugaraio (B-ber) , Var. de ugabaiSo.
UgaraiBo (B-ub), rana, grenouille.
UgaraiSoen triskea leorrerean ezera, el
salto de la rana de lo seco a lo humedo ,
le saut de la grenouille du sec a Vhu-
mide. (Refranes, 438.)
Ugaran : 1° (AN, B-i-t§, BN-s, G),
ribera : berge, rive. — 2° (B-i), barrio,
faubourg.
Ugarasio (B-l-m-mu, ...), rana, gre-
nouille. Eta ikusi nituzan urtetbn dra-
GOIAREN AOTIK, PISTIAREN AOTIK ETA IGARLA
GUZURREZKOAREN AOTIK IRU ESPIRITU LOI
UGARASIOEN GISAN (B, ApOC. XVI -13) I J
vi salir de la boca del drag6n y de la
boca de la bestia y de la boca del falso
profeta tres espiritus inmundos a manera
de ranas : et je vis sortir de la bouche
du dragon,- de la bouche de la bite et de
la bouche du faux prophele , trois esprits
impurs semblables a des grenouilles.
UGARI : !• (AN, B, G), abundante,
abondant. Ikhusten duzu bekhatutan
DAGOBNAREN GONBITEA , JANEDANA , MAHAIN
ugaria : y&s el convite , el banquete , la
mesa abundante del aue esta hundido en
pecados : vous voyez le festin, le banquet,
la table abondanle de celui qui est enfonce"
dans les peches. (Ax. 3»-327-l.) — 2° (AN,
B, G), en abundancia, en abondance.
OrrboaitiNo Jangoikoak bmotbn deusku
gauzba ugari, por eso Dios nos da la
cosa en abundancia, pour cela Dieu nous
donne la chose en abondance. (Per. Ab.
93-7.) — 3° (AN), fluir, couler. Ur bizia-
REN ERREKAK BERAGANIK UGAR1KO DIRE,
fluiran de 61 arroyos de agua viva, des
fleuves d'eau vive couleront de son sein.
(Liz. Joan, vn-38.) — 4© (B-g-urd),
(andar) a buen paso , (marcher) d*un bon
pas.
Ugarikor (B?, G?), fecunda mujer,
femme ftconde. Ezta izango zurb lurrean
ANDRA UGARIKORRA EZTANIK BZ EBB SOlLlK,
no ha bra en tu tierra mujer infecunda
ni este>il , il riy aura dans votre terre ni
femme sans enfant ni femme sterile. (Ur.
Ex. xxin-26.)
Ugario (B-ond), rana, grenouille. Var.
de ugaras/o.
Ugaritasun (B, G), abundancia, pro-
fusion, bablando de frutas: foison, profu-
sion, en parlant des fruits.
Ugaritu (AN, B, G), multiplicar, mul-
tiplier. Lbnagotik onbra tabbrnak ezin
geiago ugarituak daude (G-and?), de
antes aca las tabernas se han multipli-
cado en todo lo posibje, depuis quelque
temps les cabarets se sont multiplies
A profusion.
Ugarka (AN, Araq.), acequia, lit. :
dep6sito de agua : fosse, lit. : dipdt d'eau.
Ugarrain(B-t§), zanja, cuneta : rigole,
cunette.
Ugarre (R), aguas torrenciales , eaux
torrentielles.
Ugarri : 1° (B-a-d-m-o), guijarro, pie-
dra del arroyo : galet, caulou poli des
ruisseaux. — 2° (B?, G?), escollo, arre-
cife : ecueil, r6cif.
Ugarritza : 1° (B-m) , mont6n de pie-
dras en el arroyo , tas de pierres dans le
ruisseau. — 2° (B, ma-OtS), vado, gui. —
3° (B-a-m-o), residuo que deja el agua en
su paso, d4bris que I eau laisse sur son
passage. — 4° (B-a-d-m-o), grava aue las
aguas vivas traen 6 las orillas de los
arroyos , gravier que les eaux courantes
deposent sur le bord de leur lit.
Ugarte (B, G), entre aguas, entouri
d'eau. = Parece que fu6 Larramendi el
primero que extendi^ con mucho acierto
esta palabra 6 significar « isla ». Hay en
AretSabeleta (G) y otros varios puntos
barrios que llevan este nombre. C'est
Larramendi, semble-t-il, qui a le pre-
mier, avec beaucoup d'a-propos, employe
ce mot pour signifier « (le ». A AretSaba-
leta (G) et en plusieurs autres endroits,
il existe des faubourgs qui portent ce
nom. Oyek partitu zituzten jbndbbn ugar-
TEAK BEREN ALDERRIBTAN, por eStOS fuerOn
repartidas las islas de las gentes en sus
territorios, its se partagerent entre eux
les (les des nations. (Ur. Ge/i. x-5.)
Ugartear (Lar.), ugartetar (Izt.),
islefio, insulaire.
Ugartza (B-m, ... ), Var. de ugarritza
(lo, 4o).
Ugasari (G?), flete, precio del pasaje :
passage, prix du passage. Pagatu zubn
UGASARIA BTA SARTU ZAN ONTZIAN, y di6 SU
flete y entr6 en 61 , il donna le prix de
son passage et entra dans le navire. ( Ur.
Jon. i-3.)
Ugastegi (B, F. Seg.), manantial, lit. :
lugar de aguas sulfurosas : source, lit. :
lieu d'eaux sulfureuses. = Entre Araoz
y Ozaeta hay un barrio llamado Ugaste-
gieta, « los manantiales, » y lo es en
efecto. Entre Araoz et Ozaeta il existe un
bourg appeU Ugastegieta, « les sources, »
designation jusiement meritee.
Ugate(B, G), compuertas del saetin,
vannes du bief.
Ugats (B, G-zeg), agua sulfurosa, lit. :
agua hedionda : eau sulfureuse, lit. : eau
fetide.
UgatB : 1° (R-urz), rio, riviere. = De
ur-gaitz, agua grande, grande eau. —
2° ( B-i-ts ) , ampollas de la piel produci-
das por el calor, echauboulures produites
par la chaleur.
UgatSiz (B-g-mu, ...), ampollas que
levanta el calor en la piel, echauboulures
produites par la chaleur sur la peau. Var.
de ugatS (2°).
Ugatsu (B?, Afl. ma), lechera (vaca),
laitiere (vache).
Ugatz: lo(B, arc, BN?), mama, teta,
pecho : mamelle, sein, teton. Urhbzko
GERRIKO BATBZ UGATZEN ALDEAN GBBB1KA-
tua, ceQido por los pechos con una cinta
de oro, ceint au-dessous des seins d*une
ceinture d'or. (Leiz. Apoc. i-13.) Dohatsu
DITUK HI EGARI AUEN SABELA , ETA HIE
bdoki dituan ugatzae, bienaventurado
el vientre que te trajo y los pechos que
mamaste , bienheureuses les entraitles
qui vous ont porte el les mamelles qui
vous ont allaite. (Leiz. Luc. xi-27.) Uga-
TZBAN EDATBN DANA ZBBBALDOBTAN ESURO :
lo que en las tetas se bebe, en las an das
se vierte : ce que Von thte, on le verse au
corbillard. (Refranes, 422.) Bbdbinea zu
EBABlLl ZBNDUZAN SABELA ETA ABTU ZBN-
duan ugatza, bendito sea el vientre que te
llev6 y la leche que mamaste, bienheu-
reuses les entrailles qui te portkrent et les
mamelles qui V ont allaite. (Ast. Urt. I,
p. xxn-21.) — - 2° (Be, G), leche materna,
lait maternel. Ebbege-mai obbbtaba bldu
0BITEEEZALA GABBI DAGOZAN GUZTIAK , NAI
IZAN ORAINDIK BIBTUTEKO UGATZA EDATEN
DIABDUBNAE , NAI UGATZA KENDU TA ONBZ-
kbro azita dagozanak : que a esa mesa
real pueden llegar los que estan limpios,
ya se trate de los que todavia beben la
leche de la virtud, 6 ya de los que habten-
dose destetado estan ya crecidos : qu'a
cette table royale peuvent approcher ceux
qui sont propres, soit qu il s'agisse de
ceux qui boivent encore le lait de la vertu,
ou de ceux qui, etant sevres, sont deja
grands. (Ur. Bisit. 183-19.) Eman bear die
OGI BIGUINA TA, SAN PaULOK DIONAZ, AM A
BATEK AUBBABI UGATZA BBZBLA ! leS deben
dar pan blando y, como dice san Pablo,
como una madre el pecho al nifio : Us
doivent leur donner du pain tendre et,
comme dit saint Paul, comme une mere
le sein a son enfant. (Conf. p. x-28.)
= Algunos, incorrectamente , escriben
ugats. Quelques - uns , incorrectement ,
ecrivent ugats. — 3° (B-mond-tS), cuatro
ganchos que se fijan en los cuatro cuer-
nos de la pa re j a de bueyes , quatre cro-
chets que Von fixe aux quatre cornes
d'une paire de bceufs.
&GATZ (S-lar, ...), ppaeto, cierta ave
de rapifia : gypaete, oiseau de proie, de
la famille des vautours.
Ugatz-anae ( B-i ) , hermano de leche,
frkre de lait.
Ugatzarrain (B-arb-g-i-m), quebraza,
grieta de los pechos : crevasse, gercure
des seins.
Ugatzarri (Be), amuleto de cristal
que las muieres lo tenlan entre los pe-
chos colgado de una cuerda, creyendo
que asi se verian libres de grietas : amu-
tette de verre que les femmes portaient
entre les seins, suspendue a un cordon,
pour se preserver soi-disant des ger-
cures.
Ugatz-belar (G-and), planta que pro-
duce una flor grande, amarillenta y her-
mosa, plante qui possede une grande et
belle fleur jaunitre.
Ugatzetako (B), nifio de teta : nour-
risson, poupon.
Ugatz -otzlkara (B-t5), endured-
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UGAURKU
UIAL
353
miento de los pechos, endurcissement
des seins.
Ugaurku (B, Micol.), argadillo, deva-
nadera que gira al rededor de un eie :
travouil, dividoir qui tourne autour d'un
axe. Var. de ubrku.
Ugazaba (Be, G), amo, mattre. Uga-
ZABAK BZAGUTU BEAR LEUKEK GAUZA BAT,
los amos deberian conocer una cosa,
les proprietaires devraient connailre une
chose. (DM. bas. 64-6.) = Es curiosa la
coincidencia de la probable significaci6n
etimol6gica de esta palabraydesucorres-
pondiente inglesa lord. Ugazaba parece
que se descompone en ugatz, « leche
primera, alimentacion en general, » y
aba, « padre, » es decir « padre nu-
tricio »; y lord, segun los sabios que
conocen a fondo esta lengua, viene del
anglo-saj6n hlaf-weard, que quiere decir
« distribuidor de pan ». La coincidence
de la signification probable etymologique
de ce mot et de son correspondanl anglais
lord est curieuse. Ugazaba semble se de-
composer en ugatz, « lait maternel, ali-
mentation en general, » et aba, « pere, »
e'est-a-dire « pere nourricier »; et lord,
d'apres les savants qui possedent a fond
cette langue, vient de Vanglo-saxon hlaf-
weard, qui veut dire « distributeur de
pain ».
Ugazabandra (Be), ama, lit. : sefiora
del amo : mattresse, lit.: dame du mattre.
NbskatiLbak bsango dbutsa ugazaban-
dreari, la muchacha se lo dira a la ama,
la servante le dira it la mattresse. (Per.
Ab. 60-21.)
Ugazaita (AN, B-1-mond-tS, Gc),
padrastro, lit. : padre nutricio : beau-
pere , lit. : pere nourricier.
Ugazalaba (AN-b, B-i-mu) , hijastra ,
belle- fille.
Ugazama (AN, B-l-mond-t§, Gc),
madrastra, lit. : madre nutricia : belle-
mere ou maritre, lit.: mere nourriciere.
Ugazama, inpbrnuko dbabruaren zama
(G-ber-gai) : madrastra , carga del diablo
# del infierno : mar&tre, charge du diable
de Venfer.
Ugazaurride (BN-s), hermanastros ,
hermanos de diverso matrimonio : demi-
freres, freres consanguins ou uUrins.
Ugazeme (AN, B, G), hijastro, beau-
fils.
Ugazi ( B-otS-ub ) , presa que se hace
para pescar, digue ou bdtardeau que Von
6 tab lit pour la p4che.
Ugaztu (L-ain), heder, ponerse
hediondo : puer, infecter, sentir mauvais.
Ugazume (G-goi, Izt. Cond. p. v-6),
hijastro , beau- fits.
Uge (B-mond-ofi), cama, lit. Var. de oe.
Ugeandre (B-g), salamandra, sala-
mandre.
Ugeazal (B-mond-ofi), sabanas y fun-
das : liter ie, draps et couvertures.
Ugel : 1° (AN?, B-a-1, ...), correa,
courroie. jTsikitan au gaiztoago zoan
GAIZTOAOO;... AMAIKA BIDAR JO NAIOK ONEK
ugblagaz bkrnktan ! (B-l): | este en la
nifiez era mas malo, mas malo ;... cuantas
veces me ha pegado este con la correa
en las piernas! dans sa jeunesse il
etait plus me" chant, plus me'ehant;... com-
bien de fois m'a-t-il frappe' les jambes
avec une courroie I — 2° ? fe-a-g-i-mond,
G-and), llanta de la rueda, jante de la
roue. Var. de ugal. — 3° (B-o?), rana,
grenouille.
T. II.
UgelatSu (B-o), rana, grenouille.
Ugelde (AN-ulz), rio, riviere. Var. de
UGALDE.
UGER : 1° (AN?, L-ain), agua tur-
bia, eau trouble. — 2° (Be, ...), rofia,
enfermedad de plantas : rouille, certaine
maladie des planles. Var. de ugar. —
3° (BN-s), grietas de la piel, gercures de
la peau. — 4° (Be), mugre, crasse. —
5° (Be), herrumbre, rouille. — 6° (B-a-
mu-tS ,...), nataci6n, natation.
Ugera (B-a), varal, palo para derribar
casta fias : gaule, b4ton ou perche servant
a abattre les ch&taignes.
Ugeraldi, calma, calme. (ms-Zar.]
Ugerasio (B-l), ugeraSo (B-mond-t§),
rana, grenouille.
Uger egin (B-a-mu-ts,...),nadar,nagrer.
Ugeri, hidropesia, hydropisie. (An.,
ms-Zar.)
Ugerlari (B-t§), nadador, nageur.
Uger-mosu (B-a), zambullirse, plon-
ger.
Ugerrain : 1° (B-ts), enfermedad de
la ubre, maladie de la mamelle. — 2° (B-
o-t§),acequia, zanja, cuneta : fosse, rigole,
cunette.
Ugersi (?), compuerta del saetin 6
exclusa : vanne d'un bief, d'une eduse.
Ugertu : 1° (AN?, L-ain), enturbiarse
un rio : devenir limoneux, en parlant
d'un cours d'eau. — 2° (Be), enfer-
marse de rofia las plantas, avoir la rouille
(les plantes). — 3° (Be), cubrirse de mu-
gre la piel , de herrumbre los metales :
s'encrasser (la peau), se rouiller (les m6-
taux). — 4° (BN-s) , henderse las manos
6 la tierra, se gercer (les mains ou la
terre).
Ugertz (B), orilla (del agua) : rive,
bord (de I'eau). Jaunarbn errukiaz ge-
ratu zan ugertzean, con el auxilio del
Sefior <jued6 a la orilla , avec I' aide du Sei-
gneur it resta sur la rive. (Maiatz. 83-1.)
Ugetfi (B-m), pececillo de ria parecido
a la bermejuela , petit poisson de riviere
semblable au goujon. UgetSak eskaiLo
buru-baltzak dira; azia ur tSikitan
botaten dabb. Butroiaz ur lasterrean
artzen doguz, eskalloak barriz sareaz
ur geldian (B-m) : estos pececillos
(uget§) son bermejuelas de cabeza negra ;
echan la freza en agua de poco fondo.
Los cogemos con butrino en agua
corriente, mas las bermejuelas con red
en remanso : ces pelits poissons (uget§)
sont des vtrons a tile noire; Us fraient
dans une eau peu profonde. Nous les
prenons avec des verveux dans I'eau cou-
rante t land is aue les vrais goujons se
capturent au filet dans I'eau dormante.
Ugetu (B-t§), avenida de aguas : crue,
debordemenl des eaux.
Ugez-eskailo (B-otS-ub). (V. UgetS.)
UGI (S), mango de una azada, de una
pala : manche d'une pioche, d'une pelle.
TJgitSo (AN-lez), limosna hecha por
oraciones de difuntos, aumdne faite pour
les prieres des defunts.
Ugoibe (B?, G?, An., m*-Zar), flujo
y reflujo de la mar, flux et reflux de la
mer.
Ugoitontzi : 1° (AN-elk), cantaro,
cruche. Arriturik eta bbrb baitan itzu-
LIRIK, EDO BEREGAN SARTURIK , ETA UGOI-
TONTZI A UTZIR1K, JOAN ZAN ZIUDADERA I
asombrada y recobrada la serenidad 6
posesionandose de si misma y dejando
el cantaro, se fue clamando a la ciudad :
stupe'fie'e et apres avoir retrouvt ses esprits
ou s'Stre remise, laissant sa cruche , elle
alia le dire a la ville. (Liz. 59-27.) —
2° (R-bid), sitio de las herradas y can-
taros, endroit ou Von depose les seaux et
les cruches.
TJgoitz (AN, Liz. Vbc), pozal, cubo 6
zaque con que se saca el agua del pozo ,
seille ou seau avec lequel on tire I'eau du
puits.
Ugolde (G), diluvio: deluge, grande
inondation. Eta ona nik ekarriko ditut
LURRARBN GAlftERA UGOLDBKO URAK, he
aqui yo traer£ aguas de diluvio sobre la
tierra, et voila que moi j'amdnerai sur
la terre les eaux du ciel. (Or. Gen. vi-17.)
TJgormin (?, Humb. Mitrid.), hiel,
secreci6n del higado : pel, se'ere'tion du
foie.
Ht^Ott (S) : 1° repugnancia, tedio :
repugnance, dtgodt. — 2° aborrecer,
detestar : hair, de" tester. Hugu dizugu,
Jauna, hugu: nos repugna, Sefior, nos
repugna : il nous rtpugne, Seigneur, il
nous rtpugne. (Kur. 7-12.) Amak hugu
du haur hori (S), la madre de testa a ese
nifio, la mere de" teste cet enfant.
TJguilo (G, Afi. ms), ampolla que se
levanta en la piel, ampoule qui vient sur
la peau.
Uguitu (G), hastiarse, se digodter.
Var. de iguitu, iguindu. Ori, esaten
zubn, dago iguiturik; bztbzakb bzbr jan
ezpadu iri^ik: ese, decia, esta harto; no
puede comer nada , si no tiene harina :
celui-ci, disait-il, s'ennuie; il ne peut
rien manger, s'il n'a pas de farine. (Itur.
Ipui. 19-6.) = La segunda u, natural-
men te, se pronuncia. Le deuxieme u,
cela va sans dire, se prononce.
Ugukatu (?, Humb. Mitrid.), esfor-
zarse, s'efforcer.
TJGUN (R), repugnancia, asco, tedio:
repugnance, dtgotit, aversion. Amak ugun
du aur kori, la madre aborrece a ese
nifio, la mere dUeste cet enfant.
Httgiin : 1° (S), asco, repugnancia :
dSgotit, repugnance. — 2° (S), indet. de
huguntu, detestar, detester. — 3° mango
de instrumento de hierro, cuchillo, hoz:
manche d'un instrument en fer, couteau,
faucille.
Uguntu (R), hiigiintii (S) : 1° detes-
tar , detester. — 2° repudiar un hombre
a una mujer, una ave los huevos : repu-
dier sa femme, en parlant d'un homme;
abandonner les ceufs, en parlant d'un
oiseau. TSori batek usu ikustbn badu
NORBAIT HABI-KANTEAN , HUGUNTZBN TUZU
BEREHALA ARRAUTZEAK *. Un pajarO, SI Ve
con frecuencia a alguien junto al nido,
repudia en seguida los huevos : un oiseau
qui voit souvent quelqu'un pres de son
nid , abandonne ses ceufs j>ar la suite.
ttgttriki (S), aguardar, attend re.
Hugutu (?, Duv.), detestar, detester.
Var. de uguntu (1°).
Uguzaita (?), padrino, parrain.
Uguzama (?), madrina, marraine.
VI : 1° (Be,...), pez, sustancia resinosa :
poix, substance resineuse. — 2° (B-a-lez-
o-tS), encia, gencive. Var. de oi.
Hula (BN, L, S), incitaci6n a un perro,
excitation A un chien.
Uial (B-eib-m), aguas torrenciales ,
eaux torrentielles.Var. de uiol(1°). Mada-
rikatuak gizon eta emakumeak, lotsa-
rizko pekatu nasaiajon mundua loituta ,
J AUNOOIKO ANDIA UIALAOAZ OUZTIAK ITOTBRA
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354
ekarri edenak : malditos los hombres y
mujeres que, habiendo contaminado el
mundo con torpes pecados de lujuria,
provocaron al bios inmenso a ahogar &
todos con torrente (diluvio) : maud Us
soient les homines el les femmes qui,
ayant conlamine' le monde par de gros-
siers p6ch£s de luxure, provoqu&rent le
Dicu immense a les noyer tous sous le
dHuge. (Bart. 11-24-28.)
Uiari (B-a-o-ub), hilo de zapatero :
ligneul, jll de cordonnier.
Hulatu (BN, L), dar alas, incitar,
p. ej. 6 los perros : encourager , exciler,
p. ex. les chiens.
Uida (G-orm), el agua, I'eau. Var. de
ura. = Se usa mas uidb, transformandose
la a por influencia de la u precedente.
On emploie davanlage uide, en changeant
Vk par I' influence de Vu precedent.
Uieldu (B-i-l-m), calarse, mojarse
completamente : se Iremper, se mouiller
completement.
Uielte (B-eib-m, G-iz), temporada de
aguas torrenciales : ptriode d'averses,
de gibouUes.
Huikatu (BN-donaiz) , ahuyentar por
medio de gritos , chasser par des cris.
Uhilada, regadio, arrosement. (Oih.
ms.)
Uhilatu, regar, arroser. (Oih. ms.)
Uiie (B-a-abad-o-ot5), pelo ipoil, che-
veu. Var. de ule, ile.
Uilu (G), enfermedad del maiz, ma la-
die du mats.
UHIN (L), ola : vague, flot. Inguratu
NUEN ITSASOA NEUREMUGBZ ETA MUGARRIBZ...
ETA ERRAN NIOEN : HuNERAINO ETUORRIKO
ZARA ETA EZ AITZINAGO J HEMEN GELD1TUKO
ZARA, HEMEN HAUTSIKO D1TUZU ZEURE UHI-
nak : rodce" el mar con mis limites y mo-
jones... y le dije : Vendras hasta aca y
no mas adelante; aqui te detendras, aqui
romperas tus olas : fentourai la mer
avec mes limites el mes homes... etje lui
dis: Tu viendras jusqu'ici, mais pas plus
loin; ici lu Varriteras, ici tu b riser as tes
flots. (Ax. 3«-285-26.)
Huin : 1° (BN, Sal., S), pie, pied. Var.
de oin. — 2° Huifi (L-get), tu6tano,
Canada, moelle.
Huinatz (BN-gar), huellas de patas
de animales, empreintes de pattes crani-
maux.
Huinbulhar (BN-gar, Sc), empeine
del pie, cou-de-pied.
Huin-ere§a (Sc) , huella del pie, em-
preinte du pied.
Huin-erhiak (Sc) , los dedos del pie :
les orteils , les doigls du pied.
Uinez (BN-am), a pie, a pied.
Huifiezko (BN-gar, S), peaton, pe6n,
gente de a pie : piUon, individu a pied.
Uinka (S), a, pie, a pied. Bena popl-
Lt'EK JAKINTU ZIENEAN, JARRA1KI ZEITZON
1IUINKA CJNGURUNETAKO HIRIETARIK (S,
Malth. xiv- 13) : habtendolo oido las
gentes , le siguieron a pie de las ciuda-
des : le peuple, V ay ant su, sortit des villes,
et la foule le suivail a pied.
Huinpetako (S), escabel de los pies:
escabeau, tabouret pour poser les pied s.
Ez LURRAZ, HARBN HUINPETAKOA DELAKOZ
(S, Matth. v-35) : ni por la tierra, por-
que es la peana de sus pies : ni par la
terre, parce qu'elle est V escabeau de ses
pieds.
Huin-sagi (S), el hueco de la planta
del pie, le vide de la plante du pied. I
UIARI
UKAINA
Huinthuts (S), descalzo, nu -pieds
ou pieds nus.
Huin-zola (S), planta del pie, plante
du pied.
UIO (B-o), grito agudo de mozos, cri
aigu des jeunes gens.
UIOL : lo (B-ar-g-l-mu-t§, G),
torrente , torrent. Eta bkrak alde bgiSik
etortzeko Gerarako uiolbra , retiran-
dose para pasar hacia el torrente de
Gerara y habitar alii, il s'6loigna done et
vintau torrent de Gerara poury habiter.
(Up. Gen. xxvi-17.) — 2° (B, G, Itur.),
riada, avenida de aguas : crue, dtborde-
ment des eaux. — 3° (B,...), ujola (G?),
diluvio, deluge. Itotbn zireala bialdu
eban uiol andi bat eg a z , ahogandose con
un gran diluvio que envi6, se noyant
dans un grand de'luge qu'ilenvoya. (Per.
Ab. 184-27.) Ujola andia izan zanetik,
desde que ocurrid el gran diluvio, de~
puis la venue du grand de'luge. (Izt. Cond.
1-44.)
UiSatu (ANc, Be, Gc), e span tar, effa-
roucher. Uisatu egizu, arren, ene birotz-
erik andigurea, buru eritSia ta arroke-
RIA TA LURREKO ONDASUN UTS GUZURREZ-
koen eoarria : espantad, suplico, de mi
coraz6n la soberbia, la presuncion y la
vanidad y la sed de los falsos y vacios
bienes terrenales : chassez, je vous en
supplie, de mon cceur, Vorgueil, la pr£-
somption el la vanilt, la soifdes faux et
vides biens terrestres. (Aft. Esku-lib. 89-
6.) PORTUGES KAISKARRAK ASTINDURIK UISA-
tzbra : a espantar, sacudiendo, a los
menguados Portugueses : a tpouvanter,
en les secouant, les pauvres Portugais.
(Izt. Cond. 299-3.)
UiSetau (B-i-mur), Var. de uiSatu.
UISI ( B-a-bas-lein-ot§ ) , pretensi6n,
aspiracion : pretention, aspiration. Ume
BI BADAGOZ, BATARI EMOTEN JAKO SAGAR
BAT, BKSTEAK SAGARRARBN UIS1A EDO AU-
testia dauko (Bu-b) : si hay dos ninos, £
uno se le da una manzana , el otro tiene
envidia de ella : s'il y a deux enfants et
que Von donne a I'un une pomme, Vautre
en a envie.
Uisiga (B-baran-o), vejiga, vessie.
UiSika (B-laud), laguna, lagune.
Uiskitu (S), apelmazar, comprimer.
Var. de uriskitu.
Uistu (R), silbo, flauta : flutiau, sorte
de galoubet.
UI§U (B,...), afan, affairement. jAs-
PALDION ORREK DARAB1LELAKO UlSURIK !
NUNBAIT ENTZUN DAU NEBEA AB&RASTUTA
JATORKALA : KALEAK BETE AN DABIL (B-l) I
i que afan trae esa desde hace algun
tiempo! En alguna parte ha oido que su
hermano viene enriquecido : apenas
cabc en la calie : dans quel affairement
elle est depuis un certain temps! Elle a
entendu dire quelque part que son frere
revient apres fortune: c'esl A peine si la
rue peul lui suffire.
HUITA, huitako (BN, L, S), llama-
miento, invocacidn : appel, invocation.
LaNGILEERI BGIOZUTB UUITAKO BAT GOSAL-
tzera ethor DiTEZEN, Hamad a los obreros
para que vengan a almorzar, faites un
appel aux ouvriers pour qu'ils viennent
dejeuner. (Duv. ms.)
UitSa (B-b), chorlito pequefio, ave del
g^nero de las zancudas: petit courlis,
oiseau de Vordre des tchassiers.
UJUI (B-l,...), uju-irrintzi (G),
ujuju (B-l-ofl), grito a modo de relincho,
cri en manikre de hennissement , i-ou-ou
(Poitou). = Por dura que parezca, no
hay expresi6n mas propia para traducir
esta palabra y sus sin6nimas que « relin-
cho humano » : no tiene otra el espaflol.
De ella se sirve Pereda en sus novelas.
En Francia, el vulgo se sirve de los ver-
bos houper en el Poitou y huferen Berry.
Las palabras ujui y ujuju se pronuncian
con j espaftola aun, alii donde no se usa
este sonido en casos analogos. Pour dure
que cette expression paraisse, il n'en
existe pas d'autre pour traduire ce mot
et ses synonymes que « hennissement
humain »; Vespagnol n'en posskde pas
d'autre. Pereda Vemploie dans ses nou-
velles. Le vulgaire, en France, use des
verbes houper (Poitou) et hufer (Berry).
Les mots ujui et ujuju se prononcenl avec
le j espagnol mime la ou Von n'emploie
pas ce son dans des cas analogues.
Uiuldu (B-g), calarse, mojarse com-
pletamente : se tremper, se mouiller com-
pletement. Var. de uieldu.
UIULU (B-mu), suspiro, soupir. Ema-
KUMEA, BEIN BDO BEIN IT§IZUZ UIULUOK ,
BETI EMBN EGOTEKO EZKENDUZAN JaINKOAK
egin-da : mujer, deje usted alguna vez
esos suspiros, pues Dios no nos hizo
para estar siempre aqui : femme, laissez
un peu ces soupirs, car Dieu ne nous cr£a
pas pour Hre tou jours ici.
Uka (c,...), Var. de uko en los deri-
vados, Var. de uko dans les dirivts.
TJkabeil (R-uzt), pufietazo, coup de
poing.
Uka egin (B-bas), fallar, frustrarse :
manquer, ichouer. Bear re an uka egin
dau, ha fallado en el trabajo, il a e'ehoue'
dans le travail.
TJkabil (AN-arak-goiz-lez-oy, B-i-1-
mond, Gc, L), puflo, poing. Joko balbu
BATBK, DINO KATEZISMUAK BERAK, EMAKUME
SEINDUN BAT OSTIKOAGAZ BDO UKABILAGAZ
TA GALDUKO BALEUTSA SABELEAN DA UK AN
seina : si uno golpeara , dice el mismo
catecismo, a una mujer en cinta con el
pie 6 con el puflo y le perdiera el niflo
que tiene en el seno : si quelqu'un, dit
le mime catichisme, frappait une femme
enceinte avec le pied ou le poing et qu'il
lui tudt Venfant qu'elle porte dans son
sein. (Bart. 1-238-7.) Ukhabil-ukhaldika
(L), dando pufletazos, donnant des coups
de poing. Obduan tu egin zioten aurpe-
GIUA ETA MALTRATU ZUTEN UKUMIL-UKAL-
DIKA ETA BERTZE BATZUEK EMAN ZIOZTBN
bearriondokoak aurpegian (AN) ; orduan
ABIATU ZITZAIZKON BBGITHARTERA THUKA J
ETHENDU ZUTEN UKHABIL-UKHALDIKA : en-
tonces le escupieron en la cara y le mal-
trataron a puftadas : alors on lui cracha
au visage, el on le frappa avec le poing.
(Duv. Malth. xxvi-67.)
Ukabilka (AN, B, G), dando pufleta-
zos, donnant des coups de poing.
Ukabilkada (c), pufietazo, coup de
poing. Eun da ogei ukabilkada ikara-
GARRI BAIZBN GEIAGO BMON BUTSBZAN , le
dieron mas de ciento veinte espantosos
pufletazos, Us lui donnerent plus de cent
vingt ipouvantables coups de poing. (Afl.
Esku-lib. 182-14.)
Ukaezin, innegable, indtniable. (Afl.
ms.)
TJkai (AN-b), antebrazo, avant-
bras.
UKAlSrA (R-bid), vigas que se ponen
una sobre otra para hacer presas, poutres
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que Von met les unes sur les autres pour
constituer une digue.
Ukakor (AN, B-i-niond-t§ , G, R, S),
pesimista, lit. : el que niega por costum-
bre : pessimiste, lit. : celui qui nie par
habitude. Ukakor denak beti gogoa ulhun
du (S-bark), el que es pesimista tiene
siempre el 6nimo oscuro, celui qui est
pessimiste a toujours I'dme obscure.
Ukaldi (AN-b, BN-s, R), ukhaldi
(BN, L, S) : 1° golpe, porrazo, coup. Eta
BIZ1KO GARA BIHOTZ-UKHALDIRIK, ASALDURIK
eta ikhararik gabe : y viviremos sin
conmoci6n del coraz6n, sin turbaciones
y sin sustos : el nous vivrons sans commo-
tion du cceur, sans trouble et sans an-
goisses. (Ax. 3M59-26.) — 2o (R), vez,
fois. Beste ukaldian, otra vez, une autre
fois.
Ukaldika(AN, BN, R), ukhaldika
(BN, L), & golpes, par coups.
Ukaldikatu (AN-b), golpear, frapper.
Ukaldikatu zuten, lapurrak utzi zuten
toki berean, le golpearon alii donde los
ladrones le dejaron, Us le frapperent la
ou les voleurs Vavaient laisse'. (Mend. III-
231-33.)
Ukalondo (AN-goiz, Gc), codo,
coude.
Ukhamaila (S), yezgo, hieble. (Bot.)
Ukamen : lo (AN?, B-i-mond-t§, G),
negaci6n, refus. — 2° (G, Arr.), aposta-
sia , apostasie.
Ukamil (AN-b),ukhamil(BN-am-ost),
pufto, poing. Var. de ukabil.
Ukamilka (AN-b), ukhamilka (BN-
ost), A puftetazos, a coups de poing.
Ukamilo (AN-b, L-get), pufto cerrado,
poing. Var. de ukabil.
UKAN (AN?), ukhan (BNc, L ?) :
lo haber, tener : avoir, posse'der. = Es
la forma transitiva del verbo izan, como
puede verse en el tomo I, pag. 447. En
los siguientes ejemplos aparecen los dos
auxiliares ukan 6 izan claramente deter-
minados. C'est la forme transitive du
verbe izan, comme on peut le voir au
tome I, page 447. Dans les exemples sui-
vanls, les deux auxiliaires ukan et izan
apparaissent clairement de' ier mine's . Eta
HARK ERRAN ZIBZON , HIRE ANA YE ETHORRI
IZAN DUK ETA HIL UKAN DIK HIRE AITAK
aretze gizen bat : y aquel le dijo : Tu her-
mano ha venido y tu padre ha hecho
matar un ternero cebado : et il lui dit :
Votre frere est venu, et votre pere a fait
tuer le veau gras. (Leiz. Luc. xv-27.) Ahar-
DI IKUZIA ITZULI IZAN DA ISTILERA IRAULZ-
katzbra, la marrana lavada torno a revol-
carse en el cieno, la truie lavte se roula
de nouveau dans la boue. (Leiz. II Petr.
n-22.) Gure bbgibz ikusi ukan duguna, lo
que nemos visto con nuestros mismos
ojos, ce que nous avons vu de nospropres
yeux. (Leiz. I Joan, i-l.) Ukhana dut
(AN), lo he tenido como regalo :je Vai eu
en cadeau, on me /'a donn4. Ez ukhanak
ere badu bere aldkrdi ona , tambie'n la
carencia de bienes tiene su lado favora-
ble, V absence de biens elle-mSme a son
bon cdti. (Prop., 1881.) = Me han ase-
gurado que en BN-arn-luz se usa hasta
como intransitivo, significando « estar » :
ukhan niz, « he estado. » ^No habr&
influfdo en la formation de esta frase el
francos con su auxiliar transitivo? On
m'a assure qu'en BN-arn-luz on Vemploie
mime comme intransitif, avec la signifi-
cation de « Ure » ; ukhan niz, « fai 4U. » I
UKAKOR — UKO
Le francais, avec son auxiliaire transi-
tif, n'a-t-il pas influ6 sur la formation
de cette locution? — 2° (BN), haberes,
hacienda, riqueza : avoir, bien, richesse.
Ukando (13-m), codo, coude. Var. de
UKONDO.
Ukandun (BN), hacendado, riche.
Ukanez (AN), ukhanez (BN), te-
niendo , posse'dant. Eta hek ez ukhanez,
bere faltaz itsutzen , gogortzen eta ez-
ansiatzen dira : y no teniendo estos
(favores), se ciegan, se endurecen y se
descuidan por su falta : et n'ayant pas
cclles-ci (les faveurs), Us s'aveuglenl, s'en-
durcissent et se negligent par leur faute.
(Ax. 3«-278-12.) Dirua ukanez aberastu
da (AN-b), se ha enriquecido teniendo
dinero, il est devenu riche en'ayant de
Vargent.
Ukaondo (B, arc), codo, coude. Uka-
ONDO UR DA, BAIA MUN EGITEN ESKBRGA I
cerca est& el codo , mas diticil de besar :
le coude est pres f mais il est difficile de
Vembrasser. (Refranes, 251.)
Ukarai (BN-s, R), ukharai (BN, L?,
S), mufieca, poignet.
Ukaral-burdina (BN ?, L ?, Duv. ms) y
esposas, manillas de hierro, menottes.
Ukharai-mulo, pufto , poing. Bi gizon
LISKARRBAN HARITU BAD1RA , ETA BATEK
LAGUNA JO BADU HARRIAZ EDO UKHARAI-
muloaz : si rifteren dos hombres y el
uno hiriere k su pr6jimo con piedra 6
con el puflo : si deux hommes se que-
rellent, et que Vun ait frapp£ V autre avec
une pierre ou avec le poing. (Duv. Ex.
XXI -18.) HUNA BARUR EGITEN DUZUBLA
HAUZI EDO ESKATIMA EMATEKO ETA UKHARAI-
MULOAZ GOGORKI HARI ZERATE JOKA, he aqul
que ayunais para pleitos y contiendas y
heris con el pufto sin piedad, ne jeunez-
vous que pour susciter des proces et des
querelles et pour frapper impitoyable-
ment avec le poing? (Duv. Is. lviii-4.)
Ukhare (BN), ukari (Lcj, mufieca,
poignet. Var. de ukarai.
Ukharibil (BN), puflo, poing.
TJkatu, ukhatu : 1° (c), negar, nier.
Adiskide barriagaiti zarra ukatu balidi,
EDO LEN EDO GERO KALTA (sic) ARTU LEID1 I
si por el nuevq amigo el viejo se negare,
6 antes 6 despu£s tomaria dafio : si pour
le nouvel ami Von reniait Vancien, 161 ou
tard on en subirait du dommage. (Refra-
nes, 512.) Erregb-jaurbgi edo et§een
EDBRTASUNA GOGORA - ERAZOTEN , UKATUTEN
EBALA IZAN ZALA INOR TA iftOS DONTSUAGO-
rik : recordando la hermosura de los pala-
cios 6 casas del rey , negando que hubo
jamais persona m&s feliz : en rappelant
la beauU des pa la is ou des maisons du
roi, il niait au'il y eut jamais un homme
si heureux. (Per. Ab. 215-22.) — 2° (B,
BN , G ) , fallar , no poder mds : faillir,
n*en pouvoir plus. Mando ukhatua (BN-
am), macho rendido decansancio, mulet
fourbu. — 3° (B-g), errar, amagar y no
pegar, jugando a la pelota : rater, essayer
de frapper et manquer en jouant A la
paume.
Ukatu burua (AN, B, G, Aft. ms),
abnegarse, sacrificarse : se dtvouer, se
sacrifier.
TJkhen (Sc), Var. de ukhan (1°).
TJkendu (Gc), ungiiento, onguent.
(??)
ttkhendun (S, Geze), ukenduru
(Oih.), propietario, hacendado, poseedor :
propriHaire , possesseur, richard. Eneza-
355
ZULA GAL GORREZ, KALTB JIN LAK1DIZU ,
BANA GALDE NAUZUN HORRBZ UKENDURU
negizu : no me perdais haci^ndoos la
sorda, podria esto acarrearos perjuicio;
mas hacedme poseedor de vos misma ,
objeto de mi demanda : ne me perdez
pas en faisant la sourde, ceci pourrait
vous faire tort; mais rendez-moi posses-
seur de vous-mime, objet de mes d4sirs.
(Oih. 229-14.)
Ukentsu, acaudalado, opulento : riche,
opulent. Oi zuhatz orsto-zabala (diotela),
LUZEZ IZALA HORLA UKENTSU, HORLA EKOIZLE,
orai izana BBZALA : (diciendo) oh arbol
de anchas hojas , que seas largo tiempo
tan poderoso, tan productivo como lo
eres ahora : (disant) 6 arbre h larges
feuilles, que tu sois lo ng temps aussi puis-
sant , aussi productif que tu Ves mainte-
nant 1 (Oih. 237-2.)
Uker (AN-lez-oy), torcido, contrahe-
cho : tordu, contrefait. Var. de oker.
UKI: 1° (L-get, ...), tacto, tact. Uki
latza du, tiene tacto brusco (ese mexlico),
(ce me'decin) a la main lourde. Uki bat
egin, tocar, lit. : hacer un contacto : tou-
cher, lit. : faire un contact. — 2<> (AN,
BN, L, ...), indet. de ukitu, tocar, tou-
cher. Anhitz balio du adiskide lbial
batbn bere konpainian izaitbak, hark
egiak erran diatzon eta, deus erran gabe
ere, ukhondoaz uki dezan edo begiaz
kheinu egin diazon : mucho vale tener por
com pa fie ro un amigo leal, para que 61 diga
a uno las verdades y, aun cuando nada
diga, toque con el codo 6 guifte con los
ojos : il est profitable d'avoir pour com-
pagnon un ami loyal, afin qu'il vous dise
les viriUs et que, mime lorsqu'il ne dit
rien, il louche avec le coude ou fasse
signe des yeux. (Ax. 3M40-27.) — 3« (G-
errent), i'ruto del madrono, fruit de
I'arbousier.
Ukin (?, Aft. m«), tacto, tact.
Ukitu: lo (AN, ..., BN-aezk, G-and,
L), tocar, toucher. Eta aditu nukn boz
BAT BEZELA LAU ABEREEN ARTETIK , ESA-
TEN,... ARDOARI ETA OLIOARI EZ UKITU (G) I
y oi como una voz en medio de los cua-
tro animales que decia... : No hagas
daflo al vino m al aceite : et fentendis
une voix comme du milieu des quatre
animaux, disant...: Ne touchez point au
vin et a Vhuile. (Ur.A/>oc.vi-6.) — 2° (AN,
Araq.), picarse, apuntarse (el vino) : se
piquer, pousser (le vin). Eta eskua heda-
tuz, Jesusbk ukitu zuen,zioblarik: Naui
dut, Sahu bbzbdi : y extendiendo Jesus
la mano, le toc6, diciendo : Quiero, s6
limpio: J6sus, Hendant la main, le tou-
cha et lui dit : Je le veux, soyez gutri.
(Duv. Matth. viii-3.) — 3° (AN-b), aludir,
faire allusion. Egungo predikuan mozko-
rrak garrazki ukitu ditu , en el serm6n
de hoy ha aludido terriblemente & los
borrachos, dans le sermon d'aujourd'hui
il a fait terriblement allusion aux
ivrognes.
Ukdtze (AN-b), tacto, tact.
UKO, tiko: 1° (c), negacibn, refus.
= Hoy en B solo se oye en alguna frase
que otra. £ Qu6 relaci6n guarda esta
palabra con la interjecci6n u ? Actuelle-
ment, en B, on Ventend seulement par-ci
par-la. Quelle relation ce mot a-t-il avec
I' interjection u? Lapurrak on dau ukoa;
ukairikek , gaiztoa i bien le es al ladr6n
negar; negaras, perverso : il est bien
propre au voleur de nier; tu nieras, per-
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356
UKODUN
ULAKO
vers. (Refranes, 204.) Ukoan dago (R-
uzt): esta en que no, sigue en la nega-
tiva : il dit que non, il persiste dans son
refus. — 2° antebrazo, avant-bras. DatSb-
KONEAN LEPOTI EDO UKOTI ERREGEREN
besoa, cuando el brazo del rey le ase del
pescuezo 6 del antebrazo, quand la main
du roi le saisit par le cou ou par Vavant-
bras. (Oili. 205-1 i.) — 3° abnegaci6n:
abnegation, divouement. — 4° (c), des-
fallecimiento, rendimiento de cansancio,
difaillance causae par la fatigue. — b"o( BN,
Lj, renuncia, renonciation. — 6° ttko
(S), tartamudez, bigayement. — 7° ttko
(Sc), voz equivalente a « sopitas » en el
juego de adivinanzas, por la cual se
declara uno impotente para dar con la
soluci6n : mot qui iquivaut a « je jette
ma langue au chat » au jeu de devinelles,
par lequel on se d 6 c la re incapable de
trouver la solution.
ttkodun (S), tartamudo: begue, qui
bigaye en parlanl.
Uko egin : 1° (AN-b, B-m-mond-t§,
BN-am-s, L, R, S), desfallecer, rendirse
de cansancio, fallar, no poder conti-
nuar : difaillir , itre rendu de fatigue,
ichouer, ne pas pouvoir continuer. Enai-
TEKE IBILI, BELAUNBK UKO BGITEN DATATE
(AN-b) : no puedo andar, las rodillas me
fallan : je ne puis marcher, mes jambes
difaillenl. Argalarren uko egin bear
EBALA, UR1AREN ERDI-ERDIT1 ATERA EBEN '.
y le sacaron por en medio de la ciudad ,
teniendo que caer desfallecido de pura
debilidad : et Us le menerent a travers la
ville, ma.nqua.nt de tomber de simple fai-
blesse. (An. Esku-lib. 490-6.) — 2o(R-uzt),
producir hastio, ennuyer. — 3° Ukho
egin (AN-b, B-tS, BN-s, L, R), negar,
faltar a la pal a bra : nier, manquer a la
parole. — 4<> (BN, L), renunciar, renoncer.
Ukho egiten diot munduari, yo renuncio
al mundo , je renonce au monde.
Ukolko (?), golfo, golfe.
Ukondo (AN-b, B-l-mond, BN-s),
ukhondo (L) : 1° codo, coude. Anhitz
BALIO DU ADISKIDE LEIAL BATEN BERE KON-
PAINIAN IZAITBAK , HARK EGJAK ERRAN DIA-
TZON ETA, DEUS ERRAN GABE ERE, UKHON-
DOAZ UKI DEZAN EDO BEGIAZ KHEINU EGIN
diazon : raucho vale tener por compa-
nero un amigo leal , para que el diga a
uno las verdades y, aun cuando nada
diga , toque con el codo 6 guine con los
ojos : i7 est profitable d'avoir pour com-
pagnon un ami loyal, a fin qu'il vous
dise les viritis et, mime lorsqu f il ne dit
rien, qu'il touche avec le coude ou fasse
signe des yeux. (Ax. 3* -140-27.) —
2° (AN-b), angulo, angle. — 3° (BN-ald),
travesanos que sostienen un tejado ancho
y sirven hasta de adorno , solivcs qui
toutiennent une toiture large et servent
mime d'ornement. — 4° (AN-b, B-a-m-
o-on-ot§-t§ ) , recodo de camino, coude
de chemin.
Ukor : 1° (AN?), pesimista, lit. : el que
niega por habito : pessimiste, lit. : celui
qui nie par habitude. — 2° (B-ang), mal
pagador, mauvais payeur. — 3° (?), dis-
crepancia, contraste.
Ukorde (?, Humb. Mitrid.), manga,
manche.
t)koti (Sc) salto a pie firme, saut a
pieds joints. Ukoti jauzi bat bgin diat ,
ne saltado a pie firme , j'ai saute a pieds
joints.
Ukha (?, Lecl.), violencia, violence.
ttkuatii (Sc), quedarse : s'arriter, res-
ler. Var. de ukOratu.
Ukhubeila (S), ukubil (B-a-bas-g-
m-mu-o),ukhubil (S), pufio, poing. Var.
de UKABIL.
Ukuilu: i° (B-o-t§), rinc6n, sea de la
cuadra, sea de la cocina : coin, soit de
Vicurie, soit de la cuisine. — 2° (Gc, ...),
cuadra, icurie. Zeinbat eta abbrba den-
BORA GEIAGOAN DAGOAN UKUlLUAN, ANBAT
eta obeago : cuanto mas tiempo este el
ganado en la cuadra , tanto mejor : plus
le bitail reste dans Vitable, et mieux cela
vaut. (Dtil. bas. 62-2.) Aranberri dei-
TZEN ZAIONAREN UKUlLUAN DAGO IFINIA ,
esta puesto en la cuadra de uno llamado
Aranberri, il est placi dans Vicurie d'un
nommi Aranberri. (Izt. Cond. 85-2.)
ttkhul (Sc), pico carpintero, piverl.
Var. de okila.
Ukumil ( AN-b), ukhumil (S), ukhu-
milo (BN-ald), puAo, poing.
Ukhumilka (AN-b), ukumil - ukal-
dika (AN), dando pufietazos, donnant
des coups de poing.
Ukhumiiila (S), Var. de ukumil.
Ukhundo (BN-ald), codo, coude. Var.
de ukondo (i°, 3°, 4°).
UKUR (AN-est, BN-ald, L), cabe-
zada, balanceo de buque, de carro : dode-
linemenl de tite,balancement d*unnavire,
cahotement d'une charretie.
Ukhuratti ( Sc ) , detenerse , s'arriter.
UkhCratu zen Jesus eta deithC zCtian
eta galthatC zbyen : ;, Zer nahi duzie
egin dizaziedan? (S, Matth. xx -32) : y
Jesus se par6 y los llamo y dijo : £Qu6
quer&s que os haga? et Jisus s'arrita,
les appela et dit : Que voulez-vous que je
fasse?
Ukurka (L-s), dando cabezadas de
suefio : dodelinant de la tile, par suite
de sommeil.
Ukurtu (AN-est, L-ain), ukhurtu
(BN-ald, ..., L), inclinarse, hacer corte-
sia : s'incliner, faire une rMrence.
UKORtt (Sc), quieto, tranquilo, tran-
fuille. Ukuru egon adi (Sc), ago ukuru
S), estate quieto, reste tranquille.
Ukusi (B-b, ...), ver, voir. Var. de
ikusi. = Son varias las palabras en que
i y u se sustituyen ante la silaba ku.
Les mots dans lesquels Vi et Vv se rem-
placent devant la syllabe ku sont nom-
breux.
Ukutu ( B-a-b-d-i-1-mond-mu-o-ts ) ,
tocar, toucher. Guztiak gazteak ta irudi
ONEKOAK 1NOIZ BERE GIZONEK UKUTU BA-
koak : todas (las musas) eranj6venes y
bien parecidas, jamas tocadas por nin-
gun hombre : toutes (les muses) Maient
jeunes et de belle prestance, n'ay ant jamais
subi le contact d'aucun homme. (Azk.
E.-M. Cane. bas. III-14-6.) Bein emoniko
SENTENZIARI ETSAKO BERE BIZIAN UKUTUKO ,
jamas se tocara a sentencia una vez pro-
mulgada, on ne touchera jamais a une
sentence une fois promulguie. (An. Esku-
lib. 29-16.) Zer-ukutu (Bc,ms-Ot§):
tacha., defecto : tache, dtfaut. Gizon
ORREK NAI GORPUTZ NAI A RIM A EZTAUKO
zer-ukuturik : ese hombre, tanto de
cuerpo como de alma, no tiene defectos:
cet homme, aussi bien de corps que d'dme,
n'a pas de difauts.
TJkutze (B-a ?), contacto, tocamiento :
contact, attouchement. Eskuka loiak,
UKUTZE Z1KINAK, BBGIKUSTB DEUNGAK, BERBA
zantarrak : sucios manoseos, tocamien-
tos deshonestos , miradas ilicitas , pala-
bras puercas: touchers sales, attouche-
menls ddshonnites, regards illicites , pa-
roles grossieres. (Aft. Cur. 67-21.)
Ukhuz (S), indet. de ukhuzi, lavar,
laver. Munduko Saboak eta hurak, oro
BILDURIK ERE, EZTIEK SURITUKO SORTZEZ
BELTZ DBNA, BOHAME ALA MORO I UKHUZ
ADI , GERO HAIGU SINHETSIKO .* loS jabones
y aguas del mundo, aun todos juntos,
no olanquearan a quien es negro por
nacimiento, gitano 6 moro : lavate, luego
te creeremos : les savons et les eaux du
monde entier, mime riunis, ne blanchi-
raient pas celui qui est noir de naissance,
bohimien ou maure : lave-toi, ensuite
nous le croirons. (Ziber. 39-22.)
Ukuzi (B-o), ukhuzi (S), lavar, laver.
Var. de ikuzi.
Ul (B, ...), falto, desprovisto : man-
quant, dipourvu. = Esta palabra actual-
men te solo se emplea en los compuestos
y derivados : uldu, margul. Ce mot ne
s f emploie actuellement que dans les com-
poses et dirivis : uldu, margul.
Ula (AN), hula (BN, L, S), de esta
manera, de cette manUre-ci.
Ulabio (B-b, ...), avispa, guSpe.
TJLAIDE (B-l, arc), persona con quien
se tiene cierta relacion que no llega hasta
la amistad y pasa del mero conoci-
miento : con naissance , personne avec
laquelle on entretient des relations qui
ne vont pas jusqu'a Vamitii, mais qui
dipassent la simple connaissance. = Es,
sin duda, variante de elhaire. C'est, sans
doute, une variante de elhaire. Konatak
DIRA , BAlftA BZTIRA ULAIDB '. SOn CUfladaS ,
pero no se tratan : elles sont belles-sceurs,
mais elles ne se friquentenl pas.
ULAIN (B-a-mu-o-tS), tal, tel.
U.LAIN EGUNBTAN IKUSI NEBALA TA SIN IZT U
GURA EZ. AREN BURUAN ARTAZIAK ZORROZTU
LEIKEZ; ARRIA TA ORMEA BAINO GOGORRA-
go dauko (B-mu): (le dije) que la vi,
pues, en tal dia y no quiso creer. En la
cabeza de aquella se pueden afilar tije-
ras ; la tiene mas dura que la piedra y la
pared : (je lui dis) que je la vis, a tel
jour, el elle ne voulut pas le croire. On
peul aiguiser des ciseaux sur sa tile; elle
V a plus dure que la pierre etqu J un mur.
Ulhain : 1° (BN-am, S), pastor de
vacas, vaquero de monte : vacher, celui
qui garde les vaches. Var. de unai, unain.
— 2° (AN?, S?, d'Ab.), milano (ave de
rapifia), milan (oiseau de proie).
Ulhaingo (BN, S), ulhaintza (BN ?,
S ?), oficio de vaquero, mitier de va-
cher.
Ulaize (B-l), viento de tierra, con
nevada : vent de terre, suivi de neige.
Hulakatu, hacerse semejante, deve-
nir pareil. Aita ohoina zubn eta semea
ere iiALAKATu ZEN, tenia un padre ladron
y tal se hizo el hijo : il avait un pere
voleur, el tel devint le fits. (Duv. ms.)
Ulako (AN), hulako (BN, L, S):
1° como este, parecido a este: comme
celui -ci, pareil a celui- ci. — 2° fulano :
chose, machin. H ulako ak bdo halakoak
ERRANiK ere, i zer aSola da? aunque
diga fulano 6 mengano, £que importa?
aue tel ou tel autre le dise, qu'importe?
Hula -hulako, absolutamente semejante
a este, absolument semblable A celui- ci.
(Duv. ms.) Hulako bdo halako gauza,
tal 6 cual cosa, telle ou telle chose. (Duv.
ms.)
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HULAKOSE — ULIZAIN
357
HulakoSe (BN, L, S), como este
mismo, comme celui-ci mime.
Ulan (R), hulan (S), cerca, pres.
Hulanaootik (S), de mas cerca, de plus
pres. Penitentzia kgizie, ezi hulan da
zelubtako brrbsuma (S, Matth. iv-17) :
haced penitencia , porque se ha acercado
el reino de los cielos : faites penitence,
car le royaume des deux s'est approchi.
Hiilangu (*S), acceso : acces, abord.
Zunen medioz Jinkoaoanat huIangia
ukheitbn beitugu (S, Imit.) , por quien
tenemos acceso a Dios, par qui nous
avons acces pres de Dieu.
OlhantSa (S-li), milano, ave de ra-
pifta : milan, oiseau de proie.
Ulantsu (B-ofl), peludo, chevelu. Var.
de ULETSU.
Ulantu (R),hulantu (S),aproximarse,
s'approcher. Eta tentazalea hulantCrik
ERRAN ZEYON '. JlNKOAREN SEMEA BAZIRA ,
errazC harri horik ogitditean (S, Matth.
iv- 3) : y llegandose a el el tentador, le
dijo : Si eres hijo de Dios, di que estas
piedras se hagan panes : et le tentateur,
s'approchant , lui dit : Si tu es le fils de
Dieu, dis que ces pier res deviennent des
pains.
HulaSe. (V. HulaSet.)
HulaSeko (BN?), como este mismo,
comme celui-ci mime.
HulaSet (BN, L, S), asi mismo, ainsi
mime. = Se usa tambien su diminutivo,
son diminutif est aussi usiU : hula-
Seto.
Hulatsu (BN, L, S), casi de este
modo, presque de cette maniere. Hula-
tsu mintzatu zitzayon , le habl6 casi de
este modo , il lui parla a peu pres en ces
termes. (Duv. ms.)
Hulatu (BN ?, L?, Duv. ma), atacar,
assaillir ou attaquer. = Se dice de los
bueyes que se arrojan contra las gentes.
En el juego de naipes, es invitar al com-
panero a atacar a los contra rios. Se dit
des bceufs qui se pricipitent sur les gens.
Au jeu de cartes, c'est inviter le parte-
naire a « attaquer » les adversaires.
Uldu : 1° (6-g-i-mond) , despojar, d6-
pouiller. = No se concrete a las ramas
solamente, cuando se les quite 6 pierden la
hoja, sino es generico ; se dice del pelo,
corteza , cubierta. Ce mot ne s' applique
pas exclusivement aux branches quand
on les irusse ou qu'elles per dent leurs
feuilles, mais il est gininque; on le dit
pour les cheveux, Vicorce, la couverture.
Narruak uldu (Be, ...), pelar las pieles
para curtirlas, raser les peaux pour les
tanner. Abarkak uldu, pelar las abarcas,
racier les brogues. — 2° (B-g-m), gastar
dinero, gastarse (las cosas) : de'penser
de l' argent, s'abimer (les choses). —
3° (B-ofl?, F. Seg.), calvo, chauve.
Uldua, el calvo, le chauve.
Uldu-une ( B-i-mond-ofl ) , trecho sin
pelo en la piel del ganado, espace de'nude'
sur la peau du be'lail.
ULE (B-b-l-m-mu-t5, ...), ule (B-o-
ub), pelo : poil, cheveu. Var. de uile, ile.
Apatsa, azurra, adarra, ulea, guztia da
guztiz ona zimaurra egiteko : la pezufla,
el hueso, el asta, el pelo, todo es muy
bueno para estiercol : la come du pied
et celles de la tite, les os, le poil f tout est
tres bon pour le fumier. (Di&l. bas.
50-9.)
Ule-adar (B-i) , trenza de pelo, tresse
de cheveux.
Ulea egin (B-mond), ulea leundu
(B-ofl), ulean igurtzi (B-g), halagar,
adular : flatter, aduler.
Ulebera (B-a-g-mond-o), castafla
cuyo erizo tiene largas puas, chdtaigne
a bogue armie de longs piquants.
Ule-erara (B-urd), a pelo, a poil.
Ulega, calvo, chauve. (All. ms.)
Ule kirimilau (B-l-m-mu, ...), pelo
crespo y rizado, chevelure cripueetfrisie.
Ule-mordoSka (B,...), trenza de pelo,
tresse de cheveux.
Ulentsu (B-mond), peludo, chevelu ou
poilu. Var. de ulantsu, uletsu.
Ulertarazo (B-a-o-tS), significar, lit. :
hacer comprender : signifier, lit. : /aire
comprendre. Ebanjelioak ulertarazoten
dau Jesukristoren prbdikaldia, el Evan-
gelio significa la predicacion de Jesu-
cristo, VEvangile signifie la predication
de Jisus-Christ. (An. Esku-lib. 91-6.)
Ulertu : 1° ( B-a-deust-g-o-tS , G ?),
entender, comprender : entendre, com-
prendre. Altareak, altararriak eta be-
rean dagoan kurutzeak ulertuten emo-
TEN DAU KALBARIOKO MENDIA ETA KrISTO IL
zan kurutzea : el altar, el ara y la cruz
que esta en el altar dan a entender el
monte Calvario y la cruz en que murio
Cristo : Vautel , la pierre sacrie de Vau-
tel et la croix qui est sur Vaulel repre-
sented le Calvaire et la croix sur laquelle
le Christ est mort. (All. Esku-lib. 82-20.)
UlERREZAK LENAGO TA 1TZ EGIK GEROBNGO ,
entiende primero y babla postrero, com-
prends d f abord et parte ensuite. (Refra-
nes, 19b.) Bkrba eratsi ta gatS onek
BEAR EBELA AZALDAKETA LUZE BAT TA GUZ-
TIAZ BERE EZIN ONDO ULERTUKO ZITUELA
euskaldun utsak : que estas palabras
compuestes y dificiles necesitaban una
larga explicacidn , y que sin embargo el
Vasco que no supiere otra lengua no las
podria entender men : que ces mots corn-
pose's et dif '/idles nteessilaient une longue
explication, et que cependant le Basque,
qui ne savait pas d'autre langue, ne pour-
rait pas bien les comprendre. (Per. Ab.
163-15.) Egiak ulerretan emaiteko, para
dar a entender verdades, pour donner a
comprendre des v6rit6s. (Capan. 81-17.)
Ulertzen eztan itza, prestuez : habla
que no se entiende , no vale nada : lan-
gage que Von ne comprend pas, ne vaut
rien. (Refranes,2il.) Edonok ulertuko
DAU TSARTO EGITETIK BAlftO BIDE GEIAGO
DAGOALA BAPEZ EGITETIK ONDO EGITERA ,
cualquiera comprendera que hay mas
camino de no hacer nada a hacer bien
que de hacer mal al mismo termino,
n'imporlc qui comprendra qu'il y a plus
de chemin de ne rien faire a faire bien
que de faire mal au mime point. (Bust.
Euzk. 196-12.) — 2o (B), barruntar, sen-
tir : soupconner, sentir. Ulertu edo sen-
TIDU EBANEAN JENTE ANDIA IllAGOTEN ,
itandu eban zeb zan : cuando sinli6 que
pasaba mucha gente, pregunt6 qu6 era :
quand il s'apercut qu'il passaii (ant de
monde, il demanda ce que c'Hait. (Ast.
Urt. I, p. xvm-12.) — 3° (G?), percibir,
percevoir. Laztan artan Jakoben soiSe-
KOEN USAI GOZOA ISAAKEK ULERTU EDO SEN-
titu zuenean, cuando Isaac percibi6 en
aquel abrazo el olor agradable de los
vestidos de Jacob, quand Isaac percut
dans cet embrassement Vodeur agreeable
des vttements de Jacob. ( Lard. Test. 40-
10.)
Ulertu eragin (B-t§), significar, signi-
fier.
Ulertz (B-mond), raya que se hace
con el peine en la cabeza, raie que Von
fait avec lepeigne sur la tite.
Ulertzaila ( B-a-g-o-tS ) , entendedor,
entendeur. Ulertzaila onari itz git§i, al
buen entendedor pocas palabras, a bon
entendeur peu de mots. (Refranes,
285.)
Uleski (B ?, Araq.), cuerda 6 cinta
para el pelo, ruban pour attacher les
cheveux. = Se aplica tambien a toda
cinta. Se dit aussi de toule sorte de ru-
bans.
Huletan, asi, por consiguiente , de
esta manera : ainsi, par consequent, de
cette maniere. (Duv. ms.)
Ule-tfiorta (B-mond), trenza de pelo,
tresse de cheveux.
Uletsu (Be, ...), peludo, chevelu.
Ule-ulean (B, ms -Zar), cabalmente,
prtcipitamment.
Ule urdin (Be, ...), ule zuri (Be),
canas, cheveux blancs. = Hay la dife-
rencia de que urdin es la caDellera no
completamente blanca, como zuri, sino
gris. Void la difference qui ex isle entre
les deux mots : urdin est la chevelure pas
tout a fait blanche, comme Vest zuri,
mais plutot grise,« poivre et sel » (pop.).
ULI (AN-b, BN-ald, Le), uli (BN-am),
till (S- bark -maul) : 1° mosca, mouche.
Bethi bat, bethi uli, lolo, malba eta
bare izaitea eztheustasuna da eta ez
gizontasuna : el ser siempre cobarde
(mosca), parado, floj oy lento, es inutili-
dad y no hombria : c'est inutile el peu
digne d'un homme d'itre toujours liche
(mouche), musard , mou el lent. (Ax. 3«-
101-2.) - 2o (AN-b,...), persona de
poco arranque, personne motle.
Uli-beltz (AN-b, BN, L), mosca
grande que pierde las cames : mouche
a ver, grosse mouche qui corrompt les
viandes.
Uli-farfaila (AN, L), mariposa, papil-
lon. Eta nola uli-farfaila ezpaita, he-
GALAK ERRE-ARTEINO, KANDELAREN INGU-
runetik urruntzen : y asi como la mari-
posa no se aleja de junto a la vela, hasta
que se le queman las alas : el ainsi que
le papillon ne s'iloigne pas de la chan- >
delle , jusquh ce qu J il s'y brule les ailes.
(Ax. 3*-203-27.)
UlimitS ( AN - b ) , mosquero , 6mou-
choir.
Ulinaia (B?), fulano : un Lei, machin.
Var. de urlia.
UliSori, pajaro mosca, oiseau-mouche.
(Led.)
Ulitfia : 1° (AN-b-lez, BN-ald, LJ, mos-
quito, moucheron. — 2° (AN-b, L-ain),
gorgojo, insecto que se forma al grano
en el granero : charancon , insecle qui se
forme a Vintirieur du grain dans le gre-
nier.
Ulitu (L), acobardar, lit. : hacerse
mosca : s'apeurer, lit. : devenir mouche.
KONZIENTZIA GAIZTOAK HOZTEN, EZTHEUSTEN
eta ulitzen du gogoa i la mala conciencia
enfria , anonada y acobarda el animo :
la mauvaise conscience refroidit, anian-
tit et apeure I'dme. (Ax. 3*-508-8.)
Ulizain (B-amor-m), ulizein (B, ...),
tal, tel. Var. de ulain. Ulizain egunetan
etorteko ta bape etorri ez a, tsakila
alakoa : ( se le dijo) que viniese en ta
dia, y aquel lelo no vino : (on lui dit
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358
ULKHOI — UMEDUN
quil vint teljour, el cet imbecile ne vint
pas.
Ulkhoi, horraa de zapato, forme de
Soulier. (D'Urt. Gram. 9.) Var. de
ORKOI.
Ultze : 1° (B-ang-m), clavo, clou. Var.
de iltzb. Ikusi ezpadagidaz ultze a k egi-
NIKO ZAURIAK ETA SARTU EZPADAGIDAZ
NEURE ATZAK ULTZE - ZULOKTAN , si nO VCO
las heridas causadas por los clavos y si
no meto mis dedos en los agujeros de los
clavos : si je ne vois les blessures cause 4 es
par les clous, et si je ne mels mes doigls
dans les trous des clous. (Ast. Urt. I,
p. xxvni-29.) Arantzaz ta ultzez zulo-
tuta, agujereado de espinas y de clavos,
perci d'ipines el de clous. (Olg. 4-5.)
Arantzak, ultzeak, lotsariak, beaztun
ta ardao garratza : espinas, clavos, ver-
ciienzas, hiel y vino agrio: Opines, clous,
nonles, fjel et vinaigre. (Maiatz. 448-4.)
— 2° (B), diGcultad, difficult, i Baya
DIRUA NON DA ? ( OR DAGO ULTZEA ) , £ pei*0
d6nde esta el dinero? (ahi esta la diG-
cultad), mais ou est V argent? (voilk la
difficult^). (ms-Zab. Ipuift. xxxv.)
TJltzi (AN-arak, G-ets), parva de la
era : air&e, contenu d'une aire. Var. de
ULZI.
TJLTJ : 1° (Be), aullido, quejido lasti-
mero, gimissement plaintif. Otso zaarrak
arratsean hulua, el lobo viejo a la tarde
aulla, le vieux hup gimii vers le soir.
(Refranes, 540.) Batu zirean uluetara
tsori asko , a los graznidos ( del buho )
se reunieron muchos pajaros, aux hulu-
lements (du hibou) de nombreux oiseaux
se riunirent. (Per. Ab. 177-16.) — 2° (B-
ofi), relincho numano, gritos de alegria :
hennissement humain, cris de joie. =
lQu6 relaci6n puede haber entre esta
palabra y la latina « ululare »? Quel rap-
port peul-il y avoir entre ce mot et le
latin ululare? (V. Ujui.)
ttlu (S- bark -maul), iilii (S, Geze),
mosca, mouche. Var. de uli.
Uluaka ( B-i ) , uluaz ( B-m ) , Var. de
uluka.
Uluka (Be, ...), deplorando, gritando :
gimissant, criant. Eta lurreko merka-
TARIAK NEGAR EGINGO DABE TA ULUKA JAR-
dungo dabe bere ganban, y los mercade-
res de la tierra lloraran y se lamentaran
sobre ella, et les marchands de la terre
pleureront et gimiront sur elle. (Apoc.
xviii- II.)
TJlumulu (B?), hablillas : conies,
racontars.
Ulun (R), ulhiin (S), oscuro, obscur.
ULUN BELTZEAN (R), ULHUN BELTZEAN (Sc),
en noche cerrada, a la nuit noire.
OlhOnpetan zagoan populCak ikhusi du
argi handi bat (S, Matth. iv-16), el pue-
blo que estaba sentado en las tinieblas
vi6 una grande luz, le peuple qui 4tait
ass is dans les Unebres a vu une grande
lumtere.
Ulundura (R), ulhiindura (S), desa-
nimaci6n, decaimiento de est6mago, des-
fallecimiento : inanition, faiblesse de
Vestomac, d4f alliance.
tJlhiingi (BN-am), trueno, tonnerre.
Ulungo (R-bid), oscuridad, obscuriU.
Ulungoan eroririk zagon iri konek ekusi
du argi andi bat (ms-Lond, Matth. iv-16),
el pueblo que estaba sentado en tinieblas
vi6 una grande luz, le peuple qui Halt
assis dans les Unebres a vu une grande
lurniere.
TJlun-nabar (R), crepusculo vesper-
tino, cripuscule.
Ulunpe (BN-s, R), ulhiinpe (S) :
i° oscuridad, tinieblas : obscuriU, U-
nkbres. — 2° (BN-s, R), hombre serio,
austero : homme sirieux, austere.
Ulunska (R-uzt), oscurito, un peu
obscur.
TJluntzi (L-ain), aljibe de los huertos,
cilerne des jar dins. (De ur-j-untzi.)
Ulhiin- zeinii (Sc), toque de campana
al anochecer, tintement de la cloche a la
nuit tombante.
ttltitSa (BN-am), mosquito : mous-
tique, cousin.
ULZI (AN*?, BN-orre), parva, con-
junto de naces que se tienden en la era
para trillarlos : airie, ensemble des gerbes
que Von tcarte sur Vaire a fin de les
hattre. Ulzia aizaratu (AN, Araq.) : per-
der los dineros , lit. : aventar la parva :
perdre de V argent, lit. : iventer Vairie.
Ulzitu : 1° (AN?, BN-orre), trillar,
baltre le bit. — 2° (BN-ald), golpear
fuertemente : cogner, f 'rapper fort.
Umaatu (Be, ...), sazonarse la fruta
conservada, bletlir (des fruits conserve's),
(De umao.)
Umadun (B?, BN), preilada, pleine.
Uznadura (L), mancadura, estropea-
miento, eslropiement.
Umagin: 1° (B, L-ain, R, S), hembra
que produce muchas crias, femelle qui a
beaucoup de pelits. — 2° (B), mujer que
ba dado a la luz muchos hijos, femmc
qui a donni le jour a de nombreux fils.
Alaba umagiRari, ama estalgi : a la hija
paridera , la madre cobertera : a la fille
fe'eonde, la mire chaperon. (Refranes,
114.)
Umaldi (AN-b, BN-s), camada, parto
de animales : portie, mise bas des ani-
maux.
Umamln (?), dolores de parto, dou-
leurs de V accouchement.
Umanditu (AN-oy, Gc) , embarazarse
con preflez adelantada, itre enceinte avec
grossesse avancie.
UMAO (Be, ...), humao (B, Micol.),
maduro , sazonado : mfir, arrivi a matu-
rity. = Se dice de las frutas conserva-
das, a diferencia de las que maduran en
arbol que llevan otros nombres. Se dit
des fruits conserve's, a la difference de
ceux qui mdrissent sur Varbre et qui
portent d y autres noms.
Umaotegi (B-i), frutero, lugar en que
se guardan las frutas : fruitier, lieu ou
Von conserve les fruits.
Umaotu (B-i-on), Var. de umatU (2°).
Umatoki (B-ang), Var. de umaotegi.
Umatu : 1° (AN-b-lez, G-and), echar
crias, procrear : mettre bas, procrter.
Beia umatu zagu (G-and), se nos ha
librado la vaca , notre vache a mis bas.
ZAKARIAS TA SANTA ISABEL ZAGARTU-ONDOAN
umatu ziren, Zacarias y santa Isabel
procrearon ya viejos, Zacharie et sainte
Elisabeth engendrerent d6ja vieux. —
2° (AN ?, B, ...), sazonarse la fruta con-
servandola en el frutero, murir (un
fruit) en le conservant dans le fruitier.
— 3° (BN-ald, Lc), baldar a palos, rouer
de coups. — 4° (BN-ald, L-ain), abollar,
bossuer. Joka umatu dute, golpeando le
han abollado, a force de f rapper Us Vont
bossu4.
Umatze (G-and), camada, parto de
animales : portie, mise bas des animaux.
Umau (B, G), Var. de umao.
Umaun (BN-ald), preftada, pleine.
Var. de umadun.
Umautoki (G-zumay), frutero, lugar
en que se conserva la fruta : fruitier,
lieu ou Von conserve les fruits. Var. de
umaotegi.
Umazi (AN-lez-oy, Be,..., G,...),
hembra de cualquier animal que haya
procreado ya, femelle de tout animal qui
a d6ja procrte.
Umazurtz (L?, Har.), huerfano, orphe-
Un. Var. de umezurtz.
UME (c,...), hiime (S), cria, niflo :
petit, enfant. = Por mas que la signifi-
caci6n propia de esta palabra es « cria
de animales » , hoy generalmente se usa
tambi£n en vez de aur, sein, « nino. »
En AN-b, B-mu-o, ...,G, R-uzt se aplica
aun a los adultos respecto de su madre.
El que esto escribe ugura como tal en
algun ejemplo de esta obra. Bien que la
signification de ce mot soit proprement
« petit des animaux », de nos jours on
emploie ge'ntralcment ce mot au lieu de
aur, sein, « enfant. » En AN-b, B~mu-
o, ..., G, R-uzt, on V applique mi§nie aux
adultes par rapport a leurmere. L'auteur
de ces lignes figure comme lei dans
plus d'un exempie de cet ouvrage. Ume
HEK , ERDI BEHAR DUENEAN , BERE ARANTZEZ
ETA KARLOEZ MIN EGITEN DIOTB I aquellaS
crias, cuando tiene que parir, con sus
piias y erizos le hacen dafio . lorsqu'elle
est sur le point de mettre bas, ces petits,
avec leurs poinles el leurs piquants, lui
font mal. (Ax. 3a- 253 -19.) « Umean
UMEKO » GELDITU IAKE ORREI IZEN TSAR ORI
(B-l-mu-o) : « mientras subsista la casta, »
se les ha quedado a csos ese mal nora-
bre : <c tant que subsislera la race, » ce
nom detestable leur restera. Umearen
sentzuna , etSean entzuna ( Be ) i el sen-
tido (la raz6n) del niflo, (es) lo que ha
oido en casa : le sens (la raison) de Ven-
fanl, (est) ce qu'il a entendu dans la
maison. Umearen ikasia, etSean ikusia
(B-a-m-mur-o, ...) : lo que sabe el niflo,
(es) lo que ha visto en casa : ce que Ven-
fant sail, (e'est) qu'il Va vu dans la mai-
son. Umeak azi ta nekeak bizi (AN-arak-b-
lez-oy, B-g-i-ts, ...,G-and-elg, ..., L-ain),
criar ninos y vivir trabajosamente , Cle-
ver des en f ants et vivre piniblement. Ume
ta umerezi (B-mu) i niflos y adultos,
chicos y grandes : en f ants et adultes,
petits et grands. Umeak arrazj (G-and-
azp), emprefiar yacas, ficonder les vaches.
Umeak arrerazi (BN-s, G, L, R, S) : a
una vaca 6 oveja que no ama a la cria ,
hacerle amar; se le ata al efecto : obli-
ger une vache ou une brebis qui n y aime
pas son petit a V aimer; a cet effet on
V attache avec elle. Mandoak umerik ez,
umearen mjnik ez (BN, G, L) : la mula
no tiene crias, ni tiene dolores de pro-
creaci6n : la mule n y enfante pas, el n'a
pas les douleurs de la parturition.
Umealdi : 1° (c), camada, portie. —
2° (B-a-o), generacion, giniration.
Ume-ansi (G-and), chillido de niflo,
pleurnichemenl d'enfant.
Ume-astun (Be), adelantada en la
preflez, avancie en grossesse.
Ume-astundu(Bc), adelantarse en la
preflez, Gtre avancie en grossesse.
Umedi (G?, Ubil.), descendeiicia ,
linaje : descendance, lignee.
Umedun : 1° (AN, B, G, L), cargada
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UME-EGILE — UMEZURTZ
359
6 prefiada, pleine. Umedun behi baten
naiz betan eginen jabe, me hare" de golpe
duefla de una vaca prefiada, d'un seulcoup
je deviendraimaitresse d'une vache pleine.
(Goyh. Aleg. 15-19.) Koneju-emea ego-
TEN DA UMEDUN ILABETEAN (B), UNT§IA
ilabetean egoten da umedun ( G ) , la
coneja esta cargada en un mes, la lapine
porte pendant un mois. (DM. bas. 98-2.)
— 2° (AN, B, G), hembra que ha parido,
femelie qui a mis bas.
Ume-egile (AN, BN, L, S), hembra
fecunda , femelie feconde. Bestalde behi
beltzak hume-egileago dira beste kolo-
retako behiak beno (s), bertzalde behi
beltzak ume - egileagoak dira bertze
koloretakoak baino (L), ademas las
vacas negras son mds fecundas que las
de otro color, en outre les vaches noires
sont plus fecondes que celles de loule
autre couleur. (Dial. bas. 95-7.)
Ume-erazo (G, Arr.), emprefiar las
bestias, ftconder (les bestiaux).
Umegile ( BN - aid ) , hembra que pro-
duce muchas crias, femelie qui met bas
beaucoup de pelils.
Umegin (B, BN-s, G), hembra fe-
cunda, femelie feconde. = En B se aplica
aun a la mujer. En B on Vapplique aussi
a la femme. Onezaz ganera bei baltzak
UMEGINAGOAK DIRA BESTE KOLOREKOAK
BAlSO (B), GAlffERA BEI BELTZAK DIRA UME-
GINAGOAK BESTE KOLORETAKOAK BAlftO (G),
ademas las vacas negras son mas fecun-
das que las de otro color, en outre les
vaches noires sont plus fecondes que
celles de toule autre couleur. (Di£l. bas.
95-7.)
Ume gorri (Be, Gc), se dice por des-
precio de un joven 6 muchacho imberbe,
lit. : nifio rojo : blanc-bec, se dit par
mipris d'un jeune homme ou d'un gar-
con imberbe, lit. : enfant rouge.
Umeile (AN-b), fecunda, feconde. Var.
de UMEGILE.
Umeizara (B-ang-mond), pafiales,
mantillas de nino, langes d'enfant.
Umekar (G-ber-gai), mujer fecunda,
femme feconde.
Umekei (B-mond), feto, foetus.
Umekeri (B, G), nifieria, enfantil-
lage.
Umeketa (L), procreacion, reproduc-
ci6n : procreation, reproduction. Umbke-
TAKO DIREN URRISEK OROBAT BEREZ EGON
behar dutb, tambien han de estar sepa-
radas las hembras destinadas a procrear,
les feme I les destinies a la reproduction
doivent itre aussi tenues se'pare'es. (Di&l.
bas. 100-13.)
Umeki, feto, foetus. (Aft. ms.)
Umekoi (AN-b), Var. de umekor (2o).
Umekondo ( Be) , se dice por despre-
cio de un jovenzuelo 6 muchacho imberbe,
lit. : cabo de nifio : se dit par mtpris d'un
jeune garcon imberbe, tit. : bout d'en-
fant. Emeti ateraten da kontua, ume-
kondo batzuk apartauezkero , de aqui se
saca la cuenta de que excepto unos
jovenzuelos, d'ici on tire la consequence
que sauf quelques moulards. (Olg. 55-7.)
Umekor : 1° (B-m, G), ganado que
produce muchas crias, bile qui donne le
jour a beaucoup de petits. = En B y G-
ber-gai se dice tambien de la mujer
fecunda. On le dit aussi, en B et G-ber-
gai, de la femme feconde. — 2° (BN-s) ,
animal encarifiado con sus crias, animal
qui affectionne ses petits.
UMEL : I© (B-a-1-laud-m-o-ofl-ub, G-
zeg), fruta manida, pasada : fruit blet,
chope. = Por extensi6n se dice de sol-
terones de ambos sexos. Se dit, par
extension, des ctlibataires des deux sexes.
— 2» (B-m), tiempo calido precursor de
lluvia, temps chaud prteurseur de la
pluie. Eguraldi umela, tiempo bochor-
noso, temps accablanl.
Ume-laztan (B-g), amante de nifios,
personne qui aime les enfants.
Umeldu : 1° (B-a-1-laud-m-o-ofi-ub,
G-zeg), manirse la fruta, pasarse de
madura : blettir, devenir trop mtir. —
2» (B-m), ablandarse (las tierras), s'amol-
lir (les lerres). Lurrak apurbat ezkotuta
umeldu zireanean, cuando las tierras se
reblandecieron a causa de la humedad,
quand les lerres s f amollirent A cause de
VhumidiU. (Euskalz. 11-315-60.)
Ume legor (G-al-t), criatura en cuyo
bautizo no se echa dinero, nouveau-ne au
baplGme duquel on ne jelle pas d'ar-
genl.
Ume-mantar (B-m), pafiales de ninos,
langes des enfants.
Ume-min : 1° (Bc,G), dolores de
parto, douleurs de Venfantement. —
2° (AN-b-lez, L-ain), dolor por haber per-
dido la cria, douleur d' avoir perdu I en-
fant. — 3° (AN-b), deseo vehemente de
tener ninos , una que no los ha tenido :
desir vehement de maternite, chez une
femme qui rCa pas eu d enfants.
Umemoko (B-l, ...,Gc), se dice por
desprecio de un nino joven 6 muchacho
imberbe : blanc-bec, se dit par mepris
d'un enfant ou d'un jeune homme imberbe.
Umeondoko (AN, G, L, R), secundi-
nas, suciedad que arroja la vaca, a luego
de parir : secondines, matieres que rejette
la vache sitdt apres avoir mis bas. =
En AN-b se dice tambien refirtendose
a la mujer. En AN-b il s'emploie m4me
en parlant de la femme.
Umeontzi (G, L, R), utero de la vaca,
uterus de la vache.
Umerezi (B-mu), adulto, adulte. =
Se dice en la frase ume ta umerezi, « ni-
nos y adultos. » i Vendra de ume erezi ?
S'emploie dans I'expression ume ta ume-
rezi, « enfants et adultes. » Vient-il de
ume erezi Y
Umerri : 1° ( AN-b-lez -ulz), cordero,
agneau. = En AN-oy es el cordero
muerto. C'esl, en AN-oy, V agneau mort.
— 2© (B-a-g-o-ub), ganado lanar de mas
de dos afios, a diferencia de giberri, que
es mas joven : bile a laine de deux ans;
a la difference de giberri, qui est plus
jeune. — 3° (BN, Sal.), nueva cria de un
animal, nouveau petit d J un animal.
Umeru - Saindu (L), fiesta de Todos
los Santos, la Toussaint. = Es una de
las variadisimas corrupciones del latin
« omnium Sanctorum ». Void une des
tres nombreuses corruptions du latin
omnium Sanctorum. Maiatzetik Umeru-
Sainduraino, desde mayo hasta Todos
los Santos, depuis mai jusqu'a la Tous-
saint. (Duv. Labor. 132-11.1
Umesail (AN-b-oy), descendencia,
linaje, caterva de hijos : descendance,
filiation, lignee, ribambelle d' enfants.
Ume-sarri (G-gab), mujer fecunda,
femme feconde.
Umeske (B-m), en celo, el ganado
vacuno : en chaleur, les betes a comes.
UmeSun (R-uzt), hijastro, beau-fils.
HumeSurS (BN), umesurtS (BN-
ald), hue>fano, orphelin. Var. dimin. de
UMEZURTZ.
Umeta (B, G), nifiez, enfance. = Es
la palabra ume, seguida del infijo -ta-
que indica 6poca. Va siempre acompa-
fiada de algun sufijode declinaci6n. C est
le mot ume, suivi de Vinfixe -ta- qui
indique Vepoque. II est toujours accom-
pagne de quelque suffixe de dedinaison.
Erantzungo dute, egia esatera, umeta-
tik as1 zirala eskola gaizto artan, tcs-
ponderan que empezaron desde la nifiez
en aquella malvada escuela, Us repon-
dront qu'ils commencerenl depuis I'en-
fance dans cette mechante ecole. (Conf.
83-5.) Ume-umetan be ontSe lakoSe iSori
emoten zalea zan au (B-l) : este, aun en
la mas tierna infancia , era como ahora
aficionado a dar a otros : mSme dans sa
plus tend re enfance il eiait comme main-
tenant, il aimait donner aux autres.
Umetalde (B-m,...,G), umetegi (B-
mond-ts), descendencia, linaje : descen-
dance, lignee.
Umeteri (B-l), caterva de nifios,
ribambelle de gamins. Komedianteren
BATZUK KALERIK KALE ZARATAKA ASITAKOAN,
I55URRI-PILOA LAKOSE UMETERI AMAI BAKOA
batzen jake : en cuanto algunos titirite-
ros empiezan a armar barullo de calle en
calle, se les reune una interminable ca-
terva de chiquillos como un hormiguero :
lorsque quelques saltimbanques com-
mencenl a faire du tapage de rue en rue,
il se forme une interminable ribambelle
de gamins comme une fourmiliere.
Umetoki (c), matriz, bolsa del feto
que arrojan las vacas junta mente con las
crias : matrice, bourse du foetus que les
vaches expulsent avec les petits.
Umetondo (B-m). (V. Umekondo.)
Umetsu (AN-b-oy, Be, BN, G-t-us,
L), mujer fecunda, femme feconde.
Umetu : 1<> (Be), aniftarse, tomber en
enfance. — 2° (AN-b, B-o), procrear,
echar crias : procreer, mettre bas. Umetu
jakuz ardiak, se nos han desembarazado
las ovejas, nos brebis ont mis bas. —
3° (B-i), embarazarse, prefiarse las bes-
tias : itre pleine, en parlant d'une bete.
Umeuntzi (BN, L), secundina 6 raem-
brana que contiene el feto, placenta ou
membrane qui contient le foetus. Ifernua,
UMEUNTZIAREN AHOA , UREZ ASETZEN EZTEN
LURRA (DIRA H1RUR GAUZA EZIN-ASEZKOAK) I
SUA, BERRIZ, BEHIN ERE EZTIOENA *. « AsKI : »
el infierno y la boca de la matriz y la
tierra que nunca se harta de agua (son
tres cosas insaciables) : ademas el fuego
nunca dice : Basta : Venfer, la femme,
une terre aride (ce sont trois choses insa-
liables) et le feu ne dit jamais : Assez.
(Duv. Prov. xxx-16.)
Umezaro (B-o), nifiez, enfance. Ume-
zaroti naz erdi-gorra, desde la infancia
soy medio sordo, je suis a moitie sourd
depuis I' enfance.
Umezketa ( B , G ) , procreaci6n , pro-
creation. BAITA BERE EGON BEAR DABE
EMEAK UMEZKETAKO DAGOZANAK (B), OROBAT
EGON BEAR DUTE UMEZKETAKO DAUDEN EMEAK
(G), tambien lo han de estar las hembras
destinadas a procrear, les femelles desti-
nes a la reproduction doivent itre aussi
tenues (separees). (Dial. bas. 100-11.)
Umezur (AN?), fecundo, fecond.
Umezurtz (AN, Be, BN, Gc, L), hue>-
fano , orphelin. Eztiezute kalterikan
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360
UMIA SAINDU — UNAI
EOINGO ALARGUNARI ETA UMEZURTZARI , no
hareis dafio d la viuda ni al huerfano,
vous ne nuirez ni a la veuve ni a Vorphe-
tin. (Up. Ex. xxii-22.)
Umia Saindu (BN), Yar. de Umeru
Saindu.
Umil: 1° (L-get), embudo, entonnoir.
Var. de unil, onil. — 2° (c, ...), humilde,
humble. (??) = Tarda mas de lo que
debiera el hermoso vocablo apal en reco-
brar su puesto , como tambi6n sus deri-
VadoS APALDU, APALGO, APALTASUN , etc.,
en desterrar papa siempre a los intrusos
umildu, umiltasun y demas. Le lerme
magnifique apal tarde plus qu'il devrait
a reprendre son poste, comme aussi ses
de'rive's apaldu, apalgo, apaltasun, etc.,
a extirperpour toujours les intrus umildu,
umiltasun et les autres.
Umildu (AN, B, G, L), humillarse,
s'humilier. (??)
Umilki (AN, G,...), humildemente,
humblement. = La voz genuina es apal,
apalki. Le mot de souche basque est apal,
apalki.
Umiltasun (AN, B, G, L), humildad,
humility. (??) UrguiLutasunak gerla
UANDIA EGITEN DIO HUMILTASUNARI , el OT-
gullo hace cruda guerra a la humildad,
Vorgueil fail une cruelle guerre a Vhu-
militi. (Ax. 3«-456-17.) (V. Umil, 2°.)
TJmin (?, An. ms), hidropesia, hydro-
pisie.
Umo : 1° (AN-b-lez-oy, B-tS, G, L),
maduro, sazonado: mUr, blet. Var. ae
UMAO. HOR HELDU DA ZAHARTASUNA , DEN-
BORA PAUSATUA, UMOA, ERHOKERIEN UZTB-
koa : ahi Uega la vejez, el tiempo de
reposo, maduro, de dejar las locuras :
la arrive la vieillesse, le temps du repos,
mtir, de dire adieu aux folies. (Ax. 3*-37-
5.) Baditut sagar umo, gaztaina gozoak,
GAZTA ETA GURIA GAUR BGINDAKOAK : tengO
manzanas sazonadas, castanas sabrosas,
nueso y mantequilla hechos hoy : fai
aes pommes blettes, des chdtaignes savou-
reuses, du frontage et du beurre d'au-
jourd'hui. (Itur. Cane. bas. III-150-3.) —
2° (L?), ppudente, hombre maduro '.pru-
dent, homme mtir. Hargatik saulbk
IKHUSIRIK GUZIZ UMOA ZBLA , ITZALGA1ZTEN
hasi ziTZAiOEN : vi6 pues Saul que era muy
prudente y comenz6 a temerse de 61 :
Sail I vit done qu'il Hait tres prudent, et
il commence a craindre pour lui-mime.
(Duv. I Beg. xvm-15.)
Umoi (AN-b), humoi (S) : 1° matriz,
matrice. Beiari erditzban umoia atra
zaio, a la vaca al parir le ha salido la
matriz : en mettant bas, la matrice de la
vache est sortie. — 2° (G), cuna, berceau.
(De umb -f- oe.) Nere aitonen humoi done-
kargarria, venerable cuna de mis abue-
los, ve'ne'rable berceau de mes ancHres.
(Cane. bas. I-2°-70-26.)
Umoki (AN?, G, L), prudentemente ,
sabiamente : prudemment , sagement.
OGI-EMAILEEN BURUZAGIAK IKHUSIRIK UMOKI
argitu zuela ametsa , viendo el jefe de
los panaderos que habia descifrado el
sue no sabiamente, le chef des panetiers
voyant qu'il avait sagement interprHi le
songe. (Duv. Gen. xl-16.)
Umore : 1° (AN, B, BN-ald, G, L),
humores, reuma : humeurs, rhumatisme.
(??) Umoreak daukezanentzat da batez
bere ona (b), umoreak dituztbnbntzat da
guziz ona ( L ) , para los que padeccn de
humores es sobre todo bueno, il est
excellent pour les personnes qui sou ff rent
des humeurs. (Di&l. bas. 4 6-44 .) — 2° (AN,
B, BN-s, G, R), humor, disposici6n del
animo : humeur, disposition d'esprit. (??)
; Sekula olako emakumarik ! beti dago
umore onbko (B-l) : jmujer como esa !
siempre esta ae buen humor : une femme
comme celle-la ! elle est toujours de bonne
humeur.
TJmorotz (AN-b, B-g-l-ofi-otS-tS-ub ,
BN-ald, G-and, L-ffet, R-uzt), escr6fula,
tumor frio originado de la hinchaz6n de
los ganglios linfaticos superficiales :
scrofule, lumeur froide qui provient de
Venflure des ganglions lymphaliques
super ficiels.
TJmotasun (AN, B, G, L), madurez,
sazonamiento : maturity, blettissement.
TJmotegi (B-otS-ub, G, Lar. Corog.
60), frutero, lugar en que se guardan las
frutas : fruitier, lieu ou Von garde les
fruits.
TJmotu (AN, G, L) , sazonarse la fruta
en el frutero, blettir (les fruits dans le
fruitier).
Umuntzi (BN), utero, uterus. Etzbzan
BBHA SERB GORPUTZ IA HILERA, EHUN URTE-
REN INGURUAN BAZUEN ERE ; BZ ETA SARA-
REN umunzi ia HiLBRA : ni consider6 su
propio cuerpo ya amortiguado, siendo ya
de casi cien alios, ni que la virtud de
concebir se habia extinguido en Sara : il
ne consid4ra point qu'Hant &ge* de cent
ans, son corps Hait comme mori et que la
vertu de concevoir Hait 6teinte dans celui
de Sara. (Leiz. Rom. iv-19.)
UN : 1° (B, BN-s, R), tuetano, m<5-
dula , moelle. Azur andiak una andia , el
gran hueso (tiene) grande el tu£tano, le
grand os (a) une grande moelle. (Re-
franes, 526.) Sartuko jatzu sua aotik,
eztarritik, eta elduko jatzu un eta errai-
etaraino : se os metera el fuego por la
boca, por la garganta, y se os llegara
hasta los tu6tanos y las entranas : on
vous mettra le feu par la bouche, par la
gorge, et il arrivera jusqu'a la moelle
et aux entrailles. (Ur. Maiatz. 58-6.) —
2° (B, BN), m6dula de las plantas, moelle
des plantes. Landara undunak asko diha :
IKO, PLAUSTA, UR, TSORI-BGUR, MAATS, LEI-
ZAR, GlSARRA TA BESTEREN BAT', BERBA
baten egur BiGUNAK (B-ub ?) : las plantas
que tienen m£dula son mucnas : higuera,
sauco, avellano, arraclan, vifia, fresno,
brezo y algun otro ; en una palabra los
lefios blandos : les plantes a moelle sont
nombreuses: le figuier, le sureau, le noise-
tier, I'alisier, la vigne, le frine, la bruyere
et quelques autres; en un mot, les hois
tendres. — 3° (BN-s, R), seso, cervelle.
— 4° (B-g, R-uzt), sustancia blanquecina
que esta dentro del cuerno, vulg. miojo,
substance blanchatre qui est a Vinterieur
de la come.
Hun (BN), nun (S) : 1° cerebro, cer-
veau. Non hona, han iiuna : (alii) donde
(uno tiene) el bien (la hacienda), alii
(tiene) el cerebro : (la) ou (qdelqu'un a)
du bien, la (il a) le cerveau. (Oih. Prov.
338.) HUNAK SAIASKIAK BENO GOZO HOBEA
dO, el seso tiene mejor gusto que la
carne de costilla, la cervelle a meilleur
gout que la viande de la cdtelette. —
2° (AN?, BN), bueno, bon. HuN idekia
(BN-gar), sin bondad, sansbonte. Hune-
tako igaran-naiiiek (S, Matth. vi-2) : los
hip6critas, lit. : los que quieren pasar
por buenos : les hypocrites, lit. : ceux
qui veulent passer pour bons. IIalahala
zOhain hunak frutC hun ekharten dO
ETA ZUHAlfi GAISTOAK FRUTU GAISTO EKHAR-
TEN du (S, Matth. vii-47) : asi todo arbol
bueno lleva buenos frutos , y el malo
arbol lleva malos frutos : ainsi lout arbre
bon produit de bons fruits, et tout arbre
mauvais de mauvais fruits. — 3° Hun
(BN-am, S), tu£tano, Canada, moelle des
os. — 4° (BN), estado normal, Hat nor-
mal. Bere hunerat itzuli zen (BN), vino
a su estado normal, (7 revint a son Hat
normal. — 5° (S), bienes, hacienda :
biens, proprUte. Hun-gaitzak erditi (Sc) :
clausula ae contrato matrimonial, lit. :
a medias las p^rdidas y ganancias :
clause de contrat matrimonial, lit. : les
pertes et les profits a moitie'. — 6° (L),
ahora, (en) este momenta : maintenant,
en ce moment. Var. de on (5°). Egiguzu
GEHIAGO HUNIK ARRATS-ARTEAN ZURE PABO-
reak diren gu gaiSoen artean, haced
que desde ahora hasta la noche vuestras
mercedes est6n entre nosotros, faites que
des maintenant jusqu'a la nuit vos grices
restent parmi nous. (Etchev. Man. 33-
21.) Jauna, zuk dietzadatzu othoi barkha
hobenak, jaio ninzen egunbt1k huneraino
eginak : Sefior, perdonadme, os lo su-
plico, los pecados cometidos desde que
naci hasta este momento : Seigneur,
pardonnez-moi, je vous en supplie, les
pe'ehe's commis du jour de ma naissance
jusqu'a ce moment. (Etchev. Man. 35-21.)
Jaikiz gero hunako huts-arteak, las fal-
tas cometidas desde despu6s de levan-
tarme hasta ahora, les fautes commises
depuis mon lever jusqu'a cette heure.
(Etchev. Man. 35-21.)
Una : 1° (B, BN-s, R) , cada una de las
cuatro acepciones de un, seguida del
articulo : chacune des quatre acceptions
de un, suivie de Var tide. — 2° (AN-b) , he
aqui, void. Eta edaturik eskua berb dizj-
PULOEN ALDERA, ERRAN ZUEN : UNA NERE
AMA ETA NERE ANAYAK (AN, Matth. XII-12) I
y extendiendo la mano hacia sus disci-
pulos, dijo : Ved aqui mi madre y mis
hermanos : Uendant la main vers ses
disciples, il dit : Voila ma mere et mes
freres. — 3° (AN-b), aca, id.
Huna: i° (BN, L, S), he aqui, void.
HUNA ENE ZERBITZARI NIK HAUTATU DUDANA,
he aqui mi siervo que escogi, void mon
serviteur que j'ai choisi. (Duv. Matth.
xn-18.) — 2o (BN, L, S), aca, ici. Var.
de hunat. Gu hunaz geroz, despu£s que
hemos llegado aca , depuis notre arrMe
ici. (Prop. Ill, p. 39.)
Unha (BN, L), indet. de unhatu, has-
tiarse, s'ennuyer. Orain aldiz etzaitela
unha eskatzen naizenez , mas ahora no
os enoj&s de lo que pido , mais mainte-
nant ne vous ennuyez pas de ce que je
demande. (Etchev. Man. 11-23.)
Unhadura (BN, L), tedio, hastio,
ennui.
Unhagarri ( BN , L ) , fastidioso , en-
nuyeux.
Unhagarriki (BN, L), fastidiosamente,
ennuyeusement.
Unai (ANc, BN-s, G-and-et5-ori-us ,
R-uzt), unhai (BN-ald), unain (B-mond-
ofl), vaquero, pastor de vacas: vacher,
gardeur de vaches. Unhaia ajher unhai-
ari, el vaquero aborrece al vaquero, un
vacher veut mal a I'autre. (Oih. Prov.
451.) Unayok arri zitean, gaztabok agir
zitean : rineron los pastores, los quesos
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UNAIGO — UNDORIO
361
aparecieron : les pasteurs se disputerent ,
les frontages apparurent. (Refranes, 52.)
= En el niimero 304 repite este refran
cambiando la palabra unayok por arzayok,
« pastores de ovejas, » y poniendo zitea
en vez de zitkan, habiendo desaparecido
la tilde que, segun costumbre de la epoca,
sustituia a la n final. Las variantes de unai
y unain recuerdan las de zai y zain.
I CuAl podra ser la radical de esta pala-
bra, indudablemente unida a zain , zain ?
Au numiro 394, Vauteur ripete ce pro-
verbe en substituant a unayok le terme
arzayok, « gardeurs de brebis, » el en
mettant zitea au lieu de zitean, le tilde
que Von substituait, selon la coutume
de I'ipoque, a fu final ay ant disparu.
Les variantes de unai et unain rappellent
celles de zai et de zain. Quel peut it re le
radical de ce mot, assurimenl uni A zai,
zain ?
Unaigo (AN-b, ...J, oficio de vaquero,
me' tier de vacher. Linaigoan egin ditu
orrek sosak , ese ba becbo el dinero en
el oficio de vaquero, il a gagni de Var-
gent itant vacher.
Hunaindi (BN, L), la parte mds cercana
de un rio, de un monte, de un camino : la
partie la plus en deck d'une riviere, d'une
montagne, d'un chemin. = Dice Duvoisin
que hunaindi, uorraindi y haindi indican,
el primero la parte citerior, el segundo la
parte ulterior m4s pr6xima , y el tercero
esta misma parte m£s lejana, de un rio,
de un monte. Duvoisin ait que hunaindi,
horraindi et haindi indiquent : le pre-
mier, la partie citirieure, en deck; le
deuxieme, la partie ultirieure, au delk,
la plus proche, et le troisieme, la partie
ultirieure la plus iloignie. Uraz hunain-
DIAN LAN DA ZATZU HELTZAUR HORIEK, plante
usted esos nogales a esta parte del rio,
plantez ces noyers en deck de la riviire.
(Duv. ms.) Itsasoz haindian, del otro
del mar, au dela de la mer. Bayonaz
hunaindiko hbrriak, los pueblos de este
lado de Bayona , les villages d'en deck de
Bayonne. (Duv. ms.)
Hunaindiratu, venir A la parte de
ac6, venir en deck. (Duv. ms.)
Honainti (S), Var. de hunaindi.
Hunako (Lc) : 4° para ac6, pour ici.
Hunako naiz goizik , yo estar£ ae vuelta
(ser6 para ac6) temprano, je serai de
retour (pour ici) de bonne heure. Huna-
koan, al venir ac£, en venant ici. Egun
berean hunako dira , Uegar&n (vendr&n
ac6) hoy mismo, Us arriveront (vien-
dront ici) aujourd'hui mime. (Prop. II,
p. 31.) — 2° el de marras, el de esta
cuesti6n : un lei, celui dont il s'aqit,cette
personne en question. = Se diferencia
de horrako y harako en el mismo grado
que hau se distingue de hori y hura; y
se usan en elegante pleonasmo cada uno
de ellos con su respectivo pronombre,
6 con un demostrativo que ae £1 se ori-
eine : hunako hau, « este (que tenemos
delante..., de que hablamos ...); » ho-
rrako bori : « ese (que esta k la vista...,
de que se trata...); » harako hura,
« aquel (de alii..., el de marras...). »
Hunako hbhbn, horrako hor y harako
han anaden 6 los adverbios demostrativos
de lugar hehen, « aqui; » hor, « ahi, »
y han , « alii , » cierta fuerza de expre-
si6n que se escapa k la pluma. Ce mot
differe de horrako et de harako au mime
degri que hau se distingue de hori el
T. II.
de hura ; et on emploie chacun d'eux avec
son pronom respectif ou un dimonstratif
qui vient de lui dans un iligant plio-
nasme : hunako hau, « celui-ci (que nous
avons devant nous..., de qui nous par-
Ions...); » horrako hori, « celui- Ik
(que nous voyons..., dont il s f agit...); »
harako hura, <c celui-lk (de Ik, celui dont
il s'agit). Hunako hemen, horrako hor
et harako han donnent aux adverbes
dimonstratifs de lieu hemen, « ici; » hor,
« Ik, » et han, « Ik-bas, » une certaine
force d'expression qui ichappe k la plume.
UN AM A (B-l, L-donib-get-zib), una-
mame (AN-ond), estacha, cuerda fuerte
de mucho precio , suele valer hasta dos-
cientos francos : corde ou cdble qui re-
tient le harpon avec lequel on atlaque la
baleine , et dont le prix monte mime k
deux cents francs. = Silvain Pouvreau
sostiene que unhaha significa « cuerda
para pescar la ballena ». Sylvain Pou-
vreau sou tient que unhama signifie « corde
k prendre la baleine ».
Hunanbat (BN?), tanto, tantos (como
estos, como aqui...) : autant, tant (que
ceux-ci, qu'ici...). Var. de hunenbat.
4, Nondik guri hanbat ogi desertuan
hunanbat jenderen resasiatzeko ? <*, como
pod rem os ballar en este desierto tantos
panes, que hartemos tan grande multi-
tud de gente ? comment trouverions-nous
dans ce disert assez de pains pour ras-
sasier une si grande multitude ? ( Leiz.
Matth. xv-33.)
UNANU (G-etS'), gam6n, asfodelo,
asphodele. (Bot.)
Hunaraino (AN, BN, L), hasta aca,
jusqu'ici. Zato hunaraino, venid hasta
ac&, venez jusqu f ici.
Hunarainoko (AN, BN, L), lo que se
extiende hasta aca, ce qui s'i tend jus-
qu'ici. Nekhb handirik gabe egin dut
hunarainoko bidea , yo he andado sin
gran fatiga el camino hasta Ack, j'ai fait
sans grande fatigue le chemin jusqu'ici.
Egizu hunarainoko bat, haga usted una
excursion (Uegada...) hasta ac£, faites un
tour jusqu'ici.
Hunarako (AN, BN, L), que llega aca,
qui vient ici. Ahaintzi du hunarako
bidea, ha olvidado el camino que con-
duce ac4 , il a oublH le chemin qui mene
ici. (Duv. ms.)
Unaratu (AN-b), Var. de hunatu.
UNA3KA (S), odio de una hembra
a su cria, haine d'une femelle pour son
petit.
Hunat (AN, BN, L), aca, hacia aca : ici,
vers ici. Zato hunat, ven ac£, venez ici.
I Zein da mendi hortarik hunatagoko
herria ? i cu&l es el pueblo que estd
situado mas aca que ese montafia ? quel
est le village qui est plus par ici que celte
montagne? (Duv. ms.) jarraikiren na-
TZAITZU NAHIZ HARATEKOAN NAHIZ HUNATE-
koan , os seguir£ lo mismo al ir que al
volver : je vous suivrai soil k V alter, soit
au retour. (Larreg.)
HunatSago (AN , L) , un poquito m&s
acd , un peu plus par ici. HunatSago ur-
BAZTERRETIK AD1TZEN DUTE KANTU BAT, pOCO
m^s ac& desde la orilla oyen un canto,
Us enlendent un chant d'un peu en deck
de la riviere. (Duv. ms.)
Hunatu ( BN , L , S ) , venir ( 6 condu-
cir, traer, mover...) ac6: venir (ou con-
duire, apporter, trainer...) ici. = Pala-
bra formada como etSeratu, « veuir... a
casa; » neuganatu, « traer... a mi; »
eskuratu, « atraer... a la mano; » de
bt§e, esku, neu y los sufijos directivos
-ra y -gana con el derivativo -tu. (V.
-Tu.) Mot formi comme etSeratu , « ue-
nir... k la maison; » neuganatu, « appor-
ter... k moi ; » eskuratu, « apporter... k
la main; » de etSe, esku, neu et des suf-
fixes directifs -ra et -gana avec le diriva-
tif-rv. (V. -Tu.)
Unatu (B-oii ?, F. Seg.), unhatu (BN,
L): 1° cansarse, fatigarse : se lasser,
se fatiguer. Nola harri bati... kolpbka
DERAUNTSANAK EGITEN BAITIO BERE BURUARI
KALTE GBHIAGO ETA HARTAN PROBETSu GABE
UNHATZEN ETA ZATH1TZEN BAITA, as! COmO
el que golpea k una piedra se hace m£s
dafio k si mismo y en ello se fatiga y se
tronza, de mime que celui qui frappe
une pierre se fait plus de mat k lui-
mime et en cela se fatigue et se coupe.
(Ax. 3M21-5.) — 2° hastiarse, aburrirse :
s'ennuyer, s'embiter. Zeren trabaiLu
HURA GUZTIA, OTHOITZETAN UNHATU-ONDOAN,
ALFERKERIATIK IHES BG1TEAGATIK HARTZBN
baitzuen : porque tomaban todo aquel
trabajo, despu^s de aburrirse en la ora-
ci6n, por buir de la ociosidad : parce
qu'ils prenaient tout ce travail, apres
s'itre ennuyis dans I'oraison, pour fuir
Voisiveti. (Ax. 3» -3 -17.)
Huna huntan : 1° (BN-haz), aqui
mismo, ici mime. — 2<> (L-ain), en esta
situaci6n, en este caso : dans cette situa-
tion, dans ce cas. Huna huntan diat bne
etSbko lana, aste batez bgiteko lana
diat (L-ain) : yo tengo en esta situacidn
el trabajo de mi casa, tengo trabajo para
una semana : j'ai dans ce cas le travail
de ma maison, j'ai du travail pour une
semaine.
Hunbertze (BN, L), tanto (como
esto), autant (que ceci).
UNBULA (H, Araq.), turbina, rueda
de molinos: turbine , roue de moulins.
Undar (BN-am, S) : 1° resto, residuo,
sobra, hez : reste, risidu, exces, lie. —
2° fin, fin. Var. de ondar. Undartsuan
(BN-am), casi al fin, vers la fin.
Undartu (BN, Sal.), gastarse (un
liquido), quedarse en las heces : tourner
(un liquide), itre tout en lie.
Undatu (BN, Sal.), prodigar, despil-
farrar, dilapidar : prodiguer, dissiper,
dilapider.
Hundeatu (L), ahondar la tierra,
cavarla : creuser ou difoncer la terre, la
bicher.
Undertze (BN-haz), ano* intestino
recto : anus, rectum, dernier intestin.
Undlkatu (S), afrentar : outrager,
faire un a/front.
Undo (S), lado, junto a, despu£s:
c6ti y pres de, apres. Var. de ondo. Zeren
NEGUT1K LANDA UDA JITEN BEITA , GAYXREN
UNDOAN EGUNA CTZULTZEN BEITA, ETA IBA-
ZARRIAREN UNDOAN ZOHARDIA (S, Imit. 111-
6) : porque el verano viene despu£s del
invierno, el dia a continuaci6n de la
noche y la calma sucede a la tempestad :
parce que I'iti vient apres I'hiver, le jour
apres la.nuit, et qu'un grand calme sue-
edde k la tempi te.
TJndorio (S), fundamento, fondc-
ment. Haboro erraiten diren elheak
UNDORIO GA1STOTIK JITEN DIRA (S, Matth.
v-37) , porque lo que excede de esto pro-
cede de mal, car ce qui est de plus est
mat.
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362
HUNDU — UNHIDAITA
Hundu : 1° (BN-ald, ...), mejorar,
amiliorer. — 2° (BN), madurar, milrir.
— 3° (L-ain), cubrir de ceniza, couvrir
de cendres.
Undulgu (S-gar), habilidad : habi-
le te, adresse.
UNE (AN, B, G), tine (S) : 1° espacio,
trecho : espace, endroit. Unean-unean
DA LERRO-LBRRO DAUKAZ MASTIAN LANDARAK
SARTUTA, ALKARRI BZ GERIZARIK EZ KALTERIK
egiteko moduan (B-i) : de trecho en tre-
cho y en lineas rectas tiene metidas las
plantas en la vina , de tal modo que ni
se hagan sombra ni se causen dafio : les
plants sont mis dans la vigne d'espace en
espace et en lignes droites, de facon
qu'elles ne se f assent pas d' ombre et
ne se nuisent pas, = Se usa mucho
como si fuera sufljo, y no hay ningun
otro en la letra u. // s'emploie tris sou-
vent comme s'il tlait un suffixe, et il n'y
en a pas d' autre dans la lettre u. Liburu
onek ere... dezuten utsunba eztu, nai
bezela, betetzen : tampoco este libro
llena , como se quisiera , el vacio que
teneis : ce livre non plus ne remplit pas,
comme on le voudrait, le vide que vous
awes. (Lard. Test, prol.) Gizbnune (S),
parte carnosa, partie charnue. <,Zer edi-
REITEN DA MUHURIARBN piHOTZEAN, ASALA-
REN ETA PIPITAREN ARTEKO GIZENUNEAN ?
que se encuentra en el coraz6n ( pulpa )
del grano (de uva), en la parte carnosa
de entre la corteza y las pepitas? que
trouve-t-on dans le cceur du grain (de
raisin), dans la partie charnue qui est
entre la peau et les pe'pins? (Eskuald.
i7-xi-4905.) — 2o (BN), tine (S), rinc6n,
coin. — 3° (B, G), ocasi6n, occasion.
Adiskidea, eldu jat nos-edo-nos arpegia
agertuteko une tSito ona : amigo , me
ha llegado al fin una muy buena ocasi6n
de dar la cara : ami, il m'est arrive" enfin
une bonne ocas ion de me montrer. (Per.
Ab. 195-5.)— 4°(B,...), instante, mo-
menta: instant, moment. Ondo igahoten
DODAN UNE ,EDO INSTANTE BAKOTSAK GEITU
LEIKET ZERUAN GLORIAKO ZAPALDA EDO
maila bat, cada instante que paso bien
puede aumentarme en el cielo un grado
de gloria, chaque instant que je passe
bienpeut m'tlever dans le ciel d'un degrt
de gloire. (Maiatz. 35-22.)
UNHE (BN), fatiga, fatigue. = De
aqui seguramente nacen las palabras
unhadura, unhatu, etc. De Ik pro-
viennent sdremenl les mots unhadura,
unhatu, etc. Unue-hurran zirenean,
cuando estaban a punto de la fatiga,
quand ils Haient au moment de la fatigue.
(Oih. 235-14.)
Hunein (L), tan (como esto...), tan I
(que ccla). Errege hunek lege haur hu-
nein ZINEZ BEGIRATZEN ZUEN DENBORAN, en
el tiempo en que este rey guardaba tan
de veras esta ley, dans le temps ou ce roi
gardait si s6rieusement cette loi. (Ax. 1«-
346-23.) = En la tercera edici6n, sin duda
por errata, dice begitarzen, (3 a -166-25).
Dans la troisieme edition, sans doule par
erreur, on dit begitarzen (3&-166-25).
; Baldinba ez ahal naiz hunengatik,
hunein gauza aphurragatik, eta hunein
errazki egin dudanagat1k , ipernurako !
| no ser6 por ventura destinado al in-
fierno por esto, por cosa tan baladi
que he llevado a cabo tan facilmente !
suis-je par hasard destine" a Venfcr
pour cela, pour une chose si futile que
j'ai accomplie si facilement ! (Ax. 3»-
233-8.)
Hunel (BN, S), embudo, entonnoir.
Var. de unil.
Hunela (BN, L), asi, de este modo :
ainsi, de cette facon. Hunela iiil zen,
asi muri6, il mourut ainsi.
Hunelako (BN, L), asi, de esta cali-
dad : ainsi, de cette qualiU. Hunelako
SAGAHRIK EZTUT BEHIN ERE JATEN , yO no
como nunca manzanas asi , je ne mange
jamais des pommes semblables.
HunelaSe (BN, L), de esta misma
manera, de cette m4me maniere.
Hunel atsu (BN, L), casi de este modo,
presque de cette maniere.
Unen (AN-b) : i° de este, de celui-ci.
= Los casos de declinaci6n de haur,
hun, tales como hunengana, hunenga-
nikako, etc., se expondran en la Intro-
duccion. Les cas de declinaison de haur ,
hun, tels que hunengana, hunengani-
kako, etc., seront exposes dans Intro-
duction. — 2° tan (como esto), tant (que
cela). Var. de hunein.
Hunenbat (BN, L), tanto (como
esto), autant (que ceci). i Norako dut
HUNENBAT OGI , ARNO , BIHI , FRU1TU ETA
ontasun ? i para cu&ndo quiero tanto
pan, vino, grano, fruta y hacienda ? pour
quand veux-je autant de pain, de vin ,
de grain, de fruits et de bien ? (Ax. 3«-
250-4.) HUNENBATBKO BEKHATU HANDIA, UI1
pecado tan grande, un p£ch6 aussi grand.
(Duv. ms.)
Hunenbatetaraino , a tal punto 6 k
tal grado que, a te I point ou a tel degrt
que. (Duv. ms.)
Hunenbertze (AN, BN, L), Var. de
HUNENBAT.lzANEN DUZUE HUNENBBRTZERENA,
tendr£is tanto cada uno, vous en aurez
chacun tant. (Duv. ms.)
Hunenbertzetaraino (AN, BN, L),
a tal punto que, en tal numero que : a tel
point que, en tel nombre que.
Hunendi (BN, Sal.), parte mas pr6-
xima de la persona que habla, cdt4 le
plus rapproche" de la personne qui parte.
HUNENDIKO ALDETIK IGARANBN HIZ , tu
pasaras por este lado, tu passeras de ce
c6U-ci.
TJnheste (S), aceptaci6n, acceptation.
BeRE bOrUAZ KHONTURIK BATERE EGIN GABE
unhestean, en la aceptacion sin tener
cuenta de si mismo, dans I acceptation
sans tenir compte de soi-me'me. (Imit.
159-1.)
Unhetsi (S) : 1° soportar, tolerar : sup-
porter, tottrer. Zeren zihaurk ere hanit§
BBITUZO BESTEK UNHETSI BEUAR DEITZIENIK
(S, Imit. 39-9), porque vos tenuis tam-
bi6n muchas cosas que deben soportar-
las los demas, puisque vous en avez vous-
me*me beaucoup que les autres doivent
supporter. — 2° apreciar, aceptar :
apprtcier, accepter. EztezazOla deusen-
TAKO ERE HAINBESTE LOTSA UKIIEN , DEUS
ERE HAIN GUTI UNHETS , DEUSERI ERE HAIN-
BESTE IHESI EGIN ZUlffA ZURE BEKHATIER
(S, Imit. 147-2) : que para nada teng&is
tanto temor, nada apreci&s menos y de
nada huyais tanto como de vuestros
pecados : que pour rien vous n'ayez au-
tant de peur, que vous n'estimiez rien de
moins et que vous ne fuyiez de rien autant
que de vos p4ch6s.
UNGA (BN-ald), robo de medir equi-
valente a cuarenta y seis litros, mesure
de capacity 6quivalant a quarante-six
litres. Bardin daiteke altsagarriarekin ,
ZEINA, HARTURIK EMAZTE BATEK , NAHASTBN
BAITU HIRUR UNGA IRINETAN ETA HAZTEN
baita den guzia : semejante es a la leva-
dura, que tom6 una mujer y la escondi6
en tres medidas de harina hasta que todo
quedase fermentado : il est semblable
au levain qu'une femme prend et cache
dans trois mesures de farine, jusqu*a ce
que toute la masse soil fermenUe. ( Har.
Luc. xiii-21.)
Hungailu (BN, Sal., S), abono, cosa
provechosa : engrais, chose bonifiante.
Ungarri (BN-s), hungarri (BN, Sal.) :
1° abono, cosa provechosa : engrais, chose
bonifiante. — 2° coudimento, assaison-
nement.
Ungi (L) : i°bien, bien. Ezagutzen ditut
BERE BAITHARIK, M1RIKU HOBERENAK BAIZIN
UNGI , ZANGO ETA BESO HAUTSIEN ANTOLA-
tzen dakiten zapataiSak, codozco a zapa-
teros que de suyo saben arreglar piernas
y brazos rotos tan bien como los mejo-
res medicos, je connais des cordonniers
qui d'eux-mSmes savent aussi bien arran-
ger les jambes et les bras cassis que les
meilleurs mtdecins. (Dasc. Atheka. 133-
8.) — 2° beneficio, bienfait.
Ungide (BN), yunque, enclume. (??)
Ungi-egile (BN), bienhechor, bienfai-
tcur.
Ungitu ( L ) , restablecerse , mejorar :
se rStablir, alter mieux. Astrugaitzaren
HILTZEA , EZTA HILTZEA , BANA UNGITZEA : la
muerte del miserable no es morir, sino
restablecerse : le mourir du souffreteux
n'est pas mourir, mais guirir. ( Oih.
Prov. 52.)
Ungo, paz, acomodamiento : paix,
accommodement. (Oih. ms.) Var. de ongo.
Hungoak egitea (BN), hacer las
paces, reconciliarse : faire la paix,se
rSconcilier.
tJngtiaSka (S-bark). (V. Unguruka.)
ttngurada (S), recodo : dttour, coude
de chemin. HantSeko OngCrada hartan
HOR BATEK USUKI ZIZUN GURE ANAIA ( S-
bark), en aquel recodo de alii un perro
mordi6 & nuestro hermano , a ce dUour-
la un chien mordit notre frtre.
Unguragi ( Sc ) , recodfo de camino :
ditour, coude de chemin.
Unguratu (R), unguratu (S), ro-
dear, entourer.
Unguru (BN-s, R), ungttrti (Sc),
rodeo , rededor : tour, alentour. Var. de
INGURU.
Unguruka (BN-s, R), unguruka (S),
dando rodeos, tournant.
Ungurun-buelta (R), dando volte-
retas, cabriolant. (?)
ttngurune (S), al rededor, contorno :
alentours, environs. Eta igorri zian,
BETHLEEMEN ETA UNGtJRUNE GUZIETAN , BI
URTHE ETA GUTIAGO ZIEN HAURREN OROREN
ehoitera (S, Malth. n-16) : y enviando
hizo matar todos los ninos que habia
en Belen y en toda su comarca, de dos
aflos y abajo : et il envoya tuer tous les
enfants qui Haient dans BethUem ainsi
que dans les pays d 1 alentour >depuis I'Sge
de deux ans et au-dessous.
Ungtiru-unguru (Sc), unguruz (R),
unguruz (S), dando rodeos, tournant.
GORA NAIZ APAL, YOA INGURUZ (R) I SubaS
6 bajes, ve dando rodeos : soit montant,
soit descendant, va en tournant.
Unhidaita (L?), padre nutricio, pere
nourricier. Eta erregeak izanen dira
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UNIDE — UNTZI
363
ZURE UNHIDA1TA ETA ERREGINAK ZURE
unhide, y reyes seran los que te alimen-
ten y reinas tus nodrizas : les rois seront
ceux qui t'alimentent, et les reines seront
les nourrices. (Duv. Is. xlix-23.)
Unide (AN-b, BN-s, L, ...), unhide
(BN, L), nodriza, nourrice. Var. de
IiNUDE. NAG1TASUNA DA GABEZIAREN UNHI-
dea eta uazama , la pereza es la nodriza
y madre nutricia de la miseria, la paresse
est la nourrice et la mere nourriciere de
la misere. (Ax. 3 a -21-48.) Unidbtan eman
aurra, dar el nino a la nodriza, donner
V enfant a la nourrice.
Unideaur (BN-s), nifios que se crian
con nodriza , en f ants Aleve's en nourrice.
UNIX (S), unhil (S. P.), embudo,
entonnoir.
Unitaur (BN, L), criatura con no-
driza : nourrisson, enfant en nourrice.
Unitauriide (BN-ald), hermano de
leche, frere de lait.
Unkailo (R), hunkailu (BN-ald, L-
ain, S-lar-li), condimento, assaisonne-
ment.
Hunki : 1° (S), beneficio, be'ne'fice.
Hunki hunari esker gaistoa (S), a bene-
ficio ingratitud, a bienfait ingratitude. —
2° (S), bien, buenamente : bien, bonne-
nient. Hunki jina egin (S), dar la bienve-
nida, souhaiter la bienvenue. — 3° (BN,
L, S), indet. de hunkitu, tocar, toucher.
Eta Jesusek eskua hedaturik, hunki
zian erraiten zeyolarik (S, Matth.xui-
3) ; Jesusek eskia hedatzen zielarik hunki
zien (BN, Matth. vni-3) : y extendiendo
Jesus la mano , le toco diciendo : J6sus,
Hendant la main, le toucha et lui dit. —
4° (BN, L), carnes, chairs. Hunki onak
ditu, tiene buenas carnes, it a de belles
chairs. (Duv. ms.) — 5° (?, Duv
lgui
intervenci6n en algun acto, intervention
dans un acle quelconque. Lan hortan
zure hunkia ageri da, en esa obra se
conoce vuestra intervenci6n , dans celle
ceuvre on reconnait voire intervention. —
6° cepa, parte subterranea del tronco :
souche, partie enterrie du tronc. (S. P.)
Hunkialdi (BN, L), toque, acto de
tocar: atlouchement , touchement, action
de toucher. Lan bati azken hunkialdia
km ate a, dar la ultima mano k un trabajo,
mettre la derniere main a un outrage.
(Duv. ms.)
Hunkiarazi (S), hacer tocar, faire
toucher.
Hunkigarri (BN, S), sensible : sen-
sible, touchant. = Esta acepci6n parece
tomada del francos. Cette acceplion semble
emprunUe au francais.
Hunkigarriki (Duv. ms), sensible-
men te : sensiblement, d'une mantere tou-
chante. (??)
Hunkitu: i° (BN, L, S), tocar, tou-
cher. = Se usa tambien en la acepci6n
francesa de « causa r emocion ». S'em-
ploie dans Vacceplion francaise de « tou-
cher, causer une Amotion ». — 2<> (BN,
Sal., S), recibir, recevoir.
Hunkitze (BN, L, S), tocamiento :
touchement, action de toucher.
Hunkhoi ( S ) , aficionado a lo bueno ,
qui aime le bon.
Unkhii ( S ) , tronco de arbol, tronce
ou tronc d'arbre.
tinkiide (BN-am), unkudu (S), yun-
que, enclume. (??)
Unkuruka (R), sollozando, sanglo-
tant.
Hunla (S), asi, de este modo : ainsi,
de cette facon.
Hunlatsu (S), casi de este modo,
presque de cette maniere.
Unore (G), humor, humeur. (??)
Unpare (BN-s), parte blanda del cra-
neo, partie molle du crdne.
Unpurdoi (R-uzt), enebral, sitio po-
blado de enebros : gen&vriere , terrain
couvert de gentvriers.
UNPURU (R), iinpurii (Sc), enebro,
gentvrier. (Bot.)
Unr (R-uzt) , avellana , noisette. = Es
mas bien Cr, como se pronuncia clara-
mente en otros puntos del valle del Ron-
cal. C'est plutot Or, comme on le pro-
nonce clairement en d'autres endroits de
la valUe du Roncal.
Unre-oindo (R), cierta seta amari-
11a, certain champignon jaunatre.
Huntasun (Sc), bondad, bonte'.
Untsa : 1° (S), justicia, justice. Doha-
tsC untsaren gose eta egarri direnak (S,
Matth. v-6), bienaventurados los que han
hambre y sed de la justicia , bienheureux
ceux qui ont faim et soif de la justice.
Eta sbndotO zian, hain untsa nun min-
tzatzen beitzen eta ikhusten beitzian
(S, Matth. xn -22) : y le san6, de modo
que hablo y vi6 : et il le gue'ril, en sorle
au'il par lait et voyait. — 2° (BN), bien,
bien. Huntsa bikheztatua dik horrek
zahakoa (BN-ald-gar): bebe mucho
sin emborracharse, lit. : la bota de ese
esta bien cubierta de pez : il boit beau-
coup avant de s'enivrer, lit.: son outre
est bien couverte de poix.
Untsa -egile (BN, S), bienhechor,
bienfaiteur.
UntSale (BN-ald-gar), goloso, amigo
de golosinas : gourmand , ami des gour-
mandises.
UNTSARTA (G?, Izt. Cond. 191-H),
hur6n (animal), furet (animal).
Untsatu ( BN-ald ) , mejorar : amttio-
rer, bonifier.
UNTSl : 1° (R-uzt), yedra, lierre. —
2° (AN-lez, G ?, R), conejo, lapin. Untsia
ilebetean egoten da umedun, la coneja
esU cargada en un mes, la lapine porte
pendant un mo is. (Di&l. bas. 98-1.)
Huntu (S) : 1° abonar la tierra, fumer
les lerres. — 2° cubrir de ceniza el fuego,
couvrir le feu de cendres. Hunt ezazu
sua, cubra de ceniza el fuego, couvrez
le feu de cendres. — 3° condimentar,
assaisonner. — 4° mejorar, ame'lio-
rer. — 5° madurar frutos, mUrir (les
fruits).^
Huntu (Sc), golosina, gourmandise.
(Voc. puer.)
Unthustu (BN-am), descalzarse: se
dtehausser , se mettre pieds nus.
UNTZ : 1° (c,...), hiedra, lierre. —
2° (AN-b-lez, BN-s), buho, hibou. Var.
de huntz (1°).
Huntz (BN-ald, ..., L), huntz (S):
1° bubo, hibou. = Se aplica tambien al
hombre taciturno y misantropo. S'ap-
plique aussi a Vhomme taciturne et mi-
santhrope. HlJNTZAK BILAGARHOARI bOrC-
handi (BN-gar, S), el buho a la malviz
(le dijo) cabezota : le hibou (dit) a la
grive: grosse tete. — 2° (BN, S), hiedra,
lierre. (Bot.) Var. de untz (1°). Huntzak
INGURATZEN DU ZUHAITZA, BESARKATZEN DU,
EDOSKITZEN DU ETA AZKENEAN IHARTZEN DU :
la hiedra rodea al arbol, le abraza, le
chupa y por fin le seca : le lierre entoure
Varbre, Vtlreint, le suce et enfin leseche.
(Ax. 3»-179-4.)
Untza : 1° (AN-lez, G?), quicio, pen-
ture.fl) — 2° (BN-ald-am, L-get, S), onza,
once. (D. lat. uncia.) — 3° (c,...), la hie-
dra, le lierre. (De untz -|- a, 4°.) —
4° (AN, BN), el buho, le hibou. (De untz
+ a, 2°.) — 5° (B-zig), clavo, clou. Var.
de untze (1«).
Huntzapen ( S ) , bondad, bonU.
UNTZE : 1° (Be...,), clavo, clou. GaLdu
zenduan zeure bizitzea kubutze BATEN
untzeakaz josirik, perdisteis vuestra vida
fijo con clavos en una cruz : vous per-
dttes votre vie, fixe" avec des clous sur une
croix. (Ah. Eskwlib. 137-4.) — 2° (Be,
...), medida de longitud equivalence k
noventa y seis pies 6 cien y aun mds,
segun la costumbre de cada localidad :
mesure de longueur tquivalant a quatre-
vingt-seize pieds ou cent et quelque, selon
les localite's. — 3» (Be), cierta distancia
6 trecho en el juego de prueba de bueyes ;
en unas localidades es tambien mayor
que en otras : certaine distance ou espace
au jeu des essais de boeufs; en quelques
localite's cet espace est plus grand que
dans d'autres. Onenbeste untze egin
baietz (Be,...) : apuesto 6 que hace tantos
clavos, a que cuore tantas veces la dis-
tancia de ciento veinticinco pies :je parie
quit ra faire tant de clous, de facon a
couvrir autant de fois la distance de cent
vingl-cinq pieds. — 4° ( B-mond), mal tem-
ple del dia siguiente ae una francachela,
malaise que Von iprouve le lendemain
d'une bombance. — 5° (B-t§), aguij6n,
aiguillon. — 6° (B-l,...), cierto callo pro-
ducido por la pelota en la mano , duril-
lon de la main produit par la pelote. —
7° (B-l,...), dificultad, la parte dificil de
un problema, de un negocio : difficult^,
la partie difficile d'un probleme, d'une
affaire. Guzurragaz egia ataratea : ola-
KOEN ARTEAN AORTSE DAGO UNTZEA I el deS-
cubrir la verdad vali^ndose de la men-
tira, tal es la dificultad entre gentes asi :
dicouvrir la v£rit6 au moyen du men-
songe, voila le hie entre de telles gens.
Untzebai (B-otS), clavo, cortado 6
descabezado, clou coupe' ou 6M6.
Untzegari (B-ub). centeno, seigle.
Untze -jo (B-m-ofl) : 1° callo que se
produce en la mano, durillon de la main.
— 2© callo que se forma en la pezufia
del ganado, callosiU qui se forme sur le
sabot du be 1 tail. — 3° (B-a-d-o), callo que
se forma en parte viva al herrar el
ganado : excroissance qui vient dans la
partie vive de la chair, en ferrant un
animal.
Untze -sartzaile (Be,...), el con ta dor
del juego de la barra, el que mete los
clavos : le compteur au jeu de la barre,
celui qui enfonce les clous.
UNTZI : 1° (AN-b, BN, L, S), recep-
Wcuio, vaso : recipient, vase. — 2<> (AN-
b), olla, vasija de tierra : marmite, pot
de terre. — 3° (AN-b, BN, L, S) , buque,
navire. ^Zein untzi (da hobeago), kostan
DAGOENA ALA ITSASOAN DABILANA? £que
buque (es mejor) , el que esta de cabotaje
6 el que anda en la mar? quel (est le
meilleur) .navire? celui qui fait le cabo-
tage ou celui qui navigue sur la mer?
(Ax. 3M7-9.) — 4° (BN, L), est6mago,
estomac. Untzi iiuneko gizona (BN),
hombre de buen estomago, homme dou6
d'un bon estomac. — 5° (?, Har.), bolsillo,
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364
UNTZID1 — UR
poche. — 6° (AN-b), parva, airie. Var.
de ulzi. Untzia larraiRean edatu ginubn
bbzain laster, erasan zuen : tan pronto
como extendimos la parva en la era, 11 o-
vi6 : des que nous itendimes le btt sur
I'aire, il plut. — 7° (AN-b), zurra,
somanta : rossie, semonce. \ Mabstruak
MUTIKO ORRI ZER UNTZIA BMAN DION ! j qil£
zurra le ha dado el maestro a ese mucha-
cho ! quelle rossie le maitre a flanquie
a ce garcon I
Untzidi (L?, Duv. ms), armada, escua-
dra, flota, lit. : multitud de buques :
marine, escadre, flotle, lit. : multitude
de bateaux.
Untzigile (AN?), alfarero, potier.
Untzikari (BN?, Prov. 1883, p. 498),
batelero, batelier.
UntziSka : 1° (BN, L, S), buquecito,
lancha : bateau, barque. Eta hara itsa-
BOA HASARRB HANDITAN JAUZI ZELA ; HALE-
TAN NON UHINBZ E5TALIA BAITZEN UNTZISKA J
BERA BERRIZ LO ZAGOEN I V SobrevinO
luego un gran alboroto en la mar, de
modo que las ondas cubrian el barco;
mas £1 dormia : et voila qu'une grande
tempite s'ileva sur la mer, de sorte que
la barque itait couverte par les /lots, et
il dormail. (Duv. Matth. vm-24.) —
2° (AN, BN, L, S), diminutivo de untzj
en sus demas acepciones : « vaso pequeflo,
olla pequefla , » etc. : diminutif de untzi
dans toutes ses autres acceptions : « petit
recipient, petite marmite, » etc.
Untzitegi (AN, BN, S), alacena, espe-
tera : vaisselier, dressoir.
Untzitu (AN-b), zurrar, rosser. Alfe-
RRA 1ZANBZ AMAK UNTZJ TU NAU , por Ser
holgazan me ha zurrado la madre, a cause
de ma fainiantise la mere m'a donne* une
rosste.
Untzorri : 1° ^B-l,...), hiedra, Her re.
— 2° (B, G), hoja de hiedra, feuille de
lierre.
Untz-osto (AN-b* BN-s, L-ain, R),
huntz-oBto (BN-ald), huntz-osto (BN-
am, S), hoja de hiedra, feuille de lierre.
= Muchos llaman asi a la hiedra misma.
Beaucoup donnent ce nom au lierre lui-
mirne.
Untz - urriSa ( ? ) , buho hembra ,
chouette.
Unude (R), unhiide (S), nodriza,
nourrice. Var. de unide.
Unudeaur (R-uzt), nifios que se crian
con nodriza, enfants Aleve's en nourrice.
Unhurri (Sc) : 1° hormiga , fourmi.
— 2° torpe, em bo tad o : engourdi, em-
poti {pop.).
Unhurri-osto (S), aro, yaro, lit. : hoja
de hormigas : arum, gouet, lit. : feuille
de fourmis. (Bot.)
tinhurrostoki (Sc), hormiguero, mon-
toncito de hormigas : fourmiliere, habi-
tation des fourmis.
Unhurtu (S) , entumecerse , dormirse
miembros : s'engourdir, s'insensibiliser
(les membres). Unhurtzen hasirik ditiak
AZTALAK, EMAN BZAGUK AHAIREA BERHALA,
DANTZA DITZAN GUZTIAK MUT§IKOAK '. laS
pantorrillas se me han empezado ya a
entumecer, empieza a tocar enseguida,
para que todos bailen los mutSikos : mes
mollels ont dej'a commence a s'engourdir,
commence a jouer tout de suite, afin que
tous dansent les mutSikos. (Ziber. 33-i8.)
Unzi (BN), buque, bateau. Var. de
untzi (3°). Eta unzian sarthu zenean,
jarreiki izan zaizkan bere dizipuluak :
y entrando 61 en un barco , le siguieron
sus discipulos : el, montant dans la
barque, ses disciples le suivirent. (Leiz.
Matth. vm-23.)
Hunztegi (L?, Duv. ms), retiro del
buho, casa sombria y destartalada :
retraite de hibou, rnaison sombre el en
disordre.
Uhobi , desembocadura , golfo : em-
bouchure, golfe. (S. P.) Nilgo ibaia
ZAZPI UHOBIZ ISURTZEN DA ITSASORA , el Ho
Nilo se derrama en el mar por siete
desembocaduras, le fleuve le Nil se jette
dans la mer par sept embouchures.
Uholde (BN-ald, L), diluvio, lorrente,
avenida de aguas : dibordement, torrent,
crue des eaux. Uholde bat bada etho-
RRIRIK, UHARRAK JAZARRI DIO ET§E HARI,
ETA EZTU KHORDOKATU; ZEREN HARROKAREN
GAINEAN EZARRIA BAITZEN I CUando vinO
una avenida de aguas, di6 impetuosa-
mente la inundacion sobre aquella casa
y no pudo moverla ; porque estaba fun-
dada sobre piedra : les eaux se sont
dibordies; le fleuve s'est brise* contre
cette maison, el il n'a pu Ve'branler; car
elle Hait fondle sur le roc. (Har. Luc.
vi-48.) Hala erran eta bgin ere zuen
Jainkoak berakNoeren denboran, uholde
handi hartaz mundua hondatu zuenean i
asi dijo y aun hizo el mismo Dios en
tiempo de Noe, cuando hundi6 el mundo
por medio de aquel gran diluvio : ainsi
dit et fit le mime Dieu au temps de Noi,
quand il engloutit le monde au moyen de
ce grand diluge. (Ax. 3^-294-40.)
HtJP (Sc), grito de desaflo : houp,
cri de difi.
UPA : 4° (Be), tonel, cuba : tonneau,
cuve. Emakume ezkonduak bere badagoz
INOREN UPAKO ARDAOA EDATEN DABENAK,
hay tambidn mujeres casadas que beben
vino de cuba aiena, il y a mime des femmes
marines qui hoivent du vin au tonneau
d'autrui. (Olg. 54-16.) — 2° (BN-s, R-
uzt), levantar : houp -la, lever. (Voc.
puer.) Var. de aupa. — 3° ( L ) ,• saltitos
que da el ginete sobre el caballo que
trota 6 galopa, petits sauts que le trot
ou le galop fait exicuter au cavalier. —
4° Hapa (BN, L), indet. de hupatu,
levantar, alabar : lever, vanter. Enazala
hupa, que 61 no me alabe, qu'il ne me
vante pas.
Upagin (B), tonelero, tonnelier.
Upagintza (B), toneleria, tonnellerie.
Hupaka (Sc), desafiando, en defiant.
Upakera (B?), tonel, tonneau. Gane-
ZKA , BADA , UPAKEREA BETE DABE TSAKOLI-
Rez : pues han llenado, rebasando, de cha-
coli el tonel : car Us ont rempli, Us ont
comble" le tonneau de chacoli. (ms-Zab,
Ipuiti. xzxiii.)
Uparrats (BN-s, R), regiieldo, eructo:
rot, iructation.
Upategi (B, ms-OtS, G-bid-t), bodega,
dep6sito de toneles : care, dSpdt de lon-
neaux.
TJpats : 4° (R-bid), regiieldo, Eructa-
tion. — 2° (Be,...), mal olor de la cuba :
moisi, mauvaise odeur que prend le ton-
neau.
TJpatSotS (G), espita : cannelle, robi-
net.
TJpatu (L), hupatu (BN, L), levantar,
levantarse : lever, se lever.
Hupatu : 1° (Sc,...), Var. de upatu.
— 2° (S-gar), lisonjear, alabar : flatter,
vanter.
UpatS (B?), upatz (B, Aft. ms), re-
giieldo, eructo : rot, Eructation. Var. de
UPATS, AUPATS.
Upaztu (B, aft), regoldar, eruclar :
roler, 4ructer.
Upazulo (B-g) , agujero por donde va
el agua al molino, trou par lequel Veau
va au moulin.
TJpe (B), tonel, tonneau. Var. de
UPA (1°).
Upel (B-g-1-mond, Gc), tonel, ton-
neau. = Es recipiente menor que upa.
C'est un recipient plus petit que upa.
Upelagile (AN-lez, Gc), tonelero, ton-
nelier.
Upelategi (AN-lez, G-ern). (V. Upel-
tegi.)
Upel-ol (G-and), Var. de upol.
Upeltegi (B, G, Aft. ms), bodega,
cave.
TJpetsu (B, Aft. ms), flatulento, fla-
tulent.
Upetz (B, Aft. ms) , flato, flatuosiU.
Upeztu, eructar, Eructer.
UPlfiT (B-l-mond, ...), upoin (B-d),
cuento, conte.
Upol (B-a-ang-m-o-oft), duela, douve
ou douelle.
Upuin (B-a-o), cuento, conte. (V.Upin.)
Upulurda, casaquin, casaquin. (Ar-
chil. (?)
UR, hur : 4° (cj, agua, eau. = Esta r es
suave, como tambi6n la de la segunda y
tercera y cuarta acepci6n. L'r de ce mot
est doux, de mime que dans la deuxieme,
la troisieme et la quatrieme acception.
HURAK DAKARRENA, HURAK DAROA I lo que
trae el agua, el agua lo Ueva : ce que
Veau apporte, Veau Vemporte. (Refranes,
474.) GURK MANDOA, URAK ENGARREN ETA
urak aroa i nuestro macho, te trajo el
agua y el agua te lleva : notre mulet,
Veau te porta et Veau Vemporte. (Prov.
Garib. 8.) Hur geldian ez ezar oinik ez
eskurik (S), en agua estancada no metas
ni pies ni manos, dans Veau stagnante ne
mets ni les pieds ni les mains. Hur han-
dietan arrain handiak (S), en grandes
aguas grandes peces, dans les grandes
eaux les grands poissons. Hur beroan
ERRE tSAKOrRA, EPHELAREN BELDUR DA
(S) : el perro quemado en agua caliente,
tiene miedo de la tibia : chien ichaudd
craint Veau tiede. Ez ur ez ardo (BN-s,
R) : ni agua ni vino , ni fu ni fa : ni eau
ni vin, bon a rien. Ur beroz errea, otza-
ren bildur (AN-b, BN, G), ur beroz
errea, otzaren lotsa (L, S) : gato escal-
dado huye del agua fria, lit. : el quemado
con agua caliente (tiene) miedo de la
fria : chat e'ehaudi craint Veau froide,
lit.: celui qui est bruli avec de Veau
chaude (a) peur de la froide. = Algunos
dicen ur otzsez errea, beroaren bildur,
que parece un contrasentido. Quelques-
uns disent ur otzez errea, beroaren
bildur, qui semble un contre-sens. Ur da
SU ETORRJKO IAKEZ ORA1N GARIAK (B-mu),
los trigos creceran ahora con mucha
fuerza , lit. : fuego y agua : les bl6s croi-
tront maintenant avec beaucoup de force,
lit. : feu et eau. Ura aireak edan du
(BN-ist) : el agua se ha evaporado, lit.:
el aire ha bebido el agua : Veau s'est eva-
porie, lit. : Vair a bu Veau. Urak bide an-
DIAKEGINGODITU(B,G-and-t),URAKBIDEAK
iSen ditu (AN-b), urak bide egiAen du
(R-uzt) : pasara mucho tiempo, habra
variedad de sucesos, lit. : el agua cami-
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UR — URHATS
365
nard : i7 passera de Veau sous le ponl,
il s*icoulera un certain temps avant que
cela arrive; lit. : Veau cheminera. Un
onean dago ( G-and ) , tiene buena inten-
ci6n , il a une bonne intention. Ur gaiz-
toan dago (G-and), tiene mala intenci6n,
il a une mauvaise intention. Ur-sijak
hartu dio sakia (L-ain), se le ha empeo-
rado la herida, la blessure a empire". =
£s una de las palabras que por natura-
leza exigen la particula -ta- en ciertos
casos de declinaci6n aun en singular; si
bien algunos dialectos se abstienen ya
de ella en este caso. Cest un des mots
qui par nature exigent la particule -ta-
dans certains cas de diclinaison , mime
au singulier; quoique certains dialectes
s'en abstiennent dans ce cas. Ur epele-
tan (B, G, DiAl. bas. 405-7), ur-ephe-
lban (BN-s, L, ibid., R), hur ephblean
(S, ibid.), en agua tibia, a Veau tiede. —
2° (Be,...), zumo de las plantas, sue des
plantcs. — 3° (Be,...), jugo de las carnes,
jus des viandes. — 4° (AN-b, G-and,
L-ain, R-uzt), codillera, tumores de
agua en las piernas del ganado : tumeurs
aqueuses, qui viennent aux pattes du
bitail.
UR (AN-b,..., Be, Gc), iir (R),
hur (BN, L), hur (BN-am, S) : 1° ave-
llana , noisette. = Esta r es fuerte : urra,
<( la avellana, » a diferencia de ura, « el
agua. » Z/r est fort : urra, « la noisette, »
a la difference de ura, Veau. » Sagar
ETA URRAK , MISPILA TA INT§AURRAK I man-
zanas y avellanas, nisperos y nueces :
pommes et noisettes,, nefles et noix. (Per.
Ab. 97-20.) Indargabearen aserrea, hur
brrea, la colera del d£bil (es como) ave-
llana asada, la colere dune personne
faible (est comme une) noisette rdtie. (Oih.
Prov. 631.) — 2° (B), cerca, pres. Ato-
rra baizen urrago narrua, el cuero mas
cerca que la camisa , la peau est plus pres
que la chemise. (Refranes f 281.) = De
aqui viene la palabra urko: « projimo,
allegado, intimo. » De la vient le mot
urko : « prochain, allii, intime. » TSaku-
RRARI DAGOKA ZAUNKA EGITEA TA ET§E-UR
ta inguruan iBiLTBA, es propio del perro
ladrar y andar cerca y alrededor de casa,
e'est le rdle du chien d'aboyer et de se
trouver pres et autour de la maison. (Per.
Ab. 92-9.) — 3o (G-deb), (pariente) pr6-
ximo, carnal : (parent) proche, cousin.
Lengusu urra, primo carnal, cousin ger-
main. Aide urra aidurra (B), pariente
proximo, proche parent.
Ura (AN, G), hura (BN, L, S), aquel,
celui-la. Ordu hura-bzkbro lurrak ayen-
TZAT SASTRAKAK BAIZIK ETZITUEN , despU^S
de aquella hora la tierra no tenia mas
que abrojos para aquellos, apres cette
heure la lerre n' avail plus que des char-
dons pour eux. = Es la unica palabra
que muchos en G, siguiendo el con-
sejo de Larramendi, escriben hura por
distinguirla de ura, « el agua. » Cest
Vunique mot qu*un grand nombre en G,
suivant le conseil de Larramendi, icrivent
hura pour le distinguer de ura, « Veau. »
Paulo abade zahar hura, aquel anciano
abad Pablo, ce vinirable abbe Paul.
(Ax. 3«-3-9.) Siberun bztCzu uhaitz bat
BAIZIK , BBNA HURA ARRAIN HANITSEKI ( L-
bark) : en la Soule no hay mas que un rio,
pero el con muchos peces : dans la Soule
il n'y a qu'une rivUre, mais elle est tres
poissonneuse. Nere aita zeruetan dagoe-
NAREN BORONDATEA EGITEN DUEN A , URASe
SARTUKO DA ZERUETAKO ERREINUAN '. el que
hace la vol un tad de mi Padre, que esta
en los cielos , ese entrara en el reino de
los cielos : celui qui fait la volonti de
mon Pere, qui est aux cieux, celui-la
entrera dans le royaume des cieux. (Ur.
Matth. vii -21.) = En la declinaci6n se
usa a en vez de este demostrativo ; es
decir con todos los sufijos, excepto el
intensivo -Se. No se dice gizon hurari,
« a aquel hombre, » sino gizon harri 6
sus variantes ari, arri, kari, gari; como
no se dice errege uurak, sino errege
hark, « aquel rey. » (Ax. 3»-166-19.)
Dans la diclinaison on emploie a au lieu
de ce dimonstratif ; e'est-k-dire avec tous
les suffixes, excepts Vintensif -Se. On ne
dit pas gizon hurari, « a eel homme, »
mais gizon harri, ou ses variantes ari,
arri, kari, gari; comme on ne dit pas
ERREGE HURAK, mais ERREGE HARK, « Ce
roi. » (Ax. 3a-166-19.)
Urabar (B-a-m-o, BN-s), residuos
que deja el agua ai pasar, detritus que
I eau laisse sur son passage.
Ura-bera (B), marea abajo, marie
basse.
Uraga (B, G), bomba, lit. : palo para
agua: pompe, lit.: b&ton a eau. Gabia
IBILI DEDIN EMOTEN DEUTSA URA IJELEAK
uragbaz : para que pueda moverse el
martinete , el laminador le da agua con
la bomba : pour actionner le martinet,
le lamineur lui donne de Veau au moyen
de la pompe. (Per. Ab. 127-7.)
Ur-agor (B-m-mond), presa, a go ta-
rn ien to de las presas en los rios con ob-
jeto de pescar : barrage, ipuisement de
Veau au moyen de digues, afin de picher.
Zuk urrean uste dozu itSasoan lbbatza
ta beste arrain andiak gburb ur-agorrb-
tako arrainak baizen erraz artzen ditue-
zala, parece que usted cree que en el
mar la merluza y otros grandes peces se
cogen tan facilmente como los peces de
nuestras presas , il semble que vous vous
figurez que dans la mer la merlue et les
autres grands poissons se prennent aussi
facilement que les poissons dans les bar-
rages de nos rivieres.
Ura-gora (B), marea arriba, marie
haute. (V. Ur gora.) « Ura-goran jaio
DA ORI , » BSATBN DA MORROSKOAGAIT1K (B-
tS) : de un robusto se dice : « Ese ha
nacido en marea alta : » d'une personne
robuste on dit : « // est ni a marie
haute. » = En B-m-o se dice, en este
caso, ur onean, « en buena agua, » en
vez ura-goran. En B-m-o on dit, dans ce
cas, ur onean, « en bonne eau, » au lieu
de URA-GORAN.
Ural (B?-m«, G-bid), engrudo, colle
de pdle.
Ur-aire (B-ar), zanja, cuneta : rigole,
cunetle.
Uraitz, rio, fleuve. (Archu.)
Uralde (AN, BN, L, S), avenida de
aguas : inondation , crue des eaux.
Uraldi (AN?, G), avenida de aguas,
crue des eaux. Badira btSeentzat eta
GANADUBNTZAT BEZALA , URALDIENTZAT ,
ARR1ARENTZAT ETA BESTE DOAKABEBNTZAT I
las hay, asi como para las casas y gana-
dos, para las avenidas, pedriscos y otras
desgracias : il y a (des associations) contre
les inondations, la grile et autres si-
nistres, comme pour les maisons et le
bitail. {DM. bat. 67-6.)
UraletSe (B-ar?), casa de ayunta-
miento : hdtel de ville, mairie. Var. de
udaletSe.
UrandLi (AN-b, BN-s, R-iz), ur handi
(BN, L), rio : riviere, fleuve. Ur-Sirripak
oro ur handirat DOAzi, todos los arroyue-
los van a parar al rio, tous les ruisselets
vont au fleuve. (Alman. Eskuald. 1906.)
Uranditu (AN, B, G), arrufar, curar
la madera meti£ndola en el agua : se
gondoler, en parlant du bois qu*on trempe
dans Veau.
Ur-andra (B-g-i-m), salamandra, sala-
mandre.
Urangila : 1° (Be), agua de la presa,
eau de la digue. — 2° (B-g), remanso,
eau stagr\ante.
Urhanttt : 1° (BN-am), dejar corrom-
per el lino en agua, para separar la
arista : rouir le Un, afin d'en disagrigcr
les fibres. — 2° (BN,..., L-get), Var. de
URANDITU.
Urarangel (AN-b) , crecida de aguas,
desbordamiento de arroyos y rios : crue
des eaux, dibordement des ruisseaux et
des rivieres.
Ur-arindu (AN-b-oy, Be], medio
secarse (la ropa), sicher a demi (le linge).
Urarka : i° (B-a-d-m-o), depositos de
agua, riservoirs d } eau. — 2° (G?, Izl. Cond.
203-21), presa, digue : barrage, digue.
Ur arre (B, G-and), agua turbia, eau
trouble.
Urarri (L-ain), piedras de arroyo,
canto rodado : galet, pierres de ruis-
seau.
Urarte (B?, F. Seg., BN-s), lugar de
manantiales, lieu de sources.
Urasetu (B, G) : 1° em pa par en agua,
imbiber d f eau. — 2° envanecer, envane-
cerse : flatter, se gonfler.
Uraska : 1° (B?), taza, taste. Zure
ZILA URASKA TORNUAN EGlNA , EDARI BAG A
iftoz eztagoana i tu ombligo es taza tor-
neada, que nunca esta falta de bebida :
ton nombril est semblable it une coupe
arrondie, qui ne manque jamais de bois-
son. (Ur. Cant, vn-2.) — 2° (B-a-m-o,
S-gar), acueducto, canal horizontal del
tejado : chineau, canal horizontal du
toit.
Urate (B-man-mond), puerta del sae-
tin en el molino, compuerta de canal,
vanne du bief du moulin.
Urats (Be), agua sulfurosa, eau sulfu-
reuse. Geuk bere uratsak esaten dogu
ARBAN ORRBLANGO URAKAITI (B-Zeb) I tam-
bi^n nosotros empleamos la palabra
urats, « lit. : agua hedionda, » por tales
aguas : nous employ ons aussi le mot
urats, « lit, : eau puante, » pour ces
eaux.
Urhats (BN, L), Orhats (S), paso,
pas. Var. de urrats. Eta norbaitek nahi
bazitu bortSatu hareki mila ubhats egi-
tbra, egin zozu oraino bi mila ( bn ,
Matth. V-41), BTA NAHI BADEIZU NURBAITEK
BEREKI MILA CRHATS EGIN BRAZI , EGIOZO
ETA BESTBRIK BI MILA (S, Matth. V-41) I y
al que te precisare a ir consigo mil pasos,
ve* con 61 dos mil mas : et quiconque
vous forcera de faire avec lui mille pat,
faites-en encore deux mille avec lui. Mo-
THIL NAGIAK , URHATS BATEN GUPIDAZ GOI-
ZBAN, HAMAR BEHARKO DITU EGIN ARRA-
tsean : un criado perezoso , con pena de
dar un paso a la manana, tendra crue dar
diez a la tarde : un serviteur nonchalant,
pour ne vouloir pas faire un pas le ma-
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366
URHATSEZ-URHATS — URDAIKA
tin, sera oblige" d'en faire dix le soir.
(Oih. Prov. 648.) Gure buruen garhai-
TZEA, GURE BURUERI EGUN HOROZ HOBEKI
NAUSITZEA, BIDE ONEAN ZENBAIT URHATSEN
EGITEA, HORI BEHAR LITEKB IZAN GURE EGI-
teko handia : el vencemos , el dominar-
nos cada dia mejor, el dar unos cuantos
pasos en buen camino, ese debiera ser
nuestra gran ocupaci6n : ce devra.it done
Hre Ik notre grande occupation, que de
nous vaincre nous -mimes, de prendre
chaque jour plus de force sur nous, et
d J avancer de plus en plus dans la vertu.
(Duv. lmit. 8-5.)
tJrhatsez-urhats (S), (le seguia) por
todas partes, paso a paso : (il le suivait)
partout, pas a pas.
Hurahunka (BN-ost), a oios vistas,
de un modo patente, hablando, por ej.
de un arbol que crece pronto : a vue
d J oeil, en parlanl, par ex. d'un arbre qui
pousse vite.
Urauntu (AN-b), urhauntu (BN-ald,
L), meter grandes maderos en el agua
para hincharlos, mettrede grosses planches
dans Veau pour les faire gonfler. Var. de
uranditu.
Uraza(B-i, arc,...), lechuga, lit. :
berza de agua : laitue, lit. : chou d'eau.
Urazukre (?), almibar : sirop, eau
sucrte. (??)
Urbasa (AN?, B?, F. Seg.), cenagal,
bourbier.
Urbatu : 4° (B?, G ?), codillera, tumores
acuosos que salen en el codillo del ganado
vacuno y caballar, tumeurs aqueuses qui
viennent aux genoux des b&tes chevalines
et a laine. — 2° (AN ?, B, G), ampolla
que se forma en la piel , ampoule qui se
forme sur la peau.
Ur-bazter (c), orilla de rio 6 de mar,
lit. : rinc6n de agua : berge d'une riviere
* ou rivage de la mer, lit. : coin d'eau.
Ur-bedar (B-i-mond), Var. de ur-
belar.
Urbeera ( G ? , Izt.) , ribera , bord ou
rive d'un cours d'eau.
Urbegi : 1° (Lc), manantial, source. —
2° (G-and, S), aguas que en £poca de
lluvias brotan de las toperas como si
fueran manantiales : eaux qui a Ve"poque
des pluies coulent des taupinieres, comme
si el les 4taient des sources. — 3° burbu-
jas en el agua, bulles dans Veau. (Aft.
ms.)
Urbelar (AN-b-lez, L-ain), hierba que
crece entre rocas, buen alimento para
los cerdos, herbe qui croit entre les
rochers et constitue un bon aliment pour
les pores.
Ur bera (B) : 1° marea abajo, marte
basse. — 2° menguante de aguas, se"che-
resse. (Afi. ms.)
Ur-berde (Be, BNc, Gc, L, R-uzt),
bilis, bile. (?) = Se usa en plural. S'em-
ploie au pluriel.
Urbide : i° (AN-b, B-ar, G, Arr.),
zanja, cuneta, arcaduz : rigole, cunelte,
ponceau. — 2° (B-i), atajo, lit. : camino
de cerca : traverse, lit. : chemin de
pres.
Urbil (AN), hurbil (BN-ald-gar, Lc) :
1° cerca, pres. Hurbilagorik ikusteare-
KIN, HOBEKI EZAGUTU GITUZTE '. vi&ldonOS
de mas cerca , nos ban conocido mejor :
en nous voyant de plus pres, Us nous ont
mieux connus. (Prop. 1880, p. 379.) —
2° cercano , proche. Herririk uurbilbna
(BN, L), el pueblo mas cercano, le vil-
lage le plus proche. — 3° (AN, BN, L),
indet. de hurbildu, acercarse, s'appro-
cher. Hurbil zakizkidate, acercaos a mi,
approchez-vous de moi. (Ax. 3»-xv-18.)
Urbilbide (L-s), atajo, camino al
sesgo : traverse, chemin en biais qui
abrege.
Urbildegi (?, Duv. ms), cisterna,
aljibe : citerne, reservoir d'eau.
Urbildu (AN), hurbildu (BN, L),
aproximarse : s'approcher, s'avoisiner.
Ur bildu : 1° (G-bid), agua detenida,
eau dormante. — 2° (AN-b), agua reco-
gida, eau recueillie.
Urbilean (AN), cerca, prds. = Pleo-
nasmo de urbil, semejante al de algu-
nos en B que dicen urrEan por ur 6
urre, « cerca. » PUonasme de urbil, sem-
blable a celui de quelques-uns en B qui
disent urrean pour ur ou urre, « pres. x>
Urbileko (AN), hurbileko (L) :
1° cercano, pr6ximo : proche, prds. —
2° (?), pr6jimo, prochain. — 3°(?), parro-
quiano, paroissien. = Es variante inco-
rrecta de urbilgo, como urbiletik,
« desde cerca, » lo es de urbildik.
Duvoisin cree que esta ultima forma es
sincopa de urbiletik. Al explicar en su
lugar correspondiente la epeuteUica e, se
hizo ver c6mo solo por abuso puede
intercalarse entre una palabra que no
recibe articulo (como son los nombres
propios de lugar y los llamados adver-
bios, como urbil, urrun, etc.) y un su-
fijo de la declinacidn. Urruneko , urru-
nktik, urbileko, urbiletik, son formas
incorrectas de urrungo, urrundik, ur-
bilgo, URBILDIK ', COmO NOIZEKO, EGUNEKO,
GAURREKO, EMENEKO , ORREKO y NOIZETIK ,
egunetik, gaurretik, etc., lo serian de
NOIZKO, NOIZTIK, EGUNGO, EGUNTIK, gaurko,
gaurtik, etc. Esta b epentetica, intrusa
en tales palabras, se ha introducido en
los dialectos orientales que aun sin su-
fijo de declinacion lo aplican a muchos
nombres de lugar. Parise, Miarritze, Bor-
dele, Akise, son alteraciones abusivas de
Paris, Miarritz (Biarritz), Bordel (Bur-
deos), Akis (Dax). C'est une variante
incorrecte de urbilgo, comme urbiletik,
« de pres, » Vest de urbildik. Duvoisin
croit que cette derniere forme est une
syncope de urbiletik. En expliquant a
son lieu et place Vipenth4tique e, on
a montre" de quelle facon, seulement par
abus, elle peut s'intercaler entre un mot
aui ne recoil pas d f article (comme sont
les noms propres de lieux et ceux appeUs
adverbes, lels que urbil, urrun, etc.) et un
suffixede la dtclinaison. Urruneko, urrl-
netik, urbileko, urbiletik, sont des formes
incorrectes de urrungo, urrundik, urbilgo,
urbildik ; comme noizeko, eguneko, gau-
RREKO, EMENEKO, ORREKO et NOIZETIK, EGU-
NETIK, gaurretik, etc. , le seraient de
NOIZKO, NOIZTIK, EGUNGO, EGUNTIK, GAURKO,
gaurtik, etc. Cette e 6penth6Lique, intruse
en de tels mots, s'est introduite dans les
dialectes orientaux qui, meme sans suffixe
de diclinaison, Vappliquent a de nom-
breux noms de lieux. Parise, Miarritze,
Bordelb, Akise, sont des alterations
abusives de Paris, Miarritz (Biarritz),
Bordel (Bordeaux) , Akis (Dax).
Urbilen (AN), inmediato, (el) mas
cercano : imme'dial, (le) plus pr&s.
Hurbil- erreS(BN?, L?), accesible,
accessible
Urbiltasun (AN), hurbiltasun (BN,
L) : i° cercania, proximity. — 2° afini-
dad, affinity.
UrbitSeta (G-don, ...), sabanilla, pa-
nuelo con que las mujeres se cubren la
cabeza : marmolte, mouchoir avec lequel
les femmes se couvrent la tite.
Ur-bizar (AN-lez-oy, B-a-m-o, R), resi-
duo que deja el agua en su paso , debris
que Veau laisse sur son passage.
Ur bizi : 1° (B, G), aguas vivas,
mareas altas : grandes eaux f martes
hautes. Un biziak eta ur ilak (B-l,...),
mareas vivas 6 grandes y mareas muer-
tas 6 pequefias, grandes marges et mare"es
basses. — 2° (AN-b), corriente, p.ej.del
rio : cours, p. ex. d'un fleuve.
Ur-bolada (AN-b, B-el-ub), torrente,
torrent.
Ur bularre (BN-s), aguas torrenciales,
eaux torrentielles.
Ur bultBU (R-bid), agua muy corriente,
eau tres courante.
Urburu (?, Duv. ms), manantial,
source. Niloko ibayaren urburu ak non
DIREN NIHORK EZTAKI ORAINO, nadie Sabe
todavia donde estan los manantiales del
rio Nilo, personne ne sail encore ou se
trouvent les sources du Nil.
Urdabil : 1° ( B-mond-ofi ) , est6mago,
estomac. Urdabilaren aoa (?), boca de
est6mago, bouche de Vestomac. (Lar.
Supl. D. T.) — 2° (B-zig, ...), utero, ute-
rus.
Urdabileko (B-zig, ...), histerico, his-
terismo, padecimiento nervioso de la
mujer : hysterie, maladie nerveuse de la
femme.
URDAI : 1° (AN, L), carne de cerdo,
viande de pore. Zeren nola ezpaitu deu-
SERE ON DEN GAUZARIK BERE URDAIA BAI-
ZEN, EZ ILERIK, EZ LI MAI* IK, EZ LARRURIK '.
como no tiene (el cerdo) nada que sea
provecboso, no siendo su carne, ni pelo,
ni pluma, ni piel : comme il (le pore) n'a
rien de profitable, si ce n'esl la viande, ni
poil, ni plume, ni peau. (Ax. 3»-330-9.)
— 2° ( AN-lez, B, G), tocino, lard. = La
carne de cerdo se llama tSarriki, t§e-
rriki. La viande de pore s'appelle tsa-
rriki, tSerriki. Esan eiozu imini dagiala
urdai -zati bat erreten bubduntzian ,
decidle que ponga un pedazo de tocino k
asar en un asador, dites-lui de mettre un
morceau de lard a rdtir a la broche.
(Per. Ab. 96-28.) Urdaia eta arnoa,
URTHEKOA J ADISKIDEA , URTHETAKOA '. el
tocino y el vino, del aflo; el amigo, de
aftos : le lardet le vin, de Vannie courante;
Vami, de plusieurs anne'es. (Oih. Prov.
674.) — 3° (S), est6mago, estomac. (La-
khatsak) badutu urdaya, erseak, sabela,
bihotza, errayak; behar dutu ere ukhbn
gibela, bar1jea eta gultzurrunak ', (el
arador) tiene estomago, intestinos, vien-
tre , coraz6n , livianos ; debe tener tam-
bi£n higado , bazo y riflones : ( le ciron )
a un estomac, des intestins, le ventre, le
cceur, les poumons ; il doit avoir igale-
ment le foie, la rate et les reins. (DM.
bas. 24-10.)
Urdai-azpiko (AN?, G), jam6n,,/am-
bon.
Urdai-gizen ( B ) , parte crasa 6 adi-
posa del tocino, par tie grasse ou adipeuse
du lard.
Urdaika (S), juego de pastores, jeu
de bergers. = Es parecido a las cuatro
esquinas; meten su palo en el agujero
del contrario. Ce jeu resscmble a celui
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URDAIKI — URDEI-ASKA
367
des qua.tr e coins; les bergers piquent
leur bdton dans le trou de Vadver-
saire.
Urdaiki (R-iz), tocino, lard.
URDAIL : 1<> (AN, B, G, L), est6mago,
estomac. Gbrthakarjz jo zuen Israklgo
ERREGE BIRIEN ETA URDAILAREN ARTEAN ,
casualmente hiri6 al rey de Israel entre
los pulmones y est6mago, par hasard il
blessa le roi d'Israil entre les poumons
el Vestomac. (Duv. Ill Reg. xxn-34.) =
Llamase tambien asi el est6mago de los
peces. On appelle e'galement ainsi Vesto-
mac des poissons. Tripabarruak esaten
JAKE CURE -ARTEAN LEBATZAREN ARBI , TA
urdailari (B-l), entre nosotros se llaman
tripabarru el ovario y el est6mago de la
merluza, chez nous on appelle tripa-
barru Vovaire et Vestomac de la merlue.
— 2° (Be), cuajo del ganado, caillette du
bttail. — 3° (AN-b), hipocondria, hypo-
condrie. — 4° (B, G), utero, utirus. —
5° (AN-b, BN-ald, L-ain), mal de est6-
mago en los hombres, mal d'estomac chez
les hommes.
Urdaildu(AN-b), impacientarse, s'im-
patienter. Ezaiz i urdailduko, tu no te
impacientaras , tu ne V impatienteras
pas.
Urdaileko (AN-b, G-and) : 1° dispep-
sia, enferniedad del est6mago, vulg.
padrej6n : dyspepsie, maladie de Vesto-
mac. Bai eta ere urdailekoarentzat ,
MATURIA ETA BESTE MlffENTZAT (G, Dial.
bas. 79-1 ) : y tambicm para el padrej6n,
lamparones y otros males : de mime
contre les maladies d'estomac, les icrouelles
et autres in fir mitts. — 2° histerico, hys-
Urique.
Urdailen : 1° (Be,...), histerico, his-
terismo , hysttrie. = Algunos llaman
tambien urdailen a la dispepsia. Quel-
ques-uns appellent e'galement la dyspepsie
urdailen. — 2° (B-i), hambre, faim. =
Voz familiar. Mot familier.
Urdain (AN?, BN, S), porquero, por-
cher. UrdaiSak aldiz joan ziren ihesi (S,
Matlh. viii -33), orduan urdainbk ihes
egin zbzaten (Leiz. Maith. vin-33) , y los
pastores buyeron, et les pasteurs s'en-
fuirent.
Urdain (Sc) : 1° morcill6n, boudin.
— 2° zorra, mujer mala, de vida airada :
prostitute, femme de mauvaise vie.
Urdai-onso (B, Micol.), urdai-on-
tzaki (B-a-o), urdai-unsagi (Per. Ab.
87-10), urdai-untzaki (B-d), jam6n,
jambon.
Urdakeria (AN, G), obscenidad,
obscinitt. Lasaikeria eta urdakeriarik
ITSUS1ENAK LEKU SANTUAN EGITEN ZIRAN, Se
cometian en el lugar santo las impurezas
y obscenidades mas feas, les impuretts
et les plus laides obscinitts se commet-
taient dans le lieu saint. (Lard. Test.
363-23.)
Urdaki (AN, BN-am, S), tocino, lard.
HOYEN URDAKIA LODIAGO DA, TINKAGO ETA
GOZOAGO OSATURIK IZAN EZTIREN URDENA
beno (S, Dial. bas. 97-8) : su tocino es
mas abundante, mas firme y mas dulce
que el de los no castrados : leur lard est
plus riche, plus ferme et de meilleur gotit
que celui du pore qui n y a pas He" ch&lrt.
ASURKIA URDAKIA BENO MARDOAGO TA EZTIAGO
duzO ta jaten aisago (S-bark), la carne
de cordero es mas blanda y mas dulce
que la carne de cerdo y mas facil de
comer, la viande d'agneau est plus
tendre et plus douce que celie du pore et
plus facile a manger.
Urdaki -azal (AN-b, BN-s), corteza
de tocino : couenne, peau du lard.
Urdalde (AN, BN, L, S), piara de cer-
dos, troupeau de pores. Baldin kanpora
egozten bagaituk, permbti jbzaguk ur-
dalde hartara joaitea : si nos echas de
aqui, envianos a la piara de puercos :
si tu nous chasses d'ici, envoie-nous dans
ce troupeau de pores. (Leiz. Matth. vin-
31.)
Urdalmin (S), hiel, fie I. Eman zeyuen
edatera ardu urdalminareki nahasirik
(S, Matth. xxvn-34), y le dieron a beber
vino mezclado con hiel , et Us lui don-
nerent a boire du vin mitt avec du fiel.
Urdama (AN-arak-b, G-us), cerda
que cria, truie suiiie.
Urdamutur ( AN - b , ... , Lacoiz. ) 9
cupula truncada en forma de hocico ae
lech6n, cupule en forme de groin de
cochon. (Bot.)
Urdanbelar ( R ) , cierta planta, cer-
taine planle. Var. de urdantSiribiri.
Urdanda : 1° (S), comadreja, belette.
— 2° (BN-am), zorra, mujer mala, de
vida airada : prostitute , femme de mau-
vaises mosurs.
Urdandegi : 1° (AN-b-lez, BN-s, G-
et§), chiquero, pocilga : porcherie y Stable
a pores. Apirila, zerria urdandegian ila
(AN-b) : abril, el cerdo muerto en la
pocilga : avril, le cochon mort dans la
porcherie. = Se dice para denotar la
inconstancia del tiempo durante este
mes, que a veces produce hambres que
matan a los cerdos. Se dit pour signifier
Vinconstance du temps pendant ce mois,
lequel parfois cause des famines qui tueni
les pores. — 2° (BN-ald), dep6sito de
salmuera , dtpdt de saumure.
Urdanga : 1° (BN-gar), cerda, ma-
rrana : truie, femelle du pore. — 2° (BN-
haz-s, L), ramera, mala mujer : prosti-
tute, femme de mauvaise vie.
Urdanka (S?), provisi6n de carne
salada de cerdo, provision de viande de
pore salie.
Urdankeri (S?), salchicheria, charcu'
terie.
Urdantegi (BN, S), chiquero, pocilga :
porcherie, i table a cochons.
UrdantSiribiri (G-and), cierta planta,
certaine plante. (Bot.) UrdantSiribiriak
kanaberak bezelako zuztarra du \ ur ber-
dea ateraten zaio gaztea dan -arte; au-
rrak tslstuak egiten dituzte onekin i
esta planta tiene el tallo como la cafia;
mientras es joven se le saca un zumo
verde, los niftos bacen silbos con ella :
cette plante a une tige comme le roseau ;
pendant qu'elle est jeune, on en tire un
sue vert, les en f ants en font des sifflets.
Urdantzaki : 1° (B-l?-mond-ot§J,
jam6n, jambon. — 2° (B-mond?, G),
parte magra del tocino, partie maigre du
lard.
Urdaralde (L), piara de cerdos, trou-
peau de pores.
Urdardi (S), Var. de urdaska.
Urdarrain (S), solomillo de cerdo,
aloyau de pore.
Urdaska (ANc, Gc, L-ain), zorra,
mujer mala, de vida airada : prostitute,
femme de vie dtrtglte.
Urdatu (BN, Duv. ms), contribuci6n
que se impone por el derecho de llevar
los cerdos a alimentarse de bellota :
glandage, contribution que Von pay e pour
avoir le droit de mener les pores manger
les glands.
Urdazpi (Sc), jam6n, jambon.
URDE : 1° (c), cerdo, cochino : pore,
cochon. Urdeak, bertze abrek egiten
EZTUTENA , ORAINO MINIK HARTU GABE UKI-
tzeaz beraz egiten du marraska : el cerdo,
lo que no hacen otros animales, aun
antes que le duela, empieza A gruflir con
solo tocarle : le pore, ce que ne font pas
les autres animaux, mime avant qu'on
lui fasse du mal, commence a grogner
rien qu'a le toucher. (Ax. 3* -330 -6.)
Batzuk esaten deutse lauoiRekoa ; bes-
teak belarluzba, ...badira urdea esaten
deutsenak : unos llaman ( al cerdo ) cua-
drupedo; otros, orejudo; ... hay quien le
llama urde, « cochino : » quetques-uns
V appellent (leporc) quadrupede ; d' autres,
oredlard; ...certains le nomment urde,
« cochon. » (Per. Ab. 87-28.) Urde main-
hatuae laguna nahi (BN-am), el cerdo
baft a do quiere compaflero, le pore bai-
gni veut un camarade. = Se dice, por
ejemplo , del autor de una fechorla que ,
por aminorar su responsabilidad , se
empefta en presentar c6mplices. Se dit,
par exemple, de Vauleur d'un for fail,
qui, pour diminuer sa responsabilitt ,
s y efforce de trouver des complices. Urde
ilak uzkia otz (S) : a muertos y a idos no
hay amigos, lit. : el puerco muerto tiene
frio el c... : les morts et les absents h'ont
plus d'amis, lit. : le pore mort a le c...
froid. Urdea iiil ta kurrinka bizi (BN-
am, Sc), el cerdo muerto (esta) y el
grufiido vivo, le port (est) mort et le gro-
gnemenl vivant. = Se dice para indicar
que, aun muerto el acreedor, se reclaman
las deudas. Se dit pour indiquer que, le
criancier mort, les dettes crient toujours.
Urdeen buztanez matrazu on ik ez, de
rabo de puerco no buen virote, de queue
de pore (on ne fait) pas de bon crochet.
(Refranes, 51.) Urdegoseak ezeur amets,
el cerdo hambriento suefia en bellotas,
le pore affamt rive de glands. (Oih.
Prov. 456.) Urde loiak zitaldu, el puerco
encenagado ensucia, le pore vautrt salit.
(Refranes, 47.) — 2° (AN, B, BN-s, G, R),
sucio, sale. Zeren okha hura zein lizun
ETA URDE DEN, ARE BAITA LIZUNAGO ETA
urdbago bekhatua i porque por mas he-
diondo y sucio que sea aquel v6mito,
aun es mas hediondo y mas sucio el
pecado : parce que, tant puant et sale que
soit ce vomissement , le pichi est encore
plus fttide et plus sale. (Ax. 3«-549-47.)
Urde ahardi : 1° (BN, L, S), cerda,
truie. Urde ahardi onak eztitu behar
HAMABI DITHI BAIZIK (L) , URDE AHARDI HU-
NAK EZtC (JK HEN BEHAR HAMABI TH1TI BAI-
ZIK ( S ) , la buena cerda no ha de tener
sino doce pezones, la bonne truie ne doit
pas avoir plus de douze ma me lies. (DUl.
bas. 96-10.) — 2° (BN-haz), melindroso :
susceptible, bigueule.
Urde -aide (AN-b, L-ain), piara de
cerdos, troupeau de pores.
Urdeama (Lc), cerda que cria, truie
suitte.
Urdeazpi (BN-am, L-ain), jam6n,
jambon.
Urdei (B-l-mu, ...), Var. de urdai (2°).
Urdei-aska (AN-b), saladero de
tocino, saloir de lard. Urdei-aska untan
egoin da zingar-alde bat, en este sala-
dero cabe buena cantidad de tocino, ce
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URDEIAZPI — UREBAI
saloir contient une bonne quantiU de
lard.
Urdeiazpi (AN-b), jamdn, jambon.
Urdekeria(AN, BN, L, S), cochinada,
cochonnerie.
Urdeki(c, ...), came de cerdo, viande
de pore.
Urdeloi (B-ar-ls), costra negra de la
cabeza, crasse noire de la Me.
Urdemutur (AN-b, L-ain), planta de
raiz corta, hoja ancha, ilor encarnada :
plante a racine courle, feuilles larges et
fleur incarnat. Var. de ubdamutur?.
Urdenapio (S, Alth.), apio, ce'leri.
(Bot.) (??)
Undendegi: 1° (AN-b, S, Archu),
Var. de urdandegi (1°). — 2° lodazal,
bourbier. (L6cl.)
JJrderazpi (L?), jam6n, jambon.
Urde Sin (BN-am), urde tontorrobilo
( BN-ald ) , cierta variedad de cerdos que
tienen patas y pescuezo corto, ceriaine
espece de pores a pattes et poitrine tres
courtes.
Urdetu : 1° (AN-b), ensuciarse, se
salir. — 2° (c,...), hacerse immundo,
puerco : devenir immonde, cochon.
Urdezain ( L ) , porquero , porcher.
Urdbzainek aldiz ihes eoin zutbn , y los
pastores huyeron , et les porchers s'en-
fuirent. (Duv. Matth. vin-33.)
Hurdi (?, Duv. ms), avellauedo, plan-
tacidn de avellanos : coudraie, lieu
plants de coudriers.
URDIN : lo (AN, B, BN, G, L, S),
azul, bleu. Bestb asko, karekizko arri
URDIN EDKRRA UGARI EMATEN DUTENAK,
otras muchas (canteras) que dan piedra
caliza azul y hermosa en abundancia,
d'autres nombreuses (carrieres) qui
donnent de la belle pierre calcaire bleue
en abondance. (Izt. Cond. 53-13.) = La
palabra rone ale sa dundu indica con mas
propiedad este color. Le mot roncalais
dundu indique plus proprement cette cou-
leur. — 2° (BN-s,JR, S), agua turbia,
eau trouble. ^Badakizua zer Sun urdina?
UR BULARREA BAlftO ARGIAGO , GARBITZBN
ASIA, SAUKI GARBITU GABEA (BN-s) '. £Sabe
usted lo que es urdin? agua mas clara
que la torrential, que ha empezado a
purificarse, no del todo limpia : vous
savez ce que c f est que urdin? de Veau
plus claire que Veau torrentielle , qui a
commence* a se purifier, mais qui n'est
pas tout a fait timpide. Ebite handietan
ura urdintzen dOzu (S), el agua se en-
turbia en las grandes lluvias, Veau
devient trouble dans les grandes pluies. —
3° (AN, B, BN), mono : moisi, moisissure.
— 4° (BN-ald-s, R), sucio, sale. Gero
EBB ATZBMANEN DUZU NI BAINO URDINAGO-
rik, aun mas tarde encontrara usted
(personas) mas sucias que yo, encore
plus tard vous trouverez des (personnes)
plus sales que moi. Mari- urdin : mari-
sucia, epiteto que se da a mujer sucia :
marie -salope, e'pithete que Von applique
a une femme sale. — 5° (c), cano, gris
(pelo 6 barba), no completamente bianco :
gris (cheveux ou barbe), pas compU-
tement blancs. Jaungoikoak bbrak esa-
TBN DBUSKU ... JAGI GAITEZALA BURU-URDI-
nabbn aubrban , el mismo Dios nos dice
... que nos levantemos delante del cano,
le mime Dieu nous dit... de nous lever
devant Vhomme a cheveux gris. (Bart.
1-219-24.) Ardi urdinak bdo ubdinSkak
iLba brdia zuri ta bbdia bbltz dizib (BN-
s), las ovejas grises tienen la lana medio
blanca y medio negra , les brebis grises
ont la laine a moitU blanche et a moitie'
noire. UrdiRa ganaduetan zuri ta arreu-
NEAK DA U KAZAN A DA*, GIZONETAN AZAL-UR-
diSa zuria da ; ule-urdiSia, ule-zuria (B-i) :
en el ganado urdin se dice del que tiene
pintas blancas y pardas; en los hombres,
si se habla de la piel, urdin es blanca;
si del pelo, es cano : en parlant du be" tail,
urdin se dit de Vanimat qui a des laches
blanches et grises; chez les hommes, s'il
s'agit de la peau, urdin veut dire blanc;
gris, si e'est des cheveux. Zahartzean...
LARRUA ZIMURTZEN DA, ILEA URDINTZEN DA,
BURUA KARSOILTZEN DA, HATS A KHIRASTEN
da : en la vejez ... la piel se arruga, el
pelo seencanece, la cabeza queda calva, el
aliento hiede : dans la vieillesse la peau
se ride, les cheveux grisonnent, la tUe
devient chauve, Vhaleine est (Hide. (Ax.
3«-44-25.) HURDINETAN ASIAZKERO PRESTU
EZTA SEIZAROA; INOE ZEBEZ AURKI « GERO »,
ze aldia eldu doa : despu^s de comen-
zado a encanecer, no es de provecho el
nifiear; nadie diga luego « despu^s »,
pues el tiempo suele llegar : apres avoir
commend a blanchir, il n'est pas utile
de tomber en enfance; que personne ne
dise apres « plus tard », car le temps
arrive. (Refranes, 167.) — - 6° (Be), fina,
tersa , blanca ; se dice de la tez : fin ,
satini, blanc, en parlant du teint. Azal
URDINAGOKO AMEN ALABARIK EZT0ZU ZEURE
BIZIAN IKUSI : ZANAK KONTAU ZEKIOZAN ( B-
mu) : hija de madre de tez mas blanca
no ha visto usted en su vida : se le podian
contar las venas : fille de mere k teint
plus blanc, vous n f en avez f vu de votre
vie; on pouvait lui compter les veines.
Urdin-bedar (B-i), urdin-belar (AN,
Lacoiz.), hierba pastel : pastel, herbe de
Saint-Philippe. (Bot.) = De sus hojas se
extrae el color del anil, y algunos se
valen de ella para remedio contra los
diviesos. On extrail V indigo de ses
feuilles, et quelques-uns Vemploient
comme remede contre les furoncles.
Urdindu : 1° (c, ...), azularse, p. ej.
el cielo : s'azurer ou devenir bleu, p. ex.
le ciel. — 2° (BN, R, SJ, enturbiarse el
agua, se trouhler (Veau). — 3© (AN, B,
BN, L), enmohecerse, moisir. — 4° (BN,
R), ensuciarse, se salir. — 5° (c, ...),
encanecerse, grisonner. Egia da, gizon
EZKONDU BATZUE BBRE BAGOZ, 2AABTUTA ,
BURUA URDINDUTA EUKIARREN, GAZTEAK BAI-
zen BERDEAK : es verdad , hay tarn bien
algunos hombres casados, aunque enve-
jecidos y encanecida la cabeza, tan ver-
des como los j6venes : e'est vrai, il y a
aussi des hommes marUs, bien que vieil-
lis et a t4te grise, qui sont aussi verts que
les jeunes. (Olg. 54-8.)
Urdindura (?, Duv. ms) , moho , moi-
sissure.
Urdinen (B-a-g-mu), peca, ep/ie*-
lide.
Urdinka (B-ang, G-gab-iz), azulado,
bleudtre.
UrdinSa, calabaza grande, comesti-
ble : potiron. espece de courge comes-
tible. (S. P.)
Urdin -sagar (B-i-l-m), variedad de
manzana dura, poco apetitosa, tardia,
cruzada de rayas rojas en su pellejo :
vari4U de pomme dure, peu app4tissante,
tardive, dont la peau est barioUe de raies
rouges.
UrdinSka (AN-b, B-m, BN-s, G-t-us,
L), azulado, bleudtre. Var. de urdizka.
UrdintSa (BN-haz), « psalliota cam-
pestris, » hongo campesino, comestible,
de sombrero carnoso, bianco, amarillento,
rojizo y hasta de color de hollin por
debajo : psalliote des champs, champi-
gnon comestible, a chapeau charnu, blanc,
jaundtre, rougedtre et mime couleur de
suie par-dessous. (Bot.)
Urdintu (R), enmohecerse, p. ej. el
pan, el calzado y las ropas : moisir, p.
ex. le pain, les chaussures, les vStements.
Var. de urdindu.
Urdinzuri (AN, ms-Zar), garzo : bleu-
clair, en parlant des yeux.
Urdizka (AN?, B-a-i-o-ub-ts , G-ets-
us), azulado, bleudtre.
Urdu (R), parecer, sembler. Var. de
urduri, etc. Urdu zio, le parece, il lui
semble. Urdu zit , me parece , il me
semble.
Urdun (c), acuoso, aqueux.
UrdunputSa (R-uzt), mostaza?, mou-
tarde ?.
Urdupen (R, S), juicio, opini6n :
jugement, opinion, avis.
URDURI (AN? B-a-g-m-mond-o-ofi-
t§, G-ber-bid-don ) , incjuieto, nervioso,
vivo, arrojado, muy activo : inquiet, ner-
veux, vif, audacieux, tres actif. Arpegi
ASERRE, KOPET itUN ETA BEGI URDURI
zorrotzakin gelditzen diranae : los que
quedan con cara encolerizada , frente
oscura y ojos vivos clavados : ceux qui
res tent avec la figure irritie, le front
sombre et les y eux vif s pine" trants. (Mend.
Jes. Biotz. 348-16.) Urduri dabil Do-
mingo, eztau gauzonik egingo (B-tS,...) :
Domingo anda muy afanoso, no hara
cosa buena : Dominique est Ires nerveux,
il ne fera rien de bon.
Urdurikeria (AN, B, G), atrooello,
precipitaci6n : hdte, precipitation. Urdu-
RIKERIAN SARTZEN ZAN JENDE-TALDE BATEK
azpian artu eta lotu zuen , una muche-
dumbre de gentes que entraba atrope-
lladamente le cogi6 debajo y le revento,
une multitude de gens qui enlrait prici-
pitamment le prit par en dessous et le
creva. (Lard. Tes t. 268-10.) Zardai andia-
E1N erasotzen diote goien-bean dinbi-
DANBA... AMILTZEN DIOZKATELA URDURIEB-
RIAN LURRERA MORKOTS MARDUL , ALE GIZE-
nez ondo beteak : con grandes varales le
golpean arriba y abajo,... derribandole
precipitadamente a tierra erizos corpu-
lentos , bien llenos de carnosos granos :
avec de grandes gaules Us le frappent en
haut et en bas,... abattant pricipitamment
par terre des bogues corpulentes, rem-
plies de fruits charnus. (Izt. Cond.
151-4.)
Urduritu (AN?, B, G), aturrullarse ,
atolondrarse : s'6baubir, demeurer inter-
dit.
Urhe : lo (BN, L, S), oro, or. Var. de
URRE. URHEA, EMAZTEA ETA OIHALA, EGUAR-
giz bbzi har eztitzala : el oro , la mujer
y el pano, no los tomes no siendo a la
luz del dia : Vor, la femme et la toile, ne
les prends qu'a la lumiere du jour. (Oih.
Prov. 465.) Urhb-gakhoaz athe guziak
irekj doaz, con 11a ve de oro se abren
todas las puertas, par une clef d J or toutes
les por tes sont ouvertes. (Oih. Prov. 466.)
— 2° (BN-baig), espuma del agua, teume
de Veau. (De ur-ehb.)
Urebai (B-m), hendidura que se forma
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UREBILTE — UR GELDI
369
entre el calce y el instrumento de hierro
6 acero a que se a&ade, fissure qui se
forme entre la poinle et ['instrument de
fer ou d'acier auquel il se joint.
Urebilte ( B ?, Mog.) , rastro , pista :
trace, piste. Ezpageunka T§AKun urrinbti
IGARTEN DEUTSANA PISTIA A8KO JAK1N TA
MALMUTZ ONEN OREBILTEA , si nO tuvi^Se-
mos perro que husmea de lejos la pista
de esta alimafia astuta y socarrona, si
nous n'avions pas un chien qui flaire de
loin la piste de ce carnassier astucieux et
rust. (Per. Ab. 110-21.)
Urheburusi (S, Alth.), lampazo, bar-
dana : glouleron, bardane. (Bot.)
Urhegin (BN, L?, Duv.), orfebrero,
platero : orfevre, ouvrier qui travaille
for et Vargent.
Urhegintza (BN?, L?, Duv.), oficio
de orfebrero, metier d'orfevre.
Ur egon (B-g), el agua estancada en
charcos, pantanos : eau dormante des
ftaques, des mare'cages, des bourbiers.
UREKE (AN-ond), equilibrio, ba-
blando de lanchas que estan « a la rema »,
sin salirse de un punto, para pescar :
tquilibre, en parlant des barques qui
resient en place, sans bouger d'aucune
sorte, pour se livrer a la piche. (V.
Oreka.) Urbkean (AN-ond) : en equili-
brio, vulg. a la rema : en tquilibre, vulg.
a la rame.
Urekelari (AN-ond) , urekeru (AN-
ond), tripulante que rema, cuando en un
sentido cuando en otro, para mantener la
lancha en equilibrio : marin qui rame,
tanldt dans un sens, tantdt dans un
autre, a fin de mainienir la barque en
tquilibre.
Urheketa (BN, L), cantidad de oro,
quantity d'or.
Urheketari (BN, L), buscador de
oro, chercheur d'or.
Ur ekuratu (Sc), agua detenida, eau
stagnante.
Urhe-lili (S, Alth.), crisantemo, chry-
san theme. (Bot.)
Ur eman (G), uremon (Be,...), acer-
carse, aproximarse : s'approcher, s'avan-
cer. Guztiak batuarren, ezeutsen uiuuk
bere emoten Turkoai : aun juntandose
todos, ni siquiera se aproximaban a los
Turcos : mime en se r6unissant tous, Us
n' approchaient pas encore des Turcs.
(Matatz. 72-10.)
Ur erne (Sc), agua tranquila, eau
tranquille.
UREN (B, arc), principal, noble :
principal, noble. Andra urenak et5ea
LAUZATUGINO DAROA BETATU , la mujer de
buen recaudo suele hencbir la casa hasta
el tejado, la femme diligente remplit la
maison jusqu'au toit. (Refranes, 211.)
Andra urenak etse utsa betatu, la mu-
jer principal bincbe la casa vacia, la
femme de maison remplit la maison vide.
(Refranes, 317.) Andra urenen etSea,
garatzazal : la casa de la sellora de buen
recaudo, acolmada : la maison de la femme
diligente, (est) comble. (Refranes, 529.)
= En el mismo libro de los Refranes se
lee dos veces la palabra andizuren, que
el autor traduce por « honor » y tambi£n
por <( principal ». Sin duda urbn es su
elemento fundamental. Dans ce livre des
Refranes on lit deux fois le mot andizu-
ren, que Vauteur trauuit par « honneur »
et aussi par « principal ». Urbn est sans
doute son element fondamenlal. Emaitea
T. II.
andizuren , arzaitea mingarri : el dar es
honor, el tomar causa dolor : le donner
est un honneur, le prendre cause de la
douleur. (Refranes, 400.) Doilorrakbere
ANDIZURENEN OSPEA , GORA JOAKU IKAZTO-
biko kea : aun el mas ruin tiene fama de
principal , arriba se nos va el humo de
la carbonera : rnSme le plus vil a la re-
nomme'e de principal, la fum.ee de la
charbonniere s'en va en haul. (Refranes,
509.) = j Esta palabra uren habra signi-
ficado « un » , iormando parte de la pa-
labra urentu? Est-ce que le mot uren
aurait voulu dire « fin », en faisant par-
lie de URENTU?
Urhenburu (S), urhenpiiru (S), pos-
trimeria, novisimo, fins dernieres. Gizo-
NAREN URHBNBIIRUAK LAU DIRA, Son CUatrO
los novisimos del hombre, les fins der-
nieres de Vhomme sont au nombre de
qualre. (Catech. 57-24.) Gurb urhenpu-
ribz, (se trata) de nuestras postrimerias,
(il s'agit) de nos fins dernieres. (Doklr.
28-23.)
Urhent (S), indet. de urhentu, ter-
minar, concluir : terminer, achever, abou-
lir. Erhoa da hasten dubna lan urhent
bztbzakbna, es loco el que empieza un
trabajo que no puede terminar, celui-la
est fou qui commence un travail qu'il ne
saurail achever. (Oih. Prov. 582.)
Urhentu : 1° (BN ?), a pa gar, eteindre.
— 2° UrhentU (S), terminar, acabar :
terminer, achever.
Urhentze (S) , fin, fin.
Urepel (c), agua tibia, eau liede.
Ur- eramankin (R), tierra corrida,
despojos arrastrados por el agua : Union,
terre et debris charriis par Veau.
Ureri (L-ain), moquita 6 flujo anor-
mal de la nariz a consecuencia de un
constipado, roupie ou icoulement anor-
mal occasional par un coryza.
Urerle (AN, Araq.), zangano, macho
de la abeja maestra : bourdon, m&le de
la reine des abeilles.
Ur erre (B-a), aguas vivas, mareas
mayores, grandes marges.
Ur-erreten (B-m), zanja, cuneta, ace-
quia : rigole, cunette, fosse*.
Ureal, ureli (B-mond-tS), parrilla de
los saetines cuyo objeto es impedir que
la broza pase al molino , grille que Ion
met aux biefs des mo u I ins pour emp£cher
les detritus de passer.
Ureta (B-mond) , inundaci6n , avenida
de aguas : inondation , crue des eaux.
Uretie ( B ) , cada rama que brota del
tronco podado, chaque branche qui pousse
du tilard.
Uretu (B-m) , Var. de ureta.
Urhe-zaharo (?), cetro, sceptre. Bal-
din erregek urhe-zaharoa hedatzen ezpa-
dio , a no ser que el rey extienda hacia
£1 su cetro de oro, a moins que le roi ne
tende vers lui son sceptre d'or. (Duv. Est.
iv-11.)
Urezkarl (?), regadera, arrosoir.
Urezne (Be, G-and), refresco de leche
y agua , rafraichissement compose* de lait
el a eau.
Urezpata (Bcj, gladiolo, espadana :
sagette, glaieul. (Bot.)
Ur-ezponda, el punto mas elevado
que alcanza el agua, le point le plus eleve
qu'atteint Veau.
Ureztatu : 1° (G?, Izt.), regar, arro-
ser. — 2° ( G ? ) , banarse , se baigner. —
3° (?), proveerse de agua, s'approvision-
ner d'eau. — 4° (L), empaparse de agua,
p. ej. el calzado : s' imbiber d'eau, p. ex.
les chaussures.
Urheztatu (L), dorar, cubrir de oro :
dorer, couvrir d'or. LJhartzean, mendi-
BIZKARRAK IDUZKI SARTZERATEKOAREN AZ-
ken argiez urueztatuak : en el horizonte,
las cimas de los montes doradas con la
luz mortecina del sol poniente : a ['ho-
rizon, les creates denteUes des montagnes
4 dairies par les derniers feux du soleil
couchant. (Dasc. Atheka. 36-13.)
Ur ezti: 1° (AN-b, B-l, L-ain, R-uzt),
agua dulce, potable : eau douce, potable.
— 2° (L-ain), vado, gue*.
Ureztontzi (B, F. Seg.), regadera,
arrosoir.
tfRGAITZI (S), consolar, ayudar :
consoler, aider.
Urgaizgo (S, Sakram. 37-26), iirgaiz-
mentu (S, Sakram. 28-27), ayuda, aide.
tJrgaizte (S, Geze), misericordia, mi-
stricorde. Gaitz zibn... uzten beitutuzie
LEGEKO MANU HANDIBNAK, JUSTIZIA, URGAIZ-
tea, eta leyaltarzuna (S, Malth. xxm-
23) : ay de vosotros... que hab^is dejado
las cosas que son mas importantes en la
ley, la justicia y la misericordia y la fe :
malheur a vous... qui omettez ce qu'il y
a de plus important dans la loi, la jus-
tice, la misdricorde et la foi.
Urgaiztii (Sc), socorrer, ayudar :
secourir, aider.
Urgaldn (AN, ms-Zar), desgranar,
igrener.
Ur gan ( AN - b ) , agua corriente , eau
courante. Ur ganak eztu pozonik jasaten,
el agua corriente no admile veneno , Veau
courante n'admet pas de venin.
Urgara (BN-gar), nutria, loutre.
Ur-garan (B,...), ur- gar aun (B-g),
avellana, grano de avellano : noisette,
fruit du noiselier.
Urgari, inquieto, inquiet. (Aft. ms.)
Var. de urduri.
Urgats (S), Var. de urgaitzi. Urgats
ETA BEGIRA NEZAZU ZURB POTHER J AZ, aVU-
dadme y guardadme con vuestro poder,
aidez-moi el gardez-moi avec voire pou-
voir. (Othoitz. 34-10.)
Urgathu (BN-ald-am, L), nutria,
loutre.
Urgatzi (B, ms-Ot§, S), ayudar, aider.
Elizak espiritu saintiaz urgatzirik, la
Iglesia asistida del Espiritu Santo,
V Eg Use aid6e du Saint -Esprit. (Prieres,
2-15.)
Ur gaza (Be), agua dulce, eau douce.
Ur gazatako aingirak , anguilas de agua
dulce , ang utiles d'eau douce.
Urgazi: 1° (B), ayudar, aider. Urgazi
egiozu kriadeari, ayudad a la criada,
aidez la servante. (Micol. 29-34.) On erbs-
TEKO JAINKOARI , EG I OK URGAZI GBIDEARI :
para querer bien a Dios, ayuda al pr6-
jimo : pour bien aimer Dieu, aide le pro-
chain. (Refranes, 338.) Zelan gei bmoitbn
DEUSTAZU ONETAN URGAZTBKO, £EZBIN (?) GEI
BMON URGAZTBKO ALMORZBTAN ? COmO me
llamais para que os ayude en esto, £no me
llamariais para que os ayudara a almor-
zar? puisque vous m r appelez pour que je
vous aide a ceci, ne m'appelleriez-vous
pas pour que je vous aide a dejeuner?
(Micol. 31-24.) — 2° Ur gazi (c), agua
salada, eau sal4e.
Urgaztaina (ms-Lond), cayrrell, cas-
ta!! a de agua : macre, chdtaigne d'eau.
Ur geldi : 1° (B), remanso, agua dete-
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370
UR GEZA — URINKETA
nida, eau dormante. — 2° (AN-b), agua
mansa, eau tranquille.
Ur geza (Gc), agua dulce, agua de
rio sin mezcla de agua de mar : eau douce,
eau de riviere sans melange d'eau de
mer. Var. de ur gaza.
Ur gezal : 1° (BN-ka), agua sulfurosa,
eau sulfureuse. — 2° (G-and), agua de
poco sabor, tibia, sosa : eau de peu de
saveur, tiede, fade,
Ur goai (L-s), agua corriente, eau
courante.
URGOI : lo (BN-am-gar-ost, L, S),
timido, reservado : timide, reserve. —
2° (BN?), reproche, reproche. Urgoi
gaiza uaztangarri , el reproche (es) cosa
repugnante, le reproche excessifesl propre
a rebuter. (Oih. Prov. 461.) — 3° (BN-
haz-ist), ufano, altivo : fier, hautain. —
4° (L-bard), de buena estampa, robusto:
de belle croissance, robuste. — 5° (BN,
Sal.), discreto, discret.
Urgoltu (L ?) , fastidiarse , aburrirse :
s'ennuyer, se morfondre. Galdez zaudbtb
ZER IZANEN DEN ZUETZAZ, NOIZ ILKHIKO
ZARETEN UORTIK : 1GURIKAZUE ORAINO APHUR
bat, goiz urgoitu zarete : preguntais que
serd de vosotros, cuando saldreis de
ahi : aguardad un momento , temprano os
habeas aburrido : vous demandez ce qu'il
sera de vous, quand vous sortirez de Ik ;
attendez un moment, vous vous ites vile
morfondu. (Ax. 3*430-28.)
Ur gora (B), marea arriba, maYe'e
haute, Leku berobtan itsasoko ur goran
it3iten dbutse sartuten urari barruti
zelaietan, en paises calidos dejan entrar
con la marea el agua en campo llano,
dans les pays chauds on laisse entrer
Veau de la haute mer dans les lerres
basses el unies, [Dikl. bas. 113-7.)
Ur gordin : 1° (L-get), aguas que
bajan del monte sin conducir sustancia
que favorezca a las tierras por que pasan,
eaux qui descendent de la monlagne et
qui n'apporlent sur les terres aucune subs-
tance utile. — 2° (AN-b, R-uzt, Sc),
agua dura y fria , eau dure et froide.
Ur gorri(B-oft, G-and), agua mineral,
eau mine* rale.
URGUN (AN-oy, B-i, arc, G-and-ori-
us), cojo, boiteux. Ekusiko dezub zein
ARIN DABILTZAN URGUNAK, ZEINBAT LAN EGI-
TBN DITUZTEN MAINGUAK ETA ESKURIK ETZU-
tknak : verbis cuan ligeros andan los
cojos, cuanto tra bajan los mancos y los
2ue no tenian manos : vous verrez com-
ien les boiteux marchent Ugerement,
comment les manchots et ceux qui sonl
priv4s de mains travail lent. (Mend. 1-156-
14.)
Urgundu (AN, G), cojear, boiler.
Urgune : 1° (BN-s, R), manantial,
source. — 2° (AN-b) , paraje acuoso , lieu
humide. Belaiak duen urgune artan ezta
iff a baizik btortzen, en aquel paraje
acuoso que tiene el prado no brota otra
cosa que junco, dans ceite partie humide
du pri il ne pousse autre chose que des
joncs.
Urguneri (G-and), cojera : boiler ie,
action de boiter.
Urgunka (AN, G), cojeando, boitant.
URGURI (BN), delicado, discreto :
deiical, discret.
Urguritasun (BN), delicadeza, dis-
creci6n : dSlicatesse , discretion. Urguri-
tasunez : por delicadeza, por discrecidn :
par deiicatesse , par discretion.
Ur-gurutze (G-and), confluencia de
dos rios , confluent de deux cours
d'eau.
URI : 1° (AN-b, L), Uuvia, pluie. Goiz
GORRIAK DAKARKE URI, ARRATS GORRIAK
bguraldi : la mafiana roja traera lluvia,
la tarde roja buen tiempo: la matinee
rouge est presage de pluie, la soiree
rouge promel beau temps. (Oih. Prov.
199.) Zuen aita zbruetan denain sembak
zaiteztbn gat ik : zeinek onen eta gais-
TOBN GAI5IERA sortarazten baitu iguzkia,
ETA JUSTUEN ETA BEKATARIEN GAlftERA ERO-
RARAZTBN BERE URIA ( AN , Matth. V-45) '.
para que seais hijos ae vuestro Padre que
esta en los cielos : el cual hace nacer su
sol sobre buenos y malos, y llueve sobre
justos y pecadores : afin que vous soyez
les enfants de votre Pere qui est dans les
cieux, qui fait lever le soleil sur les bons
et les m4chants, et pleuvoir sur les justes
el les injustes. — 2° (B, G), villa, ciudad;
en general poblaci6n reunida, sin tener
en cuenta el iitulo oficial que pueda
tener de villa 6 ciudad 6 anteiglesia 6
republica 6 universidad : ville, cite; en
general, population rtunie, sans lenir
compte du litre officiel qu'elle peut avoir,
ville, cite, commune, lit. : avant-4glise,
rfpublique ou universite. = Estos tres
pomposos nombres estan aun hoy en uso
en B y G para designar poblaciones de
escaso vecindario que nunca han estado
amuralladas como las villas. Ces trois
noms pompeux sont encore en usage en B
et G pour designer des agglomerations de
peu a habitants, qui n'ont jamais ete entou-
rees de mu rail les comme les villes. Huri
galduan auzia eskuan, en la villa ruin el
pleito en la mano, dans la mechanic ville
le proces a la main. (Befranes, 148.) Eta
BERB KONTRA ZATITURIEO URI EDO ET§E
guztiak bztau iRAUNGO (B, Ur. Matth.
xii -25), y toda ciudad 6 casa dividida
contra si misma no subsistira, et toute
ville ou maison divisee contre elle-mime
ne subsistera pas. Jagi zidin nagia, erra
zizan uria : levantose el perezoso, quem6
la villa : le paresseux se leva, et br&la
la ville. (Garib. Prov. 1.) =. Es muy
usual este nombre en teVminos locales ,
como Uriarte, Uribazter, Uribe, Uribi-
TARTE, URIGOITI, UrIBARRBN , URIGUEN ,
Urioste. Tendra relaci6n con los roma-
nos Juliobriga, Flaviobriga, etc.? Ce
mot est tres employe dans des noms de
lieux, tels que Uriarte, Uribazter, Uribe,
Uribitarte, Urigoiti, Uribarrbn, Uri-
guen, Urioste. A-l-il quelque rapport
avec les designations romaines Juliobriga,
Flaviobriga , etc. ?
Ur-jauzi(L-s,...),cataratas,ca*aracies.
Leze handiko ithurri guziak urratu
zirbn, eta zeruko ur-jauziak zabaldu :
se rompieron todas las fuentes del gran
abismo y se abrieron las cataratas del
cielo : toutes les sources du grand abtme
furent rompues, et les cataractes du ciel
ouvertes. (Duv. Gen. vn-11.)
Ur-jauztiri (Sc), cascada, cascade.
Uri-baso (Be), monte comun, bois
communal. Andra Maria irailgoz eguer-
DIKO AMABIETAN URI -BASOETARA IRA BBA-
TBRA JOATEKO ESKUBIDEA EUKI EROEN GURE
asabak (B-i), nuestros antepasados
tenian derecho de ir a cortar helecho a
montes comunales el dia de Nuestra
Sefiora de septiembre a las doce del me-
diodia, nos ancitres avaient droit d'aller
couper la fougere dans les communaux le
jour de Notre-Dame de septembre a midi.
Uribedar ( B-a-d-gald-o-tS ) , alfalfa?
cierta hierba, la mejor para alimento del
ganado : luzerne'l, la meilleure herbe
employee pour ^alimentation du b&tail.
Ur ibili (B-mond), agua corriente,
eau courante.
Urigoien (B-ub), barrio alto de una
poblacidn , quartier haul d'une popula-
tion.
Uriko (B), nifio natural, hijo ilegltimo :
enfant naturel, bdtard.
Ur hil (AN-b, L-ain), ur il (BN-am,
G-t), agua tranquila, eau dormante.
Uri-lanSurda (L), llovizna, bruine.
Jautsi zara gurb bilua uri lanSurda
legbz, hab&s descendido a buscarnos
como llovizna, vous iles descendu nous
chercher comme la bruine. (Ilarizm. V Of-
fice, 37-14.)
Urilo (G-and), excrecencia negra del
maiz, excroissance noire du mais.
URIN : 1<> (AN, BN, L, R, S), man-
teca, grasa : beurre, graisse, — 2© (AN-
b, L), sustancia, jugo, zumo : substance,
jus, sue. Errekak zilho batera eramaten
du samatsaren urina, la cuneta conduce
a un agujero la sustancia del abono, la
cunette conduit a un trou la substance
de Vengrais. (Duv. Labor. 79-30.) Urin
HURA NIHON DEN HOBERENA DA SORHOEN-
tzat , aquella sustancia es lo mejor que
hay para los campos, cette substance est
la meilleure qu*U y ait pour les champs.
(Duv. Labor. 80-6.) Sagar-urina(AN-dJ,
el zumo de la manzana , le sue de la
pomme. — 3« (BN-s), goma, producto
resinoso de ciertos arboles : gomme y
produit resineux de certains arbres. —
4° (G), tinaja en los lagares, cruche des
pressoirs. — 5° (G), lanza, esteva, man-
cera : timon, mancheron. Var. de idun.
URlSrA (R-bid), Pamplona, Pampe-
lune. Var. de Uruna, IruSa.
Urindadura (BN, L), urindaldi (BN,
L), engrasaci6n, graissage. = Segun
Duvoisin se diferencian estas dos voces
en que urindadura es engrasaci6n en
general, mientras que urindaldi no
denota otra cosa que una linici6n suelta.
D'aprts Duvoisin, ces deux mots different
en ce que urindadura est le graissage en
general, t and is que urindaldi ne marque
qu y une linition isoUe.
Urindatu (AN-b, L), engrasar, grais-
ser.
Urindatzaile (L), urindatzale (AN),
engrasador, obrero de fabricas encargado
de engrasar : graisseur, ouvrier charge
de graisser dans les usines.
Urinerrl (R), tierra de Pamplona,
alrededores de Pamplona : terre de Pam-
pelune , les alentours de Pampelune.
Urineztatu (AN-b), engrasar prin-
gando : graisser, tremper dans la graisse
ou oindre de graisse.
Urineztatzale (AN-b) , Var. de urin-
datzaile.
Urinezur (S?), urinezurri (S-gar),
crecederas , paperas : glandes, goitre.
Urinka (AN-ond, L-c6te), ciertas
cuerdas cuyo espesor es como el dedo
meftique, cerlaines cordes dont Vepais-
seur atteinl la grosseur du petit doigl.
Urinketa (AN, BN, L) : 1° cantidad de
grasa, quan lite de graisse. Urinketa iian-
dia egin dugu, hemos hecho una gran
cantidad de grasa, nous avons fait une
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URINTSU — URKAMENDI
371
grande quantity de graisse. — 2° requisa
de la grasa, recherche de la graisse.
Urinketara goana da, ha ido a buscar
grasa , il est alti chercher de la graisse.
(Duv. ms.)
Urintsu (AN, BN, L) : 1° grasiento,
graisseux. — 2° sustancioso, substantiel.
Lur gori urintsua, tierra gruesa sustan-
ciosa, terre grasse de riche seve. (Duv.
ms.)
Ur Joan : 1° (B-i), agua corriente,
eau courante. — 2° (B, ...), agua pasada,
eau couUe. Ur joanari prbsarie ezin leio
(B-rau), no se puede hacer presa al agua
que ha pasado, on ne peut pas endiguer
Veau coulee. = Se dice en el sentido de
« a lo hecho, pecho ». Est employ 6 dans
le sens de « ce qui est fait est bien fait ».
Uriol (B-a-bas-d-o-t§), agua torren-
cial, eau torrentielle.
UriSki : 1° (Sc), hollar, calcar, oprirair,
p. ej. la uva en el lagar : fouler, presser,
pietiner, p. ex. le raisin dans le pressoir.
UriSki zitut(Sc), le he pisoteado a usted,
je vous at monie sur le pied. — 2° (AN-
b), algo Uuvioso, un peu pluvieux.
Urisuri (BN-haz-s, L, S), orina,
urine. Bere senharraz bertzerekin egi-
TBKOR1K IZAN BTZUBN EMAZTB BATEN GER-
NUAZ EDO UR-ISURIAZ GARBITU BEHAR Z1TUELA
berb begiak, que tenia que limpiar los
ojos con la orina de una mujer que no
hubiese tenido mas trato que con su
marido, qu'il n'avait qu'a se laver les
yeux avec Purine d' une femme qui n'avait
eu d'aulre rapport qu'avec son mari. (Ax.
ja-409-23.) = El que hizo la tercera edi-
ci6n, llevando al eitremo su escrupulo
por hablar de ciertas funciones fisiol6-
gicas, mayor sin duda que por traducir
uelmente el pensamiento del autor, le
hace decir lo si^uiente... Le collalion-
neur de la troisieme edition, por tan t a
I' extreme son scrupule pour parte r de
certaines fonctions physiologiques, plus
arand sans doule que pour traduire fide-
tement la pens4e de Vauteur , lui fait dire
ce qui suit: Bere sbnharrari fidel egon
EMAZTE BATEK ISURI URAZ GARBITU BEHAR
zrruELA bbre begiak, que tenia que lira-
piarse los ojos con el agua derramada
por una mujer fiel a su esposo, qu'il
n'avait qu'a se laver les yeux avec I' eau
versie par une femme fiddle a son mari.
(Ax. 3*-221-2.)
UriSka (AN-b, L), llovizna, vulg.
boira *. pluie fine, bruine.
URITA (6 -don), un pajaro, un oi-
seau.
Uritako ( BN ?, L ? ) , paraguas , para-
pluie. Goizherria denban gorrjago bzbnbz
HORI, HIRE URITAKOA BZTEMALA NBHORI :
cuando el oriente esta mas rojo que ama-
rillo, no des tu paraguas a nadie : quand
Vorient est plus rouge que jaune, ne
donne a personne ton parapluie. (Fr.
Michel , le Pays basque.) = El autor ha
tornado sin duda este proverbio del
numero 612 de Oihenart, expuesto en la
palabra euritako , habiendo alterado las
palabras del original eure euritakoa en
hire URiTAKOA. En cuando a la traducci6n
aqui presentada de paraguas mas bien
que de prenda para lluvias, puede leerse
el parrafo XII del Pr61ogo de esta obra.
L'auteur a emprunte sans doute ce pro-
verbe au 642 d l 'Oihenart, expose" au mot
euritako , apres avoir attire les mots de
V original eure buritakoa en hire urita-
ko a. Quant a la traduction ici presentee
de parapluie plutdt que vUement pour la
pluie, lire le par ag raphe XII au Pro-
logue de cet ouvrage.
Uritar (Be), el natural de una pobla-
ci6n reunida , sea anteiglesia 6 ciudad 6
villa, Vhabitant d'une ville ou de toute
autre agglomeration. (V. Uri, 2°.)
Uri-tarrapata (AN-b), Var. de uri-
ZARRAPATA.
Urite (AN-b, L-ain), temporada de
lluvias, tpoque de pluies. Idorte denbko,
nausia ur-eskb; urite BADA, GU , UREZ
ithoak, atheri-eske : en cuanto hay
sequia, el amo (esta) pidiendo agua; en
epoca de lluvias, nosotros, ahogados de
agua, pedimos que escampe : quand il y
a de la stcheresse, le mattre demande de
Veau; a Vepoque des pluies , nous, noyts
par Veau, nous demandons qu'il cesse de
pleuvoir. (Duv. Labor. 16-28.)
Uritsu (AN, BN, L), Uuvioso, pluvieux.
MaIATZA URITSU , EKHAINA BRHAUTSU ,
ORDUAN DA LABORARIA URGULUTSU I m8VO
Uuvioso , junio polvoriento, entonces el
labrador esta orgulloso : mai pluvieux,
juin poussiireux , alors le laboureur est
orgueilleux. (Darth.)
Uri-zarrapata (L ?), borrasca de llu-
via, bourrasque de pluie.
URIZKI (Sc) : 1° opriinir un objeto
con las manos, comprimer un objet avec
les mains. — 2° pisotear, hollar un
objeto : pietiner, fouler quelque chose.
Urizkitu (R-uzt): looprimirun objeto
con las manos, presser un objet avec les
mains. — 2° sajar, inciser.
Uriztatu ( AN ) , en grasa r pringando :
graisser, enduire de graisse.
URKA : lo (ANc, Be, G), horca, traba
que se pone en el cuello de ciertos ani-
mates : tribart, entrave que Von met au
cou de certains animaux. — 2° (L-ain),
lugar en que se tiene la vaca cuando se
le trae el toro, lieu ou Von place la vache
quand on luiamene le taureau. — 3° (B),
horca , instrumento de suplicio : potence,
instrument de supplice. Ama gaistoa ta
DBUNGBA IZANARREN TA URKEA ONDO MBRB-
ZIDUARREN, SBINA SABELEAN DAUKAN-ARTEAN
bizitzea PARKATUTBN jako : aunque la
madre sea malvada y perversa y hay a
bien merecido la horca , se le perdona la
vida mientras tiene al nifio en su vien-
tre : bien que la mire soit mtchante el
perverse et qu'elle ait bien merite la po-
tence, on lui laisse la vie tant qu'elle a
Venfant dans son sein. (Bart. 1-251-9.) —
4° (B-m), palitroque como de una vara
de altura, de cuatro bracitos, en los cua-
les se enreda la hierba para que los cor-
derillos aprendan a comerla : bdton d'en-
viron un metre de long , muni de quatre
pelits bras, sur lesquels on entorlille
Vherbe afin d'apprendre aux agneaux a
la manger. — 5° (B-i), cruces de haces
de. trigo, asi dispuestas para que sus
espigas se mantengan airosas y se sequen
pronto para desgranarlas : gerbes de bU
que Von dispose en forme de croix, afin
de faciliter le s4chage rapide des 4pis
pour pouvoir les battre. Urkan ipiffi
azaoak , cruzar las espigas de trigo , dis-
poser les 4pis de bU en forme de croix.
— 6° (AN-b), tornillo grueso con que se
aprieta la prensa del lagar, arosse vis avec
laquelle on serre la charge au pressoir. —
7° (B-m), viea del lagar, pouire du pres-
soir. — 8° (L-ain-hend), pertiga 6 pieza
de madera que se pone en el carro para
sostener el chirrion 6 traer maderas,
piece de bois qu'on met au chariot pour
soutenir la caisse ou transporter des ma-
driers. = Hay dos : una larga llamada
urka luze y otra corta urka mots. // en
existe deux sorles : une longue, appeUe
urka luze, et une autre courte, urka
mot§. — 9° (BN, L), indet. de urkatu,
ahorcar, pendre. Errak egia, urka aite :
di la verdad, seras ahorcado : dis la
v6rit6, tu seras pendu. (Oih. Prov. 148.)
Urkabe (AN-b, BN-s, G-and, L-ain),
urkhabe ( BN, S), garrote, horca, pati-
bulo : gibet, potence, echafaud. Gari-
zuma ta urkabea asturugaitzentzat , la
cuaresma y la horca para los miserables,
le carSme el la potence sont fails pour
les miserables. (Oih. Prov. 181.) Urka-
BBAN ZEGOENA BI GAUZAK IKARATU OMEN
ZUTBN : OZTARTEKO EGUZKIAK ETA ELURRA-
ren gaineko bgoaizeak (G-and) i dicen
que dos cosas amedrentaron al que
estaba en la horca : el sol de entre nubes
y el viento sur que sale sobre la nieve :
on dit que deux choses apeurerent celui
qui etait a la potence : le soleil entre les
nuages et le vent du sud qui passe sur la
neige. Urkabera bazeramaten eta adis-
KIDEAK, ERRUKITURIK, ESAN ZIOTEN DEBE-
KATZBN ETZITZAYOZKAN JAN-GAUZA BATZUEK
eramango ziozkatela i le llevaban a la
horca y los amigos, compadecidos , le
dijeron que le llevarian unas viandas que
no le estaban prohibidas : on le mena
au supplice, et les amis compatissants
lui dirent qu'ils lui apporteraient des
viandes qui ne lui Uaient pas dtfendues.
(Lard. Test. 364-6.)
Urkabieta (BN, Sal.), horca, po-
tence. *
Urkha-bilhur (AN-b, L, S-bark),
dogal, soga de ahorcado, nudo corredizo :
corde, hart, noeud coulant. Nahi zuten
LBGBZ BZARRI NOLA H EMEND IK GOITI FrAN-
TZIAK EZTUEN ERLIJIONEAREKILAKORIK NAHI,
BA1ZIK HUNI URKHA-B1LHURRAREN LEPHOTIK
ezartzeko : quisieron establecer por ley
que de aqui en adelante Francia no quiere
ya relacion alguna con la religi6n, sino
para echarle el dogal al cuello : Us vou-
turent Hablir par une loi que dortnavant
la France ne veut plus aucun rapport
avec la religion, si ce n'est pour luijeter
la corde au cou. (Eskuald. 2-111-1906.)
Urkagei (S), horca en lo futuro,
potence a Vavenir. Paskoz urkagei duenak
GARIZUMARBN LABURREZ DITU PENAK , el
que va a ser ahorcado por Pascuas sufre
pena de la cortedad de la cuaresma, celui
qui doit Ure pendu a Piques trouve le
carime bien court. (Oih. Prov. 395.)
Urkhagi (BN, Sal.), lugar de la eje-
cuci6n, emplazamiento de la horca :
lieu de V execution, emplacement de la
potence.
Urkamendi (Be, G-and, ...), horca,
lugar de la ejecuci6n : potence, lieu de
Vextcution. Var. de urkabe. Urkamen-
DIAN EGON BEAR LEUKBANA GBRATUKO DA
librb , el que debiera estar en la horca
quedara libre , celui qui devrait Sire a la
potence restera libre. (Bart. 1-124-22.)
Bbstba it3eki zuen urkamendi an, asma-
TZAILbAREN EGIA AGBRTZEKO I COlg6 al OtrO
en una horca, de manera que se acredit6
la verdad del interprete : et il fit pendre
Vautre, ce qui vtrifia V interpretation.
(Up. Gen. xl-22.)
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372
URKARAUN — URKULDU
Urkaraun (B-mond), avellana, noi-
sette. (De UR -f- GARAUN.)
Urkari (R), hurkari (BN) : 1° agua-
dor, porteur d'eau. — 2° (BN?), ver-
dugo, el que ahorca : bourreau, celui qui
supplicie. Mihi gaiztoarj alkatea urkari,
ZBREN GAIZTOAK URKA-ERAZITEN BAITITU '.
el maldiciente trata de verdugo al al-
calde , porque hace ahorcar a los malva-
dos : le midisant traite le magistrat de
bourreau, sous prStexte qu'il fait mou-
rir les malfaiteurs. (Oih. Prov. 644.)
Urkhatoki (AN-b, BN), lugar de la
eiecuci6n, emplazamiento de la horca :
lieu de VexScution, emplacement de la
polence.
UrkatSa (S), horquilla pequefia de
hierro 6 madera de dos puas, petite
fourche en fer ou en bois ay ant deux
pointes.
UrkatSo (G), tornillo que ajusta las
tablas que cubren el lagar, vis qui serre
les madriers couvrant le pressoir.
Urkatu : 1° (AN, B, BN, G), ahorcar,
estrangular : pendre, Slrangler. Andiz
URKATU TA GOSEZ MAKURTU (B-mu) '. Se
ahorca n (sufren penalidades), por parecer
grandes y de hambre se encorvan , lit. :
de grande ahorcarse y de hambre encor-
varse ; se dice de los orgullosos que
aparentau grandezas y bienestar de que
carecen : its se pendent ( Us sou ff rent de
privations) pour paraitre grands et Us
se courbent de faim, lit. : de grand se
pendre et de faim se courber; se dit des
orgueilleux qui font ostentation de gran-
deurs et d'un bien-itre qu'ils n'ont pas.
Han arnegaria mihitik urkhatua dilin-
daka egonbn da, alii el blasfemo estara
suspendido ahorcado de la leogua, Ik le
blasphSmateur sera suspendu par le bout
de la langue. (Ax. l«-593-10.) = Estas
palabras faltan en la tercera edici6n y el
concepto esta alterado, pues dice : han
ARNBGARIAK BERE MIHIA 1ZANBN DU MIN BIZI
BATEZ BETHI ERREA ET ( sic ) JANA, « alii el
blasfemo tendra su lengua siempre a bra-
sad a y comida por un cancer. » (Ax. ? 3 a -
425-2.) Ces mots manquent dans la troi-
sieme Edition, et VidSe en est alUrSe, car
On lit : HAN ARNEGARIAK BERE MIHIA IZA-
NEN DU MIN BIZI BATEZ BETHI ERREA ET (sic)
jana, « la le blasphSmateur aura sa langue
loujours brdlSe et rongSe par un can-
cer. » (Ax. ? 3«-425-2.) Urkatuko litukee
ASKOK EUREN BURUAK PORUKO LEGE TSlKA-
rrena galdu eztedin, muchos se ahorca-
rian para que no se pierda la ley mas
insignificante del fuero, beaucoup se lais-
seraient pendre plutdt que de perdre la
plus insignifiante loi du fuero. (Per. Ab.
219-24.) Burua urkatu (Be) : abnegarse,
sacrificarse : se sacrifier, se divouer. —
2° (B-d), descabezar el trigo, e" titer le
bit.
Urkatzaila (B), urkatzaile (AN, B,
G), urkatzale (AN-b), urkazale (B),
verdugo, bourreau. Igazko lapurrok,
aurtengoen urkatzaila : ladrones de
antano, verdugos de ogafio : voleurs de
VannSe ScoulSe, bourreaux de cette annSe.
(Re francs, 80.) = Oihenart expone esta
variante... Oihenart expose cette variante:
SAZKO EPIIASLBA, AURTENGOEN URK AZALEA.
(Prov. 478.)
Urkeldu (B-a-o), Var. de urkuldij.
Urker(AN?), monedade media peseta,
monnaie de cinquante centimes.
Urketa (BN, L) : 1° cantidad de
agua, quantUt d'eau. Urketa handi bat
erori da, ha caido mucha agua, il a
tombS beaucoup d'eau. — 2° acarreo de
agua, approvisionnement d'eau. Urke-
tara go ate a, ir por agua , aller chercher
de I'eau. (Duv. ms.)
Urketari (AN-b, BN-s), aguador,
porteur d'eau.
URKI : 1<> (c), abedul, bouleau. (Bot.)
URKIA ERRI BATZUBTAN MUGA - ONDOBTAN
IPINTEN DA, URRUTITIK, ZURI-ZURIA DALAKO,
ezagutzeko ( G-and) : en algunos pueblos
plantan el abedul junto a los limites,
Eara conocerlo de lejos, pues es muy
lanco : dans quelques endroits on plante
le bouleau pres des bornes, afin de le
reconnattre de loin, car il est tres blanc.
= Es nombre muy usual en toponimia.
C'esl un mot tres usuel en toponymie :
Urkiaga, Urkjdi, Urkiola, Urkiza. —
2° (B-a-g), horca, traba que impide a
los cerdos y otros animales entrar en los
sembrados y otros lugares vedados : tri-
bart, entrave ou collier qui empiche aux
pores et autres animaux d'entrer dans let
champs ensemencis et autres lieux dSfen-
dus. — 3° (B-o), cierta hierba indicada
contra la tos, certaine herbe indiquSe
contre la toux.
Urkil, urkhil (BN), rueca para hilar
lana, quenouille a filer la laine.
Urkila: 1<> (AN, Araq., B-mond, Gc,
L), horquilla, sost£n de ramas dema-
siado cargadas de fruta : fourche, sou-
tien des branches surcharges de fruits.
Urkhila hausten da, bi adarrbtarik
tSarrbna moztuz goradanik, brditsutik
bezala , eta ondoko urthban arrasetik :
se rompe la horquilla, desmochando la
menor de las dos ramas desde arriba,
casi desde el medio, y el afio siguiente
desde la base : on casse la fourche, Smon-
danl la plus petite des deux branches
a partir du haut, a peu pres au milieu,
et VannSe suivante a partir de la base.
(Duv. Labor. 172-11.) — 2° (BN), Var.
de urkil. — 3° (AN-b), arranque 6 punto
de donde brotan las ramas del arbol :
f our chure, point d'ou partent les branches
d'un arbre. Gereziondo orrek urkila
goraSko du zulubiarik gabe igatbko, ese
cerezo tiene demasiado arriba el arranque
de sus ramas para poder subir a 61 sin
escalera, ce cerisier a la fourchure de ses
branches trop haute pour que Von puisse
y monter sans I' aide d'une Schelle.
Urkilatu ( AN , Araq. ) , ahorquillar :
fourcher, soutenir, Stayer.
Urkildu (B-mond), Var. de ur-
kuldu.
Urkhilesta (S) , rocadero, coiffe- que-
nouille.
Urkilo : 1° (G-am), cola de milano,
queue de milan. — 2° (G), Var. de
urkila (1°).
Urkilu ( B-o ) , horquilla de dos puas ,
fourche a deux pointes. (?)
Urkister (L), lefios que se ponen atra-
vesando el carro para protegerle del
Eeso de la carga y evitar que se rompa ,
ois que Von place en travers du fond de
la charrette pour la proUger contre la
charge et Sviter qu'elle ne se rompe.
Urkitza: 1° (ms-Lond), oiaranzo, char-
milla, carpe abedulillo, charme. (Bot.)
2° (Be) , lugar poblado de abedules : bou~
laie, endroit plants de bouleaux.
Urko, hurko : 1° (G, L), proximo,
proche. Peril urkoak bbti bbtiko utzi-
tzea, el deiar absolutamente para siem-
pre los peligros proximos, abandonner
absolument pour tou jours les pSrils
proches. Asko da jakitba... eztela lege-
RIK BEGIRATZEN, ETA EZ DEN AHA1DERIK
HURKOBNAZ ERE KONTURIK EGITBN , basta
saber... que no se atiende a leyes y que
no se hace caso ni siquiera del mas pr6-
ximo parentesco, il suffit de savoir...
qu'on ne fait pas attention aux lois et
qu'on ne fait pas mime cas d'une plus
proche parents. (Ax. 3*-171 -23.) —
2° (BN-s), hurko (BN, L, S), pariente,
parent. — 3° (BN, L), projimo, prochain.
Onhbtsirbn duk eure hurkoa burb burua
bbzala, amaras 6 tu projimo como a ti
mismo, tu aimeras ton prochain comme
toi-mSme. (Leiz. Marc, xn-31.) Lagun
urko (B, G), urkho lagun (BN-ald, arc),
projimo , prochain. Maitatuko dezu zurb
lagun urko a , amaras a tu pr6jimo , vous
aimerez votre prochain. (Ur. Matth. v-
43.) — 4° (B-mafi, ...), intimo, intime.
I EZTAKIZU GU BAlSO URKOAGO BGITEN
JAKOLA BERB UGAZABANDRBA , AU ZBLAN-
alangoa izanarrbn ? i no sabe us ted
que mas Intima que nosotros resulta
para ella su ama, aunque esta sea media-
neja ? ne savez-vous pas que sa mattresse
est avec elle plus intime que nous, bien
qu'elle soit mediocre elle- mime? (Per.
Ab. 79-19.) — 5° (Be,...), cercano :
pres, proche. = Esta pa la bra viene de
ur (3°) , recluida hoy al B. Ce mot vient
de ur (3°), limiti de nos jours au B.
Sbnide urrinbkoa bai&o auzo urkoa oba
(B-i-m), mejor es un vecino cercano
que pariente lejano, un voisin proche
vaut mieux qu'un parent Sloigne*.
Urkoi (AN-b) : 1° horma de zapato,
forme de Soulier. Var. de orkoi. —
timido, reservado : timide, riservS. Var.
de urgoi.
Hurkotasun : 1° (BN?, Duv. ms),
parentesco , parentele. — 2° Urkotasun
(B-mafi), intimidad, intimitS.
Urkhugau, pasatiempo de j6venes,
que consiste en que el ultimo dia del
alio los mozos Uevan presas de una
cuerda a las mozas, las cuales por su
rescate ofrecen alguna vianda que se
destina al festin del dia siguiente ; la
vispera del dia de Reyes, los presos y
rescatados son los mozos : passe-temps
des jeunes gar cons et des filles le soir du
dernier jour de VannSe, auquel les garcons
atlachenl une corde aux j amies des
filles et les tratnent de la sorte comme
captives jusqu'a ce qu'elles aient offert
quelque chose de bon a manger pour en
faire un festin le lendemain; la veille des
Bois, les filles font la riciproque aux
garcons. (Oih. ms.)
Urkuilu : 1° (B-a), puntal, tente-
mozo de arboles : Stai, soutien des
arbres. — 2° (B, ...), horquilla, utensi-
lio de labradores : fourche, instrument
de labour eurs.
URKULA: 4° (B-b), horquilla de que
se sirven los pescadores para levantar
mas facilmente las redes cargadas de
peces, vulg. charrango, fourche dont se
servent les picheurs pour soulever plus
facilement les filets charge's de poissons.
— 2° Urkhula (S-bark), pico carpin-
tero (pajaro) , pic vert (oiseau).
Urkuldu : 1° (B-g-i-tS), abrir el erizo
de la cas tafia, ouvrir la bogue de la chA-
taigne. — 2° (B-eib-otS), desgranar
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URKULU — URPEZ
373
mazorcas de maiz, 4grener des tpis de
mats.
URKULU: 1° (B-mu), rasgufio en la
ropa, dichirure ou accroc du vitement.
— 2° (B-a, ...), horquilla para meter
combustible en el homo, fourche em-
ployee pour mettre du combustible dans
le four. Var. de urkula (1°). — 3° (B, G),
mella en medio de la oreja en forma de
horquijo, entaille faite a Voreille en
forme de fourchon. — 4° (B-bar-o-tS),
tenazas , tenailles.
Urku-murku (B-i-t§, G-zumay ?),
(abrigar) intenciones aviesas, (avoir) des
intentions perverses.
Urkuntza ( AN - ulz ) , manantial ,
source.
Urlain (B-b), Var. de urlia (1°).
Urlaino (B-ondJ, bruma, nieola baja :
brume, brouillara has.
URLANTZ (L-s?), pingajo : loque,
lambeau d'habit.
Ur laster (B-mond, ..., Gc, L), agua
corriente , eau courante. i Zein ur : gel-
dia ala lastbrra ? £ que* agua : la estan-
cada 6 la corriente : quelle eau : celle
qui dort ou celle qui court? (Ax. 3 a -
17-10.)
Urlasun (B-l), pez parecido al mujol
6 muble, vulg. saltarin, poisson sem-
blable au mulet ou muge.
Urlepo (L-ain), vado, gue.
Urleze (;AN-b, ...), cisterna, citerne.
Urlezla (B), fulano, machin. Var. de
urlia (1°).
URUA : 1° (AN-arak,..., Be, BN-
gar-s, G, L, d'Urt. Gram. 50, R, S, Pre-
gar. 11-6), fulano, un tel. Urliaz gaizki
BRRA1TBRAKOAN , BZARZEIK EURB FALTAK
golkhoan : al ha blar mal de fulano, pon
tus propias faltas en tu seno : quana tu
vouaras dire du mal de quelqu f un, mets
tes propres fautes en ton sein. (Oih. Prov.
458.) £ Nor il da? erantzxingo dute :
Urlia il da : £qui6n ha muerto? res-
ponderan : Fulano ha muerto : qui est
mort ? on rfyondra : Machin est mort.
(Liz. 3-24.) — 2° ( B-a-d-m-o-ts, ...), tal,
tel. = En este caso se agrega a algun
nombre, a diferencia de urlia en la pri-
mera acepci6n, que es independiente.
Dans ce cas il s'ajoute a quelque nom;
a la difference de urlia dans la premiere
acceptwn, qui est inde 4 pendant. Urlia
egunban (B-a-o-tS), en tal dia, A tel
jOUr. MODU ONETAKO ABITUA BADAUKA, BER-
tatik Diffozu : Urlia erreluinoeko da : si
tiene un habito de esta clase, decis inme-
diatamente : Es de tal religi6n : s'il a un
habit de cette sorte , vous dites imme'dia-
tement : II est de telle religion. (Ast. Urt.
1-4-2.) EzKONDUTEKO ITUNDUTA DAGOZALA
urlia mutiLegaz , que estan comprometi-
das para casarse con tal muchacho,
qu'eltes sont compromises pour se marier
avec ce garcon. (Per. Ab. 107-17.)
Urliain (B-i), urlijain (B, Bart. II-
211-4), urlinai (B, ms-Ot5), Var. de
URLIA (1°).
Ur-lingirda (AN-b-lez), pantano,
bourbier. Ezinbertzezkoa da ur-lingirda
ortarik edatea ( AN - b ) , es de casos de
extrema necesidad beber de esa agua cena-
gosa , ce n'est qu'en cas d* extreme neces-
site que Von boit de cette eau bourbeuse.
. Urlista (m«-Lond), lentejuela, len-
teja de agua : lenticule, lentille d'eau.
(Bot.)
Urlizea (B, An. ms), urlizein (B-
amor), urlizia (B, Araq., An. Cur. 14),
fulano, machin.
URLO : 1° (?, Duv. ms), tiemblo,
tremble. (Bot.) — 2° (B-m), agua dete-
nida, eau dormante.
Ur-lozko (?), profundidad de poca
anchura en los rios, pro fondeur de peu
de largeur dans les cours oVeau.
URLU (B-i), rebusco, residuos de uva
en la vifla : allebote, grappillons de rai-
sins qui restent dans ta vigne.
Urmael (L?), estanque, etang. Heda
ZAZU ZURE ESKUA EjIPTOKO UREN GAINERA
ETA HEK1EN HIBAI , LATS , AINTZ1RA ETA UR-
MAEL guzien gainera, extiende tu mano
sobre las aguas de Egipto y sobre los
rios de ellos y arroyos y lagunas y sobre
todos los lagos de aguas, etends ta main
sur les eaux de VEgypte etsur les fleuves
et sur les ruisseaux et sur les marais el
sur tous les lacs. (Duv. Ex. vn-19.)
Ur-makineta (B-m-oft-t§) , martin
pescador, martin-pecheur.
Ur mariatu : 1° perecer, desaparecer :
perir, disparaitre. (D'Urt. Gram. 363.)
HUTSALKERIA BAT DA BERAZ URMARIATUKO
DIREN ABERASTASUN BATZUEN ONDOT1K IBIL-
tzea, es por tanto vanidad correr tras
unas riquezas que han de perecer, e'est
pourtant une vanite que de courir apres
des richesses qui doivent perir. (Duv.
Imit. 2-28.) — 2° (L-ain), marearse,
avoir le mal de mer. (??)
Ur masal (B-ot§,...), agua que ha
perdido la frescura , eau qui a perdu sa
fratcheur.
Urme (AN ?, B-a-m-o-tS, G-us), urme-
gune (AN-b, R-uzt), vado, gue. Baztango
UBELDEAN NONNAI AURKITZEN DIRE URME-
guneak (AN-b), en el rio del Baztan
dondequiera se encuentran vados, dans
la riviere du Baztan on trouve des gues
n'imporle ou.
URMEL (B-ofl, F. Seg.), muy ma-
duro, tres mhr. IntSaur urmela, la nuez
cuyo pericarpio esta abierto, la noix dont
le brou est ouvert.
Hur-mendoi (BN-gar), ola, vague.
ZURE HUR-MENDOI ETA TURRUSTA GUZIAK
IGAAN ZIAZKIATZU BURIAIN GAINETIK , todoS
tus remolinos y tus ondas pasaron sobre
mi, tous vos abtmes et tous vos flots ont
passe sur moi. (Cas. Jon. n-4.)
Urmenta (Sc), sandalo, menta de
Arabia : santal, menthe d' Arable. (Bot.)
Urmeune (B-a-m, ...,G, L, S), vado,
gue. Var. de urmegunb.
Urmin : 1° (B?, G?), hidropesia,
hydropisie. Urminak artuta, sabel guzia
urez bete zitzayon : acometi£ndole la
hidropesia, se le llen6 de agua el vientre :
I' hydropisie Vatteignant, son ventre se
remplit d'eau. (Lar. Test. 289-33.) —
— 2° (B-i), mal de piedra, pierre ou gra-
velle (maladie).
Urmindu : 1° (AN?), corromperse el
agua, se corrompre (Veau). Urmindu a,
el agua corrompida, Veau corrompue. —
2°(B ?), hidr6pico, hydropique. — 3° (AN- '
b), cloaca, egout.
Urmindun ( B ? , G ? ) , hidr6pico ,
hydropique. Orra nun ifinten jakan bere
AURREAN URMINDUN EDO HIDROPIEU BAT,
he ahi que se le pone delante un hidr6-
pico, void qu'on lui presente un hydro-
pique. (Ast. Urt. I, p. li-24.)
Ur motel (AN-lez, G-et§) , agua dulce,
eau douce.
Urnegar (AN-lez, Be, Gc, L-ain), hilo
de agua que brota de las pefias, manan-
tial escaso y poco perceptible, lit. : la-
grimas de agua: filet d'eau qui coule d*un
rocher, source ou ruisselet peu percep-
tible, lit. : larmes d'eau. Istingadi edo
URNEGAR- LEKU GUZTIETAN , en todos loS
pantanos 6 sitios de pequeflos manan-
tiales, dans tous les maricages ou lieux
de petites sources. (Izt. Cond. 152-19.)
Urnidu (B-tS), proveer : pourvoir,
munir. Var. de ornidu.
Urnigar (AN-b, BN, S), filtraci6n de
aguas, filtration de Veau. Var. de urne-
gar. Arrazpi untan udaminean ere bada
urnigarra (AN-b), debajo de esta piedra
filtra el agua aun en la canicula, sous
cette pierre Veau filtre mime pendant la
canicule.
URNO (B-t§), residuos de trigo, maiz,
uva, etc. , en el campo: restes debU,de mats,
de raisin, etc., dans les champs. = Ara-
quistain concreta la significaci6n de esta
palabra al rebusco 6 residuo de vendi-
mia. Araquistain restreint la signification
de ce mot au grappillon ou reste de la
vendange.
Urhobi, sumidero, abismo : gouffre,
ablme. (S. P.)
Urodi (?, ms), desaguadero, deversoir.
Ur- ogi ( B-mond , ms-Ot§, Gc), (estar
condenado a) pan y agua, (itre condamne
au) pain et (a V)eau.
Ur-oilo : 1° (B-l, G-don-zumay), galli-
neta, rasc6n, gaviota negra de pecho
bianco : rile d'eau, oiseau noir a poitrine
blanche. — 2° (AN-b, B-a-d-mu-otS, G-
al, R-uzt, S), martin pescador, martin-
picheur.
Urol (B-el), torrente, torrent. Var. de
uiol, etc.
Hurolde (BN), diluvio, deluge.
Urondar (R-uzt ) , urondo ( Be , G ) ,
aguas de la friega, que se dan a los ani-
mates, vulg. fregadizo : eaux de vaisselle,
que Von donne aux animaux.
Ur-osin (BN-haz), agua estancada,
eau dormante ou stagnante.
Urpe (AN-b, B-bas-ub, G, L-ain),
hurpe (Sc), indet. de urpbtu, zambu-
llirse, nadar bajo el agua : plonger,
nager sous Veau.
Urpetu (AN-b, B-bas-ub, G, L-ain),
hurpetii (S) : 1° zambullirse, s'immer-
ger ou plonger. Obe luke asto-errotarri
BAT BERE LEPOTIK LOTUTA , URPETUKO
BALUTE ITSASOAREN BARRENEAN , mejor le
fuera que colgasen a su cuello una pie-
dra de molino de asno y le anegasen en
el profundo de la mar, il vaudrait mieux
qu on lui suspend it une meule de moulin
au cou et qu'on le jet&t au fond de la
mer. (Ur. Matth. xvin-6.) Osin tipian
eztaiteke urpetu (AN-b), en pozo pequeflo
no se puede zambullir, dans une flaque
on ne peut pas plonger. — 2° (B,...),
anegar : noyer, inonder. Ibaiak bere
eztabe urpetuko, ni los rios la anegaran,
les fleuves n'ont pu le noyer. (Ur. Cant.
viii-7.)
Urpez (AN-b), zambultendose, seplon-
geanl. Lengo gerlatean gizon bat Izki-
ZINGO OSINEAN ESKAPATU ZEN URPEZ ETSAIEN
tiroen bidetik .* en la guerra anterior, un
hombre en el pozo de Izkizin se puso
fuera del alcance de los tiros del enemigo
zambullendose : dans la derniere guerre ,
un homme se mil hors de la portee des
coups de fusils de Vennemi en s'immer-
geant dans le puits de Izkizin.
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374
URPO
URRAZALE
URPO : 1° montdn de grano, ias de
grain. Sariak zathitu-ondoan agbriko da
zkr den hirerik urpoan : despu£s que se
repartan los salarios, aparecera lo que
haya tuyo en el mont6n de grano : apres
que les salaires auront 4ti par Cage's, il
parattra ce qu f il y aura du tien dans le
monceau de grain. (Oih. Prov. 666.) —
2° (AN-goiz), tal6n, talon. Var. de orpo.
— 3° (Sj , montoncitos de esttercol en el
carapo, meulons de fumier dans le champ.
Ur-pontzu (B-mond), pequefias ense-
nadas de rios, arises ou criques des rivieres.
ttrphu (S), Var. de urpo (3°).
Urputzu (L?), pozo, puits. (?) Hala-
BER BADIRA URPUTZUAK , BERARIZ EGINAE ,
ZIMENDUAN EDO ZOLAN ITHURRIA BAITUTE '.
asimismo hay pozos naturalmente forma-
dos, pues tienen fuente en el fondo : de
mime il y a des puits forme's naturelle-
ment, car Us ont une source au fond. (Ax.
3«-350-14.)
URRA: 1° (Be), voz con que se llama
a gallinas y palomas, mot avec lequel on
appelle les poules et les pigeons. — 2° (B),
hurra, interj. de alegria y entusiasmo :
hourra, interj. de joie et d'enthousiasme.
(?) — 3° (B-a-1-m-tS), aves en general,
especialmente las gallinas y palomas :
cocoltes, volatiles en giniral, spiciale-
ment les poules et les pigeons. (Voc. puer.)
— 4° (c, ...), la avellana, la noisette. (De
ur.) — 5° (B), el pr6ximo, el pariente :
le proche, le parent. (De ur.) — 6° (AN,
B, arc), indet. de urratu, rasgar, des-
trozar : dichirer, ditruire. Urra akio, al
baakio : rompe con 61, separate de 61, si
puedes : brise avec lui, sipare-toi de lui,
si tu peux. (Garib. Prov. xxviii.) Urra
BEZATE ELKAR ATZAPAR-ORTZBKIN , que Se
destrocen unos a otros con garras y
dientes, qu'ils se ditruisent les uns les
autres a coups d'ongles et de dents. (Mend.
1-11-5.)
Urraburu (B-l, G-ori, ...), dorada, pez
marino : dorade, poisson de mer.
Hurradi, plantacitin de avellanos :
coudraic, UeuplanU de noise tiers. (S. P.)
Urradura (AN, L), hendidura, bre-
cha, rasguno : fente, breche, dichirure.
ZEREN ERAMAN LIOZAKB BEZTIDOARl ARTZEN
DUEN GUZIA ETA URRADURA ANDIAGO BGIN
litzeke (AN, Matth. ix-16), porque se
Ueva cuanto alcanza del vestido y se
hace peor la rotura , car le neuf empor-
terait une partie du vitement et le dtchi-
rerait davantagc. Urradura orren jos-
TEKO EZTA ARI-ZUNZ BAT ASKI (AN-b), para
coser ese rasguno no basta una hebra
de hilo : pour coudre cet accroc, il faut
plus d*une aiguillie de pi.
Urragin (B, Micol.), platero, orfevre.
Urrago (B, ...), mas cerca, plus pres.
Sarbak urrago, arrainak estuago :
(cuanto) mas cerca las redes, ma's apre-
tados los peces : plus les filets (sont)
pres, plus les poissons sont en danger.
(Garib.)
Urraka (G-and), refunfuno, p. ej. de
perro : grognement, p. ex. du chien.
Urrakada (B, G), araflazo, rasguno :
tcorchure, 6gratignure. TSotSo, urraka-
daz beterik dakazak eskuak : katuren
batek eginda edo : chiquito , las manos
traes llenas de aranazos; te los ha bra
hecho probablemente algun gato : en-
fant, tu as les mains pleines d'igrati-
gnures ; e'est probablement quelque chat
qui te les a faites.
Urraketa (G-and), trabajo rustico,
travail rusiique. Eztei-biaramonean urra-
keta tsikia bazterretan, al dia siguiente
de la boda poco trabajo (se hacej en los
campos, le lendemain de la noce (on fait)
peu de travail dans les champs.
Urrako : 1° resquicio, fente. Kapitai-
NAK EMATEN DU BEHARRIA ATHEKO URRA-
koetan, el capitan aplica el oldo d los res-
quicios de la puerta, le capitaine colle
son oreille contre les fentes de la porte.
(Dasc. Atheka. 100-7.) — 2° (BN), ras-
guno, incisidn : dichirure, incision. Zin-
TZURREAN EGIN ZION URRAKO BAT, le hlZO
una incision en la garganta, il lui fit une
incision a la gorge. (Prop.l, p. 240.)
Urrakoi (R), urrakor (AN-b, B, G),
rompedizo , facil de rasgarse , facile a se
dichirer. = Se dice de papeles y telas.
Se dit des papier s et des Uoffes.
Urraxnendi (B-o-ot§), tribulaci6n,
sinsabor : tribulation, diplaisir. Eztago
URRAMENDI ANDIRIK ET§E ATAN, en aquella
casa no hay ^randes tribulaciones , dans
cette maison il n'y a pas de grandes tri-
bulations.
Urran (AN-b, BN-s), hurran (BN-gar) :
1° cerca, pres. Hemengo aldia egin-hu-
rranb aitut : pues tengo casi acabado mi
tiempo (de aqui), miestancia en el mundo :
car fai presque fini mon temps (ici-bas),
mon passage dans le monde. (Ax. 3«-
p. xvin -8.) Hil-hurrana da, esta" casi
muerto, il est presque morl. (Duv. ms.)
Eztire galduak, ez hurranik ere : no son
perdidos, ni estan cerca de serlo : Us ne
sont pas perdus , ni mime pres de Vilre.
(Duv. ms.) Gerthatzen da batzutan
ONTSA EZAGUTUA EZTEN NORBAIT ONGI IKU-
SIA dela, bbrb omen onari bskbr, eta
HASTIAGARRI EGITEN DBLA HURBILDANIK
ikusten duteneri : sucede a veces que
alguien, que no es bien conocido, es
bien visto, merced a* su buena reputaci6n,
y que se hace fastidioso a quien le ve de
cerca : il arrive souvent qu'un inconnu
est estimi sur sa bonne reputation , du-
quel on se digotlte quand on le voit de
pres. (Duv. Imit. 15-27.) — 2° cercano,
proche.
Urranaldi (AN-b, BN-am), la pro-
xima vez , la prochaine fois.
Hurran-arazl (AN, L), hacer acercar,
faire approcher. (Duv. ms.)
Hurrandu : lo (BN), acercarse, s'ap-
procher. Eta drbrjak hurrantzen zela-
rik brran zakon : Jainkoaren semea bazira,
errazu harri hok ogi bilhaka diten (BN,
Matth. iv-3) : y llegandose a £1 el tenta-
dor, le diio : Si eres hijo de Dios, di que
estas piearas se hagan panes : et le ten-
tateur, s r approchant, lui dit : Si tu es
le fils de Dieu, dis que ces pierres
deviennent des pains. — 2° (BN), exte-
nuarse, s'exlinuer. Nekiieaz hurrandua,
extenuado por la fatiga , extinui de
fatigue. (Larreg.)
Hurranerres (?), accesible, acces-
sible.
Hurrangarri (?, Duv. ms), apetitoso,
propio para excitar un vivo deseo : appi-
tissanl, propre a exciter un vif disir.
UrranBka ( BN - s ) , cerquita , ires
pres.
Horrantasun ( BN ) , proximidad ,
proximiii.
Urraska (AN, BN, S), 4 paso, a pas.
Urraska-urraska (S-li), paso A paso, pas
a pas.
URRATS (AN, BN, R-uzt), paso, pas.
Urratsez urrats (BN-am-s, R), paso A
paso, pa* a pas. Jauna, elizara gida tza-
TZU ene urratsak, zuri bihotz Sahu batez
egiteko othoitzak i Seflor, guiad mis
pasos al templo, para dirigiros suplicas
con un coraz6n puro : Seigneur, guidez
mes pas vers voire temple, a fin de vous
adresser des prieres avec un cceur pur.
(Etchev. Man. 39-20.) Hurrats §ehe (L),
paso corto, petit pas. OiRez dohaz eta
hurrats Sehean, van 4 pie y a paso corto,
Us vont a pied et a petils pas. (Har. Phil.
17-20.)
UrratS (Be,...), avellano, noisetier.=z
De ur + aritz, arbol de avellanas, arbre
a noisettes.
Urratu : 1° (L, ...), apuntar, despun-
tar, poindre. Argia urratzerat zoan,
apuntaba el dia, le jour commencail &
poindre. (Dasc. Atheka. 28-19.) — 2° (c,...),
rasgar, dichirer. Jantzia dagoanak soi-
Seko santuakin eztu agertuko burua,
eztitu urratuko soiSekoak : el que esti
revestido de las santas vestiduras, no des-
cubrira su cabeza, no rasgara sus vestidu-
ras : celui qui est revitu des saints vite-
ments, ne dicouvrira point sa tile et ne
dichirera point ses vitements. (Ur. Lev.
xxi-10.) Irriz urratu (Sc), reventar de
risa, iclater de rire. — 3© (AN-b, B),
extenuarse, fati^arse mucho : s'extinuer,
s'ireinter, se fatiquer beaucoup. — 4° (AN-
b), deshacer, descoser : at faire, di-
coudre. — 5° borrar, effacer. (D'Urt.
Gram. 386.) — 6° (L?), estallar, abrirse :
iclater, s*ouvrir. Leze handiko ithurri
GUZIAK URRATU ZIRBN , ETA ZERUKO UR-JAU-
ziak zabaldu : se rompieron todas las
fuentes del gran abismo, y se abrieron las
cataratas del cielo : toutes les sources du
grand abtme furent rompues, et les cata-
ractes du ciel ouvertes. (Duv. Gen. vil-
li.) — 7° quebrantar (los mandamientos),
violer (les commandements). (m*-Ot§.)
— 8° (B-m-mond-t§, G-and-aya-etS),
labor ligera, Idger travail. Urratu bat
EMON DEUTSAGU LURRARI (B), URRATU BAT
eman diogu lurrari (G), hem os labrado
ligeramente la tierra, nous avons Ug&re-
ment labour 6 la terre. — 9° (B-mond-
ofl, F. Seg.), resuelto, risolu. i Nor
gizon urratuagorik ? i quien hay hombre
m£s resuelto? quel est I'homme plus
risolu? — 10° (G-and), muy laborioso,
tres travailleur. — 11° (AN-b, L-ain),
derrengado, rendido de cansancio :
ireinti, rendu de fatigue. Bei ori indar
SOBBRA BGINBZ URRATUA GELDITU DA ( AN-
b ) , esa vaca ha auedado derrengaaa de
haber trabajado aemasiado, cette vache
est fourbuepour avoir trop travailU.
Urratz (B-laud), lechuga, laitue.
Urratzapen, destrucci6n, destruction.
(Har. Voc.)
Urratze : 1° (Har. Voc), Var. de
urratzapen. — 2° (AN, L), aurora, punto
del dia : aurore, point du jour. Argiaren
URRATZETIK ILHUN-NABAR DITEINO, ISRAE-
LEK ZURB BAITHAN IRAUNBN DU ORAINO :
desde que despunta el dia hasta el ano-
checer, Israel permanecera todavia en
vos : du point du jour au cripuscule,
Israel restera encore parmi vous. (Harizm.
I'Office, 119-23.)
Urratze (R-uzt), avellano, noisetier.
Urraz(B?, An., G?, Izt.), lechuga,
laitue.
Urrazale (BN?), pr6digo, prodigue.
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URRAZTATU — URREZE
375
Sekenak onik eztu, urrazaleak eztuke :
el avaro no tiene bienes , el pr6digo no
los tendra : le chiche n'aoa^ de bien, le
prodigue n'en aura pas. (Oih. Prov. 679.)
Urraztatu (L), dorar, dorer. Lege
zaiiarreko area famatu hura urre finez
kanpotik eta barrenbtik urraztatua zen,
aquella celebre area de la antigua ley
estaba dorada de oro fino por fuera y por
dentro, celle c£lebre arche de Vancienne
hi Hail garnie d'or fin en dehors el en
dedans. (Ax. 3«-214-17.)
URRE : 1° (c), oro, or. Bere apainga-
rri urre-zidarra zerioenak , sus adornos
que estaban repletos de oro y plata, ses
ornements qui Haient cou verts d'or et
d'argenl. {Per. Ab. 216-24.) = En B el
oro se designa con el nombre de urre
gorri, « oro rojo, » y en algunas zonas la
plata con el de urre zuri, « oro bianco. »
En B on dtsigne Vor sous le nom de urre
gorri, « or rouge, » et dans quelques zones
Vargent sous celui de urre zuri, « or
blanc. » — 2° (Be), cerca, pres. = Es la
palabra ur a la cual ha quedado apegada
la e, que por su oficio de epentetica se
le agrega con mucha frecuencia ; como
ha sucedido con atze , aurre , oste ; en
algunas zonas con gane y tal vez con
alguna otra palabra que hace veces de
preposici6n de otras lenguas. C'est le
mot ur, auquel est resUe agglutine'e Z'e,
qui par son emploi d'e'penlhe'tique s'ajoute
friquemment , comme il est arrive^ avec
atze, aurre, oste, dans quelques lieux
avec gane et peul-Hre avec un autre mot
qui tient souvent la place de la proposi-
tion des autres Ungues.
Urre -aire (R-uzt), parecido al oro,
semblable a Vor. = Se dice del cobre
nuevo, brill a nte. Tiene en esta palabra
cierto fondo de autenticidad el urraida
del Diccionario trilingue. Se dit du
cuivre neuf, brillant. L 'urraida du Dic-
tionnaire trilingue possede un certain
fond d' authenticity gr6.ee a ce mot.
Urrean (Be,...), tal vez, probable-
men te : peut-Hre, probablement. Ur-
URREAN AG1NDUKO LEUKE , BEKOKIA GORRI-
GORRI EGlftlK, EZKURDIKO BERE TAILUNTZA
KENDUTEKO DAGOAN LEKUTIK .' HlUy proba-
blemente ordenaria, ruborizada su frente,
que su monumento del Olmedal se quite
ae donde esta : tres probablement il
ordonnerait, le front rouge, que son mo-
nument de I'Olmedal ffil enlevt d'ou il
est. (Ibaiz. 1-77-2* col.)
URREBI (B-a-o), verrug6n, protube-
rancia de arbol viejo : broussin, protu-
berance des vieux arbres.
Urrebits (Be), baflo de oro, bain d'or.
Urrebitsetan sarturjko erostunagaz
ponpoiSearren JABILTZU mamalatzar ORI ,
URRE UTSEZKOA BAILITZAN (B-DQu) I esa ton-
taina anda por ahi ufana con sortija nie-
tida en oro , como si fuera de oro puro :
celle e'cervele'e s'en va deci dela fiere avec
une bague dorie, comme si elle Hail en
or pur.
Urre bizi (B, m*-Lond), mercurio,
azogue : mercure, vif-argent.
Urrebraina (B-a), gal6n de oro, galon
d'or. = D. esp. franja, d. fr. f 'range*!.
Urreburu (B-l, ...), dorada, pez ma-
rino, vulg. berrugate : dorade, poisson
de mer.
Urrebuusi (S, Alth.), bardana, bar-
dane. (Bot.) (De urreburusi?.)
Urregin (B-a-d-i-m-mu-o-tS), platero,
orfkvre. Nik ezagutu dotazan urregiSik
GEIEN GEIENAK ( EGIA ESAN , EZTODAZ ASKO
EZAGUTU BERE BAIA) KANPOTARRAK DIRA (B-
mu) : casi todos los plateros que yo he
conocido (aunque, a aecir verdad, no he
conocidomuchos) son forasteros : presque
lous les orfevres que fai connus (bien
que, a dire vrai, je n'en ai pas connu
beaucoup) sont des Hrangers.
Urregintza (Be, ...) : 1° plateria, taller
de un platero : orfevrerie, atelier d'or-
fevre. — 2° oficio de platero, metier d'or-
fevre.
Urre gorri (Be), oro, or. Aprila urre-
GORRI, MARTIA KAKATSU, IZANGO DOGU URTEA
ogitsu (B-mu) : abril oro, marzo sucio, el
afio sera para nosotros abundante en
pan : avril d'or, mars sale, I'annie sera
pour nous abondante en pain. (V. Urre,
Urrelili fS, Alth.), crisantemo, chry-
santheme. (Bot.)
Urren: 1° (AN, B, G), el mas cercano,
le plus proche. Urren dan arotziara zoaz,
DA MESEDEZ T§IRI BATZUK EMOTEKO (B-l) :
vaya usted, a la carpinteria que esta mas
cerca y que le den a usted por favor unas
virutas : allez a la plus proche menuise-
rie y et demandez que Von vous donne
gracieusement quelques vrillons. Urren
ZOAZANEAN ESAIOZU EZKAGOZALA AZTUTA ,
BA1NA PR1ESA GBIAGOKO GAUZAK DARABILGU-
ZALA ESKU-ARTEAN, DA ITSOTEKO EGUNTSu
bat edo bitan (B-l) : la pr6xima vez que
usted vaya , digale que no estamos olvi-
dadas, pero que tenemos entre manos
cosas de mas prisa , y que aguarde uno
6 dos dias : la prochaine fois que vous
irez, dites-lui que nous ne sommes pas
oublieuses , mais que nous avons en train
des choses plus presses, et qu'il attende
un ou deux jours. — 2° (AN-b), cerca,
pres. Erori- urren (AN-b), a punto de
caerse, sur le point de tomber. — 3° (AN-
b), indet. de urrendu.
-Urren : 1° (AN-b-lez, B-g-1-mond,
Gc, ...), sufiio que indica un periodo de
dias designado por el numeral a que se
aglutina, suffixe qui indique une piriode
de jours de'signe'e par le numeral auquel il
s'agglutine. = Se usa muy comunmente
bederatziurren, « novenario. » En cuanto
a irurren, « triduo ; » zazpiurren, « sep-
tenario ; » zortziurren , « octavario , » y
amarrurren, « decenario , » ya no se
oyen en el pueblo. On emploie Iris com-
muniment bederatziurren, « neuvaine. »
Quant a irurren, « triduum ; » zazpiurren,
« septinaire ; » zortziurren," huitaine, »
et amarrurren, « dizaine, » on ne les
entend dtja plus parmi le peuple. —
2o (Be, ...), sufijo que se agrega & la pala-
bra urte para designar el aniversario,
suffixe qui s'ajoute au mot urte pour
designer Vanniversaire.
H urren : 1° (BN-am), cerca, pres. Hil
hurren da, esta casi muerto, il est presque
mort. (S. P.)— 2° (S. P.), indet. de
IIURRENDU.
Urrenaldi (AN-b), la pr6xima vez, la
prochaine fois. Var. de urranaldi.
Urrendu (AN-b), hurrendu (BN),
aproximarse, s'approcher. Zeruan, nora
EZPAITA HURRENTZBN LAPHURRIK ETA NON
ezpaitu jaten zerrenak : en el cielo , a
donde el ladr6n no llega, ni roe la pobi-
11a : au ciel, dont le voleur n'approche
point, et ou les vers n' alter ent pas. (Har.
Luc. xii-33.)
Urreneko (AN, G, L), inmediato,
(el) mas cercano, siguiente : imme'dial,
proche , suivant. H urreneko kapituluan
ageriko den bbzala, como aparecera en
el siguiente capitulo, comme on le verra
dans le chapitre suivant. (Ax. 3 a -521-27.)
Hurrenen (S), hurrenenko (S), (el)
mas pr6ximo, (le) plus proche.
Urrengo : 1° (AN-b, B, G), inme-
diato, siguiente : imme'dial, suivant.
GOAZAN ORAIN URRENGO OLARA , VayamOS
ahoraala inmediata fa brica, a lions main-
tenant a la plus proche fabrique. (Per.
Ab. 119-16.) Urrengo urtean il zan Ma-
drilbn, muri6elaflo siguiente en Madrid,
il mourut I'annde suivante a Madrid. (Izt.
Cond. 508-1.)— 2° (B, G), otra vez,
autre fois. Ikasi eikezu urrengoan obeto
berba egiten, aprenda usted otra vez a
hablar mejor, apprenez une autre fois a
mieux parler. (Per. Ab. 70-22.) Agur,
urrengoarte (Be, G) : adios, hasta otra
vez, hasta la inmediata : adieu, jusqu'a
la prochaine fois. Urrengorik urrengora
(B-l-mu, ...) : sin interrupci6n, por orden,
lit. : de lo inmediato a lo siguiente :
sans interruption, par ordre, lit. : de
VimmGdiat au suivant. Urrengorako (B,
G) : a) para otra vez, pour une autre
fois. — b) para el siguiente (lugar, etc.),
pour le suivant (lieu, etc.). Urrengo
BATEN ESANGO ZENDUKE...INOREN LEPOTIK
ondo edaten dabela , en la primera oca-
si6n diria usted que beben bien a expen-
sas de otro, a la premiere occasion vous
diriez qu'ils boivent bien aux d 6 pens d y un
autre. (Per. Ab. 53-18.)
Hurrentsu, casi, presque. (S. P.)
Urreratu (Be, G-goi), acercarse, apro-
ximar : s'approcher, approcher. Urre-
ratu egizu kruselu ori, aproxime usted
ese candil, approchez-moi ce lumignon.
(Per. Ab. 78-4.)
Urreri (AN-b, B-a-d-m-o-tS), colecci6n
6 conjunto de piezas de oro, collection
ou ensemble de pieces d'or. Erregeen ta
ANDIEN ETSEETAKO TA SOINEKO URRERIA , el
conjunto de piezas de oro de los reyes y
de los grandes, Vensemble des pieces d'or
des rois et des grands. (Bart. 1-48-25.)
Hurrero, casi, pr6ximamente:/>resgue,
approximativement. (S. P.)
UrretS (B), avellano, noisetier. Var.
de urratS.
UrretS-bedar ( B - m ) , cierta hierba ,
la mejor para alimento del ganado, crece
pronto y donde quiera : la meilleure
plante pour la consommation du b6tail;
elle pousse vile et en n'importe quel ter-
rain.
UrretSindor (B-i-1, ...), ruiseflor, ros-
signol. Urret§indorren kanta zolitzat
BEREN BRR1KO ASTO ZAARRAREN ARRANTZA
gortugarriak, (tenga cada cual) por can-
tos sonoros de ruiseflores los rebuznos
ensordecedores de los viejos burros de
su pueblo, (chacun ait) comme chants so-
nores des rossignols les braiements assour-
dissants des vieux dnes de son pays.
(Euskalz. 1-131-26.)
UrretS-perretSiko (B-mond), « rus-
sula cyanoxantha, » seta comestible,
muy comun, de sombrero ancho, grueso,
hemisferico, convexo; de sabor dulce,
se pudre pronto : russule jolie, champi-
gnon comestible tres commun, a gros et
large chapeau h6misph6rique et convexe;
saveur douce; il pourrit rapidement.
Urreze (B, m*-Ot3), hembra, particu-
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376
URftE-ZILAR — URRIKI IZAN
larmente de las bestias : femelle, particu-
llerement des animaux. Var. de urriza (1°).
Urre-zilar (AN, G), oro y plata, or el
argent, i Baaldakite derak nolako ba-
LIOA DAUKATEN URRE-ZILARRETAN (G)?
I saben acaso ellos que valor tienen en
oro y plata ? savent-ils par hasard quelle
valeur Us ont en or et argent ?
Urrezko (c), de oro, d'or. Urrezko
etSea, casa de oro, maison d'or.
Urrezpata (Be , Gc) , oros y espadas :
lit. : ors et 6p6es, couleurs des cartes cor-
respondant a carreau et pique. Urrezpa-
TATARA JOKATU DAIGUN , EZTAGO GABA EMON
ERAGITEKO karta-joko politagorik (B-l) :
juguemos a oros y espadas , no hay me-
jor juego de cartas para hacer pasar la
nocke :jouons a ors et 6p6es, il n'y a pas
de meilleur jeu pour f aire passer la nuit.
Urreztatu (AN-b, BN-ald-s), dorar,
cubrir de oro : dorer, couvrir d'or.
Urre zuri (Be, ...), plata, argent.
Makuesa da ori, zein da eztakidan; zida-
RRAGA1TIK URRE ZURI A DINO-TA (B-l) I ese
es Macues (apodo de gente de ElantSobe,
Mundaka y Bermeo), eso que no lo se,
porque a la plata le llama oro bianco :
e'est un MacouSs (surnom des gens de
ElantSobe, Mundaka et Bermeo), quoique
je n'en sache rien,parce qu' il appelle
Vargent or blanc. (V. Urre, 1°.)
URRI : 1° (AN-b, R-uzt), colnio, comble.
Urri-urri (R) : muy lleno, colmado hasta
lo posible : bourre*, rempli le plus pos-
sible. — 2° (c), escaso : rare, qui manque.
Lan urrja (c, ...), el trabajo escaso, le
travail rare. Langile urria (c,...), el
oficial que trabaja poco , Vouvrier qui
travaille peu. Burukoandiata jate urria,
gran tocado y menguado comer , grande
coiffure et maigre manger. (Refranes,
17.) Gogoa urri, aldatzen erraz : escaso
el animo, facil de cambiarse : Vesprit
faible, facile a e'branler. (Ax. 3M88-2.)
AlN DA URRIA ZE GITSlK EUKI OI DABE ( B ,
DUl. bas. 20-H), pero es tan raro que
pocos la suelen tener, mais elle est si rare
que peu de personnes peuvent en avoir.
— 3° (R), chich6n, bosse a la tUe. —
4° (R), jorobado, bossu. — 5° (AN-bas, B-a,
BN-s), septiembre, sep lemb re. — 6° (AN-
b, B, BN, G, L), octubre, octobre. =
Asi como en BN-s y R la palabra abentu
significa noviembre y diciembre, siendo
preciso valerse de primero y segundo
para distinguirlos, asi en B-a urri quiere
decir septiembre y tambien octubre. De
mime qu'en BN-s et R le mot abentu
signifie novembre et dicembre, et qu'il
est nicessaire de se servir de premier
et de second pour les distinguer, de
mime en B-a urri veut dire septembre et
aussi octobre. Urri leneko (B-a), urri
lenengo (B-bar), septiembre, lit. : pri-
mer escaso : septembre, lit. : premier
rare. Urri bigarren (B-a-bar), octubre,
lit. : segundo escaso : octobre, lit. :
second rare. — 7° (B, G), miserable,
tacano : miserable, chiche. — 8» (BN, L,
S), lento, lent. Urri daramatza urha-
TSAK, BAINAN BADOHA BETHI '. lleva el pa SO
lento, pero siempre camina : e'est a
petits pas qu'il avance, mais il va tou-
jour*. (Goyh.)
Uni-aran (BN-s, R), cierta variedad
de ciruelas, certaine varteti de prunes.
Urriaro (AN-b), otoflo, automne.
Urriaro §ukua denean, nekazariak aisa
egiten ditu lanak : cuando la olonada
es seca, el labrador ejecuta facilmente
sus trabajos : quand Vautomne est sec, le
laboureur execute facilement ses travaux.
Hurriatu : 1° (BN), excitar a los
perros, exciter les chiens. — 2° tentar,
tenter. (Duv. ms.)
Urri-bedar (B-a-galb-o-tS), urri-
belar (G), la segunda cosecha de hierba
y las sucesivas : regain, la deuxieme
coupe de foin et les suivanles.
Urribiza (G?), dieta, diete. Urrengo
EGUNEAN EMAN BEAR ZAYO PURGA ETA GERO
urribizan iduki, al dia siguiente es me-
nester darle una purga y tenerle a dieta,
on doit le purger le lendemain et le tenir
a la diete. (Dial. bas. 76-8.)
Hurridura , aflojamiento : ralentisse-
ment, diminution. (Duv. ms.)
Urriero (AN, Lacoiz.), Var. de
URRIARO.
Urrieta : 1° (AN-b, B-getS, R, S),
octubre, octobre. Hurrieteak hurri gau-
zak, ta hurri dira aren bearrak : el
(mes de) octubre mengua las cosas, y
menguadas son sus obras : le (mois
d')octobre diminue les choses, et petites
sont ses ceuvres. (Refranes, 149.) — 2° (R-
iz), siembra, semaille. — 3° (B-g-mu?,
R-uzt), otoflo, automne.
Urrigandi (?), earlopa, var lope.
Urrikal : 1° (?, F. Seg.), miseria,
misere. — 2° (AN, BN, G, L), indet. de
URRIKALDU. Eta ALDARATURIK JeSUS TOKI
ARTARIK, SEGITU ZIOTEN BI ITSUEK OYUKA
ETA ERRATEN ZUTELAR1K I DaBIDEN SEMEA ,
urrikal zaitb gutaz (AN, Matth. IX-27 ) :
y pasando Jesus de aquel lugar, le
siguieron dos ciegos gritando y diciendo :
Ten misericordia de nosotros, hijo de
David : et comme J4sus sortait de la,
deux aveugles le suivirent, criant et
disant : Aie pitii de nous, fils de David.
Jainkoa, urrikal nakizu : Dios mio,
tened piedad de mi : mon Dieu, ayez
pitti de moi. (Sal.)
Urrikaldu (AN-b, BN-s, G-and, L),
compadecerse,apiadarse : compatir, s'api-
toyer.
Urrikalgarri (AN-b, BN,..., Har.
Vbc), pobre, cuitado ipauvre, ntcessiteux.
Urrikal izan (AN), compadecerse :
compatir, Ure touchi de compassion,
s'apiloyer.
Urrikalkizun (AN, L), digno de com-
gasi6n : pitoyable, digne de compassion.
AINA ALDEZ EZTIRA URRIKALKIZUN, pero
en parte no son dignos de compasi6n ,
mais en un sens Us ne sont pas dignes
de compassion. (Ax. 3 a -23-5.)
Urrikalkor (L), misericordioso, mist-
ricordieux. Dohatsu urrikalkor dirbnak
ZEREN BEREK ERE ARDIBTSIREN BAITUTE
urrikalmendu i bienaventurados los mise-
ricordiosos, porque ellos alcanzaran
misericordia : bienheureux les mis4ricor-
dieux,parcequ'ils obliendront eux-me*mes
mis4ricorde. (Duv. Matth. v-7.)
Urrikalmendu (AN-b, BN, L), com-
pasi6n, misericordia : compassion, mise"-
ricorde. Bere lagunaz, bera bezalakoaz
eztu... urrikalmendurik : no tiene com-
pasi6n de su projimo, de un semejante a
el : il n'a pas pitte de son prochain , de
son semblable. (Ax. 3M 57-24.)
Urrikalpen (L), misericordia, misiri-
corde. Urrikalpbna nahi dut eta ez
sakrifizioa, misericordia quiero y no
sacrificio, je veux la mistricorde el non
pas le sacrifice. (Duv. Matth. ix-i3.)
Urrikaltasun (AN, G?), misericor-
dia, misiricorde. Zure urrikaltasun a-
REN... ARAURA BETE DIOZKAZUN LEYALTASU-
naren diRa enaiz ni, inferior soy a tod as
tus misericordias y a tu verdad que has
cumplido a tu siervo , je ne mirite point
vos misiricordes et la fidiliU que vous
avez gardte a votre serviteur. (Ur. Gen.
xxxn -10.) Jesusen beraren guganako
urrikaltasuna, la compasi6n del mismo
Jesus hacia nosotros, la compassion de
J4sus lui-m6me pour nous. ( Mend. Prol.
p. n-31.)
Urrikalti (AN), compasivo, compa-
tissant. ItSura tSarrean orain egonaga-
tik zure Mbsias Errege ori, Errege
jakintsua da, errege berat§ urrikaltia
da: aunque ahora tenga pobre aspecto,
ese vuestro Rey Mesias es Rey sabio,
Rey clemente y compasivo : bien qu'il
soit a present pauvre d r aspect, ce Messie,
votre Roi, e'est un Roi savant, un Roi
element et compatissant. (Mend. II-386-1.)
Urrikaltsu (AN-b), Var. de urrikalti.
Urrikaltzapen (BN), compasi6n, com-
passion.
Urrikari (AN-b, BN-ald), piedad,
conmisceracion , compasi6n : pitie', com-
miseration, compassion. Okherrak itsua
urrikari, el tuerto (tiene) compasi6n del
ciego , le borgne plaint laveugle.
Urrikari izan (AN, BN, L), compade-
cerse : compatir, itre touchi de compas-
sion, s'apitoyer. Urrikari dut, le com-
padezco, je le plains.
Urrikaritu (AN, BN, L), compadecer,
compatir.
Urrikariz ( L ) , por piedad , por con-
misceraci6n : par pitU, par commisera-
tion. Eztu bere burua urrikari, no se
esquiva al trabajo, lit. : ne se compa-
dece de si mismo : il ne s'ipargne pas a
la peine, lit. : il ne se plaint pas lui-
m&me. (Duv. ms.) Gure urrikariz giza-
tasuna artu zuENBTiK, desde que por
compasi6n a nosotros tom6 la naturaleza
humana, depuis que par compassion pour
nous il prit la nature humaine. (Mend.
Prol. p. n-32.)
Urrikarri (BN?, G-and, L?), mise-
rable, digno de compasi6n : miserable,
digne de compassion.
Urrikeri (B-ang-ofl, F. Seg., G-iz),
escasez, miseria : disette, misere.
Urriki : i° (AN, BN, L), lentamente,
lentement. — 2° (BN-s, L), compasi6n,
compassion. — 3° (AN, BN, G, L), pesar,
sentimiento, contrici6n : regret, compas-
sion, repentir. Bihotzaren barrbnbko
DOLOREAZ, URRIKIAZ ETA ATSEKABEAZ : COn el
dolor interior del coraz6n, con la compa-
si6n y con el sufrimiento : avec la dou-
leur interieure du cceur, avec la compas-
sion et avec la sou ff ranee. (Ax. 3* -60-
2.)
Urriki izan : 1° (G), compadecer, com-
patir. Ni ZAMAREN AZPIAN BNAUTE URRIKI ,
BEA1TUZTE EGUNEAN NERETZAT MAKIL BI !
a mi, puesto bajo la carga, no me tienen
compasi6n, necesitan dos palos cada dia
para mi : Us n'ont pas pitte de moi, qui
suis place" sous la charge; Us ont besoin de
deux bdtons chaque jour pour moi. (Itur.
Ipui. 19-30.) — 2° (AN-b), tener dolor,
sentir, apesadumbrarse : iprouver une
douleur, souffrir, regretter. Urthaur
DIRA AMOREZ EZKONTZEA ETA URRIKITZEA ,
el casamiento por amor y el pesar son
del mismo aflo, le mariage d'amour et
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URRIKIMENTU — URRUN
377
le repentir sont de la mime annexe. (Oih.
Prov. 467.)
Urrikimentu (AN-b, ...), dolor, arre-
pentimiento : douleur, regret, repen-
tir.
Urrikitu (AN-b,..., G, Itur. Voc),
apesadumbrarse, regretter*
Urril (B?), octubre, octobre.
Urri-lino (B-o), lino bayal, de hilaza
fina y blanca, lin a filaase fine et
blanche.
Urrilo (B?, Ur., Q-us?, L?, Duv.),
mandragora , mandragore. Urriloak
BMON EBEN USAINA ( B ) , URRILOBK HEDATU
dute beren usaina ( L ) , las mandragoras
han dado olor, les mandragores ont
ripandu leurs parfums. (Ur. Cant, vn-
13.) Em AN ZAZKIDAZU ZURE SEMEAREN
urrilo batzuek, dame una parte de las
mandragoras de tu h\\o,partage avec moi
quelques mandragores de ton fits. (Ur.
Gen. xxx-14.)
URRIN : !<> (AN-b-lez, BN, G-et5, L,
S ) , olor , odeur. Bestela ororten diren
ezne-tSortak usteltzkn dira ETA URRIN
GAISTO EMAITEN DIE OURHIARI (S, DUl.
bas. 83-10), de lo contrario las gotas de
la leche aue caen al suelo se corrompen
y dan mal olor a la manteca , autrement
les gouttes de lait qui tombent a terre se
corrompenl et communiquent au beurre
une mauvaise odeur. Nahasago, karatsago
(ORl ERRAITEN DA GAUZA SATSU ETA URRIN
gaitzekoaz) : mas revuelto, mas hediondo
(eso se dice de cosa hedionda y de mal
olor) : tant plus on la remue et tant plus
elle sent mauvais (se ditdes choses puantes
et de mauvaise oaeur). (Oib. Prov. 323.)
= En BN-ald urrin es hedor, nunca
buen olor; en BN-am, S, etc., es olor en
general, y en AN-b, BN-am-s, fragancia.
En BN-ald urrin est la puanteur, jamais
la bonne odeur; en BN-am, S, etc., c'est
I 1 odeur en giniral, et en AN-b, BN-
am-s, le parfum. — 2<> (B-a-m-o-zig, R),
lejos, loin. Urringanik (R-uzt), desde
lejos, de loin. — 3° (B, Mog. ), lejano,
loin tain. Iges egiten dau erri urrine-
tara, huye a pueblos lejanos, il fuit vers
des endroits lointains. (Mog. Baser. 9-6.)
Urrinbko intsaurrak otsak andiak
(B,...), las nueces lejanas producen
mucbo ruido, les noix lointaines pro-
duisent beaucoup de bruit.
Urrindatu : lo (AN-b, BN, L), aroma-
tizar, perfumar : aromatiser, parfumer.
Eta Jaunak urrindatu zuen gozozko
usaina, y oli6 el Seflor olor de suavidad,
et le Seigneur en recut une odeur qui lui
fut tres agriable. (Duv. Gen. vm-21.) —
2° (BN, Sal.), olfatear, husmear : flair er,
sentir.
Urrinde (B?, All., ms-Zar), ausencia,
absence.
Urrindu: 1° (B-m, ...), alejar, Eloi-
gner. — 2° (AN, BN-s, L-ain), corrom-
perse, heder : se corrompre, puer. \ Il ori
zein fite asi den urrintzen (AN-b) ! j qu6
pronto ha comenzado a corrom perse ese
cadaver! comme ce cadavre a commence"
vite a se corrompre I
URRINGA (AN, Araq., B-m-ts-ub),
cepillo, instrumento de carpintero : rabot,
instrument de menuisier.
Urringatu (AN, Araq.), acepillar ma-
dera, raboter le bois.
Urringo (R), lejania, (le) lointain.
Urrinte (AN-eik, Liz. 22-40), olor,
odeur.
T. II.
Urrinztatu (BN-s, L), aroma tizar :
aromatiser , parfumer. Bidegabb handia
egiten derauka rere buruari, bmazteki
bat bezela urrinztaturie eta usain onez
betherik dabilan gizonak : grande injuria
se hace a si mismo el hombre que anda
aromatizado y lleno de buenos olores,
como una mujer : Vhomme qui est par-
fumi et plein de bonnes odeurs, comme
une femme, se fait beaucoup de tort a
lui-mime. (Ax. 3«-224-20.)
Urririk (BN, L), gratis, de balde :
gratis, pour rien. Var. de urrurik.
Kafeak, ona izaiteeo, behar du izan ifer-
nua bezbn bbro , debrua bezbn beltz ,
EZTIA BEZEN GOZO ETA URRIRIK (L) I el Cafe,
para ser bueno, tiene que ser tan caliente
como el infierno, tan negro como el dia-
blo, tan dulce como la miel y de balde :
le cafi, pour itre bon, doit itre aussi
chaud que Venfer, aussi noirque le diable,
aussi doux que le miel et gratis,
UniSa : 1° (L-ain), cerda, truie. —
2° (AN, BN, L), hembra de animates en
general, femelle des animaux en gini-
ral. Eta abere-mota guzietarik pare bat
SARRARAZIKO DUZU , URRJSA ETA OROTSA ,
ZUREKIN BIZI DITEZENTZAT '. y de todoS 10S
animales de toda came meteras dos en
el area , para que vivan contigo : macho
y hembra : et de tous les animaux de
toute chair, tu en feras entrer deux dans
Varche, afin qu'ils vivent avec toi: Vun
mdle, Vautre femelle. (Ur. Gen. vi-19.)
I Eztuzia irakurtu hastepenbtik gizon
KREATU ZIENAK EGIN ZITIELA KHOTSOA ETA
urriSa ? (BN, Matth. xix-4) : i no hab&s
leido, que el que hizo al hombre desde
el principio , macho y hembra los hizo ?
n'avez-vous point lu que celui qui a fait
Vhomme des le commencement, Va fait
mdle et femelle ?
Urri-sorho (AN-b, BN-ezp, Lc), la
segunda cosecha de hierba y las sucesi-
vas : regain , la deuxieme ricolte de foin
et les suivanles.
Urrita (B-tS), unite (B-urd), octu-
bre, otofiada : octobre, saison de Vau-
tomne. Var. de urribta (1°).
Urritasun : lo (c, ...), escasez: diselle,
rareti. Jaungoikoari eskerrae eztaukagu
EMEN ORRELANGO URBITASUNIK (B, DM.
bas. 402-1), gracias a Dios aqui no tene-
mos semejante escazez, grdce a Dieu
nous n'avons pas ici une semblable disette.
— 2o Hunitasun (BN), lentitud, len-
teur.
ttrritotS (S-gar), cerilla, allumette.
Urritfi : 1° (B, 6), avellano, noisetier.
Var. de urratS. — 2° cierta seta, cer-
tain champignon. (V« Mog.)
TJrritSa (B-mafl), desmedrado, enteco :
chitif, mating re.
Urritu : 1° (B, ...], escasear, manquer.
— 2° H urritu (L?, Duv. ms), dismi-
nuir, diminuer. — 3° hacerse lento, se
ralentir. (Duv. ms.) Urhatsa hurritu,
hacerse lento el paso, se ralentir (lepas).
— 4° (R), colmar, combler.
Urritz (AN-b-lez, BN, G-etS, L, S),
avellano : noisetier, coudrier.
Urritzolo (G-ord) , cizafia, ivraie.
Urritz-perretSiko (G), Var. de urret§-
perretSiko.
Urriza: 1<> (AN, Araq.), hembra, en
general : femelle, en giniral. — 2° (L-
ain), cerda, truie. — 3° (L-ain), mujer
sucia : salope, femme malpropre.
Urriziza (AN, Lacoiz., G-t), « can-
tharellus cibarius, » seta comestible,
abundante y que despues de seco y con-
servado se usa como condimento en las
salsas : chanterelle, girolle, champignon
comestible, abondant, qui, sec et con-
serve", est employe" dans les sauces afin de
les relever.
Urrondo (AN-b), hurrondo (BN, L),
avellano, noisetier.
URRU : 1<> (G-and-ber), espeso, abun-
dante : ipais, abondant. Ile urrua du
aur uorree, ese niflo tiene abundante
pelo, cet enfant a une chevelure abon-
dante. — 2° (G ?, Lar. Supl. D. T.),
arrullo, roucoulement. — 3° (BN-s), col-
mado, combtt. — 4° (BN, L), gratis, gra-
tis. = Se usa en el derivado urrurik.
S'emploie dans le derive" urrurik.
URBUBI (B-a-m-o-tS), verrug6n de
arbol: broussin, verrue des arbres.
Urrueka ( B-d ) , urrueta ( B-m-otS ) ,
urruka (B-tS), arrullo, roucoulement.
I Non itSi leike deitzen badeutsa laztan
TA NEURE USOA, BERE URRUETAK ENTZUTEN
BALDIN ARTUTEN BADAU GUSTOA ? £ c6mO
(lit. : d6nde) puede dejarle i(el Seflor),
pues la llama amada y paloma mia, y
con sus arrullos se com place ? comment
(lit. : ou) peut-il (le Seigneur) done la
laisser, (car) s'll Vappelle aimie et ma
colombe, et s'll aime ses roucoulements ?
(Arr. Euskalz. 1-147-55.)
Urrukarri (G-goi), miserable, cui-
tado, digno de compasi6n : miserable,
ntcessiteux , digne de compassion. Var.
de URRIEARRI, ERRUKARRI. £ NoiZARTE-
RAlffO, GAlSO URRUKARRI ORREK , IZAN NAI
DEZU AIN BURU GOGOR TA ESKER BAGEA ?
£has,ta cuando, pobre cuitado, quieres
ser tan testarudo 6 ingrato ? jusques a
quand, toi,pauvre miserable, veux-tu Ure
si obstine" et ingrat? (Galbar. 34-1.)
Urrukutun (B-l-m-mu), predilecto,
prtftrt.
URRUMA (B-a-m-mond-o-ofl) :
1° lamento de hombre, lamentation de
Vhomme. — 2° quejido 6 bramido del
ganado vacuno , mugissement ou beugle-
ment des bites a comes. — 3° arrullo de
la paloma, roucoulement du pigeon.
Urrumada (B-mu) : 1° arrullo de la
paloma, roucoulement du pigeon. —
2° refunfuflo del hombre, murmure de
Vhomme. — 3° silbido del viento, siffle-
ment du vent.
Urrumaka (Be, ...) : 1° lamentando,
se dice de las personas : se lamentant,
en parlantdes personnes. — 2° bramando,
se dice del ganado vacuno : mugissant
ou meuglant, en parlant des bites a
comes. — 3° arrullando (las palomas),
roucoulant (les pigeons).
Urrumiza (B-i, V« Mog.), gruflido,
grognement.
Urrumizaka, grufiendo, grognant.
URRUN (AN, B-l-zig, BN-s, L),
hurrun (S) : 1° lejos, loin. Hurrungo
insaurra burua laso , la nuez de lejos
como la cabeza, la noix de loin (est)
comme la tete. (Refranes, 343.) Urru-
NAGO , GEZURRAK ANDIAGO ( B , BN - S ) '.
cuanto mas lejos, las mentiras mas gran-
des : les mensonges grossissent d f autant
plus, qu'ils viennent de loin. Bistatik
urrun, BiOTZBTiK urrun i lejos de la vista,
lejos del coraz6n : loin des yeux, loin
du cceur. Urrun begira ta urbil geldi
(L) : quien a lo lejos mira, cerca esU
quieto : celui qui regarde au loin, s'arrite
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-URRUN — URSAPAL
pr&s. Bihoa beraz urrun, vayase pues
lejos, qu'il s'en aille done loin. (Ax. 3«-
95-23.) — 2° (AN, B, ...), lejano, loin-
tain. Jaunaren lbnagoko egun urrunak,
los dias anteriores lejanos del Selior,
les jours antiques lointains du Seigneur.
(Mend. 1-55-32.) HOrruna laida ezae,
huLana ore ezak(S): alabaal lejano, apr6-
piate del cercano : vante la chose eioi-
gnie, empare-toi de celle qui est pres.
Urruneko neskak anderauren hots , las
mozas lejanas (tienen) fama de sefioras,
une servante de pays lointain a bruit de
demoiselle. (Oih. Prov. 473.) Leku urru-
NETIKO BERRIA, LEHEN JINA DA EGIA I noti-
cia de lugar lejano, la primera que llega
es verdad : des nouvelles qui viennent
de loin, la premiere venue est la vraie.
(Oih. Prov. 302.) Urruneko eltzea urrez,
etSeratorduko lurrez (L) : la olla lejana
(llena) de oro, antes de llegar a casa
(llena) de tierra : la marmite lointaine
[pleine) d'or, avant qu*elle arrive a la
maison (pleine) de terre. — 3° (B-mu-t§),
rebusco, racimillos que quedan en la
vifia despues de la vendimia : allebote,
grappilles qui restent dans la vigne apres
la vendange. = Generalmente se usa
acompaflada de la palabra mats : mats-
urrun. On emploie ge'ne'ralement ce mot
accompagne' du mot mats : mats-urrun.
-Urrun (AN, B-goi-tS, BN-ald, L),
sufijo que indica periodo de dias, segun
el numeral a que se aglutina : suffixe qui
indique une pkriode de jours, selon le
numeral auquel il s'agglutine. Var. de
-urren (1°). =. Se usa casi exclusiva-
mente con el numeral bederatzi. On V em-
ploie presque exclusivement avec le % mot
bederatzi. emen eskatuko deutsa bako-
tsak Jesus sakramentaduari bederatziu-
rrun onen bitartez jaritsl gura dabena,
aqui pedira cada cual a Jesus sacra-
men ta do por medio de esta novena lo
3ue quiere obtener : ici chacun deman-
era, au moyen de cette neuvaine , a
Jesus dans le saint Sacrement, ce qu f il
veut oblenir. (Ur. Bisit. 165-9.) Eginen
DUTB UBTEORO JeSUSEN BlHOTZAREN BEDE-
ratzurruna, haran cada afio la novena
del Coraz6n de Jesus, Us feront chaque
ann£e la neuvaine du Cceur de Jesus.
(Mend. Prol. 1-7-15.)
Urrunarazi (AN-b), Var. de urrun-
terazi.
Urrundari ( BN ? , Sal.) , voz 6 sonido
que se hace oir lejos, voix ou son qui se
fait entendre loin.
Urrunde, ausencia, absence. (AH.,
ms-Zar.)
Urrundu (AN, B, BN, L), alejar, ale-
jarse : eloigner, s'eioigner.
URRUNGA, arrullo, roucoulement.
(Hur. Voc.)
Urrunkari (BN-haz), dc mucho al-
cance, de grande portee. Harma urrun-
kari : fusil que tira lejos, de mucho
alcance : fusil qui porte loin, qui a une
grande portee.
Hurrunterazi , hacer alejar, faire
Eloigner. (Duv. ms.)
Hurruntu, alejar, eloigner. (Duv.
ms.)
Urruntzutu (Sc), heder, ponerse
hediondo : puer, infecler, sentir mau-
vais.
URRUP (AN-b), urrupa (AN,...),
sorbo, trago : gorgte, trait. Jaungoi-
KOAK BERE ATZETIK DOAZEN ADISKIDEAI
BRINDATZEN DIOZKATEN KALIZAREN URRUPAK,
los sorbos de c&liz con que brinda Dios
& los amigos que van en pos de El , les
gorgees du calice avec lequel Dieu recoit
les amis qui marchent derriere lui. (Liz.
14-27.)
H urrupa ( BN , L ) , hurrupa ( S ) :
1° trago, sorbo: trait, gorgte. — 2° indet.
de urrupatu, hurrupatu, chupar, su-
cer.
Hurrupa egin (BN), sorber, avaler.
Hurrupagarri ( L ) , exquisito (vino),
exquis (vin). Mahain bat bethi hedatua,
AZKARRI JANKARENEZ (sic) ETA ARNORIK
HURRUPAGARRI ENBZ BETHEA : Una EQCSa
siempre puesta, llena dc viandas las mas
delicadas y de los m&s exquisitos vinos :
une table toujours dress4e, sur laquelle
s'6talaient les mets les plus de" Heats et les
vins les plus exquis. (Dasc. Atheka. 16-8.)
Urrupaka (AN-b) , hurrupaka ( BN ,
L), A sorbos, por tragos, par gorgees.
Urrupatu (AN-b, BN-am), urrupatu
(S), hurrupatu (BN, L), hurrupatu
(S), sorber : avaler, absorber. Hezetasuna
HURRUPATZEN DUTE MUTHURREAN DUTEN
tronpa batekin (L, DiAl. bas. 12-9), el
jugo lo chupan con una trompa que tie-
nen en el hocico, elles aspirent le sue
avec une trompe dont leur bouche est
munie.
Urrupe (Sc), terreno llano, terrain
plat.
Urrup egin (AN-b), Var. de urrupa
EGIN.
Urrupeira (Sc), terrenos llanos de
varios dueflos y sin separaci6n de pare-
des, terrains plats appartenant a divers
proprietaires et non scare's de murs ni
de haies.
URRUPUTS (R-uzt), bunio, nabo que
se deja para simiente, navet que Von
laisse en terre pour avoir la graine.
Urrurik (L), de balde, gratuitement.
Orhoit gare Ejipton urrurik jaten gin-
tuen arrainez, nos acordamos de los
peces que comiamos de balde en Egipto,
nous nous souvenons des poissons que
nous mangeAmes gratuitement en 6gypte.
(Duv. Num. xi -5.) Eriak osa bzatzue,
HILAK PITZ, SORHAIOAK GARBI , DEABRUAK
EGOTZ I URRURIK BMANA IZAN ZAROTZUE ,
urrurik emazue : sanad enfermos , resu-
citad muertos, limpiad leprosos, lanzad
demonios : graciosamente recibisteis,
dad graciosamente : guirissez les infirmes,
ressuscitez les morts, purifiez les lepreux,
chassez les demons; vous avez recu gra-
tuitement , donnez gratuitement. (Har.
Matth. x-8.)
URRUSA (AN-b, BN, Gc, L), urruSa
(S), hembra , femelle. = Se dice de ani-
mates, aunque en BN y S algunos dicen
tambien por la muier. Se dit des ani-
maux, bien qu'en BN et S quelques-uns
le disent aussi pour la femme. Ar bat
A SKI DA HAMAR URRUSAREN (S, Dial. baS.
100-10), basta un macho para diez hem-
bras , un mdle suffil a dix femelles.
tJrruSuna (Sc), muchacha, jeune
fille.
Urrutaka-urrutaka (G-and), a fuerza
de regatear, a force de marchander.
Urruti (AN-lez, Gc,...) : 1° lejos, loin.
Au AD ITU ZUENEAN JeSUSEK, ALDEGIN ZUEN
ANDIK BATELEAN TOKI BAKAR URRUT1KO BA-
tbra : cuando lo oy6 Jesus , se retir6 de
alii en un barco a un lugar desierto apar-
tado : Jesus, Vapprenant, partit de la dans
une barque et se retira dans un lieu
desert. (Ur. Matth. xiv-13.) — 2° lejano
(lugar), lointain (lieu). Jesukristo piztu
7AN BGIAZ ETA AIN ARINA GERATU ZAN NO-
RANAI IBILTZEKO, NON BEGIEN IT§I - IDIKI
BATEAN JOAN ZITEKEAN LEKURIK URRUTIR-
nera : Jesucristo resucit6 verdadera-
mente y tan 6gii qued6 para moverse en
todos sentidos , que puede ir a un lugar
el m£s lejano en un abrir y cerrar de
ojos : Jesus ressuscila veritablement, et il
fut si agile pour se mouvoir en tous sens,
cru'il peut se transporter au lieu le plus
lointain en un clin d'ceil. (Ag. PUtic.
IU-11-34.) UrRUTIKO BERRIA, LEENENA EGIA '.
noticia lejana, la primera es verdad :
nouvelle lointaine, la premiere est verite.
(L. dels.)
Urrutian ( G ) , pleonasmo de urruti,
« lejos : » pUonasme de urruti, « loin. »
Jentea urrutian gelditu eta Moises
sartu zan jainkoarekin itz egitera :
habiendo quedado lejos la gente, Moists
entr6 a hablar con el Seflor : la foule
etant restee au loin, Motse commenca
a parler avec le Seigneur. (Lard. Test.
89-9.)
UrrutS : 1° (BN-s, R-bid), avellano,
noisetier. — 2° (AN), hembra de animal,
femelle d y un animal. Zoazte zuen parean
DEN ERRI ORTARA ETA AN KAUSTUKO DUZUE
ASTO-URRUT§ BAT LOTUA ETA UMEA A I KIN
(AN, Matth. xxi -2) : id a esa aldea que
esta enf rente de vosotros y luegohallar£is
una asna atada y un pollino con ella : allez
au village qui est devant vous, et vous y
trouverez une dnesse attachee et U&non
avec elle.
UrrutSizta : 1° (Sc), sauquillo : sureau
d'eau, hieble. (Bot.) — 2° (o-li), jeringa,
seringue.
UrrutS-malda ( BN-s ) , mata de ave-
llano , jeune plant de noisetier.
Urrutu (B-am-ot§, L?), rasgar, dechi-
rer. Var. de urrazu. Aldarea ere
urrutu zen, el altar se parti6, Vautel
aussi se fendit. (Duv. Ill Reg. xin-5.)
URRUZA : 1° (Be), hembra, hablando
del ganado : femelle, en parlant du betail.
= En S la palabra urruza 6 su diminu-
tivo urruSa se dice tambien de una mu-
jer. Hablando de personas y animales,
se dice eme. Le mot urruza ou son dimi-
nutif urruSa, en S, se dit aussi cTune
femme. En parlant des personnes et des
animavx, on dit eme. Tsala esaten jako
EDOZEIN BEIKUMERI, DALA ARRA, DALA EMEA J
BAlRA URRUZEA EMEAI TA BARDIN ARDI-BIL-
dotsetan i se llama t§ala a toda cria de
vaca, sea macho, sea hembra; pero
urruza se dice de las hembras y lo mismo
hablando de ovejas y corderos : on
appelle t§al le petit de la vache, mile ou
femelle; mais urruza se dit des femelles
et mime en parlant des brebis et des
moutons. (Per. Ab. 109-15.) — 2* (B-lar-
leni),colgajo de camisa, lambeau de che-
mise.
UR§A (BN-s), ardilla, ecureuil. Ur§a-
tsakur (BN-s), perro cazador de ardilla,
chien chasseur d'ecureuil.
Ur-sagardao (B-m), sidra ligera,
cidre Uger.
tirsain (Sc) , estornudo, eternuement.
UrSantS (Sc), ardilla, ecureuil.
UrSapal (S), t6rtola, tourterelle. (De
URZO, URSO -f- APAL.) £ ZeRGATIK EbANJE-
lioa ezta mintzo UR§APAL ETA URZUMEZ
baizik? ipor que no habla el Evangelio
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URSINTS — URTEGI
379
sino de t6rtolas y pichones? pourquoi
I'lZvangile ne parte- t-il que de tourte-
relies et de pigeons? (Catech. 11-104-10.)
Ur§ints(BN, L), Var. de urSants.
UrSo (S), urSo (R-uzt), paloma, p/greon.
Dimin. de urzo.
Ur-sorgu (R-uzt), manantial, source.
UrSoSo : 1° (Sc), martin pescador,
martin -picheur. — 2° (AN-b), tordo
acuatico, merle d'eau.
UrSuri (BN- aid -am- gar, L-get, ...),
orina, urine. = Palabra que se usa por
eufemismo en vez de gernu. Mot que
Von emploie, par euphimisme, au lieu
de GERNU.
URTA (AN-ond, G-don), cierto pez
marino parecido a la breca, pero mayor,
vulgarmente Uamado en Santander cuco
merlucero : poisson de mer semblable a
Vable ou ablette, mais plus gros.
Urtabe (AN-lez, B-ang, Gc, R-uzt),
aflo de abundancia : annie d'abondance,
de fertiliti. Mugertza deitzen zaionaren
LURRETAN BILTZEN DUTE , ESAN DEDAN BE-
ZELA, BATEKIN OGEI TA AMAR , URTABE ONA
dan guztietan : en las tierras del Uamado
Muguertza recogen, como he dicho,
treinta por uno siempre que el aflo sea
de abundancia : dans les terres du nommi
Muguertza on recueille, comme je Vai
dit, trente pour un lorsque Vannie est
bonne. (Izt. Cond. 27-15.)
Urtabete, cabo de aflo, bout de Van.
(Araq.) Var. de urtebete (1°).
Urtada (B-i), aflo de abundancia,
annie d'abondance.
Urtadar (R), ramas que cada aflo
brotan de arooles podados en un jaro :
verges, branches qui poussent chaque
annie sur un titard.
Urtaize (?, Humb. Mitrid.), vientodel
este , vent de Vest.
Urtaldi (BN, L, R, S), aflo abun-
dante en cosecha, annie abondante en
ricolte.
Urtamuga, cabo de aflo, bout de Van.
(Araq.)
Urtari (L-ain, R, S), provisiones para
el aflo, provisions pour Vannie.
Urtaril (BN-am, S), Var. de urta-
RRIL.
Urtaro : 1° (AN-b, B-a-d-m-o-tS, BN-
ald, R), aflo de buena cosecha, annie de
bonne ricolte. — 2° (AN-b, B) , cosecha,
ricolte. Urtaro ona, buena cosecha,
bonne ricolte.
Urtarril (AN-b, Be,..., G, L, R),
enero, Janvier. Urtarril otza, neguan
bigotza (R-uzt) : enero frio, coraz6n del
invierno : Janvier froid , cceur de Vhiver.
Urthasgarri (L), aguinaldo, itrenne.
Urtats : lo (AN-b, BN-ald), primer
dia del aflo, premier jour de Vanned. (De
urtehatse.) — 2° (AN?, BN-ald, L, S),
aguinaldos de aflo nuevo y dia de Reyes,
itrennes du jour de Van et du jour des
Rois.
Urtatu (BN, L), hurtatii (S) : 1° re-
gar, arroser. — 2° (S), baflarse, se bai-
gner. — 3° (AN-b, BN, Sal.), Var. de
URTAZTU.
Urtaur (AN, BN, R, S), niftos nacidos
en un mismo aflo, enfants nis la mime
annie. Urthaur dira amorbz ezkontzea
eta urrikitzea , el casarse por amor y el
apesadumbrarse son cosas del mismo
aflo , se marier par amour et le regretter
sont des c hoses de la mime annie. (Oih.
Prov. 467.)
Urtaztu (R-uzt), dejar corromper el
lino en agua para separar la arista, rouir
le Un pour en disagriger les fibres.
URTE, urthe : 1° (c), aflo : an, annie.
Urtez urte (AN,..., B-o, G-bid-et§) : por
t£rmino meaio de aflos, en igualdad de
edad : a la moyenne des annies, a iga-
liti d'ige. Urtez urte ni baizen sendo
zu bazagoz (B-o) : teniendo en cuenta la
edad, usted esta tan fuerte como yo :
en tenant compte de V&ge, vous ites aussi
fort que moi. Ehun urthek ikhusten
BILAUNA JAUNTZEN ETA JAUNA BILAUNTZEN
(S), cien aflos ven al villano convertirse
en seflor y al seflor convertirse en villano :
dans Vespa.ce de cent annies on voit le
rustre devenir monsieur, et le monsieur
devenir rustre. Urte gaiztoa okin uts,
el mal aflo todo es panaderia, la mau-
vaise annie tout est boulangerie. (L. de
Is.) = El autor, sin duda por errata,
dice ots. L'auteur, sans doutepar erreur,
dit ots. Urtea ta eguna (AN, B, R,...),
mucho tiempo, lit. : aflo y dia : long-
temps, lit. : an et jour. Urtea ta eguna
BEAR DIRA URA KENTZEKO (AN-lez) I para
quitar el agua, se necesita mucho
tiempo : pour enlever Veau, il faut beau-
coup de temps. Urtea ta eguna laster
egin ditu (B-mu,...), pronto ha termi-
nado su compromiso, il a vile termini
son engagement. Urtea ta egunen men-
TEAN ETZAITADAK ANTZEREN PARTIDA GAIZTO
egin daitadanaz (R), nunca se me olvi-
dara la mala partida que me ha hecho,
jamais je n f oublierai le mauvais tour
qu'il m'a joui. Urtearen buruan ardi
BEKINBAT A§URU ILTEN DA (R-UZt) , al Cabo
del aflo mueren tantos corderillos como
ovejas, au bout de Vannie il meurt autant
d'agneaux que de brebis. = Se dice para
consolar a los viejos que temen la muerte.
Se dit pour consoler les vieillards qui re-
doutent la mort. Urte autsian gan zaiku
mutila (AN-b), el criado se nos ha ido
sin cumplir el aflo , lit. : en aflo roto :
notre garcon est parti sans finir Vannie,
lit. : dans un an rompu. — 2° (S), avenida
de aguas, inundaci6n : crue, inondation.
EtSbn eta aberentako bezala, badira hur-
ten, hurriaren eta beste dohakaitzen-
tako (botigoak) : asi como hay (asocia-
ciones) para las casas y ganados, las hay
tambi6n para las avenidas, pedriscos y
otras desgracias : il y a des associations
contre les inondations , la grile et autres
sinistres, comme pour les maisons et le
bitail. {Dial.bas. 67-5.)
Urtealdika (AN-b), en algunos aflos,
no anualmente : dans quelques annies,
pas annuellement.
Urteango, urtean urteango (B, ms-
Lond), anual, annuel.
Urteaste (AN-b), urtehaste (BN-am,
L-ain), comienzo del aflo, commencement
de Vannie.
Urtehatse .( BN - am ) , aguinaldo ,
itrennes
Urteaur (AN-b, BN-ald-am, R-uzt),
urthe aur (L-ain), personas que han
nacido el mismo aflo, personnes nies la
mime annie. Var. de urtaur.
Urtebarri : 1° (Be), aflo nuevo, nou-
vel an. — 2° ( B-a-d-m-o-t§ ) , aguinaldo,
itrennes.
Urtebarrikari (B-g), aguinaldo del
aflo nuevo, itrennes du nouvel an.
Urtebarru (Be), transcurso del aflo,
cours de Vannie. Urtebarruko jaiak
ELEIZA A MA SANTEAK GITSiTU EDO GEITU
legiz, la santa Madre Iglesia puede dis-
minuir 6 aumentar el numero de fiestas
del transcurso del aflo, la sainle Mire
l'6glise peut diminuer ou augmenter le
nombre des fites de Vannie. (Bart. 1-177-
24.)
Urtebe ( B-m ) , urtebera ( B-mond ) ,
aflo de abundancia : annie d'abondance,
de fertiliti.
Urtebergti (S), cada rama que brota
del tronco podado en los jarales: gaule,
branche qui pousse d'un titard dans les
halliers.
Urteberri (AN, G, ...), Var. de urte-
barri (1°).
Urteberril (G-bet) , enero, Janvier.
Urtebete : 1° (AN-b, B-mond, G-bet),
aniversario, cabo de aflo: anniversaire ,
bout de Van. Anima on askok urteoro
EGIN OI DUE BEREN BATAYOKO EGUNAREN
OROIPENA ETA ONI DEITZEN DIOGU URTEBE-
tea edo urteurrena, muchas almas pia-
dosas celebran cada aflo el recuerdo del
dia de su bautismo y a esto Uamamos
aniversario 6 cabo de aflo : beaucoup
d'imes pieuses cilibrent chaque annie le
souvenir de leur baptime, et nous appe-
lons cela anniversaire ou bout de Van.
(Ag. Eracus. 290-8.) = En B-d se plura-
liza hablando de la funci6n 6 funeral de
aniversario : urtebeteak. En B-d on
pluralise en parlant du service funibre
de Vanniversaire : urtebeteak. — 2° (B),
cierta variedad de manzana, certaine
variiti de pomme. (V. Sagar.)
Urtebetegnn (R-uzt), cumpleaflos,
jour anniversaire de la naissance.
Urtebete - sagar ( B ) , Var. de urte-
bete (2°).
Urtebete tze : 1° (AN, G), cumpleaflos,
jour anniversaire de la naissance. Iru
egunen buruan zan Faraonen urtebetzea,
tres dias despues era el cumpleaflos de
Fara6n, le troisiime jour apres itait
Vanniversaire de la naissance de Pharaon.
(Ur. Gen. xl-20.) — 2o (AN-b), aniver-
sario, cabo de aflo : anniversaire, bout
de Van.
Urtebi (G), aniversario, cabo de aflo :
anniversaire , bout de Van.
Urtebi -sagar (G), cierta especie de
manzana muy duradera, certaine espice
de pomme qui se conserve longtemps.
Var. de urtebete (2<>).
Urte-bota (Be, ...), brote 6 rama de
un aflo, pousse ou branche d'un an.
Urteburu (c), cabo de aflo, aniversa-
rio : bout de Van, anniversaire. Urtebu-
ruan (c,...), al cabo del aflo, au bout de
Van.
Urtebiiriikari (S), todos los aniver-
sarios , a cada aniversario : a chaque
anniversaire, tous les ans.
Urtede (AN-b), aro de cuero me-
dian te el cual se fija el yugo en la per-
tiga, boucle de cuir au moyen de laquelle
on fixe lejoug au timon.
Urteera : 1° (B-m), oriente, orient. —
2° (B-m,...), salida, acto de salir : sortie,
action de sortir. EtSetik urtebran beti
AITEAREN EGITEN DAU GURE MUTIKOAK , al
salir de casa nuestro muchachito se san-
tigua siempre : en sortant de la maison,
notre, garconnet se signe toujours. —
3» (B-t§), aflo de abundancia, annie
d'abondance.
Urtegi: 1°(B, Micol.), derribar, renver-
ser. — 2° (L ?), cisterna , citerne. Zatozte,
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380
URTEGIRO — URTSILO
HIL DEZAGUN, ETA ARTHIK URTEGI ZAUAR
hortara : venid, matemosle y ech£mosle
en esa cisterna vieja : venez, tuons-le et
jetons-le dans cetle vieille citerne. (Duv.
Gen. xxxvn -20.)
Urtegiro (L-ain, R-uzt), el afto abun-
dante (en cosecha), annie abondante
(en ricolte).
Urteide (B, Afi. ms), coetaneo, con-
temporaneo : contemporain, du mime &ge.
Urteiera : 1° (B-a-l-o), salida, sortie.
— 2° (?), oriente, orient.
Urteil (B-a-d-o), enero, Janvier.
TJrteka, urtheka (c), por afios, anual-
mente : par annies , annuellement.
Urteko : 1° (BN-s), provisiones del
aflo , provisions de Vannie. — 2° ( c ) , lo
del alio, annuel. Urteko euriak urtean
JAUSI BEAR DABE ( B ) , URTEKO EURIAK UR-
TEAN erori bear dutb (G) , las lluvias del
ano deben caer dentro del alio, les pluies
de Vannie doivent tomber dans Vannie.
= Los aldeanos se resignan muy filos6-
ficamente, en tiempo de sequia, tomando
en boca esta sentencia. Les paysans, aux
ipoques de sicheresse, se risignent tres
philosophiquement en ripitant cette sen-
tence. — 3° (c, ...), de un ano de edad,
Age" d'un an.
Urteko talika (Sc), urteko tarra
(BN-am) , raraas que brotan cada ano de
arboles podados en un jaro : verges,
branches qui poussent chaque annie sur
les litards.
Urte-meza (B?, G?), funcidn de ani-
versario, misa de cabo de afto : service
anniversaire , messe du bout de Van.
Urthemin (BN, S), acores, tifia mu-
cosa , enfermedad del cuero cabelludo y
de la cara , lit. : males del (primer) alio :
achores, teigne de lait, maladie du cuir
chevelu et de la figure, lit.: mal de (la
premiere) Vannie.
Urte motz (AN-b, G-etS), mal afto,
mauvaise annie.
Urtemuga (AN-b, BN-ald-s, G-and,
L-get, R, S), urtemun (B-g), cabo de
afto, aniversario : bout de Van, anniver-
saire. Var. de urtsburu. Aldiero urte-
mugara eritzen da, todas las veces a la
misma 6poca del afto cae enfermo, il
tombe malade tous les ans a la mime
ipoque.
Urtemurritz (AN-b), Var. de urte
MOTZ.
Urten : 1° (Be), salir, sortir. = Este
verbo ofrece la particularidad de que se
usa como transitivo en oposici6n a la
idea intransitiva que significa; lo cual,
como se dej6 establecido al tratar del
verbo igon, objeto del mismo fen6meno,
puede provenir de que sea contracci6n
de urt egin ; y en tal caso no habria por
que extrafiarse de que exija auxiliar tran-
sitivo. Lo egin, por su estructura « hacer
suefto », es transitivo; por su significaci6n,
« dormir, » intransitive Urten, suponiendo
que provenga de dicha contracci6n,
signiOcaria por su estructura « hacer
salida ». A nadie aconsejaria se valiese
del auxiliar intransitivo contra todos los
que hablan el B, sin antes haber llegado
a la evidencia de que no es tal su estruc-
tura. Acaso la forma urteiten, que se
usa en B-oft por urteten, pruebe algo a
forma de la hip6tesis alegada : burak
urteiten dabe, « ellos salen (lit.: ellos
hacen salida?). » Ce verbe prisenle cette
particularity qu'il s'emploie comme iran-
sitif en opposition avec Vidie intransitive
qu*il signifie; ce qui, comme il a iti ita-
hli en traitant du verbe igon, objet du
mime phinomene, peut provenir de ce
au'il est une contraction de urt egin; et
Von ne devrait pas s'ilonner dans ce cas
qu'il exige un auxiliaire transitif. Lo egin,
par sa structure « faire sommeih), est tran-
sitif, et par sa signification, « dormir, »
intransitif. En supposant que urten pro-
vienl de cette contraction, il signifie rait
par sa structure « faire sortie ». Je ne
conseillerais a personne d'avoir recours
a l y auxiliaire intransitif, contre tous ceux
qui par lent le B, sans s'itre auparavant
convaincu que telle n } est pas sa structure.
Peut-itre la forme urteiten, usilie en
B-oh pour urteten, prouve-t-elle quelque
chose en faveur de Vhypothese atliguie :
eurak urteiten dabe, « Us sortent (lit. :
its font sortie*!). » ILik gure bbgibtan,
baiSa udabarrian urteten dabe kapulo-
tik tSiribiria bturturik (B, Di&l. bas.
7-9) : muertos a nuestros ojos, pero en
la primavera salen del capullo converti-
dos en mariposas : morts a nos yeux, ma is
au printemps Us sortent du cocon conver-
tis en papillons. Izerdi larri batek urte-
ten deust gorputz guztiti, un sudor
congojoso me sale de todo el cuerpo,
une sueur gluante jaillit de tout mon
corps. (Per. Ab. 78-8.) — 2° (Be), atre-
vido, osado : audacieux, osi. Eztau gizo-
nak izan bear urtena, el hombre no debe
ser osado, Vhomme ne doit pas itre
audacieux. (Per. Ab. 50-27.) Urtenbgia
JATORKU MUTltA TA GEURE ALEGlSOK GORA
BERA BZTAK1T ZE ATZE ITSlKO DABEN (B-mu) I
nuestro muchacho vienedemasia do osado,
y a pesar de nuestros empeftos, no s6
au£ resultado va a dar : notre garcon
aevient trop audacieux , et, malgri nos
efforts, je ne sais quel risultat il don-
nera.
Urtenbide : 1° (B-m), defensa, ale-
gato, evasiva : difense, alligation, ichap-
patoire. — 2° (B-a-m-o), raz6n, derecho
que alega : raison, droit que Von di-
montre.
Urte -on do (AN, B, G, ms-Lond), cabo
de afto, bout de Van.
Urtepide : 1° (B), cita, emplaza-
miento : site, emplacement. — 2° (B-m,
G-zum), alegato, defensa, evasiva : asser-
tion, difense, ichappatoire. Var. de ur-
TENBIDE (1°).
Urtere (Gc), aro de cuero que sirve
para fijar el yugo en la pe>tiga , boucle
de cuir qui sert a fixer le joug au timon.
Var. de urtede.
Urtets (AN-b), aguinaldo, itrennes.
Var. de urtats (1°). urtets aunitz bildu
dugu aurten, este aflo hemos recogido
muchos aguinaldos, cetle annie nous
avons eu beaucoup d' itrennes.
Urtetsarre (S), comienzo del aflo,
commencement de Vannie.
Urte-urren (B), aniversario, anniver-
saire.
Urtezagar (AN-b), urtezar (AN-goiz,
B ? , Gc , L , R j , ultimo dia del aflo, der-
nier jour de Vannie.
Urtigi : 1° (B, arc?), arrojar, lancer.
£ Pekaturik egiten dau pbnsamentu deun-
gan , prokuretan dabenak beraganik
beralan urtigi ? i peca en el mal pensa-
miento aquel que procura lanzarlo de si
en seguida 1 peche-t-il en mauvaise pensie,
celui qui essaye de la repousser de suite de
lui? (Capan. 50-10.) Zerbn onegati (sic)
GELDIETAN DA GIZONA ZERUREAN URTIG1RIK ,
pues por esto queda el hombre deshere-
dado (lanzado) del cielo, car pour cela
Vhomme resle dishiriti (rejeti) du ciel.
(Capan. 126-26.) Arria urtigi ta eskua
ostu, aiz gizon galdu : tirar la piedra y
esconder la mano, eres hombre perdido :
jeter la pierre et cacher la main, tu es un
homme perdu. (Refranes, 923.) — 2° (B),
desechar, rejeter. Zure eskuok egin
banindubn eta modu bmon deusten, urtigi
zenagizu : pues vuestras manos me hicie-
ron y me formaron, no me desech£is :
car vos mains me firent et me formerent,
ne me rejetez pas. (Capan. 155-3.) —
3° (B, Micol.), derribar, dimolir.
URTIKA : 1° (AN-b), brote 6 rama
de un afto, pousse ou branche d'un an.
— 2° (G-goi), a estirones, par secousses.
BEBB SOlftEKO GUZTIAK KUPIDARIK BAGE
urtika edo tiraka kendurik , arranc&n-
dole todos sus vestidos sin compasi6n a
estirones, lui arrachant par secousses
tous ses vitemenis sans pitii. (Galbar. 28-
17.) = En Be y G se usa mucho, pero
siempre en composici6n con otra pala-
bra, significando « lanzando, echando,
arrojando ». En Be et G, ce sens est
beaucoup usiti, mais tou jours en compo-
sition avec un autre mot, signifiant « lan-
cant, jetant, rejetant » des maledictions.
Birao- urtika, profiriendo maldiciones :
jurant, profirant des jurons. (Afi. Esku-
lib. 116-49.) Arr i urtika, lanzando pie-
dras, lancant des pier res. (Izt. Cond. 229-
13.) TSinpart- urtika (B,...), echando
chispas, jetant des itincelles. TSisturtika
( B , . . . ) , escupiendo , crachant. Adur-
urtika (B-l, ...), echando babas, bavanl.
Urtiki (R), arrojar, lanzar : jeter, lan-
cer. Urtiki zitzaion (AN, Liz. 52-1), se le
arroj6, on le lui lanca.
TJrthiki (S) : 1° arrojar, lanzar : jeter,
lancer. Var. de urtiki. Latsun hanitS den
LEKHIETAN LABORARI HUNAK ATZAMAN-
AHALAURTHIKI BEIIAR DU LATSUN-LABEALAT '.
donde la cal abunda, el buen labrador
debe echar al homo de cal todo cuanto
coge : la ou la chaux abonde, le bon
laboureur doit jeter au four a chaux tout
ce qu f il ramasse. (Didl. bas. 50-11.) —
2° (Sc), rendirse(de suefto), n'enpouvoir
plus (de sommeil).
Urtoki : 1° (S), marisma, vega :
varenne, noue, terrain bas, humide el
fertile. — 2° (AN-b, B, G), sitio en que
abunda el agua, endroit ou Veau abonde.
Urtontzi, regadera , arrosoir. (F.
Seg.)
Urtoski (R), manantial, source,
HTJRTSA(S), tabla de haya prepa-
rada a hachazos, planche de hitre iquar-
rie a coups de cognie.
Urtsailu (AN-oy), sosten de ramas
demasiado cargadas de fruta, support de
branches surchargies de fruits.
Ur-tSakil (B-g), manantial de poca
importancia, source de peu d'importance.
Ur-tSakur : 1° (AN-b, B-l-m, BN-s,
G-and, L-ain, R-uzt), perro de lanas,
perro de agua : caniche ordinaire, lit. :
chien d'eau. — 2° (B-a-m?, G-zeg), nutria,
louire. Un tSalagatu (B-m) : agua de
poco sabor, tibia, sosa : eau fade, tiede,
insipide.
TJrtSili (AN-lez), Var. de urtSilu.
UrtSilo (G-us), horquilla fercea de dos
puas, fourche en fer a deux poinles.
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URTSILU — UR ZIKIN
381
UrtSilu (G-don), sost£n de ramas
demasiado cargadas de fruta, support de
branches chargers de fruits.
UrtSindor (B-el), pajaro que canta
bien, ruisefiorY : oiseau qui chante bien,
rossignolt. Var. de urrbt§indor ?.
UrtSintS (AN-b, BN-ald, L-ain), ardi-
11a, tcureuil.
Ur-tlinista : lo (AN-lez), hierba de
remansos, se da a cerdos : plante qui
crott dans les eaux dormantes, et que Von
fait consommer aux pores. — 2° (G-and),
hilo de agua, filet d'eau.
UrtSori : 1<> (B-gald, BN-s, G-t, R,
Sc) , pajarita , aguzanieves (pajaro) , ber-
geronnette (oiseau). — 2° (AN, B-ub),
martin pescador, martin -picheur.
Ur-t5orta (L-ain), salpicadura, e"c/a-
boussure.
Urtsu (c), acuoso, aqueux.
UrtSuilu (G- bid- era), urtSulo (G-
orm), horquilla aue sostiene las ramas
demasiado cargaaas de fruta, fourche
qui soutient les branches surcharges de
fruits. Aurtkn urtSulo asko agiri da :
este afto se ve mucha horquilla ; es decir,
hay mucha fruta : cette annexe on voit
beaucoup de fourches; e'est-a-dire, il y a
beaucoup de fruits.
Urtsutu ( BN , L , R , S ) , aguar, mez-
clar agua con otro liquido, diluer ou
entendre d'eau un autre liquide.
Urtu : 1° (c), derretirse : se fond re,
se dissoudre. Negarrez urtu, lan eginez
urtu , izbrdiz urtu (BN-s) : derretirse en
lagrimas, deshacerse trabajando, derre-
tirse sudando : fondre en larmes, s*4reinter
au travail, fondre en sueur. Gatz hau ongi
urtu denean, gazitzen da bardin bertze
aldetik (L, DM. bas. 88-10) : cuando
esta sal se haya derretido enteramente,
se sala del mismo modo por el otro lado :
quand ce set est entierement dissous, on
sale de la mime maniere Vautre c6U. —
2° (B), regar, arroser. Ortu atako bedar
ta landarak urtu, bzkotu eta girotu-
teko : para regar, humedecer y refrescar
las hierbas y plantas de aquel huerto :
pour arroser, humecler et rafraCchir les
herbes et les plantes de ce jardin. (Ur.
Bisit. 1 08 -16.) — 3° (B-g), acercarse,
s'approcher. — 4° (AN-b, B, G), fun-
dir, fondre. Egin dute Sal bat gai urtuz,
se han hecho un becerro de fundici6n, Us
se sont fait un veau jeU en fonte. ( Ur.
Ex. xxxn-8.) Etzaitezte itzulijainko fal-
soetara, eta ezbzazute ere egin zuentzat
jaungoiko urtuzkorik : no querais volve-
ros a los idolos , ni hagais para vosotros
dioses de fundici6n : ne vous tournez
point vers les idoles, et ne faites paint de
dieux en fonte. (Ur. Lev. xix-4.) —
5° ( c , . . . ) , desaparecer , disparattre.
Orren bskuetan dirua urtzen da gatza
urban bbzala ( AN-b ) , el dinero desapa-
rece en las manos de ese como la sal
en el agua, Vargent fond entre ses mains
comme le sel dans Veau.
Urthueria (BN?), llanto : pleurs,
larmes. Urthueriarik eztaeusket, no ver6
llanto , je ne verrai pas de pleurs. ( Leiz.
Apoc. xvi-7.)
Urtugarri (AN, G, Araq.), fundible :
fusible, qui peut se fondre.
Urthuki ( S ) , arrojar, jeter. Thipina ,
BERTZ , GATHULU , ORO NAHASTEKA LURRBAN
URTHUKIRTK DABILTZA JAUZIKA : marmitaS ,
calderos , escudillas , todo anda revuelto
por el suelo saltando : marmites, chau-
drons, bols, tout saute en disordre par
lerre. (Ziber. 86-6.)
Urtuki-kaika (Sc), trabajo hecho de
cualquier modo , travail fait sans aucun
soin.
Urtume : 1° (AN-b), ramas que anual-
mente brotan de arboles podados en un
jaro : verges, branches qui poussent an-
nuellement sur des titards. Hekiek (onbo-
rrak) utziz, egur altSatuko da gutiago ;
lan gehiago daiteke urtmumben garbi-
tzean : dejando estos (los troncos), levan-
tara m£nos lefta ; haora mas que hacer
al limpiar las ramillas : en laissant ceux-
ci (les troncs), il viendra moins de bois;
il y aura plus de travail pour enlever les
branchettes. (Duv. Labor. 477-6.) Ebaki-
TZEN TUZUNEAN ZUHAITZ BAT ETA BERRIZ
HARTARIK URTUMEAK EDO ADARRAK SORTZEN
DIRENBAN, AGBRI DA ETZENDUELA OSOEI ETA
ONDOTIK EBAKI, GELD ITU ZALA ZBNBAIT ERRO
eta zain : cuando cortais un arbol y nue-
vamente nacen de 61 vastagos 6 ramas ,
es evidente que no lo cortasteis entera-
mente y de raiz, que quedaron algunas
raices : lorsque vous coupez un arbre et
qu'il en pousse des drageons ou rejetons,
il est 6vident que vous ne Vavez pas coupe*
entierement et jusqu'a la racme, qu'il
resta quelques racines. (Ax. 3* -544 -3.)
— 2° Urthume, corderos, cabritos, cer-
dos, ansarones y otros animales pequefios
nacidos en el alio corriente : les agneaux,
chevreaux, cochons, oisons et semblables
petits animaux n€s dans Vannie courante.
(Oih. ms.) — 3° (Be), nifio del primer
alio, enfant en bas dge.
Urtun (BN-ald-baiz), apocado, simple :
pusillanime, simple.
UrtuSi (BN-s, R-uzt), descalzar,
dichausser. UrtuSirik (BN-s, R-uzt),
descalzo, nu-pieds.
Urtustu (BN, L), descalzar, dtehaus-
ser.
URTZA, tabl6n de madera : ais,
planche de bois. (S. P.)
Urtzaila (B), urtzalle (B, G), urtzale
(AN-b), fundidor, fonaeur. UrtzaiLe
BATAK AGOIA ZAINDUTEN DABEN ARTE AN ,
GIT§I GORA-BERA LAU ORDUAN, DOA BESTBA
lotara : mientras un fundidor cuida de
la goa, poco mas 6 m^nos por cuatro
horas, va el otro & dormir : pendant
qu'un fondeur surveille la gueuse, envi-
ron quatre heures, Vautre va dormir.
(Per. Ab. 129-19.) Elur-urtzalbrik obe-
rena iduzria da (AN-b) , el mejor fundi-
dor de la nieve es el sol, le meilleur
fondeur de la neige est le soleil.
Urtzintz (BN, L-ain), estornudo,
4ternuement.
Urtzutu, aguar, milanger d'eau . Ongi
EMATURIK ETA URTZUTURIK EDAN BEHARKO
zuela, que tendria que beber bien des-
virtuado y aguado, qu'il devrait boire
peu fort et m£U d'eau. (Ax. 3«-217-19.)
URU (G-and), huru (L-ain-bard), gar-
dufia, fouine.
Ur ubel (B-mond), ur uber (AN-b),
agua turbia, de lluvia : eau trouble, eau
de pluie.
Urubi (BN-ald), urhubi (BN), aullido
de perro, lobo y graznido de buho : hur-
lement du chien et du loup, hululement du
hibou. Abratsak, nigar egizub, uruubi
bgiten duzuela : ricos, Uorad, aullando :
riches , pleurez , poussez des hurlements.
(Leiz. Jac. v-1.)
Ur uher (L), agua turbia, eau trouble.
Zbren nola ohoinak desiratzbn baitu
gau ilhuna eta aizetsua bbasteko j
otsoak denbora gaitza, uritsua eta igor-
ziritsua, artaldear1 oldartzeko ', eta
arrantzaleak ur uherra arrainaren
atzemaiteko : porque como el ladr6n
desea noche oscura y de mucho viento
para robar, el lobo (ansia) tiempo duro,
lluvioso y de trueno para acometer al
rebaflo ; y el pescador (quiere) agua tur-
bia para coger peces : de mime que le
voleur ddsire une nuit obscure et tres
venteuse pour voter, le loup (envie) un
temps dur, pluvieux et orageux pour
attaquer le troupeau , et le picheur (veut)
Veau trouble pour prendre des poissons.
(Ax. 3«-109-3.)
Urule (R), iirule (Sc), hilandera,
file use.
URUN (R), urttn (BN-am, S) : 1° hi-
lar, filer. Eztib lanik bgiten , eztib uru-
ten (S, Matth. vi -28) : no trabajan, ni
hilan : Us ne travaillent , ni ne filenl. —
2° (Be), harina, farine. Lorearen uruna-
gaz bgiten dabe argizaia, con la harina
de la flor hacen la cera, elles font la cire
avec le pollen de la fleur. (Di&l. bas. 11-
16.) Urunik eztan et§ea ezin litzate asea
ta bai gosba, casa donde no hay harina
no puede ser harta y si hambrienta : la
maison ou il n'y a pas de farine ne peut
Stre rassasite, mais affam&e. (Refranes,
287.)
URUSTA (R), Pamplona, Pampelune.
= Dabasele este nombre por lo general
en Nabarra en la edad media y no IruHa,
como mas tarde. Dans le cours du moyen
dge, en Navarre, on lui donnait g6n4ra-
lement ce nom et non pas Irufia, comme
par la suite.
Urun - eralgi ( B-o-t§ ) , urun - eralki
(B-a), madero que se pone bajo el cedazo
para cerner harina , bdton sur lequel se
meut le tamispour tamiser la farine.
Uruneni (II), tierra de Pamplona, con-
torno de la ciudad : lerre de Pampelune,
alenlours de la ville.
Urungela (B-m-oft), cuarto en que
se cierne harina, pikce ou Von blute la
farine.
Urtipen (S, Calech. 145-15), Var. de
udurjpen, apariencia, apparence. Orupen
egiten baitie, porque simulan , parce
qu'ils font semblant. (Catech. II-26-7.)
Urhuri (BN-ist), aullido de perro y
de lobo, hurlement du chien et du loup.
Var. de urhubi.
Ur-urratu (B-a-o), destrozos produ-
cidos por el agua, dtg&ts produits par
Veau.
Hurasi (S), celo de la cerda, chaleur
de la truie.
Urzain (Sc), urzainz (BN, Sal.),
estornudo, Uernuement.
Urzale (AN-b, B, G), abstemio, vulg.
aguado : absteme, hydrophile , qui ne
boit pas de vin.
Urzaphal (Sc), t6rtola : tourterelle,
biset.
Urzategi (BN-am J : 1° palomar,
pigeonnier. — 2° cazaaero de palomas :
palomiere, lieu ou Von chasse les pigeons.
URZI ?c?, arc), Dios, Dieu. Var. de
orzi ?. = Consta esta palabra en el c6dice
llamado de Calixto. Ce mot fait par tie
du codex de Calixie.
Ur zikin : 1© (G-betJ, fregadura, eau
de vaisselle. — 2° (AN, G, ...), agua sucia,
eau sale.
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382
UR-ZILO — USARA
Ur-zilo (AN-b-lez), aljibe, cisterna,
citerne.
Urzindu, estornudar, Hernuer. (ms-
Zar.)
Urzintz (BN-ald, L), estornudo, Her-
nuement.
URZO (BN-am-s, R, S], pich6n, pa-
loma : pigeon, palombe. Eta ikhusi zien
Jainkoarbn izpiritua, zoin jeutsi baitzbn
eta phau8atu ha ren buruaren gainean ,
URZO KOLOMA BATEN ITSURAN ( BN , Matth.
in -16) : y vi6 al espiritu de Dios, que
descendia como paloma, y que venia
sobre 61 : et il vit V Esprit de Dieu , des-
cendant comme une colombe et venant sur
lui.
Urzo-apal (BN-gar), t6rtola, tourte-
relle. Var. de urzapal.
Urzo-belhar (S, Alth.), trebol de los
campos, trefle a t&te d'or. (Bot.)
Urzokari (BN, Sal.), cazador de palo-
mas, chasseur de pigeons.
Urzondo (R) : 1° alba : aube, aurore.
— 2° rocio, vulg. aguaz6n : ros6e, vulg.
aigua.il.
Urzo - purruSta ( BN - am ) , t6rtola ,
tourlerelle.
Urzo - purruta (BN), codorniz, caille.
TJrzori ( BN - baig ) , martin pescador
(pajaro), martin-pGcheur (oiseau).
Urzorri (AN-b, ...), talitro langosta,
insecto acuatico : talitre, insecie aqua-
tique. (Oih. ms.)
TJr-zorro (B-m, G-and, L-ain), parias,
secundina, membrane que envuelve el
feto : secondines, membrane qui enve-
loppe le fcetus.
TJrzotegi (BN-s,...,S) : 1° palomar,
pigeonnier. — 2© palomera , cazadero de
palomas : palomikre, lieu ou Von chasse
les pigeons.
TJrzoume ( BN - am , R ) , pich6n , pi-
geonneau.
TJr-zozo (B,G, ...), tordo acuatico,
merle d'eau, « hydrobata cinclus. »
Urztatu (L?, R-uzt), regar, arroser.
BaRATZB URZTATU A K HIBAYBN BAZTERRETAN
bbzala, como huertos regados en las
or i lias de los rios, comme des jardins
arrose's sur les bords des rivUres. ( Duv.
Num. xxi v-6.)
Ur-zulo : l<> (AN-b-oy, B), aljibe,
citerne. — 2° (B-i-m-t§, G-and), manan-
tial, source.
Urzuxne : 1° (R), mimbrera silvestre,
osier sauvage. — 2° (S), pich6n, pigeon-
neau.
TJrzutegi(R) : 1° palomar, pigeon-
nier. — 2° palomera , cazadero de palo-
mas : palomiere, lieu ou Von chasse les
pigeons.
TJrzuti (BN?), cascada, cascade.
Urzutu (BN-s), aguar, mezclar agua
con otro liquido , additionner ou Hendre
aVeau un autre liquide.
Us, hus(c), Var. de uts, huts en
algunos denvados : Var. de uts, huts
dans quelques de'rive's.
US (AN, Be, G), voz con que se espan-
tan las gallinas , mot avec lequel on effa-
rouche Jespoules.
USA (B, G), eiido, campo 6 monte
comun de los pueblos, bois communal
des villages. Baooz inguruan usa edo
ERRI-BASOAK, BAINA ARIZTIAK BATZUK, BBS-
TEAK ARTADIAK TA EZIN LBIB ONETAN KALTB-
rik : hay en el contorno ejidos 6 montes
comunales, pero unos son robledales,
otros encinales, y no pueden (las cabras)
hacer dafio en ellos : il y a aux alentours
des bois communaux, ma is quelques- uns
sont des chenaies, d'autres des bois de
chines verts, et elles (les chevres) ne
peuvent y causer du dommaqe. (Per. Ab.
110-5.)
Usa: 1° (Sc), expresion para que paren
los bueyes, interjection pour faire arres-
ter les bceufs. — 2° (L-bard) , especie de
tenedor para pescar en aguas poco pro-
fundas , espece de fourchctle pour pGcher
dans les eaux peu profondes.
Usabedar (B-g), cierta.planta, cer-
taine plante. (Bot.) Usabedarra, kai.a-
BAZA-BEDARREN ANTZEKO ORRIA DA,'SUSTRAI-
andiduna : la hierba de ejidos tiene una
hoja semejante a la de la calabaza y raiz
muy grande : la feuille de Vherbe des
bois communaux ressemble a celle de la
citrouille, et sa racine est tres grande.
USada : 1° (AN-lezo-oy, G-and), aco-
metida, attaque. — 2° (B-i), excitaci6n,
p. ej., la que se hace a un toro para que
acometa : excitation, p. ex., celle que Von
fail a un taureau pour qu f il attaque. —
3° (BN-baig, L-ain), disenterfa, dysen-
teric USadak eman ziautan (BN-baig), me
acometi6 la diarrea , la diarrhe'e me prit.
USadatu (L-get), ensuciar rincones,
se dice de un nifto , de un perrillo : salir
les coins ; se dit d r un enfant, d'un petit
chien.
USaden (BN-haz), sanguijuela, sang-
sue.
Usadio (B-m, G), costumbre : cou-
tume, habitude. (??)
Usagari (AN, Lacoiz.), agenuz, ara-
ftuela, loute-ipice. (Bot.)
USagera (B-i), hurafto, esquivo : sau-
vage, insociable, farouche.
USAI : 1° (G), olor, odeur. Bestela
BRORTZBN DIRAN ESNE-TANTAK USTELTZBN
DIRA ETA USAI GAIZTOA EMATEN DIOTE GU-
riari , de lo contrario las gotas de leche
que caen al suelo se corrompen y dan
mal olor a la manteca, autremenl les
goutles de lait qui lombent A lerre se cor-
rompent et communiquent an beurre une
mauvaise odeur. (Dtil. bas. 83-9.) —
2° (G-and), olfato, odorat. — 3° (BN-s),
usal (R, S), estornudo, Hernuement.
Usaikin (G ? , An. ms ) , olfato , odorat.
Usain : 1° (AN-b, Be, BN-ald, L),
olor, odeur. Bidegabe handia eoiten de-
RAUKA BERE BURUARI, EMAZTEKI BAT BBZBLA
URRINZTATURIK ETA USAIN ONBZ BETHERIK
dabilan gizonak : grande injuria se hace
a si mismo el hombre que anda aroma-
tizado y lleno de buenos olores como
una mujer : Vhomme qui se parfume et
est plein de bonnes odeurs, comme une
femme, se fait grande injure a lui-m£me.
(Ax. 3--224-18.) — 2« ( G-aya-bid-us , R-
uzt), estornudo, 4ternuement. — 3° (BN-
gar-luh), pesquisa, husmeo : recherche,
flairement. Gizon horiik usainka dabil-
tza , esos hombres andan haciendo pes-
quisas, ces hommes font des recherches.
Usaindatu (BN, Sal.), husmear, flai-
rer.
Usaindu : 1° (AN-b, Be, G-goi), em-
pezar a tener mal olor, commencera sen-
lir mauvais. — 2° (G-t), adivinar, barrun-
tar : deviner, pr6voir.
Usain egin (AN, B), olfatear, barrun-
tar : flairer, privoir. AdriLuzko etSeak
DIRAN LEKUBTAN, USAIN EGITBN BADEUTSE
JAKIRBN BATI, ORRA EMBN ZER EGITBN DABEN I
en parajes en que las casas son de ladri-
llo, si huelen dentro algun comestible, he
aqui lo que hacen : dans les lieux ou les
maisons sont en briques, si elles ont
flairi quelque nourriture dans Vinte*-
rieur, void ce qu'ellcs font. (Dial. bas.
31-11.)
Usaingarri (AN-b, B-a-d-tS), perfume,
cosa aromatica : parfum , chose aroma-
tique. Erre zirean surrak gozatuteko
usaingarririk onenak, fueron quemadas
(hierbas) aromaticas las mejores para
satisfacerel olfato, les meilleures (herbes)
aromatiques furent brdUes pour flatter
Vodorat. (Per. Ab. 216-11.)
Usainka: 1° (AN, B, BN, L), olfa-
teando, flairant. — 2° (BN-gar-luh),
averiguando, se renseignant.
Usainztatu (L-ain, ...), perfumar,
parfumer. Ezta musketaz ... eta halako
BERTZE USAIN ONEZ USA1NZTATURIK IBILI
behar , no se debe andar perfumado con
almizclc.y otros buenos olores, on ne
doit pas se parfumer avec du musc.et
autres bonnes odeurs. (Ax. 3^-224-11.)
Usaitu : 1° (AN?, G-etS,...), oler, des-
pedir olor : sentir, re'pandre de Vodeur.
— 2° (G-t, ...), husmear, barruntar, adi-
vinar : flairer y pre'voir, deviner.
USaka : 1° (B-el-m-ofl-tS), arisco,
espantadizo : ombrageux, rttif. — 2° (B-
mond), mal educado, mal e'leve'.
UsakatS (B-m), ind6milo, inquieto :
indompiable, turbulent.
Usakuxna (B-l,...), usakume (AN,
B, G), pich6n, pigeonneau. Bai5Ja Jaunari
EGINDAKO HOLOKAUSTOKO BSKEINTSARIA BA-
LITZ EGAZTIENA, USATORTOLBNA EDO USAKU-
meena : pero si la ofrenda fuere de aves
en holocausto al Seflor, de t6rtolas 6
pichones : si le prHre off re au Seigneur
un holocauste d f oiseaux, e'est-a-dire de
tourter elles ou de petits de la colombe.
(Ur. Lev. i-14.)
USala (B-a-mu), ojala, pl6l a Dieu ! (??)
Usalapa, uSalapa (AN, Araq. (sic) }
gusarapo, infusoires ou vibrions. (?)
USaldi (B, ms -Ot5), cierto susto y
alegr6n que dan las llamaradas de un
fuego, que hace apartar a los circuns-
tantes : cerlaine frayeur ou alttgresse
que causent lesflammes oVun feu, qui font
eloigner les speclaleurs.
USaldu : 1° (B, ms-Ot3), ahuyentar,
effaroucher. — 2° (G-bid-irur), calarse,
mojarse completamente : se tremper, se
mouiller jusqu f aux os.
USAN (Be), sanguijuela, sangsue.
Usandu : 1° (AN-elk, ..., Gc), oler,
heder : sentir, puer. Jauna , ya usandu-
RIK DAGO, EZI LAUR EGUNTAKO ILA DA !
Seflor, ya hiede, porque es muerto de
cuatro dias : Seigneur, il sent dtja mau-
vais, car il est mort depuis quatre jours.
(Liz. Joan, xi-39.) — 2° (AN, G), corrom-
perse, se corrompre. — 3° (G, ...) , ba-
rruntar, pressenlir. Joabek usandu zue-
NEAN ERREGEAK AGINTZEAN AMASA IP1NTZEN
zuela, cuando Joab barrunt6 que el rev
ponia en el mando a Amasa, quand Joab
pressentit que le roi remeliait le com-
mandement a Amasa. (Lard. Test. 223-
25.)
USARA (BN-haz), diarrea, diarrhe'e.
=. Se dice especialmente de los terne-
ros, nunca de las personas. Se dit surtout
en parlant des veaux, jamais des per-
sonnes. Aratse hori uSaratua da, ese
ternero esta con diarrea, ce veau a la
diarrhe'e.
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USARA IBILI — USNA
383
Usara ibili (G, Araq.), estar la vaca
alta 6 andar tras el macho : Ure en cha-
leur, en parlant de la vache.
Usardi (R), audacia, audace.
USarka : 1° (G), hocicando, fougeant
avec le groin. — 2° (B-a), hurafio, es-
quivo : sauvage t insociable.
USarkari (G, ...), puerco 6 jabali, que
boza 4 hociquea : fougeur, pore ou san-
glier qui fouge la terre avec le groin.
USarrean (G-and,...), hocicando,
fougeant la terre avec le groin.
Usarte (R), entremetimiento , inge-
rencia , oficiosidad : ingdrence, entre-
mise.
Usartu (R), entremeterse , ingerirse :
s'entremetlre, s'inge'rer.
Usartu ( Gc ) , revolcarse , hocicar : se
vautrer, fouger avec le groin.
Usategi: 1° (AN-b, B, G, L), palo-
mar, pigeonnier. Baratzea ta usategi,
aberasgarri : huerta y palomar, a pare jo
para enriquecer : jardin et pigeonnier ,
moyens pour s*enrichir. (Refranes, Id.)
— 2° (AN-b), cazadero de palomas : palo-
miere, lieu ou Von chasse les pigeons.
Usatortola (B, G), t6rtola, tourte-
relle. (??) Ar zadazu... usatortola bat
ere eta uso bat, tomame... una t6rtola
y tambi&n una paloma, prends... une
tourterelle et auasi une colombe. (Ur.
Gen. xv-9.)
USatu : 1° (AN-lez, Be, Gc, L, R-uzt),
espantar, ahuyentar : ipouvanter, effa-
roucher, faire fuir. — 2° (B-m-mond, ...),
gastar dinero, dipenser de Vargent.
Uabako (B?, All. ms), macizo, lit. :
no hueco : massif, lit. : pas vide.
Uabeteka (AN-b, BN-s), llenando y
vaciando, remplissant et vidant. Usbk-
TEKA ARI ZAITUEN SU KAREN ILTZEKO (BN-s),
anduvieron llenando y vaciando (baldes
de agua) para apagar aquel fuego, Us
travaillerent a remplir et vider (des seaux
d r eau) pour Heindre ce feu -Ik.
Use (R, Bonap.), bosque, bois. Var.
de usi (1°).
Usebedar (B-g), Var. de usabedar.
_____ [JB
mordre.
USEGI ( B-m-oft-tS) , morder,
Usegin (B?), Var. de usegi.
USegin: 1° (Be, ..., G), huir, fuir.
— 2° (AN-lez-oy), embestir, attaquer.
Usei (BN-s), estornudo, Hernue-
ment.
USEL (B-m), calado de agua, trempe*
par la pluie.
USeldu (B-m), calarse de agua, se
tremper de pluie.
USetu (G, Araq.), seguir, perseguir :
suivre, poursuivre.
Usgune : 1° (AN-b), cavidad, espacio
vacio : caviU, espace vide. — 2° H usgune,
depresi6n de terreno, trecho vacio :
depression de terrain, espace vide. (S. P.)
USI : 1° (R-bid), bosque, arbolado :
bois, futaie. Usiara pan dein, para que
vaya al bosque, afin quHl aille au bois.
— 2© (R), espeso : 4pais, serre', touffu.
— 3° (R-uzt), frecuentemente , friquem-
ment. — 4° (B-ofi, F. Seg. ), indlcio,
muestra : indice, signe. Bazkari-usi bat
EGIN DOGU , ASKO JAN BZPADOGU BERB I
hemos hecho una comida ligera ( indicio
de comida?), aunque nohayamos comido
mucho : nous avons fait un Itger repas
(un indice de repast), bien que nous
n f ayons pas beaucoup mange". Ezta bbre-
KOIA , BAlNA ALAKO USI BATZUK BADAUKO I
no es egoista, pero tiene ciertos indicios
de ello : il n*est pas 4goisle , mais il en a
certains signes. ( F. Seg.) — 5» (BN-ald),
inflamaci6n, inflammation. — 6° (BN-
gar), iisi (Sc), serosidad de las ampollas,
se'rosiU des ampoules. Usiak hartu dako
SAKiA ( BN ) , se le ha empeorado 6 infla-
mado la herida , sa blessure a empird ou
s'est enflammte. Usia eta zuharra biak
BAT DUtOzO, ZAURIA HUNTO GABB EDO GA-
tsantCrik denean elkiten dira ; HIROA ,
ALDIZ, MINA HUNTO EDO IIIROtC DENEAN
elkhiten da : la serosidad y la ampolla
son la misma cosa : brotan antes que la
llaga madure 6 cuando esta enrojecida ;
pero el pus sale cuando la parte dolo-
rida esU madura 6 enconada : la se'rosite'
et I* ampoule sont la me*me chose : elles
viennent avant que la plaie mfirisse ou
quand celle-ci est enflammie; mais le pus
s'dcoule quand la partie malade est mUre
ou tume'fie'e. — 7° (B-ub), picadura de un
insecto, como la abeja : piqUre d'un
insecte, telle que celle de Vabeille. —
8° (L-get ?), pronto, ligeramente : promp-
tement, le°geremenl.
USl (G-ori), refunfuflo , grogne-
ment.
Usia (B-mond), poquito, un peu. Baz-
kal-usi3ea , apal-usiSea : comida ligera ,
cena ligera : ttger repas, ttger souper.
USlA: 1° (B-a-m-o-ot§-ub), deseo,
pretensi6n : dtsir, pretention. — 2° (B-i),
la excusa, Vexcuse. USian (B-i), con
excusa de, avec Vexcuse de.
Usigi : 1° (B-a : dima-beg-o-t§ ) , mor-
der, mordre. Etzaitu usigiko neugaz
ZAKUSAZANEAN, IGARRIKO DEUTSULAKO ZATO-
zala bakez i no os mordera cuando os
vea conmigo, porque os conocerA que
venis en son de paz : il ne mordra pas
quand il vous voit avec moi, parce qu'il
sait que vous venez avec de bonnes inten-
tions. (Per. Ab. 92-7.) — 2° (B, ms-OtS),
remoraimiento, remords.
Usika: 1° (B-a-o-t§), mordiendo, mor-
dant. — 2° (B-t§), hozando, hociqueando,
se dice de los puercos y jabalies : fou-
geant avec le groin, en parlant des pores
et des sang Hers. — 3° (6-a-o-tS), morde-
dura, morsure.
Usikada : 1° (B, ...), mordedura,
morsure. — 2° (B-a), remordimiento ,
remords.
Usiki : 1° (G), morder, mordre. —
2« (G), mordedura, morsure. Jarraitzbn
DIE ZAKURRAK TA EIZTARIAK , TA ATRAPATU-
1UK ILTZEN DUTB BERTAN KOLPEKA TA USI-
kiekin : le persiguen (al jabali) los perros
y los cazadores, y cogi^ndole le matan
alii mismo A golpes y con mordeduras :
les chiens et les chasseurs le poursuivent
(le sanglier), et, Vatirapant, Us le tuent
a Vendroit mime de coups et de mors u res.
(Conf. 34-29.)
USIN : lo (R), avalancha de nieve, ava-
lanche de neige. — 2° (L?),pozo, abismo :
puits, abtme. Dragoin eta usin orok,
lauda Gaingainekoa .* dragones y todos
los abismos, alabad al Excelso : dragons
et tous les abtmes, louez le Tres-Haut.
(Harizm. VOffice, 44-9.) — 3° (B, Mog.,
G-aya-bid), estornudo, e'ternuement.
USlN : 1° (B-i), sollozo, sarin lot. —
2° (G-etS), multa, amende. Var. de izun.
USlndu (G-etS), multar, infliger une
amende.
Usin egin (B, G), estornudar, Her-
nuer. I
USinga (B-i), sollozando, sanglo-
tant.
t^skaa (S), Var. de ubkara.
Uskaina (B-mond), vallico?, trigo de
mala clase, con espiga y sin grano : ray-
arass ?, sorle de curtate de mauvaise qua-
lite*, avec tpillel sans grains.
Uskaldu, agarrotar & una persona, un
caballo u otra bestia, garrotter ou empS-
trer une personne ou un cheval ou une
autre b4le. (Oih. ms.)
Uskaldun (AN-goiz, BN-aezk-s, R],
uskaldun (S), yasco, basque. Var. de
EUSKALDUN. ARTARA DITEZBN USKALDUN
onak, los buenos Vascos que Ueguen
& aquel punto, les bons Basques qui
arrivent a ce point. (Mend. 1-1-24.)
Uskalerri (AN-goiz, BN-aezk-s, R),
uskalerri (S), vasco, pays basque. Var.
de EUSKALBRRI.
Uskara (AN-goiz, BN-aezk-s, R),
uskara (S), vascuence : basque, langue
basque.
Uske (?, Humb. Mitrid.), mijo: mil,
millet.
UBker (L-ain, R-uzt), pedo con ruido,
pel bruyant. Var. de uzker.
Uskera (B-o), vascuence, la langue
basque. Var. de uskara.
Uskeri: 1° (B-i-l-t§, G-bid), friolera,
bledo: bagatelle, v4lille. — 2° Huskeri
(S), vanidad, vanife*.
Huaki, meramente, simplement.
Uskin (B-g), enclenque, maladif.
UskinaSo ( BN-ald , L , S ) , uskinoSo
(L-ain), grajo, geai.
Uskoi (B-o, Micol.), ano, sieso: anus,
extrimiU du rectum.
USKOR (Afi. ms), huskor (S), falible,
defectible : faillible, imparfait. Bena
NULA ORANO AMUDIOAN PLAKl) ETA BERTH U-
TBAN HUSKOR BEINIZ (S, Imit. 149-17),
pero como todavia soy llaco en el amor
y defectible en la virtud, mais comme je
suis encore faible en amour et faillible
en vertu.
Uskul (G-and), cosa que no vale
nada, vieja : chose qui ne vaut rien,
vieille.
OskunaSo (Sc), grajo, geai.
USMA: lo (BNc,..., L-ain, R), olfato,
odorat. — 2° (BN , G) , barrunto, flair.
Usman : 1° (BN, R), oliendo, olfa-
teando : sentant, flairant. — 2° (G-zeg),
observando, barruntando : observant,
pressentant.
Usmatu : 1° (AN-b, BN-aezk-s, L),
percibir olores, olfatear : sentir , perce-
voir les odeurs. Adrailuzko btseak diren
AURKHINTZETAN USMATZEN BADUTE JATEKO-
RIK BARNBAN , HUNA ZBR EGITEN DUTBN ( L ,
DOlL bas. 31-14) : en parajes en que las
casas son de ladrillo, si huelen dentro
algun comestible, h6 aqul lo que hacen :
dans les lieux ou les maisons sont en
briques, si elles onl flaire' quelque nour-
riture dans VinUrieur, void ce qu r elles
font. — 2© (G, L), barruntar, presentir :
conjecturer , pressentir. — 3° ( dNc) , sos-
pechar, soupconner. — 4° (L, R), profe-
tizar, prophHiser.
USMO (AN-b), olfato, odorat.
Usmoka (AN-b), oliendo, sentant.
USNA (AN?, BN-gar, G-zeg, L), olfato,
odorat. Usnan ibili, andar olfateando en
busca de algo , flairer quelque chose.
BlZKITARTEAN NIK EZTAGOKAT ASTOA BERTZE
AZIENDA BAT BAINO USNAZ GABBTUAGOA ,
por lo demAs yo no tengo al burro por
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384
USNADUN — USTE
un animal mas privado de olfato que los
demas, pour le reste je ne p rends pas
Vdne pour un animal plus privi d'odo-
rat que les autres. (Duv. Labor, 136-5.)
Bada begiratu behar da usnaren porta-
lea ere, bduki behar da kontu sudurraz
ere : pues hay que conservar el portal
del olfato, es preciso tener cuenta tam-
bie*n dc la nariz : car Von doit conscrver
Ventre'e de Vodorat, il faut aussi lenir
compte du nez. (Ax. 3a-224-8.)
Usnadun, animal de mucho instinto :
animal qui a du flair, de Vinstinct. (Duv.
ms.)
Usnagin (?), aruspice, aruspice. Eta
Judako erregbk Judako hirietan eta
Jerusalemeko inguruan leku goretan
iftfolatzbn haritzeko ezarri usnaginak
Sahutu zituen : y extermin6 los aruspi-
ces, que habian puesto los reyes de Juda
para sacrificar en los altos por las ciuda-
des de Juda y al rededor de Jerusalen :
et il extermina les aruspices qui avaient
Me* ttablis par les rois d'Isra#l pour
sacrifier sur les hauls lieux, dans les
villes de Juda el autour de Jerusalem.
(Duv. IV Reg. xxjii-5.]
Usnan (AN, BN, G, L), ttsnan (S),
olfateando (los animales), flairant (les
animaux).
Usnatu (AN, BN, G, L), iisnatii (Sc) :
1° oler, percibir olores: sentir, percevoir
les odeurs. Ikhusteaz, mintzatzeaz, entzu-
TEAZ ETA USNATZBAZ BG1TEN DA BEKHATU ,
BZ ORDEA UKJTZEAZ BEZALA .' COn Ver, COn
hablar, con oir y con oler se peca , pero
no como con tocar: avec la vue, avec la
parole, avec I'ouie et avec Vodorat Von
peche, mais pas comme avec le toucher.
(Ax. 3«-227-26.) Eta haren soinekoei
ZARIOTEN URRIN GOZOA USNATU ZUEN BEZAIN
laster , y luego que percibi6 la fragan-
cia de sus vestidos, et des qu y il sentit le
parfum qu'exhalaient sesvitements. (Duv.
Gen. xxvn-27.) — 2° (AN?, L), olfatear,
barruntar : flairer , pressentir . — 3° (L-
get, ...), Usnatti (Sc), profetizar, pro-
phUiser.
Uso (AN, B, G, L-ain), paloma,
pigeon. Var. de urzo. Erran komuna dan
BEZALA , USOAK JOAN , SABEAK HEDA : CODIO
dice el proverbio , idas las palomas , las
redes se tienden : comme dit le proverbe,
les pigeons partis on lend les filets. (Ax.
3* -353 -22.) Kanpoan uso, etSban bela
(c,...); atean uso, itSean otso (L. de
Is.) : fuera paloma, en casa cuervo,...
lobo : au dehors pigeon, au dedans cor-
beau, ... hup. Ondo ta asko, usoak ega
B-mond, Gc), bien y mucho vuelan las
palomas, les pigeons volent bien et beau-
coup.
USO : 1° (BN-am), voz con que se
detiene a los animales , mot avec lequel
on fail arrSter les chevaux. — 2° ( B-o ) ,
espantadizo : peureux, craintif.
Uso-belar (L), tr<§bol, trifle. (Bot.)
USoka (B-i-t3), mal educado,
fiero, arisco : mal 4lev4, inl rait able,
bourru.
Usokari (BN, L?), cazador de palo-
mas, chasseur de pigeons.
tJsokume (BN, L), pich6n, cria de
paloma : pigeonneau, petit du pigeon.
Var. de usakume.
Uso-mando (AN-b, Be,...), paloma
silvestre, crecida, mayor : biset, gros
pigeon sauvage.
USoSo (B-b), tordo de agua, vulg.
pitorro : merle d r eau, oiseau de mer. Var.
de ur-zozo.
Usotegi (L), palomar, pigeonnier.
TJso-tortola (Be), uso-tortolo (B-
berg), t6rtola, lourterelle. (??)
Usozale : 1° (BN, L ?), cazador de
palomas, chasseur de pigeons. — 2° (B,
G), aficionado a palomas, amateur de
pigeons.
USPEL: 1° (BN-ald-gar, L-ain), si tio
sombrio , endroit sombre. — 2° cardenal
producido en el cuerpo de una persona
por los golpes y contusiones que ha
sufrido, noirceur que causent au corps
d'une personne les coups et meurtrissures
qu'elle a subis. (Oih. ms.) — 3° (?), he-
rida, blessure. Maite duenak egin-uspela
HOBE DA HERRADUNARBN MUSU MALTZURRA
baino, mejores son las heridas del que
ama que los 6sculos fraudulentos del
que aborrece, les blessures faites par
celui qui aime valent mieux que les bai-
sers trompeurs de celui qui hait. ( Duv.
Prov. xxvn-6.) — 4° (BN-ald-gar, Lc),
cardeno, meurtrissure.
Uspeldu : 1° (BN-ald), abollar, bos-
suer. — 2° ( AN, Araq.), acardenalarse,
se meurlrir. — 3<> (BN, L), acardenalado,
meurtri.
Uspeldura : 1° (L), mancadura, estro-
peamiento : meurtrissure , estropiement.
— 2° (AN-b), cardenal, equimosis : meur-
trissure, ecchymose.
TJspelgune (S), abrigo contra el ardor
del sol y la violencia del viento, abri
contre Vardeur du soleil et la violence du
vent.
Uspelkatu (BN-ald), abollar, bos-
suer.
Huspen, acci6n de vaciar, action de
vider. (Duv. ms.)
Usperejil (ms-Lond), esmimio, mace-
ron. (Bot.)
TJSTA : 1° (B-laud-o) , mue>dago, gui.
Auntz umb eginikoari ustea emoitbn deu-
tsb garbietako (B-o, ...), a la cabra re-
ci6n parida le dan mue>dago para que
se limpie : on donne du gui a la chevre
qui vient de mettre bas, afin qu'elle se
nettoie. — 2° (B-d-o ?), mala hierba que
crece en los trigales, mauvaise her be qui
pousse dans les bUs. Var. de ustai-
bedar. — 3° (B-a), fusta, latigo : fouet,
cravache. — 4° (B-g-laud) , mostaza para
caustico, moutarde employee comme
caustique. U steak orri zabal - zabalak
DAUKAZ, KOIPE GASAZ BASITUTA ANDITUETAN
ipinten direanak (B-g) : la mostaza tiene
hojas muy anchas, que, untadas de man-
teca no salada, se aplican en hinchazo-
nes : la moutarde a des feuilles tres
Urges, qui, enduites de beurre non sale*,
s'appliquent sur les enflures.
Usta-bedar (B, G), usta-belar (G),
Var. de ustai-bbdar.
TJstada (B-a-m-tS), espanto, 4pou-
vanle.
Ustaga (AN-ond, B, G, L), ostaga,
cuerda gruesa que se mete por la polea
y esta fija al izar las velas , gros cordage
que Von fait passer par la poulie et qui
reste fixe lorsqu'on hisse les voiles. =
D. v. fr. utagel, hoi. onder, poner por
encima, mettre par-dessus ?.
Ustagin (B-a), hacedor de fustas,
fabricant de fouets. (?)
USTAI: fo (AN-b-goiz-lez, Be, Gc),
aro, cerceau. — 2° (AN-b), arran-ustai
( B-ofi ) , collar del ganado para colgar el
cencerro, collier du bitail auquel est sus-
pendue la sonnaille. — 3° (AN, G), pen-
dientes en forma de aro, boucles d'oreilles
en forme de croissant. — 4° (AN-lez-oy),
rosea grande de pan , grande couronne de
pain. — 5° (B-a-o) , Var. de ustai-bedar.
Ustai-bedar (B-i-tS), ustai-belar (G-
bid ) , hierba que se emplea como reme-
dio para curar la sarna y los diviesos ,
herbe qui s'emploie comme remede pour
soigner la gale et les furoncles. Ustai-
BEDARRA GARIA BAINO ALTUAGOA DA , LORA
LUZE GORRIZKADUNA , ASIA BERT AN BGITEN
JAKO ; ARBI-MODURA DAUKO SUSTRAIA I SUS-
TRAI-ZATI BAT NAIKOA DA ERNE-ERAGITEKO (B-
tS : lauk) : esta hierba es mas alta que
el trigo, de flor larga y rojiza,en la cual
se le forma la simiente ; su raiz se parece
a la del nabito : basta un pedazo de la
raiz para hacerla brotar : cette herbe,
plus haute que le bid, est orn6e d'une
fleur lonaue et rougedtre, qui donne nais-
sance a la graine; sa racine ressemble
a celle du navet : il suffit d*un morceau
de la racine pour la faire pousser. —
6° (AN-b), llanta de la rueda, jante de la
roue.
TJstamotz (AN-goiz), arbol que se
renueva despu^s de un corte : tGtard ,
arbre qui se recouvre de rejelons, apres
une coupe.
bra parece extrafla a la lengua. La ter-
minaison de ce mot semble 6trangere a la
langue. Baldin ordean hura baino haz-
KARRAGO BATEK, BTHORRIRIK, AZPIRA BADBZA
EDEKIKO DIOTZA BBRB HARMAK, ZEINBTAN
BAITZUEN USTANTZA HANDIA, ETA KHBNDUKO
DIOZKANAK BERTZEI EM AN EN DAIZKIOTE I
mas si sobreviniendo otro mas fuerte
que ^1, le venciere, le quitara todas sus
armas en que fiaba , y repartira sus des-
pojos : mais si un plus fort que lui sur-
vient et triomphe, il emportera les armes
dans lesquelles il se confiait , et il parta-
gera ses dfyouilles. (Har. Luc. xi-22.)
TJStar (L-ain), (carne) tierna, (viande)
tend re. Var. de uSter (2o).
TJ stark o (L), coz, coup de pied. Hor-
TZBZ ETA USTARKOZ KURAJE BANDIAN , BGI-
TEN du kontra alegin guzian : a dente-
lladas y a coces con gran valor se opone
con toao empeflo : a coups de dents et a
coups de pieds, avec un grand courage
il s'y oppose de toule sa force. (Goyh.
Aleg. 8-15.)
TJstarku (B), arco iris, arc-en-ciel.
Eta ustarkua egoan jarlekuaren ingu-
ruan, y habia al rededor del trono un
iris, et il y avail autour du trdne un arc-
en-ciel. (Ur. Apoc. iv-3.)
Ustarrostikoka (BNs, Sc), dando
corcobos, ruant.
TJstasun, hustasun (c,...), vacie-
dad : vacuiie', 6tat de ce qui est vide.
UStatu (G-don), ahuyentar : faire
fuir, mettre en fuite.
USTE (c), esperanza, opini6n, creen-
cia, idea: espe'rance, opinion, croyance,
idie. Zerukoak izain diralako uste edo
esperanza andi BATBKiN, con una grande
esperanza de que seran del cielo, avec
un grand espoir qu f ils iront au ciel.
(Mend. Jes. Biotz. 192-25.) Ustea mta
jakitea , la opini6n no es ciencia , Vopi-
nion n'est pas science. (Oih. Prov. 475.)
Ustbak alderdi ustela du (AN-b, L-
X
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USTEBAGE — USTEZKO
385
ain), ustbak brdia ustela (BN-ezp, ...),
la opini6n tiene un lado podrido , I' opi-
nion a un cdti pourri. Ustbrik oitSien
dan ban, cuando m£nos se piensa, quand
on y pense le moins. (Bart. II -204-4.)
OrRBK ETSERAKO U8TERXE BB EZTAUKB ;
ORRBK LOTARA-ORDUKO, AMAIKAK BAX (B-l) I
esos no tienen ni idea de ir a casa ; para
cuando esos se echen a dormir, seran
ciertamente las once : Us n'ont pas mime
Vidie d' alter a la niaison; lorsqu'ils iront
dormir, il sera surement onze heures.
Ezustb (AN-b, B, L, R, S), impreme-
ditaci6n , spontaniiti. Ezustean, ezustbz,
sin premeditaci6n , sans premeditation.
Ustebage (B, R) : 1° impensado, caso
fortuito : inopini, cas fortuit. — 2° sor-
presa, surprise. — 3° inopinadamente,
mopiniment. Ustb ustebaoban (Be) : ino-
pinadamente, impensadamente : inopi-
niment, subitement. i Nob esanco lbuke
Landbtako basbrrian imini jatala, ustb
ustebagban sartuta, oilanda ta usaku-
mbzko BRREA ? i quien diria que en el
cortijo de Landeta, habiendo entrado
impensadamente, se me ba puesto asado
de polla y pichon ? qui dirait que dans
la ferme de Landeta, itant entri ino~
piniment, Von m'a prisenti un rdti de
poulette et de pigeon'/ (Per. Ab. 112-20.)
NOR EDO NOR BALBTOR GEURBRA USTB USTE-
BAGBAN, si alguien viniera a* nuestra casa
inopinadamente, siquelqu f un venait chez
nous inopiniment. (Per. Ab. 104-20.) —
4° inadvertencia , inadvertance.
Uste barik (B), impensadamente,
inopiniment.
Ustebergu (S), cada rama que brota
del tronco podado, chaque branche qui
pousse du titard.
Uste egon (R-uzt), estar aguardando,
attend re.
Ustegabe (AN-b, BN, G, L, S) :
1° impensadamente, inopiniment. —
2° caso fortuito , cas fortuit. — 3© sor-
presa, surprise. — 4° inadvertencia,
inadvertance. Var. de ustebage (4°).
Ustego (L?, R), juicio, opini6n, pre-
sunci6n : avis, opinion, prisomption. Ez
BBRTZBBZ USTBGOA TZARRIK IZAN ETA ZUBTAZ
EZTUTE izanen : no juzgu&s , y no sereis
juzgados : ne jugez point, et vous ne
serez point juges.(R&T.Luc. vi-37.) Ustb-
goan nago (R), estoy en el parecer, e'est
mon opinion.
Ustei : 1° (AN-b, B-a-g-m), llanta
de la rueda, jante de la roue. — 2° (AN-
b, B, BN-am-s, R-uzt), Var. de ustai,
aro, cerceau. — 3» (BN, Sal.), collar que
sostiene el cencerro, collier qui soutient
la sonne tie.
Uste izan (c, ...), juz^ar, creer, opi-
nar : juger, croire, opmer. Nik uste
NEBAN BENE-BBNETAKO ANDXKIRBN BATEGAZ
berba bgitbn nebala, yo creia que estaba
hablando con un verdadero magnate , je
croyais qu f il parlait a une veritable auto-
rite'. (Per. Ab. 44-19.) Eta baldin ustb
BADUZU EDO SINHESTEN BADUZU OBLIGATU
zarela KONPLiTZERA, y si usted iuzga 6
si usted cree que esU usted obligado a
cumplir, et si vous jugez ou si vous croyez
rue vous ites oblige' oVaccomplir. (Ax.
i«-83-27 )
Ustekabe: 1° (AN-b, G, L-s), sor-
presa, surprise. Var. de ustegabe (3°).
UsTEKABEAN, impensadamente, inopini-
ment. — 2° (AN, BN, G, L, S), casua-
lidad, el a caso : casualiU, he peut-itre,
T. II.
I
le hasard. Zoro behar litbke erratbko
USTBKABBAK EGINARAZTBN D1TUELA ZERUAN
hain itzur eta NBURRizKOAK, tendria uno
aue ser loco para decir que la casualidad
dirige en el cielo el curso tan bien com-
binado (de los astros), il faudrait itre
insensi pour dire que e'est le hasard qui
dirige dans le ciet le cours si sage et si
bien rigli (des astres). (Hirib.) Ustbkabba
HITZ UTS BAT DA , DEUS EZTU BRRAN NAHX I
el acaso es una palabra vacia (de sentido),
no signiflca nada : le hasard est un vain
mot, il ne signifie rien. (Hirib.)
Ustekari (BN?), expectaci6n, attente.
Orain dakit bgiazki ezbn Jaunak igorri
ukan duela bbre aingbrua , eta idoki
NAUELA HeRODESEN ESKUTIK ETA JuDUEN
POPULUARBN USTEKARI GUZITARIK, ahora
s6 verdaderamente aue el Seflor ba
enviado su Angel y me ha librado de mano
de Herodes y de toda la expectaci6n
del pueblo de los Judios, maintenant
je vois que le Seigneur a envoyi son ange
et qu'il m'a dilivri de la main d'Hirode
et de tout le peuple juif quiattendait mon
supplice. (Leiz. Act. xn-H.)
Ustekeri (BN-gar-ozt, S), opinion,
creencia vaga : opinion, croyance vague.
UsTBKBRiA dizit, tengo cierta convicci6n,
je crois vaguement me rappeler. Nori
ERB BIHOTZBRA MINTZATZBN BAITZAIO JaIN-
KOARBN HlTZA, HURA§B ATHERATZEN DA
asko usTBKERiBN trabatik! : quienquiera,
a quien bable al coraz6n la palabra de
Dios. se libra del embarazo de una infi-
nidad de opiniones : celui a qui la parole
iter ne lie se fait entendre, est dibarrassi
d'une infinite* d f opinions. (Duv. Imit. 6-
20.) i Eta zbk bgiten du bori ? sobera
PIDATZEAK, USTEKERIAK I £ y CUal eS la
causa de eso? el fiarse demasiado, la
presunci6n : et quelle est la cause de
cela ? se fier trop a soi, la prisomption.
(Ax. 3«-401-14.) GURB USTBKERIAK ETA
GURB ZBNTZUAK APHUR I KH US TEN DC ETA
ARDURA INGANATZEN GUTO (S, Imit. 7-19),
nuestra presunci6n y nuestros sentidos
ven poco y nos engafian con frecuencia,
notre prisomption et nos sens voient peu
et nous trompentfriquemment.
Usteko (B?, F. Seg.), reputado, pre-
sumido : reputi, presume*.
Ustekunde (L-get), opini6n, opi-
nion.
USTEL : 1» (c), podrido, corrom-
pido : pourri, corrompu. EltSo pozoi-
TSUAK DATOZ BBRRIZ UR USTELETIK (G),
ELTSO PHOZUDUNAK BBRRIZ JITEN DIRA HUR
usteletik (S), porotra parte los mosquitos
venenosos vienen del agua corrompida,
d'autre part les moucherons venimeux
proviennent de Veau corrompue. (Di&l.
bas. 37-10.) — 2o (AN, BN, L, R, S),
indet. de usteldu, usteltu : pudrirse,
corromperse : se pourrir, se corrompre.
Are gehiago, hozidura janbz gbro ere,
lurrarbn humidurak eta hezetasunak
GAINERAKOA USTEL EZTIAZON I todavia m^lS,
para que. aun despues de comer la parte
germinada, la humedad de la tierra no
le pudra el resto : encore plus , a fin que,
mime apr&s avoir mangi la par tie germie,
Vhumidili de la terre ne pourrisse pas
le reste. (Ax. 3M6-8.) — 3<> (AN, Araq.
B-1,...K falta, mala : manque, rati.
= Se dice en AN , cuando la bola no
llega a los bolos. En B-l se usa esta
palabra en el juego de la raya , cuando
una pieza sale de los limites designados.
Se dit en AN, quand la boule n'atteint
pas les quillet. En B-l on emploie ce mot
dans le jeu de la rave, quand une piece
sort des limites marquies. — 4° (B-a),
suspenso en un examen, mal en un
negocio : ichoui A un examen, insucces
dans une affaire. Ustel urtbn, salir sus-
penso , ichouer. — 5° (AN-b, B) , animal
empefiado en no trabajar, animal ritif
au travail. = Se dice tambien de perso-
nas haraganas y flojas. Se dit aussi des
personnes fainiantes et mo lies.
Usteldu (AN, B, BN, G, L), podrirse,
corromperse : se pourrir, se corrompre.
Ibayean dauden arratak ere ilko dirade
ETA USTELDUKO DIRADE URAK, tambi^U IOS
peces que hay en el rio moriran y se
corromperan las aguas : et lespoissons du
fleuve mourront aussi, et les eaux seront
corrompues. (Ur. Ex. vn-18.)
TJstelki(L?), estiercol, fumier. Ustbl-
KIA DA BELHAR-ONDAKIN ETA AZIENDA-ONDA-
kin usteldua, estiercol es resto podrido
de vege tales 6 de animates, le fumier
est le risidu pourri des vigitaux ou des
animaux. (Duv. Labor. 15-24.)
Ustelkor (c,...), corruptible, corrup-
tible. EUREN LURREZKO GORPUTZ USTBLKO-
rrai, a sus cuerpos corruptibles de tierra,
a leurs corps corruptibles de la terre.
(Olg. 5-4.)
UsteltSa (ms-Lond) , enula campana,
aunie. (Bot.V
Uste on (Be), ascendiente, reputaci6n :
ascendant, reputation. ^Zer egin legie,
NBGAR TA USTB ON GUZTIA GALDU BAINO
bbste gauzarik? ^qu^ otra cosa pueden
hacer sino llorar y perder toda su repu-
taci6n? quelle autre chose peuvent-ils
faire, si ce n'est pleurer et perdre toute
leur riputation? (Bart. I-9-[2«}-13.)
USTER : lo (BN-s, L-ain, R, S), oue-
bradizo, frAgil : cassant, fragile. — 2° (B?,
BN, S), tierno, tendre. Aragi uSterrak,
carnes tiernas, viandes tendres. BrriffA,
AHUNTZ-UMBA, GAZTB DElSO, ON DA JATBKO,
samur da, uStbr da : el cabrito, la cria de
la cabra, mientras es joven, es bueno
para comer , es blando , es tierno : pen-
dant que le chevreau, le petit dela chevre,
est jeune, il est bon A manger, il est mou,
il est tendre. (Ax. 3«-271-5.) — 3° (BN-
s,...), incoherente, cosa de poca cohesion :
incoherent , chose de peu de cohesion.
Usterazo (B), alucinar, lit. : hacer
opinar : iblouir, faire croire,
Usterle (BN-s. R-bid), avispa, guipe.
Usterleontzi (BN-s), avispero, col-
mena de avispas : guipier, nid deguipes.
UStertu (B?, BN, S), ablandarse,
manirse la came : s'amollir, se faisander
(la viande).
Ustetsu (AN, B, BN, G,...), ingenioso,
de muchas ideas : inginieux, qui a beau"
coup d'idies.
Ustez : lo (AN-b, B-a-m-tS, BN-s),
tal vez, al parecer, creyerido : peut-itre,
a ce qu'il semble, croyant. Ustez bai (B,
G, L, S, Dial. bas. 4-3), al parecer si,
apparemment oui. — 2° ^c, ...), a juicio,
a Vavis. Gure ustez : a juicio de noso-
tros , a nuestro juicio : a notre avis.
Ustezko (c,...), conjetural, conjectu-
ral. Gerokoa, hobs ustezkoa, nahiago dut
on oraikoa : prefiero lo bueno presente
que lo mejor futuro y conjetural, j'aime
mieux un bien present qu'un meilleur q;ui
est a venir et qui gtt en espirances. (Oih.
Prov. 190.)
49
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386
USTI — UTS
Usti (B-t§), aro, cerceau. Var. de ubtai.
Ustiatu (BN-am, Sc) : 1° rebaftar pla-
tos, aprovechando la salsa con uq pedazo
de pan : essuyer les assieltes, en prenant
la sauce avec un morceau de pain. —
2° aprovechar bien, sacar el partido
posible : profiler de V occasion, tirer tout
le parti possible. Eguna ustiatu dizib
lanoile hoiek, han llenado bien el dia
esos trabajadores : Us ont bien rempli
leu r jour ne'e , ces ouvriers.
TJStigei (R-uzt), sauce, arbusto de
cuya corteza se extrae cierta tinta : saule,
arbuste de Vicorce duquel on extrait une
certaine encre.
TJstiko (BN ?), coz, coup de pied. Var.
de ostiko. Behorraren ustikoak, eztitu
sbndi garanoak, el garafi6n no siente
las coces de la yegua , Vitalon ne sent
pas les coups de pied de la jument. (Oih.
Prov. 7fi.)
tJSTIO (Sc), totalmente, con aprove-
chamiento : lotalement, profitablement.
Hustioi ( S ) , uno que tiene diarrea ,
celui qui a la diarrhie.
TJsto ( AN-goiz) , hoja , feuille. Var. de
OSTO.
UstoSar (AN-goiz), ramas de fresno,
melocoi6n, etc., cuyas hojas ya secas
sirven de a li men to al ganado lanar :
branches de frine, de picher, etc., donl
les feuilles dessichies servent d*aliment
aux biles a laine.
TJstrail (B-mu), vasija, tonel : cruche,
fdt. Ustrail onak , ardoa ona : la buena
vasija, buen vino : la bonne cruche, le
bon vin. (Refranes, 46.)
TJstrauku (B, Aft.), ustruku (B-a-
gald-o-t§), arco iris, arc-en-ciel.
TJstu (AN, B, BN, G, R), hustu (BN,
L), huatu (S): 1° vaciar, vider. Eta
USTURIK PEGARRA ASKETAN , ITZULI ZAN
putzura ura ateratzera : y vaciando el
cantaro en los dornajos, volvi6 al pozo
para sacar agua : en ripandant son vase
dans les canaux, elle courut au puils
pour ypuiserde teau. (Ur. Gen. xxrv-20.)
— 2° (BN-s, S), desahogarse : se soula-
ger, se metlre & I'aise.
TJ§TU (R) : 1° silbo, sifflet. — 2° sil-
bido, sifflement. — 3° aire, velocidad :
entrain, vitesse. Abbrats karek daraman
uStuz ^norat eldu bear du? aquel rico
con el aire que lleva i a d6nde va 6 lie-
gar? du train qu'il va, que va devenir ce
riche? EgoatSak uStu andia darama, el
do lleva gran velocidad, la riviere coule
avdc une grande vitesse.
TJstu (BN-am), huStu (S) : i° silbo,
sifflet. — 2° silbar, siffler. — 3© aire, velo-
ciaad : entrain, vitesse. HuStCz eginbn
dizugC lan hori (S) , ese trabajo lo hare-
mos en un momento, al aire : nous
ferons ce travail en un moment, avec en-
train.
HuStu-belar (S), a vena silvestre;
grama de perros, segun Althabe : avoine
sauvage; chiendent 3es chiens ou chien-
denl rampant, oVapres Althabe.
UStu egin (R), uStu egin (BN-am),
silbar, siffler.
Hustuka (S), silbando, sifflant.
tfctun (Sc), eslabones de la cadena,
chalnons ae la chatne.
Ustura (B-a-gald-o-t3), muerdago,
gui. Var. de usta (i°).
HustutS (S), estuche, ilui. (?)
TJSTJ : 1° (BN-haz), materia, pus : ma-
tiere, pus. — 2° (BN-haz, Sc), suero de
la sangre, sirum du sang. Usuak artu
(BNc), enroiecerse 6 enfurecerse una
herida, s'enflammer (une blessure). —
3° (AN-b,..., BN-s, L-ain), usu (BN-
am ) , usti ( S ) , espeso , cerrado : ipais,
serri, touffu. Izarrak usu daudenban,
buria lastbr da : cuando las estrellas
est&n muy espesas, pronto va a* Hover :
quand les Modes sont ires nombreuses, il
va bienldt pleuvoir. — 4° (AN-b, BN-ald,
G-ern, L-ain), prontito, tres vite. Zoazi
usu (AN-b), idos de prisa : allez vite,
dipichez-vous. iZein usu mintzo den
gizon ori ! (AN-b), \ cuan de prisa habla
ese hombrel comme cet homme parle
vite! — 5° (AN, BN, L, S), frecuente-
mente, a menudo : friquemment, sou-
vent. Em an bbhar zayo jatera usu eta
aldian gut i (S, DM. bas. 47-9), se le ha
de dar de comer a* menudo y poco cada
vez, il faut lui donner souvent a manger
et peu a la fois. Aurrak usu ditu maztbki
orrek (AN-b) , esa mujer tiene hijos con
frecuencia, cette femme a souvent des
enfants. — 6° (BN, Sal.), sangre alterada,
materia corrompida : sang alteri, matiere
corrompue.
USU : i° (B-a-d-l-m-mu-o-t§)*, fiero,
espantadizo : sauvage, ombrageux. —
2° (AN-b), huSu (BN-ald, G, Lc, Sc),
voz con que se espanta A las gallinas, mot
avec lequel on fait fuir les poules. —
3° (B-a-mu), persona disipada, andariega:
personne dissipie, remuanle. Gangarra
legez orra ta ona dabilbna : au§e da
USUA J TA AMA1KA BADAGOZ 1 (B-mu) : &e
llama uSu la persona que anda de ceca
en meca j y cuAntas hay 1 on appelle u8u
la personne qui va toujours deci dela, et
combien y en a-t-il !
Usuala (AN-b), Var. de uSuela.
USUARRA (B-m), uflubaSa (B-i-1),
ventolera, determinaci6n extra vagante :
lubie, determination exlravagante. USu-
baSa dabil : es declr, anda muy afanoso,
lit. : anda bebiendo los vientos : il est
tres affaire' . lit. : il boit les vents.
USuBlCO (B-b), rumor, rumeur.
Urlain kaletan da uSubiLoa, en tal calle
es el rumor, dans telle rue court la
rumeur.
UStJEIiA ( G-and ) , aguardiente infe-
rior obtenido de residuos de la uva,
eau-de-vie de quality inftrieure obtenue
avec les rtsidus du raisin.
USuka-muBuka (B-ub),cuchicheando,
chucholant.
TJsuki (S), morder, mordre.
TJSTJLiA : 1° (G), herrada para condu-
cir agua, seau pour puiser et porter de
I'eau. — 2° (G), cantaro de diez azum-
bres, double decalitre.
TJSuldu (B-m), calarse, mojarse com-
pletamente : se tremper, se mouiller com-
plelement. Var. de uSaldu, uSeldu.
tJSuluka - muBuluka ( B - a - o - 13 ) ,
cuchicheando, chucholant.
tJSUN (R-gard), cierta seta, certain
champignon.
tJSiir (Sc), ensortijado (pelo) , bouctts
ou f rise's (les cheveux).
TJsuri (R-uzt), derramar : verser, r4-
pandre.
USuri (G-al-am-gab-ord),orina, sobre
todo del ganado : urine, surtout le pissat
du bitail.
TjSuSU (B-b), gallina de mar, galli-
neta, rasc6n, gaviota negra de pecho
bianco : poule de mer, rdle d'eau, mouette
noire a poitrine blanche , a rallus aqua-
ticus. »
Usutu (BN-s) : 1° multiplicar, multi-
plier. USUTUKO DITUT ZURE GAITZAK ETA
zurb izorrak, multiplicar6 tus males y
prefteces, je multiplierai tes maux et tes
grossesses. (Duv. Gen. m-16.) — 2° fre-
cuentar, frequenter. — 3° (AN-b, BN,
L), espesarse, hacerse espeso : s'ipaissir,
devenir e'pais. — 4° (AN, BN, G, L),
acelerar, acciUrer.
TJSutu (L), uiutu (S), espantar aves,
effaroucher les vo Utiles.
TJsu-usiu (BNc) , corriendo : courant,
en courant.
TJsuztatu, multiplicar, multiplier.
(S. P.)
UT (B-1-m-mond-mu-ofi,..., G, L-get,
S), i tate ! interjecci6n de repulsa, interj.
d 1 iloig nement. jUt! akbtotzar ori (B-ofi,
F. Seg.) : quita de ahi, borric6n : oust!
va-Ven de la t bourriquet.
TJtaBur (R-uzt), goteras exteriores,
gouttieres exUrieures.
TJtikan : i° (G), Var. de ut, Contr. de
u ortikan?. — 2° (G), a paseo, al traste :
a V abandon, (Jeter) au vent. ErrbSuen
lotsaria berakandik utikan aurtiki
zutbn , y fue quita do el oprobio de las
gentes , lit. : del reino , et toporobre des
nations fut banni du milieu aeux. (Ur.
I Mach. iv-58.)
TJtorki (G?), manantial, source.
UTS, huts : 1° (c), vacio, vide. Orren
BETBA BAlftO BESTS BATZUREN UTSA OBA DA
(B-mu), mejor es el vacio de algunos
otros que lo lleno de ese, le vide de
quelques-uns vaut mieux que le plein de
celui-ci. Uts edo bete (B, BN-s, R), uts
edo kausi (BN-ald -am -gar, L, S) : k la
buena de Dios, k saiga lo que saliere,
lit. : vacio 6 lleno : a la gr&ce de Dieu,
tant pis, arrive qui plante, lit.: vide ou
plein. Uts edo bete bmotbn dituzu osa-
garri izenekoak, k la buena de Dios da
usted unos remedios de puro nombre,
vous donnez A la gr&ce de Dieu des re-
medes qui n'en portent que le nom. (Per.
Ab. 51-18.) Uts ala bete ( B-a-bilb-el-i-
m-on-t&), uts ala puts (B-a) : juego de
ninos que consiste en esconder un pe-
queno objeto dentro de una mano y mani-
festar las doscerradas para que el contra-
rio acierte en cual de ellas se ha guar-
dado : jeu d y enfants qui consiste a cacher
un petit objet dans une des mains et k
montrer les deux, a fin que l' ad vers aire
devine dans laquelle il se trouve. Uts-ala-
bbteka (Be, ...) , jugar k esconder algun
objeto diminuto en una mano presen-
ts ndo las dos cerradas, Jouer a cacher
un petit objet dans une main en prteen-
tant les deux fermies. Utsa ta putza (B,
ms-Ot§ ) : pobre y soberbio , lit. : vacio 6
inQado : pauvre et orgueilleux , lit.: vide
et gonfle'. — 2° (c), mero, puro, simple,
desprovisto de mezclas : simple, pur,
sans milange. Ortzak antSina joanak, oi
utsak agiri dituala : la dentadura se le
fue hace tiempo, y tiene al descubierto
las encias solas : la denture s'en est alUe
il y a long temps y et il a seules les gencives
d4couverles. (Per. Ab. 72-26.) Emaztbki-
tza rhori astaSU hutsa duzu (BN-am), esa
mujeraza es pura y sencillamente una
burra, cette grosse femme est une pure
bite. Gau utsean (B-ms), gau utsbz
iBc), en noche cerrada, a la nuit close.
tuN utsean (B), completamente k oscu-
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-UTS — HUTSALTARZUN
387
ras, completement a t&tons. Urte geis-
toa , barri uts da , el mal afio todo es
nuevas, pendant la mauvaise annexe tout
est nouvelles, (Refranes, 151.)= Elautor
dice barri usta, aglutinando uts y da.
No es la unica vez en que la palabra uts
aparece en este precioso lioro agluti-
nada a la palabra siguiente. L'auteur dit
barri usta, en agglutinant uts et da. Ce
n'est pas La. premiere fois que dans ce
pricieux tivre on voit le mot uts agglu-
tini au mot qui le suit. Erroyak mikeari
uzpeltza (en vez de..., au lieu de uts
beltzaK el cuervo a la picaza (le dijo)
del todo negra, le corbeau [dit) a la pie
toute noire. (Refranes, 466.) EtSb utsa,
atralaka utsa : la casa vacia, pura camo-
rra : la maison vide, tout est tapage. (Per.
Ab. 122-19.) = En BN-s dicen gerla,
« guerra, » por atralaka, y en B-a-el-
m-o y G-gab-zeg sustituyen esta palabra
por gerra. En BN-s on dit gerla,
« guerre, npour atralaka., et en B-a-el-m-o
et G-gab-zeg on remplace ce mot par ge-
rra. EtSe utsa brgarri ta betea pozkarri
(Refranes, 445); bt5e utsa alagarri ta
betea kontsologarri ( B-mond ) : la casa
vacia causa de rina (de dolor [B-mond]),
la llena causa de regociio : la maison vide,
cause de querelle (de douleur [B-mond]);
la pleine, cause de rtjou Usance. Arno
hutsa bdan Dif, ha bebido vino puro, il
a bu du vin pur. O^i utsa janda bizi da
obj (Be), ese vive comiendo nada mas
que pan, il vit simplement de pain. Ha-
ragia hutsik jan du, ha comido la carne
sola (sin pan), il a mange" la viande seule
(sans pain). — 3° (B), carencia, disette.
Utsari arpbgi emoteko gorde daiguzan
oilotSuok (B-muJ, guardemos estas
gallinitas para dar frente a (para cuando
se nos presente) la carencia , gardons ces
poulettes pour fair e face a (quand ar river a)
la disette. — 4° (AN, B), vano, cosa sin
valor : vain, chose sans valeur. Utsagaitik,
bbrba tsatSar batzukaiti , zor preminaz
atzeratuagaiti , doaz kereLak bmotera :
Eor nada , por unas insignificantes pala-
ras, por una deuda necesariamente apla-
zada van a querellarse : pour rien, pour
quelques mots insignifiants , pour une
detle force'ment retarde'e, Us vont se que-
reller. (Per. Ab. 193-18.) Goraintziak
itz uts, los recuerdos (salutaciones) son
palabras sin valor, les souvenirs (saluta-
tions) sont des mots sans valeur. —
5° (c,...), yerro, pifia : rate', fiasco. Uts
ASKO, BESTELA PELOTARI EDERRA ORI, INOR
bada (B-l) : muchas pifias, de lo con-
trario ese seria, si alguno, un buen juga-
dor de pelota : (il fait) beaucoup de rate's;
sans cela il serait, s'il y en a, un bon
joueur de pelote. Gure ardurarik eza
ANDIA DA GERO : AIN ORDUTAN DALA APARIA
TA BANOA, ASTEN NAZ BEGIRA TA BATAK UTS,
besteak uts, danak uts (B-l,...) i nuestra
falta de cuidado es ciertamente notable :
(se dice) que la cena sera a tal hora y
voy , empiezo a mirar y el uno falta , el
otro falta, todos faltan : notre negligence
est certainement remarquable: (on dit) que
le sou per sera a telle heure ; j'y vais,je
commence a regarder, et Vun manque,
Vautre manque, tous manquent. Baten
HUTSEAN BBRTZE BAT ATZEMAN DU, k falta
de uno ha cogido otro, a de'faut de l'un
il a pris Vautre. (Duv. ms.) — 6° (c,...),
defecto, tacha: aifaut, tache. ^Utsbako
bat munduan eteda? (Be), ^habra alguien
en el mundo que no tenga tacha? y a-t-il
quelqu'un dans le monde qui soit sans
tache? — 7° (B?, BN-am-s, L), suspenso
en un examen, mal en un negocio :
tchoui a un examen, insucces dans une
entreprise. Uts urteten dbutse bbre bu-
rutasun guztiak (B-l-mu, ...), le salen
fallidos todos sus caiculos , tous ses cal-
culs tchouent d'ordinaire. — 8° (R),
^drbol) infructifero , este>il : (arbre)
mfructueux, sterile. — 9° (BN, Sal.),
chilla grande con que se cubren las
cabanas de los pastores : tavaillon ,
qrand bardeau dont on couvre les ca-
banes des bergers.
-Uts ( c ) , es la misma palabra uts en
su primera y mas propia acepci6n, usada
como suOjo indicando la desnudez total
6 parcial del hombre , segun sea la pala-
bra a que se agregue : c y est le mime mot
uts dans sa premiere et veritable accep-
tion, employ 6 comme suffixe indiquant
la nudite totale ou parlielle de Vhomme,
selon le mot auquel il s'ajoute. Biluts
(arc?), desnudo, en veilo puro : de bilo,
bilo, « pelo, vello, » y uts : nu , a poil:
de bilo, bilo, « poil, » et uts. = Hoy esta
desfigurada esta palabra , habiendo dado
lugar a las siguientes variantes... Actuel-
Icment ce mot est di figure^, apres avoir
donn6 lieu aux variantes suivantes : biLoiz
(AN, B, G), biLos(B),biluSi (AN-b, BN),
biluzi (AN-b), biluzi (AN, G, L), biluz
(AN, G, L), bilaiz, buluz, etc. = General-
mente acompana el sufljo modal -ik a las
palabras derivadas de -uts. G6n6ralement
le suffixe modal -ik accompagne les mots
dirivis de -uts. Besutsik (c,...), en mangas
de camisa, en manches de chemise. Alkon-
darutsik (B), en camisa, en chemise.
Burutsik (c,...), descubierto, dtcouvert.
Kaltzutsik, en pantalones, en pan talon.
Maukutsik, en mangas de camisa, en
manches de chemise. Oinutsik, ortutsik
(ortozik, etc.), descalzo, pieds nus. Sole-
tutsik, en soletos : enbas, en chaussetles.
Zerrutsik , en pelo, se dice del caballo :
a poil, a cru, en parlant du cheval. =
Se usa tarn bi en azurruts (B), bzurruts
(G, L), « esqueleto, lit. : nueso puro. »
On emploie aussi azurruts (B), bzurruts
( G, L ), « squelette, lit. : os simple. »
UTS (AN-lez), interj. de dolor y aun
de extrafleza, interj. de douleur et mSme
d'ttonnement. Var. de at§, otS. = Asi
pronuncian muchos extrafios las pala-
bras uts y utz. Beaucoup oVHrangers
prononcent ainsi les mots uts et utz.
UTSA, hutSa, htitSa (c, ...), area,
cofre : arche, coffre. Zortzi persona Noe-
rbn ut§an bizirik geratuta , habiendo
quedado ocho personas vivas en el area
de Noe, huit personnes vivantes 6tant
resides dans Varche de No6. (Bart. 11-44-
23.) Eta zabaldu zan Jaungoikoaren ten-
ploa zbruan eta ikusizan ayen elkarta-
sunbko utSa (G, Apoc. xi-19), y se abri6
el templo de Dios en el cielo y el area
de su testamento fue vista en su templo :
et le temple de Dieu s'ouvrit dans le ciel,
et Varche de son alliance y parut.
UtSabalda (B-g), utSakisket (B-m),
secreto, arquita pequeno dentro de otra
grande : ch&tron, petit coffre dans Vintt-
rieur d'un plus grand.
UTSAL, hutsal : 1<» (AN, BN, L, R,
S), cosa pobre, efimera, de poco valor :
chose pauvre, 4ph6mere, de peu de
valeur. Janari utsal bat, una comida
de poco valor, un pauvre repas. EtSb
utsalak (BN-s), casas pobres, maisons
pauvres. Jendb utsala (BN-s, R), per-
sonas de poco fuste, personnes de peu
de valeur. Ogi utsala (BN-s, R), pan de
seis 6 siete dias , pain qui a six ou sept
jours. Lur utsala (BN-s), tierra ligera y
poco fertil, terre Itgere et peu fertile.
Gizon utsal bat (BN-s , R , S ) , un hom-
bre avaro, un homme avare. Jakizue
Amanek gure izenean bidali zarozkitzue-
ten gutunak hutsalak direla, sabed que
las cartas que os envio Aman en nuestro
nombre son vanas, sachez que ces lettres
qu y Aman avait envoy 6es sous notre nom
sont nulles. (Duv. Est. xvi-17.) Gaztena
utsala (BN-ald), castafia huera, chdtaigne
vide. Haragi hutsala, carne sin sustan-
cia, viande de*pourvue de substance.
(Duv. ms.) J Zbinbatak munduan jakitate
hutsal batek galtzen dituenak, Jain-
koaren zerbitzurako duten a§ola gutia-
rengatik 1 { cuantos hay en el mundo a
quienes pierde una vana ciencia por el
poco cuidado que tienen en el servicio
de Dios! combien y en a-t-il dans le
monde qui se perdent par une science
vaine, qui leur fait n&gliger le service de
Dieu! (Duv. Imit. 9-15.) Esaten dedana
DA ONEGIN AIEK,... DIRALA OBRA ILAK , AR-
joak, utsalak i lo que digo es que aque-
Uos beneficios son obras muertas, car-
comidas, huecas : je dis que ces binifices
sont des ceuvres mortes, vermoulues, vides.
(Liz. 232-12.) — 2° (BN-ald), enjuto,
encogido : serri, contracts, sec. —
3° (BN-baig), lugar sombrio donde el
sol no penetra nunca, lieu sombre ou le
soleil ne pinet re jamais.
Hutsalarazi ( BN, L, S) , perder con-
sistencia, desvirtuarse , invalidarse :
perdre la consistance, s'affaiblir, devenir
infirme.
TJtsaldi : 1° (AN, G), yerro, error :
tromperie, erreur. Gipuzkoako mugapean
BILTZBN DIRAN LABOREEN GAINEAN IZKRIBATU
IZAN DUTEN GIZON GUZTIAK BZARRI IZAN
DITUZTE UTSALDI ANDIAK , todos 10S hom-
bres que han escrito acerca de los cerea-
les que se cosechan en el territorio de
Guipuzkoa han incurrido en grandes
errores, tous les hommes qui ont 6crit
sur les c4r4ales que Von ricolte dans le
Guipuscoa sont lombts dans de graves
erreurs. (Izt. Cond. 31-5.) — 2<> (B-ang),
vacaci6n, tiempo de reposo : vacancy,
temps de repos. — 3° (B-m, G-gab), tiempo
de escasez, temps de disette. — 4° (R),
chasco, contratiempo : 6chec, contre-
temps. — 5° (AN-b), hutsaldi (BN, S),
desahogo, confesi6n, expansi6n, lit. : acto
de vaciar (la conciencia) : soulagement,
confession, expansion, lit. : action de vider
(la conscience). — 6° (AN, B, G), acto de
vaciar : vidange, action de vider.
Hutsaldu (BN, L), perder consisten-
cia, desvirtuarse: s'affaiblir, s'tpuiser,
perdre sa vigueur.
Hutsaldura, abatimiento del cuerpo,
tpuisement du corps. (Duv. ms.)
Hutsalkeri (BN, L, S), vanidad, lige-
reza : vanit6, Ugerete. \0 hutsalkerien
HUTSALKERIA ETA ORO HUTSALKERIa! I Oh !
vanidad de vanidades y todo vaniaad :
vaniU des vaniUs, lout est vaniU. (Duv.
Imit. 2-23.)
Hutsalki (BN, L, S), vanamente, inu-
tilmente : vainement, inutilement.
Hutsaltarsun (S), hutsaltasan (BN,
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UTSALTU — UTZ
L ) , falta de consistencia , defecto de un
individuo : manque de consistence, de'faut
d'un individu.
Utsaltu (BN?, L?, S?), abatir, acca-
bler. Janhariz eta bdariz inguratua
ZEGOEN ETA ALABAINA GOSEAK ETA EGARRIAK
UT8ALTUA EDO AHITUA ZEDUKAN I estaba
rodeado de comidas y de bebidas, y sin
embargo el hambre y la sed le tenian
abatido y acabado : il Hait entoure' de
met* et de boissons, et cependant la faim
et la soif le tenaient abattu et accabtt.
(Ax. 3M99-3.)
Utsarazi (AN-b), hutsarazi (BN, L),
hacer evacuar , hacer vaciar : faire 6va-
cuer, faire vider. Ari ziren bidea hutsa-
razi nahiz, se ocupaban en hacer evacuar
el camino , Us s'efforcaient de faire dva-
cuer le chemin. (Prop. II, p. 21.)
Uts-arrain (B-m), grietas de los
pechos, gercures des seins.
Utsarte : 1° (BN, R, S), ocio, tiempo
libre : loisir, temps libre. Ezpalib utsar-
tbrik horien egiteko, si no tuvieran
tiempo libre para hacer esas cosas, s'ils
n'avaient pas le loisir de faire ces choses.
(Sakram. 6-16.) — 2« (B-i : t§, BN-s,...,
R), Utsarte IS), oportunidad : occasion,
opportunity. Ordutik utsartbaren guaita
ZABILAN , HA YEN ESKIETAN HAREN EZARTEKO
(S, Matth. xxvi-16), y desde entonces
buscaba oportunidad para entregarlo, et
des tors il cherchait V occasion de le dili-
vrer. — 3° (BN) , interrupci6n , interrup-
tion. HOLA EGITBN ZEN HUTSARTERIK GABE,
asi se hacia sin interrupci6n, voila ce qui
se faisait sans interruption. (Duv. Num.
ix-16.) — 4° (L-get, ...), carencia, diselte.
— 5° (?, Har. Voc), defecto, culpa :
de'faut, faute. — 6° Hutsarte (c,...),
espacio vacio, espace vide.
Utsarteka (BN-s, L, R, S), a ratos
libres, aux moments de loisir.
Uts-bete, huts-bete (c), vacio y lleno,
defecto y perfecci6n : vide et plein, de'faut
et perfection. Uts-bbteak (Be) : los alti-
bajos, las alternatives, los vaivenes de
la fortuna : les vicissitudes, les alterna-
tives, les inconstances de la fortune. Huts-
BBTBKA ASI DIZU HORI LANEAN (S), ese esta
trabajando a ratos libres, il travaille a
ses moments libres.
UtSe (R ?, Araq.), ciego , aveugle.
Uts egin, huts egin (c), faltar, errar,
marrar, pi Gar : faillir, manquer, rater,
ichouer. Eta kolpea huts egin bada ere,
BZTELA ZU HARTAKO EZ GAI IZANEZ HUTS
egin : y que, si se ha errado, no se ha
errado por no ser vos apto para ello : et
que, si Von s'est trompi, ce n'est point
parce que vous riHes pas aple a cela.
(Ax. 3»-xvi-17.)
Utsegin (c,...), yerro, falta : erreur,
faute. Ordea orrbtako jakin bear da
ZIURKI BEKATU BENIALA BAINO EZTALA BATEK
egin dubn utsegina, mas para eso es
preciso saber ciertamente que no es mas
que pecado venial la falta que uno ha
cometido, mais pour cela it est ne'ees-
saire de savoir s&rement que la faute
que quelqu'un a commise n'est qu f un
picfte've'niel. (Conf. 104-28.)
Hutseginkor, sujeto a errar, sujet a
errer. (Duv. ms.)
Utsegite (AN, B), error, yerro, falta :
erreur, manque, faute. Berbeta onek
utsegite bi daukaz, esta locuci6n tiene
dos errores, cette locution contient deux
erreurs. (Olg. 189-6.) Izango da azke-
NBNGO UTSEGITBA GAIZTOAGOA LENBIZIKOA
BAifto , sera el postrer error peor que el
primero, la derniere erreur sera pire que
la premiere. (Ur. Matth. xxvn-64.)
Uts email (G), uts emon (B), defrau-
dar, claudicar, dar mico (pop.) : manquer,
faire de'faut, faire faux bond. Laurok
GENGOZAN ALKAR ARTUTA, LAUROK BATA
BAlKO BESTEA POZAGO BIARAMONEAN URTE-
TBKO, TA AZKANENGO ORDUAN BATEK UTS
emon euskun (B-m) : los cuatro estaba-
mos mutuamente convenidos, los cuatro
a cual mas contentos para salir al dia
siguiente, y a ultima nora uno nos di6
mico, claudic6 : tous les quatre nous avions
mutuellement convenu, et c'Hait a qui
ser ait le plus joyeux, de partir le lencte-
main; et, a la derniere heure, Vun de
nous fit faux bond, manqua.
HutSezkilina (BN), secreto, arquilla
colocada en el angulo de un arc6n :
chttron, petit coffret place" dans V angle
d'un coffre.
Utsgune (AN-b), hutsgune (BN-
aid,...), hueco, concavidad, soluci6n de
continuidad : vide, concavity, solution de
continuit4.Yar.de utsune(2°). Eztu bazte-
RRIK, EZTU HUTSGUNERIK, GUZTIA DA
bbthea : no tiene rincones, no tiene
huecos, todo es lleno : il n'a pas de coins,
il n'a pas de vides, tout est plein. (Ax.
3*-424-13.)
Utsi (R), ciego, aveugle.
Utsigei (R), lazarillo, guia de cie-
gos : conducteur d'aveugtes, guide des
aveugles.
Utsigi (B-a) , morder, pi car : mordre,
piquer. Var. de usegi, usigi.
Utsik : 1° (c), (estar) vacio, (itre) vide.
— 2° (c), puramente, puremeni. ^Nola
ARTUKO DEZU KAFEA , UTSIK ALA BZNEZ NAS-
turik (G) ? £c6mo tomara usted el cafe,
puro 6 mezclado con leche? comment
prendrez-vous le caf4, noir ou avec du lait?
— 3° (c), indet. de uts en todas sus
acepciones, indent, de uts dans toutes ses
acceptions. t Eleukb utsik bgingo pelo-
tan onek...! (B-1), ;ese no haria piflas
jugando a la pelota...! il ne ferait pas de
rate's en jouant a la pelote,..! — 4° (c),
(V. -Uts.) Burutsik bgotbn zan zuen
AIT A ETSEAN ZARTUTA BERB (B-mu) I VUestrO
padre, aun ya envejecido, solia estar des-
cubierto en casa : votre pere, bien que
vieux, avait V habitude dGtre dtcouvert
a la maison.
Utsikada (B-a) : 1° picadura, piqtire.
— 2° mordedura , morsure.
Utsiki (G), utsiki egin (G), morder,
mordre. Au da, gau ta egun, bein ere
ASE GABE TA ATSEDETEN UTZI GABE,[uTSIKI-
TZEN ARI ZAIEN TA ARlKO ERE ZAIEN ARRA I
este es el gusano que noche y dia, sin
jamas hartarse ni dejarles descansar, les
muerde y les ha de morder : celui-ci est
le ver qui nuit et jour, sans jamais se
lasser, sans les laisser en repos, les mord
et les mordra. (Ubil. 137-23.) Eztio utsi-
KIRIK EGINGO BBRAREN ORTZETARA DIJOA-
nari baizik (Aff. Eracus. 148-20), no
mordera sino at que va a sus dientes,
il ne mordra que celui qui se met entre
ses dents.
Utsirudi (?, An. ms), ilusi6n, illu-
sion.
Utsitu : 1° (B-a-bas-1,...), vaciar, vider.
Var. de ustu (1<>). Ura ontzi zakon baten
utsitu, vaciando el agua en un vaso
hondo, vidant Veau dans un vase pro-
fond. (AH. Esku-lib. 185-13.) —2° (B-a)>
parir : accoucher (les femmes), mettre bas
(les animaux).
Utsitze (AN-b), hutsitze (L-ain),
clavo de cabeza cuadrada de ocho a doce
centimetros, clou a tite carr6e de huit a
douze centimetres.
Utsi-utsika (R), a la gallina cie^a,
juego de niftos: au colin-maillard, jeu
d'enfanis.
UtSorigorri (G?, Ur. Lev. xi-18), (ave)
calam6n , pelicano , pilican.
Hutstu (BN, Sal.), vaciar, vider. =
Es hustu sin la eufonia, rechazada por
el autor, seguramente creyendo ser un
atentado del pueblo contra la gramatica.
C'est hustu sans Veuphonie, qui a iU
repouss4e par Vauteur, dans la pens4e
que c'ttait sHrement un attentat du peuple
contre la grammaire.
tttsu (Sc), cegar : aveugler, dter la
vue.
Utsu-belhar (S|, hierba de hadas,
herbe des fies. (Bot.)
Utsueri (S, Catech. 24-14), ceguedad,
aveuglement. Utsueri hartan daudiano,
mientras que est£n en aguella ceguedad,
tanl qu'ils demeureront dans cet aveugle-
ment. (Belap. p. 24.)
tttsuko (Sc), cegato : myope, presque
aveugle.
UtSularri (Sc), tumor^no enconado,
tumeur non enflamme'e.
tJtsumandoka (Sc), a la gallina cie^a,
juego de niftos : an colin-maillard, jeu
d'enfanis.
Utsune, hutsune : 1° (c,...), seno,
en el sentido de concavidad : sein , dans
le sens de concavity. — 2° (c), trecho
vacio, hueco, cavidad : creux, espace
vide, caviU. — 3° (c,...), defecto, falta :
de'faut, manque. Imini dan errazoiak
BERB ZATIBTAN UTSUNEAK DAUKAZALA , que
la raz6n que se ha alegado tiene sus
defectos , que la raison qu'on a donnte a
ses dtfauts. (Olg. 104-10.)
Utsuts (R-uzt), feo, laid.
UTUL (B-i), tostado : grille, trop
brUM. Utulbgi egiten dok ta gero tSi-
tSik jango jok (B-i), lo tuestas dema-
siado y luego lo comera el perro : tu le
fais trop griller, et puis c'est le chien qui
le manger a.
Utuldu (B-i), tostar, griller.
Utulune (B-i), parte tostada de una
comida, partie grilUe d'un mets.
Uturri (R), fuente, fontaine. Var. de
ITURRI.
Uturribegi (R-uzt), manantial, source.
Uturxinko (R-uzt), manantial de poca
importancia, source de peu d'importance.
= Doble diminutivo de uturri. Double
diminutif de uturri.
UTZ (R), hutz (S) : 1° ventosidad,
zull6n : pet, vesse. Utzak aharra, uzke-
RRAK SOLASA (S), UZKERRAK SOLASA TA
putzak gerla (BN-s) i el zull6n se inco-
moda , el pedo habla : la vesse se fiche ,
le pet parte. — 2o (AN, G?, L, R,...),
inaet. de utzi, dejar, laisser. Utz, ikusi
dezagun otbdatorren Elias bbra libra-
tzera : dejad, veamos si viene Elias a
librarlo : attendez, voyons si Elie vien-
dra le dHivrer. (Ur. Matth. xxvn-49.)
Utz benaza, dejeme usted, laissez-moi.
(Liz. 298-36.) = El autor, como si se tra-
tara de caso de aglutinaci6n , dice uz
benaza. L'auteur, comme s'il s'agissait de
cas d' agglutination , dit uz benaza. Utz
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-UTZ — UZI
389
ZBZANAK BERE ALHORRA BREITEKO SORIEGA-
TIK , BERE BURUA GOSEZ HIL ZBZAN SORIER
barur eragitbagati : el que dej6 de sem-
brar en su campo a causa de los pajaros,
se muri6 de hambre por hacer ayunar a
los pajaros : celui qui laissa son champ
sans semer, de peur des oiseaux, se fit
mourir de faim voulant /aire jetiner les
oiseaux. (Oih. Prov. 477.)
-Utz (B-1-m-ond), sufijo directivo inde-
finido, significa « hacia » y es variante
de -antz, -antza, -ontz : suffixe directif
indefini, qui signifie « vers » et est une
variante de -antz, -antza, -ontz. Kairutz
asi gintzoazan (B-l), empezamos (a andar)
hacia el muelle, commencons (a alter )
vers le m6le.
Utzak : 1° (S), las ventosidades , les
ventosites. (De utz, 4°.) — 2° (AN, BN,
L, S), flexi6n de imperative* del verbo
utzi, « dejar : » flexion de Vimpiratif du
verbe utzi , « laisser. » Utzak on a hobr-
agati, deja lo bueno por lo mejor, la Use
le bon pour le meilleur. (Oih. Prov. 476.)
Utzak ene kondu, zimardikatuko diat
(BN-haz) : dljalo a mi cuenta, yo le enga-
ftare* : laisse ca pour mon compte, je le
fourrerai dedans (pop.). Utzak utzak i§i-
LIK, BZTIK ORREK DXRURIK, URRENGO URTEAN
EMANGO ZXGUK POLTSA ZORRIZ BETBRIK (AN ?,
BN?) : dejale, dejale, en silencio, ese no
tiene dinero , el afio que viene nos dar&
la bolsa llena de piojos ; f6rmula que se
espeta A la puerta de aquel que no hace
algun presente a la estudiantina que
postula el lunes de carnaval : laisse -le,
laisse-le, it n'a pas oV argent, Van prochain
il nous donnera sa bourse pleine de poux ;
formuleque Von debite a la porte de celui
qui n'a pas fait de pre' sent aux masques
quiteurs, le lundi de carnaval.
Utzarazi : i<> (AN, Araq., L, R-uzt),
prohibir, prohiber. — 2° (AN-b, BN-
am -s), hacer dejar, faire laisser.
Utzerazi (AN, S), privar, hacer
dejar : priver, faire laisser. Zoaz atbari
URA UTZERAZTERA ETA EKUSIKO DBZU KRAZKA
TA KRAZKA ANDIK BZ ATBRA NAXBZ I Vaya
usted a privar del agua al pato y le vera
usted grazna que grazna , no queriendo
separarse de alii : allez done priver
d'eau le canard, et vous le verrez crier
et crier, en ne voulant pas bouger de la.
(Mend. 1-26-9.)
UTZI (AN, BN, G, L, S) : !• dejar,
permitir : laisser, permettre. Buztin-
LURRAK BZTIO URARI BARRBNA SARTZBN
UZTBN ; ONDAR - LURRAK BERRIZ GUZTIARI
sartzbn uztbn dio (G, DUl. bas. 44-4) :
la tierra arcillosa no deja entrar adentro
el agua y la arenosa deja entrar a toda
ella : la terre argileuse ne laisse paspini-
trer Veau, et la terre sablonneuse la laisse
p4n4trer toute. — 2° abandonar, repu-
diar : abandonner, rtpudier. Berb emaz-
TBA UZTBN DUEN GUZIAK, EZ IZANIK ARA-
GIZKO BKKATU AOATIK , BRORI - BRAZITZBN DIO
adulterioko bekatuan : el que repudiare
a su mujer, a no ser por causa de forni-
caci6n, la adultera : quiconque renverra
sa femme, si ce n'est pour cause d'adul-
Ure, la rend adultere. (Ur. Matth. v-32.)
= Oihenart le conjuga. Oihenart le con-
jugue. Hihaur lan bgin-ahala, berzbk
dbgitbn BZTUTZALA, no dejes que hagan
otros la labor que puedas tu mismo
hacer : le labeur aue tu peux faire toi-
mime, ne le renvoie pas a oVautres. (Oih.
Prov. 234.)
Utziera (AN, G, An. ms), abandono,
abandon.
Utziketa (G?, Aft. m«), omisi6n, omis-
sion.
Utzikin (BN), rastro, resto : trace,
resle. Noizbait bakeak bginik, arnoa ere
ORDUKO JINIK , USTIA ZEDIN PIKOEKIN, GAR-
haitu gabe uTziKiNiK : por fin, hechas las
paces, haciendo venir para entonces el
vino, desapareci6 con los higos, sin que-
dar ni resto : enfin la paix fut faite, et le
vin arriva; vin et figues, tout disparut
sans qu'il rest&t de traces. (Oih. 243-14.)
UTZIO (S), pesebre de bueyes, creche
ou mangeoire des bceufs. Han Jesus
AURRA BATURIK, TROS ATURIK , UTZIOAN LA-
TZALA , GURREZ JAR ZAZKION APALTZEN , NOR
ahal zbn zakjtenak BBZALA : alii habiendo
encontrado al Niflo Jesus, que yacia en-
vuelto en paftales en el pesebre, se le
humillaron adorandole, como personas
que sabian quien podia ser : Us trou-
vtrent V Enfant emmailloU, dormant dans
la creche; Us se prosternerent et Vado-
rerent, comme quelques-uns qui savaient
qui ilpouvait Stre. (Oih. 207-3.)
Utzite (S), negligencia, negligence.
BEHAR DUTU IHURK BERE ARIMAN §ER-
KHATO, ... UTZITEZ ... EGIN AHAL DUTUKIAN
bekhatiak oro : cada cual debe exami-
nar en su alma ... todos los pecados que
haya cometido...por negligencia : cAa-
cun doit examiner dans son 4me ... tous
les pe'ehe's qu*il a commis ...par negli-
gence. (Othoitz. 15-18.)
Utzontzi (R) , pedorrero : pHeur, qui
pete frtquemment ou par habitude.
Utzu (R-iz-uzt) : 1° dejar, permitir:
laisser, permettre. — 2° dejar, abando-
nar : laisser, abandonner.
UTZUU (R), titzuli (S) : 1° volver,
regresar : retourner, revenir. — 2° (R,
S), de volver, restituir : rend re, resti-
tuer. — 3° (BN-s), resistir, r6sister.
tTtzuligaintika (S), dando voltere-
tas, dando turn bos : faisant des cabrioles,
culbutant.
tJtztOikattt (S), volcar, invertir :
retourner, intervertir. Eta harri handi
BAT OtZULIKATU ZIAN HOBI-AHOALA ETA
joan zbn (S, Matth. xxvn-60), y revolvi6
una grande losa a la entrada del sepulcro
y se fue, et il roula une grande pierre
a Ventr4e du sfyulcre et il s y en alia.
Utsultu (R) acedarse la leche, s'aigrir
(le tail).
Utsuluka : 1° (R), de tumbo en
tumbo (caerse), en digringolant (choir).
— 2° (R-uzt), lucha a derribarse, lutte a
se terrasser.
Utxulukaka (R-uzt ) , utzoluka-
zainkuka (R-uzt), dando vueltas : cul-
butant, cabriolant.
Utziil-iingliriika (S), dando vueltas :
cabriolant, tournant.
Utzundu ( B - mond ) , descabezar el
trigo , HUer le bU.
UTZUR : !• (B-t3), mendrugos de
pan, borona : crodtons de pain, de ma-
ture. — 2° (B-bed), alimento, en gene-
ral : aliment, en giniral.
H&Htt (Sc), pretensi6n, orgullo :
pretention, orgueil. Huhu handiko gi-
zona, hombre de mucho orgullo, homme
orgueilleux.
Uhuin (BN-am, S), ladr6n, voleur.
Var. de ohoin. Han ezpeitib uhui^bk zila-
tzbn, bz ebasten (S, Matth. vi -20) I en
donde ladrones no los desentierran , ni
roban : ou les voleurs ne fouillent, ni ne
dirobent.
Uhuinkeria (BN-am, S), uhuintza
(S) , robo, vol.
tJhulgl (S-bark-ezk-li), rayo, foudre.
Heben erori bazeikun uhulgia, etzOkean
latzago haren arana i si aqui hubiera
caido el rayo, su ruido no habria sido tan
terrible : si la foudre 6tait tombie ici,
son bruit n'aurait pas 6t4 si terrible.
(Ziber. 96-11.)
Uhuraltt (S, Irib.) , honrado, hono-
rable. (??)
UHURI: lo (BN-ald), quejido las-
timero de dolor del perro , gtmissement
de douleur du chien. — 2° (BN), au-
llido, hululement. Huntzek hango jau-
RBGIETAN BLKHARRI UHURIA EGINEN DUTE ,
los buhos en los palacios de alii grazna-
r^n unos a otros, des hiboux se rtpon-
dront Vun a Vautre dans ces palais. (Duv.
Is. xm-22.)
Uhuriaka (BN-baig), aullando, hur-
lant.
Uza (B, arc), indet. de uzatu, ahuyen-
tar : faire fuir, chasser. Azarkuntzbak
BILDURRA UZA BEZ, ZE ILTEKO EDO BIZIKO
(sic) gudura goakbz : el atrevimiento
ahuyente el miedo, que para morir 6 vivir
iremos a la guerra : que Vaudace fasse
fuir la peur, que pour mourir ou vivre
nous irons a la guerre. (Refranes, 166.)
Uzabal (G, Araq.), vado, gut.
Uzaita (B-t3), padrastro, beau-p£re.
Var. de ugazaita.
Uzalaba (B-t§), hijastra, filUtre. Var.
de UGAZALABA.
Uzama (B-t§), madrastra, maritre.
Var. de ugazama.
Uzan (B, Aft.), sanguijuela, sangsue.
Var. de usan.
UZARKA (B-m), mal educado, fiero,
arisco : mal 4leve, intraitable, bourru.
Uzatu (B, arc), ahuyentar, faire fuir.
Var. de uSatu. Arri erabiliak oroldirik
BZ, ERLE UZATUAK ABAARIK EZ .* la piedra
removida no tiene musgo, la abeja espan-
tada no hace panal : la pierre qui route
n'amasse pas mousse ; Vabeille ipouvan-
Ue ne fait pas de miel. (Refranes, 5.) =
El autor dice bbil okiak por erabiliak.
Uauteur dit bbil okiak pour erabiliak.
Uzein (G-bid), estornudo, Hernue-
ment.
Uzeme (B-tS), hijastro, beau-fil*. Var.
de UGASEME.
Uzen (B-a-b-o-t5), nombre, nom. Var.
de izbn. Gaiztoak daude uzen geiago
urdb-barruak baino , m&s nombres que
el interior del puerco tiene el perverso ,
le merchant a plus de nomsque VinUrieur
du pore. (Refranes, 416.) Edozeinek dau
uzena, cada cual tiene nombre, chacun a
un nom. (Refranes, 463.)
Uzentadu (B, ms-OtS), uzentau (B-
t§), nombrar, nommer.
UZI : 1° (B), afan, anhelo : affaire-
ment, envie. EtSbrako ta gurasobntzako
gozo gaistoa daukbnak, ta plazbtara
agertuteko uzia iSioa daukenak : los aue
tienen mal temple para casa y para los
padres, y los que abrigan un anhelo
ardiente para exhibirse en las plazas :
ceux qui n'ont aucune gentillesse a la
maison et envers les parents, et ceux qui
abritent un disir ardent de s'exhiber sur
les places. (Olg. 202-3.) — 2° ( B-d-m-o-
ot9-ub, G-and-ber), pretensi6n, aspira-
cidn : pretention, aspiration. Orrbnuzian
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390
UZITU — UZTA
f.
dabil : anda pretendiendo eso, lit. : en
pretensi6n de eso : il pretend cela, lit. :
en pretention de cela. — 3° (B), barrunto,
precision. — 4° Huzi (L?), repartir :
>ar lager, repartir. Huzi eta eman zioen
aphbti, parti6 y dio a Jafet, it partagea
et donna a Japhet. (Etchev.) Bere zathia
huzirik, habiendo repartido lo suyo, lui
ay ant fait sa part.
Uadtu (G, AQ. ms), dividir, partir sepa-
rando : diviser, partager en siparant.
Huzitzaile, repartidor, partageur.
(Duv. ms.)
Uzkai (B-a-d-o-t§), ano, anus.
UZKAILI (BN, L-ain, R), volcar,
derribar : renverser, retourner. Uzkaili
Z1TUEN ORGETAKO ARRODAK , traStom6 laS
ruedas de los carros, il renversa les roues
des chars. (Duv. Ex. xiv-25.)
Uzkal (AN, L), indet. de uzkaldu.
Baina, gainerakoan, bata haserrb eta
berzea brho dirbn bitartean , hain ongi
lot, uzkal eta amarra ahal dbzakete bata
nola bertzba : pero, por lo demas, mien-
tras el uno est6 airado y el otro est6
loco, tan bien pueden ser sujetos, ata-
dos y amarrados el uno como el otro :
ma is, en outre, land is que Vun sera en
colere et que Vautre sera fou, Us peuvent
itre aussi bien lie's, attache's et ligolis
Vun comme Vautre. (Ax. 3*-125-23.)
Uzkaldu : 1° (AN-lez-oy ?, Gc, ..., L],
a tar de pies y manos, attacker les pied s
et les mains. Besoak uzkalduta dago
I AN - lez ) , est£ con los brazos cruzados ,
d reste les bras croisis. Bbkhatuak gin-
DUTZANAK ZEPOAN UZKALDURIK , HANDIK
AT HERA GINTUZUN ODOLA ISURIRIK I a lOS
que el pecado nos tenia presos en el
cepo, nos librast&s de alii derramando
la sangre : nous que le pichi tenait pri-
sonniers dans les fers, vous nous dili-
vr&tes de la en versanl votre sang. (Etchev.
Man. 16-14.) — 2° (G-aya-ig-frur-t-us),
veneer, vaincre. — 3° (AN-b, BN), volcar,
derribar : renverser, retourner. Jaunaren
AINGURU BAT ZERUTI JEUTSI ZEN ETA JIN ZEN
UZKALTZERA HIL-HOBIAREN SARGIAN ZEN
HARRIA, ETA HA REN GAINEAN JARRI ZEN
(BN, Matth. xxviii- 2) : porque un angel
del Seflor descendio del cielo, y fle-
gando revolvi6 la piedra y se sent6
sobre ella : car un ange du Seigneur des-
cend it du del; et s'approchant, il ren-
versa la pier re et s'assit dessus.
Uzkali (AN-b, BN-ald, L-get, S),
derribar, volcar : renverser, retourner.
Uzkali dugu zezena §ikitatzeko (AN-b),
nemos derribado el toro para castrarlo,
nous avons renversi le taureau pour le
chdlrer.
Uzkaltu (R?, S), ligar, a tar : tier,
attacher. Presuna batekin uzkaltuazau-
denean, cuando estais ligado a una per-
sona, quand vous ites Hi a une personne.
(Ax. 3M87-4.)
UZKAR (Be, BN-s, R), pedo, pet.
TJzkarti (Be), pedorrero : piteur, qui
pete friquemment oupar habitude. Bada-
GIK SUATEAN 1PIRDIA UZKARTI, ZEIAN BERBA
dai eugaiti : si haces en la cocina el c...
pedorrero, hablara por ti en el mercado :
si tu fais dans la cuisine le c... piteur, il
parlera pour toi au marchi. (Refranes,
33.)
Uzkar-urtika (Be), echando cuescos,
pitant.
Huzkei (S, Alth.), yedra : lierre,
souche de lierre. (De huntz -|- gei.)
Uzker(B, BN, L, R, S), Var. de
UZKAR.
TJzkerrontzl (BN-s, L-ain), pedorrero,
piteur.
Uzkerrostikoka (Sc), brinco : saul,
bond.
Uzkerti (B, BN, L, R, S), Var. de
UZKARTI.
UZKI : 1° (BN, R, S), trasero, posa-
deras : derriere, stent. Uzkia urritu (R-
uzt) : estar de cuclillas, lit. : colmar el
trasero : itre accroupi, lit. : combler le
derriere. Uzkiari tSimikoz ari da (Sc) :
esta pesaroso de haber empezado, p. ej.,
a jugar; esta pellizcando el trasero : il
est contrarii d' avoir commend, p. ex.,
a jouer; il pince le derriere. Siminoak
GORA IGANAGO ETA UZKIA AGERIAGO '. lOS
monos cuanto m&s suben , m£s ensenan
el trasero : le singe, tant plus il monte
haut, tant plus il montre son cul. (Oih.
Prov. 481.) Uzkian iStupa ukhan (BN-
am) : tener estopa en el trasero ; es decir,
tener causa para temer : avoir de Vitoupe
au derriere; c' est -a -dire, avoir un motif
de craindre. Uzkitik (BN) : en pos, a
continuaci6n : apres, a la suite. — 2° (Be),
ano, anus. — 3° (BN), ojete de la aguja,
chas de V aiguille.
Uzkin (BN-s), uzkin (S), restos de
comida, desperdicios de cualquier cosa :
restes du repas, dockets de n'importe quelle
chose.
Uzkinazo (BN-ald), grajo, geai.
Uzkokatu (S), caerse, p. ej., en un
carro sobre el trasero : tomber sur le
derriere, p. ex., dans une charretle.
UZKORNO (BN-am-hazp, S), c6ccix,
ultima vertebra lumbar : coccyx, derniere
verlebre lombaire.
Uzkornoki (BN, Sal.), pedazo del
c6ccix, morceau du coccyx.
Uzku (BN-s, R), iizku (S), trasero,
derriere. Uzkuz (R) : de trasero, de es pal-
das : de derriere, de dos. Ozkuz sortua
(Sc) : torpe, nacido de trasero : mala-
droit, ni de derriere. Orratzaren uzku-
tik igaran LiTBKBK ( Sc ) i pasaria por el
c... de una aguja ; se dice de un malvado :
il passerait par le trou d'une aiguille ; se
dit d'une personne michante. Asto-ilari
UZKUT1K LASTO (R-UZt), ASTO lLARI UZKU-
tik zuku (R-bia), asto iLari uzkutik olo
(BN-s) : al burro muerto, paja (sopa,
avena) por el trasero: a Vine mort, paille
(soupe, avoine) par le derriere.
tizku-jauziz (BN, S), uzku-jauzka
(R, S), dando corcovos, ruant.
Uzkukalde (R-uzt), caerse de espal-
das , tomber sur le dos.
ttzkii-maSel (S), uzku-mazel (R, S),
cuartos del trasero, les fesses.
tJ zkupe (Sc), cama del ganado, litiere
du bitail.
Uzkur : 1° (AN-arak-lez), silencioso,
melanc61ico : silencieux, milancolique. —
2° (AN-b, B-mond, G-and-bid-t-zeg), remo-
16n, retraido para trabajar : musard,
lambin au travail. El akio, beti orrela
uzkur egon bage (G-and) : Ungate a £1,
sin estar asi siempre remol6n : va vers
lui, sans itre ainsi toujours lambin. Beti
UZKUR UNGIRA TA BETI LEYATSU GAIZKIRA ,
siempre remol6n para lo bueno y presu-
roso para lo malo , toujours lent pour le
bien et empressi pour le mal. Uzkur niz
lan horren egiteko (BN-ald, L-ain),
estoy sin ganas para nacer ese trabajo,
je n'ai pas envie cte faire ce travail. Etzare
UZKUR IZANEN BEHARRARI BERE ZUZENBIDEA
ematbra, no te ladearas para juzgar al
pobre, tu n'affaibliras point le droit du
pauvre. (Duv. Ex. xxin-6.) Uzkurrago
dut mihia , tengo mas tardia la lengua ,
fai la langue plus empichie. (Duv. Ex.
iv- 10.) — 3o (G), reacio, recalcitrant.
Gauza ovek sinisteko aita uzkur zegoan,
el padre estaba reacio para creer esas
cosas, le pere Halt recalcitrant pour
croire ces choses. ( Lard. Test. 69-22.) —
4° (AN-b, BN?, L?), cobarde, meticu-
loso : Idche, poltron. Abner ezta bil
GIZON UZKURRAK HILTZEN OHI DIRBN BEZALA,
Abner no ha muerto como suelen morir
los cobardes, Abner n'est point mort
comme les l&ches ont coutume de mourir.
(Duv. II Reg. m-33.) — 5° (AN-b), enco-
gido, recroquevilU. Elurra dbnban,
artzainak uzkur : cuando nieva, los pas-
tores estan encogidos : lorsqu'il neige,
les pasteurs sont recroquevilUs. — 6° (AN,
B, arc), indet. de uzkurtu, agacharse,
s'incliner. Uzkur bakio bkaitzari, sen
dakike bguzkiari i si te agachas a la tem-
pestad, al sol te robusteceras : si tu plies
a la tempite, tu te redresseras au soleil.
(Refranes, 252.) — 7o (L?), indet. de
uzkurtu, sujetar, soumettre. Sembak ditu-
TZUNBAN, ESKOLA ITZATZU HAURRET1K, UZKUR
ITZATZU, EDUKI TIPI DIREINO ESKUPEAN :
cuando tenga usted hijos, instruyalos
desde la infancia, suj^telos, t^ngalos bajo
la mano mientras sean pequeftos : quand
vous aurez des en f ants, instruisez-tes des
leur enfance, soumellez-les, ayez-les sous
la main pendant qu'ils sont jeunes. (Ax.
3«-262-6.)
Uzkurdura (L), desanimaci6n, dicou-
ragement. Uzkurdurak eta azkbnekotz
ETSIMENAK HARTU ZUEN KARLISTEN ARMADA
GuziA,la desanimaci6n y por Gn la deses-
peraci6n se apoderaron de todo el eje>-
cito carlista, le dicouragement et enfin le
d^sespoir s'emparerent de toute Varmte
carliste. (Dasc. Atheka. 166-4.)
Uzkurkerla (AN-b), pusilanimidad ,
cobardia : pusillanimity , Idchete.
Uzkurrustika (R-uzt), Var. de uzke-
rrostikoka.
Uzkurtasun : 1° (AN, B, G), r^mora,
retraimiento : a/Faissement, froideur. —
2° (AN), melancolia, mtlancolie. — 3° (AN-
b), encogimiento : timidiU, htbUement.
Uzkurtu : 1° (AN-arak-b, B, arc, BN-
haz, G, L), agacharse, acurrucarse : s'in-
cliner, se blottir, se tapir. Hotzbz uzkur-
tua (BN-haz, L-get), entumecido por el
frio , engourdi par le froid. Erhiak ho-
tzez uzkurtuak ditut, tengo los dedos
entumecidos de frio , fai les doigts
gourds. — 2° (L?), sujetar, soumettre. —
3° (AN-b), acoquinarse, perder brlos :
s'effrayer, se dteourager. Eriotzbaren
oroitzapbnak uzkurtzen du bekataria , el
recuerdo de la muerte le quita los brlos
al pecador, le souvenir de la mort effraye
le picheur.
Uzku-Silo (R-uzt), uzku-zUo (BN-s,
R, S), ano, anus.
Uzmatu (BN-s), olfatear, husmear :
pressentir, flairer.
UZMO (BN-s), olfato, odorat.
UZO (B-g-t§), arisco, espantadizo,
incivil : bourru, reviche, malpoli.
TJzpel (BN-ald, L-ain), paraje som-
brlo, parage ou lieu sombre.
UZTA : lo (AN, BN, G, L, R, S),
mi£s, moisson. Nbkazaririk onbna da
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UZTABA — UZTARRI
391
UZTA BTA BAZKA LUR BERETIE ATERATZKN
DITUENA ( G ) , LURLANTZALKRIK HOBBNA DA
UZTAK BTA BAZKA BER LURRBTIK BRAIKITEN
dCtiana (S) , el mejor labrador es el que
saca de una misma tierra la mies y el
pasto, le meilleur laboureur est celui qui
retire d'une mime terre la moisson et le
fourrage. (Dial, bas. 46-1.) Uzta-biltza-
lbak aingeruak DiRADE, lossegadores son
los angeles, les moissonneurs sont let
anges. (Leiz. Matth. xin-39.) — 2° (AN-
b, BN, L-ain, R-iz, S), cosecha en gene-
ral , sea de mieses , sea de fruta : Hcolte
en gtn&ral, soit des moissons, soit des
fruits. UZTABBN ARAU ZUHURRAREN JATKA J
JANAGO DBZANAK , ARROTZ DUKE OOSBA : el
cuerdo come conforme a la cosecha ; el
que come mas, tendra por hulsped el
hambre : le sage mange selon la porUe de
sa rtcolte; qui mange plus , aura la faim
pour hdte. (Oih. Prov. 537.) — 3° (BN-
ald, ...), gran placer, grand plaisir. —
4° (AN, G), }\ilio,iuillet. = En B se usa
esta palabra en los compuestos uzta-
piko (B-m), uztaiko (B-a-o-t§), « breva,
lit : nigo de julio. » En B on emploie ce
mot dans les composts uztapiko (B-m),
uztaikd (B-a-o-tS), « figue-fleur, lit. :
figue de juillet. » Ilabetk beroenak uzta-
abuztuak dira (AN-b), los meses mas
calurosos son julio y agposto, les mois les
plus chauds sont juillet et aotit. —
5° (AN-b), ganga, aubaine. Eoun trata-
LARl ORRBK ZER UZTA BOIN DUBN ! { qu6
ganga ha hecho hoy ese tratante ! comme
il a eu de la chance aujourd'hui, ce mar-
chand I
Uztaba (G-gab-ig), uzta-bedar (B-
zald), uzta-belar (AN-b), la primera
cosecha de hierba , la premiere coupe de
foin.
Uztadar (AN-irun-ond), arco iris,
arc-en-ciel.
Uztal (G), arco iris, arc-en-ciel. Ipi-
SlKO DBT NERB UZTAYA ODEYETAN BTA IZANOO
DA WERE ARTBKO BTA LURRAREN ARTEKO
blkartasunaren senalba , pondr£ mi
arco en las nubes y sera senal de alianza
entre mi y entre la tierra : je placerai
men arc dans la nue, et il sera un signe
(T alliance entre moi et la terre. (Ur. Gen.
ix-43.)
Uztai-bedar (B-a), Var. de uztaba.
Uztaiko (B-a-o-tS), breva, lit. : hipo
de julio : figue-fleur, lit. : fig tie de juil-
let.
Uztail (BN, G, L, S), julio, juillet.
Garragarrilarekin uztaiLaren artban
da onbtarako denporarik onena ( g ) ,
erayero bta uztail -arte a da hortako-
tzat arorik hoberbna (L), el tiempo mas
a prop6sito para ello es entre junio y
julio , le temps le plus propice pour cela
se trouve entre les mois de juin et de
juillet. (Dial. bas. 95-11.)
Uztailatze (S, Alth.), lantana , viorne
Untanier. (Bot.)
Uztalan: 1° (AN, Araq. ), colirrojo,
pajaro muy semejante aunque algo mas
grande que el petirrojo: rouge-queue,
oiseau tres semblable, bien qu'un peu
plus grand, au rouge-gorge. — 2° (AN-
o), surcar el rastrojo, despu6s de reco-
ger la cosecha de trigo : labourer le
chaume, apres avoir r&colte* le btt.
Uztalda (L), cambio y encadenamiento
de mieses en el campo : assolement, alter-
nance des re*colte* dans un champ. Ikhus-
TEIf DUZU OGIARBN ONDOT1K HARBIA EGITEN
DBLA ; HARBIAREN ONDOT1K ARTHOA ', ARTHOA-
REN ONDOTIK BBRR1Z OGIA I HORRA ZER DEN
uztalda : v£is que tras el trigo se siem-
bra el nabo ; tras el nabo , el maiz ; tras
el maiz , de nuevo el trigo : he ahi lo
que es el cambio de mieses : vous voyez
?ju f apres le bli on seme le navet; apres
e navet, le mats; apres le mats, de nou-
veau le bU : voila ce que Von appelle
V assolement. (Duv. Labor. 49-7.)
U stale : 1° (AN-b), dimisionario, el
que deja, el que dimite : dtmissionnaire,
celui qui laisse, qui dimissionne. Uztale
OBB DA IZAN EBASTALE BAINO, m&S Vale Ser
dimisionario que ladron , il vaut mieux
itre dimissionnaire que voleur. — 2° (AN-
lez), hilera : file, ranged.
Uztapiko ( B-m , BN-am , Gc ) , breva ,
higo temprano y sabroso : figue-fleur,
figue pre"coce et savour euse. Pikondoak
MOTATU ZITUAN BBRB UZTAPIKOAK (B, Ur.
Cant, n-13), la higuera brot6 sus bre-
vas, le figuier a montrt ses fruits.
UZTAR : 1° (L-s), puntal, sosten :
poteau, ttai. EtSe-uztar, puntal de casas
viejas, poteau des vieilles maisons. —
2° (AN, BN), indet. de uztartu. Idia
GEINHA DBZANAK UZTAR DIRO , el que ali-
menta al buey le puede uncir, celui qui
nourrit le bceuf peut bien Vaccoupter.
(Oih. Prov. 272.) Uztarbeiak (AN-lez-
oy, Gc,...): vacas uncidas, pa re j a de
vacas : vaches enjugutes , paire de
vaches.
Uztarde (?), pareia : paire, couple.
j A zbr uztardba! i ah! {que* pareja 1 ah !
quel couple I
Uztardura : 1° (BN, L) , juntura, tra-
baz6n : jointure, joint. EtSb guzia bar-
NBTIK ZBDROZ JAUNTZIA ZEN... UZTARDURA
lanketatuekin , toda la casa estaba por
dentro revestida de cedro... con junturas
hechas con arte : toute la maison itait
au dedans revitue de cedre, et les join-
tures Haient faites artistiquement. ( Duv.
Ill Reg. vi-18.) Eta elkharri josiak iza-
NBN DIRADE AZPXTIK GAINBRAINO, BTA UZTAR-
DURA BATBK IDUK1KO DITU GUZIAK .' y esta-
ran todos unidos desde lo bajo hasta lo
alto, y una sola trabazon los mantendra
a todos : et Us seronl joints I'un a Vautre
depuis le bas jusau'en haut, et Us entre-
ront tous I'un dans V autre. (Duv. Ex.
xxvi -24.) — 2° (L-ain), uncimiento,
enjuguement. \ Au beibn uztardura !
{ vaya una manera de uncir vacas ! en
voilk une facon d'enjuguer les vaches 1
Uztar-ede (AN-b), uztar-hede (Sc),
correas del vugo , courroies du joug.
Uztargi (AN, G), arco iris, arc-en-
ciel. Eta ikusi nuen bbste aingbru sendo
bat zbrutik jatSitzbn, ODEYBZ inguraturik
bta uztargi bat buruarbn gaiSean (G,
Ur. Apoc. x-1 ) : y vi otro angel fuerte
descender del cielo, cubierto de una
nube y el arco iris sobre su cabeza : et
je vis un autre ange plein de force et des-
cendant du ciel, revitu d'une nu4e, un
arc-en-ciel sur la tile. Emen Jesus onb-
gia prbsbntatzbn da aldarean nola
bakezko uztargi a Jangoikoaren alzi-
nean, aqui el mansisimo Jesus se pre-
sents en el altar como iris de paz en la
presencia de Dios : ici le tres doux J4sus
se prtsente sur Vautel, comme un arc-en-
ciel de paix en la presence de Dieu. ( Liz.
Coplac. 77-3.)
Uztargile (G), aztargin (G), yuntero,
ouvrier qui fait des jougs. i Simon ustar-
GINA BZTA AN DATORRBN URA ? I aquel que
viene alii no es Sim6n el yuntero ? celui
qui vient la -bas n'est-ce pas Simon, le
fabricant de jougs ? (Pach. 43-34.)
ttztari (S), baticola, correa suieta al
fuste trasero de la silla 6 albardilla y
termina en una especie de ojal donde
entra el maslo de la cola : croupiere,
courroie fix4e a Varriere de la selle ou du
bit , et qui passe sous la queue du che-
val.
Oztaril (S), julio, juillet. Arramaya-
TZARBN BTA UZTARILAREN ARTEA DA HOR-
TAKO THENORBRIK HOBBNA, BBHI BAT BAIZIK
EZTiANARENTAKo : el tiempo mas a prop6-
sito para ello es entre junio y julio, para
el que no tiene mas que una vaca : le
temps le plus propice pour cela se trouve
entre les mois de juin et de juillet, pour
celui qui ne possede qu'une seule vac he.
{Dial. bas. 95-12.)
Uztarka (L), a patadas, a coces: a
coups de piea, en ginguant.
Uztarkide (AN, Araq.), pareja :
couple, paire. j A zer uztareidea I \ vaya
una pareja ! en voila un couple !
Uztarka (B). (V. Uzterku.)
Uztar-makila (G-and), palo que se
ata a los cuernos de un par de bueyes
para hacerles via jar, b&ton qu y on attache
aux comes d'une paire de bceufs pour les
faire voyager.
Uztaro ( AN-b-lez, BN-ald, G, L, S),
tiempo de la mi£s , temps de la moisson.
Eta Jordanen sarthu zirbnban, bta
heeien zangoak urez bustitzen hasi zirb-
NBAN (bada Jordanbk UZTAROAN BERBEBRE-
KAKO BAZTBRRAK BBTHB ZITUBN) l J CUando
estos entraron en el Jordan y se moja-
ron sus pies en parte del agua ( pues el
Jordan habia Uenado sus bordes por ser
el tiempo de la siega) : et quand Us
furent enlrte dans le Jourdain et que
leurs pieds commencerent a Hre mouilUs
(or le Jourdain avail couvert ses rives
pendant la moisson). (Duv. Jos. in -15. )
UtZI ZAYEZUTB BIAI AZITZEN UZTARAlftO ETA
UZTAROAN ESANGO DIET GALEBAEITZAILEAI .'
bildu ezazute lenbngo loLoa : dejad cre-
cer lo uno y lo otro hasta la siega y en
el tiempo de la siega dire* a los segado-
res : Coged primera men te la cizana : lais-
sez Vun et I autre crottre jusqu'a la mois-
son; et au temps de la moisson je dirai
aux moissonneurs : Arrachez d'abord
Vivraie. (Ur. Matth. xm-30.)
Uztar-ostikoka (BN-s, L, S-li), dando
corcovos , ruant ou ginguant.
Uztarpe (AN, G), bajo yugo, sous le
joug. IfiRi dizut jauntzat bta bbre anai
GUZTIAK JARRI DITUT BBRE MBNPBKO UZTAR-
pean, le he constituido sefior suyo y he
sometido todos sus hermanos a su servi-
dumbre : je Vai itabli ton seigneur, et je
lui ai donni tous ses freres pour servi-
teurs. (Ur. Gen. xxvn-37.)
Uztarrede (G, ...), uztarrere (G-
and), correas del yugo, courroies du
joug.
Uztarreatalgi ( S ) , uztarrestalki
( AN-b ) , piezas de cuero , generalmente
de piel de perro, para cubrir el yugo :
pieces de cuir, ge"ne*ralement en peau de
chien, dont on recouvre le joug.
UztarretSe (R),arco,hueco del yugo:
arc, trou du joug dans lequel ptnetre le
bout du timon.
UZTARRI: 4« (AN, BN, G, L, R, S),
yugo y joug. Etorrieo da denbora astindu
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392
UZTARRIAN — UZUTU
BTA ASKATUKO DEZUNA ZURB LEPOTIK BERK
uzTARRiA, llegara tiempo en que sacudas
y quites su yugo de tu cerviz, et le temps
viendra que tu rejetteras et secoueras son
joug de ton cou. (Ur. Gen. xxvn-40.)
UzTARRI PISUA ETA KARGA HANDIA DARABI-
Iate soinean Adanbn umbk, los hijos de
Adan llevan a cuestas yugo pesado y
S*ande carga, les fits cTAdam portent sur
s 4paules un joug pesant et une grande
charge. (Ax. 3*-454-i3.) Uztarrika be-
ZALA SORTZEN DIRA ADARRAK, laS ramaS
nacen como uncidas, les branches naissent
comme enjugue'es. (Duv. Labor. 174-6.)
(AN, Gc, R), velo con que se cu-
bren los esposos al pie del altar, voile
avec lequel on couvre les 4poux au pied
de Vautel. — 3° (AN-lez), arco iris,
arc- en -del. — 4° (L-s), ria, hilera de
dos, tres, cuatro 6 cinco granos de
trigo en la espiga : ranged de deux,
trois, quatre ou cinq grains de bU
dans I'tpi.
Uztarrian (AN-lez), uztarrika (G-
et3), a las cinco piedras, juego de nifias:
aux cinq pierres, jeu de pllettes.
Uztarri-belarri (AN-lez), uztarri-
koska (G-us), muescas del yugo, en -
coches du joug.
Uztarrile (AN-b), yuntero, ouvrier
qui fait desjougs.
Uztartu (AN, BN, G, L, R), iiztartu
(S) : 1° uncir, enjuguer. Uztartzbko bei
ONIK EZTUOU ORAIKO ALDIAN ( AN-b ) , esta
vez no tenemos vacas a prop6sito para
uncir, nous n'avons pas a present de
vaches convenables a enjuguer. — 2° (AN-
b, BN-ald, Lc), cruzarse de brazos, se
croiser les bras. Besoak uztartuz aisaoo
ibiliko oaituk (AN-b), andaremos mas
facilmente cruzando los brazos, nous
marcherons plus a notre aise en croisant
les bras.
Uztatu (L, R), segar, cosechar : /au-
cher, ricolter. Ikhusazub zbruko hegasti-
nak; bzpaitute braitbn, bz uztatzen, bze-
TARE SBLHARUBTARA BILTZKN '. mirad laS
aves del cielo, que no siembran ni sie-
gan , ni allegan en trojes : regardez les
oiseaux du ciel; Us ne sement ni ne mois-
sonnent, ni n'amassent dans les greniers.
(Duv. Matlh. fi-26.)
Uzta-hurtze (S, Alth.), avellano, noi-
setier.
Uzte (AN, G), abandono, dimisi6n :
abandon, d Amission.
UZTER : 1<> (BN-haz), tierno, tendre.
Haragi uzterra, came tierna, viande
tendre. Noiz eta ere harbn adarra jada-
NIK UZTBRTZBN HASIA BAITA BTA BERA OSTA-
TZEN, BZAGUTZBN DUZUE HURBIL DELA UDA '.
cuando sus ramos estan ya tiernos y las
hojas nacidas, conoc&s que esta cerca
el estio : quand ses rameaux sont encore
tendres et que les feuilles ont paru, vous
savez que l'4M est proche. (Har. Marc.
xm-28.) — 2» (BN), Mgil, fragile. —
3° ( BN-ald-gar-s , S), persona apacible,
de buen coraz6n : personne paisible, de
bon coeur.
UZTERINA (BN, Sal.), baticola, crou-
ptere.
Uzterku (B-mond), uzterpu (B, Aft.
ms), arco iris, arc-en-ciel.
Uztertu (AN, BN-ald-am-s) , ponerse
tierno, s'attendrir.
&ztiatu ( S ) , apurar, aprovecbar bien
las cosas : ipuiser, tirer tout le profit
possible des choses.
Uztokarazi (BN), bacer dudar, faire
douter. Uztokarazi nu, me ha becho
dudar, il m' a fait douter.
Uztokatu (BN), dudar, estar indeciso :
douter, htsiter.
Uztondo (AN-b), rastrojera, terreno
en que se ha segaao el trigo : chaume,
champ dans lequel on a fait la moisson.
Uztondoan arbia erin dugu, hemos sem-
brado el nabo en la rastrojera, nous
avons semi le navet dans le chaume.
Uztrauku (B?), arco iris, arc-en-
ciel.
ttztttn (Sc) : 1° mallas de la red,
mailles du filet. — 2° anillos de la ca-
dena, anneaux de la chatne. — 3<> anillo,
en general : anneau, en ge'ne'ral.
UZTURI: 1° (B-a-o), mu^rdago, gui.
-- 2° (R-uzt), baticola, croupikre. Var.
de uztari.
UZU (B-m): 1° arisco, ind6mito,
espantadizo, incivil: bourru, indomptt,
ombrageux, malpoli. \ A, aragi uzu, ezi-
bagea 1 { ah ! carne arisca , no domada !
ah I chair rebelle, indompUe 1 (Maiatz.
31-11.) 4,Zbr bgingo dabb... pbnitenzia-
KAZ BZI BAGA GORPUTZ UZU TA GATSbRA
obbndua ? i que* haran sin domar con
penitencias el cuerpo ind6mito 6 incli-
nado al mal? que feront-ils sans dompter
par des penitences le corps ins ou mis et
incline au mal ? (Konf. 199-25.) — 2« (R) ,
af&n, affairement.
Uzur ( S ? ) , arruga , ride.
ttztirri: 1° (Sc), peste, epidemia :
peste, ipidimie. Ezi jaikiko da populua
popCluaren kuntre, brresuma erresu-
MAREN KUNTRE BTA IZANBN DIRA UzOrRIAK
ETA GOSBTBAK BTA LUUIKHARAK HANItS
lekhCtan (S, Matth. xxiv-7) : porque se
levantara gente contra ^ente y reino
contra reino y habra pestilencias , ham-
bres y terremotos por los lugares : une
nation se levera contre une nation et un
royaume contre un royaume, et la peste,
la famine et les tremblements de terre
seront en divers lieux. — 2° (S ?), pape-
ras , crecederas : goitre, glandes.
Uzurtu ( S ? ) , arrugar , rider.
Uzutu (B-d, ...),ennirecerse, se mettre
en colere. Uzutu zirean animalia otzan
edo mansoak, se enfurecieron los ani-
males mansos, les animaux doux se
mirent en fureur. (Mog. Baser. 34-6.)
£ ZELAN BRRAZ BZI EDO BEZAU ARAGI PEKA-
tuakaz uzutua? i c6mo domar facilmente
la carne embravecida con los pecados?
comment dompter facilement la chair
exciUe par les p4ch4s ? (Konf. 101-25.)
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V, X, Y
I. La primera de estas letras no encuentra ya pluma que la recoja , ni labios que la pronuncien. Vasc6filos bizkainos de
la generaci6n anterior escribian generalmente vizi, vizcor, vide en vez de bizi, « vivir; >» bizkor, « vivaz; » bide, « camino, » sin
duda porque las tenian por palabras de origen latino.
Hay indudablemente en vascuence palabras cuya b tiene el mis mo origen que esta letra : la u consonantizada. Los Latinos
formaron vita, virtus de uita, uirtus, segun aquella sentencia : « I U v oca lis fit consona saepe latinas utraque vocales feriens,
ut Janua, Virtus. » Si a igual origen correspondiera igual representaci6n , tendriamos que escribir lavak, avek, zamava,
nevan, davb en vez de labak (S), « las cuatros; » abek (G), « estos; » zamaba (AN), « el mantel; » neban (B), « yo lo habia; »
dabe (B), « ellos lo han, » etc., porque vienen de lau, au, zamau, neu-|-an, dau-J-e.
No anduvo muy afortunado quien algun tiempo escribi6 « vasko » por « vasco », creyendo ser palabra nuestra, descen-
diente de no se qu6 fantastico eusko , transformado despu6s en su imaginaci6n en euzko. Para ser 16gico debi6 , como hubo
quien le requiri6 a ello, escribir nevan y davb.
He becbo algunas investigaciones en el valle de Orozko (B) por saber si se oye el sonido v, segun alguien ha asegurado;
nadie da raz6n de su existencia.
Posible es, si no probable, que siglos atras se haya empleado ; pues labios que pronuncian la p, sonido espirante del labial
fuerte p, estan habilitados para el uso de su correlativo v, que no es mas que una espiraci6n del labial suave b. Bago, con sus
variantes pago y fago , « haya , » nos presenta como creible la existencia de vago con id6ntica signi0caci6n.
Faltan documentos para comprobarlo.
La premiere de ces lettres ne trouve d4ja plus de plume pour la recueillir, ni de levres pour la prononcer. Des basco-
phUes biscayens de la g4ni ration antirieure 4crivaient g4n4ralement vizi, vizcor, vide, au lieu de bizi, « vivre; » bizkor, « vivace ;»
bide, « chemin, » parce que sans doute Us croyaient ces termes d J origine la tine.
II existe stirement en basque des mots dont le b a la mime origine que cette lettre : I'u consonnis4e. Les Latins formercnt
vita, virtus, de uita, uirtus, d'apres cette sentence : « I U vocalis fit consona saepe latinas utraque vocales feriens, ut Janua,
Virtus. » Si une 4gale representation correspondait a une 4gale origine, nous devrions 4crire lavak, avek, zamava, nevan, dave,
au lieu de labak (G), « les quatre; » abek (G), « ceux-ci; » zamaba (AN), « la nappe; » neban (£), « je I'avais; » dabe (B) ,
« Us font, » etc., parce qu'its viennent de lau, au, zamau, neu -(- an, dau -f- k.
Celui qui, autrefois, icrivit vasko pour vasco, dans la pens4e que ce mot nous appartenait et descendait de je ne sais
yuel fantastique eusko, trans forme* par la suite, dans son imagination, en euzko, ne fut pas tres bien inspire*. Pour itre logique
il dut, ainsi que quelqu'un Vy invUa, 4crire nevan et dave.
J*ai faU quelques recherches dans la valine d'Orozko (B) pour savoir si on y entend le son v, comme quelqu'un Va assure*;
personne n' accuse son existence.
II est possible, sinon probable, qu'il y a quelques siecles ce son ait 414 en usage; car des levres qui prononcent f, son expi-
rant de la consonne labiate forte p, ne sont pas rebelles a I'emploi du son corr4latifv, qui n'est qu'une expiration de la con-
sonne labiate douce b. Bago, at>ec ses variantes pago et fago, « hitre, » nous pr4sente comme possible l f existence de vago avec la
mime signification.
Nous ne poss4dons pas de documents pour le prouver.
II. La lettra x no forma parte del alfabeto vasco en el sistema ortogrAfico adoptado en esta obra.
Hubo un tiempo en que nuestros escri tores se valieron de ella para representor el sonido gutural del guipuzkoano jo, joan ;
a imitaci6n de los escntores espafioles de la£poca, que escribian Ximenez de Cisneros, Mexico, Oxinaga, etc., en vez de
Jimenez de Cisneros, Mejico, Ojinaga. Y asi como hoy la letra j representa varios sonidos secundarios y homogeneos (pues
jakin pronuncian unos como en espafiol, otros yakin, otros dSakin, otros SakinK asi a la letra x los nuestros le dieron el
valor de j y de 5 , debido sin duda a que en el alfabeto espafiol , en el cual embutieron todos nuestros sonidos, no existe este
ultimo y claro esta que ni letra {pie lo represente. Araquistain, como se ha dicho al tratar de la letra 9, dice xa, xaz, xin,
xipob, xudu-arimak, dando a x este sonido. Astarloa se valid de la j cuando servia de ep6ntesis entre vocales, como bustija,
« mojado, » ordijena, « el mas borracho, » y de x en otros casos : gaixtuena, « el mas malo; » blex-mutila, « el ac61ito. »
(Discurs. p. 643, 639.)
En nuestros tiempos Arana-Goiri ha desempolvado esta letra extendiendo su radio de acci6n a la composici6n de la chuin-
tante , representada en esta obra con tS , y por el con tx.
La cuesti6n, hoy tal vez de las mAs interesantes de nuestra ortografia, se resolver* como todas las demas en la Intro-
duci6n.
V imitation des 4cri-
vains espagnols de V4poque, qui 4crivaient Ximenez de Cisneros, M4xico, Oxinaga, etc.', au lieu de Jimenez de Cisneros, M4jico,
Ojinaga. Et de mime qu'aujourd'hui la lettre j repr4sente divers sons secondaires et homogenes (car quelques -uns prononcent
jakin comme en espagnol, d'autres yakin, d'autres dsakin, d'autres Sakin), atrwi les ndtres donn&rent A la lettre x la valeur de
J et de H, sans doute parce que dans r alphabet espagnol, auquel Us emprunterent tous nos sons, le dernier n'existe pas, pas
T. II. 50
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394 V, X, Y
plus naturellement que la lettre qui le represents Araquistain, comme on Pa dit en traitant de la lettre 3, dit xa, xaz, xin,
xipob, xudu-arimak, en donnant ce son a l'x. Astarloa employ a le j quand il servait d'epenthese entre les voyelles, comme
bustija, « mouilU; » ordijkna, « le plus ivre, » et x dans les autres cas : gaixtubna, « le plus mauvais; » blbx-mutila,
« I'acolyte. » (Discurs. p. 643, 639.)
De nos jours, Arana-Goiri a donnt un nouveau lustre a cette lettre en etendant son rayon d f action a la composition de la
chuintante, represented dans cet outrage avec tS et par lui avec tx.
Cette question, qui est peut-itre aujourd'hui la plus inUressante de notre orthographe, sera re*solue comme toutes les autres
dans P Introduction.
III. Preciso es confesar que tocante al uso de la letra y, no se jjuarda ni en esta obra ni en cuantas hoy se escriben (y en
esta menos tal vez que en algunas otras) el respeto debido a la 16gica.
t es semi vocal, consonante en cierto modo de i, como v lo es de u. Sufre esta transformaci6n cuando es diptongo, en
palabras como : a) lay, « laya; » lry, « hielo; » loy, « sucio; » suy, « yerno. » — b) yaun, « sefior; » yakin, « saber; » yokatu,
« jugar. » — c) baybtz, « que si ; » ayotz, « machete ; » dbybz, « llamando. »
Los primeros diptongos se leen asi en los tiempos mas antiguos de nuestra no vieja literature. En cuanto & los segundos
alguno que otro escritor bizkaino como Aflibarro y en general los labortanos y algunos nabarros son los unicos que los han
representado asi. En esta obra se ha excluido la y de los primeros, por seguir la corriente general; de los segundos, por
raz6n fundada en que es sonido secundario, homoge'neo y coexistente con otros tres en las mismas palabras; debiendo por
lo mismo ser todos representados con una sola letra, para lo cual se ha preferido la j. Jaurboi (c) vale por yauregi (AN,
B-a-o-tS, BN, L), jaurboi com espaflola (B-g-m-mond, ..., Gc), dSaurbgi (B-d-1-otS,...), Saurbgi (BN-s,..., R) y aun
kauregi (B-l).
En cuanto a baybtz, ayotz, dbybz, etc., por lo general se han escrito en esta obra con x.
De ser cierto que los lunares embellecen la superficie que tachonan , otras bellezas que el uso de esta letra quisiera el
autor para esta su pesada 6 interminable obra.
Como se dijo en la introducci6n de la letra I, su consonante y existe en alguna que otra palabra con exclusi6n de sus
homog£neas j, dS, 3; como por ejemplo la palabra yayo en el sentido de « bello, agraciado », yago; « m&s. » Naturalmente
estas palabras deben ser representadas con y, no con j. Quedan ordenadamente expuestas en la letra I.
// est nicessaire d'avouer qu'en ce qui concerne I'usage de la lettre y on ne garde, ni dans cet outrage ni dans tous ceux
qui paraissent aujourd'hui (et dans celui-ci peut-ttre moins que dans certains), le respect dH A la logique.
y est une demi-voyelle, consonne pour ainsi dire de i, comme v Vest de u. Elle subit cette transformation quand elle est
diphlongue dans des mots comme : a) lay, « fouilleur; » ley, « glace; » loy, « sale; » suy, « gendre. » — b) yaun, « monsieur; »
yakin, « savoir; » yokatu, « jouer. » — c) baybtz, « que oui; » ayotz, « coutelas; » dbybz , « appelant. »
C'est de cette facon aue les premieres diphtongues se lisent aux 4poques les plus lointaines de notre ieune UtUrature. Quant
aux deuxiemes, un ou deux tcrivains biscayens t comme Aflibarro, et en ge'ne'ral les labourdins et quelques navarrais, sonl les
seuls a les avoir ainsi representees. Dans cet outrage on a exclu I'y des premiers, pour se con former A V usage g^niral; et des
seconds, parce que c'est un son secondaire, homogene et coexistant avec trois autres dans les me*mes mots; Us doivent par conse-
quent itre tous reprisenUs avec une seule lettre, et c'est pourquoi on a donne* la preference au j. Jaurbgi (c) equivaut a yauregi
(AN, B-a-o-t$, BN, L), a jaurbgi avec le j espagnol (B-g-m-mond, ..., Gc), a dSaurbgi (B-d-l-o-t$, ...), a Saurbgi (BNs f ..., R)
et mime A kaurbgi (B-l),
Quant a baybtz, ayotz, dbybz, etc., on les a ecrits generalement avec un i au cours de cet ouvrage.
S'il est vrai que les « grains de beaute » embellissent la surface qu'ils marquent, Vauteur de ce long et interminable travail
aurait pre fere a autres beauUs que Vemploi de cette lettre.
Comme il a ete dit dans ^Introduction de la lettre I , sa consonne y existe dans quelques mots avec exclusion de ses homo-
gines j, d8, 8, comme par exemple le mot yayo dans le sens de « beau, gracieux »; yago, « plus. » Ces mots, qui doivent 4tre,
naturellement, represenUs avec Vy et non avec le j, sont places, selon Vordre, a la lettre I.
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Z. Vig^sima septima y ultima letra
del alfabeio vasco.
Oihenart se vali6 de esta letra para
representor el sonido tz, teniendo que
ecnar mano de s para representar el
sonido de z. A causa de la confusi6n que
resultaba de representar con s dos soni-
dos, los dos sibilantes , al Uegar al pro-
verbio 417 tuvo que poner al frenle la
nota s 6 c; indicando asi que la s ini-
cial de los catorce refranes precedentes
tenia el sonido sibilante palatal de sala,
<( paviraento, » y la de los siguientes
el sibilante dental de zala, « el corre-
oso. »
Axular y otros mucbos autores de
otros tiempos se valieron de c para re-
presentar este sonido, tanto al emplearlo
aisladamente como en su combinaci6n
con la t en tc.
Pronunciaci6n
En cuanto a su pronunciaci6n , la mas
general y la verdaderamente genuina es
la sibilante dental, la que dan los Ame-
ricanos a la s y z espanolas : casa, caza.
En algunas comarcas del AN y BN se
oye la z espanola, restringiendose cada
vez mas su uso. Yo la he oido entre algu-
nas personas del valle de Salazar. No
tuve la curiosidad de preguntarles de
qu£ pueblo del valle eran.
Ya en otra parte, seflaladamente al
ezponer la letra s, queda dicho que mu-
chos en By G, especialmente en pobla-
ciones reunidas, no dan a esta letra su
verdadero sonido, sino el de la letra s.
Fenomenos bup6nicos
Son de poca importancia y muy redu-
cidos en numeio los fen6menos a que
da lugar el uso de esta letra. La supre-
si6n que sufre el adverbio bz al a?luti-
narse al verbo , puede verse en su lugar
respectivo, vol. I, p. 293, col. 3«; y asl-
mismo las permutaciones que produce.
Las que ella sufre se reducen a tres :
1° (c,...), se cambiaen S porinfluencia
de la i precedente : giSona , « el hom-
bre; » iSeeoa, « la tia. »
2° (c,...), sufre la misma permuteci6n
para denotar el diminutivo : oiSon,
« hombrecillo, » dimin. de gizon; SoSo,
« tordito, » dimin. de zozo.
Como se advirti6 oportunamente , este
cambio lo hacen muchos maquinalmente,
sin la menor intenci6n de expresar nin-
gun diminutivo.
3° (c,...), se cambia en tz por influen-
cia de una consonante que le precede,
como puede verse en las permutaciones
de la letra tz (pag. 341 de este volumen).
Aqui solo se aftadira que no solo es
Afiibarro quien muestra afici6n a trans-
cribir las permutaciones vulgares que
ocurren entre diversas palabras : il tzan
en vez de il zan , « muri6. »
£1 P. Zabala en su colecci6n manus-
crita de Fabulas , tan notable por la pu-
reza del lenguaje como por la poca sal
de su contenido, acoge profusamente
esta permutaci6n : ain tzan ederra, « era
tan hermosa » (fab. l a ); bbarbean tzan
urtua , « era incansable ( lit. : derretido)
en el trabajo » (fab. 5«).
Z- PREPIJO
l°(c), elemento de conjugaci6n que
represents la segunda persona paciente
del plural. De algun tiempo a esta parte,
por lo menos en el que alcanza la litera-
tura, se usa tambi^n en singular para
denotar el tratamiento de « vos » :
zaudb, « est£ usted » ( Ur. Gen. xxvi-2) ;
zaudetb, « estense ustedes » (Ur. Ex.
xiv- 13); zaradb, « vos sois » (Etchev.
Man. 13-20); zarbana zarbala, « quien-
quiera que seais » (Bart. 1-97-31).
2° (c,...), elemento de conjugaci6n que
denote la tercera persona paciente del
imperfecta : zbgobn, « esteba » (Ur. Gen.
i-3) ; bbsteak zijoazbnean, « cuando iban
los otros » (Lard. Test. 304-2).
En B hay unos pocos verbos que admi-
ten este elemento : ziRoan, « decia; »
ZIARDUAN, ZBRAGOYON, ZBKION , « Se
ocupaba ; » zirautsan , « le hablaba ; »
ZBRION , « le manaba , » etc. La mayoria
lo rechaza : etorrbn, « venia ; » ekian, « lo
sabia. »
3° (AN, BN, G), elemento de conju-
gaci6n familiar; se usa en los verbos
conju gables, no en el auxiliar, en ter-
cera persona : zeagok (Ur. Matth. iv-10) ,
famihar de dago, « esta; » zeauzkak,
(Itur. Cane. bas. HI-152-16), familiar de
dauzka, « el los tiene; » baziaeiat, « ya
lo s6 » (Dechep. 39-13), familiar de
badakit.
4° (AN, BN, G, ...), elemento de conju-
gaci6n de tercera persona; proviene de
cierta confusion con la conjugacion
familiar : emana izan zait, « se me ha
dado. » (Ur. Matth. xxvm-18.)
lo (c), indica causa material, y signi-
fies « de » : LAARREZ, MUGITAZ, AZKIZ, GAR-
DUZ, ZALGAZ, ZO RAG ARIZ BETBRIK I « UenO de
abrojos, de. grama, de cardo, de cizafia,
de arvejana. » (Per. Ab. 195-16.) Egin
ZITUZTBN ABARRBZ ETA ZOHIZ ET§OLAT9AR
batzu, « hicieron con tamaras y tepes
unas pobres chozas. » (Joan. Saind. I-
523-23.)
2° (c), indica medio y, diferenciandose
en esto de la acepci6n precedente, se
puede agregar al articulo : betae ogiaz
jan tut (R), « he comido con pan las
acelgas. » En B actualmente lo confun-
den con el unitivo -gaz : ogiagaz jan,
« comer con pan » como aitagaz etorri,
« venir con el padre ; » adiseidbaz dese-
gin nahi dbnak, « el que quiere despren-
derse del amigo. » (Ax. 3*-30-6.)
3° (c), denote manera, modo y vale en
cierto sentido tanto como la preposici6n
castellana « por, de, a »; y la termina-
ci6n adverbial « -mente » : bbrbz (c, ...),
BBRJAYOZ (S-gar), BERAIEIZ (L?, Ax.) ,
BBRAI&EZ (S), BEBENBZ (B, G, L), « por si,
espontaneamente ; » oituraz , beanduz :
« por cos turn bre, por habito » (Bart. I-
148-14); buruz (c) : « de memona, men-
telmente ; » jatorriz, « por origen » (Per.
Ab. 204-12); oinbz (c, ...), « a pie; »
itSasoz ta lborrbz , « por mar y por tie-
rra » (Baser. 38-?) ; gitSibnez (B), « por lo
m6nos » (Per. Ab. 132-4); bigarrenbz,
« por segunda vez » (Ur. Gen. iv-2) ; bus-
ebraz, « en vascuence » (Per. Ab. 120-
2) ; irurbz eginbn digu (R) , « lo haremos
de tres maneras; » biz, iruz, lauz: « de
dos, de tres, de cuatro modos » (An. ms)\;
gogoz (c,...), « a gusto. » Baskoz ilzagar,
iff AUTEZ ILBBRRI , IRE A1TA TA AMA EZTITUK
BZ GOSB BZ BGARRI. — £ BeRAZ IL TUK ?
Ori ie diok (AN-b) : « por pascuas pleni-
lunio, por carnaval luna nueva, tu padre
y madre no tienen hambre ni sed. —
^Entonces han muerto? — Eso lo dices
tu. » (En el pueblo se dice que uno se
sirvi6 de estas palabras para anunciar a
otro tan infauste nueva.)
En varios dialectos se em plea pleo-
nasticamente agregandose a la particula
modal -la, lo mismo que sucede en otras
partes con el olpdal -ie y el sufijo -lan :
nolaz (BN-ald-s, R), nulaz (S), zblanik
(B-mu), « c6mo. » Kontaz bdo kartaz
(R), HUNTAZ EDO HARTAZ (BN), « por estO
6 por lo otro. »
4° ( c ) , se une a palabras de tiempo ,
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396
sustituyendo en cierto modo al inesivo
n, « en, » significando a veces « de » :
egunaz ta gabaz (B, Apoc. iv-8), u de dfa
y de noche; » barikuz, « por viernes. »
(Micol. 25-40.) ASTELENEZ DATOR AURTEN
Karmen-eguna (B, G|, « este aflo el dia
del Carmen viene en limes. » Bakharrik
othoitzean zen batez , « en una ocasi6n
en que estaba o ran do solo. » (Duv. Luc.
ix-18.)
5° (c), desempefiando el mismo oficio
que en la anterior acepci6n, design a el
gerundio cuando se junta a palabras que
en otras lenguas se emplean aun como
verbos : neSarrez (R), negarrez, « llo-
rando » (Bart. II- 219-5); deadarrez,
« gritando » (Ur. Gen. iv-10); nayez,
« aueriendo » (Lard. Test. 9-48); irriz
(BN, Sal.), « riendo; » ustez (d, G),
« pensando; » bildurrez (B, G), « te-
miendo; » minez, « sufriendo. » (Lard.
Test. 9-33.)
6° (B), indica cierta pluralidad agluti-
nandose a -ta- pospuesta a ciertos nume-
rales. Ogetaz tSalupak sartu dira gaur
ARRAINBZ ERDI BET ERIK J ATZO BERROGETA-
zak ( B-l ) : « hoy han entrado veintitan-
tas lanchas llenas de peces; ayer, cua-
renta y tantas. »
7° (AN-lez, G-bet), en frases admirati-
vas indica muchedumbre : \ au dazaldiz 1
« J qu6 cantidad esta tan grande de caba-
Uos 1 »
8° (c), en la conjugaci6n indica tam-
bien muchedumbre, pluralizaci6n del
objeto : betor, « venga 61 » (Ur. Ex.
xxxv-10); bbtoz, « vengan ellos » (Itur.
Ipui. 20-7); zERRAiKiEN, « le seguia »
(Lard. Test. 304-8); zerraizkien, « les
seguian » (Ur. Gen. xli-19); dadukatb,
u lo tienen » (Mend. Jes. Biotz. 381-10);
daduzkatb, « los tienen. » (Mend. Jes.
Biotz. 326-19.)
De todos los dialectos el mas constante
en el empleo de este elemento de con-
jugaci6n es el B. En otros dialectos hay
varias particulas como de, it, ra, tzi y zki,
que substituyen a -z en la conjugacion de
algunos verbos ; en B se usa casi en todos
ellos la partlcula z; y aun en aquellas
formas que de otros dialectos se han des-
lizado en el, como ditu, ditut, nituan,
etc., la tendencia general es agregarlas
dicbo elemento y pluralizar as! dos veces
cada flexi6h : dituz, ditudaz, nituzan,
diraz, etc. ( Los jovenzuelos de B-l han
dado en la flor de crear la forma zirazen
por zirban : btorri zirazen, « vinieron. »)
Hay zonas en B como B-aram-legut-
leintz-mond, en que, por lo m£nos en
gran £arte de las formas verbales, no se
usa partlcula pluralizadora. En el cate-
cismo de Gatzaga , escrito en la variedad
del valle de Leniz 6 Leintza, pag. 75-22,
se lee : iNortzuk dira biotz garbidu-
NAK ? EUREN GRlff A ZITAL ETA INKLINA-
Z1NO T3ARRA BZITA TA ILIK LEZ DAUKBNAK
(en vez de daukezanak) : « i Qutenes son
los de coraz6n limpio? — Los que tie-
nen domadas y como muertas sus malas
pasiones y perversas inclinaciones. » Gurb
aitak bbrrogeta ama&urte dauko (en vez
de daukaz 6 daukoz)*, « nuestro padre
tiene cincuenta afios. » Zazpi ubaran
dauko Mundragubk, « Mondrag6n tiene
siete barrios. » En Villareal de Alaba, la
antigua Legutiano, se oye ikusi gau en
vez de ikusi gauz 6 ikusi gaitu, « nos ha
vis to. »
9° (c), equivale & « excepto, fuera
de ». Bere senharraz bertzbrekin, « con
otro, excepto su marido. » (Ax. l«-72-
19.) Lauz besteak, « todos m£nos cua-
tro. » Parece contracci6n de senharra
ez, lau EZ.
10° (R), sufijo de la declinaci6n que
significa « hacia » , se aplica al articulo.
;.Noraz doa? « i hacia donde va? »
I Mendiraz yoaia ? « £ vas hacia el
monte? » ^Ugaltbraz zoatzaia? « £va
usted hacia el rio ? »
11° (BN), algunos se valen de este
suGjo para significar « en busca de ».
EtSe hart an athbrbez sartu nuzu (BN-
am ) , « he entrado en aquella casa bus-
cando albergue. »
12° (B), esta casi anticuado en la acep-
ci6n de « como, en cuanto » : gizonez,
« como hombre, en cuanto hombre. »
Algo mas se usa con el verbo conjugado.
Sinistu daikegunbz, « como podemos
creer. » (Bart. 1-257-26.) Ez, Jaungoikoa
DANEZ... BAINA BAI GIZONA DANBZ I « no
en cuanto es Dios,... pero si en cuanto es
hombre. » (Kristau. 27-13.)
13° (BN, L, S), significa « de, se trata
de ». GURE BIZITZB OROREN GAIZKITIK HU-
nbalat utzultzeaz (S), « ( se trata) de
convertir toda nuestra vida de lo malo a
lo bueno. » (Imit. 77-17.) Jbndb-artbko
ibilpbnez eta bakhargunbaz (L), « (se
trata) del trato entre gentes y de la sole-
dad. » (Har. Phil. 271-10.)
Parece que tanto este modismo como
el que en su lugar se usa en B y G :
biurtzbaren gainban , « sobre la conver-
si6n ; » bakartasunaren ganean , « sobre
la soledad, » ambos parecen ex tr afios al
idioma, especialmente el ultimo.
14° (AN, BN, G, L, R, S), sustituye
al B -iK en un curioso modismo : mendiz
mendi (c,...), mbndirik mbndi (B), « de
monte en monte. » Daramaztb marma-
RIOZ MARMARIO, JAN-BDANBZ JAN-BDAN, ASE-
RRETZBZ ASERRETZE, ANTUSTBZ ANTUSTB TA
loibz loi : « los Uevan de murmullo en
murmullo, de banquete en banquete, de
ira en ira, de soberbia en soberbia y de
lujuria en lujuria. » (Mend. 11-206-21.)
IbILTZBN IKASI-ORDUKO ASTEN DIRA AURRAK
KALEZ KALE, BAZTBRRBZ BAZTBR TA ZOKOZ
zoko : « en cuanto aprenden a andar
empiezan los nifios de calle en calle, de
esquina en esquina y de rinc6n en rin-
c6n. » (Mend. 1-28-1.) GaiSean btzan
ZITZAYON MUSUZ MUSU , AOZ AO , BBGIZ BBGI
ETA BSKUZ BSKU \ ETA AURRA ASI ZAN BERO-
tzen : « se le puso encima rostro contra
rostro, boca contra boca, ojo contra ojo
y mano contra mano ; y el nifto empez6
a calentarse. » (Lard. Test. 262-29.)
Hay muchos otros modismos en que
interviene, no siendo empresa muy
facil el clasificarlos y ordenarlos : aoz
gora (AN, Liz. 46-27), « bocaarriba; »
musturrez AURRERA (Be), « (caer) de
hocico. » Erran dikiok ekartbz ( S ) ,
BRRAN...BRAGUZ (R), « dile que traiga. »
Z. Vingt-septieme et derniere lettre de
I' alphabet basque.
Oihenart eut recours a cette lettre pour
reprksenter le son tz, et il dut se servir
de l'& pour reprtsenter z. A cause de
la confusion qui risultait de la represen-
tation de deux sons au moyen de /'s, les
deux sifflants, parvenu au proverbe 417,
il mit en tite la note sou 9, indiquant
par Ik que /'s initial des quatorze pro-
verbes pre'ce'dents avait le son sifflant
palatal de sala, « pavage, » et celle des
suivants le sifflant dental de zala, « le
souple. »
Axular et beaucoup d'autres auteurs
anciens employ erent le gpour reprtsenter
ce son, aussi bien isoUment que dans sa
combinaison avec le t en tc.
Prononciation
Quant a sa prononciation, la plus gene-
rate et viritablement la propre est la sif-
flante dentate, celle que les Amtricains
donnent a Vs et au z espagnols : casa ,
caza. Dana quelques contries du AN et
du BN, on enlend le z espagnol; mais
son usage se restreint chaque jour. Je
Vai entendu, entre autres, dans la bouche
de quelques personnes de la vallie de
Salazar. Je n'ai pas eu la curiosiU de
leur demander quel village de cette vallte
Us habitaient.
II a 4U dit deja autre part, particu-
lierement en exposant la lettre s, qu'un
grand nombre en B et G, surtout dans
les populations de quelque importance,
ne donnent pas a cette lettre son veritable
son, mais celui de la lettre s.
Phenomemes buphoniques
Les phtnomenes auxquels donne lieu
Vemploi de cette lettre sont de minime
importance et tres peu nombreux. La
suppression qu'iprouve Vadverbe bz en
s f agglutinant au verbe est signaled en son
lieu et place, vol. I, pag. 294, i™ col.,
ainsi que les permutations qu'il pro-
duit.
Celles que la lettre z subit se riduisent
a trois :
1° {c,...), elle se change en S par
V influence de Vi precedent : oiSona,
« Vhomme; » i3bkoa , « la tante. »
2° (c,...), elle soufjfre la mime permu-
tation pour dtnoter le diminutif: giSon,
« hommelet, » dimin. de gizon; S0S0,
« petit merle, » dimin. de zozo.
Ainsi qu'on Va remarque* en son temps,
beaucoup exicutent ce changement machU
nalement, sans la moindre intention d'ex-
primer un diminutif.
3° [c,...), elle se change en tz par V in-
fluence d'une consonne qui la prtede,
comme on peut s'en assurer dans la per-
mutation de la lettre tz {page 342 de ce
volume). Ce n*est pas seulement Afiiba-
rro, fera-t-on remarquer ici, qui montre
le plus de tendance a tcrire les permuta-
tions vulgaires qui se produisent entre
divers \mots : il tzan au lieu de il zan,
« il mourut. »
Le P. Zabala, dans sa collection ma-
nuscrite de Fables, dont la pureU de
langage le dispute au peu d'esprit de leur
contenu, accueille cette permutation a
tort et a travers : ain tzan edbrra, « elle
Hail si belle » [fable 1 ); bbarrean tzan
urtua, « il Hait inlassable (lit.: fondu)
dans le travail » (fable 5).
Z- prefixb
1° (c), tliment de conjugaison qui re-
prisente le complement de la deuxUme
personne du pluriel. A une certaine date,
au moins au temps ou atteint notre litt£-
rature, il est usiti aussi au singulier
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397
pour indiquer le traitement respectueux
de « vous » ; zaude, « resiez » (ur. Gen.
xxvi-2); zaudbte, « arr&tez-vous » (Ur.
Ex. xrv-13); zaradb, « vous ites » (Etcnev.
Man. 13-20); zarbana zarbala, « quique
vous soyez » (Bart. 1-97-31).
2° (c,...), 4 foment de conjugation qui
dinote le complement de la troisieme
personne de Vimparfait : zbgobn, « il
Halt » (Ur. Gen. i-3); bb steak zijoaze-
nban, « quand les autres allaient » (Lard.
Test. 304-2).
// existe, en B, quelques rares verbes
qui admettent cet iliment : ziSoan , « il
d is ait; » ziarduan, zeraooyon, zbkion,
<( il s'occupait; » zirautsan, « il lui par-
lait; » zerion, « il lui coulaU, » etc. La
majority le rejette : etorren, « il venait; »
bkian, « il le savait. »
3° (AN, BN, G), iliment deconjugai-
son familiere , usiii dans les verbes con-
jugates, non dans Vauxiliaire, a la troi-
sieme personne : zbagok ( Ur. Matth. iv-
10), familier de dago, « il est; » zeauz-
BAK(ltur. Cane. bas. III-l 52-1 6), /feimfcr
de dauzka, « il les a; » baziakiat, « je le
sais dija » (Dechep. 39-13), familier de
BAD ABIT.
4° (AN, BN, G, ...), iliment de conju-
gation de la troisieme personne, qui pro-
vient oVune certaine confusion avec la
conjugation familiere : bmana izan zait,
« on me Va donni. » (Ur. Matth. iivm-
18.)
-Z SUFFIXE
1° (c), indique une cause male' rie lie et
signifie « de » : laarrbz , mugitaz , azbjz,
GARDUZ, ZALGAZ, ZORAGARIZ BETERIK *.
« plein de tributes, de chiendents, de
chardons, d'ivrahe, de vesce. » (Per. Ab.
195-13.) Egin zituzten abarrez eta zohiz
btSola tSar batzu , « Us firent avec des
branchages et des motles de terre quelques
pauvres cabanes. » (Joan. Saind. 1-523-
23.)
2° (c), il indique le moyen t et il diffire
en cela de Vacception pricidente, qu r on
peut Vaj outer a V article : bbtak ogiaz
jan tut (R), « aoec du painj'ai mange*
des bettes. » On le con fond actuellement
en B avec Vunitif -gaz : ogiagaz jan,
« manger avec du pain » comme aitagaz
btorri, « venir avec le pire; » adiskidbaz
DBSEGIN NAHI DENAK , « Celui qui Veut Se
dibarrasser d'un ami. » (Ax. 3«-30-6.)
3° (c), il denote la maniire, la facon,
et il iquivaut, dans un certain sens, aux
propositions francaises « par, de, a » et
a la termination adverbiale « -ment » ;
BEREZ (C, ...), BBRJAYOZ (S-gar) , BERAIKIZ
(L?, Ax.), bbrainbz (S), berbnez (B, G,
L), « de soi-mime, spontaniment ; » oitu-
raz, bkanduz, « par coutume , par habi-
tude » (Bart. 1-148-14); buruz (c), « par
cceur, mentalement; » jatorriz, « d'ori-
gine » (Per. Ab. 204-12); oinbz (c,...),
« a pica; » itSasoz ta leorrbz, « par mer
et par terre » ( Baser. 38-?) ; gitSienez (B),
« au moins » (Per. Ab. 132-4); bigarre-
nez, « pour la seconde fois » (Ur. Gen.
iv-2); euskbraz, « en basque » (Per. Ab.
120-2); irurez bginbn digu (R), « nous le
ferons de troti manures; » biz, iruz,
lauz : « de deux, de troti, de quatre
facons » (An. ms); gogoz (c, ...), « volon-
tiers. » Basboz ilzagar, inautbz ilberri,
IRE AITA TA AMA BZTITUK EZ GOSE BZ EGA-
RBJ. — I BeRAZ IL TUK ? — OrI IK DIOK
(AN-b) : « pour Piques pleine lune, pour
car naval nouvelle lune, ton pere et ta
mere n'ont ni faim ni soif. — Alors Us
sont morts ? — Tu viens de le dire. » (On
raconte, dans Vendroit, qu' une personne
se servit de ces mots pour annoncer a une
autre une si funeste nouvelle.)
On Vemploie plionastiquement dans
divers dialectes, en Vajoutant a la parti-
cule modale -la, ainsi qu'il arrive d'autre
part avec le modal -ik et le suffixe -lan :
nolaz (BN-ald-s, R), nulaz (S), zelanik
(B-mu), « comment; » kontaz edo kar-
taz (R), huntaz edo hartaz (BN), « par
ceci ou par V autre. »
4° (c), il se joint a des noms de temps,
se substitue d f une certaine facon a Vines-
sif -n, « en, dans, a, » et signifie quel-
que fois « de » : egunaz ta gabaz ( B ,
Apoc. iv-8), « de jour et de nuit; » bari-
kuz, « pour vendredi. » (Micol. 25-40.)
ASTELENEZ DATOR AURTBN KARMEN - BGUNA
(B, G), « cette annte le jour de N.-D. du
Carmel lombe un lundi. » Bakharrik
OTHorrzEAN zbn batez, « une fois qu'il
priait a Utcart. » (Duv. Luc. ix-18.)
5° (c), en rempltisant la mime fonction
que dans la pre'ee'dente acception, il de"~
signe le ge'rondif quand il s'ajoute a des
mots u site's comme verbes en d J autres
Ungues : neSarrez (R), negarrez, « pleu-
rant » (Bart. II-219-5) ; deadarrez,
« criant » (Ur. Gen. iv-10); nayez, « »ou-
lant » (Lard. Test. 9-18) ; irriz (BN,Sal.),
« riant; » ustez(B, G), « pensant; » bil-
durrez (B, G), « ay ant peur; » minez,
« sou ff rant. » (Lard. Test. 9-33.)
6° (B), il indique une certaine plura-
lity en s'agglutinant a -ta- place' apres
certains nombres. Ogetaz tSalupak sartu
DIRA GAUR ARRAlffBZ BRDI BETERIK J ATZO
berrogbtazak (B-l) i « aujourd'hui vingt
et quelques barques sont entries pleines
de potisons; hier, quarante et quelques. »
7° (AN-lez, G-bet), dans les phrases
admiratives il indique la multitude : j au
da zaldiz ! « quel grand nombre de che-
vaux! n
8° (c), dans la conjugation il indique
aussi la multUude, pluraltialion du com-
pliment : bbtor, « qu'il vienne » (Ur. Ex.
xxxv-10); bbtoz, «qu'ils viennent » (Itur.
Ipui. 20-7); zerraikibn, « il le suivait »
(Lard. Test. 304-8); zbrraizkien, « Us les
suivaient » (Ur. Gen. xli-19); dadukatb,
« Us Vont » (Mend. Jes. Biotz. 381-10);
daduzkate, « Us les ont. » (Mend. Jes.
Biotz. 326-19.)
De tous les dialectes, le B est le plus
constant dans I'emploi de cet iliment de
conjugation. Dans les autres, il existe plu-
sieurs particules comme de, it, ra, tzi
et zkj, qu'on substitue a -z dans la conju-
gation de quelques verbes ; en B, la par-
ticule z s'emploie presque avec tous; el
mime dans ces formes qui se sont gltisies
des autres dialectes chez lui, comme ditu,
ditut, nituan, etc., la tendance ginirale
est de leur ajouter cet iliment et de plu-
raltier ainsi deux fois chaque flexion :
DITUZ, DITUDAZ, NITUZAN , DIRAZ , etc. (Les
jeunes gens de B-l ont trouvi bon de crier
la forme zirazbn pour zirean : btorri
zirazbn, « Us vinrent. »)
II y a des zones en B, comme B-aram-
legut- leintz- mond , dans lesquelles, au
moins dans la plus grande partie des
formes verbales, on n'emploie pas depar-
ticule pluraltialrice. Dans le catichtime
de Gatzaga, icrit dans la variiti de la
vallie de Leniz ou Leintza, pag. 75-22,
on lit : i Nortzuk dira biotz garbidunak ?
— EURBN GRlftA ZITAL ETA INKLINAZlftO
TSARRA BZITA TA itlK LBZ DAUKBNAK (aU
lieu de daukezanak) : « Quels sont ceux
qui ont le cceur pur? — Ceux dont les
mauvaties passions el les inclinations per-
verses sont dompties et comme mortes. »
GURB AITAK BBRROGBTA AMAR URTB DAUKO
(au lieu de daukaz ou daukoz), « notre
pire a cinquante ans. » Zazpi ubaran
dauko Mundragubk, « Mondragon a sept
faubourgs. » A Villareal de Alaba, Van-
cienne Legutiano, on entend ikubi gau au
lieu de ikusi gauz ou ikusi gaitu, « il
nous a vus. »
9° (c), il iquivaut a « excepti, hormti,
en dehors de ». Bere senharraz bbrtzb-
rbkin, « avec un autre que son mari. »
(Ax. l a -72-19.) Lauz besteak, « tous
sauf quatre. » Contractions, semble-t-il,
de SENHARRA EZ, LAU EZ.
10° (B), suffixe de la diclination qui
signifie « vers » et s' applique a V article.
^Nobaz doa? « vers ou va-t-il? » ^Men-
diraz yoaia? « tu vas vers la montagne? »
^Ugalteraz zoatzaia? « vous allez vers la
riviire? »
11° (BN), quelques- uns ont recours a
ce suffixe pour signifier « a la recherche
de, en quite de ». EtSe hartan atherbez
sartu nuzC (BN-am), « je suti entri dans
cette mation en quite d'abri. »
12° (B), ce suffixe est presque vieilli
dans Vacception de « comme, en qualiti
de » : gizonez , « comme homme, en qua-
lUi d' homme. » On Vemploie un peu plus
avec le verbe conjugui. Sinistu daikbgu-
nez, « comme nous pouvons croire. »
(Bart. 1-257-26.) Ez, Jaungoikoa danbz, ...
BAINA BAI GIZONA DANEZ : « HOA COTUme
Dieu, ... mati oui comme homme. »
(Krtitau. 27-13.)
13° (BN, L, S), il signifie u de, ils'agit
de ». GURE BIZITZE OROREN GAIZKITIK
hunbalat Otzultzbaz (S) , « ( il s'agit ) de
convertir toute notre vie du mauvati au
bon. » (ImU. 77-17.) Jende-arteko ibil-
pbnez bta bakhargunbaz (L), « (i7 s'agit)
du rapport avec les personnes et de la
solitude. » (Har. Phil. 271-10.)
// semble que cet idiottime, ainsi que
celui que Von emploie pour le remplacer
en B et G : biurtzbaren gainban, « sur
la conversion; » bakabtasunaren ganban,
« sur la solitude, » sont tous les deux
itr angers a notre langue, sur tout le der-
nier.
14° (AN, BN, G, L, B, S), il remplace
le B -ik dans un curieux idiottime : mbn-
diz mendi (c, ...), mbndirik mendi (B), « de
montagne en montagne. » Daramazte
MARMARIOZ MARMARIO , JAN-EDANEZ JAN-
BDAN , ASERRETZBZ ASERRETZE , ANTUSTEZ
antuste ta loiez loi i « Us les portent de
murmure en murmure, de banquet en
banquet, de colere en colere, d'orgueil en
orgueil et de luxure en luxure. » (Mend.
11-206-21.) Ibiltzen ikasi-orduko asten
dira aurrak kalez kale, baztbrrez bazter
ta zokoz zoko': '« lorsque les en f ants
apprennent a marcher, Us commencent
de rue en rue, de coin en coin et de
recoin en recoin. » (Mend. 1-28-1.) Gai-
Rean etzan zitzayon musuz musu, aoz ao,
begiz begi bta eskuz esku , eta aurra asi
zan bbrotzbn : « il se mU sur lui, visage
contre visage, bouche contre bouche, ceil
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ZAHAGI — ZABAL
contre ceil et main contre main, et V en-
fant commenca a se richauffer. » ( Lard.
Test. 236-29.)
II existe beaucoup d f autres idiotismes
dans lesquels ce suffixe intervient, et ce
n*est pas une entreprise trts facile que de
les classer et de les ranger par ordre :
aoz gora (AN, Liz. 46-27), « sur le dos; »
musturrkz aurrera (Be), « (tomber) sur
la face. » Erran dikiok ekartbz (S),
erran ... eraouz (R), « dis-lui... qu f il
apporte. »
Zahagi ^BN, L, S), odre, pellejo para
contener vino y aceite : outre, peau de
bouc pour contenir du vin et de Vhuile.
Eztute ezarten mahatsarno berria zahagi
zarretan, ni echan vino nuevo en odres
viejos , et Von ne met pas du vin nouveau
dans de vieilles outres. (Leiz. Matth.
ix-17.)
Zaal (B), correoso, flexible: coriace,
flexible. Erri-idien orde sartu daroez
MUSTUR-BALTZ BEGI ZETAKADUN EDO ASTU-
RIAKOAK, ZBINTZUEN OKELBA DAN ISPI LUZE-
koa ta zaalagoa : en vez de bueyes del
pais suelen introducir ganado de hocico
negro de ojo manchado 6 de Asturias,
cuya carne es de fibra larga y mas co-
rreosa : au lieu de bceufs du pays on
introduit giniralement du be" tail a mufle
noir, a ceil tacheti ou des Asturies, dont
la chair a les fibres tongues et est plus
coriace. (Per. Ab. 112-13.)
Zahalburu : 1° (BN, Sal.), bermejuela
de cabeza roma, viron a Me plate. —
2o (BN?), renacuajo, tUard.
Zahalo (BN, Sal., L-bard), varita para
arrear ganado lanar y de cerda, houssine
pour exciter les bites a laine et les bites
porcines.
Zahamiola, oboe, haulbois. (S. P.)
ZAAR (B-m,...), zahar ( BN, L, S),
viejo, anciano : vieux, vieillard. Beha-
rrak zaharra MERKATURA , la necesidad
(le lleva) al anciano al mercado, la ni-
cessiti fait alter le vieillard au marchi.
(Oih. Prov. 81.) Zaharrago, zoroago :
cuanto mas viejo, mas loco : plus il est
vieux, et plus il est fou. (Oih. Prov. 419.)
= Algunos en BN tomun tambien esta
palabra en el sentido de « vejez ».
Quelques-uns , en BN, prennenl aussi ce
mot dans le sens de « vieillesse ». Gizon
HURA, BBRE ZAHARREAN , BAZOAN ARINKI
gure aintzinean : a au el hombre , en su
vejez, iba presuroso delante de nosotros :
cet homme, malgri sa vieillesse, a I la it alle-
grement devant nous. (Prop. I, p. 326.) =
( B , BN , L , S ) , en composicibn se usa
mucho con la palabra jan , significando
« estar en ayunas »», lit. : comida vieja.
(B, BN, L, S), dans la composition on
Vemploie beaucoup avec le mot jan, pour
signifier « itre ajeun ». Halaber presuna
JANZAHARRAK, MATHELA GOGORTUA EDO HORZ-
K1TUA DAGOENAK, EZTU ATSEGINIK HARTZEN
jaten haste an : asimismo la persona que
esta en ayunas (que no ha comido desde
algun tiempo atras), la aue tiene el carri-
llo endurecido y sufre dentera no expe-
rimenta placer alguno al empezar a
comer : de mime la personne qui est a
jeun (qui n'a pas mangi depuis quelque
temps), celle qui a la joue endurcie et qui
souffre du mal de dents n'iprouve aucun
plaisir en commencant a manger. (Ax.
3*-467-24.) Zahar-berrian (S), zauar-
berri-artean (S), en el tiempo que media
entre una cosecha y la otra nueva , dans
le temps qui s'icoule entre une ricolte et
la suivante. Otsein barriak galbaiaz ura,
ZAARRARI EDARREAZ BERE LEKURIK EMON EZ
gura : el criado nuevo (trae) agua con el
cedazo, al viejo no se le quiere admitir
ni con herrada : le nouveau domestique
apporte de Veau avec un tamis, on ne
veut pas admettre le vieux mime avec un
seau. (Per. Ab. 122-7.) Zaarrago, ikas-
kurago : cuanto mas viejo, mas deseoso
de saber : plus on est vieux, et plus on est
disireux de savoir. (Refranes, 22.) Zaarra
DA LIBURU (sic) t AEN ESANA DAIGUN '. el viejo
es libro, hagamos su dicho : le vieux est
un livre, faisons son dicton. (Refranes,
481.)= El autor, sin duda por errata,
dice dagu en vez de daigun. Uauteur,
sans doute par erreur, dit dagu au lieu
de DAIGUN. 4AHAR-BLHB, ZUHUR-ELHE (S,
Chan, ms) : palabra de anciano, palabra
de prudente: parole de vieillard, parole
de sage. Zaarrik il zan (B-m) , muri6 de
viejo, il mourut de vieillesse. Umbzurtz
bi, neba-arrebat§uak... urtebbteko zaar-
gaztbak (B, Euskalz. Ill -399 -5) : dos
huerfanos, hermanitos... de un alio de
diferencia : deux orphelins, deux petits
frires ... d'un an de diffirence.
Zahar-arazi, hacer envejecer, faire
vieillir. (Duv. ms.)
Zahar-berri arte (Sc) : 1° el tiempo
que media entre el plenilunio y el novi-
lunio : dicours, le temps qui s'icoule
entre la pleine lune et la nouvelle. —
2° el tiempo que media entre dos cose-
chas, le temps qui s'icoule entre deux
ricoltes.
Zahar-bihi ( S ) , pensi6n de la vejez ,
pension de la vieillesse.
Zahardai (Sc) : 1° vara 6 palo al cual
se ata la parra, perche ou game a laquelle
on attache la treille. — 2° esbelto, fino :
svelte, fin.
Zahar-itz (BN), refran, palabra de
anciano : proverbe, parole de vieillard.
Zahar-itzak, zuhur-itzak : palabras de
anciano , palabras de prudente : paroles
de vieillard, paroles de sage. (Oih. Prov.
420.)
Zaharkara, aviejado, vieillot. (Duv.
ms.)
Zaharkaratu, aviejarse : se vieillir,
prendre un air de vieillesse. (Duv. ms.)
Zaharkilatu (L-zib), Var. de zaharkitu.
Zaarkin (B-m), remiendo del vestido,
piece du vitemeni.
Zaharkitu (L), viejo caduco, decrepito :
vieillard caduc, dicripit. (Contr. de zahar
akitu.) Bi nausi zaharkituek lerrarazi
NAUI ZUTBN GAIZKIRAT ANDRE GAZTE BAT '.
dos amos caducos quisieron seducir a
una sefiora joven, deux maitres caducs
voulurent siduire une jeune femme.
(Hirib. Eskaraz. 26-6.) Leoena zaharki-
TUA ETA LARRUARI JOSIA DELA ERABAKIKO
da , se reputara por una lepra muy enve-
jecida y arraigada en la piel, la lepre
sera jugie tres ancienne et enracinie dans
la peau. (Duv. Lev. xni-11.)
Zaharmin (Sc), achaques de la vejez,
infirmitis de la vieillesse.
ZAHARO (S), varita para arrear ga-
nado lanar y de cerda, y tambien varal
para derribar castanas, etc. : verge
pour stimuler le bitail en giniral, et
aussi gaule pour abattre les chitaignes,
etc. Jakobek berriz harturik burzuntz,
AMANDA ETA ALBO- ZAHARO HEZB BATZUBK,
AZALA KHENDU ZIOTEN ZENBAITI : tomando
pues Jacob unas varas verdes de alamo
y de almendro y de platanos, en una
parte las descortez6 : Jacob, prenant done
des branches vertes de peuplier, rf'ama/i-
dier et de platane, y en enleva Vicorce.
(Duv. Gen. xxx-37.)
Zaharragotu, sobrevivir, survivre.
(Led.)
Zaharrakitu (S), hacerse decrepito,
se dicripir. Zaharrakitua : el decrepito,
el muy viejo : le dicripit, le tr&s vieux.
Var. de zaharkitu.
Zaharrexi (BN, L), achaques de la
vejez , infirmitis de la vieillesse.
Zahartasun (L), vetustez, vejez :
vilusti, vieillesse. Hanbatik hanbatban
EDERRAGO ZAITZA JaINKOARI GAZTBTASUNBKO
OBRA ONAK, ZAHARTASUNEKOAK BAINO : en
igualdad de circunstancias, mas aprecia-
bles son a los ojos de Dios las obras
buenas de la juventud que las de la vejez :
a igaliti de circonstances , les bonnes
ceuvres de la jeunesse sont plus appri-
ciables aux yeux de Dieu que celles de
la vieillesse. (Ax. 3a-34-10.)
Zaartu (B), sahartu(BN, L, S), enve-
jecer, vieillir.
Zaartzaro (B-m), vejez, epoca de la
vejez : vieillesse, ipoque de la vieillesse.
Zahartze (BN, L, S), vejez, vieillesse.
= Al parecer de Duvoisin , las palabras
zahartasun y zahartzb se distinguen en
que la primera indica el esta do de la
vejez, mientras que la segunda denota
la vejez en acci6n, la aue se hace (sic).
De I' avis de Duvoisin, les mots zaharta-
sun et zahartze se distinguenl en ce que
le premier indique Vitat de la vieillesse,
tandis que le second dinote la vieillesse
en action, celle qui se fait (sic). Gaztaro
alperrak dakarkb zahartze landbrra :
une juventud ociosa producira vejez mi-
serable, une jeunesse oisive produira une
vieillesse nicessiteuse. (Oih. Prov. 185.)
Zaharzapen (BN, L, S), vejez, vieil-
lesse.
Zahar -zathi (S, Chah. ms), pensi6n
de la vejez , pension de la vieillesse.
Zahato (L), bota, odre pequefio :
boute, petite outre, peau de bouc.
ZABAL : 1° (c), ancho, large. Zabal
ta zabar lo BGiN, dormir a pierna suelta,
dormir a poings fermis. Zabal -zabala
erori ( BN , L , R , S ) : caerse .largo , de
bruces : tomber de son long, sur la face,
s'allonger (pop.). — 2° (c), abierto, ou-
vert. Ateak zabal-zabal bgin (Be), abrir
de par en par laspuertas, ouvrir les portes
toutes grandes. — 3° (B), notorio, pu-
blico : notoire, public. ^Udazkanban
ezkonduteko dagozala ta osabea jator-
kela albotiko izatera ? erri guztian
zabal da, bala -bala dabil aspaldion
barri ori (B-l) : £que secasaran en otono
y que viene su tio a servirles de padrino?
es publico en todo el pueblo, esa noticia
anda desde hace tiempo de boca^ en
boca : qu f ils se marieront a Vautomne et
que leur oncle vienl leur servir de par-
rain ? e'est public dans toute la ville,
cette nouvelle court depuis quelque temps
de bouche en bouche. — 4° (AN , B),
abundante, opipara (mesa) : abondante,
copieuse (table). Udak bazterrak zabal
ditu (AN-b) : el verano tiene los cam-
pos holgados; es decir, ofrece abun-
dantes medios de sacarse la vida : I'iU
a les champs bien Urges; e'est-a-dire,
offre de nombreux moyens de gagner sa
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ZABALALDI — ZABULOTE
399
vie. — 5° (B, m*-Lond), (hombre) gene-
roso, (homme) ginireux. Zabal onbko
gizona (B), hombre franco, homme franc.
— 6° (6-1), plazoleta, placette. Arrane-
giko zabalean, en la plazoleta de la pes-
caderia, sur la placette de la poissonne-
rie.
Zabalaldl (AN, BN, L, R, S) : 1<> aper-
tura : coup, ouverture. Bkgi zabalaloi
batbz ikuusi dut , lo he visto de una
ojeadaje I'ai vu d'un seu I coup d'osil. (Du\ .
ms.) — 2° esparcimiento, coup d f extension.
BELHARRAK IDORTZEKO BBUAR DU ZABALALDI
bat : la hierba , para secarse , necesita
que se le extienda una vez : le foin, pour
se sicker, a encore besoin d*itre itendu.
(Duv. ms.)
Zabalarazi (AN, BN), hacer extender,
hacer abrir, hacer desplegar : faire
itendre, faire ouvrir, faire oiplier.
Zabalaraxle, el que hace extender,
abrir , desplegar : celui qui fait itendre,
ouvrir, dip Her. (Duv. ms.)
• Zabalarte (S), abrir y cerrar (de ojos),
clin d'ceil. Begi- zabalarte batbz, de un
abrir y cerrar de ojos, en un clin d'ail.
Zabalazi ( AN - b ) , Contr. de zabala-
razl
Zabalaztale (AN-b) , Var. de zabala-
razle.
Zabaldu: 1° (c), ensanchar, esparcir:
ilarair, ripandre. — 2° (AN, B), publicar,
publier. — 3° (c), abrir, franquearse :
ouvrir, s*ouvrir a quelqu'un. — 4<> (B),
desparramar, iparpiller. — 5° (Be), gas-
tar (dinero) , aipenser (de V argent).
Zabaldura : 1° (BN, L), abertura,
ouverture. — 2° (R), ensanche, ilargis-
sement.
Zabalera : 1° (Be), anchura, largeur.
— 2° (G-zumay), esturi6n, sollo; pez de
cabeza grande y boca ancha , an da casi
tocando al fondo : esturgeon, poisson a
grosse tite et a large bouche, qui nage
presque au fond. — 3° (c), a lo ancho,
au large.
Zabalerago (BN-s, R), anchura, lar-
geur.
Zabalerazi (S), hacer extender, abrir,
desplegar : faire itendre, ouvrir, diplier.
Zabal- geriza (ma-Lond), cacalia,caca-
lie. (Bot.)
Zabalgo (BN-s, R, S), vuelo, anchura :
ampleur, largeur. Obe zaitad aitagiarre-
BAREN ETSeA EZIK SUftARENA , DEUS BERZE-
GAT1K BAIZIK BERE ZABALGOBZ (R-bidJ : me
gusta mas la casa del suegro que la del
yerno, nada mas que por su anchura :
faime mieux la maison du beau-pere que
celle du gendre, rien que pour sa gran-
deur.
Zabalgune (AN-b, BN-s, R), trecho
de ensanche, espace oVilargissement.
Zabalgune artan gurutzatuko ditiaouk
orgak (AN-b), en aquel espacio ancho
cruzaremos los carros, nous croiserons
les charrettes dans cet espace large.
Zabalik : 1° (c), abierto (estar), ouvert
(rester). Eurak esatbn dituenean, zeuek
AOA ZABALIK EURAI GUSTOZ ENZUNDA : Oy6n-
doles vosotros la boca abierta y con
gusto, cuando ellos (los ninos) dicen tales
cosas : vous les entendez avec plaisir et
la bouche ouverte, quand its (les enfants)
disent de telles choses. (Bart. 1-16 bis-
19.) _ 2<> (AN-b), (estar) con desahogo,
(itre) a Vaise.
Zabalkara (AN-b), ensanchado, que
tira a ancho, ivasi. (Duv. ms.)
Zabalki : lo (AN, R), abiertamente ,
ouverlement. — 2° (AN, BN, G, L, R, S),
extensamente, d y une maniere itendue. —
3° (AN-b) , con desahogo , sin apurarse :
a Vaise, sans se contraindre.
Zabalki ro (G?, Izt.), minuciosamente,
minutieusement.
Zabalkizun, extensivo, extensible.
(Duv. ms.)
Zabalkot* (B), zabalot* (G), muy
ancho, large. Ama lakoSe arpegi-za-
BALKOTB, BEGI-URDIN, BURU-ANDI, ARTO-
zale utsa : de cara ancha, de ojos azules,
de cabeza grande, muy aficionado &
comer borona como su madre : figure
forge, yeux bleus, tite grosse, aimant
beaucoup manger de la miture comme sa
mere. (Euskalz. 1-131-45.)
Zabaltarzun (BN-s, R, S), sabalta-
sun (AN, B, G, L), anchura, abertura,
notoriedad , abundancia, franqueza : lar-
geur, ouverture, notoriiti, abondance,
franchise.
Zabaltoki (G-and), llanura : plaine,
pay 8 plat.
Zabaltza (?), solera, sobrado de una
casa , terrasse d f une maison. Berak gizo-
NAK IGANARAZI ZITUBN BERE BT§E GAINEKO
zabaltzara, ella hizo subir a los hom-
bres a la solera de su casa , elle fit mon-
ier des hommes sur la terrasse de sa
maison. (Duv. Jos. n-6.)
Zabalune (AN, B, G), zabalttne (S),
trecho de ensanche, espace d'ilargisse-
ment. Var. de zabalgune.
Zabaltzaile (c,...), el que extiende,
celui qui Mend.
. ZABAR : !• (AN-b-lez, B-a-o, Gc,...),
remol6n , flojo y tardio para el trabajo :
lambin, mou et lent au travail. Igi adi
LASTER , ZABAR ORI '. IK BET I OLA BEAR DUK
(AN-b) : muevete pronto, remol6n : tu
siempre tienes que ser asi : remue-toi vite,
lambin; tu es toujours comme cela. —
2° (G?, Izt.), escoria, scorie. — 3° (BN?,
L ? , Duv. ms) , corrompido , depravado :
corrompu, dipravi.
Zabarkeria (AN, B, G), indolencia,
desidia : indolence, mo Hesse.
Zabarrarazi (AN, L), depravar a
alguien, llevarle a la depravaci6n : depra-
ver quelqu'un, le porter a la depravation.
Zabartaaun : 1« (AN-b, B, G), reza-
gamiento, desidia : nonchalance, indo-
lence. Zabartasun andia da , baoa , tSit,
JENDADI MAITAGARRI ONI BEAR BEZALA EZ
ADIERAZTEA BERBN AMA ON GlPUZKOARBN
bizitza garbia : es pues gran desidia no
manifestar, como es debido, a esta ama-
ble gente la inmaculada vida de su buena
madre Guipuzkoa : e'est done une grande
nonchalance de ne pas montrer a ces
aimables gens, comme il se doit, la vie
immaculie de leur bonne mere Guipus-
coa. (Izt. Cond., p. iv-15.) — 2° {?, Duv.
ms) , depravaci6n , corrupci6n : deprava-
tion, corruption.
Zabartu : 1* (AN-b, B, G, L), reza-
garse, hacerse el remol6n, descuidarse,
entorpecerse para el trabajo : s'attarder,
devenir nonchalant, se ntgliger, lambiner
dans le travail. Ilunou da eta gure
GIZONA BZTA AGERI '. OSTATUAN ZABARTU DA
(AN-b) : ha oscurecido ya y nuestro
hombre no parece ; se ha regazado en la
taberna : il fait dtja noir, et notre homme
ne paratt pas; il s'est attarde" au cabaret.
Erregearen gelan, atezaya zabartu
ZALAKO, iflOR OARTU GABE, SARTURIK .' intrO-
duc&ndose en el aposento del rey , sin
que nadie lo advirtiera, por haberse des-
cuidado el portero : s'introduisant dans
la chambre du roi, sans que person ne
I'en averttt, parce que le portier n y avait
pas pris garde. (Lard. Test. 204-22.) —
2° (?, Duv. ms), depravarse, se depra-
ver.
ZABIA (AN-ond), pez parecido al
besugo, mayor y de mucna escama, vulg.
urta : poisson semblable au rousseau, un
peu plus grand et Ires ecailleux.
Zabika (B-g), bamboleando, cabe-
ceando : tilubant, balancant la tite. Var.
de ZABUKA.
ZABO : lo (AN-b, B-ar, G), hinchaz6n
de plantas, gonflement des plantes. —
2° (AN-b), hinchaz6n de cualquier miem-
bro, enflure de n'importe quel membre.
— 3° (AN-b), hinchado, gonfli. — 4° (G-
us), balanceo, balancement. Var. de
ZABU, ZABUN.
ZABOR : I* (AN-b, B, BN-s, G), sucie-
dad, escombros, residuos : saleU, d6-
combres, risidus. Var. de zabur — 2° (B-
mu) , suciedad aue deja a flor de agua la
manjua de sarainas, saleU que laisse a
fleur d'eau un banc de sardines. — 3° (AN-
b, BN-s, ..., L-ain, R-uzt, S), piedras
pequenas con que se hace la argamasa :
cailloutis, pierrailles avec lesquelles on
fait le morlier. Arri zaborraikin parbta
onik ezin egin (AN-b), con piedra me-
nuda no se puede hacer buena pared,
impossible de faire des murs convenables
avec du cailloutis. — 4° (G), escombro,
dtcombres. Leku guzibtatik bildu zira-
nak bat-batban arri eta zaborpean ge-
ratu ziran, los que de todas partes se
reunieron quedaron bajo piedras y escom-
bros, ceux qui de toutes parts se r4u~
nirent reslerent sous les pierres et les
dtcombres. (Lard. Test. 162-32.) —
5° (BN), romDedizo, fragil : cassant, fra-
gile. — 6° (AN-lez), correoso, tieso, difi-
cil de comer : coriace, fibreux, difficile
a manger.
Zahorreri : 1° (AN-b, Be), desperdi-
cios : rebuts, restes. Zaborreriarik bai-
zik BZTA emen ( AN-b ) , aquf no hay mas
que desperdicios, ici il n y y a que des
rebuts, — 2° (B-mond-tS), despojos de
lena que arrastra el agua : ipaves, debris
de bois que I'eau charrie. — 3° (AN-b),
chiquilleria , marmaille.
Zabotu (AN-b, B-ar, G-deb,...), hin
charse las plantas y aun los animales :
s'enfler, en parlant des plantes et mime
des animaux.
ZABRANDlLA ( B -1 ) , un pececillo ,
vulg. mujarrilla, un petit poisson.
ZABU : 1° (B-i, G-us), columpio,
balangoire. — 2° (B, G), balanceo, balan-
cement.
Zabu egin (G), titubear, tituber.
Zabuka (B-m, G-aya), dando tropiezos
por efecto del vino, tilubant par Veffet
du vin. Enau oraingiRo inok ikusi ar-
DAUAK IGAROTA, GAT5 EGINDA, ZABUKA OINAK
lokaturik : nadie me ha visto todavia
excedido del vino, habi£ndome hecho
dano, tambaleando con los pies titu-
beantes : personne ne m'a encore vu
excidi de vm, me faisant mal, chancelant
lespieds titubants. (Per. Ab. 43-19.)
Zabulo (G?), perro mastin, matin.
ZABULOTE (AN-ond), cierto pece-
cillo marino vulgarmente 11a ma do chimbo,
certain petit poisson de mer.
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400
ZABULUN — ZAGI
Zabulun (G-and), balancear, balan-
cer.
ZABUN : 1° (B-b?-m-ond), cabezada,
bamboleo : dodelinement, titubement. —
2° (B-m), tropiezo : heurt, trdbuchement.
^Zabun bategaz errbten batera EDO ZUBI
batetik beera jausita? ^cayendo de un
tropiezo a una acequia 6 de un puente
abaio? tombant d'un choc dans un fosse"
ou du haul d'unpont? (Ur. Maialz. 49-23.)
Zabunga ( B-i-m-ond ) , tambaleando ,
chancelant.
Zabur (G), suciedad, saleU. Var. de
zabor.
Zaburreri : 1° (Gc), desperdicios :
rebuts, dockets. — 2<> (B, BN-s, G, R),
conjunto de cosas inutiles : fair as, en-
semble de choses inutiles.
ZABURU (AN-oy, G-ber-bid),
columpio, balancoire.
ZADOINO, pollino, poulain. (Har.
Die.)
ZADOR : 1° (B-a-otS), hondonada :
enfoncement, terrain bas. — 2° (B-i-l-m),
sendero, sen tier. — 3° (B-o), sed abra-
sadora, soif ardente. Zadorturib nen-
goan (B-oj, estaba abrasado de sed,
j'e'tais accablt de soif. — 4° (B-ond),
secretos de una persona, secrets d'une
per sonne.
Zadoratu (AN, Lacoiz.), agitar liqui-
dos en un vaso, agiter des liquides dans
un vase.
Zadura-badura, mescolanza : rata-
touille, melange. (Lar. Prol.) Lapieo
USTEL BAT, ARBIZ, AZAZ , TSONGOZ , BIRIEA-
KIZ, HITZ BATE AN, ZADURA-BADURAZ BBTEA I
una olla podrida llena de nabitos, de
berzas , de zoquetillos de berza , de asa-
duras, en una palabra, de mescolanza :
un pot-pourri plein de navets, de choux,
de coutons de choux, d'abatis; en un mot,
d'une ratatouille.
Zaladarrako (L?), bofetada, gifle.
Eman zioen zapadarrako bder bat, le
di6 una hermosa bofetada , il lui donna
une belle gifle. (Ax. 2«-469-19.)
Zalarda, contusi6n, golpe sin causar
herida, dado con la mano 6 con el piano
de alguna arma : contusion, un coup sans
blessure, donnt avec la main ou avec le
plat de quelque arme. (Oib. ms.)
ZAFLA : 4° (AN-b, BN-ald-haz,
L,...), trozo : morceau, tranche. Ha-
ragi - zafla , trozo grande de came ,
grande tranche de viande. ZartaiAan
EABIALAEO Z1NGAR- ZAFLA (AN-b), tajada
de tocino tan grande como podia caber
en la sarten, tranche de lard assez grande
pour remplir la po4le. — 2° (R), pedazo
de tierra que arrancan las lavas, morceau
de terre que dHachenl les fouilleurs. — •
3° (AN, L, R), onomat. que indica el ruido
de una bofetada , de un obieto que cae
con estrepito al agua 6 a un lodazal : clac,
onomat. qui indique le bruit d'un souf-
flet , d'un objet qui tombe avec fracas
dans Veau ou dans un bourbier. Esku-
zafla : a) (L ?, Duv. ms), aplauso, applau-
dissement. — b) (BN-s), manotadas al
amasar el pan, coups frappts avec la
main en pHrissant le pain. Irri- zafla
(L-s), carcajada, iclat de rire.
ZaUahaga (BN, L, S), vara, palo para
derribar castafias : gaule, perche pour
abattre les chdtaignes.
Zallada ( AN , L ) , bofetada , soufflei.
Eta zoezi beragana eLegatuz ta erraten
ziote : Agur judioen errege; ta ematen
zitiote zafladae : y venian A 61 y decian :
Dios te salve, rey de los Judios; y le
daban de bofetadas : et Us venaient h lui
et ils disaient: Salut, roi des Juifs; et
ils lui donnaient des soufflets. (Liz. Joan.
xix-3.)
Zafladako (AN,L), bofetada, gifle.
ESEU ZABALAZ EMATEN DEN ZAFLADAEOAK
EZTU NIOR ODOLETAN PARATZEN ( AN-b ) , el
golpe que se da con la palma de la
mano no bace sangrar a nadie , le coup
que Von donne avec la paume de la main
ne fait saigner personne.
ZaUaga (S), vara, palo para derribar
castafias u otra fruta : gaule, longue
perche pour abattre les chAtaignes ou
autres fruits. Var. de zaflahaga.
Zatlako (BN-s, L, R), bofetada, gifle.
BERTZE BATZUEE BERR1Z BBG1THARTBAN JO
zuten zaflaeoea, otros le dieron bofeta-
das en el rostro, d autres lui donnerent
des soufflets au visage. (Duv. Matth.
xxvi-67.)
ZaUaldi (AN-b, L),correcci6n manual,
correction manuelle.
ZaUarazi (AN-b, L), hacer abofetear,
faire souffleier.
Zallatu : 1° (AN, BN, L, S), pegar,
abofetear : f rapper, gifler, souffleier. —
2° (BN, Sal., S), agarrar de los dos extre-
mos un trapo medio seco y estrujarlo
torciendo uno en un sentido y otro en
otro : essorer, saisir un linge k demi sec
par les deux extr&miMs et le tordre dans
un sens et dans un autre. — 3° Zaflatti
(S), revolver, batir : remuer, battre. Bena
MAHASTI ZAINAE LOTHU ZEITZEN MITHILER
ETA BATA ZAFLATC ZIEN , BBSTBA EHO ETA
BBSTBA HARRIS ALDUSTATC (S, Matth. XXI-
35) : mas los labradores, echando mano
de los siervos, birieron al uno, mataron
al otro y al otro le apedrearon : et les
vignerons, s'Hant saisis de ses serviteurs,
baltirent Vun, tuerent I autre et en lapi-
derent un troisieme.
Zaxla-saxla (BN-s, R, S), (comer)
devorando, (manger) gloutonnement.
ZaUon (AN), bofetada, soufflet. Ber-
TZEAK EMATEN ZION ZAFLON EDO MASAILeEO
bat, el otro le daba una bofetada, I'autre
lui don nail un soufflet. (Liz. 48-3.)
Zaira (AN-b, BN-ald-am, L-ain),
lapo, cintarazo, bofetada : claque, gifle,
soufflet. Haur horrbe zonbait zafba
UEHA1TEN OU AMAK EMANIE , BZTELAKOTZ
eseolara joan nahi (BN-ald) : ese nifio
recibe de su madre unos cuantos lapos,
por no querer ir a la escuela : cet enfant
recoit de sa mere bien des claques, pour
ne pas vouloir aller a I'e'cole.
Zairahaga (BN-am), Var. de zafla-
haga.
Zairaka (AN-b), a golpes, de coups.
Zairaldi (AN-b, L), paliza, zurra, fla-
gelacitin : volte, rosste, fouetUe. Zigor
AZEARRA ZAFRALOI BATEN EMATEEO (AN-b),
vara fuerte para dar una paliza, trique
pour ad minis trer une rosse'e.
Zairarazi (AN-b, L), bacer pegar,
faire frapper.
Zafratu : 1<> (AN-b, BN, L, R),
zurrar , dar una paliza , golpear con vio-
lencia : rosser, battre, flanquer une voUe,
fouetter avec violence. Aizeak zafratzen
ditu BMBN gaztainak (AN-b), el viento
zarandea aqui los castanos, le vent secoue
ici les ch&taigniers. Maistroee ens ten-
PRAN ZAEIEIN TglEIAGO EZIE ORAIEOEE, BAYA
BRATSUEITAN ZEIN OBRO, ZAFRATAN BAIGIN-
tibn (R-bid) : los maestros en mi tiempo
sabian menos que los de abora, pero
ensenaban mas, porque nos zurraban :
de mon temps les instituteurs n'e*taient
pasfrussi instruits que ceux d'aujourd'hui;
mais ils enseignaient mieux, parce qu'ils
nous rossaient. — 2° (AN-b,...), ade-
lantar un trabajo, avancer un travail.
ASTE UNTAN BEROTZEN BADU, BELARRAE
zafratueo tugu : si calienta esta semana,
casi concluiremos el trabajo de las hier-
bas : s'il fait chaud cette semaine, nous
terminerons presque le travail des foins.
Zafratzail© (BN, L), sairatzale (AN-
b), el que pega : frappeur , celui qui
frappe.
ZAGAI : 1° (B), bravo, brave. Augusto
Erromaeo Enpbradoreae nai ebazan men-
PETU EUSEALDUN ZAGAIAE I AugUStO , em-
Eerador de Roma, quiso someter 6 los
ravos Vascos : Auguste, empereur de
Rome, voulut soumettre les braves
Basques. (ms-Zab.^ — 2° (B), esperezo :
Hirement, action ie s* Hirer les bras. —
3° ( B ) , corcovos de un animal , ruades
d'un animal. — 4© ( AN ? ) , arbol , en
general : arbre, en ge'ne'ral.
Zagaitasun (B-i) : 1° esperezo, Hire-
ment. — 2° corcovo, ruade.
Zagaitu (B-i) : 1° esperezarse, s* Hirer.
— 2° dar corcovos , ruer ou ginguer.
Zagar ( AN - b ) , viejo , vieux. Var. de
ZAHAR.
Zagar - parte ( AN - b ) , re tiro , cuota
anual que los duefios jovenes de una
familia dan a los viejos : rente, quote-part
annuelle que les jeunes mattres d'une
famille allouent auxvieillards. (??) Zagar-
PARTE ONAE DITUEN GIZONAK BERE BURUA
molda obzaee, el hombre que goza de
buen retiro (paga anual) puede cuidarse
bien, Vhomme qui jouit d'une bonne
rente (paye annuelle) peut se bien soi-
gner. — En estilo jocoso llaman tambten
zagar- parte a los acbaques de la vejez.
Dans le style plaisant, on appelle aussi
zagar-parte les infirmiUs de la vieillesse.
Zagarreri (AN-b), acbaques de la
vejez, infirmiUs de la vieillesse. i Zer
ERITASUN DU GIZON ORREE ? ZaGARRERIA :
^ qu^ enfermedad tiene ese hombre ? Los
acnaques de la vejez : quelle maladie a
cet homme ? Les infirmiUs de la vieil-
lesse.
Zagartze ( AN-b ) , vejez , ancianidad ,
vieillesse. Zagartze on bat obsbatzen
dazut, le deseo a us ted una buena vejez,
je vous souhaite une bonne vieillesse.
Zageitu (?, Humb. Mitrid.), vegetar,
ve'ge'ter.
ZAGI : 1° (AN, B, BN-s, G, R), odre,
pellejo para contener vino 6 aceite :
outre, peau de bouc pour contenir du vin
ou de 1'huile. Eztute ere botatzen ardo
berria zagi zarretan , ni echan vino
nuevo en odres viejos, on ne met pas
du vin nouveau dans de vieilles outres.
(Ur. Matth. ix-47.) Zagia osorie, gina-
rrabba ordirie (B-mu) : se dice de una
joven esposa que no entrega su bolsa
en la nueva casa y que quiere mantener
en ella a su padre ; lit : el pellejo de vino
entero, sin abrir, (y) el suegro borracho :
se dit d'une jeune tpouse qui n'apporte
pas sa bourse dans la nouvelle demeure,
et qui veut entretenir son pere grice a
elle; lit. : I'outre de vin entiere, sans I'ou-
vrir, (et) le beau-pere ivre. Zagi bat ardo
bdaten dugu ilabete bakotSban ( AN-b ) ,
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ZAGIKI — ZAILATU
401
cada mes bebemos un pellejo de vino,
nous buvons chaque mois une outre de
vin. — 2° (AN-b, BN-s), salvado, son.
Var. de zahi. Ogi arinak zaoi aunitz (AN-
b ) , el trigo ligero ( produce ) mucho sal-
vado, le bie Uger (produit) beaucoup de
son. — 3° (AN), caspa de la cabeza, pel-
licules de la tUe. Zertan baitago ere,
BURUAN ZAGI AUNITZ SORKATZEN ZAIT ( AN-
b) : no s6 en que" consiste, pero en la
cabeza se me forma mucha caspa : je ne
sais pas a quoi cela tient, mais use forme
beaucoup de pellicules sur ma tite.
Zagiki (AN-b, B-tS), pedazo de odre,
morceau de peau de bouc.
Zagimotz (AN-b), zagiSe (AN-b),
salvadillo , petit son. Dimin. de zagi (2°).
Zetabe larriarekin zagiSe arronta egi-
ten da , con cedazo claro se hace salva-
dillo ordinario : en se servant d'un tamis
a targes trous, on n*obtient qu'un petit
son grossier.
ZAGITA : 1° (AN -lex, BN-s, G-aya-
bid-t-us), pedazo de tela que ponen las
costureras en el sobaco por evitar Oun-
ces : gousset, piece de toile que les coutu-
rieres mettenl a Vaisselle pour 4viter les
pi is. — 2° (L), indet. de zagitatu. Ezte-
ZAKALA BEKHATU EGITBRA ZAGITA, no le
excites a pecar, ne I'excitez pas a pe'cher.
(Etchev. Eliz. p. 117.)
Zagitatu, solicitar, incitar a bacer
algo : solliciter, \pousser a (aire quelque
chose. (Oih. ms.)
Zagito (AN, G-etS), bota, odre pe-
queno : petite outre, peau de bouc.
Zagitsu (AN-b) : 1° de mucba caspa
(tratandose de personas) : pelliculeux,
plein de pellicules (se dii en parlant des
personnes). — 2° de mucho salvado (refi-
ri£ndose al trigo), riche en son (lorsqu f il
s'agit du btt).
Zago (B, G), hincbaz6n de vege tales,
gonflement des vigHaux. Var. de zabo.
ZAGON (R-bid-uzt), impermeable
rustico , trozos de cuero con que los pas-
tores, sobre todo, cub re n los muslos en
dias de lluvia : impermeable rustique,
peaux avec lesquelles lespdtres se couvrent
les jambes, les jours de pluie. ArtzaIek
ezpalitzbi eraman tapatruk polpak zago-
nez, egonen zren oboro aldiz gatarratruk
(R-bid) : si los pastores no lie varan
los muslos cubiertos de impermeable,
estarian mas veces constipados : si les
pdtres n r avaient pas les cuisses couvertes
d 'impermeable , Us seraient plus souvent
enrhum.es.
Zagor, grava, cascajo de que se sir-
ven los mamposteros y empedradores :
cailloutis, blocaille dont se servent les
macons et les canlonniers.(Duv.ms.) Var.
de ZABOR.
Zagorr eztadura , empedrado, afir-
mado : empierre, pave".
Zagorr eztarazi , bacer empedrar ,
faire empierrer.
Zagorreztatu , empedrar con piedra
menuda : macadamiser, empierrer, recou-
vrir de cailloutis.
Zagorreztatzaile , empedrador, can-
tonnier.
Zagotu (B,G), hincharse, s'enfler.
Zagu (c, ...), radical d. verb, ezagun,
ezagutu. = En B se contrae en zau. En
B il se contracte en zau. Eztazauoana, lo
que no conozco , ce que je ne connais
pas. (Per. Ab. 453-15.) Dazaugun, conoz-
camos, sachons. (An. Cur. 97-8.)
T. II.
Zagun (AN, L), evidente, Evident.
(Contr. de ezagun.) Urratsak zagun dire
bideko uarrietan, resuenan los pasos en
las piedras del camino, des pas rtsonnent
sur le granit du sentier. (Dasc. Atheka.
84-5.)
Zagutu (AN, L), conocer, connattre.
Var. de ezagutu.
ZAI (AN, B, BN, G, R), zahi (BN, L,
S) : 1° salvado, cascara del grano que, des-
menuzada por la molienda, queda mez-
clada con la barina : son, p4ricarpe du
bie qui est broyi par la mouture et resle
miU a la farine. = Es de tres clases...
II y en a de trois categories : a ) Zai latz
( B ), ZAI MOTZ ( B-Ofi ) , ZAI ANDI ( G ? ) , ZAI
zabal (B-i-mond), zai larri (AN, G), zai
mikor (R), el de calidad inferior, son de
qualite inferieure. — b) Birzai (AN, B-
m-ts , G ) , birrin ( B-l-ond ) , remoyuelo ,
salvado de mediana calidad, son de qua-
lite moyenne. — c)Zai tSiki (B,G),erresa
(AN, G) , TREMESA (B), BASAILORA (G-goi),
erresirin ( AN-b ) , salvado mas fino, son
le plus fin. On da ematea noizean behin
zahi bustia bihi liphar batekin nasteka-
turik ( L ) ; ondo da noizik bbinean emo-
tea zai busti-piska bat garau batzukaz
naastauta (B), bueno es darles de vez
en cuando un poco de salvado mojado
mezclado con algunos granos , il est bon
de leur donner de temps en temps du son
mouilie mile de quetques grains. (Di&l.
bas. 99-11.) Zaietan ziogi, urunetan
ero : avaro en los salvados, en las
harinas pr6digo; lit. : loco : avare en
sons, en farines prodigue, lit. : fou.
(Per. Ab. 121-8.) = Este proverbio se
usa mucho y tiene no pocas variantes.
En B-m-ofl-ub dicen zintzo por ziogi;
Lope de lsasti dice zur. En B-mu se usa
un curioso retruecano : zaietan urun ,
urunetan zai, que es aun mas notable
por el giro en que se emplea : zaietan
URUN , URUNETAN ZAIKOAK GARA GU I « no-
sotros somos aquellos de (quienes se
dice) en los salvados barina, en las hari-
nas salvado. » Ejemplo que pone mas en
relieve que los que se citaron en su lu-
gar la extrema movilidad del sufijo -ko.
Ce proverbe s'emploie beaucoup et a de
nombreuses variantes. En B-m-ofl-ub on
dit zintzo pour ziogi ; Lope de lsasti dit
zur. En B-mu on use d'une curieuse
inversion : zaietan urun , urunetan zai ,
qui est encore plus remarquable par la
tournure qu f on luidonne: zaietan urun,
URUNETAN ZAIKOAK GARA GU .' « nOUS
sommes ceux de (qui on dit) dans les
sons farine, dans les farines son. »
Exemple qui met plus en relief que les
eXemples cites a sa place Vextrime mobi-
lite du sufpxe -ko. — 2© (AN, G), zai
(R), vigilante, guarda : surveillant, gar-
dien. Var. de zain. Artzai, artzaI, pas-
tor ovejero , berger. Itzai , boyero , bou-
vier. Tserrizai, porquero , porcher. Aun-
tzai, aintzaI, cabrero , chevrier. TSbrri-
zayak BERRiz iges zuten , y los pastores
huyeron, et les gardiens s'enfuirent. (Ur.
Matth. vin -33.) — 3° (Be), caspa de la
cabeza : pellicules, crasse farineuse de la
tite. — 4° (BN-s, S), la primera plumi-
11a de las aves : la plumule des oiseaux,
le duvet. — 5° (Sc), pecas de la piel, ephe-
lides ou rousseurs.
Zaia (AN, BN, L, S), saya : robe,
jupe. (?)
Zaia-hegal (S), parte del vestido
que arrastra, parlie du vitement qui
tratne.
Zajagauzi (B, arc), abandonado, flojo :
negligent, indolent. Zajagauzi egin nau
biao loak, el dormir de la siesta me ha
hecho dejativo (sic), le dormir de la
sieste m'a rendu nonchalant. (Refranes,
508.)
Zaiapeko (BN-s) : 1° basquina, bas-
quine. — 2° (B), envidioso?, envieuxl.
Zaihar, inclinado, ladeado : penche,
incline. ( L6cl.) Var. de zeihar ?.
Zaihartu, mclinarse, ladear : s'incli-
ner, pencher. (L£cl.)
Zaiegal (AN-b), parte baja de la saya,
partie inferieure de la robe. Zaibgalak
logiz beteak dauzka , la parte baja de la
saya la tiene cubierta de barro , elle a le
bas de sa robe couverl de boue.
Zai egon ( G ) , estar aguardando ,
attendre. £ Zbren zai zaudetb ? i a qu£
estais aguardando ? qu'attendez-vous ?
(Ur. llMach. vn-30.)
Zaiel (B-a-g, G), pafio burdo, drap
grossier. (?)
ZAIKA (G-and), mimbre poco consis-
tente, osier cassant.
Zaikilipaiki (B-g) , Var. de zaikipaiki
(lo).
Zaikipaiki : 1° (B -a-d-o-otS-t3), a
empellones, bousculant. Zaikipaiki era-
bili dabe : le ban revuelto , traido a em-
pellones : Us Vont renverse, Us Vont bous-
cuU. — 2° (B), trabajar arrastradamente,
travailler d f arrache-pied.
ZAIIi, zail : 4° (c), correoso, fibroso,
coriaceo, duro, aguantadizo, rigido,
duradero, tenaz, inflexible : filandreux,
fibreux, coriace, dur, durable, rigide,
tenace, inflexible. = Se dice de car-
nes y tambi£n de personas. En B se
usa mas su variante zal. Se dit des
viand es el aussi des personnes. En B on
emploie davantage sa variante zal. Iduki
BEAR DA BORON DATE EDO GOGO ZOLI-ZOLI TA
ZAILA EZ INOIZ BEKATU MORTALIK EGITEKO ,
se debe tener una voluntad 6 animo
muy vivo 6 inflexible de no pecar jamas
mortalmente, on doit avoir une ferme
volonte et un courage tres vif et inflexible
de ne iamais pecher mortellement. (Conf.
65-16.|Zaila bada ere, eritasunak adiezi
dio (AN-b) : aunque es fuerte, la enferme-
dad le ha hecho mella : bien qu'ilsoit fort,
la maladie lui a fait de Vimpression. —
2o (AN, G), dificil, difficile. — 3° (AN,
BN, G, L, S), mezquino, agarrado : mes-
quin, chiche. Abbratsago ta zail ago iza-
ten dira zenbait (AN-b) : algunos suelen
ser cuanto m&s ricos, tan to mas mezqui-
nos : il arrive a quelques-uns que plus Us
sont riches, plus Us sont chiches. —
4° (S), persona que no acierta & despe-
dirse : crampon, personne d'une impor-
tunite tenace.
Zailarazi, hacer que sea tenaz, rendre
tenace. (Duv. ms.) Urthatzeak zailaraz-
ten du linoa, el empozamiento hace que
el lino sea tenaz, le rouissage rend le Un
plus resistant.
Zailatu (B-t§), empenarse, procurar:
s'efforcer, s'obstiner. £ Seme - alabatSu
birbntzat naikoa eztaukozu, orrbnbeste-
RAINO ZAILATU BARIK BERE ? £ para doS
hijitos no tiene usted bastante, aun sin ,
necesidad de esforzarse tanto ? est-ce
que vous n'avez pas lesuffisant pour deux
petits en f ants y sans avoir besoin de tant
d'effort* ?
51
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402
ZAILDU — ZAINLARI
Zaildu : 1° (B-otS), sostenerse, afir-
marse : se soulenir, se raffermir. —
2° (G), esforzarse, empefiarse : s'efforcer,
essayer d'obtenir. — 3° (AN-b, B-mond-
ofi , L ) , endurecerse para cualquier tra-
bajo, hacerse fuerte y habil, hacerse
tenaz : s'endurcir au travail, devenir fort
et habile, devenir tenace. Gero eta gero
DOHA GAISTATUAZ, ZAILDUAZ ETA GOGOR-
tuaz : cada vez se va haciendo mas
malo, mas tenaz y mas duro : chaque
fois il devient plus michant, plus tenace
etplus dur. (Ax. 3«-271-7.)
Zailki (AN, BN, G, L, ...), de un
modo tenaz, d'une manikre tenace.
Zailtarzun (BN, R, S), zailtasun
(AN, B, BN, G, L) : 1° tenacidad, ttna-
cite. — 2° resistencia, resistance. Aritzak
OSTOA NEKETAN UZTEAN ERAKUSTEN DU BERB
zailtasuna (AN-b), el roble muestra
bien su resistencia en deshojarse como
a la fuerza, le chine montre bien sa
resistance en se defeuillant comme par
force.
Zaimakila (G?), cayado, houlette.
Bazkatu bzazu, nere Jaungoikoa, Karme-
loren erdian zurb zaimakilarekin zure
erria : apacienta a tu pueblo con tu
cayado , la grey de tu heredad a los que
moran solos en el bosque en medio del
Carmelo : Seigneur, conduisez avec votre
houlette le peuple, troupeau de votre
heritage, qui demeure seul dans la forH
au milieu du Carmel. (Ur. Mich, vn-
14.)
ZAIN, zain: 4° (AN, BN, G, L, R, S),
vena, veine. Zainetik (G, Arr.), por natu-
raleza, par nature. « Zain nagusiko mi$U
EGITBN ZAIO » LANEAN ASI TA BERBALA ATZE-
RAKA DABILENARENGATIK ESATEN DA ( G-
and) : « siente dolor de la vena mayor, »
se dice de aquel que, a luego de ponerse
a trabajar, se hace el remol6n : « il
a mal a la grosse veine, » se dit de
celui qui musarde aprts s'Mre mis au
travail. — 2° (AN, BN, G, L, R, S), raiz,
racine. = Para muchos es mas bien la
ramhlcaci6n de la raiz ; para otros , el
rizoma propiamente dicbo. Pour beau-
coup c'est plutdt la ramification de la
racine; pour d'autres, c f est le rhizome
proprement dit. Zeren beitira bertzb
BIZIO GAYETAIK JAYOTZEN DIRBNBN BURU ,
iturri eta zain bbzala (BN-aezk) : por-
que son como cabezas, fuentes y raices
de otros vicios que de ellos nacen :
parce que ce sont comme les IStes, les
sources et les racines des autres vices
auxquels Us donnent naissance. (Bonap.
Catech. 60-21.) Baina gaineko ostoa jan
eta uzten baitu bbthiere barreneko brroa
eta zaina : pero si, comiendo la hoja su-
f>erior, deja siempre el brote interior v
a raiz : mais si, en mangeant la feuilte
suptrieure , il laisse toujours la pousse
inUrieure et la racine. (Ax. 3«-426-17.)
Eta zaiRik btziblakotz, eihartO ziren
(S, Matth. xiii-6); eta inartu ziren,
zeren bzpaitzuten zaiRik (AN, Matth.
xiii -6) : y se secaron, porque no te-
nian rafz : et comme elle n f avait point
de racine, elle s4cha. — 3° (AN-b, ...),
fundamento, fondement. Ezta errez
ARPATZEA ARRAZOIN ORREN ZAINA, UO es
facil dar en el fundamento de esa ra-
z6n , il n'est pas bien facile de saisir le
fondement de cette raison. — 4° (AN,
BN, R, S), nervio, nerf. Zainbtako
ikhara, zainbtako dardara (?, Duv. ms),
ataque de nervios, attaque de nerfs.
Istazainak, los nervios del muslo, les
nerfs du jarret. (Oih. ms.) — 5° (G),
cafidn de pelo 6 barba , racine du poil
ou de la barbe. — 6° (AN, B, BN, L,
S), vigilante, pastor : gardien, pitre.
Artzain (BN, L), arzain (AN-b), ove-
jero, berger. Itzain, boyero, bouvier.
Auntzain, cabrero, chevrier. Zaltzain
(B): lacayo, cuidador de cabailos: la-
quais, gardien de chevaux. Urdezain (L),
porquero, porcher. EtSezain (AN-b) :
mayordomo, guarda de casa : major-
dome, gardien de maison. Zulango apain-
duen zain dagoz onlangoak ta arna-
sba bere zorko dozu : gentes asi estan
aguardando a personas bien ataviadas
como usted, y debera usted hasta el
aliento : des gens semblables attendenl
des personnes bien mises comme vous, et
vous devrez jusqu'b Vhaleine. (Per. Ab.
74-20.) — 7° (B-m-mond-on), esperando,
en acecbo : attendant, guettant.
Zainak egin (Sc), arraigar, enraci-
ner.
Zainak - sal ( G - etS ) , calambre ,
crampe.
Zain-aldi (?, Duv. ms), rato de guar-
dia, moment d'attente.
Zain handi ( BN , L , R, S) , arterias ,
arteres.
Zainar: 1° (BN-s), ojo de nudo en la
madera , trou d'un noeud dans les pieces
de bois. — 2° callo en el pie, cor au
pied. — 3° (AN-b), seco, enjuto de car-
nes, nervioso : sec, dur, nerveux, en par-
lant des personnes. — 4° (AN-b, G-and,
L-ain), reuma, enfermedad del ganado
por la que esta siempre flaco : fluxion,
maladie du betail qui le rend d'une fai-
blesse permanente. Aulegitik sortzen
DA GAITZ AU TA ZURRUNGOTSA ERABILTZEN
DUE BBRA DAUKATEN ABBLGORRIAK (G-and) '.
esta enfermedad proviene de extrema
debilidad , y el ganado que la tiene res-
pira produciendo ruido : cette maladie
provient de Vextrime faiblesse, et le
betail qui en est atteint respire awec
bruit.
Zainarazi (AN, L, Duv. tns), bacer
aguardar, faire attendre.
Zainarde (BN-s), laborioso, activo :
laborieux, actif.
Zainari (BY, G?), nervio, nerf.
Zainhart: 1° (L), musculoso, muscu-
leux. Han bizi zen gizon bat gorphutzez
larria , besoz zain hart a : alii vivia un
hombre grande de cuerpo, de brazos
musculosos : la vivait un homme a la
taille gigantesque , aux bras musculeux.
(Dasc. Atheka. 6-1 .J — 2° (AN-b), ner-
vudo , quien tiene buenos nervios : ner-
veux, celui qui a de bons nerfs. Gizon
TIPIA BAINA ZAINARTA DA MAZTEKI ORREN
suia : el yerno de esa mujer es pequefio,
pero nervudo : le gendre de cette femme
est petit, mais nerveux. — 3° (BN-am,
Lc, Sc), activo, laborioso : actif, labo-
rieux. — 4° (AN-b), cierta bierba, cer-
taine herbe.
Zainartatu ( BN-ald, L) : 1° estirarse
una vena, proaucirse une luxacidn de
tendones : se reldcher (une veine), se
luxer, se disloquer (un muscle). —
2° la luxacibn , la luxation. Uste ukhan
DUT ERORIKO H OUT AN ZANGOA HAUTSI NIILA ;
halere eztut zainhartatu bbzik (BN-
ald) : be creido que en esa caida me ha-
bia fracturado la pierna ; sin embargo no
ha sido mas que una luxaci6n : fai
cru que dans cette chute je m'etais frac-
ture la jambe; heureusement fen ai eti
quitle pour une luxation.
Zainhartu, adquirir vigor en los ner-
vios, acquerir de la vigueur aux nerfs.
(Duv. ms.)
Zainhartu-belhar, hierba para curar
las torceduras, plante pour soigner les
entorses. (Duv. ms.)
Zainazi (AN-b), Var. de zainarazi.
Zain-belar (AN-b,..., G, An.), Uan-
te*n, plantain. (Bot.)
Zainbide (AN-b, L), medio de guar-
dar, moyen ere garder.
Zainbizi (R-uzt), (hombre) laborioso,
activo : {homme) laborieux, actif.
Zaindegi, dep6sito, lugar donde se
guardan las cosas : depdt, lieu ou Von
garde les choses. (Duv. ms.)
Zaindoki (AN-goiz, G-and), toc6n,
seve, lo que queda (en tierra) despu^s
de cortar una planta : souche, chicot, ce
qui resle (en terre) apres avoir coupe une
plante.
Zaindu (AN, B, BN, L), vigilar, sizr-
veiller. T§akur onak etSba bderki zain-
tzen du, el buen perro custodia bien la
casa , le bon chien garde bien la maison.
Zaindun (BN-s, R), eneVgico, vigo-
roso : energique, vigoureux. Balitz zain-
DUNAGO , IZANEN ZEN KORI SOLDADO ON BAT '.
DU BURU ANIT5 ETA EZAU PALTA BIOTZ BRE
(R-bid): si fuera mds en^rgico, seria
ese un excelente soldado : tiene mucha
cabeza y no le falta coraz6n : s'il etait
plus energique, il serait un excellent
soldat : il a beaucoup de tUe, et il ne
manque pas de cosur.
ZAINGA (AN-lez-oy, G, L-ain),
lad rid o, aboiement.
Zaingabe, zaingabeko,d^bil,enclen-
que, endeble : debile, flasque, faible.
(Duv. ms.)
Zaingari (AN, G, L), ladrador,
aboyeur.
Zaingorri (AN-lez, G-and), hierba que
crece entre peflas 6 en las paredes, de
raiz roja , hoja como el perejil : plante
qui crott entre les rochers ou sur les
murs; sa racine est rouge et sa feuille
ressemble a celle du persil.
Zain-hil (L,S), zainil (BN-s, R),
flojo, apatico, muelle : mou, apathique,
flasque. Ohart ziteie eztiala bitoria ira-
BAZTEN TONTO DENAK EZ ZAlft-HILAK, aCOT-
daos de que no alcanza la victoria el
que es flojo y muelle , souvenez-vous que
celui qui est apathique et mou n'obtient
jamais la vicioire. (Ziber. 31-19.) i Nai
DIOA JAKIN ZOIN NAIAGORBN NION NIK, EMON
BALAZTBID BLBJITRA '. GIZON SOBRA ZAINIL
BAT, EDO EMAZTE SOBRA GORDIN BAT? NlK
ez bat eta ez BBRZB (R-bid): £ quiere
usted saber qu6 preferiria yo si me die-
ran a escoger : un hombre demasiado
flojo 6 una mujer demasiado nerviosa?
Yo ni el uno m la otra : voulez-vous sa-
voir qui je preftrerais si on me don-
nait a choisir : un homme trop mou
ou une femme trop nerveuse? Ni Vun ni
I' autre.
Zaink-arraintTaka (BN-s), a la cosco-
juela, al cox-cox : a cloche -pied, sur un
seul pied.
Zainlari (B ?, Mog.) , al^uacil , agente
de policia : sergent de ville, agent de
police. I EZBUTSUBN ATZBRA BRAGINGO ZEURB
GOGO GAIZTOETATI PALATINO MENDIKO GAU-
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ZAIN ME — ZAKARTSU
403
JAGOLAK, BRRIEO ZAINLARIAK EZ ERBIKOEN
BiLDURRAK ? ^ no os hubieran hecho desis-
tir de vuestros malvados intentos los
vigilantes nocturnos del monte Palatino,
los policias de la ciudad ni el miedo de
los ciudadanos ? les gardes nocturnes du
mont Palatin, les policiers de la ville et
la crainte des citoyens ne vous auraient-
ils pas fait abandonner vos mauvais des-
seins ? (Per. Ab. 212-10.)
Zain me (G, L, R-uzt), nervio, nerf.
Zainoratu (G, Araq.), calambre,
crampe.
Zainhori (?, S. P.), zanahoria, carotle.
(D. ar. ^liu)!.)
Zainpezr (?), guarda, custodia : garde,
surveillance. Huna non eman darotzudan
ene pikainbn zainpena, he aqui que te
he dado la custodia de mis primicias,
void que je Pai donni la garde de mes
primices. (Duv. Num. xvm-8.)
Zaintiratu (G), esguince, torcedura
6 distensi6n violenta de una coyuntura 6
de un musculo : entorse, torsion ou reli-
chement violent d'une articulation ou
d'un muscle.
Zaintokl(G-also-and-ziz), toc6n, seve,
lo que queda en tierra, una vez cortados
los arboies : souche, ce qui reste en terre
apres avoir coupe 4 les arbres.
Zaintsu: lo (B), cuidadosamente, soi-
gneusement. Onen mastuitan zaintsu
atSurra brabilita zakondurik : en tal
vifla , ahondandola con la azada cuidado-
samente manejada : dans une telle vigne, la
creusant avec la beche soigneusement ma-
ntie. (ms-Zab. Ipuiii. xxxm.) — 2° (G-and),
(persona) laboriosa, activa : (personne)
laborieuse, active. — 3° (AN, BN, G, L),
nervudo, nerveux. — 4° (AN, BN, G, L),
de muchas venas, de beaucoup de veines.
— 5o (AN, BN, G, L), (planta) de mu-
chas raices, (plante) tres chevelue.
ZaintSuri (BN-gar, S), nervio, nerf.
Zaintn (R), zaintii (S), cuidar, soi-
gner. Var. de zaindu.
Zaintzail (AN ?, L), nervudo, fuerte :
nerveux, vigoureux, fort. Ainbbste mutil
zaintzail, muchos muchachos nervudos,
beaucoup de garcons vigoureux.
Zaintzail© (L), zaintzale J AN-b),
guardian : gardien, surveillant. Zaintzale
ONA DEN LEKUAN EZTU NEORK DEUS EBA-
tsiko : donde hay buen guardian, nadie
robara nada : la ou il y a un bon gar-
dien, per sonne ne volera rien.
Zaintze (AN-b, L), vigilancia, sur-
veillance.
Zain - hutzultze , luxaci6n , estira-
miento de vena 6 de tend6n : luxation,
entorse.
ZAIO (B-a-d-i-m-mond-o^t§), recelo,
sospecha, soupcon. {A, maisu Juan! bu-
rutaziKo ta zaio donga orrek kenduizuz :
I ah, maestro Juanl qui tad esos malos
pensamientos y recelos : ah I maitre Jean !
?uittez ces pensies et soupcons mauvais.
Per.Ab. 154-1.)
Zaipeko : 1° (R), basquifia, la sava
elegante encimera : basquine, jupe ili-
gante. = La composici6n de la pa la bra ,
sin embargo, parece indicar cosa puesta
debajo. La composition du mot, cepen-
dant, semble indiquer une chose qui se
porte dessous. — 2° (B,...), marrajo,
ruse*. Zaipbkoa ta zitala dala, bdo buru-
krjtSia ta ootorea dala, (dice) que es
marrajo y terco 6 que es presumido y
elegante, (on dit) qu'il est rust et entiti
ou qu'il est prisomptueux el iligant.
(Bart. 11-223-28.)
Zahitsu, hannoso, si se habla del
fruto y, si se habla de cereales, significa
relativamente rico en salvado y escaso en
harina : farineux, en parlant des fruits,
et, s'il est question des ciriales, zahitsu
veut dire qu J elles ont relativement trop
de son, pas assez de farine. (Duv. ms.)
Zaitu : 1° (G), guardar, conservar,
vigilar : garder, conserver, surveiller.
Eraman zuen bada Jaun Jaungoikoak
gizona eta jarri zuen gozotasuneko para-
disoan, landu eta zaitu zezan : tom6 pues
el Seflor Dios al hombre y pusole en el
paraiso del deleite, para que lo labrase y
guarda se : le Seigneur Dieu prit Vhomme
et le placa dans le jardin a Eden, pour
le cultiver et le garder. (Ur. Gen. n-15.)
— 2° (B), alterarse una comida, for-
mando como una pasta : s'altirer (un
aliment), en devenant comme une pile.
AuSe dauko ba bbrandu datorrenak :
jateko guztia zaituta jan bear ( b-mu ) i
es lo que tiene el que viene tarde : tiene
que tomar toda la comida hecha una
pasta : voici ce qui est reserve' a celuiqui
vient tard : il doit prendre toute la nour-
riture transformie en pdte. — 3° Zahitu,
convertirse en salvado, se dice de los
frutos harinosos y no jugosos, tambi^n
de la harina crue se pica : se convertir en
son, se dit des fruits farineux et non
jutcux, de mime que de la farine qui
s'aigrit. (Duv. ms.)
Zaiutn (B), recelar, sospechar : so up-
Conner, suspecter. Emakuma saskel ori
IKUSI NEBANEKO, BURURATU JATAN GURE
galtzaia ta zaiutu bere bai (B-mu) : en
cuanto vi a esa mujer sucia , me ocurri6
lo de nuestra pe>dida y aun recele* : des
que je vis celte femme sale, j'a-i pensi a
notre perte, et mime je soupconnai.
Zahizka (S), hayas que brotan solas,
hitres qui poussent spontaniment.
Zakail : 1° (AN?), arrugado, aveje-
tado : chiffonni, vieilli. — 2° breva, higo
grande : hgue-fleur, sorte de grosse figue.
(3. P.)
Zakaila (L-get), traquino, pez cuya
aleta dorsal causa agudos dolores y pro-
duce hinchazdn : vive vipere, poisson dont
la nageoire dorsale cause une douleur
aigui suivie d'enflure.
Zakaildu (AN?), avejetarse, se vieil-
lir.
ZAKAIRA (G, Araq.), broza que se
amontona en las heredades para quemar,
broussailles qu J on enlassedans les champs
pour les brdler.
ZAKAR : 1° (AN-b-oy, BN, L, S),
costra de cicatrizacidn, croute de cicatri-
sation. Hur irakituak zaurtu lekhuan
ZAKHARRA EGIN ZAIT J USTE DUT LASTER SEN-
datzeko bidean den (BN-ald) : se me ha
forma do una costra alii donde me quem6
el agua hirviendo ; creo que Ueva trazas
de curarse pronto : la brulure que je me
su is faite avec de Veau bouillante est
maintenant recouverte de crodle", j'espire
que bientdt elle sera guirie. Zakartzbn
ASI DENAZGEROZ, LASTER SENDATUKO DA
zure mina (AN-b) : una vez que ha comen-
zado A formarse la costra, pronto desa-
parecera su mal de usted : voire blessure,
puisqu'elle commence dija a se couvrir de
cro&te, sera vite guirie. — 2° (AN-arak,
B-m, G-iz, ..., R), broza, desperdicios :
b rouiilles, restes. — 3° (AN-oy, ...), res to s
que trae el mar a J a play a , ipaves que la
mer apporte sur la plage. — 4° (AN-b,
B-i-m, G, L), torpe, tosco, rudo : ma-
ladroit, rustre, rude. PatSi zan geroago
eta zakarragoa, Francisco era cada vez
m6s rudo, Francois itait chaque fois plus
rude. (Pach. 28-25.) Zakarren artean
ibiltzen dena zakartzen da (AN-b), el que
se junta con toscos se enrudece, qui fri-
quente les grossiers devient grossier soi-
mime. \ Zer bide zakharra! (L), j que*
camino tan fragoso! quel chemin rude!
— 5« (L, R), caflamiza, agramiza, broza
de lino : chenevottes, dibris ligneux du
/in. — 6°(BN-s, R), cascabillo, envoltorio
del grano de trigo : bale, enveloppe du
grain de bli. — 7° (?), podre, pus mas
repugnante que zorne, pus plus ripu-
gnant que zorne. — - 8° (AN-b), licencioso,
poco recatado : licencieux, peu modeste.
— 9° (AN,...), quebrantado de salud,
(personne) de santi ibranlie.
ZAKARAILU (AN-ond), cierto pez
marino, certain poisson de mer. Zakarai-
lua da arrai gorri bat, arrokartekoa ,
buru-andia; zalbiroiak bezela izurra
sartzen du i es un pez rojo, de entre
pefias, de cabeza grande; mete la aleta
dorsal como el traquino : c'est un pois-
son rouge a grosse tite, vivant entre les
rochers; il enfonce sa nageoire dorsale
comme la vive vipkre.
ZAKARDA (R), haya pequefia, petit
ou jeune hitre. Bagoa gisa da atze kau ,
baia $oago ta me i este &rbol es como la
haya, pero m&s pequefto y delgado : cei
arbre est comme le hitre, mais plus petit
et moins gros.
Zakarkeri (B, G), broza, broutilles.
Zakarraldi : 1° (AN, G), acceso de
torpeza, maldad : acces de brusquerie,
michanceti. Zakarraldi ak artu zuen
( Saul ) , ( a Saul) le acometieron accesos
de maldad , des acces de michanceti Vas-
saillirent (Saul). (Lard. Test. 185-19.) —
2° (AN-b), disolucidn, relaiaci6n de cos-
tumbres : dissolution, reldchement des
habitudes. — 3° (AN 7 b), arrechucho,
indisposici6n ligera y pasajera : malaise,
indisposition ligire et passagere.
Zakarrankan (G), al coxcox, a la
patacoja, al pin-pin (pop.), a cloche-
pied.
ZAKARRO (G-and), castafla tardia,
de erizo muy peludo : chAtaigne tardive,
a bogue tris velue.
Zakarsko (AN-b), delicaducho, blan-
dengue, quebrantado de salud : dilicat,
chitif, de santi fragile. Dim in. de zakar
(9°). ASPALDION GIZON ORI ZAKARSKO DABILA,
ese hombre anda delicaducho desde hace
algun tiempo, cet homme est dilicat
depuis quelque temps.
Zakartau : 4° (AN, BN, L, S), vesi-
culoso , que padecc de erupciones : visi-
culeux, celui qui souffre des iruptions.
Eta guztiz ere iiaurra Sarra , zakartsua
eta hazkari gaitza denean : y sobre todo
cuando el nifio es endeble, padece de
erupciones yes refractario a la educacibn :
et surtout quand Venfant est malingre,
lorsqu'il souffre des iruptions et qu'il est
rifractaire a I'iducation. (Ax. 3*-466-4.)
Ama guphidatsuak egitbn tu haur zakar-
tsuak, una madre demasiado tierna hace
a los nifios tifiosos, une mire qui' a trop
de tendresse pour ses en f ants les fait tei-
gneux. (Oih. Prov. 21.) — 2° (G, Arr.),
desabrido, rudo : sivere, rude.
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s
404
ZAKARTU — ZALAPARTAKA
Zakartu : 1° (B-g, G-etS), ajar, gas-
larse una cosa, afearse : faner, s J user, en
parlant (Tune chose, s'enlaidir. — 2° (AN,
B, G, L), hacerse rudo, devenir rude. —
3° (AN, BN, L, S), cubrirse de erupci6n,
se couvrir d f eruption. — 4° (AN, BN, L,
S), cicatrizarse una llaga, se cicatriser
(une plaie).
Zakarzu, vesiculoso, vesiculeux. Var.
de ZAKARTSU (1°).
ZAKATZ : 1° ( B-b-1-ond-pl ) , agalla,
branquia, 6rgano de respiracion de los
peces : branchies, organe de la respira-
tion chez les poissons. = Se dice tam-
bi6n, por extensi6n, del garguero del
hombre. Se dit aussi, par extension, du
g osier de V homme. — 2° (B-mond-on, G-
ber), brusco, rudo : brusque, rude. —
3° (G), socarrdn, marrullero : sournois,
rust.
Zaka-zaka (G-and-orm), onomat. de
la acci6n de comer con torpeza, onomat.
de faction de manger gaucnement. Mor-
KOTSETIK ARTU, PAZIAN EGOSI EDO ZARTA-
NBAN ERRE ETA JAN ZAKA-ZAKA : ( no bay
mas que) cogerlas del erizo, cocerlas en
el caldero 6 asarlas en la sarten y co-
merlas zampando : (il n'y a plus qu'a) les
extraire de la bogue, les /aire cuire dans
le chaudron ou les griller dans la poSle et
les manger gauchemenl. (Izt. Cond. 450-8.)
Zaken (B-d), mezquino, agarrado :
mesquin, chiche. Var. de zeken.
ZAKETA ( G - zumay ) , rana , gre-
nouille.
ZAKETZ : 1° (G-zeg), empalagoso :
fastidieux, qui ennuie. — 2° (AN-b), peda-
cito, petit morceau.
ZAKI : 1° (c), hueso?, osl. = Se usa
en los compuestos bbrnazaki 6 berna-
tzaki, « tibia, espinilla, hueso de la
pierna ; » lepazaki 6 lepatzaki , « cervi-
guillo; » urdantzaki, « jam6n y parte
magra del tocino. » // s'emploie dans les
COmpOStS BBRNAZAKI OU BBRNATZAKI , « ti-
bia, os de lajambe; » lepazaki ou lepa-
tzaki, « nuque; » urdantzaki, « jambon
et partie maigre du lard. » Adarrak lodi
(?), ILEA LATZ, LBPHO-ZAKHIA MOTZ ETA
lodi : los cuernos gruesos (?), el pelo
aspero, el cerviguillo corto y grueso :
les comes grosses (?), le poil rugueux, la
nuque courte et grosse. (Duv. Labor. 422-
4.) — 2° (R-bid), recompensa, recom-
pense. Manuaren egin-zakia, la recom-
pensa de la comisitin , la recompense de
la commission.
ZAKIL : 4° (AN-b, B-ofl, G), verea,
miembro viril : penis ou verge, membre
viril. — 2° (BN-haz), parte lefiosa, partie
ligneuse.
Zakildu (BN-haz), tomar consistencia
lefiosa . prendre une consistance ligneuse.
= Se dice hablando. de hierbas y legum-
bres que no se recogen a tiempo. Se dit
en parlant des herbes et des legumes qu'on
ne ramasse pas assez t6t.
ZAKlLO (G-get), gallina de mar,
poule de mer.
ZAKlLOTE : 4° (G ?), leflo para remo-
ver el yeso, batte pour remuer le plitre.
— 2<> ( G-zar) , gallina de mar, poule de
mer.
ZAKOlLU (B-tS), barranco, hondo-
nada : ravin, fondri&re.
ZAKU (c), saco, sac. Zakuti bihia gal
EDO ZORROTI IRINA , DA GALTZE BARDlftA ,
perder grano del saco 6 harina del zurrdn
es igual perdida , perdre le grain du sac
ou la farine du suron est igalement
perdre. Eta eldurik Siheoni eta loturik
BEREN AURREAN, AGINDU ZIEN MENDEKOAI
BETETZBKO GARIZ BEREN ZAKUAK '. y tO-
mando a Sime6n y atandolo a presencia
de ellos, mand6 a los oficiales que les
llenasen los costales de trigo : et pre-
nant Simeon et le faisant enchatner en
leur presence, il command a a ses servi-
teurs qu'ils emplissenl leurs sacs de ble.
(Ur. Gen. xlii-25.) Zakutik edo zorrotik
N1HAURBNA BBHAR DIAT NIK (BN-am, L,
S) : de todas maneras me pagaras, lit. :
del saco 6 del zurrdn yo necesito Jo mio :
de toutes f aeons tu me pay eras, lit. : du
sac ou du suron j'aibesoin du mien. Zakhu
handia izatea : ser muy reservado, lit. :
tener gran saco : Hre tres reserve, lit. :
avoir un grand sac.
ZAKUR : 4° (AN-b-lez, BN-s, G, R, S),
perro grande; a diferencia de Sakur 6
tSakur, que es pequefto : gros chien; a la
difference de Sakur ou tSakur, qui est
petit. — 2° (AN, BN, L), galbana : flemme
(pop.),paresse. Zakurnabarra lbporaino
iganik du (BN-ald), se le ha subido al
pescuezo el perro abigarrado, la gal-
bana , le chien (la paresse) bariole lui est
monte a la gorge. — 3° (AN-b), mali-
cioso, marrajo: fourbe, ruse. Ankartean
PUZTANA DARAMAN ZAKURRAIKIN BAINO
GEIAGO BZTAITEKE PIATU GIZON ZAKUR ORRE-
kin, no se puede flar de ese hombre
marraja mas que del perro que Ueva el
rabo entre piernas, on ne peut pas se fier
a eel homme ruse plus qu'au chien qui a
la queue entre les jambes.
Zakur-eztul : 4° (L), tos ferina :
coqueluche, toux sec/ie. — 2° (AN-b),
tos fingida, toux feinte.
Zakur-igiri (AN-ond), nadar bra-
ceando como los perros, nager comme
les chiens.
Zakurkeria ( AN - b ) , zakhurkeria
(L), perreria, jugarreta : mauvais tour,
polissonnerie.
Zakurmi (R), cinoglosa, lit. : lengua
de perro : cynoglosse, lit. : langue de chien.
Zakurtu ( AN - b ) , hacerse malicioso ,
devenir fourbe.
Zakuto : 4° (AN, B, G), alforja,
saquito : besace, petit sac. Ez zakutorik
BIDBAN, EZ BI JANTZIRIK, EZ OINEKOTARIK ,
ez bordoirik : ni alforja para el camino,
ni dos tunicas, ni calzado, ni bast6n :
n'ayez point un sac dans la route ni deux
habits, ni souliers, ni un bdton. (Ur.
Matth. x-40.) — 2° (R), bolsa, bourse. —
3° (AN-b), sagaz, largo (pop.) : fute,
debrouillard (pop.).
Zakutuko ( L - get ,...), fiambre , re-
puesto de comida que llevan los Pesca-
dores a la mar y los pa stores al campo :
viande froide, provisions que les pScheurs
emportent en mer et les bergers aux
champs.
ZAL : 4° (Be), hombre de fibra,
correoso, tieso : homme vigoureux, dur,
ferme. — 2° (B-m-ond), tacano, agarrado :
avare, cfiiche. — 3° (B-tS), terco, tetu.
— 4° (Be), carne correosa, diflcilde mas-
ticar : viande filand reuse, coriace, diffi-
cile a mastiquer.
Zalabardo (AN-ond, L), redefla, rede-
cilla de pesca adherida a un aro y pen-
diente de un largo mango de madera :
epuiselte, petit filet de pGche monte sur
un cerceau et fixe a Vextremite d'un long
manche de bois. Var. de salabardo.
ZALAGARDA : 4« (AN-lez), engafio:
tromperie, erreur. — 2° (G-and), revo-
luci6n, motin : revolution, mutinerie.
Zalagardatu : 4° (AN-lez), enganar,
tromper. — 2° (G), echar a perder un
trabajo , saveter un travail.
ZAIiAKAR: 4° (B-m), pericarpio de
triffo, costra de la piel despu6s ae una
enfermedad : pericarpe du ble, croilte de
la peau apres une maladie. — 2° (B-g),
sarna, gale. — 3° ( B-a-m-o-tS ) , capa 6
tela que dejan las lluvias en las tierras
profundas, toile que les pluies laissentsur
les terres basses.
ZAIiAMAIiA (B-mond-ofi), embrollo,
embrouillement.
ZAIiANDRA (AN, Araq.), red en que
desgranada la uva quedan las raspas,
filet dans lequel restent les rdpes apres
avoir egrene le raisin.
ZALANTZA: 4° (B-i?, G), duda,
perplejidad : doute, perplexite. Errikoak
B1ARAMONEAN ATEA MENDI -GAlftBAN IKUSI
ZUTENEAN, JARRI ZIRAN, SaNSONEZ ZER ESAN
ETZIEKITELA, ETA JaINKOA G1ZON-ARTEAN
EDO GIZON UTSA OTEZAN ZALANTZA N : CUando
al dia siguiente los del pueblo vieron la
puerta sobre el monte, se pusieron sin
sabar que decir de Sans6n, en duda de
si era un Dios entre hombres, 6 puro
hombre : quand le lendemain les habi-
tants de la ville virent la porte sur la
montagne, Us ne surent plus ce qu'ils
devaient dire de Samson, doulant s'il
etait un dieu parmi les hommes, ou sim-
plement un homme. (Lard. Test. 459-26.)
Zalantzan (B-i?, G), en duda, en doute.
— 2° (AN-lez, G-bet), aguardando, atten-
dant. — 3° (G-and), anhelo, envie. Mbn-
DIRAKO ZALANTZA AUNDIA DU, tiene UU
grande anhelo por ir al monte, il a
grande envie d'aller a la montagne.
Zalantzako (G), dudoso, douleux.
Zalantzatu : 1° (G), dudar, douler. =
Se usa como intransitivo. S'emploie
comme iniransitif. Eta bbrbala Jbsusbk
LUZATZEN ZIOLA ESKUA, ELDU ZION ETA ESAN
zion : Fedb gutSikoa, ^ ZERTAKO zalantzatu
zbra? y luego extendiendo Jesus la
mano, trab6 de 61 y le dijo : Hombre de
poca fe, £ por que dudaste ? aussitdt Jesus,
etendant la main, le prit et lui dit :
Homme de peu de foi, pourquoi doutez-
vous? (Ur. Matth. xiv-34.) — 2° (?, Duv.
ms), balancear, balancer.
Zalapalatu (?), masticar, embrollar :
mdcher, embrouiller.
ZALAPART : lo (AN, BN, G, L, S),
alboroto, desorden, estruendo de golpes :
tumulte, desordre, bruit de coups. £Zer
dabila or ori ainbertzb zalapartekin ?
(AN-b), £que* trae ahi ese con tan to
alboroto? que fait-il la avec tant de fra-
cas ? — 2° (AN-b), chasquido, estallido :
crepitation, edatement. — 3° (AN-b,
BN-s), bofetada, soufflet. — 4° (B-on),
resbal6n, glissade. — 5° (AN-b), ono-
mat. de la caida de un objeto al agua,
onomat. de la chute d'un objet dans Veau.
Zalapartada : 4° (AN, BN, G, L),
alboroto, desorden : tumulte, desordre.
— 2° (B-ofl), resbaldn, glissade.
Zalapartaka : 4° (AN-b, BN-ald-s, L,
R), movtendose violentamente, s'agitant
violemment. Gizon hori berk buruaz osoki
HARTUA DA J NORBAITI MINTZO DENEAN BE-
REAN ZERNAHI HARO ETA ZALAPARTA EILI
behar du (BN-ald) : ese hombre esta muy
pagado de si mismo ; cuando habla a
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ZALAPARTAKATU — ZALDUN-IHAUTE
405
alguien, arma un barullo y alboroto
atroz : cet homme est tres ipris de lui-
mime; lorsqu'il caused une personne, il se
dimene comme un diable. — 2° ( BN-s) ,
a todo correr, k touies jambes. — 3° (B-
ofi), resbalando, glissant.
Zalapartakatu, disputar, discutir con
mucha violencia : dispuler, discuter vio-
lemment. (Duv. ms.)
Zalapartan (AN, BN, G, L, S), desor-
denadamente : disordonniment , d'une
facon disordonnie.
Zalapartari (?, Duv. ms), batallador,
batailleur.
Zalapart egin : 4° (AN, G, L), albo-
rotar : tapager, [aire du tapage. — 2° (AN-
b),estallar, desplomarse : Mater, s'icrou-
ler. Lenbiziko elurrean zalapart eginen
DIK BORDA UNKK, ABATZEN EZPADUZUE I esta
borda va a desplomarse en la primera
nevada, si no le apuntalAis : cette ma is on
va s'icrouler k la premiere chute de neige,
si vous ne Vitayez pas.
ZALAPASTA (BN-gar, S), chapale-
teo, onomat. de un liquido que se mueve
en una vasija : clapotement, onomat. d'un
liquide que Von agite dans un vase.
ZALATRAKO (S-gar), harapiento,
diguenilli.
ZALBOI (AN-ond), bochorno, hAle.
Eguraldi zalboia, tiempo bochornoso,
temps lourd.
ZALDAlft (BN, Sal., Scj, pasarela,
puentecito sobre el cual solo pasan las
personas : passerelle, petit pont a I* usage
exclusif des personnes.
Zaldakatu ( G-bid-ern-U , revolcarse
en el lodo, se vautrer dans la boue.
Zaldale (AN-b-lez, G-ord-zeg,...),
pienso, pdture. Dromedarjoai zaldalea
AR-ERAZI TA BERAK BEREN JAN -ED AN AK ETA
ZERBAIT LO EGIN - HORDUKO , BIDBAN ZIRAN
berriz : en cuanto dicron pienso a los
dromedarios y ellos tomaron su aliento
y durmieron un tanto, se pusieron de
nuevo en camino : quand Us eurent donni
lapiture aux dromadaires, repris haleine
et dormi quelque peu , Us se mirent de
nouveau en chemin. (Mend. 1-253-5.)
Zaldar : 1<> (AN?, B, G), divieso,
furoncle. Ezta zaharra duena zaldarra
(Oib. Prov. 596), ezta zarra dabena zal-
darra (Refranes, 505), no es viejo el que
tiene divieso, celui-lk ne passe pas pour
vieillard qui a des clous et des furoncles.
— 2° ( G-gai-ziz ) , costra que se forma en
la piel a raiz de una enfermedad, crodte
qui se forme sur la peau apres une mala-
die.
Zaldar- bedar (B), hierba para curar
diviesos, herbe pour guirir les furoncles.
Zaldare (AN-b, BN, L, Sc), Var. de
zaldale (1°). Ezta aski zaldiek kanpoan
jan dezaten, barnean behar dute ora1no
zaldarea (BN-ald) : no basta que los
caballos coman fuera, necesitan todavia
dentro pienso : mime en menant les mon~
tures aux champs, il est nicessaire de
leur donner a Vicurie un supplement de
pdture.
Zaldar itsua (B-a-i-m-tS) , divieso sin
orificio, furoncle sans ceil.
ZALDI : 1<> (c,...), caballo, cheval.
Zalditik astora (BN-ald): de mal en
peor, lit. : de caballo A burro : de mal
en pis, lit. : de cheval a bourricot. Zaldia
putinooka johan da, el caballo ha ido
dando corcovos, le cheval est parti en bon-
dissant. Zaldia bortan. — Dbirua sako-
LAN. ^ZOMATEKI? — AmARREKI ( SEI-
reki, ...) (R-uzt) : el caballo en la puerta.
— El dinero en el bolsillo. — 6^ on
cuanto? — Con diez (con seis, etc.) : le
cheval k la porte. — V argent dans la
poche. — Avec combien? — Avec dix
(avec six, etc.). = Es la f6rmula de un
juego de ninos llamado zaldun-zibika.
C'est la formule d'un jeu d'enfants appeli
zaldun-zibika. — 2° (R-uzt), garafl6n,
italon. — 3° (R-uzt), callo de la piel,
durillon de la peau. — 4° (S), palo sobre
el cual se cierne el cedazo, b&ton sur
lequel on agite le tamis. — 5° (AN-lez,
BN, G, R, S), enredos que se forman al
devanar el hilo, tortillons qui se forment
en dividant le fit. — 6° (S), zona, cierta
erupci6n cutanea : zona, certaine Eruption
cutanie.
Zaldi-baba(L), habichuela seca, five-
role. Egin daiteke ogi-ondoan harbia, ...
GBRO ZALDI-BABA, GERO BERRIZ HARBIA I Se
f>uede sembrar nabo despu£s del trigo , . . .
uego la habichuela seca y luego nueva-
mente el nabo : on peut semer le navet
apres le bli, ... ensuite la fiverole et de
nouveau apres le navet. (Duv. Labor.
53-9.)
Zaldibinaute (G-zeg), domingo de
carnaval, dimanche de carnaval.
Zaldi-buztan (ms-Lond), equiseto,
cola de caballo : prile, queue-de-cheval.
(Bot.)
Zaldidun (c), el que tiene caballo, el
que va & caballo, celui qui a un cheval
et qui va k cheval. = Evidentemente de
aqui viene la palabra zaldun, « ca ba-
ll ero. » De Ik vient ividemment le mot
zaldun, « cavalier. » §imi5taren pare
iragaiten da zaldidun bat Iruneko ka-
rriketan ( L ) , como un relampago pasa
un ginete en las calles de Pamplona, un
cavalier passe comme un iclair dans les
rues de Pampelune.
Zaldieria, caballeria : cavalerie, troupe
de chevaux ou de mules. Ikhusten badi-
TUZU HEKIEN ZALDIERIA ETA ORGA-LASTE-
rrak, si vieres su caballeria y carros,
si vous voyiez leur cavalerie et leurs
chars. (Duv. Deut. xx-1.)
Zaldi -inauteri (G), primer dia de
carnaval, lit. : carnaval de caballos : pre-
mier jour de carnaval, lit. : carnaval de
chevaux.
Zaldiketa (AN,BN,...), rebafio de
caballos, yeguada, Iroupeau de chevaux.
Zaldi - laster , carrera de caballos,
course de chevaux. (Duv. ms.)
Zaldino (AN, Araq.), potrico, pou-
lain.
Zaldi-oi£L (ms-Lond), tusilago, una de
caballo : tussilage, pas-d'£ne. (Bot.)
Zaldi-orrazi (B-m), almohaza, instru-
mento de hierro con que se limpian las
caballerias, lit. : peine de caballo :
itrille, instrument en fer avec lequel on
nettoie les chevaux, lit. : peigne de che-
val.
Zalditegi (AN-b, G-and), cuadra,
icurie.
Zaldito (B), caballazo, caballo grand e ,
grand cheval. Beragaz joian zalditoari
dirautsa onez ta lotsaz : j ay zaldi laz-
tan, lagun zAMARi ! al caballazo cjue con
£1 iba le dice a buenas y con timidez :
{ Ah amado caballo , amigo ac£mila ! au
grand cheval qui alia it avec lui il disail
poliment et limidement : Ah I cheval
aimi, ami bite de sommel (ms-Zab. Ipuifl.
ran.) = Se dijo, al tratar de -to, que
algunos lo usan como aumentativo. On
a dit, en traitant de -to, que quelques-
uns en use nt comme d augmentatif.
Zalditze, tropade caballos, troupe de
chevaux. (Duv. ms.)
Zaldiz (c), a caballo, k cheval. Aldiz,
aldiz, zapatariak zaldiz : a* veces , & ve-
ces, los zapateros a caballo : parfois,
parfois, les cordonniers k cheval.
Zaldizko : 1° (c), columna de lluvia,
colonne de pluie. — 2° ( c ) , ginete , cava-
lier. OlftBZKORIK GURA EZ , ZALDIZKORIK
etorri ez ( Be ) : se dice de la mujer que
quiere novio poderoso y no lo consigue,
lit. : no quiere gente de a pie, los de &
caballo no vienen : se dit de la femme
qui veut un fianci puissant et ne le trouve
pas, lit.: elle ne veut pas de gens k pied,
ceux qui vonl k cheval n'arrivent pas.
FARAONEN ZALDIZKO GUZTIAK ETA GURDIAK
ETA EJERZITU GUZTIA ZEUDBN FlHAHIROTEN,
Beelseponbn aurrean : toda la caballe-
ria y los carros de Fara6n y todo su
eje>cito estaban en Fihahiroth, en frente
de Beelsefon : toute la cavalerie et tous
les chars de Pharaon et toute Varmie
itaient k Phihahiroth, vis-a-vis de Biel-
siphon. (Ur. Ex. xiv-9.) — 3° (Be), enre-
dos que se forman al devanar el hilo,
entortillemenls qui se forment en divi-
dant le fit. — 4° (BN-s), potrico, pou
lain.
Zaldu : 1° (B-m), endurecerse para
cualquier trabajo, hacerse fuerte y h£bil:
s'enclurcir pour un travail quelconque ,
devenir fort et adroit. — 2° (B-a), curtir,
tanner. — 3° (Be), esforzarse mucho,
procurar con ahinco : s'e/forcer beau-
ceup, se dipenser pour obtenir quelque
chose.
Zaldun : 1° (c,...), caballero, cavalier.
Zalduna, bgik sbmba duke, ezaguke :
caballero, haz duque al hijo, no te cono-
cer6 : chevalier, fais ton fits due, il ne le
connaitra plus. (Oih. Prov. 424.) Argi-
TUERAZI DITU BERE GLORIA ETA ANDITASUNA
ETA BOTA DITU ITSASORA ZALDIA ETA ZAL-
DUNA, porque gloriosamente ha sido
engranaeciao, al caballo y al cabalgador
derrib6 en el mar : parce q^u'il a fait icla-
ler sa gloire, il a pricipiti dans la mer
le cheval et le cavalier. (Ur. Ex. xv-1.) —
2° (AN, B, G), el caballo, una de las
cartas del naipe : le cheval, une des cartes
espagnoles.
Zaldunaketa (AN, Araq., L), juego
que consiste en acertar el numero de
objetos menudos que tiene uno en el
puflo cerrado, de modo que si acierta,
todo es suyo ; y si no, paga lo que yerra :
jeu qui consiste k deviner le nombre de
petits objets qu'une personne renferme
dans sa main; si le joueur devine, tout
lui appariient, et, au cas contraire, il
paye la difference.
Zaldun -aratuste (Be, ...), domingo
de carnaval, lit. : carnaval de caballeros:
dimanche de carnaval, lit.: carnaval de
cavaliers.
Zaldnnde (?, S. P.), asamblea de la
nobleza, assemblie de la noblesse.
Zalduneria (?, S. P.), cuerpo de caba-
lleros, corps de cavaliers.
Zaldun gazte (c,...), seflorito, petit
monsieur.
Zaldun-ihaute (L, d'Urt. Gram. 29),
zaldun-inaute (AN-lez), zaldun-inau-
terl (G-gab), zaldunita (G-t, ...), do-
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406
ZALDUNKA — ZALTEGI
mingo de carnaval , dimanche de carna-
val.
Zaldunka (R), zaldun - zibika (R),
Var. de zaldunaketa. = El segundo nom-
bre viene de la fbrmula que al efecto se
emplea. Le deuxieme nom vient de la
formule que Von emploie a cet effet.
ZALDUN. — ZlBI. — ^ZOMATEKI? A)fA-
rreki (laurkki, etc. ) : caballero. —
Puente. — £.Con cuantos? — Con diez
(con cuatro, etc.J : cavalier. — Pont.
— Avec combienr — Avec dix (avec
quatre, etc.).
ZALE : 1° (c), aficionado, amateur.
Euskalzale : vasc6filo , aficionado al
vascuence : bascophile, affectionni au
basque. Eztizale, aficionado a la miel,
amateur de miel. Urzale : aguado, abste-
mio : hydrophile, celui qui ne boit que
de Veau. Nola eztizale a naizen tSit,
ENINTZAN ARGIZAOIAZ OROITZEN (G, DUl.
bos. 10-10): como soy muy aficionado a
la miel, no me acordaba de la cera :
commefaime beaucoup le miel,je ne me
souvenais pas de la cire. \ Zalea dok brro-
TARIA ARTOAN TRUE EMOTEKO GARIA ! ( B-
mu) : aficionado es el molinero a dar
trigo en cambio de maiz, locuci6n ir6nica
que se emplea para negar lo que a uno
se le pide 6 se le exige : le meunier aime
a donner du bU en ichange de mats,
locution ironique que Von emploie pour
refuser ce que Von demande ou ce que
Von exige ae quelqu'un. Zu alkandora
EDER, 8AMUR EDO BJGUN-ZALEA ZARA : USted
es aficionado a camisas hermosas, tiernas
6 blandas : vous aimez les belles chemises,
mo lies ou douces. (Per. Ab. 137-40.) —
2° (AN-ulz), glot6n , glouton.
Zalhe (BN, Sal., S), firme, ligero,
flexible : solide, agile, souple. Zauzte
IRATZARRIRIK ETA OTUOITZE EGlZUE , BROR
ETZITEYEN TENTAZIONEAN , EZI IZPIRITUA
BERHAIN ZALHE DA, BENA ARAG1A FLAKU (S,
Matth. xxvi-41) : velad y orad para que
no entr&s en tentaci6n; el espiritu en
verdad pronto esta, mas la came en-
ferma : afin que vous n'entriez point en
tentation, car Vesprit est prompt, mais la
chair est faible.
Zalegarri : 1° (B-a, L?) apreciable,
appreciable. Ateka zabal batetie gan
ZEN PHENTZE BATERA, HANGO BELHARRA IDU-
ritu zitzaion zalegarri : por una puerta
ancba f ue a un prado , se le figurd apre-
ciable la hierba que en 61 habia : par
une large porte il alia dans un pre", il
trouva appreciable Vherbe qui s'y trou-
vait. (Goyh. Aleg. 37-8.) — 2° (?), exci-
tante, aperitivo : excitant, aperitif.
Zalekeria (L ?) , concupiscencia , con-
cupiscence. Eraunzten gizon zaharra,zei-
NAREN AHABERA BAITZINETEN BEIHALA BIZI,
ETA ZEINA ANDEATZEN BAITA ZALEEERIEN
zoramenduari jarraikiz : a despojaros
del bombre viejo, segiin el cual fue ves-
tra antigua conversibn, que se vicia
segun los deseos del error : a dipouiller
le vieil homme, selon lequel vous avez
vicu autrefois et qui se corrompl en sui-
vant Villusion de ses passions. (Duv.
Ephes. iv- 22.) Eta toki hura deithua
IZAN ZEN ZALEEBRIAEO EUORTZ-LEKU , y fue
llamado aquel lugar sepulcro de concu-
piscencia , et ce lieu fut nommi tombeau
de concupiscence. (Duv. Num. xi-34.) =
El mismo autor se vale a veces de zal-
h eke ri a. Le mime auteur emploie quel-
quefois zalhekerja. Haragiaz bzteza-
ZUBLA IZAN ARTHA, HUNEN ZALHEKERIEN
bethetzeko : no hagais caso de la came
en sus apetitos : ne cherchez point a con-
tenter les disirs de la chair. (Duv. Rom.
xiii-14.)
Zaleki (?, Duv. ms), con gusto, avec
goUt. Zaleki jatea, comer con gusto,
manger avec goUt.
Zalekoi (?, Duv. m«), aficionado con
exceso, affectionni a Vexces. = Dice
Duvoisin que esta palabra pleonastica
se to ma en mal sentido. Duvoisin dit que
ce mot plionastique se prend en mauvaise
part.
Zalekoitasun (?, Duv. ms), gusto
depravado por alguna cosa, go&t dipravi
pour quelque chose.
Zaletarzun (BN-s, R, L, S), Var. de
ZALETASUN (1°).
Zaletasun : 1° (AN, B, G), aficidn,
affection. Nik ikusi baneu bizkaitarre-
TAN BUSKBRARBN ZALETASUN KIPUTZETAN
nekusana, si yo bubiera visto en los
Bizkainos la aficibn al vascuence que
veia en los Guipuzkoanos, si favais
vu chez les Biscay ens la mime affection
pour le basque que chez les Guipuscoans.
{Conf. 5-7.) — 2° (B), devoci6n, devo-
tion. Gero otzitu bzekion beraganako
ZALETASUN TA DEBOZI&OIA, AZKANENGO ARNA-
SETAN EGOALA AGERTU JAKON AINGERUBN
errbgina : luego para que no se le
enfriase la devocibn que tenia para con
ella, se le aparecid la Reina de los
angeles estanao en las ultimas boque-
adas : ensuile pour que la devotion qu*il
avail pour elle ne se refroidtt pas, la
Reine des anges lui apparut A son der-
nier soupir. (Maiatz. 51-19.)
Zaletu : 1° (c, ...), aficionarse, $' at-
tacker. — 2° Zalhetu (Sc), ablandar,
assouplir.
Zaleztasun (?, An. ms) , inapetencia :
inappitence, difaut d'appitit.
ZALGA (Be), veza, arvejana, vesce.
(Bot.) = Hay varias especies de zalga...,
ily a plusieurs especes de zalga : a) Zal-
gaar ( B-m ) , zalgar , basozalga , tiene
una vaina grande semejante a la de la
arveja pequefla , elle posside une grande
gousse semblable a celle de la petite
vesce. — b) Zalgeme (B-m-ond), zalga
(B-i), la mediana, la moyenne. — c) Zal-
gazorri ( B-m ) , tSilista ( B-a-o-t§ ) , tsi-
t§oi (B-mond), tSirlista, la mas pequena,
la plus petite. Gun a leukeb jakin , baina
NEKE BAGA, ATSiTRLARI ALPERRAK LBGEZ J
zeiSen soloa dagoan laarrez, mugitaz,
azkiz, garduz, zalgaz, zoragariz bete-
rik : quisieran saber, pero sin fatiga,
como los cavadores perezosos que tienen
la beredad llena de abrojos, de grama,
de cardo, de cizana, de arvejana : Us
voudraient savoir , maw sans fatigue,
comme les bicheurs paresseux qui ont
leurs biens pleins de tribules , de chien-
dent, de chardon , d f ivraie, de vesceron.
(Per. Ab. 195-13.)
Zalga-bedar (B-on) , hierba que sirve
de caustico a las quemaduras, herbe qui
sert de caustique pour les brdlures.
Zalgategi (B-zig), granero, grenier.
Zalge (BN, R-bid-uzt, S), veza, cierta
hierba danosa : vesceron, certaine plante
nuisible. ( Bot. ) Var. de zalga. Haren
ETSAYA JIN ZEN ETA EREIN ZIAN ZALGE OGIA-
REN ARTEAN ETA JOAN ZEN ( S. Matth. XIII-
25 ) : vino su enemigo y sembr6 zizana
en medio del trigo y se fu6 : son ennemi
vint et sema Vivraie au milieu du bli, et
s'en alia.
ZALGI (B-a-m-t5) , caspa : pellicules,
crasse de la tite.
Zalgi-belhar (L) , cierto tr6bol, cer-
tain trefle, « sativum. »
ZALHI (BN-ist,...), zali (AN, B, BN-
luz, G, R) : 1° cucharon : louche, cuillere
a pot. Zalia ebilten digu zuku erkiteko.
ERRAITEN DIGU ERE ZALI TUMORSKO GOGOR
bskuetan erkitbn drener (R-bid) : em-
pleamos el cuchar6n para sacar caldo.
Llamamos tambien zali a unos tumor-
citos duros que salen en las manos :
nous employons la louche pour prendre
du bouillon. Nous appelons aussi zali
certaines petites tumeurs dures qui
viennent aux mains. = De aqui viene
burdunzali, burrunzali, « cuchardn de
hierro, » que es como mas generalmente
se llama hoy el cucharon en general. De la
vient burdunzali , burrunzali , « grande
cuillere de fer, » nom que Von donne
giniralement aujourd'hui a la louche en
giniral. — 2o (AN, BN, L?), cuchara,
cuiller. — Probablemente esta habra sido
un tiempo la acepci6n mas general de
esta palabra. Cette acception a iti proba-
blement autrefois la ptus ginirale de ce
mot. Zalhitzat eta trbsna bgiteko bztu
bertze zuhamu baten *minik : para cucha-
ras y para hacer otros instrumentos, no
tiene (esta madora) miedo (?) de otro
arbol : pour les cuilleres et pour faire
d'autres instruments, (ce bois) ne redoule
nul autre arbre. (Duv. Labor. 155-10.) —
3° (BN-gar, R-uzt), turbina, rueda que
pone en movimiento un molino 6 fabrica :
turbine, roue qui met en mouvement un
moulin ou une fabrique. = Llamase
tambien eihera-zali, si es de molino. On
Vappelle aussi eihera-zali, si e'est une
roue de moulin. — 4° (BN-am), 6gil, flexi-
ble : agile, flexible.
ZALIGA(S), mimbrera silvestre, osier
sauvage.
Zaliportanka (Sc), juego de nifios,
jeu d'enfants. Var. de zaldunaketa. =
He" aqui su fbrmula..., en void la for-
mule : Zaliportan. — Sar bite oro bne
SAKOLAN. — ^ZOMAKETA? — SeI (ZAZPI,
etc.) — « Zaliportan. » — Entrese todo
en mi bolsillo. — i Cuantos? — Seis
(siete, etc.). — « Zaliportan. » — Que
tout entre dans ma poche. — Combien?
— Six (sept, etc.). (V. Zaldi.)
Zalka (G), zalke (AN-b, BN-s, G-
and), veza, arveja, vesce. (Bot.) Var. de
zalga. Zaleea, nekezaribn aalkea (AN-
b), la veza (es) la verguenza de los
labradores, la vesce (est) la honle des
laboureurs. = En BN-s se distinguen
dos especies : gizazalke, « veza culti-
vada, » y basazalke, « veza silvestre. »
En BN-s, on distingue deux especes :
gizazalke, a vesce cultivie, » et basa-
zalke, « vesce sauvage. »
Zalko-zaiko (G-iz), a horcajadas, a
califourchon.
Zalmiroi (AN-ond), traquino, vulg.
escorpi6n : vive, poisson de mer. (V.
Saburdin.)
ZALOI (AN-aoiz-ulz, BN-s, G-aya),
firme, ligero, flexible : solide, liger,
souple.
Zaloikatu (AN, Araq.), contonearse,
cimbrear : se cambrer, se dandiner.
Zaltegi (B-plaz, G, Araq.), caballe-
riza, icurie.
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ZALTOKI
ZAMARGIN
407
Zaltoki : 1° (BN), montura, silla de
caballo : harnais, selle de cheval. Ehun
zaldik bhun zaltoki bbar, cien caballos
necesitan cien monturas , a cent chevaux
centselles. (Oih. Prov. 127.) — 2° (B),
caballeriza, cuadra de caballos, icurie de
chevaux.
ZAIiTU ( R-bid) , arboleda donde ses-
tea el ganaao, bois ou gite le be' tail. =
El refugio de esta arboleda se llama
oorku. Uabri de ce bois se nomme
GORKU. BERO EG1TEN DIONEAN, DA ON SARTEA
zaltu kartan (R-bid) : cuando hace calor,
da gusto entrar en a quel la arboleda :
quand il fait chaud, il eat agriable d'en-
trer sous ce feuillage.
Zaltuts (BN-gar), en pelo, en cerro
(pop. rone), montar un caballo sin
montura alguna : a poil, a cru, monter
un cheval sans selle,
Zaltzain (B, S), lacayo, laquais. Onek
SERBIETAN NAU... ZALTZAINTZAT , este me
sirve... de lacayo, il me sert... de laquais.
(Micol. 30-7.)
ZALHU : lo (BN, L), agil, flexible,
brioso : agile, souple, courageux. Ele-
PANTAK BERE GAZTB-DENBORAN BELHAUNAK
ETA GAI&ERAKO BERTZE JUNTURAK ZALHU
ditu, errazki doblatzen tu : el elefante,
mientras es joven, tiene fleiibles las
rodillas y demas coyunturas, las dobla
con facilidad : pendant qu'il est jeune,
Viliphanl a les genoux et les autres arti-
culations souples, il les plie facilemenl.
(Ax. 3«-43-10.) — 2°(L), glotbn, glouton.
. — 3° Zalu (B-o), cujal, cucharbn : louche,
cuiller a pot. Var. de zali.
Zalul (AN ?), zalhui (L), agil, brioso :
agile, courageux. Var. de zalu (1°).
GUTI DA ZAHARTZEAN GAZTEAN BAlftO ZAL-
HUIAGO, ARINAGO ETA JAUZKALARI HAN-
diago : pocos son en la veiez mas agiles,
mas ligeros y mejores saltarines que en
la juventud : peu sont dans la vieillesse
plus agiles, plus tigers et meilleurs sau~
teurs que dans la jeunesse. (Ax. 3 a -43-
7.)
Zaluiki, zaluiklro (AN), agilmente,
agilement.
Zaluitasun (AN, Araq.), agilidad,
agiliti.
Zaluitu (AN) , zalhuitu (L) , hacerse
agil, devenir agile. Behin jaikiz gero
ETA APHUR BAT HIGITUZ GERO, BEREHALA
ZALHUITZEN, MANUKORTZEN ETA IRATZAR-
tzen dira : una vez levantados y movie*n-
dose un poco, recobran al punto su agi-
lidad, se hacen obedientes y se despier-
tan : une fois levis el bougeant un peu,
Us recouvrent de suite leur agiliti, Us
deviennent obiissants et se dig our dissent.
(Ax. 3«-467-23.)
Zalupa (AN-b), renacuajo : titard,
tite-d'&ne (pop.).
Zalhutasun ( L ) , ligereza en la mar-
cha, flexibilidad : ligereti, agiliti dans la
marche, souplesse.
ZAMA : 1° (c,...), carga, fajina :
charge, fagot. Eta zama bat eginik lothu
ZUENBAN, HASI ZEN ENSEIATZEN EA JASAN
ahal zbzakeybnz : y cuando haciendo
una carga , lo at6 , empez6 a probar si
podia levantarla : et quand il eut fait
une charge, il Vatlacha, il commenca a
essayer s'il pouvait la soulever. (Ax. 3*-
259-4.) Kintal burnia ateratzeko, bear
dira bost zama ikatz gitsl gora-beera l
para obtener un quintal de hierro, se
necesitan poco mas 6 menos cinco car-
gas de carb6n : pour obtenir un quintal
de fer, on a besoin a peu pris ae cinq
charges de charbon. (Izt. Cond. 130-5.)
Belar-zama (AN-b), fajo de hierba, fagot
d' her be. — 2° (B-l), albura del arbol,
aubier de t'arbre. — 3° (B-eib-m), espe-
cie de narria que se hace con unos pali-
troques para acarrear helecho 6 piedra,
espice de tratneau que Von fait avec des
perches pour transporter de la fougere
ou de la pier re.
Zamaba (AN-goiz), el mantel, nappe
d'une table. (DezAMAu-f- a.)
Zamabide (B-m), sendero por donde
se acarrean cargas de helecho, etc. :
senlier par lequel on transporte les
charges de fougere, etc.
Zamaka (c,...) : 1° a cargas, ejercicio
de fuerzas : a charges, exercice de force.
— 2° por cargas , par charges. Eta nahi
BADUZUE JAKIN ZBR DEN HUNBLA MULTZUKA
ETA ZAMAKA BILDUR1K ERRATZBA , y si que-
r&s saber que* auiere decir eso de que-
mar asi recogiaos por montones y por
cargas , et si vous voulez savoir ce que
veut dire de brUler ainsi par las et par
charges. (Ax. 3«-425-15.)
Zamakatu : 1° (L, ...), disponer una
mercancia en cargas para el transporte,
mettre une denrie par charges prites
pour le transport. (Duv. ms.) — 2° (AN-
b), amontonar hierba en diversos mon-
tones , amonceler de Vherbe par tas.
Zamalda : 1° (G), recua, train des
bites de somme. — 2° (G), gran carga,
lourde charge. Zamalda eman dek (G),
lit. : has llevado gran carga; se dice con
ironia cuando se ha llevado una canti-
dad insignificante : lit. : tu as transports
une grande charge; se dit par ironie
d'une personne qui a apporti une quan-
tity insignifiante. — 3° (BN-hazJ, barrica
cortada por el medio, que sirve para
transportar agua valiendose de dos palos
al efecto : baquet ou barrique coupiepar
le milieu, servant a transporter de Veau
au moyen de deux bdtons.
Zamaldun, ginete, cavalier. (Lecl.)
Zamaleuli (BN-s) , mosca de caballo,
mouche de cheval.
Zamalgin (?, Duv. ma), chalan, maqui-
gnon.
Zamalkatu (S), cabalgar, chevau-
Cher. JlNKOAREN GRAZIAN EGARTEN DIANA
ASK1 EZTIKI ZAMALKATZEN DA, eS dulce
cabalgar (viajar) para aquel a quien sos-
tiene la gracia de Dios, il est doux de
chevaucher (voyager) pour celui qui est
soutenu par la grkce de Dieu. (/mil. 111-
26.)
Zamalongarri (BN-s, R), estigrcol
de caballo , fumier de cheval.
Zamaltegi, caballeriza, cuadra de
caballos, icurie. (Lecl.)
Zamaluli (BN), mosca de caballo,
mouche de cheval. Var. de zamaleuli.
Zamalzain (S), palafrenero, palefre-
nier. = Personaje que figura en las
mascaradas y pastorales suletinas. Per-
sonnage qui figure dans les mas car ad es
et les pastorales sou le tines.
Zamalzatz ( BN , arc), garali6n, ila-
lon.
Zamalzintz, muermo de los caballos,
morve des chevaux. (S. P.)
ZAMAR : 1° ( B-g-m-mond-o ) , roca-
dero, cubierta del cerro de lino en la
rueca : coiffe-quenouille , bonnet dont on
coiffe la poupie de tin. — 2° (?), nube
de ojo, taie ou nubicule de Vail. Mina on
DA ZAMARRA DUTEN BEGIEN FEREKATZEKO ,
la hiel es buena para frotar ojos que tie-
nen nubes , le fiel est bon pour oindre les
yeux ou se trouve quelque taie. (Duv.
Tob. vi-9.) — 3° (AN-b, BN-am-haz),
vedija , vell6n del ganado lanar , toda la
lana que ha sido esquilada : toison, laine
des bites a laine, toute la laine tondue.
— 4° (B?, F. Seg.), persona ligera de
cascos : icerveli, personne ligere. —
5° (B-g), escremento de ave, fiente d'oi-
seau. — 6° llovizna, lluvia menuda :
bruine, pluie fine. — 7° (B-o-ot§-ub, R),
gutifarra, delantal de herreros, tablier de
forgeron. — 8° (BN, Sal.), nube ligera,
petit nuage. — 9° hierba que crece en
los maizales y se escarda, herbe qui
pousse dans les mats et que Von ichar-
donne. — 10° (AN-b, BN-s, R, S), pellico,
zamarra, piel que a modo de impermea-
ble usan los pastores para defenderse de
la lluvia : peau ou pelisse que les p&tres
portent en guise d'impermiable, pour
les priserver de la pluie. (D. ar.j^^^-u),
cammor.) Zamarra latzak gora, obba
balitz nola i la zamarra con lo aspero
arriba , como si mejor fuese : la pelisse
avec le rude en haut, comme si c'itail
mieux. (Refranes, 510.) — 11° (S), grefia,
criniere. — 12° (L), cangrejo, crabe. —
13° (B), frontal, melena, pieza de cuero
blando que se pone en la frente de los
bueyes : fronteau, pikce de cuir doux
que Von met sur le front des bceufs.
Var. de samar (4°). — 14° (B-otS), guante,
gant. Esku-zamar (B-otS), guante de
cuero aue usan los herreros para aga-
rrar al nierro , gant de cuir que les for-
gerons emploient pour saisir le fer. =
Lizarraga se vale mucho de esta palabra
para designar la came humana que tom6
Nuestro Senor en la Encarnacidn. Liza-
rraga emploie beaucoup ce mot pour
disigner la chair humaine que Notre-
Seigneur prit dans V Incarnation. Beira
Gizon-Jangoikoa zamarraz beztiturik,
mirad al Dios - Hombre revestido de
came , regardez VHomme-Dieu revitu de
chair. (Coplac. 12-4.) Jajntzirik gurb
zamarra, revistiendo nuestra came, pre-
nant notre chair. (Coplac. 126-2.) = Es
la pelliza 6 zamarra (decima acepcidn) en
sentido figurado. El mismo autor lo em-
plea en sentido propio ha blando del
Senor. Cest la pelisse (dixieme acception},
au sens figuri. Le mime auleur Vemploie
au sens propre en parlant du Seigneur.
Jantzi zen gure gizontasun pobrbaren
zamarraz, se visti6 con el pellico de
nuestra pobre humanidad, il se revilit
du vitement de notre pauvre humaniti.
(Liz. 380-23.) — 15° (AN-b), ramalazo, en
el sentido popular ae enfermedad : ma-
ladie f en giniral. Var. de zamarrada.
GlZON ORRI ILEA OLA ERORI ZAIONBEO, J ZER
zamarra pasatu bidaduen ! cuando a ese
hombre se le ha caldo asi el pelo, | que*
ramalazo ha debido de pasar! quand les
cheveux de cet homme sont ainsi tombis,
par quelle forte maladie a-t-il dd pas-
ser 1
Zamargin: 1° (B), melenero, opera-
rio que hace fro n tales para los bueyes,
ouvrier qui fait des fronteaux pour les
bceufs. | Ze langintza zamargin ! bizarrak
bizarra bragin i j qu6 oOcio el de hacer
melenas 1 la necesidad hace trabajar :
quel mi tier que de faire des fronteaux I
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408
ZAMARI — ZAN
la nicessiti fait travailler. (Per. Ab. 122-
28.) — 2° (AN ?), enredador, intrigant.
Zamari : 1° (BN-s, R,S), caballo,
cheval. Zamari oaztbari zaldun zaharra
(S), a caballo joven viejo caballero, a
jeune cheval vieux cavalier. — 2° (AN?),
yegusiyjument. — 3° (AN-b, B, BN-s,
R, S), ac6mila , rocin : bite de somme,
roussin. = De zama, carga, fardeau.
Gerora astoak zaldia zamari eginik
dakus ta arroa zimaurdun , mas tarde el
burro vi6 al caballo convertido en ace"-
mila y al orgulloso en portador de estie>-
col : plus tard F&ne vit le cheval devenu
sommier, et Vorgueilleux devenu porteur
de fumier. (ms-Zab. Ipuifi. n.) Egin
BITZA LURRAK ANIMA BIZIA BERE MOT AN,
ZAMARIAK ETA ARRASTAKARIAK ETA LURREKO
ABBREAK BEREN MOTEN ARAURA I prodllZCa
la tierra anima viviente en su gSnero,
bestias y reptiles y animales de la tierra
segun sus especies : que la terre produise
des animaux vivants chacun selon son
espece, les animaux domestiques, les
reptiles et toules les bites selon son espece.
(Ur. Gen. i-24.) Zamarien ostikoa da
OEISTOA, NORBERAK AR BEZ BERE IDEKOA *.
coz de rocin mala es , cada cual tome su
igual : ruade de roussin est mauvaise,
chacun prend son iqal. (Refranes, 371.)
— 4° (G-iz), contrabandista , contreban-
dier. — 5° (R), caballo, una de las cartas
del naipe : cheval, une des cartes espa-
g no les.
Zamari -gorotz (Sc), estiercol de
caballo, fumier de cheval.
Zaxnarikatu (c,...), cabalgar, chevau-
cher. Zamarikatuz ari da erauntsia (BN) :
la lluvia cae por rachas, lit. : cabalgando :
la pluie tombe en rafales, lit.: en che-
vauchant.
ZamariSka (BN?, S?, Duv. ms), jaca :
bidet, petit cheval de selle.
ZAMARRA: 4° (AN?), camorra, que-
relle. — 2° (c,...), cada una de las acep-
ciones de zamar con el articulo : el roca-
dero, la nube del ojo, etc.: chacune des
acceptions de zamar avec Varticle : la
coiffe-quenouille , la cataracte, etc. —
3° (AN-lez), cepa 6 escoria de hierros,
scorie du fer.
Zamarrada (BN-s, R), ramalazo, golpe
de enfermedad : coup de guide, attaque de
la maladie. ;Zer zamarrada igare dun!
(R) , j qu6 zurra ha llevado , qu6 enfer-
medad ha pasado ! quel coup il a recu!
quelle maladie il a supported Arbukaldi
batbk EDO zamarrada batek obro min
EG1TEN DU ZANKO-T§UNKIUAN EZ1K BIZKA-
rrean ( R ) , una pedrada 6 un ramalazo
hace mas dafto en el tobillo que en la
espalda , une pier re ou un coup de guide
fait plus de mal a la cheville qu'au dos.
Zamarreztatu , rellenar, rehenchir,
rembourrer. (Duv. ms.)
Zamartu (Duv. ms) : 4° cubrirse los
ojos de catarata : se couvrir de la cata-
racte, en parlant des yeux. — 2° mez-
clarse, enredarse; se dice de los cabe-
llos y de la lana : se miler, s'enmiler,
en parlant des cheveux el de la laine.
ZamaSka : 4° carguilla : petite charge,
petit fardeau. (Duv. ms.) — 2° (AN-b),
fajo pequeno, fagotin.
Zamate (B-m), acarreo de cargas,
charroi de charges.
Zamatu: 4° (AN-b, BN-am-s, L, R),
forma r cargas de forraje, former des
charges de fourrage. — 2° (B, G), car-
gar, charger. Alan gogaikarria da asta-
ZAINARBNTZAT ASTO ZAMATUAZ JOAN BBARRA,
asi es muy fastidioso para el borriquero
tenerque ir con un burro cargado, ainsi
c'est tres fastidieux pour le conducteur de
bourricot d'aller avec un ine chargi.(Per.
Ab. 483-43.) Eta baldin iHork braman
NAI BAZAITU ZAMATURIK M1LA PAUSUTAN ,
ZOAZ BBRAREKIN BBSTE Bl MILATAN I y al
que te precisare a ir cargado mil pasos ,
\6 con 61 otros dos mil pasos : et qui-
conque vous forcera de faire avec lui
milte pas, faites-en encore deux mille
auec lui. (Ur. Matth. v-44.)
ZAMAU (AN-goiz, B-art-on-ond-tS),
mantel, nappe. Ondo izango da zamau
LODI BATEGAZ BSTALDUTEN BADEUSKUB MAI
ardao-zetakaz zikindua , bueno sera que
nos cubran con un grueso mantel la
mesa sucia de manchas de vino, il. serait
bon de recouvrir la table salie de taches
de vin avec une grosse nappe. (Per. Ab.
55-4.)
Zaminka (BN-s) , sauco, sureau.
ZAMO: 1° (B?, Cant, de Lelo), carpa,
cierto pez : carpe, certain poisson. —
2° (G-and-gab), astuto, aslucieux. Gizo-
NAK ZAMO IZATEA OBB DU , ZERBAIT 1RABAZ-
teko ere : mejor le es al hombre ser
astuto, aun para ganar algo : il vaut
mieux pour Vhomme itre astucieux,
mime pour gagner quelque chose. —
3° (G-get), disfraz, diguisement.
ZAMORRO (Gc), mascara, disfra-
zado : masque, diguisi. Gu gazte gina-
NEAN, GAURKO ALDEAN BUN GBIAGO IKUSTEN
ZIRAN ZAMORROAK BEREN EGUNBTAN '. CUando
nosotros eramos j6venes, en compara-
ci6n de hoy se veian cien mascaras de
mas en sus dias : quand nous itions
jeunes , en comparaison d'aujourd'hui,
nous voyions cent masques de plus pen-
dant leurs jours.
Zaxnotu (G-get), disfrazarse, se digui-
ser.
Zaznu : 1° (B-t§), mantel, nappe. Var.
de zamau. = Hoy se concreta a signifi-
car un mantel pequeno que se tiende en
el pavimento del templo. Aujourd'hui
on en restreint la signification a une
petite nappe que Von itena sur le pavi de
I'iglise. — 2° (B ?), pieza superior de la
camisa antigua de mujer, piece supi-
rieure de Vancienne chemise de femme.
ZAMUKA : 1° (BN-ald), esparto,
sparte. Zamukaz egin sokak dira , diote-
NAZ, AZKARRBNAK ETA IRAUNKORRENAK
(BN-ald) : las cuerdas hechas de esparto
son , segun dicen , las mas fuertes y las
mas duraderas : les liens de sparte sont,
a ce qu'on dit, les plus remarquables par
leur soliditi et leur durie. — 2° (BN-s),
jamugas, silla de tijera, con patas cur-
vas y correones para apoyar espalda y
brazos, que se coloca sobre el aparejo
de las caballerias para montar c6moda-
mente a mujeriegas : cacolels, panier a
dossier et A appuie-bras, que Von place
sur le harnais des monlures pour monler
facilement en amazone. = Segun la Aca-
demia espanola, la palabra jamugas es de
origen vasco. D'apres VAcadimie espa-
qnole, le mot jamugas est d'origine
basque. Zamuka-gai ederra badu egur
orrek (AN-b), ese leiio tiene buen mate-
rial para jamugas, ce bois est trks bon
pour faire des cacolets. Astoa nolako ,
zamukak kalako (BN-s) : segun sea el
burro, asi son las jamugas : d'apres ce
qu'est Vine, ainsi sont les cacolels. —
3° (AN-b), ovillo de lana, peloton de
laine. Zamuka unek badu galzerdi pare
baten gaia (AN-b), este ovillo tiene lana
para un par de medias, ce peloton con-
tient assez de laine pour faire une paire
de bas. — 4° (?), meta de paja : pailler,
meule de paille. — 5° albarda : bit, selle
des bites de somme. (S. P.)
Zamukatu, formarse pelotones en el
algod6n, lana, etc. : se pelotonner (le
colon, la laine, etc.).
ZAN : 1° (Be), vena, veine. Var. de
zain. Bai&a katuagaz zutinik zuzbn bgon
bzin danean, topetan dituala zanak ta
eskutur sendo ta ikara bageaz atbratbn
DBUTSALA BDERTO ODOLA GAISOARI '. perO
que cuando borracho no puede estar
aerecho de pie, encuentra las venas y
con pulso firme y sin temblor saca muy
bien la sangre al enfermo : mais quand ,
ivre, il ne peut rester droit debout, il
trouve les veines et, le pouls ferme, sans
trembler, il saiqne Ires bien le malade.
(Per. Ab. 45-28.) Zanak bmon (Be) : rece-
lar, lit. : dar la vena : soupconner, lit. :
donner la veine. i Ta zbr bgitbn dau miin
GAISKI ESALEAK? B ATE AN « AV BNTZUN
DABENA » , ... BEBTEAN « ZANAK EMON EU-
tsala » : i y que hace la lengua maldi-
ciente ? Unas veces (dice) « que ha oido
esto » ; ... otras veces, « que recel6, lit. :
que le did la vena : » et que fait la
langue midisante ? Quelquefois ( elle dit )
u qu'elle a entendu cela »; ... d f autres
fois, « qu'elle soupconna, lit. : que la
veine lui donna. » (Bart. H-190-7.) Zanak
jo nau (B-a-m-o) : he recelado, lit. : me
ha pegado la vena : j'ai soupconni, lit. :
la veine m'a frappi. Zanak eutsi (Be,...},
asir 6 agarrar la vena , saisir ou empoi-
gner la veine. = Se dice para indicar
los efectos del utavismo en la familia.
(Si el hijo es aficionado a pajaros 6 a
peces 6 a otra cosa como lo fue su padre
6 algun antepasado, se dice zanak deu-
tso , « le agarra la vena. » ) Se dit pour
indiquer les effets de Valavisme dans la
famille. (Si le fits est amateur d'oiseaux,
de poissons ou d'autre chose, comme son
pere ou quelque ancitre Va 4U, on dit
zanak deutso, « la veine Vempoigne. »)
Zan-bidek on -bide : camino de venas,
camino de buenas : chemin de veines,
chemin de gre". (Refranes, 478.) Zan tSa-
rra (Be, ...) : mala suerte, fata lid ad : mal-
chance, fataliU. Zan tSarra dauko btSb
orrek (B, ms-OtS) : esa casa tiene mal
sino, lit.: mala vena : cetle maison n f a
pas de chance, lit. : mauvaise veine. —
2° (AN, B, G), flexidn de conjugaci6n del
verbo izan : « 61 era, tenia, solia, habia, »
segun sea su si D r nificaci6n en casos de-
terminados: flexion de conjugaison du
verbe izan : « il Hait, il possidait, il sou-
lait (arc), il avail, » selon sa signification
dans des cas diterminis. — 3° (AN, B,
G), difunto, difunt. = Es muy de notar
la analogia de este nombre con el que
se dio a si mismo el Sefior : u el que es,
el ser por excelencia. » El difunto, en
vascuence, equivale a « el que era ». A
remarquer Vanalogie de ce nom avec
celui que le Seigneur se donna a lui-
mime : « celui qui est, Vitre par excel-
lence. » Le difunt, en basque, iquivaut
a « celui qui itait ». Ama zana lengoan
il jaku ta agaitik daukaguz ormok zuri-
zuri (B-m), dias pasados se nos ha muerto
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ZANBALABUZKA — ZANGOKARI
409
la difunta madre y por eso tenemos muy
blancas las paredes : il y a quelques
jours, feu notre pauvre mire est morte,
et c'est pour tela, que les murs sont Ires
b lanes.
ZANBALABUZKA ( AN , Araq. ) ,
columpio, balancoire.
Zanbedar (Be). Ilant6n, plantain.
(Bot.)
ZANBEO (G-al), balanceo en un
columpio, balancement a la balancoire.
ZANBRO (B-i, G), zanbroe, zanbroi
(B-mu): 1° sahorno, icorchure. = Lla-
mase tambi£n asi la quemaz6n que pro-
ducen las ortigas en la piel. On appelle
igalement ainsi la dimangeaison que les
orties produisent $ur la pea u. Zugaitik...
IZAN ZAN TglSTUZ, ZANBROZ TA ZAURIZ BE-
tea : por ti... fu6 lleno de saliva, de
escoriaciones y de Uagas : pour toi... il
fut couvert de crachats, d'icorchures et
de plaies. (Ur. Maiatz. 159-3.) Beraren
URA ONA DA T§IT ER1TASUN MUETA ASKO
SBNDATZEKO ETA BATEZ ERE LARMINTZ - AZA-
LEAN AGERTU OI D1RAN ZANBRO PIKORTATSU
ETA BASASTO ITSuSI LOTSAGARRIAK KBN-
tzbko , su agua es muy buena para curar
muchas clases de enfermedades y sobre
todo para auitar el sahorno granulento
y los granillos feos vergonzosos (sic) que
aparecen en la piel, son eau est ires
bonne pour guirir de nombreuses mala-
dies et surtout pour /aire disparailre
Vicorchure granuleuse et les honteux (sic)
et laids boutons qui apparaissent sur la
peau. (Izt. Cond. 95-24.) — 2° (AN-oy,
B-a-el-g-m-mond-o , G-ber-don), enfer-
medad de nabos, berzas y cereales pro-
ducida por el calor y la sequia : maladie
des navels, des choux et des ciriales,
produite par la chaleur et la sicheresse.
Zanbrotsu (B-a-o), aspero, rugueux.
= Se dice de la lefla. Se ait du bo is.
Zanbrotu (B-m-mond, ...), escoriarse
las carnes, s'tcorcher (la chair). Emon
ERAGIN EUTSAN ESKUETARA BAKOT§ARI BBRE
ZIGORRA, JOOKA GALANTAK EMONDA, GORPU-
TZA ZANBROTU TA ERATZIAZ SARTU EIEN ALAN
errian : hizo dar a cada uno (de los
muchachos) una vara a las manos, para
que dandole buenos golpes y escorian-
dole y desgarrandole el cuerpo le metie-
sen asi en el pueblo : il fit donner une
trique a chacun (des garcons), a fin qu'en
lui en donnant de bons coups, en Vicor-
chant el lui dichirant le corps, Us le
fissent ainsi enlrer dans la ville. (Per.
Ab. 218-13.)
ZANBULU: 1° (B?, G-al-ziz), colum-
pio, balancoire. — 2° (B-o), cabezada de
sueno , dodelinement de tile produii par
le sommeil. — 3° (G), tambaleo, chancel-
lement. Lo zetzala, iruditu zitzayozkan
OTS, ISKANBILA ETA iRUSTURIAK, LUR-IKARA
eta zanbuluak : estando durmiendo se le
prcsentaron a la imaginaci6n ruidos,
alborotos y truenos, terremotos y tam-
baleos : en dormant il riva de bruits, de
disordres et de tonnerres, de tremble-
ments et de bouleversements. (Lard. Test.
340-16.)
Zanbuluka: 1° (B-o), dando cabeza-
nas de sueAo, sommeillant en balancant
la tite. — 2° ( G ) , tambaleando , chance-
lant.
Zanbun (B-etS-mark), tropiezo, tribu-
chemenl.'YsiT. de zabun (2°).
ZANGA : lo (G-ber, L), latido,
lad rid o : aboiement, glapissement. —
T. II.
2° (AN-goiz, B, G), foso, zanja : fosse",
cunetle. (?) — 3© (G-don), ave marina
grande que se zambulle echandose de lo
alto, vulg. cofre, fragata : frigate, gros
oiseau de mer qui plonge impilueusement
de tres haut. — 4° (B-i), zambullida,
acci6n de meterse de cabeza en el agua :
plongeon, action de piquer une tite dans
Veau. — 5° (AN-b), pernio mas grande
de lo ordinario, gond plus grand que
Vordinaire. = Es aumentativo de Sanga.
Cest un augmentatif (/cSanga. — 6° (AN,
BN, L, R), Var. de zango en los com-
puestos y derivados, Var. de zango dans
les composts et les dirivis.
Zangaas (AN-b), en pernetas, (ir) cal-
zado, pero sin medias ni calcetines : nu-
jambes, (itre) chaussi, mais sans bas ni
chaussetles. Zangaas bai$o planta obea
du gizonak zapinoekin, mejor traza tiene
el bombre con medias que en pernetas,
Vhomme en chaussetles laisse une meil-
leure trace que celui qui est nu-jambes.
Zangabizkar : 1° (R), choquezuela,
r6tula, hueso de la rodilla : rotule, os
du genou. — 2° (AN-b), empeine del pie,
cou-de-pied.
Zangada : 1° (B-ond), trago: goraie,
trait. — 2° ( B - i ) , zambullida , plon-
geon.
Zangala - mangala ( B - mu ) , andar
torpemente, marcher lourdement et avec
lenteur.
Zangalepo (AN-b), parte del pie en
que se articula con la tibia , articulation
au pied avec le tibia.
Zangaluze ( AN , BN-s , L ) , zancudo ,
persona de piernas largas , personne qui
a les jambes tres tongues. Gizon zanga-
luze ORREK AISA PASATZEN DU BIDEA ( AN-
b), ese hombre zanquilargo pasa el
camino con facilidad, cet homme aux
tongues jambes passe le chemin facile-
ment. '
Zangame (AN, BN-s), persona de
pierna flaca, personne qui a la jambe
faible. Zangamea da, baina zaulia (AN-
b) : es zanquivano, pero agil : il est faible
des jambes , mais agile.
ZANGAR : lo (BN, L), bravo, valiente :
brave, vaillant. Hire ilhoba maitba,
Arrolan zangarra, hantSet hila dago :
tu amado sobrino , el bravo Roldan , yace
alii muerto : toi, mon cher neveu, le
brave Roland, tu gis la mort. (Cant, de
Altab.,Ziber. 140-18.)— 2° ( AN-b-lez-oy,
G-don, L-s, Oih. ms), tibia, hueso de la
pierna : tibia, os de la jambe. Zangar
sendoak dituen mutikoa (AN-b), mucha-
cho que tiene piernas fuertes, garcon
qui a les jambes solides. Nola mainguak
ALPERRETAN BAITITU ZANGAR BDERRAK ,
HALA ZOROEN AHOAN KGOKI EZTIRA PARABO-
lak : asi como en vano tiene un cojo
hermosas piernas , asi es cosa que des-
dice la parabola en boca de los necios :
de mime que le boiteux a en vain de
belles jambes, ainsi la sentence grave
est choquante dans la bouche de Vinsensi.
(Duv. Prov. xxvi-7.) — 3° (L), pata,
pa tie. Zangarrbtan badituzte galtSoin
IDURIKO BATZUEK ETA EZTIRA GBLDITZEN
uekiek bethb-arteraino, tienen en las
patas una especie de polainas y no paran
hasta llenar estas, elles ont aux pattes
des sortes de guitres et elles ne s'ar-
ritenl pas avant de les avoir remplies.
(Di&l. has. 12-5.) — 4° (G-and-ziz), cor-
pulento, corpulent.
Zangara (AN-lez-oy, G-ber), foso,
zanja : fosse", cunelte. Var. de zanga
(2°).
Zangarki (L), carne de la pierna,
chair de la jambe.
Zangartasun (BN, L), bravura, bra-
voure. Berb zangartasuna beretako eztu
izan, no le ha aprovechado su bravura,
il n'a pas profit!* de sa bravoure. ( Cant,
de Altab., Ziber. 140-20.)
Zangatu(G?), ladrar, aboyer. Israelko
SEME GUZTIEN ARTEAN BERRIZ, GIZONAGAN-
D1K ABBREAKANA, EZTU ZANGATUKO ZAKUR
batbk bederik i mas entre todos los hijos
de Israel, desde el hombre hasta la bes-
tia, no chistara siquiera un perro : mais
parmi les enfants d'IsraSI pas un ge"mis-
sement ne s'enlendra, ni le chien mime,
ni Vhomme, ni la bite. (Ur. Ex. xi-7.)
Zanga - zanga ( B , G , L ) , beber
haciendo ruido en la laringe, boire a
tire-larigot.
Zangazola (AN-b), planta del pie,
planle du pied. Zangazolan itze bat
sartu zait, se me ha metido un clavo en
la planta del pie, je me suis enfonci un
clou dans la plante du pied.
Zangil (L-ain) : 1° (animal) de vientre
muy metido, (animal) ay ant le ventre
tres creux. — 2° gandul, fainiant.
ZANGO: 1° (AN, BN, L), pierna,
jambe. Zango ak oztu ta ktSera Sin 3u
(BN-s) : ha vuelto a casa , habi^ndose
cansado de andar, lit. : habi£ndosele en-
friado las piernas : il est retourni a la
maison apres s'&tre lassi de marcher;
lit. : les jambes s*ilant refroidies.EsKu^K
DITU OINETAN ETA BIHOTZA ZANGOETAN ,
las manos tiene en los pies y el coraz6n
en las piernas (se dice del aue huye), il
a les mains aux pieds et le cceur aux
jambes (se dit de celui qui s'enfuit). —
2° (AN-b, L), pie, pied. Zangoetaik
galdu (AN-b) : aspearse los pies, lit. :
perderse de los pies : s'abtmer les pieds,
lit. : se perdre les pieds. = Aun en estos
dialectos significa « pierna » por lo m£-
nos en varios derivados : zangar, zanga-
luze. Mime dans ces dialecles il signi-
fie « jambe », au moins en diffirenls
dirivis : zangar , zangaluze. Zangoz haz-
taka abiatu zbn lasterrbz , empez6 a
correr tropezando con los pies , i7 com-
menca a courir se heurlant A chaque pas.
(Duv. Tob. xi-10.) — 3o (G), pantorrilla,
mollet. — 4° (AN-b-lez), sota, en el
naipe : valet, au jeu de cartes. — 5° (B-i),
fondo, profundidad del agua : fond, pro-
fondeur de Veau. — 6° (L-bard), peaun-
culo , pidoncule.
Zango -arr aba (L-bard), pantorrilla,
mollet.
Zango -arrastu, zango-hatz ( BN, L-
ain), huella del pie, empreinte du pied.
Zango bizkar (AN-b), empeine del
pie, cou-de-pied.
Zangoetako (R-uzt), calzado, chaus-
sure.
Zangolerma (BN-am), objeto sobre
el cual se puede apoyar, objet sur lequel
on peut s f appuyer.
Zangogorri (S, Alth.), geranio, gira-
nium. (Bot.)
Zango - kakola , patizambo, bancal.
(Duv. ms.)
Zangokari : 1° (BN,Sal.), peaton,
pe6n, caminante : piiton, chemineau,
qui va a pied. — 2° (AN-b), andarin ,
marcheur. Gizon zangokari on batbk ere
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ZANGOKATU
ZANKOPIL
EZTU BGINEN EMBNDIK IrUNBRA GAN-ETORRI
iduzkiz iduzki : un hombre, aunque sea
buen andarin , no hara de aqui a Pam-
plona ida y vuelta de sol a sol : un
homme, tant bon marckeur soit-il, ne
fera, pas d'ici a Pampelune un voyage
alter et retour d'un soleil a un autre.
Zangokatu (BN-ost), pisotear, con-
culcar bajo los pies : piHiner, fouler aux
pieds.
Zango-lepo (L-sar), empeine del pie,
cou-de-pied.
Zango-makhila : 1° (L-bard), pierna,
jambe. — 2° (AN-b, BN-s), canilla, bueso
de la pierna: tibia, os de la jambe.
Zango-makur (AN-b, BN-ald), pati-
zambo , bancal.
Zangome (AN-b, L), de pierna flaca,
de jambe faible.
ZangomotB (BN-s), zangomotz (Duv.
ms) , el que no tiene mas que una sola
pierna, celui qui n'a qu'une seule jambe.
Zango-mehaka (AN-b, BN ?, L),
empeine del pie, cou-de-pied.
Zangopala (BN-ald), zangope (BN-s,
R), planta del pie, plante du pied. Hain
LUZAZ MENDIAN BILI-ONDOAN , ZANGOPALAK
MINBBRATUAK D1TUT AKHIDURAIN AKHlDURAZ
(BN-ald) : despues de una caminata tan
larga por la montafta, tengo doloridas
las plantas de los pies, a fuerza de can-
sane io : apres la tongue marche que nous
avons faite dans la montagne, je ne me
sens plus la plante des pieds, tellement
je suis fatigui.
Zangopilatu, pisotear, pUtiner. (Duv.
ms.) Zangopilaturik ezarri zuen ohea,
alegia ohban ETZANiK, aplastb la cam a
como si bubiera estado acostado en ella,
it foula le lit comme s f il y e&t cou-
chi. (Laph.)
Zangosagar (L), pantorrilla, mollet.
Zangotan (L-ain, R-uzt), poner a un
nifio en postura para evacuarse, accrou-
pir un enfant pour qu'il fasse ses besoins.
Zangozoin (R), empeine del pie, cou-
de-pied.
Zango-zola (AN-b, BN-baz-s, ..., L,
R), planta del pie, plante du pied. Var.
de ZANGAZOLA.
Zangu-mangu (B-a-o-tS) , andar muy
desgarbadamente , marcher d'une facon
dtgagte.
ZANGURRU: *° (AN-oy, ..., G-
don ) , cangrejo , crabe. (?) — 2° ( G-and-
don), cancer, cancer.
Zanka: i° (Be), Var. de zanko en los
derivados, Var. de zanko dans les d4ri-
v4s. — 2° (AN, Araq.), palanca, barra de
hierro : levier, barre de fer. Zankaz
igitu (AN, Araq.) : apalancar, mover
objetos pesados por medio de alzaprima :
sou lever, remuer de lourds objets au
moyen du levier.
Zankabe: 1° (B-g-i-mond, G, Araq.),
corva, parte de la pierna, opuesta a la
rodilla, por donde se doi>la : j arret, par-
tie de la jambe opposde au genou, par ou
on la plie. — 2° ( B-ang-m-mond ) , Var.
de ZANKABIL.
Zankabil (B-a-b-el-m-ub), layar
apoyando una pierna en la otsa , bicher
en arc-boutant une jambe contre Vautre.
Zankabizkar (R), choquezuela, r6tula,
bueso de la pierna : rotule, os de la
jambe. Guk belaineko enzurrari errai-
TEN DIGU ZANKABIZKARRA (R-bid), nOSOtrOS
al bueso de la rodilla llamamos rdtula ,
nous appelons Vos du genou la rotule.
ZankadoSka ( S ) , mo n tar a la jineta ,
monter A cheval a califourchon.
Zankako (BN-ald, Lc), trago, gorgte
ou lampe'e. = Es voz trivial. C'est un
mot trivial. Isil-isila arnoa zuten lb-
KHUAN SARTZEN ZEN, HAN GUSTUAN ZANKAKO
HUN ZONBA1TEN EDATEKO (BN-ald) I Se
metia a escondidas donde tenian vino,
para beber alii a gusto algunos buenos
tragos : il s'introduisait a la de'robe'e dans
I'endroit ou Von tenait le vin, pour en
boire a son aise quelques bonnes lam-
pies.
Zankalatraba (G-and-zeg), zanka-
latraka (G-bid), a horcajadas, a cali-
fourchon.
Zanka -lodi : 1° (c, ...}, de pierna
gruesa, qui a la jambe grosse. — 2° (R),
rechoncho : poteU, joufflu.
Zankaloste (B-o, ...), corva, j arret.
Zankaluze (c, ...), zanquilargo, per-
sona de piernas largas, personne qui a
de longues jambes.
Zanka me (c, ...), zanquivano, casi
sin pantorrillas : court de jambes, presque
sans mollets.
ZankamotS (R), zanquilla, persona
que tiene las piernas cortas, personne qui
a les jambes courtes.
Zankaparka (R), (andar) a' gatas,
(marcher) a quatre paltes.
Zankape : 1° (B-l-m-mu-otS-t5) , corva,
bueco de la rodilla : jarret, creux du
genou. — 2° (B-a), Var. de zankabil.
Zankapetan erabili (S-bark), piso-
tear: ptetiner, fouler aux pieds.
ZANKAR : 1° (G), zancarr6n, cal-
caflar: calcane'um, os du talon. — 2° (R),
pierna, Jambe. — 3° (BN-mendM, robusto
y decidido, robuste et de'eide'. Osagarria
MAITE BADUK, EHADILA LOT GIZON ZANKAR
bati : si amas la salud, no te juntes a un
bombre robusto y decidido : si tu tiens
a ta santi, ne va pas avec un homme
robuste et de'eide'.
ZankardoiSka (S) : 1° a horcajadas,
a califourchon. — 2° montar a la jineta,
monter a califourchon.
Zankarranka (B-ofl, G, ...), juego de
ninos, al cox-cox, a la pata coja, al pin-
pin : jeu d f enfant , a cloche-pied. = Esta
voz parece que envuelve como compo-
nente la pa la bra arranka, « danza, » que
como simple ha desaparecido. Se la ve
tambi£n en kaizarranka (B-l), « danza
de area, » danza tradicional de un bom-
bre sobre un area llevada a bombros por
seis otros. Ce mot semble contenir comme
composant le mot arranka, « danse, »
qui a disparu comme mot simple. On le
voit aussi dans kaizarranka (B-l), « danse
du coffre, » danse traditionnelle qu'un
homme exe'eutait sur un coffre porU sur
les e'paules de six autres hommes.
Zankarrapaz (R), montar a la jineta,
monter a cheval a califourchon.
Zankarras (R), en pernetas, nu-
jambes.
Zankarro (BN-gar), bombre fuerte,
homme fort.
Zankarroi ( AN, B, G, An. ms ) , zan-
cajo , hueso del pie que forma el tal6n :
calcane'um, os du talon. (??)
Zankarteka (BN-s, R) : 1° a horcaja-
das, a califourchon. — 2° montar a la
jineta, monter a califourchon.
Zankatu (AN, Araq.), apalancar, sou-
lever.
Zankatzain (G), zankatzan (B),
venas de la corva , bajo la rodilla : veines
du jarret, au-dessous du genou. Zanka-
tzanak jan ( B-mu ) : murmurar , roer los
zancajos, lit. : comer las venas de la
corva : mtdire, de'nigrer, lit. : manger
les veines du jarret.
Zanka - zanka : 1° fAN-lez), comer
devorando, manger gloulonnement. —
2° (L-ain-s), beber con torpeza, boire
maladroitement. — 3° (AN-b), andar
torpemente, a paso largo y brusco, mar-
cher d'un pas saccade'. = Es voz ono-
matopeyica en las tres acepciones. C'est
un mot onomatopique dans les trois accep-
tions.
Zanka-zizkirio (B-m), vena de la
corva, veine du jarret. = Se dice del
ganado. Se dit du bftail.
ZANKO (B, G, R), zankho (Sc) :
1° pantorrilla, mollet. Begiratu baserri-
MUTIL TA OIZON GAZTEAI ZEIN MARDO TA
MAMINTSUAK DAUKEZAN MATRAIIaLDB TA
zankoak : mirad a los muchacbos y hom-
bres j6venes de la aldea, cuan rollizos y
carnosos tienen los carrillos y pantorri-
llas : regardez les garcons et les jeunes
hommes de la campagne, comme Us onl
les joues et les mollets poteUs el charnus.
(Per. Ab. 59-41.) — 2° (G), pata, patte.
Zankobtan dituztb zankozorro mota ba-
tzubk, eta eztira geloitzen oybk bete
arteraino : tienen en las patas una espe-
cie de polainas, y no paran hasta llenar
estas : elles ont aux pattes des sortes de
guUres, et elles ne s'arritent pas avant
de les avoir remplies. (DUl. bas. 12-5.)
— 3° (B, G, R, S), tallo, tige.
Zanko-azkak (R) , los dedos del pie :
les orteils, les doigts du pied.
Zanko-aztal (R), pezuiiita del ganado
vacuno, ergot des bites a comes.
Zankho-biiriiak ( Sc ), las patas , los
brazos y la cabeza del cerdo , les pattes
anUrieures et posUrieures et la tite du
pore.
Zanko-gorri (R-uzt), descalzo, lit. :
de pie rojo : dichaussi, nu-pieds, lit.: a
pied rouge.
Zankoloka (AN-oy, G-and,...), 4 hor-
cajadas, a califourchon.
Zanko-makhur (BN-ald), pernituerto :
cagneux, celui qui a les jambes torses.
Gaizki troSa badezazu haur hori, zango-
makhur izanen da', untsa itsusi baita
(BN-ald) : si enfajais mal a ese niito; Ue-
gara a ser pernituerto; lo cual seria de
un efecto deplorable : si vous emmaillo-
tez mal cet enfant, plus tard il devien-
dra cagneux, ce qui serait d'un vilain
effet.
Zanko-maratila (R), personas 6 ani-
mal es flaquisimos, personnes ou animaux
tres faibles.
Zankome (R), zankhomehe (S),
zanauivano, flaco de pierna, qui a la
jamhe mince et faible.
Zankomotz (Sc), cojo, de pierna am-
putada : boileux, celui qui a une jambe
ampuUe.
Zankope (R), planta del pie,p/a/i£e
du pied.
Zanko-pikarrai (S-li), descalzo :
de'chausst, nu-pieds.
Zankopil (B-a-o), apoyar una de las
rodillas en la corva de la otra para dar
vuelta con mas facilidad a tepes 6 trozos
de tierra que arranca la lay a : arc-bouter
un des genoux contre le jarret de Vautre,
pour retourner plus facilement les mottes
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ZANKHO-SAGAR — ZAPHAKIN
411
de terre que souleve le fouilleur. Var. de
TRANKOPIL.
Zankho-sagar ( S ) , pantorrilla , mol-
let.
Zanko-tSunku (R), tobillo, cheville
du pied.
Zankho-zola (Sc), planta del pie,
plante du pied.
Zankozorro (G), polaina, guStre. Zan-
KOETAN DITUZTE ZANKOZORRO-MOTA BATZUEK,
ETA EZTIRA GELDITZEN OYEK BBTB-ARTE-
raiRo : tienen en las paias una especie
de polainas, y no pa ran hasta llenar
estas : elles ont aux pattes des sortes de
guitres , et elles ne s'arr4tent pas avant
de les avoir remplies. (DiAl. bas. 12-5.)
Zankuluka (G-ber-us), a horcajadas,
a califourchon. Var. de zankoloka.
ZANO (AN-b), gorro puntiagudo, bon-
net de nuit.
Zanpalahara (L-get), caerse de golpe,
tomber sur le coup.
Zanpantzar : 1° (G-ori,..., L-ain, S),
carnaval, carnaval. = D. fr. vulg. (la)
Saint -Pansard. Beste leku batzubtan
DERITZA INOTERIAK , IAUTERIAK , ARATUZ-
teak, zanpanzartak : en otras partes se
les llama : bacanales, carnestolendas,
carnaval : dans d'autres endroits on I'ap-
pelle bacchanales , saturnales , carnaval.
(Ag. Eracus. 144-17.)= Algunos concre-
tan esta palabra a significar el tercer
dia de carnaval. Quelques-uns bornent la
signification de ce mot au mardi gras.
Gaur oala Maria kale, biar dala zan-
pantzart, egin dbzagun-arte tripan la-
rruak zart (G-ori, pop.) : que hoy es
Maria calle (lunes de carnaval), que ma-
fiana es zanpantzart, hasta que la piel
estalle en la tripa : qu'aujourd'hui c'est
Maria kale (lundi de carnaval), que
demain c'est zanpantzart, jusqu'a ce
que la peau du ventre delate. — 2° (BN-
ald, L-ain), fantoche que representa al
carnaval y se quema 6 se arroja al agua
el dia de Ceniza para indicar que el car-
naval ha terminado : carnaval, manne-
quin grotesaue qui personnifie le carna-
val el que ton brine ou jette a Veau le
jour des Cendres, pour indiquer que le
carnaval est fini. Ihautkria-azkenean edo
HAUSTERREZ, HUTS EGIN GABB , ZANPANTZA-
RREN BESTA EGIN BEHAR DUGU, GERO HAREN
ERRETZEKO EDO ITHOTZEKO (BN-ald)l el
tercer -dia de carnaval 6 el de ceniza, sin
falta , tenemos que celebrar la fiesta de
zanpanzar, para quemarle despues 6
ahogarle : le troisieme jour de carnaval
ou celui des Cendres, sans faute, nous
devons c&Ubrer la fUe de Saint-Pansard,
pour le br&ler ensuite ou le noyer.
ZANPA (AN-b): 1° onomat. de un
golpe : pan, onomat. d'un coup. —
2° onomat. del estallido 6 de una caida :
crac, pouf, onomat. de Ve'clatement ou
d'une chute.
Zanpaka (AN-b), a golpes, par
coups.
ZANPATEKO (AN?, G-etS-t), costa-
lada , golpe que da uno en el suelo con
las costillas : chute sur le dos ou sur le
c6t6, coup que produit quelqu'un en
tombant sur le edit.
Zanpatu (B?, F. Seg., G-us, L-ain),
zanphatu (BN, Sal.), apelmazar, calcar
con los pies , zurrar : piHiner, aplatir
avec lespieds, f rapper a coups redouble's.
— 2° (AN-b), dar una tunda : rosser,
flanquer une volte.
Zanpatzale (AN-b), el que da una
tunda , celui qui flanque une rossie.
Zanpa-zanpa (AN-b-lez, B, L-get),
onomat. de la acci6n de devorar, comer
con torpeza : onomat. de faction de d4vo-
rer, de manger gloutonnement. (?)
Zanpez (BNc, L, R), (caerse) de bru-
ces, haciendo ruido : (tomber) a plat
ventre, en faisant du bruit. jZonbat al-
DIZ ERORI NAZ ZANPEZ ALTAPAREN IGAITEARI
Urzainkira paiteko! (R), ] cuantas veces
me he caido de bruces al subir la cuesta
para ir a Urzainki! combien de fois suis-je
tomb£ sur le nez en montant la cOte qui
va a Urzainki!
ZANPO (R), (andar) con las piernas
abiertas, (marcher) les jambes 4cart4es.
ZANPOR (AN?, BN), pan grosero,
pain grossier.
ZanphuatU (Sc),empozar, meter en el
agua el lino, caftamo, etc. : rouir, meltre
le Un ou le chanvre se dtsagrtger dans
Veau.
ZANTAR (Bc),inmundo,cochino,obs-
ceno : immonde, cochon, obscene. Neska
zantar, jausi ta garbitasuna galduak :
muchachas lascivas, caidas y que han
perdido la pureza : filles lascives, tombe"es
et qui ont perdu la pureti. (Per. Ab.
95-5.) = En B-l se abusa de esta pala-
bra designando con ell a lo simplemente
defectuoso. En B-l on abuse de ce mot
en Vemployanl pour designer ce qui est
simplement d4fectueux. Eguraldi zanta-
rra dicen en vez de eguraldi tsarra,
« mal tiempo ; » okela zantarra por okela
tsarra, « mala came. » On dit , au lieu
de eguraldi tsarra, « mauvais temps, »
EGURALDI ZANTARRA ; OKELA ZANTARRA pOUT
okela t§arra, « mauvaise viande. »
Zantar -iperdi (B-l-mu,...), persona
inmunda, asquerosa : personne immonde,
dtgo&tante.
Zantarkeri (Be) , obscenidad, oZ>sc£/u/4.
EZTOZU ENTZUNGOEMEN BERBA GARBI TA ZUZE-
NIK TA BAI BIRAO TA ZANTARKERIAK I aqul ftO
oir& usted palabra limpia y recta , sino
maldiciones y obscenidades : vous n'en-
tendrez pas ici de paroles propres et
droiles, mais des maledictions el des
obscinitts. (Per. Ab. 71-22.)
Zantarto (B-l,...), mal, mal. = Es
palabra dura cuya significaci6n primor-
dial es « cochinamente ». C'est un mot
dur, dont la signification premiere est
« cochonnement ».
ZANTEKA (B-g-i-m,...), costra pro-
ducida por una enfermedad, croUte pro-
duite par une maladie.
ZANTIRATU (Be), esguince, torce-
dura 6 distensi6n violenta de una coyun-
tura 6 de un musculo : entorse, torsion ou
rel&chement violent d'une articulation ou
d'un muscle. = El pueblo se vale de una
f6rmula para curar (?) el esguince. Para
ello se coge una hierba Uamada zanti-
ratu-bedar, se hacen con ella varias
cruces sobre la parte distendida, repi-
tiendo esta f6rmula : zantiratu, zan ur-
RATU, ZANA BERE LEKUAN SARTU : « esguince,
vena rota, m6tase en sulugar, la vena. »
Dans le peuple, on se sert d'une formule
pour guirir (?) Ventorse. Pour cela on
prend une herbe appette zantiratu-bedar,
on fait avec elle plusieurs croix sur la
partie douloureuse, en ripHant cette
formule : zantiratu, zan urratu, zana
bbrb lekuan SARTU : « entorse, veine bri-
*6e, mets-loi en place, la veine. »
Zantore (S, Alth.), centaurea menor,
petite centaurte (??) (Bot.)
ZantBa (B-m), turno, tour. = D. fr.
change, cambio.
Zantza (AN?, An. ms), amparo :
faveur, protection.
ZANTZAIL (BN-am,L-zug), chulapo,
granuja : voyou, gredin. Ainbeste nu-
thiko zantzail, tantos muchachitos gra-
nujas, tant de garconsvauriens. (Eskuald.
15-H-1901.)
ZANTZO : 1° (Be), clamor, relincho
humano : clameur, sorte de hennissement
humain. — 2° cantico marcial, chant
martial. (Cant, de Lelo.) — 3° (B), car-
cajada, Mat de rire. An zirean zantzoak,
BARRE TA GEDARRAK , AN IKUSTEN ZIREAN
egunaz izarrak '. alii se oian carcajadas,
risas y gritos, alii se veian de dia las
estrellas : la on entendait des esclaffe-
menis, des rires et des cris, la on voyait
en plein jour les Hoiles. (Azk. E.-M.
Cane. bas. 111-130-16.)
ZANTZU : 1° (G-and-don-t), barrunto,
sefial : indice, signe. Ots bgiten zuten,
BESTE GAUZARIK BEZALA, ZEREN ESNATZEA
DEBEKATUTA ZEUKATEN J BA1NA EZEREN ZAN-
TZU rik etz an : Uamabandisimuladamente,
pues estaba prohibido que le desperta-
ran; pero no habia barrunto ni sefial de
nada : on appelait avec dissimulation, car
il Halt dtfendu de I'tveiller; mais il n'y
avait ni indice ni signe de rieh. (Lard.
Test. 316-35.) Zantzuan egon (G), estar
aguardando, attendre. Aren zantzuan
emen nago (G-and), aqui estoy aguardAn-
dole, je V attends ici. — 2° (G), seme-
janza, traza, aire : ressemblance, rapport,
air. SoiSekoak ere garbiak eta arjnak
T§IT,... ZINZ1L1KA ZABUAN OIDABILTZAN EGAL
aize-artzaiIe aetakoen ZANTZU rik ere
bagekoak '. tambi£n las vestiduras muy
limpias y ligeras, ... sin semejanza siquiera
de aquella especie de alas ventiladoras
que se mueven como en un columpio :
les vitements tgalement tres propres et
Ugers,... sans aucun rapport avec cette
espece d'ailes de ventilateurs qui se
meuvent comme dans une balancoire.
(Izt. Cond. 279-29.)
ZANZAN (L-zib), flojo, descuidado :
paresseux, nonchalant. \ ASok neska zan-
zana 1 J qu£ perezosa es aquella mucha-
cha! que cette jeune fille-la est pares-
seuse I
Zaho (S), planta que se usa para ha-
cer estiercol, plante employee pour faire
du fumier.
Zaori (B-a), herido, blessure. Var. de
ZAURI (1°).
Zahoro (S, Chah. ms), Utigo, fouet.
ZAPA (AN-b), zapha (L?J, opresi6n,
compresi6n : oppression, compression.
Zapuan iduki, tener en prensa, tenir
sous presse. (Duv. ms.)
Zapadura (AN-b), zaphadura (L?),
pisada, efecto de la presi6n : foulure,
effet de la pression. ^Ageri otheda zapha-
DURARIK BELHARREAN? ^S6 DOta aCaSO
pisada en la hierba? on remarque peut-
4tre de la foulure sur I'herbe ? (Duv. ms.)
Zaphagarri, lo que sirve para com-
primir, prensar, abatir : ce^qui sert a
comprimer, a presser, a affaisser. (Duv.
ms.)
Zaphaketa, compresi6n, opresibn :
compression, oppression.
Zaphakin (S), orujo, marc. Koburu-
zago arduturen mahats-zaphakjna , m^s
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412
ZAPAL
ZAPATA
adecuadamente (han) de convertir en
vino el orujo de la uva, mieux (Us
doivent ) convertir en vin le marc du rai-
sin. (Eskuald. 17-xi-1905.)
ZAPAL (B,G), aplastado,chato : e'crase',
carnus, camard. Sur-zapal (Be) : chato,
de nariz aplastada : camard, qui a le nez
e'crase'.
Zapalarro (AN?), hombre regordete :
homme poteU, court et gros.
Zapalatu (AN, Araq., G), chapotear,
barboter.
Zapalatz (AN-b, L), galfarro, cerni-
calo, ave de rapina : e'pervier, cre'cerelle,
oiseau de proie. Zapalatzak braman du
Sito bat, el galfarro ha llevado un po-
lluelo, I e'pervier a emporte' un poulet.
ZAPALDA : 1° (AN, B-mond-ofi, G?),
anaquel para tener platos, rayon de vais-
selier. — 2° (B-i-g-m), ribazos que
a modo de peldafios se ven unos sobre
otros en nueslros paises montaftosos :
talus qui s'Magent en forme de degre's, dans
nos pays montagneux. — 3° (B), jaula
grande hecha de seto y colocada en el
techo sobre el hogar y sirve para la
curaci6n de ciertos alimenios : grande
cage d'osier, suspendue au plafond au-
dessus du foyer, qui sert a conserver cer-
tains aliments. — 4° refugio natural del
ganado en el campo, gtte naturel du
be' tail dans les champs. — 5° (AN-b, G-
and), hueco del cimiento en que se fija
la base de la calera, trou de fondation
dans lequel on fixe la base du four a
chaux
Zapaldi (AN-b), zaphaldi (L), com-
presi6n , acci6n de comprimir : compres-
sion , action de comprimer.
Zapaldu (B, G), aplastar, i eraser.
ZAPALDUKO DABB URl SANTUA BBRROGETA BI
iLabetean (B, Apoc. xi-2), hollaran la
ciudad santa cuarenta y dos meses, Us
fouleront aux pieds la cite' sainte pendant
quarante-deux mo is. Despita, guzien go-
GORA, ZAPALDU ZALAKO BBRRIA ARTU ZUTEN,
recibieron la noticia de que la querella
habia cesado conforme al deseo de todos,
Us recurent la nouvelle que la dispute
avait cesse' conformiment au de'sir de tous.
(Lard. Test...)
Zapalotre (AN-b), pez algo aplanado
de rio , poisson d'eau douce Ugerement
aplati.
Zapalune (B, G), parte c6ncava 6
compriinida de un obieto, partie concave
ou comprime'e d'un objet.
ZAPAR (B, G, R), voz onomat. que
denota el ruido de una lluvia muy fuerte,
mot onomat. qui denote le bruit d'une
pluie tres forte.
Zapharaad, hacer a pre tar, compri-
mir: /aire e'treindre, comprimer. (Duv.
ms.)
ZAPARDA (B-otS), un pez algo apla-
nado de rio , poisson plat de riviere.
Zapardako, bofetada, sou filet. (Har.
Voc.)
Zapardote (B-a-i-o-ts) , (hombre) re-
choncho, regordete : (homme) courtaud,
gros.
Zaparkatu (R), araflar, tgratigner.
Zaparlar (B-on?, F. Seg.), cierta
hierba , certaine herbe.
Zaparrada (Be,...), chaparr6n, averse.
Euri - zaparrada , chaparr6n de lluvia,
averse de pluie. TSingor-zaparrada, cha-
parr6n de granizo, averse de grSle. One-
tan ZIARDUBLA, URTBN BBAN AIZB ANDI
BATEK , ESETSI BUTSAN EURI - ZAPARRADA
GUZTIZ UGARI BATI TA BEREALA AZI ZAN
ibaia : estando ocupados en esto, sali6
un viento impetuoso, empez6 a caer un
chaparr6n de lluvia muy abundante y en
seguida creci6 el rio : e'tant occupies a
cela, il s'4leva un vent impe'tueux, il
commenca a tomber une averse de pluie
tres abondante, et ensuite la riviere
monta. (Ur. Maiatz. 37-19.)
ZAPARRASTA (B), embrollo, con-
fusi6n : embrouillement, confusion.
Zaparrastau : 1° (B), embrollar, re-
volver : embrouiller , m€ler. — 2° (B-m,
All. ms), derribar k alguien y sacudirle,
renverser quelqu f un et le secouer.
Zaparreatu (G), destrozar : dUruire,
mettre en pieces.
Zaparri (G ?, Aizk.) , pasadera , hilera
de piedras que sirven para atravesar una
corriente de agua: pas, rang4e de pier res
qui servent a franchir un cours deau.
Zapharri (S), mortero, almirez : mor-
tier, tgrugeoir. ErruLiak bildu-ondoan
UZTEN DIRA HILTZBRA ETA IDORTZERA J ETA
IDORTU DIRBNEAN ZAPHATZBN DIRA ZAPHARRI
batean : despues de haber recogido las
cantaridas, se les deja morir y secar; y
despues que se han secado , se les pul-
veriza en un almirez 6 mortero : quand
on a recueilli les cantharides, on les laisse
mourir et se desse'eher, et, quand elles
sont seches, on les pulverise dans un
mortier. (Dial. has. 17-7.)
Zaparrote (B-a-ar-ofl,..., G-gab), re-
gordete : courtaud, homme petit et gros.
ZAP ART : 1° (AN-b, BN-haz-ost,
G-and, L), estallido, Mat. Agian inen die
leher eta zapart (BN-ost), ojal& reviente
y estalle, puisse-t-il crever avec fracas!
Leher eta zapart egin du (BN-haz), ha
reventado y estallado, i7 a creve' et Mate'.
Zapart egin du irriz (L), ha reventado
de risa, il a creve' de rire. — 2° (S, Chah.
ms), J zas ! onomat. de una percusi6n : pafl
onomat. d'une percussion. Zapart jo
zizun, le golpe6 izas! il le frappa, paf!
— 3° (G-and), hartazgo, rassasiement.
— 4° (B-l), salto, saut. = Es voz onoma-
t6pica. C*est un mot onomatopique . ^An-
KAKO MlSU ZBLAN EGIN DABEN? BaSERRITAR
ANDIA ATZBTIK DABELA , SOLORIK SOLO TA
ATSlK AT5 lBlLlTA GERO, ZAPART ORMATIK
BEERA I £ANKEA HINDU EZ? j AUSI BZTABE-
nean! j que c6mo se ha hecho mal en la
pierna? Persigui6ndole de cerca enorme
aldeano, despues de andar de heredad
en heredad y de pefla en pena, ha sal-
tado por una pared abajo, £no habia de
lastimarse la pierna? jcuando no se ha
roto! comment s'est-il fait mal a la
jambe? Un dnorme campagnard le pour-
suivant de prds, apres avoir marchi de
proprie'te' en proprie'te' et de rocher en
rocher, il a sautd du haut d*un mur, ne
devait-il pas se faire mal a la jambe? il
est dtonnant qu'elle ne se soit pas brise'e !
— 5° (AN-b, BN?), enormemente, tnor-
moment. Aurthen bada sagarrez zapart,
este afio hay enorme cantidad de manza-
nas, il y a cette annde e'norme'ment de
pornmes. (Duv. ms.)
Zaparta(S), aplauso, applaudissemenl.
Zaparta-belar ( BN-s , R ) , ortiga que
no pica, ortie blanche. (Bot.) Beste asu-
nen gisakoa; eztu larrua mintan, az-
kora-p1koen sontotaeo on da, baia t§e-
rriak ilten ditu, beste asunarbkin naste
jaten badra (R) i semejante & las otras
ortigas, no quema la piel; es buena para
curar heridas de hacha ; pero mata A los
cerdos, si la comen mezclada con otra
ortiga : pareille aux autres orties, elle
ne produit pas de dimangeaisons ; efficace
dans la gutrison des blessures occasion-
n6es par la cognie, elle tue les pores s'ils
la mangent mSle'e a une autre ortie.
Zapartada (B-l), salto, saut.
Zapartadura, grieta, crevasse. (Duv.
ms.)
Zapartako (BN?), papirotazo, chhque-
naude.
Zapartatu : 4° (AN, BN-s, R-uzt),
estallar, reventar: Mater, creve r. Barraz
zapartatu naz , me he reventado de risa ,
j'ai creve' de rire. — 2° ( AN ) , esparcir,
re'pandre. Dilindaka esteak lurreraino
zapartaturik, colgando y esparciendo
hasta el suelo los intestinos, suspendant
et re'pandant les inteslins jusque sur le
sol.
Zapart egin : 1° (AN-b, BN-am, G-and,
L-ain-zug, R-uzt), agrietar, romper 6
reventar una cosa : fendre, briser ou cre-
ver une chose. Labbzain horrek, lanban
HOLA ARI BADA, ZAPART BGINBN DU FITS
(L-zug) : ese hornero, si trabaja asi,
pronto va & reventar : si ce fournier tra-
vaille ainsi, il crevera vite. — 2« (B-l),
saltar, sauter.
Zapartingarri (BN-ost), c6mico, lit. :
que hace reventar de risa : comique, lit. :
qui fait crever de rire.
Zapartu (R-uzt), reventar, crever.
Atzo arratsean lo ekuntu nion egin,
andutsia zapartuz geroz (R) i anoche
Sude dormir, despues que revent6 el
ivieso : hier soir j'ai pu dormir, aprds
que le furoncle eut creve'.
Zapasalto : 1° ( B-a-m-on-t§ , G-and),
paso en falso, faux pas. — 2° (B-ofl,
G-aya), claro, sitio pasado por alto sin
sembrar : 6claircie, endroit que Von a
oublU de semer.
ZAPASTA : 1° (BN-s, R, S), salpica-
dura , Maboussure. — 2° (BN-s), onomat.
de un liquido que se mueve en una
vasija, onomat. d y un liquide que Von
agite dans un vase.
ZAPATA : 1° (AN, B, BN, G,L),
zapato, Soulier. Nik bztakit brdaldunbn
BARBIRIK, BAlSU BAI ZAPATBAREN IZENA EUS-
KALBRRIETAKOA DALA : yO no S^ qu^ OCU-
rre entre extraflos , pe^o si que el nom-
bre de zapato es de pueblos vascos : je
ne sais ce qu'il en est chez les peuples
strangers, mais je sais que le nom de Sou-
lier apparlient aux populations basques.
(Per. Ab. 94-8.) Hartara botatu behar
DIRA ZAPATA ZAHAR , HILIKI ETA PUSKATZAR
guziak (L, Dial. bas. 51-4) : alia es me-
nester echar zapatos viejos, animales
muertos y toda la broza : il faut y jeter
les vieux souliers, les charognes et tous
les de'bris de ve'ge'taux. = La palabra
genuina correspondiente a zapato se usa
hoy solo en BN-am, R y S, y es oski.
Como se dijo a su tiempo, en alguna otra
parte se usa esta palabra para signiOcar
« zapato tosco » ; en cambio en S, segun
aparece en un manuscrito de Chaho el
padre, zapata quiere decir « chancla,
zapato vieio ». Lope de Isasti, Compen-
dio histonal, p. 180, desi^na con este
nombre « el zapato de mujer ». Le mot
propre correspondant a Soulier s'emploie
aujourd'hui seulement en BN-am, R et
S : e'est oski. Comme on Va dit ailleurs,
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ZAPATAGILE — ZAPIO
413
dans quelques endroits ce terme est usiU
dans le sens de « Soulier grossier » ; par
contre, en S, d'apres un manuscrit de
Chaho pere, zapata veut dire « savate,
vieux Soulier ». Lope de Isasti, Compen-
dio historial, p. 480, dtsigne sous ce nom
« le Soulier de femme ». — 2° (AN, B, G),
umbral de una puerta , seuil d'une
porte. — 3° ( B-i-m-mond ) , armaz6n del
carro, chartil ou bdti de la charrette. —
4° (AN-b, B-t§, G-and, L-ain), contra-
fuerte entre un mach6n 6 pilar y las
vigas que en £1 se apoyan, contrefort
place" entre un pilier et les poutres qui
viennent s'appuyer dessus. — 5° (B-mond),
base de un tabique 6 cerrado de madera,
base d'une cloison de planches. — 6° (R-
uzt), contrafuertes del arado, contre forts
de la charrue. — 7° (R) , piedra de lava-
dero, pierre du lavoir.
Zapatagile ( c , . . . ) , zapatagin ( AN ,
B, BN, G, L), zapatero, cordonnier. =
El nombre genuino de zapatero , zirola,
aguarda desde bace unos pocos aftos &
que se le quite la costra de arcaismo que
le cubre y le entorpece los movimien-
tos. Le nom indigene de cordonnier,
zirola, attend depuis quelques annexes
qu'on le dibarrasse de la c route d'ar-
c hats me qui le recouvre et lui enleve la
liberty de ses mouvements. Zapatagi&ak
zapata zahar ( BN - am ) , los zapateros
(tienen) zapatos viejos, les cordonniers
(ont) de vieux souliers. Egun batez joan
z1tuen pilosofo batkk zapata batzuk bere
etSera, prometaturik zapatagiLbari ... ;
baina enzunik bzen hilzela diruak behar
zituen zapatagina : cierto dia Hev6 un
fil6sofo varios zapatos a su casa, prome-
tiendo al zapatero...; pero oyendo que
habia muerto el zapatero que tenia que
recibir el dinero : un jour un philosophe
emporia chez lui quelques souliers, en
promettant au cordonnier ... ; mais appre-
nant que le cordonnier a qui il devait de
V argent Uait mort. (Ax. 3«-327-24 ...28.)
Zapatagintza : 1° (AN, B, G, L), ofi-
cio de zapatero, metier de cordonnier.
Zapatagintzan ongi badaki (AN-b) , sabe
bien el oficio de zapatero, it connatl bien
le meatier de cordonnier. — 2° (AN, B, G,
L), taller de zapateria, atelier de cordon-
nerie.
Zapatain (BN, L-ain), zapatero, cor-
donnier. (Contr. de zapatagin.)
Zapataii : !• [AN?, B, G), zapatero,
cordonnier. — 2° (S, Chah. ms), chanclero,
zapatero de viejo, savetier. — 3° (B, G),
insecto patilargo que sobrenada en los
arroyos, insecte a tongues pattes qui
glisse a la surface des ruisseaux. —
4» (B, G), un pez, es la mujarra?, vulff.
zapatero : certain poisson, queue-noirei.
ZAPATARIA TA MU§ARRA EZTIRA BERDlStAK
(AN-ond), el zapatero y la mujarra
(peces) no son iguales, le cordonnierl et
la queue-noirel (poissons) ne sont pas la
mime chose.
Zapatari-arrain (B-l). (V. Zapa-
taii, 4°.)
Zapatari - egur ( B ) , carrasca , cierto
arbol duro : yeuse, chine -vert, certain
arbre dur. (Bot.)
Zapatarri-arrai (G-don). (V. Zapa-
tari, 4o.)
Zapata -zarka (B-m), al escondite,
juego de ninos que consiste en esconder
entre varios algun panuelo que transpa-
san de mano en mano , mientras uno lo
busca : cache - tampon, jeu d'enfants qui
consiste a cacher entre eux un mouchoir
qu'ils se passent de main en main , pen-
aant qu'un camarade le cherche.
Zapata-zola ( AN - b , G , L ) , suela de
zapato, seme lie de Soulier. Lengo eskual-
DUNEK BI ZOLAKO ZAPATA AUSTEN OMENZU-
TEN HEZA BAT ENTZUTBAGAT1K (AN-b) : loS
antiguos Vascongados solian romper,
segun parece, zapato de dos suelas por
oir una misa : les anciens Basques avaient
V habitude d'user, a ce qu'il parait, des
souliers a double semelle pour entendre
une messe.
Zapatile : 4° (AN-aoiz-b), zapatero,
cordonnier. — 2° (AN-b-goiz), insecto
de patas largas que anda sobre el agua,
insecte a tongues pattes qui marche sur
Veau. (Contr. de zapatagile.)
ZapatSikituetan (G-irur), a la gallina
ciega (juego infantil), au colin-maillard
[jeu enfantin).
Zapatu : 1° (AN, BN, L, S), aplastar,
calcar : dcraser, aplatir. Zaphatu duzue
GURE OHOREA , IKHUSAZUE BADUGUNEZ ODO-
lik ( BN , Ziber. 430-21 ) : habeis pisoteado
nuestro honor, ved si tenemos sangre :
vous avez piitini notre honneur f voyez si
nous avons du sang. Aurkhitzen denean
HOLAKO ZERBAIT GAITZEZ ZAPHATU A, CUando
se encuentra algo asi bajo el peso de tales
males, quand on trouve une telle chose
sous le poids de semblables maux. (Har.)
BELAR-ALDE BAT tSiKIKO DU ZARE ORREK ,
zapatzen bada ongi (AN-b) .* esa cesta con-
tendra una buena porci6n de hierba, si se
comprime bien : en le foulant bien, ce
panier contiendra une bonne quantiU
d'herbe. Ezta haboro deusentako hun ,
KANPORAT URTHIKITZBKO ETA IGARAITEN HUN-
PETAN ZAPATZBKO BAIZIK (S, Matth. V-13) I
no vale ya para nada, sino para ser
echada fuera y pisada por los hombres :
il n'esl plus bon a rien qu'a 4tre jeii
dehors et fouli aux pieds par les hommes.
— 2° (Be), sabado , samedi. (??) Zapatu-
ardao (B-a-m-o-tS), vino del sabado, vin
du samedi. = Era y es costumbre en las
ferrerias y entre muchos artesanos beber
vino este dia, no haci£ndolo entre se-
mana. C'ilait et e'est encore la coutume,
parmi les ouvriers des forges et beaucoup
d artisans, de boire du vin ce jour- la, el
non les auires jours de la semaine. —
3° (Sc), abollar, cabosser. — 4° Zaphatu,
comprimir, oprimir : comprimer, pres-
ser. (Duv. ms.) - 5° (BN?, L?), cal-
marse, se calmer.
Zaphatzaile ( L ) , zapatzale (AN-b) ,
opresor, el que aprieta u oprime : oppres-
seur, celui qui ser re ou opprime.
Zapa-zapa : 1° (Be, Gc), voz onomat.
que indica profusi6n, abundancia, marcha
continua : mot onomat. qui indique la
profusion , Vabondance , la marche conti-
nue. Zapa-zapa dirua bota, echar el dinero
en abundancia : jeter Vargent a profusion,
par les fenitres. — 2° (B), (comer) devo-
rando, (manger) gloulonnement.
Zapel : 1° (AN-b), sombrero, chapeau.
(D. fr. ?.) BURUIK EZTUENAK ZAPEL-BEARRIK
ez : el que no tiene cabeza no necesita
sombrero ; es decir, nadie debe meterse
en lo que no entiende : celui qui n'a pas
de lite n'a pas besoin de chapeau; e'est-
a-dire, personne ne doit s f engager dans
ce qu'il ne comprend pas. Zapel kaska-
luze, sombrero de copa alta, gibus ou
chapeau haut de forme. — 2<> (AN-b),
capitel de una columna , chapiteau d'une
colonne.
Zapelaitz (AN-arak-b-lez-oy), galfa-
rro, cernicalo (ave de rapifla) : ipervier,
cricerelle (oiseau de proie).
Zapelatz (AN-lez, G-t), Var. de zape-
laitz.
Zapeldun (AN-b), burgu6s, horabre
acomodado, lit.: que tiene sombrero:
bourgeois, notable, lit.: qui a un chapeau.
Alkatb zapelduna dugu, tenemos por
alcalde a un burgues, nous avons pour
maire un bourgeois.
-Zapen (BN, L, R, S), 6poca, ipoque.
Zarzapbn (R), zauabzapen (BN, L, S),
vejez, vieillesse.
Zapero (B-ofi, G-gai), revuelto de
salvado que se da de alimento a las aves
de corral y cerdos : augie, melange de
son et d'eau que Von donne aux oiseaux
de basse- cour et aux pores.
ZAPI : 1° (AN, B, G), panuelo 6 trapo,
lienzo que las personas traen consigo :
mouchoir de poche, morceau d'Hoffe que
les personnes portent sur soi. = En
algunas zonas se ha concretado a signi-
ficar la sabanilla blanca con que se cu-
bren las aldeanas. Dans quelques zones,
ce mot ne sianifie plus que le mouchoir
blanc dont les paysannes se couvrent la
Ute. EGUZKIA NORA , ZAPIAK ARA '. al Sol
que mas calienta, lit.: a donde va el sol
alia van los trapos : au soleil qui chauffe
le plus, lit.: ou va le soleil, la vont les
mouchoirs. (Per. Ab. 422-26.) Jantziten
daben bunezko amituak adierazotbn dau
judeguak jbsukristori , arpbgia estal-
dutbko, imini EUTSBN zapia : el amito de
lienzo aue visten significa el paftuelo que
los Judios pusieron a Jesucristo, para
cubrirle la cara : Vamict que Von revit
signifie le linge que les Juifs mirent a
J4sus- Christ , pour lui couvrir la face.
(An. Esku-lib. 82-7.) = Segun los diver-
sos usos a que se destina el trapo , asi
se anteponen a la palabra zapi otras con
las cuales forma nombres compuestos.
Selon les divers usages auxquels on des-
tine le mouchoir, on place devant le mot
zapi d'autres mots avec lesquels on forme
des noms composts. Auts-zapi (B) , trapo
de colada , linge de cuvier. Sur-zapi (B),
panizuelo, moquero, mouchoir. Buru-
zapi (B-ar-m), pafiuelo de la cabeza, mou-
choir de tUe. Esku-zapi (B-m-ub, G?) :
toalla, paflo de manos : essuie- mains. —
2° (AN, B, G, L), jzape! exclamaci6n
para echar fuera al gato , exclamation
pour chasser le chat.
Zapin (AN ?, L), abeto, sapin. (Bot.)
(??) IZAYA EDO ZAPINA GURE TOKIETAKO ZU-
HAMUR1K HANDIENA DA ETA ZUZENENA , el
abeto es el arbol mas grande y mas recto
de nuestras comarcas, le sapin est Varbre
le plus grand et le plus droit de nos
regions. (Duv. Labor. 154-10.)
Zapino (AN-b, L-zug), chapin, media
corta que Uega hasta el tobillo, sorte
d'escarpin qui arrive jusqu'a la cheville.
(??)
ZAPIO (AN?, G), especie de aro,
collar 6 aro vegetal que se pone al arado
para evitar el roce de las cadenas con el
leno del arado, destinandose tambi£n a
otros usos : hart, espece de cerceau ou
de collier vtgital que Von adapte a la
charrue pour tviter le frotiement des
chatnes sur le bdti de la charrue; il seri
aussi a d'autres usages.
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414
ZAPLA — ZARAGOIL
ZAPLA : {o (G-and), pinias de perros,
vacas u otros animales : mouchetures des
chiens, desvachesou des autres animaux.
— 2° (R), terr6n, motte de terre. —
3° (AN, B, G, R), voz onomat. que denota
un golpecito, onomat. qui indique un
petit coup. — 4o (AN, Be), onomat. de
la bofetada : clac, onomat. de la gifle.
Lapikoari gatz gitSi egiten nbutsala ta
zapla bblarrondoan ; goizktan lo-gura
izaten nintzalako, zapla', aparia egin-
ARlSU EDO EGI&EGIA EGOALA TA ZAPLA I que
echaba poca sal al puchero y (me da ban
una) bofetada; porque a las mafianas
tenia suefio, bofetada ; que la cena estaba
ligeramente hecha 6 demasiado y bofe-
tada : parce que je versais peu de set au
pot-au-feu, (on me donnait une) gifle;
parce que tous les matins je dormais,
gifle; si le repas Hail trop Uger ou trop
abondant, gifle. (Euskalz. 11-258-44.)
Zaplada : 4° (AN?, B), bofetada,
gifle. Emen ministro batek eman zion
ARPEGIAN ZAPLADA BAT LOTSAGARRIA , aqul
un ministro le di6 en la cara una infame
bofetada, ici un minislre lui donna sur
le visage une infdme gifle. (Liz. 46-37.)
Emongo deutsuezan ots eta zapladakaz,
con los golpes y bofetada s que os daran,
avec les coups et les gifles qu'ils vous don-
neront. (Ur. Maiatz. 58-14.) —2° (B),
paso, zancada : pas, enjambe'e. Zaplada
baten joango gara IB) : iremos de un
salto , de una zancaaa : nous irons d'un
saut, d'unc enjambe'e.
Zapladaka (AN ?, B), a sopapos, abo-
feteando : giflant, soufflelant.
Zapladako : 1° (G-and), golpe, coup.
— 2° (Be), bofetada, sou f (let. Dirurik
baiSo zapladakorik geiago irabazi neban
lenbngo bost urte ta erdietan , los pri-
meros 'cinco alios y medio gane* mas
bofetadas que dinero , les cinq premieres
anntes et demie je gagnais plus de gifles
que d y argent. (Euskalz. 11-258-40.)
Zaplaldi (AN?), golpeo, frappement.
Zaplandarl (B), embustero, lison-
jero, adulador : farceur, flatteur, adula-
teur. Ago isilik, zaplandari ori : calla,
embustero : tais-toi, farceur. (Euskalz.
111-23-15.)
Zaplanderi (B), lisonja, adulacidn :
flatterie, adulation.
Zaplatu (AN), abofetear, souffleter.
ETA ALA ERE MATRAlL BATA ZAPLATZEN DIO-
TENEAN, BZTU ESTALTZEN BESTEA '. V aun
asi cuando le abofetean una mejilla, no
esconde la otra : et ainsi quand on lui
souffle tie unejoue, il ne cache pas Vautre.
(Mend. II-309-6.)
Zapla-zapla (AN, B, G), onomat. de
los pasos que se dan en un charco 6
arroyo 6 agua de poco fondo : flic- floe f
onomat. des pas que Von fait dans une
flaque d'eau, un ruisseau ou une eau peu
profonde.
ZAPO : 1° despojo, e'pave. Eta ber-
TZEAK, BATZU TAULA-GAINETAN , BATZU
uNzi-zAPOETAN : y los demas (fueron sa-
cados) unos sobre tablas, otros en des-
pojos de la nave : et les autres se mirent
sur des planches el sur d'autres pieces du
vaisseau. (Leiz. Act. xxvn-44.) — 2° (AN-
b), piGa en el juego de bolos, manque-
ment ou rate" au jeu de quilles. — 3° (B),
odio reconcentrado , haine cache'e. —
4° (AN?, B, BN-s, L), sapo, escuerzo,
crapaud. = Muchos, aun los que pro-
nuncian la z, dan a esta palabra en las
tres ultimas acepciones el sonido de s.
Un grand nombre, mime ceux qui pro-
noncent le z, donnent a ce mot, dans les
trois dernieres acceptions, le son de s. —
5° (R-uzt), insectos sin alas, insectes sans
ailes.
Zapokinuri (BN-s) ,murcie!ago,c/iaiit>e-
souris.
ZapoperretSiko (B-g), cuesco de bu-
rro, especie de seta : vesse-de-loup, sorte
de champignon, « lycoperdon coelatum. »
ZAPOR : 1° (B), cicatriz de una berida
que no ba derramado pus, cicatrice d'une
blessure qui n'a pas rejete" de pus. —
2° (B-o), (pan) mal cocido, no bien becho:
(pain) mal cuit, mal fail. Errari zapo-
RRA OSASUNERAKO TA ETSeRAKO, BIETARAKO,
da kaltegarria : el pan mal cocido es
perjudicial para la salud y para la casa,
para las dos : le pain mal cuit est pre*ju-
diciable a la sanU et a la maison, aux
deux.
Zaporatu : 1° dulciOcar, tdulcorer.
(ms-Lond.) — 2° ZaphoratU (Sc), tem-
plarse, entrar en calor : s'adoucir, se
re" chauffer.
ZAPORE : 1° (R-uzt), gratitud, grati-
tude. Zapore bage da mazte kura; beste
kau, astra, za pored una (R-uzt) : aquella
mujer es ingrata; esta otra, por el con-
trario, es agradecida : cette femme est
ingrate; cette autre, au contraire , est
reconnaissante. — 2° (BN, Sal., R-uzt,
S), temple, buena disposicion de la tierra,
bonne disposition de la terre. Lur kau
zapore bage da : esta tierra es dura,
ingrata : cette terre est dure, ingrate. —
3° (L-ain, R), calor grande, forte chaleur.
I Ze zapobb egozten du lurrak ! j que*
calor despide la tierra! quelle chaleur la
terre exhale ! — 4° (BN-gar, R), cachaza,
flegme. — 5° (B-d), repugnancia, repu-
gnance. — 6° (AN-b), sabor, saveur. (??)
Zaposalto (B-i-m-on), paso en falso,
faux pas.
Zapotu (B-d), sajar una postema,
inciser ou de"brider un abces.
ZAPOTZ (Be,...), espita, cafluto que
se mete en el agujero de la cuba para
Sue saiga por 61 el licor que contiene :
ouzil, fausset servant a boucher un trou
pratique dans un tonneau pour en tirer
le liquide qu'il contient.
ZAPUTZ (AN, B, G), hurano, esquivo :
bougon, hargneux. Gelditzen da nega-
RREZ EDO GUTIBNEAN ILUN TA ZAPUTZ, queda
llorando 6 por lo m6nos triste y esquivo,
il reste pleurant ou du moins triste et
hargneux. (Mend. 1-26-28.) = Mucbos,
aun los que pronuncian bien la z, dicen
saputz , como puede verse en su lugar.
Un grand nombre, m$me ceux qui pro-
noncent bien le z, disent saputz, comme
on peut le voir en son lieu et place.
Zapuzka (B-a-d-o-ts), revolcandose,
se vautrant. Ibili izan bazara zirika, bul-
TZAKA, ORAKA, AUSKA , ITZULMURDIKA EDO
zapuzka : si bab&s andado bostigando,
empujando, agarrando, a cacbetes, dando
volteretas 6 revolcandoos : si vous avez H4
excitant, poussant, empoignant, cognanl,
cabriolant ou vous vautrant. (An. Esku-
lib. 125-17.)
Zar: lo (AN, Be,..., BN-s, G, R), viejo,
vieux. Var. de zaar, zahar, zagar. Zar
EROA GAZTE ZOROA BAlffO TSARRAGO (B-t§),
el viejo fatuo es peor que el joven loco,
le vieux fat est pire que le jeune fou.
Zarrago, bearrago (B-mu, BN-s, R) :
cuanto mas viejo , mas necesario : plus
on est vieux, plus on est ntcessaire. =
Los ancianos lo dicen para darse im-
portancia. Die ton des vieillards pour se
donner de Vimportance. Zarrena, tSa-
rrena (Prov. ms-Lond) : lo mas viejo, lo
mas malo : le plus vieux, le plus mauvais.
2<> (AN, B, BN-s, G, R), se usa en com-
posici6n con algunos verbos, especial-
mente con jan : s'emploie en composition
avec quelques verbes, spe'cialement avec
jan. Janzar naz, hace mucbo que no he
comido, il y a longtemps que je n'ai
mange'. Janzarrean, en ayunas, a jeun.
= Forma curiosas locuciones agregan-
dose a dos palabras de origen eitrano
a la lengua. Ce mot forme de curieuses
locutions en s'ajoulanta deux mots d'ori-
gine Hrangere a la langue. Tbnta-zar
egon , burla-zar ibili (B-a-d-o-ts) i ten-
tar 6 esta r ten tando, burlarse u ocuparse
en la burla : tenter ou Hre en train de
tenter, se moquer ou s'adonner a la mo-
querie. — 3° (BN, Sal.), cosa muy comun,
ae poco valor : chose tres commune, de
peu de valeur.
ZARA : 4° (Be), cesto, panier. —
2° (B) , conjugaci6n del verbo izan , con-
jugaison du verbe izan. — 3° (B), medida
de dos fanegas, mesure de deux fanegues.
— 4° (AN-narb), bosque, jara : bois,
brousse.
Zarabanda (BN-ist), columpio, mece-
dora : balancoire, escarpolette. (D. fr.
sarabandel .)
Zarabandatu, balancearse en el co-
lumpio, se balancer sur V escarpolette.
Zaradona (R), una hierba venenosa,
une herbe v6n6neuse.
ZARAGAR (AN, B-g, L-s), sarna,
gale. Zazpigarrbn egunean begiratuko
DIO ; ETA LEGENA ILHUNAGO BADA, ETA EZPADA
LARRUAN HEDATU, SAHUTUKO DU GIZONA,
ZEREN ZARAGARRA BAITA I el dla s£ptimO
le reconocera : si la lepra apareciere
mas oscura y no hubiere cundido en la
piel, le dara por limpio, porque es sarna :
le sept ie me jour il V examiner a : si la
lepre est plus obscure et n'a pas fait de
progres, il le purifiera, car c y est la gale.
(Duv. Lev. xin-6.) Zarragarrez eta ha-
tsez, con sarna y comez6n, avec la gale
et la dimangeaison. (Duv. Deut. xxvm-
27.)
Zaragartsu, sarnoso, galeux. (Duv. ms.)
ZARAGI (B-l-m,..., L-ain), pellejo,
odre : outre, peau de bouc. Ikusgarria da
BIDE AGIRI TA KALBETATI ZEAR IGAROTEN
BERE OBRERA ERDI-GORRITU ERDI-BALTZI-
TUAZ ZARAGITSU BAT ESKU EDO LEPOAN
DABBLA, ARDAOA OLAGIZONAI EROATBKO I
es de ver (al ^alopillo de las ferrerias)
pasar por caminos publicos y calles con
su camis6n medio enrojecido, medio
ennegrecido, teniendo en la espalda 6 en
la mano un odre pequeno para llevar
vino a los ferrones : il faut voir (le mar-
miton des forges) traverser les chemins
publics et les rues avec son bourgeron
moitit rougi, moitit noirci, ayant sur
V6paule ou a la main une petite outre
pour porter du vin aux forgerons. (Per.
Ab. 428-12.)
Zaragi-asto (B-l), tijera en que se
pone el pellejo, triteau sur lequel on
place la peau de bouc.
Zaragoil : 1° (BN, S), calzones, zara-
giielles : culotte, gregues. (??) = Larra-
mendi opina que esta palabra es de ori-
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ZARAKA — ZARBAILDU
415
gen vasco, procedente de galzarro-boi-
Lak (??) , « calzones esponjados y redon-
dos. » La Academia espanola dice que
viene del Arabe v Jj^\^-mj, carauil. Larra-
mendi estime que ce mot est d'origine
basque et vient de galzarro-boilak (??],
« culottes vagues. » U Academic espagnote
atiribue son origine a V arabe v Jj>«\^-«*>,
carauil. — 2° (S), pedazo de cadena 6
de cuerda que se ata a la laaza de la
narria , morceau de chatne ou de corde
attache" au timon d'un traineau.
ZARAKA: 1° (AN-b, L-ain), jaral,
tail lis. Zaraka ortan ezlaiteke nior ba-
liatu (AN-b), en ese espeso bosque
nadie puede encaminarse, dans ce bois
tpais personne nepeut marcher. — 2° (BN-
aur), planta de arbol en su desarrollo
medio , plant d'arbre A moitti de son dive-
loppement.
Zarakadi, jaral de plantas j6venes,
bois de jeunes arbres.
ZARAKAR (AN, G), costra, crotite.
Zarako (S,...), bota, pellejo pequefio :
petite outre, petite peau de bouc. = Es
diminutivo de zaragi. Zarakotar tienen
por apodo los naturales de Santa-Engra-
cia , sin duda por el uso frecuente que en
tiempos pasados hicieron de la bota de
vino eh los contrabandos. Cest le dimi-
nutifde zaragi. Les habitants de Sainte-
Engrdce sont de"sign6s sous le sobriquet
de Zarakotar, sans doule a cause du fre-
quent usage qu'ils firent jadis, comme
contrebandiers, de I outre de vin.
Zara-laun (B-m), media fanega, demi-
fanegue.
ZARAMA : 1° (B-l,...), (lluvia) me-
nuda, (pluie) fine. Eurj-zaramba danean,
EZTALAKOAN BUSTIAGO EGITRN GARA BURI-
ZAPARRADATZAN BAINO , BAI TA EZ GIT§I '.
cuando llovizna, nosmojamos insensible-
mente mas que en un chaparr6n de llu-
via , ciertamente y no poco : quand il
bruine, nous nous mouillons insensible-
ment plus que sous une ondte, certaine-
ment et de beaucoup. — - 2° (Be), barre-
dura, ludibrio, desperdicio : balayure,
rise"e, rebut. AntSe dakus ama errukior
onbk Jaungoikoa eban semea... BGARRIZ
ITO-BEARREZ... GUZTIBN SATZ , ZARAMA TA
GORROTO EGINIK... AZKANBNGO ARNASA-
kaz... iltbn... ta il - otzik : alii ve esta
pobre madre a Dios que era su hijo,...
ahogandose de sed,... converlido en ba-
sura, ludibrio y befa de todos,... en las
ultimas boqueadas... muriendo... y cada-
ver yerto : cetie pauvre mere voit la
Dieu, qui Hait son fits,... mourant de
soif,... converti en ordure, riste et jouet
de tout le monde,.... a ioute extrimite",...
mourant et cadavre raidi. (Aft. Esku-
lib. i 96-6.) — 3° (B-i-1-m-tS), chisgaravis,
polilla (vulg.) : entremetteur, intrigant.
OBI, ZARAMA GOGOR ORI, JOSTORRATZ-ZULO-
TIK SARtUKO LITZATEKE ORI, £NOGAlffA EMO-
nikoa da ? ( B-mu ) : ese , ese chisgaravis
se meteria por el ojo de la aguja, £a
quien se parece? lui, cet intrigant pas-
serait par le trou d'une aiguille, a qui
ressemble-t-il?
Zara-makila (B-m), fleje, cerceau.
Zaramalka (AN?), embrollo, embro-
llado : embrouillement, embrouilU.
Zaramalkatu (AN-b), revolver, por
ej. el viento las hojas : faire tournoyer,
par ex. le vent lorsqu'il souleve les
feuilles.
ZARAMATIKA (BN, Sal., L-ain),
embrollo, traba : embrouillement, confu-
sion, obstacle , entrave.
Zaramatikari, embrolkm, el que
tiene costumbre de armar confusi6n y
amanos ocultos : brouillon, celui qui
a V habitude de faire des tripotages, aes
menses sourdes. (Duv. ms.)
Zaramatikatsu, el que se mezcla con
frecuencia en los barullos , celui qui est
souvent mile" aux tripotages. (Duv. ms.)
ZARAMIKO (AN, Lacoiz.), rasguno,
igratignure.
Zaran (B-a-o-tS) : 1° cesto, panier.
Baturik, bbte zituezan eurakaz amabi
zaran : babiendo recogido (los mendru-
gos), Uenaron con ellos doce cestos :
ay ant ramasse" (les restes de pain), Us en
remplireni douze panier s. (Ast. Urt. I, p.
xxiii-28.) Zaran bat dagianak bi dai :
quien hace un cesto bace un ciento , lit. :
hara dos : celui qui fait un panier en fera
bien cent, lit. : fera deux. (Refranes, 34.)
— 2° medida de dos fanegas , mesure de
deux fanegues. Var. de zara (1°, 3°).
Zaran-belar (AN) , zarandona-bedar
(B), celidonia mayor, grande chMidoine.
(Bot.)
ZARANDA (AN-b) , criba para tami-
zar el grijo , crible pour passer les gra-
viers. (D. pers. JJj~>> carand.) Zaranda
BAT EROSI BBARKO DIAGU LEGARRAREN
pasatzeko, tendremos que comprar una
criba para iamizar el grijo, nous devrons
acheter un crible pour passer les gra-
viers.
Zaranpo, cesto, panier. (Har. Voc.)
Var. de zaran.
Zarantasun (??), existencia, existence.
Zere izatearen ta zarantasun aren alde,
a favor de tu esencia y existencia, a
Vaide de ton essence et de ton existence.
(Mend. 11-320-21.)
ZARAPARDO (G, Araq.), torpe e*
intr^pido, maladroit et intrtpide.
Zarasmel (B-i-m), cesto lleno de hier-
bas y colmado, para lo cual se asegura
el exceso de la carga entre cunas espe-
ciales : grand panier rempli d'herbe et
comble, dont on consolide le surplus de
la charge au moyen de cales sptciales.
(???)
ZARATA : 1° (AN-lez, Be), ruido, alga-
zara : bruit, vacarme. Zaratea baiSo
EZTANA BABARABIL ONEK GOIZBON : AITA
BBAN OLAKO§EA TA ZANAK DEUTSO (B-l) :
ese , si no es mas que ruido , ya lo arma
esta manana : su padre era asi y la sang re
le tira (lit.: la vena le agarra) : s'il ne
s'agit que de bruit, il en fait ce matin :
son pere Halt pareil, et le sang le gagne
(lit. : la veine I'empoigne). — 2° (6?,
Arr.), ficci6n, fiction.
Zarata egin ( Be ) , hacer ruido , me-
ter bulla : faire du bruit, du vacarme.
Lapurrai bildurra sartuteko eztago
gauza brazkoagorik et§e-barruan zarata
EGITEA BAltfO .' ZEINBAT AND1AGO , AINBAT
obeto (B-l) : para atemorizar a los ladro-
nes, no bay cosa mas a prop6sito que
meter bulla dentro de casa : cuanto mas
grande , tanto mejor : pour effrayer les
voleurs, il n f y a pas de meilleur moyen
que de faire du vacarme chez soi; plus
on en fait, mieux ca vaut.
Zarataka (Be), metiendo ruido : tapa-
geant, faisant du bruit. Beti dakusku obi
ZARATAKA, ALPER ORI J DIRU - ZARATARIK
ETSAKO BNTZUTEN, ORI BZ, MIlflEAN IZAN-
bzik : siempre le vemos a ese metiendo
barullo, fiojo; no se le oye ruido de
dinero , eso no , a no ser en la lengua :
nous le voyons toujours faisant du bruit,
faineant; on ne lui en tend pas de bruit
d 1 argent , ca non, si ce n'est avec la
langue.
ZARATAN (AN, Lacoiz.), zaratan,
cancer de muieres en los pechos , cancer
qui aitaque le sein des femmes. (D. ar.
^U»j-mj, caratan.)
Zaratatsu (Be), bullanguero, tapa-
geur. Ori neuk be ezagutu nbban : orren
SBRMOIETAN ALKARREN ATZEAN BNTZUTEN
ZIRBAN ALKARREN ALDE ANBI BAKO BERBAK *,
BSATBRAKO '. OSPBTSU, ZARATATSU, BARAI-
Iari , atralakadun : tambi^n yo conoci
a ese : en sus sermones se oian una des-
pu6s de otra palabras que no diferian
mucho entre si; por ejemplo, ruidoso,
bullanguero , bullicioso , zaragatero : je
Vai ^g ale men t connu; dans ses sermons
on entendait Vun apr&s Vautre des mots
qui ne diffbraient pas beaucoup entre eux:
par exemple, bruyant, tapageur, chahu-
teur, po tinier.
Zaratazal (B-a-l-m,...), parche, em-
pldtre. = De zaragi -azal, corteza de
odre, icorce ou peau d'outre.
Zarato (L), botarr6n, petite outre.
= Dimin. de zaragi, odre, outre.
ZARAZA (B-on), lluvia fuerte pero
no violenta : ondie, pluie abondante
mais non violente.
Zarazara : 1° (B-a-mond-o), ono-
mat. de la lluvia abundante y no vio-
lenta , onomat. de la pluie abondante et
non violente. Var. de zaraza. — 2° (B-o),
onomat. del vuelo lento de las aves,
onomat. du vol lent des oiseaux. — 3° (B),
voz onomat. que indica el movimiento
de los reptiles, el del nadador, actividad
en el trabajo, etc. : mot onomat. qui
indique le mouvement des reptiles, du
nageur, I'activite" au travail, etc. AntSe
dakus Ama errukior onek eguno mun-
duan izan dan sbmerik onena,... odola
ESKU-OlftETAKO ZlLOKTATI ZARA-ZARA GBLDI
bagarik eriola : alii ve esta pobre Madre
al mejor de los hijos que bubo jamas en
el mundo,... manando sangre de pies y
manos sin interrupci6n : cette pauvre
Mere voit la mime le meilleur des fils
qu f ily eM jamais dans le monde, le sang
coulant des pieds et des mains sans inter-
ruption. (An. Esku-lib. 195-3.)
ZARBA: 1° ( B-a-d-mond-o ) , acelga,
poirte. (Bot.) — 2© (B-d-m, G-and-zeg),
barda, lefia con hojas y ramillas, bois de
chauffage pourvu de ses feuilles et de ses
branches. — 3° (B-d-i-m), narria rustica
para conducir cargas por malos caminos,
traineau rustique pour conduire les
charges par Je mauvais chemins. —
4© (B-m), rodrig6n, palitroque que se
clava en tierra para que por el trepen
algunas plantas : ichalas, tuteur, piquet
enfonci en terre a fin de servir de soutien
a certaines plantes. — 5° (B-b), manojo
de ramillas, escob6n que sirve para
limpiar la era de carboneros : ramon,
sorte de balai de branchettes , qui sert a
nettoyer Vaire des charbohniers.
Zarbaildu (AN, G-and?), desmoro-
narse, crouler. Zure lurrbzko paretb
ORI ASI DAZARBAILTZEN,... ERIOAK BIALTZEN
DIZKITZU BERE MANDATARIAK I ese VUestrO
muro de tierra ha empezado a desmoro-
narse,... la muerte os en via sus mensaje-
ros : voire mur de terre a d4ja commence"
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416
ZAR-BARRI — ZARGA
a crouler,... la mort vous envoie ses mes-
sage™. (Liz. 88-25.)
Zar-barri (B), noticias y an£cdotas,
nouvelles et anecdotes. | Olako oizon
MARIT§URIK 1 BET I DABIL AU ZAR-BARRI
biIa, bro, buru-arin au : i hombre mari-
quita como este ! siempre anda en busca
de noticias y an^cdotas, este fatuo, sim-
ple : un homme marieite comme celui-ci!
il est toujours en quite de nouvelles et
d' anecdotes, ce fat, ce niais.
Zarbarriarte : 1° (B-a ), cuarto men-
guante , lit. : (luna) entre llena y nueva :
dernier quartier, lit. : (lune) entre (la)
pleine et (la) nouvelle. — 2© (AN-lez-oy,
B-ond), £poca en que la cosecha y la
fruta estan en saz6n de perderse 6 de
conservarse : arriere-saison, e'poque ou
la re'colteet les fruits sont sur le point de
se perdre ou de se conserver. — 3° ( Be,
L-ain), tiempo que media entre el fin de
una cosecha y el comienzo de la otra,
temps qui s'icoule entre la fin d'une
re'colte et le commencement d'une autre.
ZaRBARRIARTEAN SANTA MaRINAKO ALDAPEA
nekez egiten da ( B-o ) , es muy fatigoso
subir la cuesta de Santa Marina en el
tiempo que media entre las cosechas, il
est Ires fatigant de monter la cdte de
Sainte- Marine dans le temps qui s'e'coule
entre les re'coltes.
Zarbarri-une (B-l), Var. de zarbarri-
arte (3»).
ZARBASTA : 1° (Be), ramillas, bran-
chettes. — 2<> (B), un pececillo de mar, un
petit poisson de mer.
Zarbatsu (B-m-mond), frondoso :
6pais, louffu. \ Ai geurb etSaldeko baso
ta mendi zarbatsuak 1 Emendik urtenda,
or Burgos -aldera noz edo bein joan
nazanetan, ango biloiztasunak eztakit
ZELAKO NAIEZA EMON OI DEUSTAN : J ah ! lOS
bosques y espesos montes de nuestra
tierra I Las pocas veces^que saliendo de
aqui he ido hacia Burgos, la desnudez de
aquel pais me ha producido yo no Be* que
contrariedad : ah ! les bois et les e'paisses
forSts de noire terre ! Les rares fois que,
partant d'ici, je suis all4 vers Burgos, la
nudity de ce pays m'a caus4 je ne sais
quelle contrarie'te'.
ZARBEL (G-and-et§-us), alegrillo a
causa de la beDida , imoustilU par Veffet
de la boisson. Asko ezagutu ditut baru-
R1K BAlftO ZARBEL DAUDBNEAN BLIZMAI-
TEAGO; APAIZ BAT URRUTIAN IKUSTEN DUE-
NEKO, T§APELA BI ESKUZ KENDU TA IRU EDO
lau gurutzb egiten : he conocido a mu-
chos mas devotos cuando estan alegri-
Uos que en ayunas ; en cuanto ven 5 lo
lejos a un sacerdote, descubrtendose con
ambas manos y haciendo tres 6 cuatro
cruces : j'ai connu beaucoup plus de
divots quand Us sont gais qu'a jeun ;
lorsque de loin Us voienl un pritre, Us se
dicouvrenl des deux mains et font trois
ou quatre signes de croix.
Zarbeldu (G-and-et§-us),ponerse ale-
grillo a causa de la bebida : s'imoustil-
ler, a cause de la boisson. ; Inoiz zarbeldu
OTENAIZEN ! GIZONA , ERRIEO JAIETAN ZAKU-
RRAK ERE BEGI ARGIAGO DAUKATE-TA. .. :
t si alguna vez me he puesto alegrillo 1
hombre, como que hasta los perros tie-
nen mas reluciente el ojo, durante las
fiestas del pueblo : si quelquefois je suis
imoustilli ! mon bon, les chiens mimes
ont les yeux plus reluisants durant les
fUes de V end roil.
Zarberriarte (AN, BN-s, R), cuarto
menguante de la luna, dernier quartier
de la lune. Var. de zarbarriarte (1°).
ZARBIL (AN, Liz. Foe), ajado: fane',
flitri.
Zarbindu (B ?), rendirse de fatiga,
enardeci£ndose la sangre : s'ireinter de
fatigue, s'ichauffant le sang. Var. de
azarbindu.
ZARBO : 1° (B-l, G), un pez marino,
vulg. mujarra : un poisson de mer, queue-
noirel. — 2° (AN-b, L-ain), barbo, pez
de rio con cuatro barbillas en la boca :
barbeau , poisson de riviere possidant
quatre barbillons a la m£c ho ire. Z a rboak
ARPATZEKO ERRESAK DIRA BEROAIKIN ( AN-
b), los barbos se pescan facilmente
cuando hace calor, les barbeaux se
pichent facilement quand il fait chaud. —
3° (B-l), marrullero, astuto : roublard,
futi. \\ OrretSek galdu 11 egin beti orre-
t§en alde ardura barik, zarboa da-ta :
ji perder ese !! apuesta siempre a favor
de ese sin preocupaciones , pues es
astuto : lui, perdre ! parie toujours en
sa faveur sans Vinquiiter, car il est ruse'.
— 4° (B-m), flacucho, efflanqui.
ZARDAI: l°(BN-gar, G-and, L-ain),
esbelto, recto y flexible: svelte, droit et
flexible. £ Ezothe dira... zuhamuak has-
TEAN BEZAIN ZARDAI?... £ aCBSO nO SOn lOS
arboles tan esbeltos como al principio ?
est-ce que par hasard les arbres ne sont
pas aussi sveltes qu'au commencement?
(Hirib. Eskaraz. 41-24.) — 2° (AN-b, B-
1-ond, BN-ist, G-and-aya-elg-us , ..., L-
ain), varapalo, palo largo que se destina
a varios usos , como de varear arboles ,
formar parras , tender la ropa, etc. :
gaule, longue perche dont on se sert a
divers usages, pour gauler les arbres,
former des Hendoirs pour le linge, etc.
— 3° (B-g-o-tS), (carne) enjuta, (cara)
demacrada : (viande) seche, (visage) de*-
charni.
ZARDAIN : lo (B-g), arbol robusto,
fuerte : arore robuste, vigoureux. —
2° (B-g-o-tS), enjuto, seco, demacrado;
se dice del rostro : osseux, dicharni,
en parlant du visage. Var. de zardin. —
3° (B-g) , esbelto , torneado : svelte, bien
tourni.
Zardai-pazka (BN-ist), p^cora, per-
sona taimada y viciosa : garnement t mau-
vais sujet, vaurien. Zer zardai-pazka,
j que p£cora ! j que buena pieza 1 quel
mauvais garnement ! quel mauvais su-
jet 1
Zardaitu (BN, G, L), hacerse esbelto,
devenir svelte.
Zardein (B-a), enjuto, demacrado; se
dice del rostro: sec, imacii, en parlant
du visage. Var. de zardin.
ZARDEN : 1° ( B-a-g-m-mond-o-t§) ,
eanado bien armaao de cuernos, be' tail
bien encorni. — 2° ( B-a-g-lein-m-o-ot§ ) ,
hombre alto y bien formado, esbelto :
homme grand et bien conformi, svelte.
Zardin: i° (B-a-mu-o), (cara) enjuta,
(visage) de'eharne*. — 2° (B-g), esbelto,
svelte. Landara mizketuak dira zintadi-
KOAK , ZARDIN-ZARDIN ASTEN DIREANAK *. las
plantas de un vivero estan mimadas,
crecen esbeltas : les planles d'une p£pi-
niere sont bien g&ttes, elles poussent
sveltes.
Zardin -bedar (B-i), hoja mosaica,
feuille mosalque. (Bot. ) Zardin- bed arra
ESATEN JAKONA AIEN BAKAR BAT DA , LORA-
GORRJ-LUZEA, SUSTRAI ZURI TA UGARIDUNA :
la llamada hierba mosaica es una planta
trepadora aislada, de flor encarnada y
larga , de raiz blanca y abundante : la
plante appeUe herbe mosalque est une
plante grimpante isette, a fleur rouge
et longue, a racine blanche et aoo/i-
dante.
Zardin-belar (AN-b), Var. de zar-
DIN-BEDAR.
ZARDUKA (BN, Sal.), vara, azote de
rama de seto 6 de monte tallar: hous-
sine, fouet en branchage de haies ou de
laillis.
ZARE : lo (c, ...), cesto, panier. Emak
ZARBTAZ, BILHA EZTIROK AHURRETAZ : da a
cestadas, no podras recuperar a manota-
das : bailie a pleins paniers, et tu ne
pourras recouvrer a poignies. (Oih. Prov.
133.) KONTATZEN DU KaSIANOK , PaULO
ABADE ZAHAR HURA , PALMA - ADAR BATZUK
HARTURIK , HETZAZ ZARE , SASKI ETA OTHA-
rre egiten haritzbn zela : refiere Casiano
que aquel anciano abad Paulo, tomando
unas ramas de palmera , se ocupaba en
hacer cestos , cestas y banastas : Cassien
rapporle que le vieil abb6 Paul, prenant
quelques branches de palmier, s'occupait
k faire des paniers, des mannes et des
corbeilles. (Ax. 3«-3-*0.) Eskuzare (Gc) :
cestilla, canastilla que se lleva bajo el
brazo : corbeille, petit panier que Von
porte sous le bras. Eta bildu zutien
UNDARRAK, HAMABI ZARETA OGI ZATHI (S,
Matth. xiv -20) : y alzaron las sobras,
doce cestos llenos pedazos : et Us empor-
terenl douze corbeilles , pleines des mor-
ceaux qui 6taient rest4s. — 2° (B,L),flexi6n
del verbo izan, « sois, estais, tenuis,
habeas , sol&s : » flexion du verbe izan ,
« vous Hes, vous restez, vous possidez,
vous avez, iwus avez coutume. »
Zarerdiko (B), cesto de una fanega,
panier contenant une fanegue.
Zarestatu (BN), zurcir un tejido des-
garrado, rentraire un tissu de'ehire'.
Zareta : 1° (BNc, R, S), cestada, cesto
lleno de : panere'e, contenu d'un panier.
Bethe denean, elkhiten die, eta hur
bazterrean jarririk , haitatzen dutie
hunak eta zaretan ezartbn , gaiztoak
ALDIZ KANPORAT URTHIKITZEN (S, Matth.
xni-48) : cuando esta llena, la sacan a la
orilla, y sentados alii, escogen los buenos
y los meten en vasijas y echan fuera los
malos : lorsqu'il est plein, on le retire,
el, s'asseyani sur le rivage, on re'unit les
bons dans un vase el on jette les mauvais.
— 2° (B, ms-Ot§), celosia : treillage,
treillis.
Zaretaka ( BN-s , R) , por cestos , par
paniers. Bidankoze daotzago ezik Nabas-
KOZE, KEMEN EZ FIGOA EZTARE MATSA BZDRA
SASOINTAN SBKULA; BAYA DIGU PAT ATA ZA-
RETAKA (R-bid) : Bidangoz es mas frio
que Navascu6s ; aqui ni el higo ni la uva
no maduran nunca; en cambio, tenemos
patata por cestos : Bidangoz est plus
froid que Navascuts; ici la figue et le
raisin ne mil rissent jamais; en ichange ,
nous avons des pommes de terre par
paniers.
Zaretara, cestada, panerte. (Duv.
ms.)
Zareto (AN-b, BN-s, R), cestilla, petit
panier.
Zaretra (AN-b), Var. de zaretara.
ZARGA (BN-s, R-uzt), zarzamora,
mdre sauvage.
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ZARGAILDU — ZARPUILO
417
Zargaildu (G-and), zargaldu (AN?,
G-alz-ber), demacrarse : maigrir, se de-
charner.
Zargarri : 1° (B-ond, G-gai), buen con-
sorte, bon consort. — 2° (G-ber), auxi-
liar en las faenas domesticas , aide dans
les travaux domestiques. — 3° (B-a-o-t5),
molesto, pesado (pop.), persona que fas-
tidia : taquin, imporlun, personne qui
ennuie.
Zargasta (AN-lez), marimacbo, mujer
descuidada : maritorne, femme negligee.
Zarga-zarga (Lc), a tragos, par gor-
ge" es.
Zar-gazte : 1° (AN, B, BN, G, R),
viejos y j6venes, vieux et jeunes. —
2° (B), diferencia de edad, difference
d'£ge. Lau eounen zar-gazteak dira (B-i),
son de cuatro dias de diferencia de edad,
Us ont quatre jours de difference. Zar-
gazte andia dauke (B-ond), tienen mu-
cha diferencia de edad, Us ont une
grande difference d'dge.
ZARIKA : 1° (G?..., Lar. Cane, has.),
sauce, saule. Eta artuko dituzute zuen-
TZAT LBNBIZIKO EGUNEAN ZUAITZIK EDERRB-
NAREN FRUTUAJC ETA PALMEN ETA ZUAITZ
OSTOTSUBN ADARRAK ETA UJOLETAKO ZARI-
kak, y tomar£is para vosotros el pri-
mer dia los frutos del Arbol mas her-
moso y gajos de palmas y ramos de
arbol de hojas espesas y sauces de
arroyo, et au premier jour vous pren-
drez les fruits des plus beaux arbres el
des branches de palmier s et des rameaux
d'un feuillage tpais el des saules du ruis-
seau. (Ur. Lev. xxm-40.) — 2° (BN,Sal.),
retama , genit.
Zarkeri (Be), trampitas de nifios,
ruses ou malices des en f ants.
Zarketo : lo (B-l), astuto, marrullero :
retors, malin. — 2° (B-ub), joven que
tiene maneras de persona de edad Jeune
personne qui prend les manieres des per-
sonnes i.gies.
Zarkin (AN-oy, B-a-o-tS, G-and-zeg),
trasto viejo, vieux meuble.
Zarko: i° (B), solter6n, ctlibataire.
— 2° (B-t§), decrepito,muy viejo: dtcrt-
pU, Ires vieux.
Zarkote (B-m-mond-tS), zarkot8a(B-
d-1-ofi-ub), Var. de zarketo (2°).
Zarkuldu (B-m), avejetar, vieillir.
NORBAITI (gEIENBZ ZARTZARUTz) GORPUTZA
ASTUNDU, BALDRASTU, SASKARTU EDO ZA-
TARTU, NARRA8TU, PAGOTU DAKIONBAN, ESA-
TBN DA : URLIA BRRIME ZARKULDU DA I
cuando a alguien (sobre todo hacia la
vejez) se le hace el cuerpo pesado, tosco,
torpe 6 feo , se le arrastra y se le hin-
cha, se dice : Fulano ha avejetadoextraor-
dinariamente : quand (surtout vers la
vieillesse) le corps de quelyu'un devient
lourd, maladroit ou laid, s'U se traineou
se bouffit, on dit : Un tel a vieilli eton-
namment.
Zarkume, redrojo, muchacho que
medra poco : enfant chUif, qui se deve-
loppe peu. (Aft. ms.)
Zarle (G-ern), oficial teiero encargad<5
de colocar las tejas aue hace otro , ou-
vrier tuilier charge de placer les tuiles
qu'un autre prepare. Var. de ezarle.
Zarmandor ( G, Izt. ) , un arbusto , un
arbuste.
Zarmln: 1° (BN-s, R), achaques de
la vejez : cachexie, infirmites de la vieil-
lesse. — 2° (B-g-o), picor de una vianda
rancia , mauvais gotit d'une viande ranee.
T. II.
Zarmindu (B-g-o), ranciarse una
vianda, rancir (la viande).
ZARMUKA (BN-ald), esparganio,
carice , planta que termina en una suerte
de penacho; crece a la orilla de los rios,
sus hojas sirven para hacer jergones :
latche ou carex, plante surmontee d'une
aigrette; elle vient au bord des rivieres,
et ses feuilles servent a faire des paillasses,
sous le nom de crin vegetal.
ZARO, zarho : 1® prado,pre\ (Oih.
ms.) = Duvoisin dice que mis bien que
prado es una vasta pradera que se
extiende sobre nuestras montafias y esta
tachonada de rediles. Duvoisin dit que
ce mot indique, plutdt que pre, une vaste
pelouse s'etendant sur nos montagnes et
parsemee de bergeries. — 2° noche, nuit.
(Herv. Catal. de leng. V-287, Humb.
Mitrid.). = Ha bran tornado de las voces
onenzaro, « noche de Navidad; » aizaro,
« noche de jueves santo. » lis Vauront
emprunte aux mots onenzaro, « nuit de
Noel; » aizaro, « nuit du jeudi saint. »
— 3° ( AN , Araq. , BN-s ) , percha , vara ,
barda : perche, gaule, baguette. = En
AN-b designan con este nombre espe-
cialmente el mayal 6 palo con que se
desgrana el trigo. En AN-b on designe
surtout sous ce nom le fleau ou biton
avec lequel on bat le bie. — 4© Zarho,
vela, bougie. (Oih. ms.) — 5° (B-a-o-tS),
abreviatura , aligeramiento : abreviation,
allcgement. Konfesau-zaro egin naz,
me he confesado ligeramenie, je me
suis con f esse a la Ugere. Apari-zaro :
cena ligera, colaci6n : Uger repas, colla-
tion. Barau-zaro (Be, ...), ayuno y absti-
nencia de carne , jefine et abstinence de
viande. — 6<> (R), a menudo, con frecuen-
cia : souvent, frequemment. Kura zaro
konfbsatzbn da, aquel se conGesa con
frecuencia, il se confesse frequemment.
-Zaro (c, ...), 6poca, epoque. Ostazaro
( R] : epoca de la foliaci6n , brote de las
hojas : frondaison , epoque de la pousse
des feuilles. Lanzaro erratSa , azaro
baratza (S) : ligera epoca de trabajo,
lenta £poca de la simiente : legere epoque
de travail, lente epoque de la sentence.
Azaro: a) (B, BN, G, R ) : sementera ,
epoca de la siembra : semailles, epoque
{avorable a Vensemencement. — b) (AN,
*N, G, L, S ), noviembre , novembre. —
c) (BN-s, R), octubre, octobre. Gaz-
tezaro (B, BN, G, R, S), juventud (epoca),
jeunesse (epoque). Seinzaro, sbizaro (B),
infancia, enfance. Umezaro (B-a-o),nifiez,
enfance. Zarzaro, zartzaro (B t G), vejez,
vieillesse. = Este sufijo se usa tambi^n
en muy contadas voces con otra signifi-
caci6n no bien determinada , pero in-
clulda en el sentido gen^rico de ^poca.
Ce suffixe s'emploie aussi dans queiques
mots avec une autre signification mal
deter minee, mais qui se rapporte au sens
generique d' epoque. Egunzaro (B-o), dia
de convite , jour d f invitation. Eguzaro,
dia de media festa, jour de demi-f4te.
(Aft. ms.) Jaizaro (B, ms -Lond] : fiesta
ligera, media fiesta : fete de devotion,
demi-fete.
ZARPA : 4° (AN, Araq., B-1-mu-ond,
L), faltriquera, bolsillo interior; a dife-
rencia de zakel, aue lo es exterior : poche
interieure; A la difference de zakel, qui
est Vexterieure. = D'Urte en su Grama-
tica, p. 56, dice carpa, poniendo por
errata c en vez de g. D'Urte dans sa
Grammaire, p. 56, dit carpa, en mettant
par erreur c au lieu de g. Eztuzuela aSo-
LARIK DUZUBN ALA EZ URHB, ZILHAR EDO
diru zubn zarphbtan i no poseais oro ni
plata, ni dinero en vuestras fajas : ne
possedez ni or ni argent, ni monnaie
dans vos ceintures. (Har. Matth. x-9.) —
2° (G), cerviguillo : nuque, le derrUre
du cou. — 3° andrajo, hilacha : haillon,
loque. (ms-Lond.) — 4°(AN,Lacoiz.),espo-
16n, eperon. (Bot.) — 5° (AN-b), velWn,
toison. | Zarpa au zein pisua den ! bza-
gun da zikiroarena dela : i cuanto pesa
este vell6n ! se conoce que es de car-
ne ro : que cette toison est lourd e ! on voit
bien que e'est celle d'un belier.
ZARPAIL: io (AN-b, BN-luz, L),
basto, ordinario, grosero : bas, commun,
grossier. Gizon zarpaila, hombre gro-
sero, homme grossier. Ken adi ordik zar-
paila, ik beti ola beauk (AN-b) : quita
de ahi, grosero, tu siempre has de ser
asi : va-t'en de Ik, grossier, tu seras tou~
jours tel. — 2° (G) , pingajo, harapo :
loque, lambeau, auenille. — 3° (AN-b J,
andrajoso, guenUleux. — 4° (AN-ond),
bochornoso, lourd (temps). Eguraldi
zarpaila, tiempo bochornoso, temps
lourd.
Zarpaildu : 1 ° ( G - and ) , demacrarse ,
se decharner. Var. de zargaildu. —
2° ( AN , L ) , hacerse grosero , devenir
grossier. — 3° (AN-b), hacerse andra-
joso, devenir guenUleux. Zagartzerat
zarpaildu da ori, ese al hacerse viejo se
ha vuelto andrajoso : en vieillissant , il
est redevenu guenUleux.
Zarpailki (AN-b), andrajosamente, en
guenilles.
Zarpailo (AN-ond), andrajoso, gue-
nUleux.
Zarparatu, embolsar, empocher. (Duv.
ms.)
Zarpatsu (G-and), andrajoso, degue-
nilie.
Zarpazar : 1° (Gc), andrajoso, degue-
nille. — 2° (G, Arr.j, harapo, haillon.
Zarpazikin: 1° (G), andrajoso, degue-
nilie. — 2° (G), sucio, sale.
Zarpazu (BN?, Oih.), andrajoso, de-
guenilie. Banintz bezain zenbait betzain
edo ilhagin zarpazu, como si yo fuera
como muchos pa stores 6 laneros andra-
josos , comme si j'etais comme beaucoup
de pasteurs ou lainiers deguenilUs. (Oih.
105-9.)
Zarpel (AN-lez), faltriquera, bolsillo
interior, poche interieure. Var. de zarpa
(lo).
Zarpiatu (G-and), extender el mor-
tero con la liana, etendre le mortier
avec la truelle.
ZARPIL. : 4° (AN-b), desvirtuado, per-
vertido : afTaibli, gdte, perverti. — 2° an-
drajo, haillon. Doaz zoin berb btSetara
zarpil utzibn hartzbra , van cada cual
a su casa a tomar (de nuevo) los harapos
abandonados, Us vont chacun chez eux
reprendre les guenilles abandonees.
(Goyh. Aleg. 24-42.)
Zarpildu : i° (L), ajarse ropas, s'user
(les vStements). -- 2° (L), desvirtuarse
comidas, se g&ter (les aliments). — 3° (AN-
b , G , L ) , pervertirse personas , se per-
vertir (les personnes). — 4° (B-a-o-tS),
gobernar una casa, gerer une maison.
ZARPUlXO (B-mu), grano maligno
de la piel, bouton de la peau de nature
maligne.
53
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418
ZARRA — ZARRATU
ZARRA: 1° (B-i-m-tS), arrastre de
una piedra, trainage d'une pier re. Zarrba
emon deutse ( B-m ) : han arrancado, han
empezado & arrastrar (p. ej. la piedra):
Us ont arracht, its ont commence' A trai-
ner (p. ex. la pier re). — 2° cierra, cierre
usted , cerrad : ferme, fermez (sing.), fer-
mez (plur.). — 3° (B), onomat. del ruido
que se hace al beber, al cerrar las puer-
tas, al echar aguas: onomat. du bruit
que Von fait en buvant, en fermant les
portes, en urinant. — 4° (B-g), estertor,
rile. Bularreko zarrea, el estertor, le
r &l €t — 50 (B-m), onomat. de arrastrarse
sobre el trasero, onomat. de Vacte de se
tratner sur le derriere. — 6° berro, cres-
son. (ms-Lond.) — 7° (AN, B, G), el viejo,
levieux. (De zar + a.) — 8© (B-ofl-ub),
escorias del hierro, scories du fer. —
9° (AN-oy, Be, ...}, onomat. del acto
de Deber producienao cierto ruido , ono-
mat. de Vaction de boire en gargouillant.
^Onen erorik edaten dodaz ur otza
legbz zarra-zarra bekatuak ? 1 tan loca-
mente bebo los pecados como agua fria ?
j'avale aussi follement les pichts que de
Veau froide? (Aft. Esku-lib. 21-12.)
Zarrabete (B, G), £aita, instrumento
de musica : biniou, instrument de mu-
sique. (?)
Zarraberritu (BN-s), refrescar, reno-
var : rafraCchir, renouveler.
Zarrada : 1° (G-and -ber-don), horror,
impresi6n interior desagradable : hor-
reur, impression inUrieure disagreeable.
— 2° (BN, G), arranque en el arrastre,
p. ej. de una piedra : secousse dans le
trainage, p. ex. d'une pierre. — 3° (B),
cierre, acto de cerrar : fermeture, action
de fermer. (??) — 4° (B), trago : gorgte,
lampie.
ZARRAlLA (B-g-1,..., L-ain), cerraja,
serrure. (?)
ZARRAKA (S, Chah. ms), chubasco,
chaparr6n : averse, ondte.
Zarrakatu: 1° (G-and-gai-us), hen-
derse la tierra, los cristales, la losa, las
castafias : se fendre (la terre, les vitres, le
dallage, les ch&taignes). — 2°(G-gab-t),
destejerse los patios, se dtfaire (les tis-
sus).
ZARRALDE : 1° (AN ?, L-ain), andar
con los pies casi arrastrando, marcher
en tratnant les pied 8. — 2° (B, Afl. ms),
ataud : biere, cercueil.
ZARRALDO (AN-lez, L, Har.), ataud :
biere, cercueil.
Z ARRAM AK ALDA : 1° ( AN-iruft],
gancho con que se qui tan las matas ae
un ribazo, gouet au moyen duquel on
dtbroussaille un talus. — 2° (R), torpe,
maladroit.
Zarramar (B, G), tumulto, tumulte.
Zarraxnarra ( B - mond ) , residuo ,
r6sidu.
ZARRAMAZKA (B, BN-s, R), ras-
guflo, tgratignure.
Zarraxnazkatu ( B, BN-s, R ), zarra-
xnikatu (BN-am, ...), arafiar, igrati-
gner.
Zarraxniko (BN-am, ...), arafiazo, ras-
guflo : igratignure, dtchirure.
Zarramilo (AN-oy), columpio, balan-
coire.
Zaxramiska (S), rasguflo, tgrati-
gnure.
Zaxrapaka, (subir) gateando, 6 gatas :
(monter) quatre a quatre, a quatre pattes.
(Duv. ms.)
Zarran (B), arrastrando, en tratnant.
= Aun es mas viva la onomatopeya de
la palabra compuesta zirrin- zarran.
L'onomatopie du mot compost zirrin-
zarran est encore plus vive.
Zarranda (S), franja, mar gen : frange,
marge, c6t&. Var. de zerrbnda.
Zarraparra : 1° (B, G), tumulto, tu-
multe. { Alako zarraparrarik ! 1 Nok AN
berbea bntzun-eragin ? (B-l) : j qu6
tumulto aquel ! j,Qui6n podia alii hacerse
oir? quel tumulte il y avaitl Qui pouvait
s'y faire entendre? — 2° (Be), trabajo
hecno de prisa, travail fait A la kite.
Zarrapastaka (AN-lez, B-m, G-and),
atropelladamente : brusquement, tumul-
tueusement, sans ordre.
ZARRAPATA (BN), borrasca, bour-
rasque. Uri-zarrapata , borrasca de llu-
via , bourrasque de pluie.
Zarrapatu (L), arafiar, tgratigner.
ZARRAPEL (B-a-d), torta, g alette.
ZARRAPLAKA (R), (andar) a gatas,
(marcher) a quatre pattes.
ZARRAPO : 1° (AN, G-etS, L-ain),
arafiazo, igratignure. — 2° (L), baba,
bate. Zein-nahi tokitan har dezan, lu-
RRBRAT AURTHIKITZBN DU ETA HAURRARI
ZARRAPOA DARIO ETA HORTZAK KARRASKA-
TZBN DITU ETA IHARTU DIHOAT *. donde-
quiera que le torn a, le tira contra la tie-
rra y le hace echar espumarajos y cru-
jir los dientes y se va secando : toutes
les fois que Vesprit s f empare de lui, il le
jette contre terre, et V enfant 4cume et il
grince des dents el il se desseche. ( Har.
Marc, ix-17.) — 3° (BN-am-baig, S),
cerroio, verrou. Var. de oiltzarrapo. —
4° (AN), prisa, atropello : h&te, bouscu-
lade.
Zarrapoka : 1° (AN-lez-oy). trabajar
de prisa y con poca finura: bousiller ,
travailler a la h&le el avec peu de finesse.
— 2° (AN, Araq., L-s), (andar) A gatas,
(marcher) a quatre pattes. — 3° (L), ara-
fiazo, 4gratignure.
Zarrapokari, el aficionado a arafiar,
celui qui aime A igratigner. (Duv. ma.)
Zarrapokatu ( L ) , arafiar , tgrati-
gner.
Zarraskl (G, Arr.), destrucci6n, deso-
]aci6n, aislamiento : destruction, desola-
tion, isolement.
ZARRAST (AN, B, G, S), onomat.
que designa la acci6n de cortar un
objeto, onomat. qui dtsigne Vaction de
couper un objet.
Zarrasta: i« (AN, BN, G-etS, L, S),
desgarro , rompimiento : dtchirure ,
cassure. — 2° arafiazo , rasguflo : igrati-
gnure, griff ade. — 3° (L-ain), salpica-
dura, telaboussure. — 4° (L-ain), impre-
si6n, p. ej. al oir una noticia muy desa-
gradable : impression produite, par ex.
en apprenant une nouvelle tres disa-
greeable. — 5° (AN-b), chaparr6n, ondie.
; Uri-zarrasta bat boin baleza errauts
unen lbkutzbko ! j si cayese un chapa-
rr6n de agua para que desaparezca este
polvo ! s f il tombait une averse pour abattre
cette poussiere !
Zarrasta da : 1° (c, ...), incisi6n, inci-
sion. Emon dbutsan zarrastadeaz, bbstb
barik, biotza asi jako odolustutbn, da
Jesus aitbaren esan-orduko tSibi-azurra
letSb gelditu da, zuri-zuri (B-l) : con
la incisi6n que le ha hecho, sin otra cosa,
se le ha empezado el corazon A desan-
grarse y antes de signarse ha quedado
como la jibia, blanquisimo : avec Vinci-
sion qu 9 il lui a faile, pas davantage , le
cceur a commence^ A se dicongestionner ,
et, le temps de se signer, il est resU comme
la seiche, Ires blanc. — 2° (G), una bra-
zada en el nado, une brasse A la nage.
Alde batetik bbstera ogbi zarrastada-
tan joango nintzala ta murgil egin
nuen : ; BAI ! BIZIRIK ateratu nintzanean !
I AIN ZBKARRBN URAK INDARRA ! que de Un
lado al otro llegarla en veinte brazadas
y me zambulli : \ si ! 1 cuando sail vivo !
I tan grande era la iuerza que traia el
agua ! que farriverais d y un bord A V autre
en vingt brasses , et je plongeai : oui !
comment suis-je sorti vivant! tant la
force de Veau Hait grande! — 3° (R),
impresi6n interior, impression intirieure.
Zarrastak bman daitadak agituren zbla
kori (R), me ocurria (ya decia yo) que
eso sucederiaj/acaw Vidte quecela arri-
verait. — 4° (B-a-o-tS), periquete, un ins-
tant. Zarrastada batbn, en un periquete,
en un din d'ceil.
Zarrastaka: 4° (AN, BN, G, L, S),
rasgando, dtchirant. — 2°araftando,^ra-
iignant. — 3° (AN-b), (Hover) a cha-
parrones, (pleuvoir) par ondtes.
Zarrastan (R), movilndose brusca-
mente, para arrebatar alguna cosa : se
mouvant brusquement, pour saisir ou
arracher quelque chose.
Zarrastatu (AN, L), desgarrar, dtchi-
rer. Otb-artean zarrastatu diet bskua
(AN-b), entre aliagas he desgarrado la
mano, je me suis de'ehire' la main A des
ajoncs. Kaipasek dio ontarat, kapa
ZARRASTATURIK I ERRAN DU BLASPBMIO BAT I
enestoCaifas, rasgandose el man to, dice :
Ha proferido una blasfemia : sur cela
Catphe, dichirant son manleau, dit : II
a prof4r4 un blaspheme. (Liz. Cop lac.
502.)
ZARRASTEL: 1° (B-i), despilfarra-
dor: prodigue, dissipateur. — 2» (B-g),
despojos de lino, fibres de tin.
Zarrastelkeria (B-i), despilfarro, dis-
sipation. Emendik ara ( Caliporniara )
DOAZANAK EZTIRA, GU BMEN SARRI LEZ, ZA-
RRASTELKERIAN bizi. 1 Zelan, BBSTBLA,
DIRUAK EGIN AIN URTE GITSlTAN ? 10S que
van de aqui alia (a California) no viven ,
como muchas veces nosotros, en el des-
pilfarro. ^C6mo, si no, hacer dinero en
tan pocos afios? ceux (jui vont d'ici IA-
bas (en Calif ornie) ne vivent pas, comme
nous tres souvent, dans la dissipation.
Comment, si ce n Hait cela, amasser de
Vargent en si peu d'annies ?
ZARRATA ( BN - s ) , cascada rapida ,
cascade rapide.
Zarratada (B?), desgarro, sobre todo
en vestidos 6 pafio : dtchirure suriout
dans les vitemenls, les tissus.
Zarratatu ( AN , G - ern - etS ) , zarra-
tiatu (G-and -urn), rasgar una tela, un
papel : dichirer un tissu, un papier.
Zarratrako ^AN-b, BN-s, R), hara-
piento : guenilleux, vStu de haillons.
I NORK ERRAN EN ZION ARTZAIN KORI KAIN
ABRATS DELA? BBZTITAN DA OROBAT NOLA
zarratrako bat ( R-bid ) , ^ quien diria
que ese pastor es tan rico ? se viste como
un harapiento : qui dirait que ce berger
est si riche ? il s'habille comme un gue-
nilleux.
Zarratu (Be) : 4° espeso, ipais.
OraiA ulba meatz-meatz eukiarren, tSiki-
tan ondo zarratu zbukan ba zuk , ala-
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ZARREPEL — ZARTARAZI
419
batSu (B-mu) : aunque ahora tengas el
pelo ralo, en la nifiez lo tenias bien
espeso, hijita : bien que tu aies maintenant
les cheveux clairsemes , dans I'enfance tu
les avals bien epais, fillette. — 2° cerrar,
fermer. = En Ondarroa es « cegar » por
ej. los ojos con el polvo, atacar 6 llenar
un hoyo ; y « cerrar » unicamente en el
sentido de tapar, por ej. un escape de
agua, 6 tambi6n cubrir una salida sea
de fluido, sea de un animal. A Ondarroa
c'est « aveugler »,p. ex., les yeux avec de
la poussiere, aveugler, boucher, remplir
un trou; et <« fermer » uniquement dans
le sens de boucher, par ex., un jet d'eau
et aussi obstruer la fuite d'un fluide ou
empicher la sortie oVun animal.
Zarrepel (B-mond-on), tibio, tern-
plado; se dice de aliraentos : tiede, se
dit des aliments. Var. de zer repel.
Zarreria : 1° ( B, BN-s, G, R), grupo
de personas ancianas, groupe de per-
sonnes tres 4g6es. — 2° ropavejeria ,
mont6n de trastos viejos : friperie, tas de
vieux meubles. — 3° (AN-lez), enfer-
medad de viejos, maladie des vieillards.
— 4° ( BN-s , R ) , la vejez con sus acha-
ques, la vieillesse avec ses infirmiUs.
ZARRI : 1° (B-g), espeso, dense ou
touffu. Artoa zarriegi dagoanean, meaz-
tau egin bear izatbn oA : cuando el maiz
esta demasiado espeso, es preciso enra-
recerlo: quand le mats est trop dense, il
est n4cessaire de I'edaircir. Arbia , zarri
BADAGO , ATARA EGIN BEAR DA '. el nabito ,
si esta espeso, hay que arrancarlo : si le
navet est serre, on doit I'arracher. —
2° (AN-ond, G-and ?-et3-us), serin,
espuerta grande : bdchon, grand panier
des bites de somme. — 3° (AN, BN-luz,...),
colocar, poner : placer, mettre. Var.
de BZARRI.
ZARRU (B-b), un pececillo de mar,
un petit poisson de mer.
ZART : 1° (AN-b, BN-ald), chasquido,
rotura de cuerda : claquement, craque-
ment, rupture de corde. Idiak hasi zire-
NEKO INDAR EGITEN HARRI HANDI HAREN
ZILOTIK ATHERATZBKO I ZART ! SOKAK HAUTSI
edo ethendu ziRBN (BN-ald) : en cuanto
los bueyes empezaron a hacer esfuerzos
para desatascar aquella gran mole de
piedra, crac! las cuerdas se rompieron:
des que les bceufs commencerent a faire
des efforts pour tirer cette lourde pierre,
crac! les cordes se rompirent. Latigoa-
RBN ZARTA AITZEA ASKI DUTB MANDOOK IN-
DAR bgiteko ( AN-b ) , a estos machos les
basta oir el chasquido del latigo para
hacer esfuerzos, il suffit que ces mulets
entendent le claquement du fouet pour
faire des efforts. — 2° ( AN, B, BN-s, G,
L, R), quebradura de oDJeto duro, p. ej.
un cristal : rupture d'un objet dur, p. ex.
une vitre. Zartakoan autsi (L-get,R-uzt),
romperse de golpe, se casser d'un seul
coup. — 3° (AN, BN-s, R), ruido seco
de un golpe : pa ft bruit sec d'un coup.
KlSU LABBKO ARRIAK ZARTAKA ARI DIRA
(AN-b), las piedras de la calera estan
dando estallidos, les pierres du four a
chaux craquent. — 4° (B), resolucion
pronta, determinaci6n energica : resolu-
tion prompte, determination energique.
— 5° (AN-b), chisporroieo, crtpitement.
£ZBR EMAN DIOZUB SU ORRI? IKATZA ZAR-
TAKA dago : Aqu6 habeis echado a ese
fuego? El carbon esta chisporroteando :
qu'avez-vous jete dans ce feu? Le char-
bon cripite. — 6° (AN-b, B), palmetazo,
varazo : coup de firule , de biton. Zabt-
ZART EMOIONA GOGOTIK, EMAKUMEA , ETSANA
ori bbstela eskolara joango (B-l) : dale
palmetazos con ganas, mujer; si no, ese
no ira a la escuela : donne-lui des coups
de ferule skrieusement, femme ; sans cela il
n'ira pas a I'ecole. = En todas las acep-
ciones es voz onomatopeyica. Dans toutes
les acceptions, c'est un mot onomatopique.
ZARTA: 1°(B, G), vara, baguette.
ZabtatSua eskuan dabela (ZE polito
BAIA ! ESAN LEIKE BERE BIZI GUZTIAN ASTO-
duna izan dala (B-mu) : teniendo la vara
en las manos j que lindamente 1 pudiera
decirse que toda su vida ha sido borri-
quera : tenant la baguette a la main si
joliment ! on pourrait dire que toute sa vie
elle a iti Aniere. — 2° (B, L), ristra,
sarta : chapelet ou botte d'oianons, d'ails.
— 3° (AN ?, R), gota que sal pica , goutte
qui edabousse. — 4° (AN-d, L-ain),
chasquido 6 zumbido de una piedra,
palo, latigo : claquement ou sifflement
d'une pierre, d'un bdton, d'un fouet. —
5° (B-mafi), hijuela, retofio que brota
alejado del tronco, de la raiz : drageon,
rejeton qui pousse loin du tronc, de la
racine. — 6° (BN-s, L-s, R), palmoteo,
aplauso : claque, applaud issemenl. = En
esta acepcion va siempre acompafiado
de B8KU. Ce mot est toujours, dans cette
acception, accompagne" de esku. Esku-
zartak eta idagoak ( R ) , los aplausos y
los gritos, les applaud issements et les
cris. — 7° (AN-b), crujido, craquement.
Zartada : 1° (G, Araa.), sopapo, ta-
loche ou soufflet. — 2° chasquido , esta-
llido : claquement, Matement. — 3° (B,
G), golpecito, varazo, petit coup de
baguette. — 4° (B-l, ...), garbo, resolu-
ci6n : inergie, resolution. — 5° (G ?),
cantidad, quantite. Var. de zartara.
Zartadaka (B, G), a golpes, par
coups.
Zartadako : 1° (B-l), resuelto, en6r-
gico : resolu, energique. Oba zenduke,
OR KILI-MOLO EZMEZEAN EGON BARIK , AMA
lakoSe zartadako a bazina : mejor seria
para usted que en vez de estar ahi irre-
soluto e* indeciso, fuese resuelto y ene>-
gico como la madre : il vaudrait mieux
pour vous qu'au lieu de r ester la ir resolu
el indecis, vous soyez resolu et energique
comme votre mere. — 2° (B, G-and),
bofetada, gifle. — 3° (B, G), varazo,
coup de baguette.
Zartadan : 1° (B, G), de golpe : vite,
vivement. — 2° (B, G), con garbo, resuel-
tamente : avec inergie, resolument.
Zartadura : 1° (AN-b, BN-s, R),
esguince, relajaci6n de las venas : entorse,
rel&chement des veines. Zainbn zartadura
ADIN BATEAN EZTA 8ENDATZEKO ERREZA , ya
en cierta edad es dificil curar la relaja-
cion de las venas, a un certain Age il
est difficile de guerir une entorse. —
2° (AN-b), revoque, capa de mortero :
crepi, couche de mortier. Zartadura
erori zaio etSb orri, a esa casa se le
ha caido el revoque, le crepi de cette
maison est tombe. — 3© (B-m, BN, L-s),
grieta, crevasse.
Zartagin (B, G, L), zarthagin (S),
sart^n, poile. (D. lat.) = En B algunos,
aun alii donde la z se pronuncia bien,
dicen sartagin por zartagin. Quelques-
uns en B, mSme dans les villages ou le z
se prononce bien, disent sartagin pour
ZARTAGIN. EZKURREN OLIOA HANITS HUN DA
ALA GORDINIK JATEKO ALA THIPINALAKO ALA
ZARTHAGINALAKO (S)j F AGO - EZKURRAREN
OLIOA UAINITZ ONA DA GORDINIK JATEKO
BEZALA ELTZEKOTZAT ERE ETA ZARTAGINA-
kotzat ( L ) , el aceite de la bellota de
haya es muy bueno asi para comerlo
crudo como para la olla y la sarte'n,
Vhuile de fatne est tres bonne aussi bien
pour etre mang4e crue yue pour servir
au pot ou a la poile. (DUl. bas. 106-5.)
ZURE BSKBINTZARIA BALITZ ZARTAGIKOA ,
OLIOARBK1N ORRATU TA LBGAMI-GABEKO IRIN
lorezkoa : si tu ofrenda fuere de sart^n,
de flor de harina amasada con aceite y
sin levadura : si ton oblation de farine a
ete placed sur le feu dans la poile, elle
sera de fleur de farine petrie at?ec de
I'huile et sans levain. (Ur. Lev. n-5.)
Zartai (BN-s, G-amez, R), zartain
(AN-b, B-1-m-mond-o , BN-haz), sart^n,
poile. Var. de zartagin. Zartain a bezen
gormanta (BN-haz) : muy goloso, lit. :
goloso como la sarten : excessivement
gourmand, lit.: gourmand comme la
poile.
Zartaka : 1° (AN-b, B), echando chis-
pas, itincelant. — 2° (B-i), erguido,
esbelto : raide, droit, svelte. — 3° (B),
vara, baguette. — 4° f AN-b), cruiiendo,
craquant. — 5° (AN, b), dando palmeta-
zos, donnant des coups de ferule.
Zartakari : 1° (AN-b, B), chispeante,
etincelant. Ikatz au zartakaria da (AN),
este carb6n es chispeante, ce charbon
petit le. — 2° (B-m), saltarin, hablando
de una pelota viva , de nuez muy dura ,
de agalla seca de roble : bondissant, en
parlant d'une pelote, d'une noix trts
dure, d'une noix de aalle seche.
Zartakatu : i° (R), desgranar las alu-
bias apaleandolas , egrener les haricots
en les battant. — 2° (BN-s, R, S), varear
los a r bole s fru tales, para derribar la
fruta a palos : gauler les arbres fruitiers,
pour en faire tombe r les fruits.
Zartaklfla (B-mond), sarten, poile.
Var. de zartagin.
Zartako (AN-b, BN, L, R), bofetada,
gifle. Oro horren beldurrez daude; nik
HITZ DAKOT ETZAUTALA ZARTAKO BATEN
EMAITERA JINEN, ORDAINA BAITUKE BBRE-
bala (BN-ald) : todos le temen, yo le
invito a que venga a darme una bofetada,
la respuesta no se haria esperar : tout le
monde le craint; je le defie bien de venir
me donner une gifle, la reponse ne se
ferait pas attendre.
Zartamiko (AN-ond), un pez marino,
certain poisson de mer. Arrai onek
muSar andia dala dirudi , este pez parece
ser la gran mujarra 6 perperute , ce pois-
son semble itre la queue-noire.
Zartan (B-a-d-tS), sarten, poile. Var.
de zartain. (?)
Zartara (G) , cantidad , quantite. Var.
de ZARTADA (5°). DOARIKAKO MBNDI-LURRB-
TAN LENBNGO URTEAN GARIA ARTU ETA ON-
dorbngo bibtan olo-zartaratSo ONAK
biltzen dituztelako : porque en las tie-
rras gratuitas (sic) de la montana reco-
gen trigo el primer alio y, en los dos
siguientes,buenas cantidades de a vena :
parce que dans les terres gratuites (sic)
de la montagne on recolte du ble la pre-
miere annie et, dans les deux suivantes,
de bonnes quantite* d'avoine. ( Izt. Cond.
30-6.)
Zartarazi : 1° (AN-b, L), hacer esta-
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420
ZARTARI — ZATARRI
liar, faire iclaler. — 2° (AN-b), hacer
relajar los nervios, faire distendre les
nerfs.
Zartari (AN-lez), chispeante, carb6n
que echa chispas : crepitant, itincelant,
charbon qui lance des itincelles.
Zartateko (G-orm), golpe, bofetada :
coup, soufflet.
Zartatsu (B), chispeante, carb6n 6
lefia que arroja muchas chispas : pitil-
lant, charbon oubois qui jette beaucoup
d' itincelles.
Zartatu : {• (AN-b, BN-ald-s, R),
relaiarse ; se dice de los nervios : se dis-
tendre; se dit des nerfs. — 2° (AN, BN,
G, L, S), quebrarse, rajarse, cascarse :
se casser, se briser, se fendre, s'entr'ou-
vrir. Khanabera zartatua bztu hautsiko
ETA KHEA DARION MITSA BZTU IRAUNGIKO ,
GARAIA BMAN DIROEINO ZUZENTA6UNARI '. DO
quebrara la cafia que esta cascada, ni
apagara la torcida que humea, hasta que
saque a victoria el juicio : il ne rompra
point le roseau dija brisi et n'iteindrapas
la meche qui fume encore, jusqu'a ce
qu f il fasse triompher la justice. (Har.
Matth. xn-20.) — 3° (AN-b), revocar de
cal una pared, recripir un mur a la
chaux. Parbta zartatuta obeki egoten
da, la pared suele estar mejor cuando
esta revocada, le mur est bien mieux
(quand il est) recripi.
Zartau (B), cascarse, rajarse : se cas-
ser, se fendre. Var. de zartatu (2°).
Zarta-zarta : 1° (Be, G), onomat. que
indica la locuacidad, la habilidad de
hablar : onomat. qui indique la volubi-
lity, la facilUi de parler. — 2° (B, G),
con actividad : aclivement, avec activity.
« ZARTAZARTA » ESATEN DA, BAI BlZKAIAN
DA BAI GlPUZKOAN, UGARI TA AZARRI EDO
GELDIUNE BARIK GAUZAK ESAN EDO BGITE-
ari : tan to en B como en G, se llama
zarta-zarta el acto de decir 6 de obrar
en abundancia y con actividad 6 sin tre-
gua ni reposo : en B comme en G, on
appelle zarta-zarta I'acte de parler ou
d J agir en abondance et avec activity ou
sans trSve ni repos. (Euskalz. 1-167-22.)
Zarte (R), endurecimiento de los
pechos, endurcissement des seins.
Zart edo zalapart (B-ofi), resolverse
a una de dos cosas opuestas, p. ej. « al
vado 6 a la puente : » se risoudre a Vune
de deux choses oppose' es, p. ex. « au gui
ou au pont. »
Zartegi : 1° (B-t§), vejez, vieillesse.
Zartegia bior zidinwaiparrira, la vejez
volviose al nuevo nacimiento , la vieil-
lesse devint une nouvelle naissance.
(Refranes, 58.) — 2© (B, G), lugar de
cosas viejas 6 de personas ancianas,
place de vieilles choses ou de vieilles
gens.
Zart egin : 4° (G-orm), quebrarse,
p. ej. un vaso : se briser, p. ex. un verre.
— 2° (AN-b, B, BN-s, G, R), romperse
una cuerda, se rompre (une corde). —
3° (AN-b,..., BN), relajarse los nervios,
se distendre (les nerfs).
Zartekin (B-zig), cazo que se usapara
escudillar caldo, casserole dont on se sert
pour prendre du bouillon. Var. de zar-
TAGIN, ZARTAKINA, etc.
Zartez : 1° (BN-haz), estallando, icla-
tant. EtSeko barrika ederrenaren ustaiak
LEHERRARAZIKO ZITUEN ZARTEZ, habHa TOtO
estallando los aros del barril mas her-
moso de casa, il aurait brisi en iclatant
les cercles du plus beau barril de la
maison. — 2° (S), bruscamente, brusque-
ment. Zartez unguratzbn (da) Jakarat
(Sen Grat), (San Grat) se aproxima a
Jaca bruscamente, (Saint Grat) s*ap-
proche brusquement de Jaca. (Sen Grat, ...)
Zartii (AN, B, BN, G), envejecerse,
se vieillir.
Zartza (B-l-ond), vejez, vieillesse. Zu
BERRIZ JOANGO ZERA ZURB GURASOAKANA
PAKE AN ETA IZANGO ZERA OBIRATUA ZARTZA
onean : y tu iras en paz a tus padres y
seras enterrado en buena vejez : et toi,
tu iras en paix vers tes pires, mourant
dans une heureuse vieillesse. jUr. Gen.
xv-15.) = En G es zartzb. En G e'est
zartzb.
Zartzaka (AN-b), chaparr6n, averse.
| URI -ZARTZAKA ORRBK, OSTOA NOLAZABALDU
dubn ! | c6mo ha hecho extenderse a la
hoja ese chaparr6n de agua ! comme cette
averse d'eau a fait ilargir la feuille!
Zartzakatu (L-ain), destrozar, di-
truire. Ebakjtzen ditu zartzakatu gabe,
los corta sin destrozarlos , il les coupe
sans les abtmer. (Duv. Labor. 175-26.)
Zartzapen (BN) , Var. de zarzapbn.
Zartzaro (Be, G), vejez, vieillesse.
Var. de zarzaro. Ea gaiSorik bgonik
IKUSI EZPADOZ^UZ, ZARTZA ROAN BBGIRATU
ETA PREMINA TA MBEALDIBTAN LAGUNDU TA
EZUNETAN EMENDATU BZPADOZUZ I ( mira ) si
estando enfermos no les habeis visitado,
si les habeis atendido en la vejez y ayu-
dado en las necesidades y angustias v si
no les hab&s socorrido en las penurias :
( regardez ) si, iiant malades, vous ne les
avez pas visile's, si vous ne les avez pas
considiris dans la vieillesse, si vous ne
les avez pas aide's dans les nicessilis el
les ditresses, et si vous ne les avez pas
secourus dans la misere. (All. Esku-lib.
118-22.)
Zartze : 1° (G), vejez, vieillesse. Var.
de zartza. — 2° (ANc, B-m, Gc), enveje-
cer, vieillir. (De zartu+te.)
Zartzo, vanidad, grand air qu'on se
donne. (D'Urt. Gram. p. 8.)
Zarzapen (R), vejez, vieillesse. Zarza-
PENERA ELTUZ GEROZ, SUA ON ZAIKUGU ORO-
bat nola gatuer ( R-bid ) : en Uegando a
la vejez , nos gusta el fue^o como a los
gatos : en arrivant a la vieillesse, nous
aimons le feu comme les chats.
Zarzaro (BN-s, B?, G, R), vejez,
vieillesse. Isaakek irurogei urtb zituen
ETA BUNDA IRUROGEI AbRAHAMEK, ZBINAK
ZARZAROAN BBRB SEME MAITEARBN HUME
(sic) OYBK IKUSTEKO POZA ETA ATSBGINA
izAN zubn : Isaac tenia sesenta alios y
Abraham ciento veinte, el cual tuvo la
dicha y el placer de ver en la vejez esos
nifios de su amado hijo : Isaac avail
soixante-dix ans et Abraham cent vingt,
et il eut le bonheur et la joie de voir dans
sa vieillesse les en f ants de son fits bien-
aimi. (Lard. Test. 36-24.)
ZARZO : io cuchicheo, chuchotement.
(Oih. ms.) — 2° (L), chisporroteo del
fuego, pitillement dufeu. Suaren zarzoa,
el ruido que produce la llama cuando ella
es fuerte , le bruit que fait la flamme
quand elle est forte, ouak ere harenga-
TIK BGITBN TIK ZARZOAK BAI HALABER GUR-
GURAIA SlRRIPA MORTUKOAK : DOT lo misiRO
tambien el fuego produce cnisporroteos,
como el arroyuelo del desierto (pro-
rrumpe en) murmullos : de mime le feu
prod u it aussi des cripitements, comme le
ruisselet du disert des gazouillis. (Etchev.
Manuel, 17-27.)
ZA8TAR (AN-lez), embrollo, revolu-
cion : gdchis, rivolution, confusion.
ZATA : 1° (AN-arak, BN-s, G-zeg?,
R), abarca muy tosca, brogue tres gros-
siere. Arrantzara paten dirbnban (ar-
TZAINAK BLURTZAN BRE BAI ) ARRANTZARIAK
ERMATEN DITZIBN OINeTAKOAK DITSU ZATAK J
BBSTEAK ABARKAK DITZ1B IZBNA (BN-s) '.
zata es el calzado que He van los Pesca-
dores cuando van a pescar ( tambien los
pastores en nevadas) ; los demas se Ha-
inan abarka : zata est la chaussure que
portent lespScheurs quand its vont picker
(les bergers igalement, en temps de neige);
les autres s'appellent abarka. — 2° (G-
don), un pajaro, un oiseau, « caprimul-
gus europeus. »
ZATAI (B-a-g-m-o-tS), alzaprima,
palanca, levier. Zataian jaso, levantar
con palanca, sou lever avec un levier.
Zataia zer dan zaarrak bakarrik kztakie :
zur andi-astunai zirkin bragiteko gizo-
nak aga andi bat erab1li daroe *. ase
da zataia (B-m) : no solo los viejos saben
lo que significa zatai ; para remover los
grandes maderos y piedras, los hombres
suelen manejar un gran palo : aquel (el
palo) es lo que se llama zatai : ce ne sont
pas seulement les vieillards qui savent
ce que signifie zatai ; pour remuer les
madriers et les pier res, les hommes
emploient ordinairement un grand ba*ton,
que I' on appelle zatai.
ZATAL (B-i-ofl-tS, G-aya) : 4° trozo
no grueso, troncon. — 2° retal de pafio,
coupon de drap.
ZATAR : 1° (AN), andrajo, lambeau.
SOINETAKO ESTALKIA PURPURAZKO ZATAR
bat, un andrajo de purpura por cubierta
de sus hombros , un lambeau de pourpre
pour couvrir ses ipaules. (Liz. Coplac.
U6-4.) — 2° i AN-b, G), trapo, estropajo :
chiffon, torchon de cuisine. Ez erre main-
dire ZAGAR ORI , ZATARKO ON DA (AN-b) *.
no quemes esa sabana vieja, es buena
para trapo : ne brdle pas ce vieux drap
de lit, il est bonpour faire des torchons.
— 3° (B, G), feo, deforme : laid, difforme.
— 4° (B, G), cochino, asqueroso : cochon,
digotitant. — 5° (G-bid), cisticerco (sic),
parasito del cerdo que produce en el
una enfermedad : cysticerque, parasite
de la ladrerie chez le pore.
Zatardun (AN, B, G), andrajoso,
diguenilli.
Zatarkeria (AN, B, G) : 4© deformi-
dad, difformiti. — 2° vileza, baieza,
canalleria : vilenie, bassesse, canaiuerie.
Zatarketari (AN-b), trapero : chiffon-
nier, marchand de chiffons. Zatarke-
tari a bhen da, aqui estA el trapero, le
chiffonnier est ici.
Zatar - mordoaka ( Gc ) , es tropa j o ,
lavette.
Zatarrexia (B, G), inmundicia, im-
mondice. Ara bota bear dira zapata
ZARRAK, ABERB lLAK ETA ZATARRBRIA GUZTIA :
alia es menester echar zapatos viejos,
animales muertos y toda la broza : il
faut y jeter les vieux souliers, les cha-
rognes et tous les dibris de vigitaux.
(Dial. bas. 54-4.)
Zatarri (AN, B, G, ms-Lond), ripio,
conjunto de ladrillos rotos y otros mate-
rials desechados : dicombres , tas de
briques cassies et d'autres matiriaux abi~
mis.
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ZATAZAL — ZAURNATU
424
Zatazal (B-a-o-tS), odre vacio , outre
vide. (Contr. de zaratazal.)
ZATI, zathi (c): 1° porci6n, parte,
pedazo : portion, partie, morceau. —
2° (BN-s, R, S), gran cantidad, gran
trozo : grande quantiti, grand morceau.
Anserati ez jan zATi, del ganso no comas
cantidad, de I'oison il n'en faut pas
manger quantity. (Oih. Prov. 27.) —
3° (Be), temporada, periodo de tiempo :
saison, pinode de temps. Zati batbko
joan da, ha ido para una temporada, il
s'est en alU pour une saison. Obispo jau-
NAK BSATBN BUT8BN BOTA BEAR ZITUZALA
zati bateko Eleizati , el senor obispo les
decia que tenia que arrojarles de la Iglesia
por una temporada, VivSque leur disait
que Von devrait les renvover de VEglise
pendant un certain temps. (Konf. 204-24.)
Zathiarazi, partir, diviair en pedazos :
par tag er, diviser en morceaux. (Duv. ms.)
Zathidura (?, Duv. ms) , secci6n,
rotura, partici6n: section, brisure, par-
tage.
Zatigo (G), destrozo, destruction.
Zatika, zathlka (c), a pedazos, por
partes : en morceaux, par parties. Zatika
JAN EZAZU TA ZINTZURRBAN GBLDITU EZTAKI-
zun kontuz ibili (G), coma us ted a peda-
zos y ande us ted con tiento para que no
se le atragante en el garguero, mangez
par morceaux et allez doucement pour
ne pas vous Hrangler.
Zatlkatu, zathikatu (c,...), despeda-
zar : morceler, riduire en morceaux.
Mbndi eta uarri oro elgar zatikaturik,
mundu oro jarriren da suae arrasatu-
rik : despedazandose entre si todos los
montes y piedras, todo el mundo que-
dara arrasado por el fuego : toutes les
montagnes et les pierres se rtduisant en
morceaux, le monde en tier sera ravage"
par le feu. (Dechep. 18-7.)
Zathikatzaile ( c , . . . ) , zatikatzale
(AN-b), el que parte, el que destroza :
celui qui partage, qui met en pieces.
Zatikatze (c, ...), destrozo : ravage,
destruction. Horra zbr dbn ozpina : ezta
bbraz harritzbko uarbk boin oui dituen
zathikatzbez (L, Di&l. bas. 119-1): ve
ahi lo que viene a ser el rayo : no es
pues de admirar que haga los destrozos
que suele hacer : voila ce que e'est que
la foudre; apres cela il n f y a pas a
s'Uonner des ravages qu'elle fait ordi-
nairement.
Zathiko (BN?), pedazo grande, gros
morceau. Berzgin ^aistoak Silo batbn
thapatzeko alt3atzen diotza bertzari
zathikoak : el mal calderero, para tajar
un agujero , quita grandes trozos al cal-
dero : un mauvais chaudronnier, pour
boucher un trou, enleve de grosses pieces
de son chaudron. (Oih. Prov. 563.)
Zatlkor (B, G), fragil, quebradizo :
fragile, cassant.
Zathifiko (BN, L, S), pedacito, frag-
ment.
Zathitu, zatitu : 1° (c), despedazar,
dividir : morceler, partager. — 2° (B-
gald-m-mond-t3), parir, dar a luz :
enfanter, donner lejour.
Zato : lo (AN, B-mali, G-and-don-
etS, ...), odre pequefio, botarr6n, petite
outre. Uimin. de zagi. — 2° (AN, BN, L),
venga usted, venez (sina.).
Zatondo (B-tS) , residuo de vino en el
pellejo, de mal gusto, reste de vin aigri
dans V outre.
Zatsein (B-d-m,...), zatsin (B-man),
respuesta de la persona a quien se llama y
con la cual da a entender que ya atiende :
response de la personne que I' on appelle,
et par laquelle elle donne a comprendre
qu'elle entend. = Significa a la letra :
« que" placer 6 £qu£ desea usted? » y es
contraccitin de aze 6 zer atsegin? Esta
casi anticuado. Ce mot signifie a la lettre:
« qu'y a-t-il pour voire plaisir? » et
est une contraction de i ze ou zer atse-
gin?. // est presque vieilli.
Zatu (R-uzt), tablas que se fijan bajo
el pie para andar sobre la nieve : ski,
lame de bois que Von fixe sous les pieds
pour marcher sur la neige.
ZAUK (G), zauka (AN, G-don,...),
ladrido, aboiement. Zakur andiak, ...
ET§EKO EZAGUN EDO KANPOEO SARRI BKUS-
TBN DITUZTENAI EZTIB GA1TZIK EGITBN , EZTA
zauka bat ere : el perro grande no hace
dafio , ni siquiera ladra A los conocidos
de casa 6 a los forasteros a quienes ve
con frecuencia : le gros chien ne fait pas
de mal, et il n'aboie mime pas conlre les
habitues de la ma is on ni les Grangers
qu'il voit frtquemment. ( Conf. 78-2.)
Zaukalarl (AN, G), ladrador : aboyeur,
clabaudeur.
Zaukaz : 1° (G), ladrando : aboyant,
clabaudant. Zakurra jaiki zan eta asi
ZAN LBNBIZI ATB-ALDERA URBILTZEN J ATE-
RAlftO IRITSi ZANEAN, ZAUKAZ ASI ZAN I Se
levant6 el perro y empez6 primero a
acercarse a la puerta : cuando lleg6
hasta la puerta, comenz6 a ladrar : le
chien se leva et il commenca d'abord par
s'approcher de la porte; quand il en
fut pres, il se mit a aboyer. (Euskalz.
II-l 89-60.) — 2° (B), flexi6n del verbo
buki , « tener : » flexion du verbe euki ,
« avoir. » ArtutSu ta nbkatu zaukaza-
lako , porque os tiene apuradito y fati-
gado, parce qu'il vous tient angoisst et
fatigue". (An. Esku-lib. 114-8.)
ZAULI : io(AN-b-lez-oy,G-als,L-ain),
flexible, souple. Zumba gauza zaulia da,
el mimbre es cosa flexible, V osier est
une chose flexible. — 2° (AN-b), &gil,
agile. Ogbi urtbtan gizona zauli da, &
los veinte afios el hombre es Agil, a vingl
ans Vhomme est agile.
Zauliki, zaulikiro (AN, Araq.) , agil-
mente , agilement. Zagarra neke da zau-
liki ibiltzba fAN-bJ, es dificil que el
viejo ande con agihdad, il est difficile
au vieillard de marcher avec aqiliti.
Zaulitasun (AN-b,...), agihdad, agi-
UU.
Zaulitu (AN-b,...), hacerse Agil, deve-
nir agile. Izbrditzbakin zaulitzen naiz,
con sudar me pongo agil, la sueur me
rend agile.
ZAUNKA (B, G-and-orm), ladrido
de perro, aboiement de chien. Peru, tSa-
KURREN ZAUNKEA DA TA ANDIARBNA I Pedro ,
se siente ladrido de perro y de grande :
Pierre, on entend un aboiement de chien,
et d'un grand. (Per. Ab. 92-1 .) Uste
ETZUBN ZAKURRAK ZAUNKA BGIN DIO (G-and):
ha recibido un gran chasco , lit. : le ha
ladrado el perro que no esperaba : on lui
a jou4 un bon tour, lit.: le chien qu'il
n'attendait pas a aboye*.
Zaupegi (AN-b), golpe de vista, coup
d'ceil. Zaupegi t3arra dubnak bztu nior
bzagutzbn bein iKusTEAz : el que tiene
mal golpe de vista, no conoce 6 nadie
de solo verle una vez : celui qui n'a pas
un bon coup d'ceil, ne connatt pas une
personne en la voyant seulement une fois.
Zaupegidun (AN,...), fisonomista,
physionomiste.
Zaupide(AN-b), trato, medio de adqui-
rir relaciones : commerce, moyen de
nouer des relations.
Zaura (AN-b), conocimiento, connais-
sance. Il baino lentSoago zaura galdu
zubn, poco antes de morir perdi6 el
conocimiento, peu avani de mourir il
perdit connaissance.
Zaurak egin (AN-b), establecer rela-
ciones, hacer conocidos : Hablir des
relations , faire connaissance.
ZAURE (R), vara : perche, baguette.
ZAURI : 1° (c), herida,llaga : blessure,
plaie. NORBAITEK, USTERIK ODOLA ZALAKO
ETA ZAURIREN BAT ZUELAKO, ELDU ZION (G) ',
NURBAITEK, USTEZ ODOLA ZELA ETA ZAURI
ZUNBAIT BAZUKIALA, HELtO ZEYON (S) J NOR-
BAITEK , USTERIK ODOLA ZALA TA ZAURIREN
BAT EUKALA , ELDU BUTSAN ( B ) '. algUnO,
creyendo que era sangre y que tenia
alguna herida, Je agarr6 : quelqu'un Var-
rita, croyant que c'Hait du sang et qu'il
avait quelque blessure. (Di&l. bas. 21-10.)
Zauriaren gainean piko (AN-b, L-ain) :
herir a alguien en lo mas vivo, lit. :
herida sobre llaga : blesser quelqu'un au
vif, lit. : blessure sur plaie. = Otros
interpretan este dicho conform e a aquel
adaeio espaflol : « Sobre cornudo , apa-
leado. » D'autres interpretent ce dicton
conformtment a eel adage espagnol:
« Outre cocu, ross6. » Nola zagobn kuru-
tzean oro zauriz bethea, huin-eskuak
ITZATURIK ETA BULUZKORRIA I COHIO estaba
en la cruz todo lleno de Uagas, clavado
de pies y manos y desnudo : comme il
Hait sur la croix couvert de plaies, nu
et les pieds et les mains clouts. (Dechep.
9-21.) — 2° (BN, S), indet. de zauritu.
ZURB IRUDI BDERRAK GAIZKIAGO ZAURI NIZI
ezi dardo zorrotzak, vuestra hermosa
imagen me ha herido m6s profunda-
mente que el dardo puntiagudo, votre
belle image m'a blesse" plus profondi-
ment qu'un dard poinlu. (Dechep. 41-
24.) — 3° (BN-am, S), ven, viens. Var.
de tziauri. Jauna, ene alaba orai hil
DA, BBNA ZAURI, ESKUEZ HUNKI ZAZU, ETA
biziko da (BN, Matth. ix-18) : Senor,
ahora acaba de morir mi hija : mas ven ,
pon tu mano sobre ella, y vivira : Sei-
gneur, ma fille vient de mourir; mais
venez, metlez votre main sur elle, et elle
vivra.
Zaurio ( R - bid ) * vara , palo : perche,
baton. Orrek galtegitbn daitad 3a3te-
KULARIAK ILTAN DREY A ZAURIOZ : KALA
lein ilen da asto bat : me pregunta
usted si a los saltamontes se les mata
con varas : antes se mata asi a un burro :
vous me demandez si on tue les saute-
relies avec des bitons; on tue plutdt un
dne de cette facon.
Zauritu (AN, B, G, L), herir, blesser.
Beti alde batera egonez, aldbrdi bat
zauritu zaio (AN-b) : por estar siempre
en una postura, se le ha llagado un lado:
a force d'&tre toujours dans la mime pos-
ture, il s'est blesst un c6U.
Zauriztatu, cubrir de heridas, de Ua-
gas : couvrir de blessures, de plaies. (Duv.
ms.)
Zaurna, materia, pus : matiere, pus.
(S. P.) Var. de zorna.
Zaurnatu, enconarse (una llaga) , s'en-
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422
ZAURTE
ZE
flammer (une blessure). (S. P.) Var. de
ZORNATU.
Zaurte (BN-gar, Sal.), venid (vos),
venez (pluriel).
Zaurtu (BN, L, S), herir, blesser.
HUNEK GORPUTZA ETA ARIMA ZAURTZEN D1TU,
este hiere el cuerpo y el alma , ceci blesse
le corps et I'dme. (Ax. 3M04-25.)
Zaurtzaile, el que hiere fisica 6 mo-
ralmente, celui qui blesse physiquement
ou moralement. (Duv. ms.)
ZAUST (B-l), onomat. de meter algo
con facilidad en un receptaculo, p. ej. el
pie en calzado holgado : onomat. de tac-
tion d'introduire facilement quelque chose
dans un recipient, p. ex. le pied dans une
chaussure large.
Zausta - zausta ( B - g- i- m ) , zauta-
zauta (B-m), (comer) devorando,
(manger) gloutonnement. = Se dice del
glot6n y del perro. Se dit du gourmand
et du chien.
Zautu (AN-b), conocer, connaitre.
Var. de ezagutu.
Zautzeko (AN-b, arc?), desconocido,
que esta por conocerse : inconnu, qui est
a connaitre.
Zauzkaria (R), saltamontes, saute-
relle.
Zauzkari and! (R-uzt), vulg. tripudo,
insecto exapodo, desprovisto de alas,
de color verde, de una pulgada de largo,
que vive en las montanas ; su dorso estA
cubierto de una especie de peio aue vibra
y produce estridores : midi (pop.), insecte
hexapode et dipourvu d'ailes, de couleur
verte, d'un pouce de long, qui vit dans
les bois; son dos est recouvert d'une
sorte de corselet qui vibre el produit des
stridulations.
Zauzte : 1° (BN), venid (vosotros),
venez (vous autres). — 2° (AN-b), estaos
(vosotros}, restez (vous autres).
-Zaz (AN, B, BN, G), sufijo mediativo
6 instrumental que significa « de, con » :
suffixe midiatif ou instrumental, qui
signifie « de, avec ». = En algunos dia-
lectos le sustituyen -taz (AN-irun-ond,
B, BN-s,..., L, R), y -tzaz (S). Dans
quelques dialectes on lui subslitue -taz
[AN-irun-ond, B, BN-s, L, R), et -tzaz
(S). Onbzaz ostean, ademas de esto, en
outre de ceci. (Per. Ab. 194-1.) Azaz
ganeti, ademas de aquello, en plus de
cela. (Afi. Esku-lib. 192-2.) Geiago da
askozaz bere, es mas (fuerte) con
mucho, c'est plus (fort) de beaucoup.
(An. Esku-lib. 140-19.) Erriza bizaz edo
iruzaz (B-ond), con dos 6 tres rizos, avec
deux ou trois ris. i Eta i ere ire lagunaz
ERRUKI BEAR EZINTZAKAN , NI IZAZ ERRUKITU
nindukan bezel a? £pues no debfas tu
tambten tener compasi6n de tu compa-
fiero, asi como yo la tuve de ti? ne
fallait-il pas que toi aussi tu eusses pitU
de ton compagnon, comme fai eu pitie*
de toi? (Ur. Matlh. xvui-33.) ^Arte har-
TAN ZER BZTUT BGJN ZURBKI ADISKIDETZEKO?
£ZUK N1ZAZ, NIK ZUZAZ ATSBGIN BIBK OROZBAT
hartzbko? £que" no he hecho en aquel
intervalo para reconciliarme con vos?
jpara que nos complacieramos ambos
igualmente, vos de mi, yo de vos? que
n'ai-je pas fait, dans cet intervalle, pour
me riconcilier avec vous? afin que nous
nous plaisions tgalement a tous deux,
vous a moi, moi a vous? (Oih. p. 99-17.)
Zazabelau (B-tS), cecear, zizayer.
Var. de zazeatu.
Zazarki (G-al), zazarkin (G-and-beas-
bid-don), remiendo de abarcas, piece des
brogues.
Zazeatu (AN, G-and-bid-don-etS-t-us,
R-uzt), zazeau ( B-d-i-m-mond-o-ond),
cecear, pronunciar mal : zizayer, pro-
noncer mal.
Zazkardi (AN-oy, G-and), matorral,
buisson.
ZAZO (R-uzt), ceceoso, zizayeur.
Zazpardi (G-ber), Var. de zazkardi.
ZAZPI (c), siete, sept. Atzo zazpieta-
koan utzi zue suKARRAK , aver a las siete
le dej6 la fiebre , hier sur les sept heures
la fievre Va quitU. ( Liz. Joan, iv-52.)
Zazpiehun (AN, BN, L, S), sete-
cientos , sept cents. Var. de zazpireun.
Zazpigarren (c,...), zazpigerren (S),
s£ptimo, septieme.
Zazpi-izarrak (BN-s, R). (V. Zazpi-
ohoinak.)
Zazpika (AN-b, BN-s), de siete en
siete , de sept en sept.
Zazpikatu (AN-b, BN-s), poner de
siete en siete, mettre de sept en sept.
Zazpiki (Be, L-get, Sc) : 1° sieteme-
sino, n4 au bout de sept mois de gros-
sesse. — 2° impaciente, impatient.
Zazpiko : 1° (c,...), el de siete, el que
tiene siete ; el siete , en el naipe : celui
de sept, qui a sept; le sept, aujeu de cartes,
— 2° ( L-ain ) , sietemesino , enfant ni au
bout ae sept mois. Var. de zazpiki (1°).
Zazpikhun (?), s^ptuplo, septuple.
Ez BRAIN GAIZKIA BIDEGABEARBN HILDOAN,
ETA HURA EZTUZU ZAZPIKHUN UZTATUKO : nO
sierabres maldades en surcos de injusti-
cia , y no las segaras en sdptuplo : ne
semez pas de me'chanceUs dans les sillons
de V injustice, et vous ne ricolterez pas
au septuple. (Duv. Eccl. vn-3.)
Zazpilko (BN-s), sietemesino, ne* au
septieme mois de grossesse.
Zazpina (AN, B, G), siete a cada uno,
sept chacun.
Zazpi-ohoinak (BN-s, R), la Osa me-
nor, constelaci6n de siete estrellas, lit. :
los siete ladrones , las siete estrellas : la
Petite Ourse, lit. : les sept voleurs, les sept
itoiles.
Zazpi-osto (S, Alth.), tormentita, sie-
te nra ma : potentille, tormentille. (Bot.)
Zazpira (AN, BN, L, R, S), siete a
cada uno, sept chacun.
Zazpi - suete ( BN - mu ) , gorr6n , lit. :
siete cocinas : pique- assiette, lit. : sept
cuisines.
Zazporra (m«-Lond), tormentilla, tor-
mentille. (Bot.)
ZE : 1° (R), palmo, empan. (Contr. de
ZBHB.) — 2° (AN, B, G), menudo, menu.
Ganadu zea, ganado lanar, bites a laine.
— 3° (AN, B, G, S), qu<* : quoi, quel. =
Sustituye a zer en tres casos : a) cuando
le sigue un nombre : £ze barri (B), ze
berri? (G), « £qu6 noticias (hay)? » £zb
hodu? (B, G), « iqu6 tal, c6mo esta us-
ted? » £ze tbnore? (S), « ique hora? »
1 NUNDI DAKIZU EM EN ZE ORDU DAN? « ide
d6nde sabe usted aqui qu£ hora es? »
(Per. Ab. 115-18.) En tal caso sustituye
a zein , « cual : » ze etSetan , « en que
casa, » en vez de zein etSetan, « en cual
casa. » Es poco recomendable esta sus-
tituci6n, a no tratarse de frases ya consa-
gradas por el uso, como son las a r rib a
citadas. Algunos (y es caso muy curiosoj
se valen de zb por el bizkaino plural
zeintzuk, pero trasponiendo la particula
-tzuk a la pal a bra que sigue a ze : ze seni-
detzuk, « cuales parientes » (Konf. 202-
7 ) , en vez de zeintzuk senidb. Tambi6n
ze pbkatutzuk, « qu^ pecados » (Konf.
206-11), en vez de zeintzuk pekatu. —
b) cuando le sigue un verbo que empiece
en vocal : i ze esan dau? « i que" ha
dicho? » £zer Diffo? « £que" dice? » Els
mucho m^nos usual cjue el primer caso.
— c) (B) , en la aglutinaci6n : ^zezazkoa
da? £pbrrbstupbzkoa? « ^de quS es? ^de
tomento? » (Per. Ab. 117-21.) j,Zbgai-
tik? « Apor que* ? » £zbtara? « ^a qu6? »
^zelan? « ^c6mo? ^de que* moao? »
^zelangoa? « &(lo) de qu^ calidad?
^c6mo? » bztaukat zEGAz, « no tengo
con qu6. » (Konf. 230-2.) £Zbk, Jauna,
ZEK ETORRI ERAGIN DEUTSU NIGANA? UiqU^,
Sefior, que" os ha hecho venir donde
mi? » (Aii. Esku-lib. 148-11.) En los de-
mas dialectos no pierde la r. Ce mot se
substilue a zer dans trois cas : a ) quand
il est suivi d'un nom : j, ze barrj (B),
zb berri? (G), « quelles nouvelles (y a-
t-U)? » izE modu? (B, G), « comment
allez-vous? » ^zb tenors? (S), « quelle
heure (est-il)? » ^nundi dakizu bmen ze
ordu dan? « ou savez-vous ici quelle
heure il est?* (Per. Ab. 115-18.) Dans
ce cas il remplace zein, « qui, lequel,
quoi: » ze etSetan, « dans quelle ntai-
son, » au lieu de zein bt3btan, « dans
quelle maison. » Cette substitution est
peu recommandable , lorsqu'il ne s'agit
pas de phrases de*ja consacrtes par Vu-
sage, comme celles rapporte'es ci-dessus.
Quelques -uns, et le cas est tres curieux,
se servent de zb pour le biscayen pluriel
zeintzuk , mais en transport ant la parti-
cule -tzuk apres le mot qui suit ze : ze
sbnidetzuk , « quels pe'ehe's » (Konf. 202-
7), au lieu de zeintzuk sbnide. De mime
ze pbkatutzuk , « cruels parents » ( Konf.
206-11), au lieu ae zeintzuk pekatu. —
b) quand il est suivi d'un verbe commen-
cant par une voyelle : £zb bsan dau?
w qu'a-t-il dit? » ^zbr dino? « que dit-
il? » // est beaucoup moins usiU que le
premier cas. — c) (B), dans Vagglutina-
iion : i zbzazkoa da? ^perrbstupbzkoa?
« en quoi est-il? en bourre? » (Per. Ab.
117-21.) ^Zegaitik? « pourquoi ? » ^ze-
tara? « I quoi? » ^zelan? « comment?
de quelle facon? » ^zelangoa? « de
quelle qualiti? comment? » bztaukat
zegaz , « je n'ai pas de quoi. » ( Konf.
230-2.) ^2bk, Jauna, zbk btorri bragin
dbutsu nigana? « Seigneur, qu'est-ce qui
vous a fait venir vers moi? » (An. Esfcu-
lib. 148-11.) Dans les autres dialectes il
ne perd pas I'r. — 4° al por menor
(vender), Cvendre) au d 4 tail. (Aft. ms.)
— 5° (B, G), que, pues : puisque, car.
Zagoz or puzka batbn, zb eztakit nor
dan (B,...) : estese usted ahi un mo-
men to , pues no s6 qui^n es : restez la un
moment, car je ne sais qui c'est. Ain
daki kdbrto dantzan zb edozeiSek bsango
LBUKE MAISUAGAZ IKASI DABBLA (Be) I Sabe
bailar tan bien, que cualquiera diria que
ha aprendido con maestro : il sait si bien
danser, que n'importe qui dirait qu'il Va
appris avec un maitre. Ain gaztba ta
BDBRRA TA AIN ONDO APAINDURIK, ZB ApOLO
gblditu zan guztiz itsuturik : tan ioven
y hermosa y tan bien puesta, que Apolo
qued6 completamente obcecado : sijeune,
si belle et si bien mise, qu'Apollon resta
completement abasourdi. (Azk. E.-M.
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ZE ZEARKA
423
Cane. bas. III-10-2.) j Bai zez! (B-l), Contr.
de i bai , ze ez ! naturalmente , yo lo
creo, no faltaba m&s ; lit. : ; si ! j que no !
naturellement, je le crois, certes oui;
lit. : oui ! que non! = En G sustituyen
esta palabreja con non, « d6nde. » En
B algunos se valen de zbinda en vez de
zein. En G y L echan mano de nola, y
en S, de zui&a. Todas estas locuciones
parecen importadas dealguna otra lengua.
En G, on remplace ce mot par non, « ou. »
En B, quelques-uns ont recours A zeinda
au lieu de zein. En G et L Us usent de
nola, et en S, de zuina. Toutes ce* locu-
tions paraissent emprunties a une autre
langue. Ain arrigarria arkitzbn dbt
AR BAT INOUMA BIURTZEA , NON IL BAT
PIZTEA (G) J AIN MIRAOARRIA AURKITU-
TBN DOT AR BAT TSlRIBIRIA BIURTUTEA ,
ZBINDA IL BAT BIZTUTEA (B)j HAIN HARRI-
GARRI AURKHITZBN DUT HAR BAT PINPIRINA
BILHAKATZBA, NOLA HIL BAT BERRIZ PHIZTEA
(L) ; HAIN IZIGARRI BDIREITBN DUT UAR BA-
TBN JINKOlLOTZEA , ZUINA HIL BATBN ARRA-
phiztba (S) : tan admirable encuentro la
conversi6n de un gusano en mariposa,
como la resurreccion de un muerto : je
trouve que la conversion d'un ver en pa-
pillon, est aussi admirable que la resur-
rection d'un mort. (Dtil. bas. 8-5.) —
6° (B), equivale a « si. ..no » en algunas
locuciones, no siendo esta acepci6n otra
cosa que una prolongaci6n de la anterior,
extrafia como ella a nuestra lengua ; pu-
diendose trasponer las dos oraciones que
une, como sucede con otras conjuncio-
nes : iquivalanl A « si...ne » dans quelques
locutions, cette acception n'est pas autre
chose qu'un prolongement de la prict-
dente et, comme elle, itrangere a notre
langue; on peut transposer les proposi-
tions qu'elle unit, comme il arrive avec
d'autres conjunctions. Otaz jantziko li-
ters ELIZBA BMAKUMAS>GAITI-ZB (B-a), en
vez de bmakumak-gaiti zb (bbstela) otaz
JANTZIKO LITEKB ELIZBA : « si nO DOr la 8
mujeres (por las mujeres, que de to con-
trario ) la lglesia se vestirla ( se cubriria)
de argoma : sans les femmes (e'est pour
les femmes, car sans cela ) I'iglise se viti-
rait (se couvrirait) d'ajoncs. — 7° (c,...)
sustituye a zbr 6 mas bien 6 zblango 6
nolako, il remplace zbr ouplutdt zblango
OU NOLAKO. ^Ze LIBURU ZAUDB IRAKURTEN?
(G), £Qu£ clase de libro esta usted
leyendoi quel genre de livre lisez-vous?
\ is, gizon edbrra ! j que* hombre tan
guapo ! comme il est beau, cet homme-lk !
= Esta locuci6n parece extrafia a la
lengua, debiendo decirse : ;au da gizon
BDBRRa! 6 j GIZON ONBN EDBRRA 1 Cette
locution semble Hrangere a la langue, et
il faut dire : j au da gizon bderra ! ou
} GIZON ONBN BDBRRA 1
Ze- (B,...), trans pos ici6n de la nega-
ci6n bz como prefijo del verbo conjugado,
transposition de la negation ez comme
prifixe du verbe conjugui. = Todavia
estA muy en uso en B-b-g-mu-pl. Tanto
las frases que han llegado a mis oidos,
como las que he podido recoger en auto-
res como el de los Refranes, Capana^a
y Micoleta, limitan el uso de este prefijo
al verbo auxiliar en imperativo y sub-
juntivo. II est encore tres usUi en B-b-g-
mu-pl. Les phrases qui sont parvenues
a mes oreilles ainsi que celles que j'ai pu
recueillir dans des icrivains comme I'au-
teur des Refranes, Capanaga et Micoleta,
bornent Vemploi de ce prifixe au verbe
auxiliaire a Vimptratif et au subjonclif.
J A UNA, ZEBEGI ORI ESAN, ZE GAUZA BALTZA
da bakartasuna : sefior, no diga usted
eso , que es triste cosa la soledad : mon-
sieur, ne dites pas cela, car la solitude
est une triste chose. Urtigi zenagizu,
no me desech£is, ne me rejetez pas.
(Capan. 155-3.) Esan zebbikb burlako
berbarik, no diga palabras burlescas,
?u'il ne pro fere pas de paroles moqueuses.
Capan. 125-16.) Gordbizu katiLu ori,
ausi zedaizun (B-mu) : guarde usted esa
escudilla , no sea que U rompa : gardez
ce bo I, de peur aue vous ne le cassiez.
Zeha: 1° (BN, L), indet. de zehatu,
castigar, punir. Zeha intzakbt, hasbrrb
bzpanintz : yo te castigaria , si no estu-
viese airado : je te punirais, si je n'ttais
pas en colere. (Ax. 3«-125-3.) Zeha ezak
ONA, HOBA DAKIDIK; ZBHA EZAK GAIZTOA ,
hont eztakidik : castiga al bueno, He-
gara a mejorarse; castiga al malo, no se
enmendara : chdlie le bon, il deviendra
meilleur; ch&tie le mauvais, il ne s'amen-
dera point. (Oih. Prov. 427.) — 2° (S. P.),
Var. de zehb en algunos compuestos,
Var. de zehe dans quelques composts.
Zehabethb : palmo entero, del pulgar al
mefiique : empan, du pouce au petit
doigt. (S. P.) Zbhamb : jeme, palmo
pequeno, desde el pulgar al indice :
demi- empan, du pouce a V index. (S. P.)
Zehadoi (BN ?), lugar de castigo, lieu
de ch&liment. Jaun handibn othoia, ezbtz
brrailen zbhadoia : la suplica de los
grandes seflores (es) el lugar en que se
castiga 6 los que la rehusan : la priere
des grands, e'est le lieu ou les refusants
trouvent des coups de bdton. (Oih. Prov.
260.)
Zeakatu ( AN-b), destrozar, dUruire.
MUTIKO ORRBK, GUTI IKASTEN BADU ERE,
L1BURUAK PITB ZEAKATZEN DITU I ese H1U-
chacho, aunque aprenda poco, destroza
pronto los liDros: cet enfant, bien qu'il
apprenne peu, abtme vite les livres.
Zeakatzale (AN-b), destroz6n, des-
tructeur.
Zeal ( B-er ? ) , todo lo posible : tout le
possible, le plus possible.
Zehaldi, castigo, correcci6n: ch&ti-
ment, punition, correction. (Duv. ms.)
ZE ALDO ( AN - lez - oy ) , columpio ,
balancoire.
Zealdoka (AN-b-lez-oy) , de costado ,
inclinado, tambaleando : de c6U,penchk t
chancelant. Zealdoka dabilen gizona
bdana da EDO ezta ongi , el hombre que
tambalea esta chispo 6 no se encuentra
bien, Vhomme qui chancelle est grisou se
trouve malade.
Zealdokatu (AN-b), tambalear, chan-
celer. Buruan jo nubnban zealdokatu zen :
cuando le pegue en la cabeza, tambale6 :
quand il lefrappa sur la tSte, il chancela.
Zeape (BN-s), una hierba, une herbe.
Bblar andi bat, osto-luzb, lore-ori ta
anitS; azia, azak gisakoa, Sbagoa; 5am ur
direnean, tSbrri-jateko dira : (es) una
planta grande, de hojas largas, de flor
amariila y abundante ; (tiene) la simiente
como las berzas, mas menuda; cuando
estan tiernas, sirven de alimento al
cerdo : e'est une grande plante, a tongues
feuilles, dont la fleur est jaune et abon-
dante, et dont la graine ressemble k celle
des choux, mais plus petite; quand elles
sont tendres, on les donne aux pores.
ZEAR : lo (B, G), por, 6 traves : par,
A travers. Basoan zear : por el monte, 6
travel del bosque : par la montagne,
a travers le bois. OrtSe zear, por ahi
mismo,par la mime. — 2<> (AN-b, G-etS),
costado, flanc. Zearreko miSa (G-et§) : el
mal de costado , la pulmonia : point de
edit, pleurisie. — 3° (AN-b), ladera,
coleau. Arako zear artan jzer azibnda-
aldba dagon 1 en aquella laaera j que* re-
bafio de ganado hay I quel troupeau de
bitail ilya sur ce coteau 1— 4° (B-m-pl-tS-
urd),sitio llano, sin cuestas: endroit plat,
sans cdtes. — 5° (?), tortuoso, oblicuo :
tortueux, oblique. — 6© sesgo, biais. (All.
ms.) — 7° (G-and), hilos horizon tales del
lienzo, fils horizontaux d'un tissu. Eunak
ARI ZUTAK ETA ZEARRAK BEAR DITU, el
lienzo necesita hilos verticales y hori-
zontales, le tissu doit avoir des fits verti-
caux et horizontaux.
Zeharazi, hacer castigar, faire chi-
tier. (Duv. ms.)
Zearbegi : 1° (G), bizco: louche, bigle.
— 2° (B-a-m-o), terreno costanero y
soleado, terrain montueux et expose" au
soleil.
Zearbide: i° (AN-b, B-a-i-o-ofi, Gc),
camino al sesgo , camino torcido : che-
min en lacet, chemin tortueux. Bizkar
ARTAIK ARAT DBNA ZBARBIDEA DUGU (AN-b),
de aquella altura para alia todo es camino
costanero, de cette hauteur par la tout
n y est que chemin montueux. — 2° (B-a-
o, G, ...), atajo, chemin de traverse.
Zearka: 1° (AN-b, B-a-1, ..., BN, G),
arrastrar un oojeto oblicuamente 6 tra-
zando eses, tratner un objet obliquement
ou en tracant des zigzags. Zearka ganbz
EZKAITUK MENDI-GAlftBRA ATRAKO (AN-b) :
yendo oblicuamente, no saldremos A la
cuspide de la montafia : en allant obli-
quement, nous n'atteindrons pas le som-
met de la montagne. — 2° (AN-b, ...), de
costado, de cdti. Ate mear otan enai-
TBKE ZEARKA BAIZIK PASATU , por eStaS
puertas estrechas no puedo pasar sino
de costado, par ces portes itroites je ne
peux passer que de c6U. — 3° mo verse
un barco A la bolina , alter a la bo u line
(un bateau). — 4° (AN), balanceando,
balancant. — 5° (AN-b, G), indirecta-
mente, oblicuamente : indirectement ,
obliquement. Augusto gudari andiak bza-
GUTU ZEBANEAN BZ1N ZBBALA LAKARIK ATBRA
GlPUZKOATARRBTARIK, BZ GOITIK EZ BEET1K,
ZEARKA TA ZUZBNKA , ETA AURKBZ AURKE
ere : cuando el gran guerrero Augusto
conoci6 que no podia sacar partido de
los Guipuzkoanos , ni por arriba ni por
abajo, indirecta ni directamente , ni
siquiera frente a frente : quand le grand
guerrier Auguste reconnut qu'il ne pou-
vait venir & bout des Guipuscoans, ni par
en haut ni par en bas, ni indirectement
ni directement, ni pas davantage face k
face. (Izt. Cond. 259-21.) Besazbarka (B,
G), a cortadas 6 rasas (en el juego de
pelota), a coups bas et ras (au jeu de
paume). Zbarka-mearka (B, G), caminar
de mala gana y en zig-zag : cheminer ou
marcher a contre-cceur , en dicrivant des
zigzags. = Se dice del que va al trabajo
de mala gana. Se dit de celui qui va au
travail de mauvais gri. Lurraren erraie-
TAN ZEARKA - MEARKA LBGUA - LAURBNBKO
bidastia igarorik, en las entrafias de la
tierra atravesando en zig-zag la distancia
de un cuarto de hora, dans les entrailles
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424
ZEARKATU — ZEBATU
de la terre traversant en zigzag la dis-
tance d'un quart d'heure. (Izt. Cond.
104-18.)
Zearkatu : 4° (AN, G), ladearse,
obliquer. Ezpatarekin aurrean jarrita,
RIDEA ISTEN ZIOLAKO , ASTOA RIDETIK ZEAR-
KATU ZAN ETA KORR1KARI EM AN ZION : pOr-
que, poniendose delante con una espada,
le cerraba el camino , el burro se desvi6
y ech6 a correr : parce que, se placant
devant avec une 4p6e, it lui fermait le
chemin, Vine obliqua et se mit a courir.
(Lard. Test. 444-25.) — 2° (BN-s), recos-
tarse, se coucher sur le c6U. Zbarkatrik
nion, estoy recostada, je suis couchie. —
3° (AN-b), ladearse, ponerse a medio
la do, se pencher de c6U. Zearkatuz aitzbn
DIRA GBRLA-OIZONAK SUTAN (AN-b), los
soldados combaten pontendose a medio
lado, les soldats combattent en se met-
tant de c6t4.
Zeharmen (S), cilindro de madera
que recoge el lienzo en el telar : ensou-
pleau ou dtchargeoir , cylindre de bois
sur lequel s'enroule la toile, dans le
mHier a tisser.
Zearnarra (BN-s, R-uzt), zarzamora,
mtire sauvage.
Zearo : 4° (B, G), minuciosamente ,
minutieusement. Egia onen argibidea
zearo ikusi nai dbbenak , el que quiera
ver minuciosamente la prueba de esta
verdad, celui qui voudra voir minutieuse-
ment la preuve de cette viritk. (Izt. Cond.
14-3.) — 2° (G-deb), para siempre, pour
toujours.
Zearradar (AN-b, B-ofi, G-and),rama
oblicua, rama lateral : branche oblique,
branche late" rale. Zurgai edbrra eginen
DA ARITZ ORTA1K, ZBARRADARRAK MOZTEN
bazaizko (AN-b) : de ese roble saldra buen
material para madero, si se le cortan las
ramas late rales : il sortira de ce chine
un bon maliriel pour charpente, si on lui
coupe les branches late' rales.
Zearraide (AN ?), afines, parents ou
allUs.
Zearraize (AN-b, G-and), viento del
oeste, el vendaval : vent d'ouest, vent
d'aval. Zearraizeak beti berekin ou uria,
el viento del oeste siempre trae consigo
la lluvia, le vent d'ouest amine toujours
la pluie avec lui.
Zearraldatu : 4° (Gc), trasplantar,
transplanter. — 2° (G), acarrear, tras-
portar : charrier, transporter. Asko dagon
TOKITIK GITSi DAGON TOKIBA LURRA BRAMA-
tea, auSe da zbarraldatzba (G-gab) , lle-
var tierra de un lugar en que hay mucha
a donde hay poca es lo que se llama zea-
rraldatu iporter de la terre d'un endroit
ou il y en a beaucoup dans un autre ou il
en manque, c'est ce que Von appelle zea-
rraldatu. — 3° (G), separar las plantas
que estan demasiado juntas cuando
empiezan a crecer, iclaircir les plantes
qui sont trop prks les unes des autres
quand elles commencent a pousser.
Zearrean (G-get), a toda prisa, en
toute hdte.
Zearren (S?), sin duda, evidente-
mente : sans doute, ividemment.
Zearresan (?, An. ms) 9 indi recta, alu-
si6n : pointe, allusion.
Zearretara: 4© (B, G), atravesando,
faldeando , bordeando : traversant ,
cd toy ant, louvoyant. — 2° ^B, G), indi-
recta u oblicuamente , indirectement ou
obliquement. Eta zearretara ez-eze, baita
ARTBZEAN ETA AURRETI BERE ESETSI BEAR
deutsezu izkune ta bezu deungai : y no
soLamente de lado , sino directamente y
de frente, debris atacar a las malas cos-
tumbres y perversos habitos : et non seu-
lement de c6U, mais directement et de
face, vous devez attaquer les mauvaises
habitudes et les coulumes perverses. (Aft.
Esku-lib. 68-21.)
Zearri (BN-luz), Var. de zedarri.
Zearrola : 4© (G, Larr. Corog. 64),
fabrica con motores de agua , fabrique
utilisant Veau comme force molrice. —
2° (B-o), tablas mal cortadas, planches
ma I coupe" es.
Zeartu: 1° (B, G), atravesar, traver-
ser. ARGATIK ZEARTU DEZU RIDEA ZUEN SER-
bitzariaganontz , pues por eso habeas
torcido hacia vuestro siervo, car c'est
pour cela que vous Hes venus vers voire
serviteur. (Ur. Gen. xvin-5.) — 2° (AN,
B, G), desviar, divier. Etzera zeartuko
ZUZENTASUNETIK ERABAKIA EMATBAREN BEAR-
tsuaren kontra, no te ladearas para
juzgar al pobre, tu ne dtvieras pas pour
juger le pauvre. (Ur. Ex. xxin-6.)
Zear-zulo (Be), galeria,agujero trans-
versal : galerie, trou transversal.
Zeatu (AN, B, BN f G), zehatu (BN,
L, S) : 4° azotar, castigar : fouetter, chd-
lier. Zeatreyut, no (BN-s) : te castigar^,
nifia : je te punirai, fillette. (Contr. de
ZBATURBN YUT.) BeREN PEKATUAK - GATIK
ASKOTAN ZEATU 01 ZITUBN GURB JaUNGOIKO
MAITEGARRIAK BERE ISRAELDARRAK , pOT
sus pecados castigaba muchas veces a sus
Israeli tas nuestro Dios bondadoso, pour
leurs p4ch&s notre Dieu bon ch&tiait fr£-
quemment les Israelites. (Mend. 11-203-
28.) EtSe-gibelez et9e-gibel, landaz
landa, gathu zeatu bat bezala sartu
ninduan etSera : por detras de las casas
y de campo en campo, entr6 en casa
como un gato apaleado : par derrtere les
maisons et de champ en champ, fentrai
a la maison comme un chat battu. (Piar.
Ad. 24-49.) Has badadi muthil-neskatobn
zbhatzbn, eta jaten eta bdaten eta ordi-
tzen : si empieza 61 a maltratar a los
siervos y a las criadas y a comer y a
beber y a embriagarse : s'il commence a
baltre les serviteurs et les servantes, et
a manger et a boire et a s'enivrer. ( Har.
Luc. xn -45.) Berk zehatzeko makila
darabila, 61 maneia el palo con que ha
de ser castigado, il porte le biton pour
se faire baltre. (Oih. Prov. 559.) — 2« (B-
a-ts,..., G), machacar, desmenuzar :
trilurer, re'duire en menus morceaux.
Zbatutbn da mamina motraiLu batbn eta
igaroten da zurdazko bai batbt1k (b)j
zeatzbn da mamia motraidu batean eta
pasatzen da zurda-bai batean (g) '. s6
machaca la pulpa en un morterO y se
pasa por un cedazo de cerda : on en fai-
lure la pulpe dans un mortier, et on la
passe dans un tamis de crin. (DiAl. bas.
403-43.) — 3o (B, Micol.), majar : broyer,
piler. — 4° (B , Micol. ) , moler, moudre.
— 5° (AN, G), triturar, deshacer : tri-
lurer, de* faire. Janaria apurtzen edo
ZEATZBN BZPADA , BZTU ONIK EGITBN : si no
se-desmenuza y se tritura la comida, no
sienta bien : si on ne rtduit pas en mor-
ceaux et si Von ne triture pas la nourri-
ture, elle ne profile pas. (Conf. 230-34.)
OLAKO LANIK EGITBN BAD UK BERRIZ, ZEA-
tuko aut (AN-b) : si haces otra vez cosa
semejante, te destrozare* : si une autre
fois tu fais une chose semblable, je Vas-
sommerai.
ZEATZ (B, G), exacto, exact. Zeatz
ebagi, cortar al rape, couper les cheveux
ras. = Algunos, siguiendo sus eufonias
particulares , pronuncian ziatz, zietz,
ziitz. Quelques-uns , suivant leurs eupho-
nies particulieres, prononcenl ziatz, zietz,
ziitz. Ilteagaz bat-batean agertuko da
ENS ARIMEA JaUNGOIKOAREN AURRERA, BERB
bizi guztiko kontu zbatza emoten : en
cuanto muera, comparecera mi alma de-
lante del Senor a dar cuenta exacta de
toda su vida : au moment de ma mort,
mon dme comparaUra devant le Seigneur
pour rendre un compte exact de toute sa
vie. (An. Esku-lib. 27-40.) Magdalen a,
kontu ak atbra ditugu ZEATZ : Magdalena,
hemos sacado exactamente las cuentas :
Madeleine, nous avons fail exactement
les comptes. (Per. Ab. 75-4.)
Zehatzaile, el que casti^a : celui qui
chdtie, quipunit. (Duv. msTj
Zeatze, zehatze (c, ...), castigo : ch4-
timent, punition. Ezagutzen zutenei zer-
GATIK ZEN TA ZERTARAKO BEREN JaUNAREN
ZEATZE TA PENATZB HAU , B 10S que CODO-
cian a qu^ obedecia este castigo y con-
denaci6n de su Senor, a ceux qui savaient
a quoi Hait dH ce ch&timent et cette
condamnation de son Seigneur. (Mend.
H-203-33.)
Zehazi (S), castigar : chitier, punir.
Zeaztasun (B, G), exactitud, exacti-
tude. Zeaztasuna gauza ona da, atan ifto-
REN MENDBAN BGON DAGOZANENTZAT I GIZONA
DAN GIZONAK ZEATZA IZAN BEAR DAU (B-mu) '.
cosa buena es la exactitud, sobre todo
para los aue estan y Uevan tiempo a las
ordenes de otro : el hombre digno de
serlo debe ser exacto : V exactitude est
une bonne chose, surtout pour ceux qui
sont toujours aux or d res d'autrui :
Vhomme digne de Vitre doit itre exact.
Zeaztau : 1° (B, ...), dar pormenores,
dilucidar minuciosamente : donner des
details, ditailler, raconter minutieuse-
ment. — 2° (B-a-d-o-t§), limpiar bien el
trigo, bien netloyer le bU.
Zeaztu (B), corroborar, confirmar,
probar un aserto : corroborer, con fir-
mer, prouver une assertion.
Zeba : 4° (L), indet. de zebatu, domar,
dompier. Ezbn hainitzbtan zbphoz eta
GATHEZ LOTHU IZAN ZUTELARIK, HAUTSI IZAN
ZITUEN GATHEAK ETA ZEPHOAK PORROSKATU,
ETA NEHORK ETZEZAKEEN ZEBA '. porque
habiendole atado muchas veces con gri-
Uos y con cadenas, habia roto las cade-
nas y despedazado los grillos y nadie le
podia domar : car souvent, couvert de
chaines et les fers aux pieds, il avait
rompu ses chatnes et brise" sesfers, et nul
ne pouvait le dompter. (Har. Marc, v-4.)
— 2° (L), beber, boire. = Es trivial en
esta acepci6n. C'est un mot trivial dans
cette acception.
Zebadura, represi6n, repression. (Duv.
ms.)
Zebagaitz, irreductible , diflcil de
reducir; indomable, diflcil de domar :
irreductible, difficile a require; indomp-
table, difficile k dompter. (Duv. ms.)
Zebarazi: 4° (R), encender, allumer.
— 2° dominar, reducir por la fuerza :
dominer, re'duire par la force. (Duv.
ms.)
Zebatu: 4° (BN-s, R, S), acostum-
brarse a algo, s'accoutumer a quelque
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ZEBO — ZEIHER
425
chose. — 2°(B-a-o), soltarse, adquirir
soltura : se mettre au courant, acquirir
de Vadresse. Zebatu besoak (B-a-o),
mover bien los brazos para el trabajo,
se servir de ses bras comme il faut pour
le travail. — 3° (B-oft, G-iz, L), endere-
zar, dominar, domesticar : redresser,
dominer, domestiquer. Hortik ikhas eza-
ZUE ZER ERE NAHI BAITUZUE 1ZAN DITEN
ZUEN SEMBAK GIZONTU DIRATBKBNEAN, HAR-
TARA HAURRBTIK ZEBATU BBHAR DITUZUELA :
aprended de ahi que a vuestros hijos,
cualquiera que sea vuestro designio
sobre ellos para cuando sean hombres,
debris ordenarles a ello desde la infan-
cia : t apprenez de la que quels que soient
vos desseins sur vos fils torsquils seront
hommes, vous devez les y habituer des
I'enfance. (Ax. 3«-262-2.) — 4<> (AN-lez-
oy), amenazar, menacer.
ZEBO (B-o), colgajo de la camisa,
lambeau de chemise.
Zebok (L), zebonek (L), vosotros
mismos, vous -mimes. Zebok zeben bu-
ruen kontra, vosotros contra vosotros
mismos, vous contre vous-mimes. (Har.
Malth. xiii-31.) J, Eta zergatik hausten
DUZUE ZEBONEK JAINKOAK AGINDUA, ZUEN
USANTZARI JARRAIKITZEKOTZAT ? £ V VO-
sotros por que" traspasAis el manda-
mienio de Dios por vuestra tradici6n ?
pourquoi done vous-mimes transgressez-
vous le commandement de Dieu a cause
de votre tradition ? (Har. Matth. xv-3.)
ZEBOTA (B-m), guadana, faux.
Zedarre (BN, Sal.), moj6n, borne.
Var. de zbdarri.
Zedarrestatu (BN, Sal.), plantar mo-
jones, planter des bornes.
ZEDARRI (BN, L, S), moj6n, piedra
colindante, divisoria : borne, pier re limi-
trophe, de separation. Bad a itsasoari
BEZALA 1BENI DERAUKA JaINKOAK GIZONARI
ERE, BERE ARAUAZ, BBRE ZEOARRIA '. pueS lo
mismo que al mar el Seftor ha puesto
tambie*n al hombre, proporcionalmente,
su limite : car de mime qu'a la mer, le
Seigneur a imposi aussi sa limite a
Vhomme proportionnellement. (Ax. 3*-
286-14.)
Zedarritu (BN, L, S), zedarriztatu
(Duv. ms), poner coto, plantar mojones :
delimiter, planter des bornes.
ZEDEN : 1* (B, G, L, R), gorgojo del
trigo, del maiz : charancon du bit, du
mats. — 2° (B-a-o-tS), carcoma de los
arboles, artison des arbres. —- 3° (AN,
G, L), gusano del tocino, ver du lard.
Haur da et3eko ohoina, barrenbko
etsaia,bethierb gurekin dagoena: zurari
pipia , oihelari zerrbna, urdaiari zeoena
eta haragiari harra bezela , gau eta
egun alha zaikuna : este es el ladron
dom£stico, enemigo interior, que eter-
namente esta con nosotros : que nos
atormenta noche y dia, como a la madera
la carcoma, al pafio la polilla , el gusano
al tocino y a la came : celui-ci est le
voleur domes tique, Vennemi intirieur,
qui reste iternellement avec nous, qui
nous tourmente nuit et jour, comme
V artison le fait au bois, la mite a Vitoffe,
le ver au lard et a la viande. (Ax. 3«-
161-5^
Zedendu (AN, G, L), abromarse, agu-
sanarse : seoiquer, se ronger de vers.
Zedera (Sc), despensa, oodega : cave,
cellier. (D. fr. ?)
ZEE: 1<> (B-m-mond), linea, ligne.
T. II.
Zee bete : un poco , una linea : un peu ,
une ligne. Zee bete luzeago balitz (B-
m), si fuese una linea mas largo, s'U
itait plus long d f une ligne. — 2° (B, G),
inenudo, menu. Var. de ze (2°). — J° (AN-
b), zehe (BN, L, S), palmo, empan. Zee
bat elur bazen goizean, esta ma flan a
habia seguramente un palmo de nieve,
ce matin il y avail sHrement la hauteur
d'un empan de neige.
Zeheka (BN, L, S), a palmos, par
empans.
Zeero (B, G), al por menor, minucio-
samente : en ditail, minutieusement. Kon-
PESOREAK AGINDURIKO PENITENZIA ZEERO
egitea, cumplir minuciosamente la peni-
tencia impuesta por el confesor , accom-
plir minutieusement la pinitence imposie
par le confesseur. ( An. Esku-lib. 110-
14.)
Zeetasun (B, G), minuciosidad, minu-
tie. Agbrtu etzituelako bekaturbn ba-
TZUEK JAUNAK NAI ZUEN ZEETASUNAREKIN ,
porque no manifest6 algunos pecados
con la minuciosidad que querfa el Seftor,
parce qu'il n'avoua pas quelques pichis
avec toute la minutie que Ce Seigneur
demandait. (Conf. 14-41.)
Zeetu (B, G), desmenuzar : hacher,
imietter, pulviriser.
Zegarreda (G?, Arr. ms), tumulto,
alboroto : tumulte, vacarme.
ZEGAZTA (B-ond, G-gab-zumay ) ,
persona espigaaa , delgada y agil : per-
sonne ilancie, mince et agile.
Zegen (B-m, G-ord), carcoma, arti-
son. Var. de zbren (2°).
ZEGI (B), lechera (vaca), (vache) lai-
tiere. Bei zbgiaren bznb ederra, la her-
mosa lecbe de vaca lechera, le beau lait
de vache laitiere.(Per. Ab. 118-13.)
ZEGO (AN-azp), colgajo de camisa,
lambeau de chemise.
ZEGUN : 1° (R), seftales, ramitas que
se dejan en los campos para indicar
d6nde se ha sembrado y d6nde no :
marques, brancheltes qu f on laisse dans
les champs pour indiquer les parties en-
semencies et celles qui ne le sont pas. —
2° (BN-s), alineaci6n, alignement.
Zei (BN-aezk), a vosotros, a vous
autres.
ZEIA, zeja (B, arc), mercado, marchi.
Badagik suatean ipirdia uzkarti , zbjan
bbrba dai eugaiti : si haces en la cocina
el c... pedorrero, hablara por ti en el
mercado : si tu fais dans la cuisine lee...
piteur, il parlera pour toi au marchi.
(Refranes, 33.) Takok daroat dodana
nbure etSerean zejara, para (es decir, el
objeto) me lleva lo que tengo de mi casa
al mercado, pour (e'est-a-dire Vobjet)
emporte ce que fai dans ma maison au
marchi. (Refranes, 82.) = Sin duda por
errata dice etSetean. Par erreur sans
doute, Vauteur dit etSetean. Zbjan btsba,
hurrbzko atea : casa en el mercado, de
oro la puerta : maison dans le marchi,
la porte d'or. (Refranes, 254.)
Zeihar : 1° (BN, L), oblicuo, oblique.
Var. de zear. Har dezala itsusi bat,
BEGI-ZBIHAR BAT, EZKEL BAT , BETHERIATSU
bat : que tome un feo, uno de ojo torci-
dos, un bizco, un enfermo de ojos : qu'il
prenne un laid, un d'yeux tordus, un
bigle, un malade des yeux. (Ax. 3*-177-
23.) Zbiharrera jo (BN, L): extraviarse,
errar : se tromper, errer. Bainan nola
BA1TIRE ASKO IKHASTEARI HOBEKI DARRAIZ-
KONAK EZBN BZ ONGI BIZITZEARI , MAIZ ARIA
HORTAZ ZBIHARRERA JOTZEN DUTB '. peTO
como hay muchos que se dedican mas a
estudiar que a vivir bien , por lo mismo
se cxtravian con frecuencia : mats comme
la plupart des hommes s'itudient plus
a savoir beaucoup qu'a bien vivre, Us
tombenl dans Verreur. (Duv. Imit. 8-22.)
— 2° ( BN ) , torcidamente , mal : de tra-
vers, mal. Minza bite guzaz zeihar eta
bira gure behar, que hablen mal de
nosotros y que nos necesiten, qu'ils
parlent mal de nous et qu'ils aient
besoin de nous. (Oih. Prov. 647.) Bide
zeiharrez dabila beth i , anda siempre
por caminos extraviados , il marche tou-
jours par des voies ditournies. — 3° (L),
imirar) de reojo, (regarder) de travers.
UDU GAIZTOEK DIOTE ZEIHAR BEGIRATUREN,
los malvados Judios le miraran de reojo,
les mauvais Juifs le reaarderont de tra-
vers. (J. Etcheb. 24-16.) Bainan Jbsusek,
ZEIHAR BEHATZBN ZAROELA , ERRAN ZAROBN I
pero Jesus, mirandoles de reojo, les dijo :
maw Jisus, les regardant de travers, leur
dit. (Har. Luc. xx-17.) — 4° (BN-ald, ...,
S), oeste, ouest. — 5° (BN-don-ost), viento
oeste, vendaval : vent d f ouest, vent d'aval.
Zelhara (S?), en pendiente, inclinado :
en penle, inclini.
Zeihar- aize (BN-ald,..., S). (V. Zei-
har, 5°.)
Zelharbide (BN, L, S), atajo, chemin
de traverse. Bertzeren emazte ouanagana
MAITE OHA ZEIHARBIDBAZ , HALA ERE LERRA
aitb : a la mujer agena a quien tu apre-
cias ( si has de ir ) , vete por atajos , aun
asi podras resbalar: quand tu voudras
alter traiter d'amour avec la femme d'au-
trui, marche par des sentiers icartis;
auec cela tu seras encore sujet a glisser.
(Oih. Prov. 561.)
Zeihardura, des viaci6n, (/Hour. f Duv.)
Zelharka(L, Har. Voc), poramoajes,
por rodeos : par ditours, indirecte-
menl.
Zelharkara , ligeramente oblicuo ,
ligerement oblique. (Duv. ms.)
Zelharkatu (BN?, L ?), hacer un tra-
zado en zi^-zag, trazar especies de ara-
bescos : zigzaguer, esquisser des sortes
d* arabesques.
Zelhar-lano, nubes del oeste, nuages
de V ouest.
Zeiharmen : 1° (BN-am-baig, S), en-
jullo, plegador, cihndro de madera que
recoge el lienzo en el telar : ensouple,
rouleau de bois sur lequel s'enroute le
tissu dans le mitier a tisser. Var. de zei-
hermen. — 2° (S), ramillas que uno dobla
en el seto, branchettes que quelqu'un
replie dans la haie.
Zeiharrara (S), ligeramente oblicuo,
ligirement oblique.
Zeiharraraad, hacer oblicuar, desviar :
faire obliquer, divier. (Duv. ms.) Ber-
thutearen bideSketarik zeiharraraz di-
tzazketenak, aquellos A quienes pueden
ellos hacer desviar de los senderos de
la virtud , ceux qu'ils peuvent ditourner
des sentiers de la vertu. (Jaur. Biotz.
p. 411.)
Zeiharrarazle , el cjue desvia 6 hace
oblicuar, celui qui divie ou qui fait obli-
quer. (Duv. ms.)
Zeihartu (BN, L, S), oblicuar, apar-
tarse del buen camino : obliquer, s'icar-
ter du bon chemin.
Zeiher ( BN ) , opuesto , opposi. Gauza
54
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426
ZEIHERMEN — ZEINBAKARREN
GUZIAK BIKHUN DIRA , BATA BERTZEAREN
zeier : todas las cosas son dobles , y la
una opuesta a la otra : loutes les choses
sont doubles, et Vune opposie a Vaulre.
(Duv. Eccli. xui-25.)
Zeihermen (BN), enjullo, madero de
telares : ensouple, rouleau de bois des
metiers a tisser. Haren lantzako zura
ZEN EHAILEEN EHUNBTAKO ZBIHERMENA
iduri , el astil de su lanza era como en-
jullo de tejedores , et le bois de sa lance
itait comme le bois des tisser and 8. (Duv.
I Reg. xvii-7.)
Zeihertu, gandulear, andar errante :
fldner, errer, vagabonder. ( Duv. ms.)
ZEIN, zein : 1° (AN, B, G), cual,
que", quel. = Como se dijo al exponer la
cuarta acepci6n del sufijo -en, zbin se
compone de zb + en, como onbn, orren
y ain nacen de los demostrativos on, or
y a, median ie el sufijo de cualidad -en.
Zein literalmente es « que* tal » en esta
acepci6n y en la segunda « que* tan ».
En esta primera acepci6n solo en B se
pluraliza : zeintzuk, « cuales. » En los
demas zbin (segun sea el verbo) significa
« cual, cuales » : ^zbin dira? « £ cuales
son?» (Ag. Eracus. 7-5.) ^Sembetatik
ZBlff EGIN DUZU ONDOKO? (AN-b), « £&
cual de los hijos ha hecho usted here-
dero? » Han hari dire, zbiRbk obeki eta
blkharri bbkhaiztu oabe : « alii trabajan
a cual mejor y sin tener reciproca envi-
dia. » (Har. Phil. 52-4.) — Barbarismo.
Aparte de lo que se dira en la Introduc-
ci6n, el lector puede ver en este mismo
volumen, pag. 61, 2« col., suficiente-
mente explicado el barbarismo que muy
comunmente se comete en el uso de
esta palabra. Larramendi, a pesar de su
vasta instrucci6n y claro ingenio, no vi6
la influencia latina regulanao el uso de
esta palabra en tales frases como en
dicho lugar se citan y como esta que va
a continuaci6n : Gaurko Ebanjelioan
daukagu Jesukristok eginiko lenengo
miraria, ze1&egaz asi zan munduari
AGBRTUTEN JaUNGOIKO BENETAKOA ZANA :
« en el Evangelio de hoy tenemos el
primer milagro que obr6 Jesucristo, con
el cual empez6 a manifestar al mundo
que era verdadero Dios. » (Ast. Urt. I,
p. ix-30.) Comme il a iti dit en exposant
la quatrieme acception du suffixe -en,
zbin se compose de ze + en, comme onen,
orren et ain viennent des dimonstratifs
on , or et a , par le moyen du suffixe de
qualiti -en. Zbin littiralement veut dire
« quel tel » dans cette acception et dans
la seconde « quel tant ». Dans cette pre-
miere acception il se pluralise seulement
en B : zeintzuk, « quels. » Dans les
autres dialectes (d'apres le ver be) il
signifie « quel, quels » ; izbin dira?
« quels sont- Us? » (Ag. Eracus. 7-5.J
: Sbmbbtatik zeiS egin duzu ondoko ?
fAN-b), « lequel de vos fils avez-vous fait
niritier? » Han hari dire, zei&ek obbki
eta blkharri bekhaiztu gabe : « Ik Us tra~
vaillent a qui mieux mieux, et sans avoir
aucune envie riciproque. » (Har. Phil. 52-
4.) — Barbarisme. En plus de cequi sera
dit dans I Introduction , le lecteur peut
voir dans ce mime volume, p. 61, 2 e col.,
suffisamment expliqui, le barbarisme
que I'on commet ires couramment en se
servant de ce mot. Malgri sa vaste ins-
truction et son esprit Mairi, Larramendi
ne s'apercut pas que Vinfluence latine
riglait Vemploide ce mot dans des phrases
comme on en cite a cet endroil et comme
celle qui suit : Gaurko Ebanjelioan
daukagu Jesukristok eginiko lenengo
MIRARIA, ZElftEGAZ ASI ZAN MUNDUARI AGBR-
TUTEN JAUNGOIKO BENETAKOA ZANA '. « dans
VEvangile d'aujourd'hui nous voyons le
premier miracle que Jisus-Christ opira,
par lequel il commenca a montrer au
monde qu'il Halt vraiment Dieu. » (Ast.
Urt. I, p. ix-30.) — 2° (c,...), cuan :
combien, que. jZbin ederra! jcuan her-
moso 1 que c y est beau ! \ Zein lauso
LODIAK BEKATUAK SORTZEN DITUAN , BBAR
bezala begiratzekoI i cuan espesas nie-
blas produce el pecado, para (impedir)
que se mire como es menester ! quelles
tinebres ipaisses le pichi produit, pour
(empicher) que Von regarde comme il est
nicessairel (Lard. Test. 241-17.) jZein
bderto zoazan ! j que* bien va usted !
comme vous allez iien! (Per. Ab. 118-
24.) Jainkoak... erakutsi zigun arro-
kerja edo andiustea zbin gaizki abtzen
dubn, Dios... nos manifest6 cuan mal
sufre la vanidad 6 soberbia , Dieu...
nous montra combien il supporte mal la
vaniti ou Vorgueil. (Lard. Test. 6-32.)
Ikhusirik zbin gauza guti, bdirbitbn den
eskuaraz eskiribaturik, viendo cuan poco
se halla escrito en vascuence, voyant
combien il y a peu d 'icriis en basque.
(Ax. 3«-xix-24.) = Muchos en G se valen
de zbr y no pocos en B de zb en lugar de
zbin en estas dos acepciones. j,Zb aizbk
zakaz zu ona? (B-l), « lqu6 viento le trae
a usted aca? » j Ze ederto ! « \ que hermo-
samente ! » Un grand nombre en G em-
ploient zer , et en B zb , pour zein dans
ces deux acceptions. j,Zb aizek zakaz zu
ona? (B-l), « quel vent vous amine par
ici? » {Zb bderto! « comme c y est beau! »
— 3° (AN, BN, L), cada cual, chacun.
Eta itzul zbdin bat bbdera zbin bere
etSebat : y volvi6 cada cual a su casa :
et chacun s'en retourna, chacun a sa
maison. (Leiz. M&tth.l) Zbinak bere mota-
ren arabera , cada cual segun su especie.
chacun selonson espece. (Duv. Gen. i-ll.)
ZeiR edbrrago (B, Lc), a cual mas her-
moso, a qui plus beau. — 4° (Be), con-
junci6n disyuntiva que vale por ora... ora,
ya... ya : conjunction disjunctive qui iqui-
vaut a soil... soit t tantdt... tantdt. Ta bein
AUZITAN ZU IMINIEZKBRO, ZBIN ZUK AUZIA
IRABAZI ZBIN GALDU, ARDURA BZTEUTSBNAK:
y a quienes, en poni^ndole a pleitear no
les im porta 6 <jue usted gane el pleito 6
que* usted lo pierda : et en vous mettant
a plaider, il ne leur soucie pas ou que
vous gaaniez le proces, ou que vous le
perdiez! (Bart. II-168-9.) Zbin batbra
ZEIN BESTBRA, DENDATU BBAR GARA, ERDERA
USAINAK IT§IRIK, NEKEZARI BUSKALDUN
UTSAK IRAKATSI DEUSKUEN GISAN BERBA
egitera garbiro i sea de un modo sea
del otro, tenemos que esforzarnos, de-
jando barbarismos a un lado, a hablar
castizamente como nos han ensefiado
artesanos vascos de pura sangre : soit
d f une facon, soit d'une autre, nous de-
vons nous efforcer, en laissant les barba-
rismes de c6U, deparler purement comme
nous Vont montr^ des artisans basques
pur sang. (Per. Ab. 198-24.) — 5° (B,
BN, G), que 6 como (de comparaci6n),
que ou comme (de comparaison). Zblha-
TAN DAGOBNAK, BERE GAIZKIA HAIN SARRI
bntzun DBZAKB zbin ongia i el que esta en
acecho, puede oir tan pronto el mal como
el bien : celui qui est aux tcoutes, pourra
aussitdt entenare son mal que son bien.
(Oih. Prov. 429.)
ZEIS' (S), seftal , ialones para proce-
der a la siembra, alineaci6n hecna de
ramillas : talons que I'on pose pour la
semence, alignement de branchettes.Var.
de ZEGUN.
Zelnadura : 1 ° ( BN - s , R) , amenaza ,
menace. — 2° (L?), acto de signarse,
action de faire le signe de la croix.
Zeifialeku (AN-b), zeinalekhu (BN,
L), nombre que se da 6 los parajes desde
los cuales se ve por primera 6 ultima
vez , segun la direcci6n que se lleve ,
una i^lesia : nom que Von donne aux
endroits d'ou Von voit pour la premiere
ou la derniere fois une 6glise, selon la
direction que Von prend.
Zeixlate (Sc), campanario, clocher.
Zeinatu (AN-b, B-rau, BN-s, L, R-
uzt), zeinhatu (BN), zeinhatil (S) :
1° signarse, se signer. EskuiSeko eskuai-
kin bear da zbi&atu (AN-b), debe
signarse con la mano derecha, on doit se
signer a»ec la main droite. Bergara,
zeinatu eta iGARA i Bergara, sign ate y
pasa : Bergara, signe-toi et passe. (Garib.)
— 2° (BN-s, R) amagar, amenazar: fein-
dre de f rapper, menace r. — 3° (AN-b),
recitar ciertas oraciones supers ticiosas
sobre algunos males , aplicando al mismo
tiempo en forma de cruz algunos objetos
benditos como agua , hierba , etc. : con-
jurer, reciter certaines prUres supersti-
tieuses sur des maux, en appliquani
en mime temps en forme de croix quel-
ques obj'ets be' nits, comme de Veau, de
V her be, etc. — 4© (AN-b), signarse con
cera bendecida , se signer avec un cierge
binit. = Hay en este valle la costumbre
de signarse la noche de la Candelaria con
cera bendecida ese dia, dando tres vuel-
tas con la misma en la cabeza, quemando
un po qui tin del pelo y dejando caer en
el hombro sobre el vestido tres gotas de
cera. Tarn bien se echan otras tres gotas
a las vacas y se les quema un poco de
pelo. En BN-ezp se hace esto a la noche
antes de comenzar a ordenarlas. Dans
cette vallie existe V habitude de se signer
la nuit de la Chandeleur avec le cierge
binit ce jour -la, en lui faisant faire
trois fois le tour de la tite, en br Giant
un peu de cheveux et en laissant tomber
sur Vipaule trois gouttes de cire. On
jette aussi trois autres gouttes sur les
vaches, et on leur br&le un peu de poil.
La mime chose se fait en BN-ezp avant
de commencer a traire les vaches.
Zelxlatzale (AN-b), supersticioso, per-
sona dedicada a supersticiones : supers-
titieux, personne habituie a s'adonner
aux superstitions.
Zein baino zein (AN, B, G, L), a
cual mas, a qui plus. Zbin baino zein
NASAIAGO TA LOTSAGALDUKOAGO , 6 CUal
mas desenvueltos y desvergonzados , a
qui plus ligers et divergondis. (Olg. 112-
8.) £BINEK BAINO ZBINBK YAGO EG INEZ GAJZ-
takeria, cometiendo maldades 6 cual
mas, commettant des michancetis a qui
mieux mieux. (Liz. Coplac. 550-3.)
Zelnbakarren (Be), el de cuantos,
lit.: (el) cuant£simo : le combien, lit.:
(le) quantieme. (De zeinbat -{- gabren.)
^Zbinbakarrbn etSean bizi zabbb? ^en
qu6 casa, en qu^ numero (de casa) vivis?
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ZEINBAT — ZEKEN-INTSAUR
427
dans quelle maison, A quel numtro (de
maison) demeurez-vous'/
Zeinbat : 1° (B,...), cuanto, cuanta,
cuantos , cuantas , combien. = Asi como
zein viene de ze y el sufijo demostra-
tivo de cualidad -en, asi zeinbat se corn-
pone del mis mo ze y del sufijo de canti-
dad -bnbat : zeinbat, lit. : « que tanto ; »
orrbnbat, « ud tanto asi (como esto); »
orrenbat, <( un tanto asi (como eso); »
ainbat, « tanto (como aquello). » Es muy
usual la locuci6n en que, preguntando por
la hora, se omite precisamente la pala-
bra que la designa : ^zbinbatak dira?
« ^,que hora es? lit. : £las cuantas son? »
^zeinbatetan jaoiten zarbb? « £a qu£
hora os levantais? » Tambi6n se usa
esta frase con algunas vari antes de zein-
bat : £ZOMATAE ALTIGU KUEK? (R), « £qu6
hora es por ventura esta , lit. : cuantas
nos son por ventura estas? » De mime
que zein vient de ze et du suffixe demons-
tratif de quality -en, ainsi zeinbat se
compose du me*me ze et du suffixe de
quantiU -enbat: zeinbat, « combien, lit.:
quelle quantiU; » orrbnbat, « une chose
comme ceci ; » orrbnbat , « une chose
comme cela; » ainbat, « autant (que
eel a). » La locution dans laquelle, ques-
tionnant sur Vheure, on omet pre'eise'-
ment le mot qui la dtsigne, est tres
usuelle : izeinbatae dira? « quelle heure
esi-il? lit.: les combien sont-ils? »
: ZBINBATBTAN JAOITEN ZARBB? « A quelle
heure vous levez-vous? » Avec quelques
variantes de zeinbat on emploie igalement
cette phrase: ^zomatae altigu kube? (R),
u quelle heure est-il par hasard? lit.:
combien celles-ci sont-elles par hasard ? »
— 2o (B?), muchos, beaucoup.
Zeinbatasun ( B ? , Mog.) , numero ,
cantidad : nombre, quantiU. Esamina bi
BOIN BEAR DIRA... BATA , EZAGUTUTEEO PE-
KATUBN ZBINBATASUNA, AL DBDIN BBSTEAN '.
se deben hacer dos examenes,... el uno
para conocer la cantidad de los pecados,
en la medida que sea posible : Von doit
faire deux examens,... Vun pour con-
nattre le nombre des pe'ehe's, dans la
mesure du possible. (Konf. 36-12.) =
Creo que el pueblo no ha dicho nunca
esta palabra. En B-o-otS y G-gab, se vale
de kopuru. Je crois que ce mot n'a jamais
H4 en usage dans le peuple. En B-o-otl
et G-gab, on emploie kopuru.
Zeinbatere (BN), cuanto se quiera,
autant qu f il est possible. Nihaurk ere
UKHEN DIZIT ZEINBATBRB AMORE, tambien
yo he tenido cuantos amores se quieran,
j'ai eu aussi autant d f amours qu'il est
possible. (Dechep. 24-10.)
Zeinbatu (B?), con tar, compter. Zein-
BATU BGIZUZ AZKBNIK JeSUKRISTORBN DBN-
PORATIK ONA KONDBNAU DIRAN GUZTIAK ,
con tad finalmente todos los que se ban
condenado desde el tiempo de Jesucristo
hasta ahora, comptez finalement tous ceux
q:ui ont 4U condamnis depuis Jtsus-Christ
jusmi'a maintenant. (Ur. Maiatz. 64-1 3 j
= Tampoco esta palabra pertenece al
tesoro de la lengua, por mas que tal vez
no costarfa mucho empadronarla. Ce mot
n'appartient pas non plus au trisor de la
langue, bien qu'il ne nous cod terait peut-
itre pas beaucoup de Vy introduire.
Zeinda (B,...), que, como (de com pa -
racion) : que, comme (de comparaison).
EZTA AIN BRRAZ ZEINDA ASKOK USTE DABBN,
no es tan facil como muchos creen, ce
n*est pas aussi facile que beaucoup le
croient. (Aft. Esku-lib. 109-17.) Eztago
iSOR AIN ERORIK ZEINDA ESANGO DABEN ,
no hay nadie tan loco que diga, il n'y
a personne si fou qui le dise. (Ur.
Maiatz. 109-26.) = Es locuci6n, si no
extra ft a a la lengua, por lo menos cho-
cante. C'est une locution qui, si elle n*est
pas Hrangere a la langue, est pour le
moins choquanie. Zeinda eztaeidan (B-l),
y eso que no lo s6 , advirtiendo que no
lo s£, et remarquez que je n'en sais
rien.
Zeinen (G) , j cuan ! comme 1 combien I
quel = Es palabra pleonastica, que con-
tiene dos veces el sufijo comparativo
-en. C*est un mot pUonastique , qui con-
tient deux fois le suffixe comparatif -en.
; ZeiSen ederra ! (G-and), j cuan hermoso 1
comme c'est beau!
Zeinein (BN-aezk), cual quiera, quel-
conque. (Contr. de zein nai dbn.)
Zein geiago (AN, B, G), cual mas,
lequel plus. Zein -geiago (B, G), zbin-
geiagoka ( AN-b ) : a cual mas , a porfia :
a qui plus, concur remment.
Zein-lehen (AN, BN, Lc), a porfia,
a qui plus vite.
Zein -nai (AN?, B, G), zein-nahi,
zein - nahiden ( Duv. ) , quienquiera ,
quienquiera que sea : n'importe qui,
qui que ce soit.
Zeintsu (AN-b, L), proximamente el
que 6 los que , approximativement celui
qui ou ceux qui. £ Udarb horibtarjk
zbintsu nahi OTHEDiTu? ^de estas peras
cuales seran las que poco mas 6 menos
desea? de ces poires quelles sont a peu
pres celles qu'it dtsire r Zbintzat-aintzat
it3i (B-mu), es una locuci6n dificil que
quiere deeir « dejar abandonado », y
parece indicar cierta perplejidad; lit.:
es « dejar por cual por tat » : c'est une
locution difficile qui veut dire « laisser
A I' abandon, laisser tel quel », et qui
semble indiquer une certaine perplexity ;
lit. : c'est « laisser pour quel pour tel. »
Zeintzuk (Be) , cuales, lesquels. = El
sufijo -tzu, « grupo, » se aphca en otros
dialectos hoy solo a bat; en B a nor,
zee y todos los numerates. Le suffixe
-tzu, <( groupe, » s f applique dans les
autres dialectes seulement A bat; en B, a
nor, zbr et a tous les numtraux.
ZElftU : i<> (AN-b-lez, BN-s, R),
mueca, gesto : grimace, geste. Mintzoik
BZTU, BAINO ZElSUKA ADIERAZTBN DU (AN-
b) : no tiene habla , pero se expresa con
gestos : il ne parte pas, mais il s'exprime
par des gestes. — 2° (R-uzt), embestida :
attaque, assaut. — 3° (BN, S), esquila,
campana, cloche. Zbinua enzun nahi ez-
tubnak sz zoka tira i el que no quiera
oir la campana, que no tire de la cuerda :
celui qui ne veut pas entendre le son de
la cloche , n'en doit point tirer la corde.
(Oih. Prov. 432.) Zbinuak dbraunzano,
zinzarrotsa j or altera no i mientras la
campana suena, el ruido del cencerro
(solo llega) al collar que lo sostiene :
tandis que la cloche sonne, la sonnette
ne s'entend point plus loin que VHendue
du collier qui la soutient. (Oih. Prov.
433.) — 4° (BN-s, R) , cefto, froncement
des sourcils (?). Zbinu gaiztoa (BN-s, R),
mal cefio, morgue.
Zeinu-ml (BN-s, R), zeinu-mihl(S),
badajo, lit.: lengua de la campana : bat-
tant, lit.: langue de la cloche.
Zeiiiuogi (Sc), trigo que se da al
sacerdote por bendecir los campos, bl4
qu'on donne au pritre pour b6nir les
champs.
Zeinutegi (BN, S, Chah. ma), Campa-
ri a rio , clocher.
ZEIO (AN-b, B-m), azuela, instru-
ments de carpinteros : herminette, doloire,
instrument de charpentiers.
Zeiru (BN-baig), zeiru (S-li) :
1° azuela, herminette. Var. de zbio. —
2° (BN, R-bid), cielo, ciel. Var. de zeru.
(??)
ZEIU : 1° (BN-s), duela, douelle. —
2° (R), zeiu (S-gar), azuela, herminette.
Var. de zbio.
Zek (Be), agente de zbr, qu£, quoi.
£ZbK ZAUEEZ GELDI , JUZTULODEIAE ? ^NOZKO
dozub indarra? £qu£ os tiene quietas,
nubes atronadoras? ipara cuando que-
r6is la fuerza? quoi I vous restez tran-
quilles, nuages orageux? pour quand
voulez-vous la force? = En otros dialec-
tos se dice zbre. Dans les autres dia-
lectes on dit zbre.
ZEKALE (AN-b, B?, Aft., BN-ald,
G, S) , zekhale (Duv. ma), centeno,
seigle. (Bot.) Zbealb-irin pisea bateein
talo obeae bgitbn dira (AN-b), con un
poco de harina de centeno se hacen me-
jores talos, avec un peu de farine de
seigle on fait de meilleures gaieties.
Zekela (Lacoiz.), zekele (L), Var. de
ZEE ALB.
Zeken, zekhen : lo (c), s6rdido,
avaro : sordide, avare. Zbebna bbti on-
gose, el avaro siempre hambriento de
bienes, /'avare est toujours affame" de
biens. (Oih. Prov. 426.) Ugazabandrea
zikotz-zbeena bada onbtan, kalte gbiago
izango dau : si la ama en esto es tacafta
y a vara , ella se perjudicarA mas : si la
mattresse est en ceci chiche et avare, elle
se fera plus de tort. (Per. Ab. 71-25.)
Zbeenaen bizian kaltba, oasuna aen
heriotzea (sic) i en la vida del avaro
dafio , en su muerte bienes (sic) : dans la
vie de I'avare dommage , Asa mort biens.
(Refranes, 486.) — 2° (B?, G-orm,...),
fuerte, correoso : fort, souple. — 3° (AN-
b, B, BN), tierra dura, humeda y pega-
josa : terre dure, humide et coltante.
L.URRA ZBEBN DAGOLAIE , JORRAE NBEBTAN
(AN-b) : cuando la tierra esta dura, la
escarda (se hace) diflcilmente : quand la
terre est dure, Vtehardonnage (se fait)
difficilement. — 4° (G), duro, insensi-
ble : dur, insensible. ^Nola zaudb ain
ardura gitSireein, arririe zaiLena BAlftO
brb gogorrago ta zbebnago ? ^ como esta
usted con tan poco cuidado , mis rigido
y mAs insensible que la piedra mas dura?
comment Stes-vous si peu soigneux, plus
raide et plus insensible que la pierre la
plus dure? (Galbar. 26-16.)
Zekendu : !• (AN, B, BN, G, L), vol-
verse avaro, hacerse sordido : devenir
avare, sordide. — 2° (AN, B, BN), endu-
recerse la tierra, se durcir (la terre).
Aurtbn uriaein landan ibili gera ta lur
guziae zbebndu zaizeu ( AN-b ) , este ano
hemos andado en el campo con tiempo
lluvioso y las tierras se nos han puesto
dura 8 : cette annexe nous avons travaille*
au champ avec un temps pluvieux, et les
terres sont devenues dures.
Zeken-intiaur (B-d-m-ond, BN-ka,
Gc), nuez redonda, dura y carnosa, difi-
cil de ser descarnada : noix ronde, dure
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428
ZEKENKERIA — ZELARU
et charnue, qu'il est difficile de dtchar-
ner.
Zekenkeria (AN, B, BN, G, L), ava-
ricia , avarice, (juztibn artean gbien za-
BALDURIK DAGOANA DA ZEKENKBRJA, entre
todos (los vicios) el que mas extendido
esta es la avaricia, parmi tous (les vices)
celui qui est leplus rtpandu est V avarice.
(Ast. urt. I, p. xlix-11.) Ikusten da gizon
bat bere etSeari kontu egiten dkutsana,...
ta bsatbn da agaiti zbkenkbriak eragi-
tbn dbutsala : se ve un hombre que
atiende a su casa,... y de 61 se dice que
la avaricia le impulsa a ello : on voit un
homme qui s'occupe de sa maison,... et on
dit de lui que Vavarice le pousse. ( Bart.
11-185-26.)
Zekhenkd, avaramente, avaricieuse-
ment. (Duv. ms.)
Zekentasun, avaricia, avarice. (Duv.
ms.)
ZEKETON (AN-goiz), mancha del
pericarpio de la nuez , tache du brou de
la noix.
ZEKOR (AN, B, G), zekhor (BN, L,
S), novillo : taurillon, jeune taureau.
Arratiako zbkorra, tSikia baia gogorra
(pop.): el novillo de Arratia pequeno,
pero duro : le taurillon d 1 Arratia est petit,
mais dur. Ingurutu naute ni baztbr gu-
ZIETATIK NORK DAKI ZENBAT ZEKORREK ETA
zbzbnkok, me han rodeado por todas par-
tes quten sabe cuantos novillos y toretes,
je ne sais combien de taurillons et de
bouvillons m'ont en tour 6 de toutes parts.
(Mend. 11-270-36.)
Zekorto (B-a-o), novillito, petit tau-
rillon.
Zekortu (B, G), cruzar el ganado
vacuno , accoupler les bites bovines.
ZEKttRtt (5), m^todo de vida, genre
de vie. ZekOru huneko gizuna, hombre
de buen m6todo de vida , homme de bon
genre de vie.
ZEKURU, rescate, rancon. (Oih.
ms.)
Zela (AN, B, arc, BN, L, S) : 1° silla
de montar, telle, (??) Zela nahi bztuenari
eman beeio arbalda, a quien no quiere
silla, desele albarda : a celui qui ne veut
pas de telle, qu f on lui charge le b&t.
(Oih. Prov. 428.) Zaldi zblarakoa otsoae
jan bztaroa , el lobo no come al caballo
de silla , le loup ne mange pas le cheval
de selle. (Refranes, 482.) — 2° indet. de
zelatu, ensillar, seller. Zela zak zaldi
ori (AN-b) , ensilla ese caballo , selle ce
cheval.
ZELAI : 1° (AN-irun-lez), campo,
champ. — 2° (AN, B, BN, G, L), prado,
pre*. = De suyo es mas bien paraje llano
que campo ni prado, y se usa tarn bien
como adjetivo. Ce mot par lui- mime est
plutdt un endroit plat qu'un champ ou
un pre", et il s'emploie comme adjectif.
Erri au leeu zelaian dago ( AN-b ) , este
pueblo se halla en sitio llano , ce village
se trouve sur un terrain plat. Ondo sa-
MURTU DIRBANBAN, EROATEN DIRA ZELAI
BATERA TA AN ZABALDU TA BANATURIK
lbortu bear dabe : cuando se les ha
puesto bien tiernos, se les lleva a un
Srado y alii , extendie'ndolos y separan-
olos convenientemente , es preciso que
se sequen : quand Us sont devenus bien
tend res, on les porte dans un pre*, et Hl,
en les e' tend ant et les stparant convena-
blement, il faut les (aire se'cher. (Per.
Ab. 138-16.) Eta atera ziradenean sor-
TALDETIK, ARKITU ZUTEN ZELAI BAT Sfi-
NAARKO LURRBAN ETA GELDITU ZIRAN AN
egotez : y cuando salieron de oriente ,
hallaron una campifta en la tierra de
Sennaar y habitaron en ella : et lorsque
les peuples partirent de I'orient, Us trou-
verent une plaine en la terre de Sennaar
et Us y habiterent. (Ur. Gen. xi-2.) Hu-
NAT AGBRTU DIRBNBTAN ABARBTA DA PARE-
gabba ZBLHATBTAKO, entre los que se han
visto aqui el arado llamado abarbta es
sin igual para sitios llanos : parmi celles
qui ont e*tivues ici, la charrue appette aba-
reta n'a pas sa pareille dans les terrains
plats. — 3° (B-a), suelo, sol. Gaur oa-
bban egikezuz milftagaz zelaian bost kuru-
tzb Andra Maria Birjinearen izenean,
esta noche haced con la lengua en el
suelo cinco cruces en honor de Nuestra
Seftora la Virgen Maria , cette nuit faites
avec la langue sur le sol cina croix en
Vhonneur de Notre - Dame la Vierge
Marie. (An. Esku-lib. 56-9.) — 4<> (B-otS),
de bruces, a plat ventre. Sorura zelai
adore baga jausia nago , estoy caido de
bruces en el suelo sin animo, je suis
tombe* k plat ventre sur le sol sans souffle.
(Ar. Euskalz. 11-357-52.) — 5° (B, arc),
plaza, place. Ikasi eztagianak et§ean,
ezlbkike zelaian, quien no aprende en
casa no sabra en la plaza, celui qui
n'apprend pas chez lui ne saura pas sur
la place. (Refranes, 242.)
Zelaigune (AN-b) , paraje algo lleno ,
endroU un peu plat. Men diet an ere ba-
DIRA LEEU ZELAIGUNE BATZUEE , aUU en laS
montafias hay algunos parajes algun
tanto llanos, mime dans les montagnes
il existe des endroits un peu plats.
ZELAKA (AN-b), curvo, curva :
courbi, courbe*e. Bei orrek bizkarra
zblaea du, esa vaca tiene la espalda
curva, cette vache a le dos incurve*.
Zelakatu (R), ensillar, seller.
Zelako (B-1-m-ond, ...), c6mo, de que"
naturaleza : comment, de quelle nature.
Var. de zelango. Zelako jaubba, alako
trbsnea (B) : segun sea el duello, asi es
el instrumento : oVapres ce qu'est le
mattre, ainsi est Vinstrument.
Zelan (Be), como, de que* modo : com-
ment, de quelle facon. i Ta zelan bgingo
bznbban barrb ? £ y c6mo no habia de
reir? et comment ne devais-je pas rire?
(Mog. Raser. 187-15.) = Sucede con este
interrogativo lo que casi con todos : que
generalmente se comete en su empleo
enorme barbarismo. II se produU avec
cet interrogatif ce qui arrive avec presque
tous : que ge*ne*ralement on commet un
e*norme barbarisme en y ayant recours.
EZBGIZU USTE IZAN SINISTU ERAGITERA NOA-
TSULA ZELAN AlTARAKO SAKRAMBNTU SAN-
TUAN DAGOAN JeSUKRISTO GURB JaUNA , DO
creais que os voy & hacer creer como
en el santo sacramento del altar esta
Jesucristo nuestro Sefior, ne croyez pas
5ue je vais vous faire croire comment
e*sus- Christ notre Seigneur est dans le
saint Sacrement de Vautel. (Ur. Risit. 7-
4.) ; Zelan bere 1 ( B , m«-Lond ) : cierta-
mente, yo lo creo! certainement , je le
crois I Bai zelan bere ( B-a-i-m-tS ) : si ,
por cierto : oui, certes.
Zelan-alango (Be), cosa mediana, de
poco valor : chose midiocre, de peu de
valeur. i Eztakizu gu baino urkoago egi-
ten JAKOLA BERE UGAZABANDREA, AU ZELAN
alangoa izanarren ? i no sabe usted que
la ama se le hace mas allegada que no-
sotros , aun cuando ella sea medianeja ?
ne savez-vous pas que la mattresse de
maison lui est plus attache' e que nous, bien
qu'elle soit fort mediocre? (Per. Ab.
79-20.) Etzirean nonbaite-bere alperrak
IZAN ENB ZELAN-ALANGO LANAK , parece
que no fueron inutiles mis menguados
trabajos , il paratt que mes pauvres tra-
vaux ne furent pas inutiles. (Aft. Esku-
lib. 5-17.)
Zelanbaist (B, Micol.), zelanbait
(Be), de alguna manera, de quelque
facon.
Zelanbaiatako ( B ) , zelanbaitako
iBc, ...*), cosa buena, apreciable, magni-
ica : chose bonne, appreciable, magni-
fique. Zelanbaitako bblarritako urrez-
KOAK EKARRI DEUTSAZ OSABEAK HABANATIK
(B-I), el tio le ha traido de la Habana
magnificos pendientes de oro, I'oncle lui
a apporU ae la Havane de magnifiques
pendants d'or. = Se usa tambi£n en sen-
tido ir6nico por cosas de valor infimo.
S'emploie aussi dans un sens ironique,
pour des choses d'une valeur minime.
Zelan dan (Be) , segun sea , ca depend.
Zelan edo alan, de alguna manera,
de quelque maniere. (Per. Ab. 51-25.)
Zelango (Be, ...], que* clase de, de que*
calidad, como, que tal : quelle classe de,
de quelle quality, comment. ^Zblangoa
DA BUTROK ? OROK DAKIE : ^ qu6 tal CS
Butr6n? todos lo saben : comment est
Rutron? tout le monde le saU. (Refra-
nes ,92.) j Zelango mutila zu arratob-
TZARREZ BETERIK DAGOZAN TORI EDO GELE-
tan lo egitbko ! ] qu6 muchacho tu para
dormir en lugares 6 aposentos que estan
llenos de enormes ratas ! quel garcon tu
fais pour dormir dans des endroUs ou
des chambres remplis d'tnormes rats!
(Per. Ab. 69-25.) Zblangoa baistaamea,
alangoa oi da ala be a i cual suele ser la
madre, tal suele ser la hija : telle mere,
telle fille. (Refranes, 35.)
Zelangora ( Be , . . . ) , comoquiera , de
cualquier modo : n'importe comment, de
quelque facon.
Zelanik (B-mu), c6mo, de que* ma-
nera : comment, de quelle facon. = Es
pleonasmo de zelan, compuesto del inte-
rrogativo zb, « qu6, » y dos sufijos moda-
les -lan e -iK : se usa esta figura con los
demostrativos : olanik, « de esta 6 esa
manera ; » alanik, « de aquella manera, »
y aun cabe mayor fuerza de expresi6n
en las formas, por cierto muy usuales,
olantSerik y alantShrik. C'est un pl4o-
nasme de zelan, compose* de V interroga-
tif zb, « quoi, » et des deux suffixes
modaux -lan et -ik. On emploie cette
figure avec les dimonstratifs : olanik,
« de cette maniere-ci ou de cette maniere-
Ik; » alanik, « de cette maniere -lA, » et
elle contient une plus grande force oVex-
pression dans les formes certainement tres
usuelles olantSerik et alantSbrik.
Zelan-nai (Be, ...). (V. Zelangora.)
Zelari (B-a-eib-g-o-tS), celador : sur-
veillant, propose* de police. (Tt)
Zelarta (L-ain), curvo, curva : courbe*,
courbe'e.
ZELARtf (S), piso, Hage. ZblarOan
ZBRBAIT ERORI dOzO , ZEREN TANPA BAT
entzun dizigu (S-bark) : algo ha caido en
el piso, pues hemos oido un ruido :
quelque chose est tombe* a I'itage sup4-
rieur, car nous avons entendu un bruit.
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ZELATA — ZENBANA
429
ZELATA : 1° (AN, B, G, L, S), acecho,
insidia, asechaoza : aguets, emb&che,
aff&t. (??) = Algunos dicen zelat,
p. ej., en B-l. Quelques-uns disent zelat,
p. ex., en B-L Zblata dagoana bere
gatSbn entzula, el que esta acechando
es oidor de sus males, celui qui guette
enlend ses maux. (Refranes, 38.) = Por
errata dice ouach bnbncula. L'auteur
dit, par erreur, guach bnbncula. Zelha-
TAN DAGOB NAK BERE GAIZKIA HAIN SARRI
ENTZUN DEZAKE ZBIN ONGIA , el que esta
acechando puede oir su mal tan pronto
como su bien, celui qui demeure aux
4coutes pour r a aussitdt entendre son mal
que son bien. (Oih. Prov. 429.) Zelatan
DAGONAK EZTU BBRBTAKO GAUZA ONIK AITZBN
(AN-b), el que esta achechando no oye
cosa buena de si, celui qui est aux
4coutes n'entend rien de bon de lui.
Zbren nola btsaiak bbthibre zblatan bai-
taudb, pues como los enemigos estan
siempre en acecho , car comme les enne-
mis guettent toujour*. (Ax. 3»-8-4.) Dea-
BRUARBN ZELATA GUZTIBTARIE , JAUNA ,
begira gaitzatzu : de todas las asechan-
zas del demonio, libranos, Sefior: de
toutes les embdches du dimon, dtlivrez-
nous, Seigneur. (J. Etcheb. Elizar. 348.)
— 2° (S), curvo, curva : courbt, courbte.
Var. de zelarta.
Zelatada (B-d), asechanza, guet.
Zelataka (B, G), acechando : guettant,
ipiant.
Zelataldi : 1° expedicion para tender
emboscadas, sortie pour tend re des em-
buscades. (Duv. ms.) — 2° (c, ...), momento
de espiar, de acechar : moment oVtpier,
de guetter.
Zelataxi (c), centinela, espia : senti-
nelle, espion. Barriro badoa biLetan
JAKIA ETA ZELATARIA BBRAGAZ BATBRA , Va
de nuevo a buscar alimento y junto con
el (va) el centinela : il va de nouveau
chercher de la nourriture, et pres de lui
(va)la sentinelle. (Per. Ab. 100-11.) Eta
OROITURIK NOIZBAIT IZAN ZITUEN AMBTS
AYBZAZ, ESAN ZIBN ! ZeLATARIAK ZERATE :
y acordandose de los sueftos, que alguna
vez habia visto, les dijo : Espias sois :
et se souvenant des songes qu'ii avail eus
autrefois, il leur dit : Vous ites des
espions. (Ur. Gen. xlii-9.)
Zelatarte, emboscada, embuscade.
(An. ms.)
Zelatatu (AN,BN, G, L, ...), zelatau
(B), acechar, espiar: guetter, espionner.
NOSBAIT ZBLATAU DITUT ETA IKUSI ARTOA
BMON TA B8EUAN MUN EGITBN BSKALB GAI-
soari , alguna vez las he acechado y he
visto dando borona y besando la mano
al pobre mendigo : quelquefois je les ai
guette' $ , et je les ai vus donner de la ma-
ture et baiser la main du pauvre men-
diant. (Per. Ab. 106-1.) Mintzo gaitzin
APAL 1NORK DAKI ZBLATATUAE BAGARA ERE ?
(AN-b) : hablemos en voz baja, £pues
qui£n sabe si somos acechados ? parlons
a voix basse, car qui sail si nous ne sommes
pas 4pi4s ?
Zelatatzaile , espia, espion. (Duv.
ms.)
Zelatean (B, G), acechando: guet-
tant, tpiant. = De zelat, Var. de zelata.
Zelatu: 1° (AN-b), espiar, celar, ace-
char : guetter, 4pier. (??) — 2° (AN, BN-
s, R, S), ensillar caballos, seller des
chevaux. (?)
ZELBA : 1° (B-agin), petardista, far-
ceur. — 2° (B-m), fresco, frais. Edan
BMBNGO UR OSASUNGARRIA TA ZELBA -ZELBA
NEURB BARRUA IPlftl NBBANBAN '. habiendo
bebidola saludable agua deaqui,cuando
refresqu£ bien mis entranas : ayant bu
Veau saine cTici,quandje raf rate his bien
mes entrailles. (Euskalz. 111-332-43.)
Zelda, guarida, gtte. (Goyh.) (??)
ZELDER, bot6n, buba, granillo que
brota en la cara : bourgeon, bubon qui
vient a la face. (Oih. ms.)
ZELDOR : 1° (AN-oy), barro, granillo
en la piel : 6chauboulure, bouton de la
peau. — 2° (AN-oy), orzuelo : orgelet,
compare- loriot. — 3° (AN-arak-oy),
divieso : furoncle, clou. Zeldor itsua
(AN-oy), divieso sin orificio, furoncle
non perct.
Zelentza (AN-lez), perplejidad, duda :
perplexity, doute. Var. de zalantza (1<>).
Zeletan (L-get), en acecho : aux
aguets, aux tcoutes. Var. de zelatan.
ZELI (G-andJ, inclinaci6n, ansia :pen-
chant, envie. (D. fr. zelel.) Auntzak
mbndirako zsLiA dutb, las cabras tiran
(tienen inclinaci6n) al monte, les chevres
tirent (ont un penchant) vers la montaane.
Zelidona (S v Alth.), celidonia, chili'
doine. (Bot.) (??)
Zelu (S), cielo, ciel. Var. de zeru.
(W)
* ZEMAI ( B-a-g-1-m-o-tS ) , amenaza ,
menace. Alperrik soldadu brkin, koldar
TA GUPEREA ZAPALDUKO DOZU ZEMAIZ TA
agiraka garratzbz : en vano cubrir&s
de amenazas y rinas agrias al soldado
enclenque , cobarde y delicado : en vain
agoniseriez-vous de menaces et d'aigres
querelles le soldat de'bile, Uche et d6li-
cat. (Per. Ab. 204-11.) Beti gogoan
EBALA ARAEO JaUNGOIKOARBN ZEMAIA , te-
niendo siempre en la memoria aquella
amenaza de Dios, ayant toujours a la
mtmoire cette menace de Dieu. (Ur. Maiatz.
112-3.)
Zemaitu (B-o,...), amenazar, mena-
ce r.
Zemakuntza (B-t5), amenaza, menace.
Var. de zemai. Ainbeste argialdi eder,
DEI GOZO ETA ZEMAKUNTZA BILDURGARRI :
tantas hermosas inspiraciones , dulces
llamamientos y terribles amenazas : tant
de belles inspirations, de doux appels et
de terribles menaces. (All. Esku-lib.
29-7.)
Zemat (B-l-m, ...), Var. de zeinbat,
cuanto, cuanta, cuantos, cuantas, com-
bien.
Zematu (Be,..., G?), amenazar, mena-
cer. Bialdu deustaz karta arro ta lotsa-
bageak,zbmatutbn nabela jaubbtuko dala
neurb gauzakaz : me ha enviado cartas
orgullosas e irrespetuosas , amenazan-
dome con que se ha de apoderar de mis
bienes : il m'a envoy 6 des lettres orgueil-
leuses et irrespectueuses, en me mena$ant
de s'emparer de mes biens. (Per. Ab.
203-3.) Zematu zituen Jesusbk bsaten
ziotela : Begira eztbzala i£ork jakin :
Jesus les amenaz6 diciendo : Mirad , que
nadie lo sepa : J4sus les menaga en
disant : Prenez garde, que personne ne
le sache. (Ur. Matth. ix-30.) Zematu ok
GEiAGooRziTUAKBAiNO,maslosamenazados
que los enterrados, plus les menace's que
les enterris. (Refranes, 93.)
Zemendi (B), noviembre, novembre.
(?) (D. lat. semen.)
Zemendikada (B-a), provisiones de
cecina para invierno, prouwion* de viande
saUe pour Vhiver.
Zemeron ( AN -goiz ) , reques6n , fro-
mage blanc. Var. de zbnberaun.
Zen: 1° (AN-b, BN, L, R, S),difunto,
difunt. Ertor zbna (BN, Sal.), errotor
zena (AN-b), el difunto cura, le feu cur4.
— 2© (B, Ur.), marca, maraue. — 3°(BN,
L, S), conjugaci6n del verbo izan, « era,
se habia , solia , » etc. : conjugaison du
verbe izan, « il itait, il avait, il soulait
(arc), » etc. Zena zen (BN, ...) : tal cual
era, en el estado en que se encontraba :
tel qu'il 4tait, en VHat ou il se trouvait.
Zen zena : el todo, cuanto habia : le tout,
tout ce qu'il y avait. — 4<> todo, tout.
Alkez zena bbtba, todo lleno de ver-
guenza, tout rempli de honte. (Mend. II-
65-28.) = Es equivalente a dan 6 den,
« todo, » con la diferencia de que estos
dos indican lo presente y zen lo pasado :
« lo que era ( todo ) estaba lleno de ver-
guenza. »> C'est V Equivalent de dan ou
den, « tout, » avec la difference que ceux-
ci indiquent le present, et zen le passi :
« ce qui 6tait (tout) ttait plein de honte. »
Oinazez zena bbtea , todo lleno de dolo-
res, tout plein de douleurs. (Mend. II-
266-34.) Eman zen , zen guzia , Jaunaren
nahiarbn egiten : se dedic6, todo por
entero, a cumplir la voluntad del Senor :
il s'adonna , tout entier, a Vaccomplisse-
ment de la volonU divine. (Larreg.) —
5° (B-a-o?), de qu6, de quoi. (Contr. de
ZBREN.) SeNALE ONA. — ^ ZeNA , JAUNA ?
— Leyen moeoena : buena senal. — ^ De
qu6 , sefior ? — De carambanos : bon
signe. — De quoi, monsieur? — D' ai-
guilles de glace. (Micol. 24-16.)
Zenalkari (?), vigilante?, surveillant c t.
Beti, zu zaren lbkura so SuSen ari naiz,
ZENALKARI OKBRRARBN EREDURA .* siempre
estov mirando fijamente a donde vos
estais, vigilante?, semejante al tuerto :
je regarde toujours fixement ou vous
ites, surveillant 1, semblable au bigle.
(Oih. 119-3.)
Zenbait (AN, L), algun, algunos :
quelque, quelques . Zenbait ohoinbk bbatsi
duke zure zaldia, algun ladr6n habra
robado vuestro caballo, quelque voleur
aura vott votre cheval. (Duv. ms.) =
Es distinto de zen bat 6 zeinbat, como
sucede con zonbait, « alguno, » y zonbat,
« cuanto. » Ce mot differe de zbnbat ou
zeinbat, comme zonbait, « quelqu'un, »
de zonbat, « combien. » Gutarik zenbait
ilen gara aurten (AN-b), algunos de
nosotros moriremos este alio, quelques-
uns d'entre nous mourront cette an ne'e.
Zenbait aldiz (AN-b) : a) algunas veces,
quelquefois. Astelegunbtan zenbait aldiz
meza enzuten dut , algunas veces oigo
misa los dias de labor , quelquefois f en-
tends la messe sur semaine. — b) en
otro tiempo, autrefois. Zenbait aldiz
bide au aisa ibiltzen nibn, en otro tiempo
yo recorria este camino con facilidad,
jadis je parcourais ce chemin facile-
ment.
Zenbaitan (AN-ond), a veces, quel-
quefois.
Zenbakarren (AN, B-mu, BN, G,
L, ...), el de cuantos, lit. : el cuantesimo :
le combien, lit. : le quantieme. (De zen-
bat-J-garren.)
Zenbana (AN-b, L), a cuanto cada
uno : combien a chacun, a combien. I Zen-
bana sagar dutb ? i cuantas manzanas
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430
ZENBAT — ZENTZUDUN
tiene cada uno? combien ont-ils de
pommes chacun? ^Zbnbana dire oilo
horiek ? i a cuanto son esas gallinas ?
a combien sont ces poules ? (Duv. ms.)
Zenbat (AN, B-mu, BN, G, L),
cuanto, cuanta, cuantos, cuantas, com-
bien. Var. de zeinbat.
Zenbatasun (G?, Conf. 23-11), n li-
me ro, nombre.
Zenbatetu (G?), numerar, contar :
inumirer, compter. Bait a ere zuen bu-
RUKO itB GUZIAK DAUDE ZBNBATBTUAK , aun
los cabellos de vuestra cabeza estan
todos contados, tous le$ cheveux de votre
tite sont comptis. (Ur. Matth. x-30.) =
El principe Bonaparte tach6 en su eiem-
plar esta palabra , sin duda para indicar
que su origen es la fantasia. Le prince
Bonaparte biff a ce mot dans son exem-
plaire, sans doute pour indiquer qu'il
doit son origine a la fantaisie.
Zenbatnahi, tan to corao se quiera,
quelque... que. (Duv.) Zenbat nahi gogor
izan dadin, por duro que sea, quelque
dur qu'il soit.
Zenbatsu ( AN , BN , L ) , cuanto poco
mas 6 menos, combien approximative-
ment. i Zenbatsu urte dituzu? (AN-b) :
£ cuantos anos tiene usted poco mas 6
menos? combien d'annies avez-vous a
peu pr&s ?
Zenbatu (B?, Apoc. vn-9), contar,
compter.
Zenbeit (L-sar), alguno, algunos :
quelqu'un, quelques-uns. Var. de ben-
bait.
ZENBERA (BN, ...), requeson, fro-
mage blanc. Zbnbera ahogabentako ere
hun duzu (BN-s), aun para los desdenta-
dos es bueno el reques6n , mime pour
les identis le fromaae blanc est bon.
Zenberauen (Oih. ms), zenborena
(BN), zenbra (R), zenbron (BN?),
reques6n, fromage blanc. Var. de zbn-
bera.
Zenda: 1° (S), sendero, sentier. (??)
— 2° (S, Archu), mina, lugar de minas :
mine, miniere.
Zendereben (AN-b), zenderen (AN-
b), reques6n, fromage blanc. Zendere-
bbna janari pisua da, el reques6n es ali-
mento indigesto, le fromaae blanc est
indigeste. Zenderen-ondo (AN-b), suero
de reques6n, petit -lait du fromage
blanc.
ZENDOR (G) , pira de lefia destinada
a carb6n , meule de bois dont on fait du
char bon. Zendorraren garaiko aldban
IKUSTBN ZAN ET5ABOLA BAT, IRU PAGO-ADA-
RRBKIN BGINA ETA GAROZ AZPITIK ETA ZOIBZ
gai5Jbtik estalia : por la parte de arriba
de la pira , se veia una choza becba de
tres ramas de baya y cubierta de hele-
cho por debajo y de tepes por encima :
a la par tie haute de la meule, on toy ait
une cabane faite de trois branches de
hitre et couverte de fougere en dessous
et de gazon en haut. (Pach. 29-12.)
ZENDRAILU (BN-s), cuenda, hilo
con que se sostiene la madeja : sentene,
fil a wee lequel on attache I'icheveau.
Zendu (AN-b, L ?, Duv.), morir, falle-
cer : mourir , trespasser, i Non da lengo
ALDIAN IZAN N1NTZANEAN IKUSI NUEN GIZON
ura ? Zendu zen : £ d6nde esta aquel hom-
bre a quien vi la ultima vez que estuve ?
Falleci6 : ou est cet homme que j'ai vu
la derniere fois que j'y suis alii ? II est
mort.
Zendua, el difunto, el fallecido : le
difunt, le dicidi. Zbnduaren bmaztea
BZTA BERTZBRBKIN BZKONDUKO , la mujer
del difunto no se casara con otro, la
femme du difunt ne se mariera pas avec
un autre. (Duv. Deut. xxv-5.)
Zenphor (BN, Sal.), pan grosero,/>ai/t
grossier.
Zentatu : i<> dormitar, se dorloter.
(Oih. Voc.) — 2° pasar buena vida, me-
ner une bonne vie.
Zenthatu ( S ) , hacerse vivaracho ,
s'imoustiller.
Zentho : 1° (Sc), cuerpo bien tratado,
corps bien soiqni. — 2° caballo vivara-
cho, cheval frmgant.
Zentoi : 1° (G-ern-us), gigante, giant.
(?) — 2° ( G ? ) , horca , potence. Ogbi ta
BOST KANAEO ZENTOI BAT PRESTAERAZO ETA
ZENTOI ONBTATIK MaRDOKEO ZINZILIKA IPIN-
tzeko, que dispusiesen un poste de vein-
ticinco varas y que de este poste colga-
sen a Mardoqueo, quails appritent une
potence de vingt metres de haut et qu'ils
y pendent Mardochie. (Lard. Test. 345-
25.)
Zentsu (S ?, d'Ab.), retraso, arri-
rage.
Zentzabagekeria (AN) , falta de cor-
dura, insensatez : manque de sagesse,
insaniti. \ Ai hau zentzabagekeria ! j qu£
insensatez esta ! quelle est cette insaniti I
(Mend. II-358-9.)
Zentzabide, medio de correcci6n,
moyen de correction. (Duv. ms.)
Zentzadar (B-i, arc), jeme, distancia
que abarcan el pulgar y el indice : demi^
empan, distance qu'embrassent le pouce
et Vindex.
Zentzadura, enmienda, vuelta a la
sana raz6n : amendement, retour a la
saine raison. (Duv. ms.)
ZentzaerreB (AN-b), facilmente corre-
gihle, facilement corrigible.
Zentzagarzi ( AN-b ) , cosa 6 persona
que hace a otro cuerao , chose ou per-
sonne qui rend quelqu'un sensi. Baukbn
OLAKO ZENTZAGARRI BATEN BBARRA , ya
tenias necesidad de algo asi que te
hiciera cuerdo, tu avais dijk besoin de
quelque chose de semblable pour te
rendre sense".
Zentzakaitz (AN-b), incorregible ,
incorrigible. Enien ustb ain zbntzakaitza
izan zaitbkbla gizona , no creia que un
hombre podria ser tan incorregime , je
ne croyais pas qu'un homme pouvait itre
aussi incorrigible.
Zentzaldi (AN, L?), escarmiento,
correcci6n : riprimande, correction. Zbn-
tzaldi on bat izan du, ha tenido un buen
escarmiento, il a recu une bonne correc-
tion. (Duv.)
Zentzarazi (AN, L), formalizar, corre-
gir : assagir, corriger. Egin dut nik zuk,
NERE BBTIKO AlTAK DAKIZUN ADINA, ORIEK
zentzarazi naiez : he hecho yo todo
cuanto sabeis vos, mi Padre celestial,
para corregir a estos : j'ai fait tout ce
que vous savez, mon Pere cileste, pour
les corriger. (Mend. 11-224-27.) Erita-
SUNAK JENTEA ZENTZARAZTEN DU (AN-b), la
enfermedad formaliza a las personas, la
ma ladle assagit les gens.
Zentzarazle , corrector : correcteur,
celui qui corrige. (Duv. ms.)
Zenizatu (AN, B?, BN, G, R,S):
4° corregir, educar : corriger, iduquer.
Zarren bsanak bzbr bgin etzutbnban,
JAINKOAK BESTS BIDE BAT ARTU ZUEN , ZEN-
tzatzen otbziran ikusteko : al no hacer
nada los consejos de los ancianos, Dios
torn 6 otro medio para ver si se corre-
gian : les conseils des anciens ne produi-
sant rien, Dieu prit un autre moyen pour
voir s'ils se corrigeraient. (Lard. Test.
136-48.) — 2° corregirse, enmendarse,
formalizarse , hacerse juicioso : se cor-
riger, s*amender, s'assagir, devenir sensi.
AlTA BATEK BBRB SEMEA BEHIN , BIATAN,
HIRURBTAN EDO AMARRETAN MBHATSATU DUE-
NEAN, IKHUSTEN BADU EZTELA ZBNTZATZBN ,
uzten du , etsitzen du i un padre, despu^s
de haber amenazado a su hi jo una , dos,
tres 6 cuatro veces, si ve que no se ha
corregido, le deja, le abandona : si un
pere, apres avoir menaci son fits une,
deux, trois ou quatre fois, voit qu'il ne
s 1 est pas corrigi, il le laisse, il iaban-
donne. (Ax. 3«-321-22.) Gaztean habo-
ROEK BURU ARHIN IZANIK ERE, ADINARBKI
ZENTZATZEN dira (S-bark) '. aunque la
mayor parte de las personas sean lige-
ras de cascos en la juventud, con la
edad se formalizan : bien aue la plupart
des gens soient des ecerveUs pendant la
jeunesse, Us s'assagissent avecl&ge. Gazte
TA ERO, ZENTZATUREN GERO (R): J0Ven y
loco, se corregira luego : jeune et fou, il
se corrigera ensuite. Bertzbn gaitzaz zbn-
tzatzea zuhurtzia handi da, es gran pru-
dencia corregirse del mal ageno, c'est
une grande prudence que de se corriger
du mal oVautrui. (Dechep. 49-4.) Etziran
ZBNTZATU, GBIBNAE BEINTZAT '. no Se COm-
gieron , por lo menos la mayor parte :
Us ne se corrigerent pas, au moins la
plus grande partie. (Ag. Eracus. 52-7.)
— 3° (c, ..J, escarmentarse , recevoir
une lecon. Etziran orregatik zbntzatu
Nobren ondorengoak , no por eso
escarmentaron los descendientes de
Noe , ce n'est pas pour cela que les des-
cendants de Noi recu rent une lecon.
(Ubil. 64-44.) — 4° (B-a-o), aconsejar,
conseiller.
Zentzatzaile (L), corregidor, castiga-
dor : punisseur, correcteur. Ifbrnuko
OZTBA ORDBAN DA TRISTBTZBN , HARBN ZBN-
TZATZAILBA ZBRBNGATIK DEN SORTZEN '. en
cambio la muchedumbre del infierno se
entristece , porque nace su castigador :
en ichange, la multitude de I'enfer s'at-
triste, parce que son punisseur vient de
nattre. (J. Etcheb. Noel. 54-6.)
Zentzotu (G-and), corregir, repren-
der : corriger, riprimander.
ZENTZU : 1° (c), juicio, sentido : yu-
gement, sens. Zurtu bgizuz, kristinauak,
zeubn zentzuak *. cristianos , despertad
vuestros sentidos : chritiens, &veillez vos
sens. (Bart. 11-450-22.) Jbndb gazte ari-
NEN, ZENTZUZ BAINO ZANGOZ AZKARRAGO
dirbnbn , ofizioa da dantza i la danza es
oficio de i6venes frivolos, de los que
son mas vivos de piernas que de inteli-
gencia : la danse est un mitier de jeunes
frivoles, de ceux qui sont plus testes des
jambes que de V intelligence. (Ax. 3*-223-
48.) Bere zbntziala Otzuli zbn (Sc), bbrb
ZENTZIUARA (R-bid) , BERE ZENTZUALA (BN-
s), bbrb zentzura (BN, L), vino a su ser,
il revint a son itat normal. — 2° (B-a-o),
consejo, conseil.
Zentzordatu (S), aturdirse, desvane-
cerse : s'itourdir, s'ivanouir.
Zentzudun (c,...), sensato, juicioso :
sense* , judicieux. Agbri da zentzuduna
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ZENTZUGABE
ZER
431
dek.a (AN-b) , se conoce que es juicioso,
on voit qu'il est sense".
Zenizugabe (c), insensato, insenst.
Orrbn itateak ikusi ta nobknai errain
DU ZBNTZUGABBA DELA (AN-b) : viendo SUS
bechos, cualquiera dira que es insensato :
en voyant ses actions, nimporte qui dira
qu'il est insens4.
Zentzugabekeria (AN, BN, L, R, S),
insensatez, disparate : sottise, bitise.
Etzakbla olako zentzugabekeriarik bgin
(AN-b), no hagas semejante disparate,
ne fais pas une pareille sottise.
Zentzugabeki (AN, BN, L, R, S), de
un modo insensato , oV une maniere insen-
*4e.
Zentzugabetasun (AN, BN, L), falta
de cordura , manque de raison.
Zentzuko (c,...), juicioso, judicieux.
ZENTZUN : 1<> (Be), juicio, entendi-
miento, seso : jugement, sens, sagesse.
BlOTZA TA ZENTZUNA GUDUAN DIRA BBARRAGO
iskiluak BAifto, coraz6n y entendimiento
son en la guerra mas necesarios que las
armas , cceur et jugement sont a la guerre
plus nicessaires que les armes. (Hefra-
nes, 7.) Peru, bzta mundu guztian to-
PAUKO ZUK BESTE ZENTZUN TA ARGI DABEN
gizonik : Pedro, no se encontrara en
todo el mundo hombre que tenga tanto
juicio y sinderesis como tu : Pierre, on
ne trouvera pas dans tout le monde un
homme qui ait autant de jugement et de
sagesse que toi. (Per. Ab. 108-21.) Hulb
LUZBA TA ZENTZUN TSABURRA, CabellolargO
y seso corto, cheveu long et jugement
court. (Refranes, 289.) — 2° (B), sentido,
sens. Gordb ardura andi bategaz zbure
gorputzbko zbntzun GuzTiAK , guarda con
un gran cuidado todos tus sentidos cor-
porales, veille avec grand soin sur tous
tes sens corporels. (Ur. Maiatz. 10-5.) —
3° (AN), juicioso, sense".
Zentzuratu: 1° (AN-b), traer a juicio,
en me n da r a alguien, traer a manda-
miento : ramener au bon sens, corriger
quelqu'un ou I'amiliorer. — 2° (c,...),
volver al ser, recobrar el juicio : revenir
a soi, recouvrer son bon sens.
Zentzutasun (AN, B, BN, G, L), cor-
dura, formalidad : sagesse , bon sens, rai-
son.
Zentzuz : 1° (c,...), juiciosamente,
senstment. — 2° mentalmente, mentale-
ment. (Ah. ms.)
Zentzuzkl (AN, BN, S), con sensatez,
juiciosamente : senstment, judicieuse-
ment. Zentzuzki jokatuaz bzta neob urri-
kitan egoten (AN-b), nadie se arrepiente
de baber procedido con sensatez, per-
sonne ne se repent d'avoir agi avec dis-
cernement.
Zentzuzko: l°(c,...), juicioso, cuerdo,
avisado : judicieux, sage, avisi. —
2° mental, mental. (Aft. ms.)
Zenzatu (AN, BN, S), Var. de zen-
tzatu (1°, 2°). Orduan... ethor zitbzbn
Jesusgana eta bridbn zezatbn gizona,
zeinetarik dbabruak ilki fzan baitzira-
dbn , beztitua eta zenzatua , jarririk
zbgoela Jbsusen oinbtara : entonces...
vinieron a Jesus, y hallaron sentado
al hombre, de quien habian salido los
demonios, que estaba ya vestido y en su
juicio a los pies de el : or... its vinrenl
vers Jtsus, et trouvirent Vhomme d'ou
les demons ttaienl sortis, aux pieds de
J6sus, vitu et dans son bon sens. (Leiz.
Luc. vin-35.)
Zenzu : lo (AN-b-elk, BN, S), buen
sentido, cordura : bon sens, sagesse,
prudence. — 2° (AN-b), criterio : juge-
ment, discernement. — 3° (B-a-o), jui-
cioso : judicieux, sense*. Var. de zbn-
tzu.
Zenzutasun (AN-b) , prudencia , pru-
dence. Var. de zentzutasun.
Zeozer (B-l,...), algo, quelque chose.
(Contr. de zer edo zer.)
ZEPA : 1° (AN-b, B, G, L-s), escoria,
heces de mineral de hierro que quedan
endurecidas en el homo de la fundici6n :
michefer, scories de miner ai de fer qui
restent dans le haut-fourneau. An dira
su-tSipristin urrinrra doazanak : AN
ASKATU TA BOTA-ERAGITEA GBRATU JAKOZAN
loiak, zbpa ta tSatarrae : alii (se ven)
chispas de fuego que van lejos; alii se
le hace al hierro desprenderse y echar
las suciedades, la escoria y los pedazos
que se le han adherido : Ik (on voit) des
ilincelles de feu qui vont loin; lA on fail
detacher du fer et rejeter les impureUs,
les scories et les bavures qui lui ont
adhtri. (Per. Ab. 127-18.) Sutegietan
BGITEN DEN ZBPA ARRAS ONA DA BIDE-
bndako ( AN-b ) , la escoria que se forma
en las rraguas es muy buena para los
caminos, la scorie qui se forme dans les
forges est tres bonne pour les chemins.
— 2° (AN-b) , pedrusco demasiado calci-
nado, pier re calcaire trop calcinie. —
3° (AN-b, B-a-o-tS), vastagos, renuevos :
drageons y pousses. Zbpak mozten ezpa-
ZAIZKO, EZTA GAZTAIN-IPURDI ORI INARTUKO
(AN-b) : ese tronco de castafio no se
secara , si no se le cortan los renuevos :
ce tronc de ch&taignier ne dessichera pas,
si on ne lui coupe les drageons. — 4° (G-
fai), enano, nain. — 5° (B, G), cepa, pie
e arbol : souche, pied de Varbre. (?)
Zephadun, con escoria, qui a de la
scorie. (Duv. ms.)
Zephagabe, sin escoria, sans scorie.
(Duv. ms.)
Zepaita (B-mu), algo, quelque chose.
Var. de zer bait.
Zephatsu, (metal) que deja mucha
escoria : braneux (sic), mental qui laisse
beaucoup de scorie. (Duv. ms.)
Zepatuf AN-b, G-al), endurecerse la
cal en el norno, pasandose del punto;
calcinarse demasiado un pedrusco : dur-
cir (la chaux) dans le four, en dipassant
le point; se calciner trop, enparlant cTune
pier re calcaire. Su- sober a emanez kisu-
arri zenbait zbpatu dira (AN-b) : algu-
nas piedras calcareas se han endurecido,
se han calcinado demasiado a causa del
excesivo fuego : quelques pierres cal-
caires se sont durcies, se sont trop calci-
nes a cause du feu excessif.
Zepeda (??, Herv. Cat&l. de leng.
V-275), libertad, albedrio : liberty, libre
arbitre.
ZEPEN (G-and), el cerro de lino colo-
cado en el extremo de la rueca; si el
lino es fino , se llama amuko : la poupie
de lin que Von place sur le quenouillon;
si le lin est fin, on Vappelle amuko.
ZEPO (B), cepa, tronco de arbol :
souche, tronc d'arbre. (?) Zutoiak edo
zepoak , troncos 6 seves , troncs ou
souches. (Per. Ab. 134-21.)
Zepo-ame (B, Mog. Per. Ab. 134-
22), cierto utensilio de fer rones, certain
outil des Jorgerons.
Zepotilo (B, Per. Ab. 134-10), cierto
utensilio de ferrones, certain outil des
forgerons.
Zepo-zilho, hondonada : enfoncement,
trou, fondriere. (Darth.)
ZER : 1° (c), que, quoi. = Lo mismo
en esta que en las demas acepciones su
r final es suave. En B pierde la r al
contacto de cualquier consonante , como
puede verse en el articulo que se dedic6
a ze (1°) : zegaz, « con que; » zelan,
« c6mo; » zetarako, « para qu6, » etc.
De mime que dans les autres accept ions,
Vr final est doux dans celle-ci; Ce mot
perd /'r, en B, au contact de n'importe
?ruelle consonne, comme on peut le voir a
'article consacr4 a zb (1°) : zegaz, « avec
quoi; » zelan, « comment; » zetarako,
« pourquoi, » etc. — 2° (c) , cosa, cual ;
como substantivo significa todo ser;
como adjetivo, toda calidad : chose,
tel; comme substantifil signifie tout itre;
comme adjectif, toute quality. = Tanto
esta pain bra, como el verbo que de ei
se origina, se emplean cuando uno no
acierta 6 no quiere decir la palabra
correspondiente. Ama, zer bat ikusi dot
etSaurrean : « madre, he vis to una cosa
delante de la casa. » Gizon zer bat da
ori : « ese es un hombre cual » (puede
ser grande, pequeno, hermoso, feo, etc.,
cualquier calidad). Zbrbra joan da (G),
« ha ido a tal parte. » Zu, zera, esan
gauza bat (B-l) i « us ted , fulano, voy a
decirle una cosa. » Merece consignarse
la adjunta frase que lleg6 a mis oidos
en L : ] Hoooou I j zbrbkoak , hoooou !
| HOOOOU ! ZUBN ZBRAK GURE ZBREAN DIRBLA J
ETA BZPADITUZUB ZUBN ZERAK GURE ZERE-
TIK ZERTZEN , GUK ZERTUKO DITUGULA ',
ZBREN-ETA GUK ERE GURE ZBREN ZEBTZEA-
RBN BEUARRA BAITUGU. BaGOAZILA. InnU-
merables traducciones pueden darse
de esta frase; tal vez una de las que
mas se acercan a la mente del que la
sol to, por tratarse de un labrador, (u6
esta : « j Hoooou ! los de tal casa ,
i hoooou ! j hoooou ! que vuestros cer-
dos estan en nuestra heredad; y si no
sacais vuestros cerdos de nuestra here-
dad, nosotros los echaremos, puesto que
tambien nosotros tenemos nccesidad de
alimentar nuestros animales. Que ya va-
mos. » De esta enorme amplitud de
si^nificaci6n le viene la facultad de asi-
milarse todo genero de sufijos : zerago,
ZERDUN, ZEREGI, ZERBNA , ZERKERIA , ZEREZ
BETBRIK, ZBRAGANA, ZERAGAZ, ZBRTASUN ,
etc., que pueden significar, entre otras
mil y mil cosas, « mas grande, bar-
budo, demasiado meticuloso, el mas
chiscparavis, hipocresia, lleno de safia, a
donde fulano, con fulano, grandiosidad. »
Fuera de zertu , por la importancia que
tiene, no se dedicara articulo especial
a ninguna de estas palabras. Zer dan
EDO ZER BZTAN JAKITERA ETORRI DA ( Be ) :
« ha venido k saber lo que ocurre , lit. :
qu£ hay 6 que* no hay. » Zer dala ta zer
dal a (Be), f6rmula de acertijos, lit.:
« que que es y que qu6 es. » Zer edo
zer (Be), « algo. » Peru, enaizu lotsatu
TA ERREZAU EGIZU ZER EDO ZER AGIN- AR-
TE AN : « Pedro , no me avergiience usted
y rece usted algo entre dientes. » (Per.
Ab. 57-6.) ^Zbrik zetara? (Be), « ^c6mo?
lit. : £de qu^ k qu^? » ^Zeri ta zetara
asi ondo, iraun gura ezpadozu? « £a qu^
fin comenzareis bien, lit. : a que y a que,
vulg. a qu6 santo, si no quer&s perse-
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432
ZERA — ZEREN
verar? » (Konf. 256-18.) Zbr jazokobere
(B), ZBR JIN ERE (BN-S, R), ZBR GERTA ERE
(G), ZER AGI (R, S), ZBR BL ERE (BN- s),
zer hbl ere (BN, L, S) : « por lo que pu-
diera suceder, por si acaso. » Zer gerta
ere, ooazen, nbrb anima , goazen gure
Jesus maitagarriari bskumuin bear bbza-
lakoak eta agur andiak egitera i « pot
lo que pudiera suceder, vamonos, alma
mia, vamonos a ofrecer a nuestro ama-
ble Jesus besamanos como sea mas con-
veniente y a hacerle grandes reveren-
cias. » (Mend. 11-137-29.) jBai, zera! (B,
BN, G, L), « J si, quia! no puede ser, lit.:
•,si, la cosa! » jEz, zera! (B, BN, G, L)
« j como no ! yo lo creo, lit. : j no, la
cosa! » i Zbr-dala-ta ? (B-l,...), « &por
qu6 motivo? » EmentSe nago zbri nakio
(B-1-mu-otS,...): « aqui estoy sin saber a
qu6 dedicarme, lit.: en (a) que cosa
insisto, me ejercito. » Zbrtan baitan
dago (R), « esta regularmente. » Ce mot,
a in si que le verbe auquel il donne lieu,
s'emploient quand une personne ne se
rappelle plus ou qu'elle ne veut pas dire
le mot propre. Ama, zer bat ikusi dot
etSaurrean : « mere, fai vu une chose
devant la maison. » Gizon zer bat da ori,
« c'est un homme tel » (il peut Ure grand,
petit, beau, laid, etc., ou avoir n'importe
quelle quality). Zerera joan da (G), « il
a 4U a telle porte. » Zu, zera, esan gauza
bat (B-l), « vous, un tel, je vais vous dire
une chose. » La phrase ci-jointe, que fai
recueillie en L, mtrite d'etre notte :
j HOOOOU ! ) ZBREKOAK, HOOOOU ! J HOOOOU !
ZUEN ZERAK GURE ZERBAN DIRBLA ', ETA
BZPADITUZUE ZUEN ZERAK GURE ZERBTIK
ZERTZBN, GUK ZBRTUKO DITUGULA*, ZEREN
ETA GUK ERE GURE ZEREN ZBRTZEARBN
bbharra baitugu. Bagoazila. On peut
donner de celte phrase d'innombrables
traductions; peut-itre celle qui se rap-
proche le plus de Vidie de celui qui la
prononca, car il s'agit d'un laboureur,
est celle-ci : « Hoooou ! gens de telle mai-
son ! hoooou ! hoooou ! vos cochons sont
dans notre bien; et si vous ne chassez pas
vos cochons de notre bien, nous les ren-
verrons, vu que nous avons nous aussi
besoin d'alimenter nos animaux. Nous y
a lions. » Cette inorme amplitude de signi-
fication lui vaut la faculU de s'assimiler
toute espece de suffixes : zer ago, zbrdun,
ZBREGI , ZERBNA , ZERKBRIA , ZEREZ BBTERIK,
ZBRAGANA , ZBRAGAZ, ZBRTASUN, ZERTU, etc.,
qui peuvent vouloir dire, entre autres el
mille choses, « plus grand, barbu, trop
mHiculeux, le plus intrigant, hypocrisie,
plein de rancune , vers un tel, avec un
tel, grandeur. » Hormis zertu, a cause
de son importance, on ne consacrera
pas d' article spicial a aucun de ces
mots. Zer dan edo zer bztan jakitera
etorri da ( Be) , « il est parvenu a savoir
ce qui arrive, lit.: ce qu'il y a ou ce
qu'il n*y a pas. » Zer dala ta zer dala
(Be), formule de devinette, lit. : qu'est-ce
que c'est et qu'est-ce que c'est? » Zer edo
zer (Be), « quelque chose. » Peru, enaizu
lotsatu ta errezau egizu zer EDO zer
agin-artean : « Pierre , ne me faites pas
honte et marmottez quelque chose entre
les dents. » (Per. Ab. 57-6.) ;,Zerik
zetara? (Be), « comment? lit.: de quoi a
quoi? » ^Zeri ta zetara asi ondo, iraun
gura ezpadozu? « a quelle fin commence-
rez-vous bien? lit.: a quoi et a quoi?
vulg. a quel saint? si vous ne voulez pas
persive'rer? » (Konf. 256-18.) Zer jazoko
BBRE (B), ZBR JIN BRE (BN-S, R), ZER
GERTA ERE (G), ZER AGI (R, S) , ZBR EL ERE
(BN-s), zbr hbl brb (BN, L, S) : « a tout
hasard , en tout cas. » Zbr gerta ere,
GOAZEN, NBRB ANIMA , GOAZEN GURE JeSUS
MAITAGARRIARI BSKUMUIN BEAR BBZALAKOAK
ETA AGUR ANDIAK EGITERA : « A tout ha-
sard, allons, mon 4me, allons offrir a
notre aimable Jisus des baise- mains les
plus convenables qui soient et lui faire de
grandes re've'rences. » (Mend. 11-137-29.)
jBai, zera! (B, BN, G, L), « oui, bah!
ce ne peut itre, lit. : oui, la chose! » jEz,
zera! (B, BN, G, L), « comment, non!
je le crois, lit.: non, la chose. » ^Zer
dala-ta? (B-l,...), « pour quel motif? »
EmentSe nago zeri nakio (B-1-mu-otS,...):
« ici je ne sais a quoi me livrer, lit. : en
quelle chose finsiste, je m'occupe. » Zbr-
tan baitan dago (R), « il va a peu pres. »
— 3° (R-bid), motivo, motif. Ezbaitud
zerik, pues no tengo motivo, car je n f ai
aucun motif. — 4° (AN, BN, G, L,...),
cual, que, quel. A Zer ordu? (BN-s, R),
j zer tenors? (BN, L), &que hora? quelle
heure est-iH ^Zer modu? (G), £qu£ tal?
comment ca va? = Sustituye a zein, ze.
// remplace zein, zb.
Zera: 1° (B-t§), imperceptiblemente,
insensiblemente : imperceptiblement, in-
sensiblement. = Se dice, por ejemplo,
del movimiento del trompo en la mano.
Se dit, par exemple, du mouvement de la
tou pie dans la main. — 2° (AN, G), fle-
xi6n del verbo izan, flexion du verbe
izan. Andia zera, sois extraordinario ,
vous ites extraordinaire. — 3° (c,...) fu-
lano, lit. : la cosa : machin, lit.: la chose.
(V. Zer, 2°.)
ZERBA: lo (AN, BN, L, S), acelga,
bette t poire'e. ^Zer da? — Baratzean
zerba (BN-haz,...), £qu£ hay? — Acelga
en la huerta (respuesta que se da a los
ninos que hacen preguntas desagrada-
bles) : qu'y a-t-il? — De la poire'e Sans le
jardin (response que Von fait aux enfants
qui posent des questions indiscretes ou
ennuyeuses). En L-ain anaden a ese
pequeno dialogo estas palabras... En L-
ain on ajoute a ce petit dialogue ces mots:
HAREN ONDOAN PERRE3lLA, HI AGO ISI-ISILA :
junto a ella (esta) el perejil; tu, estas
muy silencioso : pres ovelle (se trouve) le
persil; toi, reste tres silencieux. Gure
BARATZEAN EZTA PORRUA TA ZERBA BAIZIK
(AN-b), en nuestra huerta no hay mas
que puerro y acelga , dans notre jardin
u n*y a plus que du poireau et de labette.
— 2° (??, Herv. Catal. de leng. V-172),
mostaza, moutarde.
ZerbaiSki, un poquitito, un petit peu.
(Duv. ms.) Dimin. de zerbait. Ontasun
zerbaiSkiren jabe da, es dueno de al-
guna hacienda, il est propriitaire de
quelque bien.
Zerbaist (B-mu-otS,...), zerbait (AN,
B, BN, G, L), algo, quelque chose. Naiko
nuke zerbait esango bazbndu (G), nai
NEUKB ZERBAIT ESANGO BAZBNDU (B), NAHI
NUKE ZERBAIT ERRAN BAZINBZA (L), NAHI
NUKE ZERBAIT ERRAN ZBNEZAN (S) , quisiera
dijeses algo, je voudrais que vous dissiez
quelque chose. (DiAl. bas. 3-6. Aita
SEME BATZUK JOAN DIRA SABAIRA AITA KATU
ANDIAZ TA SEMEA BERB BAI ZERBAITAKOAN '.
padre e hijo han ido al pajar, el padre
con gran borrachera y el hijo con una
tal cual : pere et fits sont alUs au pailler,
le p&re avec une grande ivresse et le
fits avec une passable. (Per. Ab. 61-
22.) Deus ezten lekuan, eskuak garbi;
zerbait den lekuan, begiak arqi (an-b) '.
donde no hay nada, manos hmpias;
donde hay algo , ojo avizor : ou il n'y a
rien, mams nettes; ou il y a quelque
chose, ceil 4veill6. = Parece ser todo el
c6digo del pueblo gitano. Ce semble Hre
tout le code des bonimiens.
Zerbaito, algo, poquita cosa, lit.: al-
guito : quelque chose, tres peu de chose.
ZERBEL (AN-lez, G-and-etg), tibio,
calentito : tiede , peu chaud. Ur zerbel
ori EZTAiTEKE edan ( AN-b ) , no se puede
beber esa agua tibia, on ne peut boire
cette eau tikde.
Zerbeldu: 1° (AN-b-lez), chamuscar:
flamber, passer a la fiamme. Makil ori
3URITZEKO SUAN ZERBBLTZAK (AN-b), cha-
musca ese palo al fuego para quitarle
la corteza, flambe ce b&ton au feu pour
Vicorcer. — 2° (G-us,...), ponerse alegri-
llo a causa de la bebida, s'igayer apris
avoir bu. — 3° (AN-b), entibiar, desvir-
tuarse : tiidir, s'affadir. Bbro unbkin
ITURRIKO URA ETSBRA-ORDUKO ZERBBLTZEN
da , con este calor el agua de la fuente
se entibia para cuando se lleva a casa :
par cette chaleur, Veau de la fontaine
devient tiede le temps de Vapporter a la
maison.
ZERBO (G-and), lamprea pequena de
rios, petite lamproie des rivieres.
ZERDEN (B?, G?, Cane, bas., Voc.),
alto, erguido, recto : haut, redresse*,
droit.
ZERE : 1° (G-deb), cetaceo menor que
la ballena, citaci plus petit que la ba-
leine. — 2° ( AN , G ) , vuestro , votre. =
Es el posesivo de zu. C'est le possessifde
ZU. OrAIN , NIK GAZTA JATEN DBRAN BITAR-
TBAN, GOZA ZAITEZ ZU ZERE ARROTASUNBAN '.
ahora, mientras yo como el queso, rego-
cijaos en vuestro orgullo : maintenant f
pendant que je mange le fromage, r6-
jouissez-vous dans votre orgueil. (Itur.
Ipui. 33-8.)
Zeregin ( Be ) , quehacer , ocupaci6n :
affaire, occupation. Erruki dot zeregin-
BAKO GIZONA, TAKETAK BAlf?0 MESEDE GEI AGO
eztau egiten-da (B-l) : me compadezco
del hombre que no tiene ocupaciones ,
pues no presta mas servicios que una
estaca : je plains V homme inoccupt, car il
ne rend pas plus de services qu'un piquet.
Zeregintsu (Be), muy ocupado :
affairi, tres occupi.
Zeregintsu (Be) : 1° ocupacioncita,
quehacer insienificante : petite occupa-
tion, affaire msignifiante. — 2<> minu-
cioso, persona ocupada en cosas (utiles :
vttilleux, personne qui s'occupe de baga-
telles.
Zereifio (R-uzt), indeciso, indicis.
Var. de gereino (4°).
ZEREMA (S), mugre, suciedad de la
piel, de la vajilla : crasse, salete* de la
peau, de la vaisselle.
ZEREN : 1° (AN, BN, L?, R, S), £por
qu£? pourquoi? ^Zeren Jinkoak ezari
gutu mundian? ^por qu^ nos ha puesto
Dios en el mundo? pourquoi Dieu nous
a-t-il mis au monde? (Doktr. 15-13.) ^Ze-
ren zaude hor? (BN-ald), ^zerbn zaude
kor? (R-uzt), ^por qu£ esta usted ahi?
pourquoi Stes-vous la? ^.Zeren eztuk
ERAUGI KORI? fBN-s), ^ ZEREN EZTUK BRAGU
kori? (R-bid), ^,por que no has traldo
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ZERENDAKO — ZERKAUZI
433
eso? pourquoi ne nous as-tu pas apporU
cela ? j, Zbrbn kzin jarrbiki nakidik orain?
£por que no te puedo seguir ahora?
pourquoi ne puis-je vous suivre A pre-
sent? (Leiz. Joan, xiii-37.) — 2° (AN,
BN, G, L, R, S), porque, conjunci6n
causal : parce que, conjonction causale.
= Parece que esta acepci6n viene de
simple imitaci6n de lenguas extraflas. //
semble que cette acception vient d'une
simple imitation des Ungues Hrangeres.
Zeren haybn ambk zuhainbn ostobtan
uztbn bbitutie berk arraultzeak (s) , ze-
rbn hbkibn amex arbolen hostoetan uztbn
dituzten bbrbn arroltzbak (l), zerbn
bbren amak arbolen ostoetan bzarten
DITUZTE BBRBN ARRAULTZAK (G), porque
sus madres ponen sus huevos en las
hojas de los arboles, parce que leurs
meres diposent leurs csufs sur les feuilles
des arbres. (DiAl. has. 20-2.) Eta ikhus-
TEAREKIN POPULU UOK ORO , URRIKALDU
zitzaizkon; ZERENDAKO baitziren gaitzez
YOAK, HAN-HBMEN ETZANAK , ARDI ARTZAIN
GABEAK BBZALA (BN, Matth. IX-36) I y
cuando vi6 aquellas gentes, se com pad e-
ci6 de ellas; porque esta ban fatigadas y
decaidas, como ovejas que no tienen
pastor : or, voyant la multitude , il eut
pitU d'elle; car tous itaient accabtts de
maux et couches comme des brebis qui
n'ont point de pasteurs. = Cuando cual-
quiera de los interrogativos pasa a ser,
por influencia extrafia, palabra ilativa,
el verbo que le acompana recibe el rela-
tivo -n de la novena ocepcidn (vol. II,
p. 62, 1* col.]; y asi la traducci6n gui-
puzkoana del precedente ejemplo es
mcorrecta, debiera decir : zerbn... ezar-
tbn dituzten, como lo es tambien la
frase de Axular, zeren iduritzen zait,
« porque me parece » (3»-xrv-19), pues
lo correcto es zerbn iduritzen zaitan 6
zaidan. En algunos dialectos el prefijo
verbal bait- sustituye en tal caso al
relativo -n. Zbrbn dbnbora eta lbeu
GUZIETAN GURE BTSAYEK TBNTATZEN ETA
persegitzen beikituztb (BN-aezk , Bonap.
Catech. 16-17), « porque en todo tiempo
y lugar nuestros enemigos nos comba-
ten y persiguen. » Zbrbn autsa zeran
eta auts biubtuko zeran , « porque eres
rolvo y polvo te has de convertir. »
Lard. Test. 10-3.) Quand un des inter-
rogatifs devient, par influence itrangere,
un mot illatif, le verbe dont il est accom-
pagne" recoil le relatif -n de la neuvieme
acception (vol. II, p. 65, 2« col.); el
alors la traduction guipuscoane du pre°-
ce'dent exemple est incorrecte , on devrait
dire : zerbn,... ezarten dituzten, ainsi
que Vest aussi la phrase d f Axular : zerbn
iduritzen zait , « parce qu'il me semble »
(3a- xiv -19), qui doit se rectifier ainsi:
ZEREN IDURITZEN ZAITAN OU ZAIDAN. Dans
quelques dialectes, le prtfixe verbal
bait- remplace en ce cas le relatif -n.
Zeren denbora eta leku guzietan gure
etsayek tbntatzen eta persegitzen befc-
bjtuzte (BN-aezk, Bonap. Catech. 16-17),
« parce qu f en tout temps et en tous lieux
nos ennemis nous combattent et nous
poursuivent. » Zerbn autsa zeran bta
auts biurtuko zbran , « parce que tu es
poussiere et poussiere tu do is revenir. »
(Lard. Test. 10-3.) — 3° (B-i-1-mond-mu-
ofi), polilla, carcoma : mite, artison. Zbren-
AUTSA ONA DA UMBN BGOSUNAK OSATUTEKO
(B-i), el polvillo de la carcoma es
T. II.
bueno para curar los calores cutaneos de
los ninos , la vermoulure de V artison est
bonne pour guirir les de'mangeaisons des
enfants. — 4° (G-and), gorgojo, insecto
que ataca al grano : charancon, insecte
qui attaque les grains.
Zerendako : 1° (BN), por que, parce
que. (?) — 2° (AN-b), para <jue, a fin que.
Zerendu : 1° (B,...), apohllarse pafios,
carcomerse la madera : se teigner ( les
tissus), se vermouler ( le bo is). Urgoran
EDO ILGORAN EBAGIBZKERO, GAZTE DIRBALA
ZBRENDUTEN DIRA ARETSAK (B-i?) ! IOS arbo-
les se carcomen siendo j6venes, si se les
corta en marea arriba 6 cuarto creciente :
les arbres se moulinent 4tant jeunes, si
on les coupe a marie haute ou au dernier
quartier de la lune. — 2° (B-ber), co-
rromperse (el agua), se corrompre
(I'eau).
Zeren -eta (S). (V. Zerendako, lo.)
Zerengatik (AN, BN-aezk-s, R),
por qu£, pourquoi. £ Zerengatik gein-
BERTZE ALDIZ? (BN-aezk), £ ZERENGATIK
KAINBERTZE ALDIZ ? (BN-S), £ ZERENGATIK
kainbataldiz?(R), ^porquetantasveces?
pourquoi si souvent ? (Bonap. Catech.
16-16, 17-17.)
Zerentako (S) , Var. de zerendako (1°).
Zer-ere (AN, BN), lo que quiera que,
cualquier cosa que, une chose quelconque.
Zer-ere hon baituzuyb oro dira eneak,
cualquier cosa que tengais de bueno me
pertenece en absoluto, tout ce que vous
avez de bon m'appartient absolument.
(Dechep. 19-H.)
Zerez (AN, G), por vuestra natura-
leza, en conformidad con el modo de ser
de usted : par votre nature, en confor-
mity avec votre maniere d f 4lre. Nola
zerez baitezu belarria Fiff a, como de vos
mismo teneis el oido fino, comme de
vous-mSme vous avez Voreille fine. (Itur.
Cane. bas. 111-36-22.)
ZERGA (BN,L), tributo, alcabala,
contribuci6n , im pues to publico : tribut,
impdt public. £ Lurreko erregbbk noren-
GANIK IZATEN OHI DUTE ZERGA EDO LEGA-
rra? £los reyes de la tierra de qui6n
cobran el tributo 6 el censo ? de qui les
rois de la terre recoivent-ils les tributs
et les impdts? (Duv. Matth. xvn-24.)
Zerga-bildegi (BN, L), caseta de con-
sumos, fielato, cabane ou guirite des
employe's de I'octroi. Handik goatean,
Jesusek ikhusi zuen zerga-bildegi an
JARRIA GIZON BAT MaTRIU DBITZEN ZENA I
pasando Jesus de alii , vio a un hombre
que estaba sentado al banco, llamado
Mateo, y le dijo : comme J4sus sortait de
la, il vit un homme, nomme* Matthieu,
assis dans la maison de r impdt, et il lui
dit. (Duv. Matth. ix-9.)
Zerga-biltzaile (BN, L), publicano,
cobrador de tributos : publicain f per-
sonne qui percevait les impdts. Alabai-
NAN MAITE ZAITUZTBNAK BADITUTZUE MAITB
I ZER SARI IZANEN DUZUE ? £ ZERGA-BILTZAI-
LBEK ERE EZOTHEDUTE HORI EGITEN ? por-
que si amais a los que os aman, i que
recompensa tendr&s? ^,no bacen tam-
bi^n lo mismo los publicanos? car, si
vous aimez ceux qui vous aiment, quelle
recompense aurez-vous? les publicains ne
le font- Us pas aussi ? (Duv. Matth. v-
46.)
ZERGADA : 1° (L-ain, ...), serie, fila :
strie, rangie. Harroda-zergada batbk
INGURATZEN DU MBNDI-KASKOA , Una fila de
rocas rodea la cima de la montafia , une
ceinturederochersentoure le sommet de la
montagne. Ainhoan bi etSe-zergada dire
ta GAiftERA bazterrbtSeak (L-ain), en
Ainboa bay dos filas de casas y ademas
casas de aldea: il y a, a Ainhoa, deux
rangtes d' habitations et en outre des
maisons de campagne. — 2° (AN-b) , me-
ch6n, meche. K op eta bstaltzen diotb
ile-zergadek , los mecbones de pelo le
cubren la frente, les meches de cheveux
lui couvrent le front.
Zergaduru (BN?, L?), tributario,
contribuyente : tributaire, contribuable.
Zergari (BN, L), publicano, cobra-
dor de tributos : publicain, percepteur
d'impdts, i Zbrgatik jatbn du zuen nau-
SIAK ZBRGARIEKIN BTA AIPHU TZARRBKO
gizonekin ? i por au6 come vuestro maes-
tro con los publicanos y pecadores ?
pourquoi votre mattre mange~t-il avec
les publicains et les pe°cheurs ? ( Duv.
Matth. ix-il.)
Zergatik (AN, BN, G, L) : 1° por
que, pourquoi. £ Zbrgatik guk eta Fari-
SBOAK BARUR EGITEN DBGU SARRI , ZURE
IKASLEAK ORDEA BZTUTE BARUR EGITEN ?
I por que nosotros y los fariseos ayuna-
mos mucbas veces y tus discipulos no
ayunan ? pourquoi les Pharisiens et nous
jednons-nous souvent et vos disciples ne
jetinent-ils point ? ( Ur. Matth. ix-14.) —
2° porque , parce que. (??)
Zergatu (BN, Sal.), imponer contri-
buciones, imposer des contributions*
Zergazale (?, Duv. ms), cobrador de
impuestos, percepteur d' impdts.
Zergera ( BN , L ) , tributo , contribu-
ci6n : tribut, contribution. Var. de zerga.
£ Lurreko brregeek norganik hartzen
ohi dutb zergera ? £ los reyes de la tie-
rra de qui£n cobran el tributo 6 el censo?
de qui les rois de la terre re^oivent-ils
les tributs et les impdts? (Har. Matth.
xvn-24.)
Zergiira (B-a-g-mu-o-t§, ...), cualquier
cosa, lo que se quiera : riimporte quoi,
n f importe quelle chose.
Zerik: 1° (BN-s, L ) , c6mo , de qu6
clase : comment, de quelle classe. i Zerik
da alor kura ? £ c6mo es aquel campo ?
comment ce champ est-il? Alabainan
DAKHARKENETIK AGERI DA ZUHAITZA ZERIK
den, porque el arbol por el fruto es
conocido , car Varbre est connu par son
fruit. (Har. Matth. xn-33.) I Zerik zb-
tara?(Bc,...), £c6mo,porqu6raz6n?lit. :
de qu£ a qu£ ? comment ? pour quelle
raison ? lit. : de quoi a quoi ? Ik bztuk
zerik (R), no tienes raz6n, tu n'as pas
raison. Ezbaitud zbrik (R-bid), porque
no tengo motivo, parce que je n'ai pas
de motif. — 2© (c), el interrogativo zer
acompanado del articulo indefinido, V in-
ter rogatif zer suivi de Varticle indi-
fini.
Zexika(AN-b, L), de qu6 clase, de
quelle classe. Begizta zazue lurra zerika
den : reconoced la tierra, qu£ tal es :
examinez la terre, ce qu'elle est. (Duv.
Num. xiii-19.)
Zerikatze, remover la brasa del
borno, fourgonner. (Oih. ms.)
ZERKAUZI (G-t), mercado en que
se venden comestibles, k diferencia de
azoka que lo es de granos : marchi sur
lequel on vend des comestibles; A la dif-
ference de azoka , qui est le marchi aux
grains.
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434
ZERKU — ZERREN
ZERKU (B-a), viento arremolinado,
vent en tour billons. (?)
ZERLA (AN-lez), grefia, chevelure.
Zermein (R), perucna, peru6tano :
poirillon, petite poire.
Zernai (AN, BN, G, R), zeroahi (BN,
L, S), zer nahi den (BN, L), zer nahi
beita (S), cualquier cosa, n'importe
quoi.
Zemaitako (AN, R), zernahitako
(BN, L, S), babil, diestro : habile, adroit.
Zeroe, zeroi (B-b-1), cachalote, ceta-
ceo enorme : cachalot, grand cHaci.
Zerok (AN, G), vosotros, ustedes, vous
(pluriel). Eta zerok dakizutenerk indar
GUZIAKIN 8ERBITU DBDALA ZUEN AITA, y
vosotras mismas sabeis que con todas
mis fuerzas be servido a vuestro padre :
pour vous, vous savez que j'ai servi votre
pere autant que faipu. (Ur. Gen. xxxi-
6.)
Zerori (G), usted mismo, vous-mSme.
Eta esan zubn Moisksek : Zu zerori joa-
TEN EZPALDIN BAZBRA AURRETIK , BZKAITZA-
TZU ATERA TOKI O NET AT IK ! y MoisOS dijo I
Si tu mismo no vas delante , no nos
saques de este lugar : si vous ne marchez
vous~mime devant nous, reprit Moise, ne
nous faites point sortir de ce lieu. (Ur.
Ex. xxxiii-1d.)
Zerpel (BN-ald), calentito , tiede. Var.
de ZERREPEL.
ZERRA : 1° (c), rebanada, tranche.
OGI-ZERRA BAT JAN BEZAIN ERRAZ ETA AISA
GUZIA MENDERATUKO ZUTBLA , que todo lo
dominarian tan facilmente como se come
une rebanada de pan , qu'ils domineraient
tout aussi facilement que Von mange une
tranche de pain. (Lard. Test. 102-19.)
Arto-zkrra (c,...), rebanada de borona,
tranche de miture. Aragi- zerra (c, ...),
filete de came, filet ou tranche de viande.
Ogi- zerra (c, ...), rebanada de pan,
tranche de pain. Urdai -zerra (AN, G),
Ionia de tocino, tranche de lard. —
2° (R), muserola, sobarba, pieza de bie-
rro que se le pone al caballo bajo la
barba : muserolle, piece de fer qu'on met
au cheval sous le menton. — 3° (BN-s),
pingajo : lambeau, haillon. — 4° (AN-oy,
G-and-don-t, ...), arrastre de una piedra,
tratnage d'une pierre. — 5o (L), erizo de
mar : oursin, hirisson de mer. — 6© (AN,
B-i-o-t3-zam , ..., G-and, R), grupa de
animal , espalda de la persona : croupe
d'un animal, dos d'une personne. Zerra
utsean, zerrutsban (B, ...): en pelo, sin
a pa re jo ni montura : a poil, sans harnais
ni seile. — 7<» (AN, B, BN-s, G, L, R),
sierra, scie. (?) Zerra kamustu zaiku
(AN-b), se nos ba embotado la sierra,
noire scie est tmoussie. — 8° ( AN , BN ,
R, S), indet. de zbrratu, cerrar, fermer.
Zerrada : 1° (B-l), cbaparr6n , averse.
Zerra dan da buria, la lluvia cae a cba-
parrones, la pluie tombe a torrents. —
2° (AN-oy, G-don-t, ...), arrancada en el
arrastre de un objeto pesado , effort que
I' on fait en tratnant un objet pesant.
Zerra-etSe (AN, B, G, L), armaz6n
de la sierra, b£ti de la scie,
Zerragin ( G-and ) , dientes de la sie-
rra, dents de la scie.
Zerrailu (S), seto, haie.
Zerraixiki (R), abrir y cerrar, lit. :
cerrar y abrir : ouvrir et fermer, lit.: fer-
mer et ouvrir. Begi-zerrairiki batean,
en un abrir y cerrar de ojos, en un clin
d'ceil.
Zerraka: 1° (G-and), llevar la piedra
a arrancadas k derecba £ izauierda, en
vez de llevar por derecbo y ae una sola
tirada : tirer une pierre en zigzags tan-
tdt a droite tantdt a gauche, au lieu de la
tirer droit et d'un seul coup. Var. de
zerrada (2o). — 2° (c, ...), a rebanadas ,
par tranches. Autsak arto ori zerraka
(AN-b), parte esa borona a rebanadas,
coupe cette mature en tranches.
Zerrakl (L t), cerrado, campo cer-
cado : enclos, champ enioure* de haies ou
de murs. Eta balio du segurki zenbait
URTHEZ HALAKO ZERRAKIETAN AZIENDARIK EZ
alharaztea, y vale la pena seguramente
de que en unos alios no se apaciente el
ganado en tales cerrados, et cela vaut
certainement la peine que pendant quelques
annexes le be' tail ne paisse pas dans de tels
enclos. (Duv. Labor. 175-24.)
Zerrakin (BN-s, R), serrin, sciure de
bois.
Zerrakura (AN ?), seto, haie.
Zerraldatu (G, Aft. ms) t transplan-
tar, transplanter.
ZERRALDO : 1° (AN-lez, B, arc,
Gc, ...), anda, feretro: bi&re, cercueil. =
En B-m se llama zerraldo al feretro de
nifios; al comun le Uaman anda. En
B-m on appelle zerraldo le cercueil des
en f ants; le commun se nomme anda.
HUGATZEAN EDATBN DANA ZERRALDOETAN
bsuro, lo que en la teta se bebe en las
andas se vierte, ce que Von boit a la
mamelle est verse' dans la biere. (Refra-
nes, 422.) — 2° (G-and-orm-t, ...), de
bruces, sur la face. Zerraldo erori (G) ,
caerse de bruces, tomber sur la face.
JO MUTURRBAN TA ZERRALDO BOTA ZUEN
(G-t), le peg6 en los morros y le ech6
de bruces , il le frappa sur la bouche et
lui fit mordre la poussiere.
ZERRALDOI : 1° ( B-arb-i-m-ond ) ,
Camilla, paribuela : brancard, civiere. —
2° (B, ...), el ataud antiguo sin cubierta,
Vancien cercueil sans couvercle.
Zerrama (AN, BN, BN-ald, G), cerda
con crias, truie suiUe. Zerrama orrek
BG1TEN DITU BI AZALDI URTEAN (AN-b), esa
cerda cria dos veces al afio, cette truie
a deux por tees par an.
Zerramagai (AN, G), cerda joven de
buen cuerpo para criar , jeune truie en
bon Stat pour la reproduction. Zerrama-
gai BDBRRA DELAKOTZ, BZTUGU SALDU ZERRI-
kumb ori (AN-b), no bemos vendido esa
cerdita porque es de buena estampa
para criar : nous n'avons pas vendu cette
petite truie, parce qu'elle est de taille
a avoir des petits.
Zerrama-ondo (AN-b), cerda que ya
no procrea, truie qui ne procrte plus.
Zerrama - ondoa bidbzen guk il dugun
zerria, zingar unek kailua lodizkoa
baitu : parece que la cerda que bemos
matado babia ya procreado, pues este
tocino tiene la corteza muy dura : (7
semble que la truie que nous avons tute
avait dija mis bas, car ce lard a la
couenne tres dure.
ZERRAPO (BN-ald-baig-gar-luz, S),
cerraja, cerradura : serrure, fermeture.
LURRBKO ZBRRAPOEK GAKHOTU NUTE BETHI-
kotz (ms-Lond , Jon. n-7), los cerrojos
de la tierra me encerraron para siempre,
les barrieres de Vabime ttaient fermSes
sur moi pour toujours. Orobat egin
ZITUBN BBTHORON-GARAI ETA BbTHORON-
BEHBRE, H1RI HARRASISTATUAK, ATHE, HAGA
eta zbrrapodunak : y asimismo fabric6
a Bethor6n de arriba y a Bethor6n de
abajo, ciudades con muros que tenian
Euertas y barras y cerraduras : et il
itii aussi les deux BHhoron, la haute
et la basse, qui Haient des villes murtes
et qui avaient des portes, des barreaux et
des serrures. (Duv. II Paral. vin-5.)
Zerrardi (G), cerda con crias, truie
suiUe.
Zerrari (AN, B, BN, G, L,...), ase-
rrador, scieur.
Zerratoki (AN, B-g, G-and, R-uzt,...),
aserradero, lugar en que trabajan los
aserradores : scierie, lieu ou travaillenl
les scieurs. Zerratoki a aize-kerizuan bgi-
nik obe dugu (AN-b), mejor es que el
aserradero lo establezcamos al abrigo
del viento, il vaut mieux que nous Ha-
Missions la scierie a Vabri du vent.
Zerratu: 1° (AN, B, BN, G, L, R),
aserrar, scier. Zerra-etSean koka-alako
ZURARBN ZERRATZEN ARI GARA (AN-b),esta-
mos aserrando un madero que justa-
mente cabe dentro del armaz6n de la
sierra, nous scions un morceau de bois
qui rentre justement dans le cadre de la
scie. — 2° (G), arrancar transversalmente
una piedra, tirer une pierre de c6U. —
3° (BN, R, S, ...), cerrar, fermer. —
4° (BN, S), a jus tar, apretar: ajuster,
serrer. (?) = £ Viene del latin serare,
como dice la Academia espafiola? Ce
mot vient-il du latin serare, au dire de
VAcadSmie espagnole ?
Zerrauts (B, G), serrin, sciure de
bois. Mil a mesedb egitbn dau zerr autsak
ETSEAN, NAI tSiZTU-ONTZIRAKO , NAI KUTU-
nak egiteko (B-l) : el serrin presta mil
servicios en la casa , sea para la escupi-
dera , sea para bacer acericos : la sciure
de bois rend mille services a la maison,
soil pour le crachoir, soit pour faire des
pelotes a tpingles.
Zerra-uztarri ( G , L , R ) , palo supe-
rior 6 inferior, en los cuales se afirman
los brazos de la sierra : biton suptrieur
et inftrieur, auxquels on assujettit les
montants de la scie.
Zerrazagi (AN-b), zerrazahi (BN-
ald, L), zerrazai (G ?), serrin, bran de
scie ou sciure de bois. Begiak eztbzazket
zaindu zERRAZAGiTiK (AN-b), no puedo
resguardar del serrin los ojos, je ne
peux pas preserver mes yeux du bran de
scie.
ZERREN : 1° (B, arc), por qu£, pour-
quoi. i Zerren btorri zara ? £ por qu£ ba
venido usted ? pourquoi ites-vous venu ?
= Actualmente la palabra zbrgaitik ba
usurpado su puesto, babi^ndole cedido
la segunda acepci6n.Noson sin embargo
sin6nimas, por mAs que ambas se tra-
duzcan « por que ». Zerren esta com-
puesto de zb 6 zer y del sufijo causal
-ARREN : JAUNGOIKOARRBN , « por DioS ; »
bildurrarren , « por miedo. » Zerren ,
« por qu^, » se distingue de zbrgaitik,
« por qu6, » en que el primero indica
« causa motiva, impulsiva , eficaz, » y el
segundo « consideraci6n ligeramente
motiva ». Actuellement le mot zergatik
a usurps sa place, aprts lui avoir cid6 la
deuxieme acception. Les deux ne sont
pourtant pas synonymes, bien qu'ils se
traduisent par « pourquoi ». Zerren est
compost de zb ou zer et du suffixe casuel
-ARREN : jaungoikoarrbn , « par Dieu ; »
bildurrarren, « par craintc. » Zerren,
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ZERRENDA — ZERTZEN
438
(( pourquoiy » se distingue </£zzrgatik,
« pourquoi, » en ce que le premier in-
dique « une cause motivie, impulsive,
ef peace », et le second « une considera-
tion Ugkrement impulsive ». — 2° (B, ...),
porque, parce que. (?) Zkrren eurkn
AMAK IMINTBN DITUE KUREN ARRAUTZAK
aritS-orrietan, porque sus mad res po-
nen sus huevos en las hojas de los a r bo-
les, parce aue leurs mires diposent leurs
ceufs sur les feuilles des arbres. (Dial,
bas. 20-2.) Zbrren orren: en todo caso,
por si 6 por no : en tout cas, par oui ou
par non. (Afi. ms.) — 3° (B-a-mond-mu-
o-otS-t§), medida longitudinal, tercera
parte de la vara : mesure de longueur,
troisieme par tie de la vare. = Algunos
(B-ot§, ...) tienen por cuarto, otros (B-
mu) por octavo de vara. Quelques-uns
(B-otS, ...) le prennent pour le q;ua-
trveme, oVautres (B-mu) pour le huiti&me
de la vare. — 4° (BN-am-gar-s, R, S),
carcoma, gusano, polilla : artison, ver,
mite. — 5° retal de tela , coupon de tissu.
(An. ms.)
ZERRENDA : 1° (AN, BN, G, L),
margen, franja de terreno en que se ha
segado 6 ejecutado algun otro trabajo,
bande de terrain ou Von a fauchi ou
execute' tout autre travail. Land a orri
iru gizalur rbrriak bman diezkat saetse-
tik zerrbndan (AN-b), a ese campo le
he anadido por el costado y en forma
de tira tres nuevas peonadas : fai ajouti
a ce champ, sur le cdti et en forme de
bande, trois nouveaux journaux de ter-
rain. — 2° (G), rebanada, tranche. —
— 3° (AN-b, B?, F. Seg.), retal, tira:
piece, bande. Egunki orri ken diozon
ZERRENDA BAT 8ANGERI-SATARTAKO [AN-b),
a ese lienzo quitale (mujer) una tira para
hacer con ella una venda, (femme) enl&ve
une bande a ce tissu pour en faire un
bandage.
Zerrendara (B-ar-otS), franja, mar-
gen : f range, marge. Var. de zbrrenda (1°).
ZerrenSori ( BN - gar ) , zerrentSori
(S), un pajarito, trepatroncos ? : un
oiseau, grimpereau ?. = Llama se asi
porque, segun cree el vulgo , su cadaver
depositado en un armario 6 ropero aleja
la polilla. On I'appelle ainsi parce que,
d'aprbs le vulgaire, son cadavre placi
dans une armoire ou une garde -robe
iloigne la teigne.
Zerrepel : 1° (AN, BN-gar-s, Gc, L-
ain, R, S), calentito, tibio, ti&de. —
2° (AN, G-ber-etS-gai), tiempo calu-
roso 6 insano, temps chaud et malsain.
Zerrepeldu (AN, BN, G, L), enti-
biarse, s'attiidir. Iduzkian dra bbreala
zerrbpeltzen da (AN-b), el agua se enti-
bia al momento al sol, Veau tiidit de
suite au soleil.
Zerrerdl (AN-b, arc, ...), cerda con
crius, truie suitie.
ZERRI : 1° (AN-b-g,G, L), cerdo, pore.
Zerri aulak bzkurra ames (G-beas), zerri
GOSEAK EZKURRA A MET 8 (G, ...), el Cerdo
d6bil (hambriento) suefia en pan, le
pore faible (affami) rive de pain. Zerri a
bzta adinarbn, baizik aginarbn (AN-b):
no es la edad, sino el alimento lo que
forma al cerdo, lit. : el cerdo no es de
la edad , sino del colmillo : ce n'est pas
I'&ge, mais V aliment qui forme le pore;
lit. : le pore n'est pas de V&ge, mais de
la canine. — 2° (B-a-m-mu-ond) ,
estera , ester e. £ Zbrria esango zenduke ,
ene sbmba, alponbrbagaitik ? Zbrria
LASTOZKOA DA, BSKATZALDBAIf OlffAZPIAN
erabiLi daroaguna ( B - mu ) : i estera
habria usted de deeir, hijo mio, por la
alfombra ? La estera es de paja , que la
traemos bajo los pies en la cocina : de-
vez-vous dire est&re pour le tapis, mon
fils? Uestkre est en paille, nous Vavons
sous les pieds dans la cuisine. — 3° alfom-
bra, tapis. (F.Seg.)
ZERRIA : 1° fB-i), cortina, courtine.
— 2° (B-i-m),paoell6nde la cama hecho
de junco, balaaquin de lit fait de jonc.
= La a final de esta palabra esorganica,
no es articulo. L'a final de ce mot est
organique, ce n f est pas I 'article.
Zerri ama (AN-b), cerda con crias,
truie suitie.
Zerri ardi (G) , zerri arkela (AN-b),
lechona, truie.
Zerri arkela (AN-b), lechoncita,
petite truie. Dimin. de zerri arkela.
Zerrikume (AN-b), gorrino, goret.
ZORTZI ASTBKO ZERRIKUMEAK BGITEN DUTB
ogei ta zAzpi- zortzi pesta , los gorrinos
de ocho semanas importan veintisiete 6
veintiocho pesetas, les gorets de huit
semaines valent vingt-sepl ou vingl-huit
francs.
Zerri-mutur (G-ern), cupula en forma
de hocico de lech6n , cupule en forme de
museau de pore. (Bot.)
Zerri-mutur belar (G-and), planta
rastrera que se da de comer al ganado ,
de poca simiente , flor de color de rosa ,
crece entre patatas, manzanales, etc.,
en tierra fertil ' y sembrada : plante
rampante qu f on donne a manger au
be* tail, de peu de semence, fleur de cou-
leur rose, croit entre les pommes de terre,
pommeraies, etc., en terre fertile et ense-
mencie.
Zerri ordots (AN-b), lechon, pore.
Zerri ordotS (AN-b), lechoncito,
goret. Dimin. de zerri ordots.
Zerri urriza (L-ain), lechona, ma-
rrana : truie, femelle du pore.
ZERRO: 1° (B-i-m-tS), franja, mar-
gen, p.ej. de un terreno : bande, marge,
p. ex. d'un terrain. Var. de zerrenda (1°).
— 2° (B-a-m-mond-o-t5), veta de una
mina 6 de una cantera, veine d'une mine
ou d'une carriere. — 3° (B-o), nube muy
lluviosa, nuage iris pluvieux.
Zerroilo (B, An.), cerrojo, verrou.
Zerrol (BN-s, R-uzt), tablas del pavi-
mento , lames du parquet.
ZERRO LDO ( S ) , costillas inferiores
del carro , a diferencia de sahets que se
llama n las costillas superiores : cdtis
infirieurs de la charrette; a la difference
de sahets, qui sont les cdtis supirieurs.
Zerrota (B-a-d-o-tS) , zerrote (AN-b) ,
serrucho, sierra de hoja ancha y regu-
larmente con solo una manija : scie a
main, scie igoine, scie a lame tris large
et qui n'a qu'uneseule poignie. (?) Zbrro-
tearekin mozteko zur ori lodiegia da
(AN-b), ese madero es demasiado grueso
para poder ser cortado con serrucho, ce
morceau de bois est trop gros pour pou-
voir it re coupe' avec une scie a main.
Zerruts (G-and), (montar un caballo)
en pelo , sin monturas : ( monter un che~
val) a cru, sans selle. (De zbrra-uts.)
Zerruztarri (G-and), pieza de hierro
en que se fija la sierra, piece de fer dans
laquelle on fixe la scie.
Zertako (AN, BN, G, L, R, S): l«>por
qu6, pourquoi. — 2° para qu6, a quoi
bon.
Zerthan, regi6n, barriada : region,
contrie. (S. P.)
Zertarako (c, ...), para que, a quoi
bon.
Zertaz (AN-b-lez, BN-s, G, L, R),
de qu6 materia : de quoi, de quelle ma-
tikre.
Zertazbait (R-bid), de algo, de
quelque chose.
Zertazko (AN-b, BN, G, L, R), de
qu6 naturaleza, de quelle nature.
ZERTEKA (BN-s), (andar) con las
piernas abiertas, (marcher) les jambes
icarties.
ZertSobait (G), algo, poquita cosa,
lit : alguito : quelque chose, tris peu de
chose.
Zertsu (AN, BN, L, S), qu^, poco
m^is 6 m^nos : quoi, a peu prks. Huna
zertsu zion, h6 aqui lo que decia poco
m£s 6 menos, void a peu pres ses pa-
roles. (Prop. 1-424.)
Zertu (c), zertun (B-l, ...), efectuar,
llevar k cabo : effectuer, mener a bout.
= Asi como la palabra zbr significa
todo objeto, cualidad, etc., asi zertu
indica toda acci6n; y lo mismo que el
interrogativo , tambien el verbo se em-
plea, sustituy.endo a cualquier vocablo
de su especie, cuando no se quiere 6 no
se acierta 6 decir la verdadera palabra.
ZERTUNDA ( ZERTUTA ) DAGO GUZTIA ( B - 1 ) ,
« todo esta alterado. » Zera, zbrtuidazu
dirua (B-l), « fulana, cambieme usted
el dinero. » L^ase el ejemplo hoooou
expuesto al explicar la palabra zbr. De
mime que le mot zbr signifie tout objet,
toute qualiti , etc., ainsi zertu indique
toute action; et de mime que V inter roga-
tif, le verbe igalement s'emploie en rem-
placant tout terme de son esp&ce, quand
on ne veut pas dire ou que Von ne se ra/>-
pelle pas le viritable mot. Zertunda (zbr-
tuta) dago guztia (B-l), « tout est altiri. »
Zera, zbrtuidazu dirua (B-l) : « une telle,
changez-moi Vargent. » Lire Vexemple
hoooou place" a V explication du mot
zkr.
Zertume (AN?), cada rama que brota
del tronco podado en jarales : gaule,
chaque branche qui pousse d'un titard
dans les tail I is.
Zertzaz (S), de qu£ materia : de quoi,
de quelle matUre.
ZERTZEIL (BN-am, Sc), desalinado,
nigligi.
ZERTZEN: 1° (B-mu-tSj, pingaio,
los primeros hilos que se aesprenden
del horde de un vestido : effilochure, les
premiers fils qui se ditachent du bord
d'un vitement. Zarrari entzunda dakit
BADA DAKTDAN APURRA j « ZERTZENAK JAN )>
ESAKERA ORI AMAIKA BIDAR ESAN EROAN
amama Ulezagak ! (B-mu) : lo poco que
s6 lo s6 de hab^rselo oido k los antepa-
sados : « meter las hilachas , remendar
los bordes; lit.: comer las hilachas; »
jcu^ntas veces solia decir eso la abuela
Ulezaga! le peu que je sais, je le sais
pour I'avoir entendu de mes ancitres :
« rentraire les effilochures, raccommoder
les bords, border; lit. : manger les effi-
lochures; » que de fois la grand* mire
Ulezaga avait I'habitude de le dire! Emoi-
DAK JAKEORI , JaUNGOIKOARBN SBMBA , ZER-
TZENAK jan daiodazan; BBSTBLA LASTBR
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436
ZERTZENDU — ZEU
ZAR-ANTZA ARTU BEAR DEUSK, ARTUTA
ezpaiaook (B-mu) : dame esa chaqueta,
hijo de Dios, para que te lo compooga;
pues de lo contrario pronto va a parecer
ropa vieja , si no lo parece ya : donne-
moi ce veston , enfant de Dieu, pour que
je te le raccommode; car sans cela il
deviendra vite un vieux vitement, s'il ne
Vest dija. — 2° (B-a-o-tS) , persona activa
y mafiosa , personne active et adroiie,
Zertzendu : 1° (B-mu-tS), deshilarse
un tejido, s'effilocher (un tissu). ^Dabur-
duko zertzendu jako jake barri-barri
orratzetik arakoa ? Enk san Antonio ta
mutila ! zer-jan eztaukenean barurik
EIDIRA. BADAUKAGU, BEARKO DOGU (bIAKOGu)
f B-rau ) : i tan pronto se le ha deshilado
la chaqueta completamente nueva, re-
ci£n hecha? j Oh mi san Antonio y el
muchacho ! dic£n que cuando no tienen
que comer, lo pasan en ayunas. Si tene-
mos , lo necesitaremos : il s'est effilochi
si vite, le veston tout neuf, nouvellement
fait? mon saint Antoine et le gar-
con! on dit que lorsqu'ils n'ont pas de
?ruoi manger, Us sont a jeun. Si nous
'avons, nous en aurons besoin. — 2° ( B-
a-o-t5), correeirse, enraendarse : se cor-
riger, s'amenaer. — 3° (B, ...), cercenar,
retrancher. (?)
ZERTZETA : 1° (B, ...), zarceta (ave),
sarcelle (oiseau). (??) £ Zer da ? — Zer-
TZETA, BURDUNTZIARBN PUNTAN ERRETA
(Be, ...) : A<ju£. es? — Zarceta, asada en
la punta del asador : qu'est-ce que e'est ?
— Une sarcelle rdtieau bout de la broche.
= Se responde asi al importuno 6 extre-
madamente curioso que repite mucho la
pregunta £ zer da ? On ripond ces mots
a Vimportun ou a celui qui est trop cu-
rieux et qui ripete toujours la question
£zer da? — 2° (B-tS), persona airosa,
personne a la d-marche aisie.
ZERU : jo (AN, B, BN, G, L, R) cielo,
gloria: ciel, gloire. (??) — 2° cielo, fir-
mamento, b6veda celeste: ciel, firma-
ment, vohte celeste, i Zer uste due ?
£ zburua tipulaz den? (R) : i que" crees ?
£ que es cosa tan facil ? ( lit. : i que el
cielo es de cebolla ?) : qu'est-ce que tu
crois ? que e'est une chose si facile ? lit. :
que le ciel est d'oignon ? Zeruaz kipula
egin (B-1-mu-ond) : can tar la palinodia,
lit. : hacer del cielo cebolla : chanter
la palinodie, lit. : faire du ciel oignon.
Zerua tipulaz jotzekoan ementSe gbun-
den (G-and), aqui estabamos creyendo
que alcanzariamos, nous croyions ici que
nous Vatlraperions. — 3° (AN-b, B, G),
pabell6n, b6veda : baldaquin, voute, ciel.
Aozbru, cielo de la boca, b6veda del
paladar, vo&te du palais. Oazbru, cielo
6 pabell6n de la cama , ciel de lit. Gua-
tzetan zerua paratzbeo usantza gana da
(AN-b), ha pasado la moda de poner
pabell6n en las camas, la mode de metlre
des baldaquins aux lits est passie.
Zeru golen (B, G), aeru goren (AN-b),
cielo empireo : ciel, empirie celeste. =
Voz muy usada entre los predicadores.
No s£ si el pueblo se ha valido nunca
de ella. Mot tres employ 4 par les pridi-
cateurs. J 1 ignore si le peuple s'en est
jamais servi.
ZERUKA : 1° (B-a-g-mond-o-ofi-t3),
mata de alubias desgranadas 6 trilladas,
tas de haricots igrenis ou battus. —
2° (B-tS-urd), vaina, gousse. — 3° (B-i),
perfolla, hoja de maiz, feuille de mats.
Zernko tanbor (B-l-m), zeruko uso
(B-ofl), semilla blanca redonda que
brota de algunas plantas (parece que
cardos) y es transportada por el viento;
al&unos (AN-arez, G-t) la llama n sorgin,
« bruja : » petite graine blanche, ronde,
qui pousse de quelques plantes (les char-
dons probablement), et qui est transpor-
ts par le vent; quelques-uns (AN-arez,
G-t) Vappellent sorgin, « sorciere. »
Zerurako:l°(B,...),predestinado,des-
tinado al cielo : predestine' , ilu, destini
au ciel. Asko izanarren zerurako dbi-
tuak , gitSi izango direala zbrurakoae :
que aunque sean muchos los llamados
para el cielo , serAn pocos los predesti-
nados (los elegidos) : bien que ceux qui
sont appelis au ciel soient nombreux, il
y aura peu de predestines (d'ilus). (Olg.
150-5.) — 2° (c, ... ), para el cielo, pour
le ciel.
Zeruratu (AN, B, BN, G, L, R) : 1° ir
al cielo, salvarse : alter au ciel, se sau-
ver. — 2° llevar al cielo , salvar : mener
au ciel, sauver. Jbsukristo etorri zen
GURE ZERURATZEKO (AN-b), JeSUCHStO
vino para salvarnos, Jisus- Christ vint
pour nous sauver.
Zeruratze (AN-b), asunci6n, assomp-
tion. Azkenkko bigarren otoitzae uki-
tzen ditu... birjin amaren eriotza, bera-
ren zeruratzea ta guzien erregin eginik
an gblditzea : la penultima oraci6n co-
rresponde 6 la muerte de la Madre vir-
gen, a su asunci6n y al acto de quedarse
alii (en el cielo) como reina de todos :
Vavant-derniere oraison correspond a la
mort de la Vierge Mere, a son assomp-
tion et a son sijour (au ciel) comme reine
de tous. (Mend. Euskald. 121-16.)
Zerutar (AN, B, G), zerutiar(BN,
L), celestial, celeste. = Se dice tambi6n
de persona s piadosas. Se dit aussi des
personnes pieuses. Zerutar utsa da orren
suina. Bedbinea gerta deiIa deutsan
lurra (B-mu): es muy piadoso (lit.:
Suramente celestial) el yerno de esa.
endita sea la tierra que le sostiene :
son gendre est tres pieux (lit. : purement
celeste). Binie soit la lerre qui le porte.
Zeta: 1° (BN, G-iz, R, S), mancha,
tache. Var. de zetaka (lo). — 2° (B-g), seta,
champignon. (??) — 3° (BN, L, R, S),
seda, soie. (??) — 4° Zetha (BN), broza
del lino, superior a la estopa : bourre
du Un, suptrieure a V&toupe.
Zetabatu (L), cerner, tamiser.
ZETABE ( AN-b-lez, L-s, S), zethabe
(BN, SJ, tamiz ni£s fino que el cedazo,
tamis plus fin que le sas. 2etabea berri
deno holtzeko, gbro ere saguarbn hor-
tzeeo : el tamiz mientras es nuevo para
el tabique (se le reserva), al fin para el
diente del rat6n : un tamis neuf est tenu
en reserve sur la paroi, pour servir au
besoin; mats cependant la sour is Pen-
tame. (Oih. Prov. 435.)
Zetabe-aga (L-getj, zetabe-azpiko
(L-ain-s), palo sobre el cual se mueve el
cedazo en la artesa , bdton sur lequel on
agite le tamis dans le pit r in.
ZETAKA: 1° (Be, ..., G), mancha,
tache. Ondo izango da zamau lodi bate-
GAZ ESTALDUTEN BADEUSKUB MAI ARDAO
zetakaz zikindua, bueno sera que nos
cubran con un mantel grueso la mesa
sucia de manchas de vino , il serait bon
de recouvrir d y une grosse nappe la table
salie de taches de vin. (Per. Ab. 55-2.)
^Nola sartuko da bat ondo ELIZGIZON
IZATEN , BERE AN IMA GARBITU GABS ZETAKA
ta mant3a guzietatik ? i c6mo entrara
uno bien & ser eclesiastico , sin purificar
su alma de toda mancha? comment quel-
qu'un deviendra -t-il un bon eccUsias-
tique, sans se purifier V&me de toute
tache? (Conf. 163-18.) — 2<> ( B-m-o-ond-
ub), costra producida en la piel por
alguna enfermedad, croilte produitc sur
la peau par quelque maladie.
Zetakatu (B, G), manchar, tacher.
Zetan (Be), en qu£, en quoi. Ea zetan
geien uts egin DAROAzuN , 6 ver en qu£
faltais mas, voir en quoi vous man-
quez le plus. (Afi. Eshu-lib. 15-13.) Zetan
edo at an (Be) : en algo, en esto 6 en
aquello : dans quelque chose, dans ceci
ou dans cela.
Zetanbait (B-mafi), por algo, en busca
de algo : pour quelque chose, en quite de
quelque chose. = De zer se originan
asimismo en B zetan , zetako , zetara ,
zETARAifto, etc., que son diversos casos
de su declinaci6n. De zer viennent de
mime, en B, zetan, zetako, zetara, zeta-
raiRo, etc., qui sont divers cas de sa
diclinaison.
Zetari (R-uzt), hebra de seda: fit,
brin de soie. (?)
Zetatie (R-uzt), zetatiu (BN-s),
cedazo : sas, tamis commun. (?) = Es
mas ordinario que zeta be. Ce mot est
plus commun aue zetabe.
Zetatsu ( BN ? ) , pan mal hecho, pain
mal fait. Hotzak eztu aSol betatSuaren,
ez goseak zbtatsuaren i el frlo no tiene
cuidado del remiendo , ni el hambre del
pan mal hecho : le froid ne didaigne pas
un habit rapetassi; ni la faim, le pain
mal tamisi. (Oih. Prov. 252.)
Zetatu ( BN-s) , golpear fuertemente ,
frapper violemment.
Zeta (AN, B, G), desmenuzar: imiet-
ter f broyer.
Zeu (Be, BN), vos mismo, vous-mime.
= Es intensivo de zu, problamente con-
tracci6n de zerau. C'est Vintensif de zu ,
probablement contraction de zerau. Biurtu
bgiezub bbrari bbrak zeuei emon deu-
tsuen legez (B, Apoc. zviu-6), tornadle
a dar asi como ella os ha dado, rendez-
lui comme elle vous a rendu. = Repi-
tiendo los pronombres ni, i, gu, zu res-
pectivamente con sus intensivos neu,
eu , geu , zeu , resultan frases muy agra-
dables , aue no pierden de su donaire a
pesar del frecuente uso que de ellas se
hace. En ripitant les pronoms ni , i , gu ,
zu respectivement avec leurs intensifs neu,
eu, geu, zeu, on obiient des expressions
tres gracieuses, qui ne perdent rien de
leur charme, malqri le friquent usage
que Von en fait. ££elan izango eztot, zu
ZEUK ZUGANA ETORTEKO DEI EGIN BADEUS-
tazu? £como no tendre* (animode pre-
sentarme a vos) si vos, vos mismo, me
llamais a vos? comment n'aurais-je pas
(le courage de me prisenter h vous), si
vous, vous-mime, m'appelez a vous ? (All.
Esku-lib. 146-3.) Zeurok (B-a-o-tS), voso-
tros mismos, vous -mimes. Sartu dedin-
TZAT BEREAN ZEUROEN JAUBEA , para que
en £1 (en el coraz6n) entre vuestro
duello, pour que dans lui (dans le cosur)
entre votre madre. (Aft. Esku-lib. 146-
22.) Zeurbn bekatuan ilen zarate, mo-
rir^is en vuestro pecado, vous mourrez
dans votre pichi. (Liz. Joan, vm-21.)
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ZEHUME
ZIHAURI
437
Zburbnbz, por vos mismo, par vous-
mime. (S. P.) Gura izan zknduana gel-
DITU SAKRAMBNTU GUZTIZ SANTU ORRBTAN
EMOTEEO ZEURORI ZEURE ARDIKN JANARI-
tzat, vos que quisisteis daros vos mismo
por alimento de vuestras ovejas, vous
qui vou Idles vous donner vous- mime
comme aliment a vos brebis. fUr. Bis it.)
Zehume ( BN , L-ain-s), palmo,
empan.
Zeuru ( R ) , Var. de zrru , cielo, ciel.
Zeuribtan , en los cielos , dans les cieux.
(Bonap. Catech.) = lin R, con ser no
muy extenso el valle y no pasar de
media docena los pueblos en que se
habla el vascuence, hay tres maneras de
unir la vocal u a la a : ua (R-uzt), ia ( R-
iz), iua (R-bid). EnR, bien que la valUe
soit restreinte et aue le nombre des vil-
lages ou Von parte le basque ne dtpasse
pas une demi-douzaine, il y a trois ma-
nieres d'unir la voyelle u a /'a : ua ( R-
uzt), i a (R-iz), iua (R-bid).
Zezaz (Be, ...), de que (materia) : de
quoi, en quoi, de quelle matiere. (V.
-Zaz.)
Zezazko (Be, ...), de que materia: de
quoi, de quelle matiere. ^Zbzazkoa da?
£ PBRRBSTUPBZKOA , EDO KIRRU SAMURREZ
BGINIKO BUNBTI ATBREA ? £ de qu£ 6S ? £ de
tomento, 6 bien esta sacada ae un lienzo
hecho de tierno cerro ? en quoi est-elle ?
en bourre, ou est-elle tirte d'un tissu de
Un mbelleux? {Per. Ab. 117-21.)
Zezella (Be, ...), febrero, fivrier.
ZEZEL (AN-b), balbuciente, begue.
Zbzelak itzen brdiak jaten ditu, el bal-
buciente come la mi tad de cada pala-
bra , le begue mange la mo it it de chaque
mot.
Zezeldu (AN-b), balbucir : be' gayer,
balbutier.
ZEZEN (c), toro, taureau. 2ezenak
BEAR DITU IZAN BIZEARRA ZABALA , LBPOA
LODIA , GILTZAK LABURRAK I el tOTO debe
tener espaldas anchas, pescuezo gordo
y junturas cortas : le taureau doit avoir
les tpaules larges, lecou gros et les joints
courts. (Di&l. has. 92-12.) Zezena oldartu
zitak (BN), me ha embestido el toro, le
taureau m a attaqui,
Zezendu: 1° (B-i-m), resistirse al
cruce; se dice hablando de la vaca; lit. :
convertirse en buey : regimber, risister
au croisement, ne pas se laisser couvrir; se
dil en parlant de la vache; lit. : se con-
verts en boeuf. — 2° (B-mu, ...), embra-
vecerse, se rebiffer. Onban-onban esku-
ratu bearko dogu; bbstela, gaztbtSua
da baia, berberditSu bat gogort3uago
esatea naikoa dau zezenduta paretako
(B-mu) : tendremos que reducirle a bue-
nas; de lo contrario, aunque es joven-
cito, le basta que se le diga media pala-
brita algo mas dura para ponerse embra-
vecido (hecho un toro) : nous devrons le
riduire de bon gri; autrement, bien qu'il
soit jeune, il suffit qu'on lui dise un
petit mot un peu dur pour qu'il se rebiffe
(devienne un taureau).
Zezengel (R, S), novillo : taurillon,
jeune taureau.
Zezenka : 1* (AN, B, G), toreando,
excitant le taureau. — 2<> (B), corrida de
toros : corrida, course de taureaux.
Zezenka edbrragorik, neuk dakidala,
EZTOT NEURE BGUNETAN IKU8I (B-l) .' no he
visto en mis dlas, que yo sepa, corrida
mas hermosa : je n'ai encore vu de ma
vie, que je sache, une corrida aussi
belle.
Zezenkari (AN, B, G), torero, torea-
dor.
Zezenketa ( B , G ) , corrida de toros,
course de taureaux. = Se usa mas zezb-
neta, seguido siempre de a J gun sufijo de
la declinaci6n. On emploie davantage
zezbneta, suivi toujours de quelque suf-
fice de la dMinaison. Zezenetatik zezb-
netara, de corrida en corrida , de course
en course. (Bart. H-278-12.)
Zezenkl ( c ) , came de toro, viande de
taureau.
Zezenko (AN, B), torete, tauril-
lon.
Zezenlaster (?, Duv. ms), corrida de
toros, course de taureaux.
Zezensari (c), salario que se da por
echar un toro a una vaca, salaire qu y on
paye au proprittaire du taureau pour
saillir une vache.
Zezentokl (AN, B, G), redondel, arene
de la place de taureaux. Zezbntokian
EZTU NIOR IKUSI NAI ZEZEN ORRBK (AN-b),
ese toro no puede sufrir a nadie en el
redondel, ce taureau ne peut souffrir
personne dans V arene.
Zezen-tSakur (B, ms-Lond), zezen-
zakur (AN, G, ms -Lond), perro dogo,
dogue.
ZEZI (G-al): 1° domar, dompter. —
2° seto, cercado : enclos 3 champ entour4
de haies ou de murs.
Zezial (B-ond, G-don-mot), cecial,
merluza en salaz6n : merluche, morue
sichte et saUe. (??)
Zezilo (R), aro, cerceau.
Zezin (B, G, R), zezina (AN, ...), ta-
sajo , cecina , came salada , viande sal4e.
(D. b. lat. siccinal. ) Azienda merkatuko
DA SEGUR, ZEZINA AUNITZ OMBNDAKARRATB
Ameriketatik (AN-b) : el ganado se aba-
ratara sin duda, pues dicen que traen
mucho tasajo de las Americas : le bHail
va sans doute diminuer, car on dit qu r on
apporte beaucoup de viande saUe d'Ami-
rique. Zezin ala urdaika (B-d-m), juego
de niftos, jeu d'enfants. (V. TSutSu-
rruka.)
Zezinatu ( AN-b ) , poner en conserva
la came , mettre la viande en con-
serve.
Zezingai (AN-lez, Gc), zezdngei (B-
m), animal destinado al sacrificio y sala-
z6n de sus carnes, animal a abattre
dont la viande est destinte pour la salai-
son.
ZEZIO (AN, G), disputa : dispute,
zizanie.
Zezioti (AN, G), pendenciero, que-
relleur.
ZEZKA (BN, Sal.), cerilla, vela fle-
xible de cera: rat-de-cave, bougie flexible
de cire.
Zezpal ( B-a-d-o-ofl ) , astilla, copeau.
Var. de zozpal.
ZI : 1° (B-t3), punta, pointe. = Un
tiempo debi6 ser muy comun el uso de
esta palabra, pues se la ve forma ndo
parte en los compuestos tan conocidos
BURDUNTzi , « asador , lit. : punta de hie-
rro, » y altzi, « hilacha, lit. : punta de
hilo. m Autrefois ce mot a d& itre ires
rtpandu, car on le voit faire partie de
composts aussi connus que burduntzi,
« broche, lit. : pointe de fer, » et altzi ,
« efhloche, lit. : pointe de fil. » — 2° (BN-
s, S), zl (R) , bellota de roble y de que-
jigo, gland de chine et de rouvre. —
3° (B-a-d-g-man-o-t5), junco, jonc.
Zia : 1° (B, G), ciar, remar hacia atras,
ramer en arriere. (??) — 2° (B-tS), la
punta, la pointe. — 3° (B-elget), cola de
vestidura, queue de vUement. — 4° (B-
a-d-g-m-o-tS ) , el junco, le jonc. Edan
zia lbgez (B-mu), bebercomo el junco?,
boire comme le jonc ?. = Es frase
muy usual para indicar la acci6n de
beber copiosamente. C'est une locution
tres usuelle pour indiquer faction de
boire copieusement. — 5° (B-ond, G-deb),
impermeable, impermeable. (Contr. de
ziRA.) — 6° (B-a), estimulo, stimulation.
— 7° aguijon, aiguillon. (Afi. ms.) —
8<> ZI (JR), rancio, agrio (gusto), acre
(color) : ranee, aigre [go&t); violent, rude
(couleur). Irina ziatu ziaku, se nos ha
agriado la harina, notre farine a aigri.
Zi-eIo, gusto de cosa rancia, gotit de
chose ranee.
Ziabelar (m*-Lond), galio , caille-lait.
(Bot.)
Ziadl (B, ...), juncal, jonchaie.
Zihain ( S ) , papilla , bouillie pour les
en f ants.
Ziape : 1° (AN, G, An. ms, BN-s, R-
bid), mostaza, moutarde. (D. lat. sina-
pism.) — 2° (B-i), cierto arbusto, certain
arbuste. Ziapea bgur gogorrbna da , oin
DA ERDI GOIERAKOA, MAltUKIBN BE8TEK0
garau zuriduna, tSalupae GARBITUTEKO
broatbn dabbna i es el lefio mas duro ,
de pie y medio de alto, tiene granos
blancos tan grandes como f res as, lo He-
van (los pescadores) para limpiar las
lanchas : c'est le bois le plus dur, d'un
pied et demi de haut; it a des grains
b lanes aussi gros que des f raises, (les
picheurs) I'emploient pour nettoyer les
barques.
Ziar (Be,...), Var. de zear, por, a tra-
vel, a travers.
Ziargi (B?, ms- Lond, Ar. Kant. Voc),
rayo de sol, rayon de soleil.
Ziaro (B, F. Seg.), (cortar) al cerc^n,
a raso, (couper) ras. (De ze.)
Ziarratu (L-ain), chamuscar : flam-
ber, exposer a la flamme.
Ziarzerba (ms- Lond), espinaca, 4pi-
nard. (Bot.)
Ziarzulo : 1° (Be, ...), agujero por
donde sale la escoria del horno, trou
par ou sortent les scories du haul four-
neau. — 2° (G-and), agujero travesero
hecho con palancas 6 barrenos en una
pefia, trou horizontal fait avec des barres
a mine dans un rocher.Vav. de zearzulo.
Ziatu (G-and), ziatu (S?), ziatu (R):
1° cubrirse de grasa, p. ej. el paladar,
una sart^n, etc. : se couvrir de graisse,
p. ex. le palais, une poile, etc. — 2° (B),
desmenuzar, imietter. Var. de zbatu. —
3o (G-al), inclinarse, p. ej. los arboles :
s'incliner, p. ex. les arbres. — 4° (AN ?,
Araq. , G-and, R-uzt), congelarse, lit. :
convertirse en manteca : se congeler, lit. :
devenir graisse. Olio ziatua, el aceite
congelado, Vhuile congeUe. Gantz ziatua,
la manteca congelada, la graisse congeUe.
Zlatz (Be, ...), exacto, exact. Var. de
zbatz.
Zihauri: 1° (S), vos mismo, vous-
mSme. = Es intensivo de zu. C'est Vin-
tensif de zu. Zubb zihaurbn ezdbCstar-
zOn handiak (S, Imit. 146-27), las gran-
des miserias de vos, de vos mismo, vos
grandes miseres a vous-me*me. — 2° (S),
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438
ZIAURRE — ZIGAR
yen, venid : viens, venez. Ziauri arren
ARDURA BNB BI8ITATZERA I Venid, OS lo
suplico, con frecuencia a visitarme :
venez, je vous en supplie, souvent me
visiter. (Imit. 149-19.)
ZIAURRE (AN), yezgo, hieble ou
yeble. (Bot.)
ZIBA: 1° (AN-lez, G-and-bid-etS-gab-
t-us, L-bir ) , 'trompo, juguete de ninos :
tou pie, jouet d'enfants. — 2° (B-l-mu),
beber, boire. = Es trivial en esta acep-
ci6n. Ce mot est vulgaire dans cette
acception.
ZIBEL (Gc, ...), eusano que tienen
las ovejas en la hendidura de la pezufia,
ver qui vient dans la fente du sabot des
breblS. ZlBBLA TA ATZARTKKOA EZTIRA BAT '.
ZJBBLA ARDIBN AZKAZAL-ARTEKO GAITZA DA,
ATZARTKKOA BBRAIZ ABBLGORRIBNA (G-and) I
no son lo mismo zibel y atzarteko : el
primero es la enfermedad de las ovejas
entre la pezufia; el segundo lo es del
fanado vacuno : zibbl et atzarteko sont
ifferents : le premier est la maladie des
brebis qui vient entre la fourche inter-
digitale, le second est celle des bites a
comes.
Zlbero (S), Soule, una de las regio-
nes del pais vasco : Soule, une des re-
gions du pays basque. Var. de zubbro,
Subero.
ZIBI : 1° (R), solera, viga que sos-
tiene el techo de un edificio : mattresse
poutre, poutre qui soutient le toit d'un
edifice. — 2° (R-bid-iz), puente, pont.
Zaldun, — zibi, — zomatbki (R) : f6r-
mula de un juego de ninos : « caballero,
— puente , — £ con cuantos ? » formule
d'un jeu d'enfants : « cavalier, — pont,
— at>ec combien ? » (V. Zaldun.)
ZIBIL : 1<> (L?), flexible, agil : souple,
agile. Nola oizonarbn borondatea alde-
BATBRA ETA BERTZERA 1TZULTZBKO ZIBIL
baita, como la voluntad humana es flexi-
ble para vol verse a un lado u a otro,
comme la volonte humaine est souple pour
S otter d'un cdte et de Vautre. (Ax. 3«-
34-23.) — 2° (S), parte blanda de un
arbol, asemejandose la corteza a la cebo-
11a : partie tendre d'un arbre, dont l'e-
corce ressemble a de I'oignon. Zuhain hori
ziBiL dOzu, ese arbol esta reblandecido,
cet arbre est tendre.
ZIBlXO (G-and), agujero que se hacia
en la era para montar sobre £1 la pira
de lena para hacer carb6n , trou que Von
pratiquait dans I'aire pour elever au-des-
sus la meule de bois destine' e a faire du
charbon. = Hoy, por lo general, no se
hacen tales agujeros. Ces trous ne se font
plus, g£ndralement , aujourd'hui.
Zibilu (B-el), zibirio (B-a-di-ub),
columpio, balancoire. Var. de zibo (1°).
Zibizkau (B-m), rebanar platos,
essuyer les plats avec une leche de pain.
Var. de ziribizkau.
ZIBO : 1° (B-ofi, G-zeg), columpio,
balancoire. — 2° (G?), trompo, juguete
de ninos : toupie, jouet d'enfants. Var.
de ziba (1°).
Zibot : 1° (AN-oy, S), trompo, toupie.
— 2° ( B , G ) , capullo del gusano , cocon
du ver.
Ziba (B-a-g-o) : 1° balanceo, balance-
ment. — 2° columpio, balancoire. Var.
de zibo (1°).
ZIBUIN (AN-arak), malva, mauve.
(Bot.)
Zibula (B-ang), Var. de ziburu.
ZIBURU (B-m-ond, G-gab), colum-
pio, balancoire. Ziburu -zaburuka (G-al),
columpiando , balancant.
ZIBURRUN ( B-m ) , caramillo, silbo
que los muchachos bacen con vegetales :
chalemie, sifflet que font les enfants avec
des v6g4taux.
ZIDAR (B-i-1-m-mond, BN-s, R),
plata, argent. = En B-a-mu-o-tS,... se
llama urre zuri, « lit.: oro bianco. »
V argent, en B-a-mu-oti ,... s'appelle
urre zurri, « lit. : or blanc. » An dauke
EURBN OBA ZIDARRA BAINO OARBIAOO, all!
tienen su cama mas limpia que la plata,
Ik Us tiennent leur litiere plus propre
que I'argent. (DUl. bas. 35-3.) Ipini bbre
ERAOIN ZITUAN ARASA ASKO ZIDAR TA URRBZ
jantziak, e" hizo poner tambi£n muchos
armarios cubiertos de oro y plata , il fit
aussi mettre de nombreux buffets couverts
d'or et d'argent. (Per. Ab. 216-6.)
Zidarbistu (B-berg), platear, argen-
ter.
Zidarbits (B-berg), pan 6 lamina de
plata, feuille d' argent battue.
Zidar bizi (B), azogue : mercure, vif-
argent.
Zidargin (Be,...), platero, or f tore.
IjZlDARGINBNBAN NIK IKUSI DODALAKO ER-
loiorik!! Bbgi BBTBKOA, BZALDA ANDIAOO
( B-l ) : j que" reloj he visto yo en casa del
platero ! tamafio como un oio , probable-
mente no es mayor : quelle montre j'ai
vue chez le bijoutier! grosse comme Vceil,
sdrement elle n'est pas plus grande.
Zidargintza : 1° (B, R), platerla
(taller): orfevrerie, bijouterie (atelier).
— 2° (B), oficio de platero, metier d'or-
fevre.
Zidartu (B,...), cambiar dinero en
monedas de plata, changer de V argent
en monnaie d'argent. jBai asko barru-
OOGORRAK IZAN ! BOST OGERLEKOKO PAPERA
ZIDARTUTEKO BA TA EZTAUKBLA I J Cuidado
que muchos son duros de condicionl he
enviado pues a que me diesen en plata
un papel de cinco duros y (han dicho)
que no tienen : vraiment il y en a qui
sont bien mistrables! car j'ai envoys
pour qu'on me donne en argent un billet
de vingt-cinq francs, et (on dit) qu'on
n'en a pas.
Zidoi (B-tS), juncal, jonc/iaie. OiLago-
RRAK ILTEKO LBKURIK ONBNA BMBN , T§0-
RIERRIN, A5B DA : ARAKO ZIDOI A ; BAIA ORRE-
tarako oilagorra bear : el mejor paraje
para ma tar sordas (becadas) aqui en
TSorierri, es aquel, aquel juncal; pero
para eso se necesitan sordas : void le
meilleur endroit, cette jonchaie, pour
tuer des brasses ici, a Tiorrieri; mais
pour cela il faut des btcasses.
ZIDOR (B,..., G, L, Har.), sendero,
sentier. = Generalmente le acompana
bide : bide ziDORRA. Ce mot accompagne
g4n4ralement bide : bide zidorra. Edo-
zein zidorrek dau luparia , cualquier
sendero tiene atolladero , tout sentier a
son bourbier. (Refranes, 375.)
Ziduri (B-a), juncal, jonchaie. Var. de
ZIDOI, ZHDUI.
Ziega : 1° (AN, B-g-i-m-ond, G-ber),
mazmorra, calabozo : cachot, cut de basse-
fOSSe. MUTIL OEN GURASO, SENIDE BTA AI-
DERIK URRENEKOAK ARREST ATURIK, SARTZBN
zitubn ziega iLunbtan : arrestando a los
padres, hermanos y parientes mas pr6-
ximos de estos muchachos, los metlan en
oscuros calabozos : arritant Us parents, I
les freres et les plus proches parents de
ces enfants, Us les meltaient dans de noirs
cachots. (Izt. Cond. 408-25.) Gabaz iduki
zutbn ziegan loturik, de noche le tuvie-
ron atado en una mazmorra, la nuit Us
le tinrent attache dans un cachot. (Liz.
47-6.) Jakingo dezutb ni naizbla Ejip-
toarren zibgatik atbra zinduztbdan zubn
Jaun Jaungoikoa , sabreis que yo soy el
Sefior vuestro de Dios que os habre"
sacado del calabozo de los Ejipcios, et
je suis votre Dien qui vous aurai tires de
la prison des Eyypticns. (Ur. Ex. vi-7.)
— 2° (G), esclavitud, esclavage.
Ziegazai(G), carcelero, gedlier. Josek
nagusiarbn gogoa bbzala, zibgazai bdo
amabiarbna ere lastbr berbtu zuen i
Jos<§ se cf pt6 pronto las simpatias del
carcelero 6 alcaide, como antes las de
su amo : Joseph eut vite conquis les sym-
pathies du gedlier, comme auparavant
celles de son mattre. (Lard. Test. 61-1.)
Ziek (BN-ozt-s, S), vosotros, ustedes,
vous (uluriel). Var. de zubk.
Zielda (B-i-m) , Var. de ziblga.
ZIELDO (G-and), balanceo, tambaleo:
balancement, marche chancelante, titu-
bement. Zibldoka (G-and), tambaleando :
chancelant, titubant.
ZIELGA (B), cuarto 6 trozo grande
de tocino, quariier de lard. Urdai-zjel-
GATI TA LUKAINTCA-SOLOMOAKAZ EGINGO
dogu koipatsu, del cuarto de tocino y de
chorizos y lomo haremos fritada : nous
ferons frire le quartier de lard, des sau-
cisses et des cdtelettes. (Per. Ab. 104-7.)
Zier : 1° (B-i-m), arador (insecto),
ciron (insecte). Var. de zigar. Jakingo
bdodozu zbr dan zibrra. Sarritan sor-
TUTEN JAKE UMEAI ATZARTEAN : SabeS Sin
duda lo que es el arador. Frecuente-
mente se les cria a los ninos entre los
dedos : vous savez sans doute ce que e'est
que le ciron. II vient souvent entre les
doigts des enfants. (Didl. bas. 23-6.)
ZlERRA BAlftO OBBTO BIZI BEAR LEUKEANA,
ARRASTAKA LEGBZ OR DABIL (B-erefl) : la
que debiera vivir mejor aue el arador,
anda ahi como arrastranao : celle qui
devrait mieux vivre que le ciron, va ici
comme en se tratnant. — 2° (B-m,...), por,
a trav£s : par, a tr avers. Var. de zear.
— 3° (B-a-o), (cas tafia) asada al rescoldo,
(ch&taigne) cuite sous la cendre. — 4° (B),
sangria, chorro de metal fundido que
sale de un horno : coulee, jet de metal
en fusion qui sort d'un haut fourneau.
Zierre (B-a-o), asar castafias al res-
coldo , faire cuire des chdtaignes sous la
cendre.
Ziertza : 1° (B?-ms), punta de cafia
de pescar : scion , extremUe de la canne
a pSche. — 2° (G ?, Arr.), cabo, promon-
torio : cap, promontoire.
Zietz (B), exacto, exact. Var. de zbatz.
Ziflatu : 1° (R-uzt), ganar, desplu-
marle a uno : decaver, ratiboiser (pop.),
gagner quelqu'un an jeu. — 2° (L-ain),
fastar dinero, depenser de I'argent. —
(R, pop.), morir, mourir. (D. fr. vulg.
sifflert)
Ziga (G-and-ber), Var. de ziega (loj.
ZIGAR (B-g, G, L), arador (insecto),
ciron (insecte). Badakizu naski zbr den
ZIGARRA. HAURRBI BTHORTZBN ZAYOTE KRHI-
artetan (L, DUl. bas. 23-5) : sabes sin
duda lo aue es el arador. Frecuente-
mente se les cria a los nifios entre los
dedos : vous savez sans doute ce que e'est
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ZIGARTSU — ZIKORTU
439
que le ciron. 11 vient souvent entre les
doigts des enfant*. Gizona bzin dateee
ZiOARRA BBZAIN tlPI ETA BZ ZIGARRA ERE
gizona bbzain handi, el hombre no puede
hacerse tan pequefio como el arador ni
el arador tan grande como el hombre :
Vhomme ne peut pas devenir si petit que
le ciron, e1 le ciron aussi grand que
Vhomme. (Ax. 3«-290-9.)
Zigartsu , lleno de aradores , plein de
cirons. (S. P.)
Ziger ( B-a-d-m-o-t3 ) , Var. de zigar.
Zigilu (L), sello, *>ceau. (D. lat. sigil-
lum.)
Zigin (B?, Izt. Cond., m*-Lond),
malva, mauve. (Bot.)
Zigiriztau (B-a-o), recalentar alguna
cosa , faire richauffer quelque chose.
Zigo (AN-b), grasa, graisse.
Zigoatu (AN-b), endurecerse la grasa
derretida, se durcir (la graisse fondue).
ZIGOLAZTI (B-o-t3), vibora, vi-
pere. Zigolaztia lbgez dabil, anda como
fa vibora ; se dice de quien se mueve sin
cesar : il fritille comme la vipere; se dit
de quelqu'un qui remue sans cesse.
ZIGOR : I (AN, B, G, L), vara, palo,
azote : gaule, perche, houssine. Etsaiae
Jaineoarbn zigorra dira, los enemigos
son el azote de Dios , les ennemis sont le
fouet deDieu. (Ax. 3»-128-7.) Emon bra-
gin E UTS AN ESKUBTARA BAEOTSARI BBRE
zigorra, le oblig6 a que diese 6 cada
uno su vara a los manos, il Vobligea a
donner a chacun sa baguette dans les
mains. [Per. Ab. 218-12.) ^Zer da zure
BSEUAN DEZUNA? ErANTZUN ZION I ZlGOR
bat : ique es lo que tienes en tu mano?
Respondi6 : Una vara : qu'est-ce que tu
tiens dans ta main? II re'pondit : Une
verge. (Ur. Ex. iv-2.) — 2° (B-el-i), sen-
dero , sentier. Var. de zidor. = En AN-b
se dice zigor-bidb. En AN-b on dit zigor-
bidb. — 3° (AN-b), tostado, qrilU.
Zigorrada (AN, B, G), castigo, chiti-
ment. Dabidbk Amontarrai ere bbren zi-
gorrada nai zibn em an, David queria dar
a los Amonitas su castigo, David voulait
infliger leur chdtiment aux Ammonites.
(Lard. Test. 209-36.) Zigorradae urrun-
TZBN BTA GRAZIAE DBITZBN D1TUZTENAE , laS
cuales alejan los castigos y llaman (a)
las gracias, lesquelles eloignent les chAti-
ments et appellent les grices. (Duv. ?
103-24.)
Zigortu (AN-b), tostar, abrasar :
griller, embraser.
ZIGU: 1° (AN-narb-ulz, B-mond),
hierba parietaria que tiene muchos gra-
nos, her be pariitaire qui a beaucoup de
graines. (Bot.) Var. de ziguin. — 2° (R-
uzt), cigiiena, ciguS. (Bot.) (??)
Zlgur (B, G), seguro, cierto : stir, cer-
tain. (??)
ZII : 1° ( B-a-o- 13), junco, jonc. —
2° (B-tS), cufla, coin. — 3° Zil (R-bid,
S-gar), bellota, gland.
Zildui (B-a-o), juncal, jonchaie.
Zii-kaSola (AN-b, BN-s), copa de la
bellota, cupule du gland.
Ziil (B, G), ombliro, nombril.
Ziildu (B, G), brotar las plantas,
cubrirse de botones : bourgeonner, bou-
tonner, en parlant des plantes.
Ziiporra (B-g), juncal, jonchaie.
Zihitaka, molestando, importunant.
Eta nola zihitaka hari baitzitzavobn , y
como le importunase, et comme il Pirn-
portunait. (Duv. Jud. xvi-16.)
Ziizka (AN), siseando, crepitant. (?)
BOTA BEKIO ZBRBAIT UR GOR1TUA DAGOEN
BURDIN EDO METAL BATI TA ASIEO DA ZIIZKA
ta ziizka , echesele un poco de agua al
bierro 6 a un metal candente y empe-
zara 4 sisear y 4 sisear : jetez un peu
d'eau sur le fer ou un autre mttal rougi,
et il commencera a crkpiter et a cripiler.
(Mend. 111-350-21.)
Zika (B-a), punzando, piquant. Var.
de ziriea ?.
Zikada (B-a) : 1° punzada, piqdre. — -
2° alusi6n , allusion.
Ziki : 1° (R-uzt) , porquerla , salete. —
2° (L-azk-get), pequefio, petit. = De
aqui viene Siki como diminutivo. De Ik
vient Siei comme diminutif.
Zikili-bokili (B-m-tS), zikili-mikili
( BN ) , desaseadamente : salement , mal-
proprement.
ZIKIN, Bikhin : lo (AN, B, BN,
G, L, S), sucio, sale. Athorra zikhina
BRAUNTZI DUT, £NOLA BADA JAUNTZJKO DUT?
be quitado la camisa sucia, £c6mo, pues,
la vestire? j'ai quitte ma chemise sale,
comment done la reprendrai-je? (Ax. 3 a -
549-23.) Eta ueitzen diona arrastakari-
rbn bati bdo edozbin gauza li kits i, zbi-
narbn ueitua dan zieina , lota izango da
ARRATSALDBRAiNO : y el que toca un
reptil 6 cualquier otra cosa inmunda,
cuyo contacto es sucio, sera inmundo
basta la tarde : celui qui a touche" un
reptile ou quelque chose d'impur qui
souille par son approche, sera impur
{'usqu'au soir. (Ur. Lev. xxn-5.) — 2° (BN,
<), suciedad, salete. Bai, zbrbn ziehi-
NBAN SORTZBN DIRBN ARRAK (L, DM. baS.
34-11) : si, porque se crian en la por-
3ueria : oui, parce que les vers naissent
ans Vordure. — 3° (AN-b,..., B-g, G-
and), maleza de un campo, broussailles
d*un champ.
Zikindu (AN, B, G), zikhindu (BN,
L) : 1° ensuciar, salir. — 2° (AN-b, B,
All. m«), pegar enfermedades venereas,
attraper des maladies ve'ne'riennes. —
3° (AN-b), cubrirse de maleza un campo,
s'embroussailler (un champ).
Zikingu (R-bid), suciedad, salete.
Zikinkeri, zikhinkeri : 1° (AN, B,
BN, G, L), suciedad, salete'. Diotb bizei-
TARTBAN ZIEHINEBRIATIE HBLDU DIRBLA (L,
DM. bas. 34-9) , entre tanto se dice que
vienen de la suciedad , on dit cependant
qu'elles proviennent de la malpropret6. —
2° (AN, B, G), lujuria, luxure. ^Noiz asi
ZAN ZIEINEBRIAEO PBEATUAK BGITBN ?
I cuando empez6 a cometer pecados de
lujuria? quand commenca-t-il a com-
mettre des p4ch4s de luxure? (Conf.
83-4. J — 3° (BN, L),acci6n inconveniente
debida k la avaricia, action inconvenante
par avarice.
Zikinpila (AN-lez), lodazal, bourbier.
Zikintason (AN, B, G), suciedad,
salete.
Zikintsu (?, Duv. ms), soez, porca-
cb6n, saligaud.
Zikiniza : lo (G), lodazal, bourbier.
— 2° (B-mu), mal piso, mauvais pave'.
ZlEINTZA ANDIA DAGO TA BZBIZU GAUREOA-
gaitie iffORA urtbn, hay mucho barro
iel piso esta malo) y no saiga usted por
loy a ninguna parte :il y a beaucoup de
boue (le pavi est mauvais), ne sortez
aujourd'hui nulle part.
Zlkiratu (AN-b, G-and, L-ain), cas-
trar, ch&trer.
ZIKIHIO (B-mond-ofi,G-and-bid-et3),
centeno, seigle. (Bot.)
ZIKIRO, zikhiro : 1° (AN, BN, G,
L), earner o, mouton. Au ezagutzbn da,
GATZUA DBRITZAN GATZA DAN LURRETAN
dabiltzan zieirobn aragian (G) ; HAU eza-
gutzbn DA NITRE-OATZA DEN AUREHINTZBTAN
ALHATZBN DIRBN ZIEHIROBN HARAGIAN (L) I
esto se conoce en la came de los came-
ras que pa stan donde hay sal de nitro,
cela se reconnatt a la chair des moutons
qui paissent dans les endroits ou il y a
du nitre. (DM, bas. 58-3.) Zieiro bat il
dugu BESTABURUETAEO (AN-b), hemos
matado un carnero para las fiestas, nous
avons tu4 un mouton pour les fStes.
Zieiro oizen (G), ceb6n, pore ou bceuf
fras. — 2° (?), eunuco, eunuque. —
o (AN-b), trozo de tierra no surcado por
el arado o por haberse levantado este 6
por falta de tino en el arador : morceau
ou espace de terre qui n*est pas labour 4
par la charrue, soit que celle-ci se soit
souleve'e ou que le laboureur ait manqu4
de toucher. Goldari tSarrae bginbn du
zjeiroa PRANEO, el mal arador dejara mu-
chos trozos incultos, le mauvais labou-
reur laissera de nombreux espaces in-
cultes.
Ziklroki (AN, BN, G, L), came de
carnero, viand e de mouton. Salda ona-
RBN BGITBEO BEAR LI RAZEE BBIEIA, OlLA-
eia ta zieiroeia (AN-b) : para hacer buen
caldo se debieran tener came de vaca,
de gallina y de carnero : pour faire un
bon bouillon, on devrait avoir de la
viand e de vache, de poule et de mouton.
Zikirri-bakarra : 1° (AN-b, B-m, L-
ain), de alguna manera, aunque torpe,
trabajar a la ligera : de brie et de broc,
travailler a la lig&re, bousiller, saveter.
Lantzban bbin zieirri-baearra mbsbde
egitbn bb on a jatzu i le gusta hacer favo-
res de vez en cuando, siquiera a la
ligera : il lui platt de faire des faveurs
de temps en temps, mime a la Ugkre.
(Euskalz. 11-332-16.) — 2° (B-m), per-
sona bullanguera, entremetida y poco
habil : personne bruyante, intrigante et
peu habile.
Zikirri-makarra (B), zlklrri-zaka-
rra (AN-b), (hacer una cosa) a la ligera,
(faire une chose) a la Ug&re. Egin du
LANA, ZIEIRRI-ZAKARRA BEDBRE '. ha hecho
el trabajo , siquiera de mala manera : il
a fait le travail, du moins par-dessous la
jambe. '
Zlkitatu (AN-b, BN-gar-haz), castrar,
chdtrer. Zuhur ziejtatua, avaro comple-
tamente, excessivement avare.
ZIKITE (BN-haz), castr6n : castrat,
bouc chitri.
ZIKOITZ (AN-b, ..., Gc) : 1° avaro,
ruin : avare, vil. — 2° tierra dura, terre
dure.
Zikoiztu ( AN-b , G) : 1° hacerse avaro,
devenir avare. — 2° a bland arse las tie ,
rras por efecto de Uuvias continuas-
s'amollir (les terres) par suite de pluies
continuelles.
Zikor (G,...) : 1° avaro, avare. —
2° tierra dura, terre dure. Var. de
zikoitz (2°).
Zikortu (G), Var. de zieoiztu (1°, 2°).
ZlEORTU ZA1ZEIGU LURRAE BURI GBIEGIREEIN,
se nos ban ablandado las tierras por
efecto de excesiva lluvia, nos terres se
sont amollies par suite de trop grandes
pluies.
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440
ZIKOTZ — ZILIBOKATZAILE
ZIKOTZ : 40 (AN?, Be, R), avaro,
a care. Zuk aterako bazbndu ardaoa zeure
KOSTURA, ESANGO ZENDUKE BARBBRU TA
ZIRUJAUAK D1RBALA DOlLOR , PRBSTUEZ,
ZIKOTZ BATZUK, I&OREN LEPOTIK ONDO EDA-
ten dabbla : si us ted mandase traer el
vino a su costa, diria usted que los bar-
beros y cirujanos son mines, agarrados,
unos avaros, que beben bien a expensas
de otro : si vous achetiez le vin a vos frais,
vous diriez que les barbiers et les chirur-
giens sont mesquins, chiches, vraiment
avares , et qu'ils boivent bien aux deepens
des autre*. (Per. Ab. 53-20.) Jesusb-
KJN AIN URRI, ZIKOTZ, ZBKEN DABILENAK
;zbr itSaron dezakb? el que se con-
duce con Jesus tan miserable, mezauina
y avaramente, £.qu6 puede esperar? que
peut attendre celui qui se conduit si
mUirablement , si mesquinement et si
avarement avec J4sus? (Conf. 232-10.) —
2° (B-tS), limpio, aseado : propre, net,
sans souillure. — 3° (?), puerco : sale,
malpropre. — 4° (AN, B, R), tierra dura,
terre dure.
Zi-ktimku (Sc), copa de la bellota,
cupule du gland.
Zikutz (B, G), Var. de zikotz (1°,
4°).
ZIL, zil : 1° (Bc),ombligo,cadenadel
ombligo que se corta al recien nacido :
ombilic , cordon ombilical que Von coupe
au nouveau-ne". — 2° (G-and), miembro
viril del bombre 6 animal : membre
viril de I'homme, organe genital des ani-
maux. — 3© (B-g), tuberculo, tubercule.
Patatraren zilak, los tuberculos de la
patata, les tubercules de la pomme de
terre. — 4° (B), plumula de la semilla,
duvet de la semence. — 5° (B-ar), pus en
forma de hilo, pus ftliforme. — 6° (Be),
bolo colocado en medio de los demas,
quille plac4e au milieu des autres. —
70 (B-g), cogollo, coeur ou pomme de
Ugumes. —- 8° (B-mond), clavito que une
las dos piezas de las tijeras, clavette
qui assemble les deux parlies des ciseaux.
— 9° (G-and), castana huera, chitaigne
sans grains. — 10° (B-m), eje, essieu.
BuRTziL(B-m), ejjedecarro, essieu de char-
rette. Naarzil (B-m), palo del medio en
la narria , biton plac4 au milieu du trai-
neau. — 11° (B-m), tornillo que oprime
la prensa del lagar, vis qui serre la
charge du pressoir. — 12° (B-m-tS),
palo metido en tierra al rededor del cual
se bacen las fajinas, biton fich4 en terre
et autour duquel on fait les fagots. —
13° (AN-b), licito, licite. Var. de zilegi (i°).
Zila (Oib. ms) : 1° la panza de un ton el,
lit. : giba, la panse ou la bosse d'une
tonne. — 2° bombre de vientre abultado :
ventru , homme qui a un gros ventre. —
3° (B), zil en todas sus acepciones acom-
pafiada del articulo, zil dans toutes les
acceptions accompagne* de Varticle. —
4° (G-and), bombre enclenque : homme
chttif, maladif.
Zilaga : 1° (B-a-b-tS-zor), estaca a
cuyo rededor se forma la pira destinada
a carb6n , piquet autour duquel on forme
la meule de bois pour faire du charbon.
— - 2° (Be), palo con que se iguala esta
Jura de lefia, b&ton avec lequel on e'ga-
ise la meule de bois.
Zilaka (G-and) : 1° castafla huera, chA-
taigne vide. — 2° bombre enclenque,
homme chitif.
Zilar, «llar (AN, BN-s, G, L, R, S),
plata, argent (ml/a/). An daukate beren
BTZAUNTZA ZILARRA BAINO GARB I AGO (G,
Di&l. bas. 35-3), alii tienen su cama mas
limpia que la plata , la Us tiennent leur
litiere plus propre que V argent. Emaz-
teki ziLUARRA : mujer muy aseada , lit. :
mujer plata : femme tres propre, lit. :
femme d'argent.
Zilar bizl (AN-b, G, m*-Lond), zilhar
bizi (BN, L), azogue, mercurio : mercure,
vif argent. Nibelarbn barneko ura iduri
duena zilab bizia da (AN-b) : el liquido
(parecido al agua) aue esta dentro del
nivel, es mercurio : le liquide (pareil a
l f eau) qui se trouve dans le tube, est du
mercure.
Zilargile (AN-b, G-bet), zilargin
( G ) , platero : feorvre, joaillier.
Zilarkara ( L ?) , argentino , de plata :
argentin, d'argent. EzkiLarbn soiffu
zilarkara aditzbn da, se oye el sonido
argentino de la campana , on entend le
son argentin de la cloche. (Dasc. Atheka.
147-9.)
Zilharki (BN, L, S), cosa de plata,
chose d'argent.
Zilar -orratz (AN-b), sonda, lit.:
aguja de plata : sonde, lit. : aiguille d'ar-
gent. ZlLAR - ORRATZAREKIN EZPADA, EZTU
gbrnurik egiten : no orina, no siendo con
la sonda : n'urine pas , si ce n'est avec la
sonde.
Zilharreria (AN, BN, L, S), vajilla
de plata , argenterie. Zilharreria dienek
ezteyetan erakusten dizib (S-bark), los
que tienen vajilla de plata la muestran
en las bodas, ceux qui ont de la vaisselle
d'argent la montrent dans les noces.
Zilharreztatu (AN, BN, L), zilharz-
tatii (S), platear, argenter. Ene bguzamak
LURDARIK EKHARRI DITAZO KHURUTSE ZIL-
harztatu bat (S-bark), mi madrina me
ba traido de Lourdes una cruz plateada ,
ma marraine m'a apporM de Lourdes une
croix argentic
Zilatu : 1° (AN-b, B, L-ain), hacer
hoyos , preparar la tierra : creuser des
trous, preparer la terre pour la semence.
— 2° (AN, B, L), taladrar, agujerear :
forer, trouer. Burdina goritu gabb ezta
errbz zilatzba (AN-b), no es facil tala-
drar el bierro sin que este rusiente , il
n'est pas facile de percer le fer sans qu'il
soit rouge. — 3° (AN-b) , ahuecar, creu-
ser. Bei ori zilatzbn asi da; pite brdiko
da : esa vaca ba comenzado a mostrar
bundimientos en su piel; pronto ha de
parir : cette vache a commend a montrer
des creux sur la peau; elle va bientdt
mettre bas.
Zilau : 1° (B-m), horadar, percer. (De
ziLo.) — 2° (B-i,...), abondar, creuser.
Gbrri-ziLaua : a) animal de grupa muy
arqueada, animal a croupe tres arquie.
— b) casa de tejado casi hundido , mai-
son a toit presque effondri.
Zilbegi (B-i), agujero central del yugo,
trou central du joug.
Zilbor (B. G), zilbot (B), panza, ab-
d6men : panse, abdomen. Zilbota t§ito
eskerga ta urtena, la panza muy enorme
y saliente , la panse tres 4norme et sail-
lante. (Per. Ab. 192-27.)
ZILBOTE (G-and), costado del hoyo
de la era en que se bace el carb6n , c6U
du trou de Vaire ou Von fait le charbon.
Ikaztoi-zuloarbn bi saietsak zilbotba
dutb izbna : gaia (sic) ta azpia, garon-
doa ta bularra dira i los dos lados del
hoyo de una carbonera se llaman zilbote
y son el de arriba y abajo, la nuca (sic)
y el pecho (sic) : les deux cdtts du trou
d'une charhonniere s'appellent zilbote,
et ce sont celui d'en haut et d'en bas, la
nuque (sic) et la poitrine (sic).
ZILDAI (AN-lez, B f G) f collar y tam-
bi£n estrovo , collier et aussi entrave.
Zildaigai (G), material para estrovo
6 collar, matiriel pour entraves ou col-
liers. Jai-egunetan gurdiak prestatzea,
traiLu-zigorbak eta zildaigaiak bila-
tzea : los dias de fiesta, preparar carros,
maval y palo y buscar materiales para
collares y estrovos : les jours de fite,
preparer les charrettes, les fle'aux et cher-
cher du materiel pour les colliers et les
entraves. (Ag. Eracus. 270-1.)
ZILDAR : 1° (L), barro, el bulto de
la piel en el ganado en que se crla un
fusanillo : enflure de la peau chez le
Hail, et dans la quelle se diveloppe un
ver. — 2° (G-zeg?), Var. de zilar, plata,
argent.
Zildei : 1° ( B-a-bas-i-1), estrovo,
collar : entrave, collier. Var. de zildai. —
2° (B-i), potro, instruments para sujetar
el ganado : travail, instrument qui sert
k immobilise r les animaux.
ZILDER (BN-mug) , salpicadura, ec/a-
boussure.
Zildi (Sc), can dado rustico del collar
del ganado, fermeture rustique du collier
du bitail.
ZILDIKA (G-bid-irur), castana vacia,
ch&taigne vide.
Zildu (Bc),ecbar nuevos brotes, p. ej.
las cebollas , castafias : pousser de nou-
veaux bourgeons, p. ex. les oignons, les
chitaigniers.
ZILEGI, zilegi (AN-b-lez-oy, BN, G-
alz-ber, L), zilhegi (L) : 1° licito, licite.
Eta bbsta-egunean brb debeku zen,
btzbn sori eta bz zilhegi bide luzbrik
iRAGAiTBA, urrun joaitea i y tambi^n el
dia de fiesta estaba prohibido, no era
licito caminar un largo trecho , ir lejos :
et e'galement le jour de fite il n'ttait pas
permit, il n'Hait pas licite de faire une
grande marche, d'aller loin. (Ax. 3«-6i-
16.) Begira ezazu nola zurb ikasleak
egiten dutbn zilegi bztana egitea larun-
batean, mira que tus discipulos hacen lo
que no es licito hacer en s&bado, voila
que vos disciples font ce qu'il n'est pas
permis de faire un jour de sab bat. (Ur.
Matth. xn-2.) — 2° (AN, G), montes
comunales, bois communaux.
Zilegi -baso (G-and-ern). (V. Zilegi,
2°.)
Zilhegigo, permisi6n, permission.
(Har. Voc!)
Zilhei (BN). (V. ZUegi, !•.) Horra
zurb dizipuluak, zoinbk egiten baidute
BESTA-EGUNEAN ZILHEI EZTENA f BN, Matth.
xii - 2) , mira aue tus discipulos hacen lo
que no es licito hacer en sabado, voila
que vos disciples font ce qu'il n'est point
permis de faire un jour de sabbat. Zilhei-
ezazu (S, Andere Dona Maria, 24-4),
"permitid , permettez.
Zilibokatu ( L , Har.), engallar, trom-
per.
Zilibokatzaile (L?), engafiador, trom-
peur. Orhoitu gara nola zilibokatzaile
HORRBK ERRAITBN ZUBN B1ZI ZBLARIK I HE-
rbn egunean bbrriz phiztuko naiz : nos
acordamos que dijo aquel impostor,
cuando todavia estaba en vida : Despues
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ZILIGARDATU — ZIMENTARRI
441
de tree dias resucitare' : nous nous
sommes souvenus que ce siducteur a dit,
lorsqu'il Halt encore vivant : Apres trots
jours je ressusciterai. (Har. Matth. xxvii-
63.)
Ziligardatu ( AN-lez) , echar a perder
un trabajo, saveter un travail.
Ziligarratu (BN, L), chamuscar,
requemar, p. ej. el cerdo, despues de
haberle matado : flamber, griller, p. ex.
le pore apres Vavoir tut.
ZILIMALA : 1<> (B-ofi?, F. Seg.), em-
brollo, embrouillement. — 2° (B, u), des-
ganado, malucho : dtgofite, mat fichu.
Zilixnindrin (BN-am), zilln (Duv. ma),
zilindra (BN-s, R), zilindra J a (BN-s),
mujer de aspecto repugn ante, femme
d f aspect repugnant.
ZILINDROIN (BN, Sal.), enclenque,
d£bil : maladif, malingre.
Zilinki hartu (BN-haz), tomar de
mala gana , sin a fan : prendre mollement 9
sans grande envie.
ZILIO (B-mond-ofi) , chillido, gimis-
sement.
Zilioka (B,...), chillando : glapissant,
criaillant.
ZILIPIRTA : i«(BN-ald, L-get,...),
salpicadura, eclaboussure. — 2° (L), babas
que arrojan algunos al hablar -.postilions,
gouttes de salive que quelques personnes
rejettent involontairement en parlant.
Zilipitrin (BN-ezp), Var. de zilimin-
DR1N.
ZILIPORT (BNc,...), salpicadura,
Eclaboussure. Hur handirat joaitean,
OROA BATBK BIDKAN LOHI-ZILIPORTAZ BET HE
nu (BN-ald) : al ir al rio, un carro me
ha llenado de salpicaduras de barro en
el camino : en allant a la rivtire, une
charrette m'a e'clabousse' de boue dans le
chemin.
Zilipurdi (Gc), voltereta, dar vuelU
cabeza abajo : cabriole, tourner la tite
en bas. Var. de itzulipurdi. i Nork daki
NOLAKO AZTALKA , ZILIPURDI BTA ITZULAMIL-
KAK EOIN DITUZTBN BUSKARARBN BTSAIAK ?
£ quien sabe qu6 clase de corcovos, vol-
teretas y cabriolas han dado los enemi-
gos del vascuence? qui sait quel genre
de ruades, de cabrioles et de pirouettes
ont fait les ennemis du basque ? ( Izt.
Cond. 15-43.)
Zilipurdlka (G,...), dando volteretas,
cabriolant.
Zillpurta (BN-haz-izt), salpicadura,
Eclaboussure. = Muchos pronuncian dzi-
lipurta. Beau coup prononcent dzili-
purta.
Zilo, silo : 1° (B-1-lez-mu, BN-s,..., L-
ain), agujero, trou. Var. de zulo. Lur gu-
rian zilo handi, en tierra blanda grande
agujero, en terre mo lie grand trou. = Se
dice para mostrar el poco merito de una
empresa demasiado facil, como quien
dice : « Ese ha descubierto el Mediterra-
neo. » Se dit pour montrer le peu de
me' rite d'une ent rep rise trop facile, comme
on dit : « // a decouvert VAmirique. »
J,Zu, ZBINBNTZAT ZBRU ZABALAK BURAK DI-
RBAN LABUR-B8TUAK, NIRB BTSB ZILOAN ?
£vos, para quien los anchurosos cielos
son cortos y estrechos, en mi casucha?
vous, pour qui les cieux immenses sont
petits et Etroits, dans ma maisonnette?
(An. 448-18.) — 2° (BN-s t L-ain), accion
de meter en el boche todas las nueces 6
cuescos de fruta que se arrojan a 61,
action de mettre dans la poquette toutes
T. II.
les noix ou tous les noyaux qu'on y jette.
— 3° (S), ojal, boutonniere.
-Zilo, -zilo (BN-s,..., L, S), sufijo que
denota la extremada aficion , suffixe qui
denote Vextrime affection. Var. de -zulo.
Aitazilo, apegado al padre, attache' au
pere. Amazilo, inseparable de la mad re,
inseparable de la mire.
Zilogune (BN-s, L, R), terreno que-
brado del fondo de los arroyos, rios y
mar : fond accidents du lit des ruisseaux,
des rivieres et de la mer.
Ziloka: 4° (AN-b, BN-ist), hondonada,
bas -fond. Et5k hori ziloka batban da,
esa casa esta situada en una hondonada,
cette maison est situEe dans un bas-fond.
— 2° ( AN , BN , L , S ) , cueva , cawerne.
EOON ZEN ZILHOKA BATBAN BTA HARBN BI
alabak hareein, qued6se en una cueva
61 y sus dos hijas con 61: il demeura
dans une caverne, et ses deux filles avec
lui. (Duv. Gen. xix-30.) — 3° (AN, B,
BN, L, S), trabajar a hacer hoyos, tra-
vailler a faire des trous.
Zilokune (S-li), hondonada, barranco:
fondriere, ravin.
Zilo- mil o (R-uzt), zilho-milho (BN,
S) : 4© agujeros y rasgunos, trous et
dEchirures. £ilho-milho pranko baduzu
atorra hortan ( BN , S), en esa camisa
tiene usted muchos agujeros y rasgunos,
vous avez beaucoup de trous el de dEchi-
rures a cette chemise. — 2° (BN, L, S),
terreno quebrado del fondo de los arro-
yos, rios y mar : fond accidents du lit
des ruisseaux, des rivieres et de la mer.
Zilotu, zilotu (B, BN, L), agujerear,
trouer.
ZIMA : 4° (G) , grefias : criniere, che-
velure. Zima dario, le cae el pelo, les
cheveux lui tombent. Zima-motz : pelona ,
mujer de pelo casi rapado : femme qui a
les cheveux tres courts. — 2° (Gc), carac-
ter, caractere. Zima t3arrbko gizona,
hombre de mal caracter, homme de mau-
vais caractere.
ZIMAIL : io (B-g-1?, L-ain), pilonga
(castana), seche (chdtaigne). — 2° (AN?,
L-ain-s), hombre sobrio, correoso, de
mucha fibra : homme sobre, souple, ner-
veux. — 3° (L), rama fresca, branche
nouvelle.
Zimaildu (L-ain), zimailtu (S), abar-
quillarse, arrugarse : se re'tre'eir, se rv*
aer.
ZIMARDIKA (BN-haz), equivoco,
palabras de doble sentido que se em-
plea n para eneaf&ar a alguno : Equi-
voque , mots a double sens qu'on emploie
pour tromper quelqu'un.
Zimarkhu : 4° (L), conjuracibn, con-
juration. Urratu zituen bbrb soinekoak
BTA OIHU EOIN ZUTEN I ZlMARKUA, ZIMARKUA :
rasg6 sus vestiduras y grit6 : Conjura-
ci6n , conjuraci6n : elle dtchira ses vile-
ments et s'tcria : Trahison! trahison!
(Duv. IV Reg. xi-44.) — 2o (L ?), engaflo,
tromperie. Hire auoari maltzurkbria za-
RION, BTA HIRB MIHIAK ZIMARBHUAK APHAIN-
tzbn zitikan i tu boca abund6 en mali-
cia, y tu lengua urdia engafios : (a
bouche a Hi remplie de malice, et ta
langue ourdissait la fraude. (Duv. Ps.
xlix-49.)
Zimarkun (BN-haz), tramposo : rout,
trompeur.
Zimarkonkeria (BN-haz), trampa,
marrulleria, procedimiento que se em-
plea para engafiar a alguien : rouerie,
tromperie, procidi qu'on emploie pour
tromper quelqu'un.
Zimarkhutsu (BN, L), tramposo,
fraudulento : fourbe, frauduleux.
Zlmarroi (AN-ond, B-b-ond, G-don),
atun primerizo, de aletas cortas, vulg.
cimarr6n (??) : ihon femelle, aux ailerons
courts.
ZIMEL : 4o (AN, BN, G, L), mar-
chito, entre verde y seco, hablando de
plantas : flHri, entre vert et sec, en par-
lant des plantes. Erruki emotbeoak da-
GOZ INDIAR-LANDARAK ZIMEL -ZIMEL BUR1-
rik bzaz (B-i,...|, dan compasi6n las
plantas de habicnuela marchitas con la
lalta de Uuvia, les pied* de haricots
fane's par le manque de pluie font pitU.
— 2o (B), enjuto, sec. Bai, oura bzpa-
DOGU BSAN DAIBN ATZBTI BIOTZ ZIMEL EDO
tSimurtuae daukaouzala : si, si no que-
remos que digan por detras que tenemos
corazones enjutos 6 arrugados : oui, si
nous ne voulons pas que Von dise par
derriere que nous avons des cceurs sees
ou ride's. (Per. Ab. 432-4.) — 3* (B, G),
tierra dura, poco fe>til : terre dure, peu
fertile. Gaztaina zimela ( B , G ) , cae tafia
pilonga, cMtaigne seche. — 4° (?), gorro
puntiagudo, btret pointu.
Zimeldu : 4° (AN-lez), chamuscar,
flamber. — 2° (AN, B, BN, G, L), mar-
chitarse, se fle'trir. Azebnean bbar bezela
GUDATZEN DUENAK IZANGO DU INOIZ ZIMELDU
ta igartueo bztan koroa, el que peleare
como se debe hasta el fin tendra una
corona que no se marchita ni se seca
jamas, celui qui luttera comme on doit
jusqu'a la fin aura une couronne qui ne
se fle'trir a ni se stchera jamais. (Conf.
488-48.)
Zimel-egur (B-a-o-tS) , chopera , mim-
bre 6spero : oner sauvage. (Bot.) Var. de
ZUMALIEAR.
Zimendu (c, ...), cimiento, fondement.
(?) BlZIO GUZTIBN ETA PENSU GAlSTO GUZTIEN
ZIMENDU, ITHURBURU ETA MAESTRUBEZALA DA
alfertasuna : la ociosidad es el cimiento, (
manantial y como la maestra de todos \
los vicios y de todos los malos pensamien-
tos : Voisivete' est le fondement, la source
et comme la mattresse de tous les vices
et de toutes les mauvaises penstes. (Ax.
3»-24-42.) Eta urieo moraiLearbn zimen-
duak arri baliotsu guztiaz apainduak
bgozan (B, Apoc. xxi -49), y los funda-
mentos del muro de la ciudad estaban
adornados de toda piedra preciosa, et les
fondements de la muraille Haient ornis
de toutes sortes de pierres pricieuses.
ZIMENTA : 4° (R), un instrumento
de carpinteria, outil de menuiserie. —
2° ( L-bard ) , trozo de madera que sirve
de fondo a los cestos , morceau de bois
qui sert de fond aux paniers.
Zimentario ( B - d - m ) , invernaculo ,
caja donde se si em bra el pimiento 6 se
preservan del frio algunas plantas :
chassis, caisse dans laquelle on stme le
piment ou Von preserve du froid cer-
taines plantes.
Zimentarri (B, G), fundamento, pie-
dra fundamental : fondement, pierre fon-
damentale. (?) Eta uriaren moraiLba bu-
KAZANA AMABI ZIMBNTARRI, BTA AMABI ONE-
TAN BlLDOTSAREN AMABI APOSTOLUARBN
izbnak (B, Apoc. xxi-44) : y el muro de
la ciudad tenia doce fundamentos, y en
estos doce los nombres de los doce apos-
toles del Cordero : la muraille de la ville
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442
Z1MENTU — ZIN
avail douze fondements, et sur eux les
douze noms des apdtres de I'Agneau.
Zimentu (AN-b), Var. de zimendu.
Zimentz (B-a-o), fleje, verge. Var. de
ZIMINTZA (2°).
ZIMERA (B-d-l-m-mond-ond-t§, G-
gab,...), cesto que se lleva al brazo,
panier qu'on porte au bras.
Zimetarri (B-a), Var. de zimbntarri.
Zimikadura (Duv. ma), Var. de zimiko
(1°).
Zimikarazi, hacer pellizcar, faire
pincer. (Duv. ms.)
Zimikatu (AN-b, BN-ald, L), pelliz-
car, pincer.
ZIMIKO : 1° (AN-b-lez, BN, G, L),
Eellizco, pincure. Zimikoan artu (AN-
, BN-ald), coger el dedo 6 la piel entre
dos cuerpos , se faire pincer le doigt ou
lapeau entre deux corps. EtSkko athba
rDKKI-NAHIAN ARI NINTZALARIK, ERHIA ZIMI-
KOAN HARTZERAT UTZI DUT (BN-ald) I al
3uerer abrir la puerta de casa , me he
escuidado en dejarme coger el dedo :
en voulant ouvrir la porte de la maison,
je me suis fortement pince" le doigt. —
2° (AN-lez, G), picadura de insecto,
piqhre oVinsecte.
Zimiko egin : 1° (AN, BN, G, L),
peUizcar, pincer. Oarketan nagolaik,
ZIMIKO EGIN DAUT ORREK (AN-b) I ese 10CO
me ha pellizcado, estando yo descuidado :
ce fou m'a pince", quand je ne m'y atten-
dais pas. — 2° (AN, G), picar, hablando
de insectos : pujuer, en parlant des in-
sectes. — 3° (AN-b, L-ain), desaz6n, dis-
gusto, sinsabor, contrariedad : dtgotit,
repugnance , dSplaisir, contrartete". Ume
GAISTOEN GURASOAK ZIMIKO FRANKO IZATEN
dute , los padres de hijos malos suelen
tener sinsabores en abundancia , les pa-
rents des enfants merchants e"prouvent des
contraries nombreuses. Biotz - zimiko
(AN-b, L-ain), remordimiento de con-
ciencia, remords de conscience. Lan ori
EGIN DUKNAK IZAIN DU RERE DENPORAKO
biotz -zimiko a, el que ha hecho tal obra
tendra mientras viva remordimiento de
conciencia : celui quia fait une telle ceuvre
aura, tant qu'il vivra, un vif remords
de conscience.
Zimil (AN-b), marchito, fle'tri. Var.
de ZIMBL. LORBA BEZIN ERRBZA DA ZIMIL-
tzeko garbitasunbzko birtutba, la virtud
de la pureza es tan facil de marchitarse
como la flor, la vertu de pureti est aussi
facile a flHrir aue la fleur.
Zimildu (AN-b), marchitarse, princi-
piar a secarse : se faner, commencer k
se"cher. Var. de zimeldu. Urritz-makila
ORI SUAN ZIMILDU -ONDOAN AISAGO ZUZEN-
duko dut : despues de secar este palo de
avellano al fuego, lo enderezare mas
facilmente : apres avoir fait se"cher cette
baguette de noisetierau feu,je la redres-
serai plus facilement. Egun iguzkiak
PIBRKI RBROTZBN DIK, BELARRA EBAKI-OR-
duko zimiltzbn dik : hoy calienta el sol
mucho, la hierba empieza a marchitar
en cuanto se corta : aujourd y hui le soleil
chauffe dur, I'herbe commence a se
faner sitdt qu'on la coupe. Iduzkian be-
reala zimiltzbn dira lorbak, las flores
se marchitan enseguida al sol , les fleurs
se flHrissent tout de suite au soleil.
ZIMINO : 1<> (BN, L, S), mono, singe.
Ziminoa bbzain itSusia (S-bark), tan feo
como el mono , aussi laid que le singe.
— 2° (S-maul), borrachera, ivresse.
ZIMINTS (B-m), fleje, ramas delga-
das y rectas, cortadas verticalmente y
labradas por un solo lado, que sirven
para hacer aros de barricas 6 cestas :
verges minces et droites , couples vertica-
lement et faconne"es d'un seul cdte", qui
servent a faire des cercles de barriques
et des panier s.
ZIMINTZA : 1° (L-get), chinche,
punaise. — 2° (B-ar), fleje, verge. Var. de
ZIMITZ : 1° (AN-b-goiz, G, L-ain),
fleje, verge. Saskiak obbki ta aisago
kgitkn dira zimitzak urbtan bustiz (AN-
b), los cestos se hacen mejor y mas
facilmente mojando en agua los flejes,
les panier s se font mieux et plus facile-
ment en trempant les verges dans Veau.
— 2<> (AN-b-goiz), encella , molde para
hacer quesos : fromager, petit panier
servant a former les fromages et a les
dgoutter. Zimitz orrbn beteko gazna bzta
fipiA izain (AN-b), el queso que cabe en
ese molde no sera pequeno, le fromaqe
qui tient dansce moule ne sera pas petit.
— 3° (AN-b, BN-ald-gar), chinche, pu-
naise. EtSb hortan bztitakb lorik EGIN ,
oro zimitzbz bbthea da (BN-ald) : en esa
casa no se puede dormir, toda esta llena
de chinches : on ne peut pas dormir dans
cette maison, elle est pleine de punaises.
— 4° (SJ, pedacito de cuero de que pende
el baaajo del cencerro , petit morceau de
cuir auquel est attache" le battant de la
clochette.
Zimitzari (AN-b). (V. Zimintl.)
Zimizgai (AN-b), ramas para hacer
flejes, branches pour faire des cercles.
Zimizgai ak badira urritz oribtan, en esos
avellanos hay material para flejes, dans
ces coudriers il y a de quoi faire des
cercles.
Zimiztari (AN-b), fleje, ramas delga-
das labradas para hacer cestos : verges,
branches minces travailUes pour faire des
paniers. Egun hotaik ratbn oihanbat
joanen gira saski bgitbko zimiztari -gai
bilha, uno de estos dias iremos a la
selva a buscar flejes para hacer cestos ,
un de ces jours nous irons au bois
choisir des verges pour faire des paniers.
Zimor (G-eld-us), estiercol, abono :
fumier, engrais. Var. de zimaur.
ZIMUR : lo (AN-b, B-el-m, BNc,...,
G, L), frunce, arruga : ride, pli, fronce.
j§AHAR GAl3o HORRBK ZER NAIGABEAK
UKHAN AHAL TUN BBRE BIZIAN BEGITHARTEA
HOLA ZIMURREZ BBTHEA UKHAITEKO ! (BN-
ald) : j que disgustos ha debido experi-
m en tar ese pobre viejo en su vida , para
tener el rostro tan surcado de arrugas!
quels ennuis ce pauvre vieillard a dfi
iprouver pendant sa vie, pour avoir le
visage si ride"! — 2° (AN-b, G, L), tacafio,
chiche. Soil zimurra ezpada aitat§i , ba-
TAIOETAN IZATEN DIRE ARRAPULUTSAK (AN-
b) : de no ser muy agarrado el padrino,
en los bautizos suele haber reparto de
dinero : si le parrain n'estpas tres chiche,
dans les baptimes il y a toujours une
distribution d' argent. — 3° (AN-b, L),
ingrato, ingrat. — 4° (B-ang), castafia
vacia, ch&laigne vide.
Zimurdura (AN-b, L), arruga, ride.
Badakizu parabisurako dbnak eztuela
behar bbkhaturik eta ez bekhatuaren
NOTHARIK ETA BZ ZIMURDURARIK, SBD&S que
el que ha de ir al paraiso debe estar
exento de pecado y de toda mancha y
arruga de pecado, vous savez que celui
qui doit alter au paradis doit itre exempt
de pe"che" et de toute tache ou ride de
ptche". (Ax. 3«-54-27.)
Zimurkatu ( BN-ald-gar-s , L-get),
a itu gar, rider. Iruzki-aizea ari dbnban,
HURA ORO Z1MURKATZBN DA (BN-ald) :
cuando sopla el viento este , el agua del
rio se riza : lorsque le vent d'est souffle,
Veau de la riviere se ride.
Zimurkeria (AN-b, L), mezquindad,
ingratitud : mesquinerie, ingratitude.
DUKENAZ GBROZ, GASTAZAK BEAR DBNBAN ,
zimurkeribtan ibili gabe (AN-b) : ya que
tienes medios, gasta cuando es menes-
ter , sin andar en mezquindades : main-
tenant que tu as les moyens, d&pense
torsqu'il est nicessaire, sans faire de
mesquineries.
Zimurtu: 1° (AN, B, BN, G, L, R),
arrugar, arrugarse : rider, se rider.
Zahartzean... larrua zimurtzen da, ilea
urdintzbn da , rurua karsoiltzen da ,
hatsa khirasten da : en la vejez , ... la
piel se arruga, el pelo se encanece, la
cabeza se hace calva, el aliento se
apesta : dans la vieillesse, ... la peau se
ride, les cheveux blanchissent , la tite
devient chauve, I'haleine empeste. (Ax.
3«-44-24.) — 2© (AN-b, L), hacerse mez-
quino, tacaflo : aevenir chiche, mesquin.
Gkibnean zagartzbra zimurtzen da jrn-
dea (AN-b), generalmente las personas
se hacen tacanas & la vejez, ge"ne"rale-
ment les personnes deviennent chiches
en vieillissant.
Zimurtura (G), arruga, ride. ILba
urdin, ortzak koloka ta aurpbgia zimur-
turaz bete a dauzkan andre bat i una
mujer que tiene el pelo cano, los dientes
movedizos y la cara llena de arrugas :
une femme qui a les cheveux gris, les
dents branlanles et le visage couvert de
rides. (Ag. Eracus. 174-4.)
ZIN : 1° (BN, G?, L, R, S), jura-
mento, serment. Ezina azkarrago da bzi
bz zina , lo imposible es mas fuerte que
el juramento, t impossible a plus de force
que le serment. (Oih. Prov. 161.) Dagi-
ZUN ZIN, BKAR DEZAZUN ZBURB BRRANARBN
LEKUKO JAINKOA, GEZURRIK BZIN DBRRA-
KBYBNA ETA GAUZA GUZTIBN BBRRI DAKIBNA I
jurad, traed por testigo de vuestra aser-
ci6n a Dios, que no puede mentir y que
tiene conocimiento ae todas las cosas :
jurez, prenez comme te"moin de votre
assertion Dieu, qui ne peut mentir et qui
connatt toutes choses. (Ax. 3»-79-8.) Eta
BBRRIZ UKATU ZUEN ZINAREKIN , y negO
otra vez con juramento, et il le nia de
nouveau avec serment. (Ur. Matth. xxvi-
72.) Entzun duzue oraino zaharrei
ERRANA IZAN DELA I ZuRE Z1NIK HAUTSIRBN
EZTUZU, BAINAN JaUNARI ZURE ZINAK BIHUR-
turen diozkatzu '. ademas oisteis que
fue dicho 6 los antiguos : No perjurarAs ;
mas cumplirds al Selior tus juramentos :
vous avez encore entendu ce qui a 4te" dit
aux anciens: Tu ne le par jure r as point,
mais tu accompliras les promesses failes
au Seigneur. (Duv. Matth. v-33.) —
2° (L), fiel, fidele. Mandatari zinak osa-
garria dakhar, el enviado fiel trae sani-
dad, V envoy e" fidele apporte la santi.
(Duv. Prov. xm-17.) Hek dira harbn zer-
bitzari zinak bta leyalak, estos son los
fieles y leales servidores de aquel, ceux-
ci sont ses fideles et loyaux serviteurs.
(Ax. 3«-525-10.)
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ZINAGOTSE — ZINGIN
443
Zinagotse (R-iz), concejal, individuo
de ayuntamiento , conseiller municipal.
= Var. de zinegotzi, lit. : « (persona
que ha) jurado. » Var. de zinegotzi,
lit. : « (personne qui a) jur4. »
Zinhartze ( L ? ) , conjuraci6n , conju-
ration. EZPBZAZUB ERRAN I ZlNHARTZBA !
ALABAINAN POPULU UORRBK DBRABILZKAN
ELHK OUZJAK D1RA ZINHARTZE BAT : no
digais conjuraci6n, porque todas las
cosas que este pueblo habla son conjura-
ci6n : ne criez point a la conjuration; ce
peuple parte sans cesse de conjuration.
(Duv. Is. viii-120
Zifiatu (B, G), signarse, se signer.
(??) Jagi zaitekbz albait lbnbn, ur bb-
DBINKATUA ARTU, ZlffATU ETA BBLAUNIKO
ESAN EIKEZU NeURE JaUNA JeSUKRISTO '.
levantaos lo antes posible, tomad agua
bendita, signaos y de rodillas decid el
Senor mio Jesucristo : levez-vous te plus
tdt possible, prenez de Veau btnite et a
?enoux dites : Mon Seigneur J4su*~Christ.
An. Esku-lib. 7-13.)
Zinaurri (L), hormiga, fourmi.
Zinaurri-murru (L-aiu), hormiguero,
fourmiliere.
Zinhauale ( L ? , Duv. ms ) , perjuro ,
parjure.
Zinhauspen, perjurio, parjure (action
de parjurer). (Duv. ms.)
Zinhautai (L?, Duv. ms), perjurar,
parjurer.
Zinhauzi ( S ) , esguince , enlorse.
Phantar batbtan lerratzearekila zin-
hauzi BAT EGIN NUN ORAI BI URTHE ( S-
bark), hace dos anos se me produjo una
esguince al resbalar en una cuesta : void
deux ans, je me suis fail une entorse en
glissant dans une cote.
ZINBEL : 1° (B-zam,...), flexible,
cimbreante : flexible, cinglant. Eskola-
MAISUAK BBRB ZARTA ZINBELAGAZ OANTZAN
eragiten euskun, el maestro de la
escuela nos hacia bailar con su vara
cimbreante , le maitre d'tcole nous faisait
danser avec sa baguette qui cinglait. —
2° (AN-b), cimbel, cordel que se ata a la
punta del cimillo en que se coloca la
paloraa que sirve de senuelo, corde
attache au bout de la baguette ou Von
place le pigeon qui sert oVappeau. (D. esp.
cimora?.)
ZINBOT (B, arc), desperdiciado, pro-
digue. ETSKKO ANDREA ZINBOTA, ETSE DUZ-
tia zinbota : casera desperdiciada , des-
perdiciada toda la casa : matt r esse de
maison prodigue, toute la maison est pro-
digue. (Refranes, 259.)
Zlnbriki (B-g), pequeno, menudo,
insignificante : petit, menu, insigni-
fiant.
Zinbrin (AN), Var. de zinburrin.
Zinbrio (B-m), Var. de zinbriki.
ZINBURRIN (G-us), zinburrun
^B-on-ond), instrumento musico, silbo
hecho con paja 6 corteza de ramas :
chalumeau ou chaUmie, sifflet fait avec
une paille ou Ue'corce d'une branche.
Zinburruna (B-mond), albogue, ins-
trumento hecho de dos cuernos unidos
por sus puntas, cornet a bouquin fait
de deux comes dont les pointes sont
juxtapose' es.
Zindila-se&ale (BN-ald), pecas, 4ph4-
lides. (?)
ZINDO : 1° (Be), fruta sana, fruit sain.
ZlNDORIE JAN BEAR DABS MADARIAK , BES-
TELA BBIN USTELDUTEN AZIEZEERO ONIE BE
eztabb egiten : las peras deben comerse
cuando estan sanas, de lo contrario em-
pezando a podrirse ni siquiera a prove -
chan : les poires doivent se manger quand
elles sont saines; sinon, quand elles com-
mencent a pourrir, elles ne sont pas pro-
fitables. — 2° (B-a-m-o, ...), sano,firme:
sain, ferme. Gogartb iraeurriae dara-
EUTSUN LEGEZ, ONDUTEKO GOGO ZINDO BAT I
un deseo firme de enmendarse, como os
ensena la meditaci6n leida : un ferme
dtsir de s'amender, comme vous Venseigne
la meditation qui a iti lue. (An. Esku-
lib. 46-9.)
Zindre (BN-am), lazada, nceud. (?)
Zin egin (BN, L, R, S), jurar, afi r mar
bajo juramento : jurer, a f firmer par
serment.
Zinegotzi: 1° (Oih. ms, S), concejal,
conseiller municipal. Gomendatzbn dCgO
JAUN PATRON, JUGB ETA ZINEGOTZI HE-
RRI hontaeo guzier : recomendamos
al seftor patr6n, al juez y a todos los
concejales de este pueblo : recomman-
dons-nous au patron, au juge et a tous les
conseiller s de Vendroit. (Catech. 22-14.) —
2° el jurado, le jurat. (Oib. ms.)— 3° (R,
S, arc), jurar, lit. : echar 6 prestar jura-
mento : jurer, lit. : tmettre ou prSter
serment.
Zineta (B-mond), jara, arbusto siem-
pre verde, de la familia de las cistineas :
cyste, arbuste toujours vert, de la famille
des cystines. (Bot.)
Zinez, zifiez: 4° (AN, G, L),de veras,
con empeno : vraiment, viritablement ,
avec ardeur. Hain zinez eta batbtan
lothu zeizeidan, non ezbtz brraitbeo
bide guztiae hertsi baitzbrauzeidatbn :
con tal empeno y tan unanimemente
dieron sobre mi, que me cerraron todos
los medios para decir que no : lis tom-
berent sur moi avec une telle ardeur et
si unanimement,qu'ils me fermerent tous
les moyens de dire non. (Ax. 3*-xix-
18.) EZAGUTZBN DA AZEBNBAN NOR MINTZO
DEN ZINBZ TA NOR GBZURRBZ, al fin Stt CO-
noce quien habla de veras y qui£n fingi-
damente, en fin de compte on reconnatt
qui parte sincerement et faussement. —
2° (AN, L), fielmente, fidelement. ==
En estas dos acepciones se usa mas la
forma superlativa zin-ziSez, correspon-
diente 6 bene-benetan del B. Dans ces
deux acceptions la forme superlative zin-
ziAez, qui correspond a bene-benetan du
B, est plus usitte. — 3<> (BN, L, R, S),
con juramento, avec serment.
Zinezko : 4° (AN, G, L), verdadero,
formal, sincero : vrai, strieux, sincere.
HaRTZEN DUGUN GOGO ETA BORONDATE HURA
ezpaita fina , ezpaita zinezeoa : si aquel
prop6sito que formamos no es sincero,
no es verdadero : si le dessein que nous
formons n'est pas sincere, n } esl pas vrai,
(Ax. 3»-26-7.) Lbn egoten zen edozbin
GAUZENGATIE NIGARREZ J ORAI DITU Zl^EZKO
NiGARRAE ( AN-b) '. antes solia estar llo-
rando por cualquier cosa; ahora tiene
verdadero llanto : auparavant it avait
V habitude de pleurer pour n } importe quoi,
maintenant it verse de vtritables pleurs.
— 2° (AN, G, ...), (cosa) jurada, (chose)
jurte. Egin zutbn sinisgarritzat agereai
ziSbzeoa, hicieron como testimonio
fehaciente un documento jurado, Us
prirent comme Umoignage faisant foi un
document jure*. (Izt. Cond. 287-6.)
Zineztatu, protestar, aflrmar : protes-
ter, a f firmer. (Har.) Zinbzta zazu hartan
zaudbla , asegurad que persistis en ello ,
protestez que vous y persistez.
Zineztu : 4° (AN?), asegurar bajo
juramento, affirmer sous serment. Itz
zineztua, juramento, serment. Jauna,
I BTZlftlDAN ITZ ZINeZTUAREN AZPIA'N ESAN ,
ZUBB ONDOREN NERB SEME SALOMON ERRBGB
izango zala ? sefior, ; no me asegurasteis
bajo juramento que despu^s de vos reina-
ria mi hijo Salom6n? seigneur, ne m'as-
sur&tes-vous pas sous serment qu'apres
vous rtgnerait mon fits Salomon ? (Lard.
Test. 227-23.) —2° (AN?, G?, L?), jurar,
jurer. Beren auzi eta osterontzeeo lan-
BIDB BALIO ANDIEOETAN ZlftBZTUTZBRA , a
jurar en sus litigios y en otros trabajos
de gran monta, pour jurer dans ses
litiges et dans d'autres travaux de grande
importance. (Izt. Cond. 268-44.)
ZINGA (G),onomat. delacto de beber
baciendo ruido, o no mat. de faction de
boire en gargouillant. Zing a -zing a edan
(G-and): beber con torpeza, haciendo
ruido : boire gauchement, en gargouil-
lant.
ZINGAR (AN-b, BNc, L-get), tocino,
lard. Oil dugun Serriae zernahi lur
SAGAR ETA ZAHI JAN BEHAR UEHAN DU ,
HOINBERTZE ZINGARRBN UEHAITEEO (BN-
ald) : el cerdo que bemos matado ha
debido de comer una atrocidad de pata-
tas y salvado, para tener tan to tocino:
le pore que nous avons tut a dti itre
nourri avec quant He* de pommes de terre
et de son, pour que son lard soitsi abon-
dant.
Zingar-zaila (AN-b, BN-ald), lonja
de tocino, tranche de lard. Zingar-zafla
IIORREEIN AISA ETSeEO SAHU GUZIAE HATZK-
manen tugu (BN-ald), con esa lonja de
tocino cogeremos facilmente todos los
ratones de la casa, avec cette tranche de
lard nous avons de quoi attraper toules
les souris de la maison.
ZINGIL : 1° (B-a-l-o, BNc, Lc), cen-
ceno, de pocas carnes : fluet, maigrelet,
personne maigre. — 2° (L-get-s), cierta
hierba buena para el ganado, certaine
herbe bonne pour le b&tail.
ZINGlXA (AN, BN, L), cincha, cin-
tur6n que aprieta el baste : sous-ven-
triere, courroie qui serre le b&t. Zingila
LAZO DUBN MANDOAE , EARGA AISA IDAUL
dezaeb ( AN - b ) : el macho que tiene la
cincha floja, con facilidad puede volcar
la carga : le mulet qui a la sous-ventrtere
Uche , peut facilemenl renverser la
charge.
Zingilatu (AN-b), poner la cincha,
metlre la sous-ventriere. Ongi zingilatua
DEN MANDOAK EZTU , EARGA AISA IDAULIEO I
el macho que tiene bien puesta la cin-
cha, no volcara facilmente la carga : le
mulet qui a la sous- vent ri&re bien san-
gUe, ne renversera pas facilement la
charge.
Zingili (B-otS), sencillo, de poca con-
sis tencia : simple, peu solide. Var. de
ZINGLE (2°).
Zingililo (R), sostenes demadera que
en cada extremo tiene la cincha, soutiens
en bois dont la sous-ventrtere est munie
de chaque c6U.
ZINGILIPURKA (G-don), borra-
chera, ivresse.
Zingin : 1<> (G), Var. de zingirin. —
2° (BN?), jurar f jurer. (De zin egin.)
EZTU NEHORE ZER ZINGITEN ARI , EGIA LAEET
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444
ZINGIRA
ZINTZ
ktzaionari, no hay por que" estar jura ado
6 aquel a quien no agrada la verdad, il
ne sert rien d'afprmer avec serment a
celui qui n'est pas bien aise d'entendre la
vtritfi. (Oih. Prov. 167.)
ZINGIRA ( B , G ) , pantano , aguazal ,
la gun a : bourbier, mare' cage, lagune.
| Zenbat oat5 eztatoz pozu ta zingirbta-
tik ! i cuantas enfermedades no vienen
de pozos y lagunas! combien de mala-
dies ne viennent-elles pas de puits et de
marais ! (Di&l. bas. 37-45.) Bekatuaren
LOKATZA ETA ZINGIRA ATSITUARRN BRDIAN,
en medio del lodazal y del pantano he-
diondo del pecado, au milieu du bour-
bier et du mare'cage puant du p6ch£. (Ur.
Maiatz. 26-9.) = Todavia los aldeanos
de junto 6 Bilbao 11 a man asl a la Sen-
deja de esta villa. Hay quien opina que
le viene este nombre del vascuence zin-
gira, y no del castellano « senda ». Les
paysans des environs de Bilbao disignent
encore sous ce nom le quartier appeU
Sendeja, « sente. » Quelques-uns sont
d'avis que ce nom vient du basque zin-
gira, et non de Vespagnol senda.
Zlngiradi (G-and), pantano, barrizal:
bourbier, mare'cage,
ZINGHRIN (Gc,...), endurecimiento
de la ubre en su base, endurcissement
de la ma me lie a sa base. = El endureci-
miento en el pez6n se llama amktzrn.
L' endurcissement de la titine s'appelle
AMBTZBN.
ZINGIRIO (AN-b), panadizo, pana-
ris . Zingirioa atra zait beatzean, me ha
salido un panadizo en el dedo, un pana-
ris m'est venu au doigt.
Zingla (BN-s, R, S), cincha: sangle,
sous-ventriere. Var. de zingila. (D. lat.
cingula.)
Zinglatu (BN-haz), matarse en el tra-
bajo, excederse : se tuer au travail, se
surmener.
Zinglahurra (S), sostenes de madera
que en cada extremo tiene la cincha,
sov liens en bois donl la sous-ventriere
est munie a chaque bout.
ZINGLE : i<> (B-d), impertinente ,
molesto : importun, ennuyeux. \ Katu
onbn zinglba ! I que* molesto es este
gato ! que ce chat est ennuyeux ! —
2° (G), sencillo, de poca consistencia :
simple, peu solide.
ZINGO : 1» (B-l,G-ori), fondo, calado:
fond, trou. Nbu beteko zingoa edo ala-
koSba dago or ; zu etzinatekb or itoko
(B-l), ahi hay un fondo como mi altura,
una cosa asi ; ahi no se ahogaria usted :
il y a la un trou de ma hauteur, a peu
pres; vous ne vous y noieriezpas. — 2° (G-
deb), sonda, sonde.
Zingorro-mangorroka (R-uzt), tam-
baleando : chancelant, titubant.
Zingo-sango (B-l), cisterna, aljibe,
citerne.
Zingulu - zangnlu (B-a-o-t§, G),
andar arrastrando los pies, trainer les
pieds.
ZINGUNZANGO, travesafio 6 cruz de
que estan asidos los dos fuelles en las
ferrerias, traverses sur lesquelles sont
fixis les deux sou f (lets dans les forges.
(Lar. Corog. 65.)
ZINGUR (AN-lez), abdomen, panza :
abdomen, ventre.
Zingura (B-a-d-o), pantano, bour-
bier. Var. de zingira. •
ZINGURlSA (B-g),cierta piedra,
certaine pier re. Zingurina deritSon arri
au arri ederra ormak bgitbko, basoan
egoten da, zurizkea da : esta piedra
Uamada zingurina es hermosa piedra
para hacer paredes , se encuentra en la
selva, es blanquecina : celte pierre appe-
Ue zingurina est une belle pierre de cons-
truction, qui se trouve dans la forit; elle
est blanchitre.
ZINKA: 1° (BN, L-ain, R, S), grito
de alegria, relincho humano : cri de
joie, hennissement humain. Zinkaz ari
dirbn gaztb horibk bztizie otza sendi-
tzen, estos j6venes que estan dando esos
gritos no sienten frio, ces jeunes gens
qui sont en train de houper n'ont pas
froid. — 2° (R-bid), rebuzno, braiement.
— 3° (BN-ald), calor penetrante del sol,
chaleur p6n4trante du soleil. — 4° (BN,
L?), jurando , jurant . Aasi zaroen Pia-
RRES BIRAUKA ETA ZINKA, ZIOELA : EzTUT
ETA EZAGUTZBN ERE DIOZUN GIZON HORI : y
Pedro comenz6 a maldecirse y a iurar :
No conozco 6 ese hombre que decis :
mats Pierre se mit a faire des imprecations
et a jurer, disant : Je ne connais point
cet homme dont vous parlez. (Har. Marc.
xrv-74.) _ go (B-a-ond-tS), pasar la bola
por el lado derecho 6 izquierdo fuera de
todos los bolos : vale cinco puntos :
passer la boule par le cdti droit ou
gauche en dehors de toutes les quilles, ce
qui vaut cinq points.
Zinkada (L-get, ...), grito de alegria,
cri de joie. Var. de zinka (4°).
Zinkaka (R), rinkez (Sc), relin-
chando, gritando de alegria : houpant,
hufant, criant de joie.
Zinki (AN, BN, L), de veras, formal-
men te : viritablement , formellement.
GUZTIAK TBNTATZEN TU DEABRUAK , BAINA
zinkibnik... zaharrak : a todos tienta el
diablo, pero con mas empefio... a los
viejos : le diable tente tout le monde,
mais principalement... les vieillards. (Ax.
3«-38-24.)
Zinkiminki (AN ?), signo de disgusto,
p. ej., al aceptar una 6rden desagrada-
ble : signede micontentement , p. ex., en
recevant un ordre de'sagre'able. Zinkimi-
kian boon : a) (B, An. ms), estar deli-
cado de salud, Hre dtlicat de santi. —
b) ( AN-b ) , mantenerse terco, estar en
los trece : s'enlSler, s'obstiner.
Zinkiri (R-uzt), queja 6 lamento en
falso para obtener algo, plainte ou lamen-
tation simulie pour oblenir quelque
chose.
Zinkhoil (L-ain), panza, ventre.
Zinkhor (BN, Sal.), avaro, avare.
Zinkulin (BN, L-ain), queja 6 lamento
en falso para obtener algo : pleurniche-
ment , plainte simuUe pour obtenir
quelque chose. Zinkulin -minkulin duzu
hori (BN-ald), ese esta haciendo ma-
fias, il pleurniche.
ZINKHURI : 4°(Sc), murmullo, mur-
mure. — 2° (BN-s), sollozo, suspiro :
sanglot, soupir. Zinkuriaz, sollozando,
sanglotant. Nik nigarrak, zinkuriak ene
bizi-lagunak : yo tengo por compafleros
de vida el Uanto , los sollozos : fai pour
compagnons de vie les pleurs, les san-
qlots. (Oih. 227-23.) — 3° (AN, BN), oue-
jumbroso, geignard. — 4° (AN, Liz.
Voc), dolencia , souffrance.
ZINKURIN (AN-b, BN-ald), zinkhu-
zina (L), queja, plainte. Ezlbzakb Jain-
KOARI EGIN HAINBAT ZINKHURINA, BALDIN
ohartuagoa balitz : no presentaria ( el
labrador vascongado) tantas quejas a
Dios, si fuera mas avisado : (le laboureur
basque) ne prtsenterait pas tant de
plainte s a Dieu, s'il Hail plus avisi.
(Duv. Labor. 46-43.) Emazteki horrbkin
BZTITAKE MINTZA , EDO KHB3ATU BEHAR DA ,
ZEREN BBTHI ZINKURINAZ ARI BAITA (BN-
ald) : no se puede hablar con esa mujer,
6 si no, tiene uno que fastidiarse, por-
que siempre esta quejandose : on ne
peut pas causer avec cette femme, ou, si-
non, elle vous assomme, elle est tou jours
a geindre.
Zinkhurinati (Duv. ma), zdnkhuri-
natsu (Duv. ma), quejumbroso, plain-
tif.
Zinkhorinatu, quejarse, lamentarse:
se plaindre, se lamenter. (Duv. ms.)
Zinkuru (R-uzt) , queja, plainte.
Zinkoruzale (R-uzt), quejumbroso :
plaintif t geignard.
Zifior (B-m ?-o-ub), sendero, sentier.
Bidb zi5Jor bat, un sendero , un sentier.
Var. de zidor.
Zizloso: 4° (B-g-tS), maniatico, mi-
niaque. — 2° (B-g), burl6n, farceur.
ZINTA: 4° (B-ber-g-tS), arbol bravio,
arbre sauvaae. — 2° (G-ori), arco iris,
arc-en-ciel. (?) — 3° (c, ...), cinta, ruban.
(??) — 4° faja, cintur6n, ceinture. (Duv.
ms.) (??)
Zinta-bedar (B), zlnta-belar (G),
cierta plan ta,espad ana?: certaine plante,
glaieutl.
Zintadui (B-g-tS-urd), plantio de
arboles bravios, plantation d'arbres sau-
vages.
Zintaja (B-tS), zintal (B-pl), arbol
bravio, arbre sauvage.
Zintalezi (B-pl) , Var. de zintadui.
Zintarri (B-g) , losa, enlosado : dalle,
pavage. (?)
Zintarzon ( S , Geze ) , paciencia , pa-
tience.
Zintasun , sinceridad , fidelidad : sin-
ctritt, fidttitt. (Duv. ms.)
Zinteka (B-tS), Var. de zinta (4°).
ZINTI : 4° (BN ?), carambano, aiguille
de glace. - 2° (G, Udab. Matth. vi-22),
sincero, sencillo : sincere, simple.
Zintre (BN-ald), lazada, n<Bud. (?)
Haurra, eskolarat abiatu baino lbhen,
untsa zintrazkitzu zapeta - khordak , bi-
dean eztiten NOiz nahi laSa : nifio , antes
de echar a andar para la escuela, ata
bien las cuerdas de los zapatos, no sea
que se suelten a cada rato en el camino :
enfant, avant de partir pour Vicole
attache bien les lacets de tes sou tiers,
afin qu'ils ne se de'fassent pas a chaque
instant en route.
ZINTRINO (R), insigniBcante, des-
medrado : insignifianl, mince.
ZintSa (S), campanilla : clochette,
sonnette.
ZintSilikatu (L) , zintSlrikatu (BN) ,
desgarrar, lacerar, sajar : dtehirer, laci-
rer, inciser.
Zintsu (B, G), sano, firme : sain,
ferme. Var. de zindo (2°).
ZintSuketa (BN-ald), viruta, t>ri7-
lon.
ZINTZ: 4° (c, ...), onomat. del ruido
que se hace al sonarse, al limpiar la
nariz : onomat. du bruit que I'on fail en
se mouchant, en se nettoyant le nez. —
2° (AN, B, G), voz'con que se ezcita al
nifio 4 que se suene , mot avec lequel on
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ZINTZAIKI — ZINZARRI
445
excite V enfant a se moucher. — 3© ( S ) ,
moco, morve. Baduzu haur zunbait bbthi
ZINTZA SUDUBRETIE TZILINTZAU DIBNAK ( S-
bark), hay algunos ninos que tienen
siempre moco colgando de la nariz , il y
a des enfants qui ont loujours la morve
au nez. Zamalzintz, muermo (de caba-
llos), morve (des chevaux). (S. P.) —
4° (G-ber), asomo, pizca : rien, pincie.
Zintzik bztu : no tiene nada, ni asomo :
il n'a rien, pas une parcelle.
Zintzaiki, pafiuelo, moquero, mou-
choir. (Aft. ms.)
ZINTZ ARRI (AN, G, R, S), cence-
rro : sonnette, clochette. = ^ Vendra,
como dice la Academia espaftola, del
latin « tintinnus » ? Le mot cencerro
vient-il, au dire de VAcadimie espagnole,
du terme latin tintinnus ?
Zlntzarriots (AN, G-et§), sonido de
la campanilla 6 del cascabel, son de la
clochette ou du grelot.
Zintzarrots (S), cencerrada, chari-
vari. Arrezkontzen dirbnep zintzarro-
T6BN BGITEA, BARUR BGITBA BANO HOBEKI
BEGIRATZEN DA GURE ARTBAN (S-bark),
entre nosotros se guarda mejor la cos-
tumbre de dar cencerrada a los viudos
3ue vuelven a casarse que (el precepto
e) ayunar, chez nous la coutume est
mieux conserve'e de faire un charivari
aux veufs qui se remarienl que (le pr6-
cepte) de jedner.
Zintzatu (BN?, L?), sonarse las
narices, se moucher. Borthizki zintza-
TZEN DEN AK , ODOLA ILEHITZEN DU ; ETA
HASARRBA TARRITATZEN DUENAK AHARRAK
sorraraztbn ditu : quien con mucha
fuerza se suena, saca sangre; y quien
provoca a ira causa disco rdias : celui qui
se mouche avec force fait venir le sang,
et celui qui provoque la colere cause les
discordes. (Duv. Prov. xxx-33.)
Zintz egin (AN, B,G), sonarse las nari-
ces, se moucher. Sarriago zintz egingo
bazbndu, etzenduke orrenbeste dominis-
tikun egingo (B-l) : si se sonara us ted
mas a menudo, no estornudaria usted
tantas veces : si vous vous mouchiez plus
souvent, vous n'Uernueriez pas autant.
Zintzil: 1* (BN?, L-ain), pingo, pin-
gajo : loque, lambeau. Zintzila dariola
atheratzen da: sale de pingo, arras-
trando pingajos : il sort, avec des habits
en loques. (Duv. ms.) — 2° (BN?, L?),
harapiento, diguenilU.
ZINTZILA (BN-ost), cencerro del
ganado , clochette du be' tail.
Zintzili (L-zib), zlntzilika (G), pen-
diente, colgado : pendant, suspend u.
Zintzilikatu (G), colgar, suspend re.
Zintzilipurdl (B-m-mond), cabriola,
voltereta : cabriole, culbute.
ZINTZO : 1° (Be, G-and-orm, ...),
exacto, fino, fiel : exact, fin, fidele. Dala
GIZON ZINTZO, EGIAZTI, ON TA KRISTINAU
garbi bat : que es un hombre fiel , veraz,
bueno y cristiano de pura sangre : que
e'est un homme fidele, ve'ridique, bon et
franc chre'tien. (Per. Ab. 168-5.) —
2° ( B-a-m-mond-o-ts), (fruta) sana, no
podrida : (fruit) sain, non pourri. —
6° (AN, B, G), perspicaz, perspicace.
Jakin dezagun adimentu ona izatea ezta-
goala bakarrik bbarri zintzoak izatban,
sepamos que el poseer un buen juicio
no consiste solo en tener oidos perspi-
caces, sachons qua poss4der un bon
jugement ne consiste pas seulement a
avoir des oreilles perspicaces. (Liz. 94-1.)
ArKITU BBZA ERREGEK GIZON JAKINTSU ETA
zintzo bat, provea el rey de un var6n
sabio e" industrioso , que le roi choisisse
un homme sage et habile. (Ur. Gen.
xli-33.) — 4° (AN, B-a-m, G-aya-beas-
ziz), econ6mico, iconome. Zaietan zin-
tzo, urunetan ero : econ6mico en sal-
vados , pr6digo en barinas : 6conome en
sons, prodigue en farines. (F. Seg.)
Zintzoera (G) , fidelidad , fidHtU. Eta
BETE DU JaUNGOIKOARBN ESPIRITUZ, JAEIN-
DBZ, ADIBRAZ, JAKINDURIZ ETA ZINTZOERA
guztiz : y lo ha Uenado del espiritu de
Dios , de sabiduria y de inteligencia y de
ciencia y toda doctrina : et il /'a rempli
de V esprit de Dieu, de sagesse, d' intelli-
gence , d'habilet4 et de toute science. (Ur.
Ex. xxxv- 31.)
Zintzokeri: 1° (B-ofi?, F.Seg.), taca-
fieria, mesquinerie. — 2<> (B-a-o-tS),
simpleza, memez, sinsorgada (pop.):
simplicity, niaiserie, stupid ite*.
Zintzoki ( AN - b ) , cuidadosamen te ,
soigneusement.
ZINTZORKA (B-g) , habladora , poco
juiciosa, sinsorga (pop.) : babillarde,
niaise, stupide.
Zintzoso (R), mocoso, morveux.
Zintzotasun : 1° (B), sinceridad, sin-
ce'rite'. Zintzotasunik andienagaz emoten
DEUTSUT BERBEA EZ GBIAGO PBKATURIK EGI-
teko , os prometo con la mayor sinceri-
dad no cometer mas pecado alguno , je
vous promets avec la plus grande sinc4-
riti de ne plus commettre de pe'che'. ( Ur.
Bisit. 490-18.) — 2° economia, iconomie.
(F. Seg.) — 3° (B, G), exactitud, fideli-
dad : exactitude, fid & lite'.
Zintzotu (B, G), corregirse, hacerse
juicioso : se corriger, devenir sense*. Ordu-
TIK ONA BRRIME ZINTZOTU DA ; BESTE BAT
dirudi (B-m) : de entonces ac& se ha
corregido mucho; parece otro : depuis
lors it s'est beaucoup corrigi, il semble
un autre.
ZINTZTJR : 1<> (AN, BN, G, L-ain,
R> S), garganta, gorge. Baina botako
DITU ZINTZURREKO PAPOA TA LUHAE ALDA-
REAREN ONDOAN SARTALDEEO ALDBAN , AU-
tsae bota oi DiRADEN toeian : pero arro-
jara el buche y las plumas cerca del altar
al lado oriental, en el lugar en que suelen
e chaise las cenizas : et il enlevera le
gosier et les plumes qu'il placera pres de
Vautel, du c6U de VOrient, au lieu ou
Von a coutume de jeter les cendres. (Ur.
Lev. i-16.) Zintzurreko titia ( AN - b ,
G-andJ: campanilla de la garganta, lit.:
la tetilla de la garganta : la luette, lit.:
la Utine de la gorge. — 2° (AN-b), gar-
ganta, pasaje angosto entre dos monta-
flas : gorge, passage Hroit entre deux
montagnes. Erreea zintzur ortan j ura
ZER INDARREAN JAUSTEN DEN ! j COn que*
fuerza baja el agua en la garganta de
esa regata! at?ec quelle force leau des-
cend dans la gorge ( sic ) de celle rigole !
Zintzur -este (G-and), traquea, gar-
ganch6n (pop.), lit. : intestino de la gar-
ganta : tracheae, gosier, lit. : intestin de
la gorge.
Zintzurkoi (BN , L) , trag6n , comil6n :
glouton, bifreur. Ethorri da gizonaren
Semea jaten duela eta edaten, eta
diozub : horra gizon bat zintzureoia eta
arno-edalea : vino el Hijo del hombre,
que come y bebe y decis : H6 aqui un
hombre gloton y bebedor de vino : le
Fits de Vhomme est venu mangeant et
buvant, et vous dites : Void un homme
ami des festins, aimant le vin. (Har. Luc.
vn-34.)
Zintzurkoitasun (BN, L), glotone-
ria , gloutonnerie.
Zintzur - kontra ( BN - aid) , glotis ,
glolte.
Zintzur - korda (L-ain ) f zintzur-
koskor (G-and), traquea, garganch6n
fpop.) : trachte-artere, gosier, gargoton
(pop.).
Zintzur -legun (BN-s) : 1° lisonjero,
flatteur. — 2° goloso, aficionado a ali-
mentos delicados : gourmand , personne
qui aime les mets dtticats.
Zintzur - luze : 4° (AN-b-lez), pico-
tero, persona que no guarda secretos :
jacasseur, babillard, personne qui ne
garde pas de secrets. Jaeitea nai ezten
GAUZA, EZ ERRAN JENDE ZINTZUR - LUZBARI :
lo que no se quiere que se sepa , no se lo
cuentes a picoteros : ce que Von ne veut
pas que Von sache, ne te dis pas a des
babillards. — 2° (L, S), gran bebedor,
grand buveur.
Zintzur- orapilo (BN-s , R) , zintzur-
oropilo (S), gargiiero, gosier.
Zintzurra egin (BN?, L?), degollar :
4gorger, dtcapiter, trancher le cou. Hila-
REN AHAIDEAE, ATZEMAN-ORDUEO, ZINTZURRA
bginen dio : el pariente del muerto , luego
que le hallare, le degollara : le parent
du mort, des qu'il le trouvera, lui tran-
chera le cou. (Duv. Num. xxxv-21.)
Zintzur- sagar (BN-ald), hioides, la
nuez de la garganta : os hyolde, vulg.
pomme d'Adam.
Zintzurzilo (AN-b), Var. de zinzur-
zilo.
ZINTJ (B-a-g-mu-o, G, L), mueca,
grimace. = Algunos pronuncian sinu,
sinu. Quelques-uns prononcenl sinu,
sinu.
Zinhur (BN?), tacafio, mesquin.
Zinur-ondoko (BN), planta de hojas
grandes que se da de comer a los cerdos,
plante a larges feuilles qu'on donne A
manger aux pores.
Zinurri : 1° ( AN-b) , hormiga , fourmi.
ZlNURRIAE ERAEUSTEN DAKUTE GEROEOAZ
nola bear dugun oroitu , las hormigas
nos muestran c6mo debemos acordarnos
del porvenir, les fourmis nous montrent
comment nous devons penser a Favenir.
— 2© Zinurri (G-orm) , prontito , un peu
vite.
Zinurri gorri (AN-b) , hormiga roja ,
una variedad de este g£nero : fourmi
rouge, varUU de ce genre.
Zinurri -mukuru (AN-b), hormi-
guero, fourmiliere. Zinurri - mukuru aren
gaiSen jartzen dena igitueo da laster, el
que se sienta sobre un hormiguero no
tarda ra en moverse, celui qui s'asseoit
sur une fourmiliere ne taraera pas a se
remuer.
Zinuti, zinutsu (B, G, L), gestero,
persona que hace muchas muecas : gri-
macier, personne qui fait beaucoup de
grimaces.
ZINZARRI : 1* (AN, BN, G), cen-
cerro, campanilla, sonajero : sonnaille,
clochette. Zinzarri mihi gabba holtzban
higa : el cencerro que no tiene badajo se
aja en la pared ; es decir, el que no tiene
lengua para darse a conocer, estara
siempre sin empleo : la sonnette qui n'a
point de battant vient a s'user, demeurant
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446
ZINZARROTS — ZIPO
to v jours attache au mur; c'est-a-dire
que celui qui n'a point de langue pour se
faire connattre demeurera toujour* sans
emploi. (Oih. Prov. 436.) Napoleonen
soldadu zinzarri andiakikoak: los solda-
dos de Napole6n, de grandes campani-
llas : les soldats de NapoUon , de grande
renomme'e, lit. : de grandes sonnettes.
(Izt. Cond. 442-7.) = Esta acepci6n de
zinzarri, « campanillas, fama, » parece
tomada del espaBol. Cette acceptwn de
zinzarri, « clochettes, renomme'e, »
semble emprunUe a VespagnoL — 2° (AN-
lez, G-ana-ber), moquita, roupie.
Zinzarrots (AN, BN, G), ruido de
cencerro, soniao de campana : bruit de
sonnaille, son de cloche. Zbinuak deraun-
TZANO, ZINZARROTSA JORALTBRANO I Hlien-
tras suena la campana, el ruido del
cencerro (no Uega mas que) hasta el
collar : land is que la cloche sonne, la
sonnette ne s'entend point plus loin que
de VUendue du collier qui la soutient.
(Oih. Prov. 433.)
Zinzerri: 1° (G), cencerro pequefio,
sonajero : grelot, petite sonnette. —
2° (AN, G-als), flor del maiz, fleur du
mats. Maizarbn zinzerri a , la flor (el cen-
cerro) del maiz, la fleur (la clochette) du
mats.
Zinzil ( AN - b ) , moco , morve.
Zinzilaka, zinzileka (AN-b), Var. de
ZINZILIKA.
Zinzilik (G, Itur.), zinzilika (AN,
G, L), colgando, pendiente : pendillant,
pendant. Eta ala ipini diozkat zinzilika
bblarribtakoak , y asi le he puesto col-
gando zarcillos, c 7 est pourquoi je lui mis
des pendants d'oreilles. (Ur. Gen. xxiv-47.)
Amiltzeko zorian daudela, zinzilika
brori naiean : que estan a punto de
derrumbarse , colgando , queriendo
caerse : qu'ils sont sur le point de
s*6crouler, pendant, voulant tomber. (Izt.
Cond. 25-13.)
Zinzilikari (G?, Arr.), pendulo, (le)
pendule.
Zinzilikario (G), zarcillos, pen-
dientes : boucles, pendants d'oreilles.
Zinzilikatu (L), despedazar, metire
en pieces.
Zinzilizka (G) , Var. de zinzilik.
ZINZlLO (BN, Sal.), descuidado,
desgarbado : insouciant, qui manque de
tenue.
Zinzot fG-etS) , cigarra , cigale.
Zinzti (Sc) , mocoso , morveux.
Zinztu (BN-s) , sonarse las narices , se
moucher.
Zinzur (BN,...), garganta, gosier.
Var. de zintzur. Hartu zibn zinzurretik
BRRAITBN ZAKOLA I JErRENOA ZADAK ZOR DAU-
takana (BN, Matth. xviii-28) : le cogi6
del gargiiero , dicidndole : Dame lo que
me debes : il le saisit au collet, en lui
disanl: Rends -moi ce que tu me dois.
Zinzurzilo (BN,...), agujero de la
garganta, vulg. pasapan : trou de la
gorge, vulg. avaloire. = Salaberry da
como sin6nimo de zinzur. Salaberry le
donne comme synonyme de zinzur.
ZIO : 4° (B-o), motivo, causa' : motif,
cause. Au zala zio, asarratu zirean : se
enfadaron, siendo este el motivo : Us se
ficherent, en void le motif. — 2° Ziho
(BN-ald-am-gar, S), sebo, suif. (?) Lbhe-
NAOO OURE AITEK BTZUTEN ERRBTZBN ZIHO-
argiik bezik; ORAI EZTITAKB HATZBMAN BRB
halakorik (BN-ald) : antes nuestros
padres no gastaban otra luz que la de
sebo; ahora ni siquiera se puede encon-
trar luz asi : autrefois toutes les chandelles
que brillaient nos ancHres ttaient en suif;
maintenanl on n'en trouve plus beau-
coup. — 3° (S-bark), vela, bougie. Igaran
EGUNEAN EROSI-ZIHOAK URHBNT ABANTSO
tiKagu, hemos casi terminado las velas
compradas el dia pasado, nous avons
presque fini les bougies achel4es Vautre
jour.
ZIOGI (B, arc?), economico, pru-
dente i 4conome, prudent. Zaibtan ziogi,
urunetan ERO : econ6mico en salvados,
pr6digo en harinas : e'conome en sons,
prodigue en farines. [Per. Ab. 121-8.)
Zior (B-l-m,...), sendero, sentier.
Var. de zidOr. Bide zior bateti sartu
zan aurrera, se meti6 adelante por un
sendero, il s'enfonca en avant par un sen-
tier. (Azk. E.-M. Cane. bas. IU-44-3.)
Ziotu (BN-s, L-ain, R), zihotu (BN,
S), cubrirse de grasa, engrasar : se
graisser, se couvrir de graisse. Var. de
ziatu (4°). = Moguel, en su libro de
Confesio ona, se vale de este verbo en
significaci6n de « tejer » ; pero debe de ser
errata deEiOTu, por mas que no constaen
el copioso indice que expone al fin. Dans
son livre Confesio ona, Moguel emploie
ce verbe dans le sens de « tisser » ; mais ce
doit ilre un erratum de eiotu , bien qu'il
ne soit pas signals dans les copieux errata
place's i la fin du volume. Nbkatzbn dira
ARMIARMAK BGZELA BUN EZERTAKO BZTANA
ziotzen (ciotzen = eiotzen), se fatigan
en tejer como las arafias tela que no
sirve para nada : Us se fatiguenl a tisser,
comme les araignfes, une toile qui ne seri
arien. (Conf. 131-32.)
Zihoztatu (BN, S), encebar, cubrir
de sebo : suifer, enduire de suif. Barda
MAHANKA ORO ZIHOZTATU NUN, ERDI LO
nintzalakoz (S-bark) : anoche manche
de sebo toda la manga, porque estaba
medio dormida : hier au soir j'ai tacht
de suiftoute la manche, parce que j'Hais
moiti4 endormie.
ZIP A : 1° (L), cornado, cuadrante,
6bolo, antigua moneda de infimo valor :
Hardy obole, ancienne monnaie de minime
valeur. Diotsut egia, etzara ilkhiko
HANDIK, NON EZTBZAZUN BIHUR AZKEN ZIPA-
rainokoa : te digo, que no saldras de
alii, hasta que p agues el ultimo mara-
vedi : je vous dis que vous ne sortirez
pas de la, que vous n'ayez pay 4 jusqu'a
la derniere obole. (Har. Luc. xn-59.) —
2° (R-uzt), zipha ( BN-am, S, Chah. ms),
sollozo, sanglot. — 3° (AN-b, L-ain),
bermejuela, pececillo de rio : goujon,
petit poisson aeriviere.Yar.de 3ipa, t5ipa.
Zipaka (R-uzt), ziphaka (S). (V.
Ziphaz.)
Zipakatu (L,...), zipatu (L-ain),
calarse, mojarse completamente : se
tremper, se mouiller jusqu'aux os.
Zipar (S. P., Oih. ms), ziper (BN-
haz), martirio, gran sufrimiento : mar-
tyre, grande sou Jf ranee. Ziper ikusi dut,
he sufrido el martirio, j'ai souffert le
mar tyre.
Ziphaz (BN-am , S) , sollozando , san-
glotant. Nigarrez ziphaz : (llorando) a
lagrima viva, a moco tendido (pop.) :
(pleurant) a chaudes larmes.
Zipertako, cosque, golpecito en el
craneo : chiquen&ude, petit coup frappt
sur le crdne. (S. P.)
Zipert agin, reventar de despecho,
crever de de'pit. IS. P.)
Zipertu, acaoarse, morir hablando
de bestias , estallar : crever, mourir, en
parlant des animaux. (Oih. ms.) Ziper
BGINBN UBN, HORI BGIN BZPAHU I habrfaS
muerto, si no hubieras hecho eso : tu
aurais crev4, si tu n'aoais pas fait cela.
Zipide (R-iz), piano inclinado por
donde se hacen bajar las leflas de un
monte : chemin de schlitte, plan incline'
par lequel on fail descendre le boi* de la
montagne.
Zipildu (BN, L), tostar, abrasar : gril-
ler, embraser. Aragi erre zipildua (BN-
ezp), carne asada y abrasada, viand e
rdlie et grilUe.
Zipirzi-zaparra : 1° (B-a), chapu-
cear, chafallar, hacer un trabajo torpe-
mente : saveter, faire un travail grossihre-
ment. — 2« (G-and), (andar) sin garbo :
(marcher) sans facon, nonchalamment.
— 3° (B-ofi?, F. Seg.), zurrar, golpear a
algui^n en muchas partes del cuerpo :
rosser, flanquer une voUe, battre violem-
ment.
Zipirt (L-ain), hartazgo, rassasiement.
Zipirt-zapart (S), golpear a derecha
6 izquierda , donner des coups a droite et
a gauche.
Zipi-zapa: 1°(B-1,...), mimologismou
onomatopeya del acto de zampar, mime-
logisme ou onomatopie de taction de
happer. Ama, Bat3ik zipi-zapa jatbn dau :
maare, Bachi come zampando : m&re,
Bapliste mange gloulonnement. = Bachi
se Uamaba un perro de mi familia, y el
nifio entonces ceceoso que pronunci6
estas palabras fu£, segun cuentan, el
que estas lineas escribe : Baptiste Uait
le nom d'un chien de ma famille, et
Venfant zizayant qui prononca alors ces
paroles fut, dit-on, Vauteur de ces lignes.
— 2° (G-and), correr atropelladamente :
courir pre'eipitamment, a bride abattue.
ZIPI«A : 4° (B, G), ganar, gagner. = Se
usa como interjeccion. S'emploie comme
interjection. \ Zipla ! zukna ta etzubna
berealaSe irabazi zioten (G) : ( zipla ! le
ganaron en un momento lo que tenia y
lo que no tenia : psit! Us lui gagnerenl
en un clin d'ceil ce qu'il avait et ce qu'il
n'avait pas. — 2© (AN, B, G), indirecta,
pulla : allusion, pointe.
Ziplada (B-a-o-oft-otS-ub, G,...),
indirecta, pulla : allusion, pointe.
Zipladaka (B-a-o, ...), echando pullas,
hostigando : turlupinant, brocardant.
Ziplaka : 1° (6 -and), hablando por
alusiones, parlant par allusions. —
2° (B, G), insultandose , s'insultanl.
Ziplatu : 1° (G-and, pop.), morir,
mourir. — 2° (G, pop.), ganar, desplu-
mar en el juego : gagner, rdfler. Jesus-
GARRENGO ZIPLATU OMENZIBN NaFARRAI
partidua, dicen que en un momento
(lit. : en un Jesus) les ganaron el partido
a los Nabarros, on dit qu y en un instant
(lit. : en unJ6sus) on gagna la partie aux
Navarrais. (Izt. Cond. 244-42.)
Zipli-zapla (B, G), onomat. de abo-
fetear : pif paf ! onomat. de Vacte de
gifler.
ZIPLO (G-orm), de repente, subile-
ment. Ziplo il da geratu zan, qued6
muerto al instante , il mourut subitement.
ZIPO : 1° (Gc), provocaci6n, provoca-
tion. — 2° Zipho (S), gemido, sollozo :
gtmissement , sanglot.
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ZIPO EGIN — ZIRIDOI
447
Zlpo egin (G-us,...), provocar, pro-
voquer.
Zipoka (Gc), provocando, provo-
quant.
Zipoka egin (G-and), Var. de zipo
EGIN.
ZIPOR: 1° (G-and), pequefio, dimi-
nuto : petit, insignifiant. EtSb ziporba,
casa pequefla, petite maison. — 2° (B-
bas-d) , j unco , jonc.
ZIPOT (AN-b), hartarse, se rassasier.
( Voc. onomat. ) Ardibk belaian zipot
egin dute, las ovejas se han hartado en
el prado, les brebis se sont rassasites
dans la prairie.
Zipotabiria ( L ) , saciarse , hartarse,
atestarse : s'arsouiller , se gorger, s'em-
piffrer.
ZIPOTE : lo (BN-s, R), hurafio, tes-
tarudo: revtche, tUu. ;U! jzipote sarra!
jquita deahi, ingrato! va-t'en, ingrat!
— 2° (L-ain), a trope Uo, bouse u lade.
ZiPOTBKA goan : ir atropelladamente ;
segun Duvoisin, por sobresaltos : alter
en bousculant; d'apres Duvoisin, par
sauts.
Zipotero (R-bid), careta, antifaz,
masque.
ZIPOTZ: 4° (B-ofi, Gc,...), espiche,
estaquilla con que se cierra el agujero
de una cuba : fausset, cheville de bo is
pour boucher un trou fait a un tonneau.
— 2° (B-ar, Gc), terco, testarudo : Utu,
entiU. — 3° (AN-oy, B-ofi?, F. Seg.),
hormigon, masa compuesta de piedre-
cillas y mortero de cal y arena : bio-
caille, mortier fait de pierrettes, de
chaux et de sable. — 4° (B?, G-and-gai),
taco, por ejemplo la bolita de esparto
que meten los niflos en el sauquillo 6
trabuquillo que les sirve de juguete :
pttoire, jouet d'enfanls et aussi la balle
de chanvre dont Us se servent a ce jeu.
— 5° (G-and), engafio, tromperie. Zipotza
sartu : engaftar, lit. : meter el espiche :
tromper, lit. : mettre le douzil.
Zipristin (G), salpicadura, 6 c la bo in-
sure.
ZIPU (BN-bes), zanja : rigole, fossi.
Zipunpa (AN-irun, arc), cohete :
fuste, pHard.
ZIRA: I* (AN, B-ond, G,L), ence-
rado, impermeable, imperm4able. (?) —
2« (AN-b, BN), be tun, cirage. (??)
Zapata lodiak urina emanez guriago
GELDITZBN piRA ZIRA EMANEZ BAlftO , 10S
zapatos de cuero grueso se quedan mas
blandos dandoles grasa en lugar de
betun, les souliers en cuir grossier
s'amollissent lorsqu'on les enduit de
graisse au lieu de cirage. — 3° (BN, S),
cera, cire. (??)
Zirar (B-mu,..., R), plata, argent.
Var. de zidar. = Por extensi6n llaman
asi en R a las personas aseadas. Par
extension on appelle ainsi, en R, les
personnes propres.
Zirastu (B-i-1-m-mu,...), adelgazarse,
mejorando de a spec to : s'amincir, en
devenant mieux d* aspect. jLbnagoko
aldean lekutako mutiLa dago ! TSikitan
TOTOLO, MAMUTZ, SOR-SOR BAT ZAN ORI J
ON BARRIZ BEGIRATUTBA BAlftO BZTAGO ,
ZIRASTUTA DATOR GUZTIORI (B-l) I J Vaya
un muchacho, en comparacion de otra
gpoca ! En la niflez ese era un gordinflon,
regordete, muy indolente; pero ahora
no hay mas que mirarle, todo 61 viene
esbelto : en voila un gaillard en compa-
rison d f autrefois I Jeune il 4tait joufflu ,
courtaud, tres indolent; mais mamtenant
il n'y a qu'a le regarder, il devient tout
a fait 4lance*.
ZIRATS (B-mu), guapo, bello de
cara : gracieux, gentil de visage.
Ziratu : 1° (AN-b, G-and), tundir,
contundir, balaar : contusionner , meur-
trir, estropier. Dana joka ziratu due (G-
and), le han baldado todo a golpes, Us
Vont estropie" de coups. — 2° (AN-b, BN),
lustrar (calzado), dar cera (al piso) :
cirer (les chaussures), cirer (le parquet) ^
(??) Sala onen ziratzen, badugu ordu
bbtbko lana , en sacar lustre a esta sala
tenemos seguramente trabajo para una
hora, nous avons sfirement du travail
pour une heure a cirer cette salle.
ZIRAU (AN, B-zig, G, L), ziraun
(Be, G-goi), ciega (pop.), especie de cu-
lebra delgada , muy negra e inofensiva :
orvet, serpent de verre (pop.), espece de
petite couleuvre tres noire et inoffensive.
= Algunos lo traducen como vibora.
Quelques-uns le traduisent par vipere.
zlrau-kasta, £nork brakuts darotzue
mehatSatzen zaituzten haserreari ihbs
egiten? raza de viboras, £qui£n os ha
enseflado a huir de la ira venidera? race
de viperes, qui vous a monlrt a fuir la
colere qui est proche? (Har. Matth. m-
7.)
Zirauki (BN-baig), estupido, idiota :
stupide, idiot.
Ziraurri (AN, Araq.), escandia, varie-
dad de trigo, varie'te' de bU dont le grain
se sipare difficilement de la bale.
Zira-zira (BN-s), onomat. del acto de
beber con torpeza, onomat. de faction
de boire maladroitement.
ZIRDIN (AN, B-mond, BN-ald, G-
and) , pingajo, colgajo que arrastra de un
vestido : pendille, loque qui pend d'un
vitement. Emazteki hori ezta ahalke
MERKATURAT HOLA JOAITEKO ALDE OROTA-
rik zirdina dariola (BN-ald) : esa muier
no tiene verguenza de ir asi al mercado,
colgando pingajos por todas partes : cette
femme n'a pas honte d'aller ainsi au mar-
ch4, avec des toques qui pend il lent de
toutes parts.
ZIRDOI (AN), descaminado, 6gar4.
Zirer (B-ub), escoria de hierro y otros
metales, scorie de fer et d f autres mttaux.
Var. de zier.
Zirga (BN, L, R, S), sirga, cordel con
el cual se halan los barcos , cordelle avec
laquelle on hale les bateaux. (D. gr.
aeipdt ?.)
Zirgabide (c,...), camino junto a un
rio por donde se halan los barcos,
chemin de halage qui longe le bord des
rivieres.
Zirgari (c, ...), sirguero, sirguera,
homme qui hale une embarcation de la
rive au moyen de la cordelle.
Zirgatu (c,...), halar los barcos por
medio de una m aroma , haler les bateaux
au moyen de la cordelle.
ZIRGlXO (R), argolla , anilla grande
de hierro, gros anneau de fer.
Zirgit egin (B), conmoverse, estreme-
cerse : s'tmouvoir , trembler ou tressail-
lir.
ZIRI : 1° (c), cufia, clavija : coin, che-
ville. EtZENDUKE JAK1NGO ZIRI BAT EGITEN
TA GALDUAGO LARGAKO ZEND U KB BURDI GAI-
sotua : no sabria usted hacer una cufia,
y dejaria usted el carro mas desvenci-
jado (que antes) : vous ne sauriez faire
un coin, et vous laisseriez la charrette en
plus mauvais Hat (qu'auparavant). (Per.
Ab. 48-48.) = Las cufias del carro se
llaman, segun su destino, gantziri (B-on-
t3, G-and), ganziri (B), « cufias que aprie-
tan las teleras del carro por arriba ; »
azpiziri (B-d), orpaziri ( B, G), « cufias
3ue las aprietan por abajo. » Les coins
e la charrette s f appellent, selon leur but,
gantziri (B-ofi-tS, G-and), ganziri (B,...),
« coins qui serrent les ridelles de la char-
rette par en haut;» azpiziri (B-d), orpa-
ziri (B, G), « coins qui les serrent par
en bas. » Ziritik zotza, zotzbtik ziria (BN-
ald) : de la cufia nace el palo, del palo
nace la cufia : du coin vient le b4ton, du
b4lon vient le coin. Egur lodi horren
HAUSTEKO, EKHAR BZAN AROZTEGITIK ZIRI
handibat (S- bark ) : para romper ese
grueso lefio, trae de la fragua una gran
cufia : pour briser ce gros morceau de
bois, apporte un gros coin de la forge.
— 2° (AN-b), palo metido en tierra que
sirve de eje a metas de trigo, perche
piqute en lerre qui sert d f axe aux meules
de bit. — 3° (G-and), palillo que semete
en tierra como sefial para indicar hasta
donde ha sido lanzada una barra, b 4 Ion-
net que Von pique a Vendroit ou a H4
lancte une barre. — 4» (c), petardo, en-
gaflo : niche, tromperie. Ziria sartu :
engafiar, lit. : meter cufia : tromper, lit.:
mettre un coin. — 5° (B-i-l-m,...), movi-
miento, mouvement. Ori bgia bzpada,
ENEUKE NAGON LBKUTIK ZIRIRIK BGIN BEAR
(B-l) : si eso no es verdad, no deberia yo
moverme del sitio en que estoy : si ce
n*est pas vrai, que je ne bouge pas de
Vendroit ou je suis. = Es una impreca-
ci6n muy usual. C'est une imprecation tres
usuelle. — 6© (AN-b, BN-haz-ost, L-ain, R-
bid, S), tonto, niais. = Se usa mas en el
compuesto asto-ziri, lit. : « cufia de bu-
rro. » S'emploie davantage dans le com-
post asto-ziri, lit.: « coin d'ine. » —
lo (B-l-zorn,...), Var. de zuri, « bianco,
cornado, » en la palabra lauzjri,
« ochavo, antigua, moneda de dos mara-
vedises. » Var. de zuri, « double, » dans
le mot lauziri, « ancienne monnaie de
deux marave'dis. » — 8° (B-a-o-t5), junco,
jonc. — 9<> (B?, BN), lluvia menuda, llo-
vizna : bruine, pluie fine. = En B-ofl,...
se usa como onomat. de la llovizna y de
todo movimiento suave 6 imperceptible.
En B-ofl,... on Vemploie comme onomat.
de la bruine et de tout mouvement doux
et imperceptible. Ziri-ziri asi da buria,
la lluvia ha comenzado a caer insensi-
blemente, la pluie a commence" a tomber
insensiblement. (¥. Seg.)— 40° (AN-b),
inutil, inutile. Gizon ziria da ori, ese es
hombre inutil, c'est un homme inutile.
Ziria eman ( AN - b ) , . ziria sartu
(B,...), engaflar, lit. : dar 6 meter cufia :
tromper, lit. : donner ou mettre un coin.
JAZ EGIN GINUEN TBATU ARTAN ZIRI EDERRA
em an zatakbn \ en el trato que hicimos el
afio pasado, bien me eng afiaste : dans le
traits que nous avons fait Fannie der-
niere f tu m*as bien trompe".
Ziri-bertzo ( B ?, G ?) , epigrams , 4pi-
gramme. =: Es palabra moaerna que por
primera vez se lee, segun creo, en las
poesias de mi padre. Void un ne"olo-
gisme qui, je crois, se lit pour la pre-
miere fois dans les potties de mon pere.
Ziridoi ( B-a-o-otS) , juncal , jonchaie.
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448
ZIRIHERI — ZIRIOL
Ziriheri (L, R-uzt, S), disenteria del
ganado lanar, vacuno, etc. : dysenteric
des bites k laine, k cornes, etc.
Zirigarratu , zirigartu ( AN-b ) , cha-
muscar, requemarse : flam be r, brdler.
Var. de ziligarratu.
ZIRIGO (B-lein-otS), cancilla, puerta
rustica en un seto : claire-voie, portillon,
porte rustique d'une haie.
ZIRIGONTZI (B-m) : 1<> halago, flat-
terie. — 2° trabajo ligeramente hecho
como el de barrer, limpiar, la var, etc. :
travail ligerement fait, comme de balayer,
fourbir, later, etc.
Zirika: 4° (c,...), punzando, tentando :
excitant, tentant. Zirika -mirika (AN-b,
Be, G, L-ain), a empujoncitos, parpetites
poussies. — 2° (B), picadura, piqdre.
Enabe iratzartuko ez ardi ez imitSen
zirikak, no me despertaran las picadu-
ras ni de las pulgas ni de las chinches,
les piq dres des puces et des punaises ne
m'eveilleront pas. (Per. Ab. 66-9.)
Zirikada : i°(c,...), punzada, piqUre.
Penitenziarako akuiLua eta zirikadak,
aguij6n y punzadas para la penitencia,
aiguillon et piqdres pour la penitence.
(An. Esku-lib. 35-3.) — 2° (B, G), tente-
ci6n, lentation.
Zirikaga (L-ain), palo grande con que
se remueve la piedra en la calera, rouable
avec lequel on remue la pierre du four a
chaux.
Zirikamen (B-ofi?, F. Seg.), tenta-
ci6n, incitati6n : tenlation, excitation.
Zirikatu (c,...), hostigar, azuzar, inci-
tar, tentar : stimuler, agacer, exciter,
tenter. ^Ze plagak zirikatu nenduan
atzo benterea banatutbko ? ;,que plaga
me tento ayer para destrozar a la ven-
tera? quelle diveine m'a poussi hier a abt-
mer Vaubergiste? (Per. Ab. 194-8.) Ezta
oudara blear zirikatzen dutbn jbndeen
dbadarra ez igbserazitzbn dutbnbn ojuak !
no es clamor de gentes que exhorte al
com bate, ni voceria de los que compe-
lan a la fuga : ce n'est Ik ni le cri des
soldats qui s'animent au combat, ni celui
d f une troupe qui met en fuite ses ennemis.
(Ur. Ex. xxxn-48.) Zirikazak listor-zilo
ori, atiza ese avispero (agujero de avis-
pas), asticoie ce guipier (trou de guipes).
Ziriketak (B-amor), juego de nifios
que consiste en meter un numero deter-
minado de veces un palitroqjue, mientras
uno va a buscar el suyo : jeu d'enfants
qui consiste k piquer en lerre un nombre
de fois determine' un b&ton, tandis qu'un
autre va chercher le sien.
Ziriki-maraka (G-and), (andar) ocu-
pado en menudencias, s'occuper de baga-
telles. Var. de zirimara.
ZIRIKO : io (AN-b, BN-s, G, L),
seda, soie. (D. lat. serica.) — 2° (B-
mond), cancilla, claire-voie. Var. de
zirigo. — 3<> (BN-ald), arpillera muy
grosera con la cual se secan las manos
los labradores al regresar del campo,
torchon grossier auquel les laboureurs
s'essuyent les mains en revenant des
champs.
ZIRIKON (B-a-d-m-mond-mur-ofi,
G-aya-ziz) , cerro grande de lino que se
fija al extremo de la rueca , grande que-
nouillie de Un que Von place sur le que-
nouillon.
Zirikorda (AN-b), enredijos de las
cuerdas, dobleces que se les forman a
causa de la humedad : entorlillements
des cordes, plis qu'elles forment par suite
de Vhumidili.
ZIRIKORT (AN-b), zirikot (BN-baig,
L-ain, S) : 1° agua que queda separada
el suero para hacer reques6n y sirve de
purga k los pastores, eau qui se sipare du
cailti et qui sert de purgation aux
pdtres. — 2<> (AN-b), nudos, enredijos
del hilo retorcido : nceuds, entortille-
ments du fit, Ari unekin ezta aisa jos-
TBA, ZIRIKORTAK EGITEN ZA1ZKO NOLANAI :
no es facil coser con este hilo, se le for-
,man nudos comoquiera : il n'est pas facile
de coudre avec ce fil, il s'y forme des
nosuds k chaque instant.
Ziriku (AN-b), seda, soie. (??) Ziri-
KUZEO MANTONAK BESTA AUNDIETAN IBIL-
TZBKO ZEDUZKATEN LBNGO ANDRBBK, laS
senoras de antano tenian man tones de
seda para usarlos en grandes festivida-
des, les femmes d' autrefois avaient des
manteaux de soie qu J elles utilisaient dans
les grandes solennitis.
Zirimara : 4° (B-mu), ocupaci6n li-
gera, ligere occupation. Zirimara nabil
GOIZ GUZTION, BESTELA OR GELDI BANENGO
loak artuko nenduke : toda la mafiana
ando ocupada aqui y alii; sin esto si
estuviese ahi quieta , me dormiria : toute
la matinieje m'occupe par-ci par-Ik; sans
cela si je restais tranquille, je m f endor-
mirais. = Se usa tambien descompuesto
y con mucha gracia. S'emploie aussi
dicomposi et avec beaucoup de grdce.
BATBAN ZIRI, BBSTBAN MARA '. AUSE DA NIRB
bizimodua : tan pronto una ocupaci6n-
cita como otra : esta es mi manera de
vivir : aussi vite une petite occupation
qu'une autre ; void ma maniere de voir.
— 2° (B, G) , persona ocupada en menu-
dencias , en cosas de poco valor : />er-
sonne occupie k des bagatelles, k des
choses de peu de valeur.
Ziri-miri : 4o (B-l-mu,..., BN), llo-
vizna , lluvia ligera : bruine, pluie fine.
= He oido hasta descompuesta esta pa-
labra... J'ai entendu ce mot mime decom-
pose': EURI ZIRI, EURI MIRI, ATERTU BARIK
binotzo (B-l) : llovizna, llovizna, esta llo-
viznando sin escampar : bruine, bruine,
il pleut sans s'arriter. — 2° (B), cosa
baladi : bagatelle, vitille.
Ziriznizkau (B-ar), mascullar, hablar
entre dientes : marmotter, parler entre
les dents.
Zirimol (BN-ald, Lc), tempested,
huracan : tempite, ou ragan.N oizktik noi-
ZBRA UR-TINTA BATZUEK , ZITOITZAK IDURI ,
ERORTZBN DIRE ZIRIMOLAK EGOTZI EZTITUBN
arbolen GAiftETiK : de vez en cuando unas
gotas de agua, semejantes a las de la
gotera, caen de los arboles que no ha
derribado el huracan : des goulteletles
d'eau, semblables k eel les d'une g out tier e,
tombent lentement une k une des arbres
que la tempite a respectis. (Dasc. Atheka.
80-2.) Bard a bezalako erauntsi eta aizb
zirimolaik ezkinhn sbi urthb huntan
ikhusi (BN-ald) : no habiamos visto estos
seis anos una tempested, un huracan
como el de anoche : depuis six ans, nous
n y avions pas vu d'ouragan semblable k
celui de la nuit derniere.
ZIRIN : lo (AN-b, B-m-mond,..., G),
escremento de aves, excriment ou fiente
des oiseaux. Enada-kabi batbtik zirin
BERRI -A PUR BAT BBGIBTAN SARTU ETA ITSU-
TUTA utzi zuen i metiendosele ( a Tobias )
en los ojos un poco de escremento caido
de un nido de golondrinas, le dej6 ciego :
un peu de fiente tombant d'un nid oVhi-
rondelles et entrant dans les yeux (de
Tobie), il resta aveugle. (Lard. Test. 305-
24.) Zemat-eragiSago, ziriRago (B-l,...) :
cuando mas se revuelve, mas diluido;
es decir « peor es meneallo » : plus on
le remue, plus dilui; c*est-k-dire, e'est
pire de le remuer. » = En B-a-t5 dicen
atsago, « mas hediondo, » en vez de
zirinago. En B-a-tS on dit atsago, « plus
puant, » au lieu de zirinago. — 2° (c,...),
diarrea, diarrhie. = Parece que este es
la palabra mas propia para denotar
liouido ; pero ya la palabra es... desinfec-
table. Ce mot est, semble-t-il, le plus
approprii pour dinoter le liquide; mais
le mot est dijk par lui-mime... disinfec-
table. —3° (BN?), lluvia menuda, llo-
vizna : bruine, pluie fine. — 4° (B-l-mu, ...,
BN-s, G), bullebulle, inquieto, tur-
bulento : remuant, impitueux, turbulent.
Espai&ian zirin dbna, Frantzian zirin
(BN-s): quien es inquieto en Espana,
en Francia lo es tambien : qui est re-
muant en Espagne, Vest aussi en France.
Zirindi (BN), cagon, foireux.
ZIRINDOLA (B, Aft. m«], varilla de
mimbre , baguette ou scion d osier.
Zlrindu : 4 ° (AN-b, BN-s,L) , ser atacado
de disenteria, avoir la dysenteric. Intza
TSUKATUARTIO EZTIZIE ALATU BEAR ARDI TA
aSuriak, bertzaiSez zirinduren §u (BN-
s) : no se deben apacenter las ovejas y
corderos hasta que se seque el rocio, de
lo contrario les atacara la disenteria : on
ne doit pas faire pattrc les brebis et les
pores jusqu k ce que la rosie soit dispa-
rue, sinon Us attraperont la dysenteric.
— 2o (B,...), diluir, diluer. — 3« (B,...),
hacerse inquieto : s'agiter, ne pas rester
tranquille.
Zirineri (AN-b, L, R-uzt, S), disen-
teria , dysenteric.
Zirin - errekaz ( R ) , temblando de
miedo, tremblant de peur. Zirin-errekaz
ERKITAN DA GORE AURRA ZIENBRA DOAN BA-
kotsean (R-uzt) : nuestro nifio, cada vez
que va a vuestra casa, sale temblando de
miedo (hecho un arroyo de disenteria ) :
chaque fois que notre enfant va chez
vous, il revient en tremblant de peur
(devenu un ruisseau de dysenteric).
Ziringila (AN-b), viruta, vrillon.
Ziringilo : 4° (AN-irun-ond , G-iz-
orm), sabandija, lizard des mtjrs. Irungo
kanpantorrean ziringiLoa dantzan, en
la torre de I run baila la sabandija , dans
le clocher d'Irun le lizard danse. —
2° (AN-oy), desalifiada, fachuda (pop.) :
nigligie, souillon, mal fichue (pop.). =
Se dice de las mujeres. Se dit des femmes.
Zirinti (S), zirintsu (Duv. m*), cag6n,
foireux.
Zirintu (R), zirintU (Sc), tener disen-
teria , etre atleint de dysenteric Var. de
zirindu (i<>).
Zirin-zirin (B-a-beg,...), jugar4 res-
balar, dejandose caer por un piano incli-
nado : jouer k glisser, en se laissant tom-
ber sur un plan inclini.
Ziriol : 4° (B,...), tablete en que se
envuelve la cerilla que arde en las sepul-
turas de las iglesias, planchette sur la-
quelle on enroule le rat-de-cave qui brUle
aans les sipultures des iglises. — 2° (B,
pop.), fideo, nombre aplicado por cierte
semejanza que guard a la cerilla con este
paste alimenticia : vermicelle, nom appli-
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ZIRIPLETA
ZIRRI
449
qui k cette pdte alimentaire k cause
a' une certaine ressemblance avec le rat-
de-cave.
Ziripleta (B ?, F. Seg.). (V. Ziri-
riko.)
Ziripuztanka (AN-b), atropellada-
mente, pricipitamment. EtSean nintzala
NABAITU NINDUANEKO, GAN ZEN KANPORA
ziripuztanka : en cuanto advirti6 que
estaba yo en casa, sali6 fuera echando
cbispas : des qu'il s'apercut que filais a
la maison, it sortit dehors pre'cipitam-
ment.
Zirirlko (G ?), ziririzko (G-don),
cohete, fusie.
Ziristatu (BN, Sal., L), ziristatu (S),
enclavijar, cheviller.
Zirlte : 4© (BN ?), mont6n, pila : tas,
pile. Iratze-zirite, monton de helecho,
tas de fougere. Belhar-zirite, montdn de
hierba, tas d'herbe. — 2<> (BN-ald), cufia,
pieza de madera aguzada por un extremo :
coin, piece de bois pointue a une extri-
miti. Bi gizon hortSe samurtu dira,
JOKA UASI ETA BATEK Z1RITB BAT SARTU DAKO
sabelbtik BERTZEARi : dos hombres han
reflido ahi cerca , han empezado a darse
golpes y uno le ha metido al otro una
cuna por el vientre : deux hommes se
sontbattus Ik tout pres; Us onl commend
a se f rapper, et Vun a en fond un coin
dans le ventre de V autre.
ZixitSo (ms~Lond),junquillo ,yongrui//e.
(Bot.)
Ziritu : 1° (AN-lez, BN-am, G-etS, L,
S), endurecerse las cebollas y otras plan-
tas : se durcir, p. ex. les oignons et les
autres plantes. — 2° (BN-am), echar nue-
vos brotes, pousser des rejetons.
ZIRITZ (AN-b) : 1° ranura delgada
hecha, p. ej. con una aguja : fine rainure
faite, p. ex. avec une aiguille. — 2° lava-
tiva, jeringa, seringue.
Ziri-zara : lo (AN, B, G), moverse
casi insensiblemente, deslizarse : se mou-
voir presque insensiblement, glisser. —
2° (B-mond-tS), andar culebreando , ram-
per. — 3° (AN-b) , inquietud , inquietude.
Ziri-ziri : 1° (AN, B, G), Var. de ziri-
zara (1°). — 2° (B-a-d-mu-o-tS), juego
de nifios que consiste en dejarse arras-
trar par un piano inclinado, jeu d'en-
fants qui consiste a se laisser glisser sur
un plan incline'. Var. de zirin-zirin.
ZIRI-ZIRIKA (B-mu,...), jugar a
resbalar, jouer k glisser.
ZIRKlLU (B-baran-g-m-mond-mu-
ofi-t§, G-and), rinc6n, escondrijo : coin,
cachette. Zirkilurik eztago etsean nik
ARATU BAKORIK , £ NUN BENDEZINO DAUKA-
dala-ta? (B-mu) : no hay en casa escon-
drijo oue no haya yo revisado, £pero
d6nde lo tengo? il n'y a pas dans la mai-
son de cachette que je n'aie parcourue;
mais ou peut-il itre? Edozeinek daki
BEARRAGOA DALA NORK BERK... MUGAK NON-
DIK NORA DAUZKAN JAKITEA,... ERRIBURU
ASKOTAKO KARRIKA-ZIRKILURIK T§IKARRENE-
TAKO BARRI IKASTBA BAI&0 I todo el mundo
sabe que es mas necesario que cada cual
sepa el estado de su propiedad... que no
conocer las noticias de los escondrijos
mas insignificantes de las calles de mu-
chas capitales : tout le monde sail qu'il
est plus nicessaire k chacun de connattre
Vitat de sa proprUti... que de connattre
les nouvellen des coins les plus insigni-
fiants des rues de nombreuses capitales.
(Izt. Cond. 39-18.)
T. II.
Zirki-mirki (B-pl-tS, G), a medio enfa-
darse t se fdcher k moitii.
ZIRKIN (Be, G) , movimiento de im-
pulsi6n, mouvement d' impulsion. Elbuke
ORREK INOGAITIK EMEND1§EK ARA§E ZIRKI-
fflK EGINGO. j Nor da ori, GAZTEAK, eneak !
(B-mu) : ese no se moveria por nadie de
aqui alia. iVaya un hombre, j6venes
mios! il ne hougerait pour personne d'ici
Ik. Quelle espece d*homme, mes enfants!
Zirkin egin (Be, G), moverse, se
remuer. Geratu zan zirkinik ezin egin
ebala, qued6 sin poder moverse, il resta
sans pouvoir remuer. (Maiatz. 91-13.)
Eztakus, eztantzu, eztabil, eztau zirki-
nik ez tSitik egiten : no ve , no oy e , no
anda, no se mueve ni dice jota : i7 ne
voit, ni n'entend, ni ne marche, ni ne se
meut, ni nedit mot. (KH. Esku- lib. 32-7.)
Zirkin eragin (Be), mover, hacer que
otro se mueva : mouvoir, (aire bouger.
^Zbk zirkin eragiten deutse kairik kai,
ekatsik ekats, it3asorikit§aso, eriotzea-
ren altzoan dabilzan ontzi orrei ? dlru-
egarriak : £que les mueve 4 esos buques
que andan de puerto en puerto, de tem-
pested en tempestad, de mar en mar, en
el regazo de la muerte? La sed de di-
nero : qui donne V impulsion k ces navires
qui vont de port en port, de tempite en
tempHe, de mer en mer, dans le sein de
la mort? La soif de V argent. (Euskalz.
11-187-50.) EZTEUTSE BBRBAK ZIRKINIK ERA-
gingo, no le moveran las palabras, les
paroles ne le remueront pas. (Per. Ab.
204-14.)
Zirkinka (B-g), movtendose, se mou-
vant.
Zirkin - zarkin : 1° (B-i-m-mond),
senda, sentier. — 2o (B-t§), de ceca en
meca, par monts et par vaux. Var. de
ZIRKUN-ZARKUN (2°).
Zirkin -zulo (B-mond-ofi?, F. Seg.),
escondrijo, rincon : cachette, coin.
ZIRKO : 1° (B), remolino de viento,
tourbillon de vent. — 2° (G-et§), espacio
estrecho entre casas : venelle, itroit es-
pace entre des maisons.
ZIRKU (B-o-ts), senda, sentier. Bide-
zirku, sendero, sentier.
Zirkun-zarkun (B-i-m-mond, G) :
1° dando tropiezos, bultant. Modu onk-
r TAN BATERA TA BESTERA ZIRKUN-ZARKUN
zbbiltzala, de esta manera andando de
una parte a otra y dando tropiezos, de
cette maniere allant de cdti et oVautre
en buttant. (Izt. Cond. 420-19.) — 2<> (an-
dar) de ceca en meca, (alter) par monts
et par vaux.
Zirla (G?, Izt. Cond. 204-7), pechina,
venera, almeja : moule, coquillage comes-
tible. Var. de tSirla.
Zirla-zarla (BN-s), onomat. del ruido
de zapatos al andar, onomat. du bruit
des souliers en marchant.
ZIRLINGA : 1° (BN-haz), largo y del-
gado, espigado : long et mince, Hand.
Neskato zirlinga bat : una percha , una
muchacha espigada : uneperche, une fille
longue et mince. — 2° (L-zib), gaviota,
mouette.
ZIRO (AN-b), chichbn, bosse k la
lite. Makilarekin ziro bat egin oietak
kopbtan, con un palo me han hecho un
chich6n en la frente, on m'a fait une
bosse au front avec un bdton.
Ziroka (AN-b), tropezando y reci-
biendo golpes, buttant et recevant des
coups. Zoazte etSera tenorez, ilunduta
or ziroka ibili OABB : idos a casa a
tiempo , sin andar A tropezones despu£s
que haya oscurecido : allez k la maison
k temps, sans butter apres que la nuit
est venue.
ZIROL (B, arc), zapatero, cordonnier.
Zitel zirola, £NOK gudura AROA?pusila-
nime zapatero, ^quien te lleva a la gue-
rra ? pusillanime cordonnier, qui tepousse
k la guerre? (Refranes, 21.) Arotz di-
NEAN ZIROLA, OSKI GIT§I URRATU DOA '.
cuando el zapatero se hace carpintero,
pocos zapatos se desgarran : quand le
cordonnier devient charpentier, peu de
souliers se dichirent. (Refranes, 275.)
Zirot egin (R-uzt), desmenuzar, des-
trozar en partes pequenas : hacher, imiet-
ler, ditruire, mettre en pieces.
Zirotu J AN-b), levantar un chich6n,
fa ire une bosse. Ez arrika ari izan , nor-
BAIT ZIROTUKO DUZUE OBERENEAN I no an-
d6is A pedradas, a lo mejor har£is un
chich6n a alguno : ne jetez pas de pierres,
vous arriveriez en fin de compte k faire
une bosse k quelqu'un.
ZIROTZ (B?, G?, F. Seg.), huerfano,
orphelin.
ZIRPIL (Gc, L-ain), pingajo, an-
drajo : pendilloche, loque.
Zirpildu : 1° (G-and), deshilacharse
la ropa, s'effiler (le vitement). — 2° Zir-
phildu ( BN ?, L ?) , daHarse : se dHirio-
rer, se gdter. Zirphilduko da bere ma-
HATSA LEHEN LORE AN GALTZBN DUEN AIHENA
iduri , sera danado como sarmiento que
pierde su uva en la primera flor, il se
gdtera comme le sarment qui perd son
raisin k la premiere fleur. (Duv. Job.
xv-33.)
Zirpizin (G-ber), chispas de metal
derretido, ilincelles de mital en fusion.
ZIRRA ( B-a-m-o ) , profusi6n , profu-
sion. Zirran erein, sembrar a pulso, semer
k la volte. Zirran jokatu (B-a-o) : jugar
al pasabolo , arrastrando ; al contrario de
kalban, que es jugar lanzando al aire la
bola : jouer k la boule en « roulant »,
t and is que kalban signifie « la Jeter en
I'air ».
Zirrazarra (BN-s, R), estornudo, iter-
nuement.
ZIRRI : 4° (B-a-d-o-tS), estera, stere.
— 2° (AN-oy), chispas de metal derre-
tido, itincelles de piital en fusion. —
3° (B-i-l-m, G-and), movimiento, mouve-
ment. Var. de ziri, zirkin. Zirririk egin
BADAIK, ZIRIN ORREK, TSAKURRA LASTER
botako deuat atzetik : si te mueves, in-
quieto , pronto te voy a echar por detras
el perro : si tu bouges, turbulent, je vais
de suite lancer le chien k tes trousses. —
4° (B, G), empujones que se dan los
j6venes de uno y otro sexo , pousstes que
se donnent lesjeunes gens des deux sexes.
Zirri ta marra (B), (hacer una cosa) a la
ligera, (faire une chose) k la ligere. —
5° ( G ? ) , chismoso , chisgarabis : intri-
gant, papoteur. — 6° (R-uzt), escremento
de ganado lanar, crottes des bites k laine.
Saroietan, aSuri-saldo bat beretan
egon-ondoan, ezpblez egor edo sate ta
biltan da zirria, alur batera edo bara-
TZBN BATERA ERAMAITAKO (R-UZt) : en laS
majadas, despues de permanecer en
ellas manadas de corderos, se barren 6
limpian con boj y se recoge el escre-
mento para llevar a un campo 6 a una
huerta : quand les troupeaux el les
agneaux ont sijourni dans les bergeries,
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450
ZIllltlADA
ZIR1UN-ZARRAN
on balaye ou on nettoie leurs crolies avec
un balai de buis, pour les transporter
dans un champ ou dans un jardin pota-
ger.
Zirriada : 4° (B-m), impresi6n, emo-
cion : impression, Amotion. — 2° (G-aya-
bid ) , pedazo que se le echa disimulada-
mente a" un vestido corto : rallonge, mor-
ceau qu'on ajoute, en le dissimulant, a
un vilement court.
ZIRRIBORRO : 4° (Be, G), borron,
borrador, brouillon. Ifintbn zuen behe
ZIRRIBORROBTAN TSlTGAUZA ANDITZAT, ponia
en sua borrones como cosa muy grande,
il mettait dans ses brouillons comme une
chose tres grande. (Izt. Cond. 9-10.) —
2° (B-a), altercado, gresca : altercation,
querelle. — 3° (AN-b), bribbn, fripon.
ZIRRIBURRU (G-don-us) , informa-
lidad : Mgerete de conduite, de caraclere.
ZIRRIKA: 1° (AN-b), rueda, roue.
Orga-zirrika, arrartean, tankan sar-
turik oelditu zAiKU : la rueda del carro
de bueyes, atascandose entre piedras,
se nos ha quedado alii : la roue de la
charrette a bceufs, s*Hant prise entre les
pierres, s'est arreted Ik. Logian sartu
DIRA ORGAREN Z1RR1KAK ARDATZERAINO , laS
ruedas del carro se han metido en el
barro basta el eje, les roues de la char-
rette se sont enfoncies dans la boue jus-
qu'a Vessieu. — 2° (AN-b), polea, poulie.
— 3° (B-m), manera de layar la tierra
dando tres movimientos al instruments ,
a diferencia de pi/ntaka 6 tSistean que
consiste en dar dos movimientos y por
lo mismo no cs labor tan penosa : facon
de fouiller la terre en trois mouvements
de V instrument ; a la difference de puntaka
ou tSistean, qui ne consiste qu'en deux
mouvements, le dernier travail n'e'tant
pas si ptnible. Laiariak puntaka bdo
tSistean nai zihrian egiteko bular sen-
doa, arnasa ona , gerri biguna ta bbso
biziak bear ditu : el layador necesita
pecho fuerte, buen aliento, cintura blanda
y brazos vivos para layar lo mismo con
dos que con tres movimientos : le fouis-
seur doit avoir la poitrine forte, le souffle
puissant, la taille flexible et les bras
vifs, pour fouiller en deux aussi bien
qu'en trois mouvements.
Zirrikatu ( B , G ) , tentar, bostigar :
tenter, exciter. Var. de zirikatu.
Zirriketan (AN-b), rodando, tour-
nant. Kupbl-ubtbi au zirriketan da
erresenik eramatbko, este aro de cuba
rodando es como se llevara con mas
facilidad, e'est en le faisant rouler qu'on
emportera le plus facilement ce cercle de
tonneau.
Zirriki-marraka : 4° (AN, B, G),
(hacer una cosa) & la ligera, (faire une
chose) a la Ugere. — 2° (G) , por ambajes,
por circunloquios : par de" lours, par cir-
conlocutions. Oen jaun ta jabb eoinda-
KOAN, ZIRRIKI-MARRAKA ASI ZAN BBRB
BARRUNPB LIZUNEAN ZEUKAN matSura GOR-
dea agertaratzbn : cuando se hizo sefior y
duefio de estas (de las plazas mas fuertes
de Espana), empez6 (Napole6n) a manifes-
tar por ambajes la maldad que tenia en su
inmunda conciencia : quand il devint sei-
gneur et mattre de celles-ci (des places
les plus fortes d'Espagne) , il commenca
(NapoUon) a manifester d f une facon
de'tourne'e la me'ehancete' qu'il avail dans
son immonde conscience. (Izt. Cond.
404-7.)
ZIRRIKITON : 1° (AN-lez, B-mond-
oft, G-and, R-uzt), tartan, tela de lana
& cuadros 6 listas cruzadas de dife-
renles colores : tartan, Hoffe de laine a
carreaux de diverses couleurs. — 2° (BN-
s, R), bombre mal bablado, homme mal
embouche'. — 3° (BN-s, R, S), nifto que
gasta calzones con abertura posterior,
enfant qui porte des culottes f endues par
derriere.
ZIRRIKITU : 1° (AN-lez, B,..., BN-
ald, Gc), rendija : fente, crevasse. —
2° (BN-ald), bragueta, braguelte. —
3° ( BN ) , abertura posterior de los cal-
zones de ninos , ouverture posle'rieure des
culottes d'enfants. — 4° (BN), nilio que
viste cstos calzones , enfant qui porte ces
culottes.
ZIRRIKITUN (L, arc, Duv. ma),
say a, jupon.
Zirrikl-zarraka (AN-b), garabato,
rubrica tosca : griff onnage , grimoire.
ZIRRILDA : lo (AN-lez, Gc), per-
sona desenvuelta, descocada : personne
libre, impudente. — 2° ( AN - b ) , futesa ,
cosa de poco valor : futility, chose de
peu de valeur. Utzi ditzagun bildu-gabe
gaztain zirrjlda oriek, dejemos sin
recoger esas castanas sin valor, ne
ramassons pas ces ch&taignes sans valeur.
Zirrildaka (AN-b), poco a poco;
abora uno, despues otro : pen a peu, Vun
apres V autre. Zirrildaka ardi guziak
galdu bear ditugu naski aurten, este
afio vamos a perder probablemente todas
las ovejas una despues de otra, celte
annexe nous allons perdre probablement
toutes les brebis les unes apres Us autres.
Zirrl-marra (L-get), Var. de zirriki-
ZARRAKA.
ZIRRIMARRAGA (B?), cierto pos-
tre que el ultimo dia del ano se da a los
nifios para el dia siguiente : certaine
friandise que, la derniere nuit de Vann6e,
Von donne aux en f ants pour le lende-
main.
Zirrimarraka (L), a pulso?, a la
VoUe'l. Go AN ZEN SORHO ZABAL BATBN
ERDIRA ETA HAN BOTATU ZUEN IGELTSU
HERRAUTS-PHUSKA BAT ZIRRIMARRAKA, Se
fue al medio de un campo extenso y alii
arrojo a pulso un poco de polvo de yeso :
il s'en alia au milieu d $ un large champ,
et Ik il jela k la voUe un peu de pous-
siere de p lit re. (Duv. Labor. 97-24.)
ZIRRIMIRRI : 4° (B-a, G), enre-
dos, intrincamicnto , intringulis : em-
brouillements, intrigues, machination. — -
2° (B, G), empujones que se dan los
j6venes de uno y otro sexo, pouss4es
que se donnent les jeunes gens de Vun et
de V autre sexe. Var. de zirri (4°). —
3° (G-and), trabajillos de poca monta :
bricolages, petits travaux de peu d'im-
poriance. Lan zirrimirriak eginda joango
naiz, ire despues de hacer los trabajillos,
firai apres avoir fini les bricolages.
Zirrimorroan (G-t), juego infantil,
al escondite : yen enfantin, k cache-
cache. ESKOLARA BAlftO ZIRRIMOROAN JOSTA-
TZERA POZAGO JOATEN DITUK GAZTETSO ABEK,
estos jovenzuelos mas contentos que a
la escuela van a jugar al escondite, ces
gamins vont plus contents jouer k cache-
cache qu'k Ve'cole.
ZIRRIN (AN), avi6n, martinet.
Zirrina-pantika (R), insecto verde,
exapodo, desprovisto de alas, de una
pulgada de largo, grueso, anda en los
montes, chirria valiendose de ^litros
como el grillo, vulg. tripudo : midi
{pop.), gros insecte vert, hexapode,
ae'pourvu d'ailes, d*un pouce de long,
qui vit dans les bois et produit des stri-
du la I ions avec ses Hytres, comme le gril-
lon.
Zirrinarrakatu ( BN - haz ) , a rafiar ,
igratigner.
Zirrinarte (AN, G-t), rendija, cre-
vasse.
Zirrixlatu (B-l) , cirrus, ciertas nubes :
cirrus, certains nuages.
Zirrinda (AN-arez, B-mond, G), zi-
rrindada (B-m-ond, G), sirrindara
(B-m-on, G-zeg) : 1° marten, franja de
terreno : marge, bande de terrain. —
2° retal, pedazo sobrante de tela : cou-
pon, resle d'une piece d f 4toffe. Var. de
ZERRENDA (4°, 3°).
Zirrindola (B, An. ms) 9 rodaja : ron-
delle, roue sans rayons.
Zirrindura (G-and), franja, f range.
Var. de zirrinda (1°).
ZIRRINGILA : 4» (AN-b, L-ain),
viruta, vrillon. Zurginbk, lanera etor-
TZBN DIRBNBAN , UZTBN OITUZTE ZIRRI NGILAK
BBDRB ; BAlRO ARGINBK BZTUTB UZTBN
brrautsa baizik i los carpinteros , cuando
vienen a trabajar, dejan siquiera las
virutas; pero los canteros no dejan mas
que polvo : auand les menuisiers viennent
travailler, its laissent au moins les vril-
lons; mais les macons ne laissent que la
poussiere. — 2° (G-etS), rasguno, dichi-
rure.
ZIRRINGlCU : 4° (G), desalinado,
neglige'. — 2° (G-ber), avi6n, vencejo,
martinet.
Zirrinkeru (B?), avion, vencejo, mar-
tinet.
ZIRRINKlLU : 4° (B-t5), persona
descontentadiza , murri&tica, tretosa :
personne mtcontente, morose, difficile.
— 2° (B-g), vencejo, avion, martinet.
ZIRRINTA: 4« (BN, S), alba, aube.
Argi-zirrinta (BN, S), alba, aube. Jaiki
zaitb argi-zirrintatik, lev&ntate de ma-
d ruga da, leve-toi des le matin. (Duv.
Ex. viii-20.) — 2° rayo de luz, rayon de
lumiere. (Laph.)
Zirrin-sarran : 1° (AN-ett, Be, Gc,
Lc|, onomat. del ruido de zapatos al
andar y tambten del arrastre de un
objeto pesado, onomat. du bruit des
so u lie r s et aussi du tratnage d'un objet
pesant. Joss Napoleon brb brrege-izen
BIDBBAGEKOARBKIN BTORRI ZAN ESPAINARA ,
DUNBA ANDIARI ZIRRIN -ZARRAN OTS IZUGA-
rria eragi^az : tambien Jos^ Napole6n
vino a Espafia con un nombre ilegal de
rev, baciendo producir un espantoso
ruido al cencerro grande (sic) : de mime
Joseph NapoUon vint en Espagne sous le
nom illegal de roi, en faisant produire
un bruit tpouvantable a la grande son-
neite (sic). {Izt Cond. 414-45.) — 2<> (B-
mu, G-and), persiana, cerraduras de
ventanas : espagnolette , fermeture des
fenitres. — 3° (G-and, ...), afanoso,
affaire*. Zirrin-zarran dabil orain. Bebil,
BEBIL, DABILBN BIDEAK ARRAPATUKO DU ,
ORREN PURRUN-PARRANAK BRB GARAIZ AITUKO
dira (G-and) : ese anda abora afanoso.
Ande, ande, el camino por donde anda
lo cojerft; tendran tambien termino k
tiempo sus fanfarronerias : il est bien
affair 4 k present. Va, va, le chemin
par ou il va le ratlrapera, ses fanfaron-
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ZIRRIO — ZIRTZIL
451
nades auront aussi leur terme en leur
temps. — 4° (BN-haz), expresi6n que se
usa en el juego del mus cuando se ganan
igual numero de « tantos » que de
« amarrekos » : expression dont on se
sert au jeu de « mus » , quand on prend
autant de points que de « amarreko ».
ZIRRIO (R), cagarruta : crotte de
brebis, de chevre.
ZIRRI-PARRA (B, G) : 1° alboroto,
ruido confuso : tohu-bohu, vacarme,
bruit confus. — 2° (trabajar) a saiga lo
que saliere , ( travailler ) en dipit du bon
sens. — 3° (B, G), muy a la ligera, en
un dos por tres : tres a la Ugere, par-
dessous la jambe.
Zirripista (BN), jeringa, seringue.
Var. de zirrista (2°).
ZIRRIST : 4° (AN-b, BN, G, L-ain,
R-uzt] , ruido de un surtidor 6 agua que
sale disparada, bruit d f un jet d'eau ou
de Veau gui jaillit at>ec force. — 2° (AN ,
BN, G, L), ruido del resbal6n, bruit de
la glissade.
ZIRRISTA : 1° (G), persona desen-
vuelta, descocada : personne extrava-
gante, impudente. — 2° (AN-b, Sc),
jeringa, seringue.
Zirristada: 4° (AN?, BN?), desliza-
miento del dia, de las aves, etc. : fuite
du jour, glissement des oiseaux. — 2° (AN,
BN, G, L, R), cborro, surtidor : jet, jet
d'eau. — 3° (AN, BN, G, L), resbal6n,
glissade.
Zirristan (AN-b, Be, BN-s, R), res-
balando, glissant.
Zirristatu : 4° (L, R-uzt), resbalar,
glisser. — 2© (L, R), lanzar chorros dc
liquido , lancer des jets de liquide.
Zirrist egin (R-uzt), resbalar, gril-
les
ZIRRISTU (B-a-on, G), grieta, inters-
ticio, rendija : gercure, interstice, fente.
PERTZAN 1PURDIA BAlftO BELTZAGO ZAN ATSO
BATEK ATB- ZIRRISTU BATETIKAN ATBRA ZUAN
burua, la cabeza que una artciana saco
por la hendidura de una puerta era mas
negra que el culo del caldero, la tfte
qu'une vieille montra par une fente de la
porte itait plus noire que le cul du chau-
dron. (Pack 62-5.)
Zirritaka (BN), siseando?, ruido que
produce un metal candente al contacto
del agua : fusanl, bruit que produit un
mital rougi au contact de Veau.
Zirrito : 4« (AN, BN-ald), rendija,
fente. Var. de zirritu (4°). Haur hori
UNTSA GAIZKI IKHASIA DA ', AITZ1NA HORTAN
ATHB-ZIRRITOTIK BBHA ZAGON ETSbAN ZBR
IRAGAITEN ZEN IKHUSI BEHARRBZ I eS6 nifiO
esta bastante mal educado; el otro dia
estaba mirando por la rendija de la
puerta deseando ver lo que pasaba en casa :
cet enfant est tres mat klevt; je Vai vu
V autre jour qui regardait a travers une
fente de la porte, pour voir ce qui se pas-
sait dans la maison. — 2° (AN, BN-ald),
lumbrera, respiradero, soupirail. = Es
la abertura 6 suerte de tronera, que se
practica en los establos y rediles para
dar paso al aire y a la luz. Cest Vouver-
ture en fente pratique" e dans les e'tables
et les bergeries, pour laisser ptn&trer
Vair et la lumiere. — 3° (AN-b), venta-
nilla , petite fenilre.
ZIRRITU: 4° (AN, BN, G-bid-ziz,
Lc), rendija : fente, Uzarde. Zirriturik
ATZBMATEN BADU , EZTA OILOTKGIA GARBITU-
arte geldituko : si encuentra algun res-
tjuicio, no quedara hasta asolar (lit. :
limpiar) todo el gallinero : s'il trouve
quelque fente, il divastera ( lit. : il net-
toiera) lout le poulailler. (Duv. Labor.
139-40.) Gaitz da ta guztiz gaitz, dio
Kristo Jaunak, gizon ABERATS EDO AISA
BIZI DEN BAT ZBRUKO BRRBINU ANDI EDER
ONEAN SARTZEA TA GAMELU BAT JOSTORRA-
TZARBN BBGI EDO ZIRRITU TSIKITIK IGARO-
TZEA BEZAIN GAITZ EDO GAITZAGO I eS dificil
y muy dificil, dice Cristo Nuestro Seflor,
que un bombre rico 6 que vive muy
c6modamente entre en este hermoso y
grande reino celestial ; tan dificil 6 mas
que el que un camello entre por el ojo
6 rendija de una aguja : il est difficile et
tres difficile, dit le Christ Notre-Sei-
gneur, a un homme riche qui vit tres
aisSment, d'entrer dans ce beau et grand
royaume des cieux; e'est aussi difficile
ou mime plus qu'a un chameau de passer
par le chas d'une aiguille. (Mend. II-
424-4.) — 2° (G-and), abertura posterior
de los calzones, ouverture poste'rieure
des culottes. — 3° (L?), fiel, fidele.
Berk nausiak ihardetsi zioen : Ederki,
zbrbitzarl on eta zina j zbrbn guztian
1zan zarbn zirritu, ezarriko zaitut hai-
nitzen buruan : su seftor le dijo : Muy
bien , siervo bueno y fiel ; porque fuiste
fiel en lo poco, te ponar£ sobre lo
mucho : son maitre lui dit ; Courage,
bon et fidele serviteur; tu as 4U fidele en
peu de choses, je t'Hablirai sur beau-
coup. (Duv. Matth. xxv-21 .) Eta eraikiko
dut enetzat aphez bat zirritua, y levan-
tare" para mi un sacerdote fiel , et je sus-
citerai pour moi un pritre fidele. (Duv.
I Reg. n-35.)
Zirrltuki (L?, Duv. ms), fielmente,
exactamente , escrupulosamente : fidele-
ment, exactement, scrupuleusement.
Zirritutasun (L?, Duv. ms), fideli-
dad, exactitud : fide'UU, exactitude.
Zirri-zorro : 4» (B-a-baran), ron-
quido, ronflement. — 2° (B-o), (estar) a
medio dormir, (itre) a moitU endormi.
Zirrizt (AN-b) : 4° onomat. del cborro
de agua, onomat. du jet d'eau. ^Nondik
DA URAK EG1TEN DUEN ZIRRIZT ORI? £ de
d6nde viene ese ruido que bace el agua?
d'ou vient ce bruit que fait Veau? — 2° ono-
mat. del resbal6n, del deslizamiento, de
la acci6n de enpuantar bien la pelota,
etc. : onomat. de la glissade, du glis-
sement, de faction de bien empaumer la
pelote, etc.
Zirrizta : 4° (AN-b), chorro sutil de
cualquier liquido, menu jet de quelque
liquide. ItaSuraz bbtea dago et5e au,
NONDIK NAI UR- ZIRRIZT AK ELDU DIRA I esU
casa esta Uena de goteras, por donde
quiera vienen chorntos de agua : cette
maison est pleine de gouttieres, de pelits
jets d'eau viennent de tous edits. —
2° enguante, accion y efecto de coger
bien una pelota con un guante de cuero ,
action et effet de bien empaumer une pelote
avec un gant de cuir. Eman dion inda-
RRAREKIN ZIRRIZT AN PELOTA ARTU BALU ,
PLAZARBN BERTZK BURURA BOTAKO ZUBN I
con la fuerza que le ha dado si hubiera
enguantado bien la pelota, la habria
lanzado al otro extremo de la plaza :
avec la force qu J il a deploy 6e, s'il avail
bien empaume' la pelote, il Vaurait lancte
a Vautre bout de la place. — 3° (AN-b),
jeringa, seringue. Var. de SirriSta.
Zirrizta batekin botatzen datate ura
begarri-zulora, con una jeringa me
echan agua al orificio de la oreja, avec
une seringue on me jette de Veau dans le
trou de Voreille. — 4° (L), vedija, por-
ci6n pequena de pelo 6 lana : touffe,
petite par tie de cheveux ou de laine. Ile-
1ZARRA BEHAR DEN TOKIAN, ILE -ZIRRIZTA
bat baizik ezpada i si , donde debe haber
centro de pelo, no hay mas que una
vedija de pelo : si, la ou il devrait y avoir
un tcusson (centre de poils), il n'y a
qu'une touffe. (Duv. Labor. 124-46.)
Zlrriztaka, zirriztan (AN-b), a cho-
rros, par jets. Zirriztaka bota bear du
URAK BATAIATUA IZAN BEAR DUENAREN BU-
ruain gaiRbra , hay que echar a chorros
el agua sobre la cabeza del que ha de
ser bautizado, on doit jeter Veau par
jets sur la tile de celui qui doit itre
baptise*.
Zirristatu (R-uzt), resbalar, glisser.
ZIRTA : i« (Gc, L-ain?), brasa,
braise. — 2° (L-ain), chispa, chisporro-
teo : Hincelle, cripitement.
Zirtakatu (L), chisporrotear, echar
chispas : crtpiter, lancer des itincelles.
Zirtako (L-s), chasquido 6 zumbido
de una piedra , de un palo , de un latigo :
claquement ou sifflement d'une pierre,
d'un bdton, d'un fouet.
Zirt edo zart (Be, Gc) : 4° con deci-
sion : avec decision, fermement. —
2° resol verse , decidirse : se rtsoudre, se
decider.
Zirt edo zarteko (B-l-mu, ...),
decidido, energico : dtcidi, tnergique.
Zirtikitu (?) , rajarse , se fendre.
ZIRTltU (AN), cuenda, hilo que
sostiene la madeja : sentene, fil qui
attache Vtcheveau.
Zirti-zarta (AN-b), Var. de zirt-zart.
ZIRTO (BN-haz-ist, L), replica, res-
puesta ingeniosa : riplique, rtpartie,
riposte.
ZIRTHOIN : io (?, Duv. ma), raspa 6
escobaio de la uva , rifle du raisin. —
2° (BN), brote de arboles, pousse des
arbres. — 3© (BN), grano maligno de la
piel, bouton d'humeur maligne de la
peau. Var. de zuldar.
Zirthoindu (BN?, Duv. ms), desarro-
llarse en forma de racimo, se former en
grappe.
Zirtolari (BN-haz-ist, L), persona
que replica pronto y con gracia , personne
qui a la ripartie vive et gracieuse.
Zirt-zart (B, BN-s, L, R), dar gol-
pes : f rapper, faire pifpaf.
Zirtzikatu : 4° (L-ain), deshilacharse
la ropa, s'eff ranger (le linge). — 2° (L?),
despedazar : tmietter, mettre en pieces.
Etzituen egunaz Soriak utzi hekibn zir-
tzikatzbra, y no dej6 que las aves los
despedazasen de dia, et elle les priser-
vera durant le jour des oiseaux de proie.
(Duv. II Reg. xxi-40.) Hbgastinek zirtzi-
KATUKO DITUZTE ZURE HARAGIAK, las RVeS
despedazaran tus carnes, les oiseaux
dtchireront votre chair. (Duv. Gen. xl-
49.) — 3° (L?), sajar, incise r. Sarraskia
8ARRASK1AREN GAINEAN EG1NAZ ZIRTZIKATU
nau, me sajo herida sobre herida, il m'a
fait plaie sur plaie. (Duv. Job. xvi-45.)
ZIRTZIL: 4° (R-uzt), colgajo, p^n-
dulo : pendillon, pendule. — 2° (L, S),
pingajo, harapo : haillon, loque. Alde
orotarxk zirtzila da rio , por todas partes
le cuelgan harapos, les toques lui pendent
de toutes parts. (Duv. ms.) Ikusazu zir-
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452
ZIRTZILDU — Z1T0ITZ
TZILA DARIOELA HOTZEZ IKHARATUA I Vedle
harapiento, temblando de frio : voyez-le
en haillons, grelottant de froid. (Har.)
— 3° (?,Duv.ms), andrajoso, guenilleux.
— 4° (?, Duv.ms), desvergonzado, desco-
cado : ihonti, impudent.
Zirtzildu : 4° encanallarse , s'enca-
nailler. (Duv. ms.) — 2° (S, Geze), des-
hilacharse una ropa, s'ef filer (le linge).
— 3° (AN-b), hacerse desaseado, inde-
cente : devenir malpropre, indecent.
Zirtzileria (AN), fulesa, bagatcla :
futiliti, bagatelle. Ni, zu gogotik uzten
ZAITUDALA, EDOZEIN ZIKINKERI EDO ZIRTZI-
Ieria nere gogoan erabiltzeagatik : yo ,
os arranco de mi mente, por tener en
ella cualquier suciedad 6 futesa : moi, je
vous chasse de mon esprit, parce que fy
a< quelque saleti ou futiliti. (Mend. I-
54-30.)
Zirtzilkeria , canallada, canaillerie.
(Duv. ms.)
Zirtzilki (Duv. ms) : i° andrajosa-
mente, en guenilles. — 2° canallesca-
xnente, d'une facon canaille.
ZIRTZlLU (B-mafl), canalla, desver-
gonzado : canaille, divergondi. Arrue-
tako mutil zirtziLuok, esos muchachos
desvergonzados de Arrueta, ces gamins
ihontis de Arrueta.
Zirtzin (?), tacaflo, mezquino: chichc,
mesquin.
ZIRTZIRA (L-airi), llovizna, bruine.
Zirtziratsu, sitio en que hay fre-
cuentes lloviznas, endroit ou il y a de
friquentes bruines. (Duv. ms.)
Zirurikatu (BN-haz), jirar, tourner.
Zirurikatuz dantzan ari da, baila jirando,
il danse en tournant.
ZIRZIKORA (BN-ald), granizo pe-
queflo, grisil. Nahiz arbolak aurthen
FRANKO AITZINA DIREN, EGUN HOTAKO ZIR-
ZIKORA- ERAUNTSIEK EZTUTE HALERE KALTE
handirik egin : aunque los a>boles estan
adelantados este alio, las granizadas de
estos dias no han causado mucho perjui-
cio : bien que les arbres soient avancis
cette annie, les g riles de ces derniers
jours ne leur ont fait aucun tori.
ZIRZIL: 1° (AN-b, BN, Gc, R-uzt,
S), desaliflado, indecoroso : nigligi, mal
fichu. GlZON ZIRZ1LA EZTA NBOREN AITZI-
nbra gatbko on, el hombre desaliflado
no es propio para presentarse ante nadie,
Vhomme ne'glige' n'est bon a se presenter
devant personne. — 2° futil , cosa de poca
valor : futile, chose de peu de valeur.
GAUZA ZIRZIL ORIEK IK BROSTEAZ ARRITZEN
nauk, me extrailo de que compres cosas
tan futiles, je suis itonni que tu acheles
des choses aussi futiles. — 3° lluvioso
(tiempo), {temps) pluvieux. Denbora
ZIRZIL U NEK IN EZTA1TEKE LANIK EGIN, nO
se puede trabajar con este tiempo llu-
vioso, on ne peut travaillcr avec ce temps
pluvieux. Euri zirzil (G-etS-t), llovizna,
bruine. — 4° (Gc), hilacha, effilochure
d'un lissu.
Zirzilatu (R), deshilarse un tejido,
s'ef filer (un tissu).
Zirzildu: 1° (AN-b), hacerse desali-
flado , volverse indecoroso : se nigliger,
devenir malpropre , mal fichu. — 2° (BN-
ald), Var.de zirzilatu. Ageri da lehena-
GOKO OIHALAK AZKARRAGO ZIRELA J BNE ZAHIA
ZAHARRA EZTA AISA ZIRZILTZEN (BN-ald):
se conoce que los pafios de otros tiem-
pos eran mas fuertes; mi saya vieja no
se deshila facilmente : on voit que les
lissu s d' autrefois itaient plus solides; ma
vieille robe ne s'e/file pas facilement.
Zirzileria (AN-b) , bagatela , naderia :
bagatelle, rien, futility . Zirzileria baten-
gatik asertu dira, por una naderia se han
enfadado, Us sesont fdchis pour un rien.
Zirzilkeria ( AN - b ) , desaliflo , impu-
dencia: indicencc, impudeur. Gazte-den-
BORAN ZIRZILKERIA BEREKIN DUENAK, ZAGAR-
TUTA ERE BELDUR IZATEKO DA ALATSU IZAIN
dela : el que joven no es ageno k cosas
indecorosas, es de temer que sea poco
mas 6 mdnos lo mismo despues que sea
viejo : il est bien a craindre que celui qui
dans sa jeunesse n'est pas stranger aux
choses indicentes, soit a peu de choses
pres le mime en sa vieillesse.
Zirzilki (AN-b) : \ ° con desaliflo , avec
peu de retenue. — 2° indecorosamente ,
indicemment.
ZirziltU (S), deshilarse un tejido,
s'efliler (un tissu).
Zir-zir (BN, L, S), ruido de la ebu-
llici6n, bruit de V Ebullition.
ZIRZIRA (BN-haz), zirzirra (R-uzt),
llovizna , bruine. Euri-zirzira ari da, llo-
vizna , il bruine.
ZISKA (?, S. P.), serrin, sciure.
Ziskatu : 1«> (G-and), dejarle a uno
sin dinero en el juego, soplarle (pop.) :
rdfler un joueur, lui gagner lout son
argent, le nettoyer (pop.). — 2° (S),
apolillarse la madera, se vermouler (le
bois). — 3° (S?), batir, revolver bien la
cuajada : bait re, bien remuer le cailli.
ZISKU : 1« (B-i-m-mond-uz, G),
bolsa, bourse. Ataraten ebala ziskuti
DIRUA, ALTZAU EBAN ASTOAK ZERURANTZ
burua : mientras de la bolsa sacaba el
dinero, levant6 el burro la cabeza hacia
el cielo : tandis qu'il sortait Vargent de
sa bourse, Vdne leva la lite vers le ciel.
(Azk. E.-M. Cane. bas. III-130-5.) Zen-
bat DIRU ZABALDU ETEDAU POBRBEN ARTEAN
bere zisku ugariak? cuanto dinero habrd
esparcido entre los pobres su bolsa abun-
dante? combien sa bourse ginireuse aura-
t-elle ripandu d $ argent par mi les pauvres?
(Mog. Baser. 276-dO.) Eztezazutela iduki
ZUEN MENPEAN URRERIK EZ ZlLARRIK, BZ
dirurik zuen ziskuetan : no poseais oro
ni plata , ni dinero en vuestras fajas : ne
possidez ni or ni argent, ni monnaie
dans vos ceintures. (Ur. Malth. x-9.)
Baldin itzaiak diruaren otsa zirrin-
ZARRAN BRAGITEN BAZION ZISKUARI , si el
boyero hacia sonar a la bolsa zirrin-
zarran, si le bouvier faisait sonner sa
bourse zirrin-zarran. (Izt. Cond. 179-11.)
— 2° (B, Mog.), cavidad, caviti. £ Beiak
SARTU D1TUZUE LANGA-ARTEKO ZISKUETAN?
; habeis metido las vacas en las cavida-
des de entre los postes? avez-vous mis
les vaches dans les cavitis d } entre les
piliers? (Per. Ab. 108-28.) — 3° (G-and),
bolsillo, faltriquera : pochette, poche
inte'rieure. — 4° (G-and), rincones, agu-
jeros y aun los tiradores en que se guar-
dan los objetos : recoins, trous ou mime
tiroirs dans lesquels on garde les objels.
— 5° (B-mond-ofl-t§), extremidad ae la
teta : litine, extrimiti de la mamelle. —
6° (B-otS), remolino de viento, tourbil-
lon de vent. — 7° (B-i), disco, aureola
de luz : disque, auriole de lumiere.
Zisku -estu (B,...), avaro, lit. : de
bolsa estrecha : avare, lit. : a bourse
itroile. Eztozu prestuez doiIor, zikotz,
ZEKEN TA ZISKU -ESTUTZ AT ZBURB BURUA
agertu bear i no debels manifestaros
como innoble, ruin, mezquino, miserable
y avaro : vous ne devez pas vous montrer
comme ignoble, bas, mesquin, miserable
et avare. (Per. Ab. 88-45.)
ZISTA, alerta , vigilante , listo : alerle,
vigilant, teste. (S. P.)
ZISTOR (B-i-m, Gc,...), zistro (B-
mond) , animal macho impotente para la
generaci6n, animal mile impropre a la
reproduction.
Zitaitz (L?) , gotera, goutttere. Eskuen
NAGITASUNAK BBTHBKO DU ET§EA ZITAITZEZ ,
la flojedad de las manos llenara de gote-
ra s la casa , la faiblesse des mains rem-
plira la maison de gouttveres. (Duv.
Eccles. x-18.)
ZITAL (B, G, L), zithal (BN, Sal.) :
lo terco, bellaco, despreciable : titu ,
pervers, miprisable. Eztagure Jaungoikoa
EZ ZITAL A, EZ URRIA , EZ PRESTUEZ A I nO CS
nuestro Dios ni bellaco, ni escaso, ni
innoble : notre Dieu n'est ni vil, ni mes-
quin, ni ignoble. (Olg. 21-16») Arrotz
TA BRBESTEKOAK MAKAL, B ALDAN, BALD RES,
MOTZ, OKER, ZITAL, ASTO TA DONGAK DIRBALA I
que los extraflos y forasteros son deci-
les, flojos, abandonados, hurafios, pica-
ros, tercos, gaznapiros y malvados : que
les itrangers et autres sont de" biles,
faibles, mous, reviches, coquins, titus ,
sots et michants. (Per. Ab. 167-11.) —
2° (B-m), colgajo de camisa, lambeau de
chemise. — 3° (B-i-tS), secundina que
contiene el feto de animal, secondines
aui enveloppent le foetus de V animal. —
4° (B, G), veneno, venin.
Zitaldu : 1° (B, BN, G, L), hacerse
terco, bellaco : devenir butor, astucieux.
— 2° (B, arc), ensuciar, salir. Urde
loiak zitaldu, el puerco encenagado
ensucia , le pore qui s'est rouli dans la
fange salit. (Refranes, 47.) — 3° (B),
envenenar, empoisonner.
Zital-ikutu : 1° (B-a-o), ponzofla,
veneno : poison, venin. — 2° (B-ang-eib-
el-mond-ub ) , grano maligno de la piel ,
boufon de la peau de nature maligne.
Zitalkeria (B, BN, G, L), terquedad,
bellaqueria : obsignation, astuce.
Zitalki : lo (ms), veneno, venin. —
2° de un modo impertinente , d'une ma-
niere impertinente. (Duv. ms.)
ZITAR (B-mond, G-and), (cosa) asada
al rescoldo, subcinericia , (chose) cuite
sous la cendre. Gaztaina zitarrak, cas-
tanas asadas al rescoldo, chdtaignes
cuiles sous la cendre. Ogi zitarra, pan
subcinericio , pain cuit sous la cendre.
ZITARROTA (AN-ond), un pajaro,
un oiseau, « emberiza citrinella. »
Zitel (B, arc), pusilanime, pusilla-
nime. Var. de zital ?. Zitel zirola, £ nok
gudura aroa ? pusil&nime zapatero,
I quien te Ueva & la guerra ? pusillanime
cordonnier, qui te mene a la guerre?
(Refranes, 21.)
Zitiko (BN ?), carnero castrado, bosuf
chdtri.
Zitirri (B-ofi), asar al rescoldo, p. ej.
las castaflas : cuire sous la cendre, p. ex.
les chdtaignes.
Zito (BN-s, R). gitano, bohimien. (?)
Zitoitz (BN-ald, L), gotera exterior,
gouttiere extirieure. Noizetik noizera
UR-f INTA BATZUEK , ZITOITZAK IDURI , EROR-
TZBN DIRE ZIRIMOLAK BGOTZI BZTITUBN ARBO-
lbn gaiSetik : de vez en cuando caen ,
semejantes a goteras, unas gotas de
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ZITRA — ZIZARLOHI
453
agua de los 4rboles que no ha derri-
bado la tempestad : des gout tele ties d'eau
tombent lentement, une a une, des arbres
que la tempitea respectis. (D&sc.Atheka.
80-1.)
Zitra (AN-irun), un pajaro, un oiseau,
« emberiza citrinella. » Var. de zita-
rrota.
ZITRAlSrO (BN-s), enteco, enclen-
que : faible, extinui.
ZITS (BN-s), en pernetas, nu-pieds.
ZitSuketa (L-s), virutas pequefias,
p. ej., las que se cor tan con cuchillo :
petits vrillons, p. ex., ceux que Ton fail
avec un couteau.
ZITU (AN-b, L-ain), cereal, cosecha,
fruto : ciriale, ricolte, fruit. Aurten
EZTU ARITZAK ZITURIK BDO EZKURR1K (AN), el
roble no tiene fruto 6 bellota este alio ,
le chine n'a pas de fruits ou de glands
cette annie. Maiatza uritsu, brbaroa
brhautsu, zitua uroulutsu (L): mayo
lluvioso, junio polvoriento, cosecha
pomposa : mai pluvieux, juin poussii-
reux, ricolte luxuriante. Bi zituak kan-
AOAN DIRBNEAN, BELDURRAGO BEAR DA
prri-eraunsiaz (AN-b ) : cuando las dos
cosechas (trigo y maiz) estan fuera , hay
que temer m&s al pedrisco : quand les
deux ricoltes (bit et mats) sont dehors ,
on doit craindre davantage la grile.
Otoiztu zazub beraz zituain nagusia IGOR
DBTZALA LANGILEAK BERE ZITURA (AN,
Matth. ix-38), rogad pues al Senor de la
mi£s que envie trabajadores a sumi^s,
prhez done le matlre de la moisson qu f il
envoie des ouvriers a sa moisson.
-Zitu (AN, Araq.), sufijo que denota
la edad ; es variante de -zaro y -zutu :
suffixe qui dinote I' Age; c y est une variante
de -zaro et de -zutu. Aurzitu , ninez , en-
fance. Gaztezitu, juventud,yeu/ie»sc. Zar-
zitu, vejez, vieillesse. Lanzitu, £poca de
la faena, ipoque du travail. Lanzituetan
EGUN BAT GALTZBA AUNITZ DA NEKAZA-
riendako (AN-b), para el labrador es
mucho perder un dia en £poca de faena,
e'est beaucoup pour un laboureur de
perdre un jour au moment des tra-
vaux.
ZITZ ( B ) , palillo , raja de lefla : ba-
guette, Pelisse de bois. Zitza egotzi (B-a),
ZITZA BZARRI ( B-O-ub ), ZITZBAN JOKATU (B-
a-gi-o-13) : jugar al palillo : consiste en
llevar con las manos en el suelo un pali-
llo a la mayor distancia posible, sin
mover los pies y pontendose luego dere-
cho: jouer au bdtonnet, jeu qui consiste
a porter avec les mains sur le sol un bd-
tonnet a la plus grande distance possible,
sans remuer les pieds et en se metianl
ensuite deboul. = A este juego 11a man
algunos ziTz egozte (B-a), zjtzeta (agre-
gandole en este caso algun sufijo de
la declinaci6n), tSotsaldaketa, etc. Quel-
ques-uns appellenl ce jeu zrrz egozte
(B-a), zitzeta (en lui ajoutant dans ce cas
quelque suffixe de la diclinaison) , tSo-
tsaldaketa, etc.
ZITZAIA (git), gato, chat.
Zitzer (S), granizo, grile. Uduri luke
ERAUNTSI GA1TZ BAT JITBN, ZITZERREZ LEUER-
tzen denban odeia : parece que se apro-
xima un estruendo, como cuando la
nube estalla de granizo : il semble qu'un
orage approche, comme lorsque le nuage
Mate en grile. (Ziber. 119-18.)
ZITZI : 1* (BN, L, R), alimento, ali-
ment. JaSAN-AHALIKAKO ZITZI BAT MOKOAN,
BBLEA ZAGON BBUIN HAITZ BATBN KASKOAN I
una vez estaba el cuervo en la punta de
una pefla teniendo en el pico un ali-
mento tan grande como podia sostener :
une fois le corbeau se trouvait sur le
pic d'un rocher f ay ant dans son bee
un aliment aussi gros qu'il pouvait por-
ter. (Cane. bas. I-4°-63-19.) — 2° (L),
carnazas, charnure. Zitzia dario gizon
gizen horri, a ese hombre gordo le
estan cayendo las carnazas, les chairs
tombent a ce gros homme.
Zitzikatu (BN), destrozar con los
dientes, dichiqueter.
Zitziki (BN-s, R), parte carnosa, par-
tie charnue. Nik banu kainbat zitziki
nola korrbk (BN-s), si yo tuviera tantas
carnazas como ese, si j'avais les chairs
aussi diveloppies que lui.
Zitzimutzika (L-ain), hablillas : bille-
vesies, cancans.
Zitziputzika : 1° (L-ain), a medio
en fa da r, se ficher a demi. — - 2« embro-
llo, farfulla : farfouillage , agacerie faite
avec les mains. (Duv. ms.)
Zitziputzlkaldi, acci6n de embrollar,
de farfullar : agacerie, action de farfouil-
ler. (Duv. ms.)
Zitziputzikari , fa rf a Had or , embro-
llador : farfouilleur, celui qui aime des
agaceries. (Duv. ms.)
Zitziputzikatu , farfullar, revolver,
embrollar las cosas : farfouiller , faire
des agaceries. (Duv. ms.)
ZITZOR (?, Duv. ms), en tornado (el
ojo), entfouvert (I'ceil).
Zitzorrarazi, hacer entornar los ojos:
ratatiner, faire sicher (les yeux). (Duv.
ms.) Ikhasigabbarbn bmaitzak zitzorra-
razten ditu begiak , el don del indisci-
plinado hace consumir los ojos, le don
de Vindiscret desseche les yeux. (Duv.
Eccli. xviii-18.)
Zitzortu , contraerse y entornarse los
oios, se contracler et se fermer a demi
(les yeux). (Duv. ms.)
Zihukatii (BN-am), hostigar, incitar:
exciter, instiguer, animev.
Ziur (B, G), seguro, cierto: stir, cer-
tain. (11) Ziur nago, estoy seguro, je suis
stir. Ziurtzat daukat, lo tengo por cierto,
je le tiens pour certain.
ZITJRDA (AN-irun, Lacoiz.), corre-
giiela menor, petite corde"ole. (Bot.)
Ziurgai (G?), ziurgei (B?), docu-
mento, document.
Ziurpetu (B?, G?), probar, mostrar
la verdad de un aserto : prouver, dtmon-
trer la ve*ritk d y une assertion.
Ziurtu : 1<> (G-al), tostar, griller.
Ogia pizka bat ziurtu ta ardotan bus-
tita, aguardinta balso obea da gosari-
tzat, el pan algo tostado (?) y mojado
en vino es mejor para almorzar que el
aguardiente, le pain un peu grille" et
trempt dans le vin est meilleur pour
dtjeuner que l'eau-de-vie. — 2© (B?,G?),
cerciorarse : a f firmer, assurer.
Ziz (AN?), dinero, moneda : argent,
monnaie. (D.fr. sou.) Ziz bat bztu balio :
no vale un sueldo , ni un ardite : ca ne
vaul pas un sou, pas mime un liard.
ZIZA: 1° (AN-b, B-a-d-o-tS, BN-s,
G, R), seta, el mas estimado de los hon-
ffos : mousseron , le plus estimi de lous
les champignons. — 2° (BN-ald, S),
ceceo, zizayement. Ziza badu aur no-
rrek (BN-ald), ziza mintzo duk aur hori
( S ) , ese niiio cecea , eel enfant zizaye.
— 3° (S), sisa, impuesto sobre alimen-
tos, impdt sur les aliments. (?)
ZIZAlXTJ (AN-lez,..., Gc,...), zi-
zailu (L-get) : 1° escafio de cocina con
respaldo, banc de cuisine avec dossier. —
2° (AN-b), canape" 6 escafio, todo banco
con respaldo : canapi ou banc, tout banc
a dossier. Salako zizailua garbiago dago
sukaldekoa baiSo, el canape de la sala
esta m^s limpio que el escafio de la
cocina, le canapi du salon est plus propre
que le banc de la cuisine.
Zizaln (AN-b, S), sanguijuela, sang-
sue.
Zizaka (L), balbuciendo, balbutiant.
Zizakadura (L ?, Duv. ma), balbuceo,
balbutiement.
Zizakarl : 1° (L?, Duv. ma), balbu-
ciente, balbutiant. — 2° (S), cobrador
de sisas de impuestos sobre alimentos.
percepleur des impdts sur les aliments.
Zizakatu: 1° (L), balbucir, balbutier.
— 2° (S), imponer sisas 6 derechos & los
alimentos , imposer des droits sur les
aliments.
Zizalkaka (AN-b, L, ...), escremento
de lombriz, excrition de ver de terre.
Zizalkaka anitz den belaian sega laster
kamusten da (AN-b), la guadafia se
embota pronto en el prado en que hay
mucho escremento de lombrices, la faux
s'ibreche vile dans un pri qui contient
beaucoup d'excritions de vers.
Zizalu (G-irur-ori), Var. de zizaiLu (i°).
ZIZAR (Gc), sidra hecha con resi-
duos de la primera fermentacion , cidre
fait avec les risidus de la premiere fer-
mentation.
Zizare (AN, L), zizarl (AN, BN, G,
L, S), lombriz, en general: ver, en
giniral. Zizariek ito-urrena daukate
aur ori (AN-b), las lombrices tienen 6
esa criatura 6 punto de ahogarla, les vers
sont sur le point d y itouffer cet enfant.
Zizare-kaka, zizare-loi (G-and, ...),
Var. de zizarlohi.
Zizarl handi (BN-s), tenia, lombriz
solitaria : linia, ver solitaire.
Zizari-ats (AN-b) , fetidez del aliento
de quien tiene lombrices, fitiditi d'ha-
leine de la personne qui a des vers.
ZlZARI - ATSA AUTEMAN - ORDUKO EMATEN
D1TIOGU AURRARI ZIZARI-ERRAUTSAK I en
cuanto no tamos aue hiede & lombrices,
damos al nino polvos para combatirlas :
des que nous remarquons qu'il sent les
vers, nous donnons a Venfant des poudres
pour les combattre.
Zizari-belhar (L), abr6tano, ajenjo,
absinthe. Bainan harbn ondorio azkbnak
UHER DIRA ZIZARI-BELHARRA BBZALA ETA
ZORROTZ HALA NOLA BI AHOTAKO EZPATA ,
mas los dejos de ella amargos como el
ajenjo y agudos como espada de dos
filos : mais & la fin elle est a me re comme
l' absinthe, el elle blesse comme Vipie a
deux tranchants. (Duv. Prov. v-4.)
Zizarl -errauts (AN-b), vermlfugo,
polvo que se toma para combatir las
lombrices : vermifuge, poudre que Von
prend pour combattre les vers.
Zizari-lur (L-ain), zizari-murru (L-
s), Var. de zizarlohi.
Zizarl -naguai (L), tenia, lombriz
solitaria : linia, ver solitaire.
Zizaritsu (AN, BN1, propenso & lom-
brices, sujet a avoir des vers.
Zizarlohi (BN-haz, L-ain), montoncito
de tierra levantado por gusanos en cam-
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434
ZIZATU — ZIZTRIN
pos y prados , petite motte de terre sou-
levie par let vers de terre dans les champs
et les prairies.
Zixatu (S), cecear, ztzayer.
Zixein (S, Geze), sanguijuela, sangsue.
Var. de zizain.
ZIZEIj (AN-b), form6n, instrumento
de carpinteria : ciseau, outil de menuise-
rie. (?) Zjzblaz mar bbartzbn da zurgina,
el carpintero necesita de form6n con
frecuencia, le menuisier a souvent besoin
du ciseau.
ZUelu (BN-baig, G-zeg, L-ain),
escano , banc a dossier. Var. de zizailu.
Zixerkora (AN-b), granizo, grSle.
Elurra ta zizbrkora ari dirbnban , 0080
da su-ondoan KOOTEA : cuando nieva y
graniza, es muy agradable estar junto al
fuego : lorsqu'il neige et qu'il grile, il
est tres agre'able d'Stre pres du feu. Zizbh-
korbrauntsi (AN-b) i granizada, tempes-
tad de granizo : griUe, tempite de
grile.
Zisgorri (G, Izi. Cond. 137), seta roja,
variedad de ziza : mousseron rouge,
varUte* de ziza.
71 B <K^r.ft (B, G), ceceoso, zHayeur.
Zisiiti (G-gab-us), escano, escabeau.
Var. de zizajLu.
Zislnatu, calafetear, cerrar las juntu-
ras de las tablas y maderas de las naves
con estopa y brea para que no entre el
agua : calfater, fermer les jointures des
planches des bateaux avec de VUoupe et
du goudron pour empicher I'eau d'en-
trer. (Duv. ms.)
ZIZINI (B-bas-ond), intenci6n, inten-
tion. ZlZINI TSARRAK DAKAZ ODAl ONBK (B-
ond ) , esta nube trae malas intenciones ,
ce nuage a de mauvaises intentions.
Zislpasa (B-m-maft, ...), ceceoso,
ztzayeur. Var. de zizibaza.
ZIZIRI (B-tS-urd), lenteja, lentille.
(Bot.)
ZIZIRIKO (B?,F.Seg.,G-gab-legor),
cohete : fuske, pltard.
ZIZKA ( BN - am - gar , Sc ) , carcoma ,
artison. Kaidbra hunbn zilobk brakus-
TBN DIZIB ZIZKAZ BBTBRIK DBLA , lOS agUje-
ros de este sill6n muestran que esta
lleno de carcoma, les trous de ce fau-
teuil indiquent qu'il est rempli d'arti-
sons.
Ziskaldu, tostar, requemar: griller,
br filer ou roussir. (D'Urt. Gram. 384.)
Ziaka-miika (BN-s, L, R) , golosina ,
entremeses de una comida : friandise,
entremets d*un repas.
ZUkattt (BN-am. S), apolillarse, car-
comerse (la madera) : se vermouler, a'ar-
tisonner (le bo is). Zuhain zahar aphur
DiRA zizkatC gabbak , pocos arboles vie-
jos hay que no estln carcomidos , i/ y a
peu de vieux arbres qui ne soient ver-
moulus.
Zimkl-blBki (S. P.), slxki-miski (L-
ain), objetos sin valor, objets sans
valeur.
ZisJdrio (B-m), vena de la corva, veine
du i arret. == Se dice hablando del ga-
nado. Se dit en parlant du be" tail.
ZisJdrra (L), broza, arista : brous-
sailles, mauvaises herbes. Badira bi Si-
TSURI-MOTA. BATA NIK BRRAN DUDANA, ZEI-
NETAN LUR-ASALRAN BRRBTZBN BAITA Z1ZKI-
RRA HIRATZB-P03l BATIK IN : hay d0S
generos de hormigueros. El uno el que
yo he dicho , en el cual se quema broza
con un poco de argoma : il y a deux
genres de fou roaches. L'un dontfaiparU,
dans lequel on br&le des broussailles avec
un peu d'ajonc. (Duv. Labor. 22-34.)
Habalatikako harriak bztira harentzat
zizkirra baino gbhiago , en arista se
le tornaron las piedras de la honda , les
pier res de la fronde sont pour lui comme
Vherbe des champs. ( Duv. Job. xli-
19.)
ZizkolatBU (L), estridente, strident.
Laster mendiko oiharzunbk ihardesten
DUTE OIHU ZIZKOLATSUBRI , pronto lOS
ecos de las montafias responden 4 los
gritos estridentes , bientdl les e*chos de la
montagne retentissent de cris stridents.
(Dasc. Atheka. 8-18.)
Zizkortu (G), crecer, crotlre. Aspaldi
ONTAN GAZTBBNA ERE IKUSGARRIRO ZIZKORTU
zaigu , en esta temporada hasta el menor
se ha hecho ya talludito , depuis quelque
temps le plus petit mime est devenu gran-
dest.
Zlaknfla (L-bard), carcoma, artison.
Var. de zizka.
Zizkuiiatu (L-bard), apolillarse, car-
comerse la madera : se vermouler, s*arti-
sonner (le bois).
ZIZO (BN-gar, Sal.,R), balbuciente,
ceceoso : be* gay ant, zizayeur. Zizoa du,
cecea, il ztzaye.
Zisori (G, Izt. Cond. 137), seta ama-
rilla, variedad de ziza : mousseron jaune f
variiti de ziza.
ZIZORKA ( AN ) , granizo , grile. Ni
Erramurbn bildur, egin dezan zizorka-
rekin blur : yo tengo miedo del dia de
Ramos , de que haga nieve con granizo :
je redoute le jour des Rameaux, qu'il
neige et qu'jl grile. ( Araq.)
— • -- - ^hacers
devenir betjue.
Zizotu (BN, Sal.), hacerse balbuciente,
Zlzpa (L), fusil, escopeta : fusil, esco-
pette. (D. esp. chispa.) = De aqui y del
frances ha brotado en L-get la voz hi-
brida y curiosa zizpolbt, « pistola. » De
la et du francais est venu, en L-get, le
curieux lerme hy bride zizpolbt , « pisto-
le t. »
Zizpae, zixpai (Gc, ...), cedazo hecho
de mimbre, tamis en osier.
Zlzpildu (AN, BN), abrasarse, tos-
tarse : s f embraser, se griller.
ZIZPIRRA, rancajo, espina, tcharde.
(Duv. ms.)
ZIZPITA: 1° (BN), espina de peces,
arSte de poisson. — 2° (BN-am), rajita
de lena que se mete bajo las unas,
esquille de bois qui s'introduit sous les
ongles.
Zizpolet (L-get). (V. Zizpa.)
Zizpurra ( Duv. ms ) , Var. de zizpi-
RRA.
Zlzpuru (AN, B, G), suspiro, soupir.fl)
Samurtasun oek, zizpuru ta negarrak
1rtbtzbn badute biotz damuz ausitzetik ,
DiRA tSlt onak : estas ternezas, suspiros
y llantos, si salen de un coraz6n contrito
son muy buenos : si ces tendresses, sou-
pirs et pleurs, viennent d'un cceur contril,
Us sont excellent*. (Conf. 49-37.)
Zixpurutu (AN-arizk), suspirar, sou-
pirer.
ZIZT (AN, BN, R-uzt, S), onomat. de
una incisi6n, punzada, sajadura : ono-
mat. d'une incision, d'une piqUre, d*une
coupure. Itzb bat sartu zait zizt : un
clavo se me ha metido, zizt : je me suis
enfoncS un clou, zizt.
ZUtada (AN, BN, R), zixtadako,
(AN), punzada, piqtire. Agin batbk bma-
tbn dizkit ziztadako izigarriak (AN-b),
una muela me da atroces punzadas,
une dent me cause d'atroces e'lancements.
Ziztaka: i° (AN, BN, R, S), pun-
zando, piquant. Hbrodiasek San Juan
Bautistarbn mingaina iskilinba batbkin
ziztaka ibili omenzubn (AN-b), se dice
que Herodias a crib ill 6 4 punzadas la
lengua de San Juan Bautista, on dit que
Htrodiade cribla de piqdres la langue
de saint Jean-Baptiste. — 2° (AN, ...),
punzada, piqtire. \ Zenbat samintasun...
ETA ZIZTAKA BBZALA BIOTZBAN , BGORTZBKO
LBN BAlftO LBN BBKATUBN POZOIA ! \ CUan-
tas amarguras... y como punzadas en el
coraz6n, para expeler cuanto antes el
veneno del pecado ! combien d'amer-
tumes... et combien de piqdres au cceur,
pour rejeter le plus tdi passible le venin
du pe-chS! (Liz. 203-31.) — 3° (R), a pu-
Aelazos, a coups de poing.
Ziztapur (AN-b, BN -aid -gar), lefia
menuda , menu bois de chauffage.
Ziztatu : 4° fR), sajar, couper. —
2° (AN, BN, R, S), punzar, piquer. Zizta
ZAK BBI OR! AKUltO ORRBKIN , punza ft eSB
vaca con ese aguij6n , pique cette vache
avec cet aiguillon. — 3° (G-al), acribi-
Uar, cribler. Azak oso ziztatuak dauz-
kagu aurten , este afio tenemos las ber-
zas completamente acribilladas, nous
avons cette a/i/iee des choux complete-
ment crib Us.
Zizter (L), chorizo, sorte de saucisson.
PlARRESBK JAN BAITZITUBN ZIZTER OSOAK,
Pedro comi6 chorizos enteros, Pierre
mangea des saucissons entiers. (Piar.
Ad. 5411.) Ziztbr mas bien que « cho-
rizo » significa « pedazo ». Ziztbr signifie
pluldt « morceau » que « saucisson ».
Ogi-zizter , rebanada de pan, tranche de
pain. Lukainka- zizter, casco de longa-
niza, tranche de saucisson. Laranja- ziz-
tbr, gajo de naranja , quartier d 'orange,
Zizterpu (B ?, Aft. ms) , arco iris, arc-
en-ciel.
ZIZTIL (AN-lez?, G-etS-t), charco,
flaque.
Zizti-sasta (AN, B, G, L) : 1» ono-
mat. de pinchar repetidas veces, ono-
mat. de Faction de piquer a plusieurs
reprises. — 2° trabajar sin finura : bou-
siller, saveter, travailler sans goUt.
ZIZTOR : 1* (AN, BN-ald-s), caram-
bano, aiguille de glace. Horma gaitza
BGIN IZAN DU GAUR, ARBOLBTARIK ZIZTORRAK
dilindan daude (BN-ald) i esta noche ha
helado fuerte, pues de los Arboles cuelgan
carambanos : cette nuit la gelie a Hf si
forte, que les arbres sont couverts de
petiles aiguilles de glace. — 2° (AN ?, B,
G) , cosa diminuta , chose petite. Erreka
ziztor, arroyuelo, ruissetet. Lukainka
ziztor : longaniza, chorizo pequeflo : *au-
cisse, petit saucisson.
ZIZTRAKA (AN-lez), cosa insignifi-
caute, chose insignifiante.
ZIZTRIN: 1° (B-a), colgajo de ca-
misa, lambeau de chemise. — 2° ( B, G),
cosa insignificante , delgaducho : chose
insignifiante, maigrelette. = Algunos
dicen sistrin. Quelques-uns disent sis-
TRIN. ZEUGANATU EGIZU NIRE BIOTZ BRK1N,
ziztrin ta brrukarri au i apropiaos de
este mi corazon flaco, delgaducho y mi-
serable : emparez-vous de mon cceur
faible, chHif et miserable. (Ur. Bisit.
61-11.)
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ZIZTRO — ZOGI
455
Zistro (B-eib-m-mond-oft), hombre
incapaz para la generaci6n, homme im-
puissant a la gtnt ration.
ZIZXJR (AN-b), rizado, enroscado :
frist, crtpu. Ilb zizurra du orrbk bere
baitatik, ese tiene de por si el pelo ri-
zado, i7 a naturellement les cheveux fri-
*4S. AzA ZIZURRAK NAIAOO DITUZTE ZBNBAI-
tbk lkgunak bai&o, algunos prefieren las
berzas rizadas a las lisns, quelques-uns
priferent les choux frisks aux I Uses.
Zizurkatu (AN-b), rizar, f riser. Bu-
RUKO ILEAK ZIZURKATZEKO ASTIA ARTZBN DU
orrbk, ese toma tiempo de rizarse el
cabello , i7 prend le temps de se f riser
les cheveux.
Zizurtu (AN-b), en rosea rse , s'enrou-
ler. Su-ondoan zizurkatzen da papbra,
el papel se enrosca junto al fuego, le
papier se recroqueville pres du feu.
-Zka : 1° (c), sufljo que iudica la palidez
de un color, suffixe qui indique lapdleur
ou le peu de vigueur d'une couleur.
Arrbzka (B-m), arrizka (B-i), parduzco,
grisdtre. Baltzbzka, baltzizka (Be), bel-
zka (R-uzt), belzkanta (R-uzt), negruzco,
noirdtre. Berdizka (Be), verduzco, ver-
d6tre.DuHDuzKA (R-uzt), azulado,o/euA*{rl.
Gorrizka (c) f rojizo, rougedtre. Orizka
(c), amanllento, jaundtre. Urdinizka
azulado, bleudtre. Zurizka (c), blanque-
cino, blanchdtre. — 2° (B, G), diminutivo
de algunos nombres hoy escasos, dimi-
nutif de quelques noms aujourd'hui
rare*. Var. de -ska. Mordozka (B. G),
racimito, grappillon. Zorozka (B-i), lo-
quillo, foldtre.
-Zko (c) , sufijo doble , compuesto de
-z y -ko , cuya significaci6n varia segtin
las diversas acepciones de la primera de
estas particulas : suffixe double, compost
de -z et -ko , dont la signification varie
selon les diverses acceptions de la pre-
miere de ces par lieu les. = De las trece
funciones que desempefia en la lengua
el suGjo -z, su compuesto no conserva
mas que cuatro. No babiendo general-
mente medio de expresar 6 la letra todo
su alcance, pues tan to el espanol como
el frances se valen de la preposici6n
« de » para traducir la acepci6n mas
usual de -z y aun de -zko , por lo mismo
sera bueno advertir aue al elemento
simple le sigue naturalmente un verbo
y al compuesto un nombre 6 pronombre.
Des treize fonctions que le suffixe -z rem-
plit dans la langue, son compost en con-
serve seulement quatre. Comme il n'y a
qtntralement pas moyen d'exprimer a ia
lettre toute sa portte, car Vespagnol et le
francais se servent de la proposition
« de » pour traduire l' accept ion la plus
usuelle de -z et mime de -zko , il est bon
d'avertir que V fitment simple est suivi
naturellement d'un verbe, et le compost
d'un nom ou d'un pronom. — 1° (c),
indica causa material, il indique une
cause mattrielle. Urrbzko zirziLuak bb-
zala dirala, que son como zarcillos
de oro, qu'ils sont comme des pendants
d'or. (Card. 51-5.) Egingo zituan pozbzko
inziriak, hubiera prorrumpido en latidos
de alegria, il aurait telatt en cris dejoie.
(Per. Ab. 92-6.) Zubn biotzak, arrizboak
bzpadira, artuko dutb : vuestros cora-
zones , si no son de piedra , recibiran :
si vos cceurs ne sont pas de pier re, dls
recevront. (Lard. Test. 3-32.) — 2<> (c),
denota manera, modo : i7 dtnote la facon,
la maniere. Oi5Jezko (AN, B, BN, G, L,
R) : a) peat6n, pitton. — b) (soldado) dc
a pie, (soldat) A pied. Zaldizko (AN, B,
BN, G, L, R) : a) ginete, cavalier. —
b) (soldado) de a caballo, (soldat) a chc-
cal. Eta zaldizkoen aldrba ogei miLa
bidar amar bidar miLa (B, Apoc. ix-16),
y el numero del eje>cilo de a caballo
veinte mil veces diez veces mil, et le
nombre de cette armte de cavalerie ttait
de vingl mille fois dix fois mille. =
Cuando este sufijo se aplica a palabras
que denotan color, le sigue tan natural-
mente un verbo como un nombre 6 pro-
nombre. Quand ce suffixe s' applique a
des mots qui dtnotent la couleur, it peui
ttre suivi aussi bien oVun verbe que d'un
nom ou d'un pronom. Zurizko jantzi
(AN-b, B, G, L), zuriz jantzi (B-ond-tS),
vest i rse de bianco, s'habiller de blanc.
Gorrizko agbrtu da, ha aparecido (ves-
tida) de rojo, elle a paru (vttue) en rouge.
— 3° (c), express medio, il exprime le
moyen. Ekarri zadazute zuen anai tSi-
KIBNA, EGIAZKOTZAT EZAGUTU DITZADAN ZUBN
itzak : y traedme a vuestro hermano el
mas pequefio, para que pueda abonar
vuestras palabras : et amenez-moi voire
plus jeune frere, a fin que vos paroles
soient vtrifites. (Ur. Gen. xlii-20.) Janari
GOZOA POZAGORIK JATBA GBUREZKOA DA,
es natural A nosotros (es cosa que pro-
viene espontanearaente de nosotros mis-
mos) el comer mas a gusto una sabrosa
vianda, il nous est naturel (e'est une
chose qui provient spontantment de nous-
mime) de manger avec plus de goUt une
viande savoureuse. (Bart. II-254-7.) Be-
gizko ( AN , B , G , L ) : fascinaci6n , mal
de ojo (superstici6n) : jeltature, mauvais
ceil (superstition). Gabazko eta egunazko
othoitzak, oraciones (hechas) de noche
y de dla, oraisons (faites) de nuit et de
jour. (Joan. 1-256?.) — 4° (Be), indica
muchedumbre, en sentido admirativo :
il indique la multitude, dans un sens
admiratif. ; A zan gizonezkoa ! j qu£
muchedumbre aquella tan grande de
nombres ! quelle arande multitude
d'hommes ! = La palabra gizonbzko fuera
de esta clase de admiraciones significa
« var6n ». Equivale al sufljo -z en su
s^ptima acepci6n. Le mot gizonbzko, en
dehors de cette sorte d 1 ad miration, veut
dire « niAle ». Cette acception tquivaut a
la septieme du suffixe -z. Dagoz dantza
ATAN GIZONBZKOniK BDU EMAKUMB, EDO
mutilik bdu neska i en aquel baile hay
tantas mujeres como varones, 6 tantas
muchachas como muchachos : dans cette
danse il y a aulant de femmes que
d'hommes, ou autant de filles que de
garcons. (Olg. 66-11.) = Aunque muy
rara vez, se ve alguna que otra combi-
naci6n del elemento verbal -z y el sufijo
-ko , como en balbukazko naia , « deseo
de que el los tenga , lit. : deseo de si el
los tuviera. » (Bart. 11-252-24.) Algunos
han escrito -zko el sufijo diminutivo -sko
de oiLasko, « polio; » gaztesko (B-ar-i),
« jovenzuelo; » besko (AN-b, ...), « cal-
dereta, » etc. Bien que tres rarement,
on rencontre quelque combinaison de
Vtltment verbal -z et du suffixe -ko,
comme dans balbukazko naia, « envie
qu'il les ait, lit. : envie de si il les avait. »
(Bart. 11-252-24.) Quelques-uns ont tcrit
-zko le suffixe diminulif -sko de oiLasko,
« poulet; » gaztesko (B-ar-i), « garcon-
net; besko (AN-b,...), « chaudronnet, »
etc.
ZO (BN, L), grito con que se detiene
a los animales, especialmente a los asnos :
cri pour faire arrtter les animaux, sur-
tout les dnes.
Zohar (?, Duv. ma), brillante, claro,
sereno, ilustre : brillant, clair, serein,
illustre.
Zoharbi (S?), zohardi (BN, Sal., S-
bark), cielo sereno, ciel serein. Zohardia
bezain gaiza bderrik bzta ikusten ahal
bz lurrean bz itSasoan [S-bark), no se
puede ver cosa tan bella como el cielo
estrellado ni en la tterra ni en el mar,
on ne peut voir une chose aussi belle que
le ciel ttoili sur la terre ou sur la mer.
Zohardi tipil (S), (cielo) limpio, estre-
llado : (ciel) clair, Hoili.
Zohardura (BN?, St), resplandor,
resplendissement. Horrbngatik urrundu
DA GUTARIK ZUZBNTASUNA ETA ZUZENBIDBAK
ezkaitu atzbmatbn ; ARGIA igurikitzbn eta
HUNA ILHUNBEAK J ZOHARDURA USTB ETA
ilhunbbbtan gabiltza i por esto se alej6
el juicio de nosotros y no nos abrazarA
la justicia; esperamos luz y he aqui
tinieblas; resplandor, y anduvimos en
tinieblas : e'est pourquoi ia vtritt s f est
tloignte de nous, et la justice ne nous
connatt plus; nous attendions la lumiere,
et voila les tt neb res ; nous esptrions Vtclat
du jour, et nous marchons au milieu de
la nuit. (Duv. Is. lix-9.)
Zohargi (S?), resplandor, luz del
cielo : resplendissement, lumiere du ciel.
Zohartihits (S), rocio, roste. Biauri
(Sic) NITARA ZURE ELHBSTA ZOHARTIHITZBAT
bezala, vuestra palabra venga & mi como
rocio, voire parole vint vers moi comme
une roste. (Imit. 138-1.) Hui&btakoak
BUSTATZBN TCzO ZOHARTIHITZARBKI EBIARBKI
bbzala ( S-bark ) , el calzado se moja con
el rocio lo mismo que con la lluvia, la
chaussure se mouille avec la roste aussi
bien qu'avec la pluie.
Zohartu (ScJ, clarearse el cielo,
s'tclaircir (le ciel). Ni nu rap ait joateko
NIZENEAN, ZBLIA BETH l OlhOn DOZU, BEH1N
brb bztuzO zohartzbn ( S - bark ) i cuando
yo tengo que ir a alguna parte , el cielo
esta siempre oscuro , jamas se despeja :
quand je dois alter quelque part, le ciel
est toujours noir, jamais il ne s'tclaircit.
Zohatsi (S?), despojar, dtpouiller.
Erlea zohatsi dizib, han castraao la col-
mena, Us ont ch&tre* la ruche.
Zobarren (G-gab-iz), parte baja de
un campo en deel i ve, parlie basse d'un
champ en pente.
Zoblka (B-g), bamboleando, cabe-
ceando : chancelant, branlant la tite.
ZOGI: 4° (AN-b), tepe, pedazo de
tierra que arrancan las layas 6 la
azada, morceau de terre que ditachent
les fouilleurs ou la biche. Var. de zohi,
zoi ; com. zagi de zahi, zai ; zagar de
ZAHAR, ZAAR, etc. (V. Zot.) LeNGO GOLDE
ZAGARREKIN BBRRIBK1N BAlffO BBRDI^AGO
gblditzbn zen zogi a, el tepe quedaba mas
igual con los arados antiguos que con
los del nuevo sistema , le gazon que Von
coupait avec les vieux instruments ara-
toires restait plus rtgulier qu'en faisant
usage des nouveaux. — 2° (G?), pru-
dente, circunspecto : prudent, circonspecl.
BlRJlftA GUZIZ ZOGI ETA ZINTZOA , BRRBGU
ezazu gugatik i Virgen prudentisima y
fidelisima, rogad por nosotros : Vierge
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456
ZOGIERA — ZOKOR
Ires prudente et Ires fidele, priez pour
nous. (Ag. Eracus. 257-26.) Zogi-zogi
bizi da, vive muy cuidadosamcnte , il vit
tres soigneusement. (ms-Lond.)
Zogiera (G?, Lar.), discreci6n, dis-
cretion.
Zogitu: 1° (AN?), medrar (el trigo) ,
murir (le bit). — 2° (G?, Lar.), hacerse
discreto, devenir discret.
Zogun (BN-s), surco, sulco, sillon.
ZOI : 1° (B, BN-s, G, R), tepe, pedazo
de tierra que se saca con la laya 6 con
la azada, vulg. tormo : motte, morceau de
terre que Von souleve avec le fouilleur ou
la b&che. Zendorraren garaiko aldban
IEUSTEN ZAN ETSABOLA BAT, IRU PAGO-ADA-
RREKIN KG1NA ETA GAROZ AZPITIK ETA ZOIBZ
gaiRbtie estalia : por encima de la pira
se veia una choza hecha de tres ramas
de haya y cubierta de helecho por abajo
y de tepe por arriba , en haut de la pile
de bo is on voyait une cabane faite de
Irois branches de hUre el couverle de
fougere en bas et de mottes de terre en
dessus. (Pack. 29-14.) Zoiae tSikartu
bear dira atSurraz, los tepes deben re-
ducirse con la azada, on doit casser les
mottes de terre avec la bSche. (Per. Ab.
150-17.) — 2° (B-mu), lefto como de dos
pies que Ueva cada pescador de merluza
para recoger el aparejo , louret de deux
pieds que chaque picheur porte pour en-
rouler la ligne a pe*cher la merlue. — 3° (G-
and, L-ain), raja, p. ej., de una campa-
nula 6 moneda : f 4 lure d'une cloche, cri-
qUre d'une monnaie. — 4° (B, G-and),
companeros lay adores , bGcheurs. —
5° (G) , caspa de la cabeza , crasse de la
t4te.
Zohi : 1° (BN, L, S), maduro, mtir.
Var. de zori. Ogi zohiaren lastoa, la
paja del trigo maduro, la paille du bie
mtir. (Duv. Labor. 67-22.) — 2o (BN,
L, S), tepe, motte de terre. Var. de
ZOGI (1°). JOANIR BERAZ MoLEMEKO OIHA-
NERAT, egin zituzten abarrbz eta zohiz
etSola tSar batzu berentzat : yendo pues
al bosque de Molem, hizo de ramas y de
tepes unas pobres chozas para ellos :
car, allant au bois de Molem, il fit avec
des branches et des mottes de terre quel-
ques pauvres cabanes pour eux. (Joan.
Saind. 1-523-23.)
ZOlXu (G-get), esturio, pez grande
cuyo dorso al parecer esta tachonado :
esturgeon, gros poisson dont le dos
semble garni de clous.
Zoin (BNc, R), coftl, lequel. Var. de
ZEIN. ZOIN LBNKA (R-UZt), ZOIN LEHENKA
(BNc,...) : a* cual ma's ligero, corriendo a
porfia : a qui le plus teste, luttant de
vitesse. Zointarik zoin (R-uzt), en igual-
dad de circunstancias, dans des circons-
tances semblables. Jokatzen dautzut,
DIOTSO, NAHI DUZUN BBZANBAT, ZU BBZAIN
LASTER NAIZELA HELTZBN GAINT O UARTARAT.
— I ZOIN LEHENEA ZUE NIRI ? OS apuestO ,
le dice, cuanto querais, que tan pronto
como vos llegare h aquella pequena emi-
nencia. — i A correr (a" quiln corre m£s)
vos a mi? ye vous parie, lui dit-il, tout
ceque vous voudrez, que farriveraiaussi
vite que vous a cette petite butte. — Vous
me defiez a courir, vous? (Goyh. Aleg.
57-25.)
Zoinaiden (BN-s, R), cualquiera,
quelconque. (Contr. de zoin nai den.)
Zoin ederrago (BN, R), 6 cu&l mas
hermoso , a qui le plus beau.
Zoinu (BN, S), cuidado, soin. (D. fr,
soignert.) Eri zoinu gabea f BN-ald, S),
enfermedad que no da quehacer, mala-
die qui ne ntcessite pas de grands soins.
Zoinu handieoa ( BN, S ) , que da mucho
quehacer, qui donne beaucoup de tour-
ment. Dbna zoinu da gizon hori ; hori
etSean sartuez gbro, ezkera asei hiru
orren zerbitzatzeeo (BN-ald) : ese hom-
bre es todo impertinencias ; a penas
entra en casa, ya no somos bastante tres
para servirle : cet homme est tout exi-
gence; a peine entre-t-il dans la maison,
que nous ne sommes pas assez de Irois
pour le servir.
Zohitu (BN, L, S), madurar, mdrir.
ZOHITZERA UZTEN BADA HAZIA , BELHARRAE
GALTZEN DU BERE INDARRAREN BRDIA '. si Se
deja madurar la simiente , la planta
pierde la mitad de su fuerza : si on laisse
mUrir la semence, la plante perd la moi-
lid de sa force. (Duv. Labor. 67-14.)
Udazeenean, hezeurra zohitu denean,
erortzen diren hezeur ederrbn guziae
biltzen dira : al otofio, cuando la bellota
madura, se recogen todos los m£s her-
mosos granos que caen : a Vautomne,
?ruand le gland mfirit, on ramasse tous
es plus beaux grains qui tombent. (Duv.
Labor. 163-14.)
Zoizar (G-and), terreno layado mucho
tiempo atr£s, p. ej., tres meses : terrain
b£che longtemps auparavant, p. ex.,
trois mois.
Zohiztadura, encespedaje, construc-
ci6n de paredes con tepes : gazonnement,
construction de murs avec des mottes.
(Duv. ms.)
Zohiztatu, encespedar, cubrir de
tepes, hacer paredes con pedazos de
tierra : gazonner, faire des murs avec des
morceaux de terre. ( Duv. ms.)
Zokain (G-ern), el layero que rompe
la tierra el primero en la cuadrilla : le
fouisseur qui brise la terre, le premier
de Vequipe.
Zokhal (BN-gar), erizo (de castafia),
bogue de la chdtaigne.
ZOKETA (B-o, BN-s, R), guante 6
cazoleta en que meten una mano los
segadores, para evitar heridas : gant ou
coquille dont les faucheurs se couvrenl
la main, pour &viter des blessures.
ZOKIL (B-g), pan mal fermentado,
pain mal ferments.
ZOKO , zokho : 1° (c) , rinc6n : encoi-
gnure, recoin. Baina gutitan dabilana,
ZOEHOAN DATZANA , UERDOILTZEN DA I perO
(la espada) que se maneja pocas veces,
la que yace en el rinc6n, se cubre de
rofia : maw (Vipe'e) que Von emploie peu
souvent, celle qui reste dans un coin, se
couvre de rouille. (Ax. 3»-526-15.) Zoeo-
moeo guziek ( BN , L, R, S), todos los
rincones y escondrijos, tous les coins et
cachettes. Iduri baino aundiagoa da
BELAI ORI , ZOEO AUNITZ BADU '. GSe prado
es mayor que lo que 6 primera vista
parece, pues tiene mucnos rincones
(parajes que no se ven) : cette prairie est
plus vaste qu'on ne le dirait a premiere
vue, car elle a bien des coins (endroits
qui ne se voient pas). EtSegileae zoeora
BOTA ZUTEN ARRIA , AU IZAN DA IPI&IA
et3e-buruan : la piedra que desecharon
los que edificaban, esta rue puesta por
cabeza de esquina : la pierre qu'ont reje-
tee ceux qui bdlissaient, est devenue la
pierre de I' angle. (Ur. Malth. xxi-42.)
— 2° (B-l), especie de caj6n, fijo en el
centro de la lancha , en que se mete el
mastil : espece de coffre, place" au milieu
de la barque, dans lequel on assujettit
le mdt. — 3° (B-o), quiebra, faillite. —
4° (B-eib-mond-ofi), meter en el boche
todas las nueces con que se juega, meltre
dans la poquette toules les noix avec les-
quelles on joue.
Zokodun ( AN - lez - oy ) , c6nca vo ,
p. ej., el plato sopero : concave, creux,
p. ex., Vassiette creuse.
Zoko egin : 1° (B-o), hacer quiebra,
faire faillite. — 2° (Be,...), atascarse,
s'embourber. — 3° (B-eib-mond-ofi),
meter todas las nueces en el boche,
mettre toutes les noix dans la poquette.
Zokogune (AN-b), depresion, depres-
sion. Landae duen zokogune artan urak
galtzen du artoa , en aquella depresi6n
aue tiene el campo el agua echa a per-
der el maiz, Veau abtme le mats dans
cette depression de terrain.
Zokokari (BN-s, S), zokoketari (BN,
L), mis£ntropo, hombre que huye de las
gentes por temperamento : misanthrope,
homme qui fuit la societe par tempera-
ment.
Zoko-kino (S), olor de encerrado, de
los cuartos sin ventilaci6n; olor que
tienen los objetos viejos encerrados en
un desv&n 6 en otro sitio oscuro y sin
ventilaci6n : odeur de renferme, des
appartements non ventiies; odeur qu'ont
les vieux objets reUgues dans un grenier
ou un autre endroit obscur et sans air.
ZOKOLDA : 1° (R), costra de nifios
en la cabeza, croUte que les enfants ont
sur la tete. — 2° (BN-s), caspa, pel lieu les.
Zokolin (G-azp), Var. de zoeoton.
ZOKOLO : 1° (R), regordete : trapu,
gros. — 2° rinc6n, coin. (Duv. ms.)
Zokolu, zokholu (L), rinc6n, coin.
Baina hau ere ezta ohartu zoeoluan
dagoenaz, pero tampoco este ha notado
la presencia del que esta en el rinc6n,
mais il n'a pas aavantage remarque la
presence de celui qui est dans le coin.
(Goyh. Aleg. 90-3.) Nolabbrzeee zoeho-
lutan ehortzi zituzten, c6mo los demas
les sepultaron en los rincones, comment
les autres les enterrerent dans les coins.
(J. Etcheb. 91-17.)
Zokomiran (AN, G), husmeando, flai-
rant.
ZOKON : 1° (G, ...), c6ncavo, con-
cave. EZTBZU EGINGO BETERIK , BAIZIK UTSA
ETA ZOKONA BARRENDIKAN, MENDIAN ERA-
kutsi zatzun bezela i no lo har^s macizo,
sino vacio y hueco por adentro, como
te fue mostrado en el monte : tu feras
Vaulel vide et creux et non massif, ainsi
qu'il t'a ete indique sur la montagne.
(Ur. Ex. xxvn-8.) — 2° (B-ond), forzudo ?,
robuste ?.
Zokondo (Be,...), rinc6n, coin. Eztago
NIRE ETSEAN BESTS GIZON -GAUZARIE EMEN-
t§b gagozanak baino : ALPBRRIE ARATURO
DITUZU ZORONDO TA BAZTER GUZTIAK '. en
mi casa no hay otros varones (lit. : cosas
de hombre) que los que nos ve usted
aqui : en vano registrar^ usted todos los
rincones y escondrijos : dans ma maison
il n'y a pas d'autres hommes (lit. : choses
d f homme) que ceux que vous voyez ici;
vous fouillerez en vain tous les coins et
recoins. (Per. Ab. 190-9.)
ZOKOR : 1° (B-ond, G,...), terron,
motte de terre. Bai, tSotSo : neuk bb oba
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ZOKOR-MAZO — ZOLERDI
457
NBBAN BKSTK ORRBNBESTE EOIN BANEU :
tSalupbari itSi TA BASBRRIRA ZOKORRAK
austbn (B-ond) : si, joven : tambien hu-
biera sido meior para mi si hubiera hecho
otro tan to : dejar la lancha y a la aldea
a romper terrones : oui, jeune homme ,
il aurait M preferable aussi pour moi
d'en avoir fait auiant : laisser la barque
et aller a la campagne briser les mottes
de terre. — 2° (?), rinc6n, coin. —
3° (AN-b), cerote, drat. — 4° (AN-b),
raquitico, se dice lo mismo de vegetales
que de animales y del hombre : rachi-
lique, se dit aussi bien des vigitaux et
des animaux que de I'homme. Arto zoeo-
RRA BBRBSTBN DUGU SURITZEAN , al pelftr
solemos separar el maiz raquitico, en
effeuillant le mats nous siparons les fpis
maigres. — 5° (S), residuos de hierba
en ud campo ya pacido, resies d $ herbe
dans un champ dijk p&ture*. — 6° (BN-s),
ramillas deshojadas en otofio, branchettes
effeuilUes en automne. — 7° (L-ain),
novillo 6 novilla como de un ano , bou-
villon ou gdnisse d'un an environ. Var.
de ZBKOR.
Zokor-mazo (G-bet), mazo para pul-
verizar terrones de los campos, maillet
pour Amotler les champs.
ZOKOTA (B, arc, ...), camisa peque-
fia de mujer, de la cintura para arrioa :
chemise courte de femme, qui ne part
que de la ceinture.
Zokhota-mokhota (S, Chah. ms), de
rinconcito en rinconcito, de cache tie en
cachette ou de recoin en recoin.
Zokotari (R), misantropo, el que trata
de evitar que le miren las gentes :
misanthrope, celui qui 4vite cTitre vu
par les gens. Var. de zokokari.
ZOKOTON (G-orm), mancha que deja
en las manps el pericarpio de la nuez :
tache jaune fence 4 , que laisse sur les
mains le brou de la noix.
Zokourrin (Duv. ma), sokousain
(BN-ald, L-ain), Var. de zoeo-eino. EtSea
LUZAZ HETSIIK BGON DBNBAN , BARNEK ZOKO-
usain bat hartzbn dute (BN-ald) : cuando
una casa ha estado largo tiempo cerrada,
sus piezas cobran un olor pesado : quand
une maison a 4U longtemps close, ses
appartements sentent le renfermi.
Zokozai (BN-s), persona por lo regu-
lar anciana, apegada al hogar; lit. : guar-
dian del rincon : personne, ge'ne'ralement
vieille, attachie au foyer; lit.: gardien
du coin.
Zoko-zorrl (Sc), cien pies (insecto),
lit. : piojo del rinc6n : cloporte, mille-
pieds ; lit. : pou du coin.
ZOLA: !• (AN, BN, L, S), cimiento,
fondement. Halaber badira ur-putzuak,
BERARIAZ EGINAK, ZIMENDUAN EDO ZOLAN
ithurria baitutb : asimismo hay pozos
de agua formados espont&neamente, pues
tienen fuente en el cimiento 6 en el
suelo : de mime il y a des puits d'eau
forme's spontaniment, car Us ont une
source dans leur fondation ou dans le
sol. (Ax. 3«-530-15.) Parbtak ongi bgite-
KOTAN ZOLAN BEAR DIRE PARATU ARRI
obbrenak (AN-b) : para hacer bien una
pared, hay que colocar en la base las
mejores piedras : pour bien faire un mur,
il faut placer a la base les pierres les
plus grandes. — 2° (AN, BN, G, L),
planta (del pie), plant e (du pied). —
3° (AN, BN, G, L, S), suelo, sol. Ipernu-
zolala j a itsi ko hiz (S, Matth. xi -23) ;
T. II.
APHALDUA IZANEN HIZ IPBRNUKO ZOLARADINO
(BN, ibid. xi-23),hasta el infierno descen-
ders, tu seras abaissie jusqu'a Venfer.
Zola garbia duen belaian aisa da segan
aitzba (AN-b), es facil cortar hierba en
el prado que tiene limpio el suelo, il
est facile de couper Vherbe dans une
prairie dont le sol est propre. Errozu
maihaztCriari jitbz suealte-zolarbn bb-
rritzbra (S-bark) , diga usted al carpin-
tero que venga 4 renovar el suelo de la
cocina, dites au menuisier de venir rem-
placer le parquet de la cuisine. — 4° (G-
and), subsuelo de la tierra, sous -sol de
la terre. — 5« (AN-b, BN, L, R, S],
suela, seme lie. Oski-zola (S), suela ae
zapato, semelle de Soulier. Erthutsik
bbiltez, huinzolak gogorturie ditit (S-
bark ) : tengo endurecidas las plantas de
los pies, de haber andado descalzo : j'ai
la plante des pieds durcie, pour avoir
marcht dichaussi. Zola brdiak (AN-b,
L-ain, R), medias suelas, demi-semelles.
— 6° (BN-am-baig,...), falda de monte ,
pied ou base de la monlagne. — 7° (BN-
gar, S), fondo, fond. — 8° (BN, L,
S), lugar bajo, bas-fond. Zolan (S),
abajo, en bas. Zoletako lurra bbrenez
aberatsena da, la tierra de lugares bajos
es de suyo la mas rica, la terre des bas-
fond $ estriche d'elle-mime. (Duv. Labor.
59-5.) — 9° (BN-gar, R-uzt, S), pie,
pied. Jauzean ari dirbnek zolaka neur-
tzen ditzie jauziak (BN-gar), los que
se ocupan en saltar miden los saltos por
pies, ceux qui s'occupent a sauler me-
surent les sauls par pieds. — 10° (AN-b,
BN, S), parte inferior de un cuerpo,
partie inftrieure d'un corps.
Zolaberritu (AN-b), echar suelas,
ressemeler. £ Zenbatban zolabbrrituko
dituzu Zapata oe ? £ por cuanto echara
usted nuevas suelas a estos zapatos? poor
combien ressemelleriez-vous ces souliers ?
Zoladura: !• (AN-b, BN-s, ..., R, S),
pavimento, pavage. Lbngo denboretako
ZOLADURAE ITSUSIAE DIRE BAINO AZEA-
rrak, los entarimados de tiempos anti-
guos son feos pero s61idos , les parquets
d'autrefois sont laids mais solides. Zel-
HAUR1EO ZOLADURA BERRIBRAZ GINIOZO ,
eaiuegi ezpalitz (S-bark), hariamos reno-
var el pavimento del piso si no fuese
demasiado caro, nous ferions remplacer
le pavage de VHage si ce n'Hait pas trop
cher. — 2° (R), balc6n, balcon.
Zola-gainak (S), cimientos y tejado,
fondements et toiture.
Zolagune , hondonada , bas - fond.
SORHOAE EDO PHBNTZEAK ARDURENIK BGITBN
DIRA ZOLAGUNBTAN, ZEREN HBZETASUNA
MAITE BAITU BBLHARRAE : las pieZBS y loS
prados se hacen por lo general en luga-
res baios , porque & la planta le gusta la
humedad : les pieces et les prts se font
en gtniral dans les bas-fonds, parce que
la plante aime VhumidiU. ( Duv. Labor.
59-4.)
Zolaitze (BN-s, R), clavos grandes que
se emplean para fijar tablones, arandes
pointes a parquets qui servent a fixer des
planches.
Zolaki, cuero con que se hacen las
suelas, cuir avec lequel on fait les
seme I les. (Duv. ms.)
Zolaldi, remonta de zapatos, resse-
melage. (Duv. ms.)
Zolaratu (AN, L), ir al fondo : en f on-
cer, aller au fond.
Zolatu : 1° (AN, BN-s, L, R, S), echar
suelas al calzado, ressemeler. — 2° (AN,
BN, R, S), echar nuevo suelo 6 pavi-
mento, mettre un nouveau sol ou repa-
ver. SoraiLua zolatu fAN-b), entarimar
el suelo, parqueler le sol. Erdizolatu
(R, S), echar medias suelas, mettre des
demi-semelles. EtSea zolatu (BN, S),
entarimar la casa, planchtier la maison.
Ulzamaeo aritz-olbz zolatua da gurb
eliza (AN-b) , nuestra iglesia esta enta-
rimada con tabla de roble de Ulzama,
notre e'glise est parquetie en chine d' Ul-
zama. ARRI - LAUZAZ ZOLATUAK DIREN
elizae otzae dire, las iglesias que tienen
suelo de piedra son frias, les 4glises dont
le pavage est en pierre sont froides.
ZOLDA : i° (AN-arak-b-lez-oy, Gc,
L-ain), rofia, costra que cubre la piel
despu^s de una enfermedad , crotite qui
couvre la peau apres une maladie. —
2° (AN-arak-b, BN-ald ,* G-etS , L-ain),
caspa, pellicules. Buruan zoldaie bz iza-
TEEO, MAIZ ORRAZTATZBA DA OBBRBNA I para
no tener caspa en la cabeza, lo mejor es
peinarse con frecuencia : pour eviter les
pellicules de la Ute, le mieux c'est de se
peigner fre^quemment. — 3° (AN, Lacoiz.,
B ?), sinfito petreo, coris de Montpellier.
(Bot.) — 4° (AN-b, BN-s, L-ain), mugre,
suciedad de los vasos : crasse, saleU des
verres. Ugaldbbtan zolda andia gbldi-
TZEN DA URA ZABALTZEN DAN TOEIBTAN , en
los rios queda gran suciedad en los
sitios que invade el agua, les rivieres
laisse nt une grande saleU aux end roils que
Veau envahit. Zolda k jana daueb gizon
ori , a ese hombre le corroe la mugre, la
crasse ronge cet homme. — 5° (BN-s),
humillo 6 resabio que toman la leche,
arroz u otras cosas cuando se requeman :
qoUt de fumte ou de gratini que prennent
le lait, le riz ou autres aliments quand
on les rechauffe. — 6° (L ?), inmundicia,
immondice. Ezar zazu halabbr duphina
HUTSA IEHATZEN GAINBAN EHALDA DADIEN ,
HURTH DITEZEN HARTAEO EOBREA ETA ZOLDA
eta erbb HBRDOiLA : ponla tambien vacia
sobre las brasas, para que se caldee y
se derrita su cobre, y se funda en medio
de ella su inmundicia y que sea consu-
mido su sarro : metlez aussi le vase vide
sur les charbons ardenls, afin qu'il
s'e'chauffe, que I'airain brdle, que ses
souillures se fondent au dedans et que sa
rouille se consume. (Duv. Ez. xxiv-il.)
Zolda -bedar (B-m), zolda -belar
(AN-narb), sinfito 6 consuelda, con-'
soude. (Bot.)
Zoldar (G-and), erupci6n de los gorri-
nos, producida por la suciedad de la
cuadra : Eruption des gorets, produite
par la saleU de Uitable.
Zoldazu ( AN-b , BN , S ) , mugriento ,
crasseux.
ZOLDI, pus, materia de postema ipus,
matiere de furoncle. (Afi. ms.)
Zolditu (B-g), panadizo, panaris.
ZOLDRA (BN, Sal.), mugre, suciedad
que cubre la piel, los vasos, etc. : crasse,
saleU qui couvre la peau, les verres, etc.
Zoldu: 1° (B-g-m-mu, ...), enconarse
una herida, s'enflammer (une blessure).
(De zoni?.) — 2° (B-o-tS), madurarse
una fruta, mUrir (un fruit). — 3° (B-oJ,
formalizarse (una persona), devenir rai-
sonnable (une personne). — 4° (B-ang-
ar-tS), panadizo, panaris.
Zolerdi (AN, BN-s, L, S), medias sue-
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458
ZOLI — ZOPARRENEKO
las, ressemelage. Oskiak,zolerdiak ezari-
ONDOAN, BERRIAK BEZELA TUZU (S-bark) I
los zapatos, en cuanto se les echan me-
dias suelas, se ponen como nuevas :
quand on ressemelle les souliers, Us
deviennent comme neufs.
ZOLI : 1° (B-o), madurar, mtirir. —
2° (B-o), maduro, mtir. Artoak zoli
dagoz, los maices estan maduros, les
mats sont mtirs. — 3© (B-i-l-m-o), enco-
nado, enflammS. Zaldarrau zoli baneuko,
ENINTZATBKE ONENBESTE BSTUTUKO I £ GUZ-
TIA BE ZER ? ARRATSALDE BATEN ALDBRDIA-
RBN GANBRA BOON BBARRA (B-l) : si yO
tuviera maduro este tal divieso, no me
apuraria tanto (como me apuro) ; £ todo
que 1 seria? tener que estar a medio lado
una tarde : si ce furoncle Slait mtir, je
ne craindrais pas tant (que je erains);
que serait-ce, somme toute ? r ester sur le
[lane une soirSe. — 4o (B-g-1-m-tS), Agil,
brioso : agile ,' courageux. Ondo gizon
ZOLIA ZAN ORI BA , iftOR BAZAN , GERRATE-
AURBEAlt; BA1&A GBRO , BATBKO UMOREAK ,
BESTBKO BTSEKOEN ARTBAN GOZORIK EZA ,
guztiori sortuta dago (B-l) : ese cierta-
mente era hombre bien brioso, si habia
alguien que lo fuese, antes de la guerra;
pero despue's, por un lado el reuma, por
otro la falta de consuelo en la fa m ilia ,
se ba becbo completamente pesado : il
StaU certainement tres agile, s f il y avail
quelqu'un qui le ftit, avant la guerre;
mais depuis, d'un c6U le rhume, de Vautre
le manque de consolation dans lafamille,
il s'est tout a fait alourdi. — 5° (B-d-
g-1-m-ond, ...), sonoro, sonore. ^Geurb
tSilin zoli ederrak dakazuz zbuk bmbngo
TSlLIN MOTELEN ONDORA? ZARTAlftlK BE
bago zoliagorik (B-l) : £ usted trae nues-
tras sonoras y hermosas campanas al
lado de las campanas apagadas de aqui ?
sartenes bay tambi£n mas sonoras :
comparez-vous nos sonores et belles
cloches avec les cloches fSlSes d'ici? il
y a aussi des poiles plus sonores. Bear
deutsagu bustanbn puntan mini lastbr
arran tSikia baina zolia, tenemos que
ponerle enseguida en la punta del rabo
una campanula pequefla pero sonora :
nous devons lui mettre ensuite au bout de
la queue une sonnelte petite, mais sonore.
(Azk. E.-M. Cane. has. IH-426-4.) —
o° (Be), perspicaz (sentido), perspicace
(sens). Odola ateratea, bbkutur ikara
BAGEA TA BEGI ZOLIAK D1TUANBNTZAT EZTA
orrbn gauza gatSa : el sangrar, para los
que tienen el pulso fir me y los ojos
perspicaces , no es cosa tan dificil : la
saignSe n'est pas une chose bien difficile,
pour ceux qui ont le poignet ferme et les
yeux perspicaces. (Per. Ab. 49-4.) —
7° (B-mond-ub), atento, atlentif. Zoli
egon , estar atento , Sire attentif.
Zoligaizto (B-eib), callo, durillon.
Zolltasun : 1° (B-o), madurez, matu-
rity. — 2° ( B-g-1-m-tS J, agilidad, brio :
agilitS, vivacitS. — 3° (B-i-T-ra-o), enco-
namiento de una llaga 6 tumor, inflam-
mation d'une plaie ou d'une tumeur. —
4° (B-d-g-1-m-ond), sonoridad, so nor US.
— 5° (fie), perspicacia (de sentidos),
perspicacity (des sens). — 6° (B-mond-
ub), atenci6n, attention.
Zolltu : 1° (B-i-l-m), enconarse la
berida, s'enflammer (la blessure). —
2° (B-i), empezar A madurar, commencer
a mtirir. = Se dice de los bigos y de la
uva. En B-o es « madurar ». Se dit des
fiaues et du raisin. En B-o e'est « mti-
rir ». — 3° (B, ...), bacerse Agil, enarde-
cerse : devemr agile, sedSgourdir. Arrisku
TA IZBN ONAK ZOLITU TA INDARTUTBN EZTA-
BBNA I ZELAN INDARTU TA BIZKORTU BERBA
askoren ots ETA soiSuakaz? aquel A quien
no enardece y anima el riesgo y el re-
nombre £ c6mo se animarA y se enarde-
cerA con el ruido y rumores de mucbas
palabras? comment celui que le pSril et
le renom n'enhar dissent pas et n'encou-
ragenl pas, deviendra-l-il courageux et
vif au bruit et aux rumeurs de nom-
breuses paroles? (Per. Ab. 204-7.) —
4° (B, ...), bacerse sonoro, devenir sonore.
— oo (B, ...), bacerse perspicaz, devenir
perspicace. — 6° (B-b-g-i-m, ...), pana-
dizo, panaris.
Zolo (AN-goiz), hoyo, trou. Var. de
zulo, ziLo.
Zoltzaifia (B-a-g-tS), panadizo, pana-
ris.
Zoltzaka (B-el), tumor 6 grano no
enconado, tumeur ou bouton non en-
flammS.
Zolu (G-and), suela, semelle. Var. de
ZOLA (5°).
Zomait (BN-s, R), alguno, algunos :
quelqu'un, quelques-uns. Zomait semb
(R-uzt), algun bijo, quelque fits.
Zomaml (B-a-o-tS), meollo, parte mAs
blanda de los pedazos de tierra levanta-
dos con layas, partie friable des mor-
ceaux de terre soulevis par la biche. >
Zomat (BN-s, R), cuanto, cuanta,
cuantos, cuantas, combien. Zomat asto,
kainbat uzkbr (BN-s, R) i cuantos burros,
tantos cuescos: autant d'Anes, autant de
petS. I ZOMATAK ALTIGU KUEK?'(R), I que
hora es ( la qu6 esta dando ) ? quelle
heure est-il (celle qui sonne) ? = La difc-
rencia que nay entre zomait y zomat,
media entre zbinbait y zbinbat 6 zemat,
zunbait y zuNBAT,etc. La difference qu'il
y a entre zomait et zomat est la mSme
que celle qui existe entre zenbait et zbin-
bat ou zemat, zunbait et zunbat, etc.
ZOMORRO: 1° (G-and-bid-etS), mas-
cara, disfrazado : masque, diguisi. —
2° (G-and), espantajo, Spouvantail. —
3° (Gc, ...), fantasma, duende, el bu, el
coco con que se asusta 6 los niftos : cro-
quemilaine , fantdme ou Hre imaginaire,
avec lequel on fait peur aux enfants. Eta
IKUSI ZUTBNBAN ITSASOAREN GAINBAN ZEBI-
LBLA, ARR1TU ZIRAN, ESATEN ZUTELA : ZoMO-
rroa da : y cuando le vieron andar
sobre la mar, se turbaron y decian :
Que es fantasma : et le voyant marcher
sur la mer, Us se troublerent et dirent :
Cest un fantdme. (Ur. Matth. xiv-26.) —
4° (G), insecto, mas particularmente las
sabandijas, como escarabajos, salaman-
quesa, etc.: insecte , plus particuliere-
ment les insectes ripugnants, n4cro-
phores, scarabSes, salamandres.
Zomorro-mamorro (G-don), a la
gallina ciega (juego de niftos), au colin-
maillard (jeu d* enfants).
Zonbat (BN-haz), cuanto, cuantos,
cuAnta, cuantas, combien. Var. de zomat,
etc.
Zonbeizlo (BN-baz), unas cuAntas,
quelques. Dimin. de zonbeit.
Zonbeit (BN-baz), algunos, quelques-
uns. Var. de zomait, etc.
Zonbor, tronco, tronc. (Duv. ms.) Var.
de ONBOR.
ZONDOKO ( AN ?), pieza de madera,
en forma de semicircunferencia, que sos-
tiene por detras las tortas en el fuego :
piece de bois, en forme de croissant, qui
soutient les gaieties contre le feu.
Zongo (B-ond), fondo, profundidad,
p. ej. del mar : profondeur, p. ex. de la
mer. Var. de zingo.
Zonhil: 1° (S, Geze), incomodidad,
disgusto : contrarUU , ennui. — 2° (S),
dolencia : malaise, souffrance. Bbbak
hartu dutu gurb zonhuak eta gurb eri-
tarzOnak bgari dutu (S, Matth. vin-17),
e\\ mismo tom6 nuestras enfermedades
y carg6 con nuestras dolencias : il a pris
lui-mime nos infirmUSs, et il a ports nos
langueurs. Eta bazabilan Jesus Galilea
GUZIAN, JUDIOBR BILKHURBTAN ERAKASTBZ,
zbluko brresumarbn Ebanjelioaren PHE-
RBDIKATZBZ, ZONHO ETA BBITARZUN GUZIBN
POPULIARBN ARTBAN SENDOTZBZ (S, Matth.
iv-23): y andaba Jesus rodeando toda
la Galilea, ensenando en las sinagogas
de ellos y predicando el Evangelio del
reino, j sanando toda enfermedad y toda
dolencia .en el pueblo : JSsus parcourait
toute la GalilSe, enseignant dans les syna-
gogues et prSchant VSvangile du royaume
et guSrissant toutes les langueurs et
toutes les infirmitSs dans le peuple.
ZONZON (G-and), bobalic6n : idiot,
sot, niais.
Zoor (B-m, G?), deuda, dette. Var.
de zor (lo). Nik beintzat bialduko deu-
TSAT BG1N DODAN ZOORRA J BZTOT iflOREN
gauzarik gura i yo ciertsmente le en-
viar^ (el importe de) la deuda que he
contraido; no quiero cosa a\ena :je lui
enverrai certainement (le montant de) la
dette que j'ai contractSe; je ne veuxpas
d'une chose qui ne m'appartient pas. (Per.
Ab. 79-6.) OsagiLeekin zoorrak eoite-
raiRo, basta el punto de hacer deudas
con los medicos, jusqu 'a u point de con-
trader des dettes envers les mSdecins.
(Conf. 151-22.)
Zopa (AN, BN, R,S), sopa, soupe. (??)
ZOPAK ONA IZAITBKO BEAR DU KURRINKA
eta muu, karatSa bta bbb ( R-bid ) I la
sopa, para ser buena, necesita (came
de ) cerdo y vaca , gallina y carnero :
pour Sire bonne, la soupe demande
(de la viande de) pore, de vache, de
poule et de mouton. = En este ejemplo
se nombran los gritos para dar A enten-
der los animales que los profieren. Dans
cet exemple, on dSsigne les cris pour les
animaux qui les produisent. Halako
bzteybtan, halako zopak i en tales bodas,
tales sopas : a telles noces, telles soupes.
(Ax. 3M88-14.)
Zopakoitz (B-t5), acto de layar solo,
action de bScher seul. Zopakoitzban da-
bil, laya el solo, i7 bSche seul. (De zogi
-}- BAKOITZ.)
ZOPANDA (B-otS-ub), carriola, viga
la mas importahte despu^s del caba-
Uete : panne, la poutre la plus impor-
tanle apres le chevron.
Zopandi (BN-ald) , cierta sopa que se
come antes del medio dia, certaine soupe
que Von mange avant midi.
Zoparren (B-a-^ald-o), parte baja de
un campo en dechve , partie basse d'un
champ enpenle. (De zogi -J- barren.)
Zoparreneko (B-o, G), el layador
inferior, el que en una fila de layadores
ocupa el lugar mAs bajo : le dernier
bScheur, celui qui dans une file debScheurs
occupe la dernUre place.
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ZOPHERNA — ZORAKERI
459
ZOPHERNA (BN-besk, ...), bo-
rrasca?, inundaci6n : bourrasquet, inon-
d at ion. Eta erori izan da uria bta
BTHORRI IZAN DIRA ZOPHBRNAK ETA JAUZI
DIRA HAIZBAK, BTA BMAN IZAN DIOTE ETSE
hari : que descendi6 lluvia y vinieron
rios y soplaron vientos y dieron impe-
tuosamente sobre aquella casa : et la
pluie est descendue, et les Jleuves sont
venus, et les vents ont souffle' et se sont
pricipitis sur cetle maison. ( Har. Matlh.
vn-25.)
Zophernatsu , tiempo borrascoso ,
temps tres pluvieux ou venteux. ( Duv.
ms.)
Zoperri (G-and), terreno reci£n
layado, terrain ricemment bichi. (De
zogi-[-bbrri.)
Zopikon ( BN - s ) , sopas grandes ,
grandes soupes.
Zopin: 1° (B-a-o), (pan) mal fermen-
tado, (pain) mal fermenti. — 2° (AN-b-
oy, G-ber), hipo, hoquet.
ZOPlftO (B-i-m), vilorta, estrobo en
forma de 8 con que se une el yugo a la
lanza del carro , hart en forme de 8 avec
laquelle on attache le joug au timon de
la charrette.
ZOPITA (B-g, mj-Zab. Ipuin. xxxv),
remiendo de abarca, pUce pour raccom-
moder les brogues.
Zopizar (G?), hierbas del tepe, herbes
de la motte de terre. (De zogi-bizar.)
Zopizartu (G), quitar las hierbas de
los tepes, disnerber les mottes.
Zopimka ( B-a-g-o-tS ) , pedacitos de
tierra levantados con layas, petits mor-
ceaux de terre soulevis par la biche.
(De ZOGI-PIZKA.)
Zopuru: 1° (AN, Araq., B, G), parte
alta de una heredad en declive , partie
haute d'un champ en pente. — 2° (AN-
arak, B-a-o), Var. de zopuruko. (De zogi
-f- BURU.)
Zopuruko (B-m-mond, ..., Gc, ...), el
layador que ocupa el lugar ma's alto en
una fila de opera rios, le bicheur qui
occupe la place la plus ilevie d'une file
d'ouvriers.
Zopustan (AN-arak), layador colocado
en la parte baja, bicheur place a la par-
tie basse. (De zogi-bustan.)
ZOR (c), deuda, dette. Zor berria
BBI&O ARTZEKO ZARRA OBB (BN-s), mejor
es el credito viejo que la deuda nueva,
mieux vaut le vieux credit que la nou-
velle dette. Zor huna beno hartze gaiz-
toa hobb ( Sc ) , mejor es el mal credito
que la buena deuda. mieux vaut le mau-
vais credit que la bonne dette. Zorrak
atra (AN-bj, pagar (lit. : sacar) las deu-
das, payer (lit. : tirer) les dettes. Aurten
subrte on a banu, zor-ondarrak atra
nbtzazkb : este ano, si tuviera buena
suerte, podria yo pagar las ultimas deu-
das : cette annexe, si j'avais de la veine,
je pourrais payer mes dernieres dettes.
Zor bdo bulur (R) , zor bdo zorraldb (BN-
S), ZOR BDO LOR (G), ZOR NAI LOR ( B) I de
todas maneras, lit. : deudas 6 ligadura,
deudas 6 cumulo de deudas, deudas 6 tri-
bulaci6n : de toutes f aeons , lit. : dettes
ou ligature, dettes ou tas de dettes,
dettes ou tribulation. Zor zaarra, zor
tSaarra : deuda vieja, mala deuda :
vieille dette, mauvaise dette. (Per. Ab.
121-4.) Zor jakozala tSiribiriari (B),
ZOR ZAIZKALA INGUMARI (G), ZOR ZAIZKOLA
pinpirinari (L), zor zaitzola jinkoiLoari
(S), que a la mariposa se le deben (her-
mosos vestidos), qu'on doit au papillon
(de beaux vitements). (Dial. bas. 7-2.)
= Esta es una de aquellas palabras con
las cuales el verbo izan , que como sus-
tantivo es « ser », se em plea signifi-
cando « tener », como puede verse en
la cuarta acepci6n de esta palabra,
tomo I, pag. 448. Zor izan, « deber, lit. :
tener deuda. » En unos dialectos el
acreedor se emplea en acusativo, en
otros en dativo : zor nau orrbk ni (AN-
lez-oy, G-ber, L), zor nu horrbk ni
(BNc,...), zor daut (BN, ...), zor dit
ORRBK NERI (G, ...), ZOR DEUST ORREK NIRI
(Be), ZOR DA1TAD KORRBK NIRI (R-bid), ZOR
DITA KORRBK NIRI (R-UZt), ZOR DIADAK KO-
rrek NBRi (BN-s), « ese me debe a mi. »
Sin duda las locuciones en que se usa
el dativo encajan mejor en nuestra men-
talidad moderna; pero es dificil poder
probar cuales son las mas castizas. En
Hazparren he oido la curiosa frase en
aue figuran dos acusativos y ningun
dativo : gizon hori mila libera zor dut
nik , « yo le debo ( a* ) ese hombre mil
pesetas. » Void un des mots avec les-
quels le verbe izan, qui comme subslan-
tif signifie « ilre », s'emploie dans le
sens de « avoir », ainsi qu'on peut le
voir a la quatrieme acception de ce terme,
tome I, page 448. Zor izan, « devoir, lit.:
avoir une dette. » Le criancier, dans
quelques dialectes, se met a Vaccusalif;
dans d'autres , au datif: zor nau orrbk
ni (AN-lez-oy, G-ber), zor nu horrkk ni
(BNC, ...), ZOR DAUT (BN, ..., L), ZOR DIT
ORRBK NERI (G, ...), ZOR DEUST ORHEK NIRI
(Be), ZOR DAITAD KORREK NIRI (R-bid), ZOR
DITA KORRBK NIRI (R-UZt), ZOR DIADAK KO-
RREK neri (BN-s), « il est mon debiteur. »
Sans doute les locutions dans lesquelles
entre le datif concordent mieux avec
notre men la I it 4 moderne; mais il est dif-
ficile de pouvoir prouver quelles sont les
plus correctes. J y ai entendu, a Hazpar-
ren, la curieuse phrase suivante, dans
laquelle fig urent deux accusatifs et aucun
datif: gizon hori mila libera zor dut
nik , « je dots mille francs (a) cet
homme. »
Zora (c, ...), Var. de zoro en los deri-
vados, Var. de zoro dans les derives.
Zorabiatu (G), zorabiau (B), atolon-
drarse, aturdirse : s'affoler, s^itourdir.
Augustok, bbrb soldaduetan ikubi zbba-
nban a1nbesterainoko etsipena, jarri
zan zorabiaturik zbr egin bta zbr asmatu
BTZBKiBLA : Augusto, al ver en sus solda-
dos un desaliento tan grande, se aturdi6
sin saber qu6 hacer y qu6 resoluci6n
tomar : en voyant parmi ses soldats un
aussi grand dicouragement, Auguste
s'a/fola sans savoir que [aire ni quelle
resolution prendre. (Izt. Cond. 261-4.)
Zorabio (Be, Gc), atolondramiento ,
aturdimiento, vertigo : affolement, 4tour-
dissemenl, vertige. Etzaitez egon ortik
KALBRABBGIRA, BBSTELA ZORABIOAK ARTUKO
zaitu (B-l) : no este usted mirando de
ahi a la calle, pues se le producira a
usted el vertigo : ne regardez pas d y ici
dans la rue, car vous auriez le vertige.
Zorabiotu (B), atolondrarse , atur-
dirse: s'a/foler, s'Mourdir. Var.de zora-
biatu. Bada ardaoak ekarten badau
gizona... etSbkoak ta adiskideak bzautu
eziSbra, burua zorabiotutera... : pues
si el vino induce al hombre... a no po-
der conocer a los de casa y amigos, k
atolondrarsele la cabeza... : done si le
vin pousse V homme... a ne pas recon-
nattre ceux de chez lui et ses amis , a lui
Hourdir la ttte. ( Bart. 1-273-5.)
Zoraburu ( AN ?, L. de Is. Compend.
168-3), columpio, balancoire.
Zoradura, vertigo, deslumbramiento,
demencia : vertige, iblouissement , d6-
mence. (Duv. ms.)
Zoragari (Be), arvejana, cizafta: vesce-
ron, ivraie.= En un ms de Londres se le
llama « cominillo, joyo». Dans un ms de
Londres on Vappelle cominillo, joyo,
« ivraie. » Gura leukbb jakin, baina nbkb
BAGA , ATSURLARI ALPBRRAK LEGEZ J ZElSEN
SOLOA DAGOAN LAARRBZ , MUGITAZ, AZKIZ ,
GARDUZ , ZALGAZ , ZORAGARIZ BETERIK I qui-
sieran saber, pero sin fatiga, como los
cavadores perezosos que tienen la here-
dad llena de abrojos, de grama, de
cardo , de cizana , de arvejana : Us vou-
draienl savoir, mais sans fatigue, comme
les bicheurs paresseux qui ont leurs
biens pie ins de tributes, de chiendent,
d f ivraie, de chardon, de vesceron. (Per.
Ab. 195-13.)
Zoragarri (c, ...), deleitable, encanta-
dor, enloquecedor : delectable, enchan-
teur, ensorceleur. Onek bsango diozka
MILA GAUZA ZORAGARRI J TA NOLA DAKIAN
LEN EKARRI ZUELA GAITZ EG ITER A , USTBKO
DU BRRAZ EKARRI KO DUBLA BERRIZ TA BBRRIZ
ere bgitbra i este (el tentador) le dirt
mil cosas deleitables; y como sabe que
antes le indujo a pecar, creera que facil-
mente podra inducirle a lo mismo una
y otra vez: celui-ci (le tentateur) lui dira
mille choses dilicieuses; et comme il sait
qu'auparavant il le poussa a picher, il
croira pouvoir facilement Vy induire de
mime une autre fois. (Conf. 89-24.)
Zoragarriki, de un modo enloquece-
dor, deslumbrador : dilicieusement, pl&i-
samment, d'une facon ensorcelante. (Duv.
ms.)
Zoragarritasun (AN, B, G), entu-
siasmo , enthousiasme.
Zoragarritu, enamorar, s'inamourer.
(Izt. Voc.)
Zoraio (B-mond), chiflado, de cabeza
poca asentada : toqui, un peu fou. Var.
de soraio ?.
Zorhakan (S-bark), Var. de zorkan.
OlLOAK ZORHAKAN ARI DIRENBAN PARASOLA
HARTZBN AHAL DUZti, NORAPAIT JOAN BBHAR
bazira : cuando las gallinas picotean,
puede usted coger el paraguas , si tiene
usted que ir a* alguna parte: quand les
poules se becquettent, vous pouvez prendre
votre parapluie si vous devez alter quelque
part.
Zorhakazi ( S-bark), persona que se
rasca a menuao, personne qui se gratte
souvent. Nik ezagutzbn tOdan zorhakari-
RIK HANDIBNAK bOhAMBSAK TUZU , THEYU
BBiTiRA : las personas que se rascan mas
a menudo, que yo conozca, son las gi ta-
nas , pues son sucias : les personnes qui
se grallent le plus souvent, queje sache,
sont les bohimiennes , parce qu'elles sont
sales.
Zorakeri (AN, B, G), insensatez,
locura, a diferencia de zorotasun, « lo-
cura en lo fisico : » derangement d'es-
~ ~>rence de zorotasun,
Amaika zorakerja
eginda badoaz, bnb a la be a , zurb bgu-
nak ! (B-mu) : hija mia, \ cuantas locu-
prit, folie; a la diffir
« folie physique. » \
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460
ZORALDA — ZORIGAITZ
ras llevas ya hechas en tu vida ! lit. : tus
dias van naciendo muchos desatinos :
ma fille, combien de folies as-tu dija
failes dans ta vie! lit. : tes jours font de
nombreux disparates. Zorakbria da mun-
DUAN BETI BOON BBAR BAGINU BEZALA BIZI-
tzea (AN-b), es una insensatez vivir
como si siempre hubieramos de estar en
este mundo, c'est une sottise de vivre
comme si nous devions toujours rester
dans ce monde.
Zoralda (L-ain), atolondramiento,
vertigo, perturbacion mental : affo-
lement, vertige, perturbation mentale.
Zoraldi (AN, B, G), ratos de locura,
moments de folie. Zoraldi ak artzbn dua-
NEAN, IRU GIZONEK ERE BZTBZAKBTE ORI GEL-
D1RIK IDUKI : NONBAIT BADU ORREK INDARRA
(G-and, ...) : cuando se apodera de 61 la
locura, no pueden tenerle quieto ni
siquiera tres hombres : en alguna parte
tiene ese la fuerza : quand la folic s'em-
pare de lui, trois hommes sont incapables
de le faire rester tranquille : il a de la
force quelque part.
Zoramen : 1° (B-g), locura, folie. —
2° (AN, B, BN), azoramiento, transporte
de gozo, jubilo : rej ou Usance , transport
de joie, jubilation. Emendik dator bio-
TZEKO... ZORAMEN DBSBAGARRIA , de aauf
viene... el agradable azoramiento del
corazon, de la vient... Vagriable jubila-
tion du cceur. (Liz. 68-23.) ; O zbr zora-
men gozo a dan ayena 1 { oh , cuan dulce
es el jubilo de aquellos (de los angeles
y santos) I oh I combien leur jubilation
(aux anges et aux saints) est douce I
(Etchev. Ongui. 165.) — 3° (B-i-m-
mond-o-ond-tS, G-and), insistencia,
insistance.
Zoramendu, vertigo, extra vio del
sentido 6 de la inteligencia : vertige,
igarement du sens ou de Vesprit. ( Duv.
ms.)
Zorarazi, perturbar los sentidos 6 la
inteligencia, troubler les sens ou Vesprit.
(Duv. ms.)
Zorarazle, el que transtorna la ca-
beza de alguien , celui qui tourne la tcte
de quelqu'un. (Duv. ms.)
Zor-arturen (B-mu,...), zor-har-
tzeko (L), deudas y haberes : doit el
avoir, actif et passif. Orduan munduko
BGITBKOBK, ZOR-HARTZBKOEK , HARTU-EMA-
NBK, SEMB-ALABBK... TRABU HANDIA IBE-
niko deratzute : entonces los quehace-
res del mundo, las deudas y haberes,
las relaciones, los hijos 6 hijas... os
pondran grave obstaculo : alors les af-
faires du monde, les dettes et criances,
les relations, les fits et filles... seront
pour vous un grave obstacle. (Ax. 3*-62-
16.) EzTBZAZULA UKHBN ZOR-HARTZBKORIK ,
BURU-AUSTEKORIK GABB B1ZI NAHI BAZIRA
(S-bark) : no tengais deudas y haberes ,
si quereis vivir sin quebraderos de
cabeza : n'ayez ni dettes ni biens, si vous
voulez vivre sans cassements de tite. Zor-
ARTZEKOAK NON ZITUEN BRRAN GABE GAN DA
(AN-b), se ha ido sin decir d6nde tenia
las deudas y haberes, il s'en est alii sans
dire Vitat de son actif et de son passif.
ZoratBa: 1° (R), mesa especial para
ma jar el lino , table spiciale pour broyer
le tin. — 2° (Be), loquilla, folitre.
Zoratu: 1° (AN, B, G), enloquecer,
enloquecerse : rendre fou,devenirfou,
perdre la raison. Zeren maiz kofesa-
TZEAK... ERHOTURIK EDO ZORATURIK BEZALA,
ZER HARI DEN ETA ZER BGIN BZTAK1ELA ,
iBENTZBN du : porque la confesidn fre-
cuente... le pone como enloquecido, sin
saber en qu£ se ocupa 6 que hace :
parce que la confession friquente... le
rend fou, sans savoir a quoi il s'occupe
ou ce qu'il fait. (Ax. 3«-524-9.) —
2° (AN, B-m-mond-ond, Gc, R), cortarse
la leche, s'aigrir (le lait).
Zoratzaile, seductor, siducteur. (Duv.
ms.)
Zordun (c), deudor, dibiteur. Zordun
GAIZTOAGANIK OLO , HURA ERE BZ ORO I de
un mal deudor (debe recibirse aunque
no sea mas que) a vena, aun ella no (sea)
total (para pagar la deuda) : d'un mau-
vais dibiteur il faut prendre de Vavoine
en payement, quand mime il n'y en
aurait pas assez pour acquitter toute la
dette. (Oih. Prov. 437.) Eta bark a zazki-
GUZU GURB ZORRAK, GUK GURB ZORDUNAI
BARKATZBN DIEZTBGUN BBZBLA '. y perd6na-
nos nuestras deudas , asi como nosotros
perdonamos a nues tros deudores : et remet-
tez-nous nos dettes, comme nous les
remettons a ceux qui nous doivent. (Ur.
Matth. vi-12.) Jainkoagana, ukhenago
duena, da zordunago : respecto de Dios,
el que mas ha recibido es mas deudor :
qui plus a recu du bien de Dieu, lui est
plus redevable. (Oih. Prov. 636.) Artze-
KOAK BAZJTUEN, BAINO IL DA ERRAN GABB
nor dirbn zordunak (AN-b) : tenia habe-
res, pero ha muerto sin decir quie"nes
son los deudores : il avait des criances,
mais il est mort sans nommer les dibi-
teurs.
Zordundu (c, ...), hacerse deudor,
devenir dibiteur. Hartzen duena zor-
duntzbn da, el que recibe Uega a ser
deudor, qui prend s f engage. (Oih. Prov.
212.)
Zorduru (BN, L, S?), deudor, de'bi-
teur. BARKHA GURI GURB ZORRAK , GUK ERE
GURB ZORDURUEI BARKHATZBN DAROEZTEGUN
bezala : perd6nanos nuestras deudas,
asi como nosotros perdonamos a nues-
tros deudores : remettez-nous nos dettes,
comme nous les remettons a ceux qui
nous doivent. (Duv. Matth. vi-12.)
Zore (R), vuestro, votre. = Var. de
zure, como gore es de gurb y orb (S)
de ire. Var. de zure, comme gore Vest
de gurb et orb (S) de ire.
Zorga (?, Darth. Manuel, 85), estu-
pido, slupide.
Zorgln (B-a-d-m), el que hace deu-
das, celui qui fait des dettes. = Algunos
escriben asi (y confieso haber escrito yo
un tiempo) la pa la bra sorgin, « bruja, »
creyendo que viene de zori , « suerte ,
fortuna, » y -gin. Asi parece; pero lo
cierto, lo real, es que todos, aun alii
donde se distinguen s y z, pronuncian
sorgin. Quelques-uns icrivent ae lasorte (et
j'avoue avoir agi de mime quelque temps)
le mot sorgin, « sorciere, » croyant qu'il
vient de zori, « sort, chance, » et de -gin.
Cela semble exact; mais ce qui est cer-
tain et riel, c'est que tous, mime la ou
Von distingue s et z, prononcent sor-
gin.
Zorgoin (G-ern), ababol, planta con
cuya savia se curan las verrugas : coque-
licot, pavot, plante avec le sue de la-
quelle on guirit les verrues.
ZORI : 4° (AN, B, BN, Sal., G, L),
fortuna, acaso, ventura, suerte : fortune,
hasard, aventure, sort. Zori onari
IRBKOK ATHEA ETA GAITZARI AUKO BEHA I
abre la puerta a la buena suerte (cuando
se presente) y espera a pie firme la
mala (que ha de llegar) : ouvre la porle
au bonneur, lorsqu'il se prisente, et
attends de pied ferme le malheur qui te
doit arriver. (Oih. Prov. 438.)— 2°(B,...),
agQero, augure. Ea... sinistu dabbbnz
(sic), EDO AMESEN BATZUETAN EDO ZORIREN
batzubtan, si... ha creido 6 en algunos
suefios 6 en algunos agueros, s'il... a
cru a quelques songes ou a quelques au-
gures. (Capan. 92-2.) — 3° (AN, B?,
&N , R , S ) , maduro , mUr. Gora zeuren
BEGIOK TA BEIRA KANPOAK , BAITAUDE ZORI
ya t3uriturik igitatzeko : alzad vuestros
ojos y mirad los campos, que estan ya
blancos para la siega : levez vos yeux et
regardez les campagnes, car elles blan-
chissent pour la moisson. ( Liz. Joan, iv-
35.) Zori ta gorri: todo, sin distinci6n,
roso y velloso : tout, sans distinction, ras et
poilu. (A&.ms.) Alaba zorhideneanbzkon-
tzbko bzta erraz bbgiratzeko '. cuando la
hija esta madura para casarse, no es facil de
guardarla : quand la fille est mflre pour
itre mariie, la garde n'en est pas aisie.
(Oih. Prov. 18.) — 4» (AN?, R?), madu-
rar, m&rir. — 5° (c, ...), ocasi6n, punto
propicio : occasion, moment propice.
Zorian : a punto de, en ocasi6n propicia :
sur le point de, au moment propice. Itho-
tzbko zorian, a punto de ahogarse, sur
le point d'itouffer. (Har. Matth. xviii-
28.) Atbak puskatzeko zorian zbudbn,
estaban ya a punto de forzar las puer-
tas, Us itaient pris d'enfoncer les portes.
(Ur. Gen. xix-9.) Esetsi gogor onek
ezbutsan itSiten arterik artutbn ez egu-
naz, ez gabaz, ta beronbn indarrak imini
eban kolorgaldurik, zurbildubik, argal-
durjk ta erkindurik, iltbko zori ta
arriskuan : esta dura acometida no le
dejabatomarsosiego ni dedianidenoche,
y su fuerza le puso descolorido, maci-
lento, flaco y desmazalado, a punto y
riesgo de morir : cette dure attaque ne
lui laissait de repos ni jour ni nuit, et
sa violence le rendit pile, lerne, faible et
dicharni, sur le point et pris de mourir.
(Maiatz. 27-22.) — 6° (G?, Cane. baa.
tlI-438-...), abundante, abondant.
Zorhi : 1° (BN, Sal.), tepe, motte de
terre. Var. de zogi, zoi. — 2o (L?), ma-
durar, m6rir. Bekhatuetan bezala, obra
onbtan ere, nburria betha-artbino , eta
zorhi-arteino igurikiten duela Jainkoak :
que como en los pecados, tambi^n en
las buenas obras, Dios aguarda a que se
llene la medida y a que maduren : ainsi
que pour les pichis, de mime pour les
bonnes o&uvres, Dieu attend que la me-
sure soit pleine et qu'ils mtirissent. (Ax.
3«-29i-24.)
Zoribaga (B) : 1° sin fortuna, mal-
heureux. — 2° desventurado : malchan-
ceux, qui n'a pas de chance.
Zoribako (Be,...), desventurado, in-
fortunado, desgraciado : malheureux,
infortuni, misirable.
Zoridura (R), madurez, maturiti.
Zorigabe (G) : 1° sin fortuna : mal-
chanceux, sans fortune. — 2° desventu-
rado, infortuni.
Zorigaitz : 1« (AN, BN, Sal., G, L),
infortunio, desffracia , lit. : mala suerte :
in for tune, malheur, lit. : mauvais sort.
Auko zorigaitzari ekhuru eta onari
aiduru : sufre en paciencia la mala
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ZORIGAITZEZKO — ZOROBILATU
461
suerte, y 8 guard a a la buena : souffre en
patience la mauvaise fortune, et d emeu re
en attente de la bonne. (Oih. Prov. 54.)
NERE ZORIGA1TZERAKO BZAGUTU ERAZI ZlfilO-
TEN BESTS ANAI BAT ERE BAZENDUTELA,
para desdicha mia le hicisteis saber que
aun teniais vosotros otro hermano , c'est
pour mon malheur que vous lui avez
appris que vous aviez encore un frere.
(Ur. Gen. xun-6.) — 2* (AN, BN, L,...),
jay de...l jdesgraciado de...; malheur
a...! inforlun4 <jue...l = Se usa con el
dativo. S'entploie avec le datif. Zorigaitz
hiri (BN, L, Matth. xi-21), zorigaitz zuri
(AN, ibid.) : ay de ti, lit.: ay a ti, des-
graciado a ti : malheur A toil Zorigaitz
munduari gaizbidben gatik, | desgraciado
del mundo a causa de los escandalos!
malheur au monde, a cause de$ scan-
dales! (Har. Matth. xvm-7.) Zorigaitz
dukala, ay de ti, malheur a toil (Har.
Matth. xi-21.)
Zorigaitzezko , nefasto, n4faste. Zori-
gaitzezko eguna : dia nefasto , de desgra-
cia : jour nifaste, de malheur. (Duv.
ms.)
Zorigaizki , desgraciadamente , mal-
heureusement. (Duv. ma.)
Zoxigaisto (AN, B, G), desventura,
infortunio : malheur, infortune. Zorigaiz-
toan (B,...), en mala hora, maheureu-
sement. Zorigaiztoan esan jakon etor-
teko (B-mu), en mala hora se le dijo que
viniera, on lui dit malheureusement qu'il
venait.
Zorigaiztoko (AN, B, G), desventu-
rado , reprobo : malheureux, r4prouv4.
NeGAR-MALKORIK SAMINBNAK BEREN GAIZKI-
EGIN ZORIGAIZTOKOAGATIK ITSURTZBKO, para
derramar las mas amargas lagrimas por
su desventurada maldaa , pour verser les
plus ameres larmes par sa malheureuse
me'chanceU. (Lard. Test. 40-12.) jAi,
zure zorigaiztokoa , Bbtsaida I (ay de ti,
Bethsaida I malheur a toi, Bethsatde I (Ur.
Matth. xi-21.)
Zorigaiztu, caer en la desgracia, torn-
ber dans le malheur. (S. P.)
ZoiigatB (B, L), infortunio, desven-
tura : infortune, malheur ou mauvais
sort.Yar. de zorigaitz (1°). ZorigatS niri:
malhaya yo, |av de mi! h4las! malheur
a moil (Afi. m«.)
Zorigogor (B,...), desventura, infor-
tunio , lit. : suerte dura : malheur, in for-
tune, lit. : mauvaise chance.
Zoxigogorreko (Be), desventurado ,
desdichado : malheureux, in fortune. =
Algunos lo dicen tambi£n como reprobo.
Quelques-uns le disent aussi dans le sens de
« rtprOUVt ». ZORIGOGORRBKOAK SEINDUN
DIREANAK ETA SBIN ASTEN DAGOZANAK, deS-
dichadas las embarazadas y las que estan
amamantando, malheur aux femmes
enceintes et a celles qui allaitent I (Ast.
Urt. I, p. Lxi-i.)
Zorion (AN, BN, B,...), enhorabuena,
felicidad : felicitations , bonheur. Zorion
agiankatu zaroten , le dieron la enho-
rabuena, Us lui ont adress4 des felici-
tations. (Duv. II. Para/, xxui-44.) Zori
onetan nago (B-b-z), estoy de enhora-
buena , j'ai de la chance.
Zoriondun, el afortunado en todo :
veinard , chanceux. (Duv. ms.)
Zorioneko (AN-b, B, G), bienaventu-
rado, feliz : fortune* , heureux. Zorionb-
EOAK BIOTZ GARBIDUNAK, ZBGAITIK EURAE
ikusiko dauben Jangoieoa : bienaventu-
rados los limpios de coraz6n, porque ellos
veran 6 Dios : bien heureux ceux qui ont
le cceur pur, parce qu'ils verront Dieu.
(Kristau. Gatzag. 74-13.) jNok lbkuskbn
ZORIONEKO BGUN EDER HAU ! j qui&l pu-
diera ver este hermoso y feliz dia! qui
pourrait voir ce bel et heureux jour I
(Mend. 1-162-20.)
Zorionesko, feliz, el afortunado en
todo : chanceux, heureux, veinard.
Zoriontasun (AN, B, G) : 1° felicidad,
ftlitiU. MUNDU UN TAN BZTU NBORK ZORION-
TASUN osorik aurkitzen (AN-b), nadie
encuentra en este mundo complela feli-
cidad , personne ne trouve dans ce monde
de bonheur complet. — 2° bienaventu-
ranza, beatitude. £ Ze gauza dira zortzi
zoriontasun oneik? £que" cosa son estas
ocho bienaventuranzas? que sont ces
huit beatitudes? (Kristau. Gatzag. 74-22.)
Zoziontsu. (V. Zoriondun.)
ZoritSarreko ( B, G ) , desventurado :
malheureux, r4prouv4.
ZoriUu (AN, B, G, L), afortunado,
fortuni.
Zoritu, zorhitu : lo(AN,B?,BN,R,S),
madurar, mdrir. j Zenbait galtzen den
zoritu gabe ! j cuanto se pierde sin haberse
madurado ! combien en perd-on qui n'ont
pas mdri! (Liz. 88-8.) Erne zbitbzen buret an
birtutbzko lora bdbrrak, eta zoritu, eldu
ETA UMAUTU SANTIDADEKO FRUTAK I para
que en ellas (en nuestras almas) germi-
nasen hermosas flores de las virtudes y
madurasen y se sazonasen frutos de san-
tidad , pour qu'en elles (dans nos imes)
germent les belles fleurs des vertus et
mtirissent a point les fruits de la sain-
teU. (Ur. Bisit. 109-3.) Aurtubn gerbziak
BESTS URTHBZ BBNO BERANTAGO ZORHITZEN
TUZU , BBDATSBA EBIT8U IZAN DBLAKOTZ (S-
bark) : este afio las cerezas maduran mas
tarde que otros aftos, porque la prima-
vera ha sido Uuviosa : cetle ann4e les
cerises mtirissent plus tard que les autres
annies, parce que le pr in temps a 414 plu-
vieux. — 2° (BN, S), formalizarse las
personas, s'assagir (les personnes).
Zor izan (AN, B, G), deber. adeudar:
devoir, itre d4biteur. (V. Zor.)
Zorizka : lo (R y S), a medio madurar
mieses, mtirir a moiti4 (la moisson). —
2° (B-i), loauilio, foldtre.
Zorkan (Sc) : i<> matando piojos, lit. :
buscando piojos : tuant des poux, lit. :
cherchant des poux. — 2© picoteando las
plumas , se picotant les plumes.
Zorkari : 1° (Sc), matador de piojos,
tueur de poux. — 2° (B-el-oft), renta que
se deja a deber, loyer que Von laisse dti.
Zorkatan (R-gard-uzt), Yar. de zor-
kan (jo).
Zorkatu(BN-s, R), zorkhatiz (BN,
S) : 1° ma tar piojos, Jimpiar de ellos la
cabeza : tuer des poux, nettoyer la i4te.
— 2° picotear las plumas, se becqueler
les plumes (les oiseaux).
Zorkatzen (BN), Var. de zorkan (1°).
Zorka-zlri (L-ain), palito que se atra-
viesa en la lanza del carro para impedir
que los bueyes rehuyendo la carga se
aproximen demasiado A ella : courbeton,
petit bdton que Von place en travers du
timon de la charrette, pour emp4cher
que les bceufs ne se poussent mutuelle-
ment.
Zorketan (BN ?), Var. de zorkan (1°).
ZORKI (B), recurso, secours. Emakumb
MARATZA ETSeRAKO ZORKI ONA DA (B-mu),
la mujer diligente es buen recurso para
casa, la femme diligente est d'un bon
secours pour la maison. Gaztainba zorki
andia da (B-l,...), la castafia es un gran
recurso, la chitaigne est oVun grand
secours.
Zorko : 1° (B-l,...), al fiado, a d6bito,
a cridit. Zorko bizi dana errukarria da,
el que vive al fiado es dicno de com pa -
si6n, celui qui vit a cr4dit est diane de
compassion. — 2° (B,...), Var. de zor
izango, futuro de zor izan, « deber. »
Var. de zor izango, futur de zor izan,
« devoir. » Arnasba bbrb zorko dozu,
debera usted aun el aliento, vous devrez
mime le souffle. (Per. Ab. 74-20.)
Zormin (AN-art), tobillo, cheville du
pied.
ZORNA: lo (AN?, B-d,..., G-and-
ord,..., L), materia, pus : matiere, pus.
— 2° (B-mond), pus en forma de hi\o> pus
filiforme. — 3° (G-and), podredumbre,
pourriture. — 4° (Gc,...), savia de plan-
tas, seve des plantes.
Zornabedar (B-m-mond), zornabe-
lar (AN. G-and), lechetrezna, hierba pa-
recida al cardo,senecio?: I a iter on, herbe
qui ressembleau chardon, s4necon e t. (Bot.)
Zornakatz (B-a-o), bub6n, tumor
lleno de materia 6 pus : bubon, tumeur
pleine de mati&re ou depus.
Zornatarte (L-ain), espacio como de
un metro entre dos casas : venelle, espace
d f environ un mktre entre deux maisons.
Zornatu : !• (AN?, B, G, L), enco-
narse la herida: s'enflammer, s'enveni-
mer (la blessure). — 2° (L-ain), pana-
dizo , panaris. Zornatua , el panadizo , le
panaris.
ZORNE : 1° (BN, G, Lc), materia,
pus : matiere, pus. — 2° (L), joven sin
energia , jeune personne sans inergie. —
3° (L-s) , panadizo , panaris.
Zornetau (BN, L), lleno de pus, plein
de pus.
Zornezorro, centro de una 11a ga donde
se forma y se contiene el pus, milieu
d'une plaie ou se forme et se trouve le
pus. (Duv. ms.) Handitsua leiiertu zayo
BAINAN ZORNEZORROA ORAINO ATHERATZE-
koa du : se le ha reventado el tumor,
pero todavia esta por salir la raiz : son
furoncle a crev4, mais le bourbillon n'est
pas encore sorti. (Duv. ms.)
ZORO : 1° (AN, B, BN ?, G),loco, fou.
Zaharrago, zoroago : cuanto mas viejo,
mas loco : plus il est vieux, et plus il est
fou. (Oih. Prov. 419.) Zoro-moro, ori
BEINBAT AUKERAN BIZI DA (B-l) I loCO 6 DO
loco, lo cierto es que ese vive a pedir de
boca : fou ou non, ce qui est sdr e'est
qu'il vit bien a son aise. Zoroen bztia,
gozoa guztia : la miel de los locos,
toda ella es dulce : le miel des fous
est tout a fait doux. (Per. Ab. 122-2.) —
2° (B-o), ciertas hierbas que brotan en
verano en tierras podridas, certaines
plantes qui poussent V4t4 dans les terres
pourries. — 3° (B?), ilusidn, illusion.
BakotSa bbre zoroak bizi : cada cual vive
de su ilusi6n ; es decir, cada loco con su
tema: chacun vit de son illusion; e'est-a-
dire, chaque fou avec son thkme. (Per.
Ab. 123-24.)
Zorobilatu (S), volver loco, tourner
la t4te. ZOROBILATZEN NAYE NI GAIZA HOYEK
orok, me vuelven loco a mi todas estas
cosas , voila des choses a me faire tour-
ner la tite. (Dial.bas. 43-6.)
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462
ZOROKERIA — ZORROTZ
Zorokeria (BN, L), locura, insensa-
tez : folic, dimence. Var. de zorake-
ria.
Zoroki, locamente, follement. (Duv.
ms.)
ZORONGA ( AN- lez) , tocado de mu-
jer, coiffure de femme. (?)
Zorotasun (AN, B, G), demencia,
locura : dimence, folic.
Zorotu, volverse loco, devenir fou.
Var. de zoratu. (Duv. ms.)
Zoroska (B-i, BN), zorozkarro (B-mu),
loquillo, enfatuado : foldtre, toque".
Zorpeko (AN, B, G, ms-Lond), deudor,
dibiteur.
Zorpetu (B, G), acribillarse de deudas,
Hre cribli de dettes. Berorrbn burua
ZORPETU DAU GIZAGA1SO ORREK, iffORI ME-
SBDE EGITEARRBN J ETA AOR DAGO ZORRAI
erantzun ezinda : el pobre se ha acribi-
llado de deudas, por nacer bien a otros ;
y ahi esta sin poder responder a ellas :
le pauvrcs'est cribli de dettes, pour f aire
du bien aux autres; et maintenant il nc
peut plus en ripondre.
Zorpuru (B-a?), pieza de piedra 6 de
hierro que se pone en el fog6n arrimado
a la pared , pierre ou plaque de fer que
Von met contre le mur du foyer.
Zorralde (BN-s), cumulo de deudas,
tas ou grand nombre de dettes. Zon
EDO ZORRALDE, EZKONDU BEAR NAT NIK ERE
alaba : de todas maneras ( lit. : deudas 6
cumulo de deudas), tengo que casar tam-
bien yo la hija : de toutes f aeons (lit. :
dettes ou comble de dettes), je dois aussi
moi marier la fille.
Zorrale (AN?), deudor, dibiteur. Gu
BAGINA (?) AGITZ ZORRALE, EDERKI PAGATU
du : nosotros dramos deudores de mu-
cho, ha pagado bien (Jesucristo por
nosotros) : nous itions dibilcurs de beau-
coup, (J isus- Christ) a bien pay i (pour
nous). (Liz. Coplac. 156-3.)
Zorran (G-and), (brotar el agua) en
gran cantidad, A chorros : (jaillir I'eau)
a flots, par jets.
Zorrean (B-i-mu,...), zorretan (B, G),
al fiado, a debito, a cridit. jZeinbatgu-
RASOK, EURAK ELIZA RAKO JANTZI JASO BAT
BZTAUKELA, arrastaka ta goseagaz batuta
EDO ZORREAN, APAINDUTEN DITUE UMEAK
ezjagokoen moduanI jcuantos padres, no
teniendo ellos un vestido decente para
Eresentarse en la iglesia, visten a sus
ijos como no les corresponde (con di-
nero recogido) trabajando arrastrada-
mente y viviendo de hambre 6 al fiado !
combien de parents, n f ayanl pas un vitc-
. ment decent pour se presenter a Viglise,
habillent leurs enfants au-dessus de leurs
movent (avec de Vargent ramassi) en tra-
vaillant piniblement et en vivanl avec la
faim ou a cre'dit! (Bart. I-21-[2*]-22.)
Zorreztatu (?, Cane. bas. Ill, p. 449),
meterse en deudas, Uenarse de deudas :
se couvrir de dettes, itre cribtt de dettes.
ZORRI : 1° (c), piojo, pou. Bertze-
REN BURUKO ZORRIA DAKUSA ETA EZ BERE
lbpoko Sbrria, ve el piojo de cabcza
ajena y no el lobanillo de su propio pes-
cuezo, il voit le pou sur la lUe d'autrui
et non la loupe sur son propre cou. —
2© (AN-b, Be), pulg6n, puceron. Zorriak
EGITEN ZAIZKO BABARI, ONGARRITZEN BADA
(AN-b), a la haba se le forma el pulg6n
si se le da abono, la five prod u it des
pucerons si on Vengraisse. — 3<> (Be),
pequefio, diminuto : petit, menu. Et5b
zorri bat, una casa pequefiita, une toutc
petite maison.
Zorri-bedar (B-m), zorri-belar (AN,
G), zorri-belhar (BN, L, S), albarraz 6
hierba piojera, herbe aux poux. (Bot.)
Zorrika (B-g), grupo de pequenos
seres , groupe de petits Sires, j Emen dago
gari-zorrikba ! jaqui si que hay tallos pe-
quenos de trigo ! comme il y a de peliles
tiges de btt ici !
Zorriketa (B, G-and, L) : 1° acci6n dc
picotear las plumas , action de se becque-
ter les plumes. Oiloak zorriketan ari
diranean, EuniA laster dala noizbait
entzun degu (G,...) : alguna vez hemos
oido que, cuando las gallinas picotean,
pronto ha de Hover : quelquefois nous
avons entendu dire que lorsque les pou les
se becquetlent, il va bienldt pleuvoir. —
2° acci6n de ma tar (lit. : de buscar) los
piojos, action de tuer (lit. : de chercher)
les poux.
Zorriltan (R) , picoteando las plumas,
matando piojos: se becquetant les plumes,
tuant des poux.
Zorritsii (S-bark), zorrizto (Be,...),
zorrizu (BN, S), piojoso, pouilleux. Ba-
DIRA EMAZTEKI TEYt) ZUNBA1T ERITAzCnETA-
rik landa zorritsu direnak (S-bark), hay
no pocas mujeres sucias llenas de pio-
jos aun fuera de casos de enfermedad,
il y a beaucoup de femmes sales et pleines
de poux mime en dehors des cas de ma-
ladie.
ZORRO : 4° (c), saco, sac. = Muchos
concretan su significacion a un determi-
nado saco : en B, ... es el costal 6 saco
ffrande para transportar granos; en AN,
BN, L y S es morral 6 saco de cuero;
en R, zurr6n de pastor. Un grand nombre
bornent la signification de ce mot a un
sac de* termini : en B,... c y esl le grand sac
pour transporter les grains; en AN, BN,
L et S, e'est la gibeciere ou sac de cuir;
en R, le havresac des bergers. Ain sendo
TA 1NDARTSUAK DIRA , ZEINDA , URUN-ZAKU
EDO ZORRO ANDI BAT BURUAN DABBLA, AR-
TUKO L1TUKEE BBSAPE BIETAN ANDIKIKUME
BI BIDE LUZBAN EROATEKO *. SOn tan K>-
bustas y forzudas, que teniendo en la
cabeza un gran costal 6 saco de harina,
cogerian en los sobacos dos noblezuelos
para lievarlos largo trecho : elles sont si
robustes et fortes, qu'avec un grand sac
de farine sur la tile, elles prendraient
sous les aisselles deux hobereaux pour
les porter assez longtemps. (Per. Ab. 59-
27.) Nahi du jakin zein zen leiien egina ,
ala zorroa ala irina : quierc saber que
fue primeramente hecho, si el saco, 6
la harina : il veut savoir lequel fut fait le
plus I6t, ou le sac ou la farine. (Oih.
Prov. 651.) Zakuti bihia gal edo zorroti
irina da galtze bardina , perder el grano
del saco 6 la harina del costal es igual
perdida : perdre le grain du sac ou bien
la farine de la poche, lout revient a un.
(Oih. Prov. 418.) = Es un Undo juego
de palabras entre la voz ex6tica zaku y
la castiza zorro. C'esl un joli jeu de
mots entre Vexotique zaku et lepur zorro.
Bide-zorro (B ?, F. Seg.), maleta de viaje,
valise de voyage. — 2" (G-and), vaina,
gousse. — 3° (G-zeg), rocadero, coiffe-
quenouille. — 4° (AN-b, BN-s, ..., S),
panza, barriga : panse f ventre. Zorroa
EZIN JASAN DU GIZON ORREK (AN-b), ese
hombre no puede soportar su barriga,
eel homme ne peut pas supporter sapanse.
— 5° (B), est6mago, estomac. — 6° (G-and),
chorro : jet , jaillissemcnt d'un liquide. —
7° (AN, B, G), profundo (sueno), orofond
(som/nei/).Lo-zoRRo:a)(B-l,...,G?),sueno
profundo, sommeil pro fond. — 2>), modo-
rra , assoupissement. (An. ms.) Bbrriz lo
zorroak arturik , oprimido otra vez del
sueno, m'assoupissant de nouvcau. (Ur.
Gen. xli-21.) Atekisket baten otsak
ESNATU NAROA NI , LO-ZORRO GOGORRBNEAN
banago bbre : a mi me despierta el ruido
del pestillo de una puerta , aunaue este
en el mds profundo sueno : le bruit du
loquet cTune porte me reveille, bien que
je sois dans le plus profond sommeil.
(Per. Ab. 130-15.)
-Zorro (AN-b), sufijo que denota ape-
gamiento 6 aficion extrema a personas
6 cosas , suffixe qui indique Vattachement
ou la passion envers les personnes ou
les choses. Amazorro, apegado s\ la
madre, attachi a la mere. Ogizorro,
comil6n de pan , mangeur de pain. Lozo-
rro, dormil6n, dormeur.
Zorroilo (BN-gar) : 1° panza, P^/im.
— 2° panzudo : ventru, pansu. — 3° ani-
mal mal formado, bite mal con formic.
Zorroilu (G-zeg), cerrojo, verrou. (?)
Zorromotz : 1° (B-bas-tS), corzuelo,
residuo de trigo que sale de la criba :
criblures, risulu de bli qui sort du
crible. — 2* (AN-lez, B?, G-ets,..., L-
ain) , hierbin , segundo corte de hierba :
regain, deuxieme coupe de foin.
Zorron (BN-s), saco, sac. Var. de
zorro (1°).
Zorronka (R) : 1° ronquido al dormir,
ronflement en dormant. — 2° roncando,
ronftant. — 3° estertor, rile.
Zorrontzi (R-uzt), acribillado de deu-
das , lit. : saco de deudas : cribli de
dettes, lit.: sac de dettes.
Zorrot ( G- and ) , chorro , jet.
Zorrota : 1° curso de agua, cours
d'eau. (Oih. ms.) — 2° (S,Chah. m«),
lechigada, camaaade animales, conjunto
de crias : nichie , portie des animaux.
Zorrota : 1° (G-t), rocadero, coiffe-
quenouille. — 2°(B-a-m-mond-o-tS), con-
ducci6n de costales 6 sacos, transport
de sacs.
ZORROTEN (G-and), cafio vertical
que baja del tejado , mientras que brre-
ten es el cafto horizontal : dalle, canal
vertical qui descend du toit, land is que
brreten est le canal horizontal, le cni-
neau.
Zorroto (AN-b) : 1° saquito, petit sac.
— 2° panza no grande , abdomen ligere-
ment proiminent. Dimin. de zorro.
Zorroton (G,...), Var. dezoRROTEN.
ZorrotS (BN, S), Var. de zorrotz (i«,
2°). Beharri zorrotSak (BN), oidos pers-
picaces, oreilles fines.
Zorrotu (B), meter en saco, mettre en
sac. Gari garbitu ustbkoa, zorroturik,
daroe bolu edo errotara i Uevan al mo-
lino, metido en saco, el trigo que se
trata de limpiar : on porte au moulin,
mis en sac, le bli que Von veut nettoyer.
(Per. Ab. 151-13.)
ZORROTZ: 1° (c, ... ), afilado, aiguisi.
Aizkora zorrotz a, hacha aOlada, cog ne'e
aiguisie. — 2° (AN, B, G, S), perspicaz,
acudo : persp'veace, fin. Bbgizorrotzak, los
ojosperspicaces, les yeux perspicaces. Min
zorrotza : lengua anlada, atrevida en la
expresibn : langue affilie, osie dans Vex-
pression. Gizon min-zorrotz bat, un hom-
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ZORROTZAILA — ZORTZIKO
463
bre mordaz, un homme mordant. —
3© (BN, L, S), severo, exigente : sivere,
exigeant. Jainkoa zuzena da eta zorro-
tza, Dios es justo y severo, Dieu est
juste et droit. (Duv. ms.) Ura bezain
ZORROTZA IZAN BANINTZ , BZKINBN NIOLA BRB
konponduko (AN-b): si hubiera sido yo
tan exigente como aquel , no nos habria-
mos arreglado en manera alffuna : si
j'avais 4U aussi exiaeant que lui, nous
ne nous serions nullement arranges.
Zorrotzaila (B), zorrotzaile (B, G),
afilador, repasseur. ZorrotzaiLak lbn
BRRIRIK ERRI ALDARRI BGITBN BURN ; OnAIN
barrbz ulu-ulu tSiztua jotbn daub (B-b) :
antes los afiladores voceaban de pueblo
en pueblo, mas ahora tocan el silbo
ulu-ulu : autrefois les repasseurs allaient
da ville en ville en chantant; mais a pre-
sent ilsjouent du sifflet ulu-ulu.
Zorrotsaldi: 1° (BN, L), accidn de
afilar, action d f aiguiser. — 2» (AN, BN,
LJ , ratos de exigencia , moments de stvi-
riii. ZORROTZALDIAN DBLAIK BZTU ORRBKIN
niork traturik bgiten (AN-b) : cuando le
da por ser exigente, nadie bace tratos
con ese : lorsqu'il est severe, personne
ne fait de contrats avec lui.
Zorrotzarazi, bacer afilar, faire re-
passer. (Duv. ms.)
Zorrotzarri (BN, L, S), piedra de
afilar, nierre a aiguiser. Var. de zorroz-
TARRI. NABBLARJK EZTIENAK BZTU ZORROTZ-
arri bbharrik (S-bark), el que carece
de navaja no tiene necesidad de piedra
de afilar, celui qui n'a pas de couteau n'a
pas besoin de pier re a aiguiser.
ZorroUi (BN, Sal., S), afilar, aigui-
ser.
Zorrosketa (B, G), acto de afilar:
aiguisage, action d'aiguiser. Orrknbbstk
ZORROZKETA BARJK BE BBAGI Z1NEIKB OGI
bigun au ( B , ...) , aun sin tanto afilar
puede usted cortar este pan blando :
sans mime aiguiser a ce point, vous pou-
vez couper ce pain tend re.
Zorrozki: 1<> (AN-b, BN, L, S), con
fijeza, de bito en bito, fixe me nt. Eri
ORRBK BZTU GAUZA ONIK BGINEN, ZORROZKI
bbatzen du (AN-b) : ese enfermo no hara
cosa buena, tiene mirada penetrante :
ce malade n'aura rien de ton, il a le
regard fixe. — 2° (AN-b, L), estricta-
mente, strictement. Zorrozki bbthe bbhar
duzu zurb eginbidba (L) , tiene usted que
cumplir estrictamente su deber, vous
devez remplir strictement votre devoir.
Zbnbatenaz jakintsunago eta argituago
BA1TZA1TBKB , HANBATBNAZ ZORROZKIAGO
izanen zare juyatua : cuanto mas sabio
e ilustre seais, tanto mas estrictamente
sereis juzgado : autant plus savant et
illustre vous 4tes, autant plus strictement
vous serez jugi. (Duv. Imit. 4-27.) —
3° (AN, BN, S), severamente, sivere-
ment. Jbntb zunbaitbk lotseraztbn dizie
zorrozki so bgitbz (S-bark), algunas per-
sonas atemorizao mirando con severidad,
Suelques personnes lerrorisent en regar-
ant siverement.
Zorrozkila (G), sorrostaile (BN, L),
zorroztale (AN-b), zorroztari (B, All.
ms), afilador, repasseur. Var. de zorro-
tzaiLe. Zorroztale orrek bizar nabblak
makurrago uzten ditu , ese afilador deja
peor las navajas, ce repasseur rend les
rasoirs dans un plus mauvais Hat.
Zorroztarri (AN, B, G), piedra de
afilar : queux, pierre a aiguiser. ^Ezetz
DlflOK , EUK , ZORROZTARRIAK BAINO ARPBGI
bastoago daukan orrbk? (B-l), £ dices que
no, tu que tienes la cara mas grosera que
la piedra de afilar? tu dis que non, toi
dont le visage est plus grossier que la
pierre a aiguiser?
Zorroztaaun (Duv. ms) : 1° agudeza
de instrumentos, acuiU des instruments.
— 2° exactitud , rigor, severidad : ea?ac-
titude, rigueur, s4v4rit4.
Zorroztu : 1° (c, ...), afilar, aiguiser.
— 2° (AN, B, G), aguzarse el oido u otros
sen lidos, s' a /finer Vouleou d y autres sens.
— 3° (BN , L) , bacerse severo , exigente :
devenir sivere, exigeant.
Zorroztura, afilamiento de instru-
mentos cortantes 6 puntiagudos, aigui-
sement des instruments tranchanls. (Duv.
ms.)
Zorruta (L), chorro, jet. (?) Zaurie-
TARIK ZERION ISURIKA ODOLA, 1THURRIK0
ur garbia zorruterik nola : de las heri-
das le maoaba la sangre, como se derrama
por los chorros el agua limpia de la
fuente : le sang lui coulait des blessures,
comme jaillit par jets Veau claire de la
fontaine. (J. Etcheb. 91-16.)
ZORTA : 1° (BN , L, S?) , gota grande,
grosse goutle. Haren odolbtik zortak
jauztbn balira soinbko batbn gainbra,
si de su sangre fuere salpicado el vestido,
s'il rejaillit du sang sur un v4temenl.
(Duv. Lev. vi-27.) — 2* (BN, L, S), can-
tidad pequena de liquido, (un) poco de
liquido : petite quanliU de liquide, ( un)
peu de liquide.
Zor-tanda (R), cumulo de deudas,
grand nombre de dettes.
Zorthe (BN, S), suerte : sort, chance.
(D. lat. sors.) Jainkoaren garaziarekin
ETA ZURB ARARTEKOTASUNAREKIN BATEAN ,
ZURE ZORTHB ON A ERDIBTSIKO DUDALA , que
con la gracia de Dios y vuestra media -
ci6n a lean zare* vuestra buena suerte,
qu'avec la grice de Dieu et votre media-
tion j'obtiendrai votre bonne chance. (Ax.
3«-xvm-10.)
ZORTEN: i° (Gc), mango, mane he.
Egingo ere dituzu urre garbienez kan-
delbro bat mailuz landua , berk zorten a
eta adarrak : haras tambien de oro el
mas puro un candelero trabajado a mar-
tillo, su astil y brazos : tu feras aussi un
chandelier de Por le plus pur, battu au
marteau ; sa tige, ses branches. (Ur. Ex.
xxv- 31.) — 2° (G, Araq.), rajita de Jena
que se mete, p. ej., bajo la una : eclisse
deboisqui s'enfonce, p. ex., sous Vongle.
— 3° (Gc), tailo de maiz, tige de mats.
ZORTI (AN?), inforlunado, in for-
tune. Orra zein tSarra ta zbin zortia
mundukoen aurtasuna, he ahi cuan defec-
tuosa e infortunada (es) la niflez de los
mundanos, voila combien dtfectucuse et
infortunte (est) Venfance des mondains.
(Mend. 1-28-37.) Zenbat ere gaisto
ZORTIAK DIRAN AURRBN EGUNAK, EZTIRA
IZAN 01 GAZTBEN EGUNAK BEZAIN ZORTIAK
eta gaistoak : por malos 6 infortuDados
3ue sean los dias de los niftos, no son
e ordinario tan infortunados y malos
como los dias de los j6venes : pour mau-
vais et in fortune's que sont les jours des
enfants, its ne sont pas d'ordinaire aussi
infortunts et mauvais que les jours des
jeunes gens. (Mend. 1-31-20.)
Zortzerbatu (L) , amedrentarse , s'ef-
farer. Bertze mandoak trikatzbn dire
ZORTZBRBATUAK , ETA IDURITZEN ZAYOTE MAN*
dazaiNeri galdu direla : los otros mulos
se detienen amedrentados y a los guias
les parece que se ban perdido : les aulres
mules s'arrilent e/fartes, et leurs ouides
croient qu'ils se sont perdus. (Dasc.
Atheka. 17-12.)
Zortzerleko (B, All. ms), escudo de
ocho reales 6 dos pesetas, 4cu de huit
rtaux ou deux pesetas.
ZORTZI (c) , ocbo , huit. Gaur zortzi
(B, G), hoy en ocho, aujourd'hui en
huit: a) dentro de ocho dias, d'aujour-
d'hui en huit. — b) hace ocho dias, il y
a huit jours. Zortzitik zortzi r a (AN-b,
B-m, G-and, L-ain, R-uzt), zortzian-
zortzian (Be), de ocho en ocho dias,
lous les huit jours. Atzo zortzi (AN, B,
G), ayer en ocho, hier en huit. Eztau-
kazu zortzi hunt an lKHusiRiK, no le vera
usted estos ocho dias , vous ne le verrez
pas dans ces huit jours. Zortzi guzibz (L),
zortzi oroz (BN-s, ..., R, S), de ocho en
ocho dias, tous les huit jours. Abbre-
AZPIAK ATHKRATZEN DIRA ZORTZI GUZIEZ,
NEGUAN ; LAU BGUNETARIK UDAN .* las CBmaS
de los animales se sacan cada ocho dias
en invierno; de cuatro en cuatro dias en
verano : on enleve les lilieres des animaux
lous les huit jours Vhiver; tous les quatre
I'tti. (Duv. Labor. 79-14.) Zortzitik (L-
ain), por semanas : hebdomadairement ,
par semaines.
Zortziak: lo (BN, L, S), los ocho, Us
huit. (V. Zortzirak.) — 2° (AN, B, G),
los ochos, las cartas del juego cuyo valor
es de ocho por cada una : les huit, les
cartes du jeu dont la valeur est de huit
pour chacune.
Zortzi -eriotza (B-mond-mu-tS), la
muerte al cabo de ocho dias de enfer-
medad , la morl au bout de huit jours de
maladie.
Zortzierri (S) : 1° octava, huitaine.
Bbna orano zortzierriak dirayano , pero
todavia mientras dura la octava, mais
encore tant que la huitaine dure.
(Catech. II-86-3.) — 2° paga semanal,
paye hebdomadaire.
Zortziehun (BN, L, S), ocho cientos,
huit cents.
Zortzigarren (c) , octavo , huitieme.
Zortziko : 1° (c) , octava , composicidn
en verso : huitam, composition en vers.
^Nai dozula , prai Joss, zortziko b arri a?
BBSTB OIN BAT 1MINITA OR DAUKAZU BRDIA.
BOST OIN DAUKADAZ LASTER, ONEGAZ DIRA
SEI : ETA ORAIN ZORTZIEOA OSORIK NEURTU
lei : ique quiere usted, fray Jos6,
octava nueva? poniendo otro pie, ahi
tiene usted la mi tad. Tengo pronto cinco
pies , con este son seis ; y ahora la octava
puede medirse entera : que vous voulez,
frere Joseph, un nouveau huitain ? en
ajoutant un autre pied, vous en avez la
moitti. Voici cinq pieds, avec celui- ci
cela fait six, el maintenant on peut
mesurer le huitain enlier. (Azk. E.-M.
Parn. 185-12.) — 2© (c), zortziko, aire
vasco de musica, originariamente solo
de baile, irregular, amalgamado, que se
mide al cinco por ocho : air basque de
musique, born£ a I'origine a la danse,
irrtgulier, enchevUri, dont la mesure est
a cinq-huit. =Ha habido quienes se han
valido para ello del diez por ocho. Quel-
oues-uns se sont servis de la mesure a dix-
huit. — 3° ( B, arc), sola, en el naipe : valet,
aujeu de cartes. — 4° (B-l), funeral y en-
tierro de primera clase, service et enter-
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464
ZORTZINA
ZOTUKATU
rement de premiere classe. — 3° (Gc,
Lc, R-uzt), ochomesino, enfant n6au bout
de huit mois. = Es dudoso que los sufi-
JOS -KOITZ 6 -KOTS , -KONDE y -KOTE COn
sus variantes -run , -kutz y -tSonda , se
usen con este numeral como con bi y
COn IRU I ZORTZIKOITZ , ZORTZIKONDE , ZOR-
TZIKOTK, « OCtuplo, » COmO B1KOITZ ,
B1KONDE, BIKOTE, « duplo , » 6* IRUKOITZ,
irukondb, irukote, « triple. » II est dou-
teux que les suffixes -koitz ou -kot§,
-kondb et -kotb avec leurs variantes -kun,
-kutz et -tSonda, s'emploient avec ce
numeral comme avec bi et iru : zortzi-
KOITZ, ZORTZIKONDE, ZORTZIKOTB , « OCtU-
pie, » comme bikoitz, bikonde, bikote,
« double, » et irukoitz, irukonde, iru-
kote , « triple. »
Zortziiia (AN, B, G), ocho a cada
uno, huit a chacun.
Zortzinaka (AN, B), zortzifiaq (AN,
B, G), de ocho en ocho, de huit en huit.
Zortzira : 1° (c), a ocho, p. ei., jugar
a ocho tantos 6 quinces a la pelota : en
huit, p. ex., jouer en huit points une
partie de pelote. — 2« (AN, BN, L, S),
ocho a cada uno, huit a chacun. Var. ae
zortzira. Zortzira pesta saltzen gintuen
len ardi zagarrak (AN-b), antes solia-
mos vender los carneros viejos a ocho
pesetas cada uno , nous vendions autre-
fois les vieux moutons huit pesetas cha-
cun.
Zortzirak (AN, B, G), las ocho, les
huit. = Cuando no se ha hecho menci6n
de alguna cosa a la cual se refiere el
numeral, la frase zortzirak dira equi-
vale a « son las ocho (horas) ». Ya
hablando de la palabra ordu , se dijo que
en B-mu,... y G (tratandose de los nume-
rates desde tres en adelante), se hace
mcnci6n expresa de ordu s61o para dar
fuerza a la expresi6n ^zortzi orduak
dagoz joten, da izarartean zagoz oin
berb? (B-mu), « ^estan dando las ocho,
nada m6nos, y todavia esta usted entre
sabanas? »Lorsqu'on nefait aucune men-
tion de la chose a laquelle le nombre se
rapporte, la phrase zortzirak dira e'qui-
vaut a « il est huit heures ». En exposant
le terme ordu, il a 614 dit qu'en B-mu,...
et G (lorsqu'il s'agit des numiraux au-
dessus de trois), on ne fait mention
expresse de ordu que pour donner plus
de force a la phrase £zortzi orduak dagoz
JOTEN, DA IZARARTEAN ZAGOZ OIN BERB?
(B-mu), « huit heures sonnent, rien
moins, et vous 6tes encore entre les
draps? »
Zortzireun (AN, B, G), ocho cien-
tos, huit cents. Var. de zortziehun.
Zortzitako (R-uzt), perra gorda (diez
centimos) : decime, gros sou (dix cen-
times). = Parece adaptaci6n de la voz
espaftola anticuada « ochena ». Ce mot
semble une adaptation du mot espagnol
ancien ochena, « huitaine. »
Zortzitan hogoi (BN?, L?, Duv.
ms) , ocho por veinte , ocho veces veinte,
ciento sesenta : huit pour vingt, huit
fois vingt, cent soixante.
Zortziurren (?, An. ms) , octava , octa-
vario : octave, huitaine.
Zortziurrenpe (?, An. m«), infraoc-
tava, dans Voctave.
Zortziurrun (?, Duv. ma), Var. de
ZORTZIURREN.
Zortzizkatu, poner de ocho en ocho,
mettre de huit en huit.
Zortzu (AN?), infortunado, malha-
dado : infortunt, malheureux. Var.?
errat. de zorti?. ^Ekustbn dezu zbinzor-
TZUA, ZBI OBBNDUN GALDUA DEN MUNDURA
DATOZBN GBIENEN GAZTBTASUNA? £V&S CU&n
malhadada , cuan culpable es la juventud
de la mayoria de los que vienen al
mundo? voyez-vous combien malheureuse,
combien coupable est la jeunesse de la
plupart de ceux qui viennent au monde?
(Mend. 1-35-15.)
ZORU : lo (G), suelo, piso : sol, 4tage.
Jonas onziaren be-beeko zoruan lo
zetzan, Jonas estaba dormido en el piso
inferior del buque, Jonas dormait a VUage
infirieurdu bateau. (Lard. Test. 274-23.)
GORPUTZA ZORURA B0TA ETA BURUAREK1N
gblatik irten zan : echando el cadaver al
suelo, salio (Judit) del aposento con la
cabeza : jetant le corps par lerre, (Judith)
sortit de la chambre avec la Ute. (Lard.
Test. 315-36.) — 2° (Be, Gc), suela,
seme lie. Zoru erdiak (B-g-mu-urd),
medias suelas, ressemelage. Minerbak
legez dauko jantzia soi Sean, kortSozko
zoruakaz zapatak oiNEAN : tiene puesto
el vestido como Minerva, en los pies
zapatos con suelas de corcho : il est vitu
comme Minerve, dans les pieds des sou-
liers a semetles de liege. (Azk. E.-M.
Cane. bas. 111-24-10.)
ZORZE : 1° (R, S), encella, cesto
pequeno que se emplea para hacer que-
sos : fromaqer, petit panier dont on se
sert pour faire du frontage. — 2° (BN-s,
R?, S?), base de un cesto, fond d'un
panier.
Zot (c) , Var. de zogi, zohi, zoi, « tepe, »
en algunos compuestos y derivados : Var.
de zogi, zohi, zoi, « motle, » dans quelques
composts et de'rive's. == Esta transforma-
ci6n en t hace sumamente probable la
mayor antiguedad de la forma baztanesa
zogi y da cierto grado de respetabilidad
a las formas igualmente baztanesas zagi,
zagar, logi, etc., con respeto a sus
variantes zahi, zai, zahar, zaar, zar,
lohi, loi, etc. Cette transformation en t
rend fort probable la grande ancienneU
de la forme baztanaise zogi et donne un
certain degri de respectabiliti aux formes
dgalement baztanaises zagi , zagar , logi ,
etc., en rapport avec leurs variantes zahi,
ZAI, ZAHAR, ZAAR, ZAR, LOHI, LOI, etc.
Zotal (AN-b, B, BN-s, G, R), zothal
(BN, L, S), tepe, pedazo de tierra que
arrancan las layas : motte, morceau de
terre que sou Invent les biches. Zothalbko
SlTSURIA EZTA OnOBAT. HORI EGITEN DA
ONDOA BARNA DUTEN LUR GIZBNBTAN I el
hormiguero del tepe no es lo mismo.
Eso se hace en tierras que tienen el
subsuelo profundo : la fournache de la
motte n f est pas la mime chose. Cela se
fait dans les terres qui posskdent un sous-
sol pro fond. (Duv. Labor. 23-6.)
Zotalarrotu (AN-b), binar, ligera-
mente arar tierras : biner, labourer
ttge rement les terres.
Zotalautsi ( AN - b ) , rozar tierras ,
essarter les terres.
Zotalegun (BN-gar, Lc, S), zothale-
gun (BN, L-bard), doce primeros dias
del aflo , douze premiers jours de Vannie.
= Nuestros antepasados creian un tiempo
que cada uno de los dias de este periodo
inQuia en el tiempo de los doce meses
correspondientes. Si el tres de enero
hacia buen tiempo, el mes de marzo
habia de ser muy bueno ; si llovia el
cinco de enero , tenia que Hover durante
el mes de mayo. Nos ancitres croyaient
autrefois que chacune des journies de
cette p&riode influait sur le temps des
douze mois correspondants. S'il faisait
beau le troisieme jour de Janvier, il
devait faire beau le mois de mars; s'il
pleuvait le cinquiimejour, il devait pleu-
voir pendant le mois de mai. Egun urta-
rriLaren bia, otsaiLaren zotal -eguna:
hoy dla dos de enero , dia pron6stico de
febrero : aujourd'hui deux Janvier, jour
pronostic de ftvrier. = Tal vez a esta cre-
encia popular alude aquel proverbio
roncal£s... Cestpeut-itre a cette croyance
populaire que fait allusion ce proverbe
roncalais : £ Urte bbrri zbrbki t urteko
egubbrri guzuak karbki ( R - bid ) : i con
que" (empieza) el aflo nuevo ? con aquello
(empiezan) todos los dias nuevos (sic) del
alio : comment (commence) l' an ne'e nou-
velle ? comme cela ( commencent ) tous les
jours nouveaux (sic) de l*ann4e,
Zotarrain (Gc), piso 6 suelo de tie-
rra ; a diferencia de sala ( B ) 6 solairu
(AN-lez, Gc), aue es de madera : sol en
terre battue; a la difference de sala (B)
ou solairu (AN-lez, Gc), qui est le par-
quet.
Zotarro (Be), hueco que queda al
levantar la tierra con layas, trou que
produit la bSche en sou levant la terre.
Zotaaka ( AN , B-a-m-o-tS , Gc) , surco
formado por el arado entre dos hazas,
sillon forme" par la charrue entre deux
pieces de terre labour able.
Zotaskazulo ^G, Arr., Izt.), zanja,
fosse" . Zotaskazulo andien bzagungarri
egiazkoak, s eft ale s verdaderas de gran-
des zanjas , marques vtrilables de grands
fossis. (Izt. Cond. 260-5.)
Zotazal (B-a-i-m-mond-o-tS), tepe,
motle de terre. Var. de zotal.
Zoterdi (B-i), porci6n de tierra que
se deja sin arar, con objeto de seguir
arando donde hay cierta oblicuidad en
las cuestas : portion de terre que Von ne
laboure pas, dans le but de continuer a
labourer ou il y a une certaine oblicuiti
dans les cdtes.
ZOTIN: WAN-arak, B, BN-s, G),
hipo , hoquet. Eta alan berb eztau murtik
ATERATEN, EZJAKO Al BAT ENTZUTEN , EZ
zotin bat ikustbn : y sin embargo no
dice palabra (de queja) , no se le oye un
ay, ni se le nota ningun hipo : et cepen-
dant il nedit mot (de plainte), on ne lui
entendtpas un soupir, on ne remarque non
plus aucun hoquet. (Vr. Maiatz. 135-1.)
Azkbn zotinak (B, G): ultimas boquea-
das , bascas de agonia : derniers soupirs,
spasmes de Vagonie. — 2° (B-i-m) , remor-
di mien to (de la conciencia) , remords (de
la conscience). Konzienziaren zotinak,
los remordimienlos de la conciencia,
les remords de la conscience. (Bart. II-
133-28.)— 3° (BN-s), sollozo, sanglot.
Zotondoko (G-and), layador de la
parte mas baja del grupo, bicheur qui
se trouve a la partie la plus basse du
groupe.
Zottikatii (Sc) , remover cosas , remo-
ve rse : remuer des choses, se remuer.
j,Nola zira? — ZotOkatzen nOzu (Sc):
I c6mo esta usted ? — Ya me mueyo :
comment allez-vous? — Ca va bien, lit. :
Je me remue. = Es f6rmula muy en boga.
C'est une formule tris en vogue. Sarthu
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ZOTUKU
ZU
463
ZKNEAN JbRUSALEMEN, HIRIA ORO ZOTUKATU
zen : ^Nur da hori? OTSiiz (S, Matth.
xxi -10) : cuando entr6 en Jerusalem, se
conmoviti toda la ciudad, diciendo :
I Quien es este ? et lorsqu'il entra a Jeru-
salem, toute la ville fut 6mue, disant :
Qui est celui-ci?
ZOTUKti (S, Andere dona Maria 29-8),
movimiento , mouvement. Bbna berth ute
eta mereSimentu handibatbn sbnalba da
ezpirituarbn zotuku galsto jiten d1renen
kuntre obrla boitba (S), pero es sefial
de gran virtud y me*rito el combatir los
movimientos desarreglados que sobre-
vienen al alma : mais eombattre les mou-
vemenls de're'gle's qui surviennent a VAme,
c'est la marque d'une grande vertu et d'un
grand me'rite. (Imit. 155-13.)
ZOTZ : 1° (c), palillo, bilonnet. Zur-
gi&arbn etSba zotzez, zotzbz orb motzbz:
la casa del carpi ntero (esta hecha) de
palillos , y de palillos desmochados : la
maison du charpentier (est faite) de tron-
cons, et encore de troncons courts et
rognis. (Oih. Prov. 444.) Zotza bzarri
(B-m), llevar palillos a distancia sin
mover los pies y alargando y estirando
el cuerpo, pousser des bitonnels avec les
mains k une certaine distance sans bouger
les pieds et en allongeant et Uirant le
corps. — 2© (B, G), espiche, douzil.
Zotzban dauka 8AOARDOA (G) , tiene ven-
diendo la sidra , il a mis le cidre en vente.
— 3« (B-ofi, F. Seg., G-ber), se usa irb-
nicamente al negar en redondo lo que a
uno se le asegura, s' emploie ironique-
ment pour nier en bloc ce qu*une per-
sonne assure. [Bai, zotza 1 lit.: |si,
el palillo 1 lit. : oui, le b&tonnet! —
4° (G-and), clase de lefta, la mas del-
gada : menu bois, le plus menu. Lan
zotzik bztu egin (BN-s, L, R, S) , no ha
hecho el mas minimo trabajo, il n'a pas
fait le moindre travail.
Zotzabar (B-m, Gc), residuos de rami-
llas, broutilles ou de'bris de menues
branches.
Zotzean (B), juego que consiste en
sacar con los dientes un palillo metido
en tierra , lit. : en el palillo : jeu qui con-
siste a arracher avec les dents un bout de
bois pique" en lerre, lit. : dans le b£ ton-
net.
Zotz egin : 1° (B, G), echar a suertes,
a palillos : tirer au sort, avec des ba-
guettes. JAINKOAK ALA BRAKUTSITA, ZOTZ
EGIN ZUTBN, NOR ZAN JAKITBKO I habi£n-
dolo asi manifestado Dios, echaron &
suertes, para saber quien era : Dieu
lay ant ainsi manifesto, Us tirerent au
sort pour savoir qui il itait. (Lard. Test.
126-25.) — 2° (B-m) , quedarse sin dinero
en el juego, itre rdfl4 au jeu.
Zotzeko (B-g), juego de niflos que
consiste en meter en tierra blanda deter-
minado numero de veces cada jugador
su palo, mientras uno va a buscar el
suyo que se le ha lanzado : jeu enfantin
qui consiste a pique r un nombre de fois
determine un biton dans la terre molle,
pendant que I'un des joueurs va chercher
le sien que Von a jete au loin.
Zotz emon : 1° (Be), cerrar la barrica,
boucher la barrique. — 2° (Be), guardar,
lit. : dar espiche : garder, lit. : mettre le
douzil. Jan al dozuna, jan ; jan bzin
dozunari zotza EMON (B-mu) : come lo que
puedas comer; lo que no puedas comer,
guardalo : mange ce que tu peux manger;
T. H.
ce que tu ne peux manger, garde -le. —
3° (B-m) , quebrar, hacer quiebra : rater,
faire faillite.
Zotzorratu (L-get), aturdirse, per-
der el sentido : s'e"tourdir, s'tvanouir.
Zotz-urkulu (B-o), acial, tenacillas
de lefta con que se abre el erizo de la
castana : morailles, tenailles de bois avec
lesquelles on ouvre la bogue de la chd-
taigne.
Zozabar (G?, Lar.), zorzal, estornino,
etourneau [oiseau).
Zozaita (B-l), tordo macho, lit. :
mirlo padre : merle mile, lit. : merle
pere. (De zozo-aita.)
Zozama (B-l, ...), tordo hembra, lit. :
mirlo madre : merle femelle, lit. : merle
mere. (De zozo-ama.) Zozaitea kante-
TAN EGON DA, ZOZAMEA ARRAUTZA -GANEAN
bgoanartean : el tordo macho estaba
cantando, mientras la hembra estaba
sobre los huevos : le merle chantait,
pendant que la femelle itait sur les ceufs.
= Se echara de ver por estos ejemplos
que las voces aita, « padre, » y ama,
« madre, » reciben el articulo en los
compuestos, lo cual no sucede genera l-
mente cuando se usan solos. On verra,
par ces exemples, que les mots aita,
« pere, » et ama, « mere, » recoivent
I'article dans les composts, ce qui n f ar-
rive giniralement pas lorsqu'on, les
emploie isolis.
Zozar (B, G,...), mirlo macho, merle
mile. (De zozo-ar.)
Zozketa (AN-b, G-iz), acarreo de
tamara 6 de lefla delgada, transport de
broutilles ou de menu bois. Zozkbtan
DABILZANEK ASPALDIAN ARRANTZARI GIZA-
RAJOAK BA1$0 GBIAGO IRABAZTBN OTBDUTBLA
uste det (G), creo que los que acarrean
tamara s ganan mas que los pobres Pes-
cadores en esta temporada , je crois que
ceux qui transportent du menu bois
gagnent plus que les pauvres picheurs
depuis quelque temps.
ZOZKO : 1° (B-g-mu-tS), organismo,
constituci6n del cuerpo : organisme,
constitution du corps. Zozko oneko
gizona : hombre de buena constituci6n ,
bien formado : homme de bonne consti-
tution, bien conform^. — 2° (B-mu-tS),
forzudo, robuste. — 3° (B-t5), musculo?,
muscled.
Zozkon (B-ond), organismo, consti-
tuci6n del cuerpo: organisme, constitu-
tion du corps.
ZOZKOR: 1° (BN, Sal.), tallo duro
de arbolillo , tige dure de petit arbre. —
2° (B-i), rastrojo de maiz, chaume de
mals.
Zozkotsu (B-tS), forzudo, robuste.
ZOZO : 1° (c), tordo, mirlo, merle.
ZOZOAK BBLEARI BURU-BBLTZ (BN-ald),
(dijo) el tordo al cuervo : Cabeza-negra :
le merle (dit) au corbeau : Tite- noire.
— 2» (AN, BN, G, L, R, S), tonto,
idiota, bobo, estupido, imb£cil : niais,
sot, idiot, stupide, imbe'cile. Aita bezain
zozoa da seme a (AN-b), el hijo es tan
bobo como el padre, le fits est aussi
niais que le pere. — 3° (BN, L, R), bonazo,
bonasse. = Se dice a los niflos en son
de carifio. Se dit aux enfants d y un air
de tendresse.
Zozoilo (BN, Sal.), pusilanime, pobre
de espiritu, bendito: pusillanime, pauvre
d f esprit, benGt.
Zozokeria (AN, BN, L, S), estupidez,
stupid ite. Zozokeria oriekin bztuk gauza
onik atrako (AN-b), no sacaras cosa
buena con esas estupideces, tu n' about i-
ras A rien avec ces stupiditis.
Zozoki (AN, BN, L, S), estupidamente,
slupidement. Gizon jakinsuna bada ere ,
ZOZOKI JOKATU DU ORAIKO ALDIAN (AN-b) :
si bien es hombre sabio, esta vez se ha
portado estupidamente : bien qu f il soit
un homme savant, il s'est conduit cette
fois stupidement.
Zozorbatu (G-and), perder el sentido :
perdre connaissance , s'&vanouir.
Zozotarzun (BN, R, S), zozotasun
(AN, BN, L), imbecilidad, imb4cillii4.
Zozotu (BN, L-ain, R-uzt), entonte-
cerse, embobarse : s'liebtter, devenir
niais. Marigaztek harritua, zozotua, ez-
PAITZEZOKBN IHARDETS, ( BBRB SBNARRAK)
ESKUIN GIBBLAZ BEHARRONDOKOAN AURDIKI
ZUEN SUPAZTER-ZOKHORAT : COmO MaRI-
gaztb asombrada, embobada, no le podia
responder, (su marido) le arroj6 al rin-
c6n de junto al fuego de un guantazo
con el dorso de la mano : comme Mari-
gazte, hebtMe, bouche b£e, ne pouvail
ripondre, (son mari) I'envoya dans un
coin pres du feu avec une gifle, du revers
de sa main. (Eskuald. 20-IV-1906.)
Zozpal (B-l) : 1° astiila, copeau. —
2° palo para achicar el agua de una lan-
cha, vulg. pasadera : 4cope, pelle con-
cave servant a vider Veau d'une barque.
Zozpel (B-bar-t5), Var. de zozpal (1°).
ZOZTOR (BN, L), estorbo : obstacle,
entrave.
-Zto : 1° (B-l-mu-t§,...), suGjo deriva-
tive que denota abundancia, y se usa
formando palabras que denotan defecto :
suffixe d4rivatif qui indique Vabondance
et qu'on emploie dans la formation des
mots dtnolant le difaut. Garizto, cerdo
enfermo de cisticerco , pore ladre. Ezka-
bizto, tifioso, teigneux. Pekazto, pecoso,
rousselet. Sapazto, peludo, chevelu. Zo-
rrizto, piojoso, pouilleux. — 2° (B-i-m),
diminutivo de alguna que otra palabra,
diminutif de quelques mots. Errbkazto,
arroyuelo, ruisselet.
ZU : 1° (c,...), vos, usted, vous (singu-
lier). — 2° (c, arc), vosotros, vous (plu-
riel). = Al tratar del pronombre i, « tu, »
en el vol. I, p. 376 , se dijo que de suyo
es plural y que por mera imitaci6n de
otras lenguas se hizo singular entre nos-
otros. Hoy vale en cierto modo como
el espaflol « vos » , no seguramente por
su signiflcaci6n , pues para eso tenemos
ori y bbrori , sino por su intervenci6n
en el verbo. £1 tratamiento respetuoso
de « vos » pertenece en espaflol a la
segunda persona del plural « vos hab&s
dicho », y nuestro zu igualmente tiene
la misma concordancia verbal zuk esan
dbzu. Por lo que hace a la significaci6n,
vale tan to como « usted » : zuk esan
dezu, « usted lo ha dicho; » y esta ter-
cera persona del espaflol corresponde &
nuestros ori y berori. De manera que
literalmente zuk esan dbzu es « usted lo
hab&s dicho » y orrek erran du 6 bero-
rrek esan du equivale 4 « vos lo ha
dicho ». No hay necesidad de volver a
hacer ver que el unico « tu » del vasco
es i, por mas que muchos, considerando
bajo este tratamiento , se valen de zu en
vez de este otro. De los vanidosos y
presuntuosos se dice esta linda frase :
UORREK BBRB BURUARI ZU BRRAITBN DIO
59
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466
ZU
(BN, L), « ese 6 si mismo se trata de zu,
de vos 6 usted ». En traitant du pronom i,
« *oi, » vol. I, p. 375, o/i a dit que de lui-
mime il est pluriel et que c'e$t par pure
imitation des autres Ungues que cheznous
il est devenu singulier. Aujourd'hui il a
la mime valeur que le francais « vous
(singulier) » : zuk bran duzu, « vous
Vavez dit. » Le traitement respect ueux
francais de la troisieme personne s'ex-
prime en basque par les mots ori ( AN ,
BN), kori (BN, R) el bbrori (B, G). //
est inconnu dans les dialecles basques-
francais BN,..., LetS: korrbk brran du
(R), ORRBK BRRAN DU ( BN -aezk) , BBRO-
rrbk bsan du (G) , « monsieur Va dit. »==
Ce paragraphe n f est pas une traduction
de t'espagnol, le rdle des pronoms res-
peclueux Uant bien different dans les
deux Ungues. Le pronom le plus respec-
tueux francais appartient a la troisieme
personne, le moins respeciueux a U
seconde : ce qui est justement le conlraire
de ce qui a lieu en espagnol. II n'est pas
nicessaire de montrer de nouveau que
l y unique « toi » de la Ungue basque est i,
bien que beaucoup, conside'rant bas ce
traitement, emploient zu an lieu de V autre.
On dit cette jolie phrase a propos des
vaniteux et des prisomptueux : horrbk
BBRB BURUARI ZU BRRA1TBN DIO ( BN , L ) ,
« i7 se traite lui-mime de zu, de vous. »
Prubbab db LA PLURALIDAD ORIGIN ARIA
DB ZU
Primera prueba. — Su semejanza con
el pronombre gu. Creo que fue el prin-
cipe Bonaparte el primero en notarla.
Pronombres singulares : ni , « yo , » i ,
« tu ; » plurales : gu, « nosotros ; » zu ,
« vosotros. » Se les llama asi a estos ulti-
mos no porque sean plurales de los pri-
meros, sino porque cada uno de etlos
indica un grupo : gu, el grupo que habla ;
zu, el grupo a quien se dirige la palabra.
« Yo » no tiene plural, no hay dos « yo » ;
y si lo hubiera, este plural se formaria
afiadiendole la particula de plural k que
tiene esta virtud : nib 6 nibk. Si se usa
ieb plural de i, como se dijo en la citada
pagina 376 del primer volumen, es por
llenar el vacio que dej6 zu al singulari-
zarse; y acaso mas por imitaci6n de zubk
que pas6 a ser plural de zu, « usted. »
Si la forma ibk y su intensivo bubk se
hubieran generalizado , saliendo de los
rincones del B en que viven ; y sobre todo
si se hubieran entrometido en la conju-
gacidn, habria ganado no poco la lengua
en riaueza : riaueza que , a pesar de la
poca limpieza de su origen, habria sido
bien recibida, como lo son, por desgra-
cia, pasado cierto tiempo , las riquezas
de otro genero ; como lo es en la actua-
lidad el pronombre intruso zu.
Segunda prueba. — El caracter plural
de esta particula se ve con toda claridad
en la coniugaci6n. Como se indic6 al
exponer el sufijo -z y se expondra con
la debida extensi6n Uegado el caso , la
pluralizaci6n del objeto verbal tiene,
como elementos de conjugaci6n, las par-
ticulas db, it, ra, tzi, zbi y el sufijo -z.
Db se usa en la conjugaci6n de los ver-
bos boon e izan en AN, BN, G, L :
gagodb (L) y gaudb (G), « estamos; »
daoodb (L) y daudb (G), « estan; » oiradb,
« somos » (Dechep. 25-16); dirade,
« son » (Dechep. 47-10); ginadbn, « era-
mos » (Dechep. 31-1); ziraden, « eran. »
(Ur. Gen. i-31.} En la misma categoria
de formas pluralizadas (hoy por la signi-
ficaci6n singularizadas ) existen zaudb
isilik , « estaos callandu » ( Dechep. 46-
24); zaudb orrela, « eslad asi » (Itur.
Ipui. 5-43 ); zu ziradb andere, « vos sois
senora » ( Dechep. 28-17); sorthu zina-
den, « habiais nacido. » (Dechep. 36-18.)
La particula it pluraliza las flexiones del
auxiliar transitivo ukan (hoy izan en
algunos dialectos): jan ditu (c), « los ha
comido; » jo gaitu (c), « nos ha pegado; »
y del mismo modo eroango zaitut, « os
he de llevar » (Per. Ab. 110-27); kgingo
zaitut, « os he de constituir » ( Ur. Gen.
xi-2) ; maite zitut, « os amo. » (Dechep.
42-7.) Son tarn bien comunes las flexio-
nes del auxiliar intransitivo izan en que
interviene ra como particula de plural.
Al lado de gara (AN, B, L), 6 sus varian-
tes gera ( G ) , gira ( BN , S ) , gra ( R ) ,
« somos, hemos,... » y dira (c, ...), con
su variante roncalesa dra, « son, han , »
existen zara (AN, B, L), zera (G), zira
(BN, S),zra (R), « vos sois. » La parti-
cula tza se usa como pluralizadora en
AN, BN, G, L, dentro del auxiliar en los
modos imperativo y subjuntivo. Bere-
ZITU B1TZA... URAK URETARIK, « Separe...
las aguas entre si. » (Ur. Gen. i-6.) Egin
bitzatb... gauza onae, « haganse... cosas
buenas. » (Mend. Jes. Biotz.5b-i3. )Zarah
guzia ar zaitzagun, « para que os reci-
bamos todo cuanto sois. » (Mend. Jes.
Biotz. 393-20.) Las particulas tzi y zki,
igualmente piuralizadoras, tienen su
asiento en la conjugaci6n del verbo bra-
man (AN, G), « llevar. » Tan plurales
como daramatzi, « el los lleva » (Itur.
Ipui. 54-20), garamatzi, « 61 nos lleva »
(Mend. Jes. Biotz. 100-8), daramazbj y
garamazki, que significan lo mismo, son
zaramazki y zaramatzi , « 61 os lleva, el
le lleva a usted. » Zaramatzibla bbrab
BBRB A1TARBN OI&ETARA , « qU6 61 OS lleva
a los pies de su padre. » (Mend. Jes.
Biotz. 272-16.) Por ultimo el sufijo -z,
que es el mas usado, pluraliza de igual
modo las flexiones formadas por el objeto
zu, « vos, » que las de primera y tercera
persona gu, « nos; » d..., « los. » ^Non-
dik zatoz bta nora zoaz? « i de d6nde
venis y a d6nde v&is ? » ( Ur. Gen. xvi-
8.) Bere mbndban bazaukaz, « si os tiene
sujeto a 61. » (Maiaiz. 105-18.) Botako
zendukbdaz, « os echaria yo. » (Per. Ab.
70-26. ) No conozco mas que una flexi6n
en la cual el paciente zu , cuya plurali-
dad real se trata de demostrar, no esta
acompanada de alguna de estas particu-
las piuralizadoras; y es el imperativo
zato (BN, L), « venid. » Es verdad que,
como si quisiera vengar de su presencia
a la lengua, el G nos pre sen ta la flexi6n
singular del mismo imperativo ator,
« ven, » acompaftada de la particula que
dej6 caer la flexi6n anterior ; y dice atoz,
« ven. » No se puede aducir en contra-
rio la ausencia de la z pluralizadora de
formas como ikusi zau, « os ha visto, »
que se dicen en B-legut-mond, etc.;
pues, como se dijo al tratar de esta par-
ticula en la pagina 396 de este volumen,
esta pluralizaci6n objetiva verbal no se
conoce en esta comarca, ni siquiera en
la primera y tercera persona; asi p. ej.
dauko signifies « lo tiene » 6 igualmente
« los tiene ». Arana-Goiri, entendiendo
sin duda de otra manera la teoria que
aqui se expone, trato de introducir zago,
zabil, etc., en vez de zagoz, zabilz con
sus variantes zabiz, zabiltzaz y zabil-
tza.
Tercera prueba. — Es la mis s61ida ,
con no ser poco la precedents ; pues es
prueba de hecho y por lo mismo incon-
trovertible. Ella demuestra, no solo que
el pronombre zu signific6 un tiempo
« vosotros », sino que el dialecto mas
refractario a admitir la ingerencia extrafia
en este pun to ha sido el viejo dialecto
bizkaino ; pues siendo rarisimas las for-
mas de esta clase que se encuentran en
libros pertenecientes a otros dialectos,
en los bizkainos, aun en los que tienen
me'nos de cien alios de existencia,se en-
cuentran con profusidn. Erantzun butsbn
£ZBR 1ZANGO DOT? EnABUTSU DANAU MOZ-
tuta luma bat baga ? « les respondi6 :
I Q\x6 he de tener? ino me v&s vosotros
que estoy todo mocno sin una sola plu-
ma? » (Per. Ab. 177-18.) Zeuee daeizu,
« vosotros lo sab&s. » (Olg. 187-9.)
Umbab, zbuen aita (naz) : edbgidazu atba :
« niflos, (soy) vuestro padre : abridme
la puerta. (Per. Ab. 93-23.) Nbub agin-
dutbn deutsut ambtabo zbuen arerioab ,
« yo os mando que am£is (vosotros)
a vuestros enemigos. » (Bart. 1-97-8.)
Gizon onak, jaso nagizu i « buenos hom-
bres, levantadme. » (Per. Ab. 76-6.)
Egon zaitbz guztiob zur, « estad todos
atentos. » (Bart. 1-98-5.) Nburb mutil
ONAB, IGBS BGIZU GAURBO NBSKATILeTATI I
« mis buenos muchachos, huid de las
muchachas de hoy. » (Per. Ab. 107-21.)
Pekaturik bgin eztozunok ta aurrbra
bbrb bgingo eztozuna dakizunob , « voso-
tros los que no habeis pecado y que
sabeis que tarn poco en adelante habeis
de pecar. » (Bart. II -239 -8.) De niflos,
cuando algun aldeano nos perseguia ere-
yendo 6 viendo que merodeabamos sus
campos y arboledas, nos valiamos, al
huir, de esta f6rmula : bnb badbrab, arjR
egizu : « piernas mias, corred. » Y no
empleabamos el ariS bgizub, que sin duda
dirian los de hoy.
ZU dentro y fubra del verbo
Como se ha visto, todavia nos suena
en la conjugaci6n el empleo de zu sijrni-
ficando « vosotros ». Fuera del verbo,
aisladamente, no recuerdo haber oido
nunca como plural, sino s61o como res-
petuoso del singular. A esto se debe la
contradicci6n que se advierte en algunos
de los ejemplos precedentes, en que
se emplea el nuevo plural zuk fuera del
verbo, conservAndose en la conjugaci6n
el viejo zu, como zbubb dakizu. No es,
pues, muy exacta la aseveraci6n del
principe Bonaparte en la pag. xvi,
nota 2«, de su Verbo vasco, al decirnos
que « el vascuence no confunde los cen-
tenares de terminativos que se refieren
A zu con los centenares de otros termi-
nativos que se refieren a zuek ». A su
senlencia , emitida en la misma nota , de
que « es inexacto que el vascuence zu
sea tan plural como el franco's vous » ,
puede responderse , conforme A lo
expuesto : « Fuera del verbo, ya no es
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zu — zu
467
tan plural ; en la conjugaci6n, todavia lo
es. »
El pron ombre zu es hoy usado como
« tu » alii donde i ha desaparecido. La
borriquera, protagonists de una compo-
sici6n festiva de mi padre, que al encon-
trar a su jumenlo le dio este tratamiento,
sin duda no habl6 asi por amabilidad :
Barrabasa, le dijo, £or zagoz? « Barra-
bas, ^ahi estas? lit.: ^ahl esta usted? »
(Azk. E.-M. Parn. 481-25.)
Prbuves de la pluralite originale
DE ZU
Premiere preuve. — Sa ressemblance
avec le pronom ou. Ce fut, je crois, le
prince Bonaparte qui la remarqua le
premier. Pronoms sing u Hers : ni, « moi; »
i, « toi; » pluriels : ou, « nous; » zu,
« vous. » On appelle ainsi ces derniers,
nonparce qu' Us sont les pluriels des pre-
miers, mais parce que chacun oVeux
indique un groupe : ou, le groupe qui
parle; zu, le groupe a qui Von parle.
« Moi » n'a pas de pluriel, il n'y a pas
deux « moi »; et s'il y en avait, ce plu-
riel se formerait en lui ajoutant la par-
ticule pluriel k qui a celte vertu : nik ou
nibk. Si on emploie iek pluriel de i,
comme il est dit a la page 376 du premier
volume, c f est pour remplir le vide que
laissa zu en se singularisant, et peut-etre
plus par imitation de zuek, qui devint le
pluriel de zu, « vous (pluriel respec-
tueux). » Si la forme iek et son inlensif
buek s'itaient giniralisis, en Emigrant
hors des coins du B ou Us existent, et
surtout s f ils s'itaient introduits dans la
conjugaison , la langue aurait beaucoup
gagni en richesse : richesse qui, malgri
son origine douieuse, aurait iti bien ac-
cueillie comme le sont malheureusement ,
au bout d'un certain temps, les richesses
d f un autre genre; comme Vest actuelle-
ment le pronom intrus zu.
Deuxieme preuve. — Le caractere
pluriel de cette par ticule se voit tres clai-
rement dans la conjugaison. Comme on
Va indiqui en exposant le suffixe -z et
comme il faudra Vexposer dans toute son
itendue, le cas ichiant, la pluralisation
de Vobjet verbal a comme iliments de
conjugaison les par tic u les de, it, ra,
tzi, zki et le suffixe -z. De s f emploie dans
la conjugaison des verbes egon et izan
en AN, dN, G, L : gaoode ( L ) et gaude
(G), « nous y sommes; » dagode (L) et
daudb (G), « Us y sont; » giradb, « nous^
sommes » (Dechep. 25-16); diradb, « Us
sont » (Dechep. 47-10); ginaden, « nous
ilions » (Decnep. 47-10); ziraden, « Us
itaient. » (Ur. Gen. i-31.) Dans la mime
catigorie de formes pluralisms ( actuelle-
ment singularities par leur signification)
existent zaudb isilik, « taisez-vous »
(Dechep. 46-24); zaude orrela, « restez
comme cela » (Itur. Ipui. 5-43) ; zu ziradb
andere, « vous Hes dame » ( Dechep. 28-
17); sorthu zinadbn, « vous iliez ni. »
(Dechep. 36-18.) La particule it plura-
lise les flexions de lauxiliaire transilif
ukan (aujourd'hui izan dans quelques
dialectes ) : jan ditu ( c ) , « il les a man-
ge's; » jo gaitu (c), « il nous a frappis, »
et de la mime facon eroanoo zaitut, « je
vais vous emporter » (Per. Ab. 110-27);
bgingo zaitut, « je vais vous consfituer »
(Ur. Gen. xi-2); maite zitut, u je vous
aime. » (Dechep. 42-7.) Let flexions de
lauxiliaire intransitif izan, dans les-
quelles intervient ra comme particule du
pluriel, sont aussi communes. A cdti de
gara (AN, B, L),ou de ses variantes gera
(G), gira (BN,S), gra (R), « nous
sommes, nous avons, » et dira (c,...),
avec sa variante roncalaise dra, « Us sont,
Us ont, » existent zara (AN, B, L), zera
1G), zira (BN, S), zra (R), « vous ites. »
\.a particule tza s' emploie comme plura-
lisatrice en AN, BN, G, L, dans I'auxi-
liaire aux modes impiratif et subjonctif.
Berbzitu bitza... urak uretarik, « si-
pare... les eaux entre elles. » (Ur. Gen.
i-6.) Egin bitzatb... gauza onak, n qu'on
fasse... de bonnes choses. » (Mend. Jes. Biotz.
56-13.) Zaran guzia ar zaitzagun, « pour
que nous vous recevions tout ce que vous
ites. » (Mend. Jes. Biotz. 393-20.) Les par-
ticules tzi et zki, igalement pluralisa-
trices, ont leur siege dans la conjugaison
du verbe eraman (AN, G), « porter. »
Aussi plurielles que daramatzi, « il les
porte » (Itur. Ipui. 54-20), garamatzi,
« il nous porte » (Mend. Jes. Biotz. 100-
8), daramazki et g aram a zki , qui signi-
fient la mime chose, sont zaramazki el
zaramatzi, « il vous porte , il vous le
porte. » Zaramatzibla bbrak bere aitaren
oiftETARA, « qu'il vous porte aux pieds de
son pere. » (Mend. Jes. Biotz. 272-16.)
En fin le suffixe -z, qui est le plus usiti,
pluralise de la mime facon les flexions
formies par Vobjet zu, « vous, » que
celle de premiere et de troisieme per-
sonne ou, « nous; » d..., « les. » ^Non-
dik zatoz eta nora zoaz ? « d'ou venez-
vous et ou allez-vous ? » (Ur. Gen. xvi-8.)
Bere mendean bazaukaz, « s'il vous tienl
attachi it lui. » (Maialz. 105-18.) Botako
zendukbdaz, « je vous jelterai. » (Per.
Ab. 70-26.) Je ne connais qu'une flexion
dans laquelle le compliment direct zu,
dont il s'agit de dimontrer la pluraliti
rielle, n f est pas accompagni de q-uel-
qu'une de ces particules pluralisatrices :
c'est Vimpiratif ulto (BN, L), « venez. »
// est vrai que le G, comme s'il voulait
se venger de sa prisence dans la langue,
nous off re la flexion singuliere du mime
impiratif ator, « viens, » acompagnie de
la particule abandonnie par la flexion
pricidenle; et il dit atoz, « viens. » On
ne peut objecter ['absence du z pluralisa-
teur de formes comme ikusi zau, « il vous
a vu, » usiti en B-legut-mond , etc.; car,
comme il a Hi dit en traitant de cette
particule a la page 397 de ce volume, cette
pluralisation objective verbale est incon-
nue dans cette contrie, mime a la pre-
miere et a la troisieme personne; ainsi,
p. ex., dauko signifie a la fois « il Va »
et « il les a ». Arana-Goiri, comprenant
sans doute d'une autre facon la thiorie
exposie ici, essay a d'introduire zago,
zabil, etc., au lieu de zagoz, zabilz avec
leurs variantes zabiz , zabiltzaz et zabil-
tza.
Troisieme preuve. — C'est la plus
solide, la pricidente Vitant cependant
suffisamment; c'est, en effet, une preuve
de fait et par la mime incontestable. Elle
dimontre non seulemenl que le pronom
zu a signifii autrefois « vous autres »,
mais que le dialecte le plus rifractaire i
Vingirence itrangire sur ce point a iti
le vieux dialecte biscayen ; car les formes
de ce genre que Von trouve dans les livres
appartenant aux autres dialectes, Hani
tris rares, se rencontrent a profusion
dans les livres biscayens, mime ceux qui
ont moins d'un siicle d' existence. Eran-
tzun eutsen: i Zer izango dot ? Enakutsu
danau moztuta luma bat baga ? « il leur
ripondit: Que pour rai-je avoir? ne voyez-
vous pas que je suis tout nu, sans une
seule plume? » (Per. Ab. 177-18.) Zeuek
dakizu, « vous autres le savez. » (Olg.
187-9.) Umbak, zbubn aita (naz) : edegi-
dazu atea i « enfants, (je suis) voire
pere: ouvrez-moi la porte. » (Per. Ab.
93-23.) Nbuk aginduten deutsut ambtako
zbubn arerioak, « je vous ordonne que
(vous) aimiez vos ennemis. » (Bart. 1-97-8.)
Gizon onak, jaso nagizu : « bonshommes,
levez-moi. » (Per. Ab. 76-6.) Egon zaitbz
guztiok zur, « restez tous attentifs. »
(Bart. 1-98-5.) Neurb mutil onak, iges
egizu gaurko neskatiLetati i « mes bons
enfants, fuyez les filles d* aujourd'hui. »
(Per. Ab. 107-21.) Pekaturik egin ezto-
ZUNOK TA AURRERA BERE EG1NGO EZTOZUNA
dakizunok, « vous qui n'avez pas pichi
et qui savez que dorinavant vous ne
devez pas picher. » (Bart. II-239-8.) Lors-
que, dans notre enfance, quelque paysan
nous poursuivait, croyant ou voyant que
nous maraudions dans ses champs et ver-
gers, nous nous servions, en fuyant, de
celle formule : enb kadbrak, ariS egizu :
« mes jambes, courez. » Et nous n' em-
ploy ions pas J'ariR bgizub, que diraienl
sans doute les enfants d' aujourd'hui.
ZU dans lb corps et en dehors
DU VERBS
Comme on Va vu, Vemploi de zu avec
la signification de « vous » nous sonne
encore dans la conjugaison. En dehors
du verbe, isoliment, je n f ai pas sou-
venir de V avoir jamais entendu au plu-
riel, mais seulement au singulier res-
peclueux. C'est a cela que Von doit la
contradiction remarquieaans les exemples
pricidents, dans lesquels le nouveau plu-
riel zub s 'emploie en dehors du verbe,
land is que Von conserve dans la conju-
gaison le vieux zu, comme zeuek dakizu.
L' assertion du prince Bonaparte a la
page xvi , note 2 , de son Verbe basque ,
n'est done pas tres exacte lorsqu'il avance
que « le basque ne con fond pas les cen-
taines de terminatifs qui se rapportenl
a zu avec les centaines d'autres termina-
tifs se rapportant a zuek ». A son opi-
nion, imise dans la mime note, <ju' « il
est inexact que le basque zu soil aussi
pluriel que le francais vous », on peut
ripondre, en conformiti auec ce aue nous
venons d' expose r : « En dehors au verbe,
il ne Vest plus; dans la conjugaison,
il Vest encore. »
Le pronom zu est actuellemenl employi
comme tu la ou i a disparu. La gar-
deuse d'ines, protagoniste d'une gate
composUion de mon pere, qui en rencon-
trant sa bite usa de ce traitement envers
elle, ne luiparla pas sdrement ainsi par
amabiliti: Barrabasa, lui dit-elle, I or
zagoz? « Barabbas, tu es la? lit.: vous
ites la? » (Azk. E.-M. Parn. 181-25.)
-Zu : 1° (c,...), elemento de la conju-
gaci6n, agente que hoy significa usted
6 vos y en otra epoca signific6 vosotros :
iliment de conjugaison, sujet qui actuel-
lement a le sens de vous (singulier) et qui
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468
ZU — ZUHARDI
autrefois signifiait vous (pluriel). One-
LAN BSANGO D1BZU IsnABLKO SEMEAI, asi
les dir£is vos (en el original de la Biblia :
les dirAs tu) a los hijos de Israel, void
ce que vous direz (dans Voriginal de la
Bible : tu diras) aux enfants d'Israe'l.
(Ur. Ex. in -14.) — 2° (c), se emplea
tambien corao recipiente 6 dativo en la
conjugaci6n, s'emploie aussi comme dalif
dans la conjugaison. Onek aginduko
dizu, este le ordenarA a usted (en el ori-
?>inal biblico : te ordenarA), celui-ci vous
'ordonnera (dans Voriginal de la Bible :
te Vordonnera). (Lard. Test. 9-35.) —
3° (BN, R, S), suGjo abundancial equi-
valente A -tsu (1°), suffixe d'abondance
Equivalent a -tsu (1°). Bbrrizuak kbmen
EROS TA KAN SAL EBILTZBN TUN ( BN - S ) ,
los parlanchines compran aqui (adquie-
ren las noticias en una parte) y venden
alii (y las esparcen en otra), les babil-
lards achetent ici (Us acquierent les nou-
velles (fun c6ti) et les vendenl la (et les
ripandent de Vautre).
Ztt (S), es el mismo zu arriba expuesto,
c'esi le mime zu expose* ci-dessus. = Suced e
con este pronombre lo que con gO : que
en la mayor parte de los casos de la
declinacidn se le cae la dieresis. De z(3
nacen zuk y zOtzaz por un lado y por
otro zure, zurbtaeo, zureki, zuri, etc.,
como de gO , segun se dijo en su lugar,
vienen g€k y gOtzaz juntamente con
GURE, GURETAKO, GUREKI, GURI. Zu HANDIKO
gizona due hori, « ese es un hombre que
se da mucho tono , lit. : de gran vos. »
II arrive avec cepronom cequise prod u it
avec gO : que dans la plus grande partie
des cas de la diclinaison le trima se
perd. De zO naissent zuk et zOtzaz d'un
cdti, et de Vautre zure, zuretako, zureki,
zuri, etc., comme de gu, ainsi qu'on I'a
dit en son temps el lieu, viennent gOk et
gutzaz, con/ointemenl a gure, guretako,
GUREKI, GURI. Zu HANDIKO GIZONA DUE
hori : « c'est un homme qui se donne
beaucoup de ton, lit. : de grand vous. »
Znage ( AN , G ) , viga , lit. : viga de
madera : poutre, lit, : poutre de bois.
BAITA ZURGIN EDO AROTZAK ERE BIALDU
ZITZATOZKALA , BBRE MBNDEKOAKIN BATEAN,
ZUAGBAK LANDU BTA APAINTZBKO ." que tam-
bien se le enviaron carpinteros 6 ebanis-
tas, juntamente con sus subditos. para
labrar y tallar las vigas de madera :
qu f on lui avait envoys mime des char-
pentiers ou des menuisiers, en mime
temps que ses sujets, pour travailler et
tailler le bois. (Lard. Test. 232-12.)
Oartuezeero, ekusiko degu, olak eta
zuagea usteldu zaizkan etsea bezala ,
broriz doala ta puskaka galduz gure
gorputza : observando, veremos que
nuestro cuerpo, lo mismo que la casa
cuyas tablas y vigas se nan podrido , va
cayendo y pereciendo por pedazos : en
faisant attention, nous verrons que notre
corps, de mime que la maison dont les
planches el les poutres ont pourri, tombe
et pirit par morceaux. (Mend. 1-18-37.)
ZUHAI (BN-haz-ist), forraje, heno,
re toflo, paja : four rage, foin, regain,
paille. Zuhai guziak sure dira hortzia-
rbn ondotik , todo el forraje se ha que-
mado a luego de la tempested , to us les
fourrages ont brUli apres Vorage.
ZUHAIN: !• (BNc, L-s), forraje,
fourrage. Uztartzbkotzat orobat eztita-
SUNA eta balakuak behar dituzte, zuhain-
POSl ZENBAIT ETA ARTHO-BURUAK : asf mismO
para uncir es preciso valerse de la dul-
zura y de caricias, alguna porci6n de
forraje y espigas de maiz : de mime pour
enjuguer, il faut avoir recours a la dou-
ceur et aux caresses, (et leur donner) un
peu de fourrage et des ipis de mats. (Duv.
Labor. 117-32.) Neguan denbora gaistoz
A B BREAK EZT1TAZKENEAN KANPORAT ATHBRA,
HEEN BAZKATZBKO BARNEAN BEHAR DA ZUHAIN
ausarki (BN-ald) : el invierno,cuando no
se puede sacar fuera el ganado,se necesita
dentro forraje en abundancia para alimen-
ts rle : lorsque Vhiver empiche d'emme-
ner les besiiaux aux champs, il est nices-
saire d'avoir une bonne provision de
fourrage pour les nourrir. Var. de zuhai.
— 2° (S), Arbol, arbre. ErrazO zuhaiSa
HUN DBLA, HARBN FRUTUA HUN BZAGUTZEN
duzianean; edo errazie zOhaiSa GAISTO
DBLA ETA HAREN PRUTC ERE GAISTO, EZI
FRUTUTIK ZUHAlftA EZAGCtZEN DA (S, Matth.
xn-33) : lit. : decid que el arbol es bueno,
cuando conoceis que es su fruto bueno :
6 decid que el Arbol es malo y su fruto
malo tambien : porque el arbol por el
fruto es conocido : lit. : dites que V arbre
est bon, quand vous connaissez que son
fruit est bon; ou bien dites que Varbre est
mauvais et son fruit aussi mauvais; car
Varbre est connu par son fruit. LeiSarra
DEITZEN DEN ZUHAIN -ADARREZ EGlftlE Dl-
tuzC zaharo hoik (S-bark), estas varas
estan hecha^ de las ramas de un Arbol
llamado fresno, ces baquetles sont faites
des branches d'un arbre appeli frine.
ZUHAIN OROK ADAR BIHAR (Sc), todoS loS
Arboles (tienen) ramas secas, tous les
arbres (ont) des branches seches. Zuhai-
NAK BADU BERE ZUHATZA , JENTEK HUN EDO
gaizto bere siratsa (S-atar): el arbol
tiene su savia, las personas tienen su
destino bueno 6 malo : Varbre a sa seve,
chaque personne a son caractere bon ou
mauvais.
Zuhaindur (L), Var. de zuandor (1°).
Zuhainjatze (S, Aith.), polipsodium,
polypode. (Bot.)
Zuhain madarikatu (S, Alth.), li-
gustro, troene. (Bot.) (V. Zuandor.)
Zuhain nigarregile (S, Alth.), sauce
llor6n, saule pleureur. (Bot.)
Zuhaintegi, camara en que se guarda
el forraje : fenil, grenier a fourrage.
(Duv. ms.)
Zuhaintze (S), arbol, arbre. InSensiak
BBRE JALG1TEA BTA SORTZBA HARTZBN DU
PINOA DEITHATZEN DEN ZUHAINTZE GORA ,
HANDI ETA 3u§BN HARGANIK Z el incienSO
nace y brota de un arbol alto,corpulento
y recto, llamado pino (sic) : Vencens natt
et pousse d'un arbre haut, fort et droit,
que Von appelle pin (sic). (Arim. 20-9.)
Zuaitz (G-and,...), zuhaitz (BN, L,
S), arbol, arbre. = De zur gaitz, ma-
dero grande, bois grand. Baratzbaren
ERDIAN BIZITZEKO ZUHAITZA BTA ONGIAREN
BTA GAIZKIARBN JAKITATEKO ZUHAITZA, el
arbol tambien de la vida en medio del
paraiso y el arbol de la ciencia del bien
y del mal, an milieu du jardin itaient
Varbre de vie et Varbre de la science du
bien et du mal. ( Duv. Gen. n-9.) Zuhaitz
onak itzal ona (S) i el buen Arbol, buena
sombra : le bon arbre (fait) bonne ombre.
Zuhaitz bethakorra eztu nehork ebaki-
tzen, nadie corta un Arbol fructifero,
personne ne coupe un arbre a fruits. (Ax.
3M7-18.)
Zuaker (G-zumay), costillas de la lan-
cha, planches qui forment les flancs du
bateau.
ZUHAMU (Oih. ms) : i* cepa de vid
que se adhiere A un Arbol, pied de vigne
qui s'attache a un arbre. — 2° ( BN-ald ,
L), Arbol, arbre. = Es mAs usado en este
ultimo sentido. Ce mot est plus usili en
ce dernier sens. Lurrak bkhar betza bbl-
HAR FERDBAK BTA HAZIA EMANEN DUENAK ,
BTA ZUHAMU FRUITU-BKHARLBAK : produZCa
la tierra hierba verde y que haga si-
miente, y Arbol que de fruto: que la
terre produise les plantes verdoyantes
avec leur semence, les arbres avec des
fruits. (Duv. Gen. i-H.) ^Ezothe dirb...
ZUHAMUAK HASTBAN BEZAIN ZARDAI ?
^acaso no son los Arboles tan esbeltos
como al principio? est-ce que par hasard
les arbres ne sont pas aussi sveltes qu'au
commencement? ( Hirib. Eskaraz. 41-24.)
Zuhamuflka (L?, Goyh.), arbusto,
arbuste.
Zuandor ( G-ab-and ) , zuhandor ( L,
S) : i°cornejocomfin, cornouiller. (Bot.)
= Algunos en L, S le Hainan zuhain
madarikatu, « Arbol maldito. » Un al-
deano de G me lo defini6 diciendo Jbsu-
kristo jo zutbn bgur-mota, <« especie de
leno con que golpearon A N. S. Jesu-
cristo. » Duvoisin recogi6 esta misma
creencia popular y ademAs dice que
se hacia uso de este Arbol en tiempo
de la brujeria. Quelques-uns, en L et
S, le disignent sous le nom de zuhain
madarikatu , « arbre maudit. » Un cam-
pagnard guipuscoan m'en a donni cette
difinition : Jesukristo jo zutbn bgur-
mota, « espece de bois avec lequel (les
Juifs) battirent N.-S. Jisus-Chrisl. »
Duvoisin recueillit cette mime croyance
populaire et ajoute qu'on faisait usage de
cet arbre aux temps de la sorcellerie. —
2° (B-urd) , tronco que arde en el hogar :
btiche, tronc qui brdle dans V&lre.
ZUHAR : 1« (L-ain), robusto y activo,
robuste et aclif. — 2o (BNc), coladero,
tinaja para colar la ropa; tiene agujero
en el fondo : lessiveuse, grand ricipient
pour lessiver le linge; elle est perce'e au
fond. Haurra, bokhata egin dukezunean,
BZ AHATZ ZUHARRAIN HURBZ UNTSA GARBI-
tzba : nifia, cuando termines la colada,
no te olvides de lavar con agua el cola-
dor : ma fille, quand tu auras fini la
lessive, n'oublie pas de later le cuvier a
grande eau. — 3° (BN, L), zuar (AN-b-
narb), olmo, orme. Zuarra da zurgin-
TZAKO APARAMENAK EGITEKO GAIK OBERENA
(AN-b), el olmo es el mejor material
para hacer instrumentos de carpinteria,
Vormeau est la meilleure maltere pour
faire des outils de charpenterie. Ezta zbr
eska gari zuharrari , no hay que pedir
peras (lit. : trigo) al olmo, il ne faut pas
demander de poires (lit. : du froment) a
Vormeau. (Oih. Prov. 694.) Zuharrak
1KHUSTEN DITUT ASKO LBKHUTAN , NAHIZ
hbmbn bztiren moltzo handiea : veo
olmos en muchas partes, aunque aqui
no haya en grandes cantidades : je vois
des ormeaux en plusieurs endroits, bien
qu'ici il n'y en ait pas en grand nombre,
(Duv. Labor. 153-24.) — 4° (S-maul), agua
(sin formar el pus) que sale de la piel
inflamada , eau qui coule de la peau en-
flammie (sans formation de pus).
Zuhardi, olmedal, olmedo, ormaie.
(Duv. ms.)
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ZUARI — ZUDU
469
Zuari (AN, B, G), zuhari (S. P.),
cuerda de lana burda : se destina a atar
abarcas , a marcar con greda los troncos
?[ue se han de aserrar, etc. : cordon de
aine grossiire, qui sert a attacker des
brogues, a marquer avec de la craie les
arbres destines au sciage, etc. Zuari
UTSEZ BBAK1TZBN OMBNZITUBN SAN JOSEK
zurak (G-and), dicen que san Jos6 cor-
taba los maderos solo con la cuerda (sin
herramientas), on dit que saint Joseph
coupait les bois avec la corde seule [sans
oulils).
Zuaritz (B-i-m, G, Araq.), arbol bravio,
lit. : arbol para madera : arbre sauvage,
lit. : arbre a bois. (De zur-aritz.)
Znarizti (B), plantacibn de a r boles
bravios, plantation d'arbres sauvages.
Zuhartze (L?), arbol, arbre. Jadamk
HAIZKORA ZUHARTZBAREN BRROAN EZARRIA
DA. Bbraz ZBIN ZUHARTZEK ERB EZPAITU
DBUS ONIK EKHARRIKO, ETA UURA EBAKIA
izanen da eta surat arthikia : porque ya
esta puesta la segur a la raiz de los ar-
boles. Pues todo arbol que no hace buen
fruto sera cortado y echado al fuego :
dija la cognie est mise a la racine des
arbres. Tout arbre qui ne prod u it pas de
bons fruits sera coupi et jeli au feu. (liar.
Luc. hi-9.)
ZUHATS (Sc), tenazas que se em-
plea n en el hogar, pincettes du foyer.
ZUHATZ : 1° ( S-aUli), savia, site.
ZUHAINAK BADU BBRE ZUHATZ A, JENTEK HUN
bdo oaizto bbrb siratsa (S-at): el arbol
tiene su savia, las personas tienen su
destino bueno 6 malo : Varbre a sa seve,
chaque personne a son destin bon ou
mauvais. — 2° ( BN ?), arbol, arbre. Zu-
HATZETAN DA EDERRBNA... ZUHATZ -MOTAZ
HOBS EZINA ETA ONGI HAUTA ZEDINA HONBIN
SA1NDU LOHADARRI LOT ETA BRESbKIGARRI :
es (la cruz) el mas bermoso de los arbo-
les... inmejorable y elegido entre las
especies de Arboles para servir de sos-
t6n y apoyo a tan san to miembro : (la
croix) est le plus beau des arbres,... ina-
miliorable el choisi parmi les especcs
d'arbres pour servir de soutien et d'appui
a un membre si saint. (Oih. 211-17.) Za-
HARO ZBNO ZEREN ETZEN 5u§ENTU, DA ZUHA-
tza makur azkentu : el arbol al fin se ha
torcido, porque, siendo planta tierna, no
se enderez6 : Varbre est devenu tordu,
pour n'avoir pas Hi redressi lorsque ce
n f itait qu'un scion. (Oih. Prov. 421.)
ZttHATZ (S), jugo, sue. Zuhatza
hurrOpatzen dib muthCrrban dibn trunpa
bateki, el jugo lo chupan con una trompa
que tienen en el hocico , elles aspirent le
sue avec une trompe dont leur bouche est
munie. (Dial. bas. 12-8.)
Zuatzola (B-m), cierta variedad de
castana , certaine variiti de chitaigne.
Zuhaur (BN), vos mismo , vous-mimc.
Zuhaur nahi baziradb, si vos quereis,
si vous voulez, (Dechep. 46-17.)
Znhauroxi (BN), vos mismisimo :
vous, vous-mime. = Es dos veces inten-
sivo de zu. C'est un double intensif de
zu. Hayek zer mereSi duten zuhaurorrek
ikhutzu, ved vos mismo lo que aauellos
merecen , voyez vous-mime ce qu'ils mi-
ritent. (Dechep. 50-8.)
Zahazti , bosquecillo : boqueteau,
bocage. Rrregebk berregintza handitan
BBREN ESKUZ LANDATU ZUTBN ZUHAZT1KO
sartzean, en el patio del huerto y del
bosque que estaba plantado de mano y
con munificencia real, a Ventrie de ses
jardins et du bois qui avait Hi plants
par la main des souverains avec une mu-
nificence toute royale. (Duv. Est. i-5.)
Zubage (G?), viga, poutre. Var. de
zuagb. Probintzia onetako barri bztakie-
nari bzta erraz buruan sar-eragitbn zen-
bat eta nolako zubage eder , lirain ,
galantak ateratzen diran baso edo oian
OETATIK KANPO-BBRIETARAKO I no es faCll
dar a comprender al que no tiene cono-
cimiento de esta provincia cuantas y
que linaje de vigas hermosas, esbeltas,
grandes se extracn de estos bosques 6
selvas para fuera : il n'est pas facile de
faire comprendre a quiconque ne connait
pas cette province quel nombre et quelles
sortes de poutres belles, sveltes, grandes,
on extrait de ces forits pour Vexporta-
tion. (lzt. Cond. 125-12.)
Zubaltean (S, Sen Grat, 4-15), al
lado del puente, a cdti du pont. (De
ZUBI-ALTEAN.J
Zubaltz (Be,...), carrasca, coscoja,
arbol achaparrado semejante a la encina,
lit. : madera negra : arbre de kermis,
arbre rabougri semblable au chine, lit. :
bois noir.
Zubatz (G-bid), palo que sirve de eje
a loshaces de paja piramidalmente amon-
tonados, perche qui sert d'axe aux gerbes
de paille entassies en pyramide. Var. de
zugatz (4°).
ZttBERO (S), Soule, una de las
regiones del pais vasco : Soule, une des
regions du pays basque. Var. de zibero.
ZUBI : 1° (c,...), puente, pont. =
Tiene por variantes... II a pour variantes :
ZUBU, ZUBU, Z1BI. ERROMAKO ZUB1A (B) I
arco iris, lit. : puente de Roma : arc-en-
ciel, lit. : pont de Borne. — 2° (B), arco,
arc. = Se usa en la voz zubitua,
« arqueada, a guile ft a (nariz). » S'em-
ploie dans le mot zubitua, « (nez) arqui,
aquilin. »
ZUBIA (B-mafl),'arc, columpio, balan-
coire. Zubia bat, un columpio, une ba.-
lancoire. = Hoy se dice tSinbo. Aujour-
d'hui on dit tSinbo.
Zubiadar (R-uzt), arco iris, arc-en-
del. ZUBIADARRAREN PETIK IGARETA NES-
KATSAKMITIL ETAMIT1LAK NBSKATSA EG1TAN
DRALA ERRAITEN DAIOEI AURRER , a los
ninos se les dice que pasando por debajo
del arco iris las muchachas se hacen
muchachos y los muchachos mucha-
chas : on dit aux enfanis qu'en passant
par dessous l'arc-en-ciel les fi lie lies
deviennent des garcons, et les gargons
des filleltes.
Zubiaga (B-m), cierta variedad de
castana, la que tiene mayor erizo: cer-
taine variiti de chdtaigne, celle dont la
bogue est la plus grande.
Zubibegi ( AN , B , G) , ojo de puente,
arche de pont. Zubibegi untaik ezta urik
J AUSTEN URANGELA DBNBAN BAIZIK, pOT este
ojo del puente no baja agua a no ser
cuando hay alguna crecida, Veau ne passe
sous cette arche que lorsqu f il y a de la
crue.
Zubi-bular (AN-b), estribos, arran-
ques 6 machones del puente : arcs-bou-
tants, supports du pont.
Zubiburu (BN, L,...), extremidad del
puente , tile de pont.
Zubikurutz (G, Araq.), escalerilla 6
pasos que suele haber para entrar en algu-
nos cerdados , petit escalier ou marches
qu J on pratique pour entrer dans quelques
enclos.
ZUBIL : lo (B-n, cuerda larga del
palangre 6 aparejo de pesca del besugo,
vulff. zubil , tongue corde de la ligne a
picker le rousseau. — 2° (B-a ?) , tronco,
tronc d'arbre. Var. de subil (1°). Oban
ZATZAZALA, ZAGOZ ZUBIL BAT LEGEZ GELDI-
gbldi : postrado en la cama , estaos muy
quieto como un tronco : couchi au lit,
reslez immobile comme une b&che. (An.
Esku-lib. 63-13.)
Zubildu, aturdirse, s'dtourdir. (ms-
Lond.)
Zubihotz (S, Alth.), interior 6 coraz6n
de la encina, cceur de chine.
Zubizi (AN, BN, S), cerca del puente,
pres du pont. = Al tratar de la palabra
iri (4°), se expuso la interpretaci6n muy
justa de don Pedro I de Arag6n acerca
de esta palabra. Lorsqu'il a Hi question
du mot iri (4°), on a exposi Vinterprila-
tion iris juste faite par Pierre Jcr d'Ara-
gon concernant ce mot.
Zubiri-sagar (AN, Araq.), asperiega,
variedad de manzana que se conserva
todo el ano, muy sabrosa y apreciada :
variiti de pomme qui se conserve toute
Vannie, tris savoureuse et appriciie.
Zubisahets (BN), zubisaiets (BN-s) :
salmer , estribo de un puente : sommier,
support d y un pont.
Zubito (B-t§), pasarela, tabl6n colo-
cado sobre los arroyos para servir de
paso A los transeuntes, lit. : puentecillo :
passerelle , planche placie sur les ruis-
seaux pour servir de passage aux per-
sonnes, lit.: petit pont.
Zubitu ( B,...), (nariz) arqueada, agui-
lena , lit. : convertida en puente : ( nez )
arqui, aquilin, lit. : devenu pont. Surra
AZPITI AUTS GORRIZ BBTBA , MUSKIL BALTZA
dariola , gai^eti zubitua : la nariz llena
de polvo rojo por debajo, manando moco
negro, arqueada por encima: le nezplein
de poussiire rouge en dessous, coulant
de morve noire, arqui en dessus. (Per.
Ab. 72-28.)
Zubizain, pontonero : piager, priposi
au piage d f un pont. (Duv. ms.)
Zubizulo (AN-b), Var. de zubibegi.
Zubu (R-uzt), zttbtt (Sc), puente,
pont. Var. de zubi.
Zubiisaiheta (S) , salmer, estribo de
un puente : sommier, support d'un pont.
Var. de zubisahets.
ZttbiiSko (Sc), puentecillo, pon-
ceau.
Zudiratu, anudar el ruedo de la ropa
por detras como hacen las mujeres
cuando se ponen a trabajar: nouer le
bord de la robe par derriire, comme font
les femmes quand elles s'appliquent au
travail. (Oih. ms.)
ZUDU (Oih. ms) : 1° una distancia de
tierra, segun algunos, dos tercios de
legua : une mesure de distance; selon
?ruelques-uns, elle conlient deux tiers de
ieue. — 2° interes, intirit. Hain zudu
handiz doakun gero , puesto que nos es
de tan gran interes, puisqu'il y va pour
nous d'un si grand intirit. = Se dice mas
comunmente sudu que zudu. On dit plus
communiment sudu que zudu. Bada hain
Z1NEZ ETA HAIN ZUDU HANDIAZ GUZIEI BAR-
dinzki dohakunaz gbroz , pues ya que a
todos nos importa igualmente tan de veras
y con tan gran interes, done puisque cela
v raiment nous prioccupe tous igalement
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470
-ZUE — ZUIRINDU
et avec tant d'intirit. (Leiz. p. 12, Prol.
N. T.)
-Zue (Be), elemento de conjugaci6n,
significa « vosotros, ustedes », iliment
de conjugation qui signifie « vous (plu-
riel) ». = Es el mismo -zu que se ha
analizado en la pagina 467 pluralizado
por la particula b, por evitar la confusion
que resultaba de la doble significaci6n
singular y plural que se dio a dicho
sufijo. C'est le mime -zu, qui a iti ana-
lyst a la page 467, pluralist par la par-
iicule e, afin d'iviter la confusion qui
risultait de la double signification donnie
a ce suffixe. Entzun dot eurbn mendean
EGON BEAR DOZUELA ZUK TA ZULANGOAK , he
oido decir que usted y los que se le pare-
cen deben estar bajo las 6rdenes de ellos,
fai entendu dire que vous et d'autres qui
vous ressemblent vous ties obligts de res-
ter sous leurs ordres. (Per. Ab. 50-20.)
Zuegi (AN?, G?, Araq.), prudente,
discreto : prudent, discret.
Zuek (c) : i© vosotros, vous (pluriel)
en tutoyant. — 2° ustedes, vous (pluriel)
en traiten\ent respectueux. = Habiendo
quedado explicado al tratar de zu su ver-
dadero caracter plural, facilmente se
deduce que zuek empez6 a existir des-
pu£s que zu se singularizo, pasando zuek
a ocupar su puesto de « vosotros », k
pesar de las tentativas que hizo iek por
llegar a ser plural de i , « tu. » En los
pocos pueblos de B en que se usa este
lindo plural democratico, la lista de
los pronombres es la siguiente, sin
nombrar sus intensivos ni las te re eras
personas : ni, « yo, » sin plural; i,
« tu, » plural iek, « vosotros; » gu, «no-
sotros, » sin singular; zu, « usted, »
plural zuek, « ustedes » (no signiGcando
« vosotros » al lado de iek). Apres
avoir expliqut, en trailant de zu, son
veritable caraclere pluriel, on en dtduit
facilement que zuek commenca a voir
le jour apres la singularisaiion de zu,
zuek occupant alors son poste de « vous »
malgrt les tentatives de iek pour devenir
le pluriel de i, « toi. » Dans les quelques
localilts du B ou est usiti ce joti pluriel
dimocratique , void la lisle des pronoms,
non compris leurs intensifs ni les troi-
siemes personnes : ni, « moi, » sans plu-
riel; i, « toi y » pluriel iek, « vous, toi el
toi; » gu, « nous, » sans singulier; zu,
« vous, monsieur, » pluriel zuek, « vous,
messieurs » (ne signifiant pas « vous, toi
et toi » a edit de iek). Zuek zerok bskatu
zenduena, lo que vosotros mismos pedis-
teis, ce que vous- mimes aviez demandt.
(Ur. Ex. x-H.)
Zuen : 1° (c,...), vuestro, de vosotros,
de ustedes, suyo : votre, de vous autres,
de vous (pluriel respectueux). Zuen ar-
tean, entre vosotros, parmi vous autres.
Zuen urtbak, vuestros alios, vos annies.
— 2° (AN, G, L), lo tenia, lo habia, il
Vavait. Ikusi zuen, lo habia visto 61,
il Vavait vu. Bbrak zuen cure dirua, el
tenia nuestro dinero, il avail noire ar-
gent.
Zuer (BN-s), a vosotros, a vous
autres.
ZUGAI (AN, BN-s), forraie, fourrage.
Zugaitz (G-bid-us), arbol bravio, arbre
sauvage. = De zur-gaitz, madera grande,
bois grand, 6 (ou) zur-aritz, arbol de
maderamen : bois de construction, lit. :
bois de charpente.
Zngaizti (G-bid-us), plantaci6n de
Arboles bravos, plantation d'arbres sau-
vages.
ZUGAN (BN-am, Sal., S), zugan (S-
li,...), cuba de madera, a diferencia de
lako que es de piedra : cuve en bois; a la
difftrence de lako, qui est en pierre. Zu-
gan bat ezari ziazkan (S, Matth. xxi-33),
hizo en ella un lagar, il y fit un pres-
soir.
ZUGAR (BN-s, G?), olmo, orme.
(Bot.)
Zugardi (AN, BN-s), alameda, olme-
dal, ormaie.
Zugaritz (B-ond) , arbol bravio , arbre
sauvage. Var. de zugaitz.
Zugarotz (AN), carpintero, charpen-
tier. ^Argizko ta ohorbzko (gauza) eder
ANDIREN BATZUEK? Ez , BAIZIK ZUGAROTZ-
btSe batekoak: ^algunas cosas, notables
y honorificas, grandes y hermosas? No,
sino las de una casa de carpintero : d'ob-
jets remarquables et honorables, grands
et beaux? Non, maisceux d'une demeure
de charpentier. (Mend. 11-45-8.)
ZugartSu (BN-mug), zugatS (L-s),
vinillo ligero , piquette.
Zugatz : 1° (B-m-tS), arbol bravio,
arbre sauvage. Var. de zuaritz. Edo egi-
zue zugatz ona ta bere prutua ona;
edo eg1zue zugatz tsarra ta bere frutua
t§arra i zerren frututik zugatza da eza-
gutua (B, Matth. xn-33): lit.:6haced
el arbol bueno y su fruto bueno , 6 haced
el arbol malo y su fruto malo , porque el
arbol por el fruto es conociao : lit. :
ou faites Varbre bon et son fruit bon,
ou faites Varbre mauvais et son fruit
mauvais; car on connatt Varbre a son
fruit. ZUGATZEN IRUGARREN ZATIA 1ZAN ZAN
kiskaldua (B, Apoc. vin-7), la ter-
cera parte de los arboles fue abrasada ,
la troisieme partie des arbres fut brtllie.
= Conforrae a la tendencia de cambiar la
a en e despu£s de u , muchos dicen zu-
getz por zugatz. Beaucoup disent zugetz
au lieu de zugatz , conformiment a la ten-
dance de changer Va en e aprds un u. Abe-
REAK, ZUGETZ AK, URIAK, ERRIAK, JAUREGIAK,
etseak eta ondasunak : bestias , arboles,
Eoblaciones, pueblos, palacios, casas y
acienda : bestiaux, arbres, villes, peuples,
ch&teaux, maisons et biens. (Aft. Esku-
lib. 37-1.) — 2° (B-gat-tS-urd), planta de
arbol, plant d'arbrc. — 3° (G-ord,...),
redil hecho de tierra y de ramas de ar-
boles, de paja, de helecho, etc. : bercail
fait de terre el de branches d'arbres, de
paille, de fougere, etc. — 4° (Gc, L-ain),
palo que sirve de eje a monlones de
naces , perche qui sert d*axe a des meules
de gerhes. — 5° (G-zumay), mont6n de
helecho, de paja, etc. : tas de fougere,
de paille, etc.
Zugaz : 1« (B, G, L), Var. de zugatz (i°)
en algunos derivados, Var. de zugatz (1°)
dans quelques dirivis. — 2° (Be), con
vos, con usted, avec vous (sing.).
Zugazmeta (Gc), mont6n de helecho,
pile de fougere.
Zugazti ( AN , G ?) , arboleda , endroit
planti d'arbres.
Zugirin (B-o), polvillode la carcoma:
vermoulure, poudre de bois.
Zugirindu (B-o), carcomerse un arbol,
se vermouler (un arbre).
Zugur : i° (AN-b, BN-luz), prudente,
discreto, despejado : prudent, discret,
intelligent. — 2° (AN-b), econ6mico,
iconome. Zugurra ta broafCen elb Saoa-
rra (AN-b), cuento (lit.: palabra vieja)
del cuerdo y del loco, conte (lit.: mot
vieux) du sage et du fou. Zugur bizi
(AN-b), vivir econdmicamente , vivreico-
nomiquement.
Zugurtu (AN-b), volverse agarrado,
devenir chiche. Aberatsago ta zugur-
tuago : cuanto mas rico , mas agarrado :
plus on est riche, plus on est chiche.
Zuhi (BN-ald), puente, pont. Var. de
zubi. Herriko zuhi zaharrak, harriz
azkarki egina delakotz, du hoinbertze
irauten : el puente viejo del pueblo dura
tan to, porque esta construidos61idamente
de piedra : le vieux pont du village est
contruit en pierres solid es, e'est a cela
qu'il doit sa longue durie.
Zuhil (BN), (arbol) desconchado, cuya
corteza se desprende, lit. : madera
muerta : (arbre) crevassi, dont Vicorce se
ditache, lit. : bois mort. Gaztaina zuhil a,
castafto cuya madera se desconcha y no
se puede aprovechar para construccidn,
ch&taignier dont le bois se fendille et ne
peut servir pour la construction.
Zuildar (L-ain), Var. de zuldar
(1°).
Zuin, zuln : i<> (Sc), cual, cuan : quel,
que. Var. de zein. Zuin-nahi (S-bark,...),
zuin-nahi beita (S, ...), cualquiera, quel'
conque. Zuin-lehen (Sc), zui^-laste-
rrago (S-bark) : a porfia , qui<^n primero :
a qui le premier, a qui le plus vite. ZuiS
ederrago (Sc), zuiRek hobeki (S-bark),
a cual mejor, a qui le mieux. — 2° (AN-
b, G-al-and-gab-ord, L-ain), trazado,
traza que se nace en un campo antes
de la siembra : ibauche, plan qui se
fait sur un champ avant la semence. =
Consiste en una serie de ramillas, pape-
les u otras seftales que se colocan en
Glas. Algunos, quiza con mas propiedad,
llaman zuiR k cada una de estas Glas.
C*est une sirie de branchetles, de pa-
piers ou d'autres signes placis a la file.
Quelques-uns , peut-ilre plus clairement,
appeuenl zuifl chacune de ces rangies. —
3° (AN-b), tierra que sacan del surco,
mas larga que el tepe : tranche de terre
Jfu'on enleve du sillon, plus longue que
a motte enlevie avec la biche.
Zuifia (S), como (de compara-
ci6n), que {de comparaison). Eztezazula
deusbntako ere hainbestb lotsa Okhen ,
DEUS ERE HAIN GCTI UNHETS, DbOsERI ERE
HAINBESTB IHESI EGIN , ZUINA ZURE BEKHA-
tCer : que para nada temas mas , que
nada aprecies mlnos, que nada rehuyas
tanto como tus propios pecados : ne crai-
gnez, ne bl&mez, ne fuyez rien tant que
vos pichis. (Imit. 147-3. )
Zuhindu (BN), Var. de zuhirindu.
Zulfien (Sc), cuan : que, comme. \ Zui-
Nen gaiza eztia ! j que cosa tan dulce !
quelle chose douce I
Zuintaz (S-li), precipitadamente, pri-
cipitamment.
Zuirln (AN-b), znhirin (Oih. ms),
carcoma, polvo de la madera carcomida ;
lit. : harina de madera : vermoulure ,
poudre de bois vermoulu, lit. : farine de
bois. ZUIRINA ELDU DA GAIN-BBRA , la Car-
coma viene de arriba abajo , la vermou-
lure vient de haut en bas.
Zuirlndu (AN-b), zuhirindu (L-
ain, ...), apolillarse la madera, se ver-
mouler (le bois). Ezta pipirik zura ala
DBSEGITEN ETA ZUHIRINTZBN DUENIK... NOLA
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ZUK — ZULARITZ
471
KONZIBNZIA GAIZTOAK BGITEN BAITU BBRE
burua, no hay polilla que asi deshaga y
carcoma la madera... como la mala con-
ciencia se consume 6 si misma , (7 n f y a
pas d'artison qui difasse et ronge le bois...
comme la mauvaise conscience se consume
elle-mtme. (Ax. 3--320-26.)
Zuk (c), agente de zu, actif de zu. Zuk
bdandako ura (AN-b, G), el agua bebida
por usted, Veau bue par vous, Zuk edan
dbzu, usted lo ha bebido, vous I'avez bu.
= Donde se v6 que a veces significa
« por usted » y otras « usted » simple-
mente. La particula de accidn -k, siendo
siempre la misma, tieneesta doble signi-
ficacion por la volubilidad de la lengua
a la cual se traduce. En espafiol, lo
mismo que en francos, el agente & veces
se expresa con « por », y 4 veces sin
particula. « Simon ha hecho una casa,
una casa hecha por Sim6n. » En ambos
casos el agente en vascuence es k : Simo-
nek etSe bat egin du, Simonek egindako
btSe bat. Ou Von voit qu'il signifie tantdt
« par vous » et tantdt « vous » simple-
ment. La particule d'action -k, Hant tou-
jours la mime, a cette double significa-
tion a cause de la volubility de la langue
en laquelle on traduit. En francais, de
mime qu'en espagnol, V agent s'exprime
quelquefois avec « par » et cfuelquefois
sans particule, « Simon a fait une mai-
son, une maison faite par Simon. » Dans
les deux cas, le sujet en basque est k :
Simonek etSe bat egin du, Simonek egin-
dako etSb bat.
Zuka (c,...), tratando de usted, respe-
tuosamente : traitant de vous, respectueu-
sement. Gaur, erri batuetan beintzat,
nbbarrbben artban be geienak zuka
berba egitbn dabb (B-l): hoy, por lo
m£nos en poblaciones compactas, aun
entre hermanos los mas se tratan de
usted : aujourd'hui, au moins dans des
populations ag glome 4 re" es, le langage cou-
rant mime parmi des freres est respec-
tueux.
Zuketa (B, ...), tratamiento respe-
tuoso, lit. : operacion de (decir) usted :
traitement respectueux , lit. : action de
(dire) vous.
Zuketz : 1° (R-bid), en tratamiento de
« usted », medio entre el tuteo y el reve-
rencial : en traitement de « vous », qui
tient le milieu entre le tutoiement et le
langage rtvirenciel. Badaki gore uska-
RAK IRUR TRATAMENTU DIOLA', DRA : DUKE-
TZA, zuketza eta yiketza. Duketzaz min-
TZATAN GRA ZARRER. ZuKETZAZ MINTZATAN
GRA BAPANA BERE ADINETAKOETARIK AS
AIKBTA SOR-BBBRIBTRA1NO...; ETA YIKBTZAZ
BERZB GUZIUEKI. YlKBTZBAN BERESTAN DIGU
GIZAKIA EMAZTBKITIK LETRA KONEZ « K » J
ETA BMAZTBK1A GIZAKIT1K KONTAZ « N ».
Usted sabe que nuestro vascuence tiene
tres tratamientos; son: el tratamiento
de « vos », el tratamiento de « usted »
y el de « tu ». Tratando de « vos »
hablamos a los ancianos. Tratando de
« usted )> habla cada uno de nosotros
empezando con los de su edad hasta
los de la nueva genera ci6n, ... y con
todos los demas empleamos el trata-
miento de « tu ». En el tuteo distingui-
mos el varbn de la hembra con esta
letra k, y la hembra del var6n con esta
n. (Carta de Mendigacha al autor del
Diccionario.) Vous savez que noire basque
possede trois traitements, qui sont: le
traitement de « vous (a la troisieme per-
sonnel », le traitement de « vous (respec-
tueux) », et celui de « tu ». Nous nous
servons du traitement de la iroisieme
personneen nous adressant aux vieillards .
Celui de « vous (respectueux) » est em-
ploye* par chacun de nous envers les per-
sonnes de not re dge jusqu'a eel les de la
giniration suivante, et le traitement de
« tu » est usitt avec foutes les auires per-
sonnes. Dans le tutoiement , nous distin-
gons Vhomme de la femme au moyen de
la leltre k , et la femme de Vhomme avec
la lettre n. (Lettre de Mendigacha a Vau-
teur de ce Dictionnaire. ) — 2° ( BN , S ) ,
de parte de usted, de votre part.
ZUKU: lo (AN-b, BN-s, R), caldo,
bouillon. Asto iLari uzkutik zuku (R-bid) :
al burro muerto, caldo por el trasero :
au bourricot mort, bouillon par le der-
ri&re. Eztud berze alimenturik abtan
BAIZIK APARIO BAKOT5ATAN GATULU BAT
zuku (R-bid), yo no tomo otro alimento
que una taza de caldo en cada comida ,
je ne prends d'autre nourriture a chaque
repas qu y un bol de bouillon. BaratSuri-
ZUKU, ARRAUTZE-ZUKU , ARAGI-ZUKU , URIN-
ZUKU, ORDI-ZUKU, GANTSAR-ZUKU (R-UZt)l
caldo de ajo, caldo de huevos, caldo de
came, caldo de grasa, caldo de borra-
chos, caldo de manteca : bouillon d'ail,
bouillon d'eeufs, bouillon de viande,
bouillon de graisse, bouillon d'ivrognes,
bouillon de saindoux. Jatort neskatiLea
ZUKUAZ, ARTAGARAUAZ TA KASTAI&AKAZ '. me
viene la muchacha con la masa, con el
el grano de maiz y con castafias : la jeune
fille vienl a moi portant de la brenade, du
grain de mats et des chdtaignes.(Per.Ab.
89-12.) Ganadu beltzen zuku ta janariaz,
con la masa y la comida del ganado de
cerda, avec la brenade et la nourriture
des bites porcines. (Conf. 119-3.) —
2° (B,..., BN-s, G, R), sopa, soupe.
= Algunos en B, como se ha visto en
los citados ejemplos, lo concretan a si-
gnifica r la masa 6 comida que se hace
para el cerdo. Otros, p. ej. en B-zig,
denotan asi la sopa de carboneros; otros,
en B-o, la gacha 6 farineta. Sucede con
esta palabra lo que con aulki, bonbil,
etc., que expresando de suyo « silla y
botella to seas », las unicas conocidas por
nuestros mayores , se quisiera arrojarlas
al desvan de los trastos viejos, para ha-
cer uso de siLa bat y boteLa bat. Asi
hoy los mas dicen sopa 6 zopa gozoa.
Quelques-uns en B, comme Von a vu dans
les exemples prtcidents, bornent sa signi-
fication a la brenade, nourriture que Von
prepare pour les pores. D'autres, p. ex.
en B-zig , appellent ainsi la soupe des
charbonniers ; d'autres, en B-o, la bouil-
lie. II arrive avec ce mot ce qui se pro-
duit avec aulki, bonbil, etc., lesquels
n'expriment par eux-mimes que les tdtes
de « chaise et bouteille grossieres » , les
seules connues de nos ancilres, el qu*on
voudrait religuer au galetas des vieux
chiffons, pour faire place a sila bat et
botela bat. Cest pourquoi la plupart
disent aujourd'hui : sopa on zopa gozoa.
-r- 3° (R-uzt), zumo de fruta, sue de
fruit.
Zuku-atz (B-urd), dedo indice, lit. :
dedo de sopa : index, lit. : doigt de
soupe.
Zukui (BN-ald), potaje : potage, bouil-
lon. Var. ae zuku (1°).
ZUKUN (BN-baiff-s, R), urdimbre
(de hilo), estambre (de lana) : chatne (de
fil), trame (de laine). Amabi ari-piruko
ZUKUNAK LlftHUZIA DU IZENA (BN-baig), la
urdimbre de doce hilos se llama liRhuzi,
la chatne de douze fils s'appelle linhuzi.
BurkuiIaz urutan dena zukuna da; tor-
NBAZ URUTAN DENA, BILBEA (R): lo que S6
hila con la rueca es la « urdimbre »; lo
que se hila con el tomo, « trama : » ce
qui se file avec la quenouille s'appelle
« chatne » ; ce qui se file avec le tour,
« trame. »
Zukur, cafia de maiz, tige de mats.
(Duv. ms.) Var. de zuzkur.
Zukurutz (B?, F. Seg.), pavor, ^fpou-
vante.
Zukuruztu, amedrentar, ipouvanter.
(F. Seg.) Zukuruztuta dagoz, esUn des-
pavoridos, its sont ipouvantis.
Zukut (BN-isl), marimacho, hom-
masse.
Zukutu: 1° (G-and),hacersopa, p.ej.,
de un pedazo de borona metido en una
taza de leche 6 de caldo : faire une
soupe, par. ex., d'un morceau de miture
mis dans une tasse de lait ou de bouil-
lon. — 2° derrotarcompletamente, derri-
bar al enemigo : difaire completement ,
ditruire Vennemi. — 3° (B-mu, ...), co-
cerse demasiado y reducirse a pasta,
p. ej. un guisado : cuire trop et se trans-
former en pAUe, p. ex. un ragoHt. —
4° (G-and), aplastarse la fruta formando
una masa: s'icrabouiller (les fruits), en
formant une marmelade.
Zul: 1° (B-a-o), madera, bois. Var. de
zur. = Algunos 11 a man asi especialmente
la viga del juego de bolos, & la cual
debe llegar siempre la bola para que la
suerte sea valida. Quelques-uns appellent
ainsi spicialement la poulre du jeu de
quilles, a laquelle la boule doit toujours
aboutir, pour que le coup soit v a table.
— 2° (B-a-lein-o), fiasco, mal resultado,
p.ej., de la siembra : tehee, mauvais
risullat, p. ex., de la semence. — 3° (B-
a-lein-o, ...), suerte nula en el juego de
bolos, coup nul au jeu de quilles. = Con-
siste en lanzar la bola y dar contra la
viga opuesta llamada zul, sin haber de-
rribado ningun bolo. II consisle a lancer
la boule et a toucher la poulre placie a
V autre extrtmiU et appelie zul, sans
avoir renverst une quille.
Zula: 1° (B, G), Var. de zulo en algu-
nos derivados, Var. de zulo dans quelques
dtrivds. — 2° (B, ...), cada una de las
acepciones de zul seguida del articulo :
la viga , la nulidad, el fiasco : chacune
des acceptions de zul suivie de Varticle :
la poulre, la nulliti, V tehee.
Zulaga f B-o), palo con que se ataca
el agujero ae la pira de lefla para car-
b6n, rouable avec lequel on hourre le
trou d'une meule de bois a charbon.
Zulakada (B, ...), punzada, piqdre.
Zulanpo, pantano, mar a is. (Cane. bas.
Ill, Voc.) = Parece errata de zulonpo.
Ce mot paratt itre un erratum de zulonpo.
Zulapetu, socavar, minar : creuser
par-dessous, miner. (All. ms.)
Zulari (B-a), cuerda con que engre-
dada se marcan los tablones : corde qui,
passie a la craie, sert a marquer les
planches. Var. de zurari.
Zularits ( B-eib-mond ) , arbol bravio ,
arbre sauvage. Var. de zuraritz, zuhaitz,
zugatz (lo), etc.
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472
ZULATU
ZUMELIKA
Zulatu : 1° (B, G), hacerhoyos, prepa-
rar la tierra : /aire des trous, preparer
la terre. — 2° (B, G), agujerear, tala-
drar : percer, trouer. Arako Gonpu buruti
bbatzetara dana zulatua : aquel cadAver
taladrado todo el desde la cabeza hasta
los pi6s, lit. : a los dedos del pie : ce
corps tout perce depuis la tete jusqu'aux
pieds, lit.: aux orteils. (An. Esku-lib.
196-2.)
Zulaun ( B-el, ...), concavidad , p. ej.,
la de una taba 6 huesecillo con que jue-
gan las nifias : concavity, p. ex. celle
d'un osselet qui sert de jouet aux en-
fants.
ZULDAR: 1° ( AN-b, B-1-o-oft, G-t),
barro, granillo de la piel : tchaubou-
lure, bouton de la peau. — 2° (AN-b),
peca : lentille, rousseur.
Zuldartsu (AN-b), pecoso, rousselet.
ZULDARTSUAK DIRA AURR1DE GUZIAK , todoS
los hermanos son pecosos, tous lesfrkres
sont rousselets.
Zuleria (B-d-mafi, ...), maderamen,
conjunto de maderas de una obra : char-
pente, Vensemble des bois de construction
d'une ceuvre.
Zulgin (B, Afi.), carpintero, charpen-
tier. Var. de zurgin.
Zulkatu, fijar, /u?er. (Afi. ms.)
ZULO (AN, B, G), agujero, trou.
I Zuloari gelatSua alderitSa ? Abauare-
nari bai : £se llama celdilla al agujero?
Al del panal si : c'est alveole que vous
appelez ce trou? Cclui du gdteau, oui.
(Dial. bas. 13-5.) Zulo bakotSari laakoa,
a cada agujero su clavija , a chaque trou
sa cheville. (Per. Ab. 121-5.) i Zein
IZANGO DA ZUBTATIK GIZONA , DUBNA ARDI
BAT, ETA ERORIKO BAL1TZA AU LARUNBATE-
TAN ZULO BATKRA, EZALDIO ELDUKO ETA
ezaldu aterako ? £ qu6 hombre habrA de
vosotros que tenga una oveja, y si esta
cayere el s&bado en un hoyo , por ven-
ture no echarA mano y la sacara? qui
oVentre vous, ay ant une brebis, si elle
tombe dans une fosse le jour du sabbat,
ne cherchera a Ven retirer? (Ur. Matth.
xii-11.) Iru-zuloan erein (B-ofi, F. Seg.):
sembrar al tresbolillo, a tres agujeros :
semer en quinconces, par trois trous.
ZULOETARA EREIN (B, ...), ZULORA EREIN
(B), sembrar en hoyos, semer dans des
trous.
-Zulo (Be), sufijo que indica el ape-
gamiento 6 cxtremada afici6n hacia una
persona, suffixe qui indique Vattache-
meni ou Vaffection extreme envers quel-
qu'un. Aitazulo, apegado al padre, atta-
che au pere. Amazulo, inseparable de la
mad re, inseparable de la mere.
Zulogile (AN-b, G,...), zulogin (B),
sepulturero, croquemort. Egun artan
MORROI GUZIAK ELKAR ARTURIK ERABAKI
ZUTBN ZULOGILeAHI ARRERA OROIKARRI BAT
egin bear zitzaiola, aquel dia todos los
criados convinieron en hacer al sepul-
turero una acogida memorable , ce jour-
Ik tous les domestiques se mirent d'accord
pour faire au croquemort un accueil me-
morable. (Euskalz. 11-171-10.) Norbait
iltzbn danean, barridekoak izaten dira
zulogile zenbaitbrritan (AN-b): cuando
muere alguien, en algunos pueblos los
de la casa vecina suelen hacer de sepul-
tureros : dans quelques villages, lors-
qu'une personne meurt, ce sont les voisins
qui font office de croquemorts.
Zulogune ( AN - b ) , depresidn de
terreno, depression de terrain. Landak
DUBN ZULOGUNE ORTAN URA KOKATZBN DA,
el agua se estanca en esa depresi6n del
campo, I'eau stjourne dans cette depres-
sion de terrain.
Zulonpo ( B-mond-ofi ) , agujeros que
se forman en los campos por la depre-
si6n del terreno causada por las lluvias ,
creux qui se forment dans les champs
par suite de la depression du terrain cau-
see par les pluies.
Zulote (G-zar?), boche, hoyuelo que
hacen los nifios en el suelo para jugar
con nueces 6 con cuescos de fruta : po-
quette, petit trou que font les enfants dans
le sol pour jouer avec des noix ou des
noyaux. Zulotean ibili, jugar al boche,
jouer a la poquette.
Zulotu : 1° (B-m), hacer hoyos, pre-
parer la tierra : faire des trous, preparer
la terre. — 2° (B-l, ...), agujerear, tala-
drar: percer, trouer. Var. de zulatu (1°,
2°).
Zuloune (G-and), zulo-unekada IB-
tS), terreno quebrado del fondo de los
arroyos, rios y mar: fond accidente du
lit des ruisseaux, des rivieres el de la
mer.
Zulsare (B-a-o-tS-zam), persiana, celo-
sia : persienne, treillis. Ara emen non
dagoan gure ormearen atzean... zulsa-
retati sorotz : vedle que £1 mismo esta
tras nuestra pared,... acechando por las
celosias : le voila debout derriere la mu-
raille,... Use montrea travers les treillis.
(Ur. Cant, n-9.)
Zulu (B-o), agujero, trou. Var. de
zulo.
ZULUBI : 1° (L-ain), escalera con
que se sujeta la carga de hierba en el
carro, echeletle avec laquelle on assu-
jettit la charge de foin. — 2° (AN-
b), escalera, en general : escalier, en
general. Gereziondo orrek urkila go-
RA§KO DU ZULUBIARIK GABB IGATBKO ( AN-
b), ese cerezo tiene demasiado arriba el
arranque de sus ramas para poder subir
a 61 sin escalera, ce cerisier a la four-
chure de ses branches trop haute pour
que Von puisse y monter sans V aide d' une
echelle.
Zulu-mulu (B-m-ond), zulu-munu
(G-us-zeg) , zulu-una (B-ang-g), terreno
quebrado del fondo de los arroyos, rios
y mar : fond accidente du lit des ruis-
seaux, des rivieres et de la mer.
ZUMAI (AN-b) : 1° flor del maiz,
fleur du mats. — 2° heno , comida seca
del ganado : foin, nourriture seche du
betail. Var. de zugai.
ZUMAIL: 1° (R-uzt), fresco: frais,
nouveau. Lur-ileko or am At o ulunetan
JANSOA TA LUKAINKAK ITSiKITAN TUGU ,
zumail egon tean : en los cuartos OSCU-
ros del piso llano solemos tener tocino
y chorizos, para que se conserven fres-
cos : dans les pieces obscures du rez-de-
chaussee nous avons Vhabitude de tenir
le lard et les saucisses, pour qu'ils se con-
servent frais. — 2° (R), correoso, flexi-
ble, duro : coriace, flexible, dur. Ogi
zumaila, el pan duro , le pain dur. Adar
zumaila, la rama flexible, la branche
flexible. Morroin zumaila : el muchacho
de fibre, fuerte : le garcon robuste, fort.
GaztaiSa zumaila , la castafia pilonga , la
chataigne seche.
Zumailtu (R-uzt), secarse la fruta
por demasiado madura , se dessecher (les
fruits) a cause de leur trop grande matu-
rity.
Zumake (ms-Lond). zumaque. sumac.
(«) (Bot.)
Zumake ori (ms-Lond), fustete : fus-
tet. sumac. (Bot.)
Zumalakar ( AN , B, G, L), zumali-
gar (B-m), zumalikar (c, ...), sauce,
arbol de la familia de las salicineas :
saule, arbre de la famille des salicinees.
(V. Zume.)
ZUMAR (AN, B, G), olmo, ormeau.
Zumar beltz (AN, Lacoiz.), chopo negro,
peuplier noir.
Zumardi (m8-Lond), olmedal, ormaie.
(Bot.)
Zumarika (AN-b-narb, BN, Sal., L-
ain) , Var. de zumalakar.
Zumartduri (AN, Lacoiz.), alamo,
peuplier.
Zumatze : 1° (S?), piso, etage. —
2° (S), mimbre grande de los rios, grand
osier des rivieres. (Bot.)
Zumatzeta fB-1, ...), mimbreral, plan-
taci6n de mimbres : oseraie, lieu plante
d'osiers.
ZUME: 1° (c), mimbre, osier. (Bot.)
= Hay varias especies. II y en a de
diverses especes : a) Basazumb (BN-s, L-
ain, R), zume ( S), mimbnar (B), mimbre
mayor, osier de grande taille. — b) Ur-
zumb (BN-s, R), mimbn (Be), mihimbn (BN,
S|, mimbre menor y el mas fino, osier le
plus petit et le plus fin. — c) Zumarika
(AN-narb, BN, Sal., L), zumblika (L),
auga (BN-am, S), zumalikar (G), zuma-
lakar (AN, B, G, L), zumaligar (B-m),
sauce, salguero : saule, bois blanc. —
d) Zumb bbltS (AN), mimbre negro, osier
noir. — 2° (S), viga maestra , poutre
principale. — 3° (git), sopa, soupe.
Zume-belar (R), cierta planta, cer-
taine plante. Zume-belarra bblar luzb
BAT DA, KAfS^A-GISA DU ZANKOA, tSIKBRRAGO;
LORE ORIA, ASIA SB, BZTU JATEN KABALEAK ',
KARTSIRIETAN OLO-MOLOA BIKALA ASTEN DA
(R) : esta hierba (zume-bblar) es una
planta larga, el tallo lo tiene como la
cafia, aunque es mas pequef&o : su flor es
amarilla, menuda la simiente ; no la come
el ganado, en las huertas de regadio
crece como la ballueca : cette plante
(zume-belar) est haute, sa tige ressemble
au roseau, bien qu'elle soit plus petite; sa
fleur est jaune, la graine menue; le betail
ne la mange pas; elle pousse dans les jar-
dins arroses, comme Vavoine folle.
Zumeio (B-o), tamaras de un bosque
no podado, broutilles d*un bois non
taille.
Zumeki (BN-s, R), material de mim-
bre, matiere d f osier.
Zumel : 1° ( B-a-gald-o-t5 ) , carresca ,
coscoja , arbol parecido al laurel : arbre
de kermes, ressemblant au laurier. —
2° (B-tS, BN?), marchito, fane. Var. de
ZIMEL. ArBORE ZUMEL PRUKTU GABBAK,
BIGETAN HILAK, BRROETARIK ILKIAK I aXDO-
les de otono, sin fruto, dos veces muer-
tos, desarraigados : arbres d'automne,
arbres steriles, deux fois morts et dera-
cines. (Leiz. Jud. i-12.)
Zumalakar (B-m afi), Var. de zumala-
kar.
Zumellka ( L ) , zumarika ( AN , L ) ,
sauce, salguero: saule, bois blanc. (V.
Zume,l°.) Itzalek gerizatzen diotb bere
ITZALA, ERRBKAKO ZUMBLIKEK INGURATZBN
dute : los sombrios cubren su sombre ,
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ZUMETZ — ZUR
473
le rodearAn los sauces de los arroyos :
les roseaux le couvrent de leur ombre, et
les saules du torrent Venvironnent. (Duv.
Job. XL-17.) ZUMBRIKAK DAUKATB UR-BAZ-
TERRBKO LUR AU , URAK ERA MATER A UTZI
gabr (AN-b) : los mimbres sostienen esta
tierra de la orilla, impidiendo que las
aguas la arrastren : les osiers soutiennent
la terre de ce rivage, empichant que les
eaux Ventratnent.
Zumetz ( B-g-i-t5 ) , especie de mim-
bre, espece d'osier. Var. de zumitz.
Zumetzu (m*-Lond), raimbrera, ose-
raie. (Bot.j
Zumil (BN-ald ), rodillo, piedra cilin-
drica con que apisotonan los caminos y
camp os : rouleau, pierre cylindrique
avec laquelle on aplanit les routes et les
champs,
ZUMITZ : 1<> (B, BN-ald, G), fleje,
verge. Zumitza ta aiLarea bztira bardi-
ffAK : ZUMITZA ALDB BIBTATIK LAUA DA J
AlLARBA, ALDB BATBTIK BIRIBlLA , BBSTBTIK
laua (B-m): no indican lo mismo las
palabras zumitz y aiLara : zumitz es fleje
labrado por los dos lados; ailara es
fleje labrado solo por un lado , por el
otro es redondo (araueado) : les mots
zumitz et ailara n*indiquent pas la mime
chose : zumitz est la verge travaillie des
deux cdtis; ailara est la verge travaillie
d'un seul; elle est arrondie de Vautre. —
2° (G), encella, molde para hacer que-
sos : frontager , movie a fromage. —
3° (BN-ald), chinche, punaise.
Zumizgai ( G ) , zumizgei ( B ) , mate-
rial de flejes, mattere a cercles.
Zumo : 1° (AN-b), savia,s£t>e.(?) Arbo-
LBTAN ZUMOAK AZALARBN AZPITIK KURRITZBN
du, en los arboles la savia cor re por
debajo de la corteza , la seve circule sous
Vicorce dans les arbres. — 2° (AN, ...),
jUgO, SUC. SAGARRBI BBROBRIN EG1TEN ZAIE
zumoa, a las manzanas se les forma el
jugo con los ca lores, le sue des pommes
se forme par les chaleurs.
Zun (BN-haz, L-bard), parte de un
campo senalada para la siembra , partie
oVun champ marquee a Vavance pour
itre ensemencie. Var. de zuin. Hiru zun
brein ditut GoizsAN , he sembrado tres
parcelas A la mafiana, fai ensemenci
trois parcelles ce matin.
-Zun, a* buscar, a chercher. (S. P.)
Lukainkazun, A buscar chorizos, (alter)
chercher des saucissons. Ogizun, A buscar
trigo, chercher du pain. Urzun joaitba,
ir A buscar agua , alter chercher de Veau.
Urzutik hbldu da, Uega de buscar A
agua, it vient de chercher de I'eau.
Zunhar (BN ?, S), olmo, ormeau.
(Bot.) Var. de zumar. Zunharrak eder
du adarra, bana pruturik bzteearra : el
olmo tiene hermoso raraaje, pero no
produce fruto : I'ormeau a le branchage
fort beau, mais il ne porte point de fruit.
(Oih. Prov. 441.) Zunharrari bz eska
gari (S), no pidas trigo al olmo, ne
demande pas du bli (du fruit) a Vor-
mean.
Zunbait (S), sunbelt (S), algunos,
algunas : quelques-uns, quelques-unes.
EtSb zunbait r algunas casas, quelques
maisons. Etzizun gaiza jakinbn, zunbai-
tbk bzpaliozu brran : no lo habria sabido,
si alguien no se lo hubiera dicho : il ne
Vaura.it pas su, si quelqu'un ne lui avail
dit.
Zunbat (S), cuanto , cuanta, com-
T. II.
bien. Zunbat etSe, cuantas casas, combien
de maisons.
Zunbil (AN), tronco, tronc. Var. de
zubil. Gain orrblakotik amiltzbn den
zunbil andi edo zur edo aitz biriblla ,
el tronco 6 madero enorme 6 la piedra
redonda que se derrumba de parecida
altura, le tronc ou bois inorme ou la
pierre ronde qui s'icroule d y une pareille
hauteur.
ZUNDA : lo (AN-b), haza, porcidn
de tierra labrantia 6 de sembradura : par-
celle, portion de terre labour able ou d'ense-
mencement. = Se usa tambien mucho su
diminituvo Sunda. Son diminutif Sunda
est aussi fort en usage. — 2° (B-tS), hus-
meo, flairement. Zundan dabil (B-tS),
anda husmeando, il flaire. — 3° (L-s),
LURGUNB BAT, IZAKA BI EDO BATZUEN ARTB-
koa , espacio de tierra comprendido entre
dos acequias, espace de terre contenu
entre deux rigoles. Zunda ta izakartb ta
BRRBKARTE TA G AN DO L ARTE EZTIRA BAT ( L-
s) : no son lo mismo las cuatro palabras
(que parecen sin6nimas) zunda, iza-
kartb, « entre acequias; » brrbkartb,
« entre regatas, » y gandolarte, « entre
alcantarillas » : its ne veulent pas dire
la mime chose les quatre mots (qui
semblent itre synonymes) zunda, iza-
kartb, « entre rigoles; » brrbkartb,
« entre fossis, » et gandolarte, « entre
igouts. »
ZUNDO (R-uzt), picador, tajo dc
cocina , billot de cuisine.
ZUNETZ : 1° (B-gaut) , fila de senates,
de ramillas que se dejan en los campos
para indicar d6nde se ha sembrado y
d6nde no : rangie de branchettes qu'on
pique en terre dans les champs, pour
indiquer la partie semie et celle qui ne
Vest pas. — 2° (B-i), trecho de tierra
entre dos surcos, espace de terre entre
deux Billons.
Zungi (G, Duv. ma), sauce, saule.
(Bot.)
Zungo ( R-uzt), tronco sobre el cual
se apoya el yunque, billot sur lequel est
fixie Venclume. Var. de zundo?.
ZUNGULU (git), tabaco, tabac.
ZUNKA (L-ain), cabezada que dan
los terneros al amamantarse, coup de
tite que donnent les veaux en titant.
Zuiio (R-uzt), entrecejo, ceflo : entre-
sourcils, froncement de sourcils.
ZUNP (AN-b-lez-oy, G-als), tiro,
p. ej., el de las castafias que revientan
al fuego : iclatement, p. ex., celui des
chdtaignes qui crevent au feu.
Zunpa : 4° (G-and), cabezada, coup
de tite. Var. de zunka. — 2© (AN-b),
golpe, coup. Danboin orrek Sorta bat
EDAN-ONDOAN TUNfUNARI ZUNPA BIZKORRA
ematbn dibkak : ese tamborilero , despu£s
de echar un trago, le da fuertes go! pes
al tamboril : ce tambourineur , lorsqu r il
a bu un coup, frappe le tambour in a tour
de bras.
Zunpaka ( AN ) , echando tiros , <* c la-
tan L. ZUNPAKA ASI DIRE GAZTAINAK , las
castafias ban comenzado A echar tiros,
les chdtaignes ont commend a iclater.
Zunpatu (AN), golpear, donner des
coups. Makilarbkin zunpatu nautb, me
han golpeado A palos, on m'a battu a
coups de bdton.
Zunpur, tronco, tronc. (Oih. ms.)
Zuntako ( L-ain-get) , empujdn , pous-
sic.
Zunr (R-uzt), avaro, avare. Var. de
zCr.
ZUNTOI : 1° (G-and), palo c^ue sirve
de eje a los haces de paja piramidal-
mente amontonados, perche servant
d'axe aux gerbes de bli empilies en pyra-
mide. Var. de zugatz (4°). — 2° puntal,
sost^n : itancon, soutien. (Duv. ms.)
ZUNTZ (AN-b-lez-oy, BN-haz, L),
hebra de hilo, brin de fil. Ari-zuntza
SOBBRA LUZEA BADA , BZTAITBKB ONGI JOSI ,
BBSOA AL GUZIA BDATUAGATIK BRB (AN-b) .'
si la hebra de hilo es demasiado larga,
no se puede coser bien, aunque el brazo
se extienda todo lo posible : lorsque le
brin de fil est trop long, on ne peut pas
bien coudre, mime si on itend le bras
autant qu*il se peut.
ZUNTZUN ( AN-oy) , corto de entendi-
miento : court d'esprit, borni ^intelli-
gence.
Zuntsur (S), gafiote, garganta : os
hyotde, vulg. pomme d'Adam.
Zuntzur - orapilo ( Sc ) , garguero ,
nuez de la garganta : gosier, vulg.
pomme d'Adam.
ZuntzurSilo (S), cavidad 6 tubo de la
garganta, vulg. pasapan : ossophage, tube
du gosier, vulg. avatoire.
Zuhoi (Sc), cubo, agujero de un ins-
trument por donde se mete el mango :
douille, trou d'un instrument par ou s'en-
fonce le manche.
Zuhoro, zuhoroni, usted mismo,
vous-mime. (Duv. ms.)
ZUPERNA (AN-b, L), torrente, tor-
rent. Var. de zopbrna. Zupernaka ari da
buria, llueve a torrentes, il pleut a
torrents.
Zupertu : 1° (S, Leiz. Vbc), termi-
nar : achever, terminer. — 2° (S, Oih.),
exceso, exces. Nik, zuphbrtuz, badut
GBRTUZ MAITASARRB ZUGANA ! Si yO , eXCe-
sivamente, tengo por venture carifio
hacia vos : si, par hasard, je vous aime
excessivement. (Oih. 163-9.)
Zuphide (?), sendero marcado por
lefia que se arroja del bosque por el
flanco de una montafia, sentier marqui
par des bois qu*on jette de la for it par
le flanc de la montaane.
ZUPU : 1° (L, ...), sepulcro, sipu Icre.
ASPALDI DU , HARK ARRBNKURA BZPALU UKAN
NIZAZ, ZUPURA JOAN NINZATELA ETA SlSARI
BHUNEN EGIN HAN JANHARI I hace miicho
tiempo que si aquel no hubiera tenido
quejas de mi, habria yo baiado al sepul-
cro, siendo alii alimento de cien gusa-
nos : depuis longtemps je serais descendu
au sipulcre, ou j'aurais Hi la nourriture
des vers, si celui- la ne s'itait plaint de
moi. (Oih. 185-9.) — 2° [L, Oih. Voc),
zanja, rigole. — 3° (BN, Duv. ms),
zuphu (Har. Vbc), pozo, puits. Gure
BIDBETARIK BEGIRATZEN DA LOHI -ZUPUTARIK
bezala, se abstiene de nuestros cami-
nos como de pozos de inmundicias, il se
prive de nos chemins comme des puits
d'immondices. (Duv. Sap. n-16.)
ZttPttDtt (Sc), vertiente, versant.
ZUPUST (R-uzt) : 1° onomat. del
encuentro y choque inesperado de dos
personas, de dos carros : onomat. de la
rencontre et du choc inattendu de deux
personnes, de deux charretles. — 2° meter
algo de golpe en un agujero, mettre d y un
seul coup quelque chose dans un trou.
ZUR (c), madera, bois de construc-
tion. = r suave, a doux. Zurbzko man-
60
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474
ZUR — ZURDATZ
doak(AN, G-bur-etS, ...) : choclos, lit. :
machos de madera : sabots, lit. : mulets
en bo is. Zur da lur : a) (B-mond), (que-
darse) estupefacto, lit. : (inm6vil como
la) madera y tierra : (rester] stupifait,
lit. : (immobile comme) bois et terre.
— b) (B-ofi-otS) , to da la hacienda , lit. :
madera y tierra : tout le bien, lit. : bois et
terre. Zura mardoago, harra barnago
(Sc)", ZURA BBRAGO, HARRA BARNAGO (Oih.
Prov. 442); zura bigunago, arra barru-
rago (B, ...) : cuanto mas blanda es la
madera, tan to m&s adentro se mete el
gusano : moins Varbre est dur, plus le
vers'yenfonce. ZCrak eramaitbn draugal-
tiaz bera (R-bid), las maderas se Uevan
rio abajo, on emporte les bois en aval de
la rivtere. Zun batbn edo harri baten
GAINBAN , OHETAN SARTU GABB , ETZAIN ZIN-
dezila : que os acostaseis, sin entrar en
cama, sobre un madero 6 una piedra :
que vous vous couchiez, sans vous mettre
au lit, sur une planche ou sur unepierre.
(Ax. 3*-233-15.) Zuretik ziri, azitik bihi
(BN-am): de la madera (vienej la cufia,
de la simiente el grano : du oois (pro-
vient) le coin, de la sentence le grain. =
Se dice para indicar que de mala ralea
vienen malas personas. Se dit pour
indiquer que oVune mauvaise engeance ne
sortent que de mauvaises personnes.
ZUR: 1° (BN-ald-baig, S), colodra,
cuenco grande de madera en que se
tiene la leche : tine, grand vase en bois
dans lequel on garde le lait. = Esta r es
fuerte. L'r est fort. — 2° (Be, G), zur
(R-bid), econ6mico, iconome. Zur zu-
rrban (B, G), econ6micamente , e"cono-
miquement. — 3° (G), avaro, aware.
Bazan gizon tSit aberats bat,... guziz
ZURRA ETA INORI ON EG1TEKO EUTSIA 1 habia
un hombre muy rico,... sumamente avaro
y mezquino para hacer bien a olros : il
y avait un homme tres riche,... fort avare
et mesquin pour /acre du bien a aulrui.
(Lard. Test. 193-9.) — 4° (B, G), pru-
dente, discreto, despejado : prudent,
discret, intelligent. ^Zbin ubte dbzu dala
MORROI LEYAL EDO ZURRA, BERE JAUNAK
IPlfll ZUENA BERE FAMILIAREN GAINEAN,
EMAN DIOZATBN JATEN DENBORAN ? £ qui£n
creels que es el siervo fiel y prudente,
a quien su senor puso sobre su familia ,
para que les diese de comer a tiempo?
quel est done le serviteur fidele et pru-
dent, que son maltre a Habli dans sa
maison, pour distribuer la nourriture au
temps marque"? (Ur. Matth. xxiv-45.)
IZAN ZAITBZB BADA ZURRAK 81ERPBAK LEGEZ,
ETA TOLBSBAGAK USOAK LEGEZ (B, Matth.
x-16) : sed pues prudentes como ser-
pientes, y sencillos como palomas : soyez
done prudents comme les serpents, el
simples comme les colombes. Munduta-
RRAK ZURRAGO DIRA BURBN GAUZBTAN JaUN-
goikoaren semeak BAifto, los mundanos
son en sus cosas mas prudentes que los
hijos de Dios, les mondains sont dans
leurs affaires plus prudents que les
enfants de Dieu. (Ast. Urt. I, p. xliii-
30.) — 5° (B-m), persona de oido lino,
personne qui a Voreille fine. Belarri
ZURRAK DAUKAZANAK ENTZUN BBGI , quien
tenga orejas perspicaces oiga, qui a des
oreilles perspicaces entende. (Ast. Urt. I,
p. xvi-23.) — 6° (B-a-d-1-ra-o-ond-tS),
atento, attentif. Zur bgon, estaratento,
Stre attentif. Egon zaitez guztiok zur,
hntzuten : estad todos atentos, escu-
chando : restez tous attentif s, icoutant.
(Bart. 1-98-5.)
-Zur ( AN-d) , sufijo que indica el ape-
gamiento, la extremada afici6n, equiva-
lente a -zilo, -zulo, etc. : suffixe qui
indique Vattachement, Vaffection extreme,
et qui e"quivaut a -zilo, -zulo, etc. Aita-
zur, muy amante del padre, tres attache"
au pere. Amazur, inseparable de la
madre, inseparable de la mere. Umezur
(AN-b) , fecunda , fe"conde.
ZURA : 1° (BN-ald, Sc), cuenco de dos
asas, mayor que el kaiku : grande crucke
a deux poignies, plus grande que le
kaiku. Bbthi bbzala nolanahi biltzen
a1zblakotz, zura mahiain gainbtik aur-
thiki duk eta gider bat hautsi dakoka
(BN-ald) : por andar de cualquiera manera
como siempre , has echado de sobre la
mesa el cuenco y le has roto una asa :
comme loujours tu ne fais pas attention;
en passant pres de la table, tu as fait
tomber cette terrine, et il ne lui reste plus
qu'une poignie maintenant. — 2° (c), la
madera , le bois de construction.
Zurabula (AN, Araq.), calzones,
culottes.
Zuraje (G-and) , maderamen , conjunto
de maderas de un edificio : charpente,
ensemble des bois d'un bdtiment.
Zuranga (B-o), zurantz (B,...), blan-
quecino, blanchdtre.
ZuraretS (B-i), Var. de zuraritz.
Zurari (B-i-tS), cuerda destinada
principalmente a marcar troncos para
aserrarlos, corde destine"e surtout a mar-
quer des troncs pour les scier. = De zur-
ari , hilo de a>bol , fit d'arbre.
Zuraritz (B, G), arbol bra vio, lit:
Arbol para madera : arbre sauvage, lit. :
arbre a bois.
Zurarotz (L), carpintero, charpentier.
Zuraska ( B , G ) , duerna , dornajo de
madera : huche, auge en bois.
Zurauts (B, F. Seg.), polvillo de la
carcoma : vermoulure,pouare de Vartison.
Zurbaldo (BN-s), picador de lefia,
tajo de cocina : billot sur lequel on coupe
le bois, billot de cuisine.
Zurbaltz : 1<> (B-m), carrasca, coscoja,
arbol parecido al laurel : arbre de ker-
mes, ressemblant au laurier. — 2° (B?-
ms), 6bano, 4bene.
Zurbeltla (G, Izt. Cond. 124-21), Var.
de zurbaltz (1°?, 2°?).
ZTJRBIL (Be, G?), palido, pile.
Erruki izatekoa bgoan brrege bgun
abet an : erkin, makar, zurbil da indarga i
el rey estaba aquellos dias que inspiraba
lastima : desmazalado, flaco, palido y
debil : ce* jours-la, le roi ttait piloyable,
d&charne", maigre, pile et faihle. (Eus-
kalz. 11-114-46.) Eta ona zaldi zurbil
DAT, ETA AREN GAINBAN ESERIRIK ZAGOBNAK
zuen izbna Erioa : y apareci6 un caballo
palido , y el que estaba sentado sobre 61
tenia por nombre Muerte : et voila un
cheval p&le , et celui qui le montait s'ap-
pelait (a Mort. (Ur. Apoc. vi-8.)
Zurbildu (B) , palidecer, pdtir. Zagoz
GELDI-GELDI, ZURBILDU BAG A J EZ AGBRTU
bildurrik : estese usted muy tranquilo ,
sin palidecer, no muestre usted temor :
restez bien tranquille, sans pilir, ne
montrez pas de peur. (Per. Ab. 190-23.)
Zurbilua (B-ofl), leche cuajada sin
sal, lait cailU sans sel.
ZTJRBITZ (B-tS), melindroso, lami-
nero : minaudeur, friand.
Zur-bizar : 4° (G-at), especie de
musgo que cuelga de los arboles viejos ,
espece de mousse qui pend des vieux
arbres. — 2° (L-ainJ, membranas que se
desgarran de la madera al descortezarla ,
fibres qui se d&tachenl du bois en V6cor-
cant.
Zurbizkeria (B-t3), melindre, golo-
sina : minauderie, friandise.
Zurbizki (B-tS), goloso, laminero :
minaudeur, friand.
ZTJRBTJIiTJ : 1° (BN-am), ligeramente
cocido, pasado por agua : Ugerement
cuit, mo lie t. i Arroltzba nola nahi duzu?
I gogor ala zurbulu ? & cdmo quiere usted
el huevo? £crudo 6 pasado por agua?
comment voulez-vous Ucauf? cru ou a la
coaue? — 2° (BN-am -gar), malucho,
inai spues to : incommode"; indispose".
ZTJRDA : l°(L-s), tend6n, tendon.
Zurdak edbrki tiratu ditu : se ha fati-
gado mucho, lit. : ha estirado bien los
tendones : il s'est beaucoup fatigue" , lit.:
il a bien e"tire" les tendons. — 2° (BNc,
L-ain, S?), sedal, cuerda de crin que
atraviesa dos agujeros en la piel y se
mueve entrando mAs 6 m^nos, agarrando
de las dos puntas para dar salida a
malos humores : se"ton, meche en crin
?ru'on passe au travers de la peau et que
'on remue en Ventrant plus ou moins
profonde"ment, en la prenant par les deux
bouts, pour faire icouler les humeurs. —
3° (G-and), grietas de las manos, ger-
cures des mains. — 4° (Be), crin, cerda,
crin. Abe bateti esbgita, bestb oraka-
RR1RIK BZBUKANA, BZPADA ZALDI -ULE EDO
zurda etbn-erraza i (espada) colgada de
una viga, no teniendo otro sost£n que
un pelo de caballo 6 crin muy ftcil de
romperse : (e"pe"e) suspend ue a une poutre,
n'ayant d'autre soutien qu'un poil de
cheval ou crin Ires facile a se rompre.
(Per. Ab. 216-19.) — 5° ( B-a-m-mond-o-
otS, G), escarcha, gelie blanche.
Zurdakei (S), eslabon con que se saca
el fuego del pedernal, briquet avec lequel
on tire du feu du silex.
ZURDAPALA (BN-s), bozal que se
pone a los terneros para destetarlos,
museliere qu'on met aux veaux pour les
sevrer.
Zurdatu (BN, L, S), poner un sedal,
mettre un sHon.
ZURDATZ (G, L), cilicio, cilice. Zoni-
GAITZ HIRI , KOROZAIN J ZORIGAITZ BIBI ,
BBTSAIDA ; ZBREN TlRRBN ETA SlDONBN
GBRTHATU IZAN BALIRB ZUEN BRDIAN EGIN
DIRBN SENDAGAILAK, ASPALDI HUNT AN ZUR-
DATZEKIN ETA HAUSPBAN EGIN BAITZITUZKE-
TBN URRJKIZKO EGINKARIAK : \ ay de tl ,
Corozain ! jay de ti , Bethsaida ! que si
en Tiro y en Sid6n se hubieran hecho
las maravillas que ban sido hechas en
vosotras, ya mucho ha que hubieran
hecho penitencia en cilicio y en ceniza :
malheur a toi, Corozain ! malheur A toi,
Belhsatde ! car si les prodiges accomplis
au milieu de vous avaient Me" accomplis
autrefois dans Tyr et dans Sidon, elles
auraient fait penitence sous le cilice et
dans la cendre. (Duv. Matth. xi-21.) Zur-
DATZA, ZURDAZ ETA iLE ZORROTZBZ EGITEN
DEN SOINBKO EDO GBRRIKO BAT DA, LARRU-
GORRIAREN GAINEAN PENITENTZIAZ BKHARTZBN
dbna : el cilicio es una vestidura 6 cefii-
dor que se hace de crin y de pelo recio,
y que se trae sobre came viva como
penitencia : le cilice est un vitement ou
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ZURDAZTATU — ZURI-GARBI
475
ceinture que Von fait en crin et en poil
dur, et que Von porte $ur la chair nue
comme penitence. (Har. Luc. x-13-not.)
Zurdaztatu , guarnecer de crin , gar-
nir de crins. (Duv. ms.)
Zurdoihal, tejido de cerda que se usa
para hacer sacos y tamices : rapatelle,
tissu de crin qui sert a /aire des sacs et
den tamis. (Duv. ms.)
Zurdoki (AN-b), eslab6n que sirve
para sacar chispas del pedernal, briquet
qui sert a tirer des Hincelles du silex.
ZURDUNPA (S), movido, dislocado :
mouvant, branlant. KaiSu bgizu zur hoien
GA1&EAN IB1LTEZ, ZEREN ZURDUNPA BB1TIRA
eta aisa bror zinteke (S-bark) : tenga V.
cuidado de andar sobre esos tablones,
pues cabecean y facilmente puede usted
caerse : prenez garde de marcher sur ces
planches, car elles br anient, et vous pou-
vez facilement tomber.
Zureri(BN, L, R, S), maderamen,
conjunto de maderas de una obra : char-
pente, ensemble des bois d'un bdtimenl.
Zurazean (B-a), estando vos solo,
Hant vous seul. Nai bstarian zurbzban
EGITEKO, NAI AGIRIAN BB8TEK ZAKUSALA I
bien para hacer ocultamente estando vos
solo, bien en publico (de manera) que
otro os vea : pour faire soit en secret
itant seul, soit en public (de /aeon) qu f on
puisse vous voir. (Aft. Esku-lib. 5o-7.)
Zurgai (AN-b, L), arbol de bella apa-
riencia, que promete mucha madera :
arbre de belle apparence, qui promet
beaucoup de bois. Gurb ariztian eour
AUNITZ EOITBN DA, BAlffO BZTA ZUROAIK :
mucha lefia viene en nuestro robledal,
pero no hay arboles para maderamen :
il y a beaucoup de bois a br filer dans
notre chinaie, mais pas d'arbres a char-
penie.
Zurgaiko (L ?, Duv. ma), vela de jua-
nete , voile de per roquet.
Zurgaiko masta (L?, Duv. ms),
mastelero de iuanete, m&t de per roquet.
Zurgardi (AN), arbol bravio, arbre
sauvage.
Zurgari, disipador, grugeur. (Duv.
ms.)
ZurgatS (B-a-o-tS), astuto, largo, lit. :
demasiado despejado : astucieux, ruse',
lit. : trop intelligent.
Zurgatu (BN, L), chupar, sucer. Zur-
OATURBN DU ASPIKEN BURUA ETA BIPBRARHN
mihiak hilaraziren du : chupara cabeza
de aspides, y lengua de vibora le matara :
il sucera le venin de V aspic, il mourra
de la dent de la vipere. (Duv. Job. xx-16.)
Zurgatzaile (Duv. ms) : \° chupador,
suceur. — 2° disipador : grugeur, gas-
pilleur.
Zurga-rurga (BN-ald, L-ain, Sc),
beber a sorbos, boire par gorgtes.
Zurgei (Be, S), arbol que promete
mucha madera, arbre qui fait espirer
beaucoup de bois. Var. de zurgai.
Zur-gariza (?, Duv. ms), vinea, man-
telete (maquina de guerra), mantelet
{machine de guerre).
Zur-giarra (B, G), zur-giharra (S),
lefto propiamente dicho , lit. : parlc
magra del madero 6 del arbol : bois
proprement dit, lit. : par tie maigre du
bois ou de Varbre.
Zurgin (AN, B, BN, G, L, R), carpin-
tero, charpentier. := Entre zurgin y
arotz (B, G) 6 maiazturu, hay realmente
la misma diferencia que entre « carpin-
tero » y « ebanista » : zurgin labra ruda-
mente la madera ; en lenguaje de muchos
es talador de bosques , al paso que arotz
6 maiazturu se ocupa en labores mas
finas. II y a Hellement , entre zurgin et
arotz (B, G) ou maiazturu, la mime diffe-
rence qu 1 entre « charpentier » et « me-
nuisier » : zurgin dtgrossit le bois; pour
plusieurs il n'est qu'un bdeheron, un
iquarrisseur de forits , tandis que arotz
ou maiazturu execute des travaux plus
fins. ZURGINAREN BTSbA ZOTZBZ, ZOTZBZ ORE
motzez : la casa del carpintero (hecha)
de palillos, y de palillos romos : la mai-
son du charpentier (faite) de troncons,
et encore de troncons courts et rognis.
(Oih. Prov. 444.) ;, Ezotheda hau zurgi-
narbn semba? ^iio es este acaso el hijo
del carpintero? n'est -ce pas le fils du
charpentier? (Duv. Malth. xiu-55.) Zun-
GINAB ZUR A LANTZEN ETA APHAINTZEN DUE-
NEAN, AUnKITUAGATIK GAINALDBA , AZALARI
datSebana ARRAZATUA ETA PIPIZTATUA ,
EZTU HARGATIB ANTSIARIE, BALDIN BIHOTZA,
BARREN-ALDEA ON ETA FIN BD1RETBN BADIRO :
el carpintero, al labrar y tallar la ma-
dera, aunaue encuentre apolillada la
superficie , la que se adhiere a la cor-
teza, no se inmuta, si ha 11 a bueno y sano
el meollo, el interior : bien que le char-
pentier, en travaillant et en iquarrissant
le bois, trouve la surface vermoulue , la
partie qui $' attache a l'4corce, il nc
s'tmeut pas s'il voit que le cceur, VinU-
rieur, est bon et sain. (Ax. 3«-500-l.)
Zurgifiarre (BN), zurginharre (L),
Var. de zurgiarra.
Zurgingo (AN, BN), oficio de carpin-
tero, mitier de charpentier. Zurgingotib
bizi da, vive del oficio de carpintero, il
vit du metier de charpentier.
Zurgintza (AN-b, Oih. ms), carpin-
teria (oficio y taller), charpenterie (metier
et atelier). \ Zurgintzan Jesus, Aita eter-
NOAREN SEME BAKAR JAUNGOIBO-GIZONA !
i Jesus en la carpinteria, Hombre Dios,
Unig£nito del eterno Padre ! Jtsus a la
charpenterie , Fils unique du Pere Her-
net, Dieu-Homme! (Mend. II-39-4.) Zur-
gintzan THE BE NINTZAN LBBN (AN-b),
antes tenia yo soltura en trabajos de car-
pinteria, auparavant favais de I' ad r esse
pour les travaux de charpenterie.
Zurgizen (c), albura del lefto, aubier
du bois. ZURGIZBNA GOGORRA DUN ZUHAINA
ZAHARTO - ONDOAN BA1ZIK EZTUZU TSUSTO-
tzbn (S-bark), el arbol cuya albura es
consistente no se pudre smo despu£s
de envejecerse, Varbre a aubier dur ne
pourrit qu'apres itre parvenu a la vieil-
lesse. Zur unek gizen aunitz badu (AN-b),
este madero tiene mucha albura, ce bois
a beaucoup d 1 aubier.
ZURGU (R-uzt), e sea la, escaleru
manejable : ichelle, ichelle portative.
ZURGULU (BN-lek-orab) :■!• afec-
tado, ligeramente indispuesto : indis-
pose, souffrant. — 2° ligeramente cocido,
Ugerement cuit. £ Arroltzba nahi duzu
ERRB-GOGORTURIK ALA ZURGULU? ^quierC
usted el huevo duro 6 pasado por agua ?
voulez-vous un ceuf dur ou a la coque?
ZURI : to (c), bianco, blanc. = En
muchas zonas se usan en vez de zuri
sus diminutivos Suri y tSuri, aun sin
caracter de tales. Dans plusieurs endroits
on emploie, au lieu de zuni , ses diminu-
lifs Surj et tSuri. Odol zuria daukalabo
bbstb aberetSu askok legbz (B, Dtil.
bas. 25-2), porque tiene sangre blanca
como muchos otros animalitos, e'est que
son sang est blanc comme celui de beau-
coup de petits animaux. — 2° (BN-ald) ,
falso , faux. = Se usa mas en compos i-
ci6n. // est plus employ^ dans la compo-
sition. Irri-zuri (BNc, Lc), brri-zuri (S),
GIZUR-ZURI (BN-S), GEZUR-SURI (R-UZt),
elbzuri (BN, L, S): falso, lit. : de risa
blanca, ae mentiras blancas, de palabras
blancas : faux, lit. : de rire blanc, de
mensonges blancs, de mots b lanes. Barnb-
zuri (L-ain), zaeur-zuri (L-ain), sabel-
zuri (Araq.), tramposo, escroc. — 3° (AN-
b, B, BN, G, L), flojo para el trabajo,
mou au travail. Langile zuriae ditugu
oraieo aldian (AN-b), esta vez tenemos
operarios flojos, les ouvriers que nous
avons a present sont mous. — 4° (c),
a usted, a vos, a vous. — 5° (B, ...),
blanca, cuadrante, ardite, moneda anti-
gua cuadrada de hoja de lata, agujereada
en el centro, que valia medio ma raved i :
patard , maille, liard, ancienne monnaie
carrie, en fer- blanc, trouie au centre,
qui avait la valeur d'un demi-maravSdis.
= No hace todavia un siglo se conocia
por lo m£nos en B. On la connaissa.it , au
moins en B, il y a moins d'un siecle.
Lauzuri bmongo ezpajaeo berb, aunque
no se le den cuatro ardites fdos mara-
vedises, un ochavo), bien qu'on ne lui
donne que quatre liards (deux maravt-
dis). (Bart. 11-21-20.) Zuri batbn pupua
eta lau zuriren trapua i dolor de un
cuadrante y trapo de cuatro cuadrantes ;
es decir, m£s im porta ntes las quejas que
el verdadero dolor ; mas las apariencias
que la realidad : douleur pour un liard
et pansage pour quatre liards; e'est-a-
dire, les plainles plus importantes que
la vraie douleur ; plus les apparences que
la rialiti. (Araq.) — 6° (B, G), adulador,
zalamero : adulaleur, flatleur.
Zurialdi : 1° (B-i-m-tS), revoque,
crtpissagc. — 2° (G and), reconciliaci6n,
renovaci6n de amistad : reconciliation,
renouvellement d'amitU.
Zuri-baltz (B-a-o), tribulaciones,
lit.: bianco y negro: tribulations, lit.:
blanc et noir. £ Nor dago mundu o net an
GUZTIA ERARA JATORKANIE, ZURI-BALTZ
baeorik? /,qui6n hay en este mundo al
cual todo le viene a pedir de boca , que
no tenga tribulaciones ? quel est Vhomme
a qui en ce monde tout se prisente a son
gr4, qui n'a pas de tribulations ?
Zuri-barri (B, Aft. ms), revoque, cr&-
pissage.
Zuri-bedar, hierba japonera, sapo-
naire. (Aft. ms.)
Zuri-beltz (G), Var. de zuri-baltz.
Zuri-balzka (AN), juego de niftos que
consiste en guardar un objeto en la
mano, jeu d'enfants qui consiste a garder
un objet dans la mam.
Zuri-barri (AN, G, Aft. ms), Var. de
ZURI-BARRI.
Zurien (B-l-mu), tela, catarata en el
ojo : cataracte, tache blanche de Vceil.
ZURIGAR(B-p), cierta planta nociva,
certaine plante nuisible. Zurigarra bedar
tSar bat da, teka-t§iki, lora-urdina;
galtzuan gora igoten dau : es una
planta nociva, trepadora, de vaina pe-
quefta y flor azul : e'est une plante nui-
sible, grimpante, a petite gousse et a fleur
bleue.
Zuri-gaibl (AN, B, G-e«-t, ..., S\
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476
ZURIGORRI — ZURMINDU
colada, lavado : lessive, blanchissage.
Urtban amaskiko bat, soiRa ta oina , TA
GANERA ZURI-OARBIA I AU§B IZATEN ZAN
GURE OURASOEN EGUNETAN OTSEINEN URTEKO
alogera (B,...) : al afto una onza de oro,
el vestido y el calzado, y ad em As el
lavado : este era en los dias de nuestros
padres el salario anual de los criados :
qualre-vingts francs par an, le vitement
et les chaussures, outre le blanchis-
sage : c'itait, au temps de nos parents, le
salaire annuel des domestiques.
Zurigorri (BN, G, L, S), color son-
rosado, couleur rose. Aun orrek aitaren
eg i tea du, bisaia zurigorria baitu (L-
zug) : ese nifio se parece a su padre,
pues tiene la cara sonrosada : cet enfant
ressemble a son pere, car il a le visage
rose'. Beltzarana naizela zuk omendiozu;
enaiz zurigorri, egia diozu (AN-b) :
cuentan que usted dice que yo soy
moreno ; no soy sonrosado , dice usted
la verdad (cane, pop.) : il paratt que
vous diies que je suis brun; je ne suis
pas de couleur rose, vous avez raison
[chans. pop.).
Zurlkail { BN - aid , L-ain), blanque-
cino, blanchdtre. Harri hori hain zen
ZURIA, BAINAN LUZAZ KANPOAN EGON BAITA,
zurikaildu edo zurpaildu da : esa piedra
era bien blanca, pero despu^s de haber
estado lareo tiempo expuesta al aire, se
ha vuelto blanquecina : apres Hre restie
longtemps exposte a Vair, cette pierre
blanche a pris une couleur blanchitre.
ZurdikatS (m*-Lond), brezo, bruyere.
(Bot.)
Zurikatu ( BN , L ) , lisonjear, adular,
atraer con dulces palabras : flatter, adu-
ler, cd liner.
Zurikatzaile (L), adulador, flatteur.
ERREGE BALITZ ETA ORAINO B1ZI, BALUKE
zenbait zurikatzaile: si fuera rey y aun
viviera, tendria muchos aduladbres : s'il
itait roi et s'il vivait encore, il aurait
beaucoup d'adulateurs. (Hirib. Eskaraz.
71-17.)
Zurikeria : 1° (B-a-d-o, BN, G, L-zug,
S), zalamerla, adulacidn: flalterie, adu-
lation. — 2° (AN-b, B-g, G-and, L),
haraganerla, faintantise. — 3° (BN-ald),
falsedad, faussett. Gizon hori ezlitake
SINHBTSl BBIIAR , SOBERA ZURIA BAITA \
HALBRE BERB ZURIKBR1EZ JENDEA ORO BIL-
tzbn du : no se debiera dar cr^dito 6 ese
hombre, pues es muy falso; sin embargo
atrae a la gente con sus embustes : cet
homme est tres faux, on ne devrait pas
se fier a lui; cependant il attire le monde
avec ses mensonges.
Zuriketa: 1° (BN-ald, L-zug), jabo-
nadura, savonnage. Gure lekuetan aste
GUZIEZ BGITEN DA ZURIKETA, lLABETE GUZIEZ
bokata (L-zug): en nuestra comarca la
iabonadura se hace todas las semanas,
la colada todos los meses : dans notre
endroit le savonnage se fait toutes leu
semaines, la lessive tous les mois. —
2° (Be, G), blanqueo, p. ej., de una casa :
blanchissage , p. ex., d'une maison. —
3° (G), adulaci6n, adulation. Zuriketa n
(G-zumay), lisonjeando, flattant.
Zuriketari (L-zug), adulador, ad u la-
te ur. Bere ele Suriekin uste du gu ere
BERE ALDERATU ZURIKETARI ORREK, ese
adulador cree que con sus palabras lison-
jeras nos tendra de su parte, cet adula-
teur croit qu f il nous gagnera avec ses
paroles flat teu ses.
Zuriki (?, Duv. m«), lisonjeramente ,
d'une maniere flatteuse.
Zuriko (B), blanca, cierta moneda
antigua : patard. certaine ancienne mon-
naie. (V. Zuriko.) Zortzi arbi-buruk,
AMABI ZURIKO EDO IRU LAUKO , OCho nabi-
tos (importan) doce blancas 6 tres cuar-
tos, huit navets (valent) douze patards ou
trois sous. (Per. Ab. 73-27.)
Zurin: 1° (B-i-m), mancha blanque-
cina de plantas atacadas por la rona,
tache blanchAtre des plantes alteintes de
la rouille. — 2° (B-ofi,...), polvillo de la
carcoma : vermoulure , poudre de bo is.
Var. de zuririn.
Zurin du (B), carcomerse un arbol, se
vermouler (un arbre).
ZURINGA (B-a-d-mu-o-ofi-tS), esfln-
ter, anillo muscular del ano : sphincter,
muscle circulaire de Vanus.
Zuringo (AN-b, B, BN, G, L),
zurinko (R, S) : 1» albumina, clara del
huevo : albumine, blanc d'&uf. Lengo
ZURINGO TA GORRINGO-ORDE, DAUDE BAR-
kunbeetan tSitatSo bizi-biziak : en vez
de la clara y yema de antes, hay en el inte-
rior polluelos muy vivos : au lieu du blanc
et du jaune d'auparavant, il y a dedans
des poussins tres vivants. (Conf. 199-9.)
— 2°(AN-b,...,L?),c6rnea, tunica blanca
del ojo : cornie, enveloppe blanche de I'ceil.
Begiak zuringoz goiti itzuliak dauzke :
tiene los ojos vueltos, c6rnea arriba : il
a les yeux rtvulsts, la corn4e en haut.
Zuririn (BN), polvo de madera pro-
ducido por la carcoma , lit. : harina de
madera : vermoulure , poudre qui sort
du bois rong4 par les vers ; lit. : farine
de bois.
Zuriska (B, BN), blanquecino, blan-
chitre.
ZURITA (AN, ...), especie de paloma
que sirve de avanzada 6 las de pasa,
espece de pigeon qui sert d'6claireur a
ceux qui passent.
Zuritu : 1° (c), blanquear, blanchir.
Zuritu burua (AN-b), sincerarse, se jus-
tifier. — 2° (B, G), convencer, persuadir :
convaincre, persuader. Alperrik abil,
MUTIL : l ASTERDIAN DIRU-ESKE? BNOK
zurituko beingo-beingoan : trabajas en
vano, muchacho : i& media semana
pidiendo dinero? no me convenceras A
la primera : e'est en vain que tu travailles,
garcon : tu demandes de t argent a la moi-
U6 de la semaine ? tu ne me convaincras
pas de suite. — 3° (B, G), mondar fruta,
pelar patatas, deshojar malces : peler des
fruits, iplucher des pommes de terre,
effeuiller du mats. Artoak zuritu ditugu
(AN, G,...), hemos deshojado los maices,
nous avons effeuilU les mats. — 4° (AN-b,
Be, BN, L, S), comprobar una verdad,
averiguar un suceso : prouver un fait,
verifier un ev^nement. — 5° (B-a-o, ...,
Gc), adular, flatter. — 6° (AN, B, G),
limpiar, nettoyer. — 7° (B-a, ...), pa gar
(deudas), payer (des dettes). — 8° (AN,
B, G, S), ajustar cuentas, faire des
comptes. — 9° (AN-b), disimular, paliar :
dissimuler, pallier. Aistion errana zuritu
bearrez dabila, anda queriendo disimu-
lar lo que ha dicho hace poco, il t&che
de pallier ce qu'il vient de dire.
Zuritzaila (B), zuritzaile (AN, G, L),
zuritzale (AN-b, BN, L, S), zurizale
(BN-s, R) : 1° blanqueador, albafiil :
pldtrier f macon. Nornai da zuritzale
kisua izanbz GBRozTiK '. todo el mundo es
albafiil, teniendo cal : tout le monde peut
Hre macon, avec de la chaux. —
2° deshojador de maices , effeuilleur des
mats. Arto - zuritzaleak maiz kantua
agoan du (AN-b), el deshojador de mai-
ces tiene con frecuencia canciones en los
labios, celui qui effeuille les mats a
frtquemment aes chansons sur ses levres.
ZURKAITZ, zurkhaiz: 1° (AN-oy,
BN, Sal., L-ain, S), rodrigdn, palo que
se mete en tierra para que por ella suba
el pAmpano de las plantas : rame, petite
branche que Von en f once en terre pour
soutenir aes plantes grimpanles. — 2° (S,
Oih. 223), puntal , soste*n de plantas d6-
biles : tuteur, soutien des plantes faibles.
— 3° hombre espigado, homme 4 lance".
(Duv. ms.) — 4° (AN, Gc), mezquino,
cicatero : mesquin, chiche. — 5° (G),
timido, timide. — 6° (Gc), pavor, frayeur.
Zurkhaiztadura (Duv. ms), Var. de
ZURKAITZ (1°).
Zurkhaiztatu , poner tutores para
sostener plantas trepadoras, como gui-
santes, habichuelas, etc. : ramer des
plantes grimpanles, comme les pois
chiches, les haricots, etc. (Duv. ms.)
Zurkatfi: 1° (B-m), inddmito, indomp-
table. — 2° (S), rodrigon, puntal : rame,
tuteur. Var. de zurkaitz (1°). Ilhar.Suri
HOIBR ZURKAT§AK BZARRI BEAR TIZIGU ( S-
bark), tenemos que poner rodrigones A
esas habichuelas blancas, il faut que nous
meltions des rames a ces haricots blancs.
— 3° (S), viga 6 tabl6n colocado entre
pen as casi inaccesibles, para facilitar el
paso : poutre ou planche placte entre des
rochers presque inaccessihles, pour faci-
liter le passage. — 4° ( B - ond ) , egoista ,
tgotste. — 5° (B-m), pavor, frayeur. —
6° (B-m), timido (ganado), ombrageux
(bMail).
Zurkeria(c,...),tacafieria, mesquinerie.
Zurkoitz (G), cicatero, avariento :
chiche, avare.
ZURKUILU, zurkulu (Be, ...), es-
condrijo, cachette. Erakutsi biozuz gizon
ONI EMENGO ZURKULU , TRESNA , ER REM IE NT A
ta ikuskizunak : m os trad & este hombre
los escondrijos, trebejos, herramientas
y cuanto haya que ver aqui : montrez a
cet homme les cachettes, instruments,
outils et tout ce qu'il yak voir ici. (Per.
Ab. 133-17.)
Zur-lan , carpi nteria , charpenterie.
(Led.)
Zur-lantzaila (L), carpi ntero, char-
penlier.
Zurmaila (AN, B, G), peldafio 6 grada
de madera , marche ou gradin en bois.
Zurmailu (B, L-ain, Rj, zurmailu
(Scl , mazo de madera : mailloche, maillet
de bois.
Zurmilo ( AN-lez) , tobillo , cheville du
pied.
Zurmin: 1° (BN-ald, Sal.), enmohe-
cimiento, moisissure. — 2° (BN), gusto
de madera que adquiere el vino en cier-
tos toneles, godt de fut ou de bois que le
vin prend dans certains tonneaux.
Zurmindu: 1° ( BN-ald-gar-izt , Lc),
picarse, pas arse (un alimento s6lido 6
liquido) : s'aigrir, se g&ter (un aliment
so lid e ou liquide). Zenbait janhari urdin-
DUZ ETA EDARI ZURMINDUZ AHOA BETH ERIK
balutb bezela, como si tuvieran la boca
llena de algunos alimentos enmohecidos
y bebidas ya picadas, comme s'ils avaient
la bouche pleine de quelques aliments
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ZURMINDURA — ZURRUN
477
moisis et de boissons aigres. (Ax. 3*-
423-6.) HORRA ZER DEN HOINETAKOEN KAN-
POAN UZTEA I ORAI, ORO ZURMINDUIK DIRA
(BN-aldJ : jlo que es dejar fuera el cal-
zado ! anora estAn todos (los zapatos)
cubiertos de moho : voila ce que c'est que
de laisser les souliers dehors : Us sont
maintenant couverts de moisissure. —
2<> (BN-ald), entumecerse un miembro,
s'engourdir (un membre). Sobera luzaz
ALDERDI BBRAIN GAIN BAN BGON BAINIZ
ETZANIK, BBSOA OSOKI ZURMINDU ZAIT I
como he estado demasiado tiempo recos-
tado sobre un mismo lado, se me ha
entumecido completamente el brazo :
comme je suis resU trop longtemps cou-
che* sur le mime c6U, fen ai le bras tout
engourdi.
Zurmindura: 1° (BN-ald), calambre
ligero, p. ej. en las piernas : ttgere
crampe, p. ex. dans lesjambes. Athetik
KANPOAT JOAITBAN MURRUARI LOTHU BBHAR
IZAN NIZ, EZKERREKO ZANGOA ZURMINDURA
batek hartuik : al salir de la puerta
afuera he tenido que agarrarme a la pa-
red , por haberseme dormido la pierna
izquierda : au moment de franchir la
porte, j'ai e*te oblige' de m'appuyer au
mur, a cause d'une crampe a la jambe
gauche. — 2° (BN-ald), enmohecimiento,
moisissure. Barnean 3uria edo zurmindura
HARTZEN DU ETA UORI EZTA SEINALB ONA ,
se enmohece interiormente y no es buena
sefial : il se moisit au dedans, et ce n'est
pas un bon signe. (Duv. Labor. 79-6.)
Zurmino (AN, Araq.), espinilla, tibia.
= Tal vez Araquistain lo haya confun-
dido con la palabra siguiente. II est pos-
sible que Araquistain Vait confondu avec
le mot suivant.
Zurmio (AN-goiz-ulz), tobillo, cAe-
ville du pied.
Zur narre (R-uzt), leflo propiamente
dicho , lit. : parte magra del arbol : bo is
proprement dit, lit. : partie maigre de
t'arbre.V&r. de zurgiarra.
Zurpail (BN, Lc, S), palido, pile.
Zurpaiiako (BN-s, ..., S), palidito,
pilot.
Zurpeta (?, S. P.), tapiceria, tapis-
serie.
Zurphil (BN-ald-haz, L-ain-zug),
palido, ptile. Var. de zurbil. Lore edo
LILI HORI EZPALU HURAK HUNKI , ETZEN ORAI
hoin zurphil izanen : esa llor no habria
estado ahora tan pa lid a , si no la hubiera
tocado el agua : cette fleur n'aurait pas
pili, si Veau ne V avail louchte.
Zurphildura (BN, L), palidez, pileur.
Hire ahurpegiak hartzen duen zurphil-
dura HAIZA BBDI HIREGANIK, USTE BADUK
EZIN BBTHB DEZAKEDALA ENE HITZA I esa
palidez que est& cubriendo tu rostro
apartese de ti, si crees que no se pue-
dan cumplir estas mis palabras : que la
pileur qui couvre ton visage disparaisse,
si tu crois que mes paroles ne puissenl
s'accomplir. (Duv. Jud. vi-5.)
Zurphiltasun, estado de palidez, Hat
de pdleur. (Duv. ms.)
Zurra (AN-b-est-lar, Be, ..., BN, Sal.,
G, arc,...), castigo, correccion, zurra :
p unit ion, correction, rossie. (??) Asarre
biziagaz zurra andia emonda , muy airado
dandole una gran zurra, tout en colere
lui ad minis t rant une bonne votte. ( Bart.
11-28-18.)
Zurrada (AN, B, ...), paliza, acto de
zurrar : rossie, action de baltre.
Zurradore (B-d), curtidor, tanneur.
(??)
Zurraldi (AN , B , BN , G) , tunda , acto
de zurrar : rosske, acte oVadministrer une
volte. (??)
ZURRAPA (R), forraje, fourrage.
Zurratu: 1° (BN-gar-s, R, S), gol-
pear con violencia , zurrar : frapper avec
violence, rosser. (??) — 2° (BN , L) , cur-
tir, tanner. (??) Judutarrek ekhartzen
OHI ZITUZTEN LEGETIK ATHERIKAKO ZENBAIT
HITZ-LERRO, BESOBTAN ESTEKATUAK ' ETA
ARDI EDO AKHBRLARRU ZURRATU BATZUETAN
iskiribatuak : los Judlos usaban unas
cuantas sentencias sacadas de la Leyp
grabadas en los brazos y escritas en cue-
ros curtidos de ovejas 6 cabras : les Juifs
portaient quelques sentences tiroes de la
Loi, gravies sur les bras et tcrites sur
des peaux tannies debrebis et de chevre.
(Har. Luc. xxm-5-not.) Beren umbak
mere§i dutbnban, zurratzen eztituzten
gurasoak EZTiRA onak (AN-b) : no son
buenos los padres que no zurran a sus
hijos,cuando lo merecen: les parents qui
ne punissent pas leurs en f ants, quand ils
le mMtent, ne sont pas hons.
Zurratzaile ( BN , L ) , curtidor, tan-
neur. (??)
Zurrau (Be), Var. de zurratu (1°).
Zurrez, indiscreto, indiscret. (AG. ms.)
Zurri : 1° (AN, Araq.), pulg6n, puce-
ron. = Debe de ser errata de zorri. Ce
doit itre un erratum de zorri. — 2° (AN-
oy?), calafia, jaez, ralea : caste, acabit,
engeance. Zurri ortako itzak arronkik
tSorrostuenetako baten ao-muturrak
zirala, que palabras de esa calafia eran
extremidades del filo de instrumentos
mal aguzados , que des mots de cet acabit
Haient comme les extr6mit6s du tranchant
d'outils mal aiguise's. (Euskalz. 1-386-54.)
-Zurri (G-and, L-ain), a causa, 6
fuer, a cause. Mbrkb-zurrian, por causa
de ser baratos, pour cause de bon mar-
ch4. Abbrats - zurrian ezkondu zan zar
batekin, a fuer de rico se cas6 con un
viejo, elle se maria A un vieillard parce
qu'il itait riche.
ZXTRRIN (G-bid) , palo para remover
la ceniza en la calera, rouable pour
remuer la cendre dans le four a chaux.
Zurrindu (BN), enmohecer : moisir,
chancir.
ZURRU : I* (AN-b, Be), ronquido,
ronflement. — 2° (AN-b , B-tS) , estertor,
rile. — 3° (Be, Gc), romadizo: coryza,
rhume de cerveau. — 4° (BN-s), cierta
seta, certain champignon. Zurrua oindo
tSikin-tsikin boildoa Su, biribiLa, Sango-
LABURRA : AZAROAN ELKITAN Su I el ZURRU es
cierta seta muy pequefia, gorda, redonda,
de pedunculo corto : brota en noviembre :
le zurru est un champignon tres petit,
gros , rond, a queue courte : il pousse en
novembre. Zurru ta purru jan ( Be ) ,
comer produciendo mucho ruido al mas-
ticar, manger bruyamment en masti-
quant.
ZtiRRttBILA (S, Chah. ms) t lluyia
sostenida y fin a que produce cierto ruido
poco perceptible, pluie soutenue et fine
qui fait une sorte de bruissement.
Zurruburru (BN, L), confusi6n, desa-
venencia, disensidn : confusion, nitsin-
telligence, brouillerie. Dela nausi eta
LANGILEN ARTEKO MAKHUR... ETA ZURRUBU-
RRU , ora se trate de las diferencias y
desavenencias entre patronos y obreros ,
soit qu'il s f agisse de diffirends et de
misintelligences entre patrons et ouvriers.
(Eskuald. 20-iv-1906.) Ezta mintzo zurru-
BURRUKA ETA NIHORK DBUS EZIN EZAGUTUZKO
gisan, no habla confusamente y de
manera que nadie pueda conocer, il ne
parte pas confuse'ment et de maniere que
personne ne le comprenne. ( Hirib. Eska-
raz. 6-22.) Gizon zurruburrua (BN-haz),
hombre embarazoso, homme embarras-
sant.
ZTJRRTJIN (G) , viga maestra , poutre
principale. Var. de zurrun (lo).
Zurruindu (BN-s), entumecerse,
adormecerse un miembro : s'engourdir,
s'endormir (un membre).
ZURRUKA : lo (AN-b), ronquido,
ronflement. — 2° (B, G), roncando,
ronflant. Bart zurrukaka bnauk lo bgi-
tera utzi, anoche no me has dejado dor-
mir roncando, hier au soir tu m'as emp$-
cht de dormir en ronflant. — 3° (AN-b),
estertor, rile. Eri orrek zurruka bizko-
rra badu , ese enfermo tiene fuerte ester-
tor, ce malade a un rile fort.
Zurrukalari (AN-b), roncador, ron-
geur. ZURRUKALARI AREKIN BZTA1TEKE LOR1K
egin , no se puede dormir con aquel ron-
cador, on ne peui pas dormir a c6ti de
ce ronfleur.
ZurrukutuI (BN-am) , zurrul (BN,...),
hombre abandonado y vicioso, homme
n4glig4 et vicieux.
Zurrukutun : 1° (B, G), guisado de
bacalao y patatas , ragoht de morue et de
pommes de terre. Var. de zurruputun. —
2° (B) , predilecto , pre'ftre'. Var. de urru-
kutun. — 3° (AN-b), persona de poca
capacidad y grandes aspiraciones , per-
sonne peu capable et fort ambitieuse. —
— 4° (?) , sorbo : trait, gorgte. — 5° (?) ,
copo de lino en la rueca , quenouilUe.
ZURRUMA (AN-b), tac6n, talon de
chaussure. Zapata - zurruma , tac6n de
zapato, talon de Soulier.
ZURRUMlLO : 1° (B-m), remolino 6
amontonamiento de gente : cohue,
milange con f us de personnes. — 2° (AN-
arak,..., B-m), remolino de viento: tour-
billon, vent impHueux. — 3° (B-m, BN-ald),
tromba, remolino de agua : trombe,
masse d'eau qui tournoie. Aizb-zirimola
ta ur-zurrumiLoa (BN-ald), remolino de
viento y tromba de agua, lourbillon de
vent et trombe d'eau. Doiak egin du
untzia ezpaita hur-zurrumiLo hortan
hurpeat joan, el barco ha estado A punto
de zozobrar en ese remolino, le bateau
a manqui de sombrer dans ce tourbillon.
ZURRUMINO (BN-ald-ist), viruelas :
variole, petite vtrole. = Se emplea en
plural. S'emploie au pluriel.
Zurruminotsu , virulento , varioleux.
(Duv. ms.)
ZURRUMURRU (Be, G), rumor,
rumeur. Bertara joan da rib bzin sinistu
LEIKE ZELAKO ZURRUMURRU ADABILEN (B) I DO
se puede creer, sin ir all& , que" rumores
corren : on ne peut croire, sans y alter,
quelle sorte de rumeurs courent.
ZURRUN : lo (B-d-el?-i-tS), viga
maestra, poutre principale. — 2° (B-tS-
urd-zorn), garrote, vigueta movible
sobre la carga del carro : gar rot, petite
poutre mobile que Von place sur la charge
de la charrette pour la serrer. — 3° (B-
g ) , palo perpendicular en medio de las
metas, perche pendiculaire au milieu des
meules. — 4° (B-oIl-tS-urrej), parra:
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478
ZURRUNAUTS — ZURRUST EGIN
berceau, treille. — 5° (G-bid), varales de
que cuelgan, p. ej., chorizos : perches
auxquelles on suspend, p. ex., des sau-
cissons. — 6° (B-i-mond), soliva, viguetas
que sostienen el techo, p. ej., de la
cuadra : solive, petite poulre qui soutient
le plafond, p. ex., de I'icurie. — 7° (G-
don-zeg), ronquido, ronflement. — 8°saco,
sac. (Led., Har.) - 9* (BN, L), inflexi-
ble, tieso, seco : inflexible, raide, sec.
GAZTEA ZALHUI EDO MANAIUKOR BBZAIN DA
ZAHARRA OOGOR ETA ZURRUN I asi CODIO el
j6ven es flexible y manejable, asi el
viejo es duro e* inflexible : de mime que
le jeune est souple et maniable, ainsi le
vieillard est dur et inflexible. (Ax. 1«-
181-8.) — 10° (BN, L), lento, pesado :
lent, lourd. Zurrun edo bz gogaltsu,
pesado 6 no voluntarioso , lourd ou ayant
peu de volonti. (Harizm. I'Office, 128.) —
Ho (B-d-m, G), polvillo de la carcoma :
vermoulure, poudre du bo is. — 12° (S-
gar), cadaver, cadavre. = Inchauspe, en
un ms que tengo en mi poder (carta de
9 de agosto de 1858 al principe L. L.
Bonaparte), dice : « He llegado a saber
algunas palabras suletinas que dcscono-
cia , entre otras zurrun , zurruna, « cada-
ver, » etc.; bbrjayoz, « naturalmente. »
Me ha sorprendido el ballazgo de la pala-
bra vasco-espafiola jayo en esta voz.
Estas palabras me vienen de Santa
Engracia. » Inchauspe, dans un ms qui
m'appartient (lettre du 9 aotit 4858 au
prince L.-L. Bonaparte), s'exprime en
ces termes : « J'ai appris quelques mots
souletins qui m'itaient inconnus, entre
autres zurrun, zurruna, « cadavre, » etc.;
bbrjayoz, « naturellement. » J'ai ili
bien surpris de trouver dans ce mot le
terme basque- espagnol jayo. C'est de
Sainte-Engrdce que ces termes me sont
venus. »
Zurrunauts (B-i-m-mond), polvillo
de la carcoma : vermoulure, poudre du
bois.
ZURRUNBA : 1° (BN-gar), presa de
molino en los rios, barrage de moulin
dans les rivieres. — 2° (BN-naz), cascada,
cascade.
Znrrunbila (G-ber), remolino (de
viento), tourbillon (de vent). Var. de zu-
RRUNBlLO (1°) . ZeBILbN A1ZB BBROAK ASNASEA
ESTU-BRAZITZEN zuen, baj onoarra altSa
ere zurrunbiLan : el viento caliente que
soplaba hacia diflcil la respiraci6n y
levantaba la arena en remolinos, le vent
chaud qui soufflait rendait difficile la res-
piration et sou lev a it le sable par tourbil-
lons. (Euskalz. 1-389-41.)
Zurrunbildu (B-m, G), arremolinarse,
confundirse : se miler, se confondre.
ZURRUNBlXO : to (B-m-mond,...,
G-and-oim), buracan, remolino de viento :
ouragan, tourbillon de vent. — 2° (B-m-
ofl,..., G), remolino 6 confusidn de gente,
cohue ou confusion de gens. — 3° (B,
G), borrasca, tempestad : bourrasque,
iempite. — 4° (L ?), abismo, abtme.
ZURRUNBILOAREN OAINA OOGORTZBN DA, la
superficie del abismo se endurece : la
surface de Vabtme durcit, devient dure.
(Duv. Job. xxxviii-30.)
Zurrunbilotsu, Ueno de remolinos,
de abismos, plein de gouffres. (Duv. ms.)
Zurrunbuilu (R), var. de zurrunbiLo
Zurrunda (BN-s), ronquido, ronfle-
ment.
Zurrundu : 1° (G-and?, L), endure-
cerse, volverse rfgido : se durcir, devenir
rigide. Oina lohakartua oagobnean eta
gorputza ere zurrunoua, cuando el pie
esta dormido y tambiln el cuerpo rigido.
lorsque le pied est engourdi et aussi le
corps rigide. ( Ax. 3«-467-20.) — 2° (G-
et5), perder todo el dinero al juego : Ure
dicavi, perdre tout V argent au jeu. Zu-
rrundua zbgok ori, ese esta pelado,
celui-la est de'cave". — 3° (B-d-m, G), car-
comerse, apolillarse un arbol : s'artison-
ner, se vermouler (un arbre). — 4° (B-
ofi-tg,...), emparrar, bacer 6 formar em-
parrado : former des berceaux, des treilles
de vigne.
ZURRUNGA: 1° (BN-ald-am-baig-s,
Gc, L-s), ronquido, ronflement. \ler
OHEKO LAOUN GAiStOA ZIRAN ! ZURE ZURRUN-
GAIKIN NEHOK BZTEZAKE LORIK EGIN : { CUi-
dado que es usted mal com pa aero para
la carnal nadie puede dormir con sus
*ronquidos : quel disagriable compagnon
vous faitesl il est impossible de dormir
avec vos ronflements. — 2° (BN-ald-s, L-
getj, roncando, ronflant. — 3° (BN-am-
s, L], mormojeo (?) del gato, ronron
du cnat.
Zurrungari (BN-s), persona que bace
ruido al respirar, personne qui respire
bruyamment.
Zurrunka (AN-b, R-uzt, S) : 1° ron-
quido , ronflement. — 2° mormojeo del
?rato, ronron du chat. Var. de zurrunga
Zurrunkan (AN-b), roncando, ron-
flant.
Zurrunkatu (R, S), roncar, ronfler.
ZURRUNPA (R-uzt), hueso larpui-
rucho de ganado vacuno y lanar, distmto
de la taba : os un peu long des bites a
corne et des bites a laine, d iff 4 rent de
Vosselet.
Zurrunpaka (R-uzt) , jugar con estos
huesos, jouer avec ces os.
Zurrunpe (B-el), refugio bajo el alero
de un tejado, abri sous Vauvent d'un loit.
ZURRUNPl (S), sarampi6n, rou-
geole. Haurrek orok zurrunpIa ukhaiten
DIZIE, BBNA SUAlftlK UANOIRIK GABE BBRA
igaraiten duzu (S-bark) : todoslos niQos
suelen tener el sarampidn, pero se les
pasa sin que se tomen grandes diligen-
cias : tous les enfants sont atteints de la
rougeole, mais elle passe sans avoir besoin
de grands so ins.
ZURRUNPlSrO (BN,...), granos de
sarampidn, boutons de rougeole,
Zttrrttnttfc (S), entumecerse, a dor me -
cerse un miembro : s'engourdir, s'endor-
mir (un membre).
ZURRUNTZA (BN-ald), impresi6n
desagradable , p. ej. la que produce el
cbirrido de un nierro contra una piedra :
crissement, impression disagriable, p.
ex. celle qui est produite par le fer contre
une pier re.
ZURRUPA: 1° (AN, BN-s, R), ono-
mat. de trago, sorbo: onomat. du coup,
de la gorgie, Zurrupaka edan, beber a
sorbos, boirepar gorgies. — 2° (AN-b, B-
rau-o-t8), sorber, absorber. Indet. de zu-
rrupatu. — 3° (B-mu), asolar, devastar,
ravager. — 4° (B), usurpar, usurper.
Zurrupakari(AN, BN, R), gran bebe-
dor, grand buveur. Gormanta maiz zurru-
pakari (AN-b), el glot6n (es) con fre-
cuencia gran bebedor, le gourmand (est)
souvent grand buveur.
Zurrupatu (c....), zurrupatii (S) :
t° sorber, absorber. — 2o (B,...), Var.
de zurrupa (2°, 3°, 4°).
Zarrupera (B-o), sorbedor, absor-
vente : absorbeur, avaleur.
Zarrupika (Duv. ms), Var. de zurru-
pita. Zurrupikan, (llover) a c^ntaros,
(pleuvoir) a verse. (Duv. ms.) Uria hari da
zurrupikan , llueve a cantaros, il pleul a
verse.
Zorrapil (AN-b), palido, pile. Var. de
zurpil.
Zurrupildu (AN-b) , palidecer , pilir.
Var. de zurpildu.
Zorrapita (BN-ald), gran lluvia,
grande pluie. Egun horiitako euri zu-
RRUPITBK UZTA UUNTSA HUN BGINBN DEITB,
las grandes lluvias de estos dias van 6
mejorar mucbo la cosecba, les grandes
pluies de ces jours -ci vont grandement
amiliorer les ricoltes. Zurrupitaka niga-
rrez hari zbn, Uoraba 6 lagrima viva,
il p leu rait a chaudes larmes. ( Duv.
ms!)
Zurrapitatu, derramarse s\ torrentes,
couler a torrents. (Duv. ms.)
Zurrupurra (B-m), ronquido al dor-
mir, ronflement en dormant.
ZURRUPUTUN (B-b-1, G-and, L-
end), sopa de bacalao que se toma en
las sidrerias frecuentadas por los mari-
neros, soupe a la morue qu'on mange
dans les ciareries friquenties par les ma-
rins. = En B-b es guisado de atun y
patatas. En B-b c*est un ragotit de thon
et de pommes de terre.
Zurruspada (B-mu) , Var. de zurrus-
TADA.
ZURRUST: 1° (B, G), trago, sor-
bido : gorgie, trait. (Voc. onomat.) ' —
2° (AN-b, L, R), chorro, onomat. de la
caida del agua : jet, onomat. de la chute
de Veau.
Zurrusta : 1© (BN-s, R), chorro, jet.
Izbroi-zurrustan, sudando copiosamente,
suant copieusement. — 2° (BN-s, R-bid),
cascada, cascade. Nbgar-zurrusta (BN-s,
R), torrente de lagrimas, torrent de
larmes.
Zurrulta (L), torrente, torrent. Var.
de ZURRUSTA (1°). ESPAIRIA SUTAN ZBN J
odola bazarioen zurruStan i Espafia
ardia, la sangre corria A torrentes : I'Es-
pagne se mit en feu; le sang coulait A
/lots, lit.: a torrents. (Dasc. Atheka.
14-1.)
Zurrustada (Be) , trago , sorbo : gor-
gie, trait. Ez orrek, lena bad a, eztau
orrek itSiko pitSarra bbre lbkuan,
zurrustada bat bgin barik (B-l) : ese no,
ese, si es el de antes, no dejarA el jarro
en su sitio sin beber un trago : lui, non;
celui-la, s'il est le mime qu auparavant,
ne laissera pas la jar re a sa place, sans
lui en prendre une gorgie.
Zurrustadaka (Be), 6 sorbos, par
gorgies.
Zurrustaka : 1° (BN-s, R), (llover) a
cantaros, (pleuvoir) a torrents. — 2° (Sc),
6 borbotones, a gros bouillons.
Zurrustan (BN-am), Var. de zurrus-
taka (1°).
Zorrustata (Lc), transvasar mucbas
veces un liquido, transvaser un liquide
a plusieurs reprises.
Zurrust egln (Be), sorber, absorber.
Zurrust egiok, tSot3o, jausi bear job
eta; tira arin, galduko dana lbgez (B-
mu) : dale un sorbo, mucbacho, pues va
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ZURRUT
ZUTIKAKO
479
a caer; ea pronto, ya que se va a perder :
donne-lui une gorgte, garcon, car il va
tomber; allons, vite, puisqu'il va se
perdre.
ZURRUT : lo (AN-lez,..., Be,..., Gc),
trago, sorbido : trait, gorge* e. (Voc. ono-
mat.) Zurru ta purru (Be), ZUnHUT ETA
murhut (AN-lez,..., Gc) : beber unliquido,
tomar sopa 6 caldo torpemente : boire
un liquide, prendre la soupe ou le bouil-
lon gauchement. — 2° (L-s), cascade,
cascade. — 3° (AN-b), vertedero, 4vier.
Zurruta (L-ain), corriente viva de
un riachuelo, courant vif d'un ruisseau.
Uria zurrutaka brortzen zbn, la lluvia
cafa a torrentes, la pluie tombait a tor-
rent*. Odola zurrutaka zarion, la sangre
le fluia a torrentes, le tang lui coulait a
/lots. (Duv. ms.) Zurrutan (L) , (Hover) a
cantaros, (pleuvoir) a torrents. Nbgar-
zurruta (L-get), torrente de lagrimas,
torrent de larmes.
Zilrruta (S, Chah. ms) f arroyo, ruis-
seau.
Zurrutaka, (Hover) a torrentes, (pleu-
voir) a torrents.
Zorratatu(L, S?, d'Ab.), chorrear,
ruisseler.
Zurrut egin (AN, B, G) , sorber, aba-
ter.
Zurrutero (G-and), gran bebedor,
grand buveur.
Zurru-zurru (B-g-1, ...), a tragos, par
gorgtes. Tsot3o, bdaik zurru-zurru sa-
oardaoa (B-l) : muchacbo, bebe a tragos
la sidra : petit, bois le cidre par gorge* es.
Zursare (B-m), celosla, persiana :
jalousie, persienne. Orra embn nun da-
GOAN OURB ORMBARBN ATZBAN... ZURSA-
rbetatik zblatan : vedle que 61 mismo
esta tras nuestra pared,... acechando por
las celosias : le voila debout derriere la
muraille,... il se montre a travers les
treillis. (Ur. Cant, n-9.)
ZurSuri (L-ain), cbopo, peuplier.
Zurfiuridi, chopera, ensemble depeu-
pliers. (Duv. ms.)
Zurfiuriki, madera de cbopo, bois de
peuplier. (Duv. ms.)
ZURT (B-g-l-mu), atento, presto,
alerta : preste, prompt, alerte. Zurt boon
(B), estar atento, Stre attentif.
Zurtasun : lo (BN, L, S), prudencia,
prudence. — 2° (B), economia, econo-
mie.
Zurtatu (BN, S?), entarimar : plan-
che*ier, parqueter. Gurb etSearbn zola
zurtatua dugu, tenemos entarimado el
suelo de nuestra casa , nous avons le rez-
de-chaussie de notre ma is on planchiii.
(Prop. Ill, p. 305.)
Zurtoin: 1° (AN, Lacoiz., L), tallo de
matas 6 plantas de base dura y lenosa,
tige oV arbrisseaux ou de plantes a base
dure et ligneuse. — 2° (L-ain), Var. de
ZURTBN.
ZURTEN (G), pedunculo de frula,
queue ou pe*doncule de fruit.
ZurtSuri (L), chopo , peuplier. Urru-
nago, zurtSuiu-lerro batbn ONOOAN ,
barat3b-barat3b marmariatuz zioazin 3i-
rripa garbibnak : mas leios, junto a una
fila de cbopos , arroyos de lo mas puros
iban murmurando lentamente : plus loin,
un rideau de peuplier* au bord duquel
gazouillaient ae clairs ruisseaux. (Dasc.
Atheka. 36-4.)
Zurtu (B, G), azorarse, asombrarse,
lit. : convertirse en madera : s'effarer,
stupe* fier, lit. : devenir bois. Gauza batek
ZURTU NAU : AIN ARDAO GITSl BDATBAK ,
embn bra ona bukita : una cosa me ba
asombrado : el que baya bebido tan poco
teniendo aqui tan buena ocasi6n : une
chose m'a effare* : qu'il ait bu si peu, en
ay ant ici une si belle occasion. (Per. Ab.
193-5.)
Zurts (B, BN, G, S) : 1° huerfano,
orphelin. Etzaituztet utzirbn zurtz, no
os dejare* buerfanos , je ne vous laisserai
pas orphelins. (Leiz. Joan, xiv-18.) —
2° solitario, aislado, abandonado : soli-
taire, isole*, abandonne*.
ZURTZUIL (BN-am), tarasca, mujer
abandonada, baja : me*gere, femme ne*gli-
gie, basse.
Zurubi(BN, L, S), escala, ichclle.
ErabiLbzazu gogoan Jakoben zurubia,
recordad la escala de Jacob, souvenez-
vous de Ve*chelle de Jacob. (Har. Phil.
7-16.) Zurubian behera dioaz, argirik
bz ikusteko, oro nahasiz eta baltsatuz :
van escalera abajo, por no ver la luz,
mezclando y revolviendo todo : its des-
cendent Vescalier pour ne pas voir la
lumiere, milanl et confondant tout. (Hi-
rib. Ezkaraz. 49-30.)
Zurubi-makhila (L), peldaQo, marche.
AlTZlTIK GORA ETA BBHBRA DABILTZA, ZU-
rubi-makhilatik makhilara : por el con-
trario andan arriba y abajo , de peldano
en peldafio de la escala: au contraire,
Us montent et descendent Ve*chelle, marche
par marche. (Har. Phil. 17-12.)
Zurumilo (BN) : 1° remolino, confu-
si6n de gente : cohue, multitude de
personnes. — 2<> tempestad de agua y
viento, tempite oVeau et de vent. Var. de
zurrunbiLo (1°).
Zurhilnbide (S, Cbah. ms), camino
por donde pasa el cad&ver para ser se-
pultado , chemin par ou passe le cadavre
que Von porte en terre. De zurrun ( 12°)
BIDE.
Zurzai (BN?, S?), arbol, arbre. Zur-
zai orok adar EiHAR, todo arbol (tiene)
ramas secas, tout arbre (a) quelques
branches seches. (Oib. Prov. 535.)
ZURZUIL : !• (BN-am, S-maul,...),
baboso, baveux. — 2° (AN?), nuca,
nuque.
Zurzulo (AN-b), nuca, nuque. Zurzu-
loan bbgia badu ORREK , ese tiene ojoen
la nuca : se dice de las personas que se
dan cuenta de lo que pasa detras : cet
homme a un ail a la nuque : se dit des
personnes qui s'apercoivent de ce qui se
passe derriere elles.
ZiiBKiiLtf (S), ampolla, ampoule.
ERHAUTS HUNEKI BGITBN DEN HERSKAlLUAK
ERRATZBN DU ETA ZUSKUXti BRAGITBN , el
emplasto que se bace con este polvo
quema y levanta ampollas, Cemplitre qui
se fait avec cette poudre brdle et fait lever
des ampoules. (DiAl. bas. 17-10.)
Zusma (B-i, L-ain, R-uzt), nusmeo,
action de flairer. Zusman dabil, anda
busmeando, il flaire.
Z<istotti(S, KhQr. 32-10), apolillar, ser
devorado de gusanos , Hre rongt par les
vers. Gurb gorpitzak izanbn dira hobian
ehortzirik ETA zCstotOrik, nuestros cuer-
pos seran sepultados y comidos de gusa-
nos , nos corps seronl ensevelis et rongte
de vers. (Khar. 32-10.)
Zustrai ( Be ) , raiz , racine. =. Arana-
Goiri supone sercontracci6n dela palabra
zustbrrai, « entrafia de 4rbol, » com-
puesta de zus , alteraci6n de zur , « ma-
dera , » t euf6nica y brrai , « entrafia , »
que a su vez viene, segun el, de brro,
« brote » (alterada la o en a), y di,
« multitud, » alterada en i. Arana-Goiri
suppose que ce mot est une contraction
de zustbrrai, « entraille d*arhre, » com-
pose* de zus, alteration de zur, a bois, »
de Veuphonique t et de brrai, « en-
traille, » lequel a son tour vient,
d'apres lui, de Enno, « rejeton » (Vo
change* en a), et de di, « multitude, »
alt4r4 en i. Haur hori orai ezin eza-
gutua da; lehbn lodi eta phizu bezen
zut eta arhin baita orai '. abora ese
nifio esta que no se le puede conocer;
pues se le ve tan espigado y agil como
antes era grueso y pesado : on ne recon-
nail plus cet enfant; autant il itait gros
et lourd auparavant, autant il est main-
tenant elance* et agile.
ZUT : 1° (AN, B, G), interjecci6n que
signiflca « de pie, derecho » : interjection
qui signifie « debout, droit ». — 2° (BN-
ald, G, L), esbelto, svelte. iGizon zuta-
gorik oteda erri guztian ? (G),^babrd en
todo el pueblo bombre mas esbelto? y
a-t-il un homme plus svelte dans toute la
ville? — 3° (Gc), hilos en sentido verti-
cal, fits dans le sens vertical. Eunak ari
ZUTAK ETA ZBARRAK BE A IV D ITU, el liCDZO
necesita hilos verticales y horizontales,
le tissu doit avoir des fits verticaux et
horizontaux. — 4° (B-g), palabra que se
dirige a los cachorros para ensefiarles k
estar sobre las patas traseras, mot que
Von adresse aux petits chiens pour leur
apprendre a se dresser sur les pattes de
derriere.
Zutargi : 1° (AN?, G?, An. m«), can-
delero, chandelier. Argia eztu iSork biz-
TUTZEN LAKARIPEAN IPINTZEKO, BZPADA
ZUTARGI EDO KANDBLEROAN , ETBeKO GUZIAI
argi dak i en i nadie enciende la luz para
ponerla bajo el celemin, sino en el can-
delero, para que alumbre a todos los de
casa : personne n' a Hume la bougie pour
la mettre sous le boifseau, mais sur le
chandelier , a fin qu'elle 6claire toute la
maison. (Lard. Test. 413-16.) — 2° cirial:
candtlabre, grand chandelier d'6glise.
(An. ms.)
Zutarri (?), columna , pilier.
-Zute (c,...)» elemento de conjugaci6n,
Var. del B -zue: Mment de conjugaison,
Var. du B -zue. Egiaz esaten dizutbt, os
lo digo de veras, je vous le dis en virile*.
(Lard. Test. 413-23.) Jatbn dezutbn bdo-
zsift BGUNBAN, en cualquier dia que
comiereis, le jour ou vous aurez mange*.
(Ur. Gen. m-5.)
Zutibili (B-a), pasear, se promener.
Zutibilte (B-a), paseo, promenade.
Zutik (AN, BN, G, L, R), de pie,
debout. Altsaturik bbre bbgiak, agbrtu
ZITZAIOZKAN IRU GIZASEMB ZUTIK BERB AL-
dean : y habiendo alzado los ojos , se le
aprecieron tres varones puestos en pie
junto a el : et comme il levait les yeux,
trois hommes par u rent debout pres de
lui. (Ur. Gen. xvm-2.)
Zutikako : 1° (AN, L-ain), sost£n, pies
derecbos para hacer tabiques : sou tie n,
pieds-droits de cloisons. Zutikako bat
KM AN BEARKO DIOGU PBTRAL ORRI ( AN-b ) ,
tendremos que poner un sosten a esa
viga, nous aurons besoin de mettre un
support a cette poutre. — 2 # (B-ar. BN),
vertical, vertical. — 3° (AN-b, BN), pun-
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480
ZUTIKO — ZUZENBIDE
tal, sos ten de ramas : tuleur, sou lien des
branches.
Zutiko (B-oft), puntal, pie derecho,
sost£n, poste : ttancon, pied-droit, sou-
tien, poteau.
Zutlndu (B-m-o), Var. de zutitu.
Zutinik (B-m-o), de pie, debout.
Bain a katuagaz zutinik zuzen kgon ezin
danean , topetan dituala zanak ta esku-
tur sendo ta i kara bageaz ateraten deu-
tsala edbrto odola gaisoari : pero que
cuando con borrachera no puede tenerse
derecho de pie, encuentra las venas y
saca muy bien la sangre al enfermo con
pulso firme y sin temblor : maw (on
assure) que lorsqu'il ne peut pas se tenir
debout a cause de I'ivresse, il trouve les
veines du ma lade el le saigne d'un pouls
ferme et sans tr emblement. (Per. Ab.
45-27.)
Zutitu (AN-b, G, L, R), enderezarse,
ponerse de pie : se dresser, se mettre
debout.
Zutoe, zutoi : 1° (B-m-lS), tronco de
arbol, tronc d'arbre. Nbkbzalb guztiak
BBRE BADAUKEZ BURBN ZAPATAK ZUTOETSuB-
tan , tambien todos los artesanos tienen
sus zapatos colgados en^troncos de arbo-
les (sic) , mime les artisans ont lous leurs
Soulier s suspend us aux troncs d'arbres
(sic). (Per. Ab. 94-19.) — 2° (AN-goiz),
estaca, pieu.
Zutoikl (B-t§),zutokin (AN-b), pe-
dazo de tronco de arbol, morceau de
tronc d'arbre.
Zutoin (AN-b), poste, poteau. Ateka-
ZUTOIN OK USTELDU DIRE AZPITIK, estOS
postes del portillo se han podrido por
debajo, ces poteaux du portillon sont
pourris par en bas.
ZUTU (R) : 1° £poca, ipoque. = Se
usa como si fuera suiijo. S'empioie comme
s'il itait un suffixe. Gaztezutu, juventud,
jeunesse. Aurzutu, infancia, nifiez,
enfance. Zarzutu, vejez, vieillesse. Lan-
zutu , epoca de la labranza , e'poque du
labourage. Gaztbzutuan bztena trotba-
tan, zarzaroan ikasi bear du galopba-
tan (R-bid) , quien no trota en la juven-
tud , tiene que aprender a galopar en la
vejez : celui qui ne trotte pas dans sa jeu-
nesse, doit apprendre a galoper dans la
vieillesse. — 2° enderezarse , ponerse en
pie : se redresser, se mettre debout.
Zutundu (B-l-m-tS), enderezarse,
ponerse en pie : se redresser, se mettre
debout. TSarto azia, bdonun ezagun
I zbgaitik bzaz , tSotSo , zutundu zarra-
goen aurrban ? (B-l) : el mal educado se
da a conocer en toaas partes. £Por que"
no te has levantado , muchacho, delante
de personas may ores? celui qui a 6U
mal e'leve' se fait connaitre partout. Pour-
quoi done, garcon, ne t'es-tu pas lev4
devant des personnes dgies ?
Zutunik (B-a-l-m-t§), de pie, derecho:
debout, droit. Bbrbarako, zutunik baza-
goz, bz bzbri butsi : por ejemplo,si estais
de pie, no aearrels nada : par exemple,si
vous ites debout, ne saisissez rien. (An.
Esku-lib. 55-23.) Farisboak zutunik
BGOALA ZINOAN '. BSKER ANDIAK DEUTSUDAZ,
Jauna : el Fariseo estando de pie decia :
Seftor, os doy muchas gracias : le Pha-
risien debout disait : Seigneur, je vous
remercie beaucoup. (Ast. Urt. I, p. xlv-
16.)
Zuur (B-m), zuhur (BN, L, S) : 1° pru-
dente, discreto, sensato : prudent, dis-
cret, sage. Erhoarbn sinuestea, zuhur-
ustba, el pensamiento del loco (es)
creerse cuerdo, la pense'e du fou (e'est)
de se croire sage. = El autor 6 por lo
m£nos colector de este proverbio ( Dar-
thayet) muri6 loco en Pau. L'auteur ou
du moins le collecteur de ce proverbe
(Darthayet) est mort fou a Pau. Zuhu-
RRAK LUZAZ PHENSATZEN ETA LASTER OBRA-
tzbn ( S ) , el cuerdo piensa largo tiempo
y ejecuta pronto, le sage pense longue-
ment et execute promptement. Zahar-
itzak, zuhur- itzak : palabras de vie-
jos, palabras de cuerdos : les dits des
vieux, sont les dits des sages. (Oih. Prov.
420.) Darob labara, ta labazaina bzpada
zuurra ta aditua , edo suak igaroko dau
ganba baltz1tu ta barrua erre bag a, edo
danak urtengo dau ezkotu ta errbari-
nak : Uevan (el pan) al horno, y si elhor-
nero no es discreto y experto, 6 bien
el fuego le ennegrecera la corteza sin
cocerle por dentro, 6 bien saldra todo
£1 h lime do y mal cocido : on porte ( le
pain) au four, et si le fournier n y est pas
discret et expert, ou le feu lui noire ir a la
croUte sans le cuire en dedans, ou il
deviendra tout humide et mal cuit. (Per.
Ab. 152-1.)— 2° (BN, L, S), zuhur (S),
econdmico, e'eonome.
Zuhur-hagin (BN-ald, L), muela del
juicio, dent de sagesse. Eztu balio gaztb
HORRl GALDEGITEA ZUHUR-HAGINAK JINAK
DITHNBZ, HAURRBGI DELAKOTZ BBRAK ERB
eztakikb (BN-ald) : es inutil preguntar a
ese joven si le han salido las muelas del
juicio, pues por ser demasiado nifio 61
mismo no lo sabra : il est inutile de deman-
der a ce jeune homme «'t/ a ses dents de
sagesse, car lui-mime ne le sait peut-Stre
pas, il est trop enfant.
Zuhurgarri, causa de economia : chose
propre a rend re sage f 4conomie. (Duv.
ms.) Bbharra, zuhurgarri, la necesidad
hace econ6mico, le besoin enseigne l'6co-
nomie.
Zuhurkeri: 1° (BN, L, S), tacaneria,
mesquinerie. — 2° disimulo, prudencia
refinada, astucia : dissimulation, sagesse
raffinie, astuce. (Duv. ms.)
Zuhurki : 1° ( BN , L, S), con sagaci-
dad, discretamente : avec sagesse, discrd-
tement. Zuhurki konseila, aconsejais
discretamente, vous conseillez discrete-
ment. (Ax. 3«, p. xiv-18.) — 2° (S), (vi-
vir) econdmicamente, (vivre) iconomi-
quement.
Zuhurtarzun (S). (V . Zuurtasun, 1°.)
Zuurtasun (B), zuhurtasun (BN, L) :
1° cordura, prudencia: sagesse, prudence.
— 2° economia, Economic
Zuurtu ( B) , zuhurtu ( BN , L ) , zu-
hurtu (S) : 1° hacerse prudente, deve-
nir prudent. — 2° hacerse econ6mico,
devenir e'eonome.
Zuhurtzia (BN, L, S), prudencia,
discrecidn, sensatez :prudence,discr4tion,
sagesse. Ezta zuhurtzia faltetan bror-
TZBN DENAK FALTETAN BRORTZBN DBNA-
rbn GAiTZBSTBA, no es prudencia que
el que incurre en faltas reprenda al
que incurre en ellas, i7 n'est pas pru-
dent que celui qui tombe dans certaines
fautes reprenne celui qui y succombe.
(Ax. 3M39-19.) = En la tercera edici6n
(195-14) aparece un zuhortzba que no
puso el autor. Dans la troisieme edition
(195-14) on voit un zuhurtzba qui nest
pas de Vauteur.
ZTJZA: 1° (B, G), seta de primavera,
de superior calidad : champignon de
printemps, de qualiti suptrieure. Var.
de ziza. — 2° (S), vaya usted, idos vos ,
allez (vous). Zuztb (S), idos, vosotros,
allez (vous autres).
Zuze (S-gar), tea, torche de sapin ou
de risine. Var. de zuzi.
Zuzemen (G?), diligencia, medio:
d-marche, moyen. Bitartb au, Israel
BERB LBKURA JOATBKO , ZUZBMBNAK BGITBN
igaro zubn, (Moists) invirti6 este espa-
cio de tiempo en hacer diligencias para
hacer entrar a Israel en su puesto,
(Motse) consacra ce temps a faire des d--
marches pour faire entrer Israel dans la
terre promise. (Lard. Test. 117-11.)
ZUZEN : 1° (c), recto, derecho : cor-
rect, droit. Hala egitbn dutb bbrtzb
jbndb alfbrrbk ere : nahiago dituztb
BBRTZBRBN ONAK ZUZEN EDO MAKHUR HARTU
ETA BBRENAK ERE BAHITU ETA SALDU, TRA-
bailatu baino : asl hacen tambien otras
personas ociosas : mas quieren tomar
recta 6 ilicitamente los bienes agenos y
aun empefiar 6 vender los propios que
trabajar : oVautres personnes oisives font
de m&me : elles airnent mieux prendre
licitement ou illicitement des biens d f un
autre et mime engager ou vendre les leurs
que de travailler. (Ax. 3»-22-14.) —
2° (Be, ...), rectamente, correctamente :
droitement, correctement. — 3° (AN, BN,
L, S), justicia, derecho : justice, droit.
AUZILARIA, SARISTA BZAK ONTSA BARATA-
RIA ; EZPERB SURE ZUZBNA EZTAKIDIK BALIA '.
pleitista, paga bien al notario; si no, no
te fies de tu derecho : plaideur, salarie
bien le notaire ou le greffier; car autre-
ment a ton droit tu ne te dois fier. (Oih.
Prov. 59.) Batbre balin badugO ohorb-
RIK ETA AHALKBRIK, EZTUGO BZ BEHAR BOON
ZUZEN ZAHARRBZ GABBTURIK *. si tenemOS
algo de sangre y de honor , no debemos
estar privados de nuestras viejas leyes :
si nous conservons un peu de sang et
d f honneur, nous ne devons pas rester
p rive's de nos vieilles lois. (Ziber. 9-
12.)
Zuzen-beera (B-m), verticalmente ,
verticalement.
Zuzenbide : 1 ° ( c , . . . ) , regla , regie.
EZTAGO ZUZENBIDE EDO BRRBGLA JAKIN TA
erabagirik, no hav regla sabida y defi-
nida, il n'y a pas de regie connue et dtfi-
nie. (Conf. 1&8.) Nori bbbba, da zuzbn-
bidba : a cada uno lo suyo , es la regla :
e'est chose legitime, que chacun ait le
sien. (Oih. Prov. 341.) — 2« (Be, ...), di-
recci6n, direction. J akin bbgib gbiago
biLatuten dodala ta lbbnago autu ge-
rrako egikizunbn zuzbnbidea nburb osa-
suna bkartba baino, sepan que mas
busco y prefiero antes la direcci6n de
los asuntos de guerra que el procurar
mi salud : qu'ils sachenl quej'aime mieux
et que je prifere plutdt la direction des
affaires de guerre, que recouvrer ma
sanU. (Per. Ab. 203-17.) — 3° (c, ...),
derecho, justicia : droit, justice. Dohatsu
ZUZEN BIDBAREN GOSEZ ETA EGARRIZ DAUDE-
zenak, asbak izanbn baitirb i bienaven-
turados los que han hambre y sed de jus-
ticia , porque ellos seran hartos : bien-
heureux ceux qui ont faim et soif de la
justice, parce qu'ils seront rassasUs.
(Duv. Malth. v-6.) — 4© (G?), informe,
renseignement. Jerusalbnbra biurtu zan
ETA ZUZBNBIDEAK ARTU ZITUEN , V0lvi6 B
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ZUZENBIDEKO — ZUZUN
481
JerusaJen y tom6 informes , il retourna
k Jerusalem et prit des renseignements.
(Lard. Test. 359-29.)
Zuzenbideko , zuzenbidezko , legi-
time), justo, de derecho : Ugitime, jusle,
de droit. (Duv. ms.)
Zuzendu : i° (c, ...), enderezar, corre-
gir , rectificar , arreglar : dresser, corri-
ger, rectifier, rigler. Oiturazko argi-
BIDB OEK GUZTIAK BEAR BBZBLA ZUZBNDUTA-
KOAN, ATBRA OMEN ZITUZTEN ZEZENA TA MU-
tiLa plazara : despues de arreglar, como
era debido , todas estas formalidades de
costumbre, dicen que sacaron a la plaza
al toro y al muchacho : apres avoir rigli,
comme il fallait, toules ces formalins
d' usage, on dit qu'un taureau fut em-
meni en place publique avec le garcon.
(Izt. Cond. 248-28.) — 2°(c, ...), guiar,
encaminar, dirigir : guider, acneminer,
conduire. Goizean jantzieran ta gabban
soi&bkoak kbntzen diranean, zuzendu
Elbizaruntz boo Mariarbn irudi batb-
ganutz : a la manana al vestirse y a la
noche cuando se quitan los vestidos,
encaminarse hacia la iglesia 6 hacia
una imagen de Maria : le matin en s'ha-
billant et le soir au coucher, (il faut)
s'adresser k une iglise ou a une image
de Marie. (Maiatz. 9-21.) — 3° (B), con-
seguir, obtenir. AngoSb sakristaukun-
TZEA ZUZENDU AL BALEU , BRRBOB BE EZ
obbto , dino bbrak (B-l) : si pudiera con-
seguir el cargo de sacristan de alii
mismo , ni el rey estaria mejor, dice el :
s'il pouvait obtenir la charge de sacris-
tain de Ik mime, le roi, dit-il, ne serait
pas mieux que lui. — 4° (B?), dedicar,
didier. — 5° (BN, G?, L), ajustar cuen-
tas, rigler les comptes.
Zuzendun (?, Duv. ms), el que tieue
derecho, celui qui a le droit. Ni naiz
zuzendun, eta ez zu : yo soy el que tiene
derecho , y no usted : c*est moi qui ai
droit, et non vous.
Zuzenean (Be), rectamente, por me-
dios licitos : correctement, par moyens
licites. Zuzbnban eztatorren gauzarik
EZTOT GURA, DUBAN BADIRA BERB (B-mu) :
no quiero cosas que no vengan licita-
mente, ni aun siendo gratuitas : je ne
veuxpas dechoses qui ne viennentpas lici-
temenl, mime si elles sont gratuites.
Zuzeneko (AN-b), legitimo, legitime.
Zuzbneko BRRBGBA, el rey legitimo, le
roi legitime.
Zuzenez : 1° (?, All. ms), indirecto,
indirect. — 2° ( BN , L , S) , por derecho,
en justicia : de droit, en justice.
Zuzengabe : 1° (AN-b, L), injusto,
injusle. — 2° (S-bark, ...), informal,
irraisonnable. — 3° (AN), injustamente ,
injustement. Zuzengabe aberastuak eztirb
trankil bizi, los que se han enriquecido
injustamente no viven tranquilos, ceux
qui se sont enrichis injustement nc
vivent pas tranquilles.
Zuzengabekeria (AN-b, L), injusti-
cia, injustice.
Zuzenki (AN, BN), justamente, en
conciencia : justement, consciencieu$e~
ment.
Zuzenpen (BN?, L?), rectificaci6n ,
rectification.
Zuzenpide (AN-b), derecho, fac^il-
tad : droit, faculti. Var. de zuzbnbidb.
Zuzbnpidez btSba orrendako zbn, con
arreglo a derecho la casa era de ese : de
droit, la maison Ha.it k lui. Zuzenpidezko
sal-erosiae bztaudb dbbekatuak, los
traficos legitimos no esUn prohibidos,
les trafics legitimes ne sont pas dd fend us.
Zuzentarzun , zuzentasun ( c , . . . ) ,
rectitud, justicia : droiture, justice.
DOATSUAK ZUZENTASUNAREN GOSEA ETA BGA-
rria dutenak, bienaventurados los que
han hambre y sad de la justicia, bien-
heureux ceux qui ont [aim et soif de la
justice. (Ur. Matth. v-6.) Zuzentasuna
LBKUTZEN ARI DA GEROAGO TA GEIAGO ( AN-
b), cada vez va desapareciendo mis la
rectitud, la droiture disparait de plus
en plus.
Zuzentiar, partidario del derecho,
legitimista : partisan du droit, Ugiti-
miste. (Duv. ms.)
Zuzentzaila (B), zuzentzaila (B,BN,
G, L), zuzantzaia (AN), director, ende-
rezador : direcleur, redresseur. Erriko
ZUZENTZAILEAK AMAR BEGI EZPADAUKBZ EDO
ITZALTSU TA ASEO JAKINAK EZPADIRA , si
los directores del pueblo no tienen diez
ojos 6 si no son respetables y de mucha
experiencia : si les directeurs de la ville
n'ont pas dix yeux, ou s'ils ne sont pas
respectables et tres experiments . (Per.
Ab. 112-9.) IZANGO BADA BERA JENDB ANDI
ETA TSlT INDARTSU baten zuzentzaiLea ,
habiendo de ser caudillo de gente grande
y muy fuerte, lorsqu'il doit itre itabli
sur un peuple grand et fort. (Ur. Gen.
XVI II -18.) ZUEN ARTE AN BADA ZUZENTZALB
baten BBARRA (AN-b), entre vosotros
hay necesidad de un enderezador, il y a
besoin oVun redresseur parmi vous.
ZTJZI (AN-b, Be, BN-s, G, L), tea,
flambeau. Zuzia iratSekirik dagoenean
bizi da, la tea vive cuando esta encen-
dida, le flambeau vit quand il est allumi.
(Ax. 3«-239-7.) Liburu santuak dira ari-
MBARI ORAINGO GAU iLuNEAN B1DBA ERA-
kustbko zuzi argiak, los libros santos
son las claras teas que sirven para mos-
trar al alma el camino en la actual
oscura noche, les livrcs saints sont les
clairs flambeaux qui servent k montrer k
I'&me la route dans V obscure nuit acluelle.
(An. Esku-lib. 3-21.) Ilhunbetan eta
HBRIOTZEAREN ITZALPEAN DAUNTZANBN ZU-
ZI ATZ AT ETA GURB OINEN BAKERAKO BIDEAN
bidaltzeko argizagitzat i para alumbrar
a los que estau de asiento en tinieblas
y en sombra de muerte, para enderezar
nuestros pies a camino de paz : pour
iclairer ceux qui sont assis dans les
ttnebres ct dans V ombre de la mort,
pour diriger nos pas dans la voie de
paix. (Har. Luc. i-79.)
Zuzika (BN, L), inconstante, ligero :
inconstant, Uger.
Zuzikakeria, ligereza, frivolidad,
acci6n de un espiritu inconstante y
ligero: Ugerete', frivolity, action d'un
esprit inconstant et Uger. (Duv. ms.)
Zuzikatasun (BN, L), caracter petu-
lante, ligero, inconstante : caracterc
petulant, Uger, inconstant.
Zuzitu (AN, B, BN, G, L), apclmazar,
destruir : fouler aux pieds, ddtruire,
pUer. = Originariamente se concreta a
significar el acto de golpear y aplastar
una rama hasta reducirla a tea. Le mot
se borne originairement k signifier Vacte
de frapper et d'aplatir une branche
jusqu'k ce qu'elle soit riduile en torche.
Zuzkcla (S, Alth.), el tronco de la
hiedra, la souche du lierre. (Bot.)
Zuzkltu (L?, Duv. mi), pro veer, abas-
tecer : fournir, approvisionner.
Zuzkur (L-ain), cafia de maiz, tige de
mats.
Zuzmo (B-m), zuzmu (B-g), Var. de
ZUZMUR (1°).
ZUZMUR: lo (G-and-t), sospecha,
recelo : soupcon, mi fiance.— 2o(G-and),
I remedo ?, i imitaci6n ? : contrefacon ?,
imitation ?. Nbgar-zuzmur (G-and) : Uori-
queo, mafias (pop.) : pleurnichement ,
manieres. (pop.)
ZTJZNA (B-mond), husmeo, merodeo :
acte de flairer, maraude. Zuznan dabil :
merodea , husmea : il maraude, il flaire.
Zuzpel (AN-lez) , sabafidn, engelure.
Zuzper (Gc), convaleciente, rehecho :
convalescent, remit.
Zuzparraldi ( G-and ) , convalecencia ,
convalescence.
Zuzpartu (Gc), ponerse convaleciente,
recobrar fuerzas , reanimarse : entrer en
convalescence, recouvrer ses forces. Ta-
RRAGONAN ZUZPBRTZBN ASITA LASTER BIURTU
ZAN OCTAVIANO OSTBRA GlPUZKOARA I en
cuanto empez6 a convalecer Octaviano
en Tarragona, volvi6 de nuevo A Guipuz-
koa : Octavien, aussildt qu'il entra en
convalescence k Tarragone, retourna de
nouveau en Guipuscoa. (Izt. Cond. 260-
25.) Zer-jana emango ziela, oneein zuz-
pbrtuta , BiDEARi EKiTEKo : que le da ria
de comer, para que, confortado de este
modo, pudiese continuar el camino : qu'il
lui donnerait k manger, pour se mettre
en chemin apres s'itre r6conforti. (Lard.
Test. 24-14.)
Zuzpildu (B-ms), encogerse, se recro-
queviller.
ZUZTAR (G-and), tallo, tige.
ZUZTER (Gc), raspa de la uva, rdfle
du raisin.
Zuztrapilo ( B - mu ) , desperdicios ,
ddchets.
Zuzu (R, S), tea, flambeau. Var. de
zuzi.
Zuzulu (R), ziizulu (S), banco,
escafio : chaise longue rustique, archi-
banc. (Oih.) Zuzulu hortan fofo hadi,
uaurra (S-bark) : sientate, nifio, en ese
banco : assieds-toi, enfant, sur ce banc.
OlIETIK MAHAIRA, MAHAIT1K ZUZULURA, KO-
rrongaz Paradusura: de la cama a la
mesa , de la mesa al escafio , roncando al
paraiso : du lit k la table, de la table k Var-
chibanc et de Ik en ronflant en par ad is.
( Oih. Prov. 656. ) = Oihenart afiade por
via de explicacion... Oihenart ajoute
comme explication : zuzuLuan (sic) bgitbn
om da eguerdi-loa, en el escafio se
duerme la siesta. Esto se dice de hara-
ganes y voluptuosos. Varchibanc est le
lieu ou Von fait la sieste ou miridienne.
Ceci se dit des fainiants et des voluplueux.
ZUZUN: 1° (B-a-l-o-t5-zam), alamo,
lembl6n : peuplier, tremble. (Bot.) —
2« (B-tS), hombre ligero , casquivano :
homme Uger, tcerveU.
T. II.
61
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ERRATAS — ERRATA
TOM. I.
£1 lector adivinara sin esfuerzo cuales son las letras tildadas que en la tirada de esta obra han perdido sus tildes 6 causa
de su extremada delicadeza; por ejemplo KIRKIuERIA en vez de KIRKlXERIA, en la pag. 487, vol. I, 3» col., 1. 15;
j\ ARO en vez de RaSO, en la pag. 86, vol. II , 3« col., 1. 25.
Le lecteur devinera sans difficult* quelles sont les lettres tildtes qui ont, dans le tirage de cet outrage, perdu leurs tildes a
cause de leur extrime dilicatesse; par exemple KIRKIxjERIA au lieu de KIRKlLERIA, a la page 487, vol. I, 3° col.,
L 15; AAftO an lieu de RaSO, a la page 86, vol. II, 3° col., I. 25.
Pagina
Columna
Linea
Dice
Lease
Page
Golonna
Ligne
Au lieu de
Lire
xu
l
25
Se ha empleaado esta breviatura
Se ha empleado esta abreviatura
XUII
2
6-7-8
Altabiskarco Cantua ; Cancionero bas-
II 1-38-66.
Canto de Lelo; Cancionero basco. III-
co, 1-37.
Altabiskarco Cantua; Cancionero bas-
co, 11-30-48.
Canto de Lelo; Cancionero basco. II-
3o-18.
8
1
14
AASI
AAZI
8
1
35
Abizari
Abisari
24
3
48
hablar
hallar
26
2
52
<5sta
esta
26
3
4
jurer (afiadase, A aj outer).
26
3
12
iailler
brouter.
27
3
11
( V. Albaino.)
(V. Albaina, 20.)
28
3
50
(Be, L-ka),
(Bc,BN-ka),
30
2
15
(BNc, Lc, N-s),
(BNc, Lc),
32
1
45
b6ftiga
boniga
33
3
72
cucrda
cuenda
37
2
74
2o
3o
40
1
4
soie
champignon
40
2
36
carinoso
carinoso
42
1
22
Andaol
Aldaol, aldol
43
1
5
6o
70
51
1
4
lever
levar
52
2
70
ucezo
cuezo
53
3
77
au chaudron
ao bistoquet
53
1
43
ren6ncula
ranunculo
57
2
53
QARITZB KOA
GAMTZETAKOA
58
1
60
cuerda
cuenda
58
3
54
cedajo
cedazo
60
3
68
P REM IN AN
PRBM1NAZ
64
2
32
lever de la lane.
se lever (la lune).
67
3
62
AKKUDA
ARKUDA
70
3
50
plantin
plantain
70
3
68
suftjo
prcfijo
70
3
70
suffixe
prifixe
75
2
30-31
ralisser
r&teler
76
1
24
cueno
cuenco
76
2
78
Arraska
Arrazka
77
2
55
parduzco
pardusco
81
2
39
70
90
91
2
22
laiton
laiteron
107
3
21
lo (afitdase, A qj outer).
111
3
19
lo (aMdaae, A aj outer).
113
3
68
h)
i)
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484
ERRATAS — ERRATA
P&gina
Columna
Lfnea
Dice
L6ase
Page
Golonne
Ligne
Au lieu de
Lire
114
3
50
lo (afttdase, d aj outer).
118
1
18
cimienio
cimento
126
2
53
liberal
literal
130
3
39
6o
70
130
3
42
70
80
130
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65
ligne
ligne
136
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ciruelo
ciruela
139
1
2
(V. Basi, 4o.)
(V. Basi, 40.)
157
1
22
90
60
166
2
72
viUnie
vilenie
170
2
11
2o
30
170
2
12
30
40
171
2
60
(B-a-m-o-ond, Be)
(Be)
173
2
77
lo (aftadase, d aj outer).
174
1
54
resister
retittir
170
2
42
quintuple
quintuplo
182
2
57
diraureino
dirxuteiko (Ea inazacta la traduccita de
eate ejonplo. [V. Tragaxa, 3\] La tra-
duction de cet exemple est inexact e.
[V.Traga*a,3-].)
186
2
30
modorro
modorra
188
1
23
centaure
centauro
188
1
24
centanre
ceniaurde
188
2
27
(B, Be, G),
(Be, G),
189
1
40
modorro
modorra
189
2
68
lo (afiadase, d aj outer).
191
2
42
modorro
modorra
197
1
33
fregadera
fregadero
207
3
46
efTeclo
efecto
" 308
2
11
r&sonnance
resonance
208
2
29
resonnnnce
resonance
208
2
50
risonnance
resonance
208
2
69
risonnance
resonance
209
D
Estas advertencias no se hicieron en su lugar por puro olvido. Natural es que tambie*n a esta letra , a pesar de su poca
imporlancia, se le reserve un puesto en el alfabeto, lo mismo que a f y deroas letras tildadas.
Sc usa : 1° (AN, B-a-o-t5,..., BN, L), como sonido homogeneo de j, dS, 8, ..., en los diptongos ja, je, ji, jo, ju; es la
misma y. — 2° (R, S), como diminutivo de d en muy pocas palabras : dundu (R-uzt), « azulado; » eder (S), « hermosito, » que
muchos pronuncian ejer con sonido de d5. Esta misma alteraci6n de 5 en d5 se hace en B-b : okin dSau, « ha lenido, » =
okin Bau, euki dau. — 3° (Be, ...), como mera pcrmutaci6n de d por influencia de i, siendo prccisa la ingerencia de alguna
de las dos linguales d6n: biLdur, « temor; » i$dar, « fuerza. » — 4° (Be,...), como modificaci6n de d en flexiones familiares
de conjugaci6n : daukak (yaukak, jaukak), familiar de dauko, « lo tiene, » en vez de diaukak.
Ce n'est que par un simple oubli que ccs remarques ne furent pas mines a leur place. II est nalurel que, malgrc* le peu d'im-
portance de cette lettre, on lui donne igalement une place dans Valphabet, de mime qu'a f el aux autres letlres tildiea.
On Vemploie: 1° (AN, B-a-o-W, ..., BN, L), comme son homogene de j, d3, S, ..., dans les diphtongues ja, je, ji, jo, ju ;
e'est absolument l\. — 2° (R, S), comme diminutif de d dans trbs peu de mots : dundu (R-uzt) , « blcu&tte; » eder (S), « joli,
lit. : un peu beau, » que beaucoup prononcent ejer avec le son de d5. Cette mime al 16 ration de 5 en dS se fait en B-b : okin dSau,
« il a eu, » = okin Bau, kuki dau. — 3° ( Be,...), comme simple permutation de d par Vinfluence de i, mais avec Vinqirtnce de
Vune des deux linguales doun; biIdur, « crainte; » i&dar, « force. » — 4° (Be, ...), comme modification de d dans des flexions
familieres de conjugaison : daukak (yaukak, jaukak), familier de dauko, « il Va, » au lieu de diaukak.
216
216
3
3
37
59
desparranar
(V. E,3«.)
225
226
235
236
3
2
2
2
66
79
1
6
pro dfas
ziphir
cspinal
endrino
239
239
239
243
2
3
3
1
33
4
68
14
diphihongue
quelidonia
entropearse
(V. E, l..)
2i3
2
35
hiperic6n
desparramar
(V. E, *.)
por dias
ziphyr
espinar
endrina
diphtongue
celidonia
estropearse
(V. E, 2o.)
hipe'rico
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ERRATAS — ERRATA
489
Pagina
Colomna
Lfnea
Dice
Mate
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Au lieu de
Lire
246
2
61
impedimiento
impedimenta
250
2
64
5«
60
250
3
23
2o
5«
251
2
38
admonestar
amonestar
253
1
75
mas6 menog
mas 6 m£nos
253
2
40
afflicci6n
aflicci6n
256
1
25
40
3°
256
1
29
50
40
257
3
44
Lubrelo
Bubrelo
260
2
44
meteorizacion
meteorismo
263
3
61
condimiento
condimento
263
3
74
deTecto
defecto
264
1
45
40
50
266
1
5
Erekarri
Errekarri
266
3
3
ezcozor
escozor
267
2
17
30
40
272
1
25
purpura 1
puerperal
272
2
55
aftlicci6n
afliccion
273
1
12
rua
ruda
275
2
21
Ezkaintzaile
Eakaintsaile
275
3
45
2°
30
280
3
49
30
40
287
3
20
atteindre
attendre
290
1
8
atteindre
attendre
298
1 -
56
50
60
298
1
59
6o
70
300
1
69
negrilla
negrillo
300
3
27
Eskogin
Ezkogin
303
1
4
labio
labio
303
1
32
rumiaci6n
rumia
303
2
46
euforbia
euforbio
303
3
15
iclati
iclatement
307
1
17
bouton de porte
bobinette
309
2
24
futeza
futesa
310
2
16
(V. Fitiartiar.)
(V. Firtiartaar.)
310
2
63
bouton de porte
bobinette
310
3
17
bouton de porte
bobinette
312
3
20
matrac6n
matraca
313
3
65
30
40
318
2
78
enrojeree
enrojecerse
319
1
76
GALARRU
GALARZU
321
1
58
Lara, tare
cabida, charge
321
1
60
tara
cabida
321
1
62
tare
charge
322
1
79
pcrdidor
perdedor
322
3
42
30
40
334
2
50
a gatos
a gatas
340
1
70
: lo (ariadase, & eyouter.)
345
1
48
cuezco
cuesco
346
1
32
cicerula
cicdrula
347
1
76
zenit
cenit
348
folio
C1RGIN
GIRGIN
352
2
47
50
2o
355
1
67
cum bra
cumbre
355
3
74
2o
30
355
3
75
3«
40
356
1
48
2o
3*
359
3
55
60
7°
362
2
37
30
50
365
2
21
(V. Ooieaka.)
(V. Ooaeika.)
365
2
37
(V. Ooieaka.)
(V. Goseika.)
366
3
75
Orazialapa (BN?, L?, Duv.), oreja
de mar : oreille de mer, « babotis. »
Grasialapa (BN?, L?, Duv.), oreja
de mar : haliotide, oreille de mer.
374
37
prostatique
prottMtique
381
1
6
5»
6«
386
2
72
manges
manger
395
1
65
4«
3»
395
1
66
50
4«
399
1
47
esparabel
esparavel
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486
ERRATAS — ERRATA
P&gina
Columna
Linea
Dice
Llase
Page
Colonne
Ligne
An lieu de
Lire
403
l
41
IKUSI(AN, B, BN, G, B),
IKUSI (AN, B, BN, G, R),
405
3
9
acudir
sacudir
407
1
6
3«
40
407
3
7
vienticuatro
veinticuatro
408
1
17
lie saia
He iaia
413
1
69
INES
ifiES
413
2
25
INGILA
ingiLa
415
3
22
INPILTU
INPILTtt
418
2
42
Susanne
Suzanne
418
2
79
cornfipeta
cornupeto
420
2
23
carga charge.
lourde charge.
420
2
24
lourde grandc
carga grande
430
1
41
dcscontetadizo
descontcntadizo
430
2
61
Irrintzi (BN-bcr-lez, BN-s, Gc),
Irrintzi (AN-ber-lez, BN-s,
Gc),
430
3
75
3°
50
434
1
1
(V. Isilik-ostagarri.)
( V. Isilik-ostagarri.)
440
2
37
Itses
Itses
442
2
75
3«
20
459
1
64
Kabiluka
Kabiluka
460
1
16
escarcadura
escarbadura
461
1
15
2o
30
465
3
70
convolbulo k
conv61vulo
467
2
42
nino
nino
467
3
19
Synico-Aryaca
Sinico-Aryaca
469
2
7
3o
40
469
2
9
40
50
476
1
54
0)
•)
476
2
78
quebranter
qucbraniar
478
2
20
-Ke(c),
-Ke: lo(c) ?
486
3
27
Kinpula
Kinpula
487
3
15
KIRKI ERIA
KIRKI&ERIA
488
1
37
tendrons
tendons
498
1
25
50
30
499
8
41
czpaia
espata
504
1
15
clavelina
clavcllina
509
2
51
ringart
ringard
507
3
44
L-ain),
Lc),
511
1
71
laringe
faringe
511
3
35
Khustarazi
Khutsarazi
513
1
1
Undlcima
Duoddcima
513
2
49
Onziime
DouzUme
520
1
8
lieu agradable
lugar agradable
530
2
41
LASO
LASO
533
2
30
Lauoineko (BN-b, Be),
Lauoineko (AN-b, Be),
516
3
46
Liluratu
Liluratu
560
1
71
prorogaci6n
prorrogaci6n
TOM. II.
1
1
20
de buc forma
de'que forma
15
3
11
20
30
15
3
67
3"
50
17
3
57
4*
50
32
1
71
comprarenos
compraremos
43
3
36
un pez sin
pimpido, un pez sin
44
3
34
(Per. Ab. 67-7.)
[Per. Ab. 167-7.)
51
2
20
MUN
MUN
54
2
72
(V. Musinga.)
(V. Muiinga.)
64
1
74
OARUEO
OAUREO
68
1
56
60
50
68
3
9
femme d
femme de
68
3
46
parduzco
pardusco
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ERRATAS — ERRATA
487
Pagina
Columna
Lfnea
Dice
Lease
Page
Colonne
Ligne
Au lien de
Lire
68
3
51
du grain st du
du grain est du
73
2
73
2°
4o
83
2
71
a p u pris
k peu pris
86
o
18
parduzco
pardusco
86
3
25
Nano
Rano
88
1
7
Nototu
Nototu
88
1
15
NUKU
NUKU
88
o
4
Nukudura
Nukudura
112
2
36
2o
3°
113
2
25
15o
14°
113
3
33
5o
60
115
1
2
3o
40
124
1
6
2°
30
124
3
63
-lez, BN,..., G, Lc, R, L),
-lez, BN,..., G, Lc, R, S),
128
3
71
Orhitu(RN, S),
Orhitu(BN, S),
167
2
42
30
20
170
2
70
30
20
170
2
73
40
30
172
2
55
40
30
175
3
40
dsepacio
despacio
182
1
9
Puiakari
Puiakari
185
1
10
Putanero (AN-ond),
Putanero (AN-ond),
189
2
52
aplciarse
aplicarse
202
1
38
40
30
204
3
65
70
80 •
217
2
4
50
40
217
2
9
60
50
217
2
10
70
60
218
1
47
eette
cette
218
3
68
20
30
229
1
16
20
30
242
2
33
(BN-s,B),
(BN-s, R),
256
1
79
30
4«
268
2
29
extrangular
estrangular
284
1
30
TOPI* A
TOPIftA
284
2
29
careta, charrette k bras.
careta, masque.
286
1
10
en cuchillas
en cuclillas
293
1
6
la trombe marine k du crever
la trombe marine a du crever.
303
1
11
ftrriti-tarrata
firriU-tarrata
305
3
41
vingliime
vingt-troisUme
310
2
72
ToANPEL
TSANPEL
311
2
47
Tiantiilikote
Tiantiilikote
314
1
26
carrancla
carlanca
314
1
36-37
cardancha
cardencha
314
1
54
cspecio
cspecic
316
1
77
Var. dc -tsb (2°).
Var. de -tsb (lo).
316
3
40
Var. de -tsk ( 2°).
Var. de -tsb (1°).
318
2
3
Var. de -tsb (2°).
Var. de -tsb (lo).
318
3
31
TbIBIZ
TSIBIZ
319
3
47
un huitieme
un quatrUme
329
1
17
Var. dc tsirtsilbria.
Var. de tsirtsilbria
331
1
15
Tsitsasko
Tsitsasko
334
2
31
J O TSOROORRI !
J O TSORGORI !
368
1
16
Undendegi
Urdendegi
374
2
29
EoiM - HUH RAND AITUT
Egin-hurran daitut
.
376
2
30
Urrigandi
Urringandi
377
1
51
IOTSAURRAK
IffTSADRRAK
382
2
7
Usa
Usa
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